CIHM
Microfiche
Séries
(IMonographs)
ICMH
Collection de
microfiches
(monographies)
Canadian Institute for Historical Microreproductions / Institut canadien de micro.eproductions historiq
ues
Technical and Bibliographie Notes / Notes techniques et bibliographiques
The Institute has attempted to obtain the best original
copy available for filming. Features of this copy which
may be bibliographicaliy unique, which may aller any of
the images in the reproduction, or which may
significantly change the usuai method of filming are
checked below.
D
Coioured covers /
Couverture de couleur
I I Covers damaged /
Couverture endommagée
□ Covers restored and/or laminated /
Couverture restaurée et/ou pelliculée
Cover title missing / Le titre de couverture manque
I I Coioured maps / Cartes géographiques en couleur
□ Coioured ink (i.e. other than blue or black) /
Encre de couleur (i.e. autre que bleue ou noire)
□ Coioured plates and/or illustrations /
Planches et/ou illustrations en couleur
QBound with other material /
Relié avec d'autres documents
Only édition available /
Seule édition disponible
Tight binding may cause shadows ordistortion along
interior margin / La reliure serrée peut causer de
l'ombre ou de la distorsion le long de la marge
intérieure.
Blank leaves added during restorations may appear
within the text. Whenever possible, thèse hâve been
omitted from filming / Il se peut que certaines pages
blanches ajoutées lors d'une restauration
apparaissent dans le texte, mais, lorsque cela était
possible, ces pages n'ont pas été filmées.
Additional comments /
Commentaires supplémentaires:
D
n
L'Institut a microfilmé le meilleur exemplaire qu'il lui a
été possible de se procurer. Les détails de cet exem-
plaire qui sont peut-être uniques du point de vue bibli-
ographique, qui peuvent modifier une image reproduite,
ou qui peuvent exiger une modification dans la métho-
de normale de filmage sont indiqués ci-dessous.
Coioured pages / Pages de couleur
j I Pages damaged / Pages endommagées
D
Pages restored and/or laminated /
Pages restaurées et/ou pelliculées
0 Pages discoloured, stained or foxed /
Pages décolorées, tachetées ou piquées
Pages detached / Pages détachées
I / 1 Showthrough / Transparence
I I Quality of print varies /
D
D
D
Qualité inégale de l'impression
Includes supplementary material /
Comprend du matériel supplémentaire
Pages wholly or partially obscured by errata slips,
tissues, etc., hâve been refilmed to ensure the best
possible image / Les pages totalement ou
partiellement obscurcies par un feuillet d'errata, une
pelure, etc., ont été filmées à nouveau de façon à
obtenir la meilleure image possible.
Opposing pages with varying colouration or
discolourations are filmed twice to ensure the best
possible image / Les pages s'opposant ayant des
colorations variables ou des décolorations sont
filmées deux fois afin d'obtenir la meilleure image
possible.
D
This item is filmed at the réduction ratio checked beiow /
Ce document est filmé au taux de réduction indiqué ci-dessous.
lOx
14x
18x
22x
26x
30x
J
12x
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24x
28x
32x
The copy filmed hère has been reproduced thanks
to the generosity of :
Library
Agriculture Canada
L'exemplaire filmé fut reproduit grâce A la
générosité de:
Bibliothèque
Agriculture Canada
The images appearing hère ara the best quality
possible considering the condition and legibility
of the original copy and in keeping with the
filming contract spécifications.
Les images suivantes ont été reproduites avec le
plus grand soin, compte tenu de la condition et
de la netteté de l'exemplaire filmé, et en
conformité avec les conditions du contrat de
filmaga.
Original copies in printed paper covers ara filmed
beginning v\/ith the front cover and ending on
the last page with a printed or illustrated impres-
sion, or the back cover when appropriate. Ail
other original copies are filmed beginning on the
first page with a printed or illustrated impres-
sion, and ending on the last page with a printed
or Illustrated impression.
Les exemplaires originaux dont la couverture en
papier est imprimée sont filmés en commençant
par le premier plat et en terminant soit par la
dernière page qui comporte une empreinte
d'impression ou d'illustration, soit par le second
plat, selon le cas. Tous les autres exemplaires
originaux sont filmés en commençant par la
première page qui comporte une empreinte
d'impression ou d'illustration et en terminant par
la dernière page qui comporte une telle
empreinte.
The last recorded frame on each microfiche
shall contain the symbol — *> (meaning "CON-
TINUED"). or the symbol V {meaning "E.MD"),
whichever applies.
Un des symboles suivants apparaîtra sur la
dernière Image de chaque microfiche, selon le
cas: le symbole — ► signifie "A SUIVRE", le
symbole V signifie "FIN".
Maps. plates, charts. etc., may be filmed at
différent réduction ratios. Those too large to be
entirely included in one exposure are filmed
beginning in the upper left hand corner, left to
right and top to bottom, as many frames as
required. The following diagrams illustrate the
method:
Les cartes, planches, tableaux, etc.. peuvent être
filmés è des taux de réduction différents.
Lorsque le document est trop grand pour être
reproduit en un seul cliché, il est filmé é partir
de l'angle supérieur gauche, de gauche è droite,
et de haut en bas. en prenant le nombre
d'images nécessaire. Les diagrammes suivants
illustrent la méthode.
1
2
3
1
2
3
4
5
6
MICROCOPY HSOIUTION TEST CHART
lANSI or.d ISO TEST CHART No 2)
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MIl^IS-Ç^E FtoÊRAL DE L'AGRICULTURE-CANADA
_,EEÏ»«<ES EXPÉRIMENTALES
]»i
LE CHEVAL CANADIEN
" Il tient toujours, quelle que soit la tâche."
PAR
G. A. LANGELIER
Régisseur, station expérimentale. Cap Rouge, Que.
BULLETIN N° 95
Série régulière
Traduit uu Buicuu di traduction Ju Ministért.
n
Publié par ordre de l'honorable F. S. TOLMIE, Ministre de Tagriculture, Ottawa. Ont.
1 1 f
■I
OTTAWA
THCi.VlAS MULVEY
IMPRIMEUR DE SA THÉS EXCELLENTE MAJESTÉ LE ROI
«724—1
li
dài^à
Léeurie de U Station eipérimentalo de Cap Haute, yuébec.
:^U<ï;^«^
■*- t\,- '- ■'*
28 avril li)20.
I.'lionnrahle Jiimstik ih: i.'Amii ii.ti hk,
Ottawa, Ont.
AfoNsiKiR i,E MlMSTUF.— J'ai l'iKiiinciir de vm.j soumettre !o manuscrit du bulletin
n° 95 (le la série réffulière (1(>9 fermer exix'rinioittales, intitulé " \a) cheval Canadien "
et pn'puré par Af. G. A. r,i\npirK>r Dr Se A,, régisiour de la station expérimentale
de Caf Houge, Que.
■Te suis d'avia que l'élevaifo du <'1i('\m! Ciiiiadien <l(>it être encoumpé pour les rai-
.■iong suivantes : —
1. .V eau-e de i^on iidniifntii)ri merveilleuse, <le sa résisitimee et du jm'U de sf>ins
qu'il exige.
2. Parce 'nie e'e t le cheval qui se rapproche le plu'5 du type idéal h toutes fins,
tant demandé nniourd'hui sur uns fermes et dans nos villes.
3. Parce que c'est strictement imc race canadienne.
Je recommande In publication de ce bulletin, qui apporte de nouveaux renseigne-
ments sur cette précieuse espt'ce chevaline ainsi qu'un compte rendu préliminaire des
recherches actuellement en cours sur l'éluvatre de cette race, sous la direction de notre
réftisseur de Cap Rouçce.
J'ai l'honneur d'être,
Monsieur le ministre,
E, S. AROITIBALD,
Directeur des fermes erpérimentales fédérales.
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•j^ak'iAJ
' ^ :; :.*MAf:ùk'ShLsi)Êkm.:é^J!Ê^.*} . t.
TABLE DES MATIÈRES
i.v i-iir\ ai »!• iii.nuti' 1,1
I.c- i-lliVIll i'i (oUll- lin-
1.1- cliival ( 'aiiiiilii II
Si-i ili'liiits , .
SiiM l'iiiliirai
Coiniiii' rlii'vai à iiiil. - lin-
l'i'iir (iii-i iiiiliiaii-''-
Sa .|i-|,.i.il inll
'l'.ilili au <\f |p,.iiila_ii
('<• i|iii' ii'Hi- aviiii- lail
I,'lii-t..irr .I'.MIm ri .1. ( i|, |;..ii-. . . .
l 'il l'iali.ii "li.iii rai', iir"
I'r..l.li||ir .l'.-ina;;,.
(^111 -lion- iraiiiii''ii!,il i-.ii
I.'iL'i-liMiil '11- •■ia \ an\
S. pin ri i-iilri'l irii
l'r..i;raliilili> .|r r< .•laivla - > \|i.'riiiii nlaJi'J .
].!■ liara- lii' Si .I..a.'liim
I.a valiair «li - iiili - !.;. n i, inn -. . .
('■iMilticrit M- |pr."-uri r •!(■ i...n- rial^'ii-
■ lU'
3724—2
4 PI
' I si
•ri
MiAàà
r ^i-t
^ 7'
'in'.v
LE CHEVAL CANADIEN
Par G. A LANGELIER
i.K ( iiKVAi. m: main I II ni
dui'iiii' liM-. i)ii'iiii iiMini:iii inii,\i'ii im imIi 'iH' 'I' li,n;ii, mi d. iriUi-iHirl «•luirriiu
Il Vii|H ur. triiiin\ ii\ , l'M \ ;r, nuli'iii'iluli . tiad'iir. i iniu'ii iir ■ .un (in , ci.', i -i inir,
ihili» II' (l"lM.iiiH' ili 1,1 rr.ili-.itiiiii iir.ilniiH' (Il i-v* ili riiirr- ■■ iiip-, il ,-.'<>r trulivr ijo
iiirril'ri ij\ iqupli. I, - |i.iiir pri'Hir'' L> i|i-|i,iîil on rii|ii(|i it • ini h l. du clicviil. T)i>*
Iflis In'-i l'hMi ml. lil l'^lilK'-. rrlil|iii«>illihl hl |iri-:"i' ij'iirtii'li . ,i rr Mlji l ; Ir-i r,iri>-a-
1 ri |ii' -inti r l^' iIha.iI r.riniiu' un ,,l,ji ' .!.■ ■•iirinvii,'. liiciil'">t
, ri i-ilii ci|iiiii(ii) lui if'iii'rali III' m .Hi-i [il.'i', 1 I i'i : iiiiiiiatii.ii Af
l'i Iii'lilc iiliiriu'l cnii-idi 1'' I' roiriiin- lin t. ni iluvilaliii', à l'n'vc ■'•l'Iii'iini'i'. l'.l <'c|M'iiilaiit,
le flirviil •''i-î liia-nlcliil ; il M' piirlf |.ai.iniii-> liicii. .laiiiai» lui'in.- (|i.|,iii* la cj.'i-cnivrrti'
ilu NiUivi-au-.Mipnili' la |iii|iiiKiticin ■•lnvalini- «If l'Ariii Tn|ii.' du N^rd Cuiiaila il Klal--
l'iii- ii'u c'ti' lUNij niiiiiliriiHc, «'il faut l'ii cniirc la «tatixticiui' nilliri^lii-, i|ii'i'lU' n'était
(Ml l'an d<- Kn'ii'c llU', en dépit dtM cxportatiutiH coii-idi'ralili'.-, iiui .mt ou iicu p«'ndaiit
la ^'tl' rii'.
A prcniii'ri' vur. c'r-t là un rtat dr rhn-is ri'inari|iiiil'li'. Coinnu'iit ',t' ohovnl, lui
n'avait aiii-uu «(fini 'l<' n'i-lairn' pour i-xalli-r si-s ini'riti>, tandi- i|iii- irs Mii'illiiirs
tali-nls s'iiiKi'iiiaicMt à dt'vfioppiT l'indu.-lric auloiiioliilc-, a t-il pu ,-i- niaiiitotiir ï On
a (It'pcn.tt' clcs fortunes T' dôinontnr quo Ic^ aiitonioliiU-n, les laniion-i l't los traL'tours
[K-'UVout rmiplai'cr If cheval; ou n'a rien t'ait |>.iur prouver cpir TénerKie inéeaniiiue
llll.iill.
turi-liw «'luljariiaii 11!
reir>fiii'' diiii-^ le < Miu-i I ■■
ne peut niênie essayer de faire eertaiiis (jrenns de travaux auxi|uels le elieval est em-
ployé.
Pourtant cet neeroissenient >rraduel de la jxipulalion elievaliiie ii'a en somme rien
d'extraordinaire, ([uand on souk»' aux distriels >urpeuplés des ;.;randes villes où les
eaniions ne seront januiia avantageux pour ilo oou.-ts trajets; aux lonjfs mois d'hiver,
dans les tcctions lee plus recuites vers le nord, pendant kwiuels les automohilcs
doivent nécessairement s'arrêter, et aux fermes accidentées ou inème très ondulées où
le fonctionnement du tracteur exige une trop forte déj)ense d'énerpie.
Il faut admettre sans doute que les machines peuvent exécuter certains genres
de travaux tout aussi bien et parfois à meilleur compte que le cheval, mais il en est
de même en ce qui concerne la main-d'œuvre humaine. Depuis trente ou quarante ans
on invente et on remplit nos fabriques de machines de tous genres, et cependant la
main-d'œuvre est plus demandée que jamais.
Il y aurait aussi à tenir comi>te de ■ fait que le cultivateur ordinaire n'est pas
mécanicien, pas plus <iue le mécanicien ordinaire n'est cultivateur. Tant que le trac-
teur est neuf, tout va bien, inais lorsqu'il commetice à se détraquer et que le fabricant
ou la station de service sont loin, alors le cultivateur est forcément arrêté au plus fort
des semailles, de la fenaison ou de la mo'sson. Il n'en est pas de même du cheval que
l'on a f.j.pris à soigner pendant de longues générations, et faute d'un animal indisposé
l'écurie ne chôme pas.
Loin de nous l'idée de prétendre que l'industrie automobile ne rond pas 8<Tvice au
pays tout en rapportant do gros dividendes à ses actionnaires; ce que nous n'admet-
tons pas et ce que n'admettront jamais ceux qui ont sérieusement étudié la question,
c'est qu'elle j-uisse jamais chasser le cheval de la ferme.
!;724:-2J
ili
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J-K < IIFVAI. À TOITKS FINS.
chevî:;:1::;;-;::;;;:::,;':i::\:;;;;;::;. --:■-;;;• ■;;;,-.•.■.■. ■■...i... ... ,.,....„ ,,,. ,„.^
'l""- l'i.n ,1,., ,i;M,i,.N. I <. ,,,,,,, • -''■l'I'"'-'/'' '-oi.ti.uuTa a suppiaMtcr 1.^ routier
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K.S™;;:::;:;:::j::,/:™::;::,:!;;n;;:;;i;:-;;;;,:t-.[-.i-..v.- .o„.
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, I .,, ' ""11. 1!^'' l'I 'I , nJuiMll.-.-. ,,,11 ,,„,,. 5A,„n,-,it :, I ■ 1-
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l''^'-i,ltiva...M,-. ,„; I,, ,,r„.|ni..,n. Mai- nv^„.„i. ,„ W ,' •""''""•' '"""•
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.IIMK.\TS '•A.\AIMl:.\.\i:S,
Alli-l,-,-s a ail,- voiluf.-, ,-ll.f |i:,,'
Lo pn,lVs.,air l)av,.n|K,rf. ,],. |-„„;v,,.,ii,-. ,1,. nili„„i- TKf f • i
tra.t ont pcut-êtr,. ,•„- ,.|,„ van.,'. ,„„. „arl.,u. il' "'"•'"'•,''•.*'» "" '«--^ <-li''vaux de
suit il y a quoi.,,,... a,n',V-: ' "' '"''^ ™ •^■"^'•'MU-. a.Vlarai, ,-,. „,„
.n,.yonno. à poitrail ,^pa^- ,Î ,,r,:,,iT;,iZi/"V Vf' ""''^' mt.lligont, do taillo
.t...r.ff.. I,,,-. |,„.d,a ,0 pio,! l,-o,-o,„o„t sur lo .,,1, ot si à cc-^"oa
,los
co,ii-t l'i ,1,1 ri'iii snii,l,
'■. iK'iis a„ro„s „„ ohoval d'art io„, d.
cc~ oaraot
.111, lii, |,,.|.
oi-og .sajoutorit
e gra,ido ciidi,rai,
,.,. ,j,,i
proniettiii ilc diiror vin^t un?. Il existe iioiir l'r ^riiiri- di- l'inviiux une <li'iiiande forte
et criiissaiilo. Qui IVlrvin'ii ot (k' iiiii'llc rncc sortirn-t-il?"
On ne siuirait iIdiuici' une meirciii-e ilix-riplicin du elievid C':in:iilien.
LK iHKVAL CAXADIKX.
sKs i>i:iii is.
Le clieval CiuiiHlien (l'initrel'oi-, nu le poney Ciinadieii eonnue on l'appelait, était,
de l'iivou de fou-^. un petit cheval de fer. Tl n'existe jias de deeiiinenls cpii le prouvent,
nniis il est ]irnlialde im'il [Hiuvait dévelopiuT plus d'énerg-ie par cent livres de poids qui;
tout autre nienihie de la famille elievaliiie. l'n fait nous l'explique: les prenuers ani-
maux de <'ette rare avaient été envoyés de ï'ranee au Canada par Louis XTV, iiui
aimait à faire liieii les lOio-e-, et (pii avait dniiin' l'ordre à son niini-tre ('..IKert. lui-
même ayant fort à eniir le profrrès de la eolonie naissante, de choisir les meilleurs
spécimens que l'on pnuvait trouver au pays, (^^s chenaux, qiii continuaient à ap|iar-
tenir au roi pendant trois ans, furent di-triluiés parmi aux cpii avaient le i)lus con-
tribué à aider à la coli^nisatiori et à la cultm-c au Canada.
' f
i:
.(rMi;.\Ts cAN.^niK.NN !■;.«.
l.ruv dos court, liurs r.'iiis solides Iriir (loiiiMiit une grandi' •lulurance.
11 y eut en>-u'tc la séieeii.in iiatuii-ile. par la -iirvivaiice du plus dijrne: les sujets
mamiuant de vitalité et d'endurance n,. résistèrent pas aux jrrand- froids ni aux durs
charrois dans les neiprs épai<-es et di-iiarnreiit trradui'lli^ment.
Les (]ua!ités du cheval Camelicn .'lai-nt -i aiipréi'iées .inc l'on ~'i'ii r>t servi pour
former certiiines famille- du Mo li.ui i t du St.in.lard l'.rcd. et c"e-t ainsi ipie son sang
coule ai'.jourd'hni dans h s \,.;n s de .|iirl,|iie--uiw d.- chevaux les plus rapidis et les
plus sportifs d'Amérique.
SON |.\0I i:\\( K.
T'n éli'veur dé-iiiléro--é, "S\ .1. \V. Iiitihaiii. ilu comté île P.railford, Pininsylvanie.
écrivait c,. qui ^uit <laii- la />>■ "/■ r's Un-: II, (Chhap.il. le 10 mars 1!>14; "T'n mar-
fli
lli
. H
15
II
10
Canadien a toujours tenu se, traits bien tenSusé; ^TilT'^ ^' f ' ^''"''- '^' <-•'"■»'
que son gros compagnon. Après deuVLnt; ^ \ •? ' """""''^ ■*"**"* <^« ^«tigue
rut Questionné sur la causfde cotte mort t M h'^'^ °?T""' '" «'"^ '='^«^«1 ^^u-
le Canadien qui l'a fait ^urrà tr^l ra'afr' r' î "^'-t
ce Canadien, mourut au bout dune année et rCanadi^nT"* ^'°' '^'"'^ "''"""^'^ "
Les chevaux Canadiens descendent s^rZl-i' ^*'"* ^'"''"'^ ™ P^^"* état.
France dans les premiers temps delà colonie iZ ^"'r- '''",^' ''''^^«"^ ^^°"« «^^
nourris ni aussi chaudement logés que leursTncêïrLT'/t'""* ""'' «"^' ^'«^
travail plus rigoureux, ils ont perdu de leur TJt ■ T°'^' ^ "° *'^''"«* «* ^ ""
et en endurance." ^ ''"' ''""'^* "^'^ '1» ont gagné en résistance
COMME CHEVAL À TOUTES FINS.
^^O^etI[^'S^J";:Z^'^^^^^^or, Ontario, disait ce qui suit en
Plaisir de conduire moi même un bon nombre ^ .' '" colonisation: "J'ai eu le
lités. Je me souviens en particulier H'nr t. i "'* ''^^^""^ ^* ^^ ™'»°»'s leurs qua-
nui n,'étaient familiers Ce ch auJ Za en^'' ''"''''" '^^ ^«"«^ °°'»^'-« -^^ ««'^
cun. Ils étaient noirs tous les deux ot rZ W P^'^^"''.„?«<;tf'°ent 1,250 livres cha-
milles à l'heure et maintenaient cette • e«J n 'T?'}^''' V' ""'''^"* ^ Pl"« ^e dix
vus à l'œuvre. Ils allaient trn s ou nofrnr ^ ""* ■'^'"^ ^•^"'"'^^ «^^ P'"^- Je !es ai
nmonps. Ils tirniont aussi au pas une bonne charge
Att
rd'naire
rai-
.n-.MIONTs rAXAniKVXKs
mei!leun.s qualit,'- ,|U(. l',,,, „uiL. ,|,- ; , ' '''' "'"* '!"•-' cVst là une des
Jien est un cheval i.lrJl ",,1; "r.- 'u' ^ ''"■"• j.'". '-I'-:'! '1" ferme. ,t le cheval Tana-
d autres cl„.vaux j.his lourd'- ncsint' nrX.Vi'"' ".' ,'"/'■""■""' •■"f''l"f-'f '"ttor outre
une plu. ,n-„... ..l',,.,,-,.. .,u-,.ux -" '"■"-■'>,'I'^ LWO à_,.roO livres, ot démarrer
' '•' "" '''■' "••"'^ <v..-a<'téristi,,ucs que j'ai oou.taté
^^j^k^:^ ■ ■I^kgr^^^
11
chez ces chevaxix Canadiens, et je ne crois pas que nous ayons encore développé une
race ou un mélange de races qui puisse égaler cet animal comme cheval à toutes fins.
( 'est peut-être le cheval le plus utile que le cultivateur puisse employer dans la pro-
vince de Québec, dans l'Ontario ou dans l'Ouest."
POUR FINS MILITAIRES.
Peu de gens connaissent mieux le cheval que le docteur J. G. Rutherford, autre-
fois commissaire de l'industrie animale au ministère fédéral de l'Agriculture. Il disait
à ce sujet: " Je ne vois pas pourquoi ce cheval ne serait pas élevé et employé sur une
grande échelle pour la cavalerie. H ferait également un excellent cheval pour l'infan-
terie montée ".
M. Currie, ancien député de North Simcoe, Ontario, disait également: ".T'ai vu
une fois plusieurs attelages Canadiens dans l'artillerie canadienne royale. .Te n'ai
jamais vu de si beaux attelages de ma vie. On m'a dit que ces chevaux ont fait toute
la snierre siid-africaine et qu'ils en sont revenus sains et sauf."
: t
SA DISPOSITION.
L'honorable Sidney Fisher, ancien ministre de l'Agriculture, disait aussi : " En
général le cheval Canadien est l'animal le plus docile, le plus doux et le mieux disposé
de tous les chevaux que j'ai eu l'occasion de conduire. C'est aussi l'un des plus achar-
nés au travail. Il ne flanche jamais, quelle que soit la tâche; sur la route il ira sans
jamais s'arrêter; attelé à une charge, il tirera jusqu'à ce qu'il l'ait démarrée. Jamais
il ne s'efFarouche et les enfants peuvent le conduire en toute sûreté. Il est toujours
docile et a bon caractère.''
TABI.KAU DE POINTAGE.
Le tableau de pointnfre suivant a été préparé par le secrétaire de l'Association
des éleveurs du cheval Cnnadicn, le doeunir .T. A. Couture, qui a plus contribué à en
faire renaître la race que toute autre personne attachée à cette association.
Il
ECHELLE DE POINTS POUR LE CHEVAL CANADIEN
Premier groupe.
Tête.
Points.
Forme it port. — Carivo. c'est-à-dire iihitôt omirte que ItiiiRue et roctilipne par-
tout; sèche; portt'o .issez haut et obliqunmoTit do haut en bas et d'arrière
on avant
Oreilles. — Ecartéo'i, fines, mobiles. plutTit courtes que longues
Front et eli'infrei.n. — Larges et plats
Yeux. — Ecartés l'un de l'autre, à fleur do tête, grands, moyennement convexes,
vifs, mobiles, doux et francs
Pmipi('res.—T\nc», éciirfi'es, nettes et mobilos
Xn.ipij\iT. — Larges et l'enrti's
I.èvrrs — 'Minces, nicbilos. recouvertes de peau fine I- 1
Bouche. — Plutôt petite |
}f('ieho!ri:<!. — Tn peu larires de haut en bas. bien écartées à leur angle inférieur. .1
'[tjnp — r.carîée. sècîie ei bien évidée !- 1
Joue.s. — Bien développées, fermes mais non pas grasses )
Total de points poi r ce groupe 4
m
■ .,* , ,~ .-- ■... » ,.»>,'> i- ■-■'■«■>' - ■'•,
iS
•Deuxième groupe.
Encolure et gorge.
Gorge.—Larfco transversnleiiieiit • tvi«qnir„ ,u i . ,. Points.
tord st,r6ricnr; iJ "J^^^^ll^ „rn,".li^:V^'"■""^ "V""''^ " '"-'
'."-- Kl^.an.n.nt attachée à^ia ...: ^t Tle;! t Ix^^l^;: .'^':":^'":: ,
Total do peint,- pour ce gioiipe. . . .
5
Troisième groupe.
Tronc.
n'or F^f.'? '»°^7"r'"-'t ^^1^'vc, lonK d'avant ... .rri,-,.... . . . ^'°'"*^;
A'os.—iort, large, droit, court 1
Heins.—T.arpcs, courts, fort= drnit* 4
Fen<re.— Assez volumineux, sans ciro tonil.nit ,.'t ' V (" i ' 1' i "
cercle des côtes et les flmics '* *^""''"" ''"""^™<^nt ave,. le
.3
Total de ;>oints jinur ce groupe
Quatrième groupe.
Membres antérieurs.
^;,o«?f.__I.ongue, oblique et bien musclée. . . Points.
Brax et courte. — Lontr* trrns rt^n,-.„„„ * j ,' ' ' , 5
xnoKnnement in^l^^^^o^I^ZT^^^l^^l^/Tat '''""''' ^"'"^^'
qu'il en est écarté P'".i'ieio a i axe du corps en même tcmix
' '"ÏÏZ;;^':"""'':"* ''""'' "^"^ ■'^-" ^°-^^'^ ■'«'^: "^.ni;: ;;mba„; -bi^n '
"'"Xh^S': ]":"''. !"^!' f^"'^' ■-^'" ^--i'""'' ''-piomb. ;;i;rné ; ■ ;„ d<;da;.; ni ;,; '
5
Total do point? pour ce groupe ~
Cinquième groupe.
5ri>mhres iiostériour;:.
rro«pr.— Longue autant (|up possible Inriro hV,-.,-Pm,.„f „ir i • Points.
bnncho ne form..nt qu'un. lég,-.rc ^nlHie '""'''''"' "'''"1'-= ''^ ^O'^te do la
',>"»'«''.— Forte à fon origine m-nc*,. ,.i„. ►- i ^
dants. fins et assez longs'. .T." ' "'"''' ^'""*- ^''^••"'■'> '''^ '''•'■"■' «'-"-
-F.'.W''. r,,,\v,,r, |/rrt.v,,r/. jfl,,,?,,..„Fes=rdoicoM,l',>,.' ',,,''■'' '-■;■■. ^
•>K ^rme. dense, bien .n.rni;. rti;;;'^ 'er épaC S.""! T^ '■"^^'"
''he du ventre, égèrement tt^uvnf. ,,, l i ' ••'"'S^- 'Tiis-pt n. t, rappro-
Wen écartée d; l'^:Zsse et dure ' ''"'"'" '""^•"- '"'•'^^' '« ^^'^'^
Jarref.^^et. sec. large, épais, parallèle au nlnn 'in';!;;:', >"„ ■;,::. •:-:.;„•; •.• " " ■'
drnois III en dedans ■"■ "•^"'!'- ^' n-,
."i
Total de points pour ce groupe
'»?;¥^i§v
13
Siu^i''lllL^ yroupi'.
Partil' iiifériiuri' di-s nicmbrt's.
Points.
Canons. — Courts, larpe?, épais, sivs, lu'ts, tonibnnt d'aplomli. Tendons seos, nets,
fermes, gros, bien détachés
Boulets. — I^rpes, épais, secs, nets, bVèroment obliques
Paturons. — Larpes, épais, do Icmpuiiir moyenne, nKiyenneniejit obliinics. exempts
de lonps poils.
Pour le membre antérieur 5
Pour le membre postérieur .ï
Total de points pour ce proui>e Ii1
S)'jili''in>' (jroHiir.
Sabots.
Points.
Sahol antérii'ur. — (îrand, fort, aus>i lnr?e i|iie lonii. bien d'aiilomb ; ligne de fai'e
moyennement inclinée; liaufeur des talons moitié de colle de la face anté-
rieure; talons larpement ()\ivcrts, énaux. tombant verticalement sur le s,,l;
sole creuse, épaisse; fourchette forte et ass'^z dure 'H
Sabot postérieur. — Doit ,ivoir toutes U-s quiilités de l'antérieur à rexeepth.u
que la forme en est plus ovale, que les talons eu sont plus élevés et plus
écartés ,5
Total de points pour ce frrou|>e 1.".
Iliiitiriiit' f/roripe.
extérieur.
Points.
Peau. — Aîolle, souple, douce, détaillée: poils soyeux 1
Couleur. — Toute couleur est acceptable.
Taille. — Mâles; ne devant pas dépnsser 5 jiieds 4 pouces. Ft>inelles ne devant [las
dépasser ."> ]iieds '.', pouces.* ]
7'oiV/«.— Mâles, im'férablement de 1,1100 à l,.^.-,0 liv.; f<>melles de 1,050 liv. à 1.2.".0
Allure. — Vive, alerte, plutôt allonpiV q\ie trop relevée, jarrets, <rcnoux. boulets et
paturons tlécbissant bien 7
Total de points pour ce prroupe 10
Tempérament ci système nerveux.
Le tempérament doit être docile mais plein de viirurur et d'ardeur sans être ner-
veux 4
.\piiarenee (réiiéralc.
Elégance dans le port et la déniarebe et symétrie des formes ."
Grand total des po'nts IdO
"La taille pretérée est di' .'■ pieds 1 ]Miuee à ,'> pieds '■> iniuees. Tliez les sujets de
qualité tout à fait exceptionnelle on iiermet .") pieds 4 pouces.
xChez les .sujets de qualité tout .'i fait <'xc(^ptionuellc on tolère jusqu'à l,4."i0 Hv.
pour les mâles et l.oOO liv. pour le? femelles.
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CE QLE NOUS AVONS FAIT.
L'msTdlHE d'aLUKHT de cap HOLGE.
noirf "h!""'"?^^ l-^^' '"''?* ^"'""^ "''^^^ P*»"' 1" «"«tion de Cap Rouge une jument
noire, de conformation typi.iue. mais dont le poids n'atteimait DM^tout à f« ^
-10]2-un'étTn'noî'^'°^'~''"''* '"' ^"•"■'^ '''^''"* ^'Êtr« achetée, par Wilfrid
■P^^vmy»^^. ,„.
JUMENTS CANADIKNNES
Kiles ont un pas rapide, qui compte pour beaucoup a la fin d'une Journée de iabour
de l'„„,o„ dos deux qui viennent d'être mentionné . 1^2 ju n H pe TnO I^::'""
"ne nl„nent,uion ^z^rreuse. joi„to à „n l^on croi",";! """ ^■""""'■''*
mBÊmzm:.^
16
Sevré à cinq mois, il fut hivcrni' dans un lianjfar de planches, à devant ouvert;
jamais on ne le vit frissonner une seule t'dis quDiiiu'il passât presiiue tout son temps
dehors.
A douze mois il pesait 750 livres; à quatorze mois 850; ù dix-huit mois, exacte-
ment 1,000; et à 26 mois, 1,105, quoiqu'il eut été mis au travail vers l'âge de deux an?
et qu'il se fût beaucoup agité cette saison. A l'àue de trente-huit mois il avait atteint
1,210 livres, soit un peu plus <iue son {)ère n'avait jamais pesé et beaucoup plus que
sa mère. Enfin, une fois entièrement dévcloptx' c'était un cheval d'environ 1,300
livres pendant la saison de saillie, et de 1,.'i"iO en <li'lior8 de la saison.
UN ÉTALON "BOX RACEUll."
Lorsque Albert eut dépassé le poids de son père ou de sa mère à l'âge précoce de
vingt-six mois, nous n'eûmes plus aucune crainte qu'il laissât à désirer du coté do la
taille. Mais qu'en serait-il de sa progéniture — car c'est là ce qui fait à la fois l'ennui
pour les uns et le charme pour les autres dans l'industrie de l'élevage — on n'est
jamais sûr de l'avenir.
Nous avions rassemblé un haras peu nombreux mais sélectionné de juments de
race pure, venant de différents endroits. Toutes paraissaient être de très bonne qua-
lité au moment de l'achat, mais une fois rassemblées à Cap Rouge au nombre d'une
douzaine ou à peu près, il nous parut qu'elles étaient loin d'être aussi uniformes qu'on
aurait pu le souhaiter. Leur couleur variait d'uu bai clair à un noir pur, avec des
teintes intermédiaires de bai foncé, de brun et de brun noir. Leur poids oscillait entre
1,100 et 1,400 livres. Sauf deux exceptions près, la conformation dénotait la force et
l'on sentait qu'elles dureraient, qu'elles tiendraient longtemps au travail.
Toutes cependant possédaient quelques traits importants; beaucoup d'ardeur —
attelées à une grange, elles auraient tiré toute la journée sans se lasser: — jamais
elles ne paraissaient fatiguées après une dure journée de travail; enfin elles étaient
bonnes mangeuses.
Il nous parut qu'il .v rvait là de bonnes et solides bases pour le travail que nous
proposions de faire, car il semble moins difficile d'obtenir la taille et la conformation
que le courage et l'endurance.
En 1915, lorsque Albert avait environ deux ans il servit entre autres " BInck
Princess" — fîft-T — jument noire qui pesait plus de I.-IOO livres ft 'Rrunette Colombe
— 1324 — une jument brun foncé qui pesait moins de 1,100 livres. Le printemps suivant
deux pouliches noires vinrent an monde: Delphine de Cap-Eoug^— 1670 — issue de la
première mentionnée, et Dianora de Cap-Rouge — 1073 — issue do l'autre. En dépit de
l'écart considérable dans le poids de leurs mères, Delphine et Dianora pesaient res-
pectivement, au moment de leur naissance, 130 et 125 livres: à six mois, 505 et OitO; à
douze mois 705 et 795; à deux ans, 1,075 et i,125, et à trois ans 1.175 et 1,215 livn>s.
Ces résultats étaient rerfainement très encourageants. Us ont démontré que
Albert était " lion raceur "', qualité qu'il tenait probablement de sa mère, car les deux
pouliches, quoique issues de juments très dissemblables de eonfnrmation et de taille,
et éiralenient létrèrement différentes de ennlenr. ie ressembla'ent beaucoup: elles
avaient à peu près le même poid> et 1( ntes de-ix ér-iient noir de jai*.
Six autres d(> ses pouliches, venue-: au monde de 1917 à 1919, démontrent érr.ale-
nient que cet étalon deniie «les produits nnifovnie- et qu'il ^era sans doute l'un des
facteurs principaux dan= la rrEréiiérntion do la race.
Il
I.
:;|
II
; 8,
II
PROBLft:\rER D'ÉLEVACE.
KI.KVACr roNTTNI'
Cependant Albert ne durera pas tnuionrs. TI peut disparaître à tout moment, aussi
non^ avons pris les dispositions nécessnires pour continuer, par sa progéniture mâle,
la résénératifin de la race q\i'il a -i bicMi cotnineneée. Sébastienne -1219 — une jument
il
»s
Jj!
le
iioire ty|)ii|iic, pcsiint
le 20
octobre 1U16.
«■nvirnii l,i>.>o livr.s, 1
vrcs ù IViff,. ,1,, ti-,,is
m poulnin ii,)ir, Daniel de C
111 U t't(' iii'OduiiItV, ft cil
servira st»s
snit 110 livres de pi
ip-H,
i"Ko— 1072— n
e 11 nus au nioude
111 pesait l.t!"!.".
!>ropn..s demi-sœur, paierneilës '01'^^^!^- '."'"" ""' """'""^ '■"-"■• * '-' '■'»'"■'
«an^d-Alhert ou pa. plus ,ue ,A leTre lui mémo T^'"^'"' ""'"'" ^" ^""^ ^'«"t du
'•et élevage eoniinu avee un fil, 1'^;^! 7. r' "i:"' T?''"""^ '''' ••''''•'""••'•
He- A .t..e .vssai. n„us inrr'irr;: ~d;':;?^;„r -z:!^. -- "■-^•-
Ér.Ev.xfiK n.Ns.w
(■■i i\.
^i plus fard
nu'lnrifré à nlui
nous l'diistatiPiis
d'AII)e.t, donn,
que
sanp de certaines de ces iu.n,>„f
le te donne à peu pr.'s chaque fois ."„," „..:"',!' '• '' '" "'""'""ai^on Albert et 11,-u-
l'che do Bruiiette
d'.'
de
V . ■■""■imaison Alliert et
«0 ,,ue nous des.nm., nous ferons servir une
QFESTroXS D'ALIMEXTATTOX.
Ar.nrENTS À ENfPf.OVKR.
<'" '"eunerie; et les aliments ^^J^;^ ,:":;!" ^ coneentrés-^rains. ....-pvodui,
"onp d-invest.ifrat^urs prétendent nue le n '''^'' "'^'"^^'^^ '' ^''■">''-- ^'^nu-
■•"'!«'. Pnurh.s chevaux est à n n^i dVlC , ''"""■^"i '''"" ''' '"••'•! --ati |-,„ .
d'.h-ments im,K,rterait peu TT^ t^Zol ""Tt'-' '"''" °" '^ -'"''i-'-n
■"■■•"iMup.ralimentsditr,^,,,,,,. :,.;., "' """' '" <•''"•«' s Vconimode fort !,i,>i, ,|,.
;— e au Mé d'Inde tf::! Zu:.:^::^Znr '"■ "'' ^''°''^^' '' " ''^ '"— -'!'■-
l-ien l'un que Tautre. En fait d'.lime,, '""""^^rM"'"'^^''"' '"' convenir tout a,>-,i
P«'-ifinue. "''^^ '""''^' 1^ Centre-Ouest et de l'orge sur la cote du
l'onrtant, tant que cette „,„.=,;..., ,,-..,.^, ,. .
vaut nneux emplo,vf.r comme fourrtc-e ',ln ',.',' " ''T ''V^"" '•"nplctement élucidée, il
5'
;<.*_. y>
<ilr*t jHIU.* ^j
17
jeunes nnimaux, mais en modériitinn, cl il (•()n(lifi<)n (iiio ro. trffle soit de toute première
<iuii!it('. Les aliments corccntn'.s les plus silrs -nnt l'iivoiiie et le son.
(ilANTITK A iKiNNHR.
Ceci (it'pond du poids et de la eati'ff.irie des animaux étalons, junn-nf^, pculi-
niCiis, ili(\iii ■' travail, clievanx au rcpon o\i jeunes animaux, l'ar ixiinple, nous
avr.n- ccin^taté u < ap Roiijre iiu'uii ehcval ne faisant rien en liiver piul -c maintmir
en liMii l'tat sur une livre de carottes ou de rutaliasas — de prétemici. \^^^ premières —
une livre de raille d'avoine < t une livro de f<iin ordinaire pur cent livres de jinids vif.
On doit mettre deux siniaiiu-i en autonnie et autant au printemps pour clian^ter arii-
tluellement la ration, l'ar contre, il a fallu U livre de! foin de mil (^t!'>l"1 pt 1\ livre
d'un mélanire de T) partie- d'avoine et de 1 ]iartie de son par IDO livre- ,h' poids vif,
pour les chevaux travaillant -JA'M) heures pur an.
Kèglo générale, un cheval exijre île î à 1i livre de bon foin et de 1 à U livre
d'un niélan-re de .'! parties .■outre 1, par \M>'uh. d'avnine et de son, par loO livres de
! f'iils vif, -iiivant h- travail iju'il fait.
MODE I> AMMK.NTATION.
Les aliments iieuvent être doiuiés cuits ou crus, trempés ou secs, coupés ou lum
coupé-, ronds ou uioulus. mais en n'a i)as généralement rhahilude de cuire nu de
tremper les aliments; rin deime le- feurraffes non hachés et le jirain entier. On ne fait
e.\e-eiJlien (|ue jiour les clievanx trè,s vieiix ou convalescents.
i,()(;emext uk.s chkv.m'X'.
.\ Ciip Tionpe nous avons des écuries spéciales |«-)ur lélevafre : elles rcnferm(>nt
tfiutcs les coniicodités: lejn s (hexe-i. -talles. lo<>aux ])our voitures et harnais, cotl'rcs
à iili;inna.'ie, cullren ,"i yraiii-, cl tii'i ]ii( r de foin et de paille par-de-sus.
I.e cultivateur onlii.aire p. ut tenir -( s cliexaux à un hoiit lie la vacherie. (|ui,
.lai;s ce cas, doit êlrC' .se] arée du rc-le p:ir une c!oi.-(.n. mais I,,- iriénie- i.rlncipes de
constrnctii.n >'aiiplH]neiit dan- le- deux cas.
A !a .Station Expérimentale de (\ip i;,,uu-e nous ni' i^anions à l'éi-urie (jne les
chevaux de travail, car t..n- ]i-.s autr(- — éfilons. juments poulinières, jeunes poulains—
-ont hivernes dans des hangars de planches, à (levant ouvert.
V' nlilntiiin. — La ventilation e-t un problème dilHcile dans inie écurie. Très s.ui-
vent quand les ventilateurs functioniu nt, il n'y a pas assc/î d'animaux pour tenir
l'écurie sufi'sianment chaude; (|uel<iues heures après arrivent un ou deux attelages et
la teni)iérntnre s'élève rai.idement. Quel que soit le .système installé, il faut toujours
être sur le qui-vive et eiivr'r ou fermer les bouches d'appel ou de sortie d'air suivant
la IfTi ]iérature, la direi-tion du vciit -A le nombre d'animaux à l'écurie.
Ln hn»!''rf' doit entrer )iar des fenêtres faciles à ouvrir et disposées d'une façon
ti'lle (|ue le soleil ne donne jias directement sur les yeux des animaux attachés, tandis
■ lue ceux qui sont en liberté ne i>euvent casser les vitres. N'oiddions pas que le soleil
est de bcniicoup l'agent de dé.=infection le plus puissant et le meilleur marché pour
détruire les ger.ues et les microljes.
Les planchers seront de préférence en béton, qui est plus salubre que le bois, et
qui revient moins cher à la longue. Les couloirs ou "passages" seront à surface
irrofsière pour q^.ip. les .inimnv.x ne glissent pp.";, r>r:Ti= l-"-; l-r-ges on 'iourra einph;ver
beaucoup de litière ou mettre une couche de trois pouces d'argile bleue bien pilonnée
que l'on remplacera une fois par an. Pour les sialles et pour les chevaux qui tra-
vaillent régulièrement, le béton seul fera très bien l'affaire, pourvu qu'on ait assez de
= tii
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litière, sinon on iiourru inettr.. ,i,- r,.i..r;i i i
/aux plancluT ,nlue. .lot'l:;;^ 'k U i Ïr^r^TV'"'"' '"* '"""' °" ""-^ •">
pouce vi ,,oM.., dun8 lo ...n. .Ir h. lonRuonr' ''' " ^ ^ P""'^^««. '«•pacé* de un demi-
dis .,jr 1. o,.v„n. .:r:i.^r,^l-:: ;::;^:;:;;;;.^,|;— ■ ^- '"'^d^ en sercu «rron.
au^e^a ::;r:^j::;î;'ï;;;::;^::::,'r:.,i;;:r:::'r'^ r T" '"'T'- -^ '^•-■^ --
mener. ' " """' "" «•'u onlnint et ù lu.|udle on pout l.s
ce qu'elles veulent avoir ' """""^ ''"' '''■'•'■"■•^'" '''"'"« ^-^von détaiU.-..
SOIX KT KNTKKTIKX.
LÏ.TAI.O.V
I.Vt.In,, d„i, ,-,r,. soumis :. un tnn.il ,m.„1.-.,-c. «i cVst „„ssil,I,. s;
i;3's;;v:'::;;™\";,!:/'' .'-■'■'• -i-o-i'»»!-; " ■ "" '-"
fhes à devant ouv»
on lui doniiorn nti
exi.0. en „u.utit,^s oonvonnnt'A "r';. " .i^r n t^ir;;:;? 'T -'":/'^'ri'^^ -•"
-■omnie oheval do travail 8,.it .•on,n,o K.'nitour r..l '' n , "T'" " ^""''- ""''
stimulants ne donneront jan.ais ù m^,^ n h^! ..h^;"?" ''*: '-■''i»-" " ou „„„•,.
poulains viKonreux. '''*' "'•'•••^'""•e |iour onRendror J, s
f.V JC MENT.
La jrnient a fortaincmcnt besoin dVvoreico m.,; ,.„
a nu.n,o jun,ent pendant cin„ nnn.'es c^,;' ," ;," " '. ^ti'''"""" '^'''''''■' «^«°
RouKo démontre ,,ue le modo d'excreiee est 8,0^ I,, n t î "^M>'>r, mon taie de Cap
Black Prineess-f,î>,-i_. a travail e^ tout le fo' '"'P"'-t«nfe. La junient en question,
cbcment: elle a pas-ê doux au'Ïl iJ r, enX.T afn nt"'' ''^"" ^r^'' '-'---
de planehes. à devant ouvert; un autre l.ker elle "'\Z P°"' *""' "bri un hangar
sortait fréquemment. Tous le, ans Î a - ^ en îo " ,"• ^T ""^' '"'^'^ '"'"'^ ^lle
son doivent être le. aliments prini^ mai, il est ^ll""- ^" /°'"- ''"^■"'^ «' ^^
peu de tourteau, de lin pour assu'rer lo'^Vv^Kintesti'n '"''"" ""'■"" ^' ""
■ mportanf. fiés nue la oire se forme sur les Iravon" on dn,"f » '• '"',' "'' "" f"''»^
1" liou'.in naît ^.énén,!,.,,,!,, de deux ,.„ , ■, i ?," ^°'* '^ ^^'''^ ^"^ '^ ''"i-^ive, car
'•f; roi r.Ai\.
Tin surveillant doit se tenir sur les i;^,,»- „
car les narines du poulain soù recouverte d'un^ Z" T '""""^ ^^ ^'"'"^"^ ^^""^.
si on ne l'enlevait pas rapidement. En oJs de manvn"'' 'ï"'.P°"rrait l'étouffer
ri.er. la meilleure chose à faire est dCJ er un Snairtil""' '"'''-'''■' ' T'
vigoureux. ,1 tétera au bout d'une heure et on fera bien de lui • '"""' """""' ^^»
qu'il apprenne h se dresser sur ses jambes Deurflén, v 1 'Z '^ *''"P' P«"^
bril et la constipation., Pour le prei^ier. on a'ipii.^eTl^rr^^^-l-ir^lf "-
nue ce;;:;:r;i:'s^r;::::;i^i:s;:: s^r^;:: i^dS^-r - ^^t^-* ^"^'^-
dnre.s avec le doi., huilé et on donn" une-irrcîiln toireus;" """ '" ^^"^'"-*»
t/;i
19
L'clovfur dont le§ iHiulnins ont ilrjà souffert cjti mal do nombril féru bien de «o
servir comme remide :)réventif de l'un des vuceini <'iiininoreiuux dont lu valeur a été
démontrée. Ce vucein iK'ut être udminiiitré aux juments uviint le poulinement— |>rt'-
inoculution— et aux poulains ù leur naiHsance. On rwommundu pour cette itKjculalinn
d'avoir recours à un vétérinaire.
NoH recherche» n'ont pas eni'ore ciiiniilèlenioiit démontré i|ue <'o traitement .-t
réellement eiricncp. Cependant il parait rxirccr un effet bienfaisant.
JUMENTS CANADIENNES.
hea bêtes les plus dociles, les plus douces et les iniiux disposfi's quo Itm puisse conduire.
PROGRAMME DE RECHERCHES EXPÉRIMENTA. ES.
La division des fermes e.x[)érimentalee du ministtro fédéral do l'Agriculture
a adopté un programme d'expériences sur l'élevage, l'alimentation, le logement et
l'exploitation des chevaux. L'exécution de ce programme entraînera des frais considé-
rables pendant un grand nombre d'années, car il y a beaucoup de problèmes à élucider
et toutes ces recherches doivent se faire avec le plus grand soin.
C'est là assurément une entreprise d'une grande envergure. Déjà la réalisation en
a été commencée sur une douzaine de fermes expérimentales, de l'Atlantique à la côte
du Pacifique. On a acheté des .iuments de différentes races que l'on a fait saillir et de?
données utiles ont été recueillies et publiées. Il était à craindre que certaines de ces
données ne nuisent à l'élevage du cheval plutôt qu'elles ne l'encouragent ; il a été dé-
montré, par exemple, qu'un cheval élevé jusqu'à l'âge où il peut être vendu revient
beaucoup plus cher qu'on ne s'imagine généralement. Mais les cultivateurs n'ont pas
tardé à comprendre l'utilité et la valeur pratique do ce renseignement : ils savent main-
tenant que le scTil moyen de faire de l'argent est d'élever des animaux de choix.
Les expériences de ce genre n'ont rien de sensationnel mais tous les gens mison-
nables admettent les avantages pécuniaires que l'agriculture canadienne en retirera.
Les problèmes à étudier sont nombreux: Questions de reproduction d'abord et
qui comprennent le croisement continu, consanguin et étranger; questions d'alimen-
11
II
ff^JS.
'l"">i.u,. u don.M.r aux .liff.-.r..,,..., o^tJrL'.V, "•• '"'"'*«'• •*"""V'..f.'.
m.nt, ,.r„. o„ c-uit.. „..-, o» fr,.,,,,»./.,! ■/,•'""" """'"* -i "li-'^nnui,,,,. ..Ij.
■•l.>M„„. ,-,ur I.., ..I...V.,,.,; |.„ „,„i, ,,„„ ,:,;,,,;'■'''.■•''■ -'■"^"' "I"' r-.t.. pnr un.,
«...t ,.„ r.,,-; I.., ,|i(V.r..„N ,vh„-.,„... dV r • •, •""';'■- '"'""nux H ...mx ,,ui
l;-""- ■^■tal.m H 1,. ju,„..„, ,„„ ,i„i,,.. ,;,.'• ""■;""'";• '" "■"*"" ■■" '•• rop.,.
.l". |..n.ln„H. ,|V.|,.v..r I... „.,uI,.m,.. d/f ir. ; '" '""^ ''-' "'"'*""••» '"-m,u„o,
iHu^H.. ,.,u,ii,.r n.u„,i.-.,..„„,„ K, „u,.,i„„ n '',.;■ , "": ;""'7'" '""- ""•• ''"■
'"■■"• ■-■!■-• Vnr < v> -n,,,,.,,,,,!..!. H„!l H; ;,■„';""'"""■'" "' "^ 1'"' r-urr„if
i>: iiAins i.i: >\iM j,,v( uni.
■■'-Pid,; ,.., lu ,,I,H diroH.. ' " "'""^ ''-^ •^'^^ ''If'"-'^ 'i- l'i façon I„ ,,!,„
I.'assoi.i,iti,,.| ,1,.^ l'Icvi'ur-i ,lii ,.li,.i-.l !■ i-
• •y'-i-i'— . I r u,„. ,„^,.i„,i„ ,1,. V jt„ :";;!;' " ■■'■'"" "" •"'"'^•^'•- ^-'-^rai .1,.
- ';':,:::;;::";■-:- r^-: - - .-: Ht:;:'=-,r;;i;r '"- ^ ■•- ■■.■ q-.^.
r'- '':<-•^;.■'>:n;:;::;:;at^•:;:;::r':r'••:;^^
■" '■'■>"■ ''"'MHi >n„- a,,„. r,',,„i, ,1,. . ,;! , :';"7 *"T'"7" 'r ^'"'* •'•■ -»<-'"'
■'in-.in- .ni, «i r,„.,..,,lnn .r,-||i,|:, ,,./.„,.- , ,, , . .,,„.,
'■lu V.MIN.
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D'aillfur», unr (t^in'nlnjrif (nr rllc nifriir n'o.! pn« nn«> ni.mntip dVxpclipno* indi-
viduellp, mr (le» animaux ilo 'p'o piiri', pri» iiKiiv'nliii'lNriii'nt, peuvent êtro inf^ririir»
à rie» animaux métiii, purcp qu il» provioniu-iit d'une mHUvaiiw» lignée.
KegUtrr» privé».
Vais importante l'm'orc i|ui' la KÎ-iu'uUiitw. fat l'hiKldire du ras<'t'ndaii<'(s notam-
ment eellc qui »e rapiKTtf ii l'iiplitudi', i\ l.i n-priiduction. à In dispoiition, au poidd, &
la couleur. Cf. n'«*t <|u<" [nir 1<< r(vi"tr<« privi'n i\\m l'on pt-ut la connaître.
I.a «talion rxp/'Tinu'iitalf ilf Ciip lionne ne iirt'tiiid pas «'tri' le «eul Alcvrur d('
chevaux cunndienH qui tienne ili> re(jistre« exact» et complet» niuia les acheteur»
peuvent avoir intérêt à ronnaîtn- i|Uf ci s reni-tre.» existent.
Pour ch«<|ue jumtnt i>ouliiiiire, iioii.» nvon« une carte de " proff/initure " mit
laquello sont iniwrita le nom de In junictif, »iin numéro d'en reffist renient, non num/^ro
lie liarap. In diite di «a naip^ance et sn K<'ti<'nlo({ie complète, em^)ra><snnt trois ifénéra-
tions. Au laH, viem.nt le» datm de saillie!', de poulinement ; s'il y a eu plus d'une
saillie le fait est siKnalé, aviv le nom de l'étalon ()ui a servi: on voit ainsi si la jurient
est difficile à féconder ou si In faute en est à l'étalon. Puis vient In couleur du poi ain,
s'il a vécu, non sexe, son numéro de haras, son nom, ainsi que des notes si r son
ascendance, son poids à sa naissance, à H mois, à 1, L' et !! an». Vienni'nt ensuite troii
photographies de l'animal — devant, côté et derrière— à six mois et ensuite ii deux ans.
COMMENT SK l'IloCI'RKH l>K IMiNS ETALONS.
Il •• a plusieurs moyens par lesquels les ciiltivnf.eur» peuvent s'a.ssurer l'emploi
de bv,. .ions. La division de l'industrie aiiimnle, du ministère fédéral de l'Agricul-
ture, O Tn, s'est chargée ju.squ'ici de leur venir en aide sous ce rapport.
Le meilleur système, évidemment, et celui qui i>st le plus usité est le suivai\t: —
Un certain nomore de <'ultiv«teurs se forment en cercle dans le but de louer, pour
l'employer dans leur district pendant la snison, le meilleur étalon qu'ils peuvent se
procurer. Ces cultivnt^nirs, une fois leur choval choisi, et bien choisi, avisent do ce
fait la division de l'industrie animale (jui leur vient en ai'lc jmr les voies régulière», en
payant une prime au propriétaire. Cette prime, s'iijoutnnt aux droits i)nyés par ceux
qui se servent de l'étalon, encourage le propriétaire d'un bon cheval à le faire voyager
dans le distri<'t en question, l.e propriétaire de l'étalon re<;oit ainsi une rémunération
adéquate et l'éleveur un servici? très bon marché. Les étalons canadiens de choix con-
tinueront sans aucun doute à bénéficier de ce privilège à l'avenir c.imme ils l'ont fait
dans le passé; il n'y a donc aucune excuse pour faire voyager un mauvais cheval
Canadien. Les étalons mis en vente par la station expérimentale d(! Cap Rouge sont
de toute rrcwière qualité et, à ce titre, devrai"nt être appréciés par les acheteurs.
Grâce au système d'organisation que nous venons d'exposer, les éleveurs peuvent avoir
l'espoir de se procurer à taux modique les services de ces nhevniix et d'autres de même
qualité.
Louage d'étalons.
Nous comptons rendre des poulains et des éialom prêts à servir; mais il se peut
qu'un moyen encore plus utile et plus rapide d'améliorer la race du cheval Canadien
et de recueillir des renseignements plus complets au siLiet de l'élcva^'e du cheval en
général, soit de placer de bons reproducteurs dans les districts où l'on élève des ani-
maux à toutes fins, et spécialement dans un lieu où se trouve un gro! e de bonnes
juments.
Ce- système aurait pou? effet d'ei
idireetemeat
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tant contribué à l'amélioration du bétail et au progrès agricole. Tl permettrait égale-
ment de voir la qualité de la progéniture, de noter si les étalons sont "bons raceurs '",
c'est-à-dire 8 ils sont aptes à transmettre certains caractères ; nous pourrions ainsi
ramener à Cap Rouge ou à Saint-Joachim ceux qu'on jugera capables de corriger
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et il Mérite d'être -u.isT;.nt:liVuTa/-'^^^"é «„ p^o^r^, d^ C^eS'
Une organisation— société d'a<n-i,>,,if,, , ^""««^a-
Pement d'homnies.-^onvient de ;f;er '^^r^cHat "'""^^ °" «"^""^ - «-Ple ^ou-
ducteur pendant la maison; le chevalest Ln7 T" '""""^ P°"' ^'«™Ploî d'un re^r^
la mort. Elle s'engage à prendre bien so n d" ïn?"! T""'' '"''''' '« «ecidentTou
voir rirr%r;ï:iSrrl^^^^^^ - ^« -««t ,ui dé^re rece-
en dernier lieu, ou même attendre une anne'ë. '""-'"r' ^ ''"''^«nisalion qui l'aTaU
Comme les gens qui avaient le cheval n'ont V ^""^ '"^ P""'»'"' «^«"t dele loue
a a,n., une opinion désintéres.fe S'fli "nïta ënT '"*^'r' ^"«"'^'«^ <^«n« l'animâron
'"-erplus qu'il ne m.rite et T. ^acbe^'^u^^tTrarraSTe'^eV dé^r''^" "''^' ^'^
I« régisseur de In f««n-. « ^ • débarrasser.
Ponrqno, „e pas I„i écrire an sujet de «"Sf^ou. S^S '*"■ ^" <'^«'«--
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