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DICTIONNAIRE
ABRÉGÉ
B’HISTOIRE naturelle,’
l’OUR L’INSTRUCTION DE LA JEUNESSE;
Avec une Introduction sur les trois règnes
Animal , Minéral et Végétal , et des
notions tirées des meilleurs Naturalistes,
^üffon, Valmont de Boïiar* , etc.
TOME SECOND,
A PARIS,
fjJKSl-iUSBUM VAN
Niruu«u«E Hisrosn
LEIDBN
fLASGtoîs, Imprimeur-Libraire, me Thionville ;
d»ez< ci-devant Daupbine, maison de Mouy, n®. j 840.
iFu. Dufart , tue Honoré , maison d’Auvergne ,
V n®; 100.
Va* T^ojsiiMB PS BA aiïwsMQus prakcaisb.
dictionnaire
abrégé
D’Histoire naturelle.
G
G A B GAG
«lueii^ '^l’Océan*”* Ce petit poisson frê-
le* rocherc ,1 I N '■elire souvent à sec sous
«ent air.. “er r y «Jort trauqnille-
lii mer mn". ® 1"®* P®clieurs , avant que
qu’avec n " ^ ^ ‘^^•f’chent et ne le prennent
de
- «s congrès , les ckiens de mer.
®ré»il^,^n^;® ^ ^ grand arbre du
1«* portupaJc*^^*^ sorte de beaume , dont
fiudrison des J(‘”‘'’®^*Ll’®^"coup la vertu pour la
«neiit l’écorce^ *'**' J animaux même* enta-
î^elqne blessure^ * ^ frottant pour »e guérir d«
GADELLE Pph> f •
Sroseille dont «n f •! j ** 1”* espèce de
gag.tÊ r
jette une a’alume au feu , et
‘'.euse; ile_ ™me noire d’une odeur bitumi-
die» Vertus contM 1 * ^ laquelle on attribv*
^0*IC n "S®* ie haut mal et k-*»-
•■*5 «
% GAG G A L
lysie. Elle est commune en Flandre , où l’on
*?en chauffe en quelques endroits , faute de bois.’
GAGÜEL. Nom d’un arljre de la nouvelts
Espagne qui porte une espèce de petite ligue
dont la dccociioii est bonne pour la 6èvre et
pour d’autre HiiiadJe*.
GATNIER , arbre de Judée. C. t arbre croit
trèa-nien dan» de» terreins secs. A a. fin du nrin-
lera il est courert d’une grande quantité (ie lleurs
qui ùur'.nt Irès-long-tem. , e font, dans lel
bosquets printjnieis, uu rés-bel effet. Onpeut
Confire ces bouto.’S de liours tomraeles cajires ^
mais ils sont toujours fermes et de p/. u de goût.
Son bois est (lur , Ciissant , et d’une asset belle
couleur,
GALACTIT. C’est une terre argiÜeuse, sa-
voneu e. Elle étoit fameuse on Egypte : on l’ein-
ployoit dans les eucliantemens , sous le nom d«
Galaricte et Galaricide,
GALANGA. Y Grenouille de mer.
Gacanga. On en distingue deux espèces. Ce
•ont des racines dont les unes so.ut grosses ,
noueuses, et le* autres, menues, courtes. Les
plantes dont on les retire , croissent naturelle-
ment à la Chine , aux lades. Elles sont carmi-
natives. Les Indiens en assaitonneat leurs ali-
inens. Iufu>ées dans le Tinaigre, elles le rendent
plus piquant. On retire aux Indes , par la distilla-
tion des fleurs du petit Galanga , une huile péné- '
traiite , dont une seule goutte communique ua»
odeur délicieuse à deux ÜTretde thé.
GALAXIE. Voyea Lait de Innet
GALBAXUM. Cette gomme-résine découle ^
far incision, d’une plante férnlacée qui croît ea
^ri^ue } «a Mauritanie dans U» grsadet andef<
G A L 3
amer, âcre. Son oJeur désa-
‘Ole pour nous , étoit , chi z les incieus , du
*' d- ï pa [unis rjue l’on biûlo i sur l’autel
'^r “lise iiiter.enrrnieut , 1 I ie e t très incisive ,
ne contre les poisons co igiil ms. Appliijuée
EK'^ ’ elle fait iniirir les bubons, tu-
Eio""''' adoucit b s convulsions et
uveini ris >pisiiiodi.|iies. On l’etiiployi.it ju-
< ois très fte<jiu;,..nient ei trop li'gèr- m iit , au
P o't 411 elle ne prudiiisoit p.is souv. ut le succès
4^0.1 e„ atteii.loif: d’oii est venu le proverbe,
galha E7i, quand ou amuse fjuelqu’uu
fir uev urom- s e, qui n’out pas d’eifel.
Plante dont les feuilles ressetti»
à celles de la vcsce , et que les itali ns
^^iiigeiit en salade. Ou lui attribue des vertus
itijuvais air, l’épdepaie, l“,s vers,
lorsqi.’elle ' sr prise en décoction,
Q L 1 ;NE fie fer Voyi Z ^Volfram..
nie pl itnb ,o\\ ni ncde plomb en cubes.
1 |a plus ciiuiuune. Edu est iniaiirabsée par
SC soiifi p V,' / . ^
''•yezp/oCTO.
G \y, P j> A
brune h ‘b’a.yra. Cette esnèce de fouine
“''ésil, s,. K>i; aiisai en Gmaue. Elle a
Q. . T A r un peiit terrier,
espère ^*es.¥/e /Ve OTc/-, Moac/ew. Cette
d'iiiie n * 'oi byie est coinpo-.ée e cart.lages et
eaux reiupbe d’iiir. Il Hotte sur les
a 11 q"’"" ne peut l’y euibnc’r.
lui H'^ines en forme de lanières; quatre
autie ^ ramer ; il éièvr les quatre
le «en manière à p-cmlre
nux » ‘ »od?8. li y en a beaucoup
fiolfe del’A.mérique c. daus le
Jes bo-d ^*' 4 “'’- Lorsqu’on le» voit arriver sur
Lemoux’ infiilbble de tempête.
Teiaent des flots et de l’air, quoiqu’en-
A a
4 G AL
Gore. p<ru sensibles , les cha'^sent vers la terre. Tl»
restent à s CS jiisijd’à ce qu’un iioiiveiii flot les
r< porte a la m r. Ils adlièrciit lorteiiient aux
corj’s .sur lesquels ils posent, qu^oii a peine à les
en (létaclier. Dès im’on b-s iourlie, ils re.ssent (!e
se rriiiurr. Si l’on m irciie dessus , ils crèvent et
font un bruit seitiblabie à celui d’une vessie de
C.ir|>!'. S on ies prend à la uiani, ou éprouve une
jnllajiiiuatiou et nue cli tletir paieill. à celle d’une
brûlure d’haile bouillant . Le ])bêHoniéne est
des plus singulit r. On prétend qu'à mesure que
le s(d il a’é ère sur I horizori la douleur devient
ji'n vive, ets’ac roitju.squ’'i riteure deinidi. Elis
dpen î e .snlle et disparoit entièrement au soleil
^oüc.lie. Ou appaLe cette douleur eu .se boitant
.pvi'c de l’bui'c d’ae.^jou , mêlée avec de l’eau-de-
"vie. |.es pois.ons rpil aval, ut les galères ne pé-
ris.sent point; mais leur chair devient un aliunnt
mort. I,
G-ALERUODE. Cf't iusecte, diffère' t de la
rlii v: on.èlc I ar son cor] s jiliis nlo. gé, vit sur
le bouleau, sur l’orme et aiores arbres. Il y en
g nue espère dont la larve, nqi a itpie dévore les
uillrtsdu potaniog lo i. Cette l.irve, tiréed' l’eau,
ne p.ir.'it i!a.s mouillée ; sans doute <|uM traii.spire
de son ro i s quoique matièie lui 1|( use qui la
g.iraui . t Comme b s plunies des canards.
GALET. Ces picr .s rondes, ou ovales , de
diverses forii en , qu’oo voit 'iir les bords de la
Hier, sotit de la natuie des quartz, des jaspes,
des gvanltos , etc Ils tiennciil do la substance
des nnliOiS dont ils on' été détaebé-. Le roulis
des flo's , lonr fro. lemeni les uns contre les anli es,
leur donnent l.i toriae ei le poli. Ceux cjui ont
une .SOI' e d’écorce peuvi'til être rega'dés ronime
jétaiit ii-[ en-p-.'ès dans leiirétat naujrel. Ceiixqne
yc)U iiQUve gu piilicu des teries y ont été porlési /
^ ^ ^
1"^’- f'-s eaux delà me»
«;.èe^(^. 1 ■•zard d’Arabi»
^ 1 'Ht l^s r i<s J les iiriiigîHîcs.
ou tiili^^^* ? " C- U ),.i à des excroissances
lel troor''“\‘'- et couleurs. Ou
pîudHu-s*' !'T ‘ei'd.es , les fl-urs de
'■[ y >
tel (iiic ly i ’ 1 ® chevelure
trè.-,,.,r6^|,T* ■ ^^‘‘Ulres, eut des couleurs
ï’^’-oitr.'s n VV l''■e^‘'lr..iL pour des fniils.
ConsUniiu,"’/' 1''-“^^ H'.ch.uls, A
®'‘rll5a,>n "’a ‘l"‘ C'oisseiit
Wang., ceh? ^ ^ ''•''.''t''"'>3 '!e S iui-Mau.e, l'ou
les , „ .-n ‘^“’‘^*eiit sur le lierre terrestre,
teiisps. T . ^ 'l^’’c‘llesrie\'ienn' ntfilamen-
Ics 1. »,.,r espèces de j^ailes soxuC
>ai)t K^s çj'x ‘ ® '* 'is-Rut, sui-
C/ me n d’..ig,ullmus,
la l.laute Tï'" ^' S parties d^'
rl''^ abondé ®“*- La sève se porte
e U ‘T‘\ ®'‘ «Wumule,
le couvtr^ ^^"' i 7 trouve le vivre et
habitées rr.!.. " .^^c^’Ois^a-nces ; les unes sont
tribuées en n!”' ‘l‘‘*-
à aut A.r* Iv"",'! q'al servent de loge-
GScouviir It. - 1 €piiisi»€3 ou l’on ne peiiC
l’abri de > "’y ®°"t pas à
«lonesoud’aut 1^’autres mouches ichneii-
rlts œufs ,],n/pf‘^",‘‘Pl*‘''tcr“tle3iuurs, dépusent
éclos dévorent Le» vers nouvellenien.t
habitaus. Voyea
LLINACE . Voyez Pierre de ffallinace.
A 3
5 G A L
^ ^ AL L IN A P A JSf E. Nom cl’nn oiseau <?«
l’Amérique méridionale, qui ressemble beau-
coup au corj-d’iuiip .
GALLINAZE. Corluau du Pérou , qui porte
le nom de Siiyurtfii dans le pays, îl est si carnas-
sier, qu’il se remplit de la chair des an maux
morts, jusqii’a n.' ponveir se relever de terre,
îrlais s’il est pressé des chasseurs , il vomit
aussi-tôt sa charge , pour s’envoler plus l’aci-
lement.
GALLTNSECTES. Ce sont des insectes dont
quelques-uns, pendant unegrande partie de leur
vie , ii’oiit point de mouvement, restent fixés sur
les tiges d’arbres et de plantes qu’ils ont adoptés,
tj' ttc inimobiliié les fait prendre pour des galles
ou excroissances. Il y en a de diverses figures ,
jbnnes et couleiiis. On ne parle point ici de la
cnchenilUy et du iermès-, voyez ces mots. Les
gallinsectes les plus communs et les plus leniar-
qiiahlei sont ceux des pêchers et des orangers. La
dernièie espèce est non niée , par les jardiniers,
punaises d’orengets. Les cbjti vallons que l’on
peut faire sur reiîe dernière est èc.c , jeitent des
Jureièics sur les autres. On les voit i ii emeiit en
mouvement ; clics restent sur, les branches ,
pompent le suc de l’arbre , grossissent. Autant
elles sont iramoblles , autant Icuis maris sont
actif et légers. Ce .sont de petites uiouclies tiès-
joiies à deux ailes. Toutes les jiarlies antérieurs
de leur corps sont d’uii rouge foncé. Au n ilitii
■ U [uinieuis est la saison de leurs plaisirs; ell s
vienneril voltiger aiiiour des orangers, se pro-
mènent sur 11 s branches , parcouieiit Icursérrail,
J aiseiit , e n levue les Irrnelles , en iécondent
jiliîsieurs. Ou pi'ut observer une [ iirtie recourbée
eu forme d’iiigullloii , qui fait li s fonctions
nécessaires à la i ejiroduction. Les femelles grossis-
sent de plus eu plus, dé; osent leurs œufs,
G A L G A. R 7
nombre (3e deux inille .
qurbiuefois jlTSqu’sU ce ,ie
es mettant ;i l’,ibri de loul danger sous leurs
C'^Ujis. mère pf'.it «
lUorie ’
.e (le'sùelie J et toute
qj' 6'b’ est , sou cadavre s('rt do berceau
le's\ * ‘usecAi s éclos se (Jispersent sur
■anciU’â Si on HP dihruisoit les ttallitisectss
, l’arlira ( u seroil bb-n- tôt cou-
1 p perut roi: toute si sbvo. On désigne , sous
l'Oiii do des iost'cîos <j\ùiontsI
reti ^le riiouvf;n ns , (ju’on les avoitprls pour des
1 i.s r.e p.auti-'s De ce n'i;nbre sont ceux rjue
on cecousre oans la bifurcatiou des jeiiri'’s
ic.nc les d’ormes. Ils sont onlourés d’un duvet
pineiix qui forme une espèce de lit mollet
eposenl les j -unes insectis nouveaux nés.
frA.LLîOT. Voyez Benoitc,
et b l’imite oom nune dans les prés
lus es 11 aies , dont la pondre est exceUeuie
ce ‘x ** béaiorrigies. Ou en diitingne de deux
■'P Cl, oont .’iiiio porte des eurs ûlanch s , et
antre d- ja.uni's. Cclle-iû, (ju’oii iioiume vulcai-
petit mit^ucC , f.it cailler le lait. L’autre
s .'.[ip -Ue petite garance.
-P donné aux crabes
pétrifications.
-uiSGüE. Ou (léiignc sous ce nom des
sn divers- s natures , telles nue nuarzt ,
i l t, schiste., lorsqu’elles servent Je matrices
r'* o’ « * niétulliuues.
Oaraniantite. Pierre
rayo-m*^^t- "l’heure au debors , mais
té/pn ‘•■''‘nspareule eu dedans, et marquo-
sp fr ^ endroits de taches dorées. Elle
1 ®'’ P^ys des garaiaaiites eu Elbiopie,
>ledeCerlan.
Ces oiseaux d’Amcirique
touiip , sous le sable , les œufs de
> de crocodilles , dont il sont fvi.inds.
A 4
8
G A R
GAPlANCE. On (Jistilignn plusi'enrs espèce*
ufî c.'tte plmite. Elles dixiiieiit une belle tein-
ture ronge. Les plus e timè.-s sont Vazala.
«le Srnyrne ^ la garance de Zéinnde. Ou «ju
cuhn'e aussi à Lille , en Anveigne , aux envi-
rons .le Montpellier. La garance se plait «lans
les teiies suljslanciell.^s. Elles exige beaucoup
de soin pour la culture. On la !nulil|)ue «le
gr.iines, de racines et par provins , en coucliant
les tiges. La niu'tiplicat.on par graines est plus
longue. Les racines se tnultrplient p.ir tioucons.
La garance [jrovignée est plus l.oig-iei.as enletre
avant de rournir de la teinti;;-'.'. On récolte nrdi.
ii.aireincnt les racines en attion-ue. On les l'ait
sécher à l’air pour les dcgsgcr de la terre. Si ou
les lavoit , on enlèvcroic une partie des p.in-
cipcs colorans. On 1 s l'ait ensuite sécbor à
E’étuvc. La dessication eu est très difficile. Huit
livres de gaiance verte ne pèsent [dus tju’nn®
livre dans l’étal de sicc.iîé. On jiorte cette
garance au niouliii pour la réduite pn une
espèce de pâte : c’est ce que l’on envoie en
l' rance sotia le rom de grappes de HolLivde.
Cetie pâte , ItustpiMle u^t nouvelle , est onc-
tneiii.® , se pelolte lorsqu’on la manie. Trop
vieille , elle péril son onctuosité et se réduit
eu poudre Elle foiirn l, sur les laines, une tein-
ture longe très -solide qui résiste aux épreuves
(le l atr , du soleil , l'es tléboiiillis , et procure
de la solidité à plusieurs couleurs composées.
A Cl t effet , pu fait passer les étoffes dans une
teinture de garance , ce qu’on nomme garan-
carc. Il y a utt profit considéralrle à einjitoyi r la
garance verte. On éj. argue nuûtié de racines.
La teinture est d’autant plus Itelle , que la
garance est mieux préparér. La meillcnre mé-
thode est de mettre 1rs racines de garance sèches
dans un sac , de les agiter. Oa nettoie pailaite*
CAR CAS 0
eara^” ^ ét“în avec les tiges et les feuille*
dans rat ines sont apérifives ; mêlée*
leurs os *1®® animaux , elles colorent
ialiot O ®" . ''®r<ge , donnent une teinture aa
<î'' corn''*) les autres parti*’*
lin,r * ^P^ouvent aucun eflet de cette cou-
sur,m‘’,T '* ”*^'^'1® Cet eff.t,
i lurs sensible au bout de trois
ren' 't . ‘r ‘ 1 "’
'• i-i.i ronlenr
colo-
trs , plus ils se
soutiennenriVr'’!^ “J " iticorporê* , (ju’ils
de mettre ^'bouilli. Si l’on cesse
l’auimil 1 ^ Sarince dans la noiirriiure de
tiire. r pi - l'orJeiit pen- i-peti Imr lein-
ritiire l.,„ '^anx <jnp teuil à celte nonr-
pli'S aïoëUmf'"''",'" ’ ; 1®'--® O. .ont
r A n/ ’ 1’ S'O® , plos , assans.
'^ARîiEf’or.p ^ .
^ • ^oyez Âurojie.
bpaueoiin Ce P® «’sson de rivière peuple
*-nd un'' : " On p e-
>«■»• <,«1 é. LiZ,’. * ’■ ri“ '•'“g'
''oy«
P’AiuvmvoIrc r"'"
oasparot p .
pour l’Jiivcr .®P®®®ue hareng, qu’on «file
l'areng ordinli,”'*** '1^* est moins bon que le
SlÏ7 ‘’1®1® Je
P®‘'ps ait nlns A petites , quoique *on
Piu» de cinq pieds de longueur , et
lo
G A T
qu’il ne s’en sert que pour frapper. Il avale tout
ce qu’on lui présente , quoiqu’il u’ait pas de
go:.i, r. ^
GATTiAUX de c’re. Ces giueaux ser/ent
aux alie-.lles pour déposer le mie! et la ciie braie
c!cs;i.n''(, ç,ir provi^io^ <J’(>ivc-r. C'e;t aussi le
berceau des jeinies abeilies. Pour les conr.truire ,
les abeilles recueiUcut la poussière des étamines
des jflenrs qui est la erre h.ute. Une partie
leur serl de uourritiire ; l’aiKre , élaborée dans
leur eilomac se convertit ' n su aie cite qu’elles
dégorgent, et doîil ell- s forment leurs cellules
bex .gones Lachab urqui règne dans les ruches,
altère la cire , la fait jaunir. L’art du btanchi-
meiit , par la rosée , ne lait que la ramener à sa
blancheur naturelle. Ces gâieaiix composés d’al-
véoles à six pans, présentent l’objv t de la jrlus
grande admoation. f’iiy voit, partiTi reécanisine
naturel , la solulion d’un des problèmes les plus
difftciips en géométrie, l-'ai e ttnir dans 2e jdus
petit etpnce possible le plus grand a ombre de
cellules et las pins grandes possibles avec le
moins de matière possible. Le fond d’une
cellule est à trois faceltes. Si ou les traverse
clücune avei une épingle, ou verra que le
lond d’nr.o cellule répond au fond dr* trois
entres cellules. La déî'cptessp et '’éoonnune de
la matière frappe les yeux. Les alvéoles sont de
diverses g'^.iiuleur suivant Itur usage. La pro-
fondeur des cellules varie , suivant leur situa-
tion dans la ruclie ; mais la Lu-peur de celles
destinées pour les abeilles ouvrières , est cotis-
taiiimei t de deux lignes , deux cinquièmes 5
celles des milles , ou fi-iix bourdons , sotit coiis-
tauinient de trois lignes et demie. Dans tous
les ]' lys où l’on trouve l’abeille commune ,
Cette ;! uieiislon de leurs diverses telluies , est
constante. Au lieu de l’inégalité des mesures
G A T G A Y 11
Pourr dans les différons pays, on
g. donc déterminer une règle univorselle
' nie-iuies. Ce seroii Lougueur d’un
l^s ““‘Ulare de ccs cellnleB donnée. AnUnt
r- U ^l'iirguent la matière pour leurs
i,''.”'’’ ‘tuîant elles la prorligiient dans les
C - m es destin, ;yj; pour les rejnos. Elles prennent
^•OiS un autre ordre d’architecture. Elles les
ont 0 ngures arron lies, ob’engttes, guillochées'^
*- iciois. Une seule ilc ces rollA's royales
n*iire oellulos ordi-
‘tou, truisent que trois ou quatre,
d oeufs lemellet que pond assez ordiuai-
Pnit t* 1^ ‘■eiae. Si ces œufs ne réussissent
^ 5 Cj nouvelles abe.lles resleiit dans 1%
d T^" v d* colonie.
-, Micéral qui se trouve dans leâ
bvi Ire facile à
Csttn plante croît naturelleTtent en
spagne
Itods
5 eu France. Ün la trouv'e
les
''Il J chemins. Si racine est apérit've.
f, fTi appliquée sur le brus, ou prétend
qti «lie guérit la fièvre. On eiujdoie c’tla
K auto pour teindre les laines eu jaune de bon
eint , ou pu verd. Le.', différentes miances Je
**** ‘tonnent eu aluiiaut les étoff-s , les
ciivH ' dans un bain Je gande et à la
et iau *’^dtgo. Du luélange de couleurs bleues
fo'iinir'u ’ le verd, La gauJe cultivée
tant ni plus de couleur. Elle est d’ati-
fnnl . > qu’elle est menue et d’ti ne
On 1 0*' In recueille à la fin de l’été.
‘t‘t si^ P°'“' '■'Cueillir la graine. Celte g-'aiiia
la seîne”^ ’ qn’on la mêle avec la cendre pour
GAYAp^^' Goudron.
) ou boü saint. Cet arbre croît nata*
J2 GAZ
rellement sous la zôoe lorride en Amf^rîqtip. 1^
découle de cet arlji e une résine , nommée irajirO'
premenl gomme de gnyac. On en estiait uH*
grande quaiitiie de ce bois par l’f s[)iii-de - vib'
L’.nfu iou du bois de gay.ic . t sa lédue, sont
tie [iMivs ns Miiioriiique.. On en a fait usage,
pour les maladies véuéi ioi nés , avant de cofl'
Iioitrp les ellets du men. ure. Ce bois , en Aii.é'
liqiie , y est , t.it on , un ■'péciflque aussi puis*
saut que ce ui neral subtil. L liuiie qti’on retiré
du gayac par dislilliilion , est la [ ri Jiin re (ju’oO
en eiiÜs . n ée par lejuojen de l’acide nareii.t.
E , j4nti tope ^ ou ni ma! du miisc<
On en distingue plu'ieius espères d l'iérenies.
On les voit au.\ lutles orien.ales ei dans l’A-
frique. Les gazelles vivent en 'ociélé , n’ont
po ni (le dent a l.t mâiLoiie supérieure ei luiiii-
neuf. C’"st un ilnrn.e ib »oir des troupeau*
enliers di ces [oli., auimanx , vds . I, g< r, à 1*
coiir.e ; li i rs y. U3 .votil noirs, li ui rrgarri est
plein de viviic té , t de douceur. C'est u,, j.ro-,
■vi rl)P eoiuiriiin i lu z les orientaux , de comj aref
les \i HZ d nue b. Ile C niuie à ceux d’une gazelle.
Ln (1, ssedi la gareiie (St sing; lière. On mène
dans b s beux habiles ]>ar les gazelle,s sauvages ,
un mâle apprivoisé ; la gazelle sauvage , à la
vue de te nouveau rival , animée jiar la jalousie ,
vient fondre sur lui tète baissée. A l’iiistuni ses
cornes s’entre-lasse dans des cordes qu’on a atta-
chées à la tête de la gazelle doniesl.que ; l’ani-
mal ne peut se sauver , le chasseur qui s’i st mi»
en emhtiscade , accourt et la ttie. C’est d'une
espèce do gazelle que l’on relire le musc , situé
dan.s une poche, pi.acée sous le nombril de l’ani-
mal. Le musc que Iburnisseiit les mâles , est
plus cadonant que celui des femelles, plus estimé
dans le teins du rut. Le meilleur est celui uu»
.les indiens rainassent sur les rochers et les
. E A G E (î i 3
pic t. mens ot '^V' lui cause des
an. maux O '’ tue ces
y »'«t quelan?.*"*^ '"“‘c , le chasseur
re subsc ^. '**'* *’a''*"'tl , ou
orientaux ®" augmeiiier le poids.
Wxe ve sie de «Oissent a., gox'it et su tact
Certaine est i altéré. L’épreuve la plus
"vec du sur rV ® , un fil trempé
le musc ^ ^'"'cloppe dans 'aq ull»
recouverie A ® “'ôme de l’a.nmal ,
le musc de Bot. c , le'’”! l’O'l Waoc Ind.uu*
Touciuiu T > ’ ®" ' 1 ”- lità à celui
»St'éable te.’ ■ ”‘1'’"'' '’''’® «fl plu*
autre suh.ia ‘uôlauge de quelque
GCAI O T •
(mi ,]'(■(' plusieurs espèces de
c-3ttl au oV '"’"■ l"--'»® et leur
àBcn ale ^ ' AUce ,
f- qui
parvient à m 7' ®V î"''^ î ""«s
susceinible î”,'!!'"”’'®''.- "'i!'-® > sur to it,
£:e,.:?'^'‘“:‘”'’A Tl -ni'', ps.le;
«ont déuie.itii-s oar |'’'**^‘' '' ? ®''' *1'' ' '*10' Scfiaie*
caduc. Lu 7 T |Cst v.'Lur , . st s„j,n au
.1 autre, . lu “ 1’" "'‘T I®*
l'■‘'<C'mveet e ’l ou e nq
CiitGO îVon. ,, •''"'"'d mai 'e s -s petits,
is frui. d’uû e"!' ?‘'7' 'I®, l"u.m„, qui
^'l"oiue,. Eli». S' ‘*•'(11 arijr.. dans 1,. bis-o
1®^ maladè«r"' Tbrt sai.,e»
r4 GEL GEN
GELÉE t/i' mer. Vi.y<z Orties de mef'
G: LIN 'TF. Tf*' oi-.caii habite 1< s foiêls f'®*
Al '; l'i.fü . I o rairK , les n otita<;nes il”
Fo ey. e iK D.U; I' i;é. ''ars la i: er i!c Gèu *
CS' tire ivit 4»u (; y <*ii a. oiit- »! gr^TiiJe t
qii on la 1.0 lo. f i'/'/e /tes gelinotes. L.i ieno I'*
jioiui ' ei A (a.'Uî , ïl’i'ù i!.îi.',sen1 oriîm.tirenn’i'^
un ii.â'e el une 'en.eil- . l e j irt ('t la ii è-e H
cleiei.t avec les o;tis les ilu'. leiidrc-.. Ou pre'
teiul que lor ..lu’iU .son' un [a u j'iantls . ii,-. le*
einiJièneiir ho's .ie leur pays rural. sVv. detit
ciisiiîlf' J lent li'rihS'ili le soin de jioîi voir à
lesiiM Lo'<)ins. On Jjreiid ces oi eaux aux filfts<
On le.s attire en C' ulirfais nt leur gazouilleincut'
Leur chair est nn nicts délicieux.
GIMAR. Vity zJumar.
GENFSTH.OLLI- . h'e/be avx teinturiers-
Ou emploie eeUe plaii.e pour u ind e en jaune-
G1 Nl.T. On en diütii'gue de pliisirvu*
e.spôr e.s. l,e genêt d’ Esgagne , qui croit très'
bien ici, .si- roture dp llr i.rs d'nnp orh iir liés'
agréable. On le u'iiUiplie de siraeuies. I.’rsj éc*
à lietirs coubip'- ne se inuillplii qu'en le g'eff id
Sur xiue a"l' e ffr) p( e. Oi' o\i rnufi) Itsbou eus 6^
tiî.^ c- ninie !e C'L'c ■ co///r?it/n crGi^
pdr-tcu dniis !cs hois, Ori eu fait (!e.s balnis. A
Pi.se l'M en reurc 'e la fila se, tlont ou fabiiqu^
dc'* toiles giosfiéres ^ u.a s" bonnes. C'u le fui
rouir dan» i es soun es il'e iix chaudr.s. En Ira'
Ynilla-t cetip blase, in po rroit pint-èlf*
paru riir à faire de pins belle.s tr ih s On piétcu*^
que l’on fait périr bs chenilles , en arrosuiH le*
Jibiiite qii’cli.s dévi -ri i.t , avec l’ii fusion
g' nèl. l e genêt épineux croit par tout rlaP*
les laudes. On ic noinn e poic-ma/in , ou ajon^'
Coupé eucore jeune et bnllu pour rompre le*
GEN 35
^.tines «pilles , il sei i ff, ^nfres aux be.'tiiiix.
® ) ‘>îi h e;i s ri p.nu cii.iutfer le fiiar. Il v en
- “i>
jar.l,, s en \
iinpé'iéiranies ,
'•s q'Xe l’.f
tle I rtn
d’ê
fntij iiiN verte , dont on orne les
letr-re. Elle forsiie îles h-ies
;■ tep ih e. (Xe jireiidre aui.uit
. Eiio a sur lui l’.rvaiifaga
fier ^ y'*’*'!''® loujonrv (-.onuol»- ii<‘ lîriirv. Les
V,. r ' loi)ri!i-.se: ' une iKpie employé»
res et les enlumineurs.
airi al en' noinin * cinel.)!;»-
genet-^^ ■>
'* ** a d'iutres l araclêri;- (in (-luit , q le
pv.-n l' ^ l''’''^'>ir s’apjir'voi -er , de g'ii’lcr et d«
■"e le> souris Du reite , son hitiiiuiie et
leiinent beiuuoii|) de cel.es de la
gt'net'e est une espèce de civette,
aie elle sons la quene une poche (tù
pU'l'iini , nais d’une odeur beaucoup
'• L’.trt de <r>''lref'.irs la peau de
'«a-ur,
"e.
ses
foil
SP fiu elle sons la que':
pO's ,1
gei gi, i.i'.irt lie <0''iref..irs la ['et
jjg P ® > *'• pnign (ur de t elles noires les peuix
do > a *ait renoncer aux munebou»
!' 6 aux gioietie.
^ hEli . Ûn en distingue deux espèces,
getiev ' U" arbre, l’.iiitrc un arbrisseau. Le
v,'‘®’'enaib e r.-o!t iiaiurelleaneni en Ii.il e,
E.
1 eu Afriijue , se naturalise sons
■tu. li en cî 'Conle une rébino
*^^>'i!iiie .sons le num de vtr/iis ou saTi^
*andi”'^ arabes. O a en fait du vernis. L(i
de I, ®“ (tondre empèclie le prpier g'a'té
VnVr "^ *’enore. O/i n tir- du bois d(i co g-iie-
Pg.j 1 P ’'^'hsüliation, une luiiie fétide, employée
V(t,.^ ' ^ = "Icèresde^ chevaux, cl la petit»
{ii| 'i.Q. .— ...i. 197 >9 •
^ OU nie »te
turfe. L(;
d'tes ■ bien -n
C’eii l’iu'^e de
lev mou fous
gene’-'r'er d' ,4 /eàg-.orse» baies croît
-n Ang.eron-e. So . bois très b au
r i*que lucorruptioie ^ s’einpioio en boiseries |
%s GEN
jîic'ubîes , etr. On en fait usage eu Arnérîcjn#
pour la cou triiciion des vaisseauat niarcliands.
Cfimme au moiiidie choc du canon il selendroit,
on ne peut l’enij. loyer pour les \ais',eaux de
guerre. Le genevrier en ailrisscau croîi dans
plusieurs de nos lorêis. Ses b,. tes sont ali xiph.ir-
niaquos. Bridées dans un appartement , elles
dissipent le mauvais air. Six lioi-soaiix de g jiié-
vre <1 ceux poignées d’ b-yuthe dans cent jiintes
d’i au , Inlusés et feriiuinlés , donnent une bois-
son saiaie , connue soiis le nom d' genevrelte.
C’est le vin des pauvres; en y ajoutant de 1»
Biélas e , on le rendroil, encore imilleur.
GENlPii. Ni-jn d’un fort grand arbre , qui
est cominun aux Ai tilles J et dont les feuilles
ont un demi-pied de lo' gueiit , et ni tiers moins
de largeur. Son fruit est île la grissseur d'un œuf
d’oie, et les unimaiix qui s’i n noiiiris»e!it out
la chair violetie; le bois est blanc, et f.icde à
travaille! , qurnque dur ; mais il se iioiici dans
l’eau , c< qui le rend lort propre à laiie desufiùts
de ftisils et de moiisqiicts.
CEN* .'ÜILLLT. PI Mite iiiontagnruse , dont
les fv-.iilles re. semblent à celles du lauiier, mais
otil plus de biigPiir e' plus de veines. Su. Heurs
ïoni blaiiilies ; sa r.icuic qui lui a lait liouuei le
noii: de ^'•tvrci7.(i7/e; , jiane qu’elle e t bl ncli'',
mol e et luassive , est un Tulnéraire fort
estimé.
CENS -EN O, Cînn -sijig Ce' te racine est
sit.giil èreii. eut estimée a ta t ii.m . On la regaide
comme i n remède imiveisel. Ou la iléco-e des
lilris le. plus niapn.' qufis, d pnr de la
terre, de nimple rpirituevx , àe rc. etle d’uib-
moriahré. Les cJiinoi.s disent qu’e. b esi pro| re
à lepatif fans l’iusniut 1 s [icrfe.s orrasiounées
par les plaisirs j et à lairc l eiiuitrc de non v aux
désirs,
«SesJrs. On , . ^ ^ ^ ^7
L, ?” I iisngs cousiJérable à la
pProiir de tiï° cette racine jiroiluit à l'em-
ïe commerce revenus. Lui seul en fait
composée' J’ ^ province ou croit le gens-eng
‘■oconvertes de f"® luoutagnes
‘‘■aities hnl,-, ' épaisses presque impéné-
plus toSffur -r endroits les
ées autres ni'r province est séparéa
®unt en seiuinell'” pieux. Des gardes
enipècjjgj, Ig, ? ’ Diarclient tout au tour pour
U racine'' ^ri'''® PÛJ'étrer et d’en elier-
P“'*r ceux qui no ^ perte de la lilierla
ser. L’appjj. . s y introduire et en raims-
Peu.v ou trois m ir 'es dangers,
«eut- à ceux an- ^ ^ pénètrent; mai-
arrive. Le roi I La tems de la réc ilf»
®“"ûs lartareV o.d.es. Dix
Provisiouo ’ par deschefs chargés
®°us l-u-tageTe terrefu
‘^etix cents. On se rà n/p '“' 1 "® groupe est de
saut nue certaine d i ' i “'v , en hiis-
g'^”®-”ng, à ,r wor"'r"t^"’ "" cherchant lo
pendant plusieurs H,)"'" l^nissons , les épines ,
gué. Cette rén U j’ ““ espace de terrein
^unrnioncement de P > ‘'eP”’® le
Lc'it. tartares V érrr “‘4!®'"''''^’^''” PLnlcms.
‘touchent sur^Z-'’"^®'‘t te rudes fatigues. Ils
«lorceau d'écorce 'l •branches d’arbres , ua
7 .''s mandarins ée couverture.
eadroits’d,? «lans
*«"rs ordres aux ditr' envoient donner
'‘“■«‘“I que 7'Luentes troupes. Lorsqu’on
ouef dans cés ^”1'
■1“®^”'® en vain ., désers. C’est (|uel-
ifeme //^ ’ *'■ ’T- ctü dévoré par quelque
* li
îS GEN GEO
aiiiaial féroce. On ir.et en tas dans Ja terre toutes
les racines que l’on peut ramas--er dans l’espace
de douze ou quinze joor*. ün les ratisse ensuite
aTt c uii couteau de buiuhou. On les expose sur
des vases à la vapeur d’eau bouillante , d»iis
laquelle on a mis du millet jaune et du r.z. Les
r.icines desséchéis sont dures, paioissent comnie
lésineuses et dami-tran .parentes. On ramasse
aussi les feuilles de la plante , dont ou lait
xisige coiiiu.e de tlié. La récolte faite , on les
a|)poite à la douane du prince. On déduit sur la
récolte de clinque lartare le poids de deux onces,
jiour le paiement de sa capitation. Ou leur paie
une certaine somme pour le reste de Lur récolte.
L’erajiereur fait d.ébitcr ensuiie cette racine dans
tout son Eatpiri-. Lllc y %-t trmjour,. à faut prix.
On préteiaî qu’une livre pesant de g'us-eng
"vaut trois livres pesant d’argent. Les liolland.iis
parviennent quelqueiois à eu uvoit , Iis le vendent:
ti'ii poids de i’oi . Ou entre-méie quelij.,efois , avec
celte racine, le iii/i7.zn , plunti asocz st mblable,
«-t nioir.s ebère , que n. cuwlleul les japonois.
Voyez Ninzht.
OLJNTIAKE. Plante dont la fleur est jaune ;
sa tige est haute de deux ou trois pieds , ses
l'euiiles d’en-has semblables à ceiles du noyer ,
et celles d’tu liant un peu déciiiqiieiées. La
racine, qui est cxtrfnicjnent arutre , a quan-
tité de vertus , sur-tout conlie les vers , coutro
les mau vvi.s«s hiitueurli , contre la pout-ittire.
GÉODES. Ces pierres , de lorines diiférej;'K.s,
sont ctpuses , oui queiquefois un noyau mobile.
Les pins Cüniniur.eà sont celles connues s.-us le
nom iTEtilus ; voyez en mot. Ce* globes crtus ,
tajiissés d’améthiste rouges!'. u'e , décorent les
collections de roinéralogie. Leur ujix augmente
à raison de leur Biatièrc et de celle des
criituits.
G E R 91
en^r On en compte
sont t"' ùix-hii'.t espèces, f.cs unes
î'ar 1 pour la guériîon Jcs blessures,
grut^'s!^„ ' üstriiigaiite , tels que le kec dt:-
jarditiV^^^r.^^i’ aiitrts pour roriiement des
(l> ,lf^' plus remruquabics soiitlo scrajiium
le leuilles d’ajillct et fleurs d’écarlate ,
P'aniiéc^^^^r^ ^ fleurs bleue» , celui à. fleurs par-
itisnu ’.i ^ ë'^raniurn en buisson à feuilles de
flans 1> '‘® ‘'“"ge de carjoiii . On tu cultire
le iillen-i*^'"** ''^'e espèce , don! les
l’ofleiir !>ressi'es , laissent aux doipfs
colore géraniiitn
Q J, papier bleu.
jauibcs de dé, Barbarie, qui a les
Afi 4 ^''**^‘'6 eaitrèmeïnent îoiigRCS , et
^tîrven'f ' Courtes. Les preniièies îai
comme » et les antres à prendre-,
sente «î. ^“pèce rie main , ce qu’on lui pré-
bianr- est loTt longue rt taclictée fle
“'■*uc e. de nenr par le bout?
fort y ^ette espèce do faucon . le plus
flans'le V) ^ '*^^'1’ est coiniaane
Le roi luei.iPuis viennent fl’isiandc,
ccf.e I.'*!'’ arck envoie tous k.» ans fl-;ts
eu faire '''; f»'»c.otrniers pour
à fair,?”!!*^’ flestine, on a son usiige ,
^oveii j P'^Güeas. Oii leti prend par je
flressés -'i enfermés flans des cages et
clmoip P cages nu>os eu plein
Kcrfaiit d.. ” ^ 1 '''''”^ > ior.qu’ils oppcrcoivcnt
font un cr" T* hautes régions de l’air ,
tente de ve'-'l ‘?’asseu--« , cachés sous une
ftcc'!, un pigeon retenu par
cktsseuv ■' . ** 8®’'fa-ut s’ab it sur cette proie. Les
sur lut k fllet , k p.emieut ,
B i
20
G E R G I B
l’embarquent dans une espèce de cage cou-*
verte d’étoffe , pour le tenir mollement. La
Iraiclieur lui est necessaire , pour le garantir
rte la goutte. On lui donne un lit île gazon.
On le nourrit de cliair de bœuf et de mouton,
C.e transport se fait avec beaucoup) de soin. Le
gerfaut est exc-’llent au roi du milan , de la
grue , de l’outarde, du héron et de tout le gvoa
g,ibier.
GERSE. Petite vermine qui ronge les livres
jet les étoffes.
GERZEAU. Mauvaise herbe dont la feuille
ressemble à celle de la lealille , et qui croit
dans les bleds , en été.
GESSE. Il y a plusieurs esprèces de celte
plante légumiueuse. La gesse que cultivent 1 s
anglais, ménle d’être multipliée. Toute la
plante se garnit de Heurs couleur de pourpre,
et répand une odeur délicicmse. Les gesses , étant
griinpranles et armé-s do vrilles, rouvrent très-
tiieii les haies de bois mort, durent plusieurs
Ruiiécs et font un bel effet. On in vgc les racines
cbarnucs de l’espièce nommée Mu7Soise.
GEUM. Plante détersive et vulnéraire des
montagnes et des bois,' qui prousse à la hauteur
«J’uu pried , des tiges vertes et velues. Ses
léuillessont larges, rondes, grosses, velues, den-
telées , et (l’un godt ùcre. Ses Heurs sont disposées
lie roses blanches , et marcpuctécs de plusieurs
pieîits points rouges.
GIBBON. On distingue deux o.sp)èces de ce»
s nges. Ils dülèrent ini preu pour la grandeur et
la couleur. Ceux de la p.liis grande esjièce peuvent
avoir quatre pieds de haut. Ces singes habitent
les Indes orientales , les isles Moluipues , le
royaume de Malaca , la céte de Coromanuel»
Un
S
Jncara
injes /listiiigue de tous les autres
touchent savoir le bras si long, qu'iis
•uent deboi^^^.'^?*' ^ uiircheiit ordinai-
loramêmeou’il droit,
^’orarirr.„L ‘®."‘a'chent à quatre pattes. Après
<le siifrre n,^”^ P'-^^’-i-.que , c’est l’espèce
*•' à sa fine ** /.““®®“*'oleroit le plus à I hoinme ,
gueur cxr^^ “idoiise no se joiguoit cette loa-
•tLÎroits des bras. Les gibbons sont
'l’HÛ'eclioii't^V.V '^^'■“otère doux, pleins
ot en pmK .’ * témoignent, en sautant au cou
^’ourrii.seut^^l**''’ *^®*‘‘^*'‘-°'6nt leur maître. Ils se
^^«licais , iLs' ® ‘l’uutanJcs , de fruits.
®tà 1 liuinj ]•,. , ® ta peine à résister au froid
^ Chinp .n ”°tre climat. Le singe, connu
la .„.t le nom de /’c/lL ,J..Ù l.ir. .U
''v.iiiuctL, j_4e J coiinu
)èce* tiom de /lyè' , paroît être de
U Ili O V 4^’ c
"in , mairV r
. > ^ais loif: ■.
. ^iune
fenin
autour d’elles ]"tPP® j s’entorlil;
et le,s f les os ,
gingèubre “l! 1" !
larrtcineco'ninfp 1 i recueille
étoit ori«ina,vr‘^7 ""'«‘"etee soirs ce nom,
l’i^le C "A" ^ Malabar , dé
Autiüns , e,7 4 ■ • ^ ® .V'a"®P°’-lée aux isles
ainsi qn’à .. '^"^erique. Elle y croît très - bien ,
li'èo-vif tr ' ' ^""e' Cette racine est d’un goût
les Iiiiruenfg propre à diviser , inciser
l'Oiir falsidej. ’le ^ l’amour. On l’emploie
r.ipeut le nis..,’ l’.®*''’'®, ®" poudre. Les indiens
Qaclqnes '"S^ûts.
en salade A r . ces racines verte»
tles raves" O » on les mangent comme
goût agréable"' !]’. ‘î®® nmrmelades d’ua
® } dont les marins font usane.
23
G I R
GIR.AFFE. Cet aninal , propre àl’nncie'*
Co.'i iiient , ne s’est jamais ré|)andu dans 1®*
pays du nor i , ni meme dans les régifïns teui'*
perées. L’Abyssinie et les déserts hriilar.s da
1 Ai!'i(jue saut sa patrie. Il a servi de spectacl®
et d’orneuieiit de triomphe à Rome.
GIRASOL. Ces pi rres jirécipiises sont d’.au-
tant pUii cstiiiKics , (ju’ell-.s sont tdiis dures et
qu’elles réüédiusent mieux les cotileuis d’arc eu-
Ciel. L effet de ceflj pierre c t toujours fuf j- eur
a ceiiii ues opales. On fut ca.s des orieiirales*
Les occid'rntaies j inouïs dures, se trouvent en
Cliypre, en Bohême , en Hongrie.
ARE. Espèce de couleuvre du
B.ési! , rpu monte jusqu’au .soinmel des arbies,
pour iimiger les œufs d»s oiseaux dau* leurs
nids.
GIR.ELLA , ou poisson demoisellt; "Vcf^et
DonicUe.
GIROFLE. Les clous de girofle sont les bou-
tons de fl-iirs du giroflier, aihrc qui croit dan*
les i-.les Aîoluques. Si on lai.sse macérer dan*
de l’eau tiède un clou de girofle , ou r-connol-
tia le calice , le bouton de fleur et l’eznbryoU
du fruit. Les holl.indals fournissent tou,s le*
peuples de clous de girofle. La France seule îetir
eu acliôte cinq on six cents quintaux par armée.
Leur magasin est k Arnboine, dans le Fort Je la
victoire. Tous les lirbitins des isle.s sont obliges
de cultiver un certain nombre de girofliers. On
leur paie leur recolle. Ils recueillent ces fleurs
a la main , ou les font tomber avec de petites
gaulettes. Le fruit se noairne antofle de qirof e i
oamère de girojîe , ou clou matrice. Ils con-
liennent , ainsi que les fleurs , une pron igieus®
quantité d’huile essentielle aromatique que l'on
relue parla d^alimtioa. Oû l’ailèxe quelquefois
GIR 23
nc' '^^coiiUla wan. Cette îiiiile , aromate
raii'iifr ? ' ^''rpioyée |jar les paifiuiieurs. EU»
d» '’‘'i’‘’P‘>ixiiî , apiiaise lés douleurs
anèt"î*: l’Upr.t-de-vm , elle
piigrèue. Les clous ou
IIP. Ti sennuoie üans les as .aisoime-
’ ' . '* ucliauflins , iiicisiL. On porte
d'-tits .sacUets remplis de cU'ofle en poudre .
P^ur so garantir ue il pester
iîojw/. Cette espèce de clou de
roi. .. *‘^“*-rare. p,Ue diKère de l’espèce cius
dans clou est partagé,
dans sa longueur , en pe^U-s éciUes , et qu’il
se t
“fu-re en poi„,ps. o„ prétend
ou’, a le
l’islp ûrbra unique qui croit dans
<^^Maluan, l’une des Moluqups.
GIROPî vv r\ ,
ces I ' ..»■ >' compte piusieûrs espèces de
d’-iiif ,?' ’i «ont d’un beau rouge,
ci'icl h ne pourpre, celles-ci iauues ,
des ,,1.,^ uneodeur
en 1,': ”’-“itipUo de graine , ou
Il ' St l^tnl^^'TriPi^b^'uUor?' O ‘
infuse; d ”' 11 °“' ^ °Ù l’eu fait
aporisp t guollée , ,st résolutive ,
«nati'n ;« d’iréniorroïdea et de rEu-
de poErons
ronds, ^trdre^r;:
S i r : ces derniers sont les are, Heurs , ont k
tiene. '*!“*’ Icf'ue, d’un sucre rnoius ifc.de , con-
coiin*^°i |I® graine et se eoiiservriit beau-
doiit “r autres. Ce sont aussi ceu»
ci'fpt r. “i M*!®* confitures sèches. Pour ces
^ ‘•Si twUs Cil fgruig de polie ou de quel*
M GLA i
que autre fruit , et on les confit aussi à sec
lort peu de sucré, parce qu’ils sont uatiuell®'
nient sucrés. Ceux qui ne les connoisseut pasi
sont surpris de voir des fruits entiers confitsi
satis trouver eu dedans aucuns jiepins. On n'
niange pas seulement les giromonts confits , 0“
Iss juet encore dans la soupe. Ondes fricassf
Un les lait cuire au f .ur et sous la braise. OU
les niange en purée. De toutes façons ils sojd
bons et agréables. On en fait aussi "des beignets-
glaïeul. Herbe qui croit dans les prén
bes Leurs sont incarnaies et sa graine ronde-
Un attribue diverses vertus à sa racine. '
GLAISE. C’est proprement la terre argilleuse
que Ion nomme ainsi , lorsqu’elle ne con.icnt
presque point de partie sableuse. Elle sert auK
memes usages que L’^rgi//e ; voyez ce mot.
GLAITERON, petite bardane. On li
nomme aussi berbe àjaunin. Les idées d’aeré-
ment sont souvent lautaitiques. Les ancien»
la, soient usage de cette plante pour do, mer à
leurs cheveux une couleur jaune ou blonde.
UEAJMA , mouton , ou chameau du Pérou.
Les , pccos, sont peut-être
desvanetesde cet auinial , d’un naturel doux;
lacile à apprivoiser , il rend aux habitans les
plus grands serv,ces , porte des fardeaux du '
poids de deux cents cinquante livres, s’emploie
üe toutes ses forces. Si on l’excède , il se
jette a terre , ne sa relève plus, même en lui
piimant les testicules. Il rejette au visage de
celui qui le tourmente tout ce qu’il a mangé ,
odeur insupportable.
ULAi\D de terre. Herbe dont les feuille*
sont petites et étroites , la fleur, rouge et odo-
rante , et qu, s’attache aux haies par plusiems
petites tiges. En poudre, c’est un bon vulné-
rair« %
GLA 2.S
îTuxtdetsang 1»
tachent coquillages marins s’af-
poissons “'■l's ! >»^niQ sur
geouppes . jIq « ,^cés. llcunis quelquefois en
tant pour |..„ P^.'^®®'itent beaucoup du variétés ,
*eiif a ,ln P““‘’ couleurs,
recherchés ‘^'f^érrns noms. Les plus
turbcn l_ ”, J tiilippe , ou clochette , le
^-‘Orsque l’an"^ tayé , la ctUe de melon.
«llorlsa Xr coquille, il
trianl’ulaire ...’ l''a"ans de. forme
^ait sortir une'es?)^*^ attachés à sa bouche , eu
■^O'ixel il se proim-e Panache , au moyen
rentre dans sF it*^ noutrilure ; lorsqu’il
referment; quiüe, ces niêaies batlans la
W! trouve qûe^Tns'^li* rivières, qui n**
^e. Danube. Il sVn F üeuves , tels quo
»^eux cents livres Sa pèsent jusqu’à
et se ma -g!! 1 nrais elle
GLARÉOLF Tvr J
«^'«rahslis , à «; eÏÏe
‘juente les II,.,,.,. n ^ ® “ eisiaux qui fré-
cinemment .sur les baid 'T'^ tl^*' ^' “«''6 fré-
cocasse par h, f;,, 'i'ffcreut ile la
j our le goût Ces . ’ ' ‘ ■-'“Perteut sur elle
> et volenrnar S""<is cop,
'■•^rs les “I*®" ‘'"“Pc-s » «"t
n oms herbufs , ’où !l camp.ig„es !„*
«^e derrière , fait '^posent. Leur ongle
*l“an<l ils so,jt j®^.P°’ênard , louche la foire ,
.3*^* a veni!^ «"‘er ,
II. le lait aux
c
G L O G N A
ft’rnîncs. Elle est fort branchue et *a fleur est
rouge.
GLOBULAIRE. Voyez Alypum.
GLORIEUSE. Voyez aigle-poisson.
GLOSSOPETRES. Ces substances fossiles
eut été prises, ilatis un tems où l’on élcit
moins instruit , pour des Ifir.gues de serpent
pétrifiées. On reconnoit aujourd’liui que ce sont
des dents de divers poissons , tels que laniis
carcarias , raie de la Chine , requin , cheval
marin , dorade. Celles de la mâchoire supé-
rieure du requin sont triangulaires ou en faux.
Ceiies du cheval marin sont carrées. Celles qui
sont rondes appartiennent à la dorade. Quel-
ques-unes ont été changées en turquoise] voye*
ce mot.
GLOUTON, ou Goulu. Ce quadrupède
habite le* forêts du nord de l’Europe et de
l’Asie. L’iiislinct qTi’on lui donne , s’il est vrai >
est Itien singulier ; il monte sur un arbre , laisse
tomber de la mousse dont les daims sont IViands;
à l’instant où l’animal vient pour la manger»
il fond sur lui , lui crève les yeux , l’étrangle y
le inet en pièces , en dévore une partie , creuse
la terre, enfouit le reste pour le trouver ai»
besoin. Cet animal , trouvé dans les forêts de
Kainsihatka , quoique féroce , est susceptible
de s’apprivoiser et d’accpiérir des talens , de
faire des tours. Sa fourrure est très-estimée , à
cause de son beau noir lustré , qui réfléchit un®
blancheur satinée. On la préfère à celle des
zibelines et des renards marins.
GNAPEIALIUM. Plante dont les feuille»
paroissent couvertes d^une espèce de. coto®
Ci'dé, et dont la décoction est bonne pour 1*
d.ys«euterie.
G O A G O I 37
TAnién-que ,
niême nom ®®Pece de baume qui pone le
P^‘'';nte , d u gen re des
®®s fleurs sont r, ''"f ‘•'^“■curieuse,
r'^ur- Dans le ^'’°«ckos un appât Uoin-
pélales etenfonc”’^tT^ ® >'=«
*"'«1» elles KP t ‘ (rompe pour sucer la
dans Un nicnp saisies et prises comma
P“ ge , sans pouvoir se sauver.
lirend la^ teinte *"?. î'^** Icznrd des Anlillea
l'amilier innr P«’’''^*'-oniient. Il
Iwmolulo pendant'^des «aisoiis.
mouches , les r4 i > >1 guette
> il s’élanae s les apper-
très-avide de «iou^V,^^^*^ï) oiseau est
vole souvent ^ 1 “ , U
v«nu le nom de ioLf '
lutbae près des bois. moucheiole. Il
■“« êffc morra J,
^OEMOiSf. Es ' 11 rochers.
i>i grande ’aboadancp'' a”^' plouie croit
la meretsV entrel " certains endroits
des filets mii Sr"'' flue ce
^cueil* sont dan^ae, . eux Iss vuisseau-x. Ces
i<sj)éraïice. ^ tiu Cip-de- Bonne-
^ülfUEUX. Ces espèces de Idsards sont
C
28 G O L G O M
ainsi nommés de la forme de leur col. Leur his-
toire est la même que celle des lésnrds ; Toye*
ce mot.
GOLANGE, ou Goulongo, Les nègre*
d’Elliio|)ie mangent la chair de cette espèce de
d-aiin , la trouvent très-bonne. Ces animaux sont
sacres pour ceux de Congo. Ils préléreroicnt la
mort pluièt que d’eii manger.
GOMMES. Ce sont des sucs mucilagineux qui
découlent d’eux- mêmes de plusieurs espèces d»
plantes ou arbres. Leur caractère est d’être
entièrement diasoluble dans Leau ; de n’avoir
presque ni odeur , ni saveur , de n’être point
inflammable. Leur nature est presque semblable
dans toutes le* espèces. Elles ne diffèrent que
par la plus ou moins grande quantité de muci-
lage qu’elles contiennent. On a donné souvent le
nom de gommes à des substances qui n’en ont
point les caractères, mais qui sont résineuse* ou
Tgommo - résineuses. On fait usage des gommes
d'ans les arts. Les plus utiles sont la goinmC
adragaiiie , celle d’arabie et celle qui découle
de nos pruniers , poiriers , cerisiers , abiico-
liers , etc.
GOMME-ADRAGANTE. Cette gomme hu-
mectante, rafraîchissante se retire nalurcllemenr
(OU par incision , d’un arbre appellé barha de-
renard. Elle se gonfle dans l’eau , s’emploie en
jdiarmacie , chtis les confiseurs , entre dans I*
façon des crèmes fouettées , donne plus de
consistance et de lustre aux ouvrages de gaie et
de soie. Pour l.t léduira en poudre , onia bat
dans un mortier dont la chaleur puisse dissiper
l’humidité acqtieuse. C’est avec cette gomm»
que IfSB peintres en miniature préparent leur
vélin.
Gomme AtoucHi. C’e«t un das parfums de*
iadlans.
^ ® G O R 2g
^ «"C concref , d'une
découla d’une suveiir amère,
Pliquée extérieii ombellifère de Lybie. Aj,-
pour ies lo ‘"'"'L’ est uu pnissatu réso-
dans i’asthnfe *’ «“cisive la rend
^‘^ei-ses mélange d»
l>ieioi, resine-i. Ou la treur» -„,el-
^‘^ei-ses gotn^tf’'"- mélange de
ûmtanrn T'""''
r’’’’èrcs d’Afrique. pîf'‘' voguant sur les
®"sede sa rareté .'Elle a r' à
'« mrnx de dcu,s ^ P'“P‘-mtes de gué-
^°Mwe-Güttp P I,
l're du cartapulli'’Flll il P«"S"tive
^es - utile ei, pe'hdu-e
les lavis. peut. U. e pour les winiatures et
^ecoulent de plusieins’ concrets qu!
sim*^r^*® “"'"^■■’gineiix dVrbres , sont
«■'«plo coup.d>Ji oit L " Y'''’’"'" Au
. 1^ 'opacité annonce ^ *0''PÇoiiner la
»els que dans le è^WA' oomnosés ,
l'aj.vo/œr/fl'a !’!„ ’ ® ^‘’go.penum , la
' q-’éunt mi es ? 1“"'^ ^“^ière-
aqueuse «>’«
^ORDîüS Vo
GOaGE.Rr' Jy-
Pa'^dU en Anglltlîr?aïf
*. ttrt, au commencement J,, prin-
0 3
3o G O R G O U
teins , dlsparoît à l’approche de l’hiver , se pl-'i^*
dans les haies , se nourrit d’insectes , lait son
nid prescpie rai terre , pond cinq ou six oeuf*
bruns , tachetés de blanc et de verd.
Gorge-Rouge. Voyez lionge-gorge.
GOSSAMriN. Voyez Fiomager.
GOUDRON, Tare, hray liquide ■^goixnoit^
liquide. N^oms donnés à une substance cju’ou
retire des pins. Pour faire le meilleur gondroii
et en plus grande qnautilé , l’on choisit 1®
cœur du pin rouge , les nœuds et toutes le*
veines résineuses , inènis tonies les matières
imhncs de la résine du pin. On les réduit e>*
charbons d.ans des fourneaux construits exj/iès.
La cln'.lenr du feu fuit fon<lre la résine qui se
nsèle avec la sève du bois , et coule au fond
du fourneau. C'est ce qu'on nomme goudron*
IVlèlé avec sufiisanto quantité de bray sec , oit
en compose une poix artificielle dont ou pré'
pare la poix navale propre à calfater les vais'
seaux. Les cordages enduits ,de goudron resis'
teiit plus long- teins à l’eau. Aussi en fait-oit
grand usage dans les ports de mer. Il so traits'
jortft aisément dans des barrils bien mastiqués.
L’huile de ])oix ou l’huile coinrauiie de c.td®
est celte liqueur grasse, noire et fluide , qu'
surn.tge au - dessus du goudron lorsqu’il
reposé.
GOUJON , ou Bouillerot. Ce petit poissoi*
est abondant dans nos rivières. C’est un met*
assez .aoréable. il est diflereut de i’abie.
O
GOULU. Voyez Glouton.
Goulu. Espèce de Cormoran ; voyez
mot. J
Goulu de mer. Les diverses espèces de
©is.aux de mer varient par leur pilumage. b*
G O U G R A
01
Bonne-Espérance.
plumes four *°'''^ “ «nwigcr. Leurs
Goulu
sous la les mers
en voft cini n^l’ 'T® Bonne-Espérance,
gneur. Leur Li E'squa seize pieds de lon-
gue® de denfs a® P*'*®'®'"®
humaine, .^^h‘cs de cliair
qu’un tombe à hs TUisseaux. Si cpiel-
tant leur gosier L^n’ ’t , tout enlier ,
haint i^on attd,.l,d à iin<. , \ Gu leur pUîe Hu
uriu longue corde L’nu Ou tient
de lard ou de bœuf T T uiorcuau
le dévorer. Il g- n’ l s’élance pour
fond sur lui à G',' le tire à bord ,
Pfemptement. D’„n
tuer ou blesser ceux !Z *^ 1 ® Pounoit
GOtJRGAIMDiJVF V publient.
Goyave, ou r’ Vénus.
dun arbrisseau, no'mmTc’’ Gor/az’e. Fruit
commun dans l’Afr <^ouauû;r qui est loit
fleurs sont blanches et nl^ ^e*
f® '» pèche, es’trempHed*''"' que cellù
“"“'le- La quai j Æ pépins cjpmiue
f"";®-. Elles mùrlsen astriii-
et doivent être cneilliI*T If^puce d’nne nuit,
couleur est jaune en 1 n 1“'"' ®u'''‘'‘ut. Leur
jî*<ians. ' ehors , et couleur de rose
G«a,”^ Voyez K^, Js.
Gîiaine de ^rnbrette.
grains de T^‘% Canarnt.
“e ii.ly. Voyez Ricin.
C 4
3a G R A
GRAIS y 011 pierre de sable. Cette espèc®
de pierre vitrescible est formée de l’assemlilag*
des grains tiuarlzeux plus ou moins adliérens t
tPoù résiillent diverses natures de grais. 0>*
peut en distinguer deux sortes, l’un d’anciennu
et l’autre de nouvelle formation. Les eaux ed
filtrant à travers des terres quarizeuses , cha*
rient des nioüéciiles qui se réunissent, s’agglu-
tinent. La pierre meulière , le grais à bàiit
«ont dans ce cas. Les grais grossiers s’emploient
à paver les rues , faire des marches, fl y ert
a des masses énormes à fontainebleau. On les
fend aisément^; un coup de marteau tranchant
les fait sortir en morceaux de la forme quS
1 on desire. La poussière impalpable que res'
pirent les ouvriers , leur donne , au bout de
quelques années de travail, une toux cruelle-
En Piémont un grais feuilleté sert de tiiilef
pour couvrir les maisons. En Normandie , il
y en a une espèce mêlée avec de l’argillc dont
on fait les pots à beune. La pierre des rémou-
leurs est un grais à grains fins. Il y en a de
•jaune , de gns , de rouge. Ou en trouve eU
•Suède , en Lorraine. Le grais de Turquie, oU
pier.e à f mil x et la pierre à Jiltrer sont de»
espèces de grais ; voyez ces mots.
, Rame. Cetio espèce de gre-
nouille Labile pendant l’été sur les arbres »
s.aute de branches en branches , de feuilles eu
feuilles. Il lui suffit de touciier une feuille dit
bout du doigt ; elle est si adroite , qu’elle passe
delà à une brai'che, se met eu embuscade pouf
saisir Jes mouches et insectes dont elle se nourrit.
Elle habite aiisîi les eaux. C’est là qu’elle se
livre a ses aitiouïs , dépose sf s œufs et se retiré
dan.! Ja yase pendant Pluver. Sou croassemeuf
4ans l’élé auuonco la pluie. Mise daug un TâS*
G R A 33
rlu se^vif f insecfes , elle pour-
>vir d hygromètre.
Ce sont dca
, e,c. sur lesquelles ou
chanfpc leitres ou des figures annro-
fond T * d’une couleur différente du
gç é. ® payé de la RocUelle est recouvert de
singulières. Ou y distingue par-
tiiles què^ A ® ^e«r^s bjen marquées ,
Mer , qui est uno
ConWden't
dionde l’Amérique mérî-
grosseur d’un ce^.'f 'V^
la douceur et le^goït" °“ extrêmement
le 'l’” ’
croît au idarnher'^î ^ ®“' l’eau,
fort pradip du feu mauons , et quelquefois
^erte. Elle ne porte ni ît?* ®
On retire l’op-
lige. Ca au bas de
s’épaissii. On In ë°ni'no - résineux découle ,
Appliqué extériV ^ >'end fort cher,
lutif pm 1 e’est un puissantréso-
-‘éiurtnt::t?;iTsVin"S^’^“^^‘““^-
GaAMT.^A P^^‘can.
^roit 1,0,,- j ^ premier coup^l^oeil on le pren-
l'ne (duc „ “ ni arbre ; mais il en diffère par
^able. C’fJ/” ^ dureté et par sa nature vitri-
» un assemblage de petits grains de
34 G R A
matière vitretwe , liés ensemble par un ciDie®*
naturel mêlé de mica. Le ciment est plus o"
moins dur suivant les espèces'. Le ciment
juiix granit est tendre , ne fait point feu avei!
1 acier comme le vrai granit. C’est à cause <1*
sa dureté , que les Egyptiens avoient choisi 1»
granit pour faire ces obélisques, monumens fa»'
tueux , par lesquels ils vouloient sauver le'd
etre de l’oubli. Ces niasses énormes que l’ii'"
dustrie égyptienne savoit tirer des entrailles d»
a terre , avoient fait croire que les ancien*
possadoient l’art do foudre les pierres. Le tran»'
port et l’élévation de ces pyramides colossales i
ellrayoïent l’imagination. Ces obélisques ont ét^
transportés en divers endroits. A Rome on e"
voit une de granit d’un beau rouge violet. Le*
faces de l’aiguille de cléopalre , qui subsist»
encore à Alexandrie , sont un peu altérées et
calcinées du côté exposé aux mauvais vents-
Un trouve des gr.anitsde toutes sortes de niianc«*
et couleurs , dans les Lies de l’Archipel , d«
Chypre , de Corse et dans la Toscane. Celu'
de Saxe est couleur de pourpre. On fait à Lon-
dres , avec relui de l’isle Minorque qui es'
louge et blanc , marqueté de noir , de bl.inS
et de jaunâtre , de très-beaux dessus de table-
ous eil trouvons aussi dans plusieurs de iio»
provinces, tels que celui de la montagne
Sommerset en Bourgogne. On en pourroit fair»
de très - beaux ouvrages : il égale eu beaul«
celui d’Egypte.
GRAPPE- MARINE, Espèce de Zoop/iytei
voyi Z ce mot.
GRASSARI. Oiseau de passage , qui craio'
beaucoup le froid : il se retire , à ia fin a« '
f ete , aux pays méridionaux.
grasset lE, Cette plante croît dans I**
G R A 35
Sel*f lieux humides , marécîigeiix.
uiUes sont Teniplies d’un suc onctueux ,
opre à guérir les blessures. Ce suc gras est
paysannes du Nord. La plante
hern' cataplasme, guérit les
■es des enfans et les douleurs de sciatique.
GRAP^.ç^U. Petit fruit roues, de qualité
'iogente , qui vient sur l’églantier.
La racine de cette plante rougit
cer auxquels on en fait nian-
g°Tonce ^ Voyez ce mot. La
■Dif d ’ '''■'-Eant , se dniclt , prend un poli
foui ri * '■‘‘•'’^aillent eu dentelles , en
GR l®nrs aiguilles.
pI nt^‘ Herhe à pauvre homme. Celle
en.,-! ’ 1' très-violeiit. Il ne peut
([U il ,}çg tempéramens robustes.
de ‘^““pnsé d’une muiiltude
nature "l® quartz, de silex ou d’autre
par le. toi. iT' 'a '’u*'® leur a été donnée
les uiscs de- 'touve le gravier dans
des urontagne.
c a":T,o'' -vec la
d'AnelEr" ®t à sabler les allées. Celui
ch- non ' *''■ 1 *1“®
unie- couverts, font des roules
? *^l pi'pferubles à des routes pavées.
ticniM^?^' plumes de ces oiseaux aqua-
finesse ''®cl^®rchées pour leur beauté , leur
belle. ' fiainilures de robes très-
esi' V 'Mandions. Les dépouilles les plus
du'l' ®ont Celles que l’on tire des habitans
Sui ^ Genève. On voit de ces «iseaux en
de F**’ Bretagne, et dans plusieurs provinces
wi.^“ f'""'* ceux-ci ne sont pas
3<5 GRE
_ GREMIL Plante dont les feuilles ressemble"'
a celles de 1 obvier. On attribue à sa graine'
qui est ronde et fort dure , de grande^vert"'
pour rompre la pierre et pour faciliter l’acco"'
chemeiit des femmes,
grenadier, Grenade. On distincne pi"'
s.eurs especes de ces arbres. Les uns don^e"'
es fruite acides; d’auires , des linits dou>'
Leur climat natal est l’Espagne , l’Italie , i"
dlevirir-’ ^®,^^''S''«loc. Nous ne pouvons 1«'
mLe qiJ en espalier , ou dans des caisre*
mses pendant 1 hiver à l’abri dis froids da»»
les orangeries. Il seroit à desirer «ju’on multi-
pliât dans nos provinces méridionales un peti'
grenaaier nam d’Amén<iue. On grefferoit dessu»
les autres espèces. Ces arbres^estans petits,
frreJri wr"” les serres. L*
'■ait l’effet le plu»
«giéable d..ns les jardins. L’arbre resserre^ eU
C...S.se , produit une plus grande quantité d^
f eiirs. Les fleurs de grenade sont un léger styp-
que utile dans les dyssenteries. On fait ei>
mgiiedoc, avec des grenades et du sucre , un»
linmn-idp astringente très-agréable. '
uls^f passion. Celte
s’éW’ 1* nouvelle Espagne, peut
s elever en espaher à l’exposition duiid’i.^La
V volr ^ S'ngulière. On a prétendu
y oir les mstrumens de Li passion , d’où lui
est venu son nom. Le suc d„ fruit est ;,squcux »
plaisir. Espagnols le boivent aveC
^‘^rqueterie. C’est un»
d’ébène.
raned^^i^^- V"’"® feriènie
r«ng dans es pierres précieuse,. On la distingue
et en n ^ P "f T ’ couleurs,
et en Occidentale d’un mérite inférieur. Le<
GRE 37
fer ou autres , du
de ces niéu Ç ®‘' ^’au^*’®
répandu çà et^; j ^ g'enat d’Orieiit se trouve
«îans le sable ^1 monlagnes,
diverses de t sous les lurmes
grenat Occident l''’'’®* ’ d’ocuëJre , etc. Le
d«s ardoises j ^ trouve ordinairement dans
ou isolé. On • g^ais, de la pierre à chaux
ruachinos eintl'^*' Fribourg les moulins elles
grenat. tailler , percer et itnlir
<lu’au jour • a î lierre ne brille de son éclat
grenouille
«spècea. 11 v ^ ' i ” distingue plusieurs
formes , leL
Leur Cœur n’a on’ ' " sont amphibies,
‘‘“"g par le T ^ontr.cule , et reçoit le
♦cavité de leur. „ i, soupapes. Dans la
«^’est l’organe de 1’’ une corde ;
et de recevoir Ip. *^*^i*^ ’ susceptible de tension
se nonr ^es ani-
?“«ohes , de ne, I’ o ’ <1® vers , de
les jardins. On
uugendrer qu’à ‘iuMs ne peuvent
Vvent dix ou dont aus'^T'^'" ^
nouilles vertes font et -p gf®'
pliis l'ort que 1 ,.. r' i.^ croassement
*ort;r des deux cA-é- dp^i volt
«‘paiement dans le ^Ip G’est prin-
l--;®!- des pîules '^0 - ®t - l’ap-
Une grenouille ^ entendre. Dès
les autres la suivenr*TI^°*^’^ lu u'usique , toutes
meut sur la mamA. ’i ^ ^ ^ diversité Je senti-
des greiiotiille T * r'V'* lécondalion
''encontre soni-'p certain est, que l’ou
Ifemelles. U, j." ■ mâles montés sur les
Puitesde devant ,*^vec
‘tut, qu ils se laissent plwtàt
38
GRE
tuer sur elles, que delfs quitter. On ne découvf*'
dans les mâles , ni dans les fejMelles , auci'*'
partie sexuelle extérieure. L’anus sert à •
et à l’autre sexe à mettre dehors les exeréme”’'
les urines, les embryms, les œufs. Dans la
section anatomique, Gauthier a découvert , d»”'
la femelle, des œufs où l’on .npperccvoit des
vivan.s et frétillans. Dans les mâles, il a refcoiif’
tin placenta, auquel étoient attachés pliisieH^
embryons vlvans. Il prétend que dans le niom®*
où la femelle dépose ses œufs , il laisse coul^
CCS embryons viv^ms , qui s’attachent aux eetd
et s’en nourrissent. Ces embryons conservé''
la figure qu
ils avoieiit dans la vésicule du pèi'*'
Pendant l’espace d’un mois ils se développe!'*'
et ce qui formoit la queue du têtard devieii*'
dans la jeune grenouille , les deux pattes
derrière. D’autres disent qu’au prinlems , '
paroît à un pouce de chatjue main de la gr^'
parmi a _
nouille mâle une émiiieuce papillaire, que cet**
iiartie fait les fonction; de la génération, lor.sq"*
le mâle l’ajiplique entre les jambes de la femelle
L’embryon que dépose celle-ci est entouré d’i"'*
substance glaireuse. Il tombe au Ibiid de l’ea'*'
Au bout de quatre heures les œufs se renlle"*
et reviennent à la surface. Le dix-sepüome jo"*
ils prennent la figure d’un rognon. Le cinqua'*'
tième on voit les têtards développés , ils
nourrissent alors de lentille d’eau. Pourj pass*'*
à l’état de grenouilles, leur peau se l'end au-dessii*
de la tête.Uue nouvelle tète commence à ])aroiti®l
puis les pattes antérieures, puis le corps. Enf'**
la grenouille sort de sa dépouille comme d’i'"
l'ouvreau. Ou ])cut pécher les greuouilir s à l'h*'
meçon , en mettant pour ap])ât quelque insect^'
Un*morceau de drap rouge les attire. Elles vic''^
lient le saisir comuie de la viande. Ou les pre>'“
à la lumière avec des filets couime le poissoP*
«U ave ^ E G R I 39
de PoUrbe k'°"‘ P''°P‘'"‘ ^ les âcr^és
"e manee nt?,^ °nnes dans la consoniplion. On
( c’est l'asseiubl,™”***^?!' e''e"0'i‘lle ,
fppliqué exipr' ' gelatiiieTix îles œtil's ) ,
iiillaiiuiiaiions > est utile dans les
Gk
haudroie de nier ,
est garnie' P’® bouebe de ce poisson
1 et tes jusques dans la fossette du
poisson vit a ® couebées obliquement,
servent nii’à eaux. Ses nageoires
pi a donné Pt,*- *'*■■ -^le. La nature
a proie dont il se nourrit”' S^P"' ' P***" ’
de manière n,,’.! .‘-'® yewx sont placés
lui- S’il appercoit O r ‘l"* P*‘“® ®’>-<les8us de
dement sei deu^x barrUl”" dou-
il les . '""® ‘‘ dessein de l’attirer.
S«’‘l ait mis le .'P “‘'^‘'".'dtlement , jusqu’à ce
pour le baper. ^ " *" P°‘'‘^® de sa gueule,
GRIBOURI Cet •
sur -tout dans sou eut îutf ® coléoptère fait ,
lier aux plantes qu’ü a,tan '“''f singu-
niiisible est celle de la vilul’
racine. On peut faire 1 ^ ^ ®“ ronge la
s y rendent. On brûle i. ^*'® Pp^'^urs autres,
“emUr " ""
sont domestiqua psectes , les uns
ldaisentdtrrilrei;stL maisons, se
près des fours. Les aiu ■' * dbeminées , au-
®uuleiTains dans les de petits trous
'«tendcl,anterdetome”'P‘‘§'‘'^f' O" les
aatours. Au ijioin’dre br^ >"-i P^dcent de leurs
^ bruit ils sont saisis d’effroi
4o G R I
se taisent. On n’est point d’accord sur l’organe
chant des grillons. Les uns disent qu’il dépe®'^
du mouvement rapide de ses ailes j d’autifi*’
qu’il est dù à une membrane qui , à l'aide d’'*”
muscle , peut se ployer et se déployer conifl'*
un éventail. Ces insectes ont trois estouno'^
comme les animaux ruminans.'La femelle porW'
à l’extrémité de son corps , un étui qui conticf'
deux lames. Elles lui servent à déposer ses oeit^*
dans la terre au pied des racines. Les grillott*
domestiques sont construits sur le même modèl*'
Ils chantent toute la nuit , ne sortent de leU^*
retraites que dans l’obscurité. a des gens
la campagne pour lesquels ce chant a de l’agi'^
ment. Ils i-espectent les grillons , les regarde^*
comme des hôtes qui jjortent le bonheur à ^
maison , ins]>irent le même préjugé à leiit*
eiifans. En Ali ii|ui; , il y a des peuples chez le’'
quels on en vend au marché. On les achète pot''
les mettre dans les maisons. Le chant de c *
ttiiimaiix les endort et leur procure un soninie*'
agréable. Lorsqu’on veut attraper les grillon»!
il laul attacher une fourmi ou petit insecte
bout d’un crin, laisser marcher l’animal da»'*
le trou qu’habite le grillon. Il vient fondre suf
cette proie, ne la quitte point. Ün le lire ait'’’
hors de son trou. Le grillon sauvage est l’ett'
uemi du grillon domestique ; il le poursuit
le lue. Parmi les insectes de ce genre est
taupe - grillon voyez ce mot.
GRI 1 .I.ON-CB.IQUET. Voycz cflquet.
GRILLOTALP-4 . Insecte vorace , qui * >
:
ses ailes.
sur le dos , quatre boutons où il renferm*
GRIMPEREAU. On distingue plnsieiit*
espèces de ces oiseaux de passage , qui tire
nom de l’agilité arec laquelle ils grimpent
branche*
^ I G R O
dp*o^*^* Ijranches sur les arbres. Il se nonrri.t
sanonrïtl ^ P‘"- procurer
dur h ^ ’ “/“"i®®rroe par percer avec son,
y fait e ctnieiforrae , un irou dans l’arbre,
écailler.r'^ P'i^'n’fi, écarte les
profite "“‘"S" graine. I.e ^in.iierea.i noir
enrétrri -.“lî ‘rou qu’il trouve dans un arbre,
y construit T"*' i"' ’
d’œufa T î?*' î'“^’ un grand nombre
<îu mena ^ la femelle duns les travaux
famille 1] abandonne , lorsque la .iietite
ru te ^ elevee. ^ ^
GRISKT-uÛ Blaireau
GRISETTÊ r Blaireau.
au dans les emlUt!''!
te nourrit
plaît dans 1»., 1 i ï O’seaii de
''crs , d’in,ecS‘'Kn ’
approcher aisément 9
•lu on le Ui„» .“""-ut. Si on en blesse un et
^■'Jlig‘’ntautourde'’lniT ’
peut en tuer un tri écriant cache , ou
Cet oiseau est ass» nombre. Lu chair de
grive V
ces oiseuux tr-lc ***'^®'^i* plnsietirs espères de
a Vit’'-”, ^ , lîov...-
*r^«e. Lorsque les ra! ' > la Grive rie
'^‘«"nent les hltanL, T*
facile. Elles ne ’ ^ ‘tirasse en est agréable
aussi' Jvec 1*'" ’•»«• ^n Us
présentant pour -> ' ‘^“llets de crins, en leur
''âge. C’est^un <!« sorbier sau-
grasses. ® ® délicat, lorsqu’elles sont
grondeur p •
hrodure, et ou’ ' qui ressemble à la
pris il groiidp ainsi, parce qu’étant
*3”’*ls casspni 1 “‘'’caux ont le bec si fort,
^'clives Tl R'® noyaux de cerise ,
d’All ‘’e Fr.anca,
TT > ■volent eu troupes. Luiu'
’ / ^
43 G R O G R U
voix n’est pas forte. Le gros-bec des Indes a 'J
chant trè.-Dgréable. Il est friand des œufs f
colibri ; mais il lui en coûte (juelciuefois '*
vie. Voyez CoUï>ri.
GRObEILLER. Il y a plusieurs espèces ^
ces arbrisseaux. Les uns donnent les groseil^
blanches , d’autres les rouges, d’autres les gf*"
seilE s à maquereau. Les groseülers 001116*^
leur écorce extériture. Elle se roule, se
On les multiplient de bouture. Les groseil^^
blanches et rouges sont salues, rafraîchi ■•santé”
tempérantes. On en fait de l’eau de groseiH';
des confitiues , conserves , etc. Les anglais (o*
du vin av( c les groseilles à maquereau. Ils
rnetlei-i. dans un louneau en inlusion rlans ^
l’eau tiède , qui se charge du .«ne de ces frui*^
IL y nièh lit du sucre , et obtiennent, pari*
fermentation , une boisson vineuse, agréable
GROS- MUSC d’hiver. Poire d’hiver, long''^
et vei te , qui a beaucoup de parfum , mais q'*
est fort pierreuse. Elle jaunit en vieillissant-
GRUAU. Voyez Avoine.
G-RUE. Cet oiseau de passage a la voix irèf
forte. Sou cri s’entend de très-loin. On le
voler dans les airs , traverser les mers , en fe^^
maiit toujours un triangle. Le premier en
fend l’air. Lorsqu’il est; fatigué , il se ri met drf
riôre , un autre prend sa place et est successivf
ment rcraidacé par un troisième , et ainsi
suite , cbiicun à son tour. En mil sejit ce’’
Ireii tc-cinq , ou eu vit passer à Oih'ans des
îiers. Ils voloieut par ironjios de ciuquanl®’
soisaiitc ou cent, du Nord au Midi. Ils liie”'
beaucoup de dégât dans les [ilaines de .s.arazh’
où il.s r ibalireiit. Ces anmiaiix , quoiqu
grand nombre, sont difficile à tuer. Un d’en
. . ■ . Il
ii’e^
eux est toujours au guet ^ avertit les autres w
1 *
CRU G U A 43
Apparence de danger ; la tiounc prend
foU t ^ •'^‘"’d difncilemerit ; mais , l’essor niie
La il!'* ’ s’élève presque ù perte de vue.
oiseauï*^^ vol de la grue. , avec de petits
Po»d deîx^^ùfs’. La femelle
femelU T “'Si 11 eu sort un male et une
donne ' sont élevés la nicre les aban-
oiseai ' i* , dans l’estomac de ces
de n.'r* ’i ^ Petites pierres. Elles leur servent
muscle! broyer leurs alimens. Les
anriens f ^ ^/’^tomac en sont les ipoteurs. Les
est cenf.rft*°'*'^'' cbair de la grue. Elle
sandéi. En'pûlorn'^^V éemaurle à être fai-
On leur arraclre'’ 1 * ’ élève des grues,
met une "!!. ! ïu cpieue. On y
ïtltincîies ^dr.- r revient des plumes
nets. ’ polonais ornent leurs bon-
<'•
G loneupiî^^
fini Tenkrma «o deux palmes , et
d^de,rurpVnlpetir'’'^.'“'-“‘'“
^"es amandes Lres "elU
cliissante. ’ douce et ratraî-
course , nuT est"T'^^ d' Afrique fort léger à la
armé de Limn espèce de petit luifile ,
la bonté de sa chai!"'^*
de arbre d’Afrique . orné
du noye^i e/'l' fl*’
autant tie’mnûc'' » comme
fruit d/l " ’^^ases J auxquelles il succède
Mai n» ®' en distingue une espèca
avtc ^urcès l.-uit, et qui se ira ispLf. te
^-c«s dans sa j uintsse.
44 G U A
ce 3 le? > ses feuilles avec un styls'i
feuil es I uLr"’"''"' popJ.V^
-..i
EfpJ r‘ oiseau <îs<
vanre ^ Eortugais nomment p(<eafrol 0"
▼ante également sa beau é et sa petitesse Tl tir*
“r‘t " .o„ A
Zatt ’ -om^J«
qiiPs?'rehr??^’ f amphibie du Brésil;
q etire dans des trous sur le rivage C’esf
lue espece de grosse écrevisse de mer dofll
la cliair se nianae. Il » l i 1 r ^
GüAN.ABAHüS. Vo ' r ""
GUANABO. Grand Lbre de’ BAmé '
qui porte pour fruit «ne espèce '
;ie la grosseur de la tête bunTu" e't d ^31
fort gréable en été yar sa fraîcheur. ^
OUAU. Ctt arbre croit au Mexique Son suC
acre et caustiQue coroJe la nean , 1*0
sur lesquelles il tombe et Srin 1’®*'=®""®'
. lomoe , et des animaux qui 50
limais at3?' ««« boi« verd\«est
faire des bo^I de Bt. ^* Punaises. On l’emploie à
Ticm3d3^^^^‘- commune en Amé-
rique , dont la racine, coupée par tranches ,
»l appliquée sur les parties piquées et morduc5
ti tin fliumfil TeniDipinf
rnin antidote. ’
Ei'éiil se nourrit d»
ituia fias beaux ornement, °
GUE /r
GU AR a t t
*’^'ève juTq.^rKT" orientales.
'^"nnentLâ fr -.‘■'‘Tf”'' pieds. Les
“ont sujets à êtr ’ J’autres rouges.
On est ohw!^ J 1 “lûris-
sont moins saiis O '«anger un pe u verds.
®tdps compotes au|‘ 1 «armelades
‘lecefruit^pas^e^j délicieuses. La graine
ps souffrir la moînd ^ animaux,
^ sèment de toutes oiseaux
si grande qnant'^A"'* ®® Prairies. Elle
d arracher les jeunes ni ^ ^ ‘1“'““ est obligé
racines de cet arbre so iéiiiües et ils
L'écorce de l’.lk! ‘“‘‘^''‘"gootes , vulné-
n fait , avç^. ‘ le est uu excellent tan.
les forg... “ '^o's, de bon charbon pour
gS- -S-x.'-
t3 U E JJ J,
très II ’ 'l"i renfeinie dès*^* *“ grandeur
ne na «'tis aTec K
“® pas rompre sous le» J Précaution de
««>«ce, ,1,. ergi e'ri- ■'• •"'«-p-it'»
Srr a:i
i«“»i i.> sw.T,"!’.."
guenon. Ouelm de fruits.
Dell *'“®**® ‘^tr singe donné ce nom
i ‘te taille. Biiffoli » f “'“res aux singes de
. nom à des ani ^ ^lonné particulièrement
"S'^ouausbaboidr'^mr'
> maist^ui ont des ijueues
'46 GUE
aussi longues et quelquefois plus longue*
leurs corps. Les guenons sont d’un naturel [’
guai que les singes , d’un carnctère plus do
que les babouins; L ur vivacité pétulante e’’'*
cepandant pas incompatible avec la donceut
la docilité. Assez agiles pour écli ipper à la
cité du tigre , elles deviennent quelquefois
.proie des serpens , qui se Bu ttent à l’aflut**
les arbres , les surprennent et les dévorent.
GUEPES. De ces insectes , les uns vi'’^''
en société , les atitres sont -solitaires. Un car^f
tère distintif de ce genre de mouches est d’a'”'^
le corps lisse et sans poils apparens. Leurs al^*
supérieures , lorsqu’elles ne volent point , «a*
pliées en deux dans hur longueur. A l’o^
gine de chacune de ces ailes est placée o''
partie éc.iilleuse; elle fait l’office d’un ressod
qui empêche l’aîle siijiériourc de s’élever tr**
dans les battemens d’aîles. Cette précaution él®
bien importante pour cas insccler carnaciei'’
qui poursuivent leur proie à tire d’aile.
GuKPES - AÉRIENNES. C’cSt la pluS pctl’
espèce de guêpes. Leur société n’est pas noi^
breuse ; leur histoire , leurs mœurs sont
mêmes que celles des guêpes communes.
bâtissent difléremmeut. Leur guêpier est attafl*
à une branche d’arbre a'vec une espèce de lio®^
il est dejiuis la grosseur d’une orange jnsq''
celle d’un oeuf. Le bois , réduit en papier ,
est la matière; s’il étoit d’une couleur vermeiB®
ou le prendroit pour une grosse roje qui co'^
mence à s’épanouir. Il est recouvert d’un vei^
impénétrable à l’eau. LTn de ces nids n’a ét®'
ni r molli , ni altéré dans l’itau. ,
Guêpes - CARTnNNiir.Es de Cayenne.^oy
guêpier de. Cayenne. ^
Guêpes - communes dome.’tliques on
raines. Ces guêpes construiseut des édifie?
GUE ‘^7
’ociete , se nourrissent de uillage , et
répubr ravages sur nos espaliers. Cette
feinfli **1^-'' '’O'J’l^reuse est fondée par une seule
aux ri., ‘^coudée pendant l’automne et échappée
Un l’hiver. Elle creuse un trou dans
Ou t>r„r ” pratique une entrée tortueuse ,
hâlPfi *1^ d’une taupe, y bâtit à la
de cellules, y dépose desœufs. Au bout
de ]°urs ils ont passé par l’état de vers,
nature prévoit à t^Î
sexe sonh I ^ |cnt. Lesguepes mulets eu sans
de la r "nuhf travaillent à la fondation
-on.
™ "» "i"
matériaux 1 châssis , chercher les
conp" t b arec leurs dents : ils
de bois * ‘^'^‘t^'irent de petites fibres
dégoroent ^ nniectent d’une liqueur qu’ils
^riérefl"; r /°^‘ri‘. ^ '^’^ntres ou-
picr. Cet édificp"*’^^ le guê-
qnées Ips une "'o. / T "Ppli-
tnaiiière l'humidité autres. De cette
Il V a daii ”lw i""^r‘ dedans.
E'>;te chacun ét"’ ‘1"'*^^® «‘«geô-
les liens qui sui‘^h° 'h^ colonnade formée par
Cl>.’<lne ii.p! gatc.iuxl’,,,, à l’autre.
Clir’niie ar i„_ _ ^ ux r un a i au
Pooliqu.- ûf les cil “vp""® P
snnt 1 ‘ peuvent s<r promener
ace
la n ère comîr”' I‘®*‘'’gones. C’est le berceau où
niulets 'U nr. pondre des œufi de guêpe»
o„ „,ite . O,
tant dp Al T tfois cenis femelles et d’ati-
“c n.ates. Les “
miers fèies aînés, éclos les pre-
qni singuliers des C.aclels
la délicarp"^’ , ®,P'oportion;ieul leur aliment à
«esse de leur estomac. C’est d’abord des
^8 GUE
jus (le fruits , de TÎaiide , ensuite des cadaTf®*
d’insectes. Ceux qui vont à la provision
tenl à manger aux travailleurs. Chacun prend**
portion. Point de dispute , point de combat. I'*
république devient plus nombreuse , s’accroît*^*
jour en jour. On y vit en paix, Oèsque chacun f '
pourvu de forces nécessaires, il vole aux champ’
C’est alors une troupe de brigands. Ils vie”^
nent ravager nos espaliers, entamer nos frui'*
avant leur maturité, foudro.avec la rapidité d'*’
epervier sur nos abeilles: leur couper la gor^
pour s’emparer de leur miel, pit'er, ravag«'
leur république , se nourrir du fruit de leud
travaux , et les obliger de déguerpir. Dans cd
momens d’abondance Its guêpes apportent 1’
butin au guêpier , le partagent entre elle. C*
n’est que fêle, que plaisirs, amitié. La coU'
corde ne peut subsister parmi les brigands. A”
commencement de l’automne , les provisioit’
viennent à manquer. Cette jeunesse si vive, *'
amie, si brillante, s’anime d’une espèce de fureuf’
Le guêpier n’est plus qu’un théâtre d’horreuf'
Les mulets et les mâles arrachent de leurs bet'
ceaux œufs , vers, nymphes, insectes naissaiiSi
Rien n’est épargné. On se bat les uns contre le*
autres. Ces duels vont rarement à la mort, comin^
ceux des abeilles. Les mâles sont les seuls qU’
n’aient point d’aiguillon. L’esjiérance de l’état t
les soins de la postérité, l’amour de la patrici
ces grands ressorts du gouvernement ne sub'
sistent plus. Toute la répubiirjiie se détruit d®
fond en comble. Les froids , les pluies font lan'
guir les citoyens. Ils périssentpresqiie tous , beU'
reusement pour nous et nos abeilles. Quelque*
femeUes échappées aux malheurs de la guerf®
intestine et à la rigueur de l’hiver , fondent f’’
printems suivant de nouvelles républiques. Ü**
brig'iaj est qiieliHielois utile pour en punit
d'autre*'
GUE 49
devùmli Ijoueliers suspendent au-
c« inptR r '■ “i' ftuepes viennent rciliercliep
«llw no. ’ ^ >
des grosses mouches Lieues,
£àtnie 1 ' iniisseut des vers , gui
nu i«
^®^l"‘'^S!«ns tirer des gm'.pes.
On g'i^P‘'-s maçonnes,
ï^lies viu*!^ P usieiirs espèces île ces XDOiicItes.
«t de no no'"r distinctif
'■n deux (4n " ^''°iT supérieures pliéf4
‘ïrii' r ‘‘•"* di
n’est noinr ’ i'- «n aiguillon oui
«aTresf Dans S-P- -di-
Ê'isse dans une esjieces , i’aiguillou
''’goureu^es !. toiaisse. Ces mouches , fortes et
ou dans *fiO' t‘er des
•leure. Lulvéole est crou é /“ “"î®
Êtmpe en ôte les d,!n« i ^ ‘«esurc que la
ttne matière olulnm l’’’’ ii® av.ic
>rou un tuyau srilUn^ T' “ ''«"trée du
O'-af dans ie fond “°‘'che dépose un
Ponrvoit àl’ jeune ver:
de mouche a des Chaque espècô
I-es nnor se ‘l"* 1“^ ««'’t propres.,
espece ; ips gy J l'ssent de chenilles d’une
f*Pèce. Cet aliment “'‘'V®"*®®
* sa famille. Ici ,, le même qu’elle destina
frètes à se métimÜ'^ g^^pe apporte des chenille#
les autres et > le® empile les unes
le mortier qui’,irn:, j ensuite rnlvcule avftp
** nourritui-p ^ dehors. Le ver éclos trouve
‘l'iantlté l!p''P°‘'*^'or»‘ée à son oppétit , et
^’oœ. Ij tsante jusqti’au pioment de s;
Sa GUE
j;:élamorpliosr. C’e^t nue chenille pour chaq«‘
jour. Là. ^ une autre guêpe pourvoit le sie» .
petites araignée s. Chaque len: elle construit ai»’'
autant d’aUêoIes qu’elle pond d'œufs.
piUnes vers bittii nourris se chaiigeiit en ny*^"
] lies ÿ deviennent des guêpe* qui percent h'''
prison , volent en plaine , font 1* chasse
insectes , aux araignées, ionJenl dessus coiuii'*
des épei vieis , et sont , à leur tour, desnièl'*'
«le laiidlle, <jui ont les mêmes attentions
leur postérité.
Gcii'xs de l'i.de de France. Ces insectes»
vigoureux , armés d’uii terrible poignard et j)lei>|'
«le courage , sont très-utiles aux hahitans. QuO»'
qu’inférieures eu fortre aux kakei laques ,
guêpes leur font la guerre , les tuents , et défon!
les hahitans de ces fourmis redoutables , q'^
rongent et détruisent tout dans les maicons»
«lans le* vaisseaux..
GUliPIER de Cayenne. Ce logement d®*
guêpes de Cayenne est fait avec un art sing»'"
lier. Ces mouches le suspendent à une hrand»®
d’arbre. Chaque gâteau est percé d’un trou.
sert Je conuiiunicatiou à toutes les jiarlies d''
bâtiment. La lualièie est bien jdus belle «J»*^
celle de nos guêpiers. C’est un carton qui pei*'
le dispuler au plus beau , au plus bbioc et
plus fin que nous puissions faire: Ces tabrican!***
ont connu bien avant nous l’art de faire lepapie^'
Leurs matériaux sont des fibres de bois bat liés (
coupés , humectés d’une liqueur qu’elles dégo^'
jjent. lîlles nous indiquent que l’on peutsupplé»^*
d’auties matières au linge. Les bois blac'i*
seroient vraisemblableiiieut ceux qu’oii pourra*'
«uiployer avec succès dans la fabrique du papi®*^'
Voyez Papier. L’bistoire , les mœurs de cO’
çuêpes sont à-peu-près les mciues que colles d*
nos guêpes eommujies ; voyez ce mot.
GUE GUI bt
O '
' U t pip c?â mer. Nom donné à une espèc»
^ - , voy ;z ce mot.
G T '
Méü-ors. Cet oiseau est naturel au
a»ur nourrit de scarabés , d’abeilles et
MUahT caractère singulier et remar-
celV doigt extérieur tient à
' 1 üii milieu par trois pkilanaes, et le doigt
tnieneur par une seule. " ^
On désigne sous ce nom diverse»
leres niuierales en pondre fine , qui sont
dans un état ou de mollesse , ou de slcclté
qui ont. été cliarlées par les eaux. Il y en
"V"' il"
couleur'd* ? Lear nature et leur
«.t “ T'e*" P""" «-.i
•!« la-os. kni'' .wî' *" '■'“'i'"
nombre d’es.Sces rf *“1' t>^^-gvand
d::\rsttt;or
grosseur’ LesTac^ ‘'««droû de l’insertion une
le sut no Pf s’étendent , boi-
de l’arbre oui L®* branches supérieure»
«J'iefois. Le pu?°'^rf*’ périssent quel-
plauteg iJr ” affecte point, comme les autre»
pousse en lointip^” toujours ver» le ciel. Il
taies de uni toutes directions. Les
■A-Ppliquéo, ‘"“P intérieurement,
•licès I U ®rieurement , elles font mûrir le»
corce de gui , juacéjrée et poui rie dau«
E Z
§2 GUI
IVau à la chaleur du fumier, broyée, réduit*
en pâte J forment d’excellente glu.
GUIABARE. Arbre do l’Isle Saint-DomiuffU*
que Iss Espagnols nomment vyero , dont 1**
leuilles, qui sont très-larges, tiennent lieu d*
poiTre aux Imbitans du pays.
GUIB. Ces animaux font la nuance entre 1»
Æerre et la gazelle; ils se plaisent ensemble.
Un en voit des troupeaux au Sénégal dans le*
plaines et les bois du Podor.
GUIGNARD. Cette espèce de pluvier est
un oiseau de passage. Il s’en arrête tous les au*
beaucoup aux environs de Chartres, Cet oiseau
est très-grand. Lorsqu’il voit quelqu’un , il la
fixe si aUentivement , qu’on peut s’approcher
derrière lui et le prendre au filet. Si on eu
blesse un à coups de fusil , tous les autres rodent
autour de lui , et l’on peut tirer plusieurs coup»
sur la troupe. ‘
guigne. Espece de cerise qui ressemble
aux bigarreaux , mais dont la chair est moins
ferme : il y en a de blanches et de rouges. Les
uns font venir ce nom de guimu , d’autres de
la commune de Guines en France,
GUIMAUVE. Cette plante est très^adoucis*
tante , propre dans les inflammations. On fait ,
avec son mucilage et du sucre , les pâtes do
guimauve. Ses racines , coupées , bouillies dans
de l’eau où l’on a mis du santal ou du bois
d Inde , et émoussees par le bout , forment
des espèces de brosses pour nettoyer les dents.
Guimauve -veloutée des Indes. Voye*
jimhrette,
GUINGAMBO. Fruit d’une plante du même
nom , de la grosseur d’un ceuf et composé de
plusieurs côtes. Il est commun en Aih'qne et
^ GUI G Y P 55
tnAïuérifi -i
divers léou^p°^ entre dans les potages comme
Br?s?^i^,^NHÉANGÉTA. Petit oisean da
qu’il i’ ® Is voix est si llexible ,
d’oiseaiiv t toutes les autres espèces
nourrir ' ^ ovtugais prenuent plaisir à 1»
’ Guiratention , et GuiTti.
Le^prém "’î d’oiseaux du Brésil,
est d’un'éclu q”°‘q“e petit, sa voix
espece d’épilensie T a t ■ ' ’ ^
grue cm vk 1 ^-^rte
pBtmes au cou nu’ T'
tniche. ’ ^ égalent celles de l’au-
GUSBABUI et n .T
tendres qui sont "^S^'^acLc. Deux pierres
deux orientales Ln e'-peccs d’ugaihe , toutes
qui porte une SürÏde^o'^ Espagne ,
a les feuilles de 1 ’ ^ ®^«l’‘ent goût!
l’un dont le en distu, gu»
5 l’antre d^Ue '*“'■■
la clair bhnclie ^
5 « 5
et
-'‘'iiiwie. '
GYPS. *c >
l^riabie. Elle^nn^ ’nattère pierreuse est tendre
transparente ‘ forme de coin, bt-ü
spécjjr}^ir' la nomme aie
tion ) ou ^ son état de crlstalljî
fYps sïriV oi/p^ filets. (On la noam
nrasses sotuTe ’ d pld're
®® J c’esk IV// !, ^ ’ 1^'®" transpare
^a/ùaUe gyps^ux. L’examen clr
E 3
34
G Y R
rauiTje démontré que le gyps est une pierre ral-
carre saturee d’acide vitriolique. Delà dér.Yciit
luésente , son peu
ce durete , sa cnstallisation , sa transparence,
on indissolubilité dans l’eau , sa calcination.
Les carrières de Montmartre sont composées de
ce pps. Il y est disposé par lits. Los environs
sont glaiseux , pyriicox. On y voit dos lits de
se sera faite
dans 1 intérieur de la terre. Le gyps ou pie.re
a plâtre nus au feu, se calcine en perdant^l’eaii
pondre. C est ïe plâtre , substance de la plus
grande utilité. Mêlé avec de l’eau , il deT^nl
mol , prend toutes les formes que l’on désiré ,
recouvre sa prfimère dureté sous la nouvella
lorme qu on lui a donnée , et la conserve un
grand nombre d’années d’une xuunièie solide et
durable. Avec le beau plâtre de Paris tamisé »
i on lait ces jolies petites statues qu’on ielte
GYEIN. C’est ce petit auimal qui décrit
des cercles sur la surface de l’eau , en conran»
dvec une très-grande vitesse. Il est difficile à
attraper, et se plonge au fond d« l’«au lors-
qu’on veut le prendre.
55
H.
H A B II A M
mil, Bacine Je l’Amérique , com-
'ine sur-tout en Virginie , qui se inance cui.a
J’autres viandes.
,, /)/erre. Voyez Armes des San-
sJages. ‘
, on Je clisrJrn
Il en virn’ au"L"vanT"^° les rejetons tendre,.
au lioivr^Ba/Y'V^"''^ '1'"
qui e,t 1 ^ 1 *' el la grosseur , ma^s
aro.niaii(me et ‘I^nt le goût
Vaille se ‘Pimecho de celui du girolle. On
pour les*ri'h°-r*''^'^* fortifier l’estomac , et
Tî i r r r, * meus Jg l’épiclote j nu la liielle.
^ 'U A.fAt,TlTEq r
fossiluî. " sont les oreilles Je mer
HALIMU^ a > 1, •
•embleut ’:^[an les feuilles rcs-
f^’‘ee des haies Se! "f ''u? ’ P''"'"'®
peuvent Air.. ' ^ , aeuiUes tendre» et vertes
HAM “’angees , lorsqu’elles sort cnites.
en Afri(|„g portatif fo't en nsago
Jeux arbres^ ^uiéiiquj. On le siispenJ eiit-s
bêtes f’ garante- pendant la nuit
dés'gne insectes. Ce mot
seaux et i ^1^ ■'*** matelo's sur les vaie-
se litiè'-es plates sur lesqne'lcs ou
^es quelques pays Je i’*.friquo.
'•’'S sent d’A Jd'férentes nmticres ; h*
-de fileig . d’arbres entrelassées en forme
5 les autre» de colon. Aux isles Fian-
R 4
H A M HAN
femmes de distinction reçoivent leorJ
sn nf "Oî^chakmment dans nn hnmaC
siupendu au milieu de la chambre. Une ieun«
négresse e=,t occupée d’iine main à balancer
hamac , et de Paaitre à chasser les mouches n-i
ï«r‘,™Vî“p,';::‘" “ ^
Tl -“icmagtie; animal vorace et tiès-
gtas. Il Se retire comme le bmi»» l j
où il fait oran,? « i ® ''nus des trou*
et coite ^Vil e t "
tûeilëinenrîl f
les tems hn’. dan*
ies tems humides , fut de grands ravages mii
sonront occasionnent la disette de grains dîn*
quelques cantons. L’entrée de son ferrièr prt
les autres font des magati^tlu: ot mj^rs !
la ferntll” l" ? ‘=^hu dit
kirt ” “ Plesmnrs oiivcrtiues perpendicu-
knes , pour donner une entrée et une sonie
libre a ses petits qu’elle met bas deux fois pag '
l our pro/îter de leur récolte et de W fou-
Tiere , on c.euse et l’ou détruit ces terriers
Sie”^ 'l''el<ltiefoia huit à neuf pieds de dlÿ-
HANNEBANNE. Voyez Jns.paamc,
EJAKNEl ON. C’en le nom d’une espèce de eca-
r^éfort commun en Euirope , vers le commence-
beaucoup de ravage sur les arbres fruitiers et au-
tre-s qu .1 depomlle de leurs feuilk,, bourdonne
en vokiit , reste cache pendant la thaleur du jour
, HAN 5-
* "ombre di, r •n
®5saims par
^‘ïement contr/ » f * tîonne briis^
?‘''® H'’clM,erl , « ^ ‘ ."«contre , ce qui fo!t
t'eu, mes n..f ’ ^‘ourdi^ comme un hanneton.
‘'Animal 1 ®'"P''“f ’^c* de* jolies antennes de
;:ftarp,nelle^|e,j hanneton. Le mâle
fécondée va f * ^ celle-ci,
flupue' creux dans la terre avea
d'u .’dem;!,- à reculons à la profon-
’t’uii jaune cl <£''^ 1’ ^ ‘tépo*e scs œufs oblongs,
de tcie^ll.r; “"P-è® d« l’autre : sorî
avoir rempli ce -iernie^vœu^d
ti fin de i’ét-: les ^ r ^ Vers
« de pr't dourteutnais.
f qu’accider
d*8àtùans L, le plus'grand
died', potager* , détrui-
cochons et les cai 1 ,.'®^® ’ graines , etc. Les
ers. Ceux-ci i i, août très-friand* de ce*
re". t'^gement nfnJ“.!^®r^'® tiirers se creu-
à 4 . eiioQurd' Ç'’°toBd où ils deuieu-
0 erclier leuj. ^ Le printeins les invita
. ainsi passé , ta surface. Après
*^1!*'®» tts s’eufbn/' ** ^ 1 ** * piller , ravager ,
y ont Un loormpA''^ t’tos avant dans la terre,
i, Ptroissent sdi/ ’ changent de
b natre , pijj^ s état de nymphe, d’.abord
f *i' *■ '^t'>t , des *■’ rouges; donnent,
J leurdernierrt— ® de sensibilité, pas-
a forme de hampst*"^*^* ‘t'-* on douze jour»,
> "Stent ;,! ’
J c^sorieiitan m dans la
aîieg ' dieu du printem» , déploient
*t«. Ces insectes Lurs éimts dans le*
s paroissent avoir bien de la
^8 H A P H A R
j-eine, lins! que les autres coléoptères, â pren^lr»
cans^Jes p.e.rcs fossiles et dans des ardoises Jo
HAPE-FOIE. Oiseau de mer qui a le dcs-
J^aus du bec crochu et le dessus un L» ecourS.
1"’" " r»"- î-
<iui l’ittfrp V péchant , et
on le lire , bàttmens pécheurs d’où
*, P»»>e» connu sur.
du Nord ’ '■'‘sitleuce dans les mer»
dprnh À 1 * sous 1rs gluces pour s«
que desceudeut ces peuplades , qui , tous F»
ans, p.arcourent l’Océan »»• ’ ” r
'ibondanu. ' ‘®aaent fouwi ir uu9
aooîîaôntc iiÉJurrituif» AttY j*û'
i I “'oue aux riitteren es contrée» •
voisjues de la mer. Ces pois, ons réunie , et , rour
eaisi dire, entassés les uns sur 1rs au ,es,‘fo -
'’*P*«‘* -5e bancs ’£-
refoi ? §‘■""‘5 "«'"'5.re fait quel-
quefo s oostacle au passage dos vaisseaux, il, s.
en voj„ge au ceniniencemetit de l’année*
chJZT.:
auti^s r P'-J» gros que le»
t à qui les pêcheurs font erace riaf
reconnu, ssnnce , rn le rendant à ifmer le»
Tènerrr'"!“[’.5’«‘' «Jétachrmens . le banc ri»
autres fo t*i’ a'tjres , la mer Baltique ; le»
au res font le tour des cétes d’Angleterre , de
ZelanJe, etc. Ils arrivent vers nfs côteV
Krrsrr"’"®"‘ beaucoup
}on« rt U " étroit , comme le
iong de la manche , la colonne s’allonge aui
dépens de la largeur. Leur marche n’est pa»
"c ^"'‘%'-'“^5oii. Ils ne sépuruL.
Testes cites, qi, 'autant qu’ils y trouvent d»
, H A R 59
lV i*® •«
"'> tems At^l ' efeutvs colonies $• réunissent à
d'sparoisse.., ? Enfin, elles
t Uion I P 1 fcgagner leur ancienne habi-
vers IV, fraient qu’une fois l’annéo
fr nordL'*'°'^* t autouine. II 3 ont pour ennemi*
oiseau V ,1.’ “Orne, la mouette et quelques
pour eux r ’ mus il n est point J’écueil
^ois.Cenx,f‘ré?'“‘ «frt® clés Hollan-
oommercantp ‘^^'’P.P'^otal’avidUeflecette nation
Péch^rrlErroVéeTrcn’
nombre, rnip nnelf.nre Taison de leur
I l terre , de babtians do
1.1 terre, de la bfr»^ans do
barenç e t nlnà ^ l’èche du
*'« frs dutiLuc dan! le î""'' = «’*
la noîrceur de l’'’"'’ f'
c est aiivsi qu’on allumée les attire , et
■leur a ter, Ha, q ^ l’aœbaacfnie qv.’on
colonnes s’est ititr^*i
ptend des quantiii. 1**'® des lUets
d’une io ' : P‘:°%^Oiist s. Les filets, tri,
*V(C le noir de f Eerse , sont teints
‘«vent mitux gup*” j * Pécheurs Hoilandoia
parer le poisson «"très nations, pr«-
nans toute l’Euro tl *^°nierver et le vendre
« mesure qu’iL 1”’ coupent les ouies
ti'i tonneau jg .''‘.Prennent, l’enenquent dans
g''os sel d’Espa chêne , sur un lit de
ranger Je jgJ C‘* ne manquent pas d’ar-
“ppelle karen^ r® |1"'*1® eut pris la nuit. On
T”! se man ^ ^ c>n liart7iff blanc , celui
* ^ manoe h-aio .7 t5 ’ ,
se mange rr^ > ^ pec , celui qui
Lauret y on ®pc®s «voir été des'-alé : hareng
1« fumée qn’on a fait sécher à
« ernttr , vendu par les marchands
H A R
de maree, sous Is nom à’ appétit nouveaif ,
doîtf p! 8 “*'- *764, on veH'
uOJl 4 i^ariS « sons Ir» rtrtrv. r..:^_ 1^1*, J
finit i P. • güur. Jin 1764 , on veP
Tenain *” 1 '® " des hareH^
aroniatké ^ ®""®5 dans nn court-boniH'''
Ce uni' *“'*"8® lauri«''
trouvé T ?“ O"’
Lt^rt, té ‘ T" > °« , enfin , le>"
llw/;" . des scW^-
HARPNDAGE. Voyer. Cêlerin.
"" distingue piti'
iArr ‘^'‘® nain, gn*'
Un^’ y T fiaricols de Soissons , de Hol'
. d(. et de I rpgue saut les plus estimes Le’
jeunes su.qnes ,1e cette plante se mangent’ Irai'
enonietit cueillis • ou ou A-. • lu
l’luver et le carême en lé fà'“‘
les avoir trou, ' ' ’i®" ®® 'aisiint sedier apr«*
es aytir tiempes a diverses reprises dan^ lU"
bouillante. On peut aussi les confire à Phnit/
fondu; mais L i
I arse 'd ®" «rbrtsseau laitf
I ar ses fleurs , l’ornement des terrasses. Les siÜ'
l«es des baricols venus à maturité , contiefl'
HA Rrr"'"" t voyez ce mo/.
ilARLL, on H crie. La ch.air de ce p’oO'
geon coniiti sur les rives de la Loire , es/d’n"
goût m.irecageux. ’ **
HARMALE. Espèce de rue fort odoriféranf'
et particulière à l’Egypte. ouoriieran
noS\^Ün ’t donne c»
nom a un ties-ueau coquillage de mer de i>
elT’ord de ses conlfut’
oidre de ses cannelures le font rechercUi!'
des curienx.^ Il s’en trouve de fossiles.
HARPENS. Oiseau des montagnes de DaU*
dans les creux de rf^u
au l'ouqueiin Sn„ • '11* s^'”''ent de retraite
.iîarponnier ^
«»ns‘ nommée parce n?'® ««*
Wpon dont on ^ ** lo''nïa
*ons cétacés. C’est un P*'’!’!’®'' les pois-
^^î-iciue est distl" é
KAUTIW ^ ^ couleur roiioe.
^«de et de Flandre éî”p'lu^“
|^a*pienne. U est révéré ? ^‘'* mer
-;e. Elle -!
»?«*^ayêi'es^^d?ntÏÏ'a' '*« .
puntr. I U de sel pour le trans-
j S cw’:rdaS‘uï::î/«
tt courageux. Ceux que l’o > vif
Pmtes à FEutpereurlhiuoi P®“’^,,P*‘1*“l'-e sont
fauconnerie. '-nmoi, , et elevés dans sa
ffÉDEllA ï7 V
c’est la gomme du'^Uère^/®™'”® °** •
Çms le uom Ulin de cet arl? ^ conservé en fran-
ges quslitds vulnéraires O** Im attribue
''*cnt des Indes et d., „ ’ ^**1
^3 H E D HEM
commune aux enyirons de Montpellier.
leuilles ressemblent à celles de la chicorée sa"'
rage , mais sont rudes et sinueuses : U té*'
de sa tige dcTient un fruit de la forme
retit melon, qui s’ouvre en mûrissant, et lais*'
voir deux sortes de semences.
HÉDYSARUM. Herbe amère, dont la grain*'
tiommee secnr/V/aça, passe pour uii bon stoi»»'
iliique. Ses leiullts ressemblent aux clische*'
On distingue le grand et le petit Adr/r^a/*.«.
graine du petit est bonne pour nettoyer 1*'
ulcérés et pour dissiper les dartres.
HÉIJOlRüPE. C’est le nom d’une plan’*
agréable par ses Heurs qui se tournent vers **
soleil : dressée en évantail ou en espalier , eH*
Jait un beau conp-d’œil. On conserve , l’hiver»
dans les serres chaudes, l’héliotrope qui a l’odcn'
de vamlle. Les héliotropes mis dans de beau)*
vases et placés dans les apparlemens , les déc®'
rent et les p^fument. Les apothicaires lui dof'
nent le nom de verrucaire, ou /5er^c aux rerrueSi
soit parce qu elle a la vertu de dissiper les ver'
rues , soit parce que sa graine eu a la forni*'
HÉtroTROPE. Pierre précieuse , espèce de iasP'’
Oriental auquel les charlatans attribuent d*
grands effets lorsqu’il est porté en amulette.
HELLÉBORIHE. Arbuste, dont les feuille*
sont fort petites et bonnes, en décoction, poU*
les maladies de foie.
HELMINTHOLITHE, ou -vers pétrifiés. Oe
doiise ce nom à tous les vers de mer ou d*
terre changés en pierre ou minéralisés. Peut'
etre ne sont-ce que des tuyaux vermiculair«*
marins.
HEMATITE , pierre Hématite sanguint'
Ainsi nommée par la propriété qu’on lui atlribu*
H E M 65
’icliè C’est une mine üe fer très-
'^e m * sous la forme de cristaux ou
d
M
m- -----■•WW ovLsa t^u. UC oiiûfcÆUA uu
ui > ou par égaillés pointues , dont
Igj est, dit-on, dargereuse. Elle porte
dale * noms d’iiéniatitc striée , ])yraini-
ou S*^^PP^5 ou celluleuse, ou hérissée,
) ou dcmi-spliériquc. Les princi-
C'ii / “'‘■ 'î* sont en Esjtagne , en AUcinague ,
rouges , d’autres
lelle^!^'^* ’ ‘^’^otres pourprées. Celle du Conipos-
{Tui ‘^^'''^ 0 ''ol*ée dans le cotuuierce. Las dro-
pao^* 'cndent sous le nom de fcrret d’ Es-
0 “t employée par préférence pour
*■ tes glaces, l’acier, l’or en feuilles et le*
* métaux. La pierre hématite rouse par
I _ . _ _ . i- ° ‘
elle.
j,i ou devenue rouge au feu , comiuu-
lYç^_‘’^ Couleur aux corps qu’on a frottés eu
dessus. Cette mine dure et couipacie
be,y altéra!)lc par i’aim.int. Elle contient
fer » ma:s aigre, cassant, qu’il est
San. * rendre lu.xlléable sans niêlauge et
jjJ’^®paratio".
de ^^JEROBE. Insecte ainsi nommé à causa
plu “*'lôveté de sa vie qui dure cependant
Dans l’état da vers , c’est un
dan*^i ^‘tngeur de pucerons ; aussi lui a-t-on
® ‘® ^om de lion des pucerons-, voyez ce
Ees kémerobes conservent , après leur
Co^j.*’‘'^''pEose, leur inclination carnacière : non
Se 1.*'^*'* f“lce la guerre aux pucerons qui
dévorer trauquillement, ils no s’épar-
*Orit Ees œufs de ces insecte*
portes sur de petites pédicules qui ne sont
en jt) qu’une gomme que l’hétaerobe file
^est partie postérieure de son ventre,
fil l’œuf reste attaché au haut de
sonta*^ œufs sont déposés sur des feuilles ,
disposés en forme de bouquets ; il* ont
^4 TI E M ÏI E P
■été pris pour des plantes parasiies. Le rers ,
en naissant , y trouve sa nourriture au milieu
des pucerons. En quinie ou seize jours il a
acquis sa grosseur. Avec sa filière , jilacée à sa
queue , il .se forme une petite coque ronde ,
blanche , soyeuse , et d’un tis.su serré. Dans
l’été , au bout de trois semaines , l’hémerobe
sort avec .ses ailes ; mais lorsque la coque n’a
été laite qu'en automne , la nymphe y passe
tout l’hiver , et ne subit qu’au printeais sa
dernière inélamorpho.sa. Le roi des hémerobes
est lourd. Quelques espèces ont une odeur d’ex-
créoient. Il y en a une qui porte lo nom d’/ie~
merobe aquatique , parce qu’elle fréquente le
bord des taux.
IIEMIillOCALLE. Plante dont la fleur est
naturellement jaune. Ou en obtient des variété!
par la culture ; c’est ce qui la fait lecherchei
de» Hollandois. ün regrette que son éclat ii»
dure qu’un jour.
HÉMIONITE. Plante dont les feuilles sont
en forme de croissant , et qui ne produit ni Heurs,
ni -graine.
HÉMORROUS. Voyez Aimorrhous^
HENECHEN. Espèce de chardon des Indes
occidentales, dont les sauvages sur- tout du côté
de J^aneititi , font d assez beau fil , comme obl
fait du chanvre.
HEPATE. Gros poisson de mer, dont la cou.
leur approche de celle du foie humain. Il en
tire son nom. Sa chair est assez bonne. Deux
petites pierres qu’il a dans la tête , sont tout
à-la-fois astringentes pour le ventre , et apéri-
tives pqur les urines.
HÉPATIQUE , des jardins , des fleuristes ^
ou belle hépatique, La fleur de celle plante
fait
HEP H E K 65
l’ornement des parterres au cœur de l’iiiver.
fl faisoit autrefois de son eau distillée , un
ifceilent cosmétique pour blancliir le -visage
femmes , brûlé par l’ardeur du soleil.
Hépatite. Nom d’une pierre ollaire qui
la couleur et la figure du foie.
Herbe de Bengale. On file l’extrémité dé
J* l’§û > et l’on en fait un taffcias connu en
urope sous le nom de taffetas d’herhes.
Herbh au Cancer. Voyez Dentelairc,'^
Herbe aa Charpentier., Millefeuille. Lespay-
»ans pilent cette plante qu’ils laissent macérer
pendant un mois de l’été dans de l’fiuile d’olive:
cest un excellent vulnéraire pour les bles-
sures.
ses f Cayenne. Ses tiges et
Sri ""-r' armées de dents comme une
e. Eeur blessure est difficile à guérir.
Herbe anx cuillters. Voyez Cochlearia.
Herbe à éternuer. Voyez Ftarmica.
^ Herbe anx flèches, ou Toutola, Cette plante
Caraïbes comme un spéci-
f’a'lesf par les flèches
fianes *7*1 r®. empoisonné de quelques
pl&ie ' 1. •f’appliquer à l’instant , sur la
’ a moine pilee de l’herbe aux lléclics.
He
H
H
pilée
^ fi^ttante. Voyez Cocinon.
aux gueux. Voyez Clématite.
au f Ses feuilles pilées ou ramol-
^’excelU^“ et appliquées sur U plaie , servent
çais l’j,,j aux Indiens. Les Fran-
chiruro^f„*î* remède des pauvres et la ruints
H
tirurgiens.
Tome Tl^ Voyez V»rge d'or,
P
66 HER
Herbe de Scuut^Cristophe, Plâiîtc dies bois
montagneux qui passe pour un poisson fort
«ubtilj mais dont on se sert extérieurement pour
la gale et la Termine,
Herbe aux Vipères. On a peut-être donné ,
a celte plante, ce nom de la petite ressemblance
qn il y a entre sa graine et lu tête d’une vipère.
jPour soutenir ensuite l’bonneur de sou nom ,
on lui a attribue les propriétés d’être spécili-
ques contre la morsure de la -vipère. Comme
elle abonde en parties nitreuses , elle est rafraî-
chissante , et ses effets tiennent absolument de
ceux du nitre.
HERBIER. L’on donne communément ca
nom à une collection de plantes desséchées et
conservées avec soin pour en avoir l’image ,
et promener les yeux dans un jardin sec , sans
parcourir les climats éloignés où elles ont pris
naissance. Il y a des herbiers de différenies espè-
ces ; les uns sont naturels , les autres , fac-
tices. Les herbiers naturels contiennent les
plantes véritables , mais séchées , soit à l’air ,
soit au soleil, soit au four, i\ différeiis déarés
de chaleur , suivant la nature des plantes T les
herbiers factices nu contiennent que l’image des
plantes dessinées, ou gravées, ou enluminées
ou imprimées. Dan* quelques-uns ce n’est ([ue
remprernte de la plante ellu-mème mise à la
presse sur du papier blanc. Pour faire un her-
bier , on cueille la plante : de retour chez soi,
•on la met dans un vase pour lui rendre toute
sa fraîcheur ; ou la conserve dans nn vieux
livres. Ou dispose les feuilles de la plante de
manière à bien développer leur forme , leur
position , leurs dilférens aspects , la nature de
la iieur. On supprime les endroits trop chargés;
on donne à l’ensemble une forme cléginie.
Loisqne la première humidité de la pb.nle a
âl^sorbca « i i ^
feuillets jug v' /' nouveaux
conserT'^ plantes
gomme foliées sur papier blanc avec
'-ases ou coloq.iirire, et ornées
Propres et f^^'^^ches , forment des herbiers
t et curieux.
^QTtte, Cherche. Voyea Moucha liii-
à uti yefs^«^ ^^o/îc. Nom donné par Réaumnr
%-re Pucerons , à cause de
‘oulfes de potl. if ’■*'“* par srs
«rbres pof rTaielirT”’ ^ <1' *
•îe quinze jours il c» r * "‘J'uri uri'. Au bouc
sa'is quiiUr js f , et
- «'Jm-
‘^“'elle. Sa d«i r, 1. apres, en petite coc.-.
P'*’' celte icéiarpo ^ altérée
un prunier l’a observé
rosier, ‘ le trouve au.sL sur le
Hjîïvissox /*
^‘‘«‘"•'les, ciou"'/: vient jJ,es Jnd. s
Cciiserve biej, ' .p^l’Pe-'i à de giaïuîs arbre?,-
les '*’oyages. Tl „/► i provision dans
HiiRïSsox de t> Oiusin.
û ep.iies nuM petit aiiiniKl conveiC
vainasse culjonU^'^ A son gré, s«
animanx 'Ic'l'endre , con! ra l;s
l’arrose d’e ’ a/nies naturcllts. Si
distiiioue d'^*^ ’ pointes se rn baissent,
«inteau dé rou espèces d’iiérisson : l’un à
^Is font leur à museau Je chier.
aux pieds -îf"^ creux des arbres,
‘l’>e la r,u,t , “ ''‘e‘l*es masures , ne sorlei:t
T‘“ àe fnii’t ''‘'"eut
racines, sê r, bîtirmis, d’herbes t-£
J roulent sur Rs raisins, lej pj-yit^
i* i
HER
tombes ou qu'ils déiachent avec leurs nattes,
les cjifijent avec leurs piqnans, et s’en n tour-
lient ainsi k leur maison chargés de butin. Leur
acTOiipieiiient se fait debout : les parties géni-
tales du male tiennent aux reins comme dan»
es oiseaux. Ils sont d'im tempérament froid.
Le coeur d’un liérisson tiré et séparé de sou
corps , conserve , deux heures après sa mort ,
le mouvement de sistole et diasiole : et la
j.iquûre laiie sur les viscères pondant la dernière
demi-heure , leur occasionne encore des con-
vulsions. La chair du hérisson est pesante et
indigeste. Cet animal abonde en e.xciémens. C’est
une viande de carême pour les Espagnols. Les
Indiens se nourrissent de la chair de leur hérisson
blanc; celui d’Amérique et celui de Sibérie dif-
ièrent peu du nôtre. Ceux d’Afrique et de
Malaga sont des porcs-épics.
HÉRITINANDEL. Couleuvre d’Angleterrej
de Malabar , dont la morsure corrompt les
chairs , les Elit tomber en pourriture, et le
msL.de nieiirt dans les plus cruelles douleurs.
HERMANjNIE. Plante dont le calice est d’une
•etile piece à cinq segmens , et la fleur penta-
pétale.
HERMAPHRODITE. Ce nom désigne un
individu dans lequel les deux sèxes se trouvent
reunis. Ce phénomène lrè.s - cominune dans le
règne végétal esl bEn rare dans le règne animal.
A Rome et à Aihènes on faisoit jeter à la mer
ou dans la rivière les enfans qui pa.ssoient pour
hermaphrodites, ou ou les relegiioit dams des
isles déserti s, comme des êtres de mauvais pré-
sage. En 1763 ou 1764, les magi.Htrats de Lyon
condamnèrent au carcan , au fouet et au ban-
nissement, le nommé Grandjean , baptisé comme
fille et marié coaijne garçon. Le parlement de
Paris , sur I E E. g
cassa îr lui rendit
iWà déclara femme,
f ^°'‘t passer P reconnu que ceux qui
cTnrr^*; , sont des
produire 4“> ne peuvent , ni
»>-oùard 5.‘®i dtoit l’hermaphro.
"‘t à croire '’T‘' ^ H
plirodites qui o,,/*i '**/-*^® Pr'cfendus herma..
doux sexes\’ont na**l Propres à un des
La nature dans L. m ** du sexe opposé.
presqu’assnré que le* P^'-^^t
de, femmrdans le^ue
*‘es s'éloiuiiEnt ,^I l^stluelles certaines nar-
«J" fornie irdl
ryodites de jeunes^re
f *iérati„n „e se dIvT
P‘^berté par la W
effort Violent tempérament ou iiar
«Ei^MlNE c
*t des pay, de la Russie
■P ce Bonne-I-;si,a_„^^*^ aussi fort commun au
, et fait L "''"• dans le,
^ats. S ■ pean ^ug ®“* taupes et au.x
^'"^‘ent rouge sur le j r pendant l’hiver,
est toujours no * de k
^ert cherr, La fm l>outs de queue sont
P'dietiers . ‘’l^e-.ine L estimée
"‘""'e r les péUssIs "î aumuces de cha-
hermodacÎf r.’
BOUS rient de I n • *^' ^“eine d’une plante qui
qu’une espèce ,)« plante n’est
fgyptiennes se Ï = ou a, sure que les
l’ireritiodacie nn de® racines desséchées de
d’un Ces
Jett«s4êtrererloultes! *tt-
H E T
HERON. Cet oiseau solitaire et sauTage est
•oiBiuHn en Angleterre et en basse Bretagne. H
Tole fort Iiaut , frsquenle les marais Toibins do
la mer , construit son nid au sommet des arbres
de kaute futaie , dort perché sur les branches >
passe le jour duns l’eau , monté sur ses haut. s
jambes, se nourrit de poissons et de grenouille, t
charge sur ses ailes étendues les prorisions qu’il
porte à ses petits. Son atiituJe ordinaire est d'a-
voir la tête entre les deux épaules , et le col
contourné. La chasse au vol du héron est amu-
sanie. Celui-ci^ poursuivi par les oiseaux dressés^
à cet’e chasse , tâche de prendre le dessus en
volant , et tient sa tête «achée sous son aile , de
manière que le gerfaut , le sacre ou le faucon »
en l’attaquant , vient donner contre le bec d'*
héron, et se f?it une profonde blessure. Les
héroncaux sont délicats. Ce met est estimé ci*
France, Pour en avoir plut facilement , on dresse
le long des riiissf-anx des héronnières ; ce sont
des loges élevées en l’air, seulement couvertes
à claire voie, le héron y fait assez volontiers
son nid. On déniche les petits, et l’on en fait
d exceller, s pâtes. L aigle lait la guerre an héron »
f|iii meurt courugeusemeut en déîendont sa rie*
Le héron de la petite espèce crie la nuit d’un tut*
tli-.cordaiit , comme s’il vouloit vomir: voyei
corbean de nuit. L’aigrette, lebutnr, lecrabier,
l ibis , la palette, sont autant de héron; voyc*
ces mots. On en distingue encore plusieurs va-
riétés par les couleurs , tels que les hérons blanc r
bleu, brun , châtain , héron du Brésil et de 1*
Lcuysiane , le héron huppé de l’Amérique.
HEflCH. Racine du Brésil , qui fait la prin-
cipale nourriture du pays , et qui étant cuit®
est de fort bon goût. Ses feuilles sont rampantes
et ressemblent a celles des épinards. Cette racin®
it n pas de seuieucc. On en coupe des morceau^
TJ P rp
qu’on pUnte . T*'
fétiches. * produisent autant d’autres
f Hêtre r«
Ses beaux arbres de no,
!.7*^ ^OA Serf! Aines;
S «esontH ^ belle verdure,
f'"' la fia jg 1,7.1’°"“ ®“^quées par les insectes.
J"«q’«’aux%eres P'-^^bre
Cet arbre . dans "nr* b-J^nches sont souples , et
J^s avenues, des màr'7*i’ ''«s palissades ,
bêtre, quoTque d ’ .^’k d’automne
°°™Pacte , croitT!!. b°u très-dùr et trè7
Dans les vingt prem^èr^es '1“® °bêne.
»e,nent„VstiLLTi r?*d“"""7’ son accrois-
Uivantes : à^oixante an fl*;'"® "«"ée,
b^;" dans toutes sortel' de , «ussit 'a.se.
? terre lésèr#^ »h mais mieux
deir ë'^alues, R uiinde. Pour le faire
goût T-* bumiers, n,,; 1®^ Hiines dans
planter nmlLr R' 7
qui y.® “’e'ne-tems de l’r.‘ n enipeche de
1 ' procure au cultivate., S*" °" de i’avoine ,
7 plant une ^ l^oune récolte , et
SV“‘'^8aran’trcesTe « ''"'■“7^'®’ ®’®**
P î *1“ soleil , a,,- , icnnes arbres de Par.
l'®'* , les pieux nui’ on en forme des
du c6té du^'7d^‘ " '®*
7°‘î Pl*’^ fatale 1®“--
^and usage de te bor/® ®7“ fait
d’aisseaux. Qu en fa ! ^ construction des
fnon , des pelles d/*" 1°"°* > des affût, de
rentiers, le/u ’. ®®al’Qts, etc. Les cliar-
77'’ > les gaWrs ’f '°"'--
®°bers, les^a 1 ’ ^Idurbisseurs , les bol,-
ouvrages, les ni^^hln /'T'’'“‘®”‘ * dijféren,
-I>-^pour éclatL^;r VuTHl es!
7!fc H I È Hic
moins sujet à la piquftre des vers lorsqu’il aét*
exposé à 1» fumée. Un autre procédé, pratiqué
par les anglais pour les en garantir sûrcnieat/
c’est Je laisser tremper le bois de bètre dat>*
l’eau ; la sève se dissout , le bois devient inatta'
quable aux vers et s’emploie avec succès pou^
la charpente , et dans l’air , et dans l’eau. 0“
fait encore de ce bois , les manches de couteaut^
qu’on appelle jambeUc. Ces manches dégrossisf
on h s met f dit Iluhamel , dans des moules dt
fer polis frottés d’huile et bien chauffés,
bois, mis sous presse, s’amollit, entre, pouf
ainsi dire , en fusion , prend la forme du moul«)
en sort bien poli , dur , et d’une couleur agréable-
Oii n’y reconnoît plus le grain du bois d*
hêtre.
HIBOU. Oiseau nocturne qui se nomme auss'
Chat-huartf parce qu’il se nourrit de souri*
comme les chats, et qu’il jette un cri Jugubf^
pendant la nuit. Sa tête ressemble assez à cell®
du cliat ; ses yeux ont une paupière supériçnr®
qui se baisse lorsqu’ils clignent. Cet oiseau es*
maigre se retire dans les masures et les creU-^
d’arbres , vole de travers et sans bruit , votn**
les os et le» poils des souris dont il f.iit sa pâturât
se renverse sur le dos lorsqu’il est attaqué , ‘t*
se défend avec ses ongles crochus. On en dis'
tingue plusieurs variétés, telles que le Uboi^
blanc ex le hibou courronné àe la baie d’Hud'
son , le collé de la Martinique qui fait un et*
semblable à son nom, et les hibous à cornes
des roidiers d’Islande. Ceux-ci , dès cju’on lei>f
lâche un pigeon, un d’entre eux se détaché’»
tombe dessus, le plume, lui mange d’abord
cœur et les entrailles à travers du dos, et ensuil*
la chair.
HICARD. Oiseau de la grosseur d’une pi*’’
qu’c**
îî î E H I
nu’o ** - 1 - A 7 ^
les^Lén Oiseaux Je rivière, parc®
Velle-France^'*^"'^*^ ’ Commun dans la Non*
HlElîij? O
de cette esnèr^ J attribue aux feuille* fraîches
t'e grenier , 1 „„ * sureau , défaire périr , dans
Eut en mettre . , par sou odeur ; il
fterhe à se nomme aussi
}aitue sauvanp ^‘r\ ’ espèce de
E grande qui rpss^ n deux sortes ,
ressemble à ^
yeux p!^rïâ:?-^r:r-vierswLtte
le cou l‘ongs. 8^0001^^“ *""8 ’
sur le verd et s«s ii l' ”°"'uire , tirant,
«classe oa^ebs^tm^Je de cette
«•■Miche arair^nÂ!^^^ mouche à chien et la
«ï^pocampÈ
commun sur Uj 1^* est fort
Criosité. Il a dp,w * . mer , et n’est rnie de
paroisse, it co.-nme d *®® ''d* » 8"i
devant de la t'-ta dans la mer. Le
5?’»’®rts, dans ..dessus de son cou sont
liletsfini^jj ^ ^ ™a-les seulement, de petiîs
prétend qii’ l quund le poisson est mort,
dont le remèile *» f'j? d® '“^on ventre un venin
Eqiiel on a r.:r d avaler du vinaigre, dans
l'Ifippocanino “’ourtr une sèclie ; à ra ssure qno
ligure d’une s'' > o" lui fait prendre U
HIPPOCISTP T51
le Ciste. ■ ^ tante parasita (pui croit sur
T'oriie IT, '
G
74 H I P
HIPPOLITHE. C’est le nom Jonnd à «n*.
espèce de bézoart qui se trouve dans les intestin^
ries chevaux , et leur cs,u*e des obstruction»
qui les fout périr
HIPPOMANE. Ce mot désigne, ou I*
semence de 1» pomme épineuse ; voyez ce mol i
ou la liqueur qui sort de» parties naturelles tie
la jument lorsqu’elle est en chaleur , ou enfin
une espèce de suc épaissi , placé , non sur 1»
Iront du poulain , mais entre Pamnioa et Pal'
l^antoide. 11 y a des hippomanes de diverse»
formes , do ddferentes grandeurs. L’sxpérienc®
a appris que la jument ne nourrit pas moins 1»
poulain , quoiqu’on ail enlevé Phippomane et
qu «a ne le lui ait pas laissé dévorer.
HIPI OPHAES. Herbe maritime , dont le»
ieiiilles ressembhnt à celles de l’olivier, mai»
sont entremêlées d’épines blanches, et dont lc 3
fleurs sont en grappe. Son jus est purgatif.
HIPPOFOI AME, Cheval de rivière, C«*
aiiunal ampbifeie est fort commun dans le»
grandes rivières d’Afrique. Tantèt il habite 1» '
fond des eau* , nage iiahilement et se nourrit
de poissons ; tantôt 71 sort d® l’eau , vieflt,
paître l’herbe dos campagnes et mange le»
k'gumes que les nègres cultivent. Sa course
n est pas agile. Il préfère l’eau douce des prai-
ries a celjc de lu mer. La femelle fait scs petit»
a terre, les y élève et leur apprend à s’élancef .
à leau au moindre bruit. L’hippopotame vient
cpriuir dans 1rs roaeaux sur le bord des rivières.
H tonde , et l’oa parvient à U surprendre et à
le bue>' en allant Uès-donccment. Le inoindt*
bruit 1 e imae. Sou cri est un hennissetnent. Soi*
regard est perçant et terrible. Les nègres luî
lent chasse lorsqu’il est à terre , après lu»
avüirfci'^é le chçraui qui conduit ayx. rivière*"'
» H I P
î-çnrs floches i 7'»
11- Vivntre. ![ , i . ^ °® «a croupe, mais sous
Lss EurL3;
fc^tient de hn \ ‘l"* ^ cette chasse ,
dans l’e,, «‘litres : s'il est
>1 s’dlan-*'! > P^"* »SiIe et jlus vigou-
''Oit ses euHen, bi^ment oiV
*^"'ceaux de bois ’ q«e1q«ef,iis des
‘baJouiies les t.îI °.’^"’“''«bles , fait virer les
Cet iSi de chaleurLtul
contre u„
» *ë>te pour faut sortir le s^„ , .^pii
^aiice , et qu’ensuit» il ® P^^** «î’abon-
pot.r laisser fermer l llv la vas*
g'}'-‘^“tir leur champ efed > P‘^^‘r
b'Ppopotames, fo,/i "7'* <i® 1 invasion des
b;anconp de bruit, ■’l* *r §««<ls feux et
, p/asse , d’une f «“^al ,
P®» aaevage, est ‘l’«» coût un
«l®» Nûgrci'eï SU,-!
®'«ndue sur lof roif*"' fesséchée et Lieu
*^®F;«vedcsbal!e;X* ’ ->=
tr. fout uTafrr'”
.' Ces deniistes e1 1® f ®‘“-
ï’4'“ e“''* d«t.1;''S"”‘ •“' '■'»'
L’ d“»“‘"»M:‘.‘r "“SSèr” 1
tit'”"" “CL rr’ p“‘
.,,,, j...i.:’f.tLr;..r,ss:
flIPPxjRj-pj,
«spèce de coU f pstriCestion*
cônes ou r ]-^i -xer , composées da
dans les autres 7‘1 re.ureat les
axrcs. Les articulations sont lur-
G a
7^ fl I Tt
binées, Les lilpp\irites entiers sont rares.
l'ragmens d’bippurite prétentent la forme d’n»®
racine de Bryone , on d’une colonne spirale f
ou d’une corne do bélier , ou d’un cône ra)'*
et étoilé à l’extrémité. Quelques naturaliste*
es rangept dans la classa des fongites.
HIRAHE. Animal du Brésil qui vit de miel>
et qui le tire fort adroitement des ruches , e»
fouissant la terre au-dessous.
lilROîîDELLE. ün en distingue plusieurs
espèces , telles que le vuiHinet , le crapatti
volant X voyea CCS CTO/j. L’hirondellede chemi-
née est la plu* commune. Sa langue est fendue-
Ses yeux en clignotant se couvrent d’une petit»
mambrane.Ellcne s’apprivoise point. Son gazouil-
lement , d’abord agréable , devient ennuyeux pat
la monotonie. Son vol est rapide et tortueux»
a’il est Las , et qu’il rase la terre et l’eau , c’es'
un signe de pluie. L’iiirondelle est attirée j)»»
les insectes qtii , pour lors , ne s’élèvent guère
au-dessus de U surface de la terre. Elle march«
peu et mal , se nourrit en volant des raouche-
rons et insectes qu’elle trouve sur son passage^
fait, dans les cheminées , sou nid , da foin , d®
chaume et de paille, qu’elle m.açonne .avec de 1*
boue , l’arrondit cl l’unit intérieurement , le
garnit de plumes et de duvet , y dépose aeS
œufs , les couve et élève ses petits. Les cris du
père et de la mère sont l’expression de leur
inquiétude lorsqu’on touche à leur nid. Il»-
appellent leur secours les autres hirondelles.
Ces oiseaiîx ne paroissenS dans nos elimai»
qu’au prialtms et en été. On trouve , dans leur"
ventr icule , de petites pierres rougeâtres et
Iranspaientes , qui servent, sans doute ^ à 1*
digestion de leurs alimenj : cas pierres, dit-on^
ont la vertu d’atiiier les ordures qui sont entrées
danol’tcil. il hirondelle de rivière ou de rivcgCf
H I R 77
, fait , sur le bord
Creux 1 II '** «lontaones argUleiises , un
pond ^ * remplit de plumes ; c’est là qu’elle
encov -^T' éclori e. Ou u’tst pas
Oisea * T” les liiroiidjUes sout des
psssage. Quelques auteurs eu fout
où 't le» fout venir d’ Afrique ,
^ -1 ii*^ fttourneut en aulomue. D’autres disent
Ver' P cachent dans des trous pendant i’iii-
fni-.V ®»»er®ut que »e mettant en tas et
tor ?*'”*' c»l'Èce de môle , elles se laissent
aber au lonrl des étang , où elles demeurent
] »squ au retour de la belle saison. Ce ou ’,1 y a
üe certain^ c’est que , vers l’approdie du froid ,
cans le tems ou l’on voit arriver les caaar-U
• vages , les lurondelles s’assemblent , pa-
dénare^ concerter entre elles le moment, de leur
lécLon silence de la nuit toute la
tpms retour annonce le priu-
pmature toujours la lem-
'èrent trcl^ ’ 74 o , elles arri-
•^clos , Dnlnr ,1 ’ • “‘Sectes n’cloicnt pas
mourir /ÎA voyoït tomixir
^es hirondelles du O.ip-
^e la ‘Ict'oit de Gibraltar,
cette csivVe* sont des variétés dte
l’Amérique ,
fait p sou xiiJ dans des trop>»
dans des ® autour des raaisons , ou
Les hollnn 1 attachées à de graudes perches,
«^elle qui sen:V?\"^"=" eux uue'espèce d’hirou-
à'hironr1,>)? J 5 ils lui donnent le nom
le niéiTp' ^ anglais donnent aussi
ce mot ^ espèces de mouettes ; voyez
“c® «loane nneore ce nom à
vette 11 * bivalve du genre des huîtres. Ou-
^ c te preseatG la figure d’un oiseau qui
G à
7 » H I R H O B
t -KvelVr
y™. “s:"*’
* ""• f” - .» po:<-
.Ei, .S'"";: r
■sont rot, .es. ^“^“n-,ssa,ttc. Ses 03ufs
ïilVOUllA. Arbre du BrésH ri’i" t ■>
hobereau. Nom d’.m oiseiu d.
™ ,fs
''-y-
lève et baissera Cayenne
t Dajise sa huppe a volnnf#^ Tl ^ /
*on cri prononcer sin .oZ
HOLOSTÉON. Poisson du Nil d’unp f
sinenbére ,Si t u une heure
S;„r. î""'" e.* ..E';=
petite. gueule lort
da.^"li.rpayrc]n'^f^® plantain qui croit
vulnéraire.' ^Ses lulll®*
rudes Tu’elTes T'" *' "«''veuaes et si
es , quelles approcltent de k dureté de
K O L HO M 79
Espèc. d« zoopliyte. C’est
louclf Indei , à lacpiieîie on ne j)eut
enfla sentir la niain violemment
’eweur? ’ ‘'’y appliquer proirqy-
va ■ 1 ail pille , sans i}uoi cette ardeur
JJ, donner la llèTre, Quelques Indiens
1>o ^*'l * de cette plante dans leurs liqueurs
I °tir les rendre plus jiiquantes ; et de-là vient
ae partie de leurs maladies.
1 , ou -verges marines. Noin
nue à des corps mai ins inloiiiies du ct nie des
»'0 uques On en dlstiiigue plusieurs sortes.
Velles adhérentes à la vase ont la fmure d’une
rose et sentent mauvais; celles qui sont ietées
sur le nvage par les eaux de la mer , ont plus
a ngure aniiaale. Ou distingue tin corps otsl
pi nage avec plusieurs bras ou tentacules.
Celn; la main de
fièvrp'^TT une ardeur qui donne la
On#^ln« caUpla^xue d’ail plié en est le remède.
Htolothurie dan,*r P^® «
plus nln.i t '* liqueurs pour les rendre
«aaladÎM ®tdelà vient une prarlie de leurs
l’écrevisse da mer. Voyes
homme T’hn.«
tins! tme «tomme sur ta terre commence
l’environnent 'I substances naturelles qu
croit, prend créées pour lui ; il
mais enfin c ^ 'r‘ttttc'ur et de la consistance ;
Tùr! 1 s'affoiblissent, s’usent
nuLt de sou ame dimi-
enfin ’ ®^‘s*ence est presque nulle ; il meurt
dissoi’t^*^ animé J sa
J tt ’ toutes ses parties se désunissent.
H® Oûs un-coup d’cail sur les différcats étal*
G 4
r*»’*
par lesquels passe r]xoinn.e qui arrive ù U nlu
Jojigue Vieillesse. a irt g
Si quelque chose est canabl*
^!st “iVi ,
U, PMI n r ‘rouvons immédiate'
e n , - Je faire u«'
i. S': “i.;;, ■!'
«Ionien r li «■ Jr 1 - ce misère et <>«
.in’aucnn de ^ P‘‘'“
qn aucun ces animaux ; sa vie mccitaine et
cliancdante pareil devoir finir à chaque instant?
llrifï ■' •'■"■'■'-."i» àfrin"-
' oice necessaire peur exister, et pou*'
ouvrir ’ , les souffrances
l’av . tireur '
V^nt perdre idrrdrriW^r
pour en partager les infirmiidsr'Ls përs!
'*pr^o?vr"dÎ i^rremière foi, , Penfan»
«prouve dans l’instant les impressions de ce
^uide actif. L’air agit sur les nerfs de IWorat
rroduitTum^^”®* respiration. Cette action
produit nne secousse , u„e espèce d'eternuemenS
ârarShb ‘‘rtr'd’“‘;‘^‘^
dilate leurs 5 d'
dilate leurs vésicui:; 7 er^ lïïr°-'’-r ’
«chauffe , et s’y raréfie jusqu’à un cerfain’ ]'
.-rflirii' ":r freï™ f'f •
u-. no., va Si, ’p,„j p,.r,;/c".,r;r::;
-orti ; c est ce mouvement alternatif et^onli-
e7t7ss7nt"lle 7”\w?J7ti°7
.i:»i„„, , c.e..cor;," v;'“ro:'^,ota’
■*Je ; s’il cesse, l’animal périt A .miI' 1.
2 Vùnh r • reiu, AUSSI la respiration
ajant une fois commencée , elle ne finit qu’à lit
mort- ^ ^
»nière' fois 1 enfant respire pour la pre-
'■upiion. ’ ^ continue à respirer sans inter-*.
Ï'ermés*'pend7nf^* encore les yenx
sance; Venfi.,r j”“rs après leur nais*
iis SOT t fi aussi-t6t (p’a est né ,
^ l^nllant 0.1^^ • on n’y voit point
Jïîonvenient nn' ^ <^ans la süile ^ ni le
lumière vision. CcpciulanG
sion , puisrmp ’’®-ppe j semble faire inipres-
nue ligue gj J Pfnn«lle , qni a déjà jusqu'à
Ou s’élargit à uno diamètre , s’étrécit
Cil sorte n , pins forte ou jilus
Produit déjà u,,„ poiiinjit croire qu’elle
est fort T"'* sentiment; mais ce
*‘"8i>e rien ; car s nouveau-né ne dis-
n Mouvement .,*** ’ même en prenant
“•■ganeest enrnr,^^ * Arrêtent sur aucun objet ;
®at-elle trop molle ’ peut-être la rétine
O je.ts , ç[ donner^/'*^ '‘ccevoir les images des
paroit en Ai " ?®"®ation de la vue dis-
* s n ont pas encore * O'ênie des autres sens 5
necessaire à leurs ^ certaine consistance
®st Universel et n P^*^®*^^oris, Le toucher , qui
parties du corps d P ’^^Pao'^o «lans toutes les
Ildonneàla P?® encore par-
®®a gémissemeas dedonleur par
t‘«cune expressin encore
commence à rire'rt marquer le plaisir. Il n«
est aussi le tem “out de quarante jours :
car auparavant * commence à pie urer 5
*ont point TP..- ’ géinissemens ne
donc aucun ^c larmes. Il ne paroît
nouveau. des passions sur le visage du
n*ème toute^ I P‘*‘'^/c® < 1 ® la face n’oiit pas
nécessaires à ri, ""essort
çiens de l’.,„“®,^®P®®'‘^’c*P"‘ession des senti-,
“e. ioutes Içs autres parties da
82 îî 0 M
corpj , encore folbles et délicates , n’oijt qf*
des niouvemen» incertains et mal assurés: il
peut pas se tenir debout ; ses jambes et
cuisses sont encore pliées ; il n’a pas la forx»
d ctendre les bras , ou do saisir quelque eliosf
ayec la main : si on l’abandonnoit , il resteroi*
■ couebé sur le dos saus pouvoir se retourner.
Les ciifans nouveau nés donnent beaucoup'
mais letir sommeil est souvent interrompu.
ont aussi besoin souvent de prendre de la notlf'
riture , qui est le lait ; elle doit étie l’uniquCi
jusqu’à ce qu’il soit assea fort pour en euppaf'
ter une plus solide.
Quelque délicat que l’on soit dans l’enfance»
Ca est à cet âge moins sensible au froid qu*
dans tous les autres lems de la vie. La chale’''^
intérieure est apparemment plus grande : o»
sait que le pouls des enfans est bien plus'fr^'
quent que celui des adultes.
La vie de l’enfant est fort chancelante jusqu**
l’àge de trois ans ; mais dans les deux ou tro»’
ennées suivantes, elle s’assure, et l’enfant
six à sept ans est plus assuré de vivre qu’on
l’est à tout autre âge.
Duiaé-Saint Mauv s’est assuré, par un gran<^
noinbred’observ’aiions faites en France, qu’H faU^
sept ou huit années pour que la moitié' des enf«u*
nés PII niêiué tems soit éteinte. On peut doU«
parier en ce pays qu’un enfant qui vient de naîti*
vivia sept ou huit ans. Lorsque l’enfant *
atteint l’âge de cinq , six ou sqit ans , il pard*
par ces memes observations que sa vie est plu*
assurée qu’a tout autre âge , car on peut pari®*
pour quarniite-deiix ans de vie de plus ; au h®'*
qu’à mesure que l’on vit «ii-d.-là de cinq , s'*
ou sept ans , le nombre des années que l’u**
peut esperer de vivre va toujours en dùninuaB*?
'l^epour'tTrr.,1''''^® ne peut plus parler
treille- trcj.c\ ' 5 "^ingt a-'S , pour
"^^'^gt-liuit n ^ trente ans pour
lirlL-^". "'‘"f^"'^"'"^ ans, qu’on peut
ans. ^ aisonnaLlenieut de vivre trois
■Al r
'^'tviron vïnaf® P?™'dte année, l’enfant a
*®“'' ; ù 1 > R T’f te a ■Vingt-Cinq pouces de liau-
t'euf ■ j, ^ ‘t ■'’'C''>nde , viiirrr.l,„,q vinat-
îïnsnite ;i trente ou trekUc-dsnx an plus.
^nsuite
Uenii
puberté
L
^ Ü ne grandit gnàie que-d^m “pouce"
tieux pouces par an , jusqu’à l’iige de
^°tnmenceut à bégayer à douze on
■«isénieut e'tV a ® ■'‘rticuleut le plus
qu’ouvrir ip- i- ’ P^rce qu’il ne faut pour cela
Il uvres et pousser un son.
d . QGS firirniK» • \ t
istinctemejj* 01 - ^ «eux ans prononcent
tuais la plun- pelent tout ce qu’on leur dit
et Irès-soii-J)* deux ans et
•„emar4ne que rnT. “*■ '’®'t'’caup plus tard. On
ni't tard , jjg pj^]^ commencent à parler
autres. Cenx^ ®ut jamais aussi aisément que
Sont en état d’an *^'*1 P“'’'cnt de bonne heure
. De à lire avant, trois ans.
fluaitu-^li'.m,. àgo commeuce vers
ors que le corps
accroissement. Il y en a
aprô.i la quatorzième
d’autres croissent ius-
quaitirzlA„. — ‘C- ^ut àgo
«cUève J,. “ année ; et c’est al
1 ''‘ «e.g,.amr"‘^''® ‘’ou a.
ou h Quln “ plus
f’dviugt-Tè™x„u"'"’ . - - -
dans Ce tpiMo " '“'S "'^■'ois ans. Presque tous,
csteffilée 1 ’ minces de co-ps , la t.ille
toutes 1....’ .'fuisses et les jambes sont menues ;
•■eraplies ““'‘^"1'“
t ®s coatme elles 1
‘‘■peu fl 1 • ‘® '’oiveiit etre , mais r
cUaar augmçaic , les iftusdes
uses tie .so’if p:^s encore
lîoi veiitètre, niais peu-
se
^4 HO M
dessinent , les intervalles se remplissent , le*
iiîCiiïbres se mouient ec s’arrondissent , et
corps est avant Tige de trente- ans , dans leS
nommes, à son point de perlection pour
proportions de sa forme.
Les femmes parviennent ordinairement beatJ'
coup plus tôt à ce point de perfection. Leiif
accroissement , qui dans le total est moindre
tpue celui des hommes , se fait aussi en moin«
de teins ; les muscles , les chairs , et toutes loi
autres parties qui composent leur corps , étant
moins fortes, moins compactes, moins solides
que celles du corps de l’iiomme , il faut moins
de tems , pour qu’elles arritent à leur dévelop-
pement enaier, qui est le point de perfection
pour la forme. Aussi le corps de la femme est
ordimuremeat à vingt-ans aussi parfaitement
lorme que celui de rhamme l’est à treote.
Le eorps d’un homme bien fait doit être carrai
les muscles doivent être durement exprimés 1«
contour des membres foriement deesiné.’leS
traits du visage bien marqués.
3 Z?e /'d^e viril. Tout annonce dans l’homm#
le maître de la terre , tout marque sa supério-
rité sur tons les êtres vivans. Il se soutient droit
et élevé ; son attitude est celle du commande-
ment ; sa tete regarde le ciel , et présente uus
face auguste sur laquelle est imprimé 1« carac-
tère de sa digiiué. L’image de l’àme y est peint*
par la physionomie; l’excellence d* sa nature
perce à travers les organes matériels , et anim*
d un feu divin les traits de son visage. Son port
majestueux, sa démarche ferme et hardie»
annoncent sa noblesse et son rang; il ne touch*
a la terre que par ses extrémités les plus éloi-
gnées. Les bras ne lui sont pas donnés, pour
açrvir de paliers d’appui à la masse de son corps J
„ . II 0 M 85
dont elli du toucher
»n.in ® r’-'^'Ciluile orgauc; le bras et la
iioLIp, '^*'* servir à des usages plus
pour delà volonté,
les obs(.?rY '■'* ol'oses éloignées, pour cerner
Ifi clior ' 1 * ^ prévfuii- les rencontres et
'’Orctr * ' 1“1 potJîToit nuire , jtour embras-
à non ^ plaire , pour le mettre
“ portes des autres sens.
du ^ tranquille, toutes les parties
PropordP ““ dtat de repos ; leur
«ticore ^ onion , leur ensemble marquent
réncin I “ douce barmonie des pensées et
de l’intérieur. Mais lorsque
tnhlea'^'’*’ bumaine ' devient un
’ ‘’l* 1 ®* passions sont rendues
cbanue' .' 1 ' ^'l'oatesse que d’énergie, où
•aqiîû — '-v-wv.uLcobB i.|uc U eners^ie , ou
‘rait ^‘'oorement de l’âme est exprimé par un
r®r un caractère , dont
1 Vi.MOTl T IV». ^ ■ . n . ^
nous-décàle prompte devance la volonté,
pathétiques' le «u-deliors par des signe»
'riiages de nos secrètes agita-
tions
C’est
peignent et^ I®® yeux qu’elles s»
appartieiu ■ ti«^ 1’®“*' 1®-’ reconnoître. L’icil
I 1 '■ciii; ,1 l’amp ^ ,
ïi semble Vtôn"î^ qn’aucmi autre organe *
'enienS • ’jl Participer à tous sas mour
■'ô'Tes et Ip */* *^prime les jiassions les plus
comnie les * “rotions les plus tumultueuses ,
timens les 1®* plo® doux rt les sen-
leur force ^ 'i* délicats ; il les rend dans toute
'■ienneni l’ Isrtr pureté, tels qn’ii
rapides *• 5 ü les transmet par dea traits
l’actin *^'tv dans une autre âme 1« feu ,
reçoit " ’ ^ ^.“r^g^ de celle dont ils partent ; l’œil
et léflécliit eu même lems la lumière d«
S6
ïî O M
la pensée et h cL«le„. J„ smlànent ; c’est l*
«em de .’e,pnt, et la J.,;gi,e<ie nntelligence.
Les |.er<onnes qui .a.t ], courte , ou qui
«ont louclu-h, ont beaucoup .eoins de cette
cxieiieure qm réside ]<r,ticij,a(pnu m dan* le#
et rrnocm de,jgreaLies ou difforaes les plus
üeaux vjs»^es. ^
icie^vei^x'ffl*^'"^ *"^1 lattgueur du mouvement
"" l' caractères de la
physiouooiie , el leurcouleti, contribue à rendrO
cecraciere plu* marqué. Los differentes criu-
leur* ** jeu* sont l’orangé foncé, Je jaune,
hlanc^ ’ * ^ ■’ S"®
Les couleurs les plu* ordinaires dans les yeux
.sont 1 orangé et le bleu , « le plus souvent ce#
couleurs se trouvent dans le même œil. Le#
y tue. que 1 ou croît etre noirs , ne sont que d’u» '
jaune brun , ou d orangé foncé ; il ne faut
pour s enaesiaçer, que les regarder de près: car!
Jorsqu on les yoit à quelque iist-snce , ou lorJ
qu ils sont tourné* à contre- jour , ils paroissenC
noirs , parce quel* couleur jauBe-brun trancha
« fort sur le blanc de Peeil , qu’ou la juge noir*
par l’opposition du blanc. ®
Les plus beaux yeux sont ceux qui paroissenS
aoirs ou bleus. La vivacité et le feu ,,ni font le
principal mirartèro des yeux , échaient davan-
tage dans les couleurs foncée» que dans le#
demi -teintes de couleur; fo. yeux noirs oui
doiic plu# de force d’expression et plus de viva-
cité i ntat* il y a plu* de doticeur, et peui-êtro
Çlus de finesse dans les yeux bi^^us : on voil
dans les premiers im feu qui briiU uniforme-
»erit, mets on distingua des modifications dan#
la Junuere qwj ani*;9 l<#s y«ux bl,„g^
Les ,, K O M 57
^aus P‘'ès (’un de l'autre
^et itit-Tvn’V -iiU'.rei i^fliœaux.
plupart" ian* la
yeuxal.[‘f _ ,• ‘a '-'-’ ‘" y "'S riûux
iuuecr^^j ‘ 1 ‘® ‘■'«t ne »oiC
griniie iistance.
‘^Qniribl,!,'!.* I » 3''* du visage qtû
scuu le* ® ,{’“'® ® V la physionomie,
?«*si leu. eOeT- ‘10!"^ n
yeuY ^n ’ ' et gariiis y
aient A • .,* " y a que l ho.-nrue et e siitee nui
«"SairnS "r Paup.eves; les
'^t/iaas i’koruml Ec Vr?^'
^Cê. “ inférieure iHu^é-
“.^mpêSr’l?!. “ gn^antlr les yeux «t '
Pwre eupér^ocir,. dcssécker ^ la pnu-
rieure n’a o^ç UîriJ'^ «Vbaisse ; Finfc-
Ic mouTeTnent^<W ®"nveaient ; et quoique
volonté, cependa^^ P®’’P.ères dépende de k
t«Tiir eleïée, ioi»l 1°'"* " pas maître de les
‘H'e lc3 ye„x ^"'nmeil presse ou lors-
Mn.plC*
‘■«nre est celle paupière infé-
]hiissq]is n’ont ^ “ouyeiaent ; et les
bas. paupière en haut ni ea^
T « • ' ^
, de là
' le plus
j«5le proportion faut ipd^il'sûiç’ d’une
frop p|j,j . ■* ^1“ ;i 00 «bit ni trop rbn'rf '
q'Fil soit réoi P ' ’ ’i‘ ^vop court,' e»
chevedx -auV
«• loutlc moade saitcomLiei»
^8 H O M
les ckeveux font à la pliysionomie s eVst «n
defaut que d’ètre chauve. L’usage de porter des
cheveux etrangers , qui est deveuu si général,
luiroit dû se borner à caclier les tètes chauves;
car cetle espèce de coëlfure empruntée altère 1*
* physionomie , et donne au visage urt
fttr dif^rcnt de celu. qu’tl doit avoir natm.lle-
ment. On lugeroit beaucoup mieux les visages ,
chacun portoit ses cheveux et les laissoitllot-
ter librement. La partie la plu* élevée de la têt*
est celle qui devient chauve la première , aussi-
lien que celle qui est au-dessus des tempes. Il
Il y a que les hommes qui deviennent chauve*
en avançant en âge; les femmes conservent tou-
l^nurs leurs cheveux, et quoiqu’ils deviennent
blancs comme ceux des hommes, lorsciii’eUes
approchent de la vieillesse , ils tombent beau-
coup moins.
Le ne* est la partie la pliu avancée et le trait
le plus apparent du visage ; «mis comme il n’a
que tres-peu de mouvement , et qu’il n’en nrend
ordinairement que dans les plus fortes passions,
ilfait J, lus a la beaute qu’à la j.hysionomie : et
« moins qu’il ne soit fort disproportionné ou très-
tlifiorme, oii ne le remarque pas autant que le»
antres parties qui ont du iiioiiveraent , comme ’
la bouche ou les yeux. I,a forme du nez et sa
positron, plus .avancée tjue celle de toutes les
autres parues de la face , sont | articulières ^
licspèce humaine. C’est par cet organe qn*
1 Jiorame et la plupart des animaux res, rirent et
Bptfiit les, odeurs,
La boqche et les leTres sont , après les yeux,
■ f’n'JS:* "“.'‘■'«''g'’ q>»' ont. le plus de niouve-
in^nt et d^çxpression. Les passion» influent sut
ces mouvemens; la bouche en marou* les diffê-
rens caractères par les dilférentes forme»
<ju «,1e prenfl. L organe d* la voix anime encore
celt<?
H 0 M
les^a P^'i* vivante que tontes
bli *! couleur vermeille des lèvres, lu
ta t*" l’émail des dents tranchent avec
davantage sur les autres couleurs du
‘sags , qu’elles paroissent en faire le point-de-
principal : on fixe en effet les yeux sur la
^ouciie d un homme qui parle, «t on les y
'1'^® les autres
lin î chaque articulation,
ro, ’ produisent des mouvemens difîé-
rj • quelque variés et quelque
[Unes que soient ces mouvemens , on pour-
*■011 les distinguer tous les uns des autres.
^ La mXchoire inféi*ieure est la seule qui ait du
Mouvement dans l’hoinme et dans tous les atii-
excepter même le crocodile , quoi-
mà 1 assure en plusieurs endroits que la
aui*^ supérieure de cet animal est la seule
“ouvement , et que l.v mâchoire
Cornue absolument imiiiobilc.
mono passions sont des mouve-
**•'■‘*3 ae i arxie In i » t
5*0113 des sens’ ‘*ux mip.res-
Par Ino ^ ’ elles peuvent être exprimées
ceux dH'vi,?”''Tt‘^‘" sur -tout par
passe i f- peut juger de re qui se
conrn'r *®lcrieiir par l’action extérkure, et
■Vis > • * I *u5pection des cliangemens du
compT-’n- ®‘’“*ilon actuelle de l’âme. Mais
relativp ® point de forme qui puisse être
vTll - 'u-térlelle , on ne peut
fiiripp P*** lî* figure du corps ou par 1*
rier* ^*5®gc. TJn corps mal fait peut reufer-
Z 1 °''‘ et l’on ne doit pas
iipr mauvais nattirei d’une
traits de son visage ; car ces
l’.'m! “ucun rapport avec !a nature de
f , ,.i ,/ "‘‘cune a.-ialnpi^. sm- I viucllc ou pniSiS
raLomtlhles.
i o/;;e //, j j
9 ^ tl 0 M
Les anciens étoient cependant fort attacké»*
roue espece de préjugé , et dans tous les teni*
31 y a eu des houimes qui ont voulu faire un»
science divinatoire de leurs prétendues coiinoi»'
tances en physionomie. Mais il est bien évident
qu elles ne peuvent s’étendre qu’à deviner le»
Miouvcmens de i’àme par ceux des yeux , clO
visage et du corps, et que la forme du iieti
de la bouche et des autres traits ne fait pas plu*
a la forme de l’urne , au naturel de la pe.'soiiiie ,
que la grandeur ou la grosseur des meinVes fait
lâ la pensée. Un homme en sera-t-il jd us spiri-
tuel , parce qu’il aura le nez bien fait ? En sera-
t-il moins sage , parce qu’il aura les yeux petiM
et la bouche grande.? Il faut donc avouer qu«
tout ce que bous ont dit des piiysionomistes ,
est desmue de tout fondement /et que ne»
n est plus chimérique que les inductions qu’il»
ont voulu tirer de leurs prétendues observation»
metoposcopiques.
Les parties de la tète , qni font le moins à 1»
physionomie et à l’air du visage, sont le»
oreilles ; elles sont placées à cûté et c.ichéts pat
les cheveux : cette partie qni est si petite et »*
peu apparente flans l’homme, est fort remar-
quable dans lu plupart des anininii:^ quadru-
peocs. y a fies jieuplea qui eu .aeraiidisseiif
prodigieuseuieat le lobe , en le p«rca„t et ci*
y mettant des morceaux de bois ou de métal,
qit ils remplacent successivement par d’autre»
morceaux plus gros ; ce (|ui lait avec le teBi»
un troii énorme dans le lobe de l’oreille, q«‘
croit toujours à proportion que le trou s’élar-
git. On lie sait sur quoi peut être fondée ceü®
coutume singulière de s’agrandir si iPtodinieusiî'
ment les oicilles. Il est vrai qu’oii ue sait giiéi®
mieux d’où jieut venir l’usage, presque géné-
ral dans toutes les nations j de percer Is*
oremes H O M 9I
ter des h It» narines , pour pqr-
•lue d’g J *^08 anneaux J etc.... à moins
sauTap»"^ Mtribuer l’origine «ux peuples eiicova
de la tbercbé à porter ,
qui 1 moins incommode , les dinseï
Parues les précieuses , en les atta-
sucette partie.
térii^ ^ bomme est à l’extérieur et à l’in-
detri^'^1 forme différente de celle de la tète
^•aritres animaux, à l’exception du sliipe ,
CPI celle partie est assez semblable : il a
pendant beaucoup moins de cerveau , et ulu-
Sieurs autres différences. ^
Dans presi^ne tous les animaux k partie p..r
dans Ik ^ ® quelques corps durs :
lesdem Tf ' "i et les poissons,
dans les? ^ ‘esoiseaiix; les scies, etc.
tière iustrumens d’unè ma-
maux sa° -^*’ **^ ^*^*’ '‘’^qoels tous ces ani-
Ucoo albuens.
corps. réunit ,ivec Is
‘îanslap’lur.art’dr'*^ '’l"* coiisiiléiMbla
"c l’est darls
nniiuauv • , Le.s poissons et les autres
aux nAtrl^*'* U Ont point de poumons srmblublcs
en «séné'il* ’i " point de cou. Les oiseaux sont
lonp. dâi, ■ I 1 ® cou est le oliis
courtes le c*’I'^ces d’oiseaux qm ont les (latiea
celles o'ù *** aussi assez court, cl dans
e- -* 3 id’u„rÏÏÏ --
fo.ied'fr"'’ C 3 t U’.x'érieur con-
elle « ‘«"'ce- anim .ux ;
que l’k,'^" '"^®'i P''CP 0 ' lion du corps ; 11 ii’y
ces Os 'c™® et le singe dans lesquels 011 rouv»
col [ * 1 ^' iniméilia lemriiL .‘U-dessous du
} et qu On appelle les ck Vicuies-
H
92 H O M
Les bras de l’homme ne ressemblent point i*
tout aux jambes de devant des quadrupèdes,
plus quaiix ailes des oiseaux. Le singe est'J^’
seul de tous les anijnaiix qui ait des liras
des mains 5^ mais ces bras sont plus grossière-
ment lormes et dans des pr«po.- lions moii'*
exac es que le bras et la main de l’homme ; h»
epau es sont aussi beaucoup plus larges et d’uii®
( im ‘■‘ S-diHereiitedaiishhomme, dece qu’elh*
sont dans tous les autres animaux’. Le ha'u de^
ni’m *'"■ laquelle l'iu miu»
peut poi.,er les plus grands fardeaux.
La forme du dos n’est pas fort différente dan*
i homme de ce qu’elle est dans plusieurs ani-
maux quadrupèdes ; la partie des reins es»
seulement plus mu.sculcuse et [dus forte : mai*
du tronc" ’ P«rlies les plus inférieure»
du tronc, 11 arpartiennentqu’i l’espèce humainef
aucun des ammaiix quadrujèdes n’a de fes^e t
ce que Ion prend pour cette partie sont leur»
cuisses. L homme est le seul qui se soiiiieune
dans une situation droite et perpendiculaire.
Son pied est aussi très-différent de celui de
quoique animal que ce soit , et même de celui
rL ^ ’ ? ‘ et «lisposé*
comme ceux de U main } celui du milieii est
plus grand que les autr« , comme dans la main.
Le , led dt, singe n’a d’ailleurs point do t,loit
semblable à celui de l’homme : l’assiette du
1 r"®' S'' 3 u< 3 c dans l’homme que
oans tous les animaux quadrupèdes, et les doigl»
«.u pied seivent beaucoup à maintenir l’équilibre
eu corjrs , et a nssurt-r tes mouvemens dans la
démarché , la courte , la danse , eic ...
Les ongles sont plus petits dans l'homme eju®
«laiu tou» ces autres aü;>aau.s 5 «’^lj exccdcféi.»
T,,, îï 0 M
b«auconn Ue ^ »
à l’usage dg la^ des doigta, ils nuiroient
, sVn sauvages qu, les laissent
°“‘®«ux- " P''"'’ 'déchirer la peau des
et ulu,' leurs ongles soient plus
point assez ‘1’^*^ l®s nôtres , ils ne le sont
®'icune puisse les comparer en
*^*^>manx/ ^ corne ou aux ergots dupicddea
^‘ins le détaü'dp”'^*^'^''^ parfaitement exact
iion-seulement ■ J” <1“ corps humain ;
pas les ^Xësim,ènsT'^^'‘''‘‘'^* ' °n's n’on’t
tleux personnes dilîérentes^'^T'^^^*°"°*^^^*
la même personne so''’'’ent dans
tement semblable à la , ! P** exac-
uroit n’a nas evi^f ° jambe du côt«
que le bras on KirT'’ ®^Vies dimensionî
^°«c fallu des ‘ côté gauche. Il «
IrS-tems pour .r.^P«‘^« P^" danË
^é. ences, afin jv, entre ces dif-
. CS parties du cornt 1 Jimensions
idte des proportini ■ > et de donner une
^a belle nature. Ce^ *1“® ®PPe'le
«U corps d’un f,,, ” P®® P®'' comparaison
l'Owrne, ou par
un grand noiëbr'rT'^^ P*’*®®®
acquérir cette connoiss ‘ ® P“
quon a faits pour • c’est par les efforts
» nature : c’^t à f°P‘®‘' «^“ctement
ce que t du dessin qu’on doit
sentiment et le coôtoëtf“I°^‘^ en ce genre, la
Ile pouToit faire On ^liie la mechanique
pour s’en tenir n./ * quitié la règle et le compas
V' ”»'W. foir “;h’»u - • .«
ue toutes les nartl, , le® contours
eux connu 1 ®°'P® humain , et
H''e par h „ ui'c par k représe.itat
* HaUgji même s dès
93
dès qu’il y
^94 H Ô M
^es statue* ^ on a mieux jugé de leur perfect'**^
«Il les voyant qu’en les mesurant. C’«st paf^'”
grand exercice de l’art du dessin et par un
liaient exquis, que les grand* statuaires so''*
paiTenus à laire sentir aux autres hommes
juste* proportions des o«Trages de la nature. I-®*
anciens ont fait de si belles statues, que d’'^"
commnn accord on les a regardées comme **
représentation exacte du corps humain le pi*'*
parlait. Ces statues, qui n’étoientque des cop'^‘
ce l homme ®ont devenues des origînauix ^
que ces copies n’étoient pas faite» sur un se»*
individu , mais d’après l’espèce humaine entièf*
{lien observée, et si bien rue qu’on n’a pu trOt*'
ler aucun lioiume dont le corps fût aussi-bi^’’
proportionné que ces statues. C’est donc sur c'*
modèles que l’on a j;ris les mesures du coff*
numain. *
Dans l’enfance , les parties supérieures d**
corps sont plus grandes que les parties inférieure’?
les cuiases et les jambes nesont pas à beaucoup
la moitié de la hauteur du corps ; à mesure q>J°
1 enfant avance <n âge, ces partie* inférieuf^’*
prennent plus d’accroissement que les j>«rtl*^*
supérieures , et lorsque l’accroissement de tP'‘*
Je corps es; eiitièrenienl achevé, les cuisses et I®*
jambes sont à-jiCu-près la moitié de k Lautei^
tiu corps.
La hauteur totale du corps bumain varie
considérablemrnt; la grande taille pour I'*
Lomincs est de|iul» cinq pieds quatre ou ciP'l
ponças , jii.qu’à cinq pieds huit ou neuf poureS"
la taille médiocre e»t depui., cinq pieds ou ciP*!
pieds un nouee, juAqu'à cinqpi. ds quatre poiicr*?
et k petite toile est au-dei.sou.s de cinq pif'*?
les femmes ont • n général deux ou trois pouc®»
de 1110.118 que les bon.,. es.
Quoique le corps de i’iioimue soit À
H 0 M ^5
ejt cenèa^i'^ cslui d’aucua des animaux , il
■fort par ^ t'ès-nerveux , et peut-être plus
volume, que celui des
parer 1 r * forts. Car si nous voulons com-
‘levon.^ *" ?f l’homme, nous
Sflffes que , cet animal étant armé de
forcpK ^ ® 5 l’eruploi qu’il fait de ses
buons T ; «ous attri-
arjties ‘i®, ii’»Ppa«i<‘nt qu’à ses
ture no l’homme a reçues de la na-
I>e lui ’ heureux si l’art
h.ro:gLn.”rorr^“^‘"
Pa?er'"îa'fr7 manière de com-
«'aux ^ de I homme av^o celle des ani-
^^oustanVn I o« crocheteurs de
cents livi.„°^’ ® portent des fardeaux de neuf-
I^t'sapul f.r«i Voici une eii-érience d«
Il ht f.urj „n l’homme.
dmiocl a par le moyen
'otpsd’un Im.mn» ‘.®® Patlies du
poids , en * oebouî un certain nombre, de
f‘P|'orlo,t tou7® ‘i!'';
iutivensenr ar 4" elle pouvoit supporter re-
paitlo (lui ®«l''e’5 et qu’il ji’y a voit auciino
f’ètre Ctrl po^t ol^'t^gée , comme elle devoi»
sans être moyen <le cette machine ,
Si l’on cointn'*'^^® ’ on poids de deux m Hiers,
voliune pg.ir voho^'^*^* charge arec celle que ,
trouvera une rn doit porter , on
îto moins V corps de cet animal a
c=luMl'n ,l plus de volume que
cheval ] 7’"“" ’ donc charger ua
un pold “ quatorze milliers; ce qui est
f|ue üüut p'.‘°'''“® ®u comparaison des fardeaux
aisons potier à cet animal, même ea
96 Tï O M
distribuant le poids du fardeau aussi avadt^^
geusement qu’il nous est possible.
On peut encore juger de la force par la co«'
tinuité de l’exercice et par la légèreté de» nioU'
■veinens. Les hommes qui sont exercés à la cours*'
devancent les chevaux y où du moins soutierin***^
ce mouvement bien pUs long-tenis ; et
dans un exercice plus modéré , un Iiomœe
contumé è marcher fera par jour plus de cheiU‘"
qu’un cheval; et s’il ne fait que le même chemin)
lorsqu’il aura marché autant de jours qu’il set**
nécessaire pour que le cheval soicrendu , l’hoim»*
sera encore en état de continuer sa route sans
être incommodé. Les chaters d’Ispalian , qui soB*
des coureurs de profession, font trente-six lieu?^
en quatorze ou quinze heures. Les voyage*'^
assurent que les Hottentots devancent les lioB*
à la course ; que les sauvages qui vont à la chass*
de l’original , poursuivent ces animaux , qui souf
aussi légers que des cerfs , avec lant de vitesse »
tju’ils les la,sent et les attrappent. Ou racont*
nulle autres choses prodigieuses Je la légèreté d«*
sauvages a la course , et des longs voyages qu’i^
entreprennent, et qu’ils achèvent à pied daiisie*
montagnes les plus escarpées, dans les pays 1*®
plus difficiles , où il n’y a aucun chemin battu )
aucun sentier tracé. Ces hommes font , dit-oü)
des voyages de mille à douze cents lieues
moins de six semaines ou deux mois. Y a-t-'^
aucun animal , à l’exception des oiseaux , qui oo*
en effet les muscles plus l'orts à proportion q'-*
tous les autres animaux ; y a-t-il , dis-je , auci*^
animal qui pût soutenir cette longue fatigue^
L’homme civilisé ne connoît pas ses forces; il
sait pas combieii il en perd par la molesse ,
combien il pourroit eu acquérir par 1 habili"^*
d'un fort exercice.
Les anciens uvoient des goûts de l
ucaule <
(îif-
L/s»*
f^rsns ^ ^ ^ ^ 97
sourcils
wens daiis l» ^,- 5 étoient des agré-
cas en' p^^^‘ 9" aujourd’hui
Î^^'gneni • danc sourcils qui 'se
“^oir les’,]. ^ P^'y* ‘les la'les , il faut
l’ene £ ‘e* cheveux blancs ; “t
isles M.arrinr'^'^^ °ecupations des femmes aux
Serbes e t <le ’ M les dents avec des
1«* hive’r ^^laachir les cheveux à force de
^'“'ne et «,, T. * ‘=®''taines eaux préparées. A la
le vi.,!: 7' t «^’est une beauté que d’avoir
les yeux petits et couverts , le
G. If'.Q niOllo A«.<._'V. . _ '
^"‘'*cns de l’Amérique et de ’À7; ' ^
fh'tissent la tète de Ipti t 1 > <iui ap-
9 Iront et le Senière 1
rlancheg , afin de ï a
P'"" laroè nu’d "'**‘'50 b'-aucoiir,
‘'’^ofes^ppÏÏii naturellement,
f ‘•mut paroles l’allongent en la
10 sommet; d’au/’ *1 l’appUtissent par
‘lu’iU ptuvin/ Pl"*
‘TdT/TI" l^betutTr
P^'®) tout s’alff!/®' /Poutchange dans la na-
^otnujQ > out périt. Le corps de
PÇrfectipj] ^ P lot arrivé à son point de
P®5'ssement est d’T™?".®® * décheoir. Le dé-
nieiae plusieurs ann^'^ insensible ; il se passe
“PPercevl-inj d’u,, tf '‘'‘‘"t que nous nous
l^cpendant „ohs j.,,- ""ë^'^ent considérable,
années , mietix anu sentir le poids de nos
Compter le nombre • antres ne jjeuveiit en
pas sur notre âne I i Us ne se trompent
mens extérieurs ’ ^ i“8®aut par les change-
encçrc l Ous devrions nous tromper
Si "ous nous nb ?*■ lal'l’ieur qui les produit ,
//. mieux, si nous noua
93 II O M
flattions moins, et si, flans tout, les autres H®
nous jugeoient pas toujours beaucoup mieU*
fjue nous ne nous jugeons nous-nidnies.
Lorsque le corps a acquis toute son ëtendn®
en hauteur et en largeur par le tléveloppemeo*
entier de toutes ses parties , il augmente en épais'
st'ur. Le commencement de cette augraentalio'*
est le premier point de son dépérissement ; es'-'
nette extension n’est pas une continuation <1®
développement ou d’accroissement intérieur <1®
chsqito partie , par lesquels le corps rontinuerol*
•Je prendre plus d’étendue dans toutes ses pattli®*
organiques , et par conséquent plus de force
d’activité : mais c'est une simple addition
matière surabondante , qui enfle le volume d®
corps , et le charge d’un poids inutile. Cetf®
matière est la graisse qui survient ordinairement
à trente-cinq ou quarante ajis, et à mestire qu’eH®
augmente , le corps a moins de légèreté et
liberté dans ses mourereens ; certaines de s®®
l'acuUés diiiiinueni , ses membres s’appesantissent»
il n’acquiert de l’étendue qu’en penlant de 1®
force et de l’activité.
D’ailleurs , les membranes deviennent carU'
laginetises , les cartilages deviennent osseux , \ei
os plus solides , toutes les fibres plus dure»,
i )eau se dessèche , les rides se forment pen-à-pen>
es cheveux blanchissent, les dents tombent,!®
visage se déformé , If cotps se courbe.
Los premières nuances de cet état se font ap'
percevoir avant quarante ans; elles augmente”'
par degrés assez leats jus(|u’à soixante , par
g’és plus rajiides jusqu’à soixante-dix. la c®"
dncilé conimence à cct âge de soixante-dix an'’»
elle va lonjoura en auginciitaut : la décrépitnd®
suit, et II mort termine ordinairement avant l’àë®
de qualre-viiigt-dix ou cent ans la vieillesss
H vie.
to , ■ II O M 9ÇJ
?osBiblp^’sap est bien cotistîlué , il est
aimées dp ,'l ' ^e faire durer quelques
^Ibiiis Ipo 1 Hifcinaj’eant ; la motiératioti
‘^ontribue^r^'r'j ’ ja teuqiéranre et la sobriélé
<1'H ont vér >■ <^es]io™mGS
l'ai-ler de ce^ ; et sans
^■'’n flans 1^ qv ''■eiHards dont il est fait men-
^’un a V ' . * iransacUons pliilosojiliiques , dont
<^ent ®0‘3tante-cinq ans , et l’autre
*’ombr^e
^1^ ans ' ”JP fl boniines qui ont vécu cent
y a nuelL^ “fX'ie cent vingt ans. Ce|.eu(]anl , il
pas ni., fie ces lioinniea qn, ne s’étoient
Ss 141-part étoien?
tisu-, ^ r* aux plus grandes fa-
liLine ^ , des gens de Iravail, des
forcerde ?e (mployé louies
“''Oit COI 'î''®^^f°" 02 tlutemi>éianient
Il “"t'-ebalancé les excès.
e Doiir " 4 . 14 ™' ® gô^stale , à-peu-près la.
“'le , ce4; l ‘'4® ’ pauvre , l'habitant
eux par tour 1 campagne, si différens
'8“''fl ) Cl n’ont .se ressemblent à cet
t^e tenis à parc ^ l“cnn que le même inlervaile'
mort. la . 14 /'® flepwis la naissance jusqu’à
<les nouiiiiur,s ' '’®® fîttes, des climats,
C"ne à la durv’il >7 ®”““l^'^’fli'és, n’on l'ait au-
se nonrr.ssent que d7^7' ’ '1”' ”®
SPC, 'le sPîT„n nu.lp • crue ou de poisson
. s
‘l»e «’nix qui .c nonn ^ “*^5 ‘‘“«s» long-tems
l’Pé^farès. f de pain ou de mets
quoi ^oiit que pour quel-
^ftigp pa- I la vie s’abrége ou s’a-
^ ^ '^^"^^•'‘^Uude^,ie,n,p3nrs,4rU.lu4,
X 2i
loo II O M
lité des allmens , etc. , toutes causes qui enlffi"*
dans les loix de la méchariique, et aident à
ie nombre de nos années.
Il ya encore une différence remarquable dansl*
duree de la vie , qu’on doit attribuer à la qiiali^^
de l’air. On a observé que , dans les pays élevés»
il se trouve communément plus de vieillards
dans les lieux bas. Les montagnes d’Ecosse j
Galles, d’4.uvergnG , de Suisse , ont fourni pi"**
d’exemples de vieillesses extrêmes, que les plaii*®^
de Hollande , de Flandre , d’Allemagne et é«
Pologne. Mais à prendre le genre-humain
général , il n’y a , pour ainsi dire , aucune di*'
férence dans la durée de la vie. L’homme , q»”
ne meurt point de maladies accidentelles, vit pSf'
tout quaire- vingt-dix ou cent ans.
Indépendamment des maladies accidentell»?*
qui peuvent arriver à tout âge , ef qui dans 1*
vieillesse deviennent pins dangereuses et plu*
fréquentes , les vieillards sont encore sujets à
des infirmités naturelles, qui ne viennent que d*‘
dépérissement et de l’affaissement de toutes le*
pai lies de leurs carps.Les puissances musculaire*
perdent leur équilibre , la tète vacille , la mai»»
tremble, les jambes sont chancelantes; la sen'
sibilitédes nerfs diminuant, les sens deviennent
obtus, le toucher même s’émousse, le calibr®
des vaisseaux se resserre, le ressort des muscle*
fi affoiblit , les vaisseaux ou filtres secrétoire*
s’obstruent ; le sang , la lymphe et les autre*
humeurs doivent par conséquent s’épaissir , s’al'
lérer , s’extravaser , et produire les symptôme*
des dilféren’es maladies qu’on a coutume de rap-
porter au vice des liqueurs, comme à leur prin-
cipe , tandis que la première cause est en effe*
une altération dans les solides , produite parler»»"
dépérissement naturel , ou par quelque lésion 0>1
qnelque dérangement accidentels,
HOM hou aol
Je Jé[jérissenieni qu’on vient
être ^ .’ ‘'S'^’^ent continuellement sar notre
Jissolnf-^^^^T^.®"^ conduisent peu- à-]ieu à s;i
déi>é - ‘°'V commence à
lorsn**“l’ quantité de vio diminue. ; enfin ,
Jocro’V U ‘^'®®«clie et s'affaisse , elle
coiiir,,* ’ ^ se tess(.rie,eile se réduit à rien, nous
Sons dp* degrés, etnousfmii-
mourir comme nous commençons de vivre,
Ora^}.otaansr.
peau ^r“f lèves, cioiA k
qui n Madagascar ,
emnW^" i""® nommée zacaLhara^
1^ nrédecine , et dont le bou
HOTMit ^ des vai.^seatix.
Lient i\ cnil j Plante dont les feuilles ressem-
plus rudes -*^* 1 *^ i -» sont beaucoup}
P’-^sq^e aussi W, bons terrelus . elle monlo
“O pourroit '^“|qne les lianes d’Araerique :
porches en fj i soutenant avec de longues
î'sques de pi “’élégans portiques , des obâ-
lo centre d’un * • cinquante pieds de haut dans
berceaux dp ^ de petits arbrisseaux , des
^'uits eiitrent^d™'”î ’ tonnelles , etc. Ses
leur 8 d Volatil iV'* compO'ltiou de la bierre;
qn’elle ne »’»* bulle aromatique empêchent
d *4.c b alfirieçe» Tl i ^
t'mande des s(Sn ^ culture de cette plante
Je jeune boublon prétend que
les jeunes tiges comn,7l ® 5 mange
5^e les tiges^du bou^li"' P"''®
fourniroippt J.. macérées on rouies ,
■■ r.t i..;.
•sépp.- .._ n-eurs , est sujet à une maladie
ges du boublon macérées on rouies ,
causée n«r , est sujet à une me
au lever niielleuse qui tombe en été
est arrétA*°*^* i’ transpiration de la planta
e • elle periroit , le seule leuiède
I 3
102 H O U
est d’iirracîier les feuilles j il en peusse
non vellfs.
iI0LILL2. J.Tatière noire, siilphureuse
€omi)ustiL)lc , qui SC tue du sein de la ten^f
et qtîi scit d;ius jdusitui’s pays , au lieu
boiS à brûler , les forgerons s’eu servent iitiss''
îIOVü. Grand arbre de l’Amérique, cütnnJH^
aux environs de l’jiiauia, delà racine du(ir>t*
on tiie , par incision , une liqueur fort agiéable*
Son ihiit est une espèce de prune.
^ ^liOUPEliOU. C’est le nom d'un (loisson
l’Amérique, fort goulu, qui dévoie les aiiuef
pioissons, noie ou étrangla les sauvages q**'
pêslient lout iiuds dans la inor , ou tiUame lett^
peau avec ses dents. On a remarqué qu’il élo**'
SUIVI c: une espèce de petit poisson , qui se
sous sa protection.
KOÜiUTE. Poisson dt?s isles d’Afrique»
dont il se fait une grande consommation à Mud»'
gascar.
flOUX. Les feuilles de cet arbrisseau béris'
sues d'epines , sont toujours veries ; on en fu*
è excellentes liuies et de bciies palissades. SoU
bois dur et pesant va au fond de l’eau j il est très-
bon pour les ouvragi's de charpenterie. Ses
brandies sont flexibles ; d’où vient le mot
hoiissinc : on s’tn sert pour battre les babil®
et fairp des manche s de fouet. Ses fleurs, dans quel-
ques-uns , réunissent les deux s^es , et dan*
d’autres les portent séparément. Le houx-pana-
che est une variété qui fait ornement dans 1®*
jiarteires. Les anglais préparent , avec J*
seconde écorce du houx , par l’ébullition ,
macération et la trituration , une glu propre à
prendre les oiseaux à la pipée. Le petit houtt »
appelé houx f ré Ion j croit dans les taies.
HUI
lOJ
i l'euilles pour coxivrir
des provisions , et les gaian-
> qui seinLlepro-
Ijordt ,1**T cilimée sur les
s du la nviero du Mississipi.
E'-anSibJJ; ’ ^'■^ Midotlc. C’est une espèce de
des Baleine. Les baleines f uirnissenE
'mainte d ?’r " hollandais ,
faire fondra T ’ «ux pour la
pl-lurdis, Vondent
crause sur leurs vaisseaux eu dépacant la
«0^1^ .ueiileure. e\ Jorte le
leur:- hT > ^déluyer.cca tainos eou-
tculu? drapiers. Les artliiteoles
'haux, eurs en font , avec la céruse ut la
““pressions q“i garantit les pierres des
P^ur enduii-e !, ®‘' ““® ptéparàtiou
IiUlXP£ ^Palrner les vaisseaux,
l’éclielle de P° isson de nier occupe dans
®*oigiiés de la* "ature un des degrés les plus
sanc Sans armes , sans dé-
5 iudus-
ïr^Uïes, sanc '“-r^t'ou. tjaiis armes, san
1 d est réd’uiïT^”'*^''-’' r^'^eressif , sans ii
petiielle ''®ë“ïr;r dans une prison per-
*'éguliùren,g,jj ^“'■‘t-ouvre tous lus jours et
®*'>u à sa consi'rv"^-^*^'^’^ d'un élcment néces-
) dans sa nuisit"' A peut-on distiii-
h£ure animaleet ùo et grossière, la
ligament de son organisation j
^e-tde braspoirr r..u de k coquille lut,
que Igj i l •'^ancetivre. L’on présume
q“’eiles jette'nr** berniapUroditus. Le frai
roches étant ^““““"‘duprii.leniss’altacheaus:
autres matières dispersées dans k fond-
ï4‘
io4
H U ï
<]e la mer , et an bout de vingt-quatre Iieurf’
est pouivu d’écailles où sont renfermées d'aiin'^?
iuulres qui ne quittent pas Je lieu où elles ont ét^
lixees , jusqu’à ce qu’un pécheur avide les arrad'®
ou sern de l’élément . nnnr 1^. ■'-j.bd
-xj.. ... V uij avicio les .^rra
ou sern de l’élément , pour les faire servir pù'’
a notre gourmandise qu’à notre nourriture.
Muilres vertes que l’on mange à Paris vleriricn'
oranmircmcnt de Dieppe. Elles doivr-nt Je"'
couleur un seul que l’on a pris de les faire p"''
qiier dans des anses bordées de verdure ; cllO
sont tres-delicates. Les huitres ordinaires jro»'
être bonnes , doivent être fiaîches, tendres )
humides. Celles qui ont été prises à l’embo»'
chure des rrv.ères et.laus une eau claire, s.u'‘
plus estimées. L’on fait grand cas de celles q"‘
■viennent de la Bretagne ; mais plus encore
celles de Marennes en Saintonge. On préfère)
parmi tes huîtres , celles qui sont bordée d’uii«
appelle»'
^^ufres fécondés ; il n’est pas vrai q„e ^ sod
les maies. Le defaut d’eau douce rend les huître»
dures, amères et désagréables au goût ; Java'*
et 1 algue les font périr dans leur naissance. L»
ga anga , les moules , les pétoncles, les étoih»
mannes, les crabes sont pour l’huître des enne-
mis redoutables. On trouve en Espagne de*
huîtres de couleur rouge et rousse : en Illyrie
de couleur brune et la chair noire , et dans la «e»
rouge de couleur d’iris. Les huitres de man-
gliers sont de deux espèces. Celles de Saint'
omingue sont délicates , adhérentes aux tro»'
50ns de 1 arbre qui trempent dans l’eau : u»
Jiegre plongeur les en retire avec une serpe ; 0»
les sert sur la table avec les racines. Le»»
coquille feuilletee , jaune , rotigo ou cramoisi»
est curieuse ; celles qui tiennent à l’exlrûmité
des branches du manglier, et qui sont rafraichi»»
deux lois par jour par le flux et le reflux del*
io 5
HUI H U P
^ Leur coquille
®erven^ *,*■ î les Esp^s loles s’en
®® qu’on*' f-f* J* Ifi Voyez au mot perle
LesV,, ‘ 1 “‘ < 1 ®* perles.
^®s terres or 1 i’“*t;rea sont im bon engrais pour
C'uieut T'ii clrarix. pour le
Leur aussi i'orne^nent (Jes cabinets,
d’avoir leurs deux valves
^u^Upc ^^3 P'hs curieuses sont celles aux-
T^^d-d’n ^ les noms de vitre-c/iznoise y
^naneau ’ ^‘-orrdelle
àe nrr ’ <^’'ate-ds- coq , anonic ou bec-
M«. "' ‘“ ■’i»’
•'o» ou wiffï"' r»? •""-
î‘ on o.Æ]„„„'^. eu Al...e
®t en r.n.l , commun en Alsat e
lève et
l*®’® ï se Tir. » se retire au fond des
rabés , faij * 1 ® cJ'enilles , de vers , de sca-
l’endult tout°'* "'"'l ‘itins le creux des arbres ,
potid quatre 06 **'/*”°''*^ d’excrémeas humains , y
l’iiiver, uugjj ’ ®t chercha , à l’approche ta
J^auvaise grac**^^!'^*^* chaud. La huppe marche de
®st bas et lé ^ souvent à terre. Son vol
loin pntput et s’entend
v.u:„. est neii i :
^® loin. Elle”**' ®t s’entend
■voiser. Dpve.?^^ l'?'* **”"'^0116 , facile à appri-
l’intérieur des * 11 * ^ , elle fait , dans
®t aux souris *FVr°"* ’ 1 ^ cbasse aux mouchas
terre devant le *l“ie le feu , se couche à
jouer sa crête ®tend ses ailes et fait
goiit. La huppe de '* P®^ “l® 1 ”'"' l*”."
taire qui se nA,, ■^ est un oiseau soli-
d’insectes. On ad ■ ® 'l'ë'^l®® r de grenouilles et
l'oppes des T a ™‘’^® beaucoup le plumage des
’ 4oi se^ourfissen.
. '1'^ Penéabsou. L’oiseau huppé ou
ïo6 HUI H Y A
liuppe""° n’est qu'une espèce St
HUnZITZIL. Oiseau du Mexique nul n’cs*
pas plus gros ,|u’un papillon, mais dont on vante
ïïeaucoup la be.luté. Il vit ,1e la rosée qu^i
recueille sur lesileurs; et lorsqu’elles se sèchent»
Il liche son bec dans un troue d’arbre, où t*
dimeure attaché jusqu’au renouvellement de 1®
nature.
HUITZPACOTLI Arbrisseau rampant JU
Mexique , dont les feuilles sont trlanoulaires j
et qui porte une espèce de noisette foui est
un excellent puigatif. ^
1 espèce de noyer de l’AmériquCf
on la Heur , composée d’une seule feuilh ei>
oime eiUoniioir , est légèn nieiit découpée ei»
globuleux, et divisa
aussi en riouze cellules , dont chacune contien»
«lue iCaienct'.
^HURIO. Poisson de l’espère des cétacées ,
commun ,Jans le Danube, sansécailb s etpre qu»
tout c irtilagmeux ; l’on en voit qui pèsent quair»
cents livres ; on en tire la colle de poisson.
HUTLA. Espèce de lapin do l’I le Hispa-
qûet d’::r taïe.*^
P^'écleuse , légère ,
fusible au leu plus tendre que le grena?, de
diflerenles couleu.s et grosseurs. O distingue
h s liy.ciilhes orientales et les occident, les.
Cries de li première espèce se trouvent ei»
Arabie de la grosseur d’.iii pois , ou tout aü
plus d une aveline; la qualité qu’elles ont de
recevoir un beau poli les lait estimer : on préféra
celles dont a couleur bien delavée et sans t -che*
tient de la liainmc rouge et jaune du leu. L'hy»?
. H Y A H Y D 107
occidentale est peu nette , plus tendre et
coi 1 **^'' P' 5 celles de Portugal ont une
«,ir fafranoe et orangée 5 celles de Boliême
^ 'e sont ci dres comme le succin , lai -
ctises Comme l’émail , ou d’un jaune graine
j^nimo le Diiel. L’hyacintlic de Cotnpostelle et
Jargon d’Auvergne ne sont que des cristaux à
’ ^0 jargon d’Auvergne prend au fem
“ne couleur de gris cendié.
Hyacinthe, Voysz Jacintle.
HYBONCOULIN. Fruit d’Amérique , de k
posseur d une datte , dont on tire une liuile
exce, lente pour les plaies et les ulcères, et pour
orufaer les memitres par la simple onction.
Fruit de l’Amérique ,
fcué ' retirent une huile propre à
Yoye'z ^ ’naladic causée par les draconcules ;
\aisspau liuile est conservée dans un
PPYj^t) nn fruit creusé nenuné caameno,
^cute J ' à sept têt» s , engendré , sans
•’ll faut en”* H cerveau des poètes. Cependant j
■'’oyoit à Gesner et Séba , ceux qu’on
Haœbours trente et à
àl’livdre î vingt resseaibloii nt
nœui c a r'eriie , vaincu par Hercule. Lin.
coupé polippe de Suèlo , qui,
séparés L’/; ’ ^°’nie autant d'hydres
«St Un des vovaeeurs holluiidaia
Il en IT.7 Zûne To, , .de vers la ligne,
endroits où il^se^tr^''^ baigner dans les
fortes nue 1 °."7® ’ dents aiguës sont si
parue dn^cn ’ T un homme par une
par e du corps , .1 t’entraîne an fond de l’eau. Ce
TOecon pas prendre aisément au lia-
précèd ® “Fair ; les petits ])oissons qui le
nasT n àl’amorce: s ’il ne leur arrive
* a leur, i’iiydre s’avance et s’accioche , ea
lo8 H Y D HYE
c-of.™, f <1“'
."°L 0“ J",,”' ni’ “ 'f »’!
ticps fiiii’ c ’ l'ousse plusieurs pelit®’
t>ges , rpa serpenleut et s’atUclient à la lerr^
scaraèé aq'‘'>‘
deux pattes anlérieures 7 L rame; {
a. JeL
SSÆL'f?"* wn<
cet insecte ^ accouplement. On doit prendra
d’une pointe longue eTn-'' '“T
dansle,!oigtpar lireffortr'^“n*c"?
cher en reculant T m j ^ l'^î’ * PC)ur ma’’"
d’insectes est vorace et vit
rendent écailleux I«
an maux 5 l’industrie de*
et la Zlnr"' -P''TPf‘ conservatio.»
Se av ‘ ‘ scarab-i
de soie de ir'^f «'"g'dière , une coqu®
c’est le beréL^°T® r" hussards/
aes oeufa "* Pc.nelle déposé
!.. rfeuvi i,ii" "r "7 “7
forme ovale à l’extrémité î paquets da
famille éclose , sonsT f!
des issues , s’élance l™®
côté cherrliP ^ ’ chacun da sofl
sont t tecTesT"'*""’
assassins 5 voyez ‘^"”"®/ous le nom de vet)
1 vuyez ce mot.
rA“^„.“fÆ;;7ï!<: 7 * pp>
rochers Ipc p, ' ^ habite les fentes de*
«e creuse II n’ 1 ®® souterreins qu’i*
•e creuse. Il n’a point, comme on le dit, k*
- hyp
^eux sexes K r , , ^ ^ *^9
^°‘"tp'ofonde qi;ei|e n’est
''’eilleuxà i’i ,»)' •'! ^'i IJbÆiicüup de mer-
iî*'' ' Xeiiinle uu'il' anunal ; oi^ a .supposé ,
‘aUnLens^ qu’il J scn
^bloit lesV,L^ ? humaine,
'’ei-aèies ! ^ ® parleurs noms, rcndoit iel
Srrf’ -t’es sorUlég"
hi Vérité (nfe dû "^tur.Uisles , plus amis de
'l'^e l’hyèue est ’■ ^l>P''enni’nt
'l"* '‘e Smrivlp- et\iruacier
E'^semen/du vea! '"‘‘t® ‘®
curité , voient ,nd br.llans dans.l’obs-
["geuse , elle se défe.d"con'tre ’le l'*"
t'ipantlière , terrasse l’o- j-o ■ , attaque
?U‘t de près’les [rornea:' ’ ^-'l’bomüe,
les clôtures des berceries etT"’^’* ’ietuventia nuit
pour dévorer les betia Stables
'léterre avre st, „ ^ ‘l® P-'oie elle
1® gévaudan t '!"* taut de ravage
js>Jnüir„Sj N- Herbe dont les fleurs sont
“'les de la me P®" plos grandes que
"e H nielle. En’ graine , semblable à celle
pas moins froide*^ '^'®‘l® ’ ®t «’est
't®ux espèçes. = "" ®n distingue
HYPociste pi
dans la composiiion a 1 ® ’‘f*'’“g®"‘® '1"' ®"'’’®
Ji’ton des racines d 'l^®'iaque. C’est un
hysope. c* '''■'"•
parterres à cause^de admise dans les
Juifs la faisoieiit servirai' °deur aromatique. Les
rmcations. On rom, ®,Soupillonpourlespii-
f®n:Ues,une hnne?°^®^ 1®« fl®-s et les
de la tète et l'ait ^PP^‘®® l®® démangeaisons
taourtr la Termine,
tio H Y S H Y y
H YS TÉ R O L I TE S. Pierres fîgDrée'i »
représentent les parties naturelles de la femme»
elles sont plus ou moins ailées ou ventrice»’ »
fort communes en Catologre et à CoM.-nlz.
en voit de ferrugineuses. Il paroît que les
Toliihes sont le noyau d’une sorte de térébratu'^
■ ou anomie } voyez ce mot. La coquille se
trouvée entre ouverte du côté du bec ou de
diarnière , une matière molle aura pris l’e'’''
{ircinte de la coquille , elle su sera ensuite diirci^»
et la coquille aura péri. Torrubia dit que
une antre montagne de Catalogne on trouve de»
pnapolites; « niais avec une telle providence»
» du le chaste Francûcain , que sur la montag"*
» où l’on trouve des pierres repiésentanl un d»»*
deux sexe- , on n’en trouve aucune de cell»’*
» qui représentent l'autre ».
HY yOUll AHÉ. Grand arbre du Brci*^
dont lecorce s’emploie pour les maux véné'
riens , comme le bois de Gayac. Elle est de
couleur argentée en dehors , et rouge en dedaii*'
n en sort un suc laiteux , dont le goût approcb®
ue celui de la reglisse. On assure que l’arl’»®
n^o porte de fruit que de quinze eu quinze an*'
C’est une sorte de prune, couleur d’or teiidf*
£.1 de très-bon goût.
3 ,
J A A
’ AAIA. Arbrisseau d’Afrique , que non*
nommons pamtuvier. Il croît dans des lien»*
marécageux. Ses branches se courbant jnsqt»’*
terre , y prennent racine , et poussent de noU'
^eatix jaaias , qui forment ainsi , avec le leni* »
des bois inipénc trahies. Il en croît aussi da»‘*
, . > J A C ï ri
^ss smlioits, s'iv le bord de la mer, et
' ‘‘“‘fes s’attachent aux branches.
Ifs Biésil , dont
ïine pv.. ’ en p,rappes jaunes , jettent
Ifiannnl .'’® fftites baies presque
^ ë tires , dont ou tire une huile fort saine.
*>1110^? oissau du Brésil suspend avec
‘l’anln'^ '* O ’ grameris et de poils
il '‘^^'■^''’‘fé‘*fsi>l''spe'itesbranches;
singes ^ ‘îes
fph Brésil,
«o re eV"" de couleur
re , et U un godt fort agréable.
Espèce de citrouilles de
CfSstiT’ et d’antres pays des Indes , qni
de Ecùt ' "" r et qni change
eonbentdes ''"’' n.nturité. Elle
enites. e°yaux , dont les amaiidesse mangent
itois fort^„,.^^ 9 Arbre du Brésil , d’un
couvert n • 'î®'’*' 'e fruit a la forme ü'’un calice
Hiûr Tl ® otivre de liil-mèiiip lorsqu’il est
pas nui i|)l .P'Usieurs chaleignes qui ne sont
^ont tomber ’io!, r‘i‘ '!«>
ïnange crues ^ du corps , si on les
J A C A R. A, I r 1
loin ciite enn'l ' ”'*cor de musc que répand de
Teriibson tiit'rio ^ '^ri'^ce de croi odile , sert d’a-
Torare et ritl > T '“'''tfr son passat»p. Il est très-
a« Brésil ri à Cayenne!* f‘doutables. On le voit
J AC AR A NTi \ n 1- • i x
« la
J A C
les emploie en m'.îfjiieierie. La substance verte
A r ef d’usage cornu, e savon.
J C. iiE, Planteront lesl'euillessont d'aboi^
rondes et demelées , mais s’allongent en crois-
sant , et tjui jiorte une sorte de violette rouge
au-dessus , jaune au-dessous, et blanche ail
milieu , mais sans odeur. On en distingue den*
especes , la grande et la petite , citii n’a que
deux couleitrs. On fait boire de l’e^u de celte
fleur aux enfans pour les tranchées.
JACIK^TIIÊ. Celte item* « ■ ' • j «
Indes_, a phistenrs belles qualités qui lui ont
mente une esj.èce de prédilection parmi les cu-
rieux. Une seule lige forme un bouquet char-
mant; elle est des premières à paroitre après le
tiiste hiver. Ses copieurs sont variées , nuancées t
son odeur est suave ; la même espèce , avec tonte
sa beaute , se multiplie par caïeux. Celte fleur
«est embellie singulièrement per la cul.tiie : en
semant des graines , on a obtenu des espèces
nouvelles : les fleurs simples qui ont quelques
pétales de plus , donnent une graine qui Iburnit
assez volontiers des fleurs doubles. On a com-
mence à découvrir sa couleur jaune; mais les
fleurs de cette espèce sont encore rares : la terre
ia meilleure est celle qui est composée de deti.x
parties de terreau, d’une pai lie de sable et de trois
parties de terre de taupière. On plante les oignons
au commencement de l’automne, les tardifs à un
peu moins de profondeur que les actifs; de cette
laçon , lis eclosenl tous en inême-tems. Ces fleurs
distribuées avec goût dans un parterre, forment
lin tableau bien nuancé et riche par l’opposition
des couleurs ; on les abrite pendant l’.irdenr du
soleil sons des bannes. Le soir c’est un spectacle
enchan eur , et l’air est embaumé de cet assem-
Mage de fleurs. Lorsque les oignons sont dé-
Uenm , on coupe les tiges, on lève Içj oignons :
J A C ii3
quelqu’un Commence à se gâter, il faut le
laire tremper dans de l’eau distillée de tabac ,
dans une infusion de tanaisie ; les insecles ^
H’'ilepliisso«ventsontlacause du mal, périssent.
J “ les fait ensuite sécher , et on les enferma
dans des boites , pour planter à la moitié de
l’automne. Si l’on veut jouir du spectacle de ce»
«eurs d’élé , il faut , en levant les oignons , les
’^’ettre dans des boîtes avec des couches alter-
iiatives de sable , ne les planter qu’au printems :
on vouloit leur faire passer ainsi l’année ,
^Online aux griffes de renoncule , ils pourriroient
"ans le sable et périroient. Avant de mettre les
"'gnons en terre , on détache les caïenx. Ce sont
*1'' jeunes enfans lout-à-fait semblables à leurs
l’arens , doués des mêmes qualités ; le meme
"'gnon peut fleurir plusieurs années ; il se dé-
^tloppe chaque année un nouveau germe de
ileurs. Chaque partie de la peau des oignons
l'aroît avoir en soi la vertu de se reproduire : sur
e>,pùces indolentes, on fait plusieurs iuci-
*|Qns en croix sur l’oignon qui pénètre jusqu’au
bers de son volume : on les remet en terre ; il
divise ensuite tont-à-fait , et donne autant
joignons qu’il y a eu d’incisions. La jacinthe
"urit dans l’eau sur les cheminées j une pincée
" nitj-g ^ lorsqu’on renouvelle l’eau , bâte la
j,"g®tation. Ces oignons remis en terre y fleurissent
année suivante : on en a vu de floubles donner
" cette manière de la graine , qu’ils refusoient
aant tou j ou rs en pleine terre. La Hollande , et
^f-tout Harlem , est la vraie patrie des jacintli' s.
les y réussissent singulièrement. Airrelois
^^Usage en Hollande , lorsqu’on obtc noit nue
"nr nouvelle , étoit d’assembler les voisins , les
“jeteurs : c’éloit une fete ; on ne rospiroit que
gaué. Chacun o|iinoit , et à la plur .lué des
doiuioit un nom. Il est un art de
■^oms //. K
314 J A C J A G
faire paroitre une j'acintlie toute Lieue ^ comin^
M elle éioit composée de fleurs alternaliyenuiit
bleues et blanches. On enveloppe <]iielqu>-s bori'
Ions de fleurs. On alluitie dti soufre au pied de
la plante , les boulons (jui ne sont point enve"
loppés se décolorent par la vapeur , paroissent
blancs.
JACUA-AC.ANGA. Plante du Brésil fort
employée dans la médecine , pour les onaueris
et les cataplasmes détersifs et vulnéraires! Ses
feuilles sont de la grandeur de la main , et plus
piquantes que l’ortie. Elle porte une espèce
d épis couinie le plantain ^ au bout desquels croit
une petite fleur bleue et jaune , en forme de
petit calice.
JADE. Cette pierre verdâtre paroît être de
la nature de l’agate et du silex. Elle est si dîne ,
qu’on est obligé delà travailler avec i’égriséu
ou la poudre de diamaiis. Les indiens de la nou-
velle Espagne ont ceipcndaiit l’art de la travailler ,
de la percer. Ils eu lont grand cas, la portent
suspendue à -leur col , taillée en bec d’oiseau.
Bu rurquie, en Pologne, on estime beuucoup
cette pierre ; on en fait des manebes do confias,
de sabre , etc. On lui a attrilmé des vertus ima-
ginaires. On J’avoit nommée la pierre néphré-
tique^ comme propre à cette maladie, ^
JAGOAR -UCU. Animal du Blé il , quî
aboyé comme le chien , et qui en tient heu au*
ii.ibitans.
JAGRA. Espèce de sucre thé du palmi: r à
coco. Voyez coto.
JAGUACINI. Animal du Biésilqui a quelque
ressemb ance evtc le renard, et qui fait laguirre
EUX cames de lucje, aux crabes et aux c r«'
Tisses.
J A G J A M ii5
^ Jaguar, cet anlin:il féroce est le plus
''oiloutable , le plus cruel de ceux du nouveau,
|''unde. Coüiine le tigre, il est altéré de sang.
prétend que la cliair des blancs lui plaît da-
''atuage ; qu’il les connoît à l’odorat , et les
®"f>isit de préférence la nuit comme le jour.
animal repu est lâche , timide j un tiso»
^ Ittmé le fait luir.
^ A L A P. Voyez helh de nuit.
, ^AMGOLOM. Espèce de niirtre indien ,
t'ont le fruit ressemble à de grosses olives , et
fonfit au vinaigre pour exciter l’appétit. La
Èoùt eu est fort âpre.
JAMBOS. Fruit d’un arbre des Indes. On
?" distingue plusieurs sortes , dont les ineil-
ont une odeur de rose 5 les uns avec un
l'oyau , d’autres sans noyau. Ils se mangent à
eiUréedsla table, comme le melon. L’arbre qui
J®® porte , n’est jamais sans fleurs et sans Iruits.
Uns et les autres se confisent au sucre.
J AN AK A. Animal quadrupède d’Afrique,
«St de la grosseur d’un cheval , et qui a le
fort long, avec les cornes d’un bœuf, et
^^esbies aux côtés.
^ANDTROBE. Herbe des parties méridio-
*>ales de l’Amérique, qui s’attache aux, arbres
^oitune le Barre , et qui porte pour fruit una
®*pecf de coing, dont la chair est blanche. Ella
^'’itieat trois amandes, dont on tire une liuils
qui sert utilement à se fioller le corps,
""îi les ilouleurs qui viennent du iroid.
JARIGOMAS. Arbre des Indes , hérissé
"épines, dont le frnil , sembltbie à celui du
®0’'bier, e' de couleur j mue d,ns sa maturité , a
goût (le nos [iruii inx. Ha des quaiiés astrin-
S®Hies J tmj Pq font employer p>our arrêter le
K a
3i6 J a N J A S
cours Je ventre et les iniîamnn tiens Je gorge^
JANIBANA, ou Genipanier. Les saii'
Tages se teignent le corps en noir avec le ius
ce Iruit , lorsqu’ils vont à la guerre : iis croieiJ
par-la inspirer Je la terreur à leurs ennemis.
1 f’^ n Arbre du Brésil , qui changé
do feuilles tous les mois , et qui porte une e .pèc#
oitingo , qui a le goût de la pomme Je coing-
bon ,us , quoique blanc J^abord , devient no”r
ensuite , et les sauvages s’en servent pour se
Jioircîr la
peau.
„ J-^P^I^ANDIBA. Espèce de pommier dt‘
iSresil, du moins pour la forme extérieure dà
son Iruit, qui contient d’ailleurs uii novau , de
la grosseur dfone aveline , et de la forme d’urt
cœur On met ses fouilles au rang des meilleurs
JARGON. On désigne sous ce nom les dia-
maiis un peu jaunes ; ils sont moins durs une
les diamaos transparens. Voyez hyacinthe.
JARARAQUE. Serpent noirâtre du Ere-
»il, environ de trois pieds de lo.-.g , qui siffle
comme la vipère, et dont la morsure est fort
tlaugereuse. Le jaracuca , le jataracopitijisa ,
et ip jararacapeba , sont d’autres serin ns fort
venimeux , du même pays.
JA R S. C’est le mâle de l’oie. Voyez oie.
J AStflIN. De ces arbrisseaux cbarrnans les
ims réussissant en pleine terre , forment des
berceaux odorans, les autres ne vivent nue dans
les serres ; on les multiplie de marcotte , de
Doulure. On greffe les espèces rares sur les plus
comimines. L odeur du jasmin est très volatile-
n ne peut, par la distillation en retirer
J nulle essentielle. 0„ obtient cet esnrit recteur
odorant , en ntettant altemativement des lits
J A s J A Y iif
3e fleurs et'du coton imbibé d’huile de Ben , qui
*’e se rancit jamais; on exprime ensuite l’huile
^'^orante : si on la mêle avec de l’esprit-de-vin ,
l^odeur quitte l’huile grasse , pour passer dans
‘’aprit-de-vin.
Jaspe. Cette pierre de nature silicée , doit
riches variétés de couleurs à des substances
'"étalliques. Elle est dure , fait feu avec l’acier ;
®fleest , suivant sa qualité , plus ou moins sus-
^®ptible de poli. On la trouve , on par couches ,
en morceaux arrondis de diverse grosseurs ,
ont reçu cette forme du roulis des eaux , en
“’bérie, eu Angleterre , -- vr -i n ■ - — * "~
erie , eu Angleterre , en Bohême, en Alle-
Jtagne , en Frange, dans les Pyrénées. La plus
“elle vient des Indes. Ou eu fait des statues y
Je s vases , des tables, des cachets , des bijoux,
.es anciens portoieut toujours un cachet de
J’iBpe. personnes peu instruites portent le
Jaspg héliotrope «n amulette, pour les dou-
^eurs néphrétiques, l’épilepsie et l’hémorragie.
J Av E L O T. Voyez aconCias.
J AV E R I S. Pourceau sauvage d’Amérique,
fl'^i a le nombril sur le dos , et qui est Ibrt dif-
^cile à prendre , parce qu’il ne se lasse pas de
^“uriv , et que d’ailleurs ses défenses sont re-
'^■itables. C’est une espèce de sanglier.
JiYüNEn’OEUF. Ce fruit, d’un prunier de
^Uiane , paroît être le niertia des indiens y la
'‘cunia du jardin des pl .ntes. Il corrode la peau
* la houclie ; il est cependant très-nourrissant.
'Jn dit que deux coupables, couvaincns de haute-
*’ahison et jetés sur le grand Islet pour y périr
. faim , y vécurent pendant trois mois eu très-
j '•«ne santé , ne mangeant que de ce fruit pour
nourriture.
J -Lys, q\.\ jayet y amhre noir ) 'agate noire, .
îi8 î B E ï B î
C’est line espèce de bitume inflammable j ilesîial^
«ne odeur de jiissaphalte. Frotté , il devient
electriqiie , attire le papier. Quoique comjiacte»
il surnage sur l’ean. On le trouve par couches.
Sa foiniation est la luènie que celle des bitumes ;
Voyez ce mot. Le jayet est susceptible de prendre
lin tres-beau poli j on en fait des tabatières ^
bouj:ons et divers bijoux de deuil. Wurlember®
est le lieu où on le travaille le plus. *
IBEIXUMAR. Arbre de l’Amérique mé-
ridionale, dont le fruit , en forme de pomme ,
contient une matière semblable à de la glu. Son
écorce , qui est aussi ibrt gluante , sert aux
mêmes usages que le savon d’Espagne , sans
nuire au linge ni aux étoffes.
IBEX. Epèce de clièvre sauvage , qui habite
les rochers les plus escarpés , et qui a reçu de la
nature deux longues cornes qui s’étendent fort
loin sur le dos , avec lesi|uellos elle se retient
lorsque le pied lui manque sur la pente de»
rochers.
IBIBOE OC A. Il y a deux rspèces de ces
Berpens an Brésil. La grande est resp' ctée ; die
ne lait point de mal , détruit les foiirnns qui font
de grand dégât dans ce pays , et on la mange
comme un excellent uiels. La pet te p. pèi e est
plus reJontaâle. Si elle saisit ce iju’. Ile poursuit,
elle l’étonfle ; si on se sauve sur iinaibre, le
serpent, y monte , scne , dit-on , l’arbre .ivec
tant de force , qii’il rompt hii-mème le corps.
On jiielenj que d.ins des lieux sauvages, ils
construisent des bàlimen. plusieurs étages,
chaque éiajie de la lor.i.e d’un l.,ur; ils hahit' iit
plusieurs eiisfinble. Le roi , qui est un ibiboboca
de la grande eq.èce , habit ■ l’etaee du milieu.
IBiRAI’I r.Aj''JG.4. Grand et gros arbre du
Eiésjl , dont le Lois est de couleur rouge, et
î B î I C H 11$
a» '
Une force estraordinaire pour teindre de
^etle couleur. Ses ft iiilles ressemblent à celle
'nuis. L’ibibiraha est un auire arbre dtt
J -"io. Cet oireau , suivant quelqties-rrus , es*
P' em.er apolhicaire à qui soit due l’iuvenlion
du b
^êinepays , dont les feuilles rendmt, par la dis-
* talion , une eau merveilleuse pour les yeux.
ÏBIS.
I P'ElIliei- a. owi
^uvemens j son bec e&t sa seringue.
î<^AQUE. Prunier des Antilles , qui porte
l'riine assez semblable à celle de damas.
Gst iii estimée de plusieurs nations sauvages f
Vers le leius de sa maturité ^ on fait la
, avtc des armes , pour empêcher que le*
®®Uvages voisins n’en viennent cueillir.
ICHERA-MOULI. Racine extrêmement
^uautle lies Indes Ofienlules ^ <|ui a diverses
propriété., sur-tout contre la morsure des ser-
Une cuillerée uVnu cbuude où elle a
5®"'[ié , guérit presque sur-le-champ les plus
'’^loiir uses indiueslions; “
II-HIMEUMON , mangouste , ou rat de 'plia.-
et d' Kgypte. Ce pieut animai , du genre des
, èjtvif, léger, colère, pdeiu de cou-
) hardi ; il rain^.e avec finesse ou se lance
^o»Une un trait sur sa pro e , s’assit d sur son
^'trière,- ses jambes de devant lui servent de
**''^*ti pour uiaiigt r , tle gobelet pour boire. Il ft
®0Us le ventre une poch. u’où suinte iine liqueur
Oraute. Il est susceptible d’éducation et s’ap-
Privoise très-bien, rlevirnt fan.iber et badin»
P^' nd de t'humeur lorstju’oii le trouble pendant
îl"_ '1 ma ge , car S' s apj éîits sont véhémens. On
n leiKjii en Egypte les liouneurs divins , à
j"'Se. des grands services qu’il rend : il déierre.
•’Os le sable des oeuis de ciotodiles ,
Rtines attaque les serpens veniiiienx. Ees mor-
‘‘‘res qu’il • ’
eodiles, mange les
-..-J... nior-
reeoit dans les combats né itit fqiiS
î2é I C H
point laelier prise. On prétend qu’il a l’art
se cuirasser ; il se -vautre dans la boue ell*
»e seche sur lui et lui forme une sorte de cuirasse*
^ c H N E U M O N s , ( niouches ) ou MoucU^
a antennes vibrantes. Un caractère distinctif
irappant de ces espèces de mouches est Vaoitr
tion presque continuelle de leurs antennes*? oH
leur a appliqué le nom d’ichneurnon , parcA
qii ils nous rendent service en faisant périr le*
chenilles , pucerons et autres insectes , coniine
l iclmemnoîi ou mangouste fait périr les croco-
üiies. 11 y a une multitude prodigieuse
diverses esnèccs dé mouches ichneiimons parmi
la petite espèce : on y voit des mâles , qui , dan»
les préludés amoureux , ont l’air le plus gal«ii«
et le plus passionné. Les femelles ont le derrière
arme d une tarière visible dans quelques espèces»
nullement apparente dans d’autres. Ces instrit'
meus SI fins , sont capables de percer le ciment,
Je mastic. Sa structure se voit jilus facilement
dans la mouche à longue tarière. L’aliment dont
doit se nourrir la famille que celle - ci met aU
inonde , est un ver de guêjie ou d’abeille ma-
çonne : des qn’elle apperçoit un Je ces nids ,
elle s nttaciie dessus avec sa tarière et perce le
ciment dont il est construit. Cette tarière d’nne
Structure admirable J est composée .Je troi^
pièces : deux collatérales creusées en coiitière ,
servent délias et coiuiiaineiit une lige ferme,
solide , dentelee par le bout , le long de laquelle
rogne une canelure qui est le canal par lî quel
1 aaecte lait descendre l’œuf. Elle sourient celte
lariere avec ses pi,ties de denière, de p< uf
t]U e e ne rompe ; et par divers uionvenieiiS
qii elle fait avec adresse , elle p.-rce ,-e bâti-
ment
JM-ICC (ti IKitJ'
. .. y un on plusieurs œufs. D’autre»
ichneumous perçant le dos d, s clieiallc s , Y
déposent vingt ou treule osulb , suivant la gros-
seur
I C H lai
*®ur (îela moudie; les plus grosses n’en mettent
jl'iun ou deux. Celles-ci collent leurs œufs sur
chenilles , celles-là percent les œufs d«
quoique Irèvdures déposent leur»
dans l’intérieur. Le ver éclos , sa tête est
f’luée de manière qu’il perce la chtnile , entra
i'isque
ses entrailles. Ces vers pompent le»
nourrissiers de la chenille , n’attaquent
P'’int l'es organes de la vie : elle paroit su porter
**562 bien ; quelques-unes même se changent
** ^^rysalides. On voit de ces chenilles vivantes
‘^tétées sur des arbres , comme si elles cou-
'°ieiit des oeufs : ou reconnoit que ce sont de»
des coques que les vers qui étoient dan»
corps se sont filés ; ce sont autant de lien^
5,"^ la fixent , et elle périt enfin misérablement.
mouches, en lySi et jySz, nous ont rendu des
*®rvices importans ; elles ont multiplié dans la
^coie proportion que les chenilles , et leurs
^•■5 ont exterminé plus de chenilles que ne
peuvent faire tous les soins humains. Ces vers ,
^ Veille de se changer en chrysalide , se flleuC
“c Coque soyeuse. Rien n’est plus singulier et
P '’s surprenant , que de voir quelquefois sauter
J®* Coques lorsqu’on les met sur la table ou suc
* '5’ain. Les pucerons, les larves de charàn-
l®*** les œufs d’araignées sont aussi quelquelbiï
berceau de la mouche ichneumon. On trouva
J **‘SouTent sur les feuilles de rosier , des ca-
pj '"s ce pucerons sans mouvement ; c est
‘^bitation d’un petit ver , qui , après avoir
^®gé les entrailles , délriiit les ressorts et i’ëco-
^ j^'e intérieure du pnceroii , se métaïuorplios^
‘Ombre de la pellicule qui l’enveloppe, s’y
“oc petite porte cirt ulaiie , et va
dans les airs. 11 y a dans k-s bois de»
le qoi osent attaquer les araignées ,
* larder avec leurs aicuillpns , les déchirer à
‘'«e //. L
151 I C T I D O
belles (îents , et renger ainsi toute la nation
mouches , d’un ennemi si redoutable. D’autres >
sans allas ( ce sont des femelles ) , déposer'*’
leurs œufs dans des nids d’araignées. Peut-être
l’iclineumon du bédéguar , du rosier , ne s’y
établit-il que parce qu’il y trouve d’autres
insectes qui lui servent de pâture. Voye* Bédé'
£uar. Ou pourroit appeler la famille des mouche*
iciinemnones , un petit peuple de caraïbes.
I C r I O C O L E , ou grand Esturgeon. On
voit de ces poissons «le la longueur de yingt-
quatre pieds , et du poids de trois à quatre cent
livres ; quoique si fort , il est si timide , qu’il
fuit devant de petits poissons. Sa chair n’est pa»
bien délicate ; nais on retire de ses cartilage*
la colle de poisson ; voye* ce mot. Les Ictio-
coles nagent en troupes , et passent tons le*
ans , pendant l’automne. On les voit remonter
delà mer dans le Danube. Le pêcheur , dit.«n,
dispose ses filets , sonne de la trompette ; la
f 'oisson , attiré par le son , est bien-tôt enVse
oppé paa les filets,
iCTYODONTES. Voyez Glossopitres,
IÇTYOLITE. Nom donné aux pétrifications
•u empreintes de poissons ; soit qu’elles repré-
sentent le poisson dans son entier , soit qu’elle»
n’offrent que ses parties osseuses, les partie*
charnues ayant été détruite». Voyez Fétrlfi-
nations.
IDOLE des maures. Ce poisson, remarquabls
par un dard qu’il porte sur le dos, est en si
granue vénération chea le» maures , que lors-
qu ils en prennent un dans leurs filets ils le
rejettent à la mer. Les chrétiens qui vivent avec
aux , ne sont pas si sots , ils les mangent.
J E C J E tr 123
^ <^CUIBA . Arbre de l’Amérique méridionale,
le bois est d’un rouge brlin , arec de* on-
noires , et te transporte pour les ouvrages
‘Culpture.
fEKjOu Jerepemonga. On prétend que tous les
P issons ou animaux qui touchent ce serpent
jH^atiquedu Brésil, se trouvent resserré* contre
Comme arec une espèce de glu qui suinte do
'Corps. Sa proie vient ainsi se rendre à lui
®'*e.miénie. Il sort quelquefois de l’eau ; si on
le prendre à la main , elle reste adlié-
on chercbe à »e débarrasser arec l’autre,
** elle est arrêtée, l’animal vigoureux fut
d’effort , qu’il vous entraîne à la mer ,
fait périr et vous dévore.
1 ^EQUlTIÎSiGUAM. Arbra du Brésil, daç*
^ duquel est une amande noire et ronde J
dont l’écorce a la vertu du savon , pour net-
Le fruit à la forme d’une fraise.
^^JET-D’EAU marin. Cette espèce de zoophita
toit au Cap de Bonne-- Espérance ; on le
J’^^udroit pour une éponge. Dès qu’ou la
tf***"’® s lance deux ou trois jets d’eau claire,
nsparente , et recommence ainsi chaque fois
le touche.
J ^ECX de la nature. Ces pierres figurées ont
le *1® formes diverses qu’en peuvent donner
j^^®*llerentes conbinaisons fortuites à des subs-
ces dans un état de mollesse. L’imagination
J -occupite y yoit quelquefois des objets et des
’e» plus décidées qu’elles ne le sont réelle-
’ telles sont les villes , les ebâteaux que
piçj. '1®®® personnes voient distinctement sur les
Florence , les pièces de mariage où
tort deux mftius qui 5 C joignent. L’art vient
L a
î24 if I g C
nu secourî pour abuser les curieux : il est pari*
d’une pierre où l’oa Toyoit , ou du moins oD
croyoit voir une religieuse ayant une mitre suf
«a tête, velue des orneinens pontificaux j
portant un enfant dans ses bras. Il y a df^
pierre* figurées qui doivent leur forme à de*
«ubstauces connues , minérales , végétales oi*
animale* qui leur ont servi de moules, ün ne doil"
point les confondre avec les jeux de la nature j
non plus que les corps que k nature produit
toujours sous une forme constante , telles qo«
le* cristallisations, les marcassites.
IF , ou Yf. Cet arbre vit trôs-long-tems. Ou
Ml a vu qui avoient jusqu’à trente pieds et plus
de circonférence ; il est susceptible de pieudre t
•n le taillant , toutes les formes que l’on désire J
il étoit autrefois beaucoup plus de mode ; oJ>
ne Remploie plus guères que dans les vastes
jardins, kes qualités des jtLiutes variant suivaot
les climau. On en a dos exemples sensibles dans
le napcl , la ciguë j l’il peut être dans le mêm*
cas. Ici il n est poirit nuisible , les enfans en
mangent tous les jours ks fruits; mais sous les cli'
laais chauds , il paroît qu’il est un poison , qu»
ses ieuilles font périr avec convulsion les che-
vaux ou animaux qui en mangent ; qu’on n*
peut le tondre sans en ressentir des dou>furs de
tête. Son bois dur , rougeâtre , veiné , est
incorruptible, propre à faire de beaux meubles.Il
croit en Angleterre , en Suisse , en Languedoc,
en Provence, en Italie. -
I^^GCAMICI. Arbre de l’Amérique laéô"
dional* , dont le fruit ressemble à la pomme d*
Coing , et contient une graine qui jiasse poUf
wn remède certain contre k dyssenterie.
IGCICGA. Arbre résineux du même pa7*f
I G N I G U
125
dont l’écorce pilée rend une liqueur qu’on
congeler et qui sert d’encens. UJgtaicica
Un autre arbre des mêmes lieux , dont la
'^îine est aussi transparente que le verre.
Igname , ou inkam. Le fruit de cetfe
Espèce de liane ’^e tnange cuit sous la cendre;
Guyanne , à Cayeimo , ou en fait aussi de
^ touillie et du pain.
Iguane. Espèce de Icsard d’Amérique et
Indes orientales. On le uotninc aussi Légua-
> ow, Sénemhi. Cet nniinal ne fait , ni bruit,
ni - ’ - • ■ • ’ • -
't'al , Il peut vivre trois semaines sans boire ,
manger. Im mâle , plus gros que la femelle,
regard terrible et la, posture hardie. Il roidit
étend sa goitre à volonté. Le comrnencemehC
d" printems, est la saison de leurs amours ; c’est
^lors que le mâle jaloux se jette sur le.s per-
sonnes qui s'approchent de la femelle. Sa raor-
**”'6 n’est point venimeuse ; mais il ne quitte
prise qu’on ne l’égorge ou qu’on ne lui
le nez rudement. La femelle , à la fin
d“ printems rient dépbser , comme les tortuès ,
le bord de la mer , ses cciifs de la grosseur
d® ceux du pigeon , au nombre impair de treize
^ vingt -cinq. Les premiers coups de fusil ne
que glisser sur la peau de ces lésards.
mieux fait la chasse au pri items , lorsqu’après
Ji^oir mangé quantité d« fleurs de mahot et de
muillog ,jg mapou , ils reposent sur les branches
avancent sur l’eau et attendent .stupidement
P mort. Comme le nez est chez eux la partie
m plus sensible , il suffit d’introduire un bâton
poinçon pour les faire périr. Leur chair , et
’'‘r-tout celle des femelles , est tendre , gra.sse ,
de très-bon goût. Leurs œufs, sans glaire ni
, tout très-délicat* et ne durcissent point
Ù
Î2(î î G jsr I M t»
en cuisant. Un ignane peut rassasier quafrl
iiommes; mais on prétend que cette nourriture
est contraire aux personnes attaquées de maladie*
•veneriennes.
IGNARUM, Animal ampLibie du Brésil/
breuT^ l’tomme et de la grosseur d’u»
ÎMBRIM. Cet oiseau habite les mers au*
•uYirone de Féroé. L’eau est son élément , il
ai en sort jamais. Ses ailes ne paroissent point
construites pour Toler ; ses jambes trop gr^es
«ituees trop en arrière , ne pourroient soutenir
*on corps sur terre. On remarque un creux
sous chaque .lîle ; on croit que cet oiseau t
place ses œufs pour les faire éclore.
BTMA. Dan* tous les pays les femmes ne sS
eontentent pas des attraits que leur a donnés la
nature pour P aire. E.i Perse, elles rehaussent
la couleur de leur teint avec cette espèce d’ocr*
rouge lerriîgineuse.
immortelle. Cesdiverses espèces d«
.fleurs mentent ce nom , par la projiriété qu’elle»
ont de se conserver dans leur état de fraiclieiir
pendant plusieurs années : cet avantage leur
vient de ce que les pétales de ces fleurs sont
ith/vT' «ccité semblable à celui qu’on
sable chaud , afin de les conserver. Celte plante
croit naturellement en Languedoc, en Provence.
L)n 1 eleve dans nos jardin».
Cette plante q„, croit naturellement dans les
Pyrénées , les Alpes , sur le Mont-d’or , abonde
en parties volatiles aromatiques. C’est un spécie
l’flue admirable contre les poisons coagula^,
I M P I N D 1^7
Impériale. Plante dont la tige est fort
‘jt-ute , et couronnée de quatre ou cinq flenrts
du même nom , qui se renversent en forme d»
cloche. •
^ IMPOSTEUR. Ce poisson de la mer des
Indes nage tranquillement , s’approche auprès
de* petits bancs de poissons , allonge sa langua
laite en forme de dard , en attrappe plusieurs
les avale.
.Incrustations, ce sont des concrétion»
P’erreuses y salines minérales , métalliques ou
d’autre nature , faites sur différens corps par
d®s eanx qui tiennent en dissohition ces diverses
*uhstaiicet.
.INDE. C’est nne feuille colorante employée ^
*'Usi que l’indigo ^ en peinture et eu teinture.
Pu la retire des feuilles de la plante connue sous
Jcsuomsd’anil et d’indigo. L’inde , pourètre beau ,
doit être un peu dur , sec , inflammable , nageant
l’eàu, d’une belle couleur bleue ou violette,
chargée de purpurin ; voyez au mot Indigo , la
panière dont on retire cette fécule. La fécnla
dt pastel et le bois d’inde , portent aussi les
d’inde. IToyez jaasr»/ J bois d'inde.
Indigo , OU AnîL Celte plante croît natii*
an Tîrpfiîl î nn la r.tillive avec SllCCCS À
Au
l’f^lemcnt au Brésil 5 on la cultive avec succès
P®yeiiue et dans nos colonies Françaises. A
de deux ans de semence , il est bon à
'"Ccueillir. Si on coupe celte plante un peu avant
maturité , elle donne un plus beau bleu ,
**’*is en moin Irc quantité ; cueiTie trop tard ,
J le n’en donne pre.sque plus ; le moment est
orsque les fouilles commencent à se casser , «t
Se’eUes ont une couleur vive. On met la planta
^ftçérer dans URS CUYS av«c de l’eau , cU« y
4
128
INT
fermente ; les particules colorantes se détachent f
on lait couler l’eau qui est chargée dans un#
cuve placée dessous. Les nègres battent cett#
eau avec des manivelles : on saisit le moment où
U tecule commence à se précipiter : on fai*
couler l’eau et la fécule dans une troisième cuva
placée dessous ; elle se dépose petit à petit aU
tond de ce vase ; on la met dans des chausse#
«uniques dans un lieu aéré et à l’ombre; !«
sole.1 ardent délrniroit la couleur , l’humidité
la gâieroit. Celte fecule desséchée est la pât#
^ Indigo. Sj ou n’a employé que les feuilles de la
plante , c est l’Inde. Le bleu d’indigo donne une
teinture d’excellent teint sur la laine, le fil, le
coton, la soie; mêlée avec la graine Jaune d’Avi-
«on, elle donne le verd. Les Blanchisseuse#
1 emploièni pour passer leur linge au bleu. On
1 emploie dans la peinture en détrempe; on !•
mêle avec du blanc sans cela il paroîLii noir.
C est avec cette couleur qu’on imite les couleur#
du ciel , de la mer , et qu’on fait toutes les partie#
f-antes des îsbî-sTiz ; broyée à l’huili , ell#
psrilroit sa couleur.
INTESTINS, Ces grand canaux membra-
neux s eîendent depuis l’estomac jusqu’à l’anus.
Leur longueur égale six fois celle de l’individu.
Ils sont replies dans le corps avec l’art le iilus
^eivûilleux. Comme ils varient de grosseur et
de situation , ils portent dans leurs différentes
longueurs , divers noms , quoique ce ne soit
toujours que le même canal. Les intestins sont,
mnsi que le ventricule , composés de plusieurs
tuniques rangées d.ans «et ordre ; la inembra-
neuse , la cellulaire , la charnue , la nerveuse
e la veloiitce. Cette dernière, qui est inté-
rieure, est parsemée d’une multitude de petit#
mamelons spongieux. Les nllmens , après avoir
digeies dans 1 wtomac , passent dans 1##
J O C I O L Ï29
Intestins. On découvre principalement sur les
^^’testins grêles , un grand nombre de petits
''aisseaux blancs ou veines lactées 5 ce sont
®'ttant de tuyaux qui pompent et absorbent le
j^'yle, cettematièreprécieusenutrilive , extraite
parties grossières et non nutritives des ali-
"■««s. Ces vaisseaux lactés absorbans , se voient
®'‘ssi dans la surl'ace intérieure des gros mtes-
, ce qui rend raison de ce qu’il est possible
nourrir pendant plusieurs jours nn malade
’*'nc des lavemuns nounissans. Avec quel art
nierveiUüux le chyle ainsi pompé par une mul-
titiidii de vaisseaux est porté daus un réservoir ;
dans le canal ihoracbique , et ensuite dans
'cine souclavière gauche , pour elre conduit
c le sang , sc changer en cette substance ,
I'''*'ter une vie loujouré renaissante à toutes les
P’^flies du conis animé ! On reconnoît la main
dans la disposition de ces valvules , de
^®s soupapes , qui se referment, obligent les
^’aneurs à suivre le cours qui leur est destine ,
“ans qu’elles puissent refluer en arrière , ni ui-
^®'^ronipre le cours constant et continuel des
Huideg,
J O CK O. Petite espèce ü’orang ~ oiUang \
ce mot. •, ^
lOLlTE , ou pierre de violette. On nomme
des pierres de diverses natures , les unes de
Brais noir et blanc, telles c^ue dans la principauté
Blankenbourg ; d’autres sont des silex tel es
qu’on en voit en Silésie. En les frottant, elles
®utime odeur de violette. Ces pierres ont ce te
udeur plus sensible après les pluies et ans
feas d’orage: quelques-unes sont recon vertes
^’une mousse qui leur communique cette odeur.
lAibservation tournée sous ce point- e '"U® s
Puurroit faire reconnoitre plusieurs pierres odo^
»anteg.
i3o
j O N I P Ê
«nf “ plusieurs espèces de ces plsntf
qui cioissent dans ies lieux humides La»oëII*
des une. sert à faire des mèches de lampes : le»
fleurs des autres , à faire de petits ballets • U»
A “«isous; celle*
les fr^ ' pour égouter
s fromages et plusmur. antre, petits ouvrage*
JONQUILLE. Cette fleur d’une odeur dé-
Zl/di* £,“™ r'™»' 1
JOUA. Cet oiseau vit en sécurité . nond
iriTt,]" ,‘ïïf.*
JOUBARBE. On distingue plu^eurs es-
pèces de celte plante. Les unes douces , con„uM
JX“ .“‘ÿ 5” *
aïomme poivre de muraille. Apu S
.leurement , c’est un puissant rLlu, if cont%
les loupes naissantes, les tumeurs scropliuleuscsr
JOTTBAUBE DE viGNx. Voyez Orpin
JOUEUR-DE -LYRE n
-rpent de i’Amerique conimf u^ habZtsU
et viidés • 7e7o ^ifflemeiis «éiodieux
ques-uns et les dévore. ’
Srlif
} «U lejpu; pfliaiig,nio* k4wnij^uilU ^
1 P P I R I î3i
♦'0 mine-d^ or-végétal. C’est un puissant spécifique
les dysenteries et flux de ventre intétérés.
^’ipécacuaiiha du Pérou est le plus estimé ; il
I"J''ge arec moins de violence. Celui du Brésil
^^cite des voinissemens avec elfort et douleur,
d’usage de cette plante demande toujours à êtr«
^^ministrée par un médecin prudent.
IPPO. Ce suc gommo - résineux , poison
^■ès^dangereux , est extrait d’un arbre qui croit
«îans l’ille des Célèbes : les sauvages le recueillent
de grandes précautions j iis en évitent les
j''l>eurs nui sont dangereuses, le reçoivent dans
cannes creuses, en l'ont commerce, le
^tident auxMahomélans de Macaçar. Ceux-ci ,
|'“■squ’ils voyagent, portent toujours nue sar-
-''^esnne creuse dans laquelle est une flêclie en
de lance enduite du suc d’Ippo, On ne con-
point d’antidote contre l’act.vilé de ce
r'tison récent ; exposé à Pair ) il s’évente et u a
plus d’effet nnisible,
IRACAHA. Arbre des Indes Occidentales,
les branches sont épaisses au sommet. Ses
‘®uilles ressemblent à celles du figuier , et son
‘■■«it est une espèce de poire jaunâtre, dont
2'*ut cst estimé.
IRIPA. ArLie du Malabar, dont les feuilles,
’ouillies dans l’urine de vache, guérissent toutes
tniladies de la peau.
IRIS. Cette plante, d’une belle forme , pré-
**"'6 beaucoup de variétés , et peut foire l’or-
“««lent des jardins. On en voit de belles espece.
Angleterre, en Perse , eu Italie. On relire
ds ses fleurs une fécule , sons le nom de veri-
? ‘'■is ; on l’emploie pour peindre en immature,
suc de sa racine est nn violent purgatil. La
*'^cine d’iris do Florence donne une odeur de vie^
ISA J U A
mer*^ îa^ou'drr® ’l ” T *^' '' 1’°’"'
vence, d/p..-
ISatto ^ “sages.
Flus fi:oil les pays leS
fent de la ioSfo’.. e.f "• , l’üLîe. H
la finesse du renard qp ®’^‘'-*rienre du chien , d«
riT. profond .Tl‘„’l“ "=“• •« <>.. .rr-
cJietclier des nids d’mc ’ ‘ '^^''i.e les eaux poOf
•iu “âle,est osseuse co™r7e tfi!'‘7-=
nepeut-iJseretireraussi-i.'u !f 7 ,
l^a f. nielle met bas sri.t n,, I ' accouplement,
tle la fourrure, dans leur 1’®''*“' Lacouleiir
differente de celle ci„l )'^““esse , est
formés. Cex^ o,d ^ ^ont
d’uu blanc cendré: Ja^coul deviennent
q'Piîs deviendront blancs
derniers, à l’âge de ousir!' • sur cel
longitiidinalcjonlesapnellr^r**’»"® l’aide brun#
l a fourrure de ces
pelleterie. Dans l’iiivcr I excellente
phSof™™;, “pic. d.
de poitrine. ’ pour les mautt
“•'.‘«r, don, I.
B,é,ii. cv.,
«ucre. ^ *e confit au
JUABEBA. Arbrisseau iIp l’A ' •
®n vante beaucoup la racine » dont
1 > pour les obstrue-
J U C J U L
las
des reins. Elle est d’une aiuertwme extraor-
^1^’CA. Pla, ite de l’Amérique, dont la forme
l'assemble b- aucouj) à celle de l’Ananas. On
*';e de scs feuilles , une espèce de fil qui est
bon usage.
HerliC rampante, dont les feuilles sont
*'®tnnie entassées lus unes sur les autres , et
la forme et l’odeur du pin. On l’appelle
^^-niusquée ^ pour la distinguer de quelques
espères d’ri'es. Son goût est ficre et amer,
teinture , elle est estimée pour la jaunisse y
dllficulic# d’urine , et les tranchées da
'«litre.
jj ^ÜGOLINE. ou Sesame. Cetfe plante croît en
j,Sypte , en Candie, aux Indes, à la Guyanne. En
f"gypte on en retire par expression une huile très-
tuiite à manger. Les nègres de Guyanne retirent
® *a graine une farine , ils en font une bouillie
l'ès. bonne et très-nourrissante.
, JUJUBIER. Cet arbre croit nalurellemcnt h
l-A-rabiej il s’est très-bien naturalisé en Lan-
Stisdoc, en Provence. Ses fruits doux , humectant,
•Ont très-sains; c’est une 'manne pour le peuple.
Jujubes qu’on nous envoie , ont été séchee*
Soleil sur des claies. On en fait des boissons
•9-lutaires dans les âcretées de poitiine et les
®^deurs d’urines.
ÏULE , Cette espèce d’insecte ressemble beau-
coup au scolopendre; il habite , comme lui , dan»
** terre , sous les pierres , change de peau ;
Jensible , il se replie en boule dès qu’on le touche,
vu en voit deux espèces aux environs de Pans.
JUlIANNE ou Julienne. Cette heur, d’une
®Jeur si suave , se multiplie très- facilement ; on
^oupe la lige , il pousse au pied de nouveaux
î34 J U M JUS
SElefà ièur Lte" '^onT
*en.e K..„,ae , iw" t
t)lusip«r^^^ ' Ge/ners. On en distingue
flccZieZ^7r' naissent
I accouplement du taureau avecune ânesse ou un»
lâché £VV
beaiK^u^'^diy^’ marais , qui tienS
Ressemblent au jonc le plus menu. Ses sonnnitéf
fie t6rDiiiieiit par tics ëpis,
rameuse , détersive et
doit V «*
dont les tiges ressemblent au jonc; mais scs
J^eudles approchent de celles du lia , et se.
fleurs son^t blanches et pilleuses. Elle croît dans
les Vignobles sabloiieux.
JUNIPAP. Grand arbre du Brésil q„; porte
vne espece de pommes jaunes, defortLn^ût
dans leur maturité. Ses fleurs sont blanches !
«t ses feu.lles semblables à celles du chéné é
mais beaucoup plus grandes. ^
fo Voye*
JUSQUIAME.ZT/jnTte^a^ye^ on potelée. Cette
plante narcotique prise intérieurement est un
poison 'langereux. En 1649, on servit aux Béné-
fén-ir où fctoit entrée de*
miles de jusqu, ame. Vommissemens , tremble-
mens, le sommeil et la mort lurent les effet de
ce poison. On doit avoir tecours aux vomitifs ,
ensuite au lait , à et aux adoucissans!
\ que de la
è ; ue 1 acoiut , de la poiame épineuse , de
I Z A J Y N
ï35
fj**’*®* femèdes pour soulager rhumanité , a
1 sur lui , des essais avec la jusquiame ; il en a
des extraits à petite dose 5 il l’a ensuite
“‘ployée avec succès sur des personnes sujettes à
Iriksons , des syncopes, des terreurs subites y
j ^^teinblemens convulsifs, des subresauts invo-
^^'^taires. Des remèdes si voisins du poison , ne
être maniés que par une main aussi habile
la sienne : on doit se méfier de l’usage de cette
f '•■nte même extérieurement; la ])oudre mise
les dents, ou la vapeur reçue pour appaiser
^ 'louleur de dent , peut devenir funeste ; on l’a
Occasionner à ceux qui y out eu recours des
^•'tiges et la stupidité.
yl^-ARl. ou Azala. C’est la garence du Levant.’
*^ye2 garance.
^YNX. Nom d’un petit oiseau , qui est ua
plus gros que lo pinçon , et qui a la langue
^ forte et si aiguë, qu’elle peice comme une
§oüle. Il fait sou nid dans les troncs des
Ores et des édifices. Ou en fait manger pour
épilepsie , et sa chair est d’ailleurs fort bonne.
K
K A B IC A K
y^ABASSO U. C’est le tatou à douee bandesî
^ACY. Grand srbre de Nigritie , dont le
sert à construire des canots, et dont les
l^l'es ont des vertus contre diverses maladies,
AAKATOHÉA. Voyez catacoua..
j^^AKA-ZODDALI. Arbrisseau fort commun
fi..,^‘®^iabar , dost la racine et le fruit verd ,
y , ‘lana l’iiuile , forment tia enguent fort
^ pour la goutte,
i36 K a K
KAKERLAQUE. L’insecte volant à ejui
a donné ce nom dans les Indes Orientales et
Amérique , est le méuie que celui connu
Europe sous le nom de blatte'^ voyez ce mot. L**
takerlaqnes d’ Amérique sont grands. Les mil®*
ont des ailes ; les femelles en sont dépourvues’
Linge, habits, souliers , provisions de bouch®»
ils ga’^ent et dévorent tout ce qu’ils rencontrent )
jusqu a la raie de pain. L’Ananas est pourensut*
fruit délicieux. Les femelles enveloppent leut*
ceuts d une petite coque légère comme quelque»
araignées ; Uspetits qui en sortent , de la grossetit
d une fourmi , s’insinuent ; par 1< s serrures et 1®»
lentes dans ks armoires, et causent beauconn d«
degâr. Dans les Indes Orientales ces insectes ont
beaucoup à souffrir des fourmis noires qui s®
jettent sur ceux qu’elles rencontrent: le trou d®
la fourmilliere est si petit , que pour les y fair*
entrer, ellessontobligéesde lesdépecer. La gnêp®
iclnieumone est pour les kakarUques un eimemi
redoutable en Amérique ; à la vue d’un de ce»
insectes, l’ichneumone s’arrête, mesure des yen*
sa proie, s’élance, la saisit par la tète avec Ir*
dents, *e replie pour la percer de son aiguillonf
et semlile l’abandonner; mais elle revient bien-tdt
à lachirge, s’enqiare de son ennemi épuisé , hor»
de combat et succombant sous sa blessure empoi-
sonnée , et enfin la traîne par la tête à reculons
jusqu’à son trou,
KAKONGE. Poisson des rivières d’Angol»
et de Congo , en Afrique, que les Pêcheurs sont
obl'g-s rie port’T aux rois du pays.
KAKOPIT-TSIOEI. Ce mot signifie petit roi
des fleur : c’est le nom de deux petits oiseaux»
dont le plumage varié de couleurs et de nuances»
est pour l’æii un .spectacle flatteur. L’un vient
des Indes Orietüales, et les Hollandois le croyent
originairo de Macaçar et de Bâti ; U mange le*
jeune*
K A L K A E.
î®TJîies clienilles qu’il trouve do Ui le calice îles
^^'irs. L’autre, coniiuiin à Aniboine , est j.eiit-
”o'e une espèce d'oi^eatt de paradis : il devieue
5oelqu(fois la proie des lerpens qui eu sont
•'■iiidsj-on lui donne encore un atiire nom, qui
®’gnifie oiseau , ou plumage de soie.
^ALI. Nom que les Arhbes ont donné à la
•eude : c’est de la décoction de cette herbe nuri-
hrne qij’,ls faisoient le tel qu’ils ont nommé
Voyeas soude.
,, Kali de Malabar. Ce petit arbrisseau tient de
I^Êuphorbier par la causticité de son suc. Un
singulier fit reconnoître en lui des pro-
t'^’étés qu’on ne lui auroit jamais soupçonnées,
homme tourmenté cruellement par la vérole,
dont le corps toniboit en tphaccile, mangea
branches de cet arbre pour s’empoisonner. Il
^''oiiva sa guérison dans ce qu’il avoit pris pour
destruction ; et son désespoir lut utile à
^ humanité par la découverte d’un nouveau
*'®‘Hède. Le malade en fut quitte pour être violem-
purgé par haut et par bas.
KaüNNA. Racine'du C.ap de Bonus-Espérance
recherchée des Hottentots qui la mâchent
PttUr su donner des forces et s’exciter à la gaîté.
Kaolin. On donne ce nom à la terre que le«
^J'inoisoiyiploieïitdans la fabric[ue de la porcelaine.
y a lieu de penser que cette terre est de natur®
®’^SiUeuse. Voyez porcelaine.
KAOUANE. Cette espèce de tortue se pêcho
isles de Cayenne; elle n’a d’autres ^arniea
défensives que ses pattes et sa queue f sa tèie est
plus grosse que dans les autres tortues. Sa chaii ,
•‘’n huile et son écailla sont moins estimés. 'Voyez
*°riues.
KaRABÉ. Les Arabes ont donné à l’ambr*
Tome U. M
a58 K A n K E R
jaune ce nom qui signifie *>c-W/e ; e’est,' »
effet une des propriété* de l’ambre ; voyez amhrt
J! aune. On appelle aussi l’asphalt , karabé d«
ùodome^ et l’on prétend que les trocliisqiies
karabe qui viennent du Levant, ne sont que d*
la gomme de jieuplier. ^
KARAMBOLE. Au* isles Manille* et sur !<•
côte de Coromandel , on Ikit confire ce fruit »»
Vinaigre , et l’on en fait aussi de la conserve.
1 O" distingue trois espèces de ce!
aloesd Amérique: l’u.e,parse,feuilles bouillies ,
donne un fil bon à faire de la toile et des filets d*
fecheur* ; c’est celle dont le* feuilles sont ler-
ïiiineet par une pointe triangulaire : k seconde,
par ses feuilles creuses, Ibrme autant de vase»
qui retiennent l’eau de la pluie, très-utile dan»
les lieux secs : la troisième porte un fruit agréable
au goût dont on fait d’excellentes confitures. Le
karatas de Cayenne porte le nom de bois d$
meche, parce que k moelle sert d’amadou aux
negres. Son fnut qui pousse dans k tirre est
appelé , à cause Je son goût , citron de terre'.
KAROUATA. Espèce d’ananas qui croît
dans plusieurs partie» de l’Amérique méridio-
fièvre ^
Malabar,
dont les vertus sont fort vanlée. , et qui se
prend en infusion comme le tlié.
KAÜKI. Arbre de l’isle de Java, dont le»
fleurs distukes prodiiiseiit une eau , qui a le»
memes vertus q„e l’eau rose , et presque k
KÉRATOPHYTHS. Cette production de k
n er estou nombryks polyp.er. : elle est d’un*
«ubskncc molle, flexible et totalement cornée.
()
K E R
209
6ri toit 3e ramifiés , d’autres ■ÿt.i forme d»
d’autres en forme de buisson , de brujèrts p
oujours adhérens à des coquilles , rochers et
corps durs. Les polypes habitent les tiou*
ecorca celluleuse et friable. Les ksratophytes,
^*os le*
pays chauds , s’y durcissent au point de
2 ®’6nir susceptibles de recevoir un beau poli : on
donne alors , improprement , le nom de corail
. On voit sur les côtes de Norvège des kéra-
'^phytes qui ont jusqu’à seiae pieds do haut. Ceux
jlu oti rencontre parmi les fossiles dans le sein de
terre, sont remplis dans les intervalles des
j’itnches et tiseues cellulaires par la matière raêm*
jj” pierre où on la découvre. Pour l’en dégager,
•^®iit 8» servir de l’eau seconde.
Hermès. Cet insecte bien intéressant pour
® histoire et son utilité, s’attache aux racines,
Q * bges et aux feuilles des plantes et des arbres.
*1 en trouve sur la vigne , l’orme , le chêne , !•
l’erable, le coudrier, la clématite, le
, le uefilier , le tilleul. Il y en a de longs
étroits à-peu-prè j comme une écaille de moule j
le plus souvent ils ont une forme sphérique.
J, es kermès sont fort communs en Provence, en
2'*P<'igne et dans les pays chauds. C’est prlncipa-
sur le chêne verd qu’on en fait la récolte
jç. ecinmencement de l’été. La femelle , dans sa
’ parcourt les branches de l’ai hre, suc*
‘ciiilles avec sa trompe placée sous le corceltt
®ntre la . 1 t . .
ç||^***e une boule , vers la fin de l’été se fixe à un
ne se déplace plus, reçoit dans cet état
*Pproches| du mâle , beauccuip plus agile,- à
de sa petitesse et de ses allés ,• la femelle
î’dée, toujours imaiobile , passe ainsi l’hiver,
2,(_ * milliers d’œufs. Son corps f.e gonfle ; sa
séieud; l’inaecte périt dans h- priuleius
M a
pretnièie et la seconde paire de pattes,
elle acquiert de l’embonpoint, devient ronde
ï4o K I ÿr K N O
après avoir satisfait au veeu de la nature, t’*
cadavre informe ne conserve point comme
cochenille l’estérieur animal. Ses traits s’effacent»
disparoissent; on ne voit plus qu’une espèce d*
gale, triste berceau des petits œufs qui doivent
éclore, les uns blanchâtres , les autres rougeS’
.Alors les petits kermès quittentleur retraite cad*'
verense, se dispersent sur l’ilex. Au bout d’u>*
temsjle mâle après avoir passé sous l’état de
nymphe, quittant sa coque sphérique à reculons >
déploie et fait usage de ses ailes. C’est avec le*
ongles et avant le lever du soleil que les femme*
détachent le kermès plus gros et d’une couleur plu*
vive sur les arbrisseaux voisins de la mer. On le*
arrose de vinaigre , pour les faire périr. On 1**
fait sécher. Les pigeons en sont très friands. L®
kermès donne à la laine et à la soie une très-bell®
teinture. La graine d’écarlate est la coque dit
kermès. Le sirop de kermès passe en médecin*
pour un très-bon cordial.
KINKI. C’est la poule dorée de la Chine. On
admire la beauté de sort plumage et la variété d*
ses couleurs. Sa chair passe pour être délicate.
KNIPER. Oiseau de rivière, commun en La*
ponie , qui a le bec et les pieds rouges j le dos»
la tête et une partie des ailes noires ; l’estoiiia®
et le ventre blancs ; comme il a le hcc fm'*'
pointu , on le prend pour une espèce de pic 1
plutôt que pour un «anard sauvage.
KNORCOCK. C’est un oiseau du Cap d®
Bonne- Espérance , qui préfère les lieux solitaire*'
La petitesse de ses ailes l’empêche de voler loin »
mais sa voix qui semble prononcer le mot cra^ \
averjit le gibier de la présence du chasseur. Au***
ce donneur d’avis est-il souvent puni inortelh nie”'’
de ses cris officieux, La femelle fait son nid dan*
K O B K U R. î4i
buissons , où elle [)on<l deu^tcufs. La cliair (le
oiseaux n’est pss estimée.
KOBBERA-GUION. Cet animal ompliibie de
’isle de Ceylan , est plus ellrayant t^ue dangereux.
prendroit sa largue pour un aignulon : il la
*'>■« eu sifflant et en bâillant, Il ne piciuc ,^nj ne
'^“td. A l’approche des hommes il siltle. C est a
Sfands coups de queue qu’il éloigne les chiens qui
® ‘Avancent pour le mordre. Le chien ainsi fouette
j'^oied’nn ton plaintif, et n’a garde de revenir à
charge.
K-OKOB Ce serpent est assez commun en
■^rnérique , dans le Jucatan. Sa niorsnre venimense
perdre tout le sang dans l’espace d’une heure,
^"e potion composée de tabac et de suc de prime:-
re , est nn remède souverain dans cet accident,
kokob est une espèce A'aimorrhoüs.
K.OLAK. Arbre de Nigrilie , dont le fruit
une espèce de prune assez estimés.
KüRKOFÉDO. Les nègres de la Côte -d’or
Ptennent ce poi son à l’appât d’un morceau (le
P'^’ine à sucre. Leur ligne qui a huit brasses de
, est attachée à leur col pendant la
PHe, et loistiu’Üs sont avertis par le niouve-
"’eiit , ils tirent le poisson dans leur canot, i-a
'''Sir délicate, naturellement blanche, devient
'•"ige en la faisant cuire.
K-OUXENRY. C’est un poisson de Cayenne,
t-’os de son palais sert de lime aux Indiens pour
polir leurs petits ouvrages eu bois.
.K-URBATOS, ou pécheur du Sénégal. Cai
®'seau habite par millions les bords de laG.mibra.
tnouveiiient rapide avec lequel il se balance au-
ORssus de la surface de l’eau, éblouit les yeux. La
'oriielle fait son nid avec une terre dure niele de
P't'Ue , de plumes et de «ous«e. C’est à l extrô-
î/fa K Y N
mi lé (les îjriticliss des arbres qui bordent
l'ivjere, qii il est sasnendii. L’üirVerlure en es*
toiinie- , „ c.'ilé (le l’est , cra.iite do la jdn,.i. CeS
Jiids soir, les, agités par Us xenls, s’eiiire-'
cboqneiil sans se briser. Iis sont tu si .n-J
iiombre siir le uié.iie arure , qu’on croit de loin
que ce sont aiit.int de Iruios. Malgré laut de
I>iec:.ntioi. ,, ils Ht, jo,,, ^ p malice
du s.n ,:,0 et te U voracité des serpents. L<S
rn-aicr, g,i,i,erit le mêlent où la nicltée
comnnio e a noi.re. Alors trop pclironv lonr se
fiei a iHiüb.e-ed.s br.vjo b. s . et rcdont.irt
dailiours Us Ituiiuis épau uses, il., .secouoiit l.i
branciie jts.n’.i ce a. it luu lou.bcr le n.J
a lerie. L. s se. pon, .au coiurair. „e le
ong ( e a br.inibe, oi a .snspei.iù iU a so»
extreinilo p a-i,, ,|„ i... , ,i i|,, j^.r Icie
d.ui;ici,i,l,i:l loir ■ nsi lrc,-oonno cl.ce.
Ivl A OCt I-HALC. .\om d’m.o lo.rie do sluirp,
qui a ti t..t6 assez sriiiidaulo à çillc do claeii,
tv lis d.oiU lies-tüites. Il est assez commun
en i'.gypiie.
L A 3'
Ce Stic gom.-no-résinenx se tir*
d une espece de ciste qui croit dans les isUs de
I Arclupel. Des moines vont , pendant la grand#
llrdeur du soleil , sur des montagnes où il y a beau-
coup de ciste. Il, portent au bout d’une ptrebe
de grandes lanières en forme de fouet, lis le*
rassent et repassent sur les arbustes. Le suC
résineux qm transpire de la plante s’y attaclie. On
ifcnleve avec un couteau, c’est le Ubd^nunu
c:
LAC L A G
149
^-'ette résine est d’un goût balsamique , un peft
5 d’une odeur agréable. Les d-vmes grecque*
^bcassiennes en portent de petites boules à la
‘‘in. Mêlée arec du iliastic et de l’ambre, c’esi»
Ptirlum agréable. Son odeur garantit Je la peste,
fait entrer le labdantim dans Ises talisman*
*'^Porifi<|ues , moins pour se rendre propice 1*
“‘eu
cîia
aux vestales la
morphée que peur éviter
J;‘‘*griridu refusdumoueboir. On falsifie qttelque-
'^''leLabdaniim. On le mêle arec un peu d esabla
'*■ d’autres résines odorantes à bon marché. Il est
P,** pains entortillés. C’est le labdanuunVj
® peu d’odenr.
^ACQLTE. Voyez laque.
, LACRYMATOIRE.Voy ez UrnulaeservandU
'acr- •
y nus.
AEMMER-G EYER, ou vautour des
Ç)ttea*a7. C’est le plus fort et le plus terrible des
^,®®aux de rapine. Ses ailes ont quatorze pieds
^"'’ergure. Il habite les Alpes de la Suisse ^
^ ‘“que les animaux et même les enfans. Lorsqu»
* oiseaux apperçoivent qnelqiiedaim , chèvre ou
} fois Sur le bordd’un précipice , ils s’élancent sur
J l’y font tomber , et jouissent commodément
,^A®“r proie: pour les petits auimanx, ils lea
Jg|®‘*®ent même sans s’abattre, les lueiiV, en lea
J, '^''f't tomber sur la pxjinte des rochers , le»
®nt ensuite pour servir de nourriture à leur»
eiifi
Un de ces vautours vint un jour saisir un
de troi» ans à la porte d’une maison, et
Cr"'**! lorsque le père accourut aux
*ür*l ^'®ofant J armé d’un bon bâton, il s’élanc»
Cq '' riirisjcuf, qui làdie sa proie, soutient le
^bai: avec opiniâtreté jusqu’à ce qu’il fût laissé
sur U place.
j.ldE'lTE. Espèce de laurier delà Jamaïque,
que sous la première écorce sont plusieurj
i44 L xi I
couches d’nn tissu très-utile pour la parure et I«
vêtement. D’abord on trouve une espèce de drap
pour faire des habits; la couche qui suit fouri>‘*
de la toile bonne a faire des draps et des cheniisesj
enfin on trouve de la gaae et de la dentelle ; nia>»
peut-on ajouter foi à cette merveille? Si celt®
relatiou n’est pas fabuleuse , le lageite est un bol’
plus précieui que le bois de dentelle.
LAIT de lune fossille^ ou pierre de lad'
Cette terre farineuse et calcaire se, trouve dans h®
fentes des montagnes ou au fond de certain^*
sources. Elle est, dit-on , si légère et si aride;
tpi’ou ne peut en former aucun ustensile. Peut'
être est-ce une giihr Je craie , un agaric minéral;
une stalactite calcaire décomposée. Peut-ètf®
aussi, suivant Justi , ne s’agit-il que de
l’akali volatil de cette subst.mce , pour en tire^
une grande quantité de métal.
LAITE de poisson., Nom que l’on donne h It*
liqueur séminale contenue dans les vaisseau^
spermatiques du mâle. Celui-ci laisse échappé'
cette liqueur à l’instant où la femelle dépo.so
.œufs, et c’est ainsi que se fait la fécondatioi*
cans les poissons. Il y en a de véritablemef^
herma]i}iroditos , c’est-à-dire , ceuvés et laiîé’
tout i la lois. Il ne paroît pas impossible que f*
poissons produisent sans le secours de leure sei»'
blables,
LAITisRON. On distingue trois espèces d^
ce'.tejplanlerle iaieeronépineu.T y\e laiteron doU^
o\\pq,lais de lihre,, et le petit laitero n ou teff^
crCpe. Ou peut en manger en salade. La dé'
coction de ces feuilles procure un lait abondaf^
aux ifoiirrices. Les racines fraîches assaisonné**
font en hiver la nourriture des pauvres gens, i®*
bestiaux et le gibier aiment à so nourrir de ceù®
plante. Sou suc roug't le papier bleu. ^
LAIT'w'ï'
LAI L A M i/f,Ç
rp La culture a corrigé les qualité»
^8 estes de cetic plante , sans lui faire rien perdro
4'ieliics apéritives i afi akliissaïUes. C’est
bp. très-agréable et trô.s-sâln. On estima
I la laitue romaine. La laitue pommée^
jg ^'l’t’elle est desséchée, fuse à feuomertcomm#
^^.^Ere sur le charbon. La laitue panai liée de
ou de Batavia^ les blondes crêpées^ la
rouge .f noire ^ lisse ^ découpée^ crépée ,
^ , etc. sont autant de variétés qii'on doit
^ culture : le rafiiiemiînt sur cette espèce d’uli-
a été jusqu’à forcer la nature à aati.-faira
Stent
goût dans la saison la plus rigoureuse. On
j^J'^uvé le secret de hiire venir de la laitue dan*
jj serres chaudes en deux fois vingt-quat: j
5 faisant tremper la graine dans l’eau-
uù M tlacs des couches de terreau,
,1 entre de la poudre de chaux et de la fient»
® pigeon.
, ou roi des serpens. Ce bel
est fort connu dans l’isle de Java. Il ne vit,
et '1^® d’oiseaux. Il doit son nom à la richess»
Compartiment de ses belles couleurs.
i^Eambis. Ce limaçon est fort commun dan»
l’ .Amérique. Sa coquille sert de cor-
tf„ "••ssR à plusieurs nations sauvages. L’on en
S’tt pèient jusqu’à six et douze livres. On en
Un 'P***®? en les mêlant avec du sable de rivière,
dti qui durcit comme le marbre. La chair
est si dure, qu’elle ns peu: se manger,
es., ' '1"®* nalurabîics donnent ce nom à un»
pip^^'^'WlîOURnE. On do:
P’ft tendre (jui ro tiouve aux environs de
*''f-tout [ rès J’A'r'ieil.
I ^^P'Nl'hN. Ce poisson n’est pas le même
, ® phocii, rhippoitoUjr.e et la vache marine,
^eutie H, Ja-
lonne ce nom à un*
L A M ^
ün a dit de lui , que si Diogène l’avoit connu ^
n’auroit pas plumé un coq pour avoir un bipède
sans plumes. C’est à cause des deux pattes e»
lorme de main qu’jl a sous le ventre, qu» les
«spagnoli lui ont donné le nom de manati-
semble, selon Biiffon , faire la nuance entre les
quadiu[*eues et Its cétacés. Ou en a tu de dix-
Lui t pieds de long , de sept pieds de diamètre aU
milieu du corps, et du poids de mille à douze
ceuis livres. Le lamentin est sans armes, sans
oélense, nullement dangereux, d’un naturel
timide. Le moindre bruit le failfiur.il paitl’lieruc
qu’il trouve sur les rocliers. Quelquefois il est
attiré vers le rivage , par les herbes qui y croi.sseiit
«t par les feuilles de palétuviers; mais il ne fait
que sortir la tète Lors de l’eau. Le goût qu’il a
pour 1 eau douce , l’amène-jusqu’ii l'eMiboucLurs
des liyeres , ou il vient boire après avoir pris sa
nourriture. On eu voit beaucoup à l’entrée des
grandes rivières. Il a las entrailles du taureau, les
parues génitales du cheval , s’accouple à la manière
de homme. La femelle «st vivipare et met bas
deux petits, qui la suivent jusqu’à ce qu’ils
puissent se passer d’elle. C* poisson se prend
comme la baleine. C’est avec le karpon que les
negres vont a sa peebc. S’ils apperçoirent son
museau hors do l’eau et sans mouvement (c’est
alors qu’U est endormi ) , ils s’avancent , lencrist
le hariioii, laissent filer la corde, a rnie à
l’exlrèrnité d’un bois flottaiit, et le suiTcnt
pisqu à ce que le lamentin, épuisé par la perto d«
son sang et mort, vienne sur i’^au , alors ils le
mettent dan. jeiir canot. Quelquedois on parviant
encore à avoir les petits, qui suivent toujours
leur mere Les ilibustiers et les indiens viveur de
la chair de ce poisson , qu’ils trouvent bonne. Sa
graisse fort épaisse et en grande quantité , est un*
/ fspèce de lard d’un grand usage. On la fai'
L A M
147
Ondre, et c’est un beurre assez bon. Sa peau,
épaisse pour être tannée , donne un fort bon
i|* / 1 • . , . -t
‘■'JHeii tau aussi, sans aucune preparalioii, lies
^’^rroies et des si'inelles de souliers très-solides.
’rouve dan* f-a lêle quatre pierres blanches ,
J ^'lutli(,s les chinois et les ainénc.iins donnent
g'ii iules vertus.
Grande espèce de cliicti-de-mer ; voy.
® ''lut.
^ LAmp£S.SÉPULCRALES. Vo vez luceniae
Lamproie. C’est un poisson de mer qui
frayei dans les rivières au printeins. Il vit de
'’iirbe et d’eau. Sa j^eaii est frè'-gluaiitr. Il nage
^''-dessus de l’eau. Le trou qu’il a sur la léie lui
i attiri r et rejeter l’eju. 11 rtsufl'eroit sous
Su**** ’ y éioi'. ret' iiu de force. Cuiiiini la sarig-
^“*1 il s’allncli» aux rocliera et aux navires avec
t' lie vigueur , qu'oii ne peut l’en arracher.
* femelle est ovipare. Ou eu prend peu dans la
La lamproie ne vit que deux ans; Elle n’est
®”>ie à manger qu’au piinterns, loraju’elle n’est
oorJéo, c’eut à-dlre, avant que lepiiriipal
j^'^ttilage qui lui sert de vertèbre, soit endurci.
® n.àle est préfér.. ble à la l'-meilo. Sa chair est
, prolifique ; mai-, son fréquent usage
’aqiie Ig oenie ne; veux. Sa «laisse eihiiècha les
'^”tes de la petite verolt. La laHiuroie e,st
^ Posée à être loiniiienlée par un ir..sicîe rond,
fe’L, pla. et à deux pied», qui s’att.che à ses
^ > les sucent et l’aveuglent, tatmi les dLfé-
On"*^*^* e.spt';c»s d;- lamproie de mer et d’eau douce,
‘’saiire qim dans la mar des aiaazi nés il y en a
11,1*] le Contact, soit avec la main , .s»il avec
"‘i'on, cause le inèiiie eneourjisseruent que la
^^Pdie. ^
LAMPAKE. Herbe laiteuse lui est uneeipoçe
W' a
i4S LAN L A P
de laiferon , dont les feuilles l essemblent à celle»
du navet, et dont les fleurs sont blanches.
LANDAN. Arbre de* isles Moluques, doflf
le* feuilhs ressemblent à celles du cocotier;
et qui n étant composé que d’écorce et d«
moelle , te coupe facilement avec un couteau»
quoiqu il soit fort gros. Les insulaires fbnt de
cette moelle, une espèce de pain qu’ils nom-
ment Ils tirent aussi du landan une liqueur
rendent un coton, dont
ils font des étoffes , et servent d’ailleurs à cou-
vrir les matsoiis. Leurs petites veines tiennent
lieu de chanvre , pour faire des cordes. Ainsi
4out est utile dans cet arbre.
LANEllET. Nom d’un oiseau de proie, la
mâle du lanmr. Il est moins grand que le fliu-
co.-i .
LANGOUSTE , ou taaferelle da mer. Ce
erustace est fort commun dsus la mer Méditer-
ranée , fréquente les lieu* pierreux , vient habiter
pendfiiat liiiver i'enibouduîre des rivière.^. A
defaut de pinces, les langoustes se balteiit entre
4iips avec leurs cornes.
LANGUE de serpent. Voyet glùssopètre.
LANIER. Es-iècede fiucon que l’on dresse nu
roi de la perdrix et â la chasse du lièvre. C’est
la femelle du laneret. Voyez faucon.
LANSON. Les morues sont tellement friande»
de ce petit poisson, qu’on s’en se. t d’appât pour
lespreiuifo. ^
LAPATHE. Plante qui a la vertu d’amollir
et de résoudre On en disiinoue plusieurs sortes.
La plus commune a les feuilles à-neu-pAs
semblables à du plantain , et porte une
fleur rouge. On la sème , mais il croit aussi
éa soi-.uume , dans les terres cultivée..
LA? 149
IjAPIN, Ce petit quadrupède a la timidité du
^•evre et presque sa forme j mais plus industrieux
plus actif, il se creuse un terrier pour se mettre ,
^Ui et sa famille , à l’abri des dangers. Il fait sa
pourriture d’brrbes , de racines , de grains , de
‘«zerne, de feuilles et de bourg, ons de vignes,
d’hiver , s’il survient un débordement, il grimpe
arbres et s'il d’écorce. Il fuit l'oleur du soufre,
un moyen dont on se sert pour l’éloigner
ues vignes qui sont eu bourgeons et des bleds. Ou
rumine. Sa course est légère , son ouie
®’'btil. Sa vie, qui dure huit à iieul ans, est
’^oins agitée que celle du lièvre. Tramiuille au
de son terrier , il ne craint , ni rouar.ls , ni
^ottps, «i buses et autres oiseaux de proie. La
^nielle du lapin est d’une prodigieuse fécondité.
a deux matrices comme la base du lievre.
^'Jssi e.st-elle très-ardente pour l’accouplement,
■^'■squ’elle est pleine, elle creuse la terre ou
^‘gzag, se pratique un appartement souterreiu,
garnit le fonds, des poils qu’elle s’arraclie du
'^ntre , y dépose ses p: lils au iiorabro de dix
?» onze caaqu'vniois,' les allaite pendantvingt-un
l»»>s, sans cesser d’ètre pleine. Lorsqu’elle est
'^'^ligée de les quitter p.mr aller clmrcher s.a
??uriiture , elle ferme son caveau avec de la terre
Ip^rempim de son urine , pour en inteidire
Entrée .'•11 mâle par jalousie ^ tes lueroîl ou
^''»r arraeheroitles testicules. Ce n’est qu’après lo
du sevrage que le mâle a ses entrées. li
r» leinoigiie sa joio par l’accueil qu’il fait aux
^''percaux en leur léchant les yeux, et les
î'''’'‘ant tous l’un après l’autre entre ses pattes.
. ^ fête se termine par de nouvelles caresses entie
père etlamère. De L urs nouvelles amours naîtra
'<întôt une nouvelle postérité. Cmt.; erjiècs
Animaux , déjà très-commune , seroit encore en
i''»* grand nombre répandue dans les campagnes ;
N 3
L A P
détrîn-'soiî?"® «* furets n’e»
lapin s-sppn:4to:rit:!T;''^/‘”-'^
ou’fnrirbi, 1 ‘ nV5t
p.r 1, c.;, JL'.ri:,’;!”™,";:*' ^••r -sr*’
j..«. ,..«*,-.1.1. .„ i;’:r.:;;iS"''.rci;;;;:
plTt • 1 *°'’tsecs et in.lieestes. L. noil
clin.pcl’ux ^Lrs f '^'* ^**”■''1"" ‘‘'®® étoffes, des
.rXS;„ : ,k y:*'" <>“ 4 'X
«. r,™ d„ '' ‘’°‘
* I • des bijoux nrecieux (^n -t
«i..i>.,rü2T„:;rs;';S:::rro:r
*o kê.'rs j^'p ‘'""'""'’®''’'s“' ' - *
la "" 'listingiie daux sortes,
la sr.ode qu. s les fou, lies seadtiables à celle»
•1* I« .ourg,, „,ais plus verte, et
L A Q LAS i5i
f*' “îont la racine s’employe pour les cataplisinesj
* |'«tite , qui se nfun.ne aussi petit gloù/cne »
Petite dardane ^ dont les teiiilles »oiit déclin"
*l’*etées , et ont l’odeur du cresson-à-la-noix , et
porte un petit l'ruit é|)ineux , qui s’attache
*'‘X habita des passans. Sa graine est bonne
f^tir les tanneurs.
Vaques. Voyc* à l’artlcle fourmis ^
tlui est dit de la résine laque des Indiens,
prépare , à Paris et à Venise , avec la coche-
dont on a tiré deux teintuves, une pâle
S'don appelle laque de Venise^ bonne pour ht
P®intMre à l’hnih- et en ininis.tiire. Celle dont se
'‘^'■vent les apolhicaires et les labletiers provient
tentures d’écarliiie bouillies dans une lessivé
'^'*lun et de craio ; c’est la laque plate, ou
^^lanibine. On donn.. quelquefois le nom de laque
table» , va»ps et autres nieubies enduits d’un
J^'^r ùs de la Chine. Ces oiivruj'es sont singu-
‘ttrearent estimés par leur beau noir, leur beau
P'^h qui réflécliit h s objets , et iuiile en quelque
*ortc l’eilet des glaces. Les anciennes laques sont
plus recherchées , à cause de lenr dureté,
^'irsque les cabarets'ou autres ouvrages de laqué
perdu leur éclat et sont devenus jaunes pour
*^olr versé dessus des liqueurs cliaudes , on leur
^’nd Une belle couleur noire, en les exposant peu -
“^ntla nuit à la gelé* blanche, ou en lés met'*
dessus de la neige.
^ LARME-DE-.10B. Espèce de roseau de l’isledé
jretfi. On maege à la Chine la graine farineusé
Célte plante La coque dure et ligneuse dont
f ;® est enveloppée, est quelquefois eniployéé à
^‘re des rhapelets.
P'ASERPINTJM. Plante dont les feuilles res-
®®'>'blent à celles de l’ache , et dont les bes-
Jp’ix se purgent et s’engraissent au printemSé
® ^ été aaitrefois très-estinrée.
N 4
353 L A T L A V
val, nier en évantaH-
etre a beaucoup de hantew*'
fcrSe! ^TTi' *om„>ités de»
en ïv ’ f •l’uaévet.tail. Le* babitaP»
l arasols et les iont entrer dans dÎTer. ouvrages.
oppellepo«.„e de hache, est fod
Te hoir ""*• «‘■1^^'' a très-r.efl
«u,bui.T'd,“riiK''Vcr‘''‘ "“,"‘i
1 >,,-K^_ J ' 'a JUASsc. A Cayenne, on feU^
lance. j, e ’ en font Je*
-U iTeul fef
fie «O I or.gine On en couvre les maîsons. On eJ»
tien irpSre.°“ «Suivent très-
LAVAMDIî. Toutes les parties de cette nîanté
cont.ennent beaucoup de principes «ron.atile, ,
do.at on retire «n esprit et une eau d’une odeiif
tr^e-ag-eable. L’huile, esseniirlle de lavande ,
«mreinent huile æ aspic, détruit les ve,r L
roui , les mites et autre* insectes. Pour s’assure^
»t cette huile n’est pas falsifiât,, J'y ieUe ^
i eau qui .e combine arec , l’espiU-L- vin ;
rure , le peu de ftunee qm s’évapore i.’est pâS
f F» lîatumeefbeaucoup^Je
amis ^ ^ itérébeiuJn?
LAVARET Poisson fort connu à I.yon et
fhj il ^»-tonnrS»
Uour le 'lA I ^ guitineuse est rechcrelié*
pour les taules comme un mets exquis.
L A V L A U iS3
LATÈGE. Pierre qui ne se tire que de trois
^arrières connues, l’une dans !e comté de Chia-
^®Hnes , une autre dans la Valteline , et la
^•■uisième dnus le pays des Grisons ; elle sert
® faire des niarmiltes , et d’autres yaisseaus
Cuisine qui résistent au feu.
LAVERT. C’est un insecte fort goulu de lit
Eouysi^ne ; il est si petit, qu’il s’introduit par lei
*®ntes dans les bllimens de bois , attaque les
E'^’des-mangers et se glisse dans les plats cou-
'®ttg_ Qjj arcmarqtié que dans les lieux défriclié*
insec. e disparroissoit.
Laves, ou produits de volcan. Ce sont des
‘"^•’ières calcinées, fondues ou ritrifiées par des
['’ux souterrains , et lancés du sein de la terre par
^’^'tuption des Tolcans. Les tines sont poreuses ek
légères conune la pierre ponce ; les autres dures
Compactes comme la pierre de Naples , dunl
se sert pour payer le» rues et construire le#
'•‘diflces. Les laves ont différentes formes irré*
E'dières, Il y en a même de» morceanjt. »; curieux^
^a’on en frit des tables et de* ta’oalières.
LAVEZZE, ou lavins. Espèce de pierre
hilaire ; voyez ce met.
LAVIGNON. Nom donné à une espèce d#
*^auiR des cAtes d’Aunis et du Poitou. La coquille
toujours béante. Le poisson se retira dan»
boue à six pouces de profondeur , et tire sa
Nourriture de l’eau par le moyen de tuyaux qu’il
®-llonge et racourcit à volonté ; ce que Pou
•'.®connolt par de petits trou» ronds. On prend ce
^•quillage arec un instrument long et pointu. Sa
’^îtair est de bon goût.
L AURÉOLE , ougaroute. Cette plante croît à
f ombre des forôls et des montagnes du Languedoc
de la Piovence, Le» parties de cette pl.ante^
A V
la lanpre etl*
rtcèL èT' , «lie. corrodent le-
appeler rl, f vomPseri,ej,i. La plante f
driall'ir"
‘^''t'fg'ie plusieurs Tarii’tés i*
•t d’une“o,/rü; r'eÏle 'rj’Î*"'"*’ “'"'‘'“*‘‘‘"1
•II.; - V"'”'' '■‘“'■>'■'.0... ,J™.>
■!" Midi. s« Li», 771 L 2 T *• ''•■*i’'>‘'"»;
nos sauces , par leur sav * — ” ppiuaiit d«
d’amer, urre O , er ' r " " “ "" I’'"
Iadist;iJalio;/«„ePuneL’ "uTillT't ^7’^’
On»(tr;hi„vt O. 1. , "'‘'‘''^‘"’-^-O'Ioraiite.
à la foudre de ‘ '"acc(jssiLI«
if:™--', * f - '' « d.
branches sèch s lu d îr
s^ïstsssss;
LAt «TEn.APoaiAT,r^,UE. Voyez r/>rWe.
LAURIF.n-CEUISE. C'csl UP dc ceu^
p^eut plus eut J’Liver II tire ? ^ '“f
la forme de son fniil Jl v eu . 1 i™ c°“
eont j.anachées Lrl'u/ *’*. ‘*°*'' I^s feuille*
parveiurer-ooie à e-effor I • '' * pr*
Oopur d'amande arotVe nii’ilsm
Cièmesetau lai- I Vaù J rM '
les femlles du lau'rie--rert ^
i’épre,ne cju’.u en a Aiie
L A U L E M iS5
Tapeur d’amaade amère trùs-cxaltue et suffo-
, avoir agi sur les iierts del’ani.-iial. Maigre
effet. aussi d irigereux , on frit , avecb-aucoiip
J*® méingeiurnl, par la distillation des teuilles de
^ “'■bre, par le moyen de l’eau-de vie , une liqueur
*S5ez gracieuse et stoniacliique. La gomine^ du
*^Urler çgrije ne produit point de mauvais effet.
LA.UKitit. DES Iroquois. Voyez SassaJ^ras,
I'Aurier-mAlIN de Sibérie, Ce petit abrisseiu
plait dans les fondrières et les marais d’eau
San fruit estagréable au goût; mais l’exce»
*''«81 nu'sible. L’arbre n’est jamais «ans feuilles.
^®Ues qui to n ben t sont remplacées par des bour-
geons de Rsur*.
I-iAurier-Rose. Cft arbrisseau fait l’ornement
nos jardins. On le mat en caisse pour le con-
*' 'ver l’iiiver. Ceux à Heurs double» sont (rès-
’^®licats. Ou les tient l’iiiver dans les serres
’^baudes. La décoction de s«a feuilles est uii poison
S"i cause les plus cruelles douleurs, enllamm»
vLcèrt's et enfle le ventre. L'huile d’olive et
adoucissans sont les antidotes connus de ce»
*■^«(8 .liiiigereux.
Laurier-Sauvage (T jlrcadie . V oyez arbre ds
cire, ■
L^urier-Ttuvu. Cet arbrisseau est fleuri
P''*'sque toute l’année. Ilest admis dansleshosquets
J biver. Ses baies sont purgatives, ünn’en f^itpa»
b’us.ige.
LIÎGUANA. Voyez
,LFMMA. ('e que Cftie plante a de singulier,
? ®*t cpjg àes feuilles parnisient plus entiè' çs dans
*‘"i , Sont c'fiielées dèa qu’elles en sortent. Lu
^Uoi elles diffèrent de» autres plantes aquatiques,
uortt les signes appareils sont opposés.
LCûLVIiiSiG, ou lenmar. Espèce de rat ou d»
i56
L E M
eoims appelé /aj,m de Norvège. I! multiplie si pro*
Gisement que Jaus quelques cantons , sur-
fe .c ni” f -f 'J' 1“ ‘erre en eà co«'
■ - “l'P'tfiplonodescoleauxetdesbroussftil'
les , aans le creux des mont.gnes.Jamaisil n’entr»
^au.}escahanes.Le.habimn.,poussenti..une»ti-
tion jiisqu a croire qu’ils tombent de* nue, . et i
flV.f, P*''®''®’ P'if'ÎPlues pour être délivré de c»
îeml!,';n ^°e>n'e n’effraie point le
wor 1 1« bâton qu’on lui pi-ésente, et mLe se ietté
IZlorT^ ® l^U’-en.ement
sa morsure n’est pas Teuinnuse. Les chiens, le*
il se f r* Outre ces ennemi*,
en buSïeT'T* ‘e rangent
en bataille le long des prés et de* lacs ^ et com-
ou no*"'? d’ordre et de conrage : ce
qui pour les Inppons, est un présage deMcre,
nu ck soitdncft.é d,fjlane-
oZ b,^ 7 T'* «Hiniaiix font
Bâbord ■*’“ grand Tovag,-;
n abord assemble* par troupes et rangés sur
plusieurs lignes pa. allèles éloignées à une certain*
d mnees les unes des autres fih se creusent un
eri T 7’^'* profondeur, sur un
L Vnitl^’r' rontinnent «e sentier
en droite ligne *ans le détourner, touiouis
mangeant herbe* et racines , et faisant des rietit»
le do*, es antres sont abandonnés. C’est vers le
R°’f ® Hoflime qu’est la direction du royage.
Rien ne les arrête dans leur marche réglée, L^se
pmiqueut un cJiemin au travers dela^meule de
la qui se rencontre surlsurpastage , mordent le»
Ldcn'* que de lui
£ fo„ P» pierre ou pZ le roc
ri* font un demi cercle , et reprennent ensuite 1*
L E N
i5|7
S’^e droite qu’ils ont été obligés de quitter ; c’est
"“jours dans la jiiêiue direction qu’iis traversent
lac , une rivièra , s .as être «ifrayés par le
'■““t ant rapide de l’eau ; ils grimpent sur les vais-
et auties bàtiinens, et se rejettent à l’eau,
.j‘“jours en suivant la ligne droite. Aussi en périt-
^ . beaucoup dans ces voyages, par la force de
^®au Jgj noie. Si les leramings font quelque
*ëat dans les cliamps et les prairies , les lappons
“sont bien dédommagés par la chasse des ours ,
j'^rtres, renaids, goulus, hermines, acharnés à
Q poursuite de ces rats , dont ils font leur proie.
“ assure que les pauvres gens du pays mangent ,
danger, ce petit quadrupède. Sa fourrura
j°yense seroit plus estimés , ci la peau avoit plu»
Consistance.
f'tNTES, ou tende. Ce sont des œufs de»
P““x qui s’attachent aux cheveux des enfan» et
gens malpropres. La poudre de staphisagre , la
i'’^adiU*, et plus que tout cela la grande proprsté,
c* détruisent.
. Espèce de chien de mer du
•■“guedoc.
LÉMxiLLADE. Raie à long bec du Lan-
euedoc.
t'ENTILLE. Ce légume connu étoit plus estimé
anciens. C’étoit, rhexles philosoplies, unn érite
assaisonner paifiitemenl les lentilles. On attri-
à l’usage et à l’excès de cet aliment la cause
P® J a ruélancolie , du dérangement de la tète , de
“'■Iruction des viscères , etc.
■‘■'îuthi.e d’eau ou de marais. Les eaux dor-
“"’e* en sont couvertes, les canards en son-t
IVi,
dei
'an,!,
en sont couvertes ,
Toutes ces petites lentilles noires «n
unes aux auties
j,|®soiis , tiennent les unes aux auties par des
“jOens blancs et menus. C’est par une petite
coiB qu’fclljs tirent leur nourriture.
^E.NXi.SQ'ÜE. C’est Je cet arbre qu’on lire !•
LEO
îHùstïC^ TGyÇï vtot Cet arbre se plaît singtilt®*
rement dans l’Ai chipel. Il est lni'.j .iirs ver-J. t'euï
<jni croiss- Bt dans 1rs p-ys méridioiiHUX •'*
France , en Espagne et en Julie do.iu, nt peu d*
mastic. L’iitiile cjii’on retire du tenli.que et*
Italie est astringente. Les Inrcs dn Levant t'ont
atirsi de l’builede 1( nti,-(jne , qnMs pu Jèreiit à
l’huiir d’olive , pour «’éclairei et sC médica-
malt!- ] . I.;es alleinitiids elonnent ^ à la decoctisitt
du bois da Icnvisqui , le nom d’o/- potable ré'
getnl , à cause des vertus soureraines uu ils
lut attribiieat. Les ciire-deus faits l’.u bois de tet
ar! re alfermisseni les gencives.
LEJ'J’AR.D. (.et ajiirjiïl, cntnmun au Sénégal
et en Guinée , a les nioeur» cl le naturel de l:i pan-
Çiere. A^vide dusauger.de la clmir des animaujcr
il lui; la menrede l’iiommej grimpe a«x aibrea
tvfcc be.iiicoap d’adresse etd’ag.lite , Lit l.s guerre
aux ( lia is sauv.ng-s, guette au p.-ssage lesaniinaux»
se laisse tomber dessus , les décl.ii ecrnelleniciil et
les dévore. I,ps nègre* regardent le léopard comi»«
le cliel des forets. Li 'rstpj’iis en ont pt îs uuj il est
d’usage de li- prt.si iil«r au clivf des iicgies ; niais
conin.e dans Lur coutume il seroil bonleiis:
qu’un autre ciitf fut. introduit dans son vdiag*
«ans résistance, les li.ibi an, vont au-devant de
ceux qui conduitent i« léopard. On en vient au*
mains. Le rombn' ce se à l’arrivée d’im député du
cbel iK^gie. Le jfiopard et lea a liiètes arrivent eu
ti .oDijihe jii qu’i'U inrrclié. I.à, en pie»:iice de
tout le ]-,(upIe ajiseniliié , on dé[i(Jiiiile de s*
fourme le fin f d*^ animaux et on lui arraciie le®
dent,. C’. si le lot du (.lit.i des viégres. Le reste fs*-
abandonné au peiqile , qui fait cuire •« cliair, s*
légale b. en et lait gratide fête. Con nu j siiivnr.(
eux . nul animal ne niouge son sriublable leuf
cbtfB’en n.Migp point , et cininle de s’asseoir oU
de martber *ur la fourrurt , il la lait vendre aussi-
t4t,
LEP • L E B.
1^9
. - donne U- dents à s«s lerames, qui le»
sur le irs liabits ou en colliers mêlée»
du corail. Li peau du léopard est plus pré-
j que c lie de l’ours on de la pantlière. Une
coûte jusqu’à d'x louis. L -s tourreurs l’ont
‘l’toprea'.ent apppelé peau de ti^re.
J ^^PAS 5 patelle. Ce coquillage univalv*
à l’aide d’un muscle vigoureux sur les
®®Jiers, aiixqiiel» il s’attache avec tant de force,
supporte un poids éaormo sans se détacher,
eu i,.isinuanl U lame d’un couieau entre le
r et le coquillage qu’on parTÎent àle séparer.
Ui.ij dn Icpas esc acises rapide. Î1 parcourt
n ''U- minute sans »e reposer l’espace d’un pied.
” ''oit peu de lép.t* fluvlatilea. Parmi ceux de la
^ Y» plu» estimés sont >» bonnet chinois , le
^°'^'lhnn , le bouclier , le concholepas et le lépas
j'' 't^c'/e. Parmi les fossile; on trouvs d-s lépas
^ '-bien cosnervés. Ün les nomin» Upadites , ou
t^u.
LÉI’IQIUM. Herbe dont on vante I.. .......
les sciatique.s , et ponr ôter les tacoes du
.1 vertu
-WW 1.4» I ^ WW J-...,..- www»
elle est lou’ouri verle ; se.-, ileiiis sont
. /• ‘A- .. \
^ Hiiches J et ses feiiiiie.s resscmibleut
'^sicort. Quelques-uns C'oient que le lépi-
go.o^t la mèm:; herbe.
^ Li':pq'pj^q£_ Cet insecte ne d.lfère du caprl-
t'^a”* que par le corc let. Du re-ue , même babi-
. .“‘’î même niéiamorubose , niè-iie manière de
^‘»re. ‘
Zoopl'.yto ou ver tyiî se nourrît
•/‘'te espèce de carpe ou brème , à laquelle
‘‘'«tarhe.
EERoT. G’.>st un quadrupède, .suivant qucl-
“aturalr-tes du genre des loirs , et sii.vant
^l^î'"d-es , du genre des écu-euils. 11 habite les
*‘**‘ts tempéiés , a la mauvais* odeur du rat
X E S
domestique , est fort couim.in dans les iardinïf
grimpe sur les espaliers , lUtaqiie les Inilt, doux»
•vit de noisef.es , d’amaAde. , de graii es , (-'«
BOix dont il fait provision dans sfi retraite ,
qii J pratique dans des trous de muraille, des
creux d arbres ou dans la terre. En été , cintl
ou SIX petits , s.uit le fruit des amours du prin'
tems ; 1 année suivante la petite famille dis-
persée , donne une nombreuse postérité , si l’o»
n a soin de les détruire ; ce qui est plus ais^
fro.V^'^’ ennemis dL grands
froids, se rassemblent huit ou dix dans la mêiii«
taniere , garnie an fond d’herbe et de moii.s.se.
Ramasses en boule au milieu de leurs provi-
sions, ils restent engourdis et sans activité jus-
^ T “ chaleur les ranime. ^
/ I?' regardoient commO
est peut et sans renin. En France, on peut
e preiiJie et le toucher sang aucun risque.
On en voit de deux couleurs , le gris et le vLd.
Ee lesard gril , qui est le plus commun , est
1 'lif" » P'**"' P««'
ence de ^ homme , suce avidement la salive
des enfans , court avec beaucoup de rapidité,
fait sa refaite dans le creux dos murs^ aimé
r'^s grande ardeur du
soleii , change de f eau dans le printeins et dan»
1 automne, reste comme engourdi dans l’iiiver,
»e leveille an ret. i:r du priiilcm,, mange peu ,
pisseroi.hu.t mois sans doiirriture, fait la oimrre
«ux escargo'.s , vers de ,en« , grillons , mou-
ches , fourmis , sauterelles. Leur accouplement
se lait au commencemenl du pr ntems. Le mâle
a, üit-on , doubles parties géiiiiales , quelque-
fois meme fourchue.. Dans l’accouphm.eiit , le
M,\le et la femelle sont tellement ento, filés ,
Çfu ou diroit (l’un corps à deux létes. La femelle
dépose
LES i6i
^'‘h’ose ses œufs sur le sable, au pied d’un mur,
l’exposition du midi , et 1. issi- aux rayons
•l® soleil le Soin de les faire éclore. Les ii’ ar'.ls
*'« naissent pas avec plusieurs queues; ii;a>- il
l'eut arriver que -fendue par accidtni eu oei..':
trois parties , elle paroisse foriacr deux ou
^eis queues séparées. Le lésartl latice sa lau~
avec riipidi.é. On a remarqué au micios-
qu’elle étoit dentelée comme une scie. On
J''ouve encore en France un lésard verd dans les
^*'nyères , les broussailles et les buissons. Cette
®'pèce est plus grande ; le bruit qu’elle lait en
*]®inuant les ftu‘l!‘“s sèciiCs , arré'.e le passant
*lotiiié qu’il semble regarder avec complaisance,
queue coupée repousse. Ce lésard est coière,
®ttns être absolument nuisible. Il se bat contra
serpens , grimpe aux arbres , mange les
^'jfs dans les nids des oiseaux. S’il saisit un
par le nez, il ne quitte jamais prise qu’il
'' ait été tué. C'est sur-lont dans les pays cliaiida
’l"’ou trouve quantité de lésards très -beaux,
nussi très-dangercu:: pour la plupart, sur-
*'’ut les espèces de lésards aquatiques.
Lésard - d’amuoine. Ainsi nommé parc»
cette isle est le seul endroit où l’on ait
trouvé celte espèce de lésard. Il iiahîtc les envi-
tons des rivières , cséslade les rochers escarpés ,
wiotite guères sur les arbres élevés , mais
piiupe souvent aux arbris-seaux , se nourrit d»
*'‘nits et de vers. Im femelle clioisit , pour dé-
J’^ er SC.S œufs, le rivage ou un banc de sable.
J-'C lésard est stupide et timide. A rap|>roche d’un
'“'^'Uaie ou d’un chien , il se jette dans l’euu ,
'■? caeiie sous les pierres et se laisse prendre
^'sèment , lorsqu’on y porte la main. Il n’y n
‘®n à craindre, il ne mord pas.
Lés A nD-D’t.tu. C’est Un p.ûsson de la mei
O
iCa LES LEU
des Itides qui s’élance par bond* et par sauts
arec beaucoup de vivacité. Celte appendice
charnue ijii’oii remarque au-dessous des ouïes j
lui sert de pitot sur Irqiiel il se balance- et
touille dans l’attitude d’un léaard qui guette sa
13ioie. Lu nageoire garnie d’épuies qu’il a sut
le do* , lui seit de défense ; il la dresse et i*
baisse à volonté; il vit d'iiue espèce de ciabe
qui n’a qu’une lorte pince. Pour se saisir d«
sa proie sans risque, il est obligé de recourir
a la ruse. Tai t que le crabe présente sa pince*
Je poisson reste dans l’inaction ; mais lorsqu’il
retiie sa pince pour entrer dans son trou 1*
lésard se jette Je.ssut , l’enlève et fe mange.
LÉsARD-ÉeAiT.LEu.T;, <j\xDiable de Java.YoJ^
Parigolin et Fhatngin.
Lésard-vocant. Cet anima! de l’Amériqu»
vole sur les arbres, se nourrit de mouches, de
papillons et autres insectes, niche etpond comme
les oiseaux dan* les creux d’arbre*.
LETC.HI. Nom d’un de* plu* délicieux fruit*
du monde, suivant tontes les relations de 1*
Chine , où il eiit fort coiiunun. Sa grosseur est
celle d une noix de Galle ; il est couvert d’un*
écorce chagrinée , d’un louge éclatant , qui ren- ,
ferme une espèce d» pruneaux, dans lequel oi»
trouve un petu noyau pierreux, de la ligure
d un girofle. Le* Chinois font ssclicr dn letcliis ,
pour eu manger toute l’année; ils en mêlent
même dans le tlie , pour en aiignreater l’agré"
ment. *
J.LUCACALTTHL. Plante dont le* anciens
jiretcndoieiit que la racine mâchée appaise 1*
mal de dents.
LEXJCOGRAPÎIITE. Espèce de craie , ot*
pierre blanche , Jacile à dissoudre , dont 1«»
L E U ' L E V i65
^Unolisseurs se servent pour donner de l’éclat
*•1 linge ; elle entre aussi dans plusieurs médr-
®sniens , sur- tout pour les pertes et les crache-
*®6ns de sang.
LEUCÜIüN. Espèce de violettes blanches ,
"ojit l’odeur est fort agréable 5 il y a des leu~
reuges et de jaunes qui sont même fort
'^“‘Oniuns.
. LEVESCHE. Plante marécageuse , dont la
est creuse et seiHee de lignco, comme d’au-
^atit de v.-iiies ; ses feuille» sont larges , tirant
*’'f le rouge et eniramèlé d» Heurs comme le
Romarin. La leve^che est fort chaude , et sert
•fortifier l’e^tomach. Sa racine est odoriléranta ,
rend l’haleine Ion douce.
Levraut. C’est vm jeune lièvre. Il vient
ntonde les yeux ouverts , iette vingt jobrs
s’en va chercher un gite solitaire , mais non
®*oigné de sa famille. Sa chair tendre et déli-
est fort rechsrdiée sur nos tables. Voyez
®^'aiirès l’histoire du lièvre.
Levrette. Femelle du lévrier.
Lévrier. Cetie espèce de chien tire so»
^.Otn Je l'utage où l’on est de s’en servir par-
joulièrsment à la chasse du lièvre. Ou en di.s-
plusieurs sortes. Ceux du Nord , qu’o»
^Ppelle lévriers d’atJache , sont si forts et si
jSrJis^ qu’il» courent le s.mglier, le btiKle
animaux les plus sauvacet. Ceux d’Eana^
J
®ssus e^ le rapportent. Les anglais en ont un*
espèce qui court après les lapins et les
l’^annent , pour peu qu’ils .«oicat éloignés d«
terrier. Les beaux léviiers de p Initie vkn*
O %
i64 LIA
ïieut de la Champagne et de la Picardie > c*
sont les plus agiles pour courir le lièvre
les côteaux. et les montagnes.
LIAIS. Nom d'nnc pierre dure calcaire et
blanche J dont le poli approche du marbre blaiiC*
Son épaisseur est de six à huit pouces 5 on 1 *
tire des carrières des environs de Paris. Le Hais-
rose est le plus beau ; c’est avec le /iais-fé'
rant , comme moins ealcinable ^ rpu’on fait 1«*
jambages de cheminée.
LIANE. Ce sont des plantes fort commune»
en Amérique qui croissent très-prompiement j
serpentent autour' des arbres qu’elles étouflént
quelquefois au point que j l’arbre venant à sS
détruire , on n’y découvre pics qu’une colonnB
torse de liane. Cette plante grimpe jusqu’auJt
brauciies les plus ©levées. Scs hlameiis qui n^
trouvent plus à se souteiiir, ou tombent à terr®
et prennent racine, ou sont portés sur les arbre»
Toisiiis qu’ils embrassent de la même manière}
ce qui forme des forêts impénétrables et d’u®
aspect le plus singulier. L’usage des Lianoi»
"Varie assez selon les espèces. Les unes sont em'
ployées à garnir les bouteilles appelées dames-
jeannes; d’autres , à attacher les cercles de ton-
neaux 5 d’antres à faire des barrières et des ins-
truniens de peclie ^ d’autres a faiz’e des paniers/
CtC. Il y en a dont le suc est regardé comni®
tnès-veniineux. Les lleches des sauvages trenipéc»
dans ce poison , conservent leur effet au bout
d’uu an. L’activité de ce poison est telle qu®
des animaux qui avoient résisté aux poison»
les plus redoutables, tels que l’arsenic , le su-
blime^ corrosif , pris intérieurement , ont suc-
combe presqu’en un clin-d’œil sous une ou deu*
piquûres légères de ces flèches emjioisonrée*’
Les Caraïbes tirent du suç d'une espèet de bab*
I
LIA IC i65
**Ppf'lé toulola , un remè.le souverain cou-
les blcjsuros de ceti armus uiortclles. Vipi~
eit une espèce de liane.
ç.I'Iane ci ^/acer /’ea» , hiane à serpent ^ ou
Cette plante senaenteuse croît aa
^‘■es,l. Sa racine infusée dans Je l’eau , la rend
^’icilagineuse «omuie de la gélée ; d’où lui est
J le nom de Liane d glacer. C’est un excel-
remède contre la morsure des serpjens,
f ROUGE , ou à eau. L'eau qu’elle
j après avoir été coupée , sert à désaltérer
chasseurs et les voy ageurs ; mais en la cou-
parle bas, il faut aussi la couper par le
j 5 parce qu’autrement l’eau remonteroit vers
J. haut de la tige , an lieu de couler, Ce!te
assez commune , croit très-vite , mais elle
*'■ îinnuelle.
^ IjIBANOTIS. Plante dont la racine a l’odeur
^ 'encens. Sa semence abat les vapeurs; elle
^ sur les moiitngries chaudes et jjieireuses.
feuilles sont larges , dentelées , assez sem-
l^j^bles à ccllesde l’aeîaes. Ses fleurs sont j-etites,
i,®®ches , avec l’odeur et le coût de la semence
^“«gélique.
LICHENS. On donne ce nom aux plantes
qui croissent sur les arbres, et même
pierres , telles que les moustes , l’iidpa-
’ ^^°rÆe///e , la perelle et la pulmonaire lie
], Tous les lichens ne sont pas également
peur la teinture, En Suède on eu a décou-
"r'e espèce qui s’attaclie à la pierre , et
dorme une lielîe couleur rouge ou violette.
tfrY Chérie. On trouve cette belle
j^^«rull« à fjjj Py priiitenis, sur le lichen gris-
‘‘dc de l’arbre, lïile rampe sur le. ironc , g'igti»
i66 Lie LIE
les hrenrlips , fait artisicinefit , arec troj*'
leiiilleÿ. mn'. t/ouif <]i) "elle tapisse fie soie
lie i'!i ii.etit. (est diius c Ue coi^iie qu’elle*®
eti (.lirysaliüe. Il eu sort un très-bea"
papillon S -s ailes brodées eu point d’Hoiitîtie)
• rrèlful les yeux de l’observateur , toujoi"*
surpris des vnittés daus les jeux de la natxii'f'
1 TCOfîNE de mer y ou Knrfnval. Espèce ‘1®
Baleine dus mers de Groéiiland. Sa dent oi*
corne fst de 1» nature de l’ivoire , mais pb'*
pejanie et plus soüde. Ce ])oissou s’en sert
faire à la glace un trou par lequel il vi' nt respir'’’
l’air. Il n’a que celte drnt; aussi ne vit- il qi'®
d’inseftes de mer. Eu nsvire frappé de la dfJ’*
du narbwal , éprouve une rude commotion , ma'®
conte à l’animal environ u» demi pied de sa dei'l
qui reste dans le beis. Ces poissons nagent ave®
rapidité. On ne parvient à les atranper que lof*'
qu'ils sont en troupes. Pour éviter le danger >
ils se précipifîit les uns sur les autri's et s’em-
barrassent de leurs dents. On trouve aussi de*
especes de licoii.es d.nrs la iner des Indes, d®
bique et (le l’Auiéiique. Celle qu’on reu'
cortre vers les Antilles, ont la corne posée su®
le front et sont jdus voraces. Elles ont d’autre*
dents dans la niâcboire. Les jdus belles corne®
de narbwsl portent sept à huit pieds de long-
On en a tronvé quel<|uefois de fossiles, ügier»
ancien amba.ssai eur à la cour de Daneniarcb >
a fait faire des cannes avec des défenses de narb'
Wal. Ces canins sont blanches, et d’un bea''
poii : on observe jusqu’au centre une tra®®
légeic! des spires qu’on remarque à l’extérieU®
de la defense de ce peisson.
LlEGl . C’est un arbre de l’Espagne et de l’T'
talie , toujours verd.Sonécorcc légère estun grand
objet de commerce dans toutes les parties d**
LIÉ 167
^onde. Un tems chaud et serein est celui qu’oa
pour en faire 1* récolte. Cotte écorce
“''^sée par t’accioiSiemeiit ctrculjire de l’arbre ,
f-nj d’ulle-mè.n': et laisse aupercevoir une
'^oi'ce d’un beau rouge el très facile à se gâter
leini do pluie. O.ienlève doMcl’écorce qui
^^'létachc ; on la trempe dans l’eau ; ou l’expose
charbon» et ou la charge de pierres. Lors-
a été bien redressée , on la transporte
les difFérens E ats. Elle sert à faire des
8le;,
‘'citons de bouteilles, à soutenir sur l’eau les
I des pêcheurs , à rendre plus élastique la
pU'issnre des danseurs et à garantit les pieds de
pendant l’hiver, etc. Calcinée dans
J,®* pois couverls et réduite eu cendie noire,
*^•^16 noir d’Espagne.
-rossiLE , ou de montagne. Espèce
p^'tiiante coiuaiun da is le Languedoc et les
J,’’’ nées. Il est poreux , léger , d’un tissu
“cfie , figreux et mêlé de malièies hétérogène#
^0 rendent presque vitfifiable.
I ?"ÏERRE, Ou en distingue doux espèces; le
tenestre , et le Lierre en arbre. Indépen-
p'^aiciU des propriétés qu’elles ont l’une et
fa'***'’^® en médecine , le lierre en arbre qui ne
, que ramper le long des arbres et des niu-
^ dans no» jardins , croît en forme d’arbre
les pays méridionaux de la France. Il y en
^ cont les leuiUes sont panachées. Elles font un
^'«ez bel ornement par lotir verdure luisante qui
1^*'® toutf l’année. La résine en larmes et appe-
4 ^.' “P'oprement tfe lierre nous vient
ter ^ctseetdes autres pays orientaux. On la
P^r incision de l’arbre. £!!•■ n’a d’odeur
mettant sur le feu. On a cru que c’étoit
K ^pîlatoire. En Perse elle entre dans 1 1 com-
®'tiou du vernis. La décoction des feuilles d«
î6S LIE
lierre est utile contre la teigne et la gale-
assure qu’elle noircit les clieveux. Dans les ca”'’’
pagnes on en met dans les lessives pour eu
les taches d’eucre et de fruit. Le boia des g'*’*
troncs d’arbres de lierre est quelquefois emplO*
par les tourneurs : ils en font des vases à
auxquels ou altribuoit autrefois la vertu
laisser filtrer de l’eau et de retenir 1« vin , l®''*"
qu’on y mettoit des deux liqueurs.
IjIÈVRE. Ce petit animal dont la race
répandue avec tant de profusion sur la sur/i'J*
de la terre , paroît être destinée aux plaisirs
l’homme 5 plus encore qu’à scs besoins. Le.s
vres de la Laponie et des pays Septentrions’’^
deviennent blancs l’hiver , et reprennent 1^’’/
couleur fauve en éic. On en voit quelqiiefo''
aussi de blancs dans nos provinces sur-tout
Sologne. Le lièvra a peu d’industrie. Naturel'
Icment peureux , l’agitation de l’air , le br*'’’
d’une feuille ^ en voilà assez pour le mettre t'*'
alarmes 5 encore s’il avoit l’instinct de se
un terrier; mais se croyant caché dans un silb’’’
entré quelques ingères moites de terre , ii
doit souvent sou salut qu’à son caractère itiqn’*'*
et défiant
à la finesse de l’organe de i’oui*’.’
et a la rapidité de sa course. L’iiiver il se g'!® ‘
l’abri du nord , et l’été, à i’abri du midi d
les bleds. Lorsqu’ils sont grands, i! abat les ip'!
poui’ se faire des sentiers et fuir librement '
l’approche des chiens. Ses yeux senibleiit
voir que de côté. Sa bouche est garnie de pt*‘ *
iiitérinureraent. Ses pâlies sont en dessous co'^'
vertes de poils. Sa voix est foible. On ne
tend guères que lorsqu'il est pris on blés*®'
Ses jf.nibes de devant plus courtes lui doiu’®’'
la facilité de monter lestement. Il descend a'®'
moins d’agililé. Il mène, pendant sept ans >
L I E
159-
solitaire , silenciexisc , mais agitée et toujours
J Ursuivie par la crainte ou par un danger réel,
levraut à un an peut engendrer ; à cet âge
j ne distingue pas iiien encore les parties du
Oll
ftiàl,
Vre
elle
® et de la lemelie. Celle-ci , jilus ardente , cou-
^'‘i'ielquefois le mâle. Pourvue de deux matrices,
est prête de mettre bas qu’elle peut encore
'■'jeiiir pleine.Lesquatriènie,cinquième et sixième
de raiinée républicaine , sont le teins de
P La femelle porte un mois entier , et donne
^^'s.sance à trois ou quatre petits, qui, au bout
® 'iiigt jours, quittent le gîte natal et se dis-
: ■'Sent pour vivre solitairement. Assez paisibles
jj *'éant le jour , la nuit est pour eux le teins
l’ronienadts, des festins, des amours et des
b C’est un plaisir de les voir sauter , gaïu-
au clair de la lune.. Ils vivent de grains et
plantes aromatiques , tels que la marjolaine,
polet , etc. , dorment les yciix ouverts , blan-
, ut plus ou moins en vieilli-.bant , s’asselent
” leurs jiattes de derrière, sont a,sez carres-
^ lorsqu’ils sont apprivoisés Ou en a vu qui
jj 'tnt dressés à battre le tambour. Cependant
ne s’accoutument pas à l’esclavage , et ils
'"'lient tons leurs efforts du côté déjà Ibeiié.
1 tirasse du lièvre est une des plus agréalrles ,
't Cause de la prodigieuse fécondité de ces
, soit par le plaisir de l’exercico eu lui-
«Qit r
nie. xiiie seule battue , on tue quel-
çj I "is jusqu’à quatre ou .cinq cents lié
n gibier se niait dans le canton ;
levres ,
cjr on
guè*"!"® *1"® animal poursuivi ne s’éloigne
Kr''"" " ’ " ^ ^
de son «ite ordinaire. Ceux qui ne rcvreri-
«iSs P®‘nt dans le canton où ils ont été tlras-
ks I ‘‘ts mâles errans qui courent apjès
tbasse le lièvre avec des cliieiis
l^y î ou ou le force à la course avec des
uî®'"® eu des clùeus cuurans. On le fart aussi
■t O, ne IJ, P
ijo LIE
prenflrc par des oiseaux de proie. Le lièvre
pu t roimne un éclair sans ob.server une coiif'’
régulière. Il ra , vient et revient sur ses pas
IPii'
jinirs au-dessus du vent. On en a tu quelcp*
nas se jeter dan» uu élang et se cavhi-r
les roseaux , on se dérober à la poursuite
ebiens , ej> Sf brgeaiil il.ans le tronc d’un arb''’’
mais pour l’ordinaire, le lièvre va toii}orr.s fo"
ranl justjii’à ce cpi’il ait échappé à l’ardeur dr
chiens (I du clifsseur. Alor* tt'Ut hors d’balf ii"”
il sr coiuhe ver. tie à irric stir i’in ibe la p^‘,'*
Irauhe. Son corps exhale une e.spèce de
fjui le trah t, même à une distance très-éloigi'®®'
Le < liits-ftir habile, averti par cet indice , *
vance ['Our le tuer au gîie en prenant la pt®
c iiition d'cl 'igner ses chiers , f[ue le lièvre P*”*''
roit peut-être tertlir de loin; Il est moins ®
garde contre iln houin e qui .semble ne jias
cberriier , et qu.i parvient jusqu’à lui par ’
chcinln un peu oblique. Les loups , lis aigb’J
les renards , les ducs et les bn-es sont , pf
cet animai .sans défense, des ennemis aussi redi’'‘
tables que l’hc»iime. Outre le.s plaisirs de
ilnisse , le lièvre fournit encore à nos taln''^
un eiceUent mets. La chair des femelles
plus délicat». Üri préfère les lièvres des
tjeiius ,i ceux des l'iaines. Ceux que l’on
lUI''
chas»'
ve'i's les niiiraLs et liiux fangeux, sont de m*’’.
vais goèt. thi les appelle lièvres Itdies. La
do.s juifs et Celle de u'abnmet interdisent la cba'^
du lièvre comme cel'e eu cochon. La fourf" .|
de. lièvies d’Amerique «.--t excellente. Leur p'J
ne tombe j unais. Les chapeliers font usage
jio I de lièvre emnme de celui du lipiii.
Lièvc.es moa.ifrttCMa:. Les superfétations s®'|^
assez Iréqiii nte.s ji.irmi les lièvres, à cause d«
double cor formation des [iartie.s de la
pir
Qu a TU plus d’une fois des lièvres à deux
LIE L I L
171
4 (} '
Cor , k lêie cornue , ou enfin à deux
«ît'ix corps cil marchant
Côté ; i’un tiroit d’un
cio ’ de l’autre. Ou rapporte couune une
*' ^ès-extraoidinaiie J l'iiiatoiie d'un lièvre
<i(î'*p. ® lac-e cotnino Janus. C ctoient deux corps
tita teiians l’un à l’autre par le dos , de
ïo I double lièvre fat gué $e letour-
foit autres pa;res de pattes , et cou-
Ijj. la meme agilité. Alais peut-être cette
c>ire a-t-ells été faite à plaisir.
Poi '^''Jces-mahins. Ou donne ce nom à d; ux
^’“"î connu en Lan-
('n ' “c : , se pUIt dftiu la bourbe ; l’autre est
Commun d.ins les marchés de Liondres. Ou
sur les labisi. Les iwgeoircs de son
réunies par les eïlrêmicés , lui servent
attacher contre les rochers ou au fond de Ii
donj’ pour résister à la violence des flots. On.
ç '* aussi te nom à la limacn de mer: voyei
dnot, •'
1’(ji|^^OPERDA. Petit insecte qui croît dans
ci“‘ “''g* point, et qui e>t une
«it '’o^ver ou de chenille, dont le fioissou
,
Dfig -* i’ - — - — .N.ww«.»* |ru**iix*iC IJOI3
Qj.d'tets du printems , est originaire des Indes
et
Pj°|C^frîand, On s’en sert pour amorce
Ce petit arbrisseau qui parfume no.i
“‘S ou printems , est originaire des Indes
-I Il s’est naturalisé dans nos cliina's
Ou bien long-tenis sa belle verdure.
iij* ’^oit à feuilles panachées. Les fleurs sont,
gi'niij > ou blanches , ou (.ourpiées. C’ast
»t|o dommage que ces arbres s ient souvent
yj'“® P^cc les mouches cau h.irides. Le lilas
Icspj'’''** est un peyt arbuste fort estimé pour
bandes. LesTurcsfont, avec les gros es
p: lilas J en étant la moelle, des tuyaux
373 L I M
LIMACE , ou Limas, Ce reptile est W'’' :
jours sans coquille 5 mais outre que sa P'
est plus visqueuse et d’une consistance '
ferme que celle du limaçon, le limas a un
telet sillonné , presque de l’épaisseur et de
dureté d’un cuir , sous lequel il rentre sa tii*®
comme dans une coquille. C’est dans sa tète et
dans son dos qn’on trouve la pierre de linitK^^' \
voyez ce mot. Les limas marchent lenlenieet)
laissent par-tout des traces visqueuses et i'''"
santés de leur passage , se trouvent parmi
plantes potagères , fréquentent les forêts onibr’*
geuses , les lieux frais et humides , vivent d’iie^'
hes , de champignons , de papier mouillé : l^'î^
îète est distinguée de la poitrine par une
noire. On a prétendu , contre tonte vraiseï^'
Mance , que cette tète coupée éloit rempIaC‘‘*
par une autre. Leur accouplement .Se fait sur
iin du piinteins. Ils sont lici-maphrodiles et ^
fécondent mutnellemcnt. I.cs organes de la gé»*'
j-ation sont placés , comme dons le limaçon,
cété droit du cou. La partie masculine se dé''^'
loppe avec le même méchani.snie que le do'r’
d’un g.int qu’on retourne. On les rencoid'^*
quelquei'ois suspendus en l’air la tête en 1>^'
Leurs queues réunies par une espèce de lien
qnenx et épais , sont accrochées à une brauc^'^
d’arbre. Ils passent trois heures en Cet éW*'
et c’est l’instant de la fécondation. Ils dépose’’!
leurs cenis dans la terre. On limas sanpou'b’'
de .sucre , de sel ou de tabac , tombent en co^'
VulsioM , jette tonte son écume et meurt.
Limace de mer , Lièvre marin. C’est un
tile qui se trouve dans la mer des Indes
qu’il est dangereux de toucher , parce qu’i^
venimeux. On prétend que, broyé dans'de
c’est uu bon dépilatoire.
L I M Î73
La nature semble avoir favori! é
reptile d’une manière particulière. Trop foible
**r se défendre , il porte sur sou dos uii lo-
toujours prêt à le mettre à l’abri de
‘•'Suite. S'il u’a pas d’yeux , ses cornes , , au
J, ''••le douées d’une sensation fuie et délicate ,
^^•'ertissent de ce qui se trouve sur sou pas-
^ 66. Eiibn , eu réunissant les deux sexes , il
‘6 double avantage de féconder et d’être fé-
••ué. Quel inéchanisme étonnant dans cette
J "Sse gélatineuse ! La formation de la coquille
® fait par juxta- position de la matière vis-
•.“®Use qui transpire de ce corps gluant. Une
r^aque musculeuse et rampante, lui tient lien
pieds ; c’est sur cette base que porte tout
l’uids de l’architecture, d’ailleurs assez légère,
a ••ique solide et impénétrable. Le mouvement
J'tigressif est exécuté par l’extension et la con-
^ 5<ilion des muscles de cette base. Le limaçon
grands dégâts dans les jardins potagers
, ^•‘uitiers , pur- tout la nuit et dans les teins
^ '•vieux, 11 cherché l’ombre et la frairheur ,
jj^^ge beaucoup l’étéet dépense de même. L’hiver
tient caché dans la terre, s’enfonce dans
Coquille , et souvent se fait une opercule
épaisse avec la même matière dont est
*®ee son logement. Au retour du printems
^^Poussc en dehors celte opercule , et vient jouir
^grémens de la belle saison. Son aceouple-
^^•it a cela de singulier, qu'il est précédé par
petites agaceries. Les parties de la génér<t-
"'i sont situées au côté droit da cou. Là , est
••n
• - '-«v.x ex» - V* ViV XM. xue (>><■,> -«WW ,
'•te ) amoureux est terminé par l’œu-
® double fécondation. Le même jeu recom-
de quiiise, jours en quinze jours jtisqu’â
î74 L I M
trais fo;s. L’iicooiipleniRnt rlurn dix â doU**
henrff. Si d.ins c«t éut on Ifs jette drtiis d**
Ti-ntiirrre , il sera fort fli'é ^ en les séparai'^ t
(le reconnf’itre ».|ü ils sont liermajriirodites.
ptr !e cou fjne sortent an bout de dix-huit joiîf’’
les reiifs que le limaçon a grand soin ae
poser dans la terre. Li Tortue est nn
destructeur de limaçons dans les jardins. *
aussi pour ennemi une espèce de pou qui
toiirmenlc beaucoup, sur-tout dans l(>s teins J*
■sécheresse, entre par son anus et vient se
dans ses intestins. Le limaçon le met loiive»'
dehors eu poutsaiit ses escréwens ; mais C*
pou ne tard» pas à y rentrer. On en voit ejuB^''
quefois pi u.sieuis sur la peau de l’animal
laquedle ils courent ave beaucoup de vitess®'
Les années iy68 et 1769, ont été fatales atl^
limaçons. Quelqu’un s’avisa d'in.sérer dans 1 ^
papiers publics, que la tête du limaçon se repi<’'
duisoit après avoir été coupée. Un fait si ir«'“
veilleux excit 1 U curiosité des naturalistes,
couteaux furent aiguisés , Ls scapehs mis «'}
oeuvre, Us té. es tranchées. Des opérât .oris ui*
laites jetèrent quel(|ue lems dans l’iiicertiiutl®'
Mais bientôt l’erreur ceisa , et il en résu h*
au moins un grand bien pour nos jardins et uO*
potagers. Il n’y a point d’espèces plus variév’^
que celle des limaçons. On a coutume de M
distinguer en limaçons de mer , terre .très
fluviatiles. Parmi les limaçons d« mer, on di^'
tingue sur-tout le burgau , la bnuche d’or,
hoiuhe d argent , {'émeraude , le dauphin ,
luhan , le maron rôti , l’eyiero^ et \'œil
bouc ^ ceux-là ont la bouche ronde. Les nérl^^*
entrent dans la. ,.la»s ■ de ceux qui ont la bouol'*
demi-ronde : le mamelon blanc , la qnerio*^
saignante, etc. sont les plus curieuses de ce"®
seconde clisse. Les limerons de la troisième
L I M 17^
^^toucks ap[)litie. D.; ce r.omkre sont les t o~
'"'fes, .ui sabots. On a.tmire sni-lout la lampe
^ \'’esrallt'f , ou le cadran^ lu pagode ^
le tait Chinois , la sorcî^e , lu boniod dt
^ ^hirif* J le cul~dc~ i'i ni.pc et le c(>7 net de saitit
^^^be.-t. Le liin i^ou ù kunclic a|)|)lii.Je a i’.ivatu
*'‘&e <le pouvoir moiit-r aux en-lroir* ^f^G.jipés,
**“8 courir ris.<ins (Létre eulruiné i»ur le poiûs
I ® *u coquille. La luLue division s’u ( rre ];our
li iiacoiis lie terre et lluvirtiles. Ceux - ci
> la c-iuille tièv- fragile. Pour s’é lever de
eti haut, ils rrrulent leur coejuilU plus légère
tnénaoeant un viiiile dans les derniers spire»
leur coquille t veuletit-ils retourner au fond
l’eau , lU eu rempl ss iit exacte nciit Pextrè-
^litç^ Ou a remarqué un ])etit limaçon fluvia»
'''« que Géailroi ajq.elle iuccin , qui »e trouve
®^ns L, environs do P.iris et qui ne peut féesnder
V ^tre féi oftuc* d.uis le môme in..iaut , a cause
* l’élolgiiement de ses organes. Les lariois ,
nnuhril^ quille , sont «utaut de coquil-
étrarg rs du genre des limaçons. Les Grecs
les Romains regardo.ent les iiiuacons comme
mets fri.'.n';. Iis avo ent iLs gueaues et des
'"'•ers de.tiuéô à les ('iigraiss'-r. A Brunstv.ck,
yl '‘>1 SiUise , 011 en fait provisiou pour lliiv. r.
l’u K', lé d,. h Roc'iel <• , on eu remplit de»
.'**^H['ies traviiisées iu'éi leuremeut de morceaux
liOis pour leur donner Is ficuht: de st* djs-
l'''''*er sur h s suif.res mull'ipliées ('.o.niue il»
Sont poini oxpose's à l’ardeii' du soliii , et
d’.Mpeurs ils font peu de mouvement ,1 ils
Peidsut gnères de leur vi^cO•i'é, et sou-
1, ■"'‘eut fort bien dans cet .■tal le voyage de
■^^^"riquis , où il s’eu iai: nu gi. ii l coumeice
Une gr.nle cousouiuiatioa. Ce limrçou ce
£ ll-ocll ilo ( Si bigirré do jaune et de iio.r.
liaiacous de mer ibssdts poitrut la npiit
' P 4
ijô L I M
de côchlitcs. Oh trouve aussi des liniaoons
restrcs fossiles et même pétrifies. ''
LIMA N DE. Poisson plat de mer qui est fof*
estimé sur nos tables sur -tout lorsqu’il
fl’ime certaine grosseur. Il est du genre do la soie»
du carrelet et do la plie, et nagé sur le côté. Sil
cliair e-t meilleure que celledti jiez et Au/leleh^^
qui sont dfcs-espècesde liuuindès.
LIMIER. Grand cliieii qui sert à la
de la grosse bèfe', conune lo cerf, le siiH'
gl.er , etc., sur - tout pour les lancer hors
leur fort , ou pour achever de les tuer , lorS'
qu’étant forcées , elles se défendent trop bie'*
contre les chiens de meute. Le limier u’*'
boie pas.
lilMODORE. Plante apéritive , qui croî*'
dans les lieux humides , et qui est de couleu'"
violette. Scs feuilles ont l’apparence d’autau'' i
de petites graines , et sa fleur ressemble à cell®
de l’orckis. Sa tige est haute d’un pied.
LIMON. C’est une terre brune ou noir*
divisée , détrempée , chariée et déposée par It*
eaux dans les marais. Celle ow l’on appercod j
des filamens et débris de plantes , est inflain'
mable j c est la tourbe. Ou croit que sa coh'
leur noirâtre est due aux substances l'errugt'
lieuses. Le limon de la mer , formé plutôt ph*"
la destruction des animaux que des plantes j
pétille au feu , et répand une odeur fétide i
effets dus au sel marin, et à la substance ani'
male. Le limon sert à engraisser les terres.
LIMONIIjM , ou Linioine. Plante qui est
une espèce de bêle sauvage. Elle croît dans h®
lieux marécageux , à -peu -près de la hauteht
L I M LIN 177
Ils. Sa graine qui est ronge , a des vertus
"striiigpïites , q li les rendent bonnes pour la
'‘yssenterie.
LIMONNIER , arlre du Limon. Son frnit
“Hfere du citron p...rce que Son écorce est plus
®'uiee , cpi’il n'a pis autant do couleur et d o-
“eitr et qu’il contient un suc plus acide qui
7; rend iucomestible , ce qtii le lait appeler
V''ïo ?2 ai'^re. A Paris , les limons portent le nom
citron. Leurs semences , à cause de l’amer-
^'^'rte sont d’usage contre les vers. Ge truit
très-rafraîcKissant. Les teinlitriers emploient
suc dans crtaines couleurs. On peut en
[“'re-un encre syinpalhiqua qui ne prend cou-
'^Ur qu’en approclrant le papier du leu.
Lin. On en distingue deux espèces , le lin
®»'ivaee et le lin cuUiVé. Le premier croit uatu-
•■«lleinent dans les forêts , les prés , les cliamps
parmi les avoines. K est peu en usage. Les
'‘'’gUis s’en servent assez fréquemment comme
'>’un purgatif. Tout le monde -sait l’avantage
lu’on retire de la culture du lin ordinaire. G est
7''ec sa tige piéparée comme le chanvre, qu on
le fil (pii entre dans la fabrication des toiles,
linge . des petites étoffes , des batistes et
l’es dentelles. Le lin est un des végétaux sur
’equel rhomwe a exercé sou industrie avec le
?’«s grand succès et la plus grande utilité. En
l®lant les yeux, dans la campagne sur un ter-
couvert de cette plante qui _n’a r.eii al.so-
’l’ûisnt de remartiuablc , le naturaliste est frappe
'’l'ltoimement , lorsqu’il considère que cette
Ç’anie va . par l’adresse humaine et sous une
^'’‘nie toute nouvelle , contribuer , non-seule-
|'‘«‘'t à la salubrité d« corjis , à la propreté,
'*• L parure de l’homme qui jouit paisiblement
378 lin
des douceurs de s*, découverte et de son tr*'
"vail J Ritiis encore à la rtcliesse des royaurn^*
et des empires , parce <]iie les choses de prS'
jiiiere jieceüiùitt; s(ïn! losS objets les plus
«ans du l onui erce. Bien plus , l’homme a >>'
pendre les bornes de son industrie. Ce mèiu*
Im^e usé, (lar le si 1 vice et j,ar l’usage Joitrua'
lier, passe en Binbeaiix dans une autre inanii'
laclnre, eit de nouveau soumis aux travaiH^
oe l’art , cliaiige de lorrae et se convertit
papier , qui reçoit nt i ommiinique à la sotiéiii
les productions de l’esprit et les sentiniens d«
1 aine. La grame de l'in est rnncilaginMise ,
en médecine , elle est employée comme aduU'
cissaiite; mais elle ii’. st [uiint d’usage jiour I*
nourriture. On a même éprouvé tiuc le paint
lait de graine de lin, est riiiisdde à la santé et
meme mortr l. Ceux qui ni m*iu;r«i deviennent
«Dites et bouffis ; mais on retire de cefe grain»
une huiie bonn* à brûler ; on en fait iissg»
pour la peinture et pour l’imprimer, e. Le hü
de Sihme eit vivace , et ne donne pas tant
de soin dans ciiiturc que notre lin ordimii e.
Il est vrai qu’il ne donne pa« un fil aussi lin»
mais on l’emploie très- bien à faire des toile»
moins fines. Peut-être en le c.iltlvant ce h»
arriver, ;U-ii par degrés à la finisse du nôtre.
Lix/oss//e, rsu incovihu.tible. Voy. Amiante.
Lin Oiicntitl. Insecte de Sitin connu dc’
Foi tngnis sous l« nom d'imecte honteux. hA
peur le Idit rt-tuer eu lui-nieme. Il dresse
écaillés dont ii pajoît alor* tout liérissé. Cel
de la tj iK'ue «ont très-difficile# à couper, l^’ii^"
secte TÎt dajis les bois de graines tiès-diirtS ?
lance sa langue comme le serpent , se
dans des trous j et juoute quelquefois
arbres.
lin L I O 179
Lin AI RE. Cette plante tpii vient sur le
(les chemdij , hisse aux doigts , par le
•''''i.sgeijiçjjj ^ ode r de sureau , et sur la
^flgiie , une saveur <\cre mêlée d’amertuuifi. Il
'‘’y a , dans cette plante , cpie le suc des fleurs
rougisse le papier l>l«u.
Lino T, linotte. Cet oiseau est nn <Ie
'^eiix doul le ramage agréalile fait le» délices
chauijis et de U soli iidc. Il s'apprivoise ,
suscf ptilile d’éducation , répète les airs iju on
apprend av'C le ilag-olec, mue sur h fin
]>rintcuis et mange du millet, de la navette,
inoiiruu , de la graine de lin. Il est sujet
« Une maladie qui mi Ale toute sa gaîté. Ses
l'^Umes se roidissciil , aon ventre devient dur,
po. truie tuméfiée, i.es veines grosses et loug.'s
ssi pieds enflés et cslleu.T. lies linots varient
“-aui ou[) par la couleur du plumage. Le Iiiiot
vigne , ou le Ùnot rouge paid set bellî»
?'^uleii|-s dans lu cige. On n ni'u»ie éprouvé que
petits élevés en cage , ne deviennent jamai»
'°'*geg. La linotte de montagne clioisit , pour
son nid , les lieux frais , le* buissons
^’aul)e..épine , de ronce ou de genêt , fait deux
*’ichées par an et dépose quatre ou cinq œufs
fi't’elle couve. Elle reconstruit son nid jusqu’à
l'oi» fois , lorsqu’on le détruit.
Lion. La noblesse, h force , l'agilité sont
**s apanages de ce quadrupèiîe , dont la taille
®‘t majestueuse, la démarche grave et fiàre , ^
Voix elfi nyantu , le mouvement souple, b il
cruel , c’est par besoin ou par vemeance. La
, la soif excitent sa fureur aveugle. .Accou-
**^,«ié à se dé .altérer du sang des aiiunaiix qu il
et qu’il dévore, sa lérocité redouola a la
Présence du sang répandu. Il est dangereux d at-
son ressentiment. Toi r.ble dans sa colèie ,
t8o
L I 0
ses yeux etincelleiit , la peau de sa face est W®'
bile, ta cniiière ss' liérisse et s’agite , les cotij!*
tle sa queue, dout il se bat lesllaucs, terrassé'
Toicnt un boinnu.; , ta lajigue avaucée , ses Jç'»'*
meiuieanlcs , sou niugi spnienl alfieux, iiispirfnb
en ce monunt, le plus gr.iiid effroi. En vain.;
1 objet de sa colère vouJroit lui érlnipner.
s elniice parsa\its et jear bonds j saisit sa proie»
I immole à .sa vengeance , La met en pièces, e‘
assonvit sa crnaulé dans le sang cju’il fait niis'
seier; mais s’il ne pardonne pas une offense»
II est sensible an bienfait dont il ne perd pas
souvenir. L’iiistoire nous en fournit des cxeiH'
pies frappans. Le naturel du lion n’est pas Ini'
bituellement féroce. Ce premier des anirnati?»
s nest.irrité par le besoin ou la douleur est
assez paisible. Content de se faire respecter pa^
sa ligure imposante et son regard assuré , il n’us®
point en tyran de l^i supériorité que lui donP®
sa force. C est dans cet état paisible que se niani-
leste la douceur de son caractère. On a vu de®
lions apprivoisés servir d’atlebige aux charS
triomphe. Les romains en tiroient de la Lybi®
pour l’usage de leurs spectacles. Pris jeunes»
ils sont susceptibles’ d’éducation , et servent fi'
delcraent leur maître à la chasse et à la guerre-
^oiix et même caressans, sur-tout dans leiii'
jeune âge , ils sont moins vindicatifs , pardon'
nent volontiers des libertés offensantes. On à vU
des nialbenretjxdévouésàleur voracité, éprouvef
les effets ce Itur clémence jusqu’à vivre fami-
lièrement aven ces animaux , et se nourrir des
viances crues qu’on leur jotoit. Ces lions fiers,
couiageux, seiiibloicnt oublier toute la fort®
qu ils tenoient delà nature pour protéger l’in-
nocence, ou au moins la foibiesse. Quel bea»
irait de générosité dans ces bêtes .sauvaccs, qüi
se privoient de leur nourriture pour prolonjje^
les
t I O
J, jours à des victimes sacrifiées, soit à la vin-
*cte ^ goit an plaisir du peuple avide
Ç sang et de carnage ! L’ame sensible est émue,
Péiiétide , ravie par ces excjuj)les de modération
d’humanité. Ces vertus sont si nobles , si
S'’^iides, si sublimes, qu’on croit devoir insis-
sur cos laits éclatans. Un cœur généreux est
î'**’ la terre la plus vive im.age de la Divinité,
fiais revenon; à l’iiistoive du lion , à ses lia-
ftbivles et à sa manière de vivre. Cet animal
J'tbite les climats bréilans de l’Afrique et de
^ -‘^sie. Les grands lions sont longs de huit ou
pieds, et liants de quatre à cinq. Les pietits
cinq pieds de longuenr sur trois de hauteur,
lionne n’a pas do crinière. On pense qu’un
^‘oo peut vivre vingt-cinq ans , à en juger par
® terme de son accroissement. Dans le tems
amours, la femelle a quelquefois à sa suite
'•'t ou dix mâles qui ne cessent de rugir. Leurs
1
(1
11
fOupirs réjiétés par' les éebos d’alentour , imitent •
’®clat de la foudre. Ce n’est qu’après les plus
terribles combats que le vain([neur va jouir au
loin et paisiblement de sa conquête. Leur ac-
Oouplenient se fait comme chez les autres nni-
*Oaux. La lionne met bat au printems quatre
Ou six petits qu’elle allaite avec ses deux ma-
^®Ues. Ces petits , dit-on , en sortant du ventre
leur mère , n’ont que six ou sept ponces de
Jougueur no marchent que deux mois après
lo"r naissance, et sont trois oti quatre ans à
pteurlre leur croissance. S’il est dans les priii-
O'I'iia de la nature de favoriser la innltiplicatiou
o®s êtres , il est de sk sagesse de veiller à là
Ootiservaiion rie ceux que la foîblesse et 1 irnbe-
0‘IUté de IVi^é expoVeroient à périr de besoin ^
û. devenir Iti proie de (|^iîel(j[ne animai eania-
Atissi la tendresse niaternullo est nii des
t^ototj'pes' de la prévoyavree de-la uaUu*e. La
îS2 L I O
l oune clioisit ÿ [ our n.pître bn» , Je* eriîroit»
les plu» sobta re., el Jt l’accès le j)lus difiic.le ,
et jiour ci.lier jiigfju’aiix traces de ses pas»
elle retourne plusieurs fois sur le itiêine r heniii’t
ou efface a\ec sa (jueue l’empreinte que s**
pat es ont giavée sur la poussière. Le soin d*
»es j etlis lin laii ouLber le dangtr. Les Iioniines»
les atiiinaiix qu’elle rencontre .«.ont les yiciini*’
UC sa luffur it ta proie de ses lionceaux, qu*
Jft cra rite et rii.(|iiiéttide lui font ijUtlquefoi»
trarnsporier ailleur.. Elle combat vigoureusi?-
nient pour leur défense. Le ravisseur est pres'
que toujours [uni de s» ténéiilé. Lu gérnrul
tente la force du lion est dans la partie snté'
rieiire de tou corps ; sa langue hérissr'e de p*'
tues pomfes , enlève , eu léchant , I^piderme de
la peau. Ou doit s’en garantir même vis-à-vis du
ion ie plus f.iiiulier. La vue du sang réveilleroili
*®1‘1"’ comme le chien, avec 1*
diCerence qu’il replie sa largue dessous pour
lafiper. bon h.ileiue et son urine sont di’un»
puanteur insupportable. Ses dents brisent les o»
bs plus dur». Uu lion privé mange quinze livres
de viande crue et fVaîtbe par jour. Le lion en
liberté est obligé de chasser pour vivre. Rare-
ment il marche ie jour , dort peu , mais lesycti.^
leiiucs. Son .•«niimii ,si 1,'j^er. Le fin lui fait
pour. C’ivst (.ar ce a,oyeu qu’on l’éleiene des
troupeaux. Il rugit cinq ou six fois le jour, et
plus souvint ior.sqidii doit pleuvoir. C’est pen-
caut la nuit qu’il fait toutes ses rourscs. Ses
yeux ialigués de la giandc lumière , voient
luieus dans les lénèbr. s. Les gazelles , les cha-
îne icx sont sa iiourriluie ordinaire, et qiiel-
queiois les singes lorsqu’ils ne. grimpent pas iiUX
aii rc.s. Il se cache, guette sa proie, s’élanc®
avec force, la saisit au passage quelquefois du
preuucr bond j la déchire avec ses ongles , 1*
L I O ^83
! ^'’ore avec »es dents, et se replit pour deux
1 ti'oit jours. Tant qu’il est jeune , il se lient
^Us |(.g forêts et les déserts. D.tns sa virillesse,
' • apprciclie des lieux liabités pour y trouver
1 pr >i* plus facile. Alors il est plus dangereux
h'"' les ho nnies et hi» bestraux. L'hipopolame ,
" iliinoeéros , le tigre et l’éiéi liant sont Ts seuls
?*^ininux qui ne craigtieut point la. piesenoe du
Les jeunes éléplians qui n’ont pas en-
de détcnse, en sont souïuit dévorés, lois-
3'‘’'L ne aoiit pas .stcounis par leur n ère. Le
l est moins re Joutablo dans les climats ha-
p's de l’inde et de la liirbarie. Clnssé jit
. ''oix iimnaoaale des femmes ou des eiiFyis, il
, PH fuyant , sa colère sur le menu bétail,
is plus lianli, plus courageux dans L» dé-
de l'Afrique et de l’Asie , il combat seul
P'’ntre des caravanes entières , et lait rési.stance
!'**t}u’i perdre U vie. Les blessures qn’il reçoit
‘'fendent encore plus furieux. Cependant, malgré
^'‘te sa force , il succombe sons l’adresse d'un
^^otleniot , (l’un uèg.e qui l’attaque avec des
'f’i'es légères, lia piéseiice et le chant du coq
rieu d’effrayant pour le bon , Comme ou 1 a
; mais les Maures , pour su sauver des griffes
P lion, qu’ils ne peuvent évuer , délunt la
^»nde de toile qui garnit 'leur turban , l’agitent
inanièic à imiter les sinuosités oiiduleusps
-'erpent, ft le lion se retire. C’est achevai
’tvec des chiens fort dressés à cette espèce de
, qu’oH potiï’suit le iioas il est rare dô
' Uiur tlu premier coup. On le prend par adtesse
Une fusse comme le loup. Alors devenu plu»
il se laisse museler et coudulro. Sa chair
*'■1 dé.sagréahie an goût S i peau sert de housse
chevaux. lies Maures s’eu iout des manteaux
*!■ ‘ies lits. C’étoit autrefois L’habit des gutr-
*ters.
î84 L I O
Lion du Pérou , ou Puma. Cetto esp^<^*
d’animal sans crinière n’a cpu’une légère ressea’'
hlan ce extérieure avec le lion. Il n’en a ni
caractère, ni le courage, ri les liabitiides,
Ja grandeur, ni la force. Une des différenc®*
îes plus marquées , c’est epie U puma monte a"*
arbres. 11 n’y a pas lieu de penser que le 1'®"
ait dégénéré dans le nouveau continent en p®*'
saut par les climats froids du Nord , et ait pf‘’'
duit le puma.
Lion-makin. On a donné ce nom à un anim®^
amphibie du Cap de Bonne-Espérance. Le
a quinze à vingt pieds de long et dix à quinü*’
de circonférence. La femelle est plus petite, f’’
tête du lion marin a une foiblo ressemblance avcÇ
celle du lion. Sa chair est couverte d’uii pi^^^
de graisse , dont on retire cinq rcnlï pini^*
d’huile de l’odeur, saveur et couleur de cell'’
des ours marins. Sa langue pèse jusqu’à cinquani®
livres. Les mâles ont, dil-on, unegrosse troicp®
au bout de leurs mâchoires. Cet animal pass®
l’été dans la mer ; l’hiver , il vit sur terre J®
i’herbe qui croît sur le bord des ruisseaux , doi^
dans la fange. lia le sommeil dur. Mais conini®
ils sont assez ordinairement plusieurs ensemble)
l’un d’eux fait sentinelle et avertit le^ dormeur®
du danger par un cri effrayant . Leur voix iinit®
tantôt le grognement du rochon ; tantôt le bei>'
nissement des chevaux. L’iiivi r est [lour eux f*
saison del’ accouplement; mais le droit de jouir
est acheté par les combats les ]iliis furieux On*®
•vu des mâles suivis d'un uoinbreitx serrail , qur
leur avoit coûté bien dés cicatrices. La fer.icll®
liiet bas deux petits à la fois. Ils sont , eu nais'
sant, de la grandeur d’iin veau marin. Les lions-
marins sont forts et vigoureux, mais craigneu*'
îes hommes. Leur masse énorme les rend trè’-
loijiùs. Leurs nageoires leur seivcnt de pied. H®
chercher' *'
/ t I 0 i85
■^ïerclient à gagner le bord de la mer. Ils ii’onC
Autres défenses que leurs dents canines assez
J “ouiables , qui sortent d’un demi-pied hors do
§i*®rile. Cependant , si l’on en croit Sleller ,
® s accciulumeut à la présence de l’homme lors-
r'* On ne leur fait aucun mal , vivent sous ses
^ J ne sont point effarouchés par ses mouve-
ni par la vue du feu , lui donnent lespecta-
j ® de leurs combats, et voient assez traïujuil-
^Oient égorger leurs petits. La chair du iion-
^^^ri,i n’est [las excellente. Mais les matolola
J ^'ivent beaucoup de dél catesse dans le canir ,
^ 'angué et les ailerons des pieds de ces animaux,
^tte noiinituro est mortelle dans les lieux où il
^toit des manceliniers , dont les lions - marins
“lent beaucoup le Iruit. L’écorec de vvonter est
“ rciiiède contre les effets de telle viande eni-
^“•Surinee , qui occasionne clans ceux qui en
^fgeiit un dépouillemont do la peau et d*
“elles douleurs périodiques , même après la
5“éiison.
Lion des Puceuons. Ce ver se sert de sa
H“eiie comme d'une scplième jambe. On le
souvent sur les feuilles peuplées de juice-
Il leur fait la cbasse et les suce. Ils ne
épargnent pas les uns les aulres. Il n’est jius
* “"i de quinze Jours dans l’état de ver, l’ict à
J, à ci-liii de nymphe , il renonce .'i son ca-
ctere carnneier , va chercher un endroit r.om-
““ - souvent le pli d’une feuille , se f.iit une
desoie Irès-bianche. C’est dans celte
pe-
Jlus
J. ® retraite et sons le voile du mystère , que se
le grand travail de ta nature. A la clépouilla
^^r succèJe une petite nymphe retenno dans
Jer
-““sistiuice eide
“ berce lu jiis<|u’;i ce cju’eüe ait acquis a.saezde
jul' CL de vigueur. Bientcàt il en sort un
^ ‘ “‘Secte nommé hémei
i dont les ailes
■^oine II,
ohe , ou lion des pu-
délicates imitent, par
iS6 LIP LIT
leur tiïsii , lit «aze la plus Lelle et la plus
V oyez Hémerobe.
LTPAPiIS , Hareng de Lipare. Ce poiss'’’’
est fort comniiiii dans un lac de lu Mai éJoine.
a les Iiahituilea du muge , auquel il ressemblé’
On donne le iiiènie nom à une espèce de jardi"®
du ni“me lac. On les pêtbe dans le priiitems. b*
graisse de ces poissons , Irès-abondanle , se loi'**
comuie de riiiiile , en le < epprocLaut du feu.
IjIQUIDAMB A S . C est le nom d'une
oléagineuse et d'une odeur pénéirante qui
tille naturelleinfuit, ou par inowon , d'un graJ’'*
etbelarlne de la Louysiane , uu’on nommé cO'
palme ^ ou ococol , ou styrax d’ /IniéTique-^^.
biuine autrefois d'iin grand usage , tujourd'b®'
n’est guère connu fine dans les cabinets des c®'
rieux. L buile de liqu dunibar est la liqueur 1'®'"
jiidequi surnage au- lessus du beaume nouvel^'
jnent récolté. On la contrefait dans le pays
l’ébullitio/i dns branebes et de l’écorce de l'arht®'
Cetie écorce et le bois mis sur 1- feu , donneP’
un parfum doux et agréable. C’est l’euceus
laissionnaire* du pays.
Ll f Iîi^\.RGi's ^c;.ç.s//iî. On pr^.suine f|no
Eubstance , si elle tii.sie , e..t due au feu sont''’'
rain qui s’i cbappe eu forme de mouflette ert'
llaminéopii'' l’oiifire des filons, agit en pissa”*
et mpcrfi' iellement sur les parois des puits
la mine de plomb, et va se perdre dans
àniluant de 1 1 mine.
IjI I III. L’oiuLre et le suc verJ de cet arb’^*
du Cbili sont, dit-oii , fort dangereux. C®”*
t|Ui repo eut sous .son feitillrgn muent par lo”*
le corps Si , en coupant l’arbre ou les bran cb*'*^
le suc lombe sur quelques p.irtios du corps ,
sont attaquées à l’instant de la même enilut®'
Uu se guérit en se frottant avec les feuilles
L I T î'87
, ou U'iierr ' ti^rrestre pilé , avec <lii sel. Le
'^''s tlu llihi est b)ii pour la constructiou. Noii-
''^'leinent coupé , il est blanc tt tendre; Biais il
,é'''ient, eu sécbflul, louge ntdifUcile àiraïtiiler.
.y'^niué dans IVau , il est presque inourruji-
*‘Me.
LlTHOGl.IPHITES. Nom donné A-des subsi
fossiLs rpii , par leur l’gure e.'itérieure ,
f^présenteiit des matëriaus , on sculpté» , ou
en moule. Dans <p genre est coiuprise la
pierre qui re.'Semble si p irlaitement à un
*"^rcetu de lard , que le.s plu» clairToyans j
''•■oient t'ompés.
„ LlTHOMORrHITES , ou pierres peintes.
^oiis ce g-’iire sont «ompiis les Hendraga es
"••“ntalei et occidentale» , et lus devdritcs.'Cei
£(1
k
de pieires fbniieiit divcise» espèces de ta-
'tlix très-ctirieux.
, I.ITtlOPAGE , ou Alangevr de pierre. C’est
1' Ouni (l’un pe:it ver tioiiâire qui le irouve dans
•'■'doi.-e. Sa jii lile coquille tnidreet fragile eït
Psrlott'.g des iletix bout». On dit que pour la
''"l' iriiire , il SR s- vt d'uu petit f.let qui sort de
bouclif. Les tbeinin* qu’.l te creuse dans l’ar-
'"is,- eiito e molle , sont aisé» à rrconnoître. Sa
lêt ■- ■ ...
‘U
0 l'.iide à t'avancer , tandis que ses six pieds
ri’iirtertt le poids de ton corps. On ida pas
l^Corr ob-ervé i’Insiant de ta uiétamorpbote , on
’Stiore 1\ difulère forme sou» laquelle il .se
La njmplie de ce petit ver , trouvé par
observait tir , n'a donné que des vers tout
^••tar.sau noiubre tit quarniile.
,1-lTFfOPH'YTES. On comprend tous ce noBi
Ç^néval toutes les protkictions iiiaTiuss et tji
f,
•';s
'■'ii.e
d'aiiiie.s rangées autrefois parmi les plaii-
> niait reioiinues aujourd’hui pour être l’ou-
dtt polype» et de» zoopdiytcs. On donne
Q »
188 L I T L O I
pluspartîcùlièreinent le nom de litophyte ***
kérdtovhyte ; Voyez Ce mot.
J4T0RNE , ou Crjive dn genevrier. On c”
distingue plusieurs espèces. \jX castriga-paluni"
hica des italiens esfun mets lrès»délicat ; elle s®
prend comme les grives. Ou nourrit la litorne
en cage. Jille chante à la lia de l’été. Elle ne vit
que de graines.
LIVÉCHE. Plante dont la tige est de 1*
hauteur d’un homme, et qui porte de petite*
fleurs blanches, à cinq pétales. Sa racine excit®
l’urine, et résiste au venin.
LIVliÉE-D’ENCllE. Ce scarabé se trouv®
eommunément sur les fleurs. Le compartlm 'Ht
des bandes noires sur le fond jaune de ses étuis 1®
rend assez curieux. On en voit dont le
est rouge
LOCHE. Ce petit poisson est un mets asse®
commun dans les pays étrangers. On distingu®
la loche franche et la loche à piquans. L’m'®
et l’autre espèce multiplient bien dans les ri'
vières à eaux vives rpii l'ournissent des truites*
La loche d’étang n’est pas aussi saine , ni au«s'
délicate. La loche de mer est pins connue soi>*
le nom à'aphis , ou nonnata. Sur la côte
Gènes on les voit se rassembler en gr.ande qua"'
îité dans l’écume de la mer , et s’entrelacer fo*''
le,m 0 nt les unes aux autres.
LODDER. Espèce de ha reng de la Norveg'^;
Les groerilandais le pèchent en grande quautd®
au commencement de l’été , et le i'out sécher suf
les rochers pour l’hiver.
LOIR. Ce petit quadrupède , fort senibl.ab^®
à l’écureuil , n’est guère connu i|ue dans 1®*
climats tempérés et les pays couverts de bm*'
Il ha b ite les ibr^ïts ^ gn’mjto sur les arbres,
de brandie en branche , vit de noisettes ,
t O f
'fuits
i8f
saiiTilges , et quelquefois Je petits oi-*
tpi’jl déniche , boit peu p choisit tou-
l^Urs les lieux les plus secs ^ fait son lit Je
*''*'<isse dans le creux d’un arbre , descend ra-
*'®'nent à terre , se défend courageuseineut avec
dents longues et aiguës ^ ne craint’ ni la
f *ette , ni les petits oiseaux de proie , échapp®
^tilenieiu au renard, qui ne peut grimper.
‘ds souvent est la proie des chats sauvages et
. martes , ses plus grands ennemis. Idexpé-
ïlÇw , . . . 14 ...f l_ .1.^
'Ips,
'^Uce du tliermomètre a démontré (juc la cîia-
I "f de ces animaux naturellement froids , égale
] fPmpér.ature de l’air, qu’ils n’oBt d’activité que
^'^‘■■‘qiie le thermomètre est à dix ou onze degrés
^“'dessus de la congellaiiou. Au-dessous, ils
.^meurent engourdis et sans luonvcincnt, La
'*''Culaiion ne se fait que dans les plus gros
'aif • - 1 - I--
"«seaux. Aussi l’hiver les trouve-t-on dans les
;î"'>sde muraille et dans les arbres cieux' ramas-
c>
®n boule sur des feuilles et de la mousse.
. ®st moins un sommeil qu’une torpeur occa-
*"’inée par le relroidisseraent du sang, l^ans cet
) point de traiiS])iration , point de séciction.
r "ction du cœur et des poumons est lente et
Ils sentent cependant la douleur d’une
^^ssnre ou d’une brèlure. L’n cri sourd et ré-
Un mouvement de contraction annoncent
Js n’ont pas perdu la sensibilité intérieure,
ç Jurée du froid‘ est celle de l’engourdissement,
cjUi. si , pendant quelmies jours d hiver , le
J ' "^niomètre monte à dix ou onze degres, les Ions
^^P'enneiit let'.r activité naturelle. On leur rend
j'’’’"' Celle activité , en leur cominuniquaut paç
Une chaleur modérce. L’approche trop
d., ft,j les f >oit périr. La saison du prm-
d;q;i lie t;.ule leur vigueur et leur ag'lile.
1 j alors qu’ils s’accouplent. La femelle met
*^n é;é quatre ou cinq ptetils. Les loirs ne
iço L O r C L O T I
vivant guèrnpfjue six an». On dit que les
rouiTisseiil leurs j-èie el nièiequi, jiar vieiile-''^*,'
ne l eiivent sortir de leurs trous. Ils font 1’®'*,
jirovisiwti pour l’hiver, l.c moyeu de les pieni"‘l
facilcif.enf est de faire, luns tes bois, des tro®’.
assez prolonds en lieu sen el à l’exjiosilio"
midi, de les t'pisser de niotUït , d’y jeter **
I l faine et de les couvrir de paille. On esi assu'^
d’on tronvrr b>;aucoup pendant rtiiver. Ou
mange dans plnsiriirs p.iys , après les avoir
ciiés (t salés dans ries biiils. Cette chair 1
grasse , assez ni.iuvaise. I.es romains la reg^'d
doieiit eoinaie un u et» délirieiiï ^ mais el.c
défendue par les ci/iseurs coinnio indigeste. |
Loi u vnlartt Voyez écureuil volant. '
LC)lMCîirri.S. Arbrisseaux éjiineux des L'’®
des , dont les fciilÜfs ressciiihlerit à c. lies ®
i’olivicr , sa graine est un c<intre-poison. '
LGOAl. Voyez lumrne.
LORIOT. Cetjiiseaa de passage ne parf**i
que l’été en France. Sa voix est liante et seoil’’
pronoiiCer son nom. Les Iriiits ronges sont
de fon goAi, ainsi que les vers el les iiseC'f
qu’il trouve (l,ins les boic- , sur le boid des f'j
vières ou mares d’eau. La flanelle sw-pend i
nid à des branches d'arb.es. C'est dan» ce
berceau flottant au gré des vents , ijn’elle po’'
quatre ou cinq œufs, les couve et élève ses p*"'
tits fiisqn’à ce qu’.ls .soient assez forts pour viV '
en liberté. ( n les élè'e en c.ige , al font
seinent et l’ornemeut des volières. Le
d’Inde est fort cnrieux, à cause de sa ciète ®
de sou pliiiiioge.
LOTIEil odorant , Jnnx hilutne du
trtfle niu qné. On liouve c. lie jilanie daui '''
prés sur les collines. On la cultive dans les j
lot LOU
191
Ses -leurs iéguruineuses ont une odeur aro-
, raème lorsqu’elles sont sèches. On pré-
que cette plante d Ssécliée , mue rliuis les
'^its , les garaulitdes vers. Les Égyptiens don-
'"t- U nom de lotiei a. une plante que , croi.saiit
les boid* des rivières , plonge s s Heurs et
j'* tètes dans l’tuu pendant la iiu.t , et se re-
“>ie pju
^^OTOS
plusieurs
a peu au lever du soleil,
l’iantc J’Egypie , dont
on rlistin-
, O ...pèces auxquelles on a( triiuie dt-s
J “l'riëtés S Bguliàres. La- plus cilèbre e.st celle
) croiisant sur les bord^ des rivières, plonge
fleurs et ses ti'fes dans l’eau jiendaut !a nuit,
reJns e peu à |)eii au lever du soleil.
g Arb' e d’Egypte , dont le Iriiit. e.t si
6 é.,ble, qu’api'ts eu avoir jRaugi , les étran-
, peiuent l’eiiyls de retoiunec dans 1 tir
latrie.
J j-OTTE. Poisson de rivière glissant comme
h , “'Proie. U. est coianmn dans- la Seine et dans
' ®ère , vi; de .sqiiiUei. Son anus est plus près
lèle que do la queue. Ses dents petites et
*^,‘%ales ne se soient que, quand ilist cuit. Sa
J'*‘r es' ije bon .“oùt. Ses ceuft p irgeiit siolem-
v^''t, c 'mute ceux du brochet et tlu barbeau.
^*t h'ie est tiès-es.iiné.
Loljp. (.dest un des animaus sauvages dont le
'*'^cière soit le mieux connu. Le loup est deux
'*h I • . . . -
I j irois ans a croître , vit quinze ou vingt ans ,
• *”’chit dans sa vieillesse. On ne rencontre de
^■"fles lonp.s blancs que duus les cliniut- glacés
/‘^ord. Cet animal est coinuiun dans l’an et
continent , plus petit en Amerique qu’tn
’^’^’'p|'. Le /(.«y» ^'Yicoa , c'e .t-H-dire , dont
». 'Ü*'.*’® garer , est le plus dangereux, l^e loup-
"e vit que de charogne. L' loup-lér
plug léger à lu course. Eu général
ncr
cet
^92 LOU
animal est d’un appétit vorace f d’un natiif^
carnacier , avide sur - tout de chair humain® j
robuste , mais poltron , les yeux perçaiis , l’odof*
exquis , l’oreille fine , pronapt à la course ,
trieux par besoin , féroce par famine , emieioi "
toute société , cependant assez doux , caress n'b
facile à apprivoiser , et susceptible de quel'l''*
éducation dans sa grande jeunesse. C’est dans^^*
foiels qu’il exerce son brigandage qn’jl fût q
nourriture desaiiimaux jdiîs foibles que lui , d"'
guette , suit à la pisiç ,, chasse , ppuqsuit , éVeid'^
et dévore sa j)roie. Il ne quitte les bois que lot’
qu’il est pressé parla faim , ou attiré par l’odei>'’,j
soit d’une ciiarogne» soit des bestiaux, dont '
cherche à faire son butin. Il y' aentr.e le chienj*
le loup la jiliis grande ressemblance, mais ansû''',
pins grande antipatlii'e. Le premier aspect
loup intimide le jeiiiie "chien , qui Se cache diif'
les jamiies de, son maître ; mais, devenu
grand, plus fort, plus hardi, c’est pour le le®!'
'iih ennemi redoutable; Polir s’eii défaire ,
loups 11 uit quelquefois entre eux tiue espèce
ligue olleîisive, L’un d’eux sd détache , s’avan®^
p'itlr eti-i' appei'çu du chien , s 6 fait lancdr
lui, et quand celui ci , engagé dans la poiirsi'd*
dd son adver aire, est éhu'gtié de tout Sicom"-'
les autres loups tombenf sur liiî , le mettent
pièces^ et le uiapgent. La même corifédératio'j
les luomes nires sont mises en usage, lorsq®*^
s’agit u atlaquer un cerf, un bœnf,.une rhen'’®'
Ces altroupr. liens de guerre sont toujours acco®*
jiaguf s d'.'iuri'-meiis .affreux ; mais
le
bri!
burin P'
aids se
iif
r«'i
tiige et coitsumiac , cliacuu des
tire en sit,,nc« , et continue sa vie errante
vagabond . Le loup est infatigable, iiuircl'®’,
court, rode des jours entiers et de,
s un il s , 'f‘’v
jieu et légèrement , plus le jour que la nuit, h*’*'
fl éqiieiniuent , peut passer trois ou quatre jo“
s?'’*
LOU
193
.j*’* mnngor ; mais, forcé par la faim et la soif,
1 ,. plus aiicmi danger, parcourt loiUes
^ campagnes , se jetle en furieux sur les ani-
i,biiiiion liés , rode autour des bergeries,
O 'tte terre, se fait iin pa>sa;;e sous la porte ,
^ ®t tout à mort, avant de choisir et d’eiuporler
■'^froie. Après celle expédition lueui ti ière . il
" ève un mouton dans sa gueule , à l'aide des
«ni
'"'iscl
«t
es vigoureux de son cou et de sa raàchoir
Court à toutes jambes dans la forêt voisine
'^'Jr le nianger à son aise. Devenu plus lu rien
ses excès , il ne crfti
j. -CS excès , U ne craint point d’up(iroclu'r des
habités , attaque les hommes , les leiii/nes ,
to* 1 blessures comnujni(|ue par-
"t où il passe la rage et la mort. Il est alors si
. ‘de de chair humaine , que les voiries les [dus
^'•cctées sont pour lui une nourriture délicieuse.
^^Ussi on les voit souvent à la suite de l’armée
dans les champs de bataille découvrir avec
jj' fs ongles les corps eulerrés négligemmeut.
Prance , les loups nous vieiuieiit de la forêt
f,
Ardennes , de la forêt noire et
da
'têts
autres vastes
Ils y sont moins communs , parce que
plusieurs p.-ovinces on leur fiitcon! nuel-
la guerre. Leur tète est à prix. D'ailleurs,
détruisent encore les uns les iinlres, pour
Conquête d’une femelle en chaleur pendant
liv'^'° jours Je l’hIver.C’estalors qu’il se
‘Vr,
’ui
. “ «litre les mâles des comha's iiieiirli ir-rs. Ce-
préfère est ta première victime im-
,1' ‘’e à leur fureur; ensuite l’action lecom
*"Ce I
- entre les somûrans. On gronde , on frémit,
déchite jusqu’A ce qu’aba;tii iiar l-i fati-
> on se livre au sommeil de piri et d’antre,
le ^ ' f«nielle se dérobe avec le [dus alerte ou
SiiJrj"* ‘•''dei , et le rival ne trouve à son réveil,
tçf ® champ de bataille, que les rivnuxqn’ila
“scs. Les mâles et les femelles sont eu état
^ omt i/. jj
194
LOU
d’engendrer a deux ans environ. Leur accou*
pleimut est le même que celui des cinens. Il®
ont la mêuie dif/icnlté de se séparer après l'act«
de la génération. La louve ne porte qu'une foi*
|iar an. Au bout de trois mois et demi eil®
met bas au moins trois et quelquefois iusqu’À
neuf louveteaux , plus de mâles que de femelles^
les allaite pendant plusieurs semaines et les nour-
rit ensuite de mulots , perdrix, levrauts et vo-
lailles vivantes qu’elle leur apporte et q.rell«
partage entre eux. C’est au loiul des foi^êls et
dan» les endroits les plus fburrés qu’elle élève
sa progéniture. Au bout de six semkmes ou deuï
n.ois, lis suivent leur mère, qui veille sur eUJt
encore quelque teins, joue avec eux , les mène
boire , les ramène au gîte ou ailleurs, s’il y a du
danger. Jamais elle n’a plus de courace qn*
loisqu il s agit de leur déiense. II est da-neereuît
d en approclier. C’est s’exposer à toute .sa lureiiri
et sa fureur lui donne des forces. A six mois les
louveteaux perdent leurs premières dents. A dis,
elles sont remplacées pat d’autres. Ils sont en
état de se passer de leur mère et de vivre de
ppine. Un loup apprivoisé, dès sa plus nraiide
jeunesse conserve toujours son naturel canin-
cicr, ma gre tous les soins de sou maître. So»
ingrat, lude a souvent été funeste à sou bienfai-
teur. Cet animal nuisible , ingrat, vorace, in-
domptaole, a de tout tems , excité contré lui
a iiaine et l’adre^e de l’fomme. Les pièges;
les appats, les boules empoisonnées , les fos^ses;
les armes a feu , les cliasjcs , les battues , tout
a ete mis en usage pour la destruction de celta
espece proscnle. On a remarqué qu’un loup,
pr.s au piege , est fort sot, que sa médiancet^
1 abandonne, qu’il se laisse encl.alncr, museler,
^nduire Une femme, un loup, un renard,
tombés dans la meme fosse , passèrent la iiui'
^J^'ffrayés
'' ‘ ijt
h
. SUIVIS par les chasseurs , s’iicit-il de
î^riw.A^ 1.1 ^
•LOU 1^5
un de 1 autre , sans se faire aucun
quilte pour la peur.
a femme en fut
■■te , * , , ’ - • ti passer
(!(.„ '’tere , Jes loups se tiennent tous avec les
r'xs
L qiuue, eltraveisent àlaflie, crainte
entraînés par le courant. Pour arrêter
de sa blessure, le loup se v.sutre dans
'fis, '•«'S instriimens , des
berçans ou à li vue du feu tiré d’nn caille
* ■ — • v.- V- n n v,rt,riiOU •
sans doute lorsqu’il n’est pas bien pressé par
IfTl 1. _ __ !• ^ . i
U»
^(•t». "’- O" ai' que les anglais ont entièrement
tn.i^^a^es loups de leur lie. En Orient, et sur-
Mcç , ^ ! a" exerce à la ..'an -e et à une cs-
lit- ue lutte contre des bommes. Un loun lien
. I Is
^ri
^^Sa'. liuuimci*. un loup {,ien
fort cher dans ce pn y s-là. C’est chez les
. . XJ w U w v.ix\ jt
le, *'1* un spectacle aimisanl 2>our le peuple.
Il» . la tirs.oii #1.1 l/.xii.» ........ I _ I
J — i .--V».... ic peuple*
Klit at la peau du loup sont les seuls
‘'“'i présent tirés de sa
V J "le. Avec les dents on lait des hochets,
ifeurs et les relieurs s’en servi lit pour po-
'M
ouvrages. Sa fourrure est emj.loyée
«H vètemeiis, pour garantir du froid. On
Knt‘p^®® manchons. Les puces iie s’y inctteiit
^ • Elle n’est jamais attaqué ^lar les dermestes.
^'''fp-CERviER. Voyez Linx.
Iip-OORÉ. Voyez Chacal.
‘''Dr
'Utiç' Mexique. Ce loup ne paroît être
'%rQ J'Oli e continent. L’m-
1 - du climat ' , . -
'it
seule y a apjiorté quelque diflé-
^ --I J ' ,4,
naturel s’eat coubervé le niéme. L
f ■ '“Aniiri O CJL 1 .UUS.CI vc ic JueiJit:. j_.eur
1*'® ti^ des plus helles dont on puisse
St p'.^fge
*^Sics,
Ki-
On Voit quelquefois de ces loups
-Marin. Le poissoh connu sous ce nom
‘'fthurnherland et dans le duché d’ Yorck,
il a ’
ia6 LOU
est très-voracp. Ses dents sont redoutables.
loups iiiavins tle Clnloé sont a'-stz curieutt.
pèche en est ladle , la chair assez bonne*
lournissenl beaucoup d’iiiiile aux vaisseaux b' ^
cais. Ceux du Nord sont les plus grands et
du Pérou les plus petits. Ou a donné tjut'h|‘‘ ^
lois le même nom aux phocas , aux lubl’^
«ux ours-marins ; voyez chacun de ces mots-
Lo- r-Ti' iiE. Ce cjuadriipèile j ainsi no"'"j(
à cause de sa belle luiirriiie , est peut-clit^ ^ 1
gnéjiard di s l'ourreiirs. Sa belle crinière est y
inarijuablf. ün en tiouve du côté du Cap ^^
il jiiiie-Espérauce. Caché le jour dans le cfr".^
des rochers, il cherche la nuit sa proie
hiirlemens affreux. Son cri lait fuir les aniuia'^,
Lescliasiei.rs ratleudenl à iiuel 4 ue pao.sage 1’*'
le tuer. .. ^
LOUTARI. Poisson de lac , dans l’isl®
Madagascar. Il ressemble à la truite , et à
diffère n(:e‘’siMgii iére , qtie bouilli , fris ou
il n’est pas plus tôt ouvert qu'il rend uU
délicieux , qtii lut sert d^assaîsonjieiueiit. ^
LOUTRE. Ce quadrupède est naturelle*^J
bon nageur et habile pecheur. 11 liabite le L,
des rlvièies , des lacs. Ees fentes des
les piles de bois à llotter, les trous praih|j||i
sous les racine» des saules et peupliCfS •
.serv lit de retraite. Ses pattes membraneuse’ j,
ses largos pouinoiis lui donnent btaucoUL^|.(
facilité pour n.iger et rester sous Peau,
d’ iitéressant dans la figure, Pair assi z
ses iiumvemens gauchis , ddllcile à
peu susceiilihle d’éducation, avide de
le fléau des lac» et des é:aDgs-enipoikS<t"‘'j|C
tels sont les traits caractéristiques de ht
Soa industrie consiste à agiter l’eau, t-oi I
L O W LUE 197
) écrevisses f rats-d’enii cjiii friyent sur les
entre les pierres et les cailloux ^ devien—
sa ))roie. Noire nuiraudeiir , par pure iiié-
*^ '‘'uce;é, en tue souvent plus (jiiM ne peut eu
'''""ger. A défaut de poissons , il se? iioinr t de
iicjoalimies et d’iierbes nouvelles. On mr
^'’''»oît aisém nt ses traces , par la liente n.êlite
‘‘'■rêles et de restes de poissons n>al digérés
'l^’ll dépose , dù on , sur les grandes p erres
d rencontre dans son pas.si!gc. ün le prciul
I'''''‘"t au piège, avec l’apjiàt d'un poisson. Eu
, *^ède (,n le d'Csse à la pèche • couture, le chicu
chasse. Aurt-efois , les cu siniers de ce pays
^'^''lent des loin 1 es assez fa mi lié: es pour les eii-
il’yer au vivier chcri lier le poisson et l’apporter.
! est cependant assez rare aujourd’hui de mettre
J profit l’industrie de cet animal peu docile et
j'^licile, suivant l’expérience coiumune , à élever
J vie domestique. Ees femelles ont les parties
la jiénération scmblabl s à celle des femmes..
chaleur dans l’hiver, elles mettent bas au
|''’'>'tenis trois ou quaire petits, sur un lit de
"'‘^■l'ettes et d’herbes. Leur logement est mal-
l'^'ripre , rt infecté de l’odeur des jtoissous qu’elles
I l':i.sseiit jiourrir. f’n citasse it la loutre avec
chiens. Es l’aitrupeut lacileiue. t; mais elie
di;fej|,j courageusement , etleiu brise quelque-
j?'’ 1 av'C les dents, les os des jamues mois
^'-' l'-Pr piise, si on ne li tue. Sa peau d’hiver,
estimée (jue celle d’été , se vend comme
*'® bonne fourrure.
yLoWA des Chinois , ou Oiseau pêcheur.
coiuLuran.
1 I, T J 151 N. Loup de mer vulgaire, Ce\\p qui
'‘^bite l’embouchure des rivièrus met bas des
deux fois l’aii. Il y en a une antre es-
R 5
I
*98 LU M
pèce qui nage toujours en pleine mér et •î®”*
les étangs saies. L’un et i’aiiiro sont fort goul^®'
Ils vivent fie poissons, de crustac s et if’alg'*®'
Ils craignent de manger la clievrf lie , dont 1'
corne potirroit leur piquer le palais. On 1’’*
ptend aisément a la ligne. Connue le lubin**^^
inse d’enfoncer sa queue dans le gravier,
filets ne font que glisser sur son corps.
vieux lubins nagent dessus l’eau et y péris‘-t'’’^
de froid. La chair do ce poisson est peu nont'
tissante , et encore moins agréable flans le le'"*
du (rai. On trouve deux pierres dans sa tèt^'
Les hthins de C>üyefi7ie sont un très - b"^
manger.
LUMME. Oiseau aquatique et do pnssag"'
•commun dans l’Islande et le Groënland. i'*
disposition éloignée de ses jambes l’empêche
marcher vite. Pins il est gras^ plus son vol "^1
pesant S’il craint le danger, il.se l.aj it à lert"'
OÙ (léi-loyanL ses ailes , il ost aidé dans sa cou*’^**
par nu vent favorable. Pour couver s. s ou"f*
en sûreté, il bâtit sfin nid dans fies limx d"’
serts et éc.artés sur l’eau douce , ou qiielq"*
éminence voisine du rivage, do soi le qu’il p""'
boire assis sur ses œufs. S’il sort, c’est p(’"f
scs be.soins. Il rentre sans fatigue. C’est da"*
l’éducation de leurs jietits, que ces oisea"*
nîontreiit toute leur industrie. Il s’agit de 1"*
Cfinduirea l’eau , pour leur apprendre à y trouv"^
leur nourriture et leur sfireté. Le petit s’élèv"
dans l’air à l’aide de ses nihus , se met
voy.age , le père et la mère l’accompagnent '
1 un vole au-dessous pour recevoir le petit
son dos , s’il vient à tomber j l’autre vole a"'
dessus pour le déil’ndre contre les oi eaux
proie. Maître renard , toujours aux aguets p""*
le nid , se met aussi du voyage , bien résol"
de happer le petit, s’il tombe jusepu’à ter''"'
LUN L U P
Î99
malgré leur attention , cela arrive , le
Pere gj „iÿf0 jg précipitent aiissi-tAt. Quel-
^'^ef lis moins alerte ou plus foililu , le renard
olil^é (le se retirer, et sa proie lui est en-
'''"ee. Qu. l(|uefois aussi il est assez hardi pour
ttoi^ner toute la faui lie. L sLiimmes, arrivés
J^'ts mal-encontre au lieu de leur destination ,
P® petits se partagent entre le père et la mère,
hicuii en prend un sous sa tutèle , et donne
soins à l’éducation. Ils vont passer l’hiver
côté du l’Auiéritpie , et reviennent vers l’été
Groenland, Les Lnnimes qui n’ont point de
Peiits ou qui sont hors d’état d’en avoir , vivent
f*>tre eux par troupes et en société. Jamais
1 ® ne niellent pied à terre. Un petit Lumme
dans la mer , est reçu avec empressement
P^t la troupe stérile. On l’entoure. On se dis-
Puto la tutèle. Elle est déféré au plus fort ,
•’>oins que la mère ne vienne réclamer ton
qui lui est rendu.
LUNE-UE-MER. Ce poisson est unmetstrès-
'hcai. Celui de la Côte-d’or eu Afrique est
*®oihlable à celui de l’Amérique. Le pireraier
pêche à l’hameçon , l’autre au filet.
i-UPERE. Cet insecte coléoptère est ainsi
J à cause de la tristesse de sa marche
J^ürde et pesante. On le trouve sur les feuilles
® l’orme et autres arbres.
J, IjUPIN. Plante des pays méridioiianx de la
^*^^ 1106 , dont le fruit est une espèce de pois
l’n „ - -
> pour lui dter son amertume. Elle est
IgV .. . ...
êe
S'é ne se mange qu’après l’avoir trempis dans
U, ■ ■
^êlèbre pour avoir l.iit la nourriture ordinaire
. plusieurs anciens philosophes grecs. Proto-
5 fameux peintre , ne mangeoit que des
Slftati
5 pour donner plus de ressort à son ima-
lou et de vivacité à ses ouvrages.
R 4
Au-
Soo L U R L Y C
joiircl hui nous avons cé*]ë nos droits aux bfS*
tiaux sur ce végétal,
LU R. U S. Beau serpent de l’Amérique,
.ïiUZERNE. C’est une des plantes les plttS
mtiles pour la nourriture des chevaux et du gto*
bétail. Sa verdure fraîche et riante décote i>u*
prairies. Un terrein gras , léger el préparé pu*'
la culture , est très-propre à cette prnduclic®
utile. On peut y mêler de l’avoine qu’oii ré-
colle dans sa maturité. Au bout de tr^ is an-
nées de cullure , la récolte de la luzerne est
très-abondante , et se renouvelle trois ou quatre
fois par an dans nos départemens , et jaisqu’i^ i
six fois dans les déparlemens méridionaux il® I
la France. Uu champ de luzerne dure huit o^'
neuf ans. On peut la serrer dans le grenier
couches alternaiives avec la paille. C’est 1®
moyen d’empêcher qu’elle ne s’échauffe , et de
donner à la paille un goût'agréahle , que les che-
vaux aiment beaucoup. L’un et l’autre icéiée
ensemble , les eiigrais,se. On a même réussi ^
leur do.iner cette nourriture , au lieu d’avoine'
La luzerne fraîche donne aux vaches un lai*'
abondant et savoureux; mais l’excès de ceft®
nourrilure les fait enfler et périr. La racine d»
luzerne es' composée de fibres très-fines, qui se
sé parent lor.scpi’on les fait bouillir dans l’ea"'
L’on petit eu faire des brosses très-douces poi^^
31: ttoyer les dents. L’eau chaude et le miel foid
perdre le mauvais goût do la racine. Il ne fa»*
lias manquer de couper les luzernes où J'<>»
apperçoit des clienillcs , si l’on veut que 1®*
récoltes suivantes ne soient pas endommagée^'
La luzerne est visqueuse et sèche lentement.
LYCHENIS. Plante dont on prétend q»®
les anciens se servoieut pour mèche dans letf* |
lampes ,• car ils n’avoient pas l’usage du coto»'
L Y C L Y N aoi
LYcIUM. Arb re épineux dont le suc ou
fait lin iné lieanietit du
nie me
jus exprimé ,
'U'- utile pour les inilauiiiiations , les nienr-
'dssures , les ulcères , etc. Le lycium dvs Indes
'l'’’on tirp (Ju lonchitis est le [dus estimé.
.LYCOPERDITES. Nom d nné à des fon-
en iornie de vesse-d -loup. Voyez fongites.
LYCüPODIUM. Cotie espèce de mousse à
croit dans le Nord , .sur les pierres au
'"''ieii des rochers. On en s’oit aussi dans les bois
environs de Paris. Leur tète ou massue
remplie d’une poussière jaune inllannuable ,
*''*inmée soufie vésf^lal; c’est vraisemblablement
'i"« poussière semblable à celle des étamines
'^^ns ies autres plantes. En Moscovie et en Perse,
fait entrer cette poudre dans la conijiositiou
feux d'artifices. On Pintrodiiit aussi daus
torches end-mmées , qui font un si bel effet
spectacle des beaux arts. On y Eiibstitiie
j'^'irent la p.otusière fécondante du pin , dans
expériences physiques,
ÎY'NCUPilUM. Espèce d’ambre qui attire
iilumes , comme l’ambre jaune attire la
Nlli
Lynx , ou lonv-cervier. Ce quadrupède vif,
î’^roit, léger, plein de feu, pétillant, a le
L'rjeinent du loup , la finesse et la propreté
cliat , le naturel carnassier de l’once et la
l'^au bigarrée du jeune cerf , auquel il fait la
8’'erre ; d’où lui est venu le nom de loup-
XI g 'iinpe aux arbres, mange les oiseaux,
'‘'t m*.in basse sur leurs nids , poursuit les écu-
*^®uils jusqu’à la cime , attaqua les chats sau-
, les martes , les hermines , guette au
f'^’ age les d dms , les cerfs, les chevijpuils, les
, s’élance , les saisit à là gorge , suce
® sang , ouvre la tête , mange la cervelle ,
202
L Y R LYS
abajjcîonne je resre et court à une nouvelf*
un^V dans
pays frou]s que dans les climats tempérés. 0^
e trouve dans 1 un et l’autre conl.nenl. Leu'
esu!''/e goût. Leur fourrure
estuuee , celle d hiver plus que celle d’éié.
plus belles T.enneut de Sibene. Il „p iaut P»*
croue au merveilleux que les anciens ont
bile sur la vue perçante du lynx , qui nénéiroi'
“.“i""’" *7» .1»'
eire une congellatton de son urine.
la nommé
la ch. position de ses cornes. Sa voix est i'>'
g griemHit, sa nourriture l’érume de la met'
est ctnïce
Lyre-db-Davic. Coquillage du genre Je*
tonnes; c’est une espèce" de l.ryte ; fo^e,
par^eTrt de no
bô fde P® '^‘'•"‘^l’eursont le sytf
Cette flel. ^““®'\*^®*“''''"®^o'entnotre odorat
paroît d s"'’" ' "obW:
paroit dans une saison où la rose l’neillet,
le cbevrefeuille semblent lui disput’er k nrl--
des lv!'?“ “ «loucsor du parfum. H Ç «
Les idus bdî ’ ./«-angés , à fleurs doubles-
tcbé ■ i a ^ ly« blancs pa'
naches, ils fleurissent en hiver. Rien ne co»'
traste ciieux oup iWUf li ! ^ ^
«jfl ^ blaucheur ave<J
sa franp cramoisie. L’tnile de lys est d’o»
«sage heureux dans les doulenrs^t les tU'
leur du baïu-marie , une eau odorante p.opt®
à enlever k. taches du visage, et à en /m'
LYS 2o3
la peau tendre et délicate des jeunes
Personnes.
. LYSIMACIITE. Herbe peu connue , dont
I * propriétés sont d’arrêter ie sang , de chasser
serpens , etc.
... - -
M A B MAC
Kl,
_ ABOUTA, mahoia , hochet de terre.
^6tte espèce do Salamandre de l’Amérique habite
les arbres et dans les lieux marécageux,
morsure n’est point dangereuse. Ses grilfes
®'»»t redoulables. Elle s’élance sur ceux qui la
Jminuentent. Ses cris pendant la nuit annoncent
® changement de lents.
IVlAroujA. Cet arbre croît sur les montagnes
la Guadeloupe. Son bois est plus pesant et
dur que le bois de fer. Les Sauvages font ^
"^^®e ses racines ^ lorsr|u’elles ont une lorm#
*’®turelle j des massues de la grosseur du poL-
6’iet et de trois pieds de long.
MACANDON. Arbre du Malabar, qui y
P°tte le nom de cada-calva , et dont le fruit
^Sssemble à la pomme de pin , comme ses fleurs
^^filles du mélilot. Son (rail j cuit sous la
*-eadre , guérit les dyssenteries , et s’emploie
^ontre Easibme , la pliiisie, lu pleurésie, et
^’Ures maladies de la poitrine.
^lACAO. Ce beau perroquet du Brésil est
des pins grands et des plus remarquables
P^'' les nuances variées d« son plumage. On le
communément dix guinées à Londres.
perroquet.
^ACAXOCOTI. Fruit des Indes occiden-
2o4 MAC
taK>s, flont Ifs Eaiojiéens font beaucoup de
cas. Sa forme est. obLongue , sa conleiir ronge?
sa pou I e moile et jaune , et sa grosseur à-pcU'
près c lie d’une noix ; ,1 |ârl,e le ventre ,
décoction de l’c-corre de l’arbre guérit les en'
TUires et fiit cicatriser les ulcères. Les ièmiues
du pays en employent la cendre pour donner
Une couleur jaune ù leur cheveux,
MACER , on Mac-e. Cette écorce vient des
indes orientales. Elle est très-rare. Il y a lieU
de croire que c’est l’écorce d’une espèce de
siniaroubri. bon odrur plus vive dépend apiU'
remnienl du climat sous lequel croissent ce*
arbres.
MACEPiON , ou ffros Persil de Macédoine-
E usage du céleri a lait exclure cette plante de*
potagers. Quelques personnes en conservent l’iib
ver les r.acines dans Je sable pour les marurer ei‘
salace. ° '
M.4CHA-M0NA, Espèce de calebasse d’A-
frique rtd Amérique, (lontlacbair, bien mAe,
est extrêmement nifrakliissante , dansles grandes
chaEnrs. De son écorce qui est ligneuse et dure,
on la.ir qre divers ustensiles.
MACîIAO. Oiseau du Erésil . d’un plU'
ni’ge noir, n èlé de verd , qui le fait luire
.•..ngubermuent au soleil. Il a les pieds jaunes,
Inc et les yeux rougeâtres. On vante s*
beduté.
MACHE , Salade de chanoine, Poule
f-rasse. Les feuilles de cette plante potagère
lournissent une salade adoucissante , propre à
temper. r l'âcrelé des Irunieurs.
MACHOhAN. Ce (loisson jette des gémisse-
mens , dit-on , lorsqu’il est pris. On le volt fré'
fluemmeut autour des Isles du Cap Verd , àe
MAC MAD üo5
^liiit-Vincent , de Bourbon , de l' rance et à ia
^ùte-d’or. La puiudre des aiguillons , dont ce
l'oisson est armé , est très - réJouîanle ; tüe
'^‘Uiae des enilures et îles douleurs crueJes. b.i
eli.Lir de V. eut mortelle lorsrju’il a mange des
b'^nimes de maiicelinier.
Macis. Cette substance est aussi nommée,
•«au improprement , flaur de muscade. C’est la
‘tconde écorce du Iruit qui donne la mu-.cai e.
^'-Üe est estimée comme un arom rte t' ès-agieable.
On la fait entrer dans les raUlias. L’huile riu on
«a retire est incisive , échauffante. Voyez Aîus-
MACLE. Ces pierres figurées se trouvent en
Sr. iaone. üu croit (lue Ce sont des pyrites d’etaiu
•*>êlé avec du spalli.
MACUOUEB. Les indiens vuident ce fruit
de Virginie , qu’ils reniplssent ne petites
l’ierres. C’est pour eux un inslrument de mu-
*'ique.
MACREUSE , BUette. Cet oiseau aquatique
iuibiie les mers, nage avec rapidité. Ses ailes
Courtes lui servent, en qu. Ique sorte , do rames.
Or, d, toit qu'il court sur la surlace des eaux.
I rdonge très bien , se nourrit d’uisectes , pois-
sons , couuilles. St chair e,t pou de uate ;
''an des cuisiniers ou relève le goût , et les aro-
*'i ites la rendent moins indigo .te.
AIACUCAOUA. Bsiièce de poisiou du 3’re-
s’d , dont la chair est foit déi'cate. On en < is-
^tugiie plusieurs sortes.
MADREPORLS. Os logemeus de polypes
f'arins sont aii-si variés qu’il y a d’especes ui e-
ceiue... C’est le même art d’archl'ecture emplose
par les polypes des coraux. Voyez les mots
ao6 MAE MAC
Corail 01 Polypes. Les mndrépores différent du
et pourvus,
^ î r '’® Madréporites.
MAKNA. let.te espèce de hareng, qui est
marque a chaque côté d’une tache ronde /noire,
. uiee, pu, s jaune, quelquefois vuiée par tout
le corps , e heaucoup de couleurs dilférin.es. U
o.it Océan, comme l’autie espèce. Lesplus
cè en r / "”*'7 auxquel ils nS
cer.entuen pour le goût.
le occidentales , dont
iuxTers " et u’est pas’ sujet
PA/res de Péri-
gojd. Cate mme de fer très-pauvre et réfrac-
.aue se. trouve^ en Angleterre , en Toscane ,
en Boheme et dans le Ihémont. On l’appelle
Savon du -verre, parce que les verriers en /uent
h /ne Z t ®A" oouleur
verrosdcSril;ti:^Æ,:EtS
/o,f* 'eTl"’ PO'enc. Mise en fu-
«'on , elle donne un verre jaune ou violet La
îvrr': ^ n, ef.ervesccn/e avt"
CS, forte. Elle est , ou solide , ot, strrée , ou
MAGJVOC. Yovez Manihot.
Al AGNOLIE. Plaute dont la Heur est une rose
ona.po.ée de plusieurs pétales , en cercle. Le calice
contient un pist.l qu. dégénère ensuite en fruit
dur et comme garni d’un frand no.abre de tube -
cujes,^q,u contunnent chacune une sorte de
mco. Cette espèce de jinge d’une figure
M A G MAI 207
® U Se , habite assez généralercent les climats
'‘dsde l’anciencoiiiineiit.D’uii tera[;érauinienC
k 1 ^ dans nos climats ,
j' ''âtit l’été , passe très-bien i'iiivor dans un
P‘*riement. Quelque* uns dè ces indiridiis sont
) dociles, susceptibles d’éducation, et
J hibles de iaire plusieurs tours , de gestieu-
danser. D’autres d’un natuiel plus ssu-
J sont brusques , désobéissans , maussades
itj’;
l'ocK
- «s. JV.
a manger. Impudens , ils adectcnt de
atrer leur
‘«5
***'paîieus. Les femelles sont plus petites que
■ailes. Tous ces animaux renipll'sent les
®s de leurs joues , des choses qu’on leur
à mange
' *ttrer leur derrière nud et calleux; niais on
*'find modestes à coups de fouet,
a ^AGüEI. Arbre des Indes occidentales ,
(j^***- les féiiiües donnent une espèce de chanvre ,
ficelle et des cordes. Les
'fies sont épineuses et canelées. L’arbre s’élève
j^^^Oviron vingt pieds. Sa tuüëlle sert aux
Vl^es et .aux sculpteurs. -
/'IIALLB. Les fruits de celle espèce de
, 1 ^ *siej jgg Pois sont petits et amers. Les jmrfu-
^*^^*■■8 en font eiilter h^s amandes dans leurs
Jij0i;ei(es, Les ébénistes donnent quelqueiois ce
su ho/s de tainte Inde ; voyez ce mot.
iq ■‘■AMüT. Cet arbre croit en Guianiie , aux
Antilles , dan» les lieux nnirécageux. Ou
des gousses un colon doux su toucher ,
h > mais si court, (ju’on ce poul le filer,
chaud , et peut être employé pour filer
®l<>^Tes. On fait usage de l’écoice du mahot
J Calfater les vais; eaux et faire de* cordes.
- AKSCHI , Mail-Elon. Deux arbres
alabir ; on attribue au jiremier , qui n’est
l'»iir
'■ne
espèce de rhauinies , des vertus contre
Le Second , qui est un grand arbre tou-
Verd , a daua l’écorce et les feuilles un
MAI MAL
Stic qui reniédie aux mauvaises suites de l’accoi*'
clieiuert.
MAIN^DÉCOUPÉE. Nom sous lequel on
signe le P/atnne ; voyez ce mot.
i AiN-D£ MLn. Es^ièce de Zoor^iyies •. voV*^
ce mot. ^ '
Turquie.
IvlAKI. Ou désigne sous ce nom plusiô'"*
«Uiimuix qm ont des car.ictèrei qui les ri'f
proclmnt. Les dillérences qu on y observe , d..->*
la forme et dam les mœurs , peuvent les fai''
reg.iiuer comme ,,es especes distincres. Ils *>n‘
le museau long tonane le renard ou la fonii‘«’
la queue lr,,s- ougue , les Iiabi.njes du sinoe,
nonrnssent pluU',1 de gr.unes que d’muma»*/
pet, eut cependant quelquefois les oiseaux, l"
lont la nuance enire Ls singes à la long»'
queue et les animaux fissipède.s. Les diTer»«*
espcxcs_ de matis .sont les Mortgous , le Moco<f
et le Ea/-/; voyez ces
<^et!e esp.èce de pierres e*‘
mie slalagnule colo.ée par du cuivre, ün 1‘
trouve en pienes mamelon, es dans des mines J'
cuivre de Sue, le et de la Chine. On en drsting"'
de ])lus.e,.rs espèces. Elles varient „ar
noam es de leur, couleurs. Susceptible de >,endt^
un beau p„l, , on en fuit des tab.itières , da*
manclies- de (ouleatix, des büoux ’
if P ■ pcf aon est iiès-connii df*
■tal.ens cl sur 1r s bords de la Métliterranée. S»
“Eïï STI'iSÏ'' r'T" ‘i”'"' " ,
, . .. '■l'c Commune dan.s
iUalaoai , oont le* racines servent à laire d»^
uiaiict'^^
MAL MAN 209
l'*^t'ches (le couteaux , et les l'euillfis à fumer
‘^teire. Frites dans de l’iiuile de palmier, elles
un bon liiiiineiit pour le* pustules de la
vérole.
MALTA. Espèce de Rctjuin ; voyez ce mot.
MAMEIA. Arbre de l’Améritjue , lort rom-
î,""'' dan> la province de Panama., dont le*
®’iilles sont plus lonç.iies qu® larges, et qui
j'’'t>duit un exci lient fruit de même nom , dont
* chair ressemble à celle du coing, avec des
*'^yaux fo-t amères. Les Mameias sont de la
R'ossfur ’.’tin pois, et couvettes d’une écorce
rude. Lés feiiides de l’nrbre ressemblent
^'^ 'Ues du noyer , mais sont plus grandes.
, ^'AMMÜ. Graïul arbre de Nlgritie , dont
**’ fruit est une e.qioce de prune blanche ,
On employé à divers remèdes et qui se coii-
^“ '■e pi ndaut toute l’année.
MAMDLRA. Arbre du Brésil , dont le fruit
'l’^l se nomne Mamaou , est purgatif. La chair
iai iuUre, et remplie de plusieurs grain*
î’‘'>''s et luisant , de la grosseur des petits pois.
P distii gue le Mamoera mâle , et le iVamoera
j,'*’t'elle. Le mâle ne porte que des fleurs , et
‘*'’'re ne poite que du fruit.
I flAKALA. Arbrisseau du Brésil , dont le
est dur e: les feuilles semblables à celles du
Ses fleurs sont dans de longs calices,
'‘'’^ 'iipées comme en cinq feuilles, ün en trouve,
le mè e arbrisseau , de bleues , de purpii-
‘'.''«s , de blnncbes-, et toutes d’uue odtiir de
v'oleite si forte qu’elles émbiument les bois,
■'acine , mou 'ée de son écorce , est un purga-
tiPs, ^ par le liant et par le bas.
^ I ANAOüAIL. Espèce criiérisson de la Nou-
q,,j couvcit Je pointe, et
la ch (ir est excellente.
II.
S
210 MAN
MANAGUEREL. La chair rie cette espèce
porc- épie d’Esp.-igne est très-délicate.
MANATI. Vojez J^amentîn.
MANCELINIER. Cet arbre, de la grof»e'’f
d’un, noyer , ci-oît sur les bords de la mer , daH*
toutes les jsles Antilles. Il s’annonce sous de*
appas trompeurs. On le voit couvert de Iriil*'*
Colores comme nos pommes d’apis. Lenr odeWt
agréable invite à les manger. Ces fruits si beaut»
contienneut un poison perCde. C’en un sn<'
acre , laittnix , corosif. Chacjue partie d®
l’arbre , feuilles , écorce, racines , tout en e**
imbibé. La chair des poissons qui ont avalé de*
j)oninies de mancclinier est un poison des j)lf*
cruels pour les personnes qui en mangent.
le voyageur , excédé de fa-ligne, te repose soU*
cetaibre, à son réveil, ses yeux sont enflani'
roés, son corps s’enile. Les gouttes de pluie qu‘
ont coule sur les feuilles , en tombant sur 1*
peau la corodem , y font l’effet des vessie^'
toire.s. Dans le moment oii le sauvage etnpoi'
sonne sa flèclic avec ce suc , il en évite la vipeur-
Ce poison terrible porte le feu jusques dans le*
entrailles. Ces flèclics empoisonnées sotit d’aii'
tant jilus redoutables , que leur poison peut
conserver avec la même activité jiius de ce»*
ans. A l’arsenal de Rrttxellc on en. a vu le*
effets sur uii chien à qui on lança une de ce*
llèches. On ne doit manier qu’avec précaulio»
ces anuei eiiipoisonnés des sauvages , qui
spcoïidenl que trop) b, eu leur ardeur pour 1*
vengeance.
MANCHE do couteau. Voyez Tellîne,
MANÇHE de ■velows. Cet oiseau habite 1^*
parages d’Angola; il ne s’écarte pas absolurr****
MAN 211
bords de la mer. Sa présence annonce au
*'^ülonier la proximité de la terre.
^lANCHETTE de neptune. C’est une cspècè
rétépore , ouvrage délicat et élégant dei
polypes. Voyez Polypes , Retepore,
MANDAPi-U. Arbre du Malabar qui porte
siliques , et dont le* feuille» «ont diTisée*
deux.
MANDOUAVATE. Arbre de Madagascar,
”oiit le bois sert à faire des poignées pour les
**gaie«-. Il porte pour fruit une espèce de noi-
sou écorce est couverte de petites
pointes.
■ MANDOUTS. Serpent de Madagascar qui
nourrit de rats et d’oiseaux qu’il surprend
jltos leurs nids. Sa grosseur est celle du bra».
‘ n’est pas venimeux.
„ MANDRAGOPlE. Cette plante croît dans le*
’orêts , en Italie, en Espagne. Elle est narcotique ,
?®soupi,sa,ite; appliquée extérieurement, liso-
y'tive. Ses racines ont quelquefois la disposition
cuisses de l’bomoie. L’art se joint a la nature,
’o y met des graine» d’orge , d’avoiue. On remet
■? racine en terre. Ces graines germent, poussen*
racines. Elles s’implantent dans la nian-
®’’®gore. On la retire de terre, ou subdivise sc*
J’^iites rai lues 5 elles représentent alors des poils.
P" prépare ainsi des mandragore» mâles et
®’ueU(s, Ces mandragores flan» les main» de*
I '•rliitanj passei.t pour des cliose» nieiveil-
^lANi QUE. Nom donné à une espèce de
^^Oscade [.<1: aromatique et peu estimée.
^lANGABLY.Ces espèces de singes à longue
S a
4
212 M A. N
queue , su'vant les obserTatiotis de Biiff’'* ’
])aroisseiit faire la nuance eiilre les makis et le*
guenons, par l’a longe nient .lu aniscau , la JoO'
gueur de lacjiieiie, la minière de la porter, et If*
A-ariètés do la couienr du poil. Leurs «bajoue*
formentcomme deux poches dans leurs joues , où
ils ](euvent conserver des provisions de boucl)®
pour >in jotir ou deux.
MANGAIBA. Les loiêts du Brésil sort
remplies de cet arbre. Son fruit semblable au*
abricots, ne mûrit que lorsqu'il est tombé <1«
l’arbre. C’est un aliment sain et rafraîchissant.
' MANGANESE. magnéaie»
IMANGAZAHOC, Espèce d’âne saiivftg*R
l’isle Madagascar, qui a les oreilles füit loU'
gués et Je cri d’un âne.
MANGEUR de fourmis. Voyez fourmill^eT-
TtlANGLIER. Ces arbres croissent aux Inde*
orientales dans les lieux maritimes , semultiplient
ptodigieuseraent. Leurs rame.iux , après s’èir®
éîeves , lal,sent pendre des filamenc qui deS'
cendent jusqu’à terre , s’y couchent et y prennent
racine. Les arbres q- i en proviennent ,.se miib''
jihen! delà même manière. Un seul arbre pt'Uf
devenir la souche d’une forêt entièra. I/«s nriiic*
sortent telle. .-ent du sol, qu’on p.;nt, dans cet'
tâini' cndroiis , pendant j 1ns de vingt lieues i
jna/cber sons po^er le pied à terre. La piilp®
des fruits 'tu mangl pr es' ass z bonne à tnangef*
Les l'aciiies de cet a>bre S’éteii Vnf dans la uiet'
Ses b.-ai'cfes y pendent. Des Imît es y dépo'
sent h-iir frai , la petite postérilé y adhère i
grossit , et dans Je, s flux et reflux se trouve
alternaiivenieat dans l’eau ou àusuînJue au^t
M A N 3i3
''■■«nclips (latis l’air. Le bois de inonglier dur ,
, e-.t Irès-bori pour les bàliiueus.
^IAKGOXJSTAN. Cet arbre oiiginulre des
J dn(|ues , a été lrans[)orlé à Java , a jVIalaca ,
\Sia,n , aux isles Manibes. 11 fait uu si orl
daus le.» jardins par sa toiilfe régiihere
^‘éga[e^ ^u’ou le préière an m ,roiinier d'iude.
fru t astringent e^t très-utile dans la liys-
^'iterie.
^LANGOUSTE. Voyez Ichneumon.
Mangrove. Voyez palétuvier.
, Manguier. Cet arbre croît à Malabar ,
^lenoAe , k Pégn , à Malaca. On en dis-
‘‘"gue'dp deux espèces , le sauvage et le domes-
'‘'i'ie. Le fruit du manguier sauvage, est, dit-
'“’L un po.son qui cause la moit tves-prompte-
Le fruit du manguier domestique a te
*'^®riie de l’oiieur et dit goAl. U s especes les
***f'illenrt s sont celtes dont le h uit contient
de lilninens. Les Induensen contiseiit beau-
'^'Up e, les nomment acktrs de manguier. Ce
'"■'tec/iar s’applique à toutes les diverses es-
Mees de fiuits qu’ds coulisent.
MaNîCOLT. Voyez Mermose.
ïd
lANIIlOT , on Magnoc , ou Manioc. Cet
lHllll6* Olï iC
Elotidf
isieau est de U pins grande utilité. On le
avec crand soin en Amérique depuis
de iusqti’au Magellan. Ou nmnge ses
"«■Iles hitcb 'es < t t uiles dans de l Imile. On
«bre de sa racine une farine dont on lait du
ï'In On la prépare aussi de diverses mameies.
'"‘■t aliinenl est tiès-.sain; mais il faut en ealraire
" PuiM.n nu’ 1 tontient. La racine fo iche est
“« l'Oison mortel. On la relire de tene ; ou
24 MAN
la lave; on en enlève la peau; on la râpe;
lecrase; on la met ensuite sous presse d®**®
des toiles de jonc; on en exprime fortenien'
un lait blanc. C’est là le poison contenu
cette racine. On met sur le lèu la siibst.itic*
i.arineuse pour achever de dissiper les partie*
aqueuses , volatiles , dangereuses ; c’est alC*
la larme de manioc. On en fait le conan ,
cassave. La farine de manioc mire dans w'**
poele sur le leu , agitée pendant huit heure*
e suite , et réduite ainsi en petits grain.«»
c est le couan. La cassave est la larine de
DISC desséchée de Boiivtau, réduite en poudr*
et mi.se en galettes sur des plaques de fer cliaiu^'
Un les lionmie pahi de cassave , ou pam
Madag-oscar. On dit que les Euroj.éeiis troU^
vent ce piun^ exrtUent , et le prédèient à cel”*
de Iroment. Cns suiistunces nourrissantes se niut''
gent tienipees Hans de l’eau ou dans du boiiilloU'
ùi on laisse lepos-r le lait ou poison retiré p»''
expression , il se dépose an fond du vase ui*^
substance b! uicfie , fine , Irès-nourrissante , dou'
on ait ues édiaudé. , de.s massepiiis et aiitA*
Irnindises , en la mêlant avec du sucre. Le
lait de manioc , ou l,i cas.save fiah he occasion!'®
des anxiétés , des eavits de vomir, des convul-
sons et des évacuations par haut cl par bns-
Ce poison agit sur le genre tiervrnx. On n®
voit aucune iiiilannual ion dans l’ostomic. Ce
lait s’y retrouve i.,,ut entier; mais l’e.stoaiac <1®
llioniiiie ou de l’animal empoi-îonné e t letréc'
de plus de moitié, l.e ci.nUepo son . pouriii qi-'ort
le prenne presque sur le clmai,') , ■ st ie suC
de rocou. ‘
]\']AN:L. Le bois de cetv^arh.e de Gnianu®
est excellent à. faire des donvov de tmin.'âu
autres ouvrages. O.i retiie de cel arbie uu®
résiné hoiiiie à calfater les canots.
MAN 2i5
anima. Celte espèce de serpent du Brésil ,
d’écailles de diverses couleurs , ne sort
point de l’eau. Les sauvag» s le respec-
Celui qui a eu le bonheur de le voir ,
flatte d’une longue vie. La bigarrure de ses
^'’^deurs , disent-iis , leur a fait naître l’idée
' “e peindre le corps.
Manioc. Voyez Manihot.
. Manne. Ce suc mielleux, concret, a été
auirefois miel de l’air , ou rosée cé~
On avoit cru qu’il toinboit du ciel comme
, manne des Israélites, Il découle naturellement
■S feuilles de certaines espères de frênes eu Si-
, dans la Calabre , pimdant l’c té dans un tems
, dejuiis lemidi jnsqu’ausoir , sous la forme
**ae liqueur claire. S’il ne survient point de
il se dessèche en grumeaux. On le re-
^^6ille avec des couteaux de bois. La pluie
le suc et le fait disparoître. Les divers
^'^^res dont on relire la manne , et la manière
St on la recueille , en font varier les espèces.
P belle manne découle d’eUe-aiêuie des arbres.
, treiilenre e^t la manne de Cahibre. Elle doit
J’bo pn larmes grassetles , d’un blanc blond ,
Sère. ETne odeur un peu aigre annonce une
y^tlle manne et de mauvaise rjualité. Lorsque
arbres ne laissent plus couler de mamie,
lait une incision à l’écorce , il en coule une
fl'^ande anondaitce. Elle se réunit en masses au
Wed de l’arbre. Ou la coupe p.ir morceaux. Elle
rlargée d’impuretés. La raaïuie eu larmes
'eiire f u iiiirtiaul des chalumeaux de (lailles ,
de pe.ites branches dam Eécorce. Le suc
'^.*coule en manière de stalact.te. Cette manne
belle , si tran.sparenle , purge moins que les
Autres ^ se ramollie et jaunit à l’air. h'A manne
2i6 m a N
Jtiaitich/nc ou en grains est rnre. Elle dccf''*‘®
fies nervures el <les veines ries feuilles ûC
petite espèce de frêne. Ou distingue les
de Mareine, de Roniague , de Cinesy , de
diiis le territoire de Rome. C’est la moins cS'
tuiiee. Tout le monde sait que la m.iiiite
un des pnrgadfs les plus doux. Ou EhssoC''’
suivant les indicatioiis , au sel, au séné, i*"
tamailn , etc. Il découle ausii de plusif'"'*
arbres, tels r|ut: l’crable , l’olivier, le cèd''’’
et autres, un suc concret assez analogue à !■*
manne. “
Manne d'Jlagie. Voyez ^gul.
Manne ou sucre (T AIhusar. Voyez Apod’^'
Manne de Briançon. Suc concret qui ir.’io'
pire des feuilles du ÀJeloze en Daupdiiné, duu
les .années scellés et d.audes. L’Iitimidi.é
péclie de paroiire ; la jiluie la dé’iuil.
confie les brandies. On les met à l’ombre
les arbres , Le suc encore mou s’épaissit.
le fait seclier au toieil. Celle mniuie un
resineiise , a un goût de sucre. On n’en li“^
pomtsd’usage, parce cju’elle n’est presque
jmrpative.
Manne d’Encens. Voyez Encens.
MAJNiOBI. Voyez Pistache de terre.
M.AN .E. Pregue-Dien. Cer insecte se tie”*
quelquefois presque droit, les deux pattes
dev, ut l’une contre l’aurtv. Oans celte altiiud®
dévi.te , les paysans de Proveitce ottt cru
p^r.o.tlfieu. 7Je~ià lui est veritt le nom i\e prepu^''
oten. autres [tréè'.ndetit ([iie cet aitimal |
(lniubi les clK-'ininü qu’on lui /lein.iinlo ^ |
qu’il étend a.,s fiattes de devant . tantôt à dioit® t
tantôt
MAN IVLAQ %\’j
à gauclie. Aussi le regarde-t-on comme
j'î insecte presque sacré , auquel il ne faut
^‘'■e aucun mal. Le paquet d’oeufs que la fe-
dépose est des plus singuliers par leur
*^■■1116 et leur position,
M ANUCODIATA. C’est Voheau de paradis :
ce mot.
, ^IA!NSFENI. Oiseau de proie d’Amérique j
j'feu-ptès de la grossi ur du faucon ; niais qui a
griffes beaucoup plus grandes et plus fortes,
a la forme et le plumage de l’aigle. Sa cbair
l’'sse pour excellente.
MAPAS. Cet arbre croit en Guyanne. On
Prépare , dit-on , avec son suc laiteux mêlé
le suc de figuier , une substance ou résina
"'pénétrable à l’eau. On en pe.tii faire plusieurs
^Hvrages. La chaleur du feu et du soleil la
''*niolit.
Maquereau. Ce poisson si délicieux ne
P^oît sur nos côtes que dans un cerlai; lems.
*n part des légions des mers du Nord. Leur
«l'che est réglée. Au printf-ms , dit-on , il«
^‘oyeiit l’Idande , l’Ecosse , l’Irl.mde, se jettent
“ris l’Océan atlantique. Là , il se fait une di-
pp'®" 5 '*'‘® colonne [lasse devant le Portugal,
^tspagne, se rend dan, la Méditerranée ; l’autre
^titre dans la Manche. Elle paroîi au com-
j,^'*ceiiient d' printems sur les côlcs de France ,
vaut les côtes
f "ollamle; une partie de cette b gion se dé-
'^be , se jette dans la Mer Billique ; le reste
J^sse devant la Norvège et retourne dans les
du N'rd. les iii'ccies qui se trouvent
différens teins dans les divers parages, sont
^ *<seinblablenient les boussoles qui les dirigent
cette marche. On sale ces iioissons comme
* *‘arengs.
_ •ARACOU. Espèce de citrouille de la Virei-
II. T °
21 8 MAR
nie, qii’on cütime fort saine et fini croît assez \îts»
MARAKDA. Nom d’une-sorte de myrtîi®
^ 3 es Indes orientales , sur-tout de Ceylan dont
les feuilles , en décoction , passent pour uiî
remède excellent contre les maladies 'vénériennes.
MARANGOUIN. Voyez Marin goa'ins,
MARAQUA. Voyez Calebassier,
AIARBRE. Cette espèce de pierre présente
les plus belles variétés. On y voit mille couleurs
diverses, mille nuances. Suscc^itible d’iin beaii
j)oli , on en fait des colonnes , des vases , des
statues. Les édifices, ornés de ectte pierre, an-
noncent la richesse et la magnificence. Les car-
rières de marbre sont très-fréquentes en Italie
et dans les isles de l’Archipel. Tout démontra
<jue celte pierre , si belle , est formée de débris
de coquilles marines, de productions àpolypiers.
Dan» certains mai lu es , tels que les pierres
iumachelles , on y distingue les madrépores,
les coraux , etc. de manière à ne pouvoir les
ïnéconuoître. Les veines et les couleurs qui re-
lèvent l’éclat du marbre , sont dues aux infil-
trations des substances métalliques , et p«uC*
être à la décoloration des coquillages. Le dcgi“
de beauté, de dureté, de finesse , dépend do
la nature et de la ténuité du grain qui le com-
pose. Ou a découvert nonvelTeœent en Cham-
jiague , une carrière de marbre figuré. Ce sonf
des arbrisseaux , des ruines , de* montagnes ,
des lointains, etc. En 1760, on a cherchée^
trouvé, dans le Bourbonnais, actuellement de-
partement de Saône et Loire , les carrières de |
marbre blanc et coloré , exploitées autrefois p*! 1
les Romains , et qu’ils avoient employé dan*
la construc'ion des bains de Bellevue-les-Bains >
ci-devant Bonrbou-Lancy. L’industrie est pa''
■venue à cnlofer le marbre hlano, à le uuaucs*^'
yoyez ÿanglicr.
1
MAR 3x9
J WARCASSITE. Cette matière brillante re-
evee de toute la splendeur éclatante des mi-
traux plus riches , promet en apparence dos
J orceaux d’or et d’argent massif ; mais frustrant
*^5 travaux du mineur , elle n’offre , après avoir
P|i8sé au feu , que du souffre et un peu de
Taillée en facette, pour lui donner un
plus d’éclat , on en fait des bagues et autres
^'■nenaeiis.
Maréchal, ou Ressort, Voyez Taopzn.
Marguerite. Les flem-s de cette plante
propies à faire , dans les jardins , des
ordures ap-éalles. L.i culture eu a obtenu de
®jles variéiés qui font l’orneiaent des partères.
les ee multiplient aisément de graines et de
l’_ante3 enracinées. On emploie cette plante «
'-‘soiidre le sang coagulé.
^ MARIBOUSSE. Espèces de guêpes Je Sù-
elles ont , à ce cju’il paroît , le talent
6e guêpes cartonières. Voyez Guêpier t/e
^’^yenne.
J MaRIGHI.^ Petit moucheron du Brésil dont
piqullres sont fort incommodes.
MARIHGOUINS^ Ces espèces de cousins qui
, eu Asie, en Afrique, en Amérique,
^ Laponie, sont des plus cmels. Leur piquiire
corps en léu. Leur aiguillon pénètrq
Us serrées. Pour s’en garantir ,
J * habiiaus de certain* pays se renferment dans
lentes faites de lin , d’écoixe d’arbres. Les
j^’pons vivent au milieu d’un allimosphère de
insectes , avant k lever et le coucher
l’a » volent p.rr légions , obscurcissent
**■ font un bourdonnement des plus int-
® ‘■luiis.
Marjolaine, punte odoriférante qui %
Ta
320 '•
aept feuilles longuettes , blanclies et veines »
qui, étant fort bianfliue.s , produit au bout d*’
•es tiges quantité de iltiirs d’un jaune paie i
cles([utUes il sort une jietlle graine. Le.-. feniH'’
et Li semence s’emploient en décoclion pot'
fortifier la poitrine et pour soulager les douie"’'’
de foie et de rate.
M.A-RIPA. Cette espèce <le dattier croit ^
Surinam , en Guiane. Ses léiiilles servent
tuiles. Cet arbre , d’un beau port , est jTopre »
l'aire de belles avenues.
MAlllPEKD.A,. Arbrisseau des Indes , <|‘j‘
porte ses fruits par grappes , mais moins serrtt’
que les raisins. Son bois est noir , et ses leuiH®’
ressemblent au 1er d’iin dard. On fait bouiü'|
ses rameaux , coupés fort menus , pour eu tir^
une espèce de syrop , qui arrête le sang, ®
qui guérit les plus dangereuses [ilaies.
MARITATACA., Animal du Brésil, de
grandeur d’un ciiat et semblable au furet. I
se nourrit d’oise.aux et de leurs «enfs ; n‘"‘*
est sur-tout friaad d’ambre , qu’il tlievclte ^
nuit le long du rivage de la mer. Il jette
puanteur si venimeuse, qu’elle est mortelle po"^
les bommes et les bêtes , dans les lieux d
l’on ne se liàtè pas de le clia»ser. Il a s’”"
dos deux lignes qui se croisent , l’une blanti'
et l’autre brune. ^
MARKAIO. Nom d’un poisson raonstrue"^
qui a la gueule si grande qu’il avale un hom"*
entier. .(
MARMOSE , ou Rat manicou. Ce job
animal d’Amérique a les moeurs , la manière^^^
vivre et d’élever ses petiis du didelphe : '*
dilfère que par la petitesse. Voyez Didelp
MABMOTTE. Cet auimal habite les
MAR 321
Pyrénées. Le lieu de sa retraite est de pré-
férence l’exposition du levant et du midi. II.
nourrit (l’insceies , de fruits , de légumes ,
''a point d’a]>pétit véhément , vit en petite so-
'^iété , sommeille presque toujours. Son domicile
■"St construit avec un art singulier sur le pen-
"^^ant d’une colline. Il creuse un trou en forme
Une de^ branches plus élevée sert d’entrée,
f-e fond en cul-de-sac est sa retraite. L’autre
^tanche , disposée en pente , plus basse que la
ffeniière , sert à faire écouler dehors les excré-
‘aeiiï et lo> Hrincs. Mollesse , propreté régnent
■^'ns son habitation. Il n-pose sur des couchette*
'd’herbes fines et de mcusses. Plusieurs se réu-
•'issent ensemble pour construire le domicile,
f-’un creuse , d'autres vont chercher 1» mousse.
On a jirétendii que chacun d’eux servoit de
'’oiture à sou tour. Il se met, dit-on, sur le
; on le charge de mousse , do foin , sp.8 jambes
Servent de ridelle. Ou traîne ainsi la provision.
O’est , dit-on , la rai.son pour laquelle leur dos
toujours pelé. Comme ces animaux habitent
^'^ntinuellemont sous ttjrre , celte raison seule
'"ffit pour expliquer le fait. Le domicile une
f'''s préjiaré , est pour tous les descendans de
•iliaque famille , à moins que quelque chasseur
'“I qiul;|iie boulversement souterrain ne le dé-
‘'■'u e. Chaque famille met bas cinq ou six
l’"tiis. On ne sort que lorsque le teins est
J beau , serein. On va jouer , se divertir,
“’nuter l’herbe avec sécurité. One sentinelle,
l’fitcé sur le sommet d’un rocher , avertit la troupe
moindre danger. Apperçoit-il un Bigle . un
^ieu , un homme , il donne un coup de silllet.
^uute la genle marmotine se relire dans sa
^*"ière. La sentinelle ne rentre que la dernière.
J 1 approche de l’hiver, les marmottes bouchent
** deux ouvertures de leur domicile , avec de
T â
îiaa
M A :k
la terre , sî êxactoment , tju’on n’en petit
lingiier la place. Cos petits animaux se roulenH
les uns à cité des autres à trois ou quati®
ponces de distance. Leur sang n’a que I« degré
de cîialeui- de la température de l’air. Dès que
le froid comiucnce , il circule avec plus d«
lenteur , et cctle lenteur suit la progression du
froid. Pendant l'Kiver ils restent engourdis dans
Tin état ds l’élhargie, siins prendre de nourri-
ture. Comme ils ne perdent alors presque rien
par la transpiration , il* n'ont pas besoin d«
réparer. Ce même phénomène se volt dan* If*
loirs ÿ voyei ce itiot^ C’est pendant l’iiiver qu’o'n
les saisit dan* leur retraite. En été ils creu-
seroient sons terre à me.sure qu’on avanecroit.
Ces animaux deviennent familiers. ILs s’assoient
sur le derrière , se servent de leurs patte* dî
devant comme de mains pour manger. Les Sa-
voyards indigen* dressent cet animal à plusieurs
petits exercices , et le promènent dans toute
l'Europe. L’adresse avec laquelle il grimpe entrÿ
deux rochers leur a ^ dir»ou ^ servi de lecoîl
pour grimper dans les chemisées. La chair^de
la marmotte a le goût du porc 5 elle fournil
à la nourriture de plusieurs milliers d’hommes.
MARNE. Cette substance propre à fei lilisef
les terres j varie dans le mélange de ses prin-
cipes. C’est un composé de glaise , de craie ,
de sable, et sur-tout de coquilles détruites. La
vertu de cette richc_ matière doit êire attribuée-
aux sels qui entrent dans la composition de*
coquilles et aux parties huileuses qui sont si
•boudantes dans la plupart des animaux tes-
tacés. La marne un peu crayeuse ou sableuse
convient mieux dans les terres fortes , com-
pactes : l’argilleuse , dan» les terres légères t
sableuses. Cette terre précieuse se trouve dan*
bien des provinces , 4 des profondeurs plus oU
MAR aaS
Pleins grandes. On la laisse exposée l’air ,
soleil. Elle s’y divise. On la répand sur la
'srre. Son effet est plus ou moins liâlif sur Je
à raison de la nature de la Marne. On ne
^ éprouvé quelquefois qu’à la seconde ou troi-
sième année ; mais cet engrais peut durer quinze
vingt .ans. Son usage ne dispense point de
^Urner les terres. Il doit même êlie modéré,
■•d’excès de cet engrais ciiueroit dans les terres
}ine fermentation trop forte qui en épuiseroit
*iisensiblemeut les sucs et détruiroit les pi‘incij)e3
leur fécondité. La marne très-argilleuse peut
employée avec succès à dégraisser les étoffes.
C>n la nomme marne à foulons , parce qu’elle
^6rt à nettoyer et à repomper l’iiuile nécessaire
^ la préparation des laines.
MAP.OTTI. Grand arbre du Malaltar dont
feuilles Vesseniblent à celles du laurier, et
^ont le fruit contient, dans un largo noyau ,
l*** ou onze auieu3es , desquelles on tire une
'Hiile excellente pour appaisor toutes sortes de
Couleurs.
MAROUTE. 'Voyez Camomille.
■Marronnier -DINDE. Cet arbre orig».
’iaire des Indes, donne , au moment oii la iia-
Pire se réveille, une ombre délicieuse , et pré-
®6nte' le plus beau spectacle par ses belles gi-
^'Ondoies de fleurs; Le tilleul pour lequel on
î'j'cnd du goût , fait peut-être un peu trop ou-
*’‘«er le marronnier. On ptut, en lessivant son
avec des cendres , lui enlever sou aiuer-
^Unie et en préparer une bonne noniriture pour
Volailles. Ll=s marons-d’iiide servent au cbanf-
des pauvres gens. Les en fans s'arauseuK
laire , avec ce fruit , des reliefs et des sculp-
j^tes , dont le degré de perfection annonce
adresse et le talent. Oa a essayé, dit- on.
224 MAR
d’en faire de la bougie ponr éclairer ; mais 1*
lumière eji éloit tri-ste et sombre. Son bois es^
de mauvaise cjualité , lendie , filandreux, mo-
lasse et J)oun■is^allt 5 cependant les menuisier*
et les sculpleurs l’emploient quelt^nefois pou’'
des ouvrages destinés à être peints ; mais il
n’est giiùres propre (pi’à fane des bierresi Ou
6 en sert aussi pour le cbauffaee , faute d*
meilleur.
Aî A-R R AU f, . Plante amère qui croît de la bau-
teiir d’un pied, le long des vieilles murailles,
et qui pousse plusieurs rejetons velus , carré*
et blunrbfttres. Ses jeuilUs sont ridées et cou-
vertes d’un colon blanc ; ses fleurs blanches et
petites font plusieurs ceicles autour de sa tige-
Le raarrabe est abstersil et purge le poumon
et la poitrine. Il jr a un marrabe noir don*
les feuilles ressemblent à celles de la mélisse,
mais sont d’une odeur désagréable, et tnii croit
le long dos grands cbeiuius.
MARSEAU. Voyez Sauie.
MARSOUIN, Souffleur. Ce poisson, mi*
au rang des baleines , a le grognement du co-
chon. II est très-agile et tiès-avide de harengs j
il les pouisuit jusques sur leurs bancs, et de-
vient la proie des pêcheurs. Les Iflaitd iis pré-
ymdent que ce poisson a , au comniencement
de l’éte , les yeux couverts d’une espèce de taie.
Ils le chassent alors de manière à le faire éthouef
sur les côtes. Ils mangent la chair des jeunes
maisouins , et tirent de l’huile des autres.
y en a plusieurs espèces telles que le moine de
ineVf ainsi nomme à cause de son coquelurhon t
la pnursillc qui voy.ig» par troupes dans toute*
les mers. Les nageoires du maisouin sont d’u”®
forme singulière. Celles qu’on conserve dan*
les cabinets ressemblent à des mains de sque-
lettes. . *
MAR 225
, Marte. Cet animal est très-frét]iient dans
® î^'ord de l’Amérique , de l’Euro|)e et de l’Asie ,
dans les bois , grimpe sur les arbres, attrape,
finesse les oiseaux, dévoue leurs ucut's,
dt la guerre aux mulôis , écureuils et autres
R'bts aniuiiux. Il échappe', à la poursuite des
^^dens et du chasseur , en moulant à la cime
.libres. La femelle s’emp.are d’uu nid coin-
'“ede et construit avec art. C’est celui de l’écu-
^^ud. Elle y met bas deux petits. A la v\ie de
■* niarte , les oiseaux s’uniment de colère , la
“'Vivent de loin, jettent des cris pour s’avertir
fuir ce dangereux ennemi. Cette animosité ,
Cri leur sont naturels contre le renard, le
.'"P î la fouine, et tous les animaux carnas-
|!''rs , et jamais contre le cert , la biche, le
, etc. dont ils n’ont rien à craindre. Ou
“*'1 avec 1.1 peau du dos , et avec les queues
marte , de belles fourrures.
Ux RTE-Zjj<f.i:.iNE. Voyez Z,ihehnÈ.
Marteau. Ce poisson de mer porte aussi
® nom àe puntoufjlier , yjygcne. A RTar.seitle
le nomme poisson juif y à cause de sares-
®’“aiblaii*e avec l’ornement de tète que les juifs
Provence portoient autrefois. Le marteau
^*vient très-grand. Ou le voit en Amérique ,
la Méditerranée. C’est une espèce de chien
de mer très-vorace. Toute proie lui convient ,
^'^f-tout la chair humaine. Il est fort, vigou-
, s’élance sur sa jiroie , la dévore. Riçu
peut échapper à la miillitude des dents dont
bouclje est garnie,
Marxf.au , ou Crucifix, Cette e.spèc* d’hiutrô
Un coquillage recherché des curieux. On est
^^''■pris de voir la justesse avec laquelle les deux
^^Ives se ferment malgré l’irrégularité de leur
Ce coqu llaga nous vient des Indes.
MAR
MARTîK-PÊCIiEUli. Cet ofsean , l’an
plus beaux cpie nous ayons clans ce climat, ««
nourrit do petits poissons', le» saisit arec adresse)
en rasant la surface de l’eau , c’est sa seuls
nonrntiiro. Lorsque son estonue a bien digéré
les ciiairs et extrait tant le suc nourricier )
1 oiseau a , comme les oiseaux de proie, l’avan-
tage de rejeier écailles , épines , avrèfes , na-
geoires, La femelle pond cinq ou six œufs daif
quelques trous de rats d’eau ou autre* sur 1«
bord des eaux , fait deux ou trois couvées pa*
an. oesœufs sontapparamment souvent dévoré^l
car cet oiseau n’est pas commun.
MARTINET. On distingue le grand et 1*
petit martinet. C’est une espèce <i’biroridell«
qu ou apporcoit la proniiere eu France et qU*
disparoh la dernicTO. Elle plane et vole d’iinO
vitesse extrême. Sa vue est perçante, EUe at-
trape avec ia plu* g:-*nde agiliié , les insecte*
quelle découvre à dos distances éloignées. L*
gr.ande espèce de.nianiut t qui est aussi 1» pb'»
grande des liirondejles , est année d’oncles or»'
chus qui serrent très-fort. Elle aire fous R*
ponts, dans les fentes des arclies et sous \c>
to ts des plus Ireuts bàtimens. Le nid bien cr
menlé, de figure sphérique , n’a qu’une petit»
entrée. Le marlinet est frlanj des œufs de*
petits oi.erux. On le voit souvent roder autoat
de leurs nuis , et y jeter , en volant , un cotip'
d œji de gourmandise. Tl donne bien de l’i»'
quiétude au père et à la mère, qui l’éloigner*
pai u nis cris et im nie eu le poursuivant. E’’
leur absence le martinet entre, casse leâ œufsi
les mange , tue quelquefois les petits nouvelle'
ment cclos, et inet la. désolation dans le |)el‘*
ménage.
AIARUM. ou Marjolaine de Crète. On
Mar mas
22^
, '§(5 , dans les jardins , de couvrir cette plante
petits cerceaux de 1er. Son cAeur attire les.
'®ts de toutes parts. 11$ se roulent dessus , la
rhmuccteiit de leur salive. Elle les
en cl.aleiu'. Celle ptsiile est singulièreiaent
^^'6 dans les n'.ala(lies de nerf.
^USANDIBA. Espèce de ccrliier du B ré ni ,
Ais Joi.t le fiait u’esl ])as ronil , tt cOiUieiit
son noyau un. suc laiteux Idrt agréable.
^lASQUAPENE. Les Kabitans de Virginie
î^tirer.t, de cette racine uti suc rouge, dont
I se servent pour peindre leurs meubles et
®tirs armes.
Massue. Ces espèce de coqul’les sont du
das pourprée -, voyez Vourpres.
h,
Massue des Sauvages d’ Amérique. Voy*a
ah
ouja.
J. Mastic. On donne ce nom à li résine tpne
^'trnit le lenlistjnc. Le plus estimé e.sl le otcjZ'/c
J<rnc de l’isle de Ghio. Il se casse sous la dent.
***flamme sur le cbnibon et s’amollit à la clifl-
comme la cire. C’est un très-grand objet
commerce cliez les Turcs. Pour préparer
récolte, ils aettoyent bien le pied de l’arbre
. /ont, au milieu de l’été, une première jn-
au Icnlistiuc. La résine coule le long de
par
»io
’^^iujpuis on lait encoie de nouvelles liui-
^^ns 4 l’arbre, pour faire une
*nnjenBeinciit do l’automne. Les
seconde récolte nn
eiiiies arbres
1
donnentpUis f|ue les vieux. Le grand selenem’
'^”'6 de l’Arrliipol quatre-vingt-dix mille livres
tîSi
*nt de mastic. Les femmes de Turquie màclient
328 MAT MAU
le mastic comme les IrJicns le bétel. L’iissg®
du mastic blanchit les dents , fortifie les g®'*'
cîtps et donne à la bouclie , une odeur agréabi®*
On mêle au-si du mastic d.cns le pain , pour 1"'
donner un got'it plus exquis. On retire eocot® i
du mastic de plusieurs autres arbres. Peiil-êtr®
est-ce celui Goiiiiu d.ins le commerce , sous
nom de mastic femelle.
MATRICAIRE , Espargoute. Cette plant*
est un jmis .aiU hystérique. On .prétend que sf"
odeur forte ciiasse les cousins,
I
MATRISYLVA. Plante qui s’entortille ^
tout ce qu’elle rencontre , et qui croît dans I®*
champs, parmi les buissons. Ses feuilles so.nt .
blarichâtres , croissent deux à deux, et r®*'
semblent, pour la forme , à celles du lierre. S*
fleur est blanche. On prétend que les feuiU®*
et la gra ne arrêtent le hoquet.
MATTE. Voyeï Thê.
MATTOUCE. Plante de la Virginie , dont I*
semence a beaucoup de ressemblance avec
seigle , et dont les habitans font un fort bot*
pain , et qu’ils mêlent avec la graisse des bel®*
sauvages.
MAVALI. Poisson des luJe* occidentale* t
d’une gros'eur extraordinaire, qui est capabl®
de s'’a])|>t i voiser. La ressemblance tju’on lui
tribue avec la vache , le goût qu’on lui suppf*®
pour l’rau douce, et l’IiabituJe qu’il a de
montrer a découveit sur le rivage, et de
cher cjuel<|ui'fois à sec, font juger que c’®**'
la manatee ou le lamantin , sous un autre noi*'
MAUVE. On distingue plusieurs espèces *1*
cette platite. La mauve de jardin ou rose Id'
MAU MEC 329
fait un bel effet dans le;, parterre». La
’^'aiivc en petit arbrisseau est charma nie par
*'■» bi lles fleurs coiileins de leu. Les feuilles
“/S mauves sont mucillagiiieuses et très-adou-
*‘’‘saiui.s.
Mauviette, c’est r alouette engraissée.
^”ye* Alouette.
M\YS Voyez Bled de Turquie.
IMÉANDRITES. Ces petits logemens d’in-
sont fiiruiés par des polypes. Leur ca-
’’*clùre est de n’ètre ui lisses , ni (lorieux .
étoilés, mais prul'ondément sillonnés de dif-
^ fentes manière». Ou b ut donne le nom de
céréhrife» , lorsqu’ils présentent sur la surface
anfractuosités seinbl dilesa celles dti cerveau.
Ujiülype vivaut occupe la superficie comme
''«Ui les, madrépores. Ou voit des Méaudriies
K-trifiés.
MÉC \X0CH1LTE. Petit poivre -long du
Mexique , que si qualité chaude et sèche Lit
'’aqilover dans ia composition du chocolat , an-
'l'iel il donne d’ailleurs un gofit agréable. On lui
^^Iribue quantité d’antres vi l’tus.
MLCHOACAN, Rubarbe blanche, Scam-
’^Ofiée d' Amérique. La racine de celte espece
liseron est un purgatif très doux, qui n’est
peint désagréable. On lui a substitué le jalap^
‘*'*pnis qu’ 'Il a iccormu que la propriété put-
fiative du méchoacan se dissipoit par l’ebullllion.
Méchoacan du Canada. Voyez Morelle à
S'apprs.
Méconium. On donne ce nom à l’opiiiia
'Ue l’on retire en A gleterre des tètes de pa-
^ftts bouillies.
MÉDICINIER d’£*pagne. Voyez Ricin,
s3o MED M E L
Plante ^on' on j'rctrîi!] quê I*
granie a des v. rcds conlr .îrfs à cUle» de si
racine. La graine est ^i'ér^'ivfe et 1,. raciiis a='
Inngcnte. Elle tire son nom de la MëJie d’où
elle Vient. Ses feuilles rcîsembleut à la flambé'
Sa llenr est grande , ronde et rouge.'
MÉLASSE. Voyez Canne à sucre.
MELESE. On voit cet arbre dans le Dannhui^,
en Savoie, sur les Alpes , sur le mont Apen-
nin cl dans les pays du Ko^d. On retire , dans-ia
Jîriaiiçonnais et dans le VaLiis', de la téréLen-
Iluno de ces arbres. On leur fait , en élé des
trous qui pénètrent jusque* dans le bois. II’ dé'
coule jusqu’en automne , de Pécorce et de®
vaisseaux ligneux , une matière résineuse fluide }
c. est la térébenthine. On la recueille dans de®
baquetsplai^s sous les canules creuses appliniiée*
a 1 arbre. Un arbre vigoureux peut fournir,
pendant quarante oa cinquante ans , sept oi»
ïiuit livres de térébenthine chaque année. Ou
i-etir^par la distillation de cette térébenthine,
une Iiufle essentielle que l’on rend quelquefois
BOUS le nom de térébenthine de Venise. EU*
entre dans la coicpoeition Je plusieurs emphW
très et dans les vernis. L’écorce des jeunes arbre*
fest propre à tanner les cuirs. Les feuilles et les
fruits sont astringens. Le bois résineux est
excellent pour la construction des raUseaux.-
On emploie , dans le Briauçonnais , les arbre*
dont on retire la résine à construire les rnaiion*-
La charpente , d’abord blanche , devient noire.
X.a chaleur fait sortir des bois la résine qu’il*
contiennent encote. Il se forme sur lés chat'
pentes un vernis beau , luisant , qui se durcit ù
I air. Ce veruis rend les maisons impénétrable»
» 1 eau , mais très-combustibles. On a la pré'
Caution de bâtir chaque maison isolée. Dans 1««
M E L 23i
, secs et fL ns Ics-granéles tluleurs , il traas-
line espèi e de manne des f uilîei du mé-
■ Voyez Manne de Briançon.
Melet, on Sanclès. Ce poisson de mer J
*^®s-comniun en Langueiloc, est une espèce d«
^<*'dine. Voyizce mot.
. ^IELETTE, Ce poij'Oa de la côte d'Or e»
j'iriq^iie , des^éclic cornio j le hareng i e Ham-
)’'^Urgj on mariné comme le tlion , ist très»
“Oo.
MÉLICA. Nom d’une espèce de blel , dont la
r'-inte ressemble au roseau , avec cel'te Jilférence
'l'ie le tuyau contient une moelle blanche , et
H't’il croit lin grain au sommet dans des peU-
Ce grain est commun eu Italie, où les
de la campagne le Jbnt moudre , et en
un pain fipre et grossier ; il sert aussi à
j'^’trriv les pigeons, et rend leur chaiie excel-
MÉLILOT , on Mirlirot. Celte plante croîs
l’.^'-tout dans nos champs. Elle est carmina-
dtej appliquée extérieurement , émolliente.
'' ®rte J elle a pou d’odéur ; beaucoup lorsqu’ells
sèche. Une poignée mise dans le ventre d’un
jH’iii clapier qu’on fait rôtir, lui coiumuiiiqu»
goftt et le fumet d’un lapin de garenne.
Ï-IÉLISSE. On prépare , avec ses feuilles ,
1 eau distillée pour les potions cordiales et
p^tériques. Elle entre dans la composition d*
®'Ui de mélisse , ou eau des carmes; mais on y
Joute alors plusieurs aromates. La décoction
feuilles de mélisse avec un peu de nîlre , est
utile dins les indigestions, occasionnées par
champignons. On lait un ratafia Irès-stoma-
“•que avec la mélisse de Moldavie.
^lÉLOCACTE. Plants qui €*1; béfissé^ d’é*
23^ M E L
pijies , et rcssmiMe à mie .pomme. Rien
f>i bizarre que sa figure. Elle forme une espèc®
de poligone , rempli de sue. Sa fleur est
cloclie, tubuleuse, nue ; et sou ovaire dégénère ei*
un fruit iiiou et jileiii d’une multitude de s®'
imiices.
MELOCj^RDUUS. Plante d’Amérique , q”!
croit (outre terre, et qui n’a ni braîicbes,
feuilles ; c’est un seul fruit qui sort de la terr®
eu forme de gros melon; mais dont la diair es'
plus molle , et d’un gofit aigrelet. Son écorc®
qui est verte , est armée d’aicuilloiii recourbé^
qui foiment comme des éloib s' dans leurs J''
\ ision.s, » t quiemjiêchentqu’on ne la prenne ais®'
ment. De- là vient son nom, melon-chat don.
^-tÉLOCIlIA. Espece de betterave d’I^t
gyjile, qui est un aliment commun du pay®'
Ses fleurs sont couleur de ».‘iliaii ; ses feuille*
seiiiblaldes à celles de la betterave , excep'®
qn’eiles sont plus étroites , plus longues et plw*
aigues. Sa givine est noire, et continue dan»
une cellule ierminée en pointe. Le mélochi*
est connu en France sous le nom Ae jambon t
et se mange préparé comme les bçttesraves,
MELOCHITE, Pierre viêlocJiite ou artn^'
vienne. C’est ce qu’on nomme vulgairemen'
la pierre d'azur Ideue et verte , à l’usage
pdiitrf s. Sa grosseur est celle d’une iioiseit®»
clip diffère du lapis - la-zuli , et n’a auci»’®
veine d’or. • i
MELOLONTE. Ce genre d’insecte ressemai®
beancoiq) à la chrysonièle , dont il diffère
les' antennes «n scie. Il y en a de diftéren'®*
qouleurs.
2V1CL0N. 11 y a une multitude infinie d’**" ;
pèc®*
M E L
a53
feces de c» fruit. Cette plante porte sur le
^’êiue ind ividu des fleurs inâles et des fleur»
•eiuelles. Cespretuières , nomiaéçsJaHSsesJleurs y
Sojit retranchées par les jardiniers. Si on les
trop idt , ou n’auroit pas de fruit ; li
h'^ujsiére féconde n'auroit point saisi la fleur
^tiuelle qui jiroduit le fruit. En Italie et dans le»
climats chtiiids , sa patrie, le melon est d’un
ëoùt plus exquis. Ün l’élève en pleine terre;
^’^^Us iCen jouiSjOn» ici que par art, sur cou-
^ites, qu’on récliiuffe avec du fumier. On doit
“ Attacher aui espècr» qui paroissent le mieux
*^*Ussir. Le melon inaréché devient très-gros.
petit mi Ion de Florence , ou cantalupi y dont
°n distiiigi.e qnat e e.spàces , le verd , le noir ,
d’orangé , le blanc , est très-délitiet:x. Dans
*^®rtaines aoné -S , nos melons le disputent quel-
îl'iefois à ceux de Provence. La bonne espèce et
‘A saison contribuent plus à la qualité du fruit
'lue ces eaux que quelques jardiniers vendent ,
pour y faire infuser les graines. Il est difficile
siisjr le po.nc de maturité du melon. La»
ludices “xtérieurs sont une écorce verte , une
'lUfcue am're au goût. L’odeur trop exaltée in-
'l'que qu’il e..t passé. Le son creux prouve qu’il
•’Vst pas mûr et ipi’il n’a pas d’eau. La pesan-
^®ur, à raison du volume, est Un indice favo-
*'uhle. Le» g! nines de melon sont rafraîchissan-
Elles entre dans les éniuUions d’orgeat.
Mf-LON d’eau. Cette espèce de citrouille mûrit
tn en Italie, ün y boit , avec plaisir, son
aqueux. Il n’incommode pa» , et rafraîchit
^SiiiCoup. Il ne mûrit point srjus notre climat,
confituriers le préparent, et lui font prendre
goût Je cédra et de bergamotte, ou tel autre
^'*’iis désirent.
- , ou melon du M.ont~C armais
sont des déodet, Vovc* ce mot.
Y
234 M E L MER
MELONGENE. Ce fruît , dans nos provinCfS «
méridionales et dans les pays chauds , se mang®
cuit cemme les concombres ou en salade. Sou*
notre climat , son degré de maturité n’est point
assez parlait . pour qu’il soit un aliment srfin.
MEMBR.E de haleine. La longueur est de
six à sept pieds. On en voit un à Paris avec
une omoplate do ce poisson. Voyez au mot
haleine , l’histoire de son accouplement.
Mfmbre marin. Voyez priape de mer.
MENDOLE. Ce petit poisson est assez bon f
meilleur frit que bouilli. On le nomme à Mar-
seille cagarely et en Languedoc jruel.
MENON , animal terrestre, à quatre pieds ^
semblable au bouc ou à la ebèvre , et de la
peau duquel on fait le maroquin.
MENTHE. On distingue un grand nombre
d’espèces de ces plantes odorantes. Le suc de
la petite menthe A épi ^ bu dans du vinaigre j
arrête, dit- on , le hoquet. Les feuilles de men-'
the aquatique sont bonnes contre la piquAre
des guêpes et des abeilles. En Afrique on re-
tire , par distillation , de la menthe frisée , un®'
huile qui excite au plaisir. Elle met la bouch®
en f U, et répand bientôt par-tout le corjis un®
fraîcheur singulière , ainsi que l’étlicr acéteiix-
MENTALE-MARJNE. Espèce de sang -sue
de mer , qui resseuiblo à la racine de ndnnnhar t
et qui se trouve ordinairement sur le rivage.
Cet insecte est fort dur , et sa couleur est rou-
geâtre. Il ne nage point , et sa marche est môin®
fort lente.
MERA. Arbre de Madagascar, dont le bof* '
*, la couleur et la dureté du buis. Ses feuille®
lesseinblcnt à celles de l’olivier.
MERCUPtE. Cette substance inctallique c»*
t
M E R 235
®âns ténacité , tanjour fluide et coulante. Elle
'■'^unit des qualités qui paroissent en quel([ue
®orte contraires et incompatibles ; telles sont
1 C-'ctrême fu-ibilité et la grande volatilité , join-
tes avec la densité et la pesanteur mét.illkfue
presques au plus haut degré. C’est un métal qui
®st coiilinueiiement en fusion. Le pins petit de-
St.js de chaleur de l’atmosphère suffit pour l’y
Conserver. L’expérience faite à Pélersboiirg eu
^760 le prouva. On augmenta le froid naiurel
"ar un niéhingc de neige et d’esprit de niire. '
-e mercure des ihenuomètres se fixa , devint
flexible et malléable sous le marteau. Ce métal ,
exposé att feu ^ se sublime en vapeurs. Ces va-
peurs réunies ne font (|uo du mercure coulant.
Tenu sur le feu par Boërhave pendant quinze
fus à uue chaleur irès-cloucé , il n’a subi aucun
changement. Il s’est formé ^sa surlace un peu
Ce poudre noire. Par une simple trituration ,
elle a reparu sous la forme de mercure cou-
*'at. On .am.algame le mercure avec l’or et l’ar-
gent , pour dorer et argenter. Il se combine fa-
Ciie.aient avec eux. Ou l’emploie pour l’extrac-
l'Ou des mines de ces deux métaux. Mêlé avec
^ étain , il sert à étnmer les glaces. On en fait
fles boules de mercure juopres à inirifier l’eau.
Tes personnes peu instruites et à têtes chaudes
•^‘squeiit quelquef.ris d’être dupés par des aigre-
ccs. Ceux-ci leur font accroire qu’ils potsè lenC
fne liqueur, avec laquelle ils convertissent lo
Cuivre en argent. Pour y parvenir , il-, plong/nc
"ue lame de cuivre dans une liqueur , elle en
®Urt brillante , argentée. Le phénomène en im-
Pose à l’œil. Cette liqueur est une dis-soluliuu
Ce mercure avec excès d'acide. L’acide s’unit
®u Cuivre et fixe le mercure , qui donne ie
j'^dlant argentin. Le merenre est devenu ênire
•*' mains des habiles médecins, le remède le plus
V a
mer
puissant eic le plus sûr dans les maladies véné-
riennes.
MERCURIALE. Cette plante est un excellent
émollient. Elle poun oit peut-être, ainsi que 1*
mercuriale sauvage , donner une c'Julenr bleu®
en teinture. Elle en donne des indices , lorsqu’on
la sèclie dans les herbiers.
MERISIER. Cette espèce de cerisier des boi*
est employée pour greffer les bonnes cerises, qui
deviennent sur celte greffe plus grosses et plus
belles. On retire, des merises fermentées pat
la distillation, une eau-de-vie très-estimée, connu*
sous le nom de keyser-waser. Le bois de ni«'
risier est recherché par les tourneurs et par les lu-
tiers. Il y a une espèce de merisier à lieiu*
doubles qui, par ses belles guirlandes de fleur*
blanches, présjcnte, à la En du printems , l*
apeclacle le plus charmant.
MERLAN. Ce poisson , d’un goût délicat)
Vient sur les côles , lorscju’il est pcturswivi pa*
d’autres gros poissons , ennemis redoutables qu*
diercheiit à le dévorer; mais il tombe de caribd*
en scylla. Il donne tète baissée dans les filet»
des pêcheurs. En Allemagne, en Eleuidre^ , eU
Pologne , on ai-iotissonne ce poisson , et on I*
colore, dit-on, ?vec la racine de curcuma. Ou
trouve des merlans hermaj-hroditc s, On y dis-
tingiie sen ibbonent la laile et les oeufs.
MERLE. On di.stingue [dusicurs espèces de C«»
oiseaux. Ils diffèrent pur la couleur de leur plu'
luege. Le merle rouge, ou du Brésil,esi des plu»
beaux , ainsi que le merle de rose d’Itali®-
Notre merle , dès le coinniencenient du prinlein»)
anime l.a nature par sou chant agréable. U *
des talc ns naturels , est susceptible d’apprendf*
et «le retenir des paroles , siffle très-bien ;
airs qu’on lui enseigne , devient un petit o*' i
pliée. Le male cot le seul qui soit doué de t'®*
MER *87
'^antage. Le beau merle bleu de la Chine a
dispositions pour acf[uérir les laèiues talens,
^d^ERLu blanc. Ctt oiseau , que le vulgaire
Pj'Omet comme une récompense dans les défis
Une exéciilion impraticable , est très-rare. Ce-
pendant on le trouve en Afrique , en Savoie , en
puvej-gne , en Arcadie. Il a les mêmes qualités,
mêmes talens que le nôtre.
Merle de rocher. Voyez Casse-noix.
Meule , ou Alerlot. La chair de ce petit
Misson de mer est assez bonne, et d’une diees-
‘‘on facile.
Merlu , ou Merluche. Celle espèce de petite
^Orue desséchée ne convient qu’à des estomacs
j.'goureux. Elle est toujours duré, coriace. Les
, tançais la pèchent dans les
parages voisins de
j terre de Labrador, Ün la sale, pour jpieux
MÉROl’S. Oiseau delà grandetir d’uu étour-
Jau et fort semblable su merle, mais dont les
Pmines sont bleues sur le dos et pâles sur le
®'ttre. Il est fort commun en Italie , où il
P^tle aussi le nom de musicpula , parce qu’il
d’abeilles et d’autres mouches. Sa voix ap-
J,||^?''he assez de celle de l’homme, et dans son
' °u sou chant , il prononce grul^ grume ,
On mêle sou fiel avec de l’huile et de la
L J pour donner aux cheveux une cou-
’*'■ fort noire.
^Mervœille. pi ante dont les feaiilles re«-
. tlhlent à celles de la vigne , mais sont plus
et plus demelées, et qui s’attachent , par
de petites branches , aux lu rbes et aux
tisseaux voisins. Ses fleurs sont jaunâtres ,
^fuit est une sorte de poire qui devient
**2® *a mûrissant.
*3S M E S
RjÉSANGE. Il y a un gfSnJ nombre c!e
petits üisea;ix. Ils varient par leur forme et
îi'iir plun-age. Efur rarnoge es' un peu monotoi)®'
Ces Oîsr.iusi grimpent le long des troncs des arbrs®
conitne le pivert. Ils cliercheiii les insectes , 1^’
cLeuilles, lioiic i.s se nourrissent, en détruiseï'*
beaucoup. I.a mésanga à longue queue coiiS'
triiil, avec de la lame, de la mousse et
toibis d’uraignéo , un nid de la forme d’un oct'‘
placé comme sur sa pointe. L’entrée du nidtS*
une couvcclti!» praliiiuéc dans le milieu. L’iH'
téricur est t ipissé de duvet. Les jeunes oisea»’^
sont à l’abri de toute intempérie de l’air, b*
pilile mésange bleue est, dit-on sujette à
goutte, (lu pranj les mésanges aux collets.
noix ou du suif servent d’appàt. I-a mésafif'
de Lithuanie construit un nid soyeux avec
cotou du chardon, le su-pend à 'une brauch^'
Le mêle de la mésange barbue de Jutland est
mari le jilus complaisant. Il couvre de son ajl*
sa tendre «’ponse pendant le suiuineil. La nit"
sauge du Bahama et du Cap sont de jolis inds‘”
cien». Mêlés avec les serins , ils font de petit*
concerts très-agréables.
îtlÉSlillÉON. Plante dont les feuilles
reniblent à celles de l'olivier , et qrti prodt'd
aussi une sorte d’olives , qui sont snccessivenic'',*
vertes , ronges et noires. Les feuilles du méd'
re'o/i sont amères et piquantes. Elles purge’’*
a bile ; mais l’usage en est dangereux.
MESOPiO. On mange beaucoup) de ce
poi'son de mer à Venise.
MESOUITE. Le fruit en gousse de ce^^
arbre d’Ainéiique sert à engraisser les bestial'-’^’
les chèvres. I.a chair en acquiert beaucoup/
délicatesse. Dans les tpms de disette , on 1^’*’
■avec sa graine , une e3p)èce de pain. >
MET MIC a3(>
^ ^TETEL. Nom donné au fruit de la pomme
P’^neuse, Voyez cc mot.
J METLE. Arbre du Mexique , dont le tronc
, par incision , une liqueur fort claire et
I agi'é.ible a Uoiie , ([ui se convertit eu miel,
,®isq;i’oa la fa-t bouillir. Les Sauvaaet en font
iBli.. . . T
*■ di-lice. Les feuilles de l’arbre sont d’i.
et uuinies de fortes
merique ,
la ci'osseur
?’^udeur extraord
f'iies, qui servent de poinçons et d’aiguillt s.
■Pilule. Voy^z Lune,
^Meunier. La chair Je ce poisson
* binni'he et peu délicite. On en voit qocl-
"î^fifois du poids de cinquante à soixante livres.
jVIIRI. Liante sarnienteuse de' l’A
o'I est une espèce de liane d^.
^ ”ne plume à écrire j on s’en sert jionr di-
sses boites de petits ouvrages, et pour aita-
des choses légères,
^ ^1IC.A. Tout ce qui reluit n’est pas or. C'est
J he poudre brillante qu’on met sur l’écriture.
nature de cette substance peu connue est
^’'*ible , élastique , réfrac aire , indissoluble
les acides. On en di.tingiie de plusieura
j/Pèçes , le mica argent de chat et le mica or
<^hat. On les trouve , ou enclavés dans des
s de roche , ou mêlés arec le sable dans
aines rivières. Jiisli, chymislc allemand , a
1 drpuis peu
. 11 . dans le mica jaune
Inattaquable aux acides , une nouvelle substance
D’abord eu lui donnant l’argent pour
t) '' > clian.v seniblaliie à celle
hh- métal ar^re qui serahlpic
”■ le milieu entre le fer et le zinc. Il le fondit
de i’or , qui eu parut plus beau , plus fin
'^fPtJidant malléable. Justi croit rpie ce mica
heut un des principes de l’or. L’espèce dn
z4o MIC MIE
mica le plus beau et le plus transparent est 1®
'Verre de Nloscovie . On l’einployoit autrefois ***
Russie au lieu de vitre. On les nettoyoic av*®
une lessive de cendre jaune.
MICACOULIER , o\i Lotie r en arbre, H ***
origiiiairr des pays chauds, se naturalise tre*'
Lien ici dans les terreins humides , croit à la hat''
teur d’un orme. Ou en fait de belles avenue*'
S' s liges sotiples , obéissantes se prêtent à fnrm®^
des berceaux , des palissades. Son bois pli‘*’^j
fait d’excellens cerceaux. Son élasticité le rett'*
propre à faire des brancards de chaises.
MIGHEJSr-PULVER. C’est une espèce
poudre arsenical que l’ou met dans de l’eau , pO*'
l'aire périr les moiicbes. Ces parasites affaifl®
boivent de cette eau , et périssent queiqi*®*
inorneus après.
MlOROSCOiÀIE, Cet animal de mer sing’^'
lier paroil , au premier coup-d’oeil un morcn*'*
dérocher. Son logement est composé de dét''
Bien.s de coquilles , de corail et .mires concrétioi*'
marines. Les scolopendres , coquillages mariai*’
s’attachent quelquefois sur lui. On observe 3®*’^
domicile pierreux deux trous. IL les couvre^
ferme il ion gré. C’est par-là qu’il pompe f’ea'',’
et qu’il 11 rejette lorsqu’on le manie. Sa cl'^
est tendre , très-bonne à manger. ^
MIEL. Les abeilles ont fréquenté de
tems les glandes des fleurs , dont la ronnoiss»i'‘|^
n’est d le qu’à nos Bo!ani.stei modernes. C’®’|^
là qu’avec leur trompe , elles recueillent le
Elles parcourent bien des Heurs, avant de
voir en emplir la vessie de leur estomac. L'
retournent à la ruche, en présentent sur 1^'.
trompe aux travailleuses , ou le dégorgent
les alvéos pour la provisioai d’hiver. LorsH .
les cellules en sont bien pleines, on les
21
MIL
un couvercle de cire. Le miel est plus ou
'•'oiiisbeau , liquide ou grenu , suivant les [)lantes
lesquelles elles le recueillent Le miel re-
'■'•eilli dans les pays chauds, sur des plantes nar-
'■^tiques , a quelquefois la propriété d’enivrer ^
Assoupir , aiiiiii qu’on peut le voir au mot
^^^dnioerodendros.
MILABRE. Ce petit insecte se trouve sur les
* *tirs. Ôii ne conuoit guère son histoire.
^IILAN. Cet oiseau de proie est des jrlus
^guiireus. Le sacre et le duc lui f-uit une guerre
'^'trelle. Le sacre est le seul des oiseaux de proie
T'i |,uisse l’atteindre II fond sur lui , le terrasse,
'■^ti dit que le milan noir <S.t la côte u’Afrique ^
si hardi , qu’il eu lève du poisson dans les
'’^ttrcliès, à la main de» leu uies qui le portent.
Mir, ax-marin. Cette espèce de poisson volant
®®lève au-dessus de l’eau , |)our éviter les pois-
’'“»s qui le pouisuiveiit , vole par élans, re-
'oiiibe dès cpie ses ailes se sèchent. Sa tète ,
^'"t>daut la nuit, paioît toute brillante d’étin-
^^lle.s. Sou pal uis a l’éclat d’un charbon d«
hu,
M lle - cantons, SottevUle monté. Ce
poisson de rivière est très-délicat. On en
l’échu à, Gen ève , à Rouen. Pour en conserver
’-^pèce , il y a nuelqueloi» des défenses de le
tâcher. ’ ^ ^
Mille - feuille. Voyez Ilerhe au char-
f<^ntiar.
j Mille. PERTUIS. Les fleurs de cette plante
I Usées dans l’huile , sont un spécifique des
1^“* puissans pour modifier et consolider le? plaies
ulcères.
^ILLE-PIEOS. Voyez Aeo/openrfri?.
Mille pores. Ces habitations sont formée*
■^'omt II. X
z 42 mil min
par des espèces de polypes. Elles sont
iiüiumées à cause de la mullitude de leurs pc'
lits trous 5 rpii pénètrent dans l’intérieur et ser'
vent de logement aux polypes. Les mille-poi'**
adhèrejit quelquefois à des asiruites et autre’
polypiers , accidens heureux qui en augmente''*
le prix. Ces nièaies corps fossiles sont apnelé"
mille-poritcs. Voyez Corail, Polypes.
MILLET , ou nul. Il y eu a deux éîpèce^
que l’on cultive de préférence; savoir , \epet‘^
millet ci\ç grand millet, ou sorgo. Ccs plantesi
originaires des Indes , se sont assez bien natiira'
Usées sous notre climat. Le petit millet se pl‘‘*
dans les terres douces, légères. Son grain
conieive très-bien , n’est point attaqué par I'-’
cliaransons. Mondé , on peut le préparer coin®*
le riz. Eu Guyane on le mont , et avec sa f"'
lino ou en lait du pain et diverses prép'ara'ion^t
aussi bonnes t|U avsc la farine de maiuliot.
soqço se jilait dans les terres Ibrlcs, humides.
graine est excfclleiite pour engraisser la volaib*’’
Lu Italie , les pauvres gens eu l'ont queiquelb'’
Ou pain ; mais il est noir, âpre au goût, di^'
ficile à digérer ,-et peu lunrïrissaut.
MIMBOLCHE. Arbre de Madagiscar, dof*
les feuilles jettent un odeur fut agréable '
et dont le bois, biûlé,'est une espèce
parfuiu.
MJit'il. acier. C’e&t une mine de fer d’ait^
qualité plus parfaite, A la première fusion , elle de'
vient acier.
MINEURS. Ces espèces de vers ont la
Armée de dents , qui leur servent de piocl'*’’
pour miner et se creuser des galeries entre ®
parenchyme des feuilles. Ce nu sont point d"’
séjours übicurs ; iis sont clairs , vitreux , tia»*'
purens. La lumière y pénètre. L’air y circule
J MIN M I Z a43
pores des feuilles. Ces vers y vivent en sil-
à l’abri de tous ennemis , y trouvent la
jPurriture et le logement. Les uns liabitont so-
^'Jairt meut , les autres vivent en société. Ces
''Fèces de vers sont très-variées. Ils se chan-
"'“t, ceux-ci en jiapilloiis , ceux-là en uiou-
•'ss J d’autres eu insectes coléoptères.
^IIA'LA.. Serjreiit de Nigritie , dont on pré-
que la grosseur est si prodigieuse , qu’it
^'olle des moutons et même des ceil's entiers j
^l'fès quoi , il s’endort jusqu’à ce qu’il ait di-
sa proie.
MIRLIPiOT. Nom d’un(? herbe à fleur jaune^
jl'’' croit beaucoup dans les avoines , et dont
'dfur est assez forte.
■^ILSCHIO. Nom d’une sorte de marbre qui
j ^ coair.mil aux environs de Carrare et dans
^ Toscane. C’est un mélange de diverses co
I ''-'•JVtltAS.a i- U SX XCt.i I
Il tire ordinairement sur le
Veines bleues et jaunâtres.
puurpire , aveo
^IINIUM. Voyez plomb.
Mites. Il y a un très-grand nombre d’es-
de CCS insectes. Ils habitent chacun des
j -ti-x différens , les uns à l’eiiirée des lalrities,
®**'-res dans les caves , ceux-ci dans la farine ,
f^l'tès des fours , crnx-lù clans les livres. Iis
entendre un petit bruit , effet que produit
“'‘Hement de leurs ailes, d’autres habitent dans
jarcius , c't d’autres enfin sous les plumes des
®'tux élevés en cage.
i^^III'ELLE. plante qui contient un nombre
de semences. Ses feuilles apiirocJn-nt de
cl, de la cortuse , et sa fleur est en rose , à
fl péiales.
l-jp ^ZQUITIL. Arbre épineux de la Nouvellc-
‘*gne, dont les feuilles lesscinbb iiL à celles
X a
zU M O C MOI
«]e l’ail , et q'ii produit tin fort bon fruit ,
la fonne du romarin , dont plusieurs nation*
sauvagas se nourrissent au lieu iJe pain. Ou l''‘
attribue des vertus médicinales, surtout poO'
les yeux.
IVIOCAYA. On retire en Guyane , des grain*
de cette es]ièce de clioii ptlmislt , une linile très'
bonne à manger. Ou peut la substituer en p in'
ture à l’buili; de uoix.
MOCüCO. Celte esjiècc de maki à qnen®
aniieiéc de blanc et de n ni: , présente une pli vsiO'
nom e line. A une figure éiegauteet svelte , il join'
des mœurs douces , quoiqu’il tienne beaucoup d''
singe; mais il n’en a, ni la malice, ni le na.urcl’
Son humeur est social. Vil , éveillé , actif, toU'
jours en mouTcinent , sa pélulence le rend uii p*''
incomnioile : c’est ce qui oblige de le melt^ à
diaine. Sion le laisse libre, il va se promener, nia'*
levient au logi.s. Sa marche est oblique, d®
mauvaise grâce, llsauleavec légéreté. Lorsqu oi‘
le saisit à l’improviste on qu'on i’irrite , il jeil^
museau posé sur sa poitrine. Ces animaux vivei*''
en société. A Madag.ascar , leur patrie , ou nt*
voit de> troupes de trente ou qu.ip.iute.
MOiiLLON. C' tte espèce de pierre calcalf**
$e durcit , Haut exposée à l’air au sortir de
cair'ière. Le uieilleur, pour les bàlimens,
celui qui a 1« plies de dureté. '
MOIKEAU. La cljs,se de ces oiseaux est ird*
iiouibrt us< . Ou en voit dans presque tons
pays. Notre moineau yhinc multiplie singulièi'*'^
ment , se familiarité aisément , apprend nis"'
un peu à parler. Il pille les fruits, les graia’ !
dévore 1 s abeilles, Jts chenilhs, et ] liisiet>'^
sortes d'insccles. Ce sont des ennemis qui 1®"*
MOL
245
fl
'‘6 SI grands ravages , que dans le Brandebourg
.®''r télé est à prix. Les mâles se disputent les
®®ellc8 avec chaleur. On se livre des combats
*^''rps à corps. Ils sont si la-jcifs , qu’on en a vu
^'*çher Lurs femelles jusqu’à vingt lois de suite ,
®’iO)ve frais et [li êtsà reçoninn ncer les ébats
*oioiireux. On, prétend qu’ils sont sujets à être
?**aqués d’épilapsie. Gçtle maladie est viaisein-
“'enieut l’t-ü’et de leur trop grande ardeur. Ou
? reconnu qu’uile éloil quelquefois une suite de
’ttbus des }ilai.,i $. L.a duiir de cet oiseau est
Jjijrigie , sèclip , d’assez m luvais goût. Les Indiens
'ni, avec les plumes de leurs jolis moineaux ,
"l®* ouviagot) < liarmi iiis de toutes couleurs et
j” toute» miaiices, L.; riioinean llunc des pays
iMorJ , aujicié ,a,u*»i mnincau de neige , passe
v'ité dans les moniiignes de lu Laponie , descend
hiver dans le pays plât de, la Suède, crie,
J^fseiu’il e,t jais , comme un jeune eboucas,
oliair grasse est d’un très-bon goût. Eu Suède,
l’élève eii rage avec, du ebènevi» et de l’n-
'V'ne. Il ne dort presque jamais , saiitllle , et
''’l'ioe touuj ! I nuit. O'e-.t l’ortolau de cesclimats.
\30I,I. Ptaute dont les feuilles ressemblent
cliiea-Jeat, et les Ih urs à la violptte blanche,
Moli.e , on p(\ivner du Pérou. On fait ,
his baie
I i„g traies ne ce fruit, (fin
1 goût de nos baies de genièvre, une liqueur
'"Uiise très nonne , mais disposée à passer proinp-
lit à la fermentation aciile.
^lOLÜQÜE. Cette planté est propre â cora-
^“iqner aux liquoins Un aromate agréable.
^ MoI.YBDÈNE , Miça des peintres , crayon
f glelcne. Celte substance, avec laquelle on
les craynnf d’Augleteno ^ paroît être une
^®ati{ç talqueuse canlenant du zinc et du fer.
6u trouve des mines plus ou moins sableuses.
X 3
ont i’odeur et
Vui,
'a/ff) MOL MO M
On broie la molybdène la plus pure ; on la r®'
duit en poudre ; on la mêle avec de la colle <1^
poisson ; on en fait une ; âfe; on la met dans de*
bâtons éviiulès j on les taille et ils servent
crayons; on trouve c;s iiiines dans la Hess«t
dans In Finlande. La pins jnire et l’unique e"*
son gf'iire , est dans là prorin^-e de Cuinberlsti®
en Angleterre. Il y a dès peines rigoiireus^
contre ceux qui en leroient sortir du royaume
moins qu’elle ne soit employée en cravon. 0^
fait usage de la molyb'-'ène grossière et mèl®*
de sable, que l’on trouve dans le commerce poU*
nettoyer les ustensiles de fer.
MOLLUSQUES. Noni donné .aux espèces d*
zoopbytes d’une substance molle, tels que I*
calmar , l'IalotlniTÎc , le concnv;hre i
l’ortie de mer ^ la velctte, la plume marint >
la chenille , ou taupe marine, l’anémone
mer, la pomme folle, de mer , U raisin de met t
les poumons marins , etc.
MOMIE ,’ou rnumie. On J'Cut en distingii®*^
do deux esjièCes : les unes sont des cadavr®*
conservés nt^tnrrllçji’.eiit. Pour les autres ou *
(".npioyé l’.irt. Lss f.ueinières se trouvent dans 1*^*
.sai)lc« dp, f.yljj,- , de Z<i.uva . Des voyageurs [
■éd*
de rtdsèro .an miii .'U de ces sables arides , y oU^
Oté (lessücJiés. Le sable fin .s’est introduit daU*
toutes les parties. L’ardaur brûlante du sol®!
les a desséchés. Les momies euibauinées se soU^
trouvées en Egyjite. La vénération pour les roif*
morts des parens élolt un point ersenliel de l®*'^
religion. Eidies et pauvres emplpyojent div®'*
moyens pour les conserver. Il y avoit des *■”*
batiineurs. L'art consistoit à enlever lés graisse? ’
les liqueurs, à faire macérer les corjis pends**
soixante-dix jours dans de.s sels ' albalis. On ?
jntroduisoit des aromates. On les jiré.servoit *j
l’ijumidité avec des bandelettes enduites de
M O M
^>ne odornnfe de bitume. Les liaudclettcs otoiont
247
J
colon. On erapioyoit , suivant les qualités
personnes , plus ou moins de somptuosité
les embaumeiuens. On y volt des vers ,
hyérogly pliss , des amulettes. Les tombes
unies ou sculptées , de bois ou de por-
!’®yies. D’autres étoient placées sons des py-
f^taides. On a trouvé .sous terre des lits de char-
«y
sur lesquels étoient des cad.avres re
couverts
nattes avec plusieurs pieds de sable par-des-
C’étoit apparemment la manière dont les
P'üvres embaumoient leurs parons. On faisoit
^'ttrefois usage de mumie pour arrêter la gan-
H'éue. La mumie du commerce n’est qtie des
nouvellement Êmbaumt's par les juifs. La
|'*aiiiie Egyptienne est trop rare. I.a momie,
j''tnivée en Auvergne , peut être regardée cornmo
chef-d’œuvre do toutes les momies connues,
he étoit bien supérieure à celle.s des Egyptiens ,
ne sont que des masses desséchées informes,
la trouva, en 1756, dans un tombeau di-
d’Orient en Occident , construit do pierres ;
'^tis l’ïiitéiicur, étoit un cercueil de plomb de
^O'Ure pieds ■■ept pouces de longueur ; le cou-
|,'^''cle é;oit percé d.' doux ouvertures en fcifte ,
au-dessus do la bouche , l’autre au-dessus
A l’estomac, et rebouchées avec de l’étoupe. Ou
^fenove à quel dessein l’intérieur du cercueil
garni d’une substance aromatique mêlée
viron quatn
sêcliO : elle avoit la
d’un cadavre mort depuis
j^j^cgille. I.a momie , d’environ quatre pieds,
j^^’^oit point roide , dure;
'’plesse, la coiih, ur
.'"'■‘Iques jours , elle en avoit la flexibilité , prê-
Oit
'■cru
Sous la main , ainsi
que
les viscères du bas
1,1 ’ pltisieisrs articulations étoient llexibles ,
V|j même étoit très-bien conservée. Les
*>0?*^'^*** "’‘^'’C)it été , ni enlevés , ni desséchés,
‘ plus que le cerveau. U’.nprès le jugement
248 M 0 M MON
dfs savans , qui l’ont examinée , on pense q'<*
la matière de l’enibaïuin ment étoit nn mél.ing®
de poix f de pondre aromatiq ue , principalemcid
d’enrens , de canrifcdle, de muni, de valériai'P’
Cette odeur étoit fort pénétrante; on ne poU'
Toit la faire disparoltre des mains qn’avec d»
l’f-sprit (le vin. Cette momie , en restant exposé®
à l’air, est devenue noire , a perdu sa flexibilit®
et s’est raccourcie d’nn.demi pied. On reniarqrt®
sur les bandcletles des caractères singuliers , teb
qn"un grand G barré , un grand Y , et elb étoi*
enveloppée de deux suaires tiès-lins , et recoU'
verte d’un gros fil tissu en foime de natte.
MOMINS. Fru t des Antilles, à-pen-prè*
semblable an corosoi , mais mttins bon ,quoir[n’il
fasse une excellente nonrriliir;' pour les aniinaiitS'
Il croît, dans les lieux bumides , parmi les ro*
seaux. Il y a , dtins les mêmes isles , des prnn®*
de momins , qui viennent sur un fort grand arbre;
dont les feuilles ressemblent au frêne. Eilos so»*
en grappes comme les cormes , et passent poU*'
un remède excclleul contre le flux de s mg. On et*
fait aussi une liqueur capable d’enivrer. L*
couleur de ces punies est jaune , picotée J®
rouge , et leur goût fort acide.
MONBAIN. On fait , avec ces prunes ^®*
Anlilips, une esicellente m tnnelade et une bot»'
son délicieuse, en la' mêlant avec de l’eau-J®'
vie. La fumée des noyaux brûlés de monbai'' >
est un puissant sudorifirpie pour les nègres.
exposent les parties de leur corps attaquées
goutte à cette fumée , et la supporlént la p^®*
cliande qu’ils peuvent.
MONE. Cette espèce de guenon est connu®
aussi sous les noms de vieillard , à cause de **
longue barbe, et de singe varié , à cause de
divertilé de ses couleurs. La moue se troU'^®
MON
249
Perse, en Barbarie , en Arabie, et dans les
les moins cliaiids de l Afrique et des Indes,
est vive, alerte, d’un naturel assez doux,
\3|'|)ri voise aisément. Sirsceplible d’"d ucalion ,
, on la rend obéissante eu la menaeanf.
se nourrit de fruits, de viande cuite, de
^ë’ijueî , d’insectes; elle en est si friande,
'luVlle va quelquefois soulever des pierres pour
''^Couvrir des vers , des fourmis ou autres iu-
t, s_ Ses joues sont comme deux poclies qui
"■ servent de magasins , jiour conserver des
P'ovisions d’nlimens pour nn ou deux jours.
MüNGOUS. Celle espèce de maki , origi-
ire de l’Afrique orientale et de Madagascar , est
plus petit que le mococo. Son poil est plus soyeux
Un peu frisé. Mal - propre , frileux , il ne
'l'u’tte point le coin du feu , sommeille souvent
î^nd.int le jour. Le moindre bruit l’éveille,
^•■usque dans ses mouveinens , pétulant par
®'’Utade , il se nourrit de pain , de fruits ,
P'tvre les boîtes avec adresse , eu dérobe les
“‘’tnbons , les sucreries , les confitures , lèclie
^''^Iqiiefois jusqu’au .sang. Si on le contredit ,
'nord cruellement. Il a un grognement pre.s-
S''e continuel, exprime son ennui, lorsqu’on
Enferme seul , par wn croassement semblable à
'^'’liii de la grenouille. Ou les voit rechei cher les
*^Pattes avec ardeur , parvenir à se satisfaire ,
sans acceiiplement intime et sans pro-
^Ction.
PdONOCLE. Cet insecte, ainsi nommé, parce
.H'^’tl ne paroît avoir ciu’iin œil, se trouve dans
jj-*’' mares , bassins , baquets et eaux dormantes,
antennes branchiies lui tiennent lieu de ra-
La manière dont il s’avance dans l’eau , en
j^’ttillant , le fait encore nommer puce-d’eaii.
" fait «aussi, mais plus rare.nent, usage de ses
pattes pour nager. Sa queue fourchue dans quel-
V
25o M O O M O R
ques rspèces , simple dans d’antrfs , leur ser*
cl’a%iron. Leur conieiir varie du blanc au ^ cr<l
et au rouge plus on moins foncé , sans dotU»-' ■*
raison des débris de végétaux dont ils se noiii'
risscul. La teinture ro-cgc qu’ils doiintnf (]nul'
quf'foiv a l’eau , a Lit croire à des liüninics iguS'
rans que 1 eau s’éloit cliiingée en sang. Tiof
foibic.s pour être carnacieis, ils sent, au coH'
Iraiie, la jiroic di s autres insictes aqu.-, tiques )
meme des jmlypes. Leur coiqis'férine et dur es*
SI transparent, f|i;’ou appcrçolt dans quelques'
uns Im u'ufs dont leur ventre est jdeiu.ll y a de’
morintles qui portent leurs oeuls eu paquets
Ipi.rs côtés. Observés dans des bocaux plein’
d’tàu , en lés voit se défaire de clnicun de cc’
paquets à l.a fois ou séparcnicnt. Le perroquet
d’eau et le monocle à coquille sont remarqua'
blrs. Le dernier est pourvu d’une coqu lie bi'
Valve dtns laquelle il se renferme, si on le tir®
de lVf.u. 0(tte coquille s’enlrouve eu de.ssous }
liusrcie fait sortir ses antennes, à l’aide des'
quelle.s il nage très- vite dans l’eau de côté
d’autre , cliercluint un cor[/.s soli lé pour s’v at'
reitr , et c’i .st alors qu’il fait usage de se.s p.atte’
pour marcher, eu les allongtaiit par l’ouveitui®
de sa coq ai lie.
JMflOSE. Abîni d’un gros anim.al de la Noi>'
TtiU-.]ers(:y , dont le cuir est employé à fait®
d’excellems niufle.s.
MOQIiLUR, Oiseau de la 'Vjiginie , q”'
imite [larlaitement la voix Iiiiiiifline.
MOB.DF.LLE. Ce genre d’insecte se troiit®
orcin.iîrement sur les fleurs, dans les bois, sttt
les arlM>,?.
MOHFLLL. Les dit'erses esjièces de ceB®
plante à lieurs bleues, blaucbesou douldrs ; soid
liropres à garnir des berceaux. Leurs baies pi'i®®*
M O R
0 . 5 1
'''tirieurcment , sont nn poison qui cause des
*^onvulsions. Toute la jilante ‘employée ex férié u-
ffinent , est résolutive et ailoricissanle. Son suc ,
avec de l’osprit-de-vin , soulage dans les
''euiaiigeaisous de la pe.iii. Il y a une espèce de
^'oie[}e assez conirnune' aux environs dfe Mont-
^'’l!ier , et sur-tout dans le Bas-Langubdoc. I.a
*''^colte de cette plante dans le' grand (liilargues
*'5 Ir.it tout l’été. Les gens de la camj)agne vont
^ cherr.lier quinze, vingt lieues à la ronde. Clia-
*■110 cueille jiour soii compte. Le j)lus heuretix
'^'t le plus industrieux, est celui qui gagtie le
l*'»®; O n fait broyer toute la plante , excepté
racine , sous une meule de moulin par un tems
et serein . Le marc est employé comme nu
®*Ctllent fumier. Le suc exprimé de la morelle ,
''t en fait usage sur le cliamp ou au bout d'’un
l.’iart-d’lieure. Il y en a qui y mêlent un tren-
**îune d’urine. L’on verse ce suc sur des morceaux
J® toile de cbanyre dont on fait' jirovision. On
’^iissc celte toile entre les mains. On la lait feé-
'■^ler au soleil , puis on l’expose au-dessus d’utie
'■'‘l'e de jiieiréàla vap^'ur de l’uriue dans la-
'JUelle ou ijelîe de la chaux vive ou de l’altin,
■^î'i'ès cela , on l’imbibe encore de suc de mo-
et l’on recoinnienciî les mêmes ojiération?
'i'i auparavant , jnsrpi’à re qu’elle soit il’iin bleu
*‘®ir foncé. 11 est singulier que l’nriiie détruise la
J'^uleur , tandis que son alkali volatil développa
principe* coloraiis. Ceux ([ui exposent leur
imbibée de «uc de morelle à la vajieur du
Je cheval ou de mtilet, courent risque de
l'®'dre le fruit de leur travail, lorsqu’elle est
long-lems exposée, Il faut avoir soin de la
lorsque la couleur bleue paroît , antre-
ll'tnt elle se passe et se détruit. Telles sont les
^'®parntinns de ce qu’on appelle, dans le com-
J Tournesol en drapeau. Les Hollandais
1
252 MOU
enlèvent, tous les ans , une très- grande qunntil^
de ces toiles ainsi |)ré|iarées 1 1 emb.illées dans de«
sacs. L’euii Iroifle surdt pour dure dédiât ger Ci ^ ®
teinture. Les Hollandais en (ont usage , soit poi>^
colon r leurs vins, la cioùfe de leurs (roniageS)
et pour donner à la di coction d’iris , bien sucré»
l’apparence du sirop de violette, soit pour
tirer ce qu’on appalle (ourneso/ en pâte, espèc^
de laque sèche , où il entre de l’urine et de
cbanx. Les teinluriers et les ilessinatenrs en foi*^
usage. Les sucreries , les gelées, les conserves >
les liqueurs reçoivent aussi une couleur bleu*
par le moyen Je cet ingrédient. Le bien n’es*
pas aussi beau que celui qu'on retire du pastel **
de l’atiil des Indes ou indigo. L’extrait dessétl»*
de la niorclle, est «l’un bleu tirant sur le iioif'
Son fruit colore en bleu le ]i.apier. Si on lais»*
d’éjiurer du suc de cette jilante, la partie vert*
se dépose. La liqueur qui surnage , est d’o'’
bleu violet , reste dans cet état cinq ou f‘*
jours , et prend une teinture tirant sur 1*
ro^ge.
MonET.i.E à ' ffrappes déx Index , herbe
la laque I, ou TerrniHon , plimte. tlle est oi'i'
ginaire de Virginie ,• vient très - bien dans nU*
jardins , y fuit iin bel elfel. ün la fait entr^'
dans la composition du b urne tranquille,
suc de ses baies est purgatif Ou en peut reli'®^
une couleur purpurine ou violette bonne po"^
la peinture.
MORGELINE. Iferbe qiti qroît à l’ombt*!
et qui j.orte une fleur bleue comni.e celle
mouron. On en vantW l’effet pour fi-tiil**
des yeux. Elle produit plusieurs tiges qui sti**
un peu crens«‘s et rônges par le bas Se^ feui'-**
sont rangées deux à deux jiar inlervalle-s.
ont le do» élevé , et tirant »iir le noir.
M O R ' a53
J MOîIGOUL ’S. Ces ])etils insectes de mer,
les relire de l’oan , ressemblent à
sui), tance glilireuse. ils font sur la peau
(le* üi'lies.
Morille, cmte espt^ce de cliam pignon
dans les bois. Ou le met, d.ais L.\s sauces,
*"•1 récemment cueilli, soit desiéclié , c’est un
ass* Z agréable.
P MOPcINE. Plante du Levant qui se cultive à
i.i au Jardin des plantes , et (ju’on prétend..
'■''•diale, ciphalique et sioraachale ; on en con-
’ rve fil infusion. S;s feuilles sont; Iwauconp
ruts longues que largt's , pointues , épiiueuses
les bords et d’im verdi iluisant. Scs ilflUrs
sont blanches d’.sl)ord , lougissent en vieil-
'••sant. Toire la plante est d’un bal aspect ,
hnite de deux pieds et demi.
. ^ÎORLS'G.'V. Arbre du Malabar, assez sem-
®Lb!e au lentisque , dont le fruit qui est long
I 'in pied, et do la grosseur d’une rave, arec
"’d raneées de couleur claire , se mange cuit
' SC vend dans les umcbés. Sa lleiir ast d’un
J'Sfl brun, et sa r’agine passe pour un eatcel-
antido e.
MORION. P ierre précieuse , qui est une
*^*l'èce d’onyx , .d’nii no:r rougeâtre , transpa-
^fiiite et brillante. Elle vient des Indes et de»
'‘‘Vers endroits du Levant. On prétend (jue peu-
' “s au cou , elle cli'sse l'épileps.e et la uiéLui-
calie_
MOROCIIITE. Gefte terre douce et .savon-
’’'>U.(j pst (unplovée par les foalons pour iiet-
yev Irnis étofles.
Morpion. Ce» espèces de poux inuli ijilient
1(1
l'^'’digicusement , s’attachent à l.a pçau , suct'nt
® Sang , s’iatrotiniseiit sous l’épiiderwe , occa-
a54 MO MOS
sioiinent des (léniaDgealsons cruelles. On nonini* '
cett£ espèce en la/yi pcdûulus ferox ^ pubis i
zTi^.uinalis. I-e letrède le plus certain est l’o'*'
guent inerciiriel. Voyez Fou.
MORSE. Voyez Vache marine,.
MORT au Chien. Voyez Colchique.
MORUE, Àdolue. Ce poisson multiplie bea»'
coup. C’est la manne des peuples du Nord. Ci’
tn distingue de plusieurs espèces. La grande
morue so péclie au bîi-iic de Terre-neuve, dan^
l.i, baie de Canada, au Banc-Verd, à l’isle
Saiul-R.'.r’.’: ^ et l’iilô de Sable. Ce poisson y
est attiré par les insecteê et poisson» dont il
se nourrit. Il est très-yorace. Ou le prend *
l’iiameçoii : on y oiet pour appât les eutraille*
d’une morue dépecée. Il est si glouton , qu’il
»e prend même à un simple hareng de 1er blnnC.
Un seul homme peut en pécher par jour trois
ou quatre cents. L’h.imecoii n’est pas plus tôt
jeté , que la morue y mord. On eu voit qu*
avalent quelquefois des morceaux de bois, il*
ont l’avantage de pouvoir le rejeter. C’est ^
la fiu de l’iiiver que lcr vaisseaux destiné» à 1*
pécbe se mettent en mer. Tout le monde tri'
vaille : les uns pèclieiit , d’aiures évcn.rent It*
poisson , d’autres le salent , d’autres l’empilrid
dans les vaisseaux. La pèche est faite eu ciii‘1
ou six semaïucs. Ou est quelcpiefois quatre ort
cinq mois. La morue pèrbée eu haute mer >
est plus délicate et irmilLure que celle que i’oft
pêche sur les côtes et dams les golfes. Elles y
trouvent apparemment une meilieurc nourriture.
Les mâles sont plus délicats que les femelles.
On les lait sécher , ou les prépare de diverse*
manières.
mosaïque. Voyez Musivum opùs, j
LiOSE , ou JMoos, Ce quadrupède habite 1*
îf
M O S
MOT
'^iiTelIe-Aiiglelcrre et les parties septentrio-
de l’Aiiiéiitjiie. üa tu voit en cjuaDtiié
siu une ible près de la Terre - Ferme. Les
‘tuvnj^e* aliunieiît du leu pour les tlïrayer ,
^"'irouncut les bois , les obligent de. se jeter
^ mer , les poursuivetil alors il force de ruines ,
tuent. Leur chair est ti ès-boiiiie. Leur cuir
^'^Jnpioie à divers usages.
hîOSCHATLLINfc. Plante détersive et vul-
^®raire , t)ni croit dans les prés et les hait»
î'P'tiiies. Ses Heurs qui sont de couleur her-
"Suse , et ses feuilles qui sont découpées et divi-
^ u'nn verd de mer , ont une odeur de
, d’où elle tire son nom.
hlOSQUlTES , ou Alousqulte, Ces cousins
Indes orientales sont aussi incouimodes que
maringouins du Nord. Leur piquûre occa-
'•oiiiie des vives inlliiDications. Le suc de limon
'’U le vinaigre en amortit l’ellet , niais occa-
*‘°nne dans le premier instant des douleurs
Î^Ptelles. Les grands , poui se garantir de ces
*^*>60168 , couchent dans des lits entourés de
claire qu’on nomme niosquilicr^ ou mausti-
2*‘‘JiVe, S’ils sommeillent pendant le iour , un
*'^8re reste à côté d’eux et rafraîchit l’air avec
éventail de peau pour chasser les cou.sins.
les isles Antilles , ou voit so r et matin ,
le Iiord' du rivage , des nuées Je inoscputLes.
MüSSE. Animal de l’Amérique septentric-
, de la gr.iiuh'ur d’un biuuf, et commun
“"s la Nouvelle- Angleterre , qui a le cou d’un
la tète et la <iueue d’un daim , des cornes
larges , qui nnient tous les ans , le» jambes
p^’'g>tes et les pieds d’une vache. Sa clncir est
htinne et ee garde long-tems après avoir
® séchée à la manière des Sauvages.
Q "IOTACILLE. Petit oiseau de couleur jaune,
prétend qué sa cendre excite i’urine.
256 MOU
.MOUCHE. La
cle.i [;!iio noiiîijieusf s. Variélé
classe de ces insectes e*
dans its fürn‘®®J
l'oruaii satioii ,
dans la structtive ^
la ii.ét.um)r]iliosfe , dans la manière de viVf**
fie se inullinlirr , de noujToir à leur nosléii'^;
Cliaqne csj.èce est iniiiiie des iiis'runens q
11 »
sont les [ lus nécessaires. Quelle llnesse , qn®
j ro] orlion dans le délail dns p.crties qui C<d'î
[iosent le Cffrps de la uioutlin ' Quelle preC'
sidii , quel meclicnisine dii
le
jeu
dans
mouvrmrni ! Les unes sonl ovipares, les auH"*'
\ivipiires , celles-ci u’oiit que ceux pelils à
fois. La initliii'liralion -des freuiières est
centainr. Les uionclies sont des insectes 1‘*'
ciL
apomiiis,
s'accommodant du toules sor
te*
elle*
de nourrit lires. A l'Bjqiroclie des orages ei
ont plus de Jorce , pic[uent plus vivement. Lt'***
nuilîiplicalion est plus nombreuse dans les p‘'ï’
humides et tliauds. Il y en avoit autrefois a'*'*
si grande quantité ru Espagne , qu’il y a'’"
des veneurs de mouches, cJiaigés de leur
la chasse. Les vapeurs sulfuieuses ar éiiical‘|
les Ibnt |.érir. On les détruit en les prertaf
dans des fioles rtinplies il’eau de miel, oti
des plaques de bois recouvertes de. miel. Part*'’
celte mnltilnde irnnipn.se , il y en a qnelqi'**’
unes dont i’Listoire nous présente des faits trC'’
intéiessans.
MoucuEs-AiiEtr.i-tFOR.MEs. Elles n’ont de
marquablc que le jiort extérieur des abeilles. E-I*'*
voltigent coitimp elles de fleurs eu i eurs s
recueilli nt le mit 1 , mais elles ii'ont que de*'
ailes, ne sont [loiul armées d’aiguillons, et
font [joint de récolte de c'i e Ces moucli s ui
nai*'
«eut de VI rs à (lueiie de rat; (voyez ce ^
qui se [daisunt dans les latrines, les eaux s"**'
et croupies , et dans l’ahmeiil des pourceai'-’j.'
Ces vers vivent aussi dans la bouillie des th'
MOU
dont on, fait le papi. r ; et, s’il en faut
P“P
Luiiiœiis , le ver, lorsqu’on bat la bouillie
^ t^otips de mart au , n’en est pas blessé. Il y
'le même des mouches à deux ailes qui n’ont
"'si qu’une ressemblance extérieure avec les
®’‘®pes. Celles qui ressemblent aux abeilles bour-
, viennent de vers(|ui rongent les oignons
tulipes et des narcisses.
MoocHEs-AriiiDivoB.Es. Nom donné à une
V ®nde mouche conjuiune qui déjrose ses œufs
'' des tiges ou des feuilles habitées par des
J^Ceroiis. Les vers tjui eu sortent , sont avides
proie dès leur naissance, ilrinés d’un dard
j’'®‘lleux en forme de luuirs-de-lis , ils se jet-
"t sur un puceron , le sucent , eu attaquent
ai
«n
çl
^.ttnger de placet La petite colonie pacifique
"Punrvue d’armes ofiensives et défensives ,
'’nd P lisibifinent les coups mortels du cIiAs-
vorace qui , à défaut d’yux , sentble se
jJ^ir de son dard pour tàier et saisir les pu-
Lorsque le ver e.st prêt à subir sa méla-
^."'■phose, il dégorge de son estomac une liqueur
J^’l'teuse avec laijuelle il se fixe sur la feuille
J *ur la lig". Sa fieau se durcit et forme une
(Je coque plus grosse par un bout et
Ce*"*'”’ P®’' l’autre , en sorte qu’elle imite la
^h’ire d'une larme, d’abord Iransjrarente , mais
11, " 1 ”® , lorsque la tnoucho-.'i|ihiilivore est sur
f l'oint de preiidie son essor dan.s les airs.
"autre, et i b.tsseut ainsi sans peine. Un seul
peut jirendre nue centaine à son aise sans
'-orps de cette inouciie est paiiacbé de plu-
'■s couleurs.
j,|^ ‘OUCHE -.ARATOis'ÉE, F.spôce d’iiippobosque
Mr
iJ. ’ large que la mouche à chien. On la trouvé
le^. nids d’hii oiiilelles , aux petits desquelles
“'•s
2'r
fatia. lient.
258 M O ^ ,
ÎvIouciie-a^aig>'Ét: des ClLevaux\ ônlTipP^
losque. Ses ai'ies arrachées elle a
araignée à petites jambes. Dans l’été et l’®'*
tomne , on les voit en troupes voltiger atifo'
des cJievaur., s’attacher sur leur ccu , sur le'"^
épaules , y former des plaques. Leur aiguill'-’".
lin et acéré est coutrnu dans un étui qui %
donne de la force. Elle nllonge ou raccoutt'
cette lancette , pm-ce la peau des chevaux
des bêtes à cornes, se nourrit de leur snitr
Comme leur corps a peu de substance , on ”
peut les écraser aisément. La ponte de cd*'’
luouclie-araignée présente une particularité sit*
gulière. Les petits .sortent tout vivants de ®,
CBuls comme le poulet 5 mais avec cette diH*'
's eu sortent , *'
^ lus à croître , et ont déjà toute 1®’''^
grandeur naturelle; Ou en trouve aussi
fréquemment dans les nids des hirondelle^ '
aux petits de.sqnels ils s’attnclient.
Mouf.iiE- AiiiiÉE. La larve de ce genre d’t'^
«odes est nue des plus iut( re>santes. Elle ' 1 ^
dans l’eati. Sa peau est dure et fiexihie 5 l'it',
le délaut de souplesse ucs anneaux rend sa
marche tortue. Les crochets durs et écailh'*'"
de sa boudve lui servent d’armes offensid^
pour s.aisir les insectes dont elle fait sa nidj
riture. L’extrémité do son corps c'st leriiii’''^,
par une espèce de sligmatc entouré d’une fra*'Sj
de poils. L’insecte applique cette ouverture ^
la frange bien étalée ù la surface do i'eaii p*^ ,
respirer l’air, et .reste souvent loug-tcms
’.'l
celte situation
dans l’c.nn , il replie le
en forme- une espèce i
la té'c eu bas. Veut-il ploEô .
barbes cio la fiang‘-',jj
1 bduJe sous liiq'd'.,
l'ouverture du stijimale se trouve cr.cbée ,
« 11 '
ir.aniéi c que l’eau iie peut y périétrei. La iiydl ^j
de la mouche armée ne diflère de ta. larve ‘1
MOU z5g
1g moiiTement. C’esr la même peaai qui ,
®6tant durcie , sert de coque à l’insecte. Dans
état il reste iiuniobile jusqu’à ce que leîî
*''les s’étant développées , la inouclie année sorte
*'‘Oinplianle en faisant sauter les deux premiers
j'fneaux qui se séparent comme une calotte
'’^st ainsi fpi’elle passe de l’iiiiniide élémen
les vastes réoions de l’air.
ment
On lui a donné
nom de moucha armée à cause des pointes
J'8'tës qui terminent son corcclet au nombre
deux , et quelquefois de six.
Mc
bhi:-^ rie. la viande. Cette espèce
mouche commune n’est que trop connue par
dé;;àt qu’elle cause dans les bouche) ies. Elle
'^l'oisTt la viande pour y dé()Oser ses œnls j d’où
''dissent depetits vers hlancs.C’es' avrcleui- bouefu
®'''tu'e de crochets écidUeux qu’ils piochent et
'n'ttiiiqticnt la viande pour la sucer ensuite,
pavent, pour la rendre plus tendre et jdus
à digérer , ils l’airose.nt d’une liqueur
'^‘^queuçe et gluante , ce qui eu accélère la pu-
ciion.
Mouche- A-CT iTiiX. Elle s’attache^ pendant
l’è
.'■ié aux chiens, bcenfs et chevaux qu’elle
'lue et fatigue. Cette mouche est de la classe
li'
d *
hippobosques.
Mouoiu-u’espagxe. Voyez Cantaride.
, Mouciie-a-feu. Ces mouches que l'on voit
m Louvslane sont autant de petites etoilts
'uliintçs et scintillantes. C’est de leur partie
KMérieure, d’un verd transparent , que port celle
t'ri'.iéie. Ôn eu voit aussi à la Guadeloupe.
"Uis yeux même jettent une lumière vive et
^'■liante.
Moucjie </« _/; o/Ac^e. Celte espèce nous jvtt-
*‘‘le plusieurs singularités. Sa larve a la ptau'
y a
%6o MOU
ferme comme du parclieniin. Elle est douce >
d’une grande souplesse. Lorsqu’on veut lasaisir»
elle se dresse sur la partie postérieure de soû
Corps , se courbe en forme de cercle, et s'élaiic*
en l’air avec une rapidité singulière à la hau'
leur de six |)iiuces et retombe sans se blcssi c-
Destinée à vivre dans l’iiiterieur même d®*
fromages , les organes de sa respiration coui'
roienl rist) ne d'être boucFiées. Les stigniati s
la partie postérieure sont défendus [lar des f*'
pilles ou tubercules prominentes , et le ver *
la faculté de retirer en dedans sa tète et sc*
jambes , ensorte que les stigmates du secout^
anneau se trouvent cacltés sous le pli. De l’état
de ver , l’instcte passe à celui de nymphe ,
ensuite à celui de mouche, llieu de plus chai‘d
que la femelle. A. piine éclose elle chenlie
sollicite te mâle , le reçoit sur son dos , ail^*
eteiidues , allonge la partie qui carac'érise su’’
sexe, la fait entrer dans la cavité de la parti*
externe ilu mâle, qui reçoit au lieu d’èire reç"’
Ainsi se lait l’accouppleinent singulier de cr*
mouches. Ltfemtlle fécondée se met eu devoir
de poudre. Pour cet tff. t elle allonge une c*'
pèce de tube qu’elle enfonce dans les trous
plus profonds du fomage où elle dépose
œufs.
Mouche Je la gorge du cerf. Voyez Oestf^'
Mouches-Ichneumons. Voyez Jchne^^mo^^^
mouches.
Mo CH ES des intestins des chevaux. Voy**
Oestre.
Mouche-luîsante. Cet insecte d’Italie a
nommé ini|)r<>prem iit de ce nom. C’est
scarabé. Sou ventre gris ceniîré est lumineu^f"
Il voltige dans les airs Ce sont des astres vo'
lans. Le mouvement de l’animal paroit
MOU
261
'’i^nter son éclat iilio-.pliorique. Cet éclat brille
élancemens. Trois dr; ces insectes, enfer, nés
pn,s un tuy ui de verre blanc , donnent une
'^'nièro vivante qui jette, dans une cliaiubre ,
^*se2 de flirté pour en distinguer les objets.
I n voit aussi une grande quantité de mouche*
tisantea à Madagascar. On Us y nomme /je-
^^chercJÎe. Ces insectes tout brillans de feu ,
l^lent pendant l.i unit. L ijneur grossit les objets.
voyageur s’éveillant en sursaut , crut voir
** chambre en tlanime. il fut saisi d’effroi , et
'j^Cuniiut avec élonntmcnt, que cctle luinière
*'^cit occasionnée par une ranllitude de scarabés.
Mouche merdivore. Tous les insectes ne
’^^po.seiit pas sur la rose et sur le jasmin. Les
•'■aiières les plus sales et les plus dégoûtantes
®®rvent à quelques-uns de berceau. Mais rien
reltnte le naturaliste curieux. C’eit à son
'''■ileur pour l’observation que noa.s devons la
'•'^tinoissaiice d’une paniculirilé qui se fait re-
|'*^rquer dans les œiifa de cette mouche. A la
’*se de l’œuf sont placés deux ailerons qui le
v^'itien rient dans les excrénn ns où il est déposé,
'^"epirtie reste tou, ours dehors, et le jietit ,
naissant , ne se trouve point ens-veli au
''^‘lieu des alimens qui doivent f.iire sa nour-
’^'bir,». U ne faut pas confondre cette espèce de
^''’Uclie avec celle dont l.r larve porc , à la
p'tii; postérieure de .son corps , une queue qui
si!' tt fait donner le nom de ver à queue de rat,
ce mot.
Touche des moutons. Voyez Oestre.
^louc.ii E- PaPiLiiONîf ACÉE. Voyez Frigane.
^ Mouche de rivière. Les ailes de ces espèces
^ tnouches leur s rveiit de voiles dans les airs
de
r.iKies pour
Mouche de. Saint-Marc
nag'-r à l.a surface des eaux.
Bibion. Elles
2<j2 mou
paroissent vers le milieu Jii prinîems t
volent d’assez mauvaise grâce , les jaiiib®*
pendantes. Dans l’aceoiiplenieat le inàle est
partie couvert des ailes de la femelle , on diroit
d’un seul insecte. Cel accouplement diiie des
heuos entières. La lemelle emporte en l’air 1®
mâle , qui ne veut ou ne peut l’abandonner-
Elle déposa ses œufs dans les boues , dans
terre ou dans des excrémens de chev'aux. Cc’
mpuciies ne vivent que trois seinaiies ou U®
mois. Elles s’atraclieiit aux arbres. Peut-être cP
dessècheut-eiles les bourgeons et les Heurs doi'*'
elles expriment le suc avec leur bt<uc!ie. L®*
plus reuiarquablcs sont le bibiun ronge dont 1®
mâle est très-différent de la femelle , les bibiofi^
à ailes faTisces.
Mo U c Ji E-A-sciE. Il y a un grand nombr®
d’espèces de ces mouebes. Elles diflêreiit entr®
elles parleurs couleurs, leur graudeur. Elb'^
sont jieu farorrclies. Un de leurs car.aetères dis'
tinctifs Cot de poiter leurs ailes croisées sur 1®
corps. Les unes déjiosent avec leur scie , d.nii*
les boutons de Heurs, les autres sur de jeune*
brandies d’ar’nres ou arbrisseaux , des criils d"<'i*
naissent de fausses tHenilie*. Voyez ckeniU^^
fausses. L’instrument dont elles sont année*
n’est pas redoutable. Il paroit uniquement deS'
tiiié à loger les oeufs. La moiiclie-à-scie d®
rosier est une de celles ou l’on jieiit observe*
le mieux la inerveillfuse structure de cette sci®'
On la voit s’uttaclier sur une jeune brandie d*®
roiier. A l’instant sort d’un éini placé à
tréinlté de son corps , deux lames fines , éca'''
leiises , liéiiisées de poinres sur b ur surla*'®!
armées à leur extrémité de dents dcntelet'j
Chacune de ces lames joue séparément. L’®"*’
s’enfonce dans l’écorce, jiendant (nie i’aiitre
reùre. Point de tems perdu. Cliacun de
MOU
a 63
^'^^h'nniens . d’une lubrique, inorveillense , en
'^®unlt trois des iiûlres. C’est par son extrémité
poinçon , une scie par ses côtés et niie lime
P'tr ses surfaces. La luupc à la main , on peut
î^bserver. la manière tloiU la mouclie met eu
)®U Ces instrnmeîis. C’est dans les beaux jours
printtjns et de l’étï que l’on peut surprendre
mouches occupés à ce travail. Elles font
flusietirs incisions à la flic les unes des aniresj
^‘■'ns chacune elles déposent un œuf. Ces œuls
y croissent. Qu djroit alors tpie les jeunes
btanches sont recduvertes d’une file de grains
chapelets. On s’assure que les œufs gros-
‘‘tseiit à l’aide des sucs qui trau.?pirent de la
* nte par l’expérience suivante. Que I on prenne
ces œufs do ntoiiche-à-scic qui ont été dé-
fusés sur des feuilles. Qu’en fasse tremper la
'It'eue de çulte feiiiHe' dans un gobelet d’eau;
les voit grossir et éclore, lis se destèclierit
périssent , si on laisse la feuille à sec. La
hébraïque verte., ainsi nomméo des taclies
Son corcelet , est une des plus jidies mouches-
^'Scio. Les monches-i\-scie des arbres fruitiers
'‘‘posent avec le même art que celle du rosier,
œufs , dans les jeunes boutons de fleura de
Inusse
'’s pommiers, priiiuers, poiriers. _
^bpnille éclose so nourrit du suc de la tendre
^tir qui se dessèche , tombe , périt. Ll’autres
'*'<^'aches à scie déposent leurs œuf* sur les ner-
^''tes des feuilles.. D’autres dans des boutons
:® rose. Les fausses chenilles pcnèlreul jiisques
''*"8 la moelle de la jeune liranche. D’autres
!'’‘’ticlies font , sur les briiiiches , de grandes en-
^‘'los dans lesquelles leurs œufs restent à
‘‘«^ouvert,
Mouciie-Scoeviox , Pa/iorpe. Les rspèces (!e
^“'ces que i’on voit a k ])artie postérieiiTe de
insecte J servent au ini'ile potir saisir sa fe-
a64 MOU
nielle dans les embrassemfn» amoureux; la qne'i®
menaçante du mâle ne fait aucun mal. ün troUŸ®
cet insecte caiis les prairies au bord des eaiiX*
Mouche des truffes. Elles déposent leur*
ceuts dans les truffes. Ce mets délicat est teiu'
dont se nourrissent les jeunes vers. Ces essaij*®
de mouches voltige.ans à la surface de la terr«(
indiquent les truffières à un observateur.
Mouche-sïercor A.IE.E. Voyçx Mouclie-tfiCf"
dii’ore.
Mouche des tumeurs des bêtes a cornet'
Voyez Oestre.
Mouche-végétante. On donne ce nom àun®
espèce de cigale que l’on trouve à. Saint-Do-
mingue. Ou observe sur le dos de cet insecte;
dans Wtat de nymphe , une petite plante quel-
quefois de la hauteur d’un pouce , du geiif®
des ciiivaria , espèce -de /nousse. Ce pe'it ph^'
iiomèr.e a mériié l’attention de quelques natu-
ralistes. Ees uns ont cru rccimnoifre le passag®
du règne animal an règne végétal. D’autres on'
attribue la cause de la végétation à la n.itiir®
même des gr.iines de l.i plante qu’ils oitt co"'-
paiees a certains lungus qui ne lèvent jsmat^
en pleine teiri- ; mais senlement sur la corn®
des chevaux morts. Torrnbia ])arle d’un phénO'
mène par lui décoiiveit à la Havane. Se pro'
menimt au milieu d’un champ de bled , f '*
apperçut des abeilles morte», et sur le corp*
dt squelles une jilante , appelée dans le ; ay*t
avoit pris racine.
Mouche du Tivotgre. Celte luoncbe , as'®f
commune a la fin du prinlems, déposi- ^es ocn|*
daiib le vina'grs et d 'iis les liqueurs qm s’^'"
glissent. Do res œufs naissent de petits vef*
qui, vus au miacroscope , paroissent autant
petit®
\
/
MOU
'• 2.65
Petits serpens d une agliaé surprenante. Par-
à leur grosseur , ils sortent Ja la liqueur,
* attachent aux ])arois ou couvercles du vase ,
changent en chrysalides de la grosseur d’un
ps-iri de moutarde , se dépouillent en été d«
®’Jrs haints de nymphes, pieniienl leur essor,
'***rchent lentement , sautent quelriut.lbis , mais
'“lent avec vivacité , sans bruit et sans s’éloi-
p«r du lieu de leur naissan'cfi , rentre nt dans
” 'va.se du vinaig e, s y accouplent et y déposent
'**‘6 nouvelle postérité.
MOUCHEROLE. Voyez Gobeur de mouche,
Mouette , ou Afau ve. Ce genre d’oiseaux
des plus variés pour les rormes et les cou-
*Urs : ils habitent le bord de la mer , se nour-
''*spiit de poissons , Ibnl leur nid dans les landes
'^bruyères sur le rivage. Lorsqu’ils voient quel-
J't’un *n approcher, ib crientcl le harcellent. Oa
j'dt cei oiseaux , en Irlande, voler par milliers.
‘‘Sont ennemis jurés des canards , vont toujours
Lmés et toujours volans. La mouette est un
louivoyeur de poissons pour les Irlandais. Dès
1'* ils la voient s’abattre avec sa proie , ils courent
ij'*’’ lui , ot lui font lâcher prise. Les oiseaux
genre des mouettes sont le
' Scelan de Cayenne , le coupeur-d'eau.
Mouflon. Cet animai qu’ou voit dans les
de Russie, de la Sibérie méridionale, do
de Corse, paroit être la soucha
v|’.'’'Nigne
jj^'^btive de nos brebis. Vigoureux, résistant
j| * intempéries de l’air , couvert de poils
louit de toute la force qu’ont les aniumux
“‘is entre lus mains de la nature. La race de
Animal a pu se répandre également dan»
^ nord et au midi. Devenue domestique , elle
çj ^généré , subi les maux attachés à cet état,,
é suivant le» climat» , les nourritures et
<e//ie //, Z
MOU
los divers traîterr.cns. Les nouvelles habiltiJs*
«lu corps te sont perpétuées par les générations»
et ontiormé notre brebis dom' Sliqiu: , et toutes
les autres races de brebis que i’on voit sur 1®
continent. Le poil du nioiilloii s’est cliaiigé 6®
laine dans ]i*s cbuiats leniicié'". Le inoiitoiï
Barbarie à grosse «pie ne n’i .si qu’une variété
du luoullon , cette soucb primitive. De l’accoU'
jiiement du bouc avec la brebis , naît une e.spéc®
de inoullon. C’est un . gueau couvert do
et capable de niulilpi.e!. La clièvie , au coU'
Iraire , ne s’accottplc point avec ,1c bélier. Cf*
expériences jirouvcnt que la rbèvre et la brebi*
ont quelque cliose de coniniun dans leur oiigiuf »
mais que la chèvre est l’espèce dominante , ®*
la brebis , l’espèce subordonnée , |.’.iisqne 1®
bouc agit avec puissance stir la brebis ,
que le bélier est impuissant à produire avec
chèvre.
MOULARD , ou Moh'c. Cette snltstance
liirclle est une espèce d’argilie à Foulon. C®
«loune aussi ce nom au mélange de fer et d®
sable qui tombe dans l’auge des coutrlieis f®
aiguisant. Les rnrroycurs ,, peaussiers et teinl®'
fiers en font us.ige.
MOULE. On distingue plusieurs espèces
ces coquillages : les unes liabitej't les mers, h*
autres les risièrcs et les étangs : les unes et 1‘*
autres s’ouvrent , te ferment , sortent de l<"f’
coquilles , rentrent , s’enterrent dans le sab*^
ou dans la glaise de» rivières , ont un mon''®
ment progressif, s’attachent où elles veuJeu*'’
respirent , et quelques-unes voltigent sur la s®‘j
lace des eaux. Toutes sont androgynes ,
une conrortnation singulière, des maladies et
•nnemis. Lorsque les moules veulent march®’j^
«lie* s’ouvrent , j^rviennent à se mettre sut
M O TJ 2 . 6 j
'^llicliant Je leur coq\iille , font sorlir un corps
, susceptible d’extension. Il leur serç
nibe pour se traîner, üii peut ob •
’^^'irnu
*°Riaie de
«Çf
Ver ,
Hns les étiinss , les sillons que font
moules eu marcliant. ainsi. Cctie jambe sert
ière aux moules de mer ; c’est une e.spèce
Il lippe d’où pendent les dis ou bissus avec
j’^®quels elles s’attachent à difféiens corps , ou
** Uns aux autres. Ce sont atitant do cordages
|)^i les tiennent à l’ancre , et l. s mettent à
j'^îtri du mouvement des Ilots et des oragfs.
moules respirent l’eau conune les poissons,
elles sont couvertes de peu d’eaii , on voit
1*'’ petit mouvement circulaira au-dessus di^
®lon de lacoi|uille. Quelques moinens après, elles
j^Jt'ftent l’eau d’uu seul coup par l’autre bout de
^ Coquille. Les parties de la génération sont
*ux ovaires et deux vésicules séminales. Cha-
Ovaire et chaque vésicule ont leur cana l projtre.
par ces Cjuatre canaux que les œufs et la
^,'**euce de la moule se rendent dans l’anus ,
** Ces deux principes s’unissent ensemble en
,®'‘tant ; ce qui suffit pour la génération. C’est
q printems que les moules déposent leurs oeufs.
I ” tie leur en trouve que dans l’hiver. Les ma-
des moules sont la mousse , la gale. Les
'Stries de la mousse s’introduisent dans la co-
I ‘he. L’eau pénètre par ces ouvertures , et U
peu-à-peu. La gale est une e.spèce de tu-
J’^' tiles qui naissent de la dissolution de la co-
lie petits co.iuillnges s’attachent aux
,,j'’*'les , les percent et les succent. Il y a des
jj^'^'dcs fliivîaliies dont on retire d’assfï belles
'^’Tles sont celles do Valognes, de Saiiit-
i^^'iiien, d’Ecosse, de Bavière. Les moules no
pas un aliment bien sain. La digestion en
maladies auxquelles elles sont
)®'tes J ou peut-être j comme on le croit coui-
'I a
a68 M O U
Hiuiiémcnt , une espèce dt crabe qui se loge dan*
ces coquillages , lis remb iit quelquefois un met*
dangereux, ün a vu des peisoiines , ajnès ef'
avoir- ruai gé , élre atlaquces <'e convulsions et
d’éruptions cutanées. Los n.eilleurs rernèrles soid
les voiuitifs et les aiitidoies. La coquille de*
Hiniibs est aussi admise dans les cabinets d’b**'
toirc naturellt. Quelques-unes soûl iiatrécs et
contiennent des pei les. Les pins précieuses soi>t
Ifs nMiilcs Je M agellan , celles de la terre '’/e*
ïapoits , les plmies-niariites , les jambons )
lés jambonneaux ^ les pbolades bivalves^ ete'
Üii en trouve aussi de fossiles.
MOULLAVA. Plante siliquetsse des Inde*'
dont la fleur est jaune. Lafuniée de ses feuilla*!
prise par le ries , guérit du vertige et du mal d*
tète.
MOURON. Herbe brancliue, qui a de petit^
feuilles arrondies , et dont ou distingue diR®^
rentes sortes; l’une porte des fleurs rouge*’
l’autre les a blanclies , et une troisième le*
jaunes. Lés deux premièies ont tine qualité al’*
tersive , qui les rend bonnes pour consolider
plaies. Leur jus, respiré, purge aussi le cerve*
sans caustr d’éternuement.
Mouhon. Lézitril taclicté, dont la qo”'**
est dangereuse par ses piqut'ires.
MOUSSE. Cette classe des plnjutes
plus nombreuses, Il n’y a pas jusqu’aux
les plus durs et les plus polis qui ne se
vient d’une espièce de mousse qu’ou ne
déraciner sans détacher quelques parcelles
rocher. La destruction de ce végétal forme bi®^^
tôt une couclic de terre hue , capabh de prod"‘^|
une autre espèce de mousse plus abondante
par succession de tems , le rocher se couvre )’ ,
U d’uîte plus grande quantité de terre.
est
rocher
MOU 2,(39
à’aborJ <îe l’herbe, puis des ])!.intes j)liis
'levées , ensuite des broussailles , et enfin , des
®''bres. Parmi les mousses teirestrea, il y en a
'l’tplrptes espèces as^ez curieiis, s par leur utilité
'’U leur singularité, telles que la mousse d mas-
®t'e , ou patte de loup ; voyez Lycopodlum.
mousse membraneuse , ou fugitive ÿ voyez
^ostoch. La mousse ti rreslre croit eu grande
^Itojulance dsns les terreins humides Elle étouffe
fait périr quelquefois tous les foins. On pré-
J'nd que l’ou peut la détruire en jetant dessus
t‘s cendres qui ont si rvi à la lessive. Les arra-
tlier avec la lier.se , paroltroit un procédé plus
fsttain. On emploie la mousse à t.enir frais les
b'üiies plans que l’on tran.sporte fort loin. C’est
Ptiur les blessures un excellent astringent.
MOUSSEMB El. Ilei bc potagère d’Amérique,
'^®nt on n’ernploie que les feuilles. Sa semence
^ la forme d’un rognon apjdati.
IMOXJ SSE llON . Ce petit diampignon croît à la
du printems au milieu de la mousse. On le fait
'atrer dans les sauces et ragoftt.s comme un as-
*^*8onnement agréable. Voyez Champignon.
MOUSTILLE. La p.mu de celte e.s'pèce de
’btte sauvage s’emploie dans la pelleterie.
Moustique, v oyez Mosquite.
Moutarde. Li semence de cette plante
' anti-scorbiitiqiu'. On firépare , avi c su graine
et mêlée avec du vinaigre , la moutarde,
, par 'OU odeur, soulage dans les aci ès de
.'‘peurs. Ou en fait des catardasmes caustiques
ou affoiblit l’eiTet volonté.
ç,M0UT0]Ni. C’est lo riiàle coupé de la brebis,
ç J ttnimal doiu 'stique , symbole de la douceur
® la timidité , semble u’oxister que pour lour-
à nos premiers besoins. La lame, la peau ,
zyo M 0 U
la ctair^ les os, tout, dans ret animflî , f**
devenu le domaine de la nécesrilé et de l’indus'
trie. La iatigue , l'ardeur du soieli , riiuu.idii<^t
le froid , la neige et f s mauvaises Lerbes , te’ilf*
tfue la criipaitdir?e , l’ euphorbe et uncrtiiu'*,
<ulfi apieice doitee , sont autant de causes <i“'
altèrent le ien.| Ciararuent délicat des moutons,®
leur üccasioiineut dt s iiialfttdes souvent colt''*''
gicusi s. lU sont i|t.tkjueioj8 lourniei. tés iiax "**
insecte qui <lé|.t>se sen oeufs dans liiir ne*t
voyez Oestre. L’usage du sel leur rend rup].éld)
enin tient leur état de santé, et leur l'iocii*'
une laine plus belle et meitlewre. La laine '1'^
cou et do dos des moutons est de la. ] reinict*
tjualiié. Les moutons fiûtidrins , qu’on n g.i ''
< omiuc la ]i!iis giosse > s| èie , ont cle ti ai sj eU '®*
de, Indes orientales. Les moutons d'islcnt'
sont petits , ils passent leur vie en pleine cso'-'
pipgne , cl, pour ainsi dire , abandonnés. L‘
lame e»! grosse et rnde. On ne la tond pas. E*
lomhe d’eUe-mème tous les ans. Pour la reçues
lir, un bti'ger monte sur une colline , doiineav®.
sa corne , to signal à des cliiens bien dres.‘-és
se di-persent , chassent les moutons , les for< c<'^
à entrer dans nn parc dont l’tnlrée est lr®‘
jai'ué . ie.s uoussciit iuvqti’à l’autre exlrcmiic <!'
J ie.s poussent jusqu a
va en rétrécissant. Forcés f.aiis ce retrancbemeid t
il est aisé de les dépouiller d'une fourrure tl!''
ne lient plus à leur peau. Les moutons d’Isla''
ont quelquefois deux, quatre, et
cinq grandes cornes tournées en spirale. ^
trouve souvent de» égagropiles dans leur csi^^
niac , piarce que l’hiver, et dans le teins des
gi s , faute de noun iture , ils se mangent la la''.^
sur le dos les uns des autres. Le lioid les
souvent périr. Il sui vient quelquefois des ou
gans si violens , qu'ils sont précipités
mtr. Le» beaux moutons d'Espagne et d'
MOX M U L syt
^jre sont tirés de la Barbarie. La laine de CL.r-
f'Æ, par l’infliience .lu cliiiiit , est préférable
Celle li^’Angletcrre. Le mouton de Barbarie ^
d' Arabie ^ cet animal dou»estI([ue , ..ui tiie
origine du njoullon , 11 ‘en est nii’inio variété
Occasionnée par le climat et par les soins. Tonte
'9 graiss
da
tns ces animaux, seporie aux reins,
-’iiir queue devient si grosse, qu’on en voit
îiiii pèsent jusqu’à vingt livres. On est obligé de
soutenir avec une petite brouette.
MOXA. Plante de la Chine et du Japon , qui
'■eosenible assez à l’armoise , mais dont les ienilles
*'>;it plus grandes. Elle e.,t célèitre par l’usage-
"la’oa en lait dans ces contrées en l’ap[iliqu uit
"vec le feu, comme une espèce de cautère,
l’aiir guérir la goûte et d’autres maladies. ,
MUGE Ce poisson habite, dit-on , 1rs mers-
les étangs. On en distingue de plusieurs es-
l'Bces. 11 y en a d'excellens , sur-roiit apprès de
,^sle de Tabaco. On en pèche aiip-èj deOette eu
V --v Viv. J. M.UUUV.». eu JJCUHC tiu [.J’ U J uu Ortlt
f^anguedoc. Celui de la mer de Venise n’est
pas
oa. On prépare eu Ijangnedoc, avec les œuf*
ninge, de l’huile et du citroii un mets de
'^^ïème , qu’on nomme boutardc.
11 »
Muguet , ou lys des vaiL-cs. Ces
! de
jjurs sont la parure des villageoises au prlntems.
odeur est douce et suave ; maisdessé.hées ,
sont un puissant sleriuiatoire.
J Mulet. Cet animai, engendré par l’âne et
^ Cavale , ou le cheval et l’àiiesse , lient de la
'tlure dilférente des animaux dont il lire sou
|'’'gine. On observe en général <jue l’allure ,
^ forme, les inclinations et les autres (qualités
uiulet , tiennent plus du père que de la mère,
in? *’*oletssont , pour l’ordinaire , ombrageux
(. , rusés , pleins de inéiuoirc. On en voit
^ oe veulent obéir qu’à leur maure. Les muv
Z 4
272 TVI U L
leis les plxis esfitnés sont ceux qui proviennent
<l’iui âne et d’une jument. On en élève befiH'
coup en Auvergne, en Poitou , dans le iniieba'
lais. Les mulets naissent mâles ou leu elles)
ayant extériputcjnenl tous les orgiines de 1 1 gé-
nération. Il paroît que l’e.'père est infécondsi
quoique quelques Auteurs aient avaiiré (pi’of
avoit TU CSS animaux engeiulrer. Le mulet est
plus proine àsupjiorlprla latigue, et porter depf'
sans fardeaux , la mule , d’une allure plus doue*
et plus cou-mode pour la monture. Ces aiiiniaiii
irmrclient ft’iin pied assuré au milieu des cail'
loux, sur le bord des précipices. Il y en a <1*
très-beaux en Espagne. On en fait des it.'elagf»
de carrosses. Cet .aunial , quoique jdii.s coin'
niun dans las pays cliajids , supporte ceppudaiit
très-bien le froid. On ne doit fdre servir le^
millets qu’à cinq ans. La manière de vivre et
de les soigner est la niêii e jiour les dit vaux-
M ULET. On donne ce nom aux abeilles, an^
guêpes, aux fourmis qui naissent sans sexe. CeS
insectes supportent seul* les fatigues du travail-
Vo yez ('lu.épes , Abeilles , Futumis.
AIULOT. Cet animal habile les bois , les caiH'
pagnes qui en sont voisines, multiplie prodi'
gieuscmerit, fait îles ravages élonnans dans
grains , dans les semis. Il se retire sous terre , f
établit un domicile divisé en deux parties : l’un®
est la chambre où il loge ; l’autre est son m®'
gasin. Il le remplit de grains , de gland,
femelle fait [iliislours portées de neuf on dix p®'
tîls choque fois. Pour f.iiie pénr ces brigands ,1^
faut boucher une partie de leurs trous, iniiodmt’®
dans les autres la vapeur de soufre. Elle 1®*
sulfocjiie. On peut aussi tendre des pièges ^®
dix pas en dix jias d’une pierre plate , sou eno®
d’une petite baguette, et pour appàt^ une
M U N MUR 573
êfillée. Ces ennemis (lévoreroieiit tout , si leur
plkatloii n’étnit siispen lue par leur vora-
Dès que les vivres commencent à leur
uer (car leur provision ii’esl qu’à raison de
^ iintlour de leur trou , et non de leur besoin )
'Is se dévorent les uns les antres. Buffon avoit
•ois don* 1 de ces aniniaux vlvans dans un vase;
O'i les oul)lia d’un quart-d heure , ils se mangè-
rent impitoyablement. Au bout de (]ue!ques
l'Hirs, il n’en resta qu’un seul. Tous les autres
®voi.<iit été tués ou dévorés en partie. Celui qui
•■estolt avoit lui-méme les pattes et la queue
•àntilées.
“'aiiq
la Dr.
MUNGO- Graine d’Amérique , de la gros-
*«ur du la coriandre , quise mange culte , coinnie
'la riz J et qui passe pour un fébrifuge en dé-
'^Ociion.
MUREYE. Ce poisson de haute mer se pêche
'iMelquefois sur le rivage. Il mord à l’nmorce de
!" l'air, Il faut le retirer à l’instant , car il coupe
® Crin de la ligne. Il a une force singulière dans
queue. Les arêtes sont rangées eu sens opposé
'les autre.? poissons ; elhs romontent du côté de
tète. Si ce poisson peut saisir quelques corps
sa queue , il se la
plutôt arracher la
que de làclier prise. Sa morsure est très-
a l.i vie dure. Ou le fait jiérir
lui ounant ou lui écrasant le
f l’instant en
de la queue. Sa chair a le goût de l’aii-
EüiiU.
Murex. Ce coquillage tenoit lieu de co-
jhenill» aux anciens. Voyez au mot pourpre ,
^ l>elle couleur qu’ils en tiroieiit. Les Murex ne
*®fventplus giières aujourd’hui que d’oruement ,
pour les grottes et les cascades, soit pour
Cabinets d’histoire naturelle. Leur caractère
^ d’ètre garnis de pointes j ou clous ; ou lu-
274 1 M U R
berciiles. Leur bouche est oblongue. Les u”*
a boni he deutee ou non déniée sont sans cjueiie j
d’autres out une pelitn queue; d’.ruties à bouth®
allée , sont sans pattes , ou arec des pjlh s. LeS
plus curieuses coquilles de la lümi île des murex y
sont le bois xeiné ^ l a'ajgnée , le 6ccrpton >
i’ oreille-d’dne , l’unique , le millepicd , /t*
musique , la pyramide , la, chaussetrape f 0^
iiturcx r/t chien j l’ailc large f etc.
MURICITES. Ce sont les Murex fossilles-
' MURIER. On en distingue deux espèces pria'
cipah s . le rouge e; le bl.ixic. Il n’y a que I®
rouge dont le fruit soit bon à manger. Ses mûreS
sont laxatives , adoiici.ssantes. Ou en prépare
un synqr trè'i-uti'c dans les maux et ulcère®
de gorge, l.e suc de ce fruit n’est pas bon eH
teinture; il îr.qrinie cependant, sur les main®
et sur le linge, une couleur tiès-Unsce. Le®
sucs ncides d’o^riüe, ds verjus, etc. emportent
1-.- ti:(h.’s des iraiifi. On erilèvo celles du linge
en mouillaut l’ciulroit taché, it le séchant il»
Tapeur du sotiffre. L’acide vitriolique qui dé-
truit les couleurs , fait disparoitre la leclie. L®
mûrier blanc est origiuiiire dts climats chaudsy
tels que l’Espagne , l.i Provence , le Languedoc ,
le Piémont. I)’ua lempéi animent robuste , il
naturalise I lès-bien dans lesjirorlnces pdiis froidetr
telles que le Maine , l’/\njou , la Touraine»
le Poitou. Il réussit aussi en Allemagne. Ou 1®
jnultqilie de semence, de marcottes, de bouture®'
La .semence la plus estimée e.^t celle du Pic'niout»
du Languedoc. Cependant la graine rccueilh®
dans h s pays un jieii froids , donne des arbr®*
tin peu moins sensibles à la gelée. C’est de
bonne qnalilé des Icnrs que déperidt’nl en part'*
la beauté et la boulé de la feuille. Les mûriers®
dans les terres trop» fortes, doauent des feuiH®*
IM U R IM U S 275
trop grossières; Jans les terres trop sèches elles
fe sont point substancielles. Les mûriers d’irs-
pagne , greffés sur nos uiii tiers sauvages ,
•loniient des feuilles très-grandes , très-bellîs.
Les arbres s’épuisent plus lèt tjue d’antres . ainsi
tlue tous les mûriers greffés. Le mûrier blanc,
greffé sur le mûrier noir, seroit plus robuste,
f'C tes racines moins sujettes à jiérir. On lait
tin tort considérable aux mûriers en les effeuil-
lant trop jeunes. On les prive des organes qui
Servent eu partie à leur nutrition. La sève ,
Jans ces arbres , est si nbonJaiite , qu’ils re-
poussent de nouvelles feiiilb s jusr^ii’à deux à
trois fois. A Florence , en Toscane , .avec la
•noitié moins de mûrierr qu’on eu cultive en
Ihérnont , on élève le double de vers à soie. On
fait éclore les œufs en deux différentes fois et
'lans les momens où les mill iers sont en feuilles de
la première et de U seconde pousse. La qualité Je
la soie dépend de celle des fi-uilles. On peut
faire des cordes avec l’écorce des mûriers. Le
l>ois en est dur, j.iune et propre pour les ou-
'rages de tour.
MURTILïï. Les peuples de la partie niéri-
'liotiale de l’Amérique fout , avec le jus de ce
f'aiit , un vin Ibit agréable.
MUR.^CUCA. Hcibe du Brésil qui rampe,
'’Uniuie le lierre , le long des murs et des arbres,
tlle porte des fleurs agréables , et un fruit
'■O'id , noir ou brun , de fort bon goût quoi-
’la’un peu aigre.
MURA.CUGA. Espèce de poirier sauvage du
lltésil , qui produit, pour fruit, tm bouton
T' oii cueille veid et qu’on laisse un peu attendrir
Puiir le manger. On lire do son tronc , par
‘'■cision , une liqueur laiteuse qui se change,
*Oiiiiue en cire , lorsqu’elle s’épaissit.
276 MUS
MUSA. Tlarte cl’Égyple dont les f
ressemblent à celles du roseau, mais sont plu*
longues, et qui ne produit pour branches qu’uU
germe à sa lige , duquel sortenl d’autres gei mes t
embolies, par intervalle , l’un dans l’autre;
en sort des iriiifs de la grosseur d’un peti*
concoiiibre , qui se pèlent comme la figue ,
donc la chair ressemble à celle du melon , sau*
noyau , ni graine. On en aime le goût quoi'
qu’un peu fade. Quelques-uns regardent cett®
plante comme une espèce de petit palmier.
MUSARAIGNE , ou Musette. Ce petit ani'
mal fait la nuance entre le rat et la taupe, fl
ne voit pas bien clair , est peu agile , se nourri^
de grains , habite les greniers , les trous d’arbres»
se retire en terre , pullule comme la souris-
Les chats les tuent , mais ne les mangent point-
Ils ont une odeur qui leur répugne. C’est de-là
qu’est né le préjugé que sa morsure étoit ve-
nimeuse pour les bestiaux et pour les chevan*-
L’otivertiire de sa bouche est trop petite pout
qn’il puisse mordre.
Mus a A I o N E - b’ E A n. Ce petit animal
amphibie li.ibite les trous en terre. An boril
des ruisseaux , des fontaines , la femelle nue^
bas huit ou neuf petits.
MUSC. V’’oyez Gazelle.
MUSCADE , ou Noiar- Muscade. Ce frui*
aromatique se recueille sur un arbie qui croJ*
aux Indes orientales , de la grandeur de riO*
poiriers. _ Lorsqu’on cuedle la muscade sur
arbres , elle est recouverte de deux autre*
écorces. La preit ière est charnue , molle , rousse»
parsemée de taches purpurines comme nos abi'l'
cots. On enlève, sur-le-champ, cette prenuè'®
ecorce ; on la met à terre , elle y pourrit, R
MUS
®77
*^roît dessus une espèce de cliampignon mus-
, est me comme un mets délicieux. La
®«conde écorce est rougeâtre , mince , disposée
p 3 r filets. C’est le macis. Ou arrose la noix-
’ïuiscade qui est sous ces deux écorces avec
eau de clisux salée. On la lait sécher à
‘’air , au soleil. Sans ces précaulions , on ne
P'uirroit la conserver. Ou clioisil les plus belles
'•'uscadei pour le commerce. Ou laisse les moins
d’elles pour les liabiians. On brûle les pins
petites et les moins mûres , ou on eu retire
Phuile. Ou confit quelquefois les muscades
^out.-s entières dans le suer» , dans lo vinaigre.
P-’est un dessert très-agréable. On rejette la
•"‘uix. On ne mange que les premières écorces.
On retire de la noix-muscade , par distillation
par expression , ain.si que dn macis , une
^uile aromatique. Elle appaise le hoquet , facilite
sommeil , si ou s’en frotte les tempes. La mus-
•^ids fottiCe l’istoBiac , aide à la digestion. Sou
''Sage immodéré , ainsi que les confitures de cet
"l'oiuate , attaquent la tète, écliaiiffent , occa-
*'oiinent des iiinladies soporeuses. Les Hollan-
dais recueillent la muscade dans les isles Mo-
'uques. Ils sont jiaivenus à en faire seuls le*'
Commerce, ainsi que de la caiielle et du girolle,
*< 5 it en possédant et eu adietaiit des jieuples
'lui les cnlliveiit les lieux où ils croissent, soit
les fiiLaiit arracher dans les autres endroits,
ont des magasins immenses de ces aromates,
^*nt dans les Indes qu'en Europe , et iia vendent
H’'e leur récolte recueillie quimte ou aeixe ans
^"paravant. Lorstpi’ils eu ont «ne trop grande
Ptiatifité , plutôt i(ue de les vendre à nii plus
^■'3 jnix , iis les biûlent. A Amsterdam, on •
eu 1760, nu de ces feux, dont l’alimeiit
®toit fslimé b,oco,ooo de France. Ou devoit
brûler autant la lendeuiuiu. Les pieds dea
278 MUS
spectateurs baignoient clans l’iiiiile essentielle
ces siibstancaBS ; il n’étoit permis à personne
d’y toucher , ni de ramasser les épices cjui étoieid
dans le feu. Quelques années auparavant,
dans le même Leu , un jrauvre particulier qui»
dans un semblable incendie, ramassa quelque*
muscades qui avoient roulé du foyer, fut pri*
au corps , condamné à être pendu et exécuté
sur le champ. Les anglais couimeucèreiit à retirer
de la cannelle , du poivre , du girofle de l’isl®
de Sumatra , et on transplante , avec succès »
de la cannelle à la Martinique.
MUSCARDhN. C’est la plus petite espèce
de loir et la moins norahreuse. Cependant ell«
est assea commune en Suède et en Italie. Il
y en a qui ont l’odeur du musc. La fimelle
fiu'tsounid d’herbes entrelassées' dans un buis-
son ou entre les rameaux d’un noisettier. C’est
dans ce nid de six pouces de diamètre , ouvert
par le haut seulement , et entouré de feuilles
et de mousse , qu’elle mat bas trois ou qnair*
petits. A peine ont -ils pris leur croissance»
qu’ils abandonnent leur mère , et cherchent un
gîte dans le creux des vieux arbres. Jatnais on
ne les trouve plusieurs dans le même trou. Or-
ganisé comme le loir , le muscardin est sensible
.au froid , reste engourdi pendant l’hiver , et n
besoin , comme lui , de dix à onze degrés de
température au-dessus de la congellation [lour le
raninier , et lui rendre le mouvement et l’acililé.
MUSCARI. Plante dont la racine est vomi'
live , et dent les feuilles sont résolutives , éi.anE
appliquées extérieurement. Elle tire sou non»
de son odeur de musc. Ses fleurs sont fermée*
en grelols , d’abord purpurines ou vei tes , 2)uis
blaiichA-ties ou bleuâtres , ensuite ]>âles on
jaunâtres, et enfin noirâtres. Toute la plant*’
M UT M Y R 279
Uieauco ïp de r.ipport à la Iiyacindie, maii sa
•leur est plus c/usée par l'ouverture.
Mut U. Nom d'’ane espèce de poule du
'i^sil , qui a la crête d’un coq , et dont les
sont d’iim dureté surprenante; ses os sont
poison mortel pour les chiens , quoique les
iQ.iiines mangent sa cltair et ses œufs.
MUIHUSUSA. "Voyez Bison.
lilTt AGRÜM. Herbe qui vient parmi le bîeJ
file lin, et qui a les feuilles pâles et sem-
à la gaianec ; elle est puante , et par
J^tte raison les inonch'’s l’évitent; sa graine est
ott grasse, et rend, lorsqu’elle est pilée , une
f^pèce d’huile, dont on se sert pour adoucir
peau du corps.
J MA’ROBOLANS. La forme de ops fniiis des
“des varie beaucoup, (iueillis dans divers de-
Ri'ét de maturité, on leur a donné des nom*
,'Léreiis , tels rpuc ceux de mywbolans citrins , ou
indiens ^onnoirs ^ Chêbides Bellericsy
ou Chinois. On faisoit autrefois autant
J psagc en pharmacie des niyrobolars , qu’on en
ut aujourd’hui du tamarin et du séné.
Myrrhe. On ignore de quel arbre et ds
^“elle manière on retire cette substance gomo-
'S'Ueusc. Ou doute si notre myrrhe étoit celle
^7® anciens. On s’en servoit pour aromati-er les
*“s. Oit l’estimoit comme un aromate des plus
'Vicieux. Nous ne reconnoissons point les
qnali'és dans la nèîre. Ou bien s’est-il
quelque changement dans les organes ? Li
^yrrhc en re dans la thériaque. Elle est propre
j^divisf.,- J iaci-er les humeuri., C’est un excel-
“t h iiim? pjour les ulcèies internes et externes.
Myrte. Ccs espèces d’arbrisseaux que noua
^'^ttinies O Jiigés de mettre i’hiTer dans les
serres ,
aSo M Y R M Y T
«e conservent en pleine terre d ms les départ®'
mens méridionaux. l,’es|.èce à fleurs donbU’*
est Irèï-afjreable par ses fleurs. Ces arbrisseau^
soujjles et dociles [irennent louti s sortes d® |
formes sous le ci.seau tondeur du jardinier iu' |
dustrieux. Il se trouve quelquelbis sous Itut® |
feuilles un g.'iiiniecte semblable au Kermès> ]
On emploie les feuilles du myrte dans la pi®' j
paiiitioii de.s enu s. Elles sont astringentes , ainsi
que ses baies. On retire des Heurs , par la dis'
tillation , une < au asttingeme eontme sous 1®
iioiii d’eai/ d’ange. Elle parfume , n»tioi« )
resserre et ralfennit la peau.
MYitïn-BATaRr» des pays froids ovl du
haut ^ gale d’Europe , ou piment royal. Que^
ques personnes mettent tes léiiilles dans de )*
biarre en place de houblon ; mais celte bien®
enivre très facilement. On siispendoit autrefoi®
les fleurs de cet arbrisseau dans les apparteinei'S) j
pour y répandre une odeur agréable. On '
mettait dans les armoires , parce qu’on croyoi^
qu’elles garaiitissoient les habits des teignes.
MYRTILLE. Voyez Airelle.
MYTILE. Nom d’un petit coquillage de ni*''
et de rivière cjni ressemble à de la mouss®'
On prétend que sa chair , qui est bonne ^
manger, s’emploie utilement pour la niorsui®
des chiens enragés.
N A C
Nacelle. Nom donné à un lepas ciirieu*
du Sénégal , à cause de sa forme. Il habh*
dans le .sable et s’attache aux coquillages. '
NACRE-DE-PERLES. Mot tiré de l’espf
N A G 2S1
Ipol , qui appelle nacar de perlas la coquille
perles. Tous les coquillages bivalves nacrés
''*’érieureinent , tels que Vhiiondelle , le inar-
J la pintade grise et autres espèces d’hui-'
, produisent d<-s perles. On en trouve aussi
/^•is les moules du Nord et de Lorraine j mais
I* ti’y a pas de coquillage qui fournisse de plus
®lles perles que l'huiire nacrée qui se pèche
*ns les mers Orientales, dans l’ide de Tabaco , .
jj^ns le golfe Persique , et sur les côtes de
Arabie. D’habiles plongeurs , accoutumés à re-
''^nir leur respiration un qiiarl-d’heure et luèrne
demi-heure, sont descendus dans des cor-
î^illes i\ plus de soixante pieds de profondeur.
, 'Unis d’un inscrurnent de fer, ils détachent les.
®UÎ,res attachées aux rochers. I.eiirs corbeille
r'sines d'huîir''S , ils tirent une corde, qui avér-
ée ceux (jui sont dons la chaloupe de les enlever.
J, ®* prétendent qu'il (ait aussi grand jour dans la
l°ud de 1.1 mer que sur terre. Cequ’ils craignent
® plus , est la rencontre de qnelquet requins ou
'''^tres poi'Soni vor,rces. Ces huîtres, tirées de la
, sont ex Osées au soleil. A l’inslant qu’elles '
Ouvrent , on en détache l s perles. On va aussi
pèche des perles dans le golfe du Mexique,
les côtes de la Méditerranée, de l’Océan eu '
^'•"s.se et ailleurs. Mais res pi ries occidentales
moins estimées,' so-^ez Pt ries La nacre de
j^^rlp eiitroit aulr fois dans le f rd des dames,
ij "eu fait aujour.J’hni des manches Je couteaux,
navettes , des taoatiè' es et antres jolis petits
i^'Jciix foi'i prélieux. Les lapidaires appellent
dc-perlcs des excrescenees en lorme du
- perlei (|iii s’édev; ni dans l’itilérienr Je»
;■ ils ont l’adre-se de les scier , de les
‘^dre piisemtile et de le. mettre en œuvre.
J I’ AGAM. Grand arh e fo''t coinmim aux
,cs 'iripiiialt.s , qui poite des sitiqnes , et dont
«me II. A a
SïSî N A G N A P
]es feuilles rendent un suc , qn’on mêle nvec
l’huüe de noix d’inde , pour en faire un tris-boi*
onguent contre les enflures.
NAGEOIPiES de la haleine. Lrs os articula*
dont elles sont foiniées, ont élé piis pour <1®*
os de mains d'Iioinmes marins. La baleine
Groën'and n’en fait usage que pour tourner da"*
l’eau et eii porter ses petits. Üii leur donne quel*
quefbis le nom de mains de syrène.
NALUGN. Arbrissf.au bnccifère du M.ila'
bar , qui fleurit deux fois l’an. On emploie s*
racine , en décoction , contre les douleurs d’e*'
tomac et de ventre, et le suc de ses lêuill**
contre l'indigestion.
NAUDI-ERYATAN. Arbrisseau des Inde*
orientales , dont tontes les parties sont laiteuses»
La médecine employé sou suc , mêlée avec d*
l’imile, pour diverses maladies, sur-tout poUf
celles des yeux.
NAPEL. C’est une plante de Silésie et d®
l’Italie , dont le poison est si subtil , qu’il catis®
la mort .à ceux qui la tiennent assez long teii'*^
dans la main pour qu’elle puisse s’écliaulfer. Gt*
rapporte ciu’un jeune liomine , habitant du niof*
Pilate en Suisse , jirit <1p,s ileurs de nap^ 1 dans s|*
ïnain , et descendit la montagne
:iour
aller»
une danse, Arr.^é à la .salle dii bal clianurètref
il sentit fa main s’engourdir, jel.a les ffi ur* t
flansa quelqurs Heures de suite ave c une jeiie*
fijle. Le poison se couiinuiiiqna par le simi-le
tpuiben.ent , et tous deux inoiiruient le soir d‘’
même jour. Un autre liomrne , pour avoir mota'
dan.s la racine , eut'iire liiiire après la Lùle
etiflée. Gepeiu’ant, eu tenis de peste , on a ®r
pliqué, arec sccccs., cotte
plaiiln pilée cou’''J*
vésioiitoire. Sesfîeors, portées sur la tèie ,
rissent la ves'ujiate , niais en ciiiisaiU une
N A P . 283'
’^^graîne. Le napel , pris intérieitrernent, occi-
**oinie des enflures , des inflammations , des con-
>ul .'ions , la gangrène et la mort. Ce n’est qu’avec
plus grands inénageinens , que l’usage inté-
*'‘eur peut en être permis en médecine. Sioick.
J éié assiz hardi pour essayer sur lui - même
‘«xtraitde napiel de jour en jour, en augmon-
jïnt la prise jusqu’à la quantité de vingt grains :
fls’est assuré par-là qu’administrée intértcure-
*fient en petite dose , l’art de guérir pouvoit tirer
tarli de cette planta mortelle. L’expérience faite
*'ir un criminel a fait connoître que la racine
cette plante a d’abord un goût de poivra
Wt , qu’cllefait, au bout de deux heures, sur le
Çcrveau l’elfet de l’eau bouillante , fait enfler
corps , rend le teint livide , fait sortir les
y«ux delà tête , donne des convulsions affreuses,
feroit mourir si l’oa ne venoit au secours du
*falade avec l’émétique , une boisson de beurre
le lait bouilli ensemble, des bols de théria-
*ltie , les sels volatils de vipères, etc. Pour dé-
duire las pautlièrcs , les tigres, les lions, les
'Oiips , on empoisonne avec le suc du napel las
'tîndes qu’oii leur jette. C’étoit dans ce suc
*1^10 Îjs anciens treinpolent leurs flèches pour le»
*nvpuimer.
, NAPHTE. Substance bitumineuse , légère ^
'‘'flimmable, ordinairement sans couleur , qusl-
S''pfois brune, rou e ou verdâtre , d’une odeur
‘étide. La plus pure est la plus blancbe ; elle
®stassezcominuua à Modène, en Auvergne , etc j
Jtirn.ige sur toutes les Iqueiir* et les esprits
uii jietit atbmospbère d’un pblogistlqu
Volatil qui attire la fiamme. L’or en soffitioit
û<'n.s l’eau régale est attiré à la surface par le-
l'.aplUe , et s’y conserve dans cet éCft‘. On ob-
ffent une huile semblable à dn napbte naturel ^
une distillation bien ménagée de l’huile cl*:
A a 1 .
a
284 N A Q N A s
vitriol rectifiée ou glaciale, mêlée avec suffisante
quantité (l’esprit- de - vin alkoolisé ou rectifié*
C’est t’iiuile élliérée.
NAQUE-lViOUCHE. Petit animal de quel-
ques i.sles d’Amérique , qui prend , comme le
caméléon , la couleur des lieux oij il tepose j
et des objets qui l’esrvironnent. Il est fort petit
et si familier , qu’il s’approche des hommes |)our
prendre sur leurs Jiabits et même sur leurs mains
des iiiouches , dont il fait sa nmirrilure. lia quatre
jambes do:.t U se sert si légèrement qu’il paroit
voler. On en voit beaucoup dans l’isle de Névis.
NARCAPIITE. Ecorce résineuse d’un arbre
odoriférant des Indes. Mise sur les cb irhonS
arderis, c’est pour les Juifs orientaux un parfui»
agréable.
IMARCISSE. Cette plante est une de* pre-
mières dont la Heur décore nos parterres au
retour du printeins. Il y a une pierre figurée qui
se nomme narcissùe , parce qu’elle représente
celte fleur.
NARD. Plante indienne , dont la tige est
longue et mince , et poti'-se plusieurs épis s
d’où elle a tiré le nom de spic-nnrd. C’est un
bon stomachiq e. On distirigue (Utfi^rns nafds ^
tels que le caltiqué, le fanijihéritique , le gan-
gotiqve ^ etc, ainsi nommé' des li nx où ils
croissent. uidiqve ^ ou le spiC'ttard , qui e*t
le meilleur , doit être de couleur jaune , tirant
sur le purpurii.e , avoir le goût un peu amer,
quoiqu’il laisse ensuite quelque chose d'agiéable
dans la bouche ; une foime d’épi un peu long»
et l’odeur à peii-près du eyperne.
NARHWAL. Voyez Tdcorne de mer,
NASICOPiNE. -C’est l’insecte appelé rJiijiO’
téfos} voyez ce mot.
NAT N A V 285
^ NATRON. Sel alkali terreux qu’on regarde
^ttuiie le niti-e des anciens, qui s’en servoient
||our laver leurs habits et dans leurs bains puri-
^'-■(itoir. s. Il entroit dans la coinposition du
Tre. Le natron est commun en Egypte, et
J““te naturellement de la terre. La récolte
fait en hiver après la cristalli.ation , dans
grands laCs d’eau morte inlin'rale. Les gens
* la campagne qui iravailloient à cette récolte
corvée , éloient exempts de la taille. Cette
de -el Miiuéral contient plus d’.ilkali fixe
de volatil, fond aisément à riuimidité Je
‘‘>r, Lit effervescence dans les acides , se dij-
dans quatre fois stm poids d’eau cbaude ,
^ •’t an bbiiicliissage du linge rt du cuivre,
dj s la composition du verre et du sa-
, etc. Prohibé sous le ministère de Colbert,
est aujourd’hui assex rare dans le coni-
®fce.
1^ ^ATRIX. Espèce de serpent aquatique , dont
, 'tiorsure est venimeuse ; quoique sa thair
‘‘'■die le sang , et résiste au venin , comme
*^lle de vipère.
,^|l^AUCORE. Cet insecte vit dans l’eau et j
,.‘''t ses iiiétamorpho es. Armé d’uiie' tro npe
^,8'të ,(ui pique très-fort , il est vorace et v.t
''isoetes aquatiques.
tti^ AVLT. Les plus estimés pour la table
ceux lie ['réui use , du Gàlinois , de Sau-
1 de S. JoHie , dt“ Berlin , de VaugirarJ ,
tju'lsaux Ils se pl.iis-nt dans le- terres légères,
1 ^’“" uses , caillouteuses; mais ils perdent
boriiéà être Iran.norlcs et cultivés hors
tç ' 'tr terrein natal. La- grair.e de navet ne
'b ([lie deux ans. Ou la sèim ;\ la fin
hiver et à la fin de l’été. La récolte s’cn
bout de deu» mois. UsoUe lait de
236
N A V N A U
glands dégâts dans les plantations de navcf»'
Cette racine sur nos laides est un assez l)o<*
ïnaiiger, mais venteux. On relire , ]iar expres-
sion , de sa graine , une liuile à bnâlcr. L*'
rabivulc ou tvrnip rju’oii cultive j>our la nour-
riture du bétail , est une espère de navet.
NAVETTE
ou Navet sam'age.
Cctfs'
jlante se f.iit dans les terres fortes , iabourér*
et hersées. Elle vient au milieu des bleds. S*
graine est la nourriture de plusieurs oiseau^^
élevés en c.age. On relire de celte graine l’huil®
appelée huile de nai(^te , que les n.unul.'C''
twies de laines emploient dans leurs ouvrage^*
Elle sert aussi pour biûler à la lampe.
Navette de Tisserand. Ce coqnrilnge un*'
valve du genre des porcelaines est raie.
NAUTILE. Des auteurs prétendent q”®
nous decons à ce roqiiillage l’idée de la naV'
galion. L’animal qui habile cette coquille r*®
une es£ièce de jolype à huit pieds : il s’élè''^
à la superfieie de l’eau en tenant la bouch*
de sa (oqtiille renversée, de manière qu’'^'*
ne s’emplisse pas d’eau , retourne adroitenic’t'.
sa barcpic , ne retient d’eau que ce qu’il
en faut jiour lester son petit navire, élève dei>^
de ses bras éloignés l’un de l’autre , mais ui'^
par une meuiLrane légère et iiiiiire qui
.«ente la forme et fait l’offire d’une voile lendf^^
Deux autres bras lui servent d’aviron. .Sa qu®’',.
lui tient lieu de gouvernail. C’est ainsi q
s’abandonne au gré des vents. On voit
qui f. ri s d.ins les tems calmes de petiies .
de ce*tc e pèce uir la sujeificie de la mer. E
aniinii! est .sans déléiise et sans opeicule ; ‘
fcor] ions de mer , les eralies , les araig'
lui font la guerre. A l’.if proche d’un w’'’
ou dans ks ttmpêies , noire pilote repl.e ^
NEC N E G 287
’^olles y l'enferme ses avirons , remplit sa co-
laille d’eau et se précipite au fond de la mer.
cotjuille est fort curieuse. On en distingue
^ttix espèces remarquables , l’une épaisse et
'-joisonnée , l’autre papiracée. Les concaméra-
dons de la première espèce sont traversées par
’in siphon , par où la rjueue de l’animal toucha
adhère au fond de la coquille. Dans le nan-
’de papiracé , l’animal ne tient pas à la coquille.
nautile est admis dans les cabinets d’iiistoire
*'‘iturelle comme pièce curieuse. C’est de l’Iiide
’l'io viennent les beaux nautiles. On en trouve
papiracés dans la Méditerranée. Ceux dont
'écaille est épaisse et nacrée , servent de vases
" boire. Ou les grave en dehors. On eu Lit
®"ssi des cuillers. La burgaudine se tire du
*’®util«. Ces mêmes coquilles , trouvées au sein
la t riV, se noinineiit nautilitvs,
NÉCYDALE. Cet insecte n’est pa.s commun
®'>tour de Paris. On le Ir )uve sur le chêne.
NEFLLIER. On comprend sous ce nom géné-
r'que i'azctoUer ,Valcininier , Vamelancliier ,
e«êe-ep/«e, le ^rrtsJO/r-ara’erjf.Toutes ces espèces
^■it long - tems à croître. Leur bois est dur.
^teités sur des poirirts nains , ils donnent
|*tOnipteraeiit du fruit. La graine no lève que
^ seconde année. Tous les terreins leur corv-
't'iineut. Dans les sémis des bois ils ne fout
i')'iit tort au chêne , au châtf.igner ; ils font
li^rir les herbes, et le grand bois croît mieux.
t ...
• 1 »
°'is ces arbrisseaux sont recoimoissables par
"X stipules attachées aux pédicules des fcuil-
On donne plus parliculièremcnt le no.n
a? à celui qui donne les imflîes , Irait
| ■'i|‘be avant sa maturité , tuais vineux , .agréa-
1 lorsqu’il est mftr. On en distingue deux
i’'cccsjlcs iieliles qui contieuuent des noyaux
a88 N E G N E N
et les refiles sans noyau. On croit es frnif
sain et astringent. Le bois du nefflier est dou*
et s’use pü.' le frottement. Ses gros troncs sou^
fi'/it recberché.s pour les vis de pressoirs, be*
jeunes brandies pliantes et élastiques donnent
les meilleurs nianclies de fouet.
NÈGRE Ce pois on se trouve dans les met*
de l’Amérique. Il y en a dont la cliair est
bonne et nourrissauie , et d’autres dont 1*
chair est venimeuse et mortelle.
NEGRILLO. Pierre métallique, ou minérale; i
qui se tire des m nt s d’argent du Chili; elle ^ |
quelque ressemblance avec le mâche-fer. |
NEGUEIL. Pois on de mer un peu plus’ grand
que la main, et d’environ la pesanteur d’un®
livre , tOLiverl de larges éraillés , d’un bleu noiit
sur le dos , et blancli itre au ventre. Sa queu® |
est large , et ni a' qiiée de t.iches noires. '
NEGUNDO. Arbre des Inde s, dont les lenil' !
les ont i’oibur et le goût de la sauge. Ses llenr*
ont l’odeur du roiniirin. Son fruit est un®
e.spôce de poivre Les femmes du pays se lavent
le corps de la décoction de s's leuilles , et e®
bois-< ni pour a. (1er à la coiueption. Les feiiiH®* i
du negundiv mâchées , donnent â la booch® I
une bonne odeur, et répriment les désirs d® j
la concupiseence. !
I NEMOTELE , c’t St à-dire , insectes â antenne* ^
lerniiné^ jiar un fil. On trouve cette espéc* ,
de mon' lies sur les Heurs et dans les prés h”' 1
Riide. Sa bouche est en forme de gaine ou be'^
aigu, dais ietjuel est renferiiié' sa trompe.
NfiNÜPH.AR. Cette plante croît dans les
rais, I s étang-, les rivières. Le nénuphar bla”^
es( plits l ire eu Fr.inca et en .ûnglelerre d" j
le nenuiibar jaune. Lts leuilles de cb"' ,
^ ‘ decireib
IS E R 2^5
décorent assez bien 1«. bai d des rivières. Les
fiai es iarges da n -uu|,bar bla„c qui nagent
jUr Leau ,et se* belles fleurs en ioni.e de vo-
■üu , ornent magnifiq,«emwU un canal pendant
eie. An pnntems l irsque se* feuilles pa-
oisseiit sur l’eau , elles, ajjprennrnt an culti-
••tçiir qu’il est tems de sortir les pbmte.s de
‘orangerie , et qu’d n’y a p‘us de g, lées k
Craindre. Le néunpli.ir est un bon saninifôre. On
emploie aussi comme un puissant rérrigérauf
Umnétuas:,^ j„ vitaujl
K, — J,. ,
‘impétuosité du sang et des esp..i, ,ii.,ux.
JSiERIEnL , Nom d’une plante
- ~ ^ juvom a une plante
«Ont les lieu., rouges fout un bel effet été
«ans les parterres. Ses «emences aigretiées
•oyeuse*, font de bonne ouat. . On a essayé de le*
A'ERITES. Espèce de iimaçon à bourbe demi-
Onde , qu’ou trouve sur les bords de la mer ou
“S rivières. Qu- loues coquilles de ce genre s®
Ht remirquer dans le* cabinet* des naturaliste*.
, e ce nombre sont la quejiotte saignante \
* gn%’e, la. penùia:. Lus nerile* fluviatiles ne
l^ont po nt brrmaphfoHites comme lus limas
fccins et planorbes. Les uns sont mâles, les
^«tres lemelles. Elles bouchent leurs cbquilles
jj"ne espèce d’op. rcule em|ireinte du sp raies •
n y a qu’une espèce de nerile fluviatile qui
, 'I vivipare. Les petits sortent tout vivans avec
lie la mère; on distingua
-tout le parte- plumet-., voy. z ce mot.
'‘® ‘‘fs lossiles.
1 /Jor/tÿ-CTîMe. Cet arbre croît
^ , les lieux iiiimides 5 il
5 ^ mis dans les bo.sqne(s d’.^té et les remi .es ;
©n /■« r.: I - . • I . s . . »
J a Ile Mit rca ï
J eu lait faire de petites palissades et des boule*
les par,, rr.-s. Son fruit piirgalif est du goût
‘itijj'^ ^ degrés de maturité , ils
lient dilïereiite» teintiuet. Dans sa primeur,
^<»ne II. B »
29 ^
N n A
N I
c
on en retire une conleiir et safiMiiée; JanS
sa matnrilé, il fournit un Uau verd i^ue
co’-serve dans des veasi'-s -, c’est te i erd de veiSi^
des peintres et dis teinturiers. Eulin, à'ia Im n®
rauUmine , on en retire uue couleur éearlatei
propre à leind'e 1 s cuirs e' à enliiiniuer l*’*
cartes de jeu. Les pru.deïs et c r.siers gre'l.'s
le nerjiiruii) douueiu des Iruits 'voiKuif . Ou ■*[
pelis graine d’ Avignon , les iriiits du pe'‘
nerprun commun eu Provence , Languedoc ^
Dauplùné. Les t inturiers et corroy. urs méli i‘
en r'gale quantité de l’alun suc des baies d*’
CiUtê plante , pour avoir uuo teinture jaune pn*’
vive. ,
ÎÜHÀMDUI. Araignée venimeuse dn BrésU'
Uue singularité i e ni arqi table , c’est qu'elle
présente dans sa partis jtostéri' ure un ViSSp
d’Lninino , comme s’il avoitété peint.
ISIIAUCOML Arbre de la N.grilie , don’
l’écorre i.’a pas moins de clialeur.quo le poivr*^’
et s’emploie pour diverses uialadi?'. ^
KiCKEL. C’est un cobalt imparfait , un r0|’.^
veau méia! . tm alliage des siibstuncos inéi.a ■
qucs ou sémi-inétalliqiies déjà ccniiue.s. Il se
compose à l’.iir, se couvre d’une ctoùte ve'^^
qui se dissout dans l’eau. Par l’évaporation >
en obtient des cristaux verdi qnadrangulair»"^
Fondu avec le flux noir , ce sel se coiiwi tit^^
uue espèce de bisunith, dissoluble dans 1 ^.l
(îa-sel , Peau-forte et l’eau régale. I-e «‘‘j,.,
calciné jette une odeur létide ^ une fumée ‘ ^
bord sulfureuse , puis d’uu blanc jaunâtre.
à un feu encore plus v'ioicnt , il eu sort de*
inenux métalliques d’un verd clair et sonii*^.
Le fer et le cobalt semblent entrer pour ,ÿ
coup dans la formation du nickel que l’on tro
en Suède et en Saxe.,
IS’lCfâl’IANE. Voyez Tabac,
N I D Kl M
U„ ' i ' “'’ > ài CJiliie , c.>;njus
X
^ ^ a.o“,.u,s ()u,.n (.,1 la recoh. «„• les eûtes
. ‘P*--- ae Con.ma.Klel, L’oisra,, , c,,h cons-
iU ees ii.ds , est „ne e.pec- .rhironaeile de
r. L- , un. veulent qu’ils soi-nt composés de
R einon espece ^’alg.-e-uiarine ; d’aiuies , d’une
J ...... blanche qui du hoc de co.s oiseaux
ior-, M * nos O. seaux
Ol,... f ‘ “T'-e, .is sê
aent dedans, ce n,d leur sert de navire, e/
^‘.e de leurs ailes , qu’ils soulèiciit , leur sert de
ates d„iisles jardins. Il y en a une dont la
W.ne a un goût piquant et un jien a, .prochant
^ ce ut du poivre, ilroyé , on peut l’employer
"s les cuisines aux mêmes us.iges. ^ ^
. ^IGUAS, on Ninguar. Espèce de cliinue
^ .enne qui se cache dans U poussière , saute
ame une puce, s’attache aux orteilie* do
, ■* qui marchent pieds niids , s’y fourre
Cr.“p,.,‘'‘„i‘';:„’. ,L ’•“»
’üe,,r, n ’ / «'■[.use une multitude
"'i que par l’atn-
on des chairs et autres remèdes violeas.
. iciiitaue,^ vjoiejis.
St ie^ ‘îu Malabar,
.. • r ^ j ‘ du sucre,
'tvérX! ‘ S"-™‘t , dit. on ,
'^roxe, ' J
Ji,^ILlCA-MARAM. Espèce de prunier
Sf) et les lïrrtrTîJï'-r O f. ,s:ii .
, . •'-‘■•puce ae prunier in-
dont le Iruit et les premières feuille,, pris
'“Ïe^î" d’
la dysseiucr.e et la fièvre chaude.
A'ÜîO. Arbre de l’Amérique ei des Indes'
■ R b a
293 N I N N I T
ovit ntalcs , o<i il porte le nom 'de bèpoîd. Ses
feuilles , mêlées avec du suc de limon , soi't
un admirable vulnéraire, et leurs sucs pris if'
térieureineiit, tuent infailliblemen les v. r .
tire de son fruit , (jui est une petite odve jauuï' j
tre,une huile qu’on emploie pour les piquùre* ]
et les contractions de nerfs.
NINÏIPOLONGA. Très- beau serpent de l’is'*
de Ceylan et des Indes orientales. Un somnied
mortel est l’effet de sa morsure.
KINZIN. Cette plante croît au Japon et daU*
la Corée. Sa racine, un peu semblable à cell®
du gens-eng, mais plus molle , plus épaisse»
en a quelques-nnes des propriétés à un degf^
infé rieur. Les Japonnais l’eslinient comme pi'O' |
pre à fortifier et à engraisser, ün les dessècb^
de la même manière que le gens-eng ; voy«^
ce mot,
NIRUAL A . Arbre du Malabar et antres en»»' 1
tons des Inde-s. Le suc de ses feuilles , reçu daf* I
nu linge et appliqué sur les aines, est un pui*'
sant diurétique.
NISANE. Racine médicinale de la Chine >
estimée des Chinois, qu’iLs 1 aebètent pies ^
cent écusla livre . Sa principale vertu est contre f®
évatiouissemens.
WITRE. Espèce de sel en partie fixe , en paft^®
volatil. Il entre en fufion au fou , fuse sur
cliarbous ardens et détonne, lorsqu’il est
à la pondre de charbon : c’est la môme chf ,
que le salpêtre , dont on distingue trois espèce’ J
celui qui se fait avec une lessive de terre
celui qui se lorme naturellement sur les vie<
luuraillcs, et qui paroit prov.nir de la disso^.,
tion des sois de la chaux mêlés avec les sel® ® j
des, qui s’exhalent de la teire , et enfin eelu» H
N L A N O I 293
*® tire de l’urine des animaux imbibée en terre
tombée sur des pierres. Le meilleur nitre
le plus transparent. On le dépure avec le
*oufre : ce qui fait le sel de prunelle. Le ni-
tre est la base de l’eau-forte , des eaux l égales ,
*^6 la poudre à canon , etc. On s’en sert aussi
Pour la fu^ion des métaux , la préparation des
E^aces , et à saler les viande.s et les poissons ,
^ont la cbair prend alors une couleur rouge.
NLANNETONS. Vers luisant de Siam.
NOCLA-TALI. Arbre des Indes fort estimé ,
ïuiest une sorte d’éjiine-vineite , àleuiliesd’oran-
S'T. Il est de grosseur moyenne. On fuit de*
*^'>rdes de son écorce , et sou fruit est d’uue frai-
*^Jieur délicieuse.
Noisetier. Voyez Coudrier.
Noix des Barbabes. Voyez liicin.
lüo'i's. de Bengale. Voyez Myrobolans.
Noix de Biatiba. Ce fruit des Indes fournit ,
*ri brillant, une baile dont l’épreuve médicale
** été faite avec succès sur des cancers et dans
accès de colique.
Noix -riE GAi.CE. C’est une excrois.'ance végé-
tale occasionnée par 1 1 pi(|uûre d’un insecte qui
*^®pose ses (Unis sur les chênes du Levant. Elles
''‘eiinent d’Alep. La teinture violette ou noire
'l'i’elles donnent à la solution du vitriol , la
‘''■‘nd propre à faire de l’encre. Les chapeliers ,
y ulons , teinturiers, tanneurs en font usage.
plus iioiies et les plus pesantes sont les
*’*®iUeures. Voyez au mot de chêne, ce
V'e nous avoits dit sur Thistoire de ces pro-
jetions.
^^oix-DE-TEitRE. Voyez Terre-noix.
^oix-voiiiQüE. Le fruit qui contient ces
B b î
tzç-i N O M NOS
awiiindes , au luuubro de quinze , vicn^ sur V”
îre'-gfDs ai'bru dtx i\îalal'.':r et. de ia côte de
C<,i o iiandel , aiiti rcsseaible heaucoii|j à celui
connu sons le nom de /;o« (/i; cculenvic.
noix, vomique est un violent j oisoji jauir riioir.iiK^
et icb aminaux. Ceuî! qui eu inaugeut, éproureut
au bout d’un quart - d’heure, ou d’uiic demi-
heure iiu déihiren.ciit cl'csiomnc , îles lontr-'i'
dicili'ris de no.'is , des, coriv iiUions épileptiques
la r, sort. Une p< tion d’cHu pour les oiseaux et
une polioji de vinaigre pour les chiens , sont ùe*
remèses indiqués dans l’Jincy clopédie.
I'?OJ\diBlsl] j-IMAIlIX.Cp sont des ojierculesde
coqtnllagrs de mer. Le limaçon de mer port*
qui iquelôis ce nom.
NOPAL. Voyez Opuntia,
NOR D-Ca^ Pr.R, Celte bileiue se pèihe suf
les côte.s d’Liatide et de Norvrége , où elle est
attirée pair le grand nomlue de luireuf 3 ^ dont
elle lait sa nouirit urç. l’our en avaler u ne idit^
graiule qtiaiit té , flie a l’.adres.se de 1 s la-tetn-
bler vers ta côte. L’impulsion qu’t l!c donne à l’eaU)
d’un coup de qiu uc les étonrd't : ils entreiU jift
tonneaux dans Sf. gm nie ([u’clle tient ouverte)
et où ils vil niient s'eugloulir avec l’air et l'eii'‘
nn'eilc aspire CoiTliiiuellemeiit.
NObTOCII ; ou Alous-îe uietuhrarcvî^c 07f yrr-
pitiie. Cette jjiaiile a ttne particularité singU'
l i'ue. Que l’on se promène dans l’été après
pluie considérable, on apperçoit par-tout dai’’*
les allées de jardins , les prés * la terre sèche «t
les ttrreins sablonneux, celte plante dont
nioineiit auparavant on ne voyoit pis lo raobuh'’
vestige. On la rania>*e atissi dans lotite saisou )
même en hyver. Les alchyrniï tes l’ont nonuu®®
Jleur-fiu-ciel ^ !a rpg.'ii doieut comme le pri>'' '
«ipede ia ratine de toute ia nature végétale.
N O Y 595
^ prétenclu que l’eau distillée (la nostoch à la
cb.iLeiir du soleil , giiéri-.s{)it les cancers, les fis-
tjjlos. T?ou. le nieri Milieux de celle plaii'e con-
siste H. s'iinbliter de l’iiuii.idité corauie l’éponge ,
«lie exisloit .avant la pluie , mais elle étoit.in-
■vi.sible; le soleil , la chaleur, lèvent la dessè-
chent, et elle ( st lotijonrs prête à laqiaroître
aux noiivellcspluics,qui lui servent de r.oiirrifnre.
QiichjUfs naturalistes pensent que ce végé.al n’a
l>o lit (le racine : ce qu'il y a de certain , c’est
quelle ne parpjt, j as aiiliérer à la terre. C’est
piiitèt une feuille .molle, t( nace et difficile à
décliii-er. Suivant Réaiiniur , cette plante est
■Un an à prendre sa croissiirice. Ce naturaliste,
a reuiartjué, dans certain tems , sur la surface
de quelques-unes, quantilé de petites graines ,
qu'il croit être celles du nostoch.
NüYhPi. Cet arbre réussit assez bien par-
tout. Ses racines ne sont point arrêtées par le
tul et ia craie. I-’ombre de ses feuilles aroruali-
ques ii’esl pas mortelle. Leur odeur peut tout nu
plus causer des maux de tête à un cerveau mal
disposé : il faut atlribuer à la grande fraiclicur
de la lerre les accidens survenus à ceux rjui , à la
Suite (l’nu exercice violent, se sont reposés et
«inlormis à l’ombre d’un noyer. Cependant sa
transpiration résineuse trouble la pureté et la
Salubrité de l’air ÿ et lorsipi’on fait des planta-
tions (le noyer , il huit écarter c- 1 arbre de la
t'iaison. fin axsure (ju’iin cLevai épongé le matin
t'V c la décoction des feuilles , (St, par l’ainer-
tunie de cette décoction , préservé des mouches
pour la journée. Cet arbre porte scs fleurs males
feiTielJes sur le même pied. Son fruit encore
''®rd est très- bon confit; il est nehne prol.iique ;
t'O Pu fait aussi un excellent ratifia, connu
*ous le nom de brou-dc-noix. Lor.Hjn’elles
approchent dé leur maturité, on les mange en
E O 4
a9<5 N O Y
cerneaux. Le nouga estime espèce de conserT#
brûlée, faite avec des noix sèches et brûlées.
C’i St avec ces noix sèches qu’on relire , par
expression , une preiirière huile dont on se sert
pour les irlijires ; la deuxième huiie , tirée par
1 ehulÜtion , est d’une odeur désagréable. Ou
s’en sert à brûler et à faire du ,-avoii. Mêlée
avec de la lithai ge, les petiilres en font grand
nsiige ; leurs couieurs sèchent plus prorapteinenf.
Iiicorpoi ée avec l’essence de f'éiàdrenthine , c’est
nn vernis, bon pour les ouvrages de menuiserie;
il est employé par les armuriers et fourbisseurs,
La décoction des racines du noyer et du brou
des noix peut s’employer en teinture sans alun,
la couleur est fauve. Les menuisiers et les tour»
neurs laissent poiiirir le brou dans l’esu , pour
donner aux bois blancs une belle couleur de
noyer. On croit «pièces infusions détruisent lei
punaises. Le bois de noyer est fort eslitué p< 9 iir
ft-ire des meubles et monter des armes. On eu
fabrifpie lesineilleurssii bots. Ceux delà Louysiane
et de la Virginie sont presque noirs ; ce sont de
trèà-beaiix arbres , dont le fruit ne se mang®
qu’en cerneaux , les noix étant trop dures, lors-
qu’elles sont parvenues à leur uialurité. Pout
en faire du pain , les habitans lesbroientà coup*
de maillet et les melt' ut dans l’oau. La stibs'
tance farineuse se précipite au fond, et le boi»
s elève a la surface; c’est ainsi «pi’ils viennent'
à bout de retirer la matière du pain. Le iioyef
de Canada founiit eu petite quantité une espèce de
sirop, moins agréable que la liqueur de l’érable.
La noix-paicnrieA un goût de noisette. L’espèce d«
c]iatii[)igiion (|ui croît .«ur le noyer, servoit aU'
trehûs de cautère. On l’appliqiioit d’un bout si'f
la j eau , on mettoit le feu à l’autre bout , et
le iaissoit ainsi réduire en cendres.
N U M N YA 297
NUMISMALES , ou JSummulaires Voyea
fienes nu/nismales.
NY iJ3EL. Arbre du Milabar, dont le fruit
f irt ealim!' , et contient une aorte d’arnsiides
; P'irgatiees. Avant sa uiatiinté , ou en fait un
'yro|) vanté pour l’abüune et la toux.
OBI O G E
C)j3IER y pain blanc , Caillehotte. On dis-
bngue plusieurs espèces de cet arbrisseau. Il se
Plait de prélérence dans les terreiiis humides,
^eurit dans le printenis , fait très-bien dans les
•■eiiiises.. Les oiseaux sont friands de ces baies,
ï^’espèce dont les fleurs sont ramassées en rond ,
^4't un effet des plus agréables dans les parterres,
la nomme rote du bueidres , ou pelotte de
OBSIDIENNE. Voyez Pierre obsidienne.
OCA , ou oque. Racine dont on fait du pain
^tins quelques pays des Indes occidentales. Elle
mange aussi crue; mais les habitans la noiu-
•^teiitcrtv/, lorsqu’ils l’ont lait sécher au soleil ,
four lu réduire eu farine.
OCELLOT. Cetaniiiial du Nouveau-Monde,
^ttié d’une tobe si belle , est d’une nature per-
pde , fé rooe. Il grimpe sur les arbre» , guette
animaux , fond sur eux : plus altéré de leur
*ai)g qu’avide de leur chair, il commet bien des
^’tfiurtres pour étancher sa soif ardente. Timide ,
fuit à l'apjtroche d’un chien , se sauve sur tes
^•■hres. Les mœurs du mâle sont si brutes , si
®iuvages , qu’il n’a aucun égard , même pour sa
^Stuelle , lors qu’on leur jette à manger. La le-
'lelle tremblante n’ose approcher j elle attend
295 O C II O C O
raliemment nii’il ail satisfiit snn aj'pé'it vorarp;
heiirtuse s’il daiiü.p lui laisver quelques inof'
ceaiixdout il ne se soiicie pas.
GCIIRES. Ce sont des espèças de terres pfi’'
diiites par la flécimjposi! ion ries viirols de fer*
de zmc ou rie cuivre. En icridaiit .à res feriCS
leur pdilogistiqi'ie , elles reparoî.roient sous uu^
forme métallique, EiCs ochres varieitt par leur
cote istance, par leur coulnir. Les un. s ont U
durelé de la pieire, les au res -sorjt frialiles sou»
la form(! de poiulre. L’intensité de f ur couleur
peut dépendre de divers accMeus et du itiél.ing*
des teries argllleuses on cale ires qui se IroU'
■vent corn Innées avec elles. Le f. r se irmontre
très -Iréqiieiniiieirt en bancs très - considér.îbles
sous la forme d’r.cbres. La conuoissance de»
terres avec le.squellcs il peut ê're mèié, e~l ti èr'
iaj]JOrt.iiite. La réduction niétiiUique en d- vieu*
alors pins facile. Les or-hres expr ées a lies de'
grés de r U plus ou moins foi is , peiiveul p,iv..ii''e
sous dus couleurs diverses. ja .ne (le A’i- n/et
que l'on emploie eu peinture , ne peut être (lu’iif
och e de fer. Le ve/r/, le bltu de nirjnti:g:/C »
sont dus oclires de cuivri*. On empio,' les oclirt'»
pour la peinliire. Les oi lires l'cirugineuses soid
astringentes et dessicutiv s,
OCOLOXOt.LlITI , o\\ jlenr-de-tygre. ints
du Mexique , dont les lleiirs nesisembleiit u'*
g’ayr ni , la laciue au j'oreaii, et droit la ILur
d’im rouge fort vif, mais tacirclé. Ou vante eS'
titimeinenl la ■ ertu du sa ncine, prise dans l’eaU >
pour éteindre la plus ardents lièvre.
OrOSCOL. Gr.nnd arbre de la Noiivelle-E»'
jiagrie , rjui a ses feuilles arm labiés à relies di*
lierre , dont le troue, incisé , rend une résine b'
qiiide et rougeâtre, qui s’appille liquid(]imb(if\
Jille est en usage dans les médecine». Celle tl‘'*
O D O O E I .299
tire par ej^piessioiis ne sert qu’à parfumer des
fiamls.
ODONTIIOPETRH. Voyez C /ossopctre.
(F!IL. CVst par tet org'iie que nous jouissons
•3e l’UiiiVfTs; sans lui , louïpsces ineryi-'illes se-
*'oient pour nou. co(i\iiie n’exislant pas. Nous ne
•^ontioîtrions la présence des co ps que cl.ins le
ftio.'iient où nous en serions frappés ou acc .blés.
L’o gane de l’œil est compo.sé de membranes et
d’I uiiuenrs de divt r'cs densités. Le nert op'iqne
Entre dans l’oibimde l’œil courert de la du;e-
"lère , celle membrane se gonfle et foriue le
globe extérieur (|n’on nomme La tclJrotique. La
l’ie-nùre , qui est la mi-mbr.ine interne du nerf
forme un second globe avec elle ; delà naissent
fes cbambres dans leKinelies .‘out contenues les
fnimeiirs aqueuses , eristalliiies et 'vitrées : la
*iibst<iîice tin nerf flirnie la rétine . sur laquelle
3es objets vieniieiit se peindre. Pur le rapport
divin qui se trouve entre cet organe t t l océan
de lumière qui nous enviri.niie , loii.s les objets
viennent se peindre avec leur conieiir n.i'iirelle
Et sans se confondre sur notre rélirie. Avi c quel
•Irt merveilleux , dans iin espace de six ou .sept
3'gnes, SR trace le tableau de six ou s(?pl lieues
d’ét. utiiie ! Cliar|U'- objet ,s’y-jieint avec lidélité.
3aa lumière ic réilécliit de dessus l’olijet qu’on
Regarde, entre dans le p 'lil trou pl.icé an milieu
de i'iy^scoloré , y subit.les réJVactions d.lféreiites
”0 passant à travers l'iiumeur aqncuie, cristal-
j‘tie et vitrée, arrive par ces .admirables com-
“diaisons en faisceaux qui peignent l’objet sur la
"^Etine , oi'sane du scntiim nt.
' n
®IL-DE-CHAT. Cette pierre est une
Espèce d’agate très-fine. Des accidens lieurenxlui
donnent quelque reisemblance avec l’oeil de»
*fiat*. Lorsqu’elle est parfaite , elle est très-e*-
3oo O E I
timée. L’œil-de -chat est r;)re > susceptible d’ini
beau poli. Placé enlie l’œil et la lumièie , il pré-
sente un .■speclacle fort agréable.
(EIL - DU - MONDE , ou chatoyante des
lapidaires, Cetie pierre cli'mi - transparente f
dure , cependant un peu poreuse , prend un très-
beau poli. Exposée au soUil , elle en rëtléchit
conlinuelleuieiit l’image. On pré, end que, mis*
dans l’eau, pendant quelques minutes, elle pa-
roit plîis transparente , mais perd cette propriété
en se séch./nt.
<EIL-DE-SERP»ENT. Voye* Crapaudine.
(EILLET. Ces Heurs lont l’ornement des jar-
dins , par leur beauté , leur odeur agréable ,
leur taille légère. Qucdle rariété dans les cou-
leurs , dans les nuances ! On les multiplie de
semences, de boutures, de marcottes. La bou-
ture e.t la voie la plus certaine. Les œillet*
demandent une tene douce, bien préparée. Le*
toin.s de la culture relèvent beaucoup la beauté
et 1rs grâces qu’ils ont reçues de la nature.
X'œillel de la Chine présente les variétés le*
plus élcgaule.s. Sa beauté délicate ect sujette à
se flétrir , a ciégénérer. Ou doit , pour nniltiplief
l’espèce , recueillir la graine des plus belle*.
œillet d.’ un beau rouge pourpré ^ à odeur de
girofle, s’emploie dans les ra'afias. On prépare
avec les œillets, des poudres odorantes, des con-
serves. Le vinaigre où l’on a fait infuser de*
œilles , est estimé cordial et antipestilentiel.
(Eilcet - d’inde. Cette fleur orne très-bien
les parti rres en au loinne. Il serpit à desirer qu’on
trouvât le moyen de lui enlever son odeur dés»"
gréable. Ses feuilles, appliquées extérieurement »
sont résolutives. Leur usage intérieur est re-
gardé , prar quelques personnes • comme dang®'
reus ,
O E N O E S 3oi
OEM^NTHE , aquatique'., ou
^crsîî des Tutirais, L’ïja en distingue de deiijc
«sgècoa j la première, àleuillc-s d’aciie , est apéri-
*iTe , eissipe le* Tenu , appaise le» douleurs des
hémorroïdes ; la seconde espèce à feuilles de
^ierfuiil , e.t un poison corrosil très-dangereux.
L’iruile , le lait, Iss adoucissan» , sont lus meil-
leurs antidotes.
ŒNAS. Espèce de pigeons sauvages, qui
aime Tort le raisin. Son bec est long et poiiUu ;
ta queue grise et noire; la tète , les ailes et le
>entre cendrés. Sa cliairest rude , mais on la pré-
tend bonne pour l’épilepsie.
(EPATA. Grand arbre des Inde» orientales ,
fini croit sur le bord de la raer parmi le sable.
Son fruit mêlé avec des ingrédiens onclueux,
tluand il est verd , compose un cataplasme excel-
lent pour aiaollir les tumeurs , siir-tont pour
tnùrir et dissiper la rougeole ellâ petite vérole.
OESTRE. Ce genre d’insecles est un des plus
Curieux. On en distingue plusieurs espèces, à
raison des difï'éreiis eiid ioilaoù ilsdéposeerit leurs
oeuE. Le» uns, instniils par la nature que leur»
oeufs ne peuvent éclorre que sous la peau de»
atiimaux , tels que taureau , rache , rlienne ,
Cerf, ch. nie.su , s’attachent sur eux su moment
de faire leur j.onte. De la partie poslérieuie de
1' urs corps sort une tarière ou Instouri , d’une
structure merveilleuse, C’est un cylindre écail-
leux , composé de quatre tuyaux qui s’alongent
Coni ’ie les lunettes. Le dernier est armé de trois
Croi hets ; c’est le bi.stonri avec lequel les oestres
percent les cuirépais des bêtes à cornes. L’.tnimal
t>e paroit éprouver aucune douleur de cette pi-
<liiùie , à moins que l’insecte plongeant trop
'tvaiit . n'atwque quelque fibre nerveux. Alors
11 va , vient, court et entre en fureur. L’œnf
3o2 O E s
éclos , le ver se nour ii des sucs de la plaie. L*
Leu de ,so!i domicile L.rme sur 1,- coi ps du qiia-
oiuj tne vjfit; bolic i'-e la hauietir tiueiqiierois
plus (l’nn pour; . (> ver , [larvt riu à i>a
perce 1,. tum, ur , .s. glis,ie à terre, profile poiif
cciaiL lu ir. i.ilieiir du matai, afin dru étie siasi»
ni pi.r la dml ur du jour , m p.ir le f oïd de i*
nui', S'- citu.-e uu terrier, s’y retin.Sri p' aU
se durcit , forme utie c..c[ur li è-soliuè. Là il se
cliaiigeen iiymphe , puiseii insecte ailé. Tout est
prevu par iu nature. La coque où l’oestie est
renleinié est si forte , quM riepourroil en îonir.
A un des bout* est une petite calotte, qui ne
tient que par un Cordon t-és-fi ,,g Je. Au pîemier
coup de tète qye donne 1 oestre , la porte s’abat,
Ja ])i'îson .s’ouTie. li va vv>higor Us airs »
ct.s’éii.blii d.ins les bois et aulreslieux ficqiieiités
par les be'tiaux. Ou voit quelquefois les jeunes
vacbes coiiv. rtes de ces tumeurs jusqu’au nombre
de trente ou quarante; ce sont amaut de cau-
tères qui , en faisant écouler b s luiumuis , pro-
cuienl une bonne santé à l’animal. Enlaponie,
ou prend la ptécaution de frotter le.s ihennes
avec du gondr.in , du lait et de la crème de
rlienne , pour cin| écber que l’auiniul ne soit
criblé par une espèce d’o. stv. , qui s’aibarne sur
eux et y déjiose ses œufs. En ytngletcrre , les
bn-bis pénroif ut , ou tlii inoiiis aurf)ieni la ( liaif
tellement remplie ur- ver , que l’on ne [louiroit
en manger , si l’on ne Lur Iroitoit le dos 1 1 les
épaules, avec un ongiieiii degmidion , de beure
et de sel. Le procède de ï’oest/e qui dépOaP se*
oeufs dan* le /tinr/ct/ter.-; o’cj chevaux , tst digne
d'atlention. C( t habitant des forêts diois.t ,
pour le berceau de sa famille , le s inte t.ns du
cbeval , tache de s’insinuer sons sa queue ,
excite des démangeaisons qui fait sortir le bord
d» l’intestin, s’introduit, fait ta ironte et s’ati"
O E S 3o3
'o'e Le chera.1 'avie.i! i.ineux, aj^ile si qiieae,
'faillie rii.i'ie* , se roale j)ar t“rre. Il y i lieu
[>sii>er que eel o-'stre est vivij) ;re , et q e le»
'le leurs <['iü le-» e>it le q i idrii|ié,le siuil oi ca-
*i(miiéei ji ir l’.ic.ioii <1.. Vür qui SH f'r.iiUftonüe,
v«r > st liéiis.-.é’ de crochet» et d éjuiii s ; ce
^out autant it’ancres , qui IVnqtècheai d’ê re
fRiet- dehors , par la sor ie de» excré.iieii s et
1*11 1? ui 'uveuieiii périsialliqiie des iuiesliiis : et
t'est eu CO '-e dans Cé.te airii. ton; ipi’érditeiu les
Soins et la pie voyance de la iij litre. Lursque le
^er a acqui» su grosseur, il se laisse entraîner
à terre , s’y c-iche , s’y change ni nyniplie, et
devu nt li.iuitint du i'air. Lu lyiS , on a ru ,
ilatis le V'^éionois f tle&l iiitousn , nombre de rhe-
'■aux (-érir, par li quantité de ces vers , d .ut
leurs i. testiiis étoient dépositaires. L'oestre i^es
niontnns est d’un naturel lent et paresseux , la
lejnelle n’a d'aciivité que dans le rao ■ eut où
elle veut pondre. Elis s’iiitroiluit dans le nez
des inoiitons , dépose ses œufs dans les sinus
frontaux et se retire. I..-s œufs donnent naissance
à des vers, qui se nourrissent de la mucosité
qu’ils V trouvent. Lor^cjiie ces vers armés de
tfocliets se reuinent on ch.iiigent de place , le
Oiou'.OTi soulIVe.Cot aiiini.tl , si doux , si paisible,
«nlr.j alors dans mie espèce de frénésie , exprime
*4 vive douleur par .'es lionds et ses élaucemms,
•• heurte la tète contre le-sarUrcs et contre terre.
Au bout d’nii le as , les vers bien nourris ,
toi tcnt du ne» de eus animaux avec U mucosité
'i'i’ils rejettent , tombent à tene , s’y cacheni et
y subissent leur inétamorpho.se. On vient de
''’oir l’inslinci et l’adresse de l'oestre pour ptreer
cuir épais des betes à cornes, pi.iir s’intro-
duire dans les inlesiins des chevaux et dans le
des moutons. li ne paroîtra p.is moins éton-
*tant de voir une autre cspaècc à^Oêstre loger ses
Bo4 O E ü OIS
œufs jusqiies dans la gorge du cerf. Cet insect®
so glisse avec subtil. lé lia is le iiea du cerf i
trouve deux issues , dont l’une àconduit aU
sinus frontal J l’aulie , à deux bourses qui soU*
à l’origine de la langue. Sms se tiomjier, il en'
lî*e ce dernier pa.'-.s. ge , y laisse plusieurs oeU^*
en depot ets’en va. Le ver y trouve le logement d
la nouiritur." ^ sort au bout d'un tenis du nezd®
cerf , lonibe à terre , passe de l’état de ver i
celui de nymphe , et ensuite à celui d’insect®
ailé.
(ELFS- DE-MER. Voyez Adicroscome.
OIE. Voyez O je.
OIGNON. Cette plante potsgère est anti-peS'
tilentielle. On l’a employée avec les plus heti-
reux succès dans la dernière peste de Marseill®-
On faisoit cuire les oignons On en ôtoil 1*
cœur. On y substiluoit un gros de thériaque-
Les malades, après avoir mangé ces oignon*
cruds , .iToient une sueur abondante qui le*
zauvoit. L’oignon pelé , assaisonné avec du sel
et du miel , est , dit-on , un très - bon remèd®
contre la morsure des chiens enragés. Le cotoi*
imbibe de jus o’oignon , en dissipie les tinte^
meus.
OiGNON-MAr.iN. Voyez ^c/Z/e,
OISEAU-ABEILLE , OU Suce fleur Vove^
CohbrL ^
Oiseau d'Afrique. Voyez Tintade.
Or EAU-DE COMBAT. Il jiorle son nom de s*
passion beliiqutusc. Aussi tôt que deux niai®*
de ces oiseaux se rencontrent , le duel s’engage j
et ne cesse que par la mort du vaincu. On 1®
trouve en Suède. Il est de la grandeur *li*
pluvier. °
Oiseau-de-peu , foulimène. C# bel oise®’*
àt
O I s
3o5
Maiîagfiscar ne s’élève pas aisément. Il meurt
hiver. Ses plumes sont d’une couleur écla-
Oiseau-mouche. C’est la plus petite espèce
*îe colibri ; voyez ce mot.
Oiseau-de-pailAdis. Cet oiseau est intéres-
•ant par sa forme et la beauté de son plumage.
Ou le trouve aux isles Moluques , aux Indes.
ïl vole avec la vivacité de l’hiiondelle ; aussi
l’a-t-on nommé hirondelle de 'Ternate Ce»
oiseaux , amis entre eux , volent en troupe. Oit
Prétend que, sujets docil $ , en les voitsiiivra
leur roi dans son vol. Toutes leurs démarchés
Sont réglées sur la sienne. Si un chasseur la
tue , il se rend presque maîire <le la troupe
«ntière. Elle ne fuit plus et périt sous les trait»
^u’oii lui lance. Ou voit dans les cabinets bean-
tonpde ces oiseaux qui n’ont point de pattes. Le»
in liens les cou|ient , font avec ces o.seaux de»-
'■échés, tels qu’on les voit , des évaiitails ou
des panaches , dont ils ornent leurs casques.
Oiseau-de-peumes du Mexique , on coji~
^onné Cet oiseau , dans la province d’Hondu-
tas, est des plus recberebé» par la beauté et
l’éclat de ses couleurs , qui le disputent à celle»
du paon. Ses plumes sont estimées plus pré-
cieuses que l'or. Ou en fait des aigrettes. Une
terre où il y a beaucoup de ces oiseaux, e»t
*'egardée comm" mi riche héritage.
Oiseau de Scithie. On prétend que la femelle
de cette espèce d’aigle a l’iirt d’. lever ses petits
®ans se donner la peine de couver. Elle les enve-
loppe d.tits une peau de lièvre ou de lapin, le»
place sur l’uiifoui cluire des braurkes. Elle fait
®®iicinclle auprès 'le .ses oeufs. Il en couteroit
•di r à quiconque voudroit les lui enlever .
Oi.,eau-sorcieii , ou de mauvais augure»
»oy / FiC'iiye,
Tome //. C 0
3c6 OIS O L I
Ois F A U - ï ait LEi; T’. . Cet oisetii! très-petit
l:ahite l’i-sie rie Ccylaii. Vivant an milieu
d’ene tirnipe d’ennemis, tels que les singes»
les serpens , tic, la nature l’a doué tl’ure indus*
tr.o .‘•ingulièro pour la conservation de sa jtoslé-
rite. Le ranu au le plus llexiMe ne lui pat oit pas
un asy le asa z .‘-ûr contre t es bi igaiitls. Il prend
une ieuiiJe inorle , la rond à une Imllle verte »
son bec minr c et délié est .sou aiguillt- ; de.s libres,
du duvet et ries plumes lui svrvèi.t de lil. On voit
de CPS nids dans le iiui.scouin de Lonrires.
OisjjA U-11E- TEMnèiE. Oii le reiiconire près*
que p.ar-tout en nier. Dans les tems câlines ,
il vole sur la surlace des eaux. A l’approcbe
des tempêtes, il s’elcvo .’i perle de vue, ji.irronrt
en un ciin-d’œil l'iiorizon vn.uel , va i herclier
quelque abri. OVsl le messager des orages. Dès
que le nautoitiiicr voit ces oiseaux se réunir en
troupe si.!f le mât des vaisseaux, quoique la
mer soit caliuc , qu’il ne règne point de veut,
jl plie p oirptement les vojlcs , se prépaie ft
faire In nno résistance. Le pré'agc que ci t oiseau
donne de la tempête , vient apparemment de
ce qu’ayant les ailes fort gramles , il ressent
l’inipnsbion la plus légère qui arrive dans les
iiir.s. A citle première sensation., il cherche le»
isles et les vaisseaux pour se mettre à couvert
du danger.
Oiseau du nopupie. Voyez r<iiIlc-en-cnU
OLAPnPj. Gon.iiie tiè:-raie qui nous vient
de l’Amérique ; elle e.'t dure, trausj.arniite ,
d’un jaune qai tire sur le blanc, as-ez douce
au goût ; et sfs qualités sont délersivcs, dési-
cati'ves et résviluiivi s.
OI.EB. Sor'e de lin qn’on apporte d’Egypte»
aussi boii que celui qu'on w^a iwü fanette y
de moindte qualité que le squinanti.
OLIBAEI. Voyez luiicens.
I
O L I 3c7
OLIVES. Ces rpcjiillles SOTit rangées dans
classe des voliites.'Leiir cHiactère e,t d’avoir
la lèvre on dtliors et garii e de dents avec une
écîiaiicrure ve:s le bas, L’o/iot; lir. Pan ama est
tine des pins cnrieases et des plus précieuses
-le ce seine.
OLIVIER. Crs arbres finit U riclics'e de plii-
tieursde nosdéjiarteiriHnsMéridiou nx , Iclb squo
Ceux de Vaucluse , des Bouclie-.-du-Rliôi;e , dit
Var, du Gard, et de l’IIérauh. Ilscrois'-CnLaiissi
Cn Espagne, en Italie. On en dl.siingiiu de plu-
sieurs espèces. Ees uns donnent des iruits meil-
leurs , plus délicats ; les autres en plus grande
abondance. Des premiers on retire une iiuiie
plus fine, Je lueilleur goût ; char|ue csjiècs est
désignée soiis des noms difiérens. Ceux qui don-
nent la meilleur liuile sont dans les déjîarî' -
inens <iu Gard et de l’Hérault , le cormeau
à fruit de cormier , Vampovlan à fruits gros
et arrondis , le moureau à iiu.t, précoces.
On greffe ces bonnes es'pèces sur celles tpii
Sont médiocres ou mauvaises. La braulé ries
arbres , la (|u."litc do fruit dépendent aussi de
la nature du sol Dans les terres substanciellcs ,
les arbres et les fru.ts devien.apr.t plus gros j
dans les terres légères, sabletf-es , ies‘ arbres
Sont moins gros , les fruits de meillejir rpiallté.
On plante les oliviers en quinconce. Dans les
intervalles on sème du grain , on pbiiito de la
virrne. Ils portent d’antaiit plus de fru ts , qu’on
les décliarge île bois avec jirndonce. Cut arbre
T'eusse une quantité prodigieuse de racines.
Elles se conservent en terre ]iendfint des siè-
cles. En 1709 , où les oliviers périrent , des
par\culi6rs retirèrent des racines de leurs arbres
plus d’aigent que ne valoit leur fonds. L’oii-
■^ier à petits fruits donne 1rs picholine!- ; ce .sont
les meilleures à manger. On nomme arneladt.'^ .
So8 O L I
celles qui les suivent pour la grosseur. Les plu*
grosses oliv’es viennent d’Espagne et de Véronne.
Pour cot;fite les olives , on les cueille avant
qu’l lies soient dans leur parfaite inatui i'é. On
leur enlève leur aiiu riunie avec une lessive dn 1
cendre , et on les confît dans une saumure de i
sel aromatisée. Quelques personnes lis ôient ;
de la sauuiure , Ls ouvrent , substiiiunl une j
câpre à la place dn noyau . les luettenl dans i
d’excellente liuile Ce fruit ainsi préparé excite
beaucoup l’appéti'. On exprime l’huile des Iruiis
parvenus a leur ii atnri^é. Cueillis avant ce tems,
l’huile auroit de i’. mi rlume. La iir esse des
huiles dépend de la (jualité du fruit et des
soins que l’oii prend pour sa pré| ar.itnin. l anS
un terre. U (avonble, on planie hs oliviers qui
donnent l’Iiuilr l.i |.his fine pour la table. Dans
les terres substancielles iesespèce-. donnent beau* .
coup de fruit. Ou en fiit des huiles p- iir les I
savonneries et à hit'iler. Lorsqu’on exprime les
olives, au innmeiLt de la cueillette , sms les
laissi r Icrmenler , in obtient une huile fine 7
di-licate, mais en peiite ciuantité. t ’est la rai.'On
pour laquelle elle e t plus rare. La féce d'huile
ïéeenle est regardée 1 oiiime un excellent rC'
mède ci'iilre le,> rhiim. tisiiii .s. On l’eniploie i .
faire la rire à cirer les souliers. On fait Je»
juoUes à hrûlir a'PC le rare dis huiles eX'
primées. Ou le neniine gtignon. L’huile est
ado ci. an e , énioibenle , résolutive. C’e-t uH
reii ède des [dus puis-ans dans les coliutn s e*'
contre lis poisons eono ifs. Elle entre dan®
piusiems b.iuinps et irajdàtres. Elle n’est pS®
d’u.'i'ge dan.s la [piiitiire à 1 liiiile, [i irce qn’ell®
ne sèche jamais parfaiten ent bien. 'L'Iiiale otU'
phachie. 'e.s am iens éioil un sue visqueux e*' j
primé des olives verti s. Les aililè.'os ’en ni'
gnoient le corjis , se rouloknt ensuite dans i®
O M A O N C 3o9
•able , et alloient à la lutte, La sueur qui sor-
de leurs corps , initiée à ces sulistaiiCBS , Ibr-
**>oit le slrigmenta qu’on Ibui ôtou avec des
^•rill s. Ou legardoit ces r.iclures comme pro-
pres à d- mire les condylome'^ et les rh igades.
Les feuilles il’ol vi- r sont aslringeates , utiles
^aiis les ineaux de g'^rge. Uu rameau d’olivier
ch.rgé de ses fi uilles , est le symbole de la
paix. Le bois de cer ar.ire est bien venié ,
'“’une odeur ag>éible, prend un très-beau poli,
^11 eu fait de jolis ouvrages.
0 MALI SE. Insecte rare e h France, asse*
•^urnmun dans les pays cbauds de l’Asie.
O M BLE. Poisson vorace' de rivière qui res-
*°mbie beoicoup a latruitte; il a le dos et les
élites Couleur de rose , et le ventre fort blanc;
tèle cou ierit de [Mtlites pierres.
OMBU. Arbre du Brédl , moins haut que
*tsnffu , qui por'e une sorte de prunes dont l’u-
Llge fait tomber les dénis. Ses raciae.s se mangent
.sont si saines que les médecins portugais les
®*'i.'onnent dans la fièvrè comme un réfrigérant,
O ME L E r T E. Coquillage dont l’es|ièce des
toiileaux P jt couleur de rose, mêlé de bl.(iic.
OMPH \LODES. Plante b asse et r impante
'lui rr>.eHible au sym bile , qui en e-.i une
**|'«ce. Ses feuilles ressemblent à celles de la
l’uimonaire , et se. fleurs sont bleue, eu for:iie
r isetie. Ou lui al.ribiie la ver.u d’arrêter le
®‘lng ,.r d’.iilnucir les hiiiiieurs àrris.
ÜN A G H. A. Plante nionliigiieiise qui s*élève
'“'■t haut , en plu. leurs bra-cbe., et dont les
'•’üille, re.ssemblent à cell s du lys. Sa fleur est
^”6 e. è.ede rose; on préteni! que sa racine
le V. I, comme c. Ile de Vœncin :hé.
ONCE. Cet anicii.tl , plus commun que la
ibère, a presque son caractère , se. hn n udes
*'• *cs inclinations ; il est cependant plus sus«
3io ' O N I O N O
Ceptible à’étiiîcalloii. 11 devient si familier ,
se laisse carresstr à la main. On le dresse à 1*
chasse des gazelles. L’onr.e n’a jias l’odorat di'
chien, et ne s'-utient pas long lenis nno course
snivif. ]\î*is elle chasse à vue , grimpe sur 1’*
arbres , guette le gibier au pass ’ge , se laiss®
tombei dessus et s’tn empare. Il y a des once*
si petites , qn’nn cas’slier peut les porter
croupe. A l.i vue d’une gazelle, l’oiic.c s'élanC'’
avec légèreté , la saisit au cou en deuz ou troi*
sauts. Lor '.qu’elle a mamiué sa proie , el'eri stf '
honteuse sur la place. I.,es fourteu's ont dont é è
la peau de l’once le nom de peaux de ligrcn a’ A'
friqve.
ONICE , ou Onyx. Cette espèce d’agai* j
est deini-trasparente , disposée par couche» d® |
diliérentes couleurs, arrar.gées tn inatiière
cercles, on par lits les uns au— lessiis de.s eulres.
Plus ces pierres sont gro.ses , plus elles son*
hetles. Les zones plus tranchées , plus distinctes »
les couleurs mieux oj'jiosées en rr l^ati 'sent
]irix. On trouve ces pierre aux Indes , dai>*
l’isle deCcylan, au Levait, en Bnheiiie, 6i*
Hongrie , en Alleiuae.ne ; les plus joçcieiisf^
vieiiuent d’Arabie, (in fait tant dv cas à j
Cliine des agates onyx, qu l’eu, j erei.r st iil I
droit d’en porter. Les ouvrifr. rrofitriit quel'
quefois de ]« dispiosiliori nain- ;i.- ties coule'''* [
naturelles de ces pitrn s. Lor'qii’il .se trou''^
trois cordons de couleiiis en forme cinr l ti'* ’
ils enlèvent le premier, éviden' ic s oiul , I
vendent es pierres, ainsi t.iillées , a cie-s 1"’’"'’
sonru s peu instruites , potn i!c,. yeux
pétrifiés. Ou in lait de- hregues et des cachets-
OIS OS ME. riatue
se in (j lent à l’o ic.melti. ’
ni fleurs , ni graine
(iont les flB';il]e.ï rf‘
, et qiii ne je.te ni lig ’
J ne consittaut qi.e dit
O O L OPA 3 ii
^lltlrjiies fetiilles n:olles éparjiillées pnr terre j
“fl pretencl <ju'’t-l]e (ait avorter les femmes.
OOLITIlr. S. Il y ru a lieux espilees. I.es
'‘'l'itablrs , trè^-rares , m ait des neufs d’aiiiinaiix
r^liifiés. L a jireuvrli [dus cotivnim atitc de leur
^^isleiue , est le crabe conservé da-ni le CMliinct
’jw d’Annoiic à Basic. Ce crabe est chargé
'‘œufs [élrilies, à l’indrcit même où ces œufs
®'>rti;;it de l’animal. Li s faux C). liihes , connus
'Ous le nom de cenchriees f méronites ^ llia-
^’tes , ectites , pisolites , stigniites , orobitet ,
I'. s pierres (ivaircs sont des siibsianc.es glo-
^'ileusfs , de naiiire .sjialhfii.se, argilleiise ,
'■’aniale , cslcniif. Le rè; ne vi'oi'tal a aussi ses
^''iilhes qui sont tes graines [étrillées. On en.
'tiit très peu.
J OPALE. Cette pierre precifu.se .se trouve en
^êypie, en Arabie , eu Hongrie , en Bohème^
Aileniagiu:. Ou la trouve onliiiaiicmeiit par
’JjOrresux détaebé’ , envelojipée dans de.s [lierre»
''autre naurr, de[iuis l.i grosseur delà tête
'■'lue épingle, jii-uu'à Ci lie d’une noix. Les
''haies de cette gro.s,sftir sont très -rares. Les
jjieulales sont b s phis tsliniées. Leur éclat le
*Sf'Ute à Cl lui du diameut. Ilie.s réfléchissent
roulfura ébloiiis.saïues , fi iit feu avec Pa-
Les indiens Ion', aiit.anl de cas d’une bi lle
que du d .'laant. T es roiiiniii.s la nieltoient
fi huiit [ii'îx . que le sénaltiir Nonius aiiim
*'''fux être exdé de ‘a pai' ie , yue de céjtt son'
à Ainoiie qui 1 a Ivû 'linuinda. L’éclat
d'faiit de CCS peircs dépend de la réfraction
J,® rayons de l .iu èii qui ne fait à h-i .urface.
J ftri rivfil de la luUure , dans l.t coiitrelactioii
Ga ® • ■ ■ ■ . - *
P l urn s pr.i.cnu.si's , tu. pâment a muter
^ ‘‘e-ci que tiè ■•dilfitilemii.it. On eu a Cf i riid.ant
l'l'Orié une factice ù’Egypîc qui a tronqié l’ceÜ
?!-ale
3iz O P H 0 P I
des jouaiUiers du Levant^ si experts dans cett*
cou oissajK’.e.
OP A SS U iVÎ. Voyez_ Didelphe.
OPHR.IS. Plante viiliiér.iire , qui resseinblfl
à l’elléboie blanc , et dont la racuie est levèiue
de ]ietits lil iuieiis très O’Iorans. Elle ne ji tte que
deux feuilles, et sa t ge est garnie de petite*
têtes, où il sort de peiilis Heurs blanches, eU
forme de petites langues. Cette plante a la pro-
priété de noircir les chev ux.
OPIUM. C’ést Je nom du jus condensé»
tiré par inc sion , uel têt' s de ] avot d’Inde. L®
plus pur est en gonites bl ncLes. U nous vieiil'
de II Grèce , du royaume de Canibale ut des en-
virons du Giand-Caire , en Egypte. Il y en *
de noir et de j . une. L’opium dns boutiques n’est
que du uiéconiuiu , qui est le jus de loiiie i*
plante tiré par expression. Les turcs gardent poUf
eux le véritable opium. On piéteiid qu’il ins-
pire Il vigueur et la joie. Le^ turcs ii’en font
cependant pas un usage inunoiléié , comme ol*
le pense. Ceux qui en prennent sont regardes
coniiae <1 s ilébau hés Quoiqu’il en soit, l’u-
sage de l’o|)iiira a quelquefeii. les suiies b s pl®*
funest' s. Il condiii' a la mort par la voie du soin'
nieil. Pi is avec excè. , il excite gr.iduellemen^
la gallé, le hoquet, l’ai xiété , le vomi seu.eiitj
les -yncopes, l’.ibsrnte d’i sprit , les vertiges*
le rire sardonique , la stupidité, la nuigeur d®
vi -gp, l’iinbarras de la langue, le gonllemei'
d s lèvres, la ilHliculté Je respirer, les siu'ii*'*
fio.ib.'S, la défit llance, un profond sou meil *'
la mon. On échappe quelquefois à ces iicculeiiSJ
mais c’est aprè.s un abondant ilix de v titre ®
anik- dénia. gi aison de la peau , accoj*'^
pagiiée d’une traii.spii .• lion copieuse à oi ^
piiiin. La sa’pnée, les émé.iqiies, les slern'*'*j
ideiir I
toires, les acides, les vésicatoires, 1®*=
yO»®''*
11 *
O P P O P U 3i3
■^olutils sont les remèdes usités contre les effet»
® l’opium. Cette subitnuce ré.-fino-goraraeuie ,
appliquée extérieurement sur la peau , est un
'^épiJaloire : sur le périné , il réveille les sens
^t les organes de la généraiioii , ou les ciigour-
jlil: surk téleentrop grande quantité , il relâclie
les iieifi, cause la stupeur, la paraC-ue , et
luelquefois la mort. Après des eflèts'^’esi tra-
giques, il est b-'en surprenant que les turcs en
prennent juscm’à la dose d’un gros , lorsqu’ils
*e disposent au combat, pour acquérir plus de
kleur et un plus grand mépris des dangers. II
n’y a que l’habileté du médecin quipiiisse diriger
l' s effet* de l’opium , qui ne sauroit être pri»
3vec trop de précaution.
OPPOPONAX. Voyez Cjrnnde berce.
OPUXTIA. lUquette, Figuier d’Inde y
^opal. On distingue plusieurs espèces de ces
plantes on'ginairc.s d’Amérique. Elles diffèrent
Par la grandeur de leurs feuilles , de leurs fleurs ,,
^e leurs fruits ; par la couleur et la longueur
*les ép:'nes. Ces épines sont si fortes et si longue*
^“Hs certaines espèces , qu’elles servent d’é-
Pingles aux liabitans. Les petites épines causent
®es piquures cuisantes. Si on ne les enlève paa
'^aiis i« moment où l’on «st piqué , elles sont
'Inebjuefois plus d’un mois à sortir. Une parti-
’^nlarilé singulière, c’est que la fleur ne paroît
Itl’après le fruit , et û sou exirémité. Ou la
''oit s’épanouir lorsque le fruit (raroî' pr- sque
Elle s’ouvre à la cKalfur du soleil rt se
•■eferiBe à l’approche da la nuit. Lrs étamines
*Oiit douées d’une g ande seii ibiliié. Si l’on ea
'oiicbe les filets, elles se replient. Le- anllièies
Jî]' jommiié* élaoceiit à l’ins'ant la poussièr©
^Condaiite qii’ellfis contieniieuf . On observe la
**>eoie phénomène dans i' hélianiliùrne. Les iniieus
Tome II. D d
3i4 O II
cultivent axitoiir de leurs liabitalions l’espèce
de nopal à fruits rouges. C’est sur ses feuilles
qu’ils élèvent la cochenille , insecte précieux
qui fournit une si bellecouleur; voyez Cochenille.
Ce fruit ne contribue pas peu à la leur com-
«luniquer; les indiens en retirent une belle
couleur rouge. Il donne la mêoïc couleur à l’u-
xine de < SUj: qui en mangent. On n’éprouve poirlt
cependant la moindre douleur. On mulliplle
celte espèce en piquant en terre les feuille» un ^
peu (lessécliées. Les plantes, pour réussir, de-
mandent une cbaleur égale à celle de leur climat
natal. L’espèce qui croit en Italie jiasse cepen-
dant très-bien l’hiver dehors , ainsi que celle
de la Caroline et «1 b la Virginie , si elles sont
placées à une bonne exposition.
OR. C’est le plus compact, par conséquent
le plu» pesant .de tous le» métaux parfaits et
imparfaits. Il est aussi le plus pur et le plu*
ductile. A peine élastique, à peine sonore , il
résiste à tou» les acides agissans séparément. Il
J a deux grands dissolvans de l’or : l’un com--
posé de l’acide maria et nitreux , e'est VeaU
régale ; l’autre est la combinaison de l’alkali
fixe avec le soufre. Il est connu sous le nom de
ybie de soufe. L’or est inaltérable à l’air , à
l’eau et au feu. Sa pesanteur spécifique le fait
précipiter au fond du vif-argenr. Il s’écrouit soU’
le marteau. Sa couleur naturelle est plus on
moins foncée. Celui d’i urope est plus jaune qu»
celui d’Amérique; mais par l’alliage, on lu'
donne des nuances très-variées. Il s’échauffe i
raison de sa densité. A peine a-t-il rougi , qu’l^
entre en fusion. Sa couleur alors est d’un vei'd
tendre comme l’aigue marine. L’or se troiiv*
dans des mines qui lui sont propres. Il y en t*
en Asie , en Afrique , et en très-grande quantité
dans l’Amérique Méridionale.
O R 3i5
Les mines , autrefois communes en Europe ,
et sur-tout en Espagne , sont presqu’é[)ulsées ou
négligées n cause de leur peu de valeur, ou
ignorées. On travaille cependant encore quel-
«pies mines en Suède , en Nortvège et en Hon-
grie. La matrice ordinaire de l’or est le rpiarlz,
quelquefois le fer ou l’argent. Il est en grains ,
en feuill’ s ou en masses. On le reconnoît lors-
qu’il bl.incliit à la vapeur du mercure, et qu’il
*ic s’altère point su feu. On observe que l’or
n’est jamais minéralisé par le soufre , ni par
l’arsenic , et que la plus légère vajteur de l’é-
tain suffit pour lui faire perdre sa malléabilité
qu’il recouvre parla fusion. En le mêlant avec
l’étain, on en tire une très-belle couleur pourpre j
Utile pour la peinture des émaux et de la por-
celaine. Une partie des grandes rivières qui
prennent leur source dans les hautes montagnes,
tha rient de l’or presqu’en poudra. La récolta
Cn est pénible. C’est un ouvrage de patience et
peu fructueux auxquels se livrent quelques
paysins après les travaux de la campagne. Eu
Amérique cette opération est plus utile. Dans
quelques rivières de l’Alriqiie il s’en trouve en
grains rouges et transparens ; c’est ce que l’on
Appelle or en grenats. On retire au-ssi de l’or du
Lapis Inzuli de Perse. Ce métal, le principe de.
•’aisance, i’atiteiir du luxe , l’idole de l’avarice ,
L cause mobile des actions liumaines, se plie fa-
t^ilement à tous les caprices du goût et de la
*’’.ode. On l’emploie à masquer tous les autres
'*tétaux. Sa grande duçtilitë le rend propre â cet
tisage. Une once d’or peut recouvrir et dorer
'■''èi-cxactement un iil d’argent long de quatre
quarante-quatre lieues. Il y a chez, les bst-
tnirs d’or quatre esjièces d’or enfniilb s. Celui
sert aux damasquiiieurs s’ajipelle or d’e'pde.
” y avoit ches les gaulois des fabriques uni-
jiô OR
«jdcniei/t occnpses à dnmasqiilnerles armes. Celui
tjiiVin ploient 1 s armuriers est moins beau; c’cst
l’oA dt‘s pistolets. L’or des telieurs est le troi-
*iôme. Enlln , celui qui sert à couvrir les méiJica-
ïneus , est le dernier. On l’appelle cr d'apothi-
caire. On nomme or trait celai qui a passé à la
filière. L’or en lames est un fil applati entre
deux rouleaux d’acier. Ainsi préparé , en l'e.m-
ploie dans les manufactures des étoffes , des bro-
deries et de* galon*. L’or en coquilles provient
des rognures de» feuilles broyées et incorporées
•nseinble avec du miel. Cette préparation se
met dans des coquilles, et .sert aux peintres en
miniature. L’or fùhninant est la dissoitilion' de
ce métal par l’eau régale précipitée pur i’alkali
Tolatil. Ses effets sont plus violens et j'ius ler-
jiLles que ceux de la poudre à canon. Ou ne
sanroit le ra.anier avec trop de précaution. La
cbalcur, le frottement occasionnent son iiitlani-
loation et son erqilosion. Il eu coûta la vue et
presque la vie à un jeune liomme qui , après
avoir versé de l’or fulminant dans un flacon ,
voulut le fermer ; un grain pris entre le bouchon
et le gouleau , s’onllannna par le frottement ;
l’explosion fut semhmble à un coup de fusil. Le
flacon so brisa en celât , le renversa par terre et
lui créva les deux yeux. On tise du terme de
Hnrafpoiir désigner la pureté de l’or. Celui qui
est à vingt quatre karals est au plus haut dégrc
qu’il puisse être ; mais il n’y en a point à ce titre-
Or BiANC. Voyex Pfa/f'JS.
Or de cK.<t.T. Voyei Mica.
ORANGER.. Cet arbre, originaire des
climats chauds de l’Asie et de l’Europe , est uu
des plus beaux ornemens de la nature. II est
toujours couvert de feuilles d’une belle verdure >
«.tnbaunte les airs; donne des fruits délicieux-
O R A 3i7
Il V en a plusieurs espèces. On peut faire la di-
visioii générale d’orangers à fruits doux et à
fruits aigres. Quoiqu'il ne réussisse inUurellement
que dans les climats diaiuls , on l’élève ici en
le garantissant du i'roid pendant l’hiver dans lea
orangeries..
Les orangers nains sont très-agréahles par
leurs petites feuilles et la quantité de fleurs doiiC
ils se couvrent. Les orangers les plus remar-
quables sont V oranger hermaphrodite ^ son fruit
participe de l’orange et du citron , Vorangc cor-
nue, le pampchnouse , espèce d’orange de la
grosieur de la tète. On multiplie les orangers
de m ircoltes , de pépins. La petite e-spèce de
cit' on doit être préférée pour y greffer les espèces
que l’on desire. La culture des orangers est trop
connue pour en parler. Ou prétend qu’il vaut
mieux les mettre d.iiis de grands vases de terre ,
comme font les génois , que dans des caisses. Ces
pots s’échauffent plus aisément , se refroidissent
moins vite. Lorsque ces arbres sont attaqués par
les gallinsectes , il faut les laver avec du vi-
naigre. Les fleurs co.mmuniquent leur parfum
atix liqueurs , aux pommades , aux essences. On
en fait des conserves délicieuses. Les fruits sont
fûfraîchissans. Ou retire par la simple expres-
sion de leur écorce , une huile essentielle ; et
les fit lirs et les fruits donnent l’odeur et les sa-
'''eiirs les ])lus sensuelles. On les nuance de
mille manières.
OR. A iN G O U T A. N G. Ce singe est ori-
ginaire des pays chauds de l’Afriqne et de l’Asie.
Quelrjues voyageurs lui ont donné les noms d«
Pongos , de jocko , d’homme sauvage, etc. Il
'levieiit aussi grand que l’hoaime. Presque seni-
Mable à lui par la forme , par l’ensemble , par
Sa démarche et p.ir scs moiivemens , il en diffère
mtcore moins paj l’organisation intérlenre. Môme
1) d 3
rlis|iosition dans la structure animale , luàiiie con-
formation ; sa langue mobile aiiroit la lacultô
d’articuler , s’il étoit comme l’homme doiui de
la pensée. L’orang-ouiaiig livré à lui - même ,
libre, indépendant, vit dans les bois de Iruits ,
de racines , ne mange jjoint de chair, dort quel-
quelois sur les arbies, se construit souvent une
petite cabane de hriincbes eiitrelassées , pour se
mettre à l’abri de l’ardeur du soleil et de la
pluie. Les oranos-cut.ings sont forts , robustes ,
agi les et hardis , voiU de coaq-aguie , se défendent
avec des bâtons, attaquent l’éléphant , le chassent
de leurs bols. Ou ns.sure qu’un seul tieridroit
tête à dix lioniiue.s. Passionnés pour les iernmes
et pour les filles, ils làclnutde les surprendre ,
les enlèvent , les porientdans leur retraite , les
gardent avec eux, Ifs nourrissent très-bien,
ont pour elles les petits soins , les petites atten-
tions , et les excèdent par leur galanterie. Le
besoin les rend industrieux. Lorsque les fruits
leur manquent dans les lorèts , ils de.'cendcnt sur
le rivage , croquent les crabes , les bornas , les
coquillages. Ils sont principalement friands d’une
tspèce d’huître très-grosse, très-forte; apper-
coircnt-i!s ces huîtres ouvertes , ils ramassent
une pierre , s'avancent , la jettent dans la co-
quille ; l’hultie ne peut pas se fermer , notre
gourmand ne craint plus d’avoit la main prise,
il retire adroitement le poisson et le mange. On
prend ce» animaux dans des filets ; ils s’accou-
tument à la vie domestique , sont susceptibles
d’éduCJtlon , devieruent doux, paisibles, fa-
miliers et même honnêtes et jiolis ; mais à leur
vivacité n.aturelle , flétrie par l’esclavage , suc-
cède une espèce de mélancoTie qui semble annon-
cer le regret de la liberté. On a vu de ces singe»
rendre à leur maître tous les services d’un laqua)»
adroit , officieux et intelligent , rincer des verres ,
O R B O R C 3i9
Tcrser à boire, tourner Li broclie , piler dans les
mortiers , ail r cbercber IVau dans des criicbe»
a la rivière voisine ; en un mot, remjrlir tous les
auires pe;its devoirs du riiéiiage. Si on leur
donne une éduta'ion un peu plus distinguée ,
ils se présentent avec décent e , se promènent tn
compagnie avec un air de circonspection , mang' nt
à la table du mai re avec propreté , boivent peu
de vin , plus de lait et de ibé, donnent la main
par politesse , font leur lit. Les femelles sont
très-modestes, et ont grand soin de cacher leur
nudité. Lo mâle et la femelle vivent ensemble
dans la pins grande intelligence. L’instini t est
si voisin du sentiment dans l’orang-oiitang , qn’il
semble connoitre son mal et le remède. On en.
nvoit einbarcpé un qui tomba maUde , on lé
saigna deux fois du bras. Toutes les fois qu'il
BBsentoit ineonimodé , il présexitoit le bras commé
pour demander une saignée.
ORBIS. Gros poisson de mer sans écailles <
dont la forme e.st spliérique ou orbiciilaire ; sa
peau est dure et piquante , de couleur cendrée tt
mnrquetéf» Sa tète ne paroit point séparée de
son corps. Il ne se trouve guères que dans la
mer d’Egypte, ou à l'entrée du Nil. On nou.'i
en apporte les dents broyées , comme un remède
pour la dyssenterie et l’iiémorragie.
ORCIIANETTE. L’écorce de la racine
do cette espèce de biiglose du Levant , de Lan-
guedoc et de Provence , contient une couleur
rouge. On l’emploie en teinture. C’éloit le fard
des anciens.On s’ensertpoiir colorer les pommades,
les onguens qu’on veut déguiser. Les cuisiniers
s’en servent pour imiter la saucé ou beurre
d’c'crévisse.
O RC H I S. Plante dont les feuilles ressemblent
à celles de l’olivier, et dont les fleurs sont
D J î
320 O Pl E
rouges. Ses racines , qui sont doubles se mangent
cuites. Il y a uns autre espèce d’orchis , dont
les feuilles sont beaucoup plus longues , et res-
semblent à celles du porcau , mais qui n’est pa»
differente de l’autre p»r ses racines.
OREILLE. Voye* Os de 1‘ oreille.
Oreille de baleine. Elle est placée derrière
i iTPil. G est un condïift couTcrt d'un épidcrm®
et au fond duquel est un os en forme de coquille.
L’adresse du pêcheur consiste à enfoncer le har-
Iien dans cet endroit foible et sensible. Cet os est
mal nommé dans les apolhicaireries , pierres d6
tiburon.
Oreille de mer. On troure cette espèce da
coqu. liage imivalve aux Indes , sur les cAtes de
B etagne. L’animal périt dès c^i’on le détaclie
du rocher. On observe plusieurs trous à sa co-
quille; c’est par-là qu’il rejette ses excrément.
A mesure qu’il grandit, il fait de nouveau*
trou.t. Quelques-unes cependant ne sont point
perforées. Les oreilles de mer sont plus curiensea
et plus chères , si elles contiennent des semence*
de perles. On emploie ces corjuillages à cause du
brillant de leur nacre à décorer les grottes et
les cascades. Au Séné. al , on trouve nombre è .9
ces coquillage Les nè jres les aiment beaucoup.
Oreille d’ours. Ces fleurs le disputent à 1®
tulipe par leur étoffe vniioutée. Elles ont un air
fin, une odeur suave , l’avantage de fleurir deux
foiS. Lorsqu’on sait disposer avec goût sur nu
thealre |e contraste agaçant des couleurs et des
nuances ^ cVst un tablfNïu îles plus nrhes et ries
plus piqunns. On préfère les fleurs simples aux
doubles. Ces dernières n’ont point le coup-d’tpil
qui fait la principale beauté de cette flejir. Ou
en conserve aisément les plus heureuses variétés.
Les oeilletons qui croissentsur les côtés^ donnent?
O R E ,0 R G 531
en les détacliant et les planta t, les mêmes fleurs
que la lige principale. Gelle-ri , par cette opé-
ration ^ eu porte ries fleurs plushelies et mieux
nourries. Les petits soins qui font le plaisir du
fli urisie , ne contrilmcnt pas j>eu à la beauté et
àl’etnbori[ioint de la fleur. Lu .semant y on obtient
mille variétés. La nature est d’une richesse sin-
gulière , sur- tout dans cette e.pèce de fleurs. On
doit choisir la graine sur les plus belles , les
plus grandes j les plus veh'Utees et les plus fon-
cées en couleurs, A la seconde anneode .semence,
on jouit du plaisir de sa nouvelle conquête. Un*
terre douce , un lien qui ne soit point trop
exposé au soleil, [sonlfavorables au tempéraiument
de CCS fleurs.
Ob-EJlle de SOURIS. L’espèce la plus inté-
ressante est celle à fleurs et feuilles blanches.
Des t?.pis de ce.s fleurs ont un coup-d’oeil soyeux
et argentin , et fout un effet tiès- agréable.
03ELLANE. Plante de l’Améritiue, sur-
tout des environs de la rivière de Surinam , qui
se cultive comme l’iudJgo, et qui donne une tein-
ture , du même nom , qu’on n’estime guères
moins que l’indigo.
ORFRAIE. Oiseau de nuit, de couleur
brune, qui vit de rapine , surtout de poisson.
Il a les jambes courtes et couvertes d’écailles ^
et son cri est fort lugubre.
OR GE. Deux caractères essentiels distinguent
les oTges.ljOrge quairJ , ou escourgeon,^ besoin
d’èire semé avant l’hiver ; l’amre espèce se sème
à l’entrée de l’hivtr. Cette plante , ainsi que le
bled , multiplie prodigieusement. Un curienxprit
plaisir à Berlin de séparer d’une tige d’orge plu-
sieurs drageons enracinés : il les planta à part.
Ceux-ci en poussèrent de nouveaux qui donnèrent
naissance à d’autres. Au bout de seize à dix-huit
322 0 R G OR M
mois , il se trouva qu’un seul grain d’orge avoit
jiroiliiit plus de quinze mille épis. On nomme
1 orge pain de disette. Les pauvres s’en nour-
rissent dans les lerns fâcheux. On l’emploie à
laire la bierre. La farine eu est résolulive , la
décoction d’orge rafraiclnssnnle. la’ orge perlé
est large mondé, brisé sous une meule sus-
pendue ,et passé ensuile au crible. En Allemagne,
on le mange avec le lait, le bouillon. Les ptisfnes
dorge mondé sont très-bonnes pour appaiser
l’ardeur des fièvres bilieuse!. L’orge coupé en
verJ est excellent pour rafraîchir les chevaux.
ORGUEDE Mer, ou Tuyaux de mer, '
Ces coquillages, composés de tubes colorés,
sont d’une structure admirable. Ils adhèrent le*
uns aux aiUres par une espèce de gluten,
OUI GA N. Plante clxauJej qui pas.se nour
un antidote contre la ciguë et l’opium ,
et qu’on employé aussi en qualité de vo-
mitif. Ses feuilles ressemblent à ce'.lts de
l’hyssope. On en distingue deux sortes , l'en-
trachotique et l'onitis , dont les feuilles sont
plus blanches. Il y a aussi uu origan sauvage ,
qu on apporte de Candie à Venise , et sa fleur
est uhincbe et odoriférante.
O R ME. Ou distingue plusieurs espèces de ces
arbres. Elles diffèrent par la forme de leurs
feuilles , la nature de leurs bois. Parmi les es-
pèces il y en a dont les caractères sont si peu dif-
fércris qu’on ne doit les regarder rpie comme des
variétés, la'orme franc vient droit, est propre à
faire de très-belles allées. On a vu de ces arbres
qui avoient, dit-on, dix-sept pieds de diamettre.
Son bois excellent est employé par les charrons.
Le tortillard est plein de nœuds, un peu tortu<
Son bois^ est singulièreuient estimé ù cause de
sa dui'ftü pour faire des moyeux de rouy. Ou
0 R M O R O 320
multiplie l’orme de semence et de drageons enra-
cinés. Il souffre facilement la transplantation ,
n;.'me à l'âge de vingt ans. La jeune ormill»
forme des palissades ekarmantes. Elle se prête
à toutes les formes que l’on desire , réutsit
dans des terreins où la cliarmille refuse de
venir. Eu Italie on plante la vigne au pied des
ormes ; ils lui servent de soutien. On remarque
sur les feuilles d’orme de petites vessies. Elles
sont formées par le suc extravasé des feuilles
à l’occasion de la piquùre des pucerons qui
les habitent. On fait avec ce suc une eau imr-
veilleuse pour les plaies ; c’est Veau d'ormeau.
on l’exprime dans un linge ; on en sépare les
pucerons ; on met infuser dedans des fleurs d«
mille-pertuis. L’écorce et les feuilles de l’arbre
sont vulnéraires. La décoction des racines s’em-
ploie dans les pertes de sang.
ORMIN. Plante dont les feuilles sont grandes
et larges , et dont les fleurs sont bleues. ElU^
est d’une odeur forte.
ORNE. Arbre qui croît dans les forêts et
le.a montagnes , et dont l’écorce est lisse et rous-
sàtre. C’est uns espèce de frêne,
OROBANCHE. Cette pkante garasite s’at-'
tache sur le chanvre, le lin, le bled. Elle vit
et sé nourrit à leurs dépens. On en distingue
deux espèces , la grtindc et la petite. La pre-
mière , lorsqu’elle est jeune, se mange comme
des asperges. On prétend que la .seconde anime
et fait entrer en rut les taureaux qui en man-
g. nt. Pour cet effet , on l’a nommé l’herbe
nurr taureaux. - . ,
OROBE , O'i Pigeon. La larme de
Celte plante légumiaeuse est mise au nomhre
des résolulives. Les pigeons en aiment beau-
coup la graine. On eu a fait du pain dans
324 O R P
les teins de disette. 11 étoit d’un mauTais goAt
ec [:eu snbstanciel. °
ORPHIE. Voyez
ORPIMENT , ou Orpin. Cette siibstancS
minérale est composée d’arsenic et de soufre
en diverses jirojiorlions , ce qui Oit varier sa
couleur. L'orpiment naturel est assez rare. On
le dutingue de l’orpiment factice , parce qu’il
est en lames ou feuillets. On le liouve en mas.ses
ou en petites veuilles, altadié fi la surface des
fentes, des mines, en Hongiie, en Turquie,
a New • loll , elc. On emploie l’orpiment en
peinture. Mêlé avec l’indigo, il donne du verd.
On s tn sert pour donner aux fcoiscrii s une
belle couleur de paille. Comme les vapeurs qui
senéleveiit, sont arsënicales, On doit les éviter
avec grande précaution. Les bois blancs sont
quelquefois colorés avec cette substance. On
en fait des peignes qui sont vendus pour des
peignes de buis. Cette sophistication est dan-
gereuse. On devroit réprimer l’usage trop fré-
qnent de l’orpiment. Les maréchaux le font entrer
dans les onguents exarotiques. Une partie d’or-
piraeiit mêlée avec deux de cliaiix vive , forme
le foie de soufre arsénical. Ce foie de’ soufré
sert à éprouver les vins lilbargirisés. Si l’on
en verse dans des vins suspects , le vin noircit
sur le champ. Le phlogislique du soufre s’unit
au plomb. La vapeur de ce foie de soufre fait
paroître en noir des caractères tracés avec un*
dissolulion de sel de Saturne. C’est c* qui l’a
fait noinmer ericre de sympathie . C’est une suiM
des mêmes pririci[)es.
^ ORPIN. J<e suc de celte planle appliqué eX"
térieurement, arrête le sang , déterge les ulcères,
cicatrise les plaies , adoucit les douleurs des hé'
morroïdes. L’espèce rose est ainsi noni-
O Pu s
»n^e parce cjiic sa racifie a l’oJeiir rie la rose.
Cette racine en pou ire s’applique sur les tem-
pes po-.ir les ininr.iincs et iiKiux (le tè-te.
ORSF.ILLE. C' tle pât ■ im.l-e, d’un rouge
foncé , tlélay(5e si.npleinent rlaiis l’eau cliau io ,
fournit un gi'aud no.ubre du nuances. On en
(lutinnne de Jeu.' sortes : l’une se febn(|ue avec
Une espèce de lichen ou mousse qui croit sur
les rochers eu Auvergne. Ou l’appelle rirse/Z/e
de terre ^ ou pere/lc ; voyez pere/le. L’autre s(5
prépare avec un licheir qui croît duus les i.les
Canaries. Ou l’appelle owe/VA d’/icrhe. Il donne
une teinture plus belle, meilleure et en plus
grande quunûié. Les Espagnols recueillirent au-
trefois beaucoup d-'orseille d.ins les isles de
Saint-Vincent et de Saint-Antoine. On a rcccmm
qu’elle étoitbien inférieure en qualité à celle des
Canaries. Vo^ci comme on s’y prend pour la pré-
paration de l’orseille. On développe la couleur
contenue dans ces plantes [.ar le moyeu de l’al-
kali voLitil. Ou les réduit en poudre fine; on les
passe au tamis ; on les arrose d’urine à demi pu-
trifiée ; on remue plusieurs fois par jour ce mé-
lange ; on y ajoute un peu de soude ; on obtient
ainsi une pâte d’une couleur colombine. Il suffit
de mettre cette pâte dans de l’eau boui'lante , et
d’y plonger, sans autre préparation , les étolfes
que l’on veut teindre. On obtient le gris de lin ,
le violet , la couleur de pensée , d'amaranthe et
autres nuances suiTaiit la quantité de matière
coloranthe. Elles ne sont pas de bon teini.On
colore le marbre blanc à froid avec cette teinture.
On y forme des veines , des taches bleues. L’or--
aille ou lichen de Canarie n’est p.is le seul qui
lonne de la couleur. Ou en peut retirer de plu-
ieurs lichens : il est aisé de découvrir ceux qui
amvent en fournir. On mert la plante dans un
bocal j on l’humccte avec partie égale de chaux
326 0,11 T
et un peu rie sel ninmoniac : si le lichen est ds .
nature à fournir de la teinture , au bout dequ.i-
tre jours , la liqueur devient rouge , ainsi que la
plante ; s’il n’arrive point de changement de cou-
leur , il n’y a rien à espérer.
ORl OCÉRATI TES. Ces corps pierreux cloi-
sonnés , paroissent être des coquillages cham-
brés et fossiles. Mais on ne trouve point les
analogues vivans dans les mers. On les nomme
fjaeue de erthe , lorsqu’ils en ont la figure.
ORTIES. On distingue plusieurs espèces de
ces plantas. Les unes nommées grivclies , sont
années de pointes fines ^ dont les piquures oc-
casionnent douleur ^ cbîileur j. démangeaison.
Les autres ne sont point hérissées de même. La
grande espèce d’ortie grièelie est , en quelque '
sorte, une de ces plantes sécondaires utiles,
qu’on poiifioit substituer au chanvre. On est
parvenu à en retirer des fils assez bons. Les pi-
qnans , dont sont armées les orties , font l’effet do
l’aiguillon des insectes. A l’origine est placé* une
pet le vésicule contenant une liqueur limpide.
Lor.sque la main touche à la plante, à l’instant
la liqueur coule k l’extrémité , s’introduit dans
la jicau et y occasionne une fermentation dou-
loureuse. La preuve que cet effet n’est pas pro-
duit par les piquans seuls, c’rjt que les ortie»
un peu desséchées au soleil, ne piquant plus.
OnTTEs de mer. Il y a un très grand nombre
d’e.q êtes dilférentesde ces zoophytes rangés dans
la classe des molliisqnos. Elles diffènmt entre
el'.es par la forme, la couleur et la nature de
leur sub,stance. La divi,siou la jdiis générale est
en orties fixe.-; et aties errantes, lia us les pre-
mièrc.s, le mouvement piogressif est si lent ,
qu’il est difficile de s’en apperrevoir. A peine^
•U bout d’une heure , ont-eile avancé de l’espac»
O R T O R V 3^7
'l’un jiouce. Il paroît qu’elles ne foait pas tonies ,
lorsqu’on les manie, l’impression douloureuse
des orties , ce qui leur avoit l'ait donner ce nom.
Gps zoopliites tendres , flexibles , sont suscepti-
bles de prendre toutes sortes de formes; aussi
les a-t-on nommés c///s , culs de chevaux.
Ils sont vivipares , se ncurrissentde coquillages ,
ouvrent la bouche plus ou moins grande suivant
le volume delà proie qu’ils avalent , rejettent
ensuite la coquille par la même ouverture. Lors-
que la bouclie est ouverte , on voit toutes les
cornes de l’ortie de mer qui ressemble, en ent
•tat, à une fleur épanouie, ce qui la fait nommer
poisson-Jloiir. Les orties errantes ne sont pro-
prement qu’une espèce de gelée. La chaleur de la
main Tes dissout presqu’entièrement. Dans l’eau ,
elles remuent avec assez de vitesse, s’y sou-
tiennent par un mouvement de contraction et de
dilatation. Mites à sec, eiles restent sans mou-
vement.
ORTOLAN. Ce petit oiscan de passage est fort
commun dans les pays chauds. Depuis le commen-
cement du printems , ily en a unes! grande quan-
tité auxenvironsiJe S. Je&nde Bounefout, qn’ily
vient des oiseleurs de vingt lieu ssàla ronde. Lors-
qne l’ortolan fst gras , c’est un mets si délicat ,
que le degré d’une chaleur Ifgère , suffit pour
le faire cuire. Ou peut se procurer un plaisir
de festins assez amus.ant. On les enferme d.ar's
des coques d’œufs de poules bi«u réunies. On
les fait cuire dans l’ean ou sous la cendre. On
Sert ces œufs sur la table.
OliVALE , ou Toute-bonne. Les fleurs de
Celle plante, ainsi que celles du sureau, infusées
dans le vin du Rhin , lui danneat le goût de
vin muscat. Dans les pays du Nord , on em-
ploie cette plante dans la bierre pour lui donner
3s8 O R V OS
de la force. Elle jiorte facilement à la lête et
enivre. La crtiine tl’orvale iniroduile dans i’œil,
en fan sortir les coi'ijs étraiig' rs.
O.iA E.i , oncrt , serpe, 'it aveugle. On le
iioinii.e ainsi de la jjeti'.essK de scs yeux. Il ha*
l)!te les f. i.tcs des rochens. On le |jren(l fort aisé-
ment. Sa morsnie n’isi; jjoinl dangereuse.
OS. Les os forment la charpente du corps
humain ; ils sotu d'abord cartilagineux, c’est-à-
dire, coii'.posé.s de membranes; une matière
compacte s’y dépose , leur donne de la solidité :
la légèreté sc trouve dans leur construction réu-
.nie a la forer; leur strnciuie réticulaire est dis
Jjirrs admirables ; elle dounr [ assage une mul-
litiu.e de petits vaisseaux tjui y portent la vie 1 1
la nourriture; un reseau soutient la môëlle ,
1 enipeche de s’affaisser. Par-tout on reconnoÎÈ
la luain habile du Créateur. On voit tjuelqne-
fois dans certains sujets , [lar des vices particuliers,
des parties moihs s’ossilier, tels que le foie, le
pancréas , des vaisseaux , des venu s , des ar-
tères. Les os , par d’fiulrcs accideiis, sont quel-
quefois ratnoilis : la suite d’un lait répandu fut
la cause du rainnHisserucïtt des os d’une femme ,
dont toutes les parties du corj s pouvoient se
plier. L’acide développé .avoii déiniil la subs-
tance cahaire qui donne Ls solidiié aux os.
Com . e le tissu des os est S])üiieirux , tt que
lenis cavités sont remplies de iiijncnr et de
niofelle pour pai venir .à former ces beaux re-
cueils d osleologie , et à ronservt-r les os avec
leur blancheur, on a rfcour.s à quelques procè-
des. On fait bouillir les osà plusieurs rspri.ses dans
Peau chaude, et on ie.spbice r nsuiti' à l’air pour les
faire sécher à l’exposition du Lcvatil et dn Midi,
de maniéré qu ils pu.ssent recevoir lc.s diverses
impressions de l’air, le soleil , la pluie, I . ro.éc :
Oii les met sur une. table conrerte de sables . ils
absoibeiit
os ose 329
absorbent l’iiumitliié. Si l’on fait macérer ly.s os
dans une eau coiitenant de la rhiuix vive , du sel de
soude ) de l'alun , ils acquièrent par ce pro-
cédé , qui a ses dcsa^réinens , une plus grande
blaiidieur. Après ces opérations , il laiit enduire
les os d’un petit vernis ; il les garantit de l’im-
pression de l’air.
OS de l’oieille. Quelle structure , quelle
organisation admirable dans ce sens ! L’air
ébranlé par la voix, frappe rorellle : le sentiment,
la pensée la plus intime li’uu être , est communi-
quée à un autre. L’oreille est ébranlée par des
sons mélodieux qui se succè iont -sans se confon-
dre, et apportent le plaî'^ir. L’air réuni dans
la conque de l’oreille , frappe sur la membrane
auditive , derrière laquelle est une caviié qu’on
nomme la caisse. C’est dans ces cavités que sont
de petits osselets, dont le premier, nommé le
via.'teau , reçoit le mouvement de la membrane
auditive , le coni'nunique à V enclume ^ l’eiu lunie
à Vétricr , et celui-ci , à l’air qui est dans le
l’estihule et le labiryntke tapissé du nerf au-
ditif. Quelle harinoiiie dans la cot struction de
Cette admirable macliine ! Par quelle sage.sie ad-
Oiirable , les osselets de l’oreille , et ceux qui
Composent le labyrinthe , sont-ils de la même
grosseur dans les enfans que dans les adultes!
Si les instrumens de l’ouie venojent à clianger ,
la voix des parens et les autres sons , connus
de l’enfant , devieiidrolent pour lui étrangers
et sauvages.
OSCAJjÎIION. Ce coquillage de mer muîti-
Valve a reçu diverses espèces Je noms, tels que
nscelle , ou chaloupe de mer, punaise, clo-
porte , chenille de mer. Les pècbenrs d’Islande
étanche leur soif avec ce coquillage. L’mirtal
I qui riiabite , appartient , djt Adansou , au geitro
d'-'s lepas.
Tome jr. E e
33o OSE O S T
OSEILLE. Cette plante potagère possède
toutes les propriétés des acides végéiaux. Elle
est rafiaichissante , anlipulride , utile dans les
coliques, les chaleurs d’entrailles. Les l'euiilts
appliquées extérieurement , sont résolutives j
wiaturatives. On en fait des conserves et uu
sirop. On observe que la sage nature a fait crCilra
abondamment cette plante avec le cocliléaria au
Groenland , comme deux remèdes spécifiques
contre le scorbut, auquel on est fort sujet dan*
ce pays. La racine d’oseille a la propriété sin-
gulière , lorsqu’elle est sèthe , de donner à l’eau
bouillante une belle couleur ronge délayée. On
peut profiter de cette propriété pour faite une
ptisane dont la couleur imite celle du vin , et
tromper avec celte boisson , certains buveurs
malades à qui il seroit dangereux d’en accorder.
Oseille. Arbrisseau de Guinée , d’un bois
tendre , dont l’écorce est mince et verte , et
les branches en grand nombre. Ses feuilles qui
sont dentelées , ont le goùi. de l’oseille des jar-
dins , et ses fleurs ressemblent à des tulipes ,
qui ne seroieiit pas bien ouvertes. On fait des
fleurs et des feuilles , une sorte de gelée ra-
fi alcliissanto , qui a la couleur et le goût Ja
la gelée de groseille.
OSIER. Espèce de saule. Voyez Saule,
Osier blanc. Voyez Peuplier noir.
OSMONDE , Fougère aquatique , Fougère
Jleuria. Cette plante croit dans les lieux nia-
itcagcnx. Les fruits ramassés en grappes sont
des capsules sj'hériques qui se rompent par la
contraction de leurs fibres , et jettent une pous-
sière très-fine. Comme les autres fougères, eU«
n’a point de fleurs apparente.».
OSTÉOCOLLES. Cu a ignoré pendaM*
O s T O U A
rjnelque leuis l’origine de celte substance fos-
sile. On l’a prise pour une concrétion spathique ,
pour du tuf ou des incrustations , des osse-
inens calcinés ou pétcifî. s. Les observations de
Gleditsch , confirmées par l'examsn de iViar-
giaff , prouvent que ce sont de vraies racines
pétritlées. li a trouvé en terre un pin dont
les racines étoient encore vivaces , et les au-
tres changées en ostéocolles par les eaux qui
ont charié de la craie , de la marne. On a attribué
à l’ostéocoUe des vertus imaginaires, celle d’èire
un spécifique pour la génération du cal dans*
la fracture des eaux.
OSTliOLlTHES , Ot pétrifiés. On trouva
dans les entrailles de la terre des os plus ou
moins altérés qui ont appartenu à divers ani-
maux de terre ou de mer. Les uns sont colorés
et changés en turquoises, d’autres sont calcinés,
d’.antres susceptibles de prendre un beau poli.
OTHONjS’E. Plante qui |)roduit beaucoup de
rejetons , et dont les feuilles sont fort noiu-
brettses et dentelées. On en distinguo trois es-
pèces qui ne diffèrent que par la grandeur et
la couleur de leurs fleurs , dont il sort une grair.s
noire que la médecine employé comme purga-
tive. U otlionne est une sorte de camomille.
OUANDEllüXJS. Les singes de Gevhn ont
unftgrande barbe connue les v €'.liards sauvages.
Les liabitans trouvent sa cbjiv fort délicate.
OIJAROUCIir. Cet arbre laiteux croît en
Guyanne, à Cayenne. Les amandes de son fruitj
en les faisant bouillir dans l’eau , fournissent
une espèce de suif dont on peut laire des chan-
delles. Le lait qu’on retire de cet arbre par
incision , mêlé avec du suc de citron et de
l’huile , est un très-bon remède contre les vers-
des en fans. .
OUATTE. Voyez Apocin.
E e $
332 OUA O U R
OUA\E, Les feuilles de cette plante de
Guyanne servent de tuile pour couvrir les mai"
Bons. Ou fait de l’amadou avec les tiers,
OULEMARY. Les feTÜles de ce grand ^îlrbre
de Gnyatitie servent aux liabiians de papier pour
écrire. Ils en font aussi des pipes qu’ils noniinent
cigales. Ils les roulent , et mettent dedans une
Icuilie de tabac.
OUPELOTE. Racine d’une plante des Indes
orientales; qui nous vient de Surate j au nombre
des drogues méJic'iiales.
OURS. On distingue plusieurs espèces de
ces .animaux. Ils dillèrent par la- couleur et
par les moeurs. L’ou vo^^t en Moscovie , en
Lithuanie , des ours qui ne deviennent blancs
qtte par la rigueur des froids de l’hiver , ainsi
que l’herrtiine et le lièvre. L’orrrs brun est
léroce , carnacier. On le voit dans les Alpes ,
en Savoie, en Canada. On vo.^t des ours roe-
geâtres qui sont aussf caraacie'vs que les loup-.
L’or/rs noir n’est que farouche. Il refuse con.s-
tamraent de manger de la chair. II est friand
de fruits , de lait , de miel , lor.squ’il en a
découvert , il se i’eroit plutôt tuer que de
lâcher prise. 11 habite les forets des pays sep-
tentrionaux de i’Ani(;ric|ue et de l’Europe. Pris
jeune ^ il est susceptible de recevoir une cer-
taine éducation , gesticule , danse , semble
lecouter le son des instriimens , suivre grossière-
ment la mesure. Quoiqu’il paioisse obéissant ,
il faut s’en méfier, le conduire avec* circons-
pection. Il est colérique. On doit éviter de le
frapper sur le nez et aux parties de la géné-
ration. Il devient alors furieux. II y a des
traits de caractère qui conviennent aux diverses
espèces d’ours. Ils ont les sens de la vue , de
i’puie et du touçher très -bons , l’odorat plu»
O U R
?33
233
fin qu’aucun autre iiniraal. Aussi la membrane
(ie i'ocîoi’at! est éteiiilue sur quatre rangs de
l'am 'S osseuses ; leurs l)ra» i.t leurs jambes sout
chanuier. Ils ont cinq oruils. Leurs doigts sont
gros , courts , serrés. Ils peuvent frapper à
poings lonufcs comme riioimiir. Toutes ces res-
semülarices grossières av( c l’espèce liuinaine ,
ne les reiideiit que plus dillornies. Ils haïssent
l’état social , ne se plaisent que dans les re-
traites les plus prol'o.'ides , les carernes inacces-
•slbies et les lieux ab indonnés à la vieille na-
ture. Leur voix e t un giogiiemcnl mêlé do
frémi ssement , lorsqu’ils sont en colère. Ils
entrent en amou.- dans l’automne. On avoit
dit faussement que la feint lie se couclioit sur
le dos pour recevoir les embrasseun ns du uiàie.
Ou ignore le teins de la gestation. Ils $e plaisent
tant à vivre seuls, que le [ilaisir ne les réunit
qu’un moinsnt. Le, mâle établit sa solitude à
une grande distance de sa femelle. Si la femelle
ne trouve pas de c.iveriie qui lui convienne j
elle grimjie sur un arbre , casse des branches ,
rainasse
du bois
se forme, sur am arbre,
une
, y dépose tiois
retraite impénétrable à l'eau
ou quatre petits. Elle a pour eux les soins
inaternels les plus tendres. Elle ne redoute au-
cuns dangers lorsqu’il s’agit de Jus défi-ndre.
Pendant l’hiver , les ours »e retirent dans leurs
tanières , y restent tranquilles sans prendre de
iioiiniture. Ils ne sont jriis cependant dans un
élut d’engourdissemeut comme la marmotte;
niais la graisse dont toutes les parties de leur
Corps sont pour lors couvertes , est pompée
pa
les vaisseaux , et leur sert d’albnent
pendant cette saison d’abstinence. Ils lèchent
aussi l’estrêroilé de leurs pattes qui sont com-
posées de glandes ou mamelons nniplis d'un
SUC- blanc et laiteux. Lçs oun sauvages sont
244 O U R
hardis ÿ ne fuient point à l’aspect de l^homme j
ne se détournent point de leur chemin. Si on
les tire, an lieu de fuir, ils reviennent sur
le coup de fusil , fondent sur le chasseur ,
tâchent de l’étouffer entre leurs bras , et dans
leur fureur , lui ouvrent la nuque avec leurs
pattes et lui arrachint la peau de la tète et
du visage. Si ou leur jette une pierre , un
cliapeau , ils courent apiès; c’est quelquefois
le moyen d’échapper à kurs poursuites. On
ne trouve point de salut même sur les arbres.
1
I
Ils Y grimpent même avec la j lus grande lé-
gèreté. En Norvège on leur fait la chasse avec
de petits chiens dressés qui leur passent sous
le ventre et les saisissent ]>ar les parties. L’ours
fatigué par Us chiens, s’ado.-.se contre un arbre
ou uu rocher pour faire face à ses ennemis.
Dans cette attitude , les chasseurs le tirent
entre les épaules de devant on près de l’oreille.
Lorsqu’il se sent blessé à mort, s’il y a quelque
profond an as d’eau dans le voisinage , il court
â cet endroit, prend une gioste piene dans
ses pattes, et frustre, en se noyant, l’espé-
rance dn chasseur. La chasse de l’ours est moins
périlleuse et pins facile lorsque i’aniinal vient
de quitter sou quartier d’hiver. Ses pattes sont
alors si tendres et si sensibles qu’il a de la
peine à marcher. Dans les forêts et dans les
campagnes de Kamschaia , on voit, l’été, une
très-grande quantité d’ours. Ils ne sont point
farouches , n’attaquent jamais un homme à moins
qu’ils ne le trouvent endormi. Ils ont une cer-
taine prédilection pour les femmes, les suivent,
ne leur font jamais de mal , leur dérobent seu-
lement quelquefois un peu des fruits qu’elles
ont ramassés. Les hahitaiis de ce pays marchent
à eux ni» couteau dans la main droite , le bras
gauche entouré d’uue corde , la main gauch.®
■i 3 r
O U R :M5
armée d’un stilet long, pointu par les deux
bouts. Ils se présentent à l’ours, l’attaquent j
l’animal, la gueule ouverte, s’élance sur le
cliasseur. Celui-ci l’attend avec autant d’adresse
que de courage. Il enfonce ce stilet verticale-
ment dans la gueule de l’ours , l’animal ne peut
plus la fermer. Il l’emmène en triomphe. L’ours ,
forcé parles douleurs cruelles qu’il ressent ,
suit le chasseur sans résistance. On lue l’animal.
C’est un jour de fête. On le mange avec ses
voisins et ses amis. La chair de l’ours est assez
bonne, mais celle des oursons est très-délicate.
Dans l’automne ils sont recouverts de graisse
jusqu’à dix doigts d’épaisseur ; on la fait fondre.
Elle fournit une huile excellente à manger.
On retire de l’ours un sain-doux aussi délicat
que celui dn cochon. Les pieds sont le mets
le plus estimé. La peau d’ours est, de toutes
les fourrures grossières , la plus recherchée dans
le commerce.
Ours- MARIN. Ces animaux amihibies ha-
bitent sur terre et dans les mer*. Ils changent
de climats comme les oiseaux et les poissons
de passage , voguent en mer , et vont chercher ,
pour se livrer à leurs amours et multiplier sans
trouble , les isles désertes qui sont en grand
nombre entre l’Amérique et l’Asie , depuis le
cinquantième degré de latitude , jusqu’au cin-
quante-sixième. Comme ils sont gras , ils nagent
avec la plus grande facilité. Quoiqu’assemblés
par milliers, ils sont toujours divisés par fa-
milles. Chaque famille est composée de cent
vingt. Chaque mâle a son serrail formé de
quinze jusqu’à cinquante femelles. Il les possède
seul. Si quelque rival ose les lui disputer , il
s’élève un combat. Les sultanes , tranquilles
spectatrices suivent le vainqueur , le lèchent
amoureusement. Ces aniinaux sont d’une intré-
246 O U R
pidité singulière. Lorsqu’ils ont une fois pris
lin poste , rien que la mort ne peut le leur
1 lire quitter. Ils ne permetlent point à d’autres
de Tcri.r s’ctairlir trop près d’eux. S’ils se livrent
t|itelquefois la guerre entre eux , on les voit
se battre une heure entière^ se tendre des
pièges , se coucher tout haletans dé lassitude y
reprendre le combat avec une nouvelle chaleur.
Chatjue athlète ne quitte point la place qu’il a
prise. Les autres ours , spectateurs du combat,
■viennent au secours du plus foible et terminent
la querelle. Si deux ours en attaquent un seul ,
les autres , indignés de l’inégalité du combat ,
viennent an secours du plus foible. Il se lait
des partis. La colère les enllàme , et ils se
livrent des combats sangbins. L’accouiileineiit
de ces animaux se fait, dit -on, sur le bord
de.s eaux. Ils n’ont que la tête dehors ,1a femelle
sen-e le mâle entre ses bras. Celui-ci appuie inol-
lemeiil l’cxirèmilé de ses lèvres sur celles de la
femelle, comme s’il voulnit la baiser. Les fe-
melles ont , pour leurs petits , une tendresse
extrême , ne les quittent pas, sont toujours avec
eux sur le bord de la mer, où elles passent
une partie dn teins à dormir, La jeune.sse fo-
lâtre sur le rivage , imite leurs péris, s’exerce
déjà aux combats. Si l’un des athlètes renverse
l’autre à terre , le père survient en mnrnniiaiit,
les sépare , caresse le vainqueur , le lèche ten-
drement et légèrement ; car sa langue est très-
rude. Il l’oblige quelquefois à sc coucher sur
la terre; s’il résiste, il paroît i’en aimer davan-
t.ige, et semble s'applaudir et se féliciter d’avoir
un successeur digne de lui. Le père témoigne
moins d’affection pour les lâches. Ceux-ci sont
toujours à la suite de la mère. Les autres ac-
compagnent le jière par-tont ; il les dresse dan»
l’art des combats. Ces animaux nagent si aise'
meut ;
O U R a47
Usent I qu’ils font deux mille d’Allemagne par
heure. Ils peuvent rester très - lougtems sous
l’eau. Ils ont L’ trou oval du cœur ouvert. Ou
en voit beaucoup dans l’isle de Béring. Les
Ka 1 ! l’hadales les tuant avec des javelots atta-
cli- s III bout d’une corde. Si l’aiumal revient
sur la birque , ils lui coupent les pattes. La
cli.iir et la graisse des femelles sont délicate* j
celle des iiulles est d’un goût désagréable.
OURSIN. Ou distingue plusieurs espèces d»
ces coquillages , qui se irouvent dans diverses
mers. Leur structure est des plus admirables»
Garnis de piquaii» écailleux , plus ou moÿi*
grands et durs , ce sont autant de jambes mp»
biles qui servent dans le inouvemeat progressif
du coquillage. Quelques-uns ont ju. qu’à deux
mille jambes. Ils marchent en tout sens. Eütre
cts jambes sortent douze ou quinze cents pe-
tites cornes , dont l’usage paroit destiné à re-
connoître le terrein. Ce sont autant de cordages
à l’aide cleiquels ils se mettent à l’ancre d.an*
le fort de la tempête. Dès qu’on voit ces co-
quillages se plonger à la mer , s’ancrer , on est
ïAr qu’il viendra du gros teras. La tête de cea
animaux est placée à l’ouverture. Elle est armée
de petites dents. A Marseille , on vend les oursins
au marché coninie les huîires. On ne les ouvre
que les mains gantées. On les mange, lorsqu’ils
sont pleins d’oeufs , csmnie les œuls à la coque*
11 faut etre fait il cet aliment qui , au premier
coup- d’œil , paroit très-dégoûtant. Les coquilles
l’oursins sont multivales et recherchées par les
imateiirs de coquilles. Elles sont d’autant plus
îhères , qu’elles sont bien conservées et garnies
le leurs pointes. 11 y a tant dé variétés dans
a for.ne de ces coquilles , qu’on les a divisées
m genres et en’ espèces. Le pavois (^Amérique
it V oursin digiU 60nt de» plus rares. Lorsque
Tom II. F f ^ ^
O U T D Y E
l’animal est mort , Iss pointe* dont il est hérissé
tombent et laissent à découvert les apophyses
et petits trous sans nombre dont la coquille est
couverte par coinpartimens.
OUTAR.de. Ces oiseaux vivent en troupè
pendant l'iiiver , se nourrusent de grains, de
fruits , d’insectes. Lorsqu’ils sont à terre en
fcandes , il y en a toujours un qui lait senti-
nelle. Du plus loin qu’il appc rçoit quelqu’un ,
il avertit les autres par un cri La troupe s’élève
de terre très difficiiement. ün en attrape soti-
■vent avec les lévriers , qui lus saisis-seut quel-
quefois à moitié élevés dans leur vol. Ou voit
fceaucoup de ces oiseaux aux environs de Chà-
lons et en Poitou. Los sociétés se désunissent
»u pr’iitems , qui est la raison des amours.
Chaque couplova jouir solitairement d's plaisirs,
Oueiquefois des rivaux se disp)uteut une fe—
auelle , ils se battent jusqu’à la mort. On ren-
contre des victimes de l’amour étendus sur
ï’arèr.e. Le mâle exprime ses désirs à sa fe-
melle , comme le coq d’Inde. Il déptoie sa
«lieue, l’étcnd en evantail , se pavane. La peau
ue dessous sou col s’i nfle , se colore , ainsi
que lorsqu’il entre eu fureur. La femelle pond
«iir terre deux œufs blancs marques de deux
taches rouges aux gros bouts. On prétend que
la femelle transjiorte .ses oeufs sous ses ailes ,
lorsqu’elle soupij'oon'' qu’oii veut las lui enlever.
On élève des outardes dans des basses - cours.
Leur chair est assez bonne.
OY.E- On distingue plusieurs espèces de cef
oiseaux. Ils vivent en société. On h s voit ar*
liver dans C6 pays, traverser les airs à l’ap-
proche de l’hiver. Leur vol se fait en bon ordre ,
ainsi que celui des canards. C’est un triangle
iâns hase. Celui qui est en tête fend, l’air ^ dotil
O Y E 444
il soutient le ctoc. Les deux colonnes suivent.
Lorsqu’il est fatigué , il retourne à la queue ,
et est remplacé par celui qui le suit. La troupe
s’abat dans les plaines de bled , dans les lieux
marécageux. Comme ils ne s’élèvent de terre
que dilÈcilement , un d’entre eux Jait sentinelle,
est aux aguets, avertit ses camarades du moindre
danger. La chair de l’oye sauvage est assea
estimée. Ses cuisses bien préparées sont un bon
mets. On élève des oyes domestiques sur le
bord des ruisseaux, des rivière^. On en a vu
dressés à tourner la broche comme un chien.
Les femelles font deux ou trois pontes. On
retire de ces oiseaux deux récoltes de plumes
par an. C’est avec ce duvet qu’on fait les lits
de plumes. Les plumes de leurs ailes servent
à écrire. Leurs œufs sont moins délicats que
ceux des poules.
Ote-nonette f Gravant. On nomme ainsi
cet oiseau , parce que son plumage ressem-
ble à l’habillement d’une religieuse vêtue de
blanc et de noir. La femelle a tant d’alfectiou
pour ses petits , qu’elle expose sa vie pour lea
sauver. Elle fuit lentement , comme si elle avoit
la patte cassée. Le chasseur court sur elle. Dès
qu’elle voit scs petits hors de danger , elle
jreuJ son vol et lui échappe.
Oye Ecosse. Ces oiseaux multiplient sin-
g'iièreinent rLius l’isle de Bass en Ecosse,
ioit leurs nids sur les rochers. Comme on ne
le effraie point , ils viennent jusques auprès
de habitations , sont d’excellent* pêcheurs ,
■vat à la pêche pour eux et pour leurs petits.
Le insulaires vivent souvent en partie des débris
' de leurs tables.
Fin du Tomt stcondt
-v.-.;=^r -•
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• . ; ' . . . ^
! .1 ■ •7) »;'<« , ..î i-t»
' i.. I r» -al ^3 î't'
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