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Full text of "Compte-rendu de la manifestation organisee en l'honneur de M.L. Lubbers a l'occasion du 25 anniversaire de son entree en fonctions comme Chef de Culture au Jardin botanique de l'Etat, a Bruxelles"

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ORGANISÉE EN L'HONNEUR DE 


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A L'OCCASION DU 


25M€ ANNIVERSAIRE DE SON ENTRÉE EN FONCTIONS 
COMME CHEF DE CULTURE 


AU JARDIN BOTANIQUE DE L'ÉTAT, A BRUXELLES 
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COMPTE-RENDU DE LA MANIFESTATION 


ORGANISÉE EN L'HONNEUR DE 


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A L'OCCASION DU 


25% ANNIVERSAIRE DE SON ENTRÉE EN FONCTIONS 
COMME CHEF DE CULTURE 


AU JARDIN BOTANIQUE DE L'ÉTAT, A BRUXELLES 


PAR 


TH. DURAND 


SECRÉTAIRE DU COMITÉ ORGANISATEUR 


GAND 
IMPRIMERIE C. ANNOOT-BRAECKMAN, AD. HOSTE, SUCCr 


1895 


— 


Au mois de mars dernier, M. le comte de Kerchove 
de Denterghem, M. F. Crépin et M. le comte Eug. de 
Hemricourt de Grunne, prirent l'initiative d’organiser 
une manifestation en l’honneur de M. Louis Lubbers 
à l’occasion du vingt-cinquièeme anniversaire de son 
entrée en fonctions comme chef de culture au Jardin 
botanique de l'État. 

Ce projet fut accueilli avec enthousiasme dans le 
monde horticole. Horticulteurs-amateurs et horticul- 
teurs de profession saisirent avec bonheur l’occasion 
“de témoigner au savant et aimable spécialiste leur 
reconnaissance pour tous les services rendus à leur 
science favorite depuis plus de quarante années. 

Un bureau provisoire composé de MM. le comte 
de Kerchove, F. Crépin et Th. Durand fut constitué; 
les adhésions affluèrent bientôt avec tant d’entrain qu’à 
la mi-avril, le Comité organisateur comptait cent dix- 
huit membres! Bien que le Bureau voulut avant tout 
faire une manifestation nationale, il fut heureux de 


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voir figurer parmi les membres du Comité plusieurs des 
sommités botaniques et horticoles de l'étranger (1) dési- 
reuses de prouver par leur adhésion, en quelle haute 
estime elles tiennent M. Lubbers. 

Le dimanche 21 avril, dans la Salle des herbiers du 
Jardin botanique, eut lieu une réunion à laquelle tous 
les membres du Comité avaient été convoqués. Un 
grand nombre d’entre eux avaient répondu à l'appel. 

Sur la proposition de M. F. Crépin, l'assemblée com- 
posa le bureau définitif comme suit : 

Président : M. le comte de Kerchove de Denterghem. 

Vice-Présidents : MM. le comte Eug. de Hemricourt 
de Grunne et F. de Middeleer. 

Trésorier : M. L. Coomans. 

Secrétaire : M. Th. Durand. 


Après un échange de vues, les décisions suivantes 
sont prises : 

le Une souscription sera ouverte et un appel adresse 
à tous les amis de l’horticulture en Belgique pour 
réunir les fonds necessaires à l’achat d’un objet d'art à 
offrir au jubilaire. | 

2e Le montant de la souscription sera laissé au 


(1) MM. Ed. André, à Paris; P. Binot, à Petropolis ; M. Cornu, 
à Paris; O. Drude, à Dresde; J. Galesloot, à Amsterdam, F. Ketten, 
à Luxembourg: M. Kolb, à Munich ; J. H: Krelage, à Haarlem; 
Er. Ludewig, à Maestricht; Maxw. T. Masters, à Londres; Q. van 
Ufford, à La Haye; À. Soupert, à Luxembourg ; W. FE. R. Suringar, 
à Leyde; Alb. Truffaut, à Versailles ; A. Van den Heede, à Lille; 
H. Veitch, à Londres: 


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oré de chaque adhérent et aucune publicité ne sera 
donnée aux chiffres des souscriptions. 

3° La fête aura lieu le dimanche 23 juin et sera 
suivie d’un banquet par souscription. 

4° Chaque adhérent recevra le compte-rendu de la 
fête orné du portrait de M. Lubbers, avec la liste des 
souscripteurs. 

M. F. Kegeljan propose qu’un album contenant 
les portraits des souscripteurs soit offert au jubilaire. 
Cette proposition est également adoptée. 

Ces décisions trouvèrent le plus sympathique accueil; 
les souscriptions arrivèrent nombreuses mettant le 
Comité à même d’exécuter le projet arrête. 

Le 23 juin à 2 heures le local de l’Orangerie du Jar- 
din botanique de Bruxelles était comble, horticulteurs 
et amateurs étaient accourus de tous les coins du pays 
pour fêter M. Lubbers. 

Le cadre avait été soigneusement paré pour la circon- 
stance. Les ouvriers du jardin, heureux de saisir 
cette occasion qui leur permettait de fêter à celui 
qui a toujours été pour eux le plus bienveillant et le 
plus dévoué des chefs, rivalisèrent de zèle pour orner 
la salle. 

Le public admirait surtout une gracieuse plate-bande, 
garnies de petites plantes (Wesembryanthemum, Lobe- 
la, Alternanthera) dont les gracieuses arabesques 
formaient l'inscription suivante : | 


1870 ANNIVERSAIRE 1895 


Sur le mur, au dessus de l’estrade un cartouche 


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portant le nom du héros de la fête, est entouré d’un 
trophée de drapeaux qui surmonte le buste du Roi. 
Partout des tentures et des massifs de verdure charment 
le regard et reposent la vue. 


À 2 h. 1/2 précises, M. L. Lubbers fait son entrée 
aux acclamations de l'assemblée. 

M. le comte de Kerchove de Denterghem préside 
ayant à sa droite M. Cartuyvels, directeur de l’agri- 
culture, représentant le Ministre; M. Steurs, bourg- 
mestre de St-Josse ten Noode; M. Monteñore-Levy, 
sénateur; M. le comte de Grunne, président du 
Conseil de surveillance du Jardin botanique; M. F. de 
Middeleer, président de la Société royale Linnéenne; 
et à sa gauche le jubilaire M. Lubbers, M. Crépin, 
directeur du Jardin botanique; M. Ed. Pynaert, vice- 
président de la Chambre syndicale des horticulteurs 
belges, MM. L. Coomans et T. Durand, trésorier et 
secrétaire du Comité organisateur. 

M. Cartuyvels se lève le premier. Il exprime les 
regrets de M. De Bruyn, Ministre de l’Agriculture, 
retenu aux fêtes offertes à Namur à Son Altesse 
le Prince Albert de Belgique. Dans une remarquable 
et chaleureuse improvisation le Directeur général 
de l’agriculture rend hommage au talent et au mérite 
exceptionnel de M. Lubbers qui depuis plus de vingt 
cinq ans se dévoue pour le progres de l’horticulture en 
Belgique. 


Après lui M. le comte de Kerchove prononce, au 


no) — 
nom de tous les souscripteurs, le discours suivant : 


Mon cHER LUBBERS, 


1l y a quelques mois, vos compagnons de travail et d'étude 
résolurent de fêter les noces d’argent du Jardin botanique et 
de son chef de culture. 

Ce devait être une fête intime. 

Vous la désiriez telle; mais à peine le bruit d’une mani- 
festation dont vous étiez l'objet se fut-il répandu que, de 
toutes parts, des amis accoururent, réclamant le droit de 
se joindre au personnel du Jardin et de témoigner leurs 
sympathies à l’un des vétérans du mouvement horticole 
belge. De toutes parts les adhésions afjuërent. Les plus 
nombreuses furent celles des jardiniers, heureux de recon- 
naître en vous un de leurs chefs aimés, un homme du métier 
expert, obligeant et serviable plus que nul autre. 

Vous trouverez leurs portraits et leurs noms dans ce 
magnifique album que nous vous offrons. 

En le parcourant, vous serez, je le crains, tenté de vous 
rappeler ceux dont la mort vous a séparé : de Cannart 
d'Hamale, van den Hecke de Lembeke, Madame Le Grelle 
d'Hanis, de Ghellinck de Walle, Van Houtte, les Verschaffelt, 
les Van Geert, Jacob-Makoy, Warocqué, Dumortier, Morren, 
Doucet, mon père, et tant d'autres amis de la première heure, 
qui applaudirent à vos travaux et se plaisaient à recon- 
naître en vous un éminent praticien et un excellent ami. 
Évoquer leur souvenir en ce moment, c’est associer leur 
mémoire à une fête dont, eux vivants, ils eussent été les 
promoteurs. 

L'amour des plantes était chez vous tradition de famille. 
Votre enfance s'écoula au milieu d’elles. Votre père était 
un cultivateur d'un mérite reconnu. Il fut un des précurseurs 


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du mouvement horticole actuel. De 1830 à 1845, les palmarès 
de nos expositions nationales relatent ses succès et ses 
triomphes. Hélas! la mort vint le frapper au milieu de ses 
travaux et vous imposer de grands devoirs, de sérieuses 
responsabilités. 

Vous aviez quatorze ans: vous faisiez de brillantes études 
à l’athénée royal de Bruxelles; vous n’avez pas hésité à les 
interrompre pour reprendre la tâche paternelle. Votre cœur 
eut confiance dans l'avenir. La fête d'aujourd'hui vous 
prouve combien il eut raison de vous entrainer à cultiver les 
plantes. 

Vous eûtes, à l’heure si pénible des débuts, le bonheur 
de rencontrer deux hommes dont les noms, un peu trop 
oubliés aujourd’hui, devraient être inscrits en lettres d’or 
au frontispice de l’histoire horticole de notre pays: le pro- 
fesseur Scheidweiler et le botaniste Galeotti. L'un vous 
initia à la biologie végétale ; l’autre vous révéla le secret des 
milieux où il avait récolté les plantes exotiques. Sous leur 
direction, vous vous pénétriez des lois délicates qui régissent 
la multiplicité des formes organiques et les mettent en cor- 
rélation parfaite avec la multiplicité des milieux. Grâce à 
leurs conseils, vous acquériez ce précieux don de recon- 
naître, mieux que personne, la cause des souffrances d'une 
plante ou du dépérissement de celles qui ne recevaient pas 
les soins voulus par leur constitution. 

À ces lecons théoriques, vous teniez à joindre les enseig- 
nements de la pratique. Une occasion de les acquérir se 
présenta. Vous n’avez pas hésité à la saisir. Un botaniste 
explorateur que ses découvertes heureuses venaient de mettre 
en lumière, Jean Linden, venait de créer, à côté du Jardin 
zoologique de Bruxelles, un établissement horticole où se 
trouvaient réunies les plantes nouvelles qu’il avait rencon 


| 


trées dans ses voyages. Votre esprit actif, éveillé, travail- 
leur, comprit ce que vous pouviez acquérir de notions prati- 
ques dans un tel établissement, et bientôt vous vous sentiez 
de force à suivre seul les traditions paternelles. Les succès 
que remportèrent à cette époque vos collections de plantes 
ornementales, de Bégoniacées, de Fougères, etc. vinrent 
confirmer votre réputation de praticien habile en enrichissant 
de nombreuses récompenses le médaillier, déjà si riche, légué 
par votre père. 

Mais — et je ne crains pas de le proclamer en cette 
circonstance, car c’est le point de départ de l’universelle 
sympathie qui éclate autour de vous en ce moment — vous 
étiez plus amateur que négociant. La plante avait à vos yeux 
une valeur plus grande que sa valeur commerciale. Vous 
laimiez pour elle-même et non pour le profit qu’elle procure. 
Comme tous les vrais amis des plantes, vous ne vous sépa- 
riez qu'avec un profond regret de celle que vous aviez 
cultivée. 

Aussi quand, en 1870, le Jardin botanique de Bruxelles 
fut repris par l’État, l'homme d'élite qui fut, pendant de si 
longues années, le défenseur intelligent et convaincu de 
l’horticulture belge, le directeur général de l’agriculture 
M. Ronnberg, n’hésita pas à vous confier la direction du 
Jardin réorganisé. Il se connaissait en hommes. Il compre- 
nait qu’à l'établissement nouveau, il fallait donner un guide 
sûr, expérimenté et honnête. En vous choisissant, il montra 
une fois de plus comment son esprit sagace et judicieux 
savait placer {he right man in the right place. 

Tous ceux qui compareront le Jardin de 1870 à celui de 
1895 se joindront à nous pour adresser à la mémoire de 
Ronnberg un souvenir reconnaissant et pour vous féliciter 
des résultats accomplis, des heureux progrès réalisés, 


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De 1826 à 1870, le Jardin avait été, on ne doit pas l’ou- 
blier, la propriété d'une société commerciale. Des préoceupa- 
tions mercantiles, souvent peu heureuses, la détournaient 
des soucis scientifiques. Déjà, en 1843, nous voyons les 
horticulteurs belges, réunis en Congrès, protester contre les 
subsides accordés, disaient-ils, à un jardin qui n’avait de 
botanique que le nom et où, en hiver, les plantes de serre 
chaude, dépouillées et de leurs feuilles et de leurs fleurs pour 
les bouquets, donnaient une idée assez exacte de mats de 
navires secs de voiles ou de perches à houblons(l). En 1870, 
grâce à l'intervention passionnée de Dumortier, le Jardin 
devint un établissement national. L'État en prit la direction. 
Il fallait tout réorganiser, tout transformer, tout créer. 
Vous fûtes un des ouvriers de la première heure et certes 
l’un des plus actifs. L'école de botanique si vivante aujour- 
d'hui ne rappelle en rien celle qui existait jadis et qui, 
disait-on avec raison, ressemblait, en juillet-août à un 
champ de bataille où périssait tout ce qui n’était pas dûr 
à mourir et où les étiquettes des plantes défuntes sem- 
blaient des épitaphes érigées par des mains pieuses. Pareille 
description ferait sourire aujourd’hui. Personne ne l’accep- 
terait. Avec votre collègue M. le conservateur Marchal, 
vous avez su rendre agréable même la vue d’une école de 
botanique où les nécessités de l’ordre scientifique interdisent 
d'une manière absolue, toute dérogation exigée par l’amour 
du pittoresque. Telle qu’elle est, elle contribue même dans 
une certaine mesure, à faire du Jardin un des plus beaux 
ornements de la capitale. 

Le jardinier, faisant un pélérinage horticole à travers 


(1) Pubrication de la Société des horticulieurs belges. N° I. Gand, 
1843. 


l’Europe continentale, rencontrera des jardins botaniques 
plus riches en collections ou en souvenirs, il n’en trouvera 
aucun dont l’aspect soit plus riant, plus aimable. C’est là 
votre œuvre, mon cher Lubbers, et s’il m'était permis de 
modifier un mot célèbre, je serai tenté de m’écrier: le Jardin, 
c'est l'homme! Comme vous, le jardin est aimable et hospi- 
talier. Il invite, par son aspect tranquille et reposé, le pas- 
sant le plus étranger aux choses de la botanique, à oublier un 
moment les amers soucis de la vie matérielle, pour contem- 
pler les merveilles sans cesse renouvelées de l’infatigable 
nature. Et ce n’est pas vous qui en écarteriez le plus humble, 
ni le plus jeune des visiteurs. 

Il y a plus de deux siècles, quand le jardin des Tuileries fut 
replanté, on raconte qu’un grand, qu'un très grand ministre 
francais, l'illustre Colbert, eutla singulière idée de vouloir en 
fermer la porte au peuple; mais, homme prudent et bien avisé, 
il aimait à voir ses projets contrôlés par ceux qui devaient 
les exécuter; il se rendit donc aux Tuileries et demanda 
aux jardiniers si le peuple ne faisait pas bien du dégât dans le 
jardin. « Point du tout, Monseigneur, répondirent-ils, les 
gens se contentent de s’y promener et de regarder » et leur 
chef qui n’était autre que Perrault, l'immortel auteur des 
Contes de fée, ajouta : « Ces Messieurs y trouvent même leur 
compte, car l'herbe ne croît pas si aisément dans les allées. » 
M'est avis que si aujourd'hui un ministre s’avisait de faire 
fermer les portes du Jardin, vous lui feriez la même réponse, 
et ce qui me le prouve, c’est que vous avez combiné tout afin 
de rendre ici le jardin et la science aimables. 

Dans les pelouses comme dans les serres, les plantes herba- 
cées comme les arbres et les arbustes sont étiquetés de 
manière à indiquer au public d’une manière claire, en même 
- temps que le nom de la plante, l’aire générale de dispersion 


ht 


de l’espèce. Le visiteur, en y jetant un coup d'œil même 
furtif, recoit une précieuse lecon de géographie botanique... 
sans s’en douter, et chacun sait que pareilles lecons sont les 
plus agréables. 

Que d’efforts, que de travaux représentent ces vingt-cinq 
années de votre vie! Mais aussi quel résultat vous avez 
obtenu! Vous avez fait du jardin un décor merveilleux, unique 
au monde, digne en tous points d’un royaume dont le souve- 
rain est lui-même le plus compétent et le plus ardent des 
amateurs. Ayant pour fond les grandes serres et les vastes 
salles du Musée où notre savant directeur M. Crépin, secondé 
par des conservateurs habiles, dévoués et consciencieux, à 
réuni un herbier et des collections que les phytographes du 
monde entier se plaisent à venir consulter, le Jardin botani- 
que étage, le long d’un boulevard très-fréquenté, ses pelouses, 
ses parterres fleuris, ses beaux massifs ombragés de grands 
arbres et forme la plus délicieuse et la plus reposante des 
oasis de verdure. Tout ici est consacré à la science et à 
l'enseignément. Les plantes de commerce, celles qu’on trouve 
partout, si nombreuses autrefois, ont presque disparu. S'il en 
existe encore dans quelque coin écarté, c’est pour répondre 
aux demandes d’un service de l'État, heureux d’avoir, dans le 
Jardin botanique, un fournisseur bénévole et gratuit. Si — ce 
que j'avais désiré et sollicité, — mon excellent ami, le comte, 
de Grunne, président du Comité de surveillance du Jardin, 
eût accepté la tâche de présider la fête d'aujourd'hui, il vous 
eût raconté, avec sa courtoisie si connue et ce charme de 
grand seigneur qui lui est propre, comment, mon cher Lub- 
bers, à force de travail et d’ingéniosité, et tout en restant dans 
les limites étroites de votre modeste budget, vous êtes parvenu. 
à satisfaire les désirs d’une administration qui aime d'autant 
plus les fleurs qu’elles ne lui coûtent rien! 


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Je ne veux pas vous en parler en ce jour de fête et je me 


borne à constater comment, malgré tout, grâce à des efforts 


persistants, vous êtes parvenu à doter le Jardin des collections 
qu'on admire dans les jardins et dans les vingt serres dont 
vous avez la direction. Quelle histoire on écrirait en racontant 
celle des plantes du Jardin! Les unes ont été données en 
souvenir d’un amateur éclairé comme la collection d’Agaves 
et de Cactées de M. Demoulin, dont par piété conjugale 
sa femme a fait don au Jardin, la sachant en bonnes mains 
du moment qu’on vous en remettait la garde. Les autres 
proviennent de particuliers, de compatriotes, de voyageurs 
naturalistes qui, comme Binot, n’oublient pas au sein des 
solitudes de l'Amérique notre Jardin botanique. D’autres ont 
été obtenues par voie d'échange, car votre budget est très 
limité et Dieu seul sait combien est habile votre diplomatie 
quand il s’agit d'obtenir une plante nouvelle ou rare pour vos 
collections. C’est ainsi que peu à peu, progressivement, vous 
êtes arrivé à garnir les serres anciennes et à obtenir la 
construction des splendides serres monumentales où croissent, 
dans un ravissant fouillis, les Fougères et les Palmiers et 
où, chaque année, l’admirable Victoria regia développe ses 
immenses feuilles orbiculaires et ses énormes fleurs rosées 
comme si elle croissait sur les eaux de l’Amazone, son fleuve 
natal. 

Il est vrai que tandis que vous faisiez de si nombreuses 
démarches pour obtenir des pouvoirs publics des serres aérées 
et salubres, vous ne songiez guère au logement du chef de 
culture! Du moment où les plantes avaient de l'air, de la 
chaleur, de la lumière, le chef de culture était satisfait. 
Il ne demandait rien pour lui, Aussi vous la connaissez tous, 
la chambrette où Lubbers a passé vingt-cinq années de sa vie! 
Elle est à côté d’une serre, dans un coin perdu du Jardin! Elle 


est si grande que si trois visiteurs s’y présentent en même 
temps, la porte doit rester ouverte. C'est la casemate du 
jardinier ! Et cependant chaque jour, des horticulteurs et des 
amateurs,opiniâtrement en quête de renseignements, viennent 
y retrouver Lubbers et le consulter sur les plus multiples 
questions que puisse présenter la culture des plantes. Tou- 
jours — j’en sais quelque chose et puis parler d'expérience — 
toujours Lubbers leur apprend sur le compte de la plante 
objet de leur étude, tout ce qu’on en peut savoir. 

Notre ami Lubbers est en effet un investigateur ardent, 
un jardinier sagace, un observateur infatigable. A une 
science solide fortifiée par une longue pratique, il joint le 
don le pius précieux : il a un diagnostic d’une admirable 
sureté ; il sait combiner et coordonner les différents symp- 
tômes que la vue des plantes lui révèle et en tirer des 
déductions logiques et vraies. 

Dois-je vous dire, à vous qui le connaissez si bien, que 
Lubbers ne connaît ni l’ennui ni la fatigue de la plus ingrate 
recherche, quand il s’agit d'arriver à un éclaircissement 
nouveau, à un procédé de culture plus rationnel ou plus 
économique. Quiconque s'adresse à lui sait avec quelle bien- 
veillance il répond au moindre appel, avec quelle activité il 
rassemble les documents sollicités, avec quel soin il fait les 
expériences désirées. Hier encore, dans son Pullelin, la 
Sociélé centrale forestière de Belgique rappelait le succès de 
ses expériences sur le meilleur procédé de semis du Noyer 
noir d'Amérique, ce bel arbre dont la naturalisation dans 
notre pays présente un si grand intérêt. 

Je pourrais borner ici ma tâche, mais ayant rendu hom- 
mage à vos travaux ininterrompus comme chef des cultures 
du Jardin botanique de l'État, je dois me souvenir que ce 
n'est pas seulement comme membre du Conseil de surveil- 


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lance du Jardin botanique que je parle, mais aussi et surtout 
comme délégué de cette foule d'amis appartenant à toutes 
les sociétés horticoles du pays. 

Depuis trente ans, vous faites, de droit, partie de tous les 
jurys horticoles. Votre avis y est toujours écouté, souvent 
prépondérant, car chacun a confiance en votre science incon- 
testée et chacun sait combien est intense votre intégrité, 
combien est absolue votre loyauté. 

Aucune des manifestations de l’horticulture nationale ne 
vous laisse indifférent : quand la main défaillante de notre 
cher et toujours regretté Édouard Morren laissa inachevé 
l’Zndex bibliographique horticole belge, c'est à vous que le 
Comité de la Fédération des Sociétés d’horticulture confia le 
soin de le terminer et de le publier. Vous vous êtes consacré 
à cette tâche avec autant de soin que de bonheur, nous prou- 
vant ainsi que l'homme très occupé a toujours du temps à 
consacrer à des travaux utiles, tandis que l’oisif n’en a jamais, 
son temps étant perdu d'avance. 

Vous nous prouviez encore la vérité de cet adage en colla- 
borant activement à toutes nos Revues horticoles, en secon- 
dant de toute votre science et de toute votre popularité ce 
gracieux mouvement qui, sous l’heureuse inspiration du 
Bourgmestre de Bruxelles, tend à faire de la capitale un vaste 
parterre où la fleur règne, adorable souveraine, dans tous 
les squares comme à toutes Les fenêtres et à tous les balcons. 

A cette œuvre charmante, œuvre d’embellissement et de 
moralisation, vous vous êtes attaché de tout cœur. Tous ici 
souhaitons de voir vos efforts et ceux de notre ami M. Buls 
couronnés de succès. 

Par toutes ces qualités, par votre cordialité toujours affable, 
votre science impeccable, votre activité infatigable, vous avez 
conquis les nombreuses amitiés qui vous entourent et qui 


NS re 


donnent à cette fête un caractère plus aimable et plus touchant 
que solennel. | 

Membre honoraire des sociétés horticoles les plus impor- 
tantes du pays et de l'étranger, vous avez obtenu les distinc- 
tions honorifiques les plus enviées. Vous avez recu en Belgique 
les insignes de la Décoration agricole, de la Croix civique, 
de l'Ordre de Léopold. Vous êtes en outre officier du Mérite 
agricole de France, chevalier de la Couronne de Roumanie 
et d'Isabelle d'Espagne. À ces titres officiels que vous m’en 
voudrez peut-être de rappeler en cette fête plus aimable 
qu'officielle, je me plais à ajouter celui que la reconnaissance 
publique vous décerne : vous êtes l’ami des jardiniers. Pour 
tous vous avez été un ami de toutes les heures, un protecteur 
zélé, un conseiller toujours dévoué, toujours bienveillant et 
toujours désintéressé. 

Aussi est-ce en leur nom que je vous offre ce bronze et cet 
album comme témoignages durables de leur affection. Placez 
ce bronze, première épreuve d’une remarquable œuvre d’art, | 
due au ciseau d'un artiste de grand talent, M. G. De Vreese, 
au milieu des souvenirs de votre vie. Joignez-y cette médaille 
d’or que la Société Royale d'horticulture et de botanique de 
Gand, la doyenne des Sociétés belges, m'a chargé de vous offrir 
en souvenir des vingt-sept années durant lesquelles vous avez 
assisté à toutes ses expositions. Que tous ces souvenirs vous 
rappellent qu’en ce jour les amateurs et les jardiniers du pays 
ont tenu à fêter le collègue le plus obligeant, le plus serviable, 
le plus dévoué, le chef de culture qui, par son énergie, son 
indépendance, son activité et sa persévérance, a été l’un des 
agents les plus actifs de la prospérité du Jardin, le savant 
modeste qui pourrait prendre comme devise cette parole de 
Buffon : « S'il n’a pas reculé les bornes de la science, il a su 
la faire aimer : c’est aussi la servir utilement!» 


214 ess 

Puissiez-vous contempler encore pendant de longues années 
ce bronze et cet album; puissent-ils longtemps vous rappeler 
l'affection profonde que vous portent tous ceux qui, en Bel- 
gique, par profession ou par dilettantisme, s’occupent d’horti- 
culture et ont le cœur épris de cette douce passion des fleurs, 


la seule qui grandisse avec l’âge et qui n SPnente avec elle ni 
déceptions ni regrets. 


Ce magnifique discours, qui dit si bien ce que chacun 
des amis de M. Lubbers ressent, est vivement applaudi 
ainsi que l’allocution suivante de M. le comte Eug. 
de Grunne, president du Conseil de surveillance du 
Jardin botanique et de la Societe royale de Flore. 


Mon CHER MonsiEUR LUuBBERSs, 


En ma qualité de Président de la Société royale de Flore, 
je viens vous adresser les félicitations cordiales de tous vos 
confrères. Ceux-ci, vous n’en doutez pas, sont heureux de 
voir leur secrétaire fêté d’une façon aussi imposante dans Ja 
personne du chef de culture du Jardin botanique de l'État, 

Apres les éloges si justes qui viennent de vous être adressés 
par M. le Président de notre Comité, il est bien difficile, pour 
ne pas dire impossible, d’y ajouter quelque chose. 

Je ne reviendrai donc pas sur votre carrière de chef de cul- 
ture qui vous à acquis une si grande renommée dans le monde 
horticole, ni sur l’action que vous avez exercée sur les progrès 
de l’horticulture ; je me bornerai à rappeler en quelques mots 
le rôle que vous avez joué au sein de notre Société. 

En 1847, voilà près d'un demi-siècle, vous étiez affilié à 
notre Société; vous étiez bien jeune, à peine adolescent, mais 
votre zèle et votre intelligence vous firent bientôt distinguer, 
En 1850, vous étiez appelé à faire partie du Secrétariat, en 


SLT) 


qualité de Secrétaire adjoint. En 1864 vous deveniez Secré- 
taire. 

À partir de cette époque, la Société devint l’objet de tous 
vos soins et c’est sous votre impulsion qu’elle organisa cette 
brillante série d'expositions qui lui valut une des premières 
places parmi les Sociétés d’horticulture du pays. 

Aujourd’hui c’est avec bonheur que je viens proclamer 
combien la Société vous est reconnaissante de tous vos efforts, 
combien elle est flattée de voir vos mérites reconnus par tous 
ceux auxquels l’horticulture est chère. 

Nous souhaitons ardemment que la Société royale de Flore 
puisse conserver longtemps encore un secrétaire dont le 
dévouement lui est acquis d’une facon aussi absolue. 


Monsieur F. de Middeleer, président de la Societe 
royale Linnéenne, prend ensuite la parole. 


Mon CHER LUBBERS. 


La Société royale Linnéenne de Bruxelles que j'ai l’honneur 
de présider, est heureuse de vous adresser ses plus chaleureu- 
ses félicitations à l’occasion de votre jubilé et elle a voulu 
que je fusse l’interprête des sentiments qui l'anime envers 
vous. 

En vous priant d'accepter ces fleurs nous désirons qu’elles 
vous rappellent d’abord une circonstance toute particulière 
qui vous rattache d’une façon étroite à la Société royale 
Linnéenne et qui fait que nous sommes disposés a croire 
que votre fête jubilaire est aussi un peu la fête de la Société, 
c'est que vous êtes aujourd’hui, mon cher Lubbers, le plus 
ancien « Linnéen», ainsi que nous aimons à qualifier nos 
membres. Votre entrée dans la Société date de 1851. Avec les 
Debeucker, les De Cock, vous figurez aujourd’hui en tête de 
notre livre d’or. Que ces fleurs vous rapellent aussi les circon- 


SU ON NE 


stances diverses dans lesquelles la Société royale Linnéenne 
a été heureuse de pouvoir apprécier votre précieuse collabo- 
ration en qualité de secrétaire de la Société royale de Flore, 
notamment à l’occasion des floralies que nous avons organisées 
en commun en 1888. Nos membres ont applaudi à vos efforts 
et nous espérons que vous continuerez dans l’avenir à nous 
prêter l’appui de votre grand savoir. 

Après les éloges que des voix plus autorisées que la mienne 
vous ont justement adressés, je n'insisterai pas sur les 
nombreux services que vous avez rendus à notre branche 
favorite; tout le monde les connaït, mais personne autant que 
nous n’a pu apprécier votre profonde connaissance de la 
science et votre amour pour l’art des serres et des jardins. 

Mon cher Lubbers, la Société royale Linnéenne souhaite 
de vous posséder de longues années encore au nombre de 
ses membres. 

Puissiez-vous longtemps encore rendre à l’horticulture 
nationale les services si éclairés et si justement appréciés 
que vous ne lui avez jamais marchandés. 


De chaleureux applaudissements saluent ce discours; 
ils recommencent bientôt quand M. F. Crépin, directeur 
du Jardin, prononce l’allocution suivante : 


Mon cHER MONSIEUR LUBBERS, 


Après tout ce qui vient de vous être dit par le Prési- 
dent et les Vice-présidents de notre Comité, il ne me reste, 
en vérité, rien à ajouter ; ma tâche doit en quelque sorte 
se borner à confirmer ce qui a été avancé sur vos mérites 
et sur votre talent. 

À mon arrivée au Jardin, je vous ai trouvé à la tête des 
cultures. Votre pratique déjà longue des choses horticoles 


2 


eoe 


vous avait rendu un homme entendu dans tout ce qui touche 
à la conduite et l’administration d’un établissement aux ser- 
vices multiples et compliqués. Mon rôle en ce qui concerne 
les cultures fut rendu bien facile : je n’ai eu qu’à vous laisser 
continuer dans la voie où vous étiez engagé. 

D’année en année, grâce aux sacrifices faits par le Gouver- 
nement, grâce à l’appui du Ministre actuel de l’agriculture, 
M. Léon De Bruyn, notre établissement est devenu de 
mieux en mieux outillé et a fini par conquérir une réputa- 
tion qui le range parmi les premiers. 

Cette réputation vous est due pour une large part. L'homme 
qui se consacre avec dévouement à la chose publique, qui 
cherche le bien avec désintéressement, qui prodigue son 
temps et ses peines à un idéal, et l'idéal pour vous était 
d’avoir le plus beau jardin botanique, cet homme voit tôt ou 
tard arriver l’heure de la récompense. 

Cette heure est arrivée pour vous. 

Elle vous montre rassemblés dans la même pensée, 
la foule de vos amis, tous vos collègues, les membres de 
notre Conseil de surveillance, des représentants de l’adminis- 
tration centrale et des administrations communales, dont la 
présence doit vous causer une joie profonde, une légitime 
satisfaction. 

Vous le voyez, vous n'avez pas été un trop inhabile culti- 
vateur, vous n’avez pas semé dans un champ ingrat, puisque 
vous récoltez aujourd’hui une moisson dont vous pouvez être 
fier. 

En terminant, j'exprimerai un vœu, une espérance, celle 
de voir notre association durer bien des années encore et 
qu’un jour nous puissions remettre aux mains de nos succes- 
seurs le jardin dans l’état brillant où l’ont amené vos soins 
et vos efforts, c 


De — 


Au nom de la Chambre Syndicale des horticulteurs 
belges, M. Ed. Pynaert-Van Geert, vice-président de la 
Chambre, lit l'adresse suivante qui est ensuite remise au 
héros de la fête dans un étui fort artistiquement décoré. 


MONSIEUR ET CHER CONFRÈRE, 


La Chambre Syndicale des Horticulteurs Belges désire 
s’associer aux témoignages d’estime et d'affection que vos 
nombreux amis et admirateurs vous apportent en ce jour, à 
l’occasion du 25% anniversaire de votre nomination aux 
fonctions de Chef de culture au Jardin Botanique de l'État. 

Tous les Membres de notre Association apprécient à juste 
titre ce que vous avez fait pour l’horticulture au double point 
de vue de l’art et de la science. Tous savent que les sym- 
pathies unanimes que vous vous êtes acquises, vous les avez 
aussi méritées par les services multiples que vous avez rendus 
à notre industrie; vous les avez méritées par l'intelligence et 
le dévouement que vous avez mis depuis de longues années 
à l’organisation de toutes nos grandes floralies ; vous les avez 
méritées par le zèle avec lequel vous avez défendu nos inté- 
rêts en toutes circonstances. 

Nous sommes leurs fidèles interprètes en vous offrant ici 
l'expression de leurs sentiments de vive reconnaissance et de 
sincère attachement. 


LA CHAMBRE SYNDICALE DES HORTICULTEURS BELGES : 


Le Président, 
Le Vice-Président, OcT. BRUNEEL, Gand, 
PynarertT-VAN GEFERT, Gand. Le Trésorier, 
Le Secrétaire, SPAE-VAN DER MEULEN, Gand. 


À. DE Sur, Ledeberg: 


jo 


Les Membres du Comité : 


J, Closon, Liége. H. Beernaert, Bruges. 

J. De Cock, Ledeberg. A. Van Geert, Gand. 
DeSmet-Duvivier, MtStAmand. Ch. Van Geert, Anvers. 

E. Wartel, Gand. R. De Smet, Ledeberg. 

F. Desbois, Mont St Amand. G. Vincke-Dujardin, Bruges. 
E. Delaruye, Ledeberg. A. Peeters, Bruxelles, 
Petrick, Mont S' Amand. L. Van Houtte, Gand. 


De Langhe-Vervaene, Bruxelles. A. Dallière, Ledeberg. 


Quand les applaudissements eurent cesse, un des plus 
anciens chefs de service du Jardin, M. Mod. Guns, 
prend la parole en flamand et s'exprime avec beaucoup 
de chaleur comme suit : 


MuUNHEER DE OVERSTE, 


De tijd vervliegt snel, zulks bewijst het luisterrijk feest dat 
wij heden vieren en hetwelk wij met zooveel ongeduld hebben 
afgewacht. 

Inderdaad, vijf-en-twintig jaren zijn vervlogen, sedert den 
dag dat gij aangesteld werdt om ons te besturen. 

Wel is waar, weinigen onder ons hebben U zien in bedie- 
ning treden, maar allen zonder uitzondering hebben uwe 
edele inborst, uw minzaam karakter kunnen waardeeren; ook 
vervullen wij eenen aangenamen plicht, wanneer wij op dezen 
gedenkwaardigen dag U komen hulde bewijzen om uwe 
uitstekende hoedanigheden. 

Inderdaad welke zachtheid in uwe bevelen, welke onpar- 
tidigheid in uwe beslissingen, welke rondborstigheid, welke 
openhartigheid met ons allen : Ons welzijn was het uwe en 


Ro 


in leed en lijden waart gi altijd bereid ons de hand te reiken, 
ons te helpen, ons te ondersteunen. 

Ten andere, welke verbeteringen in den Kruidtuin inge- 
voerd tijdens de laatste vijf-en-twintig jaren. Immers gi 
waart niet alleen een voorbeeldige Overste, maar ook een uit- 
muntend tuinbouwkundige, hofbouwmeester die van den 
vooruitgang rekening hield en gedurig nieuwe kweekwijzen, 
nieuwe tuinbouwversieringen invoerdet. 

Wij achten ons gelukkig u te kunnen zeggen dat thans de 
Kruiïdtuin, zoo eenvoudig bij zijnen aanvang, een perel van 
fraaiheid en bewondering is voor het gansche land. 

Zijne vermaardheid thans wereldberoemd, zijne inrichting 
nagenoeg volledig, zijne kunstige plantverzameling zekerlijk 
onbetwistbaar, stellen hem boven hetgeene er in dien aard 
bestaat en dit alles is voorzeker grootendeels uw werk; ook 
moogt gij er met recht fier over zijn. 

Geen wonder dus, dat op dezen plechtigen stond, de warm- 
ste gevoelens van eerbied, verkleefdheid, dankbaarheiïd en 
erkentelijkheid ons ganscher harte vervult. 

Uwe tegenwoordigheid in ons midden, is voor al uwe 
onderhoorigen hoogst duurbaar, moge zij nog lange jaren 
behouden blijven ; de vooruitgang, de welstand, de vermaard- 
heid van den Kruidtuin zijn er innig mede verbonden. Blijf 
nog lange jaren, Mijnheer Lubbers, onze overste, ga voort 
met uwe wijze raadgevingen, uwe alomgekende navorschin- 
gen tot verbetering, dan zullen wij nog menige vruchten uit 
uwe rijpe ondervindingen, uwe vooruitstrevende pogingen 
trekken. 

Zulks is, Mijnheer de Overste, de oprechtste en vurigste 
wenschdie wij, uwe trouwe dienaars, heden vormen en welke 
wij hopen te zien verwezenlijken. 

Als bewijs onzer warme gevoelens, onzer echte toegenegen- 


opte 


heid, bieden wij U dit nederig geschenk aan, als eeuwige 
herinnering aan dit prachtig feest. 


En terminant cette allocution, charmante comme 
forme et comme sentiment qui obtient un vif suc- 
cès, M. Guns remet au chef de culture une superbe 
photographie encadrée de vieux chêne et comprenant 
les portraits des trente ouvriers et surveillants du 
Jardin. 


En proie à une émotion qu’il avait peine à contenir, 
M. Lubbers répond aux discours qui viennent de lui 
être adressés : 


MESSIEURS, 


Je suis profondément touché des témoignages de sympathie, 
si nombreux, dont vous m'’honorez et je ne sais comment 
vous en exprimer ma reconnaissance. L’éclat dont vous 
voulez bien entourer la célébration du 25° anniversaire 
de mon entrée en fonctions au Jardin botanique est une 
nouvelle marque de votre haute bienveillance. Si dans une 
carrière déjà longue, j'ai rendu quelques services à la science 
horticole, si j'ai contribué pour une faible part au développe- 
ment et à la renommée de notre établissement, mon rôle a 
été modeste et l'honneur en revient à bien d’autres que moi. 
La haute protection du Roi, l'appui constant du Gouverne- 
ment, l'impulsion du Conseil de surveillance, les avis éclairés 
de M. le Directeur Crépin, les encouragements et l’approba- 
tion de la presse et de tous ceux qui ont à cœur les progrès 
de la science, et aussi le zèle et le bon vouloir de mes 
subordonnés, m'ont puisamment facilité l'accomplissement 
de ma tâche et me l’ont même rendu agréable. 


nor 


C’est à ces appuis, c’est surtout à l’union de communs 
efforts que sont dues les heureuses transformations accom- 
plies depuis 25 ans. Je manquerais à un devoir si je n’y 
associais ceux que la mort nous a ravis et qui, eux aussi, ont 
participé à la reconstitution, à la réorganisation du jardin 
botanique, notamment M. B. Dumortier, à qui nous devons sa 
conservation et sa reprise par l’État, et M. A. Ronnberg qui 
représenta le Gouvernement dans l’administration nouvelle. 
Je rappellerai tout particulièrement les services rendus par 
M. Doucet et par M. Bommer. Comme Président du Conseil 
de surveillance M. Doucet se dévouait à ses fonctions. Il 
était, pour moi, plus qu’un chef, c'était un guide sûr et, je 
puis le dire, c'était un ami. M. Bommer était le doyen de 
notre personnel. Longtemps avant 1870, il occupait déjà les 
fonctions de conservateur. Plus que moi il aurait eu des 
titres à des honneurs jubilaires et je regrette profondément 
de ne pouvoir partager avec lui les faveurs que vous 
m'accordez aujourd'hui. 

Messieurs, l'importance que vous avez donné à cette mani- 
festation est une récompense fort au dessus de ce que j'ai pu 
mériter. Si, pendant un quart de siècle, j’ai consacré mon 
existence au Jardin botanique, je ne crois avoir fait que 
mon devoir. Certes, la responsabilité qui m'incombait n’a 
pas été exempte d’inquiétudes et de préoccupations de tout 
genre, mais elles ont été allégées par les sympathies que j'ai 
rencontrées et j'ai trouvé des compensations dans les 
résultats obtenus. Des difficultés d'ordres divers, m'ont 
parfois causé des tracas et des soucis — les fleurs cachent 
souvent des épines, — mais toujours j'ai été soutenu par la 
volonté d’être utile et le désir d’atteindre un but dont 
l'importance ne saurait être contestée. 

Aujourd'hui, Messieurs vous me comblez d’honneurs et 


os —— 


les paroles me manquent pour vous exprimer ma gratitude. 
Fermettez-moi de concentrer en un seul mot les sentiments 
dont je suis pénétré et de vous dire : 

Merci ! de tout mon cœur, Merci ! 

Merci, à M. le Directeur Cartuyvels qui, au nom de M. le 
Ministre de l’agriculture, a si éloquemment rappelé mes 
services comme fonctionnaire, donnant par sa présence à 
cette fête, un caractère officiel. 

Merci, à vous, M. le comte de Kerchove, des paroles trop 
élogieuses que vous avez bien voulu m'adresser et qui vous 
ont été dictées par votre extrême bienveillance, par une 
amitié déjà ancienne et dont je puis m'enorgueillir. 

Merci, à MM. les membres du Conseil de surveillance et 
particulièrement au vénéré Président, M. le comte de 
Gruune, dont j'ai si souvent recu des preuves d'estime et 
d’affectueuse considération et qui a bien voulu rappeler mes 
services comme secrétaire de la Société royale de Flore. 

Merci, à vous, M. le Directeur Crépin, qui m'avez toujours 
comblé de témoignages de bonté et de confiance et qui êtes, 
non seulement le promoteur de cette manifestation, mais qui 
n’avez reculé devant aucune peine pour en rehausser l'éclat 
et la solennité. 

Merci, à mes collègues, les fonctionnaires du Jardin bota- 
nique et spécialement à M. le conservateur Durand, qui a si 
activement secondé M. Crépin dans l’organisation de cette 
fête, me donnant ainsi une nouvelle marque d'affectueuse 
confraternité. 

Merci, aux Sociétés d’horticulture et de botanique et 
particulièrement à la Société royale Linnéenne, qui. se sont 
fait représenter et qui se sont souvenues que le vieux chef 
de culture est doublé d’un plus vieux secrétaire. 

Merci, aux publicistes, aux botanistes, aux professeurs, 


20 


aux amateurs de plantes, aux horticulteurs étrangers qui ont 
prouvé que la sympathie ne connait pas de frontières et dont 
plusieurs ont franchi de longues distances pour me donner un 
témoignage d'estime et d'affection. 

Merci, à mes confrères de Belgique, à MM. les représen- 
tants de l’horticulture nationale et particulièrement à mon 
ancien et excellent ami Pynaert, qui, en termes siaffectueux, 
a bien voulu m'exprimer les sympathies des horticulteurs 
gantois. 

Merci, aux amateurs et horticulteurs de Bruxelles, 
d'Anvers, de Bruges, de Liège, de Mons, de Namur et de 
tant d’autres villes du royaume qui, en si grand nombre, 
m'ont honoré d’une marque d’affectueuse considération. 

Merci, à mes amis, à vous tous Messieurs qui, à un titre 
quelconque, vous êtes unis pour célébrer un anniversaire dont 
la date, tout en marquant pour moi une dernière étape, n’en 
est pas moins le plus beau jour de ma carrière horticole. 

Enfin, merci à vous aussi, jardiniers et ouvriers, qui 
m'avez secondé de votre travail et de votre dévouement. 
Je suis fier du témoignage d'estime que vous avez tenu à me 
donner. Il en est parmi vous qui comptent plus d'années de 
service que moi et une part de l’honneur qui m'est fait leur 
est acquise. Puissiez-vous tous, pendant longtemps encore, 
continuer par votre zèle et votre travail, à maintenir la 
renommée des cultures du Jardin botanique. 

Messieurs, mon cœur déborde et vousexcuserez mon émotion. 
Je ne puis que vous remercier encore. L’heure de la retraite 
ne tardera pas à sonner pour moi, mais, tant que mes forces ne 
trahiront pas mon courage, j'appliquerai toute mon énergie à 
justifier l’estime et la sympathie dont vous m’honorez si hau- 
tement et dont je conserverai toujours le précieux souvenir. 


Mn it 


On fait une véritable ovation au héros de la fêté; puis, 
la cérémonie officielle étant terminée, chacun s’approche 
pour lui serrer la main et lui adresser encore quelques 
félicitations. Les objets d'art sont aussi longuement 
admires. 


La manifestation a eu pour épilogue un brillant 
banquet, servi par la maison Cavenaille dans la salle 
des fêtes de la Grande Harmonie et préside par M. le 
comte Eug. de Grunne, président du Conseil de sur- 
veillance du Jardin botanique. 

La table d'honneur était dressée au fond de la salle au 
pied d’un frais massif de verdure et ornée de fleurs parmi 
lesquelles on remarquait de superbes roses offertes par 
M. le baron de Coels. À côté du Président avaient 
pris place le jubilaire et, à ses côtés, MM. le comte 
de Kerchove de Denterghem, membre du comité de 
surveillance du Jardin botanique et président du Comité 
organisateur ; Pynaert-Van Geert, délégué de la Chambre 
syndicale des horticulteurs belges; F. de Middeleer, 
président de la Société royale linnéenne; Leemans, 
bourgmestre d’Ixelles; Pierre Dustin, conseiller pro- 
vincial et président de la Société royale de la Grande 
Harmonie; Stouse, directeur au ministère de l’agricul- 
ture; Errera, professeur à l’Université, secrétaire du 
Conseil de surveillance du Jardin botanique; Galesloot, 
horticulteur à Amsterdam; Fuchs, architecte paysagiste: 
Victor Hallaux, rédacteur en chef de la CZronique; 
Mis J. et L. Lubbers ; Mme De Muylder-Crombez; Binot, 
horticulteur à Petropolis; L. Coomans, trésorier et 
Th. Durand, secrétaire du Comité. 


, D 


Cent cinquante convives environ, parmi lesquels les 
trente jardiniers et surveillants du Jardin botanique. 

La musique de la garde civique d’Ixelles, excellement 
dirigée par M. Michel Heirweg, prêtait son artistique 
concours à la fête. 

Au dessert M. le comte de Kerchove a porté en 
termes élevées le toast au Roi, protecteur de la science 
et de l’art, puis dans une charmante improvisation, 
vrai régal intellectuel, il a retrace en phrases chaleu- 
reuses et cordiales la carrière de M. Lubbers. Ce toast 
plein d'humour a obtenu un succès énorme. 

M. L. Lubbers a répondu en ces termes : 


MESSIEURS, 


En ce jour de fête et de bonheur, je n'éprouve qu'un 
regret, c’est celui de ne pas être doué du don de la parole et de 
ne pouvoir, comme je le voudrais, vous exprimer ma recon- 
naissance. Je vous remercie encore et de tout cœur, des 
témoignages d'estime et d'affection que vous me prodiguez. 
En me tirant ainsi de l'obscurité dans laquelle je me com- 
plaisais et qui convient au rang modeste que j’occupe dans le 
monde horticole, vous avez fait de moi presque un personnage. 
Avec une rare éloquence M. le comte de Kerchove à fait 
ressortir d’une facon trop flatteuse, les faibles services que j'ai 
rendus au Jardin botanique et à l’horticulture. Il m'a comblé 
d'éloges que je suis loin de mériter, car je ne crois avoir fait 
que mon devoir. Et cependant je ne puis me défendre d’en 
être fier, parce qu'ils prouvent que mes efforts n’ont pas été 
stériles et surtout parce que je les considère comme une 
marque d’affectueuse sympathie. Mais ces éloges reviennent 
de droit à de plus dignes que moi. Parmi ceux qui ont le plus 


noi — 


contribué à la prospérité et au développement de la science 
botanique et de l’art horticole, il est un homme qui marche 
à la tête du progrès. Célèbre par ses écrits, il est honoré entre 
tous et il personnifie l’horticulture belge. Président de la 
plus ancienne et de la plus importante Société horticole du 
royaume, son nom figure dans les fastes de la nation et il est 
gravé dans nos cœurs. J’ai nommé M. le comte de Kerchove 
qui a bien voulu présider cette manifestation. Je vous pro- 
pose, Messieurs, de l’acclamer et de vider cette coupe en 
son honneur. (Vives acclamations.) 


M. F. Crépin a porté la santé du Ministre de l’Agri- 
culture et rappelé tout ce qu’il a fait pour l’horticulture 
et pour le Jardin botanique. 

MM. le comte de Grunne, président de la Société de 
Flore et de Middeleer, président de la Société Lin- 
néenne, ont bu à M. Lubbers au nom de leurs Sociétés 
respectives. M. Pynaert-Van Geert a dit la part que les 
horticulteurs belges prenaient à cette manifestation et 
M. Galesloot d'Amsterdam a chaleureusement félicite 
M. Lubbers au nom des horticulteurs de l’étranger. 

M. le comte de Kerchove a bu à la sante des dames 
qui avaient bien voulu honorer la fête de leur pre- 
sence. 

De vifs remercîments de M. T. Durand, à la presse, 
pour le précieux appui qu’elle avait accordé au Comité 
organisateur et une spirituelle réponse de M. V. Hal- 
laux au nom des journalistes présents, cloturerent la 
série des toasts. 

Au milieu des applaudissements, M. P. Dustin invita 
les manifestants à terminer cette belle fête en assis- 


Ro. = 


tant au Concert que la Société royale de la Grande 
Harmonie, qu’il préside avec tant de distinction, allait 
donner au Parc Léopold. 


(1) Nous SOMMES HEUREUX DE POUVOIR DONNER LE TEXTE DE LA 
RÉPONSE DU ROI AU TOAST QUE M. LE COMTE DE KERCHOVE A PORTE 
A SA MAJESTÉ : 

« Le Roi fort sensible au télégramme que vous lui avez adressé 
hier au nom des amateurs et horticulteurs belges réunis à Bruxelles 
pour fêter le vingt-cinquième anniversaire de Monsieur Lubbers en 
qualité de chef de culture du Jardin botanique, me charge de vous en 
remercier et de vous prier de transmettre les sincères remerciments 
de Sa Majesté à tous ceux dont vous vous êtes fait l'interprète ». 


BUREAU DU COMITÉ D'ORGANISATION 


DE 


la manifestation en l’honneur de M. Louis Lugeers, chef de 
culture au Jardin botanique de l'État, à l’occasion du 
25% anniversaire de son entrée en fonctions. 


Le Président : 


M. le comte OswaALD» DE KERCHOVE DE DENTERCGHEM. 


Les Vice-Présidents : 


MM. le comte EUGÈNE DE HEMRICOURT DE GRUNNE 
F. DE MiIDDELEER. 


Le Trésorier : Le Secrétaire : 
L. CooMaANs. Tu. DURAND. 


LISTE DES SOUSCRIPTEURS A LA MANIFESTATION(U). 


Aelbrecht (U.), avocat, à Ixelles. 

*André (Éd.), rédacteur de la Revue horticole, à Paris. 
Baguet (Ch.), avocat, à Louvain. 4 
Bauwens (L. M.), receveur des contributions, à Koekelberg. 
Bedinghaus (Em.), industriel, à Gand. 
Bernard (M° V®° C.), à Bruxelles. 


(1) Les personnes dont le nom est précédé d’une astérisque faisaient 
partie du Comité d'organisation, 


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Bernard (P.), étudiant, à Bruxelles. 
*Binot (Pedro M.), horticulteur, à Pétropolis (Brésil). 
*Boelens (Frères), horticulteurs à Ledeberg. 
Bogaerts (Fréd.), horticulteur, à Schaerbeek. 
*Bogaerts (J. B.), directeur honoraire des jardins et parcs 
royaux, à Laeken. 
“Bois (D.), secrétaire de la Société nationale d’horticulture de 
France, à Paris. 
Bommer (M° V° Éd. J.), à Bruxelles. 
*Bommer (Ch.), aide-naturaliste au Jardin botanique de 
l’État, à Bruxelles. 
Bossaerts (L.), conservateur des herbiers du Jardin bota- 
nique, à Gand. 
“Bouillot (C. C.), directeur de l'École d’horticulture de l'État, 
à Vilvorde. 
*Brandza (D.), directeur du Jardin botanique, à Bucharest 
(Roumanie), 
Briard (Adelin), négociant, à Schaerbeek, 
“Bruneel (0.), président de la Chambre syndicale des horticul- 
teurs belges, à Gand. 
Buelens (Jul.), pépiniériste, à Perck. 
Burger (Léop.), cultivateur, à Schaerbeek. 
*Burvenich (Fred.), professeur, à Gentbrugge lez Gand, 
*Burvenich (Jul.), chef des cultures au Jardin botanique, à 
Gand. 
Buyssens (Ad.), chef de culture de M®°1a Comtesse de Ker- 
chove de Denterghem, à Gand. 
Cantraine (Eug.), à Bruxelles. 
Capart (D: Alph.), professeur à l'Université, à Bruxelles. 
Carle (A..), propriétaire, à Bruxelles. 
Carlier (J.), à St-Josse-Ten-Noode, | 
*Cartuyvels (F.), directeur au Ministère de l'Agriculture; à 
Bruxelles. 


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Cartuy vels (H.), relieur, à Bruxelles. 
Chalon (J.), professeur à l’École des hautes études, à Bru- 
xelles. 
Clautriau (G.), assistant à l’Institut botanique, à Bruxelles. 
Clément (J.), étudiant, à Malines. 
*Closon (J.), horticulteur, à Liège. 
Coeman (Aug.), négociant, à Selzaete. 
*Cogniaux (Alfr.), professeur, à Verviers. 
Colard (Prosp.), négociant, à Bruxelles. 
*Coomans (L.), rentier, à Bruxelles. 
Coomans (Vict.), chimiste, à Bruxelles. 
*Cornu (Max.), professeur-administrateur au Muséum, à 
Paris. 
Court (Ant.), constructeur horticole, à Koekelberg. 
Court (J. B.), constructeur, à Koekelberg. 
Crépin (Fr.), directeur du Jardin botanique de l'État, à 
Bruxelles. 
*Dallière (Alex.), horticulteur, à Gand. 
*D'Argent (Nest.), négociant, à Bruxelles. 
Dassonville (Aug.), négociant, à Bruxelles. 
Debacker (Fr.), fleuriste, à Bruxelles. 
De Beukelaer (Me Ve), horticulteur, à Schaerbeek. 
*De Beucker (I. Ign.), professeur à l’École d’horticulture de 
l'État, à Vilvorde. | 
de Borre (Alfr. Preudhomme), naturaliste, à Genève (Suisse). 
*De Bosschere (Ch.), publiciste horticole, à Anvers, 
Dechamps (Em.), employé, à Bruxelles. 
*De Cock (Alph.), admininistrateur de la Société royale d’hor- 
ticulture et d'agriculture d'Anvers, à Berlaer. 
De Cock(Anat.), secrétaire de la Société royaled’horticulture 
et d'agriculture d'Anvers, à Berlaer. 
#*De Cock (Ém.), trésorier de la Société royale d'horticulture 
et de botanique de Gand. 


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*de Coels van den Brugghen (le baron R.), propriétaire, à 
Schaerbeek. 
*De Craen-Longhé (A. R.), horticulteur, à Bruxelles. 
*De Damseaux (Em.), président de la Société royale d’horti- 
culture de Mons, à Ghlin. 
De Deyn (Edm.), herbager, à Ninove. 
*De Foullon (Ch.), juge au tribunal de l'einstance,à Bruxelles. 
*de Gellinck de Walle (M.), à Gand. 
*de Grunne (le comte Eug. de Hemricourt), président de la 
Société royale Flore, à Bruxelles. 
 *de Kerchove de Denterghem (le comte Osw.), président de la 
Société royale d’agriculture et de botanique, à Gand. 
De Koninck (Aug.), bibliothécaire de la Chambre des Repré- 
sentants, à St-Gilles, Bruxelles. 
*De la Devansaye (A.), président de la Société d’horticulture, 
à Angers. 
*De Langhe-Vervaene (L. P.), horticulteur à St-Gilles, 
Bruxelles. : 
Delchevalerie (Fr.), rentier à Ixelles. 
De Letter (G.), secrétaire-adjoint de la Sociéte royale Lin- 
néenne, à Bruxelles. 
*Delogne (C. H.), conservateur au Jardin botanique de l’État, 
à Bruxelles. 
*De Lombaerde (Bern.), administrateur de la Société royale 
Linnéenne, à Schaerbeek. 
*De Messemacker (J.), horticulteur, à Molenbeek-St-Jean. 
*de Meulenaere (Oct.), conseiller à la Cour d’appel, à Gand. 
*De Meyer (J.), jardinier en chef du Jardin botanique, à 
Malines. 
*de Middeleer (F.), président de la Société royale Linnéenne, 
à Bruxelles. 
Demuylder-Crombez (Ch.), négociant à Bruxelles. 


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Denis (Grég.), négociant, à Bruxelles. 
De Prins (A.), docteur en droit, à Louvain. 
Derenne (Fr.), horticulteur, à Ixelles. 
*De Smet-Duvivier (L.), horticulteur, à Mont-St-Amand, 
lez Gand. 
*De Smet (frères), horticulteurs, à Ledeberg lez Gand. 
Destrée (Me Marie), régente à l'École normale de l'État, 
à Bruxelles. 
*de Vilmorin (H.), président de la Société nationale d'hor- 
ticulture de France, à Paris. 
de Vinck (le baron), propriétaire, au château de Wilder, 
près Haecht. 
De Wael (L.), industriel, à Bruxelles. 
De Wèvre (Alf.), docteur en sciences naturelles, à Bruxelles. 
de Wargny (le chev. Gasp.), propriétaire, à Blaesveld. 
“De Wildeman (Em.), aide-naturaliste au Jardin botanique 
de l'État, à Ixelles. 
*De Wolfs (Ph.), horticulteur, à Boitsfort. 
Draps-Dom (L. J.), horticulteur, à Laeken. 
*Drude (Osc.), directeur du Jardin botanique, à Dresde. 
*Dubois (Désiré), constructeur d'appareils de chauffage, 
à Bruxelles. 
Duchateau (Florim.), industriel, à Quevaucamps. 
Dujardin (V.), employé, à St-Josse-ten-Noode. 
*Dumon de Menten (A.), propriétaire à Bruges. 
Dupont (Adolphe), secrétaire-général de la Société royale 
d’horticulture, à Namur. 
Durand (Em.), professeur de sciences naturelles, à Bruxelles. 
*Durand (Th.), conservateur au Jardin botanique de l’État, 
à Bruxelles. 
Durselen (Ern.), docteur en médecine, à Bruxelles. 
Dustin (P.), conseiller provincial, président de la Sociéte 
royale de la Grande Harmonie, à Bruxelles. 


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*du Trieu de Terdonck (J.), propriétaire, château de Muysen- 
huys, près Malines. 
Dutrannoit (G,) botaniste, à La Louvière. 
Dutrannoit (J.), négociant, à Ixelles, 
Errera (Mad. J.), à Bruxelles. 
*Errera (Leo), professeur à l’Université, à Bruxelles. 
“Fierens (Ern.), secrétaire de la Société royale d'agriculture 
et de botanique, à Gand. 
Fillée (G.), horticulteur à Ixelles. 
Fortie (Bern.), horticulteur, à Gand. 
Fouilliens (Mad.), à St-Josse-ten-Noode. 
Francotte (Gust.), professeur à l’Université, à Bruxelles. 
*Fuchs (L.), architecte de jardins, à Ixelles. 
*Galesloot (J.P.R,), horticulteur pépiniériste, à Amsterdam. 
*Giele (J.), directeur du Jardin botanique, à Louvain. 
Gilbert (Gust.), entrepreneur, à Molenbeek-St-Jean. 
*Gillekens (L. G.), directeur honoraire de l’École d’horticul- 
ture de l’État, à Vilvorde. 
Godefroy (M° A.), à Bruxelles. 
*Gody (J.), architecte principal au département des chemins 
de fer, à Bruxelles. 
*Goossens (Ch.), président de la Société royale des conférences 
agricoles et horticoles, à Ixelles. 
*Gravis (Aug.), professeur à l’Université, à Liége. 
*Griffon (Etienne), directeur de l'École d'horticulture, à 
Tournai. 
Gros (J.), horticulteur à Bruxelles. 
*Grosjean (L.), agent de change, à Bruxelles. 
Halkin (M° Ve L.), horticulteur, à Ixelles. 
Hartman (L.), chef de bureau à l’administration communale 
de Bruxelles. 
Hendrickx (Jacq.), horticulteur, à Anvers. 


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Hennus (Jacq.) pépiniériste, à Tongres. 
*Herlant (Ach.), professeur à l’Université, à Bruxelles. 
Hermans (Jos.), pomologue, à Herenthals. 
Houba (L.), secrétaire communal, à Laeken. 
*Houzeau de Lehaye (A.), professeur, à Hyon lez-Mons. 
*Hye-Leysen (J.), négociant, à Gand. 
Impatient (G.), chef de culture à l'École d’horticulture de 
l'Éat, à Vilvorde. 
Jacobs (I.C.), docteur en médecine, à Bruxelles. 
*Jamar (Fern.), directeur de la Banque nationale, à Bruxelles. 
Janssens (M'e Vict.), propriétaire, à Schaerbeek. 
Joiris (P.) et frères, horticulteurs, à Liége. 
Jonen (L.), capitaine commandant d'artillerie, à Vieux-Dieu. 
*Joris (Arn.), chef de culture à l’École d’horticulture de 
l'État, à Vilvorde. 
*Kegeljan (Fern.), président de la Société royale d’horticul- 
ture, à Namur. 
Kegeljan (Franz), artiste peintre, à Bruxelles. 
*Ketten (F.), rosiériste, à Luxembourg. 
Khnopif (Jules), à Bruxelles. 
*Knight (H.), directeur des parcset jardins royaux, à Laeken. 
Knudden, horticulteur, à [xelles. 
*Kolb (Max), inspecteur en chef du jardin botanique, à 
Munich. 
Kops (Ant.), docteur en médecine, à Bruxelles. 
*Krelage (J. H.), horticulteur, à Haarlem. 
Lanneau (G. A.), artiste peintre, à Schaerbeek. 
*Laurent (Dés.), directeur de l’Ecole d’horticulture, à Mons. 
Laurent (Em.), professeur à l’Institut agricole de l'État, à 
Gembloux. | 
Laurent (Gust.), négociant, à Ixelles. 
Lebrun (P.), docteur en médecine, à Bruxelles. 
Leclercq (Fern.), architecte, à St-Josse-ten-Noode, | 


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*Leconte (Alb.), secrétaire de la Société royale d’horticulture 
de St-Nicolas. 
Lecoq (L.), notaire, à Ixelles. 
Leemans (E. A.), bourgmestre d’Ixelles. 
Leenaerts (J.B.) président du cercle des rosiéristes, à Anvers, 
Legros (Edg.), à Schaerbeek. 
Lewin (A.), docteur en médecine, à Ixelles. 
Loyens (Adolphe), négociant, à Ixelles. 
*Ludewig (Ern.), secrétaire de la Société d’horticulture, à 
Maestricht. | 
Lunden (Albéric), propriétaire, château des Évèques, à 
Deurne. 
Magnan (G.), à Eppeghem. 
*Mailly (Fern.), président de la Société d’horticulture et de 
botanique de Schaerbeek. 
Marchal (le chev.), secrétaire perpétuel de l’Academie 
royale de Belgique, à Schaerbeek. 
*Marchal (Élie), conservateur au Jardin botanique de l'Etat, 
à St-Josse-ten-Noode. 
*Marchandise (A), professeur à l'École d’horticulture de 
l'Etat, à Vilvorde. 
*Maréchal (J. J.), chef de culture au Jardin botanique, à 
Liège. 
Martens (Ch.), employé au timbre, à Bruxelles. 
*Martens (Éd.), professeur à l’Université, à Louvain. 
Maskens (Fern.), propriétaire, à Bruxelles. 
*Massange de Louvrex (D.), orchidophile, château de Baillon- 
ville près Marche. 
*Massange de Louvrex (F.), vice-président de la Société 
royale d’horticulture, à Liège. 
Massart (M° Ve), horticulteur, à Etterbeek. 
*Massart (J.), professeur à l'Université, à Bruxelles, 
Matthieu (Léon), à Louvain, 


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*Maxwell T. Masters, rédacteur en chef du Gardeners’ 
Chronicle, à Londres. 
*Millet (Hipp.), pépiniériste, à Tirlemont. 
*Moerman (H.), directeur des plantations de la ville, à Gand. 
*Montefore-Levi (G.), sénateur, à Bruxelles. 
#*Monville (Alf.), avocat, à Bruxelles, 
Moreau (Ed.), employé, à Ixelles. 
*Peeters (Aug. A.), horticulteur, à St-Gilles, Bruxelles, 
Peeters (J.), horticulteur, à Si-Gilles, Bruxelles. 
Peeters (J.-B.), horticulteur, à St-Gilles, Bruxelles. 
*Pourbaix (Eug.), horticulteur, à Mons. 
*Pynaert-Van Geert (Ed.), horticulteur, à Gand. 
*Quarles van Ufford, à Amsterdam. 
*Rodigas (Ém.), directeur de l’École d’horticulture de l'État, 
à Gand. 
Rottenbourg (V. H.), pharmacien, à Bruxelles. 
Rousseau (Ern.), professeur à l'Université, à Bruxelles. 
Rousseau (Mad. Ern.), à Bruxelles. : | 
Seghers (Gust.), au château de Mussain, près Saintes. 
*Seghers (Nest.), grainier, à Bruxelles. 
Severeyns (Guill.), ancien lithographe de l’Académie royale 
de Belgique. 
Société royale Linnéenne, à Bruxelles. 
*Soupert et Notting, rosiéristes, à Luxembourg. 
*Spae (Bern.), horticulteur, à Gand. 
*Spruyt (H.), professeur à l'École normale, à Mons. 
*Steinmetz (Alph.), ingénieur en chef, à Malines. 
*Stepman (Filor.), horticulteur, à Molenbeek-St-Jean. 
Stouse (J. Alph.), directeur au Ministère de l’agriculture, 
à Ixelles. 
*Suringar (W.F.R.), directeur du Jardin botanique, à Leyde. 
Steurs (A.), bourgmestre de St-Josse-ten-Noode. 


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*Tasson (J.), administrateur de la Société royale Linnéenne, 
à Bruxelles. 
*Thomas (L.), jardinier en chef du domaine royal, de 
Tervueren. 
*Thooris (L.), Président de la Société royale d’horticulture de 
Bruges. 
Trockay (Vict.), avocat, à Ixelles. 
*Truffaut (A.), horticulteur, à Versailles. 
Turner (J. A.), chef de culture au château de Rœulx. 
*Van Aerdschot (P.), préparateur au Jardin botanique de 
l'État, à Bruxelles. 
*Vandenaudenaerde (H.), chef de culture, à Jodoigne. 
*Van den Bossche (L.), ministre résident, à Tirlemont. 
*Van den Heede (A.), horticulteur, à Lille, 
*Vanderlinden (C. J. M.), secrétaire de la Société royale 
d’horticulture et d’agriculture, à Anvers. 
*Vanderlinden (H.), président de la Société royale de zoologie, 
à Anvers. 
Van der Meulen (Edm.), artiste-peintre, à Bruxelles. 
*Van der Meulen (H.), horticulteur, à Bruxelles. 
Van der Straeten (H.), secrétaire de la Société royale 
d’horticulture, à Bruges. 
Vandevelde (J. J.), grainetier, à Malines. 
*Van Geert (Aug.), à Gand. 
*Van Geert (Ch.), horticulteur, à Anvers. 
Van Geert jr (Ch.), horticulteur, à Anvers. 
Van Goethem (F.), major garde d'artillerie principal, 
à Ixelles. 
*Van Heurck (H.), directeur du Jardin botanique, à Anvers. 
*Van Hoobrouck (L.), économe de la Société royale de Flore; 
à Bruxelles. 
Van Hoey (Gaëtan), architecte paysagiste, à Malines: 


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*Van Houtte (L. A.), horticulteur à Gentbrugge-lez-Gand. 
*Van Hulle (Hub.), professeur honoraire, à Gand. 
*Van Humbeek (Eug.), administrateur de la Société royale 
d’horticulture, à Anvers. 
*Van Imschoot (A.), orchidophile, à Mont-St-Amand. 
Van Mulders (M. et Mn°), à Bruxelles. 
Van Nerom (L. Ch.), administrateur de la Société royale 
Linnéenne, à Bruxelles. 
Van Ohlendorff (baron Aug.), industriel, à Anvers. 
Van Riet (J. B.), horticulteur, à St-Gilles, Bruxelles. 
*Van Roost (Em.), propriétaire, à St-Josse-ten-Noode. 
Vanvossel (Ch. L.), industriel, à Laeken. 
Van Steenre (J.), à Bruxelles. 
Van Verren (F.), à Jette-St Pierre. 
*Van Wambeke {C.), à Moortebeke, lez-Bruxeiles. 
*Veitch (H. J.), horticulteur, à Londres. 
Vermeylen (Fr.), entrepreneur, à Bruxelles. 
Vermeylen (J.), entrepreneur, à Bruxelles. 
*Vernieuwe (T.), chef de division au Ministère de l’agricul- 
ture, à Bruxelles. | 
*Vervaet (Edm.), horticulteur, à Mont-St-Amand, lez Gand. 
Vincent (Nest.), chef de culture, à Marchin. 
Vincke-Dujardin (G.), horticulteur, à Scheepdael. 
#Vindevogel (Fr.), sous-chef de culture au Jardin botanique 
de l’État, à Bruxelles. 
*Vuylsteke (Ch.), horticulteur, à Loochristi. 
*Wallaert (Em.), orchidophile, à Bruxelles. 
*Warocqué (G.), membre de la Chambre des Représentants, 
à Bruxelles. 
*Wincqz (Arn.), avocat, à Mons. 
*Wincqz (Grég.), ingénieur civil, à Soignies. 
*Wittmack (L.), professeur à l'Université, à Berlin. 


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