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Full text of "Bulletin international de l'Académie des Sciences de Cracovie. Classe des sciences mathématiques et naturelles. = Anzeiger der Akadémie der Wissenschaften in Krakau. Mathematisch-naturwissenschaftliche classe"

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LIBRARY 


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MUSEUM OF COMPARATIVE ZOÖLOGY. 
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BULLETIN INTERNATIONAL 
DE LACADEMIE DES SCIENCES 


DE CRACOVIE. 


CLASSE DES SCIENCES MATHEMATIQUES ET NATURELLES. 


L'ACADÉMIE DES SCIENCES DE CRACOVIE A ETE FONDÉE EN 1873 PAR 
S. M. L'EMPEREUR FRANÇOIS JOSEPH 1. 


PROTECTEUR DE L'ACADÉMIE : 
S. A. I. L'ARCHIDUC FRANÇOIS FERDINAND D’AUTRICHE-ESTE. 


Vice-PROTECTEUR : S. E. M. JuzrEN DE DunAJEwski. 


PRÉSIDENT: S. E. M. LE coMTE STANIıSsLA8s TARNOWSKI. 


SECRÉTAIRE GENERAL: M. BoLESLAS ULANOWSKI. 


EXTRAIT DES STATUTS DE L’ACADEMIE: 

($ 2). L'Académie est placée sous l’auguste patronage de Sa Majesté Impériale 
Royale Apostolique. Le protecteur et le Vice-Protecteur sont nommés par S. M. 
l'Empereur. 4 
($ 4). L'Académie est divisée en trois classes: 

a) classe de philologie, 

b) classe d’histoire et de philosophie, 

c) classe des Sciences mathématiques et naturelles. 

($ 12). La langue officielle de l’Académie est la langue polonaise. 


Depuis 1885, l'Académie publie, en deux séries, le „Bulletin international" 
qui paraît tous les mois, sauf en août et septembre. La première série est consacrée 
aux travaux des Classes de Philologie, d'Histoire et de Philosophie. La seconde est 
consacrée aux travaux de la Classe des sciences mathématiques et naturelles. Chaque 
série contient les procès verbaux des séances ainsi que les résumés, rédigés en fran- 
fais, en anglais, en allemand ou en latin, des travaux présentés à l’Académie. 


Le prix de l’abonnement est de 6 k. = 8 fr. 
Les livraisons se vendent séparément à 80 h. = 90 centimes, 


Publié par l’Académie 
sous la direction de M. Joseph Rostañrski, 
Secrétaire de la Classe des Sciences mathématiques et naturelles. 


Nakladem Akademii Umiejetnosci. 
Kraköw, 1907. — Drukarnia Uniwersytetu Jagiellonskiego pod zarzadem J. Filipowskiegö 


BULLETIN INTERNATIONAL 
DE LACADEMIE DES SCIENCES 


DE CRACOVIE. 


CLASSE DES SCIENCES MATHÉMATIQUES ET NATURELLES. 


ANZEIGER 


DER 
AKADEMIE DER WISSENSCHAFTEN 


IN KRAKAU. 


MATHEMATISCH - NATURWISSENSCHAFTLICHE CLASSE. 


ANNÉE 1906. 


Ÿ CRACOVIE 
IMPRIMERIE DE L'UNIVERSITE 
1907. 


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Table des matières. 


Ed. Janczewski. Species generis Ribes L. II. Subgenera Ribesia et Coreosma 

J. Buraczewski et L. Marchlewski. Recherches sur la matière colorante 
du sang . 

St. Niementowski. D ac iinet(e et noie ne 

G. Gittelmacher-Wilenko. Sur les hippocoprostérines DL ETES 

J. Siemiradzki. Monographie paléontologique des couches Éaléio nues de 
la Podolie ARLES LITE E ERP ER Ta 

A. Wrzosek. Sur l'importance des voies respiratoires normales, comme porte 
d’entrée de l'infection 

P. Lozinski. Sur la structure du coeur Cie iR naine 

B. Sabat. Sur l'influence du rayonnement du radium sur la eonductibilite 
des électrolytes 

T. Kozniewski et L. MarohTewekie Sur en matieres asie de Be 
mann, I-ere partie LEURS 

A. Korezynski et L. Marchlewski, id sur le ne de racines 
de Datisca Cannabina, I-ère partie 3 

H. Zapalowiez. Revue critique de la flore de = Galicie. v arte 

St. Niementowski. Sur l’orthoazoacétanilide He 

W. Friedberg. Sur le bassin miocénique de Rzeszöw, partie 1 

C. Stolyhwo. Cränes peruviens . . Be 12 1 Kaas 2 

J. Brzezinski. Myxomonas betae, tete de betteraves $ 

M. Smoluchowski. Sur le chemin moyen parcouru par les sléeulés don 
gaz et sur son rapport avec la théorie de la diffusion i 

M. Radwanska. Sur les coeurs Iymphatiques antérieurs de la SR ù 

T. Browicz. Topographie des voies biliaires dans le lobule du foie de 
l’homme . 3 - 

T. Wisniowski. Sur ie Fade des Rein ds Span et sur Page "dos grès 
massifs dans les Carpathes de la Galicie orientale . 


VI 


Namyslowski. Polymorphisme de Colletotrichum Janezewskii Nmki 

. Miesowiez. Sur les changements pathologiques des organes internes du 
lapin après les injections intraveineuses d’adrenaline RTE 

. Ehrenpreis. Snr l’action du ferrocyanure de potassium sur les sels de 


FE 


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diazonium 0 nn UN 10 DR TIES 

K. Ciesielski. Sur quelques dérivés de p-xylylnitrile 

E. Blumenfeld. Sur o-toluéthylamine £ : - 

T. Nowosielski. Sur la condensation du Bine avec Paldehyde benzoique 
et l’ammoniaque : 

Séance publique annuelle de academie in 12 Mai 1906 . - 

Ed. Janezewski. Species generis Ribes L. III. Subgenera: Grosse tn 
Grossularia et Berisia 

G. Bohn et A. Drzewina. De Pacs comparée 4 l'e au a mer et ae 
solutions salines sur les larves des Batraciens er : 

J. Latkowski. Sur l'influence de l’albumine du sérum sanguin sur son 
point de congélation E 

H. Zapalowicz. Revue critique de In dore ei 1e Galicie, VI. ee 

Ch. Klecki. Etude de la résistance artificielle et passagère de la cavité 
abdominale à l'infection fecale . ; : . 

R. Nitsch. Experiences sur la rage de laboratoire (wii fixe). IV. var 2 

V. Arnold. Sur une réaction nouvelle de l’urine - sche 

J. Kozak. Sur certaines combinaisons chmiques üdeimäon dei tertiaires 
ortho- et parabutyltoluols . 

VI. Kulezynski. Fragmenta arachnologica, 1 

N. Cybulski et W. Weissglas. Détermination de la capacité dé nées 

L. Zlobicki. Détermination de la tension capillaire par la méthode des 
petites bulles ae E ; 

Z. Wöyeicki. L’influeco de l'éther et ei borne sur division de 
cellules-meres du pollen et de leurs produits chez Laris Dahurica 

M. Raciborski. Recherches mierochimiques ae ; br: 

Séverin et Hélène Krzemieniewski. Sur la biologie de idee fixa- 
teurs d’azote ee en 

M. Smoluchowski. Essai d’une théorie cinétique du mouvement Brownien 


m 


et des milieux troubles SR: - 
. ZJapalowiez. Revue critique de la Abe Fe la Galicie. vu Ha 


FH 


Bruner. Contribution à la théorie de l’action de l'hydrogène sulfuré sur 
les sels des métaux lourds . 
Z. Weyberg. Sur les cristaux de la classe da bisphénoïde oe 
. Balicka-Iwanowska. Contribution à l’etude du rôle physiologique de 
l’acide phosphorique dans la nutrition des plantes TE 
R. Nitsch. Expériences sur la rage de laboratoire (virus fixe), V. partie 
B. Namyslowski. Rhizopus nigricans et les conditions de la formation de 


am 
2 


ses zygospores 

Jean Rostafinski. De inneren ® [a race sur rs système De a betail 

G. Smolenski. Le Sénonien inférieur de Bonarka. I. Les Cephalopodes et 
les Inoeeramines . . . .… , 


254 
157 
265 
270 
274 


276 
279 


280 


293 


314 
326 


329 
359 
405 
407 
417 
476 
497 


506 
553 


560 


577 
603 


603 
611 


616 
642 


576 
693 


747. 


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J. Merunowiez et J. Zalewski. Sur la réduction des dérivés de la ma- 
tiere colorante du sang par Zn et HCl N we 

M. Raciborski. Sur l’assimilation des composés d’azote par 1e champignons 

C. Reis. Contribution à l’étude de la glande gazogene chez les téléostéens 

R. Weigl. Sur le mode d’union des cellules épithéliales dans l’intestin des 
Vertébrés ’ 

K. Olszewski. Teniserature inrekien aa non de Dre Kelvin % 
l’air et de l’azote : er. rar ; Le 

J. Morozewiez. Sur la öthode 6 alien du nn, et du am 
sous la forme de chloroplatinates . FR: CAE 

S. Zaremba. Sur la fonction de Green et reis. unes 3 ses none 

Note du rédacteur concernant le travail de M. Webers (voyez Bulletin de 
Juillet Nr. 39) BE uf 

K. Zorawski. Sur les invariants différentiels de fee par rapport au 
groupe linéaire et sur les surfaces de translation : 

M. Raciborski. Sur les Hypocreaceae et Scolecosporae de Java 

B. Niklewski. Contribution à la connaissance des microorganismes oxy- 
dants l’hydrogène UT - 

Comptes rendus de la Commission I oeranligne, 24 39 


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5 DE L’ACADEMIE DES SCIENCES 
: DE CRACOVIE. 
_ CLASSE DES SCIENCES MATHÉMATIQUES ET NATURELLES. 
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"AKADEMIE DER WISSENSCHAFTEN 
IN KRAKAU. 
MATHEMATISCH - NATURWISSENSCHAFTLICHE CLASSE. 
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IMPRIMERIE DE L'UNIVERSITÉ 
1906 


L'ACADÉMIE DES SCIENCES DE CRACOVIE A ETE FONDEE EN 1873 PAR 


S. M. L'EMPEREUR -FRANÇOIS JOSEPH E73 


PROTECTEUR DE L'ACADÉMIE: 
S. A. I, L'ARCHIDUC FRANÇOIS FERDINAND D’AUTRICHE-ESTE. 


Vice-PROTECTEUR : S. E. M. JuLıen DE DunajEewski = 
Pr&sıpent: S. E. M. Lx core StanısLas TAarnowskı. : AL : 
SECRRTATIRK-GENRRAL: M. BoLEsLAs ULANOwSKI. À 
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EXTRAIT DES STATUTS DE L’ACADEMIE: | 
($ 2). L'Académie e;t placée sous l’auguste patronage de Sa Majesté Impériale > 
Royale Apostolique. Ie protecteur et le Vice-Protecteur sont nommés par S. M. 
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($ 4). L'Académie est divisée en trois classes: | 
a) classe de philologie, = z Es 
6) classe d'histoire et de philosophie, = 
c) classe des Sciences mathématiques et naturelles. F 
($ 12). Le langue officielle de l’Académie est la langue polonaise. 5 = 
Depuis 1885, l’Académie publie, en deux series, le „Bulletin international“ 7 
qui paraît tous les mois, sauf en août et septembre. La première serie est consacrée 
aux travaux des Classes de Philologie, d'Histoire et de Philosophie. La seconde est 
consacrée aux travaux de la Classe des sciences mathématiques et naturelles. Chaque 
série contient les procès verbaux des séances ainsi que les résumés, rédigés en fran- = 
gais, en anglais, en allemand ou en latin, des travaux présentés à l’Académie. ; 
Le prix de l’abonnement estrde 6 k. = 8 fr. 
Les livraisons se vendent séparément à 80 h. = 90 centimes. F 
Publié par l'Académie S è 
sous la direction de M. Léon Marchlewski, LES 
Membre délégué de la Classe des Sciences mathématiques et naturelles. CE 
Nakladem Akademii Umiejetnoéci. 
Kraköw, 1906. — Drukarnia Uniwersytetu Jagielloñskiego pod zarzadem J. Filipowskiego. 7 
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BULLETIN INTERNATIONAL 
DE LACADEMIE DES SCIENCES DE CRACOVIE. 


CLASSE DES SCIENCES MATHÉMATIQUES ET NATURELLES. 


N° 1. Janvier | 1906. 


Sommaire: 1. M. ED. JANCZEWSKI. Species generis Ribes L. II Subgenera 
Ribesia et Coreosma. 
2. MM. J. BURACZEWSKI et L. MARCHLEWSKI. Recherches sur la ma- 
tière colorante du sang. 
3. M. ST. NIEMENTOWSKI. Oxychinacridine et phlorquinoléine. 
4. G. GITTELMACHER-WILENKO. Sur les hippocoprostérines. 
5. M. JOSEPH SIEMIRADZKI. Monographie paleontologique des couches pa- 
léozoïques de la Podolie. 
6. M. A. WRZOSEK. Sur l'importance des voies respiratoires normales, com- 
me porte d'entrée de l'infection. 
7. M. PAUL LOZINSKI. Sur la structure du coeur chez les Lamellibranches. 
8. M. B. SABAT. Sur l'influence du rayonnement du radium sur la conducti- 
bilité des électrolytes. 


Séance du lundi 8 Janvier 1906. 
Présence DE M. N. CYBULSKI. 


1. M. ED. JANCZEWSKI ‘m. t. Gatunki rodzaju Ribes L. Il. Podrodzaj 
Ribesia et Coreosma. (Species generis Ribes L. II Subge- 
nera Ribesa et Coreosma). 

Ayant commencé notre énumération par le sous-genre Parilla‘), 
nous aurions dû lui faire succéder le Berisia, le deuxième à fleurs 
dioïques, contenant aussi quelques espèces nouvelles. Nous renon- 
çons, cependant, à cet ordre naturel, en espérant que certaines plan- 
tes fleuriront au printemps et pourront par conséquent être étudiées 
d’une manière plus approfondie, et donnons aujourd’hui deux autres 
sous-genres: Ribesia et Coreosma, dont la connaissance des espèces 
est plus avancée. 


Ribesia (Berlandier) nob. 
_. Arbrisseaux inermes, élevés, atteignant 2 m. de hauteur, rare- 
ment 4 m., exceptionnellement subrampants. Eeorce primaire se 
détachant par lanières papyracées sur les scions annuels ou bisan- 


1) Janczewski. Species gen. Ribes I: in Bull. Acad. Cracovie, Decembre 
1905. 
Bulletin III. 1 


nuels. Bourgeons petits, rarement moyens, couverts d’écailles sca- 
rieuses; les terminaux toujours à bois, ne produisant jamais de 
grappes. Pubescence rarement considérable. Glandes petites, eri- 
stallines, subsessiles ou pédicellées, même portées sur des soies 
distinctes. Feuilles caduques, généralement moyennes, 3—5-lobées, 
parfois 3-fides, à lobes quelquefois acuminés; préfoliation plissee. 
Grappe pendante à l’anthese, ou presque horizontale, habituelle- 
ment moyenne, exceptionnellement très longue (30 em), alors très 
lâche. Bractées ordinairement très petites, uninerves. Pédicelles dé- 
veloppés, quelquefois bractéolés. ou subnuls. Fleur bisexuée et ho- 
mogame, petite ou presque moyenne, rotacée, pelviforme. turbinée, 
exceptionnellement subtubuleuse, verdâtre, pâle, lavée de rouge, 
quelquefois pourpre, jamais blanche ou jaune, glabre ou subglabre. 
Réceptacle souvent orné de cinq mamelons infrapétaliens. isolés ou 
se confondant en un bourrelet pentagonal-arrondi. Sépales presque 
toujours libres, étalés, réfléchis ou divergents en entonnoir, quel- 
quefois ciliés. Pétales ordinairement petits. Etamines courtes. quel- 
quefois allongées. Style bifide, rarement presque entier. Ovaire gla- 
bre; voûte horizontale ou un peu soulevée, exceptionnellement eo- 
nique, abritant presque la moitié des ovules (ovaire semi-infère). 
Fruit rouge, pourpre ou noir. juteux, acidulé ou acide; sue coloré. 
Graines moyennes ou assez grandes. Germination lente, après quel- 
ques mois, voire même un an. 

Patrie: Asie (12 espèces), Europe (3), Amérique du nord (1). 
Afrique du nord (1). En tout 14 espèces, parce que quelques-unes 
habitent deux, même trois parties du monde. En outre, quelques 
hybrides obtenus dans nos jardins. que nous énumérons à leur suite. 


1. R. multiflorum, Kitaibel, 1819. — Europa meridionalis: in 
montibus Sardiniae, Italiae, Oroatiae, Dalmatiae. Graeciae. — Fru- 
tex in hortis nostris floret copiose, sed baccas mense Augusto et 
Septembri maturescentes rarissime profert. 

2. R. manshuricum, Komarow, 1904. — Frutex bimetralis: fo- 
liis maioribus, latis, 3—5-lobis, saepe acuminatis, basi eordatis, sub- 
glabris v. subtus pubescentibus; racemis saepe longis (3—20 em), 
confertis v. laxiusculis, multifloris, basi nudis, dependentibus; flo- 
ribus parvis, pallidis, pelviformibus, receptaculo pelviformi, verru- 
eis D liberis, conspieuis munito, sepalis ac petalis reflexis, stamini- 
bus elongatis, divergentibus, stylo bifido, stamina aequanti; bacea 


3 


rubra, acida, medio mense Augusto maturescente. — Asia septentr. 
orientalis: Mandchuria, Tehi-li. Mongolia orient. Chen-si (R. P. Gi- 
raldi Nr. 3784). — R. multiflorum y mandchuricum Maximowiez. — 
Frutices nostri Ussurienses ad varietatem 8 subglabram Komarow, 
pertinent. 

A proximo R. multifloro differt ramulis tenuioribus, gemmis mi- 
noribus, foliorum forma, verrucis receptaculi liberis. annulo basali 
non eoniunetis, stylo minus profunde bifido. 

3. R. vulgare, Lamarck, 1789. — Europa oceidentalis: Gallia, 


Belgia, Britannia (?) — R. domesticum Janczewski. — R. rubrum 
auet.. non Linne. — Frutices nostri e Gallia proveniunt. 
4. R. triste, Pallas, 1797. — Asia septentrionalis: ab Jenissei 


infer. usque ad mare Ochotense et Mandehuriam, Sachalin, Japonia 
septentr.; America septentr.: ab oceano Pacifico (Alaska, Oregon) us- 
que ad Atlanticum (Virginia, Terra Nova). — R. albinervium Mi- 
chaux; À. propinguum Turezaninow. —- Plantae nostrae e Vermont, 
Washington et Hokkaido proveniunt; baccae priorum sub finem men- 
sis Junii maturescunt. 

Differt a À. vulgari statura humili, racemis brevibus, floribus 
minoribus, perfeete rotatis, saepe purpureis (Washington), anthera- 
rum forma aliisque notis. 

5. R. Warszewiezii, Janezewski, 1905, in Cat. Fruticet. Vil- 
morin. — Sibiria orientalis. — Frutex a Warszewiezio e seminibus Si- 
birieis olim educatus; baccae purpureae initio mensis Julii maturescunt. 

6. R. rubrum, Linne, 1753. — Europa septentrionalis et 
orientalis: Scandinavia, Dania, Borussia, Polonia, Lithuania, Fennia, 
Rossia; Asia septentrionalis: Terra Kirghizorum, Sibiria occidentalis, 
Transbaicalia. — Frutices nostri Europaei ad varietates: @ scandicum 
(Hedlund), et ß pubescens Swartz, Asiatici ad y glabellum Traut- 
vetter & Meyer, et Ô hispidulum nob. pertinent. 

Species a À. vulgari omnino diversa; a R. Warszewiezü differt 
floribus minoribus, receptaculo annulo prominenti destituto, vertice 
ovarii CONVEXO. 

7. R. moupinense, Franchet, 1886. — Asia centralis: Chen-si, 
Kansu orient, Thibet, Se-tehuen, Hupeh (Wilson Nr. 283), Jun-nan. 

Folia saepissime trifida; in planta Thibetanica 3—5-loba, racemi 
breviores. 

8. R. setchuense, nob. Frutex probabiliter elatus: ramulis ju- 
venilibus pubescentibus; foliis trifidis, lobis elongatis, saepe subacu- 

1* 


À 


minatis, basi subeordatis, pubescentibus; racemis elongatis (10 cm), 
confertis, multifloris (50), spieiformibus; floribus sessilibus, par- 
vis, turbinatis, sepalis ligulatis, petalis subeuneiformibus, staminibus 
brevioribus, profundius quam petala insertis, antheris ovoideis, stylo 
brevi, apice bifido, basim petalorum vix attingenti; bacea rotundata; 
nigra. — Asia centralis: Se-tchuen. altit. 1400 m. (R. P. Farges Nr. 
998/Min therb Paris.) # 

A proximo À. moupinensi differt foliis pubescentibus, racemis 
confertis, multifloris, staminibus profundius insertis. 

9. R. petraeum, Wulfen, 1781. — Europa: in Alpibus; Africa 
septentrionalis: in summis montibus Atlas; Asia: Sibiria oceidenta- 
lis et centralis, Transbaiealia. 

Plantae nostrae Asiaticae et Caucasicae non floruerunt; Europeae 
ad varietates @ bullatum (Otto & Dietrich), et 8 carpathicum (Ki- 
taibel) pertinent. 

10. R. himalayense, Decaisne, 1844. — Asia: in montibus al- 
tioribus chinensibus et vieiniis. — À. Meyeri, Maximowiez. — Fru- 
tices nostri non floruerunt, sed flores recentes e fruticeto Vilmori- 
niano habuimus. 

Differt a praecedente gemmis minutis, racemis laxioribus. re- 
ceptaculo verrueulis internis destituto, calyce turbinato, non explanato, 
vertice ovarii paulo prominenti. 

11. R. latifolium, nob. — Frutex bimetralis: ramulis recenti- 
bus pubescentibus, rarius setuloso-glandulosis; foliis maioribus, latis, 
3—5-lobis, lobis saepe acuminatis, basi cordatis, subtus pubescenti- 
bus v. tomentosis; racemis sat brevibus (3—6 em), 6--20-floris; flo- 
ribus pedicellatis, subeampanulatis?, viridulis v. purpureis; recepta- 
culo subeampanulato, sepalis longioribus quam latis, saepe ciliatis, 
explanatis?, petalis subeuneiformibus, quam sepala subduplo brevio- 
ribus, staminibus petala aequantibus, stylo apice bifido, vertice ovarii 


paulo prominenti; bacca rotundata, rubra, acidula. — Asia orienta- 
lis: in montibus Japoniae, Mandchuriae, Sachalini. — À. petraeum 
B tomentosum, Maximowiez. — Plantae nostrae Ussurienses et Japo- 


nicae juveniles, debiliter crescunt. 

Species bona. Differt a À. himalayensi gemmis maioribus, a À. 
petraeo vertice ovarii paulo prominenti, ab utroque foliorum et flo- 
rum forma, racemis brevioribus. 

12. R. longeracemosum, Franchet, 1886. — Asia centralis: in 
montibus Thibeti orient. Se-tehuen, Hupeh, altit. 3000— 4500 m. 


13. R. Griffithii, Hooker fil. & Thomson, 1858. — Asia, in mon- 
tibus Himalaya: Sikkim. Bhotan, altit. 2500—4000 m. 

14. R. Soulieanum, nob. — Frutex probabiliter robustus: foliis 
juvenilibus profunde lobatis, lobis acutiuseulis, subtus pubeseentibus; 
racemis mediocribus (6 em), sublaxifloris (25), bracteis conspicuis 
lanceolatis, pedicellis brevibus (0 5—1'5 mm), inferioribus bracteo- 
latis; floribus purpureis, subeupuliformibus, receptaculo eupuliformi, 
subduplo latiore quam longo, sepalis subovatis, reflexis, petalis ru- 
bris, erectis, subrhomboideis, quam sepala brevioribus (?/;—?/,), sta- 
minibus petala aequantibus, antheris ovato-rotundatis, stylo apice bifido, 
vertice ovarii paulo prominenti; bacca "ignota. — Asia: in montibus 
Thibeti orient. (Tehioe-na). — (R. P. Soulié Nr. 1409, in herb. Paris.) 

A proximo À. Griffithii differt racemo breviore, bracteis et flo- 
ribus minoribus. receptaculi et perianthii forma, antheris latioribus, 
obtusis, non nectarliferis. 


Formae hybridae. 


a) R. Houghtonianum, Janczewski, 1904. — (rubrum X vul- 
gare). — Groseiller Houghton Castle hort. 

b) R. acerifolium, C. Koch, 1869. — (rubrum X vulgare). — 
Ex horto Muskau. 


c) R. pallidum, Otto & Dietrich, 1842. — (petraeum X ru- 
brum). — À. Kitaibelii Dörfler. — Groseiller rouge de Hollande hort. 

d) it. holosericeum, Otto & Dietrich. 1842. — (petraeum X 
rubrum). — Ex horto Späth. 

e) R. Gonduini, Janezewski, 1904. — (petraeum X vulgare). — 
Groseiller rouge de Gondouin hort. 

f) R. Koehneanum, Janczewski, 1904. — (multiflorum X vul- 
gare). — Planta in horto botan. Berol. olim eulta. — (in herb. Koehne 
Nr. 17124). 


9) R. urceolatum, Tausch, 1838. — (multiflorum X petraeum). — 
Ex horto Späth. 


Coreosma Spach. 


Arbrisseaux inermes, élevés, de 1—D m., plus rarement subram- 
pants, glabres ou pubescents, ordinairement glanduleux. Ecorce pri- 
maire tenant bien à la secondaire, ou tombant par lanières papy- 


6 


racées sur les scions annuels ou bisannuels. Bourgeons petits, moyens 
ou gros, couverts d'écailles herbacées quelquefois rouges; les termi- 
naux produisant souvent des grappes. Glandes visqueuses ou eristal- 
lines, sessiles ou stipitées, même portées sur des soies distinctes; 
plus rarement huileuses, pelviformes, sessiles. Feuilles petites, moy- 


ennes ou grandes, 3—7-lobées ou sublobees, herbacées ou subco- 
riaces, caduques, exceptionnellement indivises, coriaces, persistantes. 
Préfoliation plissée, quelquefois convolutée. Grappe de dimension 
variable, érigée ou pendante, quelquefois corymboide, ou paueiflore 
et capituliforme, exceptionnellement remplacée par une fleur solitaire 
ou deux géminées. Bractées différentes, pâles, vertes ou colorées. Pé- 
dicelles courts ou allongés, rarement bractéolés, quelquefois nuls. 
Fleur bisexuée, protérandre ou protérogyne, petite, moyenne ou con- 
siderable, rotacée, pelviforme. hypocratériforme, subcampanulée ou 
tubuleuse, verdâtre, pâle, jaune, blanche, rose, rouge ou pourrpe, glabre 
ou pubescente, souvent glanduleuse. Réceptacle glabre à l’intérieur, 
exceptionnellement pubescent, court ou plus profond, même tubu- 
leux. Sépales étalés ou recourbés, quelquefois soudés à la base, même 
formant un long tube. Pétales de forme et de dimensions variables, 
quelquefois conchiformes, exceptionnellement égaux aux sépales. Eta- 
mines insérées sur le bord du réceptacle ou plus profondement, quel- 
quefois au tube du calyce. Anthères souvent munies d’une fossette 
nectarienne sessile ou saillante. Style bifide, quelquefois presque 
jusqu’à la base, ou, au contraire, presque entier, glabre, très rarement 
pubescent. Ovaire glabre ou pubescent, ordinairement glanduleux 
ou hérissé de soies gl. Voüte horizontale ou soulevée, même con- 
sidérablement, quelquefois calleuse. Fruit petit ou moyen, noir, pour- 
pre, rouge, brun, écarlate, ambré ou vert, luisant ou pruineux, 
glabre ou semé de glandes, même de soies gl. Chair habituellement 
pâle, gélatineuse, fade, plus rarement sucrée-acidulée, comestible. 
Graines grandes, moyennes ou petites, dans ce cas très nombreuses. 
Germination lente, après quelques mois ou un an, exceptionnelle- 
ment dans 3—6 semaines. 

Patrie: Amérique septentrionale (27 espèces), Asie (9), Europe 
(1), Amérique australe (1). En tout 36 espèces connues, puisque 
quelques unes habitent deux parties du monde. 

Nous divisons le sous-genre (oreosma en 7 sections assez na- 
turelles: 

I. Mierosperma. Fleurs grandes, solitaires ou géminées, non 


a | 


réunies en grappes. Glandes visqueuses. Fruit vert. contenant de 
graines nombreuses (60), bien petites. Arbrisseaux petits. 
II. Fargesia. Grappe minuscule, 2 
vent apétales. Fruit pédonculé. Glandes nulles. Arbrisseaux élevés. 
III. Heritiera. Grappe érigée. Fleurs protérandres. Antheres 


3-Hore. Fleurs verdätres, sou- 


renversées après l’anthèse. Ovaire hérissé de soies gl. Glandes eris- 
tallines ou visqueuses (?). Arbrisseaux subrampants. 

IV. Calobotrya. Fleurs protérogynes, pâles, blanches, roses ou 
rouges. Ovaire presque toujours semé de glandes stipitées. Glandes 
visqueuses. Arbrisseaux élevés. 

V. Symphocalyx. Fleurs protérogynes, jaunes. Ovaire glabre. 
Glandes eristallines, petites, pulvérulentes. Préfoliation convolutée. 
Arbrisseaux élevés. 

VI. Cerophyllum. Grappe pauciflore, capituliforme. Fleurs tu- 
buleuses, rosées ou blanches. Ovaire glanduleux. Glandes visqueu- 
ses. Feuilles disposées en 3/4. Fruit luisant. écarlate. Arbrisseaux 
élevées. 

VII. Eucoreosma. Fleurs protérandres, päles, blanches, roses ou 
pourpres. Ovaire glanduleux. Glandes huileuses. Arbrisseaux élevés 
ou subrampants. 


I. Microsperma nob. 
1. R. ambiguum, Maximowiez, 1874. — Japonia: Nippon. Kiu- 


siu (Maximowiez, R. P. Faurie); China australis: Se-tehuen oriental. 


(27 Rarses, in herb. Paris.). 


10 Fargesia nob. 


2. R. Fargesii, Franchet, 1898. — China australis: Se-tchuen, 
altit. 1800 m. — (R. P. Farges Nr. 1353, in herb. Paris.). 


III. Heritiera nob. 


3. R. laxiflorum, Pursh, 1814. — America septentr.-occidenta- 
lis: a California septentr. usque ad insulam Sitka; Asia septentr.- 
orientalis: Japonia, Sachalin. 

4. R. prostratum, L’Heritier, 1783. — America septentrionalis: 
ab oceano Atlantieo (Terra Nova. Labrador, Carolina) usque ad mon- 
tes Scopulosos. — Planta nostra copiosissime floret, sed baccas ra- 


ras, sub finem mensis Juni v. Julio maturescentes. profert. 


5. R. coloradense, Coville, 1901. America septentrionalis: 
Colorado (montes Mesa Grande, Pagosa Peak), altitud. 3500 m. — 
Planta nostra raro floret, fructus ex arboreto Späthiano habuimus. 

6. R. ervthrocarpum, Coville & Leiberg, 1896. — America 
septentr.-oceidentalis: Oregon (Montes Cascades), altitudo 1650 — 
2400 m. — (Coville 1900, in herb. Koehne Nr. 16287). 


IV. Calobotrya Spach. 


7. R. Howellii, Greene, 1896. — America septentr.-oceidenta- 
lis: Washington (mons Paddo), altit. 2000 m. — R. acerifolium Ho- 
well, non ©. Koch. — Cultura huius frutieis valde diffieilis. 

8. R. sucheziense, nob. — Frutex semi-metralis: ramulis di- 
varicatis; foliis parvis 3—-5-lobis, basi cordatis, subtus glandulosis, 
petiolo rubescenti; racemis brevissimis (1 em) paucifloris; floribus 
subsessilibus, rubris?, turbinatis ?, puberulis, sepalis basi connatis, pe- 
talis anguste conchaeformibus, marginibus unguieulorum cum tubo 
calycino connatis, antheris rotundatis, polline perfecto, stylo bipartito, 
ovario pubescenti et glanduloso; bacca rubra. rotundata, glandulis 
subsessilibus conspersa, seminibus rotundatis, pallidis. — Bolivia (Su- 
chez), altit. 4500 m. -- (Weberbauer Nr. 1006, in herb. Berol.). 

Flores in anthesi ignoti. — Species inter austro-americanas unica 
ad subgen. Coreosma referenda, ab omnibus notis unguiculis peta- 
lorum cum calyce connatis bene distincta. 

9. R. mogollonicum, Greene, 1881. — America septentrionalis: 
Colorado, Utah, N. Mexico. — Colitur in hortis. ubi floret et frue- 
tificat abunde. | 

10. R. nevadense, Kellogg, 1855. — America septentr.-occi- 
dentalis: California (montes Sierra Nevada), altit. 2000 m. — Forma 
et magnitudo sepalorum ac petalorum in hac specie variabiles. — 
Planta nostra juvenilis minuta. 

11. R. sanguineum, Pursh, 1814. — America septentr.-occiden- 
dalis: a California (altitudo 1100 m) usque ad Columbiam Britanni- 
cam. — Colitur in hortis, ubi floret et fructificat abunde. 

Nostra planta fera, e Washington, nondum floruit. 

12. R. glutinosum, Bentham, 1835. — America septentr.-oce1- 
dentalis: California (in collinis), altit. 250 m. — Colitur in hortis, 
praecipue Europae occidentalis, apud nos frigoris non satis patiens. — 

Frutex praecedenti robustior; differt ab eo racemis longioribus 


9 


pendulis, bracteis recurvatis, Horibus pallidioribus, vertice ovarii vix 
prominenti. 

13. R. Santae Luciae, nob. — Frutex probabiliter robustus: 
ramulis juvenilibus puberulis; foliis 3—5-lobis, bası cordatis, subtus 
puberulis; racemis mediocribus (6 em), 20-Horis; bracteis elliptieis 
rubris, bracteolis subnullis; floribus pedicellatis, pubescentibus, hy- 
poerateriformibus?, rubris?, receptaculo tubuloso, sepalis receptaculo 
paullo longioribus, petalis subspatulatis, staminibus petala aequanti- 
bus, antheris rotundatis, foveola neetariali munitis, stylo apiee bifido, 
antheras vix superanti, ovario puberulo et glanduloso; bacca glan- 


dulis stipitatis conspersa. — America septentr.-oceidentalis: California 
(montes Santa Lucia). — Flores in anthesi et fruetus maturi ignoti, 
propterea deseriptio nostra imperfeeta. -— (Barber 16/, 1899, in herb. 
nostro). 


Species À. sanguineo et R. glutinoso valde affınis, sed antheris 
nectaruferis bene distineta. 

14. R. tortuosum, Bentham, 1845. — America septentr.-occi- 
dentalis: California inferior. — À. Palmeri Vasey & Rose? 

15. R. malvaceum, Smith, 1819, — America septentr.-oceiden- 
talis: California, in collibus ripariis. — Planta nostra juvenilis, non- 
dum floruit. 

16. R. campanulatum, Humboldt & Bonpland, 1819. — Me- 
xico (San Luis Potosi, Eslava), altit. 2000—2700 m. — (HB. in herb. 
Berolin.; Altaınirano 1900, in nostro; Parry & Palmer Nr. 232, in 
herb. Boissier). 

17. R. viscosissimum, Pursh, 1814. — America septentr.-occi- 
dentalis: montes Scopulosi, Cascades, Sierra Nevada, altit. 1700— 
3500 m. —  Cultura hujus speciei difheilis. 

18. R. Hallii, nob. — Frutex probabiliter minor: ramulis hor- 
notinis pubescentibus et setuloso-glandulosis; foliis rotundatis vel 
subreniformibus, sublobatis, lobis obtusis brevibus, basi cordatis. sub- 
pubescentibus et glandulosis; racemis corymboideis, 5. em longis, 
paucifloris (4 — 8). bracteis conspieuis, viridibus, lanceolatis, pedicellis 
elongatis; floribus maioribus. campanulatis, pubescentibus, viridulis, 
margine rubescentibus, eglandulosis, receptaculo subeampanulato, se- 
palis subacutis, petalis albidis, subeonchaeformibus, latis, staminibus 
petala aequantibus, antheris albidis, ovoideis, foveola nectariali mu- 
nitis, stylo apice fisso, quam stamina longiore, glabro, ovario pyri- 
formi, glaberrimo; bacca ignota. — America septentr.-oceidentalis: 


10 


California septentr. (montes Sierra Nevada, Siskiyon), altit. 2200 — 
2500 m. — (Hall & Babcock Nr. 4370, 5533. im herb. nostro). 

Planta R. viscosissimo similis, sed floris colore et ovarıı glabritie 
bene distineta. An species propria ? 

19. R. affine, Kunth in HB, 1823. — Mexico (montes Orizaba, 
Santa Fe, Real de Monte, Sierra de Pachuca), altit. 2500 — 3800 m. — 
R. multiflorum Kunth in HB, non Kitaibel. — (HB. in herb. Paris.: 
Linden Nr. 762, Galeotti Nr. 3690. Pringle Nr. 6999, in herb.). 

Planta nostra annua sed robusta, metralis. 

20. R. Altamirani, nob. — Frutex magnitudinis ignotae: ra- 
mulis tenuibus; foliis rotundatis. 3—D-lobis. bası subeordatis. subtus 
puberulis; racemis 6—7 em longis, subdecemfloris, laxis, bracteis 
viridibus, lanceolatis; floribus minoribus, pedicellatis, roseolis, sub- 
campanulatis, sepalis subacutis, recurvatis, trinerviis, petalis oblon- 
gis, eonchaeformibus. staminibus petala vix superantibus, antheris 
ovatis, foveola neetariali prominenti munitis, stylo inter stigmata fisso, 
ovario glabro; bacea ignota. — Mexico: Serrania del Pinal, Quintero. — 
(Altamirano !/, 1896. in herb. nostro). 

Differt a À. affini sepalis trimervis. a À. ciliato folis non setu- 
loso-glandulosis, ab utroque racemis laxioribus, pedicellis bracteola- 
tis, floribus minoribus. petalis angustioribus sed distinete conchae- 
formibus. 

21. R. ciliatum, Humboldt & Bonpland, 1819. — Mexico (montes 
Jorullo, Sierra de las Cruces. Nevada de Toluca), altitudo 1200 ?— 
4000 m. -— ER. jorullense Kunth in HB. — (HB. in berb. Berolin. 


et Paris.). 


V. Symphocalyx Berlandier. 


22. R. aureum, Pursh, 1814 — America septentrionalis: a fl. 
Mississipi et Missouri (Arkanzas, Louisiana) usque ad oceanum Pa- 
eifieum (Washington, Oregon). — Fructus var. chrysococcae sub finem 
mensis Juni, var. melancoccae medio vel ultimo mense Julio matu- 
reseunt. 

23. R. flavum, Berlandier, 1826. — America septentr.-oceiden - 
talis: California; Mexico septentrionalis: Chihuahua, Sonora. — R. 
tenuiflorum Lindley, 1830. 


Planta À. aureo valde affinis; an species propria? 


ja 


VI. Cerophyllum Spach. 


24. R. Späthianum, Koehne, 1899. — America septentrionalis: 
Colorado (Black Cañon), Arizona (Flagstaff). — Baccae frutieis Co- 
loradensis sub finem mensis Junii matureseunt. 

25. R. inebrians, Lindley. 1831. — America septentrionalis: 
Dakota, Montana, Utah, Colorado, N. Mexico; altit. 2500— 3500 m. — 
Baccae frutieum Coloradensium et Utahensium mense Julio matu- 
rescunt. 

Frutex praecedenti robustior, elatior, saepius puberulus; flores et 
folia maiora. 

26. R. cereum, Douglas. 1830. — America septentr.-oceiden- 
talis: Washington, Oregon, California (Sierra Nevada), Colorado; 
altit. 2000 —4000 m. — Frutices nostri Washingtonienses (?) abunde, 
Coloradenses autem et Californiei pareissime farimosi; baceae sub 
finem mensis Juni (e Sierra Nevada) v. Julio matureseunt. 

Species a duabus praecedentibus secretione farinosa, bracteis den- 
tatis, staminibus in tubo florali profundius insertis, bene distineta 


VII. Eucoreosma nob. 


27. R. bracteosum, Douglas, 1833. — America septentr.-ocei- 
dentalis: in collibus et montibus Cascadis, a California septentrion. 
usque ad insulam Sitka. — Frutices nostri ad duas varietates: @ flore 
viridulo, ovario oblongo, 6 flore fusco, ovario rotundato, pertinent. 

28. R. japonicum, Maximowiez, 1874. — Japonia: Nippon, Jezo 
austral.; altit. 1000 m. 


29. R. viburnifolium, A. Gray, 1882. — California inferior, 
Americana et Mexicana. — Planta nostra juvenilis, non floruit. 

30. R. procumbens, Pallas, 1788. — Sibiria: a montibus Al- 
taicis usque ad mare Ochotense et Mandehuriam  septentriona- 
lem. — Planta nostra Irkutica baccas non profert. 

31. R. fragrans, Pallas, 1797. — Sibiria: in montibus altiori- 
bus, ab Altai usque ad mare Ochotense. — ZX. graveolens, Bunge. 


32. R. dikuscha, Fischer, 1844. — Sibiria orientalis: a laco 
Baical usque ad Kamtchatkam et Mandehuriam septentrionalem. — 
Plantae nostrae var. appendiculatae Krylow, juveniles. 

33. R. hudsonianum, Richardson, 1823. — America septen- 
trionalis: a sinu Hudsonico usque ad oceanum Pacifieum. — R. h. var. 
petiolare (Douglas): in montibus Dakota, Idaho, Washington, Utah, 


12 


Columbia britannica, altit. 700—2500 m. — Frutex noster Canaden- 
sis natus 1904, nondum floruit. 

34. R. nisrum, Linne, 1753. — Europa: ab Hispania septentr. 
usque ad Scandinaviam et Rossiam uralensem. — R. n. var. pauei- 
florum (Turezaninow) est ejus forma asiatica: Sibiria occidental. et 
central, Terra Kirghizorum, Himalaya. — Evolutio et florescentia 
plantarum Asiaticarum praecotiores quam Europaearum. 

35. R. ussuriense, nob. — Frutex odore camphoreo, non foeti- 
dus: foliis 3—D-lobis, lobis acutiusculis, medio productiore, basi cor- 
datis, subtus punetato-glandulosis, petiolo rubescenti; racemis brevi- 
bus (1-15 cm) 5 
pedieellis eonspieuis, ebraeteolatis; Horibus luteolis, subeampanulatis, 


9-floris, bracteis parvis, ovatis v. lanceolatis, 


pubescentibus, glandulosis, receptaculo eupuliformi, sepalis ligulatis, 
utrinque pubescentibus, reclinatis, basi connatis, petalis sagittatis, lu- 
teolis, staminibus petala subaequantibus, antheris ovatis, foveola nec- 
tariali munitis, stylo apice bifido, ovario subturbinato, glanduloso, 
vertice ovarli calloso. valde prominenti (ovario semi-infero); bacea 


olivacea (1904) inodora. — Germinatio praeeotior quam in aliis spe- 
ciebus subg. Coreosmae. — Mandchuria. — In nostris plantis Ussu- 


riensibus gemmae florales hieme 1904/5, omnes emortuae sunt. 

Differt a proximo R. nigro odore, petiolis rubescentibus, tlorıbus 
luteolis, receptaculo breviore, baeca inodora. 

36. R. floridum, L’Heritier, 1784. — Canada, America septen- 
trionalis: ab oceano Atlantico usque ad Montes Scopulosos (Colo- 
rado, Wyoming); Mexico septentr.: in montibus Sierra Madre (Chi- 
huahua. Townsend & Barber 1899). altit. 2500 m. — Colitur in hor- 
tis; baccae sub finem mensis Julii matureseunt. 


Formae hybridae. 


a) R. Gordonianum, Lemaire, 1846. — (sanguineum © X au- 
reum ). — Frutex topiarius, sterilis. 

b) R. Carrierei, ©. Schneider, 1905. — (glutinosum albidum 
Q X nigrum (3). — À. intermedium Carriere, non Tausch. — Bae- 
cae nigrae sub finem mensis Julii matureseunt. — Ex horto Simon- 
Louis. 

c) R. Bethmontii, Janczewski, 1904. — (glutinosum ? X mal- 
vaceum). — E fruticeto Bethmont. — Baccae nigrae, pruinosae, pu- 


bescentes, mense Augusto matureseunt. 


13 


d) R. Culverwellii, Macfarlane, 1900. — (nigrum © X gros- 
sularia Z) et (grossularia © X nigrum SS). — R. Schneideri 
Maurer. — Ex horto Späth. — Frutex baccas paucas profert; se- 
mina earum sterilia. 

Exemplum primum hybridationis inter subgen. Coreosmam et 
Grossulariam. 

e) R. fontenayense, Janezewski, 1905. — (glutinosum ? X gros- 
sularia var. uva crispa). — Frutex inermis, metralis et ultra: ra- 
mulis rigidis, divergentibus, in juventute pubescentibus; foliis me- 
diocribus, 3—5-lobis, basi truncatis v. subcordatis, subtus pubescen- 
tibus; racemis brevibus (1—3 cm), paucifloris (3—6), pendulis, 
bracteis subelliptieis, conspicuis; floribus sordide roseis, pubescenti- 
bus, sessilibus, receptaculo intus pubescenti, latiore quam longo, se- 
palis explanatis, obtusis, petalis brevioribus, spatulatis, erectis, initio 
albidis, postea roseis, staminibus petala superantibus, antheris sub- 
ellipticis, polline pauca (5°/,) granula normalia continenti. stylo 
pubescenti, antheras superanti, apice bifido, ovario pyriformi. brevi- 
ter pedunculato. pubescenti; baceis raris, ellipsoideis, subpedunculatis, 
atropurpureis, subpruinosis, oligospermis, mense Septembri mature- 
scentibus. — E fruticetis: Vilmorin et Späth. 

Exemplum alterum hybridationis inter subgen. Coreosmam et 
Grossulariam, parentibus intermedium, ut praecedens inerme. 


2. MM. J. BURACZEWSKI et L. MARCHLEWSKI m. t. Studya nad barwi- 
kiem krwi V. (Studies on the blood colouring matter. V. preli- 
minary note). (Recherches sur la matière colorante du sang). Mémeire 
présenté à la séance du 4 Decembre 1905. 


In the third!) preliminary communication on the chemistry of 
the blood eolouring matter we have described experiments which 
lead to the discovery of the fact that the imide of methyl-propyl- 
maleic acid may be converted by reduction into a substance which 
had many properties in common with haemopyrroline; it gave for 
instance by spontaneous oxidation a colouring matter very similar 
to urobiline. Nevertheless we were not prepared to identify that 
substance with haemopyrroline, eonsidering that the optical proper- 


!) This Bull. p. 397. 1904. 


14 


ties of urobilin are not sufficiently characteristie for the purpose 
of identification. It was therefore necessary to seek for more exact 
means of characterising the reduction product in question as well 
as haemopyrroline, obtained from haemoglobin or chlorophyll deri- 
vatives. The search for such means proved successful; one of us 
(L. M.) described’) with J. Hetper and H. Goldmann combination 
produets of haemopyrroline with diazonium compounds with suffi- 
eiently characteristie properties. It remained now to investigate the 
behaviour of the synthetical produet. mentioned above towards dia- 
zonium compounds. The present communication contains an account 
of our results in this respect. 

The methyl-n-propyl-maleie anhydride from which as stated we 
started, was obtained according to Michael and Tissots method. The 
crude reaction product containing methyl-n-propvl-malie acid was 
distilled and divided by fractionation into the following fractions: 
1., 117—1400; 2. 140—171°; 3, 171—1900, 4, 190—230°, 4. 
230—245. 

The four first fractions were united and the heavier portion se- 
parated from the lighter one in a dividing funel and distilled again. 
The following fractions were obtained: 1.. up to 210°, 2., 210—2350, 
3, 235—2450 This third fraction was united with the fifth frac- 
tion of the first series of distillations and distilled again; the major 
part distilled now at 239— 245°, and after distilling it twice using 
a Zincke thermometer a product was finally obtained distilling con- 
stantly at 242—243° under 734 mm pressure. Küster and Haas?) 
found the boiling point of methyl-n-propyl-maleie anhydride at 
241— 242°. The refraction of. this anhydride we found at 259 — 
1'46913, and its density d£ — 108995, from which data the fol- 
lowing molecular refraction is derived: 

MR, = M =: : — 39:33 
whereas theoretically the following value is obtained using the ato- 
mic refractions as ascertained by Brühl: 


20-008 + 10-510 + 4574 4 1:683 — 1:707 — 38-482. 


1) This Bull. p. 279. 1905. 
?) Ber. 1904, p. 2471. 


The agreement of the theoretical value with the experimentally 
found one is not as good as could be desired and it is therefore quite 
possible that despite the careful distillation a trace of some other 
homologue of maleie anhydride remained admixed to the examined 
product. These impurities cannot however amount to much, in fact 
the merest traces may have the influence stated. 

The conversion of the anhydride into the imide was carried out 
in the manner deseribed in our former communication. We got it 
this time in the form of white needles melting exactly at 560, by 
erystallising the raw product from ligroin several times. 

The reduction with zine dust at high temperatures in a current 
of hydrogen took place rapidly and the fumes produced were 
carried by the hydrogen current into a flask containing well coo- 
led ether. The ethereal solution, which was coloured slightlv yellow 
was next shaken for some time with an aqueous solution of ben- 
zenediazoniumehloride. The colour of the ether turned at once red- 
dish brown. The ethereal solution was next separated and treated 
with a small quantity of eone. hydrochlorie acid, the latter turned 
bright cherry red, whereas the ether retained a brown colour; the 
latter was poured off and replaced by new small quantities of ether 
and shaken as long as it took up any of the brown eolouring mat- 
ter. Next the solution in hydrochloric acid was diluted with water, 
the acid neutralized by adding sodium hydrate and the colouring 
matter taken up in ether. The ethereal solution. after washing it 
repeatedly with small quantities of water in order to remove the 
superflous alkali, was finally treated with a small quantity of di- 
lute hydrochlorie acid. The formerly bright red colour changed to 
a more bluish shade and in the hope to get the azobody in the 
erystallized state the acidulated ethereal solution was left to stand 
for some time. No erystallisation however took place. After removing 
the ether by evaporation a red mass remained which appeared greenish 
in reflected light. It was dissolved in alcohol, some sodium hydrate 
and water added and the whole shaken up with ether. The ethereal 
solution examined in the spectroscop revealed the haemopyrroline- 
disazo-dibenzene spectrum. consisting of two bands placed in exactly 
the same position as the bands of the disazo eolouring matter na- 
med. The acidulated ethereal solution showed a spectrum correspon- 
ding exactly to the spectrum of haemopyrroline-disazo-dibenzene- 


hydrochloride. 


16 


Another portion of the ethereal solution of the crude azodye was 
treated in the following way. After evaporating the ether the resi- 
due was dissolved in alcohol, water and sodium hydrate added and 
the whole heated gently for some time. A brown solution resulted in 
which were noticed reddish particles undissolved. The latter were 
filtered off and washed with a week solution of sodium hydrate, 
diluted aleohol and finally with water. The optical properties of this 
substance correspond exactly to those of haemopyrroline-disazo-di- 
benzene. Unfortunately the colouring matter would not erystallize 
and consequently it eould not be identified absolutely with the cor- 
responding derivative of haemopyrroline. We shall endeavour to pre- 
pare in the near future larger quantities of this very costly synthe- 
tical product in the hope to be able to purify it better and to in- 
duce it to asume a erystalline shape in the form of its hydrochlo- 
ride. It would be very surprising if our synthetical produet should 
prove despite its identical optical properties with haemopyrroline- 
disazo-dibenzene, to be not identical with the latter. 


3. M. ST. NIEMENTOWSKI m. ec. Oksychinakrydyna i florchinyl. (Oxychi- 
nakridin und Phlorchinyl). (Oxychinacridine et phlorquinoléine). 

Es wurde hier ein neuer Weg der Darstellung der Chinakri- 
dinderivate durch Kondensation des o-Aminobenzaldehyds mit Phloro- 
gluein gefunden. Der Einwirkungsmodus beider genannten Körper 
wurde in alkalischer Lösung bereits im Jahre 1892 von J. Elias- 
berg und P. Friedländer!) untersucht, welche zu dem Resultat 
gelangt sind, daß dabei das 1, 3-Dioxyakridin 

OH 
CHA 
7 SAN? > 


| 


da\a a 


entsteht. Bei Anwendung von zwei Molekeln o-Aminobenzaldehyd 
auf je eine Molekel Phlorgluein bildet sich nach meinen Unter- 


1) J. Eliasberg und P. Friedländer: Ber. d. chem. Ges. 25. 1758 [1892]. 


17 


suchungen neben dem Dioxyakridin noch ein zweiter Körper von 
der Zusammensetzung O,, H,, ON, nach der Gleichung: 


20C,H,0ON+C,H,0, = 4 HO + 0,H,0N,. 
Dieser wurde als ein Abkümmling der Klasse der Chinakridine, und 
zwar als ein Oxychinakridin, resp. Ketodihydrochinakridin: 


N OH N CH, 
BEN A 


a CE vu 
2 | Al 
ee AT 

4 N 


erkannt. Auf Grund weiterer Untersuchungen des Körpers konnten 
obige #-Formeln !) eindeutig festgestellt werden: durch Oxydation 
wurde nämlich ein o-Diketon erhalten, welches mit o-Phenylendia- 
min unter Bildung eines Azins reagierte — Vorgänge, welche nur un- 
ter Zugrundelegung folgender Formeln: 


N CO N NN 
DA ANA CS IV. NAN A4 


= Bi 


befriedigend erklärt werden. 


1) Man vergleiche meine erste Mitteilung: „Über das Chinacridin“. Ber. d. 
chem. Ges. 29. 76. [1896] und Rozpr. W. M. P. Ak. Um. 31. 101. [1896]. 
Bulletin III. 2 


18 


Bei Verwendung von drei Molekeln o-Aminobenzaldehyd auf 
eine Molekel Phlorogluein tritt in der Reaktionsmasse noch ein 
dritter sauerstofffreier Körper auf, welcher nach der Gleiehung 


3 C; H; ON + CH0, — 6 H, 0 ie Cor His N; 
entsteht und die Konstitutionsformel eines Phenotrichinolins 


Ne BAIN 


besitzen muß. Der Kürze halber und behufs Andeutung seiner ge- 
netischen Beziehungen wurde dem Körper der Name „Phlorchinyl“ 
beigelegt. Er erscheint als eine Anhäufung dreier Chinolinreste zu 
einer Molekel unter Austritt von sechs Wasserstoffatomen, und dem- 
gemäß würde für ihn der Name Trichinylen vielleicht passender 
erscheinen; leider ist der Kern dieser Benennung von Noelting und 
Schwartz !) für ein Methanderivat bereits verwendet worden. deshalb 
habe ich, um möglichen Verwechslungen vorzubeugen, für meinen 
Körper den Terminus „Phlorchinyl“ gewählt. 

Betreffs aller Details über die Darstellung neuer Verbindungen 
und ihrer Beziehungen zueinander sei auf die polnische Original- 
mitteilung verwiesen; an dieser Stelle sollen nur in aller Kürze die 
wichtigsten Eigenschaften der Körper erwähnt werden. 

4-Oxy-/-Chinakridin resp. 4-Keto-3-Dihydro-6-Chinakridin 
(Formel I resp. II) O,,H,, ON,. Krystallisiert aus Eisessig in fast 
schwarzen, glänzenden Nadeln, mit drei Molekeln Krystalleisessig, 
welcher beim Trocknen auf 125° schnell entweicht. Schmilzt bei 


1) E. Noelting und Ch. Schwartz: Ber. d. chem. Ges. 24. 1606 [1891]. 


19 


3600. In meisten organischen Solventien unlöslich, oder nur spuren- 
weise löslich, nur in siedendem Eisessig und Nitrobenzol etwas 
leichter löslich. Unlüslich in Wasser, verdünnten Säuren und Ba- 
sen; in konzentrierter Schwefelsäure mit hellgrüner Farbe löslich. 

4-Acetoxy-6-Chinakridin C6 H,, N, O0 .CO.CH, — C,, H,,0,N;. 
Aus Nitrobenzol entstehen feine, dunkel stahlblaue, fast schwarze, 
glänzende Nadeln. Es schmilzt bei 300° mit Zersetzung. 

3-4-Diketo-5-Chinakridin (Formel III) C,, H,, Os N, entsteht 
aus Oxychinakridin durch Oxydation mit Natriumbichromat in Eis- 
essiglösung. Aus Nitrobenzol krystallisiert es in goldgelben, glän- 
zenden Blättchen, welche, wenn sehr rein, unscharf gegen 4109 unter 
Zersetzung schmelzen. In organischen und anderen üblichen Sol- 
ventien praktisch unlöslich, nur in siedendem Nitrobenzol mäßig lös- 
lich (1 Teil Substanz erfordert ca 60 Th. Lösungsmittel). 

Azin des 3, 4-Diketo-5-Chinakridins (Formel IV) C,, H,, N4. 
Es bildet gelbe Nadeln, welche bei 416° schmelzen, ist etwas leich- 
ter löslich in Nitrobenzol als das Diketochinakridin, sonst in orga- 
nischen Solventien praktisch unlöslich. Es bildet ein salzsaures Salz, 
ein Platin- und ein Golddoppelsalz. 

Phlorchinyl (Phenotrichinolin) (Formel V) C,; H,,N;, ist aus- 
gezeichnet analog den übrigen, hier beschriebenen Körpern durch 
seine fast völlige Unlöslichkeit in allen organischen Solventien, in 
Wasser, Säuren und Alkalilaugen. In äußerst geringen Mengen wird 
es nur von kochendem Eisessig, bedeutend mehr von Nitrobenzol 
aufgenommen. Hell bräunliche, wenn umsublimiert, rein gelbe Na- 
deln vom Schmelzpunkt 403°. 

Es ist sehr widerstandsfähig gegen Eingriff vieler chemischer 
Agentien, es kann z. B. stundenlang mit konzentrierter Salzsäure 
auf 200° in zugeschmolzenem Rohr erhitzt werden, ohne irgendwel- 
che Veränderung zu erfahren, desgleichen destilliert es unzersetzt 
über Zinkstaub bei Rotglühhitze, widersteht der Einwirkung von 
Natriumamalgarn u. drgl. Andererseits gibt es aber mit überschüs- 
siger konzentrierter Salpetersäure, mehrere Stunden gekocht, ein 
rotes Dinitroprodukt; die Einwirkung ‘von Brom führt sowohl in 
Lösungsmitteln als in Substanz selbst zur Bildung von Additions- 
und Substitutionsprodukten; mit Dimethylsulphat gibt es lose Ad- 
ditionsprodukte u. s. w. 

Lwôw, Januar 1906. Laboratoriam für allgemeine Chemie der Technischen 


Hochschule. 


DES 


4. M. G. GITTELMACHER-WILENKO. O hippokoprosterynach. (Über die 
Hippokoprosterine). (Sur les hippocoprosterines). Mémoire présenté par 
M. L. Marchlewski m. t. 


In der Arbeit Bondzynskis und Humnickis!) über das Kopro- 
sterin findet sich die Mitteilung über die Entdeckung eines eigen- 
tümlichen, cholesterinartigen Körpers in den Pferdefäces, welcher 
nach ihnen Hippokoprosterin genannt wurde und nicht allein einen 
von dem des Koprosterins verschiedenen und zwar noch niedrigeren 
Schmelzpunkt, sondern auch einen Unterschied in der Zusammen- 
setzung, nämlich einen höheren Wasserstoffsehalt aufwies. 

Im Anschluß an diese Beobachtung, welche von den genannten 
Autoren ausdrücklich als einer weiteren Prüfung bedürftig bezeich- 
net wurde, unternahm ich die weitere Erforschung des Hippoko- 
prosterins. Eine solche Untersuchung bot nämlich ein Interesse nicht 
nur wegen der Beziehungen des Hippokoprosterins zu den im Darm 
eines Pflanzenfressers stattfindenden, offenbar intensiven Reduktions- 
prozessen, sondern auch wegen der chemischen Struktur des Cho- 
lesterins. 

Das Material für die Untersuchung wurde aus Pferdekot auf 
ähnliche Weise wie das Koprosterin aus menschlichen Fäces ge- 
wonnen ?). Seine Bereitung ist jedoch langwierig, weil die Substanz 
in dem voluminösen Pferdekot nur in geringer Menge enthalten ist. 
Als das rohe, aus seifenfreiem Ätherauszug gewonnene Präparat 
behufs Umkristallisierung mit konzentriertem Alkohol aufgenommen 
wurde, fiel sofort auf, daß es nicht einheitlich war. Es bestand näm- 
lich aus zwei cholesterinartigen Körpern, von denen einer in kon- 
zentriertem (97°/,) Alkohol leicht. der andere dagegen darin schwer 
löslich war. Diese Körper, von denen wir den ersteren. in Alkohol 
leicht löslichen als «-Hippokoprosterin von dem schwer löslichen 
B-Hippokoprosterin unterscheiden werden, wiesen bei der weiteren 
Untersuchung noch andere Differenzen auf. 

Das «-Hippokoprosterin krystallisierte aus konzentriertem Alko- 
hol in feinen rhombischen Täfelchen, welche bei Betrachtung unter 
dem Mikroskop Cholesterinkristallen sehr ähnlich sahen. In trock- 


1) Zeitschr. für physiol. Chem. B. XXII. 409. 
Sale: 


nem Zustande stellte die Verbindung jedoch dünne seidenglänzende 
Schuppen dar, welche weich wie Wachs waren und sich nicht zer- 
reiben ließen. Die Krystalle schmolzen bei 66—670C. Von den Far- 
benreaktionen des Cholesterins trat die Rotfärbung einer Chloroform- 
lösung bei Zusatz von konzentrierter Schwefelsäure (Salkowski’s 
Reaktion) an dem «-Hippokoprosterin nur träge und wenig intensiv 
zum Vorschein. Ebenso schien die L. Lieberman’sche Reaktion, 
welehe diese Verbindung gab. mit geringerer Intensivität zu ver- 
laufen; der Farbenwechsel begann bei dieser Reaktion nicht mit 
einer Rot- sondern direkt mit einer Blauviolettfärbung der Flüssig- 
keit. Bei polarimetrischer Untersuchung, welche mit einer Lösung 
in Benzol ausgeführt wurde, erwies sich dieses Hippokoprosterin 
als völlig inaktiv. 

Das 8-Hippokoprosterin konnte von der oben beschriebenen «- 
Verbindung durch Fällen einer konzentrierten ätherischen Lösung 
des Rohmaterials mit Alkohol getrennt werden, weil es in kaltem 
Alkohol wenig löslich war. In siedendem Alkohol löste sich dieses 
Hippokoprosterin; die heiße alkoholische Lösung erstarrte nach Er- 
kalten zu einer Gallerte. welche sich unter dem Mikroskop als aus 
winzigen, oft zu Sternen vereinigten Nadeln bestehend erwies. In trock- 
nem Zustande stellte der Körper zu Pulver leicht zerreibbare Bröckel- 
chen dar und verriet bei makroskopischer Betrachtung seine krystal- 
linische Natur nicht. Das 5-Hippokoprosterin war nicht allein in Al- 
kohol, sondern auch in anderen Cholesterinsolventien (Äther, Chloro- 
form) schwieriger löslich als die «--Verbindung. Es gab sowohl die 
Salkowski’sche, wie die Lieberman’sche Reaktion auf Cholesterin, 
schmolz jedoch und zwar konstant bei 56°C. Seine Lösung in Benzol 
zeigte eine allerdings sehr schwache Rechtsdrehung, was jedoch noch 
einer Bestätigung bedarf, weil die Untersuchung wegen Mangel 
an Material nur an einer verdünnten Lösung ausgeführt werden 
konnte 

Wie aus dem Vergleich der Krystallformen, des Verhaltens 
in konzentriertem Alkohol und anderen Lösungsmitteln, sowie in 
den Farbenreaktionen erhellt, ist das 3-Hippokoprosterin mit der 
von Bondzynski und Humnicki unter dem Namen Hippokoprosterin 
beschriebenen Verbindung identisch. Einen Unterschied weisen nur 
die Schmelzpunkte auf, weil der Schmelzpunkt des 5-Hippokopro- 
sterins von mir niedriger gefunden wurde, als ihn die genannten 
Autoren für das Hippokoprosterin angeben (74-750), 


22 


Zur Elementaranalyse wurde das a-Hippokoprosterin bis zur 
Entfärbung und Konstanz des Schmelzpunktes aus konzentriertem 
Alkohol umkrystallisiert, das 5-Hippokoprosterin anfangs aus kon- 
zentrierten ätherischen Lösungen mehreremal mit Alkohol umgefällt 
und schließlich durch Krystallisieren aus Alkohol gereinigt. Vor 
den Analysen jedoch wurden beide Körper im Vakuumapparat über 
Schwefelsäure bei 50°C. bis zur Gewichtskonstanz getrocknet. 


a-Hippokoprosterin. 


Gefunden Berechnet für 


1 2! a CL ONCE 
1) 01888 gr Subst. 05711 gr CO, (C—8249/, 82410, 82-230) 82-650, 
02264 gr HO H--13:32%, 13:46%/, 13:70%/, 13-260 


2) 0:2376 gr Subst. 07180 gr CO, 
02880 gr H,O. 


P-Hippokoprosterin. 


Gefunden Berechnet für 


1 2 C,,H,,0 C; H;,0 
1) 02056 gr Subst. 06219 gr CO, (C—8248/, 8269, 82657, 83-07), 
02395 gr H,O H-—12:94%/, 13:17, 13-260, 12-82) 


2) 02108 gr Subst. 06392 gr CO, 
02499 gr H,O. 


Wenn auf Grund der wenigen Elementaranalysen der beiden 
Hippokoprosterine die empirischen Formeln dieser hochmolekularen 
Verbindungen selbstverständlich über allen Zweifel sich nicht fest- 
stellen lassen, so läßt sich doch damit die Annahme von Bondzynski 
und Humnicki, daß die Reduktion des Cholesterins im Darm des 
Pflanzenfressers weiter verläuft als im Darm des Menschen, mit Be- 
stimmtheit bestätigen. Wie die genannten Autoren ihr Hippokopro- 
sterin, so fand ich das @- und S-Hippokoprosterin bedeutend wasser- 
stoffreicher als das Koprosterin. Wenn das Cholesterin der tierischen 
Galle die Muttersubstanz dieser Verbindungen war, so entstand das 
B-Hippokoprosterin durch Anlagerung an dasselbe von mindestens 


23 


sechs, vielleicht aber von acht Wasserstoffatomen; die @-Verbindung 
welche offenbar reicher an Wasserstoff war als die erstgenannte — 
dureh Addition von acht oder sogar zehn Wasserstoffatomen. 


Lwöw (Lemberg). Hygienisches Institut von Bondzynski. 


5. M. JOSEPH SIEMIRADZKI. Monografia warstw paleozoicznych Podola 
(Monographie paléontologique des couches paleozoiques de la 
Podolie). Memoire presente par M. F. Kreutz m. t. 


Malgré le nombre considérable de publications de différents au- 
teurs, qui depuis plus de 80 ans se sont occupés des dépôts silu- 
riens et dévoniens de la Podolie, notre connaissance de ces dépôts 
est restée bien imparfaite. la plupart des auteurs se bornant à des 
descriptions purement stratigraphiques, sans essayer de comparer la 
richissime faune de ces dépôts à celle des dépôts analogues dans 
d’autres contrées de l’Europe. Ce n'est que tout récemment. que Mr. 
Véniukoff a publié (en 1899) une monographie des couches silu- 
riennes de la Podolie Russe, qui. loin d’épuiser le problème, est 
venue signaler à la science plusieurs faits paléontologiques d’une 
importance remarquable, qui malheureusement n’ont pas été appré- 
ciés justement par l’auteur lui-même. Mr. Véniukoff a signalé pour 
la première fois la présence de plusieurs espèces purement dévo- 
niennes, comme Séreptorhynchus umbraculum, Strophomena inter- 
strialis, Rhynchonella pseudolivonica ete. dans les assises siluriennes 
de la Podolie Russe. Il n’a pu pourtant déchiffrer les lignes fonda- 
mentales de la stratigraphie podolienne, vu l’etroitesse des limites 
du territoire explore. 

Pour la Podolie Autrichienne, qui contient la grande majorité 
des dépôts paléozoïques de cette région, on persiste toujours A ré- 
péter sans contrôle les divisions du silurien, adoptées dans les cartes 
géologiques détaillées de MM. Alth, Bieniasz, Teisseyre ete. fondées 
uniquement sur une petite notice de Mr. Szajnocha (sur la division 
stratisraphique des assises siluriennes de la Podolie), notice, qui 
malheureusement n’est pas corroborée par des observations paléon- 
tologiques suffisantes, et ne correspond nullement au véritable état 
des choses. 

D'après l'opinion de Mr. Szajnocha. les assises dévoniennes de la 


24 


Podolie entière seraient limitées au vieux grès rouge dans la partie 
occidentale du terrain, surmonté çà et là par quelques lambeaux de 
calcaires à Amphipora ramosa, le reste devant appartenir exelusi- 
vement au silurien supérieur, dont la partie la plus ancienne, li- 
mitée, selon Mr. Szajnocha, à la frontière russe le long du Zbruez, 
ne dépasserait pas l’âge d’Aymestry limestone. Les couches suc- 
cessives seraient superposées, d’après l'opinion de Mr. Szajnocha, de 
telle manière, que les plus anciennes seraient limitées à la partie 
orientale du terrain (la Podolie Russe), les zones successives devant 
former des bandes méridionales, dont l’âge s’aceroitrait vers l'Ouest 


? 
de sorte que le calcaire eorallien de la vallée du Zbruez étant la 


partie la plus ancienne (couches de ,Skala“) serait recouvert suc- 
cessivement par les schistes à Brachiopodes de la vallée de Niczlawa 
(assises de „Borszezöw“) puis par les schistes et les calcaires à 
Orthoceras et à Bivalves de la vallée du Sereth (couches de 
-Czortkôw“) et enfin par les couches de transition au vieux grès 
rouge (couches d’„Iwanie*). | 

A l'appui de la classification ci-dessus mentionnée et générale- 
ment adoptée jusqu'à nos jours, ni Mr. Szajnocha, ni les géologues 
qui ont adopté cette classification sans contrôle personnel, n’ont donné 
aucune observation décisive, aucun profil convainquant, pas de faits 
paléontologiques non plus. Et pourtant personne n’a pu constater la 
superposition directe des zones mentionnées, mais seulement l’exis- 
tence de transitions horizontales, qui peuvent être aussi bien expli- 
quées par un changement de facies, que par une superposition de 
couches. 

Les doutes qui ont surgi dans mon esprit sur l'exactitude des 
divisions stratigraphiques de Mr. Szajnocha, doutes appuyés sur la 
découverte d'espèces dévoniennes dans la Podolie Russe, m'ont con- 
duits à une étude détaillée de la faune fossile des couches paléo- 
zoiques de la Podolie toute entière, faune richissime qui a été gé- 
néreusement mise à ma disposition par l'Académie des sciences de 
Cracovie (collections Alth, Bieniasz, Olszewski) et par le musée du 
comte Dzieduszycki à Léopol (collections Lomnicki, Andrzejowski 
et autres) en tout un matériel de plus de 10.000 échantillons choisis, 
provenant de plus de 100 localités différentes. 

Les doutes, que j’eprouvais avant le commencement de mon étude, 
se sont considérablement accrus après sa conclusion, étant donné 
le fait qu'un nombre considérable d'espèces dévoniennes a été trouvé 


sur toute l'étendue du plateau podolien, tandis que d’autre part des 
espèces de Wenlock inférieur ont été trouvées dans beaucoup de 
points qui ne devraient contenir que des assises de passage au dé- 
vonien, d’après la classification précédente. 

Une excursion spéciale dans la région paléozoïque de la Podolie, 
durant laquelle j'ai pu étudier personnellement les excellents pro- 
fils de Skala, de Borszezöw, de Ozortköw et de Zaleszezyki, et re- 
cueillir en place les fossiles caractéristiques des diverses couches 
superposées, a définitivement confirmé tous mes doutes et démontré 
le manque absolu de faits quelconques, qui pourraient justifier les 
opinions stratigraphiques jusqu'ici généralement adoptées 

Voici un court résumé des résultats de mes études: 

Le plateau Podolien est insensiblement incliné vers Nord-Ouest, 
et coupé dans la même direction par quelques plissements longitu- 
dinaux à peine marqués. La position des couches est presque tout 
à fait horizontale, les différences de niveau des zones paléontolo- 
giques bien déterminées ne dépassant pas 50 mètres à des distances 
considérables. 

Les vallées du Dnièstr et de ses affluents ont découpé ce pla- 
teau horizontal par des profonds cañons qui atteignent les couches 
siluriennes les plus anciennes dans leurs cours inférieurs au Sud 
et à l'Est du plateau. 

Les dépôts les plus anciens, qui ne contiennent point de fossiles, 
mais qui passent graduellement en dépôts siluriens supérieurs, sont 
limités à la vallée du Dniestr en aval de Studénica et La- 
dawa en Podolie Russe. Ce sont des arkoses bigarrées et des 
schistes violets à concrétions de phosphorites, dont l’âge est indé- 
terminable à cause du manque absolu de fossiles. 

En amont de Studénica nous rencontrons partout une série 
des couches excessivement uniformes: des schistes gris intercalés 
de calcaires plus ou moins bitumineux, qui recouvrent le plateau 
paléozoïque presque entier, mais qui contiennent malgré leur uni- 
formité pétrographique une faune très variée, appartenant aux dif- 
férents niveaux du silurien supérieur et du dévonien inférieur jus- 
qu'à la base de la zone à Calceola. 

Malgré la variabilité des facies, la série tout entière n’est nulle 
part interrompue par des transgressions quelconques, et on trouve 
dans les hautes parois des cañons Podoliens aussi bien à l'Est, à 
Studénica et à Kamieniec, qu'au Nord, à Skala, au Sud 


26 

(Filipkowce, Dzwinogröd) et à l'Ouest (Borszezöw, ete.) 
la série de Wenlock et de Ludlow tout entier recouverte par des 
assises apparemment identiques, mais contenant partout une faune 
très caractéristique du dévonien inférieur avec nombre d’espèces des 
étages F'(1) et F'(2) de la Bohême, tandis que toute la série silu- 
rienne peut être comparée uniquement aux dépôts siluriens de l’An- 
gleterre et de l’île de Gothland. 

La superposition des couches paléozoïques est done tout à fait 
différente de celle qu'avait adoptée Mr. Szajnocha. Il suffit de con- 
stater, que dans le profil de Skala sur le Zbrucz, qui ne devrait 
contenir que des espèces d’ Aymestry limestone, J'ai pu constater la 
présence de Æastrites Linnaei, à la base, et de Streptorhynchus um- 
braculum et de Stringocephalus bohemicus au sommet du profil in- 
interrompu. De même a Borszezöw, dans une facies schisteuse 
à Brachiopodes, la base contient uniquement des espèces de Wen- 
lock shales (Orthis hybrida, Rhynchonella aff. borealis, ete.), puis vien- 
nent successivement les espèces caractéristiques de lower Ludlow, 
d’Aymestry limestone, d'upper Ludlow, des passage beds, et au som- 
met de nouveau Sfreptorhynchus umbraculum et Strophomena inter- 
strialis. 

Sur le point situé à la limite occidentale du silurien, à Zale- 
szczyki et à Iwanie, le niveau du Dnièstr s’élevant au-dessus 
du niveau supérieur des assises siluriennes de la Podolie, on voit 
rettement la limite du silurien et du vieux grès rouge: les assises 
inférieures appartiennent encore, contrairement à l’opinion régnante, 
à lower Ludlow. Il est excessivement instructif d'étudier le profil 
des environs de Zaleszezyki, où l’on peut observer directement 
le changement horizontal du vieux grès rouge en schistes gris à in- 
tercalations calcaires, qui remplacent d'ici à l'Est le grès rouge au- 
dessus des couches siluriennes de l’âge de Ludlow supérieur et des 
passage beds. Dans la région du Zbrucz supérieur et de ses afflu- 
ents (Kozina, Uwisla. Celejow), nous trouvons dans le niveau dé- 
vonien des bancs de polvpiers (Amplexus eurycalyx, Michelinia geo- 
metrica, Heliolites porosa ete.) du devonien inferieur, qui relient les 
couches paléozoïques de la Podolie avec celles de la Pologne et 
celles, peu étudiées encore, de la Volhynie. 

Les divisions stratigraphiques que je propose comme étant basées 
sur des faits paléontologiques sont suivantes: 


27 


1) Arkoses vertes et bigarrees sans fossiles — sur le Dniestr 
inferieur, en aval de Kalusik. 

2) Schistes violets et verts a phosphorites sans fossiles sur le 
Dniestr. en aval de Studénica. 

3) Schistes gris et calcaires à faune de Wenlock inférieur (éta- 
ges b—c de Gothland, d’après Lindstrüm). On trouve cet étage à 
la base des rochers siluriens dans la vallée du Dnièstr depuis Stu- 
dénica jusqu'en aval de embouchure de la Niezlawa, ainsi que 
dans les vallées du Zbruez et de la Niezlawa. Les espèces caracté- 
ristiques de ce niveau sont: 

Rastrites Linnaei Barr. (Skala), Bilobites biloba Li. (Dzwinogröd, 
Kitajgorod, Studénica), Leptaena transversalis Wahlb.. Strophomena 
antiquata Sw., Orthoceras cfr. longulum Barr., Endoceras sp. ind., Pla- 
tyceras cornutum His., Horiostoma helieiforme Wien., Lingula Le- 
wisi Sw., Trimerella sp. ind. Orthis hybrida Sw.. O. rustica Sw., O. 
elegantula Dalm., Strophomena rhomboidalis Wilk., Spirifer elevatus 
Dalm., Sp. erispus L., Cyrtia exporrecta Wahlb.. Pentamerus galeatus 
Dalm., P. linguifer Sw., Rhynchonella delicata Wien. Atrypa retieu- 
laris L., A. imbricata Sw. A. marginalis Dalm. A. cordata Lindstr., 
A. Barrandei Dav.. Gruenewaldtia prunum Dalm., Glassia compressa 
Sw.. Whitefeldia tumida Dalm., Hallia mitrata E. H., Favosites goth- 
landica L.. F. Forbesi E. H. Halysites catenularia L.. Heliolites in- 
terstinctus L. 

4) Calcaires coralliens inférieurs (vallées du Dnièstr et de ses 
affluents: Muksza, Smotryez, Zwaniec. Zbruecz). Ces calcaires sont 
remplacés vers l’Ouest par des schistes gris à Brachiopodes (Bor- 
szczöw. etc.) Leur faune comprend les espèces suivantes: 

Calymene tuberculata Brünn., Dalmannia caudata Emr. Phacops 
Downingiae Murch., Illaenus Bouchardi Barr. Proötus podolicus Alth., 
Pr. concinnus, Orthoceras cochleatum Qu. Orth. Hisingeri Boll., Eu- 
omphalus Orinini Wien. Platyceras cornutum His. Subulites cf. ven- 
tricosa Hall. Horiostoma discors Sw., H. rugosum Sw., H. globosum 
Schlth.. H. sculptum Sw.. H. simplex Wien, Pleurotomaria labrosa 
Hall, Lucina prisca His. Pterinea retroflexa His., Orthis hybrida Sw., 
O. rustica Sw,.O. elegantula Dalm., O. canaliculata Lind.. O. crassa 
Lind., Strophomena rhomboidalis Wilk.. Str. funiculata Mac Coy. 
Str. podolica ns, Leptaena transversalis Wahlb, Chonetes striatella 
Dalm., Spirifer Schmidti Lindstr.. Sp. elevatus Dalm., Sp. erispus 
Dalm. L., Cyrtia exporrecta Wahlb.. Pentamerus galeatus Dalm. P. 


linguifer Sw.. Rhynchonella nucula Sw., Rh. cuneata Dalm., Rh. bi- 
dentata His. Rh. Wilssoni Sw., Rh. borealiformis Szajn.. Atrypa re- 
ticularis L, A. marginalis Dalm. Gruenewaldtia prunum Dalm., Me- 
ristina didyma Dalm., Whitefeldia tumida Dalm.. Hallia mitrata E. 
H.. Piychophyllum truncatum EB. J. H.. Rhizophyllum gothlandicum 
Röm., Cyathophyllum articulatum Wahlb.. C. angustum Lonsd.. Om- 
phyma turbinata L., O. subturbinata Orb., Favosites gothlandicus L., 
F. Forbesi E. H. F. Hisingeri E. H., F. aspera Orb., F. Bowerbanki 
E. H., Pachypora Lonsdalei E. H., P. lamellicornis Lind.. Coenites l- 
nearis E. H., C. intertextus Eichw.. C. juniperinus Eichw.. Alveolites 
Labechei Linsd., Monticulipora pulchella E. H.. M. Fletscheri E. H., 
M. papillata E. H., Heliolites decipiens Mac. Coy., H. interstinctus L., 
H. megastoma Mac Coy., Stromatopora typica Rosen., Coenostroma 
discoideum Lonsd., Labechia conferta E. H., Actinostroma astroites 
Rosen., Crotalocrinus rugosus Mill, Phacites gothlandicus Wahlb. 

Cette faune correspond à celle de l’etage d de l’île de Gothland 
et de Wenlock limestone de l'Angleterre. Dans le facies à Brachio- 
podes cet étage finit par un banc composé uniquement des coquilles 
de Rhynchonella borealiformis Szajn. 

D) Calcaires bitumineux à Crinoïdes (marbres de Kamieniee), 
contenant entre autres: Kurypterus Fischeri, Gomphoceras pyriforme, 
Glassia obovata. Dans le facies occidental à Brachiopodes cet étage 
est représenté par une mince couche. remplie de Trilobites et située 
immédiatement au-dessus du banc à Zhynchonella borealiformis. A Za- 
leszezyki cet étage est composé de schistes olivätres A Pferygotus 
à la base de l’affleurement. Le fossile le plus répandu et le plus 
caractéristique de ce banc est Leperditia tyraica qui forme souvent 
des bancs entiers. La faune de cet étage contient: 

Pteraspis podolicus Alth. Orthoceras Ludense Sw., O. excentricum 
Sw., O. Hisingeri Boll. O. virgatum Sw., Gomphoceras ellipticum Mac 
Coy. @. pyriforme Sw. Horiostoma discors Sw., H. globosum Sehlth.. 
Pleurotomia Lloydi Sw.. Loxonema sinuosum Sw., Tentaculites ornatus 
Sw., T. annulatus Schlth., Pterinea retroflexa His., Grammysia complanata 
Sw.. Orthonota solenoides Sw.. Ptychodesma Nilssoni His. Orthis lunata 
Sw., Spirifer plicatellus L.. Rhynchonella borealiformis Szajn.. Rh. sub- 
Jamula Wien., Monticulipora pulchella E. H., M. Fletscheri E. H., Caly- 
mene tubereulata Brünn.. Phacops caudatus Emmr.. Ph. Downingiae 
Murch., Proötus concinnus Dalm., Pr. podolicus Ath. Pr. Dziedu- 
szyckianus Alth, Cyphaspis rugulosus Alth, Leperditia tyraica Schmidt., 


29 


Pterygotus sp. ind, Stylonurus sp., Enerinurus punctatus Wahlb. 
Eurypterus Fischeri Schmidt. 

La faune de cet étage correspond à l'étage e de l’île de Goth- 
land et à celle de lower Ludlow de l'Angleterre. 

6) Calcaires coralliens supérieurs (couches de Skala) dans la 
partie orientale du plateau, schistes gris à Spirifer bragensis dans 
le facies à Brachiopodes (schistes de Borszezöw), schistes inférieurs 
à Beyrichia dans la vallée du Sereth (couches de Czortköw): 

Leperditia tyraica Schmidt. Beyrichia Buchiana Jones, Beyr. po- 
dolica Alth. Beyr. Salteriana Jones. Primitia oblonga Jones., Prim. 
rectangularis Alth, Orthoceras Kendalense Blake, Cyrtoceras interme- 
dium Blake. Horiostoma discors Sw., II. globosum Schlth.. Cyclonema 
carinatum Sw.. Pleurotomaria bicincta Hall., Pl. cirrhosa Lind.. Mur- 
chisonia compressa Lind.. M. Demidoffi Vern, M. podolica Wien.. 
Bellerophon cf. uralicus Vern, Tentaculites ornatus Sw.. T. annula- 
tus Schlth., Grammysia rotundata Sw., Lucina prisca His. Pterinea 
retroflexa His. Orthis rustica Sw., O. elegantula Dalm., ©. canalicu- 
lata Lind., O. erassa Lind... O. lunata Sw., Strophomena rhomboidalis 
Wilk., Chonetes striatella Dalm., Spirifer Schmidti Lind., Sp. elevatus 
Dalm., Sp. Bragensis Wien.. Sp. crispus L.. Pentamerus galeatus Dalm.. 
P. podolicus Wien.. P. Vogulicus Vern., Rhynchonella nucula Sw. 
kh. Wilssoni Sw.. Rh. Davidsoni Mac Coy. Rh. Satanowi, Wien. 
Rh. Dumanowi Wien, Rh. borealiformis Szajn.. Atrypa reticularis L., 
Glassia obovata Sw., Meristina didyma Dalm., Hallia mitrata E. H., 
Cyathophyllum articulatum Wahlb.. Acervularia ananas L., Actino- 
eystis Grayi E. H., Favosites Forbesi E. H.. F. Bowerbanki E. H., 
Alveolites Labechei E. H., Syringopora fasciculari L., S. bifurcata L., 
Thecia Swinderiana, Halysites catenularia L., Heliolites interstinctus 
L., Stromatopora typica Rosen.. Coenostroma doscoidea Lonsd, Labe- 
cha conferta E. H. 

A Skala c’est à cet étage qu’appartiennent les beaux bancs cal- 
caires composés presque exclusivement d'énormes polypiers de Stro- 
matopora typica entourant des gros polypiers d’Acervularia ananas 
et de Cyathophyllum articulatum. La faune de cet étage correspond 
a Aymestry limestone et à l'étage f de l’île de Gothland. 

7) Couches à Beyrichia et à Tentaculites (couches de 
Czortkôw). 

Dans la partie orientale du terrain ce niveau est représenté par 
un mince banc de schistes gris-olivâtres avec interpositions de cal- 


30 


caires eristallins, qui contiennent d’abondantes coquilles de Wald- 
heimia podolica et Tentaculites ornatus (ce bane paraît appartenir 
en partie à l’assise suivante). Dans la vallée de la Niczlawa (cou- 
ches de Borszezöw) l'étage 7 est représenté par un banc de cal- 
caire compact contenant Pferinea Danbyi, directement superposé au 
banc à Spiriferes. Vers l'Ouest l'étage 7 est représenté à Czortkôw 
et à Zaleszezyki par des schistes et des calcaires à Orthoceras po- 
dolicum et Beyrichia Buchiana. 

Cet étage contient les fossiles suivants: 

Enerinurus punctatus Wahlb.. Beyrichia inornata Alth, B. idonea 
Wien. B. Buchiana Jones. B. inclinata Wien., B. Reussi Alth, B. 
Bilezensis Alth. B. podolica Alth, B. Salteriana Jones., Entomis re- 
niformis Wien., Primitia concinna Jones. Pr. oblonga Jones. Pr. 
muta Jones., Pr. plicata Jones. Aparchites ovatus Jones. Orthoceras 
podolicum Alth, ©. Roemeri Alth, O. Hagenowi Boll., O. grave Barr., 
O. annulatocostatum Boll.. O. Kendalense Blake, Cyrtoceras aff. vivax 
Barr. C. sinon Barr., C. podolicum n. sp, C. anormale Barr., C. for- 
midandum Barr. Trochoceras optatum Barr. Orthonota impressa Sw., 
O. oolithophila Röm., (rammysia cingulatu Mac Coy. Gr. podolica 
n. sp. G7. complanata Sw., Arca decipiens Mae Coy., Nucula lineata 
Phill.. N. plicata Phill.. Cucullella ovata Phill., Pterinea retroflexa His. 
Pt. Danbyi Mac Coy., Pter. lineata Gf., Tentaculites ornatus Sw., T. 
annulatus Schlth.,. Discina rugata Sw., Orthis elegantula Dalm., 0. 
palliata Barr., Chonetes striatella Dalm. Spirifer elevatus Dalm.. Sp. 
Bragensis Wien. Pentamerus galeatus Dalm., Atrypa reticularis L., 
Waldheimia podolica n. sp, Acanthocladia assimilis Murch., Cornu- 
lites serpularium Schlth., Spirorbis tenuis Sw., Hallia mitrata E. H., 
Entrochus asteriscus Rüm. 

Cette faune correspond à l’etage g de Gothland et a upper Ludlow 
de l’Angleterre. Les espèces des Céphalopodes décrits par Barrande 
proviennent probablement en partie de l'étage suivant. 

8) Couches de passage entre le silurien et le dévonien (couches 
d’Iwanie p. p.). Aux environs de Zaleszezyki et d’Uscieezko cet 
étage est nettement caractérisé par la couleur rouge ou verte des 
schistes et des grès schisteux qui le composent. Ces couches con- 
tiennent des nombreuses Beyrichiae, entre autres B. Wilkensiana qui 
ne descend pas plus bas, et des petits bivalves appartenant aux 
genres Cucullella et Nucula. 

Plus à l'Est, les schistes rouges et verts changent d'aspect et 


31 


passent graduellement en schistes gris verdâtres avec des minces 
intercalations de calcaires eristallins, qui ne diffèrent nullement des 
schistes de l’étage précédent, mais contiennent une faune différente, 
surtout des nombreux échantillons de Strophodonta Studenitzae Wien. 

L’etage 8 contient les espèces suivantes: 

Beyrichia Wilkensiana Jones, Primitia oblonga Jones. Isochilina 
erratica Krause, Nucula lineata Phill., N. plicata Phill., Cucullella te- 
nuiarata Sandb., Leptodomus laevis Sw., Orlhoceras Berendti Dewitz., 
Platyceras disjunetum Gieb., Strophomena Studenitzae Wien., Strepto- 
rhynchus extensus Gragel, Retzia Haidingeri Barr. Waldheimia po- 
dolica n. sp, Rhynchonella ancillans Barr, Rh. Hebe Barr., Atrypa 
Thisbe Barr., Merista Hecate Barr., Orthis palliata Barr., Amplexus 
borussicus Weissml. 

L’etage 8 correspond aux Passage beds anglais et aux couches 
supérieures à Beyrichia de lVile Oesel. 

9) Étage à Pteraspis rostratus Ag Les assises composant cet 
étage changent essentiellement d'aspect dans la direction de l'Ouest 
à l'Est. 

A l'Ouest ce sont des grès rouges typiques (environs de Bu- 
czacz); aux environs de Zaleszezyki — des schistes d’un rouge 
foncé intercalés parmi les calcaires et les schistes gris-verdâtres; 
plus à l'Est — ce sont des intercalations de calcaires bitumineux 
dans des schistes verdätres (Satanow sur le Zbruez). 

La faune de cet étage diffère de la précédente uniquement par 
la présence de nombreux restes de poissons du genre Pferaspis. 

10) Au-dessus de l’etage à Pferaspis nous rencontrons à l'Ouest 
les assises supérieures du vieux grès rouge à Coccosteus et à Glyp- 
tolaemus, qui passent ainsi que l'étage précédent vers PEst gradu- 
ellement en schistes verdâtres à interpositions calcaires, qui con- 
tiennent jusquà Kamieniee et à Studénica des nombreuses 
espèces de l'étage F2 de Barrande. 

Voici la liste complète des fossiles recueillis jusqu'ici dans ces 
couches supérieures, équivalentes à la partie supérieure du vieux 
grès rouge et aux Couches Hereyniennes: 

Glyptolaemus Kinnairdi Huxl., Coccosteus sp., Pterygotus sp. ind. 
Anarcestes podolicus n. sp., Bellerophon af. Hintzei Frech., Lepto- 
domus laevis Sw., Edmondia podolica n. sp, Arca decipiens Mac 
Coy., Nucula lineata Phill. N. plicata Phill, Cucullella tenuiarata 
Sandb., Cucullella cultrata Sandb., Pterinea migrans Barr. Pterinea 


32 


ventricosa Gf., Pecten aff. densistria Sandb., Discina aff. praepostera 
Barr., Orthis germana Barr. Argiope podolica n. sp. Strophomena 
énterstrialis Phill., Strophom. comitans Barr. Strophom. mimica Barr. 
Streptorhynchus umbraculum Schlth., Spirifer Thetidis Barr., Spirif. 
Nerei Barr, Sp. robustus Barr. Cyrtia multiplicata Dav.. C. hetero- 
clita Defr., Pentamerus Sieberi Barr. Pent. Sieberi var. rectifrons 
Barr., Pent. integer Barr. P. optatus Barr. Rhynchonella obsolescens 
Barr., Rh. nympha Barr., Rh. nympha var. pseudolivonica Barr., Atrypa 
reticularis L., A. aspera Schlth., A. Thetis Barr. A. linguata Buch., 
A. sublepida Vern., A. Arimaspus Eichw., A. semiorbis Barr. Strin- 
gocephalus bohemicus Barr. Retzia Haidingeri Barr., Mirista Calypso 
Barr, Meristella canaliculata Wien. Pseudohornera similis Phill.. 
Amplexus eurycalyx Weissml., Michelinia geometrica E. H., Coenites 
podolica n. sp., Heliolites porosa. 

Il résulte de la comparaison des faunes ci-dessus mentionnées, 
qu'une invasion d'espèces du bassin Bohémien a eu lieu vers la fin 
de la période silurienne, tandis que la faune des couches inférieu- 
res aux passage beds correspond parfaitement à celle de Gothland 
(95 espèces communes) et à celle du silurien de l'Angleterre (98 
espèces communes). 


’ 


6. M. A. WRZOSEK. Znaczenie drög oddechowych, jako wröt zakaZenia, 
w warunkach prawidtowych. (Die Bedeutung des normalen Respi- 
rationsapparates als Eingangspforte für Mikroben in den Or- 
ganismus). (Sur l’importance des voies respiratoires normales, comme porte 
d'entrée de l’infection). Mémoire présenté par M. T. Browiez m, t. 


Zahlreiche, besonders in den letzten Zeiten vorgenommene Un- 
tersuchungen sprechen dafür, daß sich in den Geweben gesunder 
Tiere Mikroorganismen befinden können. Weitere, diesen Gegenstand 
betreffende Nachforschungen haben gezeigt, daß bei gesunden Tieren 
Mikroorganismen von dem Darmkanal aus in innere Organe über- 
treten können. Dieser Übertritt von Mikroorganismen in die inneren 
Organe gesunder Tiere wird am richtigsten mit der Benennung phy- 
siologische Infektion bezeichnet. 

Eine von den Eingangspforten für „physiologische Infektion“ 
ist somit der Darmtraktus. 

Nun drängt sich die Frage auf, ob noch andere Eingangspforten 


für physiologische Infektion existieren, vor allem aber, welche Rolle 
in dieser Hinsicht der Lunge zukommt, zumal da sie von jeher als 
Eingangspforte für verschiedene Krankheitserreger betrachtet wurde. 
Hufeland nennt die Lunge „atria morborum“. Pettenkofer 
war der Meinung, daß die meisten virulenten Mikroorganismen 
wahrscheinlich durch die Lunge ins Blut gelangen. Doch waren 
dies nur Vermutungen, die jeder festen Grundlage entbehrten. 
Vor allem mußte die Frage gelöst werden, ob Mikroorganismen 
aus der Luft überhaupt in die Lunge gelangen können. Nun haben 
die Untersuchungen von Wysokowicz, Hildebrandt, Nen- 
ninger, Paul, Hartl u. Herrmann u. A. nachgewiesen, daß 
Mikroorganismen, besonders wenn sie sich in größerer Menge in 
der Luft befinden, gewiß mit dieser in die Luftwege, ja sogar in 
die Lungenalveolen gelangen können. Was das weitere Schicksal 
solcher in die Lunge geratenen Mikroorganismen betrifft, so gehen 
die Meinungen weit auseinander. Die Einen, wie Buchner!), En- 
derlen, Muskatblüth, Tschistowitseh und gewissermaßen 
auch Hildebrandt sind der Ansicht, daß virulente Mikroben aus 
der Lunge in das Blut übertreten und den ganzen Organismus in- 
fizieren können. Andere Forscher — und zu diesen gehören Morse, 
Laehr. Orloff, Fleck, Wysokowicz. Grammatschikoff 
und Snel — behaupten, daß Mikroben aus der Lunge ins Blut 
nicht übergehen, wenn auch einige von ihnen der Ansicht beistim- 
men, daß Mikroben aus Lungenalveolen in das Lungengewebe, ja 
sogar in Bronchialdrüsen eindringen können. Jedoch keiner von 
den genannten Forschern hat nachgewiesen, daß der Durchgang der 
Mikroben durch die Alveolenwände in die Bronchialdrüsen, in den 
Blutkreislauf und in die inneren Organe unter normalen Verhält- 
nissen stattfinden kann, denn keiner von ihnen hat seine Experi- 
mente unter strenger Wahrung physiologischer Verhältnisse durch- 
geführt. Alle oben genannten Forscher — mit Ausnahme von W y- 
sokowiez, welcher in einer gewissen Anzahl von Experimenten 
führten den Tieren in die Lunge 


sich der Saprophyten bediente 
ausschließlich virulente Mikroben ein, einige überdies direkt in die 
Trachea (Muskatblüth, Hildebrandt, Wysokowiez, Tschi- 
stowitsch, Grammatschikoff, Snel), wodurch allzuoft mehr 


1) H. Buchner. Untersuchungen über den Durchtritt von Infektionserregern 
durch die intakte Lungenoberfläche. Archiv f. Hyg. 1888. Bd. VII. 


Bulletin III. 3 


34 


oder weniger große Störungen in der Lunge hervorgerufen wurden. 
So wurde denn die Bedeutung der Lunge als Eingangspforte für 
physiologische Infektion von keinem der genannten Forscher mit 
wünschenswerter Gewißheit festgestellt. 

Um festzustellen, ob in normalen Verhältnissen Mikroben aus 
der Lunge ins Blut und die inneren Organe übergehen können, 
muß während des Experiments alles vermieden werden, was irgend 
welche Störungen in der Lunge herbeiführen könnte. Diese Stö- 
rungen vermeiden wir am besten, wenn wir folgenden Bedingungen 
genügen. 

Erstens dürfen die Tiere nicht tracheotomiert werden, denn 
die Tracheotomie und die Einführung einer Kanüle in die Tra- 
chea sind Eingriffe, welche von Tieren, besonders von Kaninchen 
und Meerschweinchen sehr schlecht vertragen werden. In der 
Trachea und in der Kanüle sammelt sich gewöhnlich sehr viel 
Schleim an, die Tiere werden dyspoisch, in der Lunge kommt es 
zu Blutungen, Emphysen und ähnlichen Veränderungen, wie ich 
mich aus eigener Erfahrung überzeugen konnte. In solehen überaus 
anormalen Zuständen können freilich Mikroben aus der Lunge ins 
Blut gelangen und den ganzen Organismus infizieren. Gesetzt so- 
gar, daß die genannten Störungen in der Lunge vermieden werden, 
so muß doch zugestanden werden, daß die Lunge der Tiere, die 
durch eine Trachealkanüle atmen, sich in keineswegs normalen Ver- 
hältnissen befindet, da die durch die Kanüle in die Lunge gelan- 
gende Luft eine niedrigere Temperatur hat als diejenige, welche 
die oberen Luftwege passiert und da erwärmt wird. 

Zweitens dürfen die in Flüssigkeiten suspendierten Mikroben 
nicht direkt in die Trachea eingeführt werden. Manche Forscher 
nahmen zwar keine Tracheotomie vor. injizierten aber den Tieren 
in einer Flüssigkeit suspendierte Mikroben direkt in die Trachea 
entweder mittels eines Katheters oder einer Spritze, welche durch 
den Mund eingeführt wurden, — oder mittels Provaz'scher Spritze, 
deren Nadel sie von außenher durch die Haut und Muskeln in die 
Trachea einstachen (Muskatblüth). Dieses Einführen von mikro- 
benhaltigen Flüssigkeiten durch die Trachea ist für die Tiere kei- 
neswegs gleichgiltig, denn solche Eingriffe rufen, wie die Unter- 
suchungen Grammatschikoff’s zeigen, stets mehr oder weniger 
erhebliche Störungen in der Lunge hervor. 

Drittens dürfen zu den Experimenten keinerlei virulente Mi- 


30 


kroben ‚verwendet werden, welche in der Lunge Störungen hervor- 
zurufen vermögen. Es sollten bei derartigen Experimenten überhaupt 
virulente Mikroben vermieden werden. da mit denselben auch To- 
xine hineingelangen können, welche sowohl das Lungenepithel wie 
auch das. Lungengewebe schädigen können. Am zweckmäfigsten 
wird man daher den Tieren in die Lunge Saprophyten einführen. 

Viertens dürfen die Tiere nicht allzulange die Luft einatmen, 
in welcher die Mikroben, sei es in trockenem oder feuchtem Zu- 
stande zerstäubt worden sind; denn indem wir die Tiere allzulange 
solehe Luft einatmen lassen, führen wir denselben eine viel zu 
große Mikrobenmenge in die Lunge ein und entfernen uns somit 
weit von normalen Verhältnissen. In normalen Verhältnissen befin- 
den sich in der Lunge entweder gar keine Mikroben. oder nur in 
sehr beschränkter Zahl. Das Einführen von übermäßigen Mikroben- 
mengen, also Fremdkörpern in die Lunge ist aber für die Tiere 
keineswegs gleichgiltig. Arnold!) hat festgestellt, daß bei Tieren, 
welche große Mengen von Ruß mit der Luft einatmen, Desquama- 
tion des Alveolenepithels erfolgte. 

Fünftens sollen zur bakteriologischen Untersuchung Organ- 
stückchen von lebenden Tieren entnommen werden, um im Falle 
eines positiven Ergebnisses dem Einwande vorzubeugen, daß die 
Mikroben während der Agonie oder nach dem Tode des Tieres in 
die Lunge gelangt sind. 

Unter Berücksichtigung der ewähnten Bedingungen nahm ich 
nunmehr die Experimente vor, um zu ermitteln. welche Rolle der 
Lunge bei der Entstehung der physiologischen Infektion zukommt. 
Zum Experiment bediente ich mich der Hunde, Kaninchen, Meer- 
schweinchen und weißer Mäuse. Den Tieren wurde in die Lunge 
das b. kiliense und der bacillus fluorescens non liquef. sowohl in 
feuchtem wie in troekenem Zustande eingeführt. Im letzteren Falle 
wurden die Kulturen von Agar abgeschabt, im Mörser zu Pulver 
zerrieben und, nachdem es festgestellt wurde, daß sich im Pulver 
lebende Mikroben befanden. — dieselben den Tieren in die Lunge 
eingeführt. 

Die Mikroben wurden auf zweierlei Weise den Tieren einge- 
führt. Ein Teil der Tiere wurde in einem zu diesem Zwecke be- 
stimmten Glaskasten (von der Größe 21 em X 28 em X 38 cm) 

) Arnold. Über Staubinhalation und Staubmetastase. Leipzig 1885. 


3* 


36 


gesetzt, in welchem die Mikroben zerstäubt wurden. Die Tiere ver- 
weilten im Kasten jedesmal gewöhnlich nicht über 15 Minuten. 
Nachher wurden die Tiere mit Sublimat "/,oo0 sorgfältig abgewa- 
schen. So verfuhr ich bei den Experimenten mit kleinen Tieren. 
Größere Tiere wurden nicht in den Kasten gesetzt. sondern es wurde 
der vordere Kopfteil des Tieres in die eigens dazu eingerichtete 
Kastenöffnung gesteckt. An einem anderen Teile der Tiere wurde 
die Tracheotomie ausgeführt und mittels einer Kanüle Mikroben 
direkt in die Trachea eingeführt, wobei dafür gesorgt wurde, daß 
die Wunde nicht infiziert werde. Damit verfolgte ich den Zweck, 
die Ergebnisse der unter physiologischen mit jenen unter anormalen 
Verhältnissen ausgeführten Experimente vergleichen zu können. 

Nach ein- oder mehrmaligem Einführen der Mikroben in die 
Lunge. oder überhaupt in die Luftwege, wurden die Tiere mittels 
einer Chloroform-Äther-Alkoholmischung (zu gleichen Teilen) nar- 
kotisiert und dann unter strenger Aseptik Stückchen von den in- 
neren Organen nach vorheriger Absengung ihrer Oberfläche ent- 
nommen -— und in Bouillon übertragen. Die Größe der entnommenen 
Stückehen war je nach der Größe des Tieres verschieden, jedoch 
nie größer als 1/, em?. Außerdem wurde Harn, Herzblut und Galle, 
von welchen mittels Pipette je 1/, em? bis einige cm? entnommen 
wurden, auf Bouillon abgeimpft. Die Entnahme von Organstückchen 
und die Abimpfung auf Bouillon wurde im aseptischen Saale des 
Krakauer Instituts für allgemeine und experimentelle Pathologie, 
welcher ausschließlich für aseptische Operationen bestimmt ist, aus- 
geführt. Das Einführen der Mikroben in die Luftwege dagegen 
wurde in einem anderen, bedeutend von jenem entfernten Raume 
vorgenommen. 

Um im Falle positiver Ergebnisse dem Einwurfe zu begegnen, 
daß die gewonnenen Kulturen von einer Verunreinigung durch Mi- 
kroben aus der Luft herrühren, wurden im aseptischen Saale wäh- 
rend der Abimpfung Agarplatten ausgestellt. Die spätere Untersu- 
chung zeigte, daß diese Platten weder Kolonien von b. kiliense, 
noch von b. fluorescens n. liq. enthielten. Es darf daher mit höch- 
ster Wahrscheinlichkeit angenommen werden, daß in der Luft des 
aseptischen Saales die genannten Mikroben nicht vorhanden waren. 
Da die in das Blut eingeführten Mikroben in den inneren Orga- 
nen, besonders aber in der Leber, der Milz, der Niere und im Kno- 
chenmark, wie dies W ysoko wiez nachgewiesen hat, fixiert werden, 


© 
a 


so richtete ich auf diese Organe mein Augenmerk in der Erwartung, 
daß, wenn Mikroben aus der Lunge ins Blut übergehen, sie zum größ- 
ten Teile in diesen Organen zu finden sein werden. Die Nährbüden, 
welche Stückchen jener Organe enthielten, wurden in Zimmertempe- 
ratur wenigstens eine Woche lang, oft auch länger gehalten. Sobald 
es sich zeigte, daß auf den Nährböden andere Mikroben erschienen, 
als die in die Luftwege eingeführten, so suchte ich diese zu be- 
stimmen. Bei einem Teile der Experimente wurde auch die Lunge 
histologisch untersucht, um das Schicksal der eingeführten Mikroben 
daselbst festzustellen. Dieses Verfahren unterließ ich aber später, 
da angesichts der kleinen Mengen von Mikroben, die den Tieren 
unter fast normalen Verhältnissen in die Lunge eingeführt wurden. 
dieselben in den Schnitten kaum gefunden werden konnten. Es war 
auch nur meine Absicht festzustellen, ob Mikroben unter möglichst 
normalen Verhältnissen aus der Lunge in die inneren Organe über- 
gehen können; die Untersuchung des Schicksals der Mikroben in 
der Lunge selbst lag nicht im Plane meiner Arbeit. Im ganzen habe 
ich fünf Reihen von Experimenten durchgeführt, zu denen ich 50 
Tiere benutzte. In der ersten Reihe wurden den Tieren durch die 
Trachealkanüle Bouillonkulturen von Mikroben gewöhnlich nicht 
über */, em? eingeführt. In der zweiten Reihe wurden den Tieren 
gleichfalls durch die Trachealkanüle gepulverte Mikroben, jedesmal 
je einige Kulturen aus schrägem Agar eingeführt. Die Tiere der 
dritten Reihe inhalierten in der Luft zerstäubte ein- oder mehr- 
tägige Bouillonkulturen, und die Tiere der vierten Reihe atmeten 
getrocknete und pulverisierte Kulturen ein. Endlich die fünfte Ex- 
perimentenreihe war der dritten analog und wich von dieser nur 
darin ab, daß hier nicht erwachsene, sondern kaum einige oder 
mehrere Tage alte Tierchen verwendet wurden. Zu den letzteren 
Experimenten wurde ich durch die Arbeit Fickers') angerest. 
welcher 9 einige Tage alten Tieren das b. prodigiosum und kiliense 
in die Lunge einführte, und zwar so. daß die Tierchen diese Mi- 
kroben im Wasser suspendiert und zerstäubt teils auf natürlichem 
Wege, teils durch Trachealkanülen einatmeten. In allen 9 Fällen 
konnte Fieker die in die Lunge eingeführten Mikroben im Blute, 
in 3 Fällen auch in der Leber nachweisen. Die an 3 erwachsenen 


1) Fieker. Über die Aufnahme von Bakterien durch den Respirationsapparat. 
Archiv f. Hyg. 1905. Bd. 53. 


38 


Kaninehen ausgeführten Kontrollexperimente zeigten, daß die Mikro- 
ben aus der Lunge weder ins Blut noch in die inneren Organe ge- 
langten. 

Meiner Ansicht nach entscheiden die Experimente Ficker’s die 
Frage nicht endgiltig, ob Mikroben aus der Lunge einige Tage alter 
Tiere ins Blut und in die inneren Organe unter normalen Ver- 
hältnissen übergehen können. Bei Fieker’s Experimenten atmeten 
nämlich die Tiere die in der Luft zerstäubten Mikroben durch eine 
ziemlich lange Zeit (1—21/, Stunden) ein. überdies wurde ein Teil 
der Tiere tracheotomiert. Ob diese Umstände nicht irgendwelche 
Störungen in der Lunge hervorgerufen haben. erwähnt Ficker 
ganz und gar nicht. Es bleibt somit unentschieden, ob die Mikroben 
ins Blut und in die inneren Organe aus der normalen oder aber 
nicht normalen Lunge gelangt sind. 

Da ich nun die wenigen Experimente Ficker’s für diese Frage 
nicht als entscheidend ansehen konnte, so entschloß ich mich, analoge 
Experimente und zwar unter möglichst normalen Verhältnissen aus- 
zuführen. 

Da die ersten zwei Experimentenreihen von den drei letzten sich 
wesentlich unterscheiden, so möchte ich die beiden Gruppen ge- 
trennt besprechen. 

In den nachfolgenden Tabellen werden die Ergebnisse der ersten 
zwei Experimentenreihen zusammengestellt. 


(Siehe Tafeln Seite 39, 40). 


Die Untersuchung der Lungen der Tiere der ersten und zwei- 
ten Experimentenreihe zeigte. daß bei dem größten Teile der Tiere 
mehr oder weniger bedeutende Störungen der Lunge eingetreten 
sind. Bei kleineren Tieren, wie Kaninchen und Meerschwein- 
chen kann die Tracheotomie überdies durch Verstopfung der Tra- 
chea und Trachealkanüle durch Schleim schnellen Tod herbeifüh- 
ren. Auf diese Weise kamen auch bei mir einige Tiere um. 

Die erste Schlußfolgerung, welche ich aus den ersten zwei Rei- 
hen meiner Experimente ziehe, ist die, daß die Tiere, welchen ich 
Mikroben in die Lunge durch die Trachea einführte, sich in anor- 
malem Zustande befanden. 

Die zweite Schlußfolgerung ist, daß Saprophyten (b. kiliense, b. 
fluorescens n. liq.) in anormalen Verhältnissen aus der Lunge nicht 


39 


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40 


Zweite Reihe. 


Den Tieren wurden 


durch Trachealkanüle pulverisirte Kulturen eingeführt. 


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| | Mesenterialdrüsen. Fe 
2. | | Mi = ar ITepatisation 
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Kaninchen b. kiliense 1 — 61/, St. - Lunge rn ® AR des rechten 
23. I. 1904 | | | Bronchialdrüse. Mittellannens 
Kun . | | | | Knochenmark. Blut er 
3. | | Lunge Mesenterialdrüsen. Hepatisationsherde 
Kaninchen b. kiliense 1 _- 16!/, St. — en Milz. Leber. Niere. in race EURE 
E | ë { Ss Fr o) 4 > 
9. II. 1904. | Knochenmark. Blut 5° 
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Hund b. kiliense 2 253 Se | 177 St — |? Er BE) Milz. Niere Blut normal 
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5 | Leber. Niere. 
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20. II. 1904. AU | I rer 
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Kaninchen | OrSST 2 19'/, St. |113'/, St.| Bronchialdrüse : 8 : a | starkes Emphysem 
or „ | non liquef. 12 | Knochenmark Milz. Jıeber Blut | i 
20. II 1904. | | | | | | 
7. Meer- b. kiliense : 
: | : Milz, ber. Blut. se 
schweinchen | b. fluorese. 1 -— 1 St Lunge Niere = Leber Odem 
2 | 5 | Knochenmark 
26. II 1904. | non liquef. | | | | 
8. Meer- | b. kiliense | Les 2 a 
S . ? \\ 1 x >} . N H . . 
schweinchen | b. fluorese. 1 — 5 St. — MARNE LEA ENUT normal 


26. II. 1904. | 


non liquef. 


Bronchialdrüse Knochenmark 


me Summen ar LE RE LD ENT Tr DEL D CE D ann Kari D 0 nn mau D eines een mean ne er 


17 


41 


nur in die Bronchialdrüsen. sondern auch in die Organe der Bauch- 
höhle übergehen können. 

Ferner ergibt sich aus diesen Tabellen, daß in die Lunge ein- 
geführte Mikroben daselbst rasch zu grunde gehen, wobei zu be- 
merken ist, daß ausgetrocknete, also geschwächte Mikroben viel 
eher zu grunde gehen als solche, die in feuchtem Zustande samt 
dem Nährboden eingeführt werden. Während die samt dem Nähr- 
boden (Bouillon) eingeführten Mikroben erst nach 17 Stunden zu 
grunde gingen. konnten die ausgetrockneten gewöhnlich nicht länger 
als 6 Stunden in der Lunge leben. 

Was den Übertritt der Mikroben aus der Lunge in die inne- 
ren Organe unter normalen Verhältnissen betrifft, so kann dies 
schnell vor sich gehen, denn — wie die obigen Tabellen zeigen — 
gelangten die eingeführten Mikroben aus der Lunge in die Bron- 
chialdrüsen schon binnen 2, in die Leber und Milz binnen 8 Stunden. 

Außer denjenigen Mikroben, welche den Tieren in die Lunge 
eingeführt wurden, erhielt ich aus den inneren Organen und aus 
dem Herzblut noch andere Mikroben. 

Im Allgemeinen wurden: 


aus den Mesenterial- 


drüsen . . . . von 12 Tieren Kulturen in 6 Fällen gewonnen 

aus der Milz Sl = : Car a 
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aussder Leber .7. „ 18 L RR =: S 
ausuder Niere ... 7 LION > > ir: ei 
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aus den Bronchial- 

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aus dem Knochen- 

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aus dem Blute Sg 1 
aussdem Harn . . „kl : „ "L'EAU 
aus der Galle 1 0 


N N” ” 7 1 


Im ganzen wurden Mikroben aus 51 Organen gewonnen; in drei 
Fällen erhielt ich aus der Lunge je zwei Mikrobenarten. In 18 
Fällen erhielt ich Kulturen von Mikroben, die in die Lunge ein- 
geführt worden waren und in 56 Fällen andere Mikroben und zwar 
8 mal nicht virulente Kokken (sarcina gasoformans, diplococeus ci- 


treus liquefaciens, streptococeus granulatus, mierococeus aquatilis. 


42 


streptoeoeeus mirabilis), 2 mal virulente Kokken (staphylococeus 
pyogenes albus, streptococeus septico-pyaemieus), 18 mal nicht vi- 
rulente Bazillen (b. subtilis, b. lentiformis, b. subflavus, b. proteus 
Zopfii, b. subtyphosus, b. similisulcatus), 6 mal virulente Bazillen 
(b. coli commune, b. aquatilis albus, eine bisher nicht beschriebene 
Art), und 2 mal Bazillen, die ich auf ihre Virulenz hin nicht un- 
tersucht habe. Unter den aus den Organen gewonnenen Mikroben 
befanden sich nieht bloß Aëroben, sondern auch Anaëroben und 
zwar letztere in drei Fällen (zweimal in der Niere und einmal im 
Knochenmark). 

Die Ergebnisse der drei letzten Experimentenreihen unterschei- 
den sich von den zwei ersten wesentlich — wie dies folgende Ta- 
bellen veranschaulichen. 


(Siehe Tafeln Seite 43. 44, 45.) 


In den drei letzten Experimentenreihen inhalierten die Tiere 
eine kurze Zeit hindureh zerstäubte Kulturen von b. kiliense.. Auf 
diese Weise gelangte eine verhältnismäßig kleine Mikrobenmenge 
in die Lunge. Es ist deshalb nicht zu verwundern. daß die Lungen 
fast niemals Veränderungen zeigten. Ich glaube daher mit Recht 
annehmen zu können, daß die Bedingungen, in welchen die drei 
letzten Experimentenreihen ausgefübrt wurden, den normalen mög- 
lichst genähert waren. Unter diesen Umständen geht das b. kiliense 
aus den Luftwegen in die inneren Organe nicht über. 

Vereleicht man die obigen drei Tabellen miteinander. so bemerkt 
man, daß sogar aus den Lungen der Tiere, welche trockene pul- 
verisierte Kulturen des b. kiliense einatmeten — mit Ausnahme eines 
einzigen Falles — keine Kulturen der genannten Mikroben ge- 
wonnen werden konnten. Dieser Umstand ist auf zwei Faktoren 
zurückzuführen. Erstens gelangt beim Einatmen von trockenen pul- 
verisierten Kulturen nur eine äußerst geringe Mikrobenmenge in 
die Lunge, wie dies seiner Zeit von Wysokowiez!) nachgewiesen 
wurde. Zweitens gehen troekene, in die Lunge eingeführte Mikro- 
ben daselbst viel rascher zu grunde als Mikroben, welche in feuch- 
tem Zustande eingeführt werden. So konnte ich auch in der vierten 
Versuchsreihe, wo die Tiere trockene Mikroben einatmeten, eine 


') Wysokowiez. Über den Durchgang der Mikroben durch die Lunge. 1889 


(russisch). 


45 


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41 


Vierte Reihe. Die Tiere atmeten trockene, pulverisierte Kulturen des b. kiliense. 


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27. 1. 1902 à A Knochenmark. Blut 
2. Meer- 3 1 DENVER 7 
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Eellmsinehen 2 10 M. 28 St. 31, St. É ee pilz) rn Blut normal 
27. I. 1904. | La 
3. Meer- 

- ra ilz. Leber. Niere. . | 
schweinchen 2 10 M 15 St. 4 St. = — au eber.gNie p. -unge normal 
97 x Knochenmark. Blut 
27. 1. 1904. | 

4. ee Mesenterialdrüsen. Milz. 

Kaninchen 2 25 M. 29 St. 6 St. — (Schimmel Az) Lieber. Niere. Bronchial- normal 
30. I. 1904. $ ne) drüsen."Knochenmark, Blut 

D. I 2 Mesenterialdrüsen. Milz. Fr 
Kaninchen 1 30 M. — 217, St. Lunge = Leber. Niere. Bronchial- normal 
5. V. 1904.  drüsen. Knochenmark. Blut 

6. = FE 1 . u = = Il 
Maus (weiß) 1 30 M. - 21}, St. — Milz. Leber. Niere. Lunge. Blut normal 
5. V. 1904. 

ser BE = A OB a En ae MES à en 

| Milz. Leber. Niere. 


Maus (weiß) 1 30M. 
BB. V. 1904. 
8. 
Kaninchen 4 55 M. 
PA EMA 1904. 
9, Meer- | 
schweinchen 
21e V: 1904. 
10. Meer- 
schweinchen 3 35 M: 
21. V. 1904. 


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Lunge. Blut | 

Mesenterialdr. Milz. Leber. | Elatsire 

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drüsen. Knochenmark. Blut = 

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49 St. 2 LES TE — 5 2 normal 

= Bronchilaldrüsen. Knochenmark 


Milz Leber. Niere. Lunge. | Blutextra- 
Knochenmark. Blut vasate 


42 St. 18 St. — Bronchialdrüsen 


45 


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46 


Kultur des eingeführten Mikroben nur aus der Lunge desjenigen 
Tieres gewinnen, von dem Organstückchen am frühesten (21/, Stun- 
den nach der letzten Inhalation) verimpft wurden. 

Vergleieht man ferner die Resultate der I-ten Experimentenreihe, 
in welcher den Tieren in die Trachea Bouillonkulturen eingeführt 
wurden, mit den Resultaten der IIl-ten und V-ten Experimenten- 
reihe, in welchen die Tiere zerstäubte Bouillonkulturen inhalierten, 
so bemerkt man, daß die in die Lungen eingeführten Mikroben in 
der I-ten Versuchsreihe noch nach 16 Stunden daselbst lebendig 
angetroffen wurden, während sie in der IlI-ten und V-ten zu- 
weilen schon bedeutend früher zu grunde gingen. Dies ist leieht 
begreiflich, wenn man erwägt, daß in der I-ten Experimentenreihe 
sroße Mikrobenmengen samt der Bouillon in die Trachea eingeführt 
wurden, während in der [Il-ten und V-ten Experimentenreihe be- 
deutend geringere Mikrobenmengen in die Lungen der Tiere ge- 
langen konnten, denn nur ein geringer Teil der mit der Luft ein- 
geatmeten Mikroben gelangt, — wie dies die übereinstimmenden 
Untersuchungen von Hildebrandt!) und Paul’) festgestellt ha- 
ben, — in die Lungenalveolen, der größte Teil dagegen wird in den 
oberen Luftwegen zurückgehalten. 

Aus der letzten Experimentenreihe ergibt sich, daß die Lunge 
junger, etwa mehrere Tage alter Tiere sich von der Lunge ausge- 
wachsener Tiere in der uns interessierenden Hinsicht durch nichts 
unterscheiden: auch bei diesen findet ein Übergang eingeatmeter 
Saprophyten aus der Lunge weder in das Blut noch in die inneren 
Organe statt. 

Sowohl in den zwei ersten, wie auch in den drei letzten Expe- 
rimentenreihen erhielt ich aus verschiedenen Organen Kulturen und 
zwar Kulturen von virulenten Mikroben und Saprophyten. Im Ver- 
gleich mit den von mir veröffentlichten Untersuchungen erhielt ich 
diesmal Kulturen aus einer viel kleineren Zahl von Organen, welcher 
Umstand ungünstigen Bedingungen zuzuschreiben ist, — wovon ich 
mich schon mehr als einmal überzeugen konnte. Die mit Organen 
geimpften Bouillonröhrchen hielt ich bei Zimmertemperatur. wodurch 


1) Hildebrand. Experimentelle Untersuchungen über das Eindringen patho- 
gener Mikroorganismen von den Luftwegen u. der Lunge aus. Zieglers Beiträge 
1888. Bd. IL. 

2) Paul. Über die Bedingungen des Eindringens der Bakterien der Inspira- 
tionsluft in die Lungen. Zeitschr. f. Hygiene, 1902. Bd. 40. 


47 


das Wachstum mancher Mikrobenarten, welche nur bei hüherer 
Temperatur gedeihen konnten, gehemmt wurde. Denn, sobald ich 
nach zehntägigem Verweilen der mit Organen geimpften Bouillon- 
röhrchen bei Zimmertemperatur dieselben in den Thermostat (370) 
setzte. kam es vor, daß schon nach mehreren Stunden auf bisher 
steril scheinenden Nährböden Kulturen sich entwickelten. 

Trotz diesen nugünstigen Bedingungen gelang es mir in den 
drei letzten Experimentenreihen, also aus den Organen von norma- 
len Tieren, in 57 Fällen Kulturen zu gewinnen, — abgesehen von 
jenen Fällen, in welchen ich aus den Lungen das b. kiliense 
züchtete. 

Was die einzelnen Organe, Blut, Harn und Galle betrifft, erhielt 
ich Kulturen: 

aus den Mesenterialdrüsen von 12 Tieren 3 mal 


Bas dere Malz, uf... ln 392 ai ae 
aussderzlieber  ..=.....21,57%,..82 ee 
ausadens Niere, u. RME. 32 > LUCE 
aus2 der Bunses RS D 102 Aa NOM 
aus den Bronchialdrüsen . „ 11 in 
aus dem Knochenmark . „ 23 ri 
aussdemssHerzblüut 2,44... 92 gi LAS 
aus dem Harn 19 N) 


nn us demoalles ete: r:, > 7. 018 Baer 

In 23 Fällen erhielt ich Kulturen von nicht virulenten Kokken 
(mierococeus aquatilus, mierococeus candidans, micrococeus auran- 
tiacus, mierococeus citreus granulatus, staphylococeus albus non pyo- 
genes), in 3 Fällen Kulturen von virulenten Kokken (Strepto- 
coceus mastitidis sporadicae, mierocoecus salivarius septicus und eine 
bisher nicht beschriebene Orangefarbstoff bildende Streptokokken- 
art), in 8 Fällen nicht virulente Bazillen (b. Zopfii, b. compaetus 
und nicht näher bestimmte Bazillen), in 3 Fällen virulente Bazillen 
(b. coli commune. b. septicus putidus und eine dem b. proteus Zen- 
keri nahe stehende Bazillenart). 

In den drei letzten Experimentenreihen wurde auch der Magen- 
und Darminhalt eines Teiles der Tiere bakteriologisch untersucht, 
wobei kein einziges Mal eine Kultur des b. kiliense gewonnen 
wurde. 

Aus den Ergebnissen aller fünf Experimentenreihen kann nun 
folgender Schluß gezogen werden: 


48 


Saprophyten (b. kiliense), welche mit der Luft in die Luftwege 
sowohl erwachsener wie junger Tiere gelangen, gehen unter nor- 
malen Verhältnissen von da aus weder ins Blut noch in die inneren 
Organe über. Dagegen können solche Mikroben (b. kiliense, b. fluo- 
rescens n. liq.) bei anormalen Verhältnissen, z. B. bei vorhandenen 
Lungenstörungen, aus der Lunge nicht nur in die Bronchialdrüsen, 
sondern auch in die Organe der Bauchhöhle übertreten. 


(Aus dem Institut für allgemeine und experimentelle Pathologie der Jagiello- 
nischen Universität in Krakau. — Direktor: Prof. Dr. K. v. Klecki). 


7. M. PAUL ZOZINSKI. O budowie histologicznej serca u malzy. (Über 
den histologischen Bau des Lamellibranchierherzens). (Sur la 
structure du coeur chez les Lamellibranches). Memoire presente par M. C. 
Kostanecki m. t. 

(Planche LI.) 


Der histologische Bau des Lamellibranchierherzens wurde zwar 
schon in manchen Details bearbeitet, trotzdem ist man zu über- 
einstimmenden Resultaten keineswegs gelangt. Es kommen hier 
außer den älteren Arbeiten von Leydig (14), Weissmann (25), 
und Dogiel (2), einige neue Untersuchungen von Grobben (8), 
Knoll (11), Bergh (1), Schneider (19)!) in Betracht. Endlich 
sind schon im Laufe meiner Untersuchungen Arbeiten von Mar- 
ceau (17), Vigier und Vless (23) über die Struktur der Herz- 
muskelfasern der Lamellibranchier erschienen. 

Angesichts unserer geringen Kenntnisse über diesen Gegenstand 
schien es mir wohl geraten, den histologischen Bau des Lamelli- 
branchierherzens eingehender zu untersuchen, umsomehr als es bis 
jetzt unentschieden war, ob die Herzmuskeln glatt oder querge- 
streift sind. 

Als Untersuchungsobjekt dienten mir zwei Süßwasserformen: 
Anodonta und Unio, sowie einige Seeformen: Ostrea edulis, Lima 


1) Bei Bezeichnung der betreffenden Figuren hat sich ein Irrtum eingeschli- 
chen, da die Fig. 464 auf Seite 553, die der Arbeit Grobben’s (8) entlehnt 
wurde, nicht einen Schnitt durch das Herz von Anodonta mutabilis, sondern den 
Bulbus arteriosus von Venus verrucosa darstellt. 


49 


inflata, Venus verrucosa, Tapes decussatus. Pecten jacobaeus, P. va- 
rius, P. glaber'). 

Die Untersuchung der Seeformen ergab Verhältnisse, welche 
denjenigen der Süßwasserformen sehr ähnlich sind. ich will des- 
wegen in der folgenden Darstellung speziell die letzteren berück- 
sichtigen, möchte aber von vorneherein betonen, daß die hier ge- 
wonnenen Ergebnisse auch für alle untersuchten Seeformen Geltung 


haben. 


Die zur Untersuchung bestimmten Herzen wurden mittels der 
Injektionsmethode durch die Vorhöfe in Sublimatsalpetersäure oder 
Sublimatalkohol einige Stunden lang fixiert ?). sodann nach Behand- 
lung mit Alkohol von 7004, an steigender Konzentration. Alkohol- 
Toluol #4 und reinem Toluol in Paraffın eingebettet, in Schnitte 
von 5—10 u Dicke zerlegt und zuletzt mit Eisenhämatoxylin oder 
Coerulein S.—Safranin gefärbt. Die Coeruleinmethode?) habe ich spä- 


ter dem Eisenhämatoxylin vorgezogen. da durch dasselbe die Struk- 
tur der kontraktilen Substanz in den Muskelzellen viel besser zur 
Darstellung gebracht wurde. Es wurde auch gelegentlich die Me- 
thode van Giesson’s zur Darstellung des Bindegewebes angewandt. 

Schließlich habe ich behufs Kontrolle der an gefärbten Objek- 
ten gewonnenen Resultate auch frisches Material in Blutflüssigkeit 
desselben Tieres untersucht. 

Man kann im Herzen aller Lamellibranchier drei Schichten unter- 
scheiden: 

1) Das einschichtige Perikardialepithel; 

2) Eine Bindegewebsschichte (Bergh’s „Basalmembran“) mit 
eingelagerten vereinzelten Muskelspindeln, die nach verschiedenen 
Richtungen hin parallel zum Perikardepithel verlaufen ®); 


1) Das Seematerial wurde von mir in der k. k. zoologischen Station zu Triest 
im April 1905 gesammelt. 

2) Andere Fixierungsmittel, wie Sublimatessigsäure, Pikrinessigsäure, Carnoy’s 
Gemisch, Perenyi’s Gemisch, Sublimatosmiumsäure ergaben weniger befriedigende 
Resultate. 

3) Coerulein S. als Färbemittei für Muskelelemente wurde zuerst von Len- 
hossek (13) empfohlen und dann seine Anwendungsweise von Heidenhain 
(10) genau angegeben. 

4) Diese Bindegewebsschicht samt den ihr eingelagerten vereinzelten Muskel- 
fasern werde ich immer als „subperikardiale Bindegewebsschicht“ bezeichnen. 


Bulletin III. 4 


50 


3) Die eigentliche Herzmuskulatur, bestehend aus Muskelbün- 
deln. welche sich nach allen Richtungen hin durchkreuzen. 

Bei der Systole des Herzens nähern sich die Muskelbündel 
dermaßen einander, daß oft das Herzlumen an manchen Stellen 
gänzlich schwindet; während der Diastole dagegen gehen die Mus- 
kelbündel weit auseinander und rücken dabei an die oben er- 
wähnte Bindegewebswand heran. Ein Herzendothel gibt es weder im 
Herzen, uoch in den größeren Gefäßstimmen, was bereits Bergh 
(1) festgestellt hat. Dieser Befund gilt für fast alle Wirbellosen; 
die entsprechende Literatur findet sich bei Lang (12) zusammen- 
gestellt. Von neueren Arbeiten sind noch die von Gadzikiewiez 
(5, 6) (Malacostraca), Stecka (10) (Astaeus) und Fernandez (3) 
(Tunicata) zu erwähnen. 

Die äußere Wand des Enddarmes. der zumeist bei den Lamelli- 
branchiern die Herzkammer duchbohrt. besteht aus einer Muskularis, 
die vom Herzlumen durch keine anderen Gewebselemente abge- 
grenzt ist!) 

Der histologische Bau der Herzvorhöfe ist dem der Herzkam- 
mer gleich. nur ist die Zahl der Muskelbündel in den Verhöfen 
etwas geringer. 

Der histologische Bau der Herzmuskeln wurde von den Autoren 
recht verschieden aufgefaßt. Leydig (14) stellte bei Venus decus- 
sata einen Unterschied zwischen den Schließ- und den Herzmuskeln 
fest: die letzteren zeichnen sich nach ihm durch kürnige Beschaf- 
fenheit in ihrem ganzen Verlaufe aus. Weissmann (25) bemerkt, 
daß in den Herzmuskelzellen der Anodonta — „die Enden... nicht 
selten in mehrere kurze Spitzen ausfahren* und daß sich an den 
Spindeln „schmale, kurze Anhängsel“ befinden. Weissman hat zum 
erstenmale in den Muskelzellen die Differenzierung in eine körnige 
„Achsenschicht“, sowie eine strukturlose „Rindenschicht“ beobachtet. 
Dogiel (2) will bei Anodonta, Peeten maximus, Helix und Aply- 
sia in der Achsenschicht der Herzmuskelzellen, die er für „kon- 
traktil“ hält, eine Querstreifung gesehen haben. Knoll (11) hat 
gleichfalls bei vielen Lamellibranchiern im Herzmuskel eine Quer- 


!) Im Enddarmepithel fand ich an Muzikarminpräparaten, die zu anderen 
Zwecken hergestellt worden waren, Schleimzellen, deren Anwesenheit im End- 
darme der Lamellibranchier Schneider (19) leugnete. 


51 


streifung beschrieben. Nach ihm bedingen „feinere und gröbere, 
zwischen den Fäserchen eines Bündels in Längsreihen aufgereihte 
Kürnchen ... eine Längs-, oft infolge einer regelmäßigen Stellung 
derselben auch eine von Dogiel am Herzen von Peeten maximus 
bereits bemerkte Art von Querstreifung der Faserbündel, was zu- 
weilen an Goldpräparaten klar hervortritt“. An Stellen. wo in der 
Muskelspindel keine Körnchen zu sehen waren, konnte Knoll 
manchmal auch ,Querlinien“ bemerken. Die Rindenschicht sollte 
oft die Achsenschicht der Muskelzellen nur halbmondförmig um- 
geben, ähnlich wie es Fol (4) vorher für die Bukalmuskeln von 
Dentalium festgestellt hat. 

Sehneider (19) faßt die Herzmuskeln von Anodonta als glatte 
Muskeln auf, die eine breite ,Sarkachse“ sowie eine glattübrilläre 
Rinde besitzen. 

Während meiner Untersuchungen sind noch einige Arbeiten 
über diesen Gegenstand erschienen. deren Resultate von den mei- 
nigen in manchen Punkten abweichen. 

Marceau (17) teilt mit, daß er unter anderen Molluskenarten 
auch im Herzen von Pecten und Ostrea auf Eisenhämatoxylinprä- 
paraten Querstreifung gesehen hat. Die Herzmuskelfasern sollen 
durch Fortsätze miteinander in Verbindung stehen. Zugleich hat 
Marceau auch ein Herzendothel bei den untersuchten Arten be- 
obachtet. 

Vigier (22) untersuchte die Herzen von Anodonta anatina 
und Mytilus. In den Herzmuskelfasern von Anodonta, die sich 
an den Enden teilen, ist die körnige Sarkoplasmamasse von einem 
aus einer Reihe von Fibrillen bestehenden Zvlinder umhüllt. Die 
Fibrillen sind bisweilen so zahlreich, daß sie eine fast kontinuier- 
liche Schichte bilden. Es soll sieh an ihnen auch eine Querstrei- 
fung beobachten lassen. Dieselben Befunde kommen nach Vigier 
auch bei Mytilus vor; — manchmal sieht man jedoch, daß die Fi- 
brillen in einer in einzelne Muskelfasern nicht differenzierten Sar- 
koplasmamasse liegen. Nach Vigier & Vless (23) sind auch bei 
Nucula und Chiton die Herzmuskelfasern quergestreift. Die Quer- 
streifung ist sehr einfach [II Typus der Evertebratenmuskel von 
Prenant (18)], es kommen aber daneben auch glatte Muskelfi- 
brillen vor. Die Herzmuskelfasern von Chiton sollen im Vergleich 
mit denen von Nucula eine höhere Differenzierung aufweisen. Quer- 
gestreifte Herzmuskelfasern wurden zuletzt auch bei Nassa von 


4* 


52 


Mader (15) und bei den Cephalopoden von Marceau (16) be- 
schrieben. 

Nach meinen Beobachtungen haben die Muskelspindeln der Herz- 
kammer und der Vorhöfe bei allen untersuchten Formen der La- 
mellibranchier die gleiche Struktur und haben die Gestalt von sehr 
langen Zylindern. Die Querschnitte dieser Zylinder sind gewöhnlich 
rund oder aber etwas abgeplattet, was sich durch einen gegensei- 
tigen Druck der Fasern erklären läßt. Die Enden verzweigen sich 
mehrmals diehotomisch (Fig. 8 a und 8b). Die Endverzweigungen 
findet man nur in der Nähe der subperikardialen Bindegewebs- 
schicht. so daß ich geneigt bin, einen ununterbrochenen Verlauf 
der einzelnen Fasern durch das ganze Herzlumen hindurch anzu- 
nehmen. Die Endverzweigungen verlaufen etwas gebogen, dringen 
zwischen andere Muskelfasern ein und inserieren an der oben er- 
wähnten subperikardialen Bindegewebsschicht. Außer den Endver- 
zweigungen findet man an den Fasern, die in der subperikardialen 
Bindegewebsschicht einzeln verlaufen, auch Seitenfortsätze, die immer 
dem Perikardialepithel zugewendet sind (Fig. 5, w). Diese Fortsätze 
bilden eine Verbindung zwischen den Muskelfasern und den Peri- 
kardialepithelzellen, auf die ich noch später zu sprechen kommen 
werde. 

Die Fasern allein bestehen aus drei Schichten. Die von den 
Autoren sogenannte „Achsenschieht* bildet das körnige Sarko- 
plasma, in dem auch die Muskelkerne eingelagert liegen. Das Sar- 
koplasma füllt immer den Innenraum der Faser dicht aus, schrumpft 
aber oft nach der Fixierung etwas zusammen. 

Die Zahl der einer Faser eingelagerten Muskelkerne läßt sich 
nicht genau bestimmen, da man auf Schnittpräparaten nie Längs- 
schnitte der ganzen Muskelfaser, sondern immer nur kleinere oder 
größere Abschnitte derselben erhält. Oft kann man Faserstücke mit 
2—3 Kernen sehen, und die volle Zahl der Kerne in einer ganzen 
Muskelfaser dürfte wohl 5—6 betragen. Die Kerne haben auf 
Längssehnitten der Fasern zumeist eine ovale Gestalt (Fig. 1, 3) 
und erhalten ein oder zwei deutliche Kernkörperchen. Wegen der 
geringen Menge des unregelmäßig in Kürnchenform zerstreuten 
Chromatins sehen die Muskelkerne etwas blasser aus als die Kerne 
anderer, im Herzen sich befindender Gewebselemente. 

Dem Sarkoplasma zunächst liegt eine dünne Schichte, die ich 


D3 


als kontraktile Substanz auffassen muß und die sich mit Coeru- 
lein S. sehr deutlich schwarz färben läßt. Die kontraktile Substanz 
nimmt an Coeruleinpräparaten auf Querschnitten der Fasern die 
Gestalt von ununterbrochenen Kreisen an (Fig. 2 e), und auf Längs- 
schnitten der Fasern sieht man beiderseits dem Sarkoplasma an- 
gelagerte, schwarze, gleichfalls ununterbrochene Linien (Fig. 1 e). 
Wenn man die beiden Bilder zusammenstellt, so ergibt sich, daß die 
kontraktile Substanz einen ununterbrochenen, hohlen Zylinder bildet. 
Der von der kontraktilen Substanz gebildete Zylinder weist an 
Querschnitten schwache Verdickungen auf, die als Querschnitte von 
längsverlaufenden Fasern zu deuten wären. 

Dafür, daß diese Schichte eben als kontraktile Substanz der 
Herzmuskelfasern aufzufassen ist, spricht außer rein morphologischen 
Gründen auch ıhr Verhalten bei der Coeruleinfärbung. Dieser Farb- 
stoff färbt immer alle kontraktilen Strukturen der Muskeln deutlich 
‚schwarz, was schon von Lenhossex und Heidenhain bereits hervor- 
gehoben wurde. Beide Autoren halten das Coerulein S. für ein — so 
zu sagen — spezifisches Reagens für die Darstellung fibrillärer Struk- 
turen der kontraktilen Substanz, und zwar in gleichem Maße für 
glatte (Lenhossék) wie auch für quergestreifte Muskelfasern (Hei- 
denhain). Es lassen sich mit dieser Methode alle feinsten, sichtha- 
ren Strukturen der kontraktilen Substanz darstellen und deswegen 
glaube ich auch ein besonderes Gewicht auf die mittels dieser 
Methode erzielten Resultate legen zu müssen. Der Vorteil, welchen 
diese Methode im Gegensatze zum Eisenhämatoxylin bietet, besteht 
meines Erachtens darın. daß der Farbstoff sich den betreffenden 
Strukturen gegenüber gewissermaßen selektiv verhält und von dem- 
selben festgehalten wird. Dieses Selektionsvermögen kommt dem 
Eisenhämatoxylin nicht zu, da dasselbe nicht nur die verschieden- 
sten Zellteile, insofern sie ein dichteres Gefüge aufweisen, gleich 
intensiv schwarz färben kann, sondern auch die Färbung von der 
Extraktionsdauer der Präparate in dem Eisensalze abhängt, was 
bereits das von Heidenhain (9) auf S. 163. angegebene Schema 
der Extraktionsstadien des Hämatoxylins an der Gebärmuttermus- 
kulatur des Kaninchens klar illustriert. 

Das eben beschriebene Bild des kontraktilen Zylinders, das an 
Coeruleinpräparaten erhalten wurde, erfährt nach der Betrachtung 
der Eisenhämatoxylinpräparate eine Erklärung. 

An Eisenhämatoxylinpräparaten waren oft die Bilder der Herz- 


54 


muskelfasern denen der Coeruleinpräparate gleich. Ich muß jedoch 
bemerken, daß das Eisenhämatoxylin die Herzmuskelfasern der von 
mir untersuchten Tiere gewöhnlich sehr ungleichmäßig färbt und 
daß man je nach der Entfärbungsdauer recht verschiedene Bilder 
erhalten kann. Besonders an mit Eisenhämatoxylin gefärbten Fa- 
sern, die eine gewisse Kontraktion aufweisen, kommt eine Anord- 
nung der kontraktilen Substanz in histologisch differenzierte Längs- 
fibrillen zum Vorschein. Die Bilder der Längsfibrillen treten in 
etwas unregelmäßiger Form auf. 

So habe ich an manchen Querschnitten der Fasern gesehen, daß 
nur ein Teil des Kreises, der die kontraktile Substanz vorstellt, 
gleichmäßig schwarz gefärbt, der Rest des Umfanges an der Ober- 
fläche der Sarkoplasmamasse dagegen von einigen verschieden großen 
schwarzen Punkten eingenommen war. In anderen Fällen deuteten 
an Querschnitten die kontraktile Substanz mehrere. in ungleichen 
Abständen stehende, schwarze Punkte an. Ein ähnliches Bild sehen. 
wir auf Fig. 13. In den in dieser Figur abgebildeten Fasern 
stellen wahrscheinlich die größeren schwarzen Striche ganze mit 
Eisenhämatoxylin schwarz gefärbte Fibrillenbündel vor, die sehr 
feinen Punkte, die hie und da sichtbar sind, solleu wohl einzelne 
Fibrillen andeuten. An Längsschnitten, an den nur die Oberfläche 
der Fasern abgetragen wurde, ließen sich vorzugsweise an etwas 
kontrahierten oder leicht geschrumpften Fasern an manchen Stellen 
einige Längsfibrillen beobachten. Ein solches Bild stellt uns eben 
Fig. 12 vor. Das deutliche Hervortreten dieser Struktur an den 
bis zu einem gewissen Grade kontrahierten Fasern und das etwas 
abweichende Bild der kontraktilen Substanz an sehr gut erhaltenen 
Coeruleinpräparaten läßt uns die von Heidenhain hervorgehobene 
Auffassung der strukturellen Verhältnisse in den glatten Muskel- 
fasern richtig verstehen. 

Nach den bisherigen Untersuchungen hat man einen unzweifel- 
haft fibrillären Bau für die quergestreiften Muskelfasern festgestellt. 
Für die glatten Muskelfasern nimmt Heidenhain (9) gleichfalls 
einen fibrillären Bau, jedoch gewissermaßen in hypothetischer Form 
an, und er äußert sich darüber folgendermaßen: 

„Wir gehen also von der Annahme aus, daß auch in glatten 
Muskeln in letzter Linie die kontraktile Masse in Molekularfibrillen 
zerfällt, daß diese zu Bündeln verschiedener Ordnung gruppiert 
sind und daß bei einer gewissen Dieke der Bündel diese als hi- 


DD 


stologische Fibrillen sichtbar werden können, sofern nämlich der 
effektive Zwischenraum zwischen je zwei Bündeln so groß ist, daß 
derselbe über die Schwelle der mikroskopischen Wahrnehmung 
emportritt. Mit dieser Auffasung steht zunächst in Einklang. daß 
gerade bei sehr guten Konservierungen, also z. B. in Präparaten 
vom Darmkanal. in denen die mitotischen Spindeln, die Chromoso- 
men und ihre Spaltung, die Zentralkörper ete. in natürlichem Zu- 
stande erhalten sind, die Fibrillierung der Faserzellen nicht so 
deutlich hervortritt, während sie in Präparaten mit geringerer bis 
gröberer Schrumpfung plötzlich in aller Schärfe hervortreten. Dies 
deutet darauf hin, daß wir eigentlich eine faserige Molekularstruktur 
vor uns haben, die aber unter Einwirkung schrumpfender Mittel 
in entsprechende »histologische« Parallelfibrillen zerfällt“. 

Heidenhain nimmt an, daß die kontraktile Substanz der glatten 
Muskelfasern aus sogenannten Molekularfibrillen bestehen kann, die 
vermöge unserer technischen Untersuchungsmittel der Wahrneh- 
mung nicht zugänglich sind und daß diese Molekularfibrillen erst 
nach Vereinigung in Bündel zum Vorschein kämen. In dem oben 
zitierten Satze Heidenhain’s, der dem Referate über die Struktur 
des glatten Muskelgewebes entlehnt ist, sehe ich für meine 
Befunde eine Erklärung. Im Sinne der Auffassung Heidenhain’s 
sind die von mir beschriebenen Herzmuskelfasern der Lamelli- 
branchier anderen glatten Muskelfasern prinzipiell gleich gebaut 
und sonach besteht ihre kontraktile Substanz aus Molekularfibrillen 
(Inotagmenreihen) die während der Behandlung der Fasern mit 
Reagentien in verschieden dicke Bündel zusammentreten und dabei 
die histologisch differenzierten, sichtbaren Längsfibrillen bilden 
können. 

Mehrere Forscher (Dogiel, Knoll, Marceau, Vigier, Vless) haben 
in den Herzmuskelfasern vieler Lamellibranchierarten auch eine 
Querstreifung beschrieben. Ich muß nach meinen eigenen Beobach- 
tungen diese Befunde in Abrede stellen. da mir die schon oben 
besprochene Coeruleinmethode in dieser Richtung ganz abweichende 
Resultate lieferte. Dogiel hat wahrscheinlich die Körnelung der 
inneren Sarkoplasmaschicht als Querstreifung gedeutet und dasselbe 
dürfte wohl von den Abbildungen von Knoll gelten, die übrigens 
auf keinen guten Fixierungs- und Färbungszustand hinweisen !). 


1) Es ist zu bedauarn, daß Marceau, Vigier und Vless keine Abbildungen 


D6 


Es ist ja bekannt, daß schon öfters in glatten Muskelfasern eine 
Querstreifung angegeben wurde, solche Bilder können manchmal 
durch eine Faltung der Muskelfaser oder durch eine „massen- 
hafte, regelmäßige Aufeinanderfolge von Kontraktionsknoten“ ent- 
stehen. wie Heidenhain im dem zitierten Referate bemerkt. 

Manchmal habe ich an Eisenhämatoxylinpräparaten auch solche 
Längsschnitte der Herzmuskelfasern gesehen. an denen die den 
kontraktilen Zylinder im optischen Längsschnitt bezeiehnenden Li- 
nien. oft mehrmals unterbrochen erschienen, was dann das Bild 
einer sehr unregelmäßigen Querstreifung geben konnte. Die ge- 
färbten und ungefärbten Partien lagen aber in so unregelmäßigen 
Abständen. die gefärbt bleibenden Stücke waren von so verschie- 
dener Länge, daß ich diese Bilder nur als eine zufällige Erschei- 
nung auffassen kann und nicht in eine Linie mit der an Eisenhä- 
matoxylinpräparaten öfters zu beobachtenden Längsstreifung stellen 
kann, zumal da ich weder an frischen, noch auch an Goldpräpa- 
raten nach der Methode von Apathy eine Spur von Querstreifung 
entdecken konnte. 

Diese Bilder mögen wohl darin ihre Erklärung finden, daß sich 
während der Fixierung die kontraktile Substanz unregelmäßig kon- 
trahiert und die dadureh dichter gefügten Stellen infolgedessen das 
Eisenhämatoxylin stärker festhalten. 


Den kontraktilen Zylinder bedeckt noch eine dritte, struktur- 
lose Schichte (Fig. 1. 2 R), welche wohl eine dem Sarkolemm an- 
derer Muskelarten analoge Bildung ist. Von manchen Autoren 
wurde der kontraktile Zylinder der Herzmuskelfasern übersehen, 
und es wird die zuletzt erwähnte Faserschichte als „Rindenschicht“ 
bezeichnet Diese Rindenschicht läßt sich unabhängig von dem kon- 
traktilen Zylinder bei jeder Färbemethode leicht beobachten und 
nimmt vorwiegend saure Farbstoffe gierig auf. 

Alle diese drei Schichten lassen sich sowohl in der Muskelfa- 
ser selbst als auch gleichfalls in den Endverzweigungen und Sei- 
tenfortsätzen derselben auffinden. 

Ich glaube demnach, daß die Herzmuskelfasern der Lamelli- 


ihrer Präparate ihren Mittei'ungen beigefügt haben; deswegen fällt es schwer, 
ihre Resultate mit meinen Bildern näher zu vergleichen und die Gründe, welche 


sie zu einer derartigen Deutung ihrer Präparate veranlaßten, näher zu erörtern. 


57 


branchier dem glatten Muskelgewebe zuzurechnen sind (I Typus 
der Wirbellosenmuskulatur nach Prenant 18). Den Herzmuskel- 
fasern der Lamellibranchier in ihrer Struktur sehr ähnliche Mus- 
kelfasern hat Grobben (8) im „bulbus arteriosus“ mehrerer Mu- 
schelarten beschrieben. Auch bei anderen Molluskengruppen sind 
solche Muskelfasern beobachtet worden und zwar in der Flossen- 
muskulatur der Pteropoden [Wackwitz (24)]. 

Alle Muskelfasern im Herzen der Lamellibranchier sind von 
einer feinen Bindegewebslage umsponnen. Das Bindegewebe ver- 
einigt die Muskelfasern in Bündel und es kann auch zugleich zwi- 
schen die einzelnen Fasern eines Bündels eindringen, so daß diese 
sich nicht immer unmittelbar berühren (Fig. 2, 3). Das Bindege- 
webe stellt im allgemeinen einen faserigen Bau vor; die in der 
Grundsubstanz eingelagerten Fäserchen sind oft so fein, daß sie 
selbst bei Anwendung der stärksten Immersionssysteme nur schwer 
zu sehen sind. Es kommen im Bindegewebe stellenweise auch 
deutlichere Fasern zum Vorschein, die manchmal in ihrem Verlaufe 
viele körnchenartige Verdiekungen aufweisen, und infolgedessen 
erhält dann das ganze Gewebe ein mehr körniges Aussehen. In 
der Grundmasse des Gewebes findet man oft vereinzelte Zellkerne, 
deren Zellleib jedoch gewöhnlich nicht zu sehen ist und die ich 
für Kerne der Bindegewebszellen halte (Fig. 2. 8. 6 n). 

Zellen von verästelter Gestalt, über die Schneider (19) be- 
richtet, habe ich im Herzen der untersuchten Tiere nicht auffinden 
können. 

Außer den Bindegewebszellen, resp. Kernen, befinden sich immer 
im Bindegewebe Blutkörperchen (Fig. 3., 6 k) die hier zahlreich 
eindringen und sich oft zwischen einzelne Muskelfasern hineinpres- 
sen. Manche Blutkörperchen zeigen amoeboide Gestalt (Fig. 6 k). 

Was wir über die Struktur des Bindegewebes im allgemei- 
nen gesagt haben, gilt sowohl für dasjenige Gewebe, das die in 
Bündel vereinigten Muskelfasern im Inneren des Herzens umspinnt, 
als auch für diejenige Bindegewebsschicht, die dem Perikardepithel 
nach innen zu anliegt (subperikardiale Bindegewebsschicht, Fig. 
6 B). Die Muskelfasern, welche in der zuletzt erwähnten Bindege- 
websschieht verlaufen, haben auch eine eigene bindegewebige Hülle. 
die sich von dem angrenzenden Gewebe durch eine etwas kom- 
paktere Beschaffenheit unterscheiden läßt. 


Das Perikardialepithel. welches die Herzwand von außen be- 
deckt, besteht aus einer einzigen Lage von Zellen. deren Gestalt 
durchaus von dem Kontraktionszustande des Herzens abhängt. Alle 
Epithelzellen entsenden von ihrer Basis aus sehr deutliehe Fort- 
sätze, welche sich in der Bindegewebslage verästeln. 

Wenn die Herzwand vollkommen ausgedehnt ist, erscheinen die . 
Perikardialepithelzellen ganz plattgedrückt (Fig. 4, Ep). Wenn das 
Herz sich kontrahiert, nehmen die Perikardialepithelzellen an Höhe zu 
und die Zellkerne nehmen zugleich eine runde Gestalt an (Fig. 5, Ep). 
Bei stärkerer Kontraktion des Herzens werden die Epithelzellen immer 
höher (Fig. 6, Ep) und stellen schließlich ein hohes Zylinderepithel 
dar. Bei hochgradiger Kontraktion legt sich die Herzwand immer 
in Falten und eine solehe ist im Querschnitt auf Fig. 7 abgebildet. 
Zwischen den einzelnen Zellen entstehen hiebei oft von der Außen- 
seite her tiefe Spalten. so daß dann die Zellen nur an der basalen 
Hälfte aneinander halten (z. B. linksseits der Zelle k auf Fig. 7). 

Die Epithelkerne wandern während der vollen Kontraktion des 
Herzens immer gegen die Zellbasis. 

Die Gestalt und Größe der Fortsätze der Perikardialzellen ist 
nicht konstant und hängt von dem Kontraktionsgrade der Herz- 
wand ab. Wenn die letztere ihre volle Ausdehnung erreicht hat, 
sind die Fortsätze der abgeplatteten Epithelzellen kaum sichtbar 
(Fig. 4), bei schwacher Kontraktion des Herzens dagegen treten sie 
deutlich hervor, wie es leicht an den Figuren 5 und 6 zu sehen 
ist. Bei fortschreitender Kontraktion nimmt die Größe der Epithel- 
zellenfortsätze wieder ab und während des Stadiums der vollen 
Kontraktion (vgl. Fig. 7) sind die Zellfortsätze eigentlich nicht 
mehr zu sehen. 

Bei aufmerksamer Betrachtung lassen sich die von den Enden 
der Fortsätze abgehenden verästelten Fäserchen von den feinen 
Bindegewebsfäserchen durch ihre Dicke unterscheiden. Ihrem Ver- 
laufe nach können wir unter den epithelialen Fortsätzen zwei Grup- 
pen unterscheiden: Die einen verästeln sich in der Bindegewebs- 
schicht und bilden in derselben eine Art von unregelmäßigen 
Netzen (Fig. 5, 1) wobei sie auch stellenweise untereinander ana- 
stomosieren, die anderen Fäden der Epithelzellfortsätze verbinden 
diese Zellen mit den Muskelfasern, welche in der subperikardialen 
Bindegewebsschicht verlaufen. Diese Verbindung kann auf zweifa- 
che Weise erfolgen: erstens können die Fäserchen an der Bindege- 


59 


webshülle der Muskelfasern inserieren (Fig. 5, 2), oder sie verbin- 
den sich mit den Seitenfortsätzen der Muskelzellen (Fig. 5, w). 


Bei den Pektiniden habe ich im viszeralen Perikardialepithel 
Schleimzellen gefunden, dagegen fehlen sie bei den anderen unter- 
suchten Arten. 

Die Schleimzellen im Pektinidenperikard sind etwas größer als 
die benachbarten Epithelzellen und haben zumeist eine unregel- 
mäßige Gestalt (Fig. 9 Sz). Auf Eisenhämatoxylinpräparaten unter- 
sucht, weist das Zellplasma dieser Zellen einen wabigen Bau auf; 
ein schwachkörniges Protoplasma ist rings um den Zellkern gela- 
gert, der immer an der dem Herzlumen zugewandten Zellwand 
liest. An Meyer’s-Muzikarmin oder Tolluidinpräparaten erscheinen 
diese Zellen ganz von Schleimkörnchen gefüllt. 

Auch an Präparaten, die mit Thionin nach Hoyer sen. gefärbt 
wurden, traten in den Schleimzellen die mit Thionin typisch ge- 
färbten Schleimkörnchen deutlich hervor. 

Die Schleimzellen entsenden oft Fortsätze in die darunterlie- 
sende Bindegewebsschicht, die den Fortsätzen der anderen Peri- 
kardepithelzellen recht ähnlich sehen (Fig. 11). 

Diese Schleimzellen haben mit den von Grobben (7) beschrie- 
benen Perikardialdrüsen nichts gemeinsam und ihre Anwesenheit 
läßt sich nur bei der einzigen Gattung Pecten (P. jacobaeus, glaber, 
varius) feststellen. In der Literatur konnte ich über diese Zellen 
gar keine Angaben finden. 


Schließlich will ich noch bemerken, daß die Ergebnisse meiner 
Untersuchungen der „Hämocoeltheorie* Lang’s (12) nicht wider- 
sprechen !), was jedoch die „Ergänzung“ derselben Theorie von 
Fernandez (3) betrifft. so kann ich mich mit den Anschauungen 
des Verfassers nicht einverstanden erklären. 


‘) Im letzten Jahre ist über die Hämocoeltheerie eine Arbeit von Vejdov- 
sky (21) erschienen, in welcher der Verfasser auf Grund seiner Beobachtungen 
an Anneliden von den Anschauungen Lang’s in gewissen Punkten abweicht. Ich 
kann mich über die Anschauungen beider Autoren hier nicht näher verbreiten, 
da dies nur auf Grund von entwickelungsgeschichtlichen Untersuchungen über 
die Genese des Hämocoals möglich wäre. Letztere wären allerdings für die Mol- 
lusken sehr erwünscht. 


60 


Nach Fernandez sollen sich im Herzen aller Coelomaten zwei 
Teile unterscheiden lassen: 1) Das Endokard, ein primärer, innerer, 
„leitender Teil“, der eine erweiterte Gefäßwand und sonach eine 
mesenchymatische Bildung vorstellt; 2) Das Myokard, daß sich erst 
dem Endokard als ein sekundärer, äußerer, „propulsatorischer Teil“ 
zugesellen soll und das erst von der Coelomwand seinen Anfang 
nimmt. 

Bei den Lamellibranchiern konnte ich im Innern des Herzens 
keine Bildung finden, die als eine der Gefäßwand entsprechende 
Bildung zu deuten wäre. An das Herzlumen dieser Tiere grenzen 
direkt Muskelbündel, die nur mit einer feinen, perimysiumartigen 
Bindegewebsschicht bedeckt sind; es gibt also bei den Lamelli- 
branchiern kein eigentliches Endokard, das Fernandez, seine eige- 
nen Befunde an Tunikaten generalisierend, im Herzen aller ande- 
ren Coelomaten anzunehmen geneigt ist. 


Aus dem anatomischen Institute der Jagellonischen Universität in Krakau. 


Tafelerklärung. 


Sämtliche Figuren sind unter Benutzung des Abbhé’schen Zeichenapparats 
von Zeiss entworfen. 


Zeichenerklärung : 


Ep — viszerales Perikardepithel. 

B — subperikardiale Bindegewebsschicht. 
S — Sarkoplasma. 

C — Kontraktile Substanz. 


R — Außenschieht der Muskelfasern, (Sarcolemm) Rindenschicht der Autoren. 


w Seitenfortsatz einer Muskelfaser. 


n — Kerne der Bindegewebszellen. 
K — Blutzellen. 
Sz — Schleimzellen im Perikardepithel. 


Andere Bezeichnungen im Text. 


Fig. 1. Zwei Herzmnskelfasern von Anodonta im Längsschnitt, Sublimat- 
alkohol, Coerulein-Safranin, Zeiss. Apochr. Imm. 2 mm Comp. Oc. 6. 

Fig. 2. Querschnitt eines Herzmuskelbündels von Anodonta, Sublimatsalpe- 
tersäure, Coerulein-Safranin, Zeiss. Apochr. Imm. 2 mm Comp. Oc. 4. 

Fig. 3. Längsschnitt eines Herzmuskelbündels von Anodonta, Sublimat- 
Salpetersäure, Delafield’s Hämatoxylin, Pikrinsäure-Fuchsin von van Giesson, Ver- 
größerung wie Fig 2. 

Fig. 4. Viszerales Perikardepithel von Anodonta in gedehntem Zustand 
nach demselben Präparat wie Fig. 3. 


Fig. 5. Viszerales Perikardepithel von Anodonta mit darunterliegender 


61 


Bindegewebsschicht, in der vereinzelte Muskelfasern verlaufen. Sublimatalkohol, 
Coerulein-Safranin, Vergrößerung wie Fig. 2. 

Fig. 6. Viszerales Perikardepithel von Anodonta, mit darunterliegender 
Biudegewebsschicht, mehr kontrahiert, als auf Fig. 5. Sublimatsalpetersäure, 
Coerulein-Safranin, Hartnack, Imm. Apochr. 2 mm Comp, Oc. H. 

Fig 7. Viszerales Perikardepithel von Anodonta, kontrahiert, Sublimat- 
Salpetersäre, Hämatoxylin-Pikrinsäure-Fuchsin, Hartnack, Imm. Apochr. 2, Comp. 
(de, J00E 

Fig. 8. Zwei Muskelfasern mit Endverzweigungen von Unio. Sublimat - Sal- 
petersäure, Eisenhämatoxylin-Eosin, Hartnack. Apochr. Imm. 2. Comp. Oc. II. 

Fig. 9. Viszerales Perikardepithel von Pecten jacobaeus mit Schleim- 
zellen. Sublimat - Salpetersäure, Delafield’s Hämatoxylin - Muzikarmin, Hartnack, 
Apochr. Imm. 2, Comp. Oc. II. 

Fig. 10. Zwei Schleimzellen im visreralen Perikardepithel von Pecten ja- 
cobaeus, Sublimat, Salpetersäure, Eisenhämatoxylin - Eosin, Hartnack, Apochr. 
Imm. 2, Comp. Oc. II. 

Fig. 11. Eine Schleimzelle im viszeralen Perikardepithel von Pecten ja- 
eobaeus mit Fortsatz, Sublimatsalpetersäure, Delafield’s Hämatoxylin-Muzikar- 
min, Hartnack, Apochr. Imm. 2, Comp. Oc. Il. 

Fig. 12. Eine Herzmuskelfaser von Anodonta, der Länge nach von der 
Oberfläche angeschnitten, Sublimat-Salpetersäure, Eisenhämatoxylin - Eosin, Zeiss, 
Apochr. Imm. 2 mm Comp. Oc. 4. 

Fig. 13. Drei Herzmuskelfasern von Anodonta im Querschnitt, Sublimat- 
Salpetersäure, Eisenhämatoxylin - Eosin, Zeiss, Apochr. Imm. 2 mm Comp. Oc. 4. 


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M. B. SABAT. Wpiyw promieni radu nu przewodnictwo elektrolitöw. 
(Über den Einfluß der Radiumstrahlen auf das Leitvermögen 
der Elektrolyte). (Sur l'influence du rayonnement du radium sur la con- 
ductibilitE des électrolytes). Mémoire présenté par M. A. Witkowski m. t. 


Durch die Tatsache, daß die Becquerelstrahlen eine starke Jo- 


nisationswirkung auf Gase ausüben, wird die Frage nahegelegt, ob 


und inwieferne diese Strahlung das elektrische Leitvermögen der 
Elektrolytenlösungen beeinflußt. Es besteht eine weitgehende Ana- 
logie zwischen den Lösungen und den Gasen. Obwohl Elektrolyte, 


wie es Arrhenius zeigte, gerade solche Stoffe sind, welche den von 


63 


van t’Hoff auf eine Anzahl von Substanzen stark verdünnter Lösung 
angewendeten Gasgesetzen nicht folgen, tritt dennoch eine große 
Analogie zwischen den Elektrolytenlösungen und den Gasen hervor, 
und zwar besonders deutlich im Lichte der Jonen- und Dissozia- 
tionstheorie, welche die Grundlage für die Erklärung der Erschei- 
nungen der Elektrizitätsleitung durch die Gase wie durch die Elek- 
trolyte bildet. Ungeachtet der weitgehenden Analogie zwischen den 
Lösungen und den Gasen treten insbesondere hinsichtlich der qualita- 
tiven Verhältnisse der Erscheinungen erhebliche Unterschiede hervor. 

Im Vergleiche mit Gasen, welche bei gewöhnlicher Temperatur 
schlechte Elektrizitätsleiter sind, ist das Leitvermögen der Elektro- 
lyte schon bei verhältnismäßig niederen Temperaturen beträchtlich, 
da sich gewöhnliche Lösungsmittel der Elektrolyte als starke Jo- 
nisatoren derselben erweisen. Es wäre daher zu erwarten, daß der 
Einfluß der Becquerelstrahlen auf Elektrolyte ziemlich bedeutend 
sein müßte, um bei starker Dissoziationswirkung der letzteren merk- 
lich hervortreten zu können; es wäre zu befürchten, daß, wenn die 
Beequerelstrahlen das Leitvermögen der Elektrolyte nur schwach 
beeinflussen, ihr Einfluß angesichts der ansehnlichen Leitfähigkeit 
der Elektrolyte sich unserer Beobachtung sehr leicht entziehen könnte, 
geradeso wie es zu erwarten wäre, daß die Jonisationswirkung der 
Beequerelstrahlen auf Gase bei hohen Temperaturen unbeachtet blei- 
ben dürfte. 

Die Arbeiten von P. Curie!), H. Becquerel?) und A. Becker) 
über den Einfluß der Radiumstrahlen auf das elektrische Leitver- 
mögen der festen und flüssigen Isolatoren, ferner die von Hen- 
ning*) durchgeführten Messungen des Leitvermögens der Radium- 
salzlösungen machten es zwar wahrscheinlich, daß die Becquerel- 
strahlen eine Jonisationswirkung auf Elektrolyte ausüben, man konnte 
aber nicht erwarten, daß dieser Einfluß bedeutend sein dürfte. 

Von P. Curie, H. Becquerel und A. Becker wurde festgestellt, 
daß die Jonisationswirkung der Radiumstrahlen auf feste und flüs- 
sige Isolatoren viel schwächer ist als diejenige auf Gase. F. Hen- 
ning fand zwar, daß die verdünnten Radium-Bariumchloridlösungen 


1) Comptes rendus, 134, p. 420. 1902. 
2) ibid. 136. p. 1173. 1903. 

# Ann. d. Physik, 12, p. 124. 1903. 
*) ibid. 7, p. 562. 1902. 


64 


die Elektrizität etwas schlechter leiten als die Lüsung des reinen 
Bariumchlorids; er berechnete aber, daß dem bedeutend höheren 
Atomgewichte des Radiums im Vergleich mit dem Atomgewichte 
des Bariums ein noch geringerer Wert für das Leitvermögen der 
Radiumchloridlösung im Vergleiche mit dem Leitvermögen der Ba- 
riumehloridlösung entsprechen dürfte. Es erscheint diesem Forscher 
nicht unwahrscheinlich, daß die Radiumstrahlen den Dissoziations- 
srad der Radiumsalzlösung erhöhen. 

Gegen die Wahrscheinliehkeit einer starken Jonisationswirkung 
der Becquerelstrahlen auf Elektrolyte sprechen die Ergebnisse der 
von F. Kohlrausch !) und F. Henning!) gemeinsam über die elektri- 
sche Leitfähigkeit des Radiumbromids ausgeführten Untersuchungen, 
welche am kürzesten darin zusammengefaßt werden können, daß 
dieses Salz in bezug auf seine Leitfähigkeit in Lösungen von 
1/19000— 1/20 normaler Konzentration den analogen Salzen der dem 
Radium verwandten Elemente, und zwar Ba, Sr und Ca sich an- 
reihen. 

Es erscheint angezeigt, hier die von F. Kohlrausch ?) gemachten 
Beobachtungen über das elektrische Leitvermögen des Wassers un- 
ter dem Einflusse der Beequerelstrahlen zu erwähnen. Wurde das 
Wasser einer kurzdauernden Wirkung der Radiumstrahlen ausge- 
setzt, so konnte keine Veränderung des Leitvermögens des Wassers 
bemerkt werden; erst nach längerer (zweitägiger) Einwirkung des 
Radiums erfuhr das Leitvermögen des Wassers einen sehr geringen 
Zuwachs, dessen Ursache Kohlrausch in der durch die Becquerel- 
strahlen beschleunigten Auflösung des Glases (des Widerstands- 
gefäßes), nicht aber in der Jönisationswirkung der Strahlen erblickt. 

Schließlich erlaube ich mir anzudeuten, daß die Röntgenstrahlen, 
welche sich in vielfacher Beziehung den Beequerelstrahlen analog 
verhalten, speziell Gase 'stark jonisieren und nach den Angaben 
von I. I. Thomson 3?) und L. Graetzt) auch den elektrischen Wi- 
derstand der festen und flüssigen Isolatoren verringern, nach meinen 
und zwar nur in geringer Zahl im J. 1902 im physikalischen Uni- 
versitätsinstitute des Professors Zakrzewski in Lemberg ausgeführten 


1) Verhandl. d. D. Phys. Gesell. 5, p. 144. 1904. 
?) Verhandl. d. D. phys. Gesell. 5, p. 261. 1903. 
3) Nature, 53, p. 378 u. 383. 1895. 
') Ann. d. Physik, 1, p. 530. 1900. 


65 


Messungen auf das elektrische Leitvermögen der Elektrolyte keinen 
merklichen Einfluß ausüben. 

Dank der großen Liebenswürdigkeit des Professors P. Curie, 
welcher mir zu meinen Untersuehungen das stärkste Radiumprä- 
parat seines Laboratoriums (0'2 g in einer dünnwandigen Glasröhre 
eingeschlossenen reinen Radiumbromids) und alle mir nötigen Apparate 
zur Verfügung stellte, habe ich im vergangenen Jahre im physikali- 
sehen Universitätsinstitute des Professors Curie in Paris eine Reihe 
von Versuchen und Messungen ausgeführt zwecks der Untersuchung, 
welehen Einfluß die Beequerelstrahlen auf das elektrische Leitver- 
mögen der wäßrigen Elektrolytenlösungen ausüben. 

Zur Messung der elektrischen Widerstände bediente ich mich 
einer Wheatstone-Kirchhoff’schen Drahtbrücke mit dem Telephon. 
Das Elektrolyt und das Radiumpräparat setzte ich in ein speziell 
zu meinen Versuchen angefertigtes Widerstandsgefäß. Dasselbe be- 
stand aus zwei konzentrischen Glasröhren (der Durchmesser der 
äußeren Röhre betrug 32 mm, derjenige der inneren Röhre 8 mm), 
welche miteinander an beiden Enden (an dem oberen und an dem 
unteren) mittels zweier ringförmigen Kautschukstöpsel verbunden 
waren. Die letzteren sperrten den für die Aufnahme des Elektro- 
lytes bestimmten, zwischen der äußeren und der inneren Röhre be- 
findlichen Raum oben und unten ab. Zwei ringfürmige Platinelek- 
troden, welche mittels der Elektrolyse der 3°/, Platinehloridlösung 
mit Zusatz von 0'025°/, Bleiazetat mit Platinmohr bedeekt worden 
sind, waren im Innern des Widerstandsgefäßes horizontal zwischen 
der äußeren und der inneren, durch die Öffnungen der beiden Elek- 
troden hindurchgehenden Röhre untergebracht. Aus der äußeren 
Wand des Widerstandsgefäßes lief ein nach oben gebogenes Seiten- 
rohr, welches zur Füllung des Gefäßes mit der Flüssigkeit und zur 
Aufnahme des während des Versuches die Temperatur der Flüssig- 
keit angebenden Thermometers diente. Die Widerstandskapazität 
des Gefäßes betrug C — 0'289 em ‘. Das Elektrolyt wurde der 
Wirkung der Becquerelstrahlen ausgesetzt, nachdem das Radium- 
präparat (02 g Radiumbromid) in die innere Röhre des Wider- 
standsgefäßes gebracht worden war. Diese Einriehtung ermöglichte, 
daß ein großer Teil der durch das Radiumpräparat ausgesendeten 
B-Strahlung und fast die ganze von demselben ausgesendete y-Strah- 
lung, welche aus dem inneren Rohr (die Wanddicke des inneren 


Bulletin III. 5) 


66 


Rohres betrug 0'3 mm) nach allen Seiten ausgingen, in die dieses 
Rohr umgebende Flüssigkeit eindrangen. 

Ich machte eine große Anzahl von Versuchen. in welchen der 
Wirkung der Radiumstrahlen (den 6- und den y-Strahlen) wäßrige 
Lösungen verschiedener Salze, Säuren und Basen von verschiedener 
Konzentration ausgesetzt wurden. 

Die Temperatur des Elektrolytes während. des Versuches wurde 
durch ein himreichend empfindliches, in dem Elektrolyte unterge- 
brachtes Quecksilberthermometer mit Zehntel-Celsius-Grad-Einteilung 
angezeigt. 

Mit Rücksicht auf die langsame Erwärmung des. Elektrolytes 
unter dem Einflusse des Radiums war die Empfindlichkeit des Ther- 
mometers ausreichend; durch viele Versuche wurde es festgestellt. 
daß nach Herausnahme des Radiumpräparats aus der inneren Röhre 
des Widerstandsgefäßes die Quecksilbersäule des Thermometers nicht 
mehr stieg, sondern im Gegenteil allmählich sank. 

In der Mehrzahl der Versuche betrug die Maximaltemperatur 
des Elektrolvtes unter dem Einflusse des Radiums 0:30 C., in eini- 
gen Fällen erreichte die Erwärmung das Maximnm 04° C. Die 
Größe der Maximalerwärmung des Elektrolytes war natürlich auch 
von verschiedenen .Nebenbedingungen des Versuches, wie von .der 
Menge der Lösung im Widerständsgefäße,. von dem Feuchtigkeits- 
grade der äußeren Wandseite des Gefäßes u. a. abhängig. 

‘ Für jeden notierten :Widerstand wurde die Temperatur zweimal 
und zwar vor und nach der Ablesung des Widerstandes. abgelesen. 

In den folgenden Tabellen ist. das Leitvermögen, welches wäh- 
rend: der Versuche mit Radium jedesmal von mir beobachtet wurde, 
angegeben und mit den Werten des Leitvermögens zusammenge- 
stellt, welche für die dem Einflusse des Radiums nicht ausgesetzten 
Elektrolyte für die: gleiehen Temperaturen (nach den dem ausge- 
zeichneten Werke’ von Kohlrausch und Holborn: „Das Leitvermö- 
gen der Elektrolyte“ entnommenen Temperaturkoëffizienten) berech- 
net wurden. Bei diesen Berechnungen dienten als Ausgangspunkte 
die von mir beobachteten Leitvermögen (k), welehe in den folgenden 
Tabellen in der ersten Horizontal- und der dritten Vertikalreihe 
angegeben sind. 


67 


Tab: E 
Na Cl (20%). Temperaturkoëffizient : 

1 (dk 
(7) = 00216. 
hg \ dt/99 

div 8 | 

= Ê 5 Leitvermögen 

CEE 

Verlauf des Versuches Dach bee a 

a 28 5 |beobachtet berechnet 

220» 

BT an | | 


Elektrolyt unmittelbar darauf, nachdem er der 
Einwirkung des Radiums ausgesetzt wurde 


Elektrolyt vor der Einwirkung des Radiums . Ari. 0‘1918 | 01918 
171 0.1918 | 01918 


Elektrolyt unter der Einwirkung des Radiums 174 | 01932 | 0:1930 

Elektrolyt unmittelbar darauf, nachdem er der | 
Einwirkung des Radiums entzogen wurde . 17% 0:1932 0:1930 

Elektrolyt, der Radiumwirkung entzogen . . 172 01921 | 0:1922 


Elektrolyt, neuerdings der Radiumwirkung 
HÉSITER DR AE 17200021 OS22 


Fab: I. 
LER 
Na2€C17 (102). BR, 
dk | 
(7) = 00214. 
kıs dt 22 
EYES 
BE Leitvermögen 
eds 5 | 
Verlauf des Versuches 5 E = 2 ee ie 
=] 2 © = beobachtet berechnet 
TES 


2 


Elektrolyt vor der Einwirkung des Radiums. 16°5 01172 01174 


Elektrolyt unmittelbar darauf, nachdem er der 


Elektrolyt unter der Einwirkung des Radiums 166 | 01176 | 01176 


Elektrolyt unter der Einwirkung des Radiums 16:9. | 0-1883 | 0:1182 


Elektrolyt unmittelbar darauf, nachdem er der 
Einwirkung des Radiums entzogen wurde . 


169 | 01183 | 0118 


Elektrolyt. der Radiumwirkung entzogen . 16°6 0.1175 | 01176 


Einwirkung des Radiums ausgesetzt wurde . 16°5 01174 | 01174 


H* 


68 


Lab TI. 
Na CI (5°/,). 


HAE 
1 ) = 0-0217. 
hs \dt /99 
a I Te en TE Een Ten 

SHINE 

co) == 

5: = © Leitvermögen 

ENS 

Verlauf des Versuches LA EE 

er 

god = beobachtet berechnet 

D 3 © © 

Br 


Elektrolyt vor der Einwirkung des Radiums . 164 | 0.0647 | 0:06470 
Elektrolyt unmittelbar darauf, nachdem er der | 
Einwirkung des Radiums ausgesetzt wurde 164 | 00647 | 0'06470 
Elektrolyt unter der Einwirkung des Radiums 166 | 00650 | 0:06496 
Elektrolyt unter der Einwirkung des Radiums 168 | 0.0652 | 0:06522 
Elektrolyt unmittelbar darauf, nachdem er der 
Einwirkung des Radiums entzogen wurde . 168 | O0:‘0652 | 0:06522 
Elektrolyt, der Radiumwirkung entzogen . . 165 | 00649 | 0‘06483 
ALERTE 
Ca CI, (20°/). 
1 (dk 
(5) 000 
his \dt 72) 


Sl 
=) 
E Eu Leitvermögen 
u. =582 
Verlauf des Versuches SA FE PL 
= æ & „ beobachtet berechnet 
ÊTES 
Elektrolyt vor der Einwirkung des Radiums . 16 01661 | 01661 
Elektrolyt unmittelbar darauf, nachdem er der | | 
Einwirkung des Radiums ausgesetzt wurde 16 | 0:1661 | 0:1661 
Elektrolyt unter der Einwirkung des Radiums 161 | 01665 | 01664 
| | 
Elektrolyt unter der Einwirkung des Radiums 163. | 01672 | 0:1671 
Elektrolyt unmittelbar darauf, nachdem er der | 
Einwirkung des Radiums entzogen wurde . 163 | -0:1672 | 0.1671 
Elektrolyt. der Radiumwirkung entzogen . . 15:9 0:1659  0:1658 
Elektrolyt, neuerdings d. Radiumwirk. ausgesetzt 159 | 01659 | 01658 


Elektrolyt unter der Einwirkung des Radiums 161 | 0.1664 | 0:1664 


69° 


Tab. V: 


Ca CL (10°/,). 


EVE 
HE Ve Leitvermögen 
ÉLE ES 
Verlauf des Versuches SE F5 
= » 87, |beobachtet|berechnet 
ETS | 
| 
Elektrolyt vor der Einwirkung des Radiums . 172 | O0:1124 | 0‘1124 
Elektrolyt unmittelbar darauf, nachdem er der | 
Einwirkung des Radiums ausgesetzt wurde 17:2 0.1124 | 01124 
Elektrolyt unter der Einwirkung des Radiums 174 0:1150 | 0:1129 


Elektrolyt unmittelbar darauf, nachdem er der 


Einwirkung des Radiums entzogen wurde . 17.4... 11 2048001129 
Elektrolyt, der Radiumwirkung entzogen . . 17.2 01124 | 01124 
Elektrolyt, neuerdings der Radiumwirk. ausges. 172 | 011% | 011% 
Elektrolyt, unter der Einwirkung des Radiums 173 | 01126 | 0:1126 
Elektrolyt unmittelbar darauf, nachdem er der | | 

Einwirkung des Radiums entzogen wurde . 173 01126 | 01126 

Rab-#VI. 


CREME) 


CREER 
= M 35 

7 BSOS 2 | 

Verlauf des Versuches KU ZiEEn I = 

Ar 
5 x 2 „ beobachtet berechnet 
DIET 
ATrs | 


Elektrolyt vor der Einwirkung des Radiums . 17:1 00633 | 00633 
Elektrolyt unmittelbar darauf, nachdem er der 

Einwirkung des Radiums ausgesetzt wurde 17:1... -0:0633 0.0635 
Elektrolyt, unter der Einwirkung des Radiums 174 | 0:0637 | 0:0637 
Elektrolyt unmittelbar darauf, nachdem er der 

Einwirkung des Radiums entzogen wurde . 17:4 | 0:0637 | 0:0637 


Elektrolyt, der Rndiumwirkung entzogen . . lei 0.0633 00635 


70 


Tab. VII. 
Ba CI, (20°/,). 


1 (dk 
(7) = 0019 
Fig \dt /3 
S1ES | 
= E E cu Leitvermögen 
2 MESSE | 
Verlauf des Versuches 3 ES | 
El 8 © Es ‚beobachtet berechnet 
Ins | 
| 
Elektrolyt vor der Einwirkung des Radiums . 168 | 01302 | 0:1302 
Elektrolyt unmittelbar darauf, nachdem er der | 
Einwirkung des Radiums ausgesetzt wurde 16:8 |. '0:1303 | 0:1302 
Elektrolyt, unter der Einwirkung des Radiums el 01311 | 0.1310 
Elektrolyt unmittelbar darauf, nachdem er der | | É 
Einwirkung des Radiums entzogen wurde . 1740/0013 | 01310 
Elektrolyt, der Radiumwirkung entzogen . . 168 | 01302 | 0.1302 
Tab. VII 


Ba Cl, (100/,). 


Ks \dE / 5, 
ee 
Se ©) Leitvermögen 
ER ® Sas 
Verlauf des Versuches SA ë | | 
End, \beobachtet berechnet 
Bons | 
| 
Elektrolyt vor der Einwirkung des Radiums . 16°6 0‘0714 007140 
Elektrolyt unmittelbar darauf, nachdem er der | 
Einwirkung des Radiums ausgesetzt wurde 166 | 00714 | 007140 
Elektrolyt unter der Einwirkung des Radiums 169 | 00719 | 007185 
Elektrolyt unmittelbar darauf, nachdem er der | | 
Einwirkung des Radiums entzogen wurde . 169 | 0:0719 | 0:07185 
| 
Elektrolyt, der Radiumwirkung entzogen . . 167 0:0715 | 0:07155 
Elektrolyt, der Radinmwirkung entzogen . . 16°5 | 0:0712 | 0:07125 


71 


Tab. IX. 
Ba CL (50/;). 


Leitvermögen 


Verlauf des Versuches 


beobachtet berechnet 


Temperaturen 

des Elektro- 
lytes während 
des Versuches 


0:0377 | 0:03770 


Elektrolyt vor der Einwirkung des Radiums . 16°4 | 
Elektrolyt unmittelbar darauf, nachdem er der | | 
Einwirkung des Radiums ausgesetzt wurde 164 | 00377 | 0:03770 
| | 
Elektrolyt unter der Einwirkung des Radiums 168 | 00380 | 0:03802 
Elektrolyt unmittelbar darauf, nachdem er der | | | 
Einwirkung des Radiums entzogen wurde . 168 | 00380 | 0:03802 
Elektrolyt, der Radiumwirkung entzogen . . 164 | 0:0377 | 0:03770 
| 
Elektrolyt, der Radiumwirkung entzogen . . 162 | 00376 | 0‘03754 


Nabe X. 


8,32 
SES S Leitvermügen 
Verlauf des Versuches ADS = = 
aa”. | | 
Zn © „ |beobachtet berechnet 
Soie | 
Eier | 
Elektrolyt vor der Einwirkung des Radiums . 168 | 00463 | 0:04630 
Elektrolyt unmittelbar darauf, nachdem er der | 
Einwirkung des Radiums ausgesetzt wurde 16:8 0.0463 | 004630 
Elektrolyt unter der Einwirkung des Radiums M 0-0467 | 004666 
Elektrolyt unmittelbar darauf, nachdem er der | 
Einwirkung des Radiums entzogen wurde . 177 00467  0:04666 
| 
Elektrolyt, der Radiumwirkung entzogen . . 167 0.0462 | 0:04618 


Tab. XI. 
Mg SO, (10°/,)- 


Leitvermögen 


Verlauf des Versuches 


\beobachtet| 


Temperaturen 
des Elektro- 


Elektrolyt vor der Einwirkung des Radiums . 


Elektrolyt unmittelbar darauf, nachdem er der 
Einwirkung des Radiums ausgesetzt wurde 


Elektrolyt unter der Einwirkung des Radiums 


Elektrolyt unmittelbar darauf, nachdem er der 
Einwirkung des kadiums entzogen wurde . 


Elektrolyt, der Radiumwirkung entzogen 


Elektrolyt, der Radiumwirkung entzogen . 


Tab. XII. 
Mg SO, (5°). 


|  Leitvermügen 


berechnet 


0:04010 
0‘04010 
0:04025 


004025 
0:04010 


| 0:03993 


Verlauf des Versuches 


‚beobachtet 


Temperaturen 
des Elektro- 
lytes während 
des Versuches 


Elektrolyt vor der Einwirkung des Radiums . 16°5 0:0256 
Elektrolyt unmittelbar darauf, nachdem er der 

Einwirkung des Radiums ausgesetzt wurde 16:5 0:0256 
Elektrolyt unter der Einwirkung des Radiums 16:7 0:0258 
Elektrolyt unter der Einwirkung des Radiums 168 | 0:0258 
Elektrolyt unmittelbar darauf, nachdem er der | 

Einwirkung des Radiums entzogen wurde . 168 | 0:0258 
Eiektrolyt, der Radiumwirkung entzogen . 16°5 00256 


002560 


| 002560 


berechnet 


0:02572 


0:02577 


002577 
002560 


Tab. XIII. 


Zn SO, (20°/,). 


1 [dk 
(7) = 00241. 
kıs dt 22 
a uvre 
DUT D 
= E E 5 Leitvermügen 
Verlauf des Versuches 22 = u 
SA > 
E » © „ beobachtet berechnet 
ÊTES 
Elektrolyt vor der Einwirkung des Radiums . 16°5 00449 | 0:04490 
Elektrolyt unmittelbar darauf, nachdem er der 
Einwirkung des Radiums ausgesetzt wurde 16°5 0:0449 | 0:04490 
Elektrolyt unter der Einwirkung des Radiums 16°8 0:0452 | 0:04522 
Elektrolyt unmittelbar darauf, nachdem er der 
Einwirkung des Radiums entzogen wurde 16°8 0:0453 | 0'04522 
Elektrolyt, der Radiumwirkung entzogen 16°5 00449 | 0:04490 
Tab. XIV. 
Zn SO, (10°,). 
1 [dk 
(7) = 00223 
D his \di Yo 
LES) 
= È È E Leitvermügen 
Verlauf des Versuches See 
ser | 
= 2 8 „ |beobachtet berechnet 
rag | 
Elektrolyt vor der Einwirkung des Radiums . 16°4 00308 | 0:03080 
Elektrolyt unmittelbar darauf, nachdem er der 
Einwirkung des Radiums ausgesetzt wurde 16°4 0:0308 | 003080 
Elektrolyt unter der Einwirkung des Radiums 16°8 0‘0311 | 003107 
| 
Elektrolyt unmittelbar darauf, nachdem er der 
Einwirkung des Radiums entzogen wurde . 168 0‘0311 | 003107 
Elektrolyt, der Radiumwirkung entzogen . . 16°5 0:0309 | 0:03087 
Elektrolyt, der Radiumwirkung entzogen 164 0:0308 | 0:03080 


14 


Tab. XV. 


Leitvermügen 


Verlauf des Versuches 


|beobachtet berechnet 


Temperaturen 


Elektrolyt vor der Einwirkung des Radiums . 3 00184 | 0:01840 
Elektrolyt unmittelbar darauf, nachdem er der | 
Einwirkung des Radiums ausgesetzt wurde 0‘0184 | 0‘01840 
Elektrolyt unter der Einwirkung des Radiums 16°6 0.0185 | 0:‘01852 
Elektrolyt unmittelbar darauf, nachdem er der 
Einwirkung des Radiums entzogen wurde . 16:6 0:0185 | 0‘01852 
| 
Elektrolyt, der Radiumwirkung entzogen . . 16°4 0.0184 | 001844 
Tab. XVI. 
K, CO, (400/). 
Te ad 
(7) = 00246 
Kg “dt 2o; 
EURER 
Seren Leitvermögen 
Verlauf des Versuches Ss #5 = — 
= Z 8, |beobachtet berechnet 
2 +, © 
= — T 


Elektrolyt vor der Einwirkung des Radiums . 163 | 02073 | 0:2073 
Elektrolyt unmittelbar darauf, nachdem er der 

Einwirkung des Radiums ausgesetzt wurde 16:3 0:2073 | 0:2073 
Elektrolyt unter der Einwirkung des Radiums 16'6 02086 02088 
Elektrolyt unmittelbar darauf, nachdem er der 

Einwirkung des Radiums entzogen wurde . 166 | 0'2086 | 0:2088 
Elektrolyt, der Radiumwirkung entzogen . . 163 | 02073 | 02073 
Elektrolyt, neuerdings der Radiumwirk. ausges. . 165 | 02082 | 0:2083 


Elektrolyt unmittelbar darauf, nachdem er der | 


Einwirkung des Radiums entzogen wurde . 165 | 02082 | 0:2083 


Elektrolyt, der Radiumwirkung entzogen . . 162 | 02067 | 0:2068 


=] 
SD 


Tab. XVII. K, CO, (20°/,). 


su nen 
DENTS 2 
E = Fe Leitvermögen 
+ M = = 
Verlauf des Versuches S& Be | 
EL 2 ce beobachtet berechnet 
obs — 
| Elektrolyt vor der Einwirkung des Radiums . 17:2 01779 | 0.1779 
Elektrolyt unmittelbar darauf, nachdem er der | | 
* Einwirkung des Radiums ausgesetzt wurde 17200 001779801779 
À Rlektrolyt unter der Einwirkung des Radiums 175 0:1788 | 0:1790 
4 
Elektrolyt unmittelbar darauf, nachdem er der | 
| Einwirkung des Radiums entzogen wurde . 17°5 01788 | 017% 
' Elektrolyt, der Radiumwirkung entzogen . . 17'3 0:1782 | 01783 
Î Elektrolyt, neuerdings d. Radiumwirk. ausgesetzt 174 | 01786 | 01786 
ï Elektrolyt unmittelbar darauf, nachdem er der | 
ı Einwirkung des Radiums entzogen wurde . 174 | 01786 | 0:1786 
: Elektrolyt, der Radiumwirkung entzogen . . ol 01774 | 0:1785 
Tab. XVIIL. K, CO, (50). 
1 (dk | 
ee, 
hs ‘dt /99 
CRAN 
5 à 2 © Leitvermögen 
Fe 
Verlauf des Versuches a NE (em Tic UE 
am o 
3 = © „ beobachtet berechnet 
AT | 
Elektrolyt vor der Einwirkung des Radiums . 17 0:0546 | 0:05460 
Elektrolyt unmittelbar darauf, nachdem er der | 
Einwirkung des Radiums ausgesetzt wurde 17 | 0‘0546 | 0‘05460 
Elektrolyt unter der Einwirkung des Radiums 173 0‘0551 | 0:05496 
Elektrolyt unmittelbar darauf, nachdem er der | | 
Einwirkung des Radiums entzogen wurde . 173 | 00551 | 0:05496 
Elektrolyt, neuerdings d. Radiumwirk. ausgesetzt 172 | 00549 | 0'05484 
Elektrolyt unmittelbar darauf, nachdem er der | 
Einwirkung des Radiums entzogen wurde . 17-2 0.0549 | 005484 
Elektrolyt, der Radiumwirkung entzogen . . 169 | 00544 | 005448 
Elektrolyt, der Radiumwirkung entzogen . . 169 | 00544 | 0:05448 


16 


Tab. XIX. H CI (20°/,). 


Leitvermögen 


Verlauf des Versuches 
‚beobachtet berechnet 
| 


Temperaturen 
des Klektro- 
lytes während 


des Versuches 


Elektrolyt vor der Einwirkung des Radiums . 16°9 07489 | 07489 


Elektrolyt unmittelbar darauf, nachdem er der 


Einwirkung des Radiums ausgesetzt wurde 16:9 07489 | 07489 
Elektrolyt unter der Einwirkung des Radiums 172 07527 | 07524 
Elektrolyt unmittelbar darauf, nachdem er der | 

Einwirkung des Radiums entzogen wurde . 17:2 07527 07524 
Elektrolyt, der Radiumwirkung entzogen . . 16°9 07490 | 07489 
Elektrolyt, neuerdings d. Radiumwirk. ausgesetzt 173 0-7538 | 07535 


Elektrolyt unmittelbar darauf, nachdem er der 


Einwirkung des Radiums entzogen wurde . 173 0°7538 | 07535 
Elektrolyt, der Radiumwirkung entzogen . . 168 | 07476 | 07477 
Tab. XX. H CI (100/,). 
N 1 (dk . 
2), 00156 
EE 
5 5 9 © Leitvermügen 
san 
Verlauf des Versuches E55 
Si | 
£ 2 & „ beobachtet) berechnet 
ST m2 
Elektrolyt vor der Einwirkung des Radiums . 17:2. | 0:6219 | 0:6219 
Elektrolyt unmittelbar darauf, nachdeın er der 
Einwirkung des Radiums ausgesetzt wurde 172 0:6219 | 06219 
Elektrolyt unter der Einwirkung des Radiums 17:5 06246 | 06248 
Elektrolyt unmittelbar darauf, nachdem er der | 
Einwirkung des Radiums entzogen wurde . 17:5 0‘6246 | 06248 
Elektrolyt, der Radiumwirkung entzogen . . 17:3 0:6228 | 0:6229 
Elektrolyt, neuerdingsd. Radiumwirk. ausgesetzt 175 | 06245 | 06248 


Elektrolyt unmittelbar darauf, nachdem er der 
Einwirkung des Radiums entzogen wurde . 175 0.6245 | 0.6248 


Elektrolyt, der Radiumwirkung entzogen . . 17200 |. 0:6218 06219 


Tab. XXI. H CI (5°/,). 
U fdk 
(7) = 00158 
kg \ dt /39 
EME 
ES 
Sos 
Verlauf des Versuches = = 
Ss 2 5 _ |beobachtet| berechnet 
LE 


Elektrolyt vor der Einwirkung des Radiums . 1.71 0.3895 | 0'3895 


Elektrolyt unmittelbar darauf, nachdem er der 
Einwirkung des Radiums ausgesetzt wurde 1771 0.3895 | 0:3895 


Elektrolyt unter der Einwirkung des Radiums 174 0:3915 | 0:3913 


Elektrolyt unmittelbar darauf. nachdem er der 
Einwirkung des Radiums entzogen wurde . 174 03916 | 03913 


Elektrolyt, der Radiumwirkung entzogen . . 17 0.3891 0:3889 


Elektrolyt, neuerdings d. Radiumwirk. ausgesetzt 173 0‘3908 | 0:3907 


Elektrolyt unmittelbar darauf, nachdem er der 


Einwirkung des Radiums entzogen wurde . 173 0:3908 | 0:3907 
Elektrolyt, der Radiumwirkung entzogen . . 17 0:3887 | 0:3889 
Tab. XXI. Na HO (10°/,). 100 1r 
(7) = oo217. 
kis \dt /22 
a ee Cr ee 
Bee Leitvermögen 
se32 
Verlauf des Versuches SEEN ER | 
= 20 cé ‘beobachtet berechnet 
Uns 


Elektrolyt vor der Einwirkung des Radiums , 16°8 03034 | 03034 
Elektrolyt unmittelbar darauf, nachdem er der | 

Einwirkung des Radiums ausgesetzt wurde 168 | 03034 | 0'3034 
Elektrolyt unter der Einwirkung des Radiums ya! 0:3052 | 0:3054 
Elektrolyt unmittelbar darauf, nachdem er der | 

Einwirkung des Radiums entzogen wurde . Lt 03052 | 0'3054 
Elektrolyt, der Radiamwirkung entzogen . . 16°8 0.3034 | 03034 
Elektrolyt, neuerdings d. Radiumwirk. ausgesetzt le 0:3051 0:3054 


Elektrolyt unmittelbar darauf, nachdem er der | 
Einwirkung des Radiums entzogen wurde . LA 0:3051 | 0:3054 


Elektrolyt, der Radiumwirkung entzogen . . 167 03024 | 0:3027 


78 


Tab. XIII. 


Na HO (251/,). 


ke 
BLES 
5520 
eN@g 
Verlauf des Versuches 2 à = 
- 
aA > 
= = 3 „ beobachtet berechnet 
Ir = © 
[on — rS 


es nt all Li 


Elektrolyt vor der Einwirkung des Radiums . 16:6 0‘1061 | 0:1061 


Elektrolyt unmittelbar darauf, nachdem er der 
Einwirkung des Radiums ausgesetzt‘ wurde 166 | 0:1061 01061 


Elektrolyt unter der Einwirkung des Radiums 169 | 01069 0:1067 
Elektrolyt unmittelbar darauf, nachdem er der | 
Einwirkung des Radiums entzogen wurde . 16:9 01069 : 0:1067 


Elektrolyt, der Radiumwirkung entzogen . . 165 | 01058 | 0:1059 

Elektrolyt, neuerdings d. Radiumwirk. ausgesetzt 168 | 0:1066 ‚ 0‘1065 

Elektrolyt unmittelbar darauf, nachdem er der | | 
‘Einwirkung des Radiums entzogen wurde . 168 | 01066 |  0:1065 


Elektrolyt, der Radiumwirkung entzogen . . 16°4 | 01056 | 0.1057 


Ars meinen Erfahrungen, welche größtenteils in den oben an- 
geführten Tabellen zusammengefaßt sind, ergibt sich folgendes: 

1) Unmittelbar darauf, nachdem das Elektrolyt der Radiumwir- 
kung ausgesetzt worden war, d. h. in der Zeit, in welcher die Tem- 
peratur des Elektrolytes unter der Einwirkung des Radiums noch 
nicht merklich zunehmen konnte, wurde keine Veränderung des 
Leitvermögens bemerkt. 

2) Während der länger (von einigen bis fünfzehn Minuten) dau- 
ernden Versuche nahm das Leitvermögen des der Radiumwirkung 
ausgesetzten Elektrolytes allmählich zu, indem es einem konstanten 
Maximum zustrebte. Verlauf und Größe der Zunahme des Leitver- 
mögens des Elektrolytes entsprachen ganz gut der Temperatur- 
zunahme des Elektrolytes, welche durch die Anwesenheit des Ra- 
diums in seiner Nähe bewirkt wurde. 

3) Unmittelbar darauf, nachdem das Elektrolyt der Radiumwir- 
kung entzogen wurde,. d. h. in der Zeit, in welcher noch keine 


2 


merkliche Temperaturänderung eintreten konnte, wurde keine Ver- 
änderung des Leitvermögens bemerkt. 

4) Nachdem das Elektrolyt der Radiumwirkung entzogen wor- 
den war, kehrte das Leitvermögen des Elektrolytes allmählich mit 
dem Sinken der Temperatur der Flüssigkeit auf den Normalpunkt, 
auf seinen ursprünglichen Wert zurück. 

Nach meinen Erfahrungen rufen die $- und y-Strahlen, wenn 
sie auf die wäßrigen Elektrolytenlösungen durch die Dauer von 
einigen bis fünfzehn Minuten wirken, auf dieselben unmittelbar keine 
merkliche Dissoziationswirkung hervor. In dieser Hinsicht verhalten 
sich also die Elektrolytenlösungen unter dem Einflusse der Ra- 
diumstrahlen anders als die Gase, obwohl die Jonenenergie der 
Stoffe im Zustande der wäßrigen Lösungen bedeutend kleiner sein 
soll als diejenige des gasförmigen Aggregatszustandes. 

Das in der Nähe des Elektrolytes befindliche Radiumpräparat 
steigert das Leitvermögen der Elektrolytenlösung nur insoferne, als 
es ihre Temperatur erhöht, was sowohl dadurch geschieht, daß das 
Radiumpräparat an die Elektrolytenlösung unmittelbar Wärme ab- 
gibt als auch ohne Zweifel dadurch, daß die Energie der von den 
Lösungen absorbierten Becquerelstrahlen, ähnlich wie in den festen 
Körpern !), in Wärmeenergie umgesetzt wird. 

Wenn die Beequerelstrahlen eine Steigerung des Dissoziations- 
grades des Elektrolytes unmittelbar hervorrufen, muß man anneh- 
men, daß ihr relativer Wert so gering ist, daß sie bei der Anwen- 
dung der oben beschriebenen Versuchsweise unbemerkt bleibt. 


') Br. Sabat, Compt. rend. 140, 10, p. 644—647. 1905. 


Nakladem Akademii Umiejetnosei. 


Pod redakcya 
Cztonka delegowanego Wydzialu matem.-przyr., Dra Leona Marchlewskiego. 


Krakow. 1906. — Drukarnıa Uniwersytetu Jagiellonskiego, pod zarzadem J. Filipowskiego. 


22 Lutego 1906. 


PUBLICATIONS DE L'ACADEMIE 
| . 1878 — 1902 


Librairie de la Société anonyme polonaise 


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blicarum saec. XV, ed. Bobrzyñski. 6 k. — Vol. VI, Decreta in iudiciis regalibus a. 1507 — 1531 
ed. Bobrzyfiski. 6 k. — Vol. VII, Acta expedition. bellic. ed. Bobrzyñski, Inscriptiones cleno: 


diales ed. Ulanowski. 12 k. — Vol. VIII, Antiquissimi libri iudiciales terrae -Cracov. 1374— 
1400 ed. Ulanowski. 16 k. — Vol. IX, Acta iudicii feodalis superioris in castro Golesz 1405— 
1546. Acta iüdicii criminalis Muszynensis 1647—1765. 6 k. — Vol.,X, p. x. Libri formularum 


saec. XV ed. Ulanowski. 2 k. 
Volumina‘ Legum. T. IX, 8-vo, 1889. — 8 k. 


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(319 planches). — 376 k. 2 


»Sprawozdania komisyi fizyografcznej.« /Comptes rendus de la Commission de 


physiographie), in 8-vo, 35 volumes (IM. VI — XXXIH, 67 planches, vol. L Il. IV.V, 


épuisés). — 274 k. 50 h. 
» Atlas geologiczny Galicyi.e Atlas géologique de la Galicie), in fol., 12 livrai- 
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d'anthropologie), in 8-vo, 18 vol. I—XVII (100 pl., vol. I épuisé). —/125 k. 


»Materyaly antropologiczno-archeologiczne i etnograficzne.e (Matériaux anthro- 


pologiques, archéologiques et ethnographiques), in 8-vo, vol. I—V, (44 planches, 10 cartes 


et 106 gravures). — 32 k. 


Swietek J., »Lud nadrabski, od Gdowa po Bochnia.e /Zes populations riveraines 
de a Raba en Galicie), in 8-vo, 1894. — 8 k. Görski K., »Historya piechoty polskieje 
(Histoire de l'infanterie polonaise), in 8-vo, 1893. — 5 k. 20 h. »Historya jazdy pol- 
skièje (Æ£stoire de la cavalerie polonaise), in 8-vo, 1894. — 7 k. Balzer O., »Genes- 
logia Piastöw.« (Généalogie des Piasts), in 4-to, ı896. — 20 k. Finkel L., »Biblio- 
grafia historyi polskiej.e (Bibliographie de l'histoire de Pologne) in 8-vo, vol. I et Il 
p. 1—2, 1801—6. — 15 k. 00 h. Dickstein S., »Hoëne Wrofiski, jego Zycie i dzie- 
la.c (Æoëne Wrosiski, sa vie el ses oeuvres), lex. 8-vo, 1800. — 8 k. Federowski M., 
»Lud bisloruski.e (L'Æthnngraphie de la Russie Blanche), in 3-vo, vol. I—II. 1897. 
13. k. 


»Rocznik Akademii.« /Annuaire de l'Académie), in 16-0, 1874—1898 25 vol. 


1873 épuisé) — 33 k. 60 h. 
3+Pamietnik 15-letniej dzialalnosci Akademii.e /Mémorre sur les travaux de l Aca- 
demie 1873—1888]). 8-vo, 1880. — A k. Pe 


Vol. El, V, VII, Acta Regis Joannis III (ex archivo Ministerii rerum exterarum Gallici) 1674— 
1683 ed. Waliszewski. 30 k. — Vol. IV, IX, (pars ı. et 2.} Card. Stanislai Hosii epistolae 
1525—1558 ed. Zakrzewski et Hipler. 30 k. — Vol. VI, Acta Regis loannis III ad res expedi- 


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\a 2% ER | 
RÉVRIERS 70 2. 1906. 


BULLETIN INTERNATIONAL 
BE L’ACADEMIE DES SCIENCES 


DE CRACOVIE. 


Br 


CLASSE DES SCIENCES MATHÉMATIQUES ET NATURELLES. 


ANZEIGER 


Be: DER 
AKADEMIE DER WISSENSCHAFTEN 


IN KRAKAU. 


MATHEMATISCH - NATURWISSENSCHAFTLICHE CLASSE. 


YÜCRACOVIE 
IMPRIMERIE DE L'UNIVERSITÉ 
1906 


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DATE CAT: ARR TRES EPA ea > 
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L'ACADÉMIE DES SCIENCES DE CRACOVIÉ À ETE FONDÉE EN 1873 PA 


S. M. L'EMPEREUR FRANÇOIS JOSEPH-I- 


à 


RZ = 


PROTECTEUR DE L ÄCADEMIE : | 
Ss. A. I. L'ARCHIDUC FRANÇOIS FERDINAND D’AUTRICHE-ESTE. - 
Vıce-Protecreur: S. E. M. JuLıen DE DunAjEwski { z 
Prüsipent: S. E. M. LE cosTE SranısLas TARNOWSEI. | - 
SecréTAIRE aénéraz: M. Bozxezas ULANOwWEKI. 
EXTRAIT DES STATUTS DE L’ACADEMIE: 

($ 2). L'Académie est placée sous lauguste patronage de Sa Majesté Impériale 
Royale Apostolique. Le protecteur et le Vice-Protecteur sont nommés par $. M. 
Empereur. z 

($ 4). L'Académie est divisée en trois classes: 

a) classe de philologie, 5 Te — 
6) classe d'histoire et de philosophie, 
c) classe des Sciences mathématiques et naturelles. 
($ 12). La langue officielle de l’Académie est la langue polonaise. 5 
x | 

Depuis 1885, l'Académie publie, en deux séries, le „Bulletin international" 
qui paraît tous les mois, sauf en août et septembre. La premiere série est consacrée << 
aux travaux des Classes de Philologie, d'Histoire et de Philosophie. La seconde est 
consacrée aux travaux de la Classe des sciences mathématiques et naturelles. Chaque 
série contient les procès verbaux des séances ainsi que les résumés, rédigés en fran- 
gais, en anglais, en allemand ou en latin, des travaux présentés à l’Académie. 

Le prix de l'abonnement est d 6 k. = 8 fr. 2 
Les livraisons se vendént séparément à 80 h. = 90 centimes. 
Publié par l’Académie \ 


sous la direction de M. Léon Marchlewski, 
Membre délégué de la Classe des Sciences mathématiques et naturelles. 


Nakladem Akademii Umiejetnoéci. 
Kraköw, 1906. — Drukarnia Uniwersytetu Jagiellonskiego pod zarzadem J. Filipowskiego. 


JUL 


BULLETIN INTERNATIONAL 
DE L’ACADEMIE DES SCIENCES DE CRACOVIE. 


CLASSE DES SCIENCES MATHEMATIQUES ET NATURELLES. 


N° 2. Février 1906. 


Sommaire: 9. MM. TAD. KUZNIEWSKI et L. MARCHLEWSKI. Sur les ma- 
tieres colorantes de Pechmann, I-ère partie. : 
10. MM A. KORCZYNSKI et L MARCHLEWSKI. Études sur les substances 
des racines de Datisca Cannabina, I-ère partie. 
11. M. HUG9 ZAPALOWICZ. Revue critique de la flore de Galieie. V. partie. 
12. M. ST NIEMENTOWSKI. Sur l’orthoazoacétanilide. 
13. M WILHELM FRIEDBERG. Sur le bassin miocénique de Rzeszöw. 
partie II. 
14. M. CASIMIR STOLYHWO. Crânes péruviens. 


Seance du lundi 5 Février 1906. 
Pugsibence DE M. N. CYBULSKI. 


9. MM. TAD. KOZNIEWSKI et L. MARCHLEWSKI m. t. O barwikach Pech- 
manna. Cze$é 1-sza. (Zur Kenntnis der Pechmann’schen Farbstoffe, 
1-ter Theil). (Sur les matières colorantes de Pechmann, 1-ère partie). Mé- 
moire présenté à la séance du 4 Décembre 1905. 

Im Jahre 1882 beobachtete v. Pechmann !), daß Benzoylakryl- 
säure unter der Einwirkung von wasserentziehenden Mitteln in einen 
rot- gelben Farbstoff übergeht, welcher entsprechend der Formel 
C,, H,O, zusammengesetzt ist. Diese Beobachtung interessierte uns 
aus folgendem Grunde: bekanntlich wird ein Zusammenhang zwi- 
schen dem Chlorophyll nnd den Lipochromen vermutet, und da 
letztere stickstofffrei sind, so lag die Möglichkeit vor. daß die Li- 
pochrome aus Bruchstücken des Chlorophylls aufgebaut werden, 
zu welehen wohl auch Maleinsäureabkömmlinge ?) zu rechnen sind. 
Es war daher angezeigt nachzuforschen, inwiefern einige bekann- 
te Farbstoffe. die sich vom Maleinsäureanhydrid ableiten an Lipo- 
chrome erinnern. Es zeigte sich, daß der oben erwähnte Pechmann- 
sehe Farbstoff tatsächlich einige Ähnlichkeit mit den Lipochromen 


1); Ber. 15, p.881: 

?) Bekanntlich wurde bewiesen, daß Phylloporphyrin bei der Oxydation das 
Anhydrid der dreibasischen Hämatinsäure liefert, welches (Küster) zu Methyl-äthyl- 
malein-säureanhydrid abgebaut werden kann. Marchlewski. Dieses Bull. 1902, 1. 


Bulletin III. 1 


besitzt und zwar indem er mit konz. Schwefelsäure eine blaue Fär- 
bung gibt und auch ein analoges Absorptionsspektrum aufweist. 
Es war daher möglich, daß Abkömmlinge höherer Homologe der 
Maleinsäure, welche als Spaltungsprodukte des Chlorophylls vor allem 
in Betracht kommen, diese Ähnlichkeit noch mehr zum Vorschein 
bringen werden und war es unsere Absicht in erster Linie derar- 
tige Körper in das Bereich unserer Studien zu ziehen. Leider zeigte 
es sich aber, daß entgegen den Beobachtungen von v. Pechmann 
höhere Homologen des Maleinsäureanhydrids nur äußerst schwer 
mit aromatischen Kohlenwasserstoffen nach der Friedel-Craft’schen 
Methode in Reaction zu bringen sind, so daß wir unser Arbeitsge- 
biet sehr einschränken mußten und versuchten daher wenigstens über 
die Natur der einfachsten Repräsentanten dieser Körperklasse etwas 
besser orientiert zu werden. 

Über die Konstitution des aus Benzoylakrylsäure durch Wasser- 
entziehung entstehenden Körpers war nichts bekannt. Seine Bildung 
kann durch die Gleichung: 


Co H, O; DA H,O —— Cio H, O, 


wiedergegeben werden, aber über seine Molekulargröße ist auch 
nichts bekannt und eine direkte Bestimmung derselben ist infolge der 
Schwerlöslichkeit des Farbstoffs nahezu unmöglich. Um aber über die 
Art der stattfindenden Kondensation eine Idee zu bekommen, haben 
wir Homologe der Benzoylakrylsäure dargestellt und ihre Fähigkeit 
Farbstoffe zu bilden näher geprüft. Unter diesen Homologen bean- 
spruchte die Mesitoylakrylsäure das größte Interesse; diese wie auch 
Kondensationsprodukte von Pseudokumol, m-Xylol und Phenetol mit 
Maleinsäureanhydrid haben wir dargestellt. 

Um günstige Ausbeuten zu erhalten, müssen gewisse Vorsichts- 
maßregeln befolgt werden und erscheint daher eine genauere Be- 
schreibung der Darstellungsweisen der verschiedenen Säuren an- 


gezeigt. 


Benzoylakrylsäure. 

Die folgende Methode hat sich am besten bewährt: 30 gr Ma- 
leinsäureanhydrid wurden in 1 L. trockenen Benzol gelöst und por- 
tionsweise unter Schütteln 45 —50 gr sublimiertes Aluminiumchlorid 
zugesetzt. Nachdem das letztere eingetragen. war, wurde das Ge- 
misch beiseite gestellt. ab und zu tüchtig durchgeschüttelt und nach 


83 


24 Stunden während weiterer 10 —15 Stunden auf 40—60° erwärmt. 
Sodann wurde nach dem Abkühlen des Gemisches eiskaltes Wasser 
in kleinen Portionen zugesetzt und nach dem Hinzufügen von 100 
ccm 25°, Salzsäure im Dampfstrome destilliert. Nach dem Abde- 
stillieren des Benzols hinterbleibt im Kolben ein schweres, gelbes 
Öl. welehes nach Zusatz von größeren Mengen siedenden Wassers 
vollständig in Lösung geht und beim Abkühlen in silberweißen 
Sehuppen vom Schmp. 64° auskrystallisiert. 

Längeres oder höheres Erhitzen des Reaktionsgemisches ist nach- 
teilig; in diesem Falle löst sich das gebildete Öl nur unvollständig 
in siedendem Wasser und die Ausbeuten sind dementsprechend 
geringer. Im besten Falle erhält man ebensoviel Benzoylakrylsäure 
als Maleinsäureanhydrid in Arbeit genommen wurde. 

Über die Eigenschaften der Benzoylakrylsäure hat v. Pechmann 
nähere Angaben gemacht, die wir nur bestätigen können. Um die 
Säure noch besser charakterisieren zu können, haben wir ihr Phe- 
nylhydrazon und Ester dargestellt. 


Phenylhydrazon der Benzoylakrylsäure. 


8 gr Benzoylakrylsäure wurden in Alkohol gelöst und zu der 
Lösung 5 gr Phenylhydrazin in essigsaurer Lösung zugesetzt. Es 
bildet sich dabei sofort ein hellgelb gefärbter Niederschlag des ben- 
zoylakrylsauren Phenylhydrazins. Das Gemisch wurde darauf zum 
Sieden erhitzt und bei dieser Temperatur während 3 Stunden ge- 
halten. Der vorerwähnte Niederschlag geht hierbei in Lösung. Wird 
zu der erhaltenen Lösung Wasser hinzugesetzt. so fällt ein gelbli- 
ches Öl, welches zuerst aus Alkohol dann aus Benzol krystallisiert 
wurde. Das Phenylhydrazon stellt goldgelbe Nadeln dar, die sich 
leicht in Chloroform, warmem Alkohol und Benzol lösen. Alkalien 
nehmen es auch mit Leichtigkeit auf. Schmp. 197°. 


Analysen: 


0:1054 g Substanz gaben 10:0 cm? N bei # = 17°5°, p = 740 mm, 
0:182 & Substanz gaben 04812 & CO, und 0-0861 g H,0. 


Gefunden Berechnet für C,,H,,N, O, 
C 72:11°/, 72-120), 
H 350°), 5:309/, 
N 10-690, 10-540), 


84 


Benzoylakrylsäure-Methylester. 


Die eiskalte methylalkoholische Lüsung der Benzoylakrylsäure 
wurde während 2 Stunden mit gasförmiger trockener Salzsäure be- 
handelt. Nach mehrstündigem Verweilen in einer Kältemischung 
wurde das Gemisch auf Eis gegossen und das Ganze mit Äther ex- 
trahiert. Die ätherische Lösung wurde zuerst mit eiskalter sehr ver- 
dünnter Sodalösung, dann mit Wasser durehgeschüttelt und nach dem 
Abdunsten des Äthers der Rückstand unter vermindertem Druck 
destilliert. Aus der bei 185° bei 16 mm Druck destillierenden Frak- 
tion krvstallisierte der Ester in Form von blaßgelben Nädelchen, 
die bei 30—32° schmolzen und in den gebräuchlichen organischen 
Lösungsmitteln leicht löslich waren. 


Toluylakrylsäure. 

Diese Säure wird ganz analog wie die vorstehende erhalten. nur 
muß kürzer erwärmt werden, auch darf die Temperatur 50° nicht 
übersteigen, sonst resultiert eine beträchtliche Menge der in Wasser 
unlöslichen Harze. Die Ausbeute an dieser Säure steht aber der der 
Benzoylsäure nach. Man krystallisiert sie wie auch die anderen un- 
ten erwähnten Homologe am besten aus siedendem Wasser, welches 
mit Salzsäure angesäuert ist. Hierbei werden sämtliche Säuren 
wasserfrei d. h. ohne Krystallisationswasser erhalten. mit Ausnahme 
der Benzoylakrylsäure. 


m-Xyloylakrylsäure. 

Bei der Darstellung dieser Säure stießen wir auf beträchtliche 
Schwierigkeiten. Wurde die Synthese bei niedriger Temperatur (Eis- 
kühlung) ausgeführt, so erhielten wir zwar wenig von den unlös- 
lichen Harzen aber auch wenig von der eigentlichen Säure, näm- 
lich höchstens 1!/, gr aus 10 gr Maleinsäureanhydrid. Die besten 
Resultate wurden nach folgenden Methoden erhalten: bei dem stu- 
fenweisen Zusatz des Aluminiumchlorids zur Lösung des Malein- 
säureanhydrids in m-Xylol muß tüchtig mit Eiswasser gekühlt wer- 
den. Nachdem alles Aluminiumehlorid zugesetzt ist, wird das Re- 
aktionsgemisch weitere 2—3 Stunden in eiskaltem Wasser gehalten 
und dann über Nacht bei gewöhnlicher Temperatur stehen gelassen. 
Sodann wird während zweier Stunden auf 40° erhitzt, wobei ein 
Teil der Salzsäure entweicht. Weiter wird ebenso vorgegangen wie 


59 


bei der Benzoylakrylsäure beschrieben. Das erhaltene Rohprodukt 
enthält eine Menge in Wasser ganz unlüslichen Öles, welches über- 
dies noch die Eigenschaft hat, Xyloylakrylsäure zurückzuhalten. Das 
Auskochen des Öles muß daher recht häufig wiederholt werden. Im 
besten Falle erhält man 50°, der angewandten Maleinsäure als X v- 
loylsäure. Die Säure hat ganz ähnliche Eigenschaften wie die beiden 
niedrigeren Homologen. Sie schmilzt bei 1140. Unter der Einwir- 
kung von Essigsäureanhydrid wird sie leicht in einen Farbstoff 
übergeführt 


Analyse: 
0.1590 & Substanz gaben 04095 & CO, und 0:0854 gr H,O. 


Gefunden Berechnet für C,, H,, O, 
C 70240], 70.550), 
.099 ñ-Q20 
H 6-02°/, 5930), 


Phenetoylakrylsäure. 


Phenetol reagiert mit Maleinsäureanhydrid bei Anwesenheit von 
Aluminiumchlorid außerordentlich energisch. was vielleicht durch 
die größere Löslichkeit des Chlorids in diesem Falle bedingt wird. 

Leidliche Ausbeuten wurden wie folgt erhalten. Zu 150 gr Phe- 
netol, welches sich in einem !/, Liter fassenden Kolben befinden, 
wird 12 gr Maleinsäureanhydrid zugesetzt. Letzteres geht dabei 
vollständig in Lösung. Der Kolben wird jetzt mit einem Rückfluß- 
kühler verbunden und in Eis gestellt. Sodann setzt man portions- 
weise 20 gr Aluminiumehlorid hinzu und läßt dann das Gemisch 
einige Stunden in Eis stehen. Die Zersetzung der Aluminiumver- 
bindung mit Wasser geschieht dann weiter in gewöhnlicher Art. Das 
überschüssige Phenetol wird mit Wasserdampf abgetrieben. Aus dem 
erhaltenen rohen Reaktionsprodukt wird dann die Phenetoylakrvl- 
säure mit siedendem Wasser ausgezogen. wobei 21/,—3 & der rei- 
nen Säure resultieren. Schmp. 145 — 144°. 


Ana lise: 
0:1783 g Substanz gaben 04290 & CO, und 00869 & H,0. 
Gefunden Berechnet für C,, H,, 0, 
C 65-620}, 69:43°/, 
H 5:46°/, 5:50%/, 


86 


Die in Wasser unlôsliche harzige Masse erstarrt beim Erkalten 
zu einem spröden Körper. Nach dem Trocknen desselben auf dem 
Wasserbade kann ihm dureh Äther eine harzige Beimischung ent- 
zogen werden; der in Äther unlösliche Rückstand kann sodann aus 
siedendem Alkohol oder Toluol krystallisiert werden. Er bildet weiße: 
Nadeln die bei 1421/,0 schmelzen und stellt das Hauptprodnkt der 
geschilderten Reaktion vor. Ein analoges Produet konnte bei den 
anderen hier besprochenen Säuresynthesen nicht isoliert werden. 
Auf diese Substanz kommen wir später noch zurück. 


Pseudokumoylakrylsäure. 

Diese Säure wird am besten nach dem bei der Xyloylakryl- 
säure beschriebenen Verfahren dargestellt. Wie alle Säuren dieser 
Gruppe löst sie sich leicht in siedendem Wasser, schwer in kaltem 
und kann daher aus diesem Medium leicht krystallisiert werden. Sie 
stellt hellgelbe Nädelehen dar die bei 149° schmelzen. 


Analyse: 


0:1525 g Substanz gaben 0:3995 g CO, und 0:0867 g H,O. 


Gefunden Berechnet für er HE 0, 
C 7150, 72520, 
ED Ir bu 
H 6-370/, 648°), 


Gestützt auf die Untersuchungen von F. Meyer!) über die Kon- 
stitution der Benzoylbenzoesäuren wird man wohl nicht fehlgehen 
wenn man der m-Xyloylakrvlsäure die Formel: 


CH, 
AN 200 04H: ET C0OE 


GERN, 


und der ps-Kumoylakrvlsäure das Schema: 
CH, 


7 60.CH CH 6008 
CH, 


CH, 


zuerteilt. 


1) Ber. 15, 636. 


Mesitoylakrylsäure 
wurde ebenso wie die vorstehende erhalten. Außerlieh ist sie von 


den anderen Säuren nicht zu unterscheiden und besitzt auch einen 
ähnlichen Schmelzpunkt, nämlich 140:5°. 


Analyse: 
0:1855 g Substanz gaben 04867 & CO, und 0:1079 & H,0. 
Gefunden Berechnet für C,,H,,0, 
C 71:540/, 11/2292 
H 6520), 6480}, 


Die Konstitution dieser Säure kann natürlich nur durch die fol- 
sende Formel dargestellt werden: 


CH, 
CH OH COOH. 
CH, CH, 


Farbstoffe aus den Aroylakrylsäuren. 


Sämtliche beschriebenen Säuren? geben ähnlich wie die v. Pech- 
mann studierten Benzoylakrylsäure und Toluylakrylsäure. bei der 
Behandlung mit wasserentziehenden Mitteln Farbstoffe, besonders 
mit siedendem Essigsäureanhydrid. Die Ausbeuten sind aber sehr 
unzufriedenstellend. und die von v. Pechmann erreichten von 450/, 
konnten wir niemals realisieren. In der Regel erbielten wir 20 — 
25°/,, häufig auch nur 10--15°/,. Um diesen Unterschied in unseren 
Befunden aufzuklären. haben wir mehrere Versuche unter ver- 
schiedenen Bedingungen mit der Benzoylakrylsäure angestellt. Es 
zeigte sich, daß die Dauer des Erhitzens sowie auch die Menge des 
angewandten Essigsäureanhydrids ohne Einfluß auf die Ausbeute 
ist. Hingegen ist die Beschaffenheit der angewandten Säure von ei- 
niger Bedeutung. In einem Falle wurde aus einem nicht besonders 
weitgehend gereinigten Präparate der Benzoylakrylsäure 300/, an 
Farbstoff erhalten. Die nähere Untersuchung dieser Säure zeigte nun, 
daß ihr Schmelzpunkt durchaus nicht konstant war, sie begann bei 
605 zu schmelzen, wobei ein Teil ungeschmolzen zurückblieb, der 
erst bei 105° völlig in Fluß kam. Bei der Krystallisation dieser 
Säure aus Toluol wurden zwei verschiedene Körper beobachtet: län- 


88 


gere gelbliche Nädelchen und weiße Körner, von undeutlich kry- 
stallinischer Struktur. Die Körper konnten durch Äther getrennt 
werden; in Äther löste sieh nämlich die gelbliche Benzoylakrylsäure 
mit Leichtigkeit auf, während die weiße Substanz zurück blieb. Letz- 
tere konnte aus Chloroform in glänzenden silberweißen Schuppen 
erhalten werden, die bei 127° schmolzen. Die Analyse dieser Sub- 
stanz führte zur Formel C,, H,,0,: 


Analyse: 
014515 g Substanz gaben 0.5282 g CO, und 0:0662 g H,O. 


Gefunden Berechnet für C,,H,,0, 
C 61-670, 61:820/, 
H 511%, 520%), 


Auf Grund dieses Befundes konnte geschlossen werden, daß die 
fragliche Substanz identisch mit der Phenyl-y-keto-a-Oxybuttersäure 
ist, welche von Königs und Wagstaff erhalten wurde!). Diese Säure 
liefert mit Essigsäureanhydrid ebenfalls einen Farbstoff, der iden- 
tisch ist mit dem aus Benzoylakrylsäure darstellbaren und zwar in 
besserer Ausbeute als letztere und ist daher der Schluß zulässig, 
daß die nicht ganz rein dargestellten Benzoylakrylsäurepräparate je 
nach dem Gehalte an Königs’scher Säure größere oder geringere 
Ausbeuten an Farbstoff liefern. Was die Anwesenheit der Phenyl- 
y-keto-a-Oxybuttersäure in den rohen Benzoylakrylsäurepräparaten 
anbelangt, so ist dieselbe auf einen Gehalt von Äpfelsäureanhydrid 
in den von uns benutzten, von Schuchardt in Görlitz, bezogenen 
Maleinsäureanhydrid zurückzuführen °). 

Es sei noch erwähnt, daß entwässerte Benzoylakrylsäure eine 
schlechtere Ausbeute an Farbstoff ergab als wasserhaltige. Erhitzen 
im Rohr auf 160° vergrößert die Ausbeute, aber das erhaltene Pro- 
dukt ist unreiner. Zusatz von Chlorzink oder eniwässertem Natrium- 
acetat verminderte die Ausbeute ganz beträchtlich und scheint in 
manchen Fällen die Bildung des Farbstoffs überhaupt zu verhin- 
dern. Die Technik der Reindarstellung der Farbstoffe ist sehr ein- 


1) Ber. 26, 557. 
2} Über die Synthese der Phenyl-y-keto-x-Oxybuttersäure aus Acetyl-Äpfel- 
säureanhydrid soll später berichtet werden. 


59 


fach. Nach längerem Erhitzen des Gemisches von Aroylakrylsäure 
und Essigsäureanhydrid scheidet sich der Farbstoff krystallinisch 
ab. Nach dem Erkalten werden die Krystalle abfiltriert und tüchtig 
mit Alkohol und später Äther gewaschen, wodurch die in beträcht- 
licher Menge sich bildenden braunen amorphen Farbstoffe entfernt 
werden. Die so gereinigten Produkte werden schließlich aus Toluol 
oder Xylol umkrystallisiert. 

Die Farbstoffe aus Kumoylakrylsäure. Xyloylakrylsäure und Phe- 
netoylakrylsäure sind denen aus Benzoyl und Toluylakrylsäure sehr 
ähnlich. Über ihre physikalischen Eigenschaften. speziell spektrosko- 
pisches Verhalten wird weiter unten berichtet werden. Diese Ähn- 
lichkeit machte auch das Analysieren dieser Farbstoffe überflüssig. 
Der aus Mesitoylakrylsäure darstellbare Farbstoff, welcher sich in 
sehr guter Ausbeute bildet (bis 50°/,), weicht jedoch in manchen 
Eigenschaften von den anderen ab. Er löst sich in Chloroform und 
Xylol viel leichter und zwar nicht mit roter Farbe sondern mit 
rot-gelber Farbe und zeigte, was am wichtigsten ist, ein anderes 
Absorptionsspektrum (nur ein Band im Blau). Seine Bildung findet 
aber in analoger Weise statt wie der der anderen Farbstoffe, näm- 
lich aus einem Molekül Säure tritt ein Molekül Wasser heraus und 
die Formel des Farbstoffs ist daher (C;; H,z0,) x. Schmp. 27801). 


Analyse: 
0:1057 g Substanz gaben 0'3013 & CO, und 00583 & H,O. 
Gefunden Berechnet für (C,H, O,)x. 
C 77:74), 74.902, 
H 6180), 6050 


Zur Konstitution der Farbstoffe. 


Zunächst hielten wir es für wahrscheinlich. daß die Kondensa- 
tion zweier Moleküle der Aroylakrylsäuren in derselben Art zu stande 
kommt, wie die der Zimmtsäure zu Truxilsäuren bezw. Truxon, etwa 
in folgender Art: 


1) Erwähnt sei, daß dieser Faıbstoff immer in zwei Formen erhalten wird, 
nämlich einer roten und einer gelben. Beim Umkrystallisieren der roten aus Essig- 
säureanhydrid erhält man die gelbe Modifikation. 


90 


AN 2100 = CH = CHE COOHH AN 
| | —=2H,0-+ 
H CODE CH CHE CO 
BEA NR 
nr on 05.002 0) 


sal 00 N = co | 
Wr In, 


> 
Gegen diese Annahme spricht aber erstens der Umstand, daß 
die zur Karbonylgruppe in o-Stellung befindlichen Wasserstoffatome 


nicht frei zu sein brauchen um die Bildung des Farbstoffes zu er- 
möglichen, denn die Mesitoylakrylsäure liefert wie bereits oben ge- 
zeigt wurde ebenfalls mit Leichtigkeit einen Farbstoff. Zweitens 
sprieht gegen die angenommene Konstitutionsformel das Ergebnis 
der Oxydation der Farbstoffe. Der aus Benzoylakrylsäure darge- 
stellte Farbstoff liefert nämlich unter der Einwirkung von Kalium- 
permanganat in alkalischer oder von Chromsäure in saurer Lösung 
Benzoesäure '), während der aus Toluylakrylsäure dargestellte Te- 
rephtalsäure gibt. Die obige Formel aber würde Phtalsäure oder 
ihre Abkömmlinge erwarten lassen. 
Es wäre daher möglich, daß die Kondensation zweier Moleküle 
der Aroylakrylsäuren nach dem folgenden Schema verläuft: 
C; H, — CO — CH OH.CO0O — CH 
| J = 2 H,0 + 
CH -- COOH CH—CO.C,H, 
CO 
area ch 
En 


Der aus Benzoylakrylsäure gebildete Farbstoff wäre dann als 
Dibenzoylbenzochinon aufzufassen, der aus Mesitoylakrylsäure als 
Dimesitoylbenzochi nonon: 


1) Bewiesen durch Schmelzpunktbestimmung urd Umwandlung in Trinitro- 


benzoesäure. 


91 


CH, CO 
nun on CH, 
AS 
CH, ICE: .CH C—CO—" N 
QE ti ta 
| CH, CH, 


Die Oxydation wurde in folgender Art ausgeführt: 1) 1 g des 
Farbstoffs wurde in 200 & Eisessig suspendiert und zu der sieden- 
denden Mischung allmählich 3 & Chromsäure in 250 em? Essig- 
säure gelöst zugesetzt. Nach weiterem einstündigem Kochen löste 
sich alles auf und die Chromsäure verschwand. Die Essigsäure 
wurde nun unter vermindertem Druck abdestilliert und der mit 
Wasser verdünnte Rückstand mit Äther extrahiert. Der ätherische 
Rückstand gab nach der Sublimation rein weiße Nadeln, die keine 
Fluoreszeinreaktion gaben. dafür aber den Schmelzpunkt der Ben- 
zoesäure zeigten. Ein ebensolches Resultat wird erhalten. wenn man 
die Oxvdation bei Wasserbadtemperaturen ausführt. 

2) Eine bessere Ausbeute an Benzoesäure wurde bei der Oxyda- 
tion mit Permanganat in alkalıscher Lösung erhalten. Das Verfahren 
war folgendes: 1 g des fein gepulverten Farbstoffs wurde in 500 
cem 5°/, Kalilauge suspendiert und zu dieser auf dem Wasserbade 
erwärmten Mischung allmählich 7 g Permanganat in 250 cem Was- 
ser zugesetzt. Nach 24-stündigem Erhitzen wurde der Überschuß 
des Permanganats mit Alkohol zersetzt. von abgeschiedenen Mangan- 
dioxyd abfiltriert und aus dem Filtrat die Benzoesäure mit Äther 
isoliert. Erhalten wurden 04 g Benzoesäure. 

In ganz analoger Weise wurde aus dem aus der Toluylakryl- 
säure dargestellten Farbstoff Terephtalsiiure erhalten. 

Für die Ketonnatur der Farbstoffe spricht der Umstand. daß sie 
leicht mit Anilin unter Bildung von Aniliden reagieren, wobei falls 
man die bimolekulare Bildungsweise annimmt, Dianilide entstehen. 


Dianilid des Farbstoffs aus Benzoylakrylsäure. 


Bei dem Erhitzen von Anilin mit dem Farbstoff ohne Ver- 
mittelung eines anderen Lösungsmittels werden unerquickliche Pro- 
dukte erhalten. Läßt man hingegen die Reaction bei Anwesenheit 
von Essigsäure eintreten, so erhält man das Dianilid ohne Schwie- 
rigkeiten in krystallinischer Gestalt. Ein Teil des Farbstoffs wird 


92 


mit 5 Teilen Anilin und 50 Teilen Eisessig 3—4 Stunden lang un- 
ter Rückfluß gekocht. Der Farbstoff geht in Lösung und gleichzeitig 
fangen sich dunkelgrüne glänzende Nadeln des Anilids abzuschei- 
den. Nach dem Erkalten werden diese abfiltriert und mit Essig- 
säure, Alkohol und Äther gewaschen. Das Anilid ist in gewöhnli- 
chen organischen Lösungsmitteln fast unlüslich. Das beste Krystal- 
lisationsmittel ist Xylol. Die Lösung in letzterem ist schön violett 
gefärbt uud verursacht im Spektrum zwei Absorptionsbänder. Der 
Schmelzpunkt ist schwer zu bestimmen, da die Substanz beim Er- 
wärmen leicht sublimiert. 


Analyse: 
0.176 z Substanz gaben 9.0 cm’ NCA p — 799mm 
Gefunden Berechnet für C,,H,,N, O, 
N 6:04°/, 6:02°/,. 


Das Anilid des Mesıtoylakrylsäure-Farbstofts schmilzt bei 288°. 


Einwirkung von Alkalien auf den Pechmann’schen Farbstoff. 


In wässerigen Alkalien ist der aus Benzoylakrylsäure dargestellte 
Farbstoff vollkommen unlöslich. In alkoholischem Kalihydrat löst 
er sichihingegen beim Erwärmen auf, wobei er eigentümlichen Ver- 
änderungen unterliegt. Wird z. B. ein Teil des Farbstoffs mit 100 
Teilen von mit Kalihydrat gesättigtem absoluten Alkohol zum Ko- 
chen erhitzt, so löst sich der Farbstoff auf und aus der gelb-oran- 
gen Lösung scheiden sich bald darauf wohl ausgebildete gelbe Na- 
deln aus. Der Körper scheint ein Kalisalz vorzustellen ist aber der- 
artig vergänglich, daß seine Reindarstellung uns bis jetzt nicht 
gelungen ist. In Wasser ist er löslich, nieht aber in Alkohol. Wir 
versuchten ihn zu alkylieren sowie auch nach Baumann-Schotten 
zu benzoylieren, aber ohne Erfolg. Mit Essigsäure oder Essigsäure- 
anhydrid erhitzt regeneriert der Körper den ursprünglichen Farb- 
stoff; freiwillige Oxydation an der Luft verursacht dasselbe Resultat. 

Interessant ist auch die: 


Einwirkung von Brom auf den Pechmann’schen Farbstoff. 


Wird die Suspension des Farbstoffs in Chloroform mit Brom in 
der Kälte behandelt, so geht er allmählich ganz in Lösung. Nach 


93 


dem freiwilligen Verdunsten der Lösung an der Luft hinterbleibt 
eine weiße krystallinische Masse, die unlöslich in Äther, Alkohol 
und sogar siedendem Eisessig ist. In Benzol ist sie mit gelb-grüner 
Farbe löslich, welche wohl auf Verunreinigungen zurückzuführen 
ist. Beim Verdunsten des Benzols erhält man silberweiße Schuppen, 
die bei 168° schmelzen, dabei in einen rothen Farbstoff übergehend. 
dessen spektroskopische Eigenschaften identisch sind mit denen des 
Peehmann’schen Farbstoffs. Leider hatten wir nur sehr wenig von 
diesem Körper zur Verfügung und war daher eine genauere Unter- 
suchung desselben ausgeschlossen. Wir hoffen jedoch auf diesen 
Punkt noch zurückkommen zu können. 

Ohne daß wir der Bildung des Anilids oder dem Verhalten Alka- 
lien und Brom gegenüber die Bedeutung von Beweisen für die oben. 
mit allem Vorbehalt vorgeschlagene Formel für die Peehmann’sehen 
Farbstoffe zuschreiben zu wollen. glauben wir doch diese Reaktion 
als im Einklang mit den genannten Formeln stehend betrachten zu 
können. 

Schließlich sei noch darauf hingewiesen, daß die oben angege- 
bene Formulierung des Kondensationsvorganges zweier Benzoylakryl- 
säuremoleküle mit den sterischen Verhältnissen dieser Säure zu 
vereinbaren ist. Die gedachte Kondensierungsart wird natürlich be- 
sonders leicht nur dann zustande kommen wenn die Benzoylakryl- 
säure als Trans- und nicht Cis-Säure aufzufassen ist: 


eo eH 
I 
CH — COOH 


und für die Transkonfiguration sprechen noch andere Gründe. 
Wie bereits gezeigt wurde, bildet die Benzoylakrylsäure ein Phe- 
nylhydrazon und nicht das entsprechende Anhydrid: 


CSC Cr 


(ER 
N CH = COOH 


| 
C,H, — NH 


und doch war die Bildung eines Anhydrids sehr wahrscheinlich, in An- 
betracht des Umstandes daß das Benzoylpropionsäurephenylhydrazon 
mit Leichtigkeit ein Anhydrid liefert. Die Annahme, daß die Ben- 
zoylakrylsäure zur Transreihe gehört, erklärt dann auch leicht das 


94 


Mißlingen der Darstellung eines Phenylpyridazons aus dem Hydra- 
zon der Benzoylakrylsäure: 


C,H, C,H, 
| | 
C Ö 
VEN ER 
N. CH 20 cr 
| | l 
NH, CH -- COOH NH CH 


I 
co 


welche vergebens von Gabriel und Collmann !) angestrebt wurde. 

Sobald wir in der Lage sind größere Mengen des kostbaren Ma- 
terials zu verschaffen, werden wir trachten der Frage nach der 
Konstitution der Pechmann’schen Farbstoffe noch näher treten zu 
können. Die von uns diskutierte Formel könnte sofort als unzu- 
länglich betrachtet werden, wenn es gelänge zu beweisen, daß Aroyl- 
akrylsäuren vom Typus: 


R.CO — CR, : CR, . COOH oder R. CO. CR, : CH. COOH 


auch imstande sind Farbstoffe zu liefern, aber unsere diesbezüg- 
liche Bestrebungen sind bis jetzt an dem Umstand gescheitert, daß 
substituierte Maleinsäureanhydride mit aromatischen Kohlenwasser- 
stoffen nur äußerst schwierig reagieren. Einige scheinen überhaupt 
nicht in Reaktion gehen zu wollen, so z. B. das Diphenylmalein- 
säureanhydrid. Citrakonsäureanhydrid und Methyl-propyl-Malein- 
säureanhydrid geben nur äußerst schlechte Ausbeuten. Benzoylkro- 
tonsäure soll nach v. Pechmann mit Essigsäureanhydrid Farbstoffe 
liefern, aber es fragt sich noch ob dabei ein analoger Körper wie 
aus Benzoylakr ylsäure entsteht oder nur amorphe braune Substan- 
zen deren Natur und Eigenschaften völlig verschieden von denen 
der hier besprochenen Farbstoffe sind. 


Spektroskopische Eigenschaften der Pechmann’schen Farbstoffe. 


Die Farbstoffe lösen sich am besten in Xylol und die Lösungen 
besitzen schöne Fluoreszenz. Die Farbe derselben erinnert an die 
des Eosins; die am meisten gelbstichige Lösung liefert der aus 


1) Ber. 32, 395 (1899. 


95 


Mesitoylakrylsäure dargestellte. Mit Ausnahme dieses letzteren verur- 
sachen sämtliche Farbstoffe im Spektrum zwei Bänder, deren Lage 
in den verschiedenen Fällen durch die folgenden Wellenlängen 
charakterisiert sind: 


1) Benzoylakrylsäurefarbstoff: 


Band I 1,542 4530 
II 129107 ASE 


” 
2) Tolouylakrylsäurefarbstoff: 


Band I ° A560 — 4 542 
SLT 91:501 


3) Xyloylakrylsäurefarbstoff: 


Band I À 557 — À 542 
ul À 517 — À 499 


N 


4) Phenetoylakrylsäurefarbstoff: 


Band I À 585 — 4 562 
er AE TOME RATE 


Die Lage der Bänder der drei ersten Farbstoffe unterscheidet 
sich nur wenig voneinander. Die Bänder des letzten sind verhält- 
nismäßig am meisten nach Rot hin verschoben. 


10. MM. A. KORCZYNSKI et L. MARCHLEWSKI m. t. Studya nad sktadni- 
kami korzeni Datisca Cannabina. Czesé I. (Studies on Datisca Can- 
nabina root colouring matters: 1.). (Études sur les substances des 
racines de Datisca Cannabina, I-ère partie). Mémoire présenté à la séance 
du 8 Janvier 1906. 


Some time ago one of us and E. Schunck described results ob- 
tained in studying the colouring principle of Datisea Cannabina 
roots employed in India for dyeing silk. We had several samples 
of these roots, one of them was sent to Dr. Schunck by Mr. Dyer, 
director of the botanical Gardens at Kew. and this sample was at 
that time the object of our researches, the results of which were 
described in Liebigs Annalen 277, p. 261. We isolated a rhamno- 
side to which we gave the formula C,, H,,0,, + H,O and which 
by hydrolytic agents split up into rhamnose and a body C;;,H,,0;. 


96 


which melted at 2370 and which might have possibly represented 
a bioxv-bimethoxyxanthon. Besides this sample of roots we had 
yet two others in much smaller quantities of unknown origin; a tho- 
rough examination of these smaller samples was impossible but we 
had found in one of them a substance that differed materially from 
the one mentioned before; after being treated with acids it gave a 
sugar which contrary to our expectations did ferment in the im- 
pure state with yeast, viz. could not be identical with rhamnose. 
Thanks to the kindness of J. H. Burckhill Esq. of the Indian Museum 
of Caleutta we were in the position to examin samples of Datisea 
Cannabina roots collected in the Punjab. 

The roots were worked up in the following manner. They were 
extracted with boiling alcohol and the extract evaporated to dryness, 
The resinous mass obtained was next treated with boiling water 
which dissolved a large portion of the residue leaving a brown re- 
sinous mass undisolved; this latter could be separated easily by de- 
vantation from the aqueous solution. The aqueous solution gave 
after some hours standing a yellowish white voluminous precipitate 
which was filtered off, washed with water and reerystallized once 
more from boiling water. The erytals obtained were next dissolved 
in a very small quantity of alcohol and a large quantity of ether 
added. After 24 hours from this solution very pure erystals were 
deposited, which after renewed crystallisation from boiling water 
and drying in a desicator at ordinary temperature melted at 190%. 
The melting point was not influenced by further crystallisations. 

The second mother liquor which was coloured more or less 
strongly brownish was mixed with ether, which produced a white 
preeipitate. The latter purified in the manner described by erystal- 
lizing from a mixture of aleohol and ether gave a white erystalli- 
zed product identical with the former one. The substance isolated 
represents undoubtedly a glucoside like body, which under the tre- 
atment of hydrolizing agents splits up into a substance difficultly 
soluble in water and a sugar like body which will be examined 
thoroughly later on. 

Our attention was drawn first of all to the insoluble desinte- 
gration product which possesses properties akin but not identical to 
those shown by the product studied by one of us with Schunck. 
The purification of this substance was carried out as follows: 

The raw product was reerystallized several times from boiling 


97 


acetie acid and as soon as the mother liquor showed only a very 
faint brownish tint, the erystallisation was carried on using dilute 
alcohol and repeated as often as the product obtained still gave tra- 
ces of alkyliodide in the apparatus of Zeisel. The final product re- 
presented very pale yellow fine needles which melted very much 
higher than the product studied by Schunck and one of us, namely 
at 268—269°. In other respects it does not differ very much from 
the substance studied formerly. It dissolves easily in caustie alka- 
lies with a yellow colour, organie solvents take it up comparatively 
easily. In conc. sulphurie aeid it dissolves with a pale yellow colour 
and the solution shows a pale greenish fluorescenz. Fehlings solution 
is not reduced by it, but its colour turns greenish, silver nitrate in 
ammoniacal solution is reduced by it at the boil. 

The composition corresponds to the formula C,,H,,04 and not to 
C;,H,,0, and the body may be identical with datiscetin isolated by 
Stenhouse. Quite pure samples do not contain alkyloxygroups, whereas 
the less thoroughly purified samples do, as stated above, contain them. 
in one case we found as much as 0:80/,. The substance studied by 
Schunck and one of us contained a large amount of alkyloxygroups 
and this fact amongst others led at that time to the supposition 
that the colouring prineiple of Datisea cannabina is a methoxyxan- 
thonderivative. In the light of our present researches the roots con- 
tain at least two colouring matters in varying quatities, one melting 
at 2370, and another melting at 268—269° of the formula C,,H,004: 
which ought to be called in accordance with the proposal of Sten- 
house datiscetin. In the samples at present at our disposal the al- 
kyloxygroups containing body is undoubtedly also present, as proved 
by the fact that not quite pure datiscetin samples vield small quan- 
tities of alkyliodide when treated with hydroiodie acid. Whether the 
quantities of this alkylated substance in our present raw material 
will be sufficiently large to enable its isolation we cannot say at 
present; we shall endeavour to get hold of it. 


The analysis of datiscetin gave the following results: 


1) 02000 > gave 04604 & CO, and 0:0662 g H,O 
202028 QUE ICT RSR OUEN ES TE 
3),02048 50 1702100, 10 1: OO 
22020307, 040718, MONO 
2002038. 04694, D, CODEN? 


Bulletin III. 


w 


98 


corresponding to: 


1) 62780, C and 3:620/, H 
2) DAB DL) e 
D) vl 7 LOL 
4) 62:84), 2) ” 393°, N 
D) 62°82°/, nun 367%, » 
middle 6279040 BDNt nn 


whereas theoretically for the formula C;, H,, 0, the following va- 
lues are expected: 62:930/, C and 3'49°/, H. 


Tetra-Acetyldatiscetin. 


The attempt to convert datiscetin into an acetylderivative suc- 
ceeded easily applying Liebermanns method. The solution eontaining 
an excess of anhydrous acetie acid was treated first with a suffi- 
cient amount of alcohol to decompose the former and poured into 
a large quantity of water. A resinous mass remained undissolved 
which after several days solidified into an amorphous brittle sub- 
stance. The purification of the erude product was attained by se- 
veral erystallisations from ether. Quite white needles were thus ob- 
tained which melted at 138°. The analysis show that a tetracetyl- 
derivative was obtained. 


1) 01830 & gave 04088 & CO, and 0:'0660 & H,O 
120:1812,, , 02050 , _ 00676, 


corresponding to: 


” 


1,0 Ian 0 
2) 60960, . „ 417, 
middle 60-940, C AO EME 
whereas the formula O,, H,O, (COCH;), requires: 


C : 60-794), 
H : 3-96 0), 


The estimation of the acetylgroups contained in acetyldatiscetin 
did not give satisfactory results on account of datiscetin being itself 
attacked by the prolonged action of even comparatively dilute al- 
kalies. It was therefore desirable to get additional proofs for the 
assumption that datiscetin contains four hydroxylgroups; to this end 
we prepared the corresponding benzoylderivative. 


99 


Tetra-Benzoyldatiscetin. 


Baumanns method of introducing benzoylgroups into hydroxy- 
lated substances applied to datiscetin did not give satisfactory re- 
sults. The reaction between datiscetin and benzoylehloride takes 
however place very readily in the presence of pyridine. 

5 g of datiscetin were dissolved in 50 g of pyridine and to 
this solution 12:3 g of benzoylehloride were added in small quan- 
tities; a rise of the temperature was stopped by cooling the vesel 
with water. The originally brown solution turned gradually reddish 
brown and pyridine hydrochloride was formed in large quantities. 
After 24 hours standing at ordinary temperature, the mixture was 
poured into diluted sulphurie acid and after the lapse of two days 
the sediment produced filtered off, washed with water and dryed 
in a desicator. The benzoylation product was finally erystallized 
several times from boiling diluted aceton. It represents white needles, 
melting at 190—191°, difficultly solubly in acetic acid, alcohol and 
ether. The results of three analysis point to tetrabenzoyldatiscetin: 


1) 01886 g gave 0.5078 & CO, and 0.0665 & H,O 
2) 0-1799 04881007 SU 70.065300, 
3) 0:1880 0055 EMEA 0:0647 


/ ” N 


8 


7 n ” 
1 n 
corresponding to: 


1) 73:430/, C and 394°), H 


23 220, una Sen, 
SNS RU ANA EN EC EU A 
middle 13:332/9 0 31909 06 


The formula C,,H,O, (COC,H,), requires: 
C : 73480}, 


BR re 


It seems therefore quite certain that datiscetin contains four hy- 
droxylgroups. It is isomerie with luteolin and fisetin and is pro- 
bably à flavon or flavonol derivative. The investigation of its consti- 
tution must be based on the study of its decomposition products 
under the influence of alkalies at elevated temperatures. Up to now 
the results obtained are however unsatisfactory; we isolated only 
phenol and salieylie acid and it is therefore for the present im- 
possible to get a clear view of the constitution of datiscetin. 


9% 


a 


100 


Thanks to the kindness of Mr. D. Hooper. officiating Reporter 
on Economic Products to the Government of India we are in the 
position to continue our rescarches of the eonstituents of Datisca 
Cannabina roots having obtained a new supply of the raw material 
and we hope to be able to return to this subject in the near future. 


11. M. HUGO ZAPALOWICZ m. e. Krytyczny przeglad roSlinnosci Galicyi. 
Czesé V. (Revue critique de la jlore de Galicie. V. partie). 
L'auteur traite dans cette partie la famille des Ziliaceae, et donne 

une description d’une quantité des nouvelles variations et formes et 

en outre de deux nouvelles espèces suivantes: 
Muscari pocutieum m. (n. p.). 
Bulbus oblongo oviformis, subparvus, 19 —1'7 em longus. ad 

1 em latus. vel paululo ultra, tunicae externae fuscae, internae albo 

rubicunduae; caulis 20—27 cm altus, tenuis, 2—4 folius; folia li- 


nearia, 25—5 mm lata, apice acutato contracta et 1pso apice obtu- 
siuseula, a medio vel superius versus basin longe angustata, multi- 
nervia, nervis prominulis, plana vel planiuscula, inferne canaliculata, 
subflaccida, subarcuatim adscendentia vel fere erecta. basin racemi 
attingentia, vel paulo breviora: racemus subdensus, 10—25 florus, 
15-35 em longus, circiter | em latus; flores amoene coerulei, non 
pruinosi, nutantes, post anthesin erecto patentes; perigonia 4-45 
mm longa!). plus minus 25 mm lata. apice constrieta, ovato ob- 
longo-vel oblongo-urceolata; dentes perigonii parvi, ad 0:5 mm longi, 
albi, obtusi, apice reflexi, tres basi 1 mm lati, fere semiorbieulati, tribus 
alteris. fere dimidio angustioribus. alternantes; filamenta ad 1 mm 
longa, e basi, latiore quam in praecedente (M. neglecto Guss.). subu- 
lata, manifeste biseriata, superiora medio perigonio, inferiora ad 1 mm 
remota, fere !/, perigonil inserta; flores supremi steriles, pauci, mi- 
„ores; pedicelli floribus breviores. 1:5—5 mm longi et, ut in pluri- 
mis als speciebus, cum apice caulis coerulei; bracteae minimae, 
membranaceae, albidae vel partim dilute coeruleae, minore ex parte 
emarginatae vel bipartitae; capsula?... (videtur parva, praematura 
2 mm longa, triquetro globosa, valvis orbiculatis, in duabus capsulis 
apice cordatis, in una capsula apice rotundatis). 


1) Perigonia sicca 3°5—4% mm, in aqua praeparata 4—4'5 mm longa. 


101 


In Horodnica, distrietu Horodenka Galiciae australi orientalis. 
a Sleñdzinski, 15. V. 1880, lectum et M. botryoidi subjunetum. 

À M. racemoso Mill. caule tenuiore, foliis latioribus, eis M. bo- 
tryoidis Mill. similibus, floribus dilutioribus et non prumosis; à M. 
botryoide forma forum ete. valde recedit. 

Tulipa bessarabica m. (n. sp.). 

Gracilis, glaberrima, parviflora; bulbus vix 1:5 cm latus, tunicae 
fuscae, superne productae, etlam apice semper videtur glabrae; caulis 
20—25 em altus, tenuis, inferne arcuatus, uniflorus, bifolius; foha 
supra medium caulem disposita, florem ereetum multo superantia. 
linearia, 6—13 mm lata, plana, erecta, apice acuta vel acutiuseula; 
perigonii phylla 17—21 mm longa, anguste lanceolata, eireiter 3°5 
mm lata, versus apicem attenuata, ipso apice obtusiuscula, interiora 
apice pilosiuseula, vel plerumque omnia apice glabra; phylla exte- 
riora viridulo subpurpurea (virescentia et paulo purpureo violaceo 
tincta), interiora paulo breviora, albo flavescentia, basi parce eiliata; 
stamina ad 13 mm longa, fere ?/, perigonii aequantia, antherae flavae, 
ad 7 mm longae, filamentis. bası barbatis, longiores vel subaequales. 

In Delakeu ad flumen Tyram (Dniestr) in Bessarabia a Paczoski 
lecta et T. silvestri L. subjuneta. 

A T. Biebersteiniana Roem. et Schult. eolore forum, staminibus 
multo longioribus, a T. biflora L. caule unifloro, phyllis perigonii 
angustioribus, ab ambabus antheris longissimis. tunicis glabris ete. 
optime differt. A T. silvestri L. flore parvo, foliis supra medium 
caulem dispositis ete. valde recedit. 


12. M. ST. NIEMENTOWSKI m. c. O azoacetanilidzie. (Über o-Azoaceta- 
nilid). (Sur Vorthoazoacetanilide). 

Aus Anlaß der im Julihefte der Berichte veröffentlichten Ab- 
handlung von Willstätter und Pfannenstiel: „Über die Oxydation 
des o-Phenylendiamins“ '), in welcher das o-Azoacetanilid beschrie- 
ben wurde, sollen an dieser Stelle meine aus dem J. 1896 stam- 
menden Beobachtungen, welche eine andere Bildungsweise des- 
selben Körpers befreffen, erwähnt werden. 


1) Richard Willstätter und Adolf Pfannenstiel: Ber. d. chem. Gesellschft 38. 
2348. [1905]. 


102 


In der Absicht, eine allgemeine Darstellungsweise der von mir 
früher entdeckten Oxanhydrobasen auf Grund der Reduktion der 
o-nitrierten Acidylamine auszuarbeiten, studierte ich die Einwir- 
kung von Zinkstaub auf essigsaure Lösungen des o-Nitroacetanilids 
und fand dabei neben anderen z. B. Azoxykörpern, auch das neu- 
erdings von den genannten Autoren beschriebene o-Azoacetanilid: 


.CO } 
in /NE-C0 CB, 
NE NNO, 
NEAMCO CH MCE ACOMNIE 
. a. 
4 H, O + | | | | 


| 
N BG NN nen ——— > — NA NG 


Die Ausbeute beträgt bis 10°, vom angewandten Ausgangs- 


material. Die Eigenschaften stimmen mit den Angaben von Will- 
stätter und Pfannenstiel überein. 


Lwöw im Januar 1906. 
Technische Hochschule. Laboratorium für allgemeine Chemie. 


= 
Sc 


M. WILHELM FRIEDBERG. Zaglebie miocenskie Rzeszowa, cze$£ Il. 
(Das miocäne Becken von Rzesz0w, II Teil). (Sur le bassin mioce- 
nique de Rzeszôw, II partie). Mémoire présenté par M. J. NiedZwiecki m. t. 
Im Jahre 1903 habe ich die Resultate meiner Studien über das 
Miocän von Rzeszöw veröffentlicht!). Schon damals war es mir 
klar, daß das paläontologische Material, welches mir zu Gebote 
stand, noch mangelhaft ist und daß mit der Zeit noch weitere 
Arten hinzukommen werden. In der Tat habe ich später noch viele 
andere Formen gesammelt und aus dem Grund erscheint mir eine 
Ergänzung der früheren Arbeit notwendig um so mehr, da ich bei 
der Bestimmung des neuen Materials auch eine Revision des frü- 
heren vorgenommen habe. In geologischer Hinsicht ist fast keine 
neue Beobachtung zu nennen, es sollen nur die Resultate der Boh- 


1) „Zaglebie miocenskie Rzeszowa*. Rozprawy Wydzialu mateın. - przyrodn. 
Akademii Umiejetnosci w Krakowie, tom 53. serya B. Kraköw 1903. Deutscher 
Auszug in Bulletin de l’Académie des Sciences de Cracovie. classe des sciences 


mathem. et naturelles. Cracovie 1903. 


103 


rungen angegeben werden, welche man bei technischen Studien über 
die künftige städtische Wasserleitung vorgenommen hat. 

Die Resultate der Bohrungen. Die Bohrlöcher (in allge- 
meinen wenig tief, 20—50 m) sind fast alle auf das Terrain des 
miocänen Beckens verteilt. Man kann ihre Lage aus der schema- 
tischen Karte ersehen. welche dem polnischen Texte beigegeben 
ist; die Ziffern bei den kleinen Kreischen bezeiehnen die Bohr- 
löcher, die erste Zahl in Klammern gibt die absolute Höhe der 
Bohröffnung, die zweite. dabei stehende die absolute Höhe des 
Miocäns an. 

Das Bohrloch Nr. 1 in Niechobrz (südlich vom Dorfe ober- 
halb des Punktes 250 ım Bache, welcher weiter unten dureh Bo- 
guchwala fließt), in der Höhe von 287 m angelegt, erreichte die 
mioeänen Tone schon in der Tiefe von 8:5 m; über diesen war eine 
3 m mächtige Schicht von Glaziallehm mit nordischen Geschieben 
gelagert. 

Das Bohrloch Nr. T in Slocina war 1877 m tief, es 
wurden 10 m mächtige Flußbildungen durchteuft, bis man auf mio- 
cänen Ton stieß; mit gleichem Resultate bohrte man bei den N um- 
mern 10 und 9, welche, wie dies aus der Karte zu ersehen ist. 
in der Nähe liegen. 

Das Bohrloch Nr. 8 ın Kielanöwka, nordwestlich von 
Rzeszöw, traf schon in 15 m Glazialbildungen (Ton mit Geschie- 
ben, 215 m mächtig). darunter, also schon in der geringen Tiefe 
von 35 m, Mioeänton, welcher nur bis zur Tiefe von 955 m an- 
gebohrt wurde. Die Bohrung Nr. 14 in Krasne (östlich von Rze- 
szöw), am Fuße der Diluvialterasse angelegt. durchfuhr 13:50 m 
mächtige, rasch wechselnde Alluvialsande, Tone und Schotter. ehe 
sie Mioeänbildungen traf. 

Weitere Bohriöcher liegen nordöstlich von Rzeszöw, zwischen 
Nowa Wies, Jasionka. Zaczernie und Glogöw. Sie sind deshalb von 
Bedeutung, weil sie Anhaltspunkte dafür bieten, daß schon in einer 
Tiefe von 10 —26 m hier überall Miocäntone auftreten, welche ich 
theoretisch in größerer Tiefe zu finden glaubte und welche einen 
Übergang zwischen dem Miocän des Beckens von Rzeszöw und 
dem Tegel von Krakowiee bilden. Die Verbindung zwischen der 
Bucht von Rzeszöw und dem offenen Miocänmeere war größer, als 
ich es auf meiner Karte (siehe die Karte im poln. Text der frü- 
heren Arbeit) angedeutet habe, etwa von Swileza bis Sloeina. Die 


.104 


Tiefe, in welcher das Miocän angebohrt wurde, sowie auch die 
Mächtigkeit der Glazialbildungen sind aus dem Kärtchen ersichtlich. 
Die speziellen Profile werden im polnischen Texte eingehend be- 
handelt. Aus diesen ergibt sich, daß das Aufeinanderfolgen der 
Sande und Schotter ganz regellos ist, so daß infolgedessen zwi- 
schen keinem der Profile ein diesbezüglicher Zusammenhang besteht. 
Das rasche Auskeilen von Sehotterlagen in Glazialbildungen ist 
übrigens ganz selbstverständlich. 

Einige Bohrlöcher, welche in der Nähe von Flüssen angelegt 
wurden. zeigen mächtige Flußalluvien, manchmal fehlen Glazial- 
bildungen ganz, da sie durch den Fluß ganz weggeschwemmt wor- 
den sind (Nr. 12). Bei anderen wie Nr. 13, 17, 20 liegen über 
Glazialbildungen Flußsande, Tone und Schotter (bei Nr. 13 bis 14 m 
tief), woraus man schließen kann, daß manche kleinere Flüsse wie 
Czarna, Golebka schon in jungdiluvialer Zeit bestanden. 

Die Resultate der Bohrungen sind folgend. Die obere Grenze 
des Miocäns wird. gegen Rzeszöw immer niedriger und steigt von 
dieser Stadt in allen Richtungen auf; das von mir gedeutete bek- 
kenartige Relief des Mioeäns wird deutlich erkennbar. Obwohl 
jetzt das ganze Becken gegen Osten offen ist infolge der Erosion 
und Denudation durch den Wislok und der einmündenden Bä- 
che. so senkt sich die Oberfläche des Miocäns immer mehr, wenn 
wir vom Bohrloche 15 gegen Westen fortschreiten. Was die 
hiesigen Glazialbildungen anbelangt, sind wir auf Grund der vor- 
genommenen Bohrungen zu dem Schluß gelangt, daß ihre Mächtig- 
keit 10—20 m beträgt, gegen Süden sich verringert, gegen Norden 
aber zunimmt. Es unterliegt indessen keinem Zweifel. daß die Stärke 
der Schichten auch im Norden nicht so bedeutend ist, als man 
annehmen könnte. Die südlichst vorgenommene Bohrung in Niechobrz 
durchfahr bloß 3 m mächtigen Glaziallehm, welcher hier schon 
am Nordabhange der Karpaten in der Höhe von 284 m liegt. 

Paläontologischer Teil. Wie gesagt wurde, habe ich außer 
neuem Material auch noch früher gesammelte Fossilien revidiert. 
Es wird vielleicht besser sein. wenn ich anstatt nur neu gefun- 
dene Gattungen anzuführen, auch noch die früheren Angaben wie- 
derhole, also eine neue, revidierte Fossilienlisten gebe. Was die an- 
gegebenen Lokalitäten anbelangt, verweise ich auf die geologische 
Karte, welche dem polnischen Texte meiner früheren Arbeit bei- 
gegeben ist. 


Pobitno (Ton): 


Cerithium deforme Kichw. 


= bidentatum Defr. 

4 Eichwaldi R. Hörn. 
u. Auing. 

> nodoso - plicatum (leg. 
Niedzwiecki). 


Turritella Rabae Niedzw. 
5 pythagoraica Hilb. 
Trochus ajfinis Eichw. 


dann Pecten sp. Haifischzähne und 


Nockowa (Ton und Sand): 


Cerithium  nodoso- plicatum M. 


Hörn. 
à Schaueri Hilb. 
= mediterraneum Desh. 


a bidentatum Defr. 
M kichwaldi KR. Hörn. 


u. Auing. 
Turritella Rabae Niedzw. 
r subangulata Broce. (?) 


Trochus angulatus Echw. 

Natica millepunctata Lam. 

Cylichna Lajonkajreana Bast. 

Hydrobia immutata Fraunf. 
= stagnalis Bast 


105 


Trochus patulus Brocc. 
Ancillaria glandiformis Lam. 
Neritina pieta Fer. 

Dentalium novemcostatum Lam. 
Natica millepunctata Lam. 
Corbula gibba Olivi. 

Arca diluvii Lam. 

Peetuneulus pilosus L. 

Ostrea digitalina Dub. 


Blattabdrücke. 


Dentalium Bouei Desh. 
Venus af. clathrata Du). 
Corbula gibba Olivi. 
Ervilia pusilla Phil. 

5 trigonula Sok. (?) 

2 podolica Eichw. var. in- 

Frasarmatica Sek. 

Cardita aff rudista Lam. 
Arca turonica Duj.(?) 
„  diluvii Lam. 
Pectunculus pilosus L. 
Pecten elegans Adrz. 


Ostrea digitalina Dub. 


Niechobrz (Lithothamnien Kalkstein): 


Tapes an Basteroti May. 
Venus umbonaria Lam. 
Pectunculus pilosus L. 
Lima squamosa L. 
Pecten latissimus Br. 


Pecten sp. (3 verschied. unbe- 
stimmb. Spez.). 

Ostrea plicatula Gmel. 

„  crassicostata Lam. 


Spondylus erassicosta Lam. 
Echinolampas. sp. ign. 


Babica, Ton, Sand und Konglomerat: 


Turritella Rabae Niedi. 
Trochus patulus Broc. 


Trochus angulatus Eichw. 
Ditrypa cornea L. 


106 


Panopaea Menardi Desh. 

Venus sp. 

Cytherea sp. 

Tapes an vetula Bast. 

Cardium praeechinatum Hilb. (?) 


Lithothamnienkalkstein !. Der 


Pecten elegans. Andrz. 

»  Desseri Andrz. 

» . ef. Besseri Andrz. 

» cf. Niedzwiedzkii Hilb. 
Ostrea digitalina Dub. 


hiesige 


kleinkürnige 


Kalkstein ergab sehr viele Arten, nach unbestimmbaren Bruchstük- 
ken schließend kann die Fossilienliste noch vermehrt werden. 


Cerithium deforme Eichw. 
> minutum Ser. 
Turritella Rabae Niedi. 
Trochus patulus Broce. 
„. angulatus Eichw. 
e affinis Eichw. 
> podolicus Dub. var. 
E turrieola Eichw. 
ni biangulatus Eichw. 
» SD. ion. 
Clanculus Araonis Bast. 


Conus Brezinae R. Hörn. u. Aning. 


Murex sp. ign. 

Columbella seripla Bell. 
Natica millepunctata Lam. 
Fissurella graeca L. 

7 italica Defr. 
Valvata piscinalis Müll. 
Hydrobia Partschi Framf. 
Planorbis sp. ign. 
Vermetus intortus Lam. 
Ditrypa cornea L. 
Lithodomus lithophagus L. 
Ervilia pusilla Phil. 


Corbula gibba Olivi 
Psummobia sp. ign. an affinis 
Duj. 

Venus sp. 

, _ multilamella Lam. 

» ef. clathrata Duj. 
Lueina sp. ign. 
Cardita scalaris Sow. 

5 rudista Lam. 
Lutraria (?) 
Chama cf. gryphoides L. 
Arca barbata L. 

n Ser acte 
Modiola cf. marginata Eichw. 
Lima squamosa 1. 
Pecten Besseri Andrz. 

» Sp. ign. an Malvinae 

Een Halb: 

„  gloria maris Dub. 

2 sp. 1qn. 
Krebsscheren (2 Ex. 1 fast voll- 

kommen erhalten). 

Serpula sp. 


Einige von den neu gefundenen Spezies, wie Arca barbata L. 
Venus cf. elathrata Duj., Modiola cf. marginata Eichw. sind sogar, 


als häufig zu bezeichnen. 


1) In der früheren Arbeit habe ich den Aufschluß als im Dorfe Lutorysz lie- 
gend bezeichnet, tatsächlich liegt er noch im Bereiche der Gemeinde Babica. 


Przylasek: 


Panopaea Menardi Desh. 
Venus sp. 

Lueina borealis L. 

Cardita scalaris Sow. 
Cardium praeechinatum Hilb. 


Zglobien: 


Cerithium deforme Eichw. 
Natica millepunceta Lam. 


Buceinum (Nassa) laevissimum 


Brus. 


107 


Pectuneulus pilosus L. 

Pecten sp. 

Ostrea digitalina Dub. 
„ . cochleam. ER OMC) 

Lamma sp. ign. Seeigel. 


Hydrobia stagnalis Bast. 
Ostrea sp. 


Wenn wir also Arten, die nicht genau zu bestimmen sind, unbe- 
rücksichtigt lassen, so erhalten wir aus dem Miocän von Rzeszöw 
64 Spezies; mit dieser Fauna kann man schon eine ganz genaue Par- 
allelisierung vornehmen. Vergleichen wir also die Fauna von Rze- 
szöw mit der Fauna von Ostyalizien und speziell mit den bekannten, 


fossilienreichen Vorkommnissen von Olesko. Podhoree. Jasionöw 


Holubica. Von den 64 Arten 


gende nicht: 


Cerithium  nodoso - plicatum  M. 


Hörn. 


Conus Brezinae KR. Hörn u. 


Auing. 
Turritella Rabae Niedzw. 
Aneillaria glandiformis Lam. 
Trochus podolicus Eichw. 

& affinis Eichw. 

à biangulatus Eichw. 
Nassa laevissimum Brus. 
Fissurella italica Defr. 
Ditrypa cornea L. 


Dentalium novemeostatum Lam. 


aus Rzeszöw finden sich dort fol- 


Lima squamosa L. 
Venus multilamella Lam. 
,  umbonaria Lam. 
Ervilia podolica var. infrasar- 
matica Sok. 

Cardita scalaris Sow. 
Lithodomus lithophagus L. 
Pecten latissimus Br. 

» .. bLenei. Halb: 
Ostrea cochlear Poli. 

,  plicatula Gmel. 

m crasstcostata Sow. 
Spondylus crassicosta Lam. 


Wir sehen also, daß 23 Arten aus Rzeszöw in der Fauna die- 


ser außerordentlich reichen Lokalitäten nicht vertreten sind, aber 


dieser Unterschied hat seinen Grund darin. daß die Miocänfauna 


von Rzeszöw Ablagerungen verschiedener Facies entspricht (Sande 


108 


Konglomerate, Lithothamnienkalke), wir aber zum Vergleiche eine 
zwar reiche, aber nur aus Sanden stammende Fauna gewählt haben. 

Wenn wir jedoch die Fauna des ganzen Miocäns von Ostgali- 
zien (Podolien und die Umgegend vom Lemberg) zum Vergleiche 
heranziehen, so vermissen wir dort nur wenige Arten von Rzeszöw 
und zwar: 


Turritella Rabae Niedzw. Ostrea plicatula Gmel. 
Dentalium novemcostatum Lam. „  crassicostata Sow. 
Venus multilamella Lam. 


Diese 5 Spezies sind im Wiener-Becken bekannt !) und sie kön- 
nen als Beweis dafür dienen, daß das Miocän von Westgalizien im 
Vergleich mit dem ostgalizischen manche Verschiedenheiten aufweist. 

Einen anderen faunistischen Unterschied müssen wir darin er- 
blicken, daß manche Arten, die im Miocän von Rzeszöw häufig 
sind, in Ostgalizien seltener werden. Zu diesen würde ich Cardita 
scalaris Sow., Pecten latissimus Broce. und Ditrypa cornea L. zählen. 
Die erste ist nur aus Lemberg. Szezerzee und Glinsko bekannt. die 
zweite, im Lithothamnienkalke von Niechobrz sehr häufig vorkommen- 
de ist zwar aus einigen Lokalitäten Ostgaliziens bekannt (Pustomyty.. 
Mogielnica, Brzezany), kommt aber sehr selten vor. Auch Ditrypa 
cornea L. ist ın Rzeszöw, wie überhaupt in Westgalizien häufig, 
dagegen aus Ostgalizien nur aus Makutra bei Brody (nach Uhlig) 
und aus der Gegend von Lemberg (M. ƣomnicki) bekannt. 

Jedenfalls aber sind beide Bildungen (bei Rzeszöw und in Ost- 
galizien), was das Alter anbelangt, besonders deshalb identisch, 
weil wir Teisseyre zufolge alle marinen Miocänbildungen Podoliens 
(mit Ausnahme der Schichten von Baranöw) für zeitlich äquivalent 
betrachten müssen. und weil es zwischen ihnen hauptsächlich nur 
bathymetrische und chorologische Unterschiede gibt. Daß die ba- 
thymetrischen Verhältnisse für die Gegend von Rzeszöw anders 
als für Ostgalizien waren, wurde schon von mehreren Autoren an- 
gedeutet, das mioeäne Meer war nämlich in Ostgalizien breit und 
wenig tief, das westgalizische schmäler, aber sehr oft tiefer. In der 
Gegend von Rzeszöw waren an einigen Stellen die Ufer felsig. das 
Meer vertiefte sich rasch. die Brandung war deshalb energisch 


!) Eigentlich ist Turritella Rabae Niedz. nur aus Westgalizien bekannt, aus 
dem Miocän des Wiener Beckens ist sie bis jetzt nicht erwähnt worden. Die Gattung 
Turritella bedarf aber einer monographischen Bearbeitung, welche bis jetzt fehlt. 


109 


z. B. in Niechobrz, weshalb hier hauptsächlich diekschalige Mollus- 
ken lebten (Uhlig;). | 

Um die Zusammenstellung mit dem Miocän von Ostgalizien ab- 
zuschließen, muß ich noch der Ervilienschichte von M. £omnicki 
erwähnen, welche nach Teisseyre nur eine fazielle Bedeutung be- 
sitzt. Häufig ist Æroilia pusilla in Rzeszöw nur im Lithothamnien- 
kalksteine von Babica, es überwiegen aber dort andere Arten auch, 
was die Individuenzahl anbelangt, so daß man infolgedessen von 
einer Ervilienschicht hier eigentlich nicht sprechen kann. Übrigens 
zeichnet sich die Ervilienschicht nach Lomnicki und Teisseyre 
durch zahlreiche Individuen aber eine geringe Anzahl von Arten aus, 
der Lithothamnienkalkstein von Babica ist jedoch, wie wir gese- 
hen haben, reicher an Fossilien als jedes andere Gebilde des 
hiesigen Miocäns. Er hat aber mit der Ervilienschicht ein pseu- 
dosarmatisches Aussehen gemein. worauf folgende Arten hinwei- 
sen: Trochus podolicus Dub. var.. Tr. affinis Kichw.. Trochus 
turricala Eichw., Modiola cf. marginata Eichw., Arca barbata L. 
Auf welche Weise man den halbbrackischen Charakter in dieser 
Schicht deuten sollte (die Mündung eines Flusses ?), damit können 
wir uns aus Mangel an anderen Aufschlüssen von gleichem Charak- 
ter nieht befassen, jedenfalls sprieht der Umstand (zugleich auch 
die Anwesenheit von Eroilia podolica var. infrasarmatica Sok., Erv. 
trigonula Sok.) für das jungtorteniene Alter des gesamten hiesigen 
Mioeäns. 


14. M. CASIMIR STOLYHWO. Czaszki peruwianskie. (Crânes peruviens). 
Mémoire présenté par M. N. Cybulski m. t. à la séance du 9 Octobre 1905. 


Les matériaux de mon ouvrage se composent de 92 eränes pé- 
ruviens. dont 75 se trouvent au , Musée Broca“ à Paris, 11 au „Ca- 
binet zootomique“ de l'Université de Varsovie, et 6 au ,Musée de 
l'Institut Anatomique“ de la même ville. 

Parmi ces eränes, 83 appartiennent à des individus adultes, et 
9 à des enfants. dont 2 sont hydrocéphales. 

Je rejette dans mon ouvrage toutes les „moyennes“, vu, que 
selon mon opinion, elles ne font qu’obscureir les caractères typiques 
de la race. 

Les mesures sont prises en millimètres. 


110 


J’emploie la terminologie d’après A. v. Török; je me suis per- 
mis seulement d’y ajouter deux termes, savoir: „apertion* — terme, 
indiquant les points extrêmes de la largeur maxima de lorifice an- 
térieur du nez japertura pyriformis nasi], et „alv&rion“ — terme 
indiquant les points extrêmes de la largeur maxima du palais [pala- 
tum], mesurée entre les bords alvéolaires intérieurs [alveoli dentales]. 

En outre, je me suis permis de créer 3 termes, servant à dé- 
signer les trois types différents du grand trou occipital, savoir: , Le pt o- 
medullaria* — pour désigner les trous oceipitaux, qui sont étroits, 
.Mésomédullaria* — pour désigner les trous occipitaux de lar- 
geur moyenne, et „Buryme&dullaria*“ — pour désigner les trous 
oceipitaux larges. \ 

Les indices et les pourcentages ont été calculés à l’aide des ta- 
bles de C. Fürst. 


I-ere partie. 


Déformation. La définition des caractères typiques de chaque 
race est, en général, chose difficile, vu les nombreux écarts indi- 
viduels qui, se manifestent souvent dans la structure du crâne, causés 
par l’âge, par différentes circonstances de la vie, ect. Par rapport 
aux races du Pérou notre tâche devient d'autant plus difficile, que 
presque tous les crânes péruviens sont déformés, ce qui efface leurs 
formes typiques. 

A mon avis les cränes péruviens doivent être divisés, — vu le 
mode de leur déformation, —— en deux groupes, essentiellement dif- 
férents dans leurs formes extrêmes, mais présentant bien des traits 
communs chez les individus peu déformés. Ma division est établie 
sur le rapport entre le degré d’aplatissement de l’occiput et du front, 
done le I-er groupe embrasse les eränes, qui ont l’oceiput plus aplati 
que le front, tandis que le Il-e renferme les eränes, dont le front 
est plus aplati que l’occiput. 

D’après mes recherches, sur la somme totale de 83 eränes d’in- 
dividus adultes: 


lesl-er. type dedeformation embrasse EME Zar 3376, 
lesEe «150008 = + SPL PEN, IN BEE DER 


7 


les eränes non déformés, ou insensiblement deformes pré- 
sentent... 42 ur... ZN IREIRILNEE LBRR N DUME RE FERNE REG 2ER 


111 


C’est done le type au front plus fortement aplati que l’oceiput, 
qui se retrouve le plus fréquemment parmi les adultes. 

Au total, la déformation embrasse 93:‘98°/, de crânes d'individus 
adultes, étudiés par moi. 

Quant aux 9 crânes infantiles, j'ai trouvé: 


77:78°/, — se rapportant au I-er type 
222205 — » > „Ile, 


Ce qui prouve, que chez les enfants le type à l’occiput plus for- 
tement aplati que le front l'emporte sur le Il-e type. 

Nous voyons done qu'en ce qui concerne les deux différents 
types de déformation, les crânes adultes et les crânes infantiles se 
trouvent en raison inverse. 

Relativement à la symétrie du crâne, j'ai trouvé sur 
les 82 crânes d'individus adultes: 


51:22°/, — de cränes symétriques, 
2610), — ,  . plus développés du côté gauche dans leur 


partie postérieure, 
23170, — „ „ plus développés du côté droit dans leur 
partie postérieure. 
Au total, la plagiocéphalie est donc apparente chez 48-780), de 
crânes adultes. 
Quant aux 9 crânes infantiles, j'ai trouvé: 


66670), — de crânes symétriques, 

11:110), — „  ,. plus développés du côté gauche dans leur 
partie postérieure, 

22220, — „  , plus développés du côté droit dans leur 
partie postérieure. 

Au total, la plagiocéphalie embrasse 33°33°/, de crânes infantiles. 

Relativement à l'usure des dents, j'ai trouvé sur les 

68 crânes d'individus adultes: 


D4:41°/, de crânes, possédant des dents fortement usées, 
20: 0 

5971 lo 2 ” ” 
5.880, 


, »  médiocrement usées, 


an > » » peu ou point usees. 
} 2 ” ) D 

Ce sont donc les dents fortement usées qui se rencontrent le plus 
fréquemment; en général, l'usure des dents est un fait commun à 
peu près à tous les individus adultes. 


112 


Quant aux 7 crânes infantiles, j'ai trouvé: 


14290, — de eränes aux dents médiocrement usées, 
85710), — „ k „ peu ou point usées. 


Les dents peu usées. ou même point usées. se trouvent done le 
; ; 
plus fréquemment parmi les enfants, ce qui d’ailleurs est facile à 
comprendre, vu leur jeune âge. 
Relativement à la grandeur des dents. J'ai trouvé sur 
5 : J 
les 69 crânes d'individus adultes: 


- 


20:29°/, — de crânes aux dents grandes, 
COST =: 5; 5 „ moyennes, 
18-840), — ., 5 = » petites. 


Ce sont done les crânes aux dents moyennes qui sont les plus 
fréquents. 


"1 


Quant aux 7 crânes infantiles, j'ai trouvé: 


14290/, — de crânes aux dents grandes, 
8D°110/, — . x x … moyennes. 
/ J 77 u 


Les crânes aux dents moyennes sont done les plus fréquents 
parmi les enfants. 

Relativement aux anomalies dentaires, je les ai trou- 
vées, sur le total de 76 crânes, possédants un système dentaire, — 
chez 31:58°|,. 

Relativement à la synostose de la suture nasale 
médiane [sutura nasalis mediana|, j'ai trouvé sur les 76 cränes 
d'individus adultes: 


65°790/, — de eränes à la suture non synostosée, 

658%, =, pl ie faiblementzsymestosde 
13:16, — . » 12", . medıocrement synostosee, 
14470), — , 5. y 3». fortement; ou même ‘tonte 


fait synostosée. 


Au total, la synostose de la suture nasale médiane se rencontre 
sur 34210/, de crânes adultes. 

Quant aux 6 crânes infantiles, leurs sutures nasales médianes 
sont toutes non synostosées. 

Relativement au métopisme, je n’en ai trouvé aucun cas 
parmi les 83 crânes d'individus adultes; 


115 


chez 73:49%/, — de crânes j'ai seulement pu constater la pré- 
sence d’une suture supra-nasale secondaire 
à l’état de vestige: 
… 2651°/, — de crânes cette suture n’était plus visible. 


Nous voyons done. que la présence d’une suture supra-nasale 
secondaire à l’état de vestige, est une chose fréquente parmi les in- 
dividus adultes. 

Quant aux 9 crânes infantiles, j'ai trouvé: 


44440), — de eränes à la suture frontale complètement synostosée, 
44.440, — ., „ possédant une suture supra-nasale secondaire, 
11110, — . + métopiques. 


Relativement à la synostose de la suture coronale 


erg 


[sutura eoronalis], j'ai trouvé sur les 82 eränes d'individus adultes: 


57:32°/, — de ceränes à la suture non synostosee, 
2317, — . LS M Emédiocrement, synostasee, 
19:510;, — . 0 ae! Mpresquercomplètéement{synostosée 


Au total, la synostose de la suture coronale se rencontre sur 
42:68°/, de crânes adultes. 

Quant aux 9 crânes infantiles, ils possèdent tous une suture co- 
ronale complètement non synostosée. 

Relativement à la synostose de la suture sagittale 
[sutura sagittalis|. j’ai trouvé sur les 82 crânes d'individus adultes: 


46540), — de crânes à la suture non synostosée, 

2440, — . nn 7 faiblement synostosee, 

10-9807, — „ 5 mM» "mediocrement synostosee, 
4024, — , » » » à» presque complètement synostosée. 


Au total, la synostose de la suture sagittale se rencontre sur 
53:66°/, de crânes adultes. 

Les 9 crânes infantiles possèdent tous une suture sagittale com- 
plètement non synostosée. 

Relativementälasynostose dela suture lambdoïde 
[sutura lamboidea], j'ai trouvé sur les 82 crânes d'individus adultes: 


60:98°/, — de eränes à la suture non synostosée, 
0 N 9 
AQU te e : & faiblement synostosée. 
/o ) 10) ’ à ; 
14650, — ,„ Le ARC PONS médiocrement synostosée, 
WIDL). — .. EIER se presque complètement synostosée. 


Bulletin III. 3 


114 


Au total, la synostose de la suture lambdoïde se rencontre sur 
39:02°/, de crânes d'individus adultes. 

Les 9 eränes infantiles possèdent tous une suture lambdoïde 
complètement non synostosée. 

Relativement à la synostose des sutures tempora- 
les, j'ai trouvé sur les 81 crânes d'individus adultes: 


98:77°/, — de cränes aux sutures non synostosées, 
920 rec ö ‚ 
123%, — » 2 = „ faiblement synostosees. 


Il en resulte, que la synostose des sutures temporales est une 
chose rare chez les individus adultes. 

Les 9 cränes infantiles possèdent les sutures temporales comple- 
tement non synostosées. 

En résumant toutes nos observations sur la synostose de diffé- 
rentes sutures, nous arrivons à conclure, que c’est la suture sa- 
gittale qui montre le plus de tendance à se s ynosto- 
ser. Après elle viennent sous ce rapport: la suture coronale, la 
lambdoïde, la suture nasale médiane. Les sutures temporales mani- 
festent le moins de tendance à se synostoser. 

C'est done par en haut et par devant que commence gé- 
néralement la synostose des sutures eräniennes. J’exelue de ce ré- 
sumé la suture frontale, vu la position à part qu’elle occupe. 

Relativement au degré de complication de la su- 
ture coronale, j'ai trouvé sur les 83 crânes d'individus adultes: 


6747°/, — de cränes à la suture non compliquée [simple], 
3203), — » a ue .  médiocrement compliquée. 


Sur les 9 crânes d'enfants j'ai trouvé: 


55:56°/, — de crânes à la suture non compliquée, 
44440, — ., en „  médiocrement compliquée. 


Relativement au degré de complication de la su- 
ture sagittale, j'ai trouvé sur les 78 crânes adultes: 


46150, — de cränes à la suture non compliquée [simple], 
43590, — >, ER +  médiocrement compliquée, 
10260), — , A AO » fortement compliquée. 


Au total, J'ai pu done constater la présence d’une suture sagit- 
tale à l’état compliqué chez 53‘850/, de crânes d'individus adultes. 


115 


Quant aux 9 crânes infantiles, j'ai trouvé: 


22220, — de crânes à la suture simple 
5556, — . PER +  Mmédiocrement compliquée, 
22:22, — , » +» » fortement compliquée. 


Au total, j’ai constaté la présence d’une suture sagittale à l’état 
compliqué chez 7778°/, de crânes infantiles, 

Relativement au degré de complication de la su- 
ture lambdoïde, j'ai trouvé sur les 82 eränes adultes: 


39°310/, — de crânes à la suture simple. 

IR. 0; : x = L 
2805, — , Re »  médiocrement compliquée, 
3659), — al ne » fortement compliquée. 


Au total, j'ai constaté donc la présence d’une suture lambdoïde 
à l’état compliqué chez 64640), de crânes d'individus adultes. 
Quant aux 9 crânes infantiles, j'ai trouvé: 


33°33°/, — de crânes à la suture simple, 
DDib60/, —, % Rhin „  médiocrement compliquee, 
HAN Le ET PNG + fortement compliquée. 


Au total, j'ai pu constater la présence d’une suture lambdoïde 
à l’état compliqué chez 66°67°/, de crânes infantiles. 

Relativement au degré de complication des sutu- 
res temporales, j'ai trouvé sur les 81 crânes adultes: 


D9-26°/, — de crânes aux sutures simples, 
234607, — „ ; h „  médiocrement compliquées, 
1728, — „ er à „ fortement compliquées. 


Au total, j'ai constaté done la présence de sutures temporales 
à l’état compliqué chez 40°74°/, d'individus adultes, 


., 


Quant aux 9 cränes infantiles, jai trouvé: 


66-670), — de crânes aux sutures temporales simples, 
33 390) — = x # & medioerement 
compliquées. 


En résumant nos observations sur le degré de complication de 
différentes sutures, nous arrivons à conclure, que chez les indi- 
vidus adultes c’est la suture lambdoïde qui montre le 
plus de tendance à se compliquer. Après elle viennent les 

3* 


116 


sutures: sagittale et temporales. La suture coronale à l'état compli- 
qué se rencontre le moins souvent. 

Quant aux eränes infantiles, c’est la suture sagittale 
qui manifeste le plus de tendance à se compliquer; 
après elle viennent les sutures: lambdoïde et coronale; les sutures 
temporales à l’état compliqué se rencontrent le moins souvent. 

Relativement à la présence de l’os des Incas [os in- 
cae], j'ai trouvé sur les 91 eränes d'individus adultes et d'enfants: 


ere 


78010, — de crânes ne portant aucune trace de cet os, 
4400), — , à portant la trace d’une suture oceipitale 
transverse. 

10:99 1% „ possédant un os des Incas complet. 

330%, — . 5 ns a en „  biparti [bipar- 
titum|, 

SON RES ne 2 ER „  triparti |tripar- 
titum |. 


Au total. j'ai pu constater la présence de produits, appartenant 
au groupe de los des Incas, chez 21:990/, de erânes, 

Relativement à la forme des ptérions [pteriones], j'ai 
trouvé sur les 78 crânes d'individus adultes: 


14360/, — de crânes aux ptérions non rétrécis, 

Te, x ; > médiocrement rétrécis, 

3890, — > à a “ fortement et même tout-à-fait 
rétrécis. 


Au total, j'ai constaté la présence de pterions rétrécis chez 25:64, 
de crânes d'individus adultes. 
Quant aux 9 crânes d'enfants, j'ai trouvé: 


17180, — de crânes aux ptérions non retreeis, 
DD) ne) = A * médiocrement rétrécis. 


Relativement à la présence d’osselets separes, en 
général, j'ai trouvé sur les 82 cränes d’individus adultes: 


37:80°/, — de crânes ne possédant pas d’osselets séparés, 
62:20%, — , „ possédant des osselets séparés. 


Sur les 9 crânes d'enfants j'ai trouvé: 


66:67°/, — de eränes ne possédant pas d’osselets séparés, 
3333), — + possédant des osselets séparés. 


117 


Nous voyons done, qu'en ce qui concerne la présence d’osselets 
séparés, en général, les crânes adultes et les crânes infantiles sont 
en raison inverse, ce qui prouve, que la présence d’osselets séparés 
s'accroît avec l’âge. 

Relativement à la présence d’osselets séparés dans 
la suture lambdoïde, j'ai trouvé sur les 82 crânes d'individus 


adultes: 

14630, — de crânes, possédant un osselet séparé, 

8540), — ; s S deux osselets séparés. 
GeL0 ee » 5) trois 5 5 
3660), — ss ss quatre ss > 
2440, — 5 : a cinq > N 
122, — 5, 5; SIX x 5 
2 RES ; > sept A % 
610 3 15 huit a 2 
10:98), — 5 5 9 des nombreux ., n 


Ar total, j'ai constaté la presence d’osselets séparés dans la su- 
ture lambdoïde chez 54-890/, de crânes d'individus adultes. 
Quant aux 9 crânes infantiles. j'ai trouvé: 


11:11°/, — de crânes, possédant un osselet séparé, 
21-110), =), ; 2 huit osselets séparés. 


Au total, j'ai constaté la présence d’osselets séparés dans la su- 
ture lambdeide chez 22-220}, de crânes infantiles. 
Relativement à la présence d’osselets séparés dans 


la suture sagittale, j'ai trouvé sur les 82 crânes d'individus 
adultes: 


8:54%/, — de crânes, possédant un osselet séparé. 


Les crânes infantiles ne possédaient point d’osselets dans la dite 
suture. 

Relativement à la présence d’osselets séparés dans 
la suture coronale j'ai trouvé sur les 82 crânes d'individus 
adultes: 

366°/, — de crânes, possédant un osselet séparé, 


1220), — ,„ 3; » cinq usselets séparés. 
Au total, j'ai constaté la présence d’osselets séparés dans la su- 


ture coronale chez 488°/ d'individus adultes. 
0 


118 


Les eränes infantiles ne possèdent point d’osselets dans la dite 
suture. 
Relativement à la présence d’osselets séparés dans 


les sutures temporales, j'ai trouvé sur les 82 crânes d’indivi- 
dus adultes: 


1:220/, — de crânes, possédant un osselet séparé dans la partie 
postérieure de la suture temporale. 


Les eränes infantiles ne présentaient pas d’osselets dans la dite suture. 

Relativement à la présence d’osselets séparés dans 
les ptérions [pteriones], j'ai trouvé sur les 82 crânes d'individus 
adultes: 


13:410/, — de eränes, possédant un osselet séparé dans l’un des pterions, 


366% — ; = e " es „ dans chaque ptérion. 


Au total, j'ai pu constater la présence d’osselets séparés dans 
les pterions chez 17070, de crânes d'individus adultes. 
Quant aux 9 crânes infantiles, j'ai trouvé: 


11:110/, — de eränes. possédant un osselet séparé dans l’un des ptérions 


En résumant nos observations sur la présence d’osselets séparés 
dans différents points du crâne, nous arrivons à conclure que, de 
même chez les adultes, que chez les enfants, les dits 
osselets se rencontrent le plus souvent dans la su- 
ture lambdoïde. Après elle viennent sous ce rapport: les pté- 
rions, la suture sagittale, la coronale, enfin la partie postérieure de 
la suture temporale. (Il est nécessaire de remarquer que certains 
crânes possèdent des osselets séparés dans plusieurs points à la fois). 

Relativement à la forme des os du nez, j'ai trouvé sur 
les 77 crânes d'idividus adultes: 


2:60°/, — de crânes, ayant les os du nez droits, 

16-880), — .. : nen. „ legerement releyes 
14920 — 03 3 >» 2089». médiocrementrelevés, 
2600, — . à ns SENT s% Horternentarelemes. 


Au total, j'ai constaté la présence d’os relevés chez 97:40°/, d’in- 
dividus adultes. 
Quant aux 6 eränes d'enfants, j'ai trouvé: 


16670, — de eränes, ayant les os du nez légèrement relevés, 
83330) — + : 5e sig, mediosrementireleves; 


119 


Au total, j'ai constaté done la présence d’os relevés chez 100%), — 
de crânes infantiles. 

Relativement au rétrécissement des trous auricu- 
laires, j'ai trouvé sur les 82 crânes d'individus adultes: 


51:220/ — de crânes. aux trous auriculaires non rétrécis. 
0 , 1 : 


2439) — |,  , = à a. légèrement rétrécis. 
LEGS —", |. 5 Ri x medioerement rétrécis, 
Ion © -- 2 à ki fortement rétrécis. 


Au total, j'ai pu constater la présence de trous aurieulaires ré- 
trécis chez 48:78°%/, d'individus adultes. 
Quant aux 9 crânes d'enfants, j'ai trouvé: 


88:89%/, — de crânes aux trous auriculaires non rétrécis, 
4 1 MIO — 7 ALES h légèrement rétrécis. 


Relativement aux exostoses des trous auriculaires, 
j'ai trouvé sur les 82 crânes d'individus adultes: 


81:71°/, — de cränes, ne possédant pas d’exostoses, 
18290114; » possédant des exostoses. 
Parmi les 9 eränes infantiles je n'ai trouvé aucun, qui possédât 
des exostoses. 


*) 


sura, ou d’un trou [foramen], sur l'os frontal. j'ai trouvé sur 
les 83 crânes d'individus adultes: 


Relativement à la présence d’une échancrure [inci- 


36:14%/, — de crânes, possédant un trou frontal de chaque côté, 

26510/, — , = 2 AM : — d'un côté, une 
échancrure — de l’autre, 

31390), — , à à une échancrure frontale de chaque 
côté. 


Ch) 


Quant aux 9 crânes infantiles, j'ai trouvé: 


33:330/, — de crânes, possédant un trou frontal de chaque côté. 
. 0/ Er 2 N 
11411%,, — , : à FETES 2 d’un côté. une 
échancrure de l’autre, 


D5:560/, — une échancrure frontale de cha- 


7 7) N 
que côté. 

Relativement à la saillie des arcades sourcilières 

[areus superciliares], j'ai trouvé sur les 83 eränes d'individus adultes: 


120 


21:69°/, — de crânes aux arcades sourcilières non saillantes, 


. = 0/ \ a 
24-10, — , , = » e l&gerement saillantes, 
406%, — 5,  , 5 e N medioerement saillantes, 
5 ner : a a fortement saillantes. 


Au total, j'ai pu constater la présence d’arcades sourcilières sail- 
lantes chez 78‘310/, d'individus adultes. 
Quant aux 9 crânes d’enfants, j'ai trouvé: 


8°/, — de crânes aux arcades sourcilieres non saillantes, 


HT 
2. - 2 
22 220/ a 2 = N legerements N S. 


Nous voyons done. qu'en ce qui concerne la presence d’arcades 
soureilieres saillantes il existe un rapport inverse entre les erä- 
nes adultes et les crânes infantiles. C’est ce qui prouve, que la saillie 
des arcades sourcilières s'accroît avec l’âge. 

Relativement à la saillie des crêtes temporales [li- 
nea temporalis], j'ai trouvé sur les 82 crânes d'individus adultes: 


20:73°%/, — de cränes aux crêtes temporales non saillantes, 

30°490/, — ., 2 : L 5 légèrement saillantes, 
29°27%/5 — , S “ à y médiocrement saillantes, 
19-519, — „ : N 8 e fortement saillantes. 


Au total, j'ai constaté la présence des crêtes temporales saillantes 
chez 79:270/, d'individus adultes. 
Quant aux 9 crânes d'enfants, j'ai trouvé: 


33:330/, — de crânes aux crêtes temporales non saillantes, 

33330, — » a 2 2 légèrement saillantes, 
22-220), — „ x 2 > : médiocrement saillantes. 
DA EES A £ 5 fortement saillantes. 


Au total, j'ai constaté la presence des crêtes temporales saillan- 
tes chez 66:660/, de crânes infantiles. 

Relativement à la saillie de la crête demi-circu- 
laire [linea nuchae ossis occipitalis]. j'ai trouvé sur les 83 crânes 
d'individus adultes: 


19:28°/, — de crânes à la crête demi-cireulaire non saillante, 


TO O6 GER CORRE 5 5 légèrement saillante, 
20-480/ Re RAR as 
A N ee er à à médiocrement saillante. 


AED ne Un 2 3 fortement saillante. 


121 


Au total. j'ai constaté done la présence d’une crête demi-circu- 
laire saillante chez 80-720/, de eränes d'individus adultes. 
Quant aux 9 crânes infantiles, j'ai trouvé: 


88890, — de crânes à la crête demi-cireulaire non saillante, 
MODS sp pie & " médiocrement saillante. 


Nous voyons done, qu'en ce qui concerne la présence d’une crête 
demi-eireulaire saillante ıl y a un rapport inverse entre les crânes 
infantiles et les crânes adultes. Ce fait prouve, que la saillie de la 
crête demi-cireulaire s'accroît avec l’âge, par suite de l’action crois- 
sante des muscles de la nuque. 

Relativement à la présence d’une fosse occipitale 
[fovea oceipitalis]. J'ai trouvé sur les 82 crânes d'individus adultes: 


14399/, — de crânes, ne possédant pas de fosse oceipitale. 

14639, — , $ possédant une petite fosse occipitale, 

4:880/, — , : | une fosse occipitale médiocrement 
grande, 

610%, — , : à une grande fosse occipitale. 


Au total, j'ai constaté la présence d’une fosse occipitale chez 
25°61°/, d'individus adultes. 


Quant aux 9 crânes infantiles, j'ai trouvé: 


77:78%/, — de crânes, ne possédant pas de fosse oceipitale, 

11119, — : possédant une petite fosse occipitale, 
. 0/ D à 

1 a LEA EI EEE = > Hcrande 4 


Au total, j'ai pu constater la présence d’une fosse oceipitale chez 
22°220/, de crânes infantiles. 
Relativement à la saillie de la protubérance occi- 


pitale externe [protuberantia oceipit. externa], j'ai trouvé sur les 
83 eränes d'individus adultes: 


3614/, — de cränes, ne possédant pas de protubérance occipitale 
externe, 
1928, — , 4 possedant une protuberance oceipit. externe. 


legerement saillante, 

1687°%/, — , h possédant une protuberance occipit. externe, 
medioerement saillante, 

211195 — , : possédant une protubérance occipit. externe, 
fortement saillante. 


122 


Au total, j'ai constaté la présence d’une protubérance occipitale 
externe chez 63:860/, de crânes d'individus adultes. 

Les 9 crânes infantiles ne possèdent pas de protubérance ocei- 
pitale externe. C’est qui prouve que la saillie de cette protubérance 
s'accroît avec l’âge, par suite de laction croissante des muscles de 
la nuque. 

Relativement à la saillie du menton [mentum], j'ai 
trouvé sur les 40 eränes d'individus adultes: 


2:500/, — de crânes au menton légèrement fuyant, 
1750, — , OR n > saillant. 
40:000/, — , u x medioerement 3 
40:000/, — , ; . = fortement = 


Au total, j'ai constaté la présence d’un menton saillant chez 
97:500/, d'individus adultes. 

Les eränes infantiles n'avaient point de mâchoires inférieures. 

Relativement à la forme des apophyses géni [spina 
mentalis interna], j’ai trouvé sur les 40 eränes d'individus adultes: 


95-000 — de crânes aux apophyses géni doubles, 
A. 0/ c'e & 
5000, — , 2 5 : + confondues. 


Relativement au développement de l’apophyse géni. 
j'ai trouvé sur les 40 crânes d'individus adultes: 


60:00°%, — de eränes à l’apophyse géni lécèrement  saillante 
20-000/. — FE 

20:00°/, # Ts. N „ médiocrement N 
20.00%, — , TE à „ fortement " 


Relativement à la présence d’un troisième condyle 
oceipital [condylus tertius|, j'ai trouvé sur les 91 erânes d’indi- 
vidus adultes et d'enfants: 


7:69, — de crânes, possédant un troisième condyle oceipitale. 


Relativement à la trépanation, j'ai trouvé sur les 91 
eränes d'individus adultes et d’enfants: 


3:300/, — de crânes trépanés. 
[0 


123 


lI-me partie. 


Après avoir étudié dans la première partie de mon ouvrage di- 
vers caractères morphologiques, observés sur les 92 cränes péru- 
viens, je passe à l'examen des mesures, qui n’entrent pas dans la 
sphère des indices. 

Relativement au diamètre basion-acanthion, jai 
trouvé sur les 80 crânes d'individus adultes un minimum de 82 mm 


et un maximum de 118 mm. 


27:500/, — de cränes présentent un diamètre de 80 mm à 89 mm 
56'25°%, ns” ” ” ” n 1 90 ON 99 ? 
15,00%, — 5 ” n n n „ LOUP ON AU 
1:25%, lt ? n n ” 7 110 1 ” 119 ” 


Le diamètre de 90 mm se rencontre le plus fréquemment. 
Quant aux 6 crânes infantiles, j'ai trouvé un minimum de 76 mm 
et un maximum de 89 mm. 


- 


‘9 mm 
89 


33:33%,, — de crânes présentent un diamètre de 70 mm à 


66:67°), WAR) N ” ” 2 ” 30 ” 


7 N 


Vu le petit nombre de eränes infantiles, il est impossible de 
déterminer à combien de mm s’eleve le diamètre le plus fréquemment. 

Quant aux 2 crânes hydrocéphales, — l’un d'eux possède un dia- 
mètre de 70 mm et l’autre — de 78 mm. 

Relativement au diamètre bimastoidien, j'ai trouvé 
sur les 75 crânes d'individus adultes un minimum de 91 mm et un 
maximum de 118 mm. 


2400°/, — de cränes présentent un diamètre de 90 mm à 99 mm 
56000, SER) ” ? n ” n 100 ne 57) 109 
20-000, FE) ” n ” n n 110 ms 119 ” 


Les diamètres de 97 mm, de 104 mm, de 106 mm et de 108 mm 
se rencontrent le plus fréquemment. 

Quant aux D eränes infantiles, j'ai trouvé un minimum de 85 mm 
et un maximum de 102 mm. 


40:00°/, — de cränes présentent un diamètre de 80 mm à 89 mm 
40.009, Be) n n ” n „ 90 » n 99 » 
20:000/, — , e x : >» U PM 


124 


Quant aux 2 cränes hydrocéphales, — Yun d’eux présente un 
diamètre de 81 mm et l’autre — de 96 mm. 

Relativement au diamètre biauriculaire, j'ai trouvé 
sur les 82 crânes d'individus adultes un minimum de 114 mm et 
un maximum de 138 mm. 


9:76%/, — de cränes présentent un diamètre de 110 mm à 119 mm 
«-290/ . j “) ç 
GRENIER n n n n „ 12 mau 
92.020 / : D 
220000 matt n ” n n „ 130 „ „139 „ 


Les diamètres de 127 mm et de 131 mm se rencontrent le plus 
fréquemment. 

Quant aux 7 eränes infantiles. j'ai trouvé un minimum de 101 mm 
et un maximum de 124 mm. 


b7:140/, — de crânes présentent un diamètre de 100 mm à 109 mm 
-200/ 

ERP ES n n n n el) 

28.H70/ 2( : 

28:57 MORE ” ? n n ” 120 » 129 


N” 7 


Quant aux 2 crânes hydrocéphales, l’un d’eux présente un dia- 
mètre de 103 mm et l’autre — de 117 mm. 

Relativement au diamètre nasion-opisthion ya 
trouvé sur les 82 eränes d’individus adultes un minimum de 112 mm 
et un maximum de 141 mm. 


4-880/, — de crânes présentent un diamètre de 110 mm à 119 mm 
/o 

RO-7£0/ 9) © 
99:76 OS mn; ” ” ” ” 120 NE 129 ” 
DA. 0/ 

3415, — n n n n „130 „ „139 „ 

990) / 
122%, n ” n n » „407,222 


Les diamètres de 125 mm et de 127 mm se rencontrent le plus 
fréquemment. 

Quant aux 7 crânes infantiles, j'ai trouvé un minimum de 106 mm 
et un maximum de 124 mm. 


28:57°/, — de crânes présentent un diamètre de 100 mm à 109 mm 

Sonn 

51:14°/, Zaun ” ? ? ” ” 110 ds 5) 119 n 
-290/ 2 

1429 NO 37 ) 1 ” ” ” 120 nee 129 1 


Quant aux 2 crânes hydrocéphales, l’un d’eux présente un dia- 
mètre de 107 mm et l’autre — de 115 mm. 

Relativement au diamètre gonion-gonion, j'ai trouvé 
sur les 38 eränes d'individus adultes un minimum de S0 mm et un 
maximum de 106 mm. 


125 


36-84, — de cränes présentent un diamètre de 80 mm à 89 mm 
5 2 ; 6 5 90 DH) N N ” N 1 9 0 N ” 9 9 N 
EB n n n » „ 100 „ „109 „ 


Le diamètre de 99 mm se rencontre le plus fréquemment. 

Relativement au diamètre gnathion-acanthion, jai 
trouvé sur les 24 crânes d'individus adultes un minimum de 57 mm 
et un maximum de 78 mm. 


16:67°/, — de cränes présentent un diamètre de 50 mm à 59 mm 
-330 

58:35 / SEE eh ” ” ” ” ” 60 u? 69 ” 

DA. (re Fi (e 

25 00 10 ” 7 ” N ” N 10 Pr) ” 19 1 


Les diamètres de 66 mm et de 75 mm se rencontrent le plus 
souvent. 

Relativement au diamètre gnathion-opisthion, j'ai 
trouvé sur les 24 eränes d'individus adultes un minimum de 118 mm 
et un maximum de 145 mm. 


4170/, — de crânes présentent un diamètre de 110 mm à 119 mm 
/o 
A 70 / Pe D] D] 
41-67 /0 ” ” ” 7) ” ” 120 N 129 N 
: - "70 / A [2] 
41:670/ n n n n » „130 „ „189 „ 
ano ) 
12:50 / amer » » » » » 140 Pr ES 


Le diamètre de 137 mm se rencontre le plus souvent. 

Relativement au diamètre bi-ektoorbital, j'ai trouvé 
sur les 81 eränes d'individus adultes un minimum de 87 mm et un 
maximum de 106 mm. 


141% — de crânes présentent un diamètre de SO mm à 89 mm 
Ol C 

74:07 10 ” ” „ ” n 1 90 moe | fi 99 ” 
.A90/ R 

18 520%), Ben ” Se) ” ” ” 100 NEE 109 ” 


Le diamètre de 97 mm se rencontre le plus fréquemment. 
Quant aux 6 cränes infantiles, j'ai trouvé un minimum de 77 mm 
et un maximum de 96 mm. 


16:67°/, — de cränes présentent un diamètre de 70 mm à 79 mm 

PR, 70/ 

SE n n n ñ n 800: 13:89, 
TOR € € 

16:67 10 ” ” ” ” ” ” 90 Dan 99 ” 


Quant aux 2 crânes hydrocéphales, l’un d’eux présente un dia- 
mètre de 80 mm et l’autre — de 83 mm. 


126 


Relativement, au diamètre dakryon-dakryon, jai 
trouvé sur les 82 crânes d'individus adultes un minimum de 16 mm 
et un maximum de 29 mm. 


10-980, — de crânes présentent un diamètre de 10 mm à 19 mm 
89-02%5 — » n n 2) n » 20 ; » 29 ; 


Le diamètre de 21 mm se rencontre le plus fréquemment. 
Quant aux 7 crânes infantiles, j'ai trouvé un minimum de 17 mm 
et un maximum de 21 mm. 


57:14°/, — de crânes présentent un diamètre de 10 mm à 19 mm 
42:86), MY 7) ” ” ” ” „ 20 TEE?) 29 ” 


Quant aux 2 cränes hydrocéphales, l’un d’eux présente un dia- 
mètre de 17 mm et l’autre — de 20 mm. 

Relativement au diamètreacanthion-prosthion, j'ai 
trouvé sur les 77 crânes d'individus adultes un minimum de 12 mm 
et un maximum de 26 mm. 


62-340/, — de crânes présentent un diamètre de 10 mm à 19 mm 


3766°/ CR 1 n n n ” 20 ? 29 


? 77 
Le diamètre de 18 mm se rencontre le plus fréquemment. 


n 
Quant aux 7 crânes infantiles. j'ai trouvé un minimum de 14 mm 
et un maximum de 19 mm. 


100:00°/, — de crânes présentent un diamètre de 10 mm à 19 mm. 


Quant aux 2 cränes hydrocéphales, l’un d’eux présente un dia- 
mètre de 12 mm et l’autre — de 13 mm. 

Relativement au diamètre sphénion-krotaphion du 
côté droit, J'ai trouvé sur les 74 crânes d'individus adultes un mi- 
nimum de 4 mm et un maximum de 21 mm. 


31:080/, — de eränes présentent un diamètre de 1 mm à 9 mm 
0 
lo 
66:22 Jo FRA ” » » » » 10 » 19 n 
9.700/ 
z 0 /0 9 7 ” 7 » ” 20 ”» n 29 N 


Le diamètre de 13 mm se rencontre le plus souvent. 
Quant aux 6 crânes infantiles, j’ai trouvé un minimum de 3 mm 
et un maximum de 13 mm. 


3333°/, — de crânes présentent un diamètre de 1 mm à 9 mm 
Ya : 
66:67 HIN Du ER ” 2) 2) n D) 10 De» 19 ) 


127 


Quant aux 2 crânes hydrocéphales, j'ai trouvé chez l’un d’eux 
un diamètre de 12 mm et chez l’autre — de 19 mm. 

Relativement au diamètre sphénion-krotaphion du 
côté gauche, j'ai trouvé sur les 75 crânes d'individus adultes un 
minimum de 5 mm et un maximum de 20 mm. 


29-340/, — de crânes présentent un diamètre de 1 mm à 9 mm 
6933 Fe) n n n ” n 10 DIN 19 ni) 
1330 Dane) 1 D) n D) ” 20 Fa à Ni) 29 ” 


Les diametres de 10 mm et de 12 mm se rencontrent le plus 
frequemment. 

Quant aux 7 crânes infantiles, j'ai trouvé un minimum de 5 mm 
et un maximum de 16 mm. 


57:14°%/, — de cränes présentent un diamètre de 1 mm à 9 mm 
42:86), on n ” ? n n 10 ET 19 


N 


Quant aux crânes hydrocéphales, j'ai trouvé chez l’un d’eux un 
diamètre de 8 mm et chez l’autre un diamètre de 12 mm. 

Relativement au diamètre nasion-bregma, j'ai trouvé 
sur les 82 crânes d'individus adultes un minimum de 97 mm et un 
maximum de 132 mm. 


854%, — de crânes présentent un diamètre de 90 mm à 99 mm 
10°750/6 TU, ” 5 ” » 2) 100 ” ” 109 ” 
BE ER ES » 5) » » » 110 „ „19 „ 

2440), Te) 3 5 ” 3 9) 120 „ „129 „ 

1:220/, ee 2) 5) ” 3 „ 130 D) 159 5) 


Le diamètre de 103 mm se rencontre le plus fréquemment. 
Quant aux 7 crânes infantiles, j'ai trouvé un minimum de 89 mm 
et un maximum de 111 mm. 


14:290/, — de crânes présentent un diamètre de 80 mm à 89 mm 
28°57°/0 a 2; ” ») 7) ” » 0,9 „ 
42:86 — » u 5 ss 2 100er, 


Bas _ h D .. .: RIO ee 


.) 


Quant aux 2 crânes hydrocéphales, j'ai trouvé chez l’un d’eux 
un diamètre de 82 mm et chez l’autre — de 113 mm. 

Relativement au diamètre bregma-lamb da, j'ai trouvé 
sur les 80 crânes d'individus adultes un minimum de 83 mm et un 
maximum de 116 mm. 


13:75°/, — de crânes présentent un diamètre de SO mm à 89 mm 

43790 (ze ;; ” D ” ” N 90 ” N 99 ” 
.9n0/ 

36°25°/, HAL) ” ” ” ) n 100 En 7) 109 ” 
* / 

625%), 0 » » » » ad »» 119 » 


Le diamètre de 100 mm se rencontre le plus fréquemment. 
Quant aux 7 eränes infantiles, j'ai trouvé un minimum de 85 mm 
et un maximum de 107 mm. 


28570, — de cränes présentent un diamètre de 80 mm à 89 mm 

28:57%/, man +) ” ” N 7 90 ” ” 99 ” 
-REU/ î 

42:86 De 75 N N N N 7 100 N N 109 ” 


Quant aux 2 crânes hydrocéphales, lun d’eux présente un dia- 
mètre de 80 mm et l’autre — de 112 mm. 

Relativement au diamètre lambda-opisthion, j'ai 
trouvé sur les 78 crânes d'individus adultes un minimum de 85 mm 
et un maximum de 113 mm. 


10260/, — de crânes présentent un diamètre de SO mm a 89 mm 

4744 RME) 1 ” Wi D) ” 90 Ne 057 99 D 

Als ) n n n „100 „ „109 „ 

128°), ar ” n ? n n 110 D ET 119 ? 


Le diamètre de 100 mm se rencontre le plus souvent. 
Quant aux 7 eränes infantiles, j'ai trouvé un minimum de 83 mm 
et un maximum de 92 mm. 


42:860/, — de crânes présentent un diamètre de 80 mm à 89 mm 
97140, — , INH OO 


N N N ” . 7 


Quant aux 2 eränes hydrocéphales, l’un d’eux présente un dia- 
mètre de 88 mm et l’autre — de 103 mm. 

Relativement à la courbe nasion-bregma, j'ai trouvé 
sur les 82 crânes d'individus adultes un minimum de 103 mm. et 
un maximum de 137 mm. 


1465, — de cränes présentent une courbe de 100 mm à 109 mm 

HAS, ) n n n » 110 „ „119 „ 

26:85 lo Be n n 7) n n 120 29 n 
3:66 %o a) n ” ” ” ” 150 ” ” 139 ” 


La eourbe de 115 mm se reneontre le plus souvent. 


129 


Quant aux 7 crânes infantiles, j'ai trouvé un minimum de 102 mm 
et un maximum de 117 mm. 


42:86°/, — de cränes présentent une courbe de 100 mm à 109 mm 
qe 0/ 
0114 HOMME n 1 ” ” n 110 vn 119 1) 


Quant aux 2 crânes hydrocéphales, l’un d’eux présente une 
courbe de 90 mm et l’autre — de 134 mm. 

Relativement à la courbe bregma-lambda, j'ai trouvé 
sur les SO eränes d'individus adultes un minimum de 91 mm et un 
maximum de 131 mm. 


16'25%/, — de crânes présentent une courbe de 90 mm à 99 mm 
3857 59/5 UE ) N) D) n D) 100 fl à 109 n 
28190/ wa? ” n 1 ? 1 110 NN) 119 ” 
1 3750), ma) ” 1 » 2 n 120 re) 129 
2:5 0%, men ” ? N » n 150 QT; 159 1 


Une courbe de 103 mm se rencontre le plus fréquemment. 
Quant aux 7 crânes infantiles, j'ai trouvé un minimum de 95 mm, 
et un maximum de 125 mm. 


28570/, — de cränes présentent une courbe de 90 mm à. 99 mm 

28-570/ 

28:57 MORE N n 1) 2) ” 2) 100 DEE 109 ) 

6 Nn70/ 

2857 LORS ” n » ” n 110 FA MN) 119 1 
3 0 / 1 C 

Ile 29 VO; N N N N 1 1 19 vi N 129 7 


Quant aux 2 eränes hydrocéphales, lun d’eux présente une courbe 
de 100 mm et l’autre — de 130 mm. 

Relativement à la courbe lambda-opisthion, jai 
trouvé par rapport aux 79 eränes d'individus adultes un minimum 
de 94 mm et un maximum de 134 mm. 


5:06°/, — de crânes présentent une courbe de 90 mm à 99 mm 
LÉO EE n n ” ” » 1 00 HELLO 
37970) OT ” n ” ” n 110 ” ” 119 ” 
25:32 OR a » n 1 » ” 120 ” ” 129 ” 

2:55 9/0 LS n » n n „ lo0 TE 


Les courbes de 104 mm, de 106 mm, de 110 mm, de 112 mm 
et de 115 mm se rencontrent le plus fréquemment. 

Quant aux 7 cränes infantiles, j'ai trouvé un minimum de 99 mm 
et un maximum de 115 mm. 


In 


Bulletin III. 


150 


14290, — de cränes présentent une courbe de 90 mm à 99 mm 
DEEE > n 2) » ” » 100 „ „109 „ 
ts 7 0/ 

28:97 ONE ” n n 1 110 DT 119 ” 


Quant aux 2 crânes hydrocéphales, j'ai trouvé chez l’un d’eux 
une courbe de 100 mm et chez l’autre une courbe de 119 mm. 

Relativement à la courbe biauriculaire, en passant 
par le bregma, j'ai trouvé sur les 80 crânes d'individus adultes un 
minimum de 275 mm et un maximum de 339 mm. 


375°/, — de crânes présentent une courbe de 270 mm à 279 mm 
SI ” n n n n n 280 n n 4 59 n 
30.009, 0 E49 ” n ” N ” 290 ” ” 299 n 
40:00° Oben ” n ” ” ” 300 » 309 ” 
Ne n » n n „ 310, aloe 
N — n n n n „520. , „oe 
1250, n n n ” „ 330 TOUR 


Les courbes de 300 mm et de 303 mm se rencontrent le plus 
souvent. 

Quant aux 7 eränes infantiles, j'ai trouvé un minimum de 267 mm 
et un maximum de 305 mm. 


2857°/, — de crânes présentent une courbe de 260 mm a 269 mm 
.Q = 

42 360 OT D ” ” N D 270 N ” 279 ” 

14.299), Dan 2 ” 7 N ” n 280 ” » 289 N 

14290, En) ” ” n Fo) ” 290 ” ” 299 ” 


Quant aux 2 crânes hydrocéphales, j'ai trouvé chez l’un d'eux 
une courbe de 300 mm et chez l’autre — de 342 mm. 

Relativement à la circonférence horizontale, j'ai 
trouvé sur les 82 crânes d'individus adultes un minimum de 456 mm 
et un maximum de 535 mm. 

Les circonférences de 500 mm et de 515 mm se rencontrent 
le plus souvent. 


2:440/, — de eränes présentent une circonfér. de 450 mm à 459 mm 


URS RE ea ee 2 : h „ A060 AIR 
10,980, R N F 1 410, es ATOS 
oa, u; E à R 2480 ae Sao 
DUO) EE Ne, ; ; Ë 21400! AIR 
20°730/9 — ” ” ” ” » ” 500 > 509 39 


131 


12:20°/, — de crânes présentent une eirconfer. de 510 mm à 519 mm 

Eee , > 5 SNDEUME 2520 

244, — , 5 ë 7 ÿ 10902239 
Quant aux 7 crânes infantiles. j'ai trouvé un minimum de 437 


mm et un maximum de 476 mm. 


28:570/, — de crânes présentent une circonfér. de 430 mm à 439 mm 


28570), — „ „ y) 29 3 3) 440 9a 73; 449 
mag D ni A s nn 55 
Ba, r 3 RE 


Quant aux 2 erânes hydrocéphales, j'ai trouvé chez l’un d’eux 
une circonférence de 432 mm et chez l’autre — de 527 mm. 


IlI-e partie. — Indices. 


1 j Re 3 eurvon-euryon X 100 
Relativement à lindice céphal. en 
glabella-extrem. occiput. 
jai trouvé sur les 83 c'ânes d'individus adultes un minimum de 


69 et un maximum de 107. 


1209, — de crânes présentent un indice de 69:0 à 69:99 
[Hyper-dolichocéphal.|, 


ABB. » ; . , de 70:0 à 7499 
[Doliehoe£phales], 
a Ep 0 > 7 „ de 7501209708 
[Mésocéphales|, 
20:48), — . ; v 5 r de 800 a 8499 
[Brachycéphales|, 
DOG. Lu, a > - de 2505278999 
[Hyper-brachycéphal. |, 
LT EN PER ES - e „ de 9003 9499 
[Ultra-brachycephales]|, 
1924 1217 Pe ee : R „ de 9501429999 
[Extra-brachycephales] 
361%, — , > ss à „ de 100:0 et au-delà 


[Supréma-brachycéph |. 


Les indices de 92 et de 93 se rencontrent le plus fréquemment. 


132 


Au total, la Dolichocéphalie embrasse —  6:029/; de eränes 
la Mésocéphalie = — 845%, 5 5 
la Brachycéphalie Be — 8938, n 


Nous voyons donc. que la Brachycéphalie lemporte de 
beaucoup sur la Mésocéphalie et la Dolichocéphalie, 
ce qui -- sans aucun doute — se trouve en rapport avec la cou- 
tume de déformer les crânes. 

Relativement aux 7 crânes infantiles. J'ai trouvé un minimum 
de 70 et un maximum de 97. 


14290, — de crânes sont dolichocéphales, 
28570 — , N „ mésocéphales, 
42:86%, — , 5 „ hyper-brachycéphales, 
14290), — , e „ extra-brachycéphales. 
Au total, la Brachycéphalie embrasse — 57:15°%/, de erä- 


nes infantiles, et l'emporte sur les autres types. 

Quant aux 2 crânes hydrocéphales, l’un d’eux présente un in- 
dice de 96 [Extra-brachycéphalie] et l’autre un indice de 112. [Su- 
préma-brachycéphalie]. 


Relativement à l'indice vertical | 


basion-bregma X 100 
glabella-extrem. | 
J'ai trouvé sur les 81 eränes d’individus adultes un minimum de 
69 et un maximum de 89. 


247°/, — de crânes présentent un indice au-dessous de 700 
[Chamaecéphales]. 

18520, — , : ; : „ ?de#10.,0720.73.99 
[Orthocéphales|, 

181195, — , Es 2 à „ de 750 et au-delà 
[Hypsicéphales]. 


L'indice de 80 se rencontre le plus fréquemment. 

C’est done l’Hypsicéphalie, qui l'emporte de beau- 
coup sur les autres types. 

Quant aux 6 crânes infantiles, j'ai trouvé un minimum de 70 
et un maximum de 82. 


900% — de cränes sont orthocéphales. 
50:00, — 


ds 35 . hypsicéphales. 


133 


Quant aux 2 crânes hydrocéphales, l’un d’eux présente un in- 
dice de 78 et l’autre — de 83; par conséquent tous les deux ap- 
partiennent au type hypsicéphale. | 

Relativement à l'indice vertical ee RE | 
glabella-extrem. oceiput. 
J'ai trouvé sur les 82 crânes d'individus adultes un minimum de 
71 et un maximum de 90. 

L'indice de 80 se rencontre le plus souvent. 


10-980/, de crânes sont orthocéphales, 
690200 © „  hypsicéphales. 


Par conséquent, PHypsiecep halte lem pomtesde beau- 
coup sur les autres types. 


Quant aux 6 eränes infantiles, j'ai trouvé un minimum de 71 
et un maximum de 83. 


16:67°/, — de cränes sont orthocéphales, 
8333 — +» 4 „  hypsicéphales. 


C’est done ’Hypsicephalie quil’emporte de beaucoup 
sur les autres types. 

Quant aux 2 eränes hydrocéphales, lan d’eux présente un In- 
dice de 81 et l’autre — de 87; par conséquent. tous les deux ap- 
partiennent au type hypsicephale. 

La déformation des crânes, en usage au Pérou, avait non seu- 
lement pour effet l'élargissement du crâne. mais en outre elle occa- 
sionnait ordinairement un exhaussement des pariétaux dans leur 
partie centrale. Ce n’est qu'en cas d’une pression fronto-occipitale. 
exercée simultanément avec une pression agissant de haut en bas 
sur les parietaux, que cet exhaussement n’a pas lieu. Dans les cas 
contraire. l'indice vertical s'accroît à mesure de l’accroissement de 
l'indice céphalique, ce qui veut dire, qu'un raccoureissement du dia- 
mètre antéro-postérieur donne lieu à un accroissement des diamètres 
vertical et transversal. 

Relativement à l'indice vertical Bo A109 

euryon-euryon 
J'ai trouvé sur les 81 crânes d'individus adultes un minimum de 73 
et un maximum de 109. 


64200/, — de crânes présentent un indice de 730 à 91-99 
[Chamaecéphales], 


134 


27:16%/, — de crânes présentent un indice de 92:0 à 97-99 
[Orthocéphales|, 

8:64, — , ù e ” „ıurde 98:0 4.10998 
[Hvpsicéphales|]. 


L'indice de 91 se rencontre le plus fréquemment. 

Par conséquent la Chamaecéphalie l'emporte de beau- 
coup sur les autres types. 

Quant aux 6 eränes infantiles, j'ai trouvé un minimum de 81 
et un maximum de 100. 


66:67, — de crânes sont Chamaecéphales, 
16670), — „ a +  Orthocéphales, 
1667%/5 — , : »  Hypsicéphales. 


La Chamaecéphalie l'emporte done de beaucoup sur les 
autres types. 

Quant aux 2 cränes hydrocéphales, l’un d'eux présente un in- 
dice de 74 et l’autre — de 81; par conséquent tous les deux ap- 
partiennent au type Chamaecéphale. 


- BR bifrontotemporal 100 
Relativement à l'indice frontal |" bau 2 
glabella-extrem. occiput 


j'ai trouvé sur les 835 crânes d'individus adultes un minimum de 41 
et un maximum de 63. 


90:36%/, — de crânes possèdent un indice de 410 à 59:99 
|Leptofrontales]. 

de 60:0 et au-delà 
[Mésofrontales|. 


CES ET n n n n 

L'indice de 55 se rencontre le plus souvent. 

C’est done la Leptofrontalie qui l'emporte de beau- 
coup sur les autres types. 

Quant aux 6 eränes infantiles, j'ai trouvé un minimum de 49 
et un maximum de 56. 

Par conséquent, tous ces crânes appartiennent au type lepto- 
frontal. 

L'un des 2 cränes hydrocéphales présente un indice de 54 et 
autre — de 67; par conséquent, le premier appartient au type 
leptofrontale, et le second — au type mésofrontal. 

,. [nasion-prosthion X 100 


Relativem. à l’indice facial super. |— —- 
zygion-zygion 


155 


jai trouvé sur les 66 crânes d'individus adultes un minimum de 45 
et un maximum de 62. 


21:210/, — de cränes présentent un indice au-dessous de 500 
[Chamaeprosopes|. 
18199), — , ” : r » de 500 et au-delà 


[Leptoprosopes]. 


L'indice de 50 et de 51 se rencontre le plus souvent. 

Par conséquent, c’est la Leptoprosopie qui l’emporte de beau- 
coup sur les autres types. 

Quant aux 3 cränes infantiles, j'ai trouvé un minimum de 48 
et un maximum de 51. 


33:330/, — de cränes sont chamaeprosopes, 
:£L.70/ Le x 
66:67, = : »  leptoprosopes. 


C’est done aussi la Leptoprosopie qui l'emporte sur les 
autres types. 
Ca 
Quant aux 2 crânes hydrocéphales, l’un d’eux présente un in- 
dice de 44 et l’autre — de 49; tous les deux sont done chamae- 
prosopes. 


Relativement à l'indice orbitaire 


hauteur de l'orbite X 100 

largeur de l'orbite | 
j'ai trouvé pour l'orbite droite des 79 crânes d'individus adultes un 
minimum de 72 et un maximum de 115. 


2539, — de crânes présentent un indice de 72:0 à 79-99 
[Chamaeconches|, 

102739, SE = a „ de 800 à 84:99 
[Mésoconches|, 

87345 — ;, = 5 = . de 850 et au-delà 
[Hvpsiconches|]. 


L'indice de 87 se rencontre le plus souvent. 
Quant à l’orbite gauche des 80 crânes d'individus adultes, jai 
trouvé un minimum de 73 et un maximum de 102. 


1:25°%/, — de eränes sont chamaeconches, 
875% — ® „  mésoconches, 
I0.00% — . a „  hypsiconches. 


L'indice de 92 se rencontre le plus souvent. 


Par conséquent, le type hypsiconche l'emporte de beau- 
coup sur les autres types. 

Relativement à l'indice orbitaire des crânes infantiles, j'ai trouvé 
pour l'orbite droite des 6 crânes infantiles un minimum de 85 et 
un maximum de 100. 

Par conséquent, tous ces crânes sont hypsiconches. 

Pour l'orbite gauche des 7 crânes infantiles j'ai trouve un mi- 
nimum de 88 et un maximum de 97. 

Tous ces eränes sont done aussi hypsiconches. 

Relativement aux 2 crânes hydrocéphales. l’un d’eux présente 
pour l'orbite droite un indice de 88 et pour l'orbite gauche — le même 
indice; l’autre crâne présente pour l'orbite droite un indice de 93 et 
pour l’orbite gauche — un indice de 90. 

Par conséquent, ces deux cränes sont aussi hypsi- 
conches. 

Relativement à l'indice nasal Er 

nasion-acanthion 
j'ai trouvé sur les 82 eränes d'individus adultes un minimum de 37 
et un maximum de 56. 


9:76°/, — de crânes présentent un indice au-dessous de 42:0 
[Hyperleptorhiniens|. 
500 a: ” 5 ns nn de 42‘0 à 47:99 
[Leptorhiniens|, 
28050), — 5 a x (Re M de 48:0 a 51:99 
|Mesorhiniens]. 
12:20%, — , ® a 5 a5 de 52:0 et au-delà 
[Platyrhiniens]. 


L’indice de 44 se rencontre le plus frequemment. 

C’est done la Leptorhinie qui l'emporte sur les autres 
types, et présente au total 5976°/;. 

Quant aux 7 cränes infantiles, j'ai trouvé un minimum de 46 
et un maximum de 55. 


42:860/, — de cränes sont leptorhiniens. 
1429%, — , > .  mesorhiniens, 


42:86 0 — = „  platyrhiniens. 


Quant aux deux crânes hydrocéphales, l’un d’eux présente un 
indice de 42 et l’autre — de 55. 


137 


Par conséquent, le premier appartient au groupe leptorhinien 
et l’autre — au groupe platyrhinien. 


Relativement à l'indice palatin ken 1 


prosthion-staphylion 
j'ai trouvé sur les 68 eränes d’individus adultes un minimum de 61 
et un maximum de 93. 


13:530/, — de cränes présentent un indice au-dessous de 80.0 
[Leptostaphyliens|, 

22066 5h a ; 5 de 80:0 à 84:99 
[Mesostaphyliens], 

4410, — , > = Rn nn de 850 et au delà 
[Brachystaphyliens|. 


L'indice de 72 se rencontre le plus souvent. 

C'est done le type leptostaphylien qui l'emporte de 
beaucoup sur les autres types. 

Quant aux 7 crânes infantiles, j'ai trouvé un minimum de 70 
et un maximum de 88. 


57:14°%/, — de crânes sont leptostaphyliens, 
14290/ — „ . mésostaphyliens, 
SD „ brachystaphyliens. 


Par conséquent, le type leptostaphylien l'emporte sur 
les autres. 

Quant aux 2 cränes hydrocéphales, l’un d’eux présente un in- 
dice de 75 et l’autre — de 83. 

Par conséquent, le premier appartient au groupe leptostaphylien 
et l’autre — au groupe mésostaphylen. 

Beorkatı vemrent » Zındıce: du trouloeempıral 
largeur du trou oceipital X 100 
| basion-opisthion 


I) 


| j'ai trouvé sur les 80 crânes d’in- 


dividus adultes un minimum de 72 et un maximum de 106. 
250/, de crânes présentent un indice au-dessous de 82:0 


Leptomédullaires|. 


L 


200 5 5 à N de 82:0 à 85:99 
Mésomédullaires|, 
BO0/, … x R "3 2% de 860 et au-delà 


Eurymédullaires]. 


L'indice de 93 se rencontre le plus fréquemment. 


138 


Par conséquent, le type Eurymédullaire l'emporte sur 
les autres types. 

Quant aux 6 crânes infantiles, j'ai trouvé un minimum de 84 et 
un maximum de 90. 


50°, —— de crânes sont Mésomédullaires, 
OV EURE „ Eurymédullaires. 


Quant aux 2 crânes hydrocéphales, l’un d’eux présente un in- 
dice de 85 et l’autre — de 87. 

Par conséquent, le premier appartient au type mésomédullaire 
et le second — au type eurymédullaire. 

Relativement al indice du prognathiısme 


Be -prosthion X 100 


nasion-basion 
adultes un minimum de 92 et maximum de 107. 


| j'ai trouvé sur les 77 crânes d’individus 


2857%, — de crânes présentent un indice au-dessous de 98:0 
[Orthognathie], 

4675 — = E R a „ ”de’980& 10299 
[Mésognathie|, 

24:680/, — . Re 4 be . de 1030 et au-delà 
[Prognathie]. 


L'indice de 100 se rencontre le plus souvent. 

C’est done la Mésognathie qui l’empôrte sur les autres 
types. 

Quant aux 6 crânes infantiles, j'ai trouvé un minimum de 98 
et un maximum de 102. 

Par conséquent, tous ces cränes sont mésognathes. 

Quant aux 2 crânes hydrocéphales, l’un d’eux présente un in- 
dice de 94 et l’autre — de 97. 

Par conséquent, tous les deux sont orthognathes. 


Nakladem Akademii Umiejetnoseci. 


Pod redakcya 
Czlonka delesowanego Wydzialu matem.-przyr.. Dra Leona Marchlewskiego. 


Kraköw. 1906. — Drukarnıa Uniwersytetu Jariellonskieso. pod zarzadem .). Filipowskiege. 


15 Marca 1906. 


= PUBLICATIONS DE L'ACADEMIE 
? __1878—1902 _ 


Librairie de la Société anonyme polonaise 


(mpôiika wydawnicza polska 
à RS a Cracovie 


Philologie. — Sciences morales et politiques. 


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et de philosophie. Séances et travaux), in 8-vo, vol. III — XII, XV—XLI (vol. I. II. 
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civitatis Cracov. ed. Piekosinski et Szujski. 10 k. — Vol. V, VII, Cod. diplom. civitatis Cracov. 

ed. Piekosifiski. 20 k. — Vol. VI, Cod. diplom, Vitoldi ed. Prochaska. 20 k. — Vol. XI, Index 

actorum saec. XV ad res publ. Poloniae spect. ed. Lewicki. 10 k. — Vol. XIII, Acta capitulo- 

a rum {1408— 1530) ed. B. Ulanowski. 10 k. — Vol. XV, Rationes curiae Vladislai Jagellonis et 
j Hedvigis, ed. Piekosifiski. zo k, 


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mentarii 1654 — 1668 ed. Seredyñski: 6 k. — Vol. VII, X, XIV, XVII Annales Domus profes. 

sae S. J. Cracoviensis ed. Chotkowski. 14 k. — Vol. XI, Diaria Comitiorum R. Polon. 1587 ed. 

A. Sokolowski. 4 k. — Vol. XV. Analecta Romana, ed. J. Korzeniowski. 14 k. — Vol. XVI. 
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1553. 10 k. — Vol. II, (pars 1. et 2.) Acta Joannis Sobieski 1629—1674, ed, Kluczycki. 20 k. — 


7 » 

Vol. II, V, VII, Acta Regis Joannis III (ex archivo Ministerii rerum exterarum Gallici) 1674—  ! 

=] 1683 ed. Waliszewski. 30 k. — Vol. IV, IX, (pars 1. et 2.) Card. Stanislai Hosii epistolae 
1525—1558 ed. Zakrzewski et Hipler. 30 k. — Vol. VI, Acta Regis loannis III ad resexpedi. 
tionis Vindobonensis a. 1683 illustrandas ed. Kluczycki. 10 k. — Vol. VIII (pars 1. et 2.), XII L 
(pars 1. et 2.), Leges, privilegia et statuta civitatis Cracoviensis 1507-1795 ed. Piekosihski. 40 k. 


Vol. X, Lauda conventuum particularium terrae Dobrinensis ed. Kluczycki. 10 c. — Vol. XI, 
Acta Stephani Regis 1576—1586 ed. Polkowski. 6 k. - 5 
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Acta rectoralia almae universitatis Studii Cracoviensis inde ab anno | 
MCCCCLXIX, ed. W. Wislocki. T. I, in 8-vo. — 15 k. 2 


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Vol. II, Libri. iudic, terrae Cracov. saec. XV, ed. Helcel. ızk. — Vol. IH, Correc- 

tura statutorum et consuetudinum regni Poloniae a. 1532, ed. Bobrzyfiski. 6 k. — Vol. IV, Sta- 

tuta synodalia saec. XIV et XV, ed. Heyzmann. 6 k. — Vol. V, Monumenta literar. rerum pu- 
blicarum saec. XV, ed. Bobrzyñski. 6 k. — Vol. VI, Decreta in iudiciis regalibus a. 1507 — 1531 

ed. Bobrzyñski. 6 k. — Vol. VII, Acta expedition. bellic. ed. Bobrzyfiski, Inscriptiones cleno: 


diales ed. Ulanowski. 12 k. — Vol. VIII, Antiquissimi libri iudiciales terrae Cracov. 1374— 
1400 ed. Ulänowski. 16 k. — Vol. IX, Acta iudicii feodalis superioris in castro Golesz 1405— ! 
1546. Acta iudicii criminalis Muszynensis 1647—1765. 6 k. — Vol. X, p. x. Libri formularum \ 


saec. XV ed. Ulanowski. 2 k. 
Volumina Legum. T. IX. 8-vo, 1889. — 8 k. 


37 


Sciences ımathömatiques et naturelles. 


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épuisé). — 170 k. 2 ie A TER 

»Rozprawy i sprawozdanig z posiedzen.« /Séances et travaux}, in 8-vo, 41 vol. : 20 
(319 planches). — 376 k. = h x | 

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Physiographie), in 8-vo, 35 volumes (III. VI — XXXIHI, 67 planches, vol. I. II. IV. V. à 
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sons (64 planches) (à suivre). — 114 k. 80 h. 


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d'anthropologie), in 8-vo, 18 vol. II— XVIII (100 pl., vol. I épuisé). — 125 k. | 
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pologiques, archéologiques et ethnographiques), in 8-vo, vol. I—V, (44 planches, 10 carte _ ö 
et 106 gravures). — 32 k. > 


Swigtek J-, >Lud nadrabski, od Gdawa po Bochnia.e /Les populations riveraines — 
de ‚a Raba en Galicie), in 8-vo, 1894. — 8 k. Görski K., »Historya piechoty. polskiej« 
(Histoire de l'infanterie polonaise), in 8-vo, 1893. — 5 k. 20 h. »Historya jazdy pol- 
skieje (Æ/éstoire de la cavalerie polonaise), in 8-vo, 1894. — 7 k. Balzer O., »Genea- 
logia Piastöw,« (Généalogie des Piasts), in 4-t0o,:ı896. — 20 k. Finkel L., »Biblio- 
grafia historyi polskiej.« (Bibliographie de l'histoire de Pologne) in 8-vo, vol. I et II 
P. 1—2, 1891—6. — 16 k. 60 h. Dickstein S., »Hoëne Wrofiski, jego Zycie i dzie- 
lac (Hoine Wrosiski, sa vie el ses oeuvres), lex. 8-vo, 1896. — 8 k. Federowski M., 
»Lud bialoruski.e (Z’Zihnographie de la Russie Blanche), in 8-vo, vol. I—I. 1897. - 
13. k. 


7 


»Rocznik Akademii.e /Annuaire de l'Académie), in 16-0, 1874—1898 25 vol, er 
1873 épuisé) — 33 k. 60 h. 
»Pamistnik 15-letniej dzialelnosci Akademii.e /Memoıre sur les travaux de l Acae 
demie 1877—ı888), 8-vo, 1889. — 4 k. 


1906. _ 


= BULLETIN INTERNATIONAL 
DE L’ACADEMIE DES SCIENCES 


DE CRACOVIE. 


N 
\ 


CLASSE DES SCIENCES MATHEMATIQUES ET NATURELLES. 


ANZEIGER 


AKADEMIE DER WISSENSCHAFTEN 


- IN KRAKAU. 


MATHEMATISCH - NATURWISSENSCHAFTLICHE CLASSE. 


” CRACOVIE 
IMPRIMERIE DE L'UNIVERSITE 
1906 


ar Ye 2 
\ z y = 
L'ACADÉMIE DES SCIENCES DE CRACOVIE A ETE FONDEE EN 1873 PAR 
S. M. L'EMPEREUR FRANÇOIS JOSEPH I. 
PROTECTEUR DE L'ACADÉMIE : 
S. A. I. L'ARCHIDUC FRANÇOIS FERDINAND D’AUTRICHE-ESTE. 
Vice-PROTECTEUR : S.,E. M. JuzieN DE Dunajewski - 


Pr&sivent: S. EM. LE coMTE STANISLAS TARNOWSKI. 


SECRÉTAIRE GENRKAL:! M. BocesLas ULANOWSEI. 


EXTRAIT DES STATUTS /DE L’ACADEMIE: 

($ 2). L'Académie est placée sous l’auguste patronage de Sa Majesté Impériale 
Royale Apostolique. Le protecteur et le Vice-Protecteur sont nommés par S. M. 
I Empereur. 

($ 4). L'Académie est divisée en trois classes: 

a) classe de philologie, 
b) classe d'histoire et de philosophie, 
c) classe des Sciences mathématiques et naturelles. 
($ 12). La langue officielle de l’Académie est la langue polonaise. 


ae || 


Depuis 1885, l’Académie publie, en deux séries, le „Bulletin internationai® 
qui paraît tous les mots, sauf en août et septembre. La première série est consacrée 
aux travaux des Classes de Philologie, d'Histoire et de Philosophie. La seconde est 
consacrée aux travaux de la Classe des sciences mathématiques et naturelles. Chaque 
série contient les procès verbaux des séances ainsi que les résumés, rédigés en fran- 
gais, en anglais, en allemand ou en latin, des travaux présentés à l’Académie. 


Le prix de l'abonnement est de 6 k. = 8 fr. 
Les livraisons se vendent séparément à 80 h. = 90 centimes, 


Publié par l’Académie 
sous la direction de M. Léon Marchlewski, 
Membre délégué de la Classe des Sciences mathématiques et naturelles. 


- N 


Nakladem Akademii Umiejetnoéci. 


Kraköw, 1906. — Drukarnia-Uniwersytetu Jagiellonskiego pod zarzadem J. Filipowskiego. 


BULLETIN INTERNATIONAL 
DE L'ACADÉMIE DES SCIENCES DE CRACOVIE, 


CLASSE DES SCIENCES MATHEMATIQUES ET NATURELLES. 


N° 3. Mars TITRE 1906. 


Sommaire: 15. M. J. BRZEZINSKI. Myxomonas betae, parasite des betteraves. 
16. M. MARIE SMOLUCHOWSKI. Sur le chemin moyen parcouru par les 
molécules d’un gaz, et sur son rapport avec la théorie de la diffusion. 

17. Mme RADWANSKA MARIE. Sur les coeurs lymphatiques antérieurs de 
la grenouille. 


Séance du lundi 5 Mars 1906. 
Pr&sınence DE M. N. CYBULSKI. 


15. M. J. BRZEZINSKI. Myxomonas betae, pasorzyt buraka. (Myxomonas 
betae, parasite des betteraves). Mémoire présenté par M. E. Godlew- 
ski m. t. à la séance du 5 Février 1906. 


(Planches II— VII.) 


Au cours des recherches que nous faisions sur le rôle des bac- 
teries dans les maladies des betteraves, notre attention se porta sur 
certains phénomènes pathologiques de ces plantes. Pendant l’ete de 
1904 nous remarquâmes des taches brunes sur les limbes et les pé- 
tioles, accompagnées d’un enfoncement des tissus. Si la tache entou- 
rait en certain endroit le petiole tout entier, le limbe de la feuille, 
tout en restant intact et de couleur verte, se fanait et se desséchait. 
Nous observions ensuite que les plantes, dont les limbes et les pé- 
tioles avaient présenté les lésions susmentionnées, étaient atteintes 
plus tard plus au moins fortement de la maladie connue et décrite 
sous le nom de pourriture sèche ou maladie du coeur 
des betteraves. 

En étudiant au microscope les tissus des taches brunes des pé- 
tioles, nous avons découvert dans les cellules du tissu malade la 
présence de corpuscules assez grands, visiblement étrangers à la 
cellule et appartenant au cycle d'évolution d’un microorganisme 
inconnu. Nous nous sommes mis à Continuer nos recherches, qui 
aboutirent à la découverte d’un microorganisme parasitaire, que 
nous nommons Myxomonas betae. Nous lui attribuons le rôle décisif 


Bulletin III. 1 


140 


dans la maladie des semis des betteraves, ainsi que dans la maladie 
des plantes adultes, connue sous le nom de pourriture sèche 
du coeur des betteraves. 


Myxomonas betae. 
Le eyele d'évolution du Myxomonas betae est assez compliqué. 
Il comprend des formes végétatives (zoospores, myxamibes, plasmo- 
des), une forme de repos (kystes) et des formes de reproduction 
(spores et zoosporanges). 


Zoospores. 

Quand on examine au microscope, à un fort grossissement, les 
tissus des feuilles, des pétioles et des racines de betteraves atta- 
quées par la pourriture du coeur. aussi bien que les tissus des ra- 
cines, des collets et des cotylédons de jeunes plantes atteintes de 
brunissure, on aperçoit dans les cellules et les espaces intercellulaires 
de ces tissus un grand nombre de corpuscules globuleux, animés 
d’un mouvement rapide (Pl. IL fig. 1). Ces corpuseules, qui sont 
des zoospores, se rencontrent non seulement dans les cellules des 
tissus visiblement lésés, mais aussi dans celles du tissu en appa- 
rence parfaitement sain encore. Cependant le nombre des zoospores 
s’aceroit en approchant du point malade et diminue à mesure que 
le tissu est plus éloigné du foyer de la maladie. Nous avons trouvé 
le plus grand nombre de zoospores dans les excroissances, qui se 
forment parfois sur les racines des betteraves malades. Les cellules 
du tissu paranchymateux de ces excroissances rentermaient des 
zoospores en si grande quantité, que ces cellules paraissaient en 
être comblées. 

Le protoplasme des betteraves est tout à fait transparent, ce qui 
ne permet pas de distinguer facilement, si les zoospores se trou- 
vent placées dans le protoplasme même ou dans le suc cellulaire. 
On réussit cependant quelquefois à voir dans des coupes fraîches 
des racines de betterave le mouvement rotatoire du protoplasme 
autour des parois cellulaires. Il est assez facile d’apercevoir alors, 
que les zoospores se trouvent aussi bien dans le suc cellulaire, 
où elles se meuvent librement, que dans le courant protoplasmique, 
par lequel elles semblent emportées comme des corps inertes. Cette 
inertie n’est cependant qu’apparente, car on peut voir çà et là une 
zoospore immobile, emportée par le courant, se mettre subitement 


141 


en mouvement, traverser le courant, ou même s’en écarter complè- 
tement. Dans certaines cellules parenchymateuses le nombre des 
zoospores est tel, qu’elles y grouillent pour ainsi dire, les unes na- 
geant librement, les autres, fort nombreuses aussi, blotties contre 
les parois cellulaires. 

Plus distinetement que dans les tissus, on peut observer les 
zoospores isolées se mouvoir dans une goutte de sue, exprimé soit 
de la pulpe d’une racine, soit d’un pétiole de betterave (PI. IL fig. 2). 
Il est également aisé de constater la présence d'innombrables zoo- 
spores dans le suc exprimé, avec toutes précautions, de la tige 
coupée d’une jeune betterave, atteinte de brunissure. Nous procé- 
dions de cette manière, qu'en pressant fortement une tige parfaite- 
ment lavée et fraîchement coupée, nous tächions de faire jaillir de 
la surface de section une goutte de suc sur le porte-objet. Si on 
arrive à faire jaillir la goutte à une certaine distance, on diminue 
beacoup les chances d'entraîner avec le suc des corps étrangers, 
qui auraient pu, malgré un lavage minutieux, rester sur la surface 
de l’épiderme de la plantule. 

Les zoospores sont des petits corpuscules, de dimensions d’ail- 
leurs variables, ovales on piriformes, termines par un flagellum. 
En nageant, ces corpuscules tiennent leur flagellum dirigé vers le 
bas, de sorte qu'il est invisible, étant masqué par le corps de la 
zoospore. Le flagellum ne se laisse apercevoir que dans les mo- 
ments où la zoospore se place sur le côté. Alors aussi on peut 
distinguer, que la zoospore est ovale ou piriforme, car tant qu’elle 
nage avec son flagellum dirigé vers le bas, elle n'apparaît que 
comme un Corpuscule arrondi. 

La forme des zoospores se laisse reconnaître le plus clairement 
dans les préparations traitées par la teinture d’iode, par l'acide 
osmique, ou colorées avec la fuchsine. On voit alors le corps de la 
zoospore se prolonger en un flagellum de la même longueur que 
ce corps lui-même. Ce flagellum est assez gros, surtout vers sa 
base. Les zoospores plus âgées et plus grandes prennent un aspect 
piriforme ou même cunéiforme; leur flagellum se raccourcit peu à 
peu et se distingue de moins en moins du corps de la zoospore, 
comme si l’augmentation de volume de cette dernière resultait 
principalement de l’épaississement du flagellum et de son incorpora- 
tion dans la zoospore. Nous voyons de la sorte la transformation 
des zoospores en myxamibes. 

1* 


142 


Le corps protoplasmique des zoospores renferme un petit noyau, 
à contour net, à forme arrondie ou ovoïde. On peut apercevoir le 
noyau dans les zoospores vivantes. Il a alors l’aspect d’un granule 
brillant, teint légèrement en rouge. Dans les préparations traitées 
par l’acide osmique ou colorées avec la fuchsine, le noyau apparaît 
plus distinctement que le reste du corps de la zoospore. Nous 
n’avons point trouvé de vacuoles dans les zoospores. 

Les zoospores peuvent se multiplier par division. Elles s’etran- 
glent d’abord vers leur milieu transversalement; il se forme de 
cette manière deux zoospores, dont l’une plus grande tient l’autre 
plus petite pour ainsi dire attachée au bout de son flagellum 
(ERST). 

Les zoospores se meuvent en tournant vivement autour de leur 
axe et en exécutant en même temps un mouvement en avant. Ce 
mouvement en avant est assez lent. La zoospore n'avance pas en 
ligne droite, mais trace plutôt des cercles irréguliers. Dans les pré- 
parations traitées par l’acide acétique ou chromique à faible con- 
centration (1°/,), le mouvement ne cesse point, mais semble plutôt 
au contraire gagner en intensité. Sous l'influence de la teinture 
d’iode, la où l’action de l’iode sur les zoospores est encore faible, 
leurs mouvements s’accélèrent visiblement, deviennent plus vifs et 
plus distincts, mais ils cessent immédiatement dès que l’action du 
réactif devient plus intense. On peut donc observer, en traitant 
par l’iode soit une coupe de betterave, soit une goutte de sue, des 
nombreuses zoospores déjà immobiles et parmi eiles plusieurs au- 
tres, visiblement atteintes par l’action de l’iode, puisqu'elles sont 
beaucoup plus nettement visibles que d’habitude, mais qui cepen- 
dant nagent encore vivement. Elles s’immobilisent l’une après l’au- 
tre sous les yeux de lobservateur. 


Myxamibes. 

Le passage de la zoospore à l’état de myxamibe est insensible. 
On aperçoit facilement dans les cellules et dans le suc des bette- 
raves des nombreuses formes de transition, et une ligne de dé- 
marcation nette n'existe point. 

La transformation graduelle des zoospores en myxamibes con- 
siste, comme nous l’avons mentionné, en l’augmentation de volume 
du corps de la zoospore aux dépens de son flagellum, qui se rac- 
eoureit jusqu'à disparaître complètement. Un accroissement continu 


145 


de la zoospore a pour conséquence l'arrondissement irrégulier de 
son Corps, qui perd les mouvements propres aux zoospores et de- 
vient un myxamibe. 

Les myxamibes ne possèdent pas des formes nettement définies. 
Ils sont plus ou moins piriformes ou cunéiformes, ovales ou arron- 
dis, à contours quelquefois assez réguliers, mais le plus souvent 
irréguliers. Les formes ovales ou arrondies sont d’ailleurs prédo- 
minantes. Les myxamibes qui nagent dans le sue cellulaire ne 
possèdent point de pseudopodes; chez ceux cependant, qui se trou- 
vent accolés aux parois cellulaires, on observe parfois des prolon- 
gements digités. | 

En examinant dans une goutte d’eau une coupe fraîche d’une 
partie quelconque de betterave, on peut aisément reconnaître dans 
les cellules les myxamibes, car leur corps est assez dense et se 
distingue du contenu cellulaire par un reflet légèrement jaune-ver- 
dâtre. Cette teinte d’ailleurs est propre en général au protoplasme 
du parasite et permet à un oeil quelque peu exercé de la distinguer 
aisément du protoplasme de la cellule. Les myxamibes gardent leur 
coloration, même dans les tissus conservés dans l'alcool. Dans les 
préparations traitées par la teinture d’iode ou la solution de Lugol, 
les myxamibes se colorent fortement en jaune et se dessinent plus 
distinctement. 

La structure interne des myxamibes n’est possible à examiner, 
que si l’on fait subir préalablement au sujet à étudier un traitement 
approprié. Il est vrai qu'on réussit parfois à apercevoir par-ci 
par-là, dans les tissus conservés simplement dans l'alcool, le noyau 
brillant d’un myxamibe ou bien sa vacuole, mais on ne les distin- 
gue jamais nettement. On obtient des meilleurs résultats en employ- 
ant des morceaux de betteraves placés pendant 48 heures dans 
l'acide chromique à 1°/,, et conservés ensuite dans l'alcool. Si on 
laisse pendant 48 heures les matériaux à étudier dans le liquide 
de Flemming, en les conservant ensuite dans l'alcool, la structure 
des amibes, de même que des plasmodes dans les diverses phases 
de leur développement, se dessinera le plus nettement. Les vacuoles 
surtout se présentent alors fort distinctement. Nous employions 
d’abord le liquide de Flemming à concentration faible (acide chro- 
mique à 1°, --25 e. e., acide osmique à 1°/, — 10 e. e.. acide 
acétique à 10/, — 10 e. ce. eau — 55 e. e.). Il nous donnait des résul- 
tats beaucoup meilleurs que l’alcool, la solution de Lugol, l’acide acé- 


144 


tique, l’ac. osmique et l’ac. picrique, employés précédemment. Mais 
les résultats les meilleurs ont été obtenus par l'emploi du liquide de 
Flemming à concentration forte (acide chromique à 1%, — 75 c. e., 
acide osmique à 2°, — 20 e. c. acide acétique concentré 5 c. c.). 
L’acide osmique de ce liquide non seulement fixe et rend plus di- 
stinct le protoplasme du parasite, mais il colore en même temps 
en brun les noyaux des myxamibes et des plasmodes. Comme ma- 
tières colorantes, nous avons employé, avec un succès relatif, la 
thionine et l’hématoxyline de Delafield; les autres colorants, comme 
la fuchsine, le violet de méthyle, le violet de gentiane etc. ne 
donnaient point de résultats satisfaisants. 

Dans les préparations traitées d’une manière appropriée, on peut 
distinguer la structure interne des myxamibes dans tous ses détails; 
on peut voir notamment le protoplasme des myxamibes, les noyaux 
et les vacuoles. Les jeunes myxamibes possèdent un seul noyau. 
Mais à mesure qu'ils approchent du moment de leur transformation 
en plasmode, le nombre des noyaux s’aceroit et l’amibe peut en 
contenir une quantité considérable (Pl. II, fig. 4). 

Le noyau est un corpuscule brillant, arrondi ou ovale, entouré 
d’un halo d’hyaloplasma. Dans les coupes non traitées par un ré- 
actif quelconque, on aperçoit les noyaux des myxamibes sous la 
forme de corpuscules brillants, plus foncés que leur entourage; ils 
possèdent un léger reflet rougeätre. La multiplication des noyaux 
par division s’observe couramment. Le noyau s’allonge, s’étrangle 
par le milieu et enfin se divise en deux. 

Les vacuoles sont assez difficiles à distinguer dans les myxa- 
mibes vivants. Elles se dessinent plus nettement dans les prépara- 
tions traitées par l’iode. Dans les tissus traités par l'alcool, les 
amibes se contractent et les vacuoles deviennent invisibles. Elles 
sont au contraire assez distinctes dans les tissus fixés par l’acide 
chromique à 1°/,, mais on obtient un résultat encore meilleur en 
employant le liquide de Flemming (Pl. I. fig. 5). Dans les jeunes 
myxamibes, on trouve une seule vacuole, le plus souvent vers le 
centre de l’amibe. Les myxamibes plus âgés et plus developpés 
renferment deux ou même plusieurs vacuoles de grandeur différente. 
Les vacuoles se forment en plus grand nombre soit dans les my- 
xamibes qui se fusionnent déjà en vue de former un plasmode, 
soit dans les myxamibes de grand volume, qui prennent à eux- 
seuls le caractère d’un plasmode. La nature des vacuoles n’a pu 


145 


être déterminée d’une manière précise, surtout à cause de la diff- 
culté qu'il y a à les observer dans les tissus encore vivants. 

Les myxamibes sont disséminés dans les cellules de différente 
manière. Nous trouvons les uns situés au milieu de la cellule, les 
autres adhérents à ses parois, d’autres enfin groupés autour du 
noyau de la cellule, qu'ils entourent quelquefois complètement. On 
aperçoit le plus souvent dans la même cellule plusieurs myxamibes 
autour du noyau de la cellule, et d’autres disséminés séparément ou 
groupés par deux ou trois au milieu de la cellule ou bien auprès 
des parois cellulaires (Pl. IL fig. 6). Les myxamibes peuvent alors 
soit être séparés les uns des autres, soit commencer à se fusionner 
à l’aide des prolongements protoplasmiques. On observe souvent dans 
la même cellule un certain nombre de zoospores ensemble avec les 
myxamibes. Il n’est pas rare de voir un ou plusieurs myxamibes 
dans le noyau cellulaire, quelquefois tout près du nucléole. Si nous 
examinons les parties de la plante, qui renferment la chlorophylle, 
comme p. ex. les pétioles, nous pouvons voir les myxamibes entourer 
par deux ou trois les chloroleucites et les détruire, en prenant en- 
suite eux-mêmes une coloration plus fortement verdâtre. Cependant 
on trouve d'habitude, même dans les tissus fortement détériorés par 
le parasite, un certain nombre de chloroleucites intacts, blottis près 
des cloisons cellulaires. 

Le mouvement des myxamibes est fort lent. (C’est une sorte 
d’oseillation sur place, jointe à un mouvement insensible en avant. 
On aperçoit d’ailleurs le plus souvent les myxamibes à l’état de 
repos. Leurs mouvements s’accentuent, si on ajoute à la prépara- 
tion un peu de solution de Lugol, de teinture d’iode, d’aleool à 
faible concentration ou d’acide chromique à 1°/,. Les amibes sem- 
blent alors surexcités et se meuvent pendant quelque temps d’une 
façon plus énergique. 

Les myxamibes sont aussi doués sans doute d’un mouvement 
rampant amiboïde, ceux surtout qui sont accolés aux parois cellu- 
laires et qui changent de place afin de passer d’une cellule à l’autre. 
Le fait de l'existence de ce mouvement nous semble indiqué par 
la conformation spéciale que prend le protoplasme de ces amibes. 
Ce mouvement cependant est si lent, que nous n'avons pas réussi 
à le constater d’une façon définitive. 

Il est aisé d’apercevoir les myxamibes passer d’une cellule à 
une autre à travers les cloisons, ou pénétrer dans les espaces in- 


146 


tercullaires. Les myxamibes changent alors quelque peu d’aspect. 
Leur protoplasme devient plus dense, sans vacuoles; leur teinte 
jaune-verdâtre gagne en intensité, de sorte qu’elle devienne plutôt 
jaune-olivätre. Cette intensité de couleur est d’ailleurs assez varia- 
ble. Les contours des myxamibes s’accentuent. leur forme s’arrondit 
en demi-sphère, dont le côté plat adhère à la cloison cellulaire. 
Le myxamibe perce alors la cloison dans un certain point et pousse 
par ce trou dans la cellule voisine une partie de son protoplasma, 
qui forme aussi de l’autre côté de la cloison un corps demi -sphé- 
rique. Les myxamibes qui transpercent ainsi les cloisons intercellu- 
laires ont l'aspect des clous à deux têtes ou rivets, qu'on emploie 
pour souder les plaques de fer, seulement leurs têtes sont beaucoup 
plus bombées. 

Après avoir passé d’une cellule dans une autre ou dans un es- 
pace intercellulaire, les myxamibes conservent quelque temps encore 
leur couleur et leur caractère précédent. Tout en demeurant adhé- 
rents aux eloisons, ils poussent parfois en même temps des prolon- 
gement digités, qui leur donnent un caractère d’amibes rampants. 

L'examen des myxamibes passants à travers les cloisons est 
rendu plus facile par le fait, que ce phénomène est à observer, 
dans certains points du tissu, sur un grand nombre de myxamibes 
à la fois. Ainsi, on peut voir parfois les myxamibes pénétrer dans 
un espace intercellulaire en si grande quantité, que les cloisons 
cellulaires environnantes en sont toutes couvertes. Il serait fort 
difficile d'étudier sur un seul myxamibe son passage à travers les 
cloisons, à cause de l'extrême lenteur avec laquelle ce passage 
s'effectue. De même, il n'est pas aisé d’apercevoir la partie rétrécie 
de myxamibe, qui relie ses deux moitiés à travers la cloison, car 
il faut pour cela réussir à sectionner la cloison immédiatement au- 
dessus de l’amibe en voie de passage, autrement la cloison mas- 
quera toujours la partie de l’amibe, qui se trouve placée dans son 
épaisseur. Malgré le grand nombre de préparations que nous avons 
examinées, nous n'avons pu qu'une seule fois apercevoir d’une ma- 
nière absolument distincte la partie du myxamibe, engagée dans 
l'épaisseur de la cloison cellulaire. 

Le passage des myxamibes laisse après lui dans les cloisons du 
parenchyme des betteraves des fissures à contours irréguliers. de 
forme et de dimensions diverses, qu'on aperçoit soit séparément, 
soit par groupes. On peut les observer dans les préparations des 


147 


racines de betterave, colorées avec du violet de gentiane. Les fissu- 
res apparaissent alors distinctement dans les cellules fortement 
colorées. 

La division des myxamibes se laisse observer quelquefois d’une 
manière très précise. Nous avons obtenu les meilleures préparations, 
en employant des coupes de betteraves germées, atteintes de bru- 
nissure, que nous colorions avec l’hématoxyline de Delafield. Le 
myxamibe en voie de division est presque sphérique, à contours 
nets et réguliers. Le noyau du myxamibe s’allonge, s’etrangle vers 
son milieu et se divise en deux noyaux séparés, qui s’eloignent 
l’un de l’autre. Cette division du noyau est suivie de la division 
du corps du myxamibe. 


Plasmodes. 

Le plasmode de notre parasite se forme soit par l’accroissement 
d’un myxamibe, qui prend à lui seul le caractère d’un plasmode, 
soit — ce qui arrive le plus souvent — par la fusion d’un nombre 
plus ou moins grand de myxamibes, d'habitude tous ceux qui se 
trouvent dans la même cellule. 

Le passage de l’état de myxamibe à l'état de plasmode est 
aussi peu défini, que le passage de l’état de zoospore à l’état de 
myxamibe. Chaque myxamibe peut notamment, en augmentant pro- 
gressivement son volume et le nombre de ses vacuoles, prendre le 
caractère d’un petit plasmode, qui se développera ensuite normale- 
ment et finira par se diviser en spores. Il est plus facile de dé- 
finir le moment du passage de l’état de myxamibe à l’état de plas- 
mode, quand ce dernier provient de la fusion de plusieurs ou d’un 
grand nombre d’amibes, car on peut admettre alors le moment de 
cette fusion comme correspondant à l'entrée des myxamibes dans 
la phase de plasmode. Il faut ajouter cependant, que les myxami- 
bes qui commencent à se fusionner, peuvent être chacun plus ou 
moins avancé dans sa transformation. On voit done certains des 
myxamibes qui se fusionnent posséder un grand volume et contenir 
de nombreuses vacuoles de grandeur variée, de sorte qu'ils ont 
eux-mêmes Chacun l'aspect d’un petit plasmode, tandis que d’autres 
myxamibes sont encore petits et possèdent le caractère de jeunes 
amibes. 

Quand arrive le moment de la formation du plasmode, tous les 
myxamibes qui se trouvent dans une cellule — aussi bien ceux qui 


148 


entourent le noyau cellulaire, que ceux qui se meuvent librement 
dans le suc cellulaire, que ceux enfin qui adhèrent aux parois — 
s'unissent les uns aux autres par des prolongement protoplasmiques 
hyalins. Ces prolongements qui sont longs, irréguliers et diverse- 
ment ramifies. se fusionnent de manière à former un réseau à 
mailles arrondies, plus ou moins grandes. Les plus grandes mailles 
se forment près de la cloison cellulaire, quand le plasmode y est 
attaché, à la manière d’une toile d’araignée (Pl. IL fig. 7). 

Le plasmode peut occuper une cellule tout entière ou la remplir 
en partie seulement. Cela dépend du nombre des myxamibes, qui 
ont participé à sa formation. Quelquefois le plasmode occupe la 
moitié ou même un coin seulement de la cellule. Il peut alors être 
attaché aux parois cellulaires, ou bien occuper le milieu de la 
cellule. Dans ce dernier cas, le plasmode est formé exclusivement 
autour du noyau cellulaire, en laissant le reste de la cellule libre; 
il n’est point alors attaché aux parois, mais il flotte librement avec 
le noyau dans le suc cellulaire. 

Dans les grands plasmodes, qui occupent une cellule tout en- 
tière, le noyau cellulaire forme souvent, en quelque sorte, le centre 
du plasmode. Ce noyau est alors visiblement désorganisé et semble 
se fondre dans la masse du plasmode (Pl. IIL fig. 8). Dans les 
préparations traitées par le liquide de Flemming, le noyau prend 
une couleur jaune-brunâtre, ce qui le distingue nettement du pro- 
toplasme du parasite. Le plasmode pénètre peu à peu complètement 
le corps du noyau, de sorte qu’on aperçoit distinctement les noyaux 
et les vacuoles du plasmode dans la masse désagrégée du noyau 
cellulaire, qui conserve encore cependant sa coloration foncée. Le 
nucléole disparaît, et il se forme souvent alors. dans la substance 
du noyau fondue dans la plasmode, deux ou trois corps arrondis, 
qui sont des zoosporanges. D'autres fois le noyau cellulaire se 
dissout simplement dans le plasmode, en lui donnant seulement 
une coloration plus prononcée. Le noyau cellulaire n’est point ce- 
pendant indispensable à la formation du plasmode, celui-e1 se for- 
mant aussi dans les cellules qui ne possèdent pas de noyau et 
même dans les espaces intercellulaires. On peut aussi parfois voir 
dans une cellule deux plasmodes indépendants l’un de l’autre, dont 
un englobe le noyau cellulaire et l’autre n’en renferme point natu- 
rellement. Il peut aussi arriver qu'un plasmode occupe une partie 


149 


de la cellule et le noyau se trouve dans l’autre partie, libre encore, 
entouré seulement de plusieurs myxamibes. 

Le plasmode provenant de l'accroissement d’un seul myxamibe 
diffère du plasmode fusionné par ses dimensions réduites, ainsi que 
par la petitesse de ses vacuoles. Cette dernière circonstance semble 
résulter du fait, qu’un tel plasmode ne possède que les vacuoles. 
qui se sont formées à l’intérieur du corps du myxamibe à mesure 
de son accroissement, mais il ne possède point de ces grandes 
vacuoles, qui se forment par le fait de la fusion des myxamibes. 
Les plasmodes issus d’un seul myxamibe se trouvent pour la plu- 
part situés isol&ment dans les cellules. Cependant, il peut arriver 
exceptionnellement, que deux on trois myxamibes se développent 
dans la même cellule en plasmodes séparés, chacun dans un autre 
coin de la cellule. Mais je n'ai jamais observé, que deux plasmo- 
des puissent se toucher, en se développant, sans qu’ils se fusionnent, 
et je ne pense pas que cela ait jamais lieu. 

En résumant notre description du mode de la formation des 
plasmodes, nous pouvons conclure, que ces plasmodes proviennent 
en principe de la fusion d’un nombre plus ou moins grand de 
myxamibes, mais que cependant, en présence d’une difficulté telle 
que l'éloignement considérable des myxamibes les uns des autres, 
ces myxamibes peuvent former chacun séparément un plasmode, 
capable d’un développement ultérieur parfaitement normal. 

Structure des plasmodes. En examinant les plasmodes 
en état de formation, c’est à dire quand ils présentent un rassem- 
blement de myxamibes se rattachant les uns aux autres par des pro- 
longements protoplasmiques, tout en conservant cependant plus ou 
moins encore leur indépendance, l’on aperçoit distinctement que les 
corps de ces myxamibes constituent les foyers de la formation du 
plasmode. C’est dans ces corps seulement qu'on trouve les noyaux, 
tandis que le reste du réseau plasmodique en est totalement dé- 
pourvu et consiste exclusivement en des filaments transparents. Le 
fusionnement des myxamibes est accompagné par un accroissement 
considérable du nombre des noyaux qu'ils renferment. On voit 
donc couramment, dans cette phase de développement, les noyaux 
en voie de bipartition. 

Un développement ultérieur du plasmode consiste en la diffusion 
des corps des myxamibes, contenants les nombreux noyaux. Les 
myxamibes perdent leur formes individuelles, et en même temps on 


150 


aperçoit que leur protoplasme à noyaux s’etend sur tout le réseau 
protoplasmique. Ce réseau devient done parsemé de noyaux, qui 
sont les plus nombreux dans ces places, où les myxamibes avaient 
été réunis en plus grande quantité. Ainsi le centre du plasmode 
est ordinairement plus riche en noyaux, que les parties touchant 
aux parois cellulaires (Pl. III, fig. 9) En même temps les noyaux 
continuent d’une façon énergique à augmenter leur nombre. Le 
protoplasme à noyaux s'étend de la sorte, qu'il occupe le milieu 
des filaments protoplasmiques et reste toujours entouré d’hyalo- 
plasma. Dans les gros filaments ou dans les noeuds du plasmode, 
les noyaux apparaissent en assez grande quantité; dans les fila- 
ments fins, ils sont rangés en une seule ligne. La distance, qui 
sépare un noyau de l’autre, est alors assez considérable, elle peut 
dépasser en longueur deux et trois fois la dimension du noyau 
lui-même. Le plasmode à noyaux disséminés diminue le nombre 
de ses vacuoles, tout en augmentant en même temps le nombre des 
ramifications de ses filaments, de sorte qu'il perd peu à peu son 
caractère réticulé et prend une forme, qu'on pourrait comparer 
à un arbrisseau à branches nombreuses et diversement ramifiees 
(Pl. III, fig. 11). Ces ramifications renferment les noyaux dissémi- 
nés dans leur intérieur; elles sont un peu renflées dans les places 
occupées par ces noyaux, et se rétrécissent dans les intervalles. 

Ce changement de la forme réticulée du plasmode en forme 
ramifiée a lieu graduellement, de sorte qu'on peut voir dans le même 
plasmode certaines parties ayant pris déjà leur seconde forme, 
tandis que les autres conservent encore leur caractère primitif. De 
deux plasmodes, qui se trouvent dans la même cellule, l’un peut 
être réticulé et l’autre déjà ramifié Ce changement de caractère 
a lieu aussi bien dans les grands plasmodes, issus de la fusion de 
nombreux myxamibes, que dans ceux qui se sont développés d’un 
seul myxamibe. 

Les plasmodes ainsi modifiés remplissent quelquefois — rarement 
cependant — une cellule tout entière. Le plus souvent, ils n’en 
occupent qu'une partie; il semble donc que le plasmode, en chan- 
geant de forme, se contracte en même temps. Les petits plasmodes 
réticulés donnent naissance à de petits buissons qui occupent une 
partie infime de la cellule. Quelquefois le plasmode tout entier n’est 
formé que par quelques petites branches, attachées par leurs bouts 
aux cloisons cellulaires; ces branches sont de grosseur inégale et 


151 


faiblement ramifiées. S'ils ne sont pas attachés aux parois cellulai- 
res, les plasmodes flottent librement dans le sue de la cellule. Ces 
plasmodes sont parfois tellement petits, qu'ils se réduisent à un 
seul bâtonnet très court, muni quelquefois de plusieurs petites ra- 
mifications latérales. 

Le changement de la forme réticulée du plasmode en forme 
ramifiée est le précurseur de la division du plasmode en spores. 

Les grands plasmodes, attachés aux parois cellulaires, ne sem- 
blent pas être mobiles. Il est vrai qu'en examinant dans une goutte 
d’eau une coupe de betterave vivante, on aperçoit. le plasmode se 
contracter instantanément et devenir une masse informe sans va- 
cuoles. Mais il convient d’attribuer ce mouvement momentane du 
plasmode plutôt à l’action destructive de l’eau sur le plasmode 
(comme cela a été observé par Woronine!) dans le Plasmodio- 
phora brassicae) qu'à un mouvement normal du plasmode lui- 
même. 

Les petits plasmodes, qui ne sont point attachés aux parois 
cellulaires, se meuvent dans le sue à la manière des myxamibes, 
c'est à dire qu'ils sont animés d’une oscillation, jointe à un mou- 
vement lent en avant. L'état du développement du plasmode n’influe 
point sur ses mouvements; les plasmodes à forme ramifiée se meu- 
vent de même que ceux, qui ont encore leur forme réticulée. Les 
agents qui rendent plus prononcés les mouvements des myxamibes, 
agissent de même sur les plasmodes. 

Nous n'avons pas observé, qu’un plasmode puisse passer tout 
entier d’une cellule dans une autre ou dans un espace intercellulaire. 
On peut cependant voir facilement les plasmodes de plusieurs 
cellules communiquer entre eux à l’aide de prolongements proto- 
plasmiques, qui percent les cloisons cellulaires et traversent même 
les espaces intercellulaires. Les plasmodes passent à travers les 
cloisons d’une façon fort semblable à celle, que nous observons 
chez les myxamibes. Quand un d'eux se dispose à pénétrer dans 
une cellule voisine, le protoplasme du parasite se met à pousser 
vers les cloisons de la cellule qu’il occupe, des prolongements à 
bouts renflés, à contours nets et d’une coloration plus foncée (Pl. VI, 
fig. 10, Pl. III, fig. 12). Ces prolongements s’aceolent a la mem- 


1) M. Woronin. Plasmodiophora Brassicae. Urheber der Kohlpflanzen - Hernie, 
Jahrbuch f. w. Botanik. XI. Bd. 


152 


brane cellulaire, la percent et passent de l’autre côté, où ils pren- 
nent la forme de rouleaux protoplasmiques, tout en conservant leur 
teinte olivâtre caractéristique. Quelquefois un rouleau protoplasmique, 
arrivé dans un espace intercellulaire, passe à travers celui-ci, atteint 
la cloison opposée, la perce également et pénètre dans la cellule. 
Il se forme ainsi des cordons protoplasmiques qui traversent plu- 
sieurs cellules. 

L'étude des plasmodes et la recherche d’une methode, qui per- 
mit de les fixer sans changer leur aspect caractéristique et de les 
photographier ensuite, ont été la partie la plus difficile de notre 
travail. Dans les tissus vivants, observés dans une goutte d’eau, 
les plasmodes à forme réticulée et à nombreuses vacuoles parais- 
sent, il est vrai, d’une manière parfois assez distincte, mais cela 
dure fort peu de temps, car les plasmodes se désagrègent bientôt. 
Les plasmodes qui se trouvent dans leur seconde période de déve- 
loppement, c’est à dire quand ils ont leur forme ramifiée, sont plus 
faciles à étudier sans aucune préparation. Il nous a fallu cependant 
un temps assez long pour démêler clairement, quel est le rapport 
entre les deux formes décrites du plasmode, ainsi que pour aper- 
cevoir distinctement la structure interne du plasmode. 

Les réactifs que nous employions d’abord pour fixer les prépa- 
rations, de même que les méthodes de coloration et de conserva- 
tion, avaient pour conséquence directe soit un changement complet 
de l’aspect des plasmodes, soit leur transparence si grande, que 
les photographies n'auraient pu donner une idée de la véritable na- 
ture du plasmode. Nous avons réussi enfin à obtenir un résultat 
satisfaisant, en employant comme fixateur le liquide de Flemming 
à forte concentration. Le liquide de Flemming à concentration faible 
donnait des résultats meilleurs, il est vrai, que les autres réactifs, 
mais encore insuffisants. L’acide osmique, en concentration telle 
que nous la trouvons dans le liquide fort de Flemming, fixe les 
plasmodes ainsi que les myxamibes dans les tissus, avec leur aspect 
naturel. Il communique en même temps une teinte foncée aux 
noyaux et fait aussi le protoplasme du parasite moins transparent, 
ce qui le rend plus facile à étudier. Quoique l'acide osmique, com- 
me fixateur, agisse en général d’une manière rapide, néanmoins il 
ne peut qu’assez lentement pénétrer à travers les membranes des 
tissus végétaux, de sorte qu'on peut remarquer dans des tissus, 
fixés par ce réactif, certaines parties du tissu fortement imprégnées 


153 
par l'acide osmique, tandis que les autres ne trahissent que faible- 
ment l’action du fixateur. La meilleure manière de procéder était 
la suivante. Des petits morceaux de betterave à étudier étaient 
plongés pendant 48 heures dans le liquide fort de Flemming. Ils 
étaient soumis ensuite pendant plusieurs heures à un lavage à l’eau 
courante, puis placés dans l’alcool à 30% Au bout de 24 heures 
nous transportions ces morceaux dans l’alcool à 400, puis suceessi- 
vement, toujours pendant 24 heures, dans les alcools à 500, à 60° 
et à 700 Ce dernier servait déja à la conservation définitive des 
matériaux d'étude. L'emploi des alcools plus forts n'était point 
nécessaire, car nous faisions nos Coupes à la main, sans avoir 
recours à la paraffine, à la celloïdine ou à d’autres méthodes d’in- 
clusion, qui exigent l'emploi préalable d'alcool à forte concentration, 
ce qui peut toujours déterminer un changement de l’aspect naturel 
du microorganisme observé. En procédant de la manière décrite, 
nous évitions cet inconvénient, tout en obtenant, grâce à la mania- 
bilité du tissu de la betterave, des coupes suffisamment minces. Nous 
transportions ces dernières dans la gélatine à la glycérine, en vue 
d’une conservation durable. Les préparations ainsi traitées conser- 
vaient parfaitement la structure des plasmodes, ainsi que des myx- 
amibes. 

Il convient d'ajouter, qu'on peut observer dans une seule coupe 
microscopique, convenablement préparée. les différentes formes de 
développement du Myxomonas betae. 


Spores. 

Le plasmode, en prenant une forme ramifiée, s'apprête, ainsi que 
nous l'avons déjà mentionné, à se diviser en spores. Les noyaux 
disséminés dans ses ramifications, entourés de protoplasme, consti- 
tuent les centres de formation des spores. Les ramifications du plas- 
mode se divisent transversalement en autant de petites portions, 
qu’elles renferment de noyaux, et donnent naissance à autant de 
spores. Cette division a lieu dans une seule direction, si les rami- 
fieations sont minces, mais elle s'effectue dans trois directions, quand 
le plasma du plasmode forme des masses de grosseur considérable, 
qui englobent un grand nombre de noyaux. Dans le premier cas, 
les spores qui se forment sont alignées à la manière des grains d’un 
chapelet, dans le second — elles forment des groupes irréguliers, 
correspondants aux masses protoplasmiques, dont elles sont issues 


154 


I n’y a, comme de raison, aucune différence essentielle dans le 
mode de formation des unes et des autres. 

Les spores sont des corpuscules sphériques ou légèrement ovoi- 
des, mesurant 1 à 11/, u de diamètre (Pl. II, fig. 13). Dans les cou- 
pes du tissu vivant ou conservé dans l’aleool, les spores se présen- 
tent dans les cellules sous l’aspect de masses incolores ou légère- 
ment teintées de jaune-olivâtre, composées de corpuscules arrondis. 
A côté de ces masses, on peut apercevoir, çà et là, des spores épar- 
pillées, dont la forme et la dimension se laissent examiner assez 
distinctement, sans l’aide d’une coloration quelconque. La structure 
interne des spores dans ce cas n’est pas cependant suffisamment 
accentuée. Les spores présentent alors l’aspect de corpuscules proto- 
plasmiques, à contours nets, à surface lisse, incolores ou plutôt colo- 
rés d’une très légère teinte jaune-verdâtre, propre au protoplasme 
du parasite. 

Les spores se laissent facilement colorer avec le violet de gen- 
tiane ou la thionine. On les aperçoit distinctement aussi dans les 
coupes faites des tissus, conservés pendant quelque temps dans l'acide 
chromique à 1°/,. Mais on obtient des préparations particulièrement 
réussies, em employant l'acide osmique, qui colore les spores et fait 
en même temps ressortir leur structure. En traitant les spores avec 
l'acide osmique ou avec un des colorants cités ci-dessus, on aperçoit 
distinctement la membrane des spores, qui se colore en bleu foncé 
par la thionine et en brun par l'acide osmique, et leur contenu plus 
clair. Au milieu de la spore, on distingue un petit noyau coloré en 
brun par l'acide osmique. 

Les spores sont placées librement dans les cellules et dans les 
espaces intercellulaires, sans être enveloppées d’une membrane com- 
mune quelconque. Elles sont donc mises en liberté et dispersées à 
la suite de la destruction du tissu de la plante. (Pl. III, fig. 14 et 
PiNVE fig. 15). 

Le nombre des spores et leur disposition à l’intérieur des cellu- 
les sont très variables. Quelquefois nous ne trouvons dans une cel- 
lule que plusieurs spores, provenant d’un petit plasmode. D’autres 
fois les spores remplissent la cellule presque entièrement. Ce der- 
nier Cas à lieu rarement; le plus souvent une partie seulement de 
la cellule est occupée par les spores. Quand elles sont peu nombreu- 
ses, elles se groupent d'habitude près des cloisons cellulaires. Les 
spores peuvent se former non seulement dans l’intérieur des cellu- 


155 


les, mais aussi, comme nous l’avons mentionné déjà, dans les es- 


2 
paces intercellulaires. Même les espaces intercellulaires sont très 
souvent absolument bourrés de spores, tandis que les cellules en 
sont rarement Complètement remplies. 

Les spores se forment dans toutes les parties de la plante atta- 
quée par le parasite, aussi bien dans les racines, que dans les pé- 
tioles et les limbes des feuilles et dans les tiges des jeunes plan- 
tes. Il s’en forme cependant d'autant moins, que le protoplasme du 
parasite est plus exposé à un desséchement rapide. Là où ce plasma, 
à la suite de la destruction rapide du tissu, est menacé de manque 
d’eau, il a plutôt une tendance à s’enkyster, qu'à se diviser en spo- 
res. Ainsi, nous trouvons le plus petit nombre de spores dans les 
cellules des limbes et des couches externes du tissu des pétioles. 
En revanche, le plus grand nombre de spores est à trouver dans 
les couches internes du parenchyme des pétioles et surtout dans les 
tissus des racines. 

Il convient de noter le changement de la nature des ramifica- 
tions du plasmode, à mesure que celui-ci approche du moment de 
sa division en spores. Le protoplasme des myxamibes et des plas- 
modes ne fixe pas les matières colorantes; l’acide osmique même, 
qui le fait se dessiner plus distinctement. ne le colore presque point. 
A mesure cependant que s’approche la division definitive du plas- 
mode en spores, la couche externe de son protoplasme change de 
caractère, en devenant apte à fixer les matières colorantes. L’acide 
osmique lui communique alors une couleur foncée, brune ou noi- 
râtre. Ainsi, les plasmodes à forme ramifiée se colorent par l'acide 
osmique d'autant plus fortement, qu'ils sont plus âgés et proches à 
se diviser en spores. Dans les plasmodes jeunes les noyaux seuls 
se colorent. Nous voyons de la sorte, que la couche externe du pro- 
toplasme, qui doit former par la suite les membranes des spores, 
change de nature peu à peu, et que ce changement commence long- 
temps avant la formation définitive des spores. 

La germination des spores, en raison de leurs très petites di- 
mensions, n’est pas facile à observer. On obtient les meilleurs ré- 
sultats en laissant tomber une goutte de suc d’une racine malade 
sur un couvre-objet, qu'on chauffe ensuite légèrement afin d’évaporer 
l’eau, jusqu’à la dessieation complète du sue. On y laisse tomber 
alors une goutte d’eau stérilisée, de manière à pouvoir arranger ce 
qu'on appelle: une goutte suspendue. Dans cette goutte, on peut ob- 
Bulletin III. 2 


156 


server facilement la germination des spores, qui par suite de la 
dessication du sue, adhèrent à la surface même du couvre-objet. 
Nous procédions encore d’une seconde manière, en plaçant notam- 
ment des morceaux de racines malades dans un lieu sec, où nous 
les conservions jusqu'à leur dessication complète. Nous les pulvéri- 
sions ensuite, puis nous mélangions cette poudre avec une certaine 
quantité d’eau stérilisée et nous faisions passer ce liquide à travers 
une toile. Nous obtenions de cette manière un liquide assez clair, 
qui renfermait cependant de grandes quantités des spores du My- 
xomonas, qui avaient passé à travers la toile. De ce liquide nous 
préparions enfin des gouttes suspendues, à la manière ci-dessus 
décrite. 

Quand la spore se met à germer, il en sort d’abord la tête de 
la zoospore, de sorte qu’on voit alors deux corpuseules sphériques, 
accolés ensemble, dont l’un est la spore elle-même et l’autre la tête 
de la zoospore. Cette dernière s'éloigne peu à peu de la spore, et 
alors on aperçoit, qu’elle y est rattachée encore par un fil mince, 
qui est le flagellum de la zoospore. Après s'être quelque peu &car- 
tee de la spore, la zoospore se met à faire des mouvements d’os- 
cillation en tous sens. Ces mouvements aboutissent au dégage- 
ment définitif du flagellum de la zoospore de l’intérieur de la spore 
immobile. Il ne reste alors de la spore qu'une membrane vide et 
incolore (Pl. II, fig. 16). 

La germination des spores est de longue durée. Ainsi p. ex., on 
peut observer pendant quatre heures une zoospore s’agiter au bout 
de son flagellum, qui seul la rattache encore à la spore, et ne point 
parvenir à la voir se détacher complètement. La lenteur de la ger- 
mination est done la cause, qu’il est fort difficile d’observer ce pro- 
cessus complet sur une même spore. 

Au bout de trois jours, à partir du moment où la goutte sus- 
pendue avait été placée sous le microseupe, nous y apercevions déjà 
des zoospores et des membranes vides des spores germées, ainsi 
que des nombreuses spores en diverses phases de leur germination. 


Kystes. 

De toutes les formes de développement du Myromonas, les kys- 
tes se laissent apercevoir et étudier le plus facilement. Ce sont eux 
qui ont d’abord attiré notre attention et ont servi de point de dé- 
part à nos observations sur le Myxomonas. 


157 


Les kystes sont des corps sphériques, parfois un peu anguleux, 
surtout s'ils étaient serrés pendant qu'ils se formaient. Leurs dimen- 
sions sont assez variables; les kystes mesurent en moyenne 5 u de 
diamètre. [ls sont de couleur brune foncée; leur surface est parfai- 
tement lisse (Pl. IV, fig. 17). 

Les kystes sont placés dans les ceilules soit isolément, soit par 
groupes. Dans ces groupes, ils sont disposés tantôt d’une manière 
désordonnée, tantôt en ligne droite ou en cercle, ce qui dépend de 
la forme des masses protoplasmiques dont ils sont issus. Les kys- 
tes ont l’aspect de sphères brunes, à structure homogène; en les 
étudiant cependant d’une manière plus précise, on peut distinguer 
une épaisse membrane foncée entourant un contour plus clair (Pl. 
12018). 

On obtient les meilleurs matériaux à étudier les kystes, en em- 
ployant les morceaux de pétioles de betterave, qui portent des ta- 
ches noires. Il est utile de prendre ces morceaux pour les étudier, 
avant que la flore des champignons saprophytes y ait réussi à se 
développer. Dans les coupes transversales, aussi bien que dans les 
coupes longitudinales de ces pétioles, on aperçoit des kystes d’au- 
tant plus nombreux, qu'on approche plus de la surface extérieure 
de la tache. En écorchant délicatement la surface d’une tache brune, 
on obtient des morceaux d’épiderme, dans les cellules duquel les 
kystes sont les plus nombreux et les plus faciles à étudier. On en 
trouve jusqu'à vingt parfois dans une cellule. 

Les kystes peuvent se former soit par l’enkystement des myx- 
amibes, et ils sont alors disséminés isolément, soit par l’enkyste- 
ment se produisant sur des plasmodes, et dans ce cas ils forment 
un groupement plus ou moins nombreux. Chaque plasmode menacé 
de manque d’eau, qui empêcherait son développement au moment 
où il n’est pas encore prêt à se diviser en spores, se met à pro- 
duire des kystes. Le protoplasme qui se dispose à former un ou 
plusieurs kystes, subit un changement caractéristique. Il perd ses 
vacuoles, devient plus dense et change sa couleur normale en une 
couleur olivâtre, ou même légèrement brune. Enfin les masses pro- 
toplasmiques se mettent à prendre des contours arrondis. L'aspect 
de ce protoplasme rappelle beaucoup celui du protoplasme, qui est 
en train de passer à travers les cloisons cellulaires. 

Le protoplasme en voie d’enkystement se rassemble dans les cel- 
lules soit en masses irrégulières à contours arrondis, soit en cor- 


2* 


158 


dons à forme de fuseau. Dans ces masses protoplasmiques, les con- 
tours des kystes commencent à se dessiner légèrement. Les lignes 
de ces contours deviennent de plus en plus distinctes, et les corps 
sphériques qui se forment ainsi prennent une teinte de plus en plus 
brune. Nous n’apercevons enfin dans la cellule que des kystes pla- 
cés librement, dans le même ordre dans lequel ils se sont formés. 

Si c’est un myxamibe qui est en voie d’enkystement, il change 
de la même manière la structure de son protoplasme et sa couleur. 
Sa surface sarrondit en boule. brunit de plus en plus fortement et 
l'amibe devient un kyste pareil à ceux précédemment décrits, seu- 
lement d’un volume généralement plus petit. 

Les kystes ont visiblement pour but la conservation de la vie 
du parasite, durant les périodes défavorables à son développement 
et notamment pendant les moments, où son protoplasme est menacé 
de manque d’eau. Aussi, ils se forment principalement dans ces or- 
ganes de la plante, où le Myxomonas peut souffrir le plus facile- 
ment de la sécheresse, c’est à dire dans les limbes et dans les eou- 
ches externes du tissu des pétioles. Dans les racines on ne rencontre 
les kystes qu’exceptionnellement. Dans les limbes, dont les tissus 
envahis par le parasite peuvent se dessécher très rapidement, les 
kystes proviennent le plus souvent de l’enkystement des myxami- 
bes et sont dispersés séparément. Dans les pétioles, où le processus 
de dessication du tissu est plus lent et plus difficile, les kystes appa- 
raissent au contraire le plus souvent réunis en groupes, car ils pro- 
viennent surtout de l’enkystement des plasmodes. On peut voir par- 
fois le protoplasme du parasite former dans une cellule des kystes, 
pendant que dans la cellule voisine, où le plasmode était plus avancé, 
il se divise en spores. On peut même rencontrer des kystes et des 
spores dans une même cellule. 

La période de sécheresse passée, les kystes donnent lieu au dé- 
veloppement des zoosporanges. Ces derniers peuvent cependant se 
former aussi, en certains cas, dans les plasmodes qui n'ont point 
passé par la forme de kystes. 

Il ne semble pas que le protoplasme enkysté du Myxomonas 
exige un temps de repos déterminé. Si l’on place des morceaux d’é- 
piderme, renfermant de nombreux kystes, dans un milieu humide, 
on peut voir çà et là au bout de quatre jours déjà, des traces du 
retour du protoplasme enkysté à la vie active. Après trois semai- 
nes, la plupart des kystes produisent déjà des myxamibes. Dans ces 


159 


morceaux d’epiderme, il est done facile de suivre le processus de 
la germination des kystes, soit dans une goutte suspendue, soit en 
plaçant les morceaux sur du papier buvard imbibé d’eau, dans des 
tubes à essai stérilisés, pour les examiner ensuite de temps en temps 
au microscope. Cette observation est cependant après quelque temps 
rendue difficile par le fait de l’envahissement de la surface et en- 
suite aussi de l’intérieur des tissus par un grand nombre des bac- 
téries et de levures. Cela n'empêche pas d’une manière absolue l’exa- 
men du Myxomonas dans les tissus, mais cela rend cet examen plus 
difficile et moins précis. 

Ayant remarqué, que si l’on plaçait, pour les conserver, des 
morceaux de tissu malade dans l'alcool faible, le protoplasme du 
parasite y conservait assez longtemps sa vitalité et son aptitude à 
se développer, nous utilisämes cette observation dans le but d’ob- 
tenir des matériaux d'étude, libres des levures et des bactéries, ainsi 
que des germes des moisissures. Nous obtenions les meilleurs ré- 
sultats en procédant de la manière suivante. Nous placions dans 
l'alcool à 50° des petits morceaux de betteraves malades, de pré- 
férence des morceaux de pétioles. On peut d’ailleurs placer aussi 
dans l'alcool des coupes microscopiques déjà faites. Nous conser- 
vions ces morceaux ou ces coupes dans l’alcoo! pendant trois jours, 
après quoi nous les lavions avec de l’eau stérilisée et nous les pla- 
cions sur du papier buvard mouillé, dans des tubes à essai stérilisés. 
Dans la plupart des cas, ce bain de trois jours dans l’aleool stérilisait 
le sujet complètement, sans détériorer aucunement les kystes du 
Myxomonas, qui, une fois le tissu placé en des conditions favora- 
bles au parasite, se développaient normalement. Nous obtenions ainsi 
en quelque sorte des cultures pures artificielles du Myxomonas dans 
les cellules mortes du tissu des betteraves, où nous pouvions en- 
suite suivre les diverses phases de développement du parasite. 

Au bout de plusieurs jours déjà, on peut apercevoir dans les 
tissus à kystes, qui séjournent dans l’atmosphère humide des tubes 
à essai, le retour progressif du protoplasme enkysté à l’état de pro- 
tuplasme libre. Ce retour se produit de deux manières, qui dépen- 
dent de l’état des kystes dans le moment donné. 

Dans les kystes, qui n'étaient pas encore mürs au moment où 
les matériaux d'étude avaient été pris. dont la membrane done, tout 
en se distinguant du contenu intérieur, n’était pas encore fortement 
brunie, c’est une dissolution de cette membrane qui a simplement 


160 


lieu. Les cloisons des kystes perdent leurs contours définis et se 
fusionnent avec leur contenu. Si les kystes formaient un groupe, 
ils se fusionnent alors ensemble en une seule masse protoplasmique, 
qui ne diffère en rien, par son aspect extérieur, des masses proto- 
plasmiques qui se préparent à se diviser en kystes. Nous voyons 
done ici simplement un retour du protoplasme à l'état précédent, 
retour déterminé par un changement de circonstances et notamment 
par l'abondance de l'eau, dont le manque avait préalablement forcé 
le protoplasme à s’enkyster. Les masses protoplasmiques, qui provien- 
nent de la dissolution des kystes, commencent de suite à former des 
zoosporanges dans les cellules du tissu des betteraves, un ou plu- 
sieurs zoosporanges par cellule. 

Les kystes mûrs, doués d’une membrane fortement brunie, se 
comportent d’une manière différente. Sous l'influence de l’humidité, 
ces kystes se gonflent visiblement, leurs membranes se font plus 
claires et les contours internes de ces membranes deviennent moins 
distinets. Il se forme alors dans un certain point du kyste une pe- 
tite saillie de forme pyramidale, qui s’allonge de plus en plus, de 
sorte que les kystes dans cette phase ressemblent aux spores ger- 
mantes des champignons (Pl. IV. fig. 19). Peu à peu tout le con- 
tenu du kyste passe dans ce prolongement et il ne reste du kyste 
qu'une membrane vide (Pl. IV, fig. 20). On peut voir simultané- 
ment. dans une même cellule, des kystes qui n’ont pas encore com- 
mencé à germer, d’autres en voie de germination et enfin quelques- 
uns déjà vides. A côté de ceux-ci on peut observer les myxami- 
bes qui en sont issus. D’habitude un kyste ne pousse qu'un seul 
prolongement, où il déverse son contenu, en formant un seul myx- 
amibe. Il arrive cependant d’apercevoir certains kystes former deux 
prolongements. 

Les myxamibes qui sortent des kystes prennent une forme ar- 
rondie et se fusionnent bientöt en des masses protoplasmiques de 
grandeur considérable (Pl. IL, fig. 21). On peut apercevoir en même 
temps une tendance du protoplasme du parasite à se dégager des 
couches plus profondes du tissu et à se diriger vers sa surface. 
Les myxamibes isolés et les masses protoplasmiques provenant de 
la fusion des myxamibes passent des couches plus profondes du tissu 
aux cellules du périderme, qu’elles remplissent. Elles percent en- 
suite la membrane externe du périderme et se rassemblent à sa 
surface (Pl. IV, fig. 22). Cette tendance à sortir des tissus de la 


161 


plante nourrieiere est provoquée visiblement par l'humidité du mi- 
lieu ambiant. Elle se revèle dans tout le protoplasme du parasite, 
qui n'est pas en état de division en spores. On voit done sortir 
à la surface des tissus les masses protoplasmiques, issues de la fu- 
sion des myxamibes provenants des kystes normalement germés, 
aussi bien que celles qui proviennent de la dissolution des jeunes 
kystes, que celles enfin qui au moment donné se préparaient seu- 
lement à former des kystes. Les masses de protoplasme, une fois 
rassemblées à la surface du tissu, se mettent à y former des zoo- 
sporanges. Les zoosporanges se forment cependant aussi, quoique 
en beaucoup moins grand nombre, dans les cellules et les espaces 
intercellulaires du tissu même des betteraves. On les trouve le plus 
souvent dans les couches externes des tissus. 


Zoosporanges. 

Les zoosporanges sont une seconde forme de fructification du 
Myxomonas betae. Ce sont des corps sphériques, à contours incom- 
plètement réguliers, assez grands, car ils mesurent en moyenne 15 
à 20 u en diamètre. Ces corps possèdent deux membranes. qu'on 
peut facilement distinguer l’une de l’autre, sans employer des ma- 
tières colorantes ou des réactifs quelconques. La membrane externe 
est mince, de 1!/, uw d'épaisseur, de couleur brune. Elle n’est point 
lisse, mais elle forme des aspérités, qui donnent aux zoosporanges, 
vus par le milieu, une forme anguleuse. Les endroits minces de la 
membrane externe correspondent aux ouvertures futures du zoospo- 
range. La membrane interne, épaisse de 3 u, est incolore, mais né- 
anmoins fort distincte, à contours extérieurs et intérieurs parfaite- 
ment nets. 

L'intérieur des zoosporanges renferme, selon leur état de matu- 
rité, soit un protoplasme formant une masse homogène claire, soit 
un protoplasme divisé déjà en un certain nombre de masses sépa- 
rées, soit une quantité de eorpuseules spheriques immobiles, soit en- 
fin des zoospores animées. 

On trouve dans les cellules du tissu des betteraves des zoospo- 
ranges, qui se forment parfois dans les plasmodes réticulés. Ces 
plasmodes alors emploient une partie de leur protoplasme à former 
un, deux ou trois zoosporanges, tandis que le reste du plasmode 
passe à la forme ramifiée et se divise en spores. On peut aperce- 
voir les zoosporanges se former ainsi dans les pétioles de bettera- 


162 


ves et exceptionnellement aussi dans le tissu parenchymateux des 
racines. Toutefois la naissance des zoosporanges dans les plasmodes 
réticulés a lieu plutôt rarement et semble exiger des conditions de 
milieu spéciales, que nous ne saurions encore définir. Nous nous 
bornons done à noter le fait, qu'il arrive parfois d'observer dans 
le tissu d’une pétiole malade des zoosporanges se former de la ma- 
niere susmentionnée en assez grand nombre, tandis que d’autres fois 
les tissus de pétioles pareilles ne laissent apercevoir aucun z00spo- 
range et on y voit le protoplasme se diviser exclusivement en spores. 

La formation des zoosporanges dans les plasmodes réticulés a 
lieu de la manière suivante. Il se forme d’abord dans la masse du 
plasmode des cercles de grandeur assez variable, comme tracés au 
compas, qui se detachent du reste du protoplasme. Cette ligne, d’a- 
bord assez peu distincte, se dessine ensuite de plus en plus nette- 
ment. Elle constitue le contour extérieur de la membrane interne 
du futur zoosporange. Bientôt après, le contour intérieur de cette 
membrane commence à être visible à son tour. Nous voyons done 
que la membrane interne, épaisse et incolore, se forme aux dépens 
du protoplasme du zoosporange lui-même. La membrane externe est 
formée au contraire par le protoplasme du plasmode, entourant le 
zoosporange, c'est à dire par le protoplasme qui n’était pas englobé 
dans le cercle primitivement tracé. 

Les zoosporanges peuvent se former dans n'importe quelle partie 
du plasmode réticulé, de préférence cependant dans cet endroit, où 
a eu lieu la dissolution du noyau cellulaire. On observe souvent un 
ou deux grands zoosporanges se former au milieu du noyau désa- 
grégé, à l'endroit qu'occupait le nueléole, tandis que le reste du 
plasmode ne forme aucun sporange (Pl. V, fig. 23). Nous nous expli- 
quons cette tendance du parasite à former ses zoosporanges dans la 
substance même du noyau cellulaire, par le fait, que le plasmode 
y est nourri le plus abondamment. Comme il arrive cependant aussi 
de voir des zoosporanges se former dans une partie du plasmode 
éloignée du noyau cellulaire, il en faut conclure. que la présence 
de la substance désagrégée du noyau n’est pas indispensable à la 
formation des zoosporanges. 

Les zoosporanges. tout en pouvant se produire dans les plasmo- 
des réticulés, se forment cependant principalement dans les masses 
protoplasmiques denses et privées de vacuoles. Cette consistance du 
protoplasme est autre part, comme nous le savons, propre aussi 


165 


au protoplasme qui se dispose à passer à travers les parois cellu- 
laires. Les masses protoplasmiques, dépourvues de’ l'aspect typique 
des plasmodes et devant ensuite former des zoosporanges, peuvent 
provenir soit de la fusion des myxamibes primitifs, soit de celle 
des myxamibes issus des kystes. Quelle que soit leur origine, ces 
masses protoplasmiques, si elles rencontrent des conditions favora- 
bles d'humidité dans le milieu ambiant, tendent toujours à s’échap- 
per de l’intérieur des tissus morts. Après avoir percé les cloisons 
externes des cellules de l’épiderme et s'être échappées en dehors, 
les masses protoplasmiques du parasite se mettent à former de nom- 
breux zoosporanges, soit à la surface même des restes des limbes 
et des pétioles en voie de décomposition, soit dans le milieu envi- 
ronnant. La mort du tissu et sa desagregation semble être ici la 
condition déterminante de cet exode général du protoplasme du My- 
zomonas vers l'extérieur; nous voyons ce phénomène se produire 
toujours, dès que le tissu mort d’une betterave, attaqué par le My- 
xzomonas, se trouve placé dans un milieu humide, même si le pro- 
toplasme du parasite n'avait point encore passé par la période d’en- 
kystement, comme cela a lieu p. ex. dans les jeunes plantes de bet- 
teraves germantes sur du papier buvard dans les boîtes de Pétri, et 
détruites par la brunissure. Les racines et les jeunes tiges de ces 
plantes, en se décomposant, produisent soit à leur surface, soit sur 
le buvard humide dans leur voisinage immédiat — des zoosporan- 
ges innombrables. Le protoplasme du Myxomonas dans les plantes 
cultivées de la façon susmentionnee. dans l’atmosphère humide des 
boîtes de Pétri, ne s’enkyste que rarement. Nous voyons done alors, 
que le protoplasme du Myxomonas, sil n’est pas encore divisé en 
spores au moment de la mort du tissu de la plante nourriciere, se 
rassemble à la surface des tissus sans avoir passé par une période 
d’enkystement et y forme de nombreux zoosporanges. 

Cependant, le protoplasme du Myxomonas qui doit former des 
zoosporanges, ne sort jamais des tissus dans toute sa masse. Une 
partie de ce protoplasme reste toujours dans l'intérieur et forme des 
zoosporanges dans les cellules des couches externes, surtout dans 
celles de l’épiderme (Pl. III, fig. 24). Dans les plantes germantes, 
mortes de brunissure, nous rencontrions aussi assez souvent des zo0- 
sporanges se formant dans les espaces intercellulaires. 

Quel que soit le lieu, où les masses protoplasmiques doivent pro- 
duire des zoosporanges. ceux-ci se forment toujours de la même 


164 


manière. Une partie du protoplasme s’entoure d’une ligne tracée en 
cercle régulier, et cette ligne constitue la limite de la membrane 
interne du zoosporange futur. Cette membrane se forme de la masse 
du protoplasme ainsi eireonserite, pendant que la membrane externe 
se développe aux dépens du protoplasme, qui reste en dehors de 
cette ligne. La formation des membranes internes et externes peut 
être simultanée. Il arrive cependant aussi, que la membrane interne 
est déjà complètement développée, tandis que la membrane externe 
est encore fort peu distincte. Quelquefois au contraire, c’est cette 
dernière qui se forme plus tôt que la membrane interne. 

Dans les cas, où les zoosporanges se forment des masses proto- 
plasmiques qui proviennent de la dissolution des jeunes kystes, on 
peut apercevoir souvent, que la ligne cireulaire primitive, qui trace 
les limites de la membrane interne du zoosporange, englobe outre 
le protoplasme un ou plusieurs kystes pas encore dissous et qui 
conservent encore leurs parois. Ces kystes se dissolvent done fina- 
lement dans le corps même du zoosporange, durant son dévelop- 
pement. 

Le protoplasme, qui remplit les zoosporanges, est d’abord homo- 
gène, mais bientôt il commence à subir des modifications. Au centre 
du zoosporange, il se forme dans le protoplasme homogène une masse 
circulaire plus foncée, se détachant nettement du reste. Ensuite, au 
centre de cette masse foncée apparaît un point clair, qui s’elargit 
de plus en plus, en refoulant le protoplasme foncé vers les parois 
du zoosporange, de sorte que ce protoplasme est réduit définitive- 
ment à une couche mince, qui tapisse la membrane interne du z00- 
sporange, dont tout l’intérieur est occupé par le protoplasme clair 
(PL V, fig. 25). 

Alors commencent à apparaître des vacuoles dans le protoplasme, 
d'abord au centre seulement dr zoosporange, ensuite dans tout le 
protoplasme clair qui le remplit. Les vacuoles, qui se forment les 
premières, sont relativement grandes; à mesure cependant que leur 
nombre s’aceroit, elles se font plus petites et le protoplasme prend 
un aspect réticulé, qui passe enfin en un aspect granuleux. Nous 
voyons alors l’intérieur du zoosporange rempli par des petits cor- 
puseules protoplasmiques, de forme arrondie. Ces corpuseules sont 
des zoospores déjà formées, qui bientôt se mettent à se mouvoir 
dans le zoosporange. Comme ils sont fort nombreux, de manière à 
remplir tout l’intérieur du zoosporange, ils présentent le tableau d’un 


165 


grouillement énergique. Dans la membrane interne du zoosporange, 
aux points correspondants aux places amincies de la membrane ex- 
terne, il se forme alors de nombreuses ouvertures rondes ou lé- 
gerement ovales (Pl. II. fig. 26). La membrane externe est per- 
cée à son tour, et définitivement les zoospores s’&chappent du zoo- 
sporange et se dispersent dans le milieu ambiant. La formation des 
ouvertures dans la membrane du zoosporange semble n’avoir lieu 
qu'au bout d’un laps de temps assez long à partir du moment, où 
les zoospores ont commencé à se mouvoir dans l’intérieur du zoo- 
sporange. On peut voir des zoosporanges à zoospores grouillantes 
énergiquement, sans qu'ils présentent encore des traces d'ouvertures 
dans leurs parois. Nous n’avons pu remarquer aucune différence 
parmi les zoospores issues des zoosporanges et celles qui provien- 
nent des spores. 

Nous avons aperçu les zoosporanges la première fois dans 
l’eau, où trempaient depuis trois semaines des pétioles et des lım- 
bes desséchés de betteraves malades. Mais, prenant ces corps pour 
des microorganismes étrangers, nous n’attachions aucune importance 
à leur découverte. Au cours de nos observations ultérieures, notre 
attention fut attirée par le fait, que ces corps apparaissaient toujours 
en grand nombre toutes les fois, qu'un tissu mort ou décomposé, 
envahi par le Myromonas, était placé dans un milieu humide. Mais 
alors encore nous n’apercevions aucune relation entre ces corps et 
le parasite, qui était l’objet de nos études. Nous soupconnions plu- 
tôt ces corps d’être les formes de fructification d’un champignon 
saprophyte inconnu, se développant sur les tissus détruits des bet- 
teraves. On observe notamment le mycélium abondant d’un cham- 
pignon, ne formant point de spores, se développer entre autres sa- 
prophytes sur les tissus détruits par le Myxomonas et placés dans 
un milieu humide. La supposition, que les jeunes zoosporanges ob- 
servés ne sont que les sporanges en formation d’un champignon in- 
connu, semblait confirmée par le fait, qu'il arrive souvent d’aper- 
cevoir un filament du mycélium susmentionné aboutir à un jeune 
zoosporange, de telle facon, que celui-ci semble tenir au bout du 
filament et être en relation intime avec lui. 

C’est du moment seulement, où nous réussîimes à obtenir des 
cultures pures du Myxomonas de la manière précédemment décrite, 
c'est à dire en placant des tissus malades, convenablement stérili- 
sés, dans un milieu humide et stérilisé, que nous sommes arrivés 


166 


à pouvoir regarder les zoosporanges comme appartenant au cycle 
de développement du Myxomonas. Il est aisé alors d'observer dans 
les tissus morts et ne contenant point d’autres organismes vivants 
que le Myxomonas, la dissolution des kystes ou leur germination et 
la formation immédiate, dans les masses protoplasmiques issues de 
là, de nombreux zoosporanges, aussi bien à l’intérieur du tissu de 
betterave, qu'à sa surface. Comme d’autre part nous avons pu aper- 
cevoir, dans certaines circonstances, le protoplasme du parasite, en- 
fermé dans une même cellule, se diviser en spores et former en 
même temps un ou plusieurs zoosporanges, nous commencämes à 
tenir pour établi, que les zoosporanges ne sont qu’une deuxième 
forme de fructification du Myxomonas betae. Nos observations ulté- 
rieures sur la formation des zoosporanges dans les plasmodes ca- 
ractéristiques réticulés, vinrent confirmer notre opinion. 

Quant au fait de la formation supposée des jeunes zoosporanges 
au bout des filaments du mycélium d’un champignon, des observa- 
tions plus précises vinrent nous démontrer, que ce champignon n’est 
qu'un parasite attaquant et detruisant les jeunes zoosporanges. Le 
filament du champignon, en rencontrant un jeune zoosporange, gros- 
sit à son extrémité en forme. d’ampoule, s’aceole à la membrane du 
zoosporange et absorbe son protoplasme. Les zoosporanges, auxquels 
adhérent les filaments du mycélium susmentionné, sont pour la plu- 
part vidés partiellement, en conséquence de quoi ils se eontraetent 
et périssent finalement (PI. VI, fig. 27). 

Nous rencontrions couramment les zoosporanges du Myxomonas, 
en examinant les jeunes plantes de bettteraves, semées dans de la 
terre ou dans du sable et détruites par la brunissure. Nous les trou- 
vions aussi dans les enveloppes des graines de betteraves, placées 
pendant deux ou trois semaines dans un milieu humide, ce qui nous 
semble être un fait fort important dans l’histoire du développement 
de ce parasite. Dans les cellules du tissu des enveloppes des grai- 
nes, on apercoit des masses protoplasmiques en train de former des 
zoosporanges, aussi bien que des zoosporanges développés et d’autres 
vides déjà et eribles de trous. Dans le courant de l’hiver de 1904/5 
et du printemps de 1905, nous avons fait de nombreux semis de 
betteraves sur du papier buvard humide, dans des boites de Petri. 
Nous observions toujours au bout de quelques semaines, et quelque- 
fois même après 11 jours déjà, des nombreux zoosporanges à la 
surface des graines et sur le papier buvard dans leur voisinage immédiat, 


167 


aussi bien qu'un certain nombre de zoosporanges dans les cellules 
mêmes des enveloppes des graines (Pl. V, fig. 28). Les résultats 
étaient toujours les mêmes, indépendamment de la race des bette- 
raves semées; les graines des betteraves sucrières, aussi bien que 
celles des betteraves fourragères et potagères, se comportaient de la 
même manière. 

La présence du Myxomonas dans «les tissus des enveloppes des 
graines nous explique pourquoi, malgré la stérilisation superficielle 
des graines, toutes les plantes germantes dans nos cultures artifi- 
cielles périssaient de la brunissure. 


Classement. 

En considérant ce qui vient d’être décrit sur la nature et le 
mode de vie du Myxomonas betae, nous voyons que ce microorga- 
nisme est le plus rapproché dans l’ordre de la nature du Plasmo- 
diophora Brassicae (Woronin)!), et cela aussi bien par son mode de 
vie, que par sa maniere de former des spores sans sporanges dans 
les cellules de la plante attaquée. Nous voyons aussi chez ces deux 
parasites une formation semblable de plasmodes, provenant de la 
fusion d’un nombre plus ou moins grand de myxamibes, ce qui a 
été démontré pour le Plasmodiophora par Nawaschin ?). Cependant le 
Myxomonas diffère fondamentalement du Plasmodiophora par le fait 
de former des kystes et des zoosporanges, qui manquent totalement 
au Plasmodiophora. Outre ces différences principales, il en existe 
encore de moins importantes, comme: l'aptitude des myxamibes du 
Myxomonas à passer à travers les cloisons cellulaires, ce qui, d’après 
Nawaschin, n’a point lieu chez le Plasmodiophora; les dimensions 
beaucoup plus réduites des spores du Myxomonas et leur aptitude 
à se former indifféremment dans les cellules et dans les espaces in- 
tercellulaires des plantes; la vie du Myxomonas aussi bien dans les 
parties aériennes que souterraines de la plante attaquée, ect. 

En tâchant de classer d’une manière précise le microorganisme 
que nous venons de décrire, nous nous trouvons en présence de 
certaine difficulté. Elle est créée par le fait, que les auteurs les plus 


1) Woronin. Plasmodiophora brassicae, loc. cit. 
? Nawaschin. Beobachtungen über den feineren Bau und die Umwandlungen 
von Plasmodiophora brassicae Woron. im Laufe ihres intercellularen Lebens. Flora 


1899, Bd. 86. (Page 404). 


168 


éminents diffèrent sensiblement entre eux dans leur système de clas- 
sification des microorganismes végétaux inférieurs, proches aux My- 
xomycètes, mals ne pouvant néanmoins être rangés dans ce groupe. 
Van Tieghem !) place simplement ces organismes parmi les cham- 
pignons inférieurs (Oomycètes) et en forme la famille des Va m- 
pyrellées. Il en excepte cependant le Plasmodiophora, qu'il range 
dans la famille des Chytridiacées, en le regardant comme une 
forme de transition parmi les Oomycètes et les Myxomycètes. Nous 
n'avons pas à nous prononcer ici sur la justesse des principes, ser- 
vants de base à cette classification; il convient cependant de remar- 
quer, que suivant celle-ci le Myxomonas se trouverait placé entre 
les deux groupes: les Vampyrellées et les Chytridiacées, 
se rapprochant du premier par le fait de la formation des zoospo- 
ranges, et du second par ses traits de parenté avec le Plasmodio- 
phora. 

Schröter?) forme pour le Plasmodiophoru et ses semblables (Phy- 
tomyxa, Tetramyxa, Sorosphaera) le groupe des Phytomyxineae, 
et place tout à fait à part les autres microorganismes proches aux 
Myxomycètes, en proposant pour eux le nom de Myxozoa. Le 
Myxomonas ne saurait alors tenir ni dans le groupe des Phyto- 
myxineae, puisqu'il forme des zoosporanges, ni dans celui des 
Myxozoa, vu sa formation de spores libres et son mode de vie 
qui le rapproche manifestement du Plasmodiophora. 

Le système de classification, qui nous semble le mieux convenir 
dans le cas actuel, est celui de Zopf?), basé sur Cienkowski. 

D'après ce système, les microorganismes végétaux, apparentés 
aux Myxomycètes, forment le groupe des Monadineae. dont le ea- 
ractère principal, qui les distingue des Myxomycètes proprement dits, 
est d’une part la formation des zoosporanges et de l’autre — leur 
mode de vie parasitaire. Ce groupe se divise en deux sous-groupes: 
les Mon. azoosporeae (Zopf) et les Monadineae zoospo- 
reae (Cienkowski), qui diffèrent entre eux par le fait de posséder 
ou de non posséder des zoospores. 


1) Van Tieghem. Traité de botanique. 2-me partie. Paris 1891. (Page 1062 
et 1063). 

2) Die natürlichen Pflanzenfamilien. A. Engler und W. Prantl. 1 Teil. 
1 Abteilung. Leipzig 1897. 

3) Dr. A. Schenk. Handbuch der Botanik. Breslau 1887. Die Pilzthiere oder 
Schleimpilze — par le dr. W. Zopf. 


169 


D’après ce système de classification, le Myxomonas appartiendrait 
au groupe des Monadineae, sous-groupe Mon. zoosporeae. Ce 
dernier compte dans le système de Zopf trois familles: les Pseudo- 
sporeae, les Gymnococcaceae et les Plasmodiophoreae. Les deux pre- 
mières renferment les organismes qui forment des zoosporanges, 
mais ne produisent point de spores libres, tandis que les Plasmo- 
diophoreae ne forment pas de zoosporanges, mais se reproduisent 
exclusivement par les spores librement disséminées dans les cellu- 
les de la plante nourricière. En présence du fait, que la différence 
essentielle parmi ces trois familles consiste dans leur mode de re- 
production, soit par les zoosporanges, soit par les spores libres, le 
Myxomonas betae, qui possède aussi bien l’une que l’autre forme de 
reproduction, ne pourrait appartenir à aucune de ces trois familles. 
Cela d'autant plus, que de la famille des Plasmodiophoreae, dont il 
. s'approche d’ailleurs le plus, il diffère non seulement par la forma- 
tion des zoosporanges, mais encore par d’autres caractères distinctifs, 
comme p. ex. la propriété de son protoplasme à s’enkyster. Il con- 
vient done, il nous semble, d'établir pour le Myxomonas une qua- 
trième famille des Mon. zoosporeae, qui formerait en quelque 
sorte une transition entre les Plasmodiophoreae et les deux autres 
familles, et dont le caractère distinctif serait: la reproduction 
aussi bien par les spores librement placées dans les 
cellules de la plante nourricière, que par les zoospo- 
ranges. 

Ainsi le microorganisme que nous venons de décrire appartien- 
drait aux Myxomycetes, groupe des Monadineae, sous-groupe des Mo- 
nadineae zoosporeae, famille des Myxomonadineae, genre et espèce — 
Myxomonas betae. 


Quelques observations sur l’anatomie pathologique des tissus de 


betterave. 
Les organes des betteraves attaquées — feuilles, pétioles et ra- 
eines — ne semblent pas souffrir sensiblement de l’action du My- 


xomonas betae, tant que leurs tissus ne sont pas entièrement envahis 
par le parasite et tant que celui-ci n’entre pas dans les dernières 
phases de son développement. L'étude microscopique nous montre, 
que dans les betteraves, dont le coeur séul est visiblement atteint 
de pourriture, tandis que le reste de la racine a son aspect tout à 
fait normal, la racine tout entière est cependant envahie par le pa- 


170 


rasite. Les zoospores et les myxamibes de celui-ci se trouvent en 
nombre plus ou moins grand même dans les cellules du tissu, qui 
paraît être sain. Cependant, tant que «es zoospores et ces myxami- 
bes sont en petit nombre, de sorte qu’on ne trouve que par-ci par- 
là dans le tissu des cellules plus fortement envahies au milieu d’au- 
tres qui sont intactes, tant surtout que le parasite ne forme pas 
encore des plasmodes et des spores, le tissu attaqué garde son as- 
pect normal, et il ne paraît pas, que ses fonctions vitales souftrent 
trop de la présence du parasite. Nous trouvâmes les zoospores et 
les myxamibes du Myxomonas, en petit nombre, même dans les 
racines de plantes tout à fait bien portantes. Les racines de ces 
betteraves, soumises à nos recherches au mois de Janvier 1905, mon- 
trèrent par-ei par-la, au milieu du tissu généralement sain, des cel- 
lules envahies par le parasite; jamais cependant nous ne trouvâmes 
dans ces racines une telle profusion de zoospores et de myxamibes, 
qu'on rencontre dans les tissus des racines malades. 

D'après nos observations faites jusqu'à présent, la pulpe des 
racines, même fortement envahies. garde sa couleur et sa consis- 
tance normale jusqu'au moment, où les plasmodes du parasite pren- 
nent leur forme ramifiée. On trouve quelquefois des racines de bet- 
terave sucrière, dont la pulpe blanche est parsemée de petits points 
jaunâtres. L'étude microscopique montre, que partout où se présente 
ce changement de couleur, le parasite est fortement avancé dans 
son développement, et que dans ces points les cellules, aussi bien 
que les espaces intercellulaires, renferment déjà des spores en très 
grand nombre. La pulpe qui reste blanche est aussi envahie, mais 
le développement du Myxomonas est ici moins avancé et le para- 
site est encore loin de former des spores. Il nous semble hors de 
doute, que même longtemps avant la formation des spores, mais dès 
le moment où les cellules de la betterave sont envahies par de nom- 
breux myxamibes et surtout lorsque ceux-ci commencent à se réu- 
nir en plasmodes, la vie normale des cellules est perturbée d’abord, 
puis détruite totalement. Malgré cela, la cellule garde son aspect 
normal, et c’est plus tard seulement, quand le parasite commence 
à produire des spores, que les parois des cellules prennent une teinte 
jaunâtre, ce qui répond à la formation des points jaunes, visibles 
à l'oeil nu dans la pulpe de la racine. Les cellules aux parois jau- 
nies gardent cependant un certain temps encore leur forme intacte 


(PL 119,929). 


171 


A mesure que dans le tissu l’espace envahi par le parasite qui 
forme déjà des spores, s'agrandit de plus en plus, les cellules de 
la partie centrale de cet espace, qui ont été tuées depuis longtemps, 
prennent une teinte de plus en plus foncée. En même temps leurs 
parois commencent à s’affaisser et les cellules se contractent, ce qui 
donne naissance à la formation de petites cavernes. On rencontre 
ces cavernes plus souvent vers la périphérie de la racine, que vers 
son centre. La pulpe de la racine, parsemée de points jaunes et 
bruns, et traversée même, en sens longitudinal, par de petites ca- 
vernes, peut ne renfermer encore aucun autre microorganisme que 
le Myxomonas betae. Souvent cependant, dans les tissus plus forte- 
ment lésés, on commence à rencontrer des bactéries et des hyphes 
de champignons, qui collaborent à l'oeuvre de la destruction finale 
du tissu. 

Parmi les tissus, dont est composée la racine de la betterave, 
c’est le parenchyme qui est le plus fortement attaqué par le My- 
xomonas, et c'est dans ce tissu que la maladie commence à se dé- 
velopper. La présence du protoplasme du parasite dans les vaisseaux 
et les tubes criblés est beaucoup plus rare. Souvent les cellules le 
plus fortement attaquées sont celles du parenchyme, qui entoure un 
faisceau liberoligneux; ıl paraît cependant, que cela est tout à fait 
accidentel, puisque d’autres fois le foyer de la maladie se forme 
dans le milieu purement parenchymateux. Les éléments du faisceau 
libéroligneux, entourés par les cellules du parenchyme tuées et 
brunies, brunissent aussi à leur tour. 

Dans les pétioles malades des feuilles de la betterave, on ren- 
contre le Myxomonas dans tous les tissus, aussi bien dans l’épi- 
derme, que dans le parenchyme ordinaire, dans le collenchyme et 
dans les éléments des faisceaux libéroligneux. Cependant, on voit 
clairement ici aussi, que le parenchyme est l’élément préféré du pa- 
rasite et que, tout en pouvant vivre dans les autres tissus, il ne s’y 
développe que très faiblement. Dans le pétiole, aussi bien que dans 
la racine de la betterave, un changement visible dans les tissus ne 
commence que quand le Myxomonas est entré dans les dernières 
phases de son développement. La formation des taches brunes sur 
le pétiole semble être due au changement de couleur des parois des 


cellules d’une part, et de l’autre — au brunissement du protoplasme 


du parasite, qui se transforme en kystes. Le pétiole malade peut se 
dessécher, noireir et se ratatiner, ou au contraire, si le temps est 


Bulletin III. 3 


1172 


humide, il peut pourrir sans se dessecher. Dans ce dernier cas, le 
pétiole ne se colore pas en noir, mais prend une teinte jaunätre et 
un aspect vitreux. Il se couvre de points, où le tissu est légèrement 
enfoncé et coloré en fauve; dans ces points, on trouve en abondance 
dans les cellules de l’epiderme les kystes du Myxomonas. Souvent 
le limbe de la feuille et la partie adhérente du pétiole noireissent 
et se dessechent, tandis que la partie inferieure du petiole devient 
vitreuse et pourrit. 

Le limbe attaqué par le Myxomonas présente de grands chan- 
gements dans les cellules la. où des taches noires se sont formées. 
Les parois de ces cellules brunissent, les cellules se contractent, et 
dans leur intérieur on rencontre disséminés les kystes du parasite. 
Les spores se forment ici en petite quantité, et généralement une 
partie seulement du protoplasme du parasite, qui occupe une cellule, 
se transforme en spores, tandis que le reste du protoplasme s’en- 
kyste. 

Dans les tissus de betterave tués par le Myxomonas, nous avons 
trouvé des bactéries et les hyphes de champignons. On ne peut 
admettre cependant, que ces microorganismes provoquent la maladie, 
puisque leur présence ne peut être relevée que dans les tissus qui 
sont déjà fortement atteints; ce sont done dans ce cas des parasi- 
tes de faiblesse plutôt que de vrais parasites. Nous avons rencontré 
dans les tissus morts des pétioles un champignon en état de for- 
mation des pycnides, probablement le Phoma betae; nous avons aussi 
aperçu les conidies du Sporidesmium putrefaciens. Mais c'est le 
Cladosporium herbarum qu’on rencontre le plus souvent dans ces tis- 
sus. Dans les racines fortement malades nous avons aussi rencontré 
quelquefois, dans les grandes et vieilles cavernes, un champignon 
produisant des selerotes — probablement le Sclerotinia Libertiana. 

Les coupes des jeunes plantes de betterave, attaquées par la 
brunissure, montrent que le parenchyme cortical de ces plantes est 
envahi très fortement par le parasite, tandis que le cylindre central 
reste à peu près normal. Le tissu cortical, étant attaqué fortement 
et tout autour du cylindre central, prend d’abord un aspect vitreux, 
après quoi ses cellules brunissent et se contractent à ce point, que 
la plantule est réduite à peu près à son cylindre central. La ma- 
ladie avançant le plus souvent de bas en haut, on peut remarquer 
que la partie lésée du tissu cortical a vers le haut un aspect vi- 
treux, tandis que plus bas ce tissu est déjà bruni et ratatiné, ce qui 


173 


provoque l’amincissement brusque de la plantule. Les cellules bru- 
nies et contractées renferment les spores du Myxomonas. 

Souvent cependant la brunissure n’interesse pas le tissu cortical 
tout autour de la jeune plante, mais elle se borne à produire dans 
eertains points des taches et des raies brunies. Dans les coupes trans- 
versales, faites de manière à trancher une raie pareille, on aperçoit 
que les changements dans le tissu parenchymateux ne diffèrent ici 
en rien de ceux, décrits plus haut, qu'on peut voir dans la pulpe 
des racines adultes, traversées par les filons du tissu bruni. La ta- 
che brune est le résultat de la destruction locale fort avancée du 
tissu cortical, dont les cellules renferment tantôt les spores du parasi- 
te déjà formées, tantôt des plasmodes. On y rencontre aussi des kystes. 

Le tissu cortical des jeunes plantes attaquées par la brunissure, 
même là où il ne présente encore rien d’anormal, est cependant en- 
vahi fortement par les zoospores et les myxamibes du Myxomonas. 
Ainsi nous voyons se répéter ici le même fait, que nous avons déjà 
remarqué dans les pétioles et les racines des plantes adultes enva- 
hies par le Myxomonas, c'est à dire que le tissu attaqué ne trahit 
pas son état malade avant que le parasite n’ait commencé à fructi- 
fier. Quand le parasite n’est pas encore entré dans cette dernière 
phase de son développement, le tissu attaqué ne semble pas souffrir 
visiblement du fait de sa présence. 


- Maladies des betteraves causées par le Myxomonas betae. 


Les observations que nous venons de faire sur le mode de vie 
du Myxomonas betae nous font voir dans ce parasite la cause de 
deux maladies de betteraves, les plus fréquentes, et qui occasion- 
nent les plus grandes pertes dans les plantations. Ces maladies sont: 
la brûlure des semis (Wurzelbrand) et la pourriture sè- 
che des racines ou maladie du coeur des betteraves, 
qui attaque les plantes vers la fin de lété. 


Brülure des semis. 
D'après les données historiques fournies par Stift!), les maladies 
des semis des betteraves avaient été remarquées et décrites déjà en 


1) A. Stift. Ältere Ansichten und Mitteilungen über Rübenkrankheiten und 
Rübenschädlinge. Mitt. der chem.-techn. Versuchsstat. des Centralver. f. Rüben- 
zuckerindustrie in der österr.-ung. Mon. C. XVII. 


174 


1836 et 1839 par Kirchoff et Hlubeck. A partir de ce temps, elles 
ont été étudiées par de nombreux naturalistes, qui les attribuaient 
soit à l’action des parasites animaux, soit à celle des champignons 
parasites ou enfin des bactéries. Le partisan principal de la théorie, 
qui attribue la maladie aux attaques des parasites animaux, est L. 
Kühn, qui voit dans la brûlure les effets des lésions faites aux 
racines des betteraves soit par un coléoptère — Atomaria line a- 
ris, soit par un myriapode — Julus guttulatus, soit enfin par 
les larves de certaines mouches. Plus tard Vanha et Stoklasa !) voy- 
aient dans les nématodes la cause de la brûlure des betteraves. 
Stoklasa cependant changea ensuite d’opinion?), en attribuant la 
brûlure au développement des bactéries ou des champignons para- 
sites, renfermés dans les enveloppes des graines. 

Linhart#) trouve aussi, que la brûlure des betteraves est causée 
par l’action des champignons ou des bactéries, qui infectent la 
plante encore dans sa graine, et dont la principale serait le Bac. m v- 
coides. Il aperçoit aussi une corrélation intime parmi la cause de 
la brûlure des semis et celle de la maladie du coeur des betteraves 
adultes. On peut citer encore Sorauer 4), Wimmer), Bubak ®), Hilt- 
ner?) et Aderhold ®), comme partisans de la théorie, qui tient les 
champignons et les bactéries pour les causes de la brûlure, en at- 
tribuant soit aux unes soit aux autres un rôle prépondérant. En 


1) Vanha J. Neue Rübennematoden der Gattung Tylenchus. Über die Ver- 
breitung der Rübennemetoden in Mähren. — Zeitschr. f. Zuckerind. in Böhmen. 
Jahrgang XVIII. 

Vanha J. und Stocklasa J. Die Rübennematoden. — Berlin 1896. 

2) Stoklasa Julius. Wurzelbrand der Zuckerrübe. — Centralbl. für Bac- 
teriologie. Il. Abt. Bd. IV. 1898. 

3) Linhart. I. Krankheiten des Rübensamens. II. Bekämpfung der infectiô- 
sen Krankheiten des Rübensamens. — Österr.-ungar. Zeitschr. f. Zuckerindustrie. 
1899.71, IV. 

— Der Wurzelbrand der Rübe. — Zeitschrift für Pflanzenkrankheiten. 1904. 

4) Sorauer. Zeitschr. für Pflanzenkrankheiten. 1896. Beiträge zur Statistik. 
(Page 339). 

5) Wimmer G. Beitrag zur Kenntniss des Wurzelbrandes junger Rüben- 
pflanzen. Zeitschr. d. Ver. f. die Rübenzuck.-Ind. 1892. 

5) Bubak Fr. Über die Pilze der Rübenknäule. Zeitschr. f. landw. Versuchs- 
wesen in Österreich. 1901. 

7) L. Hiltner. Mitteilun. der Pflanzenphys. Versuchsstation Tharand in der 
Sächs. landw. Zeitschr. 1894. Nr. 16—18. 

®) Aderhold. Zeitschr. für Pflanzenkrankheiten. 1895. (Page 10). 


175 


rapport avec ces théories, on commence à voir dans les graines les 
foyers d'infection, d’où les conseils d'un traitement approprié des 
graines, avant les semailles, par les sels de cuivre (Hiltner, Lin- 
hart!), Stoklasa, Hellriegel?), Wilfarth et Wimmer), Pitra{), Bu- 
bak5)) D'autre part, Hollrung ®), Kudelka’), Stift ®), Briem ?), Gon- 
nermann !°), à la suite de nombreuses observations démontrent 
l'inefficacité de ces traitements. 

Parmi les champignons, c’est le Phoma betae (Frank), qui est 
inerimine d’être l’auteur de la brûlure (Krüger !1)), Rostrup !?) iden- 
tifie le Phoma betae avec leSporidesmium putrefaciens 
qui passe également pour être un parasite des betteraves (Frank, 
Sorauer) 13). Loges !t) considère comme cause de la brûlure Le p- 
tosphaeria circinans. Certains auteurs attribuent la maladie 
au Pythium (Baryanum), champignon qui attaque les semis de 
plantes fort différentes. D’autres enfin, comme Karlson !’) et der- 


1) Linhart. Centralbl. f. Zuckerind. 11 Jahrg. 1902. P. 216—217. 

2) Hellriegel. Über die Schädigung junger Rüben durch Wurzelbrand 
(schwarze Beine) und über Mittel gegen dieses Übel. Deutsche Zuckerind. Jahr- 
gang XV. (P. 745). 

3) Wilfarth H. und Wimmer G. Die Bekämpfung des Wurzelbrandes der 
Rüben durch Samenbeizung. Zeitschr. des Ver. der deutsch. Zuckerind. Bd. 50. 
Heft 529. (Page 159--1735). 

4) Pitra J. Über die Macerierung des Rübensamens mit Säuren. Zeitschrift 
für Zuckerind. in Böhmen. 26 Jahrg. 1902. 

5) Bubak. Zeitschr. f. die Landw. Versuchswesen in Öster. Wien. 5 Jahrg. 
P. 675 —690. 

6) Hollrung. Dritter Jahresbericht der Versuchsstation für Nematoden-Ver- 
tilgung. 1892. 

7) Kudelka. Blät. f. Zuckerrübenbau. Berlin. Bd. 7. 1900, P. 113—121. 

8) Stift. Öst.-ung. Zeitschr. f. Zuckerind. u. Landwirtschaft, 32 Jahrg. 1903 
P. 3—20; 

3) Briem. Centralbl. f. deut. Zuckerind. 10 Jahrg. P. 841— 842. 

10) Gonnermann. Wurzelbrand. Blätter für Zuckerrübenbau. Band XII. 
1905. Nr.’ 9. 

11) Krüger Fr. Die bis jetzt gemachten Beobachtungen über Frank’s neuen 
Rübenpilz Phoma Betae.. Zeitschr. für Pflanzenkrankheiten. 1894. (Page 13). 

2) Rostrup E. Phoma-Angriff bei Wurzelgewächsen. Z. f. Pflanzenkr. 1894. 
(Page 323). 

13) Sorauer. Z. f. Pflanzenkrankh. 1894. P. 20. 

1%) Loges. Ber. der landw. Versuchsstation Posen. 1891. 

15) E.M. Karlson. Der Wurzelbrand. Mitteilungen der Petrowskischen Akad. 
f. Landw. Jahrg. XIII, H. 3. 1890. 


176 


nierement Trzebinski 1), trouvent que la maladie des jeunes plantes 
est causée par le parasitisme de champignons, dont ils n’ont pu aper- 
cevoir les formes de fructification, et qui restent par là non définis. 

Nous voyons donc, que la plupart des auteurs, qui s’occupaient 
de la brunissure des semis voyaient les causes directes de la ma- 
ladie dans l’action soit des bactéries, soit des champignons, soit 
des unes et des autres ensemble. 

Certains auteurs cependant, tels que Sorauer?), Hollrung, Gutt- 
mann ?), tout en ne niant point les affirmations précédentes, trouvent 
néanmoins que la question n’est pas suffisamment éclaireie et sont 
enclins à regarder comme cause déterminante l’action des agents 
physiques et chimiques. Hollrung 4) décrit une de ses observations 
p. ex. où en étudiant 16 plantes de jeunes betteraves, atteintes de 
brûlure, il ne trouva que dans quatre seulement le mycélium de champi- 
gnons, d’où il conclut que la maladie est causée par des conditions ex- 
térieures défavorables à la croissance des plantes. D’autres auteurs 
encore, comme Kudelka5) et Bubakf), considèrent décidément le 
Phoma betae et autres champignons comme des parasites de fai- 
blesse simplement et attribuent la maladie nettement aux mauvai- 
ses conditions exterieures, qui agissent defavorablement sur la ve- 
getation des plantes, surtout dans leur prime jeunesse. Briem ?) ac- 
centue la nécessité d’une prédisposition des plantes pour les rendre 
accessibles à l’action des champignons et des bactéries. Stift8) va 
plus loin encore et nie décisivement tout rôle du Phoma betae 


1) Trzebinski. Kornieïed svieklovitehnyh vshodov (Wurzelbrand). Ottisk iz 
, Wiestnika Sacharnoj Promychlennosti“. 1905. 

2) Sorauer. Beiträge zur Statistik. Der Wurzelbrand. Zeitschr. f. Pflanzen- 
krankheiten. 1896. (Page 339 — 340). 

3) Guttmann. Praktische Erfahrungen über das Auftreten und die Bekäm- 
pfung des Wurzelbrandes der Rüben. Deutsch. Landw. Presse. 31 Jahrgang 1904. 
P. 64—65. 

#) Hollrung. Beiträge zur Kenntniss des Wurzelbrandes junger Rüben Mitt. 
d. Versuchsst. f. Nematodenvertilgung zu Halle. 1893. 

6) Kudelka. Über den Wurzelbrand. Blätter für Zuckerrübenbau. Berlin, 
9 Jahrg. P. 83— 89. 

%) Bubak. Zeitschr. f. d. landw. Versuchswes. in Öst. Wien, 5 Jahrgang, P. 
675— 690. — Z. f. Zuckerind. in Böhm. 28 Jahrg. 1903/4. P. 80--81. 

7) Briem. Centralbl. f. deut. Zuckerind. 10 Jahrg. P. 841 — 842. 

8) Stift. Öst.-ung. Zeitschr. f. Zuckerind. u. Landw. 30 Jahrg. 1901. P. 917 
—921. — 31 Jahrg. 1902. — 32 Jahrg. 1903. P. 3—20. — Wiener Laudw. Zeit. 
52 Jahrg. 1902. P. 815. 


1:77 


dans la brunissure des betteraves; il attribue la maladie exelusive- 
ment aux mauvaises conditions du sol. L'influence de la qualité du 
sol avait d’ailleurs attiré l’attention d’autres auteurs déjà, qui ce- 
pendant considéraient la terre comme une source de l'infection des 
plantes par des mieroorganismes parasitaires (Kudelka !), Hollrung, 
dernièrement Hiltner et Peters). 

Il convient encore de remarquer, que les auteurs qui attribuaient 
la brûlure soit à l’action des champignons, soit à celle des bacté- 
ries, sappuyaient exclusivement sur le fait, que ces microorganismes 
se laissent apercevoir — quoique pas toujours — dans les tissus 
détruits des plantes brunies. Cela ne peut suffir cependant à prou- 
ver, que ces organismes ont été la cause de la maladie. Aucun rap- 
port intime entre ces parasites supposés et la marche de la mala- 
die n'a pu être encore démontré, de même qu'on n’a pu établir la 
présence de ces microorganismes dans les tissus, qui ne présentent 
point encore des signes apparents de la maladie. Nous savons d’au- 
tre part. que les tissus morts ou même fortement atteints commen- 
cent immédiatement à devenir la proie de nombreux saprophytes et 
des parasites de faiblesse, aussi bien des bactéries que des cham- 
pignons. 

Les observations de Hiltner et Peters?) ont jeté dernièrement 
quelque lumière sur la question de la brûlure des betteraves. Les 
auteurs ont effectué de nombreux essais de culture des betteraves, 
afin d'étudier l'influence sur la maladie de la qualité du sol, aussi 
bien que du degré de l'infection des graines, et aussi pour déter- 
miner l'efficacité des traitements des graines par les sels de cuivre. 
Les résultats obtenus ne sont pas, il est vrai, généralement conelu- 
ants, mais ils contribuent cependant à éclaircir certains points d’une 
manière fort intéressante. Ainsi, les auteurs notent l'influence mani- 
feste des terres de certaine qualité sur le nombre des plantes ma- 
lades. Ils trouvent en outre, que ce nombre diminue fortement dans 
les semis faits dans de la terre stérilisée avec des graines traitées 
par les sels de cuivre. Ces traitements cependant ne donnent point, 
à eux-seuls, des résultats satisfaisants et les auteurs trouvent même, 


1) Blät. f. Zuckerrübenbau. Berlin, 1901. P. 113—121. 

2?) Hiltner L. und Peters L. Untersuchungen über die Keimlingskrank- 
heiten der Zucker- und kunkelrüben. — Arbeiten aus der biolog. Abt. f. Land- 
und ‚Forstwirtschaft am kaiserlichen Gesundheitsamte. Band IV. 1904. (Page 
‚207 — 253). 


178 


que les modes de traitement, employés jusqu'à présent, sont plutôt 
nuisibles aux jeunes plantes germantes; néanmoins, ils pensent que 
cette influence défavorable des sels de cuivre pourrait être neutra- 
lisé par un traitement consécutif avec de la chaux. Quant à la 
cause intime de la maladie, Hiltner et Peters admettent que la bru- 
nissure doit être attribuée à l’action des microorganismes parasitai- 
res, venant soit des graines, soit du sol. [is notent aussi la relation 
intime entre la brunissure des semis et la pourriture sèche des bet- 
teraves, relation observée déjà par Linhart et Krüger. D’après Hilt- 
ner et Peters, l'infection a lieu au moment de la germination des 
graines des betteraves et la pourriture se manifeste au gré des con- 
ditions atmosphériques défavorables. Comme les essais d'infection 
avec des cultures pures du Phoma betae et du Bacillus m y- 
coides, ne réussirent jamais à provoquer la brunissure, Hiltner et 
Peters concluent, que ces microorganismes ne peuvent point par 
eux-mêmes causer la maladie, mais que les plantes doivent être af- 
faiblies précédemment par d’autres facteurs, notamment par l’influ- 
ence sur les jeunes racines de certains agents chimiques (oxalates), 
qui sont les produits de la décomposition des enveloppes des graines 
ou d’autres restes végétaux adhérents aux graines. Cette théorie 
a déjà trouvé un continuateur dans Sigmund !), qui étudiait l'influ- 
ence sur les plantes germantes des substances, provenant de la dé- 
composition des corps albuminoïdes; il trouve que seule l’action 
combinée de ces substances et de Phoma betae ou de Bac. m y- 
coides peut agir défavorablement sur les jeunes plantes de bette- 
raves. Nous voyons dans les résultats des observations de Hiltner 
et Peters un excellent argument à l’appui de nos opinions. Il suffit 
pour cela de remplacer linfluence hypothétique sur les tissus des 
agents chimiques défavorables, par la présence facile à constater 
du Myxomonas betae dans les cellules de ces tissus. 

En établissant dans ce travail, que la brunissure est causée par 
un parasite autre que Ceux qui avaient été jusqu'à présent admis 
comme les agents de la maladie, nous ne pensons pas que les opi- 
nions des différents auteurs, que nous venons de citer, dussent être 
réfutées en détail, aucune de ces opinions n’ayant jamais été adoptée 
généralement. D'ailleurs le fait, que les mêmes auteurs attribuent 


1) Sigmund W. Beiträge zur Kenntniss des Wurzelbrandes der Rübe. Na- 
turwissenschaftliche Zeitschr. f. Land- und Forstw. Jahrg. III, 1905. P. 212—221. 


179 


la maladie à l’action d'agents fort différents dénote clairement, que 
le rôle décisif d'aucun de ces agents n’a pu être suffisamment éta- 
bli. Les opinions de certains auteurs sont nettement réfutées par 
d’autres, comme cela a lieu p. ex. pour le Phoma betae, dont 
la présence nécessaire dans les plantes malades a été niée énergi- 
quement. D'autre part pourtant, la plupart des auteurs sont d'accord 
pour affirmer le caractère infectieux de la maladie et supposent 
que cette infection peut provenir soit des graines, soit du sol. Ce- 
pendant l’action des parasites, acceptés jusqu'à présent comme tels, 
est si peu établie et tellement insuffisante pour expliquer les phé- 
nomènes d'infection, que, tout en admettant cette dernière comme 
certaine, plusieurs auteurs cherchent presque exclusivement à ex- 
pliquer la maladie par l’action des conditions extérieures défavo- 
rables à la végétation. Cela ne suffisant pas encore à résoudre la 
question, on en cherche enfin la solution dans l’action problémati- 
que sur les plantes germantes des produits de la décomposition de 
l'enveloppe des graines. Cependant, il faudrait admettre alors qu’un 
organe absolument nécessaire à la plante et dont la présence ré- 
sulte du fait même de la structure des graines, constituerait en 
même temps, en raison de sa nature, un danger permanent pour la 
plante germante. Un tel fait pourrait être regardé comme quelque 
chose de tout à fait exceptionnel. Il convient d’ajouter encore, que 
chaque sol, qui renferme des restes de matières végétales, c’est à 
dire chaque sol riche et en bonne culture, devrait alors, par le fait 
de la décomposition de ces restes végétaux, nuire aux betteraves 
germantes, et la brunissure devrait sévir d'autant plus fortement, 
que le sol est mieux fumé et cultivé — ce qui ne s’observe nul- 
lement. 

Ayant trouvé toujours, dans toutes les parties des jeunes plantes 
atteintes de brunissure, les diverses formes de développement du 
Myxomonas betae, nous croyons que l’envahissement des tissus de 
la plante par ce microorganisme suffit à expliquer les phénomènes 
pathologiques qu'on observe dans la brunissure. Tout en admettant 
le rôle important, que jouent les mauvaises conditions extérieures, 
comme facteur indirect, nous voyons cependant dans la présence 
du Myxomonas dans les tissus la cause intime et directe de la 
maladie. 

La brûlure des betteraves, observée dans la première période de 
son développement, se manifeste d’abord par des taches et des raies 


180 


jaunes, qui brunissent ensuite, sur la tigelle ou la racine des jeunes 
betteraves. À mesure du développement de la maladie, on aperçoit 
dans un certain point la destruction totale du tissu cortical. D’après 
les observations de Karlson, que nos recherches vinrent confirmer, 
on aperçoit souvent d’abord, à la place où une tache doit apparai- 
tre, un point du tissu transparent et vitreux. Souvent aussi on peut 
voir une bande d’un tel tissu vitreux entourer des taches de bru- 
nissure déjà plus avancée. Nous trouvons une description détaillée 
des manifestations extérieures de la brûlure des betteraves dans l’ou- 
vrage de Trzebinski'), récemment paru en russe. L'auteur y fait la 
remarque, que les tissus des jeunes betteraves malades peuvent ou 
bien se dessécher en brunissant, ou bien au contraire prendre un 
aspect vitreux, et cela selon que le milieu environnant est plus ou 
moins humide. Nous ajoutons, que ce phénomène a d’ailleurs aussi 
bien lieu dans les jeunes plantes atteintes de brûlure, que dans les 
pétioles des plantes plus âgées. attaquées par le Myxomonas. Trze- 
binski attire notre attention sur le fait, que la brûlure se manifeste 
aussi, quoique assez rarement, sur les cotylédons de betterave, sur- 
tout s'ils n'avaient pu, pendant un temps assez long, se dégager de 
la graine. Ceci arrivait dans nos cultures le plus souvent, quand la 
plante germante soulevait la graine entière au-dessus du sol. La 
brûlure alors peut ne point se manifester sur la tigelle, mais atta- 
quer exclusivement les cotylédons, en y formant de nombreuses 
petites taches brunes de grandeur diverse. Trzebinski voit avec rai- 
son dans ce fait une preuve de plus à l’appui de l’opinion, que la 
graine est un foyer de l'infection des jeunes plantes. 

Dans le courant de l'hiver de 1904/5 et du printemps de 1905, 
nous avons fait de nombreux semis de betteraves sucrières, four- 
rageres et potageres sur du papier buvard, dans des boîtes de Petri, 
ou bien dans des pots remplis de sable ou de terre et ensuite sté- 
rilisés. Les boîtes de Petri étaient placées dans le laboratoire non 
loin du poële, et après la germination des graines transportées près 
de la fenêtre. Les semis effectués dans les pots étaient soignés dans 
une serre. Nous avons employé pour l’ensemencement soit des grai- 
nes entières (fruit renfermant plusieurs graines), soit des graines sé- 
parées, extraites de leur enveloppe. Une partie des boîtes de Pétri 
et des pots fut infectée avec de l’eau, où avaient été broyés des 


1) Trzebinski. Kornieïed ect. (Loc. eit.). 


181 


morceaux de racines, ou des petioles et des limbes secs de bette- 
raves malades. D’autres boites et pots ne furent pas infectes, afın 
de servir de témoins. Une partie enfin des pots fut infectée avec 
de la terre, prise des parcelles du Champ d’Experiences, où la ma- 
ladie du coeur des betteraves avait sévi pendant l'été de 1904. 
Ne connaissant pas encore bien l’histoire de l’évolution du My- 
xomonas betae, nous attachions beaucoup d'importance à cette série 
d'expériences. Elles aboutirent cependant à un résultat négatif. dans 
ce sens que toutes les plantes germantes dans les boîtes de Pétri 
et presque toutes celles qui germaient dans les pots, périssaient par 
suite de brûlure, aussi bien les plantes infectées que les témoins- 
Nous remarquâmes seulement, que les plantes dans les boîtes de 
Petri. obtenues des graines nues et non infectées, tout en germant 
les premières, commencaient à trahir des signes de brülure plus tard 
généralement, que les plantes des cultures infectées ou obtenues de 
graines semées avec leurs enveloppes. Ainsi p. ex. ayant fait un 
semis dans des boîtes de Pétri le 5 février 1905, nous avons ob- 
servé le 12 février déjà une ligne foncée de brunissure sur une 
des plantes infectées. tandis que les plantes non infectées ne présen- 
taient encore jusqu'au 23 février aucun signe extérieur de la ma- 
ladie. Plus tard cependant, la brûlure se manifestait sur toutes les 
plantes. En moyenne, les plantes non infectées résistaient de quatre 
à cinq jours plus longtemps à la maladie, que les plantes infectées. 
Du moment où des études microscopiques vinrent nous démon- 
trer la présence du Myxomonas dans les enveloppes des graines et 
la formation des zoosporanges aussi bien dans les cellules des en- 
veloppes des graines que dans le milieu environnant, nous arrivä- 
mes à nous expliquer facilement la cause de la non réussite de nos 
expériences. Il est clair, que non seulement il est impossible de sté- 
riliser d’une manière efficace les graines dans leurs enveloppes, mais 
que même si nous extrayons les graines de leurs enveloppes, nous 
diminuons seulement les chances de leur infection, mais nous n’en 
écartons pas la possibilité, les graines pouvant s'infecter pendant 
l'opération même de leur extirpation. La stérilisation des graines 
nues déjà ne nous semblait pas possible, vu leur extreme deliea- 
tesse. Le fait, que les plantes obtenues des graines nues résistent 
plus longtemps à la maladie que les plantes obtenues des graines 
semées avec leurs enveloppes, s'explique par le fait, que dans les 


182 


premières le Myxomonas se trouve en nombre beaucoup moins grand 
que dans les dernières. 

Vu que chaque plante est, ou au moins peut être infectée par 
le Myxomonas, il nous faut admettre que, malgré que ce parasite 
est la cause directe de la brülure, les conditions extérieures de 
la vie des plantes sont la cause indirecte, mais déterminante de 
l'apparition des signes de la maladie. Les circonstances anormales, 
dans lesquelles se trouvaient placées les plantes cultivées artificiel- 
lement dans les boîtes de Pétri, la quantité insuffisante de lumière 
pour les cultures hivernales en pots. de même que le manque de 
chaleur ou la sécheresse pour les cultures aux champs, voilà autant 
de facteurs défavorables au développement sain et normal des plan- 
tes. Ils facilitent l’action nuisible du parasite, qui végète dans les 
cellules, et qui est d'autant plus dangereux pour les plantes, que 
celles-ci sont plus jeunes. Nous citerons ici encore les expériences 
de Trzebiñski, qui démontrent que des jeunes plantes, placées en 
mauvaises Conditions de végétation, souffrant p. ex. d’un manque 
de matières nutritives ou d’un manque de lumière, succombaient 
presque toutes à la brûlure, malgré qu’elles avaient été semées 
dans du sable stérilisé. L'auteur remarque aussi, que ces plantes 
périssaient principalement à l’état de prime jeunesse, c'est à dire 
durant la première semaine après leur germination. 

Il convient de noter le fait, connu d’ailleurs aux cultivateurs et 
observé par Stift !), Bubak?) et Trzebinski, que les plantes atteintes 
de brûlure ne doivent pas nécessairement périr que certaines d’entre 
elles peuvent survivre à la maladie et se développer par la suite, 
en formant cependant des racines fourchues. Cette guérison des 
plantes ne peut avoir lieu, que si elles étaient déjà assez âgées et 
assez fortes au moment où elles avaient subi les premières atteintes 
de la brûlure. Les plantes se défendent alors, en formant des raci- 
nes adventives au-dessus du point détruit, ainsi que le décrit Trze- 
binski. Il convient d'ajouter, que les taches de brûlure peuvent se 
former sur les racines des betteraves aussi dans les périodes plus 
avancées de leur végétation. Mais alors on ne les remarque pas 
généralement, car, vu le développement de la plante et la grosseur 
déjà considérable de la racine, les taches de brûlure prennent ici 


1) Stift. Wien. Landw. Zeit. 52 Jahrg. 1902. 
?) Bubak. Zeitschr. f. Zuckerind. i. Böhmen. 28 Jahrg. 1903/4. 


183 


le caractère d’une lésion locale et ne menacent pas la vie de la 
plante. 

Il résulte de ce que nous venons de dire au sujet de la vie du 
Myxomonas betae dans les tissus des betteraves, que nous tenons ce 
parasite pour la cause directe de la brûlure des jeunes plantes. 
Nous nous basons dans cela sur nos recherches, qui nous ont 
démontré toujours et sans exceptions un envahissement par le My- 
xomonas des tissus des plantes malades. Même les tissus apparem- 
ment sains, pris dans des points fort éloignés de la tache brunie, 
renferment de nombreux zoospores et myxamibes du Myxomonas, 
dont le nombre augmente à mesure qu'on approche de la partie 
fortement atteinte. Dans les parties de la plante plus fortement 
attaquées, on peut voir les formes plus avancées de l’évolution du 
Myxomonas, en finissant par les spores. Si la plante étudiée se 
trouve dans un milieu sec, on aperçoit dans les cellules qui se 
dessechent de nombreux kystes. 

Nous avons constaté la présence des zoospores et des myxami- 
bes du Myxomonas dans les tissus des jeunes plantes cultivées dans 
des boîtes de Petri, longtemps même avant l'apparition des signes 
extérieurs de la maladie, qui ne manquaient d’ailleurs jamais à se 
produire plus tard. 

Nous n'avons rencontré dans les betteraves aucun autre micro- 
organisme, qui puisse être regardé comme un compagnon nécessaire 
des premières phases de la brûlure. Nous avons trouvé, il est vrai, 
des bactéries et les filaments de certains champignons, mais seule- 
ment dans les tissus visiblement détruits ou au moins fortement 
lésés, et même dans ceux-ci on ne les trouve pas toujours. Ils 
n'étaient absolument pas à trouver dans les plantes qui commen- 
çaient à manifester les premiers signes de la brûlure, et ils ne 
commençaient à apparaître qu'alors seulement, que la destruction 
des tissus était déjà fortement avancée. Nous croyons donc être 
autorisés à conclure, que la présence de ces microorganismes dans 
les tissus détruits est accidenteile et que ces organismes sont des 
parasites de faiblesse, incapables de provoquer la maladie par eux- 
mêmes. À l’appui de nos observations sur ce point, nous nous per- 
mettons de rappeler encore ici les observations de Hollrung et de 
Stift. 

Tout en regardant la présence du Myxomonas dans les graines 
des betteraves comme la cause primordiale de l’infeetion des jeunes 


184 


plantes, nous attachons cependant beaucoup d'importance à l’infec- 
tion du sol par les spores et les kystes du parasite. Vu le déve- 
loppement fort lent du Myxomonas et grâce au caractère autonome 
des tissus végétaux, la quantité des unités du parasite, qui attaquent 
une plante, doit jouer un rôle fort important. Une plante, où un 
nombre insignifiant de zoospores et de myxamibes du Myxomonas 
n'a réussi que çà et la à s’introduire dans les cellules, peut se dé- 
velopper d’une façon parfaitement normale et peut. si elle se trouve 
dans des conditions favorables, n’aceuser un état de maladie dans 
aucune des phases de son développement. Les cellules attaquées 
sont alors facilement remplacées par des éléments nouveaux, et 
comme le développement du parasite est lent, tandis que celui des 
tissus végétaux est relativement rapide, linfluence du parasite sur 
l’ensemble des fonctions vitales de la plante est, en fin de compte, 
insignifiante. Le résultat sera tout à fait contraire, si une plante, 
cultivée dans les mêmes conditions de sol et de climat que la 
plante précédente, est attaquée par une quantité considérable de 
zoospores ou de myxamibes, qui envahisent un grand nombre de 
cellules à la fois. Les fonctions normales des tissus seront alors 
violemment perturbées, et il faudrait des conditions extérieures par- 
ticulièrement favorables pour permettre à la plante de se développer 
plus ou moins normalement. Si ces conditions manquent, la plante 
commencera, en une, phase quelconque de son développement, à tra- 
hir des signes de la maladie. Ces signes se manifesteront d’une façon 
d'autant plus marquée, que les conditions extérieures seront moins 
favorables, et la maladie sera d’autant plus dangereuse, que la plante 
est encore plus jeune et plus faible. 

Nous n'avons pas réussi jusqu’à présent à déterminer la manière, 
dont les zoospores ou les myxamibes du Myxomonas s’introduisent 
dans les plantes. De même l’histoire du parasite nous reste encore 
inconnue, à partir du moment où ses spores et ses kystes se trou- 
vent mêlés au sol avec les restes décomposés et pourris des plantes, 
où ils sont renfermés. Aussi notre opinion, que le degré d'infection 
du sol peut avoir une grande influence sur la brûlure des bettera- 
ves, est basée surtout sur nos observations de culture. 

Le fait que les plantes cultivées dans des boîtes de Pétri, ob- 
tenues des graines nues et non infectées, résistaient toujours plus 
longtemps à la maladie que les plantes provenant des graines in- 
fectées, jette déjà quelque lumière sur le sujet en question. Mais nos 


185 


observations principales ont été faites sur des cultures ordinaires 
de betteraves, au Champ d’Experiences de l’Université de Cracovie. 

Sur un des carrés de ce Champ, des expériences au sujet de 
l'influence de la potasse sur les plantes avaient été établies par 
Mr. le prof. Jentys en 1901 et ont été continuées jusqu'à présent. 
Le carré est divisé en un certain nombre de parcelles, où on eul- 
tive chaque année les mêmes plantes, sans appliquer un assolement 
quelconque. Deux de ces parcelles sont destinées aux betteraves 
sucrieres, et deux autres aux betteraves fourragères. La moitié de 
chaque parcelle reçoit chaque année des engrais chimiques complets, 
tandis que l’autre moitié reçoit les mêmes engrais, mais à l'exclusion 
de la potasse. 

Durant l’année 1901 et 1902, la brûlure des betteraves n’a point 
paru sur ces parcelles d’une manière assez accentuée pour attirer 
l'attention. Mais en 1903 déjà elle se manifesta sur toutes les par- 
celles très fortement, de la sorte qu’ au moment de l’eelaireissage 
des betteraves, il a fallu procéder avec beaucoup de précautions, 
afin de laisser en place des plantes saines. En 1904, dans le courant 
d’un printemps très sec et très froid, la brülure s’est mise à sévir 
sur lesdites parcelles si violemment, que la plupart des plantes pé- 
rirent avant la période d’eelaireissage et que d’ailleurs toutes les 
plantes y étaient plus ou moins attaquées. Dans cette anné 1904, 
la même semence de betteraves sucrières, qui avait été employée 
pour les parcelles nommées, avait servi à ensemencer en même 
temps un autre champ voisin, dans des conditions de sol indenti- 
ques. Quoique nous ne nous occupions pas encore alors de la que- 
stion de la brûlure des betteraves, nous fümes cependant vivement 
frappés par le fait, que ce champ resta exempt de la brûlure, qui 
faisait de tels ravages dans les parcelles voisines. Sur des centaines 
de plantes arrachées de ce champ, il n’arrivait que çà et là de 
trouver une plante malade ou suspecte, les semis done se présen- 
taient d’une manière parfaitement normale. 

Dans l’année 1905, le printemps fut chaud et humide, les con- 
ditions étaient donc très favorables à la végétation des betteraves. 
Les semis faits sur les parcelles servant aux expériences susmen- 
tionnées, furent atteints de brûlure, mais beaucoup moins fortement 
qu’ en 1904. Un autre semis, fait dans un autre quartier du Champ 
d’Experiences, dans un proche voisinage des parcelles précédentes, 
ne manifesta aucune trace de la maladie. Il convient d'ajouter, que 


186 


la culture de ces parcelles et les engrais donnés étaient chaque 
année les mêmes. Sur ces parcelles nous vimes pendant l'été la 
pourriture sèche des betteraves se manifester avec une intensité 
correspondante à celle du développement de la brûlure au printemps. 

Nous tirons de ces observations la conclusion, que la cause 
immédiate de la brûlure peut être aussi bien l'infection provenant 
des graines, que l'infection venant du sol, saturé des kystes et 
des spores du Myxomonas, qui s’y trouvent à la suite des cultures 
précédentes de betteraves. 

En étudiant les causes de la brûlure et en général des lésions 
causées aux betteraves par le Myromonas, il nous faut prendre en 
considération deux sortes de facteurs; le facteur direct — le My- 
xzomonas, et les facteurs indirects de la maladie, c’est à dire tout 
ce qui peut agir défavorablement sur la végétation de la plante 
attaquée et la faire en sorte moins résistante à l’envahissement par 
le parasite. Il est clair, que si la plante peut éviter complètement 
une infection par le Myxomonas, ou — ce qui est plus vraisem- 
blable — si cette infection existe seulement à un degré très faible, 
les agents indirects, qui entraînent à leur suite l'arrêt dans la 
croissance des plantes, ne peuvent provoquer à eux seuls la mala- 
die et la mort de la plante. Une fois l’action de ces facteurs dé- 
favorables, p. ex. d’une période de sécheresse ou de froid, passée, 
les plantes reprendront leur force de végétation et se développe- 
ront ensuite normalement. Mais le même facteur défavorable sera 
capable de causer un dommage sérieux ou même la mort des 
plantes, si de l’état d’affaiblissement de la plante profitera le para- 
site, qui se trouve en abondance dans ses tissus, grâce à la forte 
infection préalable du sol. Nous nous expliquons de la sorte le 
résultat des observations des cultures susmentionnées, où la même 
semence dans les mêmes conditions donnait des plantes soit saines, 
soit malades, suivant qu’elle avait été employée dans un champ 
n'ayant pas servi depuis longtemps à la culture des betteraves, ou 
dans les parcelles, où les betteraves avaient été semées depuis plu- 
sieurs années de suite. D'autre part le fait, qu’ en 1905 la brûlure 
des betteraves s’est manifestée plus faiblement sur les mêmes par- 
celles infectées, et que sur un champ frais elle ne se manifesta 
même pas du tout, se laisse expliquer par le manque de facteurs 
défavorables indirects, c’est-à-dire par les bonnes conditions qui 
accompagnaient la végétation des plantes. 


187 


Comme l’action du facteur direct de la maladie, c’est à dire de 
la présence du Wyxomonas, ne peut être que diminuée par un asso- 
lement approprié, mais son annulation complète ne nous semble pas 
possible, c’est définitivement l’action des facteurs indirects qui dé- 
cide de la vie et du développement des plantes cultivées normalement 
dans un terrain soumis à un assolement convenable. Ces facteurs 
sont: la composition chimique et physique du sol, l’état de la tem- 
pérature et de l’humidité de l’atmosphère et du sol, les modes em- 
ployés de culture ect. Au point de vue de la pratique agricole, la 
découverte de la cause directe de la brûlure vient done à l'appui 
des opinions, formulées déjà par d’autres auteurs, comme Sorauer, 
Hollrung, Bubak, Kudelka, Stift et Guttmann. La science agricole 
pratique arrive d’ailleurs aux mêmes fins par la voie empirique, 
quand elle recommande d'éviter de semer trop souvent les bettera- 
ves sur les mêmes champs et s'efforce de donner aux jeunes plantes 
germantes les conditions de vie les plus favorables. Les eultivateurs 
tâchent avec raison, par un choix judicieux du sol, par l'emploi 
d'engrais appropriés, par les modes de culture assurant aux racines 
une dose d'humidité suffisante et facilitant l’acces de l'air, de fa- 
voriser la croissance la plus forte et la plus rapide des jeunes 
plantes, ce qui comme leur montre leur expérience, est encore le 
meilleur moyen de défense contre la maladie. 

Si nous acceptons que le Myxomonas est la cause directe de la 
brûlure, nous devons, il nous semble, renoncer à l’idée des traite- 
ments des graines par les sels de cuivre. Vu la résistance extrême 
du parasite, qui est d’ailleurs caché dans l’intérieur des cellules 
du tissu des enveloppes des graines, chaque traitement extérieur 
tuerait plus facilement la semence que le parasite, et même sl 
affaiblit seulement la germination des graines, il aidera plutôt qu'il 
ne nuira à l’action du parasite, en diminuant la force de résistance 
des jeunes plantes. 


Pourriture sèche ou maladie du coeur des betteraves. 


Cette maladie, qui dévaste souvent les cultures de betterave sur 
des espaces très étendus, a été déjà l’objet d'observations depuis la 
moitié du siècle dernier. Elle fut étudiée par des nombreux natura- 
listes, qui l’attribuèrent, de même que la brûlure, soit à l'influence 
d'agents physiques et chimiques, soit au parasitisme de divers cham- 


Bulletin III. 4 


188 


x 


pignons ou bactéries, soit enfin à l’action nuisible des parasites 
animaux. Les mêmes organismes pour la plupart, qui étaient soup- 
connes de provoquer la brûlure, étaient aussi regardés comme la 
cause de la pourriture du coeur des betteraves, notamment: les 
nématodes (Vanha !), Stoklasa ?), en partie Hollrung#)) et les cham- 
pignons Phoma betae et Sporidesmium putrefaciens 
(Frank 4), Rostrup5), Hoffmann‘) en partie Sorauer’)), Ph yllosti- 
eta (Prillieux et Delacroix), Hedgcock ®)). Linhart 1%) attribue la 
pourriture sèche à l’action des champignons et des bactéries, qui 
ont infecté les graines, et principalement au Phoma betae 
et au Bacillus mycoides, incriminés aussi comme cause 
de la brûlure. L’action directe des agents chimiques est regar- 
dee comme la cause de la pourriture sèche par Wilfarth et Wim- 
mer 11); Stift 1?) attribue la maladie à la sécheresse et affirme qu'il 
n’a trouvé dans les tissus des racines malades ni Phoma betae, 
ni Sporidesmium. Enfin, les opinions de Sorauer !?), de Holl- 


1) Vanha. Neu Rübennematoden der Gattung Tylenchus. Loc. cit. 
7) Vanha und Stoklasa. Die Rübennematoden. Loc. cit. 
Stoklasa Julius. Wurzelbrand der Zuckerrübe. Loc. cit. 

3) Hollrung. Dritter Jahresbericht der Versuchsstation für Nematodenver- 
tilgung. Halle 1892. 

4) Frank. Phoma betae, ein neuer Rnbenpilz. Zeitschr. des Vereins für Rü- 
benzuckerindustrie 1892, et Zeitschr. für Pflanzenkrankheiten 1893. 

5) Rostrup. Phoma-Angriff bei Wurzelgewächsen. Loe. eit. 

6) Hoffmann. Deutche landw. Presse. Berlin. 27 Jahrg. 1900. 

7) Sorauer. Zeitschr. für Pflanzenkrankheiten 1894. (Page 20). 

8) Prillieux. La pourriture du coeur de la betterave 1891. Bulletin de la 
société mycologique de France. 

Prillieux et Delacroix. Complément à l'étude de la maladie du coeur 
de la betterave. Bull. d. 1. soc. myc. VII. p. 23. 1891: 

9 Hedgeock G. Proof of the identity of Phoma and Phyllosticta on the 
sugar beet. Journal of Mycology Columbus (Ohio). T. 10. 1904. P. 2—3. 

10) Linhart. Krankheiten des Rübensamens. Loc. eit. 

1) Wilfarth H. und Wimmer G. Vegetationsversuche mit Zuckerrüben 
nebst Bemerkungen über die Ursache der Herzfäule. Zeitschr. d. Ver. d. Deutsch. 
Zuckerind. Bd. 50. H. 529. 1900. 

12) Stift. Herz und Trockenfäule der Zuckerrübe. Wiener Landw. Zeit. 54 
Jahrg. 1904. 

13) Sorauer. Beiträge zur Statistik. Herzfäule der Rüben. Zeitschr. f. Pflan- 
zenkrankh. 1896. (Page 338). 

Sorauer und Hollrung. 12 Jahresbericht des Sonderausschusses für 
Pflanzenschutz. 1902. 


189 


rung!) et de Kühle”) aboutissent à la conclusion, qne le parasi- 
tisme des champignons peut être, il est vrai, cause de la maladie, 
mais alors seulement, quand la plante y est prédisposée à la suite 
de conditions défavorables à sa végétation. 

En considérant ces opinions de différents auteurs sur la cause 
de la pourriture sèche des betteraves, nous ne pouvons que répéter 
ici ce que nous avons déjà dit au sujet de la brûlure. Ici aussi 
nous voyons de fortes divergences entre les opinions diverses, qui 
se combattent réciproquement, et dont aucune d’ailleurs n'a été 
définitivement établie et acceptée. Ainsi donc, tandis que certains 
auteurs admettent uniquement comme cause de la pourriture sèche 
l’action de certains parasites animaux et végétaux, d’autres attri- 
buent la maladie exclusivement à l'influence des mauvaises condi- 
tions extérieures de la végétation, et d’autres encore trouvent, que 
la maladie ne peut être expliquée que par l’action combinée du 
parasitisme et des conditions extérieures défavorables à la vie des 
plantes. Il faut ajouter que la relation intime entre les organismes 
soupçonnés d’être la cause de la pourriture sèche, et la maladie 
même, son apparition et son développement, n’a pu être établie 
suffisamment. 

Au cours des recherches que nous avons faites avec un grand 
nombre de plantes atteintes de la pourriture sèche, nous n’avons 
jamais trouvé des champignons et des bactéries ailleurs que dans 
les tissus fortement déjà envahis par le Myxomonas et plus ou 
moins détruits; nous les considérons donc, de même que dans la 
brûlure, comme des parasites de faiblesse et non comme la cause 
de la maladie. Puisque d’autre part on trouve toujours dans les 
tissus des plantes atteintes de la pourriture sèche, même dans ceux 
qui sont encore apparemment sains, de nombreux zoospores et myx- 
amibes du Myxomonas betae, les changements dans les tissus coin- 
cidant avec l’exaltation de l'infection et avec l'entrée du parasite 
dans les dernières phases de son développement, nous trouvons 
qu'il convient d'admettre ici, de même que pour la brûlure, le My- 


1) Hollrung M. Einige Bemerkungen zu Phoma Betae Frank. Zeitschr. f. 
Pflanzenkrankh. 1894. (P. 120). 
Hollrung. Einige Bemerkungen über die Blattminierfliege sowie die 
Trockenfäule der Zuckerrübe. Zeitschr. d. Ver. d. deutch. Zuckerind. 1905. P. 407. 
2) Kühle. Die wichtigsten Rübenkrankheiten und deren Verblugungs- und 
Bekämpfungsmassregeln. Bl. f. Zuckerrübenbau. 10 Jahrg. P. 27—30 et 37—41. 


4% 


190 


xomonas betae comme la cause directe de Ja maladie, Toutefois, en 
admettant le Nyxomonas comme cause directe de |la pourriture 
sèche des plantes adultes, nous ne méconnaissons pas ici, de même 
que dans la maladie des semis, le rôle fort considérable des fac- 
teurs indirects, c'est à dire des conditions extérieures de la vie 
des plantes. 

A côté des travaux ayant pour objet la pourriture sèche typi- 
que du coeur des betteraves (Herzfäule), on trouve chez certains 
auteurs des descriptions de nombreux phénomènes pathologiques 
détachés, qui sont attribués à l’action des bactéries. Ces phéno- 
menes peuvent intéresser principalement la pulpe de la racine, 
en prenant la forme soit d’une brunissure plus on moins forte 
des faisceaux liberoligneux (Cunningham !), soit d’une pourriture 
allant de la tête de la betterave et attaquant principalement le 
tissu parenchymateux (Hedgeock et Metcalf?), soit d’une pourri- 
ture accompagnée de la sécrétion d’une matière gommeuse et qui 
fut l’objet des recherches de nombreux auteurs (Kramer), Sora- 
uer 4), Busse5), Stift®) et Fürth®)). D'autre part Artur et Golden) 
décrivent une maladie de betteraves, où la racine devient seulement 
jaunâtre, plus légère et molle, ce qui est accompagné par une di- 
minution de la quantité de sucre qu’elle renferme. Linhart?) donne 


1) Cunningham C. A bacterial disease of sugar beet. Botanical Gazette 
1899. Vol. XXVIII. (Page 177—192). 

2) Geo S. Hedgeock und Haven Metcalf. Eine durch Bakterien verur- 
sachte Zuckerrübenkrankheit. Zeitschr. f. Pflanzenkrankheit. 1902. (P. 321). 

3) Kramer. Oesterr. Landw. Centralblatt. 1891. I. (P. 30). 

4) Sorauer. Zeitschr. f. Pflanzenkrankh. 1891, page 360 et 1892 page 280. 
Blütter für Zuckerrübenbau 1894, I, p. 9—17 et 1897. Nr. 6. Zeit. f. Pflanzen- 
krankh 1897-0247) 

5) Busse, Walter. Bacteriologische Studien über die Gummosis der Zucker- 
rüben, Zeitschr. f. Pflanzenkrankh. 1897. 

6) Stift A. Über die Bakteriose der Zuckerrübe, oest.-ung. Z. f. Zuckerind. 
41833 Y- 

— Einige Mitteilungen über die Bakteriose der Zuckerrüben. Zeitschr. f. 
Pflanzenkrankheiten 1900. 

7) Fürth R. und Stift A. Weiterer Beitrag zur Bakteriose der Zuckerrübe. 
Mitt. d. chem.-techn. Versuchsst. d. Centr.-Ver. f. Rübenzuckerind. in oest.-ung. 
Mon. 1900. CXXI. (P. 14). 

8) Artur J. C. and Katherine E. Golden. Diseases of the sugar beet. 
root. Purdue University. Agr. Exp. Station Bull. Nr. 39. V. III. 

°) Linhart. Die kalifornische Rübenkrankheit. Oest.-ung. Zeitschr. f. Zucker- 
ind. und Landw. 1901. V. XXX. 


193 


la deseription de betteraves, dont les feuilles noireissent et se des- 
sechent, tandis que le parenchyme des racines prend une consistance 
coriace et on y aperçoit des cercles plus foncés. Enfin chez Prillieux, 
Delacroix!) et Fronde?) nous trouvons, sous le nom de la jaunisse des 
betteraves, la description d’une maladie, où les feuilles pâlissent et 
se fanent en se couvrant de taches, tandis que les racines cessent 
de croître, sans présenter d’ailleurs aucune lésion. Nous ne saurions 
nous prononcer aujourd'hui sur la question du rôle que le Myxo- 
monas betae peut jouer dans les maladies décrites par les auteurs, 
que nous venons de citer. Il nous faut cependant remarquer, que 
beaucoup de ces phénomènes ne different point de ceux, dont l’ori- 
gine peut être reportée à l’action du Myxomonas betae. 

Dans aucun des cas que nous avons étudiés, nous n’avons 
observé la sécrétion d’une matière gommeuse. (Cette sécrétion, 
comme le certifient Sorauer et Busse), n'est pas une manife- 
station nécessaire et constante de la maladie, dont elle semblait 
d’abord constituer un trait caractéristique, et qui est décrite même 
sous le nom de gommose bacillaire. La sécrétion de la 
gomme peut aussi bien accompagner cette maladie, que manquer 
totalement. Cela nous autorise à supposer, que ce genre spécial de 
pourriture soit, peut-être. bien une combinaison de l’action sur les 
tissus du Myxomonas betae avec Vaction des bactéries produisant 
une matière gommeuse. Il nous semble possible que la prédisposi- 
tion des plantes à la maladie, notée par Sorauer dans ses études 
sur la gommose bacillaire, puisse bien consister en un affai- 
blissement des tissus par le Myxomonas betae. Tout en formulant 
cette opinion comme une simple supposition, nous pensons cepen- 
dant, qu'il y aurait quelque intérêt à prendre sous considération, 
dans l'étude des maladies attribuées exclusivement à l’action des 
bactéries, aussi le Myxomonas betae, dont la présence dans les bette- 


1) Prillieux et Delacroix. La jaunisse maladie bactérienne de la bette- 
rave. Compt. rend. 1898. I. (P. 338). 
Delacroix. Sur la jaunisse de la betterave, maladie bactérienne. C. r. 
19030: 137. 
2) Fronde J. Bull. de l’assoc. des chimistes de suer. et de distill. 1903/#. 
P. 666—669. 
5) Busse, Bacteriologische Studien über die Gummosis der Zuckerrübe. Z. £. 


Pf. 1897, page 70. 


192 


raves est si commune, qu’elle fut constatée par nous ‘même dans 
des racines, qui ne trahissaient point encore un état pathologique. 

La maladie du ceur des betteraves ayant été décrite par de 
nombreux auteurs, nous donnerons ici seulement une description 
résumée des manifestations de cette maladie, ainsi que nous l’avons 
observée dans le courant des années 1904 et 1905. 

Le premier phénomène pathologique, qui attira notre attention, 
furent des taches sur les limbes et les pétioles des feuilles de bette- 
rave, que nous apercümes en 1904 déja au commencement même 
de l'été, sur les parcelles du Champ d’Experienees mentionnées 
auparavant, où les betteraves étaient cultivées constamment depuis 
plusieurs années. Les feuilles des plantes sur ces parcelles furent 
tellement atteintes pendant l'été, que, vers la fin de juillet, les pe- 
tites rosettes des feuilles les plus jeunes demeurèrent seules vivan- 
tes, tandis que toutes les feuilles plus âgées étaient desséchées. Les 
plantes entières étaient couvertes de ces feuilles sèches et retombantes. 
Les racines avaient naturellement cessé presque entièrement de se 
développer. Les spécimens les plus faibles perdaient même leur 
rosette de jeunes feuilles et périssaient simplement; on pouvait alors 
déjà observer la pourriture sèche typique du coeur des betteraves. 
Dans certaines de ces plantes, la destruction de la pulpe se bornait 
à cette partie du haut de la racine, où se trouvaient attachées les 
feuilles sèches; dans d’autres betteraves, les filons du tissu brun et 
spongieux atteignaient déjà, en allant de haut en bas, jusqu'au bout 
de la racine. Des cavernes plus ou moins grandes se formaient dans 
le parenchyme attaqué. La destruction du parenchyme dans le coeur 
des betteraves n'était jamais uniforme au commencement de la ma- 
ladie, mais elle apparaît toujours sous la forme de taches et de 
filons bruns. On pouvait remarquer parfois. en observant des bette- 
raves possédant encore des feuilles, que leur tissu sain, recouvrant 
ca et là le coeur pourri, formait, assez rarement cependant, des 
exeroissances parenchymateuses en forme de petites nodosités pla- 
tes. Les feuilles plus âgées des plantes fortement attaquées péris- 
saient au fur et à mesure, tandis que les rosettes des jeunes feuilles 
périssaient tout d’un coup, à la suite de la destructron du tissu 
sous-jacent dans la tête de la racine. Après la destruction de leurs 
rosettes de jeunes feuilles, les plantes soit mouraient de suite, soit 
formaient plusieurs petites rosettes adventives sur la partie infé- 
rieure de la tête de la racine. Cela ne voulait pas dire, que cette 


193 


partie de la racine fût cependant parfaitement saine; au contraire, 
les ravages dans l'intérieur de la racine pouvaient avoir atteint 
déjà beaucoup plus bas; mais si seulement une couche du paren- 
chyme sous-épidermique, même assez mince, restait saine encore, 
les rosettes pouvaient se former sur cette partie de la racine. Ces 
rosettes périssaient d’ailleurs à leur tour, au bout d’un certain temps, 
à mesure que le tissu de la racine, où elles étaient attachées, suc- 
combait à la pourriture (Pl. VI, fig. 30). Les plantes qui avaient 
été moins fortement attaquees, ont gardé une partie de leurs feuilles 
jusqu'au moment de la récolte Leurs racines alors étaient plus 
ou moins fortement atteintes de la pourriture sèche, qui intéressait 
soit le coeur seul de la betterave, soit envahissait aussi les parties 
plus inférieures de la racine (Pl. VI, fig. 31). 

La pourriture sèche des racines peut prendre des formes appa- 
remment différentes de la forme typique de la maladie du coeur 
de la betterave, mais ces formes ne sont au fond qu’une modifiea- 
tion de la première. Ainsi la maladie de la racine peut ne pas se 
manifester toujours d’abord dans le coeur de celle-ci, mais au con- 
traire les foyers de la brunissure et de la destruction du tissu peu- 
vent se former n'importe où à la surface de la racine, comme l’a déjà 
observé Sorauer !). Ils peuvent aussi se former n'importe où dans l’in- 
térieur même de la racine. Dans le premier cas, la racine portera à sa 
surface des taches brunes, auxquelles correspondra une destruction 
interne plus ou moins profonde de son tissu; la couronne des feuilles 
sera alors pauvre, mais elle pourra se présenter d’une façon assez 
normale. Les taches peuvent, en grandissant, se joindre les unes aux 
autres, surtout dans la partie supérieure de la racine, de sorte que 
celle-ci peut avoir un coeur relativement sain entouré d’une zone 
pourrie. Il peut arriver iei, que l’intérieur de la racine est aussi 
pourri, et cette pourriture peut descendre aussi bas que dans le cas, 
où elle commence par le coeur de la betterave 

Si les foyers de la maladie se forment dans l’intérieur même 
de la pulpe de la racine, plus ou moins profondément, ils peuvent 
devenir alors les points de départ de la formation de grandes ca- 
vernes dans le parenchyme bruni et spongieux. La formation de 
ces cavernes entraîne à sa suite l’affaissement de la couche externe 
du tissu relativement sain, qui les recouvre, et son desséchement. 


1) Sorauer. Pflanzenkrankheiten. Berlin 1886. V. I. (P. 350). 


194 


Il se forme de la sorte sur la betterave des creux informes, des 
renfoncements, recouverts en partie encore par les restes des tissus 
détruits (Pl. VI, fig. 32 et 33). Les changements dans le parenchyme 
de la betterave sont ici d’ailleurs les mêmes que ceux, qui accom- 
pagnent les phénomènes précédemment décrits. 

Les différents types des lésions de la racine, que nous venons 
de mentionner, sont non seulement à trouver dans les plantes erois- 
sant dans le même champ, mais on peut les observer même sur un 
seul individu. Nous eiterons comme exemple, que nous trouvämes 
tous ces types des lésions des racines sur les betteraves sucrières 
et fourragères, qui nous furent envoyées des environs de Przeworsk 
en automne de 1905. 

Le phénomène le plus rare, parmi les diverses manifesta- 
tions extérieures de la maladie, sont les grosses excroissances, qui 
se forment quelquefois sur les racines des betteraves (Pl. VI, fig. 
34). Des exeroissances semblables avaient été observées par Bubak !), 
qui les attribuait au parasitisme de Histiostoma feroniarum. 
Cette opinion d’ailleurs a été vivement réfutée par Stift?), secondé 
par Ströhmer) et Karpinski®). Stift attribue la formation des ex- 
croissances à une hypertrophie des tissus, causée par une surabon- 
dance locale d’alimentation. Geschwind 5) les rapporte à une cause 
mécanique. Ströhmer remarque, que la formation des excroissances 
peut être provoquée par des perturbations dans l’intérieur même de 
la pulpe de la racine. Cette observation nous semble juste et nous 
y ajouterons seulement que ces perturbations doivent être, d’après 
nous, attribuées à l’envahissement des tissus par le Myxomonas 
betae. Autant que nous avons pu le remarquer, ces exeroissan- 
ces se forment dans des conditions relativement favorables à la vé- 
gétation des plantes. Nous ne les avons point aperçues pendant l’été 


1) Bubak F. Über Milben in Wurzelkröpfen. Zeitschr. f. landw. Versuchs- 
wesen in Österr. 3. Jahrgang. Wien 1900. P. 15, et Zeitschrift f. Zuckerind. in 
Böhmen. 1900. v. XXIV. (P. 355). 

— Öster.-ung. Zeitschr. f. Zuckerrübenind. u. Landw. 1901. P. 237. 

») Stift. Öster.-ung. Zeitschr, f. Zuckerind. u. Landw. 1900. P. 159—160 et 
1901. P. 929— 936. 

3) Strôhmer. Öster.-ung. Zeitschr. f. Zuckerind u. Landw. 1901. 

4) Karpinski. Gazeta cukrownieza 1902. P. 109. 

5) Geschwind. Le goître de la betterave, La sucrerie indigène et coloniale. 
V. LXVI. 1905. P. 207. 


195 


see de 1904. tandis que nous avons pu les observer l’année suivante, 
relativement favorable à la croissance des betteraves. Elles sont ce- 
pendant toujours rares et peuvent être regardées comme des cas 
exceptionnels. Nous nous expliquons ces excroissances par l’hyper- 
trophie du tissu parenchymateux à l’endroit, où un foyer de la ma- 
ladie avait commencé à se former, pendant que la végétation de la 
plante était encore vigoureuse. Cette hypertrophie se laisse d'ailleurs 
observer parfois accompagnant la pourriture sèche typique, qui com- 
mence par le coeur de la betterave. Le parenchyme de certaines 
excroissances conserve jusqu'à la récolte un aspect normal; le plus 
souvent cependant, ce parenchyme est parsemé de taches et de filons 
brunis, ou même traversé déjà par des cavernes, qui s'ouvrent quel- 
quefois à l'extérieur par des plaies béantes (Pl. IH. fig. 35). Les 
cellules du parenchyme de ces excroissances renferment toujours 
le Myxomonas betae en grande quantité, dans toutes les phases de 
son développement. 

Comme nous l'avons dit dans les parties de ce travail, qui ont 
pour objet le cycle d’evolution du Myxomonas betae et l’anatomie 
pathologique des tissus de betterave, les tissus des plantes attein- 
tes de pourriture sèche, quelle que soit la forme sous laquelle elle 
se présente, sont toujours envahis par le Myxomonas betae. L'entrée 
du parasite dans les dernières phases de son développement entraîne 
à sa suite le brunissement et la désorganisation du tissu de la bet- 
terave, et par là la formation des taches brunes. aussi bien sur les 
limbes ou les pétioles des feuilles que dans la pulpe de la racine. 
Dans les limbes des feuilles qui se dessèchent, la dernière forme 
d'évolution du Myxomonas, que nous trouvons principalement, sont 
les kystes, disséminés séparément dans les cellules et provenant de 
l’enkystement des myxamibes, non encore réunis en plasmode; les 
cellules qui renferment des spores ne se rencontrent dans les lim- 
bes qu’exceptionnellement. Dans les pétioles, nous trouvons aussi 
bien des spores que des kystes, les spores au fond du tissu, les 
kystes plutôt vers l'extérieur et réunis le plus souvent en groupes. 
Dans la pulpe des racines, on rencontre surtout les spores, tandis 
que les kystes y sont rares et ne se trouvent que dans les cou- 
ches externes du tissu détruit par le Myxomonas, c’est à dire dans 
celles qui avaient eu les premières à souffrir d’un manque d’eau, 
celle-ci ne pouvant plus leur arriver par les tissus détruits situés 
au-dessous d’elles. 


196 


Les zoosporanges en formation ne sont que rarement à trouver 
dans les plantes malades, vivantes encore. Elles se forment surtout, 
comme nous le savons, après la mort des tissus attaqués, quand ces 
derniers se trouvent placés dans un milieu humide; dans certains 
cas cependant nous trouvions des zoosporanges en état de formation 
dans le tissu vivant des pétioles malades. 


Il nous reste enfin à expliquer, de quelle manière nous compre- 
nons le rapport, qui existe entre les deux maladies causées par le 
Myxomonas, c’est à dire la brûlure des semis et la maladie du 
coeur de la betterave. 

La plante germante peut être infectée soit par les parasites, qui 
ont été amenés dans le sol avec la semence même, soit par les pa- 
rasites, dont le sol avait été déjà préalablement infecté. L’infection 
peut se manifester sur les jeunes plantes. si les circonstances leur 
sont défavorables, sous la forme de la brûlure, qui les ronge plus 
ou moins fortement ou même les détruit complètement. Mais l'in- 
fection peut aussi bien ne point se manifester de cette manière. Si 
les conditions extérieures sont favorables à la végétation, la plante, 
tout en étant en partie infectée, peut non seulement ne pas souffrir 
de la brûlure, mais se développer normalement même jusqu’au mo- 
ment de la récolte. Elle peut alors présenter seulement certaines 
lésions locales insignifiantes, telles que le desséchement çà ou là 
d’un limbe ou d’un pétiole, ou bien une tache nécrotique sur le pé- 
tiole, entraînant à sa suite la mort de la feuille. 

Cependant, les plantes infectées dans leur prime jeunesse et qui, 
grâce à des circonstances favorables, avaient échappé à la brûlure, 
peuvent au cours de leur végétation ultérieure se trouver sous lin- 
fluence de conditions défavorables, comme p. ex., la formation d’une 
croûte desséchée à la surface du sol, une période de sécheresse ou 
de trop grande humidité, de froid, etc. Ces plantes peuvent alors 
commencer à souffrir d’une manière manifeste, l’action du Myxo- 
monas se trahissant par la perte anormale des feuilles et par la for- 
mation des foyers de la pourriture sèche dans les racines. Les plan- 
tes peuvent alors perdre très tôt leurs feuilles en si grand nombre, 
qu'il en résulte un développement très faible des racines, joint à 
des lésions partielles, ainsi que nous l’avons observé sur les parcel- 
les citées du Champ d’Experiences. D'autre fois la maladie peut 


197 


apparaître alors seulement, quand les racines des betteraves ont déjà 
atteint un fort développement — nous aurons alors la pourriture 
sèche des racines sous ses formes typiques. 

L’infection de plus en plus forte du sol au cours de la végé- 
tation des betteraves contribue, il nous semble, à l'apparition de la 
maladie dans les périodes plus avancées de la vie des plantes. Il y 
vient s'ajouter aussi l’affaiblissement naturel vers l’automne de la 
force végétative des betteraves. Ainsi nous voyons le plus souvent 
la maladie prendre des grandes proportions vers la seconde moitié 
de l'été. D'autre part, c’est alors seulement que les lésions, qui in- 
teressent le plus le cultivateur, c’est à dire celles qui se manifestent 
sur les racines, apparaissent de la manière la plus évidente. La 
pourriture sèche qui vient tard et se développe faiblement, qui se 
borne done à la brunissure d’une petite région des tissus dans le 
coeur de la betterave, est chose fort commune et ne préoccupe point 
le cultivateur, vu que l'extrémité de la tête de la racine est tou- 
jours rejetée pendant le nettoyage des betteraves. Cette même pour- 
riture devient cependant un véritable fléau, si elle se manifeste tôt 
et se développe fortement. 

Le fait, qu'il existe un rapport entre la brûlure des semis et 
la pourriture du coeur des betteraves, a été visiblement remarqué 
par les auteurs, qui s’oceupaient de ces maladies, puisqu'ils attri- 
buaient couramment l’une et l’autre aux mêmes parasites, soit ani- 
maux, soit végétaux. Plusieurs même, comme Krüger, Linhart, et 
dernièrement Hiltner et Peters, affirment d’une manière décisive, 
qu'il existe un lien intime entre les deux maladies. Nous irons 
un peu plus loin, et en nous basant sur le mode de vie du Ny- 
xomonas et son influence sur les tissus au cours de tous les pé- 
riodes de la végétation des plantes, nous croyons pouvoir dire, que 
les deux maladies ne sont au fond qu’une seule, aussi bien au point 
de vue de la cause directe qui les provoque, que des changements 
pathologiques dans les tissus mêmes. La différence entre les mani- 
festations extérieures de ces maladies dépend uniquement de l’âge 
et de la grandeur de la plante, au moment où elle commence à 
souffrir d’une manière visible. 

L'action du parasite se manifeste, nous le savons, plus ou moins 
fortement, selon l’état de la force de végétation des plantes. Nous 
voyons ainsi une manifestation violente de laction du parasite se 
montrer, sous la forme de la brûlure, à l’époque de la première jeu- 


198 


nesse des plantes. De même vers la fin de la période de la végéta- 
tion, l’action du parasite se manifeste d’une manière également forte, 
en paraissant sous la forme de la pourriture sèche des betteraves. 
Toujours. done l'apparition des phénomènes extérieurs de la maladie 
correspond aux moments, où la végétation des plantes est naturel- 
lement faible, et où d’ailleurs les conditions extérieures sont souvent 
défavorables à cette végétation. Durant la première moitié et le mi- 
lieu de l’été, l’action nuisible du parasite, sans cesser d'exister, ne 
se manifeste cependant à l'extérieur que rarement et faiblement, 
car c’est l’époque de la plus grande force de végétation des plan- 
tes. Cependant, si les circonstances sont particulièrement détavora- 
bles. p. ex. si le sol est très fortement infecté et, en même temps, 
les conditions atmosphériques sont mauvaises, nous pouvons voir ce 
que nous nommons „brülure“ durer très longtemps et affecter même 
des plantes relativement grandes, tandis que les phénomènes que 
nous réunissons sous le nom de pourriture sèche commence- 
ront à paraître très tôt. Ainsi nous pouvons dans ce cas observer 
la continuité parfaite des manifestations morbides. Nous avons re- 
marqué cette continuité pendant l’été extrêmement sec de 1904, sur 
les parcelles mentionnées du Champ d’Experiences, qui servaient 
depuis plusieurs années aux cultures de betteraves. 

Si la culture se fait dans des conditions normales, les mani- 
festations extérieures de l’action du Myxomonas ne se font point 
voir durant les périodes de la végétation la plus forte des bette- 
raves, vu la grande force de résistance des plantes en ce moment, 
dont la croissance rapide compense facilement les dommages cau- 
sés par le parasite. La seule marque extérieure de la maladie, que 
nous apercevons alors, est un brunissement et un desséchement çà 
et la d’un limbe ou d’un pétiole. 

En considérant ce qui a été dit sur le mode de vie du Wyxo- 
monas betae, nous émettons la supposition, que l'infection du sol par 
ce parasite puisse bien être une des causes principales, sinon même 
la cause principale, de ce qu'on appelle la fatigue du sol dans 
la culture des betteraves. L’infection est le résultat nécessaire de 
la première culture de betteraves, qui était faite sur un terrain donné. 
Alors même que les plantes, dans cette première culture, ne pré- 
sentaient aucun signe visible de la brûlure ou de la maladie du 
coeur, elles étaient cependant, selon toute probabilité, infectées dans 
certaines de leurs parties par le Myxomonas betae apporté avec leur 


199. 


semence. On apercoit des taches brunes, causées par le Myxomonas, 
ca et la sur les limbes et les pétioles des betteraves même dans 
les plantations les mieux cultivées et les plus réussies, où on ne 
trouve d’ailleurs aucune autre manifestation de la maladie. La dé- 
composition dans le sol de ces feuilles attaquées par le parasite 
suffit seule à infecter le terrain, et cette infection sera d'autant plus 
forte, que les circonstances, dans lesquelles cette première culture 
s’effectuait, étaient moins favorables et que les plantes avaient eu 
par conséquence plus à souffrir de l’action du parasite. A la suite 
de l'infection du terrain, les betteraves qui y seront semées dans 
les années suivantes souffriront plus fortement de la brûlure et de la 
pourriture sèche, et donneront — malgré des engrais copieux — 
une récolte fort diminuée. Ce dernier fait nous semble résulter sur- 
tout de ce que les plantes perdent très tôt en été la majeure partie 
de leurs feuilles. Si nous poursuivons sur le terrain donné nos cul- 
tures de betteraves d'année en année, la diminution des récoltes 
pourra être moins sensible dans certaines années, si la culture s’ef- 
fectue dans de très bonnes conditions atmosphériques. Mais cette 
diminution sera très forte, si les conditions extérieures moins fa- 
vorables viennent se joindre à l'infection du sol. La diminution des 
récoltes d’une année à l’autre sera donc assez variable, tout en étant 
appréciable toujours, si l’on considère les résultats de plusieurs an- 
nées de suite. 

Nous nous permettons enfin d'attirer encore l’attention du lec- 
teur sur une question fort importante, mais que nous n’avons point 
étudiée, au sujet de laquelle nous ne pouvons done formuler qu’une 
supposition. Il s'agit notamment du rapport, qui pourrait exister 
entre l’envahissement plus ou moins fort des tissus par le Myxo- 
monas et la quantité du sucre dans le suc des betteraves. Les su- 
creries tiennent généralement pour un fait établi, que la maladie 
du coeur de la betterave a pour résultat une diminution du pour- 
centage de sucre dans les tissus de la racine, même dans les par- 
ties où celle-ci n’est pas encore visiblement atteinte de pourriture. 
Cette diminution du pourcentage de sucre dans les betteraves ma- 
lades a été observée par Stift, qui note que la quantité de sucre 
descendait dans les cas étudiés par lui jusqu'à 12-607, et une fois 
même jusqu'à 6°6°/,. Le fait d’une diminution de sucre dans les tis- 
sus des excroissances a été aussi remarqué par Stift, Ströhmer et 
Karpinski. Le mode de vie du Myxomonas dans les cellules des 


200 


tissus nous amène à supposer, que ce parasite puisse bien être la 
cause de la diminution de la quantité du sucre dans les bettera- 
ves — et par là de la valeur des récoltes. 


Nous avons fait ce travail au laboratoire microbiologique de M. 
le prof. Nowak à l’Université de Cracovie, et sur le Champ d’Ex- 
périences de la même Université. Nous tenons ici pour un aimable 
devoir d'adresser nos plus vifs remerciements à MM. le prof. dr. 
Nowak et le dr. Kania, qui ont bien voulu faire nos microphoto- 
graphies, à M. le pr.-doc. dr. Krzysztalowicz, qui a eu la bienveil- 
lance d'exécuter les dessins joints à ce travail et à M. le dr. Go- 
linski, qui a eu la bonté de faire les photographies macroscopiques. 


Cracovie, le 15 janvier 1906. 


Explication des figures. 


Fig. 1. Zoospores dans un espace intercellulaire. Pulpe de la racine. Grossis- 
sement de 2000 diamètres. 

Fig. 2. Zoospores dans le suc de la racine. Grossissement de 1500 diam. 

Fig. 3. Zoospores et leur bipartition. Suc de la racine de betterave. 1, 1, 1 
zoospores ; 2, 2, 2 zoospores en état de bipartition; 3, 3, 3 myxamibes. Grossis- 
sement de 2000 diam. 

Fig. 4 Myxamibes avec leurs noyaux. Cellule du parenchyme du pétiole. Gros- 
sissement de 2000 diam. 

Fig. 5. Myxamibes à vacuoles visibles. Cellule épidermique d’une jeune bette- 
rave attaquée par la brûlure: 1 myxamibe avec des vacuoles. Grossissement de 
1000 diam. 

Fig. 6. Myxamibes entourant le noyau cellulaire. Parenchyme du pétiole. Gros- 
sissement de 1000 diam. 

Fig. 7. Plasmode réticulé dans une cellule parenchymateuse du pétiole. Gros- 
sissement de 1000 diam. 

Fig. 8. Plasmode réticulé en état de formation dans une cellule du paren- 
chyme du pétiole. 1, 1, 1-protoplasme à noyaux des myxamibes en état de se 
dissoudre dans le plasmode. 2-noyau cellulaire décomposé. Grossissement de 2000 
diamètres. 

Fig. 9. Plasmode à nombreux noyaux. Les noyaux ont l'aspect de points noirs 
entourés d’un halo de protoplasme hyalin. Parenchyme du pétiole. Grossissement 
de 1000 diam. 

Fig. 10. Un plasmode passant à travers les cloisons cellulaires. 1-protoplasme 
du Myxomonas condensé et de couleur olivâtre, 2, 2 prolongements à bouts ren- 
flés qui percent la cloison. Parenchyme du pétiole. Dessiné au mier. de Leitz, 
obj. 8, oc. 3. 


201 


Fig. 11. Plasmodes ramifiés dans une cellule du parenchyme du pétiole. Gros- 
sissement de 1000 diam. 

Fig. 12. Cloison cellulaire troué par le passage du plasmode. Parenchyme de 
la racine de betterave. Grossissement 1000 diam. 

Fig. 13. Spores avec leurs noyaux, dans le suc de la racine malade. Leitz, 
immers., oc. 3. 

Fig. 14. Spores du Myxomonas dans une cellule du parenchyme de la racine. 
Grossissement de 2000 diam. 

Fig. 15. Spores dans une cellule épidermique du pétiole. Grossissement de 
1000 diam. 

Fig. 16. Germination des spores du Myxomonas dans une goutte suspendue. 
1-premiere, 2-deuxieme, 3-troisième phase de la germination, Grossissement de 
1000 diam. 

Fig. 17. Kystes dissemines dans les cellules de l’épiderme. Tache noire sur 
le petiole. 

Fig. 18. Kystes réunis autour du noyau de la cellule de l’épiderme du pé- 
tiole. Structure des kystes. Leitz, immers. oc. 3. 

Fig. 19. Germination des kystes dans les cellules épidermiques du pétiole. 
1, 1, 1, 1 protoplasme sortant des kystes. Grossissement de 2000 diam. 

Fig. 20. Kystes vides dans une cellule de l’épiderme. La cellule voisine ren- 
ferme des kystes non encore germés. Grossissement de 2000 diam. 

Fig. 21. Myxamibes sortis des kystes. Cellule épidermique du pétiole. Gros- 
sissement de 1000 diam. 

Fig. 22. Masses protoplasmiques qui se dégagent à l’extérieur des tissus, en 
traversant les parois externes des cellules du pétiole. Grossissement de 1000 diam. 

Fig. 23. Commencement de la formation des zoosporanges dans la matière 
désagrégée du noyau cellulaire. Parenchyme du pétiole. Grossissement de 2000 
diamètres. 

Fig. 24. Formation d'un zoosporange dans la cellule de l’épiderme du pétiole. 
Tissu tué par un séjour de 48 heures dans l’alcool à 50° et employé ensuite pour 
la culture pure du Myxomonas. 

Fig. 25. Zoosporanges formés en dehors du tissu de la plante germante, tuée 


par la brûlure. 1. 2, 3 — les phases successives du développemeut du zoospo- 
range. Grossissement de 1000 diam. 
Fig. 26. Zoosporange troué et déjà vide. — Leitz, immers., oc. 3. 


Fig. 27. Jeune zoosporange attaqué par un filament de champignon et en 
partie vidé. Grossissement de 1000 diam. 

Fig. 28. Zoosporanges vides dans une cellule du tissu des enveloppes de la 
graine. Grossissement de 2000 diam. 

Fig. 29. Brunissement des parois des cellules parenchymateuses de la racine 
d’une betterave sucrière. Grossissement de 200 diam. 

Fig. 30. Betterave sucrière dont les limbes et les pétioles des feuilles ont été 
détruits par le Myxomonas. 1 — rosette adventive de jeunes feuilles. Phot. en été 


de 1904. 


Fig. 31. Coupe de la tête d’une betterave sucrière malade de la pourriture 


202 


se:he. 1 — brunissement du tissu du coeur, 2, 2, 2 taches brunes sous-épidermi- 
ques. Phot. en 1904. 

Fig. 32. Grandes cavernes dans la pulpe des betteraves potagères. Phot. 
en 1904. 

Fig. 33. Betteraves potageres fortement attaquées par la pourriture sèche. 
Cavernes ouvertes deja à l’extérieur. Phot. en 1904. 

Fig, 34. Excroissance sur la racine d’une betterave sucrière. — 1905. 

Fig. 35. La même excroissance coupée, pour montrer les cavernes internes 
et la destruction du tissu. Phot. en 1905. 


16. M. MARIE SMOLUCHOWSKI. O $redniej drodze czasteczek gazu i o zwia- 
zku jej z teorya dyfuzyi. (Sur le chemin moyen parcouru par les 
molécules d'un gaz et sur son rapport avec la theorie de la dif- 
fusion). Mémoire présenté par M. Lad. Natanson, m. t. 
$ 1. Une des notions fondamentales de la théorie cinétique des 

gaz est le chemin „libre* moyen 2 — c’est-à-dire la valeur moyenne 

de la distance parcourue en ligne droite par une molécule dans l’in- 
tervalle entre deux chocs consécutifs. Cette notion est due à Clau- 
sius et est liée avec la théorie que Clausius a donné et qui consi- 
dère les molécules comme des sphères rigides. On sait que Max- 
well, corrigeant le calcul de Clausius, a donné une formule exacte 
pour la détermination de cette grandeur en fonction des dimensions 
des molécules. Malgré de nombreuses tentatives on n’a pas encore 
réussi à établir une relation exacte entre la quantité 2 et les phe- 
nomenes de la viscosité, de la conductibilité thermique et de la 
diffusion. Par conséquent les valeurs de 2 données ordinairement, 
déduites au moyen d’une théorie inexaete, ne peuvent être consi- 
dérées que comme des vagues approximations. = 

Quoi qu'il en soit, les mouvements „libres* des molécules sont 
connus, au moins au point de vue qualitatif; mais il paraît qu'on 
n’a pas encore étudié les mouvements moléculaires résultant de la 
combinaison de plusieurs parcours libres, par l’action des chocs 
successifs; c’est un probleme qui semble offrir un certain intérêt au 
point de vue théorique. 

On peut attaquer ce problème par deux voies différentes: dans 
le premier cas (a) c’est la distance droite entre le point de départ 
et le lieu définitif que la molécule atteint dans un certain 
temps, en poursuivant son chemin en zigzag, dans le second cas 
(b) c'est la distance atteinte après un certain nombre de 


203 


collisions, qu'il s’agit de calculer. Ces deux problèmes donnent 
naissance aux deux notions suivantes: a) à la notion du chemin 
moyen parcouru dans un certain temps, b) à la notion de la dis- 
tance moyenne parcourue jusqu’à la #-ième rencontre. Un cas spé- 
cial de la dernière serait (pour # — 1) le chemin „libre“ moyen. 

La supériorité de la notion (a) à (b) consiste dans ce qu’elle n’est 
pas astreinte à l'hypothèse des sphères rigides. La distance parcourue 
dans un temps donné est une grandeur bien définie aussi dans le 


A = ! CG 1 , \ 
cas, où des forces intermol&eulaires quelconques (p. ex. - ; d'après 
; 


Maxwell) entraînent les molécules sur des chemins de courbure con- 
tinue. Mais l'évaluation de cette grandeur (a) est plus difficile que 
celle de la quantité (b). Même pour un temps plus court que la du- 
rée moyenne du mouvement libre, il faudrait tenir compte d’une 
certaine probabilité d’un, de deux, de trois, .... chocs, et de la pos- 
sibilité des chemins en zigzag, qui en résulteraient, ce qui provo- 
que une extrême complication dans les calculs. Pour un temps com- 
parativement long, au contraire, ces raisonnements deviennent plus 
simples, parce qu’alors la valeur de (a) coïncide avec la valeur cor- 
respondante de (b). Cela résulte des lois fondamentales de la pro- 
babilité, qui exigent dans notre cas que le nombre des collisions 
accidentelles 2 dans le temps £ soit relativement d’autant plus rap- 
proché du nombre moyen N, correspondant à ce temps, que celui-ei 
est plus grand. Par conséquent, les deux fonctions, désignant le même 
chemin, l’une en fonction de #, l’autre en fonction de », deviennent 
identiques dans ce cas limite. 

$ 2. Ce qui précède peut être illustré par un calcul très simple, 
en faisant la supposition (ce que nous accepterons aussi dans ce 
qui suit) que l'influence de la vitesse de la molécule sur son A peut 
être négligée, ou ce qui revient au même, que les molécules ont 
toujours la même vitesse. 

On sait alors que la probabilité d’un chemin x parcouru sans 
collision est: 
à (1) 


Por 
la probabilité du mouvement libre pendant le temps # est done 


ct 


Far À ® (2) 


Bulletin III. 5 


204 


On obtient la probabilité d’un mouvement tel que la molécule 


subisse une collision dans ce temps f, en multipliant la probabilité 
A 


® Re 
d'une collision dans le temps @...0 + d®, c’est-à-dire — e À dO, 


À 
par la probabilité d’un mouvement libre du moment © jusqu’à t, 
He 6) 
c'est-à-dire e * , et en intégrant cette expression d’après d@ 


entre les limites zéro et f: 


CHE se RE 
(3) n= ficrae. rien 


D'une manière analogue on obtient la probabilité de deux col- 
lisions pendant E£: 


en général, la probabilité de » collisions: 


CLS = 
(&) (5e 


La somme des p est égale à l'unité: lim (p, po +...p,) = 1, 
puisqu'il est certain qu'il y aura un nombre quelconque de collisions 
(y compris zéro) pendant le temps # Des considérations analogues 


s'appliquent aux intégrales Pr ; px dt. 


0 


CIE 
En désionant 7. ce qui représente le nombre normal des chocs 
D N : 


dans le temps #, par N et en développant n! d’après la formule 
d’approximation bien connue, on peut transformer (4) en: 


N 1) 


(8) "— \2nn | 2 he 

ce qui donne la loi approximative de la distribution des chocs: 
il RE 

© Lover 


où l'on a posé 146. 


205 


Il en résulte que la possibilité d’un écart d à partir d’un nom- 
bre normal N de collisions est d'autant moindre que le nombre N 
est plus grand. 

$ 3. Dans ce qui suit, nous examinerons surtout ce cas limite 
d’un grand N, où les deux notions exposées plus haut se confon- 
dent. La question fondamentale peut être énoncée de la manière 
suivante: Observons les molécules, se déplaçant par suite de leurs 
mouvements, apparemment irréguliers, en zigzag, et demandons-nous 
quelle est la probabilité qu'une molécule atteigne dans un temps 
t un déplacement compris entre les coordonnées x, y, 2, = + dx, 
y + dy, 2 + de, par rapport à sa position initiale. Pour simplifier 
le calcul nous ferons la même supposition que ci-dessus: @) que À 
est une quantité constante, et, en outre, 5) que la probabilité de la 
naissance d’un mouvement par suite de chaque collision est la même 
dans toutes les directions de l’espace. 

Cette supposition &) n'est exacte que dans le cas, où le centre 
de gravité des deux molécules est en repos; dans le cas contraire 
elle entraînera une certaine erreur, que nous discuterons plus loin. 
C’est la même inexactitude à laquelle nous avons fait allusion au 
commencement du $ 1 et qui se retrouve, sous une forme plus ou 
moins apparente. dans tous les calculs de la théorie ordinaire des 
sphères rigides !). C’est aussi ce que nos résultats auront de commun 
avec la théorie ordinaire: ils ne donneront pas des valeurs exactes, 
mais des indications qualitatives. Nous verrons cependant que quel- 
ques conclusions pourront tout de même être considérées comme 
exactes. 

$ 4. Il sera utile de faire le calcul, d’abord en le simplifiant 
par la supposition que le chemin parcouru par chaque molécule soit 
toujours égal à 2 Dans ce cas chaque collision peut avoir lieu avec 
la même probabilité dans un point quelconque d’une sphère de rayon 
À. construite autour du point, où la collision antérieure s'est faite. 
La probabilité que le lieu de la première collision soit compris entre 
les abscisses &...e—- dx sera définie par le rapport entre l’aire de 
l'anneau y correspondant et la surface totale de la sphère: 


mx) = . (7) 


1) Voir, p. ex., Boltzmann: Gastheorie I, p. 95. 


5* 


206 


La probabilité d’un premier choc dans un point quelconque 3, 
situé dans l'intervalle x + 2, x— À, et d’un second choc dans x... 
x + dx sera: 

; ztÀ 
5 Sue 
( made, /n@e 
z— À 
De même la probabilité d’un #-ième choc dans x... + dx: 
zh 
9 de = © (S) d£. 
(9) Pa (&) LE 09 Pn-1 (8) 
æ— 


L'évaluation des p successifs peut se faire aisément d’après cette 
formule, mais les résultats deviennent très compliqués pour des 
grands n à cause de la discontinuité de px. 


On évite cette difficulté en transformant la fonction p, par moyen 
de l'intégrale de Fourier: 


CREME à Ju fat a) cos g (x—@) da = +R cos gx dg 


d'où l’on tire 


Mc „ sin g4 \" 
(11) na, /( 4 ) cos gr dr 


0 


ce qui pour des nombres »# grands se transforme, en développant 


sin 2 
z — 1 — a. . et en negligeant les termes d’ordre supe- 
rieur, en: 


Le] » 3 2 


il - Tale 
(12) FMC fe cos gx dq =} Je 


0 


où l’on a employé la formule 


ES . —— 
— 2 1 - 
Jeu az e a= 1 e 


e 
0 


207 


Il en résulte la probabilité que la molécule ait atteint un dé- 
2 
placement x...x— dx dans un temps t (égal a): 


8x? 


Heure 
n CNE" dr. (13) 
se DIL 


On en deduit le chemin moyen parcouru dans ce temps, d’une 


: NÉE (14) 


ST 


façon analogue à (31): 


Remarquons encore que le carré moyen du chemin peut être 
obtenu aussi par une méthode directe très simple: le carré moyen 
de la distance 7 entre les points d’une sphère et un point donné 
est égal à la somme des carrés du rayon a de la sphère et de la 
distance b entre son centre et le point donné, puisque le terme der- 
nier de l’expression r—= a+ b?+ 2 ab cos 0 a la valeur moyenne 
zéro. Il en résulte que le carré moyen de la distance atteinte au 
moment du #-ième choc est égal à la somme des carrés des chemins 
libres précédents, c’est-à-dire: 


Men, (15) 


cette expression est valable pour un % quelconque. 

$ 5. Essayons maintenant d’effeetuer le calcul avec plus d’exac- 
titude, en supprimant la supposition du $ 4. On sait que les molé- 
cules n’ont pas toutes le même libre parcours A. La probabilité d’en 
trouver une qui s’est éloignée d’une distance @ du point de départ 


p 
= pP 4 do . Ir 
SÉPARER DIV aurage > 7 chocs dans la couche sphérique d’e- 
i le, dont no Ze 
paisseur do, dont une partie, définie par le rappor Iron 2 sera 


comprise entre les abséisses x et 2 — dx; ainsi la probabilité pour 
qu'une collision ait lieu dans la distance +... dx, sera en somme: 


pe = Me 
220 : o 
p=|x x 


où pour des abscisses négatives doit être prise la valeur absolue 


208 


de x. La double valeur de l'intégrale de cette fonction entre les 
limites 0 et co doit être égale à l’unité, ce qui peut être vérifié ai- 
sément par intégration partielle. Donc, nous savons que p, (2) dz sera 
la probabilité d’une première collision dans la couche 2...2 + dz, 
et que p, (©—2) dz sera la probabilité d’une collision dans x... + dx 
pour une molécule qui est sortie de 2. Par conséquent la probabilité 
totale d'une première collision dans un point quelconque et d’une 


deuxième dans æ...2x + dx sera: 
100 
(17) m (de) = de ‘| pa (2) Pa (@—2) de: 


— CO 


d'une manière analogue la probabilité d’une troisième collision dans 
æ...æ—+ dr: 


Ps x (dx) = ds J (2) p, (x—2) dz 
et, en général 
(18) D, CUT) — de fr. (2) pı (x —2) d2. 


L'évaluation dans ces expressions ne peut pas être faite immé- 
diatement par la méthode du $ 4 à cause de la forme plus com- 
P S 
pliquée de p. Mais si on les transforme par integration partielle: 


fr. (2) pı (® 2) de = 9, (@—2) fr (2) de + 
+ / dzp',(x—2) fr (2) de 


et si l'on considère que p, disparaît pour 4 co et — co, on obtient 
la formule: 


400 z— 


(19) P, (&) = — fu P'1 (9) fr. (2) de 


où l’on a posé 2 — 2=y, ce qui se prête à la substitution de p” (y) 
dérivé de (16): 

= (W 
ae À 


(20) Be) re 


209 . 


dans laquelle l’exposant contient la valeur absolue de y. Or, l'in- 
tégrale se divise en deux parties, entre les limites — co, 0 et 0, + co, 
qui peuvent être réunies, si l’on substitue la variable. avec signe 
inverse, dans la première. Ainsi on obtient la forme voulue: 


p, (0) = —E fr Oder. en 


Afin de pouvoir employer cette équation à l'évaluation succes- 
sive des p, transformons p, dans (16) à l’aide de l'intégrale de 


Fourier (10): 


pP) = 59 Ju Joss! 2— 0) fr de da = 


— 09 


ar en 
— = fa fies qg (2— a) + cos q (2 + a] / TE do da 


ce qui donne, par intégration partielle d’après a: 


1 ei 
mn = | Zen 22) 


où la fonction p signifie: 
n e À 
p (a) = fsvue de: (23) 


En introduisant cette expression dans (21), on obtient: 


— 2 a, (y 9 (g) | sin g (x—y) — sin q (x + y) 
Pa (9) — PIE y V) 7% Ce 9 & y) 


1 pl? O4 
ie | | 24 
Men f COS qX | q | (24) 


FE 


et dans le cas général: 


210 


1 
(25) Pa (2) = = a ze cos qw dg. 


Cette équation se simplifie par le développement de singe, 


A)? À): 
(26) p(g9) = gÀ E au -- “2 2 ‘| — arctg (gA) 
et par l’omission des termes d’ordre supérieur et devient tout-à-fait 
analogue pour des grands nombres # à l’equation (12): 


co ng? x 


3 2? 
(27) PR D I\/3 jar 
Pa) = e cos ge dq = = ne 


0 


Donc, la probabilité pour qu'une molécule subisse un déplacement 
x... x + dx, dans le temps { (grand en comparaison avec le temps 
du mouvement libre) est: 

p2æ2 


(28) PrlE)de = ein e ? da 
Vrt 


où 8 signifie le coefficient \/_ 74 os 3 ,‚ et, en général, la pro- 


4 n 2? 


babilité d’un déplacement caractérisé par oo x, y, 2 sera: 


3 P2 (22 + y? + 22) 
(9); 1(r, 7e) dr dy N e / dx dy dz. 
EL 


Le déplacement moyen en x (positif ou négatif) sera donc: 


(30) VE 


la distance moyenne radiale: 


(31) era 


et le carre moyen de la distance: 


(32) = —aImAr. 


211 


$ 6. On observera que le raisonnement n’est pas changé, si les 
grandeurs À, c, n se rapportent à une molécule qui se trouve mé- 
langée à des molécules d’un gaz différent. La nature de ce gaz 
n'aura d'influence que sur la grandeur absolue de 2. Par conséquent 
nous pouvons directement appliquer ces résultats à la théorie de la 
diffusion d’un gaz dans un autre, dans le cas, où la petitesse des 
différences de concentration permet de regarder À comme constant. 

Supposons que la concentration (c’est-à-dire le nombre relatif des 
molécules d’une espèce) soit déterminée dans un certain moment 
initial par la fonction /, (x). Alors chaque couche dx du mélange 
peut être regardée comme une source d’où les molécules, en nombre 
proportionnel à 7 (x) dx, se dissipent d’après la loi (28) Donc, après 
un temps f. on aura dans un point X, la concentration: 


= + ße (X— x? 
nu Er a he ? de. (33) 


C’est précisément la formule que nous fournit la théorie classi- 
que de la diffusion comme solution particulière de l'équation diffé- 
rentielle de la diffusion dans les conditions initiales admises, si l’on 
pose le coefficient de diffusion 


\ 7 ci ; 
D= PTE ne I (34) 

Nous retrouvons ainsi dans (34) un résultat bien connu de la 
théorie cinétique des gaz '). Mais la méthode directe exposée plus 
haut est supérieure aux calculs usuels dans ce qu’elle conduit à l'in- 
terprétation physique du résultat (33) qu’on obtient à l'ordinaire par 
des raisonnements mathématiques indirects, en suivant le détour 
qu'implique l’usage de l'équation différentielle de la diffusion. 

Par des considérations tout-à-fait analogues on obtient, dans le 
cas de trois dimensions, la solution générale du problème de la dif- 
fusion dans des conditions initiales données, en partant de la for- 
mule (29): La concentration dans le point donné sera, au moment f: 


So Be Y2 


= | Tr ); J pire ? r?dr (35) 


1) Voir, p. ex., Boltzmann: Gastheorie I, p. 90. 


212 


où w (r) est la valeur moyenne de la concentration initiale sur la 
surface d’une sphère à rayon r 1). 

& 7. Remarquons que le calcul simplifié du $ 4 donne un ré- 
sultat analogue, avec cette différence seulement, que le coefficient 
de la diffusion aurait la moitié de la valeur déduite plus haut. Ceci 
est en accord parfait avec le résultat qu'on déduit de la théorie or- 
dinaire en tenant compte des mêmes hypothèses. Car dans le nombre 
des molécules touchant un plan donné seules les molécules comp- 
teront qui se trouvent dans une couche 2, si 4 est le chemin par- 
couru par chacune d'elles; la valeur moyenne de leur chemin jus- 
qu’à l'intersection avec le plan ne sera que à tandis qu’elle devrait 


être égale au chemin libre moyen 2, d’après l'analyse exacte. 
Nous avons dit que les résultats du $ 5 ne seront non plus en- 
tièrement exacts. à cause de l'introduction des suppositions simpli- 
ficatrices du $ 3; ceci est un défaut commun à nos calculs et à la 
théorie ordinaire de ces phénomènes. On a essayé, il est vrai, d’en 
dégager la théorie ordinaire, en tenant compte de ce que les ehocs 
moléculaires tendent en moyenne à favoriser la direction du mou- 
vement primitif (persistance de vitesse) M. Jeans?) a trouvé, en 
effet, que la vitesse après une collision aura, en moyenne, une com- 
posante dans la direction du mouvement primaire, égale à 0'406 de 
la vitesse de celui-ci. Cependant, il n’essaye pas de déduire l'effet 
exact de plusieurs chocs consécutifs; il se borne à un raisonnement 
tout-A-fait approximatif. Il est probable, que le résultat indiqué par 
M. Jeans qui se ramène à multiplier A par le coefficient 1'684, est 
plus rapproché de la vérité que le calcul usuel, et on pourrait in- 
troduire ce coefficient dans nos formules avec la même justification. 
Il est facile de comprendre comment il faudrait conduire le cal- 
eul rigoureux sans simplications, en suivant notre méthode, mais les 
difficultés d'intégration paraissent presque insurmontables. La forme de 
‘équation (25) devrait subir une modification pour des petits nom- 
bres ; mais l'influence de la vitesse primaire sera vite effacé par 
les chocs consécutifs, en sorte que les chemins parcourus p. ex: 


1) Voir, p. ex., Riemann-Weber: Partielle Differentialgleichungen 2, p. 125. 

On pourrait parvenir, évidemment, aux relations (28—32) aussi par la mé- 
thode inverse, en partant de la théorie ordinaire de diffusion, vu sa coïncidence 
avec nos résultats. 

2) Phil. Mag. 8, p. 670 (1904). 


213° 


pendant dix collisions peuvent être considérés comme tout-à-fait in- 
dépendants. 

Par conséquent, il ne faudra changer dans (28) pour des nom- 
bres grands », que le coefficient numérique de £. 

Il est probable que la persistance des vitesses est plus considé- 
rable encore dans les liquides, et c’est pourquoi la formule (34) ne 
pourrait être appliquée dans ce cas qu'à une évaluation vague de 
l'ordre de grandeur, ou plutôt de la limite supérieure de 2. 


17. Mme RADWANSKA MARIE. Przednie serca limfatyczne Zaby. (Die vor- 
deren Lymphherzen des Frosches). (Sur les coeurs lymphatiques an- 
térieurs de la grenouille). Mémoire présenté par M. H. Hoyer m. c. 

Alle Autoren bis auf Wieliky, welche sich mit der Anatomie 
und der Physiologie der Lymphherzen bei Fröschen beschäftigt 
haben, geben an, daß uur ein Paar vordere und ein Paar hintere 
Lymphherzen bei Fröschen existieren. Der erste welcher eine 
größere Anzahl von Lymphherzen bein Frosch festgestellt hat, ist 
Wieliky'). Derselbe macht über die vorderen Lymphherzen 
keine weiteren Angaben, dagegen beschreibt er bei Froschlarven 
4—5, bei erwachsenen Fröschen je 3 hintere Lymphherzen auf 
jeder Seite. Die Angaben von Wieliky bezüglich der hinteren 
Lymphherzen wurden alsdann von Prof Hoyer bestätigt und zu- 
gleich berichtigt Hoyer’) fand nämlich bei erwachsenen Frö- 
schen 4 Paar hintere Lymphherzen und spricht die Vermutung aus, 
daß die größere Anzahl der Lymphherzen der Frösche wahrschein- 
lich ein Rest der zahlreichen Lymphherzen der Urodelen darstelle. 
Es wäre ja auch recht wohl denkbar, daß von den 14—20 Lymph- 
herzen, welche bei Urodelen die Seitenteile des Thorax jederseits 
einnehmen, bei Anuren mehrere und zwar die mittleren schwinden, 
so daß nur die vorderen und hinteren Lymphherzen jeder Reihe 
bestehen bleiben. 


1) Wieliky W.: Weitere Untersuchungen über die Lympliherzen und die 
Lymphgefäße einiger Amphibien. Supplem. zum 59. Bande der Denkschriften d. k. 
Ak. d. Wiss. Petersburg 1888. (russisch). Ausführlicher Bericht darüber in Hoff- 
mann Schwalbes Jahresbericht 1889. S. 235 — 233. 

2) H. Hoyer: Über die Lymphherzen der Frösche. Cracovie 1904. Bull. de 
l’Acad. d. Sc. de Cracovie. 


214 


Nachdem nun die hinteren Lymphherzen des Frosches genauer 
untersucht worden waren, mußten auch die vorderen einer erneuten 
Untersuchung unterzogen werden. 

Die Literatur über die Anatomie und Histologie der vorderen 
Lymphherzen ist im allgemeinen viel spärlicher als diejenige über 
die hinteren. Verfasserin gibt zunächst eine Übersicht über die 
Arbeiten von Joh. Müller, Panizza, Ranvier, Josifoff und geht dann 
zu ihren eigenen Untersuchungen über. 

Bei der Kleinheit der Lymphherzen und bei ihrer versteckten 
Lage erschien es am zweckmäßigsten, die Lymphherzen samt den 
sie umgebenden Gewebsteilen aus dem Körper des Frosches (Rana 
esculenta) herauszuschneiden und zu fixieren, dann in üblicher Weise 
in Paraffin einzubetten und in Serienschnitte zu zerlegen. Zu die- 
sem Zwecke wurde aus dem Rücken des Frosches die Partie zwi- 
schen dem zweiten und fünften Wirbel herausgeschnitten, die Stücke 
in Perenyi Flüssigkeit fixiert und zugleich entkalkt und dann mei- 
stens nach Durchführung durch Alkohol in toto gefärbt. 

Die Schnittserien wurden in verschiedenen Richtungen durch 
die herausgeschnittenen Stücke angelegt, und zwar in der trans- 
versalen, sagittalen und horizontalen Ebene. 

Zur besseren Orientierung über die Laye und die Form des 
Herzens sowie der einmündenden, mit Klappen versehenen, Lymph- 
gefäße habe ich nach einer Serie von Schnitten ein Plattenmodell 
hergestellt. Dieses gab zwar die Form des Herzens und die An- 
ordnung der Klappen wieder, doch waren diese selbst wegen ihrer 
Kleinheit nur sehr wenig sichtbar. Aus diesem Grunde habe ich 
von einer Abbildung des Modells Abstand genommen. 

Da die Lage des vorderen Lymphherzens beim Frosch bereits 
mehrfach genau beschrieben worden ist, so brauche ich auf die- 
selbe nicht näher einzugehen. 

An den zahlreichen Schnitten konnte ich endgiltig feststellen, 
daß auf jeder Seite nur je ein vorderes Lymphherz vorhanden ist. 

Die Form des Herzens ist ungefähr eiförmig; seine Größe ist 
veränderlich und im allgemeinen von der Größe des ganzen Kör- 
pers abhängig. Wenn wir als Maß die Größe der Herzhöhle an- 
nehmen, so beträgt bei einem erwachsenen Frosche die Länge 
derselben ungefähr 1 mm, die Breite 0:3 mm und die Tiefe 0:6 mm; 
das Volumen also ungefähr 0:5 mms. 


215 


Das Herz grenzt nicht unmittelbar an die umgebenden Ge- 
webe, wie Muskeln, Knochen und Peritoneum, sondern es wird 
von allen Seiten von einem mehr oder weniger gut entwickelten 
Lymphsinus umgeben. Der Sinus ist durchaus nicht einheitlich, 
sondern bildet einen Raum, welcher durch Scheidewände in mehrere 
Abteilungen geteilt wird, die jedoch sämtlich untereinander zusam- 
menhängen, so daß die Lymphe mit großer Leichtigkeit aus einer 
Abteilung in alle anderen übergehen kann (Fig. 1.) Die den Sinus 
durchziehenden Scheidewände bilden zugleich Aufhängebänder (Li- 
gamente) für das Herz. Es lassen sich folgende am stärksten 
entwickelte Ligamente unterscheiden. Erstens ein Band, welches 
die Herzwand mit dem Musculus serratus medius und der Sca- 
pula verbindet; ein zweites starkes und flaches Band liegt ventral 
und verbindet die vordere (kraniale) Herzwand mit dem Processus 
transversus des dritten Wirbels. Neben diesen zwei Hauptligamenten 
bestehen noch zwei kleinere. von denen das eine das Herz mit dem 
Querfortsatz des dritten Wirbels an seiner dorsalen Seite, das an- 
dere das Lymphherz auf einer kurzen Strecke an den Musculus 
intertransversarius medialis anheftet. Zuweilen stülpt sich das Herz 
nach vorne sackartig vor. In diesen Fällen erscheint dann die Aus- 
stülpung direkt an den Knochen angewachsen zu sein. 

Die angeführten Ligamente heften sich stets an die gleichen 
Herzteile an und sind daher als konstante Bildungen zu betrachten. 
Durch diese wird der das Herz umgebende Sinus in folgende 5 
Räume geteilt. 

Ein großer Lymphraum liegt zwischen der lateralen Wand des 
Herzens. dem Bindegewebsstrang, der sich von der Scapula bis 
zum Querfortsatze des dritten Wirbels hinzieht, und den das Herz 
umgebenden Muskeln. Dieser Raum besitzt zwar keine separaten 
Mündungen ins Herz. kommuniziert aber unmittelbar mit den übri- 
gen Lymphräumen. 

Ein zweiter Lymphraum liegt zwischen ‘dem Musculus serratus 
medius und dem Herzen einerseits und dem Musculus intertransver- 
sarius medialis anderseits. Dieser Raum setzt sich aus mehreren 
Abteilungen zusammen, die in dem breiten, zwischen dem Herzen 
und dem Musculus serratus medius ausgebreiteten Ligamente liegen, 
und die sich zwischen den hinteren (kaudalen) Rand des Herzens 
und den Musculus intertransversarius medialis hineinzwängen. Aus 
diesem Raume führen zwei Mündungen ins Herz und zwar befindet 


216 


sich die eine an der vorderen (kranialen) Wand, die andere an der 
hinteren (kaudalen) Wand des Herzens. Beide sind mit Klappen 


He le 


Sagittalschnitt durch den lateralsten Teil des rechten Lymphherzens. 
C. 1. — Cor lymphaticum. 


Pr. tr. III. — Processus transversus vertebrae III. 
Pr. tr. IV. — Processus transversus vertebrae IV. 

M. ser. m. — Musculus serratus medius. 

M. ser. inf. — Musculus serratus inferior. 

M, int. m. — Musculus intertransversarius medialis. 
M. int. l. — Musculus intertransversarius lateralis. 

Lg 1 — Ligamentum primum. 

Lg II — Ligamentum secundum. 


Lg IV — Ligamentum quartum. 
S. peric. — Sinus pericardialis, 
welcher auf den weiteren Schnitten in Abteilungen zerfällt, die mit SI—SV 
bezeichnet sind. Vergr. 39 mal. 


versehen. Unmittelbar neben der kaudalen Klappe ragt in die 
Höhlung des Herzens ein großer, dieker Fortsatz der Herzwand 


217° 


hinein, der an Grüße die daneben liegende Klappe mehrfach über- 
trifft. Wir werden darauf weiter unten noch zu sprechen kommen. 

Der geräumigste, sich längs der ganzen Vorderwand des Her- 
zens dahinziehende Raum jenes allgemeinen Sinus liegt unmittelbar 


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Schnitt derselben Serie wie Fig. 1, weiter medialwärts. 


Bezeichnung wie in Fig. 1. 


hinter (kaudal) dem Querfortsatze des dritten Wirbels. Dieser Raum 
ist von vorne durch den Querfortsatz begrenzt, von rückwärts durch 
die Wand des Lymphherzens, dorsal durch den Musculus serratus 
medius und ventral durch das Ligament, welches das Herz an den 
Querfortsatz des dritten Wirbels anheftet. Diesen Raum können wir 
kurzweg als subkostal bezeichnen, da er unterhalb jenes Teiles des 
Processus transversus des Wirbels liest, welcher der Rippe entspricht 
(Wiedersheim). Dieser Sack hat drei Mündungen. Eine derselben 
liegt lateral und setzt sich in die Herzwand als ein ziemlich geräu- 
miges jedoch kurzes Gefäß fort (Fig. 3 v. 1), das die Herzwand quer 
durchschneidet und das an seinem Ende eine aus zwei Teilen 


218 


bestehende Klappe besitzt. An einer Serie von Schnitten, die der 
Sagittalebene parallel gerichtet sind, sieht man das erwähnte Gefäß 
zuerst knapp an der Grenze des subkostalen Sackes und dann an 
weiteren Schnitten dem Herzen immer näher. Schließlich wird des- 
sen Lichtung durch zwei Falten, die unmittelbar in die Herzhöhle 


Schnitt derselben Serie wie die zwei vorigen Figuren weiter medialwärts. 
Pr. ec. — Processus cordis. 
V. — valvula. 
Die Klappen, welche an der Mündung der Lymphsinus in das Lymphherz liegen, 
werden mit Vi, Viu, Vv, Vvi, bezeichnet. X Mündung des Sinus subcostalis in 
das Herz. Die übrigen Bezeichnungen bleiben dieselben wie in Fig. 1. 


herabhängen, geteilt. Durch die zweite sehr große Klappe passiert 
die Lymphe aus demjenigen Teile des subkostalen Raumes, welcher 
zwischen der Rippe und dem Musculus serratus medius liegt. Wenn 
das Lymphherz die oben erwähnte Ausstülpung besitzt, liegt die 
Klappe gerade an der Übergangsstelle der Ausstülpung in das Herz. 

Die dritte, den subkostalen Sack mit dem Herzen verbindende 
Klappe liegt medial. Sie führt eigentlich aus einem kleinen Lymph- 


219 


divertikel, welcher von dem oben erwähnten dritten Ligamente 
begrenzt wird. “ 

Der vierte Teil des perikardialen Sinus (Textfiguren S. IV) liegt 
unmittelbar unterhalb der ventralen Wand des Sinus subscapularis 
(lg. IT) und trennt diesen Sinus vom Herzen und dem Musculus 
intertransversarius lateralis. Dieser ist nicht ganz einheitlich. Ein 
Divertikel dieses vierten Teiles des perikardialen Sinus (Fig. 2, 
S. IV. a) verbindet sich lateral mit dem subkostalen Sacke. Medial 
wird er von ihm durch eine aus Bindegewebe gebildete Zwischen- 
wand abgeteilt. Im allgemeinen sieht man diesen Teil des perikar- 
dialen Sinus lateral sich dem Sinus subkostalis nähern. Gegen die 
Medianebene hin umgibt er von hinten das Herz (Fig. 2 S. IV 8.), 
liegt also zwischen dem Musculus intertransversarius lateralis und me- 
dialis und zerfällt in mehrere kleinere Abteilungen, von denen die 
dem Herzen am nächsten liegende ganz separat ins Herz mündet. 

Dieser Lymphraum hat sechs Mündungen, welche alle mit Klap- 
pen versehen sind. Sein am weitesten nach vorne reichender Ab- 
schnitt, welcher zugleich der kleinste und schmalste ist, mündet 
ins Herz als ein verengter Kanal. Derselbe durchsetzt die Herzwand 
und verlängert sich in eine Klappe. Hinter dieser liegt die zweite 
Klappe. Zwei andere leiten die Lymphe aus der hinter dem Her- 
zen gelegenen Abteilung ab, die fünfte (Fig. 4 v. 5) aus dem 
zwischen den Muskeln sich ausbreitenden Divertikel und die sechste 
(Fig. 6, v. 6.) aus einer dem Herzen unmittelbar anliegenden Ab- 
teilung. 

An der Seite der Wirbelsäule berührt das Herz nicht unmittel- 
bar die Muskeln. Es ist von ihnen durch einen großen Lymphraum 
abgesondert. Dieser letztere ist dicht am Herzen in zwei Abschnitte 
geteilt, von denen jeder eine gesonderte mit einer Klappe versehene 
Mündung besitzt. Er steht mit anderen Räumen durch den subko- 
stalen Sack in Verbindung und bildet demgemäß nur einen Teil 
des Lymphsinus, der das Herz umgibt. 

Durch diesen Raum führt auch die Vena vertebralis, ın welche 
das Lymphherz mündet. 

Im allgemeinen beträgt also die Zahl der ins Lymph- 
herz hineinragenden Klappen dreizehn. Sie befinden 
sich sämtlich an der Mündung der Lymphräume und nicht an der 
Mündung der Lymphgefäße. Zwar war oben von Lymphkanälen 
oder Lymphgefäßen die Rede, doch stellen diese nur eine Veren- 


Bulletin III 6 


220 


gerung der Lymphräume dar, wie man dies bei der Durchsicht 


der Serienschnite leicht feststellen kann. 
Soweit ieh mich überzeugt habe, verlaufen die Lymphgefäße 


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4 


Ein weiterer Schnitt derselben Serie, wie Fig. 3. 
Bezeichnung wie in der Fig. 1. 


nicht direkt zum Herzen und münden nicht unmittelbar in dieses 
ein, sondern in den perikardialen Lymphsinus, durch dessen Ver- 


221 


mittelung die Lymphe dann in das Herz gelangt. Der perikar- 
diale Lymphsinus würde also gewissermaßen einen Vorhof für das 
Lymphherz darstellen. | 
Alle Klappen sind morphologisch und histologisch nach einem 
Typus gebaut. Die Herzwand verschmälert sich an ihrem Ansatze 
zu zwei dünnen Blättchen, welche gegen das Innere des Herzens 


Ein weiterer Schnitt derselben Serie, wie Fig. 1—-4. 
D — Divertieulum cordis. 


Die übrige Bezeichnung wie in den vorigen Figuren. 


konvergieren und weiterhin parallel verlaufend meist ziemlich weit 
in die Herzhöhle hineinragen. Solehe Bilder erhält man bei Längs- 
schnitten durch die Klappen. An Querschnitten stellen sie sich als 
zwei parallele Streifen dar, welche einen feineren Spalt umgrenzen. 
Bei der Durchsicht der Schnitte erhält man den Eindruck, als 
wenn der das Lymphherz umgebende Lymphsinus stellenweise in 
das Herz hineinwüchse und daselbst mit einer spaltförmigen Öffnung 


222 


ausmündete. Während die Klappen an ihrem Ansatze an die Herz- 
wand sehr dünn sind, verdicken sie sich gegen ihr Ende hin. Bei 
Anwendung von stärkeren Vergrößerungen sieht man an den Enden 
der Klappen eine große Menge von Kernen angehäuft, welche Bin- 
degewebszellen und glatten Muskelfasern, vorwiegend aber Endo- 
thelzellen angehören. Die einzelnen Blätter der Klappen sind aus 
Bindegewebe, aus längs und quer verlaufenden glatten Muskelfasern 
gebildet. Die beiden Oberflächen sind vom Endothel bedeckt. Da 
die Herzwand im Bereiche der Klappen dünn ist, so kann es leicht 
vorkommen, daß die Klappe an ihrem Ansatze abreißt. Wir erhal- 
ten dann Präparate, an denen man nur diese Verdünnung der Herz- 
wand, welehe dem Ansatzteil der Klappe enstpricht, sieht. 

Die Klappen, welche sich an den in die Lymphherzen einmün- 
denden Lymphsinus befinden, wurden zuerst von Prof. Hoyer!) 
an den hinteren Lymphherzen beschrieben. Von früheren Autoren 
war nur die Vermutung ausgesprochen worden, daß Klappen vor- 
handen seien. So schreibt Milne Edwards?) bei der Besprechung 
der Mündungen der Lymphgefäße ins Herz: „mais les embouchures 
des ces caneaux paraissent être garnies de replis valvulaires de 
facon à empêcher tout reflux“. Ähnliche Vermutungen spricht auch 
Hoffman?) aus. Andere Autoren, wie Ranviert), Wielik y) 
Oehlf) sprechen nur von s. g. Lymphporen. Ran vier gibt folgende 
Beschreibung derselben: „An gewissen Stellen sind Öffnungen vor- 
handen, einfach oder siebartig, auf deren Randseite das Endothel 
umbiegt, um sich in Kanäle fortzusetzen, welche meistens schief in 
der Wand der Lymphherzen eingesraben sind. Es sind dies Offnun- 
gen für den Durechtritt der Lymphe. die wir als Lymphporen be- 
zeichnen werden“. Daß Ranvier, dessen Beschreibung des hi- 


1) H. Hoyer (iun.). Von den Lymphherzen des Frosches. Krakau 1905. Verh. 
der Akad. d. Wissenschaften. 

®2) Milne Edwards: Lecons sur la physiologie, T. 4. Paris 1859. 

3) Bronns: Klassen und Ordnungen des Tierreichs. Amphibia. Leipzig und 
Heidelberg 1873—1878 

4) Ranvier: Technisches Lehrbuch der Histologie. Leipzig 1888. Verlag 
von Vogel 

5) Wieliky W.: Weitere Untersuchungen über die Lymphherzen und Lymph- 
gefäße einiger Amphibien. Supplem. zum 59. Bande der Denkschriften d. k. Akad. 
d. Wiss. Petersburg 1888 (russisch.) Ausführliches keferat darüber in Hoffmann- 
Schwalbes Jahresbericht 1889 S. 235— 238 

6) Oehl: Sui cuori lymphatici della Rana temporaria. Milano 1892. 


stologischen Baues des Herzens vollkommen getreu ist, die Klappen 
nicht bemerkt hat, ist wohl darauf zurückzuführen, daß ‚er die zu 
untersuchenden Lymphherzen zuvor mit Leim füllte, um sie im 
Zustande der Dilatation zu erhalten. Es ist also ganz natürlich, daß 


Fig. 6. 


Medialster Schnitt derselben Serle. 
V. v. — Valvula venae, 
an der Mündung des Herzens in die Vena vertebralis — VW. vert. 
Die übrige Bezeichnung wie in den Figuren 1—5. 


er bei der Entfernung des Leimes so zarte Gebilde, wie die Klap- 
pen mitentfernen mußte. 

Nach.Wieliky sind die Lymphporen trichterförmige Öffnun- 
gen in der Herzwand, die sich beim Zusammenziehen des Herzens 
verschließen und deshalb wie Klapen wirken. Durch diese „Poren“ 
münden die Lymphgefäße ins Herz. 

Den Angaben von Ranvier ist warscheinlich auch Vogt und 


224 


Young!) gefolgt, welche bei Beschreibung der Lymphherzen der 
Frösche die Klappen ebenfalls nicht erwähnen. Das vordere Lymph- 
herz mündet ummittelbar in die Vena vertebralis. Diese Mündung 


Fig. 7. 


Ein frontaler Schnitt durch das linke Lymphherz. 
Cart. pr. tr. III. — Cartilago processus transversi tertii. 
Die übrigen Bezeichnungen wie in den Figuren der Sagittalschnitte. 


(Fig. 6 u. 7) befindet sich an der vorderen (kranialen) Seite des 
Herzens etwas medial. Die Vena vertebralis verläuft lateral zu dem 
Lymphherzen der Wirbelsäule parallel, in der Höhe des vierten 


1) Vogt u. Young: Traité d’anatomie comparée. Paris 1894. 


225 


Wirbels nähert sie sich plötzlich der Mittellinie, verläuft dann über 
dem Lymphherzen und bildet bei dessen Mündung ein kleines Knie. 
Von hier nimmt sie ihren Lauf fast in gerader Linie dorsal zum 
Querfortsatz des dritten Wirbels nach vorne, d. h. an seiner Rük- 
kenseite und zwischen den die Scapula mit Humerus und dem 
Sternum verbindenden Muskeln. Endlich geht sie in die Vena iu- 
gularis externa über. 

Diese Mündung des Herzens in die Vene ist ebenfalls durch 
eine Klappe (Fig. 6 und 7 v. ce) geschlossen, die in die Lichtung, 
der Vene hineinragt. Sie gehört zum Typus der halbmondförmigen 
Klappen und besteht aus zwei Falten. Die Vene hat am Ansatz 
der Klappe einen Durchmesser von 05 mm, d. h. sie ist dreimal 
breiter als die Mündung des Lymphsinus, deshalb ist die Klappe 
weit länger als die des Lymphsinus. Das Herz mündet in die Vene 
nicht rechtwinklig ein. sondern indem es einen spitzen Winkel 
bildet, an der Stelle, wo die Vene ein Knie über dem Herzen bil- 
det. Es ist sehr wahrscheinlich, daß eben diese schräge Stellung 
der Klappe die Überführung der Lymphe aus dem Herzen in die 
Vene erleichtert und das Eindringen des Blutes in das Lymphherz 
noch mehr erschwert. Was den histologischen Bau der Klappe an- 
betrifft, so verhält sich diese ähnlich wie die an der Mündung 
der Lymphräume liegenden Klappen. Oberhalb dieser Klappe be- 
finden sich in der Vene selbst noch mehrere kleinere Klappen, 
welche von den Seitenwänden der Vene schräg in die Lichtung 
derselben hineinragen. Sie befinden sich an der Mündung der 
kleineren in die Vena vertebralis einmündenden Venen. Das Vor- 
handensein der Klappe an der Mündung des Herzens in die Vene 
ist bereits von Panizza im J. 1833 beschrieben worden. Dieser 
Gelehrte vergleicht sie mit jenen Klappen, die an Stellen liegen, 
wo die Venen in die Vena cava münden. Wieliky!) sah dort 
nur einen „kegelförmigen Körper“, der die Funktion einer Klappe 
ausführt. Er fand sie sowohl bei einem erwachsenen Frosche wie 
auch bei der Kaulquappe. Andere spätere Autoren geben mehr 
oder weniger genaue Beschreibungen dieser Klappe. 

In seinem histologischen Bau unterscheidet sich das vordere 


1) Wieliky: Weitere Untersuchungen über die Lymphherzen und Lymph- 
gefäße einiger Amphibien. Jahresberichte f. Anat. und Physiologie. Leipzig 1890. 
IESSVLIE 


226 


Lymphherz gar nicht von den hinteren, die von Prof. Hoyer (iun.) 
beschrieben worden sind. Seine Wand ist aus quergestreiften Muskel- 
fasern und aus Bindegewebe gebildet. Die Muskelfasern verlaufen in 
verschiedenen Richtungen und verflechten sich. Die einzelnen Fasern 
zeichnen sich dadurch aus, daß sie viel Sarkoplasma enthalten und 
von Bindegewebe umgeben sind. Die ganze Herzhöhle ist mit En- 
dothel ausgekleidet, das dieselbe Form hat, wie das Endothel in den 
Lymphgefäßen. Es besteht aus großen, flachen Zellen mit wellen- 
förmigen Grenzen und deutlichen Kernen. 

Bei der Besprechung der Klappe, welche aus dem unteren Teile 
des zwischen den Muskeln serratus internus und intertransversarius 
lateralis liegenden Sack in das Herz dringt, erwähnte ich einen 
starken Fortsatz der Herzwand, welcher in die Herzhöhle hineinragt. 
Er tritt beständig auf und ist gewöhnlich noch stärker entwickelt. 
als in Fig. 1. Bei zwei untersuchten Fröschen bemerkte ich, daß 
dieser Fortsatz schräg von der dorsalen zu der ventralen Herzwand 
reichte und sehr diek war, aber nie eine vollkommene Zwischen- 
wand bildete und, nie das Herz seiner ganzen Breite nach in zwei 
voneinander völlig getrennte Räume teilte. Bei anderen daraufhin 
untersuchten Frösehen war die Scheidewand weniger ausgebildet. 
Ganz ähnliche Verhältnisse fand ich bei der Kaulquappe. Auch hier 
wird die Herzhöhle in zwei Partien geteilt. wovon die kaudale, 
ähnlich wie bei erwachsem Frosche kleiner ist, jedoch mit der 
kranialen kommuniziert. 

Auf der beigegebenen Figur sehen wir einen Transversalschnitt 
durch ein Herz mit der Scheidewand, welche im hinteren Teile des 
Herzens schräg von der ventralen zu der dorsalen Herzwand vom 
Musculus intertransversarius lateralis gegen den Musculus intertrans- 
versarius medialis verläuft. Diese Scheidewand entspringt aus der 
Herzwand und bildet nieht, wie man vermuten könnte, eine Duppli- 
katur derselben, welehe durch Einfaltung der Wand ins Innere der 
Herzhöhle entstanden wäre. Auf Längsschnitten durch die Schei- 
dewand ist keine Spur einer Faltung sichtbar, vielmehr sieht man 
die Muskelfasern der Herzwand direkt in die Scheidewand über- 
gehen. 

Welehe Bedeutung dieser unvollkommenen Scheidewand zu- 
kommt, ist vorderhand nicht zu entscheiden. Möglicherweise wur- 
den eingehende entwickelungsgeschichtliche Untersuchungen dar- 
über näheren Aufschluß geben. 


227 


Betrachtet man die Höhlung des vorderen Lymphherzens als ein- 
heitlichen Raum, so beträgt der Rauminhalt nach meiner Berechnung 
ungefährt 05 cbmm. Da sich nun das Herz 60—70 mal in der 
Minute zusammenzieht. so würden durch ein Herz in einer Minute 
etwa 30 cbmm und in einer Stunde 180 ebmm Lymphe hindurch- 
getrieben werden. Ein mindestens ebenso bedeutendes Quantum 
Lymphe muß nun, wenn das Lymphherz regelmäßig funktionieren 
soll, dem perikardialen Lymphsinus zuströmen. 

Um mich davon zu überzeugen, welche Lymphräume als Zufluß- 
gebiete der Lymphe zum perikardialen Sinus am meisten in Be- 
tracht kommen, habe ich mit gefärbter Gelatinmasse den Sinus sub- 
scapularis injiziert, weil derselbe in der nächsten Nähe des Herzens 
liest und vom denselben nur durch ein dünnes Häutchen getrennt 
ist. Es ergab sich, daß die eingespritzte Gelatinmasse nicht nur 
den Sinus subscapularis, sondern auch andere mit ihm verbundene 
Lymphräume gefüllt hatte, wie den Sinus basilaris und pectoralis, 
saccus subvertebralis, lateralis und auch in den Herzbeutel, unter die 
Brustmuskel und einmal sogar in die Sinus interfemorales eindrang. 
Nur der saccus brachialis, weleher nach Ecker mit dem Sinus sub- 
scapularis verbunden sein soll, hatte sich nicht gefüllt. In die vor- 
deren Lymphherzen war die Masse nicht mehr eingedrungen, wohl 
aber in den perikardialen Sinus. Bei weiteren Versuchen wandte 
ich wässerige Injektionsmassen an. Wurden dieselben in geringer 
Menge in den ‚Sinus subscapularis eingeführt, so ließen sie sich 
im Herzen selbst nachweisen. Aus diesen Versuchen geht hervor, 
daß der Sinus subscapularis einerseits mit dem Lymphherzen 
der entsprechenden Körperhälfte und andrerseits mit verschiedenen 
Lymphsäcken des Körpers in enger Verbinduug steht. Demnach 
wären die Sinus subscapulares als ein sehr wichtiges Zuflußgebiet 
der Lymphe zu den vorderen Lymphherzen zu betrachten. 

Das vordere Lymphherz des Frosches sammelt, was übrigens 
mit der bisherigen Behauptung übereinstimmt, die Lymphe aus dem 
ganzen vorderen Teil des Körpers und teilweise auch aus der 
Bauchhühle. Da die Injektionsflüssigkeit vom Sinus subscapularis 
sogar in den saccus interfemoralis eingedrungen war, welcher infolge 
seiner Lage zum System der hinteren Herzen zu rechnen ist, so 
kann man annehmen, daß zwischen den Lymphräumen, die in die 
vorderen Herzen münden, und den in die hinteren einmündenden 
Lymphräumen keine scharfen Grenzen vorhanden sind. 


228 


Diese Arbeit habe ich in dem Institut für vergleichende Ana- 
tomie der Jagellonischen Universität unter der Leitung des Prof. 
H. Hoyer (iun.) ausgeführt. Für seine Unterstützung spreche ich 
ihm an dieser Stelle meinen tiefsten Dank aus. 


Aus dem Institut für vergl. Anatomie zu Krakau. 


Nakladem Akademii Umiejetnosci. 


Pod redakeya 
Czlonka delegowanego Wydzialu matem.-przyr., Dra Leona Marchlewskiego. 


Kraköw. 1906. — Drakarnia Uniwersytetu Jagiellonskiego, pod zarzadem J. Filipowskiego. 


27 Kwietnia 1906. 


ee | PUBLICATIONS DE L'AGADEMIE 
D {1878-1900 


Librairie de La Sociéto anonyme polonaise 


A 


ex 


sp6öika wydawnmicza polska) 
à Cracovie. 


x Philologie. — Sciences morales et politiques. 


»Pamietnik Wydz. tilolog. i hist. filozof.e /Classe de Philologie, Classe d'histoire 
<ı de philosophie. Mémoires), in 4-to, vol. I— VII (38 planches, vol. I épuisé). — 118 k, 


»Rozprawy i sprawozdania z posiedzen Wydz. filolog.«e /Classe de philologie,; 
— À Seances et travaux), in 8-vo, volumes II—XXXII (vol. I épuisé). — 258 k 


»Rozprawy i sprawozdania z pcsiedzen Wydz. hist. filozof.« /Classe d'histoire 


et de philosophie. Séances et travaux}, in 8-vo, vol. II — XIII, XV— XLII, (vol. I. I. 


XIV épuisés, 61 pl.) — 276 k. 
»Sprawozdania komisyi do badania historyi sztuki w Polsce.e /Comptes ren- 


dus de ia Commission de l'histoire de l'art en Fologne), in 4-to, vol. I-VI(rı5 plan- 
ches, 1040 gravures dans le texte). — 77 k. 


= »Sprawozdania komisyi jezykowej.«e /Comptes rendus de la Commission de 
linguistigue), in 8-vo, 5 volumes. — 27 k. u 


»Archiwum do dziejöw literatury i o$wiaty w Polsce.e /Documents pour 
servir à Phastorve de la littérature en Pologrie), in.8 vo, 10 vol. — 57 k. 


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rum (1408—1530) ed. B. Ulanowski. 10 k. — Vol. XV, Rationes curiae Vladislai Jagellonis et 
Hedvigis, ed. Piekosifhiski. ro k. 


Scriptores rerum Polonicarum, in 8-vo, 11 (I—IV, VI—VII, X, xt. 


XV, XVI, XVII) volumes. — 162 k. 


Vol. I, Diaria Comitiorum Poloniae 1548, 1553, 1570. ed. Szujski. 6 k, — Vol. II, Chro- 
nicorum Barnardi Vapovii pars posterior ed. Szujski. 6 k. — Vol. III. Stephani Medeksza com- 
mentarii 1654 — 1668 ed. Seredyñski: 6 k. — Vol. VII, X, XIV, XVII Annales Domus profes- 
sae S. J. Cracoviensis ed. Chotkowski. 14 k. — Vol. XI, Diaria Comitiorum R. Polon. 1587 ed. 
A. Sokolowski. 4 k. — Vol. XV. Analecta Romana, ed. J. Korzeniowski. 14 k. — Vol. XVI. 
Stanislai Temberski Annales 1647—1656, ed. V. Czermak. 6 k. ‘ 


Collectanez ex archivo Collegii historici, in 8-vo, 8 vol. — 48 k. 
Acta historica res gestas Poloniae illustrantia, in 8-vo imp., 16 vo- 
lumes, — 150 k. 


Vol” 1, Andr. Zebrzydowski, episcopi Vladisl. et Cracov. epistolae ed. Wislocki Lisa 
1553. ro k. — Vol. II, (pars 1. et 2.) Acta Joannis Sobieski 1629—1674, ed. Kluczycki. 30 k, — 


Vol. III, V, VII, Acta Regis Joannis IH (ex archivo Ministerii rerum exterarum Gallici) 1674 
1683 ed. Waliszewski. 30 k. — Vol. IV, IX, (pars 1. et 2.) Card. Stanislai Hosii epistol 
1525—1558 ed. Zakrzewski et Hipler. 30 k. — Vol. VI, Acta Regis loannis III ad res expedi 
tionis-Vindobonensis a. 1683 illustrandas ed. Kluczycki. 10 k. — Vol. VIII (pars x. et 2.), ZU 
(pars r. et 2.), Leges, privilegia et statuta civitatis Cracoviensis 1507 - 1795 ed. Piekosifiski. 40 k. 


Vol. X, Lauda conventuum particularium terrae “Dobrinensis ed. Kluczycki. 10 €. — Vol. XI, 
Acta Stephani Regis 1576— 1586 ed. Polkowski. 6 k. —r = 
Monumenta Poloniae historica, in 8-vo imp., vol. II — VI. — 102 k: 
Acta rectoralia almae universitatis Studii Cracoviensis inde ab anno __ 
MCCCCLXIX, ed. W. Wislocki. T. I, in 8-vo. — 15 k. Aal 


»Starodawne prawa polskiego pomniki.« /Anciens monuments du droit polonais 
in 4-to, vol. I—X. — 72 k. ri 

Vol. II, Libri iudic. terrae Cracov. saec. XV, ed. Helcel. ı2k. — Vol. UI, Correc- 

tura statutorum et consuetudinum regni Poloniae a. 1532, ed. Bobrzyfiski. 6 k. — Vol. IV, Sta- 
tuta synodalia saec. XIV et XV, ed. Heyzmann. 6 k. — Vol. V, Monumenta literar. rerum pu- 
blicarum saec. XV, ed. Bobrzyhski. 6 k. — Vol. VI, Decreta in iudiciis regalibus a. 1507 —1531 
ed. Bobrzyfiski. 6 k. — Vol. VII, Acta expedition. bellic. ed. Bobrzyñski, Inscriptiones cleno- 
diales ed. Ulanowski. 12 k. — Vol. VIII, Antiquissimi libri iudiciales terrae Cracov. 1374— 
1400 ed. Ulanowski. 16 k. — Vol. IX, Acta iudicii feodalis superioris in castro Golesz 1405— 
1546. Acta iudicii criminalis Muszynensis 1647—1765. 6 k. — Vol. X, p. r. Libri formularum 
saec. XV ed. Ulanowski. 2 k. 3 


Volumina Legum. T. IX. 8-vo, 1889. — 8 k 


z 


-Sciences mathématiques et naturelles. À 

»Pamietnik.e /Memoires/, in 4-to, 17 volumes (II—XVIll, 178 planches, vol) À 
épuisé). — 170 k. Le LEE 
»Rozpräwy i sprawozdania z posiedzen.« /Séances et travaux), in 8-vo, 41 vol. a 

(319 planches). — 376 k. Ss 


physiographie), in 8-vo, 35 volumes (III. VI — XXXIII, 67 planches, vol {. II IV. VERRE 
épuisés), — 274 k. 50 h. | LE tr 
»Atlas geologiczny Galicyi.e /Allas géologique de la Galicie), in fol., 12 livrai- 
sons (64 planches) (à suivre). — 114 k. 80 h. RSS 
»Zbiör wiadomosci do antropologii krajowej.« /Comptes rendus de la Commission 
d'anthropologie), in 8-vo, 18 vol. I—XVIII (100 pl., vol. I épuisé). — 125 k. = 


0 “ “ ” # 
»Materyaly antropologiczno-archeologiczne i etnograficzne.e (Materiaux anthro- 


pologiques, archéologiques et ethnographiques), in 8-vo, vol. I—V, (44 planches, 10 cartes 
et 106 gravures). — 32 k. En 


»Sprawozdania komisyi fizyograficznej.e /Comptes rendus de la Commission FER à 
À 
| 
S 
1 


4 


Swietek J., »Lud nadrabski, od Gdowa po Bochnia.< /Les populations riveraines 
de la Raba en Galicie), in 8-vo, 1894. — 8 k. Gérski K., »Historya piechoty polskieje 
[Histoire de l'infanterie polonaise), in 8-vo, 1893. — 5 k. 20 h. »Historya jazdy pol- 
skieje (Histoire de la cavalerie polonaise), in 8-vo, 1894. — 7 k. Balzer O., »Genea- 
logia Piastéw.e (Généalogie des Piasts), in 4-to, 1806. — 20 k. Finkel L., »Biblio- 
grafa historyi polskiej.e (Bibliographie de l'histoire de Pologne) in 8-vo, vol. Iet I . 
p. ı—2, 1801—6. — 15 k. 60 h. Dickstein S., »Hoëne Wrofiski, jego iycie i dzie- » 
la.ce (Æoëne Wroñski. sa vie el ses oeuvres), lex. 8-vo, 1896. — 8 k. Federowski M. E 
»Lud bialoruski.e (Z’Zehnographie de la Russie Blanche), in 3-vo, vol. I—II. 1897. 
IScck. 5 : 


»Rocznik Akademi.e (Annuurre de l'Académie), in 16-0, 1874—1898 25 vol. 
:873 épuisé) — 33 k. 60h. _ | : 

»Pamietnik 15-letniej dzialalnosci Akademii.e /Memosre sur les travaux Le l'Aca- 
démie 18737—1888). 8-vo, 1889. — 4 k. Ben 


BULLETIN INTERNATIONAL | 
DE L’ACADEMIE DES SCIENCES | 


DE CRACOVIE. 


CLASSE DES SCIENCES MATHEMATIQUES ET NATURELLES. 


\ 
N. 


ANZEIG ER 


DER 
. AKADEMIE DER WISSENSCHAFTEN 


n°: 6 IN KRAKAU. 


2: MATHEMATISCH - NATURWISSENSCHAFTLICHE CLASSE. 


À 
“" CRACOVIE 
IMPRIMERIE DE L'UNIVERSITE 
1906. 


LE Er ns nn, 
à L'ACADÉMIE DES SCIENCES DE CRACOVIÉ A ETE FONDEE EN 1873 
S..M. L'EMPEREUR FRANÇOIS JOSEPH L x 
à à PROTECTEUR DE L'ACADÉMIE : DER > 
à 8, A. L L'ARCHIDUC FRANÇOIS FERDINAND D’AUTRICHE-ESTE. 


Vıce-PROTECTEUR : S. E. M. JuLien DE DunaJEwski 


7 


Pr&sıpent: S. E. M. LE comTE StanısLas TARNowsKI. 


SECRETAIRR GENERAL: M. BorLksLas ÜLANOWSKI. 


es 
EXTRAIT DES STATUTS DE L’ACADEMIE: 
($ 2). L Académie est placée sous l’auguste patronage de Sa Majesté Impériale 
Royale Apostolique. Le protecteur et le Vice-Protecteur sont nommés par S. M. 
1 Empereur. 
($ 4) L'Académie est divisée en trois classes: 
a) classe de philologie, : EU 
b) classe d'histoire et de philosophie; ee,» 
c) classe des Sciences mathématiques et naturelles. | : 
($ 12). La langue officielle de l'Académie est la langue polonaise. er 


— x 


—_— 

Depuis 1885, l'Académie publie, en deux séries, le „Bulletin. international“ ; 2% 
qui paraît tous les mois, sauf en août et septembre. La première serie est consacrée h ce 
aux travaux des Classes de Philologie, d'Histoire et de Philosophie. La seconde est _ | 
consacrée aux travaux de la Classe des sciences mathématiques et naturelles. Chaque FE 
série contient les procès verbaux des seanees ainsi que les résumés, rédigés en fran. 
gais, en anglais, en allemand ou en latin, des travaux présentés à à l’Académie. 


Le prix de l'abonnement est de 06 k. = 8 fr. J 

Les livraisons se vendent séparément à 80 h. = 90 centimes, £ Ä 

£ ru ee 
Publié par l'Académie à ‘EE 

sous la direction de M. Léon Marchlewski, - i SE £ 

Membre délégué de la Classe des Sciences mathématiques et naturelles. LS OR = 

Nakladem Akademii Umiejetnoéci. e" 

- Kraköw, 1906. — Drukarnia Uniwersytetu Jagiellonskiego pod zarzadem J. Filipowskiego. E 
a 

” FE > 


APR 
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BULLETIN INTERNATIONAL 
DE L'ACADÉMIE DES SCIENCES DE CRACOVIE. 


CLASSE DES SCIENCES MATHÉMATIQUES ET NATURELLES. 


N° 4. | Avril 1906. 


Sommaire: 18. M. T. BROWICZ. Topographie des voies biliaires dans le lobule 
du foie de l’homme. 
19. M. T. WISNIOWSKI. Sur la faune des schistes de Spas et sur l’âge des ' 
grès massifs dans les Carpathes de la Galicie orientale. 
20. M. BOLESLAS NAMYSLOWSKI. Polymorphisme du Colletotrichum Jan- 
ezewskii Nmki. 
21. M. ERWIN MIESOWICZ. Sur les changements pathologiques des organes 
internes du lapin après les injections intraveineuses d’adrenaline. 
‘22. M. A. EHRENPREIS. Sur l'action du ferroeyanure de potassium sur les 
sels de diazonium. 
23. M. K. CIESIELSKI. Sur quelques dérivés de p-xylylnitrile. 
24. M. E. BLUMENFELD. Sur o-toluethylamine. 
25. M. T. NOWOSIELSKI. Sur la condensation du pipérile avec l’aldehyde 
benzoïque et l’ammoniaque. 


Séance du lundi 2 Avril 1906. 
Présence DE M. N. CYBULSKI. 


18. M. T. BROWICZ m. t. Topografia drög Zölciowych Srödzrazikowych 
w watrobie ludzkiej. (Topographie der intraazinösen Gallenwege 
in der menschlichen Leber). (Topographie des voies biliaires dans le 
lobule du foie de l’homme). Mémoire présenté à la séance du 8 Janvier 1906. 

(Planche VIII, IX.). 

In seinen Publikationen: „Bau der interzellulären Gallengänge 
und ibr Verhältnis zu den Blutkapillaren“ und „Haben die inter- 
zellulären Gallengänge eigene Wandungen?“ (Bulletin international 
de l'Académie des Sciences de Cracovie. Janvier et Novembre 1900) 
hat der Verfasser dargetan, daß „an bestimmten Stellen und 
in bestimmten Riehtungen die interzellulären Gallenkapilla- 
ren die Blutkapillaren dicht berühren, bis an dieselben reichen, 
ja selbst längs der Wand der Blutkapillaren hinziehen, daß „zwi- 
schen einem Teile der interzellulären Gallengänge und den Blut- 
kapillaren ein inniger Kontakt stattfindet“. 

Diese seine Behauptung basierte der Verfasser auf Untersuchun- 
gen pathologisch veränderter, ikterischer Lebern, auf Grund sehr 
einfach hergestellter Präparate, welche aus in 2°/, Formalin ge- 


Bulletin III. 1 


230 


härteten Leberstückchen mittels Gefriermikrotom angefertigt und 
mittels Hämatoxylin und Eosin oder nach der Methode van Giesons 
gefärbt waren. 

Diese seine Behauptung widerspricht der allgemein noch jetzt 
herrschenden Anschauung, daß in der Leber die Gallenkapillaren 
nie mit den Blutkapillaren in Berührung kommen, daß sie also 
dieselben weder kreuzen, noch zwischen Blutkapillaren und Leber- 
zellen verlaufen. Die Untersuchungen des Verfassers bestätigten 
eine ältere nicht anerkannte Anschauung von Mac Gillavry, 
daß die beiden Kapillarnetze d. i. Blut und Gallenkapillarnetz sich 
durcheinander fortsetzen und es dem Zufall überlassen bleibt, ob 
die Röhren beider Systeme sich berühren, umstrieken oder unab- 
hängig voneinander verlaufen. 

Dieselbe Anschauung vertritt der Verfasser in seiner Abhand- 
lung: „Meine Ansichten über den Bau der Leberzelle* (Virchows 
Archiv. Bd. 168, 1902). 

Stöhr sagt in seinem Lehrbuch der Histologie: „Ob dies aus- 
nahmslose Regel ist (sel. daß die interzellulären Gallengänge sich 
mit den Blutkapillaren nirgends berühren) erscheint mir neuerdings 
zweifelhaft: ich habe an sehr feinen injizierten Schnitten der Ka- 
ninchenleber an einzelnen Stellen Gallenkapillaren dieht neben 
Blutkapillaren gesehen“. Derlei Bilder, welche dafür sprechen, daß 
die interzellulären Gallenkapillaren in gewissen Richtungen die 
Blutkapillaren dicht berühren. ja selbst längs derselben hinziehen, 
fand der Verfasser in Präparaten von ikterischen menschlichen Le- 
bern als auch in Leberpräparaten von Hunden, bei welchen mittels 
Toluylendiamin experimentell Ikterus hervorgerufen wurde t). 

Bei der Untersuchung von Präparaten aus ikterischen mensch- 
lichen Lebern, Präparaten, welche mit Hämatoxylin und Eosin oder 
nach van Giesons Methode gefärbt waren, konstatierte der Ver- 


1) Auf der der Publikation über den Bau der interzellulären Gallengänge und 
ihr Verhältnis zu den Blutkapillaren beigefügten Tafel gab der Verfasser in den 
Fig. 12 und 13 ein grobschematisches Bild des gegenseitigen Verhältnisses 
zwischen den Leberzellen, den interzellulären und intratrabekulären Gallengängen 
und den Blutkapillaren, welches natürlich nur einer bestimmten Schnitt- 
riehtung entsprechen sollte. Fig. 12 entspricht nicht der Wirklichkeit, auch 
nicht als grobschematisches Bild, deshalb muß sie gestrichen werden. Fig. 13 
dagegen entspricht in grobschematischen Zügen der Wirklichkeit und kann zur 
Aufklärung des gegenseitigen Verhältnisses beider Netzsysteme d.i. der Blut und 
Gallenkapillaren verwendet werden. 


231 


fasser ferner, daß die interzellulären Gallenkapillaren nicht regel- 
mäßig verlaufen und nicht regelmäßig verteilt sind, daß ihr Netz 
nicht überall so regelmäßige Maschen bildet, wie es allgemein dar- 
gestellt wird. Ihr Verlauf ist höchst unregelmäßig und ihr Netz 
läßt sich in kein stereometrisches Schema hineinzwängen. Es ist 
fast unmöglich durch Zeichnung die verwickelten gegenseitigen 
Verhältnisse darzustellen, welche das Netz der interzellulären Gal- 
lenkapillaren in der Wirkliehkeit darbietet. 

Im Jahre 1902 gaben Eppinger (Beiträge zur normalen und 
pathologischen Histologie der menschlichen Gallenkapillaren. Zieg- 
lers Beiträge zur pathol. Anatomie und allg. Pathologie, Bd. 31) 
sowie Ciechanowski (Weigerts Markscheidenmethode als Gallen- 
kapillarenfärbung, Przeglad lekarski und Anat. Anzeiger 1902) Me- 
thoden der Färbung interzellulärer Gallenkapillaren an. Bei Anwen- 
dung dieser Methoden kommen die interzellulären Gallenkapillaren 
so genau und deutlich zum Vorschein, daß selbst ein ungeübtes 
Auge sie deutlich sieht. Mittels dieser Methoden gewinnt man ein 
genaues Bild des gegenseitigen Verhältnisses der Gallenkapillaren 
zu den Leberzellen, zu den intrazellulären Gallenkapillaren 
sowie zu den Blutkapillaren. 

In gut gefärbten, gelungenen Präparaten erscheinen bei Anwen- 
dung der Eppingerschen Methode die Kerne der Leberzellen, die 
Erythrocyten sowie die Wandungen der Gallenkapillaren schwarz- 
blau, fast schwarz, das Parenchym der Leberzellen gelblich, das 
Bindegewebe gelb bis bräunlichgelb. 

Das Leberläppchen ist ein polyedrisches Klümpchen, das aus 
Leberzellen zusammengesetzt ist. Es steht nieht nur mit den an- 
grenzenden Läppchen in Berührung, sondern es hängt auch da und 
dort durch Leberzellreihenbrücken mit den benachbarten Läppehen 
zusammen, so daß infolgedessen eine Abgrenzung von Einzelläppchen 
nicht gegeben erscheint. 

In einer Achse des Klümpehens verläuft die zentrale Vene als 
Anfangsteil der Lebervene. Das Klümpchen ist von einem doppelten 
Kanalnetz d. i. einem Blut- und Gallenkapillarennetz durchzogen, wel- 
ches einerseits mit den interlobulären Verzweigungen der Pfortader, 
teilweise auch der Leberarterie, andererseits mit der zentralen Vene 
zusammenhängt, während das interzelluläre Gallenkapillarennetz 
mit den intrazelluiären sowie interlobulären Gallenwe- 
gen unmittelbar zusammenhängt. 

1+ 


232 


Beide Netze sind ineinander verflochten. In den Maschen des 
Blut- wie auch die Gallenkapillarennetzes liegen die Leberzellen, wel- 
che, den Durchmessern der Maschen in der gegebenen mikroskopi- 
schen Ebene entsprechend, in ein- sowie in zweireihige Züge als 
auch mehrreihige Gruppen geordnet erscheinen. Die Maschen des 
Blutkapillarennetzes erscheinen länglich oder oval. 

Von Leberzelltrabekeln oder -blättern kann eigentlich nicht die 
Rede sein. Im Leberzellläppehen findet sich eigentlich ein sehr 
dichtes Geflecht von Zügen und Gruppen von Leberzellen, welche 
Züge und Gruppen verschiedener Länge und Größe ein äußerst 
verschiedenartiges Geflecht bilden. Innerhalb dieses Geflechtes von 
Leberzellzügen und -gruppen sowie von Blutkapillaren ist noch ein 
Geflecht von interzellulären Gallenkapillaren eingeflochten. 

Auf Grund seiner früheren und der jetzigen Untersuchungen 
kann der Verfasser die Existenz perivaskulärer Lymphräume, welche 
innerhalb des Leberläppchens laut allgemeiner Meinung 
existieren sollen, nieht anerkennen. Die oft siehtharen Spalten zwi- 
schen dem vasalen Rand der Leberzellreihen und Blutkapillarwan- 
dungen entstehen infolge der Ablösung der Blutkapillarwandungen 
von den Leberzellen, welche, wie der Verfasser in seinen früheren 
Publikationen mehrmals hervorgehoben hat, einander dicht anliegen, 
und zwischen welchen ein inniger Zusammenhang besteht. Schon der 
eine Umstand spricht gegen die Existenz perivaskulärer Lymphräume 
oder -spalten, daß in Fällen von akutem als auch chronischem Le- 
berikterus keine Gallenablagerungen zwischen dem vasalen Rande 
der Leberzellreihen und Blutkapillaren zu sehen sind, und Ablage- 
rungen müßten ja daselbst angetroffen werden, wenn solche peri- 
vaskulären Lymphräume oder -spalten existieren würden, umsomehr 
da Gallenablagerungen sowohl in akuten als auch in chronischen 
Fällen des Leberikterus in den Blutkapillaren angetroffen werden. 

Wenn man sein Augenmerk in Präparaten sowohl von norma- 
len als auch pathologisch veränderten Lebern auf die Leberzellen 
richtet, so gewahrt man, was der Verfasser bereits in seiner Publi- 
kation über den Bau der interzellulären Gallengänge und ihr Ver- 
hältnis zu den Blutkapillaren (1900) angeführt hat, daß in unge- 
färbten Präparaten die Leberzellgrenzen an einigen Stellen und 
Partieen des Präparates nicht zu sehen sind und ein gleichsam 
syneytiales Gefüge zu bestehen scheint, was, wie bekannt, nicht 
existiert, da die Leberzellen selbständige Einzelzellen sind. An 


233 


anderen Stellen des Präparates sieht man zwischen den Leberzellen 
teils quer zur Achse der Leberzellreihen, teils längs derselben als 
auch rings um die Zellen dunkle Linien, welche die Zellgrenzen 
andeuten. 

An Präparaten, welche mit Hämatoxylin und Eosin gefärbt sind, 
erscheinen an manchen Stellen diese Linien tiefer rot gefärbt als das 
Cytoplasma der Leberzellen, es kommt gleichsam das sogenannte 
Ektoplasma zum Vorschein. An anderen Stellen sind diese tiefer 
rot gefärbten Linien nieht zu sehen. Manchmal erscheinen diese 
Linien mit Hämatoxylin gefärbt. 

In Präparaten von pathologisch veränderten Lebern gewahrt 
man oft isolierte Leberzellen, welche ohne Anwendung irgend einer 
Isolierungsmethode aus dem organischen Verbande der Zellen ab- 
gelöst sind. Derlei Isolierung der Leberzellen kommt im Laufe des 
Krankheitsprozesses infolge der Einwirkung schädlicher Einflüsse 
auf das Gewebe zu stande, welchen Zustand der Verfasser als Dis- 
soziation der Leberläppehen bezeichnet hat (Virchows Archiv. Bd. 
148, 1897). Man sieht dann, daß das Parenchym vieler Leberzellen 
bis an den äußersten Rand der Zelle gleichmäßig gefärbt ist; an 
den Leberzellen gewahrt man keinen dünkleren Saum, das soge- 
nannte Ektoplasma. Bei Anwendung der Färbemethode van Giesons, 
mit welcher eine dreifache Färbung erzielt wird, sieht man be- 
sonders an Präparaten von pathologisch veränderten Lebern, in 
welchen das schädliche Agens nicht nur auf die Leberzellen, son- 
dern auch auf alle Bestandteile des Gewebes eingewirkt hat und 
verschiedene Veränderungen je nach der physiologischen Eigen- 
schaft der Gewebsbestandteile hervorruft. daß. wie gewöhnlich, die 
Kerne der Leberzellen blau, das Cytoplasma der letzteren gelb, da- 
gegen die an ungefärbten Präparaten dunkel erscheinenden Linien, 
gleichsam die Zellgrenzen, dort, wo derlei Linien existieren, an mit 
Eosin unterfärbten Präparaten tiefer rot als das Oytoplasma gefärbte 
Linien, an den dreifach mit van Giesons Methode gefärbten Prä- 
paraten fuchsinrot gefärbt erscheinen. Sie erscheinen ebenso fuch- 
sinfarbig wie die Wände der Blutkapillaren und des Bindegewebes. 

Dies deutet darauf hin. daß ein sogenanntes Ektoplasma nicht 
existiert. Die an verschiedenen Stellen sichtbaren Linien sind also 
Gebilde eigener Art, von der Leberzelle gesonderte Gebilde. Ranvier 
(Journal de micrographie, Bd. 9) nimmt die Existenz einer inter- 
zelluliren Kittsubstanz zwischen den Leberzellen an. Renaut 


234 


(Traité d’histologie pratique Bd. 2. p. 1446) beschreibt diese Kitt- 
substanz als eine dünne Lamelle mit doppeltem Umriß, welche aus 
einer homogenen oder feinkörnigen, stark liehtbrechenden mit Hä- 
matoxylin färbbaren Substanz bestehen und die Leberzellen mit- 
einander verbinden soll. 

Die oben erwähnten interzellulären Linien, welche bei Anwen- 
dung der Methode van Giesons fuchsintarbig erscheinen und sich 
durch ihre Färbbarkeit von dem Parenchym der Leberzellen so 
evident unterscheiden, entsprechen der von Ranvier und Renaut 
angenommenen Kittsubstanz. In Präparaten, welche mittels der oben 
erwähnten Methoden von Eppinger oder Ciechanowski ge- 
färbt sind, gewahrt man sowohl an normalen als auch an patho- 
logisch veränderten menschlichen Lebern dergleichen Bilder. 
Diese Linien, welche an derlei Präparaten dunkelblau gefärbt er- 
scheinen und den interzellulären Gallenkapillaren entsprechen, er- 
scheinen nur an denjenigen Rändern der Leberzellen, wo inter- 
zelluläre Gallenkapillaren existieren, fehlen dagegen an den übri- 
gen Rändern. Isolierte Leberzellen erscheinen bis an den äußersten 
Rand gleichmäßig grau oder gelblich gefärbt. Also auch mittels 
dieser Färbemethoden läßt sich kein Ektoplasma nachweisen. 

An manchen isolierten Leberzellen, was, wie oben erwähnt wor- 
den ist, in pathologischen Zuständen ohne Anwendung irgend einer 
Isolierungsmethode oft vorkommt, sieht man in Präparaten, welche 
mittels der Eppingerschen Methode gefärbt sind, einen dunkelblauen 
Saum an demjenigen Rande der Leberzelle, welchem die Gallenka- 
pillare anlag; dagegen fehlt ein solcher Saum an dem übrigen 
Umfange der Leberzelle. 

In seinen früheren Publikationen (Haben die interzellulären 
Gallengänge eigene Wandungen? Wie und in welcher Form ge- 
langt Hämoglobin in die Leberzelle? Bulletin de l’acad&mie des 
Sciences de Cracovie 1900 und 1897) hat der Verfasser die Be- 
hauptung ausgesprochen. daß zwischen den Blut- sowie Gallenka- 
pillarwandungen und den Leberzellen ein inniger Zusammenhang 
besteht. Dieser innige Zusammenhang zwischen den Leberzellen und 
den Wandungen der Blutkapillaren sowie interzellulären Gallen- 
gängen ist also der Grund, daß an manchen Leberzellen ein rand- 
ständiger Saum des gleichsam verdiehteten Leberzellparenchyms, 
das sogenannte Ektoplasma, zum Vorschein kommt, welches nichts 


235 


anderes ist als abgerissene Teile der Wandung der Blut- oder 
Gallenkapillaren. 

Diese Einzelheiten bezüglich des sogenannten Ektoplasmas führt 
Verfasser ausführlicher an mit Rücksicht auf die Wandungen der 
interzellulären Gallenkapillaren. Es erhellt daraus, daß die Bilder, 
welche mittels verschiedener Färbemethoden erzielt wurden, mitein- 
ander übereinstimmen und daß die Behauptungen des Verfassers, 
welche er auf Grund der Untersuchung pathologischer Objekte und 
auf Grund auf die einfachste Art hergestellter Präparate in seinen 
früheren Publikationen ausgesprochen hat, richtig sind und dem 
tatsächlichen Bestand entsprechen. 

Auf Bilder, die mittels gewöhnlicher, sehr einfacher Färbeme- 
thoden gewonnen und die pathologischen Objekten entnommen wa- 
ren, stützte ferner der Verfasser die Behauptung. daß die inter- 
zellulären Gallenkapillaren eigene Wandungen besitzen. 

Der Umstand, daß sich die Wandungen der interzellulären 
Gallenkapillaren bei Anwendung der Methode van Giesons fuchsin- 
rot färben, während das Leberzellparenchym gelb gefärbt erscheint. 
daß sie sich bei der Hämatoxylineosinfärbung manchmal blau färben, 
während das Leberzellparenchym rot gefärbt erscheint, daß sie 
endlich bei der Färbung mittels der Methode von Eppinger oder 
Ciechanowski schwarzblau, das Leberzellparenchym dagegen 
gelblich oder grau gefärbt erscheint, beweist, daß die Wandungen 
der interzellulären Gallenkapillaren selbständige Gebilde sind, auch 
wenn man sie als ein Produkt der Leberzellen ansieht. 

In Präparaten, welche nach der Methode von Eppinger oder 
Ciechanowski behandelt waren, fand der Verfasser volle Be- 
stätigung seiner früheren Behauptungen. Diese Methoden stellen 
ideal, wie keine anderen, die interzellulären Gallenkapillaren dar, 
so daß diese selbst für ein ungeübtes Auge klar vorliegen. 

An Teilen der Präparate, wenn infolge des Andrückens des 
Deckgläschens die Leberzellen auseindergehen und artifizielle Spal- 
ten innerhalb des Präparates oder an dessen Rändern entstehen, 
sewahrt man deutliche, von den Leberzellen abgetrennte Gallen- 
kapillaren, die unverkennbar rührchenfürmig gestaltet erscheinen. 
An den Rändern isolierter Leberzellen sieht man nirgends jene 
stets besehriebenen rinnenförmigen Aushöhlungen, Halbrinnen. wel- 
che mit den Halbrinnen angrenzender Leberzellen die interzellulä- 
ren Gallenkapillaren bilden sollen. Derlei rinnenförmige Aushöhlun- 


236 


gen sieht man manchmal an den Rändern der Leberzellen, wenn 
die interzellulären Gallenkanälchen erweitert und mit Galle, die 
intraazinösen Blutkapillaren stark mit Blut überfüllt sind. Derartige 
Eindrücke sind in Wirklichkeit keine ständigen Gebilde. Solche 
Eindrücke, Halbrinnen sind an den Leberzellen, wenn die interzel- 
lulären Gallenkanälchen oder die intraazinösen Blutkapillaren leer 
und zusammengefallen sind, nicht zu sehen. Die Leberzellen bieten 
dann ziemlich reguläre, den Maschen des intraazinösen, ineinander 
verflochtenen, selbständigen Gallen- und Blutgefäßsystems ange- 
paßte Form dar. 

Daß derlei rinnenförmige Aushöhlungen, Halbrinnen, welche mit 
den angrenzenden Halbrinnen ein Gallenkanälchen bilden sollen, nach 
der Anschauung, welche gang und gäbe ist, an den Rändern oder 
eigentlich an den Seitenflächen der Leberzellen in Wirklichkeit nicht 
existieren und nicht die Wandungen der interzellulären Gallenka- 
pillaren bilden können, beweisen die Fig. 9, 16, 18, 20, wo, wie auf 
der Fig. 9, zwei bogenfürmige interzelluläre Gallenkanälchen ein- 
ander unmittelbar berühren oder wie auf Fig. 16 ein hammerför- 
miger Abschnitt eines Gallenkanälchens dicht am Rande einer 
Blutkapillare liegt oder wie auf Fig. 18 eine Strecke weit längs der 
Blutkapillare verläuft oder endlich wie auf Fig. 20 der Querschnitt 
eines mehr vertikal verlaufenden Gallenkanälchens hart an der 
Blutkapillare gelegen erscheint. 

Da mittels der genannten Methoden, hauptsächlich mittels der 
Eppingerschen außer den Kernen der Leberzellen und den Erythro- 
eyten nur die Wandungen der Gallenkapillaren sich schwarzblau 
färben, so ist es jetzt leicht, die Topographie der intraazinösen Gal- 
lengänge zu studieren. 

Die Gallenkapillaren erscheinen in derlei Präparaten teils als 
schwarzblaue Linien (Fig. 2, 3, 4. 5. 8, 14) oder als Röhrchen, wie 
das an einer Reihe beiliegender Figuren zu sehen ist. 

Da die schwarzen Linien unmittelbar mit den offenen röhren- 
förmigen Gallenkapillaren zusammenhängen und mittels dieser Me- 
thode außer den Zellkernen und Erythroeyten nur die Wandungen 
der inter- sowie intrazellulären Gallenkapillaren sich schwarzblau 
färben, so stellen diese schwarzblauen Linien. ebenso die mittels 
van Giesons Methode fuchsinrot sich färbenden, was der Verfasser 
in seinen früheren vor 5 Jahren erschienenen oben erwähnten Pu- 
blikationen ausdrücklich betont hat, zusammengefallene Gallenka- 


231 


nälchen dar. Man könnte dieses Bild auch auf eine andere Wei- 
se erklären, daß gequollene Gallenkapillaren oberflächlich in die 
Schnittrichtung geraten sind. Diese Bilder stimmen also mit den 
vom Verfasser früher an pathologischen Objekten vorgefundenen 
völlig überein. 

Die beiliegenden Figuren stammen von Präparaten, die einer 
normalen menschlichen Leber entnommen sind. 

In Fig. 21 erscheinen, wie es Eberth und Krause darstellen, 
die Wandungen der interzellulären Gallenkapillaren gleichsam als 
direkte Folge des Kutikularsaumes, welchen man an der Innenflä- 
che der interazinösen Gallenwege findet. 

Das mikroskopische Bild, welches man vor Augen hat, hängt 
natürlich von der Schnittrichtung ab. Die interzellulären Gallenka- 
pillaren liegen ja in verschiedenen Niveaus, in verschiedenen mi- 
kroskopischen Ebenen. Teile und Äste der Gallenkapillaren liegen 
bald tiefer bald höher, so daß sogar einzelne Abschnitte einer und 
derselben Gallenkapillare bald höher, bald tiefer verlaufen und erst 
bei entsprechender verschiedener Einstellung man des ganzen Ver- 
laufes gewahr wird. Das mikroskopische Bild erscheint um so ver- 
wickelter und mannigfacher, als, was der Verfasser seit dem Jahre 
1897 zu wiederholten Malen nachdrücklichst hervorgehoben hat, im 
Parenchym der Leberzelle Gallenkanälchen existieren, welehe un- 
mittelbar mit den interzellulären Gallenkapillaren zusammenhängen. 

In seiner in Virchows Archiv (Bd. 168, 1902) erschienenen Pu- 
blikation unter dem Titel: „Meine Ansichten über den Bau der 
Leberzelle“ führte der Verfasser aus, was auf der Fig. 5, 6 und 
besonders 7 der daselbst beigefügten Tafel ersichtlich ist, daß die 
intrazellulären Gallenkanälchen eigene Wandungen besitzen, 
welche sich ebenso färben wie die Wandungen der interzellu- 
lären Gallenkapillaren. Auf der daselbst dargestellten Figur 7 
sieht man entfernt vom Rande der Leberzelle — was als Beweis für 
die Existenz intrazellulärer Kanälehen entscheidend und beweis- 
kräftig ist — den Querschnitt eines mit Galle gefüllten intrazellu- 
lären Kanälchens mit fuchsinroter Wandung. 

Mittels der Methode von Eppinger oder Ciechanowski färben 
sich die Wandungen der intrazellulären Gallenkanälchen di- 
stinkt und ihre Existenz sowie ihr unmittelbarer Zusammenhang 
mit den interzellulären Gallenkapillaren ist aufs deutlichste 
evident, was auch Eppinger (l. e.) angibt. 


238 


Wie diese intrazellulären Gallenkapillaren entstehen, woraus ihre 
Wandungen bestehen, ob diese von außen in das Innere der Leber- 
zelle eindringen, wie das bezüglich der Kanäle in den Tracheal- 
zellen verschiedene Autoren annehmen, oder ob sie, wie es Pre- 
nant (La notion cellulaire et les cellules tracheales. Extrait du 
bulletin des séances de la Société des sciences de Nancy. Commu- 
nieation faite à la Société le 1 Mars 1900) annimmt, nur der Aus- 
druck einer Art Differenzierung des Cytoplasmas sind, diese Fragen 
kommen einstweilen nicht in Betracht. Tatsache ist, daß intrazellu- 
lire Kanälchen existieren, unmittelbar mit den interzellulären zu- 
sammenhängen, weiter daß sie ebensolche Wandungen besitzen wie 
die interzellulären. 

Ein Blick auf die beigefügte Tafel belehrt, daß die interzellu- 
lären Gallenkapillaren keine Regelmäßigkeit in ihrem Verlauf auf- 
weisen. Die Riehtung ihres Verlaufes, die Verbindungen ihrer Äste 
untereinander sind sehr mannigfaltig. Sie bilden ein überaus unre- 
gelmäßiges Netz. Die Maschen des interzellulären Gallenkapillaren- 
netzes bestimmen nicht überall die Leberzellgrenzen d. d. sie um- 
geben nicht überall die Leberzelle gleichsam in einem Meridian, 
auf ihrem ganzen Umfange, wie es auf der Fig. 2 oder 21 zu sehen 
ist. An vielen Stellen infolge des äußerst unregelmäßigen Verlaufes 
und der verschiedenmaschigen Anordnung liegen die interzellulären 
Gallenkapillaren der Leberzelloberfläche gleichsam in Parallelkreisen 
von sehr kurzem Durchmesser an wie auf Fig. 3, 4a, Ba, 1la, 13a. 

Oben wurde erwähnt, daß die Leberzellen in einer und dersel- 
ben mikroskopischen Ebene in ein-, zweireihige Züge sowie mehr- 
reihige Gruppen angeordnet erscheinen. In den Maschen des Blut- 
kapillarnetzes, wo einreihige Leberzellzüge in der mikroskopischen 
Ebene zu sehen sind, verlaufen die interzellulären Gallenkapillaren 
auf der Oberfläche der Leberzellzüge nieht immer geradlinig, oft 
neigen sie auf die eine oder die andere Seite, zeigen einen ge- 
wundenen Verlauf wie auf Fig. 7 und 8. In zweireihigen Zü- 
gen verlaufen sie nach Art eines Drüsenganges, eines sog. intra- 
trabekulären Gallenganges. In Wirklichkeit sind ja die Leberzellen 
in Lagen, eine über der anderen angeordnet und es kommen des- 
halb Bilder zum Vorschein wie auf Fig 6. wo Querschnitte von 
interzellulären Gallenkapillaren zu sehen sind. Es kommen auch 
Bilder vor, wo den Querschnitt der interzellulären Gallenkapillare 
3—4—5 Leberzellen umgeben. Dies sind gleichsam Spuren eines 


239 


tubulären Drüsenbaues, wie dies bei manchen niederen Tieren vor- 
kommt. 

Dort wo in den Blutkapillarmaschen mehrreihige Gruppen von 
Leberzellen vorliegen, ist oft des Gallenkapillarernetz mosaikartig 
angeordnet. Dies trifft nicht immer zu, wie die Eig. 1b beweist. 

Der Verfasser hat nie Bilder angetroffen, wo die Leberzelle in 
zwei Meridianen von Gallenkapillaren umschlossen wäre, wie es 
z. B. Hering angegeben hat. 

Von den hauptsächlich im Bereiche ein oder zweireihiger Le- 
berzellzüge gelegenen Gallenkapillaren zweigen sich Seitenzweige 
ab, welche in verschiedenen mikroskopischen Ebenen liegen. des- 
halb nieht überall in ihrem ganzen Verlaufe sichtbar sind. Manche 
von ihnen erreichen den Rand der Blutkapillaren, was der Ver- 
fasser schon im Jahre 1900 in der obenerwähnten Publikation be- 
hauptet hat. Sie sind manchmal an ihrem paravasalen, der Blutka- 
pillare anliegenden Ende hammerförmig gestaltet (Fig. 16), haben 
zu beiden Seiten kurze Ausläufer, welehe nieht der Ausdruck blin- 
der Ausläufer sind, sondern Teile von in anderen mikroskopischen 
Ebenen liegenden, in die Tiefe verlaufenden Gallenkapillarenzwei- 
gen sind. 

Die interzellulären Gallenkapillaren verlaufen höchst unregel- 
mäßig, häufig wellenfürmig, gewunden und entsenden Ausläufer in 
das Parenchym der Leberzellen (Fig. 7. 8, 10). Infolge dieses höchst 
unregelmäßigen Verlaufes der interzellulären Gallenkapillaren sowie 
der Vielgestaltigkeit der Maschen, welche das Gallenkapillarennetz 
darbietet, muß es zu einer Berührung der Gallenkapillaren mit den 
Blutkapillaren kommen, natürlich nur an gewissen Stellen und in 
gewissen Richtungen, und an manchen Stellen des Präparates sieht 
man in mehreren Punkten eines und desselben Gesichtsfeldes diese 
dichte Berührung beider Kapillarzweige, was von der Dichte des 
Netzes und der Weite seiner Maschen abhängt (Fig. 14, 15, 16, 17, 
18, 19). Derlei Bilder finden sich in Präparaten, welche normalen, 
menschlichen Lebern entnommen sind, wo keine Spur einer An- 
füllung der Gallenkapillaren zu finden ist und wo von einer Strek- 
kung. Dehnung der interzellulären Gallenkapillaren infolge der 
Überfüllung mit Galle, wie es Eppinger (l. e.) erklärt, nicht die 
Rede sein kann. 

Die interzellulären Gallenkapillaren erreichen nicht nur in ge- 
wissen Richtungen und an gewissen Stellen den Rand der Blutka- 


240 


pillaren, sondern verlaufen auch manchmal auf gewissen Strecken 
längs der Blutkapillaren und kreuzen sich mit diesen (Fig. 18, 19). 

Auf Grund eingehender Untersuchungen kann der Verfasser 
auch nicht der Annahme beistimmen, daß es blinde Ausläufer gibt. 
Im Gegenteil, in Ubereinstimmung mit seiner früheren Behaup- 
tung, ist er zu der Ansicht gelangt, daß die interzellulären Gallenka- 
pillaren ein überall geschlossenes Netz bilden und daß nur infolge 
des verschiedenartigen Verlaufes in verschiedenen mikroskopischen 
Ebenen an Stellen, wo die Gallenkapillare wie abgeschnitten er- 
scheint, scheinbar blinde Ausläufer zutage treten, welche aber in 
Wirklichkeit nicht existieren. Auch die intraazinösen Blutkapillaren 
zeigen anscheinend blinde Ausläufer, obwohl solehe doch nicht 
existieren. 

Derlei deutliche, unzweideutige Bilder. welche in nach der 
Methode von Eppinger behandelten Präparaten von normalen 
menschlichen Lebern beobachtet werden, bestätigen die Schlüsse, 
welche der Verfasser Präparaten. welehe mittels gewöhnlicher, ein- 
facher Färbemethoden gefärbt waren und von pathologischen, ikte- 
rischen menschlichen Lebern stammten, früher entnommen hat. 

Dies Verhältnis der interzellulären Gallenkapillaren zu den in- 
traazinösen Blutkapillaren ist überdies deshalb wichtig, weil es die 
Art und Weise erklärt, wie wie Galle in Fällen von Ikterus in den 
Blutkreislauf gelangt. Auf diesen Befunden basierte unter anderen 
der Verfasser seine Theorie über die Entstehung des Ikterus (Pa- 
thogenese des Ikterus. Przeglad lekarski und Wiener klin. Wochen- 
schrift, 1900). 


19. M. T. WISNIOWSKI. O faunie lupköw spaskich i wieku piaskowca 
brylowego. (Über die Fauna der Spasser Schiefer und das Alter 
des massigen Sandsteins in den Ostkarpaten Galiziens). (Sur 
la faune des schistes de Spas et sur l’äge des grès massifs dans les Car- 
pathes de la Galicie orientale). Mémoire présenté par M. F. Kreutz m. t. 


(Planche X). 


Vor 25 Jahren hat Paul in den so genannten Spasser Schie- 
fern, welche er im Hangenden des massigen Sandsteines bei Spas 
gefunden hatte, einige Fossilien gesammelt, die von Vizedirektor 
Vacek als Amaltheus Requieni D'Orb., Psammobia cf. impar Zitt. 
und Panopaea cf. frequens Zitt. bestimmt, zum Nachweise des turo- 


241 


nen Alters, sowie der Âquivalenz dieser Schiefer und der alpinen 
Gosauformation gedient haben!) Prof. Dunikowski?) gelang es 
später zu zeigen, daß die Spasser Schiefer nicht nur im Hangenden 
des massigen Sandsteins vorkommen, sondern sich mehrmals als 
Einlagerungen auch in demselben wiederholen, und so hat sich für 
eine Zeitlang die Ansicht eingebürgert, daß auch der massige. so- 
genannte Jamnasandstein turonen Alters ist. In den letzten zehn 
Jahren sehen wir aber. wie die Meinung von dem tertiären Alter 
dieses Schichtenkomplexes — in den galizischen Ostkırpaten im all- 
gemeinen — immer mehr Anhänger gewinnt, so daß es mir als eine 
interessante und aktuelle Sache erschien, die Gegend von Spas zu 
besuchen, um dort in den fraglichen Schichten ein neues paläonto- 
logisches Material zu sammeln. 

Und in der Tat gelang es, während einiger Tage ein paar Hun- 
dert — leider größtenteils sehr schlecht erhaltene — Fossilien zu 
finden. Diese Sammlung, sowie auch andere Fossilien aus dem 
Flysch der galizischen Karpaten habe ich nun in dem geologischen 
Institute der k. k. Universität in Wien einer Bearbeitung unterzo- 
gen, deren Resultate ich, insoferne sie sich auf die Spasser Fauna 
beziehen. in diesem Résumé zu skizzieren versuche. Es sei mir an 
dieser Stelle gestattet, Herrn Prof. Dr. V. Uhlig, welcher mich 
während dieser Arbeit in liebenswürdigster Weise mit Rat und 
Tat unterstützte, meinen wärmsten Dank auszusprechen, sowie Herrn 
Kustos Dr. E. Kittl und Herrn Hofrat Dr. E. Tietze für die 
Erlaubnis der Benützung der Bibliothek und der Sammlungen des 
kais. Hof-Museums, beziehungsweise der k. k. geologischen Reichs- 
Anstalt ebenfalls bestens zu danken. 

Einer kurzen Besprechung der Spasser Fauna will ich zunächst 
einige Zeilen über die Lagerungsverhältnisse unserer fossilienfüh- 
renden Schiefer voranschicken. In Busowisko und ÆEuzek Görny 


) Vacek: Beitrag zur Kenntnis der mittelkarpatischen Sandsteinzone. Jahrb. 

d. k. k. geol. Reichs-Anst. Bd. XXXI. Wien. 1881. 
Paul: Die neueren Fortschritte der Karpatensandstein-Geologie. Jahrb. d. 

k. k. geol. Reichs-Anst. Bd. XXXIII. Wien. 1883. 

2) Dunikowski: Studya geologiezne w Karpatach. Kosmos. Bd. XI. Lem- 
berg. 1886. 

1) Während der Exkursion begleiteten mich und waren sehr behilflich beim 
Sammeln von Petrefakten die Herren Universitäts- Assistenten Dr. J. Tokarski 
und W. Rogala. 


242 


kann man diese Verhältnisse gut kennen lernen — um so mehr, 
da die Aufschlüsse in beiden Lokalitäten einander teilweise er- 
gänzen. 

In Busowisko mündet in den Dniestr, fast der dortigen Kirche 
gegenüber, ein kleiner Bach, welcher von dem Berggipfel Holownia 
kommt. Noch vor dieser Mündung, am linken Ufer des Dniestr, 
sind hell-graue, plattige und ziemlich glimmerreiche Sandsteine gut 
aufgeschlossen, deren Bänke mit fast schwarzen, aber weißlich ver- 
witternden Schiefern abwechseln; sie erscheinen gleich hier ziemlich 
stark gegen Süd-West geneigt. Längs des genannten Baches be- 
gegnen wir weiter aufwärts nochmals demselben plattigen Sand- 
steine mit dem Streichen gegen h. 10 und einem Neigungswinkel 
von ungefähr 45° nach Westen. Seine Bänke werden aber immer 
mächtiger, so daß er manchmal dem massigen Sandsteine ähnlich 
sieht, und unweit von der Stelle, wo unser Bachtal in das Dniestr- 
Tal einmündet, finden wir noch eine kleine Menilitschieferpartie in 
dieses Schichtensystem eingelagert. Hinter diesem Komplex kommt 
die Hauptpartie der Menilitschiefer und weiter das System der bun- 
ten Tone mit charakteristischen Sandsteinen zum Vorschein. Die 
Neigung der Schichten ist jetzt verschieden, mehr und weniger steil, 
gegen Westen und Osten abwechselnd. Weiter beobachtet man auf 
einer nicht allzukleinen Strecke keine besseren Aufschlüsse und es 
zeigen sich nur hie und da einige Spuren von grauen, stark kalki- 
gen Sandsteinen und hellen Mergeln. Sodann folgt der typische, 
massige Jamnasandstein. Zuerst zeigt sich aber eine ziemlich mächtige 
Partie der schwarzen, mergelig-tonigen und ziemlich sandigen Spas- 
ser Schiefer, welche sich dann noch einige Male als größere und 
kleinere Einlagerungen in den massigen Sandsteinen wiederholen; 
der erste bessere Autschluß dieser Schiefer hat Fossilien geliefert. 
Die massigen Sandsteine mit den eingelagerten Schiefern weisen die 
hier gewöhnliche süd-westliche Neigung auf. Weiter aufwärts, längs 
des Baches, sieht man nur ganz typische Inoceramenschichten. Diese 
Verhältnisse werden im Profile Fig. 1. veranschaulicht. 

Es ist wohl klar, daß wir hier mit dem östlichen Schenkel eines 
gegen Nord-Osten überkippten Sattels zu tun haben, dessen Achse 
die ältesten, sogenannten Inoceramenschichten bilden. 

Die Aufeinanderfolge der Schichten ist hier sehr vollständig und 
lückenlos und nur der mergelig-sandsteinige Komplex kommt in 
Busowisko mangelhaft aufgeschlossen vor. Wollen wir uns aber 


243 


nach Euzek Görny begeben, so werden wir dort diese Schichten, 
zwischen den bunten Tonen und dem Jamnasandsteine, zum Teil 
in recht schönen Aufschlüssen finden. Auch hier treffen wir unmittel- 
bar über diesem Komplex den Spasser Schiefer an; eine mehr kal- 


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Fig. 1. 


1. Inoceramen (Ropianka-) Schichten; 2. massiger Sandstein; S Spasser Schiefer ; 

3. Sandsteine und Mergel; 4 Bunte Tone mit Sandsteinen: 5. Menilitschiefer ; 

6. plattige, glimmerreiche Sandsteine mit einer kleinen, eingelagerten Menilit- 
schieferpartie (5°). 


kige Varietät desselben, welche sich in der ersten Partie dieser 
Schiefer am linken Ufer des Baches Holownia zeigt, hat sehr zahl- 
reiche und verhältnismäßig schöne Fossilien geliefert. Alle Belem- 
niten und der größte Teil der Ammoniten-Bruchstücke, welche ich 
in meinem Materiale besitze, stammen von diesem Punkte her. 

Leider lassen die Fossilien, welehe sich in den Spasser Schiefern 
vorfinden, sowohl in Busowisko wie auch in Euzek, sehr viel in 
Bezug auf ihren Frhaltungszustand zu wünschen übrig. Eben dieser 
Umstand erschwerte sehr die Bearbeitung des Materials und war 
die Ursache, daß sich aus der Sammlung, welche gegen 200 Exem- 
plare zählte, nur 36 Formen bestimmen ließen. Ich stelle sie ın 
der nächstfolgenden Übersichtstabelle zusammen und will in der 
unten folgenden Besprechung einzelner Formen vor allem nur die 
größere oder geringere Zuverlässigkeit der Bestimmung betonen, da 
ja die Arbeit mehr stratigraphischen Zwecken dienen, als den Cha- 
rakter einer rein paläontologischen Abhandlung haben soll. 


(Siehe Tabelle Seite 244— 245). 


244 


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Bulletin III. 


246 


Dieser Übersichtstabelle müchte ich einige Bemerkungen über 
die angeführten Arten anschließen. 

Actinocamax verus Mill. Ich besitze von Kuzek Görny zwei 
Exemplare dieses Belemniten. Einer von ihnen, 26 mm lang und 
an der breitesten Stelle ungefähr 5 mm stark, stellt fast die ganze 
Scheide, aber ohne das obere Ende mit Alveole vor. Sowohl hin- 
sichtlich der Größe, wie auch wegen der schwach keulenförmigen 
Gestalt von fast rundem Querschnitt und fast axial stehender stump- 
fer Spitze erinnert dieser Belemnit sehr lebhaft an die Abbildungen 
des Act. verus Mill. bei Schlüter, Moberg und Stolley. Auch 
die besonders in der oberen Hälfte scharf ausgeprägten Dorsola- 
terallinien, welche fast bis zur Spitze der Scheide hinablaufen, stim- 
men gut mit dieser Art überein. Leider ist die Oberfläche ziemlich 
mangelhaft erhalten und infolgedessen ist darauf die so charakte- 
ristische Runzelung nicht sichtbar. 

Von einigen Ammoniten, welche ich in beiden Lokalitäten, größ- 
tenteils aber in Euzek gefunden habe, ist es gelungen, nur ein 
Exemplar vielleicht als 

(?) Barroisiceras sp. zu bestimmen. Die ziemlich engnabelige 
Schale ist zwar mit der Perlmutterschicht erhalten. war aber stark 
plattgedrückt, in der Mitte abgebrochen und auch am äußeren Rande 
ziemlich stark beschädigt. Die Loben sind den Abbildungen ziem- 
lich ähnlich, welehe Solger für Barroisiceras Brancoi var. mitis 
gibt (Mungokalke, S. 176, Fig. 65); man bemerkt auch Spuren der 
radialen Faltenrippen und an einer Stelle des äußeren Randes scharfe 
Knötehen, da aber die Suturlinie nicht vollkommen typisch ist und 
der Erhaltungszustand der Schale sehr viel zu wünschen übrig läßt, 
halte ich sogar eine generische sichere Bestimmung dieses Ammo- 
niten nicht für möglich. 

Von einigen sehr schlecht erhaltenen Gasteropoden, welche ich 
in meiner Sammlung besitze, konnte ich nur eine Form als 

Scalaria sp., an Mesostoma sp. und eine andere als 

Turritella aff. nerinea Roem. bestimmen. Die scharfe, eng ne- 
beneinander stehenden Hückerchen am oberen Rande der Windun- 
gen meiner Turritella sind etwas nach unten verlängert und die 
ganze Skulptur, welche sonst ganz ähnlich wie bei der genannten 
Art gestaltet ist, stellt sichyvielleicht etwas feiner dar; auch die An- 
wachsstreifen konnte ich nicht mit Sicherheit beobachten. Da über- 
dies nur ein Teil der ganzen plattgedrückten Schale ohne Spitze 


247 


und Mündung vorliegt, halte ich es für ratsam, diese Form mit der 
so verbreiteten Roemerschen Art nicht geradezu zu identifizieren. 

Tapes Martiniana Math sp. fand sich in einem verhältnismäßig 
vorzüglich erhaltenen Exemplare. Leider läßt sich das gleiche von 
der in LuzZek vorgefundenen. 

Cytherea cf. ovalis Gldf. sp. nicht sagen, bei welcher der Wirbel 
und der untere Rand der Schale beschädigt sind. 

Cytherea cf. tenuiscissa Reis unterscheidet sich von der Hachauer 
Form durch eine mehr verlängerte Gestalt, sowie durch feinere und 
näher stehende Streifen auf der Oberfläche. 

Einer wohl neuen Form begegnen wir in den kleinen, in Buso- 
wisko sich verhältnismäßig zahlreich vorfindenden Bivalven-Schalen, 
welche ich der Gattung Circe einreihe, jedenfalls aber nur proviso- 
risch, da das Schloß der gefundenen Exemplare sich nieht heraus- 
präparieren ließ. Ich beschreibe diese Formen unter dem Namen 

Circe Carpathica n. sp. Ibre kleinen Schalen sind 13 mm hoch 
und messen an der breitesten Stelle 10!/, mm (es kommen selbstver- 
ständlich sowohl etwas größere, wie auch kleinere Formen vor). 
Sie haben eine länglich ovale Gestalt, sind in ?/, der Höhe — von dem 
unteren Rande gerechnet — am breitesten und zeigen nahe unter- 
halb des Wirbels ihre größte Aufwölbung. Die Wirbel ragen nicht 
sehr empor und sind ziemlich deutlich, wenn auch nicht auffallend, 
nach vorne gekrümmt. Der vordere Teil der Schale ist in seiner 
oberen Hälfte etwas verlängert. In der hintaren Hälfte bemerkt 
man eine konkave Einbiegung der Schale, welche von den Wirbeln 
an, nicht weit vom Schalenrande nach unten und nach hinten ver- 
läuft. Die Oberfläche ist mit feinen, konzentrischen Längsstreifen 
bedeckt, welche in der Mitte der Schale etwas weniger als 1 mm 
voneinander entfernt sind und gegen den unteren Rand in schwa- 
che, ziemlich dicht stehende Anwachsstreifen übergehen. 

Unsere Art kann wohl mit Cörce dubiosa Zittel (I. S. 131—132, 
Tab. IV, Fig. 2a—c) aus den Gosau-Schichten nahe verwandt sein, 
welche aber Zittel nur provisorisch dieser Gattung zugezählt hat, 
da ihm das Schloß seiner Formen gleichfalls unbekannt war. 

Cyprimeria Geinitzi Müll sp. ist zwar durch eine nicht vollkom- 
men erhaltene Schale vertreten. läßt aber ganz gut die charakte- 
ristischen, winzigen Wirbel und die äußere Skulptur, wie auf den 
Abbildungen, z. B. bei Holzapfel, erkennen. Das über den Erhal- 


tungszustand Gesagte paßt auch auf ein Exemplar der 


248 


Lucina subnumismalis D’Orb. Es befindet sich aber in meinem 
Materiale außerdem eine Lueina-Form, welche dieser Art und der 
Lucina fallax Stolicka sehr ähnlıch ist aber in der äußeren Ge- 
stalt der Schale eine auffallende Abweichung zeigt, da der Wirbel 
mehr seitlich gelegen ist und der Schloßrand einen etwas weniger 
stumpfen Winkel bildet. 

Zu der Gattung Crassatella gehören in der Spasser Fauna zwei 
Arten. Eine von ihnen ist die gut bekannte 

Crassatella macrodonta Sow. sp., welche sich der C. macrodonta 
var. J. Boehmi Reis aus den Hachauer Schichten etwas nähert. Die 
zweite Form habe ich als 

Crassatella sp. bezeichnet. Sie unterscheidet sich sowohl durch 
ihre kleinen Dimensionen (gegen 15 mm lang, gegen 10 mm hoch), 
wie auch durch die sehr fein aber zugleich dicht gefurchte Oberfläche 
und eine ganz allmähliche Aufbiegung des unteren, hinteren Randes. 

Opis cf. bicornis Geinitz wurde in einem Exemplare, fast nur als 
ein Steinkern vorgefunden, also ohne äußere Skulptur der Schale, 
so daß eine ganz sichere Artbestimmung unmöglich war. Auch 

Astarte similis Münst habe ich nur als einen Abdruck — aller- 
dings einen deutlichen — gefunden. Dafür ist 

Eriphyla lenticularis Gldf. sp., eine leider stratigraphisch ziem- 
lich gleiehgültige Form, durch ein verhältnismäßig sehr gut erhal- 
tenes Exemplar vertreten. Das gleiche kann man von dem Erhal- 
tungszustande der 

Venericardia aff. santonensis Müll. G. sagen, welche sich von der 
von G. Müller beschriebenen Form nur durch etwas engere Furchen 
zwischen den Rippen und wahrscheinlich durch das Fehlen der 
konzentrischen Rippen in dem Wirbelteile der Schale unterscheidet. 

Zu den häufigsten Formen, sowohl in Busowisko wie auch im 
Luzek Görny, gehört 

Cardita cf. dubia D’Orb. Sie stimmt ziemlich gut mit den fran- 
zösischen Formen überein, die Schale scheint aber in ihrem hinte- 
ren Teile sich von einer schrägen rundlichen Kante etwas plötz- 
licher nach hinten und nach oben zu verflachen. als bei der ce- 
nomanen Art D’Orbigny’s. Die Identifizierung der Spasser Form 
mit der französischen Art erscheint mir also bedenklich. 

Limopsis plana Roem soll nach Grippenkerl mit Lim. rhom- 
boidalis Alth. synonym sein, mit welcher unsere Form vieles ge- 
mein hat. 


249 


Area tenuistriata Münst. hat sich nur als ein ganz deutlicher 
Abdruck erhalten, welcher aber vollkommen den Abbildungen bei 
Goldfuss und Favre entspricht und die charakteristische Granu- 
lierung der fadenfürmigen Radialrippehen aufweist. 

Area cf. Geinitzi Rss. stimmt genau mit den Abbildungen und 
Beschreibungen bei Goldfuss und Geinitz (Charakt.) überein, 
zeigt aber nicht die Körnelung der Radialrippen und unter der 
Lupe die gitterförmige Skulptur der Schale, wohl möglich infolge 
einer ziemlich mangelhaften Erhaltung der Oberflläche. 

Die Gattung Arca ist in Busowisko endlich noch durch eine 
ganz sonderbare Art 

Arca aviculoides n. sp. vertreten. Diese neue Form zeichnet sich 
durch ungemein veränderliche Gestalt aus, denn es kommen neben 
sehr verlängerten Schalen auch solche vor, deren Höhe nur wenig 
kleiner ist als ihre Breite. Eine andere und sehr charakteristische 
Eigentümlichkeit dieser Art ist die flügelartige, nicht gleichmäßige 
Verlängerung der Schale an ihrem oberen, vorderen und hinteren 
Ende. Da der hintere Flügel gewöhnlich länger ist als der vordere 
und die wenig hervorstehenden Wirbel nicht selten weit vorrücken, 
zeigt die Schale auf den ersten Blick eine avicula-artige Gestalt. 
Die Band-Area ist sehr deutlich, aber nieht breit und die Details 
ihrer Oberfläche konnten nicht beobachtet werden. Die äußere Skul- 
ptur der Schale bilden feine, radiäre Längsrippen, abwechselnd eine 
stärkere und eine oder mehrere schwächere. Sie kreuzen sieh mit 
querverlaufenden, konzentrischen Anwachsstreifen, so daß dadurch 
auf der Oberfläche der Schale ein feines Gitterwerk entsteht. Dieses 
ist aber auf einigen Exemplaren stärker, auf anderen schwächer 
ausgeprägt, und es kommen auch solche Schalen vor, welche -——- 
wohl infolge des mangelhaften Erhaltungszustandes — sogar glatt 
erscheinen. Für drei verschiedene Formen dieser Art haben sich 
folgende Ausmaße ergeben. 

Die größte Breite (mit flügelartigen Verlängerungen gemessen): 

I—195mm; I - 155mm; III — 13 mm. 
Die größte Höhe: I— 12mm; II—Smm; II — 9 mm. 
Die größte Aufwölbung (einer Klappe): 
I— 45mm; II—3%2mm; II — 3 mm. 

Die Gattungen Leda und Nucula sind nicht selten, besonders in 
Busowisko, kommen aber meistens in mangelhaft erhaltenen Exem- 
plaren vor, so daß nur eine Art 


290 


Leda producta (Nilss) auct. sich bestimmen ließ. Es ist eine 
Schale, welche lebhaft an die Abbildung z. B. bei Favre errinnert 
und nur bedeutend kleiner ist. 

Exogyra sigmoidea Rss. besitze ich in einem vorzüglich erhalte- 
nen und ganz typischen Exemplare. Ungefähr das gleiche gilt 
auch für meine 

Anomia subtruncata D’Orb. Eine andere Art dieser Gattung 
kommt öfters in Busowisko vor und ich führe sie als 

Anomia cf. Ewaldi Frech auf. Meine Formen dieser Art haben 
viel kleinere Dimensionen entsprechen aber sonst vollständig dieser 
Bestimmung. sogar in Bezug auf den peripherischen Teil der Schale, 
wo die Oberfläche manchmal eine zierliche Ornamentik zeigt. ganz 
derjenigen ähnlich, welehe wir bei Frech Taf. XII, Fig. 23 sehen. 

Von der Gatung Spondylus ließ sich nur ein ziemlich mangel- 
haft erhaltenes Stück — nicht mit voller Zuverlässigkeit — als 

Spondylus spinosus Sow. sp. (?) bestimmen und ein anderes als 

Spondylus cf. lamellatus Nilss. Die letzte Art, vertreten durch 
einige junge. also ziemlich kleine Oberklappen, unterscheidet sich 
von den typischen Formen, wie sie z. B. G. Müller (Braunschw. 
Ilsede. T. IV. Fig. 3.) abbildet, vorwiegend durch etwas mehr spit- 
zigen Wirbel und ein wenig feinere und schärfere Skulptur; das 
letztere kann aber wohl mit dem jüngeren Alter der Schale in Zu- 
sammenhang stehen. 

Pecten Royanus D’Orb. besitze ich von Euzek Görny in einem ganz 
typischen und relativ gut erhaltenen Exemplare und die Gattung 

Inoceramus sp. wurde in Busowisko nur in ganz kleinen Brüch- 
stücken, aber mit deutlicher Faserstruktur gefunden. 

Verschiedene Brachiopoden gehören sowohl in Luzek Görny, wie 
auch in Busowisko zu gar nicht seltenen Vorkommnissen. Gefunden 
wurde 

die Dorsalklappe einer Terebratella cf. pectita Sow. an der ich 
einige Teile des Brachialapparates mit der sehr stark entwickelten 
Mittelleiste, beiden Schloßfortsätzen u. s. w. herauspräparieren und 
so in dem Falle ein wichtiges Merkmal dieser Gattung feststellen 
konnte. Die Größe, der fünfeckige Umriß der Schale, der Verlauf 
der Rippen u. s. w. entsprechen gut den Beschreibungen und Ab- 
bildungen dieser Art bei D’'Orbigny und Davidson. Nur die 
Zahl. der Rippen ist etwas kleiner und diese sind ein wenig grüber. 

Terebratulina chrysalis Schloth. sp, besitze ich in zahlreiehen 


251 


Exemplaren und Formvarietäten von Kuzek und Busowisko; auch 
hat sich 

Terebratulina gracilis Schloth. sp. mit beiden Klappen in ganz 
typischer Ausbildung vorgefunden. Außerdem befindet sich in mei- 
ner Sammlung eine ganze Bauchklappe und mehrere Bruchstücke, 
welehe ich der 

Terebratula semiglobosa Sow. zuzähle. Einige Bruchstücke ziem- 
lich platter Dorsalklappen mit ganz gerader Frontallinie von Luzek 
bezeichne ich als 

Terebratula cf. carnea Sow. Es verdienen aber noch zwei andere 
Formen Auimerksamkeit. Die eine bestimme ich als 

Terebratula sp. Sie zeichnet sich durch sehr zierliche und ganz 
sonderbare Skulptur aus. Leider ist die einzige Dorsalklappe, welche 
ich von dieser Art besitze, unvollständig, und zwar am Frontal- 
rande abgebrochen. Die Oberfläche dieser Klappe ist mit zahlrei- 
chen, feinen Längsrippen bedeckt. Man bemerkt aber in einer Ent- 
fernung von dem Wirbel auch ungemein feine, engstehende Quer- 
rippchen, welche wahrscheinlich gegen den Frontalrand stärker 
werden. Die andere der zwei zuletzt erwähnten Brachiopeden-For- 
men gehört zu der Gattung 

Megathyris (Argiope) sp. Es ist eine sehr kleine (5 mm lange) 
Dorsalklappe, welche auf der Oberfläche mit zahlreichen (gegen 15), 
rundlichen Rippen bedeckt ist. Ein Teil derselben entsteht in der 
mittleren Partie der Klappe durch Abzweigung. Längere Rippen 
teilen sich außerdem diehotomisch noch am Rade der Sehale. 

Aus der Übersichtstabelle unserer Fossilien ist ersichtlich, daß 
dieser Fauna nur das untersenone Alter zugesprochen werden kann. 
Unter Senon verstehe ich aber nach Grossouvre, Stolley und 
Anderen auch den Emscher, und als Obersenon bezeichne ich die 
eigentliche Mukronatenkreide. Die Spasser Fauna umfaßt nur 8°/, 
solcher Formen, welche bisher ausschließlich aus Schichten bekannt 
waren, die älter oder jünger als Untersenon sind, und 20°/, der 
neuen oder spezifisch unbestimmten und uncharakteristischen For- 
men. Den ganzen Rest, also 72°/,, bilden die Arten, welche in der 
Literatur aus Schichten untersenonen Alters angeführt werden !). 
Von diesen letzteren Arten kommen aber nieht weniger als 22°/, 


1) Ich habe in dieser Berechnung auch Formen berücksichtigt, welche einen 
Artnamen mit den hinzugefügten «af. oder cf. führen, 


252 


nur im älteren Senon vor und darunter befindet sich ein so wert- 
volles Leitfossil, wie Actinocamax verus Mill. 

Dieser Belemnit ist bezeichnend für ältere Niveaus des Unter- 
senons, indem er eine vertikale Verbreitung von den höheren Em- 
scher-Schichten bis zu der so genannten Quadratenkreide besitzt. 
Sein Vorkommen in den Spasser Schiefern beweist also endgültig, 
daß diese Schiefer und mit ihnen zusammen wenig- 
stens der jüngere Teil des massigen Sandsteins in 
der Flyschkreide der Gegend von Spass das Unter- 
senon vertreten. Ja, der angebliche Barroisiceras sp., wenn 
diese Bestimmung sich als richtig erweisen sollte, deutete sogar selbst 
auf den Emscher hin. Die Abwesenheit des Obersenons in der Ge- 
gend von Spas muß aber als ganz unwahrscheinlieh erscheinen in 
Anbetracht der verhältnismäßig ganz unbedeutenden Entfernung 
von Leszezyny, wo von mir kürzlich in der Flyseh-Kreide die Mu- 
kronaten-Schichten entdeckt worden sind [mit Pachydiseus neubergicus 
und gollevilensis, Scaphites constrictus und ganz typischer Belemni- 
tella mueronatat)|, ich halte also die Sandsteine und die Mergel (in 
unserem Profile, Fig. 1, mit 3 bezeichnet) zwischen dem massigen 
Sandsteine und den paläogenen bunten Tonen für die Vertreter 
jedenfalls aller obersenonen Niveaus. 

Was nun den massigen Jamnasandstein im Pruttale betrifft, so 
läßt sich leider sein geologisches Alter jetzt noch nicht entscheiden. 
In neuester Zeit hat sich die Anschauung verbreitet und wohl nicht 
ohne Grund, daß der dortige Jamnasandstein alttertiären Alters sei. 
Erst von neuen eingehenden Untersuchungen des Pruttales kann 
eine Entscheidung dieser für die Stratigrapie der ostgalizischen Sand- 
steinzone so wichtigen Frage erwartet werden. 

Die Einreihung der Spasser Schiefer und ihrer Sandsteine in das 
untere Senon kann aber der bisherigen Altersbestimmung gegenüber 
nur als eine unbedeutende Verschiebung dieser Schichten nach 
oben gelten, da ja der obere Turon, dem sie nach Bestimmungen 
der wenigen, von Paul in sehr mangelhaftem Zustand gefun- 


1) Wisniowski: O wieku karpackich warst inoceramowych. Rozpr. Wydz. 
mat.-przyrodn. Akad. Umiej. w Krakowie. T. XLV. Ser. B. 1905. Belemmitella 
mucronata mit zahlreichen anderen (Cephalopoden wurde in Leszezyny einige 
Monate nach dem Erscheinen der zitierten Abhandlung gefunden. Das ganze 
paläontologische Material aus den dortigen Inoceramen-Schichten befindet sich 
eben in Bearbeitung. 


denen Fossilien, angehüren sollten, das unmittelbare Liegende des 
Senons darstellt. Und wenn Vizedirektor Vacek vor 25 Jahren 
die Spasser Schiefer als angebliche turone Bildungen mit den Go- 
sauschichten verglichen hat, können wir dasselbe auch jetzt tun, 
denn die Ansichten über das Alter dieser alpinen Oberkreide haben 
sich unterdessen auch verändert, und die Gosau-Schichten gelten 
jetzt auch als ein senoner, vorwiegend untersenoner Schichten- 
komplex. 

Um so auffallender ist aber der allgemeine Charakter unserer 
Tierwelt, welche keine größere Ähnlichkeit mit der se gut bekann- 
ten Gosaufauna zeigt. Einige wenige Arten, welche sie mit derselben 
gemein hat, sind nicht die spezifischen Gosauformen, und auf Grund 
meines Materials kann ich jetzt die Spasser Fauna nur als eine 
eminent mitteleuropäische Fauna bezeichnen, mit manchen 
besonderen Anklängen an die herzynische und vorwiegend an die 
so genannte subherzynische Kreide. Es steht das in vollem 
Einklange mit der Meinung, welche schon vor einigen Jahren Prof. 
Uhlig ausgesprochen hat!), und mit den Resultaten der paläonto- 
logischen Untersuchung der obersenonen Leszezynver Fossilien. Die 
letzteren weisen auch einen mitteleuropäischen, nicht südlichen Cha- 
rakter auf, und wenn unter ihnen einige, sogar nicht seltene För- 
men vorkommen, welche ein mehr südliches Gepräge zeigen, so 
steht dies im Zusammenhang einerseits mit der Lage des kretazi- 
schen Flyschmeeres nicht weit von der Grenze beider Gebiete, an- 
derseits, wie Grossouvre betont, mit der bedeutenden Verbreitung 
der obersenonen Transgression ?). 

Was die bionomischen Verhältnisse anbelangt, unter welchen 
die Spasser Fauna gelebt hatte, so ist es schon aus dem Vorkom- 
men in unseren Schiefern nicht seltener Pflanzenbruchstücke die 
SchluBfolgerung zu ziehen, daß die Sedimentation der Schichten, 
wie ja sonst des Flysches im allgemeinen, etwa nicht weit von 
Ufern stattgefunden hat. Die ziemlich mannigfaltigen Brachiopoden, 
welche sich unter meinen Fossilien vorgefunden haben, scheinen 
aber auch darauf hinzuweisen, daß diese Fauna in einer nicht ganz 


1) Uhlig: D. Geologie des Tatragebirges. Denkschr. der kais. Akad. der 
Wissensch. Bd. XLIV. Wien 1897. S. 44. 

2) Grossouvre: Recherches sur la craie supérieure. I part. Stratigraphie 
générale. Fasc. II. Paris 1901. S. 945—946. 


254 


unbeträchtlichen Tiefe der sogenannten Brachiopodenregion, also 
über 70 m unter der Meeresoberfläche, ihre Existenzbedingungen fand. 

Und nun noch einige Worte in tektonischer Beziehung. Obwohl 
die stratigraphische und tektonische Geologie zwei ziemlich ver- 
schiedene Untersuchungsrichtungen darstellen, so sollen sie doch. 
ohne Zweifel sich gegenseitig unterstützen. Die modernen Deck- 
schollen - Theorien werden also — glaube ich — in den Karpaten 
der Feststellung des subherzynischen Charakters der Spasser Fauna 
und im allgemeinen des mitteleuropäischen Gepräges der Flysch- 
Oberkreide jedenfalls Rechnung tragen müsssen. 


Wien, 15. März 1906. 


20. M. BOLESLAS NAMYSELOWSKI. Wielopostaciowos£ Colletotrichum Jan- 
czewskii Nmki. (Polymorphisme du Colletotrichum Janczewskii 
Nmki). Mémoire présenté par M. Ed. Janczewski m. t. 


(Planche X1.). 


L 


Le genre Colletotrichum Corda est une petite Mélanconiée, ca- 
ractérisée par ses pustules aplaties, arrondies ou oblongues, noires, 
ceintes de soies allongées noirätres, et par un hyménium nu. com- 
posé de conidiophores courts et serrés, produisant des conidies fu- 
siformes, unicellulaires. 

On en connaît une quarantaine d’especes, dont quelques-unes 
ont été cultivées dans des milieux nutritifs avec plus ou moins de 
succès. Après avoir ensemencé les conidies du C. falcatum, Went 
obtint un mycélium engendrant des chlamydospores; celles-ci repro- 
duisaient sur la Canne à sucre !) la forme habituelle du champignon. 
= Kostlan trouva des chlamydospores semblables sur le mycélium 
du ©. Orthianum?). Southworth ensemenca des conidies du C. Mal- 
vacearum et vit qu'elles se divisaient en deux cellules en s’appretant 
à germer; le mycélium en était anastomosé et engendrait des co- 
nidies secondaires (chlamydospores ?) °). 


1) Went A. T. Notes on Sugar Cane diseases. Annals of Botany. Vol. X. 1896. 

2?) Kostlan Alf. Colletotrichum Orthianum Kostl. Eine biologische Studie. 
(Aus der Festschrift zum 70-sten Geburtstage von Albert Orth. Berlin, 1905). 

.3) Southworth E. A. A new Hollyhock Disease. Journal of Mycology b4 
Galloway. Vol. VI, Nr. 2, 1890. 


2 


[wo]! 


D 


Ayant trouvé aux environs de Cracovie, en septembre 1905, une 
espèce inconnue, parasite sur le Poa trivialis, nous l'avons nommé 
C. Janczewskii et décrit sommairement 1). Aujourd'hui nous complé- 
tons sa diagnose par plus de détails et faisons connaître les résultats 
obtenus par sa culture dans des gouttes de l’eau sucrée ?). 

Les pustules de la nouvelle espèce, planes ou un peu concaves, 
noires. forment des taches arrondies, dispersées sur la chaume du 
Poa. plus rarement sur ses feuilles, et mesurant jusqu'à 80 u en 
diamètre. Les soies qui les bordent, sont noirätres, plus pâles vers 
le sommet plus ou moins attenué, unicellulaires. longues de 70 à 
150 u, larges de 8 u à la base, de 4 u vers le milieu. Les coni- 
diophores tapissant la surface de la pustule sont au contraire bien 
courts et légèrement cendrés (incolores dans la jeunesse); de forme 
ovoïde, ils ne mesurent que 8 u en longueur et 6 u en diamètre. 
Les conidies produites par les conidiophores sont incolores, fusifor- 
mes, quelquefois recourbées en croissant, unicellulaires, longues de 
24 à 34 u (rarement de 18 u seulement), larges de 3 à 6 u; leurs 
bouts sont plus ou moins pointus: celui qui touchait le conidiophore 
est un peu aplati. Le protoplasma contient un nuel&us central, for- 
tement réfringent. Le tissu de la pustule elle-même remplit, en 
forme de coussinet, l’interstice entre deux faisceaux de sclérenchyme 
du Poa et y remplace le parenchyme détruit; sa couleur et la struc- 
ture parenchymateuse rappellent complètement un selérote. Quatre 
mois de conservation en herbier n'avaient aucune influence sensible 
sur la vitalité des conidies et du tissu de la pustule. 

Pour étudier la germination de ces organes dans de l’eau su- 
crée, en culture cellulaire, nous nous sommes servis de tranches 
verticales lavées dans de l’eau et transportées dans ce milieu nu- 
tritif. Apres deux ou trois jours, les conidies se dispersaient dans 
le liquide ambiant et commençaient à germer dans les 2—8 jours 
suivants. Le contenu devient granuleux, le nucléus disparaît et fait 
place à une raie longitudinale, granuleuse, refringente, qui repré- 
sente certainement le fuseau nucléaire. Ensuite une cloison médiane 
apparaît, la raie longitudinale se contracte, la masse granuleuse oc- 


1) Namyslowski Bolest. Zapiski mykologiezne. Spraw. kom, fizyog. Akad. 
Um. Kraköw, 1906. 

?) Atkinson. Some observations on the development of Colletotrichum Lin- 
demuthianum, 1893. 


256 
dd © 


eupant le centre de chaque cellule fille fait place à un nucléus 
distinet, se colorant bien par l’hématoxyline. C’est alors que l’une 
des cellules (rarement les deux) commence à émettre un (rarement 
deux) tube mycélien qui s’allonge sans se ramifier et produit des 
chlamydospores dans une dizaine de jours. A cette fin les goutte- 
lettes huileuses (solubles dans l’éther, moins solubles dans le chlo- 
roforme) se concentrent dans le bout du tube qui se sépare par une 
eloison et se transforme en chlamydospore lisse et entièrement noire 
à la maturité. Les chlamydospores sont elliptiques, plus rarement 
piriformes, longues de 8—12 u, larges de 6—8 u. Elles germent : 
en huit jours dans le même liquide nutritif en émettant un tube 
mycélien, riche en gouttelettes huileuses, qui s'arrête bientôt dans 
son développement et dont le sort ultérieur nous est resté inconnu 
pour cette raison. 

Le tissu de la pustule elle-même nous a donné des résultats 
meilleurs. Deux jours après son immersion dans l’eau sucrée, il 
produisait un mycélium pluricellulaire, ramifié et anastomosé, inco- 
lore dans la jeunesse, brun cendré plus tard, gorgé de gouttelettes 
huileuses. | 

Les sommets des filaments mycéliens se transformaient après 
les trois ou quatre jours suivants, en chlamydospores identiques à 
celles d’origine conidienne. D’autres filaments mycéliens se trans- 
formaient en même temps en conidiophores de longueur différente, 
dont le rôle était la production des conidies multiples. A cette fin, 
le conidiophore détache par étranglement, une conidie, ensuite une 
deuxième au même niveau, puis une troisième, même une quatrième 
dans les 48 heures. 

Ces conidies ressemblent entièrement par leur forme, leur cou- 
leur et leur structure à celles qui ont été engendrées à la surface 
externe de la pustule, seulement leurs dimensions restent plus pe- 
tites; elles mesurent environ 22 u en longueur, 4 u en diamètre. 

Les essais d’inoculation aux feuilles vivantes du Poa trivialis 
ayant échoué, nos recherches sur les polymorphisme du C. Jan- 
czewskii sont nécessairement incomplètes. Cependant la vitalité des 
conidies et surtout du tissu de la pustule nous porte à croire que 
les Colletotrichum n’ont nul besoin de former d’autres organes de 
reproduction pour passer l'hiver et contaminer l'espèce nourricière 
au printemps suivant. 


© OO no Om w 


22. 
3. Megathyris (Argiope) sp. (23 b — vergrössert). 


Erklärung der Tafel X. 


(v. Bulletin international ete.. 1906, Avril, p. 254). 


. Cytherea cf. ovalis Gldf. sp. 
. Actinocamax verus Mill. (Fig. 2a u. 2c stellen dasselbe Individuum 


in der Seitenansicht dar, um die Dorsolaterallinien zu zeigen). 


. Cyprimeria Geinitzi Müll. sp. 

. Tapes Martiniana Math sp. 

. Cytherea cf. tenuiscissa Rens. 

. Turritella cf. nerinea Roem. 

. Lucina subnumismalis D’Orb. 

. Lucina sp. 

. Eriphyla lenticularis Gldf. sp. (ein nicht typisches und jedenfalls stark 


verdrücktes Exemplar). 


. Circe carpathica n. sp.; (die Schale— 10 & von hinten, 10c von vorne, 


10d gegen den Wirbel gesehen). 


. Crassatella sp. 
12. 
. Cardita cf. dubia D’Orb.; (13a — ein Bruchstück der Schale mit der 


Venericardia aff. santonensis Müll. G. 


erhaltenen Skulptur; 13 5, c — Steinkerne verschiedener Grösse u. Gestalt, 
in Fig. 135 mit der teilweise erhaltenen Schale und ihrer Skulptur; 
13d — ein nicht typisches und stark verdrücktes Exemplar von Busowisko). 


. Arca tenwistriata Münst. 
. Arca cf. Geinitzi Rss. 
. Arca aviculoides n. sp. (verschiedene Formvarietäten; 16 d — die Ansicht 


von oben, um das schmale Bandfeld zu zeigen). 


. Anomia subtruncata D’Orb.; (vorwiegend als concaver Abdruck der 


Schale mit nicht erhaltenem Schlossrande). 


. Anomia cf. Ewaldi Frech.; (18b — der peripherische Teil der Schale 


vergrössert). 


. Terebratella cf. pectita Sow.; Dorsalklappe. 
20. 


Terebratulina chrysalis Schloth. sp. 
* gracilis Schloth. sp. 
Exogyra sigmoidea Rss. 


I) 
DL 
-] 


Je tiens pour mon devoir de remercier bien M. le Prof. Ed. de 
Janezewski pour les conseils dont il a secondé mon travail. 


Institut de Botanique de l’Université Jagellonne à Cracovie. 


Explication des figures. 


1. Coupe transversale du chaume du Poa trivialis avec deux pustules du 
Colletotrichum. sk — l’anneau scléreux. Grossissement 110. 

2, Coupe verticale d’une pustule contenant des conidies. Gr. 500. 

3. Conidies müres; trois d’entre elles montrent leur point d’attache au coni- 
diophore. Gr. 500. 

4. a, b, c, d, e. Etats successifs de la même conidie en germination; f une 
autre ayant produit deux tubes sur la même cellule. Gr. 500. 

5. Conidies germées et produisant des chlamydospores. Gr. 500. 

6. Branche d’un mycelium engendré par le tissu de la pustule; elle porte une 
chlamydospore et quelques conidies. Gr. 500. 

7. a La même branche après 24 heures; b une autre, de même origine, por- 
tant deux chlamydospores. Gr. 500. 

8. Portion d’un mycélium, anastomosé produit par le tissu de la pustule; elle 
porte deux chlamydospores. Gr. 500. 


21. M. ERWIN MIESOWICZ. Dziatanie SrödzyInych wstrzykiwan adrenaliny 
na narzady wewnetrzne krölika. (Untersuchungen über die Ver- 
änderungen in den inneren Organen des Kaninchens nach in- 
travenôser Imjektion von Adrenalin). (Sur les changements patho- 
logiques des organes internes du lapin après les injections intraveineuses 
d’adrenaline). Mémoire présenté par M. H. Hoyer m. c. 


(Planche XII, XIII.) 


Im J. 1895 entdeckten Cybulski mit Szymonowiez und Oliver 
mit Schäfer fast gleichzeitig und unabhängig voneinander, daß der 
Extrakt aus der Nebenniere, in die Adern von Tieren injiziert, 
plötzliche Steigerung des Blutdrucks und Verlangsamung des Pul- 
ses hervorruft. 

Weitere Untersuchungen von Velich, Biedl, Bornttau bestätigten 
die ursprüngliche Meinung Olivers u. Schäfers, daß die Steigerung 
des Blutdrucks nach der Injektion des Adrenalins durch die gefäb- 
verengenden Wirkung auf die peripheren Gefäße verursacht wird. 
Dagegen führt Cyon. so wie es schon früher Cybulski u. Szymono- 
wicz getan haben, die Erhöhung des Blutdruckes auf eine Beteili- 
gung der Nervenzentra zurück. 


258 


Die nach der Injektion des Adrenalins eintretende Pulsverlang- 
samung betrachten die einen Forscher als Folge einer Reizung der 
Vaguszentra durch das Adrenalin, die anderen entweder als Folge 
der mittelbaren Wirkung der Blutdruckerhöhung, oder als Folge der 
unmittelbaren Wirkung des Adrenalins auf das Herz selbst. Außer 
den genannten Forschern befaßten sich mit dieser Frage noch Rei- 
ner, Vervorn, Kahn. 

Der Extrakt aus der Nebenniere erhöht auch die Herzarbeit, wie 
dies durch Gottliebs Versuche nachgewiesen wurde. Aus seinen 
Versuchen geht zugleich hervor, daß der Nebennierenextrakt auf 
das Herz durch Reizung seiner automatischen Nervenzentren wirkt. 
Dasselbe wird auch durch die neueren Versuche anderer Forscher 
bestätigt. 

Am deutlichsten äußert sich die Wirkung des Nebennierenextrak- 
tes auf die peripheren Gefäße. Diese werden nämlich erheblich 
verengert. Doch betrifft diese Verengerung nicht alle Gefäße in 
gleichem Grade, sondern hauptsächlich diejenigen, welehe von Fa- 
sern des Plexus sympathicus innerviert sind. 

Anders verhält sich unter der Wirkung des Nebennierenextrak- 
tes der Kreislauf des Blutes im Gehirn und in der Lunge. 

In der Frage der Wirkung auf die Gehirnzirkulation sind die 
Versuche von Biedl und Reiner von entscheidender Bedeutung. 
Diese Forscher haben nämlich nachgewiesen, daß, wenn man das 
Adrenalin in den allgemeinen Kreislauf injiziert, der Blutdruck mit 
Ausnahme der Gehirngefäße erhöht wird, geschieht dagegen die 
Injektion in die Arter. carotis. so ist die Wirkung auf die Gehirn- 
gefäße deutlich. Es erfolgt nämlich zunächst eine Kontraktion, so- 
dann — nachdem das Adrenalin in den allgemeinen Kreislaus gelangt 
ist — eine Erweiterung der Gehirngefäße. 

Auf den Lungenkreislauf hat das Adrenalin wegen der ab- 
weichenden histologischen Struktur der Lungengefäße keinerlei 
Wirkung. 

Unentschieden ist noch bislang die Frage, ob die Kapillaren 
bei intravenöser Applizierung des Nebennierenextraktes sich kon- 
trahieren. 

Die unmittelbare Wirkung des Adrenalins äußert sich in Blut- 
druckerhöhung, u. zw. steigt der Druk bis auf das Zwei- und 
Dreifache. Nach 2—3 Minuten sinkt der Druck wieder zur Norm. 
Die Drucksteigerung ist schon bei Anwendung von sehr kleinen 


259 


Dosen deutlich, so z. B. nach den Untersuchungen von Fürth schon 
nach Anwendung von 0‘6-—1:2 eines Millionstels eines Milligrams 
des Suprarenins auf 1 Klg Körpergewicht des Kaninchens. 

Die bisherigen Untersuchungen berücksichtigten die vorüberge- 
henden Veränderungen im Zirkulationsorgan, die nach einer ein- 
maligen Applikation des Adrenalins eintreten. 

Die ersten Versuche, durch häufigeres Applizieren des Neben- 
mierenextraktes Veränderungen im Zirkulationsorgan hervorzurufen, 
unternahm Jores. Er gelangte jedoch zu keinem Resultate, weil er 
die Nebennierenpräparate durch den Verdauungsapparat einführt. 

Glücklicher war Josue, welcher durch intravenöse Injektionen 
des Nebennierenextraktes herdförmige Veränderungen in der Aorta 
hervorgerufen hat. Bald darauf nahmen Erb, Rzetkowski, Fischer 
diese Versuche zu wiederholten Malen auf und bestätigten die Mög- 
lichkeit. bei Kaninchen durch intravenöse Injektionen von Supra- 
renin herdförmige Veränderungen in der Aorta hervorzurufen, die 
an die atheromatösen Veränderungen beim Menschen erinnern. Zur 
Zeit, als meine Arbeit ihrem Abschlusse sich näherte, erschienen 
auferdem die diesen Gegenstand behandelnden Abhandlungen von 
Erb und von Braun. 

Die hohe Bedeutung, welche die künstliche Erzeugung von Ver- 
änderungen im Gefäßsvstem haben kann, zumal da die bisherigen 
Forschungen viele diesbezügliche Fragen unerklärt lassen, hat den 
Verfasser dazu bestimmt, systematische Untersuchungen über diese 
Frage zu unternehmen. 


Methode der Untersuchungen. 

Die Versuche wurden an Kaninchen ausgeführt, u. zw. an 65 
Tieren derselben Art von verschiedener Größe. Den Kaninchen wurde 
einige Monate hindurch täglich Adrenalin von der Firma Parke 
& Davis in die Ohrenvenen injiziert. Die kleinste Injektionsdose 
betrug 0:10 em?, die größte 2:3 em? der Originallüsung. 1 cm? Adre- 
nalin von Parte & Davis entspricht 1 Milligram Adrenalin. Die 
tödliche Dosis beträgt auf 1 Klg Körpergewicht des Kaninchens 
0:10—0:20 Millisram Adrenalin. 


Verhalten der Tieren. 
Nach den Adrenalininjektionen verhielten sich die Tiere ver- 
schieden. Die Mehrheit der Tiere vertrug die Injektionen, angefan- 


260 


gen von 0:10 em3 gut; sie zeigten nach der Injektion nur Beschleu- 
nigung der Atmung, Verlangsamung des Pulses und machten den 
Eindruck, als wären sie erschöpft. Diese Erscheinungen dauerten 
3—10 Minuten an. Ein Teil der Tiere kam schon nach der ersten 
Injektion um, u. zw. entweder unter Konvulsionserscheinungen, oder 
„wie vom Blitz getroffen“. Manche Tiere vertrugen die Injektionen 
eine Zeitlang ganz gut und verendeten plützlich nach einer der 
weiteren Injektionen. Bei drei Tieren trat nach mehreren Injektio- 
nen schlaffe Lähmung der hinteren Extremitäten auf, die bei zwei 
Tieren nur vorübergehend war. Anatomische Veränderungen im 
Rückenmark wurden in diesem Fällen nicht gefunden. 

Aus den in den Versuchsprotokollen enthaltenen Daten, wie auch 
aus der obigen Zusammenstellung geht hervor, daß die Empfind- 
lichkeit des Kaninchens gegen das Adrenalin in sehr weiten Gren- 
zen schwankt und daß Adrenalindosen über 0:30 cm? für das Ka- 
ninchen stets tödlich wirken. Die in den Protokollen veranschaulichte 
Zusammenstellung der progressiven Dosierung belehrt uns außer- 
dem, daß die Kaninchen sich an immer größere Adrenalindosen 
gewöhnen. Diese Gewöhnung kann einen hohen Grad erreichen. 
Worauf dies beruht, kann zur Zeit nicht beurteilt werden. 

Die Ernährung und die Freßlust der Tiere erlitt keine Störung. 
Die Temperaturmessungen zeigten stets normale Verhältnisse. Im 
Harn konnte nie Eiweiß oder Zucker nachgewiesen werden. 


Anatomische Veränderungen. 

Die Veränderungen in den inneren Organen waren von.zwei- 
erlei Art: die einen traten stets ein und betrafen den Zirkulations- 
apparat, die anderen hatten den Charakter von zufälligen Symptomen 
und kamen bei verschiedenen Tieren in verschiedenen Organen vor. 


Veränderungen im Bereiche des Arteriensystems. 

Zuweilen konnte man nach dem Abpräparieren der Aorta schon 
von außen her wahrnehmen. dal diese in der Bogengegend und 
dem Brustteile ungleichmäßig erweitert ist. Nach der Öffnung der 
Aorta durch einen Längsschnitt zeigt sich ihre innere Oberfläche 
uneben. Die Unebenheiten werden durch weiße Herde erzeugt, 
welche in verschieden großer Zahl in der Aortawand sitzen. Bei 
näherer Betrachtung stellen sich diese Herde entweder als Infiltra- 
tionen von einigen Millimetern im Durchmesser vor, die ein wenig 


261 


über die Oberfläche prominieren, oder als kleine durch zirkumskripte 
Verwölbung der Aortawand entstandene Aneurysmen. Die verän- 
derten Herde machen beim Befühlen den Eindruck von verkalktem 
und dünner gewordenem Gewebe. Der Hauptsitz der Veränderun- 
gen ist der Bogen und der Brustteil der Aorta. Im Bauchteil der 
Aorta sind die Herde spärlicher und kleiuer. Die Verzweigungen 
der Aorta waren nicht krankhaft verändert. Bei einer Anzahl: von 
Tieren war auch die Aorta ganz normal geblieben, obwohl den 
Tieren ziemlich große Adrenalindosen injiziert worden waren, Auf 
Grund aller meiner Beobachtungen läßt sich schließen, daß in den 
meisten Fällen die Veränderungen in der Aorta um so größer sind, 
je öfter die Injektionen stattfanden und je größere Dosen einge- 
führt wurden. Wohl aber kann auch eine einmalige Injektion Ver- 
änderungen in den Arterien hervorrufen. 


Histologische Untersuchungen. 

Histologische Veränderungen fanden sich nur in der Wand der 
Aorta, und zwar betrafen sie die Media und die Intima. 

Die Veränderungen in der Media bestehen darin, daß die ela- 
stischen Lamellen herdweise langgestreckt sind. Im Gefolge davon 
kommt es zum Schwund der glatten Muskeln, zu einer immer 
größeren Annäherung der elastischen Lamellen aneinander und zu 
Kalkablagerungen. Die elastischen Lamellen fallen regressiven Me- 
tamorphosen anheim, ihre Kontinuität wird unterbrochen und in 
die so entstandenen Räume dringt wucherndes Bindegewebe ein, 
indem es Narbengewebe bildet. An Stelle des Bindegewebes findet 
man hier zuweilen deutliches Knorpelgewebe. 

Veränderungen in der Intima treten fast stets nur da auf. wo 
das Arterienlumen eine Erweiterung erlitten hat, also nur an Stellen, 
an welchen auch die Media Veränderungen zeigt. Die Veränderun- 
gen der Intima sind ziemlich einheitlich. Ihr Gewebe ist aus ela- 
stischen Fasern, glatten Muskelzellen und aus Bindegewebe zusam- 
mengesetzt. An Stellen bedeutender Verdiekung zeigt die Intima 
eine doppelschichtige Struktur. Die innere elastische Membran grenzt 
überall die Media gegen die veränderte Intima vollständig und 
deutlich ab und zeigt normale Struktur. In den Verdickungen der 
Intima wurden bei den vom Verfasser untersuchten Tieren keine 
Erscheinungen eines Zerfalls gefunden. 

Auch alle Verzweigungen der Aorta sowie die Kranzarterien des 


C0 


Bulletin III. 


262 


Herzens wurden histologisch untersucht. In diesen Gefäßen wurden 
aber keine Veränderungen gefunden. 


Über die Pathogenese der histologischen Veränderungen 
in der Aorta. 


Als Hauptursache .der krankhaften Veränderungen in der Aorta 
betrachten die meisten. Forscher die toxische Wirkung des Adrena- 
lins, welche für die glatten Gefäßmuskeln spezifisch sein soll. Die 
Blutdrucksteigerung betrachten sie bloß als mitwirkende, begleitende 
Erscheinung. 

Dagegen gelangte der Verfasser auf Grund seiner Untersuchun- 
gen zur Überzeugung, daß die Hauptursache, welche die Verände- 
rungen in der Aorta der Kaninchen nach intravenösen Adrenalin- 
injektionen hervorruft, die Blutdrucksteigerung ist. 

Für die Richtigkeit dieser Ansicht sprechen folgende Umstände: 

1) Die Versuche jener Forscher, welche der Meinung waren, 
die blutdruckerhöhende Wirkung des Adrenalins aufgehoben oder 
mit anderen Mitteln eine ebenso hohe Blutdrucksteigerung hervor- 
gerufen zu ‚haben, können der kritischen Betrachtung nicht stand- 
halten. : 

2) Aus dem histologischen Bilde der anfänglichen Veränderun- 
gen geht hervor, daß die Streckung der elastischen Lamellen als 
primäre und unmittelbare Veränderung in der Media der Aorta zu 
betrachten ist. Die elastischen Lamellen erfahren eine Streekung 
noch bei wohlerhaltenen Muskelzellen. 

3) Die Untersuchungen von Triepel über die Elastizität des Bin- 
degewebes haben nachgewiesen, daß die sg. „elastischen Lamellen“ 
eine geringere Dehnbarkeit besitzen als die glatten Muskeln. 

4) Das Fehlen von Veränderungen in den Verzweigungen der 
Aorta, der Venen und der Pulmonalis. 

b) Des Verfassers eigene Untersuchungen über das Verhalten 
der elastischen Lamellen der Aorta unter der Wirkung eines durch 
Gelatineinjektion erzeugten hohen Drucks ergaben, daß die elasti- 
schen Lamellen unter der Wirkung des plötzlich steigenden Drucks 
eine Lage annehmen, welche derjenigen in den herdförmigen Ver- 
änderungen nach Adrenalin ähnlich ist. 

Was die histologische Bestimmung der Veränderungen in der 
Intima betrifft, so erinnern sie — nach Qualität und Anordnung 
ihrer Bestandteile — an jene Form der Intimaverdiekung, welche 


263 


Jores als „regenerative Bindegewebswucherung der Intima“ be- 
schreibt. Der Umstand, daß die Intima bloß an jenen Stellen wu- 
chert, wo das Arterienlumen bedeutend erweitert ist, legt den Ge- 
danken nahe, daß die Verdickung der Intima als eine ausgleichende 
Tätigkeit des Organismus aufzufassen ist, welche den Zweck hat, 
durch Einengung des Gefäßlumens die im Kreislauf entstandenen 
Störungen zu beseitigen. Diese Auffassung würde mit der von Thoma 
ausgesprochenen Ansicht über die Entstehung der Atheromatose 
beim Menschen übereinstimmen. 

Die Vergleichung des histologischen Gesamtbildes der Verän- 
derungen in der Aorta des Kaninchens mit dem Bilde der Athero- 
matose des Menschen schließt die Möglichkeit aus, diese beiden 
Krankheitsprozesse als identisch zu betrachten. 

Es gibt aber noch andere Krankheitsprozesse in den Arterien 
des Menschen, welche mit den beschriebenen Veränderungen Ähn- 
lichkeit zeigen, u. zw.: 1) Nekrotische Herde in der Media auf 
luetischem Boden, beschrieben von Benda; 2) Bindegewebige Ver- 
dickungen der Media nach Reizung der peripheren vasomotorischen 
Nerven, wie sie von Lewaschew bei Tieren erhalten und von Frän- 
kel bei Menschen, die an Tabes, Syringomyelie u. s. w. gelitten 
hatten, festgestellt wurden; 3) Die von Gilbert u. Lion durch Injek- 
tionen von Bakterien uud deren Toxinem in den Arterien erzeugten 
Entzündungsherde; 4) Die in der Media der großen Arterien der 
menschlichen Extremitäten vorkommenden Veränderungen, welche 
von Marchand und Mönckeberg als eine besondere Form von Ar- 
teriosklerose beschrieben worden sind. 


Veränderungen im Herzmuskel. 

Die anatomischen Veränderungen im Herzen gehören zu regel- 
mäßigen Erscheinungen bei Kaninchen, denen längere Zeit hindurch 
Adrenalin injiziert wurde. Das Herz ist bei solchen Tieren hyper- 
trophisch. Verfasser hat dies nachgewiesen durch genaue Gewicht- 
bestimmungen der Herzen von den zu den Versuchen benutzten 
Tieren, sowie durch den Vergleich der erhaltenen Zahlen mit dem 
Gewicht von Herzen normaler Kaninchen. Die Hypertrophie betrifft 
das linke Herz und ist gewöhnlich ziemlich bedeutend. Die un- 
mittelbare Ursache der Hypertrophie des Herzens ist der nach 
Adrenalininjektionen steigende Blutdruck, sowie die nach der In- 
jektion lang anhaltende Wirkung dieses Mittels auf das Herz selbst. 

3* 


264 


Die Größe der Veränderungen in der Aorta hat auf den Zustand 
des Herzmuskels keinen Einfluß. 


Veränderungen in anderen inneren Organen. 

Die nach Adrenalininjektionen in anderen Organen vorkommen- 
den Veränderungen sind nur zufällig. Sie entstehen sämtlich infolge 
von Blutergüssen in das umgebende Gewebe, wie das Gehirn, die 
Aortawand, die serösen Häute. die Leber, Niere, Nebenniere. Als 
Ursache dieser Blutungen kann aber nicht die mehrmalige Wirkung 
des Adrenalins angesehen werden, denn die gleichen Blutungen 
treten in den inneren Organen schon nach einer einmaligen An- 
wendung dieses Mittels auf. 


Untersuchungen über das Verhalten des Blutdrucks. 

Bei 12 Kaninchen, welchen längere Zeit hindurch Adrenalin 
injiziert wurde, bestimmte Verfasser mit Hilfe des Kymographiums 
von Ludwig u. Cyon den Druck in der Art. femoralis. Auf Grund 
dieser Versuche gelangt er zur Überzeugung, daß der Blutdruck 
bei Kaninchen, welchen längere Zeit hindurch Adrenalininjektionen 
appliziert wurden, nicht erhöht — zuweilen sogar gegen die Norm 
herabgesetzt ist. 

Ferner stellte der Verfasser fest, daß sogar nach sehr zahlrei- 
chen und in großen Dosen längere Zeit hindurch angewandten 
Adrenalininjektionen das Verhalten des Gefäßsystems diesem Mittel 
gegenüber stets das gleiche ist. 


Die künstliche Erzeugung von Veränderungen im Zirkulations- 
system ohne lokale Eingriffe ist nicht bloß in Beziehung auf die 
rein anatomischen Veränderungen, sondern auch für die Lehre von 
der pathologisch veränderten Zirkulation von hoher Bedeutung. 

Von nicht geringerer Bedeutung scheint auch die Feststellung 
der Tatsache zu sein, daß wir durch Anwendung eines Mittels, 
welches von einer schon im normalen Organismus funktionierenden 
Drüse sezerniert wird, schwere anatomische Veränderungen her- 
vorzurufen vermögen. 


Aus dem Institut für allgemeine und experimentelle Pathologie des Prof. Dr. 
K. Klecki und dem Institut für vergleichende Anatomie des Prof. Dr. H. Hoyer 
in Krakau. 


Tafelerklärung. 


Fig. 1. Anfangsstadien der Streckung der elastischen Lamellen; in der Media 
der Aorta. Comp. oc. 4. Apochr. 2,, Apert. 1:30. Hom. Immers. 

Fig. 2. Streckung der elastischen Lamellen nd Schwund der glatten Mus- 
keln zwischen denselben in der Media. Comp. oe. 4. Apochr. 2,, Apert. 1:30. Hom. 
Immers. 

Fig. 3. Die elastischen Lamellen der Media haben sich gestreckt und sind 
zusammegerückt. Wucherung der Intima, in welcher glatte Muskeln und feine 
elastische Fasern sichtbar sind. Comp. oc. 4. Aporom. 2,, Apert. 130. Homog. 
Immers. 

Fig. 4. Risse in den gestreckten elastischen Lamellen der Media, welche 
mit Bindegewebe ausgefüllt sind. Comp. oc. 4. Ap. obj. 8, mm. Apert. 0‘65. 

Fig. 5. Zerstückelte elastische Lamellen, von Knorpelgewebe umgeben. Comp. 
oc. 4, Apochr. obj. 8, mm. Aport. 0 65. 

Fig. 6. In den Zwischenräumen zwischen den zerrissenen elastischen Lamellen 
ist der Übergang von fibrillären Bindegewebe in Knorpelgewebe sichtbar. Die ver- 
dickte Intima besteht aus zwei Schichten. Comp. oc. 4. Apochrom 2,, Apeet 1‘30. 
Homog. Immers. 

Fig. 7. In den Zwischenräumen zwischen den zerrissenen elastischen Lamellen 
ist der Übergang von Granulationsgewebe in: Knorpelgewebe sichtbar. Die ver- 
dickte Intima bestebt aus zwei deutlichen Schichten. Comp. oc. 4 Apochron 2,, 
Apert. 1:30. Homg. Immers. 

Fig. 8. Bild einer künstlich gesprengten Aorta. Comp. oc. 4, Ap. ob. 8,, mm. 
Apert. 065. 

Fig. 9A. Aorta des Kaninchens Nr. 60. 

Fig. 9B. Aorta des Kaninchens Nr. 6. 

Fig. 9C. Aneurysma dissecans. Kaninchen Nr. 18. 


22 ME SAN EHRENPREIS. O dzialaniu Zelazocyanku potasowego na sole 
dwuazonowe. (Über die Einwirkung des Kaliumferrocyanids 
auf Diazoniumsalze). (Sur Vaction du ferrocyanure de potassium sur 
les sels de diazonium). Mémoire présenté par M. E. Bandrowski m. c. 
Griess beobachtete 1), daß das Phenyldiazoniumchlorid in wässe- 

riger Lösung durch gelbes Blutlaugensalz zersetzt wird, wobei ne- 

ben Stickstoff, Phenylazodiphenyl ein rotes Öl von damals unbe- 
kannter Zusammensetzung entsteht. Er führte diese Reaktion nur 
in diesem einen speziellen Falle durch; es war also sehr erwünscht 
zu erfahren, wie sich andere Diazoniumsalze dieser Reaktion ge- 
genüber verhalten, um so mehr da eine derartige Übersicht zur 

Erklärung dieser ganz dunklen Reaktion führen konnte. In vor- 

liegender Arbeit führe ieh die bis jetzt erhaltenen Resultate vor. 


266 


I. Einwirkung des gelben Blutlaugensalzes auf Phenyldiazoniumchlorid. 


9:3 gr Anilin werden in üblicher Weise diazotiert, worauf man 
eine kalt gesättigte Lösung des gelben Blutlaugensalzes in kleinen 
Portionen zusetzt, solange sich noch Stickstoff entwickelt. Nach be- 
endigter Reaktion filtriert man den entstandenen Niederschlag ab, 
trocknet ihn an der Luft, und extrahiert später mit Ligroin. Aus 
den Ligroin-Extrakten scheidet sich beim Abkühlen eine gelbe Ver- 
bindung aus, die aus Alkohol umkrystallisiert wurde. Sie schmilzt 
bei 152° und wurde übereinstimmend mit der Ansicht von Griess?) 
als Phenylazodiphenyl erkannt: 


erhalten berechnet für C,; H,4 N; 
Er v83300, 83350), 83.720), 
H 5:34), 5:620/, 5-420/, 
N 1083°%/, 105207 10:350/, 
M 261 260 258 


Das Phenylazodiphenyl wird durch Zinnchlorür in Salzsäure 
reduziert und gespalten zu Aminodiphenyl und Anilin gemäß der 
Gleichung: 


GC, HIN Se =C.H,.CGH,.NE, OH NH. 


In ammoniakalischer Lösung wird es durch Zinkstaub reduziert 


zu Phenylhydrazodiphenyl 0, H,.C,H,.NH.NH.C,H, 


erhalten berechnet für O,; H;s No 
C 83:31°%, 83:07%/, 
H+-16:28% 6.15%, 
N 10499), 10-760/, 


Das Diphenylhydrazophenyl geht bei der Einwirkung von Essig- 
säureanhydrid in zwei isomere Monoazetylderivate von der Form 


C,s Hs No (C, H,O) vom Schmelzp. 217° und 178° 


Körper 217° Körper 178° 
07-7347 73-480), 79:240/, 
3177736129, 6:260/, 627%), 
N 9.26%), 931% 3220 


267 


Diesen Daten entspricht die Formel C;; H,; N, (C, H, O), welehe 
erfordert: 

C=1347%/, 

H 5960, 

Ne, 


“Beide Reaktionsprodukte sind also isomere Monoazetylderivate 
und nicht, wie Bandrowski und Prokopeczko !) angeben, Diazetyl- 
derivate. Die Isomerie beider Körper stellen die beiden Formeln dar: 


CH CN CAO CRE CS HAN 
| und | 
CH: .N.H CH NACERO 


Durch Konzentrierung der Alkohol- und Ligroin - Mutterlauge 
erhält man nach dem Auskrystallisieren des Phenylazo-diphenyls ein 
rotgefärbtes Öl, das behufs Reinigung einer Destillation mit Wasser- 
dämpfen unterworfen wurde. Dabei gingen geringe Mengen Azo- 
benzol und etwas größere Mengen Biphenyl über. Der Destillations- 
rückstand wurde mit Äther ausgeschüttelt; nach dessen Abde- 
stillieren erhält man ein diekflüssiges rotgefärbtes Öl, das nach 
Azobenzol riecht. 

Um die Natur dieses Körpers festzustellen, wurde dieses Öl 
in alkoholischer Lösung mit ein wenig Ammoniak und Zinkstaub 
reduziert. Das erhaltene Reduktionsprodukt wurde aus Alkohol 
umkristallisiert: 


erhalten berechnet für C,, Hs No 
C, : 82:820/, 82-810, 83:070/, 
H 625%), 6250), 6°150/, 
Ne s7/11:16%), 110508 10°760/, 
M 265 260 


Diese Verbindung kristallisiert in glänzenden, harten Kristallen vom 
Schmelzp. 1360-—1380. 

Sie wurde in folgende Derivate umgewandelt. 

1) Mit Essigsäureanhydrid verwandelt sie sich in ein Azetylde- 
rivat C,; H,,; N; (C, H, O), das aus Alkohol in Form von schönen 
glänzenden Nadeln von Schmelzpunkt 15250, auskristallisiert. 


1) Anzeiger der Akademie der Wissenschaften in Krakau, mathem.- naturwis- 
senschaftl. Klasse 1904. 80. 


268 


erhalten berechnet für C,; H,; No (C, H3 O) 
© 7912), 19470, 
H 60690 5.969), 
N 9050, 9.270), 
ORDER 5299, 


2) Zinnehlorür in konz. Salzsäure lagert den Körper C,,H,;N, 
in einen isomeren Körper um, der bei 136° schmilzt: 


erhalten berechnet für C,g H,4 No 
0: 828106%, 83"07/; 
H 26 "70/0 62158), 
N 10-450), 10:769%, 


Diese Verbindung ist eine primäre Base, gibt die Karbylaminre- 
aktion und läßt sich leicht azylieren. 

Das unter 1) und 2) erwähnte Verhalten läßt schließen, daß in 
der kristallinischen Verbindung C,; H,; N, das bis jetzt unbekannte 
Triphenylhydrazin (C; H;) N.NH.C,H, vorliegt, welches unter 
dem Einflusse der Säuren der Semidinumlagerung unterliegt gemäß 
der Gleichung: 


(0, Hy N.NH.C,H, = (C,H, N.C,H,.NH,, 


d. h. es lagert sieh in Amintriphenylamin um. 

3) Das Triphenylhydrazin unterliegt bei der Einwirkung von 
Quecksilberoxyd in benzolischer Lösung einer Oxydation. Das Oxy- 
dationsprodukt ist ein diekes kirschrotes Öl. das bei 2700 siedet 
und höchst wahrscheinlich mit dem Reaktionsprodukt des gelben 
Blutlaugensalzes auf Phenyldiazoniumehlorid identisch ist. 


C 8321), 83:130/, 
H 6° | 30); 6:050/9 
N 10840, 


Dieser Zahlen entsprechen die Formeln 


CHEN; oder CS, H;2N5 


C 83390, 83:720/, 
H 5790, 5420), 
N 10:81%/, 10-860/, 


Unter Zugrundelegung der ersten Formel müßte diese Verbin- 


269 


dung die empirische Zusammensetzung (C;s H;; Ns); das Molekular- 
gewicht M 518 erhalten und nach folgender Gleichung entstehen: 


(GEN. NH.C,H, (Cs 4), N°. N'OSE 
+2Hg0 — | ‘+ Hg,0 + H,0. 
(©; H,), N.NH.C,H, (C,H, N.N.C,H, 

Wiederholt durchgeführte Untersuchungen haben jedoch für M 
nur den halben Wert ergeben, also eine Zahl die durch die zweite 
Formel erfordert wird, und dann könnte die Oxydation des Tri- 
phenylhydrazins nach folgender Gleichung verlaufen: 

NC; EE, N.C,H, : 

C,H, z | 2Hg0=0, He + Hg,0 <H,0 
: N.C,.H, 

d.h. das Oxydationsprodukt wäre ein bis Han unbekanntes Diphe- 
nylortho-azo-phenylen. 

Wegen Mangel an Triphenylhydrazin konnte die genaue Iden- 
tifizierung dieses Körpers vorläufig nicht durchgeführt werden. 


Il. Einwirkung des gelben Blutlaugensalzes auf Methylphenyldiazoniumsalze. 


Methylphenyldiazoniumsalze werden durch gelbes Blutlaugen- 
salz in ganz derselben Weise zersetzt. 
1) Das ortho-Methylphenyldiazoniumchlorid verwandelt sich in 
ortho-Dimethyldiphen ee : 
EI-(CER 2 C.. HR (CEL)N N CH, (CH), 


eine rotgefärbte, gut kristallisierte Verbindung vom Schmelzp. 104°. 


erhalten berechnet für C,, Ho Na 
077.83.909, 84000/, 
EI72267799% 666°), 
N 924%, 33%, 


In der Mutterlauge bleibt nach dem Auskristallisieren des Körpers 
Q,, Ho No. ein rotes. nicht näher untersuchtes Öl zurück. 

2) Das Methyl-para-phenyldiazoniumchlorid verwandelt sich in 
para - Dimethvldiphenyl-azo-para-methylphenyl, eine dunkelrot ge- 
färbte Verbindung vom Schmelzp. 118° 

0 :83:96°/, 
H.21:6:95®/, 
Nos F4oT, 


270 


In der Mutterlauge bleibt wieder ein rotgefärbtes Öl zurück. Die 
Verarbeitung dieses Öles durch Reduktion führte wegen der sehr 
raschen Oxydation des Reduktionsproduktes zu keinem Resultate. 

c) Das Methyl-meta-phenyldiazoniumchlorid lietert bei der Ein- 
wirkung des gelben Blutlaugensalzes einen salbenartigen Nieder- 
schlag. Nach dem Extrahieren mit Ligroin und Abdampfen der 
Lösung bleibt als Rückstand ein braunes Öl, das auch bei sehr 
langem Aufbewahren nicht erstarrt. Das Öl wurde destilliert. Das 
Destillationsprodukt stellt ein dunkles zähes Öl dar, das sich in 
Benzol sehr leieht löst. Aus dieser benzolischen Lösung wird durch 
Chlorwasserstoff ein Niederschlag des Chlorhydrates gefällt, der nach 
dem Umkristallisieren silberweiße Tafeln bildet. 


C 72550, 


H 7540%/, 
M 5820 
EI 14.7197 


Die Daten entsprechen ungefähr der Formel C;; H,,N.CI, welche 
erfordert: 
0272722, 
H 127% 
N 5:65%), 
CAL SANS 
Über die Natur dieses Chlorhydrates ist vorläufig nichts näheres 
bekannt, jedenfalls verläuft die Reaktion zwischen Methyl-meta- 
phenyldiazoniumchlorid anders als mit den isomeren ortho- und 
para-Derivaten. 
Das Ziel der weiterer Untersuchungen wid sein, diese Verschie- 
denheit zu erklären. 


Anal. Laboratorium der k. k. Staatsgewerbeschule in Krakau. 


23. M.K. CIESIELSKI. O kilku pochodnych p-ksylylu. (Über einige De- 
rivate des p-Xylyleyanids). (Sur quelques dérivés de p- Xylylnitrile). 
Mémoire présenté par M. Br. Radziszewski m. t. 

Die organischen Cyanide erregten immer ein großes Interesse, 
da sie infolge ihrer Beschaffenheit leicht verschiedenen chemischen 

Einwirkungen unterliegen. Die Ursache liegt in der Struktur der 


211 


Cyan-gruppe — CN. welche auf ähnliche Weise wie ungesättigte 
Verbindungen sehr leicht Additionsprodukte gibt. 

Das von Radziszewski und Wispek!) erhaltene p-Xylyleyanid 
wurde nicht näher untersucht. 

Der Anregung des Herrn Prof. Br. Radziszewski folgend, unter- 
warf ich dieses Cyanid der Einwirkung des Schwefelwasserstoffes 
und des Wasserstoffes. 

Ich fühle mich veranlaßt. an dieser Stelle meinem verehrten 
Lehrer Herrn Prof. Br. Radziszewski den herzlichsten Dank für das 
Thema und seinen wertvollen Rat auszusprechen. 

Vom p-Xylol ausgehend, erhielt ich nach Radziszewski?) durch 
Einwirkung von Brom auf p-Xylol-Dämpfe, das p-Xylylbromid, 
welches nach der Reinigung einen kristallinischen festen Körper 
bildet. der bei 31°C schmilzt und bei 218—220°C siedet. Durch 
Einwirkung von Cyankalium ?) auf das p-Xylylbromid erhielt ich 
ein Cyanid !) vom spezifischen Gewichte 0'9922 bei 22°C, welches 
bei — 18° kristallisiert. 

Bei der Reinigung des Cyanids habe ich zwei Nebenprodukte 
erhalten. die bei 250°—260°C und 260°—270°C sieden. Diese 
beiden Körper lösen sich in Äther, doch von dem ersten (der bei 
2500 — 260° siedet) blieb ein Teil ungelöst, der Körper (der bei 
260° — 270° siedet) löste sich vollständig. Da ich diese Körper nur 
in sehr geringem Quantum erhalten habe, konnte ich sie nicht 
näher untersuchen. 


Einwirkung des Schwefelwasserstoffes auf p-Xylylcyanid. 
p-Tolylazetylthioamid CH,H,H,CH,.CS.NH,. Das 
Cyanid unterwarf ich der Einwirkung des Schwefelwasserstoffes, 
nach Berntsen 5) indem ich einen Schwefelwasserstoffstrom durch 

die alkoholisch-ammoniakalische Lösung des Cyanides leitete. 
Eine achtstündige Einwirkung des starken Stromes ergab kein, 
eine vierundzwanzigstündige Einwirkung nur ein geringes Resul- 
tat, erst nach 72 stündiger Einwirkung mit langsamem Strome war 


das Resultat befriedigend. Nach Abdampfen des Alkohols schied 


1) Ber. d. d. chem. Gesell. 15. 1743. 
2) Ber. d. d. chem. Gesell. 15. 1743. 
3) Monatsheft 9. 854. 

4) Ber. d. d. chem. Gesell. 18. 1280. 
5, Ann. f. Chem. u. Pharm. 18+. 290. 


212 


sich aus der Lösung p-Tolylazetylthioamid, welcher nach mehrfa- 
cher Umkristallisierung aus Alkohol einen farblosen kristallinischen 
Körper von starkem Seidenglanze bildet. 

Derselbe schmilzt bei 113°—114°C und löst sich in Wasser, 
Alkohol und Äther auf. Am schünsten kristallisiert er aus Alko- 
hol aus. 

Schwefelbestimmung: 00931 gr Substanz gab 0'1380 gr BaSO,, 
was 20:37°/, S. entspricht und 0‘0929 gr Substanz gab 01361 gr, 
was 20:02°/, S. entspricht; theoretisch 19:410/, S. 

Diesen Überschuß an Schwefel kann man durch langsame Zer- 
setzung des Thioamids erklären, bei welcher sich der Schwefel 
ausscheidet; bei jedem Umkristallisieren aus Alkohol blieb nämlich 
auf dem Filter ein wenig Schwefel haften, und die Kristalle erschie- 
nen, mikroskopisch untersucht, wie mit gelbem Staub bedeckt. An- 
dere Zersetzungsprodukte konnte ich nicht wahrnehmen. 


Reduktion des p-Xylylcyanids. 
p-Tolyläthylamin CH,.C,H,CH,.CH,.NH,. Die Einwir- 


kung des Wasserstoffes in statu nascendi auf das Cvanid führte ich 
durch direkte Wirkung des Natriums auf die Lösung des Cyanides 
in absolutem Alkohol !) durch. Nach der Reaktion unterwarf ich das 
Produkt der üblichen Reinigung. Das Produkt ist eine ölige Flüs- 
sigkeit, welche sehr leicht CO, aus der Luft anzieht, und bei 
2145°C siedet. Das spezifische Gewicht beträgt bei 14°C. 0:9342. 
Der Brechugskoeffizient (mit Abbe’schem Refraktometer bestimmt) 
beträgt 15240 bei 18°C, die daraus berechnete Molekular-Refrak- 
tion beträgt 4427, statt der theoretisch berechneten 4471. 

p-Tolyläthylaminchlorhydrat CH,C,H, 0, H,-NH, HCl 
ist ein fester farbloser Körper. kristallisiert in glänzenden Blättchen, 
welche bei 216°—217°C schmelzen. Er ist in Wasser und Alkohol 
löslich. 

Chlorbestimmung: 01634 gr Substanz gaben 01384 Ag0l d. ı. 
20-93°/, CI statt der theoretisch berechneten 20-650/,. 

Chlorplatinat (CH,C,H,C,H, - NH, HCl, PtCl, habe ich 


durch Einwirkung des Platinchlorides auf die wässerige Lösung 


1) Ber. d. d. chem. Gesell. 18a. 1149. 
Sul: à 5 18 5. 295% 


273 


des Chlorhydrates in der Form von gelben kleinen Blättchen er- 
halten, welche sich bei 230° C zersetzten. 

Platinbestimmung: 0'1144 gr Substanz gaben 003618 Pt, was 
31:620/, statt 32-100/, Pt entspricht. 

Sulfat CH,C,H,C,H,NH,H,SO,. Das Erhalten des Sulfates 
ist mit gewissen Schwierigkeiten verbunden, da es in Alkohol und 
Wasser sehr leicht löslich ist und unter der Einwirkung der Schwe- 
felsäure einer Zersetzung unterliegt. Es ist ein weißer kristallini- 
scher Körper der aus Wasser in Nadeln, aus Alkohol in Blättehen 
sich ausscheidet. 

0:1327 gr Substanz gab 01288 gr BaSO, d. i. 13:390/, S statt 
15.15%%. 


Einwirkung der salpetrigen Säure auf das p-Tolyläthylamin. 


Ich habe nach mehrmaligem Fraktionieren zwei größere Frak- 
tionen erhalten, die bei 2170—-2180 C und bei 2200—2210 C siede- 
ten. Wegen der so naheliegenden Siedepunkte konnte ich die bei- 
den Alkohole nicht ganz rein erhaten. 

Die bei 2170 - 2180 C siedende Fraktion wurde in Jodit!) um- 
gewandelt und dann über Ag NO, destilliert ?). 

Das Produkt gab, mit KNO,. KOH versetzt, mit Wasser ge- 
schüttelt und mit H, SO, versetzt, eine bläuliche Färbung, die für 
die sekundären Alkohole charakteristisch ist. 

Es bildet eine farblose ülige Flüssigkeit von angenehmem star- 
kem Geruch; ihr spezifisches Gewicht bei 22°C ist 0:9972. Der 
Brechungskoeffizient beträgt 15253, die daraus berechnete Moleku- 
larrefraktion 41:72 bei 225° C statt der theoretischen 41:76. 

Analyse: 0:16521 gr Substanz gab 0'48137 CO,, was 79:470/, C 
ergibt, statt 79:34°%/, und 017084 H,O, was 11'49%/, H entspricht, 
anstatt 11:750/,. 

Der andere bei 2200—2210C siedende Körper wurde derselben 
Reaktion unterworfen und zeigte durch rötliche Färbung die An- 
wesenheit eines primären Alkohols. 

Es ist dies auch eine farblose ölige Flüssigkeit von änlichem 
Geruche wie die erste. Ihr spezifisches Gewicht ist bei 22°C 


1) Ann, f. Chem. und Pharm. 126. 250. 
2) Ann. f. Chem. und Pharm. 180. 133. 


274 


0‘99928, Brechungskoeffizient 1:5232 und die daraus berechnete 
Molekularrefraktion 41:60 bei 22:50 statt der theoretischen 4176. 

Analyse: 0:18245 gr Substanz gab 053204 gr CO, was 79:580/, C, 
theoretisch 79 34°/, entspricht; und 0:19718 H,0 — 12:07%/, H statt 
theoretisch 11'75°/,. 

Die Bildung eines entsprechenden ungesättigten Kohlenwasser- 
stoffes, welcher gewöhnlich bei dieser Reaktion entsteht, konnte ich 
nicht konstatieren. 


Lemberg. Chem. Institut. d. Universität. 


24. M. E. BLUMENFELD. O orto-tolyloetylaminie. (Über das ortho- 
Tolyläthylamin). (Sur o-toluéthylamine. Mémoire présenté par M. Br. 
tadziszewski m. t. 

Der Verfasser erhielt durch Einwirkung von Wasserstoff in statu 
nasc. auf o-Xylyleyanid !) das ortho-Tolyläthylamin. 

15 g o-Xylyleyanid wurden in 160 cem absoluten Alkohol 
gelöst und die Lösung nach und nach mit 18 & in Scheiben zer- 
schnittenen Natrium versetzt. Sobald sich die Reaktion verlang- 
samte, wurde sie durch Erwärmen beschleunigt. 

Das Reaktionsprodukt, welches eine gelblich-rot Farbe besitzt, 
wurde mit Wasser versetzt, der regenerierte Alkohol abdestilliert 
und nachher der Kolbeninhalt einer Destillation mit Wasser- 
dampf unterworfen, wobei man das Destillat in salzsäurehältiges 
Wasser leitet. Das aus chlorwasserstoffsaurem o-Tolyläthylamin be- 
stehende Produkt wird mit Natriumhydrat versetzt und die sich 
abscheidende Base mit Äther extrahiert. Die durch Destillation ge- 
reinigte Base stellt eine bei 2155°—217°C siedende, farblose Flüs- 
sigkeit (von einem an das Trimethylamin erinnernden Geruch) dar, 
von spez. Gew. bei 18°C — 0:9615. 

Der Brechungsexponent des Produktes ist np — 1'527, die be- 
rechnete Molekularrefraktion 43-21 (die theoretische 43'743). 

Als Nebenprodukte erhielt ich aus dem von der Reaktionsmi- 
schung abdestillierten Alkohol o-Xylol und aus der Flüssigkeit, 
aus der die Base mit Wasserdämpfen vertrieben worden war, 
o-Tolylessigsäure. 


1) Ben XVII pe 128: 


Während also die Hauptreaktion gemäß der Gleichung: 
CHOSE, CH, „CN 2 CE: : C,H, CE CH, NE; 
verlief, wurde ein Teil des o-Xylyleyanids nach der Gleichung: 
CES CH; CH; EN, = CH; .C,ELr CH, HEN 
zersetzt, während der andere Teil nach der Formel: 
CH, .C,H, . CH, . ON + 2H,0 = CH, .C,H,.CH,.COOH--NH, 


verseift wurde, was auch der Ammoniakgeruch bestätigt, der wäh- 
rend wie auch nach der Reaktion wahrnehmbar war. 

Das salzsaure Salz C,H,, N . HCIL erhalten durch Einwir- 
kung von Salzsäure auf eine alkoholische Lösung der Base, stellt 
nach dem Umkristallisieren weiße, glänzende Tafeln dar, die in Wasser 
sehr leicht löslich, in Alkohol löslich, in Chloroform und Ligroin 
schwer löslich und die in Äther fast unlöslich sind. Schmelzp. 
2270— 228° C. 

02209 g der Substanz gaben 01827 g AgCl. 

Gefunden: Cl — 20:410/;; 

berechnet für C,H,, NCl: CI — 20:65%,. 

Das Platindoppelsalz des o-Tolyläthylamins 

(CS ES NEC PrCl, 
fällt aus wäßriger Lösung des salzsauren Salzes der Base auf Zusatz 
von Platinchloridlösung als goldgelbe Nadeln aus und wird aus 
heißem Wasser umkristallisiert. Beim Erwärmen färbt es sieh dun- 
kel und zersetzt sich. Schwer löslich in kaltem, leicht dagegen in 
heißem Wasser. 
0:1352 g der Substanz gaben 00384 & Pt. 

Gefunden: Pt — 28:400/,; 

berechnet für C,sH,;N,0l, Pt: Pt — 28:65°),- 

Das schwefelsaure Salz der Base C,H ,;N.H,SO, bildet 
weiße, glänzende Tafeln, die leicht in Wasser, in Alkohol schwer 
löslich sind. Über 200°0C erhitzt, zersetzt es sich unter Schwärzung. 

02532 g Substanz gaben 02468 g Ba SO,. 

Gefunden: S — 13:380/;; 

berechnet für C5H,, N. SO, :S — 13'749). 

o-Tolyläthyldiazetamid CH,.C,H,.CH,.CH,.N (C,H,0), 
wird durch 4-stündiges Erhitzen von 5 g Eisessig mit 5 g o-To- 
lyläthylamin erhalten. Man entfernt aus dem Reaktionsprodukte die 
Essigsäure durch Destillation und Auswaschen mit kaltem Wasser 


276 


und kristallisiert die ausgeschiedenen Kristalle aus heißem Ligroin 
um. Das Produkt bildet weiße Nadeln, welehe in Alkohol, Äther 
und Benzol sehr leicht löslich in Benzoin und Ligroin schwer löslich, 
in Wasser unlöslich sind und deren Schmelzp. 53° C ist. 
02453 g der Substanz gaben 13:85 cem N (t= 16°, p = 737 mm). 

Gefunden: N — 6:38°/,; 

berechnet für C,;H,, NO, : N — 6'40°/,. 

Di-o-tolyläthylthioharnstoff 

EISEN CH,. CEE NE) 105 

Zu einer Lösung von 5 g o-Tolyläthvlamin in 25 g absoluten Al- 
kohol werden 5 g Schwefelkohlenstoff gegeben und das Ganze am 
RückfluBkühler so lange in Siedehitze erhalten, bis kein Schwefel- 
wasserstoff mehr entweicht. Die Reaktion verläuft nach der Gleichung: 


2CH, CH. CH, .CH,. NH, CS, =CS(HN GH, HS. 
| 


Nach 15 Stunden ist die Reaktion beendet; man entfernt nun durch 
Destillation den Überschuß an Schwefelkohlenstoff und Alkohol 
und kristallisiert die erhaltenen Kristalle aus heißem Alkohol um. 
Das Produkt bildet in Wasser unlösliche, in kaltem Alkohol schwer, 
in heißem leieht lösliche Kristalle. deren Schmelzp. 113:50 C ist. 

01518 & Substanz gaben 127 cem N (t= 170. p= 741 mm). 

Gefunden: N — 9:400/,; 

berechnet für C,, Hs, N, S: N — 8:980/,. 


Lemberg. Aus dem chem. Universitätslaboratorium des Herrn Prof. Radziszewski. 


25. M. T. NOWOSIELSKI. O kondenzacyi piperylu z aldehydem benzoeso- 
wym i amoniakiem. (Über die Kondensation des Piperils mit Ben- 
zaldehyd und Ammoniak). (Sur la condensation du piperile avec l’alde- 
hyde benzoique et P’ammoniaque). Mémoire présenté par M. Br. Radziszewski m. t. 
Durch Kondensation der Orthodiketone mit Aldehyden und Am- 

moniak wurden viele Glyoxalinderivate gebildet. 

Auf Veranlassung des Herrn Prof. Dr. Br. Radziszewski unter- 
nahm der Verf. Untersuchungen, ob auch Piperil mit Benzaldehyd 
und Ammoniak unter Bildung eines Glyoxalinderivates reagiert. 

Es war umso interessanter, ein solches Derivat darzustellen, da 
Piperil in mancher Beziehung vom Benzil verschieden ist: (Einwir- 
kung von Natronlauge und Salpetersäure (Ann. 308. 1, 11, s. auch w.) 


211 


Den Ausgangspunkt der Untersuchungen bildete das nach Per- 
kins Methode dargestellte Piperonoin (Ann, 289. 324). 

100 gr Piperonal werden in 400 gr Alkoh. (50%/,) gelöst, mit 
40 gr Cyankalium versetzt und am Rückflußkühler über dem Was- 
serbade 4 Stunden lang gekocht. Das nach dem Erkalten abge- 
schiedene gelbe Rohprodukt wird nach sorgfältigem Abfiltrieren an 
der Saugpumpe mit gleichem Vol. Äther zerrieben, abgesaugt und 
am Filter nochmals mit wenig Äther nachgewaschen. Ausbeute 
ca. D50/,. Für die Bearbeitung auf Piperil bedarf es keiner Um- 
kristallisation. Aus den Laugen scheidet sich nach dem Einengen 
ein rötlieh-gelbes Öl aus, das destilliert gegen 15°/, des zur Reak- 
tion benutzten Piperonals gibt. | 

In der Hoffnung, Piperil dureh vorsichtige Oxydation des Pipe- 
ronoins durch Salpetersäure zu erhalten, wurden 10 er trockenes 
Piperonoin in einem flachen Gefäße unter Kühlung mit Wasser mit 
100 gr Salpetersäure (Sp. G. 1'4) versetzt. Nach 48 Stunden schied 
sich am Boden ein gelber Körper in Krusten aus, der aus 2 Benzol- 
und + Alkoholmischung umkristallisiert wurde; seine Zusammen- 
setzung weist auf die des Dinitropiperils: (C, H,0 CO, H,), (NO,), 
hin. Die Oxydation durch verdünnte Salpetersaüre bei höherer 
Temp. ergab dasselbe Resultat. 

Die Darstellung des Piperils erfolgte nach dem von Biltz und 
Wienands ‘angegebenen Verfahren (Ann. 308. 1). Am besten löst 
man 30 gr. Piperonoin in 500 gr Alkoh.; die siedende Lösung ver- 
setzt man allmählich mit ca. 500 em der Fehling’schen Lsg. und 
erwärmt am siedenden Wasserbade solange, bis fast der ganze 
Alkohol abgedampft ist. Den nach dem Erkalten abgeschiedenen 
Niederschlag wäscht man mit Wasser nach und filtriert ihn an der 
Saugpumpe vollständig); ab. Sodann wird er mehrmals mit einer 
Benzol- Alkoholmischung ausgekocht. aus der sich Piperil in gut 
ausgebildeten Kristallen ausscheidet. Ausb. ca. 930/,. 


Piperilbenzolin: 
y C; H; = O, — CH, 
CH, = 0, — CH; (C, N, H)/ 
“C,H, 


20 gr Piperil und 6 gr Benzaldehyd wurden in 2600 gr Alkohol (rein) 
gelöst und mit trockenem Ammoniakstrome 20 Stunden lang in 
60— 70° C gesättigt; die Temperatur der Lösung wurde dann immer 


Bulletin III. 4 


273 


mehr erniedrigt und mit dem Sättigen solange fortgefahren, bis sich 
aus der kalten Lösung keine Piperilkristalle mehr ausschieden (ca. 
20 Stunden). Aus der an kühlem Orte aufbewahrten Flüssigkeit 
schied sich nach zwei Tagen eine unbeträchtliche Menge von glän- 
zenden. farblosen Blättern aus. Stark eigeengt, schied die Flüssig- 
keit einen bräunlichen Kristallbrei aus, der an der Saugpumpe ab- 
filtriert, mit Alkohol nachgewaschen, aus Benzol, dann aus einer 
einer Benzolalkoholmischung, zuletzt aus Alkohol umkristallisiert 
wurde. Reines Piperilbenzolin kristallisiert in farblosen mikrosko- 
pischen Täfelehen oder seidenartigen langen Nadeln vom Schmp. 
251—253°C. Ahnlich wie Lophin und andere Glyoxalinhomologe 
oxydiert Piperilbenzolin in alkoholischer Kalilauge dureh den Luft- 
sauerstoff unter Bildung von zwei entsprechenden Säuren und Am- 
moniak; es zeigt auch in hohem Grade die Eigenschaft, bei dieser 
Oxydation zu leuchten. Als Oxydations- und Zerfallprodukte wur- 
den Benzoesäure, Piperonylsäure und Ammoniak nachgewiesen. 

Zur Bestätigung der basischen Natur des Piperilbenzolins wur- 
den Verbindungen mit Salzsäure und Platinchlorid dargestellt. 

Salzsaueres Piperilbenzolin: C,; H,g,0,N, HCI wurde aus der in 
der Wärme gesättigten alkoholischen Lösung des Pipbenz. in Ge- 
stalt von weißen mikroskopischen Nädelchen ausgefällt und aus 
absolutem Alkohol umkristallisiert. 

Salzsaures Pipbenz. - Platinchlorid (C,; H;,, O, N, H Cl), Pt CI, 
scheidet sich aus einer warmen mit Salzsäure angesäuerten, mit 
Platinchlorid versetzten alkoholischen Lösung des Pipbenz., als 
tiefgelber kristallinischer Niederschlag. 

Demnach ist Piperilbenzolin als ein neues Glied der trisubsti- 
tuierten Glyoxaline zu betrachten, und zwar als ein solches Gly- 
oxalin, in dem zwei Wasserstoffatome durch die Methoxyphenyl- 
gruppen und das dritte durch die Phenylgruppe vertreten sind. 


Lemberg. Prof. Radziszewski’s Universitäts-Laboratorium. 


Nakladem Akademii Umiejetnosci. 


Pod redakcya 
Czionka delegowanego Wydzialu matem.-przyr.. Dra Leona Marchlewskiego. 


Krakow. 1906. — Drukarnia Uniwersytetu Jagiellonskiego, pod zarzadem J. Filipowskiego. 


25 Maja 1906. 


PUBLICATIONS DE L'ACADEMIE ue 
pr 1873—1902 


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II, IX, X, Cod. dipl. Minoris Poloniae, ed. Piekosiñski. 30 k. — Vol. IV, Libri antiquissimi 
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à ed. Piekosiñski. 20 k. — Vol. VI, Cod. diplom. Vitoldi ed. Prochaska. 20 k. — Vol. XI, Index 
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_ sae S. J. Cracoviensis ed. Chotkowski. 14 k. — Vol. XI, Diaria Comitiorum R. Polon. 1587 ed. 
_ A. Sokolowski. 4 k. — Vol. XV. Analecta Romana, /ed. J. Korzeniowski. 14 k. — Vol. XVI. 
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tuta synodalia saec. XIV et XV, ed. Heyzmann. 6 k. — Vol. V, Monumenta literar. rerum pu. P- 
blicarum saec. XV, ed. Bobrzyñski. 6 k. — Vol. VI, Decreta in iudiciis regalibus a. 1507 - 1531 4 
ed. Bobrzyfiski. 6 E =" Vol, VII, Acta expedition. "Bellic, ed. Bobrzyñski, Inscriptiones cleno- % 
diales ed. Ulanowski. 12 k. — Vol. VIII, Antiquissimi libri iudiciales terrae Cracov. 1374— , 
1400 ed. Ulanowski. 16 k. — Vol. IX, Acta iudicii feodalis superioris in castro Golesz 1405— 

1546. Acta iudicii criminalis Muszynensis 1647—1765. 6 k. — Vol. X, p. ı. Libri formularum 
saec. XV ed. Ulanowski. 2 k. — 


Volumina Legum. T. IX. 8-vo, 1884. — 8 k i 


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319 planches). — 376 k 

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physiographie), in 8-vo, 35 volumes (III. VE — XXXII, 67 planches, vol [. I. IV. V. 
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Swigtek J., »Lud nadrabski, od Gdowa po Bochnig.« /Les populations riverames | 
de la Raba en Galicie), in 8-vo, 1894. — 8k. Görski K., »Historya piechoty polskieje 
(Histoire de l'infanterie polonaise). in 8-vo, 1893. — 5 k. 20 h. »Historya jazdy pol-* 
skieje (Histoire de la cavalerie polonaise), in 8-vo, 1894. — 7 k. Balzer O., »Genes- 
logia Piastéw.e (Généalogie des Piasts), in 4-to, 1896. — 20 k. Finkel L., »Biblio- 
grafia historyi polskiej.e (Brb/ographie de l'histoire de Pologne) in 8-vo, vol. I et Il 

p. 1—2, 1891—6. — 15 k. 60 h. Dickstein S., » Hoëne Wrofiski, jego 2ycie i dzie- 

lac (Hoene Wronski, sa vie et ses oeuvres), lex. 8-vo, 1800. — 8 k. Federowski M., 
»Lud bialoruski.e (ZL’Æthnographie de la Russie Blanche), in 3-vo, vol. I—-U. 1897 

13. k. - 


»Rocznik Akademii.s (Annuaire de l'Académie), in 16-0, 1874—1898 25 vol. 
1873 épuisé) — 33 k. 60 h. E 3 


»Pamietnik 15-letniej dzialalnosci Akademii.e /Mémosre sur ies travaux Ze PAco- 
demie 1873 —ı888). S-va, 188Q. — Ak. 5 


1906. 


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DE L’ACADEMIE DES SCIENCES 


DE CRACOVIE. 


CLASSE DES SCIENCES MATHEMATIQUES ET NATURELLES. 


ANZEIGER 


DER 
- AKADEMIE DER WISSENSCHAFTEN 


IN KRAKAU. 


-MATHEMATISCH - NATURWISSENSCHAFTLICHE CLASSE. 


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IMPRIMERIE DE L’UNIVERSITE 
1906. 


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L'ACADÉMIE DES SCIENCES DE CRACOVIE A ETE FONDEE EN 1873 PAR 


S. M. L'EMPEREUR FRANÇOIS JOSEPH [I 


PROTECTEUR DE L' ACADÉMIE : 
Ss, A. I. L'ARCHIDUC FRANÇOIS FERDINAND D’AUTRICHE-ESTE 


Vice-PROTECTEUR : S. E. M. JuLıEn DE DunajJEwsKI 


Pr&sipvent: S. E. M. LE cOMTE STANISLAS TARNOwsEI. 


SECRÉTAIRE GENERAL: M. BoLEsLASs ULANOWSKI. 


EXTRAIT DES STATUTS DE L'ACADÉMIE: 


($ 2). L'Académie est placée sous l’auguste patronage de Sa Majesté Impériale 


Royale Apostolique. Le protecteur et le Vice-Protecteur sont nommés par S. M. 


1 Empereur. 
($ 4) L'Académie est divisée en trois classes: 
a) classe de philologie, 
5) classe d'histoire et de philosophie, 
c) classe des Sciences mathématiques et naturelles. 
($ 12). La langue officielle de l’Académie est la langue polonaise. % 


Depuis 1885, l'Académie publie, en deux séries, le „Bulletin international“ 
qui paraît tous les mois, sauf en août et septembre. La première série est consacrée 
aux travaux des Classes de Philologie, d'Histoire et de Philosophie. La seconde est 
consacrée aux travaux de la Classe des sciences mathématiques et naturelles. Chaque 
série contient les procès verbaux des séances ainsi que les résumés, rédigés en fran 
çais, en anglais, en allemand ou en latin, des travaux présentés à l’Académie. 


Le prix de l'abonnement est do k: = 8 fr. 
Les livraisons se vendent séparément à 80 h. = 90 centimes. 


Publié par l’Académie 
sous la direction de M. Léon Marchlewski, 
Membre délégué de la Classe des Sciences mathématiques et naturelles. _ 


Nakladem Akademii Umiejetnoßei. 
Kraköw, 1906. — Drukarnia Uniwersytetu Jagiellonskiego pod zarzadem J. Filipowskiego. 


BULLETIN INTERNATIONAL 
DE L'ACADÉMIE DES SCIENCES DE CRACOVIE. 


CLASSE DES SCIENCES MATHÉMATIQUES ET NATURELLES. 


NS; Mai 1906. 


Sommaire: 26. SEANCE PUBLIQUE ANNUELLE DE L’ACADEMIE du 12 
Mai 1906. 
27. M. ED. JANCZEWSKI. Species generis Ribes L. III. Subgenera: Grossu- 
larioides, Grossularia et Berisia. 
28. M. G. BOHN et Mlle A. DRZEWINA. De l’action comparée de l’eau de 
mer et des solutions salines sur les larves des Batraciens. 
29. M. JOSEPH LATKOWSKI. Sur l'influence de l’albumine du sérum san- 
guin sur son point de congélation. 
30. M. HUGO ZAPALOWICZ. Revue critique de la flore de Galicie. VI. 
partie. 


2. SEANCE PUBLIQUE ANNUELLE DE L’ACADEMIE 
DU 12 MAI 1906. 


S. E. M. Julien Dunajewski, Vice-Protecteur de l’Acade- 
mie, ouvre la séance au nom de Son Altesse Impériale et Royale, 
l’archidue Francois Ferdinand d’Este, Protecteur de l’Académie. 

Le President, S. E. le comte Stanslas Tarnowski, prononce 
ensuite une breve allocution. 

Le Secrétaire Général, M. Boleslas Ulanowski donne lecture 
du compte-rendu des travaux de l’Académie pendant l’année écoulée. 
Il annonce qu’à l'assemblée plénière tenue le 11 mai, l’Académie 
a élu membre titulaire de la Classe de philologie, M. Joseph 
Kallenbach, professeur à l’université de Léopol. 

M. Stanislas Smolka, en une conférence applaudie raconte: 
„La jeunesse de Lubecki“. 

Enfin le Serétaire général proclame les noms des lauréats de 1906. 

Le prix Barczewski, de 2250 couronnes, à attribuer au meilleur 
ouvrage historique, est décerné à M. Thadée Wojciechowski 
pour son livre: „Esquisses historiques sur le XI-e siècle“. 

Le même prix de 2250 pour la peinture est décerné à M. Sta- 
nislas Wvspianski pour ses: „Dix études de paysages“. 

Enfin le prix Jonathan Warszauer, destiné à récompenser le 


Bulletin III. 1 


230 


meilleur travail polonais dans le domaine des sciences médicales, est 
obtenu par M. Alfred Sokolowski de Varsovie, pour son ou- 
vrage en trois volumes: „Conferences cliniques sur les affections des 
voies respirutoires*. 

La veille de la Séance publique, c’est-à-dire le 11 mai, avait 
eu lieu la séance plénière administrative semestrielle. 


Séance du lundi 7 Mai 1906. 
PRésinence DE M. N. CYBULSKI. 


27. M. ED. JANCZEWSKI m. t. Gatunki rodzaju Ribes L. Ill. Podrodzaj 
Grossularioides, Grossularia et Berisia. (Species generis 
Ribes L. III Subgenera Grossularioides, Grossularia 
et Berisia). 

Pour finir l’enumeration des espèces du genre Groseiller!), nous 
exposons, dans cette partie de notre travail, les trois sous-genres 
qui n’ont pas été traités dans les deux précédentes. Les deux pre- 
miers. (rrossularioides et Grossularia, ne nous ont fait connaître au- 
cune espèce nouvelle; un bon nombre de celles, adoptées par bien des 
auteurs, ne nous a pas même paru sortir du rang de variétés plus 
ou moins Caractéristiques. Le troisième, Berisia, presque exclusi- 
vement asiatique, renferme au contraire quelques espèces entièrement 
inconnues ou confondues avec d’autres, plus communes. 


Grossularioides, nob. 


Arbrisseaux piquants. peu élevés, ne dépassant pas 1 m. Scions 
armés d’aiguillons de deux sortes: nodaux en nombre impair, 1—7, 


1) Janczewski E. Species gen. Ribes, pars I in Bull. Acad. des Sciences 
Cracovie 1905 pag. 755, pars II ibid 1906 pag. 1. 

Noas sommes loin de croire que notre énumération embrasse toutes les espè- 
ces qui font partie de ce genre. Des nouvelles sont certainement à trouver dans 
les montagnes de l’Asie centrale et dans les Andes de l'Amérique méridionale, 
moins explorées que les autres pays. 


281 


et internodaux plus faibles, plus ou moins nombreux, disséminés. 
Hypoderme constitué de quatre assises lignifiées. Glandes sécrétant 
une substance soluble dans l’eau. non aromatique, portées souvent 
sur des soies distinctes. Bourgeons petits, ovoïdes, couverts d’écailles 
papyracées. Feuilles caduques, petites, rarement presque moyennes, 
3—5-fides ou lobées, cordées à la base. Grappe normale, petite ou 
moyenne, réclinée ou presque pendante, laxiflore. Pédicelles déve- 
loppés, rarement bractéolés. Fleur bisexuée, légèrement protérandre, 
pelviforme, carnée, blanchätre ou rougeätre. Réceptacle pentagonal, 
coloré, même pourpre. Sepales étalés, arrondis ou spatulés. Pétales 
larges, flabelliformes ou même en croissant, insérés aux angles du 
réceptacle. Étamines insérées plus profondément; anthères renversées 
après l’anthèse. Style biparti. Ovaire pvyriforme, hérissé de soies 
glanduleuses. Fruit rond, assez petit, noir ou rouge, acidulé, semé 
de soies gl. couronné de la fleur marcescente ouverte. Graines assez 
petites. Germination lente, après 7--10 mois. Cotylédons ovoides, 
glabres ou un peu ciliés auprès du pétiole. 

Patrie: Amérique du nord et Asie orientale. En tout 2 espèces. 

1. R. lacustre, Poiret, 1812. — America septentrionalis, ab 
Oceano Atlantico (Terra nova) usque ad Pacificum (California: altit. 
2000 m.: Washington); Asia septentr.-orientalis: Sachalin, Mandehu- 
ria littoralis (Sinus Hadchi). — KR. horridum Ruprecht. — Baccae 
nigrae fine mensis [ulii maturescunt. Colitur in hortis nonnullis. 

2. R. lentum (Jones). Coville & Rose, 1902. — America sep- 
tentr.-oceidentalis, in montibus: Colorado, Utah, Wyoming, Washing- 
ton, California, Nevada, Arizona: altit. 2400—3600 m. — R. lacu- 
stre parvulum et R. I. molle, A. Gray; À. montigenum, Me Clatchie. — 
Frutex noster coloradensis baccas non profert. 

Differt a praecedente racemis brevioribus, florum forma et co- 
lore, baceis rubris. 


Grossularia, A. Richard. 


Arbrisseaux piquants, peu élevés, de 1—1!/, m., rarement plus 
orts. jusqu'à 3 ou 4 m. Scions armés d’aiguillons, ordinairement de 
deux sortes: nodaux impairs, 1—3, rarement 5—7, quelquefois très 
vigoureux, et internodaux bien plus faibles, sétiformes, disséminés, 

1* 


282 


ou nuls. Hypoderme coustitué de 4 assises lignifiées. Glandes petites, 
eristallines ou visqueuses, quelquefois portées sur des soies distinctes, 
offrant toutes les formes de passage aux aiguillons sétiformes. Bour- 
geons ovoides, petits, rarement allongés et pointus, couverts d’ecailles 
scarieuses. Feuilles petites, rarement presque moyennes, lobées ou 
plus profondement disséquées, toujours caduques, quelquefois subeo- 
riaces. Grappe courte, pauciflore. Pédicelles quelquefois braeteoles, 
mais toujours réduits à une petite excroissance, ordinairement rem- 
placés par le pedoneule de l’ovaire. Fleur bisexuée, protérogyne ou 
protérandre, petite ou assez grande, à sépales presque toujours ré- 
fléchis pendant l’anthèse, ensuite se contractant en mèche. Recep- 
tacle cupuliforme, tubuleux, turbiné ou urcéolé, souvent pubescent 
à l'intérieur excepté le fond. Sépales libres. réfléchis ou recourbés, 
rarement étalés ou dressés pendant lanthèse. Pétales plus petits, 
rarement subégaux aux sépales. ligulés, spatulés ou flabelliformes, 
plats, convexes ou concaves, quelquefois involutés ou eonvolutes, 
parfois fermant l'orifice du réceptacle. Etamines insérées, comme 
les pétales, sur le bord du réceptacle, égalant les pétales ou les sé- 
pales, même les dépassant considérablement. Anthères obtuses. quel- 
quefois terminées par une petite fossette nectarienne, ou glandu- 
leuses sur le dos, plus rarement sagittées, pointues. Style plus ou 
moins profondément bifide, quelquefois au sommet seulement, sou- 
vent pubescent. Ovaire glabre ou pubescent, même hérissé de soies 
glanduleuses ou d’aiguillons, presque toujours pedoneule. Fruit petit, 
moyen ou gros, habituellement rond, souvent pruineux, glabre, glan- 
duleux-hispide ou hérissé de piquants, vert, pâle, jaunätre, pourpre 
ou noir, pour la plupart comestible. Graines moyennes. Germination 
lente, après quelques mois ou un an. Cotyledons ovoides, eilies. 
Jeune plante hérissée d’aiguillons. 

Patrie: Amérique du nord (20 espèces), Asie (5), Europe et Afri- 
que du nord (1). En tout 26 espèces. Nous divisons le sous-genre 
en deux sections bien naturelles: 

I. Robsonia (Berlandier). Fleurs protérogvnes, assez grandes; pé- 
tales convolutés, involutés, rarement convexes; anthères sagittees 
ou obtuses, dans ce cas presque toujours glanduleuses sur le dos — 
1 espèces. 

II. Eugrossularia (Engler). Fleurs protérogynes ou proterandres, 
plus petites; pétales plats ou concaves; antheres obtuses, quelquefois 
nectarifères — 19 espèces. 


rer 


283 


I. Robsonia (Berlandier) nob. 


1. R. speciosum, Pursh, 1814. — America septentr.-oceident.: 
California oceident.. Oregon meridion. — Frutex in nostris hortis 
non proveniens; in calidario floret eopiosissime mense Martio, Aprili 
et Majo. sed baccas rarissime profert. 

2. R. Lobbii, A. Gray, 1876. — America septentr.-occident.: 
California septentr. (altit. 1200 m), Oregon. Washington. insula Van 
Couver. — Frutex in fruticetis non rarus, sed ad culturam diffieilis. 

3. R. Marshallii, Greene. 1887. — America septentr.-oceident.: 
in montibus Californiae septentr. (Trinity, Marble) altit. 2000 m. 
(Chandler Nr. 1549 in herb. nostro). 

Species optima, receptaculo breviore, petalis cochleatis. non eon- 
volutis, antheris angustioribus. minus glandulosis, ovario aculeato 
a praecedente bene distincta. 

4. R. Menziesii, Pursh, 1814. — America septentr.-oceident.: 
in montibus Californiae occidentalis. — R. subvestitum, Hooker & 
Arnott (Baker Nr. 279). — Frutex robustus, sed baccas rarissime 
producens; cultura eius difficilis. — À. Victoris, Greene (Baker Nr. 
2915. Hall Nr. 4806. in herb. nostro) pro varietate eius albiflora. 
À. amarum Me Clatchie (Baker Nr. 4064) pro minus aculeata ha- 
bemus. 

Species ab omnibus affinibus, ramulis saepissime aculeatissimis, 
foliis viscosis, floribus glandulosis, baccis glanduloso - hispidis, per- 
teete distincta. 

5. R. amietum, Greene, 1887. — America septentr.- oceident.: 
in montibus Californiae orient. (Sierra Nevada) et merid. (San An- 
tonio); altit. 1000 -- 2500 m. 

6. R. eruentum, Greene. 1899. — America septentr.-oceident.: 
in montibus Californiae occident. (Coast Range) et Oregon merid.; 
altit. 2000 —2300 m. — Frutex abunde florens; baccae maiores, acu- 
leatae, mense Augusto maturescunt. 

Species praecedenti simillima, sed non pubescens et bracteis 
caducis distineta. Nonne varietas eius? 

7. KR. occidentale, Hooker et Arnott, 1840. — America septentr.- 
occident.: in collinis Californiae oceidentalis, altit. 200 m. — R. ca- 
lifornieum auct. americ. — À. hesperium, Me Clatchie (Baker Nr. 
4063), varietas macropetala ejus videtur. 

Differt a praecedentibus floribus minoribus, staminibus sepala 


284 


aequantibus v. superantibus, bacca dense aculeata, florescentia prae- 
coci (mense Januario in California meridionali). 


II. Eugrossularia (Engler) nob. 


8. R. pinetorum, Greene, 1880. — America septentrionalis, in 
montibus altioribus Arizonae et New Mexico. — Frutex non rarus 
in hortis; baccas maturas non vidimus. 

9. R. Watsonianum, Koehne, 1895. — America septentrion.- 
seeident.: in montibus altioribus Californiae septentr. (Trinity Sum- 
mit), Oregon et Washington (Mons Paddo, altit. 2000 m). — À. am- 
biguum, Watson, non Maximowiez. — Baccae dense aculeatae mense 
Augusto maturescunt et deeidunt. 

10. R. burejense, Fr. Schmidt, 1868. — Asia septentrion.-orient.: 
in montibus Coreae sept. Mandchuriae, Mongoliae oriental. Chen-si 
septentr. — Baccas maturas non habuimus. 

11. R. acieulare, Smith, 1819. — Asia septentrionalis et cen- 
tralis: in montibus Saian, Altai. Tarbaga-tai, Thian-chan, Ala-tau. — 
Baccae medio et extremo mense [ulio apud nos maturescunt. 

12. R. stenocarpum, Maximowiez, 1881. — Asia centralis: in 
montibus prov. Kan-su orient. (Przewalski), Chen-si sept. (RP. Gir- 
laldi Nr. 522, 523). — Baccae fruticis e Kan-su glabrae, vitreae, 
extremo Julio et mense Augusto maturescunt. 

13. R. alpestre, Decaisne, 1844. — Asia centralis: in montibus 
altioribus prov.: Hupeh, Yun-nan, Se-tehuen, Thibet, Afghanistan, 
Himalaya; altit. 2500—2700 m. — À. grossularia, Wallich, non L. — 
Frutex noster Setchuensis, floret mense Maio. 

14. R. grossularioides, Maximowiez, 1874. — Asia orientalis: 
Nippon, altit. 500 m. (RP. Faurie). 

Species rara in herbariis, a praecedenti floribus maioribus, bacca 
obovata, glabra, racemo longiore, bene distincta. 

15. R. microphyllum, Kunth in HB., 1823. — America septen- 
trionalis, in montibus altioribus Mexico et Guatemalae, altit. 3250 m. 

16. R. brachyanthum (A. Gray), Card, 1898. — America sep- 
tentrion.-oceident.: California oriental. et merid., Nevada, Utah, alt. 
1700— 2800 m. 

Differt a praecedenti praecipue stylo breviore, apice bifido, ova- 
rio dense pubescenti (R. velutinum, Greene) aut glanduloso (R. lep- 
tanthum var. brachyanthum, A. Gray). 


17. R. leptanthum, A. Gray, 1849. — America septentrion.- 
occident.: in montibus Californiae, Oregon, Arizonae. N. Mexico, 
Colorado, Wyoming; altit. 1400—2300 m. — Frutex noster Colora- 
densis flores albos, antheras purpureas, baccas nigras, sessiles, cadu- 
cas (mense Julio maturescentes) profert. 

Differt a À. brachyantho stylo longiore, ovario glabro, a A. mi- 
crophyllo stylo apice fisso, ab utroque antheris non nectartiferis. 

18. R. setosum, Lindley, 1829. — America septentrionalis: 
Washington, Wyoming, Dakota, Nebraska, Saskatchawan, praecipue 
in montibus Scopulosis. — Contra descriptionem Lindleyanam, bac- 
cas glaberrimas, nunquam setosas, observavimus. 

19. R. niveum, Lindley, 1835. — America septentrion.-oceident.: 
Washington, Idaho, Oregon. — Baccae sub finem mensis Iulii ma- 
tureseunt. 

20. R. curvatum, Small, 1896. — America septentrion.-orient.: 
Montes Stone in Georgia. — Baccas maturas (glandulosas) non ha- 
buimus. 

21. R. rotundifolinm, Michaux, 1803. — America septentrio- 
nalis: Minnesota, Missouri et aliae prov. vicinae. 

22. R. divaricatum, Douglas, 1830. — America septentrion.- 
oceident.: California oceidentalis, Oregon, Washington, insula Van 
Couver. — Frutex statura variabili; specimina Californica saepe 
aculeatissima (A. villosum, Nuttall). — Baccae constanter nigrae, prui- 
nosae, mense Julio maturescentes. 

23. R. gracile, Michaux. 1805. — America septentrion.-orient.: 
Mitehigan, Illinois et aliae prov. — Baccae medio mense Julio ma- 
turescentes. caducae. 

Species habitu A. rotundifolio similis, sub eius nomine in hortis 
Europaeis eulta, sed florum forma ac struetura omnino distineta. 

24. R. oxyacanthoides, Linne, 1753. — America septentrio- 
nalis: ab Oceano Atlantieo usque ad Californiam oriental. (Montes 
Sierra Nevada) et Washington. — À. hirtellum Michaux; À. irriguum 
Douglas; R. leucoderme Heller. 

Frutex statura et florum forma variabilibus; baceae tamen sub 
finem Iunii v. Iulio maturescentes eiusdem saporis et coloris. 

25. R. eynosbati, Linne, 1753. — America septentrionalis, ab 
Oceano Atlantico (Carolina, N. York) usque ad montes Scopulosos. — 
Baccae aculeatae sub finem mensis Iulii v. Augusto apud nos ma- 
tureseunt. 


286 


26. R. grossularia, Linne 1753. — Europa, Caucasus, Africa 
septentrionalis (Montes Atlas). — Frutices nostri ad duas varietates 


pertinent: @ vulgare (Spach) ovario setuloso - glanduloso vel glabro, 
3 uva crispa (L.) ovario pubescenti. 


Formae hybridae. 


a. R. utile, nob. (eynosbati X grossularia). Frutex divaricatus: 
ramulis longis, areuatis; aculeis nodalibus simplieibus; foliis parvu- 
lis, nitidis, subeoriaceis, 3—5-lobis, basi-truncatis; racemis brevibus 
(4—9 mm), bifloris; floribus pallidis, subpubescentibus, receptaculo 
aeque longo ac lato, intus pubescenti, sepalis reflexis, petalis parvis, 
flabelliformibus, albis, staminibus inclinatis, quam petala duplo lon- 
gioribus, polline mixto, cum granulis 25°/, perfectis, stylo pubes- 
centi, bifido, ovario rotundato, peduneulato, glabro; bacca maiore, 
purpurascenti, eduli, sub finem mensis Julii maturescenti. Culta in 
hortis sub nom. Mountain Gooseberry. — Ex horto Maurer. 

b. R. rusticum, nob. (grossularia B uva crispa X oxyacanthoi- 
des). Frutex divarieatus: ramulis arcuatis; aculeis nodalibus 1—3, 
aliis setiformibus dispersis; foliis parvulis, 3—5-lobis, basi-truncatis 
v. subeordatis, subtus pubescentibus; racemis brevibus (4—6 mm), 
bi-trifloris; floribus pallidis pubescentibus, receptaculo latiore quam 
longo, intus pubescenti, sepalis reflexis, petalis quam sepala duplo 
brevioribus, spathulatis, subglabris, albis, staminibus sepala aequan- 
tibus, polline mixto, cum granulis 50°), perfectis, stylo pubescenti, 
bifido, ovario pedunculato, pubescenti; bacca maiore, purpurea, eduli, 
sub finem mensis Iulii maturescenti. —— Culta in hortis sub nom. 
Cluster Seedling. — Ex horto Späth. 

c. R. innominatum, nob. (divaricatum X grossularia). Frutex 
elatior; ramulis rigidis: aculeis nodalibus 1—3 validis, ad 18 mm 
longis; foliis parvulis, 3—5-lobis, subpubescentibus; racemis brevi- 
bus (5—10 mm). 1—3 floris; floribus eastaneo-purpureis, pubescen- 
tibus, receptaculo hemisphaerieo, intus pubescenti, sepalis reflexis, 
ligulatis, petalis quam sepala subduplo (?/,) brevioribus, albis. sub- 
fabelliformibus, staminibus sepala aequantibus, polline mixto, cum 
granulis 50°, perfectis, stylo pubescenti, bifido, ovario breviter pe- 
dunculato, glabro v. pubescenti; bacca minore, purpurea, vix prui- 
nosa, dulcedula. eduli, sub finem mensis Iulii maturescenti. — E 
fruticeto Späth (Ribes Nr. 1a, Nr. 3). 


d. R. arcuatum, nob. (divaricatum? X gracile). Frutex diva- 
ricatus: ramulis elongatis areuatis; aculeis nodalibus simplieibus, 
saepe defieientibus, parvis; foliis parvulis, 3—5-lobis, basi rotun- 
datis v. truncatis: racemis brevibus (10 mm). 2---3 floris; floribus 
pallidis, receptaculo turbinato intus pubescenti, sepalis ligulatis sub- 
reflexis, petalis albis subflabelliformibus, quam sepala subduplo (?/;) 
brevioribus, staminibus sepala superantibus; polline mixto. cum gra- 
nulis 40°/, fertilibus, stylo pubescenti, profunde (?/,) bifido, ovario 
pyriformi, glabro, pedunculo elongato; bacca atropurpurea, pruinosa, 
medio mense Julio maturescenti. 

Frutex robustior, sed À. gracili similis; propter formam floris, 
pollen mixtum et baccas non eaducas non pro varietate eius sed 
pro forma hybrida habemus. 


e. R. robustum, nob. (niveum X oxyacanthoides). Frutex robustus. 
elatus: ramis aculeis nodalibus 1—3, (non raro deficientibus) et 
saepe setiformibus dispersis armatis; foliis mediocribus, 3—5-lobis. 
basi cordatis v. subeordatis, subpubescentibus; racemis ad 2 em 
longis, 3 


D-floris; floribus roseo-albidis, receptaculo paullo latiore 
quam longo, intus pubescenti. sepalis per anthesim initio explanatis, 
postremum reflexis, petalis quam sepala triplo brevioribus, erectis, 
subflabelliformibus, staminibus quam sepala sesqui-longioribus, fila- 
mentis et antheris pilis nonnullis munitis, polline bono, cum gra- 
nulis 5—10°/, sterilibus, stylo pubescenti bifido, ovario glabro, bre- 
vipedunculato (3 mm); bacca mediocri, nigra, pruinosa, acıdula, 
sub finem mensis Iunii et Iulio maturescenti. — Frutex medium 
inter parentes tenens, sub nomine R. robusti ex horto Kewensi ac- 
ceptus. 


f. R, suceirubrum, Zabel, 1895 (niveum 2 X divaricatum 5). 
Frutex robustus, elatus; ramulis aculeis nodalibus 1—3, validis et 
longis (15 mm) armatis; foliis parvulis v. mediocribus. 3—5-lobis, 
basi truncatis v. subeordatis, subglabris; racemis ad 2 em longis, 
2-4 floris; floribus laete roseis, receptaculo aeque longo ae lato, 
intus pubescenti, sepalis ligulatis, reflexis. petalis eis triplo brevio- 
ribus, subflabelliformibus, albis. erectis. staminibus quam sepala 
sesqui-longioribus, filamentis et antheris pilis paucis munitis, polline 
mixto, granula 40°/, perfecta eontinenti, stylo pubescenti, bifido, 
ovario glabro, peduneulo 4—8 mm longo; bacea mediveri, nigra, 
pruinosa, äcidula, medio mense Julio maturescenti. — Frutex me- 


288 


dius inter parentes, ab H. Zabel anno 1888 productus et in proge- 
nie secunda a prima nulla re distinetus. 


Berisia, Spach. 


Arbrissaux dioiques, habituellement inermes, plus ou moins éle- 
vés, depuis 0°2 jusqu’à 4 m. Dans les espèces épineuses, les aiguillons 
nodaux sont en nombre de deux, un de chaque côté du pétiole, 
les internodaux plus petits, disséminés. Glandes cristallines ou vis- 
queuses, subsessiles, stipitées ou terminant des soies distinctes. Bour- 
geons assez petits, ovoides, ou plus grands, allongés, même aigus; 
écailles scarieuses. Scions (plutôt brindilles) quelquefois portant 
2—4 feuilles au sommet, tandis que les autres sont remplacées par 
des écailles. Feuilles différentes comme dimensions et forme, quel- 
quefois indivises, même coriaces et persistantes. Grappes érigées, 
petites ou moyennes. les plus longues et plus riches que les ©. 
Bractéoles nulles. Fleur - petite ou moyenne, rotacée, pelviforme 
ou turbinée, pourpre, rouge ou pâle, d’un jaune verdâtre. Sepales 
toujours libres. Pétales très petits. Anthères arrondies. Ovaire réduit 
à un pédoneule aussi mince que le pédicelle, se dilatant un peu 
auprès de la fleur et contenant un canal étroit — cavité ovarienne — 
sans trace d’ovules. Fleur © ordinairement beaucoup plus petite, 
à antheres plus maigres, subsessiles, avec loges vides. Fruit petit 
ou moyen, écarlate, rouge ou noir, glabre, rarement glanduleux, 
même hispide. Graines moyennes ou grandes. Germination rélati- 
vement hâtive, commençant dans 15—20 jours. 

Patrie: Asie, excepté deux espèces, l’une européene, l’autre en 
partie européenne, mais surtout asiatique. Les Berisia peuvent être 
divisées en 3 sections, parfaitement naturelles, bien caracterisées 
par les organes de végétation: 

I Diacantha, arbrisseaux armés d’aiguillons, quelquefois subiner- 
mes dans la vieillesse; 

II Euberisia, arbrisseaux absolument inermes. à scions portant 
des feuilles sur toute leur longueur; 

III Davidia, arbrisseaux inermes, à brindilles portant, seulement 
au sommet, 2—4 feuilles indivises, elliptiques. 


OS) 
os 
© 


I. Diacantha, nob. 


1. R. diacantha, Pallas, 1788. — Asia septentr. a montibus 
Tian-chan et Turkestano usque ad Coream. — Plantae nostrae (7, 9; 
fructus mense Julio maturescunt. 

2. R. pulchellum, Turezaninow. 1832. — Transbaicalia et China 
septentr. — , ©, fr. — Plantae nostrae e monte „Zwonkij-kamien“ 
in Transbaicalia, natae 1904, nondum floruerunt. 

3. R. Giraldii, nob. Frutex, ut videtur, minor: ramulis horno- 
tinis tenuibus, arcuatis, aculeatis, pubescentibus et glandulosis; glan- 
D lobatis, lobo 
medio produetiore, basi truncatis v. subcordatis, pubescentibus, glan- 


dulis pedicellatis, rubris, viscosis; foliis parvis, 3 


dulosis; racemis 4 elongatis (7 em), laxifloris (20), pedicellis pedun- 
culisque elongatis, setuloso-glandulosis; Horibus pallidis parvis, sub- 
pelviformibus. pubescentibus, receptaculo hemisphaerico, extrinsecus 
glanduloso, sepalis ligulatis, petalis minutis, staminibus brevibus, 
antheris ovato-rotundatis, stylo bifido; racemis fructiferis brevibus; 
baccis parvis, rotundatis, coceineis, glanduloso - hispidulis, brevipe- 


dunculatis, annulo carnoso sub flore marcescenti munitis. — China 
septentr. (Chen-si). — d, fr. — (RP. Giraldi Nr. 3777, 3779, 
3780, 3701 in herb. Biondi). — Planta nostra nondum floruit. 


Differt a R. pulchello ramıs tenuioribus, pubescentibus, foliis 
minoribus, pubescentibus, glandulis’viscosis, racemo S laxiore, fructu 
glanduloso-hispidulo. 


II. Euberisia, nob. 


4. R. orientale, Desfontaines, 1809. — Graecia, Caucasus (alt. 
1100 m), Asia occidentalis (Libanon, alt. 1700—1900 m) et cen- 
tralis (Himalaya. alt. 3500—4500 m) usque ad Altai. — 7, ©, fr. — 
Plantae nostrae Libanae (R. resinosum, Sims?), natae 1904, et Ala- 
tavicae (R. heterotrichum, ©. A. Meyer), natae 1903, nondum floru- 
erunt; Caucasicae (?) |, ©. 

5. R. alpinum, Linné, 1753. — In montibus et eollinis Euro- 
pae, ab Hispania sept. usque ad Scandinaviam, Caucasum et Arme- 
niam. — Frutex Z ac © in nostris hortis communis; fructus mense 
Julio matureseunt. 

6. R. distans, nob. — Asia orient.: Mandchuria, Corea, Japonia, 
alt. 500 m. — KR. alpinum 8 mandchuricum et y japonicum, Maxi- 


290 


mowiez. — À. Maximowiczü, Komarow, non Batalin. — Plantae no- 
strae var. « manchuricae humiles (60 em), fructus medio mense 
Augusto maturescunt. 

Differt a R. alpino statura humili, gemmis angustioribus et acu- 
tioribus, racemis floribusque minoribus, foliis latioribus, basi eor- 
datis. subacuminatis. 

7. R. Vilmorini, nob. Frutex bimetralis; cortice pallido, gem- 
mis minutis, ramulis novellis rubescentibus, glabris; foliis parvis 
3—5-fidis, basi cordatis v. truncatis; racemis Ö valde brevibus 
(05 —2 em), 5—13-floris, bracteis deciduis; floribus minutis, sub- 
rotatis. viridulis, receptaeulo plano, pallido, sepalis ovatis, petalis 
minutissimis, filamentis rubris, antheris albis, stylo apice bifido; ra- 
cemis © brevissimis (0 5—1'5 em). 2—8 floris, florıbus minutissimis, 
ovario ovato; baceis rotundis. — Thibet orientale (semina a RP. 
Soulié 1902 collecta). Planta Yunnanensis a RP. Delavay, in altit. 
3400 m. in statu fructifero collecta (Nr. 4690 in herb. Paris) ad 
hane speciem pertinet. — Frutices nostri, e seminibus Thibetanis 
a M. Vilmorino missis, 1903 nati, floruerunt 1906. 

Speeies ab aliis Berisiis evolutione maxime serotina, gemmarum 
atque foliorum forma valde distineta. in statu florifero nondum 
collecta. 

8. R. tenue. nob. Frutex humilis; ramulis novellis tenuibus, ru- 
bescentibus, glabris; foliis 3—5-lobis v. 3—5-fidis, basi subeordatis, 
lobis acutiuseulis; racemis -7 mediocribus (25—5 em), 12—20-floris; 
floribus parvis, rotatis, fusco-rubris. brevi-pedicellatis, sepalis ligulatis, 
trinerviis, petalis parvis, antheris roseo-albidis, filamentis purpureis, 
stylo purpurascenti, apice bifido; racemis © brevioribus (2—2:5 em), 
laxifloris (5—10); floribus minoribus. ovario glabro; baceis parvis, 
nigris (?). — Asia centralis: Chen-si, Hupeh, Se-tehuen. Thibet, Sik- 
kim. altit. 3500 —4000 m. (RP. Farges Nr. 59, RP. Giraldi Nr. 7159, 
Clarke Nr. 35698, Wilson Nr. 90, 315, 315 a. 520. 520 a) — Planta 
nostra (Z incertae originis; aliae juveniles, e fructibus nigris, Thi- 
betanicis 1905 natae. 

Differt a R. distanti gemmarum ae foliorum forma. racemis lon- 
gioribus, floribus maioribus, rubris, ab aliis Berisiis evolutione valde 
praecoci aliisque notis. 

9. R. coeleste, nob. Frutex robustior; foliis parvis rotundatis, 
3—D-lobis, basi cordatis, subglabris v. pubescentibus; racemis Z 
medioeribus (3—5 em), 15—20-floris, bracteis angustis, eiliatis; flo- 


291 


ribus parvulis, subrotatis, purpureis, pedicellatis, sepalis ligulatis, 
tribus nervis ramosis munitis, petalis parvis, stylo bifido, peduneulo 
pubescenti; racemis fructiferis brevioribus (1:5—2 em), baceis ni- 
gris (?), glabris. — Asia centralis: Se-tchuen (RP. Farges Nr. 533 in 
herb. Paris), Chen-si (RP. Giraldi Nr. 3775, 7162 in herb. Biondi). 
Differt a A. fenui ramulis erassioribus, racemis latioribus, flori- 
bus et baceis maioribus. bracteis setulis glanduliferis marginatis. 


10. R. acuminatum, Wallich, 1824. — Asia centralis, a mon- 
tibus Himalaya (Sikkim altit. 2700 m) usque ad Hupeh et Chen-si. 
I, 9, fr. — À. glaciale Hooker fil. & Thomson. — R. desmocarpum, 


Hooker fil. & Thomson, e montibus Himalaya, altit. 3500 m., nil 
est nisi varietas huius speciei. 

Species foliis maioribus et latioribus, racemis longioribus, ab om- 
nibus Berisiis facile distincta. 

11. R. glaciale, Wallich, 1824. — Asia centralis, a montibus 
Himalaya usque ad Chen-si et Yun-nan (altit. 2300 m), — JS, ©, fr. — 
Fructus nostrae plantae © Nepalensis medio mense Julio matures- 


eunt. 
12. R. luridum, Hooker fil & Thomson. 1858. — Montes Hi- 
malaya, altit 3000-4000 m. — (7, @, fr. — Planta nostra Nepa- 


lensis Z, Thibetica 1904 nata. 

Ditfert a À. glaciali foliis latioribus, lobis non acutis, racemis 
longioribus, floribus / perfecte turbinatis, atro-purpureis, bacca 
nigra. 

15. R. laciniatum, Hooker fil & Thomson, 1858. — Montes 
Himalaya: Bhotan, Sikkim, altit. 3000-4000 m. Plantae nostrae 
Sikkimenses 1904 natae, nondum floruerunt. 

Species dubia, À. glaciali affinis, a quo differt foliis opacis pro- 
fundius dissectis, lobis acutissimis, profunde dentatis. 

14. R. Rosthornii, Diels, 1901. — China meridionalis: Se-tehuen 
(Nan-chuan). — fr. — (Bock & von Rosthorn Nr. 1930 in herb. 
Christian. — Descriptio manca. 

15. R. Maximowiezii, Batalin (non Komarow), 1890. — China 
centralis: Kansu orient. — fr. — (Potanin 1885 in herb. Petropolit. 
et Paris.). 

Flores «7 ignoti; species fructibus dense glanduloso - hispidis et 
foliorum forma valde distineta, nescio an ad subgen. Berisia refe- 


renda. 


III. Davidia, nob. 


16. R. Davidi, Franchet, 1886. — China merid.: Thibet orient. 
Se-tehuen. — , fr. — (in herb. Paris et Christian.). 

17. R. Henryi, Franchet, 1898. — China merid.: Se-tchuen, 
Hupeh. — fr. — (Henry Nr. 8941 in herb. Paris. et Berolin.). 


Appendice. 


L’examen des herbiers que nous n’avons pas connus il y a quel- 
ques mois, et la floraison de quelques nouvelles plantes de notre 
collection, nous ont permis de caractériser quelques formes incon- 
nues, appartenant aux sous-genres précédemment exposés. Pour com- 
pléter notre énumération. nous joignons ici leurs diagnoses. 


Subgenus Parilla, Sectio II Andina. 


R. macrostachyum, nob. — Frutex ut videtur robustus: ramulis 
hornotinis setoso-glandulosis, non pubescentibus; foliis maioribus. ro- 
tundatis, lobatis, basi subcordatis v. cordatis, glabris, glandulis mi- 
nutis conspersis, petiolo setoso-glanduloso; racemis © longis (15 cm), 
multifloris (50). pubescentibus, bracteis linearibus, pedicellis brevi- 
bus (2 mm). densissime pubescentibus, bracteolatis; floribus parvis, 
turbinatis (?), densissime pubescentibus, petalis conspicuis, staminibus 
quam petala brevioribus, antheris ovatis nectariiferis, ovario den- 
sissime pubescenti, stylo bifido petala aequanti. — Peruvia, in An- 
dibus Chacapoyas (Mathews in herb. Delessert). | 

Species À. leptostachyo setarum longitudine (2 mm) similis. sed 
foliorum magnitudine et antheris neetariiferis bene distincta. 


Subsenus Ribesia. 


15. R. Meyeri, Maximowiez. 1374. — In montibus Asiae cen- 
tralis: Chugnan, Thian-chan. Ala-tau, Tangut. — Frutex noster flo- 
ruit 1906. 

Species À. himalayensi valde affinis. sed floribus subeylindrieis, 
staminibus profundius quam petala insertis, stylo stamina superante, 
sepalis subaequali bene distincta. 

x R. futurum, nob. (vulgare macrocarpum © X Warszewi- 
5 lobis, subglabris; racemis 


czü JS). Frutex robustus: foliis 3 


293 


pendulis, elongatis (4—7 cm), 8—12 floris; floribus subpelviformi- 
bus, carneis, receptaculo subpelviformi, non lobato, sepalis concolore, 
annulo subpentagonali paulo prominenti munito, sepalis rotundatis, 
petalis parvis, staminibus brevibus, antheris latis, post anthesim pa- 
pilionatis, ovario rotundato, vertice horizontali, stylo brevi, bifido. 

Planta praegnatione facticia 1903 producta, inter parentes me- 
dia. Floruit 1906, sub finem mensis Aprilis. 


Subgenus Coreosma. 


X R. Saundevsii, nob. (hudsonianim © X nigrum ). Frutex 
minor: foliis 3—5 lobis, lobis acutiusculis, infra glanduloso-punctatis; 
racemis patentibus v. paullo adscendentibus, brevibus (21/,—4 cm), 
8—12 floris, bracteis triangularibus minutissimis, pedicellis elon- 
gatis (3—6 mm); floribus breviter campanulatis, glandulosis, initio 
roseis, postea albidis, sepalis patentibus, convexis, utrinque pubes- 
centibus, petalis subeonvexis, spatulato-rotundatis, albis, staminibus 
petala aequantibus, antheris nectariiferis, polline mixto, multa gra- 
nula fertilia (40°/,) continenti, ovario pyriformi, glanduloso, vertice 
ovarii elevato, calluso, stylo inter stigmata fisso; bacca rotundata. 

Planta e seminibus À. hudsoniani in horto Saundersiano (Ottawa) 
1903 lectis educata, inter parentes media. Floruit 1906 sub finem 
mensis Aprilis. 


29. M. G. BOHN et Mlle A. DRZEWINA. Poröwnawcze dzialanie wody mor- 
skiej i roztworöw soli na larwy Plazöw. (De l’action comparée de 
Veau de mer et des solutions salines sur les larves des Batra- 
ciens). Mémoire présenté par M. M. Siedlecki m. ce. 

Parmi les divers facteurs intervenant au cours du développe- 
ment chez les animaux aquatiques, les variations du milieu envi- 
ronnant, la concentration plus ou moins grande de celui-ci, jouent 
ineontestablement un rôle très considérable. L’addition d’une petite 
quantité de sel de cuisine à l’eau dans laquelle se trouvent des 
oeufs d’Amphibiens trouble d’une manière sensible le développement 
normal de ceux-ci et entraîne la formation d’embryons monstrueux. 
Aussi plusieurs biologistes se sont-ils attachés au problème de lin- 
fluence des solutions salines sur le développement et grâce à des 


294 


méthodes précises ils sont arrivés à établir un certain rapport entre 
la nature du sel employé et le mode de réaction de l'oeuf. 

L'influence des solutions de NaCl sur le développement des 
Batraciens a été étudiée avec beaucoup de soin par Hertwig !); cet 
auteur plonge les oeufs de Rana fusca et de R. esculenta, une heure 
environ après la fécondation, dans des solutions de NaCl à 05, 
0:6, 07, 0:8, 09 et 1 p. 100. Il constate que les solutions au-des- 
sus de 0:‘6 p. 100 retardent la segmentation de l’oeuf qui ne se 
développe pas au delà du stade gastrula; dans la solution à 1 p. 100, 
l'oeuf est tué dès le début de la segmentation. Dans la solution 
à 06 p. 100, les embryons meurent dans l’oeuf au bout de 6 jours 
présentant des anomalies particulières: anencéphalie, courbure du 
corps etc. 

Gurwitsch?) reprend cette étude sur une série beaucoup plus 
vaste; il opère, entre autres, avec des sels halogènes très actifs, tels 
que LiCI. Toutes les solutions employées (NaCl, NaBr, Nalï, Li Cl) 
sont toxiques pour le plasma de l'oeuf; dans certaines concentra- 
tions, celui-ci est tué dès le début de la segmentation; dans des 
solutions faibles, il évolue jusqu'à un certain point, mais en pré- 
sentant des monstruosités caractéristiques. 

D'autre part, Wilson) en étudiant l'influence des solutions sa- 
lines sur les oeufs d’Amblystoma punctatum, de Kana temporaria et 
de Chorophilus triseriatus, arrive à la conclusion que les solutions 
salines simples aussi bien que les mélanges exercent, suivant leur 
concentration, une action inhibitrice plus ou moins prononcée sur 
le développement. Celle-ci est d'autant plus intense que le deve- 
loppement de l'espèce s'effectue plus rapidement; chez les espèces 
à développement lent (Chorophilus), Vaction immédiate est faible, 
mais l’effet final par contre est plus intense: tous les oeufs meurent 
à une certaine période. Sur des oeufs d’une même espèce, mais 
à différents stades de développement, l’action de la solution est 
d'autant plus intense que le stade est plus avancé. Pour Mor- 


1) Die Entwickelung des Froscheies unter dem Einfluß schwächerer und stär- 
kerer Kochsalzlösungen. Archiv f. mikrosk. Anat., Bd. XLIV, p. 285, 189. 

>) Über die formative Wirkung des veränderten chemischen Mediums auf die 
embryonale Entwickelung. Archiv f. Entwickelungsmech., Bd. II, p. 219, 1896. 

3) Experiments on the early development of the Amphibian Embryo under 
the influence of Ringer and salt-solutions, Archiv f. Entwickelungsmech., Bd. V, 
p. 615, 1898. 


295 


gan.!) également, l’action de la solution dépend, du moins en par- 
tie, du stade évolutif de l'oeuf. 

Il paraît ainsi établi qu'au cours du développement de l'oeuf 
des Batraciens l'influence des chlorures dissous se fait sentir d’une 
manière plus intense à certains moments qu'à d’autres; il y aurait 
de véritables périodes critiques pour l’embryon se développant dans 
un milieu anormal. D’après Mme Rondeau-Luzeau ?), la gastrulation 
est une première période critique pour l'embryon; une seconde pé- 
riode, plus critique, est celle de l’évolution du canal neural; souvent 
les anomalies n’ont lieu qu'à ce moment. Une troisième période cri- 
tique, moins importante que les deux premières, est celle de la 
sortie de l'oeuf. Mme Rondeau-Luzeau, on le voit, a poursuivi ses 
recherches sur l’action des chlorures au delà des stades morula et 
gastrula qui, presque seuls, font le sujet des études des auteurs 
précités. Les indications cependant qu’elle fournit au sujet des 
embryons éclos sont peu nombreuses; ıl est aussi à regretter que 
te- 


l’auteur n’ait pas fait de distinction nette entre „embryon“ et „ 


tard“, comme si ces deux termes étaient synonymes, de sorte que 
l'on ne sait pas au juste de quels stades il s’agit effectivement. 
Mme Rondeau-Luzeau a étudié l’action teratogene de quatre chlo- 
rures qui sont, par ordre de valeurs tératogènes croissantes: Na CI. 
Ms Cl, CaCl?2 KCl, LiCl. 

Plus récemment, Jenkinson *) reprenant l’etude des solutions sa- 
lines et autres confirme une fois de plus l’action inhibitrice de 


eelles-ci sur le développement des oeufs des Grenouilles. 


Dans toutes ces études relatives à l’action de diverses solutions 
sur l'oeuf, une question Capitale préoccupe surtout les auteurs: l’in- 
fluence sur l'oeuf des substances dissoutes dans l’eau est-elle due à 
l’action purement physique, autrement dit à l’hypertonicité de la so- 


1) The Relation between normal and abnormal development of the embryo of 
the Frog, as determinated by the effect of Lithium Chloride in solution. Archiv 
F. Entwickelungsmech., Bd. XVI, p. 691, 1903. 

2\ Action des chlorures en dissolution sur le développement des oeufs de 
Batraciens. Tlıese. Paris, 1902. 

3) The effeet of solutions of salt and other substances on the development of 
the Frog. Report of the 75 Meet. of the British Assoc. for the Advane. of Science, 
p. 693, 1904. 


Bulletin III. 


[A 


296 


lution, ou plutôt à une action chimique, caractéristique pour le sel 
employé? La question est plus compliquée qu'on ne le croirait au 
premier abord. Il est hors de doute que la pression osmotique du 
milieu est un agent de premier ordre dans le développement de 
l'oeuf); il paraît cependant, d'autre part, et c’est là l’opinion de 
Gurwitsch, de Morgan, de Jenkinson et d’autres, qu'il y a toujours 
lieu de tenir compte de l’action spécifique des ions métalliques puis- 
que le mode de réaction de l'oeuf n’est pas le même dans des so- 
lutions isotoniques des divers sels. D'ailleurs Stockard?) en opérant 
sur les oeufs de Fundulus heteroclitus a constaté que LiÜl, en dis- 
solution dans l’eau de mer, exerce sur les oeufs de ce poisson une 
action tératogène; or, la même action s’observe quand ce sel est 
dissous dans de l’eau douce. Ce n’est done pas la pression osmoti- 
que (hyper- et hypotonicité) mais l’action chimique du sel employé 
qui intervient dans le cas présent. 

Quoi qu'il en soit de l’action spécifique des solutions salines, il 
est facile à voir d’après l'aperçu historique que nous venons de 
tracer que le problème de l'influence des solutions salines sur le 
développement des Batraciens à été traité par tous les auteurs d’une 
manière un peu trop unilatérale, pour ainsi dire. S’inspirant du tra- 
vail de Hertwig, ils ont tous cherché à déterminer l’action d’un 
tel ou d’un tel autre sel sur les premiers stades du développement; 
les doses employées sont toujours relativement très fortes et en- 
traînent soit la mort de l’oeuf, soit des monstruosités; les conclusions 
sont peu variées: toujours la solution saline a une action inhibitrice 
sur le développement; celui-ci est plus où moins anormal, la mort 
survient plus ou moins rapidement. 

Ceci ne diminue nullement l’impurtance des travaux précités; 
les résultats obtenus par Hertwig, Gurwitsch, Wilson, ... plaident 
eux-mêmes leur cause. Il nous a paru seulement qu’en étendant le 
champ des recherches à des stades larvaires plus avancés, qu'en 
employant des solutions plus faibles afin de ne pas entraver d’une 
facon si meurtrière la marche du développement, qu'en s'adressant 
enfin à un mélange de sels, non plus artificiel, mais naturel, tel 


1) Voir à ce sujet: Bataillon, Archiv f. Entwickelungsmech., Bd. XI, XU, 
XVIII. 

2?) The development of Fundulus heteroclitus in solutions of Lithium Chlorid. 
Journ. of Experiment. Zoology, Vol. Ill, p. 99, 1906. 


297 


qu'il nous est fourni 5ar l'eau de mer, nous pouvions espérer ob- 
tenir des résultats intéressants. (C’est surtout l’action de l'eau de 
mer que nous avons cherché à établir. Certes, la méthode est dans 
ce cas moins rigoureuse peut-être, que quand on opère avec un sel 
isolé, chimiquement pur, dilué dans une quantité déterminée d’eau 
distillée, mais elle offre du moins un avantage qui, au point de 
vue biologique, n’est pas sans importance: c’est qu'on fait intervenir 
un facteur qui a joué, au cours du développement phylogénétique 
de l'espèce, un rôle incontestable. D'ailleurs, les résultats obtenus 
ont justifié nos prévisions. 


Méthode dexperimentation. Nous avons opéré sur les 
deux espèces des Grenouilles qui vivent communément dans les 
mares des environs de Paris, la Rana temporaria et la R. esculenta. 
et qui offrent un contraste assez marqué dans leur développement. 
Chez la première, le développement embryonnaire se fait en grande 
partie en dehors de l'oeuf et est assez lent: après l’éclosion, l’em- 
bryon, qui paraît inerte, se déplace uniquement par les mouvements 
ciliaires; les mouvements musculaires n'apparaissent guère que le 
3-e jour; les branchies continuent à se développer et atteignent le 
maximum de développement vers le 5-e jour; l’operculisation com- 
mence et la transformation en têtard (larve eryptobranche à bee 
corné) s'achève au bout d’une dizaine de jours. De l’oeuf de la 
Rana esculenta, sort au contraire un embryon déjà muni de bran- 
chies, peu développées d’ailleurs, qui nage et qui ne tarde pas à se 
transformer en têtard. 

Nous avons noté avec soin les divers stades sur lesquels nous 
faisions agir les solutions salines, et nous avons mesuré les têtards 
à intervalles réguliers, en notant la longueur totale, /, celle du 


corps, c, de la queue, g, ainsi que la largeur maxima du corps, c’. 


le X ce + 9). 

Nous avons placé les animaux d’expérience dans les salles de 
notre laboratoire, à température sensiblement constante: 10 à 14° 
pour les embryons de À. temporaria, 16 à 18° pour les têtards de 
R. temporaria et pour les embryons de À. esculenta; la seconde 
espèce se développe en effet plus tard que l’autre et dans des eaux 
plus chaudes, ce qui peut expliquer peut-être le développement 
plus condensé. On doit surtout à Bataillon d’avoir montré l'influence 

DEA 


298 


très grande de la température dans l’action des solutions salines 
sur le développement des Batraciens. 

Nous avons laissé les embryons en présence des coques des 
oeufs jusqu'à la transformation en tötards, car, dans ces conditions, 
celle-ci se fait plus lentement et d’une façon plus régulière. Immé- 
diatement après, nous les avons nourris avec des branches de cres- 
son; les têtards mangent d’abord4 les racines et ensuite les feuilles 
à mesure qu’elles pourrissent; dans quelques lots, nous avons rem- 
placé cette nourriture par de la viande ou du jaune d'oeuf de 
poule, ou encore du sucre de canne en dissolution. 

L'action comparée de divers sels a été toujours étudiée sur des 
oeufs provenant de la même ponte, partagée en plusieurs lots sen- 
siblement égaux (en général, une centaine d'individus, quelquefois 
40 ou 20, suivant les séries) et placés dans des cuvettes en verre, 
dans une masse d’eau d’un litre, à l'abri de la lumière solaire di- 
recte. Chaque ponte est désignée par une lettre spéciale. Nous avons 
renouvelé l’eau des solutions assez fréquemment, pour éviter l’asphy- 
xie et les fermentations, tous les 4 jours à peu près. 

Nous avons établi les solutions de la manière suivante: Notre 
point de départ a été une solution de NaCl contenant 1 gr de ce 
sel pur par litre. Des solutions isotoniques de celle-ci ont été faites 
avec l’eau de mer et autres sels (K OI CaCl?). Les poids de KCl 
et de Ca CL? ont été calculés en appliquant la formule: 


Dr RE 
ONE 1 xp 


M étant le poids moleeulaire, / le coéfficient isotonique (Na Cl—=585; 
KCI=745; CaCl?=110; k=!5 pour les’deux premier sels, =2-15 
pour CaCLl?); nous avons done dissous 1 gr 27 de KCl par litre, 
et 1 gr 31 de CaCl?. La solution isotonique d’eau de mer contient 
30 ce de cette eau pour 1000 du mélange, soit un 1 gr 09 de sel 
marin par litre. 

Nous avons désigné sous le n° 1 toutes ces solutions salines 
isotoniques, et nous avons établi une échelle de 8 solutions (n° 1 
à n° 8) dont les concentrations sont entre elles comme les nombres: 


129 AIN lb EME: 


Les solutions au-dessus du n° 8 (environ + d’eau de mer pour 


3 d’eau douce) entraînent la mort assez rapidement. 


299 


L'eau douce de nos expériences est l’eau de la Vanne, eau de 
source distribuée à Paris; l'eau de mer nous était expédiée d’Arca- 
chon. Nous n’avons pas jugé nécessaire de faire des analyses pré- 
cises de ces eaux, car nous croyons qu'une grande rigueur à cet 
égard n’est souvent qu'illusoire, du moment qu'on opère sur des 
êtres vivants qui modifient à tout instant la composition chimique 
du milieu. 

Avec l’eau distillée elle-même on n'obtient pas toujours des phé- 
nomenes analogues. Comme l’a constaté Ringer !), les embryons et 
les tötards ne tardent pas à mourir dans cette eau. Les oeufs ce- 
pendant continuent à se développer, et éclosent parfaitement bien. 
ce qui est la preuve que l’eau est suffisamment aérée. Le 12 avril 
nous avons mis des oeufs de Rana esculenta dans l’eau distillée; 
le 13, après eelosion, tous les embryons sont morts sauf les 6 der- 
niers éclos, qui ont continué à vivre un certain temps. Il paraît 
done qu'au contact des coques des oeufs l’eau distillée a perdu un 
peu de sa toxicité. 

Il nous semble intéressant de rapprocher ce fait de ceux mis 
en évidence tout récemment par Stockard?) au sujet du développe- 
ment dans l’eau douce du Fundulus heteroclitus. Les oeufs de ce 
poisson peuvent évoluer dans l’eau douce, mais selon la qualité de 
cette eau (Cold Spring Harbor ou Wood Hole) le corps se déforme 
ou non à l'intérieur de la coque de l'oeuf, et un plus ou moins 
grand nombre d’embryons meurent avant l’éclosion qui est retardée; 
ceux qui éclosent ne peuvent survivre dans l’eau douce. 


Action de l’eau de mer. Nous allons décrire d’une façon 
un peu détaillée nos observations concernant l’action de l'eau de 
mer diluée sur les embryons des Grenouilles. Si nous insistons sur 
les détails, c’est d’une part pour mieux faire ressortir l'action pro- 
pre et tout à fait particulière de l’eau de mer, et d’autre part pour 
faciliter dans la suite l'exposé des faits relatifs à l’action de diver- 
ses autres solutions salines. 

Pour nos premières observations nous nous sommes servis de 
pontes de Rana temporaria, qui se sont faites les 13, 14, 15 et 16 


1) The Influence of saline media on the Tadpole. Archiv f. Entwickelungs- 
mech., p. 423, 1894—5). 


2) loc. cit. 


300 


mars (1906) dans un grand aquarium d’un laboratoire de la Sor- 
bonne. A un moment donné, les pontes ont été isolées pour être 
placées dans des cristallisoirs. L’éclosion à eu lieu du 23 au 26 
mars; la transformation des embryons en têtards du 3 au 6 avril. 

Série I. Nous réunissons ici, pour éviter des répétitions, les 
résultats fournis par les observations portant sur trois pontes de 
Rana temporaria, qui figurent dans nos notes sous les lettres: A, 
B, E. La methode d’experimentation a été la même dans les trois 
cas; les différences ne portent que sur les variations plus ou moins 
étendues de salinité des solutions employées; les résultats finaux 
sont absolument concordants. 

Donc, le 23 mars, des fragments de ponte, comprenant chacun 
une centaine environ d'oeufs prêts à éclore, sont mis dans des cri- 
stallisoirs, les uns dans l’eau douce et servant de témoins, les 
autres dans des mélanges de plus en plus concentrés d’eau douce 
et d’eau de mer: n° I, n° 2, n° 4, n° 8. 

Le premier fait qui a immédiatement attiré notre attention a été 
celui relatif à l’éclosion. Nous rappelons à ce sujet (voir ci-dessus) 
que les auteurs qui se sont occupés de l’action des solution salines 
(Na CI, KCL etc.) sur l'oeuf des Batraciens ont toujours constaté 
l’action inhibitrice de celles-ci et le retard de l’éclosion sous 
leur influence. Or, dans nos expériences, l’eau de mer diluée, loin 
d'arrêter l’éclosion, l’a au contraire excitée, et cela non pas propor- 
tionnellement à sa concentration, comme ou pourrait le eroire: il 
y a. semble-t-il, un certain optimum de concentration, et cet opti- 
mum correspond à la concentration n° 4. Voici, en effet, ce qui a 
eu lieu: 

L'éclosion, chez les témoins, à peine commencée le 25, ne s’est 
faite que le 26. Dans les mélanges d’eau douce et d’eau de mer, 
on observe des éclosions dès le 24 Le 25 mars, les oeufs placés 
dans le mélange n° 4 sont tous éclos, tandis qu'il en reste encore 
un certain nombre de non éclos dans les mélanges n° 1 et n° 2, 
et un nombre plus considérable dans le mélange n° 8. 

Cependant, cette &elosion précoce des embryons ne semble guère 
être favorable à leur développement ultérieur. Après une période 
d'activité très grande, après s'être dispersés dans la cuvette au 
moyen des mouvements ciliaires et s'être développés plus active- 
ment que les témoins, presque tous ces embryons sont morts avant 
d'avoir nagé. Aussi le 30 mars ne restait-il plus qu'un survivant 


301 


dans un mélange n° 2 et 16 dans un mélange n° 8, alors que dans 
les solutions intermédiaires tous les embryons étaient morts sans 
exception. 

Cette survie plus considérable dans le mélange qui contient le 
plus d’eau de mer est tout à fait frappante, surtout si on la com- 
pare avec l'opinion classique que la toxicité d’une solution saline 
est proportionnellé à son degré de concentration. 

Mais si, dans le mélange n° 8, les embryons peuvent traverser 
la première phase critique, les survivants ne franchissent pas la 2-e 
phase critique, ils n'arrivent pas à se transformer en têtards. Le 
31 mars, alors que les témoins présentent des mouvements de na- 
tation rapides et faciles à provoquer et ont des branchies bien 
apparentes, les survivants du mélange n° 8 sont couchés sur le 
fond, nagent difficilement et n’ont que de branchies peu développées. 
Le sort de ces survivants est très Curieux et nous y reviendrons 
dans un instant. 

On Ya vu, les embryons placés dans des mélanges d’eau de 
mer qui ont provoqué, par une action exeitatrice, leur éclosion pré- 
eoce, sont morts. (Cette issue fatale, faudrait-il l’attribuer, d’une 
manière générale, à l’action toxique de l’eau de mer? Nous ne le 
croyons pas, volei pourquoi: 

Les embryons issus de notre ponte B ont présenté une vitalité 
beaucoup plus grande que ceux des autres pontes. Aussi, dans un 
mélange n° 2, un certain nombre d'individus, tout en étant éclos 
d’une manière précoce, comme de règle, ont pu échapper à la mort, 
mais ils étaient fort chétifs. Cependant, ils n’ont pas beaucoup tarde 
à acquérir une grande activité et, sous l'influence excitante de l’eau 
de mer, ils se sont mis à croître plus vite que les témoins, de façon 
à rattraper et à dépasser même ceux-ci. Le 7 avril, après la trans- 


formation en têtards, qui s’est accomplie presque simultanément 


2 
chez les individus du mélange n° 2 et chez les témoins, ces der- 
niers atteignent seulement 14 mm (5X3<+9), alors que les têtards 
à l’eau de mer ont jusqu'à 18 mm (7xX4+11). 

Ainsi, dans le cas des embryons qui sont arrivés à franchir 
une certaine phase critique, l’action favorable de l’eau de mer n’a 
pas tardé à se manifester. L'expérience suivante est tout à fait 
significative à cet égard: 

Série II. Des embryons de Rana temporaria, éclos le 24 mars 
et isolés le 25 (H), sont placés dans des mélanges d’eau douce et 


302 


d’eau de mer: n° 3, n° 4, n° 5. Comme toujours, un lot sert de 
témoin. Le 30 mars. les embryons traités à l’eau de mer ont un 
aspect plus chétif que les témoins et. chose paradoxale en apparence, . 
surtout ceux qui sont dans les mélanges de concentrations les plus 
faibles. Les mensurations faites le 4 avril, pendant la transformation 
de nos embryons en têtards, ont fourni les résultats suivants: 


Eau douce: 15 mm (5 X 3 +10) 
Solution n° 3: 125 mm (4 X 25 + 8:5)1) 
Solution n° 4: 125 mm (4 X 25 +85) 
Solution n° 5: 15 mm (5 X 3 + 10). 


Cependant, quelques jours après, le 8 avril notamment, des men- 
surations faites sur les têtards, nourris au cresson depuis le 3, 
montrent que le rapport entre la taille des témoins et celle des 
têtards à l’eau de mer s’est renversé: 


Eau douce: 15 mm (5 X 3 + 10) 
Solution n° 3: 15 mm (5 X 3 + 10) ?) 
Solution n° 4: 16 mm (55 x 4-- 105) 
Solution n6 5: 17 mm (6 X 4—+11). 


e 


La comparaison des deux tableaux montre que tandis que les 
témoins, immédiatement après la transformation en têtards, n'ont 
pas augmenté de taille, les têtards à l’eau de mer les ont rattra- 
pés et dépassés. L'action favorable de l'eau de mer sur la croissance 
est done manifeste. 

Mais alors comment expliquer l’action défavorable de la même 
eau sur les embryons qui viennent d’eelore? Le fait que cette 
action défavorable s'exerce précisément au moment où l'embryon 
utilise ses réserves vitellines nous parait indiquer qu'il y a un certain 
rapport entre les deux phénomènes. Il est possible que l’eau de mer, 
excitant d’une manière exagérée le développement, rompt l'équilibre 
entre la partie formative et la partie nutritive de l'embryon. Ceci serait 


1) Il est à noter que dans la solution n° 3 un tiers des individus présentaient 
une taille beaucoup moins élevée (9 mm) et offraient des monstruosités caractéristi- 
ques; dans la solution n° 4 nous n’avons obtenu qu'un seul monstre. Nous n’in- 
sistons pas plus longtemps sur ce fait, car la question des monstres sera reprise 
plus loin. 

2) Certains individus de ce lot atteignent la taille de 17 mm; les monstres 
restent toujours beaucoup plus petits: 9 mm. 


303 


à rapprocher des conclusions très intéressantes du travail de Wilson !); 
pour cet auteur, dans les oeufs des Batraciens traités par les solu- 
tions salines, ce sont surtout les cellules vitellines qui sont atteintes. 
Pas conséquent. dit-il, tout développement qui dépend des cellules 
vitellines est inhibé d’une façon anormale, souvent au point d’en- 
traîner la mort de l'embryon. Pour Wilson, même dans la cellule 
isolée, les différentes parties sont atteintes inégalement: la substance 
nutritive passive de la cellule est atteinte d’une manière plus pro- 
fonde que le protoplasma actif; les figures karyokinétiques ne sont 
pas altérées. 

Il était ainsi à prévoir qu’en traitant par l’eau de mer des lar- 
ves qui ont déjà résorbé leur vitellus, on pourrait éviter l'effet dé- 
favorable du début. C’est ce que montre notre 3-e série d'expériences. 

Serie III. Des têtards presque formés de Rana temporaria (L) 
sont isolés le 4 avril pour être répartis dans des mélanges d’eau 
de mer et d’eau douce: n° 4, n° 5, n° 6, n° 8. Le 6 avril, il n’y 
a pas encore des différences sensibles de taille entre les têtards 
à l’eau de mer et les témoins. 

Cependant, l’action favorable de l’eau de mer à une certaine 
concentration n’a pas tardé à se révéler. Ici encore, comme pour 
l’eelosion, ce sont les mélanges moyens, n° 4 et surtout n° 5, qui 
ont été les plus actifs. Par contre les individus placés dans le mé- 
lange n° 6 et surtout ceux du n° 8 présentent un retard de crois- 
sance par rapport aux témoins: 


9 avril 14 avril 
Eau douce 18 mm (6X 412) 20 mm (7X45+13) 
Solution n° 4 21 mm (7X5--14) 23 mm (8X55—+15) 
Solution n° 5 23 mm (8 X5—+15) 24 mm (85 X55—+155) 
Solution n° 6 17 mm (6xX4--11) 19 mm (7X45—+12) 
Solution n° 8 16 mm (5 X3+11) 16 mm (55 x 4+10:5) 


On pourrait représenter les résultats contenus dans ce tableau 
par une courbe, dont le maximum correspondrait à la concentra- 
tion n° 5. Ce fait est d'autant plus intéressant que les auteurs qui 
se sont occupés de l’action des solutions salines sur le développe- 
ment ont toujours constaté que leur action inhibitrice est directe- 
ment proportionnelle à la concentration. Dans le cas de l’eau de 


1), loc. eit. 


304 


mer, l’action excitatrice croît jusqu'à un certain maximum (n° 5) 
pour décroître ensuite et devenir finalement inhibitrice (n° 8). Ceci 
s'applique aussi bien à l’éclosion qu'à la croissance. 

Ces résultats sont confirmés par les observations que nous avons 
faites sur la Rana esculenta. 

Série IV. Le 5 avril, des pontes de À. esculenta (M) ont été 
recueillies à l'étang des Fonceaux (bois de Meudon) et partagées 
immédiatement en lots qui ont été placés les uns dans l’eau douce, 
les autres dans les dilutions d’eau de mer: n° 2, n° 4, n° 8, à la 
température constamment élevée (16—18°). 

Voici le tableau relatif à l’éclosion et à la croissance des têtards: 


Proportion p. 100 des oeufs Taille des têtards le 16 avr. 
éclos le 6 avr. non éclos 7 avr. 
Eau douce 4 9 13 mm (4X 275-9) 
Solution n° 2 14 7 14mm (45 X3+9:5) 
Solution n° 4 3 2 1375 mm (475X35+9) 


mort à la suite d'arrêt de 


ID 
Li 


Solution n° 8 33 
croissance (monstruosités) 


L'éclosion s’est donc faite plus rapidement dans les mélanges 
d'eau de mer que dans le cas des témoins. Le maximum d’éelosion 
correspond au n° 4; il en est de même pour la croissance (du 
corps du têtard). Dans le mélange n° 8, l’action, excitatrice au 
début, n'a pas tardé à devenir inhibitrice jusqu'à arrêter comple- 
tement dans la suite le développement. 


Il y a un autre fait encore qui montre l'importance de la con- 
sidération de l’optimum. C’est qu'à une certaine distance au-dessus 
et au-dessous de l’optimum nous avons obtenu des monstres, et 
que ces monstres ont présenté des Caractères différents dans les 
deux cas. 

L'action teratogene des solutions salines sur les oeufs des Ba- 
traciens a été très étudiée par divers auteurs qui signalent toute 
une serie de monstruosités au moment de la gastrulation et au 
moment de la fermeture de la gouttiere médullaire. Comme nous 
avons fait agir nos solutions sur des stades plus avancés, nous 
avons obtenu des monstres à une période plus tardive. Mais, et 
nous insistons sur ce point, quel que soit le moment où nous com- 


305 


mencons à traiter par l’eau de mer (embryons non éelos. embryons 
éclos à divers stades), les monstruosités apparaissent au moment 
même de l’operculisation. 

Dans les solutions n° 3 (série II, H), nous avons obtenu des 
monstres courts, à corps gros et large, et à queue très courte et 
large (fig. 1). Un tiers des individus de ces solutions présentaient 
cette anomalie. Dans une solution un peu plus élevée, n° 4, il n’y 
en avait qu'un seul monstre sur une centaine d'individus; dans la 


LS 


— 


2 ) 
ea RT, 
ee. 


solution n° 5, il n’y en avait pas un seul. Les monstres en question 
vivent encore en ce moment (20 avril), mais ils restent toujours 
courts et trapus. (Mensurations faites le 8 avril: 8 mm (4 X 4-4) 
et 10 mm (4X 3 +6). 

Au-dessus de l’optimum, dans les solutions n° 8. les monstres 
que nous avons obtenus ont un tout autre aspect (série I, Æ3; série 
IV, M): corps petit et étroit, queue allongée et étroite, courbure 
très accentuée à concavité dorsale (fig. 2). Ces monstres, après une 
courte période d'activité (quelques jours), où ils nageaient en cerele, 
sont morts. Par leur aspect, ces monstres se rapprochent de ceux 
obtenus par divers auteurs, par Mme Rondeau- Luzeau !) entre au- 
tres. Celle-ci, en faisant agir une solution de NaCl à 0:6 p. 100 
aussitôt après la fermeture de la gouttière médullaire obtient des 
monstres courbes semblables aux nôtres; elle attribue la courbure 


1) loc. cit. 


306 


à une torsion dorsale acquise dans l'oeuf, l’éclosion étant retardée. 
Dans nos expériences, il est impossible de faire intervenir cette 
explication, la courbure se faisant progressivement au cours du dé- 
veloppement en dehors de l'oeuf. 

Action des chlorures isolés. Nous allons aborder main- 
tenant l'étude de l’action des chlorures isolés en dissolution tout en 
comparant les résultats obtenus avec ceux qui ont été fournis par 
l'eau de mer. Nous nous sommes bornés, pour le moment, à l’étude 
de trois sels: NaCl, KCl, CaCl?2 de ces deux premiers surtout, 
l'action de Ca CI? nous ayant paru dans bien des cas si compliquée 
que nous nous sommes vus obligés d’en remettre l'étude complète 
pour plus tard. 

Comme pour l’eau de mer, nous avons cherché à mettre en 
évidence l’action de sels en question sur l’eclosion et sur la crois- 
sance de Rana temporaria et de Kana esculenta; nous avons pu 
constater d’une part qu'il y a des différences notables entre l’action 
de chacun de ces sels, et que, d'autre part, il y a des différences 
plus marquées encore et parfois une opposition complète entre 
l’action des sels isolés et ceile de l’eau de mer. 

Voici d’abord les résultats que nous avons obtenus avee Na Cl: 

Les solutions très faibles de ce sel, 1 gr et 2 gr p. 1000, peu- 
vent activer l’éclosion, moins toutefois que les solutions isotoniques 
d’eau de mer. Ainsi, le 24 mars nous avons eu beaucoup d’éclosions 
avec les oeufs de À. temporaria (A), plongés le 22 mars dans des 
solutions de NaCl à 1 p. 1000; nous en avons eu de plus nom- 
breuses dans la dilution isotonique d’eau de mer; parmi les oeufs 
témoins pas un seul n’était encore &elos. Les oeufs de À. temporaria 
(B) plongés le 22 mars dans une solution de 2 p. 1000 de NaCl 
présentaient le 24 mars un certain nombre d’eelosions, tandis qu'il 
n'y en avait pas un seul oeuf éclos parmi les témoins, et que dans 
la solution isotonique d'eau de mer presque tous les oeufs étaient éelos. 

Avec des solutions de NaCl un peu plus fortes au contraire 
on retarde d’une manière sensible l’&elosion des oeufs; parfois mé- 
me une solution à 2 p. 1000 suffit déja pour produire un effet 
inhibiteur. En voici un exemple: le 5 avril nous avons mis en 
expérience une ponte de À. esculenta (N), recueillie dans un étang 
du bois de Meudon. Le 8 avril, les témoins éclosent déjà, mais il 
n'y a encore aucune éclosion dans les solutions de NaCI à 2 et 


307 


à 4 gr p. 1000. Le 9 avril, les embryons témoins sont déjà disper- 
ses; dans la solution de NaCl à 2 p. 1000 un certain nombre 
d’embryons ont quitté les coques des oeufs; dans la solution de 
NaCl à 4 p. 1000 cependant, il n’y a qu'un seul embryon éclos. 
Or, on se le rappelle, c'était précisément dans une dilution isotoni- 
que (n° 4) d’eau de mer que l’éclosion s'était faite de la manière 
la plus rapide. 

Ainsi, seules les solutions les plus faibles de NaCl (1 et par- 
fois 2 gr p. 1000) exercent une action exeitatrice sur les embryons 
contenus dans l’oeuf et prêts d’eelore; les solutions plus fortes 
(4 p. 1000) sont inhibitrices, alors que les dilutions isotoniques (n° 4) 
d'eau de mer sont excitatrices au maximum. 

Il en est à peu près de même en ce qui concerne la croissance; 
ici également, seules les solutions excessivement faibles de NaCl 
(1 p. 1000) exercent une action excitatrice sur les embryons sortis 
de l'oeuf; des dilutions plus fortes en retardent la croissance jusqu’à 
l'arrêter complètement et à amener la mort. 

Les embryons de À. temporaria (A) éelos le 24 mars un peu 
avant terme, dans la solution de NaCl à 1 p. 1000. quoique très 
chétifs au début, ont assez rapidement dépassé les témoins. Le 7 
avril, ils avaient en moyenne 14 mm (5 X 4--9); les témoins n’a- 
vaient que 12 mm (4X275—È8) Les embryons (B), éclos le même 
jour dans la solution de NaCl à 2 p. 1000, ont marché sensible- 
ment de pair avec les témoins. 

L'action inhibitrice des solutions de Na CI au-dessus de 2 p. 1000 
est des plus nettes. Le 15 avril, tandis que les embryons témoins 
de R. esculenta et ceux élevés dans NaCl à 2 p. 1000 ont 11 mm 
(3 X 28), les embryons séjournant dans la solution de NaCl 
à 4 p. 1000 n'ont que 85 mm (25X 1:56) et meurent rapidement. 

Le tableau suivant permet de se rendre compte de l’action 
comparée des solutions isotoniques de NaCl et d'eau de mer. L’ex- 
périence est faite sur des embryons (Z) déjà en train de se trans- 
former en tetards: 

4 avril J'avr. 14 avr. 17 avril 
Témoins 18 mm 20 mm 
Eau de mer n° 4 même taille 21 mm 23 mm 38 survivants 
Eau de mer n° 8 = A 16 mm 16 mm 10 survivants 
NaCl 4 p. 1000 5 : 18 mm 185mm 37 survivants 
NaCI 8 p. 1000 » L 14 mm 15 mm 1 survivant 


308 


Un coup d'oeil jeté sur ce tableau montre d’une façon très 
nette qu'à isotonie égale NaCl est moins favorable que l’ensemble 
de sels contenus dans l’eau de mer. Certes, il serait peut-être trop 
hasardeux de tirer de ce fait des déductions d’une portée biologique 
générale, une comparaison cependant entre les résultats que nous 
avons obtenus en opérant avec de l’eau de mer et des solutions de 
NaCl et ceux auxquels sont arrivés d’une part Quinton, d’autre 
part Mac Callum, nous semble s'imposer d'elle-même. 

Pour en finir avec l’action de NaCl sur les embryons des Gre- 
nouilles, il nous reste à noter qu'avec des solutions à 3 p. 1000 de 
ce sel nous avons obtenu des monstres trapus, à corps large et 
à queue courte, plus facilement qu'avec les dilutions d’eau de mer 
isotoniques. En effet, la totalité des embryons soumis à NaCÏ sont 
devenus monstrueux, tandis qu'avec l’eau de mer il n'y en avait 
qu'un tiers (voir au-dessus). 


L'action de K CI en dissolution peut être caractérisée, dans nos 
expériences, par ces deux faits: 1) nous n'avons jamais obtenu 
d'anomalies avec KCI quoique l’ayant employé dans des solutions 
isotoniques des précédentes; 2) ce sel a des effets toxiques très 
marqués. 

Qu’une solution de KCI isotonique de celle d’eau de mer soit 
beaucoup plus toxique que cette dernière, ceci n’est pas fait pour 
nous étonner. Un litre d’eau de mer renferme à peine 1 gramme 
de sels de potassium (0:77). On voit quelle faible proportion de 
sels de K est contenue dans les solutions d’eau de mer que nous 
avons employées; soit { décigramme dans la solution optima d’eau 
de mer (n° 5). Or, les dissolutions de KCl pur, pour être isotoni- 
ques de nos dilutions, doivent renfermer des doses relativement 
colossales de ce sel (6 gr 26 par litre de la solution de KCI n° 5). 

Ainsi, afin d'obtenir des pressions osmotiques égales dans tous 
les cas, on est obligé d'employer des proportions beaucoup plus 
considérables de chlorure de potassium que jamais un être vivant 
n’en rencontre dans son habitat naturel. Rappelons ici que Siedle- 
cki!), dans un travail très intéressant sur la résistance des Epino- 


1) L'action des solutions des sels alcalins et alcalino-terreux sur les Epino- 
ches. C. Rend. Acad. des Sciences. Paris. T. CXXXVII p. 525, 1903. 


309 


ches aux changements de pression osmotique, a pu constater que la 
toxicité des solutions salines n’est pas déterminée par leur pression 
osmotique et qu'une dose mortelle de KCI est infiniment plus petite 
que celle de NaCl (0:1 p. 100 d’une part, 3:5—4 p. 100 d’autre part). 

Dans des solutions à 1 et à 2 gr p. 1000 cependant des oeufs 
de R. temporaria (A et B), très avancés en développement, ont pu 
éclore un peu avant les témoins, et se développer même mieux que 
ceux-ci. De même, des oeufs de R. esculenta (N), dans une disso- 
lution à 25 p. 1000 de K CI se sont développés exactement comme 
les témoins, alors qu'une dissolution de concentration double tuait 
les animaux presque aussitôt après la sortie de l'oeuf. 

Le fait que les embryons des Grenouilles peuvent résister à des 
petites doses de KCI, très toxique en général, pourrait peut-être 
s'expliquer par une certaine adaptation de ces animaux vis-à-vis 
des faibles doses de ce sel, puisque, dans la nature, dans les mares 
où vivent les têtards, les sels de K, provenant de débris organi- 
ques, peuvent facilement se trouver. 

Les solutions de KCl à 3 et à 5 p. 1000 tuent les embryons 
éclos, tantôt en quelques heures, tantôt lentement et progressivement. 
Des embryons de À. temporaria (H) recueillis le 24 mars immedia- 
tement après l’éclosion, et placés le 25 mars dans une dilution de 
K CI à 3 p. 1000 sont morts presque aussitôt; des embryons pro- 
venant de la même ponte placés le 26 mars seulement dans la 
même solution ont pu poursuivre un certain temps leur développe- 
ment, tout en restant plus chétifs que les témoins (le 4 avril, ils 
mesuraient 12 mm, tandis que les témoins avaient 15 mm); le 17 
avril, presque tous ces embryons étaient morts. 

En résumé, KCI sauf à des doses très faibles où il avance un 
peu l’&elosion et favorise la croissance, tue en général plus ou 
moins rapidement, agissant probablement, du moins aux tempéra- 
tures élevées, d’une manière trop violente aux stades critiques pour 
que les anomalies puissent se produire. Or, Mme Rondeau-Luzeau 
est arrivée à une conclusion opposée: NaÜl, contrairement à K CI 
et LiCl, tuerait en général l’oeuf avant de produire des variations 
morphogéniques apparentes. Il ne faut pas cependant perdre de vue 
que Mme Rondeau-Luzeau opère avec des oeufs très jeunes et sur- 
tout à basses températures, de sorte que l’opposition entre ses résul- 
tats et les nôtres relativement à KCI n’est qu’ apparente. 


310 


Les faits que nous faisons connaître permettent-ils d'apporter 
des arguments nouveaux dans la discussion si controversée relative 
au mode d'action des solutions salines? C’est ce qu'il nous reste 
à examiner. 

Loeb et Giard ont insisté, avec juste raison, sur l'importance 
de la considération des tensions osmotiques dans les phénomènes 
biologiques. Les résultats auxquels nous arrivons sont loin de eon- 
tredire leur opinion; ils montrent seulement que les relations entre 
l'effet d’une solution saline et sa pression osmotique ne sont pas 
aussi simples qu’on ne le pensait. Tout d’abord, à isotonie égale, 
les dilutions d’eau de mer et les solutions de sels isolés agissent 
souvent d’une façon diamétralement opposée, les premières exerçant 
une action exeitatrice, les secondes une action inhibitrice. De plus, 
l’action exeitatrice de l’eau de mer admet, dans le cas de nos ex- 
périences, un maximum qui correspond à une pression osmotique 


__ 17910 X 05 X 3 


J 


de mercure, pression des solutions n° 5, très voisine de la pression 
osmotique du sang des Batraciens adultes. Par suite, à deux 
pressions osmotiques différentes, x — a et x +-b, l'effet 
de l’eau de mer diluée peut être le même. 

Il est évidemment nécessaire, dans ces conditions, de faire in- 
tervenir à côté de la pression osmotique la nature chimique des 
substances dissoutes dans l’eau, et en particulier les phénomènes de 
dissociation des molécules salines en dissolution ou phénomènes 
d'ionisation. Ces phénomènes sont eux-mêmes d’une complexité très 
grande dans les solutions simples et à plus forte raison dans les 
solutions complexes telles que l’eau de mer, et il serait malaisé de 
chercher à déterminer le rôle des divers ions dans les dilutions de 
cette eau. 

Les phénomènes que nous avons relevés sont ou des phénomènes 
d’excitation, ou des phénomènes d’inhibition; il est possible de me- 
surer cette excitation, cette inhibition, de tracer une courbe de leurs 
variations, de montrer le passage de l’une à l’autre. La toxicité des 
solutions salines est en relation avec l'excitation ou avec linhibition 
qu'elles produisent: une excitation exagérée s’exergant sur un être 
vivant peut en déterminer la mort, de même une inhibition exagé- 
rée; c’est ainsi que les dilutions d’eau de mer semblent tuer les 


Sll 


embryons qui &elosent par une excitation trop intense, et que les 
solutions de chlorures isolés semblent tuer les embryons qui se 
transforment en têtards par une inhibition trop intense. Or, l’exci- 
tation ou l’inhibition produite par une solution saline complexe n’est 
pas la somme algébrique des excitations et des inhibitions pro- 
duites par les différents sels isolément. A cet égard, on a inauguré 
toute une série de travaux dont les plus précis sont düs aux élè- 
ves de Loeb et ont été exécutés dans ces derniers temps à l’uni- 
versité de Californie, à Berkeley. Ainsi, John Bruce Mac Callum !) 
a montré que l'addition d’une petite quantité d’un sel à une solu- 
tion d’un autre sel (par ex. 5 ce}, Ca Cl? 50 ce”/,; LiCl) peut 
déterminer un effet excitant sur les mouvements de l'intestin, que 
ne produit pas aucun de ces sels isolés, et Ostwald?) a déterminé 
d'une facon précise que les sels isolés sont relativement plus to- 
xiques pour les animaux d’eau douce que le mélange de l’eau de 
mer. Le fait de la neutralisation d’un sel par l’autre a déjà été 
mis en évidence par Siedlecki *), dans ses études sur les Epinoches. 
Les recherches dans cette voie sont cependant encore trop peu 
nombreuses pour qu'il soit possible d’en tirer des conclusions thé- 
oriques ou pratiques. Récemment, Rogers) a constaté que l’eau de 
mer entretient moins bien les mouvements du coeur du Crabe qu'une 
solution artificielle trois fois plus riche en Ca, et aussitôt un mé- 
decin de Paris, Netter 5) en a conclu qu'il était préférable d’injeeter 
à l’homme la solution de Ringer que l’eau de mer préconisée par 
Quinton. Or, de notre côté, nous avons constaté que l’eau de mer 
avait sur la croissance des têtards de ana esculenta (ponte Q) une 
action plus favorable que les mélanges artificiels plus riches en Ca 
qu'elle, et quoiqu’ il soit plus logique de conclure d’un Vertébré 
à l'Homme, que d’un fragment d’Arthropode à l'Homme, nous nous 
garderons bien de rien conelure de ce fait quant à la pratique mé- 
dicale. Nous nous bornons simplement à indiquer qu'il y a un cer- 


1) The action on the intestine of solutions containing two salts. University of 
Califor. Publicat., Physiology, 11. p. #7, 1905. 

2) Studies on the toxicity of Sea-water for fresh-water animals. /dem, II, 
p. 163, 1905. 

>)Hocacit 

4) The effect of various salts upon the survival of the invertebrale heart. 
Journ. of experim. Zoology, 1905. 

5) Compt. Rend. Soc. de Biologie, T. LX, p. 237, 1906. 

Bulletin III. 3 


312 


tain parallélisme entre nos observations et les résultats auxquels 
est arrivé Quinton !) au sujet de la supériorité des injections de 
l'eau de mer vis-à-vis des ,sérums artificiels“. 

Nous avons constaté, en effet, l’action excitante des dilutions 
d’eau de mer qui Contraste avec l'effet inhibiteur des solutions de 
chlorures isolés isotoniques des précédentes, et nous pensons que cet 
effet excitant est dû, non seulement au mélange des principaux sels, 
mais encore aux substances qui se trouvent en quantités infinitési- 
males dans l’eau de mer. Des recherches récentes publiées dans les 
journaux japonais (Bull. College of Agriculture, de Tokyo, 
et Journal of College of Science. de Tokyo) par Nagaoka, 
Susuki, Aso, Nakamura, ont montré que, outre les sels de potassium 
et de sodium, de petites quantités de sels de manganèse, de vanadium, 
de thorium, de lithium, de coesium, exercent une action excitante 
sur la croissance du riz et de plantes diverses. Or, beaucoup de ces 
substances sont dans l’eau de mer et peuvent exercer une action 
excitante sur la croissance des animaux aquatiques. C’est peut-être 
la l’explication de l’infériorité des solutions artificielles sur les so- 
lutions naturelles. 

Dans toutes ces expériences sur l’action des solutions salines, il 
y a lieu de tenir compte de la quantité d'aliments fournis à l’ani- 
mal; en effet, l’eau de mer cesse d’avoir une action favorable sur 
nos têtards quand la quantité d'aliments que nous leur fournissons 
n'est pas en rapport avec l’accéleration de la croissance. 

L'action du sucre et de la viande sur la croissance de ces ani- 
maux est assez instructive. Le sucre de canne, à faibles doses 
(1, 2. 3 p. 1000), avance l’éclosion des oeufs et excite la croissance, 
mais en même temps il suffit à nourrir les embryons, qui, même 
en l’absence d’autres aliments, croissent beaucoup plus rapidement 
que les témoins. Ainsi, les embryons de Rana temporaria (H) atteig- 
nent dans une solution sucrée 16 mm (6%X3’5--10), le 4 avril. au 
lieu de 15 mm (5 X 3-10) et conservent encore leurs branchies, 
comme l’un de nous a constaté toutes les fois qu'il y a suralimen- 
tation ?); les têtards L, nourris exclusivement de sucre, atteignent 
21 mm (75 X 514) le 9 avril, alors que les témoins nourris de 


1) L'eau de mer milieu organique. Paris, Masson, 1904. 
2) Bohn G. Influence de l’inanition sur les métamorphoses, Compt. Rend. Soc. 
de Biologie T. LVI, p. 661, 1903. 


313 


cresson n’ont encore que 18 mm (6X4--12), et que les individus 
privés de toute nourriture restent à la taille de 15 mm (5 X25-+10); 
seuls les têtards placés dans l’eau où macèrent des fragments de 
viande sont aussi gros: 215 mm (T5%X5--14). Dans ces conditions, 
comme le sucre, la viande est à la fois un excitant et un aliment: 
un excitant par les sels du sérum musculaire qui se répandent 
dans l’eau. 


Résumé. Ayant fait agir sur les divers stades de l'embryon de 
Rana temporaria et de Rana esculenta une série de dilutions d’eau de 
mer et de solutions isotoniques de divers sels alcalins, à doses fai- 
bles et croissant comme la suite des nombres: 1, 2, 3, 4, 5. 6, 7, 8, 
nous avons obtenu, à des températures relativement élevées (10 à 14 
et-16 à 18°), les résultats suivants: 

1. Les dilutions d’eau de mer exercent une action excita- 
trice sur l'éclosion des oeufs et sur la croissance des embryons 
et des têtards. L’excitation admet un maximum qui correspond à 
la dilution n° 5, et à une pression osmotique de 229 centimètres 
de mercure, pression qui est voisine de la pression osmotique du 
sang des Batraciens adultes. 

2. Cette action a sur les embryons en train de résorber leur 
vitellus une influence d’autant plus défavorable que l’éclosion a été 
plus avancée; le nombre des individus qui ne tardent pas à mou- 
rir augmente progressivement de la solution n° 1 à la solution 
n° 5, puis diminue progressivement de cette dernière solution à la 
solution n° 8, où le nombre des survivants est assez considérable. 

3. L'action exeitatrice a au contraire une influence favorable 
sur les embryons qui se nourrissent d'aliments empruntés au milieu 
extérieur et sur les têtards; la solution optima est la solution n° 5. 

4. À une certaine distance au-dessus et au-dessous de lopti- 
mum, on obtient des monstres, et ces monstres présentent des ca- 
ractères différents dans les deux cas. Dans les solutions n° 3 se 
forment des monstres courts, à Corps gros et large, à queue très 
courte et large; la proportion de ces monstres est d’un tiers, mais 
elle diminue progressivement à mesure que la concentration aug- 
mente, de sorte qu'il n’y a plus de monstres du tout dans la solu- 
tion n° 5. La concentration continuant à augmenter, les monstres 
réapparaissent progressivement (n° 7 à n° 8) mais avec des carac- 


3* 


314 


tères complètement opposés: corps petit et étroit, queue allongée et 
étroite, courbure très accentuée à concavité dorsale. 

5. Les solutions de NaCl à 5 p. 1000 exercent sur l’éclosion 
des oeufs et sur la’croissance des embryons et des tetards une 
action inhibitrice très marquée, alors que la dilution isotoni- 
que d’eau de mer est excitatrice au maximum. 

6. Seules, les solutions de NaCl les plus faibles, 1 et parfois 
2 p. 1000, exercent une légère action exeitatrice sur l’éclosion et 
sur la croissance. 

7. L'inhibition augmente progressivement avec le degré de con- 
centration, et finalement dans une solution à 8 p. 1000, la erois- 
sance est arrêtée complètement, et la mort ne tarde pas à survenir. 

8. Dans les solutions de NaCl à 3 p. 1000, la proportion de 
monstres courts est plus considérable que dans les dilutions isoto- 
niques d’eau de mer. 

9. D'une façon générale. à isotonie égale, Na CI est moins favo- 
rable que l’ensemble des sels contenus dans l'eau de mer, et les 
mélanges artificiels riches en calcium sont moins favorables que 
l'eau de mer. 

10. KCL sauf à des doses très faibles. où il avance un peu 
l’eelosion et favorise la croissance, est très toxique, et tue plus ou 
moins rapidement les embryons. 

11. Aux températures élevées, auxquelles nous avons opéré, ce 


sel n’est pas tératogène. 


29. M. JOSEPH LATKOWSKI. O wpiywie bialka surowicy krwi na jej punkt 
marzniecia. (Über den Einfluß der Eiweißkörper des Blutserums 
auf den Gefrierpunkt des letzteren). (Sur l'influence de l’albumine 
du sérum sanguin sur son point de congélation). Mémoire présenté par M. 
L. Marchlewski m. t. 


Für die Pathologie und die auf die Kryoskopie des Blutes ge- 
stützte Diagnostik ist es in vielen Fällen wichtig zu wissen, inwie- 
ferne die Erniedrigung des Gefrierpunktes durch Elektrolyte (Salze) 
und inwieferne durch die im Blute enthaltenen Nicht - Elektrolyte 
(hauptsächlich Eiweiß) bewirkt wird, um daraus Schlüsse sowohl 
auf die osmotische Konzentration der ersteren, wie auf die der 


letzteren ziehen zu können. 


515 


In bezug auf diese Frage eben stieß ich in der Literatur auf 
auffallende Widersprüche, welche mich bestimmten, die vorliegende 
Arbeit zu unternehmen. Diese Widersprüche machen sich nach zwei 
Richtungen hin geltend. Erstens: Da es eine bekannte Tatsache ist. 
daß viele Eiweißkörper in wässeriger Lösung den Gefrierpunkt sehr 
wenig (eine 5°, Eiweißlösung ungefähr um 0‘030C) erniedrigen 
und da nach der Meinung einiger Physiologen an der Gefrier- 
punkterniedrigung des Blutserums (welche ungefähr bis 0:69 reicht), 
die Nicht-Elektrolyte (im Blute also nur Eiweiß) sich kaum mit 
1/19 beteiligen, befremden die Ergebnisse der Arbeit von Bugar- 
szky u. Tangl!), in welcher diese Forscher auf Grund von über 
hundert eigenen, an Pferde-Blutserum ausgeführten Messungen fest- 
stellen, daß Nicht-Elektrolyte (und als solche können in normalem 
Blute — wie die Autoren selbst zugeben — fast nur Eiweißkörper in 
Betracht kommen) sich stets mit !/; an der Gefrierpunkterniedri- 
gung beteiligen. Darnach würde eine 8°/, Eiweißlösung den Ge- 
frierpunkt ungefähr um 0'15°C erniedrigen. 

Ich beschloß daher auf einem ganz anderen, u. zw. auf direk- 
tem Wege dieses unwahrscheinliche Ergebnis zu prüfen, zu welchem 
diese Verfasser auf indirektem Wege gelangt sind, indem sie ihre 
Bereehnungen auf ihre elektrischen Messungen stützten. 

Dies ist der eine Zweck meiner Arbeit. 

Einen anderen Widerspruch finde ich im folgenden: Bugar- 
szky und Liebermann’) haben gefunden, daß Eier-Eiweiß, einer 
wässerigen Salzlösung zugesetzt, den Gefrierpunkt genau um so viel 
erniedrigt. wie es dies, seiner eigenen osmotischen Konzentration ent- 
sprechend, in einer salzfreien wässerigen Lösung bewirken würde; 
daß es somit auf die osmotische Konzentration des betreffenden 
Salzes keinen Einfluß ausübt. Dagegen behauptet Hamburger‘), 
der doch wohl diese Arieit gekannt haben dürfte, daß das Eiweiß 
den Dissoziationsgrad der Elektrolyte in wässeriger Lösung vermin- 
dert. Veranlassung zu dieser Behauptung gab Hamburger die 
erwähnte Arbeit von Bugarszky und Tangl, in welcher diese 
Verfasser feststellen, daß die Anwesenheit von Eiweiß in einer 


1) „Physikochem. Untersuch. über die molekul. Konzentr.-Verhält. d. Blutse- 
rums“. Pflügers Archiv. Bd. 72. 1898. 

2) Bugarszky u. Liebermann: Über d. Bindungsvermögen eiweißartiger 
Körper. Pflügers Archiv. Bd. 72. 1898. 

3) Hamburger: Osmotischer Druck und Ionenlehre. 1902. S. 475. Bd. I. 


316 


wässerigen Salzlösung die Leitfähigkeit der Lösung herabsetzt. In- 
wiefern dies dem Einflusse des Eiweißes auf die Beweglichkeit der 
Ionen und inwiefern dessen Einflusse auf den Dissoziationsgrad 
der Salze zuzuschreiben ist, entscheidet diese Arbeit nicht, nichts- 
destoweniger nimmt Hamburger auf Grund der Meinung von 
Arrhenius (1887) und auf Grund eigener Forschungen über 
Harnstoff an, daß die Anwesenheit von Eiweiß in der Lösung den 
Dissoziationsgrad des Salzes, also auch den osmotischen Druck des- 
selben beeinträchtigen, folglich auch die durch das Salz selbst be- 
wirkte Gefrierpunkterniedrigung vermindern müsse. Da endlich 
Hamburger die Ergebnisse der Arbeiten von Bugarszky im 
allgemeinen ziemlich skeptisch beurteilt und seine Schlußfolgerun- 
gen mit Mißtrauen aufnimmt, so wurde ich dadurch angeregt, zu- 
nächst die Untersuchungen von Bugarszky und Liebermann 
über das Eiereiweiß, womöglich mit größerer Genauigkeit, zu wie- 
derholen und sodann das Blutserumeiweiß, welches jene Forscher 
in dieser Beziehung nicht untersucht haben, in derselben Richtung 
zu untersuchen, um mich zu überzeugen, ob dieses Eiweiß irgend 
welchen Einfluß auf die durch Elektrolyte bewirkte Gefrierpunkt- 
erniedrigung ausübt. 

Um die Untersuchungen über das Eiweiß durchführen zu kön- 
nen, mußte eine von Salzen vollkommen freie Eiweißlösung ge- 
wonnen werden. Das Eiweiß von mehreren Hühnereiern wurde 
sorgfältig von dem Eigelb getrennt, zu Schaum geschlagen. bis 
zum zweifachen Volumen in destilliertem Wasser aufgelöst, filtriert 
und der Dialyse unterzogen !). Als Dialyse - Flüssigkeit wurde de- 
stilliertes Wasser benutzt. Um das Eiweiß vor Fäulnis zu schützen, 
wurde ein wenig Thymol zum Spülwasser (weniger als 2: 10000) 
zugesetzt. Die Eiweißlösung selbst enthielt also noch weniger Thy- 
mol, so daß der Einfluß des Thymols auf den Gefrierpunkt nicht 
einmal ein Tausendstel Grad betragen konnte. 

Nach 4 Wochen wurde eine Eiweißlösung gewonnen vom Ge- 
frierpunkt — 0020 C; ein höherer konnte nieht erreicht werden. 
Sodann wurde der Eiweißgehalt durch Fällung quantitativ bestimmt?). 
Die Lösung enthielt 4°/, Eiweiß. Nach der Fällung des Eiweißes 


1) Ich bediente mich eines großen Dialysators nach dem System Siegfried’s 
mit flachen Membranen und einem automatischen Rührwerk (Hugershoff, Leipzig). 
2) Das Verfahren ist weiter unten bei dem Serumeiweiß angegeben. 


317 


wurde in dem Rest der Stickstoff nach dem Vorgang Kjehldals 
bestimmt, um festzustellen, ob die Eiweißlösung während der Dia- 
lyse nicht Zerfall erlitten hat. Es wurden bloß Spuren von Stick- 
stoff gefunden. Die aus 500 eem Dialysat gewonnene Asche (0'034 gr) 
wurde wieder in reinem Wasser bis auf 500 eem aufgelöst und sodann 
der Gefrierpunkt der Lösung bestimmt, der allenfalls nicht über 
—0:003°C hinausging, so daß die erwähnte Gefrierpunkterniedrigung 
der Eiweißlösung, die 0:02°C betrug, zum großen Teile sehon auf 
das Eiweiß selbst zurückgeführt werden durfte. Ich gelangte also 
zur Überzeugung, daß die Dialyse für meinen Zweck genügte und 
ging an die eigentliche Untersuchung. 

Es wurde zweimal je 1 gr wasserfreies Chlornatrium !) mittels 
einer analytischen Wage mit einer Genauigkeit von +0:0005 gr?) 
abgewogen. 1 Gramm Chlornatrium wurde in einer Meßkolbe?®) in 
destilliertem Wasser bis zum Volumen von 100 cem aufgelöst. Das 
andere Gramm Chlornatrium wurde in der durch die Dialyse ge- 
wonnenen, oben genannten reinen Eiweißlösung gleichfalls bis zum 
Volumen von 100 cem aufgelöst. Auf diese Weise war die mole- 
kulare Konzentration des Chlornatriums in diesen beiden Lösun- 
gen genau die gleiche). Die Gefrierpunkte dieser beiden Lösungen 
wurden sodann mittels des Beekmann’schen Apparats unmittelbar 
hintereinander bestimmt. 

Als Küältemischung wurde darin ein Kryohydrat (Eis mit Ka- 
liumnitrat) verwendet. dessen Schmelzpunkt — 3°C betrug. Alle 
Bestimmungen wurden also stets unter den gleichen Bedingungen 
ausgeführt. Der Rührer des Apparats wurde automatisch durch 
einen Elektromagneten in Bewegung gesetzt. Als Nullpunkt wurde 
der Gefrierpunkt des destillierten, mehrmals gefrorenen Wassers an- 


1) Merck. Darmstadt. 

2) Ohne die hygroskopische Eigenschaft des Salzes wäre eine Genauigkeit 
von + 0'0001 erreichbar. Jedoch mit Rücksicht auf die von mir jedesmal be- 
obachtete Geschwindigkeit der Aufsaugung des Wassers durch das Salz, so wie 
auf die zum Abwägen nötige Zeit habe ich die Genauigkeit des Wägens in Wirk- 
lichkeit auf + 0'0005 abgeschätzt. 

?) Das Volumen der bei dieser Arbeit benutzten Meßkolben habe ich durch 
Abwägen von destilliertem Wasser geprüft. 

4) Das Wasser, welches ‚zur .Bereitung der Eiweißlösungen, der Salzlösun- 
gen, wie auch das zur Kontrolle des Nullpunktes des Kryoskops verwendete 
rührte von einem und demselben Vorrate destillierten und mehrmals gefrorenen 


Wassers her. 


318 


genommen. Der Nullpunkt wurde vor dem Experiment und außer- 
dem nach jeder einzelnen Messung bestimmt, denn es wurde be- 
merkt, daß er zuweilen binnen einigen Stunden um 001° C stieg. 
Die Bestimmung des Gefrierpunktes wurde mit jeder Lösung min- 
destens dreimal wiederholt, und wenn sich Differenzen zeigten, 
wurde der Durchschnittswert notiert. Das angewandte Thermometer 
war in Hundertstel Grad eingeteilt, aber durch die Lupe konnten 
auch Tausendstel Grad ganz genau abgelesen werden. 

Die Differenzen der mehrmals hintereinander bestimmten Ge- 
frierpunkte einer und derselben Lösung überstiegen nicht 0:003°, 
so daß die Genauigkeit des Durchschnittwertes von mehreren Be- 
stimmungen im schlimmsten Falle auf + 0‘002° geschätzt werden 
kann. 

Die beiden genannten Chlornatrium - Lösungen zeigten folgende 
Gefrierpunkte: 


1 gr NaCl 1 gr NaCl Salzfreie 4°}, 
aufgelöst in Wasser in 4°/, Eiweißlösung Eiweißlösung 
zu 100 cem aufgelöst zu 100 ccm 
— 0:62° — 064° — 0:02° 


Es fällt hierbei gleich auf, daß der Gefrierpunkt der Eiweiß ent- 
haltenden Salzlösung von dem Gefrierpunkt der reinen Salzlösung 
um 0:02° abweicht, also genau um so viel, als der Gefrierpunkt 
der reinen Eiweißlösung, ohne Salzzusatz, beträgt. 

Auf die gleiche Weise wie mit NaCl wurden zwei Lösungen 
von wasserfreiem NaHCO, bereitet: die eine in reinem Wasser. die 
andere im Dialysat, das reines Eiweiß enthielt; dann wurden deren 
Gefrierpunkte miteinander verglichen, wie folgt: 


1 gr Na HCO, 1 gr Na HCO, Salzfreie 4°}, 
aufgelöst in Wasser in 40), Eiweißlösung Eiweißlösung 
bis zu 100 cem aufgelöst bis zu 100 cem 
— 0'433 — 0'453 - - 0:02° 


Endlich wurde eine analoge Untersuchung mit wasserfreien 
Na, CO,, mit folgendem Resultat durchgeführt: 


1 gr Na, CO, 1 gr Na, CO, Salzfreie 4°}, 
aufgelöst in Wasser in 40/, Eiweißlösung Eiweißlösung 
bis zu 100 eem aufgelöst bis zu 100 cem 
— 04050 — 0°425° — 0:02° 


Aus den letzten zwei Tabellen ist das gleiche Resultat ersicht- 


319 


lich, wie wir es schon in der Tabelle für NaCl wahrgenommen 
haben. 

Wenn wir nun der durch das Eiweiß selbst unmittelbar be- 
wirkten, d. h. durch dessen osmotische Konzentration bedingten 
Gefrierpunkterniedrigung Rechnung tragen, so gelangen wir auf 
Grund dieser Ergebnisse zu dem Schlusse, daß die Anwesenheit 
von Eiereiweiß in einer wässerigen Lösung der genannten Elektro- 
lyte auf die durch diese Elektrolyten selbst bewirkte Gefrierpunkt- 
erniedrigung, d. h. im Sinne der Theorie, auf deren osmotische 
Konzentration, insbesondere auf deren Dissoziationsgrad entweder 
keinen oder einen !/,°/, nicht übersteigenden Einfluß ausübt, — 
wie sich dies aus der Genauigkeitsgrenze des benutzten Kryoskops 
ergibt !). 

Damit haben wir das Resultat der Arbeit von Bugarszky 
und Liebermann bestätigt und zugleich die Vermutungen Ham- 
burger’s, Arrhenius’ und Anderer widerlegt. 

Bugarszky und Liebermann haben in ihrer Arbeit nur 
das Chlornatrium untersucht, und da sie überdies eine kaum !/,°/, 
Salzlösung benutzten und sich eines etwas weniger genauen Kry- 
oskops bedienten, so dürfte die Prozent-Genauigkeit unserer Ergeb- 
nisse um das Mehrfache größer sein. 

Es blieb somit noch die Frage zu beantworten, ob dasselbe Re- 
sultat auch für das Blutserumeiweiß gilt. welches die erwähnten 
Forscher kryoskopisch nicht untersuchten. Sie haben nämlich durch 
ihre elektrischen Messungen lediglich nachgewiesen, daß dieses Eiweiß 
die elektrische Leitfähigkeit der Elektrolvte bedeutend beeinträch- 
tigt. Inwieferne dabei die Beweglichkeit der Ionen und wieferne 
der Dissoziationsgrad vermindert wird, kann nicht vorausgesehen 
werden. 


1) Um mich zu überzeugen, ob unser Thermometer für solche kleine Schwan- 
kungen, welche die osmotische Konzentration unter dem Einfluß des Eiweißes 
erfahren könnte, nicht etwa zu wenig empfindlich war, nahm ich Messungen der 
Einflüsse vor, welche zwei Salze aufeinander ausüben, und hierbei war der die 
Dissoziation beeinträchtigende Einfluß sichtbar: 


0:5 gr NaCl 0:5 gr Na HCO, 0:5 gr NaC1+-0:5 gr NaHCO, 
aufgelôst in reinem aufgelöst in reinem aufgelöst in reinem 
Wasser bis zu 100 ccm Wasser bis zu 100 ccm Wasser bis zu 100 ccm 
— 0 323° C — 0:226° C — 0:53°C 


Wir sehen, daß 0'323 + 0'226 — 0'549, also um 0'02 mehr als 0'53. 


320 


Ich beschloß daher auch das Blutserumeiweiß auf dieselbe 
Weise wie das Eiereiweiß kryoskopisch zu untersuchen. Da aber 
das Blutserumeiweiß außer den Albuminen auch Globuline ent- 
hält, welche bei der Dialyse zum Teil gefällt werden, so war ich 
darauf gefaßt, daß nur das Filtrat auf diese exakte Weise wie das 
Eiereiweiß wird untersucht werden können. Mit den gefällten Glo- 
bulinen mußte etwas anders — wie weiter unten angegeben — ver- 
fahren werden. 

Es liegt auf der Hand, daß bei einer derartigen Untersuchung 
des Blutserums zugleich die zweite, eingangs berührte Frage, u. zw. 
inwiefern die im Blutserum vorhandenen Nicht-Elektrolyte (Eiweiß) 
dessen Gefrierpunkt erniedrigen, entschieden werden konnte. — So 
wie das Eiereiweiß unterzog ich das Pferde-Blutserum der Dialyse. 
Das Serum wurde aseptisch entnommen, sorgfältig von den roten 
Blutkörperchen getrennt und mittels destillierten thymolhaltigen 
Wassers einige Wochen lang genau so wie das Eiereiweiß dialy- 
siert. Im Laufe der Dialyse bildete sich ein leichter Niederschlag 
(von dem später die Rede sein wird), welcher nachher durch Fil- 
trieren abgesondert wurde. Da das Serum durch die Dialyse eine 
Verdünnung bis zum zweifachen Volumen erfuhr, so wurde das 
filtrierte Dialysat bei 40°C bei Anwesenheit von Schwefelsäure zu 
der ursprünglichen Konzentration kondensiert. Der Gefrierpunkt 
des nichtkondensierten Dialysats betrug — 0'02°C, der des kon- 
densierten — 0:'04°C. Die Asche von 100 cem des kondensierten 
Dialysats wog 0:02 gr. also 0:02°/,. und bewirkte nach Auflösung 
in reinem Wasser wieder bis zum Volumen von 100 cem !) eine 
Erniedrigung des Gefrierpunktes kaum um 0:003°C. Somit durfte 
wohl die oben erwähnte Gefrierpunktserniedrigung des konden- 
sierten Dialysats (0°04°C) hauptsächlich schon dem Eiweiß allein 
zugeschrieben werden, und deshalb betrachtete ich die Dialyse als 
für meinen Zweck ausreichend. 

Der Eiweißgehalt in diesem filtrierten und kondensierten Dia- 
lysat betrug 7°6°/,, was nach zwei Methoden bestimmt wurde: 

1) Aus 10 cem wurde das Eiweiß dureh Kochen unter Zusatz 
von Essigsäure und Chlornatrium gefällt, auf einem abgewogenen 


1) In dem in ‚Vasser unlöslichen Rest der Asche wurden — nach des- 
sen Auflösung in Wasser unter Zusatz von Salzsäure — nur Spuren von Kalk 


gefunden. 


321 


Filter gesammelt, mit Alkohol gewaschen, bis zum konstanten Ge- 
wicht bei 120°C getrocknet und sodann abgewogen. 

2) 10 cem Dialysat wurden in einer Porzellanschale bis zum 
konstanten Gewicht getrocknet und abgewogen; sodann wurde das 
Eiweiß verbrannt und das Gewicht der erhaltenen Asche von dem 
des Eiweißes subtrahiert. 

Die Durchschnittsmenge betrug bei beiden Bestimmungen 76°, 
Eiweiß. 

Um zu ermitteln, ob das Eiweiß während der Dialyse nicht 
etwa Zerfall erlitten hat, wurde aus 100 ccm filtrierten Dialysat 
durch Kochen unter Zusatz von Essigsäure und Chlornatrium das 
Eiweiß gefällt und im Rest der Stickstoffgehalt nach der Methode 
von Kjehldahl bestimmt. Es wurden nur Spuren von Stickstoff 
gefunden, weleher von dem Eiweiß im Filtrat herrühren konnte, 
das sich nicht vollständig fällen läßt. 

Um ferner zu ermitteln, wie viel von jenen 7°6°/, Eiweiß auf 
die Albuminstoffe und wie viel auf die Globuline entfällt, welch 
letztere bei der Dialyse nicht selten nur teilweise gefällt werden, 
wurden die Globuline mittels einer gleichen Menge kalt gesättigter 
Ammoniumsulfatlösung gefällt. Der Niederschlag wurde auf einen 
Filter gesammelt, in Wasser aufgelöst und die Eiweißmenge in 
demselben bestimmt. Die Analyse zeigte 3:65°/, Eiweiß. welches 
dem Globulingehalte entsprach. In dem von den gefällten Globulinen 
gesonderten Reste wurde die Menge der zurückgebliebenen Albumin- 
stoffe bestimmt, welche 3°96°/, betrug. Aus diesen Zahlen konnte ich 
schon den Schluß ziehen, daß die Menge der durch die Dialyse 
sefällten Globuline in meinem Falle nur unbedeutend sein konnte. 
was ich direkt wirklich konstatiert habe. 

Das filtrierte und kondensierte Dialysat unterzog ich nun der 
eigentlichen Untersuchung genau auf dieselbe Weise, wie vorher 
die Eiweißlösung, d.h. ich bereitete aus einigen Salzen von jedem 
besonders je zwei Lösungen von gleicher Molekular-Konzentration, 
die eine jn reinem Wasser. die andere in dem genannten Dialysat 
und verglich sodann die Gefrierpunkte der beiden Lösungen eines 
und desselben Salzes miteinander. Die Ergebnisse sind in der fol- 
genden Tabelle zusammengestellt: 


1 gr Salz aufgelöst | 1 gr Salz aufgelöst im | Das filtrierte und 


in reinem Wasser | filtrierten und kon- | kondensierte Dialy- 
zum Volum. densierten Dialysat sat, 7'6°/, Serum- 
100 ccm zum Volum. 100 cem | eiweiß enthaltend 
NaCl | —0:62° C —0:66° C | — 0 04°C 
—— = = | 
| | 
Na HCO, | —0:434° C —0:475° C | —0:04° C 
| = Ë 
Na, CO, ne | — 0445° C — 0-04° © 


Es fällt sofort auf, daß der Gefrierpunkt einer jeden Lösung 
der angeführten Salze im Dialysat mit 76°, Eiweißgehalt von 
dem Gefrierpunkt der Lösung desselben Salzes in reinem Wasser 
nur um 0:04°C sich unterscheidet, also genau um so viel, als der 
Gefrierpunkt des Dialysats selbst (ohne Zusatz von Salz) beträgt. 
Berücksiehtigt man nun die durch das Eiweiß selbst direkt be- 
wirkte, d.h. durch seine eigene osmotische Konzentration bedingte 
Gefrierpunkterniedrigung, so gelangt man auf Grund dieser Ergeb- 
nisse zu dem gleichen Schlusse wie bei Untersuchung des Eier- 
eiweißes. Wir sehen nämlich, daß auch Blutserumeiweiß, (in unse- 
rem Falle nieht nur Albumine, sondern auch Globuline) in wässe- 
rigen Lösungen der genannten Elektrolyte gelöst, auf die durch 
diese Elektrolyte bewirkte Gefrierpunkterniedrigung, d. h. auf 


deren osmotisehe Konzentration, insbesondere auf deren Dissozia- 


0/ 
10 


Einfluß ausübt, (Genauigkeitsgrenzen des benutzten Kryoskops). 
Endlich wurde mit den durch die Dialyse gefällten Globulinen 


tionsgrad entweder keinen oder einen !/,°/, nicht übersteigenden 


folgendermaßen verfahren: 

Der Globulinenniederschlag wurde von einer größeren Menge 
nichtkondensierten Dialysats, welche einem Volumen von 375 cem 
des ursprünglichen Serums entsprach, auf einem Filter gesammelt. mit 
Wasser abgespült und zusammen mit 1 gr NaCl und 1 gr Na, CO, 
in reinem Wasser bis zum Volumen von 200 cem aufgelöst. Den 
Globulinengehalt dieser Lösung bestimmte ich später, d. h. nach 
der vorgenommenen Kryoskopie, auf einem abgewogenen Filter. 
Er betrug im ganzen 2:6 gr, somit enthielt die Lösung 1:3°/, Glo- 
buline. Da diese 2:6 gr aus 375 cem des ursprünglichen Serums 


323 


gewonnen waren, so dürfte man den Gehalt des Blut-Serums an 
Globulinen letzterer Art auf 0°7°/, schätzen. 

Außerdem wurde noch eine Lösung von 1 gr NaCl und 1 gr 
Na, CO,, jedoch ohne Globulin, in reinem Wasser zum Volumen von 
200 cem hergestellt, also eine Lösung, welche bezüglich der Salze 
dieselbe molekulare Konzentration besaß, wie die obgenannte 
Globulinlösung. Die Gefrierpunkte dieser beiden Lösungen waren 


folgende: 
1 gr NaCl+1 gr Na, CO, 1 gr NaCI +1 gr Na, CO, +26 gr 
in reinem Wasser zu 200 cem Globuline in Wasser zu 200 cem 
aufgelöst aufgelöst 
— 0:796° C. — 0:816° C. 


Vergleicht man diese Tabelle mit den vorigen, so fällt auf, daß 
sie ans keine Auskunft mehr über den Gefrierpukt einer salzfreien 
wässerigen Globulinlösung gibt: es handelte sich hier aber eben 
um jenen Teil der Globuline, welcher ohne Zusatz von Salzen sich 
im Wasser nicht auflöst. Kennen wir aber den letzten Gefrier- 
punkt nicht, so fehlt uns jener sichere Anhalt. den wir in den vo- 
rigen Fällen hatten, zur Entscheidung. ob die Anwesenheit dieser 
letzteren Globulinenart in der Lösung auf die osmotische Konzentra- 
tion der gelösten Elektrolyte, also auf die durch diese bedingte Ge- 
frierpunkterniedrigung einen Einfluß ausübt: somit sind wir auch 
nicht imstande, genau zu ermitteln, wie groß die durch die Globu- 
line selbst unmittelbar bewirkte Gefrierpunkterniedrigung, also auch 
ihre osmotische Konzentration sei. Dennoch können wir auf Grund 
der letzten Tabellen mit voller Sicherheit behaupten. daß die An- 
wesenheit von 1'3 gr Globuline in 100 eem wässeriger Salzlösung 
den Gefrierpunkt der Lösung im ganzen nur um 0-020C herab- 
setzt. ohne auf die spezielle Frage einzugehen, wie diese kleine 
Differenz erzeugt wird durch die Mitwirkung der beiden Faktoren: 
der osmotischen Konzentration der Globuline einerseits, und des 
Einflusses der letzteren auf die osmotische Konzentration der Elek- 
trolyte anderseits. Das ursprüngliche Serum enthielt — wie oben 
erwähnt wurde — von den letzteren Globulinen nur 0°7°,,. somit 
kann durch deren Anwesenheit der Gefrierpunkt des Blutserums 
im ganzen nur um 00190 erniedrigt werden. 

Im vorigen sind wir auf vollkommen exaktem Wege zum 


Schlusse gelangt. daß der vorwiegende Teil ( - —> ) des Ei- 


324 


weißes des untersuchten Serums auf die osmotische Konzentration der 
in demselben vorhandenen Elektrolyte keinen Einfluß hat und infolge 
seiner eigenen osmotischen Konzentration an der Gefrierpunkter- 
drigung sich höchstens nur mit 0:04°C beteiligt, also auch im gan- 
zen den Gefrierpunkt des Serums nur um 0‘040 herabsetzt; und 
jetzt haben wir noch festgestellt, daß jener geringe Teil der Glo- 
buline, welcher durch die Dialyse gefällt wurde, den Gefrierpunkt 
des Serums im ganzen höchstens nur um 0‘01°C erniedrigen kann. 
Somit vermag das gesamte im Blutserum enthaltene Eiweiß in der 
Menge von 8:3°/, (u. zw. 3'96°/, Albumine, 3:60/, in Wasser lösli- 
che Globuline und 0-70}, gefällte Globuline) den Gefrierpunkt des 
Serums im ganzen höchstens um 0:05°C zu erniedrigen. Ich sage 
„höchstens“, denn die bei der Untersuchung des Dialysats mügli- 
cherweise gemachten Fehler konnten eher zu einer zu großen, als 
zu einer zu kleinen Zahl führen. 

Der Gefrierpunkt des Serums reicht, wie bekannt, gewöhnlich 
bis —0'6°0; davon kann aber auf Grund meiner Ergebnisse kaum 
0:05°C der Anwesenheit des Eiweißes in demselben zugeschrieben 
werden. Abgesehen also von dem sehr geringen Prozentsatz der 
gefällten Globuline, bezüglich welcher wir keine Sicherheit haben, 
ob die dureh dieselben bewirkte Gefrierpunkterniedrigung ein ge- 
nauer oder nur ein annähernder Maßstab für ihre osmotische Kon- 
zentration sei, können wir im allgemeinen behaupten, daß die os- 
motische Konzentration des Blutserumeiweißes höchstens !/,, der ge- 
samten osmotischen Konzentration des Serums ausmacht, während 
die '!/,, der letzteren in der osmotischen Konzentration der Elek- 
trolyte bestehen. 

Dieses Ergebnis stimmt sowohl damit. was wir von dem Mo- 
lekulargewicht der Eiweißkörper wissen, wie auch mit der An- 
schauung Hedin’s!) u. A. überein, steht hingegen im auffallenden 
Gegensatz zu den am Anfang dieser Arbeit angeführten Resultaten 
von Bugarszky und Tangl, nach welchen die osmotische Kon- 
zentration des Eiweißes stets 1/, der gesamten osmotischen Konzen- 
tration des Serums ausmachte. 

Da diese Forscher zu solehen Resultaten nicht direkt. d.h. 
durch Kryoskopie, sondern durch komplizierte, auf Messungen der 
elektrischen Leitfähigkeit gestützte Berechnungen gelangt sind, so 


1) Pflüger’s Archiv Bd. 68. Übar die Permeabilität d. Blutkörperchen S. 248. 


325 


suchte ich diese Berechnungen, wie auch die von ihnen benutz- 
ten Daten betreffs des Leitvermögens eingehend zu prüfen. Rech- 
nungsfehler fand ich keine, was bei der Übereinstimmung der 
Resultate von mehr als 100 Fällen vorauszusehen war. Was aber 
die Angaben bezüglich der Leitfähigkeit anbelangt, so kann man 
nach zwei Richtungen hin Zweifel erheben. Erstens: Die Verfasser 
stützten sich bei diesen Berechnungen auf ihre eigenen Messungen 
des Einflusses, welchen das Serumeiweiß auf die Leitfähigkeit der 
Elektrolyte ausübt. In der Beschreibung dieser Messungen erwähnen 
aber die Autoren die Globuline nicht, welche doch durch die dabei 
nötige Dialyse gefällt werden konnten. Wenn nun die Globuline 
wirklich unberücksichtigt blieben, so könnte man annehmen, daß 
die Leitfähigkeit der im Blutserum enthaltenen Elektrolyte durch 
Anwesenheit des Eiweißes in Wirklichkeit bedeutend mehr beein- 
trächtigt wird, als es die Autoren angegeben haben. Eine solche 
Annahme würde aber schon genügen, um den Fehler ihres end- 
gültigen Resultats wenigstens qualitativ zu erklären. 

Die zweite Fehlerquelle könnte man endlich darin suchen, daß 
die Verfasser bei ihren Berechnungen sich auf die Voraussetzung 
stützen, daß von den Natriumkarbonaten im Blutserum bloß Na, CO, 
vorhanden sei, während viele Chemiker annehmen, daß in dem 
Serum NaH CO, vorwiegt (Gürber). Wenn man aber erwägt, daß 
je nach der einen oder der anderen Voraussetzung die in jenen 
Rechnungen zu benützenden Daten elektrischer Leitfähigkeit ver- 
schieden sind, dürfte man wohl annehmen, daß die Verfasser, indem 
sie sich bei der Berechnung nur auf die für Na,CO, geltenden 
Daten stützten, in allen untersuchten Fällen zum falschen Resul- 
tate gelangen konnten. 

Zum Schlusse sei es mir vergönnt, Herrn Professor W. Jawor- 
ski meinen verbindlichsten Dank auszusprechen für die liebens- 
würdige Bereitwilligkeit mit der Er mir die Mittel des klinischen 
Laboratoriums zur Verfügung stellte, wo ich eben die Arbeit 
durchführen konnte. 


Medizinische Klinik der Jagell. Univers. in Krakau. April 1906. 


30. M. HUGO ZAPALOWICZ m c. Krytyczny przeglad roSlinnosci Galicyi. 

Czesé VI. (Revue critique de la flore de Galicie. VI partie). 

A la suite de son travail, qui comprend les familles des Ama- 
ryllidaceae, Iridaceae et Orchidaceae, l’auteur donne en outre la 
déscription de deux nouvelles éspéces suivantes: 

Crocus babiogorensis m. (n. sp.). 

Exempla numerosa in pratis subalpinis montis Baba Göra et 
Polica lecta 10—14 em, rarius ad 18 em alta. Tunicarum fibrae 
capillares anastomosantes vel vix parallelae; folia 2--3, linearia, 
glabra, supra linea alba notata, adulta medio latiora; perigonium 
campanulatum, dilute lilacinum, exsiecatum saturate lilacinum, laci- 
niae inaequales internae breviores, omnes sub apice saturatius lila- 
cino maculatae vel striatae, oblongae, externae 3—3:5 em rarius 
ad 45 cm longae, 8—11 mm, maximum ad 115 mm latae, omnes 
obtusae, apice pro parte leviter emarginatae, raro nonnullce laciniae 
obtusiusculae vel acutiusculae; faux a pilis longis simplicibus albis 
subsparse vel plus minus densiusculo, rarius dense barbata; stamina 
in exemplis junioribus ad 185 mm, antherae ad 12 mm, in alteris 
stamina ad 25 mm, antherae ad 15 mm longa, filamenta glabra; 
stylus in stigmata tria. superne cristato dilatata, denticulato incisa, 
limbum subaequantia postea eo ad 8 mm breviora, breviter divisus. 

A C. verno Wulf. foliis adultis latioribus; a proximo C. Heuf- 
feliano Herbert (C. banaticus Heuff.. non Gay) perigonii laciniis 
angustioribus minus obtusis et fauce barbata differt. 

Iris pontica m. (n. sp.). 

Planta humilis, 16 em alta; rhizoms repens, pro planta humili 
crassum, subbreve, ramosum, fibras radicales validas edens. collo 
fibris vaginarum sat numerosis vestitum; folia omnia radicalia ro- 
5 mm lata, subtus videtur glaucescen- 


sulata, anguste linearia, 3 
tia, plana, subtenuia, firmula; erecta. acuta vel acuminata, tenuiter 
nervosa, pro parte tubo perigonii breviora, pro parte florem attin- 
gentia, maximum 14 em, folia vetusta maximum 15 em longa; caulis 
brevissimus, uniflorus; folia fulerantia duo, intra foliorum rosulam 
sessilia, linearia, firmula, folium inferius superiori longius, in uno 
exemplo tubo brevius (in altero exemplo apice destructo); herbaceum, 
margine membranaceum, vel submembranaceum et dorso tantum her- 
baceum, folium superius membranaceum, vel dorso paulo herbaceum, 
tubo brevius; ovarium anguste fusiforme, ad 1-2 em longum, basi 


327 


angustata, 1 mm longa, intra folia fulcrantia sessile (subsessile ?); 
perigonii tubus fere filiformis, 1 millimetro tenuior (in statu sicco), 
7:8 em longus, superne ad basin limbi sensim dilatatus. ovario plus 
quam sextuplo longior; perigonii laciniae externae violaceae, 35 em 
longae. vel paulo longiores, tubo plus quam duplo breviores, obovato 
spathulatae, lamina plus minusve 1‘5 em longa, in unguem lamina 
minifeste longiorem angustata; laciniae internae?; stigmata 25 cm 
longa, aut paulo ultra, lobi anguste lanceolati, ad 7 mm longi, 
acuti, integri. 

In Delakeu ad Tyram (Dniestr). in distrietu Bender Bessa- 
rabiae, in declivibus graminosis 11. V 1898 a Paczoski lecta et 
evidenter lapsu calami I. pumilae L. subjuncta. In enumeratione 
sua (Spis roslin, Sprawozdanie komisyi fiz. 1899 p. 169) adnotat 
auetor „floribus violaceis“. 

Proxima I. humilis M. Bieb. seeundum Boissieur (Flora orient. 
V p. 125) foliis florem multo superantibus (sec. Ledebour FI. ross. 
IV p. 95 „foliis flore plus duplo longioribus“). ovario breviter pe- 
dicellato, tubo ovario 3—-4 plo longiore, limbi tubo aequilongi laci- 
nils coeruleo lilacinis etc. valde recedere videtur. 


Nakladem Akademii Umiejetnoseci, 


Pod redakcya 


Cztonka delegowanego Wydzialu matem.-przyr.. Dra Leona Marchlewskiego. 


Kraköw. 1906. — Drukarnia Uniwersytetu Jagiellonskiego. pod zarzadem J. Filipowskiego. 


25 Czerwca 1906. 


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N 
1 


PUBLICATIONS DE L’ACABEMIE 
1878 — 1902 


Librairie de la Société anonyme polonaise 


spölka wydawnicza polska) 
à Cracovie. 


Philologie. — Sciences morales et politiques. 


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et de philosophie. Mémoires), in 4-to, vol. TI— VII (38 planches, vol. I épuisé). — 118 k. 

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Seances et travanx), in 8-vo, volumes IT— XXXIIH (vol. I épuisé). — 258 k. 

»Rozprawy i sprawozdania z posiedzen Wydz. hist. filozof.e /Classe d'histoire 
et de philosophie. Séances et travaux), in 8-vo, vol. II— XII, XV— XLII, (vol. I. II. 
XIV épuisés, 61 pl.) — 276 k. 

»Sprawozdania komisyi do badania historyi sztuki w Polsce.e /Comptes ren- 
dus de la Commission de Phistoire de Part en Pologne), in 4-to, vol, I—VI (115 plan- 
ches; 1040 gravures dans le texte). — 77 k. 

»Sprawozdania komisyi jezykowej.e /Comptes rendus de la Commission de 
linguistique), in 8-vo, 5 volumes. — 27 k. ö 

»Archiwum do dziejöw literatury i o$wiaty w Polsce.e /Documents pour 
servir à l'historre de la littérature en Pologne), in 8-vo, 10 vol. — 57 k. 


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Joannem Cochanovium, in 8-vo, 4 volumes, 
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XVII siecle), in 8-vo, 41 livr. 51 k. 80 h. 


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in 8-vo imp., 15 volumes. — 162 k. 


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et XIV. Cod. epistol. saec. XV ed A. Sokolowski et J. Szujski; A. Lewicki. 32 k. — Vol. 
III, IX, X, Cod. dipl. Minoris Poloniae, ed. Piekosinski. 30 k. — Vol. IV, Libri antiquissimi 
eivitatis Cracov. ed. Piekosiñski et Szujski. 10 k. — Vol. V, VII, Cod. diplom. civitatis Cracov. 
ed. Piekosiñski. 20 k. — Vol. VI, Cod. diplom. Vitoldi ed. Prochaska. 20 k. — Vol. XI, Index 
actorum saec. XV ad res publ. Poloniae spect. ed. Lewicki. 10 k. — Vol. XII, Acta capitulo- 
rum (1408—1530) ed. B. Ulanowski. 10 k. — Vol. XV, Rationes curiae Vladislai Tagellonis et 
Hedvigis, ed. Piekosifiski. ro k, 


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Vol. 1, Diaria Comitiorum Poloniae 1548, 1553, 1570. ed. Szujski. 6 k. — Vol. II, Chro- 
nicorum Barnardi Vapovii pars posterior ed. Szujski. 6 k. — Vol. III. Stephani Medeksza com- 
mentarii 1654 — 1668 ed. Seredyñski: 6 k. — Vol. VII, X, XIV, XVII Annales Domus profes. 
sae S. J. Cracoviensis ed. Chotkowski. 14 k. — Vol. XI, Diaria Comitiorum R. Polon. 1587 ed. 
A. Sokolowski. 4 k. — Vol. XV. Analecta Romana, ed. J. Korzeniowski. 14 k. — Vol. XVI. 
Stanislai Temberski Annales 1647—1656, ed. V. Czermak. 6 k. 


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Acta historica res gestas Poloniae illustrantia, in 8-vo imp., 15 vo- 


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Vol. I, Andr. Zebrzydowski, episcopi Vladisl. et Cracov. epistolae ed. Wislocki 1546— 
1553. ro k. — Vol. II, (pars 1. et 2.) Acta Joannis Sobieski 1629—1674, ed. Kluczycki. 20 k. — 


Vol. Il, V, VII, Acta Regis Joannis III (ex archivo Ministerii rerum etui Gallici) NE 
r683 ed. Waliszewski. 30 k. — Vol. IV, IX, (pars 1. et 2.) Card. Stanislai Hosii epistolae 
1525—1558 ed.-Zakrzewski et Hipler. 30%. — Vol. VI, Acta Regis loannis III ad res a 
tionis Vindobonensis a. 1683 illustrandas ed. Kluczycki. 10 k. — Vol. VIII (pars 1. et 2.), ja 
(pars ı. et 2.), Leges, privilegia et statuta civitatis Cracoviensis 1507 -1795 ed. Piekosiñski. 40 5 BR 
Vol. X, Lauda conventuum particularium terrae Dobrinensis ed. Kluczycki. 10.6.. — Vol, XI; 2 3 

Acta Stephani Regis 1576—1586 ed. Polkowski. 6 k. < = \ 


Monumenta Poloniae historica, in 8-vo imp., vol. II — VE — 102 k, 


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MCCCCLXIX, ed. W. Wislocki. T. I, in 8-vo. — 165 k. 
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tuta synodalia saec. XIV et XV, ed. Heyzmann. 6 k. — Vol. V, Monumenta literar. rerum pu- a 
blicarum saec. XV, ed. Bobrzyfiski. 6 k. — Vol. VI, Decreta in iudiciis regalibus a. 1507 —ı537 — 
ed. Bobrzyfiski. 6 Le Vol. VII, Acta expedition. bellic. ed. Bobrzyhski, Inscriptiones cleno- = 
diales ed. Ulanowski. 12 k. — Vol. VIII, Antiquissimi libri iudiciales terrae Cracov. 1374— 
-1400 ed. Ulanowski. 16 k. — Vol. IX, Acta iudicii feodalis superioris in castro Golesz 1405— 
1546. Acta iudicii criminalis Muszynensis 1647—1765. 6 k. — Vol. X, p. 1. Libri formularum = 
saec. XV ed. Ulanowski. 2 k. 2 £ 


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(319 planches). — 376 k. 

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bhysiographie), in -8-vo, 3 volumes (III. VI — XXX, 67 planches, vol.-I>IE-IV. Vs 
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d'anthropologie), in 8-vo, 18 vol. I—XVIII (100 pi., vol. I épuisé). — 125 k. 

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pologiques, archéologiques et ethnographiques), in 8-vo, vol. I—-V, (44 planches, 10 cartes 
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$wietek J-, »Lud nadrabski, od Gdowa po Bochnia.«e /Les populations riveraines 
de la Raba en Galicie), in 8-vo, 1894. — 8 k. Gérski K., »Historya piechoty polskieje 
(Histoire de l'infanterie polonaise), in 8-vo, 1893. — 5 k. 20 h. »Historya jazdy pol- 
skieje (Histoire de la cavalerie polonaise), in 8-vo, 1894. — 7 k. Balzer O., »Genea- 
logia Piastéw.e (Généalogie des Piasts), in 4-to, 1806. — 20 k. Finkel L., »Biblio- 
grafia historyi polskiej.e (Bibliographie de l’histoire de Pologne) in 8-vo, vol. I et I 
p. 1—2. 1801—6. — 15 k. 60 h. Dickstein S., » Hoëne Wroñski, jego " aycie. i dzie- = 
le (Hoine Wronski, sa vie et ses oeuvres), lex. 8-vo, 1896. — 8 k. Federowski M. _ 
Sg bialoruski.e ( L’Ethnographie de la Russie Blanche), in 8-vo, vol: I—II. 1897. DES 


13. k. ee 


»Rocznik Akademii.e (Annuaire de PAcademie), in_16-0, 1874— 1898 2 5 vol N 
1873 épuisé) — 33 k. 60 h. > 

»Pamietnik 15-letniej dzialalnosci Akademii.« (Mémoire sur les travaiz de PAca- s 
démie 1877—1888), 8-vo, 1880. — A k. ; 


JUIN | 1906. 


BULLETIN INTERNATIONAL 
DE L’ACADEMIE DES SCIENCES 


DE CRACOVIE. 


CLASSE DES SCIENCES MATHÉMATIQUES ET NATURELLES. 


ANZEIGER 


| DER 
AKADEMIE DER WISSENSCHAFTEN 


IN KRAKAU. 


MATHEMATISCH - NATURWISSENSCHAFTLICHE CLASSE. 


T7 CRACOVIE 
IMPRIMERIE DE L'UNIVERSITÉ 
1906. 


/ 


L'ACADÉMIE DES SCIENCES DE CRACOVIE A ETE FONDEE EN 1873 PAR 


S. M. L'EMPEREUR FRANÇOIS JOSEPH I. 


PROTECTEUR DE L'ACADÉMIE : 
$. A. I. L'ARCHIDUC FRANÇOIS FERDINAND D’AUTRICHE-ESTE. as 


Vice-PRoTECTEUR : S. E. M. JuLIEN DE DUuNAJEwSKI 


Präsipent: S. E. M. LE coMTE STANISLAS TARNOwsKI. 


SECRÉTAIRE GÉNÉRAL: M. BoLESLAs ULANOWSKH 


EXTRAIT DES STATUTS DE L’ACADEMIE: = 

($ 2). L'Académie e;t placée sous l’auguste patronage de Sa Majesté Impériale 
Royale Apostolique. Le protecteur et le Vice-Protecteur sont nommés par S. M. 
1 Empereur. 
($ 4). L'Académie est divisée en trois classes: 

a) classe de philologie, = 

6) classe d’histoire et de philosophie, 
— c) classe des Sciences mathématiques et naturelles. 
($ 12). La langue officielle de l’Académie est la langue polonaise. 


Depuis 1885, l'Académie publie, en deux séries, le „Bulletin international“ 
qui paraît tous les mois, sauf en août et septembre. La première série est consacrée 
aux travaux des Classes de Philologie, d'Histoire et de Philosophie. La seconde est 
consacrée aux travaux dela Classe des sciences mathématiques et naturelles. Chaque 
série contient les procès verbaux des séances ainsi que les résumés, rédigés en fran- 2 
gais, en anglais, en allemand ou en latin, des travaux présentés à l'Académie. 


Le prix de l’abonnement est de 6 k. = 8 fr. = 
Les livraisons se vendent séparément a 80 h. = 90 centimes. 


Publié par l’Académie 
sous la direction de M. Léon Marchlewski, 
Membre délégué de la Classe des Sciences mathématiques et naturelles. 


Nakladem Akademii Umiejetnoéci. 
Kraköw, 1906. — Drukarnia Uniwersytetu Jagiellonskiego pod zarzadem J. Filipowskiego. 


Ren / 


BULLETIN INTERNATIONAL 
DE L'ACADÉMIE DES SCIENCES DE CRACOVIE. 


CLASSE DES SCIENCES MATHÉMATIQUES ET NATURELLES. 


N° 6. Juin 1906. 


Sommaire: 31. M. CHARLES KLECKI. Etude de la résistance artificielle et 
passagère de la cavité abdominale à l'infection fécale. 
32. M. R. NITSCH. Expériences sur la rage de laboratoire (virus fixe). IV. partie. 
33. M. V. ARNOLD. Sur une réaction nouvelle de l'urine. 
34. M. J. KOZAK. Sur certaines combinaisons chimiques dérivées des ter- 
tiaires ortho- et parabutyltoluols. 
35. M. VL. KULCZYNSKI. Fragmenta arachnologica, IV. 
36. MM. N. CYBULSKI et W. WEISSGLAS. Determination de la capaeite 
des nerfs. 


Séance du lundi Il Juin 1906. 
Puëgsinesce DE M. K. OLSZEWSKI. 


31. M. CHARLES KLECKI. Badania nad sztuczna przej$ciowa odpornoscia 
jamy brzusznej na zakaZenie mikrobami jelitowymi. (Etude de la 
resistance artificielle et passagère de la cavité abdominale à 
l'infection fecale). Mémoire présenté par M. T. Browiez mt. 


Par les recherches d'Issaëff, Bordet, Garnier, Pfeiffer et Kolle, 
Funck, Besredka, Sante Solieri, Wassermann, Wolff, Petit, Miyake 
il a été établi, qu'à la suite d’une injection intrapéritonéale d’une 
petite quantité d’un liquide plus ou moins indifférent, exécutée 24 
heures avant l'infection de la cavité péritonéale avec différents mi- 
erobes, il se produit une résistance locale, passagère et non spécifi- 
que de cette cavité, qui permet aux animaux de résister même à des 
doses mortelles de microbes virulents. 

Ces recherches, dont quelques-unes poursuivaient le mécanisme 
intime de la résistance locale, ont été exécutées toujours avec une 
seule espèce de microbes, tels que le vibrion cholérique, le bacille 
typhique, le streptocoque, le coli-bacille ete., qu’on injectait dans la 
cavité abdominale en culture pure. Il est évident que, vu les ré- 
actions compliquées qui entrent en jeu dans des expériences de cet 
ordre, pour établir les faits généraux d’une façon précise, il fallait 
d’abord étudier la résistance locale à des infections simples. Mais, 


Bulletin III. 1 


330 


cela fait, il faut tenir compte de ce qu’en introduisant dans la ca- 
vité abdominale une seule espèce microbienne, on crée un état de 
choses qui n'arrive dans la nature que fort rarement, l’infection de 
cette cavité étant dans la plupart des cas une infection mixte; et 
cela a lieu surtout quand on injecte dans la cavité peritonéale des 
espèces mierobiennes, dont le terrain habituel est tout à fait diffe- 
rent, comme le vibrion cholérique, le bacille typhique etc. 

Dans la grande majorité des cas l’infection péritonéale est une 
infection mixte occasionnée par des microbes intestinaux banaux. En 
certaines conditions pathologiques ces microbes peuvent acquérir 
une virulenee considérable dans l'intestin même, encore avant leur 
pénétration dans la cavité abdominale, comme l’auteur l'avait dé- 
montré dans une de ses études antérieures; dans d’autres cas, il se 
produit une infection fécale par des microbes intestinaux dont la 
virulence n’a pas été préalablement exaltée. Il se pose done la ques- 
tion, est-il possible de conférer à la cavité abdominale une résistance 
locale et passagère à cette infection mixte et naturelle, par des pro- 
cédés qui lui confèrent une résistance à une infection simple, et, 
si les expériences le prouvent, quel est le mécanisme de cette ré- 
sistance. 

On sait que dans les infections mixtes les influences réciproques 
des microbes font changer leurs propriétés vitales, surtout leur vi- 
rulence; d'autre part, les réactions de l’organisme infecté, en premier 
lieu la phagocytose des agents nocifs, peuvent différer dans les in- 
fections mixtes de celles que provoquent les mêmes microbes quand 
ils agissent seuls. C’est pourquoi l’auteur ne eroyant pas admissible 
de préjuger la question ci-dessus posée d’après une analogie avec 
les résultats obtenus pour des infections simples, s’est proposé de 
contribuer à la solution de ce problème par des expériences spé- 
ciales, dans lesquelles il tächait d’imiter l'infection naturelle de la 
cavité péritonéale par des microbes intestinaux, et notamment, pour 
des raisons de technique expérimentale, par des microbes à virulence 
habituelle, non exaltée. 

Dans ce but l’auteur injectait dans la cavité péritonéale de co- 
bayes et de lapins une émulsion des fèces des animaux en expé- 
rience dans le sérum artificiel. Dans chaque expérience l'injection 
de la même émulsion a été faite simultanément à deux animaux 
bien assortis, dont l’un avait reçu préalablement une injection de 
bouillon stérile dans la cavité abdominale (les lapins 5 ce., les co- 


331 


bayes 3 ce.), et l’autre servait de témoin. Les injections de bouillon 
ont été faites dans quelques expériences quelques heures avant l’in- 
fection de la cavité abdominale; dans la plupart des expériences 
l'injection de bouillon précédait l’infection de l’animal de 10!/,—24 
heures. 

L'inconvénient de ce procédé expérimental est que, lémulsion 
fécale variant d’une expérience à l’autre, il est impossible de fixer 
d'avance la dose mortelle minima de cette émulsion; par conséquent, 
dans un certain nombre d'expériences la dose injectée est trop forte 
ou trop faible et ce n’est que dans une partie d'expériences exé- 
cutées qu'on réussit à injecter la dcse nécessaire pour que le ré- 
sultat de l'expérience soit tout à fait net. Done on est obligé d’exe- 
cuter une série d'expériences assez longue pour arriver à quelques 
résultats tout à fait démonstratifs. L'avantage de ce procédé est que, 
tout en n'étant pas moins précis que celui des injections des cultu- 
res pures, il permet d’experimenter en conditions analogues aux 
conditions pathologiques naturelles. 

L'auteur a exécuté 28 expériences qui forment d’après leur ré- 
sultat final 5 groupes. 

Dans le 1-er groupe, comprenant 10 expériences, tous les ani- 
maux, préparés et neufs, ont survécu. Dans 8 de ces expériences 
des cobayes préparés avaient reçu l’injection de bouillon 4, 4!/,, 
51/., 51/,, 6, 111}, 14 et 23 heures avant l'infection de la cavité 
abdominale, et dans 2 expériences l'injection de bouillon précédait 
de 18 heures l'infection chez des lapins. 

Il est évident que l’iafection du péritoine était dans ce groupe 
d'expériences trop faible, puisque les animaux témoins l'avaient 
bien supporté. La marche clinique de l'infection chez les animaux 
préparés ne différait pas beaucoup de celle chez les animaux neufs; 
il n’y avait que des petites différences dans l'élévation de la tempé- 
rature, laquelle dans 6 expériences était en général plus élevée 
chez les animaux préparés, dans 4 expériences chez les animaux 
témoins. 

Dans le 2-e groupe, comprenant 3 expériences, les animaux 
préparés et les animaux témoins ont péri simultanément de linfection 
au bout de 101/,, 15 161/, heures. Dans 2 de ces expériences, des 
cobayes ont été préparés 8 et 111/, heures avant l'infection, et dans 
la troisiéme un lapin fut préparé 24 heures avant l'infection. Dans 
une de ces expériences la température s'était un peu élevée chez 

1* 


332 


l'animal neuf; dans une autre expérience l’hypothermie, qu’on obser- 
vait après l'infection du péritoine chez les deux animaux, était plus 
prononcée chez l'animal témoin. La survie des animaux après l’in- 
fection étant dans ce groupe d'expériences très courte, les altéra- 
tions anatomiques de la cavité abdominale ont été à l’autopsie peu 
manifestes. En général, le liquide trouvé dans la cavité abdominale 
était chez les animaux préparés plus abondant que chez les animaux 
neufs. Dans une expérience l’auteur a constaté une congestion de 
l'intestin et des poumons, et dans une autre experience des ecchy- 
moses sous-péritonéales seulement chez les animaux témoins. Du reste, 
les altérations macroscopiques du péritoine, notamment les adhéren- 
ces péritonéales, étaient à peu près les mêmes chez les animaux 
préparés et les neufs. 

Dans le 3-me groupe, comprenant 3 expériences, le résultat 
final de l'infection a été plus favorable pour les animaux neufs que 
pour les animaux préparés. Dans une de ces expériences, le lapin 
préparé 24 heures avant l'infection a succombé au bout de 71/, heures, 
tandis que l’animal témoin lui a survécu de 11 heures; les deux animaux 
étaient morts en hypothermie; à l’autopsie l’auteur avait constaté 
outre les aitérations du péritoine, les mêmes chez les deux animaux, 
une congestion des lobes inférieurs des deux poumons chez le lapin 
témoin. Dans la seconde de ces expériences, le lapin préparé 18 
heures avant l'infection a succombé 1151/, heures après l'infection, 
tandis que le lapin témoin l'avait bien supporté; la température de 
l'animal préparé s'était élevée de 3905 à 420.2; la température de 
l'animal témoin oscillait entre 390 et 3905. A l’autopsie l’auteur 
avait trouvé dans la cavité abdominale du lapin préparé une péri- 
tonite septique, un grand abcès entouré d’anses intestinales bien 
agglutinées, qui communiquait avec un autre abcès du foie, presque 
aussi grand que celui-là; le foie contenait quelques petits abcès 
en plus. Dans la 3-e de ces expériences le lapin préparé 181/, heures 
avant l'infection a succomb& après 75 heures et l’animal neuf a sur- 
vécu. A l’autopsie de l'animal préparé l’auteur avait constaté dans 
la cavité abdominale un liquide trouble en grande quantité, des ad- 
hérences fraîches et des agglutinations péritonéales, une infiltration 
hémorrhagique de l’épiploon et plusieurs abees du foie. 

Dans le 4-me groupe, comprenant 6 expériences, dont 5 étaient 
exécutées sur des cobayes et une sur des lapins, et dans lesquelles 
les animaux ont été préparés 24 heures avant l'infection, les ani- 


333 


maux préparés avaient une survie plus longue que les animaux 
témoins. Dans une de ces expériences le lapin témoin a suecombé 
15 heures et le lapin préparé 20 heures après l'infection, dans la 
seconde expérience le cobaye témoin a succombé après 17 heures, 
l'animal préparé lui a survécu de 6 heures ?/, ; dans les autres ex- 
periences les cobayes témoins ont sucecombé 20, 20, 17 et 21 heures 
après l'infection et les animaux préparés correspondants leur ont 
survécu de 17, 17, 23 et 28 heures. Dans ce groupe d’expériences, 
surtout dans les 4 expériences citées ci-dessus, la durée de la sur- 
vie des animaux préparés surpassait tellement celle des animaux 
témoins, qu'une explication de ce fait par des différences individu- 
elles seules des animaux en expérience ne paraît pas admissible. 
La température des animaux s'élevait un peu après l'infection de 
la cavité abdominale, pour tomber ensuite, quelquefois jusqu’à 319.3 
avant la mort de l’animal. A l’autopsie l’auteur constatait chez tous 
les animaux les symptômes d’une péritonite septique; chez les ani- 
maux préparés le liquide péritonéal était plus abondant et les ad- 
hérences étaient plus développées que chez les animaux témoins; 
dans une expérience l’auteur a trouvé chez l'animal préparé, qui 
avait suecombé 20 heures après l'infection, un foyer caséeux dans 
le poumon droit. | 

Dans le 5-e groupe, comprenant 6 autres expériences, les ani- 
maux témoins ont succombé, tandis que les animaux préparés ont 
résisté à l'infection. Dans 2 de ces expériences l’injection préventive 
de bouillon a été faite à des cobayes 11!1/, et 24 heures avant l’in- 
fection et dans 4 expériences cette injection a été faite à des lapins 
101/,, 11, 24 et 24 heures avant l'infection. Les cobayes témoins 
ont succombé après 83 et 31 heures, les lapins témoins 101, 15, 
19!/, heures et 10 jours après l'infection. La température des ani- 
maux préparés oscillait après l'infection, généralement elle s'élevait 
un peu; la température des animaux témoins, dont la survie était 
de courte durée, s’abaissait, celle des animaux qui mouraient après 
un laps de temps plus prolongé oscillait entre 39% et 400. A l’au- 
topsie des animaux témoins l’auteur constatait une péritonite septique 
très nette; chez le lapin, qui a succombé 10 jours après l'infection, il 
avait trouvé des nodules caséeux à la surface péritonéale et des 
foyers caséeux dans le foie, dans les ganglions mésentériques et dans 
les ganglions péribronchiques. 

En somme, sur 28 expériences en tout, dans 10 expériences 


334 


tous les animaux préparés et neufs ont survécu; dans 3 expériences 
les animaux préparés et neufs ont succombé simultanément; dans 
3 autres expériences le résultat final de linfection a été pour les 
animaux préparés moins favorable que pour les animaux témoins; 
dans 6 expériences les animaux préparés avaient une survie plus 
longue que les animaux témoins et dans 6 autres expériences les 
animaux préparés ont résisté à l'infection, tandis que les animaux 
témoins ont succombé. 

On voit donc des résultats, obtenus dans le dernier groupe 
d'expériences, qu’une injection préventive de bouillon dans la cavité 
abdominale exécutée même 10!/, heures avant une infection mortelle 
du péritoine avec une émulsion fécale est capable de sauver la vie 
d’un animal. 

Pour bien apprécier dans ces expériences le rôle de l'injection 
de bouillon comme agent déterminant la résistance locale de la ca- 
vité abdominale, il faut d’abord éliminer du total des 23 expérien- 
ces les deux premiers groupes — le premier, parce que l'infection 
du péritoine était trop faible, le second, parce qu’elle était trop forte. 
Il reste alors 15 expériences, dans lesquelles on avait constaté une 
différence du résultat final de l'infection entre les animaux prépa- 
rés et les animaux neufs. Dans 3 de ces expériences il a été 
moins favorable pour les animaux préparés que pour les animaux 
neufs. Si l’on envisage le résultat des 12 expériences qui restent, 
le résultat de ces 3 expériences n’est pas tout à fait clair: dans une 
de ces expériences, où le lapin préparé a succombé après 7 heures 
1/, et le lapin témoin après 11 heures, l'infection du péritoine a été 
évidemment trop forte; dans les deux autres expériences le résultat 
de l’autopsie plaide en faveur d’une faute de technique, commise 
pendant l’expérimentation. 

Mais, même si l’on n’accepte pas cette explication, il résulte que, 
dans 12 expériences sur 15, done dans 800/; des cas, l’injection 
préventive de bouillon dans la cavité abdominale avait exercé sur 
l'infection fécale de cette cavité une action favorable: dans 6 ex- 
périences, qui font 40°/, des cas, elle avait prolongé la survie des 
animaux, dans 6 autres expériences. ou dans les autres 40°/, des 
cas, elle avait sauvé la vie aux animaux infectés. 

Si l’on soumet les résultats de ces expériences -à une critique 
plus sévère, ont peut éliminer du 5-e groupe d'expériences une ex- 
périence. dans laquelle le lapin préparé a survéeu et le lapin témoin 


339 


a succombé, mais où ce n’est arrivé que 10 jours après l'infection; 
cette élimination est d'autant plus indiquée qu'à l’autopsie de cet 
animal l’auteur a constaté des foyers caséeux. De même on peut ad- 
mettre que dans les expériences, dans lesquelles ont succombé les 
animaux préparés et neufs et dans lesquelles la différence dans le 
temps de la mort n’était pas très grande chez les animaux des deux 
catégories, cette différence pouvait dépendre de Yindividualite des 
animaux en expérience. Et encore, si l’on n'accepte pas l’explica- 
tion donnée pour le résultat des expériences du 3-me groupe et 
n'élimine du calcul que les expériences des 2 premiers groupes, il 
résulte que, sur 17 expériences en tout, le résultat final de l’infec- 
tion a été meilleur chez les animaux témoins que chez les animaux 
préparés dans 2 expériences (11.1°/, des cas), qu’il a été à peu près 
le même chez les animaux des deux catégories dans 6 expériences 
(35.3°/, des cas) et plus favorable pour les animaux préparés que 
pour les animaux neufs dans 9 expériences (52.9°/, des cas): dans 
4 de ces expériences (23.5°/, des cas) l'injection préventive de 
bouillon avait prolongé la vie de l'animal infecté d’une facon con- 
sidérable, et dans 5 expériences (29.40/, des cas) elle avait sauvé 
la vie de l'animal. 

Il résulte donc de ces expériences. qu’une injection préventive 
de bouillon dans la cavité abdominale est souvent capable de dé- 
terminer une résistance locale de cette cavité à une infection mixte 
par des microbes intestinaux en association naturelle. Il suffit que 
cette injection soit faite 10 heures 1/, avant l'infection. 


= £ = 

Les nombreuses recherches de différents auteurs sur le méca- 
nisme intime de la résistance passagère non spécifique de la cavité 
abdominale n’ont pas abouti à un résultat concordant. Au contraire, 
les opinions des auteurs sur cette question diffèrent beaucoup entre 
elles, et on retrouve dans ces opinions le même désaccord qui règne 
jusqu’à présent dans les opinions des partisans des deux principales 
théories de l’immunité. 

Vu les conditions très compliquées, que l’auteur a créées dans les 
recherches présentes, en provoquant chez les animaux une infection 
mixte, il serait fort risqué de vouloir trancher par ces expériences 
les questions de premier ordre, très difficiles à résoudre même 
dans des conditions beaucoup plus favorables, comme celles, qui se 


336 


présentent dans une infection simple. Néanmoins, les conditions créées 
dans ces expériences imitant très bien l’état de choses, qu'on trouve 
dans des cas pathologiques naturels, l’auteur a étudié d’une façon 
systématique la réaction cellulaire dans la cavité abdominale des 
animaux préparés et neufs, les variations quantitatives des microbes 
libres contenus dans le liquide péritonéal, la phagocytose de ces 
microbes, la phagolyse et la bactériolyse dans le même liquide 
à divers stades de l'infection, pour arriver à une opinion sur les 
réactions principales qui se produisent dans la cavité abdominale, 
dont la résistance locale à une infection mixte causée par des mi- 
crobes intestinaux, a été renforcée par une injection préventive de 
bouillon. 

Ces recherches ont été faites de la façon suivante. Dans chaque 
expérience l’auteur aspirait avec une pipette effilée, au cours de la 
maladie de l'animal, de la cavité abdominale des animaux préparés 
et neufs un peu de liquide, qu’il examinait au microscope. La ponc- 
tion de la paroi abdominale d’un animal, dont la cavité péritonéale 
a été infectée, n'étant pas une opération tout à fait indifférente, sur- 
tout si l’on la répète souvent, l’auteur ponetionnait les animaux en 
expérience à intervalles assez espacés, de 1 heure et demie au 
moins, souvent de plus de 10 heures; c’est pourquoi le nombre des 
ponetions de l'abdomen et celui des échantillons du liquide périto- 
néal à examiner ne pouvait être dans ces expériences très consi- 
dérable, surtout dans celles, où les animaux succombaient peu de 
temps après l'infection. Généralement l’auteur examinait dans chaque 
expérience plusieurs échantillons du liquide péritonéal, obtenus par 
aspiration de la cavité abdominale en différents stades de linfec- 
tion; ils étaient au nombre de six tout au plus. Ces aspirations ont 
été faites le plus tôt une heure et demie et le plus tard 861} 
heures après l'infection. Dans chaque expérience l'aspiration du li- 
quide péritonéal a été faite toujours simultanément chez les animaux 
préparés et les animaux témoins, infectés simultanément et d’une 
facon identique. 

Les préparations microscopiques du liquide péritonéal ont été 
fixées sur la lame par le mélange d’aleool et d’éther à parties éga- 
les et colorées au bleu de méthylène et à l’éosine dans toutes les 
expériences d’après deux méthodes, celle de Romanowski et celle 
de Plehn, la première colorant mieux les cellules, la seconde les 
microbes. Considérant la numération des différents éléments cellu- 


337 


laires contenus dans le liquide péritonéal comme peu précise, l’au- 
teur s’est borné à constater dans chaque échantillon du liquide exa- 
mine la présence ou l’absence de différentes cellules et à se rendre 
compte d’une façon approximative de leur nombre, surtout il tâchait 
de déterminer, si le nombre de l'élément examiné a augmenté ou 
diminué depuis le stade précédent de l'infection qu'il avait étudié, 
et quel était le nombre de l'élément donné chez l'animal pré- 
paré en comparaison avec celui du même élément dans le liquide 
péritonéal correspondant de l'animal témoin. Ayant examiné dans 
toutes les expériences chaque échantillon de liquide péritonéal sur 
plusieurs préparations, l’auteur croit que ce procédé lui a fourni des 
résultats bien rapprochés de la verité. 

Dans les préparations du liquide péritonéal l’auteur examinait 
d'abord les éléments cellulaires: lymphocytes, microphages (pseudo- 
éosinophiles et éosinophiles), macrophages et les hématies. C’etaient 
surtout les phagocytes qui attiraient son attention. L'auteur ne par- 
tage pas l'opinion de Wolff, qui identifie les macrophages trouvés 
dans le liquide abdominal avec les cellules qui tapissent les sur- 
faces péritonéales; il envisage les macrophages et les reconnaît dans 
le liquide aspiré de la cavité abdominale en s'appuyant prineipale- 
ment sur les faits, fournis par les recherches de Dominiei. 

Chez les animaux témoins l’auteur trouvait constamment dans 
le liquide, aspiré de la cavité abdominale une demi-heure après 
l'infection de l’animal, des lymphocytes en petite quantité; 3—43/, 
heures après l'infection il les trouvait encore en très petite quantité; 
dans une expérience, dans laquelle l’animal en question avait résisté 
à l’infection, il a constaté des lymphocytes encore dans un échan- 
tillon du liquide péritonéal, aspiré de la cavité abdominale 27 heu- 
res 3/, après l'infection. 

Les mierophages (pseudo-éosinophiles) se comportaient de la façon 
suivante: sur 4 expériences exécutées sur des lapins, dans lesquel- 
les l’auteur avait examiné des échantillons du liquide retiré de la 
cavité abdominale une demi-heure après l’infection, dans 3 expériences 
les mierophages faisaient défaut dans le liquide, et dans une ex- 
périence ils étaient peu nombreux ; sur 4 expériences exécutées sur 
des cobayes, dans une expérience ils faisaient défaut dans le liquide 
péritonéal à cette époque, dans 2 expériences ils étaient très peu 
nombreux et dans une expérience ils étaient assez nombreux. Dans 
le liquide, retiré de la cavité abdominale d’un cobaye une heure et 


demie après l'infection, les mierophages étaient peu nombreux. Dans 
les échantillons du liquide, retiré de la cavité abdominale de lapins 
et de cobayes 3 heures après l'infection, les mierophages étaient 
généralement encore peu nombreux, dans une expérience ils fai- 
saient même tout à fait défaut. A partir de ce moment le nombre 
des microphages contenus dans le liquide péritonéal augmentait, de 
sorte que l’auteur trouvait parfois des nombreux microphages dans 
des échantillons du liquide, retiré de l'abdomen 41/,—53/, heures 
après l'infection, et dans toute une série d'expériences l’augmenta- 
tion du nombre de microphages 6—6!/, heures après l'infection 
a été déjà considérable. Les microphages, contenus dans le liquide, 
retiré de la cavité abdominale pendant les premières heures après 
l'infection, étaient quelquefois accumulés en amas assez grands. 
Quelquefois, même au bout de plus de 10 heures après l’infec- 
tion, les microphages étaient toujours peu nombreux; mais dans la 
grande majorité des cas, dans cette période de l'infection et encore 
plus tard, le nombre de microphages augmentait continuellement 
ou du moins il restait le même. L'auteur a constaté un abaissement 
du nombre de microphages dans le liquide péritonéal dans une 
expérience le plus tôt 40 heures 1/, après l'infection, dans les au- 
tres expériences dans une période de linfection encore plus avan- 
cée; dans toutes ces expériences tous les animaux ont resisté à l’in- 
fection. 

L'auteur n'avait constaté qu’une seule fois la présence des leuco- 
cytes éosinophiles en très grande quantité dans un liquide, retiré 
de la cavité abdominale d’un cobaye 6 heures !/, après l’infeetion. 

Dans plusieurs expériences l’auteur a constaté la présence des 
macrophages dans le liquide péritonéal 10—12 heures après l’in- 
fection, dans 2 expériences même déjà après 6 heures; mais gé- 
neralement les macrophages apparaissaient plus tard, et encore ils 
étaient alors peu nombreux; une fois l’auteur les a trouvé agglo- 
mérés en amas. Dans 6 expériences, dans lesquelles les animaux 
ont succombé à linfeetion 101/,—21 heures après l'infection, les 
macrophages ne sont pas apparus du tout dans le liquide péritonéal. 
Dans les expériences, dans lesquelles les macrophages apparaissaient 
dans le liquide péritonéal, leur nombre augmentait le plus souvent 
après plus de 20 heures après l'infection; dans les stades avancés 
de l'infection les macrophages étaient dans le liquide péritonéal gé- 
néralement nombreux; dans une expérience l’auteur avait trouvé en- 


339 


core des macrophages dans un liquide, retiré 741/, heures après 
l'infection. 

La phagocytose des mierophages par les macrophages n'a été 
constatée par l’auteur chez les animaux témoins que dans un petit nom- 
bre d'expériences; l’auteur explique ce fait par la rapidité, avec 
laquelle la mort survenait chez les animaux de cette catégorie; 
contrairement à Wolff il n’a pu jamais constater la phagoeytose des 
microphages par les macrophages dans les stades initials de l'in- 
feetion; il constatait ce phénomène toujours plus tard, le plus tôt 
16 heures 3/, après l'infection. 

Dans les cas où le phénomène avait lieu, l’auteur a pu observer 
dans le liquide péritonéal pendant des dizaines d'heures après l'in- 
fection des giganto-phagocytes bourrés de microphages et de débris 
de leurs corps. 

A côté des éléments cellulaires, dont il a été question, l’auteur 
rencontrait dans le liquide péritonéal des animaux infectés des hé- 
maties, éléments, qui peu abondants dans le liquide abdominal nor- 
mal, apparaissent en nombre considérable dans l’épanchement pro- 
duit par une péritonite septique. Dans des stades avancés de l’in- 
fection l’auteur trouvait dans le liquide péritonéal à côté des hématies 
libres d’autres englobées et digérées par des phagocytes; c’étaient 
surtout les macrophages qui dévoraient les hématies, mais quelque- 
fois, dans les cas où la phagocytose des hématies était très forte, 
l’auteur a pu constater des hématies englobées aussi par des micro- 
phages. 

. Chez les animaux préparés les éléments cellulaires ‚se compor- 
taient dans le liquide péritonéal d’une façon un peu différente de 
celle des mêmes éléments chez les animaux témoins. Chez les ani- 
maux préparés l’auteur ne trouvait que rarement dans le liquide 
péritonéal des lymphocytes, généralement peu nombreux. et ceci 
chez les animaux qui ont succombé à linfeetion de même que chez 
ceux qui lui ont résisté, le plus souvent dans les stades initials, de 
l'infection, et seulement quelquefois aussi dans des stades un peu 
plus avancés. 

Sur 9 expériences, exécutées sur des cobayes, dans lesquelles 
l'injection de bouillon a été faite 24 heures avant l'infection, dans 
le liquide retiré de la cavité abdominale une demi-heure après l'in- 
fection les mierophages ne faisaient défaut que dans 2 expériences, 
dans les 7 autres expériences les microphages y étaient déjà,, mais 


340 


généralement encore en petite quantité. 3 heures après l'infection ces 
éléments se trouvaient toujours dans le liquide péritonéal, quelque- 
fois même leur nombre y était déjà considérable. Pendant les heu- 
res suivantes le nombre des microphages grandissait encore. Comme 
les aspirations du liquide péritonéal étaient exécutées dans ces ex- 
périences dans des intervalles espacés l’auteur n’a pu déterminer 
d'une façon tout à fait précise la durée de l’aceroissement du nombre 
de microphages. Quelquefois l’auteur constatait une augmentation 
du nombre de ces éléments dans des échantillons du liquide péri- 
tonéal retiré 20 à 21 heures après l'infection, mais dans ces expé- 
riences le nombre des éléments examinés ne pouvait être comparé 
qu'avec celui, qui avait été constaté dans un échantillon du liquide 
retiré de la cavité abdominale 6—6!/, heures après l’infection. Les 
microphages étaient quelquefois agglomérés en amas dans le liquide 
examiné. Dans les stades plus avancés de l'infection le nombre de 
microphages diminuait; le plus tôt l’auteur a pu constater ce phé- 
nomene 23 heures après l'infection chez un animal préparé 18 heures 
avant l'infection. à laquelle il avait bien résisté. L'auteur a vu dis- 
paraître complètement les microphages du liquide péritonéal le plus 
tôt 45 heures après l'infection. chez un animal préparé 23 heures 
avant l'infection, à laquelle ıl avait résisté. Dans le liquide retiré 
20 heures après l’infection de la cavité abdominale de cet animal 
le nombre de microphages était encore considérable. Dans quelques 
expériences le liquide péritonéal des cobayes et des lapins était très 
riche en éléments éosinophiles, surtout celui qui fut retiré de la 
cavité abdominale 3 heures ou 6 heures après l'infection; dans une 
expérience ces éléments étaient encore abondants dans les échan- 
tillons de liquide, aspirés 221/, et même 46!/, heures après l’infec- 
tion. Dans la grande majorité des expériences, chez les animaux 
préparés, qui ont résisté ou non résisté à l'infection, le nombre des 
microphages trouvés dans le liquide péritonéal à partir des premiers 
stades de l’infection était pendant toute la durée de l’accroissement 
du nombre de microphages dans ce liquide tout au moins aussi 
grand que dans le liquide correspondant des animaux témoins ou 
bien ıl le dépassait; le dernier cas a eu lieu dans 13 expériences sur 
28 et ce n'était que dans 3 expériences que l’auteur avait constaté 
le contraire, notamment dans des échantillons de liquide, retirés de 
la cavité abdominale une demi-heure, 3 et 11!/, heures apres l’in- 
fection. Dans les échantillons du liquide péritonéal, retirés une demi- 


941 


heure après l'infection, excepté dans une seule expérience, les 
macrophages faisaient toujours défaut; mais dans plusieurs expé- 
riences l’auteur a pu constater ces éléments en petite quantité déjà 
3 heures après linfeetion. Dans la plupart des expériences les 
macrophages apparaissaient dans le liquide péritonéal des animaux 
préparés dans un stade plus précoce de l'infection que chez les 
animaux témoins, ou bien ils étaient chez les animaux préparés plus 
abondants que dans le liquide correspondant des animaux témoins. 
L’abaissement du nombre de macrophages dans les stades plus 
avancés de l'infection a été constaté dans 2 expériences plus tôt 
chez les animaux préparés que chez lex animaux témoins, notam- 
ment 45 heures après l'infection. Dans une seule expérience l’auteur 
a constaté l’englobement des mierophages par les macrophages 3 
heures après linfection; ce phénomène apparaissait généralement 
plus tard, tout au moins 20 heures après l’infection. Le liquide pé- 
ritonéal des animaux préparés renfermait, de même que celui des 
animaux témoins, des hématies, en partie libres, en partie, et ceci 
surtout dans les stades plus avancés de l'infection, englobées par 
des macrophages. 

Sur 28 expériences, dans 2 expériences seulement le liquide 
péritonéal examiné ne renfermait pas de microbes libres; c’étaient 
des expériences, ou la première aspiration du liquide péritonéal a été 
faite 17 et 11 heures après l'infection, à laquelle tous les animaux 
ont bien résisté; dans une expérience les microbes libres sont 
apparus d’une façon passagère dans le liquide péritonéal de l'animal 
préparé 60 heures après l'infection à la suite d’une petite blessure 
de l’intestin, complication fâcheuse, arrivée pendant l'aspiration du 
liquide péritonéal; l'animal en cause a bien résisté à cette se- 
conde infection, tandis que l'animal témoin, dont le liquide péritonéal 
avait été retiré 11 heures !/, après l'infection, a succombé au bout de 
19 heures !/,. Dans 2 expériences les microbes libres sont apparus 
d’une façon passagère dans le liquide péritonéal des animaux pré- 
parés, retiré 36 et 23 heures après l'infection; dans les stades pré- 
cédents de l'infection les microbes libres n’ont pu être constatés 
dans le liquide péritonéal, peut-être parce qu'ils étaient alors encore 
trop peu nombreux; dans ces deux expériences tous les animaux 
ont résisté à l’infection. Dans les 23 expériences qui restent le li- 
quide péritonéal de tous les animaux, préparés et neufs, renfermait 
des microbes libres. tout au moins dans les stades initials de l'in- 


342 


fection. Dans 4 de ces expériences le nombre des microbes libres 
renfermés dans le liquide péritonéal décroissait avec le temps jus- 
qu'à ce que les microbes ne disparussent totalement de ce liquide, 
ce qui n’a pas empêché à un animal préparé de succomber à l’in- 
fection après 115 heures; un animal témoin mort 10 jours après 
l'infection, a succombé probablement à une autre maladie; tous les 
autres animaux ont résisté à l'infection. Dans une expérience les 
microbes libres ont complètement disparu du liquide péritonéal de 
l'animal préparé déjà 11 heures après l'infection. Dans 2 expérien- 
ces les microbes libres ont complètement disparu du liquide pé- 
ritonéal des animaux préparés, tandis que chez les animaux témoins 
on n'a pu constater qu'un abaissement de leur nombre au cours de 
l'infection; malgré cela un.animal préparé a succombé à l'infection 
au bout de 75 heures. Quelquefois les microbes libres disparaissaient 
au cours de linfection du liquide péritonéal pour y apparaître de 
nouveau après un Certain temps; Ce qui est arrivé dans une expé- 
rience même deux fois de suite. Dans beaucoup d'expériences, dans 
lesquelles les animaux, préparés ou neufs, ont succombé à l'infee- 
tion, l’auteur a pu constater après une période de décroissement du 
nombre des microbes libres renfermés dans le liquide péritonéal 
une période de pullulation de ces microbes; avec cela il a pu con- 
stater, que souvent certaines espèces de microbes, surtout celle du 
type du coli-bacille, pullulaient en même temps que d’autres espè- 
ces disparaissaient, surtout des longs bacilles se colorant mal avec 
le bleu de méthylène; quelquefois les microbes du type du coli- 
bacille apparaissaient subitement dans le liquide péritonéal: il sy 
produisait, dirait-on, une crise microbienne. Dans toute une série 
d'expériences, dans lesquelles les animaux préparés et neufs ont ré- 
sisté à l'infection, ou bien lui ont succombé simultanément, de même 
dans des expériences, où la mort des animaux témoins était plus 
rapide que celle des animaux préparés et en d’autres où les ani- 
maux temoins ont succombe à l'infection tandis que les animaux 
préparés lui ont résisté, les microbes libres étaient dans les stades 
initials de linfection moins nombreux dans le liquide péritonéal 
des animaux préparés, que dans celui des animaux témoins; dans 
quelques expériences, dans lesquelles la marche de l’infection se pro- 
longeait, l’auteur a pu constater le même fait dans des stades plus 
avancés de linfection. Dans les cas, où les microbes libres dispa- 
raissaient complètement au cours de l'infection du liquide péritonéal 


343 


des animaux préparés et neufs, l’auteur le constatait plus tôt chez 
les animaux préparés que chez les animaux témoins. On peut 
donc tirer de ces expériences la conclusion, que dans une infection 
fécale artificielle de la cavité abdominale, provoquée par une asso- 
ciation naturelle des microbes intestinaux, une injection préventive 
de bouillon crée dans la dite cavité un état de choses qui est en 
général défavorable au développement et à la multiplication des 
microbes. 

Dans toutes les expériences, où le liquide péritonéal renfermait 
des microbes libres, l’auteur a constaté la phagocytose des microbes 
surtout par les éléments pseudo-éosinophiles, assez souvent par les 
macrophages et quelquefois par les éosinophiles. La phagocytose des 
microbes n'apparaissait qu'un certain temps après l'infection. Sur 
9 expériences, dans lesquelles a été examiné le liquide péritonéal, 
retiré de la cavité abdominale une demi-heure après l’infeetion, 
l’auteur n’a pu constater la phagocytose des microbes à cette période 
que dans 3 expériences chez les animaux préparés, et encore le 
phénomène était alors peu prononcé; chez les mêmes animaux la 
phagocytose des microbes dans le liquide retiré de la cavité abdo- 
minale 3 heures après l'infection était un phénomène presque con- 
stant, quoique son intensité fût encore faible; en même temps le 
nombre des microbes libres renfermés dans le liquide péritonéal 
apparaissait diminué. Ce n’était que dans les périodes plus avancées 
de l'infection, que dans une partie des expériences l’auteur a pu 
constater une phagocytose de microbes plus intense. Ni chez les 
animaux préparés ni chez les animaux témoins il n'y avait de 
rapport constant entre le nombre des microbes libres contenus dans 
le liquide péritonéal et l'intensité de la phagocytose des miero- 
bes. Dans une partie des expériences, dans lesquelles les animaux 
ont résisté ou non résisté à l'infection, avec l’abaissement du nom- 
bre des microbes libres dans le liquide péritonéal, la phagocytose 
des microbes devenait de plus en plus forte; dans d’autres expérien- 
ces, au contraire. elle devenait de plus en plus faible, de sorte 
qu'avec la disparition des microbes libres du liquide péritonéal, les 
microbes englobés par des phagocytes y disparaissaient aussi; ce n'était 
que dans quelques expériences que l’auteur a pu constater un cer- 
tain rapport entre les variations quantitatives des microbes libres et 
l'intensité de la phagocytose. Dans les expériences où les microbes 
libres se multipliaient dans le liquide péritonéal au cours de l'in- 


344 


fection, l'intensité de la phagocytose des microbes était à différentes 
époques très différente, de sorte que dans ce groupe d'expériences 
on ne pouvait non plus établir un rapport constant entre l'intensité 
de la phagoeytose et les variations quantitatives des microbes libres 
contenus dans le liquide péritonéal. Dans toute une série d’expérien- 
ces, chez les animaux préparés et neufs, qui ont résisté à l’infection 
ou bien qui lui ont succombé, dans tous les stades de l'infection 
que l’auteur avait examiné, la phagocytose des microbes dans le 
liquide péritonéal était en général faible, de même dans les cas 
où les microbes libres étaient nombreux dans les stades initials 
de l'infection, que dans ceux, où ils étaient peu abondants dans 
le liquide péritonéal; seulement dans une de ces expériences 
la phagocytose des microbes a été intense dans les stades plus 
avancés de l'infection. Dans quelques-unes de ces expériences mal- 
gré la faible intensité de la phagocytose, les microbes libres deve- 
naient dans le liquide péritonéal de plus en plus rares et disparais- 
saient même tout à fait de ce milieu. Chez deux animaux témoins, 
dont un a suecombé à l'infection 10 jours et l’autre 18 heures après 
l'infection, dans le liquide, retiré de la cavité abdominale chez l’un 
36 heures et chez l’autre 16 heures !/, après l’infection. les mi- 
erobes libres n'étaient pas englobés par des phagocytes, bien qu'ils 
les entourassent de très près. Dans une série d’expériences, où les 
microbes libres étaient nombreux dans le liquide péritonéal dès le 
début de l'infection, ou bien où ils s'étaient multipliés pendant la 
maladie de l'animal, la phagocytose des microbes était aussi faible. 
Dans les autres expériences, dans lesquelles les animaux ont suc- 
combé à l'infection, l’auteur a pu constater dans le liquide périto- 
neal, surtout dans les échantillons retirés de la cavité abdominale 
dans les heures qui précédaient la mort des animaux, à côté des 
microbes libres, généralement abondants, une phagocytose intense 
des microbes — une observation qui confirme l'opinion de l’auteur 
sur la théorie des phagocytes, notamment que même une phagocy- 
tose intense ne suffit pas toujours pour sauver la vie d’un animal 
infecté. En comparant l'intensité de la phagocytose des microbes (le 
nombre des microbes libres a été toujours pris en considération) 
dans les échantillons du liquide péritonéal correspondant des ani- 
maux préparés et des animaux neufs, l’auteur a trouvé, que dans 
6 expériences sur 28 la phagocytose des microbes faisait défaut 
dans tous les échantillons examinés du liquide péritonéal des ani- 


345 


maux des deux catégories; dans 2 de ces expériences, dans les- 
quelles tous les animaux ont résisté à l'infection et dans une troi- 
sième, dans laquelle l’animal préparé a succombé 115 heures après 
l'infection, tandis que l’animal témoin lui a résisté, dans tous 
les échantillons examinés du liquide péritonéal les microbes libres 
faisaient aussi défaut; dans la quatrième expérience les microbes 
libres ont été constatés seulement 5 heures #/, après l'infection; dans 
les 2 expériences qui restent les animaux préparés ont résisté à 
l'infection et les animaux témoins ont succombé; dans une de ces 
expériences les microbes ont apparu dans le liquide péritonéal de 
l'animal préparé 60 heures après l'infection, à la suite d’une blessure 
accidentelle de l'intestin, dans l’autre expérience le liquide périto- 
néal des deux animaux, surtout celui de l'animal témoin, renfer- 
mait des microbes libres, même assez nombreux dans les stades 
initials de l'infection, mais les phagocytes ne les englobaient pas. 
Dans 8 autres expériences (sur 28 expériences en tout) l'intensité 
de la phagoeytose des microbes dans le liquide péritonéal était 
dans les stades initials de l’infection à peu près la même chez les 
animaux préparés et les animaux neufs; ce n’était que dans les 
stades plus avancés de l'infection que la phagocytose devenait plus 
intense dans le liquide péritonéal des animaux, où les mierobes 
libres s'étaient multipliés d’une façon considérable. Dans les 14 ex- 
périences qui restent l'intensité de la phagocytose des microbes dans 
le liquide péritonéal des animaux préparés différait de celle qu’on 
pouvait observer dans le liquide péritonéal correspondant des ani- 
maux témoins, et cela au profit des animaux préparés: dans 6 
expériences le phénomène en question était dans les mêmes stades 
de l'infection plus intense chez les animaux préparés que chez les 
animaux témoins, dans 6 autres expériences la phagocytose des 
microbes était apparue dans le liquide péritonéal des animaux pré- 
parés dans des stades plus précoces de l’infection que chez les ani- 
maux neufs, et dans 2 expériences la phagocytose des microbes était 
chez les animaux préparés plus intense, et en même temps elle 
était plus précoce. Mais l’intensite, resp. la précocité, de la phago- 
eytose des microbes n’a pu exercer une influence favorable et de- 
cisive sur le résultat final de l'infection que dans une partie de ces 
expériences: dans 4 de ces expériences les animaux témoins ont 
survécu à l'infection, de même que les animaux préparés, dans 
3 expériences les animaux des deux catégories sont morts à peu 


Bulletin III. 2 


346 


près simultanément, dans une expérience même la mort de l'animal 
préparé avait précédé celle de l’animal neuf; ce n’est que dans 4 
expériences que la survie de l’animal préparé avait surpassé celle 
de l'animal témoin, et dans 2 expériences l'animal préparé avait 
survécu, tandis que l’animal de contrôle avait succombé à l’infection. 
Il est vrai, que ce n’était pas dans toutes les expériences, où le ré- 
sultat final de l'infection était meilleur pour les animaux préparés 
que pour les animaux de contrôle, que la phagocytose des microbes 
était plus intense, resp. plus précoce, dans le liquide péritonéal des 
animaux préparés; mais tout de même l'analyse de toutes les ex- 
périences de l’auteur démontre, qu'excepté une seule expérience, 
dans laquelle les deux animaux ont succombé à l'infection (animal 
préparé un peu plus tôt que l'animal neuf), une intensité de la pha- 
goeytose supérieure chez les animaux préparés à celle, qu'on trou- 
vait dans le liquide péritonéal des animaux témoins, resp. la pré- 
cocité de la phagocytose chez les animaux préparés, n’a été constatée 
par l’auteur que dans ces expériences, dans lesquelles le résultat 
final de l'infection a été en somme plus favorable pour les animaux 
préparés que pour les animaux neufs. 

Vu la leucopénie passagère, que beaucoup d'auteurs ont observée 
dans le liquide péritonéal dans les premiers temps qui suivent lin- 
troduction dans la cavité abdominale des corps ou des liquides 
étrangers, même indifférents — un phénomène constant, mais sur le 
mécanisme duquel les opinions des auteurs sont encore partagées — 
et vu la possibilité que dans un liquide péritonéal, renfermant des 
phagocytes, des substances bactéricides diffusent du corps des élé- 
ments altérés dans le liquide ambiant, l’auteur a examiné dans tous 
les échantillons du liquide péritonéal l’état, dans lequel se trou- 
vaient les phagocytes. Il constatait le phénomène de la phagolyse, 
quand le corps des phagoeytes était tuméfié, quand les granulations 
du protoplasme se coloraient d’une façon anomale, quand ces gra- 
nulations confluaient pour former des amas irréguliers ou des corps 
sphériques, bien colorés, quand le corps du phagocyte était désa- 
grégé par un grand nombre de vacuoles qui s'étaient produites dans 
son intérieur, quand il trouvait des granulations cellulaires libres ou 
leurs produits pathologiques à côté de débris cellulaires, quand les 
noyaux des phagocytes présentaient des anomalies morphologiques, 
se coloraient d’une façon anomale, quand ils présentaient une va- 
cuolisation prononcée ou une désagrégation et quand il les trouvait 


947 


libres dans le voisinage de débris cellulaires. Dans chaque expé- 
rience l’auteur tâchait à comparer l'intensité de la phagolyse dans 
les échantillons correspondants du liquide péritonéal des animaux 
préparés et des animaux neufs. Cet examen a donné les résultats 
suivants: chez les animaux témoins, dans toutes les 9 expérien- 
ces, dans lesquelles l’auteur avait examiné un liquide péritonéal re- 
tiré une demi-heure après l'infection. la phagolyse faisait défaut; 
dans une expérience le phénomène en question n’était pas net une 
heure et demie après l'infection; dans 4 expériences l’auteur n’a pu 
le constater encore 3 heures après l'infection, et dans 8 autres ex- 
périences la phagolyse était encore faible à cette période. Il résulte 
done de ces expériences que dans les 3 premières heures qui sui- 
vaient linfeetion de la cavité abdominale d'un animal neuf avec 
des matières fécales, il n’y avait pas de phagolyse notable dans le 
liquide péritonéal, et que le phénomène ne commence qu’à la fin 
de cette période. Comme il fallait conserver les animaux en expé- 
rience pour pouvoir répondre aux questions principales, que l’auteur 
s'était posé, il n’a pu étudier sur ces animaux la question de l’&mi- 
gration des leucocytes de la cavité abdominale à la surface et à 
l'intérieur de différents organes ni celle des altérations de ces élé- 
ments émigrés de la cavité abdominale dans la période de la leucopénie 
passagère du liquide péritonéal dans le stade initial de l’infection. 
Ces expériences ne peuvent donc résoudre la question du mécanisme 
de la dite leucopénie passagère; mais leur résultat ne parle pas en 
faveur d’une phagolyse intense dans la cavité abdominale dans les 
premiers temps après l’envahissement de cette cavité par des mi- 
crobes, car même si les phagocytes altérés s'étaient plantés sur la 
surface des organes abdominaux ou avaient émigré en dehors de 
la cavité péritonéale on aurait dû trouver du moins quelques-uns 
de ces éléments dans le liquide péritonéal, ce qui n’est pas arrivé. 
Chez les animaux préparés. dans 7 expériences sur 9, dans lesquelles 
le liquide péritonéal a été aspiré une demi-heure après lPinfection, 
l’auteur a constaté à cette époque une phagolyse des microphages, 
généralement très faible encore; au bout de 5—3'/, heures après l’in- 
fection, l’auteur n’a pu constater ce phénomène que dans la moitié des 
expériences; au bout de 41/,—53/, heures après l'infection il l’a constaté 
dans 3 expériences sur 4 au bout de 6—61/, heures après l'infection 
dans 7 expériences sur 8; à cette époque la phagolyse était quelquefois 
déjà très prononcée. Au bout de 11 à 12 heures après l'infection la 


DES 


A 


348 


phagolyse des mierophages dans le liquide péritonéal était un phénomène 
constant et souvent très prononcé. Dans les stades plus avancés de l’in- 
fection l’auteur a pu constater une phagolyse des mierophages plus ou 
moins prononcée dans le liquide péritonéal de tous les animaux exa- 
minés qui ont succombé à l'infection et de ceux qui lui ont résisté; 
le phénomène, très prononcé. a été constaté dans une expérience 
encore 86 heures '/, après l'infection. En comparant l'intensité de 
la phagolyse des microphages dans les échantillons correspondants 
du liquide péritonéal des animaux préparés et neufs, l’auteur est 
arrivé au résultat suivant, Dans 28 sur 68 cas examinés il n’y 
avait pas de différence prononcée à cet égard entre les animaux 
des deux catégories; dans 11 cas la phagolyse était plus prononcée 
dans le liquide péritonéal des animaux témoins, que dans celui 
des animaux préparés, et dans 29 cas le phénomène était beaucoup 
plus prononcé chez les animaux préparés que chez les animaux 
témoins; une différence prononcée sur ce point au profit des ani- 
maux préparés a été constatée surtout dans les échantillons du li- 
quide péritonéal retiré de la cavité abdominale dans les stades ini- 
tials de l'infection, done à une époque où chez les animaux témoins 
la phagolyse des microphages était très faible ou bien n'était pas 
encore du tout apparue; dans les stades plus avancés de l'infection, 
au fur et à mesure que le phénomène devenait plus prononcé, la 
différence à cet égard entre les animaux préparés et les animaux 
témoins diminuait. Dans beaucoup d'échantillons du liquide périto- 
néal des animaux préparés et neufs l’auteur a constaté, surtout dans 
les stades plus avancés de l'infection, à côté d’une phagolyse des 
microphages la phagolyse des macrophages; ce phénomène a été 
constaté par l’auteur le plus tôt 11 heures et le plus tard 86 heu- 
res 1/, après l'infection; il a été dans les stades plus avancés de 
l'infection presque constant; l’auteur n’a pu constater une différence 
prononcée dans l'intensité de la phagolyse des macrophages dans 
les échantillons du liquide péritonéal correspondant entre les animaux 
préparés et les animaux témoins. 

En examinant les échantillons du liquide péritonéal au micro- 
scope l’auteur tâchait de ce rendre compte de l'état des microbes 
libres, pour déterminer, si dans le liquide examiné avait lieu une 
bactériolyse extra-cellulaire. C’était une tâche assez difficile, va qu'il 
s'agissait dans ces expériences d’une infection mixte et surtout qu'un 
certain nombre de microbes renfermés dans l’émulsion fécale, dont 


349 


l'auteur se servait pour infecter les animaux, étaient dégénérés en- 
core avant leur introduction dans la cavité abdominale. Il fallait 
done examiner minutieusement les émulsions fécales à cet égard 
avant l'infection des animaux; mais malgré cet examen les diffi- 
eultes étaient si grandes que l’auteur n’a pu déterminer que dans 
une partie de ses expériences, qu'il avait affaire dans le liquide 
péritonéal examiné à une bactériolyse extra-cellulaire, qui semblait 
bien être produite dans lorganisme infecté même et sous influence 
des agents qui entraient en jeu au cours de l’infection; sur 23 ex- 
périences, dans lesquelles on pouvait constater des microbes libres 
dans le liquide péritonéal, ce n’était que dans 14 expériences que 
l’auteur a pu constater avec une grande vraisemblance une bacté- 
riolyse extra-cellulaire. L'auteur envisageait comme signes de bac- 
teriolyse différentes anomalies morphologiques des microbes libres, 
qui généralement étaient la suite d’un gonflement ou d’une con- 
traction du corps du microbe, la transformation des bacilles en 
granules et des anomalies dans la coloration des microbes (colora- 
tion trop faible ou trop intense par le bleu de methylene, coloration 
par l’éosine); quelquefois l’auteur a pu observer tous les stades d’une 
vraie dissolution d’une certaine espèce microbienne dans le liquide 
ambiant. Dans plusieurs expériences l’auteur a pu constater au 
cours de l'infection qu’une certaine espèce microbienne, le plus sou- 
vent des bacilles longs, assez minces, ou bien des grands microbes 
sphériques ou oviformes, subissaient une bactériolyse extra-cellulaire 
dans le liquide péritonéal en même temps qu’une autre espèce mi- 
erobienne, le plus souvent des microbes présentant l'aspect du coli- 
bacille, pullulaient; par contre. l'auteur n’a pu jamais constater que 
certains individus de la même espèce microbienne dégénèrent en 
dehors des phagocytes dans un liquide péritonéal en même temps 
que d’autres individus de la même espèce se multiplient. Une bac- 
tériolyse extra-cellulaire, due très probablement à des agents de 
l'organisme infecté, n’a pu être constatée avant 3 heures après l'in- 
fection; dans 7 expériences le phénomène a été à cette époque déjà 
très net, dans 2 autres le résultat de l'examen n’était pas tout à fait 
certain. Ce n'est que dans 5 expériences que l’auteur a constaté un 
renforcement successif de la bactériolyse extra-cellulaire dans le 
liquide péritonéal au cours de l'infection. L'auteur a observé le phé- 
nomène en question chez les animaux préparés et les animaux de 
contrôle. La différence à cet égard entre les animaux des deux ca- 


350 


tégories n’était pas grande; dans 6 expériences le phénomène a été 
constaté chez les animaux préparés et neufs à la même époque et 
son intensité était chez les animaux des deux catégories à peu près 
la même; dans une expérience la bactériolvse extra-cellulaire n’a 
été constatée que dans le liquide péritonéal de lanimal préparé, re- 
tiré de la cavité abdominale 23 heures après linfeetion, mais c'était 
dans cette expérience la seule époque, où des microbes libres ont 
apparu dans le liquide abdominal; dans une autre expérience la 
bactériolyse extra-cellulaire a été constatée seulement chez l'animal 
témoin, qui avait résisté à l'infection; chez l’animal préparé, qui avait 
suecombé à l'infection au bout de 115 heures, le phénomène faisait 
défaut dans le liquide péritonéal. Dans 5 expériences la bactério- 
lyse extra-cellulaire a apparu seulement dans le liquide péritonéal 
des animaux préparés; dans une de ces expériences l’animal préparé 
a succombé à l'infection 3 heures !/, avant l’animal de contrôle; 
dans une autre expérience les deux animaux sont morts à la même 
heure, dans la troisième de ces expériences l’animal préparé est 
mort 23 heures après l’animal témoin et dans les 2 expériences qui 
restent les animaux préparés ont résisté à l'infection tandis que les 
animaux de contrôle lui ont succombé. Enfin dans une expérience 
la bactériolyse extra-cellulaire a apparu chez l'animal préparé dans 
un stade plus précoce de l'infection que chez l’animal témoin; dans 
cette expérience l'animal préparé a aussi résisté à linfeetion et 
l'animal de contrôle lui a succombé. Il ne résulte done pas de ces 
expériences qu'il existe un rapport entre la bactériolyse extra-cellulaire 
dans le liquide péritonéal des animaux infectés et l'injection intra- 
péritonéale de bouillon qui précédait l'infection, et non plus il n’en 
résulte pas un rapport entre le résultat final de l'infection et la 
bactériolyse extra-celiulaire. Tout de même il faut noter le fait, que 
sur les 7 expériences. dans lesquelles l’auteur avait constaté une 
différence concernant la bactériolyse extra-cellulaire entre les ani- 
maux préparés et les neufs, dans 5 expériences le phénomène a apparu 
exclusivement, ou bien dans un stade plus précoce de l’infeetion, 
chez les animaux, pour lesquels le résultat final de l'infection a été 
plus favorable; dans une expérience seulement la bactériolyse extra- 
cellulaire a apparu seulement chez l’animal, dont la mort avait été 
plus rapide que celle de l’autre animal, et dans une autre expérience 
le phénomène a apparu de même seulement chez l'animal préparé 


54 


O2 


€ 


qui a succombé à l'infection assez vite et à peu près en même 
temps que l'animal neuf. 

L'auteur a tâché aussi de se rendre compte, s’il existait une rela- 
tion entre la bacteriolyse extra-cellulaire dans le liquide péritonéal 
et la phagolyse. Il a constaté que dans 4 expériences (dans 3 ex- 
périences chez les animaux préparés et dans une expérience chez 
l'animal de contrôle) la bactériolyse extra-cellulaire avait lieu dans 
le liquide péritonéal peu de temps après l'infection, dans une pé- 
riode, où la phagolyse y faisait encore défaut; dans D expériences 
(dans une expérience chez l’animal préparé et dans 4 expériences 
chez les animaux témoins) l’auteur a constaté une bactériolyse extra- 
cellulaire à différentes époques et en même temps une phagolyse 
bien faible. Par contre, dans 9 expériences (dans 6 expériences chez 
les animaux préparés, dans une expérience chez l’animal de contrôle 
et dans 2 expériences chez les animaux préparés et neufs) l’auteur 
a constaté qu'au fur et à mesure que la phagolyse dans le liquide 
péritonéal se renforçait au cours de l'infection, la bactériolyse extra- 
cellulaire y devenait de plus en plus prononcée. Ce n’était que dans 
5 de ces 9 expériences que ce parallélisme des deux phénomènes 
a été constaté chez des animaux préparés, dont la survie était de 
plus longue durée que celle des animaux de contrôle, ou bien chez 
des animaux préparés qui ont résisté à l'infection, tandis que les 
animaux témoins lui ont succombe. 


& 

L’examen bactériologique du liquide péritonéal des animaux in- 
fectés en différentes périodes de l'infection et l'analyse détaillée des 
principales réactions et des actes de défense qui ont été constatés 
dans ce liquide ont permis à l’auteur de se rendre compte de l’en- 
semble et de la marche de ces processus au cours de la maladie 
et de se former une opinion sur le rôle, qu'ils avaient joué dans 
ses expériences. Dans les différents groupes de ces expériences les 
processus en cause se présentaient de la facon suivante. 

Dans le 1-r groupe d'expériences, dans lesquelles tous les ani- 
maux, préparés et neufs ont résisté à l'infection, trop faible dans 
ces expériences, dans tous les cas où le liquide péritonéal renfer- 
mait, surtout dans les stades initials de l'infection, des microbes 
libres, les phagoeytes les englobaient; quoique la phagocvtose fût 
quelquefois assez faible, surtout quand les mierobes libres étaient 


352 


peu nombreux. Dans les cas, où les microbes libres disparaissaient 
du liquide péritonéal, les phagocytes, qui renfermaient des microbes 
englobés, en disparaissaient aussi. Dans 2 expériences de ce groupe 
à une certaine période de l'infection les microbes libres s'étaient 
multipliés dans le liquide péritonéal; en même temps on a pu con- 
stater que les phagocytes les englobaient et cette phagocytose a dis- 
paru dans une de ces expériences en même temps que les microbes 
libres. La bactériolyse extra-cellulaire n’a apparu que dans 2 ex- 
périences de ce groupe, et notamment dans une de ces expériences 
chez l’animal témoin, à une époque, où la phagocytose des mi- 
crobes n’a pas encore apparu dans le liquide péritonéal; plus tard, 
la bactériolyse extra-cellulaire a été chez cet animal assez pronon- 
cée, tandis que la phagocytose des microbes était généralement très 
faible. Dans toutes les expériences de ce groupe apparaissait dans 
le liquide péritonéal une phagolyse des microphages, et quelquefois 
aussi une phagolyse des macrophages; ce phénomène apparaissait 
done quelquefois dans un liquide péritonéal, qui ne renfermait point, 
même dans les stades initials de l'infection, de microbes soit libres, 
soit englobés par des phagocytes. Il n’y avait dans ces expériences 
nulle relation entre la phagolyse et la bactériolyse extra-cellulaire. 

Dans le 2-me groupe d'expériences, dans lesquelles les animaux 
préparés et neufs ont succombé à l'infection simultanément et 
dans lesquelles les microbes libres soit étaient nombreux dans le 
liquide péritonéal dès le début de l'infection soit s’y sont multipliés 
dans un stade plus avancé de l’infection, le moyen principal de la 
défense de l'organisme était la phagocytose des microbes, dans 2 
de ces expériences en général faible, dans une expérience chez 
l'animal préparé très prononcée, mais en somme insuffisante pour 
sauver la vie des animaux. Dans une de ces expériences, à côté 
d’une phagocytose faible des microbes il s’est établi surtout dans 
le liquide péritonéal de l’animal préparé, presque dès le début de 
l'infection, une bactériolyse extra-cellulaire; la phagolyse était faible 
dans cette expérience, même dans les stades plus avancés de l’in- 
feetion; dans les 2 autres expériences la bactériolyse extra-cellulaire 
n'a pas apparu dans le liquide péritonéal, tandis que la phagolyse 
des microphages y avait lieu. 

Dans le 3-me groupe d'expériences, dans lesquelles le résultat 
final de l'infection a été moins favorable pour les animaux préparés 
que pour les animaux témoins, les microbes libres soit ont été nom- 


353 


breux dans le liquide péritonéal des animaux qui ont succombé dès 
le début de l’infection, soit s’y sont multiplies; la phagocytose des 
microbes dans le liquide péritonéal était chez ces animaux généra- 
lement faible, quelquefois même, surtout dans les stades initials de 
l'infection, douteuse ou nulle. Par contre, chez 2 animaux témoins 
qui ont résisté à l'infection et chez un troisième animal de la 
même catégorie, dont la survie a été un peu plus longue que celle 
de l'animal préparé correspondant, la bactériolyse extra-cellulaire 
dans le liquide péritonéal a été très prononcée. Quoique une phago- 
lyse de plus en plus prononcée au cours de l’infection se fût établie 
dans le liquide péritonéal de tous les animaux qui ont servi aux 
expériences de ce groupe, la bactériolyse extra-cellulaire n’y a ap- 
paru que dans les expériences citées plus haut. donc dans quel- 
ques-unes seulement. 

Dans le 4-ıne groupe d'expériences, dans lesquelles la survie des 
animaux préparés a été de plus longue durée que celle des ani- 
maux témoins, le liquide péritonéal de tous les animaux. excepté 
un seul, renfermait des microbes libres, généralement assez nom- 
breux dans les stades initials de l'infection. Chez tous les animaux 
le nombre de microbes libres diminuait d’abord au co'rs de lin- 
fection dans le liquide péritonéal. pour augmenter ensuite et en- 
traîner la mort des animaux. Dans 4 de ces expériences les micro- 
bes libres étaient déjà dans les stades initials de l’infection, une 
demi-heure ou une heure et demie après l'infection, moins nom- 
breux dans le liquide péritonéal des animaux préparés que dans 
celui des animaux témoins, et dans 2 expériences le décroisse- 
ment du nombre de microbes libres avait au cours de l'infection 
une marche plus rapide ou bien était plus prononcé chez les ani- 
maux préparés que chez les animaux neufs. La phagocytose des 
microbes a été dans ce groupe d'expériences dans les stades ini- 
tials de l’infection généralement faible, même parfois nulle; elle ne 
devenait plus prononcée que dans les stades plus avancés de l’in- 
fection et simultanément le nombre des microbes libres renfermés 
dans le liquide peritondal décroissait; quelquefois seulement elle 
était très forte vers la fin de l'infection, à une époque quand les 
microbes libres avaient déjà pullulé dans le liquide péritonéal, de 
sorte que ce liquide renfermait alors à côté d’une quantité eonsi- 
dérable de microbes englobés beaucoup de microbes libres. La pha- 
gocytose des microbes a été dans ce groupe d'expériences généra- 


394 

lement plus prononcée chez les animaux préparés que chez les ani- 
maux neufs. Dans 4 expériences de ce groupe a eu lieu dans le 
liquide péritonéal des animaux préparés et neufs une bactériolyse 
extra-cellulaire; dans une expérience ce phénomène n’a apparu que 
chez l’animal témoin. Dans toutes les expériences de ce groupe 
dans le liquide péritonéal des animaux préparés et neufs apparais- 
sait la phagolyse, généralement assez faible, et plus prononcée seu- 
lement dans quelques-unes de ces expériences dans les stades avan- 
ces de l'infection; généralement le phénomène a été plus prononcé 
chez les animaux préparés que chez les animaux neufs. La bacté- 
riolyse extra-cellulaire ne pouvait dépendre, tout au moins elle ne 
pouvait dépendre uniquement dans ce groupe d'expériences. de la 
phagolyse qui avait lieu dans le liquide péritonéal, la bactériolyse 
étant dans un certain nombre d'expériences un phénomène beau- 
coup plus précoce que la phagolyse. 

Dans le 5-me groupe d'expériences, dans lesquelles les animaux 
préparés ont résisté à l'infection et les animaux témoins ont sue- 
combé, les microbes libres étaient en général moins nombreux dans 
le liquide péritonéal des animaux préparés et neufs que dans les 
expériences du groupe précédent. Le plus souvent ils étaient moins 
nombreux chez les animaux préparés que chez les animaux témoins 
déjà dans les stades initials de l'infection. Chez les animaux pré- 
parés les microbes libres disparaissaient peu a peu du liquide pé- 
ritonéal, parfois après une multiplication passagère; chez les ani- 
maux témoins les microbes libres le plus souvent ne disparaissaient 
pas complètement du liquide péritonéal; excepté un seul cas, où 
l'animal n’a succombé à l'infection que 10 jours après l'injection, 
il n’y avait chez ces animaux au cours de l'infection qu’un abaisse- 
ment du nombre des microbes libres dans le liquide péritonéal, in- 
suffisant pour que les animaux en cause pussent résister à l’infee- 
tion, ou bien les microbes libres eommencaient à pulluler à une 
certaine période de linfeetion. ee qui tuait les animaux. La phago- 
eytose des microbes a été généralement assez faible dans ce groupe 
d'expériences, surtout dans les stades initials de l'infection: mais le 
plus souvent le phénomène était plus prononcé dans le liquide pé- 
ritonéal des animaux préparés que dans celui des animaux neufs. 
Dans 2 expériences, où à une certaine époque il y avait une mul- 
tiplication passagère des microbes libres dans le liquide péritonéal 
des animaux préparés, en même temps la phagocytose des microbes 


est devenue plus forte. Dans 3 expériences de ce groupe il y avait 
une multiplication des microbes libres dans le liquide péritonéal 
des animaux témoins; ee n’est que dans une de ces expériences. 
que la phagucytose des microbes s’est renforcée en même temps, 
ce qui n'a pas empêché la mort de l'animal, dans les 2 autres 
expériences à l’époque où les microbes libres pullulaient dans le 
liquide péritonéal, la phagocytose faisait défaut ou bien restait faible, 
comme elle l’était avant la multiplication des microbes. La bacté- 
riolyse extra-cellulaire a apparu d’une façon prononcée dans 2 ex- 
périences de ce groupe chez les animaux des deux catégories. dans 
une 3-me expérience le phénomène n'était pas tout à fait net dans 
le liquide péritonéal de l'animal préparé. Dans ce groupe d’expé- 
riences, comme dans les groupes précédents, il n’y avait non plus de 
relation évidente entre la bactériolyse extra-cellulaire et la phago- 
lvse; la bactériolyse extra-cellulaire apparaissait dans le liquide pé- 
ritonéal à un moment où la phagolyse y faisait encore défaut, ou 
bien la bactériolyse extra-cellulaire était déjà très prononcée à une 
période, où la phagolyse était encore très faible; enfin, dans plu- 
sieurs cas la phagolyse dans le liquide péritonéal était très pro- 
noncée et la bacteriolyse extra-cellulaire n’y apparaissait pas du tout. 

En résumé, la réaction cellulaire dans le liquide péritonéal des 
animaux infectés a été la suivante. Chez les animaux neufs peu de 
temps après l'infection apparaissent dans le liquide péritonéal en 
assez petite quantité des lymphocytes, qui ne disparaissent pas de 
ee liquide pendant plus de 10 heures, et qu'on peut quelquefois y 
rencontrer encore 28 heures après l'infection. A peu pres en même 
temps que les lymphocytes, apparaissent dans le liquide péritonéal 
des mierophages, pour la plupart des cellules pseudo-éosinophiles, 
qu'on rencontre souvent, surtout chez des cobayes. en petite quantité; 
déjà une demi-heure après l'infection; leur nombre s’aceroit pen- 
dant plus de 10 heures, quelquefois pendant des dizaines d’heures; 
parfois ils sont très nombreux déjà au bout de 41/,—61/, heures après 
l'infection. Dans la période, où les cellules pseudo-éosinophiles devien- 
vent de plus en plus nombreuses, apparaissent quelquefois, en con- 
ditions indéterminées, des très nombreuses cellules éosinophiles. 
L’abaissement du nombre de microbes dans le liquide péritonéal ne 
commence que dans les stades plus avancés de l'infection, ce qui 
n’arrivait dans ces expériences pas avant 40 heures après l’infection. 
De 10 à 20 heures après l'infection, quelquefois un peu plus tôt, 


396 


apparaissent dans le liquide péritonéal des macrophages, d’abord en 
petite quantité, ensuite ils deviennent plus nombreux; on les ren- 
contre dans le liquide péritonéal en grande quantité pendant des 
dizaines d'heures après l'infection. Généralement dans les stades 
plus avancés de l'infection, les macrophages commencent à englober 
et à digérer les microphages; ils englobent aussi des hématies, qui 
rarement sont aussi dévorées par les microphages. 

Chez les animaux préparés on ne rencontre que rarement des 
lymphocytes dans le liquide péritonéal, ce qui arrive le plus sou- 
vent encore dans les stades initials de l'infection; les lymphocytes 
sont alors peu nombreux. Les microphages se trouvent dans le liquide 
péritonéal des animaux préparés d'ordinaire déjà une demi-heure après 
l'infection; à cette époque il y sont encore peu nombreux, mais leur 
nombre dans ce liquide s’accroît rapidement, de sorte que parfois ils 
y sont nombreux déjà 3 heures après l'infection. Le nombre des micro- 
phages renfermés dans le liquide péritonéal s'accroît pendant plus 
de 10 heures, quelquefois pendant 20 heures, pour s’ahaisser en- 
suite, ce qui peut amener la disparition complète de ces éléments 
du liquide peritoneal; cela n’arrive pas avant 45 heures après l’in- 
fection. Quelquefois à l’époque de la leucocytose locale dans la ca- 
vité abdominale apparaissent dans le liquide péritonéal à côté des 
éléments pseudo-éosinophiles des cellules éosinophiles en grande 
quantité. Les macrophages apparaissent dans le liquide péritonéal 
parfois déjà au bout de 3 heures, une fois même ils sont apparus une 
demi-heure après l'infection. Les mierophages, une fois apparus dans 
le liquide péritonéal, y deviennent de plus en plus abondants; 10 
à 20 heures après l'infection ils commencent à être moins nom- 
breux. La phagocytose des microphages par les macrophages appa- 
rait dans le liquide péritonéal dans les stades plus avancés, pas avant 
20 heures après l'infection. 

On voit donc que la réaction cellulaire dans le liquide périto- 
néal des animaux préparés diffère de celle qui se produit ches les 
animaux neufs. Chez les animaux neufs apparaissent dans le liquide 
péritonéal peu de temps après l'infection des lymphocytes, qui y sé- 
journent pendant un temps assez long; chez les animaux préparés 
ces éléments sont rares dans le liquide péritonéal, et encore on ne 
les rencontre que dans les stades initials de l'infection. Les miero- 
phages apparaissent dans Je liquide péritonéal des animaux des 
deux catégories à peu près à la même époque, peu de temps après 


397 


l'infection, mais dans les stades plus avancés de l'infection l’acrois- 
sement de leur nombre est souvent supérieur et se fait d’une façon 
plus rapide chez les animaux préparés que chez les animaux neufs. 
de même le nombre des microphages renfermés dans le liquide 
péritonéal des animaux préparés commence à diminuer plus rapide- 
ment que dans celui des animaux neufs. Les macrophages apparais- 
sent dans le liquide péritonéal des animaux préparés dans une 
période plus précoce que chez les animaux neufs. 

Le résultat final de ces expériences démontre que les microbes 
introduits dans la cavité abdominale des lapins et des cobayes, 
y trouvent pour leur développement et pour leur multiplication un 
terrain moins favorable chez les animaux préparés que chez les 
animaux neufs. Il est facile à comprendre que dans des expérien- 
ces comme celles-ci où l’on provoquait une infection mixte de la 
cavité péritonéale et où le mélange naturel des microbes qui avait 
servi à l'infection a été en beaucoup d'expériences très different, 
les conditions nécessaires pour la phagocytose des microbes ont dû 
être en général très compliquées et dans la plupart des expériences 
bien différentes. Par conséquent, il n’était pas à attendre que ces 
expériences apportent des arguments tout à fait décisifs sur le rôle 
de la phagoeytose des microbes comme moyen de défense de l’or- 
ganisme dans les conditions compliquées, qu’on avait créées; tout de 
même, une analyse détaillée des faits, que ces expériences ont ap- 
portés, conduit à la conclusion, que, quoique la phagocytose des 
microbes fût dans ces expériences généralement assez faible. le fait, 
que les microbes trouvaient des conditions moins favorables pour 
leur développement dans la cavité abdominale des animaux prépa- 
rés que dans celle des animaux neufs, était dû tout au moins entre 
autres à ce que la phagocytose des microbes était plus prononcée 
chez les premiers que chez les seconds, en autres termes que la 
phagocytose des microbes est un agent incontestable de la résistance 
locale et passagère de la cavité abdominale des lapins et des co- 
bayes à linfection mixte avec un mélange naturel des microbes 
intestinaux. 

A côté de la phagocytose et de la bactériolyse intracellulaire 
des microbes il apparaît au cours de la dite infection dans le li- 
quide péritonéal une bactériolyse extra-cellulaire, bien entendu une 
bactériolyse d'individus microbiens qui avant leur introduction dans 
l'organisme n'avaient point présenté de signes quelconques de dé- 


358 


générescence. Generalement la bactériolyse extra-cellulaire n’était 
pas plus prononcée chez les animaux préparés que chez les animaux 
neufs et rien ne démontre dans les expériences de l’auteur que le 
résultat final de linfection ait dépendu d’une facon considérable de 
l'apparition et surtout de l'intensité de la bactériolyse extra-cellu- 
laire dans le liquide péritonéal; tout de même il faut noter le fait 
que dans une grande partie de ces expériences, où le résultat final 
de l'infection a été différent chez les animaux des deux catégories, 
la bactériolyse extra-cellulaire apparaissait soit exclusivement, soit 
dans un stade plus précoce de l'infection dans le liquide péritonéal 
de ces animaux, pour lesquels le résultat final de l’infection a été 
plus favorable que pour les animaux correspondants de l’autre ca- 
tegorie. D’après l’auteur il est done probable que dans l’infeetion 
mixte de la cavité abdominale par des microbes intestinaux la dé- 
fense de l'organisme ne se fait pas seulement par la réaction cellu- 
laire dans le sens strict, mais qu’elle se fait aussi partiellement par 
les substances bactéricides, renfermées dans le milieu liquide des 
microbes. 

L'analyse des faits, constatés dans plusieurs expériences, plaide 
en faveur de l’opinion, que la bactériolyse extra-cellulaire a pu dé- 
pendre dans ces expériences de la phagolyse des microphages dans 
le liquide péritonéal; par contre, d’autres expériences ont fait res- 
sortir le fait, que la bactériolyse extra-cellulaire peut avoir lieu 
dans le liquide péritonéal des animaux infectés à une époque quand 
la phagolyse des microphages y est encore très faible ou même n’y 
est pas encore du tout apparue. Il résulte done de ces expériences 
que les substances hbactéricides qui avaient exercé une action sur 
les microbes dans le liquide péritonéal ont pu avoir outre les pha- 
goeytes altérés et désagrégés encore une autre origine. Vu les con- 
ditions très compliquées, qu'il avait créées dans ses expériences, 
l’auteur n’a pas fait de recherches spéciales sur ce point-là; mais 
il fait remarquer, que dans ces expériences où l’on avait affaire à 
une infection mixte, les produits de différentes espèces microbiennes 
ont pu exercer une influence nocive réciproque sur les microbes 
vivants, qui aboutissait, peut-être, à la bactériolyse; l’auteur indique 
aussi la possibilité que les substances bactéricides, dont il s’agit, aient 
pour origine les cellules péritonéales, surtout celles de lépiploon, 
altérées par le processus septique, mais restées encore sur place; 
en faveur de cette supposition il lui semble plaider le fait, que 


359 


quelques espèces microbiennes qui participaient dans l'infection 
mixte des animaux dans ces expériences, étaient englobées et digé- 
rées surtout par les macrophages, qui étaient d’origine épiploïque 
très probablement, tout au moins en partie. 

En somme, l'analyse détaillée des faits constatés dans les re- 
cherches présentes démontre, que dans l'infection mixte de la cavité 
abdominale des animaux avee un mélange naturel des microbes in- 
testinaux la bactériolyse extra- cellulaire peut être un moyen de 
défense de l’organisme; mais il ne ressort pas de ces recherches 
que ce moven de défense se renforce dans le liquide péritonéal des 
animaux préparés, comme c'était le cas pour la phagocytose des 
microbes, surtout dans les expériences où la résistance de la cavité 
abdominale des animaux traités est apparue d’une facon très nette, 
en autres termes, il ne résulte pas de ces expériences que chez les 
lapins et les cobayes la bacteriolyse extra-cellulaire soit un agent de 
la résistance artificielle et passagere de la cavité abdominale à l’in- 
fection fécale. 


Karlsbad, le 25 mai 1906. 


32. M. R. NITSCH. Do$wiadczenia z jadem laboratoryjnym wscieklizny. 
Czesé IV. (Expériences sur la rage de laboratoire (virus fixe), 
IV-ème partie). Mémoire présenté par M. M. Siedlecki m. c. 


XVEETE 


La virulence du virus fixe est renforcée vis-à-vis du système 
nerveux de tous les mammifères en général et non vis-à-vis 
de l’organisme des lapins. 


Depuis longtemps déjà mon attention était attirée par le fait 
que le virus fixe, inoculé à un mammifere quelconque dans le sy- 
stème nerveux, surtout dans le cerveau ou la moelle, amène sa mort 
après 7 à 9 jours déjà, tandis que, si l’on l’inocule sous la peau ou 
dans les muscles, souvent il n’entraine pas la mort. En revanche, 
le virus de rues, inoculé dans le cerveau ou la moelle d’un mam- 
mifere détermine toujours sa mort. à la vérité, mais ce n’est d’ha- 
bitude qu'après 15 à 20 jours seulement, tandis que le même virus 
inoculé sous la peau ou dans les muscles, amène la mort de lani- 
mal au milieu des symptômes typiques de la rage beaucoup plus 


360 


souvent que le virus fixe. Ce fait était décrit déjà plusieurs fois. 
Pour le prouver, qu'il me soit permis de citer de la littérature spé- 
ciale, qui m'est connue, les opinions des divers auteurs ou de rap- 
peler leurs expériences. 

Pasteur, dans sa lettre à Duciaux!), décrit toute une 
série d'expériences sur les chiens auxquels il avait inoculé sous la 
peau des quantités variables de virus rabique pris dans le bulbe. 
Il employait pour ses expériences le virus de rues, de même que 
le virus qu'il avait fait passer à travers un nombre plus ou moins 
considérable de générations des lapins, en Pinoculant sous la dure- 
mère -— le virus done qui se rapprochait plus ou moins du virus 
fixe. Vers la fin de sa lettre il dit: „plus on s'éloigne du virus 
du début et du virus des premiers passages, moins l’inoculation hy- 
podermique est susceptible de déterminer la rage, principalement 
par des grandes quantités de virus, tout en donnant cependant lieu 
à un état refraetaire...“ Nous voyons done que Pasteur a exprimé 
déjà d’une façon tout à fait claire cette opinion que le virus fixe, 
inoculé sous la peau, possède une virulence moindre que le virus de 
rues. En même temps aussi il a bien remarqué ce détail que l’on 
peut observer ce fait surtout en inoculant des grandes quantités 
de virus. 

Dans les expériences de Helman?’) ce phénomène n’appa- 
raît pas d’une manière aussi évidente. L'auteur ne dit rien 
souvent quel virus il a employé: le virus fixe ou celui de rues; 
apparemment, il n’attribuait pas grande importance à cette di- 
stinction. Il a inocul& le virus fixe à 8 singes sous la peau avec 
un résultat négatif. De même, il a inoculé le même virus à 30 
lapins sous la peau entre les yeux: 3 de ceux-ci ont péri de la 
rage; des 10 autres lapins inoculés de la même façon avec le même 
virus pas un n'a succombé. Il inoculait 2 à 4 e. e d’émulsion. 
Dans le péritoine il a injecté à 5 lapins le virus fixe et à 3 lapins 
le virus de rues, chaque fois 0:8 e. e. d’émulsion: aucun animal 
n’a péri. Enfin, de ses expériences on peut conelure que les jeunes 
chiens peuvent être infectés facilement par linoculation sous-eutande 
du virus fixe (3 à 6 ec. e.): 2 chiens, inoculés de cette maniere, ont 


1) ,Lettre de M. Pasteur sur la rage“. Ann. Past. I (1887), p. 11—16. 
2) „Action du virus rabique introduit soit dans le tissu cellulaire sous- 
cutané soit dans les autres tissus“. Ann. Past. III (1889), p. 15. 


361 


péri respectivement le 8-e et le 9-e jour. Il est évident que la dé- 
signation de la quantité de virus par 0'8, 2, 6 c. c. d’&mulsion man- 
que complètement de précision, car 6 c. c. d’une émulsion donnée 
peuvent contenir moins de substance nerveuse que 2 ce. ec. d’une 
autre émulsion. Cependant il semble qu'une quantité de 08 e. ce. 
d’emulsion fût trop petite et que ce fût à cause de cela quelle 
n'avait pas amené la mort des 3 lapins. inoculés dans le péritoine 
avec le virus de rues. 

Très importantes pour nous sont les expériences de Kraïouch- 
kine !) que l’on peut résumer brièvement: 1) La moelle des lapins, 
morts après l’inoculation du virus fixe, est un peu moins virulente 
que le bulbe. 2) La quantité de virus fixe dans l’inoculation sous- 
cutanée n’est en aucun rapport avec son action sur les chiens ou 
sur les lapins, contrairement à ce qui s’observe avec le virus de 
rues. 3) Le virus fixe inoculé sous la peau se montre moins viru- 
lent pour les chiens et pour les lapins que le virus de rues, c’est 
pourquoi il détermine moins souvent l'infection mortelle. 4) En ino- 
culant le virus fixe dans le tissu sous-cutané des cobayes, des 
lapins ou des chiens avec précaution de manière que les tissus en- 
vironnants ne soient pas lésés, on voit sa virulence tomber au mi- 
nimum. 5) Les lésions du tissu musculaire favorisent l'infection; si 
donc on introduit le virus fixe dans les muscles, on occasionne le 
plus souvent l'infection mortelle; les lésions causées par des in- 
jections sous-Cutanées favorisent aussi l'infection. 6) L’inoeulation 
du virus fixe dans des blessures de la peau détermine chez les la- 
pins le plus souvent une infection mortelle, tandis que chez les chiens 
celle-ci n'arrive presque jamais. 

J’ai cité le point 1), car il prouve que Kraïouchkine a dé- 
montré la virulence inégale de la moelle quelques années avant les 
expériences décrites dans les deux premières parties de mon travail. 
Je n’ai pas cité alors le travail de Kraïouchkine, car il m'était 
inconnu. Je suis donc obligé à lui rendre justice à présent. Du 
point 2) nous reparlerons encore dans ce chapitre. Les points 3) 
et 4) s'accordent parfaitement avec l'opinion exprimée en tête et au 


1) Kraiouchkine W. Sur l'effet des injections sous-cutanees du virus 
fixe de la rage. (Archives des Se. biologiques, t. 5, p. 261). Ce travail ne m'est 
connu que par l'analyse dans ,Jahresberichte“ de Baumgarten XIII (1897) p. 
828 (v. Rätz). 

Bulletin III. 3 


362 


début de ce chapitre. Les points 5) et 6), à vrai dire, s'opposent 
à cette opinion; nous en reparlerons cependant encore ici. 

L'expérience de Marx!) est universellement connue. Il a ino- 
cul& une grande quantité de virus fixe frais à deux singes dans les 
muscles avec un résultat négatif. Deux autres singes, inoculés de 
la même manière, mais avec le virus de rues, périrent de la rage 
tous les deux. Le même auteur a inoculé aussi des doses très fortes 
de virus fixe à des lapins, à des chiens et à des chèvres dans le pé- 
ritoine et pas une fois il n’a constaté leur mort de la rage; au 
contraire, il obtenait ainsi l’immunisation de ces animaux ?). 

On n’ignore pas que c’est Johne?) qui a introduit les inocula- 
tions diagnostiques dans la chambre antérieure de l'oeil du lapin 
et a démontré que ces inoculations donnent les mêmes résultats 
sûrs que les inoculations sous-dure-mériennes, si l’on emploie le 
virus de rues. La durée de l’incubation est aussi plus ou moins la 
même que dans les inoculations sous-dure-meriennes. Plus tard, 
Marx, de même que Kraus et ses compagnons ont démontré que 
si l’on introduit le virus fixe dans la chambre antérieure de l’oeil 
du lapin, les résultats ne sont pas si sûrs qu’ avec le virus de rues: 
c'est-à-dire que tous les animaux inoculés ainsi avec le virus fixe 
ne périssent pas de la rage. 

Enfin je me permets d'attirer l'attention sur le travail de B. 
Galli-Valerio qui inoculait le virus fixe et celui de rues à des 
souris et à des rats dans l’oeil, dans les muscles, dans les nerfs 
et dans le cerveau 4). Or, il a inoculé le virus fixe à 16 animaux 
dans l'oeil, les muscles ou les nerfs: 8 seulement de ceux-ci ont 
péri de la rage et 8 ont survécu. D’un autre côté il a inoculé la 
rage de rues à 20 animaux dans l’oeil ou dans les muscles: 12 de 
ceux-ci ont suecombé à la rage et 8 seulement ont survécu. Il faut 
remarquer ici que cet auteur pas une fois n’a inoculé la rage de 


1) „Zur Theorie der Pasteurschen Schutzimpfung gegen Tollwut“. D. Med. 
Woch. 1900, p. 461. 

2) V. „Lyssaimmunität“ (in „Handbuch“ de Kolle et Wassermann, p. 1288), 
de même que les autres travaux de cet auteur. 

3) „Ueber Tollwut-Impfungen zu diagnostischen Zwecken“. Je ne connais de 
ce travail que son analyse dans ,Jahresberichte“ de Baumgarten, XIV (1898), 
p. 745. 

4) ,Recherches expérimentales sur la rage des rats, avec observations sur la 
rage du surmulot, de la souris et du mulot“. ©. f. B. O., XL (1906), pp. 197 
et 318. 


363 


rues pure à ses animaux, mais toujours celle qui une fois au 
moins avait passé par l’inoculation sous-dure-mérienne chez le lapin; 
parfois même il employait, comme la rage de rues, le virus qui 
avait été passé déjà quelques fois à travers le système nerveux 
central. En outre, 5 de ces animaux qui étaient demeurés saufs 
après l’inoculation du virus de rues, ont été inoculés non avec le 
cerveau ou la moelle, mais avec une émulsion préparée avec de la 
glande sous-maxillaire; outre cela, quelques-uns d’entre eux ont été 
inoculés déjà auparavant avec le virus fixe et ont survécu: ils pou- 
vaient donc avoir été immunisés à un degré assez élevé. Or, 
nonobstant toutes ces conditions contraires, proportionnellement plus 
d'animaux ont péri de la rage de rues que de celle de laboratoire, 
après l’inoculation du virus dans l'oeil ou dans les muscles. 

Ici, une fois encore, je dois signaler qu’en général dans les tra- 
vaux publiés jusqu'à ce dernier temps les auteurs prenaient garde 
rarement à la provenance du virus dont ils se servaient (était-il 
celui de rues ou celui de laboratoire ?), ou à la pureté du virus de 
rues. Et cependant, à mon avis. c’est une chose d'importance ca- 
pitale. Dans mes expériences je ne considérais comme la rage de 
rues que celle qui pas une fois n'avait été passée à travers le 
système nerveux central d’un mammifere quelconque. A mon avis, 
il n’est pas possible de conserver dans les laboratoires la rage de 
rues de la manière dont on fait usage souvent, c’est-à-dire en l’ino- 
culant dans le système nerveux central des mammifères. Car, dans 
ce cas, cet animal ne nous donne plus la rage de rues pure, mais 
quelque-chose d’intermédiaire entre la rage de rues et celle de 
laboratoire (virus fixe). Et nous savons que même après des réino- 
eulations très peu nombreuses de la rage de rues sous la dure-mere 
des jeunes lapins (Högyes), des chats, des loups (di Mattei), 
des rats et des souris (Galli-Valerio) on obtient un virus qui 
tue ces animaux après 7 à 9 jours déjà, un virus done qui ne 
diffère en rien du virus fixe quant à la virulence. Ainsi donc, si 
l'on veut être exact et précis, on ne doit considérer comme la rage 
de rues que la rage qui pas une fois n’a passé à travers le sy- 
stème nerveux central d’un mammifère quelconque. Quant à moi, 
je conservais toujours la rage de rues de cette manière que j’ino- 
eulais des parcelles du cerveau ou de la moelle sous la peau, dans 
les museles, dans le péritoine, dans les veines, ete. des lapins, par- 
tout en un mot, excepté le système nerveux central. 

3* 


364 


En reprenant notre thèse, nous voyons que depuis l’ere de Pa- 
steur jusqu'à nos jours beaucoup d'auteurs ont constaté que le 
virus fixe est moins virulent que celui de rues, si l’on l’inoeule 
dans les muscles, la peau, le péritoine, l'oeil, ete. des mammifères. 
Par contre, le virus fixe est beaucoup plus virulent que celui de 
rues, si on l’inocule dans le système nerveux central des mammi- 
feres. 

Il est évident que dans cet espace de temps beaucoup d’expe- 
riences et de faits se sont accumulés dont on pourrait conclure 
qu'il n'y aurait aucune différence, quant à la virulence, entre ces deux 
virus, si on les inocule dans la peau, dans les muscles etc. ou du 
moins que cette difference, si elle existe. serait très inconstante et 
insignifiante. Il me semble cependant que ces expériences n'étaient 
pas exécutées avec une précision suffisante et que leurs auteurs ne 
s’oecupaient presque jamais de la question, s’il existe une différence 
quelconque, quant à la virulence, entre les deux virus, lorsqu'on 
les inocule dans la peau, les muscles ete. 

Je vais passer maintenant à la description de mes propres ex- 
périences à ce sujet. Au début je ne faisais pas attention à la quan- 
tité de virus inoculé; ensuite cependant j'ai constaté que les résul- 
tats dependaient dans une grande mesure de la quantité d’émulsion. 
C'est pourquoi j'ai groupé ces expériences, pour faciliter leur étude, 
dans deux tables: dans l’une on a mis les expériences faites avec 
une petite quantité de virus (maximum — 10 mg.). dans l’autre — 
celles exécutées avec une grande quantité (minimum — 50 mg.). 
Les deux tables sont établies d’après les modèles précédents. La 
provenance et l’âge du virus de rues sont toujours soigneusement 
notés; l’évolution de la maladie des lapins et les résultats de leur 
autopsie y sont décrits de même, Je tächais toujours d'examiner les 
urines des lapins morts au point de vue de la glycosurie, de même 
que leur cerveau et leur sang au point de vue bactériologique. 
Souvent j’employais leur cerveau pour des inoculations ultérieures 
aux animaux dans le but de diagnostic !). 


Voir Table XLI, p. 366—379. 


1) Pendant ma maladie je ne pouvais faire ni l’autopsie des {apins morts, ni 
des études ultérieures avec les matériaux provenant de ceux-ci. Alors, plus d’une 
fois, M. le Dr Ph. Eisenberg a bien voulu me remplacer, ce qui est signalé chaque 
fois dans les tables sous la rubrique , Remarques“. 


365 


Dans la table XLI on a consigné 40 expériences: 19 ont été 
exécutées avec le virus de rues et 21 avec le virus fixe. Pour con- 
tröler, si le virus employé était virulent, on a inocul& le virus de 
rues dans le cerveau à un lapin qui succomba après 23 jours !/, 
(exp. 1) et le virus fixe à quatre lapins qui perirent après 71/,— 
91/, jours (exp. 3, 9, 14, 23). Nous voyons done qu'introduit dans 
le cerveau le virus fixe est beaucoup plus virulent que le virus 
de rues. Dans les autres expériences exécutées avec le virus de 
rues on n’a pas fait des inoculations sous-dure-mériennes de con- 
trôle, car il n’y avait pas de doute qu'il s'agissait d’un virus de 
rues virulent (exp. 24 à 40). 

Après avoir done éliminé ces 5 expériences de contrôle, dans 
la Table XLI restent 35 expériences qui ont été exécutées par ino- 
eulation ailleurs que dans le système nerveux central. De ce nom- 
bre, 17 expériences ont été faites avec le virus fixe inoculé sous la 
peau, dans la veine, dans le péritoine, dans les muscles et 18 ex- 
périences ont été exécutées avec le virus de rues qui a été inoculé 
dans la veine, dans le péritoine, dans les muscles, dans la peau 
ou sous la peau. 

Sur 17 expériences faites avec le virus fixe 8 animaux n'ont 
point succombé (exp. 4, 5, 15, 16, 17, 19, 20 et 21). 

Sur 18 expériences exécutées avec le virus de rues 8 animaux 
aussi n’ont point péri, — presque la même proportion done (exp. 
2, 24, 25, 28, 29, 30, 34 et 36). La durée d'observation était chez 
deux chats (exp. 2 et 4) de 174 jours seulement (on les a tués 
maloré moi). Par contre, chez les autres animaux, c’est-à-dire chez 
tous les lapins, cette durée était de 299 à 406 jours. 

Des 9 lapins qui ont été inoculés avec le virus fixe et qui ont 
péri, quatre ont présenté avant la mort des symptômes plus ou 
moins manifestes de la rage (exp. 7, 11, 12 et 13); 5 autres ont 
succombé sans présenter des symptômes de la rage. et de l’autre 
côté. l’évolution de leur maladie, l’autopsie, les inoculations diagno- 
stiques aux autres lapins ou aux cobayes, enfin l’ensemencement de 
leur cerveau et de leur sang sur les milieux de culture bactério- 
logiques ont démontré chaque fois que la cause de mort n’était 
pas la rage (exp. 6, 8, 10, 18 et 22). 

Ainsi done, sur 17 expériences avec le virus fixe quatre fois 
seulement les lapins périrent au milieu des symptômes plus ou 
moins manifestes de la rage. Trois d’entre eux étaient inoculés sous 


366 


TABLE XLI. 


Comparaison de l'influence sur l’organisme animal 


Influence des doses 


a 2% a 5 À © a 
2:2 [38 3 |Virus de rues ou virus 2082 
5 Ê VE fixe; son origine. Lieu de l’ino-| Combien de 2 273 5 = 

NES = 2 Ê (On inoculait toujours culation mg. ? o.e2» | 
Aa See le cerveau). 82% S E 3 
S = © © = D 22 
vir. de rues, du lapin; 5 
es en I D ANUS 1 8/X | 17 
1904 De mere 
= | chat ei sous la peau 10 | 
vir. fixe, du lapin; di- done le dersz | ve 
4 lapin lue 10 fois; filtre ; 1 | 26/IX b) 
0-1 cc. we | 
3 chat RUE sous la peau 10 
: ir. fixe, du lapin; di- ; 
1/XI | lapin | VE 1. 53 |dans la veine 
1904 | 2210 ES me = ur de l’oreille z 
> 1870 dtto dtto 2 | 
| 
| 
20 IV 
3 2070 dtto dtto 2 | 1905 | 170 


367 


TABLE XLI. 


du virus fixe avec celle du virus de rues. 


faibles (maxim. 10 mg.). 


m . 
+ | 88 | 
EN SE 
Poids de l’animal au cours e E88 | ER 
de l’experience as | £E | 4 
un | 
© FE | 
Fe] 
26. 3450 8. 2750 tdi 
931 : rire ’ 
Fe a ser 14 au 231/, | Nr. Nr. 1 et 2 ont été inoculés avec le cer- 
/ 6 9850 : 15/X T880| veau gardé dans la glycérine pendant 9 jours. 
3 La lapine Nr. 1 mit bas 7 petits le 26/IX. 
14/111 | Les chats Nr. Nr. 2 et 4 étaient complete- 
1905 | ment sains pendant 174 jours: alors, ils ont 
nuit du g1 | été tués, à mon insu, par le garçon de labo- 
2 en 30/IX la | ratoire. 
0. 2 au 1/X TA8C| Les lapins Nr. Nr. 1 et 3 ont été inoculés 
— N) [4 Q 
14/1 | comme témoins. 
1905 | 
6. 2095 1/IV. 2540 | 
3/XII. 2310  8/V. 2580 | Toujours bien portant. Le 1/IX 1905, c’est- 
1/1. 2370 10/VI. 2550 | à-dire après 304 jours, employé pour un 
4/11. 2420 28/VIIL. 2310 | autré but. 
4#/11I. 2560 | 
| 
| Depuis une quinzaine de jours très malade ; 
11. 1885 30. 1690 | dyspnée intense. Autopsie: à la place du 
UE A6UONT/x IT 30! DESRROT RNCS — uns Abe SRG are 
26. 1710 | le poumon droit aussi des lésions très eten- 
; | dues; coeur devie considérablement à droite; 
| cirrhose du foie. 
| La maladie a débuté par une inclinaison de la tête 
vers la droite; ensuite il s’y joignit un affaiblissement 
| notable des extrémités de la sorte que la lapine ne pou- 
| vait se tenir debout. Dans la nut du 26 au 27/IV elle 
| a avorté 6 foetus; de là provient cet abaissemrnt no- 
| table du poids Ensuite, pendant 2 jours, son état s’amé- 
| liore de nouvesu: elle mange et marche de nouveau. 
A partir du 30/IV son état -’empire définitivement. — 
Autopsie avec résultat négatif Sucre manifeste dans 
les urines Le sang du coeur stérile Le cerveau en- 
semencé a donné des colonies de la septicémie hémor- 
11. 1985 20/IV. 2380 | rhagique. On a inoculé avec ce cerveau deux cobayes 
: | sous la dure-mère, le 3/V: tous les deux périreut 1 et 
3/XIL. 2120 26. 2220 ul du 182%), 2 jours après, et de leur cerveau on a cultivé de nou- 
1/I. 2320 27. 1820 | 2 au etait-| veau une pasteurellose; leur sang était stérile. En pr«- 
4/11. 2250 30. 1870 | 3/V |cela | sence de ces faits, on a inoculé, pur la euxieme« foi-, 
5 F | avec le cerveau du lapin Nr. 7 un cobaye et un lap n 
4/11. 2230 2/V. 1690 | 1905 rage 2 sous la dure-mère, le 5/V: le lapin succomba 2 jours 
1/IV. 2200 3. 1640 | après, le cobay:, malade à partir du 2-e jour après 
| Pinoeulation, périt après 7 jours. Lie nouveau, chez 
| celui-ci le sang du coeur était stérile, tandis que di 
| cerveau on a obtenu une culture de la septicémie. Alors, 
| pour la troisième fois, le 13/V on a inoculé le cerv au 
| du lapin Nr. 7 à un cobaye et à un lapin sous la dur: - 
| mère; le cobaye succomba le 14, et le lapin le 15/V. 
| Autopsie du lapin a démontré: des très nombr ux 
| echinocoques e: la vessie distendue par l’ urine; dans 
| l’urine bexucoup de sucre! Le sang du coeur stérile; 
| du cerveau ensemenré on a obtenu les bacilles de 


pasteurellose. 


368 


a 58% I«& omg 
= o-2 |3 3 2 | Virus de rues ou virus rs 8 o| E23 
ANNE SN PET = = 5 & : a on ee 
ie Wa E fixe; son origine. Lieu de l’ino- | Combien de | 3 03 A 
Era eis 80 a (On inoculait toujours culation mg.? LL ss le a 5 
AT Sa £ NE le cerveau). SE = E Sa 

Es) Fo je} Dann 

| 
1] 
1/XI | lapin 
| 
f 
| 
| 
: dtto sous la dure- e 2 
_ 2 2800 SER: mere 05 6/1 B 
| We 
10 2/XI 5 v. fixe du lapin, dilué | sous la peau 10 | 
| 1904 | 2650 | 100 fois non filtré 1 ce.| du ventre 
# [ " 
11. 5 2195 dtto dtto 10 | 11/I 70 


369 


a, 
Poids de l’animal au cours | 2 * CE . 
de l'expérience S SEE PRES 
pe À 1 
o | 26 
ro 3 à 
| Dès le commencement du mois de mai 1905 
| ce lapin était atteint d’une éruption à la 
| peau de la tête et des extrémités. Ensuite, il 
a maigri considérablement, mais il mangeait 
toujours un peu. À partir du 20/V il a perdu 
| l'usage des yeux, car l’éruption a occupé 
| les paupières. Il n’a pas présenté des symp- 
6. 1750 1/IV. 2340 | tômes de la rage. Autopsie: très nom- 
3/X11. 1840 22. 2350 23/V | breux échinocoques, avec cirrhose consécu- 
1/1. 2050 7 8/V. 2110 1905 203 | tive du foie; pus dans les cavités nasales. 
4/11. 1950 19. 1320(!) | Du sang et du cerveau on a cultivé la sep- 
&/III. 2220 23. 1220 | ticémie. Très peu d’urine; on n’a pu trouver 
| de sucre. Avec son cerveau on a inoculé le 
| 24/V, un lapin et un cobaye sous la dure- 
| mère: tous les deux périrent le 25'V; leur 
| sang était stérile, leur cerveau a donné 
| une culture de la septicémie! Dans l'urine 
| du dernier lapin on a constaté des traces 
| manifestes de sucre! 
1 nuit du 7a | 
7. 2680 8 au 2? | Inoculé pour servir de témoin. 
9/XI rage 


Succomba sans présenter des symptômes de 
la rage. Autopsie: dans les poumons des 
lésions très étendues, dans le péricarde dé- 
pôts fibrineux, de même que dans les ple- 
vres; dans la cavité abdominale nombreux 
échinocoques avec des lésions consécutives 
91 | dans le foie. Le sang était stérile. Les uri- 
XL /R9N : 
| nes ne renfermaient pas de sucre. Avec son 
cerveau on a inocule le 22/XI un lapin sous 
| la dure-mere. Vers le milieu du mois de 
| janvier il a commencé à maigrir beaucoup 
| et succomba le 30/1 (après 69 jours). Au- 
topsie a découvert dans son cerveau un abcès 
| énorme. 


11. 2670 
20. 2630 


La maladie a débuté par une dyspnée intense et l’in- 
clinaison notable de la tête vers la gauche. Le 12/1 
| ann état s’empire: il respire avec un grand effort, in- 
| celine la tête fortement à gauche et lorsqu'on le touche, 


| se jette de tous les côtés, en se débattant contre les 
20. 1970 14..1770 (nuit du 741}, | parois de la cage. Autopsie a démontié des échino- 


Fe | coques assez nombreux dans l’épiploon et une sécré- 
26. 1840 18. 1870 | 12 au était-| tion purulente dans les cavités nasales. Les cultures 


3/XIL. 1720 24, 2040 13/1 ce la | du cerveau ont démontré la septicémie. Avec ce 


7. 1620 8/1. 2950 1905 rage ?| cerveau on a inoculé le 13/1 deux lapins: tous les 
deux périrent le lendemain. Alors, le 14/1, on a inoculé 


| de nouveau le cerveau «u lapin Nr. 11 à un lapin et 
| à un cobaye sous la dure-mère: tous les deux peri- 
| rent le lendemain, et les cultures de leur cerveau ont 
| démontré la septicémie. 


| 5 22 = . : © 228 
>0| 83 225 Virus de rues ou virus 2022 
"rg © à = c E fixe; son origine, Lieu de l’ino-| Combien de |5 2815 FE 
= 5| #6 |& 9 £ | (On inoculait toujours culation mg. ? PINS 

= So |E &0 De a = © 
AND NOÉ ETES le cerveau). ÉLIRE 
= >| so 2 [A © AZ 
| 
2/XL | lapin | 
2 | 
tion Es dtto dtto 10 18/xu) 46 
| | 
| | 
| 
| 
| 
13: = 9345 dtto dtto 10 +9/XT | 17 
dtto sous la dure- | 
A 2/X ” | 
18 202/21 | 3550 0:2 cc. mere 2 | Se = 
r 5 dtto dans le peri- 
= 2 2270 1..ce. toine. z 
” 
16. » 92500 dtto dtto 10 
| 
Lu 
I7. . 9800 dtto dtto 10 
| 
ee 


371 


Poids de l’animal au cours 2 a | 28 R 
de l'expérience As | 52 PA 
un 
25 
58 
La maladie a débuté par une inclinaison de la tete vers 
20. 2140 21/IL. 1960 ie droite lb durait longtemps, tout en demeurant 
5 / ans ce stade. — Ensuite une demarche incertaine 
26. 2080 18/1. a vers le 317 a apparu, et le lapin tombait facilement; il est à noter 
3/XII. 2020 8/IV. 2210 15/IX était-| qu’il tombait presque toujours du côté droit. Dans le 
18. 2160 7/N. 2330 1905 ce la | courant en mois de a, se montra l’écoulemeut 
9. purulent des narines. Cet état se prolongeait des mois 
; 1/1. 2100 Tr SEN a entiers Le lapin succomba à la fin au milieu de ces 
28/1. 2090 28/VIH. 2260 | symptômes vers le 15/IX 1905, quand j'étais absent. 
| Autopsie donc n’a pas été faite, ni le cerveau ensemencé. 
| Cette lapine a avorté le soir du jour de l’inoculation 
| 6 foetus (tous ont péri). Vers le milieu du mois de 
novembre s’est montré un écoulement purulent des 
| narines; le 19/XI on a constaté l’affaiblissement des 
| extrémités (démarche incertaine) et en même temps 
| l'inclinaison très prononcée de la tête à gauche. Cette 
lapine, poussée par derrière, tombait sur le côté et, 
| en s’efforgant à se relever, elle retombait; alors elle 
| tournoyait sur le plancher plusieurs fois (jusqu’à quel- 
| ques dizaines de fois) jusqu’à ce qu’elle, ayant trouvé 
e Sc | un point d'appui, pût se relever. Néanmoins elle man- 
7. 2120 21. 2220 | geait toujours. Tous ces symptômes ont commencé à 
19. 1750 .21/II. 2145 | disparaître au mois de décembre de sorte que la la- 
7 / 7, | pine tenait la tête droite et ne tombait plus en mar- 
20. 1710 4/1. Dies 194 | chant. Ensuite cependant a réapparu l’inclinaison de 
27. 1800 25. 2030 | 15/V | était- Ja tête à gauche, et au mois de mars elle a commencé 
2/XIL. 1880 22/Iv. 2050 | 1905 |ce la de Rodvean à aber pinsieurs foi a marchant. Sa 
C | mois de mai, l'écoulement purulent des narines s’es 
14. 2100 7IV. 1810 Ea8e ? augmenté considérablement; les narines alors se sont 
21. 2170 10. 1630 | couvertes de croûtes, et la respiration est devenue 
1/1. 2280 15. 1310 | très difficile. Son état s’empirant de plus en plus 
| la mort arriva. Autopsie a démontré un contenu 
| purulent abondant dans les cavités nasales s’étendant 
jusqu’à la lame criblée; dans l’épiploon — échinoco- 
| ques peu nombreux; du reste pas de lésions. Dans 
| les urines traces douteuses de sucre. Culture du sang 
stérile! L’ensemencement du cerveau a donné les bac- 
téries typiques de la septicémie hémorrhagique. On 
| a inoculé son cerveau à deux lapins sous la dure- 
mère: tous les deux ont succombé le lendemain; leur 
| sang de nouveau était stérile, tandis que de leurs cer- 
| veaux on a obtenu des cultures d’une pasteurellose ! 
7. 3110 | 10/XI Be Inoculé pour servir de témoin. 
19. 2200 25/IIL. 2510 | Do | 
3/XII. 2340 22/IV. 2830 | 
1/1. 2650 21/V. 2790 | Les lapins Nr. Nr. 15, 16 et 17 n'ont pré- 
4/1. 2860 10/VI. 2780 | senté jamais des symptômes de la rage. Son- 
#/IH. 2830 28/VIII. 2780 vent leur poids s’abaissait. car ils etaient 
19. 2590 1/IV. 3080 | tenus dans des conditions fort défavorables. 
3/XII. 2680 22/IV. 3090 | La lapine Nr. 17 mit bas quelques petits 
1/1. 2980 21/V. 2890 | le 1/XII; en mai, elle a été atteinte d’écou- 
#/1I. 2930 10/VI. 2920 lement purulent des narines. 
&/1II. 294) 28/VIII. 2560 
19. 2840  1/IV. 3100 Le 1/IX 1905. c'est-à-dire après 303 jours 
3/XIL. 2530 22/IV. 3190 tous ces lapins ont été employés pour d’au- 
dir. 2840 21/V. 3080 tres expériences. 
4/11. 2910 10/VI. 2920 | 
4#/111. 3020 28/VIIL. 3100 | 


Numéro 
d'ordre 


Date de 
l’inoculation 


Som 
SE 
B= me 
LOS 
a a 5 
E»s2 
fo 


Virus de rues ou virus 
fixe; son origine. 
(On inoculait toujours 
le cerveau). 


Lieu de l’ino- 
culation 


Combien de 
mg. ? 


10—12) 1 ce. 


Date du de- 
but de la 
maladie 
Combien de 
jours après 
l’inoeulation 


lapin 
2/XI 9720 dtto dtto 10 
v. fixe subst. grise de Be 
6/XI 7 cerveau, non filtrée di- 2 2 2 
2520 ; ; jambe 
luée 500 fois 1 ce. 
(patte post.) 
Lu 
“ 9650 dtto dtto 2 
= 296 0 dtto dtto 2 
. 2670 dtto dtto 2 
: dtto sous la dure- 02 
H 3420 0:1. ee. mere 
vir. de rues; cerveau 
1YxXIL An humain dilué 100 fois | sous la peau 10 
1904 | 2480 | non filtré (v. T. XLII,| du ventre 


375 


| Es 
Poids de l’animal au cours 5 E | 42 R 
de l’experience À .SUIMSE des LE: 
5,2 
© E = 
Le lapin Nr. 18, déjà au mois de novembre, a été 
atteint d’un fort écoulement purulent des narines. Au 
mois de mars, son état était très mauvais, mais on 
n’a pas constaté des symptômes de la rage. Ensuite, 
19. 2500 11/IH. 2510(!) hd | son état nest amélioré notablement de nouveau, et 
5 it au | cette amélioration persistait jusqu’à fin avril, quand 
3/XIL. 2690 v8 2410 2 au encore de nouveau son état s’est empire. Je n'ai pas 
1/1. 2790 25. 2620 3/V 1811/;| observé ce lapin dans les derniers jours avant sa mort. 
4/II. 2840 22/IV. 2840 1905 | ne a ee des a 
/ £ A | assez étendues dans les poumons. Traces de sucre 
4/1. 2930 3/V. 2365(!) dans les urines! Le sang du coeur et le cerveau ont 
| ga a Se tres AHonraoiee de la Sen Louis 
| hémorrhagique. On a inoculé son cerveau à deux co- 
bayes sous la dure-mère: le lendemain tous les deux 
| ont péri de la septicémie. 
26. 2600  1/1V. 2700 | 
11/XIL. 2670 10/V. 2670 | 
An 2660 18. 2180(!) | Les lapins Nr. Nr. 19, 20 et 21 se portaient 
15. 2850 10/IV. 2490 | bien, en général, pendant toute la durée de 
4/11.2880 28/VIL. 2710 l'expérience. Ils étaient atteints seulement de 
&/TIL. 2650 | coryza (écoulement purulent des narines). Quel- 
= = | ques-unes ont mis bas 1 ou 2 fois, mais 
26. 2470 1/IV. 2480 | q ae CRE 
18/XIL. 2480  10/V. 2520 | n’ont pas élevé leurs petits. Au mois de juin 
8/1. 2510 22. 2400 | chez tous ces lapins a apparu une éruption 
4/1. 2740 10/VI. 2410 à la peau de En tete, gui sous la forme de 
4/11. 2500 28/VIIL. 2180 | eroütes s étendit sur la tête presque entière. 
= | 
26. 2150 1/1V. 2550 | Le 1/IX 1905, c’est-à-dire après 299 jours, 
11/XIL 2300 10/V. 2410 on les a employés pour d’autres expériences, 
25. 2420 20. 2300 ER : 
157 5; 10 10/7. 9350 On n’a constate jamais chez eux des symp- 
5 J+ ö 2 A =, en 
4/11.2530 ?8/VIII. 2830 | N ET 


4/TIL. 2750 


Il était bien portant jusqu’au mois de mai; alors 
| comme chez les lapins précédents, une éruption a paru 
| à la peau de sa tête. Son état Seinpirait de plus en 
Be plus. On n’a pas constaté cependant des symptômes 
26. 2300 1/IV. 2670 it du | de la rage. ne a demontre: ehatehoment dans 
18/XII. 2510 19/V. 2340 93 au le péricarde et dans le péritoine; ecchymoses dans 
IT © | 1/ | l’épiploon. Traces manifestes de sucre dans l’urine! 
8/1. 2700 18. 1800(!) 94/V 198 he L’ensemencement du cerveau a donné le staphvloco- 
4/1. 2720 22. 1610 1905 | que blanc. On a inoculé son cerveau à un lapin et 
4/1. 2700 | à un cobaye sous la dure-mere. Le lapin succomba 
| le lendemain: l’ensemencement de son cerveau a donné 
| aussi une culture des staphylocoques. Le cobaye 
| était très malade d’abord, mais ensuite se rétablit: il 
| etait sain, en observation pendant 100 jours. 


282 | 
7 a ul 14/XI eo Inoculé pour servir de témoin. 
| Les lapins 24 et 25 étaient bien portants pen- 
| dant toute ia durée de l’observation, jusqu'au 
1/1. 2480 10/VI. 2890 | Do anvier 1006 ae 
4/11. 2610 28/VIIL. 2890 | ne Ne 
&/IIL. 2800  6/X. 2820 | Les expériences 24 à 31 ont été exécutées 
4/IV. 2720 6/XI. 2950 4 jours après la mort de la personne, dont 
10/V. 2960  29/I. 3050 | le cerveau y a été employé. Ce cerveau était 


| conservé pendant 3 jours dans de la glycé- 
| . . ve . x . . 
rine: il n’était done pas tout à fait frais. 


UE = A : Id CR 
e © 832 2235 | Virus de rues ou virus Be ES 
PE = 5 = = fixe; son origine. Lieu de l’ino- | Combien de 3833 a FR: 
EU si (On inoculait toujours culation mg. ? o.a2. = 
FPS = le cerveau). SBRIESS 
si A \ © Fe} © © el 
5 < 2 — = OS 
19/XIT | lapin dtto 
25. | 1904 | 2760 | 05 ce. dtto 5 
| 
26 » filtrée se foi dans la veine 9 
HN L 2650 Ä I AS | de l'oreille 
| 
| n 
n dtto | 25/X 
27. | » | 2500 05 cc. CR i 1905 | 97 
” ; dtto = F | dans le peri- 
28. ” 9540 | mon he, 100 fois une 10 
dtto 
D] ” 
29. + 2660 1), ce. dtto 5 
Alto dans les 
30. | + | ggo | non filtré dilué 500 foi a di 2 
Fe (patte post.) 
81. | » | 9380 re dtto 1 14/11 | 57 


319 


| = | 53 

SE 

Poids de l’animal au cours | 2 Ë | 22 
RTE S a | 85 Remarques 

e l'expérience As | 82 

au 

© 2 

a | 8% 

Os 


1/I. 2790 10/LV 4360 
4/11. 2990 28/VIIL. 3290 
4/11. 3290  6/X. 3460 dtto 
1/1V. 3170 6/XI. 3540 
10/V. 3300 29/1. 3370 


Dans les 3 derniers jours ce lapin presentait un affai- 
blissement des extrémités (chancelant!). A part cela. 
pas des symptömes plus nets de la rage. Autopsie 
a démontré des lésions étendues dans les deux pou- 
mons et les plevres (»influenza des lapins«); dans 
391/ l'épiploon — échinocoques très nombreux, et lésions 
? | consécutives du foie très avancées. Le sang et le cer- 
veau stériles. On a inoculé son cerveau (assez grande 
| quantité) à deux cobayes sous la dure-mere. Tous les 
deux sont demeurés sains et saufs, et même plusieurs 
| fois ont mis bas au cours d’une série de mois. On les 
observait jusqu’au 1/IX 1905 (= 216 jours) 

| Vers la fin du mois de janvier ıl a commencé à pré- 
senter des symptômes de la rage: démarche chance- 
| lante, inclinaison prononcée de la tête à droite, et par 
moments, il se jetait et se débattait, lorsqu'on le tou- 
chait Ces symptômes: démarche chancelante, grande 
inquiétude, inclinaison de la tête — persistaient pen- 
dant des mois. Son état tantôt s’empirait. tantôt s’amé- 
| lior‘it. Parfois la tête s’inclinait si fortement, qu’elle 


1/L. 2670 25. 2510 nuit du 
15.2750 26. 2440 |27 au 
21.2720 27. 2350 | 28/1 
23. 2560 28. 2550 | 1905 


| 
1/1. 2500 T/EY. 1990 122 | gisait sur le sol. Ou bien, il ne pouvait se tenir de- 
4/11. 2310 4. 2000 ; 77 | bout. tombait et se jetait »comme enrage«, lorsqu'on 
15. 2330 6. 1850 10/IV | était-| je touchait Au commencement du mois d'avril 
Fa ö 1905 | ee la| ces symptômes se sont empirés, et la mort arriva 
2/1LL. 2310 : 8. 1700 ra e? après une maladie de 2 mois 1}. Autopsie n’a rien 
18. 2170 10. 1560 ë démontré sauf des échinocoques avec des lésions con- 


sécutives du foie. On n’a pas trouvé du sucre dans 
l’urine! Le sang et le cerveau stériles! On a inoculé 
| son cerveau à deux lapins sous la dure-mère: l’un 
d’eux a succombé 2 et l’autre 4 jours après. L’ense- 
mencement de leur sang et de leur cerveau a dnnné 
des cultures d’une pasteurellose. Ainsi donc, le lapin 
Nr. 27 succomba aussi sans doute à la septicémie 
quoiqu’on n’ait pas obfenu des cultures. 


1/1. 2620 10/VI. 3100 
4/11 2890 28/VIIL. 2970 | 
4/11. 2650 6/X1. 3400 | 
1/IV. 2870 29/I. 3430 Ces deux lapins étaient tout à fait sains 
10/V. 3030 pendant toute la durée de l'expérience, c'est 

1/1. 2700 10/V. 2690 | | à dire jusqu’ au 29/I 1906 (= 406 jours). 
4/11. 2800 28/VIIL. 2720 
4/III. 2850  6/X. 2800 | 
1/IV. 2880 29/I. 2720 | 
1/1. 2710 10/VI. 2960 | 


IL. 27: S | 

io ann an | N’a présenté aucun symptôme suspect pen- 
Bi : ID = | dant toute la durée de l'observation, c’est 
31. 2960 6/XI. 3420 | 


22/LV. 3000 29,1. 3350 | à dire pendant 406 jours (jusqu’au 29/1 1906). 
21/V. 5080 | 


use Succomba au milieu des symptômes typiques 
1/1. 2370 12. 2420 | 16 au | 591/, > 


| . r r . 
LIL 2480 16. 2090 | 17/11 rage de la rage. Autopsie avec résultat négatif. 


1905 Quantité notable de sucre dans les urines. 


376 


a |B8® A = ons 
oo| 2:2 ‚22 5|Virus de rues ou virus TE © 22 
So 5 = #58 fixe; son origine. Lieu de l’ino-| Combien de |2 03/5 FE 
Bel lsrs lm 2 (On inoeulait toujours culation mg. ? ae te 2 w © 
ANA NES le cerveau). 5883538 
en a 2} A = 2 © .= 
- Am SL 
impossible à 
virus de rues du la- dans Alpes déterminer 
, 30/1 | lapin pin (v. Tab. NIET AN) an-moyèndes mais 20 fois | n 
32. employé quelques heu- |" . .”, moins environ| 2/X | 245 
1905 | 2950 . x Je incisions da 
ut. lekaribeations)| de nu m 
lue 100 fois; non filtré. | expér. 11 et | 
DER EXT 
| 
| 
33. > 2520 dtto dtto dtto | 
252 | 
| 
| 
| 
|| 
> = 
34 na | dtto sous la peau | 10 | 
| 7 2080 1 ce. du ventre | | 
| | 
| | 
| | 
| 
| | 
| | 
Ze dtto dtto 10 10/11) 89 
| | 
| || 
| 
| 
| 
dans le péri- | 
bu 
36. ” 2990 dtto toine 2 | 
| 
| 
| || se ee 


© 
=] 
—] 


Le + 

+ | 58 

5 DE 

Poids de l'animal au cours | 2# | 32 
; 5 3 a Remarques 

de l'expérience as | $È 

n 

© É? 

T © à 

Os 


Il a été infecté un peu plus faib'ement que le Nr. 33. 
Pendant lon :temps il était tout à fait sain. Ce n’est qu’ 
après 8 Do que la maladie s’est révélee par une in- 
E Re clinaison de la tête à droite qui persistait jusqu’ à la 
25/11. 2870 6,/X. 3050 349 | mort. Quelques jours après a aparu l'inquiétude, des 
EV. 3140 8. 2920 était sursauts brusques au mouvement: il tombait alors et, 
: = etalt-| en essayant de se relever, il tournoyait très vite ainsi 
S/V. 3050 12. 2980 |15/XII ce la | que sh était décrit déjà plusieurs fois chez les lapins 
3/VI. 3200 6/X1. 3160 inoculés avec le virus fixe il y avait aussi des symp- 
27/VIIL. 3050 tômes dyspnéiques. J’observais chez lui l’état pareil 
pendant 2 mois environ. En décembre, à cause de ma 
| maladie, je ne l’ai.pas vu déjà. On m’a dit qu'il aurait 
| succombe au milieu des mêmes symptômes. Autop- 
sie n’a pas été faite. 


rage? 


Infection un peu plus forte que chez le Nr. 32. Il n’a 
pas présenté des symptômes de la rage. Autopsie: 
dans les poumons lésions de »l’influenza des lapins« 
| d’une intensité moyenne; à la coupe. il s'écoule un 
liquide purulent des bronches; dans la cavité abdo- 
25/11. 2650 21/V. 2100 | m — échinocoques et cirrhose “one cuve du foie 

5 7 92 | d'un degré moyen, en outre une assez grande quan- 
ou 2510 2/V I. 2070 2/VI 123 tite en A A no et 
24/1V. 2490 let du cerveau n'a donné que quelques colonies des 
bactéries de la putrélaction, paraît-il. On a inoculé son 
cerveau le 3/VI à un lapin et à un cobaye sous la 
dure-mère. Les deux animanx sont demeurés sains et 
saufs pendant toute la durée de l'observation, c’est- 

à-dire jusqu’au 1/IX 1906 (= 89 jours). 


25/11. 2040 27/VIIL. 2550 
1/1V. 2250  6/X. 2820 
3/V. 2400 6/XI. 2580 
3/VI. 2270 29/1. 2870 


Il était bien portant pendant toute la durée 
de l'observation, c’est-à-dire jusqu’au 


29/I 1906 (= 365 jours). 


| 
| = & 

Il n’a pas présenté des symptômes manifestes de la 
rage. Autopsie: dans les poumons — lésions inflam- 
matoires assez étendues. On n’a pas trouvé de 
sucre dans les urines! Le sang et le cerveau sté- 
riles. On a inoculé done le cerveau de ce lapin à 2 
cobayes sous la dure-mère: tous les deux succombe- 
rent le lendemain! Le sang de leur coeur stérile aussi! 
On a préparé alors du cerveau du lapin Nr. 35 une 
| émulsion dans de l’eau phéniquée à 30, et on l’a 


18/11. 2280 it du laissée ainsi une heure et demie. Ensuite on a ino- 
#/I1I. 2380 401/, | culé une quantité assez forte de cette émulsion à un 
11/III. 2120 11 au rage cobaye dans les muscles du dos. Ce cobaye a succomb& 
7 = 12/I11 5 après 23 jours au milieu des symptômes douteux 
12/111. 1990 | de la rage. On a inoculé encore son cerveau sous la 


| | dure-mère à un lapin, qui a succombé au milieu des 
symptômes inconnus après 27 jours. Dans l'urine de 
ce lapin traces douteuses de sucre! On a inoculé 
encore son cerveau à un cobaye sous la dure-mere; 
celui-ci succomba à la rage après 12 jours au milieu 
| des symptômes très caractéristiques: très inquiet, il cou- 
| rait autour de la cage. grattait la terre avec les pattes, 
| se jetait sur des lapins qui s’enfuyaient épouvantés, 
etc. Ensuite, arriva la paralysie et la mort. 


| nn a _— 


4/111.2530 27/VIIL. 2970 | 
1/IV. 2610  6/X. 3120 | 
3/V. 2510  6/XI. 3220 
3/VI. 2600 29/1. 3190 | 


Il était bien portant pendant toute la durée 
de l'observation. c'est-à-dire jusqu’au 29/I 


1906 (— 365 jours). 


Bulletin III. 4 


5 6 a “D o a 
8 © 5. Virus de rues ou virus TS ol ee 
= = = fixe; son origine. Lieu de l!’ino- | Combien de | 3 23 5 a SE 
& 9 E (On inoculait toujours culation mg. ? Fr 2» 3 
E80 le cerveau). 524854 
322 A Om 
| 
| 
30/1 | lapi | 
apin | 
37. 1905 | 2280 dtto dtto 10 | 
| 
| 
| 
| 
dtto dans les mus- | 
à dilué 500 fois non cles de la | 
2 sd 2350 filtré jambe 5 | Sn Fe 
ec: (patte post.) | 
| 
| 
| 
dtto dans la | 
39: er filtre veine de 2 | 
i zul 1 ce. l’oreille | 
| 
& 
40. dtto dtto 2 | 


2400 


Poids de l’animal au cours 


de l’expérience 
P 


Combien de jour 
après l’inoculat 


379 


Remarques 


Vers la fin du mois de juin il a été atteint 
d’une éruption à la peau de la tête: les 
croûtes recouvraient ses deux yeux et ses 


4/III. 2430 3/VI. 2520 narines, dont s’écoulait une sécrétion puru- 
1/1V. 2480 26/VI. 2270 |25/VIIT 205 | lente. Il a succombé au mois d’aoüt, quand 
3/V. 2440 | | j'étais malade. On ne l’observait donc pas 
| | pendant les dernières semaines de sa vie, 
| | ni l’on n’a pas fait son autopsie. Diagnostic 
| impossible. 
Il a succombé au milieu des symptômes ty- 
12/11. 2620 piques de la rage. Autopsie négative. Mé- 
&/ITI. 2770 | ninges très congestionnées. Très peu d'urine: 
1/IV. 2780 nuit du! 9g17 | dans l’urine étendue de 6 volumes d’eau on 
3/V. 2710 | 6 au |, el n’a pu trouver de sucre! 
4/V. 2600 NES 
5. 2470 | | Le sang et le cerveau stériles. Son cerveau 
6. 2400 | | a été employé pour les exper. 13—20 
| | Table XLII. 
| | 
Il n’a présenté jamais des symptômes mani- 
festes de la rage. Autopsie (Dr. Eisenberg) 
a démontré des lésions tuberculeuses éten- 
| dues dans tout l'organisme (dans les pou- 
£ er mons, le foie, la rate, les reins, les intestins). 
Pi ans ie er | | Diagnostic a été confirmé par la constatation 
1 em 3/VL 2140 7/vı | 128 | des bacilles tuberculeux. Dans les urines on 
18. 1760 7. 2000 = | n’a pas trouvé de sucre (Dr. Eisenberg). Le 
11V. 2050 i | | cobaye inoculé avec le cerveau de ce lapin 
; | | a succombe 13 jours apres au milieu des 
| | symptômes incertains. Pourtant les inocula- 
tions du cerveau de ce cobaye aux autres 
cobayes et aux lapins ont donné des résul- 
| tats négatifs. 
| | | Il n’a présenté jamais des symptômes de la 
2 | rage. A cause de ma maladie il n’etait pas 
cn an ne = | observe pendant 3 dernieres semaines de sa 
3/V. 2780 96. 2650 120/VII| 171 | vie. Il succomba au milieu des symptômes 
3/VL. 2390 MST | | inconnus. 
| Autopsie n’a pas été faite. Diagnostic im- 


possible. 


Zr 


380 


la peau, et un — dans la veine. Des lapins inoculés avec le virus 
fixe dans le péritoine ou dans les muscles pas un seul n’a pré- 
senté des symptômes de la rage (8 expériences). La marche de la 
maladie et la mort de ces quatre lapins qui succombèrent avec les 
symptômes de la rage, par suite de l’inoculation sous-cutanée ou 
intraveineuse du virus fixe, est très intéressante et instructive. Les 
premiers symptômes de la rage ont apparu: une fois déjà 17 jours 
après l'inoculation, une fois après 46 j, une fois après 70 jours 
et, à la suite de l’inoculation intraveineuse. au bout de 170 jours 
seulement. La durée de la maladie était une fois seulement de 
1 jour Y/, (exp. 11), une fois de 12 jours '/, (exp. 7), une fuis de 
177 jours (exp. 13) et une fois même de 271 jours (exp. 12). La 
marche de la maladie est décrite dans chaque cas particulier dans 
les „Remarques“ d’une manière plus détaillée. Iei je ne ferai que 
de remarquer que les symptômes de la rage étaient accompagnés 
presque eonstamment d’un écoulement purulent des narines, qu’ après 
la mort des lapins l’autopsie découvrait des lésions plus ou moins 
étendues dans les organes internes (à l'exception seulement du lapin 
No 7), et que les ensemencements sur les milieux de culture ainsi 
que les inoculations aux animaux du cerveau ou du sang de ces 
quatre lapins ont démontré chaque fois une septicémie hemorrha- 
gique (pasteurellose).') Ainsi done, la mort de ces lapins pas une 
fois n'a été causée par le virus fixe seul Ce virus était capable 
4 fois (sur 17) de provoquer seulement les symptômes de la rage; 
pourtant il était ineavable d'amener la mort: elle arrivait toujours 
à la suite d’une infeetion surajoutée. Si cette dernière apparaissait 
en peu de temps, les symptômes de la rage duraient peu aussi 
(par ex. 1 jour !/; chez le lapin No 11). Si cependant cette in- 
fection surajoutée manquait. les symptômes de la rage duraient des 
mois entiers sans pouvoir entraîner la mort. 

Passons à présent au virus de rues. Comme nous avons déjà 
dit, sur 18 expériences faites avec ce virus 10 seulement se sont 
terminées par la mort des animaux. De ces derniers, les lapins 
No No 26, 33 et 39 ne périrent pas de la rage. Il m'était impos- 
sible de faire le diagnostic de la maladie des lapins No No 37 et 
40, étant alors moi-même malade. Cinq lapins restent done qui suc- 
combèrent au milieu des symptômes de la rage. Chez deux d’entre 


1) L’autopsie du lapin N-o 12 n’a pas été faite. 


381 


eux les symptômes étaient typiques: la maladie durait 21/, et 81/, 
jours (exp. 351 et 38), et l’autopsie ainsi que les cultures bactério- 
logiques étaient négatives. Le virus de rues donc était capable 
deux fois sur 18 d'amener la mort par lui seul (sans une infection 
surajoutée). Ces deux cas se rapportent à l’inoculation dans les 
muscles. 

Dans l’expérience 35 le lapin a péri aussi de la rage après une 
maladie de 1 jour '/, à la suite d’une inoculation sous cutanée: 
mais une infection surajoutée (pasteurellose) s’y joignit, — ce cas 
donc n’est pas pur. Les expériences 27 et 32 rappellent tout à fait 
les quatre expériences faites avec le virus fixe que nous venons 
de décrire ci-dessus. Chez l’un de ces lapins les premiers symptö- 
mes de la rage ont apparu après 37 jours, chez l’autre — après 
245 jours. Chez le premier la maladie durait 85 jours, chez le 
second — 74 jours. La marche de la maladie était complètement 
analogue à celle qui vient d’être décrite à propos de l’inoculation 
du virus fixe. Après la mort du lapin No 27 on y a constaté une 
pasteurellose; l’autopsie du lapin No 32 n’a pas été faite. 

Nous dirons done pour conclure: en inoculant des petites 
doses de virus rabique dans les divers tissus de l’or- 
ganisme des lapins — à l'exception du système ner- 
veux central — on ne peut démontrer des différen- 
ces évidentes, quant à la virulence, entre le virus 
fixe et celui de rues. Après l’inoculation de l’un ou de l’au- 
tre, le pour-cent plus ou moins égal des lapins ne réagit point contre 
l'infection; d’autres succombent au milieu des symptômes de la rage, 
mais à la suite d’une infection surajoutée. Ce n’est qu'inoculé dans 
les muscles que le virus de rues se montre d’une façon évidente — 
même avec des doses faibles — plus virulent que le virus fixe: sur 
trois inoculations intramuseulaires, exécutées avec le virus de rues 
à la dose de 1 à 2 mg., deux fois la mort arriva au milieu des 
symptômes classiques de la rage sans aucune infection surajoutée 
(exp. 31 et 38), tandis que sur quatre inoculations intramuseulaires, 
faites avec le virus fixe à la dose de 2 mg. pas un lapin n’a péri 
avec des symptômes de la rage (même trois d’entre eux ont survécu). 

Passons maintenant à la description des expériences exécutées 
avec des doses fortes de virus. Ces expériences sont consignées 
dans la Table XLII qui a été établie d’après les modèles précédents. 

Voir Table XLII, page 382 — 398. 


382 


TABLE XLI. 


Influence sur l'organisme animal 


Influence des doses 


= (50% Is o 2 4 
0 0 | 33 |2 S 8 virus d À 32.348 
STE 1 Dee Sta us 20 TUE DU VEUEN Tjen.de l'ino-| Combien de | 5 = NEE 
E5| 28 [838 Ras En GHRIE, culation | mg. ? ee 3328 
>S3|&£28 3° % (Toujours le cerveau). | Fa le “25608 
AT|Ag los | ISBSISSE 
= le 37 18538 
| ñ | Â re pas noté | 
1. iR avi |srtenn du ce a péri | muscles de 1e | fe fon | rx | 21 
Il 5 P précise | 
| 2 d dtto pres de | 
2. AIX Re NS RSS Le la colonne dtto  |14/IX| 13 
L 2 dtto chien b. r 
vertebrale | 
| 
/ à virus de rues dans la peau | 
= Maps 3090 dtto chien c. scarifiée alte ESS 
virus de rues cerveau | sous la dure- | 2 
+, 1 U/XIE USE Ho nt MES dtto 13/XII| 12 
virus de rues cerveau 
5. | 18/IX 3300 | du lapin Nr. 2; dilué dtto 50 29/10 RO 
: 10 fois O5 ce. | 
$ dtto sous la peau 70 
6. 7 2900 0:7 ee. (environ) du ventre environ DO 
B dtto dans le peri- 80 | 
fe 7 2500 0'8 ce. environ toine environ | 82 dé 
a dtto dans la environ 
= 7. 2800 environ 05 cc. queue 50 | ar = 
dans la peau limpossible à dé:| 
9. a 92950 dtto du ventre par [terminer d’une) 13/X | 25 
scarification | façon précise | 
ñ virus de rues (comme | sous la dure- non | 
LOS ASE 2200 | les Nr. 11 et Nr. 12). mère déterminé BE = 
virus derues: cerveau | 
humain; émulsion épais- | dans la peau | 
. |se frictionnée avec une | du ventre au | 
1 Fr baguette et laissée sur, moyen de |impossible à | 30/1 42 
; 2 2950 | une surface d’etendue | nombreuses | déterminer | 
d'une paume de main | scarifica- | 
pendant 10 min. tions | 
(v. T. XLI, 24—31). 


383 


TABLE XLII. 


du virus fixe et de celui de rues. 


fortes (minim. 50 mg.). 


due: | 
nl 
Auer 
. . [2] 
Poids de l’animal au cours 25 3 8 | 
; 228 Sg ce | Remarques 
de l’expérience Ssııa= 
n 
© É® | 
ro Bin 
Os | 
I 


12/IX | 24 | Perit de la rage. 


16/IX | 15 Dtto 


3/XI. 3010 26. 2920 | Perit de la rage. — Le cerveau du chien c 
16. 3030 29. 2710 | 30/XI| 32 | était gardé dans la glycérine pendant 23 jours 


22. 2940 | avant l’inoculation au lapin Nr. 3. 
16/XI1| 15 | Périt de la rage. 
Périt dela rage. — Autopsie: 
27. 3230 IX 13 | lesions inflammatoires dans 
30. 3100 L | le lobe supérieur du poumon 
| | droit. | Leslapins Nr.5 
72772750, 16.2750 w à Nr. 9 ont été 
3/X. 2780 19. 2590 | 22/X | 34 | Périt de la rage. inoculés avec 
12. 2840 21. 2460 |: | : a 2 
27. 2490 12. 1790 |. | ae 
3/X. 2450 13. 1700 | 1X | 26 | > À re 
97. 2830 nuit | Périt de la rage.— Autopsie mençait ne 
3/X. 2570 du 3 |151/,| a démontré des cysticerques tir mauvais. 
i au 4/X | dans la cavité abdominale. 
27. 2250 12. 2160 | 
3/X. 2240 14. 2000 | 15/X | 27 | Périt de la rage. 
15. 1970 


6. 2220 13. 1620 | nuit | 
8. 2070 14. 1530 | du 1 | 13:/, | 
12. 1750 15. 1430 | au 2/I | 


Dttv Inoculé comme témoin. 


| Jusqu'au derrier jour il ne montrait aucun 
| affaiblissement des extrémités, ni des sym- 
| ptômes de paralysie; ce n’est que le 30 jan- 
| vier qu’il présente une démarche chance- 

2680 > FE 
15. 2930 98. 9530 | lante et tombe facilement. Autopsie: lé- 
ö : | sions inflammatoires occupant 2 lobes pulmo- 


a 30/1 | 42 | 
a a a | paires; cirrhose très nette du foie; dans les 
| 


1/1. 2690 25. 


| urines, le sucre est très manifeste. — Il pé- 
| rit de la rage. 
| Avec son cerveau on a exécuté les expérien- 


ces 32 à 40, T. XLI. 


filtrée; 0:2 ce. 


a = = CD Iso ons 
= | Se ee 3 IT 8 0.19 2.2 
Si > (NE = = DE Virus de rues CUVE | Ton de line Co mbientdel ct e = == 
See 55, fixe; son origine. Taten mg.? vun 8 
ESS = © &| (Toujuurs le cerveau). | È ge 253825 
en FE: 
=. zo 2 [——« O = 
' 1904 | lapin | 
2 dtt dtt 22/1 | 34 
12. |\9/xu| 2850 I ; ME 
| 
| 
| | virusderues; cerveau FAT 
1905 | du lapin (T. XLI, 38); a er, | 
R | ” ride \ 9 
LE 8/V | 2790 ve SR RES ee Fe jambe (patte 200 + 21/V = 
pie-mere) dilue 10 fois, Oster) | 
non filtré; 2 cc. P 2 | 
| 
14. » | 2360 dtto dtto 200 1177000 
| | 
DER a | 
15 ‘ dtto nes 200 | 22 | 14 
9. ” 2350 péritoine | ES 
16. » 2110 dtto dtto 200 | 22/V | 14 
II 
| 
5 | sous la peau | Ra 
17. ” 2290 die du ventre nu 208 a 
(| 
= _ | 
| 
18. = 2060 dtto dtto 200 | 27/V | 19 
| | 
dtto de l’autre hemis- | | 
phère du même cerveau, | | 
- 2 subst. grise des lobes | dans le cer- 01 | oo/y 
19. r | 2230 | antero-superieurs; di- veau | zu | 14 
luée 2000 fois; non | 


385 


ms | 
5 | 25 
Poids de l’animal au cours | 2# | 32 
. a sah) Remarques 
de l'expérience A 8,182 4 
2 | 25 
>58] 
I 
| Succomba au milieu des symptömes mani- 
N | festes de la rage. 
1/1. 2790 22. 2660 |. 94 | 
15. 2990 23. 2490 | ai 361/, Les expériences 10 - 12 ont été éxécutées 4 
21. 2710 24. 2480 oe | | jours après la mort de la personne dont le 
| x cerveau y a été employé. Ce cerveau était 
gardé dans la glycérine pendant 3 jours. 
| Succomba au milieu des symptômes 
17. 2600 22. 2540 | nuit typiques de la rage. Autopsie avec | à 
20. 2700 23. 2470 | du 25 |17!/, résultat négatif Beaucoup d'urine. 5 
21. 2600 24. 2440 |au26/V Sucre très manifeste. Cultures du sarg | | 
et du cerveau stériles. rS 
| Succomba au milieu des symptômes | "2 
typiques de la rage. Autopsie: | = 
17. 2200 | quelques-uns des lobes pulmonaires | © 
18. 2160 19,V | 11 | dans un état inflammatoire! rien de | 3 . 
19. 2060 plus. Beaucoup d'urine. Sucre très | 2 = 
manifeste (quelques °/,). Sang et cer- | 5% 
veau stériles. | > 
Succomba au milieu des symptômes | — . 
18. 2190 23. 1950 | typiques. Autopsie absolument né- 28 
20. 2150 24. 1910 | 24/V | 16 | gative. Beaucoup d’urine. Traces ma- | à ;; 
22. 2020 | nifestes de sucre. Cultures du sang 2% 
| et du cerveau stériles, Be 
== Sm 
Dtto, seulement plus de sucre dans |25 
17. 2000 22. 1920 ] j Wo 
29. 2030 23. 1815 | 23/V | 15 ads Be 
21 1985 Son cerveau a été employé pour l’ex- | 9 D 
périence 21. (v ci-dessous). | = S 
7. 2040 2318157 nuit | Succomia au milieu des symptômes | & = 
19. 2140 25 2110 | du 27|19!/, typiques. Autopsie n'a pas été 3” 
21. 2160 27. 1950 |au28/V | faite. | 5-8 
| Succomba au milieu des symptömes | er 
| de la rage. Autopsie a démontré | £ = 
17. 1650 26. 1760 une quantité considérable de cysti- | 8 & 
20. 1730 27. 1650 o8/v | 20 | Cerques dans l’épiploon et une cir- | © 2 
23. 1720 28. 1540 Lee rhose secondaire du foie, bien pronon- | ” .. 
25. 18:0 | cée. Beaucoup d'urine, maisonn’ya | 7% 
pas trouvé de sucre! Cultures eu 
|. du sang et du cerveau stériles. lOS 
| Sun, 
| Suecomba au milieu des symptömes | = 
17. 2000 23. 1620 | manifestes de la rage. Autopsie = 
20. 1870 24. 1480 | 24/V | 16 | avec résultat négatif: seulement, sup- | © 
22. 1740 | | purativn sous la peau du crâne (au | * 
| point d’inoculation). Pas de sucre | , 
dans les urines! = 


| | | > 17) Id o m € 
| © Om I® -Ÿ 
CO RCE RER : : ITS o|F Es 
5 5 | = B= = E Var ur rues ou virus ken de linor | Combiehrde | en = a == 
5 cultes leo UE ete | Feulatinı mg, ? 92,8 
IE = | À 8 82% (Toujours le cerveau). | 8: |2 2 £ en 
= == 8 524 
ESS | a” |5>E 
| ! dtto | 
ı 1905 | lapin 
20. | 'gıy 9000 dtto 0-05 22/V | 14 
0:1’ ee. | 
F | 
cerveau du lapin Nr.| 
21: | 24/V = 16; dilué 100 fois; fil- dans la veine environ 
| 2000 |tré; 20 cc. pas entiers de l’oreille 180 | 
(vir. de rues) | 
31/X v. fixe; cerv. du lapin; d 
29. ” . ; . p!n; ans 
1904 | 2530 | dilué 10 fois; non filtré| le cerveau 10 5/XII 5 
Gens la po | impossible 
23, „ dito du ventre au |, daten 
” 2130 x d a aeterminer | 
moyen de : | 
B : strictement | 
scarifications | 
| 
24. 5 2 dito dans 100 | 
1860 le peritoine | 
| 
| 
95. ” sous | 
7 2630 En la peau au 
| 
| v. fixe; émulsion épais- 
se non filtree de la 
| : LUE , | dans la peau 
| subst. grise, frictionnée 
| du ventre au | . 3 
264, „ avec une baguette et er d impossible 
| 1910 | jaissée pendant 10 min. a à déterminer | 
sur une surface d’eten- en ‘fi = : | 
due d'une paume de Lupe | 
main. | 


381 


£ | 58 
© | SE 
Poids de l’animal au cours | 25 | 32 Re 
de l'expérience | As | 52 uns 
an 
DEE 
Succomba au milieu des | Les expériences de 
17. 1830 93. 1700 | nuit | uns manifestes de la ment ont été exe. 
; 1, | rage. Autopsie avec ré= | cutées avec le cer- 
En 24. 1550 e: 5 16°, ! sultat négatif. Pas d’urines. ae Die Dose 
FLE % | Cultures du sang et du | après la mort du 
Phi Japinz (Nr 38 NI 
| cerveau stériles. XLI). 
>: | Il succomba, quand j'étais malade, au milieu 
D] | 
a ea 22. 2e 18/VILI| 86 | des symptômes inconnus. Autôpsie n’a pas 
QE | été faite. Diagnostic impossible. 
nuit | 
4/XI. 2525 du 6au 61/, | Inoculé pour servir de témoin. 
7/XI | 
4/XI. 2160 1/IV. 2360 
3/XII. 2070 10/V. 2300 
1/1. 2380 10/VI. 2350 Les lapins Nr. 23 et Nr. 24 étaient élevés 
4/11. 2320 28/VIII. 1670 en juillet et en août dans des conditions 
4/11. 2200 | exceptionnellement mauvaises; c’est pour- 
| quoi ils ont perdu tant de poids. Cela mis 
4/XI. 1845 1/IV. 2150 | à part, ils se portaient toujours bien, et le 
3/XII. 1940 10/V. 2090 | 1/IX 1905, c'est-à-dire après 305 jours, on 
1/1. 2150 10/VI. 2020 | les a employés pour d’ autres expériences. 
4/11. 2210 28/VIII. 1980 
4/11I. 2100 
Ce lapin etait atteint pendant quelques se- 
maines d’un écoulement purulent des narines. 
Il ne montrait pas des symptômes de la rage. 
FA en en a 10/111 Autopsie: à la coure des poumons il 
3/XiT 9430 4 IL 9330 1903 130 | s'écoule du pus des bronches; le lobe infé- 
E 1/1. 9640 SELL, è rieur du poumon gauche est recouvert d’un 
à | exsudat fibrineux mou. Pas de sucre dans 
les urines. Le sang du coeur s’est montré 
stérile. 
| Il était bien portant jusqu’à fin mars; en- 
| suite il a cessé de manger, est devenu très 
| faible de la sorte qu’il tombait en marchant, 
tremblait; le 30 mars il restait couché en 
À nuit. agitant les pattes et avait des frissons fré- 
cn An A a du 30 quents. Autopsie n'a démontré aucune 
18. 2110 18. 10 |, 2 1461/,| lésion, sauf une hyperhémie prononcée des 
15/1. 2210 30. 1820 31/11 | méninges. Pas de sucre dans les uri- 
er een. 1005 nes. Culture du sang sterile. Culture du cer- 
| veau a donné les bactéries de pasteurellose! 
| Avec ce cerveau on a inoculé 2 lapins sous 
la dure-mere: tous les deux ont succombé 
le lendemain. 


388 


= SS A 3) © a a 
In | 2 | « 
AD | SE > à | Virus de rues ou virus) Fee LE ee 
© à Ss |A _ El se CRE | Lieu de l’ino-| Combien de 5 o0T #32 
T | © 
s2| 25 4658] fixe; son origine. I NE er mg.? TT & 2 = 
5 © Sn © SIN NT RS 5 TES 2 o>8 ie 
SFR BE: (Toujours le cerveau). SEA BEE 
ce a 2 S =) o CE 
a er S D 2 


| | 
| | 
| 
Lee Mt | 
| A/XI | Da | dtto dtto dtto 26/XI| 22 
| | 
| 
HD dtto dtto |  dtto 
| 
| 
Pr | 2050 | dtto dtto dtto 
| di 
| | 
a [== jrs = — | 
| | vir. fixe, du mêmecer-| Y une très | 
304 nes 9301, | veau que dans les exp. re petite 9/XI 5 
| | | 26 — 29 | quantité 
I — | — E: 
31. | 10/X1 | 3330 | vir. fixe subst. grise | dans la queue. 100 |18/XI| 8 
| | | | 
| | sous la dure-| très petite | z 
32 Ie? ? | dato mere quantite ‚15/X1 = 


389 


| 
Pe >= | 
5 des 
Poids de l’animal au cours | 2 Ë | 32 
Ter ene Ssalsı| Remarques 
périence AISNE 
| 2 CE 
| ae 
| Le 26/XI chancelant, inquiet remuait con- 
stamment la tête, en la branlant. Ensuite, 
son état général s’est amélioré, mais ces mouve- 
| ments bizarres de la tête persistaient tou- 
| jours, tantôt plus, tantôt moins accentués. 
| | Au commencement de décembre ses mouve- 
| | ments sont devenus de nouveau très chan- 
11. 2610 5/XII. 2400 | celants et peu assurés : il tombait en mar- 
19. 2480 4 7 2590 chant, après quoi il ne se levait qu'avec 
26. 2180 8. 2410 | 97x11 | 35 | grande peine, en branlant toujours la tete. 
98. 2951) 9. 2280 Le soir du S/XII il était encore assis, le ma- 
30. 2390 tin du 9 Xu il restait couché, et à midi il 
a succombé. Autopsie n’a démontré au- 
| eune lésion. Beaucoup d’urine: traces de su- 
| ere dans l’urine. — Ensemencement du cer- 
| veau a donné une culture abondante des 
| bactéries de la septicémie hemorrhagique. 
Inoculation de son cerveau, à deux reprises. 
| aux 4 lapins a cause le lendemain déjà leur 
mort de la septicémie. 
Dès le début il était atteint d’un écoule- 
ment purulent des narines. Son état tantôt 
s’ameliorait, tantôt s’empirait. En juin ses 
8. 1920  4/IIL. 2430 narines se sont recouvertes de croûtes. La 
11. 2050  4/LII. 2480 | respiration devint très difficile. Il a succombé, 
1919507 1/IV. 2320 l'4/VIIT 973 | quand j'étais malade: il n’était done pas 
3/XIL 2070 7/V. 2460 | 1905 | ” alors observé; deux jours avant de succom- 
18. 2280 10/VI. 2380 | | ber il aurait cessé de manger, m’a-t-on dit. 
8/1. 2330 #/VLII. 2170 Autopsie (Dr Eisenberg) avec résultat né- 
gatif; pas de sucre dans les urines. Je ne 
sais pas, s’il a manifesté des symptômes de 
la rage avant de mourir. 
| Il a succombé subitement sans aucun symp- 
tôme de la rage. Le soir du 14 il était bien 
8. 2200 RU portant, le matin du 15 on l’a trouvé mort. 
11. 2230 14 au | 101/, Autopsie: état inflammatoire de quelques 
15 2140 15/X1 | /2 | lobes pulmonaires; oedème aigu de la rate; 
cerveau pâle. Du sang on a obtenu des cul- 
| tures abondantes des bacteries de la septi- 
| eemie hemorrhagique. 
8. 2170 nuit du g RER 
9 2100 10 au | 61/, | Iaoculé comme témoin. 
11/X1 | 
|< 247, - DE | 
Ne + I 20/XI| 10 | Périt de la rage. 
| 
(70 Inoculé eonıme témoin. 


390 


ge ÈS) Sa [95 
© o| 8% |5 &Ë|Virus de rues ou virus |.. NE ; PE js À 
9 El EEE) RE Lieu de l’ino-| Combien de | 2 0o3|5 = & 
seEı 25 —5s| fixe; son origine. s | so s|2 
Hors © So > n eulation mg.? | a |2 w © 
S| © = ” &| (Toujours le cerveau). ge=8l£re 
ZT | A ds | 5 & 3 
Een = SE 8.05 
en 22 | A © = 
| 
| | 
| | 
| | 
| 
| 
| | | 
| | 
| v. fixe subst. grise du | q,ns la peau 
| cerveau dans une émul- P 
lapin | sion épaisse. non filtrée, | HONTE er impossible | 
33., | 16/XI El Bern ’| moyen de |, P SR 
| 1810 | frictionnée avec une „ombreuses | * determiner 
| . L4 | 
| Mie re 10 one | 
| | 
| | | 
| | | | 
| | | 
| | | 
| | 
|vir. fixe comme chez | sous la dure- | très petite 
> | 3 
= ER | le lapin Nr. 33 mere quantite | ee 
| , | vir. fixe frais: un he- | 
35 1905 „ | misphere (sans la pie- sous la peau 290 | 
"= 25/V | 1600 | mère) dilué 10 fois, non | du ventre | 
| filtré; inj. 2 cc. | 
| | | 
| 14%) | 
36. | 1830 | dtto n 200 
N 1 
| | 
| | dans le | 
37. | » | 1870 dtto noue 200 | 
fe | | | 
n || 
38. » | 1290 dtto dtto | 200 | 
29 E : dans les muscles 200 | 
; tto de la jambe | 
2 | 2090 | (patte post.) 
| 
| | 
| | | 
40. | ” dtto dtto 200 117/VI| 23 
| 2230 


391 


er | | 
5 
Poids de l’animal au cours | 2 5 | 32 | 
5 Er | 8 PAL Remarques 
de l’expérience 88 |. 
a2 

os | 
| Fin avril ce lapin a tombé malade, mais 
bientôt il s’est rétabli. Au commencement 
| | de mai il est devenu de nouveau malade et 
| | ne mangeait rien, maigrissait de plus en 
| plus et a succombé à la fin. Autopsie 
| | a dempntre des lésions très étendues dans 
les poumons, dans les plevres et dans le 

D] D , 
26. 2080 22/IV. 2970 : | mediastin antérieur ; les cavités nasales étai- 
18/XIIL. 2180 26. 2490(!) nuit du t Li N Age Cp 

8/1. 2300 98. 2720 | 12 au | ent remplies partou un pus fluide. Pas 
LIL 2480  7/V: 2220 | 13/V 177:/,| d'urine. Le cerveau a donné des cultures de 
4 a 2670 ne 2050 LE | | pasteurellose! On a inocule ce cerveau sous 
u: ö | | la dure-mère à un lapin et à un cobaye. 

30/111. 2800 12. 19001) | 


| | Le lapin a péri le soir du mêine jour de 
| la septicémie, tandis que le cobaye a re- 
sté sain et sauf jusqu’au 1/IX 1905, c’est- 
| | à-dire pendant 111 jours. On a cessé de 
| l’observer ensuite. Le lapin Nr. 33 à son 
| vivant n’a manifesté aucun symptôme de la 
| rage. 


24/XI| 8 | Inoculé pour servir de témoin. 


1/VI. 1740 Il a succombé, quand j'étais malade, au mi- 
16. en 27/VIII 94 | lieu des symptômes inconnus. Il a beau- 

; coup maigri. Autopsie n’a pas été faite. 
1/VI. 1950 16. 2030 | Toujours bien portant. Observé pendant 99 


28/VIII. 1880 jours, c’est à dire jusqu’au 1/IX 1905. 


1/VI. 1510 16. 1750 


28/VIII. 2220 | EN = 
| | UE EE 
1/VI. 1570 16. 1770 | dtto 
28/VIIL. 2120 | 
1/VI. 2270 16. 2340 dtto 


| 
| 
29/VIIL. 2730 Kl 


| A partir du mi-juin il inclinait la tête net- 
tement à gauche. Dans ses derniers jours il 
n’était pas observé, on ne sait pas donc, au 
milieu de quels symptômes il a suecombé. 


EE | | Autopsie a démontré dans la cavité ab- 
he a 2 | gi | dominale beaucoup de cysticerques et la 
1 > an le cirrhose secondaire du foie. Peu d’urine. On 


| 
f | | 
1622110 73/N11 1930) | 3/VIT | | n’a pas recherché du sucre. L’ensemencement 
| du cerveau a démontré une pasteurellose. 
Deux cobayes, inoculés sous la dure-mère 
| | avec ce cerveau, ont péri de la pasteurellose 
| au bout de 2% heures. 


D LL 
| | 2 |ST a VS omg 
I DREI | z Io © 
22|5353 |22&5|Virus de rues ou virus | Be ce 
© Ro Q DR: Lieu de l’ino- Combien de | 0.3 5 =& 
sl 25 68 fixe; son origine. c à Se SE "75 
SENS EE RL EURE culation mg.? =|2 no 
= ° |&  &| (Toujours le cerveau). 2 # ÊlE à Oo 
a = = | © € = LS) © 5 a 
= | 2 a 0 5 
| 
Japan: dure , | dans la veine | 
j dilué 10V fois, filtré, ala | 200 | 
1940 de l'oreille | 
20 ce. 
| ee Lu 200 | 
jr tto | o | 
1450 | | 
| v. fixe des parties an- | 
| ea 
| téro-supérieures de l’au- rs 
9960 | Fre hémisphère du mé- sacs 0:05 30/V 
me cerveau; dilue 2000 
fois; non filtré; Ol ce. 


\vir. fixe, tout un hé- 
| 2140 | misphere, non filtré, di- sous la peau 500 
| lue 100 fois; 50 ec. 


270 aa Kae, SE. 
2120 de | ” 500 
| dtto | | 
|,  |subst. grise de l’autre | sous la dure- : | > 
| 1850 | hémisphère, diluée 2000| mère ua M Eur VRt 
| fois, non filtrée; 0'1 ec. | | 
= Ze | | L- | 
| | | 
| vir. fixe subst. blanche | | 
| | du cerveau du lapin di- | | 
48. 117/XIL cobaye luée 50 fois, non filtrée, sous la peau 50 | 6/L 2 


| } \ 
| 1904 | 3 Tee. 21, — le 19/11 en du ventre 
| 


| | eore 1 ce. 
I 


s 


393 


PR EST FE ET PSP A EEE ET EEE Sn DA M REPOS © SE TE BT TPE SEE FE ARE EI LER Lei 27 a EEE BET Ta TEE Na un sur mes 
| 3 || 
Poids de l’animal au cours | £ £ | 28 R 
de l’experience Se ES PERS 
3 | 83 
Se 
| Il n’a manifesté aucun symptôme de la rage. 
3/VI 2160 | Autopsie (Dr. Eisenberg): lésions très éten- 
46 2960 28/VII| 64 | dues dans les poumons, causées par ,influ- 
‘ | enza des lapins“. On n’a pas trouvé de sucre 
| dans les urines. 
an Hin ne. em | Toujours bien portant. Observé 249 jours, 
28/VIIL. 2570 19/1. 3230 | CS EAST CE ZE TAN E 
29/V. 2360 | 
30. 2270 1/VI | Inoculé pour servir de témoin. 
31. 2190 | 
En janvier 1906 il a été atteint du coryza, 
| (écoulement purulent des narines). Dans le 
| courant de février il a maigri beaucoup et 
£ | devenu faible, mais il n’a jamais présenté 
22. 2140 20/1. 2060 N u 
| ymptömes de la rage. Autopsie a de- 
ee nr en 3 248 | montré des lésions inflammatoires dans les 
2/XL. 9260 ; | poumons et la plèvre, du liquide dans le 
ee | | péricarde et le péritoine. Peu d’urine. On 
| n’a pas trouvé de sucre. L’ensemencement du 
| cerveau a donné des cultures du Proteus 
| vulgaris. 
9/VILI | Il a succombé, quand j'étais malade, subite- 
22. 2460 1905 | 54 | ment, m’a-t-on dit. sans aucun symptôme de 
| la rage. Autopsie n’a pas été faite. 
| Pas observe pendant les dernieres semaines 
| de sa vie, a succombe, m'a-t-on dit. sans 
Ne je, p |E© | ermasimen de Incsae DA aienu ee 
29/VIIL. 2450 19/1. 2070 | 7 | 217 | > P PO, 
6/X. 2530 J 1906 | | le pus s'écoule des bronches; la rate extré- 
an | mement augmentée de volume, bleu-violacée 
| | Cela excepté, aucune lésion d’ailleurs. Le 
| | sang du coeur sterile. 
20. 1910 | 
21. 1850 23/Vl | 7 | Inoculé pour servir de témoin, 
22. 1760 | 
| Succomba au milieu des symptômes manifes- 
23. 360 7/1 | | tes de la rage. Autopsie n’a démontré 
Zi. 340 1905 21 | aucune lésion. Deux cobayes, inoculés sous 
| | | | la dure-mère avec son cerveau, ont péri de 
| | | la rage 6 et 7 jours après. 


Bulletin III. 


394 


Comme nous voyons, 48 expériences sont consignées dans la 
Table XLII. Les premières 21 ont été exécutées avec le virus 
de rues et les 27 suivantes avec le virus fixe. Toutes ces expé- 
riences ont été faites sur des lapins, sauf la dernière qui a été 
exécutée sur un cobaye. Cette expérience est décrite ici, car c’est. 
la seule de toutes mes expériences dans laquelle, à la suite de 
Vinoeulation sous-cutanée du virus fixe, l’animal a péri de la rage 
au milieu des symptômes classiques sans aucune infection secondaire. 
Outre ce cobaye, j'ai inoculé en même temps encore trois ‘autres 
sous la peau avec la même dose de virus fixe. Aucun de ces 
derniers n’a péri de la rage. Ils n'étaient cependant en observation 
que pendant un mois. 

En examinant les résultats des expériences consignées dans la 
Table XLIT, nous voyons que les lapins inoculés avec le virus de 
rues ont péri de la rage tous sans exception et pour la plupart 
même déjà un mois après l’inoculation ou au plus tard dans l’espace 
de 6 semaines. Nous ne rencontrons qu’une seule exception: c’est 
le lapin No 21, inoculé dans la veine, dont on ne sait pas, s’il a 
péri de la rage ou non. Par contre, sur 28 animaux qui avaient été 
inoculés avec le virus fixe, 7, c’est-à-dire un quart, ont survécu. De 
ceux qui ont succombé 9 seulement — dont 6 inoculés sous la 
dure-mère — ont péri dans l’espace d’un mois après l’inoculation. 
Il n'y a donc que trois animaux qui restent qui, inoculés avec le 
virus fixe ailleurs que dans le système nerveux central, ont péri 
dans l’espace d’un mois après l’inoculation. De ces trois cependant 
le lapin No 29 a péri de la pasteurellose sans présenter aucun 
symptôme de la rage. Ainsi donc, de 22 animaux, inoculés avec le 
virus fixe ailleurs que dans le système nerveux central, 2 seule- 
ment ont succombé dans l’espace d’un mois après l’inoculation. 
Par contre, de 16 lapins, inoeules avec le virus de rues ailleurs 
que dans le système nerveux central, 11 ont péri de la rage dans 
l’espace d’un mois après l’inoculation. Cette seule énumération, pa- 
rait-il, suffirait pleinement pour prouver la moindre virulence du 
virus fixe, lorsqu'on l’inocule ailleurs que dans le système nerveux 
central. 

Onze expériences avec l’inoculation de la rage sous la dure- 
mère ou dans le cerveau ont été consignées dans la Table XLH. 
Cinq de celles-ci ont été exécutées avec le virus de rues: la mort 
est survenue après 13—161/, jours; six expériences ont été faites 


395 


avec le virus fixe: la mort est arrivée après 61/,—8 jours. Ainsi 
done lorsqu'on fait des inoculations dans le système nerveux cen- 
tral, le virus fixe se montre beaucoup plus virulent que le virus 
de rues. Dans le cerveau on n’inoculait chaque fois que des très 
faibles doses de virus (50 mg. une fois seulement), car ces expé- 
riences n'étaient faites que pour la contrôle. 

Pour rendre plus aisé l’examen des résultats des expériences 


consignées dans la table XLII, j'ai dressé la Table XLIIT. 
Voir Table XLIII, pag. 396. 


Dans les expériences de la Table XLIT on inoculait d'habitude 
la même dose de virus fixe que de virus de rues (200 mg.). Quel- 
quefois seulement on inoeulait le virus de rues (exp. 6, 7 et 8) 
à une dose plus faible (50 à 80 mg.), ou le virus fixe (exp. 44, 45 
et 46) à une dose plus élevée (500 mg.) L'expérience 48 fait une 
exception. Malgré cela, les lapins inoculés avec la rage de rues pé- 
rissaient presque toujours (sauf une exception) d’une manière clas- 
sique et beaucoup plus vite que ceux inoculés avec la rage de la- 
boratoire. 

Deux expériences ont été faites, en inoculant le virus de rues 
et le virus fixe (une quantité deux fois plus grande) dans la queue 
des lapins (exp. 8 et 31). Dans ces cas, le virus fixe s’est montré 
plus virulent que le virus de rues. Mais je crois que cette expé- 
rience ne peut ébranler les résultats de toutes les autres. On a fait 
ces deux inoculations trop près du système nerveux central: pour 
être cependant exact je n’ai pas voulu passer cette expérience sous 
silence. De même que si l’on inoculait des grandes quantités (100 
à 200 mg.) de virus fixe dans les muscles du dos du lapin tout 
près de la colonne vertébrale, la mort arriverait d’une manière 
classique et plus tôt qu'après l’inoculation de la même quantité de 
virus de rues dans le même endroit!) Mais on ne peut jamais 
conclure des expériences pareilles que le virus fixe soit plus viru- 
lent pour des animaux en dehors du système nerveux, que le virus 
de rues. Car si l’on injecte au voisinage de la colonne vertébrale 
des grandes quantités de virus fixe, une certaine quantité de celui-ci 
peut très facilement pénétrer dans la moelle avec le courant san- 


1) Quatre expériences semblables ont été décrites dans le chapitre V (I-re 
partie) de ce travail. 


5% 


396 


TABLE XLIII. 


Résultats des expériences consignées dans la table XLII. 
Virus de rues Virus fixe 
[a || ia) 
ei “Do ma se Do Dr) 
8 © 2 © ENS Le © 8 3 
= 4 Le) = À 2 © + & = Pe) ga d À © + + 
Ir) EEE o SD = ÊS EEE NC = =] 
© | © &n + © © © (9) ieh) el) © 
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On a inoculé le virus: uch RS zes tee ë0 — en ich s258a EN — op 
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2 + 5 ge la 2 O £ # 5 Eee s) 
55 Sn 3. AS Se ae 88 
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O © I © > 
dans le cerveau ou sous | | 
, 5 5 5 0 6 6 6 0 
la dure-mère | 
| 
dans les muscles 4 | 4 4 0 2 1 0 1 
dans la peau 4 | 4 | 4 0 6 3 0 1 
= Ahr = = = LE À = = = — ==] = | — 
| 
sous la peau 3 3 | 3 0 7 2 1 | 1 
| | 
dans le peritoine 3 3 5 DIR: 3 0 0 | 3 
> SEE = Ms : SE pe ss 6 th. à PNR | ar 
dans la queue il 1 1 0 1 1 1 | 0 
JE Sn 
dans la veine 1 1@) | 1 (?) 0 2 0 0 | 1 
| | 
Total (excepté les animaux | | 
. r * | 
inoculés dans le système 16 15 | 15 0 21 7 2 7 
nerveux central) | 


397 


guin ou lymphatique, et alors cette infection sera à proprement 
parler une infection du système nerveux central. 

Pour moi, l’expérience 48 est la seule qui parle en faveur de 
la virulence parfois très prononcée du virus fixe inoculé ailleurs 
que dans le système nerveux central. Le cobaye, inceulé sous la 
peau, y périt après 21 jours. Mais cette virulence ne surpasse pas 
celle du virus de rues qui dans les expériences 17 et 18 a tué les 
lapins après 191/, et 20 jours (c'est vrai que la dose y était quatre 
fois plus élevée). Quant à l'expérience 6, on ne peut la comparer 
aux autres, car les matériaux y employés n'étaient par frais. 

Les expériences qui sont décrites iei ont été exécutées presque 
exclusivement sur des lapins, ce qui était fait de propos délibéré. 
Notamment, dans la littératuré concernant notre sujet se rencontrent 
souvent les opinions (encore même dans ce dernier temps) d’après 
lesquelles le virus fixe serait un virus renforcé vis-à-vis des lapins: 
ce virus après les passages successifs à travers des centaines de 
générations des lapins aurait perdu sa virulence vis-à-vis de l’hom- 
me, par ex., C’est pourquoi l’on peut impunément linoeuler aux 
hommes sous la peau. Je crois que les expériences consignées dans 
la Table XLII pourront persuader tout le monde qu’il est impossi- 
ble de parler du renforcement de la virulence du virus fixe vis- 
à-vis de l’organisme des lapins. S'il en était ainsi, ce virus tuerait 
tous les lapins sans exception dans un temps beaucoup plus court 
que le virus de rues, en quelque endroit qu'il fût inoculé. Cepen- 
dant nous voyons que les choses se passent tout autrement. Le vi- 
rus de rues , faible“ et „non renforcé“ tue tous les lapins dans un 
temps court, tandis que le virus fixe ,renforcé vis-à-vis des lapins“ 
littéralement ne tue pas un seul lapin (à l'exception de celui qui a été 
inoculé dans la queue). Il est done impossible, je pense, d’y 
parler d'un renforcement quelconque du virus fixe 
vis-à-vis de l'organisme des lapins. 

En réalité, quelques auteurs n’admettent pas cette opinion eou- 
rante sur „le renforcement du virus fixe vis-à-vis de l’erganisme 
des lapins“. Autant que je sais, le plus explicite serait Marx dans 
sa dernière publication sur la rage!) Je me permets d'en extraire 
les deux passages suivants: „Seine Virulenzsteigerung (du virus 


1) „Lyssaimmunität“ (1904) in „Handbuch“ de Kolle et Wassermann (ch:- 
pitre: Strassenvirus und Virus fixe). 


398 


fixe) ist also eine ganz allgemeine und nicht nur einseitig auf Ka- 
ninchen gerichtete“. Et: „Also auch beim Kaninchen besteht unter 
Umständen eine grössere Infektiosität der Strassenwut als sie das 
Virus fixe hat“. Pourtant, il vaut mieux étudier les travaux de cet 
auteur, concernant ces questions. 

A la place de cette explication „du renforcement du virus fixe 
vis-à-vis des lapins“, une autre se présente nécessairement. Nous 
n'ignorons pas que le virus fixe inoculé dans le système nerveux 
central d’un mammifère quelconque entraîne sa mort dans un es- 
pace de temps beaucoup plus court que le virus de rues. Tout le 
monde sans exception est d'accord quant à ce fait. De l’autre côté 
cependant, les inoculations du virus fixe dans d’autres tissus d’un 
mammifère quelconque donnent des résultats moins sûrs que les 
inoeulations du virus de rues. Nous avons vu que cet autre fait 
était admis aussi depuis longtemps par beaucoup d’auteurs. Pour- 
tant, ce fait n’a pas acquis jusqu'à ce jour une approbation aussi 
unanime que celui-là, ce qui résulte, à mon avis, de ce que l'on ne 
faisait pas attention dans les expériences à la quantité de virus 
inoculé. A l’aide des expériences consignées dans les deux tables 
de cette section j'ai tâché de prouver que, si nous inoculons des 
petites quantités de virus, la différence dans la virulence entre le 
virus fixe et celui de rues n'apparaît que d’une façon peu distincte. 
Pour Yappreeier, il est nécessaire d'opérer avec des doses fortes. 

Je suppose cependant que grâce à l’appui des expériences des 
auteurs cités au début de cette partie, de même que de mes ex- 
périences décrites ci-dessus. ce deuxième fait va gagner aussi lap- 
probation unanime à l’égal du premier. Et si nous admettons ces 
faits tous les deux, nous ne pouvons en tirer qu’une seule conelu- 
sion, quand même cette conclusion devrait paraître téméraire, no- 
tamment: 

Le virus fixe est un virus renforcé vis-à-vis du 
système nerveux central de tous les mammifères en 
général. Et il me semble que c’est justement en cela que con- 
siste la différence principale et fondamentale entre le virus fixe 
et celui de rues. Pendant toute une série d'années et dans des cen- 
taines de générations on transplantait, par des inoculations succes- 
sives, le virus de rues d’un système nerveux dans l’autre. Ce virus 
donc a dû s'adapter peu à peu au tissu nerveux et perfectionner 
au suprême degré sa faculté innée d’agir sur ce tissu. En même temps 


399 


cependant, par défaut d’usage, peut-être, il a perdu quelques autres 
de ses facultés qui le faisaient primitivement capable de vaincre 
l'influence défavorable des autres tissus et de se diriger peu à peu 
vers le système nerveux central, en partant d’un point quelconque 
de l’organisme. En autres termes, le virus de rues s’est transformé 
peu à peu en virus fixe. Cela nous peut servir d'exemple du ren- 
forcement considérable et du perfectionnement de certaines fonctions 
avec l’affaiblissement simultané, ou peut-être même la disparition, 
des autres fonctions. Je dirais même que cette manière d’être nous 
rappelle vivement celle de quelques-uns des parasites animaux qui 
eux aussi grâce à leur parasitisme, à l'adaptation aux conditions tout 
à fait spéciales ont perdu au cours des milliers de générations beau- 
coup de fonctions très importantes et ont perfectionné, en revanche, 
d’une manière extraordinaire quelques autres fonctions. 

J'ai dit ci-dessus que notre conclusion peut paraître téméraire. 
Nous sommes habitués notamment depuis longtemps à considérer 
que le renforcement de la virulence des mieroorganismes se produit 
exclusivement par rapport à des certaines espèces animales, mais 
nun à des certains tissus sans avoir égard à l'espèce ou à la race 
de l'animal. Nous parlons, par ex., du renforcement de la virulence 
du streptocoque vis-à-vis des souris, de celle des bacilles du rouget 
du pore vis-à-vis des pigeons, etc. De l’autre côté, nous voyons 
cependant que beaucoup de microbes pathogènes ou de leurs pro- 
duits ne s’enferment pas pour exercer leur action nocive dans des 
limites des espèces animales données, mais plutôt dans celles des 
certains tissus des espèces animales différentes. Ainsi, par ex. la 
toxine tétanique agit sur le système nerveux de plusieurs espèces 
animales, et si nous réussissons à exalter la virulence des toxines 
sécrétées par les bacilles du tétanos, cette virulence ne s’exalte pas 
vis-à-vis de l'organisme, par ex. de la souris seulement, mais aussi 
vis-à-vis de l'organisme du cobaye, du cheval, ete. Nous y voyons 
done à un certain degré un phénomène analogue au renforcement 
du virus rabique. On pourrait citer encore beaucoup d'exemples 
semblables. On peut dire assurément que les mieroorganismes pa- 
thogènes sont des êtres adaptés plutôt à des certains tissus animaux 
qu'à des certaines espèces animales. Même ces microorganismes qui 
limitent leur action nocive exclusivement (au moins on l’affırme 
jusqu’à présent) à une espèce animale ou même à une race donnée, 
même ceux-ci ont presque toujours une affinité spéciale très mani- 


400 


feste avec un seul tissu de l'espèce donnée. Je vais rappeler, par 
ex., les parasites du paludisme. 

Retournons cependant encore aux expériences décrites dans les 
Tables XLI et XLII. Quelques-unes ont été exécutées par l’inocu- 
lation aux lapins du virus fixe et de celui de rues dans la veine 
marginale de l'oreille. Après avoir injecté des doses faibles, on a 
observé les symptômes de la rage une fois chez un lapin inoculé 
avee le virus fixe (XLI, 7) et une fois chez un lapin inoculé avec 
le virus de rues (XLI, 27); dans les deux cas cependant la mort 
était causée par une infection surajoutée (pasteurellose). Avec des 
doses fortes on a inoculé ainsi trois lapins: un avec le virus de 
rues et deux avec le virus fixe. Le lapin inocul& avec la rage de 
rues a succombé au milieu des symtömes inconnus (XLII 21), tan- 
dis que les lapins inoculés avec le virus fixe n’ont présenté jamais 
des symptômes de la rage. Tout de même ces expériences sont trop 
peu nombreuses pour qu'il soit possible de dire que le virus de 
rues montre, injecté dans la veine, la virulence plus forte que le 
virus fixe. Il est donc nécessaire de poursuivre des expériences 
semblables; il est possible qu’en injectant le virus dans les veines 
on ne puisse démontrer que le virus de rues soit plus virulent que 
le virus fixe. C’est ce qu'on pourrait supposer d’après les expé- 
riences de Galtier sur les ruminants. 

Il faut encore faire attention à quelques autres détails qui se 
trouvent dans nos tables, dans les , Remarques“. Notamment, on a 
tâché toujours, en cas de mort du lapin inoculé, d'examiner son 
urine au point de vue de la glycosurie. Des travaux des auteurs 
qui nous ont précédés nous savons déjà que chez les animaux qui 
ont péri de la rage l’urine très souvent renferme du sucre. De l’autre 
côté, d’après les études des auteurs plus récents (Rabieaux et 
Nicolas)! l'urine des animaux herbivores qui ont péri de la rage 
renfermerait toujours du sucre. Autant que je me rappelle, ces 
auteurs affirment que l'absence du sucre dans les urines des her- 
bivores doit éliminer la rage. Il est bien naturel done que, vu ces 
assertions, j'attachais une grande importance à m’assurer de la pré- 
sence du sucre dans les urines de mes lapins. Et je dois confirmer 
l'opinion des savants français, bien que je ne l’exprime pas d’une 


1) „La glycosurie dans la rage“ (Journ. de Physiol. et de Pathol. gén. 
1902, p. 95). 


401 


façon si absolue. Les résultats, consignés dans les Tables XLI et 
XLII, relativement à la présence ou à l'absence du sucre dans les 
urines doivent être divisé en quatre groupes. 

Dans le premier, l’animal a succombé au milieu des symptômes 
de la rage, et en même temps on a démontré la présence du sucre 
dans son urine (XLI, 7, 31; XLIL 11, 13, 14, 15, 16, 27). Dans 
ce groupe la quantité de sucre, renfermé dans les urines, était pres- 
que toujours considérable. Deux fois seulement on y a constaté le 
sucre chez les animaux inoculés avec le virus fixe, et alors une 
fois même on n’a trouvé que des traces de sucre (XLII, 27). A part 
ces deux cas, tous les autres concernent l’inoculation du virus de rues. 

Les animaux du deuxième groupe ont suceomb& sans présenter 
les symptômes de la rage, et on n’a pu trouver du suere dans leurs 
urines (XLI. 8, 10; XLII, 25, 26, 28, 41, 44). Tous ces cas, sans 
exception, se rapportent à l’inoculation du virus fixe. Nous voyons 
done que ces deux groupes renferment des faits qui corroborent 
l'opinion de Rabieaux et Nicolas. 

Dans le troisième groupe ont trouvé place les cas, où il y avait 
du sucre dans les urines des lapins, quoique ceux-ei n’eussent 
jamais présenté des symptômes de la rage, et qu'on puisse être sûr, 
de l’autre côté, qu'ils n’ont pas péri de la rage (XLI, 18 (?), 22 et 
le lapin inoeul& avec le cerveau du lapin Nr. 8). Il est évident que 
ces cas sont aussi d'accord avec l'opinion des auteurs français, car 
le sucre dans l’urine peut apparaître dans les autres maladies aussi. 

Le quatrième groupe cependant renferme les cas où il n’était 
pas possible de déceler le sucre dans les urines même lorsque la 
maladie se terminait au milieu des symptômes de la rage. (XLI, 
13 (?), 27, 35 (les inoculations diagnostiques ont démontré la rage), 
38 (2); XLIL 18, 19). Mais on peut dire de chacun de ces cas 
qu'il n'était pas pur, car soit l’autopsie démontrait des lésions éten- 
dues dans les organes internes (par ex. dans le foie) qui auraient 
pu expliquer l’absence du sucre dans l’urine, soit les ensemencements 
bactériologiques prouvaient qu’une infection surajoutée avait été la 
cause ultime de la mort. Même, dans un de ces cas on n’a pas 
constaté des symptômes de la rage pendant la vie de l’animal. 

Il me semble cependant qu'il faut dire que parfois on peut ob- 
server des cas de la rage, où il est impossible de déceler la pré- 
sence du sucre dans les urines, même chez les herbivores. Je ne 
procédais à la recherche du sucre dans les urines que dans les 


402 


cas, où les inoculations avaient été faites ailleurs que dans le sy- 
stème nerveux central. Car il me semble — à la suite des recher- 
ches que je ne décris pas iei — que lorsqu'on inocule sous la 
dure-mère le virus fixe ou celui de rues, on peut toujours, si l’ani- 
mal inoculé meurt, constater le sucre dans les urines. Par un 
hasard bizarre, l'analyse unique de lurine d’un japin pareil que 
nous avons notée ici (XLII, 19) n’a pas décelé la présence du sucre! 

La recherche du sucre était faite toujours par le procédé de 
Bütcher-Nylander. Dans une solution titrée de sucre de raisin 
nous avons décelé à l’aide de ce procédé 1 p. 1000 de sucre encore 
d’une façon nette. Ainsi donc toutes les données sus - mentionnées, 
concernant la présence ou l’absence du sucre dans les urines, doi- 
vent être interprétées de cette manière qu’ alors il y avait respec- 
tivement ou plus que 1 p. 1000 de sucre ou moins. Très bon indice 
de la présence ou de l’absence du sucre dans l’urine était presque 
toujours la quantité de celle-ei contenue dans la vessie des lapins 
morts. Sil y avait beaucouv d'urine, presque toujours il y avait 
aussi beaucoup de sucre; s'il y en avait peu, il n’y avait alors que 
des traces ou même pas du tout de sucre. Il est clair qu'il faut 
prendre garde à ce que l’urine après la mort de l’animal ne s'écoule 
pas de la vessie. 

En poursuivant notre étude nous devons attirer l'attention encore 
sur un fait. Comme nous avons dit plus haut, chez les lapins morts 
dans les expériences consignées dans les Tables XLI et XLII on 
pouvait constater très souvent des infections surajoutées, secondaires, 
dues le plus souvent aux bactéries ovoïdes appartenant au groupe 
de la pasteurellose. Il est évident que toutes les fois que l’on soup- 
gonnait une infection pareille, on examinait avant tout Je sang du 
coeur de l’animal mort, en l’ensemencant sur des milieux de culture 
bactériologiques. Or, assez souvent rien ne poussait sur ces milieux. 
et malgré cela les animaux inoculés avec une parcelle du cerveau 
de l'animal examiné suceombaient 1 à 2 jours après, comme il ar- 
rive dans les cas des septicémies. J'ai commencé alors à examiner 
non seulement le sang des animaux morts, mais aussi leur cerveau, 
en ensemençant Celui-ci sur des milieux de culture. Et voici que 
j'obtenais alors assez souvent ce résultat absolument imprévu, que 
les milieux ensemencés avec du sang de l'animal examiné restaient 
stériles, tandis que sur les milieux ensemencés avec du cerveau de 
l'animal examiné on obtenait une riche culture d’une pasteurellose. 


403 


Cet ensemencement du cerveau des animaux morts, soupçonnés de 
l'infection surajoutée, donnait presque toujours un résultat positif, 
beaucoup plus souvent que l’ensemencement du sang du coeur, 
quoiqu'il s’agit de la septicémie. En quoi consiste ce phénomène, — 
voilà ce qui est bien difficile à élucider. Je me l’expliquais d’abord 
par ce que le cerveau des animaux examinés qui avait été déjà 
affaibli beaucoup par l’action du virus rabique (ce qui se manifes- 
tait encore pendant la vie de l'animal par les symptômes de la 
rage) devenait un milieu excellent pour la culture des autres mi- 
erobes, meilleur même que le sang de cet animal pour les bactéries 
du groupe de la pasteurellose. Mais j’observais bien souvent ce phé- 
nomene chez des lapins ou des cobayes qui à coup sûr n'ont pas 
péri de la rage et plus tard j'ai appris que Kleine avait constaté 
la même chose, en inoculant aux jeunes oies la culture pure de 
choléra des poules’) Kleine est d'avis que cette localisation du 
virus septicémique dans le système nerveux central présente une 
analogie frappante avee la manière d’être du virus rabique. Je ne 
me suis pas occupé davantage de cette question. 

Il faut dire encore quelques mots des expériences de Kra- 
iouchkine que nous avons résumées au début de ce chapitre. 
Il a démontré, entre autres, (point 2) que plus on inocule sous la 
peau de virus de rues, plus sûrement l'animal inoculé périt de la 
rage. Par contre, on ne peut le dire du virus fixe. En inoeulant 
des fortes doses de virus fixe on obtient plus ou moins les mêmes 
résultats que lorsqu'on inocule des faibles doses. Ce résultat des 
expériences de Kraiouchkine a été confirmé pleinement par 
mes expériences consignées dans les Tables XLI et XLIT En 
s'appuyant sur celles-ci on ne peut que répéter textuellement ce 
qu'a dit Kraiouchkine, mais il faut y ajouter encore que cette 
différence entre le virus fixe et celui de rues apparaît non seule- 
ment dans les inoeulations sous-cutanées, mais aussi dans les ino- 
eulations dans tous les tissus en général, sans exception du système 
nerveux central. Ce n’est qu'en ce qui concerne les inoculations 
intraveineuses que je ne pourrais encore l’affirmer avec certitude. 

Des expériences de Kraïouchkine il résulterait encore (points 
5 et 6) que l'introduction du virus fixe dans les museles et dans 


1) Je le cite d'après Rosenthal: „Ueber Beziehungen zwischen Hühnerpest 
und Lyssa“. Centr. f. Bakt I. Abt. 0. XL, p. 204. Le travail original de Kleine 
m'est malheureusement inconnu. 


404 


la peau amène chez les lapins le plus souvent une infection mor- 
telle. Je ne connais pas, par malheur, le travail original de Kra- 
iouchkine: son résumé j'ai cité textuellement d’après v. Rätz. 
Je dois cependant affirmer que dans mes expériences j'ai obtenu 
tout autres résultats: le virus fixe introduit dans les muscles ou 
dans la peau agissait plus ou moins de la même façon que s'il eût 
été introduit sous la peau, c’est-à-dire que pas une fois il n’a amené 
l'infection mortelle typique chez les lapins. Quelle est la raison de 
cette différence fondamentale entre les résultats de nos expériences, 
je ne puis le dire, ne connaissant pas la description exacte des 
expériences de Kraïouchkine. 

Jetons encore un regard sur les expériences consignées dans les 
deux tables de cette section. Comparons les résultats définitifs de 
’inoeulation du virus fixe: d’un côté, chez les lapins inoculés sous 
et dans la peau et de l’autre chez les lapins inoculés dans le pé- 
ritoine et dans les muscles. Comme nous ie savons déjà la quan- 
tité de virus inoculé n’y entre pas en considération. Dans ces ex- 
périences, 16 lapins ont été inoculés avec le virus fixe dans et sous 
la peau: 2 d’entre eux seulement ont survécu, tandis que 14 lapins 
ont succombé en divers temps et au milieu des symptômes variables; 
13 lapins ont été inoculés dans le péritoine et dans les muscles: 
10 d’entre eux ont survécu, et 3 seulement ont succombé en temps 
divers et au milieu des symptômes variables. Il est impossible 
d'attribuer ces résultats au hasard. Il faut dire que, quoi qu'il en 
soit, l’inoculation du virus fixe sous la peau ou dans la peau exerce 
sur les lapins une action très nocive, tandis que l’inoeulation dans 
le péritoine et dans les muscles est beaucoup moins dangereuse. 
Il me sera possible, peut-être, de m'occuper un jour de l’ex- 
plication de ce phénomène très intéressant à mon avis. Je viens 
de mentionner ei-dessus que la quantité de virus fixe inoculé n’y 
joue aucun rôle. Il est évident cependant qu'il faut l’entendre dans 
des certaines limites seulement. Dans les inoculations sous-cutanées 
et intracatanées 10 et 500 mg. d’émulsion agissent d’une façon plus 
ou moins égale; mais l’inoculation sous-cutanée de 1 mg., par ex, 
est supportée par les lapins sans des suites fächeuses. J’ai infecté 
de cette manière trois lapins le 16/VI 1905: tous les trois sont 
encore aujourd'hui tout à fait sains. 


Institut d'Hygiène de l’Université de Cracovie. 


405 


33. M. V. ARNOLD. O nowej reakcyi nitroprusydkowej moczu. (Eine neue 
Harnreaktion mit Nitroprussidnatrium). (Sur une reaction nou- 
velle de urine). Mémoire présenté par M. L. Marchlewski m. t. 

Man beobachtet die in folgendem beschriebene, sehr eharakte- 
ristische Reaktion nach Genuß von Fleisch oder Fleisehbrühe Am 
intensivsten habe ich diese Reaktion nach Genuß von kräftigster 
Bouillon (sog. Beeftea, welches aus einem 1/,—1 kg Fleisch zube- 
reitet wurde) auftreten gesehen. 

Diese Reaktion wird in folgender Weise vorgenommen: 10—20 
ccm des betreffenden Harnes versetzt man mit einem Tropfen 4°/, 
Nitroprussidnatriumlösung und darauf mit einigen cem 5°/, Natron- 
oder Kalilauge. Es tritt zuerst ein kräftiges und reines Violett auf, 
welches alsbald in Purpurrot übergeht, um sodann allmählich über 
Rot und Braunrot in Gelb überzugehen. (Will man diese Reaktion 
in ihrer größten Farbenreinheit beobachten, so kann man den Harn 
vorher durch Tierkohle entfürben, da die Eigenfarbe des Harnes 
doch die Intensität und Reinheit der violetten Farbe ein wenig 
beeinträchtigt. Übrigens fällt diese Reaktion auch mit nativem Harn 
durchaus intensiv und farbenrein aus; die Entfärbung des Harns 
darf deshalb für gewöhnlich als überflüssig entfallen). Die violette 
resp. purpurviolette Flüssigkeit besitzt ein deutliches Absorptions- 
band, welches bei geeigneter Verdünnung von D bis E reicht. 
Wird Essigsäure der Reaktion im ersten Stadium zugesetzt, so geht 
die violette Farbe in ein tiefes und reines Blau über, welches noch 
rascher als das Violett der alkalischen Lösung (d. i. binnen 10 —14 
Sekunden) verblaßt. Diese Flüchtigkeit der Reaktion erschwert auch 
die spektroskopische Untersuchung derselben. doch kann man be- 
obachten, daß die tiefblaue Lösung auch ein — jedoch im Vergleich 
mit der violetten, alkalischen schwächeres — Absorptionsband be- 
sitzt, welches auf D liegt (ein wenig vor D beginnend), und sich 
etwas über D nach rechts hin erstreckt, ohne jedoch E zu errei- 
chen. Das spektrale Rot ist leicht absorbiert. 

Diese Reaktion wurde bisher trotz ibres häufigen Auftretens 
im Harne übersehen, da sie mit der Weyl’schen Kreatininreaktion 
verwechselt wurde. Es geschah dies besonders deshalb, weil bei An- 
wendung stärkerer Reagentien das gleichzeitige Auftreten einer in- 
tensiven Kreatininreaktion die Beobachtung erschwert. Erst die Ent- 
deckung dieses Umstandes, daß das Optimum beider Reaktionen 
einer bestimmten Konzentration der Reagentien entspricht. ermöglichte 


406 


eine Trennung beider Reaktionen und eine gesonderte Beobachtung 
derselben. 

Die Kreatininreaktion mit Nitroprussidnatrium weicht übrigens 
ganz wesentlich von der eben beschriebenen Reaktion ab, wie man 
sich auf den ersten Blick überzeugen kann. Eine intensive Reak- 
tion erhält man erst bei Anwendung konzentrierterer Reagentien (d. i. 
am besten bei Verwendung einiger Tropfen 10°, Nitroprussidna- 
triumlösung auf ebensoviel cem einer Kreatininlösung oder des unter- 
suchten Harnes, sowie Zusatz einer 10°/, Natronlauge): Die Flüssig- 
keit wird vorübergehend rot resp. rotgelb, dann gelb. Setzt man 
Essigsäure zu, so entfärbt sich die Probe sofort und die Färbung der 
Misehung wird grünlich. Ein Absorptionsband wird nicht beobachtet. 

Die von mir beschriebene Reaktion tritt nun am reinsten und 
vollkommensten bei einer viel geringeren Konzentration der Rea- 
gentien auf (d. i. bei Anwendung von einem Tropfen 4—50/, 
Nitroprussidnatriumlösung auf 10—20 cem Harn unter Zusatz von 
5°/, Natronlauge), mithin bei einer Konzentration, bei welcher das 
Kreatinin des Harnes, besonders bei gleichzeitiger Anwesenheit des 
die violette Reaktion gebenden Körpers, in kaum sichtbarer Weise 
reagiert, in keinem Falle aber eine Störung der Reaktion bedingt. 
Jedenfalls. sieht man in Harnen, die diesen Körper nicht enthalten 
(bei Kranken, die auf Milchdiät beschränkt sind), unter diesen Be- 
dingungen, besonders bei stärkerer Eigenfarbe des Harnes, meist nur 
nur eine sehr schwache Reaktion, während man bei Anwendung 
10°/, Lösungen in demselben Harn eine intensive Kreatininreaktion 
beobachten kann. 

Es ist also auf diese Weise tatsächlich möglich, die von mir 
besehriebene violette Reaktion ohne irgend welehe Beeinträchtigung 
derselben durch das Kreatinin des Harnes gesondert vorzunehmen 
und zu beobachten. 

Alkalisiert man eine Harnprobe vor der Vornahme der Reaktion 
mit Natron- oder Kalilauge, so erhält man bereits nach sehr kurzer 
Zeit (nach 15 Sekuuden) nur noch die gewöhnliche Kreatininreak- 
tion, da die die violette Reaktion hervorrufende Substanz durch das 
Alkali zersetzt wird. Ammoniak wirkt schwächer und erst nach 
längerer Zeit. Man kann auf diese Weise diese Substanz aus dem 
Harn entfernen, um die Weyl'sche Kreatininreaktion nun gesondert 
vornehmen zu können. Gegen Fäulnis erweist sich die Substanz 
ziemlich resistent. In das Destillat geht sie nicht über. 


407 


Außer dem Kreatinin reagiert mit Nitroprussidnatrium und Al- 
kalı im Harn bekanntlich noch die Azetessigsäure und das Azeton. 
Bei Verwendung einiger Tropfen einer 10°/, Nitroprussidnatrium- 
lösung auf ebensoviel cc. einer Azetonlösung erhält man auf Zusatz 
von 10°/, Natronlauge eine intensive Rotfärbung, die alsbald in Oran- 
gerot übergeht und allmählich in gelb verblaßt. Übersättigt man die 
Probe mit Essigsäure, so wandelt sich die rote Farbe in ein relativ 
beständiges Purpurrot (Legals Reaktion). Von irgend welcher Ähn- 
lichkeit dieser Reaktion mit der von mir beschriebenen kann daher 
nicht die Rede sein. Die von mir beobachtete violette Reaktion wird 
übrigens durch die gleichzeitige Anwesenheit von Azetessigsäure oder 
Azeton im Harn nicht beeinträchtigt, da dieselben mit einem Trop- 
fen einer 4°/, Nitroprussidnatriumlösung nur schwach reagieren. 

Die schönen Farbenreaktionen, die das Cystein und Indol mit 
Nitroprussidnatrium und Alkali ergeben, sind von der in dieser 
Arbeit mitgeteilten Reaktion durchaus verschieden. 

Diese Reaktion tritt bereits 20 Minuten nach Aufnahme von 
Fleischbrühe im Harne auf. Nach Genuß von Fleischbrühe und 
Fleisch ist die Hauptmenge der mit Nitroprussidnatrium reagieren- 
den Substanz in dem ersten, 21/,—3 Stunden darauf entleerten Harn 
enthalten. Am nächsten Tage ist nur noch eine sehr schwache Re- 
aktion zu erhalten. Wird kein Fleisch aufgenommen, so ist auch 
diese Reaktion nicht mehr nachweisbar. In der Fleischbrühe selbst 
ist jedoch diese Substanz nicht präformiert. Nach Genuß von ro- 
hem Fleisch wird nur eine schwache Reaktion beobachtet. Übrigens 
wurde eine intensive Reaktion auch nach Genuß von Leber beo- 
bachtet, während nach Gehirn nur eine schwache Reaktion auftrat. 


34. M. J. KOZAK. O niektörych pochodnych orto- i parabutylotoluoli trze- 
ciorzednych. (Über einige Derivate tertiärer Ortho und- Para- 
butyltoluole). (Sur certaines combinaisons chimiques dérivées des tertiai- 
res ortho- et parabutyltoluols). Mémoire présenté par M. L, Marchlewski m. t. 


Tertiäre Ortho- und Parabutyltoluole hat im II. chemischen La- 
boratorium der Jagellonischen Universität Herr Wladimir Nowak 
erhalten, hat ihre Eigenschaften untersucht und erhielt zugleich 
einige Derivate dieser Kohlenwasserstoffe; die Resultate seiner Ar- 
beit hat er jedoch bisher im Drucke noch nicht veröffentlicht. Er 


408 


hat nachgewiesen, daß tertiäres Butylbenzol, mit Brom bei Jod 
als Überträger versetzt, eine Mischung von Ortho- und Para- 
brombutylbenzolen gibt. Er konnte jedoch dieses Gemenge wegen 
des allzugeringen Unterschiedes zwischen den Siedetemperaturen 
seiner beiden Bestandteile nicht zerlegen; nur mit Hilfe einer frak- 
tionierten Kristallisation konnte er feststellen, daß dieses Gemenge 
in der Tat zwei Isomere enthält. Nachdem er jedoch mittels Fittig’s 
Reaktion aus dieser Brombutylbenzolmischung ein Gemenge ter- 
tiärer Ortho- und Parabutyltoluole erhalten hatte, war er imstande, 
dieses mit Hilfe einer fraktionierten Destillation zu zerlegen, und 
erhielt zwei Kohlenwasserstoffe; schon der Unterschied zwischen 
den Siedetemperaturen der beiden tertiären Ortho- und Parabutyl- 
toluole genügte zur Feststellung dieser Tatsache. 

Da man jedoch durch weitere Arbeit an der Untersuchung der 
Derivate dieser Kohlenwasserstoffe interessante Resultate erzielen 
konnte. beschloß ich auf Anregung des Herrn Professor Marchlew- 
ski, die Produkte der Kondensation dieser beiden Kohlenwasser- 
stoffe mit Maleinsäureanhydrid zu untersuchen und die so entstan- 
denen Säuren nach Pechmann’s grundlegenden Beobachtungen in 
Farbstoffe zu verwandeln !). Mit der Untersuchung der Struktur 
dieser Farbstoffe befaßt sich gegenwärtig wegen einer gewissen 
Ähnlichkeit zwischen ihnen und den Lipochromen ?) Herr Professor 
Marchlewski mit seinen Schülern; es ist also das Ansammeln eines 
allseitigen Experimentalmaterials in dieser Richtung sehr wün- 
schenswert. Da bei der Kondensation der aromatischen Kohlen- 
wasserstoffe mit Maleinsäureanhydrid ein Übersehuß an Kohlen- 
wasserstoffen unbedingt erforderlich ist, war ich bestrebt, mir größere 
Mengen der beiden tertiären Ortho- und Parabutyltoluole zu ver- 
schaffen. Zu diesem Zwecke zog ich aus den Experimenten des 
Herrn Nowak Nutzen, da die von ihm befolgte Methode bei der 
Gewinnung der beiden Kohlenwasserstoffe sich als die bequemste 
und am schnellsten zum Ziele führende erwiesen hatte. 


I Gewinnung der tertiären Ortho- und Parabutyltoluole. 


Das Ausgangsprodukt zur Gewinnung der Butyltoluole war 
tertiäres Butylbenzol C,H,.C (CH,),. Letzteres erhielt ich nach der 


1) Berichte der d. chem. Gesellschaft. 15. Bd. 1882. Seite 881. 
2) Marchlewski: Zeitschr. f. physiol. Chemie 38, 196 (1903). 


409 


Methode von Friedel und Crafts, die von Radziewanowski modifi- 
ziert ist, aus tertiärem Butylchlorid und Benzol durch Einwirkung 
einer Mischung von Aluminiumfeilspänen und Sublimat. 

Das Resultat einer solchen Reaktion ist folgendes: zu 900 gr 
Benzol, 164 gr Sublimat und 11 gr Aluminiumfeilspäne goß ich 
unter gleichzeitiger Abkühlung tropfenweise 200 gr tertiäres Butyl- 
chlorid, welches in 500 gr Benzol aufgelöst war. Nach beendigter 
Reaktion, nach Zusetzen von eiskaltem Wasser und nach Destilla- 
tion des gebrauchten überflüssigen Benzols erhielt ich 153 gr ter- 
tiäres Butylbenzol d. i. ungefähr 50°/, des theoretischen Ergebnisses. 
Nach fünf derartigen Experimenten erhielt ich 720 gr tertiäres 
Butylbenzol. Da tertiäres Butylbenzol, wie Herr Prof. Schramm !) 
nachgewiesen hat, im Sonnenlichte nicht bromiert, so befreite ich 
es von Unreinigkeiten durch Versetzen des erhaltenen Butylbenzols 
mit Brom im Sonnenlichte und nachherige Destillation über me- 
tallischem Natrium und erhielt 700 gr ganz reines tertiäres Bu- 
tylbenzol, das bei 167—168°C siedet. 

Aus tertiärem Butylbenzol erhielt ich Ortho- und Parabrombu- 
tylbenzole C;H,.Br.C(CH;); auf diese Weise, daß ich auf tertiäres 
Butylbenzol durch Brom, bei Jod als Überträger, einwirkte. So z. B. 
wirkte ich auf 350 gr Butylbenzol mit einer Menge von 420 gr 
Brom ein und erhielt eine Mischung von 470 gr Brombutylbenzol. 
Ich wiederholte diese Reaktion mit gleichen Mengen ein zweitesmal 
und erhielt zusammen ungefähr 960 gr einer Mischung von Ortho- 
und Parabrombutylbenzolen, die bei der Temperatur von 230° — 
2319 C ?) siedeten. 

Vermittelst Fittigs Reaktion erhielt ich wieder aus der Mi- 
schung von Ortho- und Parabrombutylbenzolen ein Gemenge von 
tertiären Ortho- und Parabutyltoluolen C,H,.CH,.C(CH,),, indem 
ich mit metallischem Natrium auf die Mischung der Brombutylben- 
zole mit Methylbromid einwirkte. Ich erhielt nämlich aus 110 gr 
Methylbromid und 230 gr Brombutylbenzol durch Einwirkung von 
70 gr Natrium 130 gr von einer Mischung von tertiären Ortho- und 
Parabutyltoluolen, also ungefähr 80°/, des theoretischen Ergebnisses. 
Nach fünf ähnlichen Experimenten erhielt ich zusammen 520 gr 


!) Kosmos, Jahrg. XIIL., Sitzungsberichte d. Akad. d. Wiss. Wien. Bd. XCVII, 
II. b. Seite 730. 

2) ibid S. 729. 

Bulletin III. 6 


410 


tertiäre Butyltoluole, also beinahe 78°/, des theoretischen Ergeb- 
nisses. Dieses Gemenge von tertiären Ortho- und Parabutyltoluolen 
unterzog ich einer fraktionierten Destillation und erbielt folgende 
Resultate: | 


161-1700 07 17011009 0 1100-1120 0172 CITES 


16 gr 160 gr 197 gr 25 gr 
177—185° C. 185—192° C, 192--1925° CO, 192:5—1940 C, 
I or 20 gr 151 gr 13 gr 
194 —196° C, 196 — 200° C, 200— 210° C. 210— 220° C, 
8 gr 9 gr 6 gr 3 gr 

220—3500 C, 350—400° C 
6 gr er (feste Kürper). 


Da alle Fraktionen zusammen 460 gr betrugen, verlor ich bei 
der fraktionierten Destillation 60 gr Kohlenwasserstoffe. Ich erhielt 
also verhältnismäßig bedeutende Mengen beider Kohlenwasserstoffe 
und zwar 160 gr Orthobutyltoluol und 151 gr Parabutyltoluol. Der 
erste von ihnen siedet, wie es sich zeigte, bei einem Drucke von 
7431 mm und einer Temperatur von 170° —170:5°C und hat einen 
Lichthrechungskoëffizienten für die gelbe Farbe des Natriums bei 
einer Temperatur von 17°C n„= 149423; der zweite siedet bei 
einem Drucke von 742 mm und einer Temperatur von 1920 C — 
1925°C und hat unter denselben Bedingungen einen Lichtbre- 
chungskoëffizienten ny, — 1493565. 


IH. Gewinnung von Methylbutylbenzoylakrylsäuren 
aus tertiären Ortho- und Parabutyltoluolen. 
A. Orthomethylbutylbenzoylakrylsäure. 

Diese Säure erhielt ich auf diese Weise, daß ich tertiäres Ortho- 
butyltoluol mit Maleinsäureanhydrid vermittelst Aluminiumehlorid 
kondensierte. 

Die Reaktion geschah nach folgender Formel: 


CCR OU - 04 = 
co 


— C, H, . CH, .O, H . CO — CH — CH = COOH 


und ging in einem Kolben vor sich, der durch ein Chlorkalzium- 
rohr verschlossen war, um den Zutritt der Feuchtigkeit zu hindern. 


411 


In 50 gr Orthobutyltoluol löste ich 8 gr Maleinsäureanhydrid 
und fügte dann in kleinen Portionen 10 gr Aluminiumchlorid hinzu, 
wobei ich die Lösung fortwährend umrührte und mit Eiswasser 
kühlte. Die anfangs farblose Flüssigkeit nahm eine gelbe Färbung 
an, die später immer dünkler wurde. Der weitere Verlauf der Re- 
aktion ging während 24 Stunden bei der Schmelztemperatur des 
Eises vor sich und während der folgenden zwei Tage in der Zim- 
mertemperatur. Den rotgefärbten Inhalt des Kolbens zerlegte ich 
mit Hilfe von Eis und destillierte ihn im Dampfstrome, um den 
gebrauchten überschüssigen Kohlenwasserstoff zu entfernen. Nach 
Entfernung des Kohlenwasserstoffes blieb in dem Kolben Wasser, 
in dem ein dunkelfärbiges harziges Produkt schwamm, das Ortho- 
methylbutylbenzoylakrylsäure enthielt. Um diese aus dem Harze 
zu gewinnen, kochte ich es einigemale in Wasser und filtrierte 
jedesmal die wässerige Lösung. Nach der Abkühlung sonderte sich 
aus dieser Wasserlüsung Orthomethylbutylbenzoylakrylsäure in 
Form von gelben Nadeln ab. Die oben beschriebene Kondensation 
führte ich siebenmal durch, so daß ich zu diesem Zwecke zusam- 
men 60 gr Maleinsäureanhydrid verbrauchte. Das auf diese Weise 
erhaltene Harz kochte ich noch einigemale mit Wasser, um die 
Orthomethvlbutylbenzoylakrylsäure vollständig abzusondern. Die 
Menge der erhaltenen Säure war sehr gering, ich erhielt nämlich 
85 gr Orthomethylbutylbenzoylakrylsäure, d. i. nur 5:70, des the- 
oretischen Ergebnisses. 

Die Ursache dieser geringen Ausbeute ist sicherlich in dem 
Umstand zu suchen, daß Orthobutyltoluol sich bei dieser Reaktion 
in ein Harz von dunkelbrauner Farbe verwandelt. (Ich erhielt davon 
17 gr). Dabei kondensiert sich dieser Kohlenwasserstoff schon unter 
Einwirkung des Aluminiumchlorids zu einer weißen schönkrystalli- 
schen Verbindung und unterliegt außerdem einer Destruktion zu 
Benzol. Orthomethylbutylbenzoylakrylsäure krystallisiert in gelben 
monoklinischen Nadeln, die bei einer Temperatur von 1230—1240 C 
schmelzen. Die Analyse dieses Körpers gab folgende Resultate: 


0.1207 gr Säure gab 0:3249 gr CO, und 00812 gr H,O 
d'a 73410), CMund 747%, H 
statt Zaı70aC und 752), 4 
berechnet für C,; H,8 O5. 


Diese Säure löst sich mit Leichtigkeit in Alkohol, Äther, Benzol, 
6* 


412 


Toluol, überhaupt in verschiedenen organischen Lösungsmitteln, da- 
gegen sehr schwer sowohl in kaltem wie auch in heißem Wasser. 
Aus der Formel C,H,.CH,.C,;H,.C0 —CH=CH-— COOH folgt, 
daß von der Orthomethylbutylbenzoylakrylsäure theoretisch 4 1so- 
mere Abarten vorhanden sein können. Ich erhielt jedoch nur eine 
Art. Wahrscheinlich hat sie die Formel: 


CHEZ Lo ECELCE SCO 
Ne 
% 
(07 H,, 
00 — CH = CH — COOH 
ZN 
oder a, 
/ 
Ci Ho; 


weil Pechmann :) bei der Kondensation von Toluol mit Maleinsäure- 
anhydrid Toluylakrylsäure von der Formel 


one d— CO — CH — CH — COOH 
erhielt; die ungesättigte Gruppe also ordnete sich in Parastellung 
zu der Alkylgruppe. 


Gewinnung des Farbstoffes aus Orthomethylbutylbenzoylakrylsäure. 

Orthomethylbutylbenzoylakrylsäure verliert, über 200°C erhitzt 
oder mit wasserentziehenden Mitteln auch schon bei niedrigerer 
Temperatur, ein Molekül Wasser und gibt einen entsprechenden 
roten Farbstoff. Für diesen Zweck eignet sich am besten Essigsäu- 
reanhydrid. Wenn man einen Teil der Orthomethylbutylbenzoyl- 
akrylsäure in einem Kolben mit Rückflußkühler mit zwei Teilen 
Essigsäureanhydrid erwärmt, so sondern sich nach Verlauf von 
1—2 Stunden aus der Lösung dunkle Kristalle aus. Diese Kristalle 
sonderte ich durch Filtrieren von der Flüssigkeit. wusch sie mit 
Eisessig und nachher mit Alkohol, in dem sie schwer löslich sind, 
und erhielt schließlich dunkelbronzefarbene Kristalle mit Stahlglanz. 
Dies war eben der Farbstoff, um den es sich mir handelte. Da ich 
dabei 5 gr Orthomethylbutylbenzoylakrylsäure verbrauchte und 


1) Berichte der d. chemischen Gesellschaft. Bd. XV. (1882) S. 888. 


413 


12 gr Farbstoff gewann, so erhielt ich 25°/, des theoretischen Er- 
gebnisses. Die Analyse dieses Farbstoffes gab tolgende Resultate: 


0:1867 gr Farbstoff gaben 05397 gr CO, und 01146 H,O 
d.i. 78830, C und 6:820/), H 
statt 7894°%, C und 7010), H 
berechnet für (C,, Hıs Oo). 


Dieser Farbstoff löst sich in Äther. Benzol, Toluol, Xylol und 
anderen organischen Lösungsmitteln; die verdünnte Lösung zeigt 
starke gelbrote Fluoreszenz. In konzentrierter Schwefelsäure dage- 
gen löst sich der Farbstoff ohne vorherige Erwärmung und ver- 
leiht nach einer gewissen Zeit der Lösung eine saphirblaue Fär- 
bung, die nach Erwärmung der Lösung in eine rote und nachher 
in eine gelbraune Färbung übergeht. In Alkalien und in verdünnter 
Schwefelsäure löst sich dieser Farbstoff gar nicht. Die Schmelztem- 
peratur dieses Farbstoffes ließ sich nicht genau bestimmen, weil er 
schon vor dem Übergehen in den flüssigen Zustand sublimiert. 
Wahrscheinlich liegt sie zwischen 320°-- 326° C. Ich untersuchte 
gleichfalls das Absorbtionsspektrum des Farbstoffes in verdünnter 
Toluollösung und konstatierte, daß es sich durch zwei dunkle Bän- 
der im gelben und im grünen Teil des Spektrums auszeichnet, 
deren Lage durch die folgenden Wellenlängen charakterisiert ist: 


Band I 4A 559-541 
Bande 17 72518 502: 


B. Paramethylbutylbenzoylakrylsäuren. 


Ich erhielt sie auf gleiche Weise, wie die Orthomethylbutyl- 
benzoylakrylsäure durch Kondensation von tertiärem Parabutvltoluol 
mit Maleinsäureanhydrid durch Einwirkung von Aluminiumchlorid. 
Doch war die Ausbeute hier noch geringer als bei der Orthome- 
thylbutylbenzoylakrylsäure. Mit Parabutyltoluol machte ich 8 Ver- 
suche, indem ich jedesmal auf 50 gr Parabutyltoluol 8 gr Malein- 
säureanhydrid und 10 gr Aluminiumchlorid nahm. Die Produkte 
dieses Versuches kühlte ich während eines Tages im Eiswasser 
und hielt sie die folgenden zwei Tage in der Zimmertemperatur. 
Nach Zerlegung der Flüssigkeit mit Hilfe des Eises und nach der 
Destillation des überschüssigen Kohlenwasserstoffs mit Hilfe des 
Wasserdampfes erhielt ich ein dunkel-braunes Harz. Beim Aus- 


414 


kochen dieses Harzes in Wasser, um die Paramethylbutylben- 
zoylakrylsäuren abzusondern, überzeugte ich mich, daß die Pa- 
ramethylbutylbenzoylakrylsäure, welche zuerst aus dem Was- 
ser kristallisierte, eine andere Zusammensetzung besitzt als die 
Säure, die sich später aus dem Wasser sondert. Beide sondern sich 
in winzigen gelben Prismen oder Nadeln aus, doch weichen die 
Kristalle der beiden Säuren in ihrer Gestalt voneinander ein we- 
nig ab Die Säure welche sich zuerst aus dem Wasser ausscheidet, 
schmilzt bei einer Temperatur von 118°—1250C, dagegen die 
später sich aussondernde Säure schon bei einer Temperatur von 
116°—1170 C. 

Der Umstand, daß die Schmelztemperatur der zuerst aus dem 
Wasser ausscheidenden Säure innerhalb. der Grenzen von 7° C 
schwankt, zeugt davon, daß sie kein reines Produkt ist. Nach 
nochmaliger Kristallisierung derselben aus Benzol überzeugte ich 
mich wirklich, daß ihre Schmelztemperatur 1330—1340C beträgt. 
Dasselbe zeigte sich, als ich die Säure aus Toluol kristallisierte. 
Was die Säure anbelangt, die später aus dem Wasser ausscheidet, 
so war sie beinahe ganz rein, weil sie stets bei einer Temperatur 
von 115°—117°C schmolz ohne Rücksicht darauf, ob man sie aus 
Benzol oder Toluol kristallisierte. Dieser bedeutende Unterschied 
in den Schmelztemperaturen, der bis 170 betrug, ferner das etwas 
verschiedene Aussehen beider Säuren bestätigte meine Vermutung, 
daß dies zwei isomere Abarten der Paramethylbutylbenzoylakryl- 
säure sind. Theoretisch sind nämlich zwei solche isomere Abarten 
möglich u. zwar: 


CH, CH, 
| | 
( \-00 - CH=CH— 0004 Ks 

E60 CH en 
ds \ CO — CH— CH — COOH 
C,H, C,H, 


Die zuerst aus dem Wasser ausscheidende Säure bezeichnete 
ich mit «à, die später kristallisierende mit ß. Die Analyse der 
Säure @ gab folgendes Resultat: 


01980 gr Substanz gaben 05315 gr CO, und 0:1308 gr H,O 
d:'1:1..7303%, © und 7.340, 0H 
statt  73:17%/, © und -7324, H 


Die Analyse der Säure 8 ergab dagegen folgendes Resultat: 


0.1853 gr Substanz gaben 04944 gr CO, und 01264 gr H,O 
di 0 und. 2.08% El 
Station) MC MEURT aa 
jedesmal für C;,; H,403 berechnet. 


Die Eigenschaften beider Säuren sind, soviel ich untersuchen 
konnte, den Eigenschaften der Orthomethylbutylbenzoylakrylsäure 
ähnlich, wobei man bemerken muß, daß die Säure 8 leichter löslich 
ist, als die Säure a, ferner daß die gelbe Farbe der Säure ß inten- 
siver ist als die der Säure «. 

Wie ich oben erwähnt habe. war das Ergebnis bei der Gewin- 
nung der Paramethylbutylbenzoylakrylsäuren noch geringer als bei 
Orthomethylbutylbenzoylakrylsäure. Aus 70 gr Maleinsäureanhy- 
drid erbielt ich nur 2:86 gr der Säure «@ und 2-i gr der Säure ß, 
zusammen also nicht ganz 4 gr d. i. nur 2:20, des theoretischen 
Ergebnisses. Die Ursache einer so geringen Ausbeute liegt in die- 
sem Fall darin, daß tertiäres Parabutyltoluol sehr leieht verharzt (ich 
erhielt nämlich sogar 30 gr Harz), terner zugleich auch darin, daß 
Parabutyltoluol auch der Kondensation und Destruktion unterliegt. 


Gewinnung von Farbstoffen 
aus den « und $ Paramethylbutylbenzoylakrylsäuren. 


Die Art ihrer Gewinnung war die gleiche wie bei dem oben 
beschriebenen Farbstoff. Aus jeder Säure erhielt ich bei Anwen- 
dung von Essigsäureanhydrid als Wasserentziehungsmittel, wie es 
scheint. einen anderen Farbstoff. Die Kristalle dieser Farbstoffe 
unterscheiden sich, nachdem sie abfiltriert und mit Essigsäure und 
Alkohol gewaschen worden sind, durch ıhre Färbung voneinander. Die 
Säure @ gibt Nadeln von dunkelbrauner. fast schwarzer Färbung, 
die Säure 8 dagegen Nadeln von rutbrauner Farbe. Sie lösen sich 
in denselben Lösungsmitteln wie der Farbst ff der Orthomethylbu- 
tylbenzoylakrvlsäure und fluoreszieren ebenfalls in verdünnten Lö- 
sungen. Wenn man sie dagegen, ohne sie zu erwärmen, in kon- 
zentrierter Schwefelsäure löst, verleiht jede von ihnen den Lösun- 
gen eine verschiedene Färbung, und zwar der aus der Säure @ 
gewonnene Farbstoff färbt die Lösung saphirblau, der Farbstoff der 
Säure 8 dagegen violett. 

Die Schmelztemperaturen beider Farbstoffe sind, soweit man 


416 


sie bestimmen konnte, nicht sehr verschieden und zwar liegt die 
Schmelztemperatur des Farbstoffes der Säure & zwischen 198° und 
208°C und die des Farbstoffes der Säure 8 zwischen 202° und 206° C. 
Vor dem Schmelzen sublimieren beide teilweise. Das Ergebnis bei 
der Gewinnung dieser Farbstoffe war geringer als bei dem Farb- 
stoffe aus Orthomethylbutylbenzoylakrylsäure und zwar erhielt ich 
aus 1 gr der Säure @ 0:15 gr Farbstoff, d. i. nur 17°/, des theore- 
tischen Ergebnisses, dagegen aus 1'5 gr der Säure $ 02 gr Farb- 
stoff d. i. 15°/, des theoretischen Ergebnisses. Die Analyse des aus 
der Säure ß erhaltenen Farbstoffes gab folgende Resultate: 


0.1205 gr des Farbstoffes gaben 0:3491 gr CO, und 00785 ger H,O 
da 0994 unde9725%/°H 
statt 78940), C und 7:01°, H 
berechnet für (C,, H,, O,). 


Eine Elementaranalyse des aus der Säure @ erhaltenen Farb- 
stoffes konnte ich nicht durchführen, weil mir eine zu geringe 
Menge desselben zu Gebote stand. Ich untersuchte gleichfalls das 
Absorbtionsspektrum der beiden isomeren Farbstoffe, aber ich stellte 
fest, daß ihr Spektrum sich durch nichts von dem Spektrum des 
aus Orthomethylbutylbenzoylakrylsäure erhaltenen Farbstoffes unter- 
scheidet. Sie geben nämlich dieselben zwei Bänder im gelben und 
grünen Felde, deren Lage fast durch dieselben Wellenlängen cha- 
rakterisiert ist: 

Der Farbstoff der Säure «: 


Band I 4 556— 540 
Band II À 517-500. 


Der Farbstoff der Säure f: 


Band I À 556-540 
Band II A 519-498. 


Ich muß noch hinzufügen, daß ich bei der Gewinnung aller 
(drei Farbstoffe in den nach der Kristallisation zurückgebliebenen 
Laugen nach deren vollständigem Verdampfen noch andere amorphe 
Farbstoffe von brauner Färbung gefunden habe, deren Lösungen 
eine gelbbraune Färbung zeigen. aber durchaus nicht fluoreszieren. 

Was die Struktur dieser drei Farbstoffe betrifft, kann man 
vorderhand nichts Sicheres behaupten. Daß sie nicht Derivate von 


417 


Naphtochinon sein können, hat schon Peehmann !) nachgewiesen, 
da der von ihm aus Benzoylakrylsäure erhaltene Farbstoff nieht mit 
Naphtochinon identisch ist. Aller Wahrscheinlichkeit nach konden- 
sieren zwei Moleküle der Methylbutylbenzoylakrylsäure, indem sie 
zwei Moleküle Wasser ausscheiden. Diese Frage kann erst aufge- 
klärt werden, wenn in dem Laboratorium des Herrn Professor Mar- 
chlewski die Untersuchung der Konstitution einer Reihe von ver- 
wandten Farbstoffen beendigt sein wird. 


Krakau. II chemisches Laboratorium der Jagellonischen Universität. 


35. M. VL. KULCZYNSKI m. c. Fragmenta arachnologica, IV. 
(Accedunt tabulae XIV, XV) 


VII. De speciebus Europaeis generis Amaurobius (C. L. Koch) 
F. Cambr. (Coelotes auctorum). 


Amaurobiorum species nonnullae adeo similes sunt inter se, ut 
facile etiam diligentem arachnologum in errorem inducere possint. 
Synonymia eorum, olim aliquatenus confusa, emendata est recentiore 
tempore ad maximam partem sed non plane; menda, quae restant, 
tollere conabor. 

Genus hoc praeter species paucas per Europam plus minusve 
late diffusas formas aliquot eontinet tractus minores, praecipue mon- 
tanos, incolentes; harum nonnullae utrum sint species sibi constan- 
tes, quamquam notis subtilibus modo distinctae, an varietates aut 
„species geographieae“ formis intermediis inter se coniunctae, difhi- 
cile est in praesenti ad decernendum; ad hanc quaestionem solven- 
dam necessariae sunt investigationes ulteriores, quae ut faciliores 
fiant, deseriptiones Amaurobiorum priores aliquatenus supplendas 
censeo adnotationibus nonnullis partes genitales spectantibus. Ad- 
jungam modos nonnullos oculorum atque internodiorum pedum, ut 
accuratius definiantur notae a scriptoribus e partibus his ductae 
atque ad distinguendas Amaurobiorum species adhibitae. Modos hos 
quod attinet, notandum videtur. et oculos variare situ atque magni- 
tudine in singulis speciebus et pedum longitudinem non esse plane 


1) Berichte der d. chem. Gesellschaft. Bd. XV. (1882). S. 887. 


418 


constantem !). Praeterea oculi non faciles sunt ad exacte dimetien- 
dum, eornea enim ab adiacenti cutieulä non sulco acuto sed im- 
pressione paullo obtusä distinguitur. Quum itaque fines corneae 
paullo indistineti sint. aptius putavi corpus vitreum dimetiri, per 
corneam translucens, colore a partibus vicinis distinctum, a corneä 
maenitudine parum aut non differens in Amaurobiis. — Mensuram 
pedum ope micrometri sub mieroseopio eomposito feci; qui modus 
melior quidem est quam cireini usus sub lenticulä mediocriter am- 
plifieanti, numeros tamen omnino certos etiam non praebet. Inter- 
nodia tam longa proferam, quam longa in pede extenso desuper 
adspecto videntur, tarsos itaque, quorum pars basalis quaedam pro- 
cessu apicali metatarsi tegitur. breviores, quam re verä sunt. 

Cel. E. Simonium, Rev. O. P. Cambridgeum, Cel. Drem L. Ko- 
chium, qui mihi exempla Amaurobiorum, etiam rarissimorum, beni- 
gne communicaverunt, rogo. ut gratias meas maximas aceipiant. 


Nescio, quo nomine appellandum sit genus Blackwallii Coelotes 
secundum nova praecepta nomenclaturae zoologicae. In horum ea- 
pite 25 legitur: Gültiger Name einer Gattung oder Art kann nur 
derjenige sein, mit dem sie zuerst bezeichnet worden ist, unter der 
Bedingung, a) daß dieser Name in Begleitung einer Kennzeichnung 
veröffentlicht worden ist .... Qualis haee „Kennzeichnung“ esse de- 
beat. non dieitur; si diagnosis aliqua postulatur, genus Amaurobius, 
ut a ©. L. Kochio propositum est anno 1836?) nihil valet; si autem 
sufficit ad genus novum instituendum, ut censent nonnulli, speciem 
eius typicam aut exempla aliquot indicare, restituenda est generi 
Amaurobio ea significatio. quam nactum est anno 1836, quum C. L. 
Koch ut species unieas generis huius, ceterum non definiti, protulit 
Amaurobium roscidum ©. L. Koch et 4. tigriuum ©. L. Koch, qui 
ambo certo Coelotae sunt. 

Cel. E. Simon permutationem nominum: Amaurobius ©. L. Koch 
et Ciniflo Blackw. Coelotes Blackw. et Amaurobius C. L. Koch, a 


') Conferantur ea, quae infra dieuntur de Amaurobio pabulatore, pastore ty- 
pico et tirolensi, A. falcigero (nota). 
2) Deutschlands Insekten, fasc. 141, n. 5, 6. 


419 


Fred. O. Cambridgeo commendatam !), non approbavit?), quoniam 


genus Amaurobium a ©. L. Kochio anno 1836 in opere. quod in- 
seribitur Deutschlands Insekten, definitum quidem, sed pro speciebus 


non descriptis propositum esse putavit, quum revera ex contrario 


loco eitato desit diagnosis generis et species duae, supra comme- 


moratae, modo deseribantur atque generi novo. nondum definito, 


Amaurobio, subiungantur. 


In praesens Fred. Cambridgeum sequendum censeo et Coelotas 


auctorum Amaurobios (C. L. Koch) apppello. 


Conspectus specierum. 


Feninae. 
Dentes cornei, quibus epigyne ornatur. eius parti anticae 
non procul a lineä mediä innati, basi inter se itaque ap- 
proximati et foras directi, retro curvati, longi valde; fovea 
epigynae tuberibus pallidis tribus. suleis profundis inter 
se distinctis, antico medio et duobus lateralibus repleta. 

19. A. longispina. 
— supra dieti partibus lateralibus epigynae innati, bası 
itaque inter se late distantes. retro et intus aut retro et 
paulinlomodo torasdareeti. 4. „Abm keerel Pa: 


. Fovea epigynae (partem eius anteriorem oceupans) tubere 


repleta convexo pallido, in lateribus et pone suleo optime 
expresso, profundo definito. Dentes parti anticae epigvnae 
innati, longi valde, retro fere directi. leviter incurvati. 

20. A. Munieri. 
Pars anterior epigynae tubere in lateribus et pone sulco 
definito caret. Dentes mediocres aut breves. . . . . . 3 
Fovea epigynae lamellä corneâ repleta, quae cum margine 
antico foveae secundum totam latitudinem aut in parte 
mediä saltem omnino confunditur aut ab eo sulco tantum 


vadoso, neque fissur& profundä, distinguitur. . . . . . 4 
Margo anticus foveae — plerumque plus minusve complana- 
tus. acutus, — supra proximam partem fundi foveae etiam 
MSN OMC OA Se ee Sa lu, «MR EST 0 


1) A revision of the genera of the Araneae or Spiders with reference to their 


type species, Ann. Nat. Hist., ser. 7. vol. 11, 1902, pag. 19, 20. 


2) Histoire naturelle des Araignees, 2. edit, vol. 2, pag. 1060. 


420 


4. 


10. 


Sulei aut fissurae, quibus lamella foveam replens aut eius 
fundum formans in lateribus definitur, ante paullo incur- 
vata, lamella haee itaque cum margine antico foveae in 
parte medià coniuncta, in angulis antieis lateralibus vero 
ab»eoıdistinetal san a. FEIN ARE IT TRE 
Sulei, quibus lamella foveam replens in lateribus definitur, 
ante non ineurvati; lamella in dimidio anteriore leviter 
constrieta, in posteriore paullo latior quam in anteriore. 
7. A. solitarius. 
Lamellae partes anticae laterales non humiliores quam mar- 


gines;foveae, usure" hehe +7 » NOTA 
— partes anticae laterales depressae, evidenter humiliores 
dam. mareinessfoweae, "0. LOMME EU OPA ee 


Margo anticus foveae arcuatus, insigniter recurvus; fovea 
profunda, plerumque adeo, ut fundus eius difficilius conspi- 
ciatur, rotundata, transverse elliptica aut semicireularis fere. 7 
— — — subreetus aut in medio in angulum apice retro 
directum, plus minusve manifestum fractus, raro leviter ar- 


Cuatus, TeCurvus. eo: za). Aldi rel. wie zu 
Dentes in lateribus foveae epigynae innati.. . . 
—/pône doveam mnati. .- ‚or. USE, BEUTE „ar, Gassen 9 


Fovea epigynae rotundata, parum aut non latior quam lon- 
gior, a margine postico epigynae multo minus quam longi- 
tudine sua remoar ., 2.0. neun vel s AulGaspendee 
— —- transversa, ante rotundata, pone truncata aut paullulo 
modo rotundata, multo latior quam longior, a margine po- 
stico epigynae multo longius quam longitudine suä remota. 

18. A. Karlinskü. 
Fovea epigynae ca. 0:30--0:40 mm lata . . ....10 
— — 053—0:57 mm lata. a margine postico epigynae pa- 
rum aut non longius quam latitudine suà remota. 16. A. falciger. 
Foveae a parte postiecä inferiore adspectae margo posticus 
rectus aut leviter modo procurvus. Pieturae obscurae, quä 
epigyne pone foveam ornatur, e partibus internis translu- 
centibus pendentis. dimidium dextrum et sinistrum contin- 
gunt inter se aut proxima sunt saltem. . . . 17. A. anoplus. 
— à parte posticà inferiore adspectae margo posticus sae- 
pissime fortiter procurvus (arcuatus aut in angulum rotun- 


1 


12. 


13. 


14. 


15. 


16. 


17, 


421 


datum fractus). Picturae supra dietae partes dextra et si- 
nistra inter se plus minusve late remotae. . . 15. A. inermis. 
Foveae margo anticus angulatus in medio, in lamellam te- 
nuem complanatus; fovea in parte anteriore profunda; dentes 
pone marginem anticum foveae lateribus epigynae innati. 12 
— margo anticus non angulatus, aut, si paullulo angulatus, 
modo crassus est. modo foveae pars anterior vadosa, modo 
dentes non pone marginem anticum foveae innati. . . . 14 
Fovea epigynae maxima: ante ca. 0:3—0'85 mm lata (pone 
marginem anticum, ut in insequentibus, saepe marginibus 
albidis mollibus mobilibus paullo constrieta). . . . . . 13 
— — mediocris: ante 0:55—0:65 mm lata. 

4. A. atramentarius et 5. A. dubius. 
Fundus foveae foveolis duabus ornatus, inter se septo eir- 


eiter 0,2 mm late’ distinetis.. PRE. ur, BSSAmpYnendeus: 
Foveolae, quibus fundus foveae ornatur, septo 0'3—0'37 mm 
Iatokintersesdistinetaegmiy Amer wir. zul OMIS obesus. 


Lamella fundum foveae occupans in parte anteriore insi- 
gniter anteriora versus angustata. . . . . 10. A. mediocris. 
— fundum foveae occupans in parte anteriore non eviden- 
terfaneustataranteriora Versus: ir Man all an „15 
Dentes epigynae paullo ante. marginem anticum foveae in- 
nati aut cum eo lineam rectam designantes; lamella media 
epigynae plerumque manifesto aut insigniter brevior quam 
atom re mn ae ne a er | eu (© 
— — paullo pone marginem anticum foveae innati; lamella 
media epigynae saepissime longior quam latior; margo an- 
tieus foveae non angulatus. . . . . . . . 8. À. terrestris. 
Margo anticus foveae plerumque leviter angulatus in me- 
dio, paries antieus foveae inaequalis, impendens; dentes cum 
margine antico medio foveae lineam designant reetam aut 
paullulorécurvatam een. ee 
— — — plerumque leviter aequabiliter recurvatus, non 
angulatus in medio, paries anticus foveae parum inaequalis, 
plerumque ad perpendiculum directus; dentes ante margi- 
nem anticum foveae epigynae adnati. . . . 11. A. pabulator. 
Dentes epigynae breviores, directo a parte inferiore ad- 
specti margines lamellae, quae fundum foveae occupat, non 
attingere videntur.. . . . . . . 12b. A. pastor tirolensis. 


422 


ES | 


— — Jongiores, directo a parte inferiore adspecti margi- 
nes lamellae, quae fundum foveae occupat, attingere saltem 


videntur: nz! at wikom 0 RME. ol ed pus ont Etes 
Mares. 

Palporum: pars ipatellaristinermis;4yf 10 .anaan ae N re 
— — — in latere exteriore processu ornata. + . . . « 5 
Pars femoralis palporum supra ad apicem aculeis aliquot 
(6—9) erassis, valde brevibus armata. . . 14. A. Gasperinü. 
lite tarmatura.montinsienise, 17. Le EU UNE as Se: 


Embolus in latere interiore stemmatis non procul a basi 
initium capit, a stemmate nusquam evidentius discedit. 

1. A. inermis. 
— in basi stemmatis initium capit; pars eius basalis magna 
non. eontingit cum stemmate. . 239. n.b in! a. DONNE 
Conductor emboli faleem format longam, gracilem, modice 
recurvatam, cuius pars magna ultra marginem interiorem 
laminae tarsalis prominet. . . . ., . . . 16. A. jalciger. 
— — brevis, ultra marginem interiorem laminae tarsalis 
HOMMPrOMINENSU MEN CUS 1 EN A0 QT A AAA EE 
Conduetor emboli brevis aut mediocris, in apice stemmatis 
SUN VE TED rs nr Alt ACER 
— — longissimus, secundum latus exterius stemmatis ver- 
sus basim eius curvatus, tum anteriora versus flexus et 
ÉTOILE NS PER RRRRR 
Processus patellaris in dentes duos desinens, quorum supe- 
rior saltem acutus est. Conductor emboli foras et insigni- 
ter anteriora versus directus, aut basi foras directus, tum 
anteriora «versusgeuryatus. uso le, EWR ARR TENNN 
— -—- non in dentes duos desinens. Conductor emboli a 
parte inferiore visus saepissime foras et parum aut non an- 
teriorai versus) directs. « HN STEH. ST Ko Ta 
Conduetor emboli a parte inferiore visus elongato ovatus fere, 
paene rectus, anteriora versus et foras directus. 20. A. Munieri. 
— — a parte inferiore visus fortiter curvatus, bası foras, 
apice plus minusve anteriora versus directus. 19. A. longispina. 
Margo superior processus patellaris ante angulum, in quem 
coëunt margo superior et margo anticus (angulus hie in 
A. solitario a latere difficilius, a parte exteriore inferiore 


10. 


ir 


12. 


13. 


14. 


15. 


16. 


425 


melius conspicitur) in lobum obtusum elevatus; a latere ex- 
teriore inferiore visus processus in angulum obtusum evi- 
dentissime infractus. . . . . is AE CRT ed 
— — — — ante angulum supra en abe nullo ornatus. 10 


Quum desuper adspicitur processus patellaris, latus eius 
exterius cum latere exteriore partis patellaris rectam for- 
matalınea m EN I RR Co: ME RASED TAN. 


Latus exterius processus patellaris desuper adspecti cum 
latere exteriore partis patellaris angulum format obtusum. 

6. À. atropos. 
Processus patellaris a latere visus apicem versus plus mi- 
nusve dilatatus, apice oblique truncatus (angulo superiore 
rotundato, inferiore acuto) et saepe sinuatus. . . . . . 11 


— — a latere visus apicem versus attenuatus. . . . . 12 
Processus patellaris desuper visus latere exteriore recto. 

8. A. terrestris. 
— — desuper visus latere exteriore arcuato. 11. A. pabulator. 


Processus patellaris margine apicali sinuato. 10. A. medioeris. 


— — margine apicali oblique rotundato. . . . . . . 13 
Conductor emboli a parte inferiore visus apice truncatus 
anenlıs nonwant | vuzi retundatisiu.wn an: lus Zoe as 14 
— — a parte inferiore visus apice rotundato-truncatus, 
angulis ambobus rotundatis. anteriore quam me- 
usiesspresaos delt ch Bald) a Mo . A. Pickardi. 


Conduetor emboli oblique truncatus, angulo anteriore quam 
rectus minore, posteriore quam rectus maiore. 
12 b. A. pastor tirolensis. 
— — transverse truncatus, angulis ambobus reetis. 
12. A. pastor typicus. 
Processus patellaris in dentes duos parvos desinens. 
3. A. pyrenaeus. 
— — apice non exeisüs . . . . . RR IREAGH UT ra EG 
Processus patellaris desuper visus en bilier attenuatus, 
magis quam in specie insequenti sursum directus: a latere 
exteriore adspectus marginem apicalem superiorem partis 
patellaristoceultat. Le eh Al. HAE SR MNAIGbESUS. 
— — desuper visus paullo asguahtliter angustatus, ad 
apicem intus paullulo sinuatus, minus sursum directus: a 


424 


latere exteriore visus marginem apicalem superiorem par- 
tis patellaris non ‚attingit. . eur en tan an st Zu Leveillei. 


I. Amaurobius obesus (E. Sim.). 


1875. Coelotes obesus E. Simon, Les Arachnides de France, v. 2, p. 44. 

Femina. (Fig. 1). 

Epigyne foveä ornatur magnâ et valde profundä, pone omnino 
apertä et marginem posticum epigynae longe non attingenti. Margo 
antieus foveae corneus, lamelliformis, 08—0'9 mm longus, in arcus 
fractus duos transverse positos, leviter recurvatos, in medio in an- 
gulum latum coniunctos; in latere utroque fovea tubere definitur 
albido, molliore et paullo mutabili, quum ab imo adspieitur: ple- 
rumque triangulari, angulo postico interiore recto, ut reliqui apice 
rotundato, latere interiore, quod in longitudinem fere directum et 
foras plus minusve curvatum est, et latere postico, transverse posito, 
aeque circiter longis. Tuber hoc ante aeque altum est atque margo 
anticus foveae et cum eo coniunetum. posteriora versus sensim hu- 
milius fit usque ad tuberis latus postieum, quod spatio eireiter duplo 
aut sescuplo maiore a margine antico foveae quam a margine po- 
stico epigynae distat; foras tuber eitius humilius fit quam retro, ita, 
ut pars sua anterior modice compressa evadat. Tuberibus innatı sunt 
ad eorum marginem exteriorem medium fere dentes, quibus epigyne 
ut in aliis Amaurobiis ornatur, apice cornei, ceterum albidi, retro et 
intus et deorsum directi, basi ca. 0'2 lati, ca. 0‘4 longi, triangulares 
apice acuti aut breviter oblique truncati. Fundus foveae foveolis 
ornatus duabus paullo longius a margine postico epigynae quam a 
margine antico foveae remotis, profundis, oblongis, in lateribus et 
pone, ubi rotundatae sunt, optime definitis, inter se ca. 03—0'37 
remotis; ceterum fundus una cum parte epigynae posticä, quae de- 
pressa et in transversum leviter modo inaequalis est, secundum 
medium pallidior quam in lateribus, in parte anteriore albidus et 
mollis, in posteriore leviter modo induratus; pars haee media septum 
format crassum obtusum, a foveolis commemoratis anteriora versus 
optime definitum, modice dilatatum et sensim elevatum. cum latere 
superiore marginis antici (fundum foveae spectanti) pariete tenui 
longitudinali coniunetum. In parte posteriore septum parum defini- 
tum est, pone foveolas humile, imo nonnunquam evanescens, tum 
marginem posticum versus leviter elevatum et varium in modum 


425 


dilatatum ; pars haec posterior septi, utrimque vittä nigricanti, e 
maculis parvis conflatä, in margine postico foveolarum initium ca- 
pienti limitata, melius definita videtur, quam revera est, ad margi- 
nem posticum modo in triangulum fortiter dilatata, modo leviter 
tantum dilatata lateribus rotundatis. Quum a parte inferiore posticà 
adspicitur epigyne. fundus foveae in parte anticà utrimque foramine 
ornatur plus minusve rotundato, maiore quam foveolae supra dictae, 
a foramine opposito septo medio distincto. 

Diametri oculorum: med ant.!) 0:29 mm, lat. ant. 0:32 et 0:26, 
med. post. 0:27, lat. post. 0:27 et 0:27, intervalla oculorum: med. 
ant. 0:18, lat. ant. 0'18, med. post. 0'26, lat. post. 0:48 mm longa. 
Area oculorum mediorum ante 0:68, pone 0-76 lata, 0:78 longa. Cly- 
peus sub oculis mediis 0:45 altus. 

Cephalothorax 78 longus, 5'4 latus, pars cephalica 40 lata. Man- 
dibulae 40 longae, ambae simul sumptae in parte latissimä 4:3 latae. 

Pedum internodia (femur, patella, tibia, metatarsus, tarsus -— 
unguiculis exelusis et cum eis): 


I 54, 26, 44, 48, 27 (30), 
I. 52, 25, 39, 46, 26 (29), 
II. 47, 24, 34, 46, 23 (26), 


IV.5:7,, 2:6, 47,162, 2:8 (3:1) mm’ longa; 
metatarsus IV itaque insigniter longior quam femur I, metatarsus I 
insigniter longior quam mandibulae latae. 

Mas (unicus, teste Oel. E. Simonio huius speciei). (Fig. 25, 37, 
53, 68). 

Processus patellaris palporum desuper visus triplo et dimidio 
brevior quam pars patellaris, duplo longior quam basi latus, apice 
acutus, a basi apicem versus aequabiliter angustatus, latere utroque 
leviter incurvato, exteriore cum latere respondenti partis patellaris 
prope eius mediam longitudinem in angulum concavum, valde latum, 
parum expressum coniuncto. A latere exteriore visus processus an- 
teriora versus et non parum sursum directus, rectus, dimidio saltem 
longior quam basi latus, a basi apicem versus modice, aequabiliter 
angustatus, apice sat anguste et paullo oblique (subter latius quam 
supra) rotundatus. Margo apicalis processus et pars magna marginis 
superioris in carinam compressa acutam, in latus interius processus 
non descendentem. — Pars patellaris supra non retusa, desuper visa 


!) ant. = anticus, post. — posticus, med. — medius, lat. — lateralis. 


Bulletin III. 7 


426 


modice dilatata in latere exteriore, prope apicem (cum processu) 
eireiter ?/, latior quam basi et paullo angustior quam longa in lineä 
medianâ et aeque circiter lata atque longa in latere exteriore ab 
angulo basali exteriore usque ad basim interiorem processus. 

Carina, quä pars tibialis subter ornatur, cireiter ?/; longior quam 
spatium, quo a basi internodii distat. — Carina laminae tarsalis, 
prope a margine exteriore sita, eireiter dimidiam partem basalem 
oceupat, in parte anteriore leviter descendit, apice a margine lami- 
nae spatio sat lato distat. Stemma simillimum stemmati Amaurobü 
Leveillei; conductor emboli paullulo brevior, similem in modum eur- 
vatus, ad apicem, qui intus et paullo retro directus est, in latere 
posteriore paullo dilatatus, apice late et inaequabiliter truncatus ita, 
ut in dentes tres desinat, quorum medius cum antico lineä rectä 
fere coniungitur, a postico autem sinu rectangulo fere distinguitur. 

Diametri oculorum: med. ant. 0:195, lat. ant. 0:26 et 0195, med. 
post. 0:195, lat. post. 0:18 et 0-27, intervalla oculorum: ant. med. 
0:17, lat. ant. 0:16, post. med. 0:26, post. lat. 0:32 mm longa. Area 
oculorum mediorum ante 0:55, pone 0:63 lata, 0:55 longa. Clypeus 
0:31 altus. 

Cephalothorax 6-1 longus, 42 latus, pars cephalica 2:8 Tata. Man- 
dibulae 30 longae, 2:7 latae. Palporum pars patellaris in lineä me- 
dianä 0:82, tibialis a basi mediä& ad angulum apicalem interiorem 0-73 
longa, lamina tarsalis 24 longa, 0-94 lata. eius rostrum 0-96 longum. 

Pedum internodia: 

L 42, 20, 36 415, 25 (unguiculis exelusis) 
ET}, 41,195 133, 9955423; 
11.3882 2 
IV. 45,02:04 13:9,29533, 72:65 immilonga: 

Pyrenaeos montes orientales incolit haec species teste Cel. E. 
Simonio. 

Quinque exempla vidi, a Cel. E. Simonio eommunicata, mascu- 
linum unum et feminina quatuor; horum maximum dimensus sum. 


2. Amaurobius Leveillei (E. Sim.). 


1876. Coelotes Leveillei E. Simon, Etudes arachnologiques, 4-e mem. (Ann. Soc. 
ent, France, ser. 5, v. 6), p. 92. 


Mas. (Fig. 38, 54, 67). 
. Processus patellaris palporum desuper visus paullo plus triplo 
brevior quam pars patellaris, duplo fere longior quam prope basim 


427 


latus, formä paullulo varians, latere interiore magnam partem recto, 
ad apicem leviter sinuato aut paullo obliquo, exteriore leviter aut 
modice areuato, cum latere exteriore partis patellaris pone eius 
medium in angulum concavum, parum expressum aut in lineam 
rectam eoniuncto; a.basi apicem versus processus modo fere aequa- 
biliter, modo primo parum, tum fortius angustatus est, quum desu- 
per adspicitur, apice acutus. A latere visus processus patellaris formä 
eädem fere atque in Amaurobio obeso, sed minus sursum directus: 
quum directo a latere exteriore adspicitur palpus, apex processus 
suleum, quo in dorso distinguuntur inter se partes patellaris et 
tibialis, non attingit. Carina, in quam compressi sunt margines pro- 
cessus apicem versus, in Jlatus interius eius non producta. — Pars 
patellaris supra non retusa, desuper visa parum dilatata in latere 
exteriore, prope apicem cireiter dimidio latior quam basi et tertiä 
fere parte angustior quam in lineä medianä longa, una cum pro- 
cessu, minus divaricanti quam in Amaurobio obeso, paullo minus lata 
quam ab angulo basali exteriore ad basim interiorem processus longa, 

Carina partis tibialis, subter sita, ca. !/, modo longior quam spa- 
tium, quo a basi internodii distat. — Carina laminae tarsalis circiter 
dimidiam eius longitudinem occupat, margini paene parallela est. 
Stemma similimum stemmati Amaurobii obesi. differre videtur con- 
ductor emboli solus, parum quidem : paullulo longius productus, 
apice retro et paullo foras directo, similem in modum in latere po- 
stico dilatato, margine apicali non tres sed duos solum denticulos 
formanti, angulus enim conductoris apicalis internus omnino rotun- 
datus est. — Embolus ad angulum basalem interiorem stemmatis 
initium capit; pars eius basalis quaedam non contingit cum stem- 
mate et in palpo desuper adspecto paullulo prominet ultra marginem 
laminae tarsalis. 

Diametri oculorum: ant. med. 0:23, ant. lat. 0:23 et 0:19, post. 
med. 0:21, post. lat. 0:21 et 020, intervalla oculorum: ant. med. 
0:14, ant. lat. 0:11, post. med. 0:26, post. lat. 0:32 mm longa. Area 
oculorum mediorum ante 0:58, pone 0:68 mm lata, 0:60 longa. Cly- 
peus sub oculo medio 0:29 altus. 

Cephalothorax 55 mm longus, 37 latus, pars cephalica 2:7 lata. 
Mandibulae 29 longae, 2:7 latae. Palporum pars patellaris in lineä 
medianä 082 longa, pars tibialis a basi mediä ad angulum apicalem 
interiorem 0-68 longa, lamina tarsalis 24 longa, 0'97 lata, eius 
rostrum 0:97 longum. 


Pedum internodia: 

I. 8:8... 109 41942 400) RL. 

II, 3:65:00 11. 2:8. 3:85, 20 

ILE „3:4. 21:6 .05247.349, Le 

IV 431, 521:75..,32,,2A,, 00 2,0m, Jona, 
Femina adulta ignota. 
In Galliä septentrionali-oceidentali lecta est haec species (Côtes- 

du-Nord). (E. Simon |. e.). 


Marem unicum communicavit mihi benigne Cel. E. Simon. 


3. Amaurobius pyrenaeus (E. Sim.). 

1870 (2) — 1873. Coelotes pyrenaeus E. Simon, Aranéides nouveaux ou peu con- 
nus du Midi de l’Europe. (Mém. Soc. Liege, ser. 3, v. 3 et 5), p. 293, 
oser? 

1875. Coelotes pyrenaeus E. Simon, Les Arachnides de France, v. 2, p. 40, t. 5, 
f. 9. 

Femina. (Fig. 4). 

Epigyne parum differt ab epigynä Amaurobii obesi; margo anti- 
cus foveae in medio in angulum magis obtusum fractus, tubereula 
lateralia minora, a margine postico epigynae plus quam longitudine 
suâ remota, septum medium angustius, inter foveolas modo ca. 0:2 
atum; dentes angustiores et longiores: 0:13 lati. 0:45 longi. Quae 
differentiae ex parte saltem certo non constantes sunt. 

Diametri oculorum: ant. med. 0:26, ant. lat. 0:32 et 0:24, post. 
med. 0-26, post. lat. 0:27 et 0:24, intervalla oculorum: ant. med. 0:21, 
ant. lat. 0-21, post. med. 0:29, post. lat. 050 mm longa. Area ocu- 
lorum mediorum ante 0-66, pone 0:76 lata, 0:73 longa. Olypeus 
040 altus. 

Cephalothorax 77 mm longus, 5:1 latus, pars cephalica 41 lata 
Mandibulae 40 longae, 43 latae. 


Pedum internodia: 


1... 50: 2257 4:05, „43, ne Zu): 
IL: 48; 24, 355. 40, 2 (25), 
TILL, 43.20237230,. 4:05; Ä 05 (2-4), 
EV. 1.53.0242 74.2:: 4.5:25.,12.4, 2270) Emmlons 


metatarsus IV. itaque parum longior quam femur I, metatarsus I. 
aeque longus atque mandibulae in parte latissimä latae. 

Mas. (Fig. 26, 33, 56). 

Processus patellaris palporum desuper visus duplo et dimidio 


429 


brevior quam pars patellaris, duplo longior quam basi latus, latere 
interiore recto fere, exteriore leviter et paullo inaequabiliter con- 
vexo, ad apicem paullulo sinuato, apicem versus itaque inaequabi- 
liter angustatus, apice acutus aut levissime incisus. Latus exterius 
processus cum latere respondenti partis patellaris pone mediam huius 
longitudinem in angulum concavum obtusum manifestissimum con- 
iungitur. A latere visus processus anteriora versus et paullo sursum 
directus, rectus fere, basi circiter dimidio, apice vero duplo et di- 
midio angustior quam latior, a basi primo modice angustatus (in 
latere superiore fortius), tum in magnä parte latitudine aequali, 
apice parum oblique truncatus et in sinum rotundatum excisus, an- 
gulo superiore paullulo longius producto quam inferior, ambobus 
summo apice obtusis. Margo apicalis et pars quaedam marginis su- 
perioris in carinam compressa acutam, quae in latus interius pro- 
cessus non descendit. — Pars patellaris supra non retusa, desuper 
visa parum dilatata in latere exteriore, in parte latissimä (processu 
excluso) dimidio fere latior quam basi et insigniter (ca. ?/;) angu- 
stior quam in lineä medianä longa. Quamquam pars haec minus 
dilatata est quam in Amaurobio obeso, una cum processu — magis 
divaricanti — desuper latior videtur quam in latere exteriore longa. 

Carina, quä pars tibialis subter ornatur, ca. !/, longior quam 
spatium, quo a basi internodii distat. — Carina laminae tarsalis ?/; 
longitudinis occupat; apex eius spatio parvo a margine laminae 
distat. 

Stemmatis fabrica similis atque in aliis Amaurobüs, sed con- 
duetor emboli magnitudine et formä valde insignis, ut in praece- 
dentibus duabus speciebus, longissimus enim est et taeniam format 
maximam partem latitudine fere aequali, basim versus modo leviter 
incrassatam, ad apicem utrimque paullo inaequabiliter angustatam, 
apice obtusam; in parte anticä interiore stemmatis initium capit 
conductor emboli anteriora versus et foras et paullulo sursum 
directus, hune in modum curvatus: primo foras, tum retro secun- 
dum marginem exteriorem laminae tarsalis, a quo non procul ab 
apice partis tibialis deorsum et intus descendit, anteriora versus 
curvatur, deinde foras et sursum, tum interiora versus flexus cum 
parte suâ basali contingit, unde se flectit retro et denique paullo 
foras et deorsum. Pars basalis conduetoris minor in areum paullo 
inaequabilem, pars apicalis longior in S magnum eurvata dici po- 
test. Longior est conductor quam in prioribus duobus, imprimis 


430 


apice longius produetus. — In omnibus Amaurobiis, quos novi stemma 
in parte exteriore mediä aut anteriore lamellä ornatur corneâ, stem- 
mati margine solum adnatä, in longitudinem directà, ante incurvatä 
et cum tubereulo eorneo coniunetâ !); lamella haee in Amaurobüs : 
pyrenaeo, obeso, Leveillei, pone in angulum desinit liberum, plus 
minusve acutum, quum in reliquis Amaurobiis posteriora versus 
sensim humilior fiat et angulum prominentem non formet. — Em- 
bolus in angulo basali interiore stemmatis initium capit; pars elus 
basalis paullo remota est a reliquo stemmate. 

Diametri oculorum: ant. med 0:26, ant. lat. 0:26 et 0:19, post. 
med. 019 et 021 (oeuli hi paullulo angulati sunt), post. lat. 021 
et 0:22, intervalla oculorum: ant. med. 021, ant. lat. 0:16, post. 
med. 0-27, post. lat. 0:39 mm longa. Area oculorum mediorum ante 
0:63, pone 0:65 mm lata, 0:65 longa. Clypeus 0:32 altus. 

Cephalothorax 65 mm longus, 43 latus, pars cephalica 3-0 lata. 
Mandibulae 34 longae, 2:9 latae. Palporum pars patellaris in lineä 
medianä 1:07 longa, pars tibialis a basi mediä ad angulum apiealem 
interiorem 1-0 longa, lamina tarsalis 33 longa, 1'3 lata, eius rostrum 
ca. 1'1 longum. 

Pedum internodia: 

17 1:9 2 15 42 174.912 22:6, 
MA 2 LD rade 
MI. 24.27. 20... 34, 44.272,15, 
IV: 523. 21, ‘43, D 26 mm-Jlonga 

Speeiei huius, quae ad hoc tempus in montibus Pyrenaeis orien- 
talibus modo lecta est, exempla duo, marem et feminam, communi- 
cavit mihi Oel. E. Simon. 


4. Amaurobius atramentarius (E. Sim.). 


1875. Coelotes atramentarius E. Simon, Les Arachnides de France, v. 2, p. 46. 

Femina. (Fig. 22). 

Epigyne foveä simili atque in Amaurobio obeso et pyrenaeo or- 
nata, nihilominus optime distincta formä fundi foveae. Fovea insi- 
gniter minor, ad marginem anticum ca. 0:6 mm lata, margine antico 
in arecus saepe fortius eurvatos et in angulum magis prominentem 
coniunetos diviso; margines laterales foveae tubera formant minus 


1) Brevitati studens lamellam hanc „carinulam stemmatis“ appellabo. 


431 


definita, hemielliptica aut semiovata, oblique posita: retro et foras 
directa; pars posterior epigynae, depressa, brevior quam fovea. Fun- 
dus foveae in parte anticâ laterali uträque foramine ornatus pro- 
fundo, rotundato, paullo varianti, quod aliquâ ex parte margine 
antico foveae occultatur, quum epigyne ab imo adspieitur, ceterum 
una cum parte epigynae posteriore parum modo inaequalis, neque 
foveolis mediis ornatus, neque in septum medium elevatus (sed cum 
latere superiore marginis antiei, ut in Amaurobio obeso, pariete tenui 
perpendieulari coniunctus, qui paries a parte posticä tantum con- 
spicitur), in transversum fere planus aut paullulum modo eonvexus. 
In utroque latere fundus foveae et pars epigynae pone eum sita 
vittä ornantur nigricanti diffusä, e maculis minutis conflatä, ante 
foramina commemorata. pone vero marginem postieum epigynae plus 
minusve attingenti, in longitudinem aut retro et paullulo foras di- 
rectä, modo rectä fere, modo leviter sinuatä: ante foras. pone intus 
curvatä; vittis his plerumque impressiones respondent valde vadosae 
et diffusae, nonnunquam ex parte omnino evanescentes; quae si ad- 
sunt. epigyne foveä ornata dici potest marginem posticum attingenti, 
in parte anteriore optime, in posteriore verum perparum definitä. 
Dentes epigynae ca in !/; aut ®/,; inter marginem anticum foveae 
et marginem posticum epigynae innati, retro et intus et paullo de- 
orsum directi, basi 0:12—0'16 lati, ca. 03 longi, apicem versus 
leviter angustati, apice plus minusve late truncati. 

Diametri oculorum duorum exemplorum (ad quorum alterum 
moduli uneinis inclusi pertinent): ant. med. 0-22 (0-24), ant. lat. 
0:26 et 0:22 (0:26 et 0:22), post. med. 0:20 (0:21), post. lat. 0:21 
et 0:21 (0:23 et 0:23), intervalla oculorum: ant. med. 0:19 (0:19), 
ant. lat. 0:21 (021), post. med. 0'24 (0:32), post. lat. 0:50 (0:42) mm 
longa. Area oculorum mediorum ante 0:61 (0:65). pone 0:64 (0:73) 
lata, 0:69 (0:71) longa. Clypeus sub oculis mediis 0'48 (0'435) altus. 

Exemplorum maximi et minimi, quae vidi, cephalothorax 70 et 
60 longus, 47 et 40 latus, pars cephalica 3°7 et 3:1 lata, mandi- 
bulae 36 et 3:0 longae, 3°9 et 3:1 latae, pedum internodia: 

1, 24, 328009822443933; 521151) 
Era di 2 285, 
Elite 0 A au, 
IV. 249 2210 773:55., 44... 2:05 mm lonva, 


1) Tarsi unguiculis exelusis. 


432 


Lo 89, 2:88: 0e; 
11.4486, 11851240 2 I 
nd: 0,t RADAR 
IV. dl liée ur: 9a lon ca 
Sternum exemplorum, quae examinavi, non aut parum differre 
mihi videtur seulpturà a sterno aliorum Amaurobiorum. 
Mas ignotus. | 
Habitat haec species in montibus Pyrenaeis !) (Ariège). 
Cel. E. Simon communicavit mihi benigne sex exempla, omnia, 
quae nune possidet. Typus descriptionis, cuius sternum fortiter ru- 
gosum erat teste Auctore doctissimo. probabiliter deperditus est. 


5. Amaurobius dubius m. 


1868. Coelotes roscidus L. Koch, Die Arachnidengattungen Amaurobius, Coelotes 
und Cybaeus. Abh. Ges. Nürnberg, v. IV, p. 40, f. 19. 

1873. Coelotes segestriiformis Thorell, Remarks on synonyms of European Spi- 
ders, p. 502. 

1875. Coelotes roscidus E. Simon, Les Arachnides de France, v. 2, p. 48. 

Femina. (Fig. 19). 

Epigyne huius speciei ab epigynä Amaurobii atramentarii nullä 
re mihi differre videtur, nisi dentibus paullo minoribus; ca. 0-24 
longis, basi 0'095 latis, apice fere acutis. 

Diametri oculorum: ant, med. 0:24, ant. lat. 0:27 et 0:21, post. 
med. 0:22, post. lat. 0:22 et 0'24, intervalla oculorum: ant. med. 
0:21, ant. lat. 0:19, post. med. 0:31, post. lat. 0‘42 mm longa. Area 
oculorum mediorum ante 0:66, pone 0:76 lata, 0'68 longa. Clypeus 
sub oculo medio 0:39 altus. 

Cephalothorax 6:5 longus, 42 latus, pars cephalica 3°6 lata. Man- 
dibulae 35 longae, 3°8 latae. Pedum internodia: 

1.443020," 8:3,%23:69, 2.22 
142520, 12935720 
TT 40) 91:95.192:748:62%41:95, 
IV. 4.9021, 1.37; 746,92 32mm longa. 

Mas ignotus. 

Incerta est haec species, fortasse priori subiungenda, quod tamen 
facere non audeo, quoniam mares earum ambarum ignoti sunt, fe- 


1) E. Simon ]. ce. — Lucante, Catalogue raisonné des Arachnides observés 
jusqu’à ce jour dans les départements du Sud-ouest de la France. 1879—80, p. 49. 


433 


minae vero differunt inter se, quamquam parum et nescio an non 
constanter. An differentia, quam in formä et magnitudine dentium 
epigynae observavi, constans sibi sit, dubito, in Amaurobiis enim 
nonnullis aliis. quorum maiorem numerum exemplorum examinavi, 
dentes hos non parum variare vidi. Pedes Amaurobii dubii paullo 
longiores mihi videntur quam A. atramentariü,; pedes IV in illo 
cephalothoracem fere 23/,, in hoc verum modo circiter 2!/, longi- 
tudine superant; sed etiam haec differentia exilis est et propter 
subtilitatem paullo lubrica. — Oel. E. Simon Amaurobium atramen- 
tarium ab A. roscido suo sive A. dubio n. imprimis sterno fortiter 
rugoso distinxit; quae nota certo mutabilis est, quum sternum exem- 
plorum, quae nune in thesauro Cel. E. Simonii conservantur nomine 
A. atramentarü signata, non differat evidenter seulpturä a sterno 
A. dubii. 

Novo nomine hune Amaurobium appello, quoniam A. roscidus 
C. L. Kochii !) sine dubio alia est species. Verus A. roscidus lectus 
est trans Alpes „in Germanià meridionali“, recte fortasse in Carin- 
thià (©. L. Koch, Uebersicht des Arachnidensystems, fase. 1. p. 15) 
aut ad Tergeste (id., Die Arachniden, v. 10, p. 113); A. roscidus 
Cel. Dris L. Kochii et E. Simonii vero Pyrenaeos montes inhabitat ?). 
Parum verisimile videtur eandem speciem Amaurobii Alpes orientali- 
meridivnales et Pyrenaeos incolere, in regionibus interiacentibus 
vero abesse. 

T. Thorell Amaurobium, de quo agitur, Drasso segestriiformi Du- 
four 1820, speciei Pyrenaeae, subiunxit, quod non approbavit Cel. 
E. Simon, recte. ni fallor, quamquam speciei nostrae synonymum 
multo probabilius videtur „segestrüformis Duf.“ quam „roscidus C. 
L. Koch.“. — Descriptionem Dufourii non novi; non suffieit ea 
teste Cel. E. Simonio ad agnoscendam speciem; si tamen Dufour 
abdomen D,assi segestriiformis totum nigrum deseripsit, ut ait T. 
Thorell (1. e. p. 438), segestriiformis Duf. synonymum est Amaurobü 
atramentari E. Sim. potius quam A. dubü n. 

Duo modo exempla huius speciei vidi, alterum a Cel. E. Simo- 
nio, alterum a Cel. Dre L. Kochio communicatum. 


1) Deutschlands Insekten, fase. 141, n. 6. 
2) L, Koch, 1. e. — E. Simon, 1. e. — Lucante, Catalogue raisonné... depart. 
du Sud-ouest, p. 49. 


434 


6. Amaurobius atropos (Walck.). 


1830. Drassus atropos Walckenaer, Faune Française, Arachn., p. 170 (t. T. Tho- 
rell & E. Simon). 

1830. Drassus trucidator Id., ibid. p. 172 (t. E Simon). 

1834. Drassus saxatilis Blackwall, Researches in Zoology, p. 332 (sec. Black- 
wall 1861). 

1861. Coelotes saxatilis 14, A History of the Spiders of Gr. Brit. a. Ireland, 
pr 1692109: 

1868. — solitarius L. Koch, Abh. Ges. Nürnberg, v. 4, p. 38, f. 18 (ex parte). 

1870. — -- Id., Beiträge z. Kenntn. d. "rachn,-Fauna Galiziens, p. 7. 

1873. — atropos Thorell, Remarks on Synonyms, p. 437 (ex parte). 

1873. — saxatilis O. Cambridge, J. Linn. Soc. v. 11. p. 537, t. 14, f 5b. 


1875. — atropos E. Simon, Les Arachnides de France, v. 2, p. 32. 

? — — solitarius Fickert, Myriopoden u. Araneiden v. Kamme d. Riesengebir- 
ges, p. 31. 

1879. — atropos O. Cambridge, The Spiders of Dorset, p. 60. 

1879. — — O. Herman, Ungarns Spinnenfauna, v. 3, p. 122, 352 (p. p.?). 

? — — solitarius Id., ibid. p. 125, 353. 

1887. — — Kulezyäski, Symbola ad faunam Arachnoidarum Tirolensem. (Rozpr. 


Akad. Kraköw, v. 16), p. 341, 342, f. 58. 
1889. — atropos O. Cambridge, On new and rare British Spiders (l’. Dorset Club, 
va 10) 19:7, 2 20e,.d: 


1898. — — Chyzer & Kulezyäski, Araneae Hungariae, v. 2, p. 158, 160, t, 6, 
1) a D: 

1898. — — E. Simon, Feuille Natural. n. 353, p. 179,1. A 

1902. — — Bösenberg, Die Spinnen Deutschlands, p. 222, f. 314. (p. p. ?). 

1904. — — de Lessert, Observat. s. les Araignées du Bassin du Léman (Rev. 


Suisse Zoo!., v. 12) p. 407. 

Femina. (Fig. 15). 

Epigyne foveä ornatur usque ad marginem postieum pertinenti, 
pone apertä, lamellam continenti ca. 0.45—05 mm latam, aeque 
eireiter longam ac latam aut paullo (ad t/;) longiorem, corneam, 
paene rectangulam aut pone leviter angustatam, aeque ae margines 
foveae elevatam aut non evidenter humiliorem saltem, pone ut re- 
liqua epigyne convexam in longitudinem, ceterum subplanam. La- 
mella haec in laterum parte anteriore, quam dimidia maiore, sulco 
finitur profundo, nusquam insigniter dilatato; ante sulei circum an- 
gulos lamellae intus eurvantur et circiter ad !/, latitudinis lamellae 
pertinent; pone sulei modo usque ad marginem posticum epigynae 
producti sunt, quamquam minus profundi, modo omnino evaneseunt; 
lamellae tum, glabrae, pars postica a partibus vieinis epigynae pi- 
losis utrimque vittä modo nigrä, paullo diffusä, distinguitur; sulei 
commemorati etiam ubique nigri. Fovea margine proprio, distineto 


455 


et definito, nonnunquam caret, saepius margine tali cireumdatur, in 
dimidio anteriore quidem solum, carinam formanti obtusam semi- 
cireularem aut bis in angulum rotundatum fractam, in mediä parte 
laterum foveae foras eurvatam et evanescentem. Margo foveae an- 
ticus medius modo omnino confusus est cum lamellä foveam re- 
plenti, modo ab eä suleo vadoso tantum distietus. Dentes in lateri- 
bus epigynae prope mediam foveae longitudinem innati. intus et 
retro direeti, formä et magnitudine insigniter variantes, plerumque 
ca. duplo longiores quam latiores (0-15 mm longi. 0:08 lati). nonnun- 
quam insigniter latiores (0:12 mm), raro minuti (0-08 longi, 0:05 lati), 
apicem versus plerumque modice attenuati, apice late truncato aut 
rotundato aut denique inaequali dentato. Quum ab imo adspieitur 
epigyne, dentes apice marginem lamellae non aut vix attingere vi- 
dentur. 

Diametri oculorum: ant. med. 6:18, ant. lat. 0:22 et 0:18. post. 
med. 0:20, post. lat. 0:21 et 0'195, intervalla oculorum: ant. med. 
0:145, ant. lat. 0:13, post. med. 0:22, post. lat. 029 mm longa. Area 
oculorum mediorum ante 0:48, pone 0:61 lata, 0:58 longa. Clypeus 
sub oculo medio 0:35 altus. 

Cephalothorax 5:6 longus, 3°9 latus, pars cephalica 8-0 lata. Man- 
dibulae 2:8 longae, 30 latae. Pedum internodia; 

En AFS 80:05 75" (cum ungmienlis? 2:1) 
Halt 257529, 4165.19) 
115732 74:6, 251,2:95411:55%(1-8) 
IV 13:95251:8 4,324 104 5 (2:1rmmylonsa 

Mas. (Fig. 28, 48, 66). 

Processus patellaris palporum desuper visus latere interiore di- 
midiam longitudinem partis patellaris -— ab angulo basali exteriore 
ad basim interiorem processus dimensae — fere aequat, eireiter 
seseuplo longior videtur quam paullulum pone basim latus, apicem 
versus modice angustatus, apice late et paullo oblique truncatus: in 
latere interiore paullulo longior quam in exteriore; latus exterius 
processus huius cum latere exteriore partis patellaris angulum valde 
obtusum aut arcum latum format. A latere visus processus patellaris 
paene porrectus, latere inferiore magnam partem late leviter exca- 
vato, apicem versus paullulo convexo; supra prope medium in lobum 
obtusum elevatus, inter lobum hune et apicem, acutum, infra situm, 
leviter bis sinuatus, sinu superiore quam inferior latiore. Latus ex- 
ternum et latus inferius processus patellaris convexa sunt in trans- 


436 


versum, latus interius (quod paullo oblique situm est ita, ut desuper 
tantum, non vero ab imo conspiciatur) deplanatum, paullo inaequale; 
margo apicalis eompressus in carinam, quae plerumque in angulo 
processus apicali superiore (inter sinus commemoratos, lobo supe- 
riori et angulo apicali inferiore interieetes) in latus interius trans- 
greditur et hie in longitudinem paullo oblique direeta denique eva- 
neseit. Lobus, qui marginem superiorem processus ornat, compressus, 
carinam alteram acutam, paullo oblique positam, a priore plerumque 
distinetam format; raro pars carinae apicalis in latere interiore pro- 
cessus sita omnino evaneseit, pars vero, quae restat, cum lobo supra 
sito in carınam unam confluit. 

Pars patellaris insigniter dilatata apicem versus, prope apicem 
fere duplo latior quam basi et paullulo latior quam supra in lineä 
medianâ longa. — Carina partis tibialis inferior eireiter triplo lon- 
gior quam spatium, quo a basi internodii distat. — Carina laminae 
tarsalis eireiter ?/, longitudinis occupat, margini exteriori parallela 
est, apicem versus humilior fit et evanescit cum margine laminae 
non coniuneta. — Carinula stemmatis pone subito humilior fit, neque 
in dentem prominentem producta est. Embolus setiformis in latere 
interiore stemmatis non procul a basi initium capit, a stemmate 
nusquam evidentius discedit. Paries inferior eonductoris emboli a 
parte inferiore visus triangularis, angulis fere aequalibus anteriora 
versus et foras directus, basi et latere exteriore aeque fere longis 
(ca. 0:3 mm). latere antico longiore (ca. 0:35). modice et aequabili- 
ter areuato, cum latere exteriore in angulum coëunti recto paullo mi- 
norem, parum aut non rotundatum; paries hie in longitudinem sub- 
planus est, in transversum insigniter convexus. in parte apicali 
dense subtiliter plieatus, plicis lateri antico parallelis. Paries superior 
conductoris emboli ultra latus antieum parietis inferioris insigniter 
prominet. 

Diametri oculorum: ant. med. 0:16, ant. lat. 0:21 et 0:18, post. 
med. 0:19, post. lat. 021 et 0:18, intervalla oculorum: ant. med 
0:12, ant. lat. 0.08, post. med. 0:18, post. lat. 022 mm longa. Area 
oculorum mediorum ante 043, pone 0:52 lata, 0‘44 longa. Clypeus 
sub oculo medio 0:31 altus. 

Cephalothorax 50 longus, 355 latus, pars cephalica 23 lata. 
Mandibulae 2:1 longae, 20 latae. Pedum internodia: 

19436, 7068 28150337 
Lord, 93:05, 275x019), 


437 


1:10, ho, det22 rt); 
IV. 435. di 328, 41, 6:19  (2Dimmulonra; 
Quas terras Europae incolat Amaurobius atropos, difficile est ad 

extricandum; Seotiam!), Angliam 2), Galliam®), Helvetiam %), Sile- 
siam Austriacam, Galiciam, Hungariam incolit certo; manifesto non 
abest in Imperio Germanico, sed in scriptis de araneis Germanieis 
traetantibus?) nullum fere locum novi, qui sine dubitatione ad 
Amaurobium atropum referri possit. Quid sit Coelotes atropos Sue- 
eicus 6), Danicus ?), Batavus 8), Belgieus ?), Tirolensis 10), Bohemieus 11), 
Moravieus !?), Italicus 23), ulterius inquirendum videtur. 


1) O. Cambrige, Proc Berwickshire Nat. Hist. Club 1875; Id., Entomologist 1877, 
2) Blackwall, 1. e.; O. Cambridge, The Spiders of Dorset, p. 60. | 
3) E. Simon, 1. c.; Lancelevée, Arachnides recueillis aux environs d’Elbeuf, 


p. #4; Lucante, Catalogue raison..... Arachn. À... départ. du Sud-ouest de la 
France, p. 49. 
4) de Lessert, I. c. — Ab aliis scriptoribus prolatus , Coelotes atropos“ Helve- 


ticus plus minusve dubius mihi videtur. (Pavesi, Ann Mus. Genova, v. 4, p. 101; 
Id., Note araneologiche, 1875, p. 36; Becker, Ann. Soc. ent. Belgique 1878; Le- 
bert, Die Spinnen der Schweiz, 1878, p. 247; Müller & Schenkel, Verh. Ges. 
Basel, v. 10, p. 749). : 

5) Becker, Ann. Soc. ent. Belgique, v. 23, p. LXXXJII et IV (Friedrichroda, 
Schneeberg in Saxonia); Bertkau, Verh. Ver. Rheinland, v. 37, p. 294 et v. 40, 
p. 267; Bösenberg, Verh. Ver. Rheinland, v. 56, p. 91; Id., Mt. Mus. Hamburg, 
v. 14; Id, Die Spinnen Deutschlands, p. 222; Dahl, Schr. Ver. Schlesw.-Holstein, 
v. 5; Lebert, Verzeichniss schlesicher Spinnen, 1875, p. 35. — Coelotes atropos 
e Bavaria a Dre L. Kochio, Abh. Ges. Nürnberg, v. 6, p. 145, et e Silesia Bo- 
russica a Dre C. Fickert prolatus, Zeitschr. ent. Breslau 1876, p. 59, certo Amau- 
robius terrestris est, Coelotes solilarius Silesiacus (Fickert 1875 1. c. et 1876, 
an etiam Lebert 1875?) vero probabiliter idem atque Amaurobius atropos. | 

6) Wetter, I Smäland och »käne hittils iakttagne Spindlar, 1874, p. 28. 

7) Sörensen, Entomologische Meddelelser 1903, p. 307. 

8) v. Hasselt, Catalogus Aranearum hucusque in Hollandia inventarum, 1886, 
p. 33; Supplementum II, 189), p. 27. 

9) Becker, Ann. Soc. ent. Belgique 1878 et 1881; Id, Les Arachnides de 
Belgique, v. 3, p. 187, t. 15, f. 2. 

10) Dalla Torre, Ber. Ver. Innsbruck, v. 12, p. 68: Stilfserjoch,. ubi tamen, 
ni fallor, Amaurobius pastor tirolensis solus occurrit! — C. atropos e Tirolia a 
Dre L. Kochio prolatus manifeste idem est atque C. atropos Aussereri (Verh. Ges. 
Wien, v. 17, p. 151) et — Am. terrestris C. L. Koch. 

11) v. Hasselt, Catalogus Aranearum hucusque in Hollandia inventarum, sup- 
plem. III, 1898, p. 24; Nosek, Véstnik @eske spoleën. nauk 1895, p. 29. 

)ENosek Alte. 

13) Pavesi, Att. Soc. Ital. v. 16 et 21; Caffi, I Ragni di Calabria, 1895. 


438 


Synonymia speciei huius supra prolata, non completa, magnam 
partem in coniecturis posita est magis traditione et considerationi- 
bus zoogeographieis nixis, quam descriptionibus ab auctoribus in 
lucem editis, harum enim pleraeque non suffieiunt ad certo reco- 
gnoscendam speciem. 

Deseriptionem primam Drassi atropi Walek. non novi; probabi- 
liter non melior est quam ambigua descriptio in Walckenaörii Hi- 
stoire naturelle des Insectes, Apteres, v. 1, p. 627, ubi cum Amau- 
robio atropo mas euiusdam speciei Pyrenaeae (ni fallor, stemmatis 
forma Amaurobio pyrenaeo aut obeso similis) manifesto eonfusus est. 
Quum teste Cel. E. Simonio A. atropos E. Sim. solus in vieinis 
Lutetiae Parisiorum — probabiliter itaque etiam ad Villers Cotterets, 
ubi detectus est Drassus atropos — vulgaris sit, verisimillimum 
videtur, hane speeiem a Walckenaërio Drassum atropum appellatam 
esse. — Drassum saxatilem Blackwallii 1834 (cuius deseriptionem 
non novi) et Coelotam sawatilem eiusdem seriptoris (1861) Amauro- 
bio atropo nunc sine dubitatione subiungo; in Angliä duae modo 
species huius generis inventae sunt recentiore tempore: afropos et 
saxatilis!); ex his A. atropos, neque A. saxatilis, partem patellarem 
palpi maris in latere exteriore geniculatam habet, ut eam — non 
parum ultra modum quidem — repraesentat figura 109e Black- 
wallii in „A History of the Spiders cet.“; stemma in hae figura 
pessime delineatum est. 

Non dubito, quin sub Coelota solitario duae species confusae sint 
a Cel. Dre L. Kochio anno 1868. Coelotes solitarius, cuius exempla 
masculina et feminina in Tiroliä meridionali lecta benigne communi- 
cavit mihi Vir doctissimus, idem est atque (oelotes brevidens m.; 
exempla Transsilvanica eidem speciei a Dre L. Kochio a. 1868 sub- 
iuncta certo ad A. atropum pertinent, in Transsilvaniä enim, unde 
exempla Amaurobiorum multa in manibus habui, verus A. soli- 
tarius (Tirolensis) non occurrit. Etiam Amaurobius montes Tatricos 
incolens, quem Dr. L. Koch anno 1870 ut Coelotam solitarium pro- 
tulit, euiusque exempla ab hoc Auctore nomine solitarii signata vidi, 
Amaurobius atropos est. — Epigynam (. solitarü (1868, fig. 18) 
secundum exemplum 4. atropi delineavisse videtur Dr. L. Koch; 


1) Coelotes pabulator O. Cambr. Anglieus idem est atque Amaurobius terre- 
stris. Cfr. O. Cambridge, On new and rare British Arachnida, 1905 (P. Dorset 
‚Club, v. 26, p. 44). 


439 


figura haec lamellam non eoaretatam in parte anteriore (in A. soli- 
tario coarctata est) et marginem anticum foveae multo evidentiorem 
ostendit, quam in exemplis A. solitarii, quae vidi saltem. — Quae 
quum ita sint, aequo iure nomen solitarius pro synonymo Amaurobit 
atropi haberi aut nomine hoc Coelotes brevidens Kulez. nominari 
posset, nisi Cel. E. Simon, qui primus species a Dre L. Kochio sub 
©. solitario eonfusas distinxit a. 1875 in „Les Arachnides de France“ 
v. 2 (ubi tamen non recte Coelotam terrestrem L. Koch, speciem 
sibi eo tempore ignotam, inter synonyma C. atropi recepit) alteram 
earum atropum, alteram solitarium appellasset. — Mas Coelotae soli- 
tarii Tirolensis, quem Oel. Dr. L. Koch descripsit a. 1872 (Zeitschr. 
Ferd. Tirol, p. 295), certo idem est atque C. solitarius E. Sim.; 
Amaurobius atropos fortasse in Tiroliä non occurrit; inter exempla 
Amaurobiorum, non multa quidem, quae in Tiroliä partim a me ipso, 
partim-a B. Kotula lecta sunt, speciem hane non vidi. 

In „Araneae Hungariae“ notavi, T. Thorellium non internovisse 
probabiliter Amaurobium terrestrem et A. atropum (quem loco eo 
solitarium appellavi). 

Facile erediderim a Cel. O. Hermanio sub Coelota atropo con- 
fusos esse Amaurobios atropum et terrestrem. In „Ungarns Spinnen- 
fauna“, v. 3, ut species distinetae proferuntur quidem Coelotes atro- 
pos et solitarius; synonyma C. atropi quod attinet, Auctor ad T. 
Thorelli Remarks on Synonyms lectorem delegat, ubi Coelotes ter- 
restris inter synonyma C. atropi receptus est; ex quibus sequi 
videtur, C. atropum O. Hermanii eundem esse atque C. terrestris 
L. Koch, C. solitarium O. Herm. eundem atque C. solitarius L. Koch 
ex parte (C. atropos E. Sim.); sed exemplum Amaurobii ab O. Her- 
manio nomine ©. atropi signatum, ad Also Hämor lectum, quod 
vidi, Amaurobius atropos est (cfr. Araneae Hungariae, v. 2, p. 160), 
„Covelotae solitarii“ exempla vero se non vidisse dicit O. Herman 
(1 e. p. 125), probabiliter itaque Amaurobius terrestris, qui non raro 
oceurrit in Hungariä, idem ei visus est atque A. atropos. 

Nisi fallor, etiam Coelotes atropos W. Bösenbergii (1902) duas 
continet species: Amaurobium atropum et terrestrem, quod quidem 
magis ex litteris a serutatore diligentissimo acceptis contieio, quam 
ex descriptione et figuris L c. prolatis. Fig. 314C I. e. palpum 
A. atropi repraesentare mihi videtur, fig. 314 D palpum A. sawa- 
tilis potius (bona non est), fig. 314 B fortasse epigynam A. atro- 


440 


pi); descriptio parum subtilis est. Seripsit mihi olim W. Büsenberg, 
se addubitare, an À. atropos et terrestris species sint distinctae; fe- 
minas Germanicas variare quidem formä epigynae ita, ut duae spe- 
cies inter eas distingui possent, mares tamen omnes, qui in manus 
sibi ineidisssent, probabiliter unius esse speciei. Probabile mihi videtur 
itaque, A. atropum et terrestrem confusos esse a W. Bösenbergio. 

Ipse Amaurobium atropum primo ex exemplis Polonieis a Cel. 
Dre L. Kochio nomine Coelotae solitarii signatis cognovi et Coelo- 
tam solitarium (L. Koch) eum appellabam usque ad a. 1887, postea 
verum Coelotam atropum. 


7. Amaurobius solitarius (L. Koch). 
1868. Coelotes solitarius L. Koch, Abh. Ges. Nürnberg, v. 4, p. 38, f. 18 (ex 


parte). 
1872. — — L Koch, Beitrag zur Kenntniss der Arachniden Tirols, 2-e Abhand- 
lung (Zeitschr. Ferd. Tirol), p. 29. 
1875. — — E. Simon. Les Arachnides de France, v. 2, p. 36, t. 5, f. 13, 13a. 
? 1898. — — E. Simon, Feuille Natural., n. 333, p. 173, f. B?). 


1898. Coelotes brevidens Kulezyäski, Symbola ad faunam Aranearum Austriae 
Inferioris cognoscendam (Rozpr. Ak. Kraköw, v. 36), p. 38, 99, f. 75. 


Femina. (Fig. 21). 

Epigyne conformatione similis epigynae Amaurobii atropi, nihi- 
lominus optime distineta: lamella insigniter (circiter !/,) longior 
quam latior. ca. 0'65 mm longa, 0‘48 lata, in dimidio anteriore 
lateribus leviter foras eurvatis paullo angustata, in parte posteriore 
lateribus leviter incurvatis, evidenter (fere !/,) latior quam ad mar- 
ginem antieum. Sulei, quibus lamella in lateribus finitur, pone for- 
tasse constanter usque ad marginem posticum epigynae pertinentes, 
in parte anteriore, ubi lamella angustior est, insigni latitudine, ante 
non ineurvati, in marginem anticum lamellae itaque non producti. 
Foveae margines proprii laterales fere recti et paralleli aut poste- 
riora versus paullulo a se discedentes, plerumque non solum in 
dimidio anteriore sed etiam in posteriore distineti, quamquam in 
hoe paullo minus expressi; raro prope medium humiliores fiunt et 
ramum brevem parum distinetum foras emittunt; margo anticus 


1) Cel. R. de Lessert 1. e. figuras Bösenbergii secundum Am. terrestrem de- 
lineatas esse censet. 

2) Descriptio et figura processus patellaris hoc loco prolatae non bene qua- 
drant in exemplum, quod mihi communicavit Cel. E. Simon. 


441 


totus cum lamellä connatus, nonnunquam parum expressus, saepius 
a lamellä suleo valde vadoso distinctus, modo leviter arcuatus re- 
curvus, modo in medio in angulum latum leviter fractus. Dentes 
in lateribus epigynae paullo ante mediam foveam innati, breves, 
parum aut non longiores quam latiores (ex. gr. 0:15 longi, 0:13 
lati), apicem versus modice angustati, formä variantes, retro et intus 
directi, margines lamellae non attingentes, quum ab imo adspicitur 
epigyne. 

Diametri oculorum: ant. med. 0:14, ant. lat. 021 et 017, post. 
med. 0:16, post. lat. 0:16 et 0:16, intervalla oculorum: ant. med. 
0:13, ant. lat. 0:11, post. med. 0:18, post lat. 0:26 mm longa. Area 
oeulorum mediorum ante 0:40, pone 049 lata, 0:47 longa. Clypeus 
sub oculo medio 029 altus. 

Cephalothorax 45 longus, 32 latus, pars cephalica 2:4 lata. 
Mandibulae 21 longae, 24 latae. Pedum internodia: 

Ie3:07 WA, anses 
DIRROSRHGTESDF ALS Zar 5 
In, Han 22,8 128 
VMS, 011.3512:24, 92:85 3ımmeleonga: 

Mas. (Fig. 30, 44, 65). 

Pars patellaris palporum non parum similis parti respondenti 
Amaurobü atropi. Processus eius paullo longior: quum desuper ad- 
spieitur pars patellaris, latus interius processus paullo brevius qui- 
dem videtur quam dimidia pars patellaris, ut supra dietum est 
dimensa, revera latus hoc, desuper et paullulo a fronte visum, eir- 
eiter ?/, partis patellaris longitudine aequat, paullulo plus quam 
sescuplo longius est quam processus basi latus; desuper processus 
non aut parum angustatus apicem versus videtur, apice paullo ob- 
lique truncatus. Latus exterius processus cum latere respondenti 
partis patellaris lineam rectam (paullulo modo inaequalem) format. 
A latere visus processus paullulo magis deorsum directus quam in 
A. atropo, latere inferiore apicem versus in parte maiore et eviden- 
tius convexo, latere superiore minus inaequali, latus hoc etiam lobo 
lato obtuso !) ornatur, sed humiliore, et margo processus ab eo usque 


1) Quum directo a latere exteriore adspieitur pars patellaris, ut in figurä no- 
strä 44, lobus hie deesse et processus patellaris in angulum acutum desinere vi- 
detur propter marginem apicalem, qui libratus est, in punetum contractum; appa 
rent: lobus superior et apex processus late truncatus in palpo a parte exteriore 


inferiore viso. 


Bul e‘in III. 8 


442 


ad angulum apicalem inferiorem rectà fere lineâ descendere videtur, 
quum a latere adspicitur pars patellaris. Carina, in quam compres- 
sus est apex processus, similem in modum in latus interius ingre- 
ditur; lobus vero supra situs, parum compressus, Carinam format 
obtusam, parum modo expressam, fere in longitudinem direetam. 

Pars patellaris sat fortiter, sed minus quam in A. atropo, dila- 
tata in latere exteriore, prope apicem sescuplo saltem latior quam 
basi et aeque fere lata atque longa in lineä medianä. 

Carina partis tibialis quadruplo longior quam spatium, quo a basi 
internodii distat. 

Carina laminae tarsalis 1/, longitudinis oceupat, ceterum, ut la- 
mina ipsa et stemma, similis atque in A. atropo. Differt, non multo 
quidem, sed minifesto, paries inferior conductoris emboli: a parte 
inferiore visus paullo magis foras directus, triangularis, basi 0:31, 
latere exteriore 0:37, antico 0:39 longo, basi leviter arcuatà, lateri- 
bus exteriore et antico leviter sinuatis, illo in parte basali maiore 
paullo concavo, in apicali convexo, hoc in parte basali maiore con- 
vexo, in apicali eoncavo; latera haec in angulum coëunt valde acu- 
tum. Sat inaequalis est paries, de quo agitur; in angulo basali interiore 
carina humilis initium eapit foras direeta, in dimidio apicali parietis 
evanescens; pars apicalis similem in modum atque in A. atropo 
plicata. 

Diametri oeulorum: ant. med. 0'145, ant. lat. 0:20 et 0'145, post. 
med. 0'165, post. lat. 0:17 et 0'145, intervalla oculorum: ant. med. 
0'145. ant. lat. 0'065, post. med. 0:16, post. lat. 0:21 mm longa. 
Area oculorum mediorum ante 0‘40, pone 0:48 lata, 0:42 longa. Cly- 
peus sub oculo medio 0-24 altus. 

Cephalothorax 45 longus, 3-0 latus, pars cephalica 2:0 lata. Man- 
dibulae 19 longae, 2-0 latae. Pedum internodia: 

LS mo 12:65, 28 EZ 
IE 200145, 22, 00255, 5 
IT: 2 001533,01,18, 2:65, Mi 
IV. 130, Je 02 MT nnloner 

Pauca modo exempla, mares tres et feminas sex huius speciei 
vidi, ex parte a Cel. E. Simonio et Dre L. Kochio eommunieata. 

Alpes et promontoria earum quaedam incolere videtur Amaurobius 
solitarius (an ibi viearius Amaurobii atropi?). Oceurrit in Galliä 
teste Oel. E. Simonio, in Tiroliä (meridionali saltem) teste Cel. Dre 


443 


L. Kochio (loc. cit.) et G. Canestrinio !), in Alpibus Austriae Infe- 
rioris (leg. B. Kotula), in Hungariä oceidentali (Köszeg=Güns in 
„eomitatu“ Vas=— Eisenburg). Praeterea lectus est probabiliter in 
Helvetiä 2). 

Parum probabile mihi videtur speciem hane in Transsilvaniä 3) 
et in Moldaviä 4) oecurrere. — , Coelotes solitarius“ Silesiacus 5) certo 
Amaurobius atropos est. 


8. Amaurobius terrestris (Wider) L. Koch. 


? 1834. Aranea terrestris Wider in Reuss Zoologische Miscellen, p. 215, t. 14, f. 10. 

1826. Amaurobius tigrinus C. L. Koch. Deutschlands Insecten, fase, 141, n. 5 
(ex Dre L. Kochio). 

1837. — subterraneus Id., Übersicht des Arachnidensystems, fase, 1, p. 15 (teste 
Dre L. Kochio). 

1839. — terrestris Id., Die Arachniden, v. 6, p. 45, f. 463, 464 (teste Dre L, 
Kochio). 

1855. — — L. Koch, Zur Charakteristik des Artenunterschiedes bei den Spinnen 
eet. (Korrespond.-Blatt zool.-min. Verein. Regensburg, v. 9) p. 163. 

1868. Coelotes terrestris Id., Abh. Ges. Nürnberg, v. 4, p. 42, f. 20, 21. 


1870. — — Id., Beiträge z. Kennt. d. Arachn.-Fauna Galiziens, p. 7. 

1872. — — Id., Zeitschr. Ferd. Tirol, p. 297. 

1873. Coelotes atropos Thorell, Remarks on Synonyms, p. 437 (ex parte). 

21875. — — Fickert, Myriopoden u. Araneid. v. Kamme d. Riesengebirges, p. 30. 

?1879. Coelotes atropos O. Herman, Ungarns Spinnenfauna, v. 3, p. 122, 352 
(p. part.). 

1887. — — Kulezyäski, Rozpr. Akad. Kraköw, v. 16, p. 342, f. 59. 


1889. Coelotes pabulator O. Cambridge, On new and rare British Spiders (P, Dor- 
set Club, v. 10), p. 7, f. 2a—c. 

21896. — atropos Becker, Les Arachnides de Belgique, v. 3, p. 187, t. 15, f. 2. 

1898. — terrestris Chyzer & Kulcz., Araneae Hungariae, v. 2, p. 161, t. 6, f. 14. 


1898. — — E. Simon, Feuille Natural., n. 333, p. 173, f. ©. 

?1902. — atropos Bösenberg, D. Spinnen Deutschlands, p. 222, f. 314 (p. part.). 

1904. — terrestris de Lessert, Rev. Suisse Zool., v. 12, p. 406. 

1905. — — O. Cambridge, On new a. rare British Arachnida (P. Dorset Club, 
v. 26) p. 44. 


1) G. Canestrini, Intorno alla fauna del Trentino, 1875, p. 29. 

2) ? In pago Ticino: P. Pavesi, Ann. Mus. Genova, v. 4, p. 102; prope Zer- 
matt: Becker, Ann. Soc. ent. Belgique 1881, p CLVLiI; Furka (E. Simon in litt.): 
Lebert, Die Spinnen der Schweiz, 1878, p. 247. 

®) L. Koch 1868 L. e. 

4) Becker, Ann. Soc. ent. Belgique 1878, p. CCLV. 

5) Fiekert, Myriopod. u. Aran. v. Kamme d. Riesengebirges, 1875, p. 31; 
ld., Zeitschr. ent. Breslau 1876, p. 59; an etiam: Lebert, Verzeichn. schlesicher 
Spinnen, 1875, p. 35? 

g* 


444 


Femina. (Fig. 17). 

Epigyne non parum similis epigynae Amaurobü atropi; differt 
imprimis margine antico foveae a lamellä foveam replenti fissurà 
profundä distinetä. Lamella in dimidio anteriore utrimque suleo, in 
posteriore saepissime vittä nigrä tantum, raro sulco parum evidenti 
finita, aeque longa ac lata aut paullo (ad !/,) longior, rectangula 
aut in parte posteriore paullo latior (ca. '/, parte), parte postremä, 
quae in longitudinem convexa est, exceptä subplana aut paullulo 
in transversum convexa, cornea, mediocriter indurata. Foveae mar- 
gines proprii in dimidio anteriore solum distincti et hie non multo 
quidem sed evidenter altiores quam lamella; margo anticus paullulo 
recurvatus aut in medio in angulum parum evidentem fractus, com- 
planatus, lamelliformis, paullulo supra marginem anticum lamellae 
prominens; margines laterales obtusi, minus quam anticus definiti, 
inter se paralleli, prope mediam foveam foras flexi et evanescentes. 
Quum a parte posticà adspicitur epigyne, non difficile cerni potest, 
marginem anticum foveae in fundo fissurae, quä margo hic a la- 
mellä distinguitur, in medio connatum esse cum lamellä, in lateri- 
bus vero ab eä fissurà profundiore distare; pars media connata 
pallide colorata est. in partibus lateralibus vero margo lamellae, ut 
toti eius margines laterales, niger; pars connata angustior quam in 
Amaurobio atropo, cireiter !/, aut 1/, latitudinis oceupat. Dentes in 
lateribus epigynae innati, evidenter ante mediam longitudinem la- 
mellae (in !/; aut 1/, longitudinis; situ dentes hi manifesto paullo 


variant, in epigynis magis contractis — margine foveae antico ma- 
gis supra lamellam producto — minus late a medio distant), intus 


et retro directi, basi 0‘15—0:16 lati, sescuplo aut duplo longiores 
quam basi latı, a basi apicem versus modice angustati. apice trun- 
cati aut oblique inaequabiliter rotundati. Quum ab imo adspicitur 
epigyne, dentes hi marginem lamellae fere attingere videntur aut 
paullulo supra eam prominent. 

Diametri oculorum: ant. med. 0:18, ant. lat. 0:24 et 0:18, post. 
med. 020, post. lat. 021 et 0'195, intervalla oculorum: ant. med. 
0:17, ant. lat. 0:13, post. med. 022, post. lat. 0:32 mm longa. Area 
oeulorum mediorum ante 0:49, pone 0-61 lata, 0:58 longa. Clypeus 
sub oculo medio 0:32 altus. 

Cephalothorax 5:5 longus, 47 latus, pars cephalica 3:0 lata. Man- 
dibulae 2-9 longae, 29 latae. Pedum internodia: 


445 


up LE ae ES ARE a Li 
TRS NEO) 273 7288703, 
DIE al 04 55 25 
IV. 38.1215, 30) °°38, 18mm"lonen. 

Mas. (Fig. 29, 45, 63). 

Processus patellaris palporum directo a latere visus formä fere 
eädem atque in Amaurobio solitario. In latere interiore processus hie 
2/, longior est quam basi latus et aeque fere atque ?/; partis pa- 
tellaris longus; direeto desuper visus apicem versus leviter angu- 
status, apice sat anguste oblique truncatus; latus eius exterius cum 
latere exteriore partis patellaris in lineam rectam coniungitur. A 
latere exteriore visus procesus fere anteriora versus directus, a basi 
primo modice angustatus, tum leviter dilatatus, denique eito oblique 
angustatus, latere superiore a parte altissimä ad angulum apicalem 
infra situm, acutum, oblique lineâ paullulo sigmoideä descendenti; 
lobo proprio in margine superiore caret hie processus. A parte ex- 
teriore inferiore processus patellaris paene rectus videtur, neque in 
angulum obtusum intus fractus, ut in Amaurobiis atropo et solitario. 
Carina, in quam compressus est margo apicalis processus, ut in illis 
in latus interius transgreditur. 

Pars patellaris sat fortiter dilatata in latere exteriore, prope api- 
cem ca. ?/, latior quam basi et aeque circiter lata atque in lineä 
medianâ longa. Carina partis tibialis */, longior quam spatium, quo 
a basi internodii distat. 

Carina laminae tarsalis similis atque in Amaurobio solitario. Ca- 
rinula stemmatis pone in dentem acutum liberum non producta. 
Embolus similis atque in A. atropo et solitario. Paries inferior con- 
ductoris emboli a parte inferiore visus pentagonus, anteriora versus 
et foras directus, ca. 0:32 longus, 027 latus, foras leviter eurvatus 
aut rectus, eireiter in 4/, basalibus apicem versus paullulo modo 
attenuatus (a parte inferiore posteriore visus non angustatus), apice 
utrimque subito ita contractus, ut in angulum desinere videatur 
fere rectum (apice paullulo productum), summo apice obtusiuseulum, 
paene symmetricum; in longitudinem modice concavus, in trans- 
versum convexus est paries, de quo agitur, in parte apicali paullo 
inaequalis. sed plicis evidentioribus parallelis caret, margines versus 
fortius induratus et obseurior quam in medio et basi, non pellueidus. 
Paries conductoris superior non parum prominet ultra latus anticum 
parietis inferioris in dimidio basali sed non in parte apicali. 


446 


Diametri oculorum: ant. med. 0‘135, ant. lat. 0‘21 et 0:135, post. 
med. 0:16, post. lat. 0:18 et 0:16, intervalla oculorum: ant. med. 
0:17, ant. lat. 0095, post. med. 0:17, post. lat. 0‘26 mm longa. Area 
oculorum mediorum ante 0'42, pone 0:48 lata, 0:47 longa. Clypeus 
sub oculo medio 0:27 altus. 

Cephalothorax 46 longus, 3:1 latus, pars cephalica 22 lata. Man- 
dibulae 2-2 longae et latae. Pedum internodia: 

[2.343155 29, 8e 160; 
LE 66 an, 024 22:3 2718 
LES 7292 22 22021980 1:6; 
IV..,.30, 15. 0230 M0 mm loneza- 

Huius speciei exempla possideo: in Anglià (commun. Fr. O. P. 
Cambridge), Belgiä (legit Rev. E. Schmitz), Bavariä (comm. Com. 
E. a Keyserling), Silesiä Austriacä. Poloniä (Galicjä), Hungariä lecta. 
Praeter has terras incolit Amaurobius terrestris Galliam !), Helve- 
tiam ?), Tiroliam ®), Germaniam septentrionalem 4), Silesiam Borussi- 
cam 5), Valachiam®). Facile erediderim Coelotam atropum Sueciae, 
Daniae, Bataviae, Bohemiae’) et Moraviae Amaurobium terrestrem 
esse aut speciem hanc includere saltem. Coelotes terrestris e vicinis 
Varsaviae 8), Vindobonae°), Lombardieus !0) dubia est species. 


1) E. Simon 1898 I. e. et: Liste des arachnides observés à Lyons-la- Forêt, 
Eure (Feuille Natural. 1899). 

2) R. de Lessert 1904 I. e. et: Rev. Suisse Zoo!. v. 13, p: 650. 

3) Ausserer, Verh. Ges. Wien. 1867, p. 151; L. Koch, Abh. Ges. Nürnberg 
1868, v. 4, p. #5, Zeitschr. Ferd. Tirol 1876, p. 247 (Coel. atropos). 

#) Dahl, SB. Ges. naturf. Berlin 192, p. 203. — Prope Gedanum, unde Amau- 
robium terrestrem protulit Ohlert (Die Araneiden oder echten Spinnen der Pro- 
vinz Preussen, 1867, p. 92) fortasse secundum Mengei „Verzeichniss der Danziger 
Spinnen“, 1850, — quod opuseulum non novi, — species haec non occurrere vi- 
detur, Menge enim in opere, quod Preussische Spinnen inscribitur, tacitam eam 
praeteriit. 

5) Dahl, SB. Ges. naturf. Berlin 1902, p. 197; Lebert, Verzeichn. schlesischer 
Spinnen, 1875, p. 35;? Fickert 1875 et 1876, l. e. „Coelotes atropos“. 

6) Jacquet, Faune de la Roumanie (Bullet. de la Société d. se. de Bucarest, 
v. 14, 1905) p. 218. 

7) Amaurobium terrestrem Bohemicum protulit Barta 1869 in: Archiv pro 
pfirodov&d. proskoumäni Cech I dil IV oddéleni, p. 142. 

8) Taczanowski, Wykaz Szkoly glöwnej warszawskiej 1866, p. 4. 

°) Doleschal, SB. Ak. Wien, v. 9, p. 626. 

10) Canestrini & Pavesi, Araneidi italiani, 1869, p. 63; Eid., Catalogo siste- 
matico degli araneidi italiani, 1870, p. 21. 


7 


447 


Synonymia huius speciei non minus ambigua est quam Amau- 
robii atropi. An Araneam terrestrem Widerii Cel. Dr. L. Koch recte 
interpretatus sit, dubitari potest. Typus descriptionis Widerianae 
probabiliter periit eum maximä parte thesauri huius seriptoris. Si 
ad Beerfelden in Silvâ Ottonieä, ubi lecta est Aranea terrestris, 
una modo species Amaurobü occurrit, interpretatio Dris L. Kochii 
confirmari aut mutari poterit; si plures, ignorabimus, quid sit vera 
Aranea terrestris Wid. — Difficilior est quaestio de Amaurobio ti- 
grino ©. L. Koch (si typus deseriptionis non exstat). ut cuius patria 


incerta est. 


9. Amaurobius Poweri (E. Simon). 


1875. Coelotes Poweri E. Simon, Les Arachnides de France, v. 2, p. 42. 


Femina. (Fig. 20). 

Fovea epigynae adeo repleta, ut restent tantum partes suae la- 
terales anticae. Lamella, quae eam replet, in laterum parte posteriore 
vittis nigris tantum et in parte anteriore etiam suleis, qui tamen 
difheilius conspiciuntur, definita, cornea, rectangula fere, 0:48 mm 
longa. 0:45 lata, angulis rotundatis, in medio lateribus areuatis le- 
viter constricta, in dimidio posteriore aeque elevata atque partes 
epigynae adiacentes, in dimidio anteriore utrimque sublibrata, parte 
anticä mediä, triangulari, parum definità. anteriora versus leviter 
adscendenti et cum margine antico medio foveae sensim coniunctä. 
Margo foveae itaque in parte anticâ mediä, ca. 0:2 latà, omnino cum 
lamellä confusus, in parte anticà laterali uträque et in laterum 
parte circiter dimidiä anteriore supra eam modice elevatus, magnam 
partem in lamellam libratam, erassiuseulam, margine obtusiuseulam, 
complanatus, prope mediam foveae longitudinem foras et retro fle- 
xus et evanescens. Margo foveae, qui restat distinetus, ante utrimque 
in arcum recurvatus est sensim in partem lateralem. in longitudi- 
nem directam. abeuntem. A parte posticà supra marginem anticum 
lamellae foveam replentis fissura utrimque conspicitur profunda, 
brevis; apices interiores fissurarum 0-26 mm inter se distant. — 
Dentes in lateribus epigynae innati circiter in !/, longitudinis la- 
mellae, paulio magis intus quam retro direet, ca. 0-27 longi, basi 
ca. 0:15 lati, apicem versus leviter modo angustati, .apice Jate inae- 
quabiliter truncati, murginem lamellae non attingentes, quum ab 
imo adspieitur epigyne. 


448 


Diametri oculorum: ant. med. 0 195, ant. lat. 0:20 et 0:26, post. 
med. 021 et 0‘22, post. lat. 0‘18 et 0'21, intervalla oculorum: ant. 
med. 0:15, ant. lat. 0‘16, post. med. 0:18, post. lat. 0:37 mm longa. 
Area oculorum mediorum ante 0'52, pone 0:58 lata, 057 longa. 
Clypeus sub oculo medio 0:31 altus. 

Cephalothorax 62 mm longus. 41 latus, pars cephalica 3:1 lata. 
Mandibulae 33 longae, 3°4 latae. Pedum internodia: 

1.942.020: CSSS ADS, 
11.039549, 533251177; 
MONT 116897829. BB 2 07156, 
IV. 45, 20, 365, 455, 2'05 mm longa. 

Mas ignotus. 

Unicum exemplum huius speciei vidi, benigne a Cel. E. Simo- 
nio communicatum. 

Gallia: Alpes-Maritimes. 


10. Amaurobius mediocris (Kulez.). 
1887. Coelotes mediocris Kulezyñski, Rozpr. Akad. Kraköw, v. 16, p. 274, 337 
342, f. 52—56. 

Femina. (Fig. 18). 

Fovea epigynae lamellä repleta corneä, subplanâ (in parte anticâ 
mediä leviter impressä et paullulo pone medium foveolis duabus 
obsoletis, inter se duplo longius quam a lateribus remotis, ornatä), 
trapezicä angulis rotundatis, ca. 039 mm longä, prope marginem 
posticum 0:48 —0:52 latä, ante ca. 0:27—0'2Y latä, in lateribus et 
ante — parte mediä ca. 0:08 latä exceptä — sulco finitä optime 
expresso, ad ipsum marginem posticum tantum fere evanescenti. 
Fovea etiam trapezica diei potest, angulis pra-sertim anterioribus 
late rotundatis, lateribus modice rotundatis, margine antico in areus 
duos mediocriter recurvatos, in medio in angulum latum coëuntes, 
fracto; paullo maior est fovea quam lamella, 0:52 —0 56 longa, ante 
0:29—0:35, in parte posteriore latissimä 0‘6—0:63 lata, ante et in 
laterum parte anticâ cireiter !/, margine definita distinctissimo, re- 
ctangulo fere, neque in lamellam tenuem complanato, parietes foveae 
enim in hac parte foveae ad perpendieulum fere directi sunt; in 
/; longitudinis aut paullo pone eam margines foveae humiliores et 
obtusi fiunt. Pone margines foveae non altiores sunt quam lamella, 
ante vero evidenter supra eam elevati (ca. 0‘08 mm). Dentes in late- 
ribus epigynae, paullo pone marginem anticum foveae (ca. 0:05 mm) 


449 


innati, retro et intus directi, basi 0‘11 lati, 024 longi, elongato 
triangulares, apice, qui anguste rotundatus est, marginem lamellae 
attingere videntur, quum ab imo adspicitur epigyne. 

Diametri oculorum: ant. med. 0:13, ant. lat. 0:22 et 0:16, post. 
med. 0:17, post. lat. 018 et 016, intervalla oculorum: ant. med. 
0:12, ant. lat. 0:10, post. med. 0'155, post. lat 0:29 mm longa. Area 
oculorum mediorum ante 0:37, pone 048 lata, 0:47 longa. Clypeus 
sub oculo antico 022 altus. 

Cephalothorax 48 mm longus, 3:3 latus, pars cephalica 25 lata. 
Mandibulae 2:6 longae, 25 latae. Pedum internodia: 

2004 D 2 20022013]. 2 (14), 
IE 27,014, MT El A) 
EPP: 135,06) #2725,20#12; 
IV 52, MES MN SES 00 1:45 (1:6) "mm Tonga. 

Mas. (Fig. 34, 49, 57). 

Processus patellaris palporum desuper visus ?/, partis patellaris 
longitudine aequat, dimidio longior quam paullulo pone basım latus, 
triangularis fere apice obtusiusculo, a basi apicem versus insigniter 
angustatus, latere interiore paullo pone basim dentieulo parum ma- 
nifesto ornato, ceterum maximam partem recto; latus exterius par- 
tis tibialis cum latere respondenti processus in arcum coniunetum 
convexum, parum curvatum, versus apicem processus paullulo s1- 
nuatum ita, ut processus apice paullulo foras curvatus videatur. 
A latere exteriore visus processus basi porrectus fere, apicem versus 
modice sursum curvatus, a basi magnam partem paullulo angustatus, 
tum (ubi sursum curvatus est) latitudine tere aequali, denique obli- 
que truncatus, margine apicali inaequabiliter insigniter exciso, supra 
rotundato, infra in dentem brevem, bene distinetum producto. In 
carinam, mediocriter acutam quidem, compressus est angulus solus, 
in quem co&unt margines processus superior et apicalis. A parte 
exteriore inferiore adspectus processus leviter et paullo inaequabili- 
ter foras curvatus. 

Pars patellaris fortiter dilatata in latere exteriore, prope apicem 
duplo fere latior quam basi et paullo (eireiter !/,) latior quam in 
line& medianâ longa. — Carina partis tibialis subter sita paullo plus 
duplo longior quam spatium, quo distat a basi internodn. 

Carina laminae tarsalis dimidiam fere eius longitudinem oceupat, 
in parte anticä marginem versus paullo descendit, sed eum non attingit. 
Carinula stemmatis pone in angulum liberum non produeta. Embo- 


450 


lus in angulo basali interiore stemmatis initium capit. Paries inferior 
conductoris emboli angulis subaequalibus anteriora versus et foras 
direetus, pentagonus, lateribus valde inaequalibus, 0:26 mm longus, 
basi 0:19, prope apicem 0:10 latus, modice foras eurvatus, a basi 
fere usque ad apicem modice angustatus, apice utrimque oblique 
truncatus et paullulo emarginatus, angulis apicalibus: antico paullulo 
producto, non rotundato, medio truncato (certo situ saltem), postico 
obtuso et paullo rotundato; in parte apicali paries hie inaequalis 
est, ad angulum apicalem medium carinulä parvä corneä acutissimä 
obliquà ornatur. Quum ab imo adspicitur conduetor emboli. paries 
superior prominet non parum non solum ultra latus antieum sed 
etiam ultra apicem parietis inferioris. 

Diametri oculorum: ant. med. 0'115, ant. lat. 0:18 et 0:13, post. 
med. 0:14, post. lat. 0'145 et 0:15, intervalla oculorum: ant. med. 
0:08, ant. lat. 0:065. post. med. 0'095, post. lat. 018 mm longa. 
Area oculorum mediorum ante 0'30, pone 037 lata, 0:34 longa. 
Clypeus sub oculo medio 0:14 altus. 

Cephalothorax 35 longus, 2:6 latus. pars cephalica 1:65 lata. 
Mandibulae 1:6 longae, 1:8 latae. Pedum internodia: 

Lu Lac lement Li: 

I; 2h86: 
IN.22,u1:05, A, 2, 
IAE 12,12229, 1:45, mmylonsa: 

Marem unum et feminas duas huius speciei legi in Tiroliä me- 
Suldental“. 


ridionali in silvis vallis „ 


Il. Amaurobius pabulator (E. Sim.). 


1875. Coelotes pabulator E. Simon, Les Arachnides de France, v. 2, p. 34, t. 5, 
f 11, 11a. 
1904. — — de Lessert, Rev. Suisse Zool. v. 12, p. 408, f. 30— 43. 

Femina. (Fig. 12, 14). 

Epigyne formä non parum varians, imprimis epigynae Amauro- 
bi pastoris similis. Lamella fundum foveae occupans modo multo 
latior quam longior, modo aeque longa ac lata, posteriora versus 
plus minusve dilatata lateribus magis minusve sigmoideis, plerumque 
in parte anteriore sat fortiter anteriora versus declivis, foveae pars 
anterior 1taque saepissime sat profunda. Foveae margo anticus ple- 
rumque modice et aequabiliter reeurvatus, raro rectus, rarissime 
levissime procurvus aut in angulum parum expressum, apice retro 


451 


directum fractus, non in lamellam complanatus sed plerumque rec- 
tangularis fere acie obtusiusculä, rarius magis acutus. Paries antieus 
foveae subplanus, pierumque ad perpendiculum direetus, sat altus, 
rarius impendens. Dentes basi abdominis evidenter propiores quam 
margo anticus foveae, ita sit, ut marginem anticum foveae ex 
parte occultent et apice supra lamellam promineant. retro et intus 
directi, triangulares, duplo et dimidio aut ?/, solum longiores quam 
basi latiores, apice modo anguste modo late rotundati, modo plus 
minusve late truncati aut denique emarginati vel inaequales. In exem- 
plis quatuor hos modos epigynae inveni: 
lamella 0:39, 0:39, 0:32, 0:31. longa, 
ante 0:36, 040, 035, 0:52 lata, 
pone 0:59 10/92: 20:44 0:55 '.‚lata, 
dentes basi 0:50, 050, 0:42, 0:68 remoti, 
0:22 2.037 #02 0029 lonsı, 
0217,...05162.0.16, 0415 Mar 
Margine antico foveae recurvato, pariete antico foveae direeto 
et fere plano, dentibus ante marginem anticum foveae sitis, ple- 
rumque epigyne huius speciei manifesto differt ab epigynä Amau- 
robii pastoris, sed notae hae omnes paullo mutabiles sunt et occur- 
runt exempla, quorum epigyne diffieilis est ad distinguendum ab 
epigynä A. pastoris. 
Oculi situ et magnitudine variant adeo, ut ad distinguendam 
hanc speciem ab Amaurobio pastore adhiberi non possint. Ecce modi 
oculorum exemplorum sex: 


diametri oculorum: 


ant. med., ant. lat., post. med.. post. lat. 
1) 021 0:29). 0:20 0:22 0:24, "0:22 
2) 0:19 0:2620°19 0:19 0:21, 0:195 
3) (Balr, 0:22, 0:18 0:19 DOS 
4) 0:16 023, 047 0:18 0:18. 0:16 
5) 015 0:24, 0:18 0185 02750218 
6) 0:16 0:26, 0:19 0:20 022019 

intervalla oculorum: 

ant. med. ant. lat. post. med. post. lat 
1) 0:145 0:105 021 0:29 
2) 0:15 0:15 0:22 0:34 


3) 014 0-11 0:16 0:31 


4) 013 011 0'185 029 
5) 0:19 012 0:22 0:34 
6) OPA 0:14 0:21 0:31 
area oculorum mediorum: clypeus sub oculo medio: 
1) ante 0:55 lata, pone 0:65 lata, 0:61 longa 032 altus 
2) 0:52 063 0:58 0:34 
3) 0-47 053 0:50 024 
4) 0:43 0:53 0:52 0:27 
5) 0:48 0 58 0:52 0:27 
6) 053 0:60 0:55 0:34. 


Margines superiores oculorum anticorum lineam designant modo 
rectam, modo evidenter procurvam (ni fallor, linea haec manifesto 
procurva videtur in exemplis, quorum oculi antici medii magni sunt). 

Pedum longitudo etiam paullo mutabilis, plerumque paullo minor 
quam in Amaurobio pastore; tibia cum patellä IV modo insigniter 
modo parum brevior quam spatium, quo oculi postiei medii distant 
a margine postico cephalothoracis. Exemplorum, quorum modi ocu- 
lorum supra prolati sunt: 


cephalothorax pars cephalica 
longus latus lata 
1) 63 44 3:3 
2) 64 4:5 3:3 
=) 54 37 2-8 
4) 53 St 2:8 
5) 5:6 Ou 2-8 
6) 65 4:5 34 
internodia pedum I internodia pedum IV 
longa longa 
10),3-4:0: 720,794. 23772 °2:0 44, 20, 3:65, 46, 205 
2) A2 723194 RS Ge; 43,:20, 36, A, 22 
SE te AN mr DA tale 
4) 38,150. 22:8.095442177 Suteaalız. .. 23:10... 3:82.1.705 
5), 3:9. 2219 2032 78555 1:95 4:14 21.975 5497435720 
6) 4:32 7220. 35.20738 0921 46-215, 038 MES 215 


Exempli 2-di internodia pedum II 3:9, 2:05, 2:9, 3:4, 19, pe- 
dum III 3:6, 1:9, 2-4, 35, 1°7 mm longa, mandibulae 3-0 longae, 


453 


3:5 latae; exempli 3-11 modi respondentes: int. ped. II 3:6, 1:75, 
2:19,.3°2,,1:7,, ped.. II 3:2,:1:65, 2:35; 3:2,, 1:5,, mand. 2-5, longae, 
2°8 latae. 

In thesauro Cel. E. Simonii vidi feminas aliquot, quae utrum 
ad Amaurobium pabulatorem an ad A. pastorem pertineant, diffi- 
cillimum est ad decernendum. 

Mas. (Fig. 31, 32, 46, 47, 60). 

Processus patellaris palporum desuper visus aequae eireiter lon- 
gus atque ?/, partis patellaris. duplo longior quam paullulo pone 
basim latus, latere exteriore cum latere respondenti partis patellaris 
in lineam reetam aut paullulo concavam coniuncto. Formä processus 
hie paullo variat; latus eius interius saepe rectum, latus exterius 
circiter a medio leviter rotundatum, apex obtusiuseulus; raro latus 
interius eirciter in !/, apicali oblique truncatum est aut processus 
apicem versus aequaliter fere in latere utroque angustatus. Non- 
nunquam (ex. gr. in exemplo Helvetico, quod mihi dono dedit Cel. 
R. de Lessert) processus patellaris desuper visus intus paullo con- 
cavus est, extrinsecus minus longe attenuatus et oblique truncatus 
potius quam rotundatus, apice latius obtusus. A latere exteriore pro- 
cessus anteriora versus et paullulo sursum directus videtur, similis 
atque in Amaurobio terrestri et solitario, plerumque latere inferiore 
paullulo minus, superiore autem fortius quam in eis curvato, apice 
minus oblique truncatus, a parte exteriore inferiore visus paullulo 
incurvatus; in exemplo Helvetico apice magis inaequabiliter sinua- 
tus: margine apicali supra fere transverso, angulo apicali inferiore 
dentem beue distinetum formanti !). Carina, in quam compressa sunt 
margo apicalis processus et pars magna marginis superioris, tota 
fere a latere exteriore conspici potest, in latus interius processus 
enim parum modo, in dimidio basali processus, descendit. 

Pars patellaris sat fortiter dilatata in latere exteriore, prope api- 
cem (una cum parte basali processus) non duplo latior quam basi 
et aeque circiter lata atque in lineä medianâ longa. — Carina infe- 
rior partis tibialis paullo ante mediam longitudinem initium capit. 

Carina laminae tarsalis similis atque in Amaurobio atropo cet. 
eireiter !/; longitudinis oceupans. — Stemma valde simile stemmati 
Amaurobü terrestris; differt paullo conductor emboli; huius paries 


1) Cfr. Roger de Lessert, Observations sur les Araignées du Bassin du Lé- 


man, pag. 408. 


454 


inferior in medià parte non convexus in transversum sed planus, 
apicem versus tenuior et paullo pellueidus, apice pone paullulo la- 
tius truncatus quam ante (in exemplo Helvetico angulis tribus api- 
calibus plus minusve late rotundatis), angulo apicali omnino non 
producto. Notandum est, partem conductoris, quae formä et situ 
parieti inferiori soli in À. terrestri respondere videtur, revera non 
solum e pariete inferiore sed etiam ex parte quadam parvä parietis 
superioris Constare; suleus, quo parietes hi inter se distinguuntur, 
in margine antico, pone eius medium initium capiens, apicem con- 
ductoris versus directus, difficilius conspicitur. Ab Amaurobio ter- 
restri differt A. pabulator etiam reliquä parte parietis superioris con- 
ductoris, quae in fronte parietis inferioris conspieitur in palpo ab 
imo viso; haee multo angustior est in A. pabulatore, basim et api- 
cem versus sensim angustata, in À. terrestri apicem versus dilatata, 
apice transverse truncata. 

Diametri oculorum: ant. med. 0:16, ant. lat. 0:22 et 0:16, post. 
med. 0:17, post. lat. 0‘185 et 0:16, intervalla oculorum: ant. med. 
0:13, ant. lat. 0:08, post. med. 0:14, post. lat. 029 mm longa. Area 
oculorum mediorum ante 0:43, pone 0:48 lata, 0:50 longa. Clypeus 
sub oculo medio 0:23 altus. 

Cephalothorax 48 longus, 33 latus, pars cephalica 2:3 lata. 
Mandibulae 2:1 longae, 2-2 latae. Pedum internodia: 

PSC AMIE CON 791, 9519020922): 
TED mlEo, 2200 09 0 OC ES 
PP SRE a ET) 
IV. 8:85 1:05, NS 222 (225) umlonsa 

Amaurobius pabulator Alpes occidentales incolit Galliae et Hel- 
vetiae. — Multa eius exempla communicavit mihi benigne Cel. E. 
Simon, marem et feminam Helveticam dono dedit Cel. R. de Lessert. 

Amaurobius Anglieus, a Rev. O. P. Cambridgeo ut Coelotes pa- 
bulator prolatus anno 1889, Amaurobius terrestris est (Cfr. O. P. 
Cambridge 1905, loco supra sub A. terrestri citato). 


12. Amaurobius pastor (E. Simon). 
1875. Coelotes pastor E. Simon, Les Arachnides de France, v. 2, p. 58, t. 5, 
f. 12, 12. 
Nemina.,(Bie. 6 940): 
Epigyne formä varians. Lamella fundum foveae occupans for- 
tasse constanter latior quam longior, lateribus modo fere rectis, 


455 


modo leviter rotundatis, modo sigmoideis, posteriora versus parum 
aut modice dilatata, anteriora versus plerumque minus quam in 
priore declivis, foveae pars anterior itaque minus profunda. Fovea 
ante tantum definita margine bene evoluto; margines eius laterales 
ubique parum distineti, late obtusi, ante ut margo antieus supra la- 
mellam elevati, posteriora versus sensim humiliores, in parte posticâ 
non altiores quam lamella. Margo foveae anticus plerumque in arcus 
duos fractus recurvos, in medio in angulum bene expressum coë- 
untes, raro rectus fere aut in medio paullulo procurvus, modo ob- 
tusus, modo acutus. Paries anticus foveae inaequalis et non ad per- 
pendiculum directus, in dimidio utroque in transversum concavus 
et a margine fovene versus fundum oblique descendens, impendens, 
ita, ut in epigynä ab imo visä pars eius media sola conspiciatur 
aut totus paries anticus margine foveae occultetur. Lamellae margo 
anticus in parte medià sat late cum pariete foveae antico coniun- 
ctus, in latere utroque ab eo sulco (aut fissurä& potius) distinctus, 
plerumque sat fortiter rotundatus et in marginem exteriorem lineä 
sensim curvatä abiens, aut parum curvatus et cum margine dicto 
angulum sat latum et late rotundatum formans. Dentes non in fronte 
foveae sed ad eius latera potius epigynae innati; bases eorum cum 
margine antico medio foveae lineam rectam aut paullo recurvatam 
designant; latus exterius eorum circiter sescuplo aut fere duplo et 
dimidio longius quam basis lata; apex modo fere acutus, modo sat 
late, non raro oblique, rotundatus, raro oblique mediocriter late trun- 
catus. Sat magni sunt hi dentes; apex eorum lamellam attingere 
videtur aut supra eam paullo prominet, quum ab imo adspieitur 
epigyne. Modi epigynae exemplorum quinque dimensorum hi sunt: 

lamella970:2777.0:32,7.0:31,5, 0:31,, 0425 longa)) 

ante 0:45, 0:47, 048, 047, 037 lata 

pone 0:57, 0:48, 0:48, 052, 045 lata ?) 

dentes basi 0:56, 0:60, 0:66, 0:58, 0:60 remoti, 

0292025 00:26 M021 026% lon) 

OS MONS NO 70:14, 0217 ]atı: 

Formä marginis antici et parietis antici foveae, dentium situ 
differt epigyne huius speciei ab epigynä Amaurobii pabulatoris ma- 


1) in lineä medianä. 
?) in parte latissimä. 
3) in latere exteriore, 


456 


nifesto, plerumque sed non constanter. (Conferantur ea, quae supra 
de epigynä 4A. pabulatoris dieta sunt). 


Oculorum diametri: 


ant. med., ant. lat., post. med. 
1) 0.195 0:30; 203195 0:21 
2) 0:195 0275, 0'205 0:22 
3) 0:18 0:26, 0195 0:20 
4) 0:16 024, 013 0:185 
5) 0:16 0:25, 0:195 0:21 
intervalla: 
ant. med., ant. lat., post. med. 
1) 0:135 0145 0:24 
2) 016 0:16 0275 
3) 0:145 0.145 0:195 
4) 0:12 0:11 0:18 
5) 0:195 0:195 0:275 


area oculorum mediorum: 


post. lat. 

0.225, 0:195 
0:24, 0'225 
0.225, 0:21 
0:20, 0-18 
0:24, 021 


post. lat. 
0:32 
0:32 
0:33 
0:31 
039. 


clypeus sub oculo medio: 


1) ante 051 lata, pone 0:64 lata, 0:57 longa 
2) 0:52 0:69 0:57 
3) 0:48 0:58 0:56 
4) 0:42 0:54 0.48 
5) 0:50 0:66 0:60 


Variant itaque oculi situ et magnitudine. 
Pedes plerumque paullo longiores quam in priore. Exemplorum, 


quorum modi oculorum supra prolati sunt: 


cephalothorax 

longus: latus: 
1) 62 45 
2) 63 43 
3) 62 45 
4) Do 3:5 

5) 65 4:45 


internodia pedum I 
longa: 
1) 46162 10008715, 23050821 
2) 44, 2:1,, 38, 405 22 


0:29 altus 
0:31 
0:26 
027 
0:52 


pars cephalica 


lata: 


39 
33 
33 
27 
32 


internodia pedum IV 


5:0, 


21, 
50, 21, 


longa: 


41, 53, 22 
435, 53, 22 


457 


8) 44, 21, 37, 895 21 47, 20, 41, 51, 22 
4) 36, 175, 32, 33 19 41, 175, 35, 43, 20 
5) 45 21, 38 Ad, 21 ABEL Va ME2Meen 


Exempli 2-di internodia pedum IT 43, 2:0, 3:35, 3‘9, 20, pe- 
dum III 40, 19, 30, 395, 1’9 longa, mandibulae 3'3 longae et 
latae; exempli 3-tii internodia pedum II 41, 1:95. 3:25, 37, 1:9, 
II 37, 19, 2:8, 37, 18 longa, mandibulae 3-0 longae, 3:1 latae. 

Mas. (Fig. 36, 52, 58). 

Processus patellaris desuper visus circiter dimidio brevior quam 
pars patellaris, paullulo plus duplo longior quam prope basim latus, 
latere exteriore leviter arcuato convexo, cum latere exteriore partis 
patellaris lineä rectà coniuncto, latere interiore (basi exceptä) modo 
toto recto, modo apicem versus paullo obliquo, apice acutus; a latere 
visus fere anteriora versus directus, rectus, a basi apicem versus 
leviter et aequabiliter angustatus, apice oblique rotundato-truncatus, 
angulo superiore obtuso et late rotundato, inferiore quam reetus 
minore et anguste rotundato; a parte inferiore exteriore adspectus 
paullulo incurvatus aut rectus. Margo apicalis et dimidium apicale 
marginis superioris in carinam compressa acutam, quae in latus 
interius processus non descendit. 

Pars patellaris palporum sat fortiter dilatata in latere exteriore, 
prope apicem ca. 3/, latior quam basi et pallo angustior quam in 
lineà medianâ longa. — Carina inferior partis tibialis parum longior 
quam spatium, quo a basi internodii distat. 

Carina laminae tarsalis eireiter 3/, longitudinis occupat, similis 
atque in Amaurobio atropo. Stemma etiam simile stemmati A. atropi. 
Paries inferior conductoris emboli apice magis foras quam anteriora 
versus directus, quadrangularis dici potest foras modice curvatus, 
ea. 0:3 longus, basi 0-2, apice ca. O'1 latus, a basi paullo pone me- 
dium modice angustatus, in parte apicali latitudine fere aequali, 
transverse truneatus, angulo anteriore non, posteriore non aut levi- 
ter rotundato. 

Diametri oculorum: ant. med. 0'115, ant. lat. 0:15 et 0:13, post, 
med. 0:13, post. lat. 015 et 0:13, intervalla oeulorum: ant, med. 


') Exemplum hoc, oeulis anticis mediis parvis et tibiä cum patellä IV mani- 
festo breviore quam cephalothorax (ut in Amaurobio pabulatore) insigne, epigynae 
formä ab A. pabulatore discrepat et cum A. pastore convenit. 


Bulletin III. 9 


458 


0:08, ant. lat. 0'065, post. med. 0:13, post. .lat. 0:16 mm longa. Area 
oculorum mediorum ante 0'29, pone 0‘40 lata, 0:37 longa. Clypeus 
sub oculo medio 0'18 altus. 

Cephalothorax 3°6 longus, 2'6 latus. Mandibulae 1:6 longae, 14 
latae. Pedum internodia: 

1:.72:9n01:25702:5,) 2:65 ‚1585, 
TEN 2-77 #12, 1002:2) 2125040143; 
LES 2:6, #11370485,092:6,91 14, 
IV. 32, 12, 28, 93752 li mmJonsa: 

Teste Cel. E. Simonio Alpes Gallicas incolit haec species in 
praefeeturis Basses- Alpes et Hautes-Alpes sitas. — Multa eius 
exempla (omnia, quae nune in thesauro Cel. E. Simonii conservantur) 
examinavi, benigne ab E. Simonio communicata. 


12 b. Amaurobius pastor (E. Sim.) tirolensis m. 


1887. Coelotes pastor Kulczyñski. Rozpr. Akad. Krakôw, v. 16, p. 274, 342, f. 60. 
1895. — — Müller et Schenkel, Verh. Ges. Basel, v. 10, p. 749. 

Amaurobius, quem olim ut Coelotam pastorem, non sine haesita- 
tione, protuli, partibus genitalibus differt paullo ab A. pastore Gal- 
lico, quam ob rem eum ut varietatem aut subspeciem potius, secer- 
nendum censeo. 

Femina. (Fig. 11, 13). 

Dentes epigynae breviores quam in Amaurobio pastore typico, 
latere exteriore modo parum modo sescuplo fere longiore quam ba- 
sis, apice lamellam mediam non attingentes, quum ab imo adspiei- 
tur epigyne. Pars lateralis utraque marginis antici lamellae mediae, 
a pariete antico foveae sulco aut fissura distincta, parum aut non 
curvata, anteriora versus et foras directa, cum margine exteriore in 
angulum acutum coniuncta; quae nota paullo difficilis est quidem 
ad observandum, sed certo non parvi momenti. Ceterum similis est 
epigyne atque in A. pastore typico. Lamella fundum foveae occu- 
pans parum aut !/, latior in parte latissimä quam longa in lineä 
medianâ, lateribus modo fere rectis modo evidenter foras curvatis, 
pone parum aut !/, latior quam ante. Exemplorum quatuor dimen- 
sorum: 

lamella 0:46, 0:32, 040, 040 longa, 
ante 0:40, 0:34, 040, 044 :lata, 
pone 053, 040, 044, 042 lata, 


459 


dentes basi 073, 061, 0:66, 0:56 remoti, 
0:14, 0 0:13; 0:19, : :0:18 longi, 


basi 0:13, 0:11, 0:145, . 0:13 .lati. 
Oculorum diametri: 
ant. med. ant. lat. post. med. post. lat. 
1),2.20:16 0:26, 0:18 0:21 0:21, 0.1798 
20 TO 0:25 26027 0:20 0:299.0:18 
3)... .0:13 0:22, 0'145 0:18 OS 0:7 
A). 0:16 0225, 0:18 0.195 OO NOTES 
intervalla: 
ant. med. ant. lat. post. med. post. lat. 
0:19 0:095 0:19 0:31 
0:20 0:135 0'225 0:34 
0:18 0:13 0:18 0:31 
0:145 0:095 0:18 0:29 
area oculorum mediorum: clypeus sub oculo medio: 
1) ante 0:48 lata, pone 0:60 lata, 0:55 longa, 0:31 altus 
2) 0:48 0:61 0:55 0:34 
3) 0:42 0:52 0:48 0:29 
4) 0:45 0:55 0:50 0:32, 
cephalothorax pars cephalica 
longus: latus: lata: 
1) 62 42 2-9 
2) 58 39 2-95 
3) 51 34 2:6 
4) 55 39 2-9 
internodia pedum I internodia pedum IV 
longa: longa: 
44, 2:0, DOS M9 46:20, 08:9, ES 20 
DES ei NS 5 PE Sn EC) 20 ee 05 TS 3:95 
SO UMIND 9,9290 34, 1:8 Al, 11950 562,45, 71:8 


4:20,.1'85,.. 3:0, 3:19,..195 46, LI 009 SES MR2;0 

Tibia cum patellä IV itaque modo longior modo brevior quam 
cephalothorax. — Exempli 1-mi internodia pedum II 40, 1:95, 3:2, 
35, 1'8, pedum III 3:8, 1'9, 2:7, 3:6. 1°7 longa, mandibulae 3:0 lon- 
gae et latae. 


9% 


460 


Mas. (Fig. 51, 64). 

Processus patellaris a latere visus paullulo sursum directus et 
paullo sursum eurvatus, a parte exteriore inferiore adspeetus rectus 
aut levissime foras curvatus, desuper visus formä eädem atque in 
Amaurobio pastore typico aut latere interiore apicem versus paul- 
lulo sinuato, latere exteriore cum latere respondenti partis patellaris 
modo in lineam reetam modo in angulum concavum, parum ex- 
pressum, coniuncto. 

Conduetor emboli latior videtur quam in A. pastore typico, bre- 
vior enim est in latere postico (0‘47 mm longus ante, basi 0:27. 
apice 015 latus), apice oblique truneatus et nonnunquam paullulo 
emarginatus, angulo anteriore acuto non rotundato, posteriore obtuso 
aut rotundato. 

Diametri oculorum: ant. med. 0‘12, ant. lat. 0:18 et 0:14, post. 
med. 0'155, post. lat. 0:16 et 0'145, intervalla: ant. med. 0:13, ant. 
lat. 0:08, post. med. 0:17, post. lat. 0:22 mm longa. Area oculorum 
mediorum ante 0:36, pone 0:47 lata, 0:44 longa. Clypeus sub oculo 
medio 0:22 altus. 

Cephalothorax 43 longus. 31 latus, pars cephalica 1-9 lata, man- 
dibulae 1:8 longae, 19 latae. Pedum internodia: 

I 37, 1250) 34, 3, 2:0 
N, 1:55, 30, 3:5, 1:95 

II. 32, 1:4, 26, 3:5, 1:8 

IV. 40, 1:59, 36, 48. 22 longa. 

Forma tirolensis Amaurobii pastoris lecta est in Alpibus confi- 
nium Tiroliae, Helvetiae, Italiae occupantibus et — testibus Oel. 
Fr. Müllerio et E. Schenkelio — in Helvetiä (S. Bernardino, Val 
Piora). — Exempla vidi ca. 20. 


13. Amaurobius Pickardi (0. P. Cambr.). 


1873. Coelotes Pickardi O. P. Cambridge, On some new Species of European Spi- 
ders (J. Linn. Soc., v. 11) p. 537, t. 14, f. 5 a, d. 

Amaurobius Pickardi fortasse, imo probabiliter, forma est modo 
Amaurobii pastoris; in praesens ut speciem propriam eum profero, 
quoniam femina eius ignota est ad hoc tempus. 

Mas. (Fig. 35, 50, 61). 

Palporum pars patellaris supra in lineâ medianâ 0'52 mm longa, 
basi 029 lata, in parte latissimä ca. 0:52 lata, in latere exteriore 


461 


una cum processu 0:89 longa; processus 0:35 longus, prope basim 
0:16 latus, desuper visus paullo inaequabiliter (apicem versus fortius) 
angustatus, apice acutus, latere interiore recto, exteriore modice ar- 
euato, cum latere respondenti partis patellaris lineä rectä eoniuneto. 
A latere visus processus patellaris paullo sursum direetus, paullo 
sursum Gurvatus, apicem versus leviter et aequabiliter angustatus, 
apice supra rotundatus, angulo apicali inferiore bene expresso sed 
obtuso. Margines processus: superior in dimidio apicali, apicalis, in- 
ferior ad apicem, in carinam compressi acutam, in latus interius 
processus non descendentem. 

Pars tibialis desuper visa basi 0‘31 lata, a puncto mediano ba- 
seos ad angulum apicalem interiorem 0'50 longa. Lamina tarsalis 
1:6 longa, 0'7 lata, a parte latissimä apicem versus lateribus levis- 
sime concavis angustata. Stemma ca. 09, rostrum laminae tarsalis 
ca. 0:40 longum. 

Embolus setiformis, a bulbo nusquam evidentius discedens. Pa- 
ries inferior conductoris emboli 037 longus, basi aequis fere an- 
gulis anteriora versus et foras directus, tum foras flexus, in parte 
apicali sat magnä paullulo anteriora versus curvatus, basi ca. 0:21, 
paullo pone medium ca. 0'095 latus, in apicali dimidio latitudine 
subaequali, apiee transverse rotundato-truncatus, angulo posteriore 
omnino rotundato, anteriore modice aut bene expresso; a fronte vi- 
sus foras direetus, deorsum sat fortiter arcuatus (subter concavus), 
prope basim subter in angulum rectum elevatus, ab angulo hoe 
apicem versus aequabiliter angustatus, apice gracillimus, acutus. E 
partibus reliquis conduetoris profundius sitis conspieiuntur ab imo: 
angulus corneus complanatus, sat magnus, pone prominens, et Jobus 
membranaceus, latus, humilis, anguste semilunaris fere, cum parte 
marginis antici multo quam dimidia maiore contingens, altitudine 
latitudinem mediam parietis inferioris non aequans. 

Diametri oculorum: ant. med. 0:13, ant. lat. 0:21 et 0'145, post. 
med. 0:16, post. lat. 0:18 et 0:16, intervalla oculorum: ant. med. 
0115, ant. lat. 0:08, post. med. 0:16, post. lat. 0'22 longa. 

Area oculorum mediorum ante 0:34, pone 0:47 lata, 042 longa. 
Clypeus sub oculo medio 024 altus. 

Cephalothorax 42 mm longus, 2-95 latus; mandibulae 2:0 lon- 
gae, 18 latae. Pedum internodia: 

ANS; 1:45, 2:65, 29, 1:85, 
IE, 4583%0, 1:35, 2:35, 2.85, 1:7, 


462 


IE 28, 1:35, 2:0, 29, 1:55, 
IV. 34, 15, 2-85, 395, 1:85 mm longa. 
Conductore emboli foras (neque foras et anteriora versus) cur- 
vato, apice rotundato-truncato differt hie Amaurobius ab A. pastore 
typico et imprimis a tirolensi, cui simillimus est formä processus 
patellaris. Etiam pars patellaris latior est quam in exemplis À. pa- 
storis, quae vidi; sed hac in re variat paullo À. pastor typicus et 
tirolensis. 
Exemplum huius speeiei, unieum, in Helvetià — loco, eheu, non 
indicato — leetum, communicavit mihi benigne Rev. O. P. Cam- 


bridge. 


14. Amaurobius Gasperinii (E. Sim.). 


1891. Coelotes Gasperinü E. Simon in: R. Gasperini, Prilog fauni dalmatinskich 
pauka, p. 13. 
1898. — — Id., Histoire naturelle des Araignées, ed. 2, v. 2, p. 254, f. 248 H. 

Femina. (Fig. 7). 

Epigyne similis atque in Amaurobio inermi, his rebus distineta: 
fovea a parte inferiore posticâ visa aeque longa ac lata (ca. 0:32 
mm) aut non multo (ca. !/,) latior quam longior, insigniter minus 
a margine postico remota: spatium foveae et margini postico inter- 
ieetum, retro subito ventrem versus descendens, convexum, ab imo 
adspectum 0:13—0'16 mm longum tantum videtur, foveis eviden- 
tioribus caret (in exemplis examinatis saltem); margo antieus fo- 
veae sat erassus, obtusus, pone non in superficiem marginis postiei 
productus sed in eum sensim abiens. Dentes in lateribus epigynae 
innati in mediä longitudine foveae, basi 0‘07—0:1 mm lati, 02—0'25 
longi, basi externâ inter se 0:68—0:84, apicibus 0‘40—0:52 remoti. 

Oculorum diametri: ant. med. 0-21, ant. lat. 0:27 et 0'22, post. 
med. 0-22, post. lat. 0:25 et 0‘21, oculorum intervalla: ant. med. 
0:14, ant. lat. 0:13, post. med. 0:23, post. lat. 031 mm longa. Area 
oeulorum mediorum ante 0'55. pone 0:66 lata, 0:61 longa. Clypeus 
sub oculo medio 0-29 altus. 

Cephalothorax 64 mm longus, 43 latus, pars cephalica 3:0 lata. 
Mandibulae 30 longae, 3:1 latae. Pedum internodia: 

T: 40, 20, 32, 355. 2:0 (cum unguiculis 2:2) 

58. 1:95 006215... 34 1:9 (2:1), 

LE 23:6, 59, 2-5, 34, 1:7°(1:9), 

IV. 27; 20, -2839, 49, 21 (2:4) mm longa. 


. 
À 


463 


Mas. (Fig. 43, 62). 

Palporum pars femoralis supra in ipso apice et ad eum aculeis 
ornata crassis, valde brevibus (ca. 0:1—0:15 mm longis), numero 
paullo variantibus (6—9); aculeus unus, quam reliqui paullulo lon- 
gius a margine apicali remotus, eis paullo longior est (ca. 0'2 mm). 

Pars patellaris formä insignis, solito brevior, latior quam lon- 
gior (0:42 mm longa, 0:49 lata), in latere exteriore leviter campa- 
nulato dilatata, dorso deplanato, imo paullo retuso, praesertim in 
parte exteriore et prope marginem apicalem; latus exterius cum 
dorso in angulum coëunt fere rectum; margo apicalis in latere ex- 
teriore superiore angulo corneo minuto ornatus. 

Pars tibialis etiam brevis, ca. 0'5 mm longa, basi 0'3 lata. in- 
signiter itaque angustior quam pars patellaris, apice 0:58 lata, in 
latere exteriore fortius quam in interiore et fere aequabiliter dila- 
tata, dorso in parte exteriore anticä profunde excavato pro recep- 
tione anguli basalis laminae tarsalis. Dens lateris exterioris com- 
pressus, brevis, obtusus, fere in medio situs. Carina inferior triplo 
eireiter longior quam spatium, quo a basi internodii distat. 

Carina laminae tarsalis fere 3/, longitudinis occupat, ante paullo 
descendit, apice marginem laminae longe non attingit. 

Stemma valde simile stemmati Amaurobü anopli. Embolus minus 
longe discedit a bulbo: quum ab imo adspicitur pars tarsalis, spa- 
tium embolo et margini laminae tarsalis interiectum non aut non 
multo latius videtur quam embolus (in Am. anoplo aliquoties latius); 
conductor emboli similis, sed paries eius inferior (corneus) angu- 
stior et longior (0-65 mm longus, in parte latissimä 0:16 latus, in 
Am, anoplo 0‘55 longus, 0:19 latus), similem in modum sed insi- 
gniter minus Curvatus; paries superior, qui in Am. anoplo membra- 
naceus fere, paullo pellucidus est, et sinum fere tantum, quem for- 
mat margo anticus parietis inferioris, atque partem quandam sinus 
alterius, in quem curvatus est margo posticus parietis eiusdem, re- 
plet, in Amaurobio Gasperinü pone marginem posticum parietis in- 
ferioris non aut vix conspieitur, sinum anteriorem autem non solum 
replet sed etiam insigniter ex eo egreditur, ita, ut pars sua, quae 
ab imo conspieitur, ante lineâ in angulum latum fraetä definita 
(neque lineä rectä fere ut in A. anoplo), insigniter latior sit quam 
paries inferior (0:21 mm lata; in A. anoplo angustior: ca 0:11 mm lata). 

Oculorum diametri: ant. med. 0:19, ant. lat. 0'24 et 0:20, post. 
med. 0:19, post. lat. 023 et 0:18. oculorum intervalla: ant. med. 


464 


0:14, ant. lat. 0:13, post. med. 0:19, post. lat. 0-29 mm longa. Area 
oculorum mediorum ante 0:50, pone 0:56 lata, 0:55 longa. Clypeus 
sub oculo medio 0:32 altus. 
Cephalothorax 60 mm longus, 41 latus, pars cephalica 2:7 lata. 
Mandibulae 27 longae, 25 latae. Pedum internodia: 
1 43,20, 3%, .40,,.2%&.(2:6), 
IL 42, 20, 81, 38%. 22 (2-4), 
IH. 40 19,02%, 33120: (2:2), 
IV. 49, 21, 395, 54, 2:5 (27) mm longa. 
Species Dalmatina. Marem et feminam ad Spalato lecta commu- 
nicavit mihi Oel. E. Simon; feminas aliquot legit Rev. Cattaneo ad 
urbem Zara, feminas et mares Cel. Dr. S. Zareezny in insulä Lussin 
prope Lussin Piccolo. 


15. Amaurobius inermis L. Koch. 


1855. Amaurobius inermis L. Koch, Korrespond.-Blatt zool.-min. Verein. Regens- 
burg, v. 9, p. 161. 
1868. Coelotes inermis Id., Abh. Ges. Nürnberg, v. 4, p. 33, f. 15, 16. 


1870. — — Id., Beiträge z. Kenntn. d. Arachnidenfauna Galiziens, p. 7. 

1875. — — E. Simon, Les Arachnides de France, v. 2, p. 45. 

1879. — — O. Herman, Ungarns Spinnenfauna, v. 3, p. 123, 352. 

1884. — — Kulezyüski, Rozpr. Akad. Krakôw, v. 16, p. 341, 342, f. 57. 

1896. — — Becker, Les Arachnides de Belgique, v. 8, p. 189, t. 13, f. 1. 

1897. — — Chyzer et Kulczyñski, Araneae Hungariae, v. 2, p. 157, 158, 161, 
EAGLE MG. 

1902. — — Büsenberg, D. Spinnen l)eutschlands, p. 222, f. 315. 


Femina. (Fig. 2). 

Epigyne in dimidio anteriore foveà ornata profundä, ea. 0-32 — 
0:37 mm latä, ante margine acuto lamelliformi, insigniter (fere in 
semicirculum) eurvato optime, pone vero margine plerumque omnino 
obtuso mediocriter modo definitä. A margine postico fundus foveae 
anteriora versus cito descendit. Fovea epigynae insigniter varians 
propter marginem posticum plus minusve impressum; a parte po- 
sticä inferiore adspecta fovea modo transverse elliptica est, duplo 
eireiter latior quam longior, modo aeque longa ac lata, triangularis 
apice anguste rotundato retro directo, basi fortiter reeurvatä. Margo 
foveae anticus in eius lateribus non sensim abit in marginem po- 
sticum, sed in eius superficie paullulo extenditur foras et retro; 
apices marginis huius a margine postico epigynae non aut non 
multo (ca. 1/;) longius quam inter se distare videntur, quum ab 


465 


imo adspicitur epigyne. Spatium foveae et margini postico inter- 
iectum in longitudinem fortiter et paullo inaequabiliter convexum, 
nonnunquam in longitudinem late, plus minusve profunde sulcatum 
in parte anteriore, ceterum parum inaequale aut paullo pone me- 
dium (non procul ab apieibus dentium) foveis ornatum duabus, 
coniunetim spatium circiter duplo angustius quam fovea antica 
oceupantibus, plerumque suleiformibus, fortiter incurvatis, rarius 
rotundatis et extrinsecus melius quam intus definitis. Dentes late- 
ribus epigynae innati pone foveam, retro et intus direeti, basi ex- 
ternä inter se 0:65 — 0:73 mm, apice ca. 0'30—0'40 remoti, prope 
basim ea. 0‘08—009 lati, ca. 0'24 longi, elongato triangulares, apice 
plus minusve obtusi. 

Diametri oculorum (exempli staturà magnä et exempli minimi, 
quod vidi; ad hoc pertinent moduli uncinis inelusi): ant. med. 
0:17 (0:13), ant. lat. 022 et 0:18 (0:16 et 0:13), post. med. 0:18 
(0:14), post. lat. 0195 et 0:18 (0'145 et 0:13), intervalla oculorum: 
ant. med. 0:14 (0:11), ant. lat. 0:11 (0:10), post. med. 0:21 (0:17), 
post. lat. 0:29 (0:24) mm longa. Area oculorum mediorum ante 0:47 
(0:35), pone 0:55 (0:43) lata, 0:50 (0:39) longa. Clypeus sub oculis 
mediis 032 (021) altus. 

Eorundem exemplorum cephalothorax 5°4 et 41 mm longus, 3°4 
et 2:6 latus, pars cephalica 27 et 2:0 lata. Mandibulae 34 et 1:8 
longae, 3:0 et 2:0 latae. Pedum internodia: 

D Los 02%) 2.26, 1:55, 
11 2,20.,.1:0,, 495022, «1:45. 
MAO LS 46,222" 1:4, 
IV 48:3; „15, 726,34 ..E7. 
I 29,012 71597 9.20, +, 1'258: 
IE 22:5, 19974109, 185,,, 2 
TELL A 185,11, 
IN 28, 1252 225 2:5. 4 Tad’mmrlonga 

Mas. (Fig. 59). 

Pars patellaris palporum eireiter dimidio longior quam latior, 
paullo pone medium latissima, basim et apicem versus leviter — in 
latere exteriore fortius — angustata, apice utrimque oblique trun- 
cata, margine apicali itaque in angulum fracto quam rectus multo 
maiorem; dorsum in parte apicali exteriore leviter retusum; margo 
apicalis in latere exteriore superiore neque tuberculo neque angulo 
ullo instructus. 


466 


Pars tibialis desuper visa in latere interiore aeque longa. in la- 
tere exteriore !/, brevior quam pars patellaris supra in lineä me- 
dianâ longa, basi dimidio angustior, prope medium vix angustior 
quam pars patellaris, latere interiore modice et inaequabiliter ar- 
euato, exteriore usque ad apicem carinae inferioris subrecto; dorsum 
basi exceptà modice in longitudinem convexum. Carina inferior 
duplo fere longior quam spatium, quo a basi partis patellaris distat. 

Carina laminae tarsalis circiter !/; longitudinis occupat, margini 
laminae subparallela est. 

Embolus in latere exteriore prope basim stemmatis initium ca- 
pit. a bulbo nusquam evidentius descedit. Carinula stemmatis pone 
in dentem liberum non producta. Conductoris ‘emboli pars basalis 
circiter tertia anteriora versus fere directa, aeque circiter lata ac 
longa; reliquae eius partes ?/; faleem formant foras directam, levi- 
ter recurvatam, 0‘4—05 longam, triplo eireiter longiorem quam 
latiorem, longe et parum inaequabiliter attenuatam; paries inferior, 
qui falcis ab imo adspectae partem maximam occupat, corneus, a 
basi medium versus paullulo dilatatus est, tum apicem versus fortius 
angustatus; prope medium paries inferior carinulä acutä ornatur in 
margine antico initium capienti, ultra marginem hune dentis parvi 
instar plus minusve prominenti, foras et retro direetä. foras curvatä, 
parum longä. Parietis superioris margo non latus, membranaceus 
fere, faleem in latere antico basali dimidio aut paullo maiore eingit. 

Oculorum diametri: ant. med. 0:14, ant. lat. 0:18 et 0:13, post. 
med. 0:13, post. lat. 0135 et 0:12, oculorum intervalla: ant. med. 
0:10, ant. lat. 0'065, post. med. 0:14, post. lat. 026 mm longa. 
Area oculorum mediorum ante 0:31, pone 039 lata, 0:37 longa. 
Clypeus sub oculo medio 0:19 altus. 

Cephalothorax 3°7 mm longus. 2:35 latus, pars cephalica 1:6 lata. 
Mandibulae 1:6 longae. 1'6 latae. Pedum internodia: 

EL} 20. 1210.7.2418° 249°7145% 1:6), 
11,225 a LTD 222, 07632 Br 
IT, 2:22, 21:05. 1:49,22 172 1:90), 
IV. ‚28. 1:10. 23, 3:05, 145 (16 mm lon 


Speciei huius exempla possideo aut vidi: in Belgiâ 1), Galliä 2), 


1) Becker 1896 1. c. et Ann. Soc. ent. Belgique 1880, p. CLXXXVIII. 
?) E. Simon 1875 1. e.; Lancelévée, Arachnides recueillis aux environs d’El- 
beuf, p. 44. 


467 


Magno Ducatu Badensi !), Austrià Inferiore ?), Silesià Austria câ 

Galiciâ 3), Hungariä et Croatiâ lecta. Occurrere ea praeterea dieitur 

in Provineiä Borussicä Rhenanä *), Ducatu Nassoviensi 5), Helvetiä 6), 

Tiroliää®), Bavariä®). Bohemiä et Moraviä°), Silesiä Borussica !), 
11 

Crnagora 11). 


16. Amaurobius falciger (Kulez). 


1879. Coelotes roscidus O. Herman, Ungarns Spinnenfauna, v. 3, p. 124, 353. 
1897. — falciger Chyzer et Kulezyñski, Araneae Hungariae, v. 2, p. 157, 158, 
161, t..6, £. 12. 

Femina. (Fig. 8). 

Margo anticus foveae, quà epigyne ornatur, lamelliformis, acutus, 
apices eius tamen cum margine postico, qui crassus et valde obtu- 
sus est, eonfusi. Dentes lateribus epigynae pone foveam innati, basi 
extern‘ ca. 0'835 mm, apicibus 0'35—0'39 inter se distantes, basi 
0‘14—0:16 lati, ca. 024 longi, apice in latere postico rotundato- 
aut recte truncati. Ceterum inspiciatur descriptio epigynae, quam 
protuli in „Araneae Hungariae“ L e. 

Diametri oculorum: ant. med. 0:21, ant. lat. 0:30 et 0195, post. 
med. 0:22, post. lat. 0225 et 0:20, intervalla oculorum: ant. med. 
0:13, ant. lat. 0'145, post. med. 0-25, post. lat. 031 mm longa. Area 
oculorum ante 052, pone 0:68 lata, 0:66 longa. Clypeus sub oeulo 
medio, 0:39 altus. 


1) Bösenberg, 1902 1. c. 

2) L. Koch 1868 1. e. 

3) 1. Koch 1868 1. e., 18701. c. 

4) Bertkau, Verh. Ver. Rheinland, v. 37, p. 294; Büsenberg ibid. v. 56, p. 91, 
Die Spinnen Deutschlands, p. 223. 

5) Förster & Bertkau, Verh. Ver. Rheinland, v. 40, p. 267; Bösenberg 1902 I. c. 

6) Müller & Schenkel, Verh. Ges. Basel, v. 10, p. 749; E. Simon, Rev. Suisse 
Zool., v. 5, p. 104; R. de Lessert, ibid. v. 12, p. 408. 

7) L. Koch, Abh. Ges. Nürnberg, v. 4, p. 36; Id., Zeitsch. Ferd. Tirol, ser. 3, 
fase. 20, p. 247; Dalla Torre, Ber. Ver. Innsbruck, v. 12, p. 68. 

®) L. Koch, Abh. Ges. Nürnberg, v. 4, p. 36, ibid. v. 6, p. 145; Bösenberg 
1902 1. e. 

9) A. Nosek, Vöstnik ëeske spole@n. näuk, 1895, p. 29. 

10) Lebert, Verzeichniss schlesicher Spinnen 1875, p. 35; Fickert, Zeitschr, 
ent. Breslau 1876, p. 59; Bösenberg 1902 1. e. 

11) L. Koch, Abh. Ges. Nürnberg, v. 4. p. 36. 


463 


Mas. (Fig. 41). 

Pars patellaris palporum dorso in parte antieä exteriore leviter 
retuso (minus quam in Amaurobio Gasperinii et A. anoplo). Carina 
laminae tarsalis apice cum eius margine fere coniuncta. Carinula 
stemmatis pone in angulum liberum non producta. 

Oculorum diametri: ant. med. 0:16, ant. lat. 0:24 et 0:19. post. 
med. 0'195, post. lat. 0‘21 et 0'195, intervalla oculorum: ant. med. 
0135, ant. lat. 0'095, post. med. 0-17, post. lat. 0:27 mm longa. 
Area oeulorum mediorum ante 0-44, pone 0:55 lata, 055 longa. 
Clypeus sub oculo medio 0:35 altus. 

Ceterum inspieiatur deseriptio in „Araneae Hungariae“ prolata. 

Montes Carpaticos Transsilvaniae et Banatus incolit haec species. 

Nota. Si moduli oculorum supra prolati comparabuntur eum 
deseriptione oeulorum Amaurobii falcigeri in „Araneae Hungariae“, 
elucebit, magnitudinem et imprimis situm oculorum eharaeterem 
esse non solum mutabilem sed etiam non parum ambiguum. Eidem 
oculi antiei medii feminae ex. gr. ne radio quidem aut plus quam 
radio inter se remoti deseribi possunt, prout eorum intervallum cum 
„eorneä* aut cum ,Corpore vitreo* comparatur. — Quum itaque 
oeuli aranearum describuntur, necesse videtur indicare, utrum eorum 
cornea an corpus vitreum dicatur; alioquin dubius relinquitur, qui 
e deseriptione speeiem recognoscere vult. Equidem in descriptioni- 
bus aranearum omnibus, quas priore tempore protuli, corneam, ne- 
que corpus vitreum oculorum taxare conatus sum; quod difficultate 
quadam obstructum esse, notavi supra in prooemio. 


17. Amaurobius anoplus (Kulez.). 


1897. Coelotes anoplus Chyzer et Kulezyuski, Araneae Hungariae, v. 2, p. 158, 
162,116 28.17. 


Fémina. (Fig. 5). 

Margo anticus foveae, quä epigyne ornatur, similis atque in 
Amaurobio faleigero. Dentes lateribus epigynae longe pone foveam 
innati, basi externä ca. 07 mm, apieibus ca. 0‘4 inter se distantes, 
ca. 0]. lati, 0:2 longi, apice saepe acuti. | 

Oculorum diametri: ant. med. 0:19, ant. lat. 0:27 et 0:18, post. 
med. 0:19, post. lat. 0225 et 0-21, oculorum intervalla: ant. med. 
0'155, ant. lat. 0:14, post. med. 0-21, post. lat. 0‘29 mm longa. Area 
oeulorum mediorum ante 0:53, pone 0:58 lata, 053 longa. Clypeus 
sub oculo medio 0:34 altus. 


469 


Mas. (Fig. 42). 

Etiam in hac specie dorsum partis patellaris palporum retusum 
est in parte anticà exteriore, similem in modum sed minus quam 
in Amaurobio Gasperinü. Carina laminae tarsalis apice spatio sat 
parvo a margine laminae remota. Carinula stemmatis pone in an- 
gulum liberum non producta 

Oculorum diametri: ant. med. 0:18, ant. lat. 024 et 0:18, post. 
med. 0:18. post. lat. 021 et 0:18, intervalla oculorum: ant. med. 
014, ant. lat. 0:14, post. med. 023, post. lat. 0:35 mm longa. Area 
oeulorum mediorum ante 0:47, pone 057 lata, 0:55 longa. Clypeus 
sub oculo medio 0:32 altus. 

Ceterum inspiciatur descriptio in „Araneae Hungariae* et con- 
feratur nota supra sub Amaurobio falcigero prolata. 

Habitat haec species in Oroati& Adriatieä. 


18. Amaurobius Karlinskii n. sp. 
Femina. (Fig. 3). 


Oculorum series posterior desuper visa paullulo procurva aut 
recta, series anterior modiee procurva marginibus superioribus ocu- 
lorum lineam leviter procurvam designantibus. Diametri oeulorum 
(duorum exemplorum): ant. med. 0'195 (0:18), ant. lat. 0:24 et 021 
(0225. et 0195) "post med. ‘0:21 (0:195). post Tat. 021 et’0.195 
(0.225 et 0'185), intervalla oculorum: ant. med. 0:13 (0:16), ant. lat. 
0145 (0145), post. med. 0:185 (0'225), post. lat. 0 31 (031), spatium 
oculo laterali antico et postico interieetum 0-08 (0.095) mm longum. 
Area oculorum mediorum ante 0‘485 (0:45), pone 0:60 (0:61) lata, 
057 (0:57) longa. Clypeus sub oculo medio 0-32 (032) altus. Man- 
dibulae ad sulcum unguieularem ante et pone dentibus tribus, ra- 
rissime quatuor aut duchus, instruetae. Pedum armatura ut in Amau- 
robiis aliis paullo mutabilis; femora I et II supra aculeis 1.1, ante 
ad apıcem 1, rarot2, [M supra 1.1, ante #.l, raro 1.1.1, pone 1 
aut 0, IV supra 1.1, ad apicem pone 1 aut O et ante rarissime 1 
armata; patellae anteriores inermes, III in latere antico, IV in postico 
aculeo 1 instructae; tibiae I subter aculeis 2.2.2, II subter 2.2.2, rarius 
1.2.2 (rarissime etiam in latere antico aculeis 1.1), III (praeter setas 
erassiores duas supra sitas) subter aculeis 2.2.2, in latere antico 1 aut 
1.1, in postico 1.1, IV subter 2.2.2 et in latere utroque 1.1; meta- 
tarsi I et II subter 2.2.3. in latere antico 1 aut 0, III, praeter acu- 


470 


leos ad apicem sitos, subter 2.2, ante 1.2, pone 1.1, IV pone 1.2, 
ceterum ut III aculeati. Æpigyne male definita, in exemplis maiori- 
bus ca. 1:3 mm lata, 0‘8—1:0 longa, in universum modice convexa 
et mediocriter inaequalis, foveä ornata profundä, 0‘40—0:45 latä, 
ca. 0:15 longä, ante margine aequabiliter et insigniter recurvato, 
complanato, acutiusculo, pone margine recto fere aut paullo pro- 
curvo, crasso obtuso definitä, a margine posticu epigynae circiter 
latitudine suä remotä. Spatium foveae et margini postico interiectum 
in longitudinem insigniter et parum inaequabiliter convexum, in 
transversum modice convexum, utrimque sulco vadoso, modice in- 
curvato, pone evanescenti definitum, saepe foveolis ornatum duabus, 
formä et situ variantibus. Dentes in lateribus foveae epigynae in- 
nati, modo paullo ante angulos foveae, modo ad eos ipsos, retro et 
intus directi, basi 0‘095—0:13 lati, 0:19—0'27 longi, triangulares, 
apice modo anguste rotundato aut breviter truncato, modo acuto, 
bası externä inter se 0:68—0:75, apice 025—032 remoti. In exem- 
plo minimo, quod vidi, epigyne 1'0 lata est, 0:65 longa, eius fovea 
. 0:29 lata, 0'095 longa, dentes basi 0-11 lati, 0'24 longi, basi externä 
0:55, apice 0:26 remoti. Epigyne fulva, spatio foveae et margini 
postico interiecto plerumque albido, suleis aut etiam partibus vicinis 
spatii medii diffuse nigricantibus, quae maculae inter se non contin- 
gunt et marginem posticum epigynae plerumque non attingunt. 
Exempli nostri maximi et minimi cephalothorax 5'9 et 46 mm 
longus, 3°8 et 29 latus, pars cephalica 30 et 2:3 lata, mandibulae 
30 et 2:2 longae, 30 et 2:3 latae, abdomen (post partum) 60 et 
46 longum, 37 et 3:0 latum, pedum internodia: 
1. 2:8. 901:8, 70237. 4205 201585, 
II €34. 231.75. 322, Me 090), 
EI 32,207, AO 290, 
IV. 40 HS. ,,8:05,,,:3:35,5.21695: 
T.uu2 9 85: 22, Mae 
Il, 2% 23:35, , 18.72.1977 18, 
Le RTS „,.1.0,,.,002,0721% 
IV. „32,014: 10020 0 1 Abammlenea 
Color similis atque Amaurobii terrestris; abdomen dilute fulvum, 
fuligineo aut umbrino dense inaequabiliter ita maculatum, ut restent 
pallidae in dorsi parte mediä et posteriore maculae oblongae obli- 
quae, per paria dispositae aut — mamillas versus — anguli apice 
anteriora versus direeti; secundum lineam medianam ornatur dor- 


471 


sum vittà lanceolatä fuligineä, diffusä, intus nonnunquam pallidiore, 
et inter hane vittam et mamillas serie mediocriter expressä aut 
obsoletà macularum umbrinarum, triangularium aut rotundatarum, 
e lineolis et punctis densius conflatis constantium. 

Mas ignotus. 

Feminas paucas legit Cel. Dr. I. Karlinski in Bosniä et in Her- 
cegovinä (Metrovaé, Foëa, Ulog, Rodovina, Celebié, Hum, Vitine). 


19. Amaurobius longispina (Kulez.). 


1897. Coelotes longispina Chyzer et Kulezyäski, Araneae Hungariae, v. 2, p. 157, 
158, 326, t. 6, £. 18, 
1898. — — Kulczyñski, Rozpr. Akad. Krakôw, v. 36, p. 38. 

Femina. (Fig. 16). 

Diametri oculorum: ant. med. 0:17, ant. lat. 0:21 et 0:16, post. 
med. 0:16, post. lat. 0'195 et 0:15, intervalla oculorum: ant. med. 
0:10, ant. lat. 0:13, post. med. 0:16, post. lat. 0:29 mm longa. Area 
oeulorum mediorum ante 0:42, pone 0:47 lata, 0:47 longa. Clypeus 
sub oculo medio 0:31 altus. 

Mas. (Fig. 39, 55). 

Carina partis tibialis palporum subter sita paullo plus triplo 
longior quam spatium, quo a basi internodii distat. Carina laminae 
tarsalis eireiter 3/, longitudinis occupat, deorsum curvata apice fere 
marginem laminae attingit. Carinula stemmatis pone in dentem libe- 
rum non producta. 

Oculorum diametri: ant. med. 0:16, ant. lat. 0:19 et 0:16, post. 
med. 0-15, post. lat 0:18 et 0'145, intervalla oculorum: ant. med. 
0:08, ant. lat. 0:06, post med. 0:14, post. lat. 0:20 mm longa. Area 
oculorum mediorum ante 0:37, pone 0:42 lata, 0:40 longa. Clypeus 
sub oculo medio 0:24 altus. 

Ceterum inspiciatur deseriptio in , Araneae Hungariae*. 

Hungariam et Austriam Inferiorem incolit Amawrobius longispina. 


20. Amaurobius Munieri (E. Sim.). 
1880. Coelotes Munieri E. Simon, Bull. Soc. ent. France, n. #, p. 47. 
Femina (verisimillime huius speciei). (Fig. 23). 
Epigyne ante et in lateribus parum definita, ca. 0'659 mm longa, 
0:75 lata, in parte anteriore tubere ornata deplanato, albo, a mar- 
gine antico ca. 01 mm remoto, 0:32 longo, parum latiore quam 


472 


longiore, pone et in lateribus sulco acuto optime, ante verum me- 
diocriter modo definito, rotundato, ante in medio acute et profunde 
exciso. Pars posterior epigynae, in lineâ medianâ 024 longa, in 
longitudinem fortiter et inaequabiliter. in transversum leviter con- 
vexa; pars eius media, ca. 0-53 lata, utrimque serie punetorum 1m- 
pressorum finita. glabra, suleis duobus incurvatis, ca. 0:24 mm inter 
se remotis, diffusis, neque anticum neque posticum marginem attin- 
gentibus (certo non eunstantibus) ornata; partes laterales pilosae. 
Dentes parti anticae epigynae innati ad marginem antieum tuberis 
supra dicti, basi inter se 0'26 mm remoti, retro direeti, incurvati, 
basi 0:08 lati, 0:40 longi, leviter angustati, apice acuminati. — 
Alius exempli epigyne 06 longa, 0:65 lata, dentes basi 0:08 latı, 
0:35 longi, apice late truncati, apicem versus fortius ineurvati, basi 
0-24, apice 0:16 inter se distantes. 

Oculorum diametri: ant. med. 0:13, ant. lat. 0:18 et 0‘14, post. 
med. 0'135, post. lat. 0:16 et 0:13, oculorum intervalla: ant. med. 
0°9, ant. lat. 0:11, post. med. 0:16, post lat. 024 mm longa. Area 
oculorum mediorum ante 0'34, pone 0:43 lata, 0:42 longa. Clypeus 
sub oculo medio 024 altus. 

Cephalothorax 44 mm longus, 2-7 latus, pars cephalica 21 lata. 
Mandibulae 2-1 longae et latae. Pedum internodia: 

Eee, (MO He Oran 
11.283, 025, 155,173, 14, 
11.9272 1:15, 2123 178952 1:03 
IV. 28,114, 205,727, 13mm longa 

Abdomen 47 longum. 

Exempla nostra manifesto nuper adulta; alterum eorum in ab- 
domine dilute fulvo, supra dense, in lateribus disperse umbrimo 
punctato et maeulato, pieturam, quali Amaurobü ornari solent, e 
vittä anticà lanceolatä obseurâ et ex angulis aliquot pallidis com- 
positam, medioeriter expressam praebet; in altero exemplo, pallidius 
colorato, anguli pallidi, exceptis duobus postieis, maximam partem 
inter se confusi et indistineti sunt. 

Mas. (Fig. 24, 27, 40). 

Palporum pars patellaris desuper visa in latere exteriore a basi 
suä usque ad apicem processus sat fortiter et fere aequabiliter di- 
latata (in parte apicali tantum levissime sinuata), in latere exteriore 
unä eum processu 0‘47 mm. in lineâ medianâ 0:39 longa, basi 021, 
cum procssu 0'39 lata, apice insigniter oblique truncata, margine 


473 


apicali — si dens superior processus negligitur — ab apice pro- 
cessus usque ad angulum apicalem interiorem parum modo inaequali. 
Processus desuper visus 09 latus, paullulo brevior quam latior, la- 
teribus parallelis, apice in sinum angulatum exeiso, in dentes duos 
breves triangulares, apice obtusiusculos, exteriorem interiore paullo 
longiorem, desinens; a parte tibiali processus patellaris desuper ad- 
spectus sinu rectangulo, angustiore, quam est ipse, distare videtur. 
A latere exteriore visus processus apice anteriora versus et deor- 
sum directus. latere inferiore insigniter concavo et multo longiore 
quam latus superius, a basi adscendenti, in dimidio apicali descen- 
denti; pars processus descendens 0:08 lata, subter 0'095, supra 
0:065 longa, in dentes desinens duos insigniter inaequales, aeque 
eireiter longos ac latos, superiorem triangularem, anteriora versus 
et sursum direetum, inferiorem insigniter maiorem, latere inferiore 
paene recto, superiore rotundato. 

Pars tibialis desuper visa in latere interiore 0:39, in exteriore 
0:26 longa, in medio 0'29 lata, a basi medium versus utrimque 
modice dilatata, in dimidio apicali intus modice rotundato angustata, 
extrinseeus insigniter inaequalis; a latere visa dorso a basi fere 
insigniter adseendenti, in dimidio apicali fortiter convexo; in latere 
exteriore paullo pone medium dente ornatur pars tibialis fere trans- 
verse posito, obtuso, fere semirotundo. Carina inferior triplo saltem 
longior quam spatium, quo a basi partis tibialis distat. . 

Carina laminae tarsalis ca. ®/, longitudinis occupat, in parte 
apicali marginem versus descendit, sed eum non attingit. 

Stemma rebus plerisque simile stemmati Amaurobii longispinae; 
embolus in latere interiore pone basim initium capit. Conductor 
emboli peeuliaris: ab imo visus elongato ovatus fere, latere exteriore 
fortius convexo, 0'4 longus, 02 latus, paullo magis anteriora versus 
quam foras direetus, in transversum et in longitudinem leviter con- 
vexus, subtilissime paullo oblique striatus; apex conductoris, obtusus, 
sursum fortiter eurvatus, non conspicitur in stemmate ab imo viso. 
Parietis superioris conductoris pars modo quaedam parva ultra latus 
interius parietis inferioris prominet. 

Diametri oculorum: ant. med. 0'105, ant. lat. 0:16 et 0:12, post. 
med. 0'115, post. lat. 0:12 et 0'105, intervalla oculorum: ant. med. 
0-065, ant. lat. 0:05, post med. 0'105, post. lat. 0‘13 mm longa. Area 
oculorum mediorum ante 0:26, pone 0:32 lata, 0:31 longa. Clypeus 
sub oculo medio 0:16 altus. 


Bulletin. III. 10 


474 


Cephalothorax 3:0 mm longus, 2-0 latus, pars cephalica 1:3 lata. 
Mandibulae 1:35 longae, 1:3 latae. Pedum internodia: 


1. 024 do Gars AE 
IL. 19, 09, 13, 16, 10, 
II. „129 oma, Ta 10: 
IV. 23, 1050), 18. 23, 1'15 mm longa. 


Species Dalmatina. Marem ad Sebenico lectum communicavit 
mihi benigne Cel. E. Simon; feminas duas legit Oel. Dr. S. Zareezny 
in insulä Lussin prope Lussin piccolo. 


Index. 


anoplus Kulez. pag. 468. 

atramentarius E. Sim. 430. 

atropos Walck., E. Sim., ©. Cambr., 
Chyz. & Kulez., Lessert 434, 438 — 
440. 

— Thor., ©. Herm., Bösbg. 434, 439, 
440. 

— Fick., L. Koch., Kulez., Becker 437, 
443. 

brevidens Kulez. 440. 

dubius Kulez. 432. 

faleiger Kulez. 467. 

Gasperinii E. Sim. 462. 

inermis L. Koch, E. Sim.. O. Herm., 
Becker, Chyz..& Kulez., Bösbg. 464. 

Karlinskii Kulez. 469. 

Leveillei E. Sim. 426. 

longispina Kulez. 471. 

mediocris Kulez. 448. 

Munieri E. Sim. 471. 

obesus E. Sim. 424. 

pabulator E. Sim., Lessert 450. 


pabulator O. Cambr. 443, 454. 

pastor E. Sim. 454. 

— Kulez., Müll. & Schenk. 458. 

— tirolensis Kulez. 458. 

Pickardi O. Cambr. 460. 

Poweri E. Sim. 447. 

pyrenaeus E. Sim. 428. 

roseidus C. L. Koch. 433. 

— L. Koch., E. Sim. 432. 

— 0. Herm. 467. 

saxatilis Blackw. 434. 

segestriiformis Duf. 433. 

— Thor. 432, 433. 

solitarius L. Koch. 434, 438, 440. 

— E. Sim. 440. 

— Fick., ©. Herm., Kulez. 434, 443. 

subterraneus C. L. Koch. 443. 

terrestris Wider, C. L. Koch, L. Koch, 
Chyz. & Kulez., E. Sim., Lessert, 
O. Cambr. 443, 447. 

tigrinus C. L. Koch. 443, 447. 

trueidator Walck. 454. 


Explicatio figurarum. 
Tab. XIV. 


Figurae: 1—9, 11, 12, 14—23 epigynas repraesentant ab imo visas, pilis 


omissis. 
1. Amaurobius obesus (E. Sim.) 
2. — inermis L. Koch. 
3. — Karlinskü Kulcz. 
4. — pyrenaeus (E. Sim.). 
5. — anoplus (Kulez.). 


475 


6. — pastor (E. Sim.). 
7. — Gasperinü (BE. Sim.). 
8. — falciger (Kulez.). 
9. — pastor (E. Sim.). 


10. — pastor (E. Sim), epigyne a parte inferiore simulque paullo a parte 
posticä visa. 

11. — pastor (E. Sim.) tirolensis Kulez. 

12. — pabulator (E. Sim.). 

13. — pastor (E. Sim.) tirolensis Kulez., epigyne a parte inferiore simulque 


paullo a parte posticà visa. 
14. — pabulator (E. Sim.). 
15. — atropos (Walck.). 
16. — longispina (Kulez.). 
17. — terrestris (Wid. 
18. — mediocris (Kulez.). 
19. — dubius Kulez. 
20. — Poweri (E. Sim.). 
21. — solitarius (L. Koch), (E. Sim.). 


22. — atramentarius (E. Sim). 

23. — Munieri (E. Sim.). 

24. — Munieri (E. Sim.), pars tarsalis palpi sinistri maris (cum apice partis 
tibialis) ab imo visa. 

25. — obesus (E. Sim.), stemma sinistrum (cum basi rostri tarsalis et apice 
partis tibialis) ab imo visum. 

26. — pyrenaeus (E. Sim.), eadem pars. 

27. — Munieri (E. Sim.), partes tarsalis, tibialis, patellaris palpi sinistri ma- 


ris a latere exteriore visae, 


ap 20V: 
Figurae: 28—43 partes repraesentant patellarem et tibialem (cum apice par- 
tis femoralis et basi partis tarsalis) palpi sinistri, directo desuper visas. 
28. Amaurobius atropos (Walck.). 
29. — terrestris (Wid.). 
30. — solitarius (L. Koch), (E. Sim.). 


31. — pabulator (E. Sim.), exemplum Helveticum. 
32. — — — exemplum Gallicum. 

33. — pyrenaeus (E. Sim.). 

34. — mediocris (Kulez.). 


35. — Pickardi (O. Cambr.). 
36. — pastor (E. Sim.) fypicus. 
37. — obesus (E. Sim.). 
38. — Leveillei (E. Sim.). 
39. — longispina (Kulez.). 
40. — Munieri (E. Sim.). 
41. — falciger (Kulez.). 
42. — anoplus (Kulez.). 
43. — Gasperinü (E. Sim.). 
10* 


476 


Figurae 44—56 partes patellarem et tibialem (cum apice partis femoralis et 
basi partis tarsalis) palpi sinistri directo a latere exteriore visas repraesentant. 

44. Amaurobius solitarius (L. Koch), (E. Sim.). 

45. — terrestris (Wid.). 

46. — pabulator (E. Sim.), exemplum Gallicum. 

47. — — — exemplum Helveticum. 

48. — atropos (Walck.). 

49. — mediocris (Kulez.). 

50. — Pickardi (OÖ. Cambr.). 

51. — pastor (E. Sim.) tirolensis Kulez. 

52. — — — typicus. 

53. — obesus (E. Sim.). 

54. — Leveillei (E. Sim.). 

55. — longispina (Kulez.). 

56. — pyrenaeus (E. Sim.). 

Figurae 57—66 conductorum emboli sinistrum repraesentant ab imo visum. 

57. Amaurobius mediocris (Kulez.). 

58. — pastor (E. Sim.) typieus. 

59. — inermis L. Koch. 

60. — pabulator (E. Sim.). 

61. — Pickardi (0. Cambr.). 

62. — Gasperinü (E. Sim.). 

63. — terrestris (Wid.). 

64. — pastor (E. Sim.) türolensis Kulez. 

65. — solitarius (L. Koch), (E. Sim.). 

66. — atropos (Walck.). 

67. — Leveillei (E. Sim.), pars apicalis conductoris emboli sinistri et carinula 

stemmatis ab imo visae. 
68. — obesus (E. Sim.), eaedem partes. 


36. MM. N. CYBULSKI. m. t. et W. WEISSGLAS. Oznaczenie pojemnosci 
nerwöw. (Über die Bestimmung der Kapazität der Nerven). 
(Sur la capacité éléctrique des nerfs). 

Im 109. Bande des Pflüger’schen Archivs erschien eine Abhand- 
lung von Professor L. Hermann unter dem Titel: „Beiträge zur 
Physiologie u. Physik des Nerven“. 

Der Verfasser sucht in der genannten Abhandlung in erster 
Linie die elektrotonischen Ströme in den Nerven zu erklären. Ne- 
ben manchen anderen Problemen, die Prof. Hermann aus dem Ge- 
biete der Nerven-Physiologie in seiner Abhandlung berührt, legt 
er uns die Resultate seiner Experimente (Seite 130—133) über die 
Kapazitätsbestimmung der Nerven dar. Die Veranlassung zu diesen 


477 


Versuchen war hauptsächlich dadurch gegeben, daß der Verfasser, 
bisher Anhänger der Polarisationstheorie der elektrotonischen Ströme, 
sich gezwungen fühlte, diese aufzugeben und — wie er selbst sagt, 
„an Stelle der Polarisation die im Prinzip analoge Ladung von Kon- 
densatoren zu verwenden“. 

Die Notwendigkeit dieser Anschauungsänderung hat Prof. 
Hermann hauptsächlich deswegen eingesehen, weil man nach dieser 
Theorie die Selbstinduktion in den Kernleitern in Betracht nehmen 
kann und im stande ist „so zu einem Modell der Erregungsleitung 
im Nerven zu gelangen“. 

Ich habe nieht die Absicht, an dieser Stelle zu erörtern, inwie- 
fern diese neue Theorie die elektrotonischen Ströme oder die Lei- 
tung in den Nerven erklärt und inwieferne sie der früheren Theo- 
rie vorzuziehen ist. 

Ich will nur meine Experimente vorführen, durch welche ich 
festzustellen beabsichtigte, ob überhaupt eine Nervenkapazität exi- 
stiert und falls sie wirklich vorhanden ist, die Methode anzugeben, 
welche eine solche Feststellung rascher und mit größerer Genauig- 
keit, als es bei Prof. Hermann geschieht, ermöglichen würde. 

Nach der Hypothese Prof. Hermanns, welche natürlich wie 
jede andere als mehr oder weniger begründet angesehen werden 
kann, bestünde der Nerv, wie es Verfasser auch in seiner Bemer- 
kung auf Seite 127 besonders betont, aus einem Kern, worunter er 
den ganzen protoplasmatischen Inhalt des Nerven (also nicht nur den 
Achsenzylinder allein) versteht, und aus der Markscheide. Selbst- 
verständlich muß man annehmen, daß Prof. Hermann dem proto- 
plasmatischen Inhalt die Bedeutung des einen Belags, der Feuch- 
tigkeit (resp. der dünnen Schichte der Flüssigkeit an der Oberfläche 
des Nerven) die Bedeutung des zweiten Belags, der Markscheide 
dagegen die Rolle des Dielektrikums des Kondensators zuschreibt. 

Obzwar dieses Schema nur den pheripheren Marknerven und 
teilweise der weißen Gehirn- und Rückenmarksubstanz entspricht, 
wurden nichtsdestoweniger die Fortpflanzung der Erregungsleitung 
wie auch die elektrotonischen Ströme auch in Nerven, die keine 
Markscheide besitzen, ja sogar in nackten Achsenzylindern beob- 
achtet; obzwar Prof. Hermann in seiner Abhandlung nicht erwähnt, 
wie man auf Grund seiner Hypothese die isolierte Fortpflanzung 
der Erregung nicht nur in einem Zylinder, sondern auch in den 
einzelnen Primitivfibrillen erklären kann, interessierte mich dennoch 


478 


die Frage, ob eben diesen typischen Nervenfasern, aus denen die 
peripheren Nerven bestehen, in Wirklichkeit irgend welche elek- 
trische Kapazität eigen ist. 

Auf Grund der Zahlen, die Prof. Hermann als Resultate seiner 
Experimente angibt, kann man durchaus nicht die Überzeugung ge- 
winnen, daß dieselben überhaupt einen Ausdruck der Kapazität bilden. 

Die Schwankungen in diesen Zahlen sind so groß, daß sie kei- 
neswegs der Ungenauigkeit der Methode (Anwendung des ballisti- 
schen Galvanometers und der Wheatstonschen Brücke) zur Last 
gelegt werden können. 

So z. B. weisen zwei separat untersuchte Froschischiadiei, der 
eine 0:30, der andere 0'998 Mikrofarad auf. 

Zwei zusammen auf die Elektroden gelegten Ischiadici geben 
bei einer Streckenlänge von 14 mm 065 und 0:54 Mikrofarad. 

Zwei ähnliche Nerven geben bei 4 mm Streckenlänge 0:62 
Mikrofarad; drei Nerven bei letztgenannter Streckenlänge 0'4, da- 
gegen vier Nerven bei 5 mm Streckenlänge 0:72 Mikrofarad. 

Diese Schwankungen in den angeführten Zahlen wie auch der 
Umstand, daß sich zwischen diesen und der Stärke und Länge der 
Nerven keine Relativität finden läßt, berechtigt uns schon im vor- 
hinein zu der Annahme, daß er hier nieht mit der elektrischen Ka- 
pazität der Nerven. sondern mit irgend einer anderen Erscheinung 
zu tun hatte. 

Außerdem erschien es mir als unwahrscheinlich, daß ein so 
dünner Nerv auf der geringen Entfernung von einigen Millime- 
_ tern die Kapazität beinahe eines ganzen Mikrofarads besitzen sollte. 

Ein Mikrofarad ist nämlich in den physiologischen Experimen- 
ten eine zu große Maßeinheit, als daß sie bei anderen Experimen- 
ten übersehen werden könnte. 

Trotz den von Prof. Hermann angeführten Zahlen war ich also 
schon bei Beginn meiner Experimente zu der Überzeugung gelangt, 
daß wenn sich überhaupt eine Nervenkapazität nachweisen ließe, 
diese allenfalls sehr gering sein müßte. Ebenso müßte das Isola- 
tionsvermögen des Dielektrikums, nämlich das der Markscheide, zwi- 
schen den Belägen (wenn dem Nerven überhaupt Eigenschaften 
eines Kondensators zukommen), kein vollkommenes sein, da es doch 
bekannt ist. daß ein elektrischer Strom den Achsenzylinder er- 
‚reicht und daß bei Längs — querschnittverbindung ein Strom (Ruhe- 
strom) in dem Nerven nachweisbar ist. | 


479 


Diese Bedenken waren bei der Wahl der Methode zur Unter- 
suchung der Nervenkapazität notwendig. 

Glücklicherweise kennt die Physik eine erprobte Methode und zwar 
die von Prof. Nernst zur Bestimmung der Dielektrizitätskonstante }). 

Diese Methode beruht bekanntlich auf dem Grundsatze der 
Wheatstonschen Brücke, bei welcher zwei Schenkel zwei gleiche 
Widerstände darstellen, nämlich zwei Glasröhren a, — a, mit Man- 
nitlösung und Borsäure (180'0 gr. Mannit, 62:0 gr. Borsäure auf 
einen Liter Wasser, zwei Volumen dieser Lösung auf ein Volumen 
Wasser) gefüllt; die beiden anderen Schenkel dagegen bestehen 
aus zwei kleinen Kondensatoren: c, und c,, deren Kapazität geändert 
werden kann, und aus zwei den Widerständen a,, a, ähnlichen Wi- 
derständen, b, und b». 

Vollständiges Gleichgewicht d. h. Stille im Telephone erhält 
man, wenn bei a, — a, nach der Einschaltung eines zu untersuchen- 
den Kondensators 5,  —c, ce; und d),—=b,. Wenn der Kon- 
densator, dessen Kapazität wir zu bestimmen beabsichtigen, ein Di- 
elektrikum besitzt, welches ein besserer oder schlechterer Elektri- 
zitätsleiter ist, so muß man zuerst den Ton im Telephone durch 
"Widerstände abschwächen und, wenn die Stille im Telephone 
‘dadurch nieht mehr erreicht werden kann, den Rest des Tones be- 
seitigen und zwar durch Herausschieben der entsprechenden Kon- 
densatorplatte. 

Sollte das von mir untersuchte Objekt, welchem ich die Eigen- 
schaften eines Kondensators zuschreibe, solche Eigenschaften nicht 
besitzen d. h. sollte sich keine Kapazität nachweisen lassen, so muß 
in diesem Falle vollständige Stille nur durch Ausgleichung der 
Widerstände allein erreicht werden. 

Da es sich mir nicht bloß um Feststellung des Umstandes han- 
delte, ob der Nerv eine Kapazität besitzt, sondern da ich sie gleich- 
zeitig in Mikrofaraden ausdrücken und die Widerstände in den 
Nerven bestimmen wollte, kalibrierte ich den Nernstschen Apparat 
vor dem Beginn der Experimente aus, d. h. ich bezeichnete, wel- 
cher Kapazität in Längeeinheiten beide Kondensatoren des Appa- 
rates entsprechen. 

Gleichzeitig bezeichnete ich auch den Widerstand der beiden 
Glasröhren b, und d, auf der‘ Distanz eines Millimeters. 


1) Zs. für phys. Ch. 14, 622. 1894. 


480 


Dieser Widerstand beträgt in dem in meinem Institute verwen- 
deten Apparate durchschnitthich: 


b, auf L mm. 7332 Ohm. 
73512 Ohm. 


b, N N » 


Da die Glasröhren nicht überall gleichen Durchmesser besitzen, 
so konte man voraussehen, daß der Widerstand an verschiedenen 
Stellen verschieden sein wird; deswegen habe ich auch den Wi- 
derstand an den einzelnen Abschnitten der entsprechenden Glasröh- 
ren gemessen. Diese Widerstände waren in unserem Apparate 


folgende: 
b, b, 
bis auf 0 —5400 5592 
von 0—1 cm. 7284 6376 
„ 1-2 „ 659,6 1332 
„ 12==3..,#8320 6680 
„34 „ 6800 8392 
4—5 7680 1476 


” 


Beide Kondensatoren habe ich mittels des kreisförmigen Plat- 
tenkondensators von Kohlrausch auskalibriert. Da der Radius der 
kreisförmigen Kondensatorplatte — 10 cm, dagegen die Entfernung 
der Kondensatorplatten voneinander 31/, mm betrug, — (die obere 
Platte ruhte auf drei kleinen, 3!/;, mm hohen, auf der unteren 
Platte angebrachten Kautschuk- oder Paraffinprismen —) so ergab sich 
nach der Formel von Kohlrausch eine Kapazität: 0‘00007881 Mi- 
krofarad, also beinahe 8.105 Mikrf. 

Den oberwähnten Kondensator verbanden wir abwechselnd mit 
C, und C, und schoben die Glasplatten des entsprechenden Kondensa- 
turs bis zur Erreichung der vollständigen Stille im Telephone heraus. 

Durchschnittszahlen, die wir an verschiedenen Tagen erhielten, 
waren folgende: 


bei Verbindung mit C, oder (, 
mußte man die Kondensator- 
platte herausschieben auf 1,2. lomam 87 mm 


2) 655 „ 82.01, 

3) 78 5 SO Les 

4) 705 „ Bla, 
Durchschnittszahl: 7125 mm. 824 mm. 


481 


Da die Kapazität des Kohlrausch’schen Kondensators 8.1075 Mi- 
krofarad betrug, so waren 10 mm der herausgeschobenen Konden- 
satorplatte C 1.105 Mikrofarad, dagegen C; 11.105 Mkfr. gleich. 

Sodann suchte ich zu bestimmen, inwieferne regelmäßig die Ka- 
pazitätszahlen des Kondensators im Nernstschen Apparate beim Her- 
ausschieben der Kondensatorplatte wachsen. Zu diesem Zwecke be- 
dienten wir uns eines kleinen Bechers, der einen Bestandteil des 
Nernst’schen Apparates bildet und zur Bestimmung der Dielektrizi- 
täts-Konstante verschiedener Flüssigkeiten dient. Solche Kalibrie- 
rungen wiederholten wir einigemal, immer mit dem gleichen Re- 
sultate. 

Vollständige Stille erhielten wir im Apparate ohne Becher bei 
folgender Einstellung: 


cı b, es bo 
37 mm 31 mm 0 mm 32 mm 
Kapazitäts- Än- 


Nach Hinzufü- derung in Mil- 
gung des Be- limetern 
chers ce € 
ZUNc, ki x 21 ë 21 
n 61 n n n 24 
n (Co n 2) 56 n 29 
n CG 38 n N ” 27 
n € n n 84 » 28 
ares 114 N 4 n 26 
5 6 5 5 118 : 24 


Hier sehen wir also, daß, wenn der Becher dem einen oder dem 
anderen Kondensator hinzugefügt wurde, wir 


C, auf 27, 29) 28, 24 
Ole, 9242%26’ nm. 


herausschieben mußten. Die Kapazität war also ungefähr gleich auf 
gleichen Abschnitten, speziell auf der Strecke von 1—80 mm. 
Auf Grund dieser einleitenden Experimente gelangte ich zur 
Überzeugung, daß die Nervenkapazität sich nicht nur mit Hilfe des 
erwähnten Apparaies feststellen läßt, sondern daß man die Kapa- 
zität direkt in Mikrofaraden ausdrücken kann, selbstverständlich 
insofern sie über das Maximum der Kapazität des Kondensators 


482 


im Nernstschen Apparate nicht hinausgeht. Bei der Untersuchung 
des Nerven mußte man diesen selbstverständlich an derselben Stelle 
und auf dieselbe Weise einschalten, wie wir es mit dem Nernst- 
schen Becher oder mit dem Kondensator von Kohlrausch getan 
haben. 

Man mußte sich dabei natürlich der gewöhnlichen unpolarisier- 
baren Elektroden bedienen. 

Die unpolarisierbaren Elektroden, die in meinem Institute seit 
jeher angewendet werden und sich als sehr praktisch erwiesen ha- 
ben, bestehen aus einer Glasröhre, die beweglich an einem Stativ 
angebracht ist und deren untere Öffnung einen doppelten Verschluß 
besitzt; dieser besteht aus 2—3 mm dieker Tonerdeschichte, welche 
mit konzentrierter Zinksulphatlösung versetzt ist. und aus einem mit 
Kochsalzlüsung 1/, N getränkten Birkenpilzpfropfen (vgl. die Abh- 
von Prof. Beck)),). 

Die Glasröhre wird gewöhnlich mit Zinksulphat gefüllt, in wel- 
ches man ein chemisch rein amalgamiertes Zinkstäbehen eintaucht. 

Diese Elektroden haben den Vorzug, daß sie ziemlich konstant 
sind und sich dem zu untersuchenden Objekte sehr genau anpassen 
lassen. Mittels dieser Elektroden mußte man also den Nerven mit dem 
Apparate verbinden. In erster Linie konstatierten wir, daß durch Ver- 
bindung beider einander nicht berührenden Elektroden mit dem 
Apparate (anstatt mit dem Becher) keine Veränderung verursacht 
wird. 

Wenn aber die Elektroden einander berührten, so entstand im 
Telephon ein lauter Schall, der durch Widerstände nicht aufgeho- 
ben werden konnte. 

Die Schwierigkeit, das Gleichgewicht zu erreichen, lag vor allem 
in dem verhältnismäßig geringen Widerstand der Elektroden. 

Um also den Widerstand zu vergrößern, schalteten wir in 
den Schließungskreis der Elektroden einen akzessoriellen Wider- 
stand in der Form einer mit Mannitlösung gefüllten Glasröhre ein. 

Diesen Widerstand konnte man mit Hilfe der Platindrähtchen, 
die in der Glasröhre eingetaucht waren, nach Belieben verringern 
oder vergrößern. — Die Untersuchung der Elektroden nach Einschal- 


1) A. Beck: Die elektrischen Erscheinungen der Gehirnrinde nach ihrer teil- 
‚weisen Verniehtung. Beitrag zur Lokalisation der Schmerzempfindung. Rozprawy 
“wydz. matem.-przyr. Akad. umiej. w Krakowie. T. XLV. Serya B. Str. 325. 


485 


tung dieses neuen Widerstandes ergab folgende Resultate, welche 
wir als Beispiel anführen: 


Im Nernstschen Apparate 
herrscht Stille bei folgen- 6 b, (2 ba 
der Einstellnng . . . 35 31 0 32 
Nach Einschaltung einan- 
der berührender Elektro- 
den. Die Elektroden ver- 

bunden mit &. Hinzu- 


gefügter 
Widerstand 10 em Vollständiges Gleichgewicht (Stille) 
erhalten durch Widerstände. 
ei D CM detto 
es 5 cm a) 16 46 
b) 16 45 
€) 16 42:5 
Elektroden verbunden mit c, 78 — 55 
==: 
Widerstand 4 cm. Mittels der Widerstände kann man, kein 
Verbunden mit cs Gleichgewicht erreichen. Kapazität in Mil- 


limetern — 20. 


Solche Versuche wiederholten wir r einigemal immer mit gleichem 
. Erfolge. 

Die oben angeführten Versuche mit den Elektroden bei hinzu- 
gefügtem Widerstand beweisen, daß die Existenz einer Kapazität 
in den Elektroden von dem Widerstande, also von der Intensität 
des Stromes abhängig ist. 

Die entstehende Potential-Differenz, auf welche die Existenz 
einer Kapazität hingewiesen hat, war in diesem Falle höchst wahr- 
scheinlich nur von der Polarisation abhängig, sogar in den unpola- 
risierbaren Elektroden. 

Wir hatten also in diesem Falle nicht mit einer Erscheinung 
der wirklichen Kapazität, sondern, so zu sagen, mit einer Pseudo- 
Kapazität zu tun, die von der Stromintensität abhängig war. 

Wirklich unterlag es keinem Zweifel, daß diese Erscheinung 
von der Stromstärke abhängt, denn gleichzeitig. mit Vergrößerung 
des Widerstandes verringerte sich diese scheinbare ua bis 
sie bei 5 cm vollständig verschwand. 


484 


Es ist indessen möglich. daß auch in diesem Falle eine ver- 
schwindend geringe Kapazität eben wegen der geringen Polarisa- 
tion dennoch vorhanden war und daß sie sich nur wegen der zu 
geringen Empfindlichkeit des Apparats nicht nachweisen ließ. 

Da ich mich überzeugen wollte, ob die Kapazität, deren Vor- 
handensein wir bereits früher nachgewiesen haben, wirklich von 
der Polarisation abhängig ist, machte ich einen Versuch mit einem 
kleinen, einfachen Voltameter. 

Zu diesem Zwecke verwendete ich zwei 4 em lange, und 5 mm 
breite, an einem kreisförmigen Kautschukdeckel senkrecht in einer 
Entfernung von 2 em voneinander angebrachte Platinplättchen, 
welche in schwache Schwefelsäurelüsung eingetaucht waren. 

Als diese Plättchen mit dem Nernstschen Apparat anstatt mit 
dem Kondensator in Verbindung gebracht wurden, suchte ich zu 
bestimmen, ob unter denselben Bedingungen. unter welchen die 
Elektroden untersucht worden waren, sich irgendwelche Kapazität 
nachweisen ließe. Da man nach unmittelbarer Einschaltung des so 
einfach improvisierten Voltameters keine Stille im Telephone we- 
gen des allzugeringen Widerstandes im Voltameter erhalten konnte, 
schaltete ich die Platinplättchen auf dieselbe Weise wie die Elektro- 
den ein, d. h. ich fügte denselben akzessoriellen Widerstand in 
den Schließungskreis hinzu. 

Das Resultat bei diesem Verfahren war folgendes: 

Einstellung des Apparates behufs Erreichung des Gleichgewichts: 


Ge b, BE b, 
40 33 0 31 
Die Platinplättchen verbunden 


mit c,. Schwefelsäurelösung !/joo N- 
1) Hinzugefügter Widerstand- 


D cm 24 0 
2) Widerstand 4 em 22 27 
3) Widerstand 2 em 14 92 
4) Widerstand 1 cm Weder mittels der Widerstände des 


Apparates noch mittels der Konden- 
satoren ist Gleichgewicht zu erhalten. 


Ich führe noch ein an einem anderen Tage ausgeführtes Expe- 
riment an: 
Einstellung des Apparates behufs Erreichung des Gleichsgewichts: 


485 


e b, Ca b, 
46 49 0 437 
Verbindung mit «. Schwe- 
felsäurelösung !/,59 N- 
Hinzugefügter Widerstand: 


4 cm ausgeglichen mittels der Wi- 
derstände 

3 cm nochmals ausgeglichen mit- 
tels der Widerstände 

2 cm 28 30 

1 em 12 75 


Wir sehen also, daß die in Schwefelsäure eingetauchten Platin- 
plättehen eine ganz analoge Erscheinung ergeben: wenn durch den 
Schließungskreis, welcher die Plättchen mit dem Apparate verbindet, 
ein schwacher Strom geht, können wir Stille im Telephone durch 
Ausgleichung mittels der Widerstände erreichen. In dem Maße, wie 
der Widerstand im Schließungskreise sich verringert und der Strom 
somit wächst, wird Ausgleichung mittels der Widerstände unmöglich 
und man muß sich eines Kondensators bedienen. Die Platirplättehen 
beginnen eine gewisse Kapazität aufzuweisen, die umso größer wird, 
je kleiner der eingeschaltete Widerstand ist. Ich muß jedoch be- 
merken, daß ähnlich wie bei den Elektroden, so auch bei den Pla- 
tinplättchen von dem Momente an, wo sie eine gewisse Kapazität zu 
repräsentieren beginnen und wo das Aufheben des Tones mittels 
der Widerstände unmöglich wird, wir mit Hilfe eines Kondensators 
zwar den Ton im Telephon stark abschwächen, absolute Stille je- 
doch nicht erreichen können. Der Ton wird bis zu einem gewissen 
Minimum während des Herausschiebens der Glasplatte des Nernst- 
schen Kondensators reduziert und seine Klangfarbe wird in einem 
gewissen Punkte geändert. 

Von nun an wird der Ton bei weiterem Herausschieben immer 
stärker und behält die neue Klangfarbe. 

Die Entferneng von 0 bis zu diesem Pnnkte, in welchem diese 
Änderung der Klangfarbe stattfand, bestimmte die Kapazität der 
Platinplättchen. 

Die vollkommene Analogie zwischen den Platinplättchen und den 
Elektroden hat mich endgültig in meiner Überzeugung bestärkt, 
daß in diesen beiden Fällen wir es mit einer und derselben Er- 
scheinung und zwar mit der Polarisation zu tun haben. 


486 


Bestimmung der Nervenkapazität. 


Die Tatsache, daß die Elektroden unter gewissen Bedingungen 
auch eine gewisse Kapazität aufweisen, hat natürlich in hohem Grade 
die Untersuehung der Nervenkapazität kompliziert. Jedoch der Um- 
stand, daß durch Einschaltung eines akzessoriellen Widerstandes in 
den durch die Elektroden gebildeten Schließungskreis diese Kapa- 
zität bis auf Null gebracht werden konnte, hat mich belehrt, daß 
die Vermeidung dieser Komplikation wohl im Bereich der Möglich- 
keit liegt. 

Wenn wir vor Beginn der Nervenuntersuchungen die Elektro- 
den miteinander verbinden und einen Widerstand hinzufügen, bei 
welchem die Elektroden keine Kapazität aufweisen und wenn wir 
nach dem Hinauflegen des Nerven auf die Elektroden eine gewisse 
Kapazität finden werden, so glaube ich, daß wir ganz sicher diese 
Kapazität dem Nerven zuschreiben müssen. 

Bei diesen Experimenten beschränkte ich mich bloß auf Frosch- 
nerven und zwar erstens deshalb, weil auch Prof. Hermann an solchen 
Nerven experimentiert hatte und zweitens, weil die Froschnerven 
keine größeren Unterschiede in ihrer Struktur von den Nerven an- 
derer Tiere aufweisen; was sich also für die Froschnerven ergibt, 
kann auch für Marknerven anderer Tiere mit größter Wahrschein- 
lichkeit als gültig betrachtet werden. 


I. Experiment. 


Der Ischiadieus eines Frosches. 
Untersucht wird das periphere Ende des Nerven, die Elektro- 
den zeigen keine Kapazität bei hinzugefügtem Widerstande von 


= 


D cm. 


Gleichgewicht im Apparate bei Ci b, ds b5 
der Einstellung: 3D | 0 32 
Länge des Nerven 
zwischen den Elektroden. 


1) 4 mm verbunden mit € : ? 65 
97—35 
n n er eo 25 
2) 10 mm ; Na 24 365 
713—35 


n n a 98 25 


487 


3) 20 mm verbunden mit €, 21 24 

a ù 6 25 27 
4) 30 mm 5 AIG 27 19 

” n ” Ci 17 28 
5) 40 mm. Ausgegliehen mittels der Widerstände. 


II Experiment. 


Auf die Elektroden wurden zwei Nerven gelegt. 
Gleiehgewicht im Apparate bei Einstellung wie bei I Exp. 


Länge des Nerven 
zwischen den Elektroden 


G b Ca bo 
10 mm verbunden mit c, 24 360 

. eh 35:5 24 
40 mm à r € Gleichgewicht wurde erreicht bei Ver- 
bindung mit dem Kond. c, u. c, mittels der 
Widerstände b, = 25 mm; b, — 25 mm. 

III. Experiment. 
Gleichgewicht im Apparate bei ce b, 65 bo 
Einstellung: 35 31 0 33 


Die unpolarisierbaren Elektroden zeigen schon bei 2 em akzes- 
soriellen Widerstandes keine Kapazität, und Stille im Telephone 
erhält man mittels der Widerstände allein. Ein Ischiadicus (frisch 
präpariert) wird mit seinem peripheren Ende an den Elektroden an- 
gebracht. 


Länge des Nerven 


zwischen den Elektroden b, & 
3 mm verbunden mit cs 16 39 
10 mm a nr 20 32 
35 mm 5 CS 26 0 wurde also mit- 
20 mm 5 23 22 tels der Wider- 


stinde ausge- 
glichen. 
Der zweite Nerv desselben Frosches wurde an den Elektroden 
mittels des zentralen Endes angebracht. 


488 


2 mm mit to 1) 
2) 

10 mm NE 

20 mm 


18 
18 
20 
23 


IV. Experiment. 


Gleichgewicht im Apparate bei 


der Einstellung: 
Die Elektroden allein: 
Akzessorieller Widerstand 
20 mm 
30 mm 


40 mm 


46 


61 

67 

115 

O  Ausgeglichen 
also mittels der 


Widerstände. 
b, ee bg 
42 0 43:7 
15 43 
21 25 
25 0 


Der Nerv wird mittels des zentralen Endes an den Elektroden 


angebracht. 
Die Elektroden 
Länge des Nerven. verbunden 
4 mm mit 6, 
10 „ » (C 
20 N N Co 
30 n n (C2 


b, 65 
30 39 
311 295 
33 291 
35 0 


NB. Bei diesem Experimente wie auch bei anderen erreichte 
man Stille im Apparate sofort nach Einschaltung des, Nerven mit- 
tels Widerstandsänderung. Kurz nach der Schließung des Stromes 
vernahmen wir jedoch einen Ton, der sich nur durch Herausschie- 
ben der Platte des Kondensators aufheben ließ. 


V. Experiment. 


Gleichgewicht im Apparate bei Einstellung wie bei IV. Exp. 


Akzessorieller Widerstand 40 mm. 


An den Elektroden werden zwei Nerven mit ihren zentralen 


Enden angebracht: 


439 


Länge des Nerven 
zwischen den 


Elektroden Die Elektroden b, C; 
4 mm verbunden mit c, 30 38 
10 u 30 22 
20 +, à 31 21 
SDS à 33 15 
40, à 34—35 0 


Beim Hineinschieben der 

herausgeschobenen Platte 

verschwindet der Ton bei 
"199 mm. 


VI. Experiment. 


Einstellung des Apparates wie bei Exp. IV. Auf den Elektroden 
wurden drei Nerven mit den zentralen Enden angebracht. 

Länge des Nerven 
zwischen den Elektroden 


10 mm Verbindung mit ca 28 21 

20. & 30 9 

30,4, 5 33 0 
4% : TI 267 
nochmals 

4 mm 29 28 


VII. Experiment. 


Auf den Elektroden wurden vier Nerven mit den zentralen 
Enden angebracht. Einstellung des Appar. wie bei Exp. IV. 


Länge des Nerven 
zwischen den 


Elektroden Verbindung mit c, 
10 mm a 31 17 
200 34 0 


” 


VII. Experiment. 


Einstellung des Apparates wie bei IV Experiment; an den 
Elektroden wird ein Nerv mit dem peripheren Ende angebracht. 
Bulletin III. 11 


490 


Länge des Nerven 
zwischen den Elektroden 


4 mm 31 285 
1 LS 39 19 
20, 37 15 
30°. 38 12 


Eigentlich herrscht Stille, jedoch beim Hineinschieben der Kon- 
densatorplatte von der Entfernung, wo ein Ton genau hörbar ist 
wird dieser bei 12 mm Entfernung nicht mehr hörbar. 

40 mm 385 0 

In diesem Falle kann man Stille bei 4 mm erreichen, wenn man 

die herausgeschobene Kondensatorplatte gegen Null zurückschiebt. 


IX. Experiment. 


Einstellung des Apparates wie bei IV. Exp. 
Ein Ischiadieus eines kleinen Frosches mit dem peripheren Ende 


angebracht. 
Länge des 
Nerven zwischen 
den Elektroden b, en 
4 mm Verbindung mit €, 33 31 
10 se 36 23 
let a 38 9 
30, 4 e 39 0 
4 „ ? 34 29 
Derselbe Nerv nach dem Hineintauchen in siedendes Wasser. 
4 mm 37 0 
10 mm 385 0 


X. Experiment. 


Einstellung des Apparates wie bei IV. Exp. Der Nerv wurde 
an den Elektroden mit seinem zentralen Ende angebracht. 


Länge des Nerven 
zwischen den Elektroden 
4 mm 30 Sl 
Derselbe Nerv mit dem peripheren Ende an den Elektroden 


angebracht. 
4 mm 31 20 


491 


Derselbe Nerv in heißes Wasser eingetaucht 
10 mm 39 0 


Der Nerv wird infolge des Verbleibens in siedendem Wasser 
steif und schrumpft derart zusammen, daß er sich auf die Elek- 
troden in einer Entfernung von 4 mm nicht genau anbringen läßt. 


XI. Experiment. 


Der Nerv wurde an den Öffnungen zweier plättchenfürmigen, 
aus Birkenpilz verfertigen Elektroden angebracht. 

Zu diesem Zwecke verband man den Nerv an einem Ende mit 
einem Faden und durchzog ihn mittels einer Nadel durch beide 
Öffnungen. 

Der auf diese Weise durch die Elektroden durehgezogene 
Nerv war natürlich von allen Seiten von mit Kochsalzlüsung ge- 
tränktem, schwammigem Birkenpilz umgeben. Der Nerv lag in die- 
sem Falle den Elektroden nicht nur genau, sondern auch fortwährend 
gleichmäßig an. Da die Dicke des erwähnten Birkenpilzplättehens 
2 mm betrug, war also auch die Berührungsoberfläche mit den 
Elektroden fortwährend gleich. | 

Außerdem gestattete die Verbindung des Nerven mit solchen 
Platten-Elektroden eine genaue Bestimmung der Länge des zwi- 
schen den Elektroden sich befindenden Nerven, also die Strecke 
des Nerven, durch welche der Strom geht. 

Bei dieser Art und Weise der Verbindung kann auch mit großer 
Leichtigkeit der Widerstand des Nerven bestimmt werden. 

Einstellung des Apparates 2 b, ce b, 

| 41 30 PATES 
Länge des Nerven zwischen den Elektroden 
Peripherisches Ende des Nerven 


D mm 23 42:5 
TR) 25 21 
b) 25 235 
20003 27 0 (16) !) 
303% 28 0 (4) }) 
in der Mitte des Nerven 
20 mm 27 0 (10) 1) 


!) Beim Hineinschieben der Kondensatorplatte wurden die ersten Spuren ei- 
nes Tones bei 16, 4, 10 mm hörbar. 


492 


zentrales Ende des Nerven 


10 mm 22 26°5 
5 mm periph. Ende 24 43 
D zentrales „ 21 19 


N 

Der hinzugefügte Widerstand beträgt 31/, cm. 

Da ich konstatiert hatte, daß je länger der mit den Elektroden 
verbundene Nervenabschnitt war, die Kapazität sich verrin- 
gerte und endlich bei 3—4 cm Länge gänzlich schwand, da ich 
weiter vermutete, daß dieser Umstand eben von der Abschwächung 
des durch den Nerven durchgehenden Stromes abhängt, suchte ich 
mich an demselben Nerven zu überzeugen, ob wirklich in einem 
Nervenabschnitte, der eine gewisse Kapazität aufweist, sich die Ka- 
pazität durch Vergrößerung des akzessoriellen Widerstandes auf- 
heben ließe. Zu diesem Zwecke habe ich nach erfolgter Konstatie- 
rung der Kapazität des untersuchten Nerven den akzessoriellen 
Widerstand vergrößert. 

Dieses mehrmals wiederholte Experiment bewies, daß die Ka- 
pazität in demselben Nervenabschnitte in Wirklichkeit dem Wach- 
sen des Widerstandes entsprechend sich verringert und bei gewisser 
Größe dieses Widerstandes gänzlich verschwindet. 

Derselbe Nerv wie im XI. Exp. 


Länge des Nerven zwischen den Elektroden Colb,rstsia; 
D cm — peripheres Ende 24 38 
Der akzessorielle Widerstand wurde von 3!/, 
bis auf 5 cm vergrößert 28 54 
Der akzessorielle Widerstand bis auf 10 em 
vergrößert 36  0(18) 


Nach der Aufstellung des Apparates herrschte anfangs Stille; 
ein wenig später wurde ein Geräusch hörbar, welches bei 15 mm 
in einen Ton überging. 


Der akzessorielle Widerstand wieder 3!/, cm 23° 39 


XI. Experiment. 
Frischer Nerv. 
Einstellung des Apparates wie bei XI. Exp. 
Es wurden der Widerstand der Elektroden samt dem akzessori- 
ellen Widerstande in Ohmen berechnet. Dieser Widerstand betrug: 
66 390 Ohm. 


493 


Es wurden die platten Birkenpilzelektroden angewendet und der 
Nerv in den Öffnungen auf ähnliche Weise angebracht, wie oben 
beschrieben wurde. 

Länge des Nerven zwischen den Elektroden b, & 
5 mm periph. Ende 23 41 

Der Widerstand des Nerven betrug bei diesem Experimente 

35,222 Ohm bei 5 mm Länge; also bei 1 em—70000 Ohm. 


5 mm Zentrales Ende 21 30 
AR RDETIDAUTIUe 24 48 
% ‘n. Zzentr. Ende 21 25 
» n periph. Ende 23 43 
nn ‘zentr. Ende 21 24 


Der Widerstand des 5 mm langen zeutralen Nervenendes be- 


trug 19,370 Ohm d. i. 38,740 Ohm bei 1 cm. 


XIII. Experiment. 
Einstellung des Apparates wie bei XI. Experiment. 
Der Nerv ist in den Öffnungen der platten Birkenpilzelektro- 
den angebracht. 


Länge des Nerven b, Ca 
zwischen den Elektr. 

2 mm; periph. Ende 22 63 
FUN ZE. N 39 
u SAperipi.. 17. 22 69 
ER SZENE) 21 31 
FA MSA hr, 21 375 


Der akzessorielle Widerstand wurde bis auf 10 em gesteigert. 
Dieser Widerstand betrug samt dem der Elektroden 159,620 Ohm. 
Länge des Nerven zwischen den Elektr. 2 mm 

peripheres Ende 26 0 

N. B. Derselbe Nervenabschnitt, der früher eine Kapazität von 

fast 7. 10-5 Mikrof. aufwies, weist jetzt keine mehr auf. 


XIV. Experiment. 
Frischer Nerv. 
Einstellung des Apparates wie bei XI Experiment; akzessorieller 
Widerstand 31/, em. Die Elektroden allein: 29 0 


494 


N. B. vollständige Stille, 
Länge des Nerven 
zwischen den Elektroden 


10 mm periph. Ende 25:5 18 
10 mm zentr. Ende 22:5 22 
Der Widerstand des Nerven betrug an dessen periph. Ende 
bei 1 em Länge: 99.653 Ohm, 
an dessen zentralen Ende: bei 1 cm 35,199 Ohm. 


Die angeführten Experimente beweisen tatsächlich, daß der Nerv 
unter gewissen Umständen eine Kapazität besitzt. 

Diese Erscheinung hängt aber ähnlich wie bei den Elektroden 
oder wie bei den in verdünnte Schwefelsäurelösung eingetauchten 
Platinplättehen von der Stärke des Stromes, respektive von der 
Stromdichte ab. 

Deswegen nimmt die Kapazität mit dem Wachsen der Entfer- 
nung der Elektroden resp. der Länge des untersuchten Nervenab- 
schnittes ab. 

Da diese Erscheinung von dem den Nerven durchfließerden 
Strome und nicht von den Eigenschaften der Struktur des Nerven 
abhängt, können wir sofort nach Einschaltung sogar kleiner Ner- 
venabsehnitte in den SchlieBungskreis im ersten Augenblicke Stille 
im Telephon durch Ausgleichung mittels der Widerstände errei- 
chen; nur stufenweise ungefähr nach 15” läßt sich ein Ton 
vernehmen, der nachher schon ununterbrochen hörbar ist und nur 
mittels des Kondensators aufgehoben werden kann. Wir haben also 
auch hier mit einer Pseudokapazität zu tun, die— wie es scheint — 
mit der Polarisation der Elektroden oder der in Schwefelsäure ein- 
getauchten Platinplättehen eine analoge Erscheinung bildet. 

Diese scheinbare Kapazität ist also, obwohl sie eine konstante 
Erscheinung in den gegebenen Umständen darstellt, absolut viel ge- 
ringer, als die von Prof. Hermann angegebene. In meinen Expe- 
rimenten betrug sie: 


1) bei 2 mm: 63; 69 mm, 

2) bei 4 mm:.65; 35; 38; 267; 28:5; 29; 31; 20 mm, 
3). bei. 10. mm: 36:5; 323415295; 225221; 17,19 mm, 
4) bei 20 mm: 24; 22: 0; 43; 29; 21; 195; 13 mm 

5) bei 30..mm:: 18; 0; 15; 0; 12 mm, 

6) bei 40 mm immer — 0. 


495 


Da, wie oben gesagt. 1 cm der herausgeschobenen Platte 1.10” 
Mikrofarad entspricht, so betrug die von uns bestimmte Kapazität 
nur in einem Falle 69.10°% Mikrofarad. 

Im allgemeinen war sie viel kleiner. 

Obwohl Hermann und eine Reihe anderer Gelehrten sich mit der 
Polarisation in den Nerven viel beschäftigt haben, ist es bis nun 
noch nicht genau aufgeklärt, wie die Polarisation in den Elektro- 
lyten (ohne Metalle) überhaupt zustande kommt. Nach dem heuti- 
gen Stande der Elektrochemie sollte man, meiner Meinung nach, 
annehmen, daß der Strom, welcher durch die Nervenscheide geht, 
ein Hindernis in deren Struktur findet und eine Änderung in der 
Konzentration der Jonen verursacht, weshalb sich die positiven Jo- 
nen an der einen, die negativen dagegen an der anderen Seite der 
Scheide konzentrieren. 

Diesen Unterschied unterhält der fortwährend fließende Strom. 

Sofort nach Unterbrechung des Stromes gleichen sich diese 
Unterschiede aus. 

Wenn wir aber solche zwei Stellen im Momente der Strom- 
unterbrechung oder unmittelbar nach der Unterbreehung mit dem 
Galvanometer verbinden, so werden wir natürlich das Ausgleichen 
dieser Unterschiede durch den Galvanometer konstatieren; wir be- 
kommen also eine der Kondensatorenentladung ähnliche Erscheinung. 

In Wirklichkeit jedoch unterscheidet sich die Erscheinung von 
der Ladung eines Kondensators dadurch, daß in den Kondensato- 
ren, sogar in den mit schlechtem Dielektrikum, wir mit Elektronen- 
ladungen hier aber aller Wahscheinlichkeit nach nicht mit Elek- 
tronen allein, sondern mit Jonen und mit den ihnen angehefteten 
Elektronen zu tun haben. In seiner oben zitierten Abhandlung be- 
rührt Prof. Hermann diesen Unterschied nicht und bezieht seine mit 
Kondensatoren durchgeführten Experimente direkt auf die Nerven, 
indem er auch für diese, wie für die Kondensatoren eine konstante 
Kapazität annimmt. Wie wir aber sehen, ist die Nervenkapazität 
nur eine relative und von dem durch den Nerven gehenden Strom 
abhängig. Wenn diese Unterschiede in der Jonenkonzentration nicht 
entstehen können, wird der Nerv auch nicht die Eigenschaften eines 
Kondensators aufweisen (z. B. nach dem Kochen des Nerven). Sind 
meine Schlußfolgerungen richtig, so müßte ich logischerweise an- 
nehmen, daß wenn auch die neue Hermannsche Theorie im stande 
ist, bis zu einem gewissen Grade die elektrotonischen Ströme zu 


496 


erklären, sie keineswegs geeignet ist, für die Leitung der Nerven- 
erregung eine Erklärung zu geben. 

Der Umstand, daß bei unserer Untersuchungsmethode wir nicht 
mit einem Gleichstrome, sondern mit einem Wechselstrome zu tun 
haben, kann die Sache vielleicht komplizieren, sie jedoch keines- 
wegs unmöglich machen und zwar erstens deshalb, weil im Nernst- 
schen Apparate die Ströme beim Öffnen und Schließen einander 
nicht gleich sind und zweitens weil, wenn die Wechselströme — 
obwohl sie einander gleich sind — durch ein Elektrolyt gehen, immer 
einen gewissen leicht nachweisbaren Unterschied in der Jonenver- 
teilung verursachen. 

Eine Erklärung dieser Erscheinung habe ich leider bis nun nicht 
gefunden, habe mich jedoch schon öfters von dieser Erscheinung 
überzeugt und vermute, daß sie eben viele falsche Schlußfolgerungen 
in den elektrophysiologischen Untersuchungen verursacht hat, wie 
z. B. in den Untersuehungen der negativen Schwankungen an toten 
Nerven bei Anwendung der Induktionsströme. 

Zum Schluß will ieh die Aufmerksamkeit der aut diesem Ge- 
biete Arbeitenden darauf lenken, daß der von mir verwendete 
Nernstsche Apparat nieht nur zu Untersuchungen kleiner Kapazi- 
täten, sondern auch zur Bestimmung der Widerstände in den Ner- 
ven geeignet ist. Wegen dieser Pseudokapazität ist die Bestimmung 
des Nervenwiderstandes mit Hilfe des Telephons ohne Nernstsche 
Einrichtung sogar eigentlich unmöglich, da vollkommene Stille 
im Telephon, d. i. das Gleichgewicht bei entstehender Kapazität des 
Nerven durch Ausgleichung der Widerstände allein nicht zu erhal- 
ten ist. 

Um den Widerstand des gegebenen Nervenabschnittes zu be- 
stimmen, braucht man nur den Widerstand in den Nernstschen 
Glasröhren durch Längeeinheiten, wie ich es in meinem Apparate 
getan habe, zu bezeichnen. Beispiele für solche Bestimmungen ha- 
ben wir unter 13 und 14 angeführt. 


Nakladem Akademii Umiejetnosci. 


Pod redakcya 
Cztonka delegowanego Wydzialu matem.-przyr., Dra Leona Marchlewskiego. 


Kraköw, 1406. — Drukarnia UÜniwersytetu Jagiellonskiego, pod zarzadem J. Filipowskiego. 


11 Sierpnia 1906. 


lumes, — 150 k. 


Ex PR FE ENS à x Be 


PUBLICATIONS DE L'ACADEMIE 
1878 — 1902 


Librairie de la Société anonyme polonaise 


sp6öikn wydawnioza polska) 


a Cracovie. 
X À 


Philologie. — Sciences morales et politiques. 


»Pamietnik Wydz. filolog. i hist. filozof.e /Classe de philologie, Classe d'histoire 
et de philosophie. Mémoires), in 4-to, vol. II— VIII (38 planches, vol. I épuisé). — 118 k. 

»Rozprawy i sprawozdania z posiedzen Wydz. filolog.e /Zlasse de philologie. 
Seances el travaux), in 8-vo, volumes IT— XXXII (vol. I &puis.). — 258 k 

»Rozprawy i sprawozdania z posiedzen Wydz. hist. fozof.e /Classe d'histoire 
#4 de philosophie. Séances et travaux), in 8-vo, vol. III— XII, XV— XL, (vol. I. II, 
XIV épuisés, 61 pl.) — 276 k. 

»Sprawozdania komisyi do badania historyi sztuki w Polsce.« (Comptes ren- 
dus de ia Commission de Phistoire de l'art en Fologne', in 4-to, vol. I-VI (115 plan- 
ches, 1040 gravures dans le texte). — 77 k. 

»Sprawozdania komisyi et € {Comptes rendus de la Commission de 


linguistique), in 8-vo, 5\volumes. — 27 k 
»Archiwum do dziejöw a i o$wiaty w Polsce.e /Documents pour 
servir à Phistore de la littérature en Fologne), in 8-vo, 10 vol. — 57 k. 


Corpus antiquissimorum poëtarum Poloniae latinorum usque ad 
Joannem Cochanovium, in 8-vo, 4 volumes. - 


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Vol. III. Andreae Cricii carmina ed. C. Morawski. 6 k. Vol. IV. Nicolai Hussoviani Carmina, 
ed. J. Pelczar, 3 c. — Petri Roysii carmina ed. B. Kruczkiewicz. 12 k. 


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et XIV. Cod. epistol. saec. XV ed A. Sokolowski et J. Szujski; A. Lewicki. 32 k. — Vol. 
III, IX, X, Cod. dipl. Minoris Poloniae, ed. Piekosifiski. 30 k. — Vol. IV, Libri antiquissimi 
civitatis Cracov. ed. Piekosinski et Szujski. 10 k. — Vol. V, VII, Cod. diplom. civitatis Cracov. 
ed. Piekosiñski. 20 k. — Vol. VI, Cod. diplom. Vitoldi ed. Prochaska. 20 k. — Vol. XI, Index 
actorum saec. XV ad res publ. Poloniae spect. ed. Lewicki. 10 k. — Vol. XIII, Acta capitulo- 
rum (1408—1530) ed. B. Ulanowski. ro k. — Vol. XV, Rationes curiae Vladislai Jagellonis et 
Hedvigis, ed. Piekosifiski. 10 k. 


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XV, XVI, XVII) volumes, — 162 k. 


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nicorum Barnardi Vapovii pars posterior ed. Szujski. 6 k. — Vol. III. Stephani Medeksza com: 
mentarii 1654 — 1668 ed. Seredyñski: 6 k. — Vol. VII, X, XIV, XVII Annales Domus profes. 
sae S. J. Cracoviensis ed. Chotkowski. 14 k. — Vol. XI, Diaria Comitiorum R. Polon. 1587 ed. 
A. Sokolowski. 4 k. — Vol. XV. Analecta Romana, ed. J. Korzeniowski. 14 k. — Vol. XVI. 
Stanislai Temberski Annales 1647—1656, ed. V. Czermak. 6 k. 


Collectanea ex archivo Collegii historici, in 8-vo, 8 vol. — 48 k. 
Acta historica res gestas Poloniae illustrantia, in 8-vo imp., IS vo- 


Vol. I, Andr. Zebrzydowski, episcopi Vladisl. et Cracov. epistolae ed. Wislocki 1546— 
1553. 10 k. — Vol. II, (pars 1. et 2.) Acta Joannis Sobieski 1629— 1674, ed. Kluczycki. 20 k. — 


Vol. Il, V, VH, Acta Regis Joannis Ill (ex archivo Ministerii rerum exterarum Gallici) 1674— 


1683 ed. Waliszewski. 30 k. — Vol. IV, IX, (pars 1. et 2.) Card. Stanislai Hosii epistolae 
1525—1558 ed. Zakrzewski et Hipler. 30 k. — Vol. VI, Acta Regis loannis III ad res expedi- 
tionis Vindobonensis a. 1683 illustrandas ed. Kluczycki. 10 k. — Vol. VII (pars r. et 2.), XII 
(pars r. et 2.), Leges, privilegia et statuta civitatis Cracoviensis 1507—1795 ed. Piekosiñski. 40 k. 


Vol. X, Lauda conventuum particularium terrae Dobrinensis ed. Kluczycki. 10 c. — Vol. XI, 
Acta Stephani Regis 1576—1586 ed. Polkowski. 6 k. - 
Monumenta Poloniae historica, in 8-vo imp., vol. HI— VI. — 102 k. 


Acta rectoralia almae universitatis Studii Cracoviensis inde ab anno 
MCCCCLXIX, ed. W. Wislocki. T. L, in 8-vo. — 15 k. 


»Starodawne prawa polskiego pomniki.«e Anciens monuments du droit polonais 


in 4-to, vol. I—X. — 72 k. i 
Vol. II, Libri iudic. terrae Cracov. saec. XV, ed. Helcel. 12 k. — Vol. III, Correc- 
tura statutorum et consuetudinum regni Poloniae a. 1532, ed. Bobrzyfiski. 6 k. — Vol. IV, Sta- 
tuta synodalia saec. XIV et XV, ed. Heyzmann. 6 k. — Vol. V, Monumenta literar. rerum pu- 
blicarum saec. XV, ed. Bobrzyñski. 6 k. — Vol. VI, Decreta in iudiciis regalibus a. 1507— 1531 
ed. Bobrzyhski. 6 k. — Vol. VII, Acta expedition. bellic. ed. Bobrzyfiski, Inscriptiones cleno- 


diales ed. Ulanowski. 12 k. — Vol. VIII, Antiquissimi libri iudiciales terrae Cracov. 1374— 
1400 ed. Ulanowski. 16 k. — Vol. IX, Acta iudicii feodalis superioris /in castro Golesz 1405— 
1546. Acta iudicii criminalis Muszynensis 1647— 1765. 6 k. — Vol. X, p. 1. Libri formularum 


saec. XV ed. Ulanowski. 2 k. 
Volumina Legum. T. IX. 8-vo, 1889. — 8 k. 


Sciences mathématiques et naturelles. 


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(319 planches). — 376 k. 


»Sprawozdania komisyi fizyografcznej.e /Comptes rendus de la Commission de 
physiographie), in 8-vo, 35 volumes (III. VI — XXXII, 67 planches, vol. I. II. IV. V. 
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» Atlas geologiczny Galicyi.e /4//as géologique de la Galicie), in fol., 12 livrai- 
sons (64 planches) (à suivre). — 114 k. 80 h. 


»Zbiör wiadomosci do antropologii krajowej.e /Comptes rendus de la Commission 
d'anthropologie), in 8-vo, 18 vol. I—XVIII (100 pl., vol. I épuisé). — 125 k. 
»Materyaly antropologiczno-archeologiczne i etnograficzne.e (Matériaux anthro- 


pologiques, archéologiques et ethnographiques), in 8-vo, vol. I—-V, (44 planches, 10 cartes 
et 106 gravures). — 32 k. 


Swigtek J., »Lud nadrabski, od Gdowa po Bochnig,« /Les populations riveraines 
de la Raba en Galicie), in 8-vo, 1894. — 8 k. Gérski K., »Historya piechoty polskieje 
(Histoire de l'infanterie polonaise), in 8-vo, 1893. — 5 k. 20 h. »Historya jazdy pol- 
skieje (Zistoire de la cavalerie polonaise), in 8-vo, 1894. — 7 k. Balzer O., » Genea- 
logia Piastéw.e (Généalogie des Piasts), in 4-to, 1896. — 20 k. Finkel L., »Biblio- 
grafia historyi polskiej.e.(Bzbliographie de l'histoire de Pologne) in 8-vo, vol. I et II 
p. 1—2, 1891—06. — 15 k. 60 h. Dickstein S., »Hoëne Wrofiski, jego iycie i dzie- 
la,c (Æoëne Wronski, sa vie et ses oeuvres), lex. 8-vo, 1800. — 8 k. Federowski M., 
»Lud bialoruski.e (Z’Zihnographie de la Russie Blanche), in 8-vo, vol. I—II. 1897. 
13. k. 


»Rocznik Akademii.e (Annuaire de P Académie), in 16-0, 1874—1898 25 vol. 
1373 épuisé) — 33 k. 60 h. 


>Pamietnik 15-letniej dzialalnosci Akademii.e /Mémoire sur les travaux ie ? Aca- 
demie 1877—1888). 8-vo, 1889. — 4 k. 


JUILLET. | 1906. 


| BULLETIN INTERNATIONAL 
DE L’ACADEMIE DES SCIENCES 


DE CRACOVIE. 
CLASSE DES SGIENCES MATHEMATIQUES ET NATURELLES. 
ANZEIGER 
12e, DER 


AKADEMIE DER WISSENSCHAFTEN 


IN KRAKAU. 


: MATHEMATISCH : NATURWISSENSCHAFTLICHE CLASSE. 


*CRACOVIE 
IMPRIMERIE DE L'UNIVERSITE 
1906. 


L'ACADÉMIE DES SCIENCES DE CRACOVIE A ETE FONDÉE EN 1873 PAR 


S. M. L'EMPEREUR FRANÇOIS JOSEPH IL \ : | 


PROTECTEUR. DE L'ACADÉMIE : 
S. A. I. L'ARCHIDUC FRANÇOIS FERDINAND D’AUTRICHE-ESTE. SR 


Vice-PROTECTEUR : S. E. M. JuLıEN DE DuNAJEwSkI. 


Prüsıpent: S. E. M. LE coMTE STANISLAS TARNOwSki. 


SECRÉTAIRE GÉNÉRAL: M. BoLESLAs ULANOwsRT. 


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($ 2). L'Académie est placée sous l’auguste patronage de Sa Majesté Impériale 
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Royale Apostolique. 
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Publié par l’Académie 
sous la direction de M. Joseph Rostafinski, 
Sécretaire de la Classe des Sciences mathématiques et naturelles. 


Nakladem Akademii Umiejetnosci. 


Kraköw, 1905. — Drukarnia Uniwersytetu Jagiellonskiego pod zarzadem J Filipowskiego. 


BULLETIN INTERNATIONAL 
DE L’ACADEMIE DES SCIENCES DE CRACOVIE. 


CLASSE DES SCIENCES MATHÉMATIQUES ET NATURELLES. 


N° 7. Juillet 1906. 


Sommaire: 32. M. L. ZLOBICKI. Détermination de la tension capillaire par la 
méthode des petites bulles. 
33. M. Z. WOYCICKI. L'influence de l’éther et du chloroforme sur la division 
des cellules-mères du pollen et de leurs produits chez Larix Dahurica. 
34. M. M. RACIBORSKI. Recherches mierochimiques. 
35. MM. SEVERIN et HELENE KiZEMIENIEWSKI. Sur la biologie des 
microbes fixateurs d’azote. 
36. M. M. SMOLUCHOWSKI. Essai d’une théorie cinétique du mouvement 
Brownien et des milieux troubles. 
37. M. H. ZAPALOWICZ. Revue critique de la flore de la Galicie. 
38. M. L. BRUNER. Contribution à la théorie de l’action de l’hydrogène sul- 
furé sur les sels des métaux lourds. 
39. M. Z. WEYBERG. Sur les cristaux de la classe du bisphénoïde tétragonal. 
40. Mme G. BALICKA-IWANOWSKA. Contribution à l'étude du role physio- 
logique de l’acide phosphorique dans la nutrition des plantes. 
41. M. R. NITSCH. Expériences sur la rage de laboratoire (virus fixe). 
V-ème partie. 
42. M. B. NAMYSLOWSKI. Rhizopus nigricans et les conditions de la for- 
mation de ses zygospores. 
43. M. JEAN ROST:FINSKI. De l'influence de la race sur le système pileux 
du bétail. 


Séance du lundi 2 et 9 Juillet 1906. 
PrRésinence De M. K. OLSZEWSKI. 


32. M. LADISLAS ZEOBICKI. Pomiary napiecia powierzchniowego metoda 
malych baniek. (Messungen der Oberflächenspannung nach der 
Methode kleiner Blasen). (Détermination de la tension capillaire par 
la methode des petites bulles). Mémoire présenté par M. A. Witkowski m. t. 


Nach der Methode kleiner Blasen !) wurde eine Reihe von Mes- 
sungen der Oberflächenspannung verschiedener Flüssigkeiten und 
zwar verschiedener wässeriger kolloidailer Lösungen durchgeführt. 
Die Genauigkeit des zur Messung verwendeten Apparates reichte 
bis + 0:01 ==. 


1) M. Cantor: Wied. Ann. 42. p. 422, 1892. 
V. Monti: Nuo Cimento (4) 5, 1897. 
R. Feustol: Drud. Ann. 321. 86, 1905. 


Bulletin III. 1 


498 


Zur Erzeugung von Blasen wurden drei Glas-Kapillare mit ge- 
nau kreiförmigen Öffnungen verwendet. Die Duchmesser der Öff- 
nungen wurden mittels eines Mikroskops genau gemessen. Der Ka- 
pillardruck wurde nach der mehrere Dezimeter hohen Wassersäule 
in einem entsprechend eingerichteten Manometer abgelesen. Die 
Höhe der Wassersäule wurde folglich mit einem die Genauigkeit 
der Messungen nicht beeinträchtigenden Fehler ohne Anwendung 
eines Kathetometers mit bloßem Auge abgelesen. Angesichts dessen 
belief sich die Dauer einer Messung auf kaum wenige Minuten, 
es konnte demnach im Laufe einer kurzen Zeit eine beträchtliche 
Anzahl von Messungen bewerkstelligt werden. 

Der Apparat und die Methode wurde an entsprechenden Mes- 
sungen für Wasser in der Temperatur von 0 — 79°C kontrolliert. Es 
stellte sich heraus, daß der Apparat ganz zufriedenstellende Resul- 
tate ergab. Diese stimmten genau miteinander, das heißt alle drei 
Kapillare ergaben dieselben Resultate und wichen nicht einmal in 
den Hundertsteln von den überaus sorgfältigen Messungen von 
Brunner und Volkmann ab. 


Es wurde vor allem die Frage aufgeworfen, ob bei der Methode 
kleiner Blasen die Resultate nicht etwa von dem zur Erzeugung 
der Blasen verwendeten Gase abhängig seien. Bisher wurde nämlich 
zu diesem Zwecke von allen Forschern ausschließlich die Luft ver- 
wendet. Der Verfasser hat durch eine Reihe von Messungen nach- 
gewiesen, daß es für die Ergebnisse gleichgültig ist, welches von 
den drei Gasen: Luft, CO, oder Leuchtgas verwendet wird. 

Es wurde dabei festgestellt, daß die Oberflächenspannung der 
Wasserlösungen verschiedener Gase sich kaum von der Oberflä- 
chenspannung des reinen Wassers unterscheidet. Es wurde dies 
an Sodawasser, Salmiakgeist und Chlorsäure nachgewiesen. Diese 
Flüssigkeiten können nämlich als Wasserlösungen des CO,, NH, 
und HC] angesehen werden. Bemerkenswert ist es dabei, daß, trotz- 
dem die chemischen Eigenschaften aller dieser Körper grundver- 
schieden sind, ihre Oberflächenspannung beinahe gleichen Wert hat 
und der Öberflächenspannung des reinen Wassers nahekommt. 

In der Folge wurde nach dieser Methode die Messungen der 
Oberflächenspannung einer ganzen Reihe von wässerigen Kolloidal- 
lösungen vorgenommen. Bei allen diesen Lösungen wurde die Verän- 
derlichkeit der Oberflächenspanuung mit der Temperatur ungefähr 


499 


in den Grenzen 0°— 30°C und mit der Konzentration ungefähr 
in den Grenzen 01 — 2:0 gr auf 100 em? berücksichtigt. Die Lö- 
sungen wurden durch Dialyse sorgfältig gereinigt. 

Man ist auf Grund zahlreicher Messungen zu der Überzeugung 
gekommen, daß Auflösen der Kolloide in Wasser die Oberflächen- 
spannung des letzteren wesentlich beeinflußt und zwar — was das 
Merkwürdigste ist — nach zwei Richtungen hin, da die Oberflä- 
chenspannung je nach der Gattung der verwendeten Kolloide wächst 
oder sich verringert. 

Zu den Kolloiden, welche in den Lösungen eine Vergrößerung 
der Oberflächenspannung herbeiführen, gehören: Gelatin, Tischler- 
leim, Eiweiß eines Hühnereis, Dextrin, Kirschen- und Weichsel- 
kirschengummi. 

Zu den Körpern dagegen, welche die Oberflächenspannung des 
Wassers verringern, gehören: Gummiarabikum, Stärke und Pflau- 
mengummi. 

Was nun die quantitativen Verhältnisse anbelangt, muß hervor- 
gehoben werden, daß in der ersten Gruppe ebensowohl wie in der 
zweiten sich die Tatsache konstatieren läßt, daß bei geringer Kon- 
zentration die Oberflächenspannung sich beträchtlich verändert 
(steigt oder sinkt), beim Wachsen der Konzentration dagegen sich 
freilich noch immer verändert aber verhältnismäßig sehr bald ein 
gewisses Minimum oder Maximum erreicht, worauf eine weitere 
Vergrößerung der Konzentration keinen Einfluß mehr auf die Ober- 
flächenspannung ausübt. 

Es wurde ferner festgestellt, daß in allen untersuchten Lösungen 
mit dem Steigen der Temperatur die Oberflächenspannung sinkt 
und daß dieses Sinken bedeutend schneller vor sich geht als in 
reinem Wasser. 

Von der größeren Anzahl der Messungen mögen die Messungen 
für Gelatin und Gummiarabikum angeführt werden. Die Oberflä- 
chenspannung der Gelatinlösungen ist eine geringere als die des 
Wassers, degegen die der Lösungen des Gummiarabikums eine grö- 
ßere. Eine Reihe von genauen Messungen hat erwiesen, daß ähnlich 
wie diese beiden typischen Lösungen sich alle übrigen untersuch- 
ten Kolloide verhalten. 

In den Tabellen bedeuten: # die Temperatur der Lösung, & die 


Oberflichenspannung e) 


Laplace 


1* 


500 


Gelatinlösungen. 
Tabelle Ia. (0'1 g. Gelatin in 100 em? Lösung). 


ner 
t mm 
für Lösung | für Wasser 
0-0 TAB u u EZ 
43 703 | 7:627 
10:0 683 | 7541 
17:3 6:58 7430 
250 | 6:30 7'314 
37 6:07 | 7'212 
| 


Tabelle Ib. (03 g. Gelatin in 100 em? Lösung). 


| | an) 1 
t | mm 
| für Lösung | für Wasser 
0:0 | 692 | 7692 
19. À 68 | 766 
lass DORE RE TELE 
CON AE | 7394 
265 5:97 7.290 


Tabelle Ic. (05 g. Gelatin in 100 em? Lösung). 
| | a in mer 
t | 
| für Lösung | für Wasser 
1 | 676 | 7:690 
| ee I 
111 PNG, | zB 
23:7 ND 00 laure 
30:0 | 567. |. 7238 
| 


501 


Tabelle Id. (0:8 g. Gelatin in 100 em? Lösung). 


für Lösung 


| für Wasser 


152 
252 
300 


6:62 | 
639 | 
6:08 
5700 | 
551 


7677 
7'586 
7462 
7311 
7238 


a in mer 
t mm 
für Lösung | für Wasser 

0‘0 6 62 7 692 
9:3 6:28 | 7551 
150 | 6:06 | 7465 
243 571 7324 
300 | 54 7238 


Tabelle If. (2:0 g. Gelatin in 100 em3 Lösung). 


mer 


2 in mm 
(5 
| für Lösung | für Wasser 
0:0 6:62 7692 
11-3 Ga M 7521 
| || 
1710) | 5:98 | 743% 
245 570 el 


502 


ro 


nie = 5 = ; 
7-60 
7:40 
7 20 
7:00 
6:80 
660 
6:40 
6:20 


TEEN CROSS NN 
6:00 Fes SÉécavemensrses n ISIN: 
ë RERO TON TEEN CEES 
Er bæ LEE TENTE 


5:80 


ES w à 
FREE Urs aR wer 3» ws Est BREUER SÉTHSNENA HANNS 
AGEN Fauna REES ESSEN 
5:60 pe 2 TE ERTErI EL TS rear) 
save def ww Bass 


07 RE CCS 300 


Kurve I.1) — Gelatinlösungen. 


1) Die Kurve e und f (d.h. diejenigen, welche sich auf die Tabellen Ie und 
If beziehen), fallen aufeinander; damit man sie voneinander unterscheiden kann, 
wurden die Punkte der Kurve e mit X, die der Kurve f mit © bezeichnet. Das- 
selbe bezieht sich auch auf die Kurve II. 


503 


Gummiarabikum-Lösung. 


Tabelle IT a. (0:1 g. Gummiarab. in 100 em? Lösung). 


| 
| a in 2 1 


t || m m 


| für Lösung | für Wasser 


00 | 8:38 7:692 
BE | Wa | 7607 
a7 | 795 | 7469 
25 | 768 | 7324 
32-0 746 | 7.208 


Tabelle IT b. (03 g. Gummiarab. in 100 cm? Lösung). 


| Be 
| an 
| 


| für Lösung | für Wasser 
U 


00 | 852 | 769 
TO. \ 831 | 7586 
163 | 8% | 748 
27% | 772 | 727 


Tabelle IT ce. (05 g. Gummiarab. in 100 cm3 Lösung). 


Gin mer 
t | mm 


| für Lösung | für Wasser 


06. |. 1860 7:692 
53 | 8% 7612 
157 | 813 | 7454 
| 7253 

| 


23:0 774 


504 


Tabelle IT d. (0:8 g. Gummiarab. in 100 em? Lösung). 


| | a ner | 
t mm 
| für Lösung | für Wasser 

00 | 86. | 7692 

JO gas | 7586 
149 820 | 7466 
250 70 | 7314 

| 


Tabelle ITe. (1:0 g. Gummiarab. in 100 em? Lösung). 


| & in mer 
t | mm 


für Lösung | für Wasser 


149 
31:0 


Tabelle IT £ (20 g. Gummiarab. in 100 em? Lösung). 


8:66 
8:39 
821 
774 


a in 


7:692 
7'555 
7'466 
7'222 


mer 
mm 


| für Lösung 


für Wasser 


170 
24:0 


8:66 
847 
8:16 


7:95 


7:692 
7:592 
7:434 
7:329 


505 


880 
FRESTEE NER FEEE 
8:60 HER Ran 
L. B H HE 
AH | 
nn man: 
BUHaBUnER Bols sua Pda 
Hs 
8 20 TE 
8:00 
7:80 
7:60 
7:40 
720 
00 10° 20° 30° 
Kurve II. — Gummiarabikum-Lösungen, 


In dem weiteren Teile seiner Abhandlung befaßt sich der Ver- 
fasser mit den Messungen der Oberflächenspannung der s. g. wässe- 
rigen Kolloidallösungen der Metalle. Diese wurden nach der Me- 
thode von Bredig!) hergestellt. Gemessen wurde die Oberflächen- 
spannung der Gold-, Silber- und Platinlösungen. 

Im Gegensatz zu den organischen Kolloidallösungen hat man die 
Überzeugung gewonnen, daß die Oberflächenspannungr dieser Metall- 
lösungen kaum merklich von der Oberflächenspannung des reinen 
Wassers abweicht und daß der Temperaturkoëffizient für diese Lö- 
sungen und für Wasser derselbe ist. Der Unterschied zwischen 
Metalllösungen und den organischen Kolloidallösungen ist also ein 
auffallender. | 

Hierdurch wird uns die Vermutung nahegelegt, daß die s. g. 
Kolloidallüsungen der Metalle keine eigentlichen Lösungen, sondern 


1) Ztschr. f. d. angew. Chemie, 1898, 951. 


506 


Emulsionen sind. Eine ähnliche Vermutung ist bereits früher auf 
Grund anderer Tatsachen ausgesprochen worden. 

Um dies zu entscheiden, wurden drei typische Wasseremulsionen 
hergestellt und zwar: 1) Emulsion eines sehr feinen Schmirgelpul- 
vers, 2) Emulsion der Alkohollösung des Mastix und 3) Emulsion 
der Alkohollösung des Gummigutts. 

Aus den in obbezeichneter Weise durchgeführten Messungen der 
Oberflächenspannung dieser Emulsionen wurde die Überzeugung 
gewonnen, daß sie sich in dieser Beziehung genau wie Metalllö- 
sungen verhalten, daß also ihre Oberflächenspannung genau dieselbe 
ist wie die des Wassers und daß der Temperaturkoëffizient mit 
demjenigen des Wassers identisch ist. 

Angesichts dessen erscheint die Annahme, daß die s. g. kolloi- 
dalen Metalllösungen nichts anderes als Emulsionen sind, noch 
mehr begründet. 

Vorliegende Arbeit wurde im physikalischen Institute der k. k. 
Universität in Lemberg ausgeführt. Ich erachte es für eine ange- 
nehme Pflicht, dem Herrn Direktor des Institutes Prof. Dr. Ignaz 
Zakrzewski für die Aufmunterung zu dieser Arbeit wie auch für 
seine trefflichen Ratschläge und seine bereitwillige Hilfe im Laufe 
derselben meinen herzlichsten Dank auszusprechen. 


Lemberg (Lwow), physikalisches Institut der k. k. Universität. 


33. M. Z. WOYCICKI. O wptywie eteru i chloroformu na podziat komörek 
macierzystych pytku i ich pochodnych u Larix Dahurica. (Über die 
Einwirkung des Äthers und des Chloroforms auf die Teilung 
der Pollenmutterzellen und deren Produkte bei Larix dahu- 
rica). (L'influence de l’éther et du chloroforme sur la division des cellu- 
les-mères du pollen et de leurs produits chez Larix Dahurica). Memoire 
présenté par M. J. Rostafiñski m. t. à la séance du 2 avril 1906. 


(Planche XVI, XVII, XVII). 


I. Historische Übersicht. 

Als ich mieh im Jahre 1904 mit der Bildung der Zygote bei 
Basidiobolus ranarum Eid. beschäftigte, hatte ich es mit einer di- 
rekten Kernteilung zu tun, deren Resultate ich in meiner diesbe- 
züglichen Arbeit beschrieb. Da nun gerade zu dieser Zeit der 
Streit über die Bedeutung und die Rolle der Amitose in der Pflanzen- 


507 


zelle einen besonders lebhaften Charakter annahm, wobei sich ebenso 
viele Anhänger wie Gegner fanden, so beschloß ich — gestützt 
auf die Beobachtungsresultate A. Nathansohn’s und Wasilewsky’s, 
und in der Erwartung, auf diesem experimentalen Wege eine an- 
nähernd richtige Antwort auf diese hochinteressante Frage zu fin- 
den — mich mit der Untersuchung der Einwirkung des Äthers 
und des Chloroforms auf die Kernteilung zu beschäftigen. Als be- 
sonders für genannte Zwecke geeignetes Material erschien mir 
die Pollenmutterzelle von Larix, deren Teilung uns bereits aus den 
maßgebenden Arbeiten Strasburgers, Belajeffs, u. A. bekannt ge- 
worden ist. 

Die experimentale Untersuchung der Einwirkung verschiedener 
äußerer Bedingungen auf den Zustand des Zellkerns, ebenso wie 
auf diesen oder jenen Verlauf der Teilung, gehört im Gebiete der 
Botanik (— von der reichhaltigen zoologischen Literatur ganz abge- 
sehen—) keineswegs zu den Neuerscheinungen der letzten Zeit. 

Ohne auf die vielen, immer zahlreicher werdenden Arbeiten, 
welche die Einwirkung äußerer Bedingungen auf die Zelle behan- 
deln, näher einzugehen, will ich hier nur bei denjenigen mir zur 
Verfügung stehenden Arbeiten ausführlicher verweilen, welche die 
Einwirkung verschiedener Chemikalien (— verwendet wurden von 
diesen bei meinen Untersuehungen über Larix Äther und Chloro- 
form —-) zum Gegenstand ihrer Betrachtung haben. 

Migula!) stellte bereits im Jahre 1888 Versuche über den Ein- 
fluß verdünnter Säuren auf die Zellen von Spirogyra spec. an. 
Nach seinen Untersuchungen ergab sich, daß durch Säuren von 
bestimmter Konzentration in gleicher Weise sowohl die Kernteilung 
als auch die Zellteilung gehemmt wird, wobei zugleich kein hin- 
dernder Einfluß auf das Wachstum der Zellen wahrnehmbar ist, 
sondern die Größe der letzteren unter gewissen Umständen die nor- 
male sogar um das Vierfache überschreiten kann. 

Demoor?), welcher nebenbei die Einwirkung des Chloroforms 
und des Ammoniaks auf die Zellteilung bei den Staubfädenhaaren 


1) zit. nach Zimmermann: „Morphologie und Physiologie des pflanz- 
lichen Zellkerns“, p. 81. 

2?) L Demoor: „Contributions à l’étude de la physiologie de la cellule. 
(Indépendance fonctionnelle du protoplasme et du noyau“. Archives de Biologie, 
tome XIII. 1895. 


508 


von Tradescantia virginica untersuchte, kam zu dem Resultate, daß 
der erste der beiden obengenannten Faktoren anfänglich wie ein 
Stimulum auf das Plasma und den Zellkern einwirkt, später aber 
allmählich alle Lehenserscheinungen bis zum völligen Absterben 
der Zelle unterdrückt. „L’action du chloroforme -- pour étudier 
l'influence du chloroforme, nous nous servons d’eau chloroformée 
au quart (p. 195) — sur le protoplasme est double: il provoque 
d’abord une excitation tres-nette et amène ensuite l’anesthésie de 
la substance“, sagt der Autor auf Seite 205, wobei „le chloroforme 
produit l’anesthésie du protoplasme après avoir donné lieu à une 
période d’exeitation tres-courte, .... il determine une excitation du 
noyau très-longue et très-intense avant d’amener l’anesthésie de 
cet organe. — Le noyau peut rester assez longtemps actif dans une 
cellule dont le protoplasme est tué. Le chloroforme est un moyen 
excellent pour dissocier l’activité du protoplasme de celle du noyau“. 
Was den Ammoniak anbetrifft, so ist derselbe „....un excitant 
énergique du protoplasme, qui produit tardivement l’anestésie de la 
substanee vivante!)... La mitose continue regulierement dans les 
cellules soumises à l’action de solutions diluées d’ammoniaque. Si 
la division du noyau a lieu lorsque le protoplasme est en repos, on 
constate que la membrane cellulaire ne se forme pas?) Bei der 
Zusammenfassung der Resultate seiner Beobachtungen sagt Demmor: 
„Lorsge dans nos experiences, le protoplasme s’immobilisait sans 
l’action des difterentes agents que nous faisions agir sur la cellule, 
le noyau ne se comportait pas comme le protoplasme. — Le chloro- 
forme, ’ammoniaque et le froid ont des effets differents sur le 
noyau et sur le protoplasme cellulaire. Dans l’hydrogene, dans 
l’'anhydrite carbonique et dans le vide la mitose se constitue régu- 
lièrement, alors même que la substanze protoplasmatique est com- 
plètement immobilisée. Dans ces cas, la membrane cellulaire ne se 
forme pas et ne se constitue que lorsque l’activité protoplasmatique 
réapparait dans la cellule. Ainsi se trouve demontré le rôle essentiel, 
joué par le protoplasme, dans la formation de la membrane et dans 
la division cellulaire. La cellule vivante est donc le siège de deux 
activités spéciales, qui se complêtent pour faire produire à Vorga- 
nisme cellulaire son travail, mais qui conservent pourtant chacune 


1) 1. e. p. 194. 
2) 1. c. p. 209. 


509 


leur existence et leur valeur propre“ !)... „La vie du noyau est 
essentiellement differente du celle du protoplasme — voilä la der- 
niere conclusion de notre travail“ ?). 

Wenn wir die Abbildungen zu den Beobachtungen des oben 
zitierten Autors über Tradescantia virginica näher betrachten, so 
fällt uns vor allem eine außerordentlich stark ausgeprägte Vakuoli- 
sation des Protoplasmas in allen angeführten Fällen auf (cf. Figg. 
1—8, Einwirkung von H.; Figg. 9—12, Einwirkung von 002; Figg. 
13—20, Einwirkung von O.—) worauf der Autor auch im Texte 
wiederholt aufmerksam macht, indem er z. B. sagt, daß unter dem 
Einflusse des Chloroforms „une forte vacuolisation .. dans celle-ci 
(protoplasme)* — stattfindet ?). — Unter der Einwirkung von Am- 
moniak ist nicht nur eine Vakuolisation der lebenden Substanz zu 
konstatieren, sondern zugleich auch eine Anhäufung einer beson- 
deren Art von Granulationen um den Zellkern herum ®). Den Zeich- 
nungen nach zu urteilen, gilt dasselbe auch für den dritten Faktor, 
den Sauerstoff, obgleich der Autor im Texte selbst davon nichts 
erwähnt. 

Höchst interessant sind ferner die Bemerkungen Demoors be- 
züglich der Attraktions-Sphäre; er sagt darüber: „Le centrosome 
n'est pas visible dans la cellule vivante à l’état de repos. Mais dans 
les cellules en voie de division nous avons pu, chez le Tradescantia, 
observer plusieurs fois les spheres attractives. Ces organes peuvent 
même devenir três-nets dans certaines circonstances; dans les cel- 
lules soumises à l’oxygene, à l'hydrogène, au froid, au vide, nous 
les avons vus très-distinets, soit dans leur ensemble, soit dans quel- 
ques-unes de leurs parties... Nos experiences prouvent, que l’activité 
du noyau et celle du centrosome persistent quand le protoplasme 
est immobilisé. Il en résulte que, au point de vue fonctionnel, le 
centrosome n’est pas comparable au protoplasma“ 5). Demoor hat 
keine Abänderungen von dem sogenannten „normalen Typus* der 
Karyokinese beobachtet, abgesehen von der Unmöglichkeit, unter 
den oben angeführten Bedingungen eine Zellmembran zu bilden. 


Yirlsie. »p.v 225. 
2) At clip. 236. 
ler p. 193. 
4) „La solution d’ammoniaque au centième determine une excitation considé- 


rable provoquant la vacuolisation de la substance vivante...“ cf, 1. c. p. 194. 
A, ep. 227: 


D10 


Aber nicht alle Beobachtungen Demoors haben sich als richtig 
erwiesen, denn im Jahre 1898 gelangte Samassa !), welcher die 
Versuche Demoors wiederholte, zu der Überzeugung, daß der 
Sauerstoff die Bewegung keineswegs beschleunigt, daß N,O sie 
unterdrückt und daß ferner Chloroform nicht nur die Bewegung 
des Plasmas, sondern zugleich auch jegliche Symptome der Kern- 
teilung unterdrückt. Was die unvollkommene Entwiekelung der 
Zellmembranen anbetrifft, so ist diese Erscheinung sowohl von De- 
moor wie auch von Bogumil Nemee?) beobachtet worden und zwar 
an den chloroformierten Zellen der Wurzeln von Vicia Faba. Bei 
den Versuchen von N&mee endete aber das Schicksal solcher zwei- 
kernigen Zellen mit deren völligem Absterben, obgleich allerdings 
auch Fälle vorkamen. in welchen nur der eine der Kerne abstarb, 
während der andere sein Wachstum fortsetzte und sich auf nor- 
male Weise weiter teilte. Nëmec hatte sich bei seinen Versuchen 
die Aufgabe gestellt, die Ursachen des vom Autor beobachteten 
Unterschiedes zwischen der Bipolarität der Anfangsstadien der achro- 
matischen Spindel der Zellen des vegetativen Gewebes einerseits 
und der Multipolarität der Spindel in den Zellen des generativen 
Gewebes andererseits aufzuklären. In dem Bestreben, den Turgor 
der Zellen zu verringern oder aufzuheben, wendete Némec gesättigte 
Chloroformdämpfe unter normalem Druck und t° während einer 
Zeitdauer von 3, 5 und 10 Minuten an. In Fällen einer längeren 
Einwirkungsdauer des Chloroforms trat ein schnelles Absterben der 
Pflanzen ein (— die Kernteilung wird unter den genannten Bedin- 
gungen „durch die Chloroformdämpfe schnell eingestellt“ #) —) und 
im Plasma traten große Vakuolen auf, welche entweder den ruhen- 
den Zellkern, oder dessen in diesem oder jenem Entwickelungs- 
momente der Karyokinese begriffenes Übergangsstadium deformier- 
ten. Wenn der Zellkern der Einwirkung der Chloroformdämpfe 
oder einer plasmolysierenden Salpeterlösung in dem Momente un- 
terworfen wurde, in welehem er von dem kugelförmigen Periplast 


1) „Über die Einwirkung von Gasen auf die Protoplasmaströmung und Zell- 
teilung von Tradescantia, sowie auf die Embryonalentwickelung von Rana und 
Asacaris“ (cf. Verhandl. des Nat. Ver. z. Heidelberg; Nr. F. VI; Bd. II. Heft 
1898). Referat in Botan. Zeitg. Jahrg. 1898 p. 344. 

2) „Zur Physiologie der Kern- und Zellteilung“, ef. Botan. Zentralbl. Bd. 77; 
Nr. 8. 1899. 

s) 1 1c p. 245. 


D11 


umgeben ist!), so windet sich die Achromatinspindel des Kernes 
nicht bipolar, sondern multipolar, wobei .der- Umstand von beson- 
derem Interesse ist, daß sie vermittelst knollenförmiger Auswüchse 
entstand, die sich auf dem anfänglich kugelförmigen Periplast bil- 
deten. 

Bei der Einwirkung des Chloroforms im Momente der Meta- 
oder der Anaphase „rekonstruieren sich die Chromosomen schnell zu 
geschlossenen Kernen und die achromatischen Fäserchen verschwin- 
den“). Diese letzteren werden zunächst körnig und später mit dem 
allmählichen Verschwinden der Körnigkeit treten die „extranukle- 
olen“ Nukleolen auf, wobei sie in diesem Falle in den Zellkernen 
entweder ganz fehlen, oder nur in sehr geringer Zahl vorhanden 
sind. Dieser letztere Umstand gab N&mee Veranlassung in Über- 
einstimmung mit Strasburger, Zimmermann u. A. m. zu der An- 
nahme, daß „zwischen den achromatischen Fäserehen und den Nuk- 
leolen ein inniger Zusammenhang besteht?)*. 

Die hohe Bedeutung einer derartigen experimentalen Erfor- 
schung vollauf würdigend, sah sich Gerassimoff veranlaßt, eine 
Reihe von experimentalen Untersuchungen anzustellen, wobei er 
gleichfalls für seine Zwecke eine ähnliche Methode anwendete. In 
seiner Arbeit: „Über die Lage und Funktion des Zellkerns“ (Bull. 
d. 1. Soe. Imp. d. Nat. d. Moscou, 1900) führt er aber leider nur 
„hauptsächlich die Resultate der Experimente mit der Abkühlung“ 
ant), unter Bezugnahme darauf, daß, ... „obgleich diese Experi- 
mente mit Anwendung der Anästhesierung auch erfolgreich waren, 
dennvch umfassendere Experimente mit verschiedenen Arten einst- 
weilen noch nicht gemacht worden sind. — Die Anästhesierung hat 


1) „...ein hyalines, den Kern umgebendes, um Pole kappenförmig entwickel- 
tes Gebilde, das ich hier der Kürze wegen als Periplast bezeichnen will* — 
l. e. p. 242. 

2) 1. ©. p. 251. 

3) 1. e. p. 251. 

4) „Eine detaillierte Untersuchung desjenigen störenden Einflusses, welchen 
die Abkühlung und auch andere Agentien auf den sich teilenden Kern ausüben, 
wird vielleicht einige bis jetzt noch streitige Fragen über den Prozeß der Ka- 
ryokinese lösen und auch genauer die Ähnlichkeit und den Unterschied zwischen 
der direkten und indirekten Kernteilung offenbaren. Es versteht sich von selbst, 
daß’ einer solehen Untersuchung eine ausführliche und sorgfältige Untersuchung 
des normalen Vorganges des Prozesses vorangehen, oder wenigstens mit derselben. 
parallel gehen muß (l. c. p. 223). 


512 


im Vergleich mit der Abkühlung die Unbequemlichkeit, daß dabei 
in den Organismus, obgleich auch in geringerer Menge, doch stark 
wirkende Stoffe eingeführt werden. Wie mir scheint, bietet sie ein 
mehr theoretisches Interesse dar; die Abkühlung kann man als 
eine mehr erprobte Methode betrachten, kernlose Zellen und Kam- 
mern zu erhalten — eine Methode, welche eine praktische Bedeu- 
tung besitzt“. 

In demselben Jahre wie Gerassimoff veröffentlichte Alexander 
Nathansohn, welcher es sich zur Aufgabe stellte, die physiologische 
Bedeutung der Amitose zu untersuchen, eine höchst interessante, 
im Laboratorium von Prof. Pfeffer ausgeführte Arbeit!), über deren 
Ergebnisse Pfeffer selbst bereits früher in den Ber. der Sächs. 
Gesellseh. d. Wiss., Math.-phys. KI, vom 3. Juli 1899 unter dem 
Titel: „Über die Erzeugung und physiologische Bedeutung der 
Amitose“ berichtet hat. 

Nathansohn stellte seine Versuche teils nach der Gerassi- 
moffschen Methode an, teils aber unter Anwendung der Ätherisie- 
rung. Im letzteren Falle kam bei der Kultur von Spirogyra orbi- 
culata eine 1°/,ige Atherlösung in Wasser zur Anwendung, in wel- 
cher das Untersuchungsmaterial ungefähr 3/, Stunden verblieb 2). 
Die Beobachtungen wurden in besonders zu diesem Zwecke ange- 
fertigten gläsernen Kammern ausgeführt, wobei Nathansohn konsta- 
tierte, daß, wenn die Karyokinese in den Zellen vor dem Versuche 
begonnen hatte, „die im Gang befindlichen Karyokinesen normal 
zu Ende geführt wurden, selbst dann, wenn sie sich in dem aller- 
ersten Stadium der beginnenden Plasmaansammlung um den Kern 
befanden. Nie habe ich bei meinem Objekte ein Zurückgehen be- 
reits begonnenez Mitosen, wie es Gerassimoff beschreibt, wahr- 
nehmen können. Dagegen erfolgten die in der Ätherlösung neu 
auftretenden Teilungen nach einem ganz anderen Typus“ )....,Die 
ersten Anzeichen der beginnenden Kernteilung treten am Zellkerne 
selbst auf. Dieser fängt in hohem Grade anzuschwellen, die Kon- 
turen des Nukleolus werden unregelmäßig, und dieser streckt sich 
in einer zur Längsachse der Zelle senkrechten Richtung in die 


1) „Physiologische Untersuchungen über amitotische Kernteïlung“. Jahrb, f. 
wiss. Bot. 1900. Bd. 35. Heft I, p. 48. 

MPIMCND. 97: 

SLR or 


513 


Länge. — .....Während des Anschwellens verliert der Kern an Durch- 
sichtigkeit und außerdem nimmt das Plasma der den Zellkern um- 
gebenden „Kerntasche“ während dieses Stadiums eine körnige Be- 
schaffenheit an. ... Unterdessen hat, sofort bei Beginn der Kern- 
teilungsvorgänge, die Anlage der jugendlichen Membran begonnen, 
deren Ausbildung dann rasch vorwärts geht. Nach kurzer Zeit hat 
sich in der üblichen Weise ein Ring gebildet, in dessen Öffnung 
der Kern liegt, welcher sehr bald seine frühere Durchsichtigkeit 
wiedergewinnt. Wir finden ihn in diesem Stadium mit zwei ein- 
ander anliegenden Nukleolen ausgestattet..... Jetzt beginnt die 
Durchschnürung des Zellkerns... Während der Zerschnürung wer- 
den die Kerne nicht, wie es bei der amitotischen Teilung häufig 
der Fall ist, auseinandergezogen, sondern bleiben aneinander ge- 
schmiegt, bis der eigentliche Teilungsvorgang beendet ist“. 

Auf diese Weise trat nach den Beobachtungen des Autors in- 
folge der Einwirkung des Äthers anstatt der Karyokinese in ge- 
wissen Zellen eine amitotische Teilung des Zellkerns ein, welche 
unter den gegebenen Versuchsbedingungen mit Ausnahme gering- 
fügiger, kaum wahrnehmbarer Einzelheiten sich fast ganz voll- 
ständig am lebenden Objekte verfolgen ließ. Oft kamen hierbei 
verschiedenartige Abweichungen vor, sowohl von der typischen 
Mitose, als auch von der von Nathansohn bemerkten Amitose; diese 
Abweichungen bestanden entweder in dem Vorhandensein einer 
größeren Anzahl von Kernkörperchen, als es gewöhnlich der Fall 
ist, oder in deren anormalen Form oder auch in der Einschnürung 
des Kerns zu der Zeit, wenn der Nukleolus seine Teilung noch 
nicht beendet hat. — Trotz allen diesen Abweichungen gelang es 
jedoch dem Autor, den mehr oder weniger normalen Verlauf der 
Amitose während eines Zeitraumes von zirka 3 Wochen zu beob- 
achten, „wenn man öfters für die Erneuerung der Kulturflüssigkeit 
sorgt“ und wenn die angewendete Ätherlösung nicht stärker als 
1/,0/, bis 3/,°/, war. Je länger aber die Zellen der Einwirkung des 
Äthers ausgesetzt blieben, um so häufiger konnten „kernlose Kam- 
mern beobachtet werden, die durch unvollständige Scheidewandbil- 
dung ohne vorherige Kernteilung abgetrennt werden“!). Wenn je- 
doch die Fäden von Spirogyra „die lange Zeit in Ätherlösung ver- 
weilt hatten“, in ihre gewöhnlichen normalen Lebensbedingungen 


Yalzesp. 65: 
Bulletin III. 2 


514 


wieder zurückversetzt wurden, so begann in ihnen, als Beweis 
ihrer vollen Lebensfähigkeit, wieder der Teilungsprozeß nach dem 
gewöhnlichen mitotischen Typus. („Diese Teilungen verlaufen nun 
ebenfalls in normaler Weise mitotisch*) 1). 

Nathansohn beobachtete die Amitose unter den Bedingungen der 
Ätherisation auch bei Closterium, sowie in den Staubfädenhaaren 
von Tradescantia virginica, wenn auch im letzteren Falle seine 
Beobachtungen nicht vollständig waren wegen der allzugroßen 
Empfindlichkeit der Objekte, die schnell abstarben. In seinen Schluß- 
folgerungen spricht sich der Verfasser, ebenso wie Demoor, für 
eine gewisse Unabhängigkeit des Plasmas und des Zellkerns aus. 
„Ganz analog tritt in unsern Versuchen mit Spyrogyra sowohl wie 
mit Tradescantia, in denen die Narkotisierung stattfindet, bevor 
sich der Kern und ein Teil des Cytoplasmas zur Bildung der ka- 
ryokinetischen Figur vereinigt haben, ein Unterschied in der Emp- 
findlichkeit jener beiden Teile hervor; eine Vereinigung findet in 
diesem Falle gar nicht statt, und der Kern vollzieht seine Teilung 
auf einem vom Cytoplasma relativ unabhängigen Wege“ ?). Der Ver- 
fasser tritt ferner ebenfalls entschieden dafür ein, daß „die Mitose, 
unbeschadet der vollen embryonalen Qualität der Tochterzellen 
durch Amitose ersetzt werden kann“?) und daß es daher augen- 
scheinlich sei, daß zur richtigen Verteilung der Erbmasse die Ka- 
ryokinese nicht notwendig ist 4). 

Gestützt auf theoretische und experimentale Schlußfolgerungen, 
trat im Jahre 1902 Waldemar v. Wasielewsky in dem „Jahrb. für 
wiss. Bot.“ gegen das — wie er es nennt — allmächtige „Mitosen- 
dogma“ 5) auf. Der Schmitz’schen Anschauung folgend — nach 
welcher, abgesehen von den beträchtlichen Abweichungsarten der 
Kernteilung, diese Aberrationen durch allmähliche Übergänge mit- 
einander in Verbindung stehen, und zwar in so enger Verbindung, 
daß sie nicht als heterogene Formen, sondern nur als Modifikatio- 
nen einer und derselben Grundform zu betrachten sind — gibt 
der Verfasser sogar eine Aufstellung der von ihm unterschiedenen 
Komplikationsstufen. Auf dem Wege von der einfachsten bis zur 


1) ]. ©. p: 6% 
l. e. p. 74. 
=c.p. #0. 
SNA D Eure 
5) „Theoretische und experimentelle Beiträge zur Kenntnis der Amitose“. 


515 


kompliziertesten Art und Weise der Kernteilung können wir nach 
den Angaben Wasielewsky’s vier Hauptetappen anführen: Dia- 
tmese, Diaspase, Hemimitose und Mitose. Der Unterschied zwischen 
den ersteren beiden Typen besteht darin, daß „bei der Diaspase 
hauptsächlich die eigentliche innere Kernmasse, sich teilend, tätig 
sei, dagegen bei der Diatmese die innere Kernmasse, vom Nukle- 
olus abgesehen, in einen passiven Zustand geraten sei und hier 
vielmehr die Kernmembran aktiv den Teilungsvorgang vollziehe. 
In diesem letzteren Falle wird gleichsam der Kern halbiert; im 
ersteren Falle halbiert er sich unter eigener Tätigkeit seiner Innen- 
bestandteile“. Als Objekt für die experimentalen Untersuchungen 
dienten Wasielewsky die Wurzelspitzen von Vicia Faba, ein jeder- 
zeit leicht zu erhaltendes und ein typisches embryonales Gewebe 
lieferndes Material. Zur Narkose wurde Chloralhydrat in einer Kon- 
zentration von 0:10}, bis 0'75°/, während einer Zeitdauer von !/; 
bis 4 Stunden angewendet. Nach dem Versuche wurde das Objekt 
in fließendem Wasser ausgewaschen, verblieb einige Zeit in mit 
Wasserdampf gesättigtem Raume und erst dann wurde es in die 
Fixierflüssigkeit gebracht. Die vom Verfasser auf Seite 412 beige- 
fügte Tabelle zeigt mit völliger Deutlichkeit die Untersuchungs- 
methode und die Bearbeitung des Materials. Auch ersehen wir dar- 
aus, daß eine einstündige Einwirkung von 75°/,-igem Chloralhydrat 
sich in Gestalt einer Wellenlinie darstellt, welche in bezug auf die 
Amitose (Diatmese) ihr Maximum nach Verlauf von 24 Stunden 
erreicht, darauf mit annähernd gleicher Geschwindigkeit sinkt. 
Nach Verlauf von abermals 24 Stunden sind alle Folgen der Nar- 
kose vollständig verschwunden, so daß die Wurzeln wieder ihr 
früheres, normales Aussehen zeigen. Das erste Anzeichen der Vor- 
bereitung zur Amitose besteht in der Verdoppelung der Anzahl der 
Nukleolen im Zellkerne. Diese Erscheinung tritt bereits nach 
1/,-stündiger Einwirkung des Chloralhydrats ein und zwar zur Zeit, 
in welcher die Kerne noch völlig unverändert geblieben sind, „ab- 
gesehen von nicht selten amöboiden Verziehungen“. — Die Tatsache, 
daß die Teilung des Nukleolus sich mit solcher Regelmäßigkeit 
während der Amitose vollzieht, spricht direkt dafür, daß man es 
für mehr als nur ein „großes Chromatinkorn“ halten muß, daß es 
vielmehr ein „Organ des Zellkerns“ darstellt. Nukleoius und Kern- 
membran sind zwei Substrate, auf welche die Narkose auf bis jetzt 
noch unaufgeklärte Weise eine „aktivierende, erregende Wirkung“ 


2* 


516 


ausübt, die übrigen Teile des Kernes bleiben unter ihrem Einflusse 
absolut paralysiert. Die Folge dieses letzteren Umstandes ist ein 
eigenartig auftretender „Modus“ der Bildung der Zellmembran, 
welche anfänglich vom Plasma irgendwo in der Nähe der bereits 
vorhandenen Membran ausgeschieden wird, später allmählich wächst, 
sich zwischen den sehr oft dicht nebeneinander liegenden Kernen 
durchdrängt, bis sie schließlich die Zelle in zwei völlig neue abteilt !). 
Einen derartigen Verlauf der Bildung der Zellmembran betrach- 
tet Wasielewsky als einen atavistischen, „uralten Teilungsmodus“ 2). 
Unter den Abweichungen vom Typus (Diatmese) müssen gewisse 
Unregelmäßigkeiten im Aussehen des sich teilenden Zellkerns er- 
wähnt werden, sowie auch die auf Fig. 5 Tab. VII dargestellte 
Hemimitose. 

Zu einem von den vorher angeführten Antoren ganz verschie- 
denen Zwecke wendete S. v. Wisselingh Lösungen von Kaliumnitrat, 
Chloralhydrat und Phenol bei seinen Untersuchungen über Spiro- 
gyra an®). Es handelte sich im gegebenen Falle um langsames 
Töten der Protoplasten, wobei „sehr verschiedene Erscheinungen 
auftreten können, und bisweilen dabei Organe sichtbar werden, die 
sonst nicht wahrnehmbar sind“). Bei Anwendung von 10°/,iger 
Kalisalpeterlösung ergaben sich abnormale Plasmolysen. Der Zell- 
kern verschob sich hierbei schnell gegen die Zellwand und drang in 
die darunter liegende Protoplasmaschicht ein. Dabei erfuhr sein 
Gerüst eine sehr wesentliche Veränderung und der Nukleolus ver- 
schwand bald spurlos. Vom Kerne blieb schließlich nur ein läng- 
liches Bläschen übrig, welches seinem Inhalte nach nicht von dem 
es umgebenden Protoplasma zu unterscheiden war. Bei Anwen- 
dung von 5°/,, 3°/,, oder 21/,°/igen Lösungen kann neben dem 
Auftreten abnormaler Plasmolysen oft auch noch Ausscheidung des 
Nukleolus zusammen mit gewissen Teilen des Kerninhalts in das 
ihn überall umgebende Plasma beobachtet werden. Derartige Er- 
scheinungen sprechen dafür, daß Salpeterlösungen, welche zerstö- 
rend auf den Kerninhalt einwirken, dessen Membran nicht an- 
greifen. 


1) ]. e. p. 405. 
2) 1. ec. p. 406. 
3) „Untersuchungen über Spirogyra“. Botan. Ztg., Heft VI, 1902. 
SAC Hp Aile 


DIT 


- Ganz andere Resultate ergaben sich bei Anwendung von Chloral- 
hydratlösungen. „Nukleolus und Kerngerüst erfuhren in diesem 
Falle keinerlei tief eingreifende Veränderungen !), dagegen traten 
blasenförmige Aufschwellungen des körnigen, den Zellkern um- 
gebenden Plasmas auf, welche besonders gut geeignet sind zur 
Beobachtung des Momentes des Verschwindens oder des Erscheinens 
der Kernwand während des karyokinetischen Prozesses. Außerdem 
traten infolge der oben erwähnten blasigen Aufschwellungen ge- 
wisse Teile des Protoplasmas und zwar besonders die Kernspindel 
mit außergewöhnlicher Deutlichkeit hervor. „Mittels Chloralhydrat- 
lösungen und Lösungen anderer Stoffe kann man um den Kern 
und auf den Aufhängefäden die Vakuolenwandung sichtbar machen; 
dieses gilt sowohl für den ruhenden Kern, als für die in Teilung 
begriffenen Kerne“ sagt der Autor am Schlusse?). Phenollösungen 
rufen ganz außerordentlich starke Veränderungen in den Kernen 
hervor. ohne jedoch zugleich in die scharfe Nüancierung des einen 
oder des andern ihrer Teile einzuwirken, daher sind sie nach 
v. Wisselingh’s Ansicht „von keiner großen Bedeutung bei den ka- 
ryokinetischen Untersuchungen“ ?). 

Aller Wahrscheinlichkeit nach war es die oben zitierte Arbeit 
Wasielewsky’s, welche Blazek die Veranlassung zu seinen Versu- 
chen über die Wirkungen von Benzoldämpfen auf die Zellteilung 
gab *). Die Wurzelspitzen von Pisum sativum wurden der Einwir- 
kung der Benzoldämpfe auf die Dauer von !/, bis zu einer ganzen 
Stunde ausgesetzt, wobei auf ein Gefäß von 1640 eem Rauminhalt 
05 cem Benzol verwendet wurde. Die Objekte wurden unmittel- 
bar nach der Beendigung des Versuches fixiert. Nach Verlauf einer 
1/stündigen Einwirkung verwandelte sich die Achromatinspindel 
nach den Beobachtungen des Autors in eine körnige Anhäufung, 
die auch in denjenigen Zellen auftrat, die dem Versuche während 
einer Zeitdauer von 1 Stunde und länger ausgesetzt wurden. Im 
letzteren Falle trat aber außerdem noch eine Anomalie in der Ge- 
stalt und der Lage der Chromosomen auf, welche sich dann in den 
meisten Fällen zu einer formlosen Masse vereinigten. Im Cyto- 


1) 1. ep. 123. 

a\lı.e..p. 187. 

30126. pP. 126. 

4) I. Blazek: „Über den Einfluß der Benzoldämpfe auf die pflanzliche Zell- 
teilung* nach dem Referate im „Botan. Zentralbl.“ Nr. 46, vom Jahre 1902. 


D18 


plasma wuchsen zu dieser Zeit die Vakuolen zu außerordentlich 
großen Dimensionen an, wobei sie sogar den Zellkern deformierten. 
Wenn der Versuch mit dem Unterschiede angestellt wurde, daß die 
Wurzelspitzen der Einwirkung der Benzoldämpfe von oben ge- 
nanntem Sättigungsgrade eine halbe Stunde und nach Ablauf dieser 
Zeit noch weiter exponiert wurden, jedoch bei allmählich herabge- 
mindertem Sättigungsgrade, so ergab sich nach Verlauf einer halben 
Stunde die Wiederherstellung normaler Spindeln bei gleichzeitigem 
Verschwinden der körnigen Masse. Dabei zeigten sich jedoch als 
parallele Erscheinungen verschiedentliche Unregelmäßigkeiten der 
karyokinetischen Figuren, vor allem ergab sich Multipolarität, fer- 
ner bewegten sich die Chromosome nicht gleichzeitig nach den 
Polen zu. sondern es kamen auch Fälle vor, daß einige von ihnen 
am Äquator verblieben, oder einen Ring, oder einen Halbring, 
oder einzelne unregelmäßige Gruppen u. dergl. bildeten. 

Bei der Rekonstruktion von uninukleolären Tochterkernen, an 
deren Bildung sich oft nur einzelne Chromosomen beteiligen, erga- 
ben sich anstatt normaler Bildungen ringförmige, halbringförmige 
oder sanduhrförmige Kerne. Die Zellscheidewand war mitunter 
völlig ausgebildet, jedoch kamen auch Fälle vor, daß sie sich zwi- 
schen zwei Kernen von ungleicher Größe nicht bildete und dann 
waren diese zwei oder manchmal auch in größerer Anzahl vorhan- 
denen Kerne in einer und derselben Zelle eingeschlossen. Es kam 
auch manchmal vor, daß ähnlich, wie solches bei der Bildung von 
Tetraden geschieht, so auch hier zwischen allen Kernen gleichzeitig 
die Scheidewände auftraten, wodurch die Mutterzelle in mehrere 
Tochterzellen geteilt wurde. Setzte man aber Wurzeln mit derar- 
tigen Zellen einer 21/,stündigen Einwirkung der reinen Luft aus, 
so trat Karyogamie ein, unter deren Einfluß sie zum normalen 
einkernigen Zustand zurückkehrten. 

Als Antwort auf die oben näher betrachtete bekannte Arbeit 
Nathansohn’s über Spirogyra veröffentlichte ©. von Wisselingh im 
der Botan. Zeitung vom Jahre 19053!) die Resultate seiner fünften 
Untersuchung über Karyokinese. Seiner Ansicht nach gab jedoch 
die Nathansohnsche Kulturmethode „sehr unbefriedigende Resultate. 
Ich konnte wohl eine eigentümliche Abweichungen bei der Karyo- 


1) Cv. Wisselingh: „Über anormale Kernteilung“; Botan. Zeitung, Heft X— 
XII, 1903. 


519 


kinese beobachten, aber Amitosen, von denen Nathansohn und 
Pfeffer Mitteilung machen, kamen in meinen Ätherkulturen nicht 
vor“ 1). Wisselingh stellte daher außer den Versuchen mit Äther, 
noch Experimente mit dem von ihm bereits früher angewandten 
Chloralhydrat an, in Lösungen von ‘/,6°/,—1/100/ „Mit Lösungen 
von solcher Stärke erhielt ich fast immer gute Resultate“, sagt er im 
Kapitel über die Methodik seiner Untersuchungen. Die Spirogyra- 
fäden verblieben in diesen Lösungen 2 bis 12 Tage lang, einige 
aber 2, 3 und sogar 4 Wochen. Wenn die Spirogyra dem Ver- 
suche nur auf verhältnismäßig kurze Zeitdauer unterzogen wurde, 
so trat bei der Überführung in frisches Quellwasser bereits nach 
Verlauf von einigen Tagen wieder die normale karyokinetische 
Kernteilung ein; wenn das Chloralhydrat längere Zeit einwirken 
konnte, so ließ auch die Karyokinese entsprechend längere Zeit 
auf sich warten. — Die zuerst dem Beobachter bei den Versuchen 
mit Chloralhydrat, sowie auch mit !/,°/,igem Äther in die Augen 
fallende Erscheinung war die Vielkernigkeit der dem Versuche 
unterworfenen Zellen, d. h. der Stillstand in der Bildung der Zell- 
scheidewände, oder mit anderen Worten die Konstatierung des 
Faktums, auf welches uns bereits Demoor seiner Zeit als erster 
aufmerksam gemacht hat. 

Es kommen dabei sehr verschiedenartige Abweichungen vom 
Typus der Kernteilung vor. Manchmal sind sie ziemlich unbe- 
deutend und äußern sich nur in unregelmäßigem Aufbau der 
Spindel. in ungewöhnlichen Bewegungen des Kernes u. dergl. — 
In anderen Fällen sind diese Abweichungen viel stärker, wobei 
die Tochterkerne sehr voneinander differieren in bezug auf ihre 
Größe und Struktur, die Heteropolie und die Spindelbildung gänz- 
lich zum Stillstand gebracht wird; die Zellmenbran erscheint über- 
haupt nieht und in den extremsten Fällen wird der Zellkern, ob- 
gleich er verschiedene innere Formveränderungen erleidet, keiner 
Teilung unterworfen. Nach den Worten des Autors „kommen un- 
ter dieser... Kategorie von Abweichungen viele vor, die von 
mehreren anderen Forschern ohne Zweifel als direkte Kernteilun- 
gen, Fragmentationen oder Amitosen gedeutet sein würden“ ?). Die 
Untersuchung der im Innern des Kernes vor sich gehenden Ver- 


Sulz.eup:220%. 
2) 1. c. p. 218. 


änderungen führten jedoch Wisselingh bei einem derartigen ver- 
dächtigen Teilungsmodus zu der Überzeugung, daß „auch die letzt- 
erwähnten Abweichungen ohne Zweifel als Karyokinesen betrachtet 
werden müssen“). Die hauptsächlichste Begründung zu dieser Be- 
hauptung bestand zunächst darin, daß das Kerngerüst, abgesehen 
von den bedeutenden Abweichungen im Teilungsmodus, „dieselben 
Veränderungen in der Struktur erleidet, wie bei der normalen Ka- 
ryokinese“?), ferner darin. daß sogar in Fällen großer Abweichun- 
gen vom normalen Typus, sogar bei vollstindigem Aufhören der 
Heteropolie, dann dennoch eine Verdopplung der „Nukleolusfäden“ 
zu den gewöhlichen Erscheinungen gehört, ähnlich wie beim nor- 
malen Prozesse. 

Bei der Nachprüfung der Nathansohn’schen Versuche experimen- 
tierte Wisselingh außerdem noch, wie solches bereits oben erwähnt 
wurde, mit !/;0/,iger Ätherlösung. „Alle möglichen Stadien der Kern- 
teilung wurden von mir beobachtet“, sagt er. — „Was die Kern- 
struktur angeht, zeigte sie nichts abnormales. Auch fand ich viele 
Tochterkerne. die aneinander lagen, aber keine einzige Beobachtung 
konnte mit Durchschnürurg oder Amitose in Verbindung gebracht 
werden“). Die Erklärungen Nathansohns und Pfeffers über die von 
denselben beobachteten Bilder schreibt Wisselingh „einer großen 
Lücke in den Beobachtungen“ zut). 

Ebenso skeptisch verhält er sich den Beobachtungen von Ge- 
rassimoff gegenüber und indem er die Überzeugung ausspricht, daß 
auch hier die Ursache des Irrtums in ungenügender Beobachtung 
und falscher Auffassung der bemerkten Beziehungen’) zu suchen 
ist, kommt er schließlich zu der Schlußfolgerung, daß „die bisheri- 
gen Untersuchungen nicht ausreichen, um anzunehmen, daß hier 
bei Spirogyra in der Tat direkte Kernteilungen beobachtet worden 
sind 6)*....„Auf Grund meiner früheren Erfahrungen bei Fritillaria 
und Leucojum und meinen heutigen bei Spirogyra bin ich der An- 
sicht, daß es sich mehr und mehr zeigen wird, daß viele Kern- 
figuren, welche den früher als Stadien der Amitose, der Fragmen- 


dre ;ply218; 
AC p 200) 
SMIC D 200) 
Sul. ep. 236. 
Der Cp 0299) 
6) Ve. P. 240, 


521 


tation, oder der direkten Teilung beschriebenen ähnlich sind, bei 
einem abnormalen Verlaufe der Karyokinese entstehen“ !). 

Diese Arbeit Wisselingh’s rief eine Polemik zwischen diesem 
und Nathansohn hervor, welche indessen zu keinem Resultat führte, 
da beide Forscher bei ihrer Meinung verharrten ?). 

Als eine Bestätigung der Ansicht Nathansohns erschien im Jahre 
1903 in den „Acta der kaiserl. St. Petersburger Naturforsch. Ge- 
sellschaft“, Band 33, Heft 3, eine Arbeit aus dem Laboratorium 
Prof. Palladin’s von B. K. Sablina. Der Autor, welcher u. a. auch 
unter Anwendung von Schwefeläther, schwefelsaurem Chinin und 
Chlorlithium experimentierte, erhielt ganz deutliche Amitosen, auber 
verschiedenartigen anderweitigen Abweichungen von der normalen 
Karyokinese. Höchst interessant ist dabei die Bemerkung des 
Autors, daß „in manchen Fällen der Körper des Zellkerns über- 
haupt nicht gefärbt erschien“ 3). 

Zur Vervollständigung seiner im Jahre 1903 in den „Jahrb- 
für wiss. Bot.“ veröffentlichten Arbeit publizierte W. v. Wasiele- 
wski in derselben Zeitschrift für 1904 den zweiten Teil seiner 
Abhandlung), welcher aber an neuen Tatsachen ziemlich arm ist. 
Neu sind z. B. die durch die Figuren auf Seite 589 erklärten Be- 
obachtungen. Nach den Erklärungen des Autors „haben wir in Fig. 1 
oben einen Kern, der in Chromosomen zerfallen ist, ....in Fig. 2 
sieht man, daß die Chromosomen sich auseinander bewegen nach 
den beiden Enden der Zelle hin; in Fig. 3 endlich, daß die Son- 
derung vollzogen ist und die Tochterkerne sich zu bilden anfan- 
gen“. — Die soeben beschriebenen Abnormitäten verdienen, wie 
wohl bereits jedermann aufgefallen ist. noch aus einem besonderen 
Grunde unser Interesse. Sie legen ein gewichtiges Zeugnis ab zu 
gunsten der Anschauung, daß die Chromosomen „Eigenbewegung 
besitzen“ 5). Neue Versuche mit Chloralhydrat, Verwundungen, Chlo- 
roform, Äther ete., auf welche der Autor in seinen früheren Unter- 


1) lc p. 241. 

2) „Kritische Bemerkungen zu Van Wisselingh’s „Über abnormale Kernteilung“ 
von Alex. Nathansohn — und „Antwort auf die kritischen Bemerkungen von A. 
Nathansohn“ von C. van Wisselingh“, ef. Bot. Ztg. Nr. 2, 1904. 

Suse p2 17. 

4) „Theoretische und experimentelle Beiträge zur Kenntnis der Amitose“, 
2. Abschnitt. — Jahrb. f. wiss. Bot., Bd. 39., Heft 4. — 1904. 

3) ib 0a Bl) 


522 


suchungen Hoffnung setzte, geben indessen keinerlei bestimmte, 
entscheidende Resultate, was aber die Anschauungen Wasielewsky’s 
keineswegs erschütterte, wie aus folgenden Zitaten hervorgeht: „Wenn 
man alle Erfahrungen zusammennimmt, die zoologischen wie die 
botanischen, so erleidet das Problem des Verhältnisses zwischen 
Amitose und Mitose offenbar eine Verschiebung. Daß die Amitose 
eine Senilitäts- und Degenerationserscheinung sei, wird nicht mehr 
behauptet werden können, da, um es noch einmal zu wiederholen, 
Degeneration auch nach mitotischer Teilung eintreten kann und 
nach amitotischer keineswegs einzutreten braucht... Wohl aber wird 
man die Frage aufwerfen können und müssen, weshalb bei der 
überwiegenden Mehrzahl der Lebewesen-Pflanzen, wie Tiere — die 
Amitose, obwohl gelegentlich einmal auftretend und durch äußere 
Eingriffe wieder hervorgerufen, doch normalerweise ganz verschwun- 
den und durch die Mitose ersetzt worden ist?... Ich hatte in 
meiner ersten Publikation... des weiteren dahin ausgeführt, daß 
ein Kern einer phanerogamen Pflanze sehr viel mehr Arteigen- 
schaften zu übertragen habe, als der eines niederen Organismus, 
deshalb auch bei der Teilung genauer halbiert werden müsse“ )). 
Bohumil Nömee, welcher bezüglich der Erklärung der Abbildungen 
in der ersten Arbeit Wasielewsky’s Zweifel hegte, wiederholte, 
„um über die Einwirkung des Chloralhydrates auf die Kerntei- 
lung aus eigener Erfahrung ein Urteil bilden zu können“ — sei- 
ne Versuche mit Chloralhydrat und veröffentlichte die Resultate 
in demselben Bande der Jahrbücher, in welchen die letzten 
Untersuchungen des eben erwähnten Autors erschienen waren ?). 
Die ersten Versuche wurden mit Vicia Faba angestellt, wobei 
0:75°/, Chloralhydrat, dessen Einwirkungsdauer eine halbe oder 
eine ganze Stunde betrug, zur Anwendung kam. Die Einwirkung 
desselben auf die unmittelbar nach Beendigung des Versuches fi- 
xierten Wurzeln zeigte sich vor allem in der völlig desorgamsier- 
ten Spindel sowie ferner in der unregelmäßigen Lagerung der ein 
ganz normales Aussehen besitzenden Chromosomen in Gruppen, 
deren mehrere manchmal in derselben Zelle vorkamen. Dieser 
letztere Umstand spricht nach der Ansicht des Autors deutlich da- 


1) 1. e. p. 587. 
2) Bohumil Nömee: „Über die Einwirkung des Chloralhydrates auf die Kern- 
und Zellteilung“; Jahrb. f. wiss. Bot. 1904, Bd. 39, Heft 4. 


523 


für, daß „durch den Einfluß der Chlorallösung zunächst die Be- 
wegung der Chromosomen unregelmäßig, sodann sistiert wird“). 
Dabei können verschiedene anormale Figuren auftreten, welche oft 
an einen „hantelförmigen Kern“ erinnern. — Die Versuche dieser 
Serie wurden verschiedenen Variationen in dem Sinne unterworfen, 
daß die Fixierung entweder, wie bereits oben erwähnt, sofort oder 
nach Verlauf einiger Zeit vorgenommen wurde. wobei die der Ein- 
wirkung des Chloralhydrates ausgesetzten Wurzeln in Wasser von 
18°C gewaschen wurden, manchmal auch außerdem noch in feuch- 
ten Sägespänen verblieben. — Wurzeln, welche in den letzteren 
2 Stunden liegen blieben, besaßen alle Anzeichen einer vollständi- 
gen Wiederherstellung der normalen Teilungsprozesse“ 2). In den- 
jenigen Präparaten, welche den Versuchen auf eine Dauer von 17 
Stunden ausgesetzt wurden, konnte eine ganze Reihe von Figuren 
konstatiert werden, welche stark an das erinnerten, was Wasiele- 
wsky Stadium der Diatmese genannt hat. — Da nun die Lö- 
sung der Frage über ihren Ursprung von besonderer Wichtigkeit 
war, so stellte der Autor eine zweite Serie von Versuchen auf, wo- 
bei abermals 0:75°/,iges Chloralhydrat angewendet wurde mit darauf 
folgender einstündiger Waschung in fließendem Wasser und Einbrin- 
gung des Versuchsmaterials auf mehr oder weniger lange Zeitdauer 
in Sägespäne. Das Resultat dieses Versuches, welches sich im allge- 
meinen mit demjenigen des voraufgegangenen deckte, ließ hinsicht- 
lich Vicia Faba folgende Schlußfolgerungen zu. Die Chloralisierung 
sistiert die Kern- und Zellteilung. Im Falle des Auswaschens mit 
Wasser und der Weiterkultur unter normalen Bedingungen, wird 
allmählich die Fähigkeit zur normalen Teilung wiederhergestellt, 
welche jedoch nach Verlauf einer gewissen Zeit abermals verschwin- 
det, um schießlich wieder ihren alten Standpunkt einzunehmen. In 
beiden Phasen des Stillstandes der normalen Beziehungen ergeben 
sich zweikernige Zellen. oder Kerne von unregelmäßiger Gestalt, 
welche oft an die Sanduhrform erinnern. In zweikernigen Zellen 
sind beide Kerne gewöhnlich nebeneinander gelagert, weshalb sie 
mitunter den Eindruck diatmetischer Stadien machen 3). Viel über- 
zeugender aber bezüglich der Lösung der Frage über die Unmög- 


2er Pr 603. 
MRC pr 697: 
2) 1.04 P: ‚668. 


524 


lichkeit. durch Chloralisation Amitosen hervorzurufen. waren die 
Versuche des Verfassers mit Pisum sativum. An einer ganzen 
Serie von Wurzelspitzen, welche während einer und derselben Zeit- 
dauer (1 Stunde) chloralisiert, hierauf sorgfältig gewaschen, dann 
während 1, 3, 5'/,. 17, 20, 27 und 48 Stunden in feuchten Säge- 
spänen gehalten und darauf erst fixiert wurden, verfolgte Nëmec 
eine Reihe allmählicher Veränderungen, welche ohne Kenntnis ihrer 
Genesis sehr leicht für Figuren der einfachen Amitose hätten ge- 
halten werden können. Außer Vicia und Pisum untersuchte Në- 
mee noch die Wurzeln von Allium cepa. Auch dieses Objekt zeigte 
dieselbe Erscheinung wie die vorigen, nämlich daß die Chloralisierung 
auch hier nicht imstande ist, diatmetische Stadien hervorzurufen. Auf 
Grund aller dieser Untersuchungen bestreitet Némec die Wasielew- 
skischen Schlußfolgerungen und sagt, daß „die vermutlichen Ami- 
tosen durch Umänderung von normalen, mitotischen Figuren ent- 
standen sind“... „Alle seine (Wasıelewski’s) Befunde lassen sich 
in einem andern Sinne deuten, als er es tut“!). Er fügt jedoch 
weiter hinzu, daß diese Ansicht sich nur auf die Versuche mit 
der Chloralisierung bezieht und daß „dadurch natürlich nicht be- 
stritten wird, daß durch andere Faktoren und unter anderen Um- 
stinden amitotische Teilungen hervorgerufen werden können“. 
Hierzu rechnet er die Experimente Nathansohn’s. — Bei der Zu- 
sammenfassung der Ergebnisse seiner Arbeit hebt Nömee folgende 
Punkte hervor: 1) Die Chlosalisierung wirkt vor allem desorgani- 
sierend auf die Spindel, deren Existenz schon in vivo vom Autor 
stark verteidigt wird. Da mit der Degeneration dieser Spindel auch 
die normale Auseinanderbewegung der Chromosome nach den Po- 
len zu sistiert wird, so ist es augenscheinlich, daß sie im gegebenen 
Falle eine bis jetzt noch nicht ganz genau bestimmte, dennoch 
aber höchst wichtige Rolle spielt, entgegen der Ansicht Fischers. 
2) Das Phragmoplast bildet sich nach seinen Schlußfolgerungen 
völlig getrennt vom Zellkern und kann gänzlich unabhängig von 
dem letzteren wirken, was besonders deutlich an kernlosen Zellen 
zu sehen ist. 3) Es kann in den Zellen eine autoregulative Kern- 
verschmelzung von 2, 3, und sogar einer noch größeren Anzahl 
derselben stattfinden 2), wobei im Laufe der Zeit eine Reduktion 


” 


Mc Hp. 708: 


2) Bei dieser Gelegenheit äußert sich der Autor folgendermaßen: „Man könnte 


525 


der verdoppelten oder verdreifachten Anzahl der Chromosomen 
eintritt. 

Als Vervollständigung seiner vorangegangenen Beobachtungen 
und zur Bestätigung der Resultate Nathansohns veröffentlichte Ge- 
rassimoff im Jahre 1905 in der „Flora“ (94 Bd.)!) eine kurze Ab- 
handlung über Ätherkulturen von Spirogyra nach den Untersuchun- 
gen von den Jahren 1894—97. 

Der Autor zieht folgendes Resume über deren Verlauf: „Also 
findet in den Ätherkulturen eine tonnenförmige Auftreibung, d. h. 
ein Diekenwachstum nur in den kernhaltigen Zellen statt; weder 
die kernlosen Zellen noch die kernlosen Kammern weisen eine 
solebe Auftreibung auf. Daraus muß man schließen, daß der Äther 
in schwachen Dosen einen gewissen stimulierenden Einfluß eigent- 
lich auf die Zellkerne ausübt: die Verstärkung der Aktivität der 
Kerne aber ruft ein Diekenwachstum der Zellen hervor. Die Wir- 
kung der erregenden Kerne ist auf diese Weise der Wirkung der 
vergrößerten Kernmasse analog ?). Eine schwache Ätherisierung er- 
höht die Reizbarkeit der Organismen. beschleunigt die Entwickelung 
der Knospen, verstärkt überhaupt die Atmung, die Lösung der 
Stärke, den Stoffwechsel, die synthetischen Prozesse und das Wachs- 
tum. Auf Grund der Resultate vorliegender Untersuchung kann 
man denken, daß auch in allen diesen Fällen die wesentliche Seite 
und das unmittelbare Resultat der Wirkung des Äthers in der 
Stimulierung der Zellkerne besteht. Als Folge dieser Stimulie- 
rung aber erscheint eine Verstärkung der allgemeinen Lebens- 
tätigkeit der diese Kerne enthaltenden Zellen“ 3). 

Der Zyklus dieser Arbeiten wird geschlossen durch die Unter- 
suchungen Andrews über Tradescantia und Momordica, welche im 
Laboratorium Prof. Pfeffers angestellt wurden und in den „An- 
nals of Botany, Nr. 76, Bd. 19, Jahrg. 1905 publiziert erschienen. 
Indem der Autor die von ihm gewonnenen Ergebnisse resumiert, 
sagt er, daß in einprozentiger Äthyl-Ätherlösung der ruhende Zell- 


schließen, daß die Fähigkeit zur Kernverschmelzung und zur gesetzmäßigen Mo- 
difikation der Chromosomen eigentlich allen normal einkernigen Zellen zukomme, 
daß aber diese Fähigkeit unter normalen Verhältnissen bloß bei der geschlecht- 


lichen Fortpflanzung sich zu äußern Gelegenheit habe. — 1. e. p. 724. 
1) J. J. Gerassimoff: „Ätherkulturen von Spirogyra*. 
SEM Sp SH 


SMACApD en 


526 


kern die Teilungsfähigkeit verliert. Wenn aber der Kern bereits 
begonnen hatte, seine Prophasen zu entwickeln, so verlief die Tei- 
lung normal sogar in Lösungen von 1, 2, 3, 4, 5 und 6°/,, wobei 
sogar auch die Zellscheidewand völlig ausgebildet wurde. Außerdem 
verlief der ganze Prozeß bedeutend schneller, als beim Kontroll- 
versuch. Erst eine 7v/, Äthylätherlösung hielt die mitotischen Er- 
scheinungen auf. In derselben Weise äußert sich die Bedeutung 
des Zellkerns auch bezüglich des Chloroforms. Während der Kern 
in den Stadien der Anaphase unter der Einwirkung einer halb- 
prozentigen Chloroformlösung in Wasser sich normal teilte, so war 
er, wenn er sich im Zustand der Ruhe befand, absolut jeder Mög- 
lichkeit beraubt, die Mitose überhaupt auch nur anzufangen. Das- 
selbe wird beobachtet auch bezüglich einer !/,°/, oder 1/,0/,igen 
Lösung von kohlensaurem Ammoniak. 

Bei einer 10/,igen Lösung des letzteren findet schon unter 
keinen Umständen eine Teilung mehr statt. Bei allen erwähnten 
Versuchen !) verlief der Teilungsprozeß stets vermittelst typischer 
Mitose. 

Den zehnten und letzten Punkt seiner Schlußfolgerungen for- 
muliert der Autor in felgender Weise: Diese Versuche beweisen 
deutlich, daß im Gegensatze zu den Beobachtungen Demoors der 
Zellkern unabhängig vom Plasma nicht zur Teilung schreiten kann; 
wird letzteres getötet oder auch nur zeitweise anästhesiert, so er- 
liegt der Kern demselben Schicksal. Der einzige Grund, warum 
der Kern länger als das Plasma seine Lebenstätigkeit äußert, liegt 
in der Notwendigkeit eines gewissen Zeitraumes, welchen das Rea- 
gens braucht, um bis zum Kerne vorzudringen. 

In derselben Weise kann sich der Kern nicht selbst teilen, 
wenn das Plasma völlig anästhesiert oder getötet ist, wie es ebenso 
für beide Grundbestandteile der Energiden unmöglich ist, getrennt 
voneinander leben, selbst unter den sonst allergünstigsten Existenz- 
bedingungen“ ?). 


Mit dieser Arbeit beschließe ich meine kurze und, wie schon 
gleich zu Anfang angedeutet wurde, nur in sehr engen Grenzen?) 


1) Außerdem wurden noch verschiedene andere Versuche angestellt, so z. B. 
mit Temperaturschwankungen mit H, CO, u. a. m. 

3) lc ip. 530. | 

3) Ich folge hier der Einteilung Zimmermanns in seinem bekannten Werke 


527 


gehaltene Betrachtung über die Literatur bezüglich des Einflusses 
der äußeren Bedingungen auf die Pflanzenzelle im allgemeinen und 
ihre Teilung sowie derjenigen des Zellkerns im besonderen. 


Il. Eigene Beobachtungen. 


Während mir als Ausgangspunkt für die zu vergleiehenden 
Ergebnisse die Methode Wi. I. Belajeffs !) diente, welcher die 
Figuren der Karyokinese bei Larix dahuriea an ins Laboratorium 
gebrachtem und einige Zeit lang in Wasser bei Zimmertemperatur 
stehen gelassenem Material erhielt und beobachtete, folgte ich in bezug 
auf die Art und Weise und die Form der Ätherisierung den Re- 
sultaten der Versuche K. Johannsens, welche vom Autor ausführ- 
lich in seiner höchst interessanten Broschüre unter dem Titel: „Das 
Ätherverfahren beim Frühtreiben“, Jena 1900, beschrieben wurden. 
Ein Teil der mit Knospen von Staubgefäßblüten besetzten Zweigen 
wurde bei einer Temperatur von — 16° R in einem Gefäß mit 
Wasser ans Fenster gestellt. die andere, in einem zweiten Gefäße 
befindliche Partie der Zweige wurde je nach Bedarf zu den Ver- 
suchen verwendet. Zu diesen letzteren verwendete ich eine Glas- 
glocke mit einfachen Wänden, von 6 Liter Rauminhalt, deren 
unterer Rand in die Falze des Untersatzes paßte. Im oberen Teile 
der Glocke war eine Schale zur Aufnahme von Watte oder eines 
Schwammes angebracht, welcher mit einer bestimmten Raumquan- 
tität Äther getränkt wurde. Hierauf wurde das Gefäß mit den 
in Ätherwasser getauchten Zweigen möglichst schleunig unter 
die Glocke gebracht und der Falz, in welchen der Rand der 
Glocke paßte, wurde mit geschmolzenem Selenka’schen Glaser- 
kitt ausgezogen’). Um ein schnelleres Erkalten des Kittes zu er- 


„Die Morphologie und Physiologie des pflanzlichen Zellkerns“; — „Der Einfluß 
von äußeren Bedingungen auf den Kern“ schließt auch das Kapitel ein: „Der 
Einfluß verschiedener Chemikalien“. 

1) Diese Methode wurde von Strasburger kontrolliert, wobei die Vergleichung 
der Figuren der Karyokinese, welche durch das oben angegebene Verfahren er- 
halten wurden, mit den Figuren von im Freien gesammelten Materiale die völlige 
Übereinstimmung derselben ergab. „Das Ergebnis lehrte, daß sich im Freien ge- 
sammeltes Material in den Teilungsbildern nicht von dem künstlich getriebenen 
unterscheidet...“ (ef. Ed. Strasburger „Über Reduktionsteilung, Spindelbildung 
etc.“ Jena 1900). 

2) Anfänglich stellte ich zuerst die Glocke auf und hierauf erst führte ich 
die Verkittung aus; es zeigte sich aber nachher, daß es zweckmäßiger ist, zuerst 


528 


zielen. wurde der ganze Apparat vorher in eine Wanne gestellt, in 
welche nach dem Einbringen des Kittes soviel Wasser gegossen 
wurde, bis der Untersatz der Glocke gänzlich damit bedeckt war. 
Das Wasser diente im gegebenen Falle nicht nur zur schleunigeren 
Erstarrung des Kittes, sondern gestattete zugleich auch sofortige 
Entdeckung mangelhaft verkitteter Stellen, weil der in Form von 
Bläschen auf der Oberfläche des Wassers erscheinende Äther nicht 
nur dem Auge, sondern auch dem Ohre die mangelhafte Dichtig- 
keit der Verkittung verriet. In dieser Weise wurde der Versuch 
stets des Morgens angestellt, so konnte ich mich während des Ver- 
laufes von mehreren Stunden überzeugen, ob am Apparate alles in 
gehöriger Ordnung ist; dabei wurde derselbe stets ans Fenster ge- 
stellt, um den ätherisierten Zweigen das nötige Licht zukommen 
zu lassen. 


Die Versuche wurden im Januar und Februar 1904 in zwei 
Serien angestellt. Bei der ersten aus 3 Versuchen bestehenden 
Serie entsprach in zwei Versuchen die quantitative Verwendung 
des Äthers genau dem entsprechenden Rezept Johannsen’s, wel- 
ches im Originale folgendermaßen lautet: „Will man in Wasser 
stehende Zweige ätherisieren,... so ist die bedeutende Ätherein- 
saugung des Wassers zu berücksichtigen, um nicht ganz irrelei- 
tende Resultate zu bekommen. Bei Gleichgewicht zwischen Äther- 
gehalt der Luft und Äthersättigungsgrad des Wassers enthält das 
Wasser pro Liter etwa 22 mal so viel gelösten Äther, als in der 
Luft pro Liter verdunstet ist. Wünscht man, um gleich ein Bei- 
spiel zu geben, ein Zylinderglas, welches 10 Liter fat, als Ätheri- 
sierungsgefäß zu benützen, so genügen etwa 4 gr Äther, um einige 
trocken eingestellte Zweige zu ätherisieren, also 0‘4 gr pro Liter 
Luft. Befindet sich aber im Gefäß auch Wasser, so wird das nötige 
Ätherquantum nach der Wassermenge berechnet. So muß auf ein 
Liter Wasser die 22-fache Äthermenge zugesetzt werden, um im 
Äthergleiehgewicht mit der Luft zu stehen: ein Liter Wasser er- 
fordert also 22X0°4—8:8 gr Äther, die restierenden 9 Liter Luft- 
raum dagegen 9X0-‘4—3:6 gr flüssigen Äther, welchen auf ein in 


den geschmolzenen und gut erwärmten Glaserkitt in den Falz zu ziehen und 
erst hierauf den Rand der Glocke in den Falz einzusetzen; dann wurde die 
Glocke mit einem Gewicht von 1900 gr beschwert. 


529 


dem geschlossenen Raume aufgehängtes Schwämmcehen oder dergl. 
zur Verdunstung gebracht wird“ !). 


Die Zweige von Larix dahurica, welche sich im Zustande der 
Winterruhe befanden, wurden für den ersten Versuch am 11. Ja- 
nuar 1904 gesammelt und sofort in reines Wasser gebracht, unter 
welchem sie mit sehr scharfem Skalpell leschnitten wurden. Nach 
Verlauf von 2 Tagen, das ist am 13. Janaar 1904 wurden sie 
in einem Halblitergefäß in Wasser gestellt, welchem ein Quan- 
tum von 44 gr Äther in einem besonderen Gefäße beigemischt 
wurde. In die innerhalb der Glocke mit 6 Liter Rauminhalt ange- 
brachte Schale wurde ein Stück Watte gelegt, welche mit 24 gr 
Äther getränkt worden war. Unter diesen Bedingungen verblieben 
die Zweige 2 Tage lang, von 13.—15. Januar 1904. Nach Be- 
endigung des Versuches wurden die Zweige der Vorschrift Jo- 
hannsen’s entsprechend ?) in fließendem Wasser, das eine Tem- 
peratur von 4° hatte, gut ausgewaschen. Hierauf wurden sie in 
reinem Wasser unter der Glocke bei einer Temperatur des Versu- 
ches von 16° R= 20° C*) ans Licht gestellt. Nach Verlauf von 
3 Tagen, d. i. am 18. Januar, als eine beginnende Veränderung im 
Aussehen der Knospen konstatiert wurde, wurden drei Stück der 
letzteren abgeschnitten und in alkoholischer Pikrinsäurelösung (Pi- 
krinsäure 20 gr — 150 cem Ale. absol.) fixiert. Dasselbe geschah 
am 21. u. 23. Januar mit je 3 Knospen, wobei in den beiden 
letzten Fällen die Fixierung in alkoholischer Sublimatlösung er- 
folgte. Jedesmal, wenn die Blüten von den ätherisierten Zweigen 
fixiert wurden, entnahm ich zur Vergleiehung mit ihnen auch 
von dem besonders aufgestellten Kontrollmaterial, welches in der 
gleichen Temperatur von 20° gehalten wurde, gleichfalls 2—3 
Blütenknospen und unterwarf diese, genau so wie die ersteren, der 
Fixierung. Dies wiederholte ich auch bei den folgenden Versuchen, 
und werde dessen daher im nachfolgenden Texte nicht mehr be- 
sonders Erwähnung tun. 


1) 1. 16481.19 u. 20: 

2) „Sobald die Pflanzen ans dem Ätherkasten genommen worden sind, müssen 
sie gut begossen und bespritzt und gleich zum Treiben gestellt werden“ 
zeepe22: 

3) Die Dosen, welche unten empfohlen werden, haben nur Geltung für eine 
Temperatur von etwa 17—190 C. 


Bulletin III. 3 


530 


Dem allgemeinen Aussehen nach zeichneten sich die dem Ver- 
suche vom 23. Januar 1904 an unterwofenen Zweige durch Frische 
und Gesundheit aus; erst am 27. Januar fingen die Nadelbüschel 
an, gelb zu werden und abzufallen. 

Das vermittelst des Mikrotoms in einer Dicke von: 1—5 u 
geschnittene Material wurde mit Heidenhainschem Eisenhämato- 
xylin und Orange G oder mit der Erlieh-Biondi-Heidenhein’schen 
„Triazidmischung“ gefärbt. Die Pollenmutterzellen gliehen in den 
ersten Tagen nach dem Versuche mehr oder weniger den Abbil- 
dungen in der Arbeit W. Belajeff’s vom Jahre 1894'), d. h. ihr 
feinkörniges Plasma lagerte sich in den meisten Fällen strahlen- 
förmig um einen sehr großen Zellkern. Innerhalb desselben färbte 
das Hämatoxylin jedoch nur den sehr großen Nukleolus, während 
der übrige Inhalt entweder gänzlich ungefärbt blieb, oder das 
Orange G wurde dadurch in gelbliche Punktflecken differenziert, 
welche in der durchsichtigen Masse aufgehängt waren. Der außer- 
ordentlich große Nukleolus stellt keine homogene Maße dar, son- 
dern ist immer stark vakuolisiert (Fig. 1, 2 u. 3), wobei sich eine 
ganze Reihe von Übergangsstufen bis zum völligen Zerfall in meh- 
rere einzelne Teile ergibt. Im Sinne des eben Gesagten ist daher 
(Fig. 4) besonders interessant, in welcher wir inmitten des dureh- 
siehtigen Kerninhaltes 5 Nukleoli sehen, als hingen sie an Proto- 
plasmafäden, welehe von außen in denselben eingedrungen sind. 
Es kommt jedoch auch vor, daß mit dem Schwund des ursprüng- 
lichen Nukleolus diese Produkte zweiten Grades viel zahlreicher 
auftreten als in dem angeführten Falle, und dann sind sie bedeu- 
tend kleiner an Umfang. An einigen Präparaten kann man vor- 
züglich sehen, wie sich in einem solchen vakuolisierten Nukleolus 
große kompakte Gruppen abscheiden, welche durch ein äußerst 
feines Fadengerüst von ähnlicher Färbung miteinander verbunden 
sind (Fig. 5, 6). 

Dieses Bild erinnert sehr stark an die Fig. 2 m der Arbeit 
von ©. Rosenberg ?), welche einen ganzen Tochterkern der Pollen- 
mutterzelle bei dem Bastarde von Drosera rotundifolia und Dr. 
longifolia darstellt. Die sich teilenden Zellen, welche in sehr be- 


!) Zur Kenntnis der Karyokinese bei den Pflanzen“. Flora, 1894. 
2) O. Rosenberg: „Über Tetradenteilung eines Drosera-Bastardes“. Ber. d. 
D. bot. Ges., Heft I, 1904. 


531 


schränkter Anzahl auftreten, enthalten mehr oder weniger anor- 
male Figuren der Karyokinese. 

Fig. 7 stellt das Stadium des Muttersternes dar, mit einer sehr be- 
stimmten Anzahl von Chromosomen-Gruppen 1). Am Äquator befinden 
sich deren 4, links an der Seite hat sich das eine verlaufen, und außer- 
dem lagert das eine wie ein Centrosom am obern Pole der Achro- 
matinspindel. Um diese letztere bildet das sie umgebende Plasma 
eine Art körnige Sphäre. Dem allgemeinen Charakter der Spindel, 
der Befestigungsart der Achromatinfäiden an den Segmenten, eben- 
so wie den Umrissen der Chromosomen nach zu urteilen, ist dieses 
Präparat der Fig. 6 in der oben zitierten Arbeit Belajeffs?) sehr 
ähnlich, und erinnert ebenso bis zur einem gewissen Grade an die 
Fig. 70 u. 73 von Nömec?). Es kommen aber auch Fälle vor, in 
welchen das Bild einen noch pathologischeren Charakter zeigt, näm- 
lich wenn die Chromosomen oder Chromosomen-Gruppen, wahr- 
scheinlich infolge ungleichzeitigen Auseinandergehens nach den Po- 
len *) zu, sich reihenförmig an der Achromatinspindel entlang lagern, 
oder wenn sie, in eine Menge von formlosen, unregelmäßigen 
Stücken — ähnlich wie es auch Blazek beschreibt — zerfallen und 
sich auf deren ganzen Ausdehnung zerstreuen (Fig. 8, 9). In dem 
außerordentlich selten zu findenden Stadium der Bildung der 2 
Tochterkerne (Fig. 10) ist die Membran, der körnige, in protopias- 
matischer Färbung sich darstellende Inhalt und mehrere (4—5) 
Nukleolen sehr deutlich zu sehen. Beide Zellkerne sind durch 
Achromatinfäden miteinander verbunden, welche an der Stelle, wo 
gewöhnlich die Bildung der Zellwand erfolgt, außerordentlich zart 
sind, d. h. welche vorläufig noch nicht die geringsten Spuren der 
beginnenden Entstehung dieser Wand zeigen. Übrigens beobachtete 
ich an demselben Präparate Pollenmutterzellen mit 4 völlig ausge- 


1) Da ihre Zahl im Verhältnis zu der normal reduzierten die Hälfte beträgt, 
so sind sie vierwertig; um jedoch durch die Bezeichnung „vierwertige Chromoso- 
men“ zu keinem Mißverständis Anlaß zu geben, bediene ich mich der obenstehen- 
den: ,Chromosomezgruppe“. 

2) „Zur Kenntnis der Karyokinese bei den Pflanzen“; Flora 1894. 

3) Über die Einwirkung des Chloralhydrates ete.“ (ef. zit. in d. lit. Einleitung 
dieser Arbeit). 

4) Derartige Figuren werden, wie ich mich persönlich an den Präparaten von 
Prof. Nömec überzeugen konnte, normal angetroffen — wenn ich nicht irre — 
bei der wiederholten Kernteilung der Pollenmutterzellen von Larix sibiriea. 


3*+ 


532 


bildeten Tochterkernen. welche nebeneinander gelagert waren (Fig. 
11). Nach den Resultaten zu urteilen, welche mit den von Belajeff !) 
erhaltenen Ergebnissen zusammengefaßt werden, ergibt sich auf 
diese Weise, daß Äther in der oben angeführten Dosis 1) entwe- 
der irgend einen besonderen Zustand des Chromatins in den Ker- 
nen hervorruft, so daß infolgedessen dasselbe gar nicht gefärbt 
wird, was besonders deutlich bei der Anwendung des Heiden- 
hein’schen Hämatoxylins hervortritt, oder aber auf dessen Konzen- 
trierung einwirkt, ausschließlich inForm von Nukleolen; 

2) daß er hemmend auf den regulären Verlauf der Karyokinese 
einwirkt, d. h. auf die Stellungsveränderung und das Auseinander- 
gehen der Chromosomen, von dem Vorhandensein der Achromatin- 
spindel ganz abgesehen; 

3) daß er der normalen Bildung der Zellplatte hinderlich ist, 
wie solches der eben angeführte Fall von dem Vorkommen von 
4 Zellkernen beweist. 

Nach der Photographie Nr. 7 und der Abb. Nr. 8 zu urteilen, 
zeigt sich die Einwirkung des Äthers auch bei der numerischen 
Reduktion der Chromosomen, was schon Nëmec für seine Versuche 
bemerkt hat. Auf Grund der Untersuchungsergebnisse von Belajeff?), 
Strasburger 3), Overton*) und Iuel) ist es bekannt, daß die Anzahl 
der Chromosomen in den Pollenmutterzellen ‘ebenso wie in den 
Archegonien von Larix 12 beträgt, d. h. auf die Hälfte reduziert 
ist, im Vergleich mit deren Anzahl in den Kernen des vegetativen 
Gewebes. Die von mir obenerwähnten Präparate zeigten trotz sorg- 
fältigsten Nachzählens deren nur sechs, also folglich die Hälfte 
der normalen, gewöhnlichen Anzahl. Im gegebenen Falle ist jedoch 


1) Obgleich ich Kontrollmaterial zu meiner Verfügung hatte, so habe ich den- 
noch in Anbetracht dessen, daß die Ergebnisse W. Belajeffs, wie oben erwähnt, 
durch die sowohl im Laboratorium, als auch im Freien angestellten Untersuchun- 
gen Strasburgers bestätigt wurden, sie als Grundlage für meine vergleichenden 
Zusammenstellungen angenommen, da ich die Anfertigung einer solchen bereits 
bestätigten Serie von Schnitten im gegebenen Falle für überflüssig hielt. 

anlage: 

3) Strasburger: Hist. Beitr. „Über d. Verhalt. d. Pollens u. d. Befruchtungs- 
vorgänge bei d. Gymnospermen“. Jena 1892. 

4) Overton: „Über die Reduktion der Chromosomen in d. Kernen d. Pflanzen“, 
Vierteljabrsschrift d. Naturf.-Gesellsch., Bd. 38, 1893. 

5) Juel: „Beiträge zur Kenntnis der Tetradenteilung“. Jahrb. f. wiss. Bot., 


1900, Bd. 35. 


535 


diese Verringerung durch den unmittelbaren Einfluß des Äthers 
hervorgerufen worden, während bei Nömee sich 2 Kerne unter der 
Einwirkung von 075 °/, Chloralhydrat zunächst zu einem einzigen 
verschmelzen und dann erst, nach Verlauf einer Reihe von Teilun- 
gen sich autoregulativ ihre Zahl auf die Hälfte verringert, (d. h. 
„es kommt dabei eine Reduktion der Chromosomen vor“). 


Das Material vom 21. u. 23. Januar zeigte, daß das von der 
Zellmembran zurücktretende Plasma stark vakuolisiert war und 
daß die kleinen Kerne von unregelmäßiger Gestalt mit einem kör- 
nigen Inhalte mit mehreren winzigen Nukleolen angefüllt waren. 
Überhaupt war sofort ersichtlich, daß man es mit völlig desorga- 
nisierten und absterbenden Zellen zu tun hat'e. während das Kon- 
trollmaterial der korrespondierenden Tage völlig abgerundete Pollen- 
körner mit einer oder auch zwei abgetrennten Zellen des männli- 
chen Prothalliums enthielt. Das Innere der Staubgefäße entsprach 
daher im gegebenen Momente nicht der äußeren Ansicht der Be- 
nadelung, welche bis zum 27. Januar dureh ihr frisches Grün und 
gesundes Aussehen ins Auge fiel. 


Nach Beendigung des ersten Versuches wurden dem erhaltenen 
Material zwei Zweige entnommen, an denen die Knospen am we- 
nigsten entwickelt waren, und genau denselben Bedingungen unter- 
worfen, wie beim vorhergehenden Versuche. Der einzige Unterschied 
bestand in der längeren Zeitdauer der Versuchsperiode; während sie 
nämlich bei der ersteren im ganzen 2 Tage dauerte. wurde jetzt 
ein Tag hinzugeführt, d. h. der Versuch dauerte vom 15. Januar 
1903 bis zum 18. Januar 1904. Man könnte vielleicht fragen, 
warum kein Versuch von 24 stündiser Dauer angestellt wurde. 
Ich richtete mich aber in diesem Falle nach den Weisungen Jo- 


hannsens bezüglich der „Dauer der Atherisierung”, welcher dabei 


(>) 
zur Erreichung der günstigsten Resultate eine 48 stündige Ver- 
suchsdauer empfiehlt. „Gewöhnlich wird es am passendsten sein, den 
Ätherdampf 48 Stunden einwirken zu lassen. Im Anfang der Nach- 
ruhe, sowie in der Vorruhe (bei Flieder) kann 72 Stunden Wir- 
kungszeit nützlich sein“ (p. 18). Dieses Zitat diente mir als Vor- 
schrift bei der Festsetzung der Zeitdauer der ersten Versuche, 


534 


denn die vom Autor erhaltenen Tatsachen sprachen dafür, daß nur 
die vom ihm bestimmte Quantität des Narkotikums und die Zeit- 
dauer der Narkose nicht nur nicht schädlich auf die nachfolgende 
Entwickelung der Knospen einwirkt, sondern im Gegenteile sie zu 
schnellerer und kräftigerer Entwiekelung anreizt. 

Sofort nachdem die Glasglocke aufgehoben wurde, fixierte ich 
2 Staubgefäßknospen in alkoholischer Pikrinsäurelüsung, um mich 
zu überzeugen, in welehem Zustande sich der Inhalt der Pollen- 
nester befindet. 

Es ergab sich, daß die Pollenmutterzellen sich darin in großer 
Anzahl vorfanden und keinerlei Anzeichen irgendwelcher Desorga- 
nisierung zu finden waren. Das grobkörnige Plasma füllte die ganze 
Zelle völlig aus, wobei es nirgends von der Membran zurückge- 
treten erschien. Der sich weder mit Orange G noch mit Hämato- 
xylin färbende Inhalt des Zellkerns war hauptsächlich an dessen 
von einer feinen Membran umgebenen Peripherie angehäuft und 
sendete zarte, sich untereinander verwebende Fäden von gleicher 
körniger Beschaffenheit wie der Kerninhalt selbst nach dem Nu- 
kleolus aus, welcher zwar stark vakuolisiert erschien, sich aber 
nicht durch auffallende Größe auszeichnete. 

Bereits am folgenden Tage veränderte sich das Bild (Präparate 
vom 19. Januar 1904). Um den im gegebenen Momente meistens 
nur eine einzige runde zentrale Vakuole einschließenden Nukleolus 
herum beginnen sich im Orange G stark gefärbte Körnchen an- 
zuhäufen, welche ihn in sehr gleichmäßiger Weise von allen Sei- 
ten gleichsam bekleiden. Der Nukleolus nimmt von Tag zu Tag 
stark an Größe zu, die Vakuolisation verschwindet ebenso wie die 
ihn umgebende körnige Masse, und im Innern des Kernes er- 
scheinen allmählich zusammenhängende, ungefärbte Fäden, welche 
sich zu einem unregelmäßigen Netz vereinigen, in welches hie 
und da mit Risenhämatoxylin intensiv schwarz gefärbte Chromatin- 
körner eingelagert zu sehen sind (Fig. 12). 

Nach Verlauf von einiger Zeit (Präparate vom 21. Januar 1904), 
nach dem Verschwinden der Kernmembran, des Nukleolus und 
der netzartigen Struktur des Zellkernes sind in dem homogenen, 
körnigen Inhalte desselben nur noch bald kurze dieke, bald gebo- 
gene Chromosomen-Gruppen sichtbar, welche, besonders in erste- 
rer Gestalt, lebhaft an eine normale Diakinese bei Monokotylen 
und an die Rosenberg’schen Figuren erinnern, die eine numeri- 


535 


sche Reduktion des Chromatins darstellen!) (Fig. 13, 14, 15 u. 16). 
In gewissen Fällen sind die einzelnen Gruppen so scharf und 
deutlich siehthar, daß deren Anzahl ohne jede Schwierigkait genau 
festgestellt werden konnte, nämlich 6, d. h. ihre Zahl ist in bezug 
auf ihre normale Anzahl genau ebenso auf die Hälfte reduziert, 
wie solches in gleicher Weise bei unserem ersten Versuche der 
Fall war. Teilungsfiguren kommen vorläufig in noch sehr geringer 
Zahl vor, obgleich hie und da welche anzutreffen sind, aber bereits 
nach zwei Tagen (Präparate vom 23. Januar 1904) wächst ihre 
Anzahl außerordentlich rasch. 

Die Karyokinese trägt hier nur ausnahmsweise, in zwei oder 
drei Fällen unter ınehreren hundert, ein mehr oder weniger nor- 
males Aussehen (Fig. 16), wenn wir die geringe Entwickelung und 
die abgerundete Form der Chromatinsegmente und eine gewisse ge- 
ringe Zahl von Spindelfäden, welche fast alle ohne Ausnahme sich 
um die 4 in der Schnittfläche sichtbaren Segmente?) anhäufen, in 
Betracht ziehen. Zu den mehr regulären Fällen muß auch Fig. 
17 gerechnet werden, welche das Stadium des Auseinandergehens 
der Chromosomen der äußerst regelmäßig gebildeten, zweipoligen 
Spindel darstellt. 

In den meisten Fällen aber zeigt die Mitose, obgleich sie alle 
Charakterzüge einer heterotypischen Teilung beibehält, dennoch eine 
Menge äußerst interessanter Abweichungen von der Norm. So zeigt 
z. B. Fig. 17 einen Mutterstern mit Chromosomen, welche im Be- 
griff sind, auseinanderzugehen. Eine Gruppe davon lagert sich wieder 
ähnlich so. wie es in Fig. 7 dargestellt ist, an einem der Pole der 
Achromatinspindel, deren Fäden sich sehr schön abzeichnen, und 
dabei ist deutlich sichtbar, wie sie, zu mehreren vereint, an der 
einen und der andern Seite jedes Chromatinsegmentes befestigt sind. 
Ein derartiges Bild sehen wir in Photogr. No. 18. Aber trotz des 
sorgfältigsten Suchens nach Figuren, welche dem Texte und den 


1) Von derselben Erscheinung spricht augenscheinlich auch Häcker in seiner 
Arbeit „Mitosen im Gefolge amitosenähnlicher Vorgänge“. (Anat. Anzeig. 1900. 17.) 
„Zwischen Spirem und Aster schiebt sich ein Stadium ein, das die Chromatin- 
elemente in lockerer Verteilung im Kernraume und daher schon eine vollkommene 
Trennung der Spalthälften zeigt“. Zitiert nach dem Referate von Correns in der 
Bot. Zeite., Nr. 18, 1900. 

2) Ich konnte in der gegebenen Zelle mit völliger Genauigkeit 10 Chromatin- 
segmente zählen. 


536 


Abbildungen W. Belajeffs entsprechen würden, und welche die Bil- 
dung dieser Spindel vermittelst ihrer Lagerung in einem besonderen, 
den Kern umgebenden Zentrum, oder solchen Plasma-Zentren !) 
erklären könnten, gelang es mir nicht, derartige Figuren zu finden. 
Obwohl ich eine Menge unregelmäßig begrenzter Kerne (Fig. 19). 
mit und ohne Membran, ähnlich wie in den Fig. 4, 13 und 14 der 
Belajeff’schen Arbeit beobachtet habe, so war es mir dennoch nie- 
mals gelungen, die Entstehung der Spindel außerhalb derselben zu 
bemerken. Ich halte es für möglich, diese Tatsache durch die Ein- 
wirkung des Äthers auf das Plasma der Zelle zu erklären. Unter 
dem Einflusse der Ätherisierung konzentriert sich augenscheinlich 
der ganze Vorgang der Spindelbildung ausschließlich innerhalb der 
Kernsubstanz. Allerdings kommen einzelne Zellen vor (Fig. 20), 
welche nach dem allgemeinen Charakter der Spindel bis zu einem 
gewissen Grade an die oben erwähnte Fig. 13 erinnern, allein eine 
detailliertere Untersuchung derartiger Objekte brachte mich zu der 
Überzeugung, daß es sich in unserem Fall um eine multipolare 
Spindel von intranukleolarer Herkunft handelt, weil man ihre all- 
gemeinen Konturen im Inhalte des letzteren zu einer Zeit verfolgen 
konnte, während welcher er noch von der Kernmembran umgeben war. 
Es kommt aber auch vor, daß trotz der normal entwickelten 
Spindel die Chromosomen oder Chromosomen-Gruppen sich vielfach 
an ihr entlang lagern, d. h. ähnlich wie es Fig. 8 des ersten Ver- 
suches darstellt (Fig. 21, 22). Ein derartiges Verhältnis der Chro- 
mosomen zu der Achromatinspindel scheint die Ansichten von Në- 
mec zu bestätigen, welcher sagt, daß „das Erscheinen der achro- 
matischen bipolaren Spindel ein Symptom von Vorgängen in der 
Zelle wäre, welche die Bewegung der Chromosomen zustande brachte, 
ohne daß jedoch die Spindel diese Bewegung bewirkt. Daß die 
Spindelfasern und speziell die sogenannten Mantelfasern nicht die 
Bewegung der Chromosomen bewirken müssen, scheint mir daraus 
hervorzugehen, daß bei zahlreichen dikotylen Pflanzen die Nukleolen 
ebensolche Bewegungen ausführen, wie später die Chromosomen, 
ohne daß sie mit achromatischen Fasern verbunden wären“ ?). 


) „...außerhalb des Kerns, dessen Umrisse noch erhalten waren, aus einem 
im Plasma gelegenen Knoten ein Fasernbündel entspringt, und in den Kern 
dringt“ (Fig. 12). — IL e. p. 9. 

Ac srl; 


537 


Den stärksten Fall der unterdrückenden Einwirkung des Äthers 
zeigen uns Fig. 23, 24, 25, wobei die Segmente ohne jede be- 
stimmte Ordnung inmitten des körnigen Plasmas der Zelle liegen, 
in welcher keine Spur von einer Spindel vorhanden ist, oder wie 
z. B. in Fig. 25, wo kaum schwache Andeutungen davon in Form 
von einigen protoplasmatischen fadenfürmigen Anhäufungen in der 
Richtung von dem großen F — fürmigen Chromosom zur Membran 
der Pollenmutterzelle zu bemerken sind. Im allgemeinen machen 
diese Bilder den Eindruck. als wenn sich die Chromosomen in den 
Zellen ziellos umherbewegen würden. 

Zu den, so zu sagen, weniger verzerrten Bildern muß daher 
Photogr. 26 gerechnet werden; hier liegen in der Mitte der Zelle 
ohne irgendwelche Spuren von einer Spindel, als wenn sie im 
Moment des Muttersternes festgehalten worden wären, dieke, lange, 
gleichsam zusammengebogene und in der Art von Stricken gefloch- 
tene Chromosomen; diese ähneln sehr den Strasburgerschen Figu- 
ren, welche die Reduktionsteilung bei Lilium, Allium oder Podo- 
phyllum !) darstellen, sowie auch den Darstellungen K. Miake’s 
über die Reduktionsteilung bei den Monokotyledonen in seiner 
letzten Arbeit vom Jahre 1905 2). 

Wenn uns derartige Figuren gleich in den ersten Tagen nach 
Beendigung des Versuches vorgekommen wären, so würden wir 
zweifellos annehmen, daß wir es mit einer Atrophie der vorhandenen 
Spindel zu tun haben, als einer Folgeerscheinung der Chlorofor- 
mierung, wie solches von N&mee in seinen Versuchen nachgewiesen 
wurde. In diesem Falle aber, nach Verlauf einiger Tage nach 
dem Versuche, bleibt nur eine einzige Ansicht über die Bedeutung 
dieser Tatsache möglich, nämlich die Unmöglichkeit. überhaupt eine 
Spindel zu bilden in Anbetracht der hemmenden Wirkung des 
Äthers, welche sich gerade in dieser Richtung besonders stark 
äußert. Wenn jedoch die Kernteilung sich so oder anders vollzogen 
hat, so bildet sich aber in den meisten Fällen die Zellscheidewand 
nieht, sondern im Innern der Mutterzelle liegen vier Kerne, welche 
von einer gemeinschaftliehen Membran umschlossen sind und mit- 
einander dureh körnige Fäden des sie umgebenden Plasmas ver- 
bunden sind. Dabei ist die Lagerung dieser 4 Kerne eine sehr 
regelmäßige, kreuzförmige, wie solches Fig. 27 darstellt. 


1) „Über Reduktionsteilung. Spindelbildnng ete. im Pflanzenreiche*. Jena 1900. 
2) Jahrb. f. wiss. Bot. 42. Bd. Heft 1905. 


538 


In stärker plasmolysierten Zellen zieht sich der Kern nach der 
Oberfläche des im Inneren der Zellmembran zusammengezogenen 
Plasmas zurück und bildet dort in geringer Anzahl Chromosomen, 
welche untereinander durch feine Achromatinfäden verbunden sind 
(Fig. 28). 

Allgemein gesagt. äußerte sich das Resultat dieses Versuches in 
einer Unterdrückung der Tätigkeit des Plasmas, welches, vergleichs- 
weise wieder von den Resultaten der Arbeiten W. Belajeffs aus- 
gehend, augenscheinlich unfähig ist. einen Impuls zur Spindelbil- 
dung zu geben; die bi- oder multipolare Spindel entsteht daher im 
Kerninnern, und nach dem Schwund der Kernmembran dringt sie, 
oder besser gesagt, tließt sie gewissermaßen mit ihren Enden in die 
körnige Plasmamasse der Zelle hinein Wenn die Einwirkung des 
Äthers so stark ist, daß überhaupt keine Spindelbildung stattfindet, 
so verlieren auch die Chromosomen die Fähigkeit sich zu gliedern 
und auseinanderzugehen, sondern lagern sich in einer oder auch 
in mehreren Gruppen, mitunter auch einzeln (Fig. 24) inmitten des 
dichtkürnigen Plasmas der Zelle, mit welchem der ganze übrige 
Kerninhalt zu einer Masse zusammenschmilzt. Mitunter kommen 
einzelne Fälle normaler Karyokinese vor, und manchmal wird die 
Bildung der Zellplatte bis zum Ende durchgeführt; so habe ich, bei- 
läufig gesagt. Pollenmutterzellen gefunden. welche in 4 Pollenkörner 
geteilt waren. Es sind dies jedoch Ausnahmefälle. Im allgemeinen 
sind die Zellen en masse unter den obenangeführten Bedingungen 
hierzu nieht fähig und in den meisten Fällen endete der ganze 
Vorgang mit der Bildung von 4 Kernen, welehe von einer gemein- 
schaftlichen Membran der Pollenmutterzelle umschlossen wurden!). 


Der III Versuch mit einem der Zweige, welche seit dem 11. Jan. 


1) Vielleicht erscheint es scnderbar, daß ich bei der Besprechung der 4 Kerne, 
die aus der ursprünglichen Pollenmutterzelle hervorgegangen sind, der zweiten 
Teilung derselben gar keine Erwähnung tue. 

Ich hielt es aber für notwendig, von der Publizierung der Ätherisierungs- 
Resultate in der angegebenen Richtung in Anbetracht der noch nicht genügend 
bearbeiteten Erforschung des normalen Verlaufes der Teilung der Tochterkerne 
von Larix Abstand zu nehmen. 

Es erschien mir dies um so ratsamer und sogar notwendig, da über diesem 
Thema, wie ich erfuhr, Prof. Nömee arbeitet. Mit Resultaten seiner Untersuchun- 
gen Vergleichungen zu machen, wird das Richtigere sein und ich hoffe darüber 
in nächster Zeit berichten zu können. 


539 


1904 in Wasser standen, wurde wie dıe vorhergehenden am 19. Jan. 
1904 angestellt. Anstatt Äther kam jedoch Chloroform zur Anwen- 
dung und zwar wurde ein Stück Watte mit 4 cem getränkt und auf 
ein Uhrglas gebracht. Das Wasser mit den Larixzweigen blieb ganz 
rein infolge der geringen Löslichkeit des Chloroforms in demsel- 
ben (1:0,07). Nach Verlauf von 24 Stunden, also am 20. Jan. 1904, 
wurden die Zweige eine Stunde lang in fließendem Wasser von 
4°R. gewaschen und darauf wiederum unter den vorherigen Be- 
dingungen abermals auf 24 Stunden der Chloroformierung unter- 
worfen, worauf nach Beendigung des Versuches, am 21. Jan. 19041) 
ein wiederholtes Auswaschen wie vorher stattfand. Das Resultat 
des Versuches zeigte sich bereits in dem äußeren Aussehen der 
Knospen. Sie sahen kränklich und verschrumpft aus. die Staubge- 
fäße waren von gelbgrüner Farbe und beim Anfühlen fiel sofort das 
Fehlen jeglichen Turgors der Gewebe auf. Das Material wurde 
sofort nach Beendigung des Versuches (am 21. Jan. 1904) in alko- 
holischer Sublimatlösung fixiert, ebenso wie auch dasjenige, wel- 
ches derselben Behandlung nach zwei Tagen (23. Jan. 1904) unter- 
worfen wurde und zeigte nach vorgenommener Schneidung und 
Färbung eine völlige Plasmolyse nicht nur in den Pollenmutterzellen 
und deren Produkten, sondern auch ausnahmslos in allen Zellen der 
Wände der Pollensäcke. Der plasmatische Inhalt aller Zellen lag 
entweder in der Mitte oder irgendwo an der Seite der Zelle in Form 
eines kleinen, stark vakuolisierten Knäuels. Irgend welche Verän- 
derungen im Kerne, im Nukleolus, in den Teilungsfiguren ete. 
konnte ich im gegebenen Falle bei diesem Versuche wegen der 
eben erwähnten außergewöhnlich starken Plasmolysierung des Zell- 
imbaltes nicht beobachten. 

In der Absicht, die Einwirkung des Äthers noch weiter zu ver- 
tolgen, d. h. bei der Bildung der Zellen des Prothalliums, der an- 
theridialen und der embryonalen Zellen des Pollenkornes, nahm ich 
eine gewisse Anzahl frischer Zweige, stellte sie ins Wasser und 
unterwarf einen Teil derselben nach Verlauf einiger Tage genau 
nach der vorher angewendeten Methode der Ätherisierung. In An- 
betracht dessen aber, daß dies in den vorherigen Versuchen nach 
den Vorschriften Johannsens angewendete Quantum Äther eine allzu 


1) Der Versuch dauerte 48 Stunden, gleichfalls nach den Anweisungen 
Johannsens, 


540 


sehr zerstörende Wirkung auf den Verlauf der Mitose ausübte und es 
zu keiner normalen Bildung des Pollenkorns kommen ließ, wurde 
dieselbe auf die Hälfte herabgesetzt, mit andern Worten, auf 6 Li- 
ter Luft wurden 2 cem Äther genommen; in das Wasser des !/, 
Liter fassenden Gefüßes, in welchem das Versuchsmaterial stand, 
wurden nur 31 cem Äther gegossen. Nach Verlauf von 24 Stunden 
(vom 18. Febr. bis 19. Febr. 1904) wurde der Versuch beendet 
und die hierauf sorgfältig in Wasser gewaschenen Zweige unter 
eine Glasglocke bei voller Belichtung und einer Temperatur von 
16° R. ans Fenster gestellt. In der Zeit vom 20. Febr. 1904 bis 
zum 27. Febr. 1904 wurden täglich nach der gewöhlichen Methode 
2 bis 3 Knospen fixiert. 

An den Präparaten des geschnittenen Materials fiel sofort die 
Tatsache einer, so zu sagen, ununterbrochenen Zellteilung in die 
Augen. Die Sache verhält sich nämlich so, daß bei dem Kontroll- 
material nach meinen Beobachtungen zwischen den Teilungen der 
Pollenmutterzelle in 4 neue einerseits, und dem Beginne der Bildung 
des Prothalliums im Pollen andererseits eine gewisse Pause eintritt. 
Die Teilung der Pollenmutterzelle in 4 neue Zellen vollzieht sich 
außerordentlich rasch, darauf folgt die Trennung der neu gebilde- 
ten Elemente voneinander und hierauf erfolgt, während ihrer wei- 
teren Abrundung, erst nach Verlauf eines gewissen Ruhezeitraumes, 
die Bildung des Vorkeims. Bei der Ätherisierung hingegen schreiten 
die 4 Produkte der Pollenmutterzelle ohne sich zu trennen, fast 
gleichzeitig zur Bildung dieses letzteren. wobei seine Formierung 


stets in einer und derselben Riehtune, nämlich nach dem Zentrum 


D) 
dieser 4-zellisen Gruppe zu, vor sich geht (fig. 29). 

Um nun die Einwirkung des Äthers auf den zur Prothallium- 
bildung schreitenden Zellkern richtig schätzen zu können. bemühte 
ich mich zunächst am nichtätherisierten Material den Unterschied 
zwischen den Kernen der Pollenmutterzellen und deren Produkten 
aufzuklären. Die Verschiedenheit im Bau der Kerne der Zellen, 
welche die Prothallien bilden, einerseits und im Bau des Kernes 
der Pollenmutterzellen andererseits fällt sofort in die Augen, weil 
der Kerninhalt der erstern in Form eines anfänglich sehr zar- 
ten Netzes erscheint, welches aber später immer dieker und dicker 
wird (fig. 50). Das Gerüst des Netzes selbst färbt sich ziemlich 
schwach, dagegen färben sich die in seinen Knotenpunkten lagern- 
den Körner, deren Anzahl ab-, deren Umfang aber zunimmt, sehr 


541 


intensiv mit allen möglichen Farben. Außer ihnen bemerkt man 
noch ein oder zwei nicht besonders große, mehr oder weniger va- 
kuolisierte Nukleoli. Mit einem Worte, das Bild erinnert im allge- 
meinen an dasjenige, welches in Fig. 12 des vorhergehenden Ver- 
suches dargestellt ist und welches uns meiner Ansicht nach die 
Wiederherstellung normaler, der Bildung der Overton’schen „Pro- 
chromosomen“ !) vorangehender Beziehungen im Kerne der Pollen- 
mutterzelle zeigt. Der Kerninhalt nimmt allmählich die Gestalt eines 
körnigen Bandes an, welches seinem allgemeinen Charakter nach 
in die Fig. 47, 47, 49, 50 und 51 und ganz besonders an Fig. 173 
der bereits weiter oben zitierten Arbeit Strasburgers ?), ebensowie 
auch an Fig. 15, wie sie K. Mijake in seiner letzten Arbeit über 
Reduktionsteilung gibt), erinnert. Der Kern tritt nun in die Mitose 
ein. deren einzelne Stadien sehr schnell aufeinanderfolgen. Es bil- 
den sich zwei halbmondförmige, kleine, im Laufe der Zeit gänzlich 
zusammenschrumpfende Zellen und zwei größere, von welch letzteren 
die eine in der andern eingebettet ist (Fig. 31). 

Während der ganzen Zeit dieser vier Teilungen behält der Kern 
seinen gleichartigen Charakter. d. h. die Chromatinsegmente zerstreuen 
sich sofort nach ihrem Auseinandergehen nach den Pollen körnerweise 
in die sie zunächst in Form eines regelmäßigen Bandes verbindende 
Zwischensubstanz, welche hernach ein die einzelnen Chromatinkör- 
ner (Pangenosomen) verbindendes Netzgerüst bildet. Wenn die zwei 
großen Zellen bereits gebildet sind, dann nimmt zwar der Umfang 
der Kerne ab, sie schrumpfen gewissermaßen zusammen, ihre netz- 
artige Struktur bleibt aber nichtsdestoweniger völlig deutlich sieht- 
bar. Vergleicht man diese Resultate mit den Ergebnissen der Spe- 
zialarbeit Belajeffs und Strasburgers, so ergibt sich daraus bezüglich 
der Pollenmutterzellen ein großer Unterschied. Dieser Unterschied 
tritt noch deutlicher und schärfer hervor, wenn wir die völlige 
Regelmäßigkeit im Bau der Zellkerne des vorliegenden Versuches 
mit dem Bau der Kerne der Pollenmutterzellen der vorhergehenden 
Serie vergleichen. Ich sage, daß er schärfer hervortritt, weil bei 
Belajeff außer dem großen Nukleolus eine gewisse Körnigkeit sicht- 
bar ist, welche von den an der Peripherie des Kernes lagernden 


1) Jahrb. für wiss. Botan. Bd. 42. 1905. 
2) „Über Reduktionsteilung ete.“ 1. e. 
3) „Über Reduktionsteilung ete.“ ef. Jahrb. für wiss. Bot. 1905. Bd. 42. 


542 


Chromatingruppen abhängig ist, von welch letzteren jede später den 
Anfang zu je einem Chromatinsegmente liefert, — während bei 
meinen ätherisierten und chloroformierten Zellen die ganze, mit 
Hämatoxylin oder irgend einen andern Chromatin entwickelndem 
Farbstoff tingierte Substanz des Zellkernes sich im Nukleolus an- 
häuft, sein ganzer übriger Inhalt hingegen sich entweder gar nicht 
färbt (ef. Fig. 4), oder, ähnlich wie das Zellplasma, wenn es der dif- 
fusen Wirkung von Orange G, wie oben erwähnt, unterworfen wird, 
gelbliche Körner bildet, die ohne jegliche bestimmte Ordnung in 
dem ganzen Raume zerstreut sind (Fig. 2 und 5). Wenn man aber 
die ätherisierten Kerne der Pollenmutterzellen der ersten Serie mei- 
ner Versuche mit den ätherisierten Kernen des Materials der an- 
dern Serie, d. h. mit den entstandenen Zellen vergleicht, so ver- 
schwindet der Unterschied zwischen den Kernen, er gleicht sich aus, 
weil das Narkotikum augenscheinlich die Eigentümlichkeit und den 
Bau der Kernsubstanz zerstört. Dies erfolgt deshalb, weil es sich in 
denselben in Gestalt von Fetzen oder Körnerchen verteilt, welche 
unter dem Einflusse von Eisenhämatoxylin oder von Delafield’schen 
Hämatoxylin und von Orange G sich ähnlich färben, wie extra- 
nukleoläres Plasma. Hierbei ist jedoch zu bemerken, daß in den 
Präparaten ungefähr die Hälfte der Kerne dem Einflusse des Äthers 
widerstand und eine den oben beschriebenen nichtätherisierten Zel- 
len charakteristische Struktur beibehielt. Bei den Schnitten des 
Materials vom 25. 26. und 27. Februar zeigte die Mehrzahl der aus 
den Pollenmutterzellen hervorgegangenen Vierergruppen in allen 
Gonen je zwei kleine Zellen des Prothalliums und je zwei andere. 
größere. Dies spricht augenscheinlich dafür, daß in dieser Richtung 
die Einwirkung des Äthers in der von mir angewendeten Menge 
dem normalen Verlaufe des Prozesses keinerlei wesentliche Hinder- 
nisse bereitet, abgesehen von zeitweisen Abweichungen in der innern 
Struktur einiger Kerne und einer starken Vakuolisierung, welche 
man in den ersten Momenten unmittelbar nach Beendigung der di- 
rekten Einwirkung des Äthers beobachtet. 

Höchst interessant bezüglich der achromatischen Spindel sind 
die Bilder (ähnlich wie Fig. 32) da hier neben den zusammenge- 
schrumpften Prothaliumzellen außerordentlich deutlich zwei Kerne 
sichtbar sind, welche für die antheridiale und die embryonale Zel- 
len bestimmt sind. 

Diese Kerne sind bereits mit Nukleolen versehen, aber außerdem 


543 


ist die Spindel, aus welcher die Zellplatte entsteht. fast ganz deut- 
lich sichtbar. Derartige Bilder sind sowohl den ätherisierten als 
auch den nichtätherisierten Zellen eigentümlich. Hieraus geht deut- 
lich hervor, daß obgleich der Nukleolus an der Bildung der Zen- 
tralspindel beteiligt ist, wie es Strasburger auf Grund seiner Fär- 
bungsergebnisse behauptet !), so ist doch diese Beteiligung sehr 
gering ?); weit eher könnte man ihm die Bildung der Mantelfasern 
oder Verbindungsfäden zuschreiben, deren Kontraktion nach der 
Ansicht Strasburgers das Auseinandergehen der Chromosomen zu 
den Pollen bedingt. Allgemein gesagt, muß die Spindelbildung, 
meiner Ansicht nach, in Übereinstimmung mit den Beobachtungen 
Belajeffs teilweise der Beteiligung der Kerne, teilweise aber derje- 
nigen des Kinoplasmas zugeschrieben werden, ohne jedoch eine 
allzu enge Beziehung zwischen dem Erscheinen und dem Ver- 
schwinden der Nukleolen anzunehmen 3). 

Wenn wir die Ergebnisse der Arbeit Belajefts über Larix, 
welche auch von Strasburgers Untersuchungen bestätigt werden, zum 
Ausgangspunkt für die Vergleichung der sich in den Gonen voll- 


1) „Die zentralen Spindelfasern bei Larix gehen ausschließlich aus dem Zell- 
kerne hervor und weıden in erster Linie die Nukleolen bei der Bildung der Spin- 
delfasern verwandt”. Zitiert aus Zimmermann: „Morphologie & Phylologie des 
Zellkernes“. 1896. 

2) Hiefür sprechen auch die Versuche von Nemec; bei ihm bildet sich die 
Verbindungsspindel ,Phragmoplast“ sogar einfach im Plasma, ohne jede Beteili- 
gung der Kerne: „Ich habe bei Allium Gebilde beobachtet, welche ganz frei im 
Cytoplasma sich befanden, ohne irgend welche Beziehungen zu den Kernen auf- 
zuweisen. Ich schließe aus meinen Beobachtungen, daß die Phragmoplasten topo- 
graphisch unabhängig vom Kerne entstehen und auch fungieren können“, 1. e. 
pag. 718. 

3) In seiner Arbeit vom Jahre 1900 „Über Reduktionsteilung etc.“ fürt Stras- 
burger weiter aus, indem er sagt: „Meine Beobachtungen sprechen auch jetzt noch 
dafür, daß das Kinoplasma durch Aufnahme von Nukleolarsubstanz aktiviert wird... 
das Wiederauftreten der Nukleolen in den Kernen beginnt andererseits, wenn die 
Spindelfasern ihre Aufgabe vollendet haben und die Verbindungsfäden sich rück- 
zubilden beginnen“. Bei meinen Präparaten kann man eine solche enge Abhän- 
gigkeit nur sehr schwer, oder eigentlich gar nicht zugeben. Dieselbe Auffassung be- 
hält Strasburger auch in seiner letzten Arbeit vom Jahre 1905 (Jahrb. f. wiss, 
Bot., Bd. 45) bei. Auf Seite 33 sagt er: „Eine Beziehung der Nukleolen zu der 
Spindel anzunehmen, lag von Anfang an nahe, da man die Nukleolen in auffäl- 
liger Weise schwinden sah, während die Spindelfasern auftraten, Spindelfasern u. 
Verbindungsfäden aber Substanzmengen für ihre Bildung verlangten, für welche 
eine andere nachweisbare Quelle nicht vorhanden war“. 


544 


ziehenden Teilung einerseits und den Teilungen der Gonotokonten 
andererseits nehmen. so ist zu bemerken. daß im letzteren Falle 
die Dieke der Chromosome ebenso wie deren kreuzförmige, während 
des Stadiums des Muttersternes häufig vorkommende Gestalt, mit 
einem Worte, der heterotypische Charakter der Mitose besonders 
in die Augen fällt, während im ersteren Falle die Segmente lang 
und dünn sind; auch konnte ich im Augenblicke der oben erwähn- 
ten Phase nicht ein einziges Mal Figuren beobachten, welche den 
von Belajeff in Fig. 7, 16 oder 17 dargestellten Bildern entsprachen, 
viel eher erinnerten sie in bezug auf Lage und Aussehen an Fig. 
219 in dem „botanischen Praktikum“. 

Sie sind außerordentlich dünn und unregelmäßig zusammenge- 
bogen, d. h. der eine Schenkel ist kleiner, als der andere, wobei 
beim Zurückweichen nach den Pollen zu sehr genau und deutlich 
zu sehen war, wie dieser große Schenkel sich nach den Polen zu- 
wendet. während der kleinere noch in der Äquatorialebene ver- 
bleibt (fig. 33). 

Derartige Tatsachen sprechen dafür, daß unter dem Einflusse 
einer geringeren Ätherquantität die Reduktions- und die Äquations- 
.teilungen sich, wie solches allgemein angenommen wird !), während 
des Teilungsprozesses der Pollenmutterzellen in 4 neue stattfindet 
und daß folglich hier keinerlei Abweichungen bemerkbar sind. 

Wenn wir die Ergebnisse dieses Versuchs resumieren, so gelan- 
gen wir zu der Schlußfolgerung, daß die Einwirkung des Äthers 
sich nur in der Störung der Ruheperiode äußert, welche nach der 
Teilung der Pollenmutterzelle in 4 Tochterzellen eintritt. Manchmal 
treten allerdings hierbei Abweichungen auf in der innern Struktur 
der die Prothallien bildenden Kerne. aber diese Abweichungen sind 
unbedeutend und von kurzer Zeitdauer und hindern absolut nicht 


1) C. Correns ist jedoch anderer Anschauung in bezug auf die Pollenbildung, 
und zwar auf Grund seiner Versuche an Bastarden zwischen dem gewöhnlichen, 
rotblühenden Epilobium angustifolium und einer weißblühenden Abart. Sie sehen 
ganz wie die rotblühende Stammform aus, die Pollenkörne sind alle gleichmäßig 
graugrün wie bei jener; weiße Pollenkörner dagegen, wie sie bei der anderen 
Stammform angetroffen werden, finden sich gar nicht darunter. Träte die Spaltung 
schon bei der Teilung der Pollenmutterzellen ein, so wäre zu erwarten, daß die 


Bastardpollenkörner zu 50°, graugrün, zu 50”, weiß wären. Gregor Mendels 


10 
„Versuche über Pflanzen-Hybriden und die Bestätigung ihrer Ergebnisse durch die 


neuesten Untersuchungen“ ;-Botan. Zeitung; No 15, II. Abt. 1900 p. 231. 


545 


die normale Reife des Pollenkernes in der Form, wie er von Stras- 
burger!) und Belajeff?) beschrieben wird. 


Wenn der Versuch unter genau gleichen Bedingungen wie der 
vorige angestellt, jedoch auf eine Zeitdauer von 48 Stunden, d. h. 
auf eine doppelt solange Zeit ausgedehnt wird, so ergibt sich zu- 
nächst eine längere Dauer der Untätigkeit der ätherisierten ,Gonen“. 
Die Teilung tritt dann erst am 5. Tage nach Beendigung des Ver- 
suches ein, während sie im vorhergehenden Versuche bereits am 
dritten oder sogar am zweiten Tage stattfindet®). Außerdem treten 
sie nur vereinzelt auf, als wenn die Zellen in den meisten Fällen 
die Fähigkeit verloren hätten, aus dieser schon gar zu lange an- 
dauernden Lethargie zu erwachen. Aber auch dieses Erwachen, wenn 
es überhaupt stattfindet, ist nur von kurzer Dauer, denn bereits am 
folgenden Tage kann keine Teilung mehr nachgewiesen werden 
und von Tag zu Tag plasmolysieren sich die Zellen immer mehr 
und mehr und ihr Inhalt vakuolisiert sich unverhältnismäßig stark. 
bis schließlich in den meisten Fällen eine völlige Desorganisierung 
der Zellen eintritt, nachdem diese kaum Zeit gehabt haben, — und 
auch dies nur ausnahmsweise — eine der Zellen des Vorkeimes 
zu bilden. 

Der Bau der ruhenden und der wenigen Kerne, welche in die 
Phase der Teilung eintreten, oder darin begriffen sind, ist ganz 
analog der bereits für den vorherigen Versuch gegebenen Beschrei- 
bung. Diese Ähnlichkeit fällt besonders stark in die Augen, wenn 
wir es mit dem Mutterstern zu tun haben, welcher genau dieselbe 
Figur bildet, wie sie uns in Abb. 53 veranschaulicht wird. Die 
Kerne behalten sogar noch dort, wo das sie umgebende Plasma be- 
reits ein völliges Vakuolennetz darstellt, eine mehr oder weniger 
normale Struktur, was auf ihre größere Widerstandsfähigkeit gegen 
Äther hinweist, im Vergleich zu dem sie umgebenden übrigen Zell- 
inhalte. 


1) Strasburger: „Histolog. Beitr.“, 1892. Heft 4, p. 

2) Belajeff: „Zur Lehre von dem Pollenschlauche der Gymnospermen“ Ber, d. 
D. Bot. Ges. 1893, Bd. XI. Heft. 3. 

*) Die Zweige standen vom 22. Febr. 1904 bis zum 24. Febr. 1904 im Gefäß 
in Wasser, in welches auf ein '/, Liter 3'1 ccm Äther geschüttet worden war; die 
Watte in der Glocke (von 6 Liter Rauminhalt) wurde mit 2 cem Äther getränkt, 


Bulletin III. 4 


546 


Die letzte Versuchs-Serie wurde mit einer noch geringeren Âther- 
menge angestellt. Auf ein Gefäß von !/, Liter Wasserinhalt wurden 
im ganzen nur {5 cem Äther genommen, die Watte aber, welche 
sich in der Schale der Glasglocke von 6 Liter Rauminhalt befand, 
wurde nur mit 1 cem Äther getränkt. Der erste Versuch dieser 
Kategorie dauerte vom 18. bis zum 19. Febr. 1904. Wie schon aus 
der Zusammenstellung der Ziffern ersichtlich ist, wurden die Ver- 
suche 3 und 5 gleichzeitig und mit gleichwertigem Material ange- 
stellt; dadurch wurde eine befriedigende Zusammenstellung und 
Beurteilung der Resultate ermöglicht. Im Gegensatze zu dem, was 
wir bei Versuch 3 bemerkten, weichen die entstandenen Pollen- 
mutterzellen im gegebenen Falle meistens sofort nach ihrer defini- 
tiven Formierung auseinander und es beginnt bereits am andern 
Tage, ganz besonders aber am dritten Tage nach ihrer Befreiung 
von der unmittelbaren Einwirkung des Äthers, eine überaus reich- 
liche Bildung der Zellen des Prothalliums. Es kommen zwar auch 
einzelne sich teilende Vierergruppen vor, aber im allgemeinen ist 
eine solche Erscheinung verhältnismäßig selten. 

Von anderen Eigenheiten ist besonders zu erwähnen die stets 
in ausgezeichneter Weise stattfindende Bildung der Achromatin- 
spindel, deren klare Deutlichkeit und scharfe Konturen so stark 
hervortreten, wie man es in so hohem Grade, wenn nicht sogar in 
noch höherem Grade!) (Fig. 34), nur bei nichtätherisierten Zellen be- 
merken kann. Die beobachteten Bilder sind der Fig. 120 von Ne&- 
mec ähnlich ?), welche abgesehen von der schematisierten Zeichnung 
doch vollständig klares Verständnis ihres Charakters ermöglicht. 
Hierzu ist jedoch zu bemerken, daß dem Beginn der zur Bildung 
der Zellen des Prothalliums führenden Karyokinese eine starke aber 
schnell vorübergehende Vakuolisation des Plasmas vorangeht. Am 
fünften Tage nach Beendigung des Versuches, mitten im vollen 
Gange des Teilungsprözesses, sind alle Zellen schon mehr oder 
weniger gleichmäßig ziemlich schwach (Fig. 36) oder sogar über- 
haupt nicht vakuolisiert (Fig. 34, 35). Irgend welche Unregelmäßig- 
keiten oder Abweichungen vom normalen Verlaufe der Karyokinese 
hier zu bemerken, gelang nieht und die Bildung des Vorkeimes 


1) Max Koernicke: „Über die Wirkung von Röntgen- und Radiumstrahlen 
auf pflanzliche Gewebe und Zellen“. 
2) We Nemeß, ]. ce. 


247 


und noch zweier Zellen, der „antheridialen“ und der „embryona- 
len“ geht bereits am fünften Tage zu Ende und vollzieht sich in 
vollem Umfange ohne irgendwelche wahrnehmbare Hindernisse. 

Wird aber die Einwirkung einer solchen Äthermenge, wie sie 
für den vorherigen Versuch angegeben war, noch längere Zeit fort- 
gesetzt, z. B. auf die Dauer von 72 Stunden, so schreiten die aus 
der Pollenmutterzelle hervorgegangenen Vierergruppen fast gar nicht 
zur Teilung und ihr schon gleich zu Anfang stark vakuolisierter 
Inhalt wird immer mehr und mehr plasmolysiert und ist bereits 
einige Tage nach dem Versuche völlig desorganisiert. 


Wenn ich die Resultate meiner oben näher beschriebenen Ver- 
suche zusammenstelle, so ist es vorher nötig, sie in drei Gruppen 
einzuteilen, und zwar: 

1) Versuche mit den Pollenmutterzellen, d. h. mit den „Gono- 
konten“, deren Ätherisierung bei der gleichen Äthermenge, aber 
mit verschiedener Zeitdauer erfolgte. 

2) Versuche mit den Produkten der Pollenmutterzellen, d. h. mit 
den „Gonen“, bei der gleichen Äthermenge (die aber um die Hälfte 
geringer war als die in den voraufgegangenen Fällen verwendete) 
und der Einwirkung desselben während verschiedener Zeitdauer, 
und 

3) Versuche mit verschiedener Zeitdauer der Ätherisierung bei 
gleichen Mengen des Narkotikums, die aber noch um die Hälfte 
geringer sind als in den vorigen Versuchen. 

Eine besondere Stellung nimmt der resultatlose Versuch mit 
Chloroform ein. Wie hieraus zu ersehen ist, bestand der Unterschied 
zwischen den Versuchs-Serien in der verwendeten Äthermenge 
und außerdem differierte die erste von den beiden andern auch 
noch durch das Material, an welchem der Versuch vollzogen wurde. 
Im ersteren Falle wurden die Pollenmutterzellen der Einwirkung 
des Äthers unterworfen, in den letzteren beiden Fällen deren 
Produkte. 

Für die erste Gruppe ergab sich, daß, wenn die Ätherisierung 
sowohl in Bezug auf Zeitdauer, wie auch auf die Quantität des 
Narkotikums dem Rezepte Johannsens entsprach, die von dem ge- 
nannten Autor empfohlene Äthermenge fast ganz gleiche Folgen 
nach sich zog, abgesehen von dem Unterschiede in der Zeitdauer 
seiner Einwirkung. Sowohl bei 48 stündiger, als auch bei 72 stün- 


4% 


548 


diger Einwirkung wird sehr häufig eine numerische Reduktion der 
Segmente der Chromosomen hervorgerufen, denn deren Anzahl ver- 
ringert sich bis auf 6, während nach Belajeff und anderen Autoren 
deren normalerweise 12 vorhanden sein sollen 

In ähnlicher Weise beobachtete auch V. Häcker!) die direkte 
Einwirkung des Äthers, indem der Autor auf Seite 795 seiner Ar- 
beit sagt: „Es wird also durch Ätherisierung des Cyclops-Eies die 
nämliche Umformung der Chromosomen erreicht, welche auch in 
malignen Tumoren beobachtet worden ist, nämlich die Rückbildung 
des somatischen Teilungsmodus?) in den heterotypischen“#). Am 
Ende seiner Abhandlung stellt der Autor mit besonderer Betonung 
die Frage allgemeinen Charakters auf, „ob nicht das Auftreten der 
heterotypischen Teilungsformen als eine unmittelbare Reaktion auf 
bestimmte Klassen von Reizen aufzufassen ist?“ 4). 

Nach meinem Dafürhalten können meine Beobachtungen an La- 
rix als einer der bestätigenden Faktoren angesehen werden, welche 
zu gunsten der oben zitierten Vermutung sprechen. 

Die Achromatinspindel wird sowohl im ersten, wie auch im zwei- 
ten Versuche, auf intranukleolarem Wege gebildet, weil, wie es 
scheint, das Plasma zu stark in Wesen und Struktur angegriffen 
wird. worauf meiner Ansicht nach auch die Abwesenheit der Va- 
kuolisation, welche für die folgenden Versuche so charakteristisch 
ist, hinweist. 

Die Spindel erscheint im allgemeinen schwach angedeutet, und 
in den äußersten Fällen kommt es überhaupt nicht zu ihrer Bildung; 
dann sind die Ohromosomen-Gruppen ohne jede bestimmte Ordnung 
gruppiert. Aber auch da, wo sie völlig gut ausgebildet erscheint, 
macht sich ein ungleichmäßiges regelloses Auseinanderweichen der 
Chromosomennach den Pollen zu bemerkbar, was zum Teil als Be- 
stätigung für die Ansichten von Fischer und von Nëmec dienen 
kann, wonach diese beiden Erscheinungen als zwei gleichzeitig auf- 
tretende, aber voneinander unabhängige betrachtet werden müssen, 


1) „Über die in malignen Neubildungen auftretenden heterotypischen Teilungs- 
bilder“. V. Häcker, Biol. Zentralbl. 1904 No. 24. B. 24. 

2?) Aus der auf Seite 790 gegebenen Erklärung ist ersichtlich, daß im gege- 
benen Falle zugleich auch eine numerische Reduktion stattfindet, d. h. genau die- 
selbe Erscheinung, wie auch in meinen Versuchen. 

DC D 190) 


049 


wenn uns nicht das Vorhandensein der Fäden, welche an den einzel- 
nen Chromosomen befestigt sind, zu Bedenken Veranlassung gäbe. 

Was die Zellscheidewände anbetrifft, so sind diese nicht imstande 
sich zu formieren, und dieser Umstand führt zum Erscheinen der 
4 nuklearen Pollenmutterzellen und bestätigt die Annahme, daß das 
Plasma eine weit größere Empfindlichkeit gegen die Einwirkungen 
des Narkotikums besitzt. als der Zellkern. In gegebenen Falle 
also stimmt diese Tatsache mit den Ergebnissen Demoors überein, 
widerspricht aber den Meinungen Nathansohns und Wasielewskys, 
welche den Kern für viel empfindlicher hinsichtlich der Einwir- 
kung von Chemikalien ansehen. als das Plasma. 


Für die zweite Versuchs-Serie, bei welcher die Einwirkung des 
Äthers 48 Stunden dauerte, ergab sich das Resultat, daß im allge- 
meinen die Zellen die Fähigkeit zu weiterer normaler Entwickelung 
einbüßen. Ihr Plasma entzieht sich der Vakuolisation nicht. sondern 
“wird vielmehr einer solchen immer mehr und mehr unterworfen 
und abgesehen davon, daß der Kern morphologisch dem Kern von 
nichtätherisierten Zellen ähnlich ist, so beginnt er trotzdem nur 
ausnahmsweise die Teilung, während in der weitaus überwiegenden 
Mehrzahl von Fällen der ganze Inhalt der Zellen allmählich atro- 
phiert wird, was sich in seiner immer mehr und mehr zunehmen- 
den Vakuolisation äußert. 

Wenn dagegen die Einwirkung des Äthers nicht länger als 24 
Stunden dauert, so ergibt sich ein ganz anderes Resultat. Es tritt 
allerdings auch hier Vakuolisation im ersten Moment nach der 
Einwirkung auf; gerade so wie bei einer 48 stündigen Einwirkung 
des Narkotikums verliert die Chromatinsubstanz des Zellkernes zeit- 
weise die Fähigkeit, durch die für sie allgemein angewendeten Fär- 
bemittel tingiert zu werden, aber dies sind vorübergehende Einwir- 
kungen, die Zellen erholen sich davon sehr schnell und die Tei- 
lung beginnt mit neuer Energie in durchaus normaler und regel- 
mäßiger Weise, ohne jede Ruheperiode, welche die Formierung der 
4 Gonen trennt von der Bildung der Prothalliumzellen, die inner- 
halb der ersteren stattfindet, sowie derjenigen einer antheridialen 
und einer embryonalen Zelle erfolgt. 

Als eine hierbei besonders auffallende Erscheinung ist die scharfe 
Bildung der Spindel hervorzuheben, an welcher meiner Ansicht 
nach, sowohl der Zellkern als auch das Plasma beteiligt ist. 


550 


Bei der dritten Serie verhält es sich gerade so wie bei der 
zweiten Serie, denn sogar bei einer im Vergleich mit dem Rezepte 
Johannsens sehr geringen Ätherdosis, wenn gleichzeitig die Ein- 
wirkung des Narkotikums allzu lange (z. B. 72 Stunden) angedauert 
hat, kehren die Zellen nicht mehr in ihren normalen Zustand zu- 
rück, die Vakuolisation verschwindet nicht, sondern nimmt im 
Gegenteile noch zu. Überhaupt war in diesem Fall das Resultat 
das gleiche wie bei 48 stündiger Einwirkung des Narkotikums bei 
doppelter Quantität desselben. 

Nach Verlauf von 24 Stunden trennen sich die Gonen voneinan- 
der, ganz wie unter normalen Bedingungen und schreiten dabei 
aber auch sogleich, ohne jede für nichtätherisierte Zellen so cha- 
rakteristische Unterbrechung, zur regelrechten Bidung der Zellen 
des Prothalliums und darauf zur Bildung der übrigen dem fertigen 
Pollenkorn von Larix eigenen Zellen, nachdem die Vakuolisation 
des Plasmas gänzlich verschwunden ist. 


Endlich habe ich noch folgende allgemeine, aus dem Vorher- 
gesagtem sich ergebende Schlußfolgerung hinzuzufügen: 

.1) Die auf die Ergebnisse der Nathansohnschen und Wasielew- 
skischen Untersuchungen gegründete Hoffnung. vermittelst der Äthe- 
risierung Figuren der Amitose oder auch nur Stadien zu erhalten, 
welche wenigstens einigermaßen an amitotische Figuren erinnern, 
erwies sich als gänzlich unerfüllbar. Aus einer großen Menge von 
verschiedenartigen Abweichungen von der normalen Mitose zeigte 
nicht eine einzige auch nur die geringste Andeutung einer einfachen 
Einschnürung des Zellkerns. 

2) Der Zustand der der Ätherisierung unterworfenen Zellen ist 
auf Grund der obigen Ausführungen von entscheidendem Einfluß 
auf das Resultat des Versuches. 

In den Pollenmutterzellen findet bei 24 cem Äther in einem 6 Liter- 
gefäß und 44 cem in Wasser noch eine Teilung der Kerne statt, 
während die Hälfte dieser Äthermenge nach derselben Zeitdauer 
die Gonen bereits der Teilungsfähigkeit beraubt. 

3) Eine zeitweilige Vakuolisation erscheint als ein charakte- 
ristisches Anzeichen für die Empfindlichkeit des lebenden Plasmas 
gegen die Einwirkung des Âthers. wie solches auch von Demoor, 
Nëmec und Blazek bestätigt wird. Tritt Vakuolisation nieht ein, so 
kann dies bis zu einem gewissen Grade als Beweis für das Vor- 


551 


handensein von bereits sehr starken Veränderungen innerhalb des 
Plasmas dienen, welche dureh Einwirkung von allzugroßen Äther- 
mengen hervorgerufen wurden, wie z. B. in den ersten Versuchen, 
wo das Plasma schon überhaupt nicht mehr zur Spindelbildung 
fähig erschien. 

4) Die Einwirkung des Äthers äußert sich auch in der nume- 
rischen Reduktion der Chromatin-Segmente in den Gonotokonten. 

5) Der Äther nimmt der Chromatinsubstanz des Zellkerns zeit- 
weise, mit Ausnahme des Nukleolus, die Fähigkeit, sich zu färben. 

6) Der Zellkern zeigt sich bezüglich der Einwirkung des Nar- 
kotikums widerstandsfähiger, als das Plasma, 

7) Es ist wahrscheinlich, daß das Rezept Johannsens, welches 
für Syringa gute Resultate liefert, keine allzu allgemeine Anwen- 
dung finden kann, soviel man wenigstens nach der Bildung des 
Pollens bei Larix urteilen darf. 


Zum Schlusse sei es mir gestattet, eine mich schon längst in- 
tessierende Frage zu berühren. Bereits Wasielewski sprach sich 
dafür aus, daß der Nukleolus für mehr als für ein großes Chro- 
matinkorn angesehen werden muß, daß er ein „Organ“ des Zell- 
kernes darstellt. Wenn dem wirklich so ist, wenn er wirklich 
etwas noch Höheres als ein Chromatinkorn darstellt, wenn er 
wirklich, wie es Went und Farmer beobachtet haben, unmittelbaren 
Anteil am Aufbau der Chromosomen nimmt, wenn er „direkt von 
den Chromosomen aufgenommen wird“, wie das Zimmermann mit 
den oben zitierten Autoren schlußfolgert!), kann man dann nicht 
in ihm den Sammelpunkt eben derjenigen Träger der Charakter- 
merkmale des Organismus erblicken, welche vom phylogenetischen 
Standpunkt aus die ältesten und wesentlichsten sind, und einander 
daher am meisten belasten, folglich auch nieht einer solchen räum- 
lichen Ausbreitung unterworfen sind, wie solche Boveri und nach 
ihm Hugo de Vries für unentbehrlich halten. Der letztgenannte 


Verfasser sagt: „Das Ziel der Verlängerung (— der einzelnen 


” 
Chromosome —) ist... offenbar eine Erlösung der Erbschaftsträger 
aus jener dichtgedrängten Anhäufung; ihre Aufgabe ist es, die Le- 


bensverrichtungen der Zelle zu beherrschen und zu leiten und dazu 
müssen sie in möglichst ungehinderte Berührung mit dem Körper- 


1) ef. Zimmermann: „Morphol. u. Physiolog. d. pflanzlichen Zellkerns*, 


552 


plasma treten. Eine reihenweise Anordnung, wenigstens derjenigen 
Träger, welche in Aktivität treten müssen, ist dafür die Bedingung 
und diese wird offenbar durch die Verlängerung der Fäden und 
die Knäuelbildung angestrebt“. (cf. „Befruchtung und Bastardierung“ 
von Hugo de Vries; 1903 p. 23.). 

Hiefür spricht auch, wie mir scheint, die Rolle des Nukleolus 
bei den niederen Organismen !) und der allmählich an Kompliziert- 
heit immer mehr zunehmende Aufbau des Zellkernes bei den höhe- 
ren Vertretern des Pflanzenreiches ?). 


Erklärung der Abbildungen. (Näheres im Texte). 


Fig. 1, 2, 3. Drei aufeinander folgende Phasen der allmählichen Vakuolisa- 
tion und des Zerfallens des Nukleolus. — Photogr. Obj. Zeiss; Homog. Im. Ap. 
1. 40. Ok. Mikrometer 8. 

Fig. 4. Kern mit 5 Nukleolen. — Photogr. Obj. Zeiss; Homog. Im. Ap. 1. 40; 
Ok. Mikrometer 8. 


Fig. 5, 6. Zerfallender Nukleolus. — Gezeichnet. Homog. Im. 1/, Reichert; 
Mikrometer 6. 
Fig. 7. Monaster mit reduzierter Chromosomenanzahl. — Photogr. Obj. Zeiss, 


Homog. Im. Ap. 1. 40. Ok. Mikrometer 8. 

Fig. 8, 9. Unregelmäßige Figuren der Karyokinese. Gezeichnet. Obj. Reichert 
No 7°, Okular Mikrometer No 6. 

Fig. 10. Zwei Tochterkerne im Innern der Pollenmutterzelle. — Photogr. Obj. 
Zeiss DD. Okular Mikrometer 8. 

Fig. 11. Pollenmutterzelle mit 4 Kernen. — Gezeichnet. Obj. Reichert 7°? Okular 
Mikrometer 6. 

Fig. 12. Pollenmutterzelle, einige Tage nach der Einwirkung des Äthers. — 
Photogr. Obj. Zeiss. Homog. Im. Ap. 1. 4. Komp. Ok. 4. 

Fig. 13, 14, 15. Pollenmutterzelle mit reduzierter Chromosomenzahl. — Photogr. 
Obj. Zeiss. Homog. Im. Ap. 1. 40. Komp. Ok. 4. 

Fig. 16, 17. Monast. mit reduzierter Chromosomenanzahl. — Photogr. Obj. 
Zeiss DD. Ok. Mikrometer 6. 

Fig. 18. Unregelmäßiger Mutterstern. — Photogr. Obj. Zeiss DD. Ok. Mikro- 
meter 6. 

Fig. 19. Pollenmutterzelle. — Gezeichnet mit Obj. Zeiss E., Okular Mikro- 
meter No 6. 

Fig. 20. Unregelmäßiges Auseinanderweichen der Chromosomen nach den 
Polen der intranukleolar entstandenen Spindel. — Photogr. Obj. Zeiss DD. Ok. 
Mikrometer 6. 

Fig. 21. Desgl. — Gezeichnet Obj. Reichert 7%, Ok. Mikrometer 6. 

Fig. 22. Desgl. — Photogr. Obj. Zeiss DD., Ok. Mikrometer 6. 


1) ef. C. van Wisselingh: „Über Kernteilung bei Spirogyra*; Flora 1900. 
?) Vergl. die Arbeit Wagers in „Ann. d. Bot.“, Bd. XVIIL 1904. 


553 


Fig. 23, 24. Reduzierte Anzahl der im Plasma der Pollenmutterzelle lagern- 


den Segmente. — Gezeichnet Obj. Reichert 7° Mikrometer Ok. 6. 
Fig. 25. Desgl. — Gezeichnet Obj. Reichart 7° Ok. Mikrometer 6. 
Fig. 26. Desgl. — Photogr. Obj. Zeiss DD. Ok. Mikrometer 6. 
Fig. 27, Vier Kerne in der Pollenmutterzelle. — Gezeichnet. Obj. Reichert 


7° Ok. Mikrometer 6. 
Fig. 28. Der Kern der Pollenmutterzelle ist an die Oberfläche des plasmoly- 


sierten Zelleninhalts gestiegen. — Gezeichnet. Obj. Zeiss DD. Ok. Mikrometer 6. 
Fig. 29. Die Produkte der Pollenmutterzelle im Moment der Zellbildung des 
Prothalliums. — Gezeichnet. Obj. Reichart 7%. Ok. Mikrometer 4 


Fig. 30. Einer von den Gonen, d h. eines der vier Produkte der Pollenmutter- 
zelle. — Gezeichnet. Obj. Reichert 7% Ok. Mikrometer 6. 

Fig. 31. Reifes Pollenkorn mit zwei ruhenden Zellen des Prothalliums, einer 
antheridialen und einer embryonalen Zelle. — Photogr. Obj. Zeiss DD. Okular 
Mikrometer 6. 

Fig. 32. Die Bildung der antheridialen Zelle. — Gezeichnet. Obj. Reichert 7° 
Ok. Mikrometer 6. 

Fig. 32. Monaster in einem der Gonen. — Photogr. Obj. Zeiss DD. Okular 
Mikrometer 6. 

Fig. 34, 35. Sich teilende Gonen. — Gezeichnet. Obj. Zeiss E. Ok. Mikro- 
meter 6. 

Fig. 36. Desgl. — Photogr. Obj. Zeiss. DD. Ok. Mikrom. 6 


34. M. M. RACIBORSKI m. ce. Zapiski mikrochemiczne. (Beiträge zur 
botanischen Mikrochemie). (Recherches microchimiques). 


1. Eine Reaktion der Proteide und der Amidosäuren. 

Die Chinone gehören bekanntlich zu vielseitig reaktionsfähigen 
Verbindungen. ihre Reaktionsprodukte sind häufig gefärbt. So ist 
z. B. das Vermösen mehrerer Chinone, die Haut zu schwärzen, 
allgemein bekannt. doch wurde diese den Chemikern so geläufige 
Reaktion mikrochemisch nicht näher verfolgt. Orientierende Vorver- 
suche mit lebenden pflanzlichen Geweben ergaben dunkelrote oder 
braune Reaktionen und zwar mit dem Inhalt der Siebröhren, dem 
Plasma, besonders mit dem der meristematischen Gewebe, mit man- 
chen verholzten Membranen (Asparagus), mit dem gerbstoffhaltigen 
Zellsaft der Gerbstoffbehälter, aber auch mit manchen gerbstofflosen 
Zellsäften. Die farbigen Reaktionen treten entweder sofort oder erst 
nach mehreren Minuten auf. entweder schon in der Kälte oder 
erst nach dem Erwärmen. Obwohl die Vielseitigkeit der Reaktio- 
nen deren praktischen Wert in der Mikrotechnik beeinträchtigt, so 


554 


erschien es doch angezeigt, dieselben näher, zunächst in vitro, zu 
unterzuchen. 

Gewöhnliches p. Benzochinon gab mit den untersuchten Protei- 
den eine z. T. sehr intensive rote, bald ins Braunrote übergehende 
Reaktion. Untersucht wurden Eieralbumin, Serumalbumin, Fibrin, 
Globulin, Legumin, Nuklein, sogar Chitm. Da auch Pepton dieselbe 
intensive Rosafärbung schon in der Kälte liefert, so war es ange- 
zeigt, zu untersuchen, ob auch und welche einfache Abbauprodukte 
der Proteine die Chinonreaktion liefern. Dabei hat sich herausge- 
stellt, daß Glykokoll, Alanin, Leuzin, Asparaginsäure, Asparagin, 
Glutamin, Tyrosin, Phenylalanin ebenso wie Pepton oder die Pro- 
teine, wenn auch manche erst nach längerer Zeit, reagieren. So 
muß man mit Asparagin und Tyrosin mehrere Minuten (in der 
Kälte) auf die rote Reaktion warten, während sie mit Glykokoll, 
Alanin und Leuzin fast momentan auftritt. 

Der rote bis braunrote Farbstoff ist zwar im Reagenzglas sehr 
intensiv, doch in Wasser löslich, und deswegen für eine Untersu- 
chung der Lokalisation der Amidosäuren im Gewebe wegen der 
Diffusion nur mit entsprechender Vorsicht zu benützen. Da wir je- 
doch keine farbige, mikrochemische Reaktion der aliphatischen, im 
Pflanzengewebe so verbreiteten Amidosäuren besitzen, so will ich 
die beschriebene Reaktion besprechen. 

Keine farbige Reaktion in der Kälte habe ich bekommen mit 
Fettsäuren und Fetten. mit Aldehyden, Ketonen und Alkoholen, 
mit Hexosen eine sehr schwache Nachdundelung nach dem Erwär- 
men, ebenso mit Harnstoff, Koffein, mit Salzen des Nikotins, Ko- 
niins, Strychins, Bruzins; keine Reaktion mit Azetamid. Die hier 
erwähnten Nachdunkelungen der gelben Chinonlösung nach dem 
Erwärmen sind jedoch von der oben erwähnten intensiv roten Re- 
aktion mit Amidosäuren (in der Kälte) sehr verschieden und für 
eine mikroskopische Untersuchung ohne Bedeutuug. 

Dagegen reagieren verschiedene Phenole und Phenolderivate 
z. T. mit sehr intensiver, roter oder brauner Farbe oder mit brau- 
nen Niederschlägen. So ist die Reaktion bei Resorzin rot, bei 
Brenzkatechin rot, Hydrochinon bildet Chinhydron (grünschwarz), 
Phlorogluzin, Orzin, Gelbsäure, Gallussäure, Katechin reagieren rot, 
Koniferin braun, Salizin rötlich, Arbutin braun, Saponin und Ku- 
marin reagieren nicht. 


555 


In allen erwähnten Fällen wurde bei neutraler oder schwach 
saurer Reaktion gearbeitet. 

Die zuletzt erwähnten Reaktionen lassen eine Färbung der man- 
che Glukoside und Gerbstoffe enthaltenden Zellen, sowie mancher 
imprägnierten Zellwände erwarten. 

Von anderen Chinonen habe ich nur wenige untersucht. Tolu- 
chinon liefert dem Benzochinon ähnliche Reaktionen, Xylochinon 
reagiert mit Eiweiß und Pepton, dagegen nicht mit Glykokoll oder 
Alanin. Antrachinon und Phenantrechinon liefern, sogar mit Eiweiß 
erwärmt, keine farbigen Reaktionen. 

Auf Grund der beschriebenen Vorversuche kann die Chinon- 
reaktion für manche Zwecke der botanischen Mikrochemie empfoh- 
len werden. Ich benutze dazu die gelbe, frisch gemachte, wässerige., 
gesättigte Lösung, von der wenige Tropfen entweder auf Uhrglä- 
sern oder auf Objektträgern frischen Schnittpräparaten zugesetzt 
werden. Da die Gerbstoffe mit dem Chinon körnige, braune Nie- 
derschläge oder rötliche Färbungen liefern, so ist es notwendig, 
mit Hilfe eines Bichromats oder der Eisensalze über Vorhanden- 
sein und Sitz der Gerbstoffzellen, resp. der Gerbstoffschläuche sich 
vorher zu vergewissern. Da die rote Amidosäurefärbung in Wasser 
löslich ist, so ist es weiter angezeigt, den Verlauf der Reaktion 
unter dem Mikroskop zu verfolgen. Durch Erwärmen wird die Re- 
aktion zwar beschleunigt, doch infolge der beschleunigten Diffusion 
des roten Farbstoffes auch etwas verwischt. 

Im folgenden gebe ich die Resultate der Chinonreaktion mit 
einigen von den untersuchten Pflanzen. 

Junge, noch nicht belichtete, an Quer- und Längsschnitten unter- 
suchten Spargelstengel geben zunächst eine intesiv rote Färbung des 
Leptoms und der V-förmig auf der Innenseite der Bündel entwik- 
kelten Gefäßbündelscheide, bald darnach die sehr intensive Reaktion 
des Plasmas der Blatt- und Sproßprimordien, sowie des Zellsaftes 
der erwachsenen Zellen des Grundparenchyms. Dabei färbt sich 
der Inhalt der ganz jungen Tracheen lebhaft gelb. ‘Die Ursache 
dieser Färbung ist mir jedoch unbekannt. In erwachsenen Sproß- 
teilen färbt sich der Zellsaft des Grundparenchyms nur blaßrot, 
der Inhalt der Siebrühren dagegen intensivrot. 

Cucurbita. Inhalt der Siebröhren dunkel rotbraun, Zellsaft der 
Parenchymzellen rot. 

Vitis vinifera. Die Gerbstoffzellen reagieren momentan, indem 


556 


im Inneren ein gelbbrauner, diehter körniger Niederschlag gebildet 
wird, erst später fangen die Siebröhren an, die rote, später braun- 
rote Reaktion des Inhaltes zu zeigen, endlich färben sich auch die 
Grundparenchymzellen der Rinde rötlich. Bei den Nymphaeaceen, 
wie ich seiner Zeit nachgewiesen habe (Beiträge etc. Flora 1894 
pag. 99), sind zwei verschieden lokalisierte Gerbstoffkörper vorhan- 
den, nämlich das Myriophvllin in den Exkrethaaren und ein eisen- 
bläuender Gerbstoff in den Gerbstoffschläuchen. Beide geben (unter- 
sucht wurde die Sproßspitze des Nuphar luteum) eine Chinonre- 
aktion, doch ist die des Myriophyllins mehr rötlich, die der inne- 
ren Gerbstoffzellen braun und körnig, die der Gerbstoffschläuche 
der Gefäßbündel braunschwarz. 

Während die Chinonreaktion der Gerbstoffe mit Hilfe der ge- 
wöhnlichen Gerbstoffreaktionen leicht als solehe erkannt und mit 
der Amidosäurereaktion bei entsprechender Aufmerksamkeit nicht 
verwechselt wird, so ist es mir nicht gelungen, bei Ansewenheit der 
Peptone und Eiweißstoffe mit derselben Reaktion Amidosäuren mi- 
kroskopisch sicher nachzuweisen. Diese wie jene geben dieselbe Reak- 
tion. Nur in solehen Fällen, wo die Millonsche und Biuretreaktion 
keine oder nur eine schwache Reaktion liefert, wo die Chinonreaktion 
des Zellsaftes sehr intensiv wird, können wir auf Vorhanensein 
der aliphatischen Amidosäuren schließen. 

Jedenfalls als ein Seitenstück zu der nur aromatische Gruppen 
anzeigenden Millonschen und zu der Xanthoproteinsäurereaktion 
verdient unsere Reaktion Beachtung. In Anbetracht des Verhaltens 
der Peptone ist es wahrscheinlich, daß die synthetischen Poly- 
peptide (welche mir nicht zur Verfügung stehen) ebenso wie die ein- 
fachen Aminosäuren und Eiweißstoffe mit Chinon reagieren werden. 


2. Die Dimethylamidobenzaldehydreaktion. 


Der erwähnte Aldehyd wurde in salzsaurer Lösung von Ehrlich 
(Hammarsten, Lehrb. der phys. Chemie 1904, p. 587) zum Nachweis 
mancher — näher unbekannten — pathologischen Harnbestandteile, 
mit welchen eine intensiv rote Reaktion entsteht, angewandt. 

Orientierende Versuche haben ergeben, daß Dimethylamidobenz- 
aldehyd in Salzsäure mit folgenden Stoffen farbig reagiert: 

a) Pyrrol und Indol intensiv rot, 

b) Skatol intensiv violett, 


557 


c) Phlorogluzin und deren Derivate (Phloridzin. Eichengerbsäure, 
Katechingerbsäure, Kaffeegerbsäure, Katechin) sehr intensiv rot. 
Ohne farbige Reaktion sind alle anderen untersuchten Phenole, 
Gallussäure, Gerbsäure. 

In der botanischen Mikrotechnik liefert Dimethylamidobenzal- 
dehyd einen willkommenen Ersatz des Vanillins zum Nachweis der 
Phlorogluzinderivaten z. B. des Myriophyllins an den Sproßspitzen 
des Ceratophyllum, Myriophyllum, Nuphar. 


3. Über die Nitrit- und Diazoreaktion. 


Wegen der leichten Kuppelung der aromatischen Diazolösungen 
mit aromatischen Aminen und Phenolen unter Bildung der intensiv 
gefärbten Amidoazo-, respektive Oxyazofarbstoffe ist die mikrotech- 
nische Anwendung der Diazoreaktion in den Fällen angezeigt, in 
welchen der Nachweis und die Lokalisation der erwähnten Ver- 
bindungen in dem Gewebe wünschenswert erscheint. Mithin ist in 
allen den Fällen, in welchen die Millon’sche und Xanthoprotein- 
säurereaktion in Anwendung kamen, aber auch in manchen ande- 
ren. die Diazoreaktion angezeigt; manchmal bietet sie den Vorteil 
sehr intensiver Färbungen, welche in der Kälte entstehen. in Alkohol 
unlösliceh sind und sich daher zur Anfertigung von Dauerpräparaten 
in Kanadabalsam eignen. Als Schattenseite der Diazoreaktionen — 
für botanische Laboratorien — ist die geringe Haltbarkeit der Dia- 
zolösungen zu bezeichnen, welche frisch und dazu bei niederer Tem- 
peratur bereitet werden müssen; dazu gesellt sich noch der Um- 
stand, daß ähnlich wie bei der Millon’schen und der Xanthoprotein- 
säurereaktion viele aromatische Körper, wenn auch z. T., verschieden 
nüanzierte Farbenreaktionen liefern. 

Von bekannten chemischen Gründen geleitet, könnte man ver- 
suchen, um aromatische Amine nachzuweisen, die Reaktion umzu- 
kehren und zwar die Schnitte mit salpetriger Säure zu behandeln 
und die in der Zelle aus aromatischen Aminen eventuell entstandene 
Diazoverbindung mit einer dargebotenen Komponente (z. B. mit 
R-Salz) zu kuppeln. Mir ist es jedoch nicht gelungen, auf diese 
Weise eine Methode ausfindig zu machen, welche nur die Tyrosin- 
gruppe, dagegen nieht die Phenole in dem Gewebe entdecken 
könnte. Es sind zunächst die in den Schnitten eventuell sich bil- 
denden Diazoverbindungen in saurer Lösung leicht löslich, diffun- 


558 


dieren also bald in die Umgebung und können so zu Irrtümern 
Anlaß geben. Dazu reagiert die salpetrige Säure allein mit verschie- 
denen Zellbestandteilen, der Salpetersäure analog, und bildet intensiv 
(in alkalischer Lösung) gefärbte Produkte, deren Natur nicht be- 
stimmt ist. Diese Nitritreaktion gehört ihrer Intensität wegen zu 
den besseren in der botanischen Mikrotechnik und eignet sich 
ebenso wie die Diazoreaktion zum Nachweis aromatischer Einlage- 
rungen in den unverholzten Zellwänden. Ohne dieser seiner Zeit 
eifrig (mit Hilfe anderer Reagentien) bearbeiteter Frage näher zu 
treten, verweise ich hier auf die Literatur, welche in der Abhand- 
lung von C. Correns (Über die vegetabilische Zellmembran, Prings- 
heims Jahrbücher XXVI, 1894, 671—673) zusammengestellt ist. 

Die Nitritreaktion wird sehr einfach durchgeführt. In drei Scha- 
len halte ich getrennt vorrätig: 1) 10°/, Natriumnitritlösung, 2) 10°/, 
Schwefelsäure, 3) 10—20°/, Natriumkarbonatlösung. Die Schnitt- 
präparate passieren der Reihenfolge nach die drei Schalen, wobei 
beachtet werden muß, daß sie in der Säurelösung möglichst kurz 
(längstens eine Minute) verweilen und daß die Säureschale wegen 
der lästigen Dämpfe der salpetrigen Säure gut bedeckt bleibt. 

Zur Ausführung der Diazoreaktion werden die Schnitte in Uhr- 
gläsern in 10—20°/, Natriumkarbonatlösung gebracht und es wer- 
den dann mit Hilfe eines Glasstabes dieser Lösung einige Tropfen 
Diazolösung bis zu eintretender, auffallender Reaktion zugesetzt. Die 
Diazolösung verbindet sich in alkalischer Lösung mit den in den 
Zellen vorhandenen, kuppelungsfähigen Komponenten zn intensiven 
Azofarbstoffen, welche momentan auftreten. Eine Diazolösung läßt 
sich aus verschiedenen aromatischen Aminen bereiten; genaue Vor- 
schriften dazu sind in chemischen Lehrbüchern (z. B. V. Meyer 
und P. Jacobson Lerbuch, II 277) zu finden; für botanische Zwecke 
kann man sogar bei einiger Übung die Wägung umgehen. Eine 
kleine Menge (etwa 02 gr) p.-Nitroanilin (oder Sulfanilsäure, oder 
einer der Naphtylaminsulfosäuren) wird mit etwas größerer Menge 
der Salzsäure versetzt, dazu wird dann Wasser zugesetzt. mit Eis- 
stücken gut gekühlt, und schließlich wird dazu unter fortwähren- 
dem Rühren so viel Natriumnitritlösung zugesstzt. bis die Probe 
auf Jodkalistärkepapier eben die blaue Jodreaktion liefert. Die Lö- 
sung soll mit Natriumkarbonat keine rote Reaktion geben. Die 
wässerigen Lösungen sind in der Kälte einige Stunden haltbar und 
gefahrlos. 


559 


Über den Nutzen beider Reaktionen belehren uns folgende Bei- 
spiele. Frische Stammquerschnitte des Zuckerrohrs erscheinen nach 
der Nitritreaktion intensiv rot. Bei der mikroskopischen Üntersu- 
chung ist in erwachsenen Stengeln keine Membranstelle zu finden, 
welche die rote oder die gelbe Reaktion nicht gegeben hätte. Kar- 
minrot und zwar am intensivsten erscheinen die Wände der Leptom- 
elemente ebenso andere unverholzte Zellen der Bündel, dunkelrot 
die Bastbelege. rot die Wände der Parenchymzellen des Stam- 
minnern, weniger die der peripherischen. Die Diazoreaktion mit 
p - Diazobenzolsulfosäure liefert noch mehr intensiv rotgefärbte 
Schnitte, während diejenige mit der diazotierten p-Nitroanilin die 
unverholzten Wände violett färbt. Die Längsschnitte der wachsen- 
den Sproßspitze derselben Art zeigen nach Nitritbehandlung eine 
rote Reaktion des Plasmas der meristematischen Zellen, also ma- 
kroskopisch rote Querstreifen an den jungen Nodialflächen durch 
farblose Internodialstreifen getrennt. Die Wände der meristemati- 
schen Zellen zeigen noch keine Reaktion, welche erst in gewisser 
Entfernung von der Spitze zum Vorschein kommt. Zwischen den 
nicht reagierenden Parenchymzellen färben sich jedoch rot die 
jungen Tracheen und die Wände der jungen Siebröhren. Auch in 
den Blättern oder in den Blattscheiden sind keine nicht reagieren- 
den Zelle zu finden, was als Beweis dienen kann, daß auch hier 
keine Zelle reine Zellulosewände besitzt. Besonders intensiv gefärbt 
sind hier die Leptomwände, weniger die Mesophyllzellen. Zea Mays 
stimmt mit dem Zuckerrohr in beiden Reaktionen ganz überein, es 
reagieren nach Nitritbehandlung die Wände der Endospermzellen, 
nach Diazobehandlung auch das Plasma und die Zellkerne des En- 
dosperms. Die Zellwände verschiedener anderer Pflanzen verhalten 
sich dagegen sehr verschieden. Bei Allium Cepa, bei welcher C. 
Correns mit Hilfe der Millon’schen und Xanthoproteinsäurereaktion 
keine Reaktion der Wände der Parenchymzellen der Zwiebelschup- 
pen sehen konnte, ist eine solche auch mit der Diazolösung trotz 
der sehr intensiven orangeroten Reaktion des Zellinneren nicht zu 
sehen. Eine schwache Reaktion liefern die Parenchymwände der 
Kartoffelknolle, eine sehr starke dagegen diejenigen der Wurzel der 
Zuckerrübe, wo die Mittellamelle besonders deutlich gefärbt wird. 
Ebenso intensiv reagieren die viel untersuchten Blätter verschie- 
dener Bromeliaceen, namentlich die Wände des Leptoms und des 
Wassergewebes. Die Öltröpfehen, welche hier in verschiedenen Me- 


560 


sophyllzellen, besonders aber um die Bündel herum liegen. liefern 
mit der Nitritreaktion eine rubinrote Reaktion. Die Elaioplasten der 
Albuca geben keine Nitrit-., sondern eine blaßrote Diazoreaktion. 


35. MM. SEVERIN et HELENE KRZEMIENIEWSKI. Przyczynek do biologii 
mikroböw gleby, wiazacych wolny azot. (Zur Biologie der stick- 
stoffbindenden Mikroorganismen). (Sur la biologie des microbes fixa- 
teurs d’azote). Memoire presente par M. E. Godlewski m. t. 
Stickstofbindende Bodenbakterien sind in den letzten Jahren 

zum Gegenstande zahlreicher Untersuchungen gemacht worden. Ne- 

ben dem von Winogradsky entdeekten anaeroben Clostridium Pa- 
steurianum ist insbesondere der von Beijerinek gefundene Azoto- 
bacter chroococcum durch seine Fähigkeit, freien Stickstoff zu assi- 
milieren, bekannt geworden. Trotzdem aber diese seine Fähigkeit 
durch Laboratoriumversuche vollkommen sichergestellt wurde, ist 
es doch bisher nicht gelungen, sie durch Impfung des Bodens mit 

Azotobacter für die Steigerung der Erträge der Kulturpflanzen nutzbar 

zu machen. Ein mit Reinkultur von Azotobaeter geimpfter und ein 

gleicher ungeimpfter Boden gaben stets, sowohl in Gefäß- wie in 

Feldversuchen, gleich hohe Ernten und zwar auch dann, wenn der 

Versuchsboden sich für Stickstoffdüngung sehr dankbar erwies. An- 

derseits ist aus gewissen Feldversuchen, bei welchen man ohne jede 

Stickstoffdüngung viele Jahre hindurch reiche und sich nicht ver- 

mindernde Getreideernten erhielt, zu schließen. daß der Stickstoff 

sich dank der Tätigkeit der Mikroorganismen im Boden ansammelt. 

Es ist demnach eine dankbare Aufgabe, die Bedingungen dieser 

stickstoffsammelnden Fähigkeit der Bodenmikroorganismen näher 

zu studieren. 

Wichtige Studien über diese Bedingungen in bezug auf Azoto- 
bacter verdanken wir Gerlach und Vogel!). In ihren Untersuchun- 
gen über die Ernährung des genannten Mikroorganismus stellten 
diese Autoren fest, daß es insbesondere Kalk und Phosphorsäure sind, 
welche für ihre Entwickelung und ihre stiekstoffsammelnde Fähig- 
keit die größte Bedeutung haben. 


') Gerlach und Vogel. Weitere Versuche mit stiekstoffbindenden Bakterien, 
III. Teil. Centralbl. f. Bakt. B. X, S. 636. 1903. 


561 


Die Wichtigkeit des Kalks für die Entwickelung des Azoto- 
bacters hat neulich auf einem ganz anderen Wege eine Bestätigung 
in den Untersuchungen von Hugo Ficher!) gefunden. Derselbe 
untersuchte bakteriologisch eine Reihe von Parzellen auf dem Ver- 
suchsfelde in Poppelsdorf, welehe 10 Jahre lang eine konstante, aber 
für verschiedene Parzellen verschiedenartige Düngung erhielten. 
Dabei gelangte man zu dem überraschenden Ergebnis, daß Azoto- 
bacter sich nur aus dem Boden derjenigen Parzellen isolieren ließ, 
welehe Kalkdüngung erhielten. Mag nun dieser Organismus immer- 
hin im Boden der ungekalkten Parzellen auch vorhanden gewesen 
sein, so steht doch fest. daß er in dem Boden der gekalkten Par- 
zellen unvergleichlich reichlicher vorkam. 

Ungeachtet dieses reichlicheren Vorkommens des Azotobacters 
in dem Boden der gekalkten Parzellen war doch deren Boden an 
Gesamtstickstoff ärmer als der Boden der Parzellen, welche keine 
Kalkdüngung erhalten hatten. So enthielt der Boden der gekalkten 
Parzellen 

0:0799%/,, 0:0850°/,, 007680), 
Stiekstoff gegen 
0088100.,,.07109122,,,.10:.08819,, 


des Bodens der entsprechenden, sonst in gleicher Weise gedüngten, 
aber ungekalkten Parzellen ?). 

Die stickstoffbindende Fähigkeit des Bodens der gekalkten und 
der ungekalkten Parzellen wurde von Verfassern nicht untersucht, 
es wäre aber verfrüht, aus dem geringeren Stickstoffvorrat der ge- 
kalkten Parzellen schließen zu wollen, daß die Kalkdüngung hier 
zwar eine reichere Azotobacterentwickelung, nicht aber eine stär- 
kere Stiekstoffbindung verursacht habe. Höchst wahrscheinlich wurde 
durch die Kalkdüngung auch die stickstoff bindende Tätigkeit des 
Azotobacters erhöht; daß sie aber trotzdem eine Verminderung des 
Stickstoffvorrates des Bodens verursacht hat, muß dadurch erklärt 
werden, daß sie zugleich und zwar in noch viel höherem Grade die 
Entwickelung und die Arbeit der nitrifizierenden Bakterien begün- 


1) H. Fischer. Journal f. Landwirtschaft B. 53. S. 61. u. 289. 1905. Centralbl, 
f Bakt, B.oXIYV-8.33..1905:; Bi XV.087235.: 1905: 

2) Wohltmann," Fischer u. Schneider. Bodenbakteriologische und bodenchemi- 
sche Studien aus dem Versuchsfelde Bonn-Poppelsdorf. Journal f. Landw. B. 52, 
S. 97. 1904. 


Bulletin III. 9 


562 


stigte, wodurch selbstverständlich das Auswaschen des Stickstoffs 
aus dem Boden begünstigt wurde. 

Wird durch Kalkdüngung sowohl die Arbeit der stiekstoffbin- 
denden wie auch die der nitrifizierenden (also stiekstoffzehrenden) 
Bakterien gefördert, so steht zu erwarten, daß das Endresultat die- 
ser beiden, in entgegengesetzten Richtungen sich äußernden Wir- 
kungen je nach den Bedingungen bald eine Verarmung, bald eine 
Anreicherung des Bodens an Stickstoff bilden kann. In dem 
konkreten Fall der Poppelsdorfer Versuche trat die erste dieser 
Möglichkeiten ein, d. h. die Verarmung des gekalkten Bodens an 
Stickstoff. 

Es wäre außerordentlich interessant und auch praktisch wichtig, 
die Bedingungen kennen zu lernen, unter welchen die Gesamtarbeit 
der Mikroorganismen im Boden dessen Anreicherung an Stickstoff 
zur Folge hätte. 

Um einen kleinen Beitrag zu dieser wichtigen Frage zu liefern, 
haben wir den Boden einiger Parzellen des Versuchsfeldes des Land- 
wirtschaftlichen Studiums in Krakau, welche seit 11 Jahren gleich- 
förmig, aber untereinander ungleichartig gedüngt werden, einigen 
bakteriologischen und analytischen Untersuchungen unterworfen, 
deren Hauptresultate hier mitgeteilt werden sollen. 


Diese Untersuchungen haben wir im Agrikulturchemischen La- 
boratorium der Universität Krakau ausgeführt und halten es für 
unsere angenehme Pflicht, an dieser Stelle dem Direktor des Insti- 
tutes, Herrn Prof. Godlewski (sen.) für seine schätzbaren Ratschläge 
unseren besten Dank auszusprechen. 


In erster Linie handelte es sich wieder um den Einfluß der 
Kalkdüngung auf die stickstoffbindende Kraft der Bakterienflora 
und auf das Endresultat des 11-jährigen Stickstoffumsatzes im 
Boden. 

Die Versuchsparzellen wurden folgenderweise behandelt. Im 
Jahre 1894 wurden auf einer Fläche von 1/, Ha 24 Parzellen zu 
je 1 Ar abgegrenzt und diese in 4 Abteilungen zu je 6 Parzellen 
eingeteilt. Im Jahre 1895 wurden 4 Parzellen (1, 4, 5, 6) jeder 
Abteilung mit je 50 kg Kalk bestreut, zwei andere (2 u. 3) unge- 


563 


kalkt belassen. In demselben Jahre begann auch eine regelmäßige, 
jährlich wiederkehrende Düngung der Parzellen. Die folgende Ta- 
belle, in welcher die Kali-, Phosphorsäure- und Stickstoffdüngung 
mit Buchstaben K, P, N bezeichnet sind, veranschaulicht die Situa- 
tion und die Düngungsweise der Parzellen. 


TABELLE 1. 


Abteilung I. Abteilung NM. 


Re mn GA aka pas ir: kat Hal en 


KPN — KPN: KP | KN | NP |KPN — KPN KP | KN | NP 


État ungekalkt g ekalkt gekalkt ungekalkt ig oekalkt 


Abteilung Il. Abteilung IV. 


D 6 eo nt 


NP  KN: KP :KPN:! — |KPN| NP | KN : KP |KPN! — :KPN 


g ekalkt | ungekalkt gekalkt g e kalkt ungekalkt basé 


Den Untersuchungen waren insbesondere die Parzellen 1, 2, 3 
und 4 aller vier Abteilungen unterzogen, also zwei gekalkte (1, 4) 
und zwei ungekalkte (2, 3) Parzellen. Die Untersuchung erstreckte 
sich: 

1) auf das Vorkommen des Azotobacters im Boden, 

2) auf die stickstoffbindende Kraft der Mikroorganismenflora 
verschiedener Parzellen, und 

3) auf den Stickstoffgehalt des Bodens. 


1. Vorkommen des Azotobacters. 


Zu einer ungefähren Schätzung des mehr oder weniger reich- 
lichen Vorkommens des Azotobacters in dem Boden verschiedener 
Parzellen bedienten wir uns der Methode von Hiltner und Störmer. 
Diese Methode beruht darauf, daß man durch eine Reihe von Ver- 
dünnungen einer bekannten Menge des zu untersuchenden Impfma- 
terials diejenige Menge desselben aufsucht, welche genügt. um die 
Entwickelung des betreffenden Mikroorganismus (hier des Azoto- 
bacters) in geeigneter, sterilisierter Nährlösung (hier Mannitnährlö- 


5% 


564 


sung nach Beijerinck) hervorzurufen. Die Zahlenresultate, welche 
wir mit dieser Methode erhielten, stimmten so wenig untereinander, 
daß es sich nicht lohnte, sie hier wiederzugeben; wir wollen nur 
hervorheben, daß wir den Azotobacter in dem Bodem sämtlicher 
Parzellen, sowohl der gekalkten wie der ungekalkten gefunden ha- 
ben. daß er aber im Boden der gekalkten Parzellen in 
viel reichlicherer Menge vorhanden war als in dem 
der ungekalkten. 

Dieses reichlichere Vorkommen des Azotobaeters in dem Boden 
der gekalkten Parzellen äußerte sich auch dadurch, daß, wenn man 
gleiche Mengen Mannitnährlösung in Erlenmeyer-Kolben mit glei- 
cher Bodenmenge aus den gekalkten und den ungekalkten Par- 
zellen geimpft hatte, sich bereits nach wenigen Tagen in den mit 
gekalkter Erde geimpften Kolben eine immer mehr sich verdickende 
perlmutterartige Kammhaut bildete, während man an den mit un- 
gekalkter Erde geimpften nur eine Schaumbildung, jedoch keine 
Kammhaut beobachten konnte. Die mikroskopische Untersuchung 
der Lösungen ergab, daß die Kammhäute fast nur aus Azotobacter 
bestanden, wogegen in den Lösungen, in welchen nur Schaumbil- 
dung hervortrat, zwar Azotobacter auch immer zu finden war, aber 
so spärlich vorkam, daß man oft lange nach ihm suchen mußte. 


2. Stickstoffbindende Kraft der Mikroorganismenflora 
verschiedener Parzellen. 


In Anbetracht der Schwierigkeiten, die Zahl der stickstoffbin- 
denden Bakterien im Boden in zuverlässiger Weise zu bestimmen 
und in Anbetracht dessen, daß bereits Löhnis dargetan hat, daß die 
stickstoffbindende Kraft des Bodens durchaus nicht immer mit der 
durch die Verdünnungsmethode gefundene Zahl der Azotobacter- 
zellen im Boden Hand in Hand geht, haben wir unsere Bemühun- 
gen hauptsächlich auf die unmittelbare Ermittelung der stickstoff- 
bindenden Kraft des Bodens unserer verschiedenem Parzellen ge- 
richtet. Zu diesem Zwecke bedienten wir uns der Methode Remy’s. 
Diese beruht darauf, daß man eine gewisse Menge der entsprechen- 
den sterilisierten Nährlösung mit einer bestimmten Menge der zu 
untersuchenden Erde impft. sie dann eine Zeit lang-stehen läßt 
und zuletzt durch Analyse die betreffenden Veränderungen (hier 
also den Stiekstoffgewinn) ermittelt, welche unter dem Einflusse 


565 


der Entwickelung der mit der Erde hineingebrachten Organismen 
in der Nährlösung eingetreten sind. 

Zur Erforsehung der Stickstoffbindung haben sich bereits Löh- 
nis, Gutzeit, Buhlert und Fickendey'!) dieser Methode bedient. 

Löhnis?) konstatierte damit die günstige Wirkung der Früh- 
jahrsbearbeitung des Bodens auf ihre stickstoffbindende Kraft hin 
und fand auch, daß die Verminderung der Bodenfeuchtigkeit unter 
einer gewissen Grenze schädigend auf diese stickstoffbindende Kraft 
einwirkt. 

Bei uns handelte es sich insbesondere um Vergleichung der 
stickstoffbindenden Kraft des Bodens der gekalkten und der un- 
sekalkten Parzellen. 

Da Löhnis bei seinen Versuchen fand, daß man besser über- 
einstimmende Resultate erhält. wenn man Lösungen mit einer grü- 
ßeren Erdmenge impft, so haben wir bei unseren Versuchen stets 
200 cem Mannitnährlösung mit 20 g frischer Erde geimpft. Unsere 
Nährlösung enthielt pro 1 Liter Leitungswasser 20 g Mannit und 
05 & K,HPO,. Je 200 eem dieser Lösung in Erlenmeyerschem 
Kolben von 850 cem Inhalt wurde dreimal in strömendem Dampfe 
sterilisiert und erst dann mit Erde geimpft. Die Impferde stammte 
aus den Parzellen 1, 2, 3, 4 jeder der vier Abteilungen. Mit der 
Erde einer jeden dieser Parzellen wurden zwei Versuchskolben ge- 
impft und einem derselben fügte man noch 02 g CaCO, hinzu. 

Auf diese Weise wurden 32 Versuchskolben zusammengestellt. 
Außerdem wurde in besonderen Kontrollkolben in der Nährlösung 
und der zur Impfung üblich benutzten Erdemengen aus einer jeden 
Parzelle Stickstoff bestimmt. Dieser Stickstoffgehalt wurde dann 
von der Gesamtmenge des in den entsprechenden Versuchskolben 
gefundenen Stiekstoff abgezogen. Jeder Versuch dauerte 10 Tage 
lang, während welcher Zeit die Kolben im Dunkeln bei Zimmer- 
temperatur gehalten wurden. Nach einigen Tagen bildete sich auf 
den Nährlösungen in den mit gekalkter Erde geimpften Kolben 


1) Centralbl. f. Bakt. B. XVI. S. 358, 399. 1906. 
?) Löhnis. Ein Beitrag zur Methodik der bakteriologischen Bodenuntersuchung, 
Centralbl. f. Bakt. B. XII. S. 262, 448. 1904. 
Zur Methodik der bakteriologischen Bodenuntersuchung. II. Centralbl. für 
Bakt7B..X IV... 1, 
Untersuchungen über den Verlauf der Stickstoffumsetzungen in der Acker- 
erde. Centralbl. f. Bakt. B. XV. S. 361, 430. 1905. 


566 


eine perlmutterartige Kammhaut, in den mit ungekalkter Erde nur 
ein Schaum. Am Ende des Versuchs, bevor man die Stickstoffbe- 
stimmung unternahm, wurde der Inhalt der Kolben mikroskopisch 
untersucht, wobei es sich wieder herausstellte, daß die Kammhaut 
fast ausschließlich aus Azotobacter bestand, während dort, wo nur 
Sehaumbildung hervortrat, Azotobacter erst nach längerem Suchen 
gefunden werden konnte. 

Nach dem Ansäuern mit Schwefelsäure und Abdampfen in Kjel- 
dahlkolben wurde in allen diesen Rohkulturen der Gesamtstickstoff 
bestimmt. Diese Stickstoffbestimmungen ergaben folgende Resultate. 


(Siehe Tabelle II, Seite 567). 


Aus den angeführten Zahlen ist trotz gewissen Schwankungen 
deutlich zu ersehen, daß die Bindung des elementaren 
Stickstoffes in den mit gekalkter Erde geimpften 
Kolben bedeutend größer war als in den Kolben mit 
ungekalkter Erde und zwar ohne Rücksicht darauf, ob die 
Impferde aus den mit Stickstoff gedüngten oder nicht gedüngten 
Parzellen herrührte. 

Während in den mit gekalkter Erde geimpften Kolben der 
Stickstoffgewinn in 10 Tagen im Mittel 18:39 und 16:75 mg be- 
trug, so belief er sich in den mit ungekalkter Erde geimpften 
Kolben nur auf 683 und 747 mg. 

Aus diesen Zahlen ist auch ersichtlich, daß CaCO, - Zusatz in 
Kolben b in der Menge von 02 g keine unmittelbare Wirkung 
auf die Stickstoffbindung ausübte. Dieser Umstand beweist, daß es 
sich hier nicht um unmittelbare Kalkwirkung während des Versu- 
ches handelte, sondern daß das Versuchsergebnis als ein Ausdruck 
der verschiedenen Zusammensetzung der Mikroorganismenflora der 
gekalkten und der ungekalkten Parzellen betrachtet werden muß. 

Ein zweiter ähnlicher Versuch wurde am 12. Juni 1906 ange- 
stellt. Die Erdeproben wurden diesmal nur der Abteilung III des 
Versuchsfeldes aus sehon mit Vegetation (Hirse) bedeckten Par- 
zellen entnommen. In die Kolben wurde kein CaCO, - Zusatz ge- 
geben. In diesem Versuche bildete sich die Kammhaut auf der 
Oberfläche der Nährlösungen viel später als in dem vorhergehenden 
und zwar erst am 7. Tage; sie war auch hier in allen mit der Erde 
aus gekalkten Parzellen geimpften Kolben zu beobachten ohne 


TABELLE IL 


567 


Keen an |1Q Ne) 
g g mt | | 4 | | D | , | | © D 
AR TR EPP PSM ol eu, cal au 1a | it ol rs |" © 
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=) SOp[9} ei = = > |85 = 
-syonsIoAy Sop SunfreIgqy = - u a 


568 


Rücksieht darauf, ob die betreffenden Parzellen mit vollständigem 
Dünger oder mit Dünger ohne Stickstoff gedüngt waren. 

In dem Kolben mit der Erde aus der ungekalkten, aber ge- 
düngten Parzelle (3) bildete sich wie im vorigen Versuche bis 
zum Ende des Versuches nur Schaum; aber in den Kolben mit 
Erde aus der ungekalkten und ungedüngten Parzelle (2) trat, wenn 
auch sehr schwach, eine Kammhautbildung auf. Dieser Versuch 
dauerte auch 10 Tage. Die Resultate, welehe in der Tabelle III 
zusammengestellt sind, stimmen im allgemeinen mit denen des er- 
sten Versuches überein. Auch hier hat die aus gekalkten Parzellen 
(1, 4) stammende Impferde größere Stickstoffassimilation verursacht 
als die Impferde aus ungekalkten Parzellen (2, 3), nur war die 
Stickstoffassimilation in diesem Versuche im allgemeinen schwä- 
cher als in dem vorigen. 


TABELLE III. 


1 | 
Stickstoft- 2. \ | 
| LE gehalt der ES &0 = 5 © 
rs Art der Düngung Nährlösung | = 2 À ME ie 
ES mit 20 g sale 5 De 
u | Erde in mg ee rs 
| | 2975 11:48 
il Vollständige Düngung mit Kalk | 18:27 = 
| 30:24 11:97 
276 (NUS 
2 Ohne Düngung und ohne Kalk 1659 04-78 8:19 
| ES Ko 
19:81 2:80 
2) Vollständige Düngung ohne Kalk 17.0 1988 | 28 
nr 2 Er 
| 29:26. 7), EL 
4 Düngung ohne Stickstoft mit Kalk | 1645 29-40 | 12-98 
€ 4 1 D D 


Die größte Abschwächung zeigte sich in den Kolben mit Erde 
aus gedüngten aber ungekalkten Parzelle Nr. 3. 

Dieses Ergebnis steht vielleicht im Zusammenhang mit den 
äußeren Bedingungen, in welchen sich der Acker unmittelbar vor 
der Probeentnahme befand. Diese Bedingungen waren wesentlich 
anders als zur Zeit der Probeentnahme für den ersten Versuch. 

Die Temperatur war zwar eine ziemlich gleiche, der Unter- 
schied lag aber in den Niederschlagsmengen. Diese betrugen in 12 


569 


Tagen vor der Probeentnahme für den ersten Versuch d.h. in der 
Zeit vom 29/IV bis zum 9/V — 685 mm und in 12 Tagen vor 
der Probeentnahme für den zweiten Versuch 569 mm. Es ist also 
sehr wahrscheinlich. daß die reichlicheren Regengüsse unmittelbar 
vor der Probeentnahme für den zweiten Versuch so ungünstig die 
Resultate dieses Versuchs beeinflußten. Die Abnahme der Stickstoft- 
assimilationsfähigkeit unter dem Einfluß einer starken Verminderung 
der Bodenfeuchtiskeit wurde von Löhnis beobachtet). Derselbe 
fand in einem Versuche, wo man 100 cem Mannitnährlösung mit 
einer am 9/V entnommenen Erde geimpft hatte, 14:11—12'06 mg 
Stickstoffgewinn in 3 Wochen, dagegen in einem Versuche, in wel- 
chem man die Impferde am 7/VII entnommen hatte, nnr — 5:60 
und 5:19 mg. Diesen Unterschied erklärt Löhnis dadurch, daß die 
Bodenfeuchtigkeit am 9/V 16°/,, am 7/VII aber nur 11°6°/, betrug. 
Vielleicht also war bei unserem zweitem Versuche derselbe Erfolg 
umgekehrt durch einen Überfluß an Wasser verursacht. 


3. Stickstoffgehalt des Bodens der grkalkten und 
der ungekalkten Parzellen. 

Um sich zu überzeugen, wie die Kalkdüngung das Endresultat 
des Stickstoffumsatzes in dem Boden der Versuchsparzellen beein- 
flußt hat, wurde im Herbste 1905 und bei einigen Parzellen auch 
im Frühjahr 1906 eine Reihe von Stickstoffbestimmungen des Bo- 
dens verschiedener Parzellen ausgeführt. Zur Stickstoffbestimmung 
wurden bald nach der Rübenernte Bodenproben bis zum Spatensti- 
che an zwei Stellen einer jeden Parzelle genommen. Nach dem 
Durchmischen, Troeknen und Absieben der Proben durch ein Ein- 
millimetersieb entnahm man aus denselben für Stiekstoffbestim- 
mungen Portionen von etwa 35—40 g. Die Bestimmungen wurden 
in der Regel nach Försters Methode ausgeführt. obwohl die Kon- 
trollanalysen zeigten, daß die einfache Verbrennung mit Schwefel- 
säure dieselben Resultate ergab. 

Die Resultate der Einzelbestimmungen stimmten bei denselben 
Proben bis auf 0'005 u. Die Unterschiede zwischen den Bestim- 
mungen, welche man im Boden derselben Parzellen einerseits im 
Herbst 1905, anderseits im Frühjahr ausgeführt hatte, erreichten 


1) Lôhnis, Untersuchungen über den Verlauf der Stickstoffumsetzungen in der 
Ackererde. Centralbl. f. Bakt. B. XV. S. 361. 1905. 


570 


höchstens 0‘0120/,. Bei ähnlichen Stiekstoffbestimmungen im Boden 
einer und derselben Parzelle erhielt Thiele ') bei 10 gleichzeitig ent- 
nommenen Proben Abweichungen bis zu 0-‘0106°/, und als er das 
ganze Jahr hindurch zweimal monatlich den Stickstoffgehalt dieses 
Bodens ermittelte, fand er, daß die höchsten Abweichungen 0:0157°/, 
betrugen. 

Unsere Analysenbefunde sind in der Tabelle IV. zusammenge- 
stellt, in weleher die in je 100 & Erde enthaltene Stickstoffmenge 
in mg angegeben ist. 


(Siehe Tabelle IV. Seite 571). 


Vergleicht man den Stickstoffgehalt der Parzellen Nr. 1. und 
Nr. 3, so ersieht man daraus leicht, daß auf den letzteren der 
Stickstoffvorrat wesentlich niedriger ist, obwohl sie alljährlich voll- 
ständige Düngung mit Stiekstoff erhalten wie auch die Parzellen 
Nr. 1 und in 10 Jahren insgesamt mit 67 kg Stickstoff pro 1 Ar 
versehen wurden. In dieser Richtung zeigt nur Abteilung IV eine 
Abweichung. 

Vergleicht man weiter die Parzellen Nr. 2 und Nr. 4, so kann 
man ersehen, daß die Parzellen Nr. 4 immer mehr Stickstoff ent- 
halten, obwohl man ihnen mit den Ernten stets mehr Stickstoff 
entnimmt als den Parzellen Nr. 2.2) 

Im allgemeinen finden wir also größere Stickstoffmengen immer . 
dort. wo der Boden mit Kalk gedüngt wurde, und dieses Ergebnis 
wird durch unbedeutende Schwankungen in Stickstoffbestimmungen 
vom Herbst 1905 und vom Frühjahr 1906 nicht verdunkelt. Die 
Ursache dieser Schwankungen bleibt zur Zeit unerklärt, die Diffe- 
renzen aber, welche gleich gedüngte Parzellen auf verschiedenen 
Abteilungen des Versuchsfeldes zeigen, kann man leicht an der 
Hand des Situationsplanes der Parzellen (vergleich Seite 563.) :erklä- 
ren. Wenn wir die mittleren Zahlen aus der Tabelle IV mit dem 
Situationsplan zusammenstellen, so sehen wir, daß die Differenzen 
zwischen diesen Zahlen durch die Ungleichheit des Feldes über- 


1) R. Thiele. Die Verarbeitung des atmosphärischen Stickstoffes durch Mikro- 
organismen. Landw. V-Stationen B. LXIII. S. 188. 1905. 
2} E. Godlewski. Über das Nährstoffbedürfnis einiger Kulturpflanzen. Sonder- 
abdruk aus der Zeitschrift f. das Landw. Vers.-Wesen in Österreich 1901. 
E. Godlewski u. S. Jentys. Wymagania pokarmowe niektörych roslin go- 
spodarskich. Roczniki Nauk Rolniezych. B. I. 1903. Krakau (polnisch). 


571 


TABELLE IV. 


Art der Düngung 


2 à © 
TJ S er 3 
a 85 Parz 1. | Parz. 27 |Parzd 3..F Barz. 4. 
np 2 SI ,q 
= = LUE | 
5 EME 
8 SE KPN = KPN KP 
LS © z 
ZN Z mit ohne ohne mit 
Kalk Kalk Kalk Kalk 
113 109 ER RUN Ale 
5 112 108 = 110 
1905 e- 109 = 113 
= are 110 
= 117 107 98 105 
1906 118 110 100 | 104 
120 106 10227 106 
Mittel 116 108 | 100 109 


512 


haupt bedingt werden. Nämlich der Stickstoffgehalt des Bodens 
nimmt in der Richtung der Diagonale von Abt. IV. gegen Abt. I. 
zu. Und dadureh kann man die obenerwähnte Erscheinung erklären, 
daß auf der Abt. IV. Parzelle Nr. 1. niedrigeren Stickstoffgehalt 
zeigt als Parzelle Nr. 3. 

Der Umstand, daß auf Parzellen 1 mehr Stickstoff als auf Par- 
zellen 3 gefunden wird, und zwar trotzdem sowohl den ersteren 
als den anderen gleiche Stiekstoffmengen mit den Ernten entzogen 
werden — ferner der Umstand. daß die Parzellen 4 mehr Stickstoff 
enthalten als die Parzellen 2, obwohl wiederum mit den Ernten den 
ersteren mehr Stiekstoff als den letzteren entzogen wird — dies 
alles beweist unwiderleglich, daß im Boden unter dem Ein- 
flusse der Kalkung die Anreicherung an Stickstoff 
erfolgt — ähnlich wie in den oben geschilderten und mit Remy’s 
Methode ausgeführten Versuchen. Und dieser mittelbare oder un- 
mittelbare Einfluß der Kalkdüngung auf Stiekstoffgehalt äußert sich 
auf einem ziemlich kalkreichen Boden — mindestens auf dem Bo- 
den, welcher durch Mehrerträge auf die Kalkung nicht reagiert. 
Infolge der größeren Stickstoffassimilation im gekalkten Boden 
bleiben die Erträge auf Parzellen Nr. 4. die seit 10. Jahren keine 
Stickstoffdüngung erhalten, und auf denen keine Leguminosenpflan- 
zen angebaut werden, immer auf gleicher Höhe und ihr Verhältnis 
zu den Erträgen auf mit Stickstoff gedüngten Parzellen Nr. 1. 
bleibt konstant. Außerdem nimmt noch auf denselben Parzellen 
der Stiekstoffgehalt zu und jetzt ist er schon höher als auf den 
mit Stickstoffdünger behandelten aber nicht gekalkten Parzellen. 

Das allgemeine Ergebnis dieser Untersuchungen steht im Wi- 
derspruch mit den oben erwähnten, das Versuchsfeld in Poppelsdort 
betreffenden Beobachtungen von Wohltmann, Fischer u. Schneider. 
Dort zeigen die gekalkten Parzellen stets niedrigeren Stickstoffge- 
halt als die ungekalkten. Der Gesamtgehalt an Kalk im Boden 
dieser zwei Versuchsfelder scheint fast gleich zu sein. Während 
der Poppelsdorfer Boden in kaltem Salzsäure-Auszug 0:145°/, CaO 
aufweist, betragen die Kalkmengen auf dem Krakauer Versuchs- 
felde auf Abt. III und zwar: 

auf Parzelle 1 mit vollst. Düngung und Kalkung 02120), 
ohne Düngung und ohne Kalkung 0:198°), 
mit vollst. Düngung ohne Kalk 014590 
ohne Stickstoff mit Kalkung 02319), 


H ©) I 


573 


Möglicherweise ist der Grund dieses Unterschiedes zwischen den 
in Poppelsdorf und den in Krakau erhaltenen Resultaten darin zu 
suchen, daß dort die Kalkung 170 kg, in Krakau dagegen nur 
50 kg pro 1 Ar betrug. 

Jedenfalls kann die Tatsache, daß die Kalkung fördernd auf 
die Stickstoffanreicherung im Boden wirkt, nicht verallgemeinert 
werden. Es sind wahrscheinlich im Boden nicht näher bekannte 
Bedingungen enthalten, welche nach Kalkzusatz von den gleich- 
wertig erhöhten Tätigkeiten der Mikroorganismen in einem Falle 
wie in Poppelsdorf das Übergewicht der Nitrifikation über die 
Stickstoffbindung bewirken; in einem anderen Falle steht die er- 
höhte Nitrifikation hinter der noch mehr erhöhten Stickstoffbindung 
zurück und endlich erfolgt eine merkliche Erhöhung des Stickstoff- 
gehaltes im Boden wie das in unseren hier geschilderten Untersu- 
chungen bewiesen wurde. 


Wir können unsere Untersuchungen bezüglich der Kalkwirkung 
auf das Gesamtergebnis des Stickstoffumsatzes im Boden als abge- 
schlossen betrachten und wollen nun vorläufig einige Beobachtun- 
gen über Stiekstoftassimilation und Entwicklung von Azotobacter 
chroococcum in Reinkultur mitteilen, besonders da sie in einigen 
Fällen nicht mit den neuesten Publikationen übereinstimmen. 

Erstens hielt man bislang allgemein die Isolierung des Azoto- 
bacters für sehr leicht. Und doch gelang es Thiele, diesen Orga- 
nismus von einem anderen, von dem Verfasser „bacillus molestus“ 
genannten, vollkommen erst nach drei Monaten zu isolieren. Wir 
müssen gestehen, daß auch wir zunächst fast mit gleichen Schwie- 
rigkeiten zu kämpfen hatten und erst nach 1 Monate den Azoto- 
bacter in Reinkultur erhielten, aber später zeigte es sich doch, daß 
solche Schwierigkeiten sich nur dann einstellen, wenn zu der ersten 
Abimpfung eine verhältnismäßig junge Rohkultur verwendet wird. 
Bei der Abimpfung einer älteren Kammhaut genügen oft 4—5 
Abimpfungen, um die Reinkultur von Azotobacter zu gewinnen. 

Die Kolonien von Azotobacter werden, wie schon öfters her- 
vorgehoben wurde, keineswegs immer braun und dieses Merkmal 
kann also nicht als charakteristisch gelten. Die Umstände, bei wel- 
chen die Azotobaeter-Kolonien braun bis schwarz werden, können 
überhaupt heute nicht genau bestimmt werden. 


574 


Auf der Oberfläche der flüssiger Nährmedien bei der Reinkul- 
tur von Azotobacter haben wir nie eine Kammhaut bemerkt, nur 
nach langer Zeit entsteht an der Berührungsstelle der Flüssigkeit 
mit dem Gefäß ein brauner Ring, jedoch gar keine Membrane, was 
mit der Schilderung von Azotobacterreinkulturen in Nährlösungen 
von fast allen Forschern übereinstimmt. In Nährlösungen bildet 
Azotobacter nur einen trüben Bodensatz und auf der Oberfläche 
bleibt sogar eine einige mm dünne Schicht von Nährlösung ganz 
klar. Nach Heinze !) wird die Kammhautbildung sogar in Reinkul- 
turen besonders durch Gegenwart von Pektinstoffen gefördert. 

Wesentlich anderen Standpunkt nimmt J. Stoklasa ein ?), wenn 
er schreibt, daß „in den mit Azotobaeter geimpften Kolben sich 
auf der Oberfläche eine charakteristische perlmutterartig glänzende 
Membrane zeigte, welche durch mikroskopische Untersuchung als 
Reinkultur von Azotobacter festgestellt wurde“. Und dies bezieht 
sich auf junge 15 bis 20 tägige Kulturen. Indessen stimmt die 
Beobachtung von J. Stoklasa, der — wie er selbst schreibt — die 
Isolierungsmethode von Azotobaeter unmittelbar im Laboratorium 
Beijerincks kennen gelernt hat, nicht damit überein, was Beijerinck 
diesbezüglich sagt%), daß „in den Reinkulturen niemals die schönen 
treibenden Häute der Rohkulturen erhalten werden. Doch mag die- 
ses mit der Gegenwart der vielen fremden Mikroorganismen zu- 
sammenhängen“. 

Unsere Versuche über die Stickstoffassimilation durch Azoto- 
bacter in Reinkultur zeigen im allgemeinen nur sehr bescheidene 
Stickstoffgewinne; doch wenn wir dieselben pro 1 Liter Nährlösung 
berechnet hätten, würden sie nicht den von Anderen erhaltenen 
Resultaten nachstehen. 

Was das Verhältnis der gebundenen Stickstoffmengen zu den 
verbrauchten Mannit- oder Glukosemengen betrifft, stimmen. un- 
sere Zahlen im allgemeinen mit den schon mehrmals ermittelten 
überein. So betrug z. B. der Stiekstoffgewinn in Petri-Schalen auf 
Glukose-Agar-Nährboden im Laufe von 6 Tagen 2:02 und 2:10 mg 


1) Centralblatt für Bakt. B. XIV. S. 84. 1904. 

2) J. Stoklasa. Über die chemischen Vorgänge bei Assimilation des elemen- 
taren Stickstoffes durch Azotobacter u. Radiobacter. Ber. d. deutsch bot. Gesell. 
B. XXIV. S. 22. 1906. 

3) Beijerinck. Über oligonitrophile Mikroben. Centralblatt für Bakt. B. VIIL 
S. 569. 1901. 


5175 


bei gleichzeitigem Verbrauch von 283 u. 210 mg Glukose. Eben- 
solehe Stiekstoffgewinne haben wir auch auf Mannit - Agar - Nähr- 
boden erhalten. 

In einer Nährlösung von 200 cem mit 2°, Mannit in 3 Wo- 
chen betrug der Gesamtstickstoffgewinn 1:33 mg. In gemischter 
Kultur von Azotobacter mit sehr winzigen Bakterien, deren Kolo- 
nien oft neben Azotobacter auf Nähragar hervortraten, betrug in 
dieser Zeit der Stickstoffgewinn 199 mg und in einer Kultur von 
diesen Bakterien allein — 0:49 mg.) 

In 200 cem 1:2°/, Glukoselösung (optimale Konzentration nach 
Gerlach uud Vogel) betrug die von Azotobacter gebundene Stick- 
stoffmenge 328, 361 u. 496 mg. 

Von den Versuchen über den Gaswechsel bei der Kultur von 
Azotobacter wollen wir folgende kurz anführen. Diese Versuche 
wurden in geschlossenen Apparaten nach Prof. Godlewski ausge- 
führt, in welchen die ausgeatmete Kohlensäure in einem kleinen 
Gefäß mit KOH absorbiert, dagegen die Menge des verbrauchten 
Sauerstoffs nach dem Quecksilber-Niveau im seitliehen Röhrchen 
bestimmt wurde. Am Ende des Versuches wurden einzelne Gas- 
proben aus dem Apparate entnommen und einer Analyse in Eu- 
diometern unterworfen. 

In einem solchen mit Azotobacter auf festem Glukose - Agar- 
nährboden, in einem Apparate von 842 cem Inhalt ausgeführten 
Versuche betrug der verbrauchte Sauerstoff im Laufe von 7 Tagen 
1818 cem und die ausgeatmete CO, 81:39 cem. Die ganze Gasbi- 
lanz zeigte nur 0:85 cem gebundenen Stickstoff, während nach 
der Analyse der Stickstoffgewinn 1:54 mg — 1:23 ccm betrug. 

In einem Versuche mit Mannit- Agar hat der Azotobacter pro 
65 ccm des verbrauchten Sauerstoffs 59 cem CO, ausgeatmet. 
Stickstoffgewinn 2-5 mg. 

In 50 eem Mannitlösung betrug im Laufe von 46 Tagen der 
Sauerstoffkonsum 15293 eem, während 150'9 cem CO, ausgeschie- 
den wurde. Stickstoffgewinn 203 mg— 1-62 cem. 


!) Als regelmäßige Begleiter von Azotobacter auf festem Nährboden bei den 
ersten Abimpfungen der Rohkulturen fanden wir 2 Arten von Bakterien. Die eine 
bildete sehr dünne häutige Kolonien, welche vom Impfstrich sich flach ausbreiteten 
und eine schöne blaue Fiuoreszenz zeigten. Eine andere Art waren tropfartige, halb- 
kugelig erhabene, farblose Kolonien, welche Mannit- oder Glukosenährlösung in 
eine gallertartige Masse verwandelten, 


576 


Es verdient besonders von diesen Versuchen hervorgehoben zu 
werden, daß niemals in ihnen eine Spur von Wasserstoff gefunden 
wurde. 

In ebenso ausgeführten Versuchen mit Rohkulturen von Azoto- 
bacter, in einer mit D g frischer Erde geimpften 100 cem Mannit- 
lösung war der Gasaustausch bedeutend energischer. Von Zeit zu 
Zeit mußte man daher reinen Sauerstoff in den Apparat einführen. 

So z. B. betrug im Apparate von 776'29 cem Inhalt während 
der ersten 5 Tage des Versuchs am 4. Tage das Maximum des 
verbrauchten Sauerstoffs 2:35 eem pro Stunde Die am 5. Tage 
bemerkte Abnahme von Sauerstoffverbrauch hatte in der vermin- 
derten Partialpressung von Sauerstoff ihren Grund, da der Sauer- 
stoffkonsum gleich nach Zuführung von 93 cem Sauerstoff bis 
281 cem pro Stunde zunahm (am 7. Tage). Am 8. Tage wurden 
noch 166 cem weiter zugeführt und am nächsten Tage wuchs der 
Verbrauch bis auf 3:63 eem pro Stunde an; darauf folgte eine plötz- 
liche Abnahme bis 1:34 ccm, und stufenweise nahm diese Menge 
noch weiter ab. 

Insgesamt wurden 43349 cem O, im Laufe von 12 Tagen ver- 
braucht und 47308 cem CO, ausgeatmet. Die Analyse von einer 
dem Apparate am Ende des Versuchs entnommenen Gasprobe zeig- 
te 5:29°/, H, 19:52°/, O, und 75:19 N. Zusammen wurden 42:53 ccm 
Wasserstoff ausgeschieden. Der Stickstoffgewinn betrug 11:27mg— 
9:02 cem. 

In einem anderen Versuche im Apparate von 8304 cem Inhalt 
mit 100 eem Mannitnährlösung. welche mit 10 & frischer Erde 
geimpft wurde, wurden im Laufe von 10 Tagen in den Apparat 
513-46 eem Sauerstoff eingeführt. Der Gesamtverbrauch an Sauer- 
stoff betrug 68429 eem und dabei wurden 670'41 cem CO, aus- 
geatmet. Nach der Gasanalyse wurden in diesem Versuche 8737 cem 
Wasserstoff gebildet und 11:57 ccm Stickstoff gebunden, Stickstoff- 
gewinn in der Nährlösung betrug 15:15 mg—=12'12 cem. Aus die- 
sen Versuchen geht schon hervor, daß Wasserstoff sich nur in 
Rohkulturen bildete, welehe immer einen scharfen Geruch von 
Buttersäure besaßen. In den Reinkulturen von Azotoba- 
cter konnten wir weder Wasserstoffbildung noch 
Auftreten von anderen verbrennbaren Gasen wahr- 
nehmen. Die Mengen des verbrauchten Sauerstoffs in Roh- wie 
auch in Reinkulturen und der ausgeatmeten Kohlensäre sind fast 


577 


gleich. Diese Ergebnisse stehen wiederum im Widerspruch mit den 
von J. Stoklasa erhaltenen Resultaten, da er eben in der Reinkultur 
von Azotobacter eine sehr intensive Wasserstoffbildung konstatierte. 
In den Versuchen, welehe 2 Wochen dauerten, fand er in einem 
Falle die Menge von Wasserstoff 28 mg pro 31317 mg Kohlen- 
dioxyd, in einem anderen Fall — 30 mg pro 4920 mg Kohlen- 
säure. Aus diesen Zahlen kann man leicht berechnen, daß auf je 
5—7 cem Kohlensäure 1 cem Wasserstoff gebildet wurde. 

In den hier geschilderten Versuchen mit Reinkultur von Azo- 
tobacter wurden 81:59 und 151 eem Kohlensäure konstatiert und 
dabei keine Spur von Wasserstoff. In den Rohkulturen dagegen 
bildete sich 1 cem Wasserstoff — in einem unseren Versuche auf 
je 77 cem, in dem anderen auf je 11 eem ausgeatmete CO,. 

Es sei jedoch zum Schluß hervorgehoben, daß in unseren Ver- 
suchen mit Reinkulturen von Azotobacter keine bedeutenden Stick- 
stoffmengen gebunden waren, und dies ist die einzige Ursache, 
warum wir noch zögern, den Ergebnissen von J. Stoklasa entschie- 
den zu widersprechen. 


Im Juli 1906. 


36. M. MARIE SMOLUCHOWSKI. Zarys teoryi kinetycznej ruchu Browna 
i roztworöw metnych. (Essai d'une theorie cinétique du mouve- 
ment Brownien et des milieux troubles). Mémoire présenté par M. 
Lad. Natanson m. t. 


$ 1. Les mouvements tremblants, bien connus aux microscopis- 
tes qu'exécutent des particules très petites suspendues dans les li- 
quides, en poursuivant des chemins capricieux en zigzag, ont été 
l’objet de nombreuses recherches depuis l’année 1827, où le bota- 
niste Brown les avait signalés le premier; cependant, on n’a pas 
encore réussi à les expliquer d’une facon satisfaisante, et aucune 
des nombreuses théories proposées jusqu'à ce jour n’est admise gé- 
néralement. 

Cette incertitude est due, en partie, à l’inexactitude des données 
expérimentales, puisqu'on s'est borné, en général, à des observations 
qualitatives et à des descriptions vagues, mais d’autre part, et surtout, 
elle est due à des raisonnements théoriques erronés et à l’inexis- 
tence d’une théorie mathématique exacte. C’est pourquoi j'ai entre- 

Bulletin III. 6 


578 


pris, il y a quelques années, de donner une analyse détaillée de la 
théorie cinétique du phénomène en question, qui me paraissait la 
plus vraisemblable. Je n'en ai pas encore publié les résultats, car 
je désirais les vérifier d’abord par une étude expérimentale étendue. 
Cependant, la discussion de ce sujet a été reprise dans deux tra- 
vaux de M. Einstein!) où l’auteur étudie le déplacement que des 
petites particules devraient subir, grâce à leur mouvement molécu- 
laire, ce qui l’amène à la conclusion que ce phénomène est de na- 
ture cinétique. Les conclusions de M. Einstein, quoique dérivées 
d’un raisonnement tout à fait différent, sont presque identiques avec 
une partie de celles auxquelles je suis arrivé moi-même; mais je 
erois que ma methode fait mieux comprendre le mécanisme intime 
du phénomène et qu’elle est à l'abri de quelques objections qu'on 
pourrait élever contre celle de M. Einstein. C’est pourquoi je me 
suis décidé d’en donner un exposé dans ce qui suit; j'espère de 
contribuer ainsi à l'explication de ces phénomènes, si intéressants 
et importants au point de vue théorique. 

Je donne aussi une analyse des faits expérimentaux connus et 
des théories proposées, d’où résultent des indications très nettes, je 
crois, en faveur de la théorie cinétique. J'ajoute enfin quelques re- 
marques sur la théorie des milieux troubles. 


IE 


$ 2. Les conclusions qu’on peut tirer des recherches experimen- 
tales sur ce sujet, sont surtout de nature négative, c’est-à-dire qu’elles 
excluent des explications diverses qui semblent possibles a priori. 
Il paraît, qu'on peut considérer comme établis les faits suivants !): 


1) Drude Ann. 17 p. 549 (1905), 19 p. 371 (1906). 

1) Voici la liste des travaux consultés, dont les auteurs sont mentionnés dans 
ce qui suit: Brown: Pogg. Ann. 14 p. 294 (1828); Cantoni: Nuovo Cimento 
27 p. 156 (1867); Kendie. I. Lomb. 1 p. 56 (1868), 22 p. 152 (1889); Dancer: 
Proc. Manch. Soc. 9 p. 82 (1869); Felix Exner: Drude Ann. 2 p. 843 (1900); 
Sigmund Exner: Wien. Sitzungsber. 56 p. 116 (1867); Gouy: J. d. Phys. 7 
p. 561 (1888), Comptes Rend. 109 p. 102 (1889); Jevons: Proc. Manch, Soc. 9 
p. 78 (1869); Kolacek: Beibl. 14 p. (1889); Maltézos: Compt. Rend. 121 
p. 303 (1895), Ann. Chim. Phys. 1 p. 559 (189%); Meade Bache: Proc. Amer. Phil 
Soc. 33 (1894), Chem. News 71 p. 47 (1895); Mensbrugghe: Pogg. Ann. 138 
p. 323 (1869); Muncke: Pogg. Ann. 17 p. 159 (1829); Nägeli: Münch, Sitzgsber. 


579 


La généralité du phénomène de Brown. 

On a examiné (surtout Brown, Wiener, Cantoni, Gouy) 
un nombre énorme de substances, les plus diverses, pulvérisées, et 
on a trouvé que toutes manifestent le mouvement, si leurs partieu- 
les sont assez petites; de la même manière se comportent aussi des 
gouttelettes microscopiques de liquides et des bulles de gaz (p. ex. 
dans le contenu liquide des cavités dans certains minéraux). M. Go u y 
dit: „Le point le plus important est la généralité du phénomène; 
des milliers de particules ont été examinées et dans aucun cas on 
n’a vu une particule en suspension qui n'offrîit pas le mouvement 
habituel“. 

Le mouvement est d'autant plus animé que les particules sont 
plus petites, il est à peine perceptible pour une grandeur de 0-004 mm, 
mais il est très rapide pour des particules à la limite de la vi- 
sibilité. 

Wiener donne les nombres approximatifs: v — 00023 — 
et v — 0.0005 — pour les diamètres s — 00010 mm et s — 00016 
mm. Exner, qui seul a fait une recherche quantitative étendue, 


donne: » — 0-0027, 0:0033. 0:0038 — pour s — 0.0013, 0:0009, 


0:0004 mm (dans l’eau, à température 23°). 

Quant à l'influence de la substance des particules, les auteurs 
ne sont pas d'accord entre eux. Gouy et Jevons maintiennent 
que des particules de grandeur égale, mais de substance quelconque, 
solide, liquide ou gazeuse, sont douées des mouvements peu diffé- 
rents, tandis que d’autres, surtout M. Cantoni, constatent aussi une 
influence de leur composition chimique (Ag plus actif que Fe, 
Pt> Pb ete.). 

Il semble possible, toutefois, que les observations de Cantoni 
se réduisent au fait connu que certains substances peuvent être 
pulvérisées plus facilement que d’autres, et que la structure cristal- 
line ou fibreuse de certains corps peut empêcher la formation des 


1879 p. 389; Quincke: Naturf. Vers. Düsseldorf 1898 p. 28, Beibl. 23 p. 934 
(1898); Regnauld: J. de pharm (3) 34 p. 141 (1857); Fr. Schultzo: Pogg. 
Ann. 129 p. 366 (1866); Spring: Rec. Trav. Chim. Pays-Bas p. 204 (1900); Wie- 
ner: Pogg. Ann. 118 p. 79 (1863). 

6* 


580 


particules sphériques, qui se prêtent le mieux à ces observations. 
En tout cas. la substance des particules n’importe que très peu. 

Il n’y a pas de doute, au contraire, quant à l’influence du milieu 
liquide. Les mouvements sont les plus intenses dans l’eau et dans 
les liquides de fluidité semblable, ils sont moins prononcés dans les 
liquides plus visqueux et à peine perceptibles dans les liquides si- 
rupeux, comme huile, glycérine, acide sulfurique. A une tempéra- 
ture de 500, cependant, où la viscosité de la glycérine est beau- 
coup moindre, les mouvements sont plus distincts (S. Exner). M. 
Cantoni trouve que l'alcool et surtout la benzine et l’éther sont 
moins actifs que l’eau, tandis que d’après M. Muncke lalcool serait 
plus actif. 

$ 3. La généralité du phénomène est liée avec son 

Invariabilite. C’est un fait accentué presque par tous les 
observateurs que les particules ecntinuent toujours de se mouvoir 
de la même manière, pourvu qu’elles soient suspendues dans le li- 
quide; le mouvement disparaît d'ordinaire lorsqu'elles sont disposées 
sur Je fond ou sur les parois du vaisseau. C’est pourquoi les mou- 
vements des substances à densité presque égale à l’unité peuvent 
être poursuivis plus longtemps que des substances lourdes, qui s’y 
déposent vite. C’est aussi ce qui explique l'arrêt apparent, causé par 
l'addition des sels (Jevons), qui produit, comme on le sait, la 
floculation et la sédimentation des particules (Maltézos. Gou y, 
Spring). 

M. Cantoni ne pouvait constater aucun changement du mou- 
vement en observant des liquides inclus entre des plaques de verre, 
dans de la paraffine, pendant toute une année t). 

$ 4. Une propriété très caractéristique est l'indépendance 
de ces mouvements des conditions extérieures. On a 
essayé l'influence des agents les plus divers sans succès. Le phé- 
nomène ne change pas, si l’on couvre le liquide avec une plaque de 
verre, pour empêcher l’evaporation (Wiener, Cantoni, Gouy 
et d’autres), ou si l’on le met dans un endroit tranquille, à labri 
des ébranlements (S. Exner, Gouy), ou dans un bain à tempé- 


1) L’addition de la gélatine arrête le mouvement, ce qui s’explique par la 
viscosité, ou plutôt par la structure de la gélatine (Wabenstructur, Bütschli). 
Des causes analogues (membranes d’&cume) pouvaient affecter quelques phénomè- 


nes semblables, observés par M. Quincke. 


D81 


rature constante (Gouy). On peut le maintenir pendant des mois 
dans l'obscurité (Meade Bache), ou le soumettre à l’ebullition 
pendant une heure (Maltézos). on peut empêcher l’accès des rayons 
calorifiques, on peut changer la couleur de la lumière incidente ou 
son intensité dans des limites de 1:1000 (Gouy), tout cela n’a 
pas d’effet appréciable. Une illumination intense n’agit que par l’élé- 
vation graduelle de la température, et c’est le seul agent qui accé- 
lère le mouvement — effet marqué surtout dans les liquides de 
grande viscosité (S. Exner). M. F. Exner a fait quelques me- 
sures de l'influence de la température pour leau dont nous em- 


TT pour 209, et »— 0.0051 —— 
C 


pruntons les résultats: v» — 00032 = 


pour 71°. 

8 5. Les faits exposés dans le paragraphe précédent conduisent 
à abandonner toutes les théories qui présument des sources extérieu- 
res d'énergie, surtout l’hypothèse qui s'impose d’abord, que le phéno- 
mène Brownien est provoqué par les courants de convection, engen- 
drés par les inégalités de le température au sein du liquide. Des 
considérations simples, concernant le mécanisme de tels courants, 
contredisent d’ailleurs eette explication. A la température de 40° C. 
les mouvements devraient cesser complètement dans l’eau, tandis 
qu’ils subsistent, en réalité, avec presque la même vitesse, jusqu’à 
zero (Meade Bache) Si l’espace rempli par le liquide est réduit, 
au moyen d’un couvre-objet, à un dixième de millimètre (p. ex. 
Gouy), les courants devraient être ralentis énormément, mais on 
n’observe aucun changement du mouvement. D’après un simple cal- 
cul approximatif une chute de 10:000° degrés par centimètre serait 
nécessaire dans ce cas à la production d’un courant correspondant 
aux vitesses mesurées du $ 2. On aura de tels courants, en géné- 
ral, dans des vaisseaux à dimensions plus grandes, mais leur mou- 
vement d'ensemble, de translation régulière, peut être distingué al- 
sément, au microscope, du tremblement irrégulier exercé par chaque 
particule indépendamment des autres qui constitue le mouvement 
Brownien. 

Remarquons enfin que les différences maxima de température 
autour d’une particule sphérique, exposée à l’insolation directe et 
absorbant tout le rayonnement à sa surface, ne sont qu'une fraction 
ca, 
mr (e — rayonnement solaire, a — rayon de la sphère, 


du coefficient 


582 


— conductibilité calorique), qui pour a = 1074 cm, k — 10°? (l’eau), 
est égal à 345°. Cela suffit, avec ce qui a été dit plus haut, à ré- 
futer la théorie de M. Regnauld, d’après laquelle le mouvement 
serait dû aux courants engendrés autour de chaque particule, par 
suite de l'absorption des rayons à sa surface. 

L'indépendance des mouvements de l'intensité du rayonnement 
incident prouve aussi l'impossibilité des hypothèses de M. Kola- 
cek et de M. Quincke. La première suppose une analogie avec 
le mouvement du radiomètre, l’autre une analogie avec certains phé- 
nomènes de mouvement capillaire périodique, étudiés par M Quincke. 
On hésitera, d’ailleurs, à admettre une analogie entre ces mouve- 
ments capillaires, qui sont un phénomène tout à fait exceptionnel, 
observé avec certains liquides (huile et solution de savon, alcool et 
solution de sels, ete.) et le mouvement Brownien, phénomène régu- 
lier et indépendant des substances employées: ıl serait difficile d’ail- 
leurs de comprendre pourquoi et de quelle manière se ferait l’ex- 
tension périodique (periodische Ausbreitung) des couches plus chaudes 
sur les couches plus froides, à la surface des particules, qui d’après 
M. Quincke, produirait ces mouvements. 

On ne peut pas nier, naturellement, qu'un rayonnement assez 
intense pourrait engendrer un mouvement thermique, ou même ra- 
diométrique, mais celui-ci serait d’une autre nature que le mouve- 
ment Brownien. 

$ 6. Restent à considérer les théories qui supposent des sources 
intérieures d’energie. Il faut exclure, d’abord, l’hypothèse de l’exis- 
tence de forces répulsives entre les particules (Meade Bache), 
ou de forces électriques semblables (Jevons), puisque celles-ci 
pourraient produire un certain groupement de particules, mais non 
pas un mouvement continu; d’ailleurs l’existence de ces forces ne 
serait qu'un nouveau problème à résoudre. 

L'hypothèse, d’après laquelle le phénomène Brownien se rédui- 
rait à un phénomène purement capillaire, doit être abandonnée. Mal- 
tézos regarde des impuretés accidentelles comme la cause première, 
dérangeant l'équilibre capillaire; et des idées semblables ont été 
émises par M. Mensbrugghe (analogie avec le mouvement du 
camphre sur l’eau). Comment expliquerait-on que l'addition d’impu- 
retés n’a aucun effet sur le mouvement, et que des corps absolu- 
ment insolubles (diamant, graphite. métaux), se meuvent comme tous 
les autres? qu'ils ne cessent jamais de le faire, tandis qu'avec le 


583 


temps les differences initiales devraient tendre & disparaitre. Les 
bulles de gaz mieroscopiques qui sont enfermées dans les minéraux 
n’auraient-elles pas encore atteint l’état d'équilibre capillaire? Et 
pourtant elles se meuvent. 


Il: 


$ 7. Procédons à l’examen des théories cinétiques. 

L'observation directe du mouvement, au microscope, produit l’im- 
pression d’un mouvement moléculaire. Ce ne sont pas des vibra- 
tions, ni des simples mouvements progressifs, c’est plutôt un trem- 
blement, ou comme M. Gouy s'exprime: un fourmillonnement. Les 
particules poursuivent des zigzags irréguliers, dans toutes les di- 
rections de l’espace, comme si elles étaient poussées par des colli- 
sions aceidentelles avec les molécules; en somme, le progrès est très 
lent, malgré leur activité fiévreuse. Beaucoup de physiciens ont con- 
sidéré ce phénomène comme une preuve évidente des théories ci- 
nétiques. Il y a deux manières de l’interpréter à ce point de vue. 
D’après M. Wiener et M. Gou y les particules indiquent les mou- 
vements au sein du liquide, qui sont coordonnés dans des espaces de 
l'ordre d’un espace de (0'001 mm). C’est probablement ce que M. 
S. Exner avait en vue, en parlant de petits Courants qui pous- 
sent ces corps. Nous reviendrons sur cette théorie plus tard ($ 19). 
ainsi qu'à l’objection soulevée par M. Maltézos, que l’hypothèse 
du parallélisme des mouvements dans l’espace de (0:001 mm?) n’est 
nullement prouvée et quelle est incompatible avec leur indépen- 
dance pour des distances plus grandes. 
Nous étudierons iei l'explication cinétique la plus simple: nous 
admettrons que ce qu’on voit constitue l’effet des collisions aceidentelles 
des particules avec les molécules du liquide. Une objection consi- 
dérée souvent comme décisive contre cette théorie a été faite par 
Nägeli. Il montre que la vitesse, transmise à une particule sphé- 
rique de diamètre 0‘003 mm par la collision avec une molécule 
d'hydrogène, n’est que 210% Fr ce qui ne serait pas visible au 
microscope, et il prétend que les chocs, agissant de tous les côtés, 
s’annuleraient et ne donneraient aucun résultat perceptible. 

$ 8. Cette conclusion est assimilable à l’erreur que commettrait 
une personne qui poursuit un jeu de hazard, si elle s’attendait A n’avoir 


584 


jamais de perte ou de gain plus considérable que l'enjeu simple. 
On sait qu'en général les chances ne se balancent pas exactement 
et que le montant de la somme perdue ou gagnée s'élève avec le 
nombre des coups. Il sera utile d'illustrer cette remarque par un 
calcul simple, basé sur la supposition de chances égales pour les 
coups favorables (+) et défavorables (—), dont le nombre total soit 
n. En considérant toutes les combinaisons possibles, on trouve la 
probabilité pour m coups (+) et n—m coups (—), c’est-à-dire pour 
une somme (2 m—n) positive: 
n! 
2" m! (n—m) ! 


D'où résulte la valeur moyenne de la déviation, positive ou né- 


gative: 
\ 2 m—n 
D ; es à 


M = 


si nous supposons, pour en un nombre » pair. 
Cette expression se transforme, en vertu du théorème binomial, 
et devient 


(1) CE 


ce qui pour des nombres # grands se réduit approximativement à 


@ N 


Il en résulte, que la vitesse transmise à la particule M (étant 
2 

en repos) par une collision directe avec une molécule m, douée d’une 
mc 
vitesse c, ne sera que C— ——-, 
M 
calculé par Nägeli, et la valeur moyenne absolue de la compo- 
sante dans une direction fixe X sera plus petite encore. Mais il: 
faut considérer que la particule M subira plus de 101° collisions 

P 
par seconde dans un gaz et 10?° collisions dans un liquide, dont 
l'effet s’annulera en général; mais il y aura toujours un excès, po- 
sitif ou négatif, de 105 ou 10!° collisions, et par conséquent la par- 


ce qui est de l’ordre de grandeur 


„em BEN 
ticule M atteindrait une vitesse de 10—10? NT. dans la direetion, 


positive ou negative, des X. 


585 


$ 9. Cela prouve que l’objection de Nägeli n’est pas justifiée, 
mais le résultat final, d'autre part, n’est pas exact. Car: a) la va- 
leur absolue du changement de la vitesse ( ne sera pas la même 
pour chaque collision, elle dépendra de la valeur absolue de C; 
8) la probabilité des collisions retardantes sera plus grande que celle 
des collisions accélérantes, pour des grandes vitesses C. Ces deux 
facteurs s'opposent à une augmentation illimitée de la vitesse C; le 
résultat final, qu'on peut prévoir immédiatement d’après les prinei- 
pes connus de la théorie cinétique des gaz, est que l'énergie ciné- 
tique moyenne du mouvement de translation de M deviendra égale 
à l'énergie cinétique moyenne des molécules m du liquide. Car l’ega- 
lisation de cette valeur est précisément la condition caractéristique, 
d’après les théorèmes de Maxwell et Boltzmann, de l'équilibre 
thermique des corps!) La même conelusion résulte, d’ailleurs, de 
ce que les particules M jouent le rôle de molécules (très polyato- 
miques) d’une substance dissoute dans le milieu, et qu’elles auront 
la même énergie cinétique par conséquent qu'une molécule d’un gaz 
à la température du milieu. Donc, on peut calculer la vitesse moy- 
enne C d’après la formule ordinaire de la théorie des gaz: 


petite (3) 


ce qui pour un diamètre de M: 2 R — 0001 mm et une densité égale à 


em : an 
celle de l’eau, donne C—0:4 Se Mais, comment réconcilier ge résultat 
se 


= = r > F Er em 

avec les expériences, qui ont donné ($ 2) une valeur de 3:1.10-2 —? 
sec 

Cette contradiction, signalée par M. F. Exner, paraît à première 

vue un obstacle sérieux à la théorie cinétique. Or, l'explication est 

très simple. Il serait impossible de suivre le mouvement d’une telle 


SR ; cm 
particule, si elle était douée d’une vitesse de 04 — 
c 


, Ce qui cor- 


\ m ! 
respond à 2 aa dans un microscope à grossissement 500. 
e 


Ce, que nous voyons, n’est que la position moyenne de la par- 
ticule, poussée 1020 fois par seconde, avec cette vitesse, chaque fois 


1) Voir p. ex. Boltzmann: Gastheorie II p. 102; aussi Jäger: Wiener 
Sitzgsber. 110 p. 1141 (1901). 7 


586 


dans une direction différente. Son centre décrira un chemin à zig- 
zags capricieux, Composé de morceaux droits de longueur beaucoup 
plus petite même que les dimensions des particules; son déplace- 
ment n’est visible que lorsque la somme géométrique de ces mor- 
ceaux s'élève à une valeur appréciable !). En outre, il faut intro- 
duire une correction de moindre importance, à savoir: ce n’est pas 
le mouvement dans l’espace, mais sa projection dans un plan que 
nous observons. Les vitesses réelles, par conséquent, seront plus 


4 
grandes en raison de — (en moyenne) que les vitesses mesurées. 
TT 


II. 


$ 10. Essayons maintenant de pousser plus loin l'analyse d’un 
tel mouvement en lui donnant une forme qui se prête au traite- 
ment mathématique. 

D’après ce qui a été dit plus haut, il est évident que la valeur 
absolue de C oscillera toujours autour de la valeur moyenne, don- 
née par (3), ét ne s’en éloignera que rarement, tandis que la di- 
rection du mouvement changera continuellement. On peut done con- 
sidérer la vitesse commeapproximativement constante, 
mais sa direction comme variable. Des lois de la collision 
des corps sphériques on déduit aisément la conclusion que la com- 
posante de vitesse, normale à la direction du mouvement primitif C, 


de LE DMC ER 
transmise à M par chaque collision, est en moyenne: AU c'est-à- 
dire que la direction du mouvement de M change de l’angle 
Du TOC 
(4) nc ae 
C 


m 
M 


petit, il en résulte que le cas envisagé est opposé à celui des col- 


Comme nous supposons très petit, et par conséquent aussi — 
( 


lisions des molécules gazeuses entre elles. Car dans la théorie des 
gaz, on admet la supposition, inexacte d’ailleurs, que pour le mou- 


1) M. Exner et M. Wiener eux-mêmes remarquent qu'ils ne pouvaient pas 
tenir compte des zigzags très petits, mais ils n’apprécient pas l'importance de 
ce fait. 


587 


vement après une Collision toutes les directions de l’espace sont éga- 
lement probables tandis qu'ici, au contraire, nous voyons une ten- 
dance extrême à maintenir la direction du mouvement primitif (per- 
sistance de vitesse) !). 

Maintenant, il faut distinguer deux cas: 1) le rayon À des par- 
ticules est petit ou 2) il est grand par rapport au parcours libre A 
des molécules du milieu. 

Nous étudierons d'abord le premier cas qui est plus simple, puis- 
qu'on peut négliger alors la réaction du mouvement de la sphère 


Z 


M sur la distribution des vitesses des molécules environnantes. Alors 
leurs collisions avec M seront des événements indépendants, acei- 
dentels, et la courbure du chemin de M aura lieu, avec la même 
probabilité, dans un plan quelconque mené par la direction du mou- 
vement instantané de M. 

$ 11. Le problème en question se réduit par conséquent, à ce 
qui suit. Soient P P, P,.... (voir fig. 1) les points où se trouve 


1) Smoluchowski, Ce Builetin 1906 p. 212; Jeans Phil. Mag. 8 p. 670 
(1904). 


588 


le centre de la particule M, aux moments des collisions successi- 
ves, qui changent, chaque fois, la direction de son mouvement de 
l'angle e. 

Supposons les longueurs OP, F6 P,, P, P,.... égales entre elles 
(c’est ce qu'on peut appeler le vrai parcours libre ? du corps 
M) et supposons égales les probabilités du mouvement dans toutes 
les génératrices du cône €, formé autour de la direction du mouve- 
ment précédent, dans ces points. 

Ce que nous cherchons, c’est la valeur moyenne du carré de la 
distance A, — 0 P,, si la longueur /, le nombre » et l’angle & sont 
donnés. 

Construisons d’abord une sphère, à rayon égal à l’unité, et de 
son centre Ü tracans, des droites, parallèles à OR, MP, PP» -- 
qui y auront les points d’interseetion @Q,, 9, Q,... Désignons les an- 
gles X 09, X O Q,:.. Par &@,... les angles!entre les plans 
X0Q et % 0.9 -entre X 00, ét Q, O Osete., Par 9, Pa--- 


Il en résulte: 
COS @&,— COS @,_] COS € sin @,_, Sin € cos y, 
et par un procédé analogue, par rapport aux axes Y, Z: 
cos B, — cos ß,_, cos & + sin ß,_ ;, sin & cos W, 
COS y, — COS y, Cos e sin y, Sin e cos 7, 


Remarquons que les angles ,, %,, x, ne diffèrent entre eux que 
par des quantités constantes, lorsqu'on déplace la droite 0Q, sur 
la surface du cône. construit autour de O Q,_.. afin de lui donner 

; n—1° 
toutes les directions de probabilité égale. On aura done do, — 
D n 
dy, —— dy, 
La même opération nous donne les valeurs également probables 
D 


de @,, d’où résulte la valeur moyenne: 


n3 
27 
1 
(D) an Li a, dp —COSNG, RICHTEN. 
0 


Revenons à la question proposée. La définition de A, donne: 


PE 
Mega fi [eos à, + cos a, +... cos a,]? — [cos Bo + cos B, ... + 


(6) — cos 9,]®—+ [cos 9 +... cos 9,|?} dp, dy... dp, . 


589 


L’integrale signifie une intégration successive d’après dg,. 
dp;-1,...dp, dans les limites 0 et 2x; désignons la par ],. 

En séparant cos @,, cos ß,, cos y, du reste des expressions dans 
les parenthèses, et en y appliquant (5) et les deux autres équations 
analogues on obtient: 


1,= 1, +1—+2 cos fi [cos a +... cos @, ‚| eos &,_, + 
—- [eos 8 +... cos 8,_,] cos 8,1 +...}dp,...dp, 


où l'intégrale, que nous désignerons par C,_;,, peut être évaluée par 
un développement successif d’après: 


CO, TN cos e CET. 
On aura donc la formule: 
I eosre 


L=1L-,1+1+2eoe er (7) 


et enfin, le resultat final: 


1—2 cos & — cos? 8 + 2 cos"t?e 
(1—cos &)? 


mare al 


1 — cos € 


(8) 


Comme & est un angle très petit, on peut mettre cose = 1--6, 
ce qui donne: 


en (1 — 6)? — (1—6Y? 
a le 5 à 


$ 12. Il faut distinguer, maintenant, les cas suivants: 
1) Si » est un nombre grand, mais pas si grand que le produit 
nö puisse être comparable à l'unité, on aura approximativement: 


(9) 


L,=n:; ou A,=nl; (10) 
done la distance A, sera égale, tout simplement, a la longueur du 
chemin. La courbure du chemin est négligeable, on peut le regar- 
der comme droit. 

2) Si le nombre n est plus grand, il faut tenir compte d’une 
correction: 


nö 


A=nılı-). Bere) 


Le raccourcissement de la distance par suite de ia courbure 
entre en compte. 


D90 


3) Si nö est de l'ordre de l'unité, cette expression n’est plus 
applicable; il faut recourir à la formule (9). 

4) Enfin, si le nombre de collisions n est si grand, que 6 dé- 
passe l’unité de beaucoup (ce qui est une condition remplie dans 
tous les cas qui se prêtent à l'observation), le résultat se simplifie 


encore, par suite de: lim cos" e= lim (1—6)" — lim €” — (), et nous 
aurons le résultat final 1): 

x In 
(12) A jr 


Donc, la distance ne croît pas en raison du nombre de morceaux 
composants, mais en raison de sa racine carrée, c’est un résultat 
analogue à l'équation (2) du $ 8 et à la formule (15) du mémoire 
cité, qui donne les distances moyennes parcourues par les molé- 
eules d’un gaz: A„—=A|n. En effet, ces deux résultats sont con- 
nexes; Car supposons que nous définissons la longueur du chemin 
qui ne peut plus être considéré comme droit ou dont la courbure 
est prononcée, par la condition #0 — 2, c’est-à-dire qu'on peut ima- 
giner un changement complet de direction, ayant lieu après cha- 


que n — „-ieme collision; dans ce cas, en effet, l’application de la 


ö . \ 1 ee 
formule citée à un chemin composé de - x morceaux indépendants, 


dont chacun a la longueur 24 donne un résultat identique à (12). 


Ô 


Les particules M, par conséquent, se comportent comme des molé- 


x 


cules gazeuses, douées d’un chemin libre =. Cette grandeur peut 


Ô 
être appelée parcours libre apparent. 
La substitution de l’expression 


se Er) me) — 9 m 
(15) MODES 


1) Ce que nous avons trouvé n’est pas la distance moyenne, mais la racine 
du carré moyen de la distance, qui sera plus grande de la distance moyenne en 


proportion de \/ = 1066, d'après les formules (14) et (15) de mon mémoire 


dans Bullet. Int. Acad, Cracovie 1906, p. 202. Mais nous pouvons négliger cette 
différence, car il ne s’agit ici que de l’ordre de ces grandeurs. 


591 


dérivée de (3) et de (4), donne: 


“> a=1\/7 32 32 Mn (14) 


ou, en considérant que la longueur des morceaux composants / est 


égale à la vitesse C = e\/, divisée par le nombre de collisions 
Me: 
n, subies par seconde: 


a sise. (15) 


Notons, d’abord, le résultat inattendu, d’après lequel le chemin 
parcouru par M ne dépend pas de la masse de M, mais de la na- 
ture du milieu environnant et de la fréquence des collisions, qui 
est liée avec les dimensions de M. Une masse plus grande a une 
moindre vitesse €, mais une persistance de vitesse plus considé- 
rable, et ces deux effets se contre-balancent. 

$ 13. Considérons encore une objection, qu'on pourrait élever 
contre les suppositions admises dans ce calcul. Nous avons supposé 
que le corps M conserve toujours la même vitesse C, tandis qu’en 
réalité elle sera variable Cette simplification pourrait entraîner une 
erreur considérable dans nos résultats, si la vitesse de M diminuait 


- \ N m 
souvent jusqu’a une valeur moindre que — 
nr : 


correspond au mouvement rectiligne; car cela engendrerait, chaque 
fois, un changement complet de sa direction. On peut estimer la 


dans l'intervalle qui 


probabilité de cet événement de deux manières: d’après le raison- 
nement du $ 8 ou, ce qui est plus exact, en appliquant la loi de 
v2 
Maxwell ve %dv aux particules M, en vertu de leur analogie 
avec les molécules gazeuses. 
Il en résulte l'extrême improbabilité d’un tel fait, ce qui prouve 
que notre supposition simplifiante n’entraîne pas d’erreur essentielle. 


EVA 
$ 14. Essayons maintenant d'analyser le second cas possible, 
mentionné à la fin du $ 10, c’est-à-dire le suivant: les dimensions 
de la particule M ne peuvent être considérées comme petites par 


592 


rapport au parcours libre 2 des molécules du milieu. Alors les chocs 
de ces molécules contre M ne seront plus distribués avec la même 
probabilité dans toutes les directions, puisque les couches voisines 
de la sphère participeront dans son mouvement, ce qui aura pour 
effet d'empêcher les changements brusques de la direction du mou- 
vement de M et par conséquent, d'agrandir le chemin A. Malheu- 
reusement la méthode exacte du $ 11 ne peut être appliquée dans 
ce cas: mais on peut déduire au moins l’ordre de grandeur de A, 
par une voie différente, moins exacte, mais très simple. 

La particule M, lancée dans le milieu avec une vitesse initiale 
C. subirait un ralentissement du mouvement (de la vitesse compo- 
sante, dans la direction initiale) d’après la formule: 


t 


(16) V — CCE 

où 7 représente la masse de la particule, divisée par le coefficient 
. M . x 2 r r 2, 

de la résistance: T= = . Mais d’après ce qui a été dit au $ 9, 


l'énergie cinétique du centre de la gravité de M ne diminue pas, 
si C a la valeur qui résulte de (3). La sphère perd sa vitesse pri- 
mitive, mais en revanche elle acquiert des vitesses normales au 
mouvement initial, de telle grandeur en moyenne, que la vitesse 
résultante ne change pas '). 

Nous pouvons regarder le temps de relaxation 7 comme mesure 


MC 


de la durée du mouvement reetiligne. et le chemin 7 C = S 


comme mesure du chemin rectiligne. Le mouvement de la particule 
M peut être assimilé, par conséquent, au mouvement d’une molécule 
gazeuse, qui s’eloignerait de sa position initiale sur un chemin en 
zigzag, Composé de morceaux droits de la longueur du parcours 
libre (apparent) À — 5 C. 

La distance moyenne atteinte, par une telle molécule, est d’après 
la formule citée p. 590: A, — An, d'où résulte le déplacement, at- 
teint dans une seconde: 


1) Ceci est en désaccord avec l’opinion d’après laquelle un ralentissement in- 
fini de la vitesse V aurait lieu dans un milieu visqueux. En réalité, avec des corps 
visibles à l'oeil nu, le mouvement calorique subsistant, C, sera très petit en com- 
paraison avec des vitesses initiales, mesurables, et on est en droit d’en faire ab- 
straction, s’il s’agit de la mécanique ordinaire. 


593 


A = Cr — cVE= VE (17). 


Le calcul n’est pas exact, évidemment, puisque nous avons substitué 

Cr au lieu de Cr (1 e-!); d'autre part, nous avons négligé le dé- 
) Pr sus 

placement latéral, atteint à la fin du temps 7, et aussi la persistance 
finale de la vitesse (voir $ 10), mais l’ordre de grandeur du résultat 
sera vrale. 

$ 15. Nous en donnerons la preuve en se rapportant au pro- 
blème précédent des $$ 11—12. Dans ce cas la formule ordinaire 

R 5 

de Stokes (23) n’est pas applicable, à cause de la grandeur de 
À 
A et il faut déduire la résistance S par une méthode directe. Elle 


résulte du nombre de collisions éprouvées par la sphère M1: 
h =NE2R te (18) 


et de la diminution moyenne de la vitesse composante (dans la di- 
rection primitive), produite Be chaque collision. qui s’evalue par 


2m 
des méthodes connues, à > - De. 


3 M 
D'où: 
® 27 2 
En 2 — \ 
= 3 Ra oe zmn (19) 
done: 
AN. 20 
2n > 


Ce résultat coïncide, en effet, avec l’@quation (15), seulement le 
coefficient numérique est plus petit, ce qui s'explique d’après ce qui 
a été dit plus haut. Mais on peut établir une identité complète avec 
le résultat exact, en considérant les valeurs: 

Poe io 
SR) 
comme mesures de la durée et de la longueur du mouvement recti- 
ligne. 

$ 16. Abordons maintenant le probleme du $ 14, en nous ap- 

puyant sur la formule ainsi corrigée: 


1) Voir p. ex. Boltzmann, Gastheorie I p. 69. 


=] 


Bulletin III. 


594 


——_e\jm 

33" VS 

Si les dimensions de la sphère sont petites, par rapport au par- 
cours libre des molécules environnantes, on peut faire usage de la 
formule de Stokes!): 
(23) Biber 


ce qui donne le déplacement décrit par M, dans une seconde, dans 
ce cas 


(24) a #02 cm 
y Vr Vu R 
Cette formule est presque identique au résultat?) trouvé, par 


des méthodes tout à fait différentes, par M. Einstein. Il n’en dif- 
fère que par la valeur du coefficient numérique, qui est plus grand 


(22) A 


ici en raison de N M. Einstein ne considère pas du tout le 
À ; 
cas d’un grand PR formant l’objet des $$ 11—12, mais sa formule 


Bep237sloeset AT em qui correspond à notre équation 
P sil P q 


(22), peut être adaptée à ce problème, par l'introduction de S de 
l'équation (19), ce qui donne une relation analogue à (15). Nous 
n’entrerons pas dans une discussion des deux méthodes, très ingé- 
nieuses d’ailleurs, qui ont conduit M. Einstein à cette formule; 
nous remarquerons seulement qu’elles reposent, toutes les deux, sur 
des raisonnements indirects *) qui donnent lieu à des questions très 
délicates. 

En tout cas, l'accord parfait avec le raisonnement direct, que 
nous avons employé et qui explique mieux le mécanisme intime 
du phénomène, doit être considéré comme une confirmation très à 


1) Voir p. ex. Lamb, Hydrodynamics p. 552 (1906), Kirchhoff, Mechanik 
p. 000. 

2) loc. eit.p. 599, p. 379. 

>) P. ex. l’application des lois de la pression osmotique aux particules suspen- 
dues et l’évaluation de leur diffusion dans le milieu, l'application du théorème de 
Boltzmann (sur la distribution des systèmes mécaniques sujets à des forces 
potentielles) à la résistance éprouvée par une particule daus le milieu vis- 
queux. 


595 


propos des méthodes employées dans les deux recherches. La petite 
différence du coefficient numérique, qui s'explique par l'emploi des 
suppositions simplificatrices, n’a pas d'influence sur l’ordre de gran- 
deur, qui seul nous intéresse dans les applications. 


Ve 


$ 17. Essayons maintenant d'appliquer les formules (15) et (24) 
à la détermination à priori des mouvements que la particule M 
décrit, selon la théorie cinétique. Considérons d’abord le cas le plus 
simple: le milieu est un gaz. Alors l'équation (15), valable pour # 


grand, se transforme, en vertu de (18) et devient: 
4/2 1\je 
eye 26) 


tandis que pour e petit, nous avons l’&quation (24), qui peut être 


ANme 


écrite, par suite de: u = — 3 9, SOUS la forme: 


ee CRU 
ke AE Ne de \ Ga 


où © signifie le diamètre d’une molécule m. 


Pour l'air à la pression normale et à la température de zéro, 
on obtiendrait, en substituant, dans (27), les valeurs: 


RS 1 (mem, IN = 4102 7248000 em, A —1:0,2107°, cm. 


Done la théorie cinétique prouve qu’un phénomène de mouve- 
ment moléculaire aura lieu, dans les milieux gazeux, tout à fait ana- 
logue au mouvement Brownien que nous observons dans les liquides, 
mais d’une vitesse beaucoup plus considérable. Cependant, il sera 
plus difficile, probablement, de le distinguer des mouvements pro- 
duits par des courants accidentels et ‘par la gravité, que dans les 
liquides. Dans le cas envisagé, les particules tomberont avec une 
vitesse 

2 R°g(v"— 9) 


— (2 
ur, 7 (28) 


596 


ce qui est (pour 0 —=1) u= 0'003 cm, c’est-à-dire avec une vi- 
tesse trois fois plus grande que A. Mais le rapport de ces vitesses 
dépend de la 2!/, puissance des dimensions, done le mouvement 
Brownien masquera le mouvement d’abaissement pour des particu- 
les un peu plus petites. 

La question qui s'impose est donc, si l’on n’a pas jusqu’à pré- 
sent observé ces phénomènes dans les gaz. En effet, j'ai trouvé des 
remarques dans la littérature qui peuvent être interprétées de cette 
manière. M. Bodaszewski!) décrit des mouvements dansants, 
exercés par les particules microscopiques de la fumée du salmiae, 
des fumées produites par les acides, le phosphore etc. et il les 
compare avec les mouvements Browniens et les interprète comme 
un mouvement moléculaire. Et des observations semblables ont été 
faites par M. Lehmann”). Il est probable qu'il s’agit iei du phéno- 
mène en question, mais on ne peut pas l’affırmer avec certitude, 
à cause du manque de données expérimentales précises. 

Nos formules donnent lieu à quelques conclusions intéressantes, 
concernant l'influence de la densité du gaz sur ces mouvements. 
L’équation (24) en exige l'indépendance, dans les limites de sa va- 
lidité, qui s'étendent dans notre cas jusqu'à la moitié de densité 
normale, à peu pres. Mais pour des pressions plus petites l'équation 
(26) doit être employée, d’où résulte un accroissement des mouve- 
ments en raison de la racine de la raréfactiun; ainsi la vitesse sera 


cm 5 TR 
0:02 —- pour une pression d’un millimetre. 
sec 


Mais en même temps la vitesse d’abaissement des particules — 
constante pour des pressions plus élevées — augmentera plus ra- 


\ 4 
pidement encore: en raison de la raréfaction. Car pour 7, grand la 


formule de Stokes doit être remplacée par une équation qui ré- 
sulte de (19): 


(29) ed 
oc 
qui pour la pression de 1 mm, donnerait u — 12 a 
sec 


1) Kosmos 7 p. 177 (1882); Beibl. 8 p. 488 (1883); Dingler J. 239 p. 325 (1882). 
2) Molekularphysik II p. 5. 
5) Cela explique la rapidité de l’abaissement des poussières dans un gaz raréfié. 


597. 


Cependant si l’on emploie des particules plus petites encore (p. ex. 
telles qui correspondent à la limite de visibilité microscopique dis- 
tincte), les phénomènes définis par les équations (15) et (26) pour- 
ront être observés sans difficulté. 

$ 18. Dans les liquides, le parcours libre 2 est si petit, 
qu’on ne peut observer directement des particules qui corresponde- 


: 2 ; 
raient à — grand, et c’est seulement l'équation (24) qui entre en 


k 
considération. Il est évident qu'on ne peut attendre à priori qu'une 
vérification de l’ordre de grandeur de A, car notre calcul implique 
quelques simplifications, et surtout deux suppositions sous-entendues, 
dont l'importance ne peut être prévue aussi exactement dans le 
cas des liquides que dans celui des gaz, c’est-à-dire: 

a) que la particule M peut être regardée comme une sphère ri- 
gide, 8) que les forces de capillarité n’entrent pas en compte. Le 
résultat, toutefois, est plus satisfaisant qu'on ne pouvait l’esperer en 
considérant ces imperfections de la théorie et aussi linexactitude 
des données expérimentales (surtout voir plus loin (2)). 

Le nombre qu'on obtient en substituant dans (24) les nombres 
0 CN et 0.010. (eaunede 200) est ALES" 104 —; 
mais on ne peut le comparer directement avec les résultats des 
mesures puisqu'il faut tenir compte aussi du degré d’habileté de 
l'observateur, qui suit les zigzags du chemin parcouru. Imaginons 
p- ex., qu'on pourrait faire deux séries de clichés cinématographi- 
ques, l’une correspondant aux intervalles d’une seconde, l’autre d’un 
dixième de seconde. Il résulte de (14) que la somme des chemins 


dérivée de la seconde série, sera }/10 fois plus grande que celle de 
la première. Voiei, pourquoi peut-être M. F. Exner, qui se servait 
d’une méthode perfectionnée, a trouvé des nombres environs 2 fois 
plus grands que M. Wiener. 

Je suppose que la limite de l'exactitude de sa methode est ca- 
ractérisée par l'exemple exposé tout à l'heure, et qu'on doit diviser 


10 
ses résultats par — 248 (voir $ 9) pour obtenir le déplace- 


ment moyen par seconde. Dans ce cas, il en résulte presque exac- 
tement le nombre calculé plus haut. Done, l’objection principale 
élevée contre la théorie cinétique: le désaccord prétendu entre les 


598 


effets, théorique et expérimental, est réfutée, et nous y avons gagné 
un argument important en faveur de cette théorie. 

Les conclusions suivantes, déduites de (24) se trouvent en ac- 
cord avec les faits connus: 

1) L'indépendance du mouvement de la nature et de la masse 
des particules suspendues qui n’entrent pas dans nos formules. En 
effet, il est surprenant que les substances les plus diverses, les pe- 
tites bulles de gaz et les particules des métaux lourds, soient douées 
de vitesses du même ordre. 

2) L’aceroissement de la vitesse avec la diminution des parti- 
cules. 

Elle devrait être proportionnelle à l'inverse de la racine du dia- 
mètre, d’après la théorie, tandis que les nombres de M. F. Exner 
correspondent à la puissance +, celles de M. Wiener à une puis- 
sance beaucoup plus grande. On ne peut pas s'attendre à un accord 
plus parfait, puisque les dimensions réelles de particules si petites 
ne sont pas les mêmes que celles de leurs images microscopiques, 
qui servent de base pour les mesures (M. F. Exner fait la même 
remarque). 

3) L’aceroissement de la vitesse avec la température. Le rap- 
port des vitesses à 71° et 200 est 1:6 d’après M. F. Exner, tan- 
dis que la formule donne 18. 

4) Petitesse des mouvements dans les liquides visqueux ($ 2). 

Une comparaison plus rigoureuse n’est possible, évidemment, 
qu'à l’aide de recherches expérimentales beaucoup plus étendues 
et plus précises, et la théorie nous donne des indications nettes 
dans quelle voie ces recherches devraient être poussées. Mais dans 
l’état actuel de nos connaissances nous sommes en droit, sans doute, de 
regarder le mouvement Brownien comme une preuve 
évidente de la réalité de nos hypothèses moléculai- 
res et cinétiques. 

$ 19. Il nous reste à considérer quelques details de nos raison- 
nements. 

Nous avons mentionné, au $ 7, une autre manière apparem- 
ment différente, d'interpréter ces phénomènes, d’après laquelle les 
particules ne feraient qu’indiquer les mouvements intimes des li- 
quides, qu'on suppose parallèles dans des espaces microscopiques. 
Or, malgré cette différence apparente, l'explication dont il vient 
d’être question s'accorde avec l’explication précédente des $ 8—$ 18, 


599 


si nous lui donnons une forme plus précise. Qu’est-ce que signifie 
le mot ,mouvement du liquide dans un espace élémentaire?“ Les 
molécules s’y meuvent avec des vitesses de l’ordre 5:10 cm, dans 
toutes les directions de l’espace, mais il y a une quantité commune, 
déterminée, la vitesse du centre de gravité, et c'est d’après elle que 
nous pouvons juger „du mouvement du liquide“. Or. il est facile 
de démontrer, que le centre de gravité d’un nombre quelconque de 
molécules a une telle vitesse, que son énergie cinétique est égale 
à l'énergie cinétique moyenne d’une molécule. Car, si nous suppo- 
sons que la masse m, soit douée de la vitesse c,, la masse m, de 
la vitesse c,, dans une direction quelconque par rapport à c,, nous 
obtenons le résultat, par intégration, que la valeur moyenne de l’éner- 
gie cinétique du centre de gravité est égale à: 


EU pan C? ca C1 Ma? + Co? my? 
- AR 2 (m + M) 


done en général: 


Chem 7m: .--6, 
le 2 2m +m, +...m,) 


et dans notre cas, pour des masses &gales entre elles: 
nm 02 — me: (30) 


Done, le centre de gravité d’un élément de volume sera animé 
d’un tel mouvement, comme si cet élément était une molécule, c’est- 
à-dire avec la vitesse C calculée dans le $ 9. — On comprend 
que cette vitesse ne peut être constatée directement de même que 
dans le cas du $ 9. à cause de la fréquence des changements de 
direction et de la petitesse des chemins droits parcourus; car cha- 
que collision des molécules de l’élément avec les molécules exté- 
rieures environnantes provoquera un changement de sa direction, 
tandis que les collisions mutuelles des molécules intérieures ne l’af- 
fectent pas. Le mouvement qui en résultera sera analogue au mou- 
vement de la svhère rigide. que nous avons considérée auparavant. 
Il continuera, sans changement, si les molécules en question sont 
empêchées de se dissiper, par un moyen artificiel, p. ex. une force 
capillaire. Mais s'il s’agit du mouvement à l’intérieur d’un liquide 
homogène, il faut remarquer, qu’alors les molécules se dispersent, 
par suite de diffusion, dans le milieu environnant, et que par con- 


600 


séquent, cette définition du mouvement du liquide eontenu dans 
l'élément n’est plus applicable. 

Nous n’essayerons pas d'adapter notre definition, d’une manière 
rigoureuse, à ce cas général, mais il nous suffira de définir provi- 
soirement que ce n’est pas un nombre de molécules données, indi- 
viduelles, dont nous déterminons le centre de gravité, mais ce sont 
celles qui se trouvent, dans un moment quelconque, à l’intérieur 
d'une sphère donnée, décrite autour du centre de gravité. Ce centre 
éprouvera un mouvement d’après les formules des chapitres pré- 
cédents. 

Cette manière d'interpréter les mouvements de Brown ne dif- 
fère done pas essentiellement de l’autre. Elle a le mérite de mettre 
en évidence les mouvements à l'intérieur du liquide, mais on pré- 
férera l’autre explication, qui est plus simple et s'accorde mieux 
avec les conditions actuelles du phénomène. L’objection de M. Mal- 
tézos s'explique aisément, car le parallélisme du mouvement d’un 
liquide dans des espaces très petits n’est qu’apparent; c’est un effet 
de statistique. 
$ 20. Si nous réduisons les mouvements Browniens à un phéno- 
mène cinétique, nous n'avons plus besoin d’en rechercher la source 
d'énergie, puisque l’energie dissipée par la viscosité a son origine 
dans l’énergie du mouvement calorique. M. Gouy a remarqué qu'il 
y aurait une contradiction avec le principe de Carnot, si l’on 
pouvait concentrer les effets mécaniques des mouvements des par- 
ticules. En effet ce serait une manière de transformer la chaleur en 
travail mécanique, analogue à beaucoup d’autres, qui ne sont pas 
praticables, à cause de la grossièreté de nos moyens instrumentaux; 
mais elle en est plus intéressante dans ce qu’elle ne paraît pas tel- 
lement impossible que la chasse aux molécules à l’aide du démon 
Maxwellien. 

Il est intéressant aussi au point de vue théorique, de considérer 
sous ce rapport les phénomènes qui prendraient naissance au sein 
d’un liquide, dans un champ électrique ou magnétique 


VIE 


$ 21. Le résultat du $ 14 peut être résumé en disant qu'un 
corps M plongé dans un gaz ou un liquide est assimilable à une 


601 


molécule, douée d’une énergie cinétique égale à celle des molécules 
du milieu, mais d’un parcours libre apparent très petit. D’après (21) 


nous avons: 
4\3 MC 
an (31) 
3/6nuR 
ce qui dans notre cas est de l’ordre 8:107$8 em. 
Cette analogie entraîne aussi l’existence d’une diffusion des particu- 
les dans le milieu, par suite des mouvements Browniens, et le coefficient 


de diffusion résulte de l'équation D — 2 (voir Smoluchowski, Bullet. 


6 
Crac. 1906 p. 212): 


6 MO aim 
nn ne: 


(32) 


Dans notre cas nous avons D= 107?. 

En effet, M. S. Exner a observé la diffusion de l’&mulsion de 
mastie dans de l’eau pure, et ce phénomène subsiste lorsque les 
deux liquides sont séparés par du papier à filtrer. 

On peut aussi introduire la notion d’une pression osmotique 
(point de départ des raisonnements de M. Einstein dans son pre- 
mier mémoire); d’où résulte l’existence d’un abaissement de la pres- 
sion de vapeur. Done, une poudre quelconque, mais de finesse suf- 
fisante, doit être hygroscopique, en vertu de la petitesse des grains 
mêmes; dans les suspensions il v aura le phénomène de l’abaisse- 
ment du point de congélation ete. Ces phénomènes n’ont pas d’im- 
portance pratique, en général, à cause de sa petitesse, mais le fait 
même est intéressant, qu'il n’y a que des différences quantitatives 
sous ce rapport entre ces suspensions et les solutions ordinaires. 

$ 21. Une question liée avec ce sujet est la cause de la sta- 
bilité des milieux troubles. D’après la théorie, on peut prévoir deux 
genres de stabilité. D'abord. les particules M se distribueront, en 
état d'équilibre sous linfluence de la gravité, d’après la formule or- 
dinaire de la pression atmosphérique. 

Leur nombre dans la hauteur 2 sera): 


N N, era? 


3 PERS 
we ZNI_ 1.88.1017 ps 


ern: (@—e). (5) 


602 


Plusieurs auteurs ont énoncé des conjectures, plus ou moins 
précises, que la stabilité des milieux troubles est en relation intime 
avec les mouvements Browniens (Schultze, Cantoni, Jevons, 
Spring). Cependant, cette formule prouve qu’une stabilité qu'on 
pourrait appeler vraie?) ne pourrait être observée avec des parti- 
cules de grandeur microscopique que dans des circonstances excep- 
tionnelles, à cause de la grandeur de «a, et ce n’est que dans les 
suspensions à particules beaucoup plus petites (p. ex. des métaux 
colloïdaux avec R= 10-5 em) que cette stabilité peut jouer un rôle 
considérable. 

Un autre facteur qui pourrait produire une stabilité, apparente 
au moins, est la déformation de la double couche électrique, répan- 
due sur la surface des particules (Hardy, Thomson). Mais cet 
effet ne peut être sensible que pour des particules à dimensions 
plus petites de 1076 em; c’est ce que j'ai démontré dans un autre 
mémoire (Bull. Crac. 1903 p. 198). 

Mais il semble que la viscosité du liquide suffit à expliquer une 
grande partie des phénomènes observés, en produisant une certaine 
stabilité apparente *). 

La formule (28) montre que les particules de mastie (9 — 1‘0067). 
d’un diamètre de 1074 em, s’abaisseraient avec une vitesse de 


‚cm D a ! 
u=35.10-% —, c’est-à-dire de 3 mm par jour; des vitesses beau- 
sec 


coup plus considérables encore, seront effacées sans doute par les 
courants de convection inévitables, si l'on ne prend pas des pré- 
cautions spéciales. 

La petitesse des particules suffit done à expliquer qu'on n’ob- 
serve pas leur abaissement; mais une question beaucoup plus diffi- 
cile est d'expliquer la eause et le mécanisme de l'agrégation des 
particules (floculation), observée dans certains cas, qui en produit 
une sédimentation rapide, mais c’est là un sujet que nous ne dis- 
euterons pas dans ce travail. 


1) Comp. Einstein, loc. eit. p. 376. 
?) Pourvu que les particules qui s’approchent aux parois n’y adhèrent pas. 
3) Nous ne prétendons pas à embrasser tous les faits observés. 


603 


37. M. HUGO ZAPALOWICZ m. ce. Krytyczny przeglad roslinnosci Galicyi, 
czesé VI. (Revue critique de la flore de la Galicie, VII partie). 


L'auteur présente ses recherches sur le reste des Monocotylédo- 
nes et sur la famille des Conifères et donne un aperçu geograph. 
botanique de la flore baltique et de la flore pontique. 


38. M. L. BRUNER. Przyczynek do teoryi dzialania siarkowodoru na sole 
metali cieZkich. (Zur Theorie der H,S-Fällung der Metalle). (Con- 
tribution à la théorie de l’action de Uhydrogene sulfuré sur les sels des mé- 
taux lourds)1). Mémoire présenté par Ch. Olszewski m. t. 


Durch das klassische Werk von Ostwald: „Die wissenschaft- 
lichen Grundlagen der analytischen Chemie“ sind die Lehren der 
elektrolytischen Dissoziationstheorie und der chemischen Massen- 
wirkung erfolgreich an die Probleme der analytischen Chemie an- 
gewandt worden. 

Faßt man im Lichte dieser Theorien die für die chemische Pra- 
xis so wichtige Fällung der Metalle durch H,S als reversiblen 
Vorgang nach dem Schema etwa (für ein zweiwertiges Metallion) 
verlaufend: 


Me "—-8” Mes, 


so wird, da bei Gegenwart freier Säure, also freier H°Jonen die 
Konzentration der S’ durch das Gleichgewicht: 

2H +8” 728 ES 
[HS] 


[STE ME 


D] 


gegeben wird, auch das resultierende Gleichgewicht für Schwefel- 
metallfällung durch die Gleichung angezeist: 


1) Aus der noch im Gange befindlichen Untersuchung erlaube ich mir hier, 
einige Hauptpunkte zur Veröffentlichung zu bringen, da an dem im Titel erwähn- 
ten Problem auch andererseits gearbeitet wird. S. Bruni und Padoa. Rendic. R. 
Acc. d. Lincei 14, 1905 (525 —528). 


604 


k, [H, S] LU 
HE [Me dé 
[Me = REP 


Die Konzentration des (zweiwertigen) Metallions in Lüsung ist 
also proportional der zweiten Potenz der H°-Konzentration, um- 
gekehrt proportional der H,S-Konzentration und proportional der 
Konstante #,, die durch das Löslichkeitsprodukt, also die Löslich- 
keit des betreffenden Sulfids angezeigt wird. 

Zur analytischen Schwefelwasserstoffgruppe werden somit die 
Metalle gehören, die so schwerlösliche Sulfide bilden, daß auch bei 


[(H']= + — „5 norm. und [H, S] unter Atmosphärendruck der 
Bruch RE so klein ausfällt, daß [Me "| nicht mehr analytisch 
k, [ES] 6 


in Frage kommt. 

Auch ist es auf Grund dieser Theorie leicht einzusehen, daß 
die Metalle der Schwefelwasserstoffgruppe am Ausfällen entweder 
durch [H '] Zusatz, oder |H, S] Verminderung (pas < 1 Atm.) 
verhindert werden können. Ebenso die Metalle der Schwefelammo- 
niumgruppe können entweder durch |H '] Verminderung oder [H, S] 
Vergrößerung (ps > 1 Atm.) zur Schwefelmetallfällung gebracht 
werden. Dieser letzte Schluß ist eben von G. Bruni und Padoa ex- 
perimentell verifiziert worden !) 

Die Ostwald'sche Theorie basiert vollkommen auf der Umkehr- 
barkeit der H, S-Fällung. Nun ist — wie allgemein bekannt — das 
Verhalten der Nickel- und Kobaltmineralsalze gegen H,S ein dra- 
stisches Beispiel der Nichtumkehrbarkeit, da das Gleichgewicht nur 
von einer Seite erreicht wird. Suchen wir nach einer Erklärung für 
dieses Verhalten, so lesen wir in dem erwähntem Buch von Ostwald: 

„Vermuten läßt sich einerseits, daß die Sulfide alsbald nach 
ihrer Fällung eine Umwandlung in eine weniger lösliche Form er- 
leiden, anderseits daß die Sulfide nur in der schwerlüslichen Form 
existieren, daß aber in den sauren Lösungen besonders hartnäckige 
Übersättigungserscheinungen in bezug auf das sich bildende Schwefel- 
metall ihr Wesen treiben. Die letztere Vermutung ist weniger wahr- 
scheinlich ?)... 


1) Bruni und Padoa |. e, 
2) Ostwald. 1. e: I, Aufl. S. 132. 


605 


Die von Ostwald bevorzugte Erklärung scheint doch nicht ganz 
zwingend zu sein, obgleich die leicht löslichen Modifikationen des 
Kobalt- und Nickelsulfids von W. Herz!) sicher nachgewiesen wor- 
den sind. Daraus, daß bei chemischen Vorgängen zuerst die weni- 
ger stabile Modifikation gebildet wird, läßt sich nicht folgern, daß 
dort, wo nichts entsteht, die Entstehung durch das mögliche Vor- 
handensein labiler Modifikationen verhindert ist. Die Unzulänglich- 
keit dieser geläufigen Erklärung ersehen wir sofort, wenn wir sie 
z. B. auf den analogen Fall der Zinksalze anwenden. 

Das Zinksulfid existiert auch in mindestens zwei Formen und 
zwar ist das in alkalischer Lösung gefällte Zinksulfid in Säuren 
leicht löslich und dazu noch im Gegensatz zu den sehr labilen lös- 
liehen Niekel- und Kobaltsulfiden viel besser haltbar. Und dennoch 
werden doch mineralsaure Zinksalze von H,S gefällt und zwar di- 
rekt zu der viel weniger löslichen Modifikation des Zinksulfids. 

In der Absieht, diese besonders interessanten Fälle der H,S- 
Einwirkung näher kennen zu lernen, habe ich Hrn Kand. St. Gli- 
xelli veranlaßt, zuerst Versuche über die Einwirkung des H,5 auf 
Zinksalze anzustellen. Da die Fällung des Schwefelzinks gewöhn- 
lich als ein geradezu klassisches Beispiel einer umkehrbaren Fällung 
und zwar mit analytisch günstig gelegener Gleichgewichtslage — 
indem in saurer Lösung merkliche leicht bestimmbare Zn’ -Konzen- 
trationen bestehen können — angegeben wird’), so war es zu hof- 
fen, daß das Studium dieser Reaktion eine unentbehrliche Vorstufe 
für das Eindringen in das Verhalten der Nickel- und Kobaltsalze 
bilden wird, indem zuerst entschieden sein sollte. inwieweit die theo- 
retischen Folgerungen in diesem Falle Bestätigung finden werden. 

Aus den Versuchen, die noch im Gange sind und später an an- 
derem Orte ausführlich veröffentlicht werden sollen, ergab sich zuerst 
das unerwartete und den geläufigen Ansichten widersprechende Re- 
sultat daß die Zinkfällung mit H,S in saurer Lösung kein rever- 
sibler Vorgang ist und zwar, daß die mit H,S unter Atmo- 
sphärendruck gesättigten sauren Zinklösungen, bei 
denen keine Fällung zu bemerken ist, sich im Zu- 
stande eines falschen Gleichgewichts befinden. Es 


1) W. Herz. Z. anorg. Ch. 27, 390; 28, 342. 
2) Vergleiche hiezu: Ostwald I. e. Ss. 134. Treadwell, Lehrbuch der analyti- 
schen Chemie, III. Aufl., I. Band, S. 130, I. B. 8. 110. 


606 


mag dahingestellt bleiben, ob dieser Zustand mit einer für unsere 
Zeitverfügung sehr großen Verminderung der Reaktionsgeschwindig- 
keit gleichbedeutend ist oder nicht. 

Ich entnehme den Versuchsprotokollen einige Daten, die das 
Gesagte mit voller Klarheit illustrieren: 


Versuchsmethode. Die Versuche sind in der Weise angestellt worden, daß 
Lösungen von angegebenen Konzentrationen des Zn°° und H' in größeren, unten 
zu einer Kugel ausgeblasenen Eprouvetten mit H,S im Thermostat behandelt 
wurden. Es wurde hauptsächlich bei 25° gearbeitet, gelegentlich auch bei Siede- 
hitze. Da es sich um Ermitteluig von Reaktiongeschwindigkeiten handelte, so 
wurde reiner, aus BaS entwickelter H,S benutzt. 

Zuerst wurde die Gleichgewichtslage der Reaktion ZznS0O,+H,S 2 
Zn S--H, SO, bei 25° ermittelt. Zu dem Zweck wurden Lösungen von Zn SO, an- 
dauernd mit H, S gefällt, ebenso wie fertiges Zn S (aus sauren Lösungen gefällt) 
mit H, SO, zusammengebracht und durch die Mischung ein H, S-Strom geleitet. 
Es ergab sich daraus, daß 1/, mol. (und darunter) H,SO, keine nennenswerten 
Mengen ZnS löst. Dementsprechend ist 1/, mol. Zn SO, (und darunter) total durch 
H, S fällbar. (Einwirkungsdauer ca 30 Stunden. Die filtrierten Proben geben mit 
(NH,)HS und NH,CNS (nach Treadwell) keinen Niederschlag). 

1, molares Zn SO, hat nach dreitägiger Einwirkung von H,S nur noch 
1/50 Molarität des Zinks erkennen lassen (0‘001 Zn in 10 em®). Durch Einwirkung 
von 1}, mol. H,SO, auf ZnS bei Gegenwart von H,S erhielten wir etwas größere 
und schwankende Zahlen, von denen die niedrigste eine Molarität von /,,, in der 
resultierenden Lösung ergab, 

Die Erscheinung ist erklärlich, wenn man die Formveränderungen des Zink- 
sulfids mit in Betracht zieht. Im Laufe zahlreicher Versuche haben wir stets die 
Erfahrung gemacht, daß das ZnS mit der Zeit immer schwerer löslich wird. Die 
auf verschiedenen Wegen und zu verschiedenen Zeiten dargestellten Proben des 
ZnS zeigen anfangs keine übereinstimmende Löslichkeit, die aber in sämtlichen 
Proben mit der Zeit abnimmt. 

Reaktionsgeschwindigkeit der Reaktion ZnSO,—+H,S. Wir haben 
zahlreiche Messungen der Reaktionsgeschwindigkeit in neutralen und auch von 
Haus aus an sauren Lösungen ausgeführt. Die einzelnen Versuchsreihen sind schwer 
reproduzierbar, da es sich hier um Geschwindigkeitsmessung in inhomogenen Sy- 
stemen handelt, deren feste Phase keine konstante Oberfläche und auch keine 
konstante Beschaffenheit hat. Als wichtigstes Kennzeichen in dem Verhalten von 
angesäuerten Zinksalzlösungen ist die mit der Säurekonzentration stets 
zunehmende Zeitdauer, die verstreicht bis zum Anfang der Nie- 
derschlagsbildung. Es seien folgende Protokollzahlen angeführt. 


607 


TABELLE I. 


Opaleszenz 


1}: 0. 2180, 17 m. H, SO, 


Opaleszenz der Lösung nach 1’ 40°’ (Mittel aus 4 Bestimmungen). Deut- 
licher Niederschlag in der Lösung nach 2’ 50’. 


der Lösung nach 6’. Deutlicher Niederschlag (jedoch uur 


an den Gefäßwänden) nach 12°, 


DU AO a m. El OU 


Opaleszenz der Lösung nach 20’. 


1, m. Zn SO, . 4/4, m. H, SO, 


nach 40’ keine Opaleszenz. Auch nach mehrstündigem Stehen bildet sich 


nur ein äußerst geringfügiger Niederschlag, der sich nur an den Glaswänden 


festsetzt, während die Flüssigkeit vollkommen klar bleibt. 


Opaleszenz 


Opaleszenz 


Opaleszenz 


1/,m+20.304= Huaım.:H, SO, 
nach 2’. Niederschlag in der Lösung 5’. 

ie m. Zn SO, . Ir m. lab SO, 
nach 12’. Niederschlag nach 20’. 


sm. Zn, 5022 em. ‚12.50; 
nach 17’. Niederschlag (nur an den Gefäßwänden) nach 30”. 


Opaleszenz 


Opaleszenz 


An 20,5 0,22 77, n.,1,80; 


nach 1’ 40’’. Niederschlag nach 2’ 20’. 


1/, m. Zn, sOge mm. EL S0; 


nach 13’. Niederschlag nach 23°. 


Opaleszenz 


Opaleszenz 


Opaleszenz 


Opaleszenz 


!/,.m. Zn SOMME m EH SO, 


nach 15’’. Deutlicher Niederschl. in der sanz. Lös. nach 40°’, 
Le] 


1/10, Zu O0 RE EE SO 
nach 50’’. Deutlicher Niederschlag nach 1’ 25’. 


2. m. ZuSO02. 7, M. EE SO, 


nach 3’ 20’’. Niederschlag nach 5’. 


5 mIZm SO, 17H, 80, 


nach 12’. Niederschlag (nur an den Wänden) nach 20”. 


un 20.504 0% ans H,O, 


Sehr schwache Opaleszenz nach einer Stunde, 


608 


Die Analyse dieses letzten Versuches ergab: 
ns Zus En 
A — 0'327 g Zn in 10 cm3 


t (Stunden) A—x 
2 0.333 
3 0'333 
5 0:330. 


Die kleine Zunahme des Zinktiters ist wohl auf Verdampfung der Lösung 
während der langen Dauer des Versuches zurückzuführen. Von einer Zinkfällung 
ist nichts zu bemerken. 

Auch nach erfolgter Bildung des Niederschlages ist die Reaktiongeschwindig- 
keit umso kleiner, je größer die angewandte Säurekonzentration ist. 


Die Vergleichung der angeführten Versuche mit den Gleichgewichtsmessungen 
ergibt sofort, daß die Einwirkung des H,S auf Zinksalze durch ZnS „katalysiert* 
sein muß. In der Tat durch Zusatz des fertigen ZnS wird die Reaktionsgeschwin- 
digkeit erhöht und Lösungen von !/, mol. ZnSO, +1}, mol. H,SO,, die nicht 
mehr nachweisbar von H,S angegriffen werden, werden dann glatt weiter gefällt. 


TABELLE II. 


2, m’ Zn 50, \/, m. H, 502.18 & Zn. 
A—0327 g Zn in 10 em? Lösung 


A—x A—x 
t (Stunden) I. Versuchsreihe Il. Versuchsreihe 
(ein anderes Zinksulfid) 
05 02745 0'288 
1:5 0'223 0:271 
2:5 0'188 0244 
39 0:154 0'220 
45 0137 0:187 


Ebenso wie ZnS, wirken auch andere Sulfide, z. B. CdS1) und auch 
Kieselsäuregel. 


1) Vergleiche hiezu die interessanten Angaben von Fresenius über die Tren- 
nung des Zn vom Cu und Cd. (Fresenius. Anleitung z. Quant. Chem. Analyse VI. 
Aufl., I. B., S. 599). Die Wirkung des CdS hängt nicht von den Gleichgewichts- 
bedingungen ab, da CdS weniger löslich ist, als ZnS, wie dies aus den Versu- : 
chen von Schürmann (Lieb. Ann. 249, 326) über den doppelten Umtausch zwischen 
Sulfiden und den Neutralsalzen der Schwermetalle zu eutnehmen ist. 


609 


TABELLE II. 


1, 1m. Zn SO, . 1} m. H,50,.55.2 Cds 
A = 0'327 g Zn in 10 cm? Lös. 


t A— x 
1:0 0 3185 
2:0 0:300 
30 0287. 


Fassen wir die Versuchsergebnisse zusammen, so kommen wir 
zu folgenden Schlüssen: 
1. Damit die Zinksulfidfällung zum reversiblen Vorgang wird, ist 


die Gegenwart des gefällten ZnS notwendig. Die Wirkung des 

festen ZnS ähnelt jedoch nicht den gewöhnlichen Auslösungs- 

erscheinungen, wie sie z. B. bei Beseitigung des Übersättigungs- 
zuständen zu beobachten ist, indem die reaktionsbeschleunigende 

Wirkung mäßig und angenähert proportional der zugesetzten 

Menge des ZnS ist. Eher konnte vielleicht an eine Oberflächen- 

wirkung gedacht werden, z. B. analog der auslösenden Wirkung 

der Metallpulver auf Gasreaktionen. 

2. Bei der Einwirkung des H,S auf saure Zinksalzlösungen be- 
obachten wir: 1) eine „Induktionszeit“, bis die Bildung der ersten 
Keime des Niederschlages erfolgt. und 2) eine Fällungszeit. 

3. Die Gegenwart freier H Jonen übt auf die Zinkfällung zwei- 
erlei Wirkung: je größer die H Konzentration, desto länger ist 
die Induktionszeit und desto langsamer die Reaktionsgeschwin- 
digkeit. Beide Wirkungen hängen nicht nur von dem Verhält- 
nis der [H ] zu [Zn | sondern auch von der absoluten Kon- 
zentration der H Jonen ah. 

Daraus ergibt sich der Schluß, daß in den verschiedenen, zum Vor- 
schlag gebrachten analytischen Methoden behufs Trennung des Zinks 
von anderen Metallen (z. B. von Cadmium, Kupfer, Nickel und Ko- 
balt), das Zink durch Säurezusatz nach Belieben in die Schwefel- 
wasserstoff- oder in die Schwefelammoniumgruppe versetzt werden 
kann, nicht wegen der Verschiebung der Gleich- 
gewichtslage!), sondern durch Veränderung der Induk- 
tionsdauer und der Reaktionsgeschwindigkeit. 


1) Ostwald ]. e. S. 134. 
Bulletin III. 


(e »] 


610 


Dies kann durch ein einfaches Vorlesungsexperiment illustriert werden. Man 
bringe fertiges CdS und ZnS in 1}, mol. H,SO, — auch unter Abschluß von H,S, 
also bei geringer H,S-Konzentration. Beide Niederschläge lösen sich praktisch 
nicht auf. Wird jetzt H,S in Lösungen '/, mol. Zn SO,.1}, mol. H,SO, und 


1}, mol. CASO,.1/, mol. H,SO, eingeleitet, so fängt CdS momentan an auszu- 
fällen, während die Zn-Lösung längere Zeit (s. oben) klar bleibt. 


Kehren wir mit den aus dem Studium der Zinksalze gewon- 
nenen Gesichtspunkten zu dem Falle der Nickel- und Kobaltsalze 
zurück, so finden wir in der Literatur einige interessante Notizen 
von einem französischen Analytiker H. Baubigny'!) deren Ergeb- 
nisse mit den Resultaten der Untersuchung der Zinksalze analog 
sind. Baubigny hat nachgewiesen, daß neutrale Lösungen von NiCL, 
NiSO,, CoSO, nach längerer Einwirkung als Sulfide gefällt wer- 
den; saure Lösungen von hinreichender Azidität doch nicht mehr, 
obwohl auch diese zur Fällung gebracht werden können, wenn man 
ihnen fertiges NiS, CoS oder gar CuS zusetzt. Co-Salze zeigen 
durchwegs eine größere Reaktionsgeschwindigkeit mit H,S als die 
Nickelsalze. Rechnet man, wo möglich, aus den rein praktischen, 
wenig systematischen Angaben von Baubigny die Induktionszeit, 
für die von ihm benützten Säure und Salzkonzentrationen, so er- 
hält man 


Induktionszeit 
(1) 2200) NiSO, ME mol. He 0: > 20 Stunden 
(2) 150, mol: NIUE mol. H,5507 > drei Monate 
(3) eye n Um A > drei Monate. 


Eine Zinklösung, entsprechend der Lösung (2), würde etwa nach 
10 Minuten zu Anfang der Fällung gebracht sein. Jedenfalls be- 
steht zwischen den Zink-, Niekel- und Kobaltsalzen nur ein quan- 
titativer Unterschied, indem die Reihenfolge der steigenden Induk- 
tionszeiten die folgende ist: Zn, Co, Ni. Da der Unterschied der 
Induktionszeiten zwischen Zn einerseits, und Co, Ni anderseits sehr 
groß ist, deshalb ist die Trennung z. B. nach Cl. Zimmermann ?) 
möglich und ausführbar. 

Damit ein Metall bei praktischer H,S Fällung (pus = 1 Atm.) 
zu der Schwefelwasserstoffgruppe gehöre, ist es zwar notwendig, 
aber nicht ausreichend, daß das Lüslichkeitsprodukt seines Sulfids 


) H. Baubigny. Compt. Rendus 94 passim, 95, 34, 105, 751. 
2) S. Treadwell lc. I. B., 52 111. 


611 


genügend klein sei. Es muß zugleich seine Induktionszeit klein 
und seine Reaktionsgeschwindigkeit mit H,S genügend groß sein. 
Die Berücksichtigung der Geschwindigkeitsverhältnisse ist ebenso 
unentbehrlich wie die Betrachtung der Gleichgewichtsbedingungen. 


Krakau. II. Chem. Univ.-Laboratorium, 


39. M. ZYGMUNT WEYBERG. Krysztaly klasy bisfenoidu tetragonalnego. 
(Sur les cristaux de la classe du bisphenoide tetragonal). Mé- 
moire présenté par M. J. Morozewiez m. c. 


(Planche XIX). 


Gorgeu en 1887!) en fondant le chlorure de calcium avec le 
kaolin, a obtenu un alumosilicate: 3 Si0,.3 AL 0,.6 CaO.2 Ca CL, 
mais il ne l’a décrit que très superficiellement. J’ai répété l'expé- 
rience de cet auteur en utilisant le chlorure et le bromure de cal- 
eium, et j'en ai publié les résultats en 1904), en exposant la des- 
eription, le mode de préparation et l'analyse du corps de Gorgeu, 
et en même temps j'ai décrit les corps nouveaux: 5.S10,.8 Al, O,. 
12Ca0.4 Ca Br, et S10,: AL 032 Ca O. Ce: dernier corps tétra- 
gonal, optiquement monaxial. négatif, a été obtenu alors en état 
de cristallisation très imparfaite et d’une pureté suspecte. Les ana- 
lyses ne répondaient qu’approximativement à la formule donnée ei- 
dessus, et la forme eristallographique ne pouvait être établie que 
d’une façon générale et approximative, vu la petitesse extrême 
des cristaux. Néanmoins déjà au cours de ces expériences j'ai pu 
constater que la forme de ces cristaux rappelait celle d’hémimor- 
phisme, au moins on pouvait le supposer, en observant au micro- 
scope ces corpuscules petits, mal conformés et corrodés aux angles. 
En me souvenant de l'existence d’un unique groupe théorique de 
symétrie, — celle du bisphénoïde tétragonal qui n’était pas Jusqu'ici 
retrouvé dans la nature — je me suis décidé à poursuivre sans 
relâche la même expérience, celle de fusion de kaolin dans l'excès 
de bromure de calcium, en espérant d'aboutir à la découverte des 
conditions, qui favorisent la formation des cristaux plus purs, plus 


1) Bull, Soc. Min. Fr. 10 (1887), page 276. 
2) Centralblatt für Min. 1904, Nr. 23, page 729. 
gx 


612 


grands et parfaits de ce corps, ce qui me permettrait d'accomplir des 
recherches chimiques et cristallographiques plus précises. 

Les manipulations n'étaient pas faciles (malgré leur facilité ap- 
parente), vu que je ne disposais point d’une température constante 
et que j'étais forcé de me servir du gaz d'éclairage de la ville, 
soumis aux très fortes et diverses variations de pression. 

J'ai fait les expériences en question d’après la méthode pratiquée 
et décrite par Morozewiez!), en la modifiant dans les petits dé- 
tails, comme l’usage du bec de Teclu, muni au bout d’une petite 
grille, d’après Muencke. 

Le bromure de calcium, fondu avant l'expérience, puis broyé 
avec du kaolin à chaud et ensuite chauffé dans un creuset en pla- 
tine à la température de l’incandescence rouge, se présente sous la 
forme d’une masse pâteuse, boursouflée par un dégagement abon- 
dant de l’acide bromhydrique et des vapeurs d’eau. Peu à peu cette 
masse devient moins épaisse de sorte qu’elle peut être remuée par 
un fil de platine, mais au fur et à mesure que le bromure de calcium 
se décompose, sa densité s'accroît de nouveau. Après un certain temps 
l’alliage refroidi et traité par l’eau distillée. montre -— excepté une 
quantité considérable de bromure de calcium, d’hydrate de calcium et de 
bromoxyde de calcium — dans le précipité une quantité assez im- 
portante de cristaux tétraédriques, qui ne sont autre chose, qu'un 
alumosilicate de calcium, contenant un haloïde, puis une quantité 
minime des cristaux tétragonaux — qui font l’objet de cette note — 
et enfin un amas considérable des produits cristallisés, très diff- 
ciles à définir, qui se présentent de préférence sous deux formes: 
des cristaux aciculaires et des lamelliformes. 

Les quantités relatives de tous ces produits varient sous la dé- 
pendance de la température, de la durée de l'expérience et de la 
proportion des corps employés; néanmoins, même dans des condi- 
tions les plus favorables, la quantité de cristaux tétragonaux est la 
plus petite. 

En les traitant avec précautions infinies, par de l’eau et de 
l'acide nitrique dilué (1°/,—2°/5), en les debourbant, en les tamisant, 
on aboutit à ce que les produits en question, séchés sur du papier 
à filtrer, peuvent être ensuite séparés à l’aide des liquides denses. 
Pour cette dernière manipulation la poudre trop fine est inutilisable, 


1) T. Min. Petr. Mit. XVIII, page 135. 


613 


de sorte qu'on est forcé à n’employer que des particules relative- 

ment volumineuses. Alors il n’y a rien d'étonnant, qu'après avoir 

obtenu — au bout des plusieurs expériences — une portion des eris- 

taux tétragonaux dans un état satisfaisant, j'étais obligé de répéter 

cette expérience (40 g de CaBr, et 4 g de kaolin) 50 fois, afin de 

me procurer 08 g de corps d’une composition 2 Ca O . AL O, .SiO,. 
L'analyse chimique a donné les résultats suivants: 


a b e 
STD, 22:15 3667 101 
AO: 37:05 3625 1:00 
Ca O 40:76 7278 2:00 
99-96 
22.2310 21:99 3640 1 
AL O, 3129 3640 
CaO 40:78 7280 2 
100 


a. Composition par rapport à 100. 

b i ce. Quantités et proportions moléculaires. 

1. Résultats de l’analyse. 

2. Calculs d’après la formule: SiO, . AL O, . 2 Ca O. 


Cet alumosilicate se décompose lentement dans l’acide chlorhydri- 
que chauffé ou l'acide azotique fumant dilué à 1/,, et donne alors une 
solution transparente, qui se transforme en coagulum gélatineux de 
silicium après avoir été concentrée au bain-marie. 

Les cristaux en question se présentent sous la forme d’une eom- 
binaison d’un prisme, d’un plan basal et parfois d’un bisphénoïde. 
Ils atteignent 06 mm de longueur à la face du prisme et 0‘4 mm 
à l’arète de la base. Le plus souvent ils sont allongés dans la diree- 
tion de l’axe c; en outre, on rencontre des plaques basopinacoïdales 
simples, ou doubles, comme on le voit sur les figures 2, 3 et D de 
notre tableau. 

Que ces cristaux appartiennent au système tétragonal, nous le 
prouve leur forme, très facilement reconnaissable dans les diverses 
positions qu'ils prennent après l'inclusion dans le baume de Canada, 
l'extinction simple de la lumière sur les surfaces du prisme, ainsi 
que leur mono-axialité optique parfaite, reconnaissable dans un cône 
des rayons polarisés sur les plaques basopinacoïdales simples et dou- 
bles. L'absence absolue des pyramides et la présence exclusive des 


614 


surfaces 111 dans un complexe du bisphénoïde — nous amène à éli- 
miner les classes d’une symétrie quadruple (fig. 4 et 7). Alors il 
ne nous reste que la classe du scalénoèdre tétragonal et du bisphé- 
noïde tétragonal. Les figures de corrosion ont tranché la question 
en faveur de ce dernier. 

La symétrie du scalénoèdre tétragonal serait exprimée par la 
monosymétrie des faces prismatiques, ou encore par la présence 
dans celles-ci d’un point de rotation du second degré, tandis que 
nous voyons ici les faces prismatiques disposées asymétriquement 
(à comparer nos figures 6—12). 

Une analyse détaillée des figures de corrosion sur les surfaces 
de la base et du prisme des cristaux de SiO, . AL O,.2 Ca O nous 
démontre d’une façon indubitable, qu'elles présentent un ensemble 
d’une symétrie composée. 

Notre fig. 1 représente une figure de corrosion due à l'action 
de l'acide chlorhydrique sur la surface basale. Sur plusieurs plaques 
basopinacoïdales simples, en haussant où en abaissant le tube du 
microscope, on pouvait constater, que ces figures sont tournées sur 
001 et 001 de 900. Il m'était impossible de prendre une micropho- 
tographie, représentant cette disposition singulière sur les deux sur- 
faces, ear la mise au point n’était que trop difficile, de sorte que 
nous n’ayons pu rien voir. Néanmoins j'ai trouvé un cas, qui pou- 
vait être photographié de profil, comme nous le montre notre fig. 4. 
Ici nous voyons un eristal en projection sur une surface, et qui 
présente la combinaison d’un prisme, d’une base et d’un sphénoïde. 
Sur les surfaces 001 et 001, juste vis-à-vis l’une de l’autre, se sont 
disposées deux figures de corrosion, dont l’une longitudinalement, 
et l’autre transversalement; en haut elle fait un angle obtus avec 
la projection de la surface 001 et en bas — un angle aigu. La 
partie gauche de la fig. 4 n’est que la projection photographique 
dans la lumière convergente, tandis que celle de droite — dans la 
lumière aux rayons parallèles. 

Fig. 2 et 3 (Az HO, sur 001) montrent le centre de rotation 
double de la surface apicale. 

Fig. 5 (Az HO,) paraît représenter C, sur 001, mais vu les fig. 
1, 2, 3, 4 nous coneluons, qu'ici deux sphénoïdes se sont combinés 
d’une manière accidentelle. En se rappelant la fig. 3 nous voyons 
ici encore une preuve de l'absence des surfaces de symétrie basale. 

Fig. 6, 7. S. 9, 10, 11 et 12 nous prouvent l’asymétrie du prisme, 


615 


et d'autre part, par l'inconstance de leur orientation, elles justifient 
l'inconstance des figures sur 001. J’obtenais ces figures en mettant 
une goutte d'acide sur la poudre humide; alors il est à supposer 
que l'inégalité de concentration a joué ici un rôle principal. 

Sur le fig. 10 nous voyons les figures de corrosion sur le prisme 
d'avant et de côté. Surtout le profil de la figure gauche antérieure, 
comparé avec celui de la figure précédente, nous prouve l'existence 
de la symétrie composée. De même les fig. 11 et 12. Les parties 
gauche et droite de ces figures représentent deux faces prismatiques 
adjacentes d’un même cristal. Sur la fig. 11 les deux moitiés sont 
photographiées à un même grossissement, et sur la fig. 12 — la 
moitié gauche est agrandie 625 fois et la droite, comme sur la 
fig. 11, c’est-à-dire 200 fois. 

Ainsi done la symétrie des cristaux de SiO, . AL O, .2 Ca O peut 
être représentée dans le diagramme suivant: 


110 


Les divers auteurs, par des voies differentes de raisonnement, ont 
démontré la possibilité de l’existence de 32 genres de symétrie eris- 
tallographique. En 1897 M. le prof. Georges Wulff!) a pro- 


1) Z. f, Kryst. XXVII, page 556. 


616 


posé une méthode — la plus simple à mon avis — de la déduction 
des classes cristallographiques, en partant seulement de la concep- 
tion du plan de symétrie. La classe dont il s’agit ici résulte de la 
combinaison de trois surfaces de réflexion, disposées en un triangle 
sphérique aux angles 90°, 90°, 45°, liées entre elles par la condition 
de l’action commune et donnant chaque quatrième réflexion réelle. 
L'auteur cité a désigné cette classe par un symbole: S (2” 2” 4”). 


Mes recherches furent exécutées au Laboratoire de Minéralogie 
de l’Université de Varsovie, dont M. G. Wulff est le directeur et 
où je suis le conservateur. Je tiens à remercier ici vivement mon 
très honoré chef, M. le prof. G. Wulff, pour la bienveillance qu'il 
accorde toujours à mes recherches, de même que pour les conseils 
de cet éminent eristallographe qui m'ont aidé beaucoup dans les 
considérations qui font l’objet de la présente note. 


Laboratoire de Minéralogie de l'Université de Varsovie. 


40. Mme GABRIELLE BALICKA-IWANOWSKA. Przyczynek do poznania 
fizyologicznej roli kwasu fosforowego w Zywieniu sie roSlin. (Con- 
tribution à l’étude du rôle physiologique de Vacide phosphori- 
que dans la nutrition des plantes). Mémoire présenté par M. E. Go- 
dlewski m. t. 

(Planche XX). 

Le phospore en sa qualité de substance indispensable à la vie 
des plantes s’y trouve, comme l’on sait, en quantité relativement 
considérable. Cette indispensabilité du phospore nous est compré- 
hensible, car cet élément entre dans la composition de certains 
composés organiques qui sont de première importance pour la vie 
des plantes. Au nombre de ces composés il faut mentionner en 
premier lieu les nucléo-protéides, qui constituent un composé intégral 
de noyaux cellulaires, les nucl&o-albumines fournissant la matière 
de réserve la plus ordinaire des composés albuminoïdes, qui s’ac- 
cumulent dans les graines, et enfin les composés glycérophosphori- 
ques qui entrent dans la constitution de la lécithine et semblent 
jouer un rôle important dans les propriétés osmotiques du proto- 
plasma. Outre ces composés organiques contenant du phosphore, de 


617 


l'importance desquels on ne peut douter, il se trouve dans les 
plantes encore de l’acide phosphorique combiné à certains composés 
organiques et formant avec eux des composés solubles. Ici appar- 
tient avant tout un certain composé soluble de l’acide phosphorique, 
trouvé dans les graines par Palladin et ensuite par Schulze 
et Winterstein, et qui fournit l’inosite sous l’action de l'acide 
ehlorhydrique Ce composé est sans aueun doute le même corps, 
qui fut ensuite isolé à l’état pur des diverses graines par Poster- 
nak et défini par lui comme l'acide anhydro-oxy-méthyléno -di- 
phosphorique. Outre ces composés organiques du phosphore on trouve 
encore dans les plantes une plus ou moins grande quantité de phos- 
phates purement minéraux, dont la distribution dans les divers 
organes et tissus végétaux fut décrite d’une manière détaillée par 
Schimpert) à la suite de ses recherches microchimiques. 

Ces phosphates minéraux doivent-ils fournir aux plantes du 
phosphore pour former des composés organiques mentionnés ci-dessus 
ou bien jouent-ils, outre cela, dans la vie des plantes encore un 
autre rôle, nous n’en savons jusqu'à présent rien de précis. 

Dans les graines, l'acide phosphorique apparaît surtout sous la 
forme de composés organiques que nous avons énumérés, les phos- 
phates minéraux se trouvent en petite quantité ou même font eom- 
plètement défaut (Schulze et Castoro?)). Pourtant déjà durant 
la germination des jeunes plantules, élevées dans l’eau distillée, 
apparaît l'acide phosphorique minéral, comme l’a démontré pour la 
première fois Schimper. en employant la méthode microchimique. 
A ce qu'il paraît. cet acide phosphorique provient ieci des composés 
organiques auxquels il était combiné dans la graine. On serait tenté 
de supposer que le but de cette dissociation est de faciliter l’exten- 
sion de l'acide phosphorique au sein de la jeune plantule et de 
servir ainsi pour la formation de la nucléine, nécessaire à lédifi- 
cation des noyaux cellulaires qui s'y multiplient constamment. 

Si la chose se passe effectivement ainsi, pendant le développe- 
ment subséquent, en tant que ce dernier s'effectue sans lafflux de 
l'extérieur de nouvelles quantités des phosphates, l'acide phosphori- 
que minéral susmentionné, provenant des composés organiques dans 
la première période de la germination, devrait de nouveau se trans- 


1) Schimper. Flora 1890. 
2) Schulze et Castoro. Hoppe-Seylers Zeit. phys. Chem. Bd, XLI. Heft 5. 


618 


former en composés nucléaires et par cela même sa quantité de- 
vrait diminuer ou même disparaître complètement. Cependant déjà 
les expériences d’Iwanoff!) et de Zaleski?) ont démontré qu’il 
n’en est point ainsi, au moins en tant que le développement des 
plantules s'effectue dans l’obseurite. Notamment Iwanoff dans les 
expériences avec Vüicia sativa a trouvé que pour 100 parties de 
l'acide phosphorique total il se trouve: 


dans les semences dans les plantes étiolées 
de 5 jours de 10 jours de 20 jours de 27 jours 
114, 4810, 816% 802%, 937%, 


par conséquent, plus longtemps dure le développement des plantes, 
d'autant plus grande est la quantité de l'acide phosphorique qui se 
sépare à l’état minéral des composés organiques primitifs, d’où il 
ressort, que l'acide phosphorique, une fois séparé des composés or- 
ganiques, ne se transforme plus en ces mêmes composés. 

Mais les expériences dIwanoff ont été exécutées dans l’obscu- 
rité, on peut donc supposer, que les composés organiques ne se sont 
pas reconstitués à nouveau aux dépens de l’acide phosphorique mi- 
néralisé, parce que les composés organiques ont fait défaut. A l’appui 
de cette supposition on peut invoquer l’analogie avec la régénéra- 
tion des matières albuminoides aux dépens de l’asparagine, qui se 
forme dans les jeunes plantules pendant la germination. 

Comme l’on sait, cette régénération s'effectue seulement, lorsque 
la plante se développe à la lumière, tandis que dans l'obscurité, à 
défaut de composés organiques nécessaires, cette régénération n'a 
point lieu. Quelque chose d’analogue pourrait aussi se passer dans 
le cas de la résénération des composés organiques aux dépens de 
l'acide phosphorique, séparé pendant la germination de ces derniers. 
Pour élucider ce probleme il était indiqué de faire l’expérience avec 
les plantes élevées à la lumière, en leur fournissant tous les élé- 
ments nutritifs, excepté l'acide phosphorique, afin que ces plantes, 
en se développant dans les conditions aussi avantageuses que possible 
et en formant par voie d’assimilation une nouvelle matière organi- 


1) Iwanoff. Ueber die Phosphorverwandl. bei der Keimung der Samen von 
Vicia Sativa. Journal für exper. Landv. 1902. Heft I. 

2) Zaleski. Beitr. zur Verwandl. des Eiweissphosph. in den pflanz. Berichte 
der Deutsch. Bot. Gesel. Bd. XX. 1902. 


619 


que, puissent utiliser pleinement l'acide phosphorique qui s'était sé- 
paré des composés organiques pendant la germination. 

C’est justement ces expériences que j'ai exécuté en premier lieu 
avec les pois et ensuite avec l'orge. 


Méthode. 

Les graines du pois, préalablement stérilisées avec du sublimé 
(1 pour 500), après leur gonflement furent semées dans des vases 
remplis de sable. Le sable fut lavé à l’acide chlorhydrique, pour 
lui enlever tous les composés minéraux, et ensuite rincé minutieu- 
sement avec de l’eau ordinaire. Chaque vase contenait à peu près 
la même quantité de sable et la même quantité d’eau distillée avec un 
liquide nutritif normal, mais privé de phosphore. Dans chaque vase 
furent plantées 15 graines, d’un poids strictement déterminé. Les 
plantes développées ont été récoltées dans un temps déterminé. 
nettoyées et lavées et ensuite séchées dans une étuve à 600—809, 
puis coupées finement. Les matériaux ainsi préparés et déterminés 
quant au poids des plantes fraîches et sèches, furent utilisés pour 
les analyses. En prenant pour base la méthode employée par Iwa- 
noff et Zaleski, j'ai déterminé en premier lieu, dans les maté- 
riaux obtenus de chaque récolte, l'acide phosphorique de la lécithine, 
au moyen d'extraction de la substance, séchée auparavant à la tem- 
pérature ne dépassant pas 1000, d’abord avec de l’éther, ensuite 
avec de l'alcool. Pour chaque analyse jemployais approximative- 
ment 5 gr. de substance; l'extraction au moyen de l’éther durait 
24 heures, au moven de l'alcool 2 heures, mais après la premiere 
heure on jetait l'alcool employé et l’on versait du nouveau. Pour 
se garer contre les pertes qui pourraient survenir pendant qu’on 
versait l’éther et l’alcool, le liquide extrait fut recueilli dans une 
cornue ajustée à l'appareil de Soxleth, au lieu du flacon employé 
ordinairement; de cette cornue on distillait premièrement l’ether, 
ensuite l’alcoo!, et après leur évaporation jusqu’à sec, le résidu con- 
tenant la lécithine fut brûlé avec de l’acide sulfurique, addition faite 
de l'acide azotique, et dans le résidu on déterminait l'acide phos- 
phorique. La substance qui restait après l'extraction, après une 
dessication préalable dans une température ne dépassant pas 900, 
fut placée dans une cornue, infusée avec 15 ce. ce. d'acide acétique 
à 1°}, et maintenue dans un bain-marie pendant une demi-heure 
à une température de 80°. Quand le liquide devenait froid, on le 


620 


filtrait. Dans 50 ce. du liquide filtré, on déterminait immédiatement 
l'acide phosphorique minéral, en le précipitant par le molybdate 
d’ammonium. La seconde portion de 50 ce. fut brûlée avec l'acide 
sulfurique, addition faite vers la fin de l'acide azotique fumant pour 
activer la réaction; cette portion servait pour déterminer la quan- 
tité totale de l'acide phosphorique des composés solubles dans l'acide 
acétique. Le résidu resté sur le filtre était brûlé ensemble avec ce 
dernier, ainsi que le reste du liquide, et servait. soustraction faite 
de l'acide phosphorique qui se trouvait dans le liquide, pour la dé- 
termination de l'acide phosphorique des composés nucléo-protéiques 
insolubles dans l’acide acétique. La détermination quantitative de 
l'acide phosphorique a eu lieu selon la methode de Riegler!) 
très appropriée à ce genre d'expériences, vu qu'elle permet d’em- 
ployer une petite quantité de substance, ce qui est très commode 
pour le procédé avec les vases. 

Nous obtenons done: 1) la détermination de l'acide phosphorique 
de la leeithine. 2) la détermination de l’acide phosphorique des com- 
posés nucléo-protéiques précipités par l'acide acétique et insolubles 
dans cet acide, 3) la détermination immédiate, sans carbonisation, 
de l'acide phosphorique total soluble dans le liquide, après la car- 
bonisation des matières organiques qu'il contenait. La différence 
entre l'acide phosphorique minéral et l'acide phosphorique total, 
soluble dans le liquide, présentait la quantité de l'acide phosphori- 
que organique soluble. Cet acide phosphorique organique répond 
sans doute à l'acide anhydro-méthyléno-diphosphorique, mentionné 
plus haut, qui fut séparé et étudié par Posternak. 

Pendant la durée de mes recherches Schulze et Castoro ?) 
ont employé une autre méthode pour déterminer l'acide phospho- 
rique minéral, considérant que selon Hart et Andrews la mé- 
thode molybdénique employée jusqu'à présent donnait des résultats 
trop forts parce que l’acide azotique du molybdate d’ammonium 
sépare l'acide phosphorique minéral de ses combinaisons avec les 
matières organiques. 

La méthode de Schulze et de Castoro consiste en ce que 
l'on précipite l’acide phosphorique minéral de l’extrait végétal acide 


1) Zeitschrift fiir analytische Chemie. Bd. 41. 1902. S 674. 
2) Schulze und Castoro. Findet man in pfl. und keimpf. anorg, phosphale. 
Hoppe-Seylers Zeit. phys. Chem. Bd. XLI. Heft 5. 


621 


au moyen du chlorure de chaux et de l’ammoniaque, on recueille 
le résidu du phosphate de chaux amassé sur le filtre, on le lave 
et dissout dans du citrate d’ammonium et précipite au moyen de la 
mixture magnésienne. Le côté faible de cette méthode, comme le 
relève Schulze lui-même, consiste en ce que sil y a dans l’ex- 
trait des sels de magnésium, une partie de l’acide phosphorique 
peut être précipitée immédiatement sous forme de phosphate ammono- 
magnésique, qui ne se dissout pas ensuite dans le citrate d’ammo- 
nium, en vertu de quoi cette méthode donnera dans ce cas des 
résultats trop faibles. Malgré ce défaut de la méthode Schulze- 
Castoro, je m'en suis servi, en commençant par la V-e expé- 
rience, considérant que les objections de Hart et “Andrews 
contre la méthode molybdénique allaient si loin, que ces auteurs 
ont nié non seulement la présence de l’acide phosphorique minéral 
dans les graines des plantes, mais aussi sa séparation des composés 
organiques pendant la germination, en rapportant les observations 
faites jusqu'à présent à ce sujet à la séparation de l’acide phospho- 
rique de ses composés organiques pendant son chauffage avec l'acide 
azotique du réactif molybdénique }). 

J'ai calculé tous les résultats de mes analyses sur le nombre 
des plantes élevées de 100 grammes de la substance sèche des 
graines employées pour l'expérience. 


1) Le travail présent était déjà complètement achevé, quand j'ai eu l’occasion 
de prendre connaissance de la publication plus étendue d’Iwanoff: „Sur les 
transformations du phosphore dans les plantes“. S. Pb. 1905. L’auteur réfute dans 
ce travail les objections d’Andrews et de Hart contre sa methode, en démon- 
trant les défauts des procédés de ces auteurs et cite des expériences qui prouvent 
que le chauffage des extraits végétaux, dépourvus d’albumine, même avec des 
quantités considérables d’acide azotique n’entraine point la séparation de l'acide 
phosphorique minéral de ses composés organiques. Cependant ces expériences ne 
me paraissent pas probantes, car dans les extraits chauffés avec de l’acide azoti- 
que l’auteur trouvait, pendant la précipitation par le molybdate d’ammonium, non 
pas les mêmes quantités d’acide phosphorique, mais des quantités plus petites que 
dans les extraits traités d'une manière immédiate par ce réactif. Cette circon- 
stance prouve, que dans le premier cas la précipitation n'était pas complète, à 
cause de la quantité trop grande de l’acide azotique dans le liquide, et pour cette 


raison cette expérience ne peut être considérée comme concluante. 


622 


Expériences I, II, IM. 

Aux mois de juin et de juillet 1904 des pois furent plantes 
dans trois séries de vases remplis de sable contenant tous les com- 
posés nutritifs excepté l’acide phosphorique. Les plantes furent ré- 
coltées et analysées en intervalles déterminés. La première analyse 
fut faite au bout de quinze jours après l’ensemencement, la dernière 
récolte — au bout de 55 jours, quand les plantes commencaient déjà 
à jaunir et à dépérir. 


Expérience I. Juin. 


ss | = = = ö 
l'Es blabla D l'AS © ash 3 
| 5 5 S SE cu S £ 
|< à < |< < |< 
SOMENCES ANNE CN | 0:5603 0-2301 | 0‘1355 | 0‘1455 | 1-07 100 
35 jours . . . . . | 0:2684| 01398 | 0:5422 | 0-0894| 1:00 | 110:5 
40 jours . . . . . | 0:2409 | 0:0619 | 06198 | 0:0859 | 1:00 | 11404 
HOSOUTS + css Ce 02001 | 0-0612 | 0:6287 | 0-0874| 097 | 12499 
Experience IT. Juin. 
ner DU 05608 02301 01355 | >| 107 | 100 
20 jours . . . . . | 0-2763| 0-0459 | 06079 | 0.0957 | 1-02 86-14 
2BAjonts nun CRT 02678 0:0506 | 0:6597 | 0-0809| 1:15 | 1038 
30F7ours?” 04, MPRED 1.02 0:0649 | 0 7731| 01339 | 1:08 111:62 
350jours II, HAUEN ONG 498 | 0.0709 0:7126 | 0:1130| 114 | 13750 
40 jours '. "20, | 02532 | | 0.0667 _0:6738 | 0-0963 109 | 312-77 
| | | | 
Expérience III. ui 
Semences. > . - . | 0:5603.| 0:2301 | 01355 | 01455 | 1:07 | 100 
15 jours . . . . . |0:1519| 01247 | 0:6659 | 0:1331| 1-07 78:39 
25 jours . . . . . | 02230 | 0:0587 | 0:7142 | 0:1148| 1:11 | 10102 
35 jours . . . . . | 02112| 00812 | 06159 | 0:0948| 1:00 | 13337 
55 jours . . . . . | 02339 | 01494 | 0:6606 | 0:0726| 111 | 203:58 
55 jours . . . . . | 02449) 01454) 06094 0:1279| 1:12 204 64 


Comme l'indiquent les nombres mis ci-contre en évidence, il 
ressort de ces expériences que les plantes déterminent une décom- 
position très accentuée des composés organiques de phosphore et 


623 


qu'il s’en détache de l’acide phosphorique minéral. Cependant durant 
cette période de 55 jours on n’observe aucune régénération des com- 
posés organiques de l'acide phosphorique. Ce dernier une fois déta- 
ché de ces composés garde sa forme minérale. 

Il importe de signaler que l'absence complète de régénération 
des composés phosphoriques organiques est tout à fait indépendante 
de l'assimilation plus ou moins forte, car cette régénération n’a pas 
eu lieu, même dans le cas où le poids sec des plantes se doublait, 
comme par exemple dans la récolte de 55 jours. Le fait que l’acide 
phosphorique minéral, une fois détaché des composés organiques, 
ne fut plus employé à nouveau par les plantes, ne serait-ce que 
pour la formation de la nucléine, mais se conserve à l’état miné- 
ral, permet de faire la supposition que le rôle des phosphates ne 
se limite pas seulement à ce qu’ils servent aux plantes en guise 
de matière pour la formation à leurs dépens des composés organi- 
ques nécessaires contenant du phosphore, mais que ces phosphates 
doivent servir aux plantes dans une plus grande mesure encore pour 
d’autres processus vitaux. 

A. Wröblewski!) attribue aux phosphates le rôle d’un régu- 
lateur du degré de la réaction acide ou alcaline dans la cellule. I 
observa notamment dans ses recherches sur la fermentation provo- 
quée par le sue des levures, que l’addition des phosphates à ce suc 
paralyse l'influence nuisible qu’exercent les petites quantités d'acides 
ou d’alcalis sur la fermentation produite par ces levures. „Les phos- 
phates, en tant que corps d’une réaction facile, s’unissent plus aisé- 
ment aux bases ou aux acides présents dans la cellule et de cette 
manière peuvent la prémunir, ainsi que ses fonctions vitales, contre 
les influences nuisibles qui pourraient apparaître éventuellement sous 
l’action d'acides ou d’alcalis*. Les résultats ci-dessus énoncés, tout 
en confirmant l'importance des phosphates minéraux pour les plan- 
tes semblent parler peut-être indirectement en faveur des supposi- 
tion de Wröblewski. 

Si l'acide phosphorique minéral après s'être détaché pendant la 
germination des composés organiques, n’est plus utilisé par la plante 
pour une nouvelle production des composés organiques de phosphore, 
il est certain que ces composés vont se former, quand la plante 


1) A. Wroblewski. „O soku wycisnietym z droëdäy“. Kraköw nakl. Akad. 
Umiejetn. 1901 r. (str. 25). 


624 
aura reçu de l’exterieur une quantité suffisante de phosphates: il 
nous faut seulement poser la question, où, quand et dans quel ordre 
se forment ces composés organiques de phosphore. Quelques opinions 
à ce sujet furent énoncées par Posternak!) Cet auteur considère 
comme premier produit de l’assimilation des phosphates dans la 
plante l’aeide anhydro-oxy-méthyléno-diphosphorique, isolé par lui 
de différentes graines, et qu'il appelle en abrégé phytine. Cette phy- 
time se forme, selon Posternak, dans les feuilles à la suite d’une 
fusion de l’aldéhyde formique, provenant de l'assimilation de l'acide 
carbonique, au moment de sa formation, avec l'acide phosphorique. 
Cette fusion est accompagnée d’une certaine déshydratation. La 
phytine qui se forme de cette manière s’unit bientôt aux matières 
albuminoïdes et se dirige avec elles vers les organes, servant de 
réceptacle des matières de réserve, donc. entre autres, vers les grai- 
nes, d’où justement Posternak la extraite la première fois à 
l'état pur. Cependant à l'appui de cette manière de voir Poster- 
nak ne cite aucune preuve coneluante, qui parlerait au moins en 
faveur de ce que sa phytine se forme en effet la première dans la 
plante parmis les divers composés phosphoro-organiques. Voilà pour- 
quoi les expériences décrites ci-dessous ont été destinées à constater 
quels sont les composés organiques de phosphore et avec quelle 
rapidité ils se forment dans la plante privée d’acide phosphorique, 
quand on la arrosée avec une solution de phosphates ou quand on 
l'a soumise à une culture aqueuse, en la plaçant dans le liquide 
nuütritif de phosphore. 

Une partie de ces expériences fut exécutée avec les pois dans 
des cultures de sable, une autre partie avec de l'orge dans des 
cultures privé privé aqueuses. 


Expériences IV et V. 

Pour ces expériences on a planté les pois dans du sable javé 
au liquide nutritif dépourvu de phosphore, de la même manière 
que dans les expériences précédentes. Après un certain laps de 
temps. quand les plantes trahissaient déjà un épuisement de l'acide 
phosphorique et commençaient à jaunir, on récolta les plantes de 
plusieurs vases et l’on procéda à l'analyse. Les autres vases rece- 


1) Posternak. Contr. à l’étude chim. de l’assimilat. chlorophyl. Rev. génér. de 
Bot. T. XII, 1900, et Compt. rend. de l’Ac. de Se. T. CXXXVII. T. CXL. 1905. 


625 


vaient du phosphore à l’exception de ceux, qui devaient servir pour 
les analyses comparatives. Ensuite dans des intervalles de plusieurs 
jours on analysa les plantes provenant des vases privés de phos- 
phore, ainsi que de ceux qui l’ont reçu. Ces récoltes étaient exécu- 
tées tous les trois, les cinq et les huit jours. 

Les expériences de ce genre ont été faites au nombre de deux 
et leur résultats sons mis en évidence dans les tables des expérien- 


ces IV et V. 


Expérience IV. 


ds | = £ = Stine 
ee | za. 2 8 
© SE Sa. RCI © a 
oO nr | a mn | SO u | gen nm | AS À mn = 
20 we ww) 28 &| mg 2 © m oa 
SE S 5 & SI © a 
{ig < < <{ < 
Semences . . . . . | 0:5603 | 02301 | 0:1355 | 0:1455 | 1:07 100 
Plantes imméd avant. arros. ! 402 LR, 41996 : r . 
ne te nec DO | 02360 | 01041 | 0-6435 | 011226 | 1106 | 84566 


Sans phosph. | 0:3352 | 0:0740 | 05005 00886 | 0996 90 242 


EH A 
Avec phosph. IE | 04010| 01653 | 09948 | — | 1,561 | 10205 
Avec phosph. In * Ÿ | 0:4299 | 0:2866 | 0-7004| 01155 | 1:532 | 87-285 
Sans phosph. | 5% g | 0'2231| 01674 0:5583 | 0:1022 | 1:046 92:66 
Avec phosph. | >35 | 0:3641| 01253 | 13371 | 11552 | 1981 | 101:05 
Sans phosph. DE | 0:3297 0:1409 | 04228 | 0‘0904| 0:9x3 94'308 
Avec phosph. | 22€ | 0‘3244 | 0:1231 | 12358 | 0:1494 | 1-832 | 97-184 
Avec phosph. | o * ® | 0:3396 | 01710 | 1:5217| 0:1555 | 2:187 | 102 99 
Experience V. 
| | 
Sans phosph. | 22% | 03500 0.1029 | 0:5765 | 0:1479 | 1:177 | 238 59 
Avec phosph. | >55 | 03629 | 0-2564| 3:2945 0, 4162 | 23466 
Sans phosph. l ES | 02750 | 0:0986 | 0:5917 a 1092 | 249 24 
Avee phosph. | 2 = 5 | 07353 | 02464 | 29392 | 03616, 4282 | 269:88 


Les résultats numériques mis en évidence permettent de consta- 
ter que les plantes pourvues de substance nutritive au phosphore 
ont montré naturellement avant tout une augmentation de la quan- 
tité d'acide phosphorique minéral, ensuite un certain surcroît de 
phosphore des composés nucléo-protéiques et de la lécithine. L’ex, 
périence IV a eu lieu pendant les mois de septembre et d’oetobre 
c'est-à-dire dans un temps où l'assimilation s’est effectuée très fai- 
blement, car l’accroissement du poids sec fut très faible; de même 

Bulletin III. 9 


626 


dans cette expérience Ja transformation de l'acide phosphorique en 
composés organiques est relativement insignifiante. Par contre, l’ex- 
périence V, exécutée au mois de juin, présente des résultats plus 
marqués, vu le grand accroissement du poids sec, de même et d’une 
manière encore plus frappante quant, à la transformation des phos- 
phates. Dans l'analyse pour laquelle furent employées les plantes 
laissées durant huit jours avec du liquide nutritif contenant du 
phosphore, on remarque un grand accroissement du phosphore des 
composés nucléo-protéiques et du phosphore de lécithine, de même 
que de l'acide phosphorique organique. Cependant toutes les analyses 
de ces deux expériences ne permettent pas de déterminer lequel des 
composés organiques contenant du phosphore se forme le premier 
dans la plante. 


Expériences VI, VII et VIII. 

Les graines d'orge stérilisées dans de l’eau bromée et pesées 
auparavant furent semées dans des appareils de Schünjabne, em- 
ployés ordinairement pour la germination, et dans des vases couverts 
avec du papier noir fut versé le liquide nutritif sans phosphore. 
Sur les grains on étale une couche de sable, layé avec de l'acide 
chlorhydrique et ensuite avec de l’eau. Après la germination, les plan- 
tes grandissaient pendant 21 jours et après ce temps commencaient 
à jaunir. Alors un certain nombre d'appareils fut laissé avec le liquide 
nutritif privé de phosphore, aux autres ou ajouta le liquide nutritif 
complet. Au bout d’un ou de deux jours, après avoir bien lavé les 
racines dans de l’eau distillée, les plantes furent transportées du 
liquide nutritif au phosphore dans le liquide nutritif privé de phos- 
phore, en outre un certain nombre de plantes fut analysé immé- 
diatement. Ensuite on récoltait les plantes dans des intervalles de 
quelques jours et on les analysait en même temps; en guise de 
comparaison on récoltait des cultures sans phosphore. Ce procédé 
avait pour but d'examiner de plus pres les transformations que 
subit une quantité déterminée d’acide phosphorique absorbé de l’ex- 
térieur par la plante, quand tout nouvel afflux en est suspendu. On 
voulait se rendre compte avec quelle rapidité et jusqu'à quelle 
limite cette transformation s'opère et lesquels des composés organi- 
ques de phosphore se forment les premiers. Les résultats des analyses 
sont présentés dans les tables des expériences VI, VII et VIII. 


Expérience 


VI. 


ars e = ; : ; 
PER E IE San ir AU 8 
I santa 4 > 
VS 2 & E00 AS w m & 2 & 
Sau PAC ne) Sarre) 6 
Semences CN 0-4154 | 04177 | 01392 | 0:0394 | 1:011 100 
Plantes immed. avant leur | 
mise dans le liquide nutritif | 01897 | 0:1593 | 0:5235 | 0:1391 | 1:011 127-615 
avec P:0; 
Maintenues dans le liquide | 01585. | 0-1498 | 19803 | 01840 | 2472 | 137-932 
m tées d d | 
oa munie et y maintenues | 0:5172 [02873 | 2:2520| 0:2471| 3301 | 183-796 
4 jours 
rasppries ge An... 0.5890 | 0.4440 (2) | 17535 | 0:3714 | 3158 | 254529 
ns 1q. nutritil e p 
maintenues 8 jours + J | 0-3972 |0-2602 | 2-2051 | 0:3880 | 3250 | 258-717 
Expérience VIT. 
Semences De 04154 04177 | 0:1392 | 0:0394| 1011 100 
Plantes immed. avant leur | | 
mise dans le liquide nutriif. | 01707 01202 | 05411 | 0:1202 0952 | 161-368 
avec Fol); | 
Maintenues dans ee ur: | 0:6109 | 0-2208 | 29044 | 01644 | 3900 | 162-596 
m tées de nouveaud | 
le in eans PsOr et y main | 09016 |0-2997 | 3:5221 | 01464 | 4869 | 180340 
tenues 2 jours 
Transportées denouveau dans 
le liq. Dr y maint. | 0:7640 | 0:2808 | 3:0276 | 0:1689 | 42413 | 159-395 
jour 
Experience VIII. 
Semences El | 04154 | 04177 0.1392 | 00394 | 1'011 100 
Plantes immédiat. avant leur | 
mise dans le liquide nutrit. | 0-2024 | 0‘0776 | 0‘5507 | 0.0941 | 0‘924 91-041 
avec PO; || 
i 967 | > Per 2 
ea mut avec BO, | 02436 02575 | 1:3477| 01120, 2260 | 103116 
dans le liquide nutr. | 
es jours dons lotig. | 04562 0:1296 | 1:3111 | 01320 | 2-028 | 111-371 
sans Pa 0; | 
Analyse simultande des plan- | 
tes maintenues constamment | 02225 | 00046 | 0:5539 | 0.1253 | 0:907 114138 
dans le liq. sans P°0O; | | 
2 jours dans le liquide nutr. | n. ; .95 4268 | 1-7 
2 jours dans le lquide ut | 0.3616 | 0-0172 | 12287 | 0-1365 | 1-744 | 114-984 
Analyse simultanée des plan- | 1 | 
tes maintenues constamment | 01540 | 0.1640 | 05666 | 01192 | 1'003 141900 
dans le liq. nutr. sans P»O; | 
2 } dans le liquide nutr. | {0272 | 0. #82 | 0: 9:07 
AU ICE Een, | 02574 | 01603 | 1 5154 | 0:1408 | 2:074 150:17 


Les résultats mis ci-dessus en évidence démontrent avant tout 
que les plantes affamées du phospore l’absorbent du liquide nutritif 
phosphorique avee une grande avidité et avec une grande prom- 


9* 


628 


ptitude. Un séjour des racines pendant 24 heures dans ce liquide, 
dans l'expérience VI, démontre que la quantité totale de l'acide 
phosphorique fut doublée, dans l'expérience VII elle est même qua- 
druple. Dans l'expérience VIII l'absorption de l'acide phosphorique 
fut plus lente, car sa quantité au bout de deux jours augmenta 
seulement un peu plus de deux fois. Evidemment il faut rapporter 
ce fait à l’influence d’une température plus basse au cours de l’ex- 
périence, exécutée au mois d'octobre. 

La transformation partielle des phosphates, absorbés par la plante, 
en composés phosphoro-organiques commence très tôt. Dans les ex- 
périences VIT et VIII la transformation la plus accentuée a eu lieu 
déjà pendant le séjour des plantes dans le liquide nutritif renfer- 
mant du phosphore, donc au cours de 24 heures (exp. VIT), respecti- 
vement de 48 heures (exp. VIII), depuis que la plante a reçu les 
nouveaux phosphates de l'extérieur. Ce n’est que dans l'expérience 
VI que pendant la première journée la transformation des phos- 
phates n'avait presque pas eu lieu et elle arriva seulement plus 
tard. Pour déterminer jusqu’à quelle limite atteint la transformation 
des phosphates absorbés, les expériences VI et VII se prêtent mal, 
à cause de ce fait que même après le transfert des plantes dans 
le liquide nutritif sans phosphore, l'absorption des phosphates a eu 
lieu, car les nombres ei-dessus mis en évidence démontrent un 
accroissement de la quantité totale de l'acide phosphorique. Vu que 
les racines des plantes. après avoir été otées du liquide nutritif 
renfermant du phosphore furent lavées avec soin, ce fait ne saurait 
être expliqué autrement que par la circonstance, qu'on n'avait pas 
pris suffisamment garde à ce que le sable employé pour recouvrir 
les graines ne soit pas trempé dans le liquide nutritif avec du 
phosphore. Il suffisait certainement d’une petite quantité de ce 
liquide absorbé par le sable, pour qu'il fournisse ensuite aux plan- 
tes de nouvelles quantités de phosphore, vu la particularité, bien 
des fois notée chez les plantes, de profiter même des moindres quan- 
tités de phosphore qu’elles trouvent dans leur entourage. Malgré cette 
circonstance peu propice, on peut constater pourtant que quoique 
dans l'expérience VII la transformation principale se soit opérée 
déjà dans la première journée du séjour des plantes dans le liqui- 
de nutritif avec du phosphore, cependant les phosphates absorbes 
durant cette journée par les plantes ont subi encore partiellement 
une transformation pendant les deux, voire même quatre jours sui- 


629 


vants après qu'elles furent transportées dans le liquide nutritif 
sans phosphore. Il est aisé de se convaincre qu'il en fut ainsi en 
ealeulant la quantité de l’acide phosphorique organique qui revient 
pour 100 parties de l'acide phosphorique total. 


Nous trouverons alors: dans les comp. 
dans les plantes ayant séjourné: organiques : 
1 journée ds. le liquide phosph. 256 744 
1 journée ds. le liquide phosph., 2 jours 
ds. le liquide sans phosph. 277 12:3 
1 journée ds. le liquide phosph., 4 jours 
ds. ie liquide sans phosph. 28:6 714 


Aïnsi pendant le séjour dans le liquide nutritif sans phosphore, 
pour la même quantité de l'acide phosphorique total, il se trouvait 
encore un certain accroissement Constant, quoique peu marqué, de 
l'acide phosphorique dans les composés organiques, à côté d’une 
diminution des phosphates minéraux; done le processus de trans- 
formation durait encore toujours. L'expérience VIII exécutée au 
mois d'octobre fournit un résultat different, mais très intéressant. 
Ie1 l'absorption de l’acide phosphorique était, comme nous l’avons 
vu, un peu plus lente, mais sa transformation au cours des deux 
jours, pendant lesquels les racines des plantes ont séjourné dans 
le liquide nutritif au phosphore, fut si énergique, que malgré la 
quantité de l'acide phosphorique doublée en ce temps, le rapport 
de l'acide phosphorique des composés organiques avec l'acide phos- 
phorique minéral ne subit aucun changement. Pour 100 parties de 
l’acide phosphorique total dans les plantes soumises au jeûne il y 
avait 41:10}, d'acide phosphorique organique et 596°, d’acide 
phosph. minéral et dans les plantes maintenues ensuite pendant 
2 jours dans le liquide nutritif au phosphore 41-60, d'acide phos- 
phorique organique et 5940}, d'acide phosph. minéral. Vu que 
dans cette expérience on avait pris garde à ce que le sable n’ab- 
sorbe pas du liquide nutritif au phosphore, par conséquent après 
le transfert des plantes dans le liquide nutritif sans phosphore, où 
elles ont séjourné pendant plusieurs jours, on n’a constaté aucun 
accroissement de la quantité de l’acide phosphorique total. Cette 
expérience par conséquent se prête mieux que les deux précédentes 
à l'étude des transformations que subissent dans les plantes les phos- 
phates pris du liquide nutritif. Or, un seul coup d'oeil jeté sur les 


630 


nombres de l'expérience VIII suffit pour constater, que non seule- 
ment les phosphates absorbés durant les deux premiers jours du 
liquide nutritif (s'ils n’ont pas subi de transformation pendant ce 
temps) ne se transforment plus ensuite quand les plantes ont séjourné 
dans le liquide nutritif sans phosphore, mais que par contre une 
certaine partie de composés phosphoriques organiques formés pen- 
dant ces deux jours a subi de nouveau une décomposition et qu'il 
y a eu un détachement de l'acide phosphorique minéral de ces 
composés organiques, précisément de la même manière que pendant 
la période de la germination des graines. Effectivement nous voyons 
que pour 100 parties de l'acide phosphorique total il y avait: 


Dans les plantes qui ont séjourné: l'acide phosph. l'acide phosph. 
des composés org. minéral 
2 jours dans le liq. nutr. phosph. 416 594 
2 jours dans le lig. nutr. phosph., 
2 j. ds. le liq. nutr. sans phosph. 35.4 646 
2 jours dans le liq. nutr. phosph., 
4 j. ds. le lig. nutr. sans phosph. 29:6 70-4 
2 jours dans le lig. nutr. phosph., 
8 j. ds. le lig. nutr. sans phosph. 27 13 


Quant à la question lequel des composés organiques contenant 
du phosphore se forme le premier dans la plante aux dépens des 
phosphates absorbés du dehors, dans ces expériences avec l’orge nous 
ne trouvons aucune réponse non plus, car partout apparaît presque 
simultanément une augmentation des combinaisons de l'acide phos- 
phorique avec les matières albuminoides, avec celle de l'acide phos- 
phorique organique et de la lécithine. 


Expérience IX. 

Attendu que dans les expériences décrites plus haut on n’a pas 
réussi d'obtenir des indications sur la justesse de l'opinion de Po- 
sternak au sujet du rôle de l'acide phosphorique organique (ap- 
pélé par Posternak phytine) en tant que premier produit de la 
transformation des phosphates absorbés par les racines en composés 
phosphoriques organiques, on a tâché d'obtenir ces indications dans 
une autre voie. La méthode que nous avons choisi maintenant con- 
sistait en ce que l’on étudiait à certains intervalles de temps, du- 
rant tout le développement des plantes qui a lieu aux champs dans 


631 


des conditions tout à fait normales, la marche de l'absorption de 
l'acide phosphorique, ainsi que sa transformation dans les plantes en 
divers composés phosphoriques organiques. Comme matériaux d’étu- 
des on a employé de nouveau de l'orge. qui fut semé dans le champ 
d'expériences de l’Institut Agricole et qui a reçu une portion mo- 
dérée d’engrais complet. 

Les plantes. une fois enlevées de la terre, furent coupées près 
de la racine, qui n’a pas été analysée. Apres les avoir lavées et 
comptées, on procédait à la détermination de leur poids en état frais 
et ensuite elles furent séchées et coupées finement. La première 
récolte a eu lieu au bout de quatre semaines après l’ensemence- 
ment, la seconde—quinze jours plus tard, les autres enfin tous les 
huit jours. Toute la période de la végétation durait depuis le 11 
mai jusqu'au mois d'août. Pour les trois premières analyses on a 
employé les plantes entières sauf les racines, pour les suivantes —on 
détachait les épines des tiges et on les analysait séparément, en 
calculant ensuite combien d’épines revenait pour 100 plantes. Comme 
dans ce cas on disposait d’une grande quantité de matériaux d'étude 
on employait séparément pour la détermination de l'acide phospho- 
rique minéral des portions de 10 à 20 gr. ‘et on les analysait sans 
extraction préalable par l’éther. Pour vérifier les résultats, la quan- 
tité totale de phosphore fut déterminée de même pour chaque récolte 
par portions séparées. Les tables numériques furent calculées sépa- 
rément pour 100 plantes et pour 100 parties du phosphore total. 


Voir table IX, pag. 632 —638. 


Dans l'analyse des plantes de quatre semaines nous voyons que, 
quoique la quantité totale d’acide phosphorique, en comparaison 
avec celui qui se trouve dans les graines, eût augmenté 6 fois, ce- 
pendant sa transformation en composés organiques fut très insigni- 
fiante. De tous les composés phosphoriques organiques on en trouva 
ici bien peu en plus, qu'il n’y en avait dans les graines, ce qui 
prouve que pendant les premières quatre semaines de la végétation, 
maloré labsorption libre de l'acide phosphorique tiré du sol, à peu 
près une même quantité de cet acide fut transformé en composés 
organiques, que celle qui s'était séparée de ces composés au cours 
de la germination. 

Dans la cinquième et la sixième semaine de la végétation la trans- 
formation de l’acide phosphorique était beaucoup plus notable. C'était 


Ds pérde nero "IX. 


Différentes formes de P,O, dans 100 plantes. 


Ac. phosph. Ac. phosph. Ac. phosph. Ac. phosph. Ac. phosph. | , 
ue nucléo-prot. phyt. minéral leeith. total Korgerer, 
des plantes | k er. 
gr. gr. gr. gr. gr. | 
| F 
Semences | 0:0206 | 0:0269 | 0:0021 | 0 0024 | 0.0520 5 gr. 
IV-e semaine 0-0241 00274 | 0 2262 |  0:0252 03029 24-007 
VI-e semaine 0:0465 | 0:1978 | 0 9155 | 0‘1163 | 1'276) | 17404 
VIl-e semaine | 00710 | 02445 | 0:8401 | 00513 | 1:2069 | 171:631 
VIil-e semaine 0:0880 0 2118 1:0112 | 01067 | 1°4177 | 23786 
Gi E. D E. je El ET E. af" E. 
0.0442 | 00438 | 0:1546 | 00572 | 07730 0.2382 | 00751|00316 | 1:0469 | 0:3708 
IX-e semaine 0 4129 | 03188 | 0:9387 | 0:1457 | 18461 31064 
Dee te Sn CHE || ST I EPS Et QT) Sr PS) 
| 01528 |0:2670 | 0:2593 |0:0918 | 05141 | 04353 | 00823 |0:0640 | 1:0695 | 0:8586 | 
X-e semaine 0:7212 | 0:4023 | 0:6583 | 0:1340 | 19158 | 26427 
I E. | N, E | 1% E. | I: E. | qu E. | 
| 0.1334|05678 | 01589 02434 | 0.3212 03371 | 00723 |00617 | 0:6858 | 1:2300 | 
XIe semaine | 0658 | 05% | 07102 | 01528 0084 | 34150 
Eur res | EE Be A er a Re T. E. m. Bi 
| 0:0941 |0:5417 | 0.1350 |03696 | 0:3154 |0'3951 | 0:0859 |0:0669 | 0:6301 | 1:3733 | 
XII-6 semaine | 06656 | 002 | - 06542 | 19 | 1:9693 | 309:88 
Si Be: Eu a Ou ECO Sm E. | 
a | 0.1007 |0:4649 | 0.2763 |03502 | 0-2799 | 0:3743 | 0:0597 |0:0634 | 0:7165 |1:26:8 | 
«© | | | | 


Pour 100 parties de P, O, total. 


2 Ac. PRASRLe | Ac. phosph. | Ac. Bugeph. | Ac. DRSSBR, 
due ni | BA BR PE | minéral | el 
| lo | lo 0 | %/0 
Soma | 39-6 | 517 40 46 
IV-e semaine | 7:86 | 9:045 7467 8:26 
Mois cm ae 9-12 
VIre semaine | 588 | 2027 69:61 425 
Ville semaine | (6206 | 14-938 71:32 7:526 
| T E T E. | T E T E 
| 4246 11-812 14-443 115:424 74-200 | 64240 7-209 | 8:522 
IX-e semaine | 22566 | 18-893 50'847 7892 
me x LE | T | E lon LE 


10:698,50:926 50753 8254| 7'458 


‚15136 31'090 25'685 


X-e semaine | 37 644 20:990 | 34361 6'994 
re Bye es zn | Es SER. 12, Lau 
19-451 | 47-788 23-170 | 19:788 46-835 | 27-406 10-542 | 5 016 
XI-e semaine | 31736 25187 35446 7.627 
Da m. DORE el: m E. 
26-913 50:007 | 28-770 13622 | 4871 


114-939 | 39-445 21-425 


XII-e semaine 28720 31808 33'219 6250 
Es EB: N Im E. ln Si. 
Il | | 
| | | 
114-054 37'109 35°548 | 27953 39'064 | 29:877| 8:332 | 5060 


la période du développement le plus actif des plantes, de l’assimi- 
lation la plus forte et de l’absorption la plus rapide de l’acide phos- 
phorique. Au cours de ces deux semaines les plantes absorbèrent 
du sol presque autant d'acide phosphorique que pendant tout le 
reste de leur développement. De pair avec l'absorption des phos- 


634 


phates s'était effectuée déjà dans une certaine mesure leur trans- 
formation en composés organiques. Cette transformation consistait, 
durant cette période, principalement dans la formation de l'acide 
phosphorique organique (phytine), dont la quantité était en ce mo- 
ment sept fois plus grande que dans les plantes de quatre semaines. 

A un degré bien moins considérable s’unissait, durant cette 
période, l'acide phosphorique avec les comnosés albuminoïdes, car 
sa quantité sous cette forme n’était pas même deux fois aussi grande 
que dans les plantes de quatre semaines. Ces rapports parleraient, 
jusqu'à une certaine mesure, en faveur de l'hypothèse de Poster- 
nak que sa phytine serait effectivement le premier produit de la 
transformation des phosphates minéraux et que peut-être sa forma- 
tion est pendant cette période dans une certaine relation avec le 
processus d’assimilation. 

Pendant la septième semaine survint une certaine interruption 
dans le développement des plantes. certainement à cause de l’abais- 
sement de la température; néanmoins la transformation des phos- 
phates avança encore un peu, surtout il s'était formé un peu plus 
des composés nucléo-protéiques. 

Pendant la huitiéme semaine quand les plantes avaient déjà 
épié, malgré une forte assimilation, la transformation de l'acide 
phosphorique a très peu avancé. Ce n’est qu’au cours de la neu- 
vième semaine, c’est-à-dire depuis que les plantes ont defleuri, que 
commence une transformation très active des phosphates minéraux 
en composés organiques. Cette transformation devient alors si éner- 
gique que malgré l'accroissement de la quantité totale d'acide phos- 
phorique par suite de son absorption du sol encore de 30°/,, la 
quantité de l’acide phosphorique minéral, qui relativement à la quan- 
tité totale de l’acide se maintenait jusque-lA fixement à une hau- 
teur de 70°/,, tombe à présent au bout d’une semaine jusqu’à 50), 
et pendant la suivante, c’est-à-dire dans la dixième semaine, jusqu’à 
34°/, et se maintient à ce niveau jusqu’à la fin. 

Cette transformation particulièrement énergique des phosphates 
pendant la période qui suit immédiatement la défleuraison, c’est-à- 
dire dans la période de la formation des graines, repose partielle- 
ment sur l’accroissement subséquent de l'acide phosphorique organi- 
que. mais bien plus encore sur son union avec les matières albumi- 
noïdes, c’est-à-dire sur la formation des composés nucléo-protéiques. 

Pendant les deux dernières semaines de la végétation, donc pen- 


635 


dant la maturation finale des graines, l’acide phosphorique minéral 
ne subissait presque plus de transformation, mais, par contre, la 
quantité de l’acide phosphorique organique s’accroissait encore aux 
dépens de celui qui était auparavant plus étroitement uni aux ma- 
tières albuminoïdes. La marche de transformation de l’acide phos- 
phorique et la dépendance de ja période du développement des 
plantes devient encore plus frappante quand nous lexprimons au 
moyen des courbes, tracées sur la tabl. X. Pour le tracement de 
ces courbes on a mis comme abscisses le temps (en nombre de se- 
maines), dans lequel on analysait les plantes et comme ordonnées 
les dates des analyses. Dans les courbes qui expriment les quantités 
d'acide phosphorique sous ses diverses formes, chaque millimètre 
des ordonnées correspond à 10 mer. d'acide phosphorique, dans la 
courbe d’assimilation chaque millimètre correspond à 2 gr. de masse 
sèche (le tout calculé pour 100 plantes). La courbe de l’absorption 
de l’acide phosphorique a un parcours très ressemblant à la courbe 
de l’assimilation: en s’élevant comme l’autre très lentement pendant 
la durée des premières quatre semaines. elle s'élève avec elle très 
violemment entre la quatrième et la sixième semaine et ensuite, après 
un court arrêt, elle monte de nouveau, au début assez énergique- 
ment et ensuite de plus en plus doucement, jusqu'à la maturité des 
graines. 

Tout à fait différent et indépendant de la courbe d’assimilation 
est le parcours de la courbe qui exprime la transformation totale 
de l'acide phosphorique en composés organiques. Nous observons 
des ascensions énergiques de cette courbe sur deux points, dont un 
entre la quatrième et la sixième semaine et l’autre entre la huitième 
et la dixième semaine. Le premier point. le moins rapide de 
cette ascension, correspond au soulèvement de la courbe d’assimi- 
lation, le second sûrement non, car quand la courbe d’assimilation 
ne monta plus après la neuvième semaine !) la courbe de transfor- 
mation s'élève justement dans le courant de la dixième semaine 
d’une manière très rapide. L'indépendance de cette courbe de la 
courbe d’assimilation s’aceuse aussi dans son cours pendant la hui- 
tième semaine, où elle suit un trajet presque horizontal, malgré le 
soulèvement très prononcé à ce point-là de la courbe d’assimilation. 


') Son abaissement dans la neuvième semaine doit être rapporté à une por- 
tion de 100 plantes choisie moins heureusement, 


636 


Ce manque de transformation de l'acide phosphorique pendant la 
huitième semaine de la végétation, c’est-à-dire à l’époque où l’orge 
épie, est-il une manifestation constante, ou bien, ce qui est plus 
probable, n'est-il que le résultat d’un arrêt accidentel de la végé- 
tation dans la septième semaine, il est impossible pour le moment 
de conclure d’une manière définitive. Si pourtant dans la huitième 
semaine de la végétation l'assimilation était très forte et la trans- 
formation des phosphates très faible, si dans la dixième semaine 
il n'y avait point d’assimilation et la transformation des phosphates 
était très énergique, on ne peut plus douter qu'entre ces deux pro- 
cessus physiologiques il n’y a pas de relation immédiate nécessaire. 
Il en résulte que l’hypothèse de Posternak, prétendant que dans 
les plantes vertes la première combinaison de l'acide phosphorique 
s’effectue pendant l'assimilation de CO, par l'association de H, PO, 
avec l’aldéhyde formique au moment de sa formation pour consti- 
tuer l'acide anhydro-oxy-methvl&eno-diphosphorique (CO, H; P, O,) 
peut être soutenue. 


‚ne 

Une certaine relation médiate entre l’assimilation et l'entrée en 
combinaison de l’acide phosphorique avec des composés organiques 
est un fait tout naturel, car par le fait de l'assimilation se forment 
les composés organiques auxquels s’unit ensuite l'acide phosphorique. 

C’est une chose fort possible que justement le manque de ces 
composés, occasionné par l'interruption de l'assimilation pendant la 
septième semaine, fut la cause de ce fait que dans la huitième se- 
maine la transformation de l’acide phosphorique n’a presque pas 
eu lieu. Par contre il n’y a pas de doute, que quand il se trouve 
une quantité suffisante de composés organiques qui conviennent à 
la transformation de l'acide phosphorique, alors cette transformation 
peut s’operer, bien que l’aldéhyde formique ne se forme pas dans 
la plante par voie d’assimilation. Du reste, cette formation des com- 
posés organiques indépendamment de toute assimilation est attestée 
déjà par Iwanoff dans son travail!) où il démontra que dans 
un oignon coupe et tenu dans l'obscurité augmente non seulement 
l'azote des albumines, mais aussi le phosphore des corps albuminoi- 
des. Que chez les champignons l'entrée en combinaison de l’acide 
phosphorique avec des composés organiques s'effectue sans que 


1) L. Iwanoff: O mperpameniaxs ochopa BE pacreHinm BB CBA3N CB Ipe- 
gpamexiamn 6EAKoBE. C.-ILerep6ypre, 1905. 


637 


l'assimilation y prenne part, cela se comprend de soi-même. Si le 
trajet de nos courbes contredit l'hypothèse de Posternak sur la 
manière dont se forme la phytine en rapport avec le processus 
d’assimilation, par contre il n'exclut aucunement la seconde suppo- 
sition de cet auteur, notamment que cette phytine est le premier 
composé organique de l'acide phosphorique qui entre à peine con- 
sécutivement en combinaison avec les substances albuminoïdes. 
Effectivement la courbe de lacide phosphorique organique s'élève 
au commencement jusqu'à ce que les plantes épient, bien plus vi- 
vement que la courbe des composés nuel&o-proteiques et son ascen- 
sion continue avec une interruption, probablement accidentelle, pen- 
dant la huitième semaine, d’une manière presque égale, jusqu’à la fin 
de la végétation. La courbe des composés nueléo-protéiques jusqu’à 
la fin de la huitième semaine, c’est-à-dire jusqu'a la floraison, a un 
parcours très bas, par contre dans la neuvième et la dixième se- 
maine elle s'élève rapidement et coupe la courbe de la phytine, 
ensuite dans les dernières deux semaines, c’est-à-dire à l’époque où 
les graines mürissent, elle tombe de nouveau et coupe une seconde 
fois la courbe de la phytine. Tout cela s'accorde avec l'hypothèse 
de Posternak, que pendant la transformation des phosphates tirés 
du sol il se forme en premier lieu de la phytine, et c’est elle seu- 
lement qui d’abord en petite quantité, puis après la défleuraison 
trés rapidement et énergiquement entre en combinaison avec les 
substances albuminoïdes, en formant probablement des combinaisons 
diverses et d’une durée diverse aussi. dont elle se sépare de nou- 
veau partiellement pendant les deux dernières semaines, au moment 
de la maturité des graines. Il est fort possible que cette séparation 
de la phytine de ses combinaisons avec les substances albuminoïdes 
est en relation avec la formation des globoïdes dans les graines, 
qui sont composés comme l’on sait de sels de chaux et de magné- 
sie de l'acide phosphorique organique. Le parcours de la courbe 
de l'acide phosphorique minéral démontre, que son point culminant 
tombe sur le moment où les plantes épient, ensuite elle redescend 
d’une manière constante à cause de la transformation énergique de 
l'acide phosphorique en ses composés organiques. 

Si nous prenons en considération la répartition des quantités de 
l'acide phosphorique. séparément dans les tiges et dans les épis, 
alors nous pouvons constater, que l’acide phosphorique des composés 
nucléo-protéiques, depuis le moment de la formation des graines, 


638 


s’aceumule surtout dans les épis; peu après, la même chose a lieu 
avec l’acide phosphorique organique, dont la qualité prévalait d’abord 
dans les tiges. L’acide phosphorique minéral s’aceumule en premier 
lieu surtout dans les tiges et depuis la dixième semaine de la vé- 
gétation il se répartit d’une manière égale entre les tiges et les 
épis. L’acide phosphorique de la lécithine ne montre aucune régu- 
larité dans ses transformations, on peut observer uniquement que 
sa quantité s'accroît en général au moment que les plantes épient 
et prévaut dans les tiges. 

Pour la critique des résultats de mon travail ci-dessus présentés, 
en tant qu'ils se rapportent à la relation entre l'acide phosphorique 
organique (phytine) et l'acide phosphorique des composés albumi- 
noïdes, il est important de constater dans quelle mesure les mé- 
thodes analytiques, que j'ai employées, peuvent servir pour établir 
une distinction exacte entre ces deux groupes de composés phos- 
phoro-organiques. On pourrait nourrir à ce sujet des doutes sérieux 
déjà à cause de ce fait, que les quantités de l’acide phosphorique 
organique trouvées dans les graines étaient sans comparaison plus 
faibles, que celles données par Posternak pour sa phytine. 

Posternak trouva que l'acide phosphorique de Ja phytine dans 
des diverses graines contient 70 à 900}, d'acide phosphorique total 
de ces graines, chez les pois, par exemple, 70:8°/,, tandis que dans 
les analyses mentionnées plus haut j'ai trouvé pour l'acide phos- 
phorique organique soluble dans l'acide acétique seulement 230), 
d'acide phosphorique total. Si la quantité réelle de phytine dans 
les graines que j'ai étudiées était la même que dans les graines 
étudiées par Posternak, on pourrait alors expliquer les nombres 
relativement faibles d’acide phosphoro-organique, que j'ai trouvés, 
par le fait que 1°/, d’acide acétique ne pouvait pas dissoudre toute 
la quantité de phytine, qui se trouvait dans les graines. Mais la 
cause d’un pareil résultat pourrait être envisagée de deux manières, 
à savoir, ou que pour l’extraction complète de la phytine des grai- 
nes l’action de l’acide acétique à 1°/, employé une seule fois, comme 
je Tai fait, ne suffit pas, mais que cette extraction doit être répétée 
à plusieurs reprises, ou qu’ une seule partie de la phytine se trou- 
vant dans les graines est soluble dans 10, d'acide acétique et la 
seconde partie, en tant qu’elle est plus fortement combinée avec 
d’autres composés organiques, notamment avec les substances albu- 
minoides, est en général insoluble et on ne peut l’extraire qu'a 


639 


l'aide des facteurs plus énergiques, qui dissoudraient ces composés, 
done, par exemple, avec de l’acide chlorhydrique dilué, qu'employa 
en effet Pasternak pour l'extraction des graines. Pour résoudre 
laquelle de ces éventualités a lieu, j'ai traité d’une part 5 gr. de 
farine de pois avee 100 ec. ce. d'acide chlorhydrique à 0:50/,, de 
l’autre avec 100 e.c. d'acide acétique à 1°/,. On filtrait et dans le 
filtrat on déterminait l'acide phosphorique. On en trouva: 


dans 50 e. c. de liquide, extrait par 0‘5°/, d'acide chlorh., 0‘0329 gr. 
dans 50 e e. de liquide, extrait par 10/, d'acide acétique, 0‘0146 gr. 


Réduction faite de l'acide phosphorique minéral, déterminé par 
la méthode Schulze-Castoro, il revient pour l’acide phospho- 
rique organique: 


dans 50 ce. ce. de liquide, extrait par 05°, de HCI. 00282 gr. 
dans 50 e.c. de liquide, extrait par 10}, d'acide acét., 0‘0099 gr. 


Done l'acide ehlorhydrique dissolvait effectivement beaucoup plus 
d'acide phosphoro-organique que l’acide acétique. Pour se convaincre 
a présent si par l’action répétée d'acide acétique ou ne pourrait ex- 
traire des graines une même quantité d'acide phosphorique que dis- 
solvait l'acide ehlorhydrique, j'ai versé sur le résidu, qui renfermait 
encore 30 e. e. du liquide de la première extraction, de nouveau 
100 cent. eub. d’une solution à 1%, d'acide acétique et j'ai répété 
cette extraction encore quatre fois. Apres l’&vaporation des liquides 
filtres réunis, leur incinération et la determination de lacide phos- 
phorique, on trouva: 0‘0062 au lieu de 0.0059 gr. qui correspond 
à 30 c. e. de liquide restés de la première extraction. Done les 
extractions réitérées à plusieurs reprises avec l'acide acétique à 1°/, 
du résidu n’ont fait que diluer l'acide phosphorique organique déjà 
dissous pendant la première extraction. mais ne dissolvait plus de 
nouvelles quantités d'acide phosphorique organique. 

L’essai de la méthode d’extraction que j’ai employée ici prouve 
done, que l'acide acétique à 1°/, dissout après une seule extraction 
des végétaux toute la quantité de l’acide phosphorique organique 
qui peut être rendue soluble par ce facteur. Puisque l'acide chlor- 
hydrique dissout des quantités beaucoup plus considérables de cer 
acide, il faut done conclure, que l'acide phosphoro-organique, c'est- 
à-dire la phytine de Posternak, se trouve dans les plantes au 
moins sous deux formes différentes: une portion de cet acide se 


640 


présente peut-être sans aucune combinaison subséquente, tout sim- 
plement comme des sels de cet acide, et cette portion se dissout 
dans l'acide acétique à 1°/,; une autre portion doit être plus étroi- 
tement combinée avec d’autres substances organiques, ainsi que P o- 
sternak le suppose avec les substances albuminoïdes, et cette por- 
tion est insoluble dans l'acide acétique à 1°/,, par contre elle est, 
au moins partiellement, soluble dans l’aeide chlorhydrique dilué, 
probablement parce que cet acide décompose les combinaisons de 
l'acide phosphorique organique et des substances albuminoïdes. 

Si nous allons juger à ce point de vue les résultats de nos ana- 
lyses de l'orge, alors la marche de la transformation de l'acide phos- 
phorique se présentera de la manière qui fut décrite plus haut. 
En premier lieu, la transformation des phophates minéraux consiste 
dans la formation de la phytine; celle-ci, surtout depuis la défleu- 
raison des plantes, se combine avec les substances albuminoïdes 
pour former des composés plus ou moins stables, qui de pair avec 
la phytine se forment constamment à nouveau, et émigre vers les 
graines en voie de formation. 

Pendant la dernière période de la maturation, une partie de ces 
composés phytino-albuminoïdes se décompose de nouveau en vertu de 
quoi la quantité de la phytine soluble dans l'acide acétique s’aceroît 
d’une manière constante jusqu'à la pleine maturité des graines, par 
conséquent, même lorsque la formation de la phytine aux dépens 
de l'acide phosphorique minéral a cessé complètement. Il est pro- 
bable que justement parce que cette séparation de la phytine des 
substances albuminoïdes, avec lesquelles elle est combinée, ne sur- 
vient pas toujours dans la même mesure, la quantité de l'acide 
phosphorique organique, que lacide acétique à 1°/, extrait des grai- 
nes, semble être très variable, même dans les graines d’une même 
espèce. 


Les résultats du présent travail peuvent être résumés de la ma- 
nière suivante: 

1. Pendant le développement des plantes germant dans un liquide 
nutritif sans phosphore, j'ai constaté, conformément aux résultats 
des expériences précédentes, un accroissement de la quantité d'acide 
phosphorique minéral aux dépens des composés phosphoro-organiques 
accumulés dans les graines, à savoir des composés nucléo-protéiques 


641 


de l'acide phosphorique organique (phytine) et, dans une certaine 
mesure aussi, de la lécithine. 

2. L’acide phosphorique minéral, une fois séparé des composés 
phosphoriques organiques, ne sert point à leur régénération, s'il n’y 
a plus d’afflux des phosphates nouveaux de lextérieur, même quand 
la plante se développe à la lumière et assimile fortement. 

3. Du point 1 et 2 il résulte que l'acide phosphorique sert à la 
plante, non seulement pour la formation des composés phosphoro- 
organiques, mais joue encore un autre rôle important dans la vie 
des plantes. 

4. Dans ie cas où l’on fournit à la plante privée de phosphore 
un liquide nutritif qui en est pourvu, survient une absorption avide 
des phosphates et. à côté d’elle, une transformation prompte de ces 
phosphates en composés phosphoro-organiques. 

5. Si l’afflux des nouveaux phosphates à la plante est interrompu, 
alors, après un certain temps, une partie des composés phosphori- 
ques organiques formés auparavant aux dépens du liquide nutritif, 
subit une décomposition pareille à celle des composés phosphoriques 
organiques dans les graines à l’état de germination et l’acide phos- 
phorique de ces composés se sépare de nouveau comme acide mi- 
néral. 

6. Pendant le développement de l'orge dans les conditions tout 
à fait normales, l'absorption de l’acide phosphorique s'opère paralle- 
lement au développement des plantes. presque jusqu'à la maturité 
complète des graines. Jusqu'à la floraison, la transformation des 
phosphates en composés phosphoro-organiques est relativement faible 
et circonserite surtout à la formation de l’aeide phosphorique orga- 
nique (phytine). La transformation la plus énergique des phosphates 
minéraux en composés phosphoro -organiques s'effectue immédiate- 
ment après la défleuraison, pendant la formation des graines. C’est 
à cette époque que survient aussi la formation la plus abondante 
des composés nucléo-protéiques et leur migration vers les graines 
en voie de formation. Pendant la maturité définitive des graines, 
une partie de la phytine se sépare des composés protéiques, avec 
lesquelles elle était auparavant combinée. 

7. La transformation des phosphates minéraux en composés 
phosphoriques organiques, sans exception de la phytine, ne dépend 
pas de l'assimilation d’une façon immédiate. 

8. Il est assez probable, que la phytine, conformément à l’opi- 


Bulletin III. 10 


642 


nion de Posternak, est le premier produit de la transformation 
de l’acide phosphorique minéral en ses composés organiques et sur- 
tout en composés nucléo-protéiques. 


J'ai exécuté ce travail dans le laboratoire de l’Institut de Chimie 
Agricole de l'Université de Cracovie, en profitant des conseils pré- 
cieux de M. le professeur E. Godlewski, pour lesquels je me fais 
l’aimable devoir de lui présenter ici mes remerciements. 


41. M. R. NITSCH. Do$swiadczenia z jadem laboratoryjnym wsScieklizny. 
Czesé V. (Expériences sur la rage de laboratoire (virus fixe), 
V-ème partie). Mémoire présenté par M. M. Siedlecki m. c. 


XIX. 
Expériences sur le virus fixe inoculé sous la dure-mère en 
quantites variables. 


Dans le chapitre XVII (dans la IIl-e partie de ce travail) j'ai 
réussi à prouver que la quantité de virus de rues a une influence 
sur la période d’ineubation de la maladie et sur la mort des ani- 
maux qui ont servi pour l'expérience. Ceci étant, je me suis dé- 
cidé à étudier, si un phénomène pareil ne se passerait pas aussi 
avec le virus fixe. On était obligé de supposer à priori que, s'il 
était possible de démontrer ce phénomène, ce ne fût qu’ avec des 
différences très considérables entre les quantités de virus inoculé. 
D’un côté. parce que des milliers d'animaux ont été inoculés déjà 
sous la dure-mère, dans les buts divers, avec le virus fixe sans 
qu'on fit attention à la quantité de virus inoculé, — et on n'a 
pas remarqué des différences entre les périodes d’incubation. On 
est done autorisé à coup sûr de dire que l’on avait inoculé des 
quantités très différentes de ce virus, et que malgré cela on n’a 
pas observé que la période d’incubation fût soit abrégée soit pro- 
longée. De l'autre côté, parce que pour le virus de rues aussi on 
n’a pu démontrer la difference dans la durée de la période d’ineu- 
bation de la maladie qu'avec des différences très considérables entre 
les quantités respectives de virus inoculé: des différences de 10, 
même parfois de 100 fois, entre les quantités de ce virus n’exer- 


643 


gaient pas une influence évidente sur la durée de la période d’in- 
cubation de la maladie. 

Ainsi done pour les expériences présentes j'ai résolu de recourir 
aux différences de 1000 fois au moins. Lés résultats de ces expé- 
riences sont consignés dans la Table XLIV établie d’après les mo- 
dèles précédents. J'employais constamment une émulsion de la 
substance grise des lapins qui venaient de succomber ou qui avaient 
été sacrifiés dans les dernières heures, probablement, de leur vie 
après l’inoculation du virus fixe. Je ne filtrais jamais l’&mulsion et 
je faisais toujours les inoculations intracérébrales. Assez souvent 
apparaissaient les symptômes plus on moins graves de la compres- 
sion cérébrale après l'injection de 05 à 1-ce d’une émulsion épaisse. 
Chaque fois on l’a noté dans les remarques. Dans les trois pre- 
mières expériences j'ai introduit dans le cerveau des quantités va- 
riables d’émulsion dans des volumes variables de liquide (solution 
physiologique de sel marin). Dans les cinq dernières expériences j'ai 
tâché, en revanche, d’injeeter ces quantités variables de virus (dif- 
fer. de 1000 à 10000 fois) toujours dans le même volume de li- 
quide pour que les conditions des expériences fussent tout à fait 
égales. Malheureusement, j'étais obligé souvent de sacrifier mes 
lapins. sans attendre leur mort, car j'avais besoin de leurs moelles 
pour l’inoculation aux hommes. Cependant, comme ils étaient sacri- 
fies presque toujours in extremis et toujours à la phase de para- 
lysie complète. à une période done où ils n’auraient pas vécu plus 
de 24 heures, les résultats des expériences consignées dans la Ta- 
ble XLIV ne perdent pas leur valeur, je crois. Chaque fois deux 
lapins étaient inoculés, dont le lapin désigné avec la lettre a rece- 
vait constamment 100 mg. de substance, c’est-à-dire une dose 1000 


ou 10000 fois plus forte. 
Voir Table XLIV, p. 644—645. 


On a done exécuté 8 expériences, en inoculant chaque fois 2 
lapins. 

Dans les 4 premières expériences on injectait chaque fois à un 
lapin 100 mg. de substance grise et à l’autre seulement 0'1 mg. 
une dose done 1000 fois plus faible. Chez tous les lapins la ma- 
ladie a débuté en même temps à peu près et ils ont succombé tous 
après un laps de temps plus on moins égal, ou bien ils ont été sa- 
crifiés dans un état plus ou moins semblable. On n'a pas remar- 

10* 


644 


TABLE XLIV. 
Expériences sur le virus fixe inoculé dans le cerveau 


2 228 Espèce et préparation de Sie ni © à D Rd 
=: = 8 33 l’emulsion de la substance © à FE 2. & 
© + A ONINITRS NE : S AE sog |E &s 
EB ER = 5 grise du cerveau (virus fixe), en TT & = +0 
z 3 lebe) So non filtrée, inoculée dans 3%5 2% £ E À 8 

2 5 2 5) le cerveau GE à are = SE 

1 9/X | 2220 diluée 1000 fois, 0:1 cc. 04024] 1ER 5 
1a ; : diluée 10 fois, 1 cc. 1000 4 5 
dtto du lapin tue il ya 4 heu- 
D D/X 914 P 4 : IE/X , 
a En ES res, diluée 10000 fois, 1 cc. | ua zu 7 
dtto diluée 5 fois, k B 
2a 24 2130 Dors 100:0 25/X 3 
z dtto du lapin mort dans la nuit es 
} D 5 
3 Ay 2181 diluée 1000 fois, 01 cc. um EAUX 3 
dtto diluée 5 fois 2 
2 ’ 10: 
3a 5 2080 05 1000 = 5 
dtto du Japin tue il y a quel- 
4 26/X 1990 | ques heures, diluée 5000 fois, 010 30/X 4 
VIER: 
ka ei 100-0 4 
a q diluée 5 fois, 0'5 ce. à 
: | dtto du lapin tué il y a4h, î 99/% 
5 | 1721 | 2180 |  ailude 50000 fois, 05 ce. COLE RES 
dtto ee 
5a » 2070 diluée 5 fois 0:5 ce. 100 a 5 
l dtto du lapin tué il y a quel- | 
6 18/XI | 2300 | ques heures, diluée 50000 fois, 0:01 23/XI 5 
0:3.;cei 
dtto 
44 
DIE | diluée 5 fois, 05 ce. u) » = 
2 dtto 
€ 2 914 2 
7. | PORT 2140| ace 50000 fois, 0:5 ec, Zu 
dtto 
- 9 : IX 
za ’ 2220 din os (Dbice. 1000 | 24/XI | 4 
> dtto 
DA € . IX 
. Et Zn (comme les Nr. 6 et 7). 001 ur = 
ER dtto ; 4 Z 
5 3 2250 (comme les Nr. 6 a et 7 a). RC APE 4 


645 


TABLE XLIV. 


en doses variables (doses différant de 1000 à 10000 fois). 


à ete 
Poids des animaux = we 
au cours 85 ea > 
de l'expérience as 2 2 5 Bemaraues 
(en grammes) © = 38 
> Om 
12. 2270 15. 2070 it d 
13. 2170 16. 1850 Fr 17 71}, 
14. 2160 Fer 
12. 2380 15. 1930 Apres l’inoculation, des symptömes graves 
13. 2230 16. 1900 5, 2, de la compression cérébrale pendant une 
14. 2160 heure environ. 
25. 2200 27. 2220 29/X Dtto chez le Nr. 2, mais avec une inten- 
26. 2270 28. 1980 | sacrifié ilétmomdre, 
25. 1850 27. 1780 29/X | Autopsie des Nr. 2 et 2a avec résultat 
DOME De GEO rare | our 
28. 2160 30. 1820 31/X 
29. 2030 831. 1710 | sacrifié 
| Autopsie des Nr. 3 et 3@ avec résultat 
28. 2020 30. 1700 | 31/X | eur 
29. 2030 31. 1720 | sacrifié 
294281041, 1218 2060 |. aut du ; 
30 2260() XI 1900 31/X au | 5t/, Autopsie des Nr. 4 et 4 a avec résultat 

RTS : 1/XI négatif. Chez les deux, un peu d’emul- 

/ eg pP 
29. 1970 SE. 1730, Reid sion s’est écoulé par le trou de trépa- 
30. 1870 1/X1. 1650 (Lan XI) 0 | nation 
a + = 24/X | Autopsie des Nr. 5 et 5a avec résultat 

A = SH e négatif, Après l’inoeulation du Nr. 5 a des 
20. 1890 22. 1680 24/X symptômes graves de la compression cé- 
21. 1810 23. 1570 | sacrifié rébrale. 

21. 2410 23. 2260 | 25/XI | : ; Fete 
22. 2370 5%. 2180- | "saerifis | Autopsie avec résultat négatif. 
|| 

21. 2130 23. 1900 | nuit du Apres l’inocul., des sympt. de la compres. 
99. 2050 24 1830 | 24 au 25 ars cérébr. Autopsie a démontré des lésions 

À ñ inflammatoires dans les deux poumons. 
22. 2160 25. 2300 | 
23. 2260 26. 2320 N’a point succombé. 
24. 2270 27. 2320 
22. 2150 25. 1930 | nuit du e ne: 
23. 220 26. 1830 GE 61/ Pas des sympt. de la compression cérébr. 
24. 2050 97 ,XI 2 Autopsie avec résultat négatif, 

; Frisson après l’inocul. Autop. a démontré 
24. 2200 26. 1910 28/XI | 7 des lesions inflammat. dans les poumons, 
25. 1970 27. 1820 0 007 | | un liquide sanieux dans les plevres et 

| dans le médiastin antérieur. 
24. 2570 26. 2340 | 28/XI | en; EN 
25. 2400 27: 2160 | sacrifié: | | Autopsie avec résultat négatif. 


646 


que des différences plus apparentes qui auraient permis d'affirmer 
qu'une dose de virus fixe 1000 fois plus faible agit plus faible- 
ment d'une façon bien nette. On n’observait que des différences 
peu distinctes et inconstantes dans l’action du virus, notamment: 
Les premiers symptômes manifestes de la maladie apparaissaient 
presque toujours en même temps (les lapins étaient examinés tous 
les jours matin et soir) soit le 4-e soit le 5-e jour après l’inocula- 
tion. La perte de poids était notée d'habitude déjà un jour plus 
tôt! Ce n’est que chez le lapin Nr. 2a que les premiers symptômes 
absolument semblables aux symptômes de la rage apparurent déjà 
3 jours après l’inoculation (peut-être même déjà au bout de 2 
jours), tandis que le lapin Nr. 2 était alors tout à fait sain encore 
et même ne perdait pas du poids. Ainsi donc, dans ce cas, l’in- 
fluence d’une dose 1000 fois plus forte apparut d’une façon bien 
évidente. Il est à remarquer encore que le lapin Nr. 2 « a supporté 
très bien l’inoculation, tandis que le lapin Nr. 2 a présenté les 
symptômes de lirritation du cerveau manifeste, bien que passa- 
gère (il a reçu en effet une dose 1000 plus faible, mais dans un 
volume de liquide 2 fois plus grand). L'évolution ultérieure de la 
maladie chez le lapin Nr. 2 a mérite l'attention, car les premiers 
symptômes de la maladie qui avaient apparu si tôt chez lui, se 
maintenaient au même degré assez longtemps, et pendant ce temps 
le lapin Nr. 2 est devenu malade à son tour et a atteint le même 
degré des symptômes que le Nr. 2a. Enfin, on a remarqué même 
que le lapin Nr. 2a était plus fort encore que le lapin Nr. 2, et 
que, par ex., celui-là s’efforçait encore de se relever. tandis que le 
Nr. 2 restait étendu déjà complètement paralysé. A la fin, au bout 
de 7 jours, on était obligé de les sacrifier tous les deux. — Le 
lapin Nr. 4 inoculé avec une dose 1000 fois plus faible, succomba 
24 heures plus tôt que le lapin Nr. 4a. On n’a rien trouvé à l’au- 
topsie chez l’un ni l’autre. Une seule différence plus constante qui 
pourrait témoigner de l’action plus prononcée d’une dose 1000 fois 
plus forte, consiste dans la perte plus précoce de poids chez les 
lapins auxquels on injecte la dose plus forte. Ainsi par ex. chez 
les lapins Nr. 2 4, 3 a, 4 a nous voyons que la perte de poids débute 
d’une façon constante un jour au moins plus tôt que chez les la- 
pins Nr. 2. 3. 4. Ce n’est que le lapin Nr. 1 a qui se comporte 
autrement. 

Ainsi donc. comme une dose 1000 fois plus forte de virus fixe 


647 


ne déterminait pas des symptômes manifestes d’une action plus 
forte, on a essayé dans les 4 expériences suivantes de comparer 
l'influence des doses différant de 10000 fois. Comme il était dif- 
ficile d’inoeuler aux lapins dans le cerveau plus de 100 mg., car 
même cette dose déjà déterminait souvent des symptômes graves 
de la compression cérébrale (un lapin même suceomba quelques 
heures après l’inoculation de cette dose), on était obligé d’abaisser 
la dose minima de 0'1 mg. à 0:01 mg. Ces 4 expériences cepen- 
dant n’ont pas démontré non plus des différences nettes et con- 
stantes dans l’action des doses 10000 fois plus fortes. Les premiers 
symptômes de la maladie y apparaissaient aussi en même temps. 
Le lapin Nr. 6a, à vrai dire, a succombé plus tôt que le lapin 
Nr. 6 qui a été sacrifié après la mort du lapin Nr. 6 a: mais à l’au- 
topsie on a découvert la cause de cette mort précoce du lapin 
Nr. 6 a. Par contre, le lapin Nr. 8 a succombé plus tôt que le la- 
pin Nr. 8 a qui a été sacrifié après la mort de celui-là: mais l’au- 
topsie de nouveau a démontré la cause de la mort précoce du la- 
pin Nr. 8. Ce n’est que la perte de poids qui apparaît, d’une façon 
plus ou moins constante, plus tôt chez les lapins qui ont reçu une 
dose 10000 fois plus, forte. — Le lapin Nr. 7, inoculé avec 0‘01 mg. 
de substance grise de la partie antéro-supérieure des lobes fron- 
taux, n’a point succombé. (Il est à remarquer que les lapins Nr. 5, 
6, 7 et 8 étaient inoculés constamment avec la partie antéro-supé- 
rieure des lobes frontaux, comme la partie la plus virulente parait- 
il du cerveau). Dans le chapitre XV cependant (IlI-e partie) de 
ce travail il a été démontré que même 0'001 mg. de substance 
grise de ces parties du cerveau est une dose à coup sûr mortelle. 
Pourtant, j'en y ai attiré l’attention sur ce que si l’on veut obtenir 
ce résultat, les matériaux à inoculer doivent provenir des lapins 
tués dans les dernières heures de leur vie et être inoculés immé- 
diatement, c’est-à-dire 1 heure après la mort du lapin, autrement 
les résultats cessent d’être sûrs. C’est à cela que l’on doit attribuer 
la survie du lapin Nr. 7. On a exécuté notamment toutes les ex- 
périences consignées dans la Table XLIV avec les cerveaux ap- 
portés d’une autre rue, après qu'on les avait enlevés: de cette 
façon entre le moment de la mort du lapin et celui de l’inoeula- 
tion de son cerveau quelques heures du moins se sont écoulées. Et 
le cerveau encore était exposé à l’action de la lumière et de Pair, 
ce que l’on doit éviter autant que possible. 


648 


Nous dirons donc définitivement: la différence de 1000 et même 
de 10000 fois entre les quantités de virus fixe n’exerce une in- 
fluence bien nette ni sur la période d’incubation de la maladie, ni 
sur l'issue mortelle. C'est-à-dire que le virus fixe se comporte ainsi 
que son nom indique: il se distingue par son action constante sans 
égard à la dose, plus ou moins forte. Si la dose inoculée est suf- 
fisante pour entraîner la mort, les millièmes de miligramme agis- 
sent alors plus ou moins de la même manière (comme il ressort 
des Tables XXXI et XXXII dans la IIlI-partie) que les doses 
énormes de 100 mg. (dont on s’est servi dans la Table XLIV). 
C'est dans cette action qu'apparaît la différence évi- 
dente entre le virus fixe et le virus de rues. Encore 
une fois je déclare nettement qu'il existe quelques différences entre 
l'action des doses très faibles et celle des doses très fortes de virus 
fixe. Nous venons d’en parler d’une façon détaillée. Elles sont ce- 
pendant si insignifiantes, si inconstantes et si rapprochées qu'il est 
impossible de leur attribuer une importance un peu plus grande et 
de les considérer comme des différences réelles. 


XX. 


Comparaison de la virulence de la substance blanche et de 
la substance grise du cerveau des lapins morts de la rage 
de rues). 


Dans le chapitre XI (Il-e partie) de ce travail j'ai réussi à prou- 
ver que le vrai siège du virus fixe est la substance grise du sy- 
stème nerveux central. Il est évident qu'une question s’est posée 
alors: la rage de rues se comporte-t-elle de la même façon? La 
réponse à cette question a demandé un temps assez long, car pres- 
que jamais nous n’obtenons des matériaux frais de la rage de rues. 
Ceci étant, on était obligé d’abord d’inoculer à des lapins dans les 
museles ou sous la peau la rage de rues et de les sacrifier lorsque les 
symptômes manifestes de la rage avaient apparu chez eux. Car il 
s'agissait de prendre des matériaux à inoculer autant que possible 
immédiatement après la mort de l'animal pour éviter le passage 
post mortem du virus dans la substance blanche. Les résultats de 


1) Voir le renvoi au chapitre XVII (IIl-e partie) de ce travail. 


649 


deux expériences seulement sont consignés dans la Table XLV 
dressée d’après les modèles précédents. 


Voir Table XLV, p. 650 — 653. 


On n’a exécuté que 2 expériences et malgré cela on a obtenu 
un résultat non équivoque. Dans les deux expériences on a inoculé 
8 lapins chaque fois: les 4 premiers avec la substance grise, les 
4 derniers avec la substance blanche. Les lapins auxquels on ino- 
eulait la substance blanche étaient désignés avec la lettre a, s'ils 
avaient reçu la même dose de cette substance que ceux inoculés 
avec la substance grise. Dans la première expérience (du 24 no- 
vembre 1905) l’'émulsion n’a pas été filtrée tandis que dans la 
deuxième (du 16 février 1906) elle a été filtrée sur papier filtre. La fil- 
tration exerce une influence indubitable sur la marche des expé- 
riences. Dans la Table XLV cependant cette influence ne devient 
manifeste que dans un seul cas. Le lapin Nr. 3 a, notamment, au- 
quel on avait inoculé 0:05 mg. de substance blanche non filtrée, 
a succombé à la rage, tandis que le lapin Nr. 9 a, auquel on avait 
inoculé la même dose de substance blanche mais filtrée, a sur- 
vécu. Et cependant le lapin Nr. 2, auquel on avait inoculé 0:03 mg. 
de substance grise non filtrée, n’a péri de la rage qu'au bout 
de 140 jours, tandis que les lapins Nr. 7 et 8 qui avaient reçu 
respectivement 0:02 et 004 mg. de substance grise filtrée ont 
péri déjà au bout de 30 et quelques jours. Cependant les lapins 
Nr. 7 et 8 étaient malades, comme l’autopsie l’a montré, et c’est 
cette maladie sans doute qui a déterminé l'apparition précoce de 
la rage. Ce n’est qu'après l’inoculation des doses très faibles que je 
n'ai pas observé l'influence de la filtration sur le résultat des ex- 
périences, comme je l'avais signalé déjà dans le chapitre XV de ce 
travail. 

La substance employée dans la première expérience provenait 
du cerveau d’un lapin auquel on avait inoculé, le 4 novembre, dans 
les museles d’une patte de derrière une émulsion du cerveau d’un 
chien mort de la rage de rues. Ce lapin a commencé à présenter 
le 22 novembre les premiers symptômes de la rage et le 24 no- 
vembre il a été tué, lorsqu'il était atteint de la paralysie complète 
du train de derrière et d’une parésie bien prononcée du train de 
devant; immédiatement après sa mort on a enlevé son cerveau et 
on l’a inoeul& aux 8 premiers lapins, comme il est mentionné dans 


650 


TABLE XLV. 


Comparaison de la virulence de la substance blanche et de 


RES 28 | +2 234 
£ = She 255 Espèce et préparation dd 2505 o$5 |e 28 
EE CRE =) 3 5 l’emulsion inoculée dans le |" 3 =|22813 EB 
Zr EVE gun ED cerveau CERN PS Ale 
= RC (GTA seen 
Substance grise des parties 
Al antero-superieures des he- 
24/X1 me Sr P 
1 1905 1880 misphères, diluée 10000 fois, 0:01 
non filtree, 
Ode: 
dtto | 7/IV 
É 29 | | . ! : 
2 3 2200 | 03 cc. 0:03 1906 134 
dtto 
| non filtree, ; 11/XII 
> » et dilnse 2U00 fois, au ns > 
Halter: | 
4 À 2250 | ne 010 | 16/XII | 22 
Dice: 
Subst. blanche, 
3 a 2010 au 0:05 | 10/XIL | 16 
| n non filtree, | 
| Valgee: | 
| 
4a x 2200 que 010 |18/XII | 24 
0:2 cc. 
dtto 
£ 94 non filtree > 
> 9 2210 diluée 200 fois, 50 LE SREE 
OlMee 
6 2 2310 dtto 1:00 5/XII sal 
0:2 ee. 


691 


TABLE XLV. 


la substance grise du cerveau infecté avec la rage de rues. 


Miam ee TER TE | «el 
Poids des lapins ® = Fre 
au cours de l’experience =, |3,3 Remarques 
(en grammes) RE E 52 
BE et 
1 
3/XIL. 1970 29/I. 2130 
) 22 | ne - - © 
es Se in Er | | Le 4 juillet 1906 ce lapin est toujours sain. 
20. 2010 7/IV. 2350 | 
um] 
| | Au commencement de décembre il présen- 
3/XIT. 2150 3/III. 2920 | tait une suppuration sur le crâne, comme 
16. 2410 7/IV. 2680 13/1V | 140 | suite de l’inoeulation. Il suecomba 4 mois 
29/1. 2580 12. 2320 z | après au milieu des symptômes typiques de 
24/11. 2790 | la rage. Autopsie avec résultat négatif. Gly- 
| cosurie tiès nette. 
3/XII. 2260 10. 2200 | nuit | 
5. 2280 11. 1950 | du 13. 1917 | 
6. 2180 12. 1810 | au 12 
8. 2120 13. 1780 |1#/XI 
3/XII. 2250 16. 2040 | 
8. 2400 17. 2000 19/XII| 25 | Autopsie avec résultat négatif. On n’a trouvé 
10. 2270 18. 1970 “ | que nombreux eysticerques dans le péritoine. 
15. 2110 1921950 
3/XII. 2140 11. 1860 | nuit 
. 207 2. 0 ë | i e ne 
S Er ni nn u 1917 | Autopsie avec résultat négatif. 
10. 1960 14. 1750 |14/XI1 | | 
3/Xl1. 2330 18. 2100 | 
12. 2470 20. 1980 gm | 
I 0 180) 208) u 
16. 2280 22. 1800 | 
| | r 
BXIT 2280 28. 2040 | 20.5 
6. 2170 2.1900.) 1a, dtto 
7. 2080 10. 1870 10/XIL | 
| | | à er 
91% nuit | 
2/XI1. 1960 5. 1760 | | Il était atteint d’un écoulement purulent des 
3. 1800 6. 1640 | % 6 | 121}, | none den Re 
nz au 121), | narines. Autopsie a démontré des lésions tres 
4. 1830 NLZUESCHT | etendues dans les poumons. 


692 


d'ordre 


Numéro 


Date del’ino- 
culation 


nn = 
son 
le 
an D À 
2 S = 
ss 4 à 
CROIS 
Sn En 
CCE 
CERERES 


2330 


Espèce et préparation de 
l’emulsion inoculee dans le 
cerveau 


Substance grise de la sur- 
face des hémisphères cére- 
braux, 
diluée 5000 fois, filtrée, 
Dice 


Quantite de 


substanee 
inoculee 


Date 
du debut de 
la maladie 


18/II1 


(en milligr.) 


© [= 
TD © 

De 
a & a 
PE 

© 
BÉS 
SK: 
D 


2510 


dtto 
diluée 2500 fois, 
01 ce. 


0.04 


12/IlI 


24 


dtto 
diluée 2000 fois, 
0:17 ce. 


005 


17 


dtto 
diluée 1000 fois, 
01 ce. 


010 


16 


2310 


Substance blanche des hé- 
misphères cérébraux, 
diluée 5000 fois, filtrée. 
01 ce. 


0:02 


dtto 
diluée 2500 fois, 


01 ee. 


0.04 


2620 


dtto 
diluée 2000 fois, 
01 ce. 


0 05 


2890 


dtto 
diluée 1000 fois, 
01 ce. 


0.10 


5/1IL 


17 


653 


5 |835 
Poids des lapins 2 2 Bes 
au eours de l’experienee |<, 2,3 Remarques 
= — E50 
(en grammes) 3 SE 
rS en 
| Autopsie: De les deux poumons lésions inflam- 
} € | 3 | matoires s'étendant à quelques lobes entiers et à des 
24/1. 2350 16. 2280 | nuit | | parties d’autres lobes (aspect marbré). Très peu d’u- 
3/1IL. 2370 18. 2080 | du 19 311, | rine: celle-ci étendue de 3 volumes d’eau ne renferme 
>) 99: | [2 | pas de sucre. Méninges très congestionnées. On a fait 
8. 2350 19.. 2030 | au 
Bu i on! | | avec le cerveau des inoculations intracérébrales à 2 
15. 2300 20/1 | | cobayes: l’un a succombé à la rage après 13 jours, 
| | et l’autre apres 17 jours. 

— | | = m 
| | Autopsie: Dans les poumons de petits tu- 
| | bereules. Dans les deux reins environ 20 no- 
| | dules, de la grosseur d’un pois, remplis d’une 

24/1I. 2520 15. 2170 | | masse caséeuse. Le sang du coeur, le cer- 
2 . | 5 . pe, 
3/1. 2570 19. 2000 | nuit | veau et les foyers des reins — stériles, En 
9. 2490 20. 2170 | du 24 361/ revanche, dans les préparations microscopi- 
8. 2400 23.1920 au 2 | ques des foyers des reins on trouve très nom- 
11. 2280 24. 1750 | 25/IIT | breux bacilles tubereuleux. La marche com- 
12. 2270 | plète de la maladie assez longue du lapin 
Nr. 8 rappelait vivement les symptômes de 
| la rage chez les lapins, décrits dans les t1- 
| bles XLI et XLII. 
| it R 
24/11. 290 29450 2%, lee 
| SU he S 0 | du 6 18:/ Autopsie avec résultat absolument négatif. 
5. 2600 Ma au 2 Glycosurie très nette. 
ad 7/1 
24/II. 3140 6. 2750 + Autopsie: Lésions inflammatoires dans 
5/1II. 3090 7. 2720 Be 191/, | quelques lobes pulmonaires. Glycosurie très 
5. 2850 8 2740 8/IIT | nette. 
| Ce lapin. pendant sa vie, n’a présenté point des sym- 
| | ptömes de la rage. Autopsie a démontré des lé- 
24/1. 2210 20. 2180 a | Te ROME ed gra- 
. 0) - | nulatıons grisatres des ımensions variables. paren- 
8 AUX. 2220 13/1V. 207 au 621), | chyme compact, non aëré; à la coupe des bronches 
7. 2120 26/1V. 1730 20/IV s'écoule partout un liquide purulent. Les cavités na- 
l sales, de même. remplies totalement avec du pus. 
| Oedème aigu de la rate. Pas d’urine. 
= x = 
nuit Autopsie: Lésions inflammatoires très éten- 
€ Il $ BE ei . 5 À 
+. es Are se du 7 501 dues dans les poumons. Exsudat fibrineux 
! 8. 2460 HAN au 2 | à la surface interne du pericarde. Pas d’urine. 
aeg | 8/IV N’a pas presente des symptömes de la rage. 
— = - Sn = ni 
24/11. 27 ; 5 2 
en on 2 an | Dans la nuit du 19 au 20 mars a mis bas. 
6 9850 94 2830 Le 4 juillet elle est encore saine. 
24,IL. 276 3. 2b70(! i ; : er 2 
in Eier à a Ave Autopsie avec résultat négatif. Sina 

Se re een | 18!/, | très nette. Symptômes typiques de la rage 

28. 2450 6. 2320 | au le LA PARA MIE 8 

1/UI. 2400 7. 2280 | 7/I Er ES 


654 


la Table XLV. Il faut y remarquer qu'en décembre 1905 je ne 
pouvais observer les lapins inoculés, à cause de ma maladie. Ainsi 
done toutes les données, concernant le début de la maladie, le poids 
et la mort des lapins qui ont succombé alors, j'ai rapporté d’après 
les notes d’un garçon de laboratoire, homme digne de foi. M. le 
docteur Ph. Eisenberg a bien voulu se charger de l’autopsie de 
D lapins. 

La substance employée pour la deuxième expérience provenait 
du cerveau d’un lapin auquel on avait inocul& le 28 décembre 
1905 dans les muscles d'une patte de derrière l’&mulsion du cer- 
veau d’une petite fille de 6 ans, morte de la rage il y avait 3 jours. 
Chez ce lapin les premiers symptômes de la rage n’apparurent que 
le 14 février 1906. Le soir du 16 février on l’a tué en état de la 
paralysie complète. On a inoculé son cerveau immédiatement après 
la préparation de l’émulsion aux 8 lapins de la deuxième expérience. 

Il ressort de la première expérience que la substance blanche, 
inoculée à la dose de 005 à 1 mg. a déterminé la mort de tous 
les lapins. — que les lapins qui avaient reçu 005 et 0:10 mg. de 
substance blanche ont péri après le même laps de temps à peu 
près que les lapins qui avaient reçu respectivement la même dose 
de substance grise. Parmi tous ces lapins il n’y avait que le lapin 
Nr. 6 qui était atteint d’une infection surajoutée; pourtant il avait 
recu 1 mg. de substance blanche: c’est pourquoi probablement la 
mort est arrivée déjà au bout de 12 jours !/,. Le lapin Nr. ? qui 
avait reçu 0:03 mg. de substance grise n’a succombé qu’ au bout 
de 140 jours au milieu des symptômes manifestes de la rage. C’est 
la confirmation de la conclusion du chapitre XVII de notre travail 
que des très petites quantités de virus de rues (au-dessous de 
0:05 mg.) prolongent la période d’incubation d’une façon considera- 
ble. J'ai mentionné ci-dessus que la mort relativement précoce des 
lapins Nr. 7 et 8, qui n’ont reçu que 0:02 et 0:04 mg. de virus de 
rues, ne contredit pas cette conclusion, car ces deux lapins étaient 
malades. On devrait encore étudier d’une façon systématique lac- 
tion de ces doses très faibles de virus de rues. | 

En présence de ce résultat de la première expérience il fallait 
supposer que dans la rage de rues il n’existe pas de telles diffé- 
rences entre la substance blanche et la substance grise comme dans 
la rage de laboratoire, ou qu'il n’y en a pas du tout, peut-être. 
Pour s’en convaincre on a exécuté la deuxième expérience avec 


655 


une autre souche de la rage de rues, en essayant des doses plus 
faibles de substance blanche. Le résultat de cette deuxième ex- 
périence a confirmé la première supposition. Nous voyons que les 
lapins Nr. 10 et 10 a qui avaient reçu chacun 0:10 mg. de sub- 
stance blanche ou grise ont suecombé à la rage après un temps 
plus ou moins égal; tandis que le lapin Nr. 9 qui avait reçu 0:05 mg. 
de substance grise a péri aussi de la rage, et la lapine Nr. 9 a 
qui avait reçu la même quantité de substance blanche n’a pas péri: 
même un mois après linoculation elle a fait quelques petits, les, 
a élevés, et elle est tout à fait saine aujourd’hui. Des lapins Nr. 
7 et 8 nous avons parlé deux fois déjà. J’ajouterai seulement 
qu'il n’y a pas de doute que le lapin Nr. 7, bien qu'il n’eût reçu 
que 0‘02 mg. de substance grise, a succombé à la rage: car 2 co- 
bayes auxquels on avait inoculé son cerveau ont péri d’une façon 
typique. Les lésions étendues dans ses poumons, constatées à l’au- 
topsie expliquent seulement, pourquoi il a succombé si tôt: n’eüt 
été cette infection accidentellement surajoutée, ce lapin aurait vécu, 
à coup sûr, encore quelques mois. Le lapin Nr. Sa qui avait reçu 
0:04 mg. de substance blanche a succombé aussi, à vrai dire, mais 
il n'a pas présenté des symptômes de la rage. et l’autopsie à élu- 
cidé la cause de sa mort d’une façon suffisante. Enfin, le lapin 
Nr. 7 a qui avait reçu 0‘02 mg. de substance blanche ne présen- 
tait pas pendant sa vie des symptômes de la rage et succomba 
après 62 jour !/,. A l’autopsie on a constaté des lésions étendues 
dans son appareil respiratoire. 

Ainsi donc, de ces expériences on peut conclure que 005 mg. 
de la substance blanche du cerveau, infecté par le virus de rues, 
filtrée sur papier filtre ne sont plus une dose mortelle pour les la- 
pins, si on les inocule sous la dure-mère. En revanche la même 
quantité de substance grise tue encore les lapins; ceux-ci périssent 
même déjà après une dose de 0:03 mg. (émulsion non filtrée) [la- 
pin Nr. 2] et de 0‘04 mg. (émulsion non filtrée) [Table XL, 1] de 
substance grise. Ainsi done, il y a une différence quant 
à la virulence entre la substance blanche et la sub- 
stance grise dans la rage de rues aussi Cependant 
cette différence est beaucoup moins nette que dans 
le virus fixe. On peut conclure des expériences décrites dans 
ce chapitre que, si l'animal est infecté avec le virus de 
rues, la substance grise est seulement deux fois en- 


656 


viron plus virulentequela substance blanche. Par con- 
tre, en employant le virus fixe, nous avons vu dans les expériences 
décrites dans les chapitres XI et XII (Il-e partie) que la substance 
crise est plus de 10 fois, même quelques dizaines de fois, plus vi- 
rulente que la substance blanche. Si nous nous rappelons encore le 
chapitre XV, où il a été démontré qu’une dose de 0'001 mg de 
substance grise est déjà mortelle pour les lapins, nous dirons que 
la substance grise, en ce qui concerne le virus fixe, est quelques 
centaines de fois même plus virulente que la substance blanche. 


XXL 
Différences entre le virus fixe et le virus de rues. 


Dans le chapitre XVIII de ce travail on a démontré que la 
différence réelle et principale entre le virus fixe et celui de rues 
consiste en ce que le virus fixe s’est adapté peu à peu au système 
nerveux central des mammifères. Je ne veux pas répéter les preu- 
ves de cette opinion. On en a parlé déjà dans le chapitre XVII. 
Je ne parlerai à présent que de quelques détails qui n’ont pas été 
encore abordés. 

Il paraît que ce renforcement de la virulence du vir' s fixe doit 
être rapporté tout spécialement au système nerveux central des 
mammifères, et non au système nerveux en général. Car pendant 
l'inoculation du virus fixe dans les divers tissus de l'organisme ani- 
mal — excepté le système nerveux central — des fibres nerveuses 
plus ou moins importantes sont lésées sans doute. et malgré cela, 
comme nous l’avons vu, l’inoculation du virus fixe — en dehors du 
système nerveux central — est beaucoup moins dangereuse que 
celle du virus de rues. On a décrit cependant des expériences où 
l’on avait inoculé le virus fixe dans des troncs nerveux plus ou 
moins grands et où ces inoculations avaient entraîné la mort déjà 
après 8 à 10 jours: le virus fixe s’y est montré done plus viru- 
lent que le virus de rues. Des inoculations pareilles ont été faites 
plus d’une fois par des savants très distingués. Nous ne serions done 
pas justifiés, si nous assurions dès à présent que ce renforcement 
de la virulence du virus fixe ne se rapporte qu'au système nerveux 
central exclusivement et non au système nerveux en général. Ce 
probième nécessite encore beaucoup d’expériences. 

Dans le chapitre XI de ce travail il a été prouvé que, si l’on 


697 


inocule le virus fixe, la substance grise du cerveau est tout au 
moins 50 fois plus virulente que la substance blanche. En s'appuyant 
cependant sur les résultats des expériences décrites dans le cha- 
pitre XV, on peut dire même que la virulence de la substance grise 
est environ 100 à 200 fois plus grande que celle de la substance 
blanche (dans les limites des hémisphères cérébraux). 

En ce qui concerne le virus de rues, nous avons vu dans le 
chapitre XX que la virulence de la substance grise n’est que 2 fois 
environ plus grande que celle de la substance blanche. Il y appa- 
rait done une différence quantitative très nette entre le virus fixe 
et celui de rues. 

Ensuite, nous avons vu dans le chapitre XV de notre travail 
qu'en prenant des précautions y décrites, déjà 0‘001 mg de subs- 
tance grise du cerveau infecté avec le virus fixe devient à coup 
sûr une dose mortelle pour les lapins et les eobayes. Et l’on voit 
dans le chapitre XX que 001 mg de substance grise du cerveau 
infecté avec le virus de rues n’est pas encore une dose mortelle. 
Il paraît même que 002 mg de cette substance ne puissent amener 
la mort des lapins sans une infection surajoutée. 

Ici donc aussi se présente une différence quantitative très nette 
entre le virus fixe et celui de rues. 

C’est justement en s'appuyant sur ces deux faits que j'ai ex- 
primé la supposition que la différence fondamentale entre le virus 
fixe et celui de rues consiste dans l’exaltation de la virulence du 
virus fixe vis-à-vis du système nerveux central des mammiferes et 
non vis-à-vis du système nerveux en général. En se basant sur ces 
deux faits, il faudrait même s’avancer plus loin et dire que cette 
exaltation ne se rapporte pas aux centres nerveux en général, mais 
seulement à la substance grise de ces centres, et consécutivement 
aux cellules nerveuses Notre théorie s’exprimerait alors comme 
suit: la différence réelle et fondamentale entre le vi- 
rus fixe et celui de rues consiste dans l’exaltation 
très forte de la virulence du virus fixe à l'égard des 
cellules nerveuses et dans l’atténuation simultanée 
dela virulence du même virus envers tous les autres 
composants de lorganisme. 

Si nous nous rappelons le mode d'action du virus fixe, inoculé 
dans le cerveau, en ce qui le distingue du virus de rues, c’est-à- 
dire la grande différence entre les virulences respectives de la sub- 

Bulletin III. 11 


658 


stance grise et de la substance blanche dans la rage de laboratoire 
et la rage de rues, ensuite la virulence beaucoup plus grande de 
la substance grise dans la rage de laboratoire que dans celle de 
rues, enfin l’action mortelle beaucoup plus rapide du virus fixe que 
de celui de rues, nécessairement nous serons obligés d'admettre que 
le virus fixe agit sur les cellules nerveuses d’une manière beau- 
coup plus énergique que le virus de rues. Mais cette action beau- 
coup plus énergique ne peut être que la suite de ce que les cellu- 
les nerveuses se combinent intimément beaucoup plus facilement: 
avec le virus fixe qu'avec le virus de rues. Si l’on nous permet de 
nous servir de certaines conceptions et expressions chimiques, il 
est nécessaire d'admettre que le virus fixe a beaucoup plus 
d’affinit& avec les cellules nerveuses que le virus 
de rues. 

Cette affinité cependant n’existe que pendant la vie des cellules. 
Dans le cas de leur mort le virus rabique les quitte rapidement et 
se répand plus ou moins uniformément dans tout le système ner- 
veux central. 

Que beaucoup de faits plaident en faveur de notre théorie — 
comme elle vient d’être formulée -- cela a été prouvé par les ex- 
périences décrites jusqu'à présent. Car, mettons côte à côte encore 
une fois dans notre pensée les actions de ces deux variétés du vi- 
rus rabique. En inoculant le virus de rues dans le cerveau des 
mammifères, nous déterminons leur mort après un laps de temps 
deux fois plus long en moyenne qu’en inoculant le virus fixe. C’est- 
à-dire que le virus de rues agit sur le tissu cérébral d’une manière 
beaucoup plus faible que le virus fixe. Ensuite, nous avons vu que 
pour amener la mort des mammifères à la suite des inoculations 
intracérébrales il faut employer en général des doses de virus de 
rues tout au moins 10 à 20 fois plus fortes que celles de virus 
fixe. Iei, on peut done déjà exprimer tout simplement en nombres 
cette action plus faible du virus de rues sur le cerveau des animaux. 
Outre cela, nous avons vu encore que les doses au-dessous de 0:05 
mg de substance grise du cerveau infecté avec la rage de rues 
déterminent la mort, il est vrai, mais après une période d’incuba- 
tion très longue. Cependant la moindre dose même de substance 
grise du cerveau infecté avec le virus fixe — qu’elle soit capable 
seulement d’amener la mort — l’amène plus ou moins dans le même 
temps que les doses les plus fortes, c’est-à-dire après 7 à 10 jours. 


699 


Tout cela prouve que le virus de rues, en agissant sur le cer- 
veau des animaux, a une virulence beaucoup plus faible que le 
virus fixe. 

Ensuite, nous avons vu que la différence de la virulence entre 
la substance grise et la substance blanche est, sans comparaison, 
beaucoup plus nette dans le cas du virus fixe que dans celui du 
virus de rues. C'est-à-dire que le virus fixe a une affinité beaucoup 
plus prononcée avec la substance grise, done avec les cellules nerveu- 
ses, que le virus de rues. Sans doute cette affinité s’est perfectionnée 
au suprême degré par l’inoculation systématique du virus dans le 
cerveau des animaux, par Cela done que ce virus avait systémati- 
quement l’occasion d'agir d’une façon immédiate sur les cellules 
nerveuses. Toutes les expériences décrites ici ont été exécutées avec 
la 850-e à la 950-e génération du virus fixe. De l’autre côté, on 
avait toujours soin de faire attention à ce que l’on n’employät pour 
les expériences avec le virus de rues que le virus qui n’eüt pas 
une fois passé à travers le système nerveux central. 

Cependant, inocul& dans un tissu ou organe quelconque des mam- 
miferes, excepté le système nerveux central, le virus fixe agit très 
faiblement ou même il n’exerce aucune action. Car dans ce cas il 
est inoculé plus ou moins loin des cellules nerveuses sur lesqueiles 
il puisse agir. En contact avec d’autres tissus de l'organisme le vi- 
rus fixe subit bientôt une atténuation notable, ou même il est dé- 
truit. Cela nous donne une impression, comme si le virus fixe eût 
acquis cette faculté d'agir sur les cellules nerveuses, faculté perfec- 
tionnée au suprême degré, aux dépens de ces propriétés que possède 
le virus de rues, et qui permettent à celui-ci de vaincre souvent 
l’action nocive des tissus et des organes de l’organisme et de pé- 
nétrer après des semaines ou des mois, jusqu’au système nerveux 
central. 

Il me semble que ce n’est pas un exemple isolé Dans la na- 
ture nous rencontrons souvent ce phénomène que simultanément 
avec la disparition de certaines propriétés (par ex. des sens) d’autres 
se perfeetionnent, ou, vice versä, que simultanément avec le déve- 
loppement colossal de certaines propriétés d’autres disparaissent. 

Ainsi donc, si, d’un côté, nous ne faisons attention qu’au sys- 
tème nerveux central, en considérant la manière d’agir sur celui-ci 
du virus fixe et de celui de rues, nous arrivons à la conelusion que 
le virus fixe a la faculté d’agir d’une façon beaucoup plus énergi- 

LE 


660 


que sur ce système que le virus de rues, qwensuite le virus fixe 
a une affinité beaucoup plus grande avec les cellules nerveuses que 
le virus de rues. Il est probable que ces deux propriétés du virus 
fixe sont liées intimément l’une à l’autre: grâce à l’affinité beaucoup 
plus grande avec les cellules nerveuses ce virus agit sur elles d’une 
façon beaucoup plus énergique. 

De l’autre côté cependant, si nous faisons attention à tout le 
reste de l'organisme, excepté le système nerveux, en considérant 
la manière d’être du virus fixe et de celui de rues, nous arrivons 
à la conclusion que le virus fixe est presque sans défense à l'égard 
de cet organisme et qu'il succombe bientôt après avoir entré en 
contact avec un tissu quelconque de cet organisme. Par contre, le 
virus de rues est doué des propriétés protectrices manifestes à 
l'égard de ces tissus. 

Pour prouver cette proposition on pourrait en donner beaucoup 
d'exemples. Une partie de ceux-ci a été décrite et discutée dans le 
chapitre XVIII de ce travail, où dans 2 tableaux j'ai rapporté une 
série de mes propres expériences. Jusqu'à présent cependant de tous 
les auteurs qui me sont connus Marx est le seul qui exprime, en 
partie. cette proposition et presque dans les mêmes termes: „Dies 
Verhalten kann nur dadurch erklärt werden, daß das fixe Virus 
den normalen keimvernichtenden Kräften des lebenden Organismus 
unter gleichen Bedingungen leichter erliegt, als das der Straße“ 1). 

Outre les expériences décrites et discutees dans le chapitre 
XVIII et outre les expériences assez nombreuses des autres au- 
teurs, que je ne mentionne pas ici, je ne connais jusqu'à présent 
que les expériences de Remlinger où l’auteur a réussi de dé- 
montrer en quelque sorte ad oculos l'impuissance presque étonnante 
du virus fixe mis en contact avec quelques-uns des tissus de l’or- 
ganisme. Je parle du travail de cet auteur „Sur la destruction du 
virus rabique dans la cavité péritonéale“ ?). Je ne connais que l’ana- 
lyse de ce travail”), et l’on n’y parle guère, si les expériences de 
Remlinger ont été exécutées avec le virus fixe ou celui de rues. 
C’est encore un nouvel exemple que jusqu’à présent on regarde ces 


1) „Lyssaimmunität“ in Handbuch der Mikroorgan. de Kolle et Wassermann 
(chapitre „Straßenvirus und Virus fixe“). 

2) C. R. Societe Biol., t. LIX du 23 dec. 1905. 

3) Bulletin de l’Institut Pasteur, IV, 1906, p. 221. 


661 


deux virus comme identiques presque. J’écrivis donc à M. Re m- 
linger, en lui posant cette question, et voiei ce qu'il a bien voulu 
m'y répondre: „Toutes mes expériences sans exception ont été fai- 
tes avec du virus fixe. Aucune n’a été faite avec du virus de rue. 
Le virus fixe en émulsion épaisse était mis dans des sacs de vis- 
cose et ceux-ci enfermés dans le péritoine. Au bout de quelques 
heures l’émulsion avait perdu tout pouvoir pathogène pour le lapin 
par trépanation. Des cerveaux entiers de lapins mis dans le péritoine 
subissent rapidement le même sort“. Il est impossible d'ajouter quel- 
que chose à cette description. car chaque mot de plus affaiblirait 
seulement l'impression qu’elle produit. Il n’est pas possible de douter 
de l'exactitude de ces expériences. La preuve s’en trouve dans les 
expériences analogues de Marx qui nous a appris à immuniser les 
lapins au moyen de l’inoculation dans le péritoine en une fois des 
quantités considérables de virus fixe. 

Autant que je sais, personne n’a fait jusqu'à présent des expé- 
riences avec le virus de rues. parallèles à celles de Remlinger. 
En revanche, on a fait des expériences avec le virus de rues pa- 
rallèlement à celles de Marx, c’est-à-dire que l’on injectait dans 
le péritoine des quantités considérables de virus de rues et on dé- 
terminait alors toujours la mort de l’animal inoculé. Quelques ex- 
périences pareilles ont été rapportées dans la Table XLII de ce 
travail. Des grandes quantités de virus de rues inoculées dans le 
péritoine ameneront toujours la mort de l'animal. En s'appuyant sur 
ce fait, il est permis — il me semble — de conclure que le virus 
de rues n’est pas détruit dans le péritoine des animaux, même après 
un long espace de temps, mais qu’au contraire, dans sa lutte avec 
ce tissu, il prend le dessus au bout de certain temps, dont la preuve 
git dans l'infection mortelle de l'animal inoculé. 

En s'appuyant done sur ces expériences, il est nécessaire d’ad- 
mettre que le virus de rues a certaines propriétés qui manquent au 
virus fixe, ou bien, qui ont dégénéré chez le virus fixe d’une façon 
notable. 

Allons plus loin. 

Dans les expériences décrites dans le chapitre XVIII nous avons 
vu qu’en faisant des inoculations dans des divers tis- 
sus de l'organisme, la quantité de virus fixe ne joue 
presque aucun rôle, tandis que l’action du virus de 
rue dépend presque toujours de la quantité dece der- 


662 


nier. Dans les chapitres XVII et XIX nous avons vue que cette 
loi se rapporte aussi au système nerveux central. Réfléchissons un 
peu sur ce fait, d'abord par rapport aux divers tissus indiffe- 
rents!) de l'organisme et ensuite par rapport au système nerveux 
central. 

Si nous inoculons une petite quantité de virus de rues (maxi- 
mum 10 mg de substance grise des hémisphères cérébraux; dans 
les muscles encore beaucoup moins!) dans un tissu quelconque de 
l'organisme, le système nerveux central excepté, nous n’obtiendrons 
aucun résultat, ou bien la rage n'apparaîtra qu'au bout d’un très 
long espace de temps. On connaît bien, par ex. les expériences de 
Konrädi sur l’inoculation d’une très petite quantité de virus ra- 
bique dans la peau de plusieurs lapins. Ils n'ont péri de la rage 
que 186 à 570 jours après l’inoculation?) Konrädi ne dit pas 
clairement s’il avait inoculé à ces lapins le virus fixe ou le virus 
de rues. Je lui ai done écrit et il voulut me répondre que ces ino- 
eulations aux lapins avaient été exécutées avec le suc de la paro- 
tide de 2 chiens inoculés sous la peau et d’un chien inoculé sous 
la dure-mère. Ces chiens avaient été inoculés: l’un avec la XXI-e 
génération et 2 avec la XXV-e génération du virus rabique prove- 
nant d’un homme et de 2 chiens morts de la rage de rues Il est 
évident que 21 ou 25 générations inoculées sous la dure-mère ne 
sont pas suffisantes pour transformer le virus de rues en virus fixe. 
Car même si ses propriétés actives acquéraient un haut degré de 
perfection (par ex. chez des jeunes lapins, d’après Högyes), ses pro- 
priétés passives seraient sûrement trop peu changées®). I] me sem- 
ble qu’il n’est pas possible de parler du virus fixe avant la 200-e 
génération au moins. Konrädi donc a fait ses expériences avec 
un virus de transition qui cependant se rapprochait beaucoup 
plus du virus de rues que du virus fixe. 


1) Pour abreger, je vais appeler indifferents tous les tissus et les organes 
de l’organisme, à l’exception du tissu nerveux. Il est évident que ces tissus re 
sont nullement indifférents pour les virus rabiques, mais exercent sur ceux-ci 
une action plus ou moins nocive. On pourrait dire plutôt que le virus rabique se 
comporte à l’egard de ces tissus d’une façon indifférente, car il n’agit que sur 
le système nerveux et, probablement, sur les glandes salivaires. 

2) Voir Konrädi: Beitrag z. Kenntniß d. Symptome u. Prophylaxe d. ex- 
perimentellen Lyssa“. C. B. O. 1903, p. 389; „Weitere Untersuchungen zur Kenntniß 
d. Symptome u. Prophylaxe d. experimentellen Lyssa“ C. B. O. 1905, p. 194. 

3) Nous en parlerons bientöt. 


663 


Si cependant, dans les mêmes tissus indifférents, nous inoculons 
des grandes quantités de virus de rues (minimum, peut-être, 100 mg 
de substance grise), la mort arrivera toujours et dans un temps 
beaucoup plus court qu'après l’inoculation des doses faibles. Je pense 
que l’inoculation des doses fortes de virus de rues dans des tissus 
indifférents de l’organisme déterminera toujours la mort avec une 
certitude absolue, si la dose inoculée est suffisamment forte, 
et si nous employons un virus virulent. ce qui doit être vérifié au 
moyen d’une inoculation sous-dure-mérienne. 

Essayons d'examiner ce phénomène d’une façon détaillée. On 
peut dire qu'il est très général et se rencontre presque chez tous 
les virus que nous connaissons. Car presque tous les virus, inoculés 
en petites quantités sont souvent inoffensifs, tandis qu’ils déterminent 
l'infection, inoculés en grandes quantités. Ce phénomène n’est pas 
en opposition avee l'opinion que nous avons admise plus haut et 
que Marx aussi avait exprimée en partie. Énonçons maintenant 
cette opinion en entier, dans la forme dans laquelle elle se me pré- 
sente: les virus rabiques ont sans doute certaines pro- 
priétés passives, c’est-à-dire protectrices, et acti- 


ves, c’est-à-dire offensives, envers les tissus de l’or- 


ganisme. Si done nous inoculons à un animal une petite quantité 
de virus de rues, ses propriétés passives, c’est-à-dire proteetrices, 
ne suffiront pas pour proteger ce virus contre les influences noci- 
ves de l'organisme, et ses propriétés actives ne pourront agir, car 
il se trouve plus ou moins loin des cellules nerveuses. Par consé- 
quent, après un temps plus ou moins long peut s’ensuivre une des- 
truction complète du virus introduit et son élimination de l’orga- 
nisme. 

Par contre, si nous introduisons dans l'organisme une grande 
quantité du même virus, ses propriétés passives le protegeront dans 
sa lutte contre l'organisme jusqu'au moment où ses propriétés ac- 
tives pourront agir, une fois le virus pénétré dans le système ner- 
veux central. 

Et qu'est-ce qu'il se passe, si nous introduisons le virus fixe 
dans les organes ou les tissus indifférents de l'organisme? Comme 
nous avons vu dans le chapitre XVIII, que nous y introduisions 
une très grande ou une très petite quantité de ce virus, le résultat 
sera le même. Or, en v admettant aussi — comme nous venons de 
le faire ci-dessus — les propriétés passives et actives, nous dirons 


664 


que les propriétés passives, protectrices, du virus fixe sont considé- 
rablement amoindries, ou même complètement détruites. Ce virus 
possède, à vraï dire, les propriétés actives, offensives, perfectionnées 
au suprême degré, mais, introduit dans les tissus indifférents, il ne 
peut en faire usage. De l’autre côté, le défaut, ou lPaffaiblissement 
considérable, de ses propriétés passives laisse ce virus sans défense 
contre l’action des humeurs et des tissus de l’organisme. C’est pour- 
quoi — que nous introduisions peu ou beaucoup de virus fixe dans 
les tissus indifférents — le résultat sera le même. C’est justement 
ce fait qui semble plaider en faveur de ce que ces propriétés pro- 
tectrices, ou passives, du virus fixe sont disparues tout à fait. Car, 
si elles n'étaient pas disparues complètement, on devrait supposer 
qu'en augmentant toujours la quantité d’émulsion à inoculer, nous 
atteignions finalement une telle dose que ses propriétés protectrices, 
ou passives, solent suffisantes pour protéger le virus introduit jus- 
qu'à ce que ce virus, après avoir pénétré dans les centres nerveux, 
puisse enfin faire usage de ses propriétés actives, ou offensives, 
énormément perfectionnées. 

Il est évident que divers tissus indifférents de l'organisme ne 
se comportent pas de la même façon à l'égard du virus fixe. Les 
uns le détruisent plus lentement, les autres plus rapidement. Ainsi 
par ex. il résulterait des expériences de Kraïouchkine que le 
virus fixe introduit dans le tissu sous-cutané s’y maintient pendant 
longtemps inaltéré 1). 

En revanche, les expériences de Remlinger démontrent qu’a- 
près lintroduction du virus fixe dans la cavité péritonéale la des- 
truction complète de ce virus arrive très rapidement. 

Je dois rappeler que les expériences de ces deux auteurs s’ac- 
cordent parfaitement avec mes expériences, décrites dans le cha- 
pitre XVIII. Nous y avons vu que les lapins avaient supporté très 
bien l’inoculation du virus fixe dans la cavité péritonéale et dans 
les muscles (voir aussi les expériences de Marx), tandis que les 
inoculations du même virus dans la peau ou sous la peau n'avaient 


1) W. Kraïouchkine: „Sur l'effet des injections sous-cutanées du virus 
fixe de la rage“ (Arch. des Scienc. Biolog., t. 5, p. 261). Je ne connais que l’ana- 
lyse de ce travail faite par v. Rätz in ,Jahresberichte“ de Baumgarten, 1897, 
p. 828: „Die Rückenmarksteilchen der an Virus fixe verendeten Kaninchen be- 
halten ihre Virulenz unter der Haut von Kaninchen und Hunden bis zur Re- 
sorption“. 


669 


pas été indifferentes pour les lapins. Probablement, le tissu muscu- 
laire et le péritoine agissent sur le virus fixe d’une manière très 
énergique et le détruisent complètement. L'action de ces composants 
de l'organisme produit décidément une telle impression, comme si 
les propriétés passives du virus fixe étaient complètement dispa- 
rues. Par contre, la peau et le tissu sous-cutané n’agissent pas d’une 
manière si énergique. Par conséquent, ce virus inoculé dans la peau 
ou sous la peau parvient à la fin au système nerveux central, mais 
avec ses propriétés actives (offensives) très amoindries déjà. Il en 
résulterait cependant que toutes les propriétés passives du virus 
fixe ne seraient pas disparues d’une façon complète. De ce fait que. 
dans le cas des inoculations dans la peau et sous la peau, la quan- 
tité de virus fixe ne joue aucun rôle dans le résultat définitif on 
pourrait conclure que la peau et le tissu sous-cutané n’agissent pas 
en général sur quelques-unes des propriétés passives du virus fixe, 
qu'ils sont impuissants à l'égard de celles-ei. 

Jusqu'à présent j'ai tâché d'analyser la différence entre l’action 
du virus de rues et celle du virus fixe sur les tissus indifférents 
de l'organisme. Réfléchissons maintenant sur la différence entre les 
manières d'agir de ces deux virus sur le système nerveux central. 

Dans le chapitre XVII nous avons vu que la quantité de virus 
de rues exerce une influence sur le résultat de l'expérience. Des 
grandes quantités de virus de rues amènent l'accès de la maladie 
et la mort des lapins souvent beaucoup plus tôt que des faibles ou 
très faibles doses. Malheureusement les expériences décrites dans le 
chapitre XVII étaient faites souvent avec des matériaux qui n'étaient 
pas frais. Les résultats auraient été pour sûr plus nets, sil avait 
été possible d'employer des matériaux toujours frais. 

Ce phénomène de l’action plus nocive des doses plus fortes que 
des faibles était décrit déjà lorsque nous discutions l’action du vi- 
rus de rues sur les tissus indifférents. Il y a cependant une diffé- 
rence notable entre la manière d'agir du virus de rues sur les tissus 
indifférents et sur le tissu cérébral. Là, c'étaient surtout les pro- 
priétés passives du virus de rues qui entraient en jeu, C’étaient 
elles qui le protégeaient contre l'action nocive des tissus indiffé- 
rents de l’organisme. Ici, les propriétés passives, protectrices, de ce 
virus ne jouent probablement qu'un rôle très insignifiant; ici, au 
premier plan s’avancent-elles les propriétés actives ou offensives 
du virus de rues. Il est clair que, si la quantité d’@mulsion est 


666 


grande, ces propriétés actives exerceront plus tôt son influence no- 
cive sur les cellules nerveuses que lorsqu'il n’y en a que très peu. 

Passons à présent au virus fixe. Nous avons vu dans le cha- 
pitre XIX que la quantité d’émulsion ne joue presque aucun rôle 
dans l’action immédiate du virus fixe sur le tissu cérébral. Une 
quantité 10000 fois plus grande était presque sans importance. lei 
aussi évidemment les propriétés actives du virus fixe jouent le 
rôle principal, Yamoindrissement notable des propriétés passives de 
ce virus est sans importance, car dans le cerveau peuvent agir 
immédiatement les propriétés actives, ou offensives. La preuve que 
ces propriétés actives sont parvenues au suprême degré de la per- 
fection consiste en ce que la quantité de virus ne joue aucun rôle 
dans son action. Si l’on pouvait réussir à abréger la période d’in- 
cubation de la maladie et à accélérer l'issue mortelle, comme dans 
le cas du virus de rues. par gradation des doses, cela signifierait 
que ce virus puisse agir d’une manière encore plus énergique. Ce- 
pendant dans le cas du virus fixe, même en introduisant dans le 
cerveau les doses de celui-ci les plus grandes possibles, on ne peut 
parvenir à abréger la période d’incubation ni à accélérer la mort 
des animaux. C'est-à-dire que le virus fixe ne peut agir en général 
d’une façon plus énergique, qu'il est parvenu déjà au suprême de- 
gré de la virulence. 

Il faut encore prendre en considération un autre fait non moins inté- 
ressant. Dans les expériences décrites dans le chapitre XV on a rap- 
porté dans les tables beaucoup de cas où l’inoculation dans le cerveau 
des lapins ou des cobaves d’une quantité très petite de virus fixe 
(par ex. 0001 mg ou même 00002 mg de substance grise) entrai- 
nait la mort des animaux au bout de 7 à 10 jours. De l’autre côté, 
dans d’autres cas linoculation d’une quantité un peu plus petite ou 
bien de la même quantité de substance grise n’amenait pas la mort 
de ces animaux. Il n'existe done pas de passage lent et graduel 
de l’action habituelle du virus fixe jusqu'à la cessation de toute ac- 
tion. par les périodes d’incubation de plus en plus longues, comme 
on peut l’observer dans le cas du virus de rues inoculé en très 
petites quantités (au-dessous de 005 mg de substance grise). Je 
suis obligé de déclarer nettement ici que je n’observais que d’une 
façon exceptionnelle les périodes d’ineubation prolongées (jusqu’à 
une quinzaine de jours, par ex.) chez les lapins ou les cobayes ino- 
culés avec le virus fixe provenant de la substance grise du cerveau 


667 


diluée jusqu'à quelques centaines de mille de fois (v. les tables con- 
cernant les expériences précédentes). J’observais cependant les pé- 
riodes d’ineubation prolongées de cette façon, même avec le virus 
fixe, si pour préparer l’&mulsion on avait employé la moelle. Même 
toutes les expériences décrites dans ce travail ont pris leur origine 
en ce que cette prolongation de la période d’ineubatien avait attiré 
mon attention (v. les chapitres I et II dans la première partie de 
ce travail). Je ne tâcherai pas ici d’expliquer pourquoi le virus fixe 
de la moelle peut tuer les animaux beaucoup plus tard que le vi- 
rus fixe de la substance grise des hémisphères cérébraux, même 
le plus dilué. Je n’ai voulu ici quwattirer l’attention sur ce fait que, 
si nous emplovons le virus fixe de la substance grise du cerveau, 
il n’y a aucun passage de l’action habituelle à linaction complète. 
Ce fait me donne l'impression, comme si, pour déterminer l’infec- 
tion mortelle chez les lapins et les cobayes inoculés sous la dure- 
mère, la présence d’un seul individu du virus fixe était suffisante. 
Si nous introduisons cet individu unique dans le cerveau de l’ani- 
mal. la maladie va se développer d’une façon typique et la mort 
arrivera. Si dans la quantité donnée d’émulsion ne se trouve pas 
un individu spécifique, dans ce cas cette émulsion sera tout à fait 
indifférente pour l'organisme animal. C’est qui prouverait que cette 
exaltation de la virulence du virus fixe aurait atteint les dernières 
limites: un seul individu, dans son action, ne différerait de 10.000 
et même de 100.000 individus semblables. Il est évident que je ne 
me propose nullement d'affirmer avec certitude qu'il se passe en 
réalité de cette façon, que déjà un seul individu du virus fixe soit 
suffisant pour déterminer l'infection, ou que la cause de la non 
existence du passage de l’action typique à la cessation de toute 
action consiste en ce que dans le premier cas il y a un individu. 
du virus au moins et dans le second — il n’y a pas du tout de 
virus. Mais tout le monde doit avouer que cette supposition est li- 
cite, si l’on se rappelle les dilutions énormes qui ont été employees 
dans les expériences du chapitre XV. On y a employé les dilutions 
de 100.000 et même de 500.000 fois qui parfois determinaient l’in- 
fection typique et d’autres fois étaient inoffensives. Ce qui veut dire 
que, par ex., 10 mg de substance grise du cerveau étaient dilués 
dans 1 à 5 litres d’eau stérilisée et que de ces solutions n’était ino- 
culé jamais plus que 0:‘1 ec, c'est-à-dire 2 gouttes. Tout le monde, 
je crois, va avouer que dans une quantité pareille d’émulsion telle- 


668 


ment diluée n’a pu se trouver beaucoup de virus: peut-être il y en 
avait quelques individus. peut-être —- un seul. Il pouvait bien arri- 
ver que dans d’autres 2 gouttes d’une émulsion tellement diluée il 
n’y avait pas un seul individu, c’est pourquoi cette autre inocula- 
tion était complètement indifférente pour l'animal. Évidemment, tout 
cela ne se rapporte qu'aux lapins et aux cobayes; chez les chiens, 
des quantités au moins 10 fois plus grandes ne déterminent, paraît-il. 
aucun changement (Table XX XIII). 

Ainsi donc, dans nos réflexions sur l’action du virus rabique 
nous avons admis que sa manière d'agir dans l'organisme infecté 
est la suite de certaines propriétés passives, ou protectrices, et ac- 
tives, ou offensives de ce virus. Les propriétés passives de ce 
virus servent à le protéger contre l’action des influences extérieures 
en général, contre l’action donc aussi des tissus et des humeurs de 
l'organisme animal. Dans leur nombre on pourrait mettre la pro- 
priété de former les spores, par ex. ou les formes résistantes. 

Les propriétés actives du virus rabique exercent une influence 
nocive sur le système nerveux, ou plutôt sur les cellules nerveuses 
des mammifères, si le virus parvient jusqu’à elles. Dans leur nom- 
bre on pourrait mettre la propriété de produire, par ex., une toxine 
meurtrière pour les cellules nerveuses. La différence entre le virus 
fixe et celui de rues consisterait en ce que le virus de rues a ses 
propriétés passives et actives développées et exercées d’une façon 
plus ou moins uniforme, tandis que le virus fixe a les propriétés 
actives perfectionnées au suprême degré, mais, en revanche, ses pro- 
priétés passives sont extrêmement affaiblies. Par conséquent, le vi- 
rus de rues est très dangereux pour l'organisme animal, quelle que 
soit la porte d'entrée par où il a pénétré dans cet organisme. Car 
ses propriétés passives le protègent souvent contre l'influence nocive 
de l'organisme jusqu'au moment où il pénètre dans le système ner- 
veux central, où, à leur tour, ses propriétés actives puissent agir 
sur les cellules nerveuses. 

Par contre, le virus fixe n’est pas dangereux en général, sil 
pénètre dans les organes ou les tissus indifférents de l'organisme. 
Car l’amoindrissement énorme de ses propriétés passives le laisse 
presque sans défense contre l’action des humeurs et des tissus de 
l'organisme. Si cependant ce virus pénètre dans le système nerveux 
central, il est alors beaucoup plus terrible que le virus de rues, car 


669 


alors peuvent agir immédiatement ses propriétés actives, ou offen- 
sives, extrêmement perfectionnées. 

Jusqu'à présent. une question est restée sans réponse, question 
posée par tous les savants, je crois, qui s’occupaient d’études sur 
la rage: en quoi consiste-t-elle, lorsqu'on pratique l’inoculation sous 
la dure-mère, l’action plus forte du virus fixe que du virus de rues ? 
Consiste-t-elle dans la multiplication plus rapide du virus fixe. ou 
bien dans la sécrétion par celui-ci d’une toxine plus active? Il n’y 
a pas encore de réponse à ces questions. Et des expériences dé- 
erites plus haut on ne peut aussi conclure, si le virus fixe se mul- 
tiplie plus rapidement, ou s'il produit une toxine plus active. Mais 
elles ont attiré l’attention sur une troisième éventualité: elles ont 
notamment démontré que le virus fixe a une affinité avec les cellu- 
les nerveuses environ 50 à 100 fois plus forte que le virus de rues. 
Et sans doute C’est, si non la seule, en tout cas une des 
causes de l’action plus énergique du virus fixe après 
l’inoculation sous la dure-mère. A cause de l’affinité beau- 
coup plus grande avec les cellules nerveuses le virus fixe peut 
beaucoup plus vite exercer son action pernicieuse sur l'organisme 
que le virus de rues, quand même la toxine supposée, produite par 
le virus fixe, ne serait plus forte que celle du virus de rues. Ainsi 
done il me semble que les expériences décrites plus haut nous don- 
nent la réponse, si non complète, du moins partielle à cette question 
importante qui a été posée dès les temps de Pasteur. 

Essayons de présenter dans un tableau synoptique les differen - 
ces entre le virus fixe et le virus de rues. 


Voir Table XLVI, p. 670 - 671. 


Ainsi donc, le virus de rues nous présente un type parfait, dé- 
veloppé dans tous les sens d’une façon plus ou moins normale, ayant 
toutes les propriétés plus ou moins équilibrées; tandis que le virus 
fixe nous présente un type imparfait et déséquilibré considérable- 
ment. Ce perfectionnement énorme de ses propriétés actives et l’af- 
faiblissement extrême des passives, en autres mots, sa faculté for- 
midable de détruire le tissu nerveux et l’impuissance énorme à 
l'égard des autres tissus, nous donne décidément une impression de 
quelque chose de pathologique. et même, dirais-je, de quelque chose 
de monstrueux. 

Pour comprendre ces propriétés du virus fixe nous avons admis 


670 


TABLE XLVI. 


Differences entre le virus de rues et le virus fixe. 


Le virus de rues est doue: 


0 ————————————————————— 


1. Des propriétés actives, ou 


offensives, développées plus 


ou moins normalement, 


par conséquent: 


a) inoculé sous la dure-mère il n’a- 
mène la mort des mammifères qu’au 
bout de 15 à 20 jours en moyenne; 

b) la rapidité de son action après 
l'inoculation sous la dure-mere dépend 
de la dose; 

c) son affinité avec les cellules ner- 
veuses est plus ou moins normale, que 
l’on pourrait désigner avec le nombre 
2, d’où il résulte que 

d) la différence entre les virulences 
respectives de la substance blanche et 
de la substance grise du cerveau pen- 
dant la vie de l’organisme et immé- 
diatement après sa mort n'est pas 
grande aussi (2 fois); 

e) la dose mortelle minima de ce 
virus inoculé dans le cerveau est en- 
viron 0:02 à 0'0& mg de substance 
grise des hémisphères cérébraux. 

2. 


Des propriétés passives, 


ou protectrices, développées 


plus ou moins normalement, 


par conséquent: 


a) inoculé dans un tissu indifférent 
quelconque de l'organisme des mam- 
miferes il peut devenir très dangereux 


pour cet organisme ; 


b) le danger qui menace l'organisme 
après l’inoculation de ce virus dans 
des tissus indifferents dépend de la 
dose; 


Le virus fixe est doue: 


1. Des proprietes actives, ou 
offensives, développées au su- 
prême degré de la perfection, 


par conséquent: 


a) inoculé sous la dure-mère il a- 
mène la mort des mammifères déjà au 
bout de 7 à 10 jours en moyenne; 

b) la rapidité de son action après 
l’inoculation sous la dure-mere est in- 
dépendante de la dose; 

c) son affinité avec les cellules ner- 
veuses est énormément développée. que 
l’on pourrait désigner avec le nombre 
100 à 200, d’où il résulte que 

d) la différence entre les virulences 
respectives de la substance blanche et 
de la substance grise du cerveau pen- 
dant la vie de l'organisme et imme- 
diatement après sa mort est très grande 
aussi (100 à 200 fois); 

e) la dose mortelle minima de ce 
virus inoculé dans le cerveau est en- 
viron 0'0002 à 0'001 mg de substance 
grise des hémisphères cérébraux. 

2. Des propriétés passives, 


ou protectrices, amoindries 

eonsiderablement, ou peut-être 

même détruites partiellement, 
par conséquent: 


a) inoculé dans un tissu indifferent 
quelconque de l'organisme des mam- 
mifères il est beaucoup moins dange- 
reux et souvent même tout à fait in- 
différent pour cet organisme ; 

b) le danger qui menace l’organisme 


l’inoeulation de ce virus dans 


) 
apres 


des tissus indiflerents est indépendant 


de la dose; 


671 


ce Us CS CU QU GG EG ST D 2} 
| 


(virus de rues) (virus fixe) 


c) même les doses minimes de ce c) les doses minimes de ce virus 
virus inoculées dans des tissus indif- | inoculées dans des tissus indifférents 
férents peuvent devenir dangereuses | sont sans action sur l'organisme (par 
pour l'organisme (voir, par ex., les | ex, les doses jusqu’à 1 mg de sub- 
expériences de Konrädi); stance grise des hémisphères cérébraux 
inoculées sous la peau); 

d) inoculé dans un tissu indifférent |  d) inoculé même en quantités co- 
quelconque des animaux sains (le sang | lossales dans un tissu indifférent quel- 
excepté, peut-être) en doses fortes (à | conque des animaux sains il reste inof- 
partir de 200 mg de substance grise) | fensif (les muscles, le péritoine), ou 
il détermine une infection mortelle | bien il n’exerce qu'une action non ty- 
avec une certitude absolue. pique et retardée la peau), par con- 
| tre, il immunise souvent l’animal ainsi 


inoculé (Marx, Remlinger). 


plus haut cette éventualité que, grâce à ce qu'il acquérait dans 
toute la série de générations une énergie de plus en plus grande 
dans son action sur le système nerveux, le virus fixe perdait peu 
à peu ses propriétés passives à l'égard des tissus dits indifferents. 
Il faut déclarer iei nettement que, quoique ce développement énorme 
de certaines fonetions de ce virus doive entraîner probablement 
l’amoindrissement plus ou moins manifeste d’autres fonctions, ce 
n’est pas la seule explication des faits observés chez le virus fixe. 
Car grâce à ce que le virus rabique était introduit dans une longue 
suite de générations exclusivement sous la dure-mère des animaux, 
ce virus pouvait agir immédiatement au moyen de ses propriétés 
actives sur les cellules nerveuses. Par conséquent, il se servait sans 
interruption et sans cesse de ses propriétés actives et, grâce à cet 
exercice continu, les a perfectionnées d’une façon inouïe. En revan- 
che, ses propriétés passives lui étaient presque inutiles, car, grâce 
à son inoculation toujours dans le cerveau, ses propriétés actives 
pouvaient agir immédiatement. Par conséquent, les propriétés passi- 
ves pouvaient disparaître peu à peu par défaut d'usage pendant des 
centaines de générations. Ainsi done cet affaiblissement 
énorme des propriétés passives du virus fixe peut 
être expliqué aussi par défaut d'usage. Il est probable 
que ces propriétés ne sont pas complètement disparues, mais seu- 


672 


lement affaiblies énormément. Car il est impossible d’admettre 
que l'organisme animal ne se défende guère après l’inoculation du 
virus rabique dans le cerveau. Il est probable que l'organisme s’ef- 
force de détruire ici aussi ce virus, mais ses moyens pour le faire 
doivent être très insuffisants (chez la plupart des mammifères tout 
au moins; ils seraient plus efficaces. peut-être, chez les chiens et 
chez les singes). C’est pourquoi, probablement, les propriétés passi- 
ves du virus fixe s’y sont maintenues à un degré insignifiant. Ce 
sont ces propriétés peut-être, qui pendant longtemps protègent à un 
certain degré la virulence du virus fixe et le font souvent dange- 
reux, lorsqu'on l’inocule dans la peau ou sous la peau. 

Il faudrait réfléchir encore sur un fait très important. Dans les 
études qui ont été faites jusqu’à present sur l’immunité on ne cor- 
sidérait — autant que je sais — que presque exclusivement l’orga- 
nisme infecté. On étudie quelles sont les causes et les forces dans 
les tissus et les humeurs de l'organisme qui déterminent une fois 
le retour à la santé. une autre fois la mort de cet organisme dans 
sa lutte contre les microorganismes. La théorie de Metchnikoff 
de même que celle d’ Ehrlich s'occupent presque exclusivement de 
l'organisme infecté. 

Et cependant dans ces études sur la rage un autre facteur très 
important de l'infection nous force à le prendre en considération. 
Ce sont les microorganismes pathogènes. Le virus de 
rues de même que le virus fixe sont des virus rabiques. Tout le 
monde est d'accord sur ce point. Nous voyons cependant que, quel 
que soit l’état de l’organisme infecté, le virus de rues, une fois in- 
troduit dans un tissu indifférent quelconque de cet organisme, est 
très dangereux pour lui et même, introduit en grande quantité, 
devient pour l'organisme absolument pernicieux; tandis que le 
virus fixe, introduit dans des tissus indifférents, est presque inoffensif 
et, sil y est introduit en très grande quantité, détermine sou- 
vent l’immunisation de cet organisme. Ainsi done le virus ra- 
bique devient la cause soit de la mort soit du réta- 
blissement de l'organisme, ce qui dépend des change- 
ments qu'il a subis lui-même, sans égard à la manière 
dont se comporte l'organisme infecté. 

Aussi il me semble que limmunite n'a été envisagée jusqu'à 
présent que d’un seul côté trop exclusivement, que l'issue de l’in- 
fection ne dépend pas toujours de l’état de l'organisme seulement, 


673 


mais aussi très souvent de l’état des virus quel que soit l’organisme 
infecté. 

Dans ces dernières années les savants commencent peu à peu 
à prendre en considération cet autre facteur important de l’infec- 
tion, c’est-à-dire l'état des virus. Autant que je sais, nous en 
avons les indices évidents dans les études sur linfection typhique 
(Eisenberg, Stern, et d’autres). Il faut aussi mentionner la théo- 
rie des agressines de Bail. 

Je dois noter, en finissant, que pour faire comprendre plus fa- 
 cilement ces propriétés si différentes du virus de rues et du virus 
fixe il m’a semblé le plus simple d'admettre dans le virus rabique 
l'existence des propriétés actives et passives. Je ne considère pas 
cependant cette explication comme achevée: je sens très bien moi- 
même quelques-uns de ses défauts. Je sens avant tout qu’il faut en- 
core beaucoup d'expériences pour pouvoir élucider plusieurs ques- 
tions obscures. 

Je ne peux cependant me contenir de faire une remarque en- 
core. Mes expériences se rapportent exclusivement à la rage, mais 
la pensée se tourne malgré elle vers d’autres virus aussi. Et il s’y 
présente une analogie très curieuse. Revenons de nouveau à Pas- 
teur. On sait qu'un des premiers il a obtenu le vacein contre le 
charbon. Il a cultivé pendant longtemps les bactéridies charbonneuses 
à la température de 420C. et a obtenu de cette manière une race 
asporogene qui s’est montrée un bon vaccin contre le charbon. Or, 
les spores, ou les formes résistantes, sont sans doute des représen- 
tants typiques des propriétés passives ou protectrices des virus. Ainsi 
done les bactéridies charbonneuses, cultivées à 42° C., ont perdu quel- 
ques-unes de leurs propriétés passives, de même que le virus rabi- 
que cultivé exclusivement dans le système nerveux central les a 
perdu aussi. En même temps, les unes et l’autre sont devenus des 
bons vaccins. 

C’est, d’après moi, une analogie très curieuse. On se demande, 
malgré lui, est-ce que ce n’est pas une règle générale? Est-ce que 
l'obtention des vaccins en général ne consiste pas dans un affai- 
blissement notable des propriétés passives des virus donnés et dans 
la conservation des propriétés actives? Le mécanisme intime de 
’immunisation en serait un peu élucidé. 


Bulletin III. 12 


674 


XXI. 
Mouvements propres du virus rabique. 


Je vais rappeler ici les expériences décrites dans le chapitre 
XVI de ce travail. Nous y avons vu que le virus de la rage de 
laboratoire passe d’un cerveau infecté dans un cerveau sain en de- 
hors de l'organisme animal dans l'obscurité et à la température de 
la chambre, mais seulement lorsque les deux cerveaux, mis en con- 
tact, sont placés dans l'atmosphère d'hydrogène. Si ces cerveaux 
sont laissés à l’air libre, on ne peut constater la présence du virus 
rabique dans le cerveau sain. Dans le même chapitre il a été dé- 
montré que le virus rabique passe aussi du cerveau infecté dans 
l'eau distillée. En s'appuyant sur ces expériences, j'ai posé alors la 
question, si le virus rabique n’est pas un microorganisme anaérobie, 
en supposant que la présence de l'oxygène soit si pernicieuse pour 
lui qu’elle rende impossible le passage de ce virus dans un cerveau 
sain, tandis que l’absence de l'oxygène ne l'empêche pas. 

Cette question a été laissée sans réponse. Plus tard, en s’appuyant 
sur les mêmes expériences, M. le prof. M. Siedlecki dans un 
entretien particulier a exprimé l'opinion que le virus rabique peut 
être au contraire un aérobie strict. Il est possible notamment que, 
si les deux cerveaux (infecté et sain) sont entourés de l'air at- 
mosphérique, dans le cerveau infecté il se trouve assez d'air néces- 
saire à la vie de ce virus; c’est pourquoi il reste dans le cerveau 
infecté. Si cependant les deux cerveaux sont placés dans l’atmos- 
phère d'hydrogène, la réserve d'oxygène qui se trouve dans le cer- 
veau infecté va s’épuiser bientôt: alors le virus, en recherchant l’oxy- 
gene. passe dans le cerveau sain. La même hypothèse peut expli- 
quer aussi le passage du virus rabique du cerveau infecté dans l’eau 
distillée. 

Ainsi donc, le même phénomène peut être expliqué à l’aide de 
deux opinions diamétralement opposées. Quoi qu'il en soit cependant 
en réalité, de ces expériences il résulte indubitablement tout au 
moins ce qui suit. Notamment, si le virus rabique, dans le cas où 
les cerveaux sont laissés à l’air libre, ne passe pas d’un cerveau 
dans l’autre, mais ce passage s'effectue dans le cas où les cerveaux 
sont enfermés dans l’atmosphère d'hydrogène, il est impossible d’ad- 
mettre quil s'agisse ici de diffusion ou d’osmose, car ces phenome- 
nes physiques ne dépendent pas de l’absence ou de la présence de 


675 


l'air. Necessairement la suppositon se présente que dans ces condi- 
tions le virus lui-même passe, ou bien ne passe pas, d’un substra- 
tum dans l’autre sans égard à la diffusion ou à l’osmose. Il en ré- 
sulte la nécessité d'admettre l’existence des mouve- 
ments propres chez le virus rabique. Les expériences que 
nous avons décrites ont été faites avec le virus fixe exclusivement. 
Il n’est pas douteux que l'existence des mouvements propres chez 
ce virus contribue à nous rendre plus facile la compréhension de 
son passage d’une cellule nerveuse à une autre dans le cerveau de 
l'animal. Mais les mouvements propres une fois démontrés chez le 
virus fixe, nous sommes obligés absolument de les admettre aussi 
chez le virus de rues. Car nous n’ignorons pas que le virus de rues, 
pour passer du point mordu au cerveau, suit la voie des trones 
nerveux et rarement seulement la voie des vaisseaux sanguins et 
lymphatiques. Si] suit surtout des nerfs, pour comprendre ce pas- 
sage il est presque nécessaire d'admettre l'existence des mouvements 
propres chez ce virus. Il paraît même bizarre que, tout en connais- 
sant le passage du virus rabique par la voie des nerfs, on n’admet- 
tait pas en même temps que ce virus possède probablement et les 
mouvements propres. 

A son tour la question se présenterait, dans quelle catégorie des 
propriétés du virus il faut ranger ces mouvements propres, suivant 
l'hypothèse émise dans le chapitre précédent. Il est bien difficile 
à supposer que les mouvements propres du virus rabique lui ser- 
vent de moyen de défense contre les influences nocives de lorga- 
nisme; s'ils peuvent servir à cela, ce n’est, je crois, que dans une 
mesure très limitée, Par contre, il est bien aisé à s’imaginer que 
ces mouvements propres doivent avoir une importance sérieuse pour 
l'action nocive de ce virus sur les cellules nerveuses. Pour sür:ils 
facilitent beaucoup à ce virus la pénétration dans les cellules ner- 
veuses et le passage d’une cellule à une autre. Ils ont donc les ca- 
ractères manifestes des propriétés actives ou offensives. Il n’est pas 
douteux qu'ils font partie de ces propriétés. Ainsi done, ils sont, 
probablement, beaucoup plus développés chez le virus fixe que chez 
le virus de rues. Cependant cette migration depuis des points éloignés 
de l'organisme jusqu’au cerveau — comme il se passe toujours chez le 
virus de rues — devrait nécessiter à coup sûr des mouvements pro- 
pres beaucoup mieux développés, que le passage d’une cellule ner- 
veuse à une autre, comme il se passe probablement chez le virus 


12* 


676 


fixe qui est inoculé toujours directement dans le cerveau. Le virus 
fixe donc n’a pas besoin de cheminer le long des nerfs pour atten- 
dre le cerveau, comme le virus de rues Mais il ne s'ensuit pas du 
tout que ces mouvements soient mieux développées en réalité chez 
le virus de rues que chez le virus fixe. Je vais rappeler ici, par 
ex., les expériences de quelques auteurs que nous avons déjà men- 
tionnées dans le chapitre XXI (Pasteur, di Vestea et Za- 
gari), et où le virus fixe avait été inoculé dans des divers troncs 
nerveux. Or, souvent dans ces expériences les animaux périssaient 
de la rage déjà au bout de 8 à 10 jours, ce qui n’arrivait pas 
après l’inoculation du virus de rues dans des troncs nerveux. Ces 
expériences plaideraient en faveur de ce que le virus fixe a en 
réalité les mouvements propres beaucoup mieux développés que le 
virus de rues. 


Institut d'Hygiène de l’Université de Cracovie. 


Table des matières 


page 
XIX. Expériences sur le virus fixe inoculé sous la dure-mère en quantités 
variables . M EN TERRE PER EL RME LA (iE 
XX. Comparaison de la virulence de la substance blanche et de la sub- 
stance grise du cerveau des lapins morts de la rage de rues . . 648 
XXI. Différences entre le virus fixe et le virus de rues . . . . . . . 656 
XXL Mouvements “propres du, virus, rabiquel M. E02) NE CCR RQ 


42. M. BOLESLAS NAMYSLOWSKI. Rhizopus nigricans i warunki wytwa- 
rzania sie jego zygospor. (Rhizopus nigricans et les conditions 
de la formation de ses zygospores). Mémoire présenté par M. E. Jan- 
ezewski ın. t. a la seance du 11 Juin 1906. 


(Planche XXI). 
I 


Il est bien connu, que Rhizopus nigricans (Ehrb) de Bar y, une 
Mucorinée très commune, produit quelquefois des zyeospores en 
abondance, mais que ces organes, n'apparaissent pas du tout d’une 
manière sûre et régulière. Ayant trouvé des zygospores de ce cham- 
pignon dans une culture de l’Aspergillus giganteus Wehm. sur des 
tranches de pommes, j'ai semé ses spores dans des milieux variés 
et obtenu des zygospores, dans toute une série de générations. Pour 


677 


être certain de la détermination de l’espèce, je l'ai comparée au 
Rhizopus nigricans cultivé au laboratoire botanique d’Ütrecht et 
n'y produisant, d’après M. Jonge, jamais des zygospores. Cette 
comparaison donna un résultat imprévu et montra, que ces deux 
Mucorinées représentent deux espèces parfaitement différentes, la 
mienne étant Rh. nigricans d’Ehrenberg, celle d’'Utrecht une nou- 
velle espèce. Je l'appelle Rh. nodosus. Pour cette raison, il m'a 
paru nécessaire de caractériser d’une manière plus approfondie les 
deux espèces en question avant de discuter les conditions dans 
lesquelles Rh. nigricans produit ou s’abstient de produire des zy- 
gospores. 


Rhizopus nigricans (Ehb) de Bar y. 

Le mycélium est compact cotonneux ou lâche, ce qui dépend 
du milieu et des conditions de culture; jeune — il est blanc comme 
neige, plus âgé — il devient brun, presque noir, composé des filaments 
lisses. Il se développe à la surface du milieu de culture et pénètre 
dans son intérieur, en formant des nombreux stolons ramifiés ou 
non, qui dans les cultures pendantes sont longs de 12 cm. et s’atta- 
chent au substratum par une touffe des rhizoïdes richement ramifiés 
(apressorium), lisses, devenant avec l’âge noirs de fumée, larges de 16 u 
au plus, de 3 à 4 u aux bouts; la longueur moyenne d’une touffe, qui 
se développe plus ou moins fortement, atteint 1 mm. Des stolons 
munis de rhizoïdes et du mycélium poussent des tiges droites (fig. 1), 
terminées par des sporanges au nombre de 2 à 6, parfois plus 
rarement simples, non ramifiées ou se ramifiant comme une grappe 
ou une ombelle de grappe, hautes de 11/, à 2 mm., plus rarement 
de 31/, à 4 mm. épaisses de 2x à 46 u, pourvues des membranes 
lisses de couleur brune foncée, qui avec le temps devient noire de 
fumée. En s’élargissant vers la cime, elles passent graduellement 
en columelle, un peu globuleuse, haut cintrée, lisse, d’une grandeur 
variable, large de 120 à 220 u en moyenne, haute de 140 à 180 x, 
plus rarement de 200 w, d’une couleur claire, brunâtre de fumée 
jusqu’à Vapophyse, au-dessous de celle-ci plus foncée, de la le point 
d'attache à la columelle est bien distinct. Lorsqu'elle perd l’eau, elle 
s’aplatit et prend la forme d’un chapeau de champignon. Les spo- 
ranges sont hémisphériques d’un diamètre de 180 à 260 u; jeunes 
ils sont blancs, mûrs — noirs à surface cassante et à gros grains, 
couverte des cristaux d’oxalate de chaux; ils éclatent facilement 


678 


en disséminant les spores. Celles-ci (fig. 2) sont grisâtres, un peu 
globuleuses avec quelques bouts émoussés, d’un diamètre de 12 
à 20 u, plus longues que larges, à l’exosporium gros, dont la sur- 


Fig. 1. Tiges sporangéphores avec la columelle, les sporanges et les rhizoïdes. 
Grossissem. 25. 


face est partagée en champs rayés, séparés l’un de l’autre par des 
bandes unies. Outre les spores ordinaires il y en a toujours de 
temps en temps d’autres, que j'appelle géantes (fig. 2) et qui pro- 


Fig. 2. Spores ordinaires et géantes. Gross. 800. 


viennent de la fusion des plusieurs spores de formes variées. Elles 
rappellent les spores semblables de Mucor Cambodia (4). Semées, les 
spores gonflent fortement et alors le mode de rayures devient plus 
apparent; elles germent déjà au bout de 3 heures, en émettant un 


679 


ou deux tubes de germination qui se ramifient, dans une solution 
de sucre de canne, sur la gélatine et la gélose: un abondant my- 
célium se forme, qui le troisième ou le quatrième jour produit les 
premiers sporanges. A. de Bary (1) n’a jamais obtenu la germina- 
tion des spores dans une solution de sucre de canne; chez moi 
c'était un phénomène constant. Elles se développent sur le pain 
bis trempé de l’eau pure ou d’une solution à 3°/, de sucre de raisin, 


nn 


Fig. 3. Zygospore mûre avec ses Fig. 4. Zygospore deformee à cause de 
suspenseurs, faible développement d’un gamète. 


Gross. 240. 


sur les poires, les pomnfes de terre, la viande. la gélose et la gé- 
latine au bouillon, sur le bouillon, l’eau peptonisée ete. Les zygo- 
spores (fig. 3) sont rondes ou ovales, diversement aplaties du côté 
des suspenseurs, d’autres irrégulières (fig. 4), quand un des gamètes 
s’est développé faiblement ou pas du tout. Elles sont hautes de 160 
à 240 u, d'habitude de 160 à 220 u, larges de 140 à 220 u, d’ha- 
bitude de 120 à 180 u, à l’exosporium épais, dur, opaque, de cou- 
leur brun-noirâtre, couvert des verrues coniques, à sommet aplati 


680 


et dont la base est d’une largeur moyenne. Au sommet des verrues 
on trouve les restes d’une tendre membrane à laquelle Vuille- 
min(16) donne le nom de „euticelle externe“. Les suspenseurs sont 
tous pareils de grandeur et de forme, ou bien ils diffèrent entre 
eux; ils sont coniques ou renflés en globes, lisses, incolores au 
début, de couleur brune claire plus tard. Les gamètes sont aussi 
d’une grandeur égale ou d’une grandeur différente, leur proto- 
plasme se fond après la résorption de la cloison qui ne part pas 
toujours du centre; d’ailleurs leurs développement évolue, comme 
de Bary l’a décrit (1). Lorsque les gametes en contact ne se sont 
pas accouplés, leurs membranes deviennent brunes et épaisses, et 
les verrues commencent à y paraître; mais ils ne se développent 
pas davantage et peuvent être regardés comme des azygospores 
rudimentaires (fig. 5) réunies deux à deux. Plus rarement, quand le 


ST 
Fig. 5. Gamètes, qui ne se sont pas accouples; Fig. 6. Azygospore. 
avec le développement apparaissent les verrues. Gross. 240. 


Le Gross. 240. 


filament, qui doit s'accoupler, n’a pas entré en contact avec l’autre, 
le gamète (fig. 6) isolé devient un peu plus grand, mais bientôt 
il commence à brunir et cesse de se développer. en restant lisse. 

Le mycélium de ce champignon produit des zygospores à la 
température de chambre à toute époque de l’année (de Bary (1) 
les a obtenues seulement au mois de mai, de juin, et de juillet, 
Eidam (6) en hiver); elles poussent isolées ou très nombreuses une 
à côté de l’autre sur les poires, mais surtout sur la mie de pain 
bis imbibée de l’eau pure ou d’une solution à 3°}, de sucre de 
raisin. Elles ne se formaient que rarement et en petite quantité sur 
la gélose acide (10 grm. de gélose, 500 cc. H,O, 1 grm. NH, NO;, 
1 grm. KH,PO,, 05 grm. MgSO,, 15 grm. C;,H,,0,, . H,O), jamais 
sur la viande, sur le sucre de canne, l’eau peptonisée, sur la gélose 
et la gélatine au bouillon ni sur le moût de bière gélosé. Elles 


681 


s’etalent à la surface du milieu de culture, en comblant les espaces 
entre les morceaux de pain et les parois du vase, ou elles restent 
suspendues librement en air, surtout dans les cultures sur la gélose. 
Elles ne se forment qu’au bout de 3 à 4 jours après l’ensemencement 
simultanément avec les sporanges, parfois un peu plus tard; il se 


Fig. 7. Filaments copulateurs avant la séparation des gamètes dans lesquels 
les noyaux affluent en masse vers l’extrémité. Gross. 425. 


forme continuellement des nouvelles, même pendant une quinzaine 
de jours. Je n'ai pas observé la germination des zygospores semées 
dans l’eau stérilisée même après six mois; de Bary ne l’a pas vu 
non plus. 

La coloration à lhématoxyline a démontré dans les filaments 
une quantité énorme des noyaux ovales de !/, à 1 u; quelques-uns 


Fig. 8 Coupe transversale d’une zygospore mûre avec le suspenseur. 
Le protoplasme réticulé contient des nombreux noyaux plus petits et 
plus grands, Gross. 250. 


de ceux-ci sont comme allongés dans le sens de la croissance. Dans 
les filaments de copulation les noyaux sont répandus uniformément 
sauf le sommet, où il s’assemblent en quantité énorme (fig. 7). On n’a 
observé ni la copulation ni la division des noyaux après la résor- 
ption de la paroi de séparation et après le fusionnement du proto- 
plasme des gamètes. Les zygospores bien développées sont remplies 


682 


de protoplasme graisseux, qui pénètre aussi dans l’intérieur des 
verrues. Ce protoplasme a une structure nettement réticulée (fig. 8), 
dans les pièces fixées dans l'alcool: les mailles du réseau devien- 
nent de plus en plus petites vers la periphérie. Les noyaux plus 
ou moins ovales, plus petits et plus grands, sont en grande quan- 
tité disséminés uniformément dans ce protoplasme (Dangeard 
et Leger(5) ont vu dans les zygospores les noyaux de grandeur 
variable). La graisse n’y forme pas une vacuole centrale. Les sus- 
penseurs ont aussi le protoplasme réticulé et les noyaux de gran- 
deur variable. Le rôle des noyaux dans la reproduction sexuelle, vu 
leur petitesse, n’a pu être déterminé. 


Rhizopus nodosus spec. nov. ? 


Le mycélium de ce champignon cotonneux, jeune, est blane, 
ensuite d’une teinte ocre jaune oa brune; il couvre la surface du 


as # 
Fig. 9. Tiges sporangéphores: a) sortant Fig. 10. Renflements de formes 
d’un renflement, bi munies au-dessous de différentes, desquels poussent des 
rhizoïdes. Gross 25. tiges sporangéphores. ou qui sont 


sur des tiges. Gross. 85. 


milieu de culture et pénètre dans son intérieur, en formant des 
stolons faiblement développés. Au milieu du mycélium et sur les 
stolons il y a des tiges terminées par des sporanges (fig. 9) hautes 
del à 2 mm, plus rarement de 4 à 5 mm, épaisses de 12 à 28 u, 
lisses, avec des membranes épaisses, incolores au début, ensuite 
d'une couleur ocre pâle ou brune, simples ou se ramifiant, leurs ra- 
mifications sont terminées par des sporanges. Les tiges sont souvent 
renflées dans un point quelconque ou elles poussent d’un renflement 


683 


(fig. 9a) sur le mycélium, de même que Mucor Cambodja (4) et 
Spinellus fusiger (15). Les renflements (fig. 10) sont ovales ou arron- 
dis, allongés d’un seul ou de deux côtés, larges de 28 à 50 u, 
hauts de 50 à 100 u. A la base des tiges sporangéphores les rhizoï- 
des, s’il y en a, sont faiblement développés (fig. 9 b), ne se ramifiant 
pas toujours; leur largeur est de 6 à 8 u. Les tiges passent peu 
à peu en columelles de grandeur variable, ayant la même forme, 
que celle de Rh. nigricans, larges de 60 à 80 u en moyenne. hautes 
de 60 à 120 u; lorsqu'elles ont perdu leur eau elles se renversent 


Fig. 11. Spores. Gross. 800. Fig. 12. Kystes dans la tige sporangé- 
phore(a) et dans le mycélium Gross. 425. 


comme un chapeau de champignon, d’une teinte ocre pâle. Les 
sporanges hémisphériques d’un diamètre de 110 à 200 u, couverts 
d’aiguilles d’oxalate de chaux, contiennent un grand nombre de spo- 
res (fig. 11) arrondies, ayant quelques bouts émoussés, plus longues 
que larges, à l’exosporium épais, rayé dans le sens du méridien; les 
spores sont d’une teinte grise pâle, longues de 6 à 9 u, larges de 
4 à 6 u. Semées dans une goutte de sucre de canne elles forment 
déjà après 24 heures ou le 3-ième jour des kystes (fig. 12) avec 
une membrane incolore, épaisse et un protoplasme granuleux, d’un 
diamètre de 16 à 32 u, arrondis, disposés loin l’un de l’autre. 


684 


Les mêmes kystes, seulement plus grands, apparaissent dans des 
vieilles cultures sur le pain et la gélose; ils se forment même au 
milieu des tiges sporangéphores (fig. 12 a), par quoi ils diffèrent de 
Mucor Cambodja. M. le Prof. E. de Janezewski a trouvé sur le 
pain doux des zygospores, d’un diamètre de 120 à 140 u en mo- 
yenne. de 180 w au maximum. Elles sont rondes, ovales ou même 
sans une forme définie, si un des gametes ne se développe pas ou 
presque. d’une teinte brune foncée avec un épisporium épais cou- 
vert des verrues coniques, comme chez Rh. nigricans. Les suspen- 
seurs sont égaux ou diffèrent de forme et de grandeur; si les ga- 
metes qui sont en contact ne s’accouplent pas, leur membrane 
devient brune et épaisse, tout en restant lisse. 

Ces deux espèces sont essentiellement différentes. Tandis que 
R. nodosus a des spores rayées dans le sens du méridien, des rhi- 
zoïdes faiblement ou pas toujours développés, des stolons incomplè- 
tement différenciés, des renflements sphériques sur le mycélium et 
sur les tiges sporangéphores, tandis qu'il forme toujours des kystes 
dans les cultures et dans notre laboratoire a donné des zygospores; 
Eh. nigricans a des spores trois fois plus longues avec l’épispo- 
rium divisé en parties rayées avec bandes unies qui les séparent, 
des stolons bien distincts, des tiges avec des rhizoïdes ramifiés et 
fortement développés, il forme les zygospores en grand nombre, 
jamais cependant des kvstes. Ces deux espèces diffèrent aussi par 
les dimensions des sporanges, des columelles, des tiges sporangé- 
phores, des rhizoides et des zygospores. Ensemencées en même 
temps elles ne se développent pas simultanément: Rh. nigricans se 
développe le premier, quelques heures plus tard germe et croit 
Rh. nodosus. Dans une goutte d’une faible solution de sucre de 
canne À. nigricans donne des sporanges à quelques spores seule- 
ment, à une columelle atrophiée. tandis que Ah. nodosus forme des 
kystes, mais jamais de sporanges. Cette courte caractéristique suffit 
pour différencier ces deux espèces. 


Ir 


La reproduction sexuelle des Mucorinées était depuis longtemps 
l'objet de beaucoup d'expériences, qui la comparaient avec la re- 
production asexuelle. Jusqu'à ce temps tous les savants tantôt ad- 
mettaient, que les conditions de la reproduction sexuelle nous sont 
inconnues (Brefeld (3)). tantôt les cherchaient dans le milieu ex- 


685 


térieur (de Bary (1), van Tieghem (13 et 14), Klebs (8 et 9), 
Falck(7)); A. Blakeslee (2) les attribue à l’organisation interne, 
en affirmant qu’ il y a deux Mucorindes: les unes hermaphrodites 
et monoiques, ,homothalliques* (p.ex. Sporodinia grandis, Spinellus 
fusiger, Zygorhynchus Moelleri, Dieranophora sp.) qui après l’ense- 
mencement d’une seule spore donnent des zygospores, la copulation 
donc des filaments se produit dans les limites d’un seul individu 
hermaphrodite; les autres dioiques, au mycélium unisexué, ,hétéro- 
thalliques* (p. ex. Rhizopus nigrıcans, Mucor Mucedo, Phycomyces ni- 
tens, Absidia caerulea) donnent des zygospores lorsque s’accouplent 
deux individus, l’un — l’autre —, appartenant à deux sexes. Dans 
ce groupe d’une spore, étant — ou —, les zygospores ne peuvent 
se former sur le mycélium. M. Blakeslee a obtenu aussi, outre le 
mycélium — ou —, des individus „neutres“, qui ne s’accouplent ni 
avec la culture 4, ni avec celle —, qui ont perdu la propriété de 
la reproduction sexuelle. Il affirme aussi d’avoir vu le commence- 
ment d’hybridation entre des différentes espèces de Mucorinées, dont 
les filaments copulateurs, à la limite du contact des mycéliums de 
deux sortes, formaient des nombreuses vessies copulatrices, où se 
séparaient les gamètes, mais ne mürissaient pas (Phycomyces nitens X 
Mucor Mucedo, Rhizopus nigricansX Absidia caerulea). 

Ayant un Rh. nigricans qui formait des nombreuses zygospores 
et qui aurait appartenu au groupe dioique, j'ai répété des expérien- 
ces de Blakeslee, en me servant d’une méthode différente de 
recherches. M. Blakeslee partait d’une jeune zygospore fendue 
dont une partie de mycélium correspondante à un suspenseur avait 
un signe, tandis que l’autre partie avait un signe contraire; quant à 
moi, je partais soit d’un sporange, qui d'après M. Blakeslee de- 
vait contenir des spores du même signe, soit d’une spore unique, 
et c’est de la manière suivante. Je broyais les sporänges dans un 
tube à essai plein d’eau; le mélange bien fait, j'en jetais les ?/, 
et je remplissais de nouveau le tube avec de l’eau pure; quelques 
gouttes de ce mélange étaient agitées avec la gélose ou la gélatine 
et coulées dans les boîtes de Petri Une fois le mycélium paru 
des spores, je les enlevais une à une sous le microscope (avec la 
gélose ou la gélatine qui les entourait) et les transportais sur des 
milieux de culture préalablement préparés. Quelques cultures, dési- 
gnées comme provenant d’une spore, ont été faites d’un court rameau 
coupé du mycélium (qui était done 4 ou —), lequel se cicatrisait 


636 


facilement et d'habitude se développait bien ensuite. Les résultats 
des cultures je donne d’après les notes, que j'ai faites. 

A. Cultures d’un sporange sur la mie de pain imbibée d’eau, 
dans des vases fermés, d’un diamètre de 6 cm, hauts de 2 em., qui 
étaient garnis du papier buvard humide et mis sous une cloche. 


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B. Cultures provenant d’une spore. c’est-à-dire qu’une seule spore 
a été ensemencée dans chaque culture. 


Voir table p. 687. 


Les résultats de mes cultures sont contraires à ceux, qu’a obtenu 
M. Blakeslee. Conformément au principe que sur le mycélium + 
se forment seulement les sporanges —, et sur le mycélium — les 
sporanges — seulement, principe qui découle logiquement des re- 
cherches de M. Blakeslee, on a fait 19 cultures d’un seul spo- 
range et on a obtenu, contrairement à la théorie dioïque. des zygo- 
spores dans toutes ces cultures. Puisque est possible la supposition 
de la présence des spores — et — dans le sporange, qui pousse sur le 
mycélium d’un signe, on a fait une série de cultures d’une spore; 
dans chacune donc était un individu. Sur 40 cultures on a obtenu 
14 fois des zygospores, 13 fois des nombreux sporanges, et 13 fois le 
mycéllum seul. Ces 13 cultures, dans lesquelles le mycélium n’a 
pas fructifié à cause de son développement maladif, je ne prend 
pas en considération; il ne reste done qu'à définir les causes pour- 
quoi 13 cultures n’ont donné que des sporanges. Comme M. Klebs 
a démontré pour Sporodinia grandis et M. Blakeslee pour 2. 
nigricans des sporanges se forment dans l'air sec, et les zygospores 


687 


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688 


dans l’humidite, c’est pourquoi dans l’atmosphere saturée de vapeur 
d’eau de dessous le couvercle sortent les sporanges et se dirigent 
vers l’air sec, tandis que dans lintérieur des vases se forment les 
zygospores. Les expériences ont confirmé que dans ces 13 cas né- 
gatifs la cause de l’absence de zygospores et de la présence de 
nombreux sporanges était la sécheresse de Pair. Le tube à essai 
(eult. Nr. 4) était bouché avec un tampon de ouate; la culture 
Nr. 8 n’était pas hermetiquement close, et le vase n’était pas garni 
du papier buvard; toutes les deux donc perdaient l’eau, et l'air sec 
suffisait seulement à former des sporanges. On a fait des nouvelles 
cultures de la masse de spores de chacune de ces deux relative- 
ment négatives, mais dans l’atmosphère humide, contrairement à 
l'opinion de M. Blakeslee, on a obtenu alors de zygospores, bien 
que ce fût la deuxième génération d’une spore; mais elles ne 
représentaient qu'un sexe, C’est pourquoi elles ne devaient pas 
s’accoupler. Les cultures Nr. 9—28 ont été faites dans des hauts 
vases fermés d’un bouchon. avec une couche du pain mouillé au 
fond; il était impossible d’y maintenir l’air saturé de l’humidité 
contenue dans le pain recouvrant le fond des vases, vu leur capa- 
cité relativement grande. Dans les cultures Nr. 45 et 46, sur la 
mie de pain imbibée d’un peu d'extrait de prunes et d’une solution 
à 3°, de sucre de raisin, on n’a pas obtenu de zygospores, à cause 
de la sécheresse relative du milieu de culture et, paraît-il, de la 
réaction fortement acide de l'extrait. 

L’obtention des zygospores dans les cultures provenant d’un spo- 
range ou d’une spore parle contre les découvertes de M. Blake- 
slee. Si même l'existence du groupe ,hétérothallique“ de Mucori- 
nées allait être maintenue. R. nigricans devrait en être exclu. La cause 
de l'absence de zygospores ne se trouvait pas dans l’organisation in- 
terne, dioique, du champignon, mais dans les conditions extérieures 
défavorables qui ne pouvaient suffire qu’à la formation des sporan- 
ges. Sur les cultures faites d’une manière et sur un milieu qui ne 
convient pas. on ne peut obtenir rien. sauf les sporanges, même 
d’une masse de spores prises dans plusieurs cultures qui donnent 
des zygospores. Pour constater l’hybridation des Mucorinées, qui a 
été observée pour la première fois par M. Blakeslee, on ense- 
mencait ensemble côte à côte Ah. nigricans, Kh. nodosus. Pilaira 
anomala Schröt.. Mucor racemosus Fres.. Phycomyces nıtens Kunze. 
La copulation des espèces n’a point eu lieu, mais pour les Mucori- 


659 


nées elle paraît superflue parce que la facilité de reproduction ase- 
xuelle leur suffit pour conservation de l'espèce et elles n’ont pas 
besoin de recourir à une hybridation sans résultats. 


LT. 


D'après mes observations le mode de reproduction de Rh. ni- 
gricans semble dépendre de la qualité du milieu de culture et de 
la quantité de vapeur d’eau contenue dans l'air. Les sporanges se 
développent sur chaque milieu fluide ou solide, si seulement celui-ei 
rend possible le développement, quelle que soit sa composition chi- 
mique. J’obtenais les zygospores sur la mie de pain imbibée d’une 
solution à 3°/,—4°/, de sucre de raisin, sur des tranches de poire, 
rarement sur la gélose (dont la composition j'ai donné plus haut). 
Jamais il n’y avait de zygospores sur le bouillon, l’eau peptonisée, 
la viande, les pommes de terre, sur la solution de sucre de canne. la 
gélatine et la gélose au bouillon ou au moût de bière. Lorsque l’air 
dans la culture est saturé d'humidité, les zygospores se forment au 
milieu du vase et les sporanges à la periphérie, se dirigeant vers 
air sec. Lorsque l’air dans la culture est sec, les sporanges cou- 
vrent uniformément tout le substratum; si la quantité de l’eau con- 
tenue dans le milieu de culture forme au-dessus de la surface du 
substratum une couche humide, qui suffit pour former des zygo- 
spores, dans ce cas elles se forment sur la surface et au fond du 
substratum où 1l y a le plus d'humidité. L'air saturé de vapeur 
d’eau n’est favorable pourtant que dans certaines limites à la for- 
mation des zygospores; quand l'air devient sursaturé. tout le déve- 
loppement cesse. Dans deux boîtes de Petri après l'apparition du 
mycélilum on a mis sous le couvercle une feuille humide de papier 
buvard dont les bords étaient immergés dans l’eau; tout cela a été 
recouvert d’une cloche garnie du papier buvard mouillé. Pendant 
10 jours dans cette atmosphère ni sporanges ni zygospores n’ont 
poussé; après le transport de la culture dans Pair sec, au bout 
de 2 jours une masse de sporanges s’est développée. En réglant 
done la saturation de l'air et en employant un milieu convena- 
ble de culture, nous pouvons obtenir des sporanges ou des zygo- 
spores à volonté. On n’a pas exécuté des expériences sur la limite 
supérieure et inférieure de cette saturation dont dépend le mode 
de reproduction. 


Bulletin III. 13 


690 


Communément on considère les zygospores comme une forme 
de fructification qui termine la période de développement des Mu- 
corinées. Schröter (12) exprima l'opinion courante en différenciant 
des spores „welche den Entwieklungsgang eines Pilzes abschliessen 
(Teleutosporen). Der besonderen Weise ihrer Entstehung nach, wer- 
den manche Teleutosporen als Oosporen, beziehungsweise Zygosporen 
benannt“. Or, on ne peut considérer les zygospores de Ph. nigricans 
comme une sorte des teleutospores, car elles se forment en même 
temps que les sporanges ou plus tôt et non à la fin de la végéta- 
tion. Les conclusions générales de mon travail expliquent pour 
quelle raison on n’apercevait que si rarement les zygospores de 
Rhizopus, parce qu'on ne le cultivait ni dans des conditions ni 
sur des milieux convenables; la prise en considération d’un seul 
facteur ne suffisait que pour la formation des sporanges. La dioïcie 
découverte par M. Blakeslee n'existe pas dans le Rh. nigricans, 
qui apparaît comme une preuve négative de l’hétérothallisme; d’autres 
espèces considérées par lui comme „heterothalliques“, étant dioiques, 
se conserveront-elles longtemps, voilà la question. Dans les cultu- 
res „neutres“ et marquées d’un signe, il n’y avait pas de zygospo- 
res et ce n’était pas à cause de disparition de la sexualité, mais 
en conséquence des conditions défavorables. Les cultures neutres 
malgré le mélange avec les cultures et —, n’ont pas entré en 
copulation, si les conditions du milieu ne suffissaient que pour former 
des sporanges; la où M. Blakeslee après le mélange des cultures 
— et — a obtenu des zygospores, elles se formaient parce que les 
conditions de leur développement étaient favorables, mais non à 
cause de la présence des deux sexes. La découverte de l’hybridation 
des Mucorinées ne s’est pas confirmée non plus. Les conditions 
dans lesquelles Ah. nigricans forme des zygospores ou des sporan- 
ges ressemblent à celles qui sont nécessaires à Sporodinia grandis, 
selon M. Klebs. L'influence de la concentration de substratum, ce 
qui a été étudié par M. Falck, n’est pas exclue, mais elle n’était 
pas le sujet des expériences spéciales. 

J'ai exécuté ce travail au laboratoire botanique de M. le Prof. 
E. de Janezewski; je profitais aussi des ressources de l’Institut de 
Chimie Agricole et de l’Institut bactériologique. Je tiens pour un 
aimable devoir d’adresser les plus vifs remerciements à M. le Prof. 
E. de Janezewski pour ses conseils éclairés, qu'il ne m’a pas mé- 
nagés pendant mes expériences et à MM. les Prof. E. Godlewski 


691 


et J. Nowak pour la permission de profiter des riches ressources 
scientifiques de leurs laboratoires. 

Après avoir terminé ce travail j'ai reçu l'ouvrage de M. Swin- 
gle (11) „Formation of the Spores in the Sporangia of Rhizopus 
nigricans and of Phycomyces nitens“. La comparaison des dessins se 
rapportant à Rh. nigricans, qui a été étudié par M. Swingle, avec 
les dessins et les mesures, qui ont été indiqués par moi comme 
caractéristiques, en a démontré certaines différences. Les spores 
qu'il a représentées comme appartenant à Rhizopus nigricans sont 
de deux grandeurs: les unes ont de 12 w à 14 w, parmi celles-ci 
une spore géante de 23 u à 34 u, les autres très petites de 308 u 
à 407 u de diamètre. Les premières se rapportent à À. nigricans, 
comme leur grandeur et partiellement le mode des ravures le té- 
moignent, les autres sont tout à fait une autre chose. M. Swingle 
avait donc une culture impure, c’est pourquoi il y a de telles diffé- 
rences de grandeur des spores; probablement à côté de Rh. nigri- 
cans poussait une autre espèce de ce genre, avec des spores petites, 
mais M. Swingle ne l’a pas aperçue. Le fait, que Swingle 
avait une culture de plusieurs Rhizopus, où à côté de Rh. nigricans 
poussait un autre, et qu’ à Utrecht Rh. nodosus nov. a été identifié 
avec l'espèce de A. de Bary, nous suggère une hypothèse, qui peut 
expliquer en partie les résultats des recherches de M. Blakeslee. 
Probablement il pouvait avoir, lui aussi, dans ses cultures plusieurs 
espèces de Rhizopus, l’une donnant des zygospores, et l’autre qui 
ne les forme pas. En les isolant il obtenait, si cela a eu lieu en 
réalité, des cultures pures non de sexes, mais des espèces, les unes. 
Rh. nigricans, donnaient des zygospores, tandis que les autres Rhi- 
zopus, d’une espèce inconnue, ne formaient pas des zygospores, 
mais des sporanges. 


Institut de Botanique de l’Université Jagellonne à Cracovie. 


Bibliographie. 


1) A. de Bary u. M. Woronin: Beiträge zur Morphologie und Physiologie 
der Pilze. Frankfurt 1864—1870. 

2) A. F. Blakeslee: Sexual reproduetion in the Mucorineae. Proceedings 
of the American Academy of Arts and Sciences. Vol. XL. 1904. Contributions 
from the Cryptogamie Laboratory of Harvard University. 

3) O. Brefeld: Ueber copulirende Pilze. Sitzbeh. d. Gslft. Berlin 1875. 


13* 


692 


4) Tadeusz Chrzaszez: Die „chinesische Hefe“. Centralblatt für Bakte- 
riologie. Zweite Abteilung. Bd. VII. 1901. 

5) A. Dangeard et M. Leger: La reproduction sexuelle des Mucorinées. 
Compt. rend. de l’Academ. des sciences de Paris. 1894. 

6) E. Eidam: Ueber Rhizopus nigricans und Rhizopus elegans. Jbcht. schles. 
Gselft. f. vat. Kult. 1883. 

7) Falek Rich: Die Bedingungen und die Bedeutung der Zygotenbildung 
bei Sporodinia grandis. Cohns Beiträge zur Biologie der Pflanzen. VII. Breslau, 
1901. 

8. G. Klebs: Zur Physiologie der Fortpflanzung einiger Pilze. Jahrbücher 
für wissenschaft. Botanik. Bd. XXIII. 1898. 

9) G. Klebs: Ueber Sporodinia grandis. Botanische Zeitung. Nr. 12. 13. 1902. 

10) M. Raciborski: Studya mykologiezne. Rozpr. Akad. Umiej. Krakoöw. 
1890 TEXTE 

11) D. B. Swingle: Formation of the spores in the Sporangia of Rhizopus 
nigricans and of Phycomyces nitens: U. S. Department of Agriculture. Washin- 
gton. 1903. 

12) J. Schröter in Engler u. Prantls natürlichen Pflanzenfamilien. Leipzig. 
1897:.1. Teil. Abt. 1. 

13) Ph. Van Tieghem: Sur les Absidia, genre nouveau de la famille des 
Mucorinées, Bulletin de la Société botan. de France. 1876. 

14) Ph. Van Tieghem: Observations au sujet d’un travail de M. Brefeld 
sur les Mucorindes et en particulier sur les Pilobolus. Bulletin de la Société 
botan. de France. 

15) Ph. Van Tieghem: Nouvelles recherches sur les Mucorinées. Annales 
des Sciences nat. VI. 1875. 

16) P. Vuillemin: Recherches morphologiques et morphogéniques sur la 
membrane des zygospores. Nancy. 1904. Extrait du Bulletin mensuel des séances 
de la Socioté des Sciences de Nancy. 


Explication de la planche. 


I a) Mode de réunion des filaments copulateurs; b) la séparation des game- 
tes. Gross. 75. 

II a) Zygospore nouvellement formée; b) zygospore déformée à cause d’un 
faible développement d’un gamete; c) azygospore. Gross. 110. 

III. Vue d’un groupe de zygospores. Gross. 25. 

IV a,) a,) Gamètes, qui ne se sont pas accouplés; b) zygospore deformee; 
c) zygospore. Gross. 71. 


693 


43. M. JEAN ROSTAFINSKI. Rasa a owlosienie bydta. (Über den Einfluß 
der Rasse auf die Behaarung des Rindes). (De l'influence de la 
räce sur le système pileux du bétail), Mémoire présenté par M. H. Hoyer m. c. 


(Planches XXII, XXII, XXIV, XXV). 


Einleitung. 


Die Menschenhaare sind heutzutage allseitig und gründlich bear- 
beitet. Was aber die Behaarung des Rindes anbetrifft, ist auf diesem 
Gebiete noch fast alles zu tun, wenn es sich um die Behaarung 
des ganzen Körpers handelt. So gibt es z. B. spezielle Studien 
über die Spürhaare des Mauls, ferner nur zerstreute Bemerkungen 
über die Beschaffenheit des Haares beim Rind im allgemeinen, daß 
das Haar bei Mastrassen im Gegensatz zu Milchrassen matt, nicht 
dicht und weich, bei den letzteren dagegen glänzend und steif ist. 
Ich habe auch eine Bemerkung über die Behaarung des ganzen 
Körpers benn Rind in Waldeyers Atlas gefunden (55. S. 128, 143, 
177; Tafel V. Fig. 51, 52). Der Verfasser gibt Abbildungen von zwei 
Mark-Haarstücken in der Mitte der Haarläufe und handelt dabei 
von der Verschiedenartigkeit der Rinderrassen, von der Farbe ihrer 
Behaarung u. s. w. Er unterscheidet dort zwei Gattungen von 
Haaren: Grannen- und Wollhaare und fügt die Bemerkung hinzu, 
daß die letzteren bei dem Rinde steifer seien als bei Tieren, deren Felle 
zu Pelzwerk verarbeitet werden. Endlich findet sich hier noch die 
Bemerkung, daß das Mark den dritten Teil des Haardurchmessers 
einnimmt, und daß „.... das feinere Unterhaar mancher Rassen 
marklos ist. Die Querschnitte von Rinderhaaren sind nahe der 
Basis und ‘der Spitze mehr kreisförmig, in der Mitte. wo der 


Markzylinder am stärksten ist, abgeplattet*. Daraus erhellt, daß 


2 
seine Untersuchungen, oder was wahrscheinlicher ist, die Studien, 
auf die er sich stützte, nur gelegentlich durchgeführt wurden, da 
seine letzte, auf die Abplattung in der Mitte der Länge „des Rin- 
derhaares“ bezügliche Behauptung nur für die Wollhaare gelten 
kann. Ich glaube auch aus dem Texte klar entnehmen zu können, 
daß Waldeyer hier nur die Grannenhaare meint. Übrigens ist die 
ganze Beschreibung kaum einige Sätze lang. 

Über das Klima, welches wie allgemein bekannt, einen überaus 
wiehtigen — wenn nicht unmittelbaren, so doch gewiß mittelba- 


694 


ren — Einfluß auf die Dicke der Haut und auf die Beschaffenheit 
und Dichtigkeit der Haare hat, handelt vielleicht am ausführlichsten 
G. Schwalbe in seinem monumentalen Werke „Über den Farben- 
wechsel winterweißer Tiere“ (Putorius erminea), in welchem er — 
der allgemeinen Annahme entgegen — nachgewiesen hat, daß das 
Winterhaar in der Tat nicht dichter als das Sommerkleid ist, son- 
dern daß das im Herbst nachwachsende Haar dicker ist. und daß 
auf diese Eigenschaft die irrtümliche Meinung von einer größeren 
Dichtigkeit des Witterhaars zurückzuführen ist (47. S. 511, 552). 
Bonnet (4. S. 424) erwähnt zwar, daß beim Pferd im Herbst viel 
Wollhaar nachwächst, er fügt aber gleichzeitig hinzu, daß dabei 
auch „eine Menge alter Haare ausfällt und durch neue ersetzt 
wird“. Daraus ist ersichtlich, daß die größte Dichtigkeit des Pelzes 
in die Übergangsperiode d.h. von der ausfallenden Sommerbehaarung 
mit der von neuem anwachsenden Witterbebaarung zusammenfällt, 
also z. B. in den Herbst. 

Wenn jemand also die Behaarung des Rindes ausführlich be- 
arbeiten wollte, so müßte er sie in den vier Jahreszeiten untersu- 
chen, was indessen mit verschiedenen Schwierigkeiten verbunden 
ist. Zur Untersuchung der Haut und der Haare muß man selber 
das Vieh vor der Schlachtung sehen, denn um sich von der Rein- 
heit der Rasse, dem Geschlecht und dem Alter zu überzeugen, ist 
man gerade gezwungen, — wie ich es getan habe — selbst nach 
dem Schlachtorte zu fahren. Eine weitere Schwierigkeit liegt darin, 
daß es sehr schwer fällt, Untersuchungsmaterial von einem Indi- 
viduum reiner Rasse zu bekommen, da Zuchtvieh sehr selten ge- 
schlachtet wird und doch nur solches sich zu Untersuchungen eignet. 
Auch die damit verbundenen Kosten sind beträchtlich, denn durch 
Ausschneiden kleiner Hautstücke verlieren die Häute ihren Han- 
delswert, so daß der Käufer fast für die ganze Haut zahlen muß. 
Deswegen habe ich mich entschlossen, in dieser Arbeit das Winter- 
haar, also nur eine Generation der Rindshaare zu untersuchen. 

Dabei handelte es sich auch um die Auswahl der Rassen, welche 
die größten Unterschiede in ihrer Abstammung bieten könnten, um 
die wichtigsten Unterschiede in Bau und Gattung der Haare finden 
zu können. Gleichzeitig mit der Auswahl der Rassen mußte ich 
das Klima berücksichtigen, welches einen so großen Einfluß auf 
die Haut uud die Haare ausübt. Es finden sich in vielen Studien 
und Arbeiten über die Haare Erwähnungen und zum Teil auch 


695 


ganze Abhandlungen über den Einfluß des Klimas auf die Haare. 
Aber meistenteils handelt es sich um Farbe (Anwesenheit, Gattung 
und Stärke des Pigmentes) z. B. bei Pfaff (40. S. 23, 41), Reissner 
(41. S. 5), Schwalbe (47. S. 547, 551, 552) u. v. a. oder mittelbar 
um Stärke der Behaarung. 

In der Auswahl der Rassen richtete ich mich nach den größten 
Unterschieden der Abstammung und deshalb erschienen mir zwei 
Rassen als besonders geeignetes Vergleichungsmaterial und zwar: das 
polnische Rotvieh und das ungarische Steppenvieh. Das letztgenannte 
stammt vom Urochs, Bos taurus primigenius v. priscus ab; hinge- 
gen soll das polnische Rotvieh, welches der Brachycerosrasse zu- 
gezählt wird, von dem Vieh der schweizerischen Pfahlbauten ab- 
stammen, und als Urstamm bezeichnet Adametz das Exemplar, 
dessen Schädel in Krzeszowice bei Krakau beim Brunnengraben 
gefunden und von ihm als Bos taurus europaeus (Adametz) benannt 
wurde. Also nach der allgemein angenommenen Klassifikation ist 
die Abstammung dieser zwei Rassen sehr entfernt. Ferner konnte 
man erwarten. daß der größe Unterschied des Klimas, in welchem 
diese Rassen leben, in der Behaarung besonders auffällig zum Aus- 
druck kommen wird. Endlich ist die Haarfärbung dieser beiden 
Rassen ganz verschieden. 

Bei dem polnischen Rotvieh findet man besonders häufig rot- 
braune Haarfärbung, die in verschiedenen Tonarten von Sommer- 
rehfarbe bis Dunkel- oder Schwärzlichbraun vorkommt !); der Aal- 
strich dieses Viehes und die Schwanzspitze sind meistens dunkel. fer- 
ner auch die Füße, die Innenfläche der Ohren und die Augenbrauen. 
Das Rehmaul ist verschieden: teils hell, teils dunkel gefärbt, und 
damit hängt auch die helle oder dunkle Färbung des Aalstriches 
und der Schwanzspitze zusammen. Hingegen ist das ungarische Step- 
penvieh grauweiß, d. h. das Haar dieser Rasse scheint nicht pig- 
mentiert zu sein; indessen ist das nieht der Fall. da das Pigment 
nur in den Albinoshaaren fehlt. Der Aalstrich, die Schwanzspitze, 
die Füße und das Rehmaul finden wir bei diesem Vieh stark 
schwarz pigmentiert. 

Hautstücke des polnischen Rotviehs habe ich selbst von Ketv 
(Westgalizien), wohin ich einigemale gefahren war, mitgebracht; 
von dem ungarischen Steppenvieh sind mir Stücke aus Südungarn 


1) Adametz: Studien über das polnische Rotvieh. S. 21. 


696 


(Peterwardein) in 2°/, Formalin von Oberleutnant Stanislaus von 
Starzewski zugesandt worden, wofür ich Ihm meinen besten Dank 
hier ausspreche. Von den beiden Rassen hatte ich je 3 Exemplare, 
und die Hautstücke stammten nur von 4—7 Jahre alten Kühen. 


Die Haaruntersuchungen in der ersten Hälfte des XIX. Jahrh. 
können am kürzesten folgenderweise zusammengefaßt werden: 
Heusinger 1822 (die Haare der Neger), Weber 1826 (gewelltes 
Haar hat elliptischen Querschnitt), Henle 1843 (ungefähr dasselbe), 
Brown 1853 (beschreibt in den Arbeiten Schoolefarts die Quer- 
schnitte der Menschenhaare aller Rassen), Kölliker 1855 (die Haare 
drehen sich immer nach der Flachseite), Pruner-Bey 1863/4 gibt 
Zeichnungen der Querschnitte der menschlichen Haare und fügt 
hinzu: „wenn ein Haar für eine Rasse typisch ist, so genügt es. 
um sie zu Charakterisieren“.  : 

Bevor ich jetzt zur Beschreibung der Haare an verschiedenen 
Kürperteilen des Rindes übergehe, muß ich in wenigen Worten 
eine allgemeinene, nicht histologische, sondern nur morphologische 
Beschreibung vorausschieken. So unterscheiden wir das gewöhnlich 
so genannte „eigentliche Haar“ d.h. dasjenige, welches man immer 
vor Augen hat und welches die Farbe des Pelzes bestimmt, das 
Grannenhaar, ferner das dichte und (nicht immer) weiche Un- 
terhaar, welches keinen Einfluß auf die allgemeine Farbe hat, da 
es von Grannenhaaren bedeekt ist: das Flaum- oder Wollhaar, 
lanugo. Wo diese Haare noch Mark besitzen, werde ich die Gran- 
nen- oder Wollhaare als Mark-Grannen- und Mark-Wollhaare be- 
zeichnen. 

Diese beiden Haararten kommen als wachsende, Papillenhaare, 
oder als ausfallende, Kolbenhaare vor. 

Zu speziell modifizierten Haaren gehören die Sinus-Spür-Tast- 
haare, die sich nur am Maul vorfinden, die dunklen inneren 
Ohrhaare, die Haare des Aalstriches, der Schwanzspitze und der 
Augenbrauen. 

Nach dieser Einleitung gehe ich zur speziellen Beschreibung 
der Haare über, mit Angabe der Technik, deren ich mich in dieser 
Arbeit bedient habe. 


697 


Technik. 

Die Technik, deren ich mich bediente, war zweifach: Mazera- 
tion und Anfertigung von Zelloidin- Präparaten. Mazeration nach 
G. Schwalbe (l. e. S. 512) verwendete ich beim Absondern einzelner 
Haare und zwar auf diese Weise, daß durch Einlegen einzelner 
behaarter Hautstücke (deren Gefläche beinahe 05 cm betrug) in 
Glyzerin mit 25°/, Kohlensäure (Schwalbe empfiehlt für die feinere 
Haut des Putorius nur 2—15°/,) nach 24 Stunden in der Tempe- 
ratur von 57°C das Hautgewebe ganz gelockert wurde. Das maze- 
rierte Material übertrug ich in reines Glyzerin; hierauf wurden 
die einzelnen Haare mit Hilfe von zwei Nadeln und des Vergröße- 
rungsglases gesondert und in einem Tropfen Glyzerin untersucht. 
Zum Zeichnen bediente ich mich des Reichert’schen Zeichenappa- 
rates, weleher mir von Prof. Dr. Maziarski gütigst geliehen wurde. 

Die Querschnitte für die Untersuchung der Gruppenbildung der 
Haare wurden horizontal geführt. die zur Bestimmung der Dicke der 
Hautschichten vertikal. Dazu fertigte ich nach der allgemein be- 
kannten Methode Zelloidinpräparate an. welche mit van Gissons 
Methode gefärbt wurden. Die Dicke der Schnitte betrug 8—10 u. 


A. Maul. 
(Tafel XXII, Fig. 1—15). 

Ich untersuchte hier speziell nur das s. #. Rehmaul. Die Spür- 
haare des polnischen Rotviehs wie auch des ungarischen Steppen- 
viehs sind alle ohne Ausnahme wachsende, im Übergangsstadium zu 
Kolbenhaaren begriffene Papillenhaare. Während aber das ungari- 
sche Steppenvieh ein so stark pigmentiertes Haar besitzt, daß man 
außer den äußeren Rändern des Haares bei der mikroskopischen 
Untersuehung nichts ‘sieht (Fig. 9. 10), so können wir bei dem 
polnischen Rotvieh ganz deutlich in der Haarmitte die Papile und 
den Blutkanal mit geronnenem Blute unterscheiden; dies ist möglich 
wegen der Anwesenheit der Papille, die in das Haar eindringt 
(Fig. 2). Die Spitze dieser Haare ist bei den zwei Rassen stumpf, 
abgerundet. Der Lauf der Haare ist ganz gerade; sie sind steif und 
stehen senkrecht gegen die Haut. Über diese Haare handelt Gar- 
zia (17), Kölliker (26. S. 224) und Schwalbe (47. 8. 527, 557), und 
der letztgenannte Forscher schreibt ihnen wegen ihrer komplizier- 
ten Funktion eine längere Lebensdauer als anderen Haaren zu. 

Die Mark-Grannenhaare haben einen sich bis an das Ende normal 


698 


verschmälenden Verlauf. aber bei dem polnischen Rotvieh sind es 
Kolben- (Fig. 4. 5), und bei dem ungarischen Steppenvieh Papillen- 
haare mit stark schwarz pigmentierter Papille (Fig. 11). 

Die Wollhaare sind sehr charakteristisch und müssen als 
spindelförmig bezeichnet werden. Bei beiden Rassen sind es Kol- 
benwurzelhaare mit Marksubstanz; gleich über der Haut werden 
sie breiter und gleichzeitig beginnt an dieser Stelle auch das Mark, 
welches fast bis zu der Haarspitzte reicht, jedoch schon gegen die 
Spitze nur in kleine Stücke durchbrochen und ungleichmäßig ist. 
Diese Verbreiterung ist bei dem polnischen Rotvieh gleichsam un- 
vermittelt und größer als bei dem ungarischen Steppenvieh, dessen 
im allgemeinen schwach pigmentiertes Haar auch farblos ist (Tafel 
XXI. Fig. 6, 7, 8, 13, 14, 15). Wie sich daraus klar ergibt, habe ich 
hier keine prinzipiellen Unterscheidungsmerkmale zwischen diesen 
beiden Rassen gefunden. 


B. Stirn. 
(Tafel XXII. Fig. 16—29). 

Die Mark-Grannenhaare sind hier bei beiden Rassen für die 
Stirnregion so typisch, daß man meiner Meinung nach seine Her- 
kunft sofort erkennt. Es sind Papillenhaare, deren Papille bei dem 
ungarischen Steppenvieh stark schwarz pigmentiert und dessen 
Mark in dem unter der Haut befindlichen Teil bei beiden Rassen 
ebenfalls sehr stark pigmentiert ist, so daß es das Aussehen eines 
fast schwarzes Stieles hat; das beginnt und endet plötzlich. Dagegen 
ist der weitere Verlauf und die Pigmentierung des Markes normal, 
d.h. das Mark ist dünkler als die anliegenden Schichten und endet 
gegen die Haarspitze ungleichmäßig durchbrochen. 

Außerdem fand ich bei beiden Rassen Kolbenhaare, die ich 
wegen ihrer Größe auch als Grannenhaare betrachten muß (Fig. 21, 
22, 25, 26). Diese Haare haben normales Mark: es beginnt bei der 
Haarpapille und endet erst an der Haarspitze in ähnlicher Weise, 
wie oben beschrieben wurde. 

An dieser Körperstelle habe ich bei beiden Rassen viele wach- 
sende Haare gefunden, die noch in der Haut stecken wie dies auf 
Fig. 25. 26 zu sehen ist. 

Die Wollhaare sind bei dem polnischen Rotvieh sehr fein, mark- 
und kolbenartig und verschmälen sich allmählich gegen das Haar- 
ende; sie sind schwach bogenartig gekrümmt. Bei dem ungarischen 


699 


Steppenvieh finden wir diese Wollhaare ein wenig steifer und stär- 
ker gekrümmt, sonst aber denen des polnischen Rotviehs gleich. 


C. Rücken mit dem Aalstrich. 
(Tafel XXIII. Fig. 30—45). 

Vor allem müssen wir hier noch eine Haargattung unterscheiden, 
und zwar die Haare des Aalstriches. Wir finden sie bei den bei- 
den Rassen ganz verschieden und zwar sind sie bei dem polnischen 
Rotvieh sehr dünn, wellenartig gedreht aber nicht in einer Fläche, 
sondern um die Achse; es sind Mark - Kolbenhaare und diese ver- 
schmälen sich bis gegen die Spitze normal. Bei dem ungarischen 
Steppenvieh sind diese Haare viel steifer aber auch nur stark bo- 
genartig gekrümmt mit tief-schwarzer Pigmentierung ungefähr bis 
zur Hälfte des Verlaufes, mit heller, scheinbar geknickter Spitze 
(Fig. 41). Das Mark ist bei ihnen von der Papille an bis zu der 
Haarspitze sichtbar. 

In der Beschaffenheit der Grannenhaare finden wir folgende Un- 
terschiede: bei dem polnischen Rotvieh finden wir Mark - Papillen- 
haare, die den Grannenhaaren des polnischen Rotviehs von der Stirne 
sehr ähnlich sind, sich aber von ihnen stark durch ihre Ausmessun- 
gen unterscheiden, wie es am deutlichsten aus der Tabelle auf S. 704 
zu ersehen ist. Dieses Haar ist beim ungarischen Steppenvieh Kol- 
benhaar, mit dunklem, aber nicht stark hervortretendem Mark 
(Fig. 34, 35, 36, 42). 

Die Mark-Wollhaare sind bei beiden Rassen sehr fein. sichel- 
artig gekrümmt, aber bei dem polnischen Rotvieh ist die Krüm- 
mung noch stärker und dazu gesellt sich noch die spindelförmige 
Ausdehnung. 

Wir finden also hier spezielle Unterscheidungsmerkmale sowohl 
in den Haaren des Aalstriches wie auch in den Grannen- und 


Wollhaaren. 


D. Bauch. 
(Tafel XXIII. Fig. 46--63). 

Bei beiden Rassen finden wir an dieser Körperstelle Grannen- 
haare von gleicher Beschaffenheit: teils sind es wachsende Papillen- 
und teils ausfallende Kolbenhaare. Bei dem polnischen Rotvieh ist 
die Pigmentierung deutlich, bei dem ungarischen Steppenvieh sind 
diese Haare grauweiß (farblos) und stark bogenartig gekrümmt. 


700 


Das Mark ist, was den Haardurchmesser anbetrifft, sehr schmal, 
wie wir es bisjetzt nirgends gefunden haben. Die Wollhaare sind 
bei dem polnischen Rotvieh nur Kolben-, dagegen bei dem unga- 
rischen Steppenvieh nur Papillenhaare, d. h. wachsende Haare; es 
gibt hier aber auch noch mehr grundsätzliche Unterschiede. Denn 
während sie sich bei dem polnischen Rotvieh allmählich gegen die 
Spitze verschmälen, dabei auch ein sehr schmales Mark haben und 
bogenartig gekrümmt sind, so sind sie bei dem ungarischen Steppen- 
vieh spindelförmig (also im Gegensatz zu den Wollhaaren des 
Rumpfes) und zwar auf diese Weise, daß sie unmittelbar über der 
Hautoberfläche flach werden und zur größten Ausdehnung gelangen 
und erst dann normal verlaufen, d. h. sich gegen das Haarende all- 
mählich verschmälen. Das Mark ist an der spindelförmigen Aus- 
dehnungsstelle verhältnismäßig sehr breit. 

Zur Veranschaulichung der Beschreibung dient Fig. 58. Spe- 
zielle Ziffern finden wir in der Tabelle auf S. 704—705. 

Die Wollhaare des ungarischen Steppenviehs sind farblos, weiß. 


E. Schwanz. 
(Tafel XXIV. Fig. 64—80). 

Außer den Grannen- und Wollhaaren ist hier noch eine dritte 
Haargattung vertreten und zwar die der Schwanzspitze. Diese lan- 
gen Haare sind bei beiden Rassen stark pigmentiert (braun bei 
dem polnischen Rot- und schwarz bei dem ungarischen Steppenvieh) 
mit relativ genommen ziemlich breitem Mark. welches nahe an der 
Haarbasis sehr dunkel wie eine zusammengeballte, massiv dunkle 
Masse aussieht, die aber weiter immer heller und durchsichtiger 
wird (Fig. 64, 65, 71—74). 

Die Grannenhaare, welehe den ganzen Schwanz bedecken, sind 
dagegen keine wachsenden. sondern Kolbenhaare und haben bei 
dem polnischen Rotvieh kompakt dunkel pigmentiertes Mark, wäh- 
rend dieses bei dem ungarischen Steppenvieh ungleichmäßig zu- 
sammengeballt ist, so daß es aussieht, als wäre es abwechselnd aus 
helleren und dünkleren Schichten zusammengesetzt (Fig. 76). 

Die an der Bauchpartie befindlichen Wollhaare sind, wie schon 
oben erwähnt wurde, bei beiden Rassen verschieden. Bei dem pol- 
nischen Rotvieh finden wir es als Papillen- und Kolbenhaare mit 
kaum merklichem Mark (— sie könnten fast als marklos bezeichnet 
werden! —) und verschmälen sich gegen die Spitze gleichmäßig. Da- 


701 


gegen besitzt das ungarische Steppenvieh deutliche Mark-Wollhaare, 
deren kolbenartige Ausdehnung gegen die Mitte des Laufes stattfin- 
det, so daß diese Wollhaare eben dadurch sich von den Bauchwoll- 
haaren des ungarischen Steppenviehs unterscheiden (Fig. 58, 78). 

Wie bei dem polnischen Rotvieh, sind auch hier diese Wollhaare 
Papillen- und Kolbenhaare aber diese letzteren sind viel zahlreicher. 

Das Untersuchungsmaterial habe ich, wie schon in der Einlei- 
tung erwähnt wurde, teilweise (ungarisches Steppenvieh) auf dem 
Postwege zugesendet bekommen und teilweise (polnisches Rotvieh) 
selbst in der Gegend von Kety (West-Galizien) gesammelt. So 
kommt es, daß ich von dem polnischen Rotvieh noch außerdem 
Ohrhaare und von dem ungarischen Steppenvieh Achselhaare besitze 
und mir analoges Material von der anderen Rasse fehlt. Deshalb 
lasse ich hier eine nur einseitige Beschreibung folgen. zu deren 
Illustration zwei Tafeln und die Zahlen in der Tabelle auf S. 
704— 705 dienen mögen. 


F. Achselhöhle des ungarischen Steppenviehs. 
(Tafel XXIV. Fig. 81 —85). 

Die Mark-Grannenhaare sind hier größtenteils kolbenartig mit 
charakteristich breitem und sichtbarem Mark und verschmälen sich 
normal gegen die Haarspitze. 

Die Kolben-Wollhaare sind typisch spindelfürmig und identisch 
mit denen, welche früher als Bauch-Wollhaare bezeichnet wurden. 
Sowohl die Grannen wie auch die Wollhaare sind hier pigmentfrei. 


G. Ohrmuschel des polnischen Rotviehs. 
(Tafel XXIV. Fig. 86—92). 

Wir finden an der inneren Fläche der Ohrmuschel drei Haar- 
gattungen und zwar: lange, steife, hier speziell vorkommende Ohr- 
haare, ferner Grannen- und Wollhaare. 

Die charakteristischen Haare der inneren Ohrmuschel sind ge- 
rade Kolbenhaare, haben deutlich sichtbares Mark und verschmälen 
sich normal bis zu der Haarspitze. Die Mark-Grannenhaare sind 
nur schmäler als die eben genannten und kolbenartig; die Woll- 
haare endlich besitzen ein kaum merkbares Mark, sind sehr fein 
und ein wenig pigmentiert. 

Um die Resultate der Unterschiede zwischen den Haaren der 
verschiedenen Regionen des Rindskörpers zusammenzustellen, lasse 


102 


ich auf der nächsten Seite eine die Maßverhältnisse illustrierende 
Tabelle und dann eine Zusammenfassung der Unterschiede in Bau 
und Abriß der Haare folgen. 


(Siehe Tabelle Seite 704— 705). 


Wir finden am Maul und an der Stirne keine wesentlichen 
Unterschiede. Am Rücken sind die Haare des Aalstriches bei 
dem polnischen Rotvieh lang. Hau und wellenartig (Fig. 30.) und 
bei dem ungarischen Steppenvieh steifer, bogenartig gekrümmt bis 
zur Hälfte des Laufes tief pigmentiert, mit heller und gleichsam 
geknickter Spitze. Die Grannenhaare des Rückens sind bei dem 
polnischen Rotvieh sehr charakteristisch, haben tief-dunkel pigmen- 
tiertes Mark, was wir bei dem ungarischen Steppenvieh nicht fin- 
den. Die Wollhaare sind hier bei dem polnischen Rotvieh ein wenig 
spindelförmig. verschmälen sich dagegen bei dem ungarischen Step- 
penvieh allmählich gegen die Haarspitze. 

An der Bauchpartie finden wir in den Wollhaaren große Unter- 
schiede, denn während sie sich bei dem polnischen Rotvieh allmäh- 
lieh gegen die Haarspitze verschmälen. so sind sie bei dem unga- 
rischen Steppenvieh typisch spindelförmig und zwar so, daß diese 
Ausdehnung gleich an der Basis stattfindet. Dieselben Unterschiede 
finden wir in den Wollhaaren der Schwanzspitze aber nur mit die- 
sem Unterschiede, daß hier bei dem ungarischen Steppenvieh diese 
spindelförmige Ausdehnung in der Mitte des Haarlaufes und nicht 
gleich über der Haarwurzel beginnt. 

Das sind die wiehtigsten Unterschiede, zu welchen wir auf 
Grund des noch bis jetzt besprochenen Materials gelangt sind. 


Ergänzung der Tabelle auf S. 704 u. 705. 


Unter „Mittellauf* verstehe ich (wenn sich das Haar von der Basis an nor- 
mal gegen seine Spitze verschmält) den Mittelteil seiner Länge. d. h. die Stelle, 
wo das Haar am breitesten ist, und von da allmählich schmäler wird. Als „die 
größte Ausdehnung des Haarlaufes“ bezeichne ich bei spindeiförmigen Haaren die 
größte Breite der Ausdehnung; z. B. wenn die Wollhaare über der Haut sich 
plötzlich verbreitern und sich erst in ihrem weiteren Laufe gegen die Spitze 
allmählich verschmälen, so verstehe ich unter dem Mitteldurchmesser dieser Aus- 
dehnung die oben erwähnte „größte Ausdehnung des Haarlaufes“. 

Andere Abkürzungen, deren ich mich bedient habe, sind: 

Spürh.—Spürhaar der Oberlippe. Grannh.—Grannenhaar. Wollh.— Wollhaar. 
Aalstr. — Aalstrich. Schwanz. — Schwanzspitze. 

Hier mögen noch die in der Tabelle übergangenen Ziffern folgen. 


Ohrhaare des polnischen Rotviehs. 


Basis Mittellauf Mark Spitze Länge 
Grannh. 0226 0:106 0:026 0.013 13:5 
Wollh. 0.039 0:026 — 0:013 50— 60 
Achselhaare des ungarischen Steppenviehs. 
größte 
Basis Mittellauf Mark Breite Mark Spitze Länge 
Grannh. 0106 0.066 0053 — — 0.006 8‘0—9:0 
Wollh. 0‘026 — — 0046 00353 0006  4:0—6:0 


Alle diese Ziffern sind Durchschnittsziffern von je 15 Messun- 
gen für jede Ziffer und in m/m Skala angegeben. 


Gruppenbildung der Haare. 

Ich gehe jetzt zu einer wichtigen Frage über, nämlich zur 
Gruppenbildung der Haare in der Haut in bezug auf deren Dich- 
tigkeit, auf Gestalt und Dimensionen der Querschnitte und auf die 
in innigem Zusammenhange hiermit stehenae Anzahl der Talgbalg- 
drüsen. 

Die Dichtigkeit d. h. die Anzahl der Haare auf der Oberfläche 
eines em? ist auf den früher besprochenen Partien ganz verschie- 
den und das hängt von der Breite der Verteilung der Haare, wie 
auch von der Dimension des Querschnittes ab. Was den letzten 
Punkt anbelangt, so muß hervorgehoben werden, daß mit der Dicke 
der Haare sich deren Anzahl auf einem em? verringert, obwohl der 
Pelz dichter erscheint. Das ergibt sich klar aus meinen Untersu- 
chungen. und übrigens hat es schon früher G. Schwalbe nachge- 
wiesen (47. S. 552). 


Durchschnittliche Anzahl der Haare auf einem cm’. 
Stirn Bauch Maul kücken Schwanz 
polnisches Rotvieh 2A 18155 1120710117 2a 
ungarisches Steppenvieh 2604 2238 1194 93:6 414 


Augenfällig ist vor allem die größere Anzahl der Haare bei 
dem ungarischen Steppenvieh als bei dem polnischen Rotvieh und 
wir können diese Erscheinung auf den Einfluß des Klimas zurück- 
führen. Nur an der Schwanzspitze ist die Zahl der Haare bei dem 
Steppenvieh viel kleiner; die Erklärung für diese Erscheinung er- 
gibt sich klar aus den Tabellen, wo die Haar-Querschnitte bei dem 


‘uoSunssowuqy G] aygyodun 


uoA uloptzspytugdsydin] puis pun usg»Fodur um ur pürs uaogıZ OV ( 


| | | | 
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6&0.0 | SER — = = | = == 900 0 — — | 1700 — = 3 IMmuUyapsny 917011) 
| | 
6000 |6100 |6100 |E100 |6100 9000 870-0 [9010 280.0 |:600 900-0 | 810.0 | 881-0 ozyıdy 
— 970.0 |610:0 [610.0 |9500 |£T00 | 8800 — |9F0:0 mur 9600 | 990.0 7 Bun 
— |9010 \6°0:0 |gcoo 990.0 620.0 \8600 | - 6600 16.70 | — 8200 |E180 zaw-ı-jopı 
9200 971-0 | 990-0 [970-0 |£600 |680:0 |9YTO |EC0-0 |6200 628.0 680-0 |90T:-0 | C0F-O = Reh 
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704 


DATES 


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705 


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09 | 06 | — 00° ge — 
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6£0-0 = wie = - 
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Bulletin III. 


706 


polnischen und dem ungarischen Vieh zusammengestellt sind. Wei- 
ter unter (S. 707.) lasse ich eine Tabelle der Dimensionen der Quer- 
schnitte folgen, da die ziffernmäßige Zusammenstellung die Ver- 
gleichung erleichtert. 

Die Zahl der Rückenhaare ist bei beiden Rassen fast gleich, 
denn die Differenz von kaum 75 Haaren liegt bei einem solchen 
Material wie das Haar schon innerhalb der Fehlergrenze. 

Das dichteste Haar findet sich bei beiden Rassen an der Stirn 
und am Bauche, dann folgen erst: das Maul, der Rücken und zu- 
letzt der Schwanz. In dieser Folge habe ich auch die Ziffern zusam- 
mengestellt. Die Dichtigkeit der Haare am Bauche illustrieren uns 
am besten die Querschnittstabellen. 


A. Anordnung der Haargruppen. 

Eigentliche Gruppenbildung der Haare finden wir hier an dem 
Maul und an der Stirne nicht, denn sowohl die Grannen- wie auch 
die Wollhaare sind nicht gruppenweise angeordnet, sondern gleich- 
mäßig auf der Hautoberfläche verteilt. Die Anordnung der Haare 
am Bauche möchte ich am besten als ein Übergangsstadium zwi- 
schen der Gruppenbildung an den zwei oben erwähnten Stellen 
und den typischen Haargruppen, bezeiehnen. Das illustriert Fig. 
93 und 94; aus diesen ersieht man, daß bei dem polnischen Rot- 
vieh die Haare zu 2—3 und bei dem ungarischen Steppenvieh noch 
zu mehr angeordnet sind, um welche sich Wollhaare ohne jede 
bestimmte Ordnung gruppieren. Etwas ähnliches sehen wir am 
Rücken des ungarischen Steppenviehs aber mit dem Unterschied, 
daß um ein Grannenhaar etwa 2—5 Wollhaare herumstehen. Da- 
gegen ist die Verteilung der Haare am Rücken des polnischen 
Rotviehs ganz ordnunglos. 

Eine regelmäßige Verteilung ist am Schwanze zu finden, wo 
alle Haare reihenweise quer zur Länge des Schwanzes stehen. Hier 
überwiegen vor allem die Haare der Schwanzspitze von typisch 
ovalem Querschnitt zwischen welchen die Grannen- und Wollhaare 
in Reihen angeordnet liegen. Bei dem ungarischen Steppenvieh ist 
das Haar viel schütterer (vide Tabelle S. 703.). 


Die Querschnitte. 
Trotzdem ich keine Unterschiede in den Haardurchschnitten an 
analogen Kürperstellen bei den zwei Rassen gefunden habe, so 


707 


muß ich doch: a) bei den Unterschieden in der Form der Quer- 
schnitte an verschiedenen Köperstellen eines Individuums, b) bei 
den Unterschieden in den Abmessungen dieser Querschnitte ein 
wenig verweilen. 

Die nachstehende Tabelle gestattet eine klare Übersicht der 
Querschnitte, deren Beschreibung auch unten folgt. 


Der Durchmesser der Haardurchschnitte. 


| Maul Srtaierın Rücken 
| | | 
| à | | | 
| = SI . | . 
= SEEN TA | = | = 
PAS = = | Grannenh. | = | Grannenh. = 
He) oo © 
= £ Sr S 
A (ds) | > | = | = 
| | 
ou | a/a b/b | oval | a/a b/b | oval | 
| || 


polnisches | 5.175 | 0-099 | 0:036 | 0:066 | 0-086 | 0-026 | 0:081 | 0:126 | 0.02% 
Rotvieh | | | 


ungariches | 0.159 | 0-093| 0:087| 0.066 | 0:079 | 0-026 | 0079 | 0:099 | 0:026 
Steppenvieh | | | 


Differenz | 0:023 | 0:006 | 00011 — | 0007 — | 0:002! 0:027 | 0:002 
| | | | | 
Bauch | Schwanz 
AR 
Grannenh. | = | Grannenh. | = 
non © 
| = I = 
| a/a | b/b | oval | a/a | b/b | oval 
ae 0066. 0:115 | 0:033 0.066 | 0'086 | 0 026 
otvieh | | 
a 0:053 | 0:077 0021 0-066 | 0079 | 0.026 
Steppenvieh | | | 
Differenz | 0013 0.038 ..0012| — | 0007| — 


Unter a/a verstehe ich den kürzeren und unter b/b den länge- 
ren Durchmesser der Ellipse. 


Maul. Sowohl die Spür- wie auch die Grannen- und Woll- 
haare müssen wir bei beiden Rassen im Querschnitt als oval anse- 
hen. Dagegen ergeben sich Unterschiede zwischen den Haargruppen 
und den Rassen aus den Ziffern-Differenzen. In den Spürhaaren 


708 


des polnischen Rotviehs beträgt der Durchmesser des Querschnittes 
0'175 mm, bei dem ungarischen Steppenvieh 0152 mm, die Diffe- 
renz also 0'023 mm. Berücksichtigt man, wie klein die Dimensio- 
nen sind, so wird die scheinbar geringe Differenz als ein wichtiges 
Unterscheidungsmerkmal gelten müssen. In den Dimensionen der 
Grannen- und Wollhaare (jedes für sich genommen) finden wir kei- 
nen nennenswerten Unterschied. 

Ich mache aber schon jetzt auf die größere Haardicke beim 
polnischen Rotvieh im Gegensatz zu dem ungarischen Steppenvieh 
aufmerksam, was übrigens später alle Ziffern stets beweisen werden 
und was ich bereits früher bei der Besprechung der Spürhaare 
erwähnt habe. Als Illustration mögen spezielle Ziffern in der Ta- 
belle S. 707 dienen. 

Stirn. Die Grannenhaare haben hier sehr schwach elliptischen. 
bei dem ungarischen Steppenvieh fast ovalen Querschnitt, da die 
Differenz der beiden Durchmesser kaum 00:3 mm und bei dem 
polnischen Rotvieh 0:02 mm beträgt. Die Prävalenz spricht wieder 
zugunsten der letzten Rasse. Die Wollhaare sind hier sehr fein 
und deren Querschnitte bei beiden Rassen gleich. Dieselbe Größe des 
Querschnittes (0'026) findet sich überall in den Wollhaaren außer 
am Maul und am Schwanz. 

Rücken. Die Grannenhaare des polnischen Rotviehs sind hier 
im Querschnitte stark elliptisch, so daß die Differenz der beiden 
Durchmesser 0045 und bei dem ungarischen Steppenvieh nur die 
Hälfte, d. i. 0:02 beträgt. Die Wollhaare sind fast oval, 0‘024—0-026 
mm im Durchmesser. 

Bauch. Dasselbe charakteristische Merkmal wie für die Gran- 
nenhaare am Rücken finden wir auch hier, sowohl in den Dimen- 
sionen, wie auch in den Unterschieden bei beiden Rassen. Nur sind 
die Wollhaare des polnischen Rotviehs dieker, da ihr Durchmesser 
0:033 mm beträgt. Wenn wir jetzt Fig. 93, 94. betrachten, so fällt 
uns vor allem die Dichtigkeit der gruppenweisen Anordnung der 
Haare auf, was übrigens am bestem die Tabelle S. 703. illustriert. 

Schwanz. Die Haare der Schwanzspitze sind bei dem polni- 
schen Rotvieh größtenteils elliptisch (Fig. 95.), aber es finden sich 
auch oft solehe Haare die im Querschnitte fast oval erscheinen, 
deshalb beträgt auch die Differenz der beiden Durchmesser nur 
0:019, d. i. fast 001 mm. Dagegen ist bei dem ungarischen Step- 
penvieh das Haar an dieser Stelle typisch elliptisch, die Differenz 


109 


beträgt 0'084. Im Vergleich mit dem polnischen Rotvieh haben 
wir hier einen Unterschied von 0'064 mm (Fig. 96). 

Die Wollhaare sind bei dem polnischen Rotvieh um 0-02 mm 
dicker als die des ungarischen Steppenviehs und müssen bei den 
zwei Rassen als oval bezeichnet werden. 


Das Klima. 

Trotzdem wir bereit sind, den Einfluß des Klimas als unwider- 
legliche Tatsache anzunehmen, so ist es doch nicht leicht, den Zu- 
sammenhang zwischen Wirkung und Folge zu zeigen. Deshalb 
werde ich auch bei der Besprechung der Folgeerscheinungen des 
Klimas für diese streng wissenschaftliche Begründung suchen, oder 
wo dies nicht angeht, die Schlüsse als wahrscheinlich und nicht 
als zwingend hinstellen. Jedenfalls können wir als sicher annehmen, 
daß das Klima ebenfalls mittelbar, wenn schon nicht unmittelbar, 
auf die Haut und die Haare einen Einfluß ausübt. 

Schwalbe stellt in seinen Ausführungen über den Einfluß des 
Klimas die Behauptung auf, „.... daß man dem Winterkleid der 
nordischen Säugetiere eine größere Dichte des Pelzes zuschreibt“. 
Zur Begründung dieser Behauptung führt er seine eigenen Beoback- 
tungen an und (l. e. S. 547.) schreibt, daß das Hermelin (an dem 
er seine Untersuchungen durchgeführt hat) im Winter und gegen 
das Ende des Aprils (d. h. nach der Frühlingshaarwechsel) die gleiche 
Anzahl von Haaren hat, daß aber das Haar „in den eigentlichen 
Haarwechsel-Perioden“ dichter ist, weil in dieser Jahreszeit „zwei 
Generationen, also eine doppelte Anzahl von Haaren“ nebeneinan- 
der bestehen. Ich will hier nur noch bemerken, daß das Material, 
dessen ich mich bediente, aus den Wintermonatem und nicht aus 
der Haarwechselperiode stammte, also nur eine Haargeneration hatte. 

Ferner finden wir bei Schwalbe folgende Bemerkung (l. e. S. 
552): „.... wenn nun diese größere Dichtigkeit nicht durch eine 
größere Zahl von Haaren bedingt ist, so kann sie durch größere 
Länge und Dicke der einzelnen Haare erreicht werden“. Ich zi- 
tiere dies desnalb, da ich nach meinem Untersuchungen nicht nur 
eine volle Bestätigung für G. Schwalbes Behauptung gefunden habe, 
sondern sie auch dahin verallgemeinern kann, daß die „Dichtigkeit“ 
des Pelzes bei einem und demselben Tiere im Winter sich von dem 
Sommerkleid nur durch Dieke und Länge der einzelnen Haare 
und nicht durch Dichtigkeit unterscheidet, ferner daß diese Er- 


710 


scheinung nicht nur bei einem und demselben Exemplar in ver- 
schiedenen Jahreszeiten, sondern auch bei Tieren einer und dersel- 
ben Gattung, die in verschiedenen Klimaten leben, zutage tritt. 
Dies geht auch aus den früher angeführten Ziffern und Tabellen 
(S. 707) klar hervor. 

Zur besseren Begründung meiner Behauptung über die klima- 
tischen Unterschiede gebe ich eine Tabelle von zwei metereologi- 
schen Stationen (Mitrovica und Pancsowa) aus Süd-Ungarn, die im 
Bezirke von Peterwarde liegen und von wo mein Untersuchungs- 
material stammt, und in Anschluß daran auch noch die klimatischen 
Ziffern von Wadowice und Zywiec. (Die Stadt Kety liegt in der 
Mitte zwischen diesen zwei Stationen). 

Aus der Tabelle (S. 710) ersieht man, daß die Temperatur in 
Ungarn viel wärmer ist und daß nur die Wasserniederschläge in 
Süd-Galizien (Kety) um 22035 m/m höher sind. 


Petrovaradin-Kety :). 


Mittelere Menge 


Mu np Wasserniederschläge in m/m 
| im Winter (Dezemb. | Jährlich | im Winter (Dezemb. || Jakslich 
Jan. Febr.) | Jan. Febr.) 

m — ———— - = = — = — — ZZ 
Mitrovica 2502 | +117 | 46:3 697°5 
Pancsova | — 0:52 + 11:5 | 422 | 5540 
Wadowice — 0:38 +91 | 262 578'8 

Zywiec | — 0:05 I con) 34.9 11102 
rächen ee]. ee | md Si nr SE 

7 SU —+- 0:36 | +116 | 44:2 | 6252 

Mitteltemp. fü | 8 20- 
ne = | +88 | 30:5 8455 
| 
Differenz | 1.015 +28 | 13:7 220:3 


1) 1. A. M. Kor. Orszägo. Metereolögiai és füldmägnessegi intézet Evkönyvei. 
Budapest. 
2. Materyaly do klimatografii Galieyi. Komisya fizyograficzna Akademii 
Umiej. Krakow. 


711 


Bezüglich des klimatischen Einflusses auf die Dicke der Haut 
habe ich folgende Maße in den Querschnitten in mm erhalten: 
(E = epidermis; C — Stratum corneum; M = Stratum Malpighii). 


73 FR FRERE Fes FI = 
ns 0-11 0:0199 0:088 | 0:06 | 0028 0039 0:051 | 0:0199) 0:031 


| 
ungarisches | 946 0.026 | 0136 01 | 0028| 0-077 | 0:065 | 0‘0166| 0:049 | 
Steppenvieh | | 


Schwanz 


Bel EM te EN 


pomischos | 0.065 | 0013| 0.051 | 0098| 0:022 | 0:076 


ungarisches | 5.072 | 0-011 0061 0138| 0:053 | 0-085 
Steppenvich | | 


Wir sehen also, daß bei dem ungarischen, in einem wärmeren 
Klima lebenden Steppenvieh sich eine dickere Epidermis mit Prä- 
valenz des Stratum Malpighii findet. Dieselbe Tatsache hat Schwalbe 
bei dem Hermelin im Winter und Sommer gefunden. Er sagt (l. e. 
S. 562/35.) ,.... eine größere Dicke der Epidermis beim Sommer- 
hermelin kommt auf Rechnung des Stratum Malpighii*. 

Zum Schluß seien mir noch einige Worte über die Talgbalg- 
drüsen (gland. seb.) gestattet. Charakteristisch ist deren Anzahl, 
welche bei dem ungarischen Steppenvieh im Vergleich mit dem 
polnischen Rotvieh weitaus größer ist, d. h. daß das Haar der Süd- 
rassen mehr fettig ist. Auffallend ist endlich die verhältnismäßig 
sehr geringe Zahl der Talgdrüsen, oder besser gesagt, deren Man- 
gel in der Sehwanzpartie, und nur hier finden wir — was die An- 
zahl anbelangt — eine Prävalenz bei dem polnischen Rotvieh. 


Wenn spezielle Studien über die Behaarung des Rindes befrie- 
digend behandelt werden sollen, so müßte das Haar in den vier 
Jahreszeiten untersucht werden, denn nur in diesem Falle wäre das 
Studium erschöpfend. Meiner Meinung nach dürfte man sich nicht 


112 


nur auf die von mir bearbeiteten Kürperpartieen beschränken, denn 
wenn jemand sich einmal für Untersuchungen über Wachstum und 
Entwicklung der Haare bei dem Rinde von der embryonalen Ent- 
wicklung angefangen interessiert, so ist er gezwungen auch die 
Behaarung der Füße zu untersuchen. Ich will hier nur kurz be- 
merken, daß das Wachstum der Haare, so viel ich es an gewor- 
fenen Kälbern gesehen habe, zentrifugal ist. Es steht hier aber 
wieder der Kostenpunkt im Wege. 

Und im allgemeinen muß es befremden, daß bis jetzt niemand 
spezielle Studien über Wachstum, Bau, Art der Haare u. s. w. beim 
Rind am ganzen Körper überhaupt in Angriff genommen hat, da 
doch über Viehzucht so viel gesprochen und geschrieben wird. 


Resultate meiner Untersuchungen. 

An verschiedenen Körperteilen des Rindes (— untersucht wur- 
den hier nur zwei Rassen: das polnische Rotvieh und das ungari- 
sche Steppenvieh —) ist das Haar an einem und demselben Indi- 
viduum verschieden. Zwischen den beiden Rassen finden wir aie 
wichtigsten Unterschiede in den Wollhaaren des Rückens, des Bau- 
ches und des Schwanzes, ferner in den Haaren des Aalstriches, der 
Schwanzspitze und in den Grannenhaaren des Rückens. 

Der Querschnitt der Haare ist beim polnischen Rotvieh — un- 
abhängig von der Stelle — größer als bei dem ungarischen Steppen- 
vieh, was ich als Folgeerscheinung des Klimas hinzustellen geneigt 
bin. Die Differenzen in der Form der Haarquerschnitte sind zwi- 
schen den beiden Rassen verschwindend gering. 

Die Haargruppenbildung oder unregelmäßige Verteilung aller 
Haare an einer Körperpartie finden wir bei beiden Rassen gleich, 
mit Ausnahme des Rückens ; bei dem ungarischen Steppenvieh 
nämlich sehen wir, daß um ein Grannenhaar etwa 2—5 Wollhaare 
herumstehen. Dagegen ist beim polnischen Rotvieh die Verteilung 
der Haare am Rücken ganz ordnunglos. 

Die Epidermis-Schicht ist dieker bei dem ungarischen Steppen- 
vieh infolge der Prävalenz des Stratum Malpighii. 

Talgbalgdrüsen (gland. sebac.) finden wir in größerer Anzahl 
bei dem ungarischen Steppenvieh, d. h. daß das Haar des polnischen 
Rotviehs weniger fett ist. Nur am Schwanze, wo überhaupt die 
Talgdrüsen in sehr geringer Anzahl vorhanden sind, finden wir 
sie in größerer Anzahl beim polnischen Rotvieh. 


713 


Die Anzahl der Haare auf der Oberfläche eines em? ist bei dem 
ungarischen Steppenvieh viel größer, als bei dem polnischen Rot- 
vieh, d. h. daß dieses letztere eine weniger dichte Behaarung trägt. 


Diese Arbeit habe ich in dem Veterinär- und Mikrobiologi- 
schen Institute des Herrn Prof. Dr. J. Nowak in Krakau ausgeführt, 
dem ich für die mir freundlich gegebene Erlaubnis, in seiner 
Anstalt zu arbeiten, an dieser Stelle meinen besten Dank ausspre- 
che. Ich fühle mich auch zur Dankbarkeit gegen Herrn Dr. Kania 
verpflichtet, der mich in diesem Institute mit größter Bereitwillig- 
keit genauer in die Technik der Histologie eingeführt und während 
dieser Arbeit nicht selten mit seinen geschätzten Ratschlägen in 
zuvorkommender Weise beigestanden hat. 


Erklärung der Tafeln !). 


Tafel XXII Polnisches Rotvieh — Maul. Fig. 1—3. Spürhaare; Fig. 4, 5. Gran- 
nenhaare: Fig. 6—8. Wollhaare. 

Tafel XXII. Ungarisches Steppenvieh — Maul. Fig. 9, 10. Spürhaare; Fig. 11, 
12. Grannenhaare; Fig. 13—15. Wollhaare. 

Tafel XXII. Polnisches Rotvieh — Stirn. Fig. 16, 17, 21. 22. Grannenhaare; 
Fig. 20. ein wachsendes Haar in der Haut steekend; Fig. 18, 19. Wollhaar. 

Tafel XXII. Ungarisches Steppenvieh — Stirn. Fig. 23—26. Grannenhaare; 
Fig. 27—29. Wollhaare. 

Tafel XXIII. Polnisches Rotvieh — Rücken. Fig. 30. die wellenartige Drehung 
der Haare des Aalstriches (nat. Größe); Fig. 31—33. das Haar des: Aal- 
striches; Fig. 42. Grannenhaare; Fig. 37—38. Wollhaare. 

Tafel XXIII. Ungarisches Steppenrieh — Rücken. Fig. 39—41. das Haar des 
Aalstriches; Fig. 42. Grannenhaar; Fig. 43—45. Wollhaare, 

Tafel XXIIL Polnisches Rotvieh — Bauch. Fig. 46 — 49. Grannenhaare; Fig. 
50—55. Wollhaare. 

Tafel XXIIl. Ungarisches Steppenvieh — Bauch. Fig. 56, 57. Grannenhaare; 
Fig. 58—65. Wollhaare. 

Tafel XXIV. Polnisches Rotwieh— Schwanz. Fig 64—65. Haare der Schwanz- 
spitze; Fig. 66, 67. Grannenhaare; Fig. 68-70. Wollhaare. 

Tafel XXIV. Ungarisches Steppenvieh — Sehwanz. Fig. 71-74. Haare der 
Schwanzspitze; Fig. 75, 76. Grannenhaare; Fig. 77—80. Wollhaare. 


1) Alle Tafeln von XXII— XXIV. Fig. 1—92 (inkl.) sind von Mazerations- 
Präparaten mit 875 facher Vergrößerung gezeichnet. Reicherts Okular und Ob- 
jektiv Nr. 3. 

Die Tafeln XXV. Fig. 93—96 sind von Zelloidin-Präparaten mit 30 facher 


D] 


Vergrößerung gezeichnet. Reicherts Okular Nr. 3. und Lupe. 


114 


Tafel XXIV. Ungarisches Steppenvieh — A chsel. Fig. 81, 82. Grannenhaare; 
Fig. 88—85. Wollhaare. 

Tafel XXIV. Polnisches Rotvieh — Ohr. Fig. 86 — 88. das Haar der inneren 
Ohrmuschel; Fig. 89. Grannenhaare; Fig. 90—92. Wollhaare. 

Tafel XXV. Polnisches Rotvieh — Bauch. Fig. 93. Haargruppenbildung. 

Tafel XXV. Ungarisches Steppenvieh — Banch. Fig. 9% Haargruppenbildung. 

Tafel XXV. Polnisches Rotvieh— Schwanz. Fig. 95. Haargruppenbildung. 

Tafel XXV. Ungarisches Steppenvieh — Schwanz. Fig. 96. Haargruppenbildung. 


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Nakladem Akademii Umiejetnosci. 


Pod redakcya 
Sekretarza Wydzialu matem.-przyrod. Jözefa Rostafinskiego. 


Kraköw. 1906. — Drukarnia Uniwersytetu Jagiellonskiego, pod zarzadem J. Filipowskiego. 


19 Pazdziernika 1906. 


x 


11 


_ PUBLICATIONS DE L'ACADEMIE - 
|. , 1878 1902 


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ant "Cracov. ed. Piekosinski et Szujski. 10 k. — Vol. V, VII, Cod. diplom. civitatis Cracov. 
ed. Piekosiñski. 20 k. — Vol. VI, Cod. diplom. Vitoldi # Prochaska. zo k. — Vol. XI, Index 
actorum saec. XV ad res publ. Poloniae spect. ed. Lewicki. 10 k. — Voi. XIII, Acta capitulo- 
rum (1408— 1530) ed. B. Ulanowski. 10 k. — Vol, XV, Rationes curiae Vladislai Jagellonis et 
Hedvigis, ed. Piekosifiski. 10 k. 

Scriptores rerum Polonicarum, in 8-vo, 11 (I—IV, VI—VII, X, XI. 
£V, XVI, XVII) volumes. — 162 k. - 

Vol. I, Diaria Comitiorum Poloniae 1548, 1553, 1570. ed. Szujski. 6 k. — Vol, Il, Chro- 
nicorum Barnardi Vapovii pars posterior ed. Szujski. 6 k. — Vol. III. Stephani Medeksza com: 
mentarii 1654 — 1668 ed. Seredyñski: 6 k. — Vol. VII, X, XIV, XVII Annales Domus profes- 
sae SJ. Cracoviensis ed. Chotkowski. 14 k. — Vol. XI, Diaria Comitiorum R. Polon. 1587 ed 


A. Sokolowski 4 k. — Vol. XV. Analecta Romana, ed. J. Korzeniowski. 14 k. — Vol. XVI. 
\ Stanislai Temberski Annales 1647—1656, ed. V. Czermak. 6 k. 


Collectanea ex archivo Collegii historici, in 8-vo, 8 vol. — 48 k. 
Acta historica res gestas Poloniae illustrantia, in 8-vo imp., 16 vo- 


umes, — 150 k. 


Vol. I, Andr, Zebrzydowski, episcopi Vladisl. et Cracov, epistolae ed. Wislocki 1546— 
1553. so k. — Vol. U, (pars 1. et 2.) Acta Joannis Sobieski 1629— 1474, ed. Kluczycki. 20 k, — 


Vol. 111, V, VII, Acta Regis Joannis III (ex archivo Ministerii rerum exterarum Gallici) 1674— 
r683 ed. Waliszewski. 30 k. — Vol. IV, IX, (pars 1. et 2.) Card. Stanislai Hosii epistolae 
1525—1558 ed. Zakrzewski et Hipler. 30 k. - Vol. VI, Acta Regis loannis III ad res expedi- 
tionis Vindobonensis a. 1683 illustrandas ed. Kluczycki. 10 k. — Vol. VIII (pars 1. et 2.), XII 
(pars ı. et 2.), Leges, privilegia et statuta civitatis Cracoviensis 1507 - 1795 ed. Piekosiñski. 40 k. 


Vol. X, Lauda conventuum particularium terrae Dobrinensis ed. Kluczycki. 10 c. — Vol. XI, 
Acta Stephani Regis 1576— 1586 ed. Polkowski. 6 k. 
Monumenta Poloniae historica, in 8-vo imp., vol. III — VL — 102 k. 


Acta rectoralia almae universitatis Studii Cracoviensis inde ab anno 


MCCCCLXIX, ed. W. Wislocki. T. I, in 8-vo. — 15 k. 


»Starodawne prawa polskiego pomniki.e Anciens monuments du droit polonais 
in 4-to, vol. IX. — 72 k. 

Vol. II, Libri äudic. terrae Cracov. saec. XV, ed. Helcel. 12k, — Vol. III, Correc- 
tura statutorum et consuetudinum regni Poloniae a. 1532, ed. Bobrzyfiski. 6 k. — Vol. IV, Sta- 
tuta synodalia saec. XIV et XV, ed. Heyzmann. 6 k. — Vol. V, Monumenta literar. rerum pu- 
blicarum saec. XV, ed. Bobrzynski. 6 k. — Vol. VI, Decreta in iudiciis regalibus a. 1507 — 1531 
ed. Bobrzyfiski. 6 k. — Vol. VII, Acta expedition. bellic. ed. Bobrzyñski, Inscriptiones cleno- 
diales ed. Ulanowski. ız k. — Vol. VIII, Antiquissimi libri iudiciales terrae Cracov. 1374— 
1400 ed. Ulanowski. /16 k. — Vol. IX, Acta iudicii feodalis superioris in castro Golesz 1405— 


1546. Acta iudicii criminalis Muszynensis 1647— 1765. 6 k. — Vol. X, p. x. Libri formularum 


saec. XV ed. Ulanowski. 2 k. 
Volumina Legum. T. IX, 8-vo, 1889. — 8 k. 


Sciences mathématiques et naturelles. 


vPamietnik.e /Memoires/, in 4-to, 17 volumes (1I—X VIII, 178 planches, vl. | 
épuisé). — 170 k. 

»kRozprawy i ds es z posiedzen.« /Séances et travaux), in 8-vo, 4X vol. 
(319 planches). — 376 k 

»Sprawozdania Lot fizyogralicznej.«e /Comptes rendus de la Commission de 
physiographie), in 8-vo, 35 volumes (III. VI — XXXIII, 67 planches, vol I. I. IV. V. 
épuisés). — 274 k. 50 h. 

»Atlas geologiczny Galicyi.«e /Allas géologique de la Galicte), in fol., 12 livrai- 
sons (64 planches) (à suivre). — 114 k. 80 h. 

»Zbiér wiadomosci do antropologii krajowej.e /Comptes rendus de la Commission 
d'anthropologie), in 8-vo, 18 vol. II—XVIIL (100 pl., vol. I épuisé). — 125 k. 

»Materyaly antropologiczno- archeologiczne i etnoyraficzne.e (Matériaux anthro- 
pologiques, archéologiques et ethnographiques), in 8-vo, vol. I—-V, (44 planches, 10 cartes 
et 106 gravures). — 32 k. 


Swietek J-, >Lud nadrabski, od Gdowa po Bochnig.« /Les populations riveraines 
de la Raba en Galicte), in 8-vo, 1894. — 8 k. Görski K., >Historya piechoty polskiej« 
(Histoire de l'infanterie polonaise), in 8-vo. 1893. — 5/k. 20 h. »Historya jazdy pol- 
skieje (Zistoire de la cavalerie polonaise), in 8-vo, 1894. — 7 k. Balzer O., >Genea- 
logia Piastéw.e (Généalogie des Piasts), in 4-to, 1896. — 20 k. Finkel L., »Biblio- 
grafia historyi polskiej.« (Bibliographie de Phistoire de Pologne) in 8-vo, vol. Let H 
p- ı—2, 1891—0. — 15 k. bo h. Dickstein S., »Hoëne Wroñski, jego " iyeie i dzie- 
la.« (Hoine Wronski. sa vie et ses oeuvres), lex. 8-vo, 1800. — 8 E Federowski M. 
»Lud bialoruskie (Z’Zihnographie de la Russie Blanche), in 3-vo, vol. I—U. 1897. 
13. k. » 


»Rocznik Akademii.« (Annuaire de l'Académie), in 16-0, 1874—1898 25 vol. 
1873 épuisé) — 33 k. 60 h. 

»Pamietnik 15-letniej dzialalnosci Akademii.« /Memoıre sur les travaux de !’Aca- 
aemie 187;—1888). 8-vo, 1889. — 4 k, 


\ 


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N° 8. OCTOBRE. 1906. 


BULLETIN INTERNATIONAL 


DE L’ACADEMIE DES SCIENCES 


DE CRACOVIE. 


CLASSE DES SCIENCES MATHEMATIQUES ET NATURELLES. 


ANZEIGER 


; DER 
AKADEMIE DER WISSENSCHAFTEN 


IN KRAKAU. 


MATHEMATISCH - NATURWISSENSCHAFTLICHE CLASSE. 


” CRACOVIE 
IMPRIMERIE DE L’UNIVERSITE 
1906, 


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nd 


+ 
L'ACADÉMIE DES SCIENCES DE CRACOVIE A ETE FONDEE EN 1873 PAR 


S. M. L'EMPEREUR FRANÇOIS JOSEPH I. 


PROTECTEUR DE L'ACADÉMIE : 
SA: L L’ARCHIDUC FRANÇOIS FERDINAND D’AUTRICHE:ESTE. 


VIcE-PROTECTEUR : S. E. M. JuzrEN DE DunaJEwski. 


PRÉSIDENT: S. E. M. LE cOMTE STANISLAS TARNOWSKI. 


SECRÉTAIRE GENERAL: M. BoLESLAS ÜLANOWBKRI. 


EXTRAIT DES STATUTS DE L’ACADEMIE: 


($ 2). L’Academie est placée sous l’auguste patronage de Sa Majesté Impériale 
Royale Apostolique. Le protecteur et le Vice-Protecteur sont nommés par S. M. 
l’Empereur. 

($ 4). L'Académie est divisée en trois classes: 

a) classe de philologie, 
b) classe d’histoire et de philosophie, 
c) classe des Sciences mathématiques et naturelles. 
($ 12). La langue officielle de l’Académie est la langue polonaise. 


IN 

Depuis 1885, l’Académie publie, en deux series, le „Bulletin international“ 

qui paraît tous les mois, sauf en août et septembre. La première série est consacrée 
aux travaux des Classes de Philologie, d'Histoire et de Philosophie. La seconde est 
consacrée aux travaux de la Classe des sciences mathématiques et naturelles. Chaqne 
série contient les procès verbaux des séances ainsi que les résumés, rédigés en fran- 


2 


gais, en anglais, en allemand ou en latin, des travaux présentés à ’Academie. 


Le prix de l’abonnement est de 6 k. = 8 fr. 
Les livraisons se vendent séparément à 80 h. = 90 centimes. 


Publié par l’Académie 
sous la direction de M. Joseph Rostafifiski, 
Sécretaire de la Classe des Sciences mathématiques et naturelles. 


Nakladem Akademii Umiejetnoßei. 
Kraköw, 1906. — Drukarnia Uniwersytetu Jagiellonskiego pod zarzadem J. Filipowskiego. 


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BULLETIN INTERNATIONAL 
DE L'ACADÉMIE DES SCIENCES DE CRACOVIE. 


CLASSE DES SCIENCES MATHÉMATIQUES ET NATURELLES. 


No 8. Octobre 1906. 


Sommaire: 44. M. G. SMOLENSKI. Le Sénonien inférieur de Bonarka. I. Les 
Céphalopodes et les Inocéraminés. . 
45. MM. J. MERUNOWICZ et J. ZALEWSKI. Sur la réduction des dérivés 
de la matière colorante du sang par Zn et HCl. 
46. M. M. RACIBORSKI. Sur l'assimilation des composés d’azote par les 
champignons. 


Séance du lundi 15 Octobre 1906. 
PRésibeNce DE M. K. OLSZEWSKI. 


44. M. GEORGES SMOLENSKI. Dolny senon w Bonarce. I. Glowonogi i ino- 
ceramy. (Das Untersenon von Bonarka. I. Cephalopoden und 


Inoceramen). (Le Senonien inférieur de Bonarka. I. Les Céphalopodes et 
les Inocéraminés). Mémoire présenté par M. J. Niedéwiecki m. c. 


(Planche XXVI, XXVII, XX VIII). 


Zwischen Bonarka und Wola-Duchacka — etwa zwei km süd- 
lich von Podgörze bei Krakau — befindet sich ein großer Steinbruch, 
der das Material für die nahe Zementfabrik in Bonarka liefert. Die 
hier aufgeschlossenen Kreidemergel wurden längst als südlichstes 
Vorkommen der außerkarpatischen Kreide der Gegend von Krakau 
bekannt. Zareczny erwähnt sie in seiner vortrefflichen Arbeit!), er 
schreibt ihnen ein senones Alter zu — ihr paläontologischer Inhalt 
ist aber bisher nicht geprüft worden. 

Petrographisch zerfallen die hier vorkommenden Kreidebildun- 
gen in drei Teile. Zuoberst liegt weißer, harter Kreidemergel 
(die sog. ,Opoka“) mit Belemnitella mucronata, der im Steinbruch 
zwar nicht vertreten ist, dessen Reste aber in der Nähe und auf 
den Schutthalden leicht zu finden sind. Unter ihm befindet sich 
ein — im Steinbruch 2—3 m mächtiger — grau-gelblicher Mergel 
mit Actinocamax quadratus. Diesen unterlagert endlich ein grünli- 
cher oder brauner, etwas sandiger Glaukonitmergel (bis 4 m stark). 


1) 1894. Atlas Geologiezny Galicyi. Zeszyt III. Tekst str. 177. 
Bulletin III. 1 


118 


Das Liegende bildet jurassischer Felsenkalk, auf welehem man 
hie und da spärliche Reste von quarzigem Konglomerat bemerken 
kann. 

Die beiden erstgenannten Mergelkomplexe bieten in paläontolo- 
gischer Hinsicht weniger Interesse, da sie den beiden schon bei 
Krakau bekannten Senonstufen entsprechen, nämlich der Mukrona- 
ten- und der Quadratenkreide. Es bleiben die glaukonitischen Mer- 
gel. Sie enthalten eine reiche Fauna. Wir haben hier: Fischschuppen 
und Fischzähne (Oxyrhina, Ptychodus, Lamna, Notidanus ete.); 
unter den Cephalopoden sehr zahlreiche Belemniten und einige 
große aber sehr schlecht erhaltene Ammoniten; — Muscheln (am 
häufigsten die Inoceramen); — Brachiopoden, Schnecken (vorwie- 
gend Pleurotomariensteinkerne); — unter den Krinoiden schöne 
Marsupitenexemplare, — Seeigel (Ananchytes und Micraster), — 
endlieh Wurmspuren und zahlreiche Korallen und Schwämme. 

Da ich vor allem ein stratigraphisches Ziel vor Augen hatte, 
habe ich mich zuerst diesen Versteinerungsgruppen zugewandt, 
welche viele Leitfossilien enthalten und deshalb besonders geeignet 
sind, eine Grundlage stratigraphischer Spekulationen zu bilden. Hier 
sind es die Cephalopoden (und zwar fast ausschließlich die Belem- 
niten, da die Ammoniten wegen schlechten Erhaltungszustandes 
größtenteils undefinierbar sind) und die Inoceramen. Die so zusam- 
mengestellte Fossilienliste sieht folgendermaßen aus: 


Actinocamax veras 

westfalicus 
westfalicus-granulatus 
granulatus 
granulatus-quadratus 

, quadratus typ. !) 

var. gracilis 
var. ampullacaea 


»” „ 


” » 
Inoceramus involutus 


Haenleini 
Braneoi 
robustus n. sp. 
crassus (2) 


» 
” 
»” 


»” 


1) Act. quadratus kommt nur in den obersten Schichten des Glaukonitmer- 
gels vor; sein eigentlicher Sitz sind die höher liegenden grauen Mergel. 


119 


Inoceramus crassus var. planior v. n. 
Cuvieri var. eripsioides (7) 
> lobatus 

: r var. cancellata 

4 lingua 
Cracoviensis n. sp. 
Cripsi var. typica 

L » var. regularis 
. » var. decipiens 
» var. alata. 


Dazu kommt noch: Marsupites ornatus, und der einzige definier- 
bare Ammonit: Pachydiscus dülmensis. 

Die Formen, die ich als Pachydiscus dülmensis Schlüter sp. be- 
stimmt habe, sind stark involut und sehen aufgebläht aus. Die Maxi- 
malbreite der Umfänge liegt dem Nabel näher als dem Rücken 
und ist etwas größer als ihre Höhe. Der Nabel ist klein und tief, 
die Rippen etwas nach vorne gekrümmt. Die Größe des besterhal- 
tenen Exemplares von Bonarka entspricht ganz den Angaben von 
Schlüter !), sein Aussehen dagegen erinnert mehr an die Abbildun- 
gen von Grossouvre?). Wie bei diesen sind hier die Rippen auch 
an den Steinkernen sichtbar. 

Actinocamax verus Miller (Taf. XXVI. Fig. 1—6.) erscheint in 
Bonarka in zwei Formen, einer schlanken und einer keulenartigen, 
zwischen denen es aber Übergänge gibt. Die keulenförmige kann 
als Typus betrachtet werden. Die Länge des Rostrums beträgt 
ca 34 mm, die Maximaldieke befindet sich in 2 Höhe von oben 
gemessen. Infolge der seitlichen Depression ist die Keulenform 
dorsoventral besonders ausgeprägt. Ein durchschnittliches Exem- 
plar hat, dorsoventral gemessen, eine Maximaldicke von 6 mm, lateral 
4 mm. Das Alveolarende hat sich in keinem Fall erhalten. Es ist 
gewöhnlich stumpf (,actinocamaxartig“) abgestutzt (Fig. 5.), manch- 
mal aber kommt eine Abschälung vor, wodurch das Rostrumende 
eine konusartige, spitze Form bekommt (Fig. 3.). Die Oberflächen- 
verzierung (bei Schlüter gut abgebildet) ist besonders am obersten 


1) 1872. Schlüter: Cephalopoden der oberen deutschen Kreide. Paläontogr. 
XXI. 8.52. ; 
2) 1893. A. de Grossouvre: Recherches sur la craie sup. Vol. II: Les Ammo- 
nites de la craie supérieure. S. 199. Taf. XX. Fig. 1. 2. 
1* 


720 


Drittel des Rostrums sichtbar. Ich halte diese feine Runzelung für 
das wichtigste Merkmal beim Unterscheiden der schlanken Form 
des Act. verus von den jungen Belemniten anderer Gattungen 
(z. B. Act. westfalieus). 

Actinocamax westfalicus Schlüter (Taf. XXVI. Fig. 7—9.) befin- 
det sich in Bonarka nur in den untersten Schichten des Glauko- 
nitmergels. Seine Form und Größe!) stimmt gut mit den Angaben 
von Schlüter 2), Moberg 3) und Stolley *). Er ist glatt, höchstens sehr 
schwach granuliert. Deutliche Granulation halte ich für ein Sym- 
ptom der Annäherung an den verwandten und jüngeren Act. gra- 
nulatus 5). Als das wichtigste Markmal der Gattung betrachte ich 
hier (wie bei der ganzen phylogenetischen Reihe westfalicus - gra- 
nulatus-quadratus) nach Stolley die Tiefe der Alveole im Vergleich 
mit der Länge des Rostrums. Sie beträgt bei Act. westfalicus 
ca „5, sie kann aber noch viel kleiner sein (u — 35). 

Größere Formen mit etwas seichterer Alveole (4 — 4 — Act. 
westfalicus- granulatus und granulatus-westfalicus Stolley) führen zu 
Actinocamax granulatus Blainville sp. emend. Schlüter über. Dieser 
stratigraphisch wichtige Belemnit ist in Bonarka reichlich vertreten. 
Starke Granulation, ausgeprägte Zylinderform (Fig. 10.) und vor 
allem die seichtere Alveole (bei den typischen Formen # — + der 
Rostrumlänge. Vergl. Fig. 11.) lassen die Gattung leicht von der 
vorigen unterscheiden. Die Alveolarmündung ist hier vierseitig oder 
oval, — was mit der Annäherung einerseits an Act. quadratus, 
anderseits an Act. westfalieus in Abhängigkeit zu stehen scheint. 


!) Hier einige Zahlen: 


a b e d e f 
1) 53 45 9 10 85 27 mm 
2) 55 45 9 8 9:5 25 
3) 60 6 11 10 11 30 
4) 57 5:5 10 9 9:5 28 


a) Länge des Rostrums, b) Tiefe der Alveole, a) Durchmesser der Alveolarmün- 
dung, dorso-ventral gemessen, d) Dasselbe, lateral, e) Maximaldurchmesser des 
Rostrums, 7) Entfernung desselben von der Rostrumspitze. 

2 LEERE 

») 1884. Moberg: Cephalopoderna i Sveriges Kritsystem II. S. 51. S. 188 sq. 

#) Arch. f. Anthrop. u. Geol. Schleswig-Holsteins. B. I. (1896). $. 20. sq. 

und ibid. B. II. (1897). S. 276. 

5) Vergl. Grossouvre: Quelques observations sur les Belemnitelles etc. Bull. 

Soc. Geol. de France. III. B. 27. S. 131. 


121 


Der durch Übergangsformen mit Act. granulatus verbundene 
Actinocamax quadratus Blainville sp. (Taf. XXVI. Fig. 12—15.) er- 
scheint vereinzelt auch in den obersten Schichten des glaukoniti- 
schen Mergels. Außer den normalen zylindrischen Formen konnte ich 
hier die schlanke var. gracilis Stolley (Fig. 12.) und die keulenartige 
var. ampullacaea Stolley (Fig. 15.) unterscheiden. Die Alveole ist 
tief; folgende Zahlen zeigen es deutlich: 

Länge des Rostrums: 77 66 62 64 62 72 mm 
Tiefe der Alveole: 104,15 „15, 16,.164,22. 

Gewöhnlich beträgt das Verhältnis zwischen diesen Größen 
a à 

Actinocamax westfalicus, granulatus und quadratus, welche un- 
tereinander durch Übergänge verbunden sind, bilden eine phyloge- 
netische Reihe, wobei die allmähliche Vertiefung der Alveole das 
Hauptmerkmal der fortschreitenden Entwickelung ist. Act. verus 
ist ihnen verwandt. Seine direkte Abstammung von dem Act. west- 
falicus ist aber fraglich. Nach einer mündlichen Mitteilung von 
Herrn Bogdanowiez hat derselbe in der Kreide des Kaukasus Be- 
lemniten gefunden, die Mittelformen zwischen Act. plenus und verus 
zu sein scheinen (Act. plenus-verus Bogd.). 

Von Inoceramus involutus Soverby fand ich in Bonarka nur eine 
rechte (kleinere) Klappe. Sie stimmt gut mit den Abbildungen von 
Müller!) und Wollemann 2). Der Wirbel ist etwas nach der Mitte 
verschoben, die Rippen breit und treppenförmig. Eine leichte, wellen- 
artige Umbiegung derselben in der Nähe des Schloßrandes ist ziem- 
lich deutlich. Die radialen Streifen sind auch nur an dieser Scha- 
lenpartie sichtbar. 

Bei Inoc. Haenleini G. Müller liegt der Wirbel ganz vorne, er 
überragt den SchloBrand, welcher mit der Vorderseite einen rechten 
Winkel einschließt. Zwischen den dieken, wulstartigen Rippen ver- 
laufen feine Anwachsstreifen, welehe denselben (wie bei I. Cripsi) 
nicht parallel sein können. Der charakteristische Längseindruck 
liegt in der Kreszenzachse. Das letzte Merkmal ist auch dem 
I. Brancoi Wegner eigen. Dieser unterscheidet sich von dem I. Haen- 
leini durch dem stumpfen Winkel zwischen der Vorderseite und 
dem Schloßrande — und durch die Differenzierung der Rippen, 


1) Jahrb. preuß. geol. L. A. 1888. 
2) Abh. preuß. geol. L. A. 25. (1902). 


122 


welche in der Nähe des Wirbels fein und regulär sind, weiter 
jedoch zu unregelmäßigen Wulsten anwachsen. Radiale Striemen 
kann man an beiden Gattungen beobachten. 

Der Unterschied zwischen dem Wirbel und dem Rest der Schale 
ist besonders bei /noc. robustus n. sp. (Taf. XXVIIL Fig. 23, 24.) 
stark ausgeprägt. Die Grenze bildet eine rückenartige Erhebung, 
welche zugleich dem Maximum der Wölbung entspricht. Oberhalb 
dieser Grenze ist der Wirbel wie eingedrückt. Der Schloßrand bil- 
det mit der Vorderseite einen rechten Winkel, mit der Achse einen 
Winkel von 35°. Die Schale ist sehr diek — besonders in der 
Nähe des Schlosses. 

Die Bestimmung des Inoc. Cuvieri var. cripsioides Elbert halte 
ich nicht für sicher, erstens weil die Beschreibungen der Art bei 
Elbert!) und Petrascheck ?) nicht übereinstimmen — zweitens, weil 
meine Exemplare verdrückt sind. Ich sehe mit Elbert Fig. 13 bei 
Geinitz3) als Typus des I. Cuvieri var. erips. an; meine Formen 
sind der genannten sehr ähnlich. 

Auch bei I/noc. crassus Petrascheck habe ich ein Fragezeichen 
gesetzt. Die Inoceramen, welchen ich diesen Namen beilegte. zeigen 
zwar die typische, regulär-langgestreckte Berippung, den einförmi- 
gen Umriß und die starke Wülbung der Petrascheck’schen Form — 
doch konnte ich an ihnen die wichtige Einschnürung in der Nähe 
des Schlosses nicht wahrnehmen, da alle meine Exemplare ober- 
halb der eventuellen Einschnürungsfliche abgebrochen waren. Einige 
von ihnen unterscheiden sich durch mehr flache Wölbung. Ich habe 
sie unter dem Namen „var. planior“ sondergestellt. 

Der stratigraphisch so wichtige Inoceramus lobatus Münster (Taf. 
XXVI. Fig. 16—18.) wurde in Bonarka in einigen gut erhaltenen 
Exemplaren gefunden. Zu den Beschreibungen von Schlüter *), Mül- 
ler®) und Wegner‘) kann ieh noch folgendes hinzufügen. Der 
Schloßrand ist lang, er bildet mit der Achse der Schale einen 
Winkel von 35 — 40°. Sowohl die Haupt- wie die Nebenrippen 


1) Verh. d, naturh. Vereins d. preuß. Rheinlande u. Westf. LVIII. (1901). 

2) Jahrb. k. k. geol. R. A. 53. (1903). 

3) Unter dem Namen I. Cripsi. Paläontogr. XX. 2. Taf. XII. 

4) Paläontogr. XXV. 275. 

Sr le: 

6) 1095. Wegner: die Granulatenkreide des westl. Münsterlandes. Z. d. q. 
G. 57. S. 164. 


125 


ändern ihren Verlauf in der Schaleneinbuchtung. — sie werden 
gerade oder wenden sogar die konvexe Seite des Bogens dem Wir- 
bel zu. Die knotenverzierte Grenzkante verlassend, durchlaufen sie 
den Flügel in geraden Linien. Längs des Flügelrandes befindet 
sich eine demselben parallele Erhebung. Die Rippen bilden hier 
kleine Bogen oder Knoten. Jenseits dieser Erhebung ist der Flü- 
gelrand flach. Die Inoceramen dieser Art erreichen manchmal eine 
ansehnliche Größe. In Bonarka habe ich u. a. einen unvollständigen 
Abdruck gefunden. der 24 em mißt. Die ganze Länge der Schale 
mußte ea 40 em betragen. Ähnliehe Riesen hat auch Holzapfel !) 
und Stolley ?) gefunden. An diesem Abdrucke blieben einige Scha- 
lenreste erhalten. Feine Anwachsstreifen, die an ihrer Oberfläche 
verlaufen, sind deutlich gefranst (Fig. 17.). Dieses Merkmal wurde 
bisher nur bei dem Inoe. Brogniarti wahrgenommen und als für 
diese Art typisch betrachtet. Bei kleinen Exemplaren des Inoe. loba- 
tus sah ich diese Linien nicht, ich habe sie aber an vielen losen 
Bruchstücken beobachtet und einige von ihnen waren Teile der 
dem Schloß nahegelegenen Partien (Fig. 18.). Die dem Flügelrande 
parallele Erhebung wächst hier zu einem kräftigen Wulste an. Die 
ihn durehkreuzenden Hauptrippen bilden hier Knoten, denen an 
der Unterseite Binhöhlunger entsprechen®) Die Schloßgrübchen 
stehen dicht nebeneinander und reichen nicht zu der unteren Kante 
der Ligamentarfläche. Ähnlich sieht auch das Schloß des I. Brog- 
niarti (non cordiformis em. Airaghi!) aus, wo aber die Grübchen 
etwas breiter sind. 

Feine radiale Streifen, die bei Inoe. lobatus kaum merklich sind, 
werden bei der var. cancellata Goldfuss (Taf. XXVII Fig. 19) zu 
deutlichen Striemen, was der Schalenoberfläche ein giiterartiges 
Aussehen verleiht. Bei Inoceramus lingua Goldfuss verschwinden 
die radialen Streifen vollständig, die Einbuchtung wird flacher. der 
Unterschied zwischen den Haupt- und Nebenrippen geringer. 

Inoceramus Cracoviensis n. sp. (Taf XXVIIL Fig. 21. 22) hat 
einen schräg-eiförmigen Umriß. Der Winkel zwischen dem Schloß- 
rande und der Vorderseite ist stumpf. Die konzentrischen Rippen 


1) Die Mollusken der Aachener Kreide. Paläontogr. XXXV. S. 223. 

MENT: 

3) Es erinnert sehr an die Schloßpartie des I. Lamarcki auf der Abbildung 
d’Orbigny’s. Pal. fr. terr. eret. III. Taf. 412. 


124 


verlaufen sehr regelmäßig und treffen den Schloßrand unter einem 
konstanten Winkel, der 30—40° beträgt. Charakteristisch ist für 
diese Formen die Wölbung der Schale. Ihr Maximum bildet einen 
Bogen, dessen konvexe Seite dem Schloßrande zugewendet ist. 
Etwas ähnliches kann man bei dem japanischen Inoe. eozoënsis Yok. 
beobachten !), wo aber die Rippen mehr kreisförmig sind und der 
Rücken näher der Mitte der Schale verläuft. Beide Gattungen sind 
dem Inoe. Cripsi ähnlich. 

Eine ganze Fülle von Formen habe ich unter dem Namen des 
Inoc. Cripsi Mantell zusammengefaßt, da sie der Beschreibung die- 
ser Art bei Schlüter?) und Zittel3) ziemlich genau entspechen. Ich 
bin zwar keineswegs von der Zusammengehörigkeit dieser Formen 
überzeugt, — ich hatte aber wegen schlechter Erhaltung der Schloß- 
partien keinen Grund dazu, sie auseinanderzuhalten. Um sich in 
der Mannigfaltigkeit der Formen zu orientieren, habe ich mich der 
alten Zittel’schen Variationsnamen bedient. 

Wir haben hier also zuerst die var. typica. Es sind niedrige, 
stark in die Länge verzogene Formen, die dem obersenonen Inoe. 
Cripsi am ähnlichsten sind. Von diesem unterscheiden sie sich ge- 
wöhnlich durch kräftigere und nieht so regelmäßige Rippen. Zur 
var. regularis zähle ich flache Exemplare, die fast so hoch wie 
breit sind und bei welchen die sehr regelmäßigen Rippen kreisrund 
verlaufen. Inoceramen, für welche Wegner einen neuen Namen 
Inoc. eyeloides ersonnen hat, wurden von mir auch dieser Varietät 
zugewiesen. Der var. decipiens entsprechen labiatoidal verlängerte 
Formen, die manchmal an den turonen Inoe. labiatus-mytiloides 
oder an gewisse schmale Abarten des Inoc. lingua erinnern können. 

Die starke Erweiterung der Vorderseite führt zur var. alata. 

Charakteristisch ist das Fehlen der im Obersenon so häufigen 
var. impressa. Es gibt hier zwar Formen, die einen mehr oder 
weniger deutlichen Eindruck haben, — dieser sieht aber anders aus 
und ähnelt eher gewissen flachen Inoceramen aus der Verwand- 
schaft des Inoc. Haenleini. Am häufigsten ist in Bonarka die var. 
regularis vertreten. 

Die Inoceramen von Bonarka kann man in einige Gruppen 


1) Matajiro Yokoyama: Verst. der jap. Kreide. Palaeontogr. XXXVI. Taf. 
VIT MIE 6,7. 

2)Rl EC: 

3) Denkschr. k. Akad. d. Wiss. Wien XXV (1864—66) 9. 


zusammenfassen, die durch Verwandtschaft verbunden sind. Inoc. 
cancellatus-lobatus-lingua scheinen eine phylogenetische Reihe zu 
bilden, als ihre Vorfahren können Inoc. subcardissoides und car- 
dissoides betrachtet werden. Der letztgenannte steht dem in Bonarka 
vorhandenen Inoc. cancellatus sehr nahe. Die Beobachtungen, wel- 
che ich an manchen Exemplaren des Inoc. lobatus gemacht habe, 
lassen vermuten, daß diese ganze Reihe dem turonen Inoc. Bro- 
gniarti verwandt ist und von ihm ihren Stammbaum ableitet. Eine 
ähnliche Ansicht fand ich bei v. Haenlein!). 

Der zweiten Gruppe gehört Inoc. Haenleini, von Müller von dem 
Inoe. involutus abgeleitet. Dieser Emschertypus zerfällt in der un- 
teren Granulatenkreide in zwei Formen, indem er einerseits dem hoch- 
gewölbten Inoe. Brancoi, anderseits den flachen, den an Inoc. Cripsi 
erinnernden Formen den Anfang gibt. Inoceramus crassus. dem turo- 
nen Inoc. Cuvieri verwandt, und Inoc. Cuvieri var. eripsioides bilden 
die dritte Gruppe. Eine ganz besondere Stellung besitzt Inoc. Cripsi. 
Nach Wegner und Petrascheck ist es ein Kollektivtypus, eine 
Folge der Konvergenz mehrerer Entwickelungsreihen. Es scheint 
auch dafür die Mannigfaltigkeit der hier gehörenden Formen im 
Untersenon (also zur Zeit der Erscheinung der ,Art*) im Gegen- 
satz zu ihrer Konstanz in jüngeren Schichten zu sprechen. 

Es ist möglich, daß hier die Endglieder aller drei erwähnten 
Gruppen münden, denn auch der Übergang von Inoe. lobatus- 
lingua zu Inoc. Cripsi ist wahrscheinlich, da man an den jüngsten 
Gliedern dieser Reihe allmähliche Verflachung der Einbuchtung 
und Verschwinden der Rippendifferenzierung beobachten kann. 

Wenn wir — zu stratigraphischen Spekulationen übergehend — 
das Vorkommen der Belemniten in Bonarka mit der Stolley’schen 
Senongliederung ?) vergleichen, sehen wir, daß hier alle Senonstufen 
mit Ausnahme der obersten vertreten sind. wobei auf den Glauko- 
nitmergel die zwei unteren — Emscher und Granulatenkreide — 
entfallen. Actinocamax quadratus, weleher in den höher liegenden 
grauen Mergeln häufig ist, kommt hier nur vereinzelt in den ober- 
sten Schichten vor. 


1) 1893. Schr. nat. Ver. Harz-Wernigerode VII. 

2) 1897. Stolley: Über die Gliederung des norddeutschen und baltischen Se- 
non sowie die dasselben charakterisierenden Belemniten. Arch. für Anthrop. und 
Geol. Schlesw.-Holst. II. 2. 


726 


Der Hauptkomplex des glaukonitischen Mergels bildet die Gra- 
nulatenkreide. Daß sie hier der gleichen Stufe Westfaliens ent- 
spricht, zeigt der in seinen unteren Schichten nicht seltene Marsu- 
pites ornatus. welcher für die untere Granulatenkreide höchst cha- 
rakteristisch ist, (Stufe Placenticeras bidorsatum von Grossouvre). — 
in den höheren Pachydiseus dülmensis, welcher nur der oberen 
Granulatenkreide eigen ist (Stufe Placenticeras bidorsatum von 
Grossouvre). 

Weniger sicher ist hier die Anwesenheit des Emschers. Zwar 
befindet sich sein Leitfossil — Act. westfalieus — in den untersten 
Schiehten des glauk. Mergels, man kann ihn aber bekanntlich 
auch in der unteren Granulatenkreide finden, da die Übergangs- 
formen keine scharfe Grenze zwischen den Stolley’schen Stufen zu 
ziehen gestatten. Der zusammen vorkommende Act. verus ist sowohl 
der Granulaten wie der Westfalicuskreide eigen. Hier können 
nur die Inoceramen helfen. 

Wenn wir von ihnen einerseits neue, anderseits nicht sicher 
bestimmte (und zugleich nicht charakteristische) Formen beiseite 
lassen, bleibt uns eine Reihe, die aus lauter Leitfossilien besteht: 


Inoceramus Cripsi et var. 
lingua 
lobatus 
cancellatus 
Brancoi 
Haenleini 


= involutus. 


Zum Vergleiche bedienen wir uns der Senongliederung, welche 
G. Müller!) hauptsächlich auf Grund der Inoceramen durchgeführt 
hat. Der oberen Granulatenkreide entspricht hier die Stufe mit den 
Inoceramen: lobatus, lingua, Cripsi, und Ammoniten : bidorsatus, 
dülmensis und Se. binodosus. In Bonarka erscheinen dieselben Ino- 
ceramen zusammen mit Pach. dülmensis, sie besitzen hier also die- 
selbe stratigraphische Stellung (Stufe Place. bidorsatum). 

Der die untere Granulatenkreide bei Müller repräsentierende 
Inoc. cardissoides wurde in Bonarka nicht gefunden. Ihm entspricht 


1) 1900. G. Müller: Gliederung der Actinocamaxkreide im nordwestlichen 
Deutschland. Z. d. g. G. Band LI. 


121 


hier der verwandte [noc. cancellatus und der — nur aus der unter- 
sten Granulatenkreide Westfalicus bekannte — Inoc. Braneoi. 

Inoc. Haenleini und involutus charakterisieren in der Müller- 
schen Gliederung den oberen und den mittleren Emscher (Grossou- 
vre’s Stufen: Mortoniceras texanum und Mort. Emscheris). Ihr Vor- 
kommen zusammen mit Act. westfalieus genügt als Beweis für die 
Anwesenheit dieser Stufe. 

Aus allen diesen Erörterungen ergibt sich also der Schluß, daß 
in dem Glaukonitmergel von Bonarka die ganze Granulatenkreide 
und ein Teil des Emschers vertreten sind. 


Untersenon ist bisher in der Gegend von Krakau nicht erforscht 
worden. Nach allgemeiner Ansicht, die auf den Schriften !) von 
Zareezuy basiert, liest in den vollständigsten Kreideaufschlüssen 
der Umgebung von Krakau (Giebultöw, Sudöl) die obersenone 
„Opoka* unmittelbar auf dem Mittelturon. Die Lücke soll einer 
Meeresregression entsprechen. Prof. Siemiradzki, der einerseits die 
Altersbestimmungen Zareezny’s unangefochten läßt, anderseits kei- 
nen Meeresrückzug annehmen will, vermutet die Anwesenheit von 
Oberturon und Untersenon in den unteren Schichten der Opoka ?). 
Bei dem raschen Fazieswechsel in der Krakauer Kreide halte ich 
es für ganz möglich, daß auch diese Stufen durch die Opoka ir- 
gendwo vertreten sein können, doch nicht in den genannten Auf- 
schlüssen, wo auch in den untersten Schichten dieses weißen Krei- 
demergels der typische Act. quadratus vorkommt. Hier muß ein 
anderer Weg gewählt werden und das Untersenun -— wenn es hier 
existiert — nicht in, sondern unter der Opoka gesucht werden. Ich 
will nachweisen, daß es die bisher zum Mittelturon gezählten „Ino- 
ceramenmergel“ sind, die hier die Rolle der Äquivalente des Glau- 
konitmergels von Bonarka spielen. 

Es sind graue oder grünliche, sandig-glaukonitische Mergel. die 


1) 1877. Zareezny: O érednich warstwach kredowych w krakowskim okregu. 
Spraw. Kom. Fizyogr. Akad. Um. XII. 
1894. Idem: Atlas geol. Galieyi, Tekst do zeszytu trzeciego. Wyd. Kom. 
Fizyogr. Akad. Um. 
2) 1905. Siemiradzki: O utworach görnokredowych w Polsce. „Kosmos“, 
VIII—- XII. 
1906. Idem: Die obere Kreide in Polen. Verh. k. geol. R. A. Nr. 2. 


128 


in Giebultöw und Sudöl zwischen den („oberen“) Kreidekonglome- 
raten und der Opoka liegen. Sie wurden auf Grund der in ihnen 
vorkommenden Inoceramenbruchstücke der turonen Brogniarti-Stufe 
zugezählt. Die Schalenreste zeigen gefranste Anwachsstreifen — wie 
bei Inoe. Brogniarti. Dieses Merkmal, welches bisher als charakte- 
ristisch gelten konnte, habe ich aber auch bei untersenonen For- 
men aus der Grupppe lobatus-lingua bemerkt — ich halte also die 
Bestimmung für unsicher. Wirklich bezeichnend ist dagegen die 
Belemnitenfauna. welche in denselben Schichten gefunden wurde. 
Ich habe hier folgende Formen bestimmt. 


Actinocamax granulatus 
: granulatus-westfalicus 


” veruüus. 


Die „Inoceramenmergel“ entsprechen also der Granulatenkreide, 
folglieb muß die Grenze zwischen Turon und Senon in der Kreide 
von Krakau nach unten verschoben werden. 


Erklärung der Tafeln. 
Taf. XXVI. 


Fig. 1. Actinocamax verus Miller. Ein keulenförmiges Individuum von vorne 
und von der Seite gesehen. 

Fig. 2. Ein anderes Individuum (von vorne). 

Fig. 3. Ein anderes Individuum von vorne und von der Seite. Konusartige 
Abschälung des Alveolarendes. 


Fig. 4. Ein junges, schlankes Individuum. 

Fig. 5. Ein typisch abgestutztes Alveolärende. 

Fig. 6. Ein Alveolarende mit deutlicher Seitendepression. 

Fig. 7. Actinocamax westfalicus Schlüter. Ein typisches Individuum, 


Fig. 8. Ein größeres Exemplar, gespalten. 
Fig. 9. Querschnitt des Alveolarendes bei einem anderen Individuum. 

Fig. 10. Actinocamax granulatus Blainville em. Schlüter. Ein typisches In- 
dividuum. 

Fig 11. Ein anderes Exemplar, gespalten. 

Fig. 12. Actinocamax quadratus Blainville. Querschnitt eines schlanken 
Exemplars. 

Fig. 13. Ein anderes Exemplar von vorne und von oben. 

Fig. 14. Längsdurchschnitt. 

Fig. 15. Ein keulenförmiges Individuum (var. ampullacaea Stolley). 


129 


Taf. XXVII. 


Fig. 16. Inoceramus lobatus Münster. Ein gut erhaltenes Exemplar (2). 

Fig. 17. Anwachsstreifen an der Oberfläche eines großen Exemplars 1 X4). 
Fig. 18. Ein Teil des Schlosses eines großen Exemplars. 

Fig. 19. Inoceramus lobatus var. cancellata Goldfuss. Ein Teil der Schale. 
Fig. 20. Inoceramus Brancoi Wegner (2). 


Taf. XXVII. 


Fig. 21. Inoceramus Cracoviensis n. sp. Ein Exemplar mit diehter Berippung. 
Fig. 22. Ein anderes Individuum mit breiteren Rippen. 

Fig. 23. Inoceramus robustus n. sp. (von oben). 

Fig. 24. Derselbe von der Seite gesehen. 


45. MM. J. MERUNOWICZ et J. ZALESKI. Redukcya pochodnych barwika 
krwi zapomoca Zn i HCl. (Über die Reduktion der Derivate des 
Blutfarbstoffes mittelst Zn und H OL). (Sur la reduction des dérivés 
de la matière colorante du sang par Zn et HCl). Mémoire présenté par 
M. L. Marchlewski m. t. 


Wie schon Hoppe-Seyler und Nencki!) beobachtet haben, 
geht das Hämatoporphyrin in sauren Lösungen unter dem Einflusse 
des Wasserstoffs in statu nascendi in einen gelben Farbstoff über, 
der eine große Ähnlichkeit mit dem Urobilin zeigt. Unter den Ei- 
senschaften, die diesen Farbstoff von dem echten, aus Harn stam- 
menden Urobilin unterscheiden dürften, wurde seine leichte Ver- 
änderlichkeit hervorgehoben. Beim Stehen an der Luft geht zwar 
seine Farbe- ins Rotbraun oder Violettbraun über; doch sind diese 
Farbstoffe nicht näher untersucht worden. Beim Wiederholen dieser 
Reaktionen mit Hämato- und Mesoporphyrin haben wir bemerkt, 
daß die Farbenänderung am leichtesten vor sich geht, wenn zur 
Entwickelung von Wasserstoff Zinkstaub gebraucht wird. 

Folgende Verhältnisse haben sich als die zweckmäßigsten erwie- 
sen: 1 gr Hämato- oder Mesoporphyrin wird in 100 cem 50°/,-iger 
Essigsäure gelöst, worauf etwa 50—70 cem Salzsäure (1. 19) und 
etwa 20—30 gr Zinkstaub zugesetzt werden. Man kann auch ein 


1) Hoppe-Seyler, Zeitschr. f. physiol. Chem. 13, 117. 
Nencki u. Sieber, Arch. f. exp. Path. u. Pharm. 24, 430. 


730 


Gemisch von aliquoten Teilen von Weingeist, Essig- und Salzsäure 
anwenden. 

Schon in der Kälte wird die Lösung in etwa 10—30 Sekunden 
ganz schwach gelb, sogar farblos, insbesondere in dem Falle, wenn 
das Kölbehen, in welchem die Reaktion ausgeführt wird, nicht zu 
groß ist und der sich entwickelnde Wasserstoff die Luft gänzlich 
verdrängt, oder aber wenn dasselbe vor der Reaktion mit irgend 
welehem neutralen Gase gefüllt worden war. Nach Abfiltrieren 
nimmt die farblose Lösung alsbald an der Luft eine intensive Fär- 
bung an; sie färbt sich erst gelb, dann gelbbraun und zuletzt 
braunrot. Bei spektroskopischer Untersuchung zeigen die gelben 
Lösungen den Urobilinstreifen, in braunroten treten deutlich außer- 
dem auch Absorptionsstreifen von saurem Porphyrin auf. Wird das 
Filtrat nach dem Entfürben mit Überschuß von Lauge versetzt, so 
ändert sich die Färbung in ähnlicher Weise (vielleicht noch schneller); 
natürlich aber erhält man in diesem Falle im Spektroskop neben 
dem Urobilin das Spektrum des alkalischen Porphyrins. Das Re- 
sultat der spektroskopischen Analyse hat uns bewogen, das Porphy- 
rin, welches aus einer farblosen „Leukoverbindung von reduziertem 
Porphyrin“ durch Oxydation an der Luft entsteht, näher zu unter- 
suchen. 

Zu diesem Zwecke haben wir nach oben angegebener Weise 
1 gr Mesoporphyrin entfärbt, filtriert und das Filtrat eine Woche 
lang in offenen Gefäßen stehen gelassen. Dann wurde NaOH in 
Überschuß zugesetzt und mit (NH,),S gefällt; das Filtrat mit HC] 
angesäuert und nach Verdrängen von H,S wurde der Farbstoff mit 
Lauge gefällt und mit Wasser gewaschen. Da im Farbstoffe größere 
Mengen von Urobilin vorhanden waren, mußte er noch zweimal in 
schwacher Lauge gelöst und mit Essigsäure gefällt werden. Man 
kann auch ohne Anwendung von (NH,),S den Farbstoff durch Lö- 
sen in schwachem und durch Fällen mit starkem Ammoniak reini- 
een. Auf diese Weise erhält man einen roten Farbstoff, der sich 
bei spektroskopischer Untersuchung als frei von Urobilin erweist. 
Dieser Farbstoff löst sich leicht in schwacher Salzsäure; nach Zusatz 
von stärkerer Säure krystallisiert er in Form von kleinen Nadeln 
mit gerader Liehtauslöschung. Die Identität dieser Krystalle mit 
Mesoporphyrin ist bewiesen worden. indem wir daraus seinen Äthyl- 
äther erhalten haben, welcher in der für ihn charakteristischen 


131 


Form von dünnen Plättchen auskrystallisierte und bei 203—204° 
schmolz !). 

Die sauren Lösungen von Mesoporphyrin lassen sich also durch 
Behandeln mit Zinkstaub entfärben, worauf in den erwähnten ent- 
färbten Filtraten unter Einwirkung des Sauerstoffs der Luft das 
Mesoporphyrin wieder regeneriert. Selbstverständlich kann nur ein 
gewisser Teil des Mesoporphyrins auf diesem Wege wieder gewon- 
nen werden, ca 30°/,, denn der größte Teil geht in Urobilin und 
andere noch nicht näher untersuchte Produkte über. 

Auch das Hämatoporphyrin, in gleicher Weise mit Zinkstaub 
in sauren Lösungen behandelt. wird gleichfalls entfärbt, woraut 
unter der Einwirkung der Luft ein Gemisch von farbigen Körpern 
entsteht. Aus diesem Gemisch läßt sich das rote Porphyrin isolieren, 
dessen sowohl saure, als auch alkalische Lösungen bei spektrosko- 
pischer Untersuchung Absorptionsstreifen zeigen, welche mit denen 
des Hämatoporphyrins und nicht, wie man es erwarten sollte, mit 
denen des mehr reduzierten Mesoporphyrins identisch sind. Doch 
wurde der zweimal wiederholte Versuch, Krystalle vom salzsauren 
Hämatoporphyrin zu erhalten. nicht von Erfolg gekrönt. Es ist uns 
nur gelungen, den an der Luft resenerierten Farbstoff mittelst HJ 
und NH,J in Mesoporphyrin überzuführen und daraus seinen 
Äthyläther zu erhalten. 

Es wurden auch Versuche mit dem Entfärben der Lösungen 
des Hämins angestellt. Wegen seiner geringen Löslichkeit in sau- 
ren Lösungen sind solche Versuche schwer durchzuführen. Die ver- 
hältnismäßig am stärksten gefärbten Häminlösungen haben wir 
beim Erwärmen desselben in einem Gemisch von Weingeist und 
Essigsäure erhalten. Solche Lösungen entfärben sich leicht unter 
der Einwirkung von Zinkstaub; abfiltriert, färben sie sich allmählich 
an der Luft. Die spektroskopische Untersuchung ergibt Urobilin und 
Hämatoporphyrin. Wird der Essigsäure der die Lösung des Hämins 
befördernde Jodwasserstoff zugesetzt, so ist das an der Luft sich 
regenerierende Porphyrin Mesoporphyrin. 

Wir sehen also, daß die einzelnen Reduktionsmittel in einer 
ganz spezifischen und äußerst charakteristischen Weise auf den 
Blutfarbstoff wirken; das Mesoporphyrin ist ein eigentliches Produkt 


1) Bulletin de l’Acad. de Cracovie 1902. 
Zeitschr. f. physiol. Chem. 37, 64. 


132 


der mäßigen Einwirkung von Jodwasserstoffsäure auf das Hämin. 
Diese Wirkung besteht aller Wahrscheinlichkeit nach darin, daß die 
Doppelbindungen im Molekül zerstört werden, wogegen 4 Wasser- 
stoffatome eintreten. Dagegen greift der sich aus Zinkstaub ent- 
wiekelnde Wasserstoff diese Bindungen gar nicht an. Nichts näher 
Bestimmtes können wir bis jetzt über diese Frage sagen, denn die 
bisherigen Versuche, irgend welche Derivate aus diesen Leukover- 
bindungen der Porphyrine zu gewinnen, sind erfolglos geblieben. 
Die farblosen Filtrate bilden zwar mit Jod und viel leichter noch 
mit Brom amorphe Niederschläge, die sich in Alkohol leicht, in 
Wasser aber nicht lösen; jedoch, wie die Analysen ergeben haben, 
sind diese Körper nicht homogen. 

Es wurden auch einige Versuche angestellt, um die Quantität 
des durch das entfärbte Filtrat der Luft entnommenen Sauerstoffs 
zu bestimmen. Zu diesem Zwecke wurde ein abgemessenes Volu- 
men eines solchen Filtrates, das genau einer bestimmten Quantität 
des reduzierten Porphyrins entsprach, in eine hermetisch geschlos- 
sene Flasche gebracht, deren Volumen genau bekannt war (etwa 
1/, Liter); alsdann wurde nach Verlauf einer gewissen Zeit das 
Gas in diesem geschlossenen Gefäß der Analyse unterworfen. 
Diese Versuche haben folgende Resultate ergeben: 

a) die Hauptmenge des Sauerstoffs wird in den ersten 2 Tagen 
absorbiert; nach Verlauf von 4 Tagen hat die Absorption ihr Ende 
erreicht; 

b) inbetreff der Quantität des absorbierten Sauerstoffs haben ein- 
zelne Versuche folgende Zahlen ergeben: 


1. Es wurden 05223 gr HCI-Mesoporphyrin verwendet 
0:0229 gr Sauerstoff absorbiert. 

. — 0'386 gr HCI-Mesoporph. — 00146 gr Sauerstoff. 

. — 02073 gr HCI-Mesoporph. — O'0114 gr Sauerstoff. _ 


©2 IN 


Das heißt, auf 639 Teile HC1- Mesoporphyrin (sein Molekular- 
gewicht) wurden 28:0, 24:2 und 35:1. durchschnittlich 29:1 Gewichts- 
teile Sauerstoff absorbiert; also ein Molekül von Mesoporphyrin 
absorbierte nach Entfärben durchschnittlich 1:8 Atome Sauerstoff 
aus der Luft. Es enthalten also wahrscheinlich die neuen Leuko- 
verbindungen im Verhältnis zu den entsprechenden Porphyrinen, 
aus welchen sie entstanden sind, je 2 Sauerstoffatome weniger, oder 
aber, was wahrscheinlicher ist, 4 Wasserstoffatome mehr. Natürlich 


133 


muß man dabei bemerken, daß die obigen Angaben nur relativen 
Wert haben, da bei der Oxydation nicht die ganze Quantität des 
zur Reduktion verbrauchten Porphyrins regenerirt, sondern nur ein 
gewisser Teil desselben (30°, ). 

Die durch Reduktion entfärbten Filtrate wurden auch der Unter- 
suchung im Polarisationsapparate unterworfen. 0-8—1P/, Lösungen 
haben in 20 em langen Röhren keine Drehung der Polarisations- 
ebene gezeigt. 


Dublany, Juli 1906. 


Chemisches Laboratorium der Landwirtschaftlichen Akademie. 


46. M. M. RACIBORSKI m. e. O asymilacyi zwiazköw azotowych przez 
grzyby. (Über die Assimilation der Stickstofjverbindungen durch 
Pilze). (Sur Vassimilation des composés d’azote par les champignons). 


Auf dem gut erforschten Gebiete der Assimilation der Stick- 
stoffverbindungen erschien es mir erwünscht, näheres über zwei 
Punkte zu erfahren. Es handelte sich darum, ob nämlich die che- 
misch so verschieden gebauten und doch assimilationsfähigen Stick- 
stoffverbindungen durch verschiedene, chemische Außenbedingungen 
des Wachstums in ihrer Assimilationsfähigkeit beeinflußt werden, 
und zweitens ob bei der Assimilation chemisch verschiedener Stick- 
stoffverbindungen die normalen Stoffwechselprodukte der Pflanze 
Differenzen zeigen. Experimentiert wurde mit Pilzen. Die gesam- 
melten Erfahrungen teile ich in fünf getrennte Kapitel ein, und 
zwar: 

I. Assimilation der Nitrite; 

II. Assimilation des Nitrats und Ammonstickstoffes; 

III. Assimilation der Hydroxylamin- und Hydrazinsalze. 

IV. Assimilation der aliphatischen Aminosäuren; 

V. Assimilation der aromatischen Aminosäuren. 

In methodischer Hinsicht möchte ich bemerken, daß die meisten 
Versuche in speziell aus Jenaglas bei Schott & Comp. hergestellten, 
sehr breiten, jedoch niedrigen Kolben durchgeführt wurden. Bei 
gleichen Versuchsbedingungen kann jedoch die Trockenernte der 
Schimmelpilze im ziemlich weiten Grenzen variieren, besonders aber 
in den Fällen, wo nicht alle Kolonien eines Kolbens oberflächlich 

Bulletin III. 2 


134 


wachsen, oder wo keine zusammenhängende Pilzdecke gebildet 
wird. Es kommt vor, daß in manchen Kolben die Pilze anfangs 
nicht wachsen wollen und nachträglich doch üppige Ernte erzielt 
werden. Hier handelt es sich um oligodynamische Wirkungen, 
welche nicht näher untersucht wurden. 


I. Assimilation der Nitrite. 


Es wurde schon öfters die Ansicht ausgesprochen, daß der 
Stickstoff der Nitrite durch Schimmelpilze nicht assimilierbar sei. 
Doch haben S. Winogradzky u. Omelianskij (Zentrbl. f. Bakterio- 
logie, II. Abt. Band V, 1899, S. 341 — 342) einen Schimmelpilz 
erwähnt, welcher die Nitrite assimiliert, ohne deren Oxydation zu 
bewirken. Daß Basidiobolus ranarum in 10, KNO,-Lösung, als 
ausschließlicher Stickstoffquelle, sehr kümmerlich wächst, habe ieh 
im Jahre 1896 (Flora Bd. 82, S. 120) bewiesen. O. Treboux teilt 
(Berichte d. d. bot. Ges. 1905. Bd. XXII, S. 570) in einer verläu- 
tigen Mitteilung mit, daß Nitrite für verschiedene Chlorophyllpflan- 
zen (ebenso auch für Pilze) meist eine gute N-Quelle abgeben und 
im Vergleich mit den Nitraten gleichen oder (so häufig bei Chlo- 
rophyceen) einen etwas besseren Nährwert enthalten, falls nur die 
Reaktion der Nährlösung alkalisch ist. 

Vor zwei Jahren habe ich, um Nitritpilze zu finden, die Me- 
thode der elektiven Kultur angewandt. Eine gewöhnliche Nährlö- 
sung mit 5°/, Sakcharose als C-Quelle, mit 2°/, Natriumnitrit als 
Stickstoffquelle wurde in offenen, flachen Schalen offenstehen ge- 
lassen. Nach einigen Tagen war in den Schalen eine gemischte, 
meistens rötlich gefärbte Pilzvegetation zu sehen. Von dieser Ni- 
tritlora wurden zwei üppig wachsende Arten, nämlich die gewöhn- 
liche Rosehefe, und eine nur spärliche Konidien bildende, in älteren 
Stadien schön rot gefärbte, üppig wachsende Cylindrotrichum - Art 
isoliert und längere Zeit in Nitritlösungen kultiviert. Eine Kultur- 
reihe dieses Nitritpilzes, welche in großen Kolben in 1000 cem 
Flüssigkeit mit 50/, Sakcharose und verschiedenen Stickstoffquellen 
angestellt war, ergab am 6. VII. 1906 folgende Ernte - Gewichte 
(bei 100° getrocknet). 


Mit 1°/, Ammoniumsulfat . 1498 © 
mit. 1%, =Natriumnitritt 1411939 
mit 1°, Natriumnitrat . . 6073 gr. 


135 


Unsere Cylindrotrichumart hat also — unter den Bedingungen 
der Versuchsanstellung eine viermal größere Ernte mit Hilfe der 
Nitrate als mit Ammonsalzen geliefert. 

Eine andere Versuchsreihe (28. IV. 1906) wurde mit gleichen 
Stickstoffmengen in je 200 cem Flüssigkeit und 5°/, Sakcharose 
angestellt und zwar 


A. mit 0:66°/, Ammoniumsulfat 
B. mit 0:69°/, Natriumnitrit 
C. mit 0:85°/, Natriumnitrat. 


Die Kolben wurden am 12. IX. mit folgendem Resultat untersucht: 
Die Reaktion der Kulturen im Anfangsstadium war neutral. 


A. B. C. 

1) Trockenernte 0:74 gr 2724 gr 1:725 gr 
2) Reaktion sauer, alkalisch alkalisch 
3) Zur Neutralisa- 8 ccm 24 ccm 3'8 cem 

tion gebraucht n H, SO, n 2 

für je 10 cem 50 nn Fat 50 u 

Lösung (Kongo) (Methylorange) (Methylorange) 
4) Oxalsäure negativ negativ negativ 


5) Reaktion 
Be TE +++ 
6) Bromwasser keine Trübung schwache Trüb. weiße Trübung 
7) Eisenchlorid violett grau RASED violett grau 
grau 

8) Ammonium- 3 3 
Ben grau schwarz violett violett 

9) Ammoniaka- 
lischer Silber- ohne Reduktion ohne Reduktion ohne Reduktion 
nitrat 


10) Nessler R. + + — negativ negativ. 


Die in der Tabelle zusammengestellten Befunde möchte ich 
kurz besprechen. Die höchste Ernte wurde mit Nitrit (in alkalischer 
Lösung) erzielt. Die Nitraternte (alkalische Lösung) ist höher als 
die Ammoniumernte (saure Lösung). Doch bildet der Ammo- 
niumpilz keine Decke, wie es die beiden anderen tun, sondern 
wächst in kugeligen Aggregaten untergetaucht. Nitrate und Nitrite 
werden zu Ammonium nicht reduziert, dagegen in allen drei Lö- 


9*+ 


a 


736 


sungen ist ein reduzierender Sekretkörper entstanden, wie sich dies 
aus der Vanadatreaktion ergibt. Oxalsäure wird nicht gebildet, da- 
gegen findet sich in allen drei Nährlösungen ein aromatischer 
Exkret (Millonsche Reaktion), welcher sich mit Bromwasser trübt. 
jedoch die ammoniakalische Silberlösung nicht reduziert. Die aroma- 
tischen Verbindungen werden als Exkrete der Pilze, welche auf 
Kohlehydrate als die einzige Kohlenstoffquelle angewiesen sind. 
nach längerer Vegetation derselben sehr häufig gebildet, wahr- 
scheinlich als Abbauprodukte der Reserveproteine. Mit der Vana- 
datreaktion werden wir uns in der vorliegenden Abhandlung nicht 
beschäftigen, über aromatische Abbauprodukte der Pilze bringen 
wir manche Experimente in dem letzten Kapitel. 

Der Nitritjon ist also als Stickstoffquelle und zwar als eine gute 
Stickstoffquelle durch Pilze, welche keine (stärkeren) organischen 
Säuren (also nur CO,) bilden, assimilierbar. Der Nitritjon wird 
dabei weder oxydiert noch zu Hydroxylamin reduziert. Die Nähr- 
flüssigkeit B mit Karbamid- Überschuß in schwach (mit Essig- 
säure) angesäuerter Lösung bis zum Verschwinden der Jodkalium- 
stärkereaktion erhitzt, ergab keine Reaktion mit Diphenvlamin und 
Schwefelsäure, es hat sich also kein Salpeter gebildet. Das Fehlen 
der Reduktion und der Gasbildung mit der Silberlösung beweist 
die Abwesenheit der Hydroxylaminsalze, auch entstand mit Nessler’s 
Reagens keine Ammoniakreaktion. Es wird also der Nitritjon als 
Stickstoffquelle verwertet 

Aspergillus niger wächst in der gewöhnlichen Nährlösung mit 
5°/, Sakcharose und mit 1°/, Natriumnitrit gar nicht. Die Kultur- 
flüssigkeiten des Aspergillus mit Kohlehydraten, als alleiniger 
C-Quelle, werden jedoch bei dem Wachstum des Aspergillus sauer, 
und es ist klar, daß die saure Reaktion der Nährlösung, welche 
die Bildung der freien. sehr giftigen salpetrigen Säure aus Nitriten 
zur Folge hat, die Unverwendbarkeit der Nitrite bedingt. Zur ex- 
perimentellen Entscheidung der Frage wurde den Kulturflüssig- 
keiten Natriumkarbonat, Natriumbikarbonat, Kalziumkarbonat, Mag- 
nesiumkarbonat zugesetzt und nach 12 Tagen erhielten wir fol- 
gende Resultate. 

Nährlösung: 5°/, Sakcharose, 1°/, Natriumnitrit, 200 cem Flüs- 
sigkeit. 


— 


-1 
sy 


CD PPS ER EE , , 
(MSN E 0 PAR | 5.2 | Reaktion der Flüssigkeit 
SE | ot: | Be. am Ende des Versuches 
Den, 
DR 2 Be + — | ne em 
EN ie - | : | : Eine Spur von saurer 
250 : : er | 
A. 0'25%, Na, CO, . . | + | 0:0045 ge) 0 FL La 
| | | 
AO) EN ECO UNE [00125er| 0 alkalisch 
TE Peer Le OAI 0 PRES neutral 
D. 1°/, Magnesia alba. + | 0025gr | 0 alkalisch 
E. Ohne Zusatz . . . 0 | 0 | 0 | neutral 
| | 


Ich bemerke, daß die Natriumkarbonatkultur, welche anfangs 
gut gedieh, in den letzten Tagen aus Mangel an Karbonat aufge- 
hört hat zu wachsen. In der Kalkkarbonatkultur ist offenbar die 
die Unlöslichkeit des Karbonats die Ursache des negativen Resul- 
tats. In der Magnesiakarbonatkultur wächst der Aspergillus üppiger 
als in den übrigen Kolben und zwar nicht nur auf der Oberfläche 
der Flüssigkeit, sondern besonders auf der Oberfläche der Magne- 
siastücke, welche von Pilzhyphen so fest umsponnen waren, daß 
bei der Ernteberechnung ein kleiner Verlust unvermeidlich war. 

Durch die beschriebenen Versuche wurde erwiesen, daß die Ni- 
trite, solange die Nährlösung durch Karbonate neutralisiert wird, 
zwar eine Stickstoffquelle für Aspergillus niger sind, jedoch bei 
dieser Art der Neutralisation nur sehr geringe Ernten ergeben 
und die Sporenbildung verhindern. In der Magnesiakultur finde ich 
neben ganz normalen, schmalen, langzelligen Hyphen auch viele 
fast isodiametrische, dicke, jedoch kurze Zellen, wie solche bei As- 
pergillus bei verschiedenen schädlichen Eingriffen der Außenwelt 
entstehen. Eine Azidität der Nährlösung, welche in Ammonium- 
oder Nitratkulturen ganz unschädlich ist, wirkt dagegen in Nitrit- 
kulturen tödlich. 

Aspergillus niger verträgt in gewöhnlichen Nährlösungen sowohl 
eine gewisse Alkaleszenz sowie auch eine gewisse Azidität ganz 
gut. Es sind dagegen Organismen bekannt, welche nur in sauren 
Lösungen gedeihen. Zu solehen Sauerorganismen zählen wir z. B. 
die Hefearten oder die Essigbakterien. Es ist klar, daß ein nur 
saure Nährlösungen vertragender Organismus nicht nur Nitrite 
nicht assimilieren kann, sondern sogar bei anderer zusagenden 
Stickstoffquelle die eventuelle Anwesenheit der Nitrite als Gift — 
infolge der Bildung der salpetrigen Säure — empfinden muß. 


758 


Zur Prüfung der Richtigkeit dieser Schlußfolgerung wurden 
zwei Hefearten benutzt, nämlich Willia anomala Hansen, für deren 
freundliche Zusendung ich Prof. C. Hansen in Kopenhagen bestens 
danke, sowie eine Reinkultur des Saccharomyces Cerevisiae, welche 
ich aus der Preßhefe der podolischen Hefenfabrik isoliert habe. 
Es wurden für jede Kultur je 200 cem Nährlösung benutzt, 
als Kohlenstoffquelle diente 5%, Sakcharose, als Stickstoftquelle in 
den einzelnen Kolben 1°/, Natriumnitrat, Natriumnitrit, Ammo- 
niumsulfatlösung und zwar einmal mit, einmal ohne Zusatz von 


Magnesiumkarbonat. Die Alkaleszenz wurde mit = H,SO, und 


HOH und Kongo untersucht. Ver- 


u 
50 
suchsdauer 6 Tage. Temperatur 30°C. 


Rosolsäure. die Azidität mit 


Willa anomala Hansen. 


Zur Neutralisation 
| Wachs- ALU ıl nötige PRES 

Un 20 80, 59 KOH 

A. Natriumnitrat . . . . . . | +++ sauer | — 6°5 cem 
A, R "mit Magnesia . | + + |alkalisch| 6cem | — 
NATALIE LE 0 | neutral | — — 
B, e mit Magnesia . | + — | alkalisch | 38 cem — 

C. Ammoniumsulfat . . . . . | +++ sauer | — | 17 cem 
C, a mit Magnesia | 0 alkalisch | 10 cem | — 


Die Besprechung der Ammoniumversuche im Zusammenhang 
mit manchen Ergebnissen der Flüssigkeitsanalyse soll bei anderer 
Gelegenheit erfolgen, hier interessiert uns nur die Tatsache, daß 
Anomalushefe (Nitrat als Stickstoffquelle) kein Sauerpilz in dem 
oben postulierten Sinne ist und Nitrite in alkalischer Nährlösung 
assimiliert. 

(Tabelle Seite 739). 


Der Pilz wächst zwar in Natriumnitrat, doch nur äußerst schwach 
und scheint sich zuletzt nicht mehr zu vermehren. Laurent hat 
nämlich gezeigt, daß Hefe zu salpeterreduzierenden Organismen 
gehört, und diese Reduktion hat Pozzi-Eseot (Oxydases & les re- 


Saccharomyces Cerevisiae. 


Zur Neu 


139 


tralisation 


Wachs- Rasktien RER GES | 

| ua | 50 80, 50 KOH 

A. Natriumnitrat + schwach _ 2 cem 
sauer 

A, 2; mit Magnesia 0 alkalisch 3:7 — 
B. Natriumnitrit 0 neutral u _ 
B, E mit Magnesia 0 alkalisch | 31 ecın _ 
C. Ammoniumsulfat +++ | sauer == 135 cm 
C, = mit Magnesia 0 alkalisch | 11 cm — 


ductases pag. 95) mit dem Hefeextrakt (Philothion) außerhalb der 
Zelle durchgeführt. Ein salpeterreduzierender Organismus kann na- 
türlich bei saurer Reaktion der Nährlösung nicht leben. Doch liefert 
die Lösung A keine Reaktion mit angesäuerter Jodkalistärkelösung, 
und mit dem Reagens von Griess nur eine sehr schwache Färbung. 

Jedenfalls haben wir in der untersuchten Hefeart einen Orga- 
nismus vor uns, welcher sogar in schwach alkalischen Lösungen 
nicht wachsen kann und der zugleich die Nitrite nicht assimiliert. 


ll. Über die Assimilation des Nitrat- 
Viele 


wie denjenigen der Ammonsalze, und 


nnd Ammonstickstoffes. 


den Stickstoff der Nitrate 
speziell über das Verhalten 
reiche Literatur. Weniger 
informiert sind wir dagegen über die verschiedene Beeinflussung 
der Assimilation des oxydierten Stickstoffes in Salpeter und des 
reduzierten Stickstoffes in Ammonsalzen durch äußere Bedingungen 
des Wachstums. Von der reichen Fülle solcher. — einer experimen- 
tellen Prüfung würdigen — Bedingungen hat uns, — eben in Anbe- 
tracht der chemischen Differenz des NO, und NH,, — die Wirkung 
der oxydierenden und der reduzierenden Körper auf die Stickstoff- 
assimilation interessiert. Die Differenzen der Wirkung in den pa- 
rallelen NH,- und NO,-Kulturen können auf verschiedene Weise 
zustande kommen. Infolge der rein chemischen Wirkung, also ganz 
extrazellulär, kann ein sonst unschädlicher Reduktionskörper aus 
Nitraten freie salpetrige Säure bilden und so das Wachstum in 
Salpeterkulturen hemmen oder das Leben vernichten, während 


Pflanzen assimilieren ebenso 


der Pilze gibt es eine verhältnismäßig 


740 


Ammoniumkulturen normal weiter wachsen. Es wäre aber auch 
ein anderer Fall denkbar, daß nämlich ein zugesetzter Oxydans 
oder Redukans extrazellulär keine Wirkung auf die NO,-, resp. 
NH,-Salze ausüben, dagegen in ungleichem Maße die Kuppelungs- 
fähigkeit der Stickstoffkomponenten an das lebende Plasma beein- 
flussen oder sogar die Assimilation einer Stickstoffform verhindern 
würde. Physiologisch wären die letzten Fälle von Interesse, in Pra- 
xis dürften auch die zuerst genannten schwer wiegen. Experimen- 
tiert wurde mit Aspergillus niger, als Kohlenstoffquelle diente im- 
mer 5°%/, Sakcharose, als Stickstoffquelle in der einen Reihe von 
Versuchen 1°/, Natriumnitrat, in der anderen 1°/, Ammoniumsulfat, 
die Flüssigkeitsmenge betrug immer 200 ccm. Eisen wurde nicht 
zugesetzt, was ich betonen will, da bei Oxydationen schon eine ganz 
geringe Eisenmenge als Überträger eine große Rolle spielen und 
die zu erforschende Wirkung möglicherweise dadurch verstärkt 
oder ganz anders gestaltet werden könnte. Ohne Zweifel würde es 
sich jedoch lohnen, wenigstens einige von den Versuchen bei Ei- 
sengegenwart zu wiederholen. Ich habe seinerzeit vergleichende 
Versuche mit und ohne Eisen über die Nitrifikation des Ammo- 
niaks dureh Nitrosomonaden gemacht und war von der äußerst 
langsamen Nitrifikation in den Fe-freien Kolben so überrascht, daß 
ich sogar eine Prüfung der Nitrifikationsschnelligkeit in möglichst 
eisenfreien Kulturen aus theoretischen Gründen für angezeigt halte. 

Was die geprüften Oxydations- und Reduktionsmittel anbelangt, 
so konnten aus der langen Liste derjenigen. welche Lassar -Cohn 
(Arbeitsmethoden S. 791 ff.) angegeben hat, begreiflicherweise nur 
wenige untersucht werden und auch diese nur in neutraler Lösung. 
Untersucht wurden von den Oxydationsmitteln: Wasserstoffsuper- 
oxyd, Kaliumsuperoxyd, Kaliumehlorat, Kaliumperechlorat, Kalium- 
bromat, arsensaures Natrium, Ammoniumvanadat, Bleisuperoxyd; 
von den Reduktionsmitteln: Aluminiumpulver, Zinkpulver, Schwe- 
felpulver, Natriumthiosulfat, Kaliumphosphit, Kaliumhypophosphit, 
arseniksaures Kalium, ameisensaures Kali. Glukose. 

1. Wasserstoffsuperoxyd. Benutzt wurde eine Lösung, 


n 
von welcher 1 cem 18:4 cem 10 Permanganatlösung brauchte. Zu je 
200 ccm Flüssigkeit wurden von dieser Lösung je 10, 20 und 
50 eem zugesetzt. Die Kulturen wurden nach 5 Tagen untersucht. 


Die Flüssigkeit reagierte überall schwach sauer. 


741 


auf je 10 com | auf je 10 cem 
Fe HIBannr Permanganat Ernte 
wurden anfangs | h 5 = e 
verbraucht: | PAC AGE 
1a. Na NO, +10 cem H,0, . 9:2 | 7 ccm 003 gr 
1b. (NH,),SO,—+10cem H,O, | 9:2 ORSRE 05 
2a. NaNO,-+20ccm H,0, .| 18-4 | 1550408 ‚0.0085 , 
2b. (NH,), SO, + 20 cem H,0, | 18:4 a 11.2 
3a. Na NO, +50 cem H,O, .| 46 3445 „ | Spur 
3b. (NH,), SO, + 50 cem H,O, | 46 MR CCR 10,220 , 
| | 


Die Sporen keimten in allen Kulturen, jedoch in Salpeterlüsun- 
gen später als in Ammoniaklösungen. In den letzteren wachsen die 
Hyphen ungemein üppig, die Lufthyphen sind anormal bis 15 cm 
lang, prachtvoll weiß und bilden lockere, enorm hohe, kissenfürmige 
Kolonien. welehe dann normal fruktifizieren. An der Oberfläche der 
untergetauchten Hyphen bilden sich — als Folge der Katalasewir- 
kung — viele große Sauerstoffblasen. wodurch eine Verarmung der 
Nährlösung an H,O, eintritt 

In Salpeterkulturen dagegen wird das Wachstum verlangsamt 
und zwar mit steigender Konzentration des verwendeten H,O, 
immer stärker, so daß in einer Lösung, welche 50 cem H,O, auf 
200 Flüssigkeit enthält, die Sporen zwar noch keimen, jedoch kein 
Wachstum zeigen. Die Ursache der hemmenden Wirkung der Sal- 
peter-H,0,-Kulturen darf nicht etwa in der (unbewiesenen) Hem- 
mung der Zerfalls des Wasserstoffsuperoxvds in Salpeterlösung ge- 
sucht werden, weil doch am Ende des Versuches die H,0,-Mengen 
in der Salpeterkultur 2a und in der Ammonkultur 3b gleich sind, 
während der Ernteertrag der Ammonkultur 25-fach die Gewichts- 
menge desjenigen der Salpeterkultur übertrifft. Oxalsäure fehlt in 
allen Kulturen. Es wird also durch einen Zusatz von H,O, die Assi- 
milierbarkeit des Salpeterstickstoffs (im Gegensatz zu Ammonstick- 
stoff) herabgedrückt, ohne jedoch bei kleineren Dosen des Oxydans 
vollständig zu verschwinden. 

2. Kaliumpersulfat. In der Abhandlung über „Einige Chemo- 
morphosen des Aspergillus niger* habe ich auf S. 765 kurz erwähnt, 
daß 1°/, Lösungen des stark oxydierenden Salzes für Aspergillus 
niger ohne Bedeutung sind. Ich habe diesen Satz unriehtig, nämlich 
zu allgemein formuliert. Nur schwache Konzentrationen der Per- 


142 


sulfate zeigen keine sichtbare Wirkung auf die Lebensweise, die 
Assimilation des Stiekstoffes und die Sporenbildung des Aspergillus 
niger, in stärkeren Lösungen wird die Sporenbildung unterdrückt, 
das Wachstum stark retardiert und anomale Zellen gebildet. 

Erwähnen will ich noch, daß alle benutzten Persulfate mit 
Diphenylamin und Schwefelsäure eine blaue Reaktion geben, also 
nitrathaltig sind und dadurch in meinen Ammoniakkulturen mit 
Persulfaten auch oxydierter Stickstoff vorhanden war. Von einer 
Gasbildung, wie solehe in Wasserstoffsuperoxydkulturen als Folge 
der Katalasewirkung sehr intensiv aufgetreten war, ist in Persul- 
fatkulturen keine Spur zu finden. Kaliumpersulfat wurde benutzt 
in 0:25, 0:5, 1, 2°/, Lösung. Die Kulturen wurden 8 Tagen nach 
der Aussaat untersucht. 


| | Zur Neutralisation | 
Frs | us der 10 re nötige 
| es U28 | Menge 50 KOH 
A NSNO,I 025, SO Ke UT IEEE 21 cem 
A, SO,(NH,, + 0:250/ 80,8, . | 059 | +4 | 280, 
B, NaNO, 0:50, SO:K,. . . | 04985 | +++ DE ur 
B; KSOL (Ne), 170598, 058,7 En AZ EE CEE 26 n 
CN NON IF, OR re RT I 120 
ONCE I one | 0.332 a aaa 
D, NaNO, +2}, 8,0,K, La be ? 
DMSONNE) EL 2, 8,0, Kae re MiSparenl ? 


Obwohl augenscheinlich Ammonkulturen üppiger als Nitratkul- 
turen zu wachsen scheinen, zeigen doch die Trockenerntegewichte 
eine Hemmung der ersten?). Gegen Erwarten zeigen die beiden 
Versuchsreihen keine stärker ausgeprägten Diffenrezen. 

3. Kaliumehlorat. Eine Zusammenstellung des bisher über 
die Wirkung des KCIO, auf die Pflanzen Bekannten ist bei Loev 
(Giftwirkungen. 17) zu finden. Nach Manassein werden Schimmel- 
vegetationen sogar bei Zusatz von 7°, CIO,K zur Nährlösung 


1) Die beiden Pilzdeckon wurden zu mikroskopischen Zwecken fixiert. 
2) In einer 28 Tage alten Kultur mit 15°/, S;0,K, und 1°/, NaNO, wog die 
Ernte 0'768 gr, in der Parellelkultur mit 1°/, (NH,), SO, und Persulfat nur 0'388 gr. 


145 


(Rohrzucker, weinsaures Ammoniak und Hefeasche) nicht geschä- 
digt, selbst nicht bei saurer Reaktion! | 

Auf die Assimilation des Ammoniakstickstoffs sind Chlorsäure- 
jonen tatsächlich ohne Einfluß, dagegen wird durch ihre Anwe- 
senheit. sogar in starker Verdünnung, die Assimilation des Nitrat- 
stickstoffs fast vollständig unterdrückt. Die Hemmung des Wachs- 
tums in den Salpeter-Chloratkulturen ist — wie durch spezielle 
Versuche festgestellt wurde — die Folge des Stiekstoffhungers und 
nicht die einer Giftwirkung. | 

In Ammon - Chloratkulturen keimen die Sporen, und die Hyphen 
wachsen ganz normal; in den Salpeter-Chloratkulturen keimen 
viele Sporen nicht, und die gekeimten wachsen entweder gar nicht, 
oder einige von ihnen bilden sehr dünne, lange, inhaltsarme Hy- 
pben, welche typische Hungerhyphen darstellen, wie wir solche in 
den s. g. stickstofffreien Lösungen der chemischen Laboratorien 
finden. Diese Hungerhyphen wachsen in 5%/, Sakeharoselösung. 

Weitere Forschungen sollen uns über die Ursache der so schwa- 
chen Azidität der Salpeter - Ohloratkulturen Aufklärung geben. 
Offenbar findet infolge des „Minimumgesetzes“ in diesen Kolben 
trotz der Anwesenheit des Salpeters nur ein äußerst beschränkter 
Sakcharoseverbrauch statt. 


| | Feute | Zur Neutralisation der 
: | 10 cem Lösung verbrauchte 


Et] cem der -— KOH 

” e | 50 
A, NaNO, 0:51, KCIO,, ... 0014 | 3 
A, SO,(NH,), +050 KCIO, . .| 1129 | 29 
BEENSENG, ET CIO -...: .| OO: 2-5 
Bon, TN IR CLO, .. . . | 07. 22 
CMNANO 1-27, KCl0O, 2... 0:0085 2:5 
DONE oo CIO eo. RTE 0) 35 
PD Nano. LD) KCIO, . . ...| 0006 | 15 
DL SONH.. 50 KCIO. . . | 10 | 37 


Die Kulturkolben wurden 9 Tage nach der Aussaat unter- 
sucht. Nur in der Kultur A, und B, hatten sich kaum wahrnehm- 
bare Spuren der Oxalsäure gebildet. Alle Ammonkulturen liefern 
mit Ammonvanadat eine grauviolette, mit Eisenchlorid eine rötli- 


144 


che Färbung, während diese in Salpeterkulturen vollständig fehlen. 
Nitrite oder Hydroxylaminsalze sind in keiner Kultur zu finden 
(die Reaktionen: nach Griess; JK + Stärke + Essigsäure, Kupfer- 
sulfat, ammoniakalische Silberlösung sind alle ohne Erfolg). 

Daß sich in den Salpeterkulturen durch Zusatz von Chlorat 
kein Giftstoff bildet, ist klar, da die Keimlinge und die dünnen 
Hyphen zwar nicht weiter wachsen, jedoch am Leben bleiben. Zwei 
weitere Versuche sollten den Sachverhalt klären. Es wurden drei 
Kolben mit je 200 eem 5°/, Sakcharoselüsuny mit je 2%, KCIO, 
beschickt. Als Stickstoffquelle diente in 


2)” LINE NO, 
2) A5 SO, (NE): 
3) 1°, Na NO, E 197, SO, (NH, 


Die Kulturen wurden nach 5 Tagen unterbrochen und die bei 
200° getrockneten Pilzaecken gewogen. 


| Azidität mit | 
n er 
— KOH in cem | Ernte 
50 
gemessen 

Kultur, 2 ccm | 0'004 gr 
2m 2 „ 1412 „ 
à. n O0 | 0:342 , 


In der Mischkultur Nr. 3. wächst Aspergillus im Vergleich mit 
der reinen Ammonkultur verspätet und schwächer, doch sonst ganz 
normal. fruktifiziert ebenso normal. nur etwa 24 Stunden später. 

Das gleiche Resultat wurde erzielt. wenn einer von beiden fünf 
Tage alten Salpeter-Chloratkulturen, in welchen Aspergillus fast 
nicht gewachsen hat, ein wenig Ammoniumsulfat zugesetzt wurde. 
Der Pilz wächst jetzt, natürlich nur in dem NH,-Kolben sehr stark. 

Die gleichzeitige Anwesenheit der Nitrat- und Chloratjonen ver- 
hindert also die Assimilation des Ammoniumstickstoffes nicht, doch 
schwächt sie die Intensität derselben. 

Aus praktischen Gründen wäre es angezeigt zu untersuchen, ob 
bei den Phanerogamen die Assimilation des Salpeterstickstoffes bei 
Gegenwart der Chlorate vor sich geht. Die Chlorate finden sich 
doch in Chilisalpeter, werden jedoch im Gegensatz zu den Per- 


145 


chloraten in der Kaufwaare durch die Versuchsstationen nicht spe- 
ziell beanstandet. 

4. Kaliumperehlorat wurde in 0'5°/, Lösung versucht, und 
die Kulturen nach 9 Tagen untersucht. Beide Kulturen wachsen 
ganz normal und üppig, fruktifizieren normal und zeigen augen- 
scheinlich keine Differenzen. Die stark sauren Kulturflüssigkeiten 
zeigen mit Eisenchlorid intensiv rote Reaktion der Essigsäure, mit 
Ammoniumvanadat Violettfärbung, mit dem Reagens von Griess auf 
Nitrite verhalten sich beide negativ; die amoniakalische Silberlösung 
zeigt weder Reduktion noch Gasentwickelung. Die Azidität war 
stärker in der Salpeterlösung, als in der Ammonflüssigkeit, 10 cem 
= KOH (auf Kongo), 
die gleiche Menge von der zweiten dagegen nur 109 ccm. 

5. Kaliumbromat wurde in 0°5°/, Lösung gebraucht, die Kultu- 
ren wurden nach 9 Tagen untersucht. Beide Kulturen wachsen gleich 
gut, fruktifizieren, und keine von ihnen zeigt irgend welche Ano- 


von der ersten verbrauchten 131 eem von 


malien. Mit Eisenchlorid, Ammoniumvanadat, Millon’schem Reagens. 
Griess’schem Reagens, amoniakalischer Silberlösung zeigen sie keine 
Reaktion. Oxalsäure wurde nicht gebildet. Je 10 cem der Lösung 
brauchten zur Neutralisation bei der Salpeterkultur 23 cem, bei der 
Ammonkultur 18:5 cem von en KOH (Indikator: Kongo). 

6. Ammoniumvanadat wurde in 050}, Lösung gebraucht. 
Zwei Tage nach der Aussaat verfärbt sich in beiden Kulturflüs- 
sigkeiten die unmittelbar an die Hyphen grenzende Flüssigkeits- 
schicht infolge der Säurebildung und Reduktion grün, bald darauf 
erscheinen die beiden Kulturen schwarzgrün. Beide Kulturen wach- 
sen stark und normal, jedoch ist in der Ammonkultur nach 2 Wo- 
chen die Sporenbildung bedeutend spärlicher als in der Salpeter- 
kultur. Wegen der intensiv dunklen Farbe der Nährlösung konnten 
die gewöhnlichen Reaktionen nicht gemacht werden. 

7. Arsensaures Natrium wurde in verschiedenen Konzen- 
trationen angewandt, da jedoch die Kulturen durch andere Pilze 
und Bakterien verunreinigt waren, so will ich nur kurz bemer- 
ken, daß in 0:1°/,, 025% und 0:5°/, Lösungen, sowohl in der 
Salpeter- wie in der Ammonkultur Aspergillus wächst und frukti- 
fiziert. 

8. Bleisuperoxyd und 9. Braunstein verhindern, den 


746 


Nährlösungen zugesetzt, weder das Wachstum noch die Fruktifika- 
tion. Zwischen den Ammon- und den Salpeterkulturen bemerke ich 
keine ausgeprägte Differenz. 


Von den Reduktionsmitteln wurde mit folgenden Körpern ex- 
perimentiert: 

1. Zinkpulver wirkt, der Nährlösung zugesetzt, auf das 
Wachstum des Aspergillus niger ganz anders in der Salpeter- als 
in der Ammonlösung. In beiden Nährlösungen keimen die Sporen, 
doch in der Salpeterlösung wachsen sie gar nicht weiter, in der 
Ammonlösung wachsen sie zwar gut; doch solange Zinkpulver 
noch nicht oxydiert ist und als Reduktionsmittel wirkt. fruktifiziert 
Aspergillus nicht. Die ersten Sporenträger bilden sich erst in nicht 
mehr reduzierenden Lösungen. 

Neun Tage alte Kulturen lieferten folgendes: 


er Gr 2 à © 

= < < Se = 
A, 19, NaNO, -- 1% Zn | 0 = Here. 
À, 1% UNE) PO, Ft, 0672 gr |24 cem| 03 ccm 0 0 

B, 1%, NaNO, -- 20}, Zn | O — — Hit 
BD UNE SU, - ‚0602 gr [16 cem| 02 ccm 0 0 

| C, 13% Na NO, = 50/6 Zn | 0 m; > les mania 
C, 1% (NH), 80, + „ | 0578 gr |-95 cem| O'i8cem| 0 | 0 

| 


Es wird also durch Zinkpulver Salpeter zu Nitrit reduziert und 
es liegt die Vermutung nahe, daß die Hemmung des Wachstums 
in Salpeterkulturen eben durch Gegenwart des Nitrits verursacht 
wird. Wir haben deswegen einer Kultur mit 2°/, Zink noch 1°), 


n 
1) Die Azidität wurde mit 50 KOH gemessen, angegeben ist die Zahl der ecm, 
welche 10 cem Kulturflüssigkeit (Indikator: Kongo) neutralisierten; Alkalität in 
n 
cem „n H, SO, (Indikator: Phenolphtalein). 


20 


147 


Magnesiumkarbonat zugesetzt, doch auch in diesem Kolben wuchs 
Aspergillus gar nicht. Möglicherweise ist die zu hohe Alkalität des 
letztgenannten Kolbens daran schuld. 

2. Aluminiumpulver, in 1°/,-ger Menge den Kulturlösun- 
gen zugesetzt, schwimmt zunächst als silberne Deeke auf deren 
Oberfläche. Die ausgesäten Aspergillussporen keimen und ihre Hy- 
phen wachsen. In den ersten Tagen ist augenscheinlich das Wachs- 
tum der Hyphen in der Ammonflüssigkeit stärker als in der Nitrat- 
kultur. Im weiteren Verlaufe, während der starken Reduktion, 
ändert sich jedoch die Wachstumsweise so, daß endlich die Nitrat- 
kultur eine ungemein üppige, sehr intensiv sporenbildende Decke 
bildet, während die Decke der Ammonkultur weniger diek und de- 
ren Sporenbildung retardiert erscheint. Nach 16 Tagen wurde Alu- 
minium noch nicht (besonders in der Ammoniumkultur) oxydiert, 
und die geernteten Pilzdecken von dem metallischem Aluminium, 
welches das Erntegewicht ein wenig (besonders in der Ammon- 
kultur) erhöht, nicht zu befreien. Sonst wurde folgendes ermittelt: 


| | | Azidität mit | ß | 
| Re | n | Reaktion | IK + Stärke 
| rocken- | ccm 50 IE ET ae ee 
Ku | gemessen | Griess Essigsäure 
| | (Kongo) | | | 
| | 
18/5 Na NO, | 31 gr 18 ccm = Spur + + = 
|| | 
10/, (NH), SO, | 106 gr 19 ccm 0 0 | Spur 
| | 


Trotz der schwachen Nitritreaktion in der Salpeterkultur be- 
schwach saurer Reaktion wächst der Apergillus sehr gut. 

3. Schwefelblumen. in 2°, Menge zugesetzt. schwimmen 
auf der Oberfläche der Flüssigkeit, sind später von den Pilzmassen 
nicht zu trennen, weswegen die letzteren nicht gewogen wurden. 
H,S bildet sich in beiden Kulturen in geringen Mengen, Bleiaze- 
tatpapier wird jedoch oberhalb der Ammonkultur dünkler gefärbt 
als oberhalb der Nitratkultur. Aspergillus wächst in beiden Kul- 
turen sehr gut, in der Ammonkultur augenscheinlich üppiger als in 
der Salpeterkultur. Nach 16 Tagen sind beide Flüssigkeiten stark 
sauer, 10 ccm Salpeterkultur verbraucht zur Neutralisation (auf 

n 


Kongo) 68 cem — 


KOH, 10 cem Ammonkultur nur klein wenig 


148 


mehr. nämlich 79 cem. Die Oxalsäure ist in beiden Flüssigkeiten 
sehr reichlich vorhanden, speziell in der Salpeterkultur bildet sich 
ein so reicher Kalkoxalatniederschlag, wie ich es in anderen Sak- 
charosekulturen noch nicht beobachtet habe. Sie ergibt mit Eisen- 
chlorid in der Salpeterkultur eine graugelbe. in der Ammonkultur 
eine rote, mit Ammoniumvanadat in den beiden Flüssigkeiten, be- 
sonders aber in der Ammonkultur, eine dunkelviolette Reaktion, 
mit dem Reagens von Millon in beiden die Rotfärbung der Flüs- 
sigkeit. 

In der Salpeterkultur wurde — womit ich mich aber nicht nä- 
her beschäftigen wollte — ein Körper gebildet, welcher mit dem 
Reagens von Griess (Sulfanilsäure, a-Naphtylamin, Essigsäure) eine 
tiefblaue, nach der Alkalisation eine gelbliche Farbe, mit dem Rea- 
gens von Nessler eine prachtvolle, im Reagens lösliche rote Farbe 
liefert. 

4. Natriumthiosulfat hatin Ammonkulturen, wie ich schon 
früher publiziert habe (Chemomorphosen des Aspergillus niger, Bul- 
letin de l’Acad. Décembre 1905), die Bildung des intrazellularen 
Schwefels zur Folge und verhindert dadurch die Sporenbildung. 
Dieselben Wirkungen verursacht er in Nitratkulturen. Bei geringen 
Zugaben (0'5°/,, 0'25°/,) fängt der Salpeterpilz an, in drei Tagen 
schwarze Sporen zu bilden, doch hört die Sporenbildung nach 
1 bis 2 Tagen ganz auf, die Sporenträger werden von weißen, 
schwefelsammelnden Hyphen bedeckt und dann kommt es nicht 
mehr zur Sporenbildung. 

5. Kaliumphosphit in 10, Lösung verhindert nicht die 
Keimung der Sporen. In der Salpeterlösung wachsen Hyphen in den 
ersten Tagen sehr wenig und stellen endlich ihr Wachstum ganz 
ein, ohne zu fruktifizieren. In der Ammonlösung wächst dagegen 
der Aspergillus ungemein üppig und bildet dicke, gut fruktifizie- 
rende Kahmhaut. Nach 16 Tagen wurden die Kulturen untersucht. 


(Tabelle Seite 749). 


In der Nitratlösung wurden also Nitrite durch Reduktion ge- 
bildet. 

6. Kaliumhypophosphit in 05%, Lösung ist in beiden 
Lösungen ohne siehtbare Wirkung auf Wachstum und Fruktifika- 
tion des Pilzes. Vier Tage nach der Aussaat wurde in der Salpeter- 
lösung 0'265 gr, in der Ammoniumlösung 0'436 gr Trockenernte er- 


149 


Reaktion | IK + Stärke | | : 
Azidität!) Oxalsäure| nach nn | 
Griess Essigsäure vanadat 
Nitratlösung 10:5 0 + ++ + + 0 
Ammonlüsung 75 - 0 0 violett 


zielt. In den Kulturen, denen 1°/, Hypophosphit zugesetzt wurde, trat 
eine noch stärkere Verminderung der Salpeterernte ein. Nach 4 Ta- 
gen wog der Ernteertrag in der Salpeterflasche 0:18 gr, in der 
Ammoniumflasche 0‘448 gr. Mit dem Reagens von Griess ergaben 
alle Kulturen negative Resultate. 

7. Arseniksaures Kali wurde in verschiedenen Konzen- 
trationen versucht. doch kann ich darüber wegen deren Verunrei- 
nigung durch Bakterien nur berichten, daß in 0'1°/, Lösungen 
Aspergillus sowohl in Salpeter- wie in Ammoniumlösungen gut fruk- 
tifiziert. 

8. Ameisensaures Natrium zeigt in 0'5°/, Lösung keine 
sichtbare Wirkung. Der Ammon- und der Salpeterpilz wachsen sehr 
üppig und bilden massenhaft Sporen. In beiden Kulturlösungen wurde 
(nach 14 Tagen) Oxalsäure in sehr reichlicher Menge gefunden. 

Endlieh will ich erwähnen, daß nach Zusatz von 2°/, Dextrose 
keine sichtbare Differenz zwischen dem Wachstum des Salpeter- 
und des Ammonpilzes erzielt wurde. 

Zur Beurteilung der oben zitierten Wirkungen der zugesetzten 
Oxydations- und Reduktionsmittel mögen einige Resultate der Ana- 
lyse der Flüssigkeiten dienen, in welchen Aspergillus niger 10 Tage 
lang ohne jeden Zusatz gewachsen hat. 


Zur Neutralisa- | 
tion von 10 cem 
Millon Vanadat 10, Lösung nötige |Oxalsäure 
n 
Menge 50 KOH 
Salpeterpilz | 0 dunkel violett| Spur 78 cem + ++ 
Ammonpilz 0 dunkel violett + 39 cem —- 


n 
1) Die Azidität wurde mit der Zahl der cem der 50 


zur Neutralisation von 10 ccm Lösung (auf Kongo) nötig sind. 


KOH gemessen, welche 


Bulletin III. 3 


150 


Bei der Assimilation der Ammonsalze bleiben die Anjonen in 
der Lüsung, bei der Assimilation des Salpeters dagegen die Kat- 
jonen. Ist die Assimilation der beiden — so verschiedenen — Stick- 
stoffverbindungen gleich stark, dann soll nach einer Wachstums- 
periode die Ammoniakkultur an anorganischen Anjonen. die Salpe- 
terkultur an anorganischen Katjonen reich werden. Die Aziditäts- 
verhältnisse werden jedoch durch Bildung der organischen Anjonen 
stark und wie im vorliegenden Fall in entgegengesetzter Richtung 
verschoben. 


Ill. Über den Nährwert der Hydroxylamin- und der Hydrazinsalze. 

„Diamid (Hydrazin) N, H, und Hydroxylamin NH, OH wirken 
selbst bei erstaunlichen Verdünnungen giftig auf alles Lebendige“, 
schreibt ©. Loew (8. 38). Da jedoch Ammoniak (NH,), salpetrige 
Säure (NO,) und Salpetersäure (NO,), alles ebenfalls heftige Gifte 
in ihren Salzen assimilationsfähig sind, so habe ich einige Versu- 
che angestellt, ob die Hydrazin- und Hydroxylaminsalze wirklich 
unbedingt alles Lebendige töten oder nicht. Die nützlichen Ammo- 
niaksalze, die Nitrite und die Nitrate werden doch durch Entjoni- 
sierung zu heftigen Giften für alles Lebendige und die chemischen 
Rücksichten darauf, daß „das Diamid selbst in stärkst saurer Lö- 
sung jede Aldehydgruppe festlegt“ (Loew, Giftwirkungen, S. 39), 
machen die Fragestellung nur noch interessanter. 

Leider konnte ich die Nährlösungen, um die labilen Stickstoff- 
verbindungen nicht zu zerstören, auch nicht sterilisieren, und so 
war die Erforschung der Bedingungen unter welchen N, H, und 
NH, OH für das Leben giftig, eventuell nicht assimilationsfähig 
sind. bei gemischten Vegetationen bei meinem Zeitmangel nicht 
durchführbar. 

In mehrere Glasschalen wurde eine Nährlösung mit 5°/, Sak- 
charose als C-Quelle und mit 050}, Hydroxylaminchlorhydrat, resp. 
0:5°/, Hydrazinsulfat als N-Quelle gegossen, offen im Laboratorium 
und in dem botanischen Garten einige Stunden stehen gelassen, 
auch mit verschiedenen Erden und Strohproben infiziert und nach 
Bedeckung in den Laboratoriumsschrank gestellt. In Hydroxylamin- 
schalen waren bald reichliche, wachsende Schimmelkolonien sicht- 
bar, in den Hydrazinlösungen dagegen zeigte sich in den ersten 
Tagen nichts Wachsendes, später aber keimten auch hier einige 
Pilzarten, und eine graubraune Penicilliumart fruktifizierte gut. Nach- 


751 


dem festgestellt wurde, daß in den Lösungen Hydroxylamin- resp. 
Hydrazin noch vorhanden war, wurden einige üppiger wachsende 
Pilzrasen in ebensolehe Lösungen übertragen. Doch waren auf diese 
Weise keine Reinkulturen zu bekommen. Am 28. IV wurden in 
Kolben folgende Nährlösungen gemacht (in 5°/, Sakcharose). 

1) 0.695°/, Hydroxylaminchlorhydrat. 

2) 0:82°/, Hydroxylaminsulfat, 

3) 0°75°/, Hydrazinsulfat, also Lösungen, welche einer 0:66°/, 
Ammonsulfatlösung gleiche Stickstoffmenge besaßen. In diese Kol- 
ben wurden Schimmelpilze aus den erwähnten Schalen übertragen. 
Da auch jetzt die Pilze gut wuchsen, wurden am 2. VI. weitere 
5°/, Sakcharoselösungen angefertigt mit 


4) 1'4°/, Hydroxylaminchlorhydrat, 


5) 2:80), n 

6) 40), ” 

7) 15°/, Hydrazinsulfat, 
8) 3% 7 


Bei der Untersuchung am 7. VII. wurde folgendes notiert. In 
der Kultur 1, 2, 3 wachsen die Fadenpilze sehr gut. In der Kultur 
4 wächst ein rotgefärbter Schimmelpilz sehr üppig. In den Kultu- 
ren 5 und 6 leben die eingebrachten Fadenpilze nicht mehr, da- 
gegen vermehrt sich noch eine kuglige Hefe. In der Kultur 7 (1:50), 
Hydrazinsulfat) wachsen verschiedene Pilze ganz üppig. In der 
Kultur 8 (3°/, gesättigte Hydrazinsulfatlösung) wächst eine Verti- 
cilliumart in zahlreichen, etwa 1 mm dicken kugeligen Kolonien 
am Boden des Gefäßes! In der Lösung 1 und 2 (1 Mol. Stick- 
stoff als Hydroxylaminsalz geliefert) wächst sogar und fruktifiziert 
der spontan angesiedelte Aspergillus niger. 

Es waren lauter Mischkulturen, doch wurde in manchen (200 cem 
Nährlösung) die Trockenernte bestimmt. 


Mare 
Irbe2:087 15 
oO TA 
ind = #1:565 ” 
2a — 1896 „ 
D Mr 43 LM 
Ha 08; 


3* 


152 


Um über die Zersetzung der dargebotenen Stickstoffsalze wäh- 
rend der längeren Wachstumszeit Aufschluß zu erhalten, habe ich 
Herrn Dr. Niklewski ersucht, die Nährlösungen am Schluß der 
Versuche zu analysieren. Hydrazin wurde nach H. Rimini (Chem. 
Zentralblatt 1899, II. 455), in ähnlicher Weise auch Hydroxylamin 
gemessen, wobei die Fehlerquellen (wegen Dextrose) innerhalb der 
Fehlergrenze liegen Es wurde in 1 = 0:26°/,; in 2a — 0'17°/,; in 
2b = 0:19°/,; in 4 = 1:18°/, Hydroxylamin (als Chlorat); in 3a — 
0:86°/;s0in 31b = 0:38), in = 1.48), 5in'8 = 3:03) Hydaazıa 
(als Sulfat) gefunden. Die Vermutung, es habe sich in der Flüssig- 
keit ein Hydrazon gebildet (OÖ Loew, Hofmeisters Beiträge IV, S. 
248) ist also nicht stichhältig. 


IV. Über die Assimilation der aliphatischen Aminosäuren und Amide. 

Zwei verschiedene Fragen, die trotz aller bisherigen Arbeiten 
einer weiteren Klärung bedürfen, sollten durch die vorliegenden 
Versuche —- wenn auch nur teilweise — Beantwortung finden. Die 
aliphatischen Aminosäuren gehören bekanntlich zu den besten Stiek- 
stoff- und Kohlenstoffernährern der Pilze. Ob sie jedoch als ganzes 
assimiliert, oder aber vorher in zwei Molekel, ein N-haltiges und 
ein C-haltiges gespalten werden, ob im letzten Fall die Spaltung in 
Ammoniak und eine entsprechende Oxysäure im Momente der Assi- 
milation als notwendige Folge der Assimilation der N- oder der 
C-Komponente erfolgt. oder aber vorher, von der Assimilation un- 
abhängig, 

Im Gegensatz zu den Aminosäuren sind wir über die Art der 
Assimilation des Stiekstoffes der Amide viel besser unterrichtet. 
Dank den Arbeiten Pasteurs, Miquels, van Thieghems und einiger 
anderer Forscher wissen wir, daß sehr viele Bakterien, Pilze, fer- 
ner einzelne Organe höherer Tiere ein Enzym, „Urease“, ausschei- 
den, welches Harnstoff in NH, und CO, spaltet. Wir sprechen in 
solehen Fällen von einer ammoniakalischen Gärung. Doch nicht 
nur der Harnstoff, sondern auch andere Säureamide (Azetamid, Aspa- 
ragin. Glutamin) unterliegen durch enzymatische Tätigkeit der Ver- 
seifbarkeit (Gonnermann, Pflügers Archiv 89, S. 493; Bd. 95, S, 
278), und man kann in allen diesen Fällen von ammoniakalischer 
Gärung sprechen. K. Shibata (Hofmeisters Beiträge zur chem. Phy- 
siologie. V, 384) konnte mit toten Aspergillusdecken Karbamid, 
Biuret, Azetamid verseifen, er nennt jedoch das betreffende Enzym 


sich vollzieht, wäre die erste Frage. 


„Amidase“, weil die Identität desselben mit der Urease zur Zeit 
noch nicht festgestellt ist. Auch von der Alaninsäure (@-Aminopro- 
propionsäure) wird auf dieselbe Weise ein wenig NH, abgespalten. 
dagegen tritt diese Erscheinung bei den anderen Aminosäuren (Gly- 
kokoll, Leuzin, Asparaginsäure) nicht auf. Mit lebendem Aspergil- 
lus niger wird der Aminostickstoff des Leuzins, Tyrosins, Amido- und 
Aminosäurestickstoffs des Asparagins abgespalten (Butkewitsch, Prings- 
heims Jahrbücher 1903, Bd. 38, S. 192). Durch zerkleinerte tierische 
Organe konnte S. Lang von Glykokoll (Darm und Pankreas), Ty- 
rosin (Nebenniere), Leuzin und Cystin (Leber), Ammoniak abspal- 
ten (Hofmeisters Beiträge V, S. 321). Meine biologische Versuchs- 
anstellung, die ich nur qualitativ prüfte, sollte feststellen, ob durch 
Kohlenstoff. respektive durch Stiekstoffhunger die Ammoniakabspal- 
tang beeinflußt wird. 

Die andere Frage. welche mit der vorigen bei solcher Versuchs- 
anstellung im engen Zusammenhange steht und über welehe Kon- 
troversen in der Literatur existieren, betrifft die Bildung der Oxal- 
säure. Zur Orientierung darüber möchte ich zunächst folgendes 
betonen. Bei der Spaltung der Aminosäuren unter Anlagerung eines 
Moleküls Wasser muß Ammoniak und eine entsprechende Oxysäure 
resultieren. Also sollte sich bei der Assimilation des Glykokolls 
Glykollsäure bilden, bei der des Alanins Milchsäure, bei derjeni- 
gen der Asparaginsäure Äpfelsäure, bei der Spaltung der Gluta- 
minsäure Oxyglutarsäure u. s. w. Bei dem Stickstoffhunger und 
Koblenstoffüberschuß wird Ammoniak assimiliert und Oxysäure 
könnte sich in der Kulturflüssigkeit des Aspergillus ansammeln (wie 
bei Sukkulenten). Bei eintretendem Stiekstoffüberschuß sollten je- 
doch die Oxysäuren verbraucht werden und zwar zur Vermehrung 
des Koblenstoffs in der lebendigen Substanz und ferner sollten 
sich durch Oxydation höher oxydierte Säuren, also Oxalsäure und 
Kohlendioxyd, bilden. In den Kulturen des Aspergillus in Pepton 
sollen sich aus den infolge der tryptischen Spaltung entstandenen 
zahlreichen Aminosäuren die Oxysäuren der aliphatischen Reihe, 
der Benzol- und der Benzopyrrolreihe bilden. Aber ebenso müssen 
bei Phanerogamen in den Vegetationspunkten und in Meristemen, 
wo auf Kosten der Zersetzungsprodukte der Eiweißreserven neue 
Zellen gebildet werden, ähnliche Prozesse stattfinden, also Ammo- 
niakbildung, Bildung der Oxysäuren der aliphatischen, der Benzol- 
und der Benzopyrrolreihe. Diese Oxysäuren werden hier zum Teil 


754 


verbraucht, zum Teil weiter oxydiert und haben — um der Nomen- 
klatur W. Sehimpers zu folgen — die primäre Oxalatbildung, aber 
auch die primäre !) „Gerbstoff“-Bildung und die primäre Bildung 
der Pyrridin und Indolderivate zur Folge. Leider sind mir keine 
Untersuchungen über den chemischen Mechanismus der Assimila- 
tion des Stickstoffs der Aminosäuren bei den aeroben oder anae- 
roben Organismen bekannt. Daß dieser Prozeß durch H,0-Anla- 
gerung erfolgt, ist noch nicht experimentell erwiesen. Daß dabei 
bei den Aeroben keine Reduktion stattfindet, scheinen die zahlrei- 
chen Versuche mit Methyl-, resp. Äthylaminen zu beweisen, wobei 
Methan- (resp. Âthan-)Bildung nicht beobachtet wurde. Ebenso we- 
nig wurde experimentell bewiesen, daß diese Assimilation mit einer 
Oxydation des Kohlenstoffradikals verbunden ist. Im letzten Sinne 
scheinen zwar die Befunde Emmerling’s zu sprechen. 

O. Emmerling (Zentralblatt für Bakteriologie, X, 1903, S. 273) 
hat bei dem Wachstum des Aspergillus niger auf Glykokoll, a-Se- 
rin, Alanin, Asparaginsäure, Glutaminsäure, Phenylalamin, Prolin 
stets Oxalsäure nachweisen können, wenn auch bei Phenylalanin 
nur in Spuren. Ebenso fanden E. Abderhalden und Yutaka Teruchi 
Oxalsäure in ihren Kulturen des Aspergillus in synthetischen Poly- 
peptiden (Zeitschrift für phys. Chemie 1905, Bd. 47. S. 394). Da- 
gegen konnte Emmerling, entgegen den älteren Angaben Wehmers, 
keine Oxalsäurebildung enthalten mit allen dreizehn von den unter- 
suchten Kohlehydraten. 

Aus oben erwähnten Gründen wurden mit jedem der untersuch- 
ten Körper vier Versuche mit je 100 ccm Flüssigkeit angestellt. 
und zwar: erstens (I) ohne andere C- und N-quellen, um auf diese 
Weise zu ermitteln, ob die Verbindung als C- und N-quelle dienen 
kann; zweitens (II) mit 1°/, Zugabe von Natronsalpeter als Stick- 
stoffquelle, da in solchen stickstoffreichen. jedoch wohl kohlenstoff- 
armen Kulturen am meisten die Möglichkeit der Ansammlung von 
Ammoniak vorhanden war; drittens (III) mit 1°/, Ammonsulfat, 
einerseits zur Wachstumskontrolle der Versuche Il, anderseits um sie 
auf Oxalsäure zu prüfen; und viertens (IV) mit 5°/, Sakcharose um 
stickstoffarme, jedoch kohlenstoffreiche Kulturen zu haben. Wird in 
diesen kohlenstoffreichen Kulturen Ammoniak aus den Aminosäuren 


1) G. Kraus hat eben diese Gerbstoffbildung im Gegensatz zu der „primären“ 
(bei der Liehtassimilation) sekundär genannt. Es ist also die (Oxalat)-Nomenkla- 
tur Schimpers der (Gerbstoff)-Nomenklatur Kraus entgegengesetzt! 


155 


nicht nur gebildet, sondern trotz der reichen C-quelle in der Nähr- 
lösung unverwertet gefunden, so soll dieser Befund (falls nur die 
entsprechende Oxysäure bei der Elektion der C-quelle die Sakcha- 
rose nicht deckt) als Beweis dienen, daß die Spaltung der Amino- 
säuren primär, vor der Assimilation verläuft. 

Die qualitative Prüfung auf Oxalsäure wurde mit Essigsäure 
und mit Kalkazetat gemacht. Falls keine momentane Trübung und 
Fällung eintrat, wurde noch 1 Stunde gewartet. Ammoniak wurde 
mit Nessler nachgewiesen, in negativen Fällen habe ich die Reak- 
tion von Trillal und Turchet (Comptes rend. de !’Acad. des Science. 
CXXXX, 1906 S. 374.), also einige Tropfen der KI-Lösung und einige 
Tropfen von Eau de Javelle angewandt, doch will ich gleich hier 
bemerken, daß in keiner mit Nessler negativ reagierenden Kultur- 
flüssigkeit die Bildung des Jodstickstoffs gelang. 

1. Glykokoll in 2°/, Lösung. Die Kultur IV mit Sakcharose 
wächst sehr üppig und fruktifiziert bald, wurde auch nach 10 Ta- 
gen analysiert, in den Kulturen I—III wächst Aspergillus sehr 
dürftig, fruktifiziert später und wenig, die Kulturen wurden des- 
wegen erst nach 17 Tagen analysiert. In der Kultur I und II fand 
eine sehr starke Ammoniakreaktion, eine deutliche, jedoch schwächere 
in der Kultur IV statt, Oxalsäure bildete sich nur in der Kultur IV. 
Die Flüssigkeit der Kultur IV gibt mit KIO, eine starke Reduk- 
tion ohne Ansäuerung, mit Millon eine schwach rote, mit Eisen- 
chlorid eine graue Reaktion. 10 cem von dieser brauchen 23 cem 
— KOH zur Neutralisation (auf Kongo). 

2. Glykokollchlorhydrat in 2°/, Lösung. In allen Lösun- 
gen wächst der Pilz und fruktifiziert, jedoch in der Lösung IV 
(mit Sakeharose) so üppig, daß die Kultur schon am zehnten Tage 
untersucht wurde, während dies bei den drei anderen schwach 
wachsenden erst am 17-ten Tage geschehen konnte. Sehr schwach 
wächst die Kultur in dem Kolben II. 


n 
Ammoniak Oxalsäure A IHR 50 MORE 


je 10 ccm Flüssigkeit 


I. Ir en 0 76 
IL. ? 0 93 
II. B 0 77 
IV. SL 0 94 


156 


8. Alanin in 2°/, Lösung. Alle vier Kulturen wachsen sehr 
üppig, bedeutend besser als in den Glykokollkolben. Alle wurden 


nach 6 Tagen analysiert. 


n 
Aziditätin eem => KOH 


Trockenernte 50 Ammoniak Oxalsäure 


für je 10 cem Flüssigkeit 


ie 0:03 gr 0 EAN: 


1 0:09 , 0 ET _ _. 


II. 0.09 „ 0 


IV. 058 , 28 duel Spur. 


4. Leuzin (synthetisch) in 1°/, Lösung. Nur die Sakcharose- 
kultur wächst gut, alle anderen, besonders aber die Nitratkultur 
wachsen sehr schlecht und bilden typisch verhungerte Kolonien. 
Die Sakcharosekultur wurde nach 10, drei andere erst nach 17 


Tagen analysiert. 


Ammoniak Oxalsäure Azidität gemessen wie oben 
I. ? 0 0:2 
ne ” 0 0 
III. — 0 0 
IV. Se 0 155. 


Die Flüssigkeit Nr. IV gibt mit Eisenchlorid eine rote Färbung, 
ebenso mit Millon. Die mit Millon reagierende Verbindung ist mit 


Äther extrahierbar. 


5. 1°/,-ige Asparaginsäure. Alle Kulturen wachsen und 
fruktifizieren sehr gut, ähnlich wie die Alaninkulturen, am besten 


aber die Sakcharosekultur. Untersucht wurde nach 6 Tagen. 


Ernte Azidität gemessen wie früher Ammoniak Oxalsäure 
I 0285 16 cem ER 
I. 0149 che se a 
III.  O-045 1e * RES 
IV 71:05 24 „ 0 Spur. 


6. Asparagin in 1°), Lösung. Analyse nach 8 Tagen. 


Azidität Ammoniak Oxalsäure 


JE 4 ecm — —- + 0 
I. 5, +++ ++ 


II. Baie ÉRRL 
IV. 29 , 0 0 


797 


7. Propionamid 1°/,. Die Kulturen ohne Sakcharose zeigen 
nur Spuren des Wachstums, die Sakcharosekultur wächst und fruk- 
tifiziert normal, jedoch nicht besonders üppig. Analyse der Kultur 
IV erfolgte nach 10, die I—III nach 28 Tagen. 


. Ammoniak Oxalsäure 
ù ee: 0 
IL. = in 0 


0 
IV. + + + + +: Azidität — 15 cem. 


8. Butyramid 1°}. Kulturen 1—3 weisen fast kein Wachs- 
tum auf. Die Sakcharosekultur wächst und fruktifiziert schwach. 
Alle wurden nach 28 Tagen untersucht. In allen ist Ammoniak 
vorhanden, in keiner Oxalsäure. In der Kultur IV wäre vielleicht 
das Fehlen der Oxalsäure durch deren Verschwinden zu erklären, 
doch ist die Kulturflüssigkeit vorher nicht untersucht worden. 

9. Valeramid 1°/,. Aspergillus wächst nur in der Sakcharose- 
kultur. In dieser ist nach 28 Tagen Ammoniak vorhanden, Oxal- 
säure dagegen fehlt. 

10. Palmitinamid 1°/,. In der Sakcharosekultur sind nur Spu- 
ren des Wachstums (vielleicht auf fremde Stoffe zurückführbar), in 
anderen Kolben kein Wachstum zu finden. In keinem Kolben fand 
sich Ammoniak. 

Keine Ammoniakabspaltung wurde in 10/, Äthylaminsulfat + 
Rohrzucker, in 1°/, Guanidinchlorhydrat + Rohrzucker trotz des 
üppigen Wachstums ebenfalls keine, dagegen eine intensive in Karb- 
amidkulturen gefunden. In der Kultur, welche Harnstoff + Rohr- 
zucker enthielt, fand sich auch Oxalsäure. Endlich will ich noch 
die Resultate der Versuche mit 0:5°/, Suceinimid nach 23-tägiger 
Kultur anführen. 


Ammoniak Oxalsäure 


Suceinimid allein ee 0 
” —- 5°/, Sakcharose Spur diet 


Auf Grund der vorliegenden Versuche dürfen wir annehmen, 
daß durch Aspergillus niger von denjenigen Aminosäuren, welche 
normale Abbauprodukte der enzymatischen Eiweißverdauung dar- 
stellen, Ammoniak abgespalten wird oder daß Eiweißstickstoff erst 
als Ammoniak assimiliert wird. Zwischen der Stickstoffassimilation 
der Aminosäuren und der Oxalsäurebildung ist bei Aspergillus ni- 


158 


ger kein Zusammenhang zu finden. Oxalsäure entsteht dabei even- 
tuell erst sekundär durch Oxydation und kann weiterer Oxydation 
unterliegen. Daß die Oxalsäure einer Aspergilluskultur mit der 
Zeit sogar verschwinden kann, hat K. Wehmer bewiesen. 


V. Über Assimilation der aromatischen Aminosäuren. 

Aus der reichen Fülle der aromatischen Stickstoffverbindungen 
haben mich begreiflicherweise nur die wenigen interessiert, welche 
zu den normalen Produkten der tryptischen Eiweißspaltung ge- 
hören. in jeder Pflanze gebildet und bei der Verarbeitung der 
eigenen Reserveproteide auch abgebaut werden. Zu diesen gehören 
Phenylalanin, Tyrosin (Oxyphenylalanin), Tryptophan und Pro- 
lin. Die beiden letzteren standen mir leider nicht zur Verfügung, 
so daß meine Ernährungsversuche sich nur auf die beiden ersten 
beschränkten. Bevor ich zu eigenen Resultaten komme, möchte ich 
über die bisherigen Erfahrungen auf diesem Gebiet kurz referieren. 
Es gehört ja der Abbau der aromatischen Verbindungen im Tier- 
körper zu den bestbearbeiteten Partien der Tierchemie. 

Phenylalanin und Tyrosin, einem Tierorganismus von außen 
zugeführt. unterliegen verschiedenen Umsetzungen. Noch vor der 
Resorption können sie bei Darmfäulnis angegriffen werden, jedoch 
solehe durch Bakterien verursachten Verwandlungen sollen weiter 
unten besprochen werden. Mehrfach wurde nach Einführung aro- 
matischer Aminosäuren keine Vermehrung der Benzolderivate im 
Harn bemerkt, woraus auf deren totale Spaltung geschlossen wird. 
Embden, Salomon und Schmidt (Hofmeisters Beiträge, Bd. VIII 
1906. S. 129) haben in ihren Versuchen eine vermehrte Azetonbildung 
beobachtet. ob diese jedoch einer Spaltung des Ringes oder einen 
Umbau der aliphatischen Seitenkette seinen Ursprung verdankt, 
wurde nicht entschieden. Normal werden die aromatischen Amino- 
säuren im Tierkörper desamidiert, nachträglich oxydıert und ver- 
lassen als verschiedene, mehr oder weniger oxydierte Oxysäuren, 
manchmal mit Glykokoll, manchmal mit Schwefelsäure gepaart im 
Harn den Organismus. Von den erwähnten Oxysäuren finden wir 
als normale Produkte des Eiweißabbaues im Tierorganismus die 
Oxyphenylpropionsäure, Oxyphenvlessigsäure und Oxybenzoesäure 
(alle wie in Phenylalanin und Tyrosin in der Position Para). Bei 
manchen Krankheiten tritt im Harne Oxy(p)phenylglykollsäure; 
nach starken Tyrosingaben isolierte Blendermann eine ungenügend 


analysierte Säure von dem Bau der p-Oxyphenvlmilchsäure, die er 
Oxyhydroparakumarsäure nennt. 

Es gibt bei dem Menschen eine sehr seltene, wahrscheinlich erb- 
liche Harnanomalie, bei welcher der Harn beim Stehen (also bei 
der Alkalisation) tintenschwarz wird. Dieser s. &. Alkaptonharn tritt 
als Folge einer anderen Oxydation des desamidierten Tyrosins auf. 
Im Alkapton wurden bisher wenigstens zwei verschiedene Oxyphe- 
nylsäuren gefunden. Eine von ihnen. Homogentisinsäure (Dioxyphe- 
nylessigsäure 1:4:3) ist sehr genau bekannt, die andere Uroleu- 
zinsäure. welche weniger bekannt ist, entspricht nach Huppert der 
Dioxyphenylmilchsäure, während früher auch die Trioxyphenylpro- 
pionsäureformel diskutiert wurde. Eine dritte Alkaptonsäure und 
zwar Uroxanthinsäure wurde bis heute nicht analysiert. Übrigens 
sind die letztgenannten von Kirk beschriebenen Säuren (Journ. of 
anat. and phvsiology. Vol. 23. 1889) von Beilstein nicht einmal er- 
wähnt. 

In der neueren tierchemischen Literatur wurde manchmal an- 
genommen, daß die Homogentisinsäure zu den normalen Produkten 
des Abbaus des Tyrosins und Phenylalanins gehört, jedoch nur in 
anormalen Individuen ausgeschieden, normal dagegen unter Ring- 
sprengung weiter oxydiert wird. Zwingende Beweise dafür finde 
ich nicht. 

Auf eine andere Weise werden die aromatischen Eiweißbestand- 
teile bei anaerober Atmung verarbeitet. M. Nencki, welcher mit den 
Reinkulturen der Rauschbrandbakzillen, dem Bacillus spinosus und 
B. liquefaciens magnus. bei Sauerstoffabschluß arbeitete, konstatierte 
die Bildung der Phenylpropionsäure, Oxyphenylpropionsäure und 
Skatolessigsäure, die unter Ammoniakabspaltung und Anlagerung 
des H, aus den entsprechenden Aminosäuren entstanden waren. 

Über den Abbau des Tyrosins (resp. Phenylalanins) bei aeroben 
Pflanzen wissen wir sehr wenig. M. Gonnermann (Pflügers Archiv. 
Bd. 82, 1900, S. 289; kurzes Resüme in den Berichten d. deutsch, 
bot. Gesellsch. 1903, S. 90), hat die direkten Färbungen der Rüben- 
säfte, (welehe G. Bertrand, als durch die oxydierende Wirkung einer 
Tyrosinase benannten Oxydase erkannt hat) der Anwesenheit der 
Homogentisinsäure zugeschrieben, welche durch Oxydation des Ty- 
rosins entstanden ist. Zu ähnlichen Resultaten ist R. Bertel (Berichte 
d. d. bot. Gesell. 1902, S. 454) gelangt. In den Keimlingen des Lu- 
pinus albus soll aus Tyrosin durch Einwirkung einer Tyrosinase 


760 


Homogentisinsäure entstehen, die normalerweise durch „Spitzenox y- 
dase“ weiter oxydiert und zerstört wird. Besonders intensiv ist 
die Tyrosinasewirkung in chloroformierten Wurzeln. In weiterer 
Folge wollte F. Czapek (Berichte d. d. bot. Gesell. 1903, S. 464). 
nachweisen, daß in tropisch gereizten Organen die Homogentisin- 
säure vermehrt und infolge der Bildung der Antifermente (Anti- 
oxydasen) von der Spitzenoxydase nicht zerstört wird (Berichte der 
deutsch. bot. Gesellsch. 1903. XXI, S. 229 und 245). Endlich haben 
E. Sehultze und N. Castoro, schon nachdem die vorliegenden Unter- 
suchungen abgeschlossen waren, nachgewiesen, daß bei Lupinus 
albus in den von R. Bertel untersuchten Keimungsstadien und unter 
dessen Versuchsanstellung sich keine Spur Homogentisinsäure fand 
(Zeitschrift für physiologische Chemie 1906. Bd. 48. Heft 5. S. 387 
und 396--411, sowie Landwirtschaftliche Jahrbücher 1906. Bd. 35, 
S. 639). Zu der Überzeugung, daß weder die Dunkelfärbung der 
Rübensäfte, wie es Gonnermann meinte, noch die Reduktionserschei- 
nungen der wachsenden Pflanzenteile in den Versuchen R. Bertels 
durch Anwesenheit der Homogentisinsäure verursacht sind, gelan- 
gen wir schon auf Grund der Lektüre der betreffenden Abhandlun- 
gen. Die Dunkelfärbung der sauer reagierenden Pflanzensäfte kann 
doeh nieht durch Vorhandensein einer Säure verursacht werden, 
welche wohl nur in alkalischen, nicht aber auch in sauren Lösun- 
gen anfangs eine braune, dann eine braunschwarze Färbung liefert, 
während die betreffenden, sich verfärbenden Pflanzensäfte zunächst 
eine rötliche, dann schwarzviolette Färbung liefern. Wie F. Czapek 
die Silberbestimmung seiner Homogentisinsäure macht, finde ich 
nicht genau angegeben, R. Bertel versetzt die Flüssigkeit zuerst 
mit Ammoniak. „hierauf läßt man einige Kubikcentimeter der 1/, 
Normalsilberlösung zufließen und kocht die Probe auf. Nach dem 
Erkalten ist die Reduktion beendet“. Eine nicht äußerst verdünnte 
Homogentisinsäure reduziert dagegen die ammoniakalische Silber- 
lösung in der Kälte so schnell, daß man keine Zeit haben wird, 
vor der Reduktion dieselbe aufzukochen. Nach dem Aufkochen wird 
dagegen eine ammoniakalische Silberlösung nicht nur durch die 
Gerbstoffe, sondern auch durch die Hexosen (Dextrose, Lävulose, 
Mannose), ja sogar durch die Polysakcharide (Maltose) reduziert, 
und so müssen die weiteren Forschungen entscheiden, welche von 
diesen oder anderen Körpern die so interessanten Reduktionen F. 
Czapeks verursachen. 


761 


Über die Tyrosinasewirkung will ich in der vorliegenden Ab- 
handlung nieht ausführlicher berichten. Ihre Lokalisation habe ich 
schon vor längerer Zeit erforscht, über die Frage nach ihrer Wir- 
kung dagegen bisher mit wenig Glück gearbeitet. Während die ge- 
wöhnliche Phanerogamenoxydase (Lakkase) von Tyrosinase frei 
ist, konnte ich noch keine Tyrosinase ohne Lakkasewirkung dar- 
stellen. Trotz gegenteiliger literarischer Angaben wurde auch keine 
Tyrosinase bei sehr vielen untersuchten Schimmelpilzen gefunden. 
Tyrosinase oxydiert Tyrosin sehr schnell, bildet dabei zunächst Be- 
tarot, später schwarze unlösliche Melanine Alkali verhindert die 
Wirkung der Tyrosinase, und so ist die Melaninbildung durch Tv- 
rosinase sehr leicht von Homogentisinsäure zu unterscheiden. Über 
den Mechanismus der Tyrosinasewirkung, ob dabei das Tyrosin des- 
amidiert wird oder gar nicht, müssen erst weitere Forschungen mit 
reinen Lösungen Aufschluß geben Die ausführlichste Abhandlung 
über Tyrosinasewirkung (— der Name war damals noch nicht ge- 
schaffen —) ist die alte Abhandlung von J. Reinke (Zeitschrift für 
physiol. Chemie, Bd. VI, 1882), die leider in enzymatischen Hand- 
büchern nicht einmal erwähnt wird. 

1. Tyrosinkulturen. Wird in einer Nährlösung, weleher 
Zucker zur Kräftigung des Wackstums zugesetzt worden ist, und 
welche Tyrosin als alleinige Stickstoffquelle bekommt, Aspergillus 
niger ausgesät, so wächst der Pilz üppig und fruktifiziert gut, wäh- 
rend die anfangs ungelösten Tyrosinbüschel verschwinden. Es re- 
sultiert endlich unter der Decke des Pilzes eine saure, farblose 
(oder sehr schwach gelbliche) Flüssigkeit, welche die Eigenschaften 
des Alkaptonharnes in hohem Grade besitzt. 

Die Flüssigkeit wird nach der Alkalisation gebräunt und schwärzt 
sich nachher von der Oberfläche nach unten immer mehr. Ammonia- 
kalische Silberlösung wird in der Kälte momentan reduziert, Eisenchlo- 
rid verursacht eine rasch vorübergehende Grünfärbung, Reagens von 
Millon eine Rotfärbung in der Kälte (rasch nach Erwärmen). Die 
Reaktionen stimmen mit denen der Homogentisinsäure und Uroleu- 
zinsäure gut überein, werden jedoch auch durch mehrere andere 
Oxy- und Polyoxyphenylsäuren geliefert. Um unseren Tyrosinderi- 
vat sicher bestimmen zu können, soll außer der gewöhnlichen Ana- 
lyse die Seitenkette, ebenso die Zahl und auch die Lage der Hydro- 
xyle bestimmt werden. Es sind Arbeiten, welche in ein chemisches 


Laboratorium gehören; ich mußte mich mit einigen einfachen Ver- 
suchen begnügen. 

Aus der (mit H, SO,) angesäuerten (dagegen nicht auch der al- 
kalisch gemachten) Flüssigkeit läßt sich die reduzierende Substanz 
durch Ausschütteln mit Äther ausziehen. Äther nimmt jedoch eine 
so geringe Menge von diesem Körper auf, daß erst nach vielfach 
wiederholtem Ausschütteln sich die Reduktionskraft der wäßrigen 
Flüssigkeit beseitigen ließ. Nach Abdestillieren des Äthers aus 
dem sehr spärlichen gelblichen sirupösen Rückstand krystallisieren 
gleich ohne weiteres flache und dünne bis über 5 mm flache Tä- 
felchen, die sternfürmig angeordnet sind und die obenerwähnten 
Reaktionen liefern. Da ich mit der Homogentisinsäure zu tun zu 
haben glaubte, so versuchte ich sie auf bekannte Weise mit 60}, 
krystallinischem Bleiazetat in Form von Bleisalz darzustellen und 
zu reinigen, jedoch ohne Erfolg. Als die kochende Flüssigkeit ab- 
filtriert wurde, zeigte der Niederschlag derselben nach Entfernen 
des Bleis keine Reduktionswirkungen. Als nun das Filtrat nach 
24 Stunden abermals abfiltriert wurde, zeigte der Niederschlag nach 
Entfernen des Bleis gleichfalls keine Reduktionswirkungen, dagegen 
war die Säure in der Flüssigkeit vorhanden und konnte nach Ent- 
fernen des Bleis (mit H,S) mit Äther extrahiert und in kristalli- 
nischer Form erhalten werden. 

Die so erhaltenen Kristalle lösen sich leicht in kaltem Wasser. 
Alkohol und Äther und ihre wäßrige Lösung zeigt folgende Re- 
aktionen: Ammoniakalische Silberlösung reduziert in der Kälte mo- 
mentan, die Fehlingsche Lösung und die alkalische Wismutlösung 
werden nach dem Erwärmen, die Jodsäure momentan reduziert. Mit 
dem Reagens von Millon tritt in der Kälte sehr langsam, nach dem 
Erwärmen sofort eine intensiv rote Reaktion der Flüssigkeit ein, 
die jedoch nur rot, nieht rotschwarz wird; mit Eisenchlorid erhält 
man eine enorm rasch vorübergehende blaugrüne Färbung. Bei Er- 
wärmung mit Bleisuperoxyd ist kein Geruch des Benzaldehyds be- 
merkbar, bei vorsichtiger trockener Destillation in einer breiten Rea- 
gensröhre (ebenso Kalischmelze) bleibt die blaue Hydrochinonreak- 
tion aus. Mit der salpetrigen Säure behandelt, nimmt sie nach der 
Neutralisation intensiv rote Färbungen an. 

Auf Grund der erwähnten Reaktionen konnte zwar unsere Säure 
nicht identifiziert werden, jedoch waren mehrere Phenylsäuren aus- 
geschlossen. Die Phenylessig- und Phenylpropionsäure wirken we- 


163 


der reduzierend, noch krvstallisieren sie so leicht, sind ja bei nie- 
drigen Temperaturen schmelzbar. Die Oxyphenylessigsäure und 
Oxyphenylpropionsäure haben keine so starke Reduktionskraft. Die 
Protokatechusäure (eine der Dioxybenzoesäuren) ist in kaltem Was- 
ser schwer löslich und gibt mit Eisenchlorid die intensive blau- 
srüne (beständige) Färbung, welche nach Sodazusatz dunkelrot wird. 
Die übrigen Dioxybenzoesäuren sind in ihren Reaktionen von un- 
serer Säure mehr verschieden. Was die Dioxvphenylfettsäuren an- 
belangt, so scheint unsere Säure von der Homogentisinsäure in der 
Bleisalzbildung und infolge der mangelnden Hydrochinonreaktion 
verschieden zu sein. Von den Para-Oxy- und Para - Dioxyphenyl- 
oxysäuren sind die Reaktionen der Para - Dioxyphenylmilchsäure 
(Uroleuzinsäure) mit unserer Säure fast identisch, die Paraoxyphe- 
milchsäure, welche aus Tyrosin unter Desamidierung und Anlage- 
rung eines Moleküls Wasser entstehen sollte, ist zwar dargestellt, 
jedoch in ihren Reaktionen leider nicht näher beschrieben worden. 
Die Oxyhydroparakumarsäure, welche Blendermann (Zeitschrift für 
phys. Chemie VI, 257) durch Tyrosinfütterung bei Kaninchen er- 
halten hat, verursacht mit Bromwasser eine Trübung (dasselbe be- 
wirkt auch unsere Säure) und ist (Schmelzpunkt) von der Erlen- 
meyer’schen Oxyphenylmilchsäure trotz der sonst identisch erdachten 
Formel verschieden. Aus den positiven und den negativen Ergeb- 
nissen der erwähnten rein qualitativen Analyse ist der Schluß 
wahrscheinlich, daß unsere Säure an der Seitenkette eine Milch- 
säure trägt, die mit einem einfach (oder mehrfach) hydroxylierten 
Benzolring verbunden ist. 

Der Aufmerksamkeit der Chemiker möchte ich dieses Tyrosin- 
derivat aus folgenden Gründen empfehlen. Warscheinlich wird das 
Tyrosin auf ähnliche Weise nicht nur durch Aspergillus niger, son- 
dern auch durch manche andere aerobe Pflanzen desamidiert. Dem 
Aspergillus wurde Tyrosin außerhalb der Zelle als Stickstoffnah- 
rung dargeboten und stickstofflose Oxysäure blieb auch außerhalb 
der Zellen in der Nährlösung. Bei dem ÜberschuB der Kohlen- 
stoffnahrung wird diese nicht weiter verarbeitet. Bei Pflanzen, wel- 
che auf Kosten eigener Reserveproteide wachsen, wird die bei der 
Desamidierung des Tyrosins entstehende entsprechende Säure in 
den Vakuolen bleiben, bei dem Kohlenstoffüberschuß sich wahr- 
scheinlich ansammeln, oder unter weiterer Oxydation in die Ex- 
kretzellen und Schläuche versandt. Aromatische. stark reduzierende, 


764 


mit Eisenseblorid blau und grün reagierende, mit Millon sich rötende 
Körper entstehen auch immer in den wachsenden Pflanzenteilen 
und werden in der Pflanzenanatomie unter dem nicht korrekten 
Namen ,Gerbstoffkürper“, nach Gr. Kraus als „sekundäre Gerb- 
stoffkürper“ zusammengefaßt. Schon oben habe ich hervorgehoben, 
daß auf homologe Weise entstandene Oxalsäure von Schimper als 
„primär“ bezeichnet wurde, und deswegen wäre es besser eben 
solehe Gerbstoffkörper auch als „primär“ zu bezeichnen. Unsere 
Säure stellt die Zwischenstufe zwischen dem Tyrosin und einem 
Teil dieser Gerbstoffkörper dar. Als Vorstufe der Gerbstoffbildung 
verdient sie Aufmerksamkeit und genauere chemische Bestimmung. 

Von den Kulturversuchen mit Tyrosin will ich einige näher 
beschreiben. Am 22. VII wurden folgende vier Versuchsreihen an- 
gestellt, jede in drei Kolben. 1) 50 cem gewöhnliche Nährlösung 
mit 20/, Tyrosin; 2) der Lösung 1 wurde 2°/, Ammonsulfat zuge- 
setzt; 3) wie 1) jedoch mit Zusatz von 4°/, Glukose; 4) wie 1) jedoch 
mit 2%, Ammonsulfat und 4°/, Glukose. Bei der Analyse nach 
sechs Tagen wurde notiert: In den Kolben 4 wächst Aspergillus 
sehr üppig, in den Kolben 3 bedeutend schwächer. jedoch bildet er 
eine starke, fruktifizierende Decke; in 1 und 2 haben die Sporen 
gekeimt. jedoch ist das Wachstum fast kaum merklich. Von jedem 
Kolben wurden jetzt einige ccm Flüssigkeit in Reagenzgläsern mit 
NaOH alkalisiert. Nr. 3 bräunt sich gleich und wird bald an der 
Oberfläche schwarz, Nr. 1 und 2 zeigt keine Nachdunkelung, Nr. 4 
eine äußerst schwach gelbe Reaktion. Die Trockenernten in 1 und 
2 wurden nicht gewogen, in 3a betrugen sie 0:085 gr in 4a — 
1'190 gr. Zu je 10 cem Flüssigkeit wurde 15 cem von !/,, Nor- 
malsilberlösug und 3 cem Ammoniak zugesetzt und nach etwa 
5 Minuten wurde das Silber abfiltriert, gewaschen. getrocknet und 
gewogen. In 1 und 2 gab es keine Silberreduktion, in 


Kultur sa HOME 0023 Be NER 
Kultur 42 = 0.0075 74 = 0.016 gr; 4e = 0.015 er Ar. 


Aus dieser Versuchsreihe ist ersichtlich, daß Tyrosin eine be- 
deutend schlechtere Stickstoffquelle als Ammoniak ist. daß sie auch 
eine Kohlenstoffquelle ist, wenn auch eine sehr schlechte. zeigen 
die eine längere Zeit dauernden Versuche. In vier Kolben mit je 
200 ccm Flüssigkeit wurde 1) 02%), Tyrosin; 2) 02 Tyrosin + 
NaNO;; 3) 02 Tyrosin + 1°/, SO, (NH,); 4) 02 Tyrosin 45°), 


165 


Sakcharose zugesetzt. Die Kulturen dauerten 32 Tage. Nach Been- 
digung der Versuche waren in dem Kolben 1, 2 und 3 noch reich- 
liche ungelöste Tyrosinnadeln vorhanden, in der Kultur 4 waren 
diese seit 2 Wochen ganz verschwunden. Aspergillus wächst und 
fruktifiziert in allen Kolben, jedoch in Nr. 1,2 und 3 sehr dürftig, 
in Nr. 4 sehr stark. Da jedoch in der Kultur 1—3 mit Tyrosin, 
als einziger C-quelle, Aspergillus deutlich und normal, wenn auch 
dürftig, wächst und Sporen bildet, so kann dieses Wachstum nur 
auf Kosten der stickstofflosen Komponente des Tyrosins erfolgen, 
welche assimiliert wird und als Atmungsquelle dient. In der Nähr- 
lösung 1—3 ist die Reaktion neutral (in 2 sogar ein wenig alka- 
lisch), im Kolben 4 dagegen sauer. 10 cem der Flüssigkeit brau- 
chen zur Neutralisation (auf Kongo) 43 cem !/,, Normal Kalilauge. 
Vom Tyrosin wurde Ammoniak (was schon Butkewitsch beobachtet 
hat) abgespalten, mit Nessler erhält man in dem Kolben 1 und 2 
eine sehr intensive Fällung. während in dem Kolben 4 nur eine 
Spur der Reaktion vorhanden ist und dabei Nesslers Reagens gleich 
nachher reduziert wird. Oxalsäure ist in der Kultur 4 sehr reich- 
lieh vorhanden, sonst aber in keiner anderen. Mit NOH wird nur 
die Kultur 4 gebräunt. Mit ammoniakalischer Silberlösung gibt die 
Kultur 4 eine momentane Reduktion, die Kultur 2 eine sehr schwa- 
che Reduktion nach 10 Minuten, die Kultur 1 und 3 keine Re- 
duktion auch nach dem Kochen. Mit Eisenchlorid gibt Nr. 4 eine 
vorübergehende, grüne Färbung, die mit NaCO, ins Grauviolette 
übergeht. Eine ähnliche Reaktion bekomme ich in der Kultur 2, 
in der Kultur 1 und 3 dagegen keine. 

Von der reinen Lösung der Nymphaea-Oxydase wird unsere 
Tyrosinsäure nicht angegriffen, sogar nach Zusatz von H,0,, ebenso 
wenig von der Tyrosinase. Junge Kartoffelknollen und Rübenwur- 
zeln, welche an Tyrosinase reich sind, verdunkeln nach Befeuchten 
mit Tyrosinsäure nicht mehr als sonst. 

Da nun bewiesen wurde, daß bei dem Kohlenstoffhunger das 
Tyrosin durch Aspergillus niger anders als bei Anwesenheit der 
Sakcharose verwertet wird, so wollte ich wissen, ob durch Wechsel 
der Kohlenstoffquelle der uns interessierende Abbau des Tyrosins 
verändert wird oder nicht. Darüber wurde nur eine Versuchsreihe 
angestellt, nämlich mit der hydroaromatischen Verbindung der Chi- 
nasäure, von welcher wir seit Naegeli wissen, daß sie eine sehr 
gute, von allen aromatischen vielleicht die beste Kohlenstoffquelle 


Bulletin III. 4 


766 


ist. O. Loew hat gezeigt, daß die Chinasäure durch manche Bakte- 
rien zu Protokatechusäure oxydiert, Emmerling und Abderhalden 
haben eine dieser aeroben Bakterien (Mieroceus chinieus) isoliert 
und näher untersucht (Zentrallblatt für Bakteriologie 1903, X, 337). 
Die Säure wurde in meinen Versuchen nicht neutralisiert. Die 
Kulturdauer betrug 12 Tage. Es waren 3 Kolben mit je 100 eem 
Flüssigkeit beschickt; Nr. 1 enthielt 20/, Chinasäure, 1°, NaNO,; 
Nr. 2. 20), Chinasäure, 1%, (NH) SO, ; Nr. 3. 20/, Chinasäure, 
0:2°/, Tyrosin. 

In allen drei Kolben wächst Aspergillus sehr gut, anscheinend 
gleich und fruktifiziert üppig. Die Untersuchung der Flüssigkeiten 
zeigte einige Verschiedenheiten der Ernährungsweise. Auffälig ist 
zunächst die verschiedene Azidität. 10 cem der Flüssigkeit brauch- 


ten zur Neutralisation in Nr. 1 — 1'3 cem, in Nr. 2 — 11 ccm, 
S N 2 3 
in Nr. 3 — 38 cem — KOH. Oxalsäure wurde in Nr. { sehr 


50 
reichlich gebildet, in Nr. 2 und 3 gar nicht. Mit Millons Reagens 
verhielt sich Nr. 1 negativ, in Nr. 2 setzte sich ein gelblich-brauner 
Niederschlag nach Erwärmen ab, Nr. 3 färbte sich nach Erwärmen 
dunkel kirschrot. Mit Eisenchlorid nahm \r. 1 und Nr. 2 eine 
grauviolette, Nr. 3 eine beständige grünlichblaue Färbung an, wel- 
che mit NaOH intensiv rot wurde. Die angesäuerten Flüssigkeiten 
Nr. 1 und 2 wurden abdestilliert. Das Destillat von Nr. 1 redu- 
zierte nach der Neutralisation keine ammoniakalische Silberlösung 
(keine Ameisensäure), wurde aber mit Eisenchlorid rot gefärbt 
(Essigsäure). Im Destillat von Nr. 2 fand nur eine schwache Re- 
duktion der Silberlösung statt und diese färbte sich mit Eisenehlorid 
rot. Die ammoniakalische Silberlösung wurde durch die Flüssigkeit 
Nr. 1 und 2 nicht, durch die Flüssigkeit 5 in der Kälte sehr 
schnell reduziert. Diese Reaktionen beweisen, daß in den Kulturen 
1 und 2 die Chinasäure zu Ameisen- und Essigsäure, nicht dage- 
gen zu Protokatechusäure oxydiert wurde. Die Flüssigkeit Nr. 3 
wurde mit H,SO, angesäuert und mit Äther extrahiert. Nach Ab- 
destilieren des Äthers erhielt ich einige ölige Tropfen, jedoch keine 
Kristalle. Dieser Rückstand gab, in ein wenig Wasser gelöst, fol- 
gende Reaktionen: Millon nach Erwärmen fast schwarzrot; Eisen- 
chlorid nimmt eine fast schwarzblaue, dauernde Färbung an, welche 
nach Zusatz von NaOH rotbraun wird; ammoniakalische Silberlösung 
wird momentan, Fehlingsche Lösung nach einigen Minuten in der 


167 


Kälte reduziert; Jodsäure wird gleichfalls reduziert, Ammonium- 
vanadat wird sofort intensiv grün, durch Bromwasser getrübt. 

Alle Reaktionen stimmen mit Ausnahme der Bromwasserreaktion 
mit den Reaktionen der Protokatechusäure überein. 

Ob andere Pflanzen auf dieselbe Weise Tyrosin abbauen wie 
Aspergillus niger oder nicht, sollte zunächst mit Hilfe der entspre- 
chenden Agar-agarkulturen entschieden werden. Einer Agargallerte 
mit 5°/, Sakcharose wurde 0:10/, Tyrosin zugesetzt, diese Agar- 
emulsion in Petri- Schalen gegossen, mit verschiedenen Pilzen ge- 
impft und dann kleine Stücke der Agargallerte nach einigen Tagen 
geprüft. In den Kulturen des Penicillium glaueum und der Alter- 
naria tenuis war eine die ammoniakalische Silberlösung reduzie- 
rende Substanz vorhanden, fehlte dagegen in den Kulturen des 
Thamnidium elegans, der Saprolegnia sp. und des Basidiobolus 
ranarum. Mit dem Reagens von Millon färbte sich die Gallerte der 
Kulturen des Thamnidium und der Saprolegnia in der Kälte inten- 
siv rot, dagegen nicht diejenige des Basidiobulus ranarum. Das 
Plasma der Zellen des Basidiobolus wurde dabei natürlich inten- 
siv rot gefärbt. Auf diese Weise wurden zwischen verschiedenen 
Pilzarten Differenzen im Abbau des Tyrosins bei aerober Lebens- 
weise und gleicher Kohlenstoffquelle festgestellt. Etwas näher wurde 
die bekannte Kahmhauthefe Willia anomala untersucht. 

Willia (Saecharomyces) anomala Hansen wurde in normaler 
Nährlösung, mit 5°, Sakcharose als Kohlenstoffquelle, mit 0:20/, 
des Tyrosins als Stickstoffquelle ausgesät, und die Temperatur zwi- 
schen 23—32°C gehalten. Als nach 10 Tagen das Tyrosin makro- 
skopisch verschwunden war und sich mit der Reaktion Deniges 
in der Kultur nicht mehr nachweisen ließ, wurde die Kulturflüssig- 
keit abfiltriert. Der Pilz hat eine üppige Ernte gebildet. Die Kul- 
n 
50 
hatte sich nicht gebildet, Kaliumjodat (auch nach den Ansäuern), 
Methylenblau und ammoniakalische Silberlösung wurden nicht redu- 
iert. Die Millonsche Reaktion färbte die Flüssigkeit in der Kälte 
momentan kirschrot, nach dem Erwärmen fast schwarzrot. 

Die mit H,SO, angesäuerte Kulturflüssigkeit wurde mit Äther 
extrahiert, der Äther dann abgedampft, der sehr spärliche, gelbliche 
sirupöse Rückstand, welcher nicht krystallisieren wollte, mit ein 
wenig Wasser versetzt und gab folgende Reaktionen: 


turflüssigkeit verbrauchte 5 ccm von KOH-Lösung, Oxalsäure 


168 


1) mit Millon’s Reagens in der Kälte momentan sehr intensiv 
kirschrot, 

2) mit Eisenchlorid schmutzig graugrün, 

3) mit Nessler’s Reagens gelber Niederschlag ohne Reduktion 
des Quecksilbers, 

4) mit ammoniakalischer Silberlösung keine Reduktion, 

5) mit ammoniakalischer Kupferlösung graugrün. 

Den Reaktionen nach zu urteilen, bildete sich aus Tyrosin Pa- 
raoxyphenylpropionsäure, welche Nencki (Opera omnia II, 109) als 
Produkt der Eiweißverdauung des Bacillus liquefaciens magnus, 
B. spinosus und der Rauschbrandbazillen, lauter Anaeroben, gefun- 
den hat und die schon früher als Abbauprodukte des Tyrosins bei 
Fäulnis wie auch im Körper des Menschen von Baumann (Hoppe- 
Seyler’s Zeitschrift IV. 304), Blendermann (Ebenda VI, 245) und 
andere konstatiert wurden. 

2. Phenylalanin habe ich als Stickstoffquelle des Asper- 
gillus benutzt, um zu erfahren, ob diese normal bei dem Abbau 
der Proteide entstehende, dem Tyrosin so nahe stehende aromati- 
sche Aminosäure. dieselben Abbauprodukte wie das Tyrosin liefert. 
oder andere. Es unterscheidet sich Phenylalanin (Phenylpropion- 
säure) nur durch den Mangel des Hydroxyls am Benzolring von 
dem Tyrosin. Es wurden 4 Kulturen gemacht: 1. mit 0'2%/, Phe- 
nylalanin; 2. mit 02%, Phenylalanin 4 1%, NaNO,; 3. mit 02%, 
Phenylalanin + 10/, (NH, SO, ; 4. mit 02%, Phenylalanin + 50, 
Sakcharose. Aspergillus niger wächst in allen und fruktifiziert, je- 
doch üppig nur in der Kultur 4. Diese Kultur wurde nach 10, die 
anderen nach 30 Tagen untersucht. In 1, 2 und 4 wurde Ammo- 
niak abgespalten, jedoch in 4 nur schwach mit Nessler reagierend. 
Oxalsäure wurde nur in der Kultur 4 an der schwachen Trübung 
der Flüssigkeit erkannt. Mit amm. Silberlösung werden alle Lösun- 
gen zunächst gelblich, dann (nach etwa 10 Minuten) braungelb ge- 
färbt, ungefähr nach einer halben Stunde tritt eine schwache Sil- 
berreduktion ein. Mit Eisenchlorid nehmen alle Lösungen eine 
grüne, mit jeder Sekunde intensiver werdende, dauerhafte Färbung 
an, welehe nach Zusatz von Natriumkarbonat ins Braun übergeht, 
nach dem Ansäuern dagegen wiederkehrt. 

Die angesäuerte Flüssigkeit der Kultur 4 wurde mit Äther 
ausgeschüttelt, die ätherische Lösung abdestilliert. Nun bildeten sich 
in dem spärlichen sirupösen Rückstand sofort kleine und kurze, 


769 


lose liegende prismatische Kristalle der gesuchten Säure. Diese 
wurden in ein wenig Wasser gelöst und qualitativ geprüft. Die 
Fehlingsche Lösung wurde in der Wärme gleich, in der Kälte nach 
einiger Zeit reduziert, die ammoniakalische Silberlösung wurde ge- 
bräunt und bald in der Kälte reduziert. Mit Eisenchlorid färbte 
sich die Lösung ganz beständig dunkelblaugrün. Natronlauge ver- 
ursachte eine wenig distinkte Nachdunkelung, Bromwasser eine 
starke Trübung. 

Die beschriebenen qualitativen Reaktionen haben zu einer ge- 
nauen Bestimmung der Säure nicht geführt, doch konnten auf 
Grund dieser Versuche einerseits mehrere von den chemisch be- 
kannten Säuren aus dem Kreise der Betrachtung ausgeschlossen. 
andererseits deren Differenz von derjenigen, welche unter den 
gleichen Bedingungen aus Tyrosin entsteht, festgestellt werden. 
Unter Anlagerung von H,O sollte Phenylalanin beim Desamidieren 
Phenylmilchsäure liefern, die starken Reduktionen scheinen jedoch 
auf eine weitere Oxydation, nämlich auf Hydroxylierung des Ben- 
zolringes hinzudeuten. Mit Homogentisinsäure ist auch diese Säure 
nicht identisch. 

Dem Plane der Arbeit folgend, sollten ähnliche Abbauversuche 
mit Tryptophan und Prolin gemacht werden; Mangel an diesen 
Präparaten macht mir jedoch die Fortführung der Arbeit unmöglich. 
Daß Prolin als Stiekstoffquelle dienen kann. zeigte Emmerling 
über Tryptophanverwertung durch die Pflanzen fehlen noch Expe- 
rimente. Jedoch zeigte Czapek. daß Isatin sich als Stickstoffquelle 
eignet. Bei Desamidierung des Isatins durch Aspergillus niger wird 
eine Verbindung gebildet, welche die ammoniakalische Silberlösung 
ebenso intensiv in der Kälte reduziert wie die oben beschriebene 
Tyrosinsäure. 


Zusammenfassung. 

1. Nitrite werden durch verschiedene Pilze in neutraler Nähr- 
lösung assimiliert, wirken dagegen tötend auf Pilze, welche in sau- 
rer Lösung leben. Ebenso wirken natürlich Nitrate auf stark redu- 
zierende, in saurer Nährlösung lebende Pilze. 

2. Mit Nitraten oder Ammonsalzen ernährte Pilze werden durch 
Zusatz verschiedener Oxydations- und Reduktionsmittel verschieden 
beeinflußt. Die hemmende Wirkung liegt in manchen Fällen in ex- 
trazellularen chemischen Umsetzungen (z. B. auf der Bildung der 


7170 


Nitrite aus Nitraten), in anderen Fällen dagegen in verschiedener 
Beeinflussung der intrazellularen Assimilation (z. B. die Wirkung 
der Chlorate auf die Nitratassimilation). 

3. Weder Hydroxylamin-, noch Hydrazinsalze sind allgemein 
als Plasmagifte zu bezeichnen, sie werden sogar durch mehrere 
Pilze assimiliert. 

4. Der Assimilation des Stickstoffes der Aminosäuren geht deren 
Desamidierung voran. Die Eiweißstoffe werden also vor der Assi- 
milation bis zu Ammoniak abgebaut. 

5. Bei der Desamidierung der aliphatischen oder der aromati- 
schen Aminosäuren werden entsprechende aliphatische und aroma- 
tische stickstofflose Verbindungen gebildet, welehe weiteren Oxy- 
dationen unterliegen können. Der primären Bildung der Oxalate 
ist also die Bildung der primären „Gerbstoffkörper“ homolog. 


Nakladem Akademii Umiejetnosci. 


Pod redakcya 
Sekretarza Wydzialu matem.-przyrod. Jözefa Rostafinskiego. 


Kraköw. 1906. — Drukarnia Uniwersytetu Jagiellonskiego. pod zarzadem .. Kilipowskiege. 


21 Listopada 1906. 


PUBLICATIONS DE L'ACADEMIE | 
1878 — 1902 


Librairie de la Société anonyme polonaise 


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linguistique), in 8-vo, 5 volumes. — 27 k 


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civitatis Cracov.'ed. Piekosinski et Szujski. 10 k. — Vol. V, VII, Cod. diplom. civitatis Cracov. 
ed. Piekosinski. zo k. — Vol. VI, Cod. diplom. Vitoldi ed. Prochaska. 20 k. — Vol. XI, Index 
actorum saec. XV ad res publ. Poloniae spec: A Lewicki. ro k. — Vol. XIII, Acta capitulo- 
rum (1408—1530) ed. B. Ulanowski. 10 k. — . XV, Rationes curiae Vladislai Jagellonis et 
Hedvigis, ed. Piekosifiski. 10 k. . 


Scriptores rerum Polonicarum, in 8-vo, 11 (I—IV, VI—VII, X, XI. 
XV, XVI, XVII) volumes. — 162 k., 

Vol. I, Diaria Comitiorum Poloniae 1548, 1553, 1570. ed. Szujski. 6 k. — Vol. II, Chro-| 
nicorum Barnardi Vapovii pars posterior ed. Szujski. 6 k. — Vol. III. Stephani Medeksza com- 
mentarii 1654 — 1668 ed. Seredyfiski: 6 k. — Vol. VII, X, XIV, XVII Annales Domus profes- 
sae S. J. Cracoviensis ed. Chotkowski. 14 k. — Vol. XI, Diaria Comitiorum R. Polon. 1587 ed. 


A. Sokolowski. 4 k. — Vol. XV. Analecta Romana, ed. J. Korzeniowski, 14 k. — Vol. XVI. 
Stanislai Temberski Annales 1647— 1656, ed. V. Czermak. 6 k. 


Collectanea ex archivo Collegii historici, in 8-vo, 8 vol. — 48 k. 


Acta historica res gestas Poloniae illustrantia, in 8-vo imp., IS vo- 
umes, — I56 k. à 


Vol. 1,. Andr. Zebrzydowski, episcopi Vladisl. et Cracov. epistolae ed. Wislocki 1546— 
1553. 10 k. — Vol. II, (pars 1. et 2.) Acta foannis Sobieski 1629—1674, ed. Kluczycki. 20 k. — 


a, 


Vol. III, V, VII, Acta Regis Joannis 111 (ex archivo Ministerii rerum exterarum Gallici) 1674— 
1683 ed. Waliszewski. 30 k. — Vol. IV, IX, (pars 1. et 2.) Card. Stanislai Hosii epistolae 
1525—1558 ed. Zakrzewski et Hipler. 30k. — Vol. VI, Acta Regis loannis III ad res expedi- 
tionis Vindobonensis a. 1683 illustrandas ed. Kluczycki. 10 k. — Vol. VIII (pars r. et 2.), XI] 
(pars 1. et 2.), Leges, privilegia et statuta civitatis Cracoviensis 1507 —1795 ed. Piekosifiski. 40 k. 


Vol. X, Lauda conventuum particularium terrae Dobrinensis ed. Kluczycki. 10 c. — Vol. XI, 
\ Acta Stephani Regis 1576—1586 ed. Polkowski. 6 k. 
Monumenta Poloniae historica, in 8-vo imp., vol. II — VI. — 102 k. 


Acta rectoralia almae universitatis Studii Cracoviensis inde ab anno 
MCCCCLXIX, ed. W. Wislocki. T. I, in 8-vo. — ı5 k. 


»Starodawne prawa polskiego pomniki.e /Anciens monuments du droit polonais 
in 4-to, vol. I—X. — 72 k. 

Vol. II, Libri iudic. terrae Cracov. saec. XV, ed. Helcel. 12 k. — Vol. III, Correc- 
tura statutorum et consuetudinum regni Poloniae a. 1532, ed. Bobrzyñski. 6 k. — Vol. IV, Sta- 
tuta synodalia saec. XIV et XV, ed. Heyzmann. 6 k. — Vol. V, Monumenta literar. rerum pu- 
blicarum saec. XV, ed. Bobrzyñski. 6 k. — Vol. VI, Decreta in iudiciis regalibus a. 1507— 1531 
ed. Bobrzyfiski. 6 k. — Vol. VII, Acta expedition. bellic. ed. Bobrzyñski, Inscriptiones cleno- 


diales ed. Ulanowski. 12 k. — Vol. VIII, Antiquissimi libri iudiciales terrae Cracov. 1374— 
1400 ed. Ulanowski. 16 k. — Vol. IX, Acta iudicii feodalis superioris in castro Golesz 1405— 
1546. Acta iudicii criminalis Muszynensis 1647— 1765. 6 k. — Vol. X, p. 1. Libri formularum 


saec. XV ed. Ulanowski. 2 k. 
Volumina Legum. T. IX. 8-vo, 1889. — 8 k. 


Sciences mathématiques et naturelles. 


»Pamietnik.e /Memoires), in 4-to, 17 volumes (1I—-X VIII, 178 planches, vol. 1 
épuisé). — 170 k. 
»Rozprawy i sprawozdania z posiedzen.« /Seances el travaux), in 8-vo, 41 vol, 


(319 planches). — 376 k. 


»Sprawozdania komisyi fizyograficznej.« {Comptes rendus de la Commission de 
Physiographie), in 8-vo, 35 volumes (III. VI — XXXIIT, 67 planches, vol I. II. IV. V. 
épuisés). — 274 k. 50 h. 

» Atlas geologiczny Galicyi.e /Af/as géologique de la Galicie), in fol., 12 livrai- 
sons (64 planches) (à suivre). — 114 k. 80 h. : 


»Zbiör wiadomoéci do antropologii krajowej.e /Comptes rendus de la Commission 
d'anthropologie), in 8-vo, 18 vol. II—-XVIII (100 pl., vol. I épuisé). — 125 k. 


»Materyaly antropologiczno-archeologiczne i etnograficzne.« (Matériaux anthro- 
pologiques, archéologiques et ethnographiques), in 8-vo, vol. I—V, (44 planches, 10 cartes 
et 106 gravures). — 32 k. 


Swietek J-, »Lud nadrabski, od Gdowa po Bochnia.e /Les populations riveraines 
de la Raba en Galicie), in 8-vo, 1894. — 8 k. Görski K., »Historya piechoty polskieje 
(Histoire de l'infanterie polonaise), in 8-vo, 1893. — 5 k. 20 h. »Historya jazdy pol- 
skieje (Histoire de la cavalerie polonaise), in 8-vo, 1894. — 7 k. Balzer O., »Genes- 
logia Piastöw.« (Généalogie des Piasts), in 4-to, 186. — 20 k. Finkel L., >Biblio- 
grafia historyi polskiej.e (Bibliographie de l'histoire de Pologne) in 8-vo, vol. I et Il 

ı—2, 1801—6. — 15 k. 60 h. Dickstein S., »Hoëne Wroñski, jego iycie i dzie- 
la.« (Æoëne Wrosiski, sa vie el ses oeuvres), lex. 8-vo, 1800. — 8 k. Federowski M. 
»Lud bialoruski.e (Z’Zthnographie de la Russie Blanche), in 3-vo, vol. I—II. 1897. 
LE 4 2 


»Rocznik Akademii.e /Annuaïre de l'Académie), in 16-0, 1874—1898 25 vol. 
1873 épuisé) — 33 k. 60 h. {| 


»Pamietnik 15-letniej dzialalnoéci Akademii.e /Mémorre sur tes travaux de l'Acc- 
demie 1877—1888). 8-vo, 1880. — 4 k. 


. NOVEMBRE. e 1906. 


BULLETIN INTERNATIONAL 


DE L’ACADEMIE DES SCIENCES 


DE CRACOVIE. 


À CLASSE DES SCIENCES MATHÉMATIQUES ET NATURELLES. 


ANZEIGER 


DER 
ME DER WISSENSCHAFTEN 
IN KRAKAU. 


MATHEMATISCH - NATURWISSENSCHAFTLICHE CLASSE. 


ÿ. Ge AE 


ŸT CRACOVIE 
IMPRIMERIE DE L'UNIVERSITE 
1906. 


a — — + — — 


| é 7172 
L'ACADÉMIE DES SCIENCES DE CRACOVIE A ETE FONDÉE EN 1873 PAR 


S. M. L'EMPEREUR FRANÇOIS JOSEPH LI. 


PROTECTEUR DE L' ACADÉMIE : 
Ss. A. I. L'ARCHIDUC FRANÇOIS FERDINAND D’AUTRICHE-ESTE, 


Vice-PROTECTEUR : S. E. M. JuLıEN DE DUNAJEWSKI. 


PrésipentT: S. E. M. LE comTE STANISLAS TARNOWSKI. 


2 


SECR&TAIRE GENKRAL: M. BoLESLAS ULANOWSKI. 


= EXTRAIT DES STATUTS DE L’ACADEMIE: 

{8 2). L'Académie est placée sous l’auguste patronage de Sa Majesté Impériale 
Royale Apostolique. Le protecteur et le Vice-Protecteur sont nommés par S. M, 
l'Empereur. : 

($ 4). L'Académie est divisée en trois classes: 

a) classe de philologie, 
5) classe d’histoire et de philosophie, / 
c) classe des Sciences mathématiques et naturelles. 
($ 12). La langue offcielle de l’Académie est la langue polonaise. ' 


Depuis 1885, l'Acadénrie publie, en deux séries, le „Bulletin international“ 
qui paraît tous les mois, sauf en août et septembre. La premiere serie est consacrée 
aux travaux des Classes de Philologie, d'Histoire et de Philosophie. La seconde est 
consacrée aux travaux de la Classe des sciences mathématiques et naturelles. Chaque 
série contient les procès verbaux des séances ainsi que les résumés, rédigés en fran- 
gais, en anglais, en allemand ou en Messe des travaux présentés à l’Académie. 


Le prix de l'abonnement est- de. 6 k. = 8 fr. 
Les livraisons se vendent séparément à 80 h. = 90 centimes. 
Publié par l’Académie 
sous la direction de M. Joseph Rostafinski, 
Sécretaire de la Classe des Sciences mathématiques et naturelles. 


Nakladem Akademii Umiejetnoéci. 


Kraköw, 1906. — Drukarnia Uniwersytetu Jagielloñskiego pod zarzadem J. Kilipowskiego. 


BULLETIN INTERNATIONAL 
DE L’ACADEMIE DES SCIENCES DE CRACOVIE. 
CLASSE DES SCIENCES MATHEMATIQUES ET NATURELLES. 


N° 9. Novembre 1906. 


Sommaire: 47. Mme C. REIS. Contribution à l'étude de la glande gazogène 
chez les téléostéens. — Suite. 
48. M. R. WEIGL. Sur le mode d'union des cellules épithéliales dans l’in- 
testin des Vertébrés. 
49. M. K. OLSZEWSKI. Température d’i.version du phénomène de Joule- 
Kelvin de l’air et d’azote. Notice préliminaire. 
50. M. J. MOROZEWICZ. Sur la methode de séparation du potassium et du 
sodium sous la forme de chloroplatinates. 
51. M. S. ZAREMBA. Sur Ja fonction de Green et quelques-unes de ses 
applications. 
52. Note du rédacteur concernant le travail de M. Weyberg (voyez Bulletin 
d’Juillet Nr. 39). 


Seance du lundi 5 Novembre 1906. 
Pugsinexce DE M. K. OLSZEWSKI. 


Mme CAROLINE REIS. Dalsze przyczynki do badan nad gruczolem gazo- 
twörczym ryb kostnoskieletowych. (Weitere Beiträge zur Kennt- 
nis der Gasdrüse bei den Knochenfischen). (Contribution à Vetude 
de la glande gazogene chez les téléostéens. — Suite). Mémoire présenté par 
M. J. Nusbanm m. ce. le 15 Octobre 1906. 


Hi 
SI 


Seit dem Erscheinen unserer letzten Arbeit !) über den histolo- 
gischen Bau der Gasdrüse bei den Ophididen und Pereiden haben 
wir die betreffenden Verhältnisse bei verschiedenen Knochenfischen 
einem umfassenden vergleichend-anatomischen Studium unterzogen 
und sind zu einigen interessanten Ergebnissen gelangt. die wir in 
einer ausführlichen Arbeit, welche demnächst erscheinen soll. ver- 
öffentlichen werden. Hier seien nur einige Punkte erörtert. Die 
Gasdrüse nimmt eine sehr verschiedene Partie der Schwimmblasen- 
wand ein; während sie bei Makropodus an der ganzen inneren 
Oberfläche der Schwimmblase entwickelt ist, verbreitet sie sich bei 


!) K. Reis u. Prof. J. Nusbaum. Weitere Studien zur Kenntnis des Baues 
und der Funktiop der Gasdrüse und des Ovals in der Schwimimblase der Kno- 
chenfische (Ophididae, Pereidae); Anat. Anz. Bd. 28, 1906. 


Bulletin III. L 


712 


Syngnathus und Girardinus nur im vorderen Ende der Schwimm- 
blase, und bei anderen Fischgattungen wie Trigla und Sargus nimmt 
sie einen beschränkten, verhältnismäßig kleinen Teil der Bauchseite 
der Schwimmblasenwand ein. Makroskopisch betrachtet, wechselt 
die Form der Gasdrüse von einer Fischgattung zur anderen. In- 
dessen läßt sich trotz der Mannigfaltigkeit der Gestaltungen ein 
allen Gasdrüsen zugrundeliegender, gemeinsamer Typus — die Huf- 
eisenform nachweisen. Die verschiedenen Formen der Gasdrüse 
sind, wie wir vermuten, durch Zerfall der Arme des Hufeisens in 
zwei oder mehrere Teile, durch Faltungen und Verzweigungen des 
Epithelkörpers entstanden. In allen diesen Fällen tritt die allen 
Drüsen eigene Tendenz zutage, bei dem kleinsten Raume die größt- 
mögliche Oberfläche zu bieten. : 

Die typische Hufeisenform der Gasdrüse finden wir bei den 
Ophididen, andere Fischgattungen weisen eine größere oder geringere 
Abweichung von derselben auf. So z. B. stellt der Epithelkörper 
bei Corvina nigra ein hufeisenförmiges Schildchen dar. dessen ver- 
längerte Arme nach innen eingebogen sind; zwischen den Armen 
des Schildchens sehen wir ein Gefäßbündel aus der Wand der 
Schwimmblase austreten, welches radiäre Gefäßbündel in die Drüse 
entsendet. 

Eine andere Abweichung von der primären hufeisenförmigen 
Gestalt der Drüse finden wir bei Dentex vulg. Die Arme des 
Hufeisens verlängern sich ansehnlich und bilden eine bandartige 
Schleife, indem sie sich in der Mitte des Drüsenfeldes treffen. 
Wenn wir die Gasdrüse von Dentex an der Stelle durchschneiden, 
wo sich die beiden Arme aneinander schmiegen, erhalten wir ein 
Bild, das der aus drei halbmondförmigen Teilen bestehenden Gas- 
drüse von Trigla entspricht. 

Bei manchen Fischen bleibt die Hufeisenform des Schildchens 
erhalten, während seine Oberfläche in zahlreiche Läppchen zerfällt. 
So besteht z. B. bei Pagellus, Sargus und bei anderen Gattungen 
noch die Drüse aus zwei Teilen, die aus unzähligen aneinander sich 
schmiegenden Läppchen zusammengesetzt sind (Umbrina, Chryso- 
phrys) oder sich baumartig (Perca), resp. blattartig (Crenilabrus) 
verzweigen. 

Die Hauptbestandteile der Gasdrüse bilden Kapillargefäße — 
„organo vascolare* (Emery) und eine Epithelschicht — „drüsige Säu- 
me“ (Müller), ,corpo epitheliale“ (Coggi). Die Gefäße stammen von 


173 


der Arteria coeliaca, welche beim Durchdringen der Schwimmbla- 
senwand sich in mehrere Zweige teilt, die sich weiter in Bündel 
zarter, paralleler Ästehen verzweigen und Wundernetze bilden. Aus 
diesen treten Bündel von Kapillaren in radiärer Riehtung in das 
drüsige' Schildchen ein. Ganz ähnlich verlaufen die venösen Gefäße, 
jedoch in entgegengesetzter Richtung, und verlassen die Schwimm- 
blase an derselben Stelle, wo die Arterie eintritt, um in die Pfort- 
ader zu münden. Beide Gefäßarten bilden ein kontinuierliches 
spongiöses Blutgefäßgewebe, wie Bykowski und Nusbaum 
bei Fierasfer nachgewiesen haben, das aus intermittierenden arte- 
riellen und venösen Gefäßen besteht. 

Der Epithelkörper besteht aus einem ein- oder mehrschichtigen 
Epithel. Im ersten Falle setzt sich das Epithel aus zylindrischen 
Zellen zusammen, die zahlreiche, nach dem Innern der Blase ge- 
richtete einfache Ausstülpungen bilden. Dies wäre der einfachste 
Bautypus des einschichtigen Epithelkörpers, wie wir ihn bei Blen- 
nius finden. Weit komplizierter erscheint der Epithelkörper bei 
Gobius und Trigla, wo die tubulösen Ausstülpungen sich nach ver- 
schiedenen Richtungen verzweigen und mit ihren blinden Enden 
zusammenwachsen, so daß an Querschnitten durch die Drüse viele, 
von zylindrischem oder kubischem Epithel begrenzte Lumina her- 
vortreten. Andere Lumina, die zwischen den erwähnten erscheinen, 
stellen extraglanduläre Gänge dar, die meistens von Blutgefäßen 
und spärlichem Bindegewebe ausgefüllt sind. Einen deutlichen Über- 
gang zu dem kompakten Epithelkörper mancher Fische stellt die 
Gasdrüse von Syngnathus und Girardinus dar. Die tubulösen Aus- 
stülpungen sind an der Basis der Drüse so zahlreich, daß sie durch 
Aneinanderpressen ihre Lumina verlieren und zu fast kompakten 
Schichten von Epithelzellen sich umbilden. In der nächsten Nähe des 
Lumens der Schwimmblase bleibt infolge eines geringeren Druckes 
der tubulöse Bau der Drüse ganz deutlich erhalten. Gleichzeitig 
unterliegt auch die Gestalt der Zellen einer gründlichen Veränderung; 
in dem geschichteten Teile. an der Basis der Drüse, werden die 
zylindrischen Zellen infolge vielseitigen Druckes unregelmäßig po- 
lygonal, während die Zellen der oberen Schicht der Drüse ihre 
zylindriehe Form in den Tubulis bewahren. 


1) Bykowski L. u. Nusbaum J. Beiträge zur Morphologie des parasiti- 
schen Knochenfisches Fierasfer Cuv. Bull. de l’Acad, de sciences, Cracovie 1904. 


1* 


774 


Die kompakten Drüsen (Sargus, Pagellus) bestehen aus einigen 
Schiehten von Epithelzellen. die von zahlreichen Kapillargefäßen 
in den verschiedensten Richtungen durchzogen sind. Ihre Zellen 
nehmen stufenweise in der Richtung von der Basis des Epithel- 
organs zum Lumen der Blase an Größe stetig ab. so daß die letzte 
Schicht aus ganz platten Epithelzellen besteht. In den kompakten 
Gasdrüsen finden wir ganz eigenartige Ausführungsgänge (— wie 
wir solehe früher bei den Ophididen nachgewiesen haben !) —), die 
keine eigenen Wandungen aufweisen. sondern Lücken im Epithel- 
gewebe zwischen den einzelnen Epithelzellen (interzelluläre Gänge), 
oder zwischen den Zellen und den Wandungen der sie umgeben- 
den Blutkapillaren (perivaskuläre Gänge) bilden. 

Wir glauben der Vermutung Raum geben zu dürfen. daß die 
mannigfaltigen Formen der Gasdrüse als verschiedene Umbildungs- 
stadien der tubulösen Drüse zu einer kompakten zu betrachten 
sind. Bei den von uns beobachteten Gattungen lassen sich. wie wir 
oben dargelegt haben, vier Typen nachweisen, die aber eigentlich 
nur vier Entwieklungsstadien der Gasdrüse bilden: 1) zuerst die 
lediglich aus tubulösen Ausstülpungen bestehende Drüse bei Blen- 
nius und 2) die aus mannigfaltig verzweigten Tubuli zusammenge- 
setzte Drüse bei Trigla u. Corvina ete. dann 3) die teils Tubuli 
und teils ein geschichtetes Epithel bildende Drüse von Hippocam- 
pus u. Syngnathus. sowie 4) die eigentlichen kompakten Drüsen von 
Sargus, Charax. 

Im innigen Zusammenhange mit dem allgemeinen Bau der Drüse 
verbleibt auch die Form der Ausführungsgänge. Im ersten Typus 
funktionieren die einfachen tubulösen Ausstülpungen als Ausfüh- 
rungsgänge der Drüsen; ım zweiten und in dem tubulösen Teil der 
Drüse des dritten Typus bilden die vielfach verzweigten tubulösen 
Ausstülpungen,. Ausführungsgänge. welche in verschieden Richtun- 
gen die Gasdrüse durchziehen, so daß an Quer- und Längsschnitten 
viele von zylindrischem Epithel begrenzte Lumina erscheinen. In 
dem kompakten Teil an der Basis der Drüse des dritten und des 
vierten Typus finden wir keine Tubuli mehr, sondern wir finden 
in der kompakten Masse der Zellen Lücken, die sich in verschie- 
densten Richtungen zwischen den einzelnen Zellen oder zwischen 
den Wandungen der Zellen und den sie umgebenden Blutgefäßen 


Dane, 


175 


hinziehen und durch welche die Zerfallsprodukte der Drüsenzellen 
ins Blasenlumen befördert werden. 

In der Gasdrüse, mag sie dem einen oder dem anderen Bau- 
typus angehören, ist die ausscheidende Partie von der ausführen- 
den nie genau zu trennen. Ein Beispiel dürfte es näher erklären. 
Bei Syngnathus haben wir in manchen Tubuli, welche sich in das 
Lumen der Blase direkt öffnen, eine Menge von Gasbläschen an- 
getroffen. die wahrscheinlich vom Zerfall der näher der Basis der 
Gasdrüse gelegenen Drüsenzellen stammen. Zugleich aber mußten 
auch die an diese Tubuli srenzenden Drüsenzellen an der Gasbläs- 
ehenbildung teilnehmen, da sie einen großen Teil ihres Zellleibes 
eingebüßt haben. so daß eine Reduktion des Zylinderepithels zu 
einem Plattepithel eingetreten ist. In anderen Tubuli finden wir 
tatsächlich in den ihre Lumina umgebenden Zellen zahlreiche Gas- 
bläschen. Ganz ähnliche Bilder sind in den kompakten Drüsen zu 
finden, z. B. bei Sargus. 

Es ist bei dieser Gelegenheit hervorzuheben. daß mit der Um- 
bildung der Gasdrüse aus einer tubulösen in eine kompakte zu: 
gleich ihre Leistungsfähigkeit beim Ausscheidungsprozesse sich stei- 
gern dürfte, da im ersten Falle nur eine Fläche der Zelle, im 
letzteren aber die Drüsenzellen allseits, den Lumina der Ausfüh- 
rungsgänge (intrazelluläre und perivaskuläre Räume) zugewendet 
sind, so daß einige Partien der Drüsenzellen gleichzeitig ihre Gas- 
bläschen aus dem Zellinnern in den Ausführungsgang befördern 
können. Während die Ausführungseänge der tubulösen Drüsen sehr 
weite Lumina haben, so daß sie auf den Querschnitten dureh die 
Gasdrüse gleich unsere Aufmerksamkeit auf sich ziehen. sind die 
Gänge der kompakten Drüsen oft sehr sehwer zu erkennen, da sie 
kein stabiles Lumen besitzen und erst in den in voller Gasabson- 
derung begriffenen Gasdrüsen erweitert und daher sichtbar werden. 
Dies dürfte die Hauptursache sein, daß sie von vielen Autoren bisher 
nicht bemerkt worden sind. (Cornin el) Deineka?) Jaeger). 


') Corning H. K. Beiträge zur Kenntnis der Wundernetzbildungen in der 
Schwimmblase der Teleostier. Morph. Jahrb. 1888. Bd. 14. 

2) Deineka D. Zur Frage über den Bau der Schwimmblase. Zeitschr, für 
wiss. Zoologie. 1904. 

®) Jaeger A. Die Physiologie und Morphologie der Schwimmblase der Fi- 
sche. Arch. f. ges. Phys. d. Menschen u. d. Tiere. Bd. 94, 1903. 


776 


J. Müller!) hat noch im J. 1840 die Vermutung ausgespro- 
chen, daß in den „drüsigen Säumen“ Drüsenkanäle vorhanden sein 
müßten, (von denen hin und wieder Durchschnitte ein undeutliches 
Bild geben), vermittelst deren die abgesonderte Luft in das Innere 
der Blase eindringt. Es ist daher befremdend, wenn wir bei Cor- 
ning?) lesen: „Ich habe weder von Drüsenkanälen noch von ÖH- 
nungen auf der innern, die drüsigen Säume überkleidenden Schicht 
der Schwimmblase etwas auffinden können“, umsomehr, da zu glei- 
eher Zeit Coggi?) bei den von ihm studierten Gattungen verschie- 
dene Hohlräume und Gänge nachgewiesen hat. Auch Jaeger) 
hat in der Drüse von Sciaena Hohlräume in Gestalt von ein wenig 
in die Länge gezogenen Ballonen bemerkt, die von zartem Epithel 
überkleidet, den Blutkapillaren ähnlich sind, ‘interzellulär verlau- 
fen und hie und da ins Schwimmblasenlumen münden. Diese 
Hohlräume sind nach Jaeger blasige Auftreibungen von präfor- 
mierten Gängen, Gasbehälter, die der Schwimmblase das Gas liefern. 

Im Innern der Epithelzellen hat weder Jaeger noch einer 
von den früheren Forschern Gasbläschen gesehen; sie wurden zum 
erstenmale von Bvkowski und Nusbaum5) und dann von 
uns 6) 7) näher beschrieben. Die jetzigen Untersuchungen liefern 
weitere Belege zur Bestätigung unserer früheren Beobachtungen. 

Bei den verschiedenen von uns untersuchten Formen (Syngna- 
thus, Hippocampus, Sargus ete.) haben wir einen ganz ähnlichen 
Prozeß der Gasausscheidung gefunden, wie wir ihn in unserer frü- 
heren Arbeit bei den Ophididen ?) beschrieben haben. Die Gas- 
bläschen bilden sich im Innern der Zellen durch Fragmentation 
der Kerne bei gleichzeitigem körnigen Zerfall des Zellplasmas. Die 
Zerfallsprodukte der Zellen gehen nach weiteren chemischen Ver- 
änderungen in die Gasbestandteile der Sehwimmblase über. Die 


') Müller J. Über die Nebenkiemen und Wundernetze. Arch. f. Anat. und 
Phys. Berlin. 1840. 

2) MAC: 

#) Coggi A. Intorni ai corpi rossi della vesica natatoria di alcuni Teleostei. 
Mitteil. d. Zool. Station zu Neapel. Bd. 7. 1885 —87. 

al. c. 

Ye 

5) K. Reis u. Prof. J. Nusbaum. Zur Histologie der Gasdrüse in der Schwimm- 
lase der Knochenfische, zugleich ein Beitrag zur Trophospongienfrage. Anat. Anz. 
1905. 


ale 


Verdichtung der Gase muB die Ausscheidung begleiten, da im 
Schwimmblasenlumen eine ziemlich große Spannung der Gase 
herrscht. Unserer Ansicht nach findet die Verdichtung der Gase 
in den Gasbläschen statt, da sie trotz des sich ihnen widersetzen- 
den, intrazellulären Druckes ihre bläschenförmige Gestalt behalten 
und sogar an Größe mit der fortschreitenden Gasausscheidung zu- 
nehmen. Je größer die Bläschen, umso weniger vom Zellenzerfall 
stammende Körner enthalten sie, weil diese bei der Ausscheidung 
verbraucht wurden. Ein weiterer Beweis, daß die Spannung des 
Gases in den Bläschen groß ist, ja sogar diejenige im Schwimm- 
blasenlumen und in den Drüsengängen übertrifft. ist aus dem Ber- 
sten der Hülle der aus den Zellen austretenden Gasbläschen zu 
ersehen. In den Drüsengängen und im Lumen der Blase kann man 
sehr oft einen Haufen körniger Zerfallsprodukte finden, dessen 
einzelne Körner den an der Peripherie der Gasbläschen sich be- 
findenden ähnlich sehen und als Reste des die Gasausscheidung 
bewirkenden Zellenzerfalls zu deuten sind. 


48. M. RUDOLF WEIGL. O wzajemnem polaczeniu komörek nablonko- 
wych przewodu pokarmowego kregowcöw. (Über die gegenseitige 
Verbindung der Epithelzellen im Darme der Wirbeitiere). (Sur 
le mode d'union des cellules épithéliales dans Vintestin des Vertébrés). 
Mémoire présenté par M. J. Nusbaum m. e. 


(Planche XXIX.) 


Gegenstand reger Untersuchungen besonders in den letzten 
Jahren wurden die von Golgi entdeckten und von andern For- 
schern oft unter verschiedenen Namen beschriebenen intrazellulären 
Netzstrukturen verschiedener Gewebszellen. Besonders sind es die 
Arbeiten E. Holmgrens (4), die Anregungen zu zahlreichen Nach- 
untersuchungen gegeben haben. Dieser Forscher gelangte nämlich 
zu einer höchst eigenartigen Entstehungs- und Funktionshypothese 
dieser Strukturen. Es sollen nämlich diese intrazellulären Netze 
Verzweigungen extrazellulär gelegener Zellen sein, sich verflüssigen 
können und so ein Ernährungsmaterial für die Zellen bilden. Als 
Holmgren diese Gebilde in den zylindrischen Epithelien der 
Darmschleimhaut wiederfand, schrieb er ihnen auch da dieselbe 
physiologische Bedeutung und denselben morphologischen Charakter 


—] 
1 
Rn 


zu. Hier sollen dieselbe Rolle intrazelluläre Verzweigungen des sub- 
epithelialen Bindegewebes spielen, welches in ähnlicher Weise, wie 
wir es in der glatten Muskulatur sehen, zwischen die Zellen hin- 
eindringt. bis zu den Schlußleisten reicht und so ein Wabenwerk 
bildet, in dessen Maschen die einzelnen Epithelzellen eingebettet 
liegen. Die so entstandenen Bindegewebssepten erzeugen aus sich 
das Trophospongium. 

Da diese Befunde die jetzt allgemein herrschende Auffassung 
des Bauplanes dieser Gewebsform von Grund aus zu verändern 
suchten, unternahm ich auf Anregung und unter der Leitung des 
Hrn. Prof. Dr. Josef Nusbaum, dem ich auch an dieser Stelle 
für die mannigfache Unterstützung, die er mir während der Arbeit 
zuteil werden ließ, meinen aufriehtigsten Dank ausspreche, eine 
Nachuntersuchung dieses Gegenstandes. 

Ich kam jedoch zu ganz anderen Resultaten. Einerseits konnte 
ich konstatieren, daß die intrazellulären Netzstrukturen der Darm- 
epithelzellen nichts mit den extrazellulären Gebilden gemein haben, 
vielmehr auf die Zelle beschränkt bleiben !); andererseits stellte es 
sich heraus, daß die Epithelzellen der Darmschleimhaut nicht durch 
Bindegewebssepten subepithelialer Herkunft voneinander geschieden 
sind, sondern — in Übereinstimmung mit den jetzt fast allgemein 
herrschenden Anschauungen — durch Spalten getrennt und durch 
Interzellularbrücken verbunden bleiben. Vom subepithelialen Binde- 
gewebe werden sie durch die Basalmembran scharf abgegrenzt. 

Es scheinen überhaupt die neuen Anschauungen Holmgrens 
den alten, schon längst geschlichteten Streit um das gegenseitige 
Verhalten des Epithels und des subepithelialen Gewebes wieder ins 
Leben rufen zu wollen. Denn schon Erdmann und Krause schil- 
derten gewissermaßen ähnliche Befunde ?); auch sind die Befunde 


1) Über den Bau und das Auftreten des binnenzelligen Netzapparates und 
anderer Strukturen verschiedener Zellen des Darmtractus werde ich in einer an- 
dern Arbeit berichten. 

2) Krause rechnet die Basalmembran zum Stratum proprium. Sie soll sich 
Jadurch auszeichnen, daß sie zwischen die Fortsätze der Epithelzellen eigene Fort- 
sätze oder Leisten entsendet (Zitiert nach Dawidoff (87)). 

Erdmann beschreibt die Basalmembran als eine Membran, welche Fort- 
sätze sowohl in das Epithel, als auch in das Stroma der Zellen entsendet. (Zitiert 
nach Drasch (81)). 

In Quain’s „Elements of Anatomie“ wird die Basalmembran als ein aus flachen 
Zellen bestehendes Gebilde beschrieben. Sie soll einerseits mit den verästelten 


1419 


Holmgrens geradeso wie die ältern Ansichten Heidenhain’s, Vir- 
chow’s Trugbilder und entspringen denselben Fehlerquellen. Un- 
streitig lassen sich auch viele von den von R. Heidenhain (88) 
und Stöhr (89) angeführten Ursachen des Entstehens dieser Struk- 
turbilder zur Erklärung der Befunde Holmgrens heranziehen. 

Auf diese Ursachen brauche ich also nicht näher einzugehen. 
Ich will nur auf einen großen Fehler der von Holmgren ange- 
wandten Trichlormilchsäurefixierung hinweisen, nämlich. daß das 
gegenseitige Verhalten des Zellfußes und der Basalmembran ganz 
zerstört. Durch die Eigenschaften dieses Reagens. welches eine 
starke Quellung der Zellen verursacht. verliert die Zelle ihre Form, 
zieht sich oft zu Fäden aus, der Fuß der Zelle bleibt stellenweise 
mit der Basalmembran in innigem Verband. stellenweise ist er 
wieder von ihr abgebrochen und infolgedessen erhalten wir nicht 
das Bild einer schönen Abgrenzung gegen das subepitheliale Ge- 
webe, sondern nur ein Gewirr von Fäden und Membranellen. Da 
ist es wirklich schwer, die Natur der Elemente zu bestimmen, man 
weiß nicht, was Zelle. was deren Ektoplasmaschicht und Interzellu- 
larbrücke, was Basalmembran und Bindesewebsfbrillen sein soll, 
und wie sich das alles zueinander verhält. 

Dagegen sehen wir an gut konservierten Darmzotten. daß das 
Epithel gegen das Zottenstroma hindurch die Basalmembran scharf 
abgegrenzt wird. Diese Membran besteht an meinen Präparaten aus 
2 Schichten: einem äußerst zarten, strukturlosen Häutchen, welches 
sich der Basis der Epithelzellen anlegt und auch höchstwahrschein- 
lich ein Produkt dieser Zellen darstellt: und aus einem Geflecht 
aus zarten Bindegewebstibrillen mit eingestreuten Kernen. Mit dieser 
Schichte der Basalmembran steht das adenoide Gewebe des Zotten- 
körpers durch seine Fasern in innigem Verband !). 

Diese Verhältnisse treten an Präparaten klar zutage. bei de- 
ren Konservierung der Zotteninhalt schrumpft und sich vom Epi- 
thel retrahiert; da sieht man öfters. wie sich stellenweise das struk- 
turlose Häutchen der Basalmembran einerseits von den Epithel- 


Zellen des retikulären Gewebes verbunden sein, andererseits soll sie Fortsätze in 
das Epithel entsenden, welche sogar die Oberfläche der letzteren erreichen (Zitiert 
nach Dawidoff (87)). 

1) Einen solchen Bau der Basalmembran nehmen auch Schaffner, Oppel 
und Ebner an. Ausführliches Literaturverzeichnis über diesen Gegenstand bei 
Oppel (97) und Ebner (99). 


780 


zellen, andererseits von dem bindegewebigen Teil der Basalmembran 
löst. Bei diesem Prozesse wird also deutlich die Basalmembran in 
ihre Komponenten zerlegt. 

Ich muß jedoch betonen. daß nicht überall eine so scharfe 
Grenze zwischen dem Epithel und dem Zottenstroma zu finden ist. 
Besonders bei den urodelen Amphibien verschwindet stellenweise 
diese scharfe Abgrenzung, insbesondere an den Spitzen der Falten, 
und da hat es. besonders an etwas schräg geführten Schnitten, oft 
den Anschein, als ob das Bindegewebe zwischen die Zellen aus- 
strahlen möchte. Es handelt sich aber da gewiß nicht um die all- 
gemein bestehenden Verhältnisse, sondern um Veränderungen, die 
vielleicht unter anderen durch das Einwandern von Lenkoeyten 
hervorgerufen werden. 

Auch von seiten Oppels (02) stießen die Befunde Holmgrens 
auf heftigen Widerspruch. Nur die Strukturverhätnisse, die Saint- 
Hilaire (03) an den Darmepithelzellen von Amphiuma schildert; 
scheinen sich den Anschauungen Holmgrens zu nähern; hier han- 
delt es sich aber um elastische Fasern, die ein dichtes, subepithe- 
liales Geflecht bilden und zwischen die einzelnen Zellen dringen. 

Dieses Material stand mir nicht zur Verfügung. Alle von mir 
untersuchten Amphibien !) zeigen nichts Ähnliches. Überall sind die 
elastischen Fasern in den Darmschleimhautfalten nur äußerst spär- 
lich entwickelt und nie sah ich sie zwischen den Zellen des Epithels. 

Was stellen uns nun die von Holmgren abgebildeten. zwi- 
schenzelligen Membranellen vor? (Proteus). Vor allem haben wir 
es hier mit ein wenig geschrumpften Zellen zu tun, und diese 
Schrumpfung kann eine zweifache sein; je nach der Art dieser 
Schrumpfung erhalten wir auch verschiedene Bilder. 

Der erste dieser zwei Typen stellt sich uns folgendermaßen 
dar: die Zellen schrumpfen samt ihrer ektoplasmatischen Grenz- 
schichte, oder besser gesagt, sie weichen auseinander; es entstehen 
zwischen ihnen Spalträume, die von zarten, weiter unten näher zu 
beschreikenden Interzellularbrücken durquert sind (Fig. 1 A). Wir 
haben hier keine Spur von zwischenzelligen Membranellen. Solche 
Bilder gibt Holmgren nicht. 


1) Zur Untersuchung gelangten: Rana esculenta, Bombinator igneus, Ambli- 
stoma, Axolotl, Proteus anguineus, Salamandra maculosa, Spelerpes ruber, Triton 
eristatus, Triton taeniatus und Triton pyrrhogaster. 


181 


Beim zweiten Typus schrumpft das Plasma (Entoplasma) der 
Zellen zusammen. die ektoplasmatischen Grenzschichten der benach- 
barten Zellen machen jedoch diese Schrumpfung nicht mit, erschei- 
nen also wie miteinander verklebt, und wir bekommen daher ein 
Bild zweier eingeschrumpften Zellkörper und zwischen ihnen ein 
lamellöses Gebilde, welches ganz gerade oder auch geschlängelt 
zwischen den Zellen verläuft. Mit diesen so entstandenen Membra- 
nellen steht das Plasma an bestimmten Stellen noch in Verbindung, 
und so entstehen Gebilde, die Interzellularbrücken vortäuschen 
(Fig. I B). Das sind die Bilder Holmgrens nach meiner Deutung. 

Ähnliche Verhältnisse schildert M. Heidenhain (01) an 
Querschnitten der glatten Muskulatur. Wenn wir uns also der durch 
ihn eingeführten Nomenklatur bedienen, so unterscheiden wir auch 
an den zylindrischen Epithelien eine Schrumpfung „mit der Haut“ 
(II Typus Heidenhain’s) und „in der Haut“ (I Typus Heıidenhain’s). 

Dabei denke ich jedoch keineswegs an eine vollkommene Über- 
einstimmung der betreffenden Strukturverhältnisse in der glatten 
Muskulatur und in den Darmepithelien, wie es neulich Holmgren 
getan hat. Die Zellen der glatten Muskulatur sind ja — wie all- 
gemein bekannt — durch Bindegewebslamellen voneinander ge- 
trennt, und diese bleiben auch bei der Schrumpfung der Zellen 
„mit der Haut“ zwischen den einzelnen Zellen. Nie sehen wir dies 
jedoch bei Epithelzellen: hier sind die interzellulären Räume von 
solchen Gebilden ganz frei und nur von Brücken durchquert. Diese 
Brücken sind auch keineswegs das Produkt der hypothetischen 
Interzellularlamellen Holmgrens. 

Hievon überzeugen wir uns durch Vergleichung der Längsschnitte 
mit den Querschnitten. Bei der Schrumpfung „in der Haut“ haben 
wir auch zwischen den Darmepithelzellen lamellöse Gebilde; das 
sind aber, wie ich eben dargestellt habe, die verklebten ektoplas- 
matischen Differenzierungen benachbarter Zellen. An Längsschnitten 
sehen wir, wie diese interzellulären Lamellen an der Basis der 
Zellen sich in zwei Lamellen teilen und jede für sich dem ihr angehö- 
renden Zellleibe sich anschmiegt. Oft verläuft auch eine solehe inter- 
zelluläre Lamelle geschlängelt, steht abwechselnd mit dem Plasma 
einer oder der anderen Zelle in Verbindung und täuscht so, wie 
auch Holmgren bemerkt, Zelibrücken vor. Sie sind jedoch 
leicht zu erkennen und nicht mit diesen Gebilden zu verwechseln. 


S1 
IV 


Es unterliegt keinem Zweifel, daß diese Interzellulargebilde nichts 
mit dem subepithelialen Bindegewebe gemein haben. 

Die ähnliche Färbbarkeit bei Anwendung bestimmter Tinktionen 
hat ja doch gar nichts zu bedeuten. Es ist das eben auch nur ein 
Fehler der von Holmgren angewandten Färbmethode. daß sie 
eben diese Elemente nicht differenziert. Färbt man z. B. den Pro- 
teusdarm mit Säurefuchsin + Orange, der v. Gieson'schen Flüssig- 
keit und mit deren Modifikationen oder nach den Methoden Unnas 
für Collagenfärbung, so bekommt man bei gelungener Färbung eine 
sehr schöne und äußerst scharfe. kontrastreiche Differenzierung 
dieser Gebilde, wobei sich das subepitheliale Bindegewebe hochrot, 
die zwischenzelligen Membranellen gelblich, ähnlich wie das Plasma 
der Zylinderzellen färbt. Wie bemerkt, haben wir es also hier mit 
nichts anderem als mit den ektoplasmatischen Grenzschichten der 
benachbarten Zellen zu tun; diese Grenzschichte befindet sich auch 
an der Basis der Zelle, die der Basalmembran aufsitzt, so daß man 
sie oft von dieser letzteren nieht zu unterscheiden vermag. Ab und 
zu findet man aber auch Stellen. wo alle diese Gebilde voneinander 
deutlich getrennt sind und uns das wahre Verhalten klar darlegen. 

Auch andere Bilder. die Holmgren als Stütze für seine Anschau- 
une verwertet, sind nicht imstande, diese aufrechtzuerhalten; so 
z. B. die Gruenbagenschen Räume. Holmgren sieht sie als prä- 
formiert an und ist der Ansicht, daß sie nieht in der Zelle, sondern 
zwischen der Zellbasis und der Basalmembran entstehen. Die Wan- 
dungen dieser Räume sollen durch Bindegewebssepta gebildet wer- 
den. die von der Basis dieser Räume bis zu den Scehlußleisten rei- 
chen; und das führt Holmgren als Grund an. weshalb man sie 
nicht als ektoplasmatische Differenzierungen der Epithelzellen an- 
sehen kann. Diese seine Auseinandersetzungen haben jedoch nur 
geringe Beweiskraft, denn warum sollte — auch an sehr verlän- 
gerten Zellen — eine ektoplasmatische Differenzierung nicht von 
der Basis bis zur Schlußleiste reichen? Außerdem entstehen die 
Gruenhagenschen Räume — welcher Natur sie auch sein mögen — 
nieht unter den Zellen. sondern in den Zellen, wie es auch Reu- 
ter und Andere angeben. Die Wandungen derselben sind also die 
ektoplasmatischen Bildungen der Zelle selbst und nicht Bindege- 
webssepten. Öfters erhielt ich Bilder, bei denen auch die so ver- 
änderten Zellen sich von der Basalmembran abheben; an solchen 
Zellen haben die Gruenhagenschen Räume das Aussehen von Aus- 


185 


sackungen an dem Basalteile der Zelle und die Basalmembran be- 
findet sich unten, ohne mit ihr in Verbindung zu stehen. 

Was also den Verband und die Zusammengehörigkeit der 
zwischenzelligen Membranellen mit den subepithelialen Gebilden 
des Bindegewebes anbelangt, so bin ich — wenigstens was die Ver- 
hältnisse des Darmepithels der Wirbeltiere anbelangt — davon 
überzeugt. daß Holmgrens Annahmen auf Irrtum beruhen, da 
ihn der Wunsch. diesen Zusammenhang nachzuweisen — welcher 
doch für seine Erklärung der Trophospongiengebilde eine eonditio 
sine qua non bildet -— dazu verleitet. Bilder, welche einen solchen 
Zusammenhang vortäuschen, als bestehende und allgemein gültige 
Strukturverhältnisse zu deuten. / 

Diese meine Anschauungen betreffen aber nur die Verhältnisse 
an dem Zylinderepithel des Dünndarmes der Wirbeltiere, und ich 
will sie nicht verallgemeinern. An niederen Tieren z. B. in dem 
Hautepitel und in manchen Gegenden des Darmes bei den Blut- 
ereln erhielt auch ich Bilder, die den von Bloehmann (05). 
Ramon y Cajal (05) und Holmgren beschriebenen Befunden 
vollkommen entsprechen. Meiner Ansicht nach dürfen jedoch die 
Strukturverhälnisse dieser Tierklassen nicht ohne weiteres denen 
der Wirbeltiere angepaßt werden und noch viel weniger können 
sie als Beweis für die Struktur des Darmes der Wirbeltiere auf 
die Wagschale gelegt werden. 

Ich sehe jetzt zur Beschreibung der Interzellularbrücken über. 

Wie sehon oben angedeutet wurde. haben wir es bei der 
Schrumpfung der zylindrischen Epithelien mit zwei Formen dieser 
Erscheinung zu tun. 

Bei einem Tvpus: bleiben die verdichteten Grenzschichten be- 
nachbarter Zellen miteinander verklebt und nur der Plasmakörper 
schrumpft. hängt jedoch an bestimmten Stellen mit der Grenz- 
schiehte zusammen. An Quer- wie auch an Länesschnitten der Zellen 
(vergl. Fig. 2, 3. 4) sieht man beinahe ausnahmslos, daß diese sta- 
chelfürmigen Ausziehungen des Plasmaleibes benachbarter Zellen in 
knötchenartigen Gebilden zusammenstoßen, und man hat den Ein- 
druck, als ob an diesen Stellen ein kontinuierlicher Übergang des 
Plasmas benachbarter Zellen stattfände. Wir erhalten somit ganz 
ähnliche Bilder, wie sie uns Heidenhain in seinem Schema der 
Sehrumpfung „in der Haut“ der glatten Muskelzellen bietet; nur 
sind es hier nicht flügelartige radiäre Septen des Plasmaleibes, die 


184 


an Grenzfibrillen befestigt sind, sondern stachelartige Ausziehungen 
des Plasmaleibes. Wirkliche Interzellularbrücken sind zwar diese 
Stacheln nicht, da sie sich ja nicht zwischen zwei benachbarten 
Zellen, sondern in ihnen selbst befinden und daselbst nur das Ento- 
plasma mit der ektoplasmatischen Grenzschichte verbinden. Sie 
deuten uns aber jene Stellen an, wo solche Interzellularbrücken bei 
der zweiten Art der Schrumpfung entstehen. (Ähnliche Gebilde be- 
schreibt Cloetta (93)). 

Dazu sei noch bemerkt, daß der Raum, welcher bei dieser Art 
der Sehrumpfung zwischen dem geschrumpften Entoplasma und 
der ektoplasmatischen Grenzschichte entsteht, nur selten leer er- 
scheint. Gewöhnlich ist er mit einer sich heller färbenden Substanz 
ausgefüllt (deutlich zu sehen auf Fig. 2) und wir haben es da gewiß 
mit dem Ektoplasma und der aus dem geschrumpften Entoplasma 
austretenden Zelllymphe zu tun. 

Wenn bei der anderen Art der Schrumpfung die Zellen aus- 
einanderweichen, so erhalten wir ganz andere Bilder (Fig. 5, 6). 
Wieder ist jede Zelle wie mit Stacheln besetzt; diese Stacheln ver- 
binden sich aber mit denen der Nachbarzellen so, daß sie uns da- 
durch kontinuierliche Stränge darstellen, durch welche die auseinan- 
dergetretenen Zellen verbunden bleiben. Hier haben wir die wahren 
Interzellularbrücken vor uns!). 

Über den Bau dieser Gebilde der Darmepithelien liegen in der 
Literatur nur spärliche Angaben vor?), Kolossow (98, 02) deutet 
sie als lamellöse Fortsetzungen der ektoplasmatischen Grenzschicht. 
Ich lasse hier seine Beschreibung folgen. 


1) Diese Bilder des durch die angewandten Reagentien (mit und besonders in 
der Haut) zusammengeschrumpften Zellkörpers geben natürlich nicht den normalen 
Bau der Zelle wieder, hier haben wir aber — wie es auch Barfurth (96) bei 
der Beschreibung der Interzellularbrücken des Uterus bemerkt — ein Naturex- 
periment vor uns, durch welches präformierte, aber verborgene Strukturen ver- 
deutlicht werden. 

2) Über Interzellularbrücken der Darmepithelien berichten R. Heidenhain 
(87), Nicolas (91), Cohn (95), Carlier (96), Kolossow (98, 02), Schneider 
(02), Brummer (75), Ogneff (92), Garten (96). — Die Angaben der letzten 
drei Forscher beziehen sich nur auf die Magenepithelzellen. Gelegentlich werden 
Interzellularbrücken in der Dünndarmschleimhaut auch von Zimmermann (98) 
und von Reuter (03) erwähnt. Die Existenz wahrer Brücken an den Darmepi- 
thelzellen leugnen Stöhr (92), Cloetta (93), Ebner (99), Dekhuyzen und 
Vermaat (03), und Holmgren (04). 


185 


„An den Seitenflächen der Zelle bildet das Protoplasma eine 
dünne ektoplasmatische Grenzschicht..., durch viele verschwindend 
kleine und miteinander anastomisierende lamellöse Fortsetzungen 
hängt die erwähnte Schicht direkt mit den gleichen Grenzschichten 
der Nachbarzellen zusammen“. 

Die Methode Kolossow’s !), die zwar zum Nachweis der 
Existenz der interzellulären Verbindung durch Brücken gute Dienste 
leistet, gibt über den Bau dieser Gebilde nur schlechte Auskunft. 
Die Zellen schrumpfen stark ein, weichen aber trotzdem nur wenig 
auseinander. Wir sehen also gewöhnlich nicht nur die Brücken, 
sondern auch die starken Falten der ektoplasmatischen Grenzschicht, 
die uns Scheidewände zwischen den Zellen vortäuschen. 

Nach Schneider (02) sollen die Brücken das Produkt der 
Kürnchen der an der Peripherie der Zellen verlaufenden Fäden 
sein, uns also Verbindungsfäden der Körnchen zweier benachbarter 
Zellen darstellen. Andere Autoren, die über Zellbrücken der 
Darmepithelien berichten, sehen sie als stachelförmige Ausläufer 
der Zellen an, die sich mit denen der benachbarten Zellen verbin- 
den. Was ihren Bau anbelangt, so lassen sie dieselben meistenteils 
aur aus der ektoplasmatischen Grenzschicht des Zellleibes aufge- 
baut sein. 

Zur Beurteilung der Frage über den Bau der Brücken bei den 
Darmepithelien werde ich auch die Bilder, die uns die Schrumpfung 
„in der Haut“ bietet, zu Hilfe nehmen. An so geschrumpften Zel- 
Jen sehen wir, daß das Entoplasma benachbarter Zellen an gewissen 
Stellen nur durch knöpfehenartige Gebilbe getrennt oder vielmehr 
verbunden ist (Fig. 2); treten nun die Zellen ein wenig auseinan- 
der, so verschwinden die eben genannten Gebilde?) und an ihre 
Stelle treten plasmatische Verbindungsbrücken ohne irgend welche 


1) Fixierung durch Injizieren (2—3 Minuten) ins Blutgefäßsystem des zu un- 
tersuchenden Organes einer Mischung von: 


1/,0/, wässeriger Osmiumsäure . . . 100 cem 
30%, "Salpetersäure. nl dl dr, 
Bisessigg an „ae: PTE 1x 


Kalium nitricum 10 bis 20 gr 

dann zur endgültigen Fixation auf 16—24 St. in reine 1/,°/, Osmiumsäurelösung. 
2) Die schwarzen Pünktchen, die oft beim Auseinanderrücken der Zellen in 

der ektoplasmatischen Schicht an der Basis der Brücken auftreten, entsprechen 
gewiß nicht den oben beschriebenen schwarzen Knötchen, vielleicht eher den von 


Schneider beschriebenen Desmochondren peripherischer Fäden. 


186 


merkbare Grenze (Fig. 6). Wenn die Schrumpfung nur schwach ist, 
sind diese Brücken oft so dick, daß man an ihnen eine äußere, 
dunkler gefärbte Schicht, die der ektoplasmatischen Grenzsehicht 
anrehört. unterscheidet und eine innere, hellere, die vielleicht als 
unmittelbare Entoplasmaverbindung der Zellen zu deuten wäre. 
Auch der Bau der knötchenartigen Bildugen verleitet zu einer sol- 
chen Annahme). Betrachtet man das Flächenbild der Zelle, so be- 
stehen diese Gebilde aus einem schwarzen Ring mit hellerem Inhalt 
(Fig. 7). 

Aus diesem Bau der Gebilde und ihrem Verhalten (Verschwin- 
den beim Auseinandertreten der Zellen) schließe ich. daß es nicht 
Gebilde sui generis sind, sondern daß sie uns nur die Stellen mar- 
kieren. wo sich das Entoplasma benachbarter Zellen verbindet. 
Ihre scharfe Färbbarkeit ergibt sich daraus, daß ja an diesen Stellen 
alle Plasmaschichten und ektoplasmatischen Differenzierungen be- 
nachbarter Zeilen zusammenstoßen und dadurch ein mehr kompak- 
tes Klümpehen bilden. 

Es besteht also die Brücke aus einer ektoplasmatischen Hülle 
und einer entoplasmatischen Achse ?). 


1) Diese Knôtchen, die immer sehr scharf zwischen den — nicht oder nur 
sehr wenig — auseinandergewichenen Zellen hervortreten und die uns dadurch 
die Grenzlinien benachbarter Zellen markieren, deutet Holmgren als Quer- 
schnitte wirklicher Grenzfibrillen, wie wir sie auch an den glatten Muskelzellen 
finden. 

Meiner Anschauung nach, haben wir es da nicht mit Grenzfibrillen zu tun; 
wenn dem so wäre, müßten wir sie an Längsschnitten die uns die Seitenfläche 
der Zellen zeigen, deutlich selien. In Fig. 7, 8 habe ich solche Zellen abgebildet; 
wir sehen hier den Verlauf und die Anordnung dieser Gebilde sehr deutlich. Es 
sind also keine längsverlaufenden Fibrillen, sondern nur Knötehen, die bei schwa- 
cher Schrumpfung der Zelle (mit der Haut) durch längs- und querverlaufende 
Linien miteinander verbunden sind (Fig. 7). Auch Schneider (02) sah gewiß 
diese Gebilde zwischen den Zellen. Er schreibt: „Wenn zwischen zwei benach- 
barten Zellen die Interzellularlücken fehlen, so wird die Zellkontur durch dunkle 
Punkte bezeichnet, die leicht zu schwarzen Linien verfließen“. 

2) Nach Studnicka (99) sind die Brücken der Epithelzellen plasmatische 
Ausläufer derselben; wenn nun — nach den Anschauungen dieses Forschers — 
das Plasma an seiner Oberfläche sich zu einer Membran verdichtet, so trifit das- 
selbe Schicksal auch die Brücken und dann stellen sie uns nicht mehr einen Veı- 
band des frischen Entoplasmas benachbarter Zellen dar, sondern sind nur ekto- 
plasmatische Differenzierungen. Diese Argumentation Studnicka’s kann — etwas 
modifiziert — auch auf unseren Fall angewendet werden. Der Prozeß der vber- 
flächlichen Verdichtung des Plasmas trifft hier auch nur den peripherischen Teil 


187 


An Stellen, wo die Zellen weiter auseinanderrücken, sieht man 
nichts mehr von diesem Bau der Brücken, weil sie da stark ge- 
dehnt und zu dünnen. oft langen Fäden ausgezogen werden (Fig. 6). 
Es ist auch anzunehmen. daß bei einer so starken Dehnung die 
entoplasmatische Achse nicht nur zu einem äußerst dünnen Faden 
reduziert wird, sondern auch zerreißt; daun erscheinen die Brücken 
auch nur als Ausläufer der ektoplasmatischeu Grenzschicht. 

Es fragt sich nun, ob die fibrillären Differenzierungen des Plas- 
mas dureh diese Brücken in die der Nachbarzellen übergehen ? !) 

Bilder, die man zuweilen zu Gesichte bekommt, (besonders schön 
an im Carnoy-Gemisch konservierten Material), scheinen dafür zu 
sprechen. Man sieht nämlich an Längsschnitten, wie quer dureh die 
Zelle verlaufende Fäden direkt durch die Brücken in die Nach- 
barzellen übergehen und oft auf diese Weise mehrere Zellen mit- 
einander verbinden 2). (Fig. 9). Bei starken Vergrößerungen lösen 
sich diese oft dieken Fäden in zwei, zuweilen auch in mehrere Fi- 
brillen auf. Diese Fibrillen erscheinen wieder als Verbindungsfäden 
von Körnehen, die an in der Längsachse der Zelle verlaufenden 
Fäden verteilt sind. Wir erhalten also in dem konservierten Zell- 
plasma oft ein äußerst regelmäßiges Netzwerk von Fäden, welches 
schon Klein (79) und Schneider (02) für die Epithelzellen des 
Darmkanals beschrieben haben. Auch M. Heidenhain (99) sah 
oft die Längsfibrillen der Darmepithelzellen durch zarte — jedoch 
farblose — Querbrücken verbunden. Diese Fäden bewirken — 
je nach der stärkeren Entwickelung in einer Riehtung — entweder 
eine Längs- oder eine Querstreifung des Plasmas. Inwiefern jedoch 
die Natur dieses Netzwerkes den Bau der lebenden Zelle wieder- 
gibt, traue ich mich nicht zu entscheiden !. Denn an Präparaten 


der verhältnismäßig dicken Brücken. Es bleibt also in der Brücke noch ein Strang 
von frischem Plasma, durch welchen das Entoplasma benachbarter Zellen in Ver- 
bindung steht. Vergl. auch Barfurth (97). 

1) In diesem Falle bestände eine Brücke aus einer Fibrille in einer plasma- 
tischen Achse und einer ektoplasmatischen Hülle. Bekanntlich nimmt einen sol- 
chen Bau der Epithelzellbrücken Ramon y Cajal an. 

?) Diese Gebilde — die auch Holmgren beschreibt — verlaufen intrazel- 
lular und sind nicht mit denen, die an der Oberfläche der Zellen auftreten und 
unten näher beschrieben werden sollen, zu verwechseln. 

) Es ist nämlich nicht ausgeschlossen, daß wir es auch hier mit einer Täu- 
schung zu tun haben. Denn die Bilder, die uns der Längsschnitt der Zelle zeigt, 
entsprechen nicht denen des Querschnittes; an Querschnitten konnte ich das so 


Bulletin III. 2 


153 


aus best konservierenden Gemischen sieht man gewübnlich bei sehr 
guter Konservierung keine Spur von diesen Gebilden. Oft zeigt 
jedoch das Protoplasma, besonders in den oberen Partien der Zelle, 
eine deutliche Schichtung. Die dünkleren wie auch die helleren 
Partien haben denselben Bau, nur ist das Protoplasma in den 
dünkleren bedeutend diehter. Diese dünkleren Partien. die oft sehr 
schmal sein können, durchqueren die Zelle, setzen sich auch in die 
Nachbarzellen fort, so daß man den Eindruck gewinnt. als ob wir 
es auch bier mit denselben Gebilden zu tun hätten. Es sind aber 
keine Fäden, sondern nur Stränge (vielleicht ganze Schichten) eines 
dichteren Plasmas. 

Was die Anordnung der Brücken an den Zellen anbelangt, so 
zeigen uns die Bilder in Fig. 7, 8, daß sie äußerst regelmäßig sein 
kann, wofür auch die Angaben Zimmermanns (98) und Schnei- 
ders (02) sprechen. 

Es erübrigt nur noch, die oft stark ausgebildeten Verbindungs- 
linien der Brücken auf dem Flächenbild zu besprechen. 4 

Nach Zimmermann (98) stehen die Brücken auf der Höhe 
von Längsleisten, die miteinander wieder durch schwächere Quer- 
leisten zusammenhängen. Auch Schneider (02), der die Interzel- 
lularbrücken von den Desmochondren ableitet, beschreibt sie als 
regelmäßig an Längshibrillen verteilt. die wieder durch Querfibrillen 
verbunden sind. Ich deute diese Leisten und Fibrillen als Fältelung 
der ektoplasmatischen Grenzschichte, die erst durch die Einwir- 
kung der schrumpfenden Reagentien hervorgerufen wird. | 

Es handelt sich ja bei der Entstehung der Brücken um eine 
Schrumpfung mit der Haut; das ektoplasmatische Häutchen ist aber 
an bestimmten Stellen (Brücken) an dasjenige der Nachbarzellen 


regelmäßige Netzwerk nicht wiederfinden, wir sehen hier nur, wie das stark ge- 
schrumpfte Entoplasma oft durch dünne fibrillenähnliche Züge (Stacheln) sich mit 
dem der Nachbarzellen verbindet. Es ist also möglich. daß während der Schrump- 
fung das zwei benachbarte Stacheln einer und derselben Zelle verbindende En- 
toplasma nicht so stark schrumpft und eine Art Leiste bildet, deren Kücken, von 
oben gesehen, uns eine Fibrille vortäuscht. Bei regelmäßiger Anordnung der Sta- 
cheln und geeigneter Schnittführung (in der Richtung des Pfeiles, Fig 10), be- 
kommen wir also in der geschrumpften Zelle (an der Grenze des Ekto- und En- 
toplasmas) ein regelmäßiges Netzwerk mit Knotenpunkten: das sind die Stachel- 
ausziehungen mit den sie verbindenden Plasmaleisten. Daß es sich hier nicht um 
ähnliche Gebilde wie die Plasmafasern der Epidermis handelt, — die auch meh- 


rere Zellen-miteinander verbinden können, — scheint mir ganz sicher zu sein. 


189 


fixiert: bei der Schrumpfung müssen also Fültchen entstehen, die 
je nach der Verteilung der Zellbrücken regelmäßige oder mehr 
weniger unregelmäßige Figuren bilden. Es entsteht an der Fläche 
der Zelle ein Maschenwerk von Füältchen, in dessen Knotenpunkten 
sich die Zellbrücken befinden. (So deute ich auch die lamellösen 
Brücken Kolossow’s. Hieher gehören auch die von Holmgren 
beschriebenen und auch so gedeuteten, quer über die Zellen ver- 
laufenden Fäden). 

Auf eines möchte ich noch aufmerksam machen. 

Bei der Durehmusterung der Präparate, wo es sich um eine mar- 
kante Schrumpfung „in der Haut“ handelt, wird man unwillkür- 
lich durch das scharfe Auftreten der Knötehen dazu verleitet. an 
die Brückenknötchen der Stacheln und Riffzellen zu denken. Die 
Ähnlichkeit dieser Gebilde ist nieht zu verkennen und wird oft 
dadurch gesteigert. daß man hie und da auch Bilder erhält, wo die 
interzellularen Lamellen entfärbt sind. Wenn wir noch dazu die 
Befunde Rabls (96, 97), nach dessen Ansicht die Brückenknôtehen 
untereinander verbunden sein sollen, im Auge behalten, so hätten 
wir ja ganz entsprechende Bilder. Ob und inwiefern jedoch diese 
Bildungen einander entsprechen, möchte ich hier nicht entscheiden. 

Wenn wir jetzt diese Befunde, nämlich die Verbindung benach- 
barter Zellen durch Brücken, auf ihren physiologischen Wert hin 
prüfen wollen, so müssen wir vor allem berücksichtigen. daß die 
Beschaffenheit der Brücken von prinzipieller Bedeutung ist. Denn 
sind die Brücken nur das Produkt der ektoplasmatischen Grenz- 
schicht oder gar der Interzellularsubstanz. so können sie ja auch 
nur einer mechanischen Funktion dienen, nämlich der Aufrecht- 
erhaltung eines Verbandes der Zellen. der es den Zellen ermöglicht 
auseinananderzutreten und so zwischenzellige Hohlräume zu bilden, 
welche einerseits dem Lymphstrom freie Bahn lassen, andererseits 
auch das resorbierte Material zeitweise in sich aufnehmen. 

Ganz anders und viel komplizierter kann sich ihre Funktion 
gestalten, wenn wir. wie ich oben zu beweisen bemüht war. an- 
nehmen, daß durch die Interzellularbrücken ein kontinuierlicher Ver- 
band und Übergang des Entoplasmas (vielleicht samt seinen evto- 
plasmatischen Differenzierungen) benachbarter Zellen vermittelt wird. 
Hier drängt sich natürlich der Gedanke auf, daß es sich um Vor- 
richtungen handelt, die — außer der obengenannten Funktion — 


2% 


190 


als ihre höhere Aufgabe, die Ubertragung von Reizen auf benach- 
barte Zellen übernehmen. 


Lemberg, am 14. Juli 1906. 


Erklärung der Abbildungen. 


Fig. 1. Schematische Darstellung der Schrumpfung A „mit der Haut“ und B 
„in der Haut“. 

Fig. 2. Schnitt durch die Oberkernzone der Darmepithelzellen von Proteus. 
„Sehrumpfung in der Haut“. Das stark geschrumpfte Entoplasma bleibt durch 
dünne fibrillenähnliche Züge mit dem der Nachbarzellen in Verbindung. An der 
Verbindungsstelle hämatoxylingefärbte Knötchen. 

Carnoy-Gemisch. Eisenhämatoxylin. Zeiss Apoch. homog. Imm. 1'’5 mm. Ok. 4 
Zeiehnungsprisma. 

Fig. 3. Schnitt durch die Oberkernzone der Darmepithelzellen von Proteus. 
Deutliche Schrumpfung „in der Haut“. An einer Stelle treten die Zellen ein wenig 
auseinander und bleiben durch Brücken verbunden. 

Carnoy-Gemisch, Eisenhämatoxylin. Zeiss Apoch. homog. Imm. 1:5 mm. Ok. 4. 
Zeiehnungsprisma. 

Fig. 4. Darmepithel von Proteus. Schrumpfung „in der Haut“ wie bei Fig. 2, 
dieselbe Konservierung. 

Zeiss homog. Imm, 15 mm. Ok. 4. Zeichnungsprisma. 

Fig. 5. Schnitt durch die Oberkernzone der Darmepithelzellen von Proteus. 
Schrumpfung „in der Haut“ mit einer nur leichten Schrumpfung „mit der Haut“. 
Die Zellen bleiben an den Stellen der Interzellularbrücken noch eng miteinander 
durch Knötchen verbunden. 

Carnoy-Gemisch, Eisenhämatoxylin. Zeiss Apoch. homog. Imm. 1:5 mm. Ok. 4. 
Zeichnungsprisma. 

Fig. 6. Schnitt durch die Oberkernzone der Darmepithelzellen von Spelerpes 
Sehrumpfung „mit der Haut“. Die Zellen treten weit auseinander, es entstehen 
dünne fadenförmige Interzellularbrücken. 

Carnoy-Gemisch. Thiazinrot, R. Toluidin. Zeiss Apoch. homog. Imm. 1:5 mm 
Ok. 4. Zeichnungsprisma. 

Fig. 7. Darmepithelzellen von Proteus. Die mittlere Zelle zeigt uns ihre Seiten- 
fläche. Man sieht hämatoxylingefärbte Knötchen, bestehend aus einem dunklen 
Ring mit hellerem Inhalt. Diese Knötchen sind durch längs- und querverlaufende 
Fibrillen verbunden. 

Carnoy-Gemisch, Eisenhämatoxylin. Zeiss homog. Imm. 1'5 mm. Ok. 4. Zeich- 
nungsprisma 

Fig. 8. Darmepithelzellen von Proteus. Wie in Fig. 7. 

Zeiss Apochr. homog. Imm. 1'5 mm. Ok. 2. 

Fig. 9. Darmepithelzellen von Triton eristatus. Schwarze hämatoxylingefärbte 
intrazellulare Fibrillen mit Verdiekungen durchqueren die Zellen und gehen durch 
die Brücken in solche Fibrillen der Nachbarzellen über. Die längsverlaufenden Fi- 
brillen sind in dem Präparate nicht stark ausgeprägt und wurden bei der Zeich- 
nung nicht berücksichtigt. 


291 


Carnoy-Gemisch. Zeiss homog. Imm. 15 mm. Ok. 4. Zeiehnungsprisma. 

Fig. 10. Schnitt durch die Oberkernzone des Darmepithels von Proteus. Die 
Konturen der Zellen mit Zeiehnungsprisma nach dem Präparate gezeichnet. Die 
Struktur der Zellen schematisiert zur Erläuterung des Entstehens der intrazellu- 
lären Fibrillen. Wenn wir uns vorstellen, daß der Längsschnitt der Zellen in der 
Richtung des Pfeils fällt, so erscheint uns die dunkel gezeichnete Linie als in- 
trazelluläre punktierte Fibrille (wie in Fig. 9). 


Literaturverzeichnis. 


96) Barfurth D. Zelllücken mit Zellbrücken im Uterusepithel nach der 
Geburt. Verh. d. anat. Ges. 

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192 


der Drüsenepithelien und die erhaltenen Resultate. Arch. f. mikroskop. Anatom. 
Bd. 52: 

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Monatsschrift f. Anat. u. Physiol. Bd. 8. (Nach Cohn (95)). 

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Anz. Bd. 22. 

02) Schneider K. Lehrbuch d. vergl. Histologie d. Tiere. 

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99) Studniëka T. K. Über die interzellularen Verbindungen, den sogen 
Cuticularsaum und den Flimmerbesatz der Zellen. Sitzungsber. d. k. b. Gesellsch. 
d. Wissenschaften. Jahrg. 1898. 

98) Zimmermann W. Beiträge zur Kenntnis einiger Drüsen und Epithe- 
lien. Arch. f. mikrosk. Anat. Bd. 52. 


49. M. K. OLSZEWSKI m. t. Temperatura inwersyi zjawiska Joula i Kel- 
vina w powietrzu i azocie. Wiadomos$é tymczasowa. (Inversionstem- 
peratur der Joule-Keivinschen Erscheinung für Luft und für 
Stichstoff. Vorläufige Mitteilung). (Température d’inversion du phe- 
nomene de Joule-Kelvin de l'air et d'azote. Notice préliminaire). 


In meiner vor 5 Jahren veröffentlichten 1) Arbeit habe ich die 
Inversionstemperatur der Joule-Kelvinschen Erscheinung für Was- 
serstoff zu — 80:50 bestimmt; diese Zahl hat für mich nachher 


1) K. Olszewski, Bull. Acad. Crac. 1901, (453). 


bei dem Bau von Verflüssigungsapparaten !) für dieses Gas aus- 
schlaggebend gewirkt. Diese Abhandlung hat auch die Aufmerk- 
samkeit der Physiker auf sich gelenkt, und sie diente A. W. Porter ?) 
als Ausgangspunkt für eine theoretische Arbeit. die eine Untersu- 
chung der Exaktheit der van der Waalsschen und Dieterieischen 
Zustandsgleichungen auf grund der von mir gefundenen Inversions- 
temperatur bezweckte. Wegen der großen theoretischen Wichtigkeit 
soleher Bestimmungen habe ich mich entschlossen, ähnliche Mes- 
sungen auch für andere Gase durchzuführen, vor allem für Luft 
und deren Hauptbestandteile. Bis jetzt habe ich die Versuche über 
die Inversionstemperaturen für Luft und für Luftstiekstoff zum 
Abschluß gebracht, und erlaube mir die Ergebnisse in einer kur- 
zen Notiz der Akademie vorzulegen. wobei ich mir eine eingehende 
Beschreibung der Versuchsanordnung und der Apparate für eine 
spätere Mitteilung vorbehalte. Ich bemerke bloß, daß der gebrauchte 
Apparat im Prinzip von dem vor 5 Jahren von mir verwendeten 
nieht difterierte, aber angesichts der hohen Temperatur (bis 3009), 
bei weleher die Versuche mit Luft und mit Stickstoff angestellt 
werden mußten, beträchtliche Änderungen sowohl in Einzelheiten 
wie in Ausmaßen erfuhr. 

Da Witkowski bereits 1898 %) und Porter (1 e.) in diesem Jahre 
auf grund theoretischer Erwägungen zu der Ansicht kamen, daß die 
Inversionstemperatur der Joule-Kelvinschen Erscheinung für Gase 
wahrscheinlich eine Funktion des Druckes ist, habe ich bei den 
jetzigen Versuchen spezielle Aufmerksamkeit den Anfangsdrucken 
der einer nicht umkehrbaren Entspannung unterworfenen Gase 
zugewendet. 

Der Apparat wurde in einem Ölbade erwärmt; behufs Tempe- 
raturmessung kam ein hochgradiges Quecksilberthermometer zur 
Anwendung: um aber die kleinen Temperaturdifferenzen. welche 
bei der Gasentspannung auftreten. zu bestimmen. bediente man sich 
eines Eisen - Konstanten - Thermoelements. dessen Empfindlichkeit 
etwa 0:29 für 1 mm Galvanometerausschlag (an der Skala gemes- 
sen) betrug. 

Das bis auf den Anfangsdruck p komprimierte Gas wurde einer 


1) K. Olszewski, Bull. Acad. Crac. 1902, (625) und 1903, (241). 
2) A. W. Porter, Phil. Mag. Ser. [6}, 11, (554), 1906. 
3) A. W. Witkowski, Bull. Acad. Crac. 1898, (282). 


794 


Entspannung bis zu einer Atmosphäre unterworfen; der Versuch 
wurde unter diesen Umständen mehrmals wiederholt. wobei die 
Temperatur des Gases allmählich von —+- 300° nach abwärts geän- 
dert wurde. Oberhalb einer gewissen Temperatur t, zeigte das Ther- 
moelement eine Erwärmung des Gases, unterhalb derselben eine 
deutliche Abkühlung an, und bei der Temperatur #, selbst war der 
integrale Effekt der Joule-Kelvinschen Erscheinung gleich Null. 

In nachstehender Tabelle sind die Werte der Anfangsdrucke p 
(in kg auf 1 em?) und die ihnen entsprechenden Inversionstempe- 
raturen t, angegeben. 


Iauakzt SEE cHkassironfer 

p | t; p bi. 
160 259° 159 248° 

100 249 126 238 

90 244 102 233 

80 240 90 228 

| 7 235 80 223 
60 226 68 217 

40 198 39 ‘ 205 

20 124 30 163 


In nebenstehender Fig. 1 wurden die Versuchsergebnisse als 
Punkte eingetragen, welche als Ordinaten die Anfangsdrucke p 
(kg auf 1 cm?) und als Abszissen die entsprechenden Inversions- 
temperaturen #, besitzen. Durch Verbinden dieser Punkte erhält 
man eine Kurve, welche die Abhängigkeit der Inversionstempera- 
turen der untersuchten Gase von den Anfangsdrucken ausdrückt. 
Der Verlauf der Kurven bestätigt vollauf die Annahme von Wit- 
kowski und von Porter, daß die Inversionstemperaturen Funktionen 
des Druckes sind. Die Werte der Inversionstemperaturen für Luft. 
berechnet von Witkowski nach der empirischen Formel von Rose- 
Innes (+- 360°) sowie auf Grund der Formel von van der Waals 
(+ 5000), sind zwar recht hoch, wenn man sie mit den von mir 
erhaltenen vergleicht; man muß aber berücksichtigen. daß der letzte 
Wert unter Annahme einer kleinen (1 Atm.) Druckdifferenz be- 
rechnet wurde. wogesen meine Zahlen sich auf den integralen 


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4 


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| 
0 


3 
49 
440 
100 
90 

0 
70 
60 

0 


196 
Wert der Joule-Kelvinschen Erscheinung beziehen, bei Entspannung 
eines Gases von hohem Drucke bis zu 1 Atm. 

Schließlich möchte ich auf den Zusammenhang hinweisen, welcher 
zwischen dem Verlauf der Kurve für Luft und zwischen der Ver-- 
tlüssigung dieses Gases in Gegenstrom-Apparaten zu bestehen seheint. 
Mittels des von mir 1902!) beschriebenen Apparates, dessen ich 
mich behufs Demonstration der Verflüssigung der Luft bei Vorle- 
sungen zu bedienen pflege, kann man sich leicht überzeugen, dal 
die Verflüssigung bloß so lange stattfindet. bis der Anfangsdruck 
nieht unter 80 Atm. sinkt; eine weitere Entspannung von Drucken. 
die niedriger sind als 80 Atm., ist ganz erfolglos. Aus der beige- 
fügten Figur kann man ersehen. daß eben an der dem Drucke 
von 80 Atm. entsprechenden Stelle die Kurve eine starke Biegung 
aufweist und daß an dieser Stelle eine plötzliche Abnahme der 
Inversionstemperatur eintritt, wodurch auch der Kühlungseffekt 
rasch abnimmt. da die Luft sich dann immer mehr in dieser 
Hinsicht dem Wasserstoff nähert. dessen Inversionstemperatur sehr 
tief liegt. 


I. Chemisches Institut der Jagellonischen Universität, Krakau. 


50. M. J. MOROZEWICZ m. ec. O metodzie oddzielania potasu od sodu w po- 
staci chloroplatynianöw. (Über die Methode der Trennung des 
Kaliums vom Natrium ais Chloroplatinate). (Sur la methode de 
séparation du potassium et du sodium sous la forme de chloroplatinates). 


Die allgemein angewandte quantitative Trennungsmethode des 
Kaliums vom Natrium nach der klassischen Vorschrift von Frese- 
nius?) beruht in kurzem auf folgenden Operationen: Die Summe 
der alkalischen Chloride versetzt man mit einer Menge Chloropla- 
tinsäure (H, PtCl,), die genügt. um Kalium und Natrium ganz in 
Chloroplatinate (K, PtCl,. Na, PtCI . 6H, O) überzuführen. Dieses 
Gemenge verdampft man über dem Wasserbade bei müglichst nie- 
driger Temperatur bis zur Sirupkonsistenz und behandelt nach- 


1) K. Olszewski, Bull. Acad. Crac. 1902, (623). 
2) Quant. Chem. Anal. I. 1875, S. 538. Zeitschr. f. anal. Chem. XVI, 1877, 
S. 63. 


791 


her mit 70 — 80 volumenprozentigem Äthylalkohol. Das Na- 
triamplatinchlorid wie auch die gewöhnlich etwa im Überschuß 
vorhandene Chloroplatinsäure gehen in Lösung, wodurch das in 
Alkohol praktisch unlösliche Kaliumplatinchlorid dureh Filtrieren 
von jenen abgeschieden werden kann. Das goldgelbe kristallinische 
Pulver (K, PtOl,), welches Fresenius mittels Lupe oder Mikroskop 
auf seine Reinheit hin zu untersuchen empfiehlt, trocknet man bei 
150° C bis zum konstanten Gewicht. aus dem man schließlich das 
(Juantum des Kaliumehlorids berechnet. Das Natrium bestimmt man 
entweder aus der Differenz oder direkt durch Reduktion des Na- 
triumplatinchlorids, wonach das Natriumchlorid ausgelaugt und 
gewogen wird. 

Die oben dargestellte Methode gibt vanz befriedigende Resultate. 
insofern wir zur Berechnung des Kaliumchlorids aus dem Kalium- 
platinchlorid den Koëffizienten 0'3056. der dem Atomgewieht des 
Platins 197.18 ') entspricht, zur Anwendung bringen. 

Mit der Zeit bemühte man sich, die Vorschrift von Fresenius 
in manchen Details zu verbessern und zu modifizieren. | 

Vor allem wäre die Angabe von Dr. H. Preeht ?) hervorzuheben. 
der auf Grund eigener Versuche absoluten Alkohol dem 80—90°/, 
vorzieht. 

Precht stützt sich bei dieser Angabe, wie es scheint, weniger 
auf die größere Löslichkeit des Kaliumplatinchlorids in 80°/,-igem 
Alkohol 3) als auf das Verhalten des absoluten Alkohols dem was- 
serfreien Natriumplatinchlorid gegenüber. Dieses ist nämlich in ab- 
solutem Alkohol sehr leicht löslich, daher findet auch die Trennung 
beider Chloroplatinate rascher statt. 

Dupre !) empfiehlt statt des Äthylalkohols Methylalkohol. beson- 
ders in denjenigen Fällen. wo im Gemisch größere Mengen von 
Natriumplatinchlorid neben geringen Mengen Kaliumplatinchlorid 
enthalten sind. da das Auswaschen des Niederschlags rascher aus- 
geführt werden kann. Sonst sind beide Alkohole nach dem Ver- 
fasser analytisch einander beinahe gleichwertig. Die Temperatur 


1) Vergleich: F. Dupré. Die Bestimmung des Kaliums als Kaliumplatinchlo- 
rid, Inaug.-Dissert, Halle 1893 
2?) Zeitschr. f. anal. Chem. XVIII. 1879, S. 514. Chem. Zte. 


©. XX. 1896, S. 209. 
3), Nach Precht beträgt die Löslichkeit des K,PtC), in absolutem Alkohol 
1: 42600, in 80°/ -igem Alkohol — 1:26400 (a. a. O. S. 514). 


Vols 27. 


198 


beim Troeknen des Niederschlags erhöht Dupré auf 160°C, wo- 
durch er an Zeit gewinnt. 

Andere Modifikationen der Methode von Fresenius beruhen nur 
auf weniger wichtigen Abänderungen beim Filtrieren, Trocknen 
und Wägen des Niederschlags. 

Am wichtigsten von allen angeführten Fragen ist ohne Zweifel 
die Frage nach der Konzentration des Alkohols. Die Mehrheit der 
Mineral-Analytiker der Gegenwart!) scheint sich an die ursprüng- 
liehe Vorschrift von Fresenius zu halten und zur Trennung der 
Chloroplatinate 800/-igen (eventuell 75 oder 85°/,-igen) Alkohol zu 
verwenden. Dagegen empfehlen andere und vor allem Prof. F. P. 
Treadwell?) in seinem bekannten Lehrbuch der analytischen Chemie 
auf grund der Untersuchungen von Precht und Dupre zu diesem 
Zwecke „absoluten Alkohol (am besten Methylalkohol)*. 

Angesichts solcher Meinungverschiedenheiten und in Anbetracht 
der Wichtigkeit der erörterten Methode für die Forschungen auf 
dem Gebiete der chemischen Mineralogie erschien eine nähere Auf- 
klärung dieser Frage sehr wünschenswert. Die zu diesem Zwecke 
angestellten Versuche ergaben folgende Resultate: 

Seit langer Zeit habe ich wahrgenommen, daß der Niederschlag 
von Kaliumplatinchlorid nach Abscheidung vermittels absoluten Al- 
kohols stets einen geringen Rückstand von Natriumehlorid enthält, 
der erst durch Versetzen mit einigen em? verdünnten z. B. 80°/,-igen 
Alkohols entfernt werden konnte. 

Die Verunreinigung entsteht nicht nur in den Fällen, wo wir 
die Chloride mit einem Quantum Chloroplatinsäure versetzen. das 
zur Überführung in Chloroplatinate nicht ausreicht, sondern auch 
dann, wo dieses Reagens in genügender Menge und sogar in Überschuß 
vorhanden ist und wo von der Anwesenheit eines freien, nicht ge- 
bundenen Natriumehlorids in der Lösung nicht die Rede sein kann #). 


1) Vel. z. B. P. Jannasch, Praktischer Leitf. der Gewichtsanal. 1904, S. 323. 
M. Dittrich, Gesteinsanalyse 1905, S. 42. H. E. Washington, Chem. Anal. of 
Rocks, 1904. S. 140 u. s. w. Vergl. auch. H. Neubauer, Abgekürzte Methode der 
Kalibestimmung, Zeitschr f. anal. Chem. XXXIX, 1900, S. 494, u. a. m. 

2) Kurzes Lehrbuch der analytischen Chemie. II, 1903, S. 33. 

#) Man konnte sich davon am leichtesten in folgender Weise überzeugen. Ein 
Tropfen der Lösung wurde im Wasserbade verdunstet und der Rückstand mikro- 
skopisch untersucht. Bestand dieser nur aus goldgelben Oktaëdern von Kaliumpla- 


tinchlorid und orangefärbigen, nadelförmigen Kriställehen von Natriumplatinchlo- 


149 


Entsprechende Versuche haben weiterhin gezeigt, daß auch Lösun- 
gen, die absichtlich mit 1!/, bis 2 mal größerer Menge Chloropla- 
tinsäure als die theoretisch berechnete versetzt wurden. nach vor- 
sichtisem Eindampfen und Behandeln mit absolutem Alkohol einen 
unlöslichen Rückstand gaben, in dem man mit dem Mikroskop in 
der Hauptmasse der Kaliumplatinchloridkristalle immer noch ein- 
zelne Körner von Natriumehlorid nachweisen konnte Erst wenn 
man etwa die vierfache Menge von diesem Reagens hinzufügte, 
wurde ein befriedigendes Resultat erzielt. d. h. erst dann ließ sieh 
das Kaliumplatinchlorid mittels absoluten Alkohols trennen und von 
Natriumehlorid befreien. 

Aus den angeführten Beobachtungen folgt. daß wasserfreier Al- 
kohol auf das Natriumplatinchlorid auch bei gewöhnlicher Tempe- 
ratur nach folgendem Schema teilweise zersetzend wirkt: 


Na, PtCl, = Na, Cl, + PtCL. 


Eines der Zersetzungsprodukte — das Natriumchlorid — ist in ab- 
solutem Alkohol unlöslich und bleibt daher auf dem Filter samt 
dem gleichfalls unlöslichen Kaliumplatinchlorid zurück. Nur ein 
großer (z. B. ein vierfacher) Überschuß von freier Chloroplatinsäure 
verursacht ein konstantes chemisches Gleichgewicht. da er die Zer- 
setzung der Verbindung Na, PtCl, verhindert !). 

Alkohol, der 20 Volumprozente Wasser enthält, verursacht die 
obige Zersetzung nicht und ergibt ganz reines Kaliumplatinehlorid. 

Zur quantitativen Aufklärung der angeführten Verhältnisse wur- 
den folgende Versuche angestellt: 

0.8407 gr NaCl + 03825 gr KCl wurden in 250 cm? Wasser 
gelöst. Von dieser Lösung wurden 3 Proben à 50 em? (—0:2446 gr 
genommen und zur Trennung der beiden Chloroplatinate wurde 
im ersten Falle 80°/,-iger. im zweiten 90°/,-iger und im dritten 
absoluter Alkohol angewendet. Man erhielt: 


rid, so konnten wir sicher annehmen, daß das Reagens (H, PtCl,) in genügender 
Menge zugesetzt wurde, falls aber außer den obgenannten Kristallen auch farblose 
Würfelehen von Natriumchlorid sichtbar waren, so war der Reagenszusatz zu knapp. 

1) Precht konstatierte die Zersetzung des Natriumplatinchlorids in heißer 
Alkohollösung bei Anwesenheit von Äther (a. a. O.S. 515). Dupré (l. c.) erwähnt 
auch die Zersetzung des Platinchlorids bei gewöhnlicher Temperatur in Äthylal- 
kohol, führt aber keine näheren Beweise an. 


800 


1) K PEL Edo 

K CI = 0:0767 gr = 31'36°/,, anstatt theor. 31:27°/, (+ 0:09%/,) 
2) KR, Pt Oo = 0.2578 gr; 

K Cl = 0:0789 gr = 32:06°/,, anstatt theor. 31,27%, + 0797) 
5) K,Pt Cl, = 025% sr; 


K. Ol = 0'0792 gr = 32'38°/,, anstatt theor. 31:27), (FTIR) 


Die teilweise Zersetzung des Natriumplatinchlorids bei Anwendung 
von 90°/,-igem und von absolutem Alkohol beeinträchtigt in unvor- 
teilhafter Weise die Genauigkeit der Resultate, da sie ein Plus zur 
Folge hat. welehes weit außerhalb der Grenzen der analytisch zu- 
lässigen Versuchsfehler liegt. Es ist hier zu bemerken, daß bei 
allen drei Proben überschüssige Chloroplatinsäure zur Anwendung 
gelangte, und zwar je 15 cm? einer 5°/,-igen Lösung anstatt 
125 em?, wie theoretisch berechnet wurde. Die Anwesenheit einer 
Beimengung von Natriumehlorid im gewogenen Kaliumplatinchlorid 
wurde mikroskopisch nur in der 2-ten und 3-ten Probe konstatiert. 

Der S0°/,-ige Alkohol hat noch diesen ökonomisch wichtigen Vor- 
zug, daß er den Zusatz von überschüssiger H, PtCl, nicht erfordert. 
deren Zubereitung sehr zeitraubend ist. Man kann sich mit der theo- 
retischen oder sogar mit noch geringerer Menge ruhig begnügen, 
ohne ungünstige Resultate befürchten zu müssen. 

Um die Richtigkeit dieser Behauptungen zu beweisen, führe ich 
folgende drei bei Benützung von 80°/,-igem Alkohol ausgeführten 
Bestimmungen an: 


1) 02059 gr NaCI + KÜl gaben 03554 gr K, PtCl,; 

0.1026 gr K OI =5032% 
2) 02030 gr NaCl—-KÜl gaben 03345 gr K, PtCl,; 

01022 gr K Ol = 50'340), 
3) 02055 sr NaCI + KCI gaben 03383 gr K, PtOCl,; 

01033 gr RCI 50307 


Trotzdem man zur ersten Probe nur 7 cm? einer 100/,-igen Lö- 
sung von H,PtC], (anstatt der theoretisch notwendigen 7'2 cm?), 
zur zweiten 10 em? und zur dritten 14 em? verbraucht hatte, ge- 
langte man zu ganz übereinstimmenden Resultaten. 

Bei Benützug von absolutem Alkohol stimmen die Resultate we- 


niger gut überein. Die drei folgenden Bestimmungen an derselben 


501 


Mischung bei Zusatz von je 15 em? H,;PtCl, (d bh. zweimal soviel. 
als theoretisch berechnet wurde) ergaben folgendes Resultat: 
4) 02033 gr NaCl+ KÜl; 05382 gr K,PtC],; 

01036. sr KO 50:71);, 
5) 02051 er NaCl-+-KCl; 03364 gr K, PtOQl,;; 

0:1028 gr KCl='50:66°, 
6) 02058 gr NaCl+KC]; 03425 gr K, PtCl,; 

01047 gr K CI = 50 86°/,. 


Die Trennung bei Benützung von absolutem Alkohol ist also 
nicht nur weniger genau, sondern auch weniger ökonomisch, wo- 
gegen wir bei 80°/,-igem Alkohol bedeutende Ersparnisse an Chlo- 
roplatinsäure machen. 

Um noch zu beweisen, daß ein kleines Minus von Chloroplatin- 
säure die Genauigkeit der Bestimmung bei gleichzeitiger Benützung 
von 80°/,-igem Alkohol nicht beeinträchtigt, wurden noch folgende 
Versuche angestellt. 

Ein Gemenge angeschmolzener Salze, das aus 14191 gr NaCl und 
12524 gr K CI (zusammen 26715 gr) bestand, das also 46:88°/, KCI 
enthielt, wurde in 250 em? gelöst. Drei Proben dieser Lösung zu 
je 50 em? wurden mit je 9 cm* einer 21°/,-igen Chloroplatinsäure 
anstatt der theoretisch nötigen 92 cm? versetzt. Die Resultate 
waren folgend: 


1) 05395 gr NaCÏ + KCI; 08266 gr K, PtCl;; 

02526 gr KCI— 46:80°/, (— 0:080;;) 
2) 0:5393 gr NaCI—EKOCI; 08226 or K, PtCI,;: 

02520 gr KCI— 46730), (— 0*150/,) 
3) 05383 gr NaCI—EKCI; 08254 gr KR, PtCl,; 

02522 or KCI— 46-860, (— 0-027),). 


Die Reinheit des Kaliumplatinchlorids wurde jedesmal mikrosko- 
pisch konstatiert, der Niederschlag bei 130 —1350C bis zur Gewichts- 
konstanz getrocknet und in einer Platinschale gewogen. Das Mittel 
der Bestimmungsfehler beträgt also — 0'08°/,, und wenn wir nur 
die zwei sich näher stehenden Resultate (das erste und das dritte) 
berücksichtigen, verringert sich der Fehler bis zu — 0:050/,. was 
sogar einem sehr anspruchsvollen Analytiker genügen muß. 

Aus den obigen Versuchen läßt sich folgern, daß bei Abscheidung 
des Kaliums vom Natrium in Form von Chloroplatinaten die ursprüng- 


802 


liche Vorschrift von Fresenius, der 80°/,-igen Alkohol empfiehlt. 
entschieden vorzuziehen ist. Eine größere Löslichkeit des Kalium- 
platinchlorids ist nicht zu befürchten, wenn zur einmaligen Opera- 
tion der Trennung 50—80 cm? der Waschflüssigkeit zur Anwen- 
dung kommen, was in den meisten Fällen ganz hinreichend ist. 
Der dadurch verursachte Verlust zeigt sich erst in den Hundertsteln 
der Prozente, was für die gewöhnliche analytische Praxis fast be- 
langlos ist. Sonst kann man in Fällen, wo es sich um beson- 
dere Genauigkeit handelt, immer den Löslichkeits-Koöffizienten des 
Kaliumplatinchlorids berücksichtigen, der nach Precht 1 gr Salz 
auf 26400 gr 80-gewichtsprozentigen Alkohols beträgt. 

Die Ergebnisse unserer Untersuchungen wollen wir nochmals 
in folgenden drei Punkten kurz zusammenfassen: 

1. Die Anwendung von wasserfreiem (absolutem) Alkohol zur 
Trennung des Kaliums vom Natrium als Chloroplatinate ist nicht an- 
gezeigt, da dieses Reagens (C, H; . OH) eine teilweise Zersetzung des 
Natriumplatinchlorids (Na, PtCl,) in das lösliche Platinchlorid und 
in das unlösliche Natriumehlorid bewirkt. Das letztere verunreinigt 
den Kaliumplatinchloridniederschlag (K, PtC],), wodurch zu hohe 
Zahlen resultieren. Nur ein großer (etwa 4-facher) Überschuß von 
Chloroplatinsäure (H, PtCl,) kann diesem Mißstand vorbeugen. 

2. 80°/,-iger Alkohol gibt praktisch ganz befriedigende Resul- 
tate. Außerdem spart man an Reagentien. besonders an der teueren 
Chloroplatinsäure, die in theoretisch berechneter oder sogar in noch 
geringerer Menge zugesetzt werden kann. wodurch gleichzeitig das 
Auswaschen des Filters beim Filtrieren des Niederschlags (K,PtÜl,) 
erleichtert wird. 

3. Das Polarisationsmikroskop leistet uns bei dieser, wie auch 
bei vielen anderen Methoden hervorragende Dienste, und zwar nicht 
nur bei der Prüfung der Reinheit des Niederschlags (K, PtCl,) 
oder der analysierten Summe der alkalischen Chloride (KCI+NaQ]), 
sondern auch dann, wenn es sich um Feststellung der Tatsache 
handelt. ob diese Summe mit einer genügenden Menge Chloropla- 
tinsäure versetzt worden ist. um die Chloride in Chloroplatinate 
überzuführen 1). 


1) In bezug auf die Bemerkung (Seite 798) ist noch hinzuzufügen, daß die 
Reinheit der Summe der Chloride (KCI-E NaCl) am leichtesten folgendermaßen 
festgestellt wird. Ein Tropfen der wässerigen Lösung wird im Wasserbade bei 


803 


niedriger Temperatur eingedampft und der kristallinische Rückstand unter dem 
Polarisationsmikroskop untersucht. Falls die Lösung nur Kalium- und Natrium- 
chlorid enthält, besteht der ausgetrockene Rückstand nur aus kleinen Würfeln 
dieser Salze, welche als isotrope Körper auf das polarisierte Licht nicht reagieren. 
Dagegen verraten kleine Beimengungen von Chloriden oder Sulfaten alkalischer 
Erden ihre Anwesenheit in dem Rückstand durch entsprechende Doppelbrechung, 
welche sofort konstatiert werden kann. 


Aus dem mineralogischen Institut der Jagell. Univ. in Krakau. 


51. M.S. ZAREMBA m.e. Funkcye Greena i niektöre zastosowanie tej funkcyi. 
(Sur la fonction de Green et quelques-unes de ses applications). 


I. Introduction. 


$ 1. J'ai été amené. à l’occasion de recherches relatives à une 
classe d’equation aux dérivées partielles du 4-me ordre, recherches 
dont je compte publier les résultats dans un mémoire ultérieur, 
à établir une série de propriétés de la fonction de Green. Ces pro- 
priétés de la fonction de Green étant susceptibles d'applications va- 
riées et importantes, il m'a semblé utile de leur consacrer un mé- 
moire spécial. 

Les théorèmes que j'ai en vue sont, pour la plupart, extr&me- 
ment vraisemblables à priori. A cause de cela, il n’y a intérêt à en 
faire l’objet d’une étude particulière qu'à la condition de présenter 
des démonstrations parfaitement rigoureuses ne laissant subsister 
aucune trace de doute. Si, comme je l'espère, j'ai réussi à satis- 
faire complètement à cette condition, on m’excusera sans doute d’avoir 
donné quelquefois un peu trop de développement peut-être à mon 
exposition. 

$ 2. Nous nous proposons d'étudier la fonetion de Green rela- 
tive à l'équation aux dérivées partielles, à deux variables indépen- 
dantes de la forme suivante: 


u ru \ 
— ——_ mu—0. (1) 


» 


OX? dy? 


où m représente un nombre réel et non négatif, En posant, suivant 
l'usage, 


2 u pau 


Au 


Zu: I ays 


Bulletin III. 3 


304 


nous écrirons l'équation (1) ainsi: 
Au— mu = 0. 


Pour éviter tout malentendu, il est nécessaire de définir le sens 
que nous allons donner au terme „fonetion de Green“. A cet effet, 
considérons dans le plan x lignes formées 


(2) (Si), (82), -..(5,) 


et supposons: 1° que chacune d’elles considérée isolément, partage 
le plan précisément en deux régions connexes dont elle serait la 
frontière commune: 2° qu'aucune des lignes précédentes n'ait un 
point commun avec une autre d’entre elles. Le plan sera évidem- 
ment partagé par l’ensemble des lignes (2) en x + 1 régions. 

Aucune des lignes (2) n'ayant de points situés à linfini, il n’y 
aura parmi les régions (2) qu'une seule région (R,) s'étendant à l'in- 
fini. Nous l’appellerons la région infinie et nous diviserons les » 
autres régions en catégories de la façon suivante: toute région con- 
tiguë à la région (F5) sera dite de première catégorie, toute région 
autre que (A) et contiguë à une région de première catégorie sera 
dite de seconde catégorie; enfin, d’une manière générale, toute ré- 
gion contiguë à une région de catégorie k sans être elle-même une 
région de catégorie k — 1 sera dite de catégorie k+ 1. 

Cela posé, nous dirons que les lignes formées (1) sont des bran- 
ches différentes d'une même ligne formée non connexe; convenons 
une fois pour toutes de désigner cette ligne non connexe par le sym- 
bole (S). 

Nous dirons, en outre, que l’ensemble des régions de catégories 
impaires constitue le domaine intérieur (D), et que l’ensemble des 
autres régions, y Compris la région infinie (A,), constitue le do- 
maine extérieur (1). Le sens que nous venons de donner aux sym- 
boles (S), (D) et (D’) leur sera conservé dans toute l'étendue de ce 
mémoire. Les points angulaires que pourront avoir les branches de 
la ligne (S) s’appelleront „sommets“. 

Cela posé, pour définir la fonction de Green relative à l’équa- 
tion (1) et au domaine (1), rapportons le plan de la ligne (S) à un 
système de coordonnées rectangulaires (x, y), envisageons deux points 
A et B situés à l’intérieur du domaine (D), désignons par r la dis- 
tance de ces points et considérons la fonction @ (A, B, m?) des 
coordonnées des points A et B et du paramètre m?, fonction qui, 


805 


considérée comme fonction des coordonnées du point B jouit des 
propriétés suivantes: 

1° Cette fonction vérifie, dans tout le domaine (D) sauf en A, 
l'équation aux dérivées partielles suivantes: 


À G— m? G = 0. 
20 La somme: 


GAB m) + log r 


est continue dans le voisinage du point A. 

3° Le point A étant fixe à l’intérieur du domaine (D), la fone- 
tion @ (A, B, m?) tend uniformément vers zéro lorsque la plus 
courte distance du point B à la frontière (S) du domaine (D) tend 
vers Zéro. 

La fonction G (A, B, m?) que nous venons de définir sera la 
fonction de Green relative à l'équation (1) et au domaine (D). 

Nous adopterons la même définition pour la fonction de Green 
relative au domaine (D’) extérieur à la ligne ($) en la complétant 
toutefois au moyen de la condition additionnelle suivante: lorsque 
le point B s'éloigne indéfiniment, le point 4 restant fixe à l’inté- 
rieur du domaine (2) la fonction de Green @ (A, B, m?) reste 
bornée }). 

$ 3. La fonction de Green existe; la définition du paragraphe 
précédent la détermine sans ambiguïté; cette fonction ne prend, 
à l’intérieur du domaine auquel elle se rapporte, que des valeurs 
réelles et non négatives; elle admet une dérivée déterminée par rap- 
port à la normale à la ligne (S); elle est symétrique par rapport 
aux deux points dont elle dépend; enfin la fonction de Green est, 
à l’intérieur du domaine auquel elle se rapporte, une fonction ana- 
lytique des coordonnées de ces deux points?). Bien que les propo- 
sitions précédentes soient classiques, au moins en ce qui concerne 
la fonction de Green relative à l'équation de Laplace, il ne semble 
pas que l’on puisse les regarder toutes comme démontrées rigoureu- 


1) On verra un peu plus bas qu’en réalité, dans les conditions considérées, 
la fonction @ (A, B, m?) tend uniformément vers une constante qui n’est diffe- 
rente de zéro que pour m — Ü. 

2) Voir les travaux de M. Liapounoff, M. Korn, M. Stekloff, M. Lauricella 
et les miens publiés dans divers recueils depuis 1898. 


806 


sement dans le cas où l’on se borne, comme nous le ferons, à ad- 
mettre au sujet de la ligne ($S) les hypothèses que j'ai adoptées 


dans mon travail sur l'équation 


Au — mu —=0 


dans le cas de deux variables indépendantes ?). 

Il n’y a certes pas de difficulté à combler cette lacune, cepen- 
dant, à cause de l'importance du sujet et pour assurer une base 
solide aux développements ultérieurs. je crois faire oeuvre utile en 
reprenant rapidement la démonstration de chacun des théorèmes 
qui viennent d’être énoncés. 

$ 4. Existence de la fonction de Green. Posons 3) 


(3) f @)=—# (Graz dt 
0 

où l’on doit prendre la détermination positive du radical et considé- 

rons d’abord le domaine (D) intérieur à la ligne (S). Soit A un point 

pris arbitrairement à l’intérieur du domaine (D) et B un point va- 

riable dans ce domaine. Désignons par r la distance des points A 

et B et par p (r) la fonction définie par la formule 


A 
pi)=S fr) 


lorsque m > 0, et par la formule 


. — 1 
LE — 0e log r 


dans le cas où m — 
Cela posé, désignons par g (A, B, m?) la fonction qui, considérée 
comme fonction des coordonnées du point B, vérifie l’éqration 


Ag—m'g—0 


dans toute l'étendue du domaine (1) et qui, lorsque la distance du 


?) Zaremba. Les fonctions fondamentales de M. Poincaré et la méthode de 
Neumann pour une frontière compusee de polygones curvilignes. Journal de Ma- 
thématiques pures et appliquées, 1904, p. 396. 

3) Loc. cit. p. 398. 


A 807 


point B à la ligne (S) tend vers zéro, tend vers la même valeur 
que la fonction 9 (r). 

Les résultats que j'ai établis dans le mémoire cité quelques l- 
gnes plus haut, ne laissent subsister aucun doute sur l'existence de 
la fonction g (A, B, m?). D’autre part, ıl est évident que la formule 


G (A, B, m) =op(r) — g (À, B, m?) (4) 


fournit pour la fonction de Green une expression vérifiant la deh- 
nition du $ 2. Done la fonetion de Green relative au domaine (D) 
intérieur à la ligne (5) existe. 

Passons au domaine extérieur (1”) Dans le cas général, lorsque 
m>> 0, rien n’est à changer dans la démonstration précédente; ıl 
faut seulement ajouter à la définition de la fonction g (A. B, m?), la 
condition suivante: lorsque le point B s'éloigne indéfiniment, la fonc- 
tion 4 (A, B, m?) doit tendre vers zero. 

Reste à examiner le cas particulier où m = 0. Désignons par 0 
un point fixe choisi arbitrairement à l’intérieur du domaine (D) et 
désignons par # (A, B) la fonction qui, considérée comme fonction 
des coordonnées du point B est harmonique dans le domaine (2), 
régulière à l’infini et tend, lorsque la distance du point B à la ligne 
(S) tend vers zéro, vers une limite égale à celle de l'expression 
fi OB \ Le HA ER 
—— log ——. Le probleme de Dirichlet extérieur relatif à la ligne 
27 AB 
(S) étant possible (voir le mémoire cité plus haut), la fonction 
existera. D'ailleurs la formule 


2 log 08 — ı (A, B) (D) 


GA: re 8 AR 


fournit évidemment une expression de la fonction de Green deman- 
dee. En résumé, l'existence de la fonction de Green est établie 
completement. 

$ 5. Assurons-nous que la definition du $ 2 détermine la fone- 
tion de Green complètement. Deux lemmes nous seront nécessaires. 

Lemme I. Lorsqu'une fonction x, continue dans une aire (2). 
vérifie l'équation 

Au— mu —= 0, 


où, rappelons-le, m est réel, dans toute l'étendue de cette aire, sauf 
peut-être en un nombre limité de points A,, Ay... A, isolés, situés 


808 


à l’intérieur de l’aire (2). elle vérifie forcément l’&quation considé- 
rée, même en chacun de ces points. 

J'ai eu l’occasion d'établir le lemme correspondant pour trois 
variables indépendantes (Bulletin de l’Académie des Sciences de 
Cracovie, 6 Février 1905, p. 94, 95 et 96). Une méthode absolu- 
ment analogue est applicable au cas actuel: on n'aura qu'à rem- 
placer la fonction 


LA A 


par la fonction / (mr), en continuant à représenter par f (2) la fonc- 
tion définie par la formule (3). 

Lemme II. Lorsqu'une fonction u (B) des coordonnées d’un point 
B vérifie l'équation 


Au — mu —=0 


dans tout le domaine (2) extérieur à un cercle (C) de rayon À et 
lorsqu'elle est bornée dans ce domaine. elle tend uniformément vers 
une constante c lorsque le point B s'éloigne indéfiniment et cette 
constante ne peut être différente de zéro que dans le cas où la 
constante réelle m se réduit à zéro. 

On peut évidemment supposer sans nuire à la généralité, que la 
fonction u est réelle et qu’elle est continue sur la circonférence du 
cercle (C). Supposons qu'il en soit ainsi et considérons d’abord le 
cas où 


m> 0. 
Désignons par v (B) la fonction qui vérifie l'équation 
Av—m'o0—0 


dans le domaine (2), qui prend sur (C) les mêmes valeurs que la 
fonction # et qui tend uniformément vers zéro lorsque le point B 
s'éloigne indéfiniment. Posons 


(6) W—=U — D. 


La fonction # jouit des mêmes propriétés générales que la fonc- 
tion u et de plus elle s’annule sur le cerele (C). Considérons à l’in- 
térieur du domaine (2) un point quelconque B,. Soit @, la distance 
de ce point au centre 0 du cercle (C). Designons par J/ une limite 


|w|, par @ la distance d’un point variable 


supérieure de la quantité | 


809 


B au point 0, centre du cercle (C), par (C;) un cercle concentrique 
au cercle (C), de rayon R, > @, par à l'unité imaginaire et consi- 
dérons la fonetion de Bessel J, (2). En vertu des propriétés bien 
connues de l’équation aux dérivées partielles 


Au—mu—0, 


on aura: 


I\ 


0. 


| Jo me) _ AU Jo (imo) 
en: a 0 w— M Is (im R,) 


pour toute valeur de eg comorise dans l'intervalle (2, R,). On aura 
donc: 


| J, (im 0,) 
LA EM... 
|# (Bo) | = M J, (im R;) 


Cette inégalité ayant lieu si grand que soit R,, elle entraîne la 
conséquence suivante: 


vB) —.0. 


Cela prouve que la fonction w est nulle identiquement. Or, cette 
circonstance entraîne évidemment le théorème que nous voulions 
établir. 

Passons au cas où m= 0. En principe la même méthode de 
démonstrations restera applicable, il faudra seulement 1° au lieu 
d'imposer à la fonction v la condition de s’annuler à l'infini lui im- 
poser celle d’être régulière à linfini, 2° remplacer la fonction 


Jo (im eo) 


Jo (im R,) 


par la fonetion 


En résumé, le lemme qui nous voulions démontrer est établi. 

Nous voici en mesure de démontrer que la définition du $ 2 
détermine complètement la fonction de Green. Conservons les no- 
tations du $ 2 et envisageons d'abord le domaine (D) intérieur à la 
ligne (S). Supposons que l’on ait trouvé deux expressions différen- 


510 


tes pour la fonction de Green @ (A, B, m?) et désignons par u (B) 
leur différence. La fonction # s’annulera sur (S) et vérifiera l'équation 


Au — m?u —0 


dans tout le domaine (D) sauf peut-être en A. En vertu du Lemme I 
elle veritiera en réalité l’équation précédente même en A; elle sera 
donc nulle identiquement. Done. dans le cas du domaine intérieur, 
la définition du $ 2 ne laisse subsister aucune indétermination. 

Passons au domaine extérieur (D’). Soit # (B) la différence de 
deux expressions différentes de la fonction de Green @ (4, B, m?). 
La fonction u (B) serait bornée, elle s’annulerait sur (S) et elle vé- 
rifierait l'équation 


Au— mu —0 


dans tout le domaine (D’) sauf peut-être en A. Il résulte du Lemme I 
que la fonction w verifiera en réalité l’équation précédente même 
au point À. D'autre part le Lemme II nous apprend ceci: lorsque 
le paramètre réel m est différent de zéro, la fonction u (B) tend 
uniformément vers zéro dans le cas où le point B s'éloigne indé- 
finiment; lorsque au contraire le paramètre m est nul, la fonction 
u est régulière à l'infini. Il résulte de tout cela que la fonction u 
est nulle identiquement. 

Il est done démontré que la définition du $ 2 determine la fone- 
tion de Green complètement. 

Faisons remarquer que l’on tire immédiatement des considera- 
tions précédentes la justification de la note de la p. 805. 

s 6. La fonction de Green ne prend que des valeurs réelles et 
non négatives. Les expressions de cette fonction trouvées au $ 4 
sont réelles. Done, eu égard au $ précédent, la réalité de la fone- 
tion de Green est parfaitement évidente. Je viens de dire que cette 
fonction ne prend jamais de valeurs négatives. (Cette proposition 
peut être précisée. Observons dans ce but que, dans les hypothèses 
où nous nous sommes placés, le domaine auquel se rapporte la fone- 
tion de Green peut n'être pas d’un seul tenant, puisqu'il peut se 
composer de plusieurs des régions déterminées dans le plan par les 
diverses branches de la ligne (S). Je dis que la fonction @ (A, B, m?) 
je conserve les notations du $ 2], considérée comme fonction des 
coordonnées du point B, reste différente de zéro et positive à l’in- 
térieur de celle des régions précédentes à l’intérieur de laquelle se 


811 


trouve le point 4; dans les autres, la fonction considérée est nulle. 
La seconde partie de cette proposition est une conséquence immédiate 
des propriétés élémentaires et bien connues des intégrales de l'équation 


Au=mu=0. 


Quand à la premiere partie, il ne sera peut-être pas superflu 
de l’examiner de plus pres. 

Désignons par (A) la région dans laquelle se trouve le point A 
et bornons-nous d’abord à nous assurer qu'à l’intérieur de cette ré- 
gion, la fonetion @ (A, B, m?) ne peut jamais devenir négative. 

Lorsque le paramètre m a une valeur réelle non nulle, la pro- 
priété précédente de la fonetion de Green résulte immédiatement 
du théorème bien connu suivant: lorsqu'une fonction x vérifie 
l'équation 


Au— mu —= 0 


dans une certaine aire. elle ne peut avoir à l’intérieur de cette aire, 
ni un maximum positif, ni un minimum négatif. Lorsque le para- 
mètre m — 0, la région (À) ne coineidant pas avec la région in- 
finie (2), la propriété considérée de la fonction de Green est elas- 
sique. Supposons done que le point A se trouve à l’intérieur de la 
région infinie (%,) et que l’on ait en même temps m — 0. Je décris 
un cercle (3) de centre 4 et de rayon assez petit pour que ce cer- 
cle se trouve tout entier à l’intérieur de la région (A,) et pour que 
de plus, sur la circonférence de ce cercle, la fonction @ (4, B, 0) 
soit constamment positive. Designons par (2) la partie de la région 


(Ro )fextérieure au cercle (3) Seit (22 


o) la transformée par rayons- 
vecteurs réciproques de la région (#’,). le pôle P de la transforma- 
tion étant un point quelconque ne faisant partie ni de la région 
(R’,) ni de sa frontière. 

La région (R’,) ne s’etendra pas à linfini et, puisque la fonction 
de Green est régulière à l'infini, la transformée » de cette fonction 
sera une fonction harmonique jouissant des propriétés suivantes: 
elle sera harmonique dans la région (R”,), elle sera positive sur la 
transformée de la circonférence (N) et, sur les autres parties de la 
frontière de (R’,), elle se réduira à zéro. Done la fonction v ne 
deviendra jamais négative à l'intérieur de la region (R”,). Par con- 
séquent il en sera de même de la fonetion de Green à l'intérieur 


de la région (2). 


812 


On conclura immédiatement de là, en remarquant que le rayon 
du cerele (I) peut être pris inférieur à toute longueur donnée à l'avance, 
que la fonction de Green ne peut en aucun point de la région (A5) 
prendre une valeur négative. En somme, il est prouvé que la fonc- 
tion de Green ne prend une valeur négative en aucun point de la 
région (À). Reste à établir qu’à l’intérieur de cette région, la fone- 
tion de Green est différente de zéro. A cet effet faisons la remar- 
que suivante: soit # une fonction vérifiant l'équation 


Au—m'u—0 


à l’intérieur d’une certaine aire et (C) un cercle de-centre 0 et le 
rayon 7 situé dans cette aire; on aura pour la valeur x (0) de la 
fonction vu en 0, une formule de la forme 


(7) a0) —=U%(r,m) fuds 


(© 


où l'intégrale doit être prise dans le sens des arcs croissants sui- 
vant la circonférence de cercle (C), la fonction % (r, m), dont l’ex- 
pression explicite serait très facile à écrire, étant une quantité tou- 
jours positive. 

Voici ce qu'il est très aisé de conclure de la formule (7): lors- 
qu'une fonction # ne devenant jamais négative dans une 


aire connexe (2) vérifie dans cette aire l'équation 
Au— mu—0, 


et lorsqu’en outre cette fonction s’annule, ne füt-ce qu’en un point 
situé à l’intérieur de l'aire (2). elle est nulle identiquement à l’in- 
térieur de cette aire. 

En s'appuyant sur cette proposition, on voit de suite que, si la 
fonction de Green @ (A, B. m°). considérée comme fonction des 
coordonnées du point B, s’annulait en un point de la région (R) 
envisagée plus haut, elle se réduirait à zero en tout point de cette 
région, distinet du point A. Or, cela est absurde. Done la fonction 
de Green est différente de zéro en tout point intérieur à la région 
(R). Par conséquent, la fonction de Green jouit bien des propriétés 
annoncées dans ce paragraphe. 

Notons en passant que les faits établis dans ce paragraphe con- 
duisent à la conséquence suivante: la fonction de Green relative 


. 813 


à l’équation de Laplace et au domaine (D’) extérieur à la ligne (S) 
prend à l’infini une valeur positive différente de zéro. 

$ 7. Existence de la dérivée suivant la normale et symétrie de 
la fonction de Green. Nous avons vu au $ 4 que la détermination 
de la fonction de Green se ramène au Problème de Dirichlet (ge- 
néralisé lorsque m > 0). Designons pour un moment par h, la fone- 
tion qui représente les valeurs périphériques de la fonction deman- 
dée dans le Problème de Dirichlet. 

Il est très aisé de voir que, dans le problème que l’on a à ré- 
soudre pour calculer la fonction de Green, la fonction A, jouit de 
la propriété suivante: le potentiel dérivant d’une double couche de 
densité h, possède une dérivée déterminée suivant la normale à la 
ligne (S). Par conséquent, pour résoudre le probleme, on pourra ap- 
pliquer la formule (3) p. 431 de mon mémoire déjà cité à la p. 806; 
on devra seulement, dans le cas de l'équation de Laplace, quand il 
s'agira de la fonction de Green relative au domaine (D’) et lorsque 
le point A se trouvera dans la région infinie (/,) prendre soin de 
débarrasser la formule rappelée du pôle = — 1; on y arrivera 
en remplaçant la fonction h, par la différence A, — c, en désignant 
par ce une quantité, facile à déterminer, dépendant seulement de la 
position du point A; la fonction y (A, B) entrant dans la formule 
(5) prendra alors la forme suivante: 


y (4 B=v+e, 


où v est la fonction fournie par la formule considérée plus haut 
pour À — — 1. D’après ce qui précède, la fonction de Green 
pourra être mise sous la forme d’une somme dont un terme sera 
une fonction possédant des dérivées finies et continues dans le 
voisinage de la ligne (S), le second terme étant un certain po- 
tentiel vo de double couche. La densité de la double couche dont 
dérive le potentiel v sera une combinaison linéaire à coefficients 
constants de la valeur périphérique d’un potentiel de simple cou- 
che et des valeurs périphériques intérieures et extérieures d’un 
potentiel w,, de double couche, admettant une dérivée déterminée 
suivant la normale à la ligne ($). En partant de ces remar- 
ques on reconnaitra, avec un peu d'attention, que la fonction v 
admet une dérivée déterminée suivant la normale à la ligne (8); 
dérivée qui, considérée comme fonction de la position du pied de la 
normale à laquelle elle se rapporte, sera continue en chaque point 


314 


distinct des sommets de la ligne (S). Il résulte de ce qui précède 
qu'il en sera de même de la fonction de Green elle-même, J'ajoute, 
qu'en s'appuyant sur les considérations qui viennent d'être exposées 
ainsi que sur le mémoire que j'ai eu à rappeler à plusieurs repri- 
ses, on peut aisément établir le théorème suivant: désignons par 
D G (A, B,m?) la dérivée de la fonction de Green par rapport à 
une quelconque des coordonnées du point B et par / la plus courte 
distance de ce point à la ligne (S); il existera un nombre positif 
p inférieur à l'unité, tel que le produit 


(8) 12 DIGA,.B, m2) 


tende uniformément vers zéro en même temps que la longueur /. 

Ce théorème n’est pas sans intérêt parce que, dans celles des 
applications du théorème de Green où intervient Ja fonction de 
Green, il permet d'éviter les difficultés provenant des sommets de 
la ligne (S). En particulier, on s’assurera aisément que le théorème 
précédent, joint à celui qui concerne lexistence et la continuité de 
la dérivée de la fonction de Green suivant la normale à la ligne 
(S), permet de termer une forme parfaitement rigoureuse à la dé- 
monstration ordinaire de la symétrie de la fonction de Green par 
rapport aux coordonnées des points A et B. 

$ 8. Analyticité de la fonction de Green. Il semblerait au pre- 
mier abord qu'il suffit de faire remarquer à ce sujet que l'équation 


Au— mu —= 0 


est de celles dont toutes les intégrales sont, eomme la montré M: 
Picard, analytiques. Pour voir ce qu'il en est, designöns par Set 
d'une part et par æ et y d'autre part, les coordonnées des deux 
points dont dépend la fonction de Green et représentons cette fonc- 
tion par le symbole @ (3, n, x, y. m?). Cela posé, comme la definition 
de la fonction de Green implique la réalité des quatre variables 
£ mn. x et y, voici le seul résultat que fournit le théorème de M. 
Picard: si l’on attribue à l’un des deux systèmes de deux variables 
&,n où x, y un système de valeurs réelles (a. b). définissant un 
point A situé à l’intérieur du domaine (2) auquel se rapporte la 
fonction de Green, cette fonction, considérée comme fonction des 
variables du second système, sera, dans le voisinage de tout point 
B distinct de 4 et intérieur au domaine (2) une fonction analy- 
tique régulière. Or, à cause de la restriction relative à la réalité 


819 


du point (a. b), il ne semble pas possible d'en conclure immediate- 
ment le théorème que nous avons en vue et dont la forme précise 
est la suivante: étant donné deux points réels distincts (&, 70) et 
(&0 Yo), Situés à l’intérieur du domaine auquel se rapporte la fone- 
tion de Green @ (2. 7, x, y. m?), cette fonction sera développable en 
une série procédant suivant les puissances entières et positives des 


différences: 

Sn 1 Dun: 
absolument convergente, pourvu que lon ait: 

| 155 |< li 


| AR (9) 
| la |<ö;|y—y | <6 


en désignant par à un nombre positif non nul, dépendant des po- 
sitions des points (6, 70) et (X, Yo)- 

En se reportant au $ 4 on verra sans peine que le théorème 
précédent se ramène immédiatement au théorème suivant: désignons 
par h la fonction représentant les valeurs périphériques de la fone- 
tion vo demandée dans le Problème de Dirichlet (ordinaire ou géné- 
ralisé suivant la valeur de m) et supposons que, par rapport à deux 
paramètres £ et 7 dont la fonction  dépendrait. cette fonction soit 


développable en une série entière de la forme 


—$0) (N Mo)” (10) 


Sn 


a 


LT 
Rh % / 
a 
3 
absolument et uniformément convergente sur la ligne (S) et pour 


toutes les valeurs de £ et 7 vérifiant des inégalités de la forme: 


(11) 


IA IA 


où 0, représente un nombre positif non nul. Dans ce cas, la fone- 
tion v, considérée comme fonction des paramètres & et 7 ainsi que 
des coordonnées æ et y. jouira de la propriété suivante, si l’on dé- 
signe par x, et 7, les coordonnées d’un point intérieur au domaine 
auquel se rapporte le Problème de Dirichlet considéré, on pourra 
développer la fonction » en une série entière de la forme 


Le 


Ci, 5, p, a (Ë— 60) (m 


VI 


Des No)’ (2—2%9)? (y—yo)“ ; (12) 


816 


absolument convergente, pourvu que les varielles &, 7, x et y vé- 
rifient des inégalités de la forme (9). 

Pour établir ce théorème nous nous appuyerons sur le lemme 
suivant: soit # une fonction bornée vérifiant l'équation 


Au—mu—0 


dans l’un des domaines (D) ou (D’) et (&,, %,) un point quelconque 
situé à l’intérieur du domaine considéré; les coefficients du dévelop- 
pement en serie suivant: 


LL br. (22)? (®—Po)’ 
satisferont à des inégalités de la forme suivante: 


| | (6% 
(13) | LA LES Pte M, 


où C et @ représentent des nombres positifs dépendant unique- 
ment de la position du point (45, 4,) par rapport à la ligne (S), tan- 
dis que la lettre M désigne une limite supérieure de la quantité |. 

Pour établir ce lemme, décrivons du point (x,, Y,) comme centre 
un cercle (Z) de rayon R assez petit pour que ce cercle se trouve 
tout entier à l’intérieur du domaine dans lequel on considère la 
fonction u. Cela posé, il suffit de remarquer que la fonction de 
Green est facile à former effectivement dans le cas du cercle et 
d'exprimer à l’aide de cette fonction la valeur de la fonction u à 
l'intérieur du cercle (%) au moyen des valeurs qu’elle prend sur 
la eirconference de ce cercle, pour arriver au lemme qu'il s'agissait 
d'établir. Revenons au théorème énoncé plus haut. D’après les hy- 
pothèses faites au sujet de la série (10) nous aurons 


H 
(14) h,; 


IA 


PSE 


en désignant par HM une certaine constante positive. 

Cette remarque faite, désignons par v, ; la solution du Probleme 
de Dirichlet pour le domaine qui nous occupe, dans le cas où les 
valeurs périphériques de la fonction demandée sont représentées par 
la fonction Ah, ,. Nous aurons: 


(15) D, 


817 


à cause de l'inégalité (14). On conclura aisément de la au moyen 
du lemme établi il y a un instant, que la fonction v pourra certai- 
nement être représentée au moyen de la série (12) laquelle sera 
absolument convergente pour tout système de valeurs des variables 
vérifiant les inégalités (9), à condition de prendre pour Ô le plus 
petit des nombres d, et d,; on trouve en effet que, 0 ayant cette 
valeur, les coefficients de la serie (12) vérifient les inégalités sui- 
vantes: 


| C 


à, j, Ds 4 


$ 9. Le sujet propre de ce mémoire consiste dans l'étude des 
propriétés de la fonction de Green relative au domaine (D) inté- 
rieur à la ligne (8). Nous admettrons, cela va sans dire, que la 
ligne (S) vérifie les hypothèses dans lesquelles nous nous sommes 
placés dans les paragraphes précédents, mais, en outre, nous suppo- 
sons que les „angles“ de cette ligne, s’il en existe, sont saillants; 
en d’autres termes: si 0 est l'angle, compté à l’intérieur du domaine 
(D), formé par deux ares concourants faisant partie de la ligne (S), 
nous ne nous bornerons pas à supposer que l’on ait: 


0<6<27x. 


nous admettrons que 
O<0< 7%. (16) 


La méthode que nous allons appliquer repose essentiellement sur 
la comparaison de la fonction de Green relative au domaine (D) 
avec la fonction de Green relative à l'équation de Laplace et au 
domaine extérieur à un cercle ou à un systeme de deux cercles ne 
se coupent pas. À cause de cela, nous consacrerons le chapitre sui- 
vant à la démonstration de certains théorèmes rendant possible l’ap- 
plication de la méthode indiquée. 


II. Théorèmes sur la fonction de Green dans des cas très particuliers. 

$ 10. Considérons dans le plan deux points A et B extérieurs 
à un cercle déterminé (C) de centre O0 et de rayon À ainsi que la 
fonction de Green G (A, B) relative à l'équation de Laplace et à la 
région du plan extérieure au cercle (C). Envisageons en outre un 
cercle (C’), de rayon R’, supérieur à R, concentrique au cercle (C), 


818 


supposons que les points À et B soient situés dans la partie du 
plan annulaire (7) limitée par les cercles (0) et (C”), designons par 
di, l'élément d’aire relatif au point B et soit enfin a la distance du 
point A au centre commun des cereles (C) et (C”). Je dis que lon a: 

3 jr (A, By dns la SR) OR Here { | 
| a | 


On établira aisément cette inégalité en partant de la remarque 
suivante: prenons le centre commun O0 des cereles (C) et (C’) pour 
pôle et le rayon 0 À pour origine d'un systeme de coordonnées po- 
laires; si l’on désigne alors par @ et g le rayon-vecteur et l'angle 
polaire du point B on aura, pour 


o<a 


et pour 


= > k 
C(A,B)=—= = log 2 = yv. | a” eee | LUE ng F 
u: | BER 280 
A 
S 10. Actuellement notre but consiste à mettre en évidence cer- 
taines propriétés de la fonction de Green K (4, B), relative à l'équa- 
tion de Laplace et au domaine extérieur à un système de deux 
cercles égaux (C;) et (C) ne se coupant pas. A cet effet, nous 
pourrions nous servir de l'expression connue de la fonction K (A, B) 
au moyen des fonctions 4 de Jacobi!). Il sera plus simple peut-être 
de procéder de la façon suivante: désignons par @, (A, B) la fone- 
tion de Green relative au domaine extérieur au cerele (C,) et posons 


(2) R(4D)G, 12 9 (AB) 


La fonction q (A, B) sera évidemment symétrique par rapport 
aux deux systèmes de variables dont l’un représente les coordon- 
nées du point A et l’autre celles du point B; considérée comme 
fonction des coordonnées de l’un des points A et B, du point B 
par exemple, elle sera une fonction harmonique à l'extérieur des 


1) Voyez Weber, Partielle Differentialgleichungen 1, p. 351, $ 142. 


819 


cercles (C,) et (C,), elle sera régulière à l'infini, elle s’annulera sur 
le cercle (C,) et, sur le cercle (C,). elle prendra des valeurs égales 
à celles de la fonction @; (A, B). 

D'après ce qui précède, pour étudier de plus près la fonetion 
K (4, B), il suffirait d’avoir une expression générale pour une fonc- 
tion harmonique à l'extérieur des cercles (C;) et (C,). régulière à 
linfini, sannulant sur le cercle (C,) et se réduisant. sur le cercle 
(/,). à une fonction continue donnée h. Diverses méthodes connues 
permettraient de former une expression de ce genre. mais l’expres- 
sion que fournit le procédé alterné de Murphy se prête le mieux 
aux applications que nous avons en vue. 

C’est cette expression la que nous allons former plus bas. J'ajoute 
que, pour plus de netteté, nous allons traiter cette question facile 
sans rien emprunter à la théorie générale de la méthode de Murphy. 

$ 11. Commençons par définir certains symboles dont nous au- 
rons A nous servir constamment. Revenons pour un moment à la 
ligne (S) et aux domaines (D) et (1) définis dans l’Introduetion. 
Nous représenterons par (I), et (®), les valeurs limites sur la ligne 
(S) des fonctions F et ® définies. la premiere dans le domaine (D) 
et la seconde dans le domaine (D’). Considérons maintenant une 
fonetion # (4, B,...(') pouvant dépendre des coordonnées de plu- 
sieurs points A. B....C; pour représenter la dérivée de cette fone- 
tion suivant la normale à la ligne (S). cette normale étant dans 
tous les cas dirigée vers l’intérieur du domaine (D) et la dérivée 
en question se rapportant au cas où l’on regarde la fonction 
comme fonction des coordonnées du point A, nous nous servirons 
du symbole 

day 
ANS 


Ce symbole ne permet pas de distinguer la dérivée, suivant la 
normale, relative au domaine (D) de celle qui se rapporte au do- 
maine (D’). Malgré cela nous nous servirons du symbole précédent 
parce que, dans les applications que nous aurons à en faire, aucun 
malentendu ne sera à redouter. 

$ 12. Voiei maintenant quelques remarques concernant un po- 
tentiel logarithmique » dérivant d’une double couche de densité = 
portée par un cercle de centre 0 et de rayon À. Nous aurons pour 


Bulletin III. 4 


820 


la valeur » (B) de la fonction » en un point quelconque B du plan 
l'expression suivante: | 


(3) o(B= "à (4 TR 


© 


ds; 


en désignant: par A un point situé sur la circonférence du cercle 
(€) par ds, l'élément correspondant de l’are de ce cercle, par h (A) 
la valeur de la fonction À au point A et par y l'angle des direc- 
tions AO et AB. 

D’après les conventions du paragraphe précédent, nous pourrons 
écrire la formule (3) de la façon suivante: 
d log À B 


1 
(4) v(B) = „/} (A) - IN ds, . 
À 
00) 


D'ailleurs un théorème classique donne: 


ue: 1 
(5) een de h ds 


(©) 


1 __ 
IR 


(©) 


(6) (©), = — h h ds 


en supposant, comme nous le ferons, que la fonction X soit continue, 
posons 


À 
(7) 2h zug fh 


(9) 


Ö fe 


(C) 


Nous aurons 


(9)  fo@=0, 


(10) (u). = 0 

(11) (u, = — 6. 
Les relations (5), (7) et (10) donnent 

(12) OMU, 


à l'extérieur du cercle (C). 


821 


 Posons 


nous aurons: 


DTA ae Lo (a) 


Par conséquent, en tenant compte de (9), on déduira de (8) la 
formule: 
1 o? — R? 
DR Serge 
(© 


u(B) 


‚En se reportant de nouveau à la relation (9), on verra que la 
formule précédente peut être remplacée par la formule suivante: 


et er 38 o—R f 
RE CPS: | SE | ds. (14) 
© 
Supposons que l’on ait: 
e>K, (15) 


on aura, à cause de la relation: 


cos 1 
AB ds —=0 
(©) 
et de l'égalité (13): 
2 __ Je? 
r? 


(©) 
En s'appuyant sur cette relation, ainsi que sur ce que l'inégalité 
(19) entraîne l'inégalité: 
tr Cr EU 
r2 o+R == 0 2) 


on deduira de l’equation (14) les inégalités suivantes: 


(16) 


822 


où ef’ et ef” représentent les bornes inférieure et supérieure de 
la fonction o. Bien entendu ces inégalités ne sont valables qu’à 
l'extérieur du cerele (C). 
D'ailleurs, à l’extérieur du cercle (C) on a la relation (12). 
Par conséquent, à l’extérieur du cercle (C). les inégalités (16) 
équivalent aux inégalités suivantes: 


(17) 


Faisons maintenant les remarques suivantes: 1° Il résulte de la 
relation (9) que l’on a 


SHINE 
done 


"<< ef’ — eÿ’ 
e$ ‘’ — U Fat a; 
2° Il résulte de l'équation (7) que l'on a: 
q dl 
es’ De eg’ — H'" Ba: TL 
en désignant par H’ et H” les bornes inférieure et supérieure de 
la fonction Ah. 
En s'appuyant sur ces remarques. on tirera aisément des inéga- 
y 
lités (17) les conclusions suivantes: lorsque le point B se déplace 
de façon que la distance @ de ce point au centre 0 du cercle 
(C) ne cesse jamais de satisfaire à l'inégalité: 
(18) e=L, 
où L est une longueur vérifiant linégalité: 


(19) DR 


on a d'une part: 


2 R 
r 0 5 SALE ‘4 „ 
(20) A Ce — H') 
et d’autre part: 

2 R 
(.) U FO Va PE Fr, in / 
(21) } } =, | g (4 H°); 


823 


en désignant par V’ et V” les bornes inférieure et supérieure de 
la fonction v(B) dans la région du plan définie par l’inegalite (18). 

$ 13. Considérons deux cercles égaux (C,) et (C,) de rayon k, 
situés dans le plan extérieurement l’un à l’autre, Désignons par 0, 
et 0, les centres de ces cercles, par 0 le milieu du segment 0,0, 
et par A, et A, les points-limites du faisceau dont font partie les 
cercles considérés, le point A, étant intérieur au cercle (C,) et le 
point A, au cercle (Cs). Posons 


0 = 0A, a 

OO 
désignons ensuite par 2@ l’angle sous lequel chacun des deux cercles 
est vu du point O et par / le minimum de distance de deux points 


situés l’un sur le cerele (C,) et l’autre sur le cerele (C,). 
Nous aurons: 


a = b cos a (22) 
HD (23) 
[— 2 b(1—sin à). (24) 


Si l’on désigne par r, et r, les distances d’un point variable B 


r v 
aux points À, et 4,, par N la valeur du rapport * lorsque B 
| To fe: Ve 

B . U : 
vient sur le cercle (C) et par =) celle qu’il prend lorsque B 


Yo’ 


vient sur (C,), on aura: 


(a ) codes (25) 

"/a vosa—sina—1 a 

(=) __ cos a — sin a +1 (26) 
19’, COS G—+Ssina—1 e 


Cela posé, cherchons une fonction harmonique à l'extérieur des 
cercles (C;) et (C,), régulière à l'infini, se réduisant à une fonction 
continue donnée h sur le cercle ((,) et à zero sur le cerele (C;). 

A cet effet considérons une suite infinie 


(27) 


Dos VA 


de potentiels logarithmiques dérivant de doubles couches portées 


824 


alternativement par le cercle (C,) et par le cercle (C,) en ayant soin 
de définir ces potentiels au moyen des équations suivantes: 


(28) (Do)e or (Do): — 1 
(29) (Do a) Tr; (do ki — 210) zh Va 0, 1. ES 
(30) mie) (Dora, Vi) K-0,1,2. CE 


OÙ (Vox) et (Doxt1) représentent les fonctions uote se. ie 
sent: le potentiel v,, sur le cercle (C;) et le potentiel »,,,, sur le 
cercle (C,). 

Désignons par H' et H” les bornes inférieure et supérieure de 
la fonction h, par V’,, et V”,, les bornes inférieure et supérieure 
des valeurs de la fonction »,, sur le cercle (C,), enfin par V,,4, 
et V/,,:, les bornes inférieure et supérieure des valeurs de la fone- 
tion 41, sur le cercle (C,). Une application facile de l'inégalité 
(21) nous donnera: 


ER FR AZ ; H' Er H’) SJ 
Ve LES, y’ BR en k (Ve se (à — 2; 2, 4 a .) 
don 
RP mern )an_m. 


On conclura de là, en s’appuyant sur l'inégalité (20), après pa 
avoir posé L — À, que l’on a: 


(31) v, = a ee 
Par conséquent, si lon pose 


(32) =. D (Io, 
i=0 
la série du second membre sera absoiument et uniformément con- 
vergente dans toute ia région du plan extérieure aux cercles (C;) 
et (Co): 
Donc, dans cette région du plan, la somme » de la série précé- 
dente sera une fonetion harmonique régulière à l'infini. Designons 


325 


par (v)., et (v)., les fonctions représentant les valeurs périphériques 
de la fonction v relatives aux cercles (C,) et (C;) et posons: 


FE > AU 2 Yo) | ds 


(C1) 


md [| Semlat 4, 


LED ET (CG) 


(33) 


Nous aurons: 

(de = Bı 
(v)e, a B3. 

En se reportant aux équations (25) et (26), on conclura du ré- 
sultat précédent que la fonction w, harmonique à l’extérieur des 
cercles (C,) et (C,), régulière à linfini, s’'annulant sur le cerele (C;) 
et se réduisant à la fonction donnée h peut être représentée par la 
formule suivante: 


u—t— B, +(B, + B,) 90, (34) 


en posant 
Ds er ‚cos & + Sin a — = 
Ar, cos a — Sin a+ 1 
Le ee > es, 
cos & — Sin a + 1 


(35) 


Montrons, en vue d’applications ultérieures, que la constante 
B, + B, peut aisément être calculée directement sans recourir aux 
séries (33). A cet effet faisons la remarque suivante: si l’on désigne 
par w un potentiel logarithmique dérivant d’une double couche por- 
tee par une ligne située toute entière à l'intérieur d’une courbe 
fermée (3), on a: 

dw 


une Ur 


@) 
où le symbole IN représente la dérivée de la fonction w prise sui- 
vant la normale à la ligne (2) et où ds représente un élément d’are 
de cette ligne. 
Cela posé, considérons dans le faisceau dont font partie les cer- 


‘826 


cles (C;) et (C9) deux autres cercles (C’,) et (C’,) tels que le cercle 
(C,) soit intérieur au cercle (C’,) et (C) au cercle (C’,); les cercles 
(C";) et (C',) seront évidemment extérieurs l’un à l’autre. 

Posons ensuite 


Des jl | ni 
où = O7 ug ja 3 


La b > 


en représentant, comme dans la formule (35) par r; et », les dis- 
tances d’un point variable aux points limites du faisceau déterminé 
par les cercles (C,) et (C,). La formule (35) donnera: 


dy dy 
fax u a - 


(C1’) (Ch) 
dıy / dv .,, dy ., 
(36) be + Jan as | fe 
(C'2) (C's) (©) 
an oa feat 
PA 


où l’on a désigné: par ds’, l'élément d’are du cerele (C’,), par ds’, 
d Re : 
l'élément d’are du cerele (C,) et par ya dérivation suivant la nor- 
2 d 
male intérieure au cercle (C’,) ou au cercle (C’,) suivant que l’on 
considère une intégrale prise suivant la circonférence de cercle (C,) 
ou la circonférence de cercle (C’,). 
Le théorème de Green donne: 


dy lat dus Kate 
ar “+ far ar [unit [von 
2 (©) (Ce) 


(C'1) 


Or, la fonction # acquiert des valeurs constantes sur les cercles 
(C’,) et (C’,) et d’autre part on verra. en tenant compte de la re- 
marque faite plus haut que l’on a: 


On a done: 


On a en outre évidemment: 


dv ,, dv ,, 
nt Jan di = 0. 
(Co) 


(C1) 


Par conséquent l’équation (36) se réduit à la suivante: 
q q 


dp ds a je —(B | fé oas dp Das | 
ant Sana al fin eat fax oder. 
(C1) 


u (C’2) (C'2) 


Faisons tendre le cercle (C’,) vers le cercle (C,) et le cercle 
(C’,) vers le cercle (C,). En passant aux limites nous trouverons: 


$ 14. Avant de nous servir de la formule (34) pour former la 
fonction de Green relative à la région du plan extérieure aux cer- 
cles (C,) et (CG), nous allons en tirer quelques conséquences qui 
nous seront utiles plus tard. 

Supposons que la fonction Ah, laquelle est une fonction périodi- 
que donnée de période 2x À de are s du cercle (C,), dépende 
encore d’un paramètre f et admette, par rapport à ce paramètre une 


dérivée déterminée 4° fonction continue par rapport aux variables 
€ À 


s et £ pour toutes les valeurs de s et pour les valeurs de t com- 
prises dans un certain intervalle (t,, 4). On conclura de suite de 
la formule (34) que, pour toute valeur de f appartenant à lPinter- 
valle (f,, &,), la fonction # admettra, par rapport à ce paramètre une 


u 


= 
dérivée déterminée 3, di considérée comme fonction des coor- 


données x et y sera identique à la fonction en laquelle se trans- 
forme la fonction # quand on remplace la fonction h par la fonc- 
tion ci 

ot 

Considérons la fonction v définie par l’équation (32). Si l’on re- 
présente la différence vo—v, au moyen de deux potentiels dérivant 
de doubles couches portées par les cercles (C,) et (C,), la densité 
de chacune de ces doubles couches considérée comme fonction de 


are du cercle qui la porte sera évidemment une fonction analy- 


828 


tique régulière pour toute valeur réelle de l’arc. Par conséquent la 
fonction v—v, jouira de la propriété suivante: si l'on convient de 
représenter par D® F l’une quelconque des dérivées d’un ordre quel- 
conque # d’une fonction F des coordonnées rectangulaires x, y d’un 
point variable B, la dérivée D” (v—v,) qui, manifestement sera une 
fonction harmonique à l'extérieur des cercles (C,) et (C,) et régu- 
liere à l'infini, admettra, par rapport aux cercles (C;) et (C,), des 
valeurs périphériques qui constitueront des fonctions continues sur 
la eirconferenee de chacun des cercles (C,) et (C,). En s'appuyant 
sur cette remarque, on tirera immédiatement de la formule (34) les 
conclusions suivantes: 

1° La fonction Du, évidemment harmonique à l’intérieur des 
cercles (C,) et (C,) et régulière à l'infini, admettra dans tous les 
cas, par rapport au cercle (C,), des valeurs périphériques constitu- 
ant, sur la circonférence (C;), une fonction continue. 

2° Pour que, pour toutes les valeurs de », non supérieures à un 
nombre entier et positif k, les fonctions 1° « admettent. par rap- 
port au cercle (C,) des valeurs périphériques constituant sur la cir- 
conférence de ce cercle une fonction continue, il faut et ıl suffit 
qu'il en soit de même des quantités Do. 

Supposons que, par rapport au cercle (C,). les dérivées premie- 
res de la fonction des coordonnées v, admettent des valeurs péri- 
phériques déterminées. fonctions continues de l’arc de la circonfé- 
rence (C,) et soit H, une limite supérieure de ces valeurs périphé- 
riques des dérivées considérées. Proposons-nous de trouver une 
limite supérieure des valeurs absolues des dérivées premières de la 
fonction u définie par la formule (34). A cet effet désignons par 

d 
dN, 
d nine : 8 
ax, la dérivation par rapport à la normale au cerele (C,), les nor- 


males étant, dans les deux cas. dirigées vers l’intérieur de chacun 


la dérivation par rapport à la normale au cercle (C,) et par 


de deux cercles. 

En tenant compte de la forme (4) d’un potentiel de double eou- 
che ainsi que du théorème de Green, on exprimera facilement cha- 
cune des fonctions v,, dy, v,.... entrant dans le second membre de 
l'égalité (32), au moyen d’un potentiel dérivant d’une simple couche 
portée par l’un des cercles (C;) et (C,) et l’on établira ensuite très 
aisément les relations suivantes: 


829 


dogını ___ Wer 

AN dN, ek 
da don 7 
END TAN, 


Moyennant ces relations on déduira de (32): 


== (38) 
en CT, SEC PS | Ce 
ANS CRAN: NN | 

Observons que l’addition d’une constante à une double couche 
portée par une ligne fermée n’influe en rien sur les dérivées du 
potentiel logarıthmique qui en dérive. Nous trouverons aisément: 


ONE NE ER À 
mat + CH") wi 

A ), “ ais 
Ve +3 em er en ( 4. 1 | 
aN, 2 \b \ FA ) 


en nous reportant aux inégalités (30 a) et en désignant comme plus 
haut par / le minimum de distance de deux points situés, l’un sur 
le cercle (C,), et l’autre sur (C,) En s'appuyant sur les inégalités 
précédentes on déduira les équations (38): 


dv a a 
AN ed de | | | 
2 ee ann = 
'dN, Bla IBAN 4 


La formule (37) permettra de trouver aisément une limite su- 
périeure de la valeur absolue de la somme B, + B, et finalement. 
on déduira des relations (34) et (39) les inégalités suivantes: 


830 


du 7 ; 
ae nn 
| aH 


+ = 
a —(b— R)*}log a En ae 


| 
(9) du 4.R2b 
| 


(H" — H’) + 
ne 

12 5 Br cosa Sinafı' Ai 
| a — (b— R)? \ log 

: Cos a + Sin FA") 


AN) FER) 


en désignant par Æ une limite supérieure de l'expression A 
En s'appuyant sur une des remarques faites plus haut ainsi que 
sur les inégalités précédentes et en remarquant que À < b, on ar- 
rivera immédiatement au résultat suivant: 
Dans toute l'étendue du domaine extérieur aux cercles (C) et 
(C,).on.a: 
du du 4 KR b? 


aa ere Sen 
aRH 


| ei ‚cos@--Sina+1 


I a®— (b? —- R?) | log — +2 H,. 


COS  Sna- 4 


$ 15. Revenons à la fonction de Green K (A, B) relative à la 
region du plan extérieure aux cercles ((,) et (C,) et, à cet effet, 


adressons-nous à l’équation (2). Designons par &, 7 les coordonnées 
du point A et par x, y celles du point B. L’equation (2) donne: 


Il résulte immédiatement de la remarque faite au début du pa- 


ragraphe précédent que la quantité considérée comme fonction 


8 
des variables +, y jouit des propriétés suivantes: cette fonction est 
une fonction harmonique à l'extérieur des cercles (C,) et (CG), ré- 
guliere à l'infini, prenant sur les circonférences des cercles (C;) et 


(C,) des valeurs égales à celles que prend la fonction = Cela 


prouve, notons-le en passant. que sur le cerele (C,) la fonction 


831 


dp RACE Se 
# Sannule. On conelura sans peine de ce qui précède ceci: si 
dË 
l’on désigne par A un point situé sur la circonférence du cercle 
(C,) et si l’on pose: 


LIUAB) 24; (4: DB) 
dN, 3% AN, 

la fonction u (A, B) sera déterminée par les conditions suivantes: 

considérée comme fonction des coordonnées du point B. elle sera 

une fonction harmonique à l’extérieur des cercles (C,) et (C,), ré- 

gnliere à linfini. prenant sur la circonférence (C,) les mêmes va- 
Are 

leurs que la fonction DEAR) et s’'annulant sur la circonférence 
dN, 

(C;,). Par conséquent la fonetion # (A, B) entrant dans l'équation 

(42) pourra être calculée au moyen de la formule (34). en posant: 


1 — 14%: (4; B)| ä 
Baum! 


où le second membre représente la fonction à laquelle se réduit la 
d @; (4, B) 
HAN 
Il est clair que les inégalités (40) et (41) seront applicables à la 
valeur ainsi obtenue de la fonction #. Voici ce que l’on peut con- 
elure de ces inégalités, en se reportant aux égalités (22), (23) et 
(24), dans le cas où, sans connaître l’angle &, on sait cependant que 


— u (À, B) (42) 


(43) 


fonction . lorsque le point B vient sur la circonférence (C,). 


cet angle vérifie les inégalités: 
CSSS, (44) 
où @, et @, sont deux nombres positifs tels que l’on ait: 
(45) 
1° Il existe un nombre positif fini M,. dépendant uniquement 
des nombres «, et «@, tel que l’on ait: 
(47) 


dans toute la région du plan extérieure aux cercles (C,) et (Co), 
pourvu que les fonctions 2 et « verifient la relation: 


2 u? — 1. 


832 


20 Il existe un nombre positif M,. ne dépendant, comme le 
nombre M,, que des nombres «, et @,, tel que l’on ait: 
d | dK (4, B) | M 
= = Pr —— = = 3 
LENS | an FB: 
pour toutes les positions du point A sur le cerele (C,) et du point 


B sur le cercle ((,). 
J'ajoute que, dans le premier membre de l'inégalité précédente, 


(48) 


j'aurais pu supprimer le signe de la valeur absolue parce que, comme 
on le prouverait aisément, on aurait alors: 


d d K (A, B) | 
dN, aN, | 


(49) 


Observons que l’on a: 


d | dK(4,B)|_ d [dK(4,B)]| 
aN;| dN, Ian.) ann 


Bien que cette égalité ne puisse pas être regardée comme étant 
tout simplement l'expression du théorème élémentaire d’après lequel 
le résultat de deux dérivations successives est indépendant de l’or- 
dre dans lequel on les effectue, on n’&prouvera pas de difficulté à 
l'établir en toute rigueur; d’ailleurs, au chapitre suivant, nous aurons 
à établir une égalité analogue en nous servant d’un raisonnement 
qui serait applicable au cas actuel. 

Pour abréger l'écriture, nous représenterons l'expression (49) par 
le symbole: 


Cela nous permettra d'écrire l'inégalité (48) ainsi: 
ON, ON; AB? 


Il nous reste à faire connaître une expression importante d’une 


(50) 


limite supérieure de l'expression: 
d K (4, B) 
aN, 
Supposons que l’angle « vérifie les inégalités (44) et admettons 
en outre que Ja plus courte distance d du point B à la ligne (non 


835 


connexe) formée par l’ensemble des circonférences (C;) et (C,) vé- 
rifie une inégalité de la forme: 


en désignant par % un nombre déterminé. Je dis que l’on aura: 


KB | ES ” 
dN, | AB: / 
en désignant par E un nombre positif dépendant uniquement des 
nombres &,, a, et k. 
On établira aisément l’inégalité précédente en partant de l’équa- 
tion (42), en faisant usage de l’expression connue de la quantité 


d , (4, B) 
DNS 
en tenant compte de l'inégalité (47) et en distinguant deux cas 
suivant que le point B est plus voisin du cercle (C;) que du cercle 
(C,) ou qu'il n’en est pas ainsi. 


IH. Théorème sur la fonction de Green dans le cas général. 


$ 16. Considérons la fonction de Green @ (£Ë, n, x, y, m?) relative 
au domaine (2), intérieur à la ligne (S), et à l'équation: 


AG— m?G—0. 


Soit O un point quelconque situé sur la ligne (S), ne coïneidant 
avec aucun sommet, et BD, un point choisi arbitrairement à l’inté- 
rieur du domaine (D). Placons l’origine des coordonnées en O et 
dirigeons l’axe commun des n et des y suivant la normale à la 
ligne (5) en O, vers l’intérieur du domaine (1). Désignons ensuite 
par æ, Yo les coordonnées du point B, et par @ une longueur choi- 
sie arbitrairement à cela près qu’elle soit inférieure à la plus 
courte distance du point B, à la ligne (S). 

Cela posé considérons l’expression: 


9 G (0, N, ©, y, m?) 


1 
O7) u 


et supposons que 7 tende vers zéro en restant positif, les quantités 


834 


x et y variant d'une façon quelconque dans les limites du domaine 
défini par l'inégalité: 
(2) (x —2%0) + (y —%o0) = eo. 

Je dis que, dans ces conditions. la fonction (1) tendra uni- 
formément vers sa limite. 

Pour établir ce théorème, reportons-nous à l'équation (4) de FIn- 
troduetion et représentons la fonction g (A. B, m?) entrant dans cette 
équation par le symbole: | 
(3) (59,2, yum). 

Il est évident qu'il suffirait de faire voir que lexpression: 

2\ > 
2 q(0, n, x. y. m?) 
(4) 2910,51 


jouit de la propriété dont, suivant le théorème à établir, jouirait la 
quantité (1). 

Designons par A le point (£ 7), par B le point (x, y), par ds, 
l'élément d’are de la ligne ($) relatif à un point P et conservons 
au symbole @ (r) la signification qu'il a dans l'équation (4) de l’In- 
troduetion. Nous aurons: 

(DEEE ne) gl Bm) = Fe LEE p(AP) ds, . 
‘ dN, 
(S) 

D’après cette formule, la quantité g (A. B. m?), considérée comme 
fonction des coordonnées £ et 7 du point A. se présente comme le 
potentiel derivant d’une simple couche de densité: 


GT Teer pre eue 
nn dN, 


portée par la ligne (5). A ce point de vue, la formule (5) définit 
la fonction g aussi bien à l’intérieur du domaine (D) et sur la li- 
gne (S) elle même que dans le domaine (D’) extérieur à cette ligne. 
On constate immédiatement que. pour toutes les positions du point 
A situées sur la ligne (S) ou dans le domaine (D'). l’on a: 


(7) g (A, B. m°) = y (AB). 


J'observe que la quantité (6) admet une limite supérieure indé- 
pendante des positions du point P sur la ligne (S) et du point B 
dans le domaine (2). En effet. en vertu des hypothèses adoptées au 


835 


sujet de la ligne ($) ($ 9). on pourra faire passer par le point P 
un cercle extérieur au domaine (D), de rayon À non nul indépen- 
dant de la position de ce point. Soit @ (P, B, m?) la fonction de 
Green extérieure relative à ce cercle. On aura: 


dG(P,B.m) _d&(P, B, m°) 
dN, dN, 


IA 


le second membre étant calculé, cela va sans dire, dans ’hypothese 
où la normale en ? au cercle est dirigée non pas vers l’intérieur 
du cerele mais vers l'extérieur. Or, le second membre de l’iné- 
galité précédente admet manifestement une limite supérieure qui 
jouit de la propriété annoncée. En résumé, pourvu que le point B 
ne sorte pas du domaine (2), nous aurons: 


1e d & (P, Bm?) 
= aN, 


IA 


C (8) 


en désignant par C un nombre positif ne dépendant ni de la po- 
sition du point P sur la ligne (S), ni de celle du point B dans le 
domaine (2). 

Designons par Q le point (0. n) et par 9’ le point (0. 7’). L'é- 
quation (5) donnera: 


99 (0, er À + m“) 3 29 (0. 7‘, x, y. m?) = 
en‘ GE 


= fdG(P. B.m°) | op ( 
dN, | 9 


Nous nous proposons de tirer de cette équation certaines consé- 


> 


quences en supposant: 1° que l’on ait: 


n2=0% (10). 

2° que l’on ait: 
y +17 —=0. (11) 

3° que l’on ait: 
ON (12) 


désignant par à un nombre assez petit pour que, l’inégalité (11) 
étant vérifiée. le point de ($S) le plus voisin des points Q et 9 
soit le point O, origine des coordonnées. 


Hulletin III [9] 


836 
Dans ces conditions, il sera permis de poser: 


PACE EEE) 
on on 
puisque le second membre, à cause de la relation (11), ne dépendra 
que de la variable position #7 et de la position du point P sur la 
ligne ($). 
Il est aisé de voir qu'il existera un nombre positif C’, ne de- 
pendant ni de n ni de la position du point P sur (S), tel que 
Von ait: 


(13) 8 (7, P)— 


(14) b(RP)|= CT. 

D'ailleurs la fonction y (7. P) sera manifestement une fonction 
continue de 7 même pour 7 — 0, pourvu que le point P soit dis- 
tinet du point O. 

Designons par: 


(ar en Fe =. 0 


les limites du premier et du second terme du premier membre de 
(9) lorsque 7 tend vers zero, les relations (10). (11) et (12) ne ces- 


sant pas d’être vérifiées. 
L’équation (9) donne: 


a+ —(Y) -() = 


(16) is ere PDU P) | ds 
GE à P 


aN | 


en représentant, pour simplifier l'écriture, les termes du premier 
membre de (9) par les symboles: 


% 
nr er On! ' 
Designons par (5,) la portion de (S) formée par tous les points 
de (8) dont la distance au point O ne dépasse pas une certaine 
longueur 7 et par ($,) le reste de la ligne (5). Choisissons, comme 
il est évidemment possible de le faire, la longueur 7' assez petite 
pour que la longueur de l’arc (S8,) ne dépasse pas un nombre po- 
sitif w donné à l'avance et aussi petit que l’on voudra. La lon- 


837 


gueur L choisie, donnons à 4 une valeur assez petite pour que, 
pour toutes les positions du point P sur la position (S,) de la ligne 
(S), l'inégalité (12) entraîne l’inégalité suivante: 


p(R P)— (0 P) <a. 


Cette condition pourra évidemment toujours être vérifiée. Cela 
posé, décomposons l'intégrale formant le second membre de (16) en 
leurs parties, étendues l’une à la portion ($;) et l’autre à la portion 
(S2) de la ligne (5). En tenant compte des inégalités (8) et (14), 
et en désignant par S la longueur totale de (S), nous eonelurons 
aisément de (16) que l’on a: 


Bt) (GP), <fre.o+sche un 


quelle que soit la position du point B dans les limites du domaine 
défini par l'inégalité (2). 

Voici maintenant ce qui résulte de ce que la relation (7) est 
vérifiée lorsque le point A est situé dans le domaine (D’) ou sur la 
ligne (S): on pourra attribuer à 0 une valeur assez petite pour que 
l'inégalité (11) entraîne, en dehors des conséquences déjà considé- 
rées. encore la conséquence suivante: 


| og (4) 

ne <u (18) 
quelle que soit la position du point B dans le domaine (2). Or, les 
inégalités (17) et (18) donnent: 


| <l2cc+ lu. (19) 
on on’ ke 

Done, si petit que soit uw, 1l sera possible de déterminer ö de 
façon que l'inégalité (11) entraîne l’inégalité (19), quelle que soit la 
position du point B dans les limites du domaine (2). Par conséquent 
notre théorème est démontré. 

$ 17. Nous pouvons maintenant démontrer en toute rigueur le 
théorème suivant: la quantité: 

d &(O,B,m*) 


Lee 2 
sn (20) 


5* 


835 ; 


considérée comme fonction des coordonnées du point B vérifie l'é- 


quation suivante: | 


‚dG (0, DM) DANONE M) 
(21) A — — m?- Tr CT 
dN, dN, 
l'intérieur du domaine (D). 

Pour établir ee théorème disposons les axes comme au paragraphe 

précédent et envisageons la quantité: 
9 G (0, n. x. y. m?) 
es SGlanaym 
© 7 

Il résulte immédiatement du théorème établi dans l’introduction, 
au $ 8, que, pour toute valeur positive et non nulle de 7, assez 
petite pour que le point (0, 7) se trouve à l’intérieur du domaine 
(D), la fonction (22) considérée comme fonction des variables x et y 
vérifie l'équation: 


oG Gr 
(23) ae 
en eN 


dans toute l'étendue du domaine (D) sauf au point 2=0, y = #. 
Done si l’on désigne par @ (B. C, m?) la fonction de Green inté- 
rieure relative au cercle limitant le domaine défini par linégalité 
(2), par M un point situé sur la circonférence (C) de ce cercle et 
par ds, l'élément d’are relatif au point M, on aura: 


2 (0,2, %,y,m°)__ 9G(Q,B,m°) _ 


N IN 


(24) ale (Q,. M, m?) d G\ B, M, m?) 


= AS y ; 
In dN 5 ? 


e 


(9 


où l'indice (C) indique que l'intégration doit être étendue à toute 
la circonférence du cercle (C) et où lon suppose que le point B 
soit intérieur à ce cercle. 

Or, en vertu du théorème établi au paragraphe précédent, il ré- 
sulte de NT (24) que l’on a: 


st (0, B. m?) da&(c _ m?) dg (BP M, m?) 
(2? ie  — Ä AN, ds y 


dN, 


Done, à l’intérieur du cercle (C), l'équation (21) est vérifiée. En 


854 


d’autres termes, cette équation est vérifiée dans le voisinage de 
chaque point intérieur au domaine (D). Notre théorème est done établi. 

Avant de terminer ce paragraphe, je crois utile de faire remar- 
quer que le théorème du paragraphe précédent et léquation (24) 
permettent d'établir aisément les propositions suivantes: 

1° Si l’on convient de représenter par D” F l'une quelconque 
des dérivées d'ordre » d’une fonction F par rapport aux coordon- 
nées x et y du point B, on aura: 


DW | 4@(0,B,m?) | _dD"@(O. B, m?) 
| dN, | Pr dN, 

20 Conservons les notations précédentes et convenons de déter- 
miner la position du point O sur une branche de la ligne (S) au 
moyen de are s compris entre ce point et un point fixe, l’arc en 
question devant bien entendu être compté dans un sens déterminé, 
La quantité: 

D | d'& (0, b. m?) 
| ine 


considérée comme fonetion de la variable s sera continue sauf pour 
les valeurs de s correspondant aux sommets de la branche consi- 
dérée de la ligne (9). 
3° La quantite 
D® | da (0, B, m?) | 
| dN, | 


considérée comme fonction des coordonnées du point B sera con- 
tinue tant que la plus courte distance du point B à la ligne (S) 
aura une limite inférieure finie différente de zéro. 
; 18. Désignons par À .un point quelconqu a lıgı >) ne 
$ 18. Désig par À point quelconque de la ligne (S 
eoineidant cependant avec aucun sommet, par B un point quelcon- 
que situé à l’intérieur du domaine (D) et par ! la plus courte dis- 
tance du point B à la ligne (S) Je me propose de prouver qu'il 
existe un nombre positif M ne dépendant ni des coordonnées du 
point B, ni de la position du point A sur la ligne (S), ni même du 
paramètre positif m?. mais seulement de la nature géométrique de 
la ligne (S). tel que l’on ait: 
d G (4, B, m?) I ÿ 
eye” (27) 
aN, AB“ 


840 


J'observe qu'une application facile du théorème de Green, appli- 
cation qui, eu égard aux théorèmes rappelés ou établis dans l’In- 
troduction, ne donne lieu à aucune objection, fournit la relation 
suivante: 

@ (9, B, m:°) — G(Q, B, my?) = 


(28) — (m,? — M?) f® (9. P,m;*) @ (B, P, m,?) di, 


(Ds 
en désignant par m, et m, deux nombres réels quelconques et par 
di, l'élément d’aire relatif au point P. 

La relation (28) prouve que la différence formant le premier 
membre de cette relation, est toujours de même signe que la dif- 
férence: 

(29) Mm? — M2. 

Par conséquent, puisque l'expression: 

G(Q.B,m,*) — @(@. B.m,?) 
s’annule lorsque le point Q vient sur (S), la différence 


dŒ(A,B,m?) dG(A, Bm?) 
AN LU QU dN, 


aura aussi le signe de la quantité (29). Cela prouve que le premier 
membre de (27) est une fonction décroissante de la variable posi- 
tive m®. 
Par conséquent, pour établir l'inégalité (27). il suffit de demon- 
trer l’inégalité suivante: 
(30) Be 
AN, Trié AB: 
où, suivant les notations adoptées, la fonction de Green considérée 
est la fonction de Green relative à l'équation de Laplace. 
Examinons d’abord le cas où l’on a: 


(31) I>4AB. 


D'après les hypothèses faites au sujet de la ligne (5), il sera 
possible de faire passer par le point A un cercle (C) tangent à la 
ligne (S). extérieur au domaine (D) et avant pour rayon une lon- 


841: 


gueur À indépendante de la position du point A sur la ligne (S). 
Désignons par & (Q, B) la fonction de Green extérieure relative 
au cercle (C) et à l'équation de Laplace. On a évidemment: 


Pt PR CNE) 


AN, aan 
D’autre part: 
| QUE) em 
aN, 2 x R AB? 


en désignant par @ la distance du point B au centre du cercle (C) 
On conclura aisément de ces relations que l'inégalité (31) entrai- 
nera l'inégalité (30) pourvu que le nombre M ait une valeur vé- 


rifiant l'inégalité suivante: 


EL (32) 


où L représente le maximum de distance de deux points du do- 
maine (D). 
Envisageons maintenant le cas où: 


(AP, (33) 


Désignons par A’ le point de (S) le plus voisin du point B (ou 
l’un quelconque des points de (S) les plus voisins du point B. si 
exceptionnellement il y en avait plus d’un). 

Exceptionnellement le point A’ pourrait coïncider avec le point 
A. Dans ce cas, en faisant usage des mêmes inégalités que tout à 
Yheure, on reconnaitrait que, dans ce cas la. l'inégalité (32) entrai- 
nerait encore l’inegalite (30). Supposons donc que les points A et A’ 
soient distincts et considérons deux cercles égaux (C) et ((), ex- 
térieurs au domaine (D), passant l’un par le point À et l’autre par 
le point A’, et tels que leur rayon commun 7 soit déterminé de la 
façon suivante: dans le cas où l’on aurait: 


AA Z6R, 


où À représente la même longueur que dans linégalité (32), on 
prendrait 


= 4 AA’ 


842 
si au contraire on avait: 
AA" >=6R 
on prendrait: 
Eee: 
Désignons par K (Q. B) la fonction de Green extérieure relative 


à u de Laplace et au domaine extérieur aux deux cercles 
(C) et (C’). On aura évidemment: 


G(4,B.0) _ dK(A,B) 
AN, ri dN, 
et d’autre part, il est elair que l'on se trouvera dans des conditions 
qui permettent d’appliquer le théorème exprimé par linegalite (51). 
Par conséquent, l'inégalité (33) entraînera certainement l'inégalité 
(30) si l’on prend: 
M= M, 


en désignant par M, un nombre positif dépendant uniquement de 
la nature géométrique de la ligne (S) et qu'il serait aisé mais in- 


utile d'exprimer en fonetion du rapport, . On voit qu'il suffit d’ega- 


R 
ler le nombre M au plus grand des nombres: 
L-+2R 
L+: 6 et M, 
x À 


pour que l'inégalité (30) et par conséquent l’inégalité (27) soient vé- 
rifiées dans tous les cas. Donc le théorème que nous voulions dé- 
montrer est établi. 

$ 19. Démontrons maintenant le théorème suivant: si l’on con- 
serve au symbole q (r) la signification qu'il a dans la formule (4) 
de l’Introduction, on aura: 


(34) dG(4,B,m?) _ 3 dy (AB) 


2 — s (4, B, m’) 
dN, AN, 


en supposant, cela va sans dire, que le point A n’est pas un som- 
met de (S) et en désignant par s (4, B) la fonction jouissant des 
propriétés suivantes: considérée comme fonction des coordonnées du 
point B. elle vérifie, à l’intérieur du domaine (D), l'équation: 


As—m?s—0, 


DE) 


lorsque le point B tend vers un point C situé sur (S) mais distinct 
du point A. la fonction S (A, B) tend vers la même limite que la 
quantité: 


enfin, lorsque le point B tend vers le point À la fonction considé- 
rée a pour limite la limite vers laquelle tendrait l'expression (35) 
dans le cas où le point B tendrait vers le point À en restant sur 
la ligne (S). 

Pour établir le théorème précédent, deux lemmes nous seront 
nécessaires. 

Lemme I. La valeur absolue de la différence: 

d G (4, B, mÀ) , dp (AB) 136 
an, one “4 
a une limite supérieure finie. 

Le point A n'étant pas un Sommet de la ligne (S), on pourra 
mener par ce point deux cercles (C) et ((”) tangents en A à la 
ligne (S) et situés: le premier dans le domaine (D) et le second 
dans le domaine (1) Désignons par @ (P, B, m?) la fonction de 
Green intérieure relative au cercle (C) et par @’ (P, B, m’) la 
fonction de Green extérieure relative au cerele ((”) 

Lorsque le point B se trouve à l’intérieur du cercle (C), on a: 


dG(A, B,m°) _ dG (A, B.m?) _ dG(A, B, m?) 


aN, aN, = aN, 


A 


Or, le lemme que nous voulons établir est aisé à démontrer 
quand on considère la fonction de Green intérieure ou extérieure 
relative à un cercle. Cette remarque faite, il résulte des inégalités 
précédentes que la valeur absolue de la différence (36) a une Jimite 
supérieure finie lorsque le point B ne sort pas du cercle (C). D'autre 
part, lorsque le point B, sans, bien entendu, sortir du domaine (D), 
est situé à l'extérieur du cerele (C), la valeur absolue de l’expres- 
sion (36) reste bornée, car il en est évidemment ainsi du second 
terme et il en est de même du premier en vertu du théorème éta- 
bli au paragraphe précédent. Par conséquent, l'expression (36) es 
bien de la propriété annoncée. 

Lemme II. Designons par 4,, A,... 4, un systeme de » points 


844 


déterminés sur la ligne (S), par B un point variable situé à l'inté- 
rieur du domaine (D), par Z la plus courte distance du point B à la 
ligne (S), par À la plus petite des longueurs 


BA = sc. cn) 


et par u(B) une fonction des coordonnées du point B vérifiant, 
à l’intérieur du domaine (D), l'équation 


Au— mu=0 


et jouissant en outre des propriétés suivantes: 
1° A tout systeme de deux nombres positifs & et , différents 

de zéro mais aussi petits que l’on voudra, on peut faire correspon- 

dre un nombre positif 6, different de zero, tel que les inégalités: 


(1 <o 


=> (4=7 


entraînent l'inégalité suivante: 
(38) [el Re. 
20 Pour toute position du point B à l'intérieur du domaine 


(Donna 
ul <CA 


en désignant par ( une constante positive et par p un nombre 
constant inférieur à l’unité, positif ou nul. 

Je dis que la fonction # est nulle dans toute l’étendue du do- 
maine (D). 

Pour établir ce lemme. attribuons à 7 et & des valeurs déter- 
mipées et supposons alors que d ait une valeur telle que les inéga- 
lites (37) entraînent l'inégalité (38). 

Cela posé, envisageons à l’intérieur du domaine (1) un point 
déterminé P ainsi qu’un nombre @ non supérieur à Ö et inférieur 
à la plus courte distance du point P à la ligne (S). Soit (D,) le 
domaine formé par ceux des points du domaine (D) dont les plus 
courtes distances à la ligne (S) ne sont pas inférieures à @. Si le 
nombre @ est assez petit, la frontière (S,) du domaine (D) satisfera 
à des hypothèses générales de même genre que celles que nous 
avons adoptées au sujet de la ligne ($). Supposons que le nombre 
o satisfasse à cette condition et désignons par G; (Q, P. m?) la fonc- 
tion de Green relative au domaine (D,). Nous aurons: 


845, 


dG P, m? 
MON 1 (@" led. u(Q) ds, . (39) 
PE dN, 
(Si) 

Or, pourvu que @ ne dépasse pas une certaine limite, on pourra, 
en vertu du théorème du paragraphe précédent, trouver une limite 
supérieure finie de la quantité: 

d G; (Q, P, m?) 


d N. 


lorsque le point Q parcourt la ligne (S,). Cette remarque faite, on 
prouvera sans peine que l’intégrale (39) tend vers zéro lorsqu'on 
fait tendre vers zéro suivant une loi convenable les quantités €, 7 
et 0. On a donc: 


Bee), 


ce qui prouve notre lemme. 
Revenons au théorème énoncé au début de ce paragraphe. Il 
résulte du Lemme I que la différence: 


GE) | dp AB) , (4 ml 
aN, ram | 
est bornée. Donc, en vertu des théorèmes des $$ 17 et 18 et du 
Lemme II, la différence considérée est nulle identiquement. La for- 
mule (34) est donc démontrée. 
$ 20. Reprenons la fonction: 


d.G (A..B, m?) 


aN, 

mais, pour mettre les coordonnées x et y du point BD en évidence, 
écrivons-la ainsi: 

d@(A, x, y.m?) 

N. 1, 

Cela posé, plaçons l'origine des coordonnées (x, y) en un point 

E situé sur (S) ne coïncidant ni avec le point À, ni avec aucun 
sommet, dirigeons l’axe des y suivant la normale en Æ à la ligne 
(S), vers l’intérieur du domaine (D) et soit @ le rayon d’un cercle 
(Z) tangent en Æ à la ligne (S), situé entièrement à l’intérieur du 
domaine (D), n'ayant avec la ligne (S) aucun point commun en 
dehors du point E et jouissant en outre de la propriété suivante: 


846 


Si l’on désigne par / et { les plus courtes distances d’un point P 
ris sur la circonférence (Z) ou à l’intérieur de cette circonférence 
P ) ; 
la ligne (S) et à la tangente en E au cercle (3). on a: 
(41). l= 21. 
Le cercle (Æ) jouira évidemment de toutes les propriétés pré- 
cédentes pourvu que l’on ait: 
(42) DES 
en désignant par ©, une longueur dépendant uniquement de la po- 
sition du point ƣ sur la ligne (S). 
Je dis que la fonction (40) jouira des propriétés suivantes: 
19 La dérivée 
9 dG(À, 0, y, m?) 
op aN, 
tendra vers une limite déterminée lorsque y tendra vers zéro par 
valeurs positives. D’après le principe des notations adoptées, cette 
limite pourra être représentée par le symbole: 
d d@(A, Em) 


"2 IN, a, 


20 Les inégalités: 


(44) Day 


CES 


entraînent les inégalités suivantes: 


© dG(4,0,y,m°) d d@ (A, F, m?) N N, m? Q° My 


(45) |- u — 
Sn | ou ur a De a a ee 
9 d@(A,z,y, m n, — n, M? o? g 
(46) RE IEEE 7] ne  Mylon. 
| dN, I or? y 
= dG(A.x,y, m? n N, m? Q° 
(47) | pe a 2 71 <= ae M log ° 
| ae 4 y 
en désignant par D®” l’un quelconque des symboles opératoires 
22 22 22 
os et 3y*° par r la plus courte distance du point À au 
c C ey © 


cercle (Æ), par n, et n, des constantes numériques qu'il serait 
facile mais qu'il est inutile de calculer et en conservant à la lettre 
M la signification qu'elle a dans l'inégalité (27). 


547 


Pour établir les inégalités précédentes, posons: 


| dG (À, x, y. m?) 
CRE, ref (48) 


désignons par G (x, y. & n) la fonction de Green intérieure relative 
au cerele (2) et à l'équation de Laplace et représentons par — sin 4 
et cos 4, les cosinus directeurs de la normale intérieure au cerele 
(Z) en un point (x’, y’) situé sur la circonférence de ce cercle. Nous 
aurons. en supposant que le point x, y soit situé à l'intérieur du 
cerele (I), la relation suivante: 


2T 
: IgG OL 
Bey) 0 CA) EL Sin 0 I cos 0 I 
Sr | dx! dy | 
x (49) 
— m? DE ae, sn), de dm, 


où l'intégrale double devra être étendue à toute l'aire du cerele (2). 

Reportons-nous aux inégalités (27) et (41) d’une part et rappe- 
lons-nous d'autre part que nous avons désigné par 7 la plus courte 
distance du point A à la circonférence (Æ); nous aurons: 


; se l 

U (T'Y) 2 M 2 
7 (50) 
u(e&n)\=2M-— 


En s'appuyant sur les relations (49) et (50). on établira immé- 
diatement l’existence de la quantité (43). On établira aussi sans 
peine les inégalités (45) et (46) pourvu que. en discutant les inté- 
grales doubles que lon aura à considérer, intégrales dans lesquel- 
les la coordonnée x aura la valeur zéro et la coordonnée y une va- 
leur vérifiant les inégalités (44), on décompose chacune de ces in- 
tégrales en deux parties dont lune serait étendue au domaine dé- 
fini par l'inégalité: 


AC (51) 


et l’autre au domaine défini par les inégalités suivantes: 


HE ok Ve 
EL(n—yP = | 
> N y) — 4 à | (52) 


848 


Enfin, pour démontrer encore l'inégalité (47), on pourra procéder 
de la façon suivante. On commencera par établir, au moyen des 
relations (49) et (50) que l'inégalité (51) entraîne les inégalités 
suivantes : 

Lou (En) | M 
| | <16(1+ om), 
9,67 


(53) 
| 07 


} 
< 1614 0m)", 


Ensuite on decomposera l'intégrale double qui entre au second 
membre de l’equation (49) en deux autres étendues, l’une au do- 
maine (51) et l’autre au domaine (52). Soit 


/J (&n) P(x, y, 5 n) dé dn 


Q 
l'intégrale étendue au domaine (2) déterminé par linégalité (51). 
Les inégalités (50) et (53) permettront de calculer facilement 
une limite supérieure de la valeur absolue de la quantité: 


”(@) . 


Ayant cette limite supérieure, on achèvera sans peine la de- 
monstration de l'inégalité (47). 

En résumé, les propositions énoncées au début de ce paragraphe 
doivent être regardées comme démontrées. 

Faisons observer que les remarques faites à la fin du $ 17 per- 
mettent de prouver très aisément que l’on a: 

d dG(4,E,m2)) d dG(A, Em?) 
AN ANR AN Na 


Notons encore qu'en désignant par: 


ON, ON; 


la valeur commune des deux membres de l'inégalité précédente, 
on aura: 


1: G Y, m? l 
(54) d? G (4, E, m°) M 


HN 
en vertu de l'inégalité (27). 


N 


849 


Enfin faisons encore remarquer que, puisque la fonction: 


En ee 
dN, 


n'est jamais négative et puisque à cause de l’inégalité (27), elle tend 
vers zéro lorsque le point B tend vers un point Æ situé sur (S) et 
distinct du point A. on a: | 

9? G (A, E, m?) 


NEAR) Se = 
INN, = = 


$ 21. Posons comme plus haut: 


m? 
ME GE (56) 
en désignant par æ et y les coordonnées du point B, mais suppo- 
sons maintenant que les axes de coordonnées rectangulaires (x, y) 
soient placés d’une façon’ quelconque par rapport à la ligne (S). 
On conelura immédiatement de ce que lon a vu au paragraphe 
précédent, que les dérivées 


(97) 


tendent vers des limites déterminées lorsque le point (x. y) tend 
vers un point quelconque € de la ligne (S) pourvu que ce point 
ne coïncide ni avec le point A ni avec un sommet de ia ligne (5). 
On reconnaîtra aussi immédiatement que ces limites varient d’une 
façon continue lorsque le point C se déplace d’une façon continue 
sur (S) sans rencontrer le point A ou l’un des sommets de la ligne 
(S). On peut encore déduire des résultats du paragraphe précédent 
une autre conclusion, très utile dans diverses applications: à tout 
point © situé sur la ligne ($) et ne coïncidant avec aucun som- 
met, on peut faire correspondre deux longueurs L, et L, dépendant 
uniquement de la position du point C sur la ligne (S), et admettant 
la première une limite supérieure finie, et la seconde une limite 
inférieure non nulle. lorsque le point € varie sur la ligne (S) de 
facon que sa distance au sommet le plus voisin ne devienne pas 
inférieure à une longueur déterminée, aussi petite que l’on voudra, 
telles que les inégalités: 


S50 


TO<L, 
(58) 4 ER 
Mare 


où (” est un point situé sur la ligne (5), entraînent l'inégalité 
suivante: | | | 


k | 92 G (A, C'ym?) ,92G@(4,C.m?)| n,;,1-- m222 ‚00% 
(59) |— m a — 

ON, ON. ON, ON, (1—p) L;' 40? 
en conservant à la lettre M la signification qu’elle a dans l’inéga- 
lite (27) et en désignant: par L le maximum de distance de deux 
points situés sur la ligne ($S) et par p un nombre quelconque véri- 
fiant les inégalités suivantes: 


(60) Opel. 


Pour établir l'inégalité (49), jobserve que, si la longueur L, ne 
dépasse pas une limite dépendant uniquement de la position du point 
C sur la ligne (S). la premiere des inégalités (58) entraînera la 
conséquence suivante: le point (” sera situé sur le côté de la ligne 
(S) sur lequel se trouve le point (€. Supposons que la longueur Z, 
vérifie cette condition et. en nous plaçant dans l’hypothèse où la 
première des inégalités (58) est vérifiée. considérons sur les nor- 
males élevées en C et (” deux noints C; et C”,, ie point (” se trou- 
vant sur la normale élevée en Cet le point (“, sur la normale 
élevée en C7. Je suppose que les points C; et (”; soient pris de 
facon que chacun des segments CC, et 0 C", soit situé à l’intérieur 
du domaine (D) et que l’on ait: 


(61) OO 1050, = O0 


Designons par a et 8 les eosinus-directeurs de la direction CC, 
et par @’, ’ ceux de la direction 0’ (/,. Soient, en outre, x et y les 
coordonnées du point (,. x’ et y’ celles du point (”.. 

Si la longueur ZL, ne dépasse pas ane limite dépendant unique- 
ment de la position du point C sur la ligne (8) et si les inégalités 
(98) sont vérifiées l’une et l’autre, il sera aisé, en s'appuyant sur les 
inégalités du paragraphe précédent, de trouver des limites supé- 
rieures de chacune des expressions suivantes: 


où u est définie au moyen de l'équation (53). 
On pourra donc trouver, dans les conditions où l’on s’est placé 
une limite supérieure de l'expression: 
| du du | 
| aN. Ne. 
et l’on arrivera ainsi à établir sans peine la proposition qu'il s’agit 
de démontrer. 
$ 22. Interrompons pour un instant la théorie générale de la 
fonction de Green et considérons la fonction de Green intérieure 
G(4A, B, m?) relative à un cercle (C) de centre O et de rayon KR. 
Designons par x et y les coordonnées du point B et représentons par: 


9 G(A, B, m?) \ 
| ) 


A 


ex 
la valeur que prend la dérivée: 
9 G (A, B, m?) 


Ix 


lorsque le point B vient coïncider avec le centre O du cercle ©. 
On trouve facilement 


2G(4,B,m?)\ _w'(r)g'(R)—#(R)g(r) 9 
( PR des y’ (R) a. 


en conservant au symbole œ (r) la signification qu'il a dans la for- 
mule (4) de l’Introduction, en posant: 


où le second membre représente la fonction de Bessei ordinaire- 
ment désignée par le symbole J,, en désignant par r la longueur 
AB et en appelant 0 l'angle formé par la direction de B vers A 
avec l’axe des x. 


Bulletin III. 6 


852 


Cela posé, soit u (x, y) une fonction vérifiant l'équation 
Au— m'u—=0 
à l'intérieur du cercle (C). Si l’on représente par h (6) la valeur 
vers laquelle tend la fonction # lorsque le point (x, y) tend vers un 
point P de la circonférence, tel que l'angle du vecteur OP avec 
l'axe des x soit égal à 6, on aura, en vertu de la formule (62). la 
formule suivante: 


27 


Le rede (4) f, (8) cos dd. 
9x0 w’(R) 


0 


Or, en tenant compte des équations: 
1 sl Tate 
DAT) ne p'(r)— m, pr) =0 


u) Le D'(r) — my (r) = 0 


on trouve: 

Br y Le AT | ee m? 
y (R) pi)" CR) g(R) = (u (Rp MyBy (=, 
d'ailleurs: 

vo (Rh)>m’nR. 
On aura done: 
Ir 


9 | j | 
0) <_1 | | hé) cos 848 |. 
| Oxo | IR Eu 


0 
Désignons par Ah, et h, le minimum et le maximum de la fonc- 
tion (8) et remarquons que l’on a: 


2T DE | 
fre cos Ô dû — rh h (0) — ne cos 0 dû. 


Cette égalité et l'inégalité: 
2 
2 


| h,— ho 
| Or 


| 


donnent: 
27 | 
| fr (0) cos 0 dO | << TT (ha —h).- 


le 
0 


853 


Nous aurons done facilement: 


iso una | 
\9x/0— 2R : (62) 


C’est l'inégalité que nous voulions établir. 
$ 23. Revenons à la théorie générale et cherchons une limite 
supérieure des valeurs absolues des dérivées de premier ordre de 
la quantité: 
d G (À, B, m?) = 
RATE TT (64) 
aN, 
considérée comme fonction des coordonnées x et y du point B. A cet 
effet, soit B, une position particulière quelconque du point B dans 
le domaine (D). Désignons par /, la plus courte distance du point 
B, à la ligne (S) et, du point B, comme centre décrivons un cerele 
L 
? 
le cerele (C). On s’assurera de suite, en s'appuyant sur l'inégalité 
(27), que, dans ces conditions, la fonction (64), qui, comme on sait, 
ne devient jamais négative. aura pour limite supérieure: 


(C) de rayon égal à „. Supposons que le point B se déplace sur 


Cela étant, on conclura de l'inégalité (63) que les dérivées du 
premier ordre de la fonction (64) par rapport aux coordonnées du 
point, ne dépasseront pas en valeur absolue. lorsque B vient se 
confondre avec B,. la limite suivante: 


12 M 
AB,° 
Nous arrivons done au résultat suivant: si l'on désigne par x et 
y les coordonnées du point B et par M le nombre que cette lettre 


représente dans l'inégalité (27), on aura: 


| 9 dG(4,B, m?) | 9 dG(4, B, m°) 12 M 7 
| 2x EN, ? | y aN, | < AB: : (65) 
$ 24. Je me propose maintenant d'établir les inégalités suivan- 
tes, on a: 
| 2 G (A, B, m?) | 2 G (A, B, m?) pm ; (66) 
Ix 3 3 | 2 | dy GEL 2 | AB \ 


| 
6* 


854 


en désignant par æ et y les coordonnées du point B et par M, une 
constante numérique dépendant uniquement de la nature géométri- 
que de la ligne (S). 

Pour #—0, les inégalités précédentes ont été établies par M. 
Picard dans son mémoire fondamental sur la méthode des approxi- 
mations successives, mais M. Picard s’est placé dans des hypothèses 
beaucoup moins générales que celles que nous adoptons ici au sujet 
de la ligne (S). 

Designons par € le point de la ligne (S) le plus voisin du point 
B, ou un des points jouissant de cette propriété dans le cas où 
exceptionnellement il y en aurait plus d’un. Soit (Z) un cercle pas- 
sant par le point C mais extérieur au domaine (D). D’après les hy- 
pothèses adoptées au sujet de la ligne (S) on pourra, comme nous 
le ferons, attribuer au rayon de ce cercle une longueur finie À in- 
dépendante de la position du point C sur la ligne (8). Soit (4, B) 
la fonction de Green extérieure relative au cercle (Z) et à l’équa- 
tion de Laplace. On aura: 


G(AB,0 = Ç(4, B). 


Or: 
CAB Mn) GAZ, BP, 0) 
donc: 
(67) CAB me) CAB)" 


Soit Æ le centre du cercle (I). On prouvera aisément que l’on a: 


AE? 2 (Rp? 9 
neh 
an 1e 4n R?.AB? 


D'autre part on a évidemment: 
ABI 
A a, Ne 


en designant par L le maximum de distance de deux points si- 
tués sur (5). Par conséquent: 


G (4, B) = An 


7 (2 2 2 I a 


BE— R= BC, 
AË—R<AU< AB + BC 


On aura donc: 


Live (4B BC) Bt 
@ (4, Dj (ou EU - + 


Cette inégalité et l'inégalité (67) donnent: 


4 ING b) b 
G (A, B, m?) = y (one A) Ge (68) 
47 ki ne £ 
en posant: 
b—BC; r=AB 
pour abréger l’&eriture. 

Observons d’une part que b représente la plus courte distance 
du point B à la ligne (S) et d’autre part qu'il est permis d’inter- 
vertir les röles des points A et B dans le raisonnement qui nous 
a conduit à l'inégalité (68). Nous aurons: 


Y 2 


PIE SALE 
GABm)S ,, Br wea)e (69) 


en désignant par a la plus courte distance du point À à la ligne (5). 

Designons par ö une longueur inférieure à la plus courte dis- 
tance a du point À à la ligne (S). En partant de l'inégalité (68), 
on établira sans peine qu'il sera possible de faire correspondre à la 
longueur Ô une longueur 7, indépendante de la position du point B 
dans le domaine (D), telle que l’on ait: 


ET (70) 


Ô —0 
et telle en outre que l'inégalité: 
b = 0 (71) 
entraîne l'inégalité: 


rm 1 Ei Bd 
ea ce) ee 72 
G (A, B, m?) = ( ++) 7 (72) 


Considérons maintenant un point P situé à l’intérieur du do- 


856 


maine (D) et tel que la plus courte distance p de ce point à la 
ligne (S) vérifie l'inégalité: 


(73) p 


| | N 


| © 


Si du point P comme centre, on décrit un cercle ((’) de rayon 
p. l'inégalité (72) sera applicable pour toute position du point B 
à l’intérieur de ce cerele ou sur sa eireonference. 

Cette remarque faite, il suffit de se reporter à l'inégalité (63) 
pour reconnaître que les dérivées: 


0 G (À, B, m?) © G (À, B, m?) 
= et — 
ex d Y 


sont, lorsque le point B coïncide avec le point P, en valeur ab- 
solue, inférieures à 

1 ( 9 ju ) 7 
47 7 À à 


En s'appuyant sur ce résultat, ainsi que sur la formule (4) de 
l’Introduction, on arrive à la conclusion suivante, l'inégalité: 


(74) b = 


entraîne les inégalités suivantes: 


og (A.B,m°?)|  2g(A.B,m?) 


a | 1 


fl PAT 
re 


Or, il résulte d’une propriété connue de l’equation: 


© æ | IYy 


Au— m?u=0 


ceci: du moment que linegalite (74) entraîne linegalite (75), lin- 
égalité (75) devra être vérifiée pour toutes les positions du point 
B dans le domaine (D). D'autre part, on peut prendre Ö aussi petit 
que l’on voudra. Donc, eu égard à (70), on aura: 


AI 2 Il 2) | 2 
g(A,B,m?)| |9g(4,B,m?) Bl HA 
I% pa y = a 


En se reportant de nouveau à la formule (4) de l’Introduetion, 
on verra que l'inégalité: 


(76) AB< a 


891 


entraînera l'inégalité (66), pourvu que l'on ait: 


1 2 | 
M, > ne (77) 


Considérons maintenant une position B, du point B dans le do- 
maine (1) telle que l’on ait: 


Vo = AB, >> Ad 
Designons par b, la plus courte distance du point B, à la ligne 
(S). Soit d’abord: 
UNE P 


Décrivons du point B, comme centre un cercle (C0) de rayon 
a 
le point A lui sera exterieur. 

Il résulte d’ailleurs de l'inégalité (69) que, le point B se déplaçant 
sur la circonférence du cercle (C), la fonction positive @ (A, B, m?) 


Ce cercle sera tout entier situé A l’intérieur du domaine (D) et 


restera inférieure à: 


5 we ) a 
TEN 70 
Moyennant l'inégalité (63), on en conclura que, lorsque B vient 
en B,. les dérivées: 


À, NAME AE: 1? 
9 G (A, B. m? je 9 G (A, B, m?) (78) 


A 
ex ey 


sont, en valeur absolue, inférieures à la quantité: 
Sl LN2s1 
De Joe 
IT R To 
En d’autres termes: les inégalités: 


| a0, 


(79) 
|’>a 


entraineront l’inégalité (66) à condition de prendre: 


mi ne) (80) 


898 


Conservons les notations employées tout à l’heure, continuons à 
admettre que: 


To >> (4 2 
mais supposons maintenant que l’on ait: 


ee 


Du point B, comme centre, deerivons un cercle (C) de rayon 
égal à 4 bu. Ce cercle sera évidemment tout entier situé à l’inté- 
rieur du domaine (D) et le point A lui sera extérieur. Il résulte 
d’ailleurs de l'inégalité (68) que, pour aucune position du point B 
sur la circonférence du cercle (C), la fonction @ (A, B, m?) ne 
pourra dépasser la limite: 

3 LAB 
Sen) 2- 
TT Mr, 

On en conclura, en sappuyant sur l'inégalité (63), que les in- 
égalités: 
| na 


(81) 
| ba 


entraîneront les inégalités (66) pourvu que l’on prenne: 
CN PE 
82 M — 2 . 
(82) 1>(2+7) 
Il est aisé de voir qu'en prenant: 
3 L \2 
S: ML 
(83) M; — (2+%) ’ 


on assurera les inégalités (66) dans tous les cas. En effet la valeur 
(83) satisfait à la fois aux conditions (77), (80) et (82). 

Par conséquent, M, ayant cette valeur, les inégalités (66) au- 
ront lieu dans tous les cas. 

$ 25. Designons par / la plus courte distance à la ligne (S) 
d’un point A situé à l’intérieur du domaine (D) et par di l'élément 
d’aire relatif à un point B situé aussi dans le domaine (D), on aura: 


Du, 


(84) fieusmlaclerts+ = 
u jo ch 


859 


en désignant par L le maximum de distance de deux points situés 
sur la ligne (S) et par À une longueur telle que, par chaque point 
de la ligne (5), on puisse faire passer un cercle de rayon À exté- 
rieur au domaine (D). 

La démonstration est immédiate. Soit A’ le point de (S) le plus 
voisin du point A (ou l’un des points jouissant de cette propriété 
si exceptionnellement il y en avait plus d’un). Faisons passer par 
le point A’ un cercle (C) de rayon R extérieur au domaine (D) et 
désignons par @ (A, B) la fonction de Green extérieure relative à 
ce cercle et à l'équation de Laplace. On aura: 


GAB mi) CAE): 


Cette remarque faite, il suffit de se reporter à l'inégalité (1) du 
chapitre I pour s'assurer que l'inégalité (84) a lieu. 


IV. Quelques applications des théorèmes précédents. 
$ 26. Considérons une fonction définie sur la ligne (5) et soit 
h (4) la valeur de cette fonction en un point A de cette ligne. Dé- 
signons par ds, l’élément d’are de la ligne (S) relatif au point A 
et bornons-nous à admettre que lintegrale: 


h(A) | ds, (1) 
(8) 


ait un sens. Si l’on pose alors: 


Cu ee (2) 


IN, 
en designant comme ren par @ (A, B, m?) la fonction de 
Green intérieure relative au domaine (D) et à l’&quation: 
AG—m?G—=0, 
le second membre de l'équation (2) aura un sens et la fonction w 
des coordonnées x et y du point B sera parfaitement déterminée à 
l'intérieur du domaine (D). 

En s'appuyant sur les propositions du $ 17, on établira en toute 
rigueur que la fonction w vérifie, à l’intérieur du domaine (D), lé- 
quation aux dérivées partielles: 

Au—mu—=0. 


Supposons que la fonction A (A) soit continue en un point P 


860 


situé sur la ligne (S). Je dis que, même si le point P est un som- 
met, la fonction «u a h (P) pour limite lorsque le point B tend vers 
le point P de manière à rester à l'intérieur du domaine (D), mais 
d’ailleurs suivant une loi quelconque. 

Supposons d’abord que l’on ait: 


(3) h (P)— 0 


et soit # un nombre positif donné mais aussi petit que l’on voudra. 
Je puis faire correspondre au nombre # un nombre positif 0, tel 
que l'inégalité: 


(4) PA 


entraîne l'inégalité: 


IA 


Ô 


|R(A)| < un. 

Le nombre à étant déterminé, on peut, cela résulte de l’inéga- 
lité (27) du chapitre précédent, lui faire correspondre un nombre 
positif ep tel que les inégalités: 
(5) PB < 
(6) PAZ 


entraînent l'inégalité: 


dG (A. B, m?) 5 
aN, A 5 


Donc, si l’on désigne par (S’) l’ensemble des positions du point 
A sur ($) vérifiant la condition (4) et par (5”) le reste de la ligne 
(S), l'inégalité (5) entraînera l'inégalité suivante: 


7 :dG (A, B, m? | 
(6) u(B) <u Pl ds, + uf h(A) ds,. 
dM, 
(5) CS) 
Observons maintenant ceci: on sait qu'il existe une fonction 
v (B) des coordonnées du point variable B définie à l’intérieur du 


domaine (D) vérifiant, dans ce domaine, l'équation: 

À ù— m'v —0 
et tendant uniformément vers l'unité lorsque la plus courte distance 
du point B à la ligne ($) tend vers zéro). 


1) Nous introduisons la fonction pour simplifier la démonstration, mais il 
eût été facile, en s'appuyant sur le $ 19, d'éviter l'introduction de cette fonction. 


861 


Il est même aisé de voir que, si l’on désigne par b la plus courte 
distance du point B à la ligne (S), on aura: 


v(bB)— <C.b (8) 


en désignant par C une quantité indépendante de la position : du 
point B dans le domaine (D). 

Pour établir ce point, envisageons le point B’ de (S) le plus 
voisin du point B et faisons passer par ce point un cerele (N) ex- 
térieur au domaine (/)). Supposons, comme nos hypothèses nous y 
autorisent, que le rayon À du cerele (3) ait une valeur indépen- 
dante de la position du point 5’ sur (S). Designons par r la dis- 
tance du point B au centre du cercle (9). On aura manifestement: 


en désignant ici par p (r) la même fonction que dans la formule 
(4) de l’Introduction. Or: 


p(r) | 3} b 
Aa is en 5: 
p (Hi) | 2xp(R) R 


done l'inégalité (8) aura certainement lieu si l’on pose: 


CR 
cer nn | 
Sachant que l'inégalité (8) a lieu, on trouve de suite: 
(A, 
Tor pe Bun) gd (9) 


On a donc: 


Je en EN 


(S) 


Dès lors linégalité (7) donne: 
u (B) | <a 1 on h (À) | ds, | ; (10) 
CS) 


Il est donc prouvé qu'il est possible de faire correspondre au 


nombre zw, si petit qu'il soit, un nombre @ tel que l'inégalité (5) 


862 


entraîne l'inégalité (10). Donc dans le cas particulier où la relation 
(3) a lieu, notre proposition est démontrée. Le cas général se ra- 
mène au cas particulier qui vient d'être considéré en remarquant 
que les équations (2) et (9) donnent: 


u —= 1 h (4) — k (P) RTC ds, + h(P) v. 


| di D 


$ 27. Considérons encore un point déterminé P situé sur la ligne 
(S), mais supposons maintenant que le point P ne coïncide avec 
aucun sommet de cette ligne. Prenons, sur le ,côté“ de la ligne 
(S) portant le point P, ce point lui-même pour origine des ares et 
supposons que la fonction (4) considérée comme fonction de l’are 


SK 
S — PA jouisse, lorsque la valeur absolue de la variable s ne dé- 
passe pas une certaine limite, de la propriété suivante: 


(11) h(A)—(a+b9)|—C|s| * 


en désignant par a et b des constantes quelconques, par C une con- 
stante positive et par p un nombre different de zero et positif. 

Je dis que, dans ces conditions, la fonction u définie par la for- 
mule (2), jouira de la propriété suivante: la quantité 


existe. Prenons le point P pour origine des coordonnées, dirigeons 
l'axe des y suivant la normale à la ligne (S) vers l’intérieur du 
domaine (D) et supposons que le sens des axes positifs ait été choisi 
de façon que l’on ait: 


LR 
= 
Posons: 
a, Der ie 
= 5 NC Ines (ET — pe") 
(12) WU —=U—W. 


Désignons par % (A) la valeur de la fonction # en un point À 
situé sur la ligne ($) et posons: 


h, (AJ)=h(A)— k(A). 


863 


Nous aurons: 


u, (B) = ER Aa a PRE 


(5) 
et la fonction Ah, satisfera, pour des valeurs assez petites en valeur 
absolue de l’abscissse x du point À, à l’inégalité suivante: 

h . (A) << C, TL | LFP . 


Considérons la quantité: 


Ce je (13) 


En s'appuyant sur l’une des inégalités (65) du chapitre précé- 
dent, on établira aisément que l’expression (13) tend vers une li- 
mite déterminée, lorsque y tend vers zéro par valeurs positives. En 
d’autres termes, la quantité: 


du, 
dN; 
existe. Done, à cause de la relation (12), il en est de même de la 
quantite: 
du 
—— . (14 
AN, sc 


C'est ce que nous voulions établir. 

La méthode qui vient d’être indiquée pour établir l’existence de 
la quantité (14) dans les hypothèses où nous nous sommes placés, 
permet d'établir la proposition que voici: soient E et F deux points 
situés sur un même côté de la ligne (S) et tels qu'aucun d'eux ne 
soit un sommet; supposons que la fonction k (A) considérée comme 


fonction de l’are S— EA admette, pour toute position du point A 
sur l'arc EF une dérivée déterminée h’ (s) telle que l’on ait: 


h'(s)—h(s)|<C|s—s 


pr 


en désignant par C une constante et par p un nombre différent de 


zéro et positif. La dérivée existerait en tout point À de l’are 


du 
dN, 
EF, distinet des points E et F et serait une fonction continue de 
l'arc S. 


Après ce que nous avons vu, il y a un instant, la démonstra- 


564 


3 ; HU à EB 3 i 
tion de l’existenee de la quantité -— est immédiate. Pour établir 


dN; 
la continuité de cette quantité, il suffira, ce qui est aisé, de prou- 
ver ceci: menons par A la normale à la ligne (5), en ayant soin 
de la diriger vers l’intérieur du domaine (D). Soient @ et ß ses 
cosinus directeurs et Q un point situé sur la normale considérée, 
à l’intérieur du domaine (D) et assez près du point A pour que le 
segment AQ n'ait, en dehors du point A, aucun point commun avec 
la ligne (S). 
La quantité: 


où æ et y représentent les coordonnées du point Q, tend uniforme- 


ment vers sa limite lorsque le segment AQ tend vers zéro, 


du 
IN)? 
le point A pouvant en même temps varier sur l'arc ET. mais de 
façon que ses distances aux points Æ et F ne deviennent jamais 
inférieures à une limite fixe non nulle, que lon peut d’ailleurs se 
fixer aussi petite que l’on voudra. 

Les quelques applications qui précèdent, nous paraissent être 
bien propres à mettre en évidence l'intérêt des inégalités établies 
au chapitre précédent. 


Table des matières. 


page 

TA Thtrodeehian. NUE, MONO SORTE I FE 

II. Théorèmes sur la fonction de Green dans des cas très particuliers . 817 
III. Théorème sur la fonction de Green dans le cas général . . . . . 833 
IV. Quelques applications des théorèmes précédents . . . . . . . . 859 


52. Note du redacteur. M. Weyberg nous prie du faire savoir qu'il signes ses tra- 
vaux: Z. Weyberg et non S. Weyberg. 


Nakladem Akademii Umiejetnosci. 
Pod redakcya 
Sekretarza Wydzialu matem.-przyrod. Jözefa Rostafinskiego. 


Kraköw. 1906. — Drukarnia Uniwersytetu Jagiellonskiego, pod zarzadem J. Kilipowskiego. 


21 Grudnia 1906. 


Errata du mémoire de M. S. Zaremba: 
»Sur la fonction de Green et quelques-unes de ses applications“. 


Page 804 lignes 5 et 21 en descendant: au lieu de formées“ lire 
fermées“. 

Page 804 ligne 22 en descendant: au lieu de „formee“ lire , fermée“. 

Page 814 ligne 18 en descendant: au lieu de „termer“ lire , donner“. 

Page 815 ligne 5 en remontant: séparer les mots „suivante“ et 
par deux points. 

Page 816 ligne 1: au lieu de „varielles“ lire , variables“. 

Page 817 lignes 14 et 15 em descendant: au lieu de „supposons“ 
lire ,supposerons“. 

Page 817 ligne 9 en remontant: au lieu de „coupent“ lire ,coupant“. 

Page 818 second membre de l’équation (1): remplacer le symbole: 
(a R) par l'expression: (a— le). 

Page 820 lignes 11 et 10 en remontant: au lieu de ,continue, 
posons“ lire ,continue. Posons“. 


Page 823 ligne 11 en remontant: au lieu de Tas 
Ya Va 
Page 825 ligne 11 en descendant: intercaler entre „h* et „peut“ 
l'expression „sur le cercle (C,)“. 
Page 826 ligne 8 en descendant: au lieu de (35) lire (34). 
Page 826 ligne 10 en descendant: au lieu de B lire B.. 
Page 826 ligne 13 en descendant: au lieu de (C,) lire (C2). 
Page 828 ligne 12 en descendant: au lieu de ,lintérieur“ lire 


„kexterieur”. 

Page 828 ligne 16 en remontant: supprimer les mots „les coor- 
données“. 

Page 830 ligne 4: remplacer l’expression: „cos @ + sin &« — 0* par 
l'expression: „cos @ — sin @ — 1“. 

Page 830 ligne 135 en remontant: au lieu de „(b? — Æ?)“ lire 
„(db — R)®*. 


a 


A 
N? Ole: u 

Page 831 ligne 4 en remontant: au lieu de „„_“ lire „__—*. 
92 IX 


Page 


Page 
Page 


Page 
Page 
Page 


Page 


831 ligne 2 en remontant: au lieu de „fonetions“ lire „nom- 
bres réels“. 

831 ligne 1 en remontant: au lieu de „A?—+ u? — 1“ lire 
nd + ur 1". 

833 ligne 14 en descendant: au lieu de , Théorème“ lire 
„Iheoremes*“. 

834 ligne 14 en remontant: au lieu de „g (A, B, m)?“ lire 
JA CB; m) 


834 ligne 10 en remontant: rétablir le facteur: — 2x. 
836 ligne 4 en descendant: au lieu de „position“ lire „positive“. 


837 ligne 1: au lieu de Zdire T. 
842 ligne 4 en remontant: au lieu de s (4, B) lire s(A. B.m?). 
843 ligne 2 en descendant: au lieu de S(4, B) lire s (A, B,m?). 


847 ligne 15 en descendant: au lieu de 2 2 lire DM 
y 


849 ligne 5 en remontant: remplacer toute cette ligne par les 
mots: ,des limites“. 

849 ligne 4 en remontant: au lieu de ,inférieure non nulle“ 
lire „inferieures non nulles“. 

852 ligne 10 en descendant: au lieu de „m; @ (r)* lire 
ne pur) 

854 ligne 14 en descendant: au lieu de „longueur finie“ lire 
„longueur fixe“. 

854 ligne 4 en remontant: au lieu de AE lire BE. 

861 inégalité (8): remplacer le premier membre par l’expres- 
sion: |©(B) — 1 |. 

862 ligne 11 en descendant: au lieu de S— 5A lire s— PA. 
863 ligne 9 en remontant: au lieu de Æ (A) lire A (A). 


863 ligne 8 en remontant: au lieu de S— A lire.s= HA: 
864 ligne 9 en remontant: au lieu de „Theoreme* lire „Theo- 
rèmes“. 


PUBLICATIONS DE L'ACADEMIE 
1873 — 1902 


Librairie de la Société anonyme polonaise 


(MpôiKka wydawnioza polska) 
a Cracovie. 


Philologie. — Sciences morales et politiques. 


»Pamietnik Wydz. filolog. i hist. filozof.e /Classe de philologte, Classe d'histoire 
et de philosophie. Mémoires), in 4-to, vol. H—VIIT (38 planches, vol,I épuisé). — 118 k. 


»Rozprawy i sprawozdania z posiedzen Wydz. filolog.e /Classe de philologie. 
Seances et travaux), in 8-vo, volumes I1— XXXII (vol. I épuisé). — 258 k. 


»Rozprawy i sprawozdania z posiedzen Wydz. hist. filozof.« /Classe d’histoire 
et de philosophie. Séances et travaux), in 8-vo, vol. OI — XII, XV— XLIT, (vol. I. II. 
XIV épuisés, 61 pl.) — 276 k. 

»Sprawozdania komisyi do badania historyi sztuki w Polsce.« /Comptes ren- 
dus de la Commission de l'histoire de Part en Fologne!, in 4-to, vol. I—VI (115 plan- 
ches, 1040 gravures dans le texte) — 77 k. 

»Sprawozdania komisyi jezykowej.e /Comptes rendus de la Commission de 
linguistique), in 8-vo, $ volumes. — 27 k. 

»Archiwum do dziejöw literatury i o$wiaty w Polsce.«e Documents pour 
servir à l'histoire de la littérature en Pologne), in 8-vo, 10 vol: — 57 k. 


Corpus antiquissimorum poetarum Poloniae latinorum usque ad 
Joannem Cochanovium, in 8-vo, 4 volumes. 
Vol. H, Pauli Crosnensis atque Joannis Visliciensis carmina, ed. B. Kruczkiewicz. 4 k. 


Vol. Hl. Adreae Cricii carmina ed. C. Morawski. 6 k. Vol. IV. Nicolai Hussoviani, Carmina, 
ed. J. Pelczar. 3 c. — Petri Roysii carmina ed. B. Kruczkiewicz, 12 k. 


»Biblioteka pisarzôw polskich.« /Bébliothèque des auteurs polonais du XVI e. 
XVZ1 siècle), in 8-vo, 41 livr. 5ı k. 80 h. 


Monumenta medii aevi historica res gestas Poloniae illustrantia, 
in 8-vo imp., 15 volumes. — 162 k. 


Vol. I, VIII, Cod. dipl. eccl. cathedr. Cracov. ed. Piekosiñski. 20 k. — Vol. I, XII 
et XIV. Cod. epistol. saec. XV ed A. Sokolnwski et J. Szujski; A. Lewicki. 32 k. — Vol. 
II, IX, X, Cod: dipl. Minoris Poloniae, ed, Piekosiñski. 30 k. — Vol. IV, Libri antiquissimi 
civitatis Cracov. ed, Piekosinski et Szujski. 10 k. — Vol. V, VII, Cod. diplom. civitatis Cracov. 
ed. Piekosiñski. 20 k. — Vol. VI, Cod. diplom. Vitoldi ed. Prochaska. 20 k. — Vol. XI, Index 
actorum saec, XV ad res publ. Poloniae sprc:. ed. Lewicki. 10 k. — Vol. XIII, Acta capitulo- 
rum (1408— 1830) ed. B. Ulanowski. ro k./— “Vol. XV, Rationes curiae Vladislai Jagellonis et 
Hedvigis, ed. Piekosiñski. ro k, 


Scriptores rerum Polonicarum, iin 8-vo, 11 (I—IV, VI—VII, X, XI. 
XV, XVI, XVII) volumes. — 162 k. 


Vol. 1, Diaria Comitiorum Poloniae 1548, 1553, 1570. ed. Szujski. 6 k. — Vol. il, Chro- 
nicorum Barnardi Vapovii pars posterior ed. Szujski. 6 k. — Vol: III. Stephani Medeksza com- 
mentarii 1654 — 1668 ed. Seredyñski: 6 k. — Vol. VII, X, XIV, XVII Annales Domus profes- 
sae S. J. Cracoviensis ed. Chotkowski. 14 k. — Vol. XI, Diaria Comitiorum R. Polon. 1587 ed. 
A. Sokolowski. 4 k. — Vol. XV. Analecta Romana, ed. J. Korzeniowski. 14 k. — Vol. XVI. 
Stanislai Temberski Annales 1647—1:1656, ed. V. Czermak. 6 k. 


Collectanea ex archivo Collegii historici, in 8-vo, 8° vol. — 48 k. 

Acta historica res gestas Poloniae illustrantia, in 8-vo imp., 15 vo- 
umes, — 150 k. | 

Vol. I, Andr. Zebrzydowski, episcopi Vladisl. et Cracov. epistolae ed. Wislocki 1546— 

1553. 10, k. — Vol, II, (pars r. et-2.) Acta Joannis Sobieski 1629— 1674, ed. Kluczycki. 20 k. — 


Pan u 


| \ 


| ; 
Vol. IL, V, VII, Acta Régis Joannis II (ex archivo Ministerii rerum exterarum Gallici) 1674— 
r683 ed. Waliszewski. 30 k. — Vol. IV, IX, (pars 1. et 2.) Card. Stanislai Hosii epistolae 
1525—1558 ed. Zakrzewski et Hipler. 30 k. — Vol. VI, Acta Regis loannis III ad res expedi- 
tionis Vindobonensis a. 1683 illustrandas ed. Kluczycki. 10 k. — Vol. VIII (pars 1. et 2.), XII 
(pars x. et 2.), Leges, privilegia et statuta civitatis Cracoviensis 1507 —1795 ed. Piekosifiski. 40 k. 


Vol. X, Lauda conventuum particularium terrae Dobrinensis ed. Kluczycki. 10 c. — Vol. XI, 
Acta Stephani Regis 1576—1586 ed. Polkowski. 6 k. 
Monumenta Poloniae historica, in 8-vo imp., vol. III— VI. — 102 k. 


Acta rectoralia almae universitatis Studii Cracoviensis inde ab anno 
MCCCCLXIX, ed. W. Wislocki. T. I, in 8-vo. — I5 k. 

»Starodawne prawa polskiego pomniki.e / Anciens monuments du droit polonais 
in 4-to, vol. I—X. — 72 k. 


Vol. U, Libri iudic. terrae Cracov. saec. XV, ed. Helcel. 12k. — Vol. III, Correc- 
tura statutorum et consuetudinum regni Poloniae a. 1532, ed. Bobrzyñski. 6 k. — Vol. IV, Sta- 
tuta synodalia saec. XIV et XV, ed. Heyzmann. 6 k. — Vol. V, Monumenta literar. rerum pu- 


blicarum saec. XV, ed. Bobrzyñski. 6 k. — Vol. VI, Decreta in iudiciis regalibus a. 1507 —ı531 
ed. Bobrzyfiski. 6 k. — Vol. VII, Acta expedition. bellic. ed. Bobrzyfiski, Inscriptiones cleno- : 


diales ed. Ulanowski. 12 k. — Vol. VIII, Antiquissimi libri iudiciales terrae Cracov. 1374— 
1400 ed. Ulanowski. 16 k. — Vol. IX, Acta iudicii feodalis superioris in castro Golesz 1405— 
1546. Acta iudicii criminalis Muszynensis 1647— 1765. 6 k. — Vol. X, p. r. Libri formularum 


saec. XV ed. Ulanowski. 2 k. 
Volumina Legum. T. IX. 8-vo, 1889. — 8 k 


Sciences mathématiques et naturelles. - 


»Pamigtnik.« /Memoires/, in 4-to, 17 volumes (II—XVII, 178 planches, vl. 1 
épuisé). — 170 k. 

»Rozprawy i sprawozdania z posiedzen.« /Séances et travaux), in 8-vo, 41 vol. 
(319 planches). — 376 k. 

»Sprawozdania komisyi fizyograficznej.e /Comptes rendus de la Commission de 
physiographie), in 8-vo, 35 volumes (III. VI— XXXII, 67 planches, vol. [. II. IV. V. 
épuisés). — 274 k. 50 h. 

» Atlas geologiczny Galicyi.e /Alas géologique de la Galicie), in fol., 12 livrai- 
sons (64 planches) (à suivre). — 114 k. 80 h. 


»Zbiör wiadomosci do antropologii krajowej.e / Comptes rendus de la Commission 
d'anthropologie), in 8-vo, 18 vol. II—XVIIL (100 pl., vol. I épuisé). — 125 k. 


»Materyaly antropologiczno-archeologiczne i etnograficzne.< (Matériaux anthro- 
pologiques, archéologiques et ethnographiques), in 8-vo, vol. I—V, (44 planches, 10 cartes 
et 106 gravures). — 32 k. . 


Swigtek J-, >Lud nadrabski, od Gdowa po Bochnig.« /Les populations riveraines 
de la Raba en Galicie), in 8-vo, 1894. — 8 k. Görski K., »Historya piechoty polskiej« 
(Histoire de l'infanterie polonaise), in 8-vo. 1893. — 5 k. 20 h. »Historya jazdy pol- 
skieje (Zistoire de la cavalerie polonaise), in 8-vo, 1894. — 7 k. Balzer O., »Genea- 
logia Piastéw.e (Généalogie des Piasts), in 4-to, 1806. -- 20 k. Finkel L., >Biblio- 
grafia historyi polskiej.e (Bzblographie de l'histoire de Pologne) in 8-vo, vol. I et I 
p. 1—2, 1801—06. — 15 k. 60 h. Dickstein S., »Hoëne Wroäski, jego iycie i dzie- 
la.c (Æoëne Wronski. sa vie et ses oeuvres), lex. 8-vo, 1800. — 8 k. Federowski M., 
»Lud bialoruski.e (Z’Zihnographie de la Russie Blanche), in 8-vo, vol. I—II. 1897. 
13. k. 5 ze 


»Rocznik Akademii.e (Annuaire de l Académie), in 16-0, 1874— 1898 25 vol. 
1873 épuisé) — 33 k. 60 h. 2 


»Pamietnik 15-letniej dzialalnosci Akademii.c /Memoıre sur les travaux de l Aca- 
aemie 1877—1888), 8-vo, 1889. — 4 k. 


Ben a Nan 
DOM 0 DÉCEMBRE 1906. 


BULLETIN INT ERNATIONAL 


DE L’ACADEMIE DES SCIENCES 


DE \CRACOVIE. 


, CLASSE DES SCIENCES MATHÉMATIQUES ET NATURELLES. 


\ 


ANZEIGER 
AKADEMIE DER WISSENSCHAFTEN 


IN KRAKAU. 


MATHEMATISCH - NATURWISSENSCHAFTLICHE CLASSE. 


* CRACOVIE 
IMPRIMERIE DE L'UNIVERSITE 
1907. 


L'ACADÉMIE DES SCIENCES DE CRACOVIE A ETE FONDEE EN 1873 BAR ; 
S. M. L'EMPEREUR FRANÇOIS JOSEPH L 


PROTECTEUR DE-L'ACADÉMIE : 
S. À. I. L'ARCHIDUC FRANÇOIS FERDINAND D’AUTRICHE-ESTE. 


 Vice-PRoTECTEUR : S. E. M. JuLıen DE DuNaJEwski. 


Préssbenr: S. E. M. LE cOMTE _STANISLAS TARNowsKIı. 


SECRÉTAIRE GÉNÉRAL: M. BoLESLAS ULANOwSEI. 


EXTRAIT DES STATUTS DE L’ACADEMIE: | 

($ 2). L'Académie est placée sous l’auguste patronage de Sa Majesté Impériale 
Royale Apostolique. Le, protecteur et le Vice-Protecteur sont nommés par S. M. 
l’Empereur. 
($ 4) L'Académie est divisée en trois classes: 

a) classe de philologie, k 

b) classe d'histoire et de philosophie, 

c) classe des Sciences mathématiques et naturelles. 
($ 12). La langue officielle de l’Académie est la langue polonaise. = 


= 2 


Depuis 1885, l'Académie publie, en deux séries, le „Bulletin international“ 
qui paraît tous les mois, sauf en août et septembre. La première série est consacrée 
aux travaux des Classes de Philologie, d'Histoire et de Philosophie. La seconde est 
consacrée aux travaux de la Classe des sciences mathématiques et\naturelles. Chaque 
série contient les procès verbaux des séances ainsi que les résumés, rédigés en fran: 
gais, en anglais, en allemand ou en latin, des travaux présentés à l’Académie. 


Le prix de l'abonnement est de 6 k. = 8 fr. 
Les livraisons se vendent séparément à 80 h. — 90 centimes. 


Publié par, l'Académie 
sous la direction de M. Joseph Rostafinski, 
Secrétaire de la Classe des Sciences mathématiques et naturelles. | 


Nakladem Akademii Umiejetnoéci. 


Kraköw, 1907. — Drukarnia Uniwersytetu Jagielloñskiego pod zarzadem J. Filipowskiego. 


BULLETIN INTERNATIONAL 
DE L'ACADÉMIE DES SCIENCES DE CRACOVIE. 


CLASSE DES SCIENCES MATHÉMATIQUES ET NATURELLES. 


No 10. | Décembre oe 


Sommaire: 53. M. K. ZORAWSKI. Sur les invariants differentiels de surface 
par rapport au groupe lineaire et sur les surfaces de translation. 
5#. M. M. RACIBORSKI. Sur les Hypocreaceae et Scolecosporae de Java. 
55. M. B. NIKLEWSKI. Contribution à la connaissance des microorganismes 
oxydants l’hydrogène. 
56. Comptes rendus de la Commission physiographique, vol. 39. 


Séance du lundi 3 Décembre 1906. 
Pr&SIDENCE DE M. K. OLSZEWSKI. 


53. M. K. ZORAWSKI m. ce. O niezmiennikach rözniczkowych powierzchni 
ze wzgledu na grupe liniowa i o powierzchniach translacyjnych. 
(Über die Differentialinvarianten der Fläche in bezug auf die 
lineare Gruppe und über Translationsflächen). (Sur les invariants 
differentiels de surface par rapport au groupe linéaire et sur les surfaces 
de translation). 


Viele Betrachtungen, die in der allgemeinen Flächentheorie und 
besonders unter Zugrundelegung der Parameterdarstellung der Flä- 
che angestellt werden, können als Ausführungen charakterisiert 
werden, die verschiedenartige Differentialinvarianten der Gruppe 
der euklidischen Bewegungen des Raumes betreffen. Es liegt der 
Gedanke nahe, auch für andere Gruppen des Raumes die Differen- 
tialinvarianten-Kategorien zu untersuchen, welche durch die Para- 
meterdarstellung der Fläche geboten werden. Insbesondere ist es 
von Interesse, derartige Betrachtungen für projektive Gruppen an- 
zustellen, und wir beschäftigen uns in der gegenwärtigen Abhand- 
lung mit Differentialinvarianten in bezug auf die lineare Gruppe 
mit der Absicht, ferner auch einige andere Teile dieser Gegen- 
stände zu behandeln. Es mag bemerkt werden, daß Tresse Diffe- 
rentialinvarianten der Fläche in bezug auf projektive Gruppen unter 
Zugrundelegung einer Relation zwischen kartesichen Koordinaten 


Bulletin III. 1 


866 


untersuchte). Es ist klar, daß die Beziehung unserer Betrach- 
tungen zu den Tresse’schen eine derartige ist. wie etwa der allge- 
meinen Flächentheorie in Parameterdarstellung zur Behandlung der- 
selben in kartesischen Koordinaten. Den Schluß der gegenwärtigen 
Abhandlung bildet eine Anwendung der erhaltenen Differentialin- 
varianten auf Translationsflächen. Wir haben nämlich in einem 
früheren Aufsatze?) das Problem der Bestimmung von Scharen 
kongruenter und gleichgestellter Flächenkurven mit Benutzung der 
Parameterdarstellung der Fläche behandelt und nun bieten wir 
diese Untersuchung in einer Form dar, wo die genannten Diffe- 
rentialinvarianten zur Geltung kommen. 

1. Es seien x, y, z die rechtwinkeligen Kartesischen Koordina- 
ten des Punktes im Raume und man betrachte die spezielle lineare 
Gruppe des Raumes, d. h. die Gruppe, deren infinitesimale Trans- 
formationen die folgenden sind: 


MR 36 EN en RER 
a) Or >17 > >, a "der 
an oo mo Vs Jan 
2 m8 —, x. 
dy ? Ye’. 92’ dr, Ian y 


Es seien ferner die Gleichungen der Fläche: 
DTA DV VU, D) 2 zuge 


und man nenne Differentialinvarianten des Parametersystems u, v 
diejenigen Differentialinvarianten einer Gruppe des Raumes x, y, 2, 
welehe entstehen, sobald man die Parameter #, » unverändert läßt. 
Wenn man die Bezeichnung: 


las p 
Ya CT ET 


benutzt, so wird man die Differentialgleichungen, denen die Diffe- 
rentialinvarianten des Parametersystems u, v in bezug auf die spe- 
zielle lineare Gruppe genügen, folgendermaßen darstellen können: 


1) Acta mathematica, Band XVIII, S. 69 u. ff. 
2?) Leipziger Berichte, Band LVII, S. 233 — 245. 


AN Sk 
o o Oo o 
n n—i n n—i 
v/ LA Of yv yr a L 
ARE > ie 0 ) PS Te nn, — 0. 
ze o Vix 0 o “ Jin 


Durch Integration dieses Systems von Differentialgleichungen wird 
man alle Differentialinvarianten bis zur #-ten Ordnung inklusive 
finden können, wobei zu bemerken ist, daß die bei den Buchsta- 
ben & stehenden Akzente bezeichnen sollen, daß für ö und % nicht 
gleichzeitig der Wert Null angenommen werden kann. 

Es ist leicht zu ersehen, daß das System (2) keine Diffe- 
rentialinvarianten erster Ordnung liefert. Ferner sieht man auch 
ohne Schwierigkeit, daß für jede andere Ordnung # alle Gleichun- 
gen dieses Systems voneinander unabhängig sind. Da nun diese 
Gleichungen ein vollständiges System bilden, so kommt man leicht 
zu dem Schluß, daß die Anzahl der betrachteten Differentialinva- 
riaten 2ter Ordnung gleich 7, die dritter Ordnung gleich 12 und 
überhaupt die der »-ten Ordnung gleich 3 (n--1) ist. Wir bemer- 
ken dabei, daß wir unter der Anzahl der Differentialinvarianten 
n-ter Ordnung die Zahl derjenigen Lösungen des Systems (2) ver- 
steben. die voneinander und von allen Differentialinvarianten aller 
niedrigeren Ordnungen unabhängig sind und mit ihnen zusammen 
die Gesamtheit der Lösungen des Systems (2) ausmachen. 

Wir werden die Differentialinvarianten des Koordinatensystems 
u, © in einer Form angeben, die unmittelbar auf alle Fälle ange- 
wendet werden kann, in denen die Kurven #—const7 und v»—eonst. 
nicht einander konjugiert sind. Es ist leieht, alle diese Differential- 
invarianten sofort anzugeben, da jede Determinante dritter Ordnung 
der Matrix: 


868 


Li0> Lo» V20» Lys #02, + + + 3 Uno Ln=1 19 * + + > VOn 
Yo Yorr Y20» Yır, Y02» + +, Yn0> Yn—1 1 + + ++ Yon 
210» Zo1» 220» 211) 202» +++) 250 » Zn—1 1 BO) on 


eine Lösung des Systems (2) ist und aus der Gesamtheit dieser 
Determinanten für jede Ordnung die oben aufgestellte Zahl von 
Differentialinvarianten gewählt werden kann. Wir führen nämlich 
die Bezeichnungen: 


Lio For» Fir Lois Lis Fk 211, Lio: % 

zus / |; . QUI. = ’ 5 
(8) Du= Yıo» Yoı, Yırl’ D.= Yoı» Yıı, Yır)’ Da Yırz Yios Yix 
210» Zo1» Fir Zo1 2115 Fir 2115 0 À 


ein und bemerken, daß sobald die Indices à, £ nicht den Wertsy- 
stemen 1,0; 0,1; 1,1 gleich sind, die Größen D,, D’„, D”, lineare 
homogene Ausdrücke in bezug auf die Differentialqnotienten x,, 
Ya, 2x Sind und die Determinante dieser Ausdrücke gleich D?,, ist. 
Diese Ausdrücke sind also voneinander unabhängig und wir kom- 
men zu dem Schlusse, daß die Determinanten: 


(4) Di; D», D'», D’, Do, D'os; D''os 


7 voneinander unabhängige Differentialinvarianten zweiter Ordnung 
und die Determinanten: 


(5) Da; VO De + EN) 


3 (n 1) voneinander unabhängige Differentialinvarianten »-ter 
Ordnung sind. Auf diese Weise sind eben die Differentialinvarian- 
ten unserer Gruppe aufgestellt worden. 

2. Wenn man eine Differentialinvariante nach u oder v diffe- 
renziert, so ergibt sich wieder eine Differentialinvariante. Wir wol- 
len uns damit beschäftigen, die Formeln aufzustellen, mittels deren 
es möglich wäre, die Ableitungen jeder der betrachteten Determi- 
nanten durch diese Determinanten auszudrücken. 

Der Kürze halber werden wir die Formeln (3) folgendermaßen 
schreiben: 


D,— 20, Loi » Tan |, D'a = | toi: 211) 2 |; DEN 20, % | 


und mit Benutzung dieser kürzeren Bezeichnungsweise erhält man 
durch Differentiation die folgenden Formeln: 


869 


5, los 2012413 x | + 1220, 201 Su + 180; dns dx, 
= [9105 2013 Le ar | far, 201» Lu | + | Mio Too, Lu |: 
— = | 201, 211; 2415 «14 | Toi, 21; Tu |, 
— — | Tor dia rein 7] Los Éd | [Toi ti, 2% b 
— — | Dis diode | | Cats Lio, du | | T1, 200, |; 
_— ro RO EC Tel 


Die rechter Hand stehenden Determinanten lassen sich aber durch 
die Determinanten ausdrücken, die in den Reihen (4) und (5) ent- 
halten sind. 

Wir werden zu diesem Zwecke eine Relation der Determinanten- 
theorie in Anwendung bringen. Wenn nämlich eine Matrix von 3 
Zeilen und 5 Kolonnen vorliegt, die wir kurz in der Weise: 


a 


schreiben wollen. so findet unter Benutzung analoger Bezeichnungs- 
weise für die Determinanten dieser Matrix die Beziehung statt: 


ES Ce 0 581122511123 41— 0%. 


Mit Hilfe dieser Beziehung erhält man die folgenden Formeln: 


| 
> 


Di to; Lo2» Fir | + Dies 1 — Dos Di 
Di | Lio» Lors Fir | Da Dia DES ED, 
Di | #0; Lio, Zy | + Di: D 5 DES D =); 
D; | Cor Too» Kir | + Do Da Do Pa 0, 
Di Ei X, La | + D’ai DT nel) 
D,;; | Zos Lio) | D'9 D: — D,;, D’, =="); 
D; |; %90) 2x | + Do Di — D's DB 0), 
D,;; 120, Li Lix | + D’ D'y — D" Dis 0; 


| 
S 


aus denen sich die Beziehungen: 


1) Siehe E. Pascal. Die Determinanten. Leipzig 1900, S. 122. 


1 WEN D ik — DD, LR 
Dh 4 
Doz Di #3 Dos Da 
D; 


— DFE CE D''y + | 
OD; 


v 


—— D ST D'y + 


A) 
c 


und die Beziehungen: 


A 


Ou 


nr 
ID; 


ik D: 
— Din, k Sr 


E D Au + s 


JD + Dei Das nr D'a D 
i+1) k DS 3 
D,ı 


Dis D'y -- D’'i Da 
PER, DW : + 2 ik dé 42 = 4 
= i9 +1 
D'20 Dix — Do Di 


D 
en, 


D'' 3 DE Fr D'62 Dee 
= , 


DE TE D''ai JD} 
Di: 
Dis Das D Di 


Di 


ergeben. Dies sind die Formeln für die Ableitungen der betrachte- 
ten Determinanten, die aufgestellt werden sollten. 

3. Wir wollen diese Formeln zuerst auf die Größen (4) anwen- 
den. Auf grund der Beziehungen (6) ergibt sich: 


(8) 


und auch 


man sieht 


(9) 


stattfinden. 


9D;; Jr °D;; 

a Da De, ar = Dis + D"e, 

SD ID 

= 0 20 » TA 05 02 » 
cu cv 

9D, = m) D' D" D = Dos D’ 
rire HE 20 + D ñ 
“ 11 

Dos A D’ Dog — Da D'os 
ne Dis — Do + = ; 
cu D 


also, daB die Relationen: 


a) à ; 

© Di © D / Dos D TR Dos D''2 
A ET A = 2D 20 , 
cu cv JDE 

oO D, OD;; c m D'20 Dos ET D: D'o 

= = 9D 9 

N, a) Es. 02 
Le ® Le U JDE 


Es ist klar, daß die unabhängigen Differentialinvarian- 


ten Ster Ordnung: 


Do; Ds, Dis, Dos 


871 


durch die unabhängigen Differentialinvarianten: 


à) 2) | ) 
D, ; OD,;, D, 9Doa (10) 
gu LOUE OU EE | 195 


durch die letztgenannten unabhängigen Differentialinvarianten 3ter 
Ordnung und die Differentialinvarianten 2ter Ordnung sich mit 
Hilte der Beziehungen (9) ausdrücken lassen. Ferner ergibt sich 
bei Benutzung der Formeln (7): 


9D', 
D,: ar = D, Ds — Do D'y5 + D'o Ds, | 
DD’ 
= c 0 
D: Et = Di; Ds — Do D’ + Do Dis + j 
+ D"62 D’zo — D'o2 D''20 ; 
ID’ 
Le 02 / ) 
u du = Dis Dis — Dos D'n + D'o Da, 
0 D'5e 
D: - a — Di, D'os — Dos Dia + D'os Dis, 
Dee (11) 
Di a] = Dis D30 — Do Ds + Do Das , | 
SU 
D;; rt = Dis De — Do Dia + D’oo Dis , 
DD 
Du, = Dir Dia — Don Da + Do Das + 
ne D’ Dos We D’ D'62 ? 
D OD" os LR D D!’ D) D" D' D 
Ste 03 02 19 + Dos Dis - 


Mit Hilfe dieser und einiger früheren Relationen kann man auch 
die Determinanten: 


DR DEAD WED ODE Br 0 Den) 


durch die Größen (4) und deren erste Ableitungen ausdrücken. Es 
ergeben sich nämlich acht Formeln, es wird aber genügen, wenn 
wir die folgenden vier explieite anführen: 


872 


| | 9D' (op 
(Das Dos — Di’) D'un = — Do (22 Fr SF D a ge 
D”, on | 
— Du (Dis Ga — Din Zt) — Dies (Do Dao + Du, Dao); 
B D’ BR} 
(Dis Dir — Dis) Di = — Dos (Dir 52° — Din Z) 
9D'o0 oD 


— Da (Dr a Din  ) — Pa (Dos D''30 + Du Din), 


De °D 
(Das Doz — Dis?) Da = — Do (Di TS — D" 4) cu 
o D" OD ) 
Da (9%, Ara: — Ds u) — D",, (Da D'o2 + Di1 De); 
NT aD OD, 
Dao Dos — Du?) De = — Das (Du Din IE) — 


ID" 

= 02 
Ai Di lo, |A 
ou 


Die unabhängigen Differentialinvarianten (12) können durch die 
Ableitungen: 


9 D 
— Do 7 = — Do (Dos Dat Dia D'os) - 


el 


9D'so oD' 20 CNE OD'5 


An are Où ’ © 
Dir Di OD PODEE 
DR Ov ’ MM O0) 


ersetzt werden, die voneinander und von den Ableitungen (10) un- 
abhängig sind. Kurz gesagt. die Ableitungen der Differentialinva- 
rianten (4) genügen nur den Relationen (9), und durch diese Ab- 
leitungen und die Differentialinvarianten (4, können alle Differen- 
tialinvarianten 3ter Ordnung ausgedrückt werden. 

4. Wir gehen nun zu den Differentialinvarianten 4ter Ordnung 
über. Auf grund der Formeln (6) und (8) ergibt sich zuerst: 


er Di = 


Zu Das nn, Daten De 
(13) ee 


wo die weggelassenen Glieder dritter und zweiter Ordnung sind. 
Es bilden also die angeführten Differentialquotienten zweiter Ord- 
nung fünf voneinander unabhängige Differentialinvarianten 4ter 
Ordnung. Die weiteren Differentialquotienten 2ter Ordnung der 
Determinanten Ds, Do» d. h. die Differentialquotienten: 


873 


9? Ds, 92 Dso 92. Dos 9°? Doa 


Ou9v ? Ov? ’ Mur’ ud 


können durch die früheren ausgedrückt werden und zwar mit 
Hilfe derjenigen Relationen 4ter Ordnung. die sich durch Diffe- 
rentiationen aus den Relationen (9) ergeben. Man wende sich fer- 
ner zu den Formeln (11). Aus diesen folgen durch Differentiatio- 
nen die Beziehungen: 


PEIDEN 
Di z Ey = D D'à == D Ds] + en | 
JDE 
Di en en En Dii D’s, == Di D'39 + alu 
9? D’so 
Di: PCI == Du D'g5 Te Da» D';3 + ... 
©2D'59 
11 Ju? = == Di D!ss —- De D'a1 + ... 
92D’os 
11 — = Di D'i3 + Dos D'3 — . 
cucv 
Da nu D D' 
11 Sel — A 0A 02 13 +... (14) 
92D" 5 | | 
Di BT = Du Do — Da Dai Sn - 
D RER, D"! DEMDIE 
DR D pt DD 
11 dv! — 122 304713 .. 
22 D" os 
Di | Qu? — Du Ds, Do DE + . 
Did PDT" — Di D''i3 — Dos D’a +... 
ud x COMENT 
av 
De =, mega Via 
11 Zeh! 04 02 u | 


Ov 


wo die weggelassenen Glieder nur von den Differentialinvarianten 
(13) und von denjenigen dritter und zweiter Ordnung abhängig 
sind. Betrachtet man die aufgestellten Beziehungen, so sieht man, 
daß die zweite und vierte in bezug auf die Differentialinvarianten 
D';, und D’,, und die dritte und fünfte in bezug auf die Diffe- 
rentialinvarianten D’,, und D’,, aufgelöst werden können. Auf die- 
selbe Weise ist es möglich, die achte und die zehnte in bezug auf 


574 


die Differentialinvarianten D’,, und D’,, und die neunte und die 
elfte in bezug auf die Differentialinvarianten 1”, und D’’;; auf- 
zulösen. Man erhält also zwei Ausdrücke für jede von den Größen 
D’,, und D’,,, d.h. man kommt auf zwei Relationen, von denen 
die erste die Differentialquotienten: 

Do. Dan De De 


Mu’ dd’ Au? ud 


(15) 


und die zweite die Differentialquotienten: 


92 Do 92D)""20 921)""59 ©? D" gs 


(16) - 


2 ) 5,8 ? 


v Cv Ou Qu°v 


enthält. Durch Hinzunahme der ersten, sechsten, siebenten und 
zwölften Beziehung können alsdann die Ausdrücke für D’/;o, D'or 
D''y0 D"o, abgeleitet werden. Wir gelangen zu dem Schluß, daß 
die Gesamtheit der Ableitungen zweiter Ordnung der Differential- 
invarianten 1’, D’, Do. PD’. zehn voneinander und von den 
Differentialinvarianten (13) unabhängige Differentialinvarianten lie- 
fert. Es bilden daher die Ableitungen zweiter Ordnung (13) und 
(14) die Gesamtheit der Differentialinvarianten vierter Ordnung 
und es finden dabei zwei Relationen statt, die durch Differentiation 
aus den Relationen (9) nicht abgeleitet werden können. Es sollen 
nun diese zwei Relationen aufgestellt werden. 

5. Wir machen vor allem darauf aufmerksam, daß es in Wirk- 
lichkeit genügen wird, bloß eine dieser Relationen aufzustellen. Es 
herrscht nämlich in unseren Formeln eine Symmetrie, mit deren 
Hilfe, sobald eine von diesen Relationen aufgestellt ist, die andere 
sogleich angegeben werden kann. Hiefür ist nämlich nichts ande- 
res nötig, als die unteren Indices eines jeden D miteinander zu 
vertauschen, an Stelle des Akzentes ” überall den Akzent ” und an 
Stelle des Akzentes ” überall den Akzent ” zu setzen und statt w 
überall v, statt v überall « zu nebmen. Wir wenden uns zur Auf- 
stellung derjenigen dieser Relationen, welehe die Ableitungen (15) 
enthält. 

In der Nummer 4 haben wir unter anderen die Formeln: 


(kre) ADS: — A’ 3 AD" is nn B’ 
aufgestellt, wo 


ee 
und 


OD'5 OD OD’ 
4’—= — Da (De, mn la Di (De ER 
19% am DD D4-.D% 
er de (D: D'20 + Dis Do) , 
5 © 1) IE 
b' = Dos Di a a: D'30 >) Rs Di (Du 91 2 — 
on) oi) ou 
9D:11\ 


Be D’oa = Zu ) >> D’oe (Dos DES + Di D'30) 


sind. Wenn man die Gleichungen (17) nach v, beziehungsweise u 
differenziert nnd die Formeln (7) in Anwendung bringt, so ergeben 
sich die Beziehungen: 


Die D: — .D! 12 Doi Do D'a — D'y DIE 7 
/ ‘92 
: (2 Zr Du A DE, ) ai 
; oA 94’ 
m 


3 Da D'is — D'à Di: Homo 
AD" = JET 
und wenn man aus diesen Beziehungen die Größe D’,, eliminiert, 
so folgt die Relation: 
A[2 (Die Da — D'ie Das) + Da D'a — D'o2 Da] + 
DA A DA aß. 
+ Du (D 5 D =) = Du ( en: 


9) Ov Ou 


Sobald man die Bezeichnung: 


9D" 9 21) DE. 
b" = — Da (Du ir — Dos = eo. (Du zu m 


Io 


N 


Cu 


D | 
oi En 


en De 


einführt und die Formeln der Nummer 3 ausnutzt, kann diese 
Relation in folgender Weise dargestellt werden: 


De a D: (se B' 2) jus 


Ov 8777 OU 


Cv 


(18) 
OD O1) 
A CEANT ah Dt, | AD RUE DT) MES 
—4|2(4 25 4 > Du a D 02 2B D’'so B De] = 0 


Wenn wir nun noch die Bezeichnung: 


9D" 20 OD, 9.D" 8 


RI. 3) Pu (Du, — 


A" =— Du( Du 


OD | 
— DT Du) — D''39 (Dos Da + Dir D'62) 


876 


einführen und die frühere Bemerkung über die Symmetrie in An- 
wendung bringen, so kann die zweite Relation folgende Form er- 


halten: 


(Cr m) 


(19) Mm dv 
à ) ; 
24 (2 AN — — B" a =) — A" D'20 +-2B" D‘ — B' D — 0. 


Wir wollen noch darauf eingehen, auf welche Weise die Rela- 
tionen (18) und (19) von den Ableitungen (15) beziehungsweise 
(16) abhängig sind. Es ist leicht zu konstatieren, daß diese Ablei- 
tungen in (18) in der Kombination: 


ei Dam 11 2 20 — 21 
ud Ou? udv Ov? 
und in (19) in der Kombination: 
D? A (D c 2 D’’ os ı © D er) D 92D" 22D =, 
11 20 Mae 02 = u 
ud y? udv u? 


auftreten. Daraus folot, daß wir als unabhängige Differentialinva- 
rianten die Ableitungen: 


(20) © ’ MW ’ Qu0v ’ ©v? 
\ Ds 22D'5% 92D''9 22D'' SIDE 
Ov? ’ Qu0v ’ Mu ’  Oudv ?: Qu? 


auffassen können und daß die Ableitungen: 


92D'y» Do 
P , | 
Qu? 


mit Hilfe der Relationen (18) und (19) durch die GrüBen (13) und 
(20) und durch die Differentialinvarianten niedrigerer Ordnungen 
ausgedrückt werden können. Die Größen (13) und (20) stellen 15 
Differentialinvarianten 4ter Ordnung dar, die voneinander und von 
den Differentialinvarianten niedrigerer Ordnungen unabhängig sind. 
Hiermit ist derjenige Teil der gegenwärtigen Betrachtungen erle- 
digt, welcher die Differentialinvarianten 4ter Ordnung betrifft. 

6. Wir gehen nun zu den Differentialinvarianten der Ordnung 
n > 4 über. Durch Differentiation ergeben sich aus den Formeln 
(13) die Formeln: 


M 5 
ov? 


877 


a reale D r ‚OT Den D au | 
Qu" 2 TB] n—1 1 ..) dur-3 dv = n—29% CAC 
n—=9 Nn—9 
CHE Di : ( Du ; 21 
dw dv? — DEE: 83 -H ss... | dv"—2 — D: In—1 + ..., (2 ) 
og" 2 Da à er D 972 Dos D 
QU" 2 KE ae) ea are | 


wo die weggelassenen Glieder niedrigerer Ordnungen sind. Die an- 
geführten Differentialquotienten bilden #1 voneinander und von 
den Differentialinvarianten niedrigerer Ordnungen unabhängige 
Differentialinvarianten »-ter Ordnung. Es leuchtet ein, daß alle 
anderen Differentialquotienten a—2 Ordnung der Größen 2,5 und 
Dos durch die angeführten Differentialquotienten mit Hilfe derje- 
nigen Relationen ausgedrückt werden können, die durch Differen- 
tiation aus den Relationen (9) folgen. Man wende sich ferner zu 
den Formeln (14). Man kann aus ihnen durch Differentiation die 
Folmeln: 


9 Dion - | | 
D ES — De D nO D D n—11 —- e tele 
92 Dr, 
D; en, In EE 
OM D' 
< zer / N / 
D: TU GS D: D’, n-2 | Do D RES | + BER 
ae D | 
En / )/ 
Di Ou A} ea Di D RES TT Dos D 27n-2 = er 
2-2 D 
© 027 RER 7 N / 
Di v2 Na D,; D On Hi Dos D 1’ n—1 + WER 
\ (22 
TE DT { ) 
2, RARE 7 7 1 )// 
Da = Dan D'ou — De Dhs 
© 


= 2 D: Fe 


00" 3 Ou 


93 D''os 


1 )// 
D} DL DS D RES ox ae 


== 1, 7 
VD ur? = D; D n—232 0 De D lg E= CE 
V 
An—2 Das 
— — 12 7 
Zn Ov Ou 3 GE Dia D TM ER D D n—2 3 2 TE 200 
An—2 D’ 
a "1 j // 
Di Dar IH Di D ROLE DE D 151 + hi ve: 


gewinnen, wo die weggelassenen Glieder von den Differentialinva- 
rianten (21), von Differentialinvarianten niedrigerer Ordnungen und 
von keinen anderen Größen abhängig sind. Es ist leicht zu sehen, 
daß die Differentialquotienten # — 2 Ordnung, die in der Tabelle 
(22) enthalten sind, voneinander und von den Größen (21) so wie 
auch von den Differentialinvarianten niedriger Ordnungen unab- 
hängig sind. Die Anzahl dieser Differentialquotienten ist 2 (7 +1). 
Alle anderen Differentialquotienten # — 2 Ordnung der Größen 
D' und D’s, können durch diese 2(n +1) und die Größen (21) 
so wie auch durch die Differentialinvarianten niedrigerer Ordnungen 
mit Hilfe derjenigen Relationen ausgedrückt werden, die sich aus 
den Relationen (18) und (19) durch Differentiation ergeben. Da 
nun die Anzahl der Differentialinvarianten #-ter Ordnung gleich 
3(n—-1) ist, so sind wir zum folgenden Schlusse gekommen. Jede 
Differentialinvariante der betrachteten Gruppe läßt sich als eine 
Funktion der Größen (4) und ihrer Ableitungen darstellen. Diese 
Ableitungen erfüllen nur die Relationen (9), (18) und (19) und 
diejenigen, die sich aus diesen Relationen durch Differentiationen 
ergeben. 

7. Wir haben uns bisher mit der speziellen linearen Gruppe 
beschäftigt. Wir wollen nun zeigen, auf welche Weise man die er- 
haltenen Resultate dazu benutzen kann, die analoge Aufgabe für 
die allgemeine lineare Gruppe aufzulösen. 

Die infinitesimalen Transformationen der allgemeinen linearen 


Gruppe sind: 


9, On OT Of of Of 

: en ae MER EE: 

IE ON 10% Da” dy 9 2 
of of 9 f of of of 
ee LE ne Es MA lea ae 
ey © 2 © 2 COX IT ey 


und wenn man sie mit den infinitesimalen Transformationen (1) der 
speziellen Gruppe vergleicht, so kommt man leicht zu dem Schlusse, 
daß die Differentialinvarianten der allgemeinen linearen Gruppe 
als solche Funktionen der früher betrachteten Differentialinvarianten 
der speziellen Gruppe definiert werden können, die in bezug auf 
die Differentialquotienten der Koordinaten x, y, 2 homogen vom 
nullten Grade sind. 

Es gibt 6 unabhängige Differentialinvarianten zweiter Ordnung 


und als solehe können die Größen: 


23 D > 
Lo = DE > Lo2 = » | 
11 AL | 
L'> Da I‘; D —— ER { 
: Di: k sen Di: ; 
er ON Di 
‘ De = Di 


angenommen werden. Wenn man noch die Bezeichnung: 


I = log D: 


(23) 


(24) 


einführt, so wird man sagen können, daß alle Differentialquotienten 
aller Ordnungen der Größen (23) und (24) Differentialinvarianten 
der allgemeinen linearen Gruppe sind. Es erhellt daraus, daß diese 
Differentialquotienten nur mit denjenigen Relationen verbunden sind: 
die aus den Relationen (9), (18), und (19) folgen. 


Aus den Relationen (9) ergeben sich die Relationen: 


91 OT. OT. 

411 Cril C 120 

TA Lo In ce == AI RE == Iso T''o2 -- Io: T''30 5) 
eu cv cv 

li OL © 102 


a A 
ai te T2 EF — = — 210 CE Io2 I’ + Iso I’ga . 
c 


Man kommt ferner leicht zu den Ausdrücken: 


A——D,æ, B=—D,ß, 


BA — — WE a D 


ra D3;; 2 


wo a, B', a’, ß'' die folgenden Werte besitzen: 


/ VAE JET / 1 11 
a En 5 —| Do + I’os (Lo L'> — I 20); 
3 3 
el’ ol 


Be + + Fin (Im 


Jr. el" 
cl 20 02 
GT: A —- tn 20 (Joa 


cv 
ol" me 
TES Fa AE ) 
! du PE an) 


Beachtet man noch. daß 


A — D?;; (Iso Ina Tr D) : 


Iso +1’), 
Hu + To , 
+1" ( Lo JE 02 +12). 


(26) 


so wird man ohne Schwierigkeit die Relationen (18) und (19) in 


folgender Form darstellen können: 


880 


/ Cv 120 Mn 
ER ER 
(27) 06" CR a) 
/ ca 1 91 11 ol en 17 4 
Ce D Te ur 
11 T1 JE © 15e 
EE dur (ee + 0e) — 


= 


a 


Es liegt auf der Hand, daß diese Relationen nur die folgenden 


Glieder vierter Ordnung enthalten: 


AGE 


; 92l’a0 9?T'69 927 02 © 2/50 
(Iso Los = a ) Ioa A Bez = 2 == Le er = AE = 20% ; 
4 Qu Ov Ou Qu 90 ©v 
SUR 22 "2 OS 9 102 
(Iso Lo — Iso À + — = Joe = à — =: = 5 
ud °v? cucov du 


Auf grund der früheren Betrachtungen und der eben angeführten 
Rechnungen können nun folgende Schlüsse gezogen werden. 

Für # > 2 besitzt unsere allgemeine lineare Gruppe 3 (# + 1) 
und nur 3(n+-7) solcher Differentialinvarianten »-ter Ordnung, die 
voneinander und von allen Differentialinvarianten niedriger Ord- 
nungen unabhängig sind. Es können als solche Differentialinva- 
rianten die folgenden Funktionen gewählt werden: 


Ce 972 T1ı 72 Ft 92 JL 92 To 
ou on CE Der OV 20 
92 l'> 2 Lo O2 1 972 L'62 9"72 I’oe 
Qu 0 RO ES IT RE ER 
2 TR 9-21" R gn—2 PILE 9"—2 Te 9-2 1% 
a aa ar 2 Dar 


Die übrigen Differentialquotienten (n —2)-ter Ordnung der Größen 
(23) und (24) lassen sich durch die angeführten Differentialquotien- 
ten und die Differentialinvarianten niedrigerer Ordnungen mit Hilfe 
derjenigen Relationen ausdrücken, die durch Differentiation aus 
(25) und (27) folgen. Anders gesagt, ist die Gesamtheit der Diffe- 


881 


rentialinvarianten der allgemeinen linearen Gruppe durch die Funk- 
tionen der Größen (23) und der Differentialquotienten aller Ord- 
nungen der Größen (23) und (24) gebildet und zwischen allen die- 
sen Größen bestehen nur die Beziehungen (25), (27) und solche, 
die aus den letztgenannten durch Differentiationen und Elimina- 
tionen abgeleitet werden können. 

8. Wir wollen jetzt annehmen, daß die Koordinatenlinien auf 
der Fläche Haupttangentenkurven sind, d. h. daß 


lo=0, Ie=0. 
Wir werden dabei die kürzeren Bezeichnungen: 
1 eo, "PF G = h, TP 


benutzen und die Differentialquotienten dieser Größen in derselben 
Weise bezeichnen, die unter 1. für die Differentialquotienten der 
Größen +, y, 2 angenommen worden ist. Die Relationen (25) ergeben: 

I 4 9, Fan 4 oo (28) 
und aus den Formeln (26) folgt: 

== 301 —+hk | 
6’ = ho -- 4 h 910, 167 zZ koı + 4 k oo - 

Es lassen sich also die Relationen (27) in folgender Gestalt dar- 
stellen: 
ho == hkoı = khoı —- 4 (@13 == + O1 Dy1 — h su — hu do hkoo: }, | (29) 
Loc = khio + h ko u 4 (931 = 4 0 1 — k Op9 — Ko: On hko:o). | 


Die Relationen (28) und (29) lehren, daB aus diesen Relationen 
keine Beziehungen zwischen den Größen: 


505 M-3:13:- 


4 } 


+ Wok (= 58, 4,..)) (30) 
und den Größen: 


ne hı; 15 3 ho; Na 


k, ky-3; 19 kı-a, 0 


durch Differentiation und Elimination abgeleitet werden können, 
daß aber mit Hilfe dieser Relationen und solcher, die aus ihnen 
durch Differentiation folgen, alle Differentialquotienten der Funk- 
tionen Iso, L'o, Io, Lo und diese Funktionen selbst sich durch 
die genannten Größen ausdrücken lassen. Falls also die Koordinaten- 


Bulletin III. 2 


u 


882 


linien Haupttangentenkurven sind, können die Entwickelungen und 
Betrachtungen, welche die Differentialinvarianten der allgemeinen 
linearen Gruppe betreffen, mit Hilfe der Größen (30) und (31) ge- 
führt werden. 

Im Falle der speziellen linearen Gruppe wird außer den Grö- 
ßen (30) und (31) noch die Größe © eine Differentialinvariante. 

9, Wir wenden uns nun der Aufgabe zu, die Differentialinva- 
rianten (30) und (31) durch Größen auszudrücken, deren Benützung 
in der Flächentheorie üblich ist. Wir werden dabei die Vorausset- 
zungen und die Bezeiehnungen annehmen, die wir in der Num- 
mer 2 der Abhandlung: „Über Krümmungseigenschaften der Scha- 
ren von Linienelementen“ !) ausführlich besprochen haben. Wir ha- 
ben dort unter anderen die Formeln gehabt: 


und wenn wir außerdem die Bezeichnungen: 


_ dig|E  _ atgÿG 


> = 
à ETES 982 
einführen, so gelangen wir zu den Formeln: 
CE ns Ace df ia 
= TA LE 
Ou? ds? ds, 
IF JE df 
E G ( 77 6) =) — 
© —VE | ds, ds, Ps ds, 


x d’f df 
re ds, Sr 


HSE) df 
2? OA die | 


Mit Hilfe dieser Formeln. sowie mit Benutzung der Formeln (19) 
aus der oben zitierten Abhandlung und unter Berücksichtigung 
der in unserem Falle bestehenden Beziehungen: 


erhält man zunächst die Formeln: 


1) Prace matemat.-flzyezne. Band XVII, Warschau 1906 8. 41--76. 


883 


o= log (E G m sin 0), 


y 


| 
(82) 
| 


N Va 91 cosec 6. 
Die in den angeführten Beziehungen auftretenden Größen können 
in zwei Kategorien eingeteilt werden, je nachdem sie allen Trans- 
formationen von der Form: 


a O0) (33) 


gegenüber invariant oder nicht invariant bleiben. Zur ersten Kate- 
gorie gehören die Größen: 


6, m; Pi; Pa, Ji 9e- (34) 
Aus der geometrischen Bedeutung dieser Größen folgt, daß sie, so- 
bald man die Vorzeichen dieser Größen nicht im Zusammenhang 
mit den Parametern x. v, sondern bloß im Zusammenhang mit den 
Parameterkurven definiert, allen Transformationen von der Form 
(33) gegenüber sowohl dem Werte wie dem Vorzeichen nach in- 
variant werden. Zur zweiten Kategorie, d. h. zu derjenigen, der 
die Eigenschaft der Invarianz nicht zukommt, gehören die Größen: 


EG Tr. (35) 


Die beiden Kategorien können noch erweitert werden. Es leuch- 
tet nämlich ein, daß der ersten die Ableitungen aller Ordnungen 
der Größen (34) nach den Bogenlängen s, und s, angehören. Wenn 
man dagegen die Größen (35) nach den Bogenlängen s, und s, 
differenziert, so kommen außer diesen Größen neue vor, denen die 
Eigenschaft der Invarianz nicht zukommt. Man kann leicht ein- 
sehen, daß die Ableitungen: 


u, , Rn, 

Sı ds, ds, (36) 
late om jan ARE) wind Are 
OMS SE TER Cd Ne ds, 1-3 


nicht invariant bleiben und daß keine von ihnen durch die übrigen 
und durch invariante Größen ausgedrückt werden kann. Es können 
aber alle anderen Ableitungen der Größen 7; und », durch die 
eben angeführten und durch invariante Größen ausgedrückt werden. 
2* 


884 


Diese Ausdrücke können nämlich leicht mit Hilfe der Beziehung 
(16) der früher zitierten Abhandlung erhalten werden. In der Folge 
muß auf die bezüglichen Rechnungen des näheren eingegangen 
werden. 

Die eben angeführten Betrachtungen haben zum Zwecke die 
Aufstellung derartiger Funktionen von h, %. © und deren Differen- 
tialquotienten zu erleichtern, welche die Eigenschaft besitzen, daß 
sie allen Transformationen von der Form (33) gegenüber invariant 
bleiben. Um diese neuen Differentialinvarianten von den früheren 
zu unterscheiden, wollen wir für diese die Benennung Differential- 
invarianten der Haupttangentenkurven benutzen. Wir bemerken 
dabei, daß wenn man in einer solchen Differentialinvariante von 
dem speziellen Parametersystem «, vo der Haupttangentenkurven zu 
dem allgemeinen Parametersystem übergeht, so erhält man eine 
derartige Funktion der Ableitungen von x, y, 2 nach den Parame- 
tern, welche sowohl jeder linearen Transformation der x, y, 2, wie 
auch jeder willkürlichen Transformation zweier Parameter gegen- 
über unverändert bleibt. 

Wir setzen voraus, daß unsere Fläche keine Regelfläche ist. 
Diese Voraussetzung ist in unserem Falle damit gleichbedeutend, 
daß keine der Größen g, und g, identisch gleich Null ist. Wir 
wollen aus den zwei letzten Gleichungen (32) die Größen | E und 


VG bestimmen. Es ergeben sich die Werte: 


1 2 2 1 
Er - h3k3 .. I Haus nt 
(37) VE=— —. — sin 6, | G=+ sin 0. 
91° Ge N° 9° 


Mittels dieser Formeln werden wir zuerst zwei invarjante Opera- 
tionen aufstellen. Man beachte, daß die Ableitungen: 

af Maar ER. ar 
allen Transformationen von der Form (33) gegenüber invariant 
sind. Mit Hilfe der Formeln (37) überzeugt man sich leicht, daß 


Er HO) sind df 
ee Oui JMD dsl 
(38) h3 k3 qu 5 ge 
ir à JS) sind d 
ee 


885 


Es bleiben demnach diese Operationen sowohl bei der allgemeinen 
linearen Gruppe wie auch bei den Trasformationen von der Form 
(33) invariant. Will man daher alle Differentialinvarianten der 
Haupttangentenkurven in bezug auf die allgemeine lineare Gruppe 
aufstellen, so können die Operationen (38) dazu benutzt werden, 
aus den Differentialinvarianten niedrigerer Ordnungen die Diffe- 
rentialinvarianten höherer Ordnungen zu berechnen. 

10. Wir schreiten jetzt zur Differentiation der Formeln (32). 
Man erhält zunächst leicht die Formeln: 


A VE (an ep, + — Z Da cotg 6), 


m ds 
on =VG ( 25 — 2, +: + cotg 0) 


1 dm 
m ds, 

und bei Anwendung der Formeln (17) und (23) aus der oben zi- 

tierten Abhandlung ergeben sich ohne Schwierigkeit die Ausdrücke: 


Gp 2 VE (ri + 9, cotg 6), (39) 
On — 2} G(r; + g cotg 6). , 
Ferner erhält man die Formeln: 
do P 
In = — 6 eosce D (gui — ge qe 019 0 2p 92 +2), | 


Ve, 
VE 


En | 
(PE DE - cosec o( rn 0190-4. A — à) 
U 


ko Ta 
do 
ko: es, Ge —) 


do d 
(2 NÉE re cotg 0 — my = ik 


a = — 


(40) 


und wenn man beachtet. daß aus den Formeln (39) und (37) die 


Ausdrücke: 


2 sl 
RP 
J1° J2° 910 
= eee ee Juc0tg B, 
2h3 k3 sin 0 
"ge I 09 2 


Be: 1 sin 0 


folgen, so sieht man mit Leichtigkeit ein, daß die Beziehungen (40) 
in der nachfolgenden Form dargestellt werden können: 


886 


h 1h © sin 0 d 
rh 10, Ar je + 2: %— 41920196), 
h3 k3 h° 58 
hr ho sin 0 |dg. 
a, 00 me 1 — 39; gecotg |. 
41) h3 k3 He DIT FPE 
RUN ES sin Ô d c 
Ki = = as D. el a TR h+(h— 391) g1cotg ol 
RE Late 
k 1h © sin 0 d 
Me — ni oct = —+ 2p, 91 — %9ı Cotg 6). 
k3 h3 93 q13 


Daraus folgt, daß die Größen H,. H,, K,, K, Differentialinvarian- 
ten der Haupttangentenkurven in bezug auf die allgemeine lineare 
Gruppe sind. 

Um weitere Differentialinvarianten dieser Gruppe aufzustellen, 
beachte man, daß auf grund der Beziehung (16) der früher zitier- 
ten Abhandlung die Relationen: 


dlog|E d'logVE dig E ı dlog\ E 
ds, ds, ds, ds, a: I EN 
d? log V G G _ d'logÿG _ dog G ge dtogÿ G 
ds, ds, darde, M ds, OUT: 
stattfinden, die unter Benutzung der kürzeren Bezeichnungsweise 
folgendermaßen dargestellt werden können: 


dr, dp, = 
| Fe ame or 

(42) | or 
| de da ne ol 


Durch Differentiation der Relationen (3%) ergeben sich die Formeln: 
©, =—2V@ RE (r + 9, cotg 0) + 
7 z dd 
{VE (TE + Er gi FA LE :o)|. 
© =2VE Be — 9, eoty 6) 4 
1 


dd 
| TES E= D cotg 0 — 93 se]. 


887 


Aus ihnen folgt unter Benutzung der Relationen (42): 
Fe Va \dPi | di do 
ge / egal er _ 41 el ee” 12 
o, ——2V#| arg eotg 6 Sn cosec? 0 + 


— Pı (Po — 9ı cotg | ; 


wo, —<2VE)G te: cotg 0 — 95 de cosec? 0 — 


— Po (Pı — 9 cotg | 


Die eben erhaltenen Ausdrücke für ©&,; müssen einander gleich 
sein. Dies kann auch auf einem anderen Wege verifiziert werden. 
Die Gleiehungen (23) aus der oben zitierten Abhandlung besitzen 
im gegenwärtigen Falle die Form: 


zn — — m (g, cotg 6 y, cosec 0 + p:), 
51 


z — m (g, cotg 0 + q, cosec 0 + p;). 


Es bleiben aber, wie es leicht einzusehen ist, die Relationen be- 
stehen: 
q, cosec 0 — pa + qı cotg 6, (43) 
g, cosec 0 = p, — 9, cotg 6, 


man kann also diese Gleichungen in folgender Form darstellen: 


2 dm 
ie ee 
1 dm 
= 2 2 9 OL x 
m ds, Pı - (9 —+ 95) cotg 0 


Bringt man nun hier die Integrabilitätsbedingungen (16) der er- 
wähnten Abhandlung in Anwendung, so ergibt sich die Relation: 


Sun tg „o( 1°) — cosec? 0 (q, +), + 


ds, ds, 
+ 2 old, | de ) — cosec? 0 (9 +9 A 


— colg 0 [pi (qi + gi) — p2 (q2 + N): 
die mit Hilfe der Beziehungen (22) und (22’) in der genannten 
Abhandlung auf die Form: 


94 2 


: 6. 


888 


= dp: |. dg, | dg; 
cn rt 


— cosec? GE % de I om — pag) — 0 


gebracht werden kann. Diese Beziehung zeigt aber, daß die erhal- 
tenen Werte für @,, miteinander übereinstimmen. Mit Hilfe der 
Formeln (37) gelangt man zu der neuen Differentialinvariante: 


9 __ 2sin?O|dp, >> ad Fe 
= hote ERA Dr 


91 92 
ER ein n0 | dpa. dB 
7 +9 (Pa — 91 cotg = os = de, cotq 0 — 


— 9 rn cosec? 0 — Ps (Pı — 9 Cotg n : 
21 


Die Aufstellung des Gesamtsystems unserer Differentialinvarian- 
ten kann auf folgende Weise geschehen. Wenn man auf 2 die 
Operationen Uf und Vf ausübt, so ergeben sich für # > 4 n— 3 
unabhängige Differentialinvarianten #-ter Ordnung, von denen jede 
von den Differentialquotienten (n — 2)-ter Ordnung der Größen 
©. h, k, nur einen von den Ditferentialquotienten: 


O.-3513: Om4: 23. Os n-3 


enthält. Durch Ausübung derselben Operationen auf den Größen 
(41) können für jede Ordnung n > 3 vier Differentialinvarianten 
erhalten werden, die alle von den Differentialquotienten (» —2)-ter 
Ordnung der Größen h und % nur einen der Differentialquotienten: 


h, 


enthalten !) Wir kommen auf diese Weise auf lauter unabhängige 

Differentialinvarianten, deren Anzahl bis zur »-ten Ordnung inklu- 

(n — 2) (n +5) 

der Größen (30) und (31) bis zur #-ter Odnung inklusive gleich 

R—2)n +5 5) 
2 


ın—39 ho; n—9 = Cyan 6 Men 0 


sive gleich ist. Man beachte nun. daß die Anzahl 


-+2(n—]1) ist und daß man, wenn man diese 


1) Wir heben ausdrücklich hervor, daß man dabei die Größen A, k, » von 
zweiter Ordnung zählt und daß dementsprechend eine Differentialinvariante von 
%-ter Ordnung genannt wird, falls die höchste in derselben vorkommende Ablei- 


tung der genannten Größen von der Ordnung À—2 ist. 


889 


Größen durch die Größen (34) und deren Ableitungen nach Bogen- 
längen der Haupttangentenkurven und durch 2 (n—1) Größen (35) 
und (36) bis zur (4—1)-ten Ordnung inklusive ausdrückt. in der 
Lage ist, diese 2(na—1) Größen aus den aufgestellten Beziehungen 


ee 2) (n +5) Re- 
a3 


y AL: 3 (n 
zu bestimmen und dureh Elimination derselben - 


lationen zu erhalten. Daraus ergibt sich, daß die aufgestellten Dif- 
ferentialinvarianten das Gesamtsystem der unabhängigen Differen- 
tialinvarianten bis zur »-ten Ordnung inklusive bilden. 

11. Wenn man auf alle möglichen Weisen die Operationen Uf 
und Vf auf die Größen (41) und (44) in Anwendung bringt, so 
erhält man außer den erwähnten Differentialinvarianten noch meh- 
rere andere, die sich indessen durch die erwähnten ausdrücken 
lassen. Wir wollen nun dazu übergehen, uns über die Gesamtheit 
der Relationen Rechenschaft zu geben, denen alle diese Differen- 
tialinvarianten genügen. 

Zunächst werden wir eine wichtige Identität ableiten. Man 
beachte, daß aus den Größen (41) zwei Differentialinvarianten 
erhalten werden können, die von den Differentialquotienten der 
Funktion & unabhängig sind. Solche Differentialinvarianten sind 


nämlich: 
' £ 1 
ROH, KR 5 (8khio + hko) ; 
3h3 k3 
(45) 
D. ie 1 
0—=4(2BR+H)—= —; ; (2hkıı 4 Khan): 
3h3 k3 


Wenn man sie nun durch Größen ausdrückt, welche geometri- 
sche Eigenschaften der Haupttangentenkurven charakterisieren, so 
ergibt sich: 


sin 0 dg dos do \ 
ee a er RU Ne (m — cotg 07, alt 


28m 0 we 49, ‚a9 


ds 5, 


Man kann sieh ohne Sehwierigkeit überzeugen, daß diese Größen 
in dem Poisson’schen Ausdruck (U, V) auftreten, und zwar dab 
die Identität: 


890 


(46) AUTRE re 1 
stattfindet. 

Es leuchtet nun ohne weiteres ein, daB zwischen allen Diffe- 
rentialinvarianten, die aus © durch Ausführung der Operationen 
Uf und Vf hervorgehen, nur solche Relationen bestehen, die durch 
Anwendung der Beziehung (46) erhalten werden können. Wenn 
man ferner außer dieser Differentialinvarianten noch jene in Be- 
tracht zieht, die durch die Ausführung der genannten Operationen 
aus (41) hervorgehen, so ergeben sich erstens Relationen, die durch 
Anwendung der Beziehung (46) erhalten werden können, zweitens 
einige weitere Relationen. die wir eben aufstellen wollen. Zu dem 
Behufe beachte man zunächst, daß: 


v9) = Eh ht], 


DE 
ns al ven I 


1 
Fo) == 5 le 7 (eh + Ak) 
h3 k3 


und wenn man hier die Formeln (41) und (44) in Anwendung 
bringt, so ergibt sich: 


On — 40 0ı = 15 3 [U(2Q)+2(H, LK,)] 
Os — À Op Ou = 13 15 [V(Q) + Q(H, + K,)] 


Auf grund dieser Formeln und der Formeln (41) liefern die Be- 
ss (29): 


(so + & ko0) = #5 F8 [1 +40)(H + K,) +4 V(9)]. 


35 
CEE, 4 6 
5 Fo TE ko) = k$ k3 [(1 L10)(H, + K,) +43 U(Q)]. 


Wenn wir nun auf der ersten und der vierten von den Relatio- 
nen (41) die Operationen Uf, beziehungsweise Vf ausführen, so 
bekommt man zunächst: 


© 4 2 1 © 
GIVE) SC) = 5, (Mo than), 


Kr | DS I 
v4 ? 3 $ 1 © 
a+ À 2 (=, À Eu + skan) 
378° 1318 ° 


891 


und bei Anwendung der Beziehungen (45) und (47) ergibt sich: 
U(H)+ 2H P=(+$9)(H + K;)+4 5 V(9), 
V(R) + 2k3 Q=(1 +590) (H + K;) +3 U(9). 


Dies sind zwei von den fraglichen Beziehungen. Um zwei weitere 
zu erhalten, wolle man beachten, daß aus (41) die Relationen: 


(48) 


22,2 ds 1,2 OH, 
© 
vente une % nos 0 
aM Ho tn 550 2 #10 7, 2.0911; 
Eee SER NES 1 20K, 
Lh SES K ho +2h8k SK kat h?k° FAT 
© 
SC 2.42 2 10 
—2?h SEK h5 +ih5ks Kb +38 gay 


folgen. Benutzt man nun die Formeln (41) und (44), so gelangt 
man zu den Relationen: 


V(H)—-UH)=32-+4H, (AH + K)—3H,K,, 


; (49 
U(K;)— V(K)=30+1KR(K, +H;)—2K, H. 


Wir haben gesehen. daß man durch Ausführung der Operationen 
Uf und Vf aus den Größen (41) 4 Differentialinvarianten jeder 
Ordnung bekommt, welche untereinander und von den Differen- 
tialinvarianten, die aus © hervorgehen, unabhängig sind. Daraus 
folgt, daß alle Differentialinvarianten, die aus den Größen (41) 
hervorgehen, außer den Relationen, die eine bloße Folge der Iden- 
tität (46) sind, nur die Beziehungen (48), (49) und diejenigen 
erfüllen, die aus ihnen durch Ausführung der Operationen Uf und 
Vf und durch Benutzung der Identität (46) abgeleitet werden 
können. 

12. Wir kehren zu der speziellen linearen Gruppe zurück und 
fragen nach den Differentialinvarianten der Haupttangentenkurven 
in bezug auf diese spezielle Gruppe. Diese Differentialinvarianten 
unterscheiden sich von den Differentialinvarianten der Nummer 10 
nur dadurch, daß sie von abhängen können. Um also das Ge- 
samtsystem der Differentialinvarianten in bezug auf die spezielle 
lineare Gruppe zu erhalten, genügt es, zu den Differentialinvarian- 
ten der Nummer 10 eine einzige Differentialinvariante hinzuzufügen. 


892 


Aus der ersten von den Formeln (32) und aus den Formeln (37) 


folgt: 
o — log Ge , m sind 0). 
woraus sich die fragliche ne 
m sin? 0 
D0 T= © — log (h? k?) = log — — 
eo) . R 91? 9° 


ergibt. Wenn man auf dieser Differentialinvariante die Operationen 
Uf und Vf ausführt, so kommt man wieder auf Differentialinva- 
rianten der speziellen Gruppe. Es mag daher von Interesse sein 
zu fragen, welche Relationen zwischen diesen Differentialinvarian- 
ten und den Differentialinvarianten der Nummer 10 stattfinden. 
Man hat: 


DAT) ”. Ihkon— 2 (kho—- hk,0)] : 
h3 k3 

ZT 1 

V(TN)=7z7|hkoy — 2(khoi + Aka) 
h3 AE] 


und auf grund der Formeln (41) ergibt sich: 
(51) UD) = AK) eV (D = AL KR) 


Diese Größen können durch geometrische Größen folgendermaßen 
ausgedrückt werden: 


a 2 sin 0 ds dg AR an 
U(T) = RR 1937 Be u n + Pa 91 92 + (391 — 241) 91 92 Cotg a. 
9° 3 
Me: 0 dgs do 
een a ga +14 (39: — 29) 9192 cotg o) 
91° 9e° i Er 


Diese Formeln (51) beweisen, daß U(T) und V(T) auch bei 
der allgemeinen linearen Gruppe invariant bleiben und wenn man 
außerdem die Formeln (45) in Erinnerung bringt, so sieht man, 
daß die Differentialinvarianten (41) der allgemeinen Gruppe durch 
die Größen (45) und (51) ersetzt werden können. Wir wollen zusehen, 
welche Form dabei die Relationen (48) und (49) erhalten werden. 
Durch Auflösung bekommt man: 


H=4UNM+3Pf, K=—-UMN-3P, 
BB = MS eu) 305 


893 


wenn man ferner diese Werte in die Beziehungen (49) hineinsetzt, 
so ergibt sich: 
U[V(T)] ++ V[U(T)] Ian PP) ESTONIE 
a ern. LQU(T)—6P0Q, 
VIU(T) +3 UV (T) +3U(Q)+3V/ (PA — 
Dre —4PV(T)—6PY 
und durch Anwendung der Beziehung (46) folgt: 
2= U[V(T) + PV(T)+2V(P+2U(@+4PO 


(92 
Sue oumtevigtaer lieg 
Auf änliche Weise erhalten die Beziehungen (48) die Form: 
3 U[UNI 3 UP) + PILU(T) + 6 P] + 
= 4 V(Q)—&U +80 PC. Be 


a (7) + 6 Q] = 
= Or RONDE 


In den Nummern 10 und 11 haben wir das Gesamtsystem der 
Differentialinvarianten der Haupttangentenkurven in bezug auf die 
allgemeine lineare Gruppe und die auf dieses System sich be- 
ziehenden Relationen aufgestellt. Die Rechnungen der gegenwärti- 
sen Nummer ermöglichen eine andere Formulierung dieser früheren 
Resultate. Da nämlich die Differentialinvarianten (41) durch (45) 
und (51) ersetzt werden können und © nach (52) mit Hilfe der 
Operationen Uf und Vf aus den Größen (45) und (51) erhalten 
werden kann, so sieht man, daß das Gesamtsystem der Differen- 
tialinvarianten der Haupttangentenkurven in bezug auf die allge- 
meine lineare Gruppe durch P, 9, U(T), V(T) und durch sämt- 
liche Differentialinvarianten, die aus denselben mit Hilfe der Ope- 
rationen Uf, Vf hervorgehen, gebildet wird. Da ferner die Größen 
P, Q. T, 2 durch Relationen, die eine bloße Folge der Identität 
(46) sind, durch Relationen (52) und (53) und schließlich durch 
diejenigen. die aus den genannten mit Hilfe der Differentiationen 
und Eliminationen abgeleitet werden können, verbunden sind, so 
sieht man, daß die Größen P, ©. T solche Relationen erfüllen, die 
sich aus den Relationen (52) und (53) durch Elimination von @ 
ergeben, und solche, die aus den letztgenannten durch Differen- 
tiantionen und Eliminationen folgen, oder die durch Anwendnng 
der Identität (46) abgeleitet werden können. 


vr 


894 


Um aus dem Gesamtsystem der Differentialinvarianten der all- 
gemeinen linearen Gruppe das Gesamtsystem der speziellen Gruppe 
zu erhalten, braucht man zu dem ersteren nur die Differentialin- 
variante 7 hinzuzufügen. 

13. Wir gehen jetzt zur Betrachtung der Translationsflächen über. 

In der zitierten Abhandlung: „Über Krümmungseigenschaften 
der Seharen von Linienelementen“ haben wir gesehen, daß die 
notwendigen und hinreichenden Bedingungen, damit zwei vonein- 
ander verschiedene Kurvenscharen 1 und 2 zwei konjugierte Scha- 
ren von kongruenten und gleichgestellten Kurven bilden, die fol- 
genden sind: 


|” 2% —n, A® I2 Im (20 u? + u? 20) + n, u” u” = 0, 
läge I @ do” u® — 


d a 


As Ra, 


Wir wollen nun annehmen, daß die Koordinatenlinien Haupttan- 
gentenkurven sind. Alsdann erhält die erste unserer Bedingungen 
die Form: 


(55) ROUE N NO 


und weder die Schar 1 noch die Schar 2 kann eine Schar der 
Koordinatenlinien bilden. Wir werden uns damit beschäftigen, die 
Scharen 1 und 2 aus den Bedingungen (54) zu bestimmen. Auf 
grund der Beziehung (55) wird man dazu geleitet, in die zweite 
und dritte Bedingung (54) die neue Unbekannte: 


2 © 1® 
(56) anale ol 
w u 
einzuführen. Zu dem Zwecke beachte man, daß die Formeln (56) 
in der Form: 
sin 0 cotg @” — cos 0 —r, 
sin 0 cotg @” — cos 0 = — 7 
geschrieben werden künnen und daf durch Diffcrentiation die Be- 
ziehungen: 
sin 0 cosec? © do” — (cos 0 cotg @” + sin 6) d0 — dr, 


sin 8 cosec? &” do” — (cos 0 cotg ©® + sin 6) d0 + dr 


895 


sich ergeben, die leicht auf die Form: 
(T? + 27 cos 0 + 1) do” = (1 + 7 cos 0) dO — sin 0 dr, 
(7? — 27 cos 0 + 1) do” = (1 — x cos 0) dO — sin 0 dx 


gebracht werden künnen. Mit Hilfe dieser Relationen künnen die 
zweite und dritte der Bedingungen (54) in der Form: 


(gs — HD) (+ 27% cos 0 + 1) + 


d0 dd N dt a 
—+(1 + 7.008 Ü) Ge —# 15 — SU) 0 Ir —— th 2 = 0, 


(gs + 9, v) (tr? — 2% cos 0 + 1) + 
do dd - dt dt 


dargestellt werden, und aus diesen Beziehungen folgt: 
N 
ein +94 [ge — (qi + 91) cos 0] v° — 0, 
1 


in Hg +) cos Ic + gi T° — 0. 
2 


Führt man hier die neue Unbekannte: 
WT 
und die Bezeichnungen: 


HY-h (@T %)ecosd, 


(97) 
= &— (4 49) cos 0 
ein, so ergeben sich die Relationen: 
u. „dw 
4 sin 0 ds. +, + ypw—=0, 
è (58) 


COTE w + g, w = 0. 


Unser Problem besteht in der Integration dieses Systems der Dif- 
ferentialgleichungen und in der Aufstellung der Bedingungen, unter 
welchen die erstere möglich is. Wenn man die erste von den 
Gleichungen (58) nach & und die zweite nach s, differenziert und 
die Resultate subtrahiert, so ergibt sich die Beziehung: 


896 


: dw N dd dw __d6 dw 
4 sin 0 (215 aß 2 dse a 72 (as du dd) + 


do d dw d 
4 = +; 0 + ÿ2 dan AL + uw? + ATH) 7, 8 


und wenn man hier die Beziehungen (58) ausnutzt, so kommt man 
auf die Gleichung: 
(39) Auw+Bw+C—0, 


wo die Koeffizienten A, B, C folgende Werte besitzen: 


B =sin 0 eo. y 2 Vi À Pi  )+ 
1 


— cos 0 [(g1 — M)ı H (ge — g) Ye] — 4, 
5 dgs E 
C= — sin 0 (TP — 1, ae, cos 0 (ge — 92) — 29e Yı- 


| A = sin 0 (nn) +s cos 0 (9, — 4) — 29h Ye; 
J 
| 


(60) 


Es muß also die Unbekannte w die Gleichung (59) befriedigen. 
Wir müssen daher die Bedingungen des Zusammenbestehens der 
Relationen (58) und (59) näher untersuchen. 

14. Es empfiehlt sich, die Größen A, B, C in einer anderen 
Form darzustellen, nämlich die Formeln anzuwenden, die in der 
Nummer 10 aufgestellt wurden. Zunächst beachte man, daß auf 
grund der Formeln (43) die Größen y, und ys folgendermaßen 
dargestellt werden können: 

(61) Yı = Pi Sin 0 — 95.6050, 
Ya — Po sin 0 — 9, cos 0. 

Wenn man diese Werte in die Formeln (60) hineinsetzt, erge- 

ben sich die Ausdrücke: 


d 
AS 0 a. — pa hi) +91 cos 0 391 — N); 


des dp dps 
B = sin? 0 en ne + 2 p: pm) u 


d d 
+ sin cos (1 — a a ee 23 nen 92 — 691 9, 


C=— sin 9 (V7 nr ge) + 9 cos 0 (39 — 9%); 


897 


aus welchen durch Anwendung der Formeln (41) uud (44) folgt: 


5 1 
A— geh, | 


B= ji ÿ:(9 — 4), (62) 


er) 
C= — 9° 9° H. | 
Man gewinnt eine einfache Form der Gleichung (59). Es folgt 


nämlich aus den Formeln (62), daß wenn man die neue Unbekannte: 
2 —2 
ep’ w—g (63) 
einführt, die Gleichung (59) in der Eorm: 
KRk®—-(2 —- 40+H,—0 (64) 
dargestellt werden kann. 
Es empfiehlt sich demnach die Unbekannte @ auch in die Glei- 


chungen (58) einzuführen. Durch Differentiation der Formel (63) 
und Benutzung der Gleichungen (58) ergibt sich: 


de Su, 1rd 1 dgs 
an 291° 95° cosee 6 — 2 @cosee 03 ( a % 2 2 
de 


1 dpi _ 2) 


NZ! 
= — 29,3 9? 0° cosec d—2y, 0 cosec 02 e TE 


und bei Anwendung der Formeln (38), (41) und (61) kommt man 
auf die folgende Form der Differentialgleiehungen (58): 


U(e) = 21[1+44(K — H) 0], 
V(o=2[- +5 (k — Hi) ol. 
Es ist klar, daB durch Anwendung der Identität (46) aus die- 
sen Gleichungen wieder die Gleichung (64) folgen muß. Auf die 
Verifikation dieser Tatsache gehen wir hier nicht ein. 
Man führe jetzt die Operation Uf auf die Beziehung (64) aus. 
Wir erhalten die neue Beziehung: 
UK) — U(9) 6 + U(B2) + 
ae (2 EL A) 
d. h. die Beziehung von der Form: 
Ae7BoerG=P0, (66) 


wo die Koeffizienten folgende Werte besitzen. 


(65) 


Bulletin III. 3 


898 


| À, = U(K) +8 Ki (K —H,), 
(67) B, = - U(Q)—2(Q—4)(K,; — H,)+4K,;, 
| C, = U(H:) — 2 (9 — 4). 
Wenn wir nun die Operation V/ auf (64) ausführen, so folgt: 
V(K)®—- V (9) o + V(H) + 
+2[2eK, — (0 — 4) |— + 4 (Ke — Hi) e] = 0 
und wenn man zur linken Seite dieser Beziehung die Glieder: 
4 + RR — B)IKe®—-(2—-Ne+Hl=0 


hinzufügt, so erhält man die Beziehung: 


(68) + Bo+(l=0, 
in welcher 
| A; = V(K;)—2(9 — 4), 
(69) B:= —V(2)+3(2 — 4) (K,— H,)+4H, 
| a vn yon 


sind. In unseren Formeln herrscht eine Symmetrie. Wenn man die 
SUR ET 
Parameter #, v miteinander vertauscht, so geht o in — über, die 


Gleichung (64) bleibt invariant und die Gleichungen (66) und (68) 
gehen ineinander über, weil dabei die Größen A,, B,. C, mit den 
entsprechenden Größen C>, B>, 4» vertauscht werden. 

Man beachte nun, daß das System (65) dann und nur dann 
durch eine kontinuierliche Schar von Funktionen @ befriedigt wird, 
wenn gleichzeitig: 


el, OA TE) 


und daß in diesem Falle die genannte Schar von einer einzigen 
willkürlichen Konstante abhängig ist. 

Schließt man diesen Fall aus, so können höchstens zwei Funk- 
tionen _ existieren, die dem genannten Systeme genüge leisten. 


Zunächst ist es klar, daß weder durch e—=0 noch durch in 


dem Systeme (65) genügt werden kann. Man sieht ferner, daß jede 
Funktion @, welche das System (65) befriedigt, auch die Gleichun- 
gen (64), (66), (68) befriedigt, und daß sie, falls @ eine einfache 
Wurzel der Gleichung (64) ist, immer das System (65) befriedigt, 
sobald sie nur den beiden Gleichungen (66), (68) genüge leistet. 


899 


Man kommt also, falls die Gleichung (64) einfache Wurzeln besitzt, 
auf die Bedingung: 


K, —(Q— 4) B 
ANA; B, OR (70) 
wenn man ferner die algebraischen Komplemente der Elemente 
dieser Determinante mit: 


CAENEN Basta (71) 
03. 2% V2 


bezeichnet, so sieht man, daß zwei Fälle auseinander gehalten werden 
müssen, je nachdem alle Größen (71) gleich Null sind oder nicht. 
Tritt die erste dieser Möglichkeiten ein, so befriedigen die beiden 
Wurzeln der Gleichung (64) das System (65). Bei der zweiten kann 
dies nur für eine dieser Wurzeln stattfinden, und man überzeugt 
sich leicht, daß dabei jede Reihe: 


Ra Gl 2) (42) 


entweder aus Größen bestehen muß, die alle drei gleich Null sind, 
oder aus Größen. die alle drei von Null verschieden sind. In der 
"Tat, wären in einer Reihe (72) einige Größen gleich Null, andere 
hingegen von Null verschieden, so könnte dies entweder mit der 
Tatsache unvereinbar sein. daß das System (65) durch die Werte 


1 | a 
e=0 und -——0 nicht befriedigt werden kann, oder aber zu 


widersprechenden Werten der Unbekannten go führen. Es seien nun 
für ein bestimmtes i alle Größen (72) von Null verschieden. Als- 
dann ergibt sich: 


es muß also 
a, y; — Br —=0 


sein. Es leuchtet demnach ein, daß die notwendigen und hinrei- 
chenden Bedingungen, daß eine der beiden einfachen Wurzeln der 
Gleichung (64) das System (65) befriedige, darin bestehen, erstens 
daß A—=0, zweitens daß nicht alle Größen (72) gleich Null sind. 
und drittens daß die Beziehungen: 

2% 


900 


(73) av —B2—0 (i—0, 1 2 


stattfinden. Dabei braucht man nicht hervorzuheben, daß in keiner 
Reihe (72) neben den verschwindenden Größen auch nichtver- 
schwindende stehen können. Sobald nämlich die Beziehungen (70) 
und (73) stattfinden, so hätte eine solche Voraussetzung zur Folge, 


daß das System (65) durch 9 —0 oder ; — 0 befriedigt werden 


kann, was jedoch ausgeschlossen ist. 

Wir wenden uns nun zu dem Falle der zweifachen Wurzel 
der Gleichung (64) d. h. zum Falle. in welchem nicht alle Koeff- 
zienten X,, © — 4 und Hs gleich Null sind und wo die Relation: 


(74) Rn ig 


stattfindet. Da die Werte o — 0 und — 0 das System (65) nicht 
S 
befriedigen können. so ist leicht zu ersehen, daß die in Rede ste- 


hende zweifache Wurzel jedenfalls nur dann dem Systeme (65) 
genügen kann, wenn keine von den Größen K,, Q — 4, H, gleich 
Null ist. Die hinreichenden Bedingungen hierfür erhält man durch 
Hineinsetzen des Wertes: 

Sep: 

DE 

in die Gleichungen (65). Es ergibt sich: 


75 K, U(2)— (2 —4) U(K)=4K)’+3Kk,(Q2— 4 (K, — H,), 
K, V (2) — (2 — 4) V(K)—=— (2—4)?+3K, (2-4) (K:—H). 


0= 


Es läßt sich leicht nachweisen, daß der zuletzt erörterte Fall dem- 
jenigen untergeordnet werden kann, in welchem alle Unterdetermi- 
nanten zweiten Grades der Determinante A gleich Null sind. Mit 
Hilfe der Formeln (67) und (69) lassen sich die Beziehungen (75) 
in der Form: 

y = (9 — 4) À; + K, B, —=0, 


(76) 7 
n=—-(2-9)%&+K Bi] = 0. 


darstellen. Auf grund der Beziehung (74) erhält man für @ auch 
die Formel: 
sea; 
ge 


901 


und wenn man diesen Wert in die Gleichungen (65) hineinsetzt, 
so ergibt sich: 


er udn) ME O0) (0 mare N, 
(oa, VO) - 402 124,0 7-9: mM) 


also durch Anwendung der Formeln (67) und (69): 


a = — [H» BB +(2 —4)C;]—0, 


(71) 
&, —B;B-+(2—4%) DST 


Aus den Beziehungen (76) und (77) folgt, daß man derartige Fak- 
toren m, und m» finden kann, daß 


Ar mi Ra Bi = m (2 4), G=m,B:, 
Ah=mK, B=—-m(2—-, C—m HR. 


Es sind also alle Unterdeterminanten zweiten Grades der Deter- 
minante À gleich Null. 


54. M. M. RACIBORSKI m. ce. Jawanskie Hypocreaceae, Scolecosporae. 
(Über die javanischen Hypocreaceae und Scolecosporae). (Sur 
les Hypocreaceae et Scolecosporae de Java). 

(Planche XXX). 


Während in Europa die sklerotienbildenden Rassen der Claviceps 
purpurea zu den gewöhnlichsten Gräserparasiten gehören, begegnete 
ich während meiner javanischen Exkursionen keiner Claviceps- 
art. Hingegen sind sklerotienlose Verwandte der Claviceps auf 
Java sehr häufig, sowohl als Parasiten auf Pflanzen und Tieren 
als auch als Epiphyten zu finden, und zwar in großer Mannig- 
faltigkeit der morphologischen Gestalt, von den äußerst einfach ge- 
bauten Micronectria- oder Baryaarten zu den großen Balansia- und 
Konradiaarten. Manche von den javanischen Epichloearten führen 
zur Bildung sonderbarer Gallenbildungen auf der Nährpflanze, wie 
E. montana und E. Bambusae. Noch reicher ist unsere Gruppe in 
bezug auf die Zahl der Arten in den Wäldern Brasiliens vertreten, 
wie es sich aus den Untersuchungen A. Möllers ergibt. In der vor- 
liegenden Arbeit will ich einige noch unbekannte Arten beschrei- 
ben, die sehon vorhandenen Beschreibungen mancher anderen Arten 


902 


auf grund besser entwickelter Exemplare ergänzen, und endlich die 
Habitusbilder einiger größeren Arten mitteilen. 

1. Epichloe Kyllingiae nov. sp. Auf den Stengeln der Kyllingia 
monocephala (Cyperaceae) auf den Grasflächen in Buitenzorg häu- 
fig. Dicht unterhalb der Blattfläche bildet sich rings um den drei- 
kantigen Stengel ein braunschwarzes Stroma. Dieses wird 2—20 mm 
lang, ist an Kanten sehr dünn, schwarz und steril, auf Stengel- 
flächen 350—500 u dick, polsterförmig. in lebendem Zustande glatt, 
nach dem Austrocknen etwas warzig, mit schwarzer, bis 50 w dieker 
Rinde, im Inneren hellbräunlich, mit sehr zahlreichen. dicht ge- 
drängten, länglich ovalen, 95-120 u breiten, 320—580 u langen 
Peritheeien. Diese haben braune Wandungen, kurzen Hals, ohne 
hervorragende Mündung. Die Paraphysen fehlen. Die Asci sind li- 
near, 180—210 u lang, 5 u dick, an der Spitze flach abgerundet, 
achtsporig. Die Sporen sind linear, farblos, reich septiert, zum Teil 
schon in den Asei in 1 w dicke Teilsporen von sehr wechselnder 
Länge zerfallend. 

Von den 9 bisher bekannten Epichloearten leben die meisten 
parasitisch auf Gräsern, mit Ausnahme der unten noch zu bespre- 
chenden, auf Dikotylen wachsenden E. montana und der auf Ma- 
rantaceen schmarotzenden E. Warburgiana Magnus. Von der häufig 
vorkommenden E. typhina Pers. finden wir jedoch die Angabe (Sac- 
cardo, Sylloge II., S. 578), sie komme in Nordamerika auf Carex 
vor. Die jetzt beschriebene Art steht den Gramineenarten so nahe, daß 
ihre generische Abtrennung unnatürlich wäre. Und doch bildet sie in 
gewisser Hinsicht einen Übergang zu der Gattung Ophiodothis. da 
das Stroma nieht ganz mit Perithecien bedeckt ist, sondern an den 
drei Kanten sterile Streifen zeigt. Der Zusammenhang dieser Er- 
scheinung mit dem Bau der Stengel der Nährpflanze liegt jedoch 
zu nahe, als daß deswegen die Trennung der Cyperaceenart von 
Epichloe berechtigt erschiene. 

2. Epichloe Bambusae Pat. (N. Patouïllard, Enum. des champ. 
récoltés à Java par M. Massart; Annales du jardin bot. de Buiten- 
zorg, Suppl. 1, 1897, S. 125) ist die auf Java gewöhnlichste und 
die stattlichste Epichloeart. Sie verursacht auf verschiedenen Gi- 
gantochloa- und Bambusaarten große, von weitem sichtbare nieder- 
hängende Hexenbesen. Das Mycelium lebt in der Knospe zwischen 
den eingerollten Blättern. Die unteren Blätter, welehe durch die 
Pilzlage nicht stark genug zusammengehalten werden, entwickeln 


903 


sich normal und zeigen an den beiden Blattflächen ein silberweißes 
Häutchen, Reste des vertrockneten Mycels. Die apikalen Blätter 
können sich jedoch nicht entfalten, die Internodien wachsen enorm 
in die Länge, bleiben jedoch dabei dünn, bis sich endlich — nach- 
dem die infizierten Zweige verschiedene Länge erreicht haben — an 
der Oberfläche der eingerollten Spitzenblätter einseitig ein schwarzes 
Stroma bildet. Dieses ist von wechselnder Länge (2—10 em), im 
lebenden Zustande glatt und glänzend und enthält dieht nebenein- 
ander stehende Peritheeien. Die Perithecien sind oval, 220—260 u 
lang, 100—160 w breit, mit einem deutlichen dunklen Gehäuse, 
ohne Paraphysen. Die Asei sind linear-zylindrisch, 130—150 u lang, 
5—7 u breit, zunächst achtsporig; die Sporen linear und zerfallen 
bald in sehr zahlreiche, 7—8 u lange, 15—2 u dicke Teilsporen. 

Die Spitze des Halmes. der ein Stroma aufsitzt, ist nicht mehr 
entwieklungsfähig und stirbt ab; jetzt treiben einige Achselknospen 
aus, die jedoch offenbar (schon im ersten Entwickelungsstadium) 
infiziert worden sind und so wiederum lange und dünne, nieder- 
hängende Internodien und endlich an der Spitze ein Stroma bil- 
den und da absterben. Nur die Spitzen. der Halme sterben ab, die 
ausgewachsenen. mit entfernt stehenden Blättern besetzten Interno- 
dien leben weiter. Auf diese Weise entstehen die sonderbaren. von 
weitem sichtbaren, niederhängenden Hexenbesen und treten manch- 
mal in zahlreichen Exemplaren auf einem und demselben Bambusa- 
busch auf, der dann wie mit Loranthus besetzt erscheint. Die Sun- 
danesen halten auch diese Hexenbesen für einen Loranthus. Die 
Hexenbesen können eine beträchtliche Länge erreichen. In meiner 
Sammlung befindet sich ein Exemplar von zwölf Meter Länge. wo- 
bei die Äste an der Basis nur 5—8 mm dick sind. Es ist wahr- 
scheinlich das größte Hexenbesenexemplar. 

Infolge der Reizwirkung des Parasiten erleiden die infizierten 
Knospen zweiter Ordnung folgende Wachstumsstörungen. 1) Die In- 
ternodien bleiben dünn, wachsen jedoch stark in die Länge, bilden 
viel nehr Blätter, als es sonst bei solehen Seitenästen der Bambus- 
spitzen der Fall ist; dabei hängen diese Aste nieder, ihre Blätter ent- 
falten die Lamina wenig und unvollkommen. 2) Es entwickeln sich 
besonders an der Basis der infizierten Seitenäste neue, wiederum 
krankhaft in die Länge wachsende, zahlreiche niederhängende Sei- 
tentriebe. Die durch Epichloe infizierten Gräserhalme blühen in der 
Regel nicht. ebenso wenig die infizierten Bambusaäste. Da jedoch 


904 


die Bambusaarten auf Java nur sehr selten blühen und ich kein 
blühendes, mit Epichloe besetztes Exemplar beobachten konnte, so 
kann ich von dem blütenhemmenden Einfluß der Epichloe Bam- 
busae nichts sagen. 

3. Epichloë montana Rac. (beschrieben in „Parasitische Algen 
und Pilze Java’s“ III, 23, Batavia, 1900) wächst auf Myrsine af- 
finis, also im Gegensatz zu allen anderen Arten der Gattung auf 
einer dikotylen Pfianze. P. A. Saecardo (Sylloge fungorum XVI, 
607) bezweifelt die Zugehörigkeit dieser Art (,Vix huius generis. 
Balansiae species?“). Balansia besitzt auf dem Stroma stehende. ge- 
stielte Fruchtkörper, bei Epichloë montana dagegen befinden sich 
die Peritheeien auf der ganzen, nicht differenzierten stromatischen 
Lage. Äußerlich ist diese Art in der Tat von übrigen Epichloe- 
arten sehr verschieden, doch die abweichende morphologische Ge- 
stalt ist durch die sonderbare Entwickelung der Nährpflanze be- 
dingt, bei der sich die befallenen Achselknospen als Gallen ent- 
wickeln. Der parasitische, gallenbildende Pilz dagegen, der die 
Knospen dicht bedeckt, ist — dem Bau nach — eine typische 
Epichloë. Wollte jemand dagegen unsere Art generisch auf grund 
der Gallenbildung trennen. so müßte er nach dem oben gesagten 
es auch bei E. Bambusae tun, ein Verfahren, welches weder nötig 
noch praktisch erscheint (Taf. XXX, Fig. 1). 

4. Ophiodothis thanathophora (Lev.) Rac. Léveille hat (Champi- 
gnons exotiques. Ann. scien. nat. 1845, 55, nr. 284) auf grund der 
nicht vollständig entwickelten Exemplare Junghuhns (Herb. Lugd. 
Bat.) eine Dothidea thanatophora kurz, jedoch erkenntlich beschrie- 
ben. Saccardo (Syll. fungorum II. 624—625) versetzte die Art in 
die Gattung Phyllachora. Ich habe den Pilz auf einer Fimbristilis 
sp. am Gedeh, am Wege von Tjibeurrum zu den heißen Quellen 
Tjipanas, in nächster Nähe des Aruncus javanieus gefunden, jedoch 
zunächst nur in sterilen Exemplaren, und es kostete viel Zeit, fruk- 
tifizierende Exemplare zu finden 

Die Art ist mit Epichloë sehr nahe verwandt, jedoch mit zahl- 
reichen, getrennten Fruchtkörpern auf dem Stroma. Die Frucht- 
körper sind jedoch nicht wie bei Balansia gestielt, sondern sitzend, 
der Pilz gehört also zur Gattung Ophiodothis Sacc. Hieher gehören 
mehrere Arten, welche auf Cyperaceen, Gramineen und verschie- 
denen Dikotylen parasitisch wachsen, jedoch nur z. T. besser be- 
kannt sind. Eine sehr richtige Umgrenzung der Gattung machte 


905 


Alf. Müller (Phycomyceten und Ascomyceten aus Brasilien 1901, 
186 —188). Die Beschreibung der javanischen Art lautet: 

Die Pilzhyphen leben in den Blütenständen, diese mit einem 
aschgrauen Stroma überziehend und alle Lücken zwischen den 
Fruchtknoten und den Hüllblättern ausfüllend. Die jungen Stro- 
mata an der Oberfläche sind glatt, jedoch mit farblosen, pfriemli- 
chen Konidienträgern bedeckt, welche an der Spitze schmale, oval 
spindelförmige Konidien abschnüren. Die Stromata sind im Quer- 
sehnitt dreieckig, bis 1 em dick, bis 7 em lang. Die Konidien 
laufen beiderseits spitz zu, sind 1 w breit, bis 4 w lang. An älteren 
Exemplaren bilden sich dieht nebeneinander stehende, polsterför- 
mige, sitzende, schwarze Fruchtkürper. Diese sind schwarz berindet, 
innen aschgrau, bis 1 mm diek, !—3 mm breit. Die Peritheeien 
sind flaschenförmig. ohne Paraphysen, mit deutlichem. grauem Ge- 
häuse, an der Basis abgerundet, lang ausgezogen, nicht hervorra- 
gend. Die Asci sind linear, bis 200 u lang, 4—5 u breit, achtspo- 
rig; die Sporen farblos, fadenförmig, durch Querwände getrennt, in 
dem Ascus nicht zerfallend, bis 1 u breit, fast von Ascuslänge (Taf. 
XXX. Fig. 2). 

D. Balansia gigas nov. sp. In den Sproßspitzen des Paspalum sp. 
in Preanger, in Soekanegara, östlich von dem Pasangrahan in einer 
Chinaplantage in der Nähe des Baches. Der Blütenstand der in- 
fizierten Nährpflanze durchbrieht nicht mehr ganz die Hülle der 
Blätter, und es bildet sich an dieser Stelle ein kugliger Körper, 
das Stroma des Pilzes. Dieses ist 1—2 cm breit und hoch. im 
Innern kreideweiß und weich, auf der Oberfläche mit dünner, gelb- 
lieh-brauner Rindenschicht bedeckt. Auf der ganzen Oberfläche 
dieses Stromas kommen die gestielten Fruchtkörper, 30—50 an der 
Zahl, dicht gedrängt zum Vorschein. Die einzelnen Fruchtkörper 
haben einen gelblich braunen, 1—2 mm dieken, 1—4 mm hohen 
Stiel und ein kugliges, an der Basis leicht abgeflachtes, glattes, 


rotbraunes Köpfchen von 1:5 
ist im Inneren weiß, an der Oberfläche von fester, braunroter Rinde 
umgeben. Die Perithecien sind schmalflaschenfürmig, 110 —140 u 


35 mm Durchmesser. Das Köpfchen 


breit, bis 500 w lang, mit abgerundeter Basis, schmal ausgezoge- 
nem Hals, und nicht hervorragender, punktförmiger, sehr kleiner 
Mündung. Die Paraphysen fehlen. Die Asci sind linear, 3—4 u 
breit, 140—190 u lang, achtsporig; die Sporen fadenförmig, äußerst 


906 


dünn, reich septiert, farblos. im Ascus nicht zerfallend. (Taf. XXX, 
Fig. 4). 

Die Art ist von den anderen, elf tropischen Balansiaarten in- 
folge der großen, kugligen Pilzkörper, sowie der gelbbraunen Frucht- 
körper leicht zu unterscheiden. Nächst verwandt sind: B. pallida 
Winter und B. diadema Möller. 

6. Im Gegensatz zu der beschriebenen ist eine andere Balan- 
siaart mit schwarzen Köpfchen auf Java sehr häufig. Ich habe sie 
unter dem Namen B. Claviceps Speg. in der Abhandlung „Pflanzen- 
pathologisches aus Java“. II. (Zeitschrift für Pflanzenkrankheiten, 
1898, VIII), ausführlich beschrieben. Nachträglich habe ich sie reich- 
lich in den Kaffeeplantagen am nördlichen Abhang des Salak, nörd- 
lich von Soekaboemi am Fuß des Gedeh gefunden. Die javanische 
Art kann ich von der brasilianischen Spegazinis -- nach der Be- 
schreibung gar nicht unterscheiden. Die sehr ähnliche Möllersche 
Art B. redundans hat an der Basis tief vertiefte Köpfchen und ein 
wenig längere Asci. (Taf. XXX, Fig. 5). 

7. Ustilaginoidea bogoriensis nov sp. In der zylindrischen Rispe 
der Hymenachne indica sind an verschiedenen Stellen Gruppen von 
wenigen, bis 30 benachbarten Blüten durch den Pilz vernichtet. 
Zwischen den Spelzen wird das ganze Gewebe verwüstet und in 
einen im Inneren weißen, sklerotiumähnlichen, jedoch weichen, also. 
nicht dauerhaften Körper verwandelt. Dieser Pilzkörper ragt nicht 
über die Spelzen hinaus, zwischen welehen er wie in einem schmal- 
konischen Kelch eingesenkt lagert und etwa 1 mm breit ist. Die 
Hyphen sind 2 « dick, wenig verzweigt und verlaufen alle in der 
oberen, breiteren Hälfte des Pilzkörpers parallel nach oben. Diese 
Hyphen sind reichlich septiert und jede Zelle derselben bildet an 
der Peripherie zahlreiche (2—12)sitzende, runde Sporen, deren Ansatz- 
stellen als kaum merkbare Höckerchen auch nach dem Abfallen 
auf der Stützhyphe zurückbleiben. Die Sporen sind in der Masse 
ochergelb, in Wasser untersucht, schwefelgelb und unregelmäßig 
mit Wärzchen bestreut. In Chloral verschwinden ihre gelbe Farbe 
und die Wärzchen gänzlich. und die Sporen erscheinen jetzt genau 
kuglig, glatt, 4—5 u breit. 

In Wasser ausgesäte Sporen keimen gleich mit kurzer und dün- 
ner, gerader Hyphe, welche zunächst apikal eine ovale, hyaline Ko- 
nidie, dann dicht unterhalb derselben eine zweite und dann weiter 


907 


auf dieselbe Weise weitere Sporen bis zur völligen Erschöpfung der 
Sporen bildet. 

In Buitenzorg, sowie auf derselben Nährpflanze in Djampang 
wetan am Wege über Tjiloemoet nach Tanggeung. Die Ascusgene- 
ration ist ebenso unbekannt, wie bei U. Oryzae und U. virens (Ra- 
ciborski. Par. Algen und Pilze III. 24. Batavia 1900). 

8. Hypocrella Sacc. habe ich in Westjava in mehreren Arten ge- 
funden, welche gewöhnlich auf den Blattläusen oder anderen Tieren 
parasitisch leben, auf deren Leichen sich zunächst die Konidien, 
dann auch die Perithecien bilden. Die Unterschiede zwischen den ein- 
zelnen Arten sind wenig distinkt und beruhen auf Differenzen in 
der Färbung und der Gestalt des Stromas, auf der Beschaffenheit 
der Oberfläche derselben, die entweder glatt oder hügelig erscheint, 
auf der Größe der Teilsporen. Ich habe früher eine Art H. dis- 
coidea (Berk. et Br.) beschrieben (Parasitische Algen und Pilze, 
III, 22), deren Sporen in den Schläuchen nicht zerfallen. 

Im Gegensatz dazu geschieht dies bei allen jetzt zu beschrei- 
benden Arten; die langen Sporen zerfallen hier noch in dem Ascus 
in zahllose, gewöhnlich kleine Teilsporen. Bresadola hat auf grund 
dieses Merkmales eine Gattung (nach Möller Untergattung) Mülle- 
riella gebildet, jedoch erscheint es mir nicht ratsam, aut dieser 
Grundlage eine generische Trennung durchzuführen. Aus Java 
wurden bisher außer der schon erwähnten H. discoidea noch drei 
andere Hypocrellaarten erwähnt, und zwar H. Gardeniae Hennigs 
(Fungi Warburgiani, Hedvigia, 1893, 223), deren Asci unbekannt 
sind, H. scutata (Cooke) aus Tjibodas (N. Patouillard, Enum. des 
champignons récoltés à Java par M. Massart, 125) und eine H. Per- 
nettyae Pat. (l. ec. S. 125). Die Beschreibung der beiden letzten auf 
grund der Alkoholmateriale, also ohne Farbenangabe. 

9. Hypocrella globosa nov. sp. Die Fruchtkörper sind kuglig, 
mit schmaler Basis der Blattoberfläche aufsitzend, 2—35 mm breit 
und hoch, hartknorpelig, grauschwarz. Die dünne Rindenschicht ist 
dunkelgrau, das Innere der Kugel zunächst weiß, weiter blaßgelb- 
lich. Die Perithecien sind flaschenförmig mit ovalem Bauch, abge- 
rundeter Basis, lang ausgezogenem Halsteil, 100 — 122 u breit, 360 — 
400 w lang, mit orangegelber Wand, in dem Stroma mit Ausnahme 
der kleinen papillenförmigen Mündung, welche ein wenig über die 
Oberfläche hervorragt. ganz eingesenkt. Die Paraphysen fehlen. Die 
Asei sind schmal linear spindelförmig, an der 3 w breiten Spitze 


908 


flach abgerundet, 8 u breit, 160 —190 » lang, in der Jugend acht- 
sporig, die Sporen schmallinear. Im späteren Stadium zerfallen die 
Sporen noch in dem Ascus in sehr zahlreiche Teilsporen. Diese 
sind kurz stäbchenfürmig, farblos und glatt. 1—1'5 u breit, 25— 
4 u lang. 

Diese Art lebt auf der Oberseite der Blätter der Castilloa ela- 
stica, besonders längs der Nerven vereinzelt sitzend; in Buitenzorg. 

10. Hypocrella Amomi nov. sp. Lebt auf Blattläusen. Das Stroma 
weiß, mit einem Stich ins Gelbe. Es bildet sich zunächst ein rund- 
lıcher, weißer, scharfrandiger Hypothallus und darauf ein weißes, 
bis 1:2 hohes. rundliches. bis 4 mm breites Stroma. Dieses ist im 
Inneren weiß, besitzt eine dichte, weiße Rindenschicht, fast verti- 
kal aufsteigende Ränder, und ist mit kleinen Hügeln bedeckt, in 
welchen je ein Perithecium eingesenkt ist. Die Perithecien und ihre 
Mündungen ragen nicht hervor, sind flaschenförmig, mit abgerun- 
deter Basis, lang eiförmigem Bauch. und einem langen, ganz ein- 
gesenkten Hals. mit gelber Wandung. Die Perithecienhöhle ist 
bis 210 w breit, mit dem Hals bis 550 u lang. Die Paraphysen 
fehlen. Die Asei sind linear, in der Mitte 8—10 u breit, beiderseits 
langsam verschmälert, jedoch an der Spitze ein wenig verbreitet 
und flach abgerundet, bis 400 w lang, anfangs achtsporig, die Spo- 
ren fadenfürmig, umeinander gedreht, und zerfallen bald in zahllose 
Teilsporen. Diese sind kurz spindelförmig, beiderseits spitz lanzett- 
lich, 13—16 u lang, in der Mitte 2 w breit. 

Gefunden auf Blattläusen, auf der Unterseite der Blätter eines 
Amomum sp. auf dem Gunung Gakak, westlich von Salak. 

Eine der H. Amomi sehr ähnliche Art, vielleicht nur eine Ab- 
art derselben, habe ich in Depok auf einer Polyalthia sp. gefunden. 
Diese will ich hier als Abart „plana* bezeichnen. 

Die Fruchtkörper sind schneeweiß, bis 0°7 mm dick, die Peri- 
thecialmündung rag ein wenig über die Spitze der stromatischen 
Hügel hervor und besitzt eine farblose Wandung. Die Asei sind 
6—8 u dick, bis 200 w lang; die Teilsporen stäbchenförmig, 10— 
12 u lang, bis 1 w dick, farblos. 

11. Hypocrella convexa nov. sp. Die Fruchtkörper sind weiß, gelb- 
lich, rund, 2—4 mm breit, mit flacher Basis und glatter, konvexer 
Oberfläche, mit scharfen Rändern, weichlederig, mit gelber, bis 25 u 
dieker, deutlicher Rindenschicht überzogen, mit zahlreichen, sehr 
kleinen. runden, gar nieht vorragenden Öffnungen der Peritheeien. 


909 


Die Peritheeien mit dünner, weißer Wandung, ganz eingesenkt, fla- 
schenförmig, mit abgerundeter und breiter Basis, mit lang ausge- 
zogenem und schmalem Halsteil, 160—190 u breit, bis 540 w lang, 
ohne Paraphysen. Die Asei sind zylindrisch, gegen die Spitze schmal 
ausgezogen, an der Spitze flach gewölbt, in der Mitte 15 w breit, 
bis 210 w lang, im zylindrischen Gipfelteil 5—6 u breit, in der 
Jugend achtsporig, die Sporen fadenförmig, farblos, bald durch die 
zahlreichen Querwände geteilt und in die Teilsporen zerfallend. Die 
Teilsporen stäbchenartig, an den Enden abgerundet, bis 1 w breit, 
5—8 u lang. 

Gefunden auf Schildläusen auf Myristicablättern in Depok, so- 
wie an Gareiniablättern bei Buitenzorg. 

12. Barya montana nov. sp. Auf Blättern finden sich Leichen 
der Tiere mit flockig-pulverigem, schneeweißem Mvcelium über- 
zogen, aus welchem zunächst ein stilbumartiger, schneeweißer, 
05 mm dicker, 45 mm hoher, an der Spitze ein wenig angeschwol- 
lener Konidienträger, dann aber rings am Tierkörper weiße, lang 
ovale, freie Perithecien stehen. Diese sind 750—900 u lang, bis 
400 u breit, mit der Basis in das weiße Mycelium eingesenkt, an 
der Spitze abgerundet und mit runder, nicht hervorragender Mün- 
dung versehen. Das Fruchtgehäuse ist ein wenig gelblich, sehr fest 
und scharf konturiert, auf der Oberfläche mit einer dünnen Schicht 
des ffockigen, weißen Myceliums überzogen. Die Paraphysen fehlen. 
Die Asei sind schmal und lang linear. an der Spitze konisch zu- 
gespitzt und an dieser Stelle diekwandig, achtsporig. bis 300 w lang, 
4—5 u breit; die Ascosporen fadenförmig, farblos, grade oder spi- 
ralförmig umeinander gewunden, quergeteilt, später (im Ascus) ın 
zahllose lineare Teilsporen zerfallend. 

Gefunden auf Spinnen, auf den Zweigen der Podocarpus eupres- 
sina am Kandakbadak auf dem Gedeh. Die verwandte Gattung 
Torrubiella Boud. besitzt Paraphysen. 

13. Barya salaccensis nov. sp. Auf der Unterseite der Blätter er- 
scheinen auf den Blattläusen schwefelgelbe, runde, 5—7 mm breite 
Lager mit flach gewölbter Mitte, auf welcher die kleinen Mündun- 
gen der Konidiengänge sichtbar sind, und rings um den zentralen 
Hügel sehr zahlreiche kuglige oder halbkuglige, freie Peritheeien. 
Das Mycelium geht von den Blattläusen auf die Blattfliche über, 
dringt jedoch in das Blattgewebe nicht ein. Es stellt ein dichtes 
Geflecht von schwefelgelber Farbe dar, welches aus einer dunkle- 


910 


ren, festen und dünnen Rindenschicht und aus mehr lockerem Innen- 
gewebe aufgebaut ist. Anfangs bilden sich in diesem Stroma un- 
regelmäßige Gänge, welche nach der Art der Aschersonia im In- 
nern an den Traghyphen die ganz kleinen, glatten, spindelförmigen 
Konidien abschnüren, nachher ringsherum die Perithecien. Diese 
sind voneinander entfernt, die peripheren (kugligen) stehen frei, die 
mittleren sind ein wenig mit dem basalen Teil in das Stroma ein- 
gesenkt und in der unteren Hälfte durch das Hyphengeflecht ver- 
schmolzen. Die Perithecien sind 0'7 mm breit, die Perithecialhöhle 
bis 300 u breit, bis 420 w hoch, eifürmig faschenfürmig, ihre Wan- 
dung sehr diek, die Mündung flach, die Oberfläche nicht glatt, son- 
dern mit konischen Zotten besetzt, schwefelgelb. Die Paraphysen 
fehlen. Die Asei sind bündelfürmig, farblos. schmal, lang linear, 
von der Länge der Perithecialhöhle. Die Spitze der Asei ist flach 
konisch, verdickt, bei der Reife verquellend, wobei sich der Rand 
der apikalen Öffnung nach unten zurückbiegt. Anfangs achtsporig. 
Die Ascosporen von der Länge der Asci, dünn fadenförmig. ur- 
sprünglich umeinander spiralig eingerollt, dann durch sehr zahlreiche, 
quergehende Teilungen vielzellig. Jede Teilzelle der Spore wächst 
weiter in die Länge und Breite, teilt sich wiederholt durch Quer- 
wände, bis endlich die Schläuche durch die schmalelliptischen, losen 
Teilsporen ganz ausgefülit sind. Die Asci sind 12—14 u breit, die 
Teilsporen bis 10 w lang, bis 25 u breit, glatt, farblos. 

Gefunden auf Blattläusen auf der Unterseite der Blätter der 
Castanea argentea und Lasianthus sp. am Salak und Gedeh. 

Als einfachst gebaute Hypocreaceae scolecosporae Java’s habe 
ich einen winzigen epiphyllen Pilz entdeckt, dessen Gattungszuge- 
hörigkeit mir Schwierigkeiten bereitet. Es ist die 

14. Ophionectria (2) anomala nov. sp. epiphytisch auf der Unter- 
seite lebender Blätter lebend. Die Fruchtkörper sind schneeweiß, 
kurz zylindrisch, bis 190 w breit. bis 220 w hoch, mit geraden 
Seiten und abgestutztem Scheitel, auf einem kleinen Kissen weiber 
Hyphen sitzend. diekwandig, auf der Oberfäche mit Körnchen be- 
deckt, nur je ein flaschenförmiges, bis 170 u hohes, 100 u breites 
Perithecium enthaltend. Dieses besitzt einen schmalen Hals mit nicht 
hervorragender Mündung und differenzierter Wandung. Die Para- 
physen sind farblos, sehr dünn fadenförmig, septiert, an der Spitze 
nicht angeschwollen; die Asci zylindrisch. 8—10 u breit, an der 
Spitze abgerundet, bis 160 w lang, achtsporig; die Sporen faden- 


911 


förmig, fast von Ascuslänge, parallel liegend oder umeinander ge- 
wunden, septiert, in Teilsporen zerfallend (durch Querteilung). Die 
Teilsporen sind 15 « dick, bis 8 w lang. 

Gefunden auf der Unterseite der Blätter des Hydnophytum ın 
Tjampea bei Buitenzorg. 

Die Gattungbestimmung dieser höchst einfach gebauten kleinen 
skolekosporen Art bereitete Schwierigkeiten. Sowohl Ophionee- 
tria, wie auch Oomyces, zu welchen diese Art eingereiht werden 
könnte, besitzen keine Paraphysen. Diese finden sich dagegen bei 
verwandten, skolekosporen Sphaeriaceen, z. B. manchen Ceuthocar- 
ponarten. 


Tafelerklärung. 


Die Habitusbilder sind alle in natürlicher Größe gezeichnet. 

Fig. 1. Epichloe montana Rac. Aus Myrsine affinis auf Salak, mit den son- 
derbaren Gallenbildungen. 

Fig. 2. Ophiodotis thanatophora (Lev.) Rac. "Auf Fimbristilis sp. Auf Gedeh. 
Der apikale Fruchtkörper produziert nur Konidien, auf dem unteren sind einige 
schwarze, perithecienhaltige Kissen vorhanden. 

Fi 


g. 3 Balansia Claviceps Speg. Am Nordfuß des Salak, auf Panicum. 
Fig 4. Balansia gigas Rac. Auf Paspalum. 


55. M. NIKLEWSKI BRONISLAS. Przyczynek do znajomosci mikroböw 
utleniajacych wodör. (Ein Beitrag zur Kenntnis Wasserstoff oxy- 
dierender Mikroorganismen). (Contribution a la connaissance des 
microorganismes oxydants Uhydrogene). Mémoire présenté par M. M. Raci- 
borski m. c. 

(Planche XXXI). 

Die physiologisch ebenso interessante wie phylogenetisch merk- 
würdige Gruppe autotropher Mikroorganismen legt die Vermutung 
nahe, daß noch andere als die bisher bekannten Prozesse in den 
Dienst des organischen Lebens gezogen werden. So erwähnt bei 
der Diskussion der Atmungstätigkeit Pfeffer in seiner Physiologie !) 
die Möglichkeit der Wasserstoffoxydation durch Mikroorganismen. 

In der Tat sind schon seit langem in der Literatur Versuche 
bekannt, welche diese Annahme wahrscheinlich machen. Saussure 


1) Pflanz. Phys. 2. Aufl. I, S. 532. 


912 


stellt in einer umfangreichen Arbeit!) durch zahlreiche Versuche 
fest, daß während das Volumen reiner Wasserstoffatmosphäre bei 
Anwesenheit fermentativer Körper sich nicht ändert, eine Gasver- 
minderung eintritt, wenn Erbsen in Wasser bei Anwesenheit eines 
Gemisches von Wasserstoff und Sauerstoff faulten. Die Abnahme 
beider Gase wurde gasanalytisch festgestellt. Dasselbe Resultat 
wurde bei Anwendung von Heideerde. Seide, Baumwolle u. a. m. 
erzielt. Über die Natur des Prozesses ergaben verschiedene Zusätze 
Aufschluß. Eine Beimischung von Seesalz zu gut wirkender Erde 
(1:4) hob die Kondensation der Gase auf, ebenso wirkte freie Schwe- 
felsäure (1:100). Der Glührückstand der Erde rief erst nach 2—3 
Monaten eine namhafte Kondensation hervor. Dagegen übte ein Zu- 
satz von „Olefin* (1:4) auf den Gang des Prozesses keinen Einfluß 
aus, wogegen durch Faraday festgestellt wurde, daß dieser Körper 
auch in viel geringerer Konzentration (1:48) die Platinkatalyse auf- 
hob. Dagegen verhinderte die Kohlensäure in einer Konzentration 
von (1:4) die Oxydation des Wasserstoffs, während sie die Platin- 
katalyse nicht beeinflußte. Auch Kohlenoxyd hob die Wasserstoff- 
oxydation in Saussure’s Versuchen auf. 

Ein Verschwinden der Knallgasatmosphäre unter der Einwirkung 
der Erde wurde bei Versuchen über Denitrifikation von Immen- 
dorf wahrgenommen?). Die Versuche wurden einigemale wieder- 
holt, allein es bedurfte oft mehrerer Wochen, um den Prozeß in 
Gang zu setzen, wiewohl dann das Knallgas in einigen Tagen zum 
größten Teil verschwand. Gasanalytisch konnte ein Verschwinden 
des Wasserstoffs und Sauerstoffs und das Auftreten von Kohlen- 
säure festgestellt werden. Dagegen rief die mit Chloroform ver- 
setzte Erde keine Wirkung auf die Knallgasatmosphäre hervor. Die 
Frage wurde aber von ihm nicht weiter verfolgt. 

An diese Versuche Immendorfs anknüpfend habe ich auf Ver- 
anlassung des Herrn Gebeimrat Pfeffer im Herbst 1904 im bota- 
nischen Laboratorium der Universität Leipzig Versuche über die 
Oxydation des Wasserstoffs angestellt, die ich dann in Dublany im 
botanischen Institut der landwirtschaftlichen Akademie und zuletzt 


1) Théodore de Saussure. Action de la fermentation sur le mélange des gaz 
oxygène et hydrogène. Mémoires de la société de physique et d’histoire naturelle 
de Genève. Tome huitième, 1839, p. 163. 

*) Landwirtschaftl. Jahrb., Bd. 21, 1892. Beiträge zur Lösung der Stickstoff- 
frage. 


913 


in der chemisch-landwirtschaftlichen Versuchsstation Dublany fort- 
setzte. 

Inzwischen sind Arbeiten von Hermann Kaserer über den näm- 
lichen Gegenstand erschienen '), durch die wesentlich die Erweiterung 
der Kenntnisse in dieser Frage herbeigeführt wurde. Der Autor 
führt in der vorläufigen Mitteilung aus, daß er in Gärkölbehen nach 
Einhorn auf anorganischer Nährlösung, welche u. a. NH, CI und 
Na H CO, enthielt, einen Organismus züchtete, welcher unter Bildung 
einer dichten Bakterienhaut das in dem Schenkel des Kölbebens 
enthaltene, aus H, 0, CO, bestehende Gasgemisch zum Teil konden- 
sierte, wogegen in den ungeimpften Kontrollkölbehen eine viel ge- 
ringere Gasabnahme durch Diffusion stattfand. Freie Kohlensäure 
war für diesen Prozeß durchaus notwendig. Solange Wasserstoff 
den Rohkulturen zur Verfügung stand, trat nie Nitrit auf. Bei ge- 
ringer Luftzufuhr fand die Nitrifikation erst dann statt, wenn der 
Wasserstoff oder in anderen Fällen das Methan verschwunden war. 
Bei genügender Luftzufuhr waren beide Prozesse nebeneinander 
möglich. 

In der ein Jahr später erschienenen Hauptarbeit macht uns der 
Autor mit „zwei morphologisch und physiologisch wohl unterschie- 
denen Bakterien“ bekannt, welche Wasserstoff veratmen, Bac. pan- 
totrophus und Bac. oligocarbophilus. Bac. pantotrophus wächst auf 
anorganischer Nährlösung ohne Hautbildung als diffuse Trübung. 
Für das Wachstum dieser Kulturen ist „unbedingt eine im Ver- 
hältnis zur Sauerstoffmenge beträchtliche Kohlensäuremenge erfor- 
derlich*. Der Autor verwendet ein Gasgemisch, das etwa 15°/, CO, 
enthält. Mit diesem Organismus führt der Autor einige Versuche 
aus, in denen er gasanalytisch das Verschwinden der Gase fest- 
stellt. Allerdings wurden die Analysen auch nur in diesen kleinen 
Kölbehen ausgeführt, wo also besonders auch die Absorption des 
Gases, namentlich der CO,. durch die Kulturflüssigkeit störend 
wirken mußte. Auf mineralischer Nährlösung bildet der B. panto- 
trophus Formaldehyd, was allerdings der Autor nur durch eine 
schwache Rötung („rosa oder hellrot“) des Phosphatniederschlages 


1) Über die Oxydation des Wasserstoffs und des Methans durch Mikroorga- 
nismen, Zeitschrift f. landw. Versuchswesen in Österreich. Bd. VIII, 1905, 8. 789. 
Autoref, Zentralbl. f. Bakt. II. Abt., Bd. XV, S. 573. 

Die Oxydation des Wasserstoffs durch Mikroorganismen. Zentralbl. f. Bakt. 
II. Abt., Bd. XVI, S. 681, 769, 1906. Juli- und Augustheft. 

Bulletin III. 4 


914 


nach Zusatz von Resorein-Natronlauge feststellen konnte. Leider 
steht mir die Lebbin’sche Originalarbeit nicht zur Verfügung, son- 
dern nur das Referat in d. Zeitschr. für analyt. Chemie; es ist mir 
nicht bekannt, inwieweit die Reaktion eindeutig ist. Möglich ist ja 
die Bildung von Formaldehyd. Gewagt scheint es mir aber, eine 
solehe Reaktion, deren Konzentration der Autor auf 1:500000 
sehätzt. als wichtigste Stütze für eine neue Kohlensäureassimilations- 
theorie zu benützen. Tatsächlich ist sie die wichtigste Stütze für 
diese Theorie, denn ohne sie ist die Möglichkeit, den Organismus 
mit geringen Mengen Formaldehyd zu verfüttern, für die Kohlen- 
sätreassimilation ohne Belang. Heterotroph wächst B. pantotrophus 
auf sehr verschiedenen organischen Nährlösungen. 

B. oligoearbophilus dagegen oxydiert Wasserstoff auf minerali- 
scher Nährlösung unter Bildung einer Haut auf der Oberfläche der 
Flüssigkeit. Dem Auter ist, die Reinkultur dieses wasserstoffoxy- 
dierenden Organismus nicht gelungen; doch hat er in der Kam- 
haut einen Bazillus gefunden. den er mit dem von Beijerinck und 
van Delden beschriebenen B. oligocarbophilus !) identifiziert. Wie- 
wohl die Reinkultur seines B. oligocarbophilus Wasserstoff nicht zu 
oxydieren vermag, auch nicht in Gemeinschaft mit anderen Bakte- 
rien. so schreibt er dem Organismus doch die wesentlichste Rolle 
an der Wasserstoffoxydation zu, ohne hiefür Gründe anzuführen. 
Er kombiniert Eigenschaften des B. oligocarbophilus mit der Fähig- 
keit der Wasserstoffoxydierung trotz der negativ ausgefallenen Ver- 
suche und benützt dann diese Kombination als Stütze für seine 
Kohlensäureassimilationstheorie. Was aber seinen B. oligocarbophi- 
lus anbetrifft, so bringt leider der Autor keine ausführlichen Belege 
dafür, welche ihn bewogen haben, diesen B. mit dem B. oligocar- 
bophilus Beijerinck für identisch zu halten; im wesentlichen beruft 
sich der Autor darauf, daß er bei Prof. Beijerinck den Bae. oligo- 
carbophilus reingezüchtet hat; er glaubt ihn sofort wiedererkannt zu 
haben. Auch bei dem B. oligocarbophilus sucht der Autor das erste 
Produkt der Kohlensäureassimilation zu finden. Er sucht zwar nicht 
dieses intermediäre Produkt aufzufangen, glaubt aber festgestellt 
zu haben, daß der Organismus Kohlenoxyd veratmet. Es gelingt 
ihm bei Darbietung von CO,, CO, O, auf anorganischer Nährlösung 
Wachstum hervorrufen. Gleichzeitig nahm das Volumen des Gases 


1) Zentralbl. f. Bakt. II. Bd., X, S. 33. 


313 


der Kontrolle gegenüber ab. Leider fehlen hier nähere Angaben 
bezüglich eines so interessanten Versuches. Besonders finde ich keine 
Angaben über das Wachstum des Organismus ohne CO, was als 
Kontrolle dafür hätte dienen können, ob noch etwa eine andere 
Kohlenstoffverbindung der Luft vom Organismus ausgenützt wird. 
Leider fehlen noch zahlenmäßige Angaben bezüglich der Volumen- 
abnahme des Gasgemisches, was um so notwendiger gewesen wäre, 
„als die Reaktion offenbar infolge der für den Mikroben sehädliehen 
Kohlensäure, die sich bildet, bald zum Stillstande kommt“. Weitere 
Versuche in dieser Richtung sind leider auch wenig ausführlich 
behandelt. Der Autor hat den Organismus auf Kieselsäureplatten 
unter Glasglocken. die mit CO, Luft, Kalilauge beschickt waren, 
gezüchtet. Auch hier fehlen Angaben über Kontrollproben ohne CO, 
zumal „die Launenhaftigkeit des Organismus mitunter sehr stört, da 
er ausu nbekannten Ursachen hier und da überhaupt nicht wächst“. 
Wenn aber die Schlußfolgerung des Autors bezüglich der „Tatsache, 
daß B. oligocarbophilus Kohlenoxyd veratmet ist sicher festgestellt“, 
als richtig angenommen wird, dann ist ein Zusammenhang mit der 
Oxydation des Wasserstoffs schwer konstruierbar, da ja B. oligo- 
carbophilus Wasserstoff gar nicht oxydiert; wenigstens wird diese 
Sehwierigkeit nicht erörtert, sondern es betrachtet der Autor „als 
einziges Bedenken“ gegen die Auffassung, daß B. oligocarbophilus 
H, CO, durch H zu CO reduziert. um dieses wieder mit freiem OÖ 
zu oxydieren, nur den Umstand, daß die Reduktion der CO, mit- 
tels H zu CO ein endothermer Prozeß ist. 

Als wichtige Eigenschaft, die in den theoretischen Erörterungen 
eine Rolle spielt, führt der Autor für seinen Bae. oligocarbophilus 
den Umstand an, daß er gegen organische Substanz äußerst emp- 
findlich ist. Leider konnte ich aber in der Arbeit Versuche über 
den Einfluß organischer Substanz auf den isolierten B. oligocarbo- 
philus nicht finden. Auch für B. oligocarbophilus Beijerinek finde 
ich keine derartigen Versuche, sondern nur die Angabe, daß 0:02°/, 
Natriumazetat das Wachstum weder schädigte noch förderte. 

In allerletzter Zeit ist eine Arbeit von A. I. Nabokich und A. F. 
Lebedeff !) erschienen. Auf grund der Versuche Hermann Kaserers 
haben die Autoren in größeren Apparaten die Wasserstoffoxydation 


1) Zentralbl. f. Bakt. II, XVII, 350, Novemberheft. Über die Oxydation des 
Wasserstoffs durch Bakterien. 


4* 


916 


durch Bakterien untersucht; den Verfassern erschienen nämlich 
die Resultate bei Verwendung kleiner Apparate, wie sie Kaserer 
benutzte, unbefriedigend, da „in der gewählten Versuchsmethode 
alle Bedingungen geschaffen waren, welche stärkere Verkleinerung 
des Gasvolumens und gänzliches Verschwinden des Wasserstoffes 
in geimpften Kölbehen ohne Beteiligung spezifischer Wssserstoff- 
bakterien hervorrufen müßten“. In der Tat stellen nun die Autoren 
die Tatsache fest, daß durch Impfung auf eine anorganische Nähr- 
lösung sich eine üppige Bakterienhaut entwickelt, welche erhebliche 
Mengen des Knallgases zum Verschwinden bringt. In einem Ver- 
suche waren in 18 Tagen °/, der Atmosphäre verbraucht. Durch 
Gasanalysen wurde festgestellt, daß annähernd doppelt soviel H als 
O verbraucht wird; auch war CO, verschwunden. Im Gegensatz zu 
Kaserer wandten die Autoren Nitrat als Stickstoffquelle an, um ni- 
trifizierende Bakterien auszuschließen. Die Nährlösung enthielt nach 
dem Versuche kleine Quantitäten freier Säure. Die Kahmhaut war 
aus gleichartigen dünnen Stäbehen von 15—2 u Länge zusammen- 
gesetzt. 

Wiewohl meine Versuche nicht zu dem erwünschten Resultate 
geführt haben, will ich dennoch eine Darstellung meiner bisherigen 
Beobachtungen geben, die ich durch weitere Versuche zu vervoll- 
ständigen gedenke. 


Methodisches. 


Zu Vorversuchen bediente ich mich hartwandiger Erlenmeyer- 
kölbehen von 300 eem Inhalt, die äbnlich wie die in der Fig. 1 skiz- 
zierten mit einem Zuleitungsrohr und einer in Quecksilber getauch- 
teh Röhre von Barometerlänge versehen wurden. Durch die Kölb- 
chen wurde längere Zeit das Knallgasgemisch geleitet, welches in 
einem Gasometer hergestellt war. Der Wasserstoff wurde aus reinem 
Zink und reiner Schwefelsäure entwickelt, der Sauerstoff entweder 
der Bombe entnommen oder auch aus mit Braunstein vermischtem, 
chlorsaurem Kali entwickelt. Das Gas wurde durch Kalilauge und 
Permanganat gewaschen. In späteren Versuchen wandte ich nur 
Permanganat an und setzte dem Gasgemisch Kohlensäure bis zu 
2°/, zu. Das Gemisch enthielt gewöhnlich Stickstoff, bisweilen bis 
zu 10°/,. Das Verhältnis von H:O war nur annähernd 2:1. Über 
dem Quecksilber in der Röhre stand stets etwas Wasser. An dem 


917 


Steigen der Quecksilbersäule wurde die Intensität des Prozesses be- 
obachtet. Um die Dichtigkeit der Verschlüsse zu sichern und die 
Temperatur möglichst konstant zu erhalten, wurden die Kölbchen 
unter Wasser gehalten. Als ich bei den ersten Versuchen ein Her- 
ausdiffundieren des Wasserstoffs durch Gummi befürchtete. brachte 
ich das Material in den Bauch einer Retorte (ohne Tubus), welche 
in schräger Stellung mit dem Hals nach unten aufgestellt wurde. 
Das Gasgemisch wurde von unten her mittels einer Röhre zuge- 
leitet, und nach mehrstündigem Durchleiten der Retortenhals in 
Quecksilber getaucht. Diese Versuchsanstellung eignet sich beson- 
ders zu Demonstrationszwecken. Für weitere Versuche habe ich mir 
jetzt bei Cavalliere Sazava (Böhmen) dickwandige Külbchen (Fig. 1) 
von ea 600 eem Inhalt anfertigen lassen, welehe die Sterilisation 
ebenso wie das Auspumpen gut aushalten. Der Wattebausch unter 
dem Stopfen verhindert eine Infektion. Der Stopfen wird zur Dich- 
tung mit Quecksilber übergossen. Das Zuleitungsrohr ist durch ei- 
nen Hahn mit Quecksilberdichtung verschließbar. Derartige Kölb- 
chen eignen sich sehr gut für bakteriologische Zwecke in solchen 
Fällen, wo ein Herausdiffundieren der Gase ausgeschlossen werden 
muß. Da die Kölbehen sich zur Messung der Intensität der Wasser- 
stoffoxydation zwar sehr gut eignen, bei der Reinigung der Kulturen 
aber weniger handlich sind, so entschloß ich mich endlich für gewöhn- 
liche Reagensglaskulturen, die in größerer Menge unter Glasglocken 
aufbewahrt werden. Es genügt dabei ein einfacher Wasserverschluß. 
Ich leite unter die Glocke nur reinen Wasserstoff ein (etwa 2—3 
Std.), da Sauerstoff in genügender Menge zurückbleibt. Die Anwe- 


senheit wasserstoffoxydierender Organismen kennzeichnet sich in 
den Kulturen dureh Bildung charakteristischer Häutchen auf der 
Oberfläche der mineralischen Kulturflüssigkeit. Übrigens prüfe ich 
von Zeit zu Zeit ihre Fähigkeit, Wasserstoff zu oxydieren. in der 
oben beschriebenen Weise. Die ersten Versuche wurden bei einer 
Temperatur von 26—270 C. ausgeführt. Da ich mich aber später 
überzeugt habe, daß eine Erhöhung um einige Grad den Prozeß in 
hohem Grade beschleunigt, führe ich jetzt die Versuche bei 33°C. 
aus Doch selbst eine Temperaturerhöhung auf 42° ©. ist der Ent- 
wickelung des Organismus durchaus förderlich. Als Nährlösung 
habe ich anfangs Erdextrakte, später die von Kaserer empfohlene 
anorganische Lösung benützt: 


918 


NaC0,, 0:14 
RH PO ODE 
NH, CI DA 
MsSO, 0:020/, 
Fe CL 0-00001. 


Durch diese Führung der Versuche habe ich den von Kaserer 
entdeekten Baeillus pantotrophus nicht bekommen. Meine Versuche 
erstreeken sich lediglich auf einen zweiten Organismus, dessen Iso- 
lierung, wie es scheint, wohl infolge komplizierter symbiotischer 
Wechselwirkungen mir noch nicht gelungen ist und der wahrschein- 
lich auch in den von Kaserer unter B. oligocarbophilus beschrie- 
benen Kulturen vorliegt. 


Versuche mit Rohkulturen. 


Als ich die ersten Versuche anstellte, um mir Material für die 
von Immendorf gemachte Beobachtung zu verschaffen, war ich nicht 
wenig erstaunt, daß jede Erdprobe früher oder später die Knall- 
gasatmosphäre zum Verschwinden brachte. Im besten Fall begann 
die Quecksilbersäule am dritten Tage zu steigen, im allgemeinen 
aber nicht später als am achten Tage. Am besten wirkte Schlamm 
aus einem Teiche, doch auch Gartenerde (von der Oberfläche ent- 
nommen), Heideerde, Lauberde üben dieselbe Wirkung. Die Erde- 
proben waren bei den Versuchen mit Wasser überdeckt. Es scheint 
also wohl vor allem die niedrige Temperatur (Zimmertemperatur) 
das langsame Eintreten des Prozesses in Immendorfs Versuchen 
bewirkt zu haben. Die Quecksilbersäule stieg anfangs langsam, am 
3. oder 4. Tage des Steigens schneller, bisweilen 1 em pro 1 Std. 
allmähllich nahm das Verschwinden des Gases ab, die Säule erreichte 
50, bisweilen 60 em, manchmal 66 cm Höhe. Daraus ergab sich, 
daß beide Bestandteile des Gasgemisches verschwinden, was auch 
gasanalytisch festgestellt werden konnte. Um die Natur dieser Vor- 
gänge festzustellen, wurden in der Autoklave 10 Minuten lang, 
bei 2 Atm. sterilisierte Erdproben der Knallgasatmosphäre aus- 
gesetzt; diese brachten zwar auch das Gas zum Verschwinden, der 
Prozeß erschien aber sehr verzögert und die Säule stieg regelmäßig 
um 2 cm pro Tag. Dagegen übten zwei bei drei Atmosphären, steri- 
lisierte Erdproben, bei einem kürzlich in Dublany angestellten Ver- 
such keinen Einfluß auf das Volumen der Knallgasatmosphäre aus. 


919 


Ein Zusatz von Chloroform verhinderte gänzlich den Prozeß. Dieser 
Versuch wurde in Retorten ausgeführt. Das Gasvolumen änderte 
sich nach 6 Wochen nicht. Dagegen blieb eine Beimengung von 
5 g Na FI ohne erhebliche Wirkung. In 23 Tagen war die Queck- 
silbersäule auf 37 em gestiegen. Wiewohl der Einwand erhoben 
werden kann. daß das giftige Fl durch Kalzium oder einen anderen 
Erdbestandteil inaktiviert war. so muß man andererseits auch be- 
merken, daß sowohl Natriumfluorid wie Chloroform durchaus nicht 
sehr giftig wirken. es konnte sogar später festgestellt werden. daß 
wasserstoffoxydierende Kulturen ganz erhebliche Konzentrationen 
beider Körper vertragen. Jedenfalls bleibt die Frage offen, ob die 
Erde eine Knallgasatmosphäre physikalisch-chemisch zu kondensie- 
ren vermag. Für weitere Versuche verwandte ich wässeriges, aus 
Schlamm und Heideerde hergestelltes Erdeextrakt, welches eine 
namentlich an Kohlenstoffverbindungen sehr arme Nährlösung bildet. 
Es stellte sich heraus, daß das wasserstoffoxydierende Mittel sich 
überimpfen läßt; ich führte eine Reihe von Umimpfungen auf der- 
artige Erdextrakte aus. 

Wiewohl der Beginn des Prozesses nicht früher als am 5. Tage 
wahrgenommen werden konnte und die Quecksilbersäule nicht so 
energisch stieg wie bei Verwendung mit Wasser bedeckter Erde, 
so war doch dadurch festgestellt. daß wenigstens ein großer Anteil 
an der Oxydation des Wasserstoffs einem durch Impfung übertrag- 
baren Organismus zukommt. da sterilisierter umgeimpftes Erd- 
extrakt eine bei weitem schwächere Wirkung zeigte. 

Folgende Tabelle zeigt den Stand der Quecksilbersäule in 3 glei- 
chen, bei 1'5 Atm. sterilisierten Erdextraktproben, von denen Probe I 
mit einer schon mehrfach umgeimpften Kultur geimpft wurde, Probe 
II einen Zusatz von 2 g NaFl erhielt, Probe III steril blieb. 

Temperatur 26-—27° C.; Inhalt der Kölbehen ca 300 ccm; alle 
drei Kölbehen waren am 5. Dezember 1904 angesetzt worden. 


Siche Tabelle Seite 920. 


Während Versuche mit einigen bekannten Bakterien auf Pep- 
tonzuckerlösung zeigten. daß die Wasserstoffoxydation keine allge- 
meine Erscheinung der Organismen ist. waren weitere Versuche 
daraufhin gerichtet, den wasserstoffoxydierenden Organismus zu 1s0- 
lieren. Auf anorganischen Nähilüsungen ging die Wasserstoffoxy- 


dation sehr langsam vor sieh. Während allerdings sterilisierte Kon- 


920 


I. geimpft I—+2gNaFl III. steril 

DMX 2:5 cm IZERIR Pre IE lea D 1:5 cm 
10 XVI. 30 20,196; EKIT: 9:01,58 120. XI. 250 
12. XU. ERP LAS ei CLS RUE EE Sur. 2u 
14. XI. 110 , |28. 1 30,101 1905 50 
RE 1755/00, EM 60 , 
19. XIL. SONT Dal 90 , 
DISXIE 250 , 24. I. 100% 
24. XII. 305 „ DSL 110 , 
26. X. 350 „ 

28. XII. 40 , 

31. XI. 27 01eE A 

3218 .1005 270 

BE 570 , 

9. I. 585 , 


trollproben keine Volumenabnahme zeigten, stieg in 2 Fällen die 
Quecksilbersäule in einem Monat auf 20 em. Der Prozeß war im 
Vergleich mit den Erdextraktproben sehr verlangsamt. so daß diese 
Nährlösung trotz mancher Modifikationen nicht weiter verwandt 
wurde. Auf allen diesen Kulturen, sowohl auf Erdextrakt wie auf 
anorganischer Lösung, wurde stets die Bildung einer zarten Kahm- 
haut beobachtet, welche sich unter dem Mikroskop als aus unbe- 
weglichen Stäbchenbakterien bestehend erwies. Weitere Umimfungen 
wurden auf Erdextraktagar vorgenommen. An den Impfstrichen 
bildeten sich gewölbte bräunliche Bakterienkolonien. Diese Kulturen 
verursachten die Kondensierung der Knallgasatmosphäre ebenso gut 
wie die Kulturen des flüssigen Erdextraktes. Hier wurden Platten 
auf Erdextraktagar gegossen. Sie boten stets ungefähr das gleiche 
Bild mehrerer Kolonieenarten. Aus diesen wurden einzelne Kultu- 
ren hergestellt. Doch ist es mir nie gelungen, durch eine dieser 
Reinkulturen oder auch durch Kombinationen der häufigsten oder 
auch aller zusammen eine Oxydation des Wasserstoffs hervorzurufen. 


921 


Die Natur der Wasserstoffoxydation. 


Als weiterer Fortschritt in der Arbeit war die Beobachtung zu 
bezeichnen, daß die Kahmhaut sich nur in der Knallgasatmosphäre 
bildet, daß aber an der Luft ihre Bildung unterbleibt. Dieser Ver- 
such wurde mehrfach mit dem gleichen Erfolge wiederholt und 
dadurch festgestellt. daß die Knallgasatmosphäre dem Organismus 
(oder den Organismen) der Kahmhaut die Betriebsenergie liefert. 
Es konnten also von nun an die Kulturen in Reagensgläsern unter 
Glasglocken ausgeführt werden; die Bildung einer Kahmhaut war 
das Anzeichen der Anwesenheit wasserstoffoxydierender Organis- 
men, was übrigens von Zeit zu Zeit durch Umimpfung in oben 
beschriebene Kölbehen kontrolliert wurde. Zugleich konnten jetzt 
die Umimpfungen viel schneller erfolgen Bei der günstigen Tem- 
peratur von 30-359 C. war schon oft am 3. Tage die Bildung der 
charakteristischen Kahmhaut festzustellen. Trotzdem konnte durch 
Plattengießen und einfache oder kombinierte Impfungen ein wasser- 
stoffoxydierender Organismus nicht isoliert werden. 

Für weitere Versuche wandte ich die von Kaserer in der vor- 
läufigen Mitteilung vorgeschlagene anorganische Nährlösung an. 
Gleich bei der ersten Umimpfung entwickelte sich die Kahmhaut 
sehr üppig und oxydierte energisch Wasserstoff. Da es mir aber 
auch mit dieser Nährlösung auf Agar oder Kieselsäureplatten nicht 
gelang. den Organismus zu isolieren, so versuchte ich ihn durch 
verschiedene Mittel zu reinigen. Ich wandte Na FI an, welches in 
0:2°/, Lösung die Entwickelung ein wenig verzögert, doch erst bei 
0-4°/, sie ganz unterdrückt. Auch diente mir 0:'05°/, KNO, zur Rei- 
nigung, welches dann als einzige N-quelle diente; es steht in seiner 
Wirkung nicht viel dem Ammoniumsalz nach Chloroform wirkt nur 
dann giftig, wenn man unmittelbar nach dem Durelischütteln der 
Flüssigkeit mit Chloroform die Impfung vornimmt. Wartet man 
kurze Zeit (1 Std.) dann entfernt sich der Chloroformgehalt, der 
abhängig ist einerseits von der Verdampfung. andererseits von der 
Lösung in der Flüssigkeit, vom Sättigungspunkt. Die Kahmhaut 
mit den H oxydierenden Bakterien entwickelt sich ungehindert 
selbst in einer Schicht von 15 em über dem Chloroform !). 


1) Der Organismus teilt diese Resistenz gegen Chloroform mit vielen anderen 


Mikroorganismen, über die ich bald zu referieren gedenke. 


922 


Sehließlich versuchte ich mit einem mechanischen Mittel die 
wasserstoffoxydierenden Organismen von anderen zu trennen. Ste- 
rile Kapillaren von 10 cm Länge wurden an einem Ende abge- 
schmolzen, mit Knallgas gefüllt und in eine anorganische, frisch 
geimpfte Nährlösung mit dem offenen Ende nach unten getaucht, 
Die Kulturen wurden an der Luft stehen gelassen. An der Ober- 
fiche der Flüssigkeit bildete sich keine Haut. Dagegen stieg in 
der Kapillare die Flüssigkeit und es konnte mit der Lupe an der 
Flüssigkeitsoberfläche ein Kahmhäutchen wahrgenommen werden, 
Das Röhrchen wurde herausgezogen. auch am anderen Ende vor- 
sichtig abgeschmolzen, in Sublimat, dann in sterilisiertem Wasser 
gewaschen und schließlich in eine sterilisierte anorganische Nähr- 
lösung getaucht und zerbrochen. In kurzem bildete sich in der 
Knallgasatmosphäre die typische Kahmhaut. Auch wandte ich häufig 
eine Ammoniumazetat enthaltende Nährlösung mit oder ohne Knall- 
gasatmosphäre zu Umimpfungen an. Die Verdünnungsmethode er- 
wies sich als nicht anwendbar, da mit steigender Verdünnung das 
Auftreten der Kahmhaut sich sehr verlangsamte; meistens blieb bei 
vierfacher Verdünnung das Wachstum überhaupt aus. Trotz dieser 
Bemühungen ist es mir nicht gelungen, den Organismus zu isolieren. 
Auf Agarplatten mit anorganischer Nährlösung oder Ammonium- 
azetat oder Pepton-Zucker treten ziemlich konstant zwei Arten von 
Kolonieen in geringer Zahl auf: gelbe, linsenförmige, gewöhnlich 
unter der Oberfläche. und größere. lichtschwächere Kolonieen auf 
der Oberfläche. Weder eine von diesen beiden allein noch beide 
zusammen vermögen Wasserstoff zu oxydieren. Auch Versuche mit 
anderen, nicht so regelmäßig auftretenden Kolonieen führten nicht 
zum Ziele. 


Morphologisches. 


Das makroskopische Aussehen der Kahmhaut ist sehr charak- 
teristisch. Sie ist weiß, schleimig, fest zusammenhängend. Bei größe- 
ren Kulturen reißt bei einer Bewegung des Kolbens die Kahmhaut 
in Fetzen, die dann auf den Boden sinken. Das mikroskopische 
Bild bietet wenig Anhaltspunkte für die Frage der Isolierung. Die 
Haut setzt sich aus unbeweglichen Stäbehen zusammen; andere Bei- 
mischungen konnte ich nicht wahrnehmen. In jüngeren Stadien be- 
trägt die Länge der Stäbchen 15 u, die Dicke 02 u; in älteren 
Stadien sind sie etwas kürzer ca 12 u, meistens hängen je 2 Stäb- 


923 


chen zusammen; in vielen Individuen beobachtete ich in älteren Kul- 
turen an den beiden Enden des Stäbchens körnige Gebilde. 


Physiologisches. 


Die Schwierigkeit der Isolierung des fraglichen Organismus 
könnte entweder darauf beruhen, daß die auf den Platten zur Ent- 
wickelung gelangenden Kolonieen die Fähigkeit der Wasserstoff- 
oxydation verlieren oder aber, daß der an der Wasserstoffoxyda- 
tion beteiligte Organismus (oder die Organismen) durch die mecha- 
nische Trennung des Plattengießens seine Existenzbedingungen über- 
haupt einbüßt. Beides würde eine symbiotische Wechselwirkung 
voraussetzen. Andere Möglichkeiten (Temperatur, Natur des Nähr- 
bodens, ete.) sind wohl ausgeschlossen. Von beiden Annahmen er- 
scheint mir — nach der Zahl der zur Entwickelung kommenden 
Kolonieen zu schließen — die zweite wahrscheinlicher. Ein Stück- 
chen der Kahmhaut wird in etwa 15 cem sterilisierter anorgani- 
scher Nährlösung heftig geschüttelt. Bei dieser Manipulation zerreißt 
häufig das Häutehen, (übrigens findet man bei Darstellung mikro- 
skopischer Präparate zahlreiche Individuen von der Kahmhaut los- 
gelöst). Zwei Platinösen werden in die übliche, nicht weit vom Er- 
starrungspunkt befindliche 11/,°%/, Agarlösung gebracht und daraus 
die Platte gegossen. Während eine derartige Platinöse in einem 
flüssigen Medium stets die Bildung einer Kahmhaut bewirkte. kann 
die Platte häufig ganz steril bleiben; im allgemeinen gelangen we- 
nige (etwa 5), jedoch im ganzen nicht mehr als 20 Kolonieen zur 
Entwickelung. Auch wenn ich einige Tropfen von dieser Bakterien 
enthaltenden Flüssigkeit auf eine mit anorganischer Nährlösung ge- 
tränkte Kieselsäureplatte brachte, entwickelten sich sehr wenige 
oder gar keine Kolonieen; dagegen fand auf einem Impfstrich einer 
ganzen Platinöse gute Entwiekelung statt. Abimpfungen von einer 
solchen Strichkolonie auf flüssigem Nährmedium hatten guten Erfolg. 

Alle physiologischen Beobachtungen gelten also für einen in 
seinen Teilen leider nieht näher erforschten Komplex von Orga- 
nismen der Kahmhaut. Wiewohl die Erforschung der symbiotischen 
Verhältnisse am interessantesten erscheint. so hat nichtsdestoweniger 
die Kenntnis der Funktion der ganzen Kahmhaut Bedeutung für 
die Physiologie. 

Ein etwaiger Einwand, daß sich im Laufe der Arbeit die Zu- 


924 


sammensetzung der Kahmhaut ändern künnte und infolgedessen die 
verschiedenen Resultate nicht für ein und dasselbe Ganze gelten, 
ist insofern auszuschließen, als die wichtigeren Resultate von Zeit 
zu Zeit von neuem geprüft wurden. 

Daß an dem Prozesse sowohl Sauerstoff wie Wasserstoff betei- 
list ist, beweist klar das Steigen der Quecksilbersäule bei gerei- 
nigten Kulturen in wenigen Tagen bis 60 em, bisweilen bis 66 em. 
Da nun die Zusammensetzung ziemlich genau 1:2 beträgt außer 
der 1°/,-igen Beimengung von CO,, so ist auch ohne Vornahme 
von Gasanalysen klar, daß beide Gase verschwunden sein müssen. 
Übrigens habe ich einigemale Gasanalysen mit einem Orsatapparat 
ausgeführt. Jedoch will ich spätere Versuche mit genaueren Appa- 
raten ausführen. Das Resultat einer der bisher ausgeführten weni- 
gen Analysen will ich anführen. Jedoch wird kein Anspruch auf 
große Genauigkeit erhoben, da besonders die Ablesung nach der 
Explosion wegen der Verbreiterung der Burette am oberen Teil 
sehr ungenau war; dadurch erklärt sich auch wohl die Differenz 
im N-volumen. Die Gasvolumina sind reduziert auf 760 mm, 0°, 
trockenes Gas. 

5188 cem wurden in 9 Tagen reduziert auf 118:6 cm. 


Vor dem Versuch Nach dem Versuch 
29,199, 10:32eem C0;..0:74%), =; 0:92ecm 
0.2341 1,1498. 0 20:64), = 245, 22 
H.752:620,= 298902 > Hs:36540/ 4553: 
N. ..1228 vba Ni 42080 5499 5 


Die Gasabsorption durch die Kulturflüssigkeit blieb unberück- 
sichtigt. 

Die Oxydation des Wasserstoffs liefert den in der Kahmhaut 
enthaltenen Organismen die notwendige Betriebsenergie, eine Tat- 
sache, die ich durch zahlreiche Versuche festgestellt habe. Die Bil- 
dung der Kahmhaut steht im kausalen Zusammenhang mit der 
Oxydation des Wasserstoffs. Die Entwickelung in der anorganischen 
Nährlösung unterbleibt an der Luft vollständig. Derartige geimpfte 
Lösungen können wochenlang bei 30—36° stehen, ohne irgendein 
Bakterienhäutchen zu bilden. Die Entwickelung einer üppigen Haut 
geht aber in wenigen Tagen vor sich, sobald man diese Kulturen 
einer Knallgasatmosphäre aussetzt. Nur ein beim Plattengießen häufig 
auftretendes kleines Stäbehenbakterium entwickelt. von einer Rein- 


925 


kultur auf Agar abgeimpft, ein ganz schwaches, kaum sichtbares 
Häutchen, welches aber selbst nach monatelangem Stehen in der 
Knallgasatmosphäre sich nicht weiter entwickelt. Dieses schwache 
Wachstum scheint auf Kosten der bei der Impfung von der Agar- 
kultur herübergebrachten Kohlenstoffverbindungen vor sich zu gehen. 

Das Ausbleiben der Kahmhaut an der Luft ist so charakteri- 
stisch, daß darin ein wesentlicher Unterschied zwischen meinen 
Kulturen und denen Kaserers zu bestehen scheint. Wiewohl dieser 
Autor leider nur angibt, „daß dieses merkwürdige Lebewesen (d. h. 
die unter dem Mikroskop sichtbaren unbeweglichen Bakterien der 
Kahmhaut) besonders nur an der Laboratoriumsluft zu wachsen 
scheint, weniger gut an freier reiner Luft“, so muß ich annehmen, 
daß seine Kulturen ein solches Wachstum zeigen, wie es Beijerinck 
für B. oligocarbophilus angibt. Wenn aber in meinen Kulturen der 
gleiche wasserstoffoxydierende Organismus vorliegt wie in den Kul- 
turen Kaserers, was nach dem morphologischen Aussehen und der 
Art der Methodik zu schließen ist, so ist wohl der Bac. oligocar- 
bophilus in den Kulturen Kaserers als Verunreinigung enthalten, 
von der meine Kultur frei ist. 

Diese durch Wasserstoffoxydation bedingte Kahmhaut besteht 
aus Kohlenstoffverbindungen. Der Kohlenstoff wird durch freie 
Kohlensäure geliefert. Die in der Nährlösung enthaltenen Karbo- 
nate können die freie Kohlensäure nicht ersetzen, sie sind über- 
haupt überflüssig, denn der Organismus entwickelt sich gut ohne 
sie auch auf saurer (von KH, PO, herrührender) Nährlösung. 

Um die Notwendigkeit der Anwesenheit freier Kohlensäure fest- 
zustellen, wurden drei Godlewski-Kolben mit gleicher anorganischer 
Nährlösung, welche 0:1°/, Natriumkarbonat enthielt, angesetzt. Das 
Volumen der in den Kolben zur Verfügung stehenden Knallgas- 
atmosphäre betrug 800 cem. In jeden Kolben wurde ein Stückehen 
frisch entwickelter Kahmhaut gebracht. 


I. Kolben enthielt 20 cem CO.. 

es 5 keine Kohlensäure. Das Gas wurde durch 
KOH gewaschen. 

III. In dem Kolben war ein Röhrehen mit KOH eingehängt. 


Temp. 32—33° C. 
Die Kulturen wurden zwischen 2—4 Uhr nachmittags am 13. 
Juli 1906 angesetzt. 


926 


I. Kolben. 
Stand der Volumenabnahme pro 
Quecksilber- 1 Stunde. Gas red. auf 
säule 760 mm, 0° 
14H16 1906: 11 abends 0 cm \ 

15. VI. 9:45 morgens TO , ! GER 
245 nachm. 122 „ { 95 ; 
845 abends 196 „| FR bee 
16. VIL. 720 morgens 383 „| 158 , 
J 19:6 „ 


9:20 morgens 42:4 


» 


Der Kolben wurde von neuem unter Zusatz von 10 cem CO, 
mit Knallgas gefüllt 


16; VIE 320 nachm. 11 em 


10:15 nachts Ta, | 82 cem 
12 VI. 10:15 vormitt. 158 , | 68; 
9:15 abends 204 „ ! 3 x 
ES; VIE 8 morgens 243 , cs e 
7:30 abends 284 „ De 
FEN: 9:30 morgens 329 ; | 2-6 E 
5.30rabends 348,9 +0 


In diesem Kölbehen war auf der ganzen Oberfläche die Kahm- 
haut üppig entwickelt. 


II. Kolben. 


Stand der Quecksilbersäule 


20. VII. 1906 8:30 morgens 14 cm 
9 abends DI, 
2 VIE 845 morgens 104793 
540 abends 132.04 


In diesem Kölbehen war das Häutchen sehr schwach entwickelt. 


III. Kolben. 


Die Quecksilbersäule war am 24. VII. gar nicht gestiegen; es 
war keine Kahmhaut auf der Oberfiäche zu sehen. 


927 


Aus dieser Versuchsreihe geht klar hervor, daß zur Bildung 
der Kahmhaut freie Kohlensäure notwendig ist. Die Kohlensäure 
wird reduziert und zum Aufbau der Kahmhaut verwandt. Zum 
Nachweis des Kohlenstoffs in der Kahmhaut wurden Külbchen mit 
Kaliumbiehromat und Schwefelsäure gereinigt. einige Stunden mit 
strömendem Wasserdampf gewaschen. mit Nährlösung gefüllt, steri- 
lisiert, geimpft und mit Glaswolle verschlossen. Sie wurden unter 
Glasgloeken gestellt, die zum Teil mit Wasserstoff und ein wenig 
Kohlensäure gefüllt wurden. In 6 Tagen entwickelte sich eine sehr 
üppige Kahmhaut; die Oberfläche der Kulturflüssigkeit betrug ca 
110 em? Die sehleimige Kahmhaut wurde durch Glaswolle abfil- 
triert und mit 5°/, Schwefelsäure ausgekocht. Darauf wurde unter 
entsprechenden üblichen Kautelen Chromsäure zugesetzt und das 
Häutchen verbrannt. Die sich entwickelnde CO, wurde im Kalı- 
apparat gewogen; dasselbe wurde mit dem Filtrat ausgeführt. 


I. Kölbehen. 


Das Häutchen ergab 00172 g CO, 
Das klare Filtrat ergab 00045 & CO, 


S — 0:0217 g CO, 


II. Kölbehen. 


Das Häutchen ergab 0.0132 g CO, 
Das klare Filtrat ergab 0.0065 g CO, 


Wir sehen also. daß dureh den Organismus deutlich nachweis- 
bare Mengen Kohlensäure assimiliert werden. Jedoch sind die Men- 
gen gering; für eine Kultur im Reagensglase mit 2 em? genügt 
darnach 0:1 mg C. zur Bildung einer üppigen Haut. 

Über die Art und Weise der Reduzierung der Kohlensäure 
Gleiehungen aufzustellen, ist wohl vor der Hand schwer möglich. 
Die Zahl der verschiedenen Möglichkeiten ist nicht etwa. so wie 
es Kaserer will, auf drei beschränkt, sie ist vielmehr unübersehbar 
groß wie die Zahl der Kohlenstoffverbindungen. Diese Frage ist 
für die allgemeine Physiologie insofern von Interesse, als es in dem 
Falle möglieh ist, wie bei den autotrophen Organismen überhaupt. 
das Verhältnis zwisehen der Betriebstätigkeit und der synthetischen 


928 


Leistung infolge der ehemischen Verschiedenheit der daran betei- 
ligten Stoffe näher zu präzisieren. Insbesondere fragt es sich, in- 
wieweit die Wasserstoffoxydation von der Kohlensäureassimilation 
abhängt? Geht die Wasserstoffoxydation in ähnlicher Weise vor 
sich wie die Oxydation der Kohlenstoffverbindungen bei den he- 
terotrophen Organismen so unabhängig von der synthetischen Ar- 
beit, daß nur ein verhältnismäßig geringer Teil der Atmungsenergie 
im Dienste des Organismus verbraucht wird, oder aber steht die 
Aktivierung des Wasserstofis in engster Verbindung mit der Kohlen- 
säurereduktion. derart etwa, daß die Kohlensäure durch den Wasser- 
stoff reduziert wird und daß gebildete Produkt erst der Oxydation 
des freien Sauerstoff anheimfällt? 

Wiewohl ich Versuche zur Lösung dieser Frage anzustellen ge- 
denke, will ich zwei meiner Meinung nach darauf bezügliche Be- 
obachtungen hervorheben. 

Es ist mir aufgefallen, daß nach intensiver Wasserstoftverat- 
mung, wenn sich eine üppige Kahmhaut gebildet hat, die Inten- 
sität der Wasserstoffveratmung sehr bald stark abnimmt, wie dies 
aus der Tabelle auf Seite 926 hervorgeht (vgl. die Zahlen, welche 
die Gasabnahme pro Stunde in cem angeben). 

Wiewohl ein gegenteiliges Verhalten für die erste Möglichkeit 
(d. i. die Wasserstoffoxydation als von der Reduktion der Kohlen- 
säure unabhängiger Prozeß) sprechen würde, ist das tatsächliche 
Verhalten der Kahmhaut gegenüber der Wasserstoffoxydation nicht 
ohne weiteres als Beweismittel für die zweite Möglichkeit anzuse- 
hen. Die Tatsache kann in anderer Weise gedeutet werden, ins- 
besondere durch die Annahme schädigender Stoffwechselprodukte, 
Antikatalysatoren, ete. 

Ferner steht in Zusammenhang mit dieser Frage die Fähigkeit 
des Organismus, Kohlenstoffverbindungen zu veratmen In Anbe- 
tracht dessen wäre es nieht undenkbar, daß die Oxydation von 
Kohlenstoffverbindungen ein für das Leben des Organismus not- 
wendiger Vorgang ist, der auch dann stattfindet, wenn der Orga- 
nismus auf mineralischer Nährlösung lebt. Er müßte sich dann die 
notwendige Kohlenstoffnahrung selber beschaffen, und dies geschähe 
durch Reduktion von CO, mittels H; der Organismus würde dann 
auf diesem Wege mittelbar die Energie des freien Wasserstoffs 
benutzen. Notwendigerweise müßte dann zwischen dem Verbrauch 
von CO,. H, O ein inniger Zusammenhang bestehen. 


929 


Durch zahlreiche Versuche habe ich nämlich festgestellt, daß 
der fragliche Organismus sehr gut auf einer Azetat enthaltenden 
Nährlösung (entweder Natrium- oder Ammoniumazetat) fortkommt. 
Dann bildet er auch an der Luft das charakteristische Häutchen. 
Ein Eingehen des Organismus ist bei wiederholten Umimpfungen nicht 
zu befurchten. Auf anorganische Nährlösung umgeimpft. entwickelt 
er sich gut in der Knallgasatmosphäre und oxydiert diese. Ich 
hoffe durch die Kultur auf einer Kohlenstoffverbindung das even- 
tuell bestehende symbiotische Verhältnis zu lösen, doch auch Agar- 
azetatplatten boten nichts neues. Ebenso üppig entwickelt sich die 
Kahmhaut auf Butyrat, weniger gut auf Tartraten, noch weniger 
auf Formiaten, Oxalaten und Zitraten. Umimpfungen auf (1—3°/,) 
Pepton-Zucker-Nährlösung waren schwieriger. In zwei Fällen habe 
ich 3 Generationen auf dieser Nährlösung gezüchtet und gesehen, 
daß sich bei der 4. Überimpfung auf eine anorganische Nährlösung 
die charakteristische wasserstoffoxydierende Kahmhaut entwickelte. 
In anderen Fällen mißlang mir der Versuch, es fanden wohl Über- 
wucherungen statt. Jedenfalls geht daraus hervor (besonders aus 
den Azetatkulturen). daß der Organismus keine Empfindlichkeit 
gegen organische Verbindungen zeigt. Darin unterscheiden sich 
meine Kulturen wesentlich von dem B. oligocarbophilus Kaserers. 

Wenn ich also eine Erklärung für das merkwürdige Verhalten 
des Organismus suchen soll, der bald Wasserstoff, bald Kohlen- 
stoff zu oxydieren vermag, so glaube ich sie darin zu finden, daß 
er normal wie alle heterotrophen Organismen Kohlenstoffverbin- 
dungen oxydiert; damit ist auch sein natürliches Vorkommen (auf 
der Oberfläche des Gartenbodens) und seine Häufigkeit hinreichend 
erklärt. Unter gewissen Bedingungen aber kann er sich die für 
die Oxydation notwendigen Stoffe durch Reduktion der Kohlen- 
säure mittels Wasserstoff selbst bereiten; darin bestünde der Un- 
terschied zwischen ihm und den übrigen heterotrophen Organismen. 

Ob übrigens dieses Reduktionsvermögen mittels des Wasser- 
stoffes von ganz spezifischer Art ist, d. h. nur freier Kohlen- 
säure gegenüber ausgeübt werden kann, erscheint fraglich. Es 
stellte sich nämlich heraus, daß er auch auf Azetat enthalten- 
der Nährlösung die Oxydation des Wasserstoffs ausführt. In diesem 
Falle kann er vollständig der freien Kohlensäure entbehren; ein 
Röhrehen mit Kalilauge, in die Atmosphäre hineingehängt, ist ohne 
Einfluß auf die Oxydation des Wasserstoffs. Nicht ausgeschlossen 


Bulletin III. D) 


930 


ist es allerdings, daß das Azetat oxydiert und die gebildete CO, 
sofort verarbeitet wird. Möglich wäre aber auch die Reduktion des 
Azetats durch Wasserstoff. Daß übrigens ein starkes Reduktions- 
vermögen die Kulturen auszeichnet, beweist die Tatsache, daß In- 
digokarmin unter dem Einflusse der sich in der Knallgasatmosphäre 
in mineralischer Nährlösung entwickelnden Kahmhaut sich leicht 
entfärbt. Beim Zerreißen der Haut und Schütteln mit Luft kehrt 
die Färbung wieder. 

Mit Rücksicht auf Kaserers Erörterungen habe ich verschiedene 
Versuche mit Kohlenoxyd angesetzt. Allein es unterblieb in einer 
CO-Luftatmosphäre jegliches Wachstum, noch ließ sich ein merk- 
liches Verschwinden von Kohlenoxyd bei Wasserstoffoxydation fest- 
stellen; ein Zusatz von 20, CO übte keine hemmende Wirkung 
aus. Versuche mit Methan zeigten, daß dieses Gas von den wasser- 
stoffoxydierenden Bakterien nicht aktiviert wird. 

Bezüglich des Stickstoffes stellte sich heraus, daß das Nitrit als 
N-quelle dienen kann, jedoch weniger gut als NH,; Nitrat wirkte 
noch etwas schlechter. Einige Versuche, welche die Frage entscheiden 
sollten, ob bei der Oxydation des Wasserstoffs freier Stickstoff 
aktiviert wird, fielen negativ aus. 

Bezüglich des Stiekstoffes finden wir in der vorläufigen Mit- 
teilung Kaserers einige Bemerkungen über das Verhältnis zwischen 
Wasserstoff- und Methanoxydation zur Nitrifikation, worüber ich 
oben berichtete. In der Hauptarbeit finden wir leider keine wei- 
teren Versuche bezüglich dieses Punktes. Die Kulturen auf Am- 
moniaksalzen, die ich in der Hand habe, zeigen weder die Jod- 
noch die Diphenylreaktion: und zwar weder unmittelbar, nachdem 
sie aus der Knallgasatmosphäre herausgenommen wurden, noch nach 
längerem Verbleiben an der Luft. 


Zusammenfassung. 

1. Es wurde die von Saussure und später von Immendorf ge- 
machte Beobachtung. daß Erde ein Gemisch von Wasserstoff und 
Sauerstoff zu kondensieren vermag. geprüft. Es konnte in der Tat 
festgestellt werden, daß diese Fähigkeit sehr verbreitet ist; denn 
unter den untersuchten Erdproben von Leipzig und Dublany (Teich- 
schlamm, Schleusenschlamm, Gartenerde. Heideerde, Lauberde, Ra- 
senboden) wurde keine gefunden, welcher diese Eigenschaft nicht 
zukäine. 


931 


2. Aus der Erde wurde ein Organismus gezüchtet, welcher auf 
mineralischer Nährlösung (Ammoniumchlorid, Kaliumphosphat, Ma- 
gnesiumsulfat und Eisenchlorid) eine üppige Kahmhaut bildet und 
intensiv Wasserstoff oxydiert: im besten Falle wurde 0:13 cem 
Knallgas pro 1 Std. pro 1 em? Kahmbaut kondensiert. Nach inten- 
siver Entwiekelung der Kahmhaut nimmt das Kondensationsver- 
mögen für Knallgas bald ab. 

3. Die Bildung der Kahmhaut auf mineralischer Nährlösung 
steht mit der Wasserstoffkondensation in kausalem Zusammenhang; 
denn bei sonst gleichen Bedingungen entwickelt sich die Kahm- 
haut an der Luft nicht; sie enthält nicht den B. oligocarbophilus. 
Die Oxydation des Wasserstoffs liefert also zur Bildung der Kahm- 
haut die notwendige Betriebsenergie. 

4. Die Kahmhaut besteht aus Kohlenstoffverbindungen. welche 
durch Reduktion von freier Kohlensäure gebildet werden. Freie 
Kohlensäure kann durch das Karbonat nicht ersetzt werden. 

5 Auf Kohlenstoffverbindungen (Azetaten) gedeiht der Orga- 
nismus der Kahmhaut auch ohne Wasserstoff; diese Fähigkeit er- 
klärt wohl auch sein häufiges Vorkommen. 

6. Bei Darbietung von Azetat und Knallgas wird Wasserstoff 
auch ohne freie Kohlensäure oxydiert. 

7. Wiewohl die Kahmhaut morphologisch als ein aus sehr klei- 
nen Stäbehenbakterien einheitlich zusammengesetztes Ganze erscheint, 
was durch häufiges Umimpfen und durch Anwendung verschiede- 
ner Mittel (Natriumehlorid. Chloroform, Kaliumnitrit) erzielt wurde, 
konnte sie doch nicht durch Plattengießen gereinigt werden; denn 
das Ausgießen der Platten nach üblicher Verdünnung bewirkte ein 
Sterilbleiben der Platten oder das Auftreten einer geringen Anzahl 
von Kolcnieen, welche weder allein noch zusammen Wasserstoff zu 
oxydieren vermochten. Die Erklärung dieser Erscheinung soll den 
Gegenstand weiterer Versuche bilden. 


Herrn Geheimrat Prof. W. Pfeffer, Dr. A. Nathansohn und Prof. 
M. Raeiborski spreche ich für die vielfachen. bei der Arbeit mir 
erteilten Ratschläge meinen wärmsten Dank aus. Gleichfalls bin ich 
Herrn Prof. J. Mikulowski-Pomorski für die außerordentliche Be- 
reitwilligkeit, mit der er mir die reichen Mittel der landwirtschaft- 


DA 


932 


lich-chemischen Versuchsstation zur Verfügung stellte, zu Danke 
verpflichtet. 


Dublany, den 25. November 1906. 


Tafelerklärung. 


Fig. 1. Ein Apparat für Kulturen Wasserstoff oxydierender Organismen. Die 
Benutzung des Apparates ist aus der Figur ersichtlich. 

Fig. 2. Eine 8-tägige Kultur, gewachsen auf mineralischer Nährlösung in 
einer ein wenig freie Kohlensäure enthaltenden Knallgasatmosphäre. An der Ober- 
fläche der Flüssigkeit hat slch eine üppige Kahmhaut gebildet. 

Fig. 3. Der Rand der Kahmhaut sowie einzelne losgerissene Individuen einer 
fünftägigen Kultur, etwa 1000-fach vergrößert. Das mit Karbolfuchsin stark ge- 
färbte Präparat wurde mit Hilfe der Zeiss’schen Oelimmersion 1/,, photographiert. 
Für die Ausführung der Photographie spreche ich Herrn Prof. Dr. Miezyäski 
meinen besten Dank aus. 


56. Sprawozdanie Komisyi fizyograficznej, tom 39. (Comptes rendus 
de la Commission physiographique, vol. 39: XXVL 73, 196 
et 27 pag. avec 7 planches hors texte). 

I. Comptes rendus: 1) Compte rendu des travaux de la Commis- 
sion physiographique pendant l’année 1904/5 (p. V—XVIN), 2) 
Liste des membres de la Commission physiographique (p. XVIII — 
XXI), 3) Compte rendu du trésorier pour l’année 1904 (p. XXIV— 
XXV), 4) Nécrologie: Wladyslaw Satke (p. XXVI). 


IT. Matériaux pour la physiographie de la Galicie, recueillis par 
la Section de Météorologie pendant l'année 1904 (p. 3—1%3). 

Wypadki spostrzezeñ meteorologicznych w Galicyi w 1904 roku, 

zestawione w c. k. Obserwatoryum krakowskiem. (Résultats des 

observations météorologiques faites en Galicie pendant l'année 

1904, rassemblés à l'Observatoire Impérial et Royal de Cra- 

covie : p. 3—50). (Meteorologische Beobachtungen in Galizien im J. 1904, 

zusammengestellt auf der K. k. Krakauer Sternwarte. S. 3—50). 

Monat- und Jahresmittel. Maxima und Minima des Luftdruckes 
und der Lufttemperatur, mittlere Bewölkung für die einzelnen Mo- 
nate und das Jahr, Monat- und Jahressummen sowie Maxima des 
Niederschlages, Anzahl der Tage mit Niederschlag, mit Schnee, 


933 


Gewitter, Hagel, Nebel, starkem Wind, Monat- und Jahressummen 
der Windrichtungen für 10 Stationen: S. 4—23; die betreffenden 
Werte für Lufttemperatur, Bewölkung und die Niederschläge für 
20 Stationen: S. 24—43; Windrichtungen für 12 Stationen: S. 44— 
49; Dampfspannung und relative Luftfeuchtigkeit für 3 Stationen: 


S. 50. 


Grady w roku 1903. (Greles en 1903: p. 51—58). (Hagelschläge im 

J. 1903. S. 51—58). 

Die Anzahl der Tage mit beobachteten Hagelschlägen betrug 
im Mai 14 (vom 9. V. angefangen), im Juni 22, im Juli 20, im 
August 12; die größten Hagelschläge fanden am 16. VI, 23. VI, 
20. VII, 21. VII, 16. VIII. statt. Heimgesucht wurden 574 Gemein- 
den, darunter 101 je zwei-, 38 je drei-, 7 je vier-, 5 je fünf- und 
1 siebenmal. 


Grady w roku 1904. (Gréles en 1904: p. 59—61). (Hagelschläge im 

J. 1904. S. 59—61). 

Vom 4 Mai angefangen fanden Hagelschläge im Mai an 7, im 
Juni an 11, im Juli an 11, im August an 9 Tagen statt, darunter 
größere am: 29. V, 4. VI, 21. VI, 4. VII, 26. VII, 28. VII. und 
und 23. VIII. Anzahl der heimgesuchten Gemeinden: 196 (darunter 
21 mit je zwei- und 6 mit je dreimaligem Hagelschlag). 


M. RUDZKI. Deklinacya w Krakowie w 1904 r. (Déclinaison à Cra- 
covie en 1904: p. 62). (Magnetische Deklination in Krakau im J. 1904, 
S. 62). 


M. RUDZKI. Inklinacya w Krakowie w 1904 r. (Inclinaison à Cra- 
covie en 1904: p. 65). (Inklination in Krakau im J. 1904. 8. 63). 


M. RUDZKI. Meteor. (Meteore, observé à Jasienica Zumkowa le 

9 Septembre 1904: p. 65). (Meteor. S. 63). 

Am 9. September 1904 wurde in Jasienica Zamkowa (4 — 23° 
E. v. Greenw. 9—=49° 16’) um 11" p. m. ein Meteor mit heftiger 
Detonation beobachtet. 


J. HAWRYSIEWICZ. Spostrzezenia pojawöw w $wiecie roslinnym 
i zwierzecym wykonane w roku 1904 w Ozydowie. (Observations 
phenologiques faites à Ozydow en 1904: p. 64—73). (Phänologi- 
sche Beobachtungen in Ozydow im J. 1904. S. 64—73). 


934 


III. Matériaux pour la physiographie de la (ralicie, recueillis par 
les Sections: zoologique, botanique et géologique (p. 3 —196). 


A. M. LOMNICKI. Fauna Lwowa i okolicy. I. Chrzaszcze, czesé 4. 
(Faune de Léopol et de ses environs. I. Coléoptères, 4-ème par- 
tie: p. 3—22). (Fauna Lembergs und der Umgebung. I. Coleoptera, 4. Teil, 
Se) ; 


Fortsetzung und Schluß des Verzeichnisses, dessen vorherge- 
hende Teile in den Berichten der physiographischen Kommission, 
Bd. 25. 37 und 38 erschienen sind. Aus den Familien: Chrysome- 


lidae und Coccinellidae werden 270 in und um Lemberg gesammelte 
Käferarten aufgeführt. 


J. DZIEDZIELEWICZ. Przeglad rodziny Ziotooköw (Hemerobiinae) 
odszukanych w Galicyi i Slasku po koniec r. 1904. (Revue des 
Hémérobiidés, trouvés en Gulicie et en Silésie jusqu'à la fin 
de 1904: p. 23—31). (Übersicht der bis Ende 1904 in Galizien und in 
Schlesien gefundenen Hemerobiinen S. 23 — 31). 


Auf grund fremder und eigener Beobachtungen werden folgende 
Hemerobiinen aus Galizien aufgeführt: Drepanopteryx phalaenoides L., 
Micromus variegatus Fab., paganus L. und aphidivorus Schrk., Me- 
galomus hirtus L.. Hemerobius elegans St. inconspivuus ML. nitidu- 
lus Fab.. micans Oliv. und var. fuscinervis Schneid., chomiacensis 
Dziedz.. limbatellus Zett.. pini Steph, atrifrons ML. strigosus Zett., 
humuli L. und var. orotypus Rost., marginatus Steph. und var. nov. 
janoviensis !), nervosus Fab. concinnus Steph., quadrifasciatus Reuter. 
Die aus Schlesien bekannte Drepanopteryx albida Erichs. wurde in 
Galizien bisher nicht beobachtet. 


H. ZAPALOWICZ. Niektöre nowe, krytyczne i rzadkie gatunki (od- 
miany) flory pokucko-marmaroskiej. (Quelques nouvelles espèces 
(resp. variétés) rares de la flore des Carpathes marmaros-po- 
cutiens: p. 32—538). (Einige neue, kritische und seltene Arten, resp. Va- 
rietäten, der pokutisch-marmaroscher Flora. S. 32— 38). 


Im Sommer 1905 unternahm der Verf. einen mehrwöchentlichen 
Ausflug in die pokutisch- marmaroscher Karpaten, deren Flora er 


1) Corpus pallide flavum. Latera totius thoracis fusca. Pedes albidi, gramineo- 
viridi strigosi. Nervi longitudinales alarum gramineo -virides. Nervi transversales 
fusci. Sector alarum anticarum quatuor sectoribus instructus. — Janow in Gali- 
cia orientali. , 


955 


vor Jahren in pflauzengeographischer Beziehung erforseht und im 
24. Bande der Berichte der physiographischen Kommission beschrie- 
ben hatte. Er fand mehrere neue Varietäten. von denen besonders 
die Poa nemoralis L. var. pocutica zu zitieren wäre, und außerdem 
die neue Species Poa Janezewskü, die gewisse Beziehungen zu Poa 
caesix Smith und andererseits zu Poa polonica Blocki zeigt. Wir 
lassen hier die Beschreibungen des Verf. folgen: 

Poa nemoralis L. var. pocutica. Viridis vel subglaucescens, 20— 
35 em alta, caespitosa, breviter stolonifera, caespes compactus; eul- 
mi strieti, superne nudi, nodi culmei denudati; folia angusta, longe 
acuminata. vaginis longiora; vaginae inferiores plerumque violaceo 
subtinctae; panieula contracta ad 9 em longa; spiculae variegatae, 
plerumque biflorae cum rudimento tertii floris, ad 4 mm longae; 
axis florum tenuiter pilosus; palea inferior acutiuseula, dorso mar- 
gineque sericeo pilosa etc. ut in for. genuina, sed ligula ad 2 mm 
longa, acutiuscula vel obtusa, dentieulato laciniata. 

In fissuris siecioribus rupium conglomerato-arenacearum montis 
Komanowe ad fontes Ozeremosz Czarny. 1700 m.; 23. VII. 1905. 

Habitu Poae nemoralis var. montanae Wimm. (pro parte var. fir- 
mulae in for. coarctata Gaud.). sed ligula valde distincta. 

Poa Janezewskii Obseure viridis (prasina), laxe caespitosa et 
breviter stolonifera, 20 — 30 em alta; eulmi crassiusculi sed vix 
frmuli, vel planta minore ex parte humilior, ad 14 cm alta et 
culmi erassiores. strieti; eulmi pro parte sparse scaberuli vel 
fere laeves, in parte superiore vel a medio nudi, aut ad tertiam 
partem tantum vaginis vestiti; vaginae semper nodos culmeos te- 
gentes (ut in P. caesia et P. polonica); folia culmea vaginis bre- 
viora, in speeiminibus humilioribus 2—3 cm, ceterum ad 6 em longa, 
1:5—2 mm lata, pro parte conduplicata, apice, praecipue in exem- 
plis humilioribus, eueullato eontraeta, margine praecique versus api- 
cem scabriuseula; ligula 1--1-5—2 mm longa, acutiuscula vel sae- 
pius obtusa et denticulato laciniata; panicula in exemplis humilio- 
ribus brevis, vix 2:5 cm longa, in exemplis altioribus 6—75 em 
longa, subeffusa et fere laxiflora; rami eum rachi seabriuseuli, in- 
feriores plerumque trini (2—4), 1—4 rarius 5 spiculas gerentes; 
spieulae aureo violaceo subvariegatae, maxima ex parte biflorae 
eum rudimento tertii floris vel triflorae. ad 4 mm longae; axis flo- 
rum laevis; valvae ovales, superior latior, acuminatae, subaequales, 
trinerviae, sed nervi laterales in valva inferiore breviores paulo 


936 


dimidiam valvam superantes; palea inferior late ovalis, obtusa, mar- 
gine late albido membranaceo, nervis intermedüs obsoletis, dorso 
margineque sericeo pilosa et saepe lateribus (in parte inferiore) 
praecipue in nervis intermediis breviter pilosa; palea superior lan- 
ceolata margine breviciliata; antherae fulvae; caryopsis subtiliter 
rugosa, dilute fusca. 

In fissuris humidis terra pingui repletis rupium conglomerato- 
arenacearum montis Komanowe ad fontes Czeremosz Czarny, in 
altitudine 1700 m, copiosa. 23. VII, 1905. 

Pauca exempla, valde matura, anno 1881. 30. VIIE hoc loeo 
leeta, in „Conspeetu* sub numero 172 ut Poam humilem Ehrh.? 
descripsi. 

In „Conspeetu* post Poam nemoralem L. sub numero 160 inse- 
renda, P. humilis Ehrh.? (num. 172) vero delenda est. 

A Poa nemorali L. ligula producta, foliis vaginis brevioribus, 

xi florum laevi, palea inferiore obtusa ete. manifeste differt et non 
nullis characteribus: nodis eulmeis tectis, forma foliorum, ligula: 
Poam caesiam Smith et Poam polonicam Bdocki in mentem revocat. 

Exempla humiliora primo aspectu Poae humili Ehrh. similia. 

Illustrissimo Domino Eduardo Janczewski, Doctori philosophiae, 
Professori Universitatis Jagellonicae. Academiae Litterarum Craco- 
viensis Socio, honoris causa. 

L. SITOWSKI. Motyle Pienin. (Lepidopteres des Pienines: p. 39 — 

69). (Lepidopteren der Pieninen. 8. 39 —69). 

Verf. gibt nach eigenen Beobachtungen und auf grund einer 
Notiz von Dr. M. Nowicki aus dem J. 1870!) ein Verzeichnis von 
501 Schmetterlingsarten der Pieninen; von diesen verdienen etwa 
die folgenden hervorgehoben zu werden: 

Agrotis collina B., *A. florida Schmidt, A. cuprea Hb., *A. de- 
cora Hb. A. nigricans ab. rubricans Esp. A. obelisca ab. ruris Hb., 
Mamestra reticulata Vill.. Dianthoecia nana Rott.. Miana ophiogram- 
ma Esp. Bryophila perla F.. Celaena matura Hufn.. Polia chi L., 
Phlogophora scita Hb.. Hydroecia micacea Esp. Mesogona oxalina Hp. 
Dyschorista suspecta Hb., Plastenis subtusa F., *Orthosia macilenta 
Hb., *Lithocampa ramosa Esp. Cucullia lucifuga Hb.. Erastria pu- 
silla View. Plusia moneta F.. P. modesta Hb., P. chryson Esp. 


1) Bericht der physiographischen Kommission, Bd. 4. 


937 


P. quitta Gn., P. pulchrina Hb., P. jota L. u. ab. percontationis Tr., 
“ab. inscripta Esp., Toxocampa viciae Hb. u. ab. caecula F., T. erac- 
cae F., Orneodes grammodactyla Hb., Swammerdamia alpicella HS. 
Eidophasia messingiella F. ab. triangulella Schille, Seythris obscurella 
Sc. Cyphophora idaei Z., Tinea semifulvella Hw. — Die mit * be- 
zeichneten Formen sind neu für Galizien. 


B. NAMYSEOWSKI. Zapiski mykologiczne. (Liste des Champignons 

récoltés dans les environs de Cracovie en 1905: p. 70—S6). 

Les environs de Cracovie n’ont pas été encore dtudies au point 
de vue mycologique, exception faite pour les Urédinées, dont la 


zen) 


- - 
- 


es 


TA 


A. Le chaume de Poa trivialis portant des verrues. Faible grossissement, 

B. Coupe transversale du chaume de Poa avec deux verrues de Colletotri- 
chum Janczewskii. sk-anneau selereux. Grossissement 110. 

C. Coupe verticale d’une verrue contenant des conidies. Gross. 500. 

D. Conidies à divers degrés de développement. Gross. 500. 


iiste fut jadis publiée par M. M. Raciborski. L'auteur énumère dans 
sa liste 112 espèces, appartenant aux genres: Albugo, Phytophthora, 
Plasmopara, Bremia, Peronospora, Protomyces, Taphrina, Pseudope- 
ziea, Rhytisma, Sphaerotheca. Podosphaera, Erysiphe, Microsphaera, 
Uneinula. Phyllactinia, Capnodium, Nectria, Polystigma, Epichloe, Cla- 
viceps, Phyllachora, Ustilago, Tilletia, Urocystis, Puccinia, Phyllosticta, 
Asteroma. Ascochyta, Septoria, Leptothyrium, Discosia, Colletotrichum, 
Marssonia, Monilia, Ovularia, Botrytis. Ramularia, Dematium, Fu- 
sicladium, Polythrincium. Cladosporium, Heterosporium, Sporodesmium, 
Cercospora, Fusarium. Il indique les localités où se trouve chacune 
d'elles et la date de la récolte. Une de ces espèces, vivant en pa- 
rasite sur le Poa trivialis, est nouvelle; l’auteur l'appelle Colletotri- 
chum Janczewskii. Flle est caractérisée par ses verrues planes ou 
un peu concaves, noires, arrondies ou un peu oblongues, jusqu’à 
80 u de diamètre. Les soies qui les bordent, sont noirätres, plus 
pâles vers le sommet plus ou moins aminei, unicellulaires, longues 
de 70 à 150 u, larges de 8 u à la base, de 4 u vers le milieu. 
Les conidiophores qui tapissent la surface de la pustule sont au 
contraire très courts et légèrement cendrés (incolores dans le jeune 
âge); de forme ovoide, ils n’ont pas plus de 8 « de longueur, de 
6 u de diamètre. Les conidies produites par les conidiophores sont 
incolores, fusiformes, quelquefois recourbées en croissant, unicellu- 
laires, longues de 24 à 34 u, (rarement de 18 u seulement), larges 
de 3 à 6 u. leurs bouts sont plus ou moins pointus, celui qui tou- 
chait le conidiophore un peu aplati. Le protoplasma contient un 
noyau, fortement refringent. Le tissu de la verrue elle-même rem- 
plit, en forme de coussinet, l'interstice entre deux faisceaux de 
selérenchyme du Poa, et y remplace le parenchyme détruit; sa 
couleur et sa structure parenchymateuse rappellent complètement 
un selerote. 


J. SIEMIRADZKI. Monografia warstw paleozoicznych Podola. Z 7 ta- 
blicami in 4-0. (Monographie des couches paleozoiques de la 
Podolie. Avec 7 planches in 4-0. P. 87 — 196). Voyez le Bulietin 
p. 23—32. 


IV. Matériaux pour la physiographie de la Galicie, recueillis par 
la Section agronomique : 


939 


A. NOWICKI. Wydatnosé drzewostanöw w naszych lasach w chwili 
ich sprzetu. V. (Productivité en bois de nos forêts. V. P. 3— 27). 
(Die Holzmassenerträge unserer Forste. V. S. 3—27). 


. 


Die Tabellen der vorliegenden 5-ten Serie beziehen sich auf 
teils in der nordwestlichen Ebene, teils in dem Hügellande zwi- 
schen den Zuflüssen des Biala- und des Wisloka - Flusses liegende 
Forste. 


Table des matières par noms d'auteurs 


contenues dans le Bulletin International de l’Académie des Sciences de Cracovie. 
(Classe des Sciences Mathématiques et Naturelles). 


Année 1906. 


Les titres des Mémoires sont donnés en abrégé. Le nombre inscrit à la suite de 
chaque Mémoire indique la page. 


Arnold (V). Sur une réaction nouvelle de l’urine 405. 


Balicka-Iwanowska (G.) Contribution à l’étude du rôle physiologique de l’acide 
phosphorique dans la nutrition des plantes 616. 

Blumenfeld (E.) Sur o-toluéthylamine 274. 

Bohn (G.) et Drzewina (A.) De l’action comparée de l’eau de mer et des so- 
lutions salines sur les larves des Batraciens 293. 

Browiez (T.) Topographie des voies biliaires dans le lobule du foie de l’homme 229. 

Bruner (L.) Contribution à la théorie de l'action de l'hydrogène sulfuré sur les 
sels des métaux lourds 603. 

Brzezinski (J.) Myxomonas betae, parasite des betteraves 139. 

Buraczewski (J.) et Marchlewski (L.) Recherches sur la matière colorante 
du sang 13. 


Ciesielski (K.) Sur quelques derives de p-xylylnitrile 270. 
Cybulski (N.) et Weissglas (W.) Détermination de la capacité des nerfs 476. 


Drzewina (A.) v. Bohn (G.). 


Ehrenpreis (A.) Sur l’action du ferrocyanure de potassium sur les sels de dia- 


zonium 269. 
Friedberg (W.) Sur le bassin miocénique de Rzeszöw 102. 
Gittelmacher-Wilenko (G.) Sur les hippocoprosterines, II partie 20. 


Janezewski (Ed.) Species generis Ribes L. II. Subgenera: Ribesia et Coreosma 1. 
— Species generis Ribes L. III Subgenera: Grossularioides, Grossularia et 
Berisia 280. 


Klecki (Ch.) Etude de la résistance artificielle et passagère de la cavité abdo- 
minale à l'infection fecale 329. 

Korczyñski (A.) et Marchlewski (L.) Études sur les substances des racines 
de Datisca Cannabina, I-ère partie 95 

Kozak (J.) Sur certaines combinaisons chimiques dérivées des tertiaires ortho- 
et parabutyltoluols 407. 

Kozniewski (T.) et Marchlewski (L.) Sur les matières colorantes de Pech- 
mann, I-ere partie 81. 

Krzemieniewski (S.) et (H.) Sur la biologie des microbes fixateurs d’azote 560. 

Kulezynski (Vl.) Fragmenta arachnologica, IV 417. 


941. 


Latkowski (J.) Sur l'influence de l’albumine du sérum sanguin sur son point 
de congélation 314. 


Lozinski (P.) Sur la structure du coeur chez les Lamellibranches 48. 


Marchlewski (L.) v. Buraczewski (J.). 
— v. Korezynski (A.). 
— v. Koäniewski (T.). 
Merunowiez (J.) et Zalewski (J.) Sur la réduction des dérivés de la matière 
colorante du sang par Zn et HCl 729. 
Miesowiez (E.) Sur les changements pathologiques des organes internes du lapin 
apres les injections intraveineuses d’adrenaline 157. 
Morozewiez (J.) Sur la methode de séparation du potassium et du sodium sous 
la forme de chloroplatinates 796. 


Namyslowski (B.) Polymorphisme de Colletotrichum Janezewskii Nmki 254. 
—  Rhizopus nigricans et les conditions de la formation de ses zygospores 576. 
Niementowski (St.) Oxychinacridine et phlorquinoleine 16. 
— Sur l’orthoazoaeetanilide 101. 
Niklewski (B.) Contribution à la connaissance des microorganismes oxydants 
l'hydrogène 911. 
Nitsch (R.) Expériences sur la rage de laboratoire (virus fixe), IV. partie 359. 
— Expériences sur la rage de laboratoire (virus fixe), V. partie 642. 
Nowosielski (T.) Sur la condensation du pipérile avec l’aldéhyde benzoïque et 
l’ammoniaque 276. | 


Olszewski (K.) Température d’inversion du phénomène de Joule Kelvin de l'air 
et de l’azote 792, 


Raciborski (M.) Recherches microchimiques 553. 

— Sur l'assimilation des composés d’azote par les champignons 733. 

— Sur les Hypocreaceae. Scolecosporae 901. 
Radwanska (M.) Sur les coeurs lymphatiques antérieurs de la grenouille 213. 
Reis (C.) Contribution à l’etude de la glande gazogène chez les téléostéens 771. 
Rostafinski (Jean) De l'influence de la race sur le système pileux du bétail 698. 


Sabat (B.) Sur l'influence du rayonnement du radium sur la conductibilité des 
électrolytes 62. 

Siemiradzki (J.) Monographie paléontologique des couches paléozoïques de la 
Podolie 23. 

Smolenski (G.) Le Senonien inferieur de Bonarka. I. Les Cephalopodes et les 
Inoeeramines 717. 

Smoluchowski (M.) Sur le chemin moyen parcouru par les molécules d’un gaz 
et sur son rapport avec la théorie de la diffusion 202. 

— Essai d’une théorie cinétique du mouvement Brownien et des milieux 

troubles 577. 

Stolyhwo (C.) Crânes péruviens 109. 


942 


Weigl (R.) Sur le mode d'union des cellules épithéliales dans l'intestin des 
Vertébrés 777. 

Weissglas (W.) v. Cybulski (N.). 

Weyberg (Z.) Sur les cristaux de la classe du bisphénoïde tétragonal 611. 

Wisniowski (T.) Sur la faune des schistes de Spas et sur l’âge des grès mas- 
sifs dans les Carpathes de la Galicie orientale 240. 

Wéycicki (Z.) L'influence de l’éther et du chloroforme sur la division des 
cellules-mères du pollen et de leurs produits chez Larix Dahurica 506. 

Wrzosek (A.) Sur l'importance des voies respiratoires normales, comme porte 
d’entrée de l'infection 32. 


Zalewski (J.) v. Merunowicz (J.). 
Zapalowicz (H.) Revue critique de la flore de la Galicie, V. partie 100. 
— Revue critique de la flore de la Galicie, VI. partie 326. 
— Revue critique de la flore de la Galicie, VII. partie 603. 
Zaremba (S.) Sur la fonetion de Green et quelques-unes de ses applications 803. 


Zobicki (L.) Determination de la tension capillaire par la methode des petites 
bulles 497- 

Zorawski (K.) Sur les invariants differientiels de surface par rapport au groupe 
linéaire et sur les surfaces de translation 865. 


Nakladem Akademii Umiejetnoéci. 


Pod redakcya 
Sekretarza Wydzialu matem.-przyrod. Jözefa Rostafinskiego. 


Kraköw. 1907. — Drukarnia Uniwersytetu Jagiellonskiego, pod zarzadem J. Filipowskiego. 


9 Styeznia 1907. 


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/ sae S. J.-Cracoviensis ed. Chotkowski. 14 k. — Vol. XI, Diaria Comitiorum R. Polon. 1587 ed 


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à Vol. III, V, VII, Acta Regis Joannis IH (ex archivo Ministeri rerum exterariuin Gallici) 1674— 


1525—1558 ed. Zakrzewski et Hipler. 30 
x = tionis Vindobonensis a., 1683 illustrandas ed. er 10 k./— Vol. VIII (pars 1. et 2.), XII 

(pars r. et 2.), Leges, privilegia et statuta civitatis 

Vol. X, Lauda conventuum particularium terrae Dobrinensis ed.‘ Kluczycki. 10 c. — Vol. EL 

Acta Stephani Regis 1576—1586 ed. Polkowski. 6 k. 


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MCCCCLXIX, ed. W. Wislocki, T. I, in 8-vo. — 16, k. 


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Vol. II, Libri iudic. terrae Cracov. saec. XV, ed. Helcel. 12k. — Vol. IL, Core 
tura statutorum et consuetudinum regni Poloniae a. 1532, ed. Bobrzyfiski. 6 k. — Vol. IV, Sta- 
tuta synodalia saec. XIV et XV, ed. Heu \6 k. — Vol. V, Monumenta literar, rerum pu- 
/ = ' blicarum saec. XV, ed. Bobrzyñski. 6 k. Vol. VI, Decreta in iudiciis regalibus a. 1507-1531 
| ed. Bobrzyñski. 6 k. — Vol. VII, Acta Éditions bellic. ed. Bobrzyñski, Inscriptiones clend- 
diales ed. Ulanowski. 12 k. — Vol. VIII, Antiquissimi libri iudiciales terrae Cracov. 1374— 
1400 ed. Ulanowski. 16 k. — Vol. IX, Acta iudicii feodalis superioris in castro Golesz 1405— 


1546. Acta iudicii criminalis Muszynensis 1647-1765. 6 k. — Vol. X, p- 1: Libri formularum/ 


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Volumina Legum. T: IX. 8-vo, 1889. — 8 k a 


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Sciences mathématiques et naturelles. 7; 


épuisé). — 170 k. | 
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> Sprawozdania komisyi fzyograliczne).e ‘Comptes rendus de la Commission de 
Physiographie), in 8-vo, 35 volumes (IH. VI — XXXIIL, 67 plauchen, vol 1... IL IV.aV- 
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sons (64 planches) (A suivre). — 114 k. 80 h. 
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à ; d'anthropologie), in 8-vo, 18 vol. II—XVIU (100 pl., vol. I épuisé). — 125 k. 
6 Lars »Materyaly antropologiczno-archeologiczne i etnograficzne.« (Maleriaux unthro- 
pologiques, archéologiques et eihnographigues), in 8-vo, vol. I—V, (44 planches, 10 cartes 
et 106 gravures). — 32 k. 


N 


Swigtek J., »Lud nadrabski, od Gdowa po Bochnia.e /Les populations rrveraines 
\ de la Raba en Gaïicte), in 8-vo, 1894. — 8 k. Görski K., >Historya piechoty polskiej« 
(Histoire de l'infanterie polonaise), in 8-vo. 1893. — 5 k. 20 h. »Historya jazdy pol- 
‘skieje (Zistoire de la cavalerie polonaise), in 8-vo, 1894. — 7 k. Balzer O., »Genea- 
logia Piastéw.e (Généalogie des Piasts), in 4-to, ı896. — 20 k. Finkel L., »Biblio- 
grafia historyi polskiej.e (Bibliographie de l'histoire de Pologne) in 8-vo, vol..I et Il 
i—2, 1801—06. — 15 k. 60 h. Dickstein S., »Hoëne Wroñski, jego iycie i dzie- 
la.< (Hoëne Wronski. sa vie et ses oeuvres), lex. 8-vo, 1806. — 8 k. F 


13. K. 


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> Kocznik Akademii.« (Annuaire de l'Académie), in 16-0, 1874—1898 25 vol. 


:873 épuisé) — 33 k. 60 h. 
| »Pamigtnik 15-letniej dziaialno$ci Akademii.« (Memoıre sur/ies travaux ur | Aca- 
- atmie 1877—1888). 8-vo, 1889..— 4 k. / 


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r683 ed. Waliszewski. 30 k. — Vol. IV, IX, (pars 1. et 2.) Card. Stanislai Hosii epistola 4 
£. 2" Vol VI, Acta Regis loannis Ill ad res a ö 


racoviensis 1507-- 1795 ed. Piekosihski. gok. 


»Pamietnik.e /Me&moires', in 4-to, 17 volumes (II—XVII, ı78 planches, vol. I . 


ederowski M... 
$ =” »Lud bialoruski.« (Z'Æthnographie de la Russie Blanche), in 3-vo, vol. III. 1897. 


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J. Brzezinski. 


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Bulletin de Acad, des Sciences de Cracovie. 1906. 


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Bulletin de U’ Acad. des Sciences de Cracovie. 1906. 


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Bulletin de l Acad. des Sciences de Cracovie 1906. 


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