CIHM
Microfiche
Séries
(Monographs)
ICMH
Collection de
microfiches
(monographies)
Canadian Instituta to/ Hi»torical Microraproduetion* / Institut canadian da microraproductions hiatoriquat
1996
Technical and Bibliographie Notes / Notes technique et bibliographiques
The Institute has attempted to obtain the best original
copy availabie for filming. Features of this copy which
may be bibliographically unique, wliich may alter any of
the images in the reproduction, or which may
significantly change the usual method of filming are
checked beiow.
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Coloured covers /
Couverture de couleur
Covers damaged /
Couverture endommagée
Covers res;ored and/or laminated /
Couverture restaurée et/ou peiliculée
Cover title missing / Le titre de couverture manque
Coloured maps / Cartes géographiques en couleur
Coloured ink (i.e. other than blue or black) /
Encre de couleur (i.e. autre que bleue ou noire)
Coloured plates and/or Illustrations /
Planches et/ou illustrations en couleur
Bound wrth other material /
Relié avec d'autres documents
Onty édition availabie /
Seule édition disponible
Tight binding may cause shadows or distortion
along interior margin / La reliure serrée peut
causer de l'ombre ou de la distorsion le long de
la marge intérieure.
Blank leaves added during restoratkxis may appear
within the text. Whenever possible, thèse hâve
been omitted from fHming / Il se peut que certaines
pages blanches ajoutées lors d'une restauration
apparaissent dans le texte, mais, k>rBque cela étatt
possible, ces pages n'ont pas été fHmées.
AddWonal comments /
Commentaires supplémentaires:
L'Institut a microfilmé le meilleur examplaire qu'il lui a
été possible de se procurer. Les détails de cet exem-
plaire qui sont peut-être uniques du point de vue bibli-
ographique, qui peuvent modifier une image reproduite,
ou qui peuvent exiger une modifications dans la méth-
ode normale de filmage sont indiqués ci-dessous.
I I Coloured pages / Pages de couleur
I I Pages darnaged / Pages endommagées
I I Pages restored and/or laminated /
' — ' Pages restaurées et/ou pelliculées
Pages discoloured, stained or foxed /
Pages décolorées, tachetées ou piquées
Pages detached / Pages détachées
Showthrough / Transparence
Quality of print varies /
Qualité inégale de l'impression
Includes suppiementary material /
Comprend du matériel supplémentaire
Pages wholly or partially obscured by errata
slips, tissues, etc., hâve been refilmed to
ensure the best possible image / Les pages
totalement ou partiellement obscurcies par un
feuillet d'errata, une pelure, etc., ont été filmées
à nouveau de façon à obtenir la meilleure
image possible.
Opposing pages with varying colouration or
discolourations are filmed twice to ensure the
best possible image / Les pages s'opposant
ayant des colorations variables ou des décol-
orations sont filmées deux fois afin d'obtenir la
meilleur image possible.
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Thit iwm it filmad et ttt* raduction ratio ehackad hsiow/
Ct decwMnt ast filmé
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su tawK da riduetion indiqué ei-4a*sotM
14X 1IX
22X
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I2X
The eopv filmad h«rc hM bMn raproducad thanks
to tha ganaroaity of :
Législature du Québec
Québec
Tha imagaa appaaring hara ara tha bast qualhy
possjbla eonaidaring tha condition and lagibility
of tha original copy and in icaaping with tha
fliming eontraet apacifieationa.
Original copiaa in printad papar covara ara filmad
baginning with tha front covar and anding on
tha laat paga with a printad or iiluatratad impraa-
sion, or tha back covar whan appropriata. Ail
othar original copiaa ara filmad baginning on tha
firat paga with a printad or iiluatratad impraa-
aion. and anding on tha laat paga with a printad
or iiluatratad impraaaion.
Tha laat raeordad frama on aaeh microfieha
shall contain tha aymbol ^»-(maaning "CON-
TINUEO"), or tha aymbol y (maaning "END"),
whiehavar appliaa.
IMapa. ptataa. eharta, ate.. may ba filmad at
diffarant raduction ratioa. Thoaa too larga to ba
antiraiy ineludad in ona axpoaura ara filmad
baginning in tha uppar laft hand comar, iaft to
right and top to bottom, aa many framaa aa
raquirad. Tha foHowing diagrama illuatrata tha
mathod:
L'axamplaira filmé fut raproduit grftca A la
généroaité da:
Législature du Québec
Québec
Laa imagaa auivantaa ont «té raproduitaa avae la
piua grand aoin. compta tanu da la condition at
da la nattaté da l'axamplaira filmé, at an
conformité avac laa conditiona du contrat da
filmaga.
Laa axamplairaa originaux dont la couvartura an
papiar aat impriméa aont filméa an commençant
par la pramiar plat at an tarminant aoit par la
darniéra paga qui comporta una amprainta
dimpraaaion ou d'illuatration. «oit par la tacond
plat, aalon la caa. Toua laa autraa axamplairaa
originaux aont filméa an commençant par la
pramiéra paga qui comporta una amprainta
dimpraaaion ou d'illuatration at an larminant par
la darrièra paga qui comporta una talla
amprainta.
Un daa aymbolaa aulvanta apparaîtra aur la
îlamiéra imaga da chaque microfiche, aeion le
caa: le aymbole -^> aignifie "A SUIVRE", le
aymbola ▼ aignifie "HN".
Lee eartae. planchée, tableaux, etc.. peuvent être
filmée i dee taux de réduction différente.
Loraque le document eet trop grand pour être
reproduit en un aaui eliehé. il eet filmé é pertir
de l'angle eupérieur gauche, de gauohe à droite,
et de haut an baa. en prenant le nombre
d'imegee néeeeeaira. Lee diagrammee auhranta
INuatrent la méthode.
1
2
3
1
2
3
4
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6
MICROCOPY RESOIUTION TÏST CHART
(ANSI and ISO TEST CHART No. 2)
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12.0
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.APPLIED IIVHGE Inc
1653 EasI Hoin Sttnt
RochMter. N«w York 14609
(716) 482 - OJOO - Phon.
(716) 288 - 5989 - Fou
9£(2(octattons; compostant
nie
(guehef jforegt jgrotecttbe A£(s(ocîation
«ï
The St. Maurice Forest Protective Association,
LIMITED
Tke Otta-wa River Forest Protective Association,
LIMITED
Tke So-, 'cm St. Lawrence Forest Protective Aaiociation,
UMITED
Tne Laurentian Forest Protective Association,
UMITED
I
Comité b'^rganttfation be Iii Convention.
ELWOOD WILfiON - - Pré.id*nt.
HENRY SORGIUS. - - - Secrétaire.
R. L. SEABORNE, B. C. GUERIN,
J. D. BRULE. A. H. GRAHAM.
ç^. TABLE DES MATIERES
Q Adresse : Le Présidem Wilson. . ^'"'■\
^ ^""T^^J'^'i-f^'^r-- M^>„;;,ï;„;é,e„ia,i; ■ ' ■
ba C^randeur 1 Archevêque Bruchési
L'Ouvrage Forestier dans Qukbec, '
Résolution : ^^
Sénateur W. C. Edwards '
Pompe a feu : ^
Henry Sorg-ius
La Protection des Oiseaux ■ ^^
w.c.j.Haii..... ■.■;.;;...
L'Oeuvre de ,a Protection des Forets dans le ^^
Nouveau-Brun swick.
^j- H. Prince
Télégraphie sans fil. ^^
William L. Fletcher
Patrouille DlivoRoPXANEs, '^^
Major K. E. Kennedy '
Adresses : ^^
John Black . .
W. G. Power.... .".■.■.'■■.■■■■■■■■ 74
Co.M itk de la Protection dfs Forfts np ^^ n '."■■■ ^^
N. Grainger ; . ^^^'''''^^^ ""^ ^^ Colo.mdie Anglaise.
La Rouille vésiculeuse du Pin b1 Vnc ' ^^
W. A. McCubbin.. " ■ '
85
»- 'J •
Convention de l'Association de la
Protection des Forêts
de Quétec.
ProccVvertaux et di«cou„, a«scmtléc Je l'Aaso-
"ation de la Protection dea Forêta
de Quétec, 1918.
l'Hôtel Windsor, à ^'onlr^t^fA^^^^^^^^ ^
DÎMours du Ptrésident
dans ^ef ISu'^r'isI d'e dfscutef ^ 'J^%. ^^'"'"^ ^"-"^é
a la protection dès Forêts Lesh^fV^""*'?-"? ^ '"attachant
mièrement, de protéger nn. fnrL "*^ essentiels sont : pre-
ment, d'étudier Se Dote?tinn?/-''°""^ '^ ^^"' deuxième-
efficace contre ,les menaces dS^£•f^'"^ ''^ '^ ^^"dre
S[^" .ui fom.sr?orci-s^5,i nSii"n-
nant ^e'dlffVrSf !4TLÏÏ:' n^tri^n^ -"--- ve-
phases variées de la proScfion de? F^orfts'^""; nous parler des
der à ces messieurs de nous adrïsLr^o l .^''^"^ ^^ deman-
quelques remarques sur l'AssSon JL^"""'^' i".^^^'''^ f=^''^e
Cette assemblée es t?n^f Sli^."* nous faisons partie,
sous Jes auspices de l'Assodat"on hT. d"""*"' '^ ^^^^ tous,
de Québec. Cette AssTS^SaJ^*^^ '* Protection des Forêti
^ ciations Protect?"es sui^an 'es fA^n^;!???^' f' ^"^^^^ W
des Forêts du Sud duTïïurent H,f?f'M'°"-''^ '^ Protection
Ottawa, et des Laurentides 5^^ a-'^"^"*-''"' '^^ '' '^'^'^^«
domaine toute la Province de Québe? °"' °"* '°"^ '^"'•
et des JaVsTo'^eïnanf nSï'c^:^^^^^^^^^ f'^^ '««éraiure.
plancher et dans d'autres erSfoH^ 1 i, f/^^^ction ; sur le
4 RAPPORT de la CONVENTION de L'ASSOCIATION, DITE
Le progrès que nous avons fait depuis cinq ans, dans la pro-
tection, est réellement remarquable; car cette oeuvre de pro-
tection n'existe que. depuis cinq ans. Auparavant nous n'avions
que des moyens bien médiocres pou combattre les feux et ces
moyens dépendaient presque de la disposition des opérateurs.
Aujourd'hui tout ceci est changé et grâce à nos systèmes mo-
dernes, nous avons fait des progrès considérables, et je per-
çois, messieurs, que nous avons enfin commencé à sauver nos
forêts de leur plus grand ennemi. . r^ -
Vous savez tous, messieurs, que dans la Province de Que-
bec, comme d 5 tout le Canada, la question forestière vient
après l'agricultuie. Nos forêts oni été dévastées dans le passé,
par des feux causés par la négligence des colons, des hommes
de chantier et par les chemins de fer Des mesures, je veux
dire des mesures rigoureuses, n'ont pas été prises plus tôt pour
la protection des forêts, car la valeur de nos forêts n'a pas été
appréciée avant que la demande, toi^jours croissante, dans
l'usage du bois comme matériel brut nous eût fait envisager
l'importance de protéger nos forêts, avec autant de soin ^ue
poss'ale. .
Cette assemblée sera aussi ipratique que possible. Les
documents qui seront lus et les discours qui seront prononcés
seront courts, et aiprès chaque discours l'assemblée pourra dis-
cuter et toute personne intéressée dans le sujet en question
est invitée à poser des questions et à faire des observations.
Afin que nous puissions discuter les nombreuses et différentes
phases de l'oeuvre de notre Association, «1 est nécessaire de
limiter chaque discours à quinze minutes.
Sa Grandeur, L'Archevêque Bruchési, est dans l'impos-
sibilité d'assister à notre réunion de ce jour, mais il est repré-
senté par le chanoine MarCrory. Messieurs, il me fait plaisir
de vous le présenter.
Discours du Chanoii^e MacCrory, représentant de"
Sa Grandeur, l'Archevêque BruchésL
Messieurs, — La première convention annuelle de l'As-
sociation de la Protection des Forêts de Québec, est un évé-
nement de la plus haute importance pour notre Province; en
particulier, et pour le pays en général. Sa Grandeur, l'Arche-
vêque Bruchési, regrettant de ne pouvoir assister à cette réu-
nion, ses occupations l'appellant à Québec, a bien voulu être
représenté ici aujourd'hui, et j'ai l'honneur et le privilège de
vous transmettre à cette occasion propice, ses meilleurs sou-
haits et voeux. Depuis trois jours les salles de l'Hôtel Windsor
ont fait retentir les louanses de nos lorêts. On a appuyé sur
leur importance, vis-à-vis les industries, comme un actif na-
tional, comme source d'une grande richesse pour le pays,
comme combustible; on a aussi parlé de leur valeur comme
THE QUEBEC FOREST PROTECTIVE ASSCCIATION " 5
matériel brut pour des variétés de produits infinis. Si ces assem-
blées ne nous ont fait voir que la source de grandes richesses,
elles auraient déjà servi ur, projet noble et élevé, c?-r tout
citoyen est fier de tous Les avantages que possède sa province
natale.
La presse, anglaise et française, a amplement communiqué
au public, pendant ces derniers jours, les rapports de l'oeuvre
des forestiers ainsi que maints sages et utiles conseils qui aide-
ront beaucoup à atteindre le but que vous avez en vue c'est-
à-dire la Protection des Forêts, et en plus votre héritage natio-
nal sera de plus en plus apprécié.
Le liom, messieurs, que porte votre Association, est l'in-
dice de la base principale de votre oeuvre qui commence déjà
à être couronnée de succès. Votre devise est la protection.
Etant des hommes d'expérience vous avez profité de vos ob-
servations, vous avez discuté, vous avez comparé, vous avez
échangé vos idées sur un sujet d'une importance majeure, vous
avez réalisé le besoin pressant pour le bien public de protéger
nos forêts, et comme des citoyens sincères et dévoués vous
vouliez que le public en général participe dans les connaiss m-
ces que vous avez acquises par votre labeur persévérant et par
votre étude sérieuse dans le but de protéger vos forêts. Pour
cette oeuvre, messieurs, vous méritez les sincères remercie-
ments de la Province.
Qui n'a pas lu des récit, de feux de forêts 'épouvantables
dans lesquels les pertes de vie considérables étaient dues à
l'indifférence et à la négligence. Quelle triste pensée pour le
brave explorateur, et pour le courageux pionnier, lorsqu'ils
contemplent ces forêts vertes, fraîches et vierges, de songer
que dans l'avenir, df- hommes ignorants ce trésor, causeront
sa disparition, et qu'il ne restera comme monument de '^a p'ioire
passée que ses cendres tristes et mornes.
Un écrivain Américain renommé a dit que depuis deux
cents ans, plus d'arbres ont été rasés pa. le feu que par la
, .lache du bûcheron. Commt remède à cette perte le même
auteur, insiste pour é 'airer .e ptblic sur ce danger. Cette
oeuvre d'éducation puolique nous l'avons déjà commencée
et je crois que c'est avec des résultats satisfaisants.
Ce fut avec plaisir que l'Archevêque Bruchési, lut les
lettres sympathiques et patriotiques adressées par Son Emi-
nenre le Cardinal Bégin, et par Sa Grandeur l'Evêoue de Chi-
C( ni, au3f curés de leur diocèse resp;ctif, les priant de
porter à la question forestière une attention minutieuse. En
agissant ainsi ils ne suivaient que l'ancienne tradition qui dé-
montre, à l'étudiant de notre histoire, que le prêtre Canadien-
Français n'avait pas en vue que le bien-être spirituel, mais aussi
le bien-etre temporel de ceux confiés à ses soins. Je ne doute
pas que ce qui .i été fait par ces deux éminents pr'^iats sera éga-
0 «APK,RT .. ,a CONVENTION ,, rASSOCATION, DTE
à laquelle vous vous ae« dlf^'"' '"'i^ "''" «"' à ïoeur et
de îf é,osi,és.-°"^;!ru„t™t';r'f '"• ^^ ''^«'-™"" 't
Le Président : Messieurs ;i «,*^ t^u
remercier, au nom de Smblée pa '1 "'' ^''"^ P'^''^''' de
le Chanoine MacCrory, ^our l'intérL n n^^''"^ ^^^'^^s''- «t
oeuvre et pour les parolWTé oêc Ss on 'ii/P^I*'"* ^ "«*^«
Je veux mentionner d'une SiA^rï 11 .* ^'^^^ ^ "«*''e égard,
que notre Association esfl^aucôunen^^^^^^^^^^ Particulière le fait
bec pour l'aide qu'ils nous nnf n ^J '^^"^^ ^" ^^'e^gé de Oué-
Public sur notre^oeuvre de profect on'"fo'^^^^ l'aftentioir du
n avaient aucune idée sur la valeur L-^^ ''^ ^o'o"s
mais Ils ont été éclairés sur c^ suïet .rT/'^'", ^' "°^ ^«"-êts.
des curés et des vicaires ^ ' ^'"^^ ^ '^ co-opération
l'Arch^eî^^ul^ChéTeT'SS^S^^ ^ ^^ ^-n^eur
bons souhaits, pour leur JnuiM l "^ ,^^^'°'y PO"r leurs
Oou,u, P.„,er .e la Pr^o^^V/^"!^^; ^î^ ^ ^Ls^Zs
Cher M. Wilson,
d-assister?r,,?''ê„if,,^i?;™.^'^tuelle n,e pHvera du ,p .sir
fur votre aimable invita io„ e^ ItT-. ^.' «"■' '*™"de
>« membres .e votre '^^^,;^^'!S't^£^J^>,^^s
Votre tout dévoué,
(Signé) LOMER GOUIN
Terrefe,X'ifs,TS„^?ab,eV"ri1f%''"= '■= «'"i^- des
pi^^ZInreT^oiSr-^^^^^^^^^
sance pour l'appui valontier quirnous . fn"- ^ '^^ ^^^onnais-
J. Allard est l'un des homm« )Ji i)l \ ^ toujours prêté. M
q- i'ai rencontré da''n°3ru?l?,Sa.'™li'Sj fet
^ 0
• »!
"THE 9UEBEC FOREST PROTPrr.vc
j, fR'TECTIVE ASSOCIATION" 7
j; n"/''^'"'^ "«^ prisse être ? A. '^°"'? '■««'•ettons tous
Forestier H '^ ^°"^ Présenter m ' u r p' .^"^«"'•d'hui. "'
'icbsieurs — (Applaudis.)
fi
RAPPORT de la CONVENTION de L'ASSOCIATION, DITE
L'Ouvrage Forestier dan* Québec, par G. C. Piché.
Messieurs,
Le plaisir et l'honneur que je ressens en vous adressant
la parole est du à l'Honorable M. J. Allard, Ministre des Ter-
rcs et Forets, qui a été retenu à Québec par ses devoirs parle-
mentaires. Il m'a prié de vous exprimer ses regrets sincères
de ne pouvoir vous faire part personnellement de ses meilleurs
souhaits pour votre succès. Le ministre actuel des Terres et
horêts s est toujours intéressé vivement aux questions forestiè-
res, et depuis qu'il est le chef de son département, bien des
réformes importantes ont été mises en exécution dans plusieurs
domaines. Puis-je vous rappeler l'établissement du Service
Foresther d'une Ecole Forestière, d'une pépinière à Berthier-
yille, et finalement l'organisation de votre Association de Pro-
tection dont il a suivi le progrès d'une manière paternelle La
protection de nos forêts est un des buts de l'administration
actuelle et nous sommes satisfaits de constater que tant de bien
a été accompli dans si peu de temps et que les lois des forêts
et 1 Aumjnistration forestière de la Province de Québec sont
considérées parmi les meilleures du Canada. Il va s'en dire
qu tl reste encore beaucoup à faire, mais avec un début aussi
favorable, avec les améliorations continues des conditions nous
vcDN'înSc^^,'^''^^^ ^ l^ co-opération qui existe entre le GOU-
VERNEMENT et les hommes de chantier, nos forêts seront de
plus en plus protégées et aussi d'une manière plus efficace
Nous devons admettre franchement que jusqu'à ce que
les limites de la protection contre le feu soient accordées il
n y avait pas beaucoup de chances de faire l'ouvrage réelle-
ment forestier; mais maintenant que nous sommes aussi bien
organisés, et que le danger du feu a de beaucoup diminué, nous
pouvons entreprendre des études systématiques de nos éten-
dues forestières. Si vous me le permettez, je passerai en
revue brièvement ce q.ji a été accompli dernièrement, et quel-
les sont nos ambitions. ^
«„ ^^• ^°"*^"'^ ''". opérations du bois continue à nous don-
ner satisfaction, mais comme la majeure partie du bois est
éloignée et que les qualités varient considérablement, il est
nécessaire d introduire de nouveaux procédés de chantier; et
en plus 1 examen des étendues à être défrichées, devrait être
tait au moins un an d'avance. Le transport du bois du' es*
un autre problème qui demande une solution immédiate. Ceci
pourra obliger les hommes de chantier à modifier les méthodes
actuelles de transporter leurs billots de la forêt au moulii
"THE QUEBEC FOREST PROTECTIVE ASSOCIATION" 9
mais ce transport est obligatoire dans bien des étendues si nous
désirons iperpétuer les conifères. La question de se débarras-
ser des abatis, provenant de l'ouvrage des chantiers n'est pas
encore résolue. De nombreuses expériences devraient être
faites afin de savoir ce qui est réellement bon dans certaines
localités, et sous quelles conditions, pour le genre et pour le
L'abatage sur les limites privées se continue sur une
grande échelle et la quantité de bois de pulpe expédiée de
Québec en 1916 était de 786,879 cordes, ou 162,000 cordes
de plus que l'année précédente. La spéculation n'est pas
aussi en évjdence qu'au début, et les obligations imposées aux
acheteurs de billets de location, comme on retient un certain
montant comme garantie de bonne foi; cela a obligé plusieurs
d entre eux à bien agir. Il faut mentionner les résultats en-
viables obtenus, provenant de la colonisation de l'Abitibi
Nous avons raison de croire que cette région deviendra le gre-
nier de notre province, et que les colons et leur famille se
dirigeront vers ces terres fertiles au lieu de dépenser leur éner-
gie sur des terres in^propres à la culture comme dans les Lau-
rentides.
La classification des terres a été continuée sur une grande
échelle, la rive Sud est presque terminée. ^
Les industries de la pulpe et du papier continuent de pro-
gresser de jour en jour et ces industries consomment aujour-
d hui dans notre iprovince 924,000 cordes de bois. Notre oro-
v.r»ce a produit en 1916, 448,938 tonnes de mécanique, 142;-
880 tonnes de sulfite; 90,009 tonnes de sulfate, et 3,877 ton-
nes de pulpe de soude: plus de 55% du produit total dû Canada
n««,K '^°'! ^ ^°^* dernier, le Département, se prêtant aux
nombreuses demandes, a loué des limites et des étendues va^
nées, constituant 877 milles carrés pour la somme de S4i5-
615. Cette vente a rapporté de gros bonus, et la moyenne
de ,?ii' 'K^f.^ '^'^^ ^.f ^ '^' P'"^ 'J"^ ""^ de la vente
nos terres à^ois " "" ^^^ ^''"'" '" '''"""'" ioc^Wsés sur
h.o ^ reboisement se développe continuellement et donne
beaucoup de satisfaction. II s'accroît d'année en année ë'
entre juillet I9i 6 et le 30 juin I9i7. nous avons expédié de
notre pépinière 5o7.8oi plantes à différentes compagnies et
à des personnels. Il devient de plus en plus nécessair^d'a.":
menter la production de notre pépinnière de BerthierviUe afin
d atteindre une capacité de trois millions de plantes m année
pour pouvoir répondre à la demande constante pnur^des plan
. , Il faut mentionner av'c plaisir le changement d'opinion
qui s'est opéré vis-à-vis l'emploi des ingénieurs forestiers L'SS
dernier nous avons perdu cinq vieux nîembres du Serv?ce Fo"
10 RAPPORT d. I. CONVENTION d. L'ASSOC.ATION. DITÏ
modification les lois de iSl. ^^i'^»* Lumber Co. et une
une régénération plus comoète ^Irïn'^^ ^^" ^^ permettre
et d'amoindrir les rnyrsTrenvt..mln.'^'^'r.^" ^P'"^"^^
qui auparavant causa SauSup Te Sf r.^M î" '^"^"*
renouvellées cette ann/s^ «nr 1/ cl »? • ^" ^*"<les ont été
de plus en plus Nous nous orn-.^"'"'" '* •""""^ continuées
truites par 1? feu de la crnk«^..T'°"'u^"''' ^« '^S^ons dé-
filions; car une adm1ni.tr.Tion "'^H-'^" ^''"■"- '^^^ ^crls échan-
de telles études ■ Judicieuse et profitable demande
du Pin''BTan71's'!ns?ec'tfuïrn"P '^ ^f^P^ ^ ^^"'''^^ '^ '"ouilIe
ladie existe e;.core ur^'fe's ."roseiUes iTclW' ^"^ ""^ '"'»-
tés, mais il sera nécessaire de rônHA. - ^'^ ^^"' quelques corn-
ciner les plantes infectées '''^ ^^^'^^^ '^^ '^^ ^^'^•
vous £nef"u;r/ i5éf Ju's?e"^dîf.a"c?i J!ï j?^^' ^^ï ^"^ -"'-'^
restier. Nous espérons ûuerhLmin- ''^- ""^.'^ ^^'"^'ce Fo-
et les marchands de b" s'ï'ant nu ra°d'ex?syér^';'*' ""^'"^ "°"^
varierons de plus en ©lus en r^ln^ .• *^^^* ^"^ "0"s ^ra-
de notre province devrenneS? Xs SrS*'";' •'"" ^'"^ '" ^^^^^ts
les mieux^dirigées du^ryl-'^'^pp^tSts^')" '^'"' ^'
et J^è-ISf votr7exeî,r*"se:r '' '""'''^ ''"'^"^ -^^'te.
proprie^taires de limites ^ '"'^' P'"" *°"^ '" --lutres
Messieurs, je vous remercie.-( Applaudissements).
sire remeî'cK p';!:^^ P^'oirTlelr";^ V^^^'^"°"' i« d<^-
a faite, pour ses efforts d'à ïincef».? •"^^ressante qu'il nous
Forêts par tous les moyens nossibksn"^ "^^ " Protection des
venant assister à notreVssemWée ' '°" ^'"^^"'"*^ ''"
est un^^S'a^^i^Te ï'c^Jîîrfo''rX?'Ll^'"^^°*' ^"'
vais vous lire sa lettre, (il lit) ^'^^ '^^^^ " Pay?- Je
"THE OUFBEC FOREST PROTECTIVE ASSOCIATION" ],
Mon cher M. Wilson :
que ,\i je vSs honte Pmo^/éjtr '' '" '''"^'"'" '"^ '"
Avec mes meilleurs souhails.
Votre dévoué,
(Signé) GIFPORD PINCHOT
Cher Monsieur,
à la ConSJnTo;estiL'e"rMtnVJ!.T''l' '"^'^'^^''^^ '^'^^^'"^ter
ça m'accorderait beau oup de pla fr'à vÂf '^^' ""r^'^' ''
je recevrais si je pouvais êtr^nri^Ln? ^ ^ «" avantages que
tions dans la Pennsylvanie 'on^fîn- S^?,^"''^»* '« condi-
d'accepter en ^nn^Jotr^inv tn fnn "^"^ rn'empêchent
forcerai de voïs envover , m^ Ck. ""■ ' Cependant je m'ef-
tion contre le feu dans Ta p/nn.vi ^," •' '". '^i^t de la Protec-
pas vous en serviï le n'en s/rS^/ir"^^' 'ii' ^°"^ "^ ^^i^""
«.intéressée p/r ^rp-l^e^-IS'eu'r^r.ïïrL^n-^V.rji «
«rais très ènrtanTé df ééevilr t™,e7 l«T kT ' .f"'''' ■"
Mes du Canada, qui traitent d^„,ïï.. '« .P''''l'"lions possi-
raent de la pro eiHon def ortls ' Infr^''"' " P"'i<:«'"«re-
sont ceux ,u? font réen^SfenXroI^ls drsTite"oe?v?e"'''
Avec mes meilleurs souhaits, je demeure,
Votre tout dévoué.
(Si^né) GEORGES H. VVIRT,
Chef Garde-Forestier.
La composition suivante est l'oeuvre de M. VVirt :
12 RAPPORT de la CONVENTION de L'ASSOCIATION, DITE
I!
La Protecticm des Forêts dans la Pennsylvanie.
La protection des forêts dans la Pennsylvanie a fait plus
de progrès dans les deux dernières années que dans toutes les
années précédentes, n.. «"s on peut en faire encore autant.
^ Nous avons beaucoup de lois se rattachant aux feux de
forets, mais sans aucun résultat. On a réalisé qu'il était né-
cessaire de renseigner le public sur les feux de forêts, mais
aucune campagne systématique d'éducation sur ce sujet parti-
culier n'a été mise en force, et encore à l'heure qu'il est nos
activités dans cette direction sont à un minimum. En plus il
a été constaté qu'afin de protéger nos forêts contre le feu, qu'il
fallait une organisation dont le devoir serait d'empêcher et de
contrôler ces feux. La Pennsylvanie a fait de nombreux es-
sais sur ce sujet. Ces essais oit été- faits sous la direction
d officiers nommés par la loi, et il a été prouvé d'une manière
irréfutable qu'aucun résultat ne pouvait être obtenu de cette
manière. Ni les juges, constables, commissionnaires de com-
tés, m inspecteurs n'étaient équipés pour l'ouvrage, ils ne vou-
aient pas continuer leur ouvrage, et ne voulaient pas exercer
leur pouvoir. Finalement, en 1909, un système de gardiens-
forestiers, couvrant les cantons et les bourgs, a été organisé
ayant à sa tête comme chef le Département Forestier. Cette
organisation n'était en grande partie que l'état potentiel vu
qu 11 n y avait pas d'inspection de l'ouvrage et des dépenses
des gardiens. *^
Une organisation simplement formelle pour la protection
des Forets n'est pas suffisante. Afin d'obtenir de bons résul-
tats, il faudrait und organisation complète couvrant tous les
détails, à partir des modes d'équipement jusqu'au dernier rap-
port. L'inspection de l'ouvrage du chef et de tous ses subor-
donnés est non la moindre partie de cette organisation. Une
ln^°''^^n'^^*'°" <^omplète a été prévue dans notre loi de
1915. Elle sera dirigée par un chef gardien-forestier qui sera
un forestier sous la direction du Chef du Département Fores-
tier. Il sera de son devoir de faiie tout son possible pour éta-
blir une organisation d'hommes et d'appareils pour la préven-
tion et l'extinction des feux de lorêts. 11 a été décidé que l'état
sera divisé en districts qui seront sous le contrôle de gardiens
de districts et selon cette décision l'état a été divisé en vingt-un
districts. Malheureusement nous n'avons ni les hommes ni
les fonds voulus, pour nommer des gardiens de districts Cette
ilifficuite a été surmontée en se servant des forestiers et l'ex-
périence que nous avons eue avec cet arrangement prouve
qu 11 est avantageux de se mettre en contact avec les gardiens
locaux personnellement et aussi souvent que possible car ces
gardiens doivent être renseignés et encouragés
.
"THE QUEBEC FOREST PROTECTIVE ASSOCIATION" 13
Un autre fait à être considéré avec le personnel est la
compensation, car la manière et la promptitude dont ils sont
payés déterminent en grande partie les hommes disponibles.
La Pennsylvanie a essayé plusieurs systèmes de paiement pour
les hommes employés à combattre les feux. Au début ils
étaient payés par les cantons locaux ou par les conseils de
comté. Ce système n'était pas satisfaisant. Différents arran-
gements ont été alors faits par lesquels l'Etat payait au comté
un pourcentage du montant dépensé pour la protection de fo-
rêts contre le feu dans ses frontières. Plus tard toutes les dé-
penses ont été payées par l'Etat, et ;le comté remboursait le
Gouvernement. Ce montant a été réduit de cinquante à seize
et deux-tiers, et il a été finalement décidé que c'était le moyen
le plus satisfaisant à suivre, surtout depuis l'organisation des
gardiens de feux qui sont directement responsables au Dépar-
tement Forestier. C'était au Gouvernement de s'occuper de
toutes les dépenses pour la protection des Forêts contre le feu.
Sous notre système actuel aucun gardien de feu est nom-
mé sans la recommendation d'un de nos forestiers d'Etat et
celle-ci n'est faite qu'après des recherches minutieuses du fo-
restier. Le gardien de feu du district emploie des hommes
pour combattre les feux et est muni de l'autorité voulue pour
les obliger à aider sous peine d'amende. Dans plusieurs cas
et nous faisons notre possible pour propager l'idée dans tout
l'Etat, les gardiens de feu ont organisé des escadrons de cinq
à dix hommes qui répondront immédiatement en cas de feu au
premier appel de secours. En effet ces escadrons sont orga-
nisés et accourent au feu sans attendre le gardien de feu. En
plus nous voulons faire tenir un record par chaque gardien
pour savoir quels sont les hommes disponibles dans sa muni
cipahté, ou il pourrait se procurer des appareils nécessaires à
combattre les feux, des moyens de transport, et du ravitaille-
ment dans le cas des feux prolongés.
Malgré le fait que nous noiïs sommes servis, en rapport
avec les forêts de la Pennsylvanie, de tours d'observation de-
puis 1903 pour la découverte des feux de forêts, ce n'e^t que
depuis quatre ou cinq ans que nous avon'' réellement érigés
des tours permanentes. De nombreux points d'observation
ont été établis dans des vieux arbres, mais maintenant comme
partie de notre organisation nous espérons ériger des tours
permanentes dans tout l'Etat, avec des communications télé-
phoniques afin que les feux soient découverts prnmptement et
que les gardiens soient avertis de suite. Ces tours munies' de
communications téléphoniques sont aussi nécessaires pour la
protection des Forêts que le système d'alarme dans les villes
pour la protection de celles-ci et des résidences.
Une autre phase, très importante de la protection fores-
tière est la co-opération. Quelque soit le système et l'orga-
14 RAPPORT de la CONVENTION de L'ASSOCIATION, DITE
M
iS i
nisation établis par l'Etat ils doivent avoir la co-opération des
citoyens individuellement et collectivement. Nous comptons
toujours sur l'assistance des citoyens dans l'extinction des feux
quand ceux-ci se produisent, de plus il faut que nous nous ef-
forcions à rendre cette assistance volontaire et non obligatoire.
Il mous faut aussi la co-opération de tout le monde pour empê-
cher ces feux en prenant plus de précautions avec le feu et en
tloignant toutes les causes autant que possible. L'éducation
du peuple est la solution de tout ce problème. Il nous fiut
la co-opération des hommes de chantier, des chasseurs, des
cultivateurs, des chemins de fer et de tous ceux qui se servent
des forêts ou ceux qui ont besoin des produits forestiers. Dans
notre Etat nous avons décidé, que si les propriétaires de terres
à bois veulent voter un montant pour la protection de leur
terre à bois et pour 'eur propre protection, le Gouvernement
leur accordera un montant égal à ce\m qu'ils auront donné.
Nous avons actuellement quatre Associations protectrices qui
font beaucoup de besogne. Nous constatons que cette co-
opération produit de meilleurs résultats, et avec moins de dé-
penses qMe si les propriétaires ou l'Etat s'en occupaient per-
sonnellement.
En faisant des appels à l'intérêt qu'ont les municipalités,
l'Etat et la nation même, nous obtenons des résultats très sa-
tisfaisants avec toutes les organisations avec lesquelles nous
pouvons nous mettre en rapport. C'est une oeuvre très con-
sidérable et H y aura toujours beaucoup à faire afin que ces
organisations soient à la hauteur de leur force.
L'expulsion des causes des feux de Forêts est d'un essen-
tiel absolu pour la protection des Forêts. Cette proposition
a été pourvue dans. nos lois, hiai-^ il n'y a pas eu grand ch .e
de fait sur ce sujet. Le peu qui a été fait, cependant, démon-
tre qu avec des efforts bien ordinaires nous pouvons nous at-
tendre à des résultats remarquables. En payant à nos gardiens
au printemps et à l'automne trois ou quatre jours de solde
pour éliminer les dangers de feu, des cantons entiers seront
presque hors de danger contre les incendies et cela pendant
l'année entière. Quelques lignes de chemin de fer nous aident
en brûlant des lampes de sûreté sur leur parcours.
La mise en vigueur de la loi défendant de faire des feux
dans les forêts est le iproblème le plus difficile que nous ayons
à résoudre à l'heure actuelle; parce que toutes nos lois jusqu'à
présent ont été faites telles qu'il faut une preuve d'intention
criminelle avant de pouvoir, porter une accusation et il va
sans dire que ceci n'est pas facile. Néanmoins beaucoup de
poursuites ont été prises et plusieurs convictions ont été obte-
nues. Quoique nous n'ayons peu d'encouragements à l'heure
actuelle nous n'espérons pas cesser notre oeuvre avant que
nous y soyons forcés. Probablement à la Législature de 19 19
THR QUEBEC FOREST PROTECTIVE ASSOCIATION
h')
tq"
ence de meilleurs
nous pourrons amender la loi et en con
résultats seront obtenus.
n...e ^P""^^ î^ nombreux efforts, sans succès d'après la loi
3e Fc^I^d/n""^"^,^ à ceux qui étaient responsables des f Sx
té/^H^ ît^T'i^' ^'^'" d'extinction. Durant l'année pas-
fl f ^"'^'. '^^^^ "" ^" beaucoup de succès. Chaque
fois que nous avions suffisamment de preuves pour olacer h
responsabilité du feu, nous faisions nnl récTam?Uon ?our 1 s
^.uv/ar '*"""• ^°'"'"' '■^^""^t de ce système nous avons
sS^ de "4?Zv''"T^"^ 82,891.54 ce qui couvrent les dépe"!
r^moV ^^'^^ ^T '^""^^ ^"^17, il reste encore 25o ré-
n/i^fg?;%H-^^"""'^'^.*°*'' des feux rapportés pendant l'an-
taïe a déià été réti/' '.'/h f ^^^""^"^ ^^^'^^ ^^^ P^"^"""
ïage a aeja ete régie. Le but en commençant ce système étrit
en grande partie l'éducation du peuple et^ous sommes con
fiants que dans a majorité de ces cas les résultats obtenus oSt
éé aussi satisfaisants que si nous avions gagné par des procé
dures légales, couronnées de succès. ^
II y a eu des uctails très intéressants, développés en ran-
port avec l'ouvrage depuis deux ans, mais en constatant le
'^^:S^^'' '^'^''^-^^ '^- "EducaS,rCniSS;
(Signé) GEORGES H. WIRT,
Chef Garde-Forestier.
16 RAPPORT de la CONVENTION de L'ASSOCIATION, DITE
li!
LA PROTECTION DES FORÊTS DANS L'ÉTAT
DE NEW YORK
par W. G. Howard.
«,-s LE PRESIDENT : Est-ce que M. Colby, Ju Maine, est
présent ? Je crois peut-être que M. Colby a été retardé en
•hemin mais il sera probablement présent cet après-midi Je
demanderai à M. W.G. Howard de la Commission Forestière
de New- York de nous adresser la parole. Messieurs, M.
Howard. — (Applaudissements).
M. HOWARD : Monsieur le Président, mesdames et
messieurs; J ai eu ie plaisir d'assister à votre Convention Fo-
restière 1 an dernier et lorsque M. Wilson fut assez eenti! de
m inviter de nouveau cette année, je m'en suis fait un double
plaisir en acceptant son invitation, laquelle je L'aurais refusée
pour tout au monde. Je crois qu'en discutant avec les mem-
bres de votre Association et avec les autres représentants ici
présents, que je vais apprendre beaucoup plus en vous écou-
tant qut vous allez en apprendre en m 'écoutant sur J'oeuvre
que nous faisons dans l'Etat de New-York
J'ai préparé un résumé de cette o. -vre, en rapport avec
la demande de M Wilson, se rattachant à notre système d1
protection, tours d'observations, communications téléphoni-
ques, et tout ce qui regarde notre oeuvre. Avec votre oer-
Jwissiori et pour sauver du temps, je vais vous lire ce résumé
L oeuvre de protéger les forêts de l'Etat de New- York a
été confiée par la loi à la Commission de Conservation. Ce
département est dirigé par un commissaire nommé par le Gou-
verneur et est divjsé en trois divisions comme suit: Terres et
rllt^^ .?p''%'^ ^''^' '^ ^""^ Courantes. La divisbn de
1 erres et Forets, comme son nom l'indique, se charge de la
proie^chon des Forêts de l'Etat ainsi que des intérêts forestiers
La juridiction de la Commission dans la Protection des
Fore s est limitée à certains endroits forestiers fort boisés de
1 Etat. Seize comtés de l'Etat, situés dans les régions de l'AdU
rondack et Catskill qui contiennent 14 millions dlc?es ont été
rnS'MT."'' '''"'^^\ ^' ^^'^'^^ Forestière. Dans ces
comtés l'Etat a acquis à peu près 1,800.000 acres de terre
comme Réserve Forestière. '
Afin d'obtenir une protection suffisante contre le feu et
contre la transgression il a été nécessaire d'établir une organi-
sation plus ou moins étendue. "rgani
fp„ .^"^.^'scussion du problème de la protection contre le
feu devrait avoir pour préface une description générale de
"THE QUEBEC FOREST PROTECTIVE ASSOCIATION" n
cette région sf,?tf Ws bJle "ute " ""' «"""^ P"''= ■"
utilité pour akie à comba £ il S ""'=","«"' "fuie grande
faciles combattre l« feux et cela par des moyens
comté's'LTé'sê;te'FoSst1èr"e%on,lt"^ '" "1"^ ""'^^ ^'^
tVe"^tf/-%a1,.L~ S5}"^e^
de feux, 1;» limit'^e 'raZ'%iN„'„''de la'w '« '^»?<>'!^
rfetefrdetif3!Sn£?3>">^^^
.«. 'n"?e'^„SlSlaïet'S fl? ''^"f ^-^'"^""3™
ce nécessaire lui est aico^^-^^ "" Par année et une allouan-
ces machines ^^ ^''"'°"P ^"^'"^"té par l'usage de
L'organisation actuelle de cette forrp nn,.r ^ u a. ,
feux est composée d'hommes connut ° iP^""^ combattre les
forestiers, qui sont pavéTs7o ^ÎtI "' ^^ """^ ^^ ?ardiens-
consacrent tout leuf temns i Jf. ' P"" "'^'^ P^»" ''^tat. qui
cette force de pa tfouil e^st beaurn m ."'■T'^' ^'efficacité de
bre de tours d'oServatioTskué^s hL/^^^ Par un grand nom-
dant une vue sur une grande étendlf^L ? '"T^.^^ ^«'"'"a"-
toutes en communicaLns îéléDhonfnn.. , ^""'"f ^2''^^' ^^ ^«"t
des gardiens de distr S Les 3ns dP f. '" ^"'■^^"^-chefs
que pour le temps qu'ils sont ocrS. t /'"l "i '°"* P^>'és
moyennant 25 centiSs de l?heure ^ combattre les feux,
Durant la saison des feux rVsf >, ri;,^ <
avril au .premier novembre 65 gardfens nnî i"'*!'' '^^ P""^""'^^
a maintenant 52 tours d'obserfnHnn V "^ employées. Il y
région des Adi^onJacTs, et 7 dan °"es ''rffi-n' '^J'""' '^
montagnes dans les Ad rondacks son Inn -^'ï' Quelques
utilisées comme iours P<ZcfvltZ\ rf ^^T^" P^"'' ^^'^
sont obscurcies par les nuages du a"^ LT'' ^" ^^'* ^"^''^
saison. ^ ■ ''"'^^"^ ""^ grande partie de la
I:
II]
'il
18 RAPPORT de la CONVENTION de L'ASSOCIATION. DITE
Chaque tour d'observation a un observateur, et cet hom-
me ne s'occupe que de prévoir les feux. Dans bien des cas,
l'observateur demeure sur la montagne, dans son chalet qui
lui a été fourni par le Département. Le camp est situé à un
demi-mille du sommet de la montagne ou sur le sommet même
si possible. Chaque montagne a une station téléphonique sur
le sommet. Les observateurs sont munis de cartes topogra-
phiques démontrant le territoire visible du haut de la montagne
et aussi d'une longue-vue.
UN MEMBRE : N'employez-vous pas des irstruments
pour déterminer les distances ?
M. HOWARD : Pas dans les parties du pays qui sont
bien organisées, où les tours d'observation sont situées à des
intervalles fréquents. L'observateur est toujours un homme
de la place qui connaît très bien le pays. Il avoisineri psut-
être en regardant avec sa longje-vue lorsqu'il constatera uir
feu et il fera part que ce feu se; propage dans une section e.i
arrière de la terre d'un tel ou d'un tel' autre. Nous trouvons
que c'est plus efficace de faire faire le rapport de cette manière
locale et moins technique.
Afin d'obtenir la meilleure vue possible du sommet de
nos montagnes, il a été nécessaire d'ériger des tours. Quand
le système actuel a été " auguré, des tours en bois ont été cons-
truites parce que leur coût était moins dispendieux, mais lors-
que elles tombent en ruine, elles sont reconstruites à mesure
en acier. Les tours d'acier dont nous nous servons à présent
ont un abri au sommet afin de donner le plus de confort pos-
sible à l'observateur.
Les tours que la Commission a adoptées pour les stations
d'observation sont construites d'acier galvanisé. Cette forme
d'acier supporte un abri sur le son\met de sept pieds carrés.
Une ligne continuelle de fenêtres donne une vue ininterrompue
dans toutes les directions de la tour. Les mûrs de l'abri au-
dessous des fenêtres du toit sont de feuilles de fer galvanisé.
L'entrée à l'abri du sommet de la tour a une escalier d'acier
garnie de marches en bois.
La pesanteur de ces tours et leur coût actuel sont comme
suit :
Les tours de 35 pieds, comprenant abri et escalier, 5,500
Ibs, $360.
Les tours de 47 pieds, comprenant abri et escalier, 7,000
Ibs, $460.
Les tours de 60 pieds, comprenant :;hri et escalier, 8,700
Ibs, $550.
Le coût moyen de leur construction, à part du travail des
forestiers, est de $160. Ce montant comprend les frais de
transport, du chemin de fer au sommet de la montagne, pour
"THE OUEL;C FOREST PROTECTIVE ASSOCIATION" 19
!fv.?'nrf ' ^ï^"i ''^ 5 à 40 milles. Parfois le transport
n est pas aussi élevé parce que ies hommes de chantier et les
?3!.M.'n"/^' terres avoisinante^ -ous rendent beaucoup de
services en transportant cette tour au sommet de la montaçne
innrc H^ *'^ '5^"'.^ P^"."" l'é''ection d'une tour comprend 45
jours d ouvrage des forestiers et 12 jours pour y placer l'acier
S'!li'"-n'P''f' ""u"" d'expérience un homme capable s' i
5^1 ivîw""' ^r' ''""*""'■ considérable peut prendre la place
de 1 expert, car M y en a qui deviennent étourdis et malades
Afin que les tours d'observation soient en commun-'ca
tés"nafV'i^r'^' P^"^'^^^ ^^"^ '" ^^«'«"^ <^' foSs ZTtk n-
es par les lignes commerciales actuelles, le Département a
liTnTs t?lénh^nfn' "^'"^^''^^ '^^ ^°"^*--"'^^ plusieurs mTl es de
lignes téléphoniques, quoique nou. tiouvons que c'est mieux
de maintenir nous-mêmes les plus courtes lignes de sectfon
Quand nous sommes forcés de construire ces lignes noS^:
f^frrcèt"ouvr L't°"^' '"^^^"^"d c'est possible n?ïs faisons
Iw à nnt 7^ P/' '^ '^'■^'" commercial téléphonique, ca.
fnna.!ry^ avantage, vu que nous obtenons ïn service dé
ongue distance entre presque toutes les tours d'observat on et
les bureaux des chefs-forestiers. ^civduon ei
Le forestier est autori>é ,par la loi à demander du secours
quand un feu se produit et qui que ce soit qui refuse de réDon'
dre à son appe s'exprse à une'amende de S20 cSaque fS:
les'eux-'des ^^"T ^ ^"^"^'té.<l 'outils, pour coTbal ?e
les reux, des pelles, des houes, des pioches et des seaux etc
'\ '*^^°x"- . "^^ °"t"s et tout le nécessai. e pour camoer etc"
sont en dépôt à des places faciles d'accès JcZ de feu dans
différentes régions de chaque district. * "c leu aans
h^-ir^°^^"^ ^^ combattre les feux varient nécessairement
avec différentes conditions. La grande quantité de riatTèrës
végétables décomposées, d'une épaisseur de plus^u^ pieds
rouvée la plupar du temps dans les Adirondacks, rTnd diffidlè
la construction d'une tranchée pour entourer le feu lo sm l'U
manque d'eau. Lorsqu'un gardien a plus d'un feu dans son
distnct. Il nomme un contremaître pour prendre charge de
chaque feu tandis que lui-même fait l'inspection de toSs les
feux pour voir si l'ouvrage se fait bien.
.ror^-i'" «^^""diens de feux sont directement responsables aux
gardiens permanents, et ceux-ci à leur tour au eardien du HU
Fntfl "* fr' ^" °^?^" ^^ ^'^^^'^^^"t SurintiYant de l'Etat"
Fores ler. Un rapport complet est exigé ' ue eardien
pour les feux dans son district. Ce rappo i contenir Z
cause du feu la superficie brûlée, la qualité u. .a ter?" b?û éè
le hiontant des dommages, etc.. et doit accompagner la s'è
combattre leTu'^'r t ^''^''V"' ^" dépenseVencou?ues à
comnattre le feu. Les journaliers sont pavés movennanf i «;
centins par heure avec une allouance s'ils sont obhgés de cam^
%_
20 RAPPORT de la CONVENTION de L'ASSOCIATION. DITE
oer OU de s'éloigner de leur demeure. La solde n'est pas con-
sidérable pour un ouvrage aussi ardu, mais l'expérience nous
a démontî?qu'il n'est pis avantageux de Payer plus que ce
montant car en 1908 quand la solde était de 0.25 centins ae
mure nou aîons constaté que des feux avaient été mis par
ceux aui désiraient être employés à combattre les feux.
""' S^oùs la S actuelle l'Etat paye toutes les dt ses encou-
rues à combattre les feux. A la fin de l'année, le canton rem-
Kiurse mat pou a moitié des dépen„.s encourues en enga-
^eaif ' main^d'oeuvre et en payant les dépenses de ce le-c.
La for. 'e patrouille régulière est toute payée par 1 Etat.
Depuis 1908, dans l'Etat de New-York une attention par-
ticulière a ecé donnée pour prévenir tous les feux causés par
es ignés de chemin de fer. La loi exige maintenant que les
ocomotives soient munis d'expédients pour empêcher la fuite
des Sincllles et des cendres. Nos inspecteurs ont fait derniè-
?eLntïu s inspections et ils ont examiner l'ouvrage accompli
nazies nspecteurs de chemin de fer,' et nous constatons que
fes inspections ont été faites honnêtement et rapportées ains.
par la plupart des compagnies de chemin de fer. E" Pl"s ^a
consommation d'huile par les. locomotives passan dans les
forêts des AJirondacks est requise sur certames lignes. Chaque
chemin de fer est obligé de garder son droit de passage dégagé
de toutes matières enflammables, telles que mauvaises herbes,
broussailles et bois abattus, etc , , • r »ct:x,.
En Plus TOUS avons une clause dans notre loi forestier
qui oblige les compagnies de chemin de fer à dégager un espace
je 20 pieds au delà de la voie f -rée même Là ou il y a eu
de la matière inflammable de déposée par les prornétaires de
terres à bois, comme clans les opérations de chant;.:; les pro-
priétaires sont obligés d'abattre leurs arbres au delà ^ la voie
ferrée afin que il n'y ait pas de branches ou de broussailles dans
resnace interdii de 20 pieds ou bien de les enlever tout à fait.
Une clause semblable oblige le dégagement des broussailles
dans un espace de 25 pieds de largeur, avoismant le droit de
passage dans la zone protégée contre le feu.
^ Le déboisement des forêts a été la source de beaucoup
de feux dans le passé. La loi actuelle défend 1e brûler les
débris pendant toute l'année à moins d'avoir eu un permis du
Déprrtement de Conservation. La loi étant mise en force nous
avons réduit le danger des feux de forêts à un te point ou il
n'y a presque plus de feux provenant de cette source. ^
■ Des efforts ont été faits pour réduire les feux causes par
la néeligence des gens qui campaient, des chasseurs et des
Dêcheurs. Une campagne d'éducation est le seul moyen a em-
bêcher ces feux. Des pamphlets, des avis de feu et des cartes
descriptives ont été faites et distribuées autant que possib par
le Département. En plus les compagnies de chemin de fer
1.
2.
3.
4.
5.
"THE QUEBEC FOREST PROTECTIVE ASSOCIATION" 21
et de téléphone ont co-opéré en publiant dans leurs horaires,
indicateurs et dans d'autres livres semblables, une feuille rela-
tive aux dangers des feux. Nous croyons que cette feuille
aide énormément, quoique ce soit bien difficile de juger de
retendu de son bien.
Après avoir lu vos avis de feux je ne suis pas aussi fier
des nôtres et j'espère profiter des points saillants, dont voi
vous êtes servis, dans les écrits que nous publierons à l'avenii
Le progrès que notre service de champ a fait est dû à la
préparation des cartes pour la protection contre le feu dans
es régions des Adirondacks et Catskills. Ces cartes dépeignent
es caractéristiques du terrain à travers l'étendue protégée
Une classification différentielle des classes est fiite conime
suit :
Forêts Vierges,
Des terres ne contenant que du bois mou,
Des terres ne contenant que du bois dur et mou
Incendies récents, '
Anciens incendies où les feux ont passés à plusieurs
reprises, ne laissant que des buissons et des brouis-
sailles.
De cette manière lorsque un feu est rapporté, il est pos-
sible, en consultant les cartes, de le localiser, de savoir qu'elle
est la situation, la nature du bois en danger et aussi ùe prévoir
la rapidité avec laquelle le feu peut se propager et le dommage
encouru. Alors nous savons quels sont les besoins né^ ^saires
pour les combattre, le nombre d'hommes qu'il f-ut pour son
extinction. Cependant, nos cartes ne sont pas absolument fai-
tes comme nous le désirerions, vu qu'elles ont été faites par les
forestiers, et les gardiens qui, à mesure qu'ils cueillent des in-
formations, les tracent sur la carte, mais je crois que ces cartes
seront une source d'efficacité toujours croissante dans notre
oeuvre En effet elles ont déjà rendu des services d'une valeur
incalculable.
Sans doute vous êtes tous familiers avec la loi d'élaeaee
qui exige que toute personne abattant des arbres verts, dépouil-
lera de ces arbres toutes les branches jusqu'à un point du tronc
n excédant pas trois poi-ces de diamètre. Cette loi s'applique
seulement a l'étendue protégée contre le feu. Toutes les c6n.
ditions actuelles de l'utMisation de la pulpe, aucune dépense
supplémentaire n'est imposée aux marchands de bois par cette
loi, excepte lorsque du pin ou de la ciguë est abattu. Cepen-
dant, 1 avantage gagné par l'élagage compense pour les dé-
penses encourues.
i-vsTo Pour les deux ou trois premières années après l'abattage
L tSc f 'T"^ T Pi" '^ ■'î^"^"'' ^^ ^^"- Cependant, apfès
ce temps les branches dépouillées pourrissent rapidement et en
rnoins de dix ans le danger d'un feu sur ces terres déboisées est
réduit de beaucoup. D'un autre côté quand l'Jlagage ne s'est
i'. 1 1
?■■■ l'I
È.
22 RAPPORT de la CONVENTION de L'ASSOCIATION, DITE
pas fait, les branches restent sèches et prennent 15 à 20 ans
à pourrir. De plus la décomposition rapide des branches éla-
guées rend plus facile la lutte contre les feux sur des terres plus
libres grâce à l'élagage des branches de côté et supérieures vu
la grande facilité d'éclaircir la ligne de feu.
L'efficacité de notre système de protection contre le feu
est démontrée par la diminution constante des pertes par le
feu chaque année, quoiqu'il reste encore beaucoup d'amélio-
rations à faire. Pas une acre de bois vierge n'a été brûlée en
1917. Avec l'exception de l'année 1916 la superficie totale
brûlée est de 3 751 acres, en grande partie ce n'est que des
brouissailles et des débris, ce qui équivaut à moins de la moitié
que la superficie brûlée depuis 1907. Les dépenses totales
encourues pour la protection étaient un peu plus qu'un centin
par acre.
Vous, ici au Canada, qui avez fait de l'ouvrage en rap-
port avec les feux, vous constaterez que He rapport favorable
pour 1917, était dû en grande partie aux conditions atmosphé-
riques. Durant la saison de 1917 nous avons eu beaucoup de
pluie. Les mauvaises saisons semblent se succéder à tous les
cinq ans, les années de 1903, de 1908 et de 1913 nous ont
beaucoup occupés et en conséquence nous nous préparons
pour une autre mauvaise année en I9i8.
Je ne crois pouvoir dire d'avantage, messieurs, sur ce
sujet, et je vous remercie pour votre amabilité en m'invitant
a vous adresser la parole. — (Applaudissements).
LE PRESIDENT : Je désire remercier M. Howard pour
la conférence intéressante dont nous avons joui. Si vous avez
des questions à poser à M. Howard je suis certain qu'il se fera
un plaisir d'y répondre.
M. POWER : J'aimerais à demander à M. Howard le
genre de rapport qu'il exige de la part des gardiens. Est-ce
que ces rapports sont détaillés quant au bois brûlé, au dégât
fait et aux dépenses encourues à combattre les feux ?
M. HOWARD : Notre rapport n'exige pas le nombre de
nieds planches détruits, mais nous demandons une cltssifica-
^'""j'il^*^'^''"' '^'^i^^" ^" ''O's vierge, deuxième croissance,
des débris, etc.. et aussi nous exigeons un aperçu en piastres
et en centins. démontrant les pertes relatives au bois non abat-
tu, des billots entassés sur la terre et détruits, l'évaluation des
pertes de bâtisses et granges si toutefois il v en avaient de
brûler.
LE PRESIDENT : M. Howard, comment obtenez-vous
l'évaluation du bois détruit si vous n'exigez pas le nombre de
pieds planches brûlés ?
M. HOWARD : Le nombre de pieds planches a été cal-
culé, mais nous n'avons pas demandé que le rapport contienne
le dommage fait aux jeunes arbres et au bois non abattu. Nous
n'exigeons pas cela des gardiens.
^^ *r<t'^^^«^,ir -A^^>'^l*^slk^^ -"^
"THE QUEBEC FOREST PROTECTIVE ASSOCIATION" 23
LA PROTECTION DES FORÊTS DANS LES PARCS
DV DOMINION
par J. B. Harkiiu.
d'autreLS^s^rM^ h"''T'' ^' '^"e'q"'"" désire poser
u autres quest'ons a M. Howard nous serons enchantés mais
ParrdiVn'min"'^' ''■ '^ ^^ "^^"^'"^ du oTpa rident de
f.ir H,r f ^,""'" '^^ "°"' ''^'^'■esser la parole. M. Hark ns a
Fo êfs danJ'le Sin'"' ? ''^^^'■' '''' '=> ProteSon des
à prfnLl ?! ûom mon et son Département fut le premier
InTâl fSx^KTÔur'ÎS"'^"" ^"' "«- '^'^-^ ^-^ à co;n^^
Messieurs, M. Harkins.— (Applaudissements).
siei.rs'^' fl^n^*^'^^ ;• ^«"sieur le Président, mesdames et mes-
feu ou pS^.;ôt'E'bou^l o rës'rîapeu;'"'N ôus'n'. '^^ '"^'? ^
valvT^e sïreté ^Nnns sS "' î^^''"*""' * '«'^ bouilloire une
dien^q^i^-:ï;;rfoujo'u;"etTurn-oS,Lïïanesa" "" '''
nous sentons en sûreté so3s cetîe proSn '*' ^"' """^
SHil|SSSS5S
24 RAPPORT de la CONVENTION de L'ASSOCIATION, DITE
me suis mis de suite à étudier cette question. J'ai appris
qu'en grande partie nos grands feux étaient des feux secon-
daires, c'est-à-dire qu'ils se sont développés par suite de petits
feux qui ont été propagés par des tempêtes de vent. Grâce au
développement actuel du service de patrouille forestière et aux
facilités de communications téléphoniques les feux sont décou-
verts dès leur début. Dans le cas des petits feux nous les
entourons de branches et nous laissons des hommes pour les
surveiller afin d'empêcher leur propagation. Ceci veut dire
que le feu existe dans la superficie brûlée jusqu'à ce que la
pluie l'éteigne; même après que l'intensitô du feu a passé le
feu existe encore dans les végétations, les vieux billots et dans
les vieilles souches, pendant des jours et des semaine^. Il me
semblait que nous prenions beaucoup de risques qui devraient
être éliminés. J'ai discuté la question avec le défunt M
Knech* >1 et avec M. Johnson de la Commission des Chemins
de fei, et nous en sommes venus à h 'conclusion que le seul
moyen à adopter était de transporter et de jeter de l'eau sur
les végétations, sur les souches et racines qui brûlaient Notre
expérience était, et je crois qu'elle était îa même pour tout
le monde, que le service aux seaux était toujours dispendieux
et presque inefficace. Nous avons décidé que la seule chose
à faire était de se servir, comme expérience, d'un petit engin
à feu mobile. Au début, nous n'avons pas reçu beaucoup de
sympathies. Nous avons même été ridiculisés, mais nous
avons continué nos expériences avec l'engin et maintenant je
peux vous référer à plusieurs membres de votre Association
pour prouver l'efficacité que les engins à gazoline produisent.
Je crois que le fait que plusieurs Associations de Protection
Forestière et corps affiliés s'en servent maintenant, est une
bien bonne recommendation. En premier lieu nous n'avions
en vue que le problème des feux secondaires, mais comme M
borgius et M. Seaborne l'ont constaté, cet engin est également
aussi effectif dans la lutte directe des feux.
Il y a à peu près un an, une autre question en rapport
avec la Protection contre les feux s'est présentée à mes yeux
j étais réellement dégoûté du manque de contrôle exercé sur
les hommes de patrouille forestière. Nous savons d'une ma-
.iière certaine qu'il y a des gardiens honnêtes qui gagnent leur
solde en faisant l'ouvrage requis de leur part, en faisant leur
patrouille honnêtement, mais malheureusement il y en a d'au-
tres, et nous avons tous raison de soupçonner ce fait qui flâ-
nent et qui dorment dans leur cabine lorsqu'ils sont sensés être
en devoir. Nous avons considéré cette question longuement
et iuigneusement et nous sommes venus à la conclusion que
pour faire face à ces choses: nous serions obligés d'installer
une horloge-compteur. H s'agissait premièrement d'obtenir
une horloge apte au travail demandé, ceci a demandé une in-
"THE QUEBEC FOREST PROTECTIVE ASSOCIATION" 25
vention quelconque. J'ai consulté un horloger d'Ottawa et il
y a quelques jours, il m'a montré le modèle qu'il avait fait et
je suis certam que l'honloge soumise sera eflficace. Il a ajouté
à 1 horloge ordmaire de huit jours un appareil bien simple.
L horloge sera encaisse dans une boîte d'acier, que le gardien
ne pourra ouvrir, munie d'une ouverture où passe un petit
rouleau de papier, qui circulera à peu près un pouce par 24
auZ\ ^Jf ''\ '^"'" l "^r^ ^^"^' ^'^°'^' 1"^t'-e 0" autant
qu on e désirera de ces horloges, elles seront posées solide-
ment, sur la patrouille du gardien, à une cabine, à un arbre
pu ei quelque endroit que ce soit, afin que le gardien puisse
inscrire son nom sur le papier roulant de l'horlorge. Le paX
rou era sans cesse et le gardien ne pourra pas le reculer Le
rouleau de ce papier est tellement bien inventé que si le gar-
fr.?J'!!^ ^'■'"?-"' ":°t^^' ""^^' ^^"dra témoignage de la
fraude du gardien et alors nous constaterons que le gardien
ne veut pas se faire surveiller et qu'il est temps de le congédier
;n..rc o?"' ^^°"^. pensé au début d'avoir des horloges de trente^
jours alm que l'inspecteur fasse ses rapports à tous les mois
mais nous n'avons pas pu obtenir de telles horloges. D'aXni
plus .1 nous semblât qu'un service de patrouille sérieux Se"
nnr, .wt '"'^'*'°" ^^'. '" ^^'^'^'^ ^" '"«'ns tous les hu t
jours, aJors nous avons adopté les horloges de huit jours et
en plus nous avons imposé au gardien le devoir de -l^monter
In Jtr '^U T^ ""! "^'^^ P^""" «"^'■'^ 'a boîte contc.anïî'hor:
loge atm de la monter et pour signer le papier. De cette mi-
nière le gardien est également surveillé, cïr si par hasardées
horloges ne sont pas montées ce sera .ne preuve que le gar
dien ne fait pas son devoir. ' ^
Quoique l'horloger qui a fait cet appareil ne put donner
înn^ ^'^ prix de ces horloges, il nous a assuré Su 'elles ne
coûteront pas plus de SlS.OO chacune, ce qui est u? prix très
raisonnable. Cec nous donnera un moyen ?ûr de surveSr e
ïfvrS tTi-re-ler-Sr-^ ^""^^^'^^ '" '^^^ ^
et porter plus d'attention au développement des appareils m?
fa'3'H-ffi' ^"PP'^e^«"t "" du moins aideron à K^t dJ
la faiMib.lité humaine autant que possible. Ue plus H m'es\
déjà venu à l'Idée que des Associations semblables à ceUed
agiraient sagement en choisissant un comité pour étud'e le
inventions en rapport avec notre oeuvre et pour échanger i'
Idées sur ce sujet. Je crois qu'iJ arrive à tout intéressé à Poeu
vre de la protection des Forêts contre le feu dW de temps
à autre une inspiration en rapport avec une part'e quelconaue
de cette oeuvre. Peut-être celui qui a cette idée n'a pas assër
confiance en lui-même pour en faire un essa'ou peSîi?re H
2(;
RAPPORT de la CONVENTION de L'ASSOCIATION. DITE
n a pas les facilités voulues pour la développer; mais s'il exis-
a,t un comité ou une chambre, comme je l'ai déjà men ionné
Il pourra leur soumettre ses idées afin que le coS Dulssè
ch".t'n i'JI '^^' '\ ""T "°"^^^^^ ^' c'est pratique ou non Ce
champ est très vaste et se prête aux intéressés de l'oeuvre fo
restiere, ,1 y a beaucoup de choses à développer encore pfus à
être inventées, et si quelqu'un parmi nous, comme je rai déià
dit a une inspiration qu'il croit être utile au seTvice-fo?éstier
1 pourra 'envoyer à la Chambre v^entrale pour qu'elle soit
J ns dlVeu^x- iont"Z.' '"^ '^^"^"^^ ^" ^^PP°" '-'"- -
gins de teux, dont nous nous servons, c'est à lui que nous avons
demande secours pour le premier engn. lors de son achat mais
ûy a encore beaucoup de développements à faire. Par ex^m
pie des expériences pourraient être faites qui résulteraienf da^s
le service de plus gros engins pour les routes et de plus petits
qui seraient portatifs, pour les gardiens ^ ^ '
Nous avons aussi à envisager l'adoption des aéroolanes
en rapport avec notre oeuvre forestière, et je crds qu'a or es la
laT'jïïeTouter."^ les Associations qu'i ne "'eS"se?vto
pas. Je ne doute pas qu'ici i y aura encore bien rl/»<! nrnhi;^
mes a étudier, mais la Chambre^ 'Inventions ou ComitrS?;
d une grande utilité, car je ne crois pas qu'on pufese se fi^ î
inventeur ou au manufactu. ier, pou? noîs proL er les appa
h± P'^'P'" ' •"°*'"^ °'"^^^- Ceci demandera, je c ois des
hommes connaissant notre oeuvre. Le manufart,.ri?r \,^!c
obtiendra tout ce que vous désirerez et H y ^a de s^ mieux
pour vous donner satisfaction, mais il est fort proSle aïe
1 ouvrage une fois fini ne soit pas ce que vous vouUez Nou^
avons constaté cela avec notfe premier engin à feu " noïs
avions soumis au manufacturier ce qu'il nous "alla t et non.
iLrr: avï[fait Tï'\ ^'^PP"' " ' trèrbien"?incloné
niais ji y ava t tant de boutons de contrôle et de oroiectinns
que nous ne pouvions pas le transporter en sûreté un S
dans les bois. Nous avons passé 6 à 8 moi à étudier des
moyens pour protéger ces boutons et projections a in que î,
machine puisse être transportée dans les bmï ans dommage
Je crois que dans un cas comme celui-ci un Comité auTaTt été
d'une grande utilité. '-nniie aurait été
Il y a une autre question qu'un tel Comité pourra étudier
avec avan âge pour la protection des Forêti et ?ette question
s.^ll?f "? '^f ^^'^P''""^ '^^"^ '^^ ^'o's- Lor qu'un 2ros feu
se déclare il est impossible pour celui qui dirigï ." feu de lï
guider d'une manière intelligente lorsqu^l est sur lis lieu« ml
Zi S" il"''' "^au'S"^ P" ''" "i^"' - Passl" "un" «?, ;
p ms .om. !l ^ a quelques années la Compagnie North^n
Electric m'a montré un fil de fer bien fin, coSvfr" d'une sorte
d émail e qui n'est pas conducteur. Ce fil était sur în Detiî
rouleau et l'on pouvait téléphoner, je crois, à une distance de
)jl^
"THE QUEBEC FOREST PROTECTIVE ASSOCIATION" 27
Lt^Ar']i^^\ E" rapport avec le Service-Forestier dans le
mes ae petites automobiles et de ces rouleaux de fîl et ilnrs
i-e plaçait sur un point élevé que conque d'où il nouvait mn
pS^oùTrlir-f/'"'"', '\''^'' ^^^«'^ ét°i""' dToulés'aux"
oTâ Sir tllénhonïï " ^r""'^' "'"'' " P°"^^ît donner ses
Z ri r^ \^'^P,^,'^"e à tous les points intéressés. Un avantage
nous né r.l3nH "' '""*' ^"'"" P^'^ ^^^"'^'"^"t modique qîe
nous ne I assemblons pas, ainsi nous sauvons du temns 1 1 v
tr is-p^nd^'uT"" ' '''''-' "" «• '^ -'-^ tHXJ'd
l'nS^ifP"' mises à l'épreuve; cependant avec une Chambre
d Inventions ces idées pourraient être étudiées. '^"^'"'"^^
des abatis'"1 'nnnrf '■^- ^'"^^ "^"^ P^^''-^'* de la disposition
aes abatis il nous a rait remarquer qu'il y avait encore beqi.
coup à faire en rapport avec c2t ouvrage: il me sSll't auê
SI Jes marchands de bois trouvaient un pro itT te dons^ h
rnllf'?"^ '^'^ '^'.^'^ 'l"^ " P'-'^Wème serait dcjà résout Uh
comité tel que j'ai mentionné pourrait étudier cette question
avec les laboratoires de produits forestiers ou avec des\h m?s"
tes afin c. ..e ces derniers puissent chercher pour vofr s'Hs ne
iXosl^n^Vés ÏIT ^"' '^'''^' ^" ^-^-"t - P-«t' pou?
installation et d'opérateurs experts, mais je cïois qu 'éventuel
eTélSe''T?7"^ t' '"^PPl""^ ''^^ til îê teTéphon" "ou
le télégraphe. Le comité en charge pourrait se mettra ,-n
communication avec les manufacturiers d'apt-areils Tans fil
eur expliquer les conditions de notre oeuvre c^renco'opérant
avec eux, nous pourrions peut-être obtenir un appa^en tellî
ment simple que tout gardien pourra s'en servir^^Les opéra
teur d'aujourd'hui se servent d'une machine à peu près S"
blable au clavi^raphe pour la transmission des dépêches ft^^
o"ér£stpïrts'' l?f " '' ^""'^^"- 'eci'd^mande'd
uperaieurs experts. Si nous pouvions d scuter avec les mmn
açturiers nos besoins particuliers, ils pourront peut-être nou^
faire un appareil adoptable à notre service
mélioraSr^ '"^s'^Ss' '^'";in;";^rsT ^" hî"^""P '''■
table pour It •'4?urS -i^ fnhf' ^ ' " " ^^''"^ P^' P"""*'"
amélioration , le Lr;ce-fore&'S':\'hn^ P"^*'^''; ''''
au courant de^os beSlevTalenries te ^nT^^^ TA
pX"^2f ïeTd^o^ul^l.'^^""^'-"^ ''' ^^ - sVd^oSf pas'S
^8 RAPPORT de la CONVENTION de L'ASSOCIATION, DITE
Je suis peut-être extravagant en rapport avec cette oeuvre
de protection contre le feu, mais je crois que le temps n'est
pas bien loin quand on se servira de gaz pour l'extinction des
feux. Je crois que s'il est possible, dans la guerre actuelle,
de projeter des corps gazeux ça sera à notre avantage d'appro-
cher des inventeurs ou des chimistes, qui pourront peut-être
nous fournir des bombes portatives à gaz, qui étoufferont les
feux. Supposons le service d'aéroplanes dans notre oeuvre:
un feu se déclare, l'aviateur n'aura qu'à se diriger vers la su-
perficie en flammes et il n'aura qu'à laisser tomber ces bombes
à gaz. La question importante sera d'avoir suffisamment de
bombes pour éteindre le feu.
Je ne doute pas, si un tel comité était formé, que bien
des idées soumises ne serviraient à rien et ne seraient pas pra-
tiques, mais il y en auraient aussi des bonnes, alors que les gens
prendront l'habitude de soumettre leurs idées et nous pour-
rions en conséquence développer bien dès systèmes et trouver
des appareils efficaces; aussi le comité pourra peut-être faire
un profit en faisant patenter ces inventions. Ce profit pourra
servir à des recherch ; ultérieures.
Nous, dans le Dupartement des Parcs, avons un faible pour
la question des appareils mécaniques et nous serions enchantés
de savoir que des hommes d'expérience sont à travailler sur
des appareils plus nouveaux et meilleurs pour le service de
notre oeuvre.
Messieurs, je vous remercie. — (Applaudissements).
LE PRESIDENT : Messieurs, hier nous avons discuté la
possibilité d'améliorer les opérations forestières dans les chan-
tiers et nous avons parlé des moyens variés à adopter pour
atteindre ce but. Le discours de M. Harkin démontre ce qu'un
homme possède, ce qu'une imagination pratique peut faire
quand il la laisse courir sur les améliorations. Le service de
Bf protection contre le feu n'existe que depuis cinq ans, et pen-
dant ce temps, tout le système d'opérations forestières a été
complètement révolutionné. La protection contre le feu va
dans les forêts au-delà des opérations des hommes de chantier
et si elle atteint ce but nous croyons que les hommes de chan-
tier eux-mêmes pourront en faire autant.
M. Harkin, au nom de l'Association, je désire vous re-
mercier pour votre discours très intéressant. — CApplaud.)
Le Sénateur Edwards a quelques mots à nous adresser ce
matin, messieurs. — ( Applaudissements ) .
"THE QUEBEC FOREST PROTECTIVE ASSOCIATION" 29
RESOLUTION
Sénateur W. C. Edwards.
LE SENATEUR EDWARDS : M. le Président et mes-
sieurs, je veux faire uive préface aux remarques que je vais
vous adresser en vous disant qu'hier soir a une Assemblée des
Associations variées de Protection contre le feu, un petit co-
mité a été nommé pour passer une résolution qui devait être
soumise à cette Assemblée pour son approbation ou désappro-
bation. J'ai été demandé par les membres de ce comité pour
vous soumettre cette résolution, mais avant de le faire j'aime-
rais à faire quelques remarques sur le sujet qui a été si bien
traité par le dernier orateur. Je ne suis pas d'accord avec une
partie des remarques faites par le Président. Notre différence
d'opinion n'est pas grande, mais je dois l'exprimer toute petite
qu'elle soit. M. Wilson a dit que le service de la protection
contre le feu, n'existait que depuis cinq ans; il y a au-delà de 40
ans que ma compagnie a inauguré le système d'avoir un hom-
me pour suivre le transport de bois dans nos limites et il n'a-
vait d'autre occupation que de voir à ce qu'aucun feu se déclare
dans la forêt. Nous possédons peut-être en second lieu les
plus grandes limites dans la Province de Québec, et durant ce
temps nous n'avons pas eu un seul feu sérieux avec l'exception
d'un seul, lequel s'est déclaré sur la propriété de notre voisin.
Maintenant, messieurs, je ne veux pas me vanter; mais
je crois que je puis dire que je suis moi-même le fondateur de
la protection contre le feu dans la Province de Québec. Lors-
que le juge Flynn était ministre des Terres et Forêts, il y a à
peu près 25 ans, je l'ai invité à faire un voyage dans les bois
et nous avons monté dans le district de la Gatineau, notre
voyage a duré une semaine ou peut-être dix jours. Il a eu
l'occasion de constater le dommage qu'a subit la forêt et il
a été tellement étonné de la destruction causés par les cultiva-
teurs qu'il m'a demandé qu'est-ce qu'on pourrait faire pour
empêcher de telles destructions. J'ai répondu : "Organisez
un système de patrouille". Après ceci il m'a demandé de con-
voquer une Assemblée à Ottawa pour discuter cette question
avec les propriétaires de terres à bois. J'ai télégraphié aux
propriétaires, et j'ai tout arrangé: nous avons rencontré M
Flynn, et le système a été organisé. Je ne veux pas dire que
le système était aussi efficace que celui que vous avez actuel-
lement. Point du tout, car quelque fut notre vigilance quel-
que fut celle de chacun qui était présent ;\ la première assem-
blée, il aurait subit des pertes si son voisin eut été négligent
Les efforts qui ont été faits pour organiser, pour rendre tout
le monde plus vigilant, est un des grands avantages du système
actuel.
30
RAPPORT de I. CONVENTION d. L'ASSOCIATION, DITE
bien des causes? l'S Ss, te c ë;;,^^^?' e^""","™'-
pourraient, peut-être être efi>rtiff L ^T- ^^- f^^ ^"«'"^
on devrait s'en servie ^" "'*^'"' ^"''''^''ts et là
d'aéro'^pïanis; i'f aVaH^à l'L^A "'•^''"- ^" ^"^^^ ^^ ^^^^ice
guerre^ Je cirque le i^rv?^^^^^^^ ^" d^''"* de la
de notre problème.^ Autrelahltrî^^^^ ^^ '°^"*'^"
gions éloignées d'une wf if oît ^'^^"sport d'hammes aux ré-
avez parlé, et aussi u^ n^t d'e ci quel'ai du'f' pa""' \Sf
d hier, il me qemhip n.,':i ,, „ ^u ^ ' '^" ^ ' Assemb ée
les opérateurs forTst m se r^MnU?,-^?"^°"P d'avantages si
idées ^se rattachant à leur oeuvre Je su?X '-'""f-f '''
tent mutuellement le lieu de leL iJ^oF^'Vl "ï" ''^ ^'S'"
ments). Je suerèrera s au«i nnl .k^^'^^'^"^-- (Applaudisse-
tier commençât Kédiat^mJnf^T ^^^■'^''^ surintendant fores-
d'abattagrSïmSe etTe t^^^^ ^«""P!? des dépenses
LE PRESIDENT : C'est une très bon^e idée'
prés ;! e:^Ti^z::i^i^,::'-,:: --- ^.= ^^
dire que pendant toute ma vie j'en te affamé %"ir?f T"'
SS to^'éTestrinlé-^^Xr^?"' ™" ^- ■'«'
c^li■™CeTl^„i^«tnf£ê/'•^"?°P'^^^^^^^
forestiers (n il,) ""' ^^^''"«ee nombreuse des opérateurs
"lue QUEBEC FOREST PROTECTIVE ASSOCIATION" r.l
^^l^'^^^'^r^f'^^^ ^ -/êts contre le feu.
veau-Bruns;^ick ef d'Srio le?nni'"/' ''''''^'''' ^^ Nou:
obtenus par ces Assocbt^on. H^i? • °P^''^^'0"s et les résultats
tection des Forêfs ont é?é rtkr^ïï' '""■ ^^"dation pour la pro-
prouvés chaleureuserSLt na tn 1' °"^"^T"* '^ «"^ ^^^ ap-
comme étant le svstS l/nî„ «ff- " '"^''ésentants présents,
plus économique ^etirpus^nrn?;Shf'; '*/" '"^"^^ '^^P' '^
opérateurs euxlmêmes ^ne ^n^e t.^'n a âé fït/" i"' ^^^"^
sance récente du Département ïi^r/ ^^^J^^}^ ^ ^a connais-
Québec et une résolution Srlc/e I^l^^^^^^^^ la Couronne de
tre Associations actuelles accent^nt iî ' ""^""?;'.'te flue les qua-
nement de Québec de form/r^. ni ^n^'^uP"''*'"'' '^^ Gouver-
comme memire le Minisrd^ Terres eTpo^^^^^ ^^^"*
sentant, et que chaaiip a«o^;o*- / et Forets ou son repré-
but semblable aura rre^rS^'^TK^Î ''''!l^''" ^^^^ ""
ement organisé continuefa son oeuvr^avecVIf T ^'''''^■
la co-opération du Département ^^.tÎ f 'approbation et
Québec, qui administras biTn^ s "uZfionl f^' ^\.?"'-o""^ de
bec particulièrement dani vSlJrll Z^^ forestières de Qué-
de bois sont tenus responsablls ^" P"^'"^' ''' ^" ".archlnds
de bo!;"étrnf rp'ôlTsTïres' âïufJZ ^"^ '" '"-^^-^^
vous te désirez. (Applaudissements) ^°"'''' '"'''^'" ^'
Con^rf f "^p'iïs^onn?"' '^^ ^°"^ ^" ^^^^^ dites OUI.
La Motion est adoptée
Comité" "^"^ '' ''A^=«<^i^^ion. Je remercie M. EdwaMs et le
mot ''urs^ulM''^Flyn''n^fS?f,^ '""'V'. ^^-*- -^ore un
'es bois, M. Blouin.- qui est acTuéuernt^'^'^ notre voyage dans
rets dans ,1a Province de OuéSrnn Surintendant des Fo-
tout ce qui s'est passé ^ ' """"^ ^ accompagné et il sait
LE PRESIDENT : Je vous remercie, M. Edwards.
32 RAPPORT de la CONVENTION de L'ASSOCIATION, DITE
POMPE A FEU.
Henry Sorgius.
LE PRESIDENT : Je demanderais à M. Sorgius de nous
dire quelques mots à propos des pompes à feu. Il a beaucoup
d'expérience avec ces appareils. ^
Messieurs, M. Sorgius. (Applaudissements).
M. HENRY SORGIUS : M. le Président, mesdames et
messieurs : La pompe que vous voyez ici dans la salle nous a
servi pendant 2 ans et nous a aider à lutter contre huit feux
Nous croyons que cette pompe nous a sauvé des milliers de
piastres en salaires à part de la valeur du bois sauvé par son
assistance. Je suggérerais à tout opérateur de s'en procurer
une et pour ma part je crois que c'est le meilleur petit appa-
reil a lutter contre les feux jusqu'à présent inventé
rf.4 /^ '^""r '^^ ^?R perfectionnement est très modéré, la quan-
pèse a peu près i33 livres et deux hommes peuvent facilement
faire des portages avec, un seul homme pourrait faire de même
au besoin, et il y a encore moins d'inconvénients si vous avez
un canot ou un automobile à la main.
Cette petite pompe rejette l'eau d'un boyau de 1 5oo pieds
S'ri n'y a pas de lac ou de rivière près de l'incendie, vous^ou-'
lrlT.nwV!^^ 'JPP""^'' '" ï^'^'^' P"'"?" d" '■"îsseau dans
le réservoir et du réservoir au feu ou dans un autre réservoir
SI le feu est à une grande distance de l'eau. De cette manière
nous pouvons atteindre n'importe quel feu. «naniere
Je répète que nous avons constaté que cette pompe était
Lb PRESIDENT : Je vous remercie M. Sorgius. ~
■THE QUEBEC FOREST PROTECTIVE ASSOCIATION"
LA PROTECTION DES OISEAUX
W. C. J. HaU.
Harkin^à'i,^opôs''de7ho^^^^^^^^^ ''"^'K^^' ^''^^^ de M.
Est-ce qu'il y a des queSs '^nnl'"" ^'^ ^'^^ importante,
nous donnerons quelques momenfsfnn"'' ■% '"^'* " ^i non
peut-être un peu étranger^rfëix .t à u^^^ T r^"' P^"^^^
rets, mais d'une imDortanirnnc-V u, ''^ Protection des Fo-
j;^;. es relations en.;2r;!fdS^SS,-^-S^
Messieurs, M. Hall : (Applaudissements).
Puisqîl-le1u[et"d^-li%r;'d'ei'oL.'^"?'^ '' ^''^'^'^^^ •■
forestière et que, dorénavant f^T^ ^''""'^ ^ '^ protection
çulière sera donnée à c^suje' 'ai min^' ""' ,'"'"*'°" P^»-*'-
je vous lirai, contenanFnon seulem?n?m.' *^^!'*^"'' '"°^^' 1"«
-.s aussi des faits ^^réf^Z^^^^^;^^^^;^
m PLAIDOYER POUR LES OISEAUX.
est im'p"uiSfnt''"m"aVr??otte sonVvoïut?" '"f ^^"' ''^°--^
modernes. Qu'est-ce a .iJrrh^i ^^^'"t'on et ses inventions
attaque ? La destruction Sr. Y'^^T !'' '"^^^^^5 font une
à Sait Lake, Utah Durant t os t\ l^'"'*?'- ^eci est arrivé
voré les champs de gS mzS ^Zl'l """'"'.!' "^'^^ «"* dé-
venus en grand nombre Ta sTtuation ,%,f /^.r'"^'' ^""'^'i".
ce qu est arrivé lorsque les r^ouchp, ? ^'Pél.orée. Qu'est-
aecrites, et il y a pfus que le doubla f '' ^''"'^^*" 'î"' ""t été
des Etats-Unis. pourraient détruire tout le feuillase
des i 'secl°eï''l"'„tear'l«t"' '" ""'" ^"""^ '« "vage,
sont :., fore. 'A^St vîlSi"^' "" "•""" •^- -''•«'
ois=a„x''une-?4sse'',"uiïïfdép;!s ?,/""".' "' ^^»-= ^"x
34 RAPPORT de la CONVENTION de L'ASSOCIATION, DITE
Déjà dans l'Amérique du Nord, 12 espèces ont été exterminées
et plusieurs autres se font détruire. Des efforts très dignes se
font pour protéger les oiseaux, et pour instruire le peuple de
ce contment sur la situation dangereuse qui existe, c'est le de-
voir de tous ceux qui ont le bien être de leur pays à coeur de
faire tout en leur pouvoir pour protéger nos oiseaux natals.
Les oiseaux atteignent leur plus grande utilité dans les
torets, car les conditions leur sont favorables, ils y trouvent là
leur nourriture en profusion; chaque arbre abrite sa qualité
d insectes. Les oiseaux qui ne nous quittent pas pendant l'hi-
ver sont constamment occupés à dévorer les escarbots d'écor-
ce. les cocons, etc., et c'est très intéressant de les voir à l'oeu-
vre, SI le nombre d'oiseaux diminue, qui protégera les arbres '
Ce n'est certainement pas l'homme. Il ne peut pas désinfec-
ter les forets entières, car ceci n'est pas pratique, seulement
lorsqu il s agit de petites étendues comme les vergers Les
anbres dépendent des oiseaux et ces derniers des arbres Ex-
terminez les oiseaux et bientôt les forêts ne seront que des
cimetières et que fera l'homme dans ee temps là ' Méditez
sur ce sujet pour un instant.
Pour prévenir cette situation, notre tâche est bien facile-
nous n avons qu'à laisser vivre les oiseaux et ils feront leur
devoir sans charger un sou pour leur service. Afin que tous
reconnaissent l'importance de leur vie dans les campagnes I
vie des oiseaux devrait être sur le curriculum de toutes nos
écoles^ Quelques dollars suffiraient pour publier des avis à
cet effet; les enfants d'école et les amateurs d'oiseaux pour-
raient les distribuer dans les parties habitées, et les gardiens et
forêts ^'"P ^^^^ forestiers pourraient les afficher dans les
Plusieurs sont sous l'impression que les oiseaux de proie
devraient être exterminés autant que possible, mais ceux-là se
trompent, car ces oiseaux sont très utiles, en détruisant des
petits animaux rongeurs qui vivent aux dépens des jeunes plan,
tes et racines d'arbres. Dans toute la famille des faucons et
des hiboux. .1 n'y a que 2 ou 3 espèces qui ne sont pas désira-
bles. Les Kaffirs de l'Afrique du Sud ont cette sentence- "Oui
tue un faucon mérite la mort", et les Kaffirs sont plus suées
?."!.?! "f i' "■°'*- ^u P^""sylvanie payait tant poSr chaque
faucon tué. mais au bout de quelques années l'agriculture en
a tellement souffert qu'ils étaient obligés d'annuler cette loi
L Etat a perdu, en dommage, un montant de 34 de millions
et depuis tait son possible pour rétablir l'ordre de la nature
Les Etats de Montana, Nevada, Utah, Wyoming et plusieurs
autres eurent des expériences semblables^ Je conseU er" s
alors de ne p.us détri..re les faucons et les hiboux. H est v?^
que de temps a autre ils tuent des poules, mais il ne faut pas
oublier que ces oiseaux nous sont très uUles. Mettez tout le
" THE QUEBEC FOREST PROTECTIVE ASSOCIATION " .r,
reusement ell"s ne snnî Sïc'^^'ff •'*'■' "' °''^^"^' "^ais malheu-
besoin se fa tsenhV nn ^ ^"ff'saminent observées. Un grand
peuple a va eur immense TrT''^''^''''^' P°"^ démontrer Su
ce but plus^eur^So^Stés Prolrî îr^^'^To- P""-" "" P=»-^^ ^Dans
mais hé'las. le "S "et es mSres?ûrenïV"''"^ '°^'"^^^'
pendant réunissons-nous faisan. Sj/T * ^""o ''•'''■"• ^e,
dions le problème des olseii^x et imm^H?f* '"' ?°''^^'^^' ^*"-
fntéressés à ce suiet et nn.w rl.r ""'"é,^ atement nous serons
tant notre conco^'rs Tn-v f iïf °"\'"^P°""*""'^^ ^" ^ P^ê-
fant dans notre navs m i "^ l P^' "" ''°'""^^' ^^mme ou en-
part. Sans alîe? dans^^és hn^?""";;" P"' "°"' ^^^'' '^ ^^ire sa
accompli, dan les parc 'de J m. ''"'?P ^' ^'■'^" P^"* ^tre
champ?. Observer et éLdL ' •"■■ ^" ■■""*" «* dans les
en même temps trLinstructi \?nlTu "* ^^^^. ^'""^^"^ ^^
cra ,ui ,ue ce^oit du rt"t^port'an^^S ^^u^e^nT^oS^^^
S? l7ïïo^t^-^V °^^^^^^^^^ d^'aiieTZiriite^
des affiches%V^ës Socié^^^s »f ^'■''/^'^"""^^"ance, fournir
dans les pa ties "abitéés et comm'."-"-^'.?^^^^ ^'' P'aceront
restiers et les emolové. Hu nT^ ^ ^' '^^J^ ^^'^ «vant, les fo-
dans-les forSsrTef/plto^nriïs'd^^^L's""^ "'""^^^^ "^
attent^°n'su7une"'grïnd''e'or?ani."^? '°'''"^ ^«"^' i'^»'---^ votre
sous le nom 3ë :^ '.%'e K v Be"ll'ri H''*'"^"*'' '""""^
protection des oiseaux I ^rî.rl 7 i .^^".^/ ' ''^^ ^"t est la
comptait qu'un seul membre f. n^ ""'^^ ^" ^'^'^' ^^ "^
avaient 739,812 mei^hr^.5\ • P^fu'"'.^'' J^"vier I9i7, il y
delà d'un million ' '* ^"J^^-'d'hui il doit y en avoir au
d-exteTSe^^ceTSirpSSrrîï "'?>-.^^- ^^ ^"t
cace. Essayons le d'une mTnfifi^Aa '/^^^P^'O" du plus effi-
En un mot faisons la ïutte pour fa SZr'"*'. '^ vigoureuse,
ceci sera la plus grande économie n^^'*'"" '^^^ °'^^aux, car
guerre ou en temps de paix P°"'' '' P'"P'^ ^" ^^-"Ps de
Buckland, qui a un J grandef^lélr^ 4 f Pamphlet, de James
valeur des Oiseaux pour l'homme'' fut^Lnr- "î'","'^ •' "^^
en anglais et en français et deï f.il VT^u™^ ^^ nouveau
pays. Je vous remeïcie.l^'.^^^./^i^Ltent;;" '^"' ^^^ '^
36 RAPPORT de la CONVENTION de L'ASSOCIATION, DITE
LE PRESIDENT : Messieurs, cette oeuvre dont M. Hall
parle a déjà été commencée par la Compagnie Laurentide.
L'épouse du président a fait placer des abris pour les oiseaux
sur tout le terrain de la Compagnie.
La protection des oiseaux est un sujet très important en
rapport avec la protection des Forêts et je remercie M. Hall
pour son discours intéressant sur cette question.
(Applaudissements.)
Est-ce qu'il y a des questions à poser ?
LE SENATEUR EDWARDS : Un seul mot. La sugges-
tion que des Sociétés soient formées est excellente, mais j'ai-
merais à mentionner une société qui a été fondée à Chicago
sous le nom de la "Société de Préservation et Protection de
la Vie Sauvage." Cette Société dépasse les limites de la pro-
tection des oiseaux. Au Canada nous ne devrions pas avoir
non seulement une organisation telle que suggérée pour la pro-
tection des oiseaux, mais pour la protection des animaux sau-
vages.— (Applaudissements). •
87
"THE QUEBEC FOREST PROTECTIVE ASSOCIATION"
L'OEUVRE -kt LA PROTECTION DES FORÊTS
Aï NOUVEAl? BRUNSWICK
d'entin^drrM^^G ^H'^Vnnœ^e'rrf J"^'"/.^"^"; '^ Plaisir
Brunswick. ,ui ?ta^i r^'succès^da^/krpSre e ^eUeTro'
v.nce. Ces inspections ont été faites sû?^ 'grande échrie"
et comme M. Prince est un homme pratique ef d'expérience
lortmes' ''' '''' "°"^ '^"""^^^ ^^'^"'^-P de renseiSen?s
M. Prince, messieurs : (Applaudissements.)
T^rr^'^'^M*^^^ ^^'^ '^^^ terres à bois du Département d^.
direction du Professeur R B Miller * ^"^ ''"*
y av,i, à pe>, prts 45 hommes à iS?""' ^ "" """'" "
inutiles, si toutefois il l en av-fi^t il détermmer les pertes
cimes. En tout 95 scènes H Wr"./- '^^^'^''^^^ souches et des
sieurs endroasl afrov nce ^ Le ré"suït?t"V"'P''-'^" ^ P'""
sera connu prochainement et:*Avni'/rt ?'•"' '"^P^tions
téressantes sur rutilisa^fon varl^^S 1" stansi.ques très in-
en usa,e parmi ks d fférentropér'ateurs ' Un"r.^;^r.' '"°^""
où les arbres furent sciés au tnnfllmp^I ^ " ■'^^^ ^"* rapporté
furent coupées à un'mlnil'm t'ïo s pouc"s'l"diam'.J '"""
autre cas rapporte que les souches Te ^nr^p^^^'ûSm^nSent
'.s RAPPORT de la CONVENTION de L'ASSOCIATION, DITE
taillées et que les cimes élevées des arbres morts, mais sains,
sont perdues. Un .grand pourcentage de ces pertes pourraient
être éliminé par des procédés commerciaux.
Actuellement nous avons quatre groupes d'inspecteurs,
parcourant 400 milles carrés de terres à bois licenciées, dont
les licences prendront fin l'année prochaine. Leur inspection
est faite dans le but d'évaluer le prix auquel ces étendues seront
offertes en vente.
Le système d'inspection que nous suivons en arpentant,
comme vous le savez, est le système de lignes; un parcours
d'exploration de 4'/r est fait. C'est-à-dire que les lignes d'ex-
ploration sont séparées par 25 chaînes, où 4 acres sur chaque
100 sont inspectées.
Le plan principal et fondamental est préparé en traçant
des lignes à l'Est et à l'Ouest, traversant la Province parallèle-
ment l'une à l'autre et séparées par une distance d'un mille et
demi. Ces lignes fondamentales sont soigneusement attachées
à tous les 10 milles formant ce qui 'est connu comme arpentage
fermé. Quelques unes de ces lignes ont déjà atteint une dis-
tance de 40 milles.
L'information se rattachant au bois, au sol, à la topogra-
phie, etc., est obtenue en tirant les ''^'nes d'une base à l'autre,
ainsi que le rapport de tous les détails démontrant le chaînage,
depuis son point de départ. De ces détails, les plans de champ
sont préparés, démontrant d'une manière exacte, le lieu du bois
typiques, des feux, des routes, des ruisseaux, des portages, des
régions stériles, des collines, des marais, des camps, des lignes
téléphoniques, des terres aptes à l'agriculture, etc., en un mot
toutes les informations qui pourraient être utiles à l'opérateur
et au Gouvernement.
Les plans oue nous faisons actuellement sont divisés en
section de 7oo "chaînes par 600 chaînes, chaque plan couvrant
42,000 acres. Les plans sont numérotés d'une manèire con-
sécutive afin d'éviter les duplicata des numéros; et il y aura
477 plans lorsque l'inspection sera complétée.
L'évaluation du bois se fait sur une superficie d'environ
4,000 acres, de sorte qu'un licencié pourra sur demande avoir
une carte de sa terre boisée, démontrant tous les détails et une
évaluation de chaque étendue de 4,ooo acres, dénotant les su-
perficies couvertes par le bois dur, mou, ou mixte avec aussi
une évaluation commerciale de chaque espèce de bois, il y
aura aussi à la disposition de tous une description brève de
chaque étendue, la qualité de son bois, etc., des ruisseaux uti-
les, des portage* passables, etc,
Le plan du sol est préparé en les notant à leur propre
position et en groupant les mômes genres de sol ensembles.
Dans quelques cas, un sol pauvre, avoisinant les routes, les éco-
les et les églises, peut être défriché pour la colonisation, tandis
" THE QUEBEC FOREST PROTECTIVE ASSOCIATION " 8!>
d"u'nê'fnSf L'nc'^h '"'°^^"' P^'.'^''^"^ "" ^°' ••'^he à l'intérieur
d une foret sans chemin peut être sagement interdit aux colons.
cette mS^^I"'"* 1, 250 000 acres ont été examinées de
nii, f^"'^"^^ 0" a peu près 17% des terres appartenant au
Département des Terres de la Couronne de la Pmvince
résnlt^t^'iîS. ^^"^'T^ '•"■". ^"'■""t *^^'é" ^t ont données les
résultats uiteressants qui suivent :
77.6
19.
f43 3/- de la superficie est couverte de bois mou.
i JO. de la superficie est couverte de bois dur et mou
14. j de la superficie est couverte de bois dur.
jlO.J de la superficie brûlée se renouvelle.
l 8.7 de la superficie brûlée ne se renouvelle pas.
J2.S de la superficie est stérile.
1 '\^^^ ''^ s^P^rficie possède des lacs et de l'eau
l .j de la superficie est défrichée et cultivée.
-e qu'au moins 19'', des Terres de la Cou-
is depuis 40 ans.
oo^ o^." '^^^.""'^ ^^" '^ ^°'5 ci-dessus décrit 77.6% ou 620 -
002 acres est comme suit reparti: Bois mou. blanc noir épi-
nette rouge: sapin blanc, roug-» et du pin: du ce"d e e de la
çigue 600 000.000 pieds planlhes. Bouleau Jaune érable
îon^H.. r-''^" ^''"'^' Pt"P"^'' '^ ^''"^^^'^ ^ol durs à l'excèp-
l'n nh?.^l"^"I P"""" <^haufïage. 400.000,000 pieds planches
fcn plus 1 y a à peu près 45o.ooo.ooo pieds de petits saDin^
s:lnce Çutre.'" '"''"''' """ ^""^""^ "'"^ Her'pSur laS
comm'/rcfi"St"cïlt"suf *"^" ^^"'"^ '' ''^-'-^-n
Ceci c
ronne furen
Bois
mou
Epinette blanche ..9.9%
Rouge et noire i5.8
57.1% Sapin 15.9
Pin Blanc ....3.3
Pin rouge 004
Cèdre g 4
Ciguë j.V
Pin Jack 0.14
.18.4%
Bois Bouleau jaune
dur Erable .... 6
42.9% Hêtre .".'.'.';..'.'.3.3
Bouleau blanc 8^9
Peuplier 5,4
Autres bois durs 0.9
40 RAPPORT de la CONVENTION de L'ASSOCIATION, DITE
Ces calculs, représentant les superficies avoisinantes des
chemins de fer et des places peuplées, sont facilement acces-
sibles et en conséquence ces superficies sont plus déboisées qu'à
l'intérieur de la Province. Vu que plusieurs de ces étendues
souffrent encore des feux qui ont eu lieu, il y a 100 ans, nos
calculs ne devraient pas être pris comme moyenne pour toute
la Province. Lorsque nos inspections nous approchent de ia
source de; eaux, notre évaluation de bois mou par acre est
presque le double de la moyenne ci-dessus mentionnée. Aussi
â mesure que notre inspection se prolonge à l'intérieur des
terres notre évaluation devrait augmenter.
Vous pouvez peut-être demander: "De quel utilité est le
Service Forestier pour la Province du Nouveau-Brunswick ? "
Premièrement : 11 donnera l'information exacte sur la
quantité, la qualité et la valeur du bois sur chaque étendue, de
laquelle nous pourrions déterminer l'évaluation des souches.
Il démontrera la quantité et la qualité d'espèces actuellement
de peu d'importance commerciale à cause du manque de de-
mande de la part du marché; et probablement il démontrera
aussi que ces espèces peuvent être vendues à profit; ou bien
quand les quantités le justifie, à encourager les industries d'uti-
liser ces espèces Inférieures en dedans de la Province, aussi
l'utilisation matérielle et profitable va en augmentant.
Deuxièmement : L'évaluation de la croissance annuelle
déterminera si oui ou non la coupe peut-être augmentée; ou
si pour perpétuer l'industrie des restrictions devraient être faites
pour certaines espèces afin de régler la coupe.
Troisièmement : Les renseignements sur le sol nous per-
mettront de diriger les colons vers les districts les plus aptes
à leurs besoins et aussi de réserver les terres qui ne sont pas
aptes à la culture; ainsi le colon et le licencié seront protégés.
Quatrièmement : Vous êtes particulièrement intéressés à
la protection contre le feu, et vous vous demandez quel profit
le Service Forestier ..--era de la Protection Forestière au Nou-
veau-Brunswick.
D'abord, premièrement, nous avons comme base un plan
sur lequel nous allons établir notre protection forestière. Notre
carte nous montrera tcis les portages passables, tous les vieux
portages et chemin^;, toutes les routes pour voitures, toutes les
routes pour les uutomobiles; elle montrera encore toutes les
lignes téléphoniques, tous les ruisseaux aptes au canotage, tous
les camps, les endroits où il y a du bois vert, les supeificies brû-
lées, les abatis et les points dangereux; en plus elle nous indi-
quera les points d'observation, les étendues visibles de ces sta-
tions, les points d'observation et les superficies visibles de ces
stations. De ces nombreux portages et de ces ruisseaux aptes
au canotage nous pouvons établir un système de contrôle; nous
"THE QUEBEC FOREST PROTECTIVE ASSOCIATION" 41
pouvons aussi choisir les places où les cachettes d'outils seront
e plus en besoin, et aussi les points d'observation qui seront
les plus efficaces. Lorsque des feux se déclareront, la carte
indiquera aux gardiens forestiers où sont les terres les plus boi-
sées, et SI le feu est dirigé par le vent du côté l'un bois, d'un
marais ou d'un abatis et il pourra se renseigner sur beaucoup
d autres faits dont il aura besoin de connaître. Les plans
indiqueront aussi les zones dangereuses où la plupart des feux
récents se sont déclarés etc. Les chefs d'inspection sont con-
seillés de cueillir toutes les connaissances locales possibles se
rattachant à la protection contre le feu, et de préparer un pl;m
de patrouille, soit en auto, soit à cheval, en canot ou à pied
cornme le cas le demandera, démontrant le lieu des points
d observation possibles, des postes d'observation des cachettes
d outils, des permis de feu quand il sera nécessaire, pour pro-
téger le bois contre le feu, pour déchiffrer et indiquer là où
1 opinion pub'-iue est tellement avancée que le besoin de la
protection contre le feu n'est pas pressant. Nos rapports dé-
montreront que les débris accumulés près des grandes routes
des chemins de fer et des cantons devraient être brûlés afin
d éviter le grand danger de pertes de vie et de propriétés Vous
verrez de ceci que la carte forestière du Nouvea-.'-Brunswick
sera de la plus grande valeur en formant un système compré-
hensif et efficace pour la protection contre le feu
Messieurs, je vous remercie. — (Applaudissements)
LE SENATEUR EDWARDS : Monsieur Prince : je vou-
drais poser une question. Est-ce que le sapin et le balsamie
périssent dans votre Province ?
M. PRINCE : Voulez-vous dire par le ver qui attaque les
sapins r -"1
LE SENATEUR EDWARDS : Non. nos arbres sèchent
et périssent dans certaine section du haut de l'Ottawa et de
la Gatineau.
M. PRINCE . Je crois que vous faites allusion aux vers
qui attaquent le sapiii. ,
M^ pmv^X^^^ M^^^'^'^^^'^ = Non. non ce n'est pas cela.
M. PRINCE : Nous avons été accablé par cette peste au
Nouveau-Brunswick pendant cinq ans f c m
LE SENATEUR EDWARDS : Ce n'est pas cela que je
veux dire. Je sais tout cela. Mais nos arbres périssent et nous
ne savons pas quelle en est la cause.
♦» !:^^ PRESIDENT : Je pense que probablement le Séna-
teur^ parle d une maladie connue sous le nom de "Phoma Abic
un* qui colore en rouge et qui sèche les arbres v^ur final-.
meiu les faire périr II y a quelques cas de cette m'aladie dans
les Provinces de l'Est et j'ai vu quelques cas d'une acre ou
de Québec " "' ' ^^^ ""^^^^^ considérable dans la Province
I
■OS^*'
42 RAPPORT de la CONVEHTION de L'ASSOCIATION, DITE
M. MCLEAN : M. Prince, voulez-vous nous donner vos
statistiques des 400,000 acres sans inspection ?
M. PRINCE : 800,000 acres, monsieur. De ce nombre
il y a à peu près 620,000 ou 621,000 acres boisées.
M. MCLEAN : Quelles sont les statistiques pour la super-
ficie boisée ?
M. PRINCE : Environ 600,000,000 pieds planches de
petits arbres, 450,000,000 pieds planches de bois mou et 400,-
000,000 pieds planches de bois dur. Ces chiffres ne sont
qu'approximatifs.
LE SENATEUR EDWARDS : L'épinette constitue à peu
près la moitié de ce total ?
M. POWER : 247r de bois mou ?
M. PRINCE : 9% d'épinette blanche. 15^' de rouge et
noire, et \5'/r de sapin.
LE PRESIDENT : Une des grandes difficultés des mar-
chands de bois et des Associations de protection contre le feu
au Canad est le manque de cartes. Les Gouvernements des
Provinces sont très arriérés dans cet ouvrage et la politique
moderne du Nouveau-Brunswick mérite d'être signalée. M.
Prince tient le record pour les inspections les moins dispen-
dieuses, le coût n'étant quelque fois que 0.2 7 centins par mille
carré.
M. Prince, au nom de notre Association je vous remercie
pour le discours intéressant que vous venez de nous lire. —
(Applaudissements).
Je serais enchanté, messieurs, si vous écriviez vos noms
et vos adresses sur les cartes que vous trouverez sur vos chaises.
Veuillez les remettre s'il vous plaît au secrétaire, car nous
sommes anxieux d'avoir la liste des noms de ceux qui sont
présents.
Je désire vous annoncer que cet après-midi nous aurons
deux discours très intéressants; l'un de la part de M. William
L. Fletcher, qui représente une compagnie de Boston (Radio
Engineers and Manufacturers) et l'autre par le major K. E.
Kennedy, du corps Royal Aviation, qui nous parlera du Service
des Aéroplanes. Nous aurons aussi des vues animées très in-
téressantes, illustrant les méthodes employées pour combattre
les feux de forêt. Vous êtes tous cordialement invités d'y
assister cet après-midi.
Messieurs, s'il n'y a pas d'autres questions à poser, nous
allons ajourner jusqu'à deux heures.
La Convention est ajournée.
T
4
"THE QUEBEC FOREST PROTECTIVE ASSOCIATION"
43
Assemblée de l'après-midi
La Convention siégeait de nouveau à 2 heures p m Le
Président M. ELLWOOD WILSON présidait. '
LE PRESIDENT : L'Assemblée est rappellée à l'ordre.
TÉLÉGRAPHIE SANS FIL
WiUiam L. netcher.
LE PRESIDENT : Messieurs, M. William L. FletCher, un
expert en télégraphie sans fil. sera le premier à vous adresser
la parole cet après-midi. Ce sujet devient de plus en plus
important en rapport avec la protection des Forêts contre le
feu et son importance continuera toujours à augmenter. Nous
avons demandé M. Flrtcher, de Boston, de venir nous dire
quelques mots sur l'usage des appareils Radio.
Il me fait bien plaisir de vous présenter .M. Fletcher
(Applaudissements).
M. FLETCHER : M. le Président et messieurs: J'ai lu un
?rrand nombre d'articles, écrits par des aviateurs, et parmi ces
articles il y en a qui vous serviront, je crois, dans votre oeuvre,
tn ajoutant l'usage du Radio aux aéroplanes il me semble que
votre système de protection sera révolutionné. Je crois que
les manufacturiers et que les ingénieurs devraient vous appro-
cher non seulement dans le but de vous vendre leurs appareils
mais avec l'idée de co-opérer avec vous pour savoir si le télé-
graphe sans fil vous sera utile. Ceci sera bien mieux que de
vous dire que l'appareil est celui qu'il vous faut, que son fonc-
tiornement est facile et que son coût est modique. Personne
au monde sait à combien d'usages nous pouvons appliquer le
éégraphe sans fil; en effet nous ne connaissons encore que
très peu sur ce sujet. Je ne veux pas que vous me jugiez
comme un pessimiste. Je n'en suis pas un, au contraire je
SUIS un optimiste. Je crois que le télégraphe sans fil jouer.!
un rôle très important dans l'avenir du inonde et naturellement
aussi en rapport avec votre oeuvre de protection. Si nous
les intéressés au télégraphe sans fil. ne croyaient pas que nous
puissions venir à votre aide, nous ne perdrions m^ nntr^ temps
pour venir a une entente avec vous. Je ne veux pas être trop
optimiste, car souvent nos efforts ont été rendus nuls par les
ultro-optimistes, qui promettaient ci et ça sans auparavant
avoir étudié leurs promesses; ces promesses n'étant pas réaii-
sees, le public nous écoutait avec un peu de doute. C'est pour
44 RAPPORT de la CONVENTION de L'ASSOCIATION, DITE
cette raison que je me bornerai à vous montrei ce que vous
pouvez faire et ce que vous ne pouvez pas faire avec le télé-
graphe sans fil. Je ne sais guère comment vous allez vous
en servir ou comment il fonctionnera une fois installé dans vos
forêts. Je vais vous offrir un cas: A quelle distance un Radio
enverra-t-il un message ? Cela dépendra de plusieurs con-
ditions, entre autre, du caractère de la surface du sol, si les
messages sont envoyés la nuit ou le jour, de la hauteur et enfin
de la longueur des antennes.
On me dit que 99% des feux peuvent être éteints dans
quelques heures par un ou deux hommes si ces derniers peu-
vent se rendre sur le lieu même dans une demi-heure. Si ceci
est vrai ou non je ne le sais pas, mais un de vos membres nous
a annoncé ce fait et je crois qu'il est plus ou moins exact.
Avec ce fait en vue, je crois que le télégraphe sans fil sera
d'une grande utilité. Supposons que vous vous serviez d'aé-
roplanes ou que vous érigiez des tours d'observation, alors
vous n'aurez qu'à les munir d'un appareil sans fil qui annoncera
la déclaration d'un feu en peu de temps et vous permettra
d'être sur le lieu en peu de temps. Si le feu ne peut être con-
trôlé par les quelques hommes à la station la plus proche du
feu ils n'auront qu'à demander de l'aide par l'entremise de
leur appareil sans fil.
Le premier problème à résoudre est d'avoir un appareil
portatif pour être utilisé dans les bois et assez fort pour trans-
mettre les messages à la station. Je ne connais pas de tels
appareils et ceci demande du travail de la part des inventeurs
et comme vous le savez ces derniers sont occupés avec des
inventions de guerre pour le Gouvernement. Beaucoup de
progrès se fait en rapport avec le télégraphe sans fil dont nous
ne pouvons parler et beaucoup encore nous attendent et que
nous ne comprenons pas. Mais je peux vous citer un exemple
frappant du progrès que nous avons fait: avant la guerre l'ap-
pareil dont se servait les aviateurs pesait 40 livres, aujourd'hui
le poids de cet appareil n'est que de 20 livres. Depuis le
début de la guerre tous les manufacturiers s'efforcent de fabri-
quer des appareils portatifs, mais je ne peux pas encore dire
ce qu'ils ont accompli. Néanmoins il y a toute sorte de pos-
sibilités pour le télégraphe sans fil: vous pouvez vous en servir
dans votre oeuvre de protection, comme je l'ai déjà dit en
munissant vos tours d'observation de ces appareils, la même
chose s'applique aux aéroplanes, et ainsi chaque station sera
en communication mutuelle, si l'assistance était nécessaire dans
le cas de feu.
Plusieurs m'ont demandé si on pouvait se servir de télé-
phones sans fil ? La réponse est absolument négative. Le
téléphone ne fait que commencé d'exister, et comme il existe
aujourd'hui, il existera pour 2, 3, 4 ans au moins et de plus il
"THE QUEBEC FOKEST PROTECTIVE ASSOCIATION - 45
ne vous sera d'aucune utilité, sans oublier le coût fort élevé
d'un appareil aussi délicat. Le téléphone sans fil a fait beau-
coup de progrès même dans ces derniers mois et je crois que
l'on s'en sert sur une certaine étendue au front. Dans des
grandes villes comme Chicago et New-York cet instrument
peut être très utile, car ils ont à leur portée des laboratoires
et les meilleurs ingénieurs, mais dans les bois il vous faut un
appareil plus solide et qui fonctionnera chaque jour de l'année
et le téléphone sans fil ne peut encore donner cette satisfaction.
Un appareil d'un demi Kilowat vous sera de grande valeur
dans votre oeuvre. C'est un appareil qu'un seul homme
pourra porter sous son bras y compris le générateur. Ce der-
nier ne pèse que 250 livres, mais le reste de l'appareil ne pèse
pas autant. — (Rires).
UN MEMBRE : Il faudra que l'homme qui portera cet
appareil soit bien fort.
M. FLETCHER : Eh bien, je suis cet homme fort.
Le télégraphe sans fil a fait tellement de progrès que n'im-
porte qui, qui a un peu d'intelligence et qui sait le code peut
le faire fonctionne.. Par ceci je veux dire qu'un enfant de
dix ans peut le faire fonctionner. Plusieurs m'ont demandé
comment ils pourraient se procurer des opérateurs; c'est bien
facile. Vous pouvez en avoir partout et par douzaine. Votre
Gouvernement vous fournira le code, et les opérateurs n'ont
pas besoin d'envoyer des messages à une vitesse excédant 12
mots a la minute. Qui que ce soit peut atteindre cette vitesse
dans 1 espace d'un mois. Le code lui sera fourni gratis et ce
qui lui faut pc - apprendre, c'est un buzzer. ce qui coûte $2.00
L homme qui peut se servir du Range finder n'aura pas de
difficulté avec l'appareil sans fil.
Disons que quelques uns de ces hommes veulent appren-
dre; ils n'ont qu'à se procurer le code et qu'à étudier les si-
gnaux. L'un peut faire fonctionner son buzzer et l'autre con-
sulter son code. A un homme de Boston nous avons donné
un code et un buzzer et après 42 heures d'étude il passa l'exa-
men du Gouvernement pour un certificat de deuxième classe
qui exige 12 mots à la minute.
Les opérateurs à bord des vaisseaux ou aux bureaux chefs
sur terre sont capables d'envoyer 24 mots à la minute, mais
pour cela il faut trois ou quatre mois d'étude. Vos forestiers
pourraient étudier dans leurs moments de loisir ou bien vous
pourriez les envoyer à une école de 9 heures du matin jusqu'à
midi. C'est inutile de les faire étudier toute la journée parce
qu on devient abruti, et de plus il y en a qui peuvent appren-
dre autant dans une heure que dans trois.
Avec l'appareil d'un demi-Kilowat vous pourriez avoir
une communication constante non seulement entre vos tours
rf observation, mais aussi avec les villes avoisina-^^es, ainsi vous
I
3
46 RAPPORT de la CON^'ENTION de L'ASSOCIATION, DITE
pourriez vous en servir et pour la protection contre le feu et
pour le commerce.
L'autre question qui se présente est celle-ci: A quelle dis-
tance peut-on envoyer des messages ? Je ne peux vous le
d:re. Il faut se rappeler que l'appareil sans fil d'aujourd'hui
est tout à fait différent de celui que nous avions il y a 2 ou
3 ans. Lorsque je vous ai dit que je ne pouvais vous dire la
distance, je ne voulais pas vous laisser entendre que l'appareil
d'un demi Kilowat ne transmettra pas un message à une dis-
tance de 50 milles. Si vos messages étaient transmis de 15 à
30 milles, comme ce sera votre cas, l'appareil d'un demi Kilo-
wat serait très satisfaisant et je crois que c'est l'ippareil que
vous devriez adopter. Les appareils d'un quart de Kilowat
vous donneront probablement autant de satisfaction, mais le
co 3t de cent à deux cents piastres de plus que le demi Kilo-
wat et il ne fonctionne pas mieux que ce dernier. Vous pou-
vez installer un appareil à votre moulin et parler à vos stations
forestières, vous pourriez faire vos commandes par télégraphe
sans til, avoir des rapports d'accidents et de vous en servir de
mille manières différente, parce que en bien des places ce sera
possible de communique : vec les stations commerciales du
Gouvernement. Il y a un grand nombre de ces stations sur
le bt Laurent et les Grands-Lacs; en parl?nt des Grands-Lacs,
un incident assez étrange se manifeste à un certain endroit près
de la rive Sud du Lac Supérieur. Cet endroit porte le nom de
poches, car là les messages ne peuvent être transmis ou reçus.
Un vaisseau rentre, dans cette baie, et de suite il est perdu tant
qu à la communication sans fil. Il y a quelque chose qui tue
les vagues peut-être cela est dû aux minérat-x qui existent dans
cette région. Il y a un autre endroit semblable dans le Pacific
un vaisseau sera perdu pendant deux ou trois heures ou pour
le temps requis à traverser l'étendue ainsi affectée. C'est une
des raisons pour laquelle je dis que on n'est jamais certain de
la conduite d'un appai.il sans fil.
A part de ces poches notre appareil peut-être affecté par
un excès d'électricité statique dans l'air. Dans les tropiques
Il y a des journées entières que des messages ne peuvent être
transmis ou reçus et à l'Equateur des heures s'écoulent sans
que les instruments fonctionnent. Je crois que dans les ré-
gions des Grands-Lacs il y autant de difficultés que dans n'im-
porte quelle place au monde malgré que les gens de ces réeions
disent qu'ils n'ont pas de difficultés avec leurs appareils Dans
une tempête vous ne pourriez pas travailler pendant au moins
20 minutes, car vous n'entendriez pas les signaux à cause des
vibrations, lesquelles sont dues au tonnerre^ Les signaux se
manifesteraient mais vous ne pourriez pas ' " entendre
La nuit il est possible de transmettre o. 2 à 5 fois plus
loin que dans le jour. Aucun appareil ne transmet aussi bien
_
"THE QUEBEC FOREST PROTECTIVE ASSOCIATION" 47
au-dessus d'une forêt qu'au-dessus de l'eau, et l'état du sol qu'il
soit sec ou humide cela affecta- h distance de l'appareil D'a-
près moi l'appareil d'un demi Kilowat la nuit transmettra à
une distance de 25o milles et peut-être à 5oo ou m" iT rni L
Mais .1 ne faut pas trop s'y fier. Un appareil de deux KiSwats
pourra certainement transmettre à 5oo milles, la nuit tombée
Je mentionne ces faits car ils vous seront utiles lorsque vous
commencerez l'usage de votre appareil sans fil. Supposons
qu'il y ait une station à 5oo milles de votre appareU et que
vous aimeriez a vous mettre en communication avec elle- leur
appareil pourrait être bien plus fort que le vôtre, mais maigri
cel.i avec un appareil d'un demi Kilowatt et avec des antTmnes
tiL ?"h ^°"P^"''. ^0"s pourriez vous mettre en communica-
tion pendant la nuit et cela sera bien utile. Avec un aDDireil
d'un demi Kilowatt vous pouvez vous fier à un ra^n d^e^ 15
m les^et avec un appareil de deux Kilowatts à un rayon de
250 milles, et la nuit souvent vous pourriez vous mettre en
communication avec la Floride, la Colombie Anglaise ou 1
sur le Pacifique qui peut transmettre à une distance de 2 à 4
milles milles quelque fois. ae 2 a 4
^ L'usage du télégraphe sins fil se propas^e de plus en dIus
même dans l'Alaska on s'en sert d'une manière commerciale
reau cl'^^^Tu '"'^''"' '"" "PP^''^"' ^"^ ^ ""^ station au bu-
reau che. et e le en a une autre dans chaque camp- une autre
compagnie voit cela et suit l'exemple de la preriière et a"ns1
Ipnt f,-" S^-^P^?"'" P^"^^"t parler à leurs^tations et peu-
vent faire des arrangements pour transmettre des messages à
de grandes distances par relais. "'cssages a
Votre appareil devrait être muni de vaeues de trois Ion
gueurs Le Gouvernement et les vaisseauf de commerce se'
servent d'appareils à deux longueurs de vagues l'une de î 00
mètres et l'autre de 600 mètres, et l'idée de d'eux longueurs
de vague est pour éviter d'encombrer l'ai,. Un ho2e nui
r'fioVmAT '"''p' "' P^"^ P^^ ^"^^"'^^^ ^" honleTuTpaîle
L d^n^^^c"- ':^°"'' ^"^""^ ouvrage, je crois qu'une loneueur
de 450 ou 500 mètres devrait être adoptée. eS adoptant cetti
tTeT r,""' r?^^'''^'^^^^" P^^ '^' opérations du G^uve/!
nement et des stations commerciales et ainsi le Gouvernement
ne vous causera pas d'ennuis. 11 y a quelque teirm ?e nSs
a un individu à propos de l'attitude du Gouvern^meS s2 ce
r!fn n '/ "'.' ^'^ ^"' '^ Gouvernement ne causëTucun ennui
si^ on ne les dérange pas. (rires) Vos appareils pourr' ien^ êt-é
munis de trois longueurs de vagues, 2 pour votre usage ïmore
meiefdeÇeTe."'^'- '" ^°"^-"-'^^*'- ^vec les stltio'ns'dl
. Un autre avantage des trois longueurs de vaçue est celui
c: SI vous voulez parler privément à'une station!^vous posiez .
48 RAPPORT de la CONVENTION de L'ASSOCIATION, DITE
leur annoncer que vous allez vous servir de telle ou telle lon-
gueur; elle adoptera son appareil à votre longueur et vous
pourrez parler sans interruption.
Ceux qui ont déjà vu les appareils dont étaient munis les
vaisseaux autrefois seront intéressés aux portraits que je lais-
serai sur la table. Ces portraits vous donneront une idée de
la simplicité des appareils modernes. Avec l'ancien modèle
il y avait 4 ajustements -i faire, mais maintenant vous n'avez
qu'à vous coitïer de l'accoustique et de tourner une poignée
et tout fonctionne. Comme je l'ai dit auparavant, n'importe
qui, qui est intelligent tant soit peu, peut faire fonctionner ces
appareils.
Quant au coût et à l'installation de l'appareil je ne peux
pas me prononcer avant de savoir toutes les conditions, mais
je crois qu'une tour génératrice et l'appareil sans fil, ne coû-
tera pas plus de S3ooo. Un appareil peut faire de 10 à 20
ans de service, sur les grands lacs il y a des installations de
plus de 10 ans de service. L'appareil moderne est certaine-
ment supérieur à celui qu'ils ont. ' Le progrès du télégraphe
sans fil depuis ces dernières années a surpassé de beaucoup
toutes les autres inventions qui ont été faites depuis 15 ans et
nous croyons que l'avenir, c'est-à-dire après la guerre, nous en
promet beaucoup.
Le maintien de vos stations devrait être peu dispendieux.
Si vous calculez qu'un appareil dure dix ans et que vous divi-
siez le coût initial en placements annuel, le coût du maintien
n'excédera pas $300. par année. A cela vous auriez à ajou-
ter le cout_du chauffage de votre générateur et un petit mon-
tant de SI 5 à S35 par année pour réparations, inspections, etc
Le coût du maintien dépend en grande partie de l'appareil que
vous allez adopter. La compagnie Edwards m'a informé que
leur installation leur coûtait à peu près Sioo. par année, mais
c est un appareil, ancien modèle. Le coût du maintien varie
même quand on se sert du même appareil. Sur les Grands
Lacs le maintien d'un appareil sans fil coûtera bien plus cher
qu'un appareil sous de? conditions ordinaires. Parfois les ins-
tallations sur les vaisseaux sont atteintes par la foudre de plus
elles sont toujours sujettes à des grosses tempêtes et en consé-
quence leurs durées n'est pas aussi longues. Nous en avons
mstallés un grand nombre de ces appareils et jusqu'à présent
nous n'avons eu aucune plainte; même une compagnie nous
a fait part des faits que l'appareil que nous avons installé a
fonctionné pendant 9 mois sans aucun trouble. Sous les con-
ditions dans lesqeuelles vous travailiez, je crois que un mon-
tant de $10 à $25. maintiendra votre appareil en ordre
Quant aux opérateurs vous n'aurez pas de difficulté et
vous n'aurez pas de dépenses supplémentaires, car l'homme
•■THE QUEBEC FOREST PROTECTIVE ASSOCIATION" 49
cotpS I°"e?r,ei"p"r" ""'" '"'''"" "" °''^""-
finn J' ^'*^*^'^ ^ M°^''^ P'^'^^ et que je considérerais l'installa
ne fonctionne que de temps à au^rV il nw ^. ' "* '"'PP'''''"''
directes sans équivoaue EtnHi^^ i^c .L ^ f ^ réponses
ces derniers disposés à co-opïre^avec voJs' d=^ns°tVlnr r ■■''
de vos problèmes.-. Applaudissements) ^^'°"'
Messieurs, je vous remercie.
LE PRESIDENT : Messieurs, est-ce au'il v . H«
mission nAoSIep?" '' '"' "■'dinaireraent de la t,t„s.
"ir le'"pûuvoiy'î"e''u„w'dPuf demi' Kr'"?/' r^""" '»""
sant. Il ne coûte oïe de S4oo à ?i.^ .rî" " '''"' '"'"'^^'■
voir po.^vo.. ap'parei, el^ur^ vo^^^-^laï-^'^J^^^td^
£0 RAPPORT de la CONVENTION de L'ASSOCIATION, DITE
LE PRESIDENT : Est-ce qu'il y a d'autres questions ?
UN MEMBRE : Est-ce que le coût de $3000. pour une
tour comprend tout l'équipement ?
M. FLETCHER : Il comprend la tour, le générateur et
l'appareil complet ainsi que les frais d'installation.
M. POWER : Est-ce que vous servez de batteries sèches?
M, FLETCHER : Oui avec une charge pour quatre heu-
res.
M. POWER : Alors il vous faudra une bâtisse chauffée.
M. FLETCHER : Oui c'est toujours mieux, mais cepen-
dant, l'appareil peut fonctionner sans chaleur comme cela est
arrivé sur un vaisseau, sur le Lac Huron pendant l'hiver, lequel
appareil que j'ai fait fonctionné quoique l'huile fut froide et
épaisse.
LE PRESIDENT : Nous devons beaucoup de reconnais-
sance à M. Fletcher pour le discours qu'il vient de nous faire.
Nous sommes tous intéressés au télégraphe sans fil en rapport
avec notre protection contre le feu et comme nous avons cons-
taté que les communications téléphoniques étaient très dispen-
dieuses et qu'elles manquaient souvent, je crois que nous som-
mes destinés à nous fier au télégraphe sans fil. Cela est sur-
tout vrai pour les propriétaires de terres à bois au Nord du
St-Maurice et de L'Ottawa où les lignes téléphoniques sont
interdites; et si même on pouvait installer des lignes, les fores-
tiers seraient obligés de parcourir des distances tellement gran-
des pour s'en servir qu'elles ne seraient pas beaucoup prati-
ques. Mais avec une station centrale, pour recevoir les com-
munications, munie d'un appareil sans fil, les forestiers pour-
raient se tenir en rapport avec les gérants, et avec quelques
appareils semblables installés à différents endroits dans le dis-
trict le progrès serait bien plus marqué dans la protection des
forêts.
M. FLETCHER, au nom de notre Association je vous
remercie pour votre discours qui est très pratique et qui fut
très intéressant. — (Applaudissements).
"THE QUEBEC FOREST PROTECTIVE ASSOCIATION"
51
PATROUILLE D'HYDROPLANES.
Major K. E. Kennedy.
ronn^^^ PRHSIDENT : Messieurs, un sujet remarquable en
rappor avec a protection des forêts contre le feu est le ser-
vice d'hydroplanes. Cette question ne semble être qu'un
rêve, mais le progrès fait depuis quelques années, et surtout
f.T'VH ^"'J'^ "1 ^*°"*^"*- Lorsque M. Harkin du Dépaï-
fSpc ^'^'^ ^'■'? '^^ Dominion, nous disait que des bombes
jetées des aéroplanes pouvaient étouffer les feux, je aoy^s
3,",uP-|'"Si'" -.""''f^r^'^"^ "tte possibilité comme V sionnaiê
mais il n'était pas loin de la vérité. ""'««tire,
Nous avons avec nous aujourd'hui un monsieur oui nous
parlera des possibilités et des usages pratiques des aéJoilaSes
p éseTrle^MaioriJ^F'*!.'^'- " -T^^^'t bien plaisir d? vous
-lTpl,YaÙ5isSen!;-) '• ''""''^ '" ""'''' ''^^^^ '''^-^^'-•
. LE MAJOR KENNEDY : M. le président messieurs- .>
croîs ^ue c'est la coutume ou du moins qu' est pe™ s lorsaue
un militaire adresse la parole à une assemblée q^u'UÔuspar"e
comme un soldat e* on comme un orateur. Ma s aïant de
STvo"i"au"?rv 1 1°"- ' ?"^ '" ^'^?P'^"" i^ ^^- ^ois\.t
ser savoir qu il y a trois jours que e suis en route et aue 1?
eu^mo'"nSS.^rFSreT) '''''' '' '^' ^" ^^^ ^^ ^^^^ --
me sont arrivés; un individu m'a pris pour un Si rSée
fanfari d''hTter'''F'r'''' "ilengager'pour faire partie dïïne
fanfare d hôtel. Finalement je suis arrivé à destination
Je puis dire que je suis venu ici tout préparé Dour" vous
convaincre de l'utïlité des aéroplanes en rîppor avec vo^re
oeuvre de protection, que le service d'aéroplanes est s^ns dan
ger et le me Heur moyen de transport. C'est cela a?e 'an '
çipais. mais je vous trouve déjà convaincu En conséVu^nce
j aura, moins à vous dire. Je suis comme pe^u pour savoir
par ou commencer à traiter mon sujet ^
. .,. ,'^i'".<^^ vous intéresser j'ai décidé de vous oarler du mût
ouer dans les a,rs, mais aujourd'hui c'/st k conlrafre," «,'
î
52
RAPPORT de la CONVENTION de L'ASSOCIATION. DITE
considéré. (Rires) L'aviation, je veux dire en temps de paix,
est sans danger et sous les conditions qui existent ici les hydro-
planes atterriront facilement. Ceci est très important pour
l'aviateur dans les airs qui peut choisir où il pourra atterrir.—
Comme dans l'achat de toute autre chose il faut que votre
aéroplane soit de première qualité sans cela vous allez avoir
des troubles constamment. Supposons que vous achetiez un
automobile qui coûterait de quatre à dix mille piastres et que
cet automobile parcourerait vos forêts à une vitesse de 80 a
100 milles par heure et qu'en même temps votre champ de
vision s'étendrait à un rayon de 20 milles carrés et plus, qu aus-
si que vous seriez en communication directe avec votre bureau-
chef pendant votre tournée, vous seriez bien obligés d'admettre
qu'une telle machine vous serait de la plus g'-ande utilité, n est-
ce pas messieurs ? . , • / t.
Prenez en considération que les mauvais chemins (ou le
manque de chemin) les rivières, les lacs, les précipices, etc.,
ne seront pas un obstacle à l'aéroplane. Vous pouvez franchir
tous ces obstacles avec un aéroplane, vous pouvez aller ou bon
vous semble et retourner quand vous le voulez et en outre Je
coût n'excédera que très peu le prix d'une bonne machine. —
(Applaudissements). ^ .^ .
Je crois pouvoir . js démontrer les détails du coût de ces
machines ainsi que de leur maintien, mais cela sur une grande
échelle. Autrement comme vous le savez le coût est toujours
élevé. Un cultivateur qui n'a que dix arpents de terre ne va
pas en ville en auto, il ne se sert pas d'un tracteur pour labou-
rer etc.; mais le cultivateur qui a une grande terre se sert d'un
auto et d'un tracteur, etc 11 se sert de la force motrice
parce que l'étendue de sa terre l'exige. C'est la même chose
pour le service d'aéroplanes, plus le champ de travail est con-
sidérable moins en est le coût de son entretien. Comme votre
oeuvre de protection contre le feu ne demande que six mois
de travail par année, j'ai pris comme base d'opération cet es-
pace de temps. Je vous suggérerais de vous procurer trois
aéroplanes, car il est toujours mieux d'en avoir un en réserve.
Deux de ces machines seront toujours prêtes pour le service
pendant que l'autre sera en réparations si cela est nécessaire.
Comme toujours le maintien de plusieurs machines sera moins
dispendieux. Vos machines pourront travailler 5 heures par
jour. Elles pourront faire davantage, mais je ne crois pis que
cela soit nécessaire. Au front les machines font 12 heures
par jour, mais ce travail est exceptionnel et ne sera pas néces-
saire pour V0U5. Avec deux machines faisant 5 heures de tra-
vail par jour, 8000 milles carrés pourront être inspectés. Vous
pourriez en inspecter davant.iKe, mais en volant très bas pour
pouvoir examiner de plus proche vous pouvez compter sur
"THE QUEBEC FOREST PROTECTIVE ASSOCIATION" 53
8 000 milles carrés par jour. Votre ch:imp de vision sera le
SZoir'^ïf i""' ^Z' d'observation, mais avec l'avantage de
à une Tr nH. K' ^^ P^.^" t ^°'°"*^- Lorsque vous volez
rable ''^^'"P "^^ '''''•'" ^^^ ^^^^ considé-
Pour votre oeuvre vous avez besoin d'une machine lente
qu. pourra atterrir facilement, un hydroplane par exemple M
srvlte.i;'s"oit%"n'f '"? T' '' '"°*^"'- ^" ^rJrl\f:Xvoi.
tel nLoi '"''^"u-^* ''"^ '"^ ^"^ "^ soit aucunement afTec-
nht V.^ autre machme causera beaucoup d'ennuis à votre
da le 'mo:vem.^tr"î'H'"' ^"PP°^*^' ^*'' 'î"' 'e nîirS
aans ses mouvements et dans son champ de vision VntrP
vitesse est tellement considérable que le temps pris pour ch.n
ger de place vous causera la perte de vue de ?o à^n miS."
carrés du pays à être inspecté'sa.s que'ïou's'vous'en apTrce
ïtesse c'e"IiDnnr%H:''^'-" "^ ^""^ f^"^ P^s beaucouTde
Jt nni an! -P / ^f'^ ''"^ ^^ ^°"s su^ç^ère Une machine lente
e qui atterrira facilement. Vous avez certainemen besnin
d une machme qui atterrira lentement, car "non vous vo^s
expo^z souvent d'être rejeté bien au-delà de votre aérophnë!
pour Xr*"" nrhnnn."''^''r ^ 'J'' considérée est l'angle
sans nSp H'V.f ?• ""^ machine glissera une bonne distance
sans perdre d'élévation. S votre enp-in n/> fi if «oc^a7 \
„n. m,'S' '""' ''''" '^portant d'obtenir pour votre service
Ï«z7es iêdîënT' '"" '''''■''' "« P"ties s'usent ou s?voSf
,Tse?:^Tîj„îors i";r i;î?e "S-V 9^-;k
rh3r..n''"\f" ^^""' ^" '^°"*' P'^^ons trois aéroplanes à «8ooo
|s?:^oraXXse",e:ri^.!fite^- e\£sTi ? i
Trois machines à S8ooo. coûteraient alors ?ffnnn p P""'
|l&Ts5ï^rU'nS SfS
»iono. Ceci fera un p acement de S'>Çnnn /inr' P*
machines feront votre ouvrage n^nHanfc-' • '" ; ^* ^"^
de vnfrp ni.v/ron^/ll uuvrage pendant six mois ou a durée
calcul est fJff P""' "." "'°"*«"* ^^ «'^-SS par jour (>
caicui est tait pour une n<nerfinn H;» snrsr» ••• ' ^
jour pendant les six moi de î âvail ^ vn..T'f '/'"" P^""
mécaniciens à S4 nu s^ «,, ïjavan. H vous faudra 2 ou î
çel» fer^"/,! parToufpJ e"s"méSdeVs ' 5:; ^^Jl '">^'-
leurs vous coùteronj Plus'ïher, ?u ^S'î'fS^ar'jilrthS
54 RAPPORT de la CONVENTION de L'ASSOCIATION, DITE
tt VOUS allez être chanceux si vous les avez à ce prix; il vous
faudra deux observateurs. Deux observateurs à S3500. par
année (car il vous faudra les payer pour toute l'année que
vous le vouliez ou non) fera un total de S7000. par année ou
$38.88 .par journée de travail. Durant les six mois que ces
observateurs ne voleront pas vous pourriez leur trouver de
l'occupation utile à votre oeuvre et si vous n'en trouvez vous
allez être forcé de les maintenir afin de les avoir pour l'année
suivante. Jusqu'à présent le coût par jour est de $64.76 pour
six mois de travail. H faut aussi considérer les dépréciations
et les réparations et cela dépendra en grande partie sur la lon-
gueur des envolées, mais je crois que SO. 10 par mille serait
passablement exact. Vous avez aussi votre pétrole et votre
huile et le coût en est moins qu'un sou par mille et encore
moins si vous avez un ingénieur économique. L'huile et le
pétrole pour 8000 milles par jour n'excédera pas Slo.80. Ainsi
pour faire l'inspection de 8000 milles carrés par jour le coût
total pour six mois sera de $2.0191 cts par mille carré ou de
S0.20 par mille linéaire d'envolée. Je crois que mon calcul
est bic ' exact et s'il y a erreur c'est plutôt du bon côté. Il y
a plu^ii.urs moyens pour économiser. Vos observateurs que
vous -iploierez à l'année et qui ne feront que six mois de
travail pourront être utilisés pendant les autres six mois à faire
quelque chose.
On me demande souvent si d'un aéroplane on peut voir
d 'atinctement ce qui se passe en dessous ? Cela dépend de
ce qui se passe sur le sol. En France un aviateur n'a des yeux
que pour les aéroplanes de l'ennemi, n'évitant que les balles
ennemies (je pa.lerai de cela plus tard) ne prend que des por-
traits d'après lesquels les cartes sont faites, n'envoie que des
messages sans fil aux quartiers-généraux, et en plus il peut voir
les voitures, les chevaux, les canons, les tranchées, etc., et il
écrit un rapport détaillé de tout cela. S'il peut faire cela en
temps de guerre je crois qu'il pourra, en temps de paix, très
bien inspecter une certaine étendue sans trop de difficulté. —
(Applaudissements et rires).
Nous avons eu beaucoup de plaisir en volant bas, c'est-à-
dire à une hauteur de 200 pieds, on tirait sur les oiseaux et les
lapins; mais nous en avons tellement tués que les gens s'en
sont plaint. Vous pouvez prendre une verge carrée de toile
blanche et la cacher et je vous assure que de ma machine je
la trouverai pourvu que les arbres ne soient pas trop épais.
Je peux vous dire qu'avec vos facilités d'atterrir, avec l'absence
des Allemands on peut faire n'importe quoi avec un aéroplane,
d'autant plus qu'il est très commode d'en avoir un, (Rires)
Bien des fois au front quand on arrivait après une rude journée
de travail et qu'il nous manquait des oeufs, nous n'avions qu'à
monter de nouveau et dans quelques minutes nous étions de
"THE QUEBEC FOREST PROTECTIVE ASSOCIATION" 55
ITZ^TmaIZJ"^^'- ^' ^ l'"^^'* P^^ été des aéroplanes
Tes utile (R?resf '" ^''''' '^'°'"^'- ^'aéroplane est donc
. Quant à 1 [usage du télégraphe sans fil pour les aéroplanes-
FWrï.r^P""''' '^''?''?^-'' '^ '^''''"^'' ^'^' intéressan? de M
Fletcher sur ce sujet et je ve.:x que vous me permettiez d'y
D '^'au'^fïnnt''.' '"''•''"''• ^^ ^^^"'^^^ •^'^«^" '^ sont accom^
M, f ' ^u ^ '".^'^ """5 "^ pouvons pas en parler. M Flet-
cher a d.t que le télégraphe sans fil existait dans son enfance
Je peux dire que 'enfant a grandit vite. Quoiqu'il ne me soi
a'u f?om 'nt-ïï['';.n^" ¥'1' ^'''.''' '' ^°"*" lesïnvTntion
Dha e d'ùnt X JL nP'"^^"* P'i^'"'' ^^ ^°"^ mentionner une
pnase d une de ces nombreuses inventions. C'est l'usaee des
Un nï..'*'*;"""'"''' r ^''^"'^issons comme nous les appdons
Un observateur monte quelques milliers de pieds dans un de
^ ' H^"T 'i '^ ^^"°" "t ancré. De cette hauteur i"vdt de
grandes étendues de terrain et il peut observer tout ce ai^ se
passe; .1 a son téléphone sans fil et il n'a qu'à communique?
ses observations à ses confrères qui sont sur le sol T'hSSme
r 'r '"■*. 'l^^.sû" télégraphe slns fil est obligé d'agir Tv^c
beaucoup de discrétion, car ces messages peuvent être inter-
ceptés ou Ils peuvent être affectés. Quand les vols se font en
igne directe avec les stations, les messages sor^ plus nefs
Lorsque j'ai dit que les messages pouvaient être affectés i^
voulais parler de l'influence électrique qui nuit toujours un neu
dans l'usage du télégraphe sans fil. Cependant Te peuïvSus
iZrt^"'i' •' ^^•i-P'^""^ ^^"^ '" nous faison beaucoup de
progrès. Je peux dire ceci, mais pas plus. ( ApplaudisseSts)
. " y a bien des choses possibles avec l'aéroplane comme
les inspections par vues animées. J'en ai fait Z même S^f
vous assure qu'elles sont très exactes. Penerai "ombre de
sens qui pourront visiter des endroits autremenrinicSssfbles
Zf?t7^ f ? '"f'té. 11 arrive parfois que vos "ommes
soient blessés dans les bois, n'est-ce pas ' Suppo ons San
homme se blesse dans la forêt et qu'il soit loin des secours oï
des soins voulus, vous n'avez qu'à le placer dins vofr^i^rn
plane et de l'emmener à l'hùpital. Vous n'aurez nisd. m,^"
t'ort penTa':t t ^^^T'^ '^''^ ^^'7^ ""- '- du Tôt
ion penaant le trajet. Vous serez rendu à l'hôDital dans nii/.i
SoTr ZT.t'. " - ' '" ' ''"• ^'"^ '^ ""-^^" p^' -""'^^^^^^^
Un autre avantage de l'aéroplane s'est manifesté oendinf
l^^L%' sur Kut-el-amara. Lorsque cette viUe fJii?4- ?^
ravitaillement se f,t par aéroplane. Le ravitaillement ceDen'
M. FLETCHER : Quel poids pouvez- vous porter .'
56 RAPPORT de la CONVENTION de L'ASSOCIATION, DITE
LE MAJOR KENNEDY : Avec une machine ordinaire,
laquelle n'est pas considérée comme étant une machine mo-
derne, peut porter facilement une tonne. Si je vous disais ce
que nous faisions au front avec nos grosses machines pour fins
de transport je serais censuré, donc je suis mieux de me taire.
(Rires).
M. Tombs vous a dit que je vous parlerais de quelques
incidents qui se passent au front. Il y a quelques minutes je
vous parlais du canon "Archie" et peut-être quelques uns par-
mi vous se demande qui est cet ami que j'appelle que Archie.
Archie est un canon anti-aéroplane, toujours très bien caché
qui nous empêche de nous amuser. Je ne me rappelle pas au
juste comment il se fait que nous avons donné ce nom à ce
canon. Selon la tradition, un jour un de nos aviateurs cons-
tatant qu'on faisait feu sur lui réussit à éviter les balles de ce
canon et il s'écria : "Pas tout à fait Archibald". Depuis ce
jour ce canon porte le nom d 'Archie. C'est considéré comme
un bon amusement que de monter dans les airs pour éviter
Archie; on fait notre possible pour l'enrager. Premièrement
il faut savoir où il est, ce que l'on cpnstate par le feu de son
canon et ainsi nous savons qu'il est à l'oeuvre. Après avoir
vu son feu vous attendez lo ou 20 secondes selon votre alti-
tude et lorsque la balle est sensée vous frapper vous devez
vous coucher et Archie vous manque. On s'amuse très bien
avec Archie. Vous continuez votre tour d'observation et vous
tenez toujours en route le temps qu'Archie prend pour faire
feu de nouveau. Vous attendez pour voir son feu et de suite
vous vous recommencez le jeu ci-dessus décrit jusqu'à ce que
Archie en soit ennuyé. Des fois il demande de l'aide de ses
soeurs, de ses cousins, de ses oncles, de ses tantes et immédia-
tement toute sa famille commence à vous bombarder et dans
ce temps là vous décidez qu'il est préférable de se retirer. —
(Rires).
Il n'y a rien de très extraordinaire au front après qu'on y
a passé quelque temps messieurs. Pour dire la vé'ité c'est tout
à fait ordinaire.
Un de vos membres a mentionné le service de Range-
Finder pour localiser un objet quelconque à distance. Vous
n'en avez pas besoin lorsque vous avez un aéroplane; vous
n'avez qu'à monter et à aller voir. Il n'y a pas de fin pour
les possibilités de l'aéroplane. Pensez aux cartes carrées que
vous pourriez faire comme nous faisons au front; je veux dire
les cartes ordinaires divisées en carrés.
LE PRESIDENT : Mais nous n'avons pas de cartes.
LE MAJOR KENNEDY : Faites-en alors au moyen d'aé-
roplane. C'est très simple. Vous pourriez faire un plan de
1,000 milles carrés dans dix jours et quand vous aurez votre
plan vous pourrez le diviser en carrés et ensuite numéroter ces
"THE QUEBEC FOREST PROTECTIVE ASSOCIATION" 57
carrés. Donnez une de ces cartes à votre aviateur et eardez-en
une à votre station. Alors aussitôt que l'aviateur s'apercevra
d un feu il n'aura qu'à consulter sa carte et se mettre en com-
rnunication avec la station (soit par téléphone ou par téléera-
f.^' '^f '! > ^} '^"^ ^"''^ y «' '^" trouble sur le carré i", ou sur
le carré 2" selon le cas. l/opérateur à la station n'aura qu'à
consulter sa carte et il sait de suite où est le trouble et ainsi il
peut y envoyer du secours.
/.cf la^nZ^vi^*'-^^'^ "^ ; Une question importante sur ce sujd
J A F,?^^-^'}'^^ P^"/ '^^ opérateurs de voler très près du feu
et de 1 éteindre ou bien si le feu est trop considérable de re-
tourner pour de l'aide. Est-ce que cela sera possible '
V.. f^-^ ^V^^ KENNEDY : C'est très possible. Vous pou-
vez faire n importe quoi avec un aéroplane. (Rires» C'est
pourtant bien vrai. Je connais plusieurs villes maritimes qui'
s en servent pour combattre le feu: ils sont aussi munies d'une
mstallation sans fil et d'engins à feu. L'appareil que vous
rZ^^iT, le coin (indiquant une pompe et'^ïn appareil poïr
aér^SLle lo^.?^ P""-""" '^'' ^'■""^P"^*^ facilement dan? un
aéroplane. Vous pourriez connecter cette pompe avec l'engin
qu. vous sert de moteur et ainsi le faire fonctionner pS
pouvoir atterrir près du feu il faut prendre en considération^ës
JerT^nJ? '°"f P,"' "'"• .^^ " ^"« i^ <:o""ais du pays, ce
sera fi>se fac e de se rendre à un ou deux milles du feî..
Lh PRESIDENT : C'est tout ce qu'il nous faudra
LE MAJOR KENNEDY : Quant à ce qïe vous pouvez
porter, cela dépendra de la machine; avec une erossë machine
vous pourrez transporter facilement 20 à 30 piS/erT
UN MEMBRE : Serait-ce possible d'atterrir sur l'eau s'il
y avait un courant de 4 milles à l'heure ' '
rapide^s^ ^^^^^ KENNEDY : Certainement s'il n'y a pas de
quise^' ^'^'^"^^f^= Q"e»e serait la profondeur d'eau re-
H^„, ^^ *^^P^ KENNEDY : N'importe quelle profondeur
Dofté iM"".."" ', ^'"^' '*'^"' "'^î <1^P^"*^ encore du po13
pour l'oeuvr. r? 'n"*P?'''°'î^ 'l'^ ^«"^t^"'*^ spécialemen
E?nf âl .^^.J^ protection des forêts et en outre ils pour-
ront être construits afin d'atterrir dans des eaux peu profonde
ai'n'si"SttrSL'i" Tn' '\r'-' ''''' ^" ^'"« ma"ifimes"soni
milL^T'h^/^^^^^ f.Ti '""■'■"■ ''"^."'^ «" ^«ît plus de 8 à 10
^ent rlrSt ^^"^ ^""J""'' ^^"'^ '« "^^ de sa machine au
vent. Inertes par des manoeuvres habiles vous pouvez att^r
au len7 ^':.: i"''"' T^'^ ^'"^ ^°"^°"^^ miëux^avec le nez"
l ■\ }; 4/-^-'- '^ ^^"t «" arrière, lorsque vous seriez sur J^
pomt d atterrir, vous continueriez 'plus loin que vous Vdés^^
Sril^rRires," "^'*"'" ^'"^ ^"^'^^-^ ^^ "- - le
58 RAPPORT de la CONVENTION de L'ASSOCIATION, DITE
LE PRESIDENT : Nous avons beaucoup entendu parler
du vol bas des aéroplanes et de leur service de mitrailleuse au
front. Pouvez-vous nous conter quelque chose en rapport
avec ce sujet ?
LE MAJOR KENNEDY : Ceci est une des phases de
notre co-opération avec l'infanterie et une qui a fait beaucoup
de progrès en peu de temps. Le corps Royal de l'Aviation l'a
organisée. Avant d'entreprendre une action aussi importante,
le corps d'Aviation prend des portraits de la région où se fera
l'offensive. Ils prennent des portraits de tous les chemins, de
toutes les tranchées, nfin de tout s'ils sont sujets aux feux ou
non. Lorsque l'infanterie entre en action et lorsqu'elle avan-
ce, nos machines voltigent en arrière des lignes Allemandes,
cueillant des informations sur la concentration des forces enne-
mies, où ils sont en plus grand nombre, où leurs canons sont
cachés pour tout transmettre aux quartiers généraux. Quel-
ques unes des machines avancent avec les hommes ne volti-
geant qu'à une hauteur de loo pieds. D'autres sont munis de
mitrailleuses qui tirent automatiquement par l'entremise de
leur moteur. Le moteur est muiîi d'une valve de sûreté de
sorte que si les lames sont dans le chemin des balles, la mi-
trailleuse ne tire pas. Dans ces cas le tir est réglé en pointant
notre machine vers le but désiré. Supposons que vous voyez
une compagnie que vous voulez ennuyez vous n'avez qu'à
poiiUer votre machine dans leur direction jusqu'à ce que vous
soyez forcé de vous retirer. Les aéroplanes font beaucoup de
dommages en laissant tomber des bombes iu; l'ennemi, en
donnant des informations à l'infanterie sur la position de l'en-
nemi, et aussi en dispersant des Allemands cachés dans les ca-
vernes causées par les obus, ou dans des petites' tranchées qui
menacent notre offensive au moyen de leurs mitrailleuses. Les
aéroplanes font leur possible pour les déloger et s'ils ne réus-
sissent pas ils Ije signalent à l'infanterie pour les aider.
Pendant une offensive l'infanterie en certains endroits
dépasse la ligne d'avance dans ses unités, il est alors absolu-
ment nécessaire pour la sûreté des troupes que les quartiers
généraux sachent la situation de chaque unité et quelle section
qui a besoin de renforts, il y a des machines spéciales pour
cet ouvrage; on les appelle les machines de liaison parce qu'el-
les agissent comme messagers. Lorsque l'aviateur ne peut pas
transmettre son information par le télégraphe sans fil, il prend
un portrait ou bien il fait un dessin contenant l'information
voulue, et de suite il voltige vers les quartiers généraux où il
y jette son message et retourne à son poste. De cette manière
l'Etat-Major est tenu au courant de la position de chaque unité
et peut en conséquence diriger son tir sur l'ennemi sans danger
pour nos soldats. Je crois vous avoir donné un compte rendu
complet de notre co-opération avec l'infanterie.
"THE QUEBEC FOREST PROTECTIVE ASSOCIATION
69
( Applaudissements ) .
LE PRESIDENT : Messieurs, est-ce qu'il y a d'autres
questions que vous aimeriez à poser au Major Kennedy avant
qu'il quitte la plate-forme ?
M. ATKINSON : J'ai une question à demander, mon-
sieur. Supposons que vous avez un lac entouré d'arbres d'une
hauteur d'à peu près 40 pieds, qu'elle sera l'étendue nécessaire
pour atterrir en sûreté ?
LE MAJOR KENNEDY : Dans un cas semblable vous
prendriez un angle de 45 degrés du sommet des arbres au lac
et en considérant le point où la ligne touche l'eau comme la
frontière de votre lac, il vous faudra en dedans de ces points
une étendue d'au moins 200 verges, il faudra que ce soit un
expert pour atterrir dans cette étendue; car la moindre petite
erreur vous causera peut-être la perte de votre machine.
M. ATKINSON : Alors pour atterrir en sûreté M vous
faudra une étendue d'à peu près 3 00 verges en diamètre.
LE MAJOR KENNEDY : Oui à peu près 300 verges. Ce
n est pas nécessaire que l'étendue soit circulaire; l'essentiel est
d avoir 3oo verges en avant de vous. A part de cela il ne
vous faut de l'espace que pour vos ailes.
M. POWER : Est-ce que en quittant le lac, il ne vous
faudra pas une plus grande étendue ?
LE MAJOR KENNEDY : Si vous avez un bon vent pour
vous aider il sera très facile de quitter un lac de cette étendue
"^^'^ .^.' V". "'"1^ ^^'ste et si votre machine est chargée ce sera
plus difficile. Dans ce dernier cas je vous suggérerais de dimi-
nuer votre charge.
. M. KENNEDY : Quelle est la durée d'un moteur ordi-
naire ?
LE MAJOR KENNEDY : Cela dépendra du genre de
moteur, et de l'ouvrage qu'il sera sensé faire. Il y a
des machines au front qui ont fait des courses de 600 à 700
heures dans de bien mauvaises conditions et après quelques
petites réparations elles étaient encore comme neuves L'es-
sentiel est d'avoir un bon mécanicien et en plus l'usure par ici
ne sera pas le même. Si vous avez bien soin de vos machines
et SI vous les inspecter après chaque 5o heures de travail elles
dureront plus longtemps que j'aimerais à vous dire. (Rires)
M. POWER : Est-ce que le vent affecte beaucoup la ma-
chine ? Là ou je demeure le vent s'élève bien vite; nous
avons un calme et quelques instants après une tempête. Com-
ment agiraient vos machines sous ces conditions '
. LE MAJOR KENNEDY : Qu'est-ce que vous entendez
par une tempête ? Voulez-vous dire lorsque le vent va à une
vitesse de So milles à l'heure ?
M. POWER : Oui. à peu près cela.
rO RAPPORT de la CONVENTION de L'ASSOCIATION, DITE
LE MAJOR KENNEDY : Nous n'en faisons pas beaucoup
de cas, car quoique ce vent diminue notre vitesse il n'y aurait
aucun danser. Au Texas ils ont ce qu'ils appcMlent les
"Northers". Le jour est bien calme et tout à coup ils ont une
tempête avec un vent de 40 milles ou plus à l'heure. Les jeu-
nes aviateurs dans de telles circonstances atterrissent de suite,
mais d'autres bravent ce vent. Voltiger pendant une tempête
peut être comparé à quelqu'un qui patine contre le vent, vous
avancez toujours, mais avec moins de vitesse.
M. ATKINSON : J'aimerais à savoir si vous êtes capable
d'atterrir sur un lac gelé qui est couvert de 2 à 3 pieds de
neige ?
LE MAJOR KENNEDY : Vous pouvez toujours atterrir
si vous avez l'étendue voulue. J'ai déjà atterri sur une grève
rocheuse sans accident. Cela ne fait pas de bien à votre ma-
chine, mais vous pouvez le faire. Un appareil pour absorber
les chocs est très nécessaire. J'ai déjà atterri dans 3 ou 4
pouces de neige avec des roues, mais pour atterrir sur de la
glace il vous faudra des lisses.
M. ATKINSON : J'ai une auti»e question à poser. Le
froid ne semble pas affecter vos machines; mais est-ce que des
changements subits de température comme nous avons eu du-
rant les feux récents dans le Nord de l'Ontario n'affecteraient-
ils pas le moteur ?
LE MAJOR KENNEDY : Non. Il ne peut pas faire plus
chaud qu'en Egypte où vous avez des changements subits de
température. Au milieu de l'été vous avez beaucoup de cY ;
leur, mais lorsque /ous montez à 3000 ou 4000 pieds, à
hauteur ordinaire, la température est de beaucoup plus frr..:-.
Plus haut ça gèle. Une chose dont vous îiurez i "ous occ.jtr
par ici, ce sera de garder votre radiateur chaud. Si voms gar-
dez votre machine dans un garage chauffé vous n'aurez jamais
de difficultés à faire partir votre engin.
UN MEMBRE : Serait-ce facile d'atterrir dans les mon-
tagnes Rocheuses ?
LE MAJOR KENNEDY : P-ur atterrir i ne vous faut
que l'étendue que j'ai mentionnée à moins que vous vous trou-
viez dans un pays bien accidenté. Je ne sais pas la hauteur
des montagnes Rocheu -, mais en Europe nous avons volé au
dessus des plus hautes montagnes sans difficulté. Quant à l'es-
pace voulu je pourrais atterrir dans la ville de Montréal. Mu
machine en souffrirait, mais je ne me tuerais pas.
M. HOWARD : Est-ce que parfois vous seriez forcé de
parcourir de grandes distances avant de trouver une place con-
venable pour atterrir ?
LE MAJOR KENNEDY : Cela dépend de la hauteur à
laquelle vous voltigez, si vous êtes à 5ooo pieds vous avez
votre choix d'une étendue de lo milles carrés, '^es accidents
THE QUEBEC FOREST PROTECTIVE ASSOCIATION
61
peuvent toujours arriver, mais ils sont dus en grande partie
au manque de jugement en ciioisissant l'endroit pour atterrir
Dans votre pays je ne doute pas que dans une étendue de lo
^r3 f"^ vous trouviez un ou deux petits lacs qui vous ser-
viront d'endroit sûr pour atterrir.
mar.-i'^»f*^^^'P^^'.- ^" "^"^ ^^ l'association je vous re-
mercie, Major Kennedy, d'être venu de New- York pour nous
en chemin ^ "^ ''^"''' P''"'' '^ *'""'" ''"''* ^''"' ^^" P^^^^
L.n.h^^.'^t/^'^ KENNEDY : Et pour avoir manqué mon
lunch; n'oulMiez pas cela M. le Président (Rires) ^
innH, M ^^"^ •■ !* ^"^^' P""*" avoir manqué votre
i.H ; f^r' aPPi^^^'ons tous les sacrifices que le Major Ken-
nedy a faits pour pouvoir être avec nous cet après-mid . Nous
lui sommes très reconnaissants et je ne doute pas que l'infor-
mation utile qu'il nous a donnée d'une manière s inïéressante
nous portera beaucoup de profit dans notre oeuvre
Au nom de notre Association, je vous remercie Maior
Kennedy.— (Applaudissements.) remercie major
62 RAPPORT de U CONVENTION de L'ASSOCIATION, DITE
LA PROTECTION DES FORETS
DANS LA PROVINCE D'ONTARIO
Par E. J. Zavitz.
M. LE PRESIDENT : Messieurs, la Province d'Ontario
a organisé un système de protection des forêts contre le feu
et il y a eu beaucoup de discussion au sujet de résultats obte-
nus. Monsieur E. J. Zavitz nous parlera de ce système en sa
qualité de Forestier Provincial d'Ontario, et ^près son discours
nous montrera des vues animées Je !a iutte contre le feu dans
sa province et je ne doute que ctia. sera d'un intérêt très vif
pour tous
Monsieur E. J. Zavitz : Messieurs. (Applaudissements).
M. ZAV'TZ : Monsieur le président, mesdames, mes-
sieurs, quand on n'a rien de nouveau à apprendre à des hom-
mes d'exnéîience, comme vous tous, ici, il vaut mieux rien
annonc- , En conséquence mon discours sera très court. —
(Rir.?s-.
Je mentionnerai quelques détails de notre oeuvre fores-
tière, qui ne sont pas semblables à certaines méthodes em-
ployées dans la province de Québec.
Nous travaillons actuellement sous les lois passées à la
dernière session de la Législature, qui nous permettent de met-
tre en force le système de permis qui existe dans la province
de Québec. Il y a cependant une exception. En contem-
plant le territoire des cantons très dispersés nous avons cons-
taté que c'était chose impossible que de trouver les hommes
nécessaires pour administrer ces lois, et nous avons cru que ça
serait insensé d'exiger de la part des colons et des opérateurs
un permis pour brûler leurs abatis si nous n'avons pas le nom-
bre requis d'hommes pour voir à l'accomplissement de ces lois.
Pour surmonter cette difficulté dans notre région la plus
dangereuse nous avons essayé de placer autant d'hommes que
possible dans le Ceinturon d'Argile — région du Témiscamin-
gue — pour accomplir notre oeuvre. Dans le reste de la pro-
vince nous avons adopté un autre moyen. En dehors de la
région de permis nous donnons au Chef Forestier le droit d'exi-
ger un permis par écrit pour brûler les abatis. C'est-à-dire le
Chef C^rde-Forestier a le droit d'interdire les feux d'abatis
dans tel et tel endroit sous les mêmes conditions qui existent
dans l'étendue des permis. Ce système fut adopté dans bien
des cantons avoisinant des forêts très riches parce qu'autrement
il n'y aurait aucun moyen légal pour empêcher un colon de
"THE QUEBEC FOREST PROTF-.TIVE ASSOCIATION" 03
S^/ouS ^'',"* l' '''^^^^"" «^"t^^ "'^'^« système et
celui ii" ^NntF°r^ *^^ "°' '°? '^"^ P""'"''^ ^o"^ intéresser est
S'ôn K -^^^l^ Gouvernement a donné à ses aeents le droit
d a 1er brûler les abatis dangereux sur la terre d'un indivi^H i
de Un faire payer les frais. C'est un droit ri^uru" m s d' ne
grande valeur, L'administration de ce droit se fait bien .'n"
?neasement car c'est de la plus haute impor ance' ie ces a^^^
en1re^l^t7e1é^?âre et?a ^J'' ^^"^ P°'"*^ '''^'^^^^
Une autre question à être discutée est réouinemput m
?«/ ïu"''?'"''^ '''"'■ "'=^te"ce aux stations voisiiTes A cJtl
assemblée .1 me semble qu'un peu de critique s'es fait vh à vis
in s'e'L'rTÎaS'lïSe"; 'T\''''. P^'^P"' -"'"' etclrd":
So„c .? '"^^^ ^^^^""^ '" feux. J'ai pleine confiant/»
n'esl ^as ffi^f ' "^^^"^ ^^ "^ ^^^ P^ ^'^ 'ué^îa^^uSS
mnd^aTant?.'?'"','"'^'""'*' l'équipement mécanique est d'un
S d/n. i ^4 • ^^. ""f '^P.?.^"^ '^'""^ '"'se à point qui a eu
lieu dans la région du Lac Nipigon. Un feu s^st Aèrùr^ m
parce que nous avions une chaloupe à moteur une Domîe tt
iTscSni^Tf * ''"^' '^"'"" ^''^^' "'^ hommes ont nu^êï^'su
i n^fn ^" H'"P' P^""" '^'■'^^'" ^^s millions de piastres de boï
n'o^nX ,%fséMZ'''--'' ^^ '^- équipeLSIL^^eït^^:
appar;ip^rS ^"^f% ^^ tï!! ^Se^^^K.^^
chfi\ouTil|.^^"^e^c^ar.nLT^^^^^
r;fretl?e*;,^arl%-lfef '^^ ^^^ ^^ ^^ ^^^^^^
Le résumé des feux de !9i7 suit (li lit) :
1. NOMBRL: DE FEUX RAPPORTÉS •
2. CAUSEE: ^'""^ ^^'^ '' '""^ ^^"''■^' ^^'"^ '-' ''' ^'^"et.
a) Défrichement des colons g.
b) Feux de camps négligés :::;:;;:: 154
c) Chemms de fer ^Jç
64 RAPPORT de la CONVENTION de L'ASSOCIATION, DITE
d) Système d'éclairage 32
e) Opérations de chantiers 46
f) Divers (connus) 40
g) Causes inconnues i98
3. ETENDUES :
a) Bois en grande partie conifère 'bois mou" 73160 acres
b) Bois en grande partie conière "lois dur" 135 "
c) En partie exploité, balance de bois mou 148408 "
d) En partie exploité, balance de bois dur 2160 "
e) Jeunes peuplements en partie de bois mou 6l8o6 "
f) Jeunes peuplements en partie de bois dur 13202 "
g) Terres déboisées 82959 "
h) Terres à verdure 2334 "
Total 384,164 "
4.— QUANTITE DE BOIS ENDOMMAGÉ :
a) Pieds, mesure de planche 15,278,000
b) Cordes, grande partie bois à pulpe 91,246
c) Traverses de chemin de fer 781,685
Les amoncellements d'une moyenne de 6 pouces
furent classifiés comme "jeunes croissances" et ceux au-
dessus comme du bois.
Nous n'avons pas encore voulu calculer les dommages
parce que nous réalisons qu'avec le système actuel il est im-
possible d'en arriver à une juste solution. Ceci est surtout
vrai parce que nous savons que le dommage aux vieux arbres
est de peu de conséquence en comparaison avec le dommage
fait aux jeunes peuplements. Ce dommage nous ne le pou.
vons pas dire au juste — cette perte sera subie par les géné-
rations à venir.
A propos de l'origine des feux, le fait saillant est que So
pour cent du nombre total de la saison sont attribuables aux
chemins de fer sur un parcours forestier de 5,ooo milles Les
conditions les plus mauvaises existent pour les chemins de fer
du Gouvernement qui ont été responsables pour 332 feux sur
un total de 549 ou 60 pour cent. Le chemin de fer du Grand
Nord fut obligé par les commissaires des chemins de fer d'«
Dommion d'avoir des patrouilles sur quelque 5lo,ooo milles
de leurs lignes. En plus !a Branche Forestière avait des pa-
trouilles sur quelque 1,265 milles de lignes en grande partie
appartenant au T. et N. O. et C. G. R.
Durant la saison des inspections des locomotives munies
d appareils pour la protection contre le feu sur la ligne sous le
contrôle des commissaires furent faites par des officiers pro-
vinciaux autorisés par les commissaires. La Commission du
"THE QUEBEC FOREST PROTECTIVE ASSOCIATION" 65
suie?t?à^rn£ ;[^'"'SÇ^'nin«u« et Ontario Nord qui n'est pas
S Foresuire ?oTf^fT ^* '^^ arrangements a?ec la BrîJ!
locomo ivef En fn.îf 7*7."",^ inspection semblable de leurs
feux de ^Àmâ'Xl&s^"(i''lt '« '«omotives es. dû aux
feux ou 14 p'our cenf du tSl^ M i%"^« '^"" 'J""^» '"»
feux sur les 154 furent causé. „Jrfi/v°'" '>'i' " ""^ "'
de la parlie Ouest driaprolinœ "^«"«'°" "« ^""'««es
pour^l^t"du7„i'ar"'^^es'f'eriS""'""'." ''- O" «
de la région de permis """' " «'^"''^ P""e hors
feux/fa"if ie°flr2'%l£rrs';î„f ?*or'£n',? 'T^ ^«
nlKénre^i.rsTSttatl'd^tk^^^^
5,000 acres '- njns (ici In... nl« ^^ î^" ^ consumé
r„!ii?iL^= -'""''"-^^^ "'"^--^^^^
eues "étSIL^toïsTetbS, '(Vp'p't f""' "-"''r"».
M. ZAVITZ : Oui, une seule coitSpagnie
non dansla^tîice'd'e Québef " " '"'"""" "'O»"™ "
M. ZAVITZ : C'est encore vrai
prendfmîSlvitz^uettîf^o""' ''''"«<'" ' -"="■"■
Uquelle un propr"taire 5ë ter?i. »^î"'""'."îf' » ""' '"i P"
1er ses abatis Zngereux '• 1 rSu« vl' ï"' f"= '"'''^ <<« M-
"' 'ÏÏ''',!'„K '»i'e'p,Vr'les1ra,r°' '^'"'^ """""' "'«'"
M. ZAVITZ ; Oui.
m: ZAm'^l? Non^^'to^^^ '."* ^^*'^f^'^^"t ?
messieurs que le système de n^rmk n'* ^ u"".^.'^- ^^ P^"^ dire
la partie Est de la Proî^Sce n W nL'^^^"' ^'îl'J '" ""^^'^ dans
que celui que nous aSs enviSLrpendînî l?? • '"'ï ^^'«^"^
resse. Certes cette saison de feu^^'n^rpi^s"] '\^5'f " '^^ '^''^-
les conditions de temoératur** v nn* f%u u ^'^" dangereuse,
région du TémisLmSJue les colon, n-fl^n"^°"P- ^*"s la
brûler leurs abatis. Tous avon té^^sS^^e'^o^^'^r* ?" "°^'°'^
demande fut très petite. '^^^ permis, mais la
Cù RAPPORT de la CONVENTION de L'ASS(JCIATION, DITE
M. WINEGAR : J'aimerais à vous demander monsieur,
SI le système des chemins de fer pour rapporter les feux sur
leurs lignes n'est pas meilleur que le système en usage dans
les bois ou éloij;nés des chemins de fer ?
M. ZAVITZ : Le système pour rapporter les feux qui sa
déclarent le long des lijines de chemins de fer est peut être
meilleur que les systèmes en usa.ce loin de ces lignes.
M. WINEGAR : Les stn.tistiques que vous nous avez lues
il y a quelques miniues ont été faites par li Commission oes
Chemins de l'er n'est-ce pas ?
M. ZAViTZ : Non, pas du tout. \'ous êtes un intéressé
des chemins de fer, je crois ?
iM. WINEGAR : Oui.
M. ZAVITZ : Je ne suis pas ici dans le but de critiquer
les chemins de ter, mais simplement pour vous parler des pha-
ses variées des causes et des movens pour combattre les feux
de forêts. Certes le plus grand nombre des feux dépendent
des conditions de température, et je peux dire qu'un grand
pourcentage des feux qui se sont déclarés sur le parcours des
chemins de fer ont eu lieu dans la région Ouest de l'Ontario,
ou le manque de pluie fut senti pendant deux mois, après là
fonte des neiges. Il se peut aussi' que les chemins de fer ne
soient pas responsables de tous les feux qui se sont déclarés sur
leurs parcours. Je suis convaincu qu'avec des conditions de
température peu désirables, et les abatis, nous allons avoir une
année très dure à envisager.
M. WINEGAR : 'm. Zavitz, j'entends que dans cette
partie d Ontario il n'y a pas eu de routes parallèles et que nos
lignes de chemins de fer servent de sentier pour traverser cette
régmn. Est-ce qu'il y a des routes parallèles, disons entre
Nipigon et Kenora ?
M. ZAVITZ : On se sert des lignes de chemins de fer
mais je tiens a ce qu'il soit bien entendu, messieurs, que jp ne
critique pas les chemins de fer plus que d'autres omani^ations
dans la région. Un grand nombre des feux qui se' déclarent
ne sont pas attribuables aux chemins de fer.
M. WINKGAP : C'est justement le point que je voudrais
mettre au clair, c'est-à-dire que bien des feux ont des cau«:es
autres que les chemins de fer.
M. ZAVITZ : Des feux furent causés non seulement nar
les chemins de fer privés mais aussi par ceux appartenant au
Gouvernement qui s'est servi d'engins défectueux.
M. ATKINSON : M. Zavitz. je me demande si vous avez
un registre Jes feux dans la région Ouest de l'Ontario. Mon
ami {.M. vvinej;;";; i Sera pcut-ctre iritéjes>é Je savoir qu'il v en
avait un bon nombre. (Rires)
,. î,.^ PRESIDENT : Messieurs, vu que le Gouvernement
Canadien doit prendre sous son contrôle tous les chemins de
"THE QUEBEC FOREST PROTECTIVE ASSOCIATION" 67
ne sont pas sujets aux loi. fnfJ.u'^^ ^^' '^" Gouvernement
pour les èheminVde fer D?vé ni^l P"" '" Gouvernement
chemins de fTL Gouv? n-m.n. " ^'"J '°^- ""^^ P^' ^-^
Èt^is& ~nr^-^^^^
présen'ls s'o^ut crrlpU^'rî'Vp^^^^^^^^^^ ^^ ^«"^ ici
le Grand Tronc pEùe v?ennir.'^ .'' ^ ^/'"'^ '^''^"'^ ^^
vernement sous les mêmes cSinnf "' '^ ^°"*''°'^ '^^ ^ou-
Canadien, ces liénes spmnf l.^'°"'.'°T'^" a" Grand Nord
commissaires dfchemns de f^ 'K^,""/'?" I>^'"^"*^ ^es
tuelle en rapport avec le Grand Nor^Af^!.-'^ législation ac-
^nie retiendra son identité nonob^?ant?."??f"' "!*" "^'"P^'
xieviendront la procriéé d,. rm.;,l '^ f-i't.que les actions
tions la CommisS des cSemîns de"^'"^ 5°"^ "^ ^«"^i-
I E PRESinFivjT \T '"^ ^^ ^^^ retiendra ses droits
soulageant d'aioiMes chemin 'h 'T''^'^^^' '^ bon Dieu! C'est
nement sou^??on ?ôle de rComm.*;?"''^'^ '^ Gouver-
et j'espère que le iourn'e.t Le , • "'°." '^^ Chemins de fer
Gouveînem^m eront sujets 'Icér ?" '^^'^'^^'"'"^ de fer du
M LEAVITT 11 ^ ""^ commission.
placer es chemins d*» f/.r h.. >- «-onsiaere l an passé, pour
de la CommissTon 'li « bill paTeTrn'"* ^""^ '^ ^«"''^'^
droits nécessaires pour cont "ifr w lh^°^""f' °," =»"^=^''^ des
vernement, quant àli nroïr/inn l ^^^^'''P ^e fer du Gou-
autres li,nès1 et co^lL'"ouî?lKVav?c"le?T"^ ^"^ '"
pour la protection forestière vous nrrnnl , '«Associations
V...-V. ,es Chemins de ^TS^S'e^e^? .T/^^l^'r
lion qi.eire'|?lfs:îi[,- •1;„rr7°vcX"'^ir ' ""f .'^^'^■-
le sugjçérer. -«'"«-rc. veuillez s il vous plaît nous'
■nombre des feux sur chiou^mm.? l ^ ^" statistiques du
mins de fer sons e conti^If î " 5 ?'''~''^'' ^•''"sé par des che-
mins de fer non sous son contn^le ''"'^""^^'"" '' ^r les che-
feux iu de^■Ve'les^;lr Ie"ntc^^^^^ ^" "«"^f^^e des
vernement. Je c,u nie vous L' •'*''"''"' "" ^^^'^ ^u Goy:
voulue en vous ad ëss aurGo^uvIr'lf.' "?'''„ '''"fo^n^ation
Québec et Ontario. O ant a„? f^^r?'?''"*-'' Provinciaux de
le parcours des chemi.^ de fe- m.us le Z^Jr-^.^ ^^'^''^' ^"'•
-nous en avons les statistique! '^Sï;:f?SiSrSS-^
68 RAPPORT de la CONVENTION de L'ASSOCIATION, DITE
mentionnerai quelques détails en rapport avec les statistiques
des feux qui se sont déclarés sui le parcours des chemins de
fer dans la province de Québec durant la saison de 1917. Vu
que l'année passée la saison fut très favorable pour la protec-
tion dans presque toute la partie est du Canada, les pertes ne
furent pas considérables. Nos statistiques des feux qui se sont
déclarés dans les sections forestières sur le parcours du Cana-
dien Pacifique, Canadien Nord, Grand Tronc, Québec Atlan-
tique & Ouest, Québec & Oriental, Boston & Maine, Québec,
Montréal et Sud, Témiscouata, et Maine Central, dans la pro-
vince de Québec démontrent un total de seulement 56 feux
rapportés comme s'étant déclarés à 300 pieds de la ligne dans
la section forestière. Sur ce nombre 33 furent rapportés com-
me ayant été causés par les chemins de fer, 7 se déclarant pour
des causes autres que les chemins de fer, et ' u étaient d'origine
inconnue. Les feux causés par les chemins de fer consumè-
rent 813 acres de jeunes peuplements, 6i acres de gros bois,
625 acres d'abatis et 13 âcrc; de bois mêlés, faisant un total
de 1572 acres d'une valeur de $1,259. Des 7 feux dûs à des
causes connues autres que les chemins de fer, 5 furent attri-
buables aux colons. Ces 7 feux ne consumèrent cependant
que U acres d'une valeur de $10. Les 16 feux d'origine
inconnue brûlèrent un total de 2 7 acres d'une valeur de $62.
et en plus des propriétés d'une valeur de $680. Ainsi pour
toutes les causes nous avons 56 feux rapportés comme s'étant
déclarés à 3oo pieds des chemins de fer dans la section fores-
tière sous le contrôle de la Commission, dans la Province de
Québec. Ces 56 feux consumèrent un total de l55o acres,
en grande partie en jeune croissance ou des abatis et des pro-
priétés d'une valeur de $2,017.
Tel que spécifié ceci ne comprend pas les statistiques du
Transcontinental et de l'Intercolonial. Considérant le grand
nombre de chemins de fer dans la province, je crois que nous
serons tous d'accord que les statistiques sont remarquables mê-
me si on prend en considération la quantité favorable de pluie
que nous avons eue durant la grande partie de la saison.
M. MACLACHLAN : Quel est le mode des chemins de
fer du Gouvernement pour éteindre les feux qui se déclarent
le long de leurs lignes ?
M. LEAVITT : Le bureau de contrôle des chemins de fer
du Gouvernement émet à leurs employés des instructions rela-
tives à l'extinction des feux presqu'identiques à celles émises
par les compagnies sujettes à la juridiction de la Commission.
[^> chemins de fer du Gouvernement n'ont pas une organisa-
tion spéciale pour surveiller l'oeuvre de la protection ou pour
savoir si les instructions (la Gérant général sont suivies. La
Commission ne peut inspecier l'oeuvre du Gouvernement insi
il n'y a pas une surveillance spéciale et efficace soit par le
"THE QUEBEC FOREST PROTECTIVE ASSOGATION " 69
les Associations ProSr ces d«FiSf*"T'^°'^" '"^P^'^^^^ P^»"
Québec, ou par les aS H^f r. °'^*^ ''^"^ ^^ Province de
à Ontan-o et au Nouveau Rr?n?''''L"^;T^".* Provincia^l, comme
tion forestière dépend er.rand.Z^''^' ^f\?''^^ '^^ '^ P^o^ec-
ou de l'officier local et sur?m,tff'^ '^f l'employé individuel
ou gardiens du chemin de l? t f'rT'^T'^''' ^^ ^^'^^'«"s
rapport avec la protection contre l^ l^' 'l^ "' '^°"""« «"
dans le cas des chemins d/f^în- - ^"-"^'^ P^^ s' soigné que
souvent à né^li^er ?éî m.v/o P"^"' ^'"si ils sont portés plus
dant des résulta pfus prZp'ts '°"'' ''""''■" '"''^'^ '''^^^■
la Pro^e'Jion^^STes^cVeSsrfé^Ju'^r^^ P"" ^'°--^ ^^
pas aussi satisfaisants qL? sur les H J.. n "I^'""^'"""* "^ ^O"*
cacité des employés dTkemiiVj^f ^''/^^^ ^"'"^"^ ^ l'effi-
Sans doute si LVheminsdeër du rn'' ^" ^^''^'^''^ '°""^-
être sujets à la CommTssion il ..^ po"vernement viennent à
meilleures inspection^^ en cniU./ ^'l^''' ^"''' >' «"'•''» de
, LE PRESIDENT 11 faSf reS" '^f- '"''"'"''^ '•^^""^ts.
fer du Gouvernemen ca ouïnJ ne ^- ^"'*'" ^""^ '^'^'^'^'ins de
nous leur coopératfon es[ t?ès 1 '|J'^"S/" ''"^'^^^ '-^^^^
mander plus mais une critiaue contre ..i ^'- "^P'^^vons de-
la situation. Les subnrHnnnlc î^-"'"' 1"' «* à Ja tête de
le S3.tème génér\Ve"t°dét"u"rty^^^ ^^-^7 -aïs
de fer du Gouvernement n^tn^h.\ ^^'* *ï"^ '" chemins
mises en vigueur coTe les c^Tm n 5f /°"' '•^'«"P "« lois
que des résultats indifférents et «tte nh,?//","^' "^ P^^^uit
mande des réformes rigoureuses ^ ''^ '^ 'J""*'"" '^e-
agréaKeTc;ir7e"s%'uërque"SiS"* ^^-'^ '^^ ^^tisfaction
trer en rapport avec W nfflh ^ "l'^"!" "^'"^^'^^ ^ à nous mon-
foréts dan^'la ir'ovTnce d^On?a-i" '' '""' ^°"*^^ '« ^^"^ de
la prov'fnS l'Ontllt'''' '"^^' ^ '"'^^ '« ^^"^ ^e forêts dans
dise qtlq'ïi'ihSe'^ur fes'Sns Tv'Hr''''''. '■''''' "°"S
Monsieur 2AVIT7 \Tn ^ ' ^'«^""l'i Est.
nous demande de les placer à HSf^"'^ *^^"''5 A'-?om;i Est
organisation leur accorde le^êLiesdmiK^ '^\^'^'''' '^ ""^"-e
licenciés. " '"^'"es droits que les propriétaires
vitzave^cq^uersucci'ie^lU^^^^^ ^''""•"^" ^ '"«"^ieeur 7a-
tionne ? ^ "^' " '>'*^'^^ ^^^ P"mis pour les mines fonl-
UN^M^k'' oL?"""'' ^'^^ '^"^"^ ^"'^ prospecteurs.'
-p^r^^i^^.i:ï?izsj??^^rs-^^^^^^^
70 RAPPORT de la CONVENTION de L'ASSOCIATION, DITE
touche à la protection forestière. Cette assemblée est dans
une très bonne situation pour discuter et considérer cette ques-
tion.
LE PRESIDENT : Je veux vous remercier, M. Zavitz,
pour votre discours très intéressant et aussi pour votre amabi-
lité en nous montrant des vues animées du système de la lutte
contre les feux de forêts dans la Province d'Ontario. (Appl.)
Messieurs, j'ai une pellicule que je crois devoir vous mon-
trer, en terminant, qui vous démontrera l'évolution du billot
jusqu'à sa sortie du moulin.
4!
"THE QUEBEC FOREST PROTECTIVE ASSOCIATION"
LA PROTECTION DES FORETS
DANS LA PROVINCE DE QUEBEC.
Par W. C. J. HalL
nutesœt anrSmiH^^/-'^^".'^"''^' '' "«"^ reste quelques mi-
tection des Forêts contre L rî i ^^^' Branche de Pro-
paroles sur l'oeuvre dSnt i.'It"'.'^' "f"f ''*'"^^'- ^"^J^""
et que nous regrettons tous khU'''^^ >^,T' *^"* '''^""^es
tion pour assume ce le de rh.f h." i" '' ^'if 'î^ «"« P°si-
Province de Québec '*" ^^""^ Nationaux de la
W. C. J, HALL : Messieurs. (Appl.) ^
J'ent.lîis'î.îe'les dLurs i'o„1'1,^!«sT?r^f;u.'rf^''V-. ■■
croîs que ce aué» i'ai à .,«.,0 j- '^ minutes mais je
temps car quelles paroles m/t.î- P?"'*" P^^ ^"*^"t ^e
que nous aïons^aLffi au courï d'.T P^"' X°"' '^'^^ "
province de QuébS '^ '^^ ' ^""^^ ^^17, dans h
par la'SctlïS rpIXe 7a^^'er ^n^ résultats obtenus
se.llé le développement de ce ivi/mp m ^1 ^ ^' <^°"-
srande partie n'ïnt pas éîé SécJes Ànim-rH-f ^^m""^" ^"
jrand changement dïns notrf'^pïovince^ Avant"' 1Ï/7 ^ ""
avions à peu près 40^/. Hp^ ^t^i^ .■ r/^"t I9i7 nous
me coopératif^ r^aintenant tTï^f ^^ctnciées sous le systè-
90% sous le systTme nrécité Ifl . ""f "^^ ^* "°"s =»^ons
personnels. ^ ^ '^'^^ ^* seulement 10% sous des soins
ie St. Maidce eTroîtaia 7nrs^'n'.?,^T'f.*'°"^ protectrices
Rivière Ottawa fut fondée rnmnrl ^?^^' 'Association de la
wa en bas mais auss tout^S on " "r/?''.'"^"^ ''Ct^a-
rio; plus tard l'Association du S, H h "If ^ ?' '^ "«^"^ 'l'Onta-
comprenant toutesT/s foSs d. f. rn " ^*- ^"""""^ f"* établie
rent (excepté dansas /^e_ces 1 i^r^^'A" '"'^ ^" St. Lau-
çois et de l'Arthabaska) dIvS fn il ^^^"?.'^''' 'l" ^t. Fran-
avec des gérants respeX finaïment^'A«
rentides fut formée comprenant fZ« ' '^'1°^'?/'°" des Lau-
Maurice jusqu'au Sagueîarîaiî?îïv 'f/°.'^*=' Est du St.
limites le long de la rlJe F.f Ç. ï °"^ '^^ ^^"^ ^* J*^»". 'es
72 RAPPORT de la CONVENTION de L'ASSOCIATION, DITE
il
les Associations protectrices qui existent aujourd'hui et je suis
bien certain qu'il ne retourneront jamais à l'ancien système.
La seule partie de la Province qui a des patrouilles au-
jourd'hui est la section au bas du Golfe, à l'exception de la
Chaudière, du Saint-François et de l'Arthabaska que l'on a
jugé plus à propos de garder. Sans doute en 191 8 cette par-
tie du bas du golfe adoptera le système actuel et ainsi toute la
province l'aura en usage.
L'année 1917 fut très favorable pour la protection des
forêts. La précipitation a été également distribuée du mois
d'avril jusqu'au mois d'octobre inclusivement; c'était une pré-
cipitation de 30 pouces, mais au printemps et au milieu de
l'automne les conditions étaient très dangereuses.
Les conditions du climat aidant, nous, le Gouvernement
et les Associations sont capables de préparer un rapport qui
pourrait être égaliser dans l'avenir, mais je doute fort qu'il ne
soit jamais surpassé. Sous ce rapport il faut toujours tenir
compte du fait que nous avons beaucoup de faciltiés pour dé-
couvrir les feux de forêts grâce à notre système et rares sont
les feux que nous n'enregistrons pas.
Je suis donc en mesure de vous annoncer que dans toute
la province il y a eu des feux sur 15,217 acres, disons 23^
milles carrés, et de ce total moins de 18 milles carrés furent
licenciés. En d'autres termes, sur une superficie de 48,000,-
000 acres il y a eu des feux sur moins d'un tiers de 1 pour cent.
Nous avons enregistré 430 feux eu tout dans les forêts et
ce total comprend bien des commencements d'incendies; les
causes ont été très variées, e.g., la foudre, les excursionnistes,
les ramasseurs de fruits, etc., etc.
Le tableau suivant démontrera le nombre d'-âcres brûlés :
Sur Limite : Bois Vert, Croissance, vieux débris, brûlés, Total
753 2,323 3,844 4,318 11,228
Terres priv. 417 90 1,373 2,109 3,989
Total.... 1,1 70
2,413
5,^17 6,417 15,217
Les chemins de fer ont montré un très bon résultat com-
me de coutume. Le nombre des feux en-dedans de la zone
de 300 pieds s'élevait à 208, un grand nombre de ces feux
étant étouffés dès 1er origine. La perte totale en bois et en
propriété fut de $5,557.00, la superficie sur laquelle le feu
ayant fait ses ravages de 821 acres.
Le systf^me de permis pour brûler les abatis fut très satis-
faisant; nous avons entrepris avec succès, sans pertes ni dom-
mages 8,507 abatis.
"THE QUEBEC FOREST PROTECTIVE ASSOCIATION" 73
Pour organiser et faire fonctionner le système de coopé-
1. Ir.'^^".' ^*, ''^"^ '•^ •'O"^*'^- a" sud du Saint-Laurent e?de
la section des Laurentides établi au printemps de 191 7 ce fut une
Shn'?"'''^'/' P''."^ conduire l'entreprise à binne fin il a
S-^ TlT"" '^fi'^'l' ^°"* particuliers*. Messieurs Guérin,
Brûlé, Graham, et Seaborne méritent bien des louanges e
assez éi'o''.ieû?/d?'*'°"- ^' "^ P"'^ P^^ ^''''' d'une ?açon
Mauriiê n fnî ..t ces messieurs. Quant au district du Saint-
corïme dL ll^^S"^P''■ '"°"'''"'' ^«""^'"s ^* ^o" personnel
comme par le passe, et nous savons l'efficacité qu'il exige et
H«= f): '♦ •"JP.^'^^ •■ ^" "^"^ 'le l'Association de Protection
des fore s je désire exprimer notre regret profond du déDart
de monsieur Hall, comme chef inspecteur des feux ïl a fou
ioS't'noi^s'esnf "°"^ ^" "°"' donnanMoute-l'alLs^tancê
Sïï éncofi MA^nrF^'T ''"' '°". ^"'^«sseur, dont le nom n'a
péreravec nous '""^ '"' "P"''' '^ '^^'''^"'' ''^ "°-
Nous vous remercions monsieur Hall. (Appl )
et à b^uHu'n '^"^'*'°" "ï"^ "°"' '^^^'«"s discuter'aujourd'hui
et à laquelle nous n'avons encore touché, c'est la disnnsit nn
1'».?.^' 1' P^°^^"^"t .des opérations de chantier Ce Pes 'très
malheureux car la disposition des abatis est une question irn'
aïi a"batiJet^"A f? P^""" ."1* ''J '^"^ ^^^' les b^ois sont Zl
autres M V f ^ ^"'^ '°"* P'"' ^''^''^"" ^ combattre que tout
autres. 11 y a toujours eu opposition au changement de svs
tème pour la disposition des abatis, mais aujourd'hui U fa^ut"
envisager cette question bravement. Sans dou?e si une loi fï
trnr% 5°",' °^''5^Î; *0"s '« propriétaires à brûler e"?s abatis
k coût de leurs opérations aurait augmenté mais cette déDensê
plaintes. En effet cette dépense sera plus dure pour les netit^
explo.tants mais ils seront obligés de l'enduref S Marnai
nous sommes décidés de progresser dans cette oeuvre e pS
nil^u^^ '^f '^^^'''' ^"'" ''^ également responslt^; avec lès
pTotltrdetTor^^''^""" '' P^'^^^"^ P'- cher%\^u^^'e1
74 RAPPORT de la CONVENTION de L'ASSOCIATION, DITE
Discourt de M. John Black.
Messieurs, je vais maintenant demander aux Présidents
des Associations qui comprennent l'Association Forestière de
Québec à nous adresser la parole, vu que monsieur Ward C.
Hughson, le Président de l'Association Protectrice de la Rivière
Ottawa est absent, je demanderai à monsieur John Black de
prendre la parole.
M. BLACK : Messieurs, je ne croyais pas qu'en assistant
à cette assemblée on me priât de prendre la parole. Vu que je ne
suis pas préparé, je me bornerai à quelques faits en rapport
avec l'oeuvre de l'Association Protectrice des Forêts de la Ri-
vière Ottawa, durant la saison passée. Mais avant de com-
mencer je veux vous faire des excuses pour l'absence de notre
Président, monsieur Hughson, à cause d'engagements impor-
tants qui demandaient son attention personnelle.
Premièrement, permettez-moi de vous informer que nous
occupons une situation unique, sur le haut de l'Ottawa, — nous
avons deux systèmes forestiers. Du côté de Québec nous
avons le système coopératif, et du côté d'Ontario le système
de patrouille du Gouvernement. En conséquence nous pou-
vons faire des comparaisons et juger quel système est le plus
efficace.
Comme vous le savez tous, l'an passé, les propriétaires
de limites, après beaucoup d'hésitations, décidèrent de former
une association protectrice des forêts d'après le système coo-
pératif existant dans le bas de l'Ottawa et dans d'autres sec-
tions de la Province de Québec. Ils ont été un peu lents à
agir par manque de confiance, il fallait leur montrer les avan-
tages d'un système de protection. Ces avantages leur ont été
démontrés et depuis cette Association est très satisfaite et n'au-
ra jamais recours à l'avenir aux vieux systèmes.
L'Association .Protectrice des Forêts de la Rivière Ottawa
comprend 32,000 milles carrés, les terres de la Couronne in-
cluses; 12,000 milles de cette étendue se trouvent dans le bas
de l'Ottawa, et 2.000 dans le haut de la même rivière. L'an
passé notre association donna emploi à 200 forestiers et à 1 1
inspecteurs. Sur la section au haut de l'Ottawa nous avons
éteint 28 feux à un coût de S42.10 et sur la section du bas de
cette rivière 118 feux au coût de $304.12. Notre service fut
SI effectif que la plupart de ces feux furent découverts à leur
début même et furent éteints avec peu de pertes. Un ^'ait sail-
lant qu'il faut noter, en rapport avec l'administration de ce
système de protection, fut l'assistance et la coopération que
nos inspecteurs et forestiers ont reçu des surintendants et con-
tremaîtres des différentes compagnies de bois dans cette région
"THE QUEBEC FOREST PROTECTIVE ASSOCIATION" T5
• D'un Côté de la rivière Ottawa nous recevons de la part
de cette Association un maximum d 'efficacité à un minimum
de coût. Sur l'autre côté de la rivière eh bien on n'en parlera
pas. '^
Tenant compte de ce que monsieur Zavitz nous a dit en
rapport avec la lutte contre les feux comme dépeint dans les
vues animées, j'aimerais à féliciter monsieur Zavitz sur la ma-
nière que ces vues furent montrées.
En voyant le^ résultats satisfaisants obtenus sous le sys-
tème coopératif à un coût minimum, je me permets de dire
quelques choses à propos du système en vogue, comme on
vient de le démontrer dans les vues, et particulièrement en rap-
port au coût du maintien, et de vous offrir des suggestions sur
les moyens de mettre en application les impôts d'une manière
équitable sur certaines régions.
11 y a une concession considérable de pulpe sur l'Ouest
de la nviere Ottawa et en dedans de ses frontières il y a une
grande étendue minière qui existe. Dans cette concession telle
qu elle existe aujourd'hui il y a Soo.ooo carrés incendiés cau-
sés par les travaux des mines et aucun effort n'a été fait par
les autorités pour condamner les personnes responsables de
ces feux et de la destruction d'arbres de grande valeur. Com-
ment se fait-il que les mines sont exemptes de toute contribution
dans les dépenses encourues pour la protection de ce territoire
surtout quand ces mines contrôlent des étendues foresMères
considérables et sont responsables pour fint de dommages
Comme la loi e.xiste aujourd'hui un propriétaire de limites paie
une taxe de feu de S6.40 par mille carré de limites sur certaines
étendues sur lesquelles il n'a pas de contrôle (soit pour colonie
sation, soit pour location de mines) sans mentionner les impôts
qu II y a a payer sur les étendues détruites par la néelieence
fo" ts"contr^e1e7eu.°"'"'"'"' ''^"'^"nement à la protection des
f;.n i'.'-- ^^""F^ "* maintenant prospère pour considérer la ques-
lon d impots sur les compagnies de bois et sur les intérêts
locaux, car si les moyens actuels continuent u exister ces con-
dirions ne s amélioreront pas et toute la province en sera res-
ponsable et non les propriétaires individuels
. ,, .^°"'''?".o' ignorer le tait que les pionniers, les c ons les
ntérets miniers, qui sont tous plus ou moins (ou devraient
1 être) intéresses au bien de h province et qui sont cependant
souvent la cause des feux. Ils devraient au moins e?par ie
défrayer leur part du coût de la protection et ain4 aWer "ux
t'oul le"îar'de;T' '^"' "' "^'"''''"^ ^^' '''' °^''-?^^ ^' P«^''«'
n^rH.'^ri'^'^'^^^f ^"'' " ^"J^* ^^^^ 'e Gouvernement d'Ontario
particulièrement en rapport avec la situation minière. Quait
le Gouvernement considérera de nouveau cett.- question des
76 i<APPORT de la CONVENTION de L'ASSOCIATION, DITE
impôts futurs pour couvrir les frais de protection. Est-ce qu'on
ne pouri ut pas affec r une partie des taxes provenant des mi-
nes au paiement de ces frais et aussi une partie du revenu obte-
nu des compagnies des bois. Ceci n'est qu'un suggestion.
,, ., f"""" '^'^^'' "" ^as, permettez-moi de mentionner quelle
était la taxe de feu par corde qu'une certaine compagnie a
payée durant l'année pa.ssèe. La taxe se chiffrait à $1.45 par
corde sur ses opérations sur l'étendue particulière que je men-
tionne. Lorsque j'ai fait mention de ce fait aux autorités de
la Province elles m'ont demandé "Pourquoi ne pas tirer plus
de bois et ainsi diminuer le coût pa. corde." Ce n'était pas
de h. faute de cette compagnie si elle ne pouvait pas tirer plus
de bois. C'était leur intention d'avoir 5 camps, m?is à cause
des conditions locales dans le district où elle opérait ajoutée
aux troubles de main d'oeuvre durant les quelques dernières
années, cette compagnie ne pouvait opérer qu'en deux camps
Je pws ajouter cependant que durant une saison dans ce
district cette compagnie a engagé et a envoyé 700 hommes
pour deux camps, tandis que sous les conditions ordinaires 200
auraient suffi, mais après avoir payé leur frais de voyage et
d autres dépenses encore, ces hommes ne restèrent que quel-
ques jours et allèrent se faire employer dans les régions minière
avoisinantes.
En d'autres termes les marchands de bois engageaient la
rriain d oeuvre et les propriétaires miniers obtenaient leurs ser-
vices sans frais et les marchands de bois n'avaient pas de re-
cours contre ces derniers. Comment la production pouvait-elle
s améliorer sous de telles conditions.
Je vois que je m'éloigne de mon sujet, c'est-à-dire la pro-
tection et la prévoyance contre les feux et les dépenses qu'en-
courent celles-ci dans certaines étendues dans lesquelles les
frais dominent, les porteurs de licence payant la taxe entière
Le pm ayant une grande valeur est peut-être plus capable dé
la supporter, mais je connais des sections qui contiennent des
bois à pulpe louées à d'autres compagnies couvrant la même
étendue. La compagnie à pulpe contrôlant les régions à pulpe
que j ai déjà mentionnées, a fait application pour abattre les
arbres à pulpe, nonobstant le fait que les pins y existaient en
grand nombre et en dépit du protêt des porteurs d'une licence
pour le pm qui payaient pour la protection entière. Le Dénar-
tement a accordé la permission voulue à la compagnie qui
contrôla le bois à pulpe (et qui ne payait pas de taie de feu)
créant ainsi un danger pour les pins, la protection desquels le
porteur de licence payait les frais entiers. Est-ce que ceci à
votre point de vue. était juste ou équitable ? En œncluSon
j aimerais a faire une autre comparaison entre les deux svstè^
me.s tels que je les ai étudiés personnellement et après les rio-
ports qui m'ont été fournis. J'ai déjà dit qu'ur.e coopération
"THE QUEBEC FOREST PROTECTIVE ASSOCIATION" 77
conjointe pour combattre les feux existe entre les tardes fores-
tiers et les contre-maîtres de chantiers sous un des systèmes
tandis que sous l'autre ceci n'existe que rarement '^^^^"^^^
«oc }^u\^^^J^^^ '^^ patrouilles du Gouvernem .' „ veulent
pas d habitude se soumettre aux surintendants r „ :, ,que les
agents peuvent bien être des hommes ^rès corn.. 1,-, JoSr le
service de patrouilles, ils n'ont pas les .• -n naissances .^ /cuti ves
voulues pour entreprendre un tel trrviii!. Ils sont ialoSx de
^ur autorité et en conséquence font bien des erreurs d^jî/e!
surc^^|Sent"i^,?srfd£Lî^%:;âti;:f^'^!
lui ai répondu: "Prenc/ des hommes et éteignez le feu" H
fi ceci et dans l'interv.He le u.restier chercS son chef' afin
d obtemr son autorité et se. instructions pr^ur entreprend ë
ont éSrie'^ïeu'"- r'''"' ""''' ''"'"' '"'''^'' "les h'omm s
fS^îilés ^St t4s^ sensées"' ^ '"■' '" "'*'^"" '' ^^^ '^
Malgré cet état lamentabk' .1 v a u-u roninensitinn r,-,
f"A,^"f ''h«"°?ble Ministre a promis de cSéeMa néce -"
s té de placer ce territoire, dans le district de la vallée de l'O-
ta;va, sous un système semblable à celui qui existe sur la rive
opposée de cette rivière, et je demanderai monsieur LZ
mT.7ZTci: ' '"°"- '^"'^*"' '"^^^ •-^PPl'cation, s^il '
hiiit4 H°"'ï"''-^^':i^^^ ^"'^^ "o'-e attention sur la respo .--
fcux oui' se Tt^t/':.^" Gouvernement pour de nom^b.::-
leux qui se ^ont déclarés. Je partage absolument sps «^ih
rnents surtout dans la région nord d'Ottawa Tes chemin et
lZJ'''^v """Po^sables d'un grand nombre d. feux da^s cet e
section l'an passé et tant que leurs responsabilités hid=v"duen^
ou collectives, je suis convaincu que ?'ils suivaient rexemp^
t^n?.'rr' ; "•"' P/^'î'^ ^°"^" '" précautions voulues pour la
protection de nos forêts, il y aurait bien moins de feux (aZu
vernemertTn^tfr'"' = ''•^"'^""' ^- ^'^'^ ' -'^"^"é ^^ Go-
vernement d Ontario, mais nous savons tous aue M Zavitr
^nt un homme d'idées larges ne se froissera pas^ Il comprend
que cette en .que de monsieur Black n'est pas contre T Gou
•ernement m contre M. Zavitz. mais dans le but d'améiSïr'
la situation actuelle. Je voudrais bien que les agentsTu S
vernement puisses venir à comprendre qu'une teHe cri'
tique ne leur est jamais dirigée (destinée) personnellement et
qu'au contraire une telle critique est toujours faite ri '^m fi!
mère sincère pour rendre leur oeuv e p" is facuê et nlu^ Tm
cace. Quels aue soient les efforts des aLnts d.. rn ^1
ment ils devraient réaliser que leur s^ccè^dépendr^Se^eur"
rs RAPPORT de la CONVENTION de L'ASSOCIATION, DITE
concours avec le public de qui ils ont leur autorité et pour
qu'ils travaillent. Ces assemblées sont dans le but d'intéres-
ser le public à notre oeuvre atin que l'on s'entraide et qui
l'on s'encourage pour le bien mutuel. Je sais que monsieur
Zavitz lui prêtera une coopération sincère qui sera secondée
par mor ieur Zavitz. (Appl.)
imM
"THE QUEBEC FOREST PROTECTIVE ASSOCIATION
7î)
DUcours de M. W. G. Power.
W n^f^r^f P?"^^^^.^ Je demanderais maintenant à monsieur
l-aurentKie. bs -ce .|ue monsieur Seahorne e^l nn-i,,?^.
apréSr^e 'f^Sic^ r^;;:;:;!rî;^^"/^>- " ^- ^^
permettrai de vous informer ouîrtfl h ^^''"^' "''''' '^ '"^
la plus jeune de nos'tatre as^ciafions'""'"^^ •"-^"^'•^''- ^^*
fut réeLîem :Jr^^ ^^ ^"" ^^^'-'' P-'^-^t I été dernier
veux^ur^;,^^,.'!^ i^u^if ;^.!;^^^i^'-^ ^- ^-^^«- i^
vous nous avez donnés emssistin/ ,^!,.i'^'"^""'-a«;'^ment que
avons travaillé p.n.W d.c" ''f i"* à_cette convention. Nous
des. à accomplir un hien~ pubïir.?i nnu-"'^" ^^ 'V"^ '^' "''^*■''-
propre argent 'pénéreusem Jiit pouf fS-r^ pro^^^ess^'S":' "''''
vre de protection. N,.us ne demandon ?, f', '^^ ""'? "^"•
tect.on de nos grandes foréJ^^^^c^J^^Z^^^^^
:\m>Jiim-
80 RAPPORT de la CONVENTION de L'ASSOCIATION, DITE
grands soins et d'une protection particulière. Le but de notre
Association est de sauvegarder en autant que possible les inté-
rêts publics, aussi bien que les nôtres, et nous sommes toujours
prêts à coopérer avec le Gouvernement et d'aider dans les soins
nécessaires pour conserver nos forêts pour les générations qui
doivent suivre. C'est notre plus sincère désir de n'introduire
que les meilleurs systèmes de lutte contre les feux et pour la
direction des opérations de chantiers.
^ Messieurs, au nom de l'Association de la Protection des
Foiêts de Québec, je veux de nouveau remercier tous ceux qui
ont bien voulu venir nour adresser la parole durant cette con-
vention. Je veux remercier aussi l'honorable monsieur Allard
et M. Piché, pour l'intérêt qu'ils ont témoigné à notre oeuvre
et de répéter notre reconnaissance à monsieur Zavitz d'être
venu de Toronto pour assister à notre assemblée. Messieurs
j'espère que vous serez encore tous avec nous l'année pro-
chaine et que notre prochaine assemblée sera encore plus satis-
faisante que celle-ci car nous voudrions que d'année en année
notre Association soit couronnée de succès.
Messieurs, je vous remercie. (Appl. )
LA CONVENTION EST AJOL'RNÉE.
THE
QUEBEC FOREST PROTECTIVE ASSOCIATION"
81
COMITÉ DE LA PROTECTION DES FORETO DE LA
COLOMBIE ANGLAISE.
Rwort de rA..embIée tenue le IS novembre, • Vietork.
été tenue' le 'i1'"nnl' "h '""^ll^ ^^ '^ Protection des Forêts a
Il y avait présent mess eu?s E T p ', ""' ^'ft ^"^ ^' ■^°"'«^-
Mark Recort nTnt p^'y"VlYstS'^ "'"^''"^ ^- '^^^=^' ^^
B«l»«: Fonds pour 1. Protection des Forêts.
«5000." U revTnu'ooTLTtt ""! '""^^ ^^^^ ""^ balance de
et les déboSrSIà S208 ooo ' '^'' ^"^ ' «228,000.00
contre le feu et par des amâSf i. ^^^ P" '^^ réclamations
core considérées^ La baTanc/ nétï ^nï ".T "'^^''"^ P^^ ^"-
«13,000. "-^ ''*'^"" nette n excédera peut-être pis
DÉBOURSÉS :
travaitp'ouMlleînSîr',t"n%'r.r"'^"^ t^'^"' '^ <^°ût du
et avec l'année d?9u une sSofi'f ' '""^uf P'-^c^dente
de 1917) comme suit .' '^'^ ^^" semblable à celle
Patrouille. * «loiV4
Extinct. de feu 9o 5^^
Améliorations *.. .. " 14*5^3
1016
$14^,20?
8,775
4,227
1914
S228.352
143.461
31,385
* "'^^etSe'""^""' '" "*"-'-- i-^"'^ i^ «n de
* 1917 Améliorations, comprend l'achat do .3 automobiles.
PERSONNEL :
contre''2ircr,'.^,rTcluseX'r ^"^P'"'/ ^^^ hommes
saison passée peut-être comoaréf ^ ^JJH'^'J^^S'^^ de feu la
née c'eST-à-dire à 19 4 K Jh'/ 1 ^1'"' '"'''""^'^'^ ^n*
i-*- uans cette dernière année, il n'y
82 RAPPORT de la CONVENTION de L'ASSOCIATION, DITE
avait pas moins de 369 hommes employés comme forestiers,
gardiens et faisant partie de la patrouille à part des hommes
de patrouille engagés par les compagnies de chemin de fer qui
faisaient de la construction.
Le service des automobiles a été un grand succès. 11 a
rendu les patrouilles plus efficaces et a beaucoup aidé dans la
lutte contre les feux. L'économie de ce service a été bien ma-
nifestée, car les hommes pouvaient parcourir de plus grandes
distances; pouvaient diminuer les dépenses encourues en lut-
tant contre les feux par leur prompte arrivée sur la scène et
en dirigeant les gardiens; et pouvaient aussi se dispenser des
frais variés de voyage.
Les plans pour l'été prévoyaient une grande réduction
dans le nombre des employés pour toute la saison alin de con-
centrer les dépenses sur l'emploi d'hommes durant la période
la plus dangereuse de l'année. Le manque de mains d'oeuvre
a quelque peu duangé no"- plans, car c'était difficile de se pro-
curer des hommes dans certaines sections durant la chaleur de
l'ét^. La main-d'oeuvre pour combattre les feux a aussi été
rare dans toute la Province. Nonobstant ces difficultés. !e
service de patrouille, réorganisé d'après les plans du printemps
dernier, s'est maintenu à un niveau remarquable en luttant
contre une des pires saisons (dans plusieurs parties de la Pro-
vince) de feu.
L'expérience de l'été dernier démontre qu'il y a encore
beaucoup de progrès à faire pour se procurer des hommes,
des outils et pour le ravitaillement. Les assistants-forestiers
devraient avoir des listes d'hommes disponibles à lutter contre
les feux, dans chaque région, il devrait y avoir plus d'outils
dans les caches et à des endroits stratégiques, en plus les fores-
tiers de district devraient fournir aux magasins des listes de
ravitaillement, pour les hommes requis au service, afin que
ceux-ci soient moins occupés à chercher des outils et du ravi-
taillement; et afin qu'ils dirigent les hommes sous leur contrôle.
Si les assistants-forestiers étaient nommés un peu d'avance
l'oeuvre préparatoire serait accomplie dès le début de lu saison,
c'est-à-dire au premier mai.
AMELIORATIONS :
L'amélioration du personnel n'a été pratique que sur une
petite échelle, cela est dû à la diminution du nombre de nos
mspecteurs. Le chemin dans la réserve importante de la val-
lée de Yahk a été continué 12 milles plus loin, à peu près 3o
milles de chemin a été fait dans le district de Kamioaps; 8o
milles dans l'Okanagan, et quelques projets ont été accomplis
dans diflFérentes régions.
"THE QUEBEC FOREST PROTECT.VE ASSOCIATION" 83
tams cas, par les opérateurs sur l.- - • • ^'' '**"' "^-
d'autres cas en co^opé aUon'"ave " ,/'.^^'- ^''!''*'"^ '^ ''^^^
compte encore brûlé au nrïïf^mn ^ x^^'T"^^ forestier. On
trict de Kamloops P""*emps, spécialement dans le dis"
PERMIS : .
tien ?^lZcZîl ro^ji^Vr'-f^- "^-
le système de permis semhlf.'%P'°*''^^'°" '^«"tre le feu et
effective et ave^'^ins dfrk ?on'°L'lfé?"'- '"f '^-'e ïlus
4.100. permis ont été acrnrdic n« } ^^'^ '^^''"'^r à peu près
dant rarement H jours e^^^eCe '^t'n.r"''*" ^"^^^^ n'^xcl!
jours excepté dans les diSri^f?^.^ toujours pour quelques
nant Hazelton. Durant les i^rinH^'^i''^' '^^'"'"^ «"^ avoii
tricts du Sud. tous les py"isPl'iî'^////"/^^?"ses. dans les dfs-
vanant entre 2 semaines eT2 miis " P""' '^^ '^"'■^"
FEUX :
dépentes'"poîr^Ieur"\xtinc?ion ^'fJ^PP^'[és ont encouru des
été à peu près 1-4 de Snn H-i"^ superlicie totale brûlée a
i' n'y avait que -8 qui^ô" ten-'i ^'''lî*'- ^' "«^ supërffcie
nette des souches a été évaS à ^°" ^'"^^^^^^ ^^ ^«^ Per e
La perte des bâtisses d'équfppfmenf'"^ ^"^ «'""«oa
?"• «"^ été détruits était rSeS près de ^unn' "' "^^ ^'"«ts
rant le hasard sérieux de cette saison J'^"'^.'^"- Considé-
ras : *= ^^"e saison, ces montants sont très
LA COMPARAISON AVEC 1914 DONNE :
Nombre de feux rapportés.... ^986 '^'^
Superrice totale brûlée .. 2 ?fi , «. 1.832
Superficie brûlée contenant ^ """^ '55.214 acres
du bois vendable ,« ,,ic
Perte de souches .. «?^'-5 acres 42.549 acres
Vateur de bâtisses et d'équinne."-*'°^- '''•"« S52,852.oo
ments détruits... '^ «.a, ,,,
'NFRACTIONS A LA LOI :
des jugement: L^rl£' JTAITJ ''''' "'^"^ ^^°"^ obtenu
des variant de 825 à s'so "' ^^'^^ ^" P'^^ des amen"
84 RAPPORT de la CONVENTION de L'ASSOCIATION, DITE
SERVICE D'AUTOMOBILES :
Vingt-quatre chars ont été employés dans le service de
patrouille et ils ont donné beaucoup plus de satisfaction que la
patrouille de chevaux et voitures, qu'ils ont remplacés. Le
nombre total de milles parcourus par les 1 3 chars légers, ache-
tés par le fond, était 61,587 milles et les dépenses approxima-
tives étaient en moyenne :
Huile et gas par char $100.00
Réparations 30.00
Equippement mineur 100.00
A part de l'équippement mineur 29.00
Combustible par mille 02f4
Nombre de milles par gallon 18>4
Coût total par mille oS/i
mi*^mt>i^kM
"THE QUEBEC FOREST PROTECTIVE ASSOCIATION" «5
LA ROUILLE VESICULEUSE DU PIN BLANC
W. A. McCabbin, MA.
Uboratoir« de Champ des Plantes Pathologiques du Dominion.
St. Catherine, Ontario.
INTRODUCTION DES MALADIES EXOTIQUES :
Vu la facilité avec laquelle les articles de tout eenre sont
ransportés par terre et par eau il y a eu ces dernièFes années
un échange bien vaste de toutes sortes de commodités entre
dSnll ^'^' 'l H. continents éloignés. Parmi ces articles
nifnïi^^ mnombrables il y a toujours un grand nombre de
plantes ou parties de plantes et il n'y a pas un seul vaisseau
hnrr'Jr ""7 • P'' "^T '^ "'«^ '^" S^''"^. ^" bulbes des
boutures, ou des jeunes plantes destinés pour l'usage ou le plai-
sir de d'autres pays et d'autres peuples ^
Que ces importations soient des additions de valeur oour
nos champs, jardins et pépinière il n'y a pas à en douter- mais
parmi ces importations, il y en a qui sont bie-i nocives C'est
un fait bien connu que ces plantes importées introduisent s<..u-
vent dans nos pays des maladies exotiques, qui obtiennent ainsi
une transportation ^srratis à un nouveau d'activité ou elle peu
yent se propager avec destruction. Comme exemple de cette
introduction Je maladie on peut mentionner l'American Goose-
berry Milden qui s'est manifestée en Europe par l'entreniise de
jeunes groseillers qui ont été expédiés du Nouveau MoSde
La mille a été transportée en France d'une maSe sembUbfe
sur les boutures de raisin, tandis que la maladie dés cha'Se s
qui promet de dévaster les riches forêts de chatSerf dé
Etats-Unis a été probablement introduit de la Chine pirl'ir^
portation des châtaignes. P ' ""'
Durant les quelques dernières années au Canada nous
avons échappé miraculeusement au léau d'une maladie sérieuse
qui s'attaquait à la pomme de terre, c'est-à-dire la maladS
connue sous le nom de chancre, et ce n'était qu'avec de. effof s
été éToIgné ^"'' '" '"'"''*'' '"^^'""^ '^"^ le danger a
H est à noter que le problème de l'int.odu'-tinn ^- m-.'-,
Î?.mu'^'''''m"^ '^^ P'"'>*" P'"' compliqué si l'on envisage" la diffi-
culté qu il y a de prévo r la virulancc Je la maladie d'une plante
donnée lorsqu'elle est introduite dans un nouveau pavs ou eUe
peut attaquer des espèces qui n'ont pas ^cqm^ une force de
résistance dû à leur climat comme les hôtes -adigènes Dan •
86 RAPPORT de la CONVENTION de L'ASSOCIATION, DITE
plusieurs cas il a été établi qu'une maladie qui a été considérée
comme peu dangereuse dans sa place natale devenait excessi-
vement destructive sur un sol étranger. La mille du raisin ci-
dessus mentionnée est un exemple frappant de cette conduite
excentrique. La mille était de peu d'importance vis-^à-vis des
raisms indigènes de l'Amérique, mais quelques années après son
mtroduction en Europe en 1875 elle est devenue si destructive
que l mdustrie des raisins de la France a été presque totalement
ruinée avant que le système d'arrosage chimique fut inauguré
pour contrôler cette plaie.
Le devoir d'examiner de bien près ces "cadeaux grecs"
nous est de toute nécessité, et presque tous les pavs ont au-
jourd hui une quarantaine qui interdit les plantes étrangères ou
permet leur importatuw. qu'après une mûre Inspection qui est
des plus minutieuse. L'inefficacité de ces lois en Amérique est
bien apparente dam un grand nombre de cas depuis quelques
années, mais à l'avenir elles seront plus rigoureuses envers les
plantes étrangères. II a été constaté que les pertes causées
par une seule maladie excède bien des fois le coût d'un bureau
de quarantaine.
PESCRIPTION DE LA ROUILLE VESICULEUSE :
L'Europe a doté l'Amérique du Nord d'une autre maladie
connue sous le nom de la rouille vésiculeuse du pin blanc.
L'EVOLUTION DE CETTE MALADIE SUR LE PIN BLANC:
Comme le nom vulgaire l'indique cette maladie est clas-
sée parmi les végétations parasitiques du pin blanc (Pinus Stro-
bus L.) mais elle attaque aussi d'autres espèces de pins viz •
P. cembra, P. monticola, P. excelsa, et P. lambertiana, et'peut^
être toutes les autres espèces de pins à cinq feuilles. On peut
no er en passant que les pins à cinq feuilles sont très suscep-
tibles et que les espèces à deux ou trois feuilles comprenant le
pm Autrichien, le pin Ecossais et le pin de nos forêts du Nord
ne sont pas sujets à cette maladie.
La phase la plus dangereuse se manifeste dans les semen-
ces sur les jeunes arbres ou sur les jeunes boutures et branches
Des observations faites dans le district de Niagara en î9i6 rmt
établies que quoique la maladie peut atteindre les branches oar
l'entremise de cicatrices dans l'écorce. la grande partie des in-
leciions s opère par l'entremise des boutures. Du point où la
végétation commence elle croît verticalement, se courbe et
entoure U branche dans l'écorce molle. Si la bouture est fai
ble le tBsu attaqué meurt et se manifeste par une superficie
INk^^^ISt^'
"THE QUEBEC FOREST PROTECTIVE ASSOCIATION" 87
gic prenant en même temps une coloration jaunâtre
rombrables d'unTSûr <1fS' 1"' """«nt des spores in-
temps qui s'écoule entr^ i wLl- ^?^'^* " avoismantes. Le
spores varie de 2 à 6 »n= h" ^''^i*'", ''^ P'" ^* '« formation des
La période dr.Ltatloncomnî^^^^^ statistiques de i7oo cas.
dire une infection oui conSt ^ P"i P^,' ^^"^ =^"5' '^'«t-à-
tera des pustules au ,„'°r3 2emaf"i9?6''"^ ^"'^^ "'^"'f"'
présente de nouveau a^. mim« « • * '^•. ^"'^""^ Postule se
de pustules se man?fesïe auTn^fn'îl^'"^"' T """^'^"^ ^^^'^
lution°d"e2l'4ralidte?ftrl'.?T'P*'S" ^'■^"^"••' 'l"^ ''^vo-
requis pour la d'esi?' ion'dïn ^To?arb^'?t'°"i' '' '^T ^^*
que par une série de DustuIeJ^.,.r Tfff * ^ ' '^'. "^ s'effectue
Les petits arbres oar cnn ri Lf • '*'?^''e"tes parties de l'arbre.
me les jeunes nia nts^nnf»'^''''^" * ^" P'^" ''^ ^e^Ps et corn-
résistanc'e?"ont^bien'mînim;s ^"^"P*'»^'"' '^"^^ chances de
LA MALADIE EVOLUANT SUR LES GROSEILLES :
s'évolSrr'les'TroslS^f liLïrit "f'^ ""^ ^^^^'^^i-
les espèces de la fami e des RiK u P'"' "f *^ ^"'^ *""♦«
prennent les groseinérs sauvai/s Vf h ^ ces espèces, qui cnm^
noire de jardin est la p us suscentihil '^^'""t'^"«. 1» groseille
et rouges en souffrent très Denmi'//-, ^" ^'pseilles blanches
frent tellement que lerrécouès en JS ^''^'.''Ife' "°'^" ^«"f"
plusieurs reprises^ ^ ^"*'*'" °"^ ^^^ mcflacées à
88 RAPPORT de la CONVENTION de L'ASSOCIATION, DITE
Les spores qui tombent des pustules du pin au printemps
n'affectent pas les autres pins mais elles s'attaquent aux gro-
seillers. Les feuilles sont d'abord attaquées et dans dix ou
quinze jours après l'infection attaque le dessous des feuilles et
manifestent des pustules de coloration orange brillante et rem-
plies de spores. Ces dernières sont transportées par le vent
sur d'autres feuilles et l'infection se propage ainsi durant tout
l'été.
Durant l'été 1917, j'ai calculé, avec un appareil conve-
nable, la -distance de la chute de ces spores dans l'air immobile
et j'ai constaté qu'elles tombent à une distance de huit pieds
dans l'espace de 5 minutes. De ceci on peut déduire que dans
un pays plat les spores tombant d'une hauteur de 37 pieds se-
raient transportées par une brise de 30 milles à une distance
de 10 milles avant qu'elles atteignent le sol. Prenant en con-
sidération les courants variés de l'air ces spores peuvent être
transportées à des distances considérables. La propagation de
cette maladie est si rapide par l'entremise des spores que là
où la culture des groseillers se fait sur une grande échelle tou-
tes les groseilles noires sont affectées par la rouille avant h fin
de l'été. Quoique les spores au début de l'été soient incapa-
bles d'infecter de nouveau les pins, cependant vers la lin de
l'été les pustules sur les feuilles ont une petite croissance qui
forme des spores capables d'infecter les pins de nouveau, et
comme nous avons noté que la rouille peut se propager à bien
des milles, il y a un grand danger pour les pins qui sont même
bien éloignés du premier pin affecté qui fut attaqué par les
spores provenant des feuilles de groseillers.
Nous avons toujours cru que la rouille des groseillers se
terminait chaque hiver avec la chute des feuilles et qu'il fal-
lait qu'elle soit renouvelée chaque année par une infection pro-
venant d'un pin malade. Cependant nous avons raison de
croire que les spores peuvent passer l'hiver sur les feuilles d'une
manière indépendante des pins. Nous n'avons pas une preuve
absolue de ce fait, mais jusqu'à ce que le contraire soit prouvé
il faudra prendre ce fait en considération.
L'EVOLUTION DE LA VIE DE CETTE MALADIE :
Les différentes phases de cette évolution sont comme suit:
A) Sur les pins :
1. — Elle Vit sur les pins à cinq feuilles seulement
2. — Elle produif des gonflements et des décolorations sur
les branches;
3- — Des pustules fines contenant des spores couleur oran-
ge et s'envolent de ces gonflements au printemps;
4. — Ces spores infectent les groseillers avoisinants, mais
non les pins ;
80
B)
"THE ,UEBEC FOREST PROTECTIVE ASSOCIATION
5 — Les jeunes arbres sont attaaués ^t ti^ri««n« j
sur r^.^^^:- ''- --- -^leSfSl.--
^"^courTde î'hivJ" ^Joseillers disparaît d'ordinaire au
tToïnen s 's urvi'e' p^ur^e^orV.? ^-^'•^-- -cep-
suivant. P propager au printemps
ORIGINE DE LA MALADIE :
nées, mlis n'l\fs caus^r^ '" ^"''^P^' ^"^P"'^ ^'"e" ^es an-
européens. MarausS"q"ue'rpirde'l'v'''"'''^ ^."^ P'""^
fut introduit en Europe cette rom-fil i?* "'^'■.'?^ '^^ Nord
t ble l'a attaqué avec ?rând succès ri îl^f^"^ '^'•'" ^"^^ep-
blancs que cette malf die fu^fntrodu^tf d n^ '^f J'""" P'"^
cause de la facilité de trouver a m. in S- ' ""^'^ P^-^^- ^
P ns pouvaient être eu .Vés exDo tis ^ v^'i" '" ^\"''''P^ "s
plus bas que nous pouvions le. rMufi u^"''"' 'C' ^ un prix
merce très actif de^ces euLs nhis nf /^" """;^- ^" ^om-
millions de ces pins furenrin portés auxSïï'",';^^* P'"^''^"''^
nada, de la France de iTWniuZî a^ Etats-Unis et au Ca-
lemagne. La plus mnde n:^rfi^ '/' '^ ^^km^, et de l'AI-
faites'en 1906.^7 etT^t dE?ant%'l! f ' .''^P^r^''»^'^"^ firent
rouille s'est introdui e su fes jeunes D?n"!î ""°" T''^"^' ''"^
Aussitôt que la maladie fut découverte ^é^'imn"'. r""^'" P^^-
interdites et les autorités ont d-T .?!/. '^' ""Pprtations furent
cette infection. '^'^ '"'^'^ commencé la lutte contre
SON ORIGINE AUX ETATS-UNIS :
La maladie fut découverte 'lai- Vi-i • ^■
1909 et plus tard en 19lo d'auLTÏo; '^ ^^ ^^''-"^'ork en
tion. Il a été constaté que la r^aladie ^}^!^'^^^'"^ prrfec
plus qu'on ne le croyait et deouif on./r. o ï P'^P^Sée bien
ont été faits pour localiser tous les cen?r"/- v^?""^' "^^^^^^
détruire les pins affectés. centres d'infection et y
90 RAPPORT de la CONVENTION de L'ASSOCIATION, DITE
SON ORIGINE AU CANADA :
La maladie fut découverte au Canada au cours de l'au-
tomne de 1914, au Collège d'Agriculture d'Ontario à Guelph
et une inspection hâtive durant le restant de la saison démon-
tra qu'en général la péninsule du Niagara était affectée quant
aux groseillers. Une inspection plus minutieuse en I9l5 et
1916 démontra qu'à part la péninsule il y avait aussi des cas
isolés à Guelph, Brantford, Lindsay, Bowmanville et Ottawa.
La maladie s'est aussi manifestée en I9l6 à Oka et Sainte-
Anne de Bellevue, dans la province de Québec.
En 1917 le Canada et les Etats-Unis firent de grands ef-
forts pour savoir au juste l'étendue de cette maladie et des
inspections furent faites dans les deux pays. Les résultats ob-
tenus furent annoncés à une convention internationale sur ce
sujet, tenue à Pittsburg à l'automne de cette année. Les rap-
ports de chaque état et province indiquaient que la rouille s'était
manifestée dans presque toutes les parties nord-est du conti-
nent. Le Maine, le New Hampshire, le Vermont. le Massa-
chusetts, le Connecticut, New-Yorlc, comme les provinces d'On-
tario et Québec étaient dangereusement infectées. Quelques
autres centres d'infection furent rapportés dans les états de
l'Est, le Wisconsin, et le Minnesota étaient les états le plus à
l'Ouest. Une inspection au-delà du Mississipi n'indique pas de
rouille, mais nous ne pouvons pas être sûrs que les pins des
forêts de l'Ouest ne sont pas infestés.
Quant au Canada il a été constaté que la maladie est bien
répandue dans la province d'Ontario, sur les groseillers quoi-
qu'il y ait très peu de pins infectés hors de la péninsule du
Niagara. Au moyen d'inspection et de l'information prove-
nant des écoles publiques il a été établi que sur 43 comtés 38
sont infectés. Sur 455 cantons 140 sont infectés u à peu
près un tiers.
A Québec une situation semblable existe: Les inspections
faites sous la direction du Service Forestier Provincial démon-
trent que la rouille sur les groseillers s'est propagée dans une
direction nord-est jusqu'à la ville de Québec. Dans le sud-
ouest la neige est tombée à bonne heure et on n'a pas décou-
vert de rouille, mais puisqu'elle s'est propagée le long de la
rivière Ottawa et aussi au sud de la frontière internationale,
nous sommes portés à croire qu'une inspection plus tard dans
la saison aurait démontré que la rouille existe tout le long du
sud de la rivière Saint-Laurent.
Le résultat des inspections nous a fait réaliser le danger
de cette maladie. Jusqu'à présent le manque de connaissance
nous a permis d'espérer que cette maladie disparaîtra. Main-
tenant nous constatons que cette maladie quant à nos pins
blancs est venue pour rester. Sa propagation est tellement
"THE QUEBEC FOREST PROTECTIVE ASSOCIATION" 91
considérable que sa disparition est presqu'impossible. Nous
espérons empêcher sa propagation dans l'ouest du continent
ou il y a de grandes étendues de pins à cinq feuilles, mais pour
l'est nous nous demandons : si c'est profitable de cultiver les
pins blancs dans les régions infectées.
Sur ce point nous ne perdons pas espoir. Dans les dis-
tricts où les pins et les groseillers croissent ensemble, la morta-
lité des jeunes pins est si grande qu'une industrie sera ruinée,
mais -^ous croyons que l'infection des groseillers se transmet-
tant aux pms ne peut se produire à une distance considérable.
Nous nous efforcerons d'acquérir plus de connaissances sur ce
sujet durant l'été prochain. Si nos espérances ne sont pas
déçues nous croyons qu'en abattant les groseillers avoisinant
es pms sur une bonne étendue, ces derniers croîtront norma-
lement sans trop de perte.
Afin d'obtenir des renseignements exacts sur ce sujet, des
inspections seront faites l'année prochaine. M y aura un éta-
blissement de contrôle pour une certaine étendue. Une éten-
due ou les pins sont entourés de groseillers infectés sera choisie
et ces derniers, domestiques et sauvages, seront abattus à une
distance de Soo verges. Si après ceci les pins sont encore in-
fectés on aura la preuve que ce moyen est inutile. Les statis-
tiques du coût de ce travail aux Etats-Unis et au Canada nous
permettront dans lo ou 15 ans de savoir si la culture des pins
peut se faire avec profit sous de telles conditions.
Vu le dépérissement rapide de nos premières forêts et de
la deniande excessive pour du bois depuis le début de la guerre
Il est du devoir de tout canadien de faire des démarches pour
protéger et sauvegarder nos forêts. En protégeant nos forêts
SI malgrés tous nos efforts nous ne parvenons pas à sauvegar-
der nos pms blancs ça sera une calamité vu son importance
mais nous espérons qu'à mesure que nous avancerons dans
notre lutte pour enrayer cette rouille nous serons capables de
protéger nos pins et nos belles forêts.
(Signé) W. A. McCUBBlN.
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