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Full text of "Dictionnaire abrégé d'histoire naturelle, pour l'instruction de la jeunesse; avec une introduction sur les trois règnes, animal, minéral, et végétal, et des notions tirées des meilleurs naturalistes, Buffon, Valmont de Bomare, etc"

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DICTIONNAIRE 

ABRÉGÉ 

B’HISTOIRE naturelle,’ 

l’OUR L’INSTRUCTION DE LA JEUNESSE; 

Avec une Introduction sur les trois règnes 
Animal , Minéral et Végétal , et des 
notions tirées des meilleurs Naturalistes, 
^üffon, Valmont de Boïiar* , etc. 


TOME SECOND, 



A PARIS, 


fjJKSl-iUSBUM VAN 

Niruu«u«E Hisrosn 

LEIDBN 


fLASGtoîs, Imprimeur-Libraire, me Thionville ; 
d»ez< ci-devant Daupbine, maison de Mouy, n®. j 840. 
iFu. Dufart , tue Honoré , maison d’Auvergne , 
V n®; 100. 


Va* T^ojsiiMB PS BA aiïwsMQus prakcaisb. 



dictionnaire 


abrégé 


D’Histoire naturelle. 


G 


G A B GAG 


«lueii^ '^l’Océan*”* Ce petit poisson frê- 

le* rocherc ,1 I N '■elire souvent à sec sous 
«ent air.. “er r y «Jort trauqnille- 

lii mer mn". ® 1"®* P®clieurs , avant que 

qu’avec n " ^ ^ ‘^^•f’chent et ne le prennent 

de 

- «s congrès , les ckiens de mer. 

®ré»il^,^n^;® ^ ^ grand arbre du 

1«* portupaJc*^^*^ sorte de beaume , dont 

fiudrison des J(‘”‘'’®^*Ll’®^"coup la vertu pour la 
«neiit l’écorce^ *'**' J animaux même* enta- 
î^elqne blessure^ * ^ frottant pour »e guérir d« 

GADELLE Pph> f • 

Sroseille dont «n f •! j ** 1”* espèce de 

gag.tÊ r 

jette une a’alume au feu , et 

‘'.euse; ile_ ™me noire d’une odeur bitumi- 
die» Vertus contM 1 * ^ laquelle on attribv* 

^0*IC n "S®* ie haut mal et k-*»- 

•■*5 « 


% GAG G A L 

lysie. Elle est commune en Flandre , où l’on 
*?en chauffe en quelques endroits , faute de bois.’ 

GAGÜEL. Nom d’un arljre de la nouvelts 
Espagne qui porte une espèce de petite ligue 
dont la dccociioii est bonne pour la 6èvre et 
pour d’autre HiiiadJe*. 

GATNIER , arbre de Judée. C. t arbre croit 
trèa-nien dan» de» terreins secs. A a. fin du nrin- 
lera il est courert d’une grande quantité (ie lleurs 
qui ùur'.nt Irès-long-tem. , e font, dans lel 
bosquets printjnieis, uu rés-bel effet. Onpeut 
Confire ces bouto.’S de liours tomraeles cajires ^ 
mais ils sont toujours fermes et de p/. u de goût. 
Son bois est (lur , Ciissant , et d’une asset belle 
couleur, 

GALACTIT. C’est une terre argiÜeuse, sa- 
voneu e. Elle étoit fameuse on Egypte : on l’ein- 
ployoit dans les eucliantemens , sous le nom d« 
Galaricte et Galaricide, 

GALANGA. Y Grenouille de mer. 

Gacanga. On en distingue deux espèces. Ce 
•ont des racines dont les unes so.ut grosses , 
noueuses, et le* autres, menues, courtes. Les 
plantes dont on les retire , croissent naturelle- 
ment à la Chine , aux lades. Elles sont carmi- 
natives. Les Indiens en assaitonneat leurs ali- 
inens. Iufu>ées dans le Tinaigre, elles le rendent 
plus piquant. On retire aux Indes , par la distilla- 
tion des fleurs du petit Galanga , une huile péné- ' 
traiite , dont une seule goutte communique ua» 
odeur délicieuse à deux ÜTretde thé. 

GALAXIE. Voyea Lait de Innet 

GALBAXUM. Cette gomme-résine découle ^ 
far incision, d’une plante férnlacée qui croît ea 
^ri^ue } «a Mauritanie dans U» grsadet andef< 


G A L 3 

amer, âcre. Son oJeur désa- 
‘Ole pour nous , étoit , chi z les incieus , du 
*' d- ï pa [unis rjue l’on biûlo i sur l’autel 
'^r “lise iiiter.enrrnieut , 1 I ie e t très incisive , 
ne contre les poisons co igiil ms. Appliijuée 
EK'^ ’ elle fait iniirir les bubons, tu- 

Eio""''' adoucit b s convulsions et 

uveini ris >pisiiiodi.|iies. On l’etiiployi.it ju- 
< ois très fte<jiu;,..nient ei trop li'gèr- m iit , au 
P o't 411 elle ne prudiiisoit p.is souv. ut le succès 
4^0.1 e„ atteii.loif: d’oii est venu le proverbe, 
galha E7i, quand ou amuse fjuelqu’uu 

fir uev urom- s e, qui n’out pas d’eifel. 

Plante dont les feuilles ressetti» 
à celles de la vcsce , et que les itali ns 
^^iiigeiit en salade. Ou lui attribue des vertus 
itijuvais air, l’épdepaie, l“,s vers, 
lorsqi.’elle ' sr prise en décoction, 

Q L 1 ;NE fie fer Voyi Z ^Volfram.. 

nie pl itnb ,o\\ ni ncde plomb en cubes. 
1 |a plus ciiuiuune. Edu est iniaiirabsée par 

SC soiifi p V,' / . ^ 

''•yezp/oCTO. 

G \y, P j> A 

brune h ‘b’a.yra. Cette esnèce de fouine 

“''ésil, s,. K>i; aiisai en Gmaue. Elle a 
Q. . T A r un peiit terrier, 

espère ^*es.¥/e /Ve OTc/-, Moac/ew. Cette 

d'iiiie n * 'oi byie est coinpo-.ée e cart.lages et 
eaux reiupbe d’iiir. Il Hotte sur les 

a 11 q"’"" ne peut l’y euibnc’r. 
lui H'^ines en forme de lanières; quatre 
autie ^ ramer ; il éièvr les quatre 

le «en manière à p-cmlre 

nux » ‘ »od?8. li y en a beaucoup 

fiolfe del’A.mérique c. daus le 

Jes bo-d ^*' 4 “'’- Lorsqu’on le» voit arriver sur 
Lemoux’ infiilbble de tempête. 

Teiaent des flots et de l’air, quoiqu’en- 

A a 


4 G AL 

Gore. p<ru sensibles , les cha'^sent vers la terre. Tl» 
restent à s CS jiisijd’à ce qu’un iioiiveiii flot les 
r< porte a la m r. Ils adlièrciit lorteiiient aux 
corj’s .sur lesquels ils posent, qu^oii a peine à les 
en (létaclier. Dès im’on b-s iourlie, ils re.ssent (!e 
se rriiiurr. Si l’on m irciie dessus , ils crèvent et 
font un bruit seitiblabie à celui d’une vessie de 
C.ir|>!'. S on ies prend à la uiani, ou éprouve une 
jnllajiiiuatiou et nue cli tletir paieill. à celle d’une 
brûlure d’haile bouillant . Le ])bêHoniéne est 
des plus singulit r. On prétend qu'à mesure que 
le s(d il a’é ère sur I horizori la douleur devient 
ji'n vive, ets’ac roitju.squ’'i riteure deinidi. Elis 
dpen î e .snlle et disparoit entièrement au soleil 
^oüc.lie. Ou appaLe cette douleur eu .se boitant 
.pvi'c de l’bui'c d’ae.^jou , mêlée avec de l’eau-de- 
"vie. |.es pois.ons rpil aval, ut les galères ne pé- 
ris.sent point; mais leur chair devient un aliunnt 
mort. I, 

G-ALERUODE. Cf't iusecte, diffère' t de la 
rlii v: on.èlc I ar son cor] s jiliis nlo. gé, vit sur 
le bouleau, sur l’orme et aiores arbres. Il y en 
g nue espère dont la larve, nqi a itpie dévore les 

uillrtsdu potaniog lo i. Cette l.irve, tiréed' l’eau, 
ne p.ir.'it i!a.s mouillée ; sans doute <|uM traii.spire 
de son ro i s quoique matièie lui 1|( use qui la 
g.iraui . t Comme b s plunies des canards. 

GALET. Ces picr .s rondes, ou ovales , de 

diverses forii en , qu’oo voit 'iir les bords de la 
Hier, sotit de la natuie des quartz, des jaspes, 
des gvanltos , etc Ils tiennciil do la substance 
des nnliOiS dont ils on' été détaebé-. Le roulis 
des flo's , lonr fro. lemeni les uns contre les anli es, 
leur donnent l.i toriae ei le poli. Ceux cjui ont 
une .SOI' e d’écorce peuvi'til être rega'dés ronime 
jétaiit ii-[ en-p-.'ès dans leiirétat naujrel. Ceiixqne 
yc)U iiQUve gu piilicu des teries y ont été porlési / 


^ ^ ^ 

1"^’- f'-s eaux delà me» 

«;.èe^(^. 1 ■•zard d’Arabi» 

^ 1 'Ht l^s r i<s J les iiriiigîHîcs. 

ou tiili^^^* ? " C- U ),.i à des excroissances 

lel troor''“\‘'- et couleurs. Ou 

pîudHu-s*' !'T ‘ei'd.es , les fl-urs de 

'■[ y > 

tel (iiic ly i ’ 1 ® chevelure 

trè.-,,.,r6^|,T* ■ ^^‘‘Ulres, eut des couleurs 

ï’^’-oitr.'s n VV l''■e^‘'lr..iL pour des fniils. 
ConsUniiu,"’/' 1''-“^^ H'.ch.uls, A 

®'‘rll5a,>n "’a ‘l"‘ C'oisseiit 

Wang., ceh? ^ ^ ''•''.''t''"'>3 '!e S iui-Mau.e, l'ou 
les , „ .-n ‘^“’‘^*eiit sur le lierre terrestre, 

teiisps. T . ^ 'l^’’c‘llesrie\'ienn' ntfilamen- 

Ics 1. »,.,r espèces de j^ailes soxuC 

>ai)t K^s çj'x ‘ ® '* 'is-Rut, sui- 

C/ me n d’..ig,ullmus, 

la l.laute Tï'" ^' S parties d^' 

rl''^ abondé ®“*- La sève se porte 

e U ‘T‘\ ®'‘ «Wumule, 

le couvtr^ ^^"' i 7 trouve le vivre et 

habitées rr.!.. " .^^c^’Ois^a-nces ; les unes sont 
tribuées en n!”' ‘l‘‘*- 

à aut A.r* Iv"",'! q'al servent de loge- 

GScouviir It. - 1 €piiisi»€3 ou l’on ne peiiC 
l’abri de > "’y ®°"t pas à 

«lonesoud’aut 1^’autres mouches ichneii- 

rlts œufs ,],n/pf‘^",‘‘Pl*‘''tcr“tle3iuurs, dépusent 
éclos dévorent Le» vers nouvellenien.t 

habitaus. Voyea 

LLINACE . Voyez Pierre de ffallinace. 

A 3 


5 G A L 

^ ^ AL L IN A P A JSf E. Nom cl’nn oiseau <?« 
l’Amérique méridionale, qui ressemble beau- 
coup au corj-d’iuiip . 

GALLINAZE. Corluau du Pérou , qui porte 
le nom de Siiyurtfii dans le pays, îl est si carnas- 
sier, qu’il se remplit de la chair des an maux 
morts, jusqii’a n.' ponveir se relever de terre, 
îrlais s’il est pressé des chasseurs , il vomit 
aussi-tôt sa charge , pour s’envoler plus l’aci- 
lement. 

GALLTNSECTES. Ce sont des insectes dont 
quelques-uns, pendant unegrande partie de leur 
vie , ii’oiit point de mouvement, restent fixés sur 
les tiges d’arbres et de plantes qu’ils ont adoptés, 
tj' ttc inimobiliié les fait prendre pour des galles 
ou excroissances. Il y en a de diverses figures , 
jbnnes et couleiiis. On ne parle point ici de la 
cnchenilUy et du iermès-, voyez ces mots. Les 
gallinsectes les plus communs et les plus leniar- 
qiiahlei sont ceux des pêchers et des orangers. La 
dernièie espèce est non niée , par les jardiniers, 
punaises d’orengets. Les cbjti vallons que l’on 
peut faire sur reiîe dernière est èc.c , jeitent des 
Jureièics sur les autres. On les voit i ii emeiit en 
mouvement ; clics restent sur, les branches , 
pompent le suc de l’arbre , grossissent. Autant 
elles sont iramoblles , autant Icuis maris sont 
actif et légers. Ce .sont de petites uiouclies tiès- 
joiies à deux ailes. Toutes les jiarlies antérieurs 
de leur corps sont d’uii rouge foncé. Au n ilitii 
■ U [uinieuis est la saison de leurs plaisirs; ell s 
vienneril voltiger aiiiour des orangers, se pro- 
mènent sur 11 s branches , parcouieiit Icursérrail, 
J aiseiit , e n levue les Irrnelles , en iécondent 
jiliîsieurs. Ou pi'ut observer une [ iirtie recourbée 
eu forme d’iiigullloii , qui fait li s fonctions 
nécessaires à la i ejiroduction. Les femelles grossis- 
sent de plus eu plus, dé; osent leurs œufs, 


G A L G A. R 7 

nombre (3e deux inille . 


qurbiuefois jlTSqu’sU ce ,ie 

es mettant ;i l’,ibri de loul danger sous leurs 
C'^Ujis. mère pf'.it « 
lUorie ’ 


.e (le'sùelie J et toute 
qj' 6'b’ est , sou cadavre s('rt do berceau 
le's\ * ‘usecAi s éclos se (Jispersent sur 
■anciU’â Si on HP dihruisoit les ttallitisectss 
, l’arlira ( u seroil bb-n- tôt cou- 
1 p perut roi: toute si sbvo. On désigne , sous 
l'Oiii do des iost'cîos <j\ùiontsI 

reti ^le riiouvf;n ns , (ju’on les avoitprls pour des 
1 i.s r.e p.auti-'s De ce n'i;nbre sont ceux rjue 
on cecousre oans la bifurcatiou des jeiiri'’s 
ic.nc les d’ormes. Ils sont onlourés d’un duvet 
pineiix qui forme une espèce de lit mollet 
eposenl les j -unes insectis nouveaux nés. 

frA.LLîOT. Voyez Benoitc, 
et b l’imite oom nune dans les prés 

lus es 11 aies , dont la pondre est exceUeuie 
ce ‘x ** béaiorrigies. Ou en diitingne de deux 
■'P Cl, oont .’iiiio porte des eurs ûlanch s , et 
antre d- ja.uni's. Cclle-iû, (ju’oii iioiume vulcai- 
petit mit^ucC , f.it cailler le lait. L’autre 
s .'.[ip -Ue petite garance. 

-P donné aux crabes 

pétrifications. 

-uiSGüE. Ou (léiignc sous ce nom des 
sn divers- s natures , telles nue nuarzt , 

i l t, schiste., lorsqu’elles servent Je matrices 
r'* o’ « * niétulliuues. 

Oaraniantite. Pierre 
rayo-m*^^t- "l’heure au debors , mais 

té/pn ‘•■''‘nspareule eu dedans, et marquo- 

sp fr ^ endroits de taches dorées. Elle 

1 ®'’ P^ys des garaiaaiites eu Elbiopie, 
>ledeCerlan. 

Ces oiseaux d’Amcirique 
touiip , sous le sable , les œufs de 

> de crocodilles , dont il sont fvi.inds. 

A 4 


8 


G A R 

GAPlANCE. On (Jistilignn plusi'enrs espèce* 
ufî c.'tte plmite. Elles dixiiieiit une belle tein- 
ture ronge. Les plus e timè.-s sont Vazala. 
«le Srnyrne ^ la garance de Zéinnde. Ou «ju 
cuhn'e aussi à Lille , en Anveigne , aux envi- 
rons .le Montpellier. La garance se plait «lans 
les teiies suljslanciell.^s. Elles exige beaucoup 
de soin pour la culture. On la !nulil|)ue «le 
gr.iines, de racines et par provins , en coucliant 
les tiges. La niu'tiplicat.on par graines est plus 
longue. Les racines se tnultrplient p.ir tioucons. 
La garance [jrovignée est plus l.oig-iei.as enletre 
avant de rournir de la teinti;;-'.'. On récolte nrdi. 
ii.aireincnt les racines en attion-ue. On les l'ait 
sécher à l’air pour les dcgsgcr de la terre. Si ou 
les lavoit , on enlèvcroic une partie des p.in- 
cipcs colorans. On 1 s l'ait ensuite sécbor à 
E’étuvc. La dessication eu est très difficile. Huit 
livres de gaiance verte ne pèsent [dus tju’nn® 
livre dans l’étal de sicc.iîé. On jiorte cette 
garance au niouliii pour la réduite pn une 
espèce de pâte : c’est ce que l’on envoie en 
l' rance sotia le rom de grappes de HolLivde. 
Cetie pâte , ItustpiMle u^t nouvelle , est onc- 
tneiii.® , se pelolte lorsqu’on la manie. Trop 
vieille , elle péril son onctuosité et se réduit 
eu poudre Elle foiirn l, sur les laines, une tein- 
ture longe très -solide qui résiste aux épreuves 
(le l atr , du soleil , l'es tléboiiillis , et procure 
de la solidité à plusieurs couleurs composées. 
A Cl t effet , pu fait passer les étoffes dans une 
teinture de garance , ce qu’on nomme garan- 
carc. Il y a utt profit considéralrle à einjitoyi r la 
garance verte. On éj. argue nuûtié de racines. 
La teinture est d’autant plus Itelle , que la 
garance est mieux préparér. La meillcnre mé- 
thode est de mettre 1rs racines de garance sèches 
dans un sac , de les agiter. Oa nettoie pailaite* 


CAR CAS 0 

eara^” ^ ét“în avec les tiges et les feuille* 
dans rat ines sont apérifives ; mêlée* 

leurs os *1®® animaux , elles colorent 

ialiot O ®" . ''®r<ge , donnent une teinture aa 
<î'' corn''*) les autres parti*’* 
lin,r * ^P^ouvent aucun eflet de cette cou- 
sur,m‘’,T '* ”*^'^'1® Cet eff.t, 

i lurs sensible au bout de trois 

ren' 't . ‘r ‘ 1 "’ 

'• i-i.i ronlenr 


colo- 


trs , plus ils se 
soutiennenriVr'’!^ “J " iticorporê* , (ju’ils 
de mettre ^'bouilli. Si l’on cesse 

l’auimil 1 ^ Sarince dans la noiirriiure de 
tiire. r pi - l'orJeiit pen- i-peti Imr lein- 
ritiire l.,„ '^anx <jnp teuil à celte nonr- 
pli'S aïoëUmf'"''",'" ’ ; 1®'--® O. .ont 

r A n/ ’ 1’ S'O® , plos , assans. 
'^ARîiEf’or.p ^ . 

^ • ^oyez Âurojie. 

bpaueoiin Ce P® «’sson de rivière peuple 
*-nd un'' : " On p e- 

>«■»• <,«1 é. LiZ,’. * ’■ ri“ '•'“g' 

''oy« 

P’AiuvmvoIrc r"'" 

oasparot p . 

pour l’Jiivcr .®P®®®ue hareng, qu’on «file 
l'areng ordinli,”'*** '1^* est moins bon que le 

SlÏ7 ‘’1®1® Je 

P®‘'ps ait nlns A petites , quoique *on 

Piu» de cinq pieds de longueur , et 


lo 


G A T 

qu’il ne s’en sert que pour frapper. Il avale tout 
ce qu’on lui présente , quoiqu’il u’ait pas de 
go:.i, r. ^ 

GATTiAUX de c’re. Ces giueaux ser/ent 
aux alie-.lles pour déposer le mie! et la ciie braie 
c!cs;i.n''(, ç,ir provi^io^ <J’(>ivc-r. C'e;t aussi le 
berceau des jeinies abeilies. Pour les conr.truire , 
les abeilles recueiUcut la poussière des étamines 
des jflenrs qui est la erre h.ute. Une partie 
leur serl de uourritiire ; l’aiKre , élaborée dans 
leur eilomac se convertit ' n su aie cite qu’elles 
dégorgent, et doîil ell- s forment leurs cellules 
bex .gones Lachab urqui règne dans les ruches, 
altère la cire , la fait jaunir. L’art du btanchi- 
meiit , par la rosée , ne lait que la ramener à sa 
blancheur naturelle. Ces gâieaiix composés d’al- 
véoles à six pans, présentent l’objv t de la jrlus 
grande admoation. f’iiy voit, partiTi reécanisine 
naturel , la solulion d’un des problèmes les plus 
difftciips en géométrie, l-'ai e ttnir dans 2e jdus 
petit etpnce possible le plus grand a ombre de 
cellules et las pins grandes possibles avec le 
moins de matière possible. Le fond d’une 
cellule est à trois faceltes. Si ou les traverse 
clücune avei une épingle, ou verra que le 
lond d’nr.o cellule répond au fond dr* trois 
entres cellules. La déî'cptessp et '’éoonnune de 
la matière frappe les yeux. Les alvéoles sont de 
diverses g'^.iiuleur suivant Itur usage. La pro- 
fondeur des cellules varie , suivant leur situa- 
tion dans la ruclie ; mais la Lu-peur de celles 
destinées pour les abeilles ouvrières , est cotis- 
taiiimei t de deux lignes , deux cinquièmes 5 
celles des milles , ou fi-iix bourdons , sotit coiis- 
tauinient de trois lignes et demie. Dans tous 
les ]' lys où l’on trouve l’abeille commune , 
Cette ;! uieiislon de leurs diverses telluies , est 
constante. Au lieu de l’inégalité des mesures 


G A T G A Y 11 

Pourr dans les différons pays, on 

g. donc déterminer une règle univorselle 

' nie-iuies. Ce seroii Lougueur d’un 

l^s ““‘Ulare de ccs cellnleB donnée. AnUnt 
r- U ^l'iirguent la matière pour leurs 

i,''.”'’’ ‘tuîant elles la prorligiient dans les 
C - m es destin, ;yj; pour les rejnos. Elles prennent 
^•OiS un autre ordre d’architecture. Elles les 
ont 0 ngures arron lies, ob’engttes, guillochées'^ 
*- iciois. Une seule ilc ces rollA's royales 

n*iire oellulos ordi- 

‘tou, truisent que trois ou quatre, 
d oeufs lemellet que pond assez ordiuai- 
Pnit t* 1^ ‘■eiae. Si ces œufs ne réussissent 
^ 5 Cj nouvelles abe.lles resleiit dans 1% 

d T^" v d* colonie. 

-, Micéral qui se trouve dans leâ 

bvi Ire facile à 

Csttn plante croît naturelleTtent en 


spagne 


Itods 


5 eu France. Ün la trouv'e 


les 


''Il J chemins. Si racine est apérit've. 
f, fTi appliquée sur le brus, ou prétend 

qti «lie guérit la fièvre. On eiujdoie c’tla 
K auto pour teindre les laines eu jaune de bon 
eint , ou pu verd. Le.', différentes miances Je 
**** ‘tonnent eu aluiiaut les étoff-s , les 
ciivH ' dans un bain Je gande et à la 
et iau *’^dtgo. Du luélange de couleurs bleues 
fo'iinir'u ’ le verd, La gauJe cultivée 

tant ni plus de couleur. Elle est d’ati- 

fnnl . > qu’elle est menue et d’ti ne 

On 1 0*' In recueille à la fin de l’été. 

‘t‘t si^ P°'“' '■'Cueillir la graine. Celte g-'aiiia 
la seîne”^ ’ qn’on la mêle avec la cendre pour 

GAYAp^^' Goudron. 

) ou boü saint. Cet arbre croît nata* 


J2 GAZ 

rellement sous la zôoe lorride en Amf^rîqtip. 1^ 
découle de cet arlji e une résine , nommée irajirO' 
premenl gomme de gnyac. On en estiait uH* 
grande quaiitiie de ce bois par l’f s[)iii-de - vib' 
L’.nfu iou du bois de gay.ic . t sa lédue, sont 
tie [iMivs ns Miiioriiique.. On en a fait usage, 
pour les maladies véuéi ioi nés , avant de cofl' 
Iioitrp les ellets du men. ure. Ce bois , en Aii.é' 
liqiie , y est , t.it on , un ■'péciflque aussi puis* 
saut que ce ui neral subtil. L liuiie qti’on retiré 
du gayac par dislilliilion , est la [ ri Jiin re (ju’oO 
en eiiÜs . n ée par lejuojen de l’acide nareii.t. 

E , j4nti tope ^ ou ni ma! du miisc< 
On en distingue plu'ieius espères d l'iérenies. 
On les voit au.\ lutles orien.ales ei dans l’A- 
frique. Les gazelles vivent en 'ociélé , n’ont 
po ni (le dent a l.t mâiLoiie supérieure ei luiiii- 
neuf. C’"st un ilnrn.e ib »oir des troupeau* 
enliers di ces [oli., auimanx , vds . I, g< r, à 1* 
coiir.e ; li i rs y. U3 .votil noirs, li ui rrgarri est 
plein de viviic té , t de douceur. C'est u,, j.ro-, 
■vi rl)P eoiuiriiin i lu z les orientaux , de comj aref 
les \i HZ d nue b. Ile C niuie à ceux d’une gazelle. 
Ln (1, ssedi la gareiie (St sing; lière. On mène 
dans b s beux habiles ]>ar les gazelle,s sauvages , 
un mâle apprivoisé ; la gazelle sauvage , à la 
vue de te nouveau rival , animée jiar la jalousie , 
vient fondre sur lui tète baissée. A l’iiistuni ses 
cornes s’entre-lasse dans des cordes qu’on a atta- 
chées à la tête de la gazelle doniesl.que ; l’ani- 
mal ne peut se sauver , le chasseur qui s’i st mi» 
en emhtiscade , accourt et la ttie. C’est d'une 
espèce do gazelle que l’on relire le musc , situé 
dan.s une poche, pi.acée sous le nombril de l’ani- 
mal. Le musc que Iburnisseiit les mâles , est 
plus cadonant que celui des femelles, plus estimé 
dans le teins du rut. Le meilleur est celui uu» 
.les indiens rainassent sur les rochers et les 


. E A G E (î i 3 

pic t. mens ot '^V' lui cause des 

an. maux O '’ tue ces 

y »'«t quelan?.*"*^ '"“‘c , le chasseur 

re subsc ^. '**'* *’a''*"'tl , ou 

orientaux ®" augmeiiier le poids. 

Wxe ve sie de «Oissent a., gox'it et su tact 

Certaine est i altéré. L’épreuve la plus 

"vec du sur rV ® , un fil trempé 

le musc ^ ^'"'cloppe dans 'aq ull» 

recouverie A ® “'ôme de l’a.nmal , 

le musc de Bot. c , le'’”! l’O'l Waoc Ind.uu* 

Touciuiu T > ’ ®" ' 1 ”- lità à celui 

»St'éable te.’ ■ ”‘1'’"'' '’''’® «fl plu* 

autre suh.ia ‘uôlauge de quelque 
GCAI O T • 

(mi ,]'(■(' plusieurs espèces de 

c-3ttl au oV '"’"■ l"--'»® et leur 

àBcn ale ^ ' AUce , 

f- qui 

parvient à m 7' ®V î"''^ î ""«s 

susceinible î”,'!!'"”’'®''.- "'i!'-® > sur to it, 

£:e,.:?'^'‘“:‘”'’A Tl -ni'', ps.le; 

«ont déuie.itii-s oar |'’'**^‘' '' ? ®''' *1'' ' '*10' Scfiaie* 
caduc. Lu 7 T |Cst v.'Lur , . st s„j,n au 

.1 autre, . lu “ 1’" "'‘T I®* 

l'■‘'<C'mveet e ’l ou e nq 

CiitGO îVon. ,, •''"'"'d mai 'e s -s petits, 

is frui. d’uû e"!' ?‘'7' 'I®, l"u.m„, qui 

^'l"oiue,. Eli». S' ‘*•'(11 arijr.. dans 1,. bis-o 

1®^ maladè«r"' Tbrt sai.,e» 


r4 GEL GEN 

GELÉE t/i' mer. Vi.y<z Orties de mef' 

G: LIN 'TF. Tf*' oi-.caii habite 1< s foiêls f'®* 
Al '; l'i.fü . I o rairK , les n otita<;nes il” 

Fo ey. e iK D.U; I' i;é. ''ars la i: er i!c Gèu * 
CS' tire ivit 4»u (; y <*ii a. oiit- »! gr^TiiJe t 

qii on la 1.0 lo. f i'/'/e /tes gelinotes. L.i ieno I'* 
jioiui ' ei A (a.'Uî , ïl’i'ù i!.îi.',sen1 oriîm.tirenn’i'^ 
un ii.â'e el une 'en.eil- . l e j irt ('t la ii è-e H 
cleiei.t avec les o;tis les ilu'. leiidrc-.. Ou pre' 
teiul que lor ..lu’iU .son' un [a u j'iantls . ii,-. le* 
einiJièneiir ho's .ie leur pays rural. sVv. detit 
ciisiiîlf' J lent li'rihS'ili le soin de jioîi voir à 
lesiiM Lo'<)ins. On Jjreiid ces oi eaux aux filfts< 
On le.s attire en C' ulirfais nt leur gazouilleincut' 
Leur chair est nn nicts délicieux. 

GIMAR. Vity zJumar. 

GENFSTH.OLLI- . h'e/be avx teinturiers- 
Ou emploie eeUe plaii.e pour u ind e en jaune- 

G1 Nl.T. On en diütii'gue de pliisirvu* 
e.spôr e.s. l,e genêt d’ Esgagne , qui croit très' 
bien ici, .si- roture dp llr i.rs d'nnp orh iir liés' 
agréable. On le u'iiUiplie de siraeuies. I.’rsj éc* 
à lietirs coubip'- ne se inuillplii qu'en le g'eff id 
Sur xiue a"l' e ffr) p( e. Oi' o\i rnufi) Itsbou eus 6^ 

tiî.^ c- ninie !e C'L'c ■ co///r?it/n crGi^ 

pdr-tcu dniis !cs hois, Ori eu fait (!e.s balnis. A 
Pi.se l'M en reurc 'e la fila se, tlont ou fabiiqu^ 
dc'* toiles giosfiéres ^ u.a s" bonnes. C'u le fui 
rouir dan» i es soun es il'e iix chaudr.s. En Ira' 
Ynilla-t cetip blase, in po rroit pint-èlf* 
paru riir à faire de pins belle.s tr ih s On piétcu*^ 
que l’on fait périr bs chenilles , en arrosuiH le* 
Jibiiite qii’cli.s dévi -ri i.t , avec l’ii fusion 
g' nèl. l e genêt épineux croit par tout rlaP* 
les laudes. On ic noinn e poic-ma/in , ou ajon^' 
Coupé eucore jeune et bnllu pour rompre le* 


GEN 35 

^.tines «pilles , il sei i ff, ^nfres aux be.'tiiiix. 

® ) ‘>îi h e;i s ri p.nu cii.iutfer le fiiar. Il v en 


- “i> 

jar.l,, s en \ 

iinpé'iéiranies , 

'•s q'Xe l’.f 


tle I rtn 


d’ê 


fntij iiiN verte , dont on orne les 
letr-re. Elle forsiie îles h-ies 
;■ tep ih e. (Xe jireiidre aui.uit 
. Eiio a sur lui l’.rvaiifaga 


fier ^ y'*’*'!''® loujonrv (-.onuol»- ii<‘ lîriirv. Les 
V,. r ' loi)ri!i-.se: ' une iKpie employé» 
res et les enlumineurs. 

airi al en' noinin * cinel.)!;»- 

genet-^^ ■> 

'* ** a d'iutres l araclêri;- (in (-luit , q le 

pv.-n l' ^ l''’''^'>ir s’apjir'voi -er , de g'ii’lcr et d« 
■"e le> souris Du reite , son hitiiiuiie et 
leiinent beiuuoii|) de cel.es de la 
gt'net'e est une espèce de civette, 
aie elle sons la quene une poche (tù 
pU'l'iini , nais d’une odeur beaucoup 
'• L’.trt de <r>''lref'.irs la peau de 


'«a-ur, 
"e. 


ses 
foil 

SP fiu elle sons la que': 

pO's ,1 

gei gi, i.i'.irt lie <0''iref..irs la ['et 

jjg P ® > *'• pnign (ur de t elles noires les peuix 
do > a *ait renoncer aux munebou» 

!' 6 aux gioietie. 

^ hEli . Ûn en distingue deux espèces, 
getiev ' U" arbre, l’.iiitrc un arbrisseau. Le 
v,'‘®’'enaib e r.-o!t iiaiurelleaneni en Ii.il e, 


E. 

1 eu Afriijue , se naturalise sons 
■tu. li en cî 'Conle une rébino 
*^^>'i!iiie .sons le num de vtr/iis ou saTi^ 
*andi”'^ arabes. O a en fait du vernis. L(i 
de I, ®“ (tondre empèclie le prpier g'a'té 

VnVr "^ *’enore. O/i n tir- du bois d(i co g-iie- 
Pg.j 1 P ’'^'hsüliation, une luiiie fétide, employée 
V(t,.^ ' ^ = "Icèresde^ chevaux, cl la petit» 

{ii| 'i.Q. .— ...i. 197 >9 • 


^ OU nie »te 

turfe. L(; 
d'tes ■ bien -n 


C’eii l’iu'^e de 


lev mou fous 

gene’-'r'er d' ,4 /eàg-.orse» baies croît 
-n Ang.eron-e. So . bois très b au 
r i*que lucorruptioie ^ s’einpioio en boiseries | 


%s GEN 

jîic'ubîes , etr. On en fait usage eu Arnérîcjn# 
pour la cou triiciion des vaisseauat niarcliands. 
Cfimme au moiiidie choc du canon il selendroit, 
on ne peut l’enij. loyer pour les \ais',eaux de 
guerre. Le genevrier en ailrisscau croîi dans 
plusieurs de nos lorêis. Ses b,. tes sont ali xiph.ir- 
niaquos. Bridées dans un appartement , elles 
dissipent le mauvais air. Six lioi-soaiix de g jiié- 
vre <1 ceux poignées d’ b-yuthe dans cent jiintes 
d’i au , Inlusés et feriiuinlés , donnent une bois- 
son saiaie , connue soiis le nom d' genevrelte. 
C’est le vin des pauvres; en y ajoutant de 1» 
Biélas e , on le rendroil, encore imilleur. 

GENlPii. Ni-jn d’un fort grand arbre , qui 
est cominun aux Ai tilles J et dont les feuilles 
ont un demi-pied de lo' gueiit , et ni tiers moins 
de largeur. Son fruit est île la grissseur d'un œuf 
d’oie, et les unimaiix qui s’i n noiiiris»e!it out 
la chair violetie; le bois est blanc, et f.icde à 
travaille! , qurnque dur ; mais il se iioiici dans 
l’eau , c< qui le rend lort propre à laiie desufiùts 
de ftisils et de moiisqiicts. 

CEN* .'ÜILLLT. PI Mite iiiontagnruse , dont 
les fv-.iilles re. semblent à celles du lauiier, mais 
otil plus de biigPiir e' plus de veines. Su. Heurs 
ïoni blaiiilies ; sa r.icuic qui lui a lait liouuei le 
noii: de ^'•tvrci7.(i7/e; , jiane qu’elle e t bl ncli'', 
mol e et luassive , est un Tulnéraire fort 
estimé. 

CENS -EN O, Cînn -sijig Ce' te racine est 
sit.giil èreii. eut estimée a ta t ii.m . On la regaide 
comme i n remède imiveisel. Ou la iléco-e des 
lilris le. plus niapn.' qufis, d pnr de la 

terre, de nimple rpirituevx , àe rc. etle d’uib- 
moriahré. Les cJiinoi.s disent qu’e. b esi pro| re 
à lepatif fans l’iusniut 1 s [icrfe.s orrasiounées 
par les plaisirs j et à lairc l eiiuitrc de non v aux 

désirs, 


«SesJrs. On , . ^ ^ ^ ^7 

L, ?” I iisngs cousiJérable à la 

pProiir de tiï° cette racine jiroiluit à l'em- 
ïe commerce revenus. Lui seul en fait 

composée' J’ ^ province ou croit le gens-eng 

‘■oconvertes de f"® luoutagnes 

‘‘■aities hnl,-, ' épaisses presque impéné- 

plus toSffur -r endroits les 

ées autres ni'r province est séparéa 

®unt en seiuinell'” pieux. Des gardes 

enipècjjgj, Ig, ? ’ Diarclient tout au tour pour 
U racine'' ^ri'''® PÛJ'étrer et d’en elier- 

P“'*r ceux qui no ^ perte de la lilierla 

ser. L’appjj. . s y introduire et en raims- 

Peu.v ou trois m ir 'es dangers, 

«eut- à ceux an- ^ ^ pénètrent; mai- 

arrive. Le roi I La tems de la réc ilf» 

®“"ûs lartareV o.d.es. Dix 

Provisiouo ’ par deschefs chargés 

®°us l-u-tageTe terrefu 

‘^etix cents. On se rà n/p '“' 1 "® groupe est de 
saut nue certaine d i ' i “'v , en hiis- 

g'^”®-”ng, à ,r wor"'r"t^"’ "" cherchant lo 
pendant plusieurs H,)"'" l^nissons , les épines , 
gué. Cette rén U j’ ““ espace de terrein 
^unrnioncement de P > ‘'eP”’® le 

Lc'it. tartares V érrr “‘4!®'"''''^’^''” PLnlcms. 

‘touchent sur^Z-'’"^®'‘t te rudes fatigues. Ils 
«lorceau d'écorce 'l •branches d’arbres , ua 
7 .''s mandarins ée couverture. 

eadroits’d,? «lans 

*«"rs ordres aux ditr' envoient donner 

'‘“■«‘“I que 7'Luentes troupes. Lorsqu’on 

ouef dans cés ^”1' 

■1“®^”'® en vain ., désers. C’est (|uel- 

ifeme //^ ’ *'■ ’T- ctü dévoré par quelque 

* li 


îS GEN GEO 

aiiiaial féroce. On ir.et en tas dans Ja terre toutes 
les racines que l’on peut ramas--er dans l’espace 
de douze ou quinze joor*. ün les ratisse ensuite 
aTt c uii couteau de buiuhou. On les expose sur 
des vases à la vapeur d’eau bouillante , d»iis 
laquelle on a mis du millet jaune et du r.z. Les 
r.icines desséchéis sont dures, paioissent comnie 
lésineuses et dami-tran .parentes. On ramasse 
aussi les feuilles de la plante , dont ou lait 
xisige coiiiu.e de tlié. La récolte faite , on les 
a|)poite à la douane du prince. On déduit sur la 
récolte de clinque lartare le poids de deux onces, 
jiour le paiement de sa capitation. Ou leur paie 
une certaine somme pour le reste de Lur récolte. 
L’erajiereur fait d.ébitcr ensuiie cette racine dans 
tout son Eatpiri-. Lllc y %-t trmjour,. à faut prix. 
On préteiaî qu’une livre pesant de g'us-eng 
"vaut trois livres pesant d’argent. Les liolland.iis 
parviennent quelqueiois à eu uvoit , Iis le vendent: 
ti'ii poids de i’oi . Ou entre-méie quelij.,efois , avec 
celte racine, le iii/i7.zn , plunti asocz st mblable, 
«-t nioir.s ebère , que n. cuwlleul les japonois. 
Voyez Ninzht. 

OLJNTIAKE. Plante dont la fleur est jaune ; 
sa tige est haute de deux ou trois pieds , ses 
l'euiiles d’en-has semblables à ceiles du noyer , 
et celles d’tu liant un peu déciiiqiieiées. La 
racine, qui est cxtrfnicjnent arutre , a quan- 
tité de vertus , sur-tout conlie les vers , coutro 
les mau vvi.s«s hiitueurli , contre la pout-ittire. 

GÉODES. Ces pierres , de lorines diiférej;'K.s, 
sont ctpuses , oui queiquefois un noyau mobile. 
Les pins Cüniniur.eà sont celles connues s.-us le 
nom iTEtilus ; voyez en mot. Ce* globes crtus , 
tajiissés d’améthiste rouges!'. u'e , décorent les 
collections de roinéralogie. Leur ujix augmente 
à raison de leur Biatièrc et de celle des 
criituits. 


G E R 91 

en^r On en compte 

sont t"' ùix-hii'.t espèces, f.cs unes 

î'ar 1 pour la guériîon Jcs blessures, 
grut^'s!^„ ' üstriiigaiite , tels que le kec dt:- 
jarditiV^^^r.^^i’ aiitrts pour roriiement des 

(l> ,lf^' plus remruquabics soiitlo scrajiium 
le leuilles d’ajillct et fleurs d’écarlate , 

P'aniiéc^^^^r^ ^ fleurs bleue» , celui à. fleurs par- 
itisnu ’.i ^ ë'^raniurn en buisson à feuilles de 
flans 1> '‘® ‘'“"ge de carjoiii . On tu cultire 

le iillen-i*^'"** ''^'e espèce , don! les 

l’ofleiir !>ressi'es , laissent aux doipfs 

colore géraniiitn 

Q J, papier bleu. 

jauibcs de dé, Barbarie, qui a les 

Afi 4 ^''**^‘'6 eaitrèmeïnent îoiigRCS , et 

^tîrven'f ' Courtes. Les preniièies îai 

comme » et les antres à prendre-, 

sente «î. ^“pèce rie main , ce qu’on lui pré- 
bianr- est loTt longue rt taclictée fle 

“'■*uc e. de nenr par le bout? 

fort y ^ette espèce do faucon . le plus 

flans'le V) ^ '*^^'1’ est coiniaane 

Le roi luei.iPuis viennent fl’isiandc, 

ccf.e I.'*!'’ arck envoie tous k.» ans fl-;ts 

eu faire '''; f»'»c.otrniers pour 
à fair,?”!!*^’ flestine, on a son usiige , 

^oveii j P'^Güeas. Oii leti prend par je 
flressés -'i enfermés flans des cages et 

clmoip P cages nu>os eu plein 

Kcrfaiit d.. ” ^ 1 '''''”^ > ior.qu’ils oppcrcoivcnt 
font un cr" T* hautes régions de l’air , 

tente de ve'-'l ‘?’asseu--« , cachés sous une 
ftcc'!, un pigeon retenu par 

cktsseuv ■' . ** 8®’'fa-ut s’ab it sur cette proie. Les 
sur lut k fllet , k p.emieut , 
B i 


20 


G E R G I B 

l’embarquent dans une espèce de cage cou-* 
verte d’étoffe , pour le tenir mollement. La 
Iraiclieur lui est necessaire , pour le garantir 
rte la goutte. On lui donne un lit île gazon. 
On le nourrit de cliair de bœuf et de mouton, 
C.e transport se fait avec beaucoup) de soin. Le 
gerfaut est exc-’llent au roi du milan , de la 
grue , de l’outarde, du héron et de tout le gvoa 
g,ibier. 

GERSE. Petite vermine qui ronge les livres 
jet les étoffes. 

GERZEAU. Mauvaise herbe dont la feuille 
ressemble à celle de la lealille , et qui croit 
dans les bleds , en été. 

GESSE. Il y a plusieurs esprèces de celte 
plante légumiueuse. La gesse que cultivent 1 s 
anglais, ménle d’être multipliée. Toute la 
plante se garnit de Heurs couleur de pourpre, 
et répand une odeur délicicmse. Les gesses , étant 
griinpranles et armé-s do vrilles, rouvrent très- 
tiieii les haies de bois mort, durent plusieurs 
Ruiiécs et font un bel effet. On in vgc les racines 
cbarnucs de l’espièce nommée Mu7Soise. 

GEUM. Plante détersive et vulnéraire des 
montagnes et des bois,' qui prousse à la hauteur 
«J’uu pried , des tiges vertes et velues. Ses 
léuillessont larges, rondes, grosses, velues, den- 
telées , et (l’un godt ùcre. Ses Heurs sont disposées 
lie roses blanches , et marcpuctécs de plusieurs 
pieîits points rouges. 

GIBBON. On distingue deux o.sp)èces de ce» 
s nges. Ils dülèrent ini preu pour la grandeur et 
la couleur. Ceux de la p.liis grande esjièce peuvent 
avoir quatre pieds de haut. Ces singes habitent 
les Indes orientales , les isles Moluipues , le 
royaume de Malaca , la céte de Coromanuel» 


Un 

S 


Jncara 

injes /listiiigue de tous les autres 

touchent savoir le bras si long, qu'iis 
•uent deboi^^^.'^?*' ^ uiircheiit ordinai- 

loramêmeou’il droit, 

^’orarirr.„L ‘®."‘a'chent à quatre pattes. Après 
<le siifrre n,^”^ P'-^^’-i-.que , c’est l’espèce 

*•' à sa fine ** /.““®®“*'oleroit le plus à I hoinme , 
gueur cxr^^ “idoiise no se joiguoit cette loa- 
•tLÎroits des bras. Les gibbons sont 

'l’HÛ'eclioii't^V.V '^^'■“otère doux, pleins 

ot en pmK .’ * témoignent, en sautant au cou 
^’ourrii.seut^^l**''’ *^®*‘‘^*'‘-°'6nt leur maître. Ils se 
^^«licais , iLs' ® ‘l’uutanJcs , de fruits. 

®tà 1 liuinj ]•,. , ® ta peine à résister au froid 

^ Chinp .n ”°tre climat. Le singe, connu 
la .„.t le nom de /’c/lL ,J..Ù l.ir. .U 


''v.iiiuctL, j_4e J coiinu 

)èce* tiom de /lyè' , paroît être de 
U Ili O V 4^’ c 
"in , mairV r 

. > ^ais loif: ■. 


. ^iune 

fenin 


autour d’elles ]"tPP® j s’entorlil; 

et le,s f les os , 

gingèubre “l! 1" ! 

larrtcineco'ninfp 1 i recueille 

étoit ori«ina,vr‘^7 ""'«‘"etee soirs ce nom, 
l’i^le C "A" ^ Malabar , dé 

Autiüns , e,7 4 ■ • ^ ® .V'a"®P°’-lée aux isles 

ainsi qn’à .. '^"^erique. Elle y croît très - bien , 
li'èo-vif tr ' ' ^""e' Cette racine est d’un goût 
les Iiiiruenfg propre à diviser , inciser 

l'Oiir falsidej. ’le ^ l’amour. On l’emploie 

r.ipeut le nis..,’ l’.®*''’'®, ®" poudre. Les indiens 
Qaclqnes '"S^ûts. 

en salade A r . ces racines verte» 

tles raves" O » on les mangent comme 

goût agréable"' !]’. ‘î®® nmrmelades d’ua 

® } dont les marins font usane. 


23 


G I R 

GIR.AFFE. Cet aninal , propre àl’nncie'* 
Co.'i iiient , ne s’est jamais ré|)andu dans 1®* 
pays du nor i , ni meme dans les régifïns teui'* 
perées. L’Abyssinie et les déserts hriilar.s da 
1 Ai!'i(jue saut sa patrie. Il a servi de spectacl® 
et d’orneuieiit de triomphe à Rome. 

GIRASOL. Ces pi rres jirécipiises sont d’.au- 
tant pUii cstiiiKics , (ju’ell-.s sont tdiis dures et 
qu’elles réüédiusent mieux les cotileuis d’arc eu- 
Ciel. L effet de ceflj pierre c t toujours fuf j- eur 
a ceiiii ues opales. On fut ca.s des orieiirales* 
Les occid'rntaies j inouïs dures, se trouvent en 
Cliypre, en Bohême , en Hongrie. 

ARE. Espèce de couleuvre du 
B.ési! , rpu monte jusqu’au .soinmel des arbies, 
pour iimiger les œufs d»s oiseaux dau* leurs 
nids. 

GIR.ELLA , ou poisson demoisellt; "Vcf^et 
DonicUe. 

GIROFLE. Les clous de girofle sont les bou- 
tons de fl-iirs du giroflier, aihrc qui croit dan* 
les i-.les Aîoluques. Si on lai.sse macérer dan* 
de l’eau tiède un clou de girofle , ou r-connol- 
tia le calice , le bouton de fleur et l’eznbryoU 
du fruit. Les holl.indals fournissent tou,s le* 
peuples de clous de girofle. La France seule îetir 
eu acliôte cinq on six cents quintaux par armée. 
Leur magasin est k Arnboine, dans le Fort Je la 
victoire. Tous les lirbitins des isle.s sont obliges 
de cultiver un certain nombre de girofliers. On 
leur paie leur recolle. Ils recueillent ces fleurs 
a la main , ou les font tomber avec de petites 
gaulettes. Le fruit se noairne antofle de qirof e i 
oamère de girojîe , ou clou matrice. Ils con- 
liennent , ainsi que les fleurs , une pron igieus® 
quantité d’huile essentielle aromatique que l'on 
relue parla d^alimtioa. Oû l’ailèxe quelquefois 


GIR 23 

nc' '^^coiiUla wan. Cette îiiiile , aromate 

raii'iifr ? ' ^''rpioyée |jar les paifiuiieurs. EU» 
d» '’‘'i’‘’P‘>ixiiî , apiiaise lés douleurs 

anèt"î*: l’Upr.t-de-vm , elle 

piigrèue. Les clous ou 
IIP. Ti sennuoie üans les as .aisoime- 

’ ' . '* ucliauflins , iiicisiL. On porte 

d'-tits .sacUets remplis de cU'ofle en poudre . 
P^ur so garantir ue il pester 

iîojw/. Cette espèce de clou de 
roi. .. *‘^“*-rare. p,Ue diKère de l’espèce cius 

dans clou est partagé, 

dans sa longueur , en pe^U-s éciUes , et qu’il 


se t 


“fu-re en poi„,ps. o„ prétend 


ou’, a le 


l’islp ûrbra unique qui croit dans 

<^^Maluan, l’une des Moluqups. 

GIROPî vv r\ , 

ces I ' ..»■ >' compte piusieûrs espèces de 

d’-iiif ,?' ’i «ont d’un beau rouge, 

ci'icl h ne pourpre, celles-ci iauues , 

des ,,1.,^ uneodeur 

en 1,': ”’-“itipUo de graine , ou 

Il ' St l^tnl^^'TriPi^b^'uUor?' O ‘ 

infuse; d ”' 11 °“' ^ °Ù l’eu fait 

aporisp t guollée , ,st résolutive , 

«nati'n ;« d’iréniorroïdea et de rEu- 

de poErons 

ronds, ^trdre^r;: 

S i r : ces derniers sont les are, Heurs , ont k 

tiene. '*!“*’ Icf'ue, d’un sucre rnoius ifc.de , con- 
coiin*^°i |I® graine et se eoiiservriit beau- 

doiit “r autres. Ce sont aussi ceu» 

ci'fpt r. “i M*!®* confitures sèches. Pour ces 
^ ‘•Si twUs Cil fgruig de polie ou de quel* 


M GLA i 

que autre fruit , et on les confit aussi à sec 
lort peu de sucré, parce qu’ils sont uatiuell®' 
nient sucrés. Ceux qui ne les connoisseut pasi 
sont surpris de voir des fruits entiers confitsi 
satis trouver eu dedans aucuns jiepins. On n' 
niange pas seulement les giromonts confits , 0“ 
Iss juet encore dans la soupe. Ondes fricassf 
Un les lait cuire au f .ur et sous la braise. OU 
les niange en purée. De toutes façons ils sojd 
bons et agréables. On en fait aussi "des beignets- 
glaïeul. Herbe qui croit dans les prén 
bes Leurs sont incarnaies et sa graine ronde- 
Un attribue diverses vertus à sa racine. ' 


GLAISE. C’est proprement la terre argilleuse 
que Ion nomme ainsi , lorsqu’elle ne con.icnt 
presque point de partie sableuse. Elle sert auK 
memes usages que L’^rgi//e ; voyez ce mot. 

GLAITERON, petite bardane. On li 
nomme aussi berbe àjaunin. Les idées d’aeré- 
ment sont souvent lautaitiques. Les ancien» 
la, soient usage de cette plante pour do, mer à 
leurs cheveux une couleur jaune ou blonde. 

UEAJMA , mouton , ou chameau du Pérou. 
Les , pccos, sont peut-être 

desvanetesde cet auinial , d’un naturel doux; 
lacile à apprivoiser , il rend aux habitans les 
plus grands serv,ces , porte des fardeaux du ' 
poids de deux cents cinquante livres, s’emploie 
üe toutes ses forces. Si on l’excède , il se 
jette a terre , ne sa relève plus, même en lui 
piimant les testicules. Il rejette au visage de 
celui qui le tourmente tout ce qu’il a mangé , 
odeur insupportable. 

ULAi\D de terre. Herbe dont les feuille* 
sont petites et étroites , la fleur, rouge et odo- 
rante , et qu, s’attache aux haies par plusiems 
petites tiges. En poudre, c’est un bon vulné- 

rair« % 


GLA 2.S 

îTuxtdetsang 1» 

tachent coquillages marins s’af- 

poissons “'■l's ! >»^niQ sur 

geouppes . jIq « ,^cés. llcunis quelquefois en 
tant pour |..„ P^.'^®®'itent beaucoup du variétés , 
*eiif a ,ln P““‘’ couleurs, 

recherchés ‘^'f^érrns noms. Les plus 

turbcn l_ ”, J tiilippe , ou clochette , le 
^-‘Orsque l’an"^ tayé , la ctUe de melon. 
«llorlsa Xr coquille, il 

trianl’ulaire ...’ l''a"ans de. forme 

^ait sortir une'es?)^*^ attachés à sa bouche , eu 
■^O'ixel il se proim-e Panache , au moyen 
rentre dans sF it*^ noutrilure ; lorsqu’il 
referment; quiüe, ces niêaies batlans la 

W! trouve qûe^Tns'^li* rivières, qui n** 
^e. Danube. Il sVn F üeuves , tels quo 

»^eux cents livres Sa pèsent jusqu’à 

et se ma -g!! 1 nrais elle 

GLARÉOLF Tvr J 

«^'«rahslis , à «; eÏÏe 

‘juente les II,.,,.,. n ^ ® “ eisiaux qui fré- 

cinemment .sur les baid 'T'^ tl^*' ^' “«''6 fré- 

cocasse par h, f;,, 'i'ffcreut ile la 

j our le goût Ces . ’ ' ‘ ■-'“Perteut sur elle 

> et volenrnar S""<is cop, 

'■•^rs les “I*®" ‘'"“Pc-s » «"t 

n oms herbufs , ’où !l camp.ig„es !„* 

«^e derrière , fait '^posent. Leur ongle 

*l“an<l ils so,jt j®^.P°’ênard , louche la foire , 

.3*^* a veni!^ «"‘er , 

II. le lait aux 

c 


G L O G N A 

ft’rnîncs. Elle est fort branchue et *a fleur est 
rouge. 

GLOBULAIRE. Voyez Alypum. 

GLORIEUSE. Voyez aigle-poisson. 

GLOSSOPETRES. Ces substances fossiles 
eut été prises, ilatis un tems où l’on élcit 
moins instruit , pour des Ifir.gues de serpent 
pétrifiées. On reconnoit aujourd’liui que ce sont 
des dents de divers poissons , tels que laniis 
carcarias , raie de la Chine , requin , cheval 
marin , dorade. Celles de la mâchoire supé- 
rieure du requin sont triangulaires ou en faux. 
Ceiies du cheval marin sont carrées. Celles qui 
sont rondes appartiennent à la dorade. Quel- 
ques-unes ont été changées en turquoise] voye* 
ce mot. 

GLOUTON, ou Goulu. Ce quadrupède 
habite le* forêts du nord de l’Europe et de 
l’Asie. L’iiislinct qTi’on lui donne , s’il est vrai > 
est Itien singulier ; il monte sur un arbre , laisse 
tomber de la mousse dont les daims sont IViands; 
à l’instant où l’animal vient pour la manger» 
il fond sur lui , lui crève les yeux , l’étrangle y 
le inet en pièces , en dévore une partie , creuse 
la terre, enfouit le reste pour le trouver ai» 
besoin. Cet animal , trouvé dans les forêts de 
Kainsihatka , quoique féroce , est susceptible 
de s’apprivoiser et d’accpiérir des talens , de 
faire des tours. Sa fourrure est très-estimée , à 
cause de son beau noir lustré , qui réfléchit un® 
blancheur satinée. On la préfère à celle des 
zibelines et des renards marins. 

GNAPEIALIUM. Plante dont les feuille» 
paroissent couvertes d^une espèce de. coto® 
Ci'dé, et dont la décoction est bonne pour 1* 
d.ys«euterie. 


G O A G O I 37 

TAnién-que , 

niême nom ®®Pece de baume qui pone le 

P^‘'';nte , d u gen re des 
®®s fleurs sont r, ''"f ‘•'^“■curieuse, 

r'^ur- Dans le ^'’°«ckos un appât Uoin- 

pélales etenfonc”’^tT^ ® >'=« 

*"'«1» elles KP t ‘ (rompe pour sucer la 

dans Un nicnp saisies et prises comma 

P“ ge , sans pouvoir se sauver. 

lirend la^ teinte *"?. î'^** Icznrd des Anlillea 

l'amilier innr P«’’''^*'-oniient. Il 

Iwmolulo pendant'^des «aisoiis. 

mouches , les r4 i > >1 guette 

> il s’élanae s les apper- 

très-avide de «iou^V,^^^*^ï) oiseau est 

vole souvent ^ 1 “ , U 

v«nu le nom de ioLf ' 

lutbae près des bois. moucheiole. Il 

■“« êffc morra J, 

^OEMOiSf. Es ' 11 rochers. 

i>i grande ’aboadancp'' a”^' plouie croit 
la meretsV entrel " certains endroits 
des filets mii Sr"'' flue ce 

^cueil* sont dan^ae, . eux Iss vuisseau-x. Ces 

i<sj)éraïice. ^ tiu Cip-de- Bonne- 

^ülfUEUX. Ces espèces de Idsards sont 

C 


28 G O L G O M 

ainsi nommés de la forme de leur col. Leur his- 
toire est la même que celle des lésnrds ; Toye* 
ce mot. 

GOLANGE, ou Goulongo, Les nègre* 
d’Elliio|)ie mangent la chair de cette espèce de 
d-aiin , la trouvent très-bonne. Ces animaux sont 
sacres pour ceux de Congo. Ils préléreroicnt la 
mort pluièt que d’eii manger. 

GOMMES. Ce sont des sucs mucilagineux qui 
découlent d’eux- mêmes de plusieurs espèces d» 
plantes ou arbres. Leur caractère est d’être 
entièrement diasoluble dans Leau ; de n’avoir 
presque ni odeur , ni saveur , de n’être point 
inflammable. Leur nature est presque semblable 
dans toutes le* espèces. Elles ne diffèrent que 
par la plus ou moins grande quantité de muci- 
lage qu’elles contiennent. On a donné souvent le 
nom de gommes à des substances qui n’en ont 
point les caractères, mais qui sont résineuse* ou 
Tgommo - résineuses. On fait usage des gommes 
d'ans les arts. Les plus utiles sont la goinmC 
adragaiiie , celle d’arabie et celle qui découle 
de nos pruniers , poiriers , cerisiers , abiico- 
liers , etc. 

GOMME-ADRAGANTE. Cette gomme hu- 
mectante, rafraîchissante se retire nalurcllemenr 
(OU par incision , d’un arbre appellé barha de- 
renard. Elle se gonfle dans l’eau , s’emploie en 
jdiarmacie , chtis les confiseurs , entre dans I* 
façon des crèmes fouettées , donne plus de 
consistance et de lustre aux ouvrages de gaie et 
de soie. Pour l.t léduira en poudre , onia bat 
dans un mortier dont la chaleur puisse dissiper 
l’humidité acqtieuse. C’est avec cette gomm» 
que IfSB peintres en miniature préparent leur 
vélin. 

Gomme AtoucHi. C’e«t un das parfums de* 
iadlans. 


^ ® G O R 2g 

^ «"C concref , d'une 
découla d’une suveiir amère, 

Pliquée extérieii ombellifère de Lybie. Aj,- 
pour ies lo ‘"'"'L’ est uu pnissatu réso- 
dans i’asthnfe *’ «“cisive la rend 

^‘^ei-ses mélange d» 

l>ieioi, resine-i. Ou la treur» -„,el- 


^‘^ei-ses gotn^tf’'"- mélange de 

ûmtanrn T'""'' 

r’’’’èrcs d’Afrique. pîf'‘' voguant sur les 

®"sede sa rareté .'Elle a r' à 

'« mrnx de dcu,s ^ P'“P‘-mtes de gué- 

^°Mwe-Güttp P I, 

l're du cartapulli'’Flll il P«"S"tive 

^es - utile ei, pe'hdu-e 

les lavis. peut. U. e pour les winiatures et 

^ecoulent de plusieins’ concrets qu! 

sim*^r^*® “"'"^■■’gineiix dVrbres , sont 

«■'«plo coup.d>Ji oit L " Y'''’’"'" Au 

. 1^ 'opacité annonce ^ *0''PÇoiiner la 

»els que dans le è^WA' oomnosés , 

l'aj.vo/œr/fl'a !’!„ ’ ® ^‘’go.penum , la 

' q-’éunt mi es ? 1“"'^ ^“^ière- 

aqueuse «>’« 

^ORDîüS Vo 

GOaGE.Rr' Jy- 

Pa'^dU en Anglltlîr?aïf 

*. ttrt, au commencement J,, prin- 

0 3 


3o G O R G O U 

teins , dlsparoît à l’approche de l’hiver , se pl-'i^* 
dans les haies , se nourrit d’insectes , lait son 
nid prescpie rai terre , pond cinq ou six oeuf* 
bruns , tachetés de blanc et de verd. 

Gorge-Rouge. Voyez lionge-gorge. 

GOSSAMriN. Voyez Fiomager. 

GOUDRON, Tare, hray liquide ■^goixnoit^ 
liquide. N^oms donnés à une substance cju’ou 
retire des pins. Pour faire le meilleur gondroii 
et en plus grande qnautilé , l’on choisit 1® 
cœur du pin rouge , les nœuds et toutes le* 
veines résineuses , inènis tonies les matières 
imhncs de la résine du pin. On les réduit e>* 
charbons d.ans des fourneaux construits exj/iès. 
La cln'.lenr du feu fuit fon<lre la résine qui se 
nsèle avec la sève du bois , et coule au fond 
du fourneau. C'est ce qu'on nomme goudron* 
IVlèlé avec sufiisanto quantité de bray sec , oit 
en compose une poix artificielle dont ou pré' 
pare la poix navale propre à calfater les vais' 
seaux. Les cordages enduits ,de goudron resis' 
teiit plus long- teins à l’eau. Aussi en fait-oit 
grand usage dans les ports de mer. Il so traits' 
jortft aisément dans des barrils bien mastiqués. 
L’huile de ])oix ou l’huile coinrauiie de c.td® 
est celte liqueur grasse, noire et fluide , qu' 
surn.tge au - dessus du goudron lorsqu’il 
reposé. 

GOUJON , ou Bouillerot. Ce petit poissoi* 
est abondant dans nos rivières. C’est un met* 
assez .aoréable. il est diflereut de i’abie. 

O 

GOULU. Voyez Glouton. 

Goulu. Espèce de Cormoran ; voyez 
mot. J 

Goulu de mer. Les diverses espèces de 
©is.aux de mer varient par leur pilumage. b* 


G O U G R A 


01 


Bonne-Espérance. 

plumes four *°'''^ “ «nwigcr. Leurs 

Goulu 

sous la les mers 

en voft cini n^l’ 'T® Bonne-Espérance, 
gneur. Leur Li E'squa seize pieds de lon- 
gue® de denfs a® P*'*®'®'"® 

humaine, .^^h‘cs de cliair 

qu’un tombe à hs TUisseaux. Si cpiel- 

tant leur gosier L^n’ ’t , tout enlier , 

haint i^on attd,.l,d à iin<. , \ Gu leur pUîe Hu 
uriu longue corde L’nu Ou tient 

de lard ou de bœuf T T uiorcuau 

le dévorer. Il g- n’ l s’élance pour 

fond sur lui à G',' le tire à bord , 

Pfemptement. D’„n 

tuer ou blesser ceux !Z *^ 1 ® Pounoit 

GOtJRGAIMDiJVF V publient. 
Goyave, ou r’ Vénus. 

dun arbrisseau, no'mmTc’’ Gor/az’e. Fruit 

commun dans l’Afr <^ouauû;r qui est loit 

fleurs sont blanches et nl^ ^e* 

f® '» pèche, es’trempHed*''"' que cellù 

“"“'le- La quai j Æ pépins cjpmiue 

f"";®-. Elles mùrlsen astriii- 

et doivent être cneilliI*T If^puce d’nne nuit, 
couleur est jaune en 1 n 1“'"' ®u'''‘'‘ut. Leur 
jî*<ians. ' ehors , et couleur de rose 

G«a,”^ Voyez K^, Js. 

Gîiaine de ^rnbrette. 

grains de T^‘% Canarnt. 

“e ii.ly. Voyez Ricin. 

C 4 


3a G R A 

GRAIS y 011 pierre de sable. Cette espèc® 
de pierre vitrescible est formée de l’assemlilag* 
des grains tiuarlzeux plus ou moins adliérens t 
tPoù résiillent diverses natures de grais. 0>* 
peut en distinguer deux sortes, l’un d’anciennu 
et l’autre de nouvelle formation. Les eaux ed 
filtrant à travers des terres quarizeuses , cha* 
rient des nioüéciiles qui se réunissent, s’agglu- 
tinent. La pierre meulière , le grais à bàiit 
«ont dans ce cas. Les grais grossiers s’emploient 
à paver les rues , faire des marches, fl y ert 
a des masses énormes à fontainebleau. On les 
fend aisément^; un coup de marteau tranchant 
les fait sortir en morceaux de la forme quS 
1 on desire. La poussière impalpable que res' 
pirent les ouvriers , leur donne , au bout de 
quelques années de travail, une toux cruelle- 
En Piémont un grais feuilleté sert de tiiilef 
pour couvrir les maisons. En Normandie , il 
y en a une espèce mêlée avec de l’argillc dont 
on fait les pots à beune. La pierre des rémou- 
leurs est un grais à grains fins. Il y en a de 
•jaune , de gns , de rouge. Ou en trouve eU 
•Suède , en Lorraine. Le grais de Turquie, oU 
pier.e à f mil x et la pierre à Jiltrer sont de» 
espèces de grais ; voyez ces mots. 

, Rame. Cetio espèce de gre- 
nouille Labile pendant l’été sur les arbres » 
s.aute de branches en branches , de feuilles eu 
feuilles. Il lui suffit de touciier une feuille dit 
bout du doigt ; elle est si adroite , qu’elle passe 
delà à une brai'che, se met eu embuscade pouf 
saisir Jes mouches et insectes dont elle se nourrit. 
Elle habite aiisîi les eaux. C’est là qu’elle se 
livre a ses aitiouïs , dépose sf s œufs et se retiré 
dan.! Ja yase pendant Pluver. Sou croassemeuf 
4ans l’élé auuonco la pluie. Mise daug un TâS* 


G R A 33 

rlu se^vif f insecfes , elle pour- 

>vir d hygromètre. 

Ce sont dca 
, e,c. sur lesquelles ou 
chanfpc leitres ou des figures annro- 

fond T * d’une couleur différente du 

gç é. ® payé de la RocUelle est recouvert de 
singulières. Ou y distingue par- 
tiiles què^ A ® ^e«r^s bjen marquées , 

Mer , qui est uno 

ConWden't 

dionde l’Amérique mérî- 

grosseur d’un ce^.'f 'V^ 

la douceur et le^goït" °“ extrêmement 

le 'l’” ’ 

croît au idarnher'^î ^ ®“' l’eau, 

fort pradip du feu mauons , et quelquefois 

^erte. Elle ne porte ni ît?* ® 

On retire l’op- 

lige. Ca au bas de 

s’épaissii. On In ë°ni'no - résineux découle , 
Appliqué extériV ^ >'end fort cher, 
lutif pm 1 e’est un puissantréso- 

-‘éiurtnt::t?;iTsVin"S^’^“^^‘““^- 

GaAMT.^A P^^‘can. 

^roit 1,0,,- j ^ premier coup^l^oeil on le pren- 
l'ne (duc „ “ ni arbre ; mais il en diffère par 
^able. C’fJ/” ^ dureté et par sa nature vitri- 
» un assemblage de petits grains de 


34 G R A 

matière vitretwe , liés ensemble par un ciDie®* 
naturel mêlé de mica. Le ciment est plus o" 
moins dur suivant les espèces'. Le ciment 
juiix granit est tendre , ne fait point feu avei! 
1 acier comme le vrai granit. C’est à cause <1* 
sa dureté , que les Egyptiens avoient choisi 1» 
granit pour faire ces obélisques, monumens fa»' 
tueux , par lesquels ils vouloient sauver le'd 
etre de l’oubli. Ces niasses énormes que l’ii'" 
dustrie égyptienne savoit tirer des entrailles d» 
a terre , avoient fait croire que les ancien* 
possadoient l’art do foudre les pierres. Le tran»' 
port et l’élévation de ces pyramides colossales i 
ellrayoïent l’imagination. Ces obélisques ont ét^ 
transportés en divers endroits. A Rome on e" 
voit une de granit d’un beau rouge violet. Le* 
faces de l’aiguille de cléopalre , qui subsist» 
encore à Alexandrie , sont un peu altérées et 
calcinées du côté exposé aux mauvais vents- 
Un trouve des gr.anitsde toutes sortes de niianc«* 
et couleurs , dans les Lies de l’Archipel , d« 
Chypre , de Corse et dans la Toscane. Celu' 
de Saxe est couleur de pourpre. On fait à Lon- 
dres , avec relui de l’isle Minorque qui es' 
louge et blanc , marqueté de noir , de bl.inS 
et de jaunâtre , de très-beaux dessus de table- 
ous eil trouvons aussi dans plusieurs de iio» 
provinces, tels que celui de la montagne 
Sommerset en Bourgogne. On en pourroit fair» 
de très - beaux ouvrages : il égale eu beaul« 
celui d’Egypte. 

GRAPPE- MARINE, Espèce de Zoop/iytei 

voyi Z ce mot. 

GRASSARI. Oiseau de passage , qui craio' 
beaucoup le froid : il se retire , à ia fin a« ' 
f ete , aux pays méridionaux. 

grasset lE, Cette plante croît dans I** 


G R A 35 

Sel*f lieux humides , marécîigeiix. 

uiUes sont Teniplies d’un suc onctueux , 
opre à guérir les blessures. Ce suc gras est 
paysannes du Nord. La plante 
hern' cataplasme, guérit les 

■es des enfans et les douleurs de sciatique. 

GRAP^.ç^U. Petit fruit roues, de qualité 
'iogente , qui vient sur l’églantier. 

La racine de cette plante rougit 
cer auxquels on en fait nian- 

g°Tonce ^ Voyez ce mot. La 
■Dif d ’ '''■'-Eant , se dniclt , prend un poli 

foui ri * '■‘‘•'’^aillent eu dentelles , en 

GR l®nrs aiguilles. 

pI nt^‘ Herhe à pauvre homme. Celle 

en.,-! ’ 1' très-violeiit. Il ne peut 

([U il ,}çg tempéramens robustes. 

de ‘^““pnsé d’une muiiltude 

nature "l® quartz, de silex ou d’autre 

par le. toi. iT' 'a '’u*'® leur a été donnée 

les uiscs de- 'touve le gravier dans 

des urontagne. 

c a":T,o'' -vec la 

d'AnelEr" ®t à sabler les allées. Celui 

ch- non ' *''■ 1 *1“® 

unie- couverts, font des roules 

? *^l pi'pferubles à des routes pavées. 

ticniM^?^' plumes de ces oiseaux aqua- 
finesse ''®cl^®rchées pour leur beauté , leur 
belle. ' fiainilures de robes très- 

esi' V 'Mandions. Les dépouilles les plus 
du'l' ®ont Celles que l’on tire des habitans 
Sui ^ Genève. On voit de ces «iseaux en 
de F**’ Bretagne, et dans plusieurs provinces 
wi.^“ f'""'* ceux-ci ne sont pas 


3<5 GRE 

_ GREMIL Plante dont les feuilles ressemble"' 
a celles de 1 obvier. On attribue à sa graine' 
qui est ronde et fort dure , de grande^vert"' 
pour rompre la pierre et pour faciliter l’acco"' 
chemeiit des femmes, 

grenadier, Grenade. On distincne pi"' 

s.eurs especes de ces arbres. Les uns don^e"' 
es fruite acides; d’auires , des linits dou>' 
Leur climat natal est l’Espagne , l’Italie , i" 

dlevirir-’ ^®,^^''S''«loc. Nous ne pouvons 1«' 
mLe qiJ en espalier , ou dans des caisre* 
mses pendant 1 hiver à l’abri dis froids da»» 
les orangeries. Il seroit à desirer «ju’on multi- 
pliât dans nos provinces méridionales un peti' 
grenaaier nam d’Amén<iue. On grefferoit dessu» 
les autres espèces. Ces arbres^estans petits, 

frreJri wr"” les serres. L* 

'■ait l’effet le plu» 
«giéable d..ns les jardins. L’arbre resserre^ eU 
C...S.se , produit une plus grande quantité d^ 
f eiirs. Les fleurs de grenade sont un léger styp- 
que utile dans les dyssenteries. On fait ei> 
mgiiedoc, avec des grenades et du sucre , un» 
linmn-idp astringente très-agréable. ' 

uls^f passion. Celte 

s’éW’ 1* nouvelle Espagne, peut 

s elever en espaher à l’exposition duiid’i.^La 

V volr ^ S'ngulière. On a prétendu 

y oir les mstrumens de Li passion , d’où lui 
est venu son nom. Le suc d„ fruit est ;,squcux » 

plaisir. Espagnols le boivent aveC 

^‘^rqueterie. C’est un» 
d’ébène. 

raned^^i^^- V"’"® feriènie 

r«ng dans es pierres précieuse,. On la distingue 

et en n ^ P "f T ’ couleurs, 

et en Occidentale d’un mérite inférieur. Le< 


GRE 37 

fer ou autres , du 

de ces niéu Ç ®‘' ^’au^*’® 

répandu çà et^; j ^ g'enat d’Orieiit se trouve 
«îans le sable ^1 monlagnes, 

diverses de t sous les lurmes 

grenat Occident l''’'’®* ’ d’ocuëJre , etc. Le 
d«s ardoises j ^ trouve ordinairement dans 
ou isolé. On • g^ais, de la pierre à chaux 
ruachinos eintl'^*' Fribourg les moulins elles 
grenat. tailler , percer et itnlir 

<lu’au jour • a î lierre ne brille de son éclat 

grenouille 

«spècea. 11 v ^ ' i ” distingue plusieurs 

formes , leL 

Leur Cœur n’a on’ ' " sont amphibies, 

‘‘“"g par le T ^ontr.cule , et reçoit le 

♦cavité de leur. „ i, soupapes. Dans la 

«^’est l’organe de 1’’ une corde ; 

et de recevoir Ip. *^*^i*^ ’ susceptible de tension 
se nonr ^es ani- 

?“«ohes , de ne, I’ o ’ <1® vers , de 

les jardins. On 

uugendrer qu’à ‘iuMs ne peuvent 

Vvent dix ou dont aus'^T'^'" ^ 
nouilles vertes font et -p gf®' 

pliis l'ort que 1 ,.. r' i.^ croassement 

*ort;r des deux cA-é- dp^i volt 

«‘paiement dans le ^Ip G’est prin- 

l--;®!- des pîules '^0 - ®t - l’ap- 

Une grenouille ^ entendre. Dès 

les autres la suivenr*TI^°*^’^ lu u'usique , toutes 
meut sur la mamA. ’i ^ ^ ^ diversité Je senti- 
des greiiotiille T * r'V'* lécondalion 

''encontre soni-'p certain est, que l’ou 

Ifemelles. U, j." ■ mâles montés sur les 

Puitesde devant ,*^vec 

‘tut, qu ils se laissent plwtàt 


38 


GRE 


tuer sur elles, que delfs quitter. On ne découvf*' 
dans les mâles , ni dans les fejMelles , auci'*' 
partie sexuelle extérieure. L’anus sert à • 
et à l’autre sexe à mettre dehors les exeréme”’' 
les urines, les embryms, les œufs. Dans la 
section anatomique, Gauthier a découvert , d»”' 
la femelle, des œufs où l’on .npperccvoit des 
vivan.s et frétillans. Dans les mâles, il a refcoiif’ 
tin placenta, auquel étoient attachés pliisieH^ 
embryons vlvans. Il prétend que dans le niom®* 
où la femelle dépose ses œufs , il laisse coul^ 
CCS embryons viv^ms , qui s’attachent aux eetd 
et s’en nourrissent. Ces embryons conservé'' 


la figure qu 


ils avoieiit dans la vésicule du pèi'*' 


Pendant l’espace d’un mois ils se développe!'*' 
et ce qui formoit la queue du têtard devieii*' 


dans la jeune grenouille , les deux pattes 


derrière. D’autres disent qu’au prinlems , ' 


paroît à un pouce de chatjue main de la gr^' 


parmi a _ 
nouille mâle une émiiieuce papillaire, que cet** 
iiartie fait les fonction; de la génération, lor.sq"* 
le mâle l’ajiplique entre les jambes de la femelle 
L’embryon que dépose celle-ci est entouré d’i"'* 
substance glaireuse. Il tombe au Ibiid de l’ea'*' 
Au bout de quatre heures les œufs se renlle"* 
et reviennent à la surface. Le dix-sepüome jo"* 
ils prennent la figure d’un rognon. Le cinqua'*' 


tième on voit les têtards développés , ils 


nourrissent alors de lentille d’eau. Pourj pass*'* 
à l’état de grenouilles, leur peau se l'end au-dessii* 
de la tête.Uue nouvelle tète commence à ])aroiti®l 
puis les pattes antérieures, puis le corps. Enf'** 
la grenouille sort de sa dépouille comme d’i'" 
l'ouvreau. Ou ])cut pécher les greuouilir s à l'h*' 
meçon , en mettant pour ap])ât quelque insect^' 


Un*morceau de drap rouge les attire. Elles vic''^ 


lient le saisir comuie de la viande. Ou les pre>'“ 
à la lumière avec des filets couime le poissoP* 


«U ave ^ E G R I 39 

de PoUrbe k'°"‘ P''°P‘'"‘ ^ les âcr^és 

"e manee nt?,^ °nnes dans la consoniplion. On 

( c’est l'asseiubl,™”***^?!' e''e"0'i‘lle , 

fppliqué exipr' ' gelatiiieTix îles œtil's ) , 
iiillaiiuiiaiions > est utile dans les 

Gk 

haudroie de nier , 

est garnie' P’® bouebe de ce poisson 

1 et tes jusques dans la fossette du 

poisson vit a ® couebées obliquement, 

servent nii’à eaux. Ses nageoires 

pi a donné Pt,*- *'*■■ -^le. La nature 

a proie dont il se nourrit”' S^P"' ' P***" ’ 

de manière n,,’.! .‘-'® yewx sont placés 

lui- S’il appercoit O r ‘l"* P*‘“® ®’>-<les8us de 
dement sei deu^x barrUl”" dou- 

il les . '""® ‘‘ dessein de l’attirer. 

S«’‘l ait mis le .'P “‘'^‘'".'dtlement , jusqu’à ce 
pour le baper. ^ " *" P°‘'‘^® de sa gueule, 

GRIBOURI Cet • 

sur -tout dans sou eut îutf ® coléoptère fait , 
lier aux plantes qu’ü a,tan '“''f singu- 

niiisible est celle de la vilul’ 
racine. On peut faire 1 ^ ^ ®“ ronge la 

s y rendent. On brûle i. ^*'® Pp^'^urs autres, 

“emUr " "" 

sont domestiqua psectes , les uns 

ldaisentdtrrilrei;stL maisons, se 

près des fours. Les aiu ■' * dbeminées , au- 

®uuleiTains dans les de petits trous 

'«tendcl,anterdetome”'P‘‘§'‘'^f' O" les 

aatours. Au ijioin’dre br^ >"-i P^dcent de leurs 
^ bruit ils sont saisis d’effroi 


4o G R I 

se taisent. On n’est point d’accord sur l’organe 
chant des grillons. Les uns disent qu’il dépe®'^ 
du mouvement rapide de ses ailes j d’autifi*’ 
qu’il est dù à une membrane qui , à l'aide d’'*” 
muscle , peut se ployer et se déployer conifl'* 
un éventail. Ces insectes ont trois estouno'^ 
comme les animaux ruminans.'La femelle porW' 
à l’extrémité de son corps , un étui qui conticf' 
deux lames. Elles lui servent à déposer ses oeit^* 
dans la terre au pied des racines. Les grillott* 
domestiques sont construits sur le même modèl*' 
Ils chantent toute la nuit , ne sortent de leU^* 
retraites que dans l’obscurité. a des gens 
la campagne pour lesquels ce chant a de l’agi'^ 
ment. Ils i-espectent les grillons , les regarde^* 
comme des hôtes qui jjortent le bonheur à ^ 
maison , ins]>irent le même préjugé à leiit* 
eiifans. En Ali ii|ui; , il y a des peuples chez le’' 
quels on en vend au marché. On les achète pot'' 
les mettre dans les maisons. Le chant de c * 
ttiiimaiix les endort et leur procure un soninie*' 
agréable. Lorsqu’on veut attraper les grillon»! 
il laul attacher une fourmi ou petit insecte 
bout d’un crin, laisser marcher l’animal da»'* 
le trou qu’habite le grillon. Il vient fondre suf 
cette proie, ne la quitte point. Ün le lire ait'’’ 
hors de son trou. Le grillon sauvage est l’ett' 
uemi du grillon domestique ; il le poursuit 
le lue. Parmi les insectes de ce genre est 
taupe - grillon voyez ce mot. 

GRI 1 .I.ON-CB.IQUET. Voycz cflquet. 
GRILLOTALP-4 . Insecte vorace , qui * > 

: 

ses ailes. 


sur le dos , quatre boutons où il renferm* 


GRIMPEREAU. On distingue plnsieiit* 
espèces de ces oiseaux de passage , qui tire 
nom de l’agilité arec laquelle ils grimpent 

branche* 


^ I G R O 

dp*o^*^* Ijranches sur les arbres. Il se nonrri.t 

sanonrïtl ^ P‘"- procurer 

dur h ^ ’ “/“"i®®rroe par percer avec son, 
y fait e ctnieiforrae , un irou dans l’arbre, 
écailler.r'^ P'i^'n’fi, écarte les 

profite "“‘"S" graine. I.e ^in.iierea.i noir 
enrétrri -.“lî ‘rou qu’il trouve dans un arbre, 

y construit T"*' i"' ’ 

d’œufa T î?*' î'“^’ un grand nombre 

<îu mena ^ la femelle duns les travaux 

famille 1] abandonne , lorsque la .iietite 
ru te ^ elevee. ^ ^ 

GRISKT-uÛ Blaireau 


GRISETTÊ r Blaireau. 
au dans les emlUt!''! 

te nourrit 


plaît dans 1»., 1 i ï O’seaii de 

''crs , d’in,ecS‘'Kn ’ 

approcher aisément 9 

•lu on le Ui„» .“""-ut. Si on en blesse un et 

^■'Jlig‘’ntautourde'’lniT ’ 

peut en tuer un tri écriant cache , ou 

Cet oiseau est ass» nombre. Lu chair de 

grive V 

ces oiseuux tr-lc ***'^®'^i* plnsietirs espères de 

a Vit’'-”, ^ , lîov...- 

*r^«e. Lorsque les ra! ' > la Grive rie 

'^‘«"nent les hltanL, T* 

facile. Elles ne ’ ^ ‘tirasse en est agréable 

aussi' Jvec 1*'" ’•»«• ^n Us 

présentant pour -> ' ‘^“llets de crins, en leur 

''âge. C’est^un <!« sorbier sau- 

grasses. ® ® délicat, lorsqu’elles sont 

grondeur p • 

hrodure, et ou’ ' qui ressemble à la 

pris il groiidp ainsi, parce qu’étant 

*3”’*ls casspni 1 “‘'’caux ont le bec si fort, 

^'clives Tl R'® noyaux de cerise , 

d’All ‘’e Fr.anca, 

TT > ■volent eu troupes. Luiu' 

’ / ^ 


43 G R O G R U 

voix n’est pas forte. Le gros-bec des Indes a 'J 
chant trè.-Dgréable. Il est friand des œufs f 
colibri ; mais il lui en coûte (juelciuefois '* 
vie. Voyez CoUï>ri. 

GRObEILLER. Il y a plusieurs espèces ^ 
ces arbrisseaux. Les uns donnent les groseil^ 
blanches , d’autres les rouges, d’autres les gf*" 
seilE s à maquereau. Les groseülers 001116*^ 
leur écorce extériture. Elle se roule, se 
On les multiplient de bouture. Les groseil^^ 
blanches et rouges sont salues, rafraîchi ■•santé” 
tempérantes. On en fait de l’eau de groseiH'; 
des confitiues , conserves , etc. Les anglais (o* 
du vin av( c les groseilles à maquereau. Ils 
rnetlei-i. dans un louneau en inlusion rlans ^ 
l’eau tiède , qui se charge du .«ne de ces frui*^ 
IL y nièh lit du sucre , et obtiennent, pari* 
fermentation , une boisson vineuse, agréable 

GROS- MUSC d’hiver. Poire d’hiver, long''^ 
et vei te , qui a beaucoup de parfum , mais q'* 
est fort pierreuse. Elle jaunit en vieillissant- 

GRUAU. Voyez Avoine. 

G-RUE. Cet oiseau de passage a la voix irèf 
forte. Sou cri s’entend de très-loin. On le 
voler dans les airs , traverser les mers , en fe^^ 
maiit toujours un triangle. Le premier en 
fend l’air. Lorsqu’il est; fatigué , il se ri met drf 
riôre , un autre prend sa place et est successivf 


ment rcraidacé par un troisième , et ainsi 


suite , cbiicun à son tour. En mil sejit ce’’ 
Ireii tc-cinq , ou eu vit passer à Oih'ans des 
îiers. Ils voloieut par ironjios de ciuquanl®’ 
soisaiitc ou cent, du Nord au Midi. Ils liie”' 
beaucoup de dégât dans les [ilaines de .s.arazh’ 


où il.s r ibalireiit. Ces anmiaiix , quoiqu 
grand nombre, sont difficile à tuer. Un d’en 

. . ■ . Il 


ii’e^ 


eux est toujours au guet ^ avertit les autres w 


1 * 


CRU G U A 43 

Apparence de danger ; la tiounc prend 
foU t ^ •'^‘"’d difncilemerit ; mais , l’essor niie 

La il!'* ’ s’élève presque ù perte de vue. 
oiseauï*^^ vol de la grue. , avec de petits 

Po»d deîx^^ùfs’. La femelle 

femelU T “'Si 11 eu sort un male et une 
donne ' sont élevés la nicre les aban- 

oiseai ' i* , dans l’estomac de ces 

de n.'r* ’i ^ Petites pierres. Elles leur servent 
muscle! broyer leurs alimens. Les 

anriens f ^ ^/’^tomac en sont les ipoteurs. Les 
est cenf.rft*°'*'^'' cbair de la grue. Elle 

sandéi. En'pûlorn'^^V éemaurle à être fai- 
On leur arraclre'’ 1 * ’ élève des grues, 

met une "!!. ! ïu cpieue. On y 

ïtltincîies ^dr.- r revient des plumes 

nets. ’ polonais ornent leurs bon- 

<'• 

G loneupiî^^ 

fini Tenkrma «o deux palmes , et 

d^de,rurpVnlpetir'’'^.'“'-“‘'“ 

^"es amandes Lres "elU 

cliissante. ’ douce et ratraî- 

course , nuT est"T'^^ d' Afrique fort léger à la 
armé de Limn espèce de petit luifile , 

la bonté de sa chai!"'^* 

de arbre d’Afrique . orné 

du noye^i e/'l' fl*’ 

autant tie’mnûc'' » comme 

fruit d/l " ’^^ases J auxquelles il succède 

Mai n» ®' en distingue une espèca 

avtc ^urcès l.-uit, et qui se ira ispLf. te 

^-c«s dans sa j uintsse. 


44 G U A 

ce 3 le? > ses feuilles avec un styls'i 

feuil es I uLr"’"''"' popJ.V^ 

-..i 

EfpJ r‘ oiseau <îs< 

vanre ^ Eortugais nomment p(<eafrol 0" 
▼ante également sa beau é et sa petitesse Tl tir* 

“r‘t " .o„ A 

Zatt ’ -om^J« 

qiiPs?'rehr??^’ f amphibie du Brésil; 
q etire dans des trous sur le rivage C’esf 

lue espece de grosse écrevisse de mer dofll 
la cliair se nianae. Il » l i 1 r ^ 

GüAN.ABAHüS. Vo ' r "" 

GUANABO. Grand Lbre de’ BAmé ' 

qui porte pour fruit «ne espèce ' 

;ie la grosseur de la tête bunTu" e't d ^31 

fort gréable en été yar sa fraîcheur. ^ 

OUAU. Ctt arbre croit au Mexique Son suC 

acre et caustiQue coroJe la nean , 1*0 

sur lesquelles il tombe et Srin 1’®*'=®""®' 

. lomoe , et des animaux qui 50 

limais at3?' ««« boi« verd\«est 

faire des bo^I de Bt. ^* Punaises. On l’emploie à 

Ticm3d3^^^^‘- commune en Amé- 
rique , dont la racine, coupée par tranches , 

»l appliquée sur les parties piquées et morduc5 

ti tin fliumfil TeniDipinf 

rnin antidote. ’ 

Ei'éiil se nourrit d» 

ituia fias beaux ornement, ° 


GUE /r 

GU AR a t t 

*’^'ève juTq.^rKT" orientales. 

'^"nnentLâ fr -.‘■'‘Tf”'' pieds. Les 

“ont sujets à êtr ’ J’autres rouges. 

On est ohw!^ J 1 “lûris- 

sont moins saiis O '«anger un pe u verds. 
®tdps compotes au|‘ 1 «armelades 

‘lecefruit^pas^e^j délicieuses. La graine 
ps souffrir la moînd ^ animaux, 

^ sèment de toutes oiseaux 

si grande qnant'^A"'* ®® Prairies. Elle 
d arracher les jeunes ni ^ ^ ‘1“'““ est obligé 

racines de cet arbre so iéiiiües et ils 

L'écorce de l’.lk! ‘“‘‘^''‘"gootes , vulné- 
n fait , avç^. ‘ le est uu excellent tan. 
les forg... “ '^o's, de bon charbon pour 

gS- -S-x.'- 

t3 U E JJ J, 

très II ’ 'l"i renfeinie dès*^* *“ grandeur 

ne na «'tis aTec K 

“® pas rompre sous le» J Précaution de 

««>«ce, ,1,. ergi e'ri- ■'• •"'«-p-it'» 

Srr a:i 

i«“»i i.> sw.T,"!’.." 

guenon. Ouelm de fruits. 

Dell *'“®**® ‘^tr singe donné ce nom 

i ‘te taille. Biiffoli » f “'“res aux singes de 
. nom à des ani ^ ^lonné particulièrement 

"S'^ouausbaboidr'^mr' 

> maist^ui ont des ijueues 


'46 GUE 

aussi longues et quelquefois plus longue* 
leurs corps. Les guenons sont d’un naturel [’ 
guai que les singes , d’un carnctère plus do 
que les babouins; L ur vivacité pétulante e’’'* 
cepandant pas incompatible avec la donceut 
la docilité. Assez agiles pour écli ipper à la 
cité du tigre , elles deviennent quelquefois 
.proie des serpens , qui se Bu ttent à l’aflut** 
les arbres , les surprennent et les dévorent. 

GUEPES. De ces insectes , les uns vi'’^'' 
en société , les atitres sont -solitaires. Un car^f 
tère distintif de ce genre de mouches est d’a'”'^ 
le corps lisse et sans poils apparens. Leurs al^* 
supérieures , lorsqu’elles ne volent point , «a* 
pliées en deux dans hur longueur. A l’o^ 
gine de chacune de ces ailes est placée o'' 
partie éc.iilleuse; elle fait l’office d’un ressod 
qui empêche l’aîle siijiériourc de s’élever tr** 
dans les battemens d’aîles. Cette précaution él® 
bien importante pour cas insccler carnaciei'’ 
qui poursuivent leur proie à tire d’aile. 

GuKPES - AÉRIENNES. C’cSt la pluS pctl’ 
espèce de guêpes. Leur société n’est pas noi^ 
breuse ; leur histoire , leurs mœurs sont 
mêmes que celles des guêpes communes. 
bâtissent difléremmeut. Leur guêpier est attafl* 
à une branche d’arbre a'vec une espèce de lio®^ 
il est dejiuis la grosseur d’une orange jnsq'' 
celle d’un oeuf. Le bois , réduit en papier , 
est la matière; s’il étoit d’une couleur vermeiB® 
ou le prendroit pour une grosse roje qui co'^ 
mence à s’épanouir. Il est recouvert d’un vei^ 
impénétrable à l’eau. LTn de ces nids n’a ét®' 
ni r molli , ni altéré dans l’itau. , 

Guêpes - CARTnNNiir.Es de Cayenne.^oy 
guêpier de. Cayenne. ^ 

Guêpes - communes dome.’tliques on 
raines. Ces guêpes construiseut des édifie? 


GUE ‘^7 

’ociete , se nourrissent de uillage , et 
répubr ravages sur nos espaliers. Cette 

feinfli **1^-'' '’O'J’l^reuse est fondée par une seule 
aux ri., ‘^coudée pendant l’automne et échappée 
Un l’hiver. Elle creuse un trou dans 

Ou t>r„r ” pratique une entrée tortueuse , 

hâlPfi *1^ d’une taupe, y bâtit à la 

de cellules, y dépose desœufs. Au bout 

de ]°urs ils ont passé par l’état de vers, 

nature prévoit à t^Î 

sexe sonh I ^ |cnt. Lesguepes mulets eu sans 
de la r "nuhf travaillent à la fondation 

-on. 

™ "» "i" 

matériaux 1 châssis , chercher les 

conp" t b arec leurs dents : ils 

de bois * ‘^'^‘t^'irent de petites fibres 

dégoroent ^ nniectent d’une liqueur qu’ils 
^riérefl"; r /°^‘ri‘. ^ '^’^ntres ou- 

picr. Cet édificp"*’^^ le guê- 

qnées Ips une "'o. / T "Ppli- 

tnaiiière l'humidité autres. De cette 

Il V a daii ”lw i""^r‘ dedans. 

E'>;te chacun ét"’ ‘1"'*^^® «‘«geô- 

les liens qui sui‘^h° 'h^ colonnade formée par 
Cl>.’<lne ii.p! gatc.iuxl’,,,, à l’autre. 


Clir’niie ar i„_ _ ^ ux r un a i au 

Pooliqu.- ûf les cil “vp""® P 

snnt 1 ‘ peuvent s<r promener 


ace 


la n ère comîr”' I‘®*‘'’gones. C’est le berceau où 
niulets 'U nr. pondre des œufi de guêpe» 

o„ „,ite . O, 

tant dp Al T tfois cenis femelles et d’ati- 
“c n.ates. Les “ 


miers fèies aînés, éclos les pre- 

qni singuliers des C.aclels 

la délicarp"^’ , ®,P'oportion;ieul leur aliment à 
«esse de leur estomac. C’est d’abord des 


^8 GUE 

jus (le fruits , de TÎaiide , ensuite des cadaTf®* 
d’insectes. Ceux qui vont à la provision 
tenl à manger aux travailleurs. Chacun prend** 
portion. Point de dispute , point de combat. I'* 
république devient plus nombreuse , s’accroît*^* 
jour en jour. On y vit en paix, Oèsque chacun f ' 
pourvu de forces nécessaires, il vole aux champ’ 
C’est alors une troupe de brigands. Ils vie”^ 
nent ravager nos espaliers, entamer nos frui'* 
avant leur maturité, foudro.avec la rapidité d'*’ 
epervier sur nos abeilles: leur couper la gor^ 
pour s’emparer de leur miel, pit'er, ravag«' 
leur république , se nourrir du fruit de leud 
travaux , et les obliger de déguerpir. Dans cd 
momens d’abondance Its guêpes apportent 1’ 
butin au guêpier , le partagent entre elle. C* 
n’est que fêle, que plaisirs, amitié. La coU' 
corde ne peut subsister parmi les brigands. A” 
commencement de l’automne , les provisioit’ 
viennent à manquer. Cette jeunesse si vive, *' 
amie, si brillante, s’anime d’une espèce de fureuf’ 
Le guêpier n’est plus qu’un théâtre d’horreuf' 
Les mulets et les mâles arrachent de leurs bet' 
ceaux œufs , vers, nymphes, insectes naissaiiSi 
Rien n’est épargné. On se bat les uns contre le* 
autres. Ces duels vont rarement à la mort, comin^ 
ceux des abeilles. Les mâles sont les seuls qU’ 
n’aient point d’aiguillon. L’esjiérance de l’état t 
les soins de la postérité, l’amour de la patrici 
ces grands ressorts du gouvernement ne sub' 
sistent plus. Toute la répubiirjiie se détruit d® 
fond en comble. Les froids , les pluies font lan' 
guir les citoyens. Ils périssentpresqiie tous , beU' 
reusement pour nous et nos abeilles. Quelque* 
femeUes échappées aux malheurs de la guerf® 
intestine et à la rigueur de l’hiver , fondent f’’ 
printems suivant de nouvelles républiques. Ü** 
brig'iaj est qiieliHielois utile pour en punit 

d'autre*' 


GUE 49 

devùmli Ijoueliers suspendent au- 

c« inptR r '■ “i' ftuepes viennent rciliercliep 

«llw no. ’ ^ > 

des grosses mouches Lieues, 

£àtnie 1 ' iniisseut des vers , gui 

nu i« 

^®^l"‘'^S!«ns tirer des gm'.pes. 

On g'i^P‘'-s maçonnes, 

ï^lies viu*!^ P usieiirs espèces île ces XDOiicItes. 

«t de no no'"r distinctif 

'■n deux (4n " ^''°iT supérieures pliéf4 

‘ïrii' r ‘‘•"* di 

n’est noinr ’ i'- «n aiguillon oui 

«aTresf Dans S-P- -di- 

Ê'isse dans une esjieces , i’aiguillou 

''’goureu^es !. toiaisse. Ces mouches , fortes et 

ou dans *fiO' t‘er des 

•leure. Lulvéole est crou é /“ “"î® 

Êtmpe en ôte les d,!n« i ^ ‘«esurc que la 
ttne matière olulnm l’’’’ ii® av.ic 

>rou un tuyau srilUn^ T' “ ''«"trée du 

O'-af dans ie fond “°‘'che dépose un 

Ponrvoit àl’ jeune ver: 

de mouche a des Chaque espècô 

I-es nnor se ‘l"* 1“^ ««'’t propres., 

espece ; ips gy J l'ssent de chenilles d’une 

f*Pèce. Cet aliment “'‘'V®"*®® 

* sa famille. Ici ,, le même qu’elle destina 
frètes à se métimÜ'^ g^^pe apporte des chenille# 
les autres et > le® empile les unes 

le mortier qui’,irn:, j ensuite rnlvcule avftp 
** nourritui-p ^ dehors. Le ver éclos trouve 
‘l'iantlté l!p''P°‘'*^'or»‘ée à son oppétit , et 
^’oœ. Ij tsante jusqti’au pioment de s; 


Sa GUE 

j;:élamorpliosr. C’e^t nue chenille pour chaq«‘ 
jour. Là. ^ une autre guêpe pourvoit le sie» . 
petites araignée s. Chaque len: elle construit ai»’' 
autant d’aUêoIes qu’elle pond d'œufs. 
piUnes vers bittii nourris se chaiigeiit en ny*^" 
] lies ÿ deviennent des guêpe* qui percent h''' 
prison , volent en plaine , font 1* chasse 
insectes , aux araignées, ionJenl dessus coiuii'* 
des épei vieis , et sont , à leur tour, desnièl'*' 
«le laiidlle, <jui ont les mêmes attentions 
leur postérité. 

Gcii'xs de l'i.de de France. Ces insectes» 
vigoureux , armés d’uii terrible poignard et j)lei>|' 
«le courage , sont très-utiles aux hahitans. QuO»' 
qu’inférieures eu fortre aux kakei laques , 
guêpes leur font la guerre , les tuents , et défon! 
les hahitans de ces fourmis redoutables , q'^ 
rongent et détruisent tout dans les maicons» 
«lans le* vaisseaux.. 

GUliPIER de Cayenne. Ce logement d®* 
guêpes de Cayenne est fait avec un art sing»'" 
lier. Ces mouches le suspendent à une hrand»® 
d’arbre. Chaque gâteau est percé d’un trou. 
sert Je conuiiunicatiou à toutes les jiarlies d'' 
bâtiment. La lualièie est bien jdus belle «J»*^ 
celle de nos guêpiers. C’est un carton qui pei*' 
le dispuler au plus beau , au plus bbioc et 
plus fin que nous puissions faire: Ces tabrican!*** 
ont connu bien avant nous l’art de faire lepapie^' 
Leurs matériaux sont des fibres de bois bat liés ( 
coupés , humectés d’une liqueur qu’elles dégo^' 
jjent. lîlles nous indiquent que l’on peutsupplé»^* 
d’auties matières au linge. Les bois blac'i* 
seroient vraisemblableiiieut ceux qu’oii pourra*' 
«uiployer avec succès dans la fabrique du papi®*^' 
Voyez Papier. L’bistoire , les mœurs de cO’ 
çuêpes sont à-peu-près les mciues que colles d* 
nos guêpes eommujies ; voyez ce mot. 


GUE GUI bt 

O ' 

' U t pip c?â mer. Nom donné à une espèc» 




^ - , voy ;z ce mot. 

G T ' 

Méü-ors. Cet oiseau est naturel au 
a»ur nourrit de scarabés , d’abeilles et 

MUahT caractère singulier et remar- 

celV doigt extérieur tient à 

' 1 üii milieu par trois pkilanaes, et le doigt 
tnieneur par une seule. " ^ 

On désigne sous ce nom diverse» 
leres niuierales en pondre fine , qui sont 
dans un état ou de mollesse , ou de slcclté 
qui ont. été cliarlées par les eaux. Il y en 

"V"' il" 

couleur'd* ? Lear nature et leur 

«.t “ T'e*" P""" «-.i 

•!« la-os. kni'' .wî' *" '■'“'i'" 

nombre d’es.Sces rf *“1' t>^^-gvand 

d::\rsttt;or 

grosseur’ LesTac^ ‘'««droû de l’insertion une 
le sut no Pf s’étendent , boi- 

de l’arbre oui L®* branches supérieure» 

«J'iefois. Le pu?°'^rf*’ périssent quel- 

plauteg iJr ” affecte point, comme les autre» 
pousse en lointip^” toujours ver» le ciel. Il 
taies de uni toutes directions. Les 

■A-Ppliquéo, ‘"“P intérieurement, 

•licès I U ®rieurement , elles font mûrir le» 
corce de gui , juacéjrée et poui rie dau« 
E Z 


§2 GUI 

IVau à la chaleur du fumier, broyée, réduit* 
en pâte J forment d’excellente glu. 

GUIABARE. Arbre do l’Isle Saint-DomiuffU* 
que Iss Espagnols nomment vyero , dont 1** 
leuilles, qui sont très-larges, tiennent lieu d* 
poiTre aux Imbitans du pays. 

GUIB. Ces animaux font la nuance entre 1» 
Æerre et la gazelle; ils se plaisent ensemble. 
Un en voit des troupeaux au Sénégal dans le* 
plaines et les bois du Podor. 

GUIGNARD. Cette espèce de pluvier est 
un oiseau de passage. Il s’en arrête tous les au* 
beaucoup aux environs de Chartres, Cet oiseau 
est très-grand. Lorsqu’il voit quelqu’un , il la 
fixe si aUentivement , qu’on peut s’approcher 
derrière lui et le prendre au filet. Si on eu 
blesse un à coups de fusil , tous les autres rodent 
autour de lui , et l’on peut tirer plusieurs coup» 
sur la troupe. ‘ 

guigne. Espece de cerise qui ressemble 
aux bigarreaux , mais dont la chair est moins 
ferme : il y en a de blanches et de rouges. Les 
uns font venir ce nom de guimu , d’autres de 
la commune de Guines en France, 

GUIMAUVE. Cette plante est très^adoucis* 
tante , propre dans les inflammations. On fait , 
avec son mucilage et du sucre , les pâtes do 
guimauve. Ses racines , coupées , bouillies dans 
de l’eau où l’on a mis du santal ou du bois 
d Inde , et émoussees par le bout , forment 
des espèces de brosses pour nettoyer les dents. 

Guimauve -veloutée des Indes. Voye* 
jimhrette, 

GUINGAMBO. Fruit d’une plante du même 
nom , de la grosseur d’un ceuf et composé de 
plusieurs côtes. Il est commun en Aih'qne et 


^ GUI G Y P 55 

tnAïuérifi -i 

divers léou^p°^ entre dans les potages comme 

Br?s?^i^,^NHÉANGÉTA. Petit oisean da 
qu’il i’ ® Is voix est si llexible , 

d’oiseaiiv t toutes les autres espèces 

nourrir ' ^ ovtugais prenuent plaisir à 1» 

’ Guiratention , et GuiTti. 
Le^prém "’î d’oiseaux du Brésil, 

est d’un'éclu q”°‘q“e petit, sa voix 

espece d’épilensie T a t ■ ' ’ ^ 

grue cm vk 1 ^-^rte 

pBtmes au cou nu’ T' 

tniche. ’ ^ égalent celles de l’au- 

GUSBABUI et n .T 

tendres qui sont "^S^'^acLc. Deux pierres 

deux orientales Ln e'-peccs d’ugaihe , toutes 

qui porte une SürÏde^o'^ Espagne , 

a les feuilles de 1 ’ ^ ®^«l’‘ent goût! 

l’un dont le en distu, gu» 

5 l’antre d^Ue '*“'■■ 

la clair bhnclie ^ 


5 « 5 


et 


-'‘'iiiwie. ' 

GYPS. *c > 

l^riabie. Elle^nn^ ’nattère pierreuse est tendre 
transparente ‘ forme de coin, bt-ü 

spécjjr}^ir' la nomme aie 

tion ) ou ^ son état de crlstalljî 

fYps sïriV oi/p^ filets. (On la noam 

nrasses sotuTe ’ d pld're 

®® J c’esk IV// !, ^ ’ 1^'®" transpare 

^a/ùaUe gyps^ux. L’examen clr 
E 3 


34 


G Y R 


rauiTje démontré que le gyps est une pierre ral- 
carre saturee d’acide vitriolique. Delà dér.Yciit 

luésente , son peu 
ce durete , sa cnstallisation , sa transparence, 
on indissolubilité dans l’eau , sa calcination. 
Les carrières de Montmartre sont composées de 
ce pps. Il y est disposé par lits. Los environs 
sont glaiseux , pyriicox. On y voit dos lits de 

se sera faite 

dans 1 intérieur de la terre. Le gyps ou pie.re 
a plâtre nus au feu, se calcine en perdant^l’eaii 

pondre. C est ïe plâtre , substance de la plus 
grande utilité. Mêlé avec de l’eau , il deT^nl 
mol , prend toutes les formes que l’on désiré , 
recouvre sa prfimère dureté sous la nouvella 
lorme qu on lui a donnée , et la conserve un 
grand nombre d’années d’une xuunièie solide et 
durable. Avec le beau plâtre de Paris tamisé » 
i on lait ces jolies petites statues qu’on ielte 

GYEIN. C’est ce petit auimal qui décrit 
des cercles sur la surface de l’eau , en conran» 
dvec une très-grande vitesse. Il est difficile à 
attraper, et se plonge au fond d« l’«au lors- 
qu’on veut le prendre. 


55 


H. 


H A B II A M 


mil, Bacine Je l’Amérique , com- 

'ine sur-tout en Virginie , qui se inance cui.a 
J’autres viandes. 

,, /)/erre. Voyez Armes des San- 

sJages. ‘ 

, on Je clisrJrn 
Il en virn’ au"L"vanT"^° les rejetons tendre,. 

au lioivr^Ba/Y'V^"''^ '1'" 

qui e,t 1 ^ 1 *' el la grosseur , ma^s 

aro.niaii(me et ‘I^nt le goût 
Vaille se ‘Pimecho de celui du girolle. On 
pour les*ri'h°-r*''^'^* fortifier l’estomac , et 

Tî i r r r, * meus Jg l’épiclote j nu la liielle. 

^ 'U A.fAt,TlTEq r 

fossiluî. " sont les oreilles Je mer 

HALIMU^ a > 1, • 

•embleut ’:^[an les feuilles rcs- 

f^’‘ee des haies Se! "f ''u? ’ P''"'"'® 

peuvent Air.. ' ^ , aeuiUes tendre» et vertes 

HAM “’angees , lorsqu’elles sort cnites. 
en Afri(|„g portatif fo't en nsago 

Jeux arbres^ ^uiéiiquj. On le siispenJ eiit-s 
bêtes f’ garante- pendant la nuit 

dés'gne insectes. Ce mot 

seaux et i ^1^ ■'*** matelo's sur les vaie- 
se litiè'-es plates sur lesqne'lcs ou 

^es quelques pays Je i’*.friquo. 

'•’'S sent d’A Jd'férentes nmticres ; h* 

-de fileig . d’arbres entrelassées en forme 

5 les autre» de colon. Aux isles Fian- 

R 4 


H A M HAN 

femmes de distinction reçoivent leorJ 
sn nf "Oî^chakmment dans nn hnmaC 

siupendu au milieu de la chambre. Une ieun« 
négresse e=,t occupée d’iine main à balancer 
hamac , et de Paaitre à chasser les mouches n-i 

ï«r‘,™Vî“p,';::‘" “ ^ 

Tl -“icmagtie; animal vorace et tiès- 

gtas. Il Se retire comme le bmi»» l j 

où il fait oran,? « i ® ''nus des trou* 

et coite ^Vil e t " 

tûeilëinenrîl f 

les tems hn’. dan* 

ies tems humides , fut de grands ravages mii 

sonront occasionnent la disette de grains dîn* 

quelques cantons. L’entrée de son ferrièr prt 

les autres font des magati^tlu: ot mj^rs ! 

la ferntll” l" ? ‘=^hu dit 

kirt ” “ Plesmnrs oiivcrtiues perpendicu- 

knes , pour donner une entrée et une sonie 
libre a ses petits qu’elle met bas deux fois pag ' 

l our pro/îter de leur récolte et de W fou- 
Tiere , on c.euse et l’ou détruit ces terriers 
Sie”^ 'l''el<ltiefoia huit à neuf pieds de dlÿ- 

HANNEBANNE. Voyez Jns.paamc, 

EJAKNEl ON. C’en le nom d’une espèce de eca- 
r^éfort commun en Euirope , vers le commence- 

beaucoup de ravage sur les arbres fruitiers et au- 
tre-s qu .1 depomlle de leurs feuilk,, bourdonne 
en vokiit , reste cache pendant la thaleur du jour 


, HAN 5- 

* "ombre di, r •n 

®5saims par 

^‘ïement contr/ » f * tîonne briis^ 

?‘''® H'’clM,erl , « ^ ‘ ."«contre , ce qui fo!t 
t'eu, mes n..f ’ ^‘ourdi^ comme un hanneton. 
‘'Animal 1 ®'"P''“f ’^c* de* jolies antennes de 

;:ftarp,nelle^|e,j hanneton. Le mâle 

fécondée va f * ^ celle-ci, 

flupue' creux dans la terre avea 

d'u .’dem;!,- à reculons à la profon- 

’t’uii jaune cl <£''^ 1’ ^ ‘tépo*e scs œufs oblongs, 
de tcie^ll.r; “"P-è® d« l’autre : sorî 

avoir rempli ce -iernie^vœu^d 

ti fin de i’ét-: les ^ r ^ Vers 

« de pr't dourteutnais. 

f qu’accider 

d*8àtùans L, le plus'grand 

died', potager* , détrui- 

cochons et les cai 1 ,.'®^® ’ graines , etc. Les 
ers. Ceux-ci i i, août très-friand* de ce* 
re". t'^gement nfnJ“.!^®r^'® tiirers se creu- 

à 4 . eiioQurd' Ç'’°toBd où ils deuieu- 

0 erclier leuj. ^ Le printeins les invita 

. ainsi passé , ta surface. Après 

*^1!*'®» tts s’eufbn/' ** ^ 1 ** * piller , ravager , 
y ont Un loormpA''^ t’tos avant dans la terre, 
i, Ptroissent sdi/ ’ changent de 
b natre , pijj^ s état de nymphe, d’.abord 
f *i' *■ '^t'>t , des *■’ rouges; donnent, 

J leurdernierrt— ® de sensibilité, pas- 

a forme de hampst*"^*^* ‘t'-* on douze jour», 

> "Stent ;,! ’ 

J c^sorieiitan m dans la 

aîieg ' dieu du printem» , déploient 

*t«. Ces insectes Lurs éimts dans le* 

s paroissent avoir bien de la 


^8 H A P H A R 

j-eine, lins! que les autres coléoptères, â pren^lr» 

cans^Jes p.e.rcs fossiles et dans des ardoises Jo 

HAPE-FOIE. Oiseau de mer qui a le dcs- 
J^aus du bec crochu et le dessus un L» ecourS. 

1"’" " r»"- î- 

<iui l’ittfrp V péchant , et 

on le lire , bàttmens pécheurs d’où 

*, P»»>e» connu sur. 
du Nord ’ '■'‘sitleuce dans les mer» 

dprnh À 1 * sous 1rs gluces pour s« 

que desceudeut ces peuplades , qui , tous F» 

ans, p.arcourent l’Océan »»• ’ ” r 

'ibondanu. ' ‘®aaent fouwi ir uu9 

aooîîaôntc iiÉJurrituif» AttY j*û' 

i I “'oue aux riitteren es contrée» • 
voisjues de la mer. Ces pois, ons réunie , et , rour 
eaisi dire, entassés les uns sur 1rs au ,es,‘fo - 
'’*P*«‘* -5e bancs ’£- 

refoi ? §‘■""‘5 "«'"'5.re fait quel- 

quefo s oostacle au passage dos vaisseaux, il, s. 

en voj„ge au ceniniencemetit de l’année* 

chJZT.: 

auti^s r P'-J» gros que le» 

t à qui les pêcheurs font erace riaf 

reconnu, ssnnce , rn le rendant à ifmer le» 
Tènerrr'"!“[’.5’«‘' «Jétachrmens . le banc ri» 
autres fo t*i’ a'tjres , la mer Baltique ; le» 
au res font le tour des cétes d’Angleterre , de 
ZelanJe, etc. Ils arrivent vers nfs côteV 

Krrsrr"’"®"‘ beaucoup 

}on« rt U " étroit , comme le 

iong de la manche , la colonne s’allonge aui 
dépens de la largeur. Leur marche n’est pa» 

"c ^"'‘%'-'“^5oii. Ils ne sépuruL. 

Testes cites, qi, 'autant qu’ils y trouvent d» 


, H A R 59 

lV i*® •« 

"'> tems At^l ' efeutvs colonies $• réunissent à 

d'sparoisse.., ? Enfin, elles 

t Uion I P 1 fcgagner leur ancienne habi- 

vers IV, fraient qu’une fois l’annéo 
fr nordL'*'°'^* t autouine. II 3 ont pour ennemi* 

oiseau V ,1.’ “Orne, la mouette et quelques 
pour eux r ’ mus il n est point J’écueil 
^ois.Cenx,f‘ré?'“‘ «frt® clés Hollan- 

oommercantp ‘^^'’P.P'^otal’avidUeflecette nation 

Péch^rrlErroVéeTrcn’ 

nombre, rnip nnelf.nre Taison de leur 

I l terre , de babtians do 


1.1 terre, de la bfr»^ans do 

barenç e t nlnà ^ l’èche du 

*'« frs dutiLuc dan! le î""'' = «’* 

la noîrceur de l’'’"'’ f' 

c est aiivsi qu’on allumée les attire , et 

■leur a ter, Ha, q ^ l’aœbaacfnie qv.’on 

colonnes s’est ititr^*i 
ptend des quantiii. 1**'® des lUets 

d’une io ' : P‘:°%^Oiist s. Les filets, tri, 
*V(C le noir de f Eerse , sont teints 

‘«vent mitux gup*” j * Pécheurs Hoilandoia 
parer le poisson «"très nations, pr«- 

nans toute l’Euro tl *^°nierver et le vendre 
« mesure qu’iL 1”’ coupent les ouies 

ti'i tonneau jg .''‘.Prennent, l’enenquent dans 
g''os sel d’Espa chêne , sur un lit de 

ranger Je jgJ C‘* ne manquent pas d’ar- 
“ppelle karen^ r® |1"'*1® eut pris la nuit. On 
T”! se man ^ ^ c>n liart7iff blanc , celui 

* ^ manoe h-aio .7 t5 ’ , 

se mange rr^ > ^ pec , celui qui 

Lauret y on ®pc®s «voir été des'-alé : hareng 
1« fumée qn’on a fait sécher à 

« ernttr , vendu par les marchands 


H A R 

de maree, sous Is nom à’ appétit nouveaif , 
doîtf p! 8 “*'- *764, on veH' 

uOJl 4 i^ariS « sons Ir» rtrtrv. r..:^_ 1^1*, J 


finit i P. • güur. Jin 1764 , on veP 

Tenain *” 1 '® " des hareH^ 

aroniatké ^ ®""®5 dans nn court-boniH''' 

Ce uni' *“'*"8® lauri«'' 

trouvé T ?“ O"’ 

Lt^rt, té ‘ T" > °« , enfin , le>" 

llw/;" . des scW^- 

HARPNDAGE. Voyer. Cêlerin. 

"" distingue piti' 

iArr ‘^'‘® nain, gn*' 

Un^’ y T fiaricols de Soissons , de Hol' 

. d(. et de I rpgue saut les plus estimes Le’ 
jeunes su.qnes ,1e cette plante se mangent’ Irai' 
enonietit cueillis • ou ou A-. • lu 

l’luver et le carême en lé fà'“‘ 
les avoir trou, ' ' ’i®" ®® 'aisiint sedier apr«* 

es aytir tiempes a diverses reprises dan^ lU" 

bouillante. On peut aussi les confire à Phnit/ 

fondu; mais L i 

I arse 'd ®" «rbrtsseau laitf 

I ar ses fleurs , l’ornement des terrasses. Les siÜ' 
l«es des baricols venus à maturité , contiefl' 

HA Rrr"'"" t voyez ce mo/. 

ilARLL, on H crie. La ch.air de ce p’oO' 
geon coniiti sur les rives de la Loire , es/d’n" 
goût m.irecageux. ’ ** 

HARMALE. Espèce de rue fort odoriféranf' 
et particulière à l’Egypte. ouoriieran 

noS\^Ün ’t donne c» 

nom a un ties-ueau coquillage de mer de i> 

elT’ord de ses conlfut’ 

oidre de ses cannelures le font rechercUi!' 
des curienx.^ Il s’en trouve de fossiles. 

HARPENS. Oiseau des montagnes de DaU* 


dans les creux de rf^u 

au l'ouqueiin Sn„ • '11* s^'”''ent de retraite 

.iîarponnier ^ 

«»ns‘ nommée parce n?'® ««* 

Wpon dont on ^ ** lo''nïa 

*ons cétacés. C’est un P*'’!’!’®'' les pois- 

^^î-iciue est distl" é 

KAUTIW ^ ^ couleur roiioe. 

^«de et de Flandre éî”p'lu^“ 

|^a*pienne. U est révéré ? ^‘'* mer 

-;e. Elle -! 

»?«*^ayêi'es^^d?ntÏÏ'a' '*« . 

puntr. I U de sel pour le trans- 

j S cw’:rdaS‘uï::î/« 

tt courageux. Ceux que l’o > vif 

Pmtes à FEutpereurlhiuoi P®“’^,,P*‘1*“l'-e sont 
fauconnerie. '-nmoi, , et elevés dans sa 

ffÉDEllA ï7 V 

c’est la gomme du'^Uère^/®™'”® °** • 

Çms le uom Ulin de cet arl? ^ conservé en fran- 
ges quslitds vulnéraires O** Im attribue 

''*cnt des Indes et d., „ ’ ^**1 


^3 H E D HEM 

commune aux enyirons de Montpellier. 
leuilles ressemblent à celles de la chicorée sa"' 
rage , mais sont rudes et sinueuses : U té*' 
de sa tige dcTient un fruit de la forme 
retit melon, qui s’ouvre en mûrissant, et lais*' 
voir deux sortes de semences. 

HÉDYSARUM. Herbe amère, dont la grain*' 
tiommee secnr/V/aça, passe pour uii bon stoi»»' 
iliique. Ses leiullts ressemblent aux clische*' 
On distingue le grand et le petit Adr/r^a/*.«. 
graine du petit est bonne pour nettoyer 1*' 
ulcérés et pour dissiper les dartres. 

HÉIJOlRüPE. C’est le nom d’une plan’* 
agréable par ses Heurs qui se tournent vers ** 
soleil : dressée en évantail ou en espalier , eH* 
Jait un beau conp-d’œil. On conserve , l’hiver» 
dans les serres chaudes, l’héliotrope qui a l’odcn' 
de vamlle. Les héliotropes mis dans de beau)* 
vases et placés dans les apparlemens , les déc®' 
rent et les p^fument. Les apothicaires lui dof' 
nent le nom de verrucaire, ou /5er^c aux rerrueSi 
soit parce qu elle a la vertu de dissiper les ver' 
rues , soit parce que sa graine eu a la forni*' 
HÉtroTROPE. Pierre précieuse , espèce de iasP'’ 
Oriental auquel les charlatans attribuent d* 
grands effets lorsqu’il est porté en amulette. 

HELLÉBORIHE. Arbuste, dont les feuille* 
sont fort petites et bonnes, en décoction, poU* 
les maladies de foie. 

HELMINTHOLITHE, ou -vers pétrifiés. Oe 

doiise ce nom à tous les vers de mer ou d* 
terre changés en pierre ou minéralisés. Peut' 
etre ne sont-ce que des tuyaux vermiculair«* 
marins. 

HEMATITE , pierre Hématite sanguint' 
Ainsi nommée par la propriété qu’on lui atlribu* 


H E M 65 

’icliè C’est une mine üe fer très- 

'^e m * sous la forme de cristaux ou 


d 

M 

m- -----■•WW ovLsa t^u. UC oiiûfcÆUA uu 

ui > ou par égaillés pointues , dont 

Igj est, dit-on, dargereuse. Elle porte 

dale * noms d’iiéniatitc striée , ])yraini- 

ou S*^^PP^5 ou celluleuse, ou hérissée, 

) ou dcmi-spliériquc. Les princi- 
C'ii / “'‘■ 'î* sont en Esjtagne , en AUcinague , 

rouges , d’autres 
lelle^!^'^* ’ ‘^’^otres pourprées. Celle du Conipos- 
{Tui ‘^^'''^ 0 ''ol*ée dans le cotuuierce. Las dro- 
pao^* 'cndent sous le nom de fcrret d’ Es- 
0 “t employée par préférence pour 
*■ tes glaces, l’acier, l’or en feuilles et le* 


* métaux. La pierre hématite rouse par 

I _ . _ _ . i- ° ‘ 


elle. 


j,i ou devenue rouge au feu , comiuu- 

lYç^_‘’^ Couleur aux corps qu’on a frottés eu 
dessus. Cette mine dure et couipacie 
be,y altéra!)lc par i’aim.int. Elle contient 

fer » ma:s aigre, cassant, qu’il est 
San. * rendre lu.xlléable sans niêlauge et 
jjJ’^®paratio". 

de ^^JEROBE. Insecte ainsi nommé à causa 
plu “*'lôveté de sa vie qui dure cependant 
Dans l’état da vers , c’est un 
dan*^i ^‘tngeur de pucerons ; aussi lui a-t-on 
® ‘® ^om de lion des pucerons-, voyez ce 
Ees kémerobes conservent , après leur 
Co^j.*’‘'^''pEose, leur inclination carnacière : non 
Se 1.*'^*'* f“lce la guerre aux pucerons qui 
dévorer trauquillement, ils no s’épar- 
*Orit Ees œufs de ces insecte* 

portes sur de petites pédicules qui ne sont 
en jt) qu’une gomme que l’hétaerobe file 
^est partie postérieure de son ventre, 

fil l’œuf reste attaché au haut de 

sonta*^ œufs sont déposés sur des feuilles , 
disposés en forme de bouquets ; il* ont 


^4 TI E M ÏI E P 

■été pris pour des plantes parasiies. Le rers , 
en naissant , y trouve sa nourriture au milieu 
des pucerons. En quinie ou seize jours il a 
acquis sa grosseur. Avec sa filière , jilacée à sa 
queue , il .se forme une petite coque ronde , 
blanche , soyeuse , et d’un tis.su serré. Dans 
l’été , au bout de trois semaines , l’hémerobe 
sort avec .ses ailes ; mais lorsque la coque n’a 
été laite qu'en automne , la nymphe y passe 
tout l’hiver , et ne subit qu’au printeais sa 
dernière inélamorpho.sa. Le roi des hémerobes 
est lourd. Quelques espèces ont une odeur d’ex- 
créoient. Il y en a une qui porte lo nom d’/ie~ 
merobe aquatique , parce qu’elle fréquente le 
bord des taux. 

IIEMIillOCALLE. Plante dont la fleur est 
naturellement jaune. Ou en obtient des variété! 
par la culture ; c’est ce qui la fait lecherchei 
de» Hollandois. ün regrette que son éclat ii» 
dure qu’un jour. 

HÉMIONITE. Plante dont les feuilles sont 
en forme de croissant , et qui ne produit ni Heurs, 
ni -graine. 

HÉMORROUS. Voyez Aimorrhous^ 

HENECHEN. Espèce de chardon des Indes 
occidentales, dont les sauvages sur- tout du côté 
de J^aneititi , font d assez beau fil , comme obl 
fait du chanvre. 

HEPATE. Gros poisson de mer, dont la cou. 
leur approche de celle du foie humain. Il en 
tire son nom. Sa chair est assez bonne. Deux 
petites pierres qu’il a dans la tête , sont tout 
à-la-fois astringentes pour le ventre , et apéri- 
tives pqur les urines. 

HÉPATIQUE , des jardins , des fleuristes ^ 
ou belle hépatique, La fleur de celle plante 

fait 


HEP H E K 65 

l’ornement des parterres au cœur de l’iiiver. 
fl faisoit autrefois de son eau distillée , un 
ifceilent cosmétique pour blancliir le -visage 
femmes , brûlé par l’ardeur du soleil. 

Hépatite. Nom d’une pierre ollaire qui 
la couleur et la figure du foie. 

Herbe de Bengale. On file l’extrémité dé 
J* l’§û > et l’on en fait un taffcias connu en 
urope sous le nom de taffetas d’herhes. 

Herbh au Cancer. Voyez Dentelairc,'^ 
Herbe aa Charpentier., Millefeuille. Lespay- 
»ans pilent cette plante qu’ils laissent macérer 
pendant un mois de l’été dans de l’fiuile d’olive: 
cest un excellent vulnéraire pour les bles- 
sures. 


ses f Cayenne. Ses tiges et 

Sri ""-r' armées de dents comme une 

e. Eeur blessure est difficile à guérir. 

Herbe anx cuillters. Voyez Cochlearia. 
Herbe à éternuer. Voyez Ftarmica. 

^ Herbe anx flèches, ou Toutola, Cette plante 
Caraïbes comme un spéci- 
f’a'lesf par les flèches 
fianes *7*1 r®. empoisonné de quelques 

pl&ie ' 1. •f’appliquer à l’instant , sur la 

’ a moine pilee de l’herbe aux lléclics. 


He 

H 

H 


pilée 

^ fi^ttante. Voyez Cocinon. 
aux gueux. Voyez Clématite. 


au f Ses feuilles pilées ou ramol- 

^’excelU^“ et appliquées sur U plaie , servent 
çais l’j,,j aux Indiens. Les Fran- 

chiruro^f„*î* remède des pauvres et la ruints 


H 


tirurgiens. 


Tome Tl^ Voyez V»rge d'or, 

P 


66 HER 

Herbe de Scuut^Cristophe, Plâiîtc dies bois 
montagneux qui passe pour un poisson fort 
«ubtilj mais dont on se sert extérieurement pour 
la gale et la Termine, 

Herbe aux Vipères. On a peut-être donné , 
a celte plante, ce nom de la petite ressemblance 
qn il y a entre sa graine et lu tête d’une vipère. 
jPour soutenir ensuite l’bonneur de sou nom , 
on lui a attribue les propriétés d’être spécili- 
ques contre la morsure de la -vipère. Comme 
elle abonde en parties nitreuses , elle est rafraî- 
chissante , et ses effets tiennent absolument de 
ceux du nitre. 

HERBIER. L’on donne communément ca 
nom à une collection de plantes desséchées et 
conservées avec soin pour en avoir l’image , 
et promener les yeux dans un jardin sec , sans 
parcourir les climats éloignés où elles ont pris 
naissance. Il y a des herbiers de différenies espè- 
ces ; les uns sont naturels , les autres , fac- 
tices. Les herbiers naturels contiennent les 
plantes véritables , mais séchées , soit à l’air , 
soit au soleil, soit au four, i\ différeiis déarés 
de chaleur , suivant la nature des plantes T les 
herbiers factices nu contiennent que l’image des 
plantes dessinées, ou gravées, ou enluminées 
ou imprimées. Dan* quelques-uns ce n’est ([ue 
remprernte de la plante ellu-mème mise à la 
presse sur du papier blanc. Pour faire un her- 
bier , on cueille la plante : de retour chez soi, 
•on la met dans un vase pour lui rendre toute 
sa fraîcheur ; ou la conserve dans nn vieux 
livres. Ou dispose les feuilles de la plante de 
manière à bien développer leur forme , leur 
position , leurs dilférens aspects , la nature de 
la iieur. On supprime les endroits trop chargés; 
on donne à l’ensemble une forme cléginie. 
Loisqne la première humidité de la pb.nle a 


âl^sorbca « i i ^ 

feuillets jug v' /' nouveaux 

conserT'^ plantes 

gomme foliées sur papier blanc avec 
'-ases ou coloq.iirire, et ornées 

Propres et f^^'^^ches , forment des herbiers 

t et curieux. 

^QTtte, Cherche. Voyea Moucha liii- 

à uti yefs^«^ ^^o/îc. Nom donné par Réaumnr 
%-re Pucerons , à cause de 

‘oulfes de potl. if ’■*'“* par srs 

«rbres pof rTaielirT”’ ^ <1' * 

•îe quinze jours il c» r * "‘J'uri uri'. Au bouc 

sa'is quiiUr js f , et 

- «'Jm- 

‘^“'elle. Sa d«i r, 1. apres, en petite coc.-. 

P'*’' celte icéiarpo ^ altérée 

un prunier l’a observé 

rosier, ‘ le trouve au.sL sur le 

Hjîïvissox /* 

^‘‘«‘"•'les, ciou"'/: vient jJ,es Jnd. s 

Cciiserve biej, ' .p^l’Pe-'i à de giaïuîs arbre?,- 

les '*’oyages. Tl „/► i provision dans 

HiiRïSsox de t> Oiusin. 

û ep.iies nuM petit aiiiniKl conveiC 

vainasse culjonU^'^ A son gré, s« 

animanx 'Ic'l'endre , con! ra l;s 

l’arrose d’e ’ a/nies naturcllts. Si 

distiiioue d'^*^ ’ pointes se rn baissent, 
«inteau dé rou espèces d’iiérisson : l’un à 
^Is font leur à museau Je chier. 

aux pieds -îf"^ creux des arbres, 

‘l’>e la r,u,t , “ ''‘e‘l*es masures , ne sorlei:t 

T‘“ àe fnii’t ''‘'"eut 

racines, sê r, bîtirmis, d’herbes t-£ 

J roulent sur Rs raisins, lej pj-yit^ 

i* i 


HER 

tombes ou qu'ils déiachent avec leurs nattes, 
les cjifijent avec leurs piqnans, et s’en n tour- 
lient ainsi k leur maison chargés de butin. Leur 
acTOiipieiiient se fait debout : les parties géni- 
tales du male tiennent aux reins comme dan» 
es oiseaux. Ils sont d'im tempérament froid. 
Le coeur d’un liérisson tiré et séparé de sou 
corps , conserve , deux heures après sa mort , 
le mouvement de sistole et diasiole : et la 
j.iquûre laiie sur les viscères pondant la dernière 
demi-heure , leur occasionne encore des con- 
vulsions. La chair du hérisson est pesante et 
indigeste. Cet animal abonde en e.xciémens. C’est 
une viande de carême pour les Espagnols. Les 
Indiens se nourrissent de la chair de leur hérisson 
blanc; celui d’Amérique et celui de Sibérie dif- 
ièrent peu du nôtre. Ceux d’Afrique et de 
Malaga sont des porcs-épics. 

HÉRITINANDEL. Couleuvre d’Angleterrej 
de Malabar , dont la morsure corrompt les 
chairs , les Elit tomber en pourriture, et le 
msL.de nieiirt dans les plus cruelles douleurs. 

HERMANjNIE. Plante dont le calice est d’une 
•etile piece à cinq segmens , et la fleur penta- 
pétale. 

HERMAPHRODITE. Ce nom désigne un 
individu dans lequel les deux sèxes se trouvent 
reunis. Ce phénomène lrè.s - cominune dans le 
règne végétal esl bEn rare dans le règne animal. 
A Rome et à Aihènes on faisoit jeter à la mer 
ou dans la rivière les enfans qui pa.ssoient pour 
hermaphrodites, ou ou les relegiioit dams des 
isles déserti s, comme des êtres de mauvais pré- 
sage. En 1763 ou 1764, les magi.Htrats de Lyon 
condamnèrent au carcan , au fouet et au ban- 
nissement, le nommé Grandjean , baptisé comme 
fille et marié coaijne garçon. Le parlement de 


Paris , sur I E E. g 

cassa îr lui rendit 

iWà déclara femme, 

f ^°'‘t passer P reconnu que ceux qui 

cTnrr^*; , sont des 

produire 4“> ne peuvent , ni 

»>-oùard 5.‘®i dtoit l’hermaphro. 

"‘t à croire '’T‘' ^ H 

plirodites qui o,,/*i '**/-*^® Pr'cfendus herma.. 

doux sexes\’ont na**l Propres à un des 

La nature dans L. m ** du sexe opposé. 

presqu’assnré que le* P^'-^^t 

de, femmrdans le^ue 
*‘es s'éloiuiiEnt ,^I l^stluelles certaines nar- 

«J" fornie irdl 

ryodites de jeunes^re 
f *iérati„n „e se dIvT 
P‘^berté par la W 

effort Violent tempérament ou iiar 

«Ei^MlNE c 

*t des pay, de la Russie 

■P ce Bonne-I-;si,a_„^^*^ aussi fort commun au 
, et fait L "''"• dans le, 

^ats. S ■ pean ^ug ®“* taupes et au.x 

^'"^‘ent rouge sur le j r pendant l’hiver, 

est toujours no * de k 

^ert cherr, La fm l>outs de queue sont 

P'dietiers . ‘’l^e-.ine L estimée 

"‘""'e r les péUssIs "î aumuces de cha- 

hermodacÎf r.’ 

BOUS rient de I n • *^' ^“eine d’une plante qui 

qu’une espèce ,)« plante n’est 

fgyptiennes se Ï = ou a, sure que les 

l’ireritiodacie nn de® racines desséchées de 

d’un Ces 

Jett«s4êtrererloultes! *tt- 


H E T 

HERON. Cet oiseau solitaire et sauTage est 
•oiBiuHn en Angleterre et en basse Bretagne. H 
Tole fort Iiaut , frsquenle les marais Toibins do 
la mer , construit son nid au sommet des arbres 
de kaute futaie , dort perché sur les branches > 
passe le jour duns l’eau , monté sur ses haut. s 
jambes, se nourrit de poissons et de grenouille, t 
charge sur ses ailes étendues les prorisions qu’il 
porte à ses petits. Son atiituJe ordinaire est d'a- 
voir la tête entre les deux épaules , et le col 
contourné. La chasse au vol du héron est amu- 
sanie. Celui-ci^ poursuivi par les oiseaux dressés^ 
à cet’e chasse , tâche de prendre le dessus en 
volant , et tient sa tête «achée sous son aile , de 
manière que le gerfaut , le sacre ou le faucon » 
en l’attaquant , vient donner contre le bec d'* 
héron, et se f?it une profonde blessure. Les 
héroncaux sont délicats. Ce met est estimé ci* 
France, Pour en avoir plut facilement , on dresse 
le long des riiissf-anx des héronnières ; ce sont 
des loges élevées en l’air, seulement couvertes 
à claire voie, le héron y fait assez volontiers 
son nid. On déniche les petits, et l’on en fait 
d exceller, s pâtes. L aigle lait la guerre an héron » 
f|iii meurt courugeusemeut en déîendont sa rie* 
Le héron de la petite espèce crie la nuit d’un tut* 
tli-.cordaiit , comme s’il vouloit vomir: voyei 
corbean de nuit. L’aigrette, lebutnr, lecrabier, 
l ibis , la palette, sont autant de héron; voyc* 
ces mots. On en distingue encore plusieurs va- 
riétés par les couleurs , tels que les hérons blanc r 
bleu, brun , châtain , héron du Brésil et de 1* 
Lcuysiane , le héron huppé de l’Amérique. 

HEflCH. Racine du Brésil , qui fait la prin- 
cipale nourriture du pays , et qui étant cuit® 
est de fort bon goût. Ses feuilles sont rampantes 
et ressemblent a celles des épinards. Cette racin® 
it n pas de seuieucc. On en coupe des morceau^ 


TJ P rp 

qu’on pUnte . T*' 

fétiches. * produisent autant d’autres 
f Hêtre r« 

Ses beaux arbres de no, 

!.7*^ ^OA Serf! Aines; 
S «esontH ^ belle verdure, 

f'"' la fia jg 1,7.1’°"“ ®“^quées par les insectes. 

J"«q’«’aux%eres P'-^^bre 

Cet arbre . dans "nr* b-J^nches sont souples , et 
J^s avenues, des màr'7*i’ ''«s palissades , 
bêtre, quoTque d ’ .^’k d’automne 

°°™Pacte , croitT!!. b°u très-dùr et trè7 
Dans les vingt prem^èr^es '1“® °bêne. 

»e,nent„VstiLLTi r?*d“"""7’ son accrois- 
Uivantes : à^oixante an fl*;'"® "«"ée, 

b^;" dans toutes sortel' de , «ussit 'a.se. 

? terre lésèr#^ »h mais mieux 

deir ë'^alues, R uiinde. Pour le faire 

goût T-* bumiers, n,,; 1®^ Hiines dans 

planter nmlLr R' 7 

qui y.® “’e'ne-tems de l’r.‘ n enipeche de 
1 ' procure au cultivate., S*" °" de i’avoine , 
7 plant une ^ l^oune récolte , et 

SV“‘'^8aran’trcesTe « ''"'■“7^'®’ ®’®** 

P î *1“ soleil , a,,- , icnnes arbres de Par. 

l'®'* , les pieux nui’ on en forme des 

du c6té du^'7d^‘ " '®* 

7°‘î Pl*’^ fatale 1®“-- 

^and usage de te bor/® ®7“ fait 

d’aisseaux. Qu en fa ! ^ construction des 

fnon , des pelles d/*" 1°"°* > des affût, de 
rentiers, le/u ’. ®®al’Qts, etc. Les cliar- 

77'’ > les gaWrs ’f '°"'-- 

®°bers, les^a 1 ’ ^Idurbisseurs , les bol,- 

ouvrages, les ni^^hln /'T'’'“‘®”‘ * dijféren, 

-I>-^pour éclatL^;r VuTHl es! 


7!fc H I È Hic 

moins sujet à la piquftre des vers lorsqu’il aét* 
exposé à 1» fumée. Un autre procédé, pratiqué 
par les anglais pour les en garantir sûrcnieat/ 
c’est Je laisser tremper le bois de bètre dat>* 
l’eau ; la sève se dissout , le bois devient inatta' 
quable aux vers et s’emploie avec succès pou^ 
la charpente , et dans l’air , et dans l’eau. 0“ 
fait encore de ce bois , les manches de couteaut^ 
qu’on appelle jambeUc. Ces manches dégrossisf 
on h s met f dit Iluhamel , dans des moules dt 
fer polis frottés d’huile et bien chauffés, 
bois, mis sous presse, s’amollit, entre, pouf 
ainsi dire , en fusion , prend la forme du moul«) 
en sort bien poli , dur , et d’une couleur agréable- 
Oii n’y reconnoît plus le grain du bois d* 
hêtre. 

HIBOU. Oiseau nocturne qui se nomme auss' 
Chat-huartf parce qu’il se nourrit de souri* 
comme les chats, et qu’il jette un cri Jugubf^ 
pendant la nuit. Sa tête ressemble assez à cell® 
du cliat ; ses yeux ont une paupière supériçnr® 
qui se baisse lorsqu’ils clignent. Cet oiseau es* 
maigre se retire dans les masures et les creU-^ 
d’arbres , vole de travers et sans bruit , votn** 
les os et le» poils des souris dont il f.iit sa pâturât 
se renverse sur le dos lorsqu’il est attaqué , ‘t* 
se défend avec ses ongles crochus. On en dis' 
tingue plusieurs variétés, telles que le Uboi^ 
blanc ex le hibou courronné àe la baie d’Hud' 
son , le collé de la Martinique qui fait un et* 
semblable à son nom, et les hibous à cornes 
des roidiers d’Islande. Ceux-ci , dès cju’on lei>f 
lâche un pigeon, un d’entre eux se détaché’» 
tombe dessus, le plume, lui mange d’abord 
cœur et les entrailles à travers du dos, et ensuil* 
la chair. 

HICARD. Oiseau de la grosseur d’une pi*’’ 

qu’c** 


îî î E H I 


nu’o ** - 1 - A 7 ^ 

les^Lén Oiseaux Je rivière, parc® 

Velle-France^'*^"'^*^ ’ Commun dans la Non* 

HlElîij? O 

de cette esnèr^ J attribue aux feuille* fraîches 
t'e grenier , 1 „„ * sureau , défaire périr , dans 
Eut en mettre . , par sou odeur ; il 

fterhe à se nomme aussi 

}aitue sauvanp ^‘r\ ’ espèce de 

E grande qui rpss^ n deux sortes , 

ressemble à ^ 

yeux p!^rïâ:?-^r:r-vierswLtte 

le cou l‘ongs. 8^0001^^“ *""8 ’ 

sur le verd et s«s ii l' ”°"'uire , tirant, 

«classe oa^ebs^tm^Je de cette 

«•■Miche arair^nÂ!^^^ mouche à chien et la 

«ï^pocampÈ 

commun sur Uj 1^* est fort 

Criosité. Il a dp,w * . mer , et n’est rnie de 

paroisse, it co.-nme d *®® ''d* » 8"i 

devant de la t'-ta dans la mer. Le 

5?’»’®rts, dans ..dessus de son cou sont 

liletsfini^jj ^ ^ ™a-les seulement, de petiîs 

prétend qii’ l quund le poisson est mort, 
dont le remèile *» f'j? d® '“^on ventre un venin 
Eqiiel on a r.:r d avaler du vinaigre, dans 
l'Ifippocanino “’ourtr une sèclie ; à ra ssure qno 
ligure d’une s'' > o" lui fait prendre U 

HIPPOCISTP T51 

le Ciste. ■ ^ tante parasita (pui croit sur 

T'oriie IT, ' 


G 


74 H I P 

HIPPOLITHE. C’est le nom Jonnd à «n*. 
espèce de bézoart qui se trouve dans les intestin^ 
ries chevaux , et leur cs,u*e des obstruction» 
qui les fout périr 

HIPPOMANE. Ce mot désigne, ou I* 
semence de 1» pomme épineuse ; voyez ce mol i 
ou la liqueur qui sort de» parties naturelles tie 
la jument lorsqu’elle est en chaleur , ou enfin 
une espèce de suc épaissi , placé , non sur 1» 
Iront du poulain , mais entre Pamnioa et Pal' 
l^antoide. 11 y a des hippomanes de diverse» 
formes , do ddferentes grandeurs. L’sxpérienc® 
a appris que la jument ne nourrit pas moins 1» 
poulain , quoiqu’on ail enlevé Phippomane et 
qu «a ne le lui ait pas laissé dévorer. 

HIPI OPHAES. Herbe maritime , dont le» 
ieiiilles ressembhnt à celles de l’olivier, mai» 
sont entremêlées d’épines blanches, et dont lc 3 
fleurs sont en grappe. Son jus est purgatif. 

HIPPOFOI AME, Cheval de rivière, C«* 
aiiunal ampbifeie est fort commun dans le» 
grandes rivières d’Afrique. Tantèt il habite 1» ' 
fond des eau* , nage iiahilement et se nourrit 
de poissons ; tantôt 71 sort d® l’eau , vieflt, 
paître l’herbe dos campagnes et mange le» 
k'gumes que les nègres cultivent. Sa course 
n est pas agile. Il préfère l’eau douce des prai- 
ries a celjc de lu mer. La femelle fait scs petit» 
a terre, les y élève et leur apprend à s’élancef . 
à leau au moindre bruit. L’hippopotame vient 
cpriuir dans 1rs roaeaux sur le bord des rivières. 

H tonde , et l’oa parvient à U surprendre et à 
le bue>' en allant Uès-donccment. Le inoindt* 
bruit 1 e imae. Sou cri est un hennissetnent. Soi* 
regard est perçant et terrible. Les nègres luî 
lent chasse lorsqu’il est à terre , après lu» 
avüirfci'^é le chçraui qui conduit ayx. rivière*"' 


» H I P 

î-çnrs floches i 7'» 

11- Vivntre. ![ , i . ^ °® «a croupe, mais sous 

Lss EurL3; 

fc^tient de hn \ ‘l"* ^ cette chasse , 

dans l’e,, «‘litres : s'il est 

>1 s’dlan-*'! > P^"* »SiIe et jlus vigou- 
''Oit ses euHen, bi^ment oiV 

*^"'ceaux de bois ’ q«e1q«ef,iis des 

‘baJouiies les t.îI °.’^"’“''«bles , fait virer les 

Cet iSi de chaleurLtul 

contre u„ 

» *ë>te pour faut sortir le s^„ , .^pii 

^aiice , et qu’ensuit» il ® P^^** «î’abon- 

pot.r laisser fermer l llv la vas* 

g'}'-‘^“tir leur champ efed > P‘^^‘r 

b'Ppopotames, fo,/i "7'* <i® 1 invasion des 
b;anconp de bruit, ■’l* *r §««<ls feux et 

, p/asse , d’une f «“^al , 

P®» aaevage, est ‘l’«» coût un 

«l®» Nûgrci'eï SU,-! 
®'«ndue sur lof roif*"' fesséchée et Lieu 

*^®F;«vedcsbal!e;X* ’ ->= 

tr. fout uTafrr'” 

.' Ces deniistes e1 1® f ®‘“- 

ï’4'“ e“''* d«t.1;''S"”‘ •“' '■'»' 

L’ d“»“‘"»M:‘.‘r "“SSèr” 1 
tit'”"" “CL rr’ p“‘ 
.,,,, j...i.:’f.tLr;..r,ss: 

flIPPxjRj-pj, 

«spèce de coU f pstriCestion* 

cônes ou r ]-^i -xer , composées da 
dans les autres 7‘1 re.ureat les 

axrcs. Les articulations sont lur- 

G a 


7^ fl I Tt 

binées, Les lilpp\irites entiers sont rares. 
l'ragmens d’bippurite prétentent la forme d’n»® 
racine de Bryone , on d’une colonne spirale f 
ou d’une corne do bélier , ou d’un cône ra)'* 
et étoilé à l’extrémité. Quelques naturaliste* 
es rangept dans la classa des fongites. 

HIRAHE. Animal du Brésil qui vit de miel> 
et qui le tire fort adroitement des ruches , e» 
fouissant la terre au-dessous. 

lilROîîDELLE. ün en distingue plusieurs 
espèces , telles que le vuiHinet , le crapatti 
volant X voyea CCS CTO/j. L’hirondellede chemi- 
née est la plu* commune. Sa langue est fendue- 
Ses yeux en clignotant se couvrent d’une petit» 
mambrane.Ellcne s’apprivoise point. Son gazouil- 
lement , d’abord agréable , devient ennuyeux pat 
la monotonie. Son vol est rapide et tortueux» 
a’il est Las , et qu’il rase la terre et l’eau , c’es' 
un signe de pluie. L’iiirondelle est attirée j)»» 
les insectes qtii , pour lors , ne s’élèvent guère 
au-dessus de U surface de la terre. Elle march« 
peu et mal , se nourrit en volant des raouche- 
rons et insectes qu’elle trouve sur son passage^ 
fait, dans les cheminées , sou nid , da foin , d® 
chaume et de paille, qu’elle m.açonne .avec de 1* 
boue , l’arrondit cl l’unit intérieurement , le 
garnit de plumes et de duvet , y dépose aeS 
œufs , les couve et élève ses petits. Les cris du 
père et de la mère sont l’expression de leur 
inquiétude lorsqu’on touche à leur nid. Il»- 
appellent leur secours les autres hirondelles. 
Ces oiseaiîx ne paroissenS dans nos elimai» 
qu’au prialtms et en été. On trouve , dans leur" 
ventr icule , de petites pierres rougeâtres et 
Iranspaientes , qui servent, sans doute ^ à 1* 
digestion de leurs alimenj : cas pierres, dit-on^ 
ont la vertu d’atiiier les ordures qui sont entrées 
danol’tcil. il hirondelle de rivière ou de rivcgCf 


H I R 77 

, fait , sur le bord 
Creux 1 II '** «lontaones argUleiises , un 
pond ^ * remplit de plumes ; c’est là qu’elle 
encov -^T' éclori e. Ou u’tst pas 
Oisea * T” les liiroiidjUes sout des 

psssage. Quelques auteurs eu fout 
où 't le» fout venir d’ Afrique , 

^ -1 ii*^ fttourneut en aulomue. D’autres disent 
Ver' P cachent dans des trous pendant i’iii- 
fni-.V ®»»er®ut que »e mettant en tas et 

tor ?*'”*' c»l'Èce de môle , elles se laissent 
aber au lonrl des étang , où elles demeurent 
] »squ au retour de la belle saison. Ce ou ’,1 y a 
üe certain^ c’est que , vers l’approdie du froid , 
cans le tems ou l’on voit arriver les caaar-U 
• vages , les lurondelles s’assemblent , pa- 
dénare^ concerter entre elles le moment, de leur 
lécLon silence de la nuit toute la 

tpms retour annonce le priu- 

pmature toujours la lem- 

'èrent trcl^ ’ 74 o , elles arri- 

•^clos , Dnlnr ,1 ’ • “‘Sectes n’cloicnt pas 
mourir /ÎA voyoït tomixir 

^es hirondelles du O.ip- 
^e la ‘Ict'oit de Gibraltar, 

cette csivVe* sont des variétés dte 

l’Amérique , 

fait p sou xiiJ dans des trop>» 

dans des ® autour des raaisons , ou 

Les hollnn 1 attachées à de graudes perches, 

«^elle qui sen:V?\"^"=" eux uue'espèce d’hirou- 
à'hironr1,>)? J 5 ils lui donnent le nom 

le niéiTp' ^ anglais donnent aussi 

ce mot ^ espèces de mouettes ; voyez 

“c® «loane nneore ce nom à 

vette 11 * bivalve du genre des huîtres. Ou- 
^ c te preseatG la figure d’un oiseau qui 

G à 


7 » H I R H O B 

t -KvelVr 

y™. “s:"*’ 

* ""• f” - .» po:<- 

.Ei, .S'"";: r 

■sont rot, .es. ^“^“n-,ssa,ttc. Ses 03ufs 

ïilVOUllA. Arbre du BrésH ri’i" t ■> 

hobereau. Nom d’.m oiseiu d. 

™ ,fs 

''-y- 

lève et baissera Cayenne 

t Dajise sa huppe a volnnf#^ Tl ^ / 

*on cri prononcer sin .oZ 

HOLOSTÉON. Poisson du Nil d’unp f 
sinenbére ,Si t u une heure 

S;„r. î""'" e.* ..E';= 

petite. gueule lort 

da.^"li.rpayrc]n'^f^® plantain qui croit 

vulnéraire.' ^Ses lulll®* 

rudes Tu’elTes T'" *' "«''veuaes et si 

es , quelles approcltent de k dureté de 


K O L HO M 79 

Espèc. d« zoopliyte. C’est 
louclf Indei , à lacpiieîie on ne j)eut 

enfla sentir la niain violemment 

’eweur? ’ ‘'’y appliquer proirqy- 

va ■ 1 ail pille , sans i}uoi cette ardeur 

JJ, donner la llèTre, Quelques Indiens 

1>o ^*'l * de cette plante dans leurs liqueurs 
I °tir les rendre plus jiiquantes ; et de-là vient 
ae partie de leurs maladies. 

1 , ou -verges marines. Noin 

nue à des corps mai ins inloiiiies du ct nie des 
»'0 uques On en dlstiiigue plusieurs sortes. 
Velles adhérentes à la vase ont la fmure d’une 
rose et sentent mauvais; celles qui sont ietées 
sur le nvage par les eaux de la mer , ont plus 
a ngure aniiaale. Ou distingue tin corps otsl 
pi nage avec plusieurs bras ou tentacules. 

Celn; la main de 

fièvrp'^TT une ardeur qui donne la 

On#^ln« caUpla^xue d’ail plié en est le remède. 

Htolothurie dan,*r P^® « 

plus nln.i t '* liqueurs pour les rendre 

«aaladÎM ®tdelà vient une prarlie de leurs 

l’écrevisse da mer. Voyes 

homme T’hn.« 

tins! tme «tomme sur ta terre commence 

l’environnent 'I substances naturelles qu 
croit, prend créées pour lui ; il 

mais enfin c ^ 'r‘ttttc'ur et de la consistance ; 
Tùr! 1 s'affoiblissent, s’usent 

nuLt de sou ame dimi- 

enfin ’ ®^‘s*ence est presque nulle ; il meurt 

dissoi’t^*^ animé J sa 

J tt ’ toutes ses parties se désunissent. 

H® Oûs un-coup d’cail sur les différcats étal* 

G 4 


r*»’* 


par lesquels passe r]xoinn.e qui arrive ù U nlu 
Jojigue Vieillesse. a irt g 

Si quelque chose est canabl* 

^!st “iVi , 

U, PMI n r ‘rouvons immédiate' 

e n , - Je faire u«' 

i. S': “i.;;, ■!' 

«Ionien r li «■ Jr 1 - ce misère et <>« 

.in’aucnn de ^ P‘‘'“ 

qn aucun ces animaux ; sa vie mccitaine et 

cliancdante pareil devoir finir à chaque instant? 

llrifï ■' •'■"■'■'-."i» àfrin"- 

' oice necessaire peur exister, et pou*' 
ouvrir ’ , les souffrances 

l’av . tireur ' 

V^nt perdre idrrdrriW^r 
pour en partager les infirmiidsr'Ls përs! 

'*pr^o?vr"dÎ i^rremière foi, , Penfan» 

«prouve dans l’instant les impressions de ce 
^uide actif. L’air agit sur les nerfs de IWorat 

rroduitTum^^”®* respiration. Cette action 

produit nne secousse , u„e espèce d'eternuemenS 

ârarShb ‘‘rtr'd’“‘;‘^‘^ 

dilate leurs 5 d' 


dilate leurs vésicui:; 7 er^ lïïr°-'’-r ’ 
«chauffe , et s’y raréfie jusqu’à un cerfain’ ]' 

.-rflirii' ":r freï™ f'f • 

u-. no., va Si, ’p,„j p,.r,;/c".,r;r::; 

-orti ; c est ce mouvement alternatif et^onli- 

e7t7ss7nt"lle 7”\w?J7ti°7 
.i:»i„„, , c.e..cor;," v;'“ro:'^,ota’ 

■*Je ; s’il cesse, l’animal périt A .miI' 1. 

2 Vùnh r • reiu, AUSSI la respiration 

ajant une fois commencée , elle ne finit qu’à lit 


mort- ^ ^ 

»nière' fois 1 enfant respire pour la pre- 

'■upiion. ’ ^ continue à respirer sans inter-*. 

Ï'ermés*'pend7nf^* encore les yenx 

sance; Venfi.,r j”“rs après leur nais* 

iis SOT t fi aussi-t6t (p’a est né , 

^ l^nllant 0.1^^ • on n’y voit point 

Jïîonvenient nn' ^ <^ans la süile ^ ni le 

lumière vision. CcpciulanG 

sion , puisrmp ’’®-ppe j semble faire inipres- 
nue ligue gj J Pfnn«lle , qni a déjà jusqu'à 

Ou s’élargit à uno diamètre , s’étrécit 

Cil sorte n , pins forte ou jilus 
Produit déjà u,,„ poiiinjit croire qu’elle 

est fort T"'* sentiment; mais ce 

*‘"8i>e rien ; car s nouveau-né ne dis- 

n Mouvement .,*** ’ même en prenant 

“•■ganeest enrnr,^^ * Arrêtent sur aucun objet ; 
®at-elle trop molle ’ peut-être la rétine 
O je.ts , ç[ donner^/'*^ '‘ccevoir les images des 
paroit en Ai " ?®"®ation de la vue dis- 
* s n ont pas encore * O'ênie des autres sens 5 
necessaire à leurs ^ certaine consistance 

®st Universel et n P^*^®*^^oris, Le toucher , qui 
parties du corps d P ’^^Pao'^o «lans toutes les 
Ildonneàla P?® encore par- 

®®a gémissemeas dedonleur par 

t‘«cune expressin encore 

commence à rire'rt marquer le plaisir. Il n« 

est aussi le tem “out de quarante jours : 

car auparavant * commence à pie urer 5 

*ont point TP..- ’ géinissemens ne 

donc aucun ^c larmes. Il ne paroît 

nouveau. des passions sur le visage du 
n*ème toute^ I P‘*‘'^/c® < 1 ® la face n’oiit pas 

nécessaires à ri, ""essort 
çiens de l’.,„“®,^®P®®'‘^’c*P"‘ession des senti-, 
“e. ioutes Içs autres parties da 


82 îî 0 M 

corpj , encore folbles et délicates , n’oijt qf* 
des niouvemen» incertains et mal assurés: il 
peut pas se tenir debout ; ses jambes et 
cuisses sont encore pliées ; il n’a pas la forx» 
d ctendre les bras , ou do saisir quelque eliosf 
ayec la main : si on l’abandonnoit , il resteroi* 

■ couebé sur le dos saus pouvoir se retourner. 

Les ciifans nouveau nés donnent beaucoup' 
mais letir sommeil est souvent interrompu. 
ont aussi besoin souvent de prendre de la notlf' 
riture , qui est le lait ; elle doit étie l’uniquCi 
jusqu’à ce qu’il soit assea fort pour en euppaf' 
ter une plus solide. 

Quelque délicat que l’on soit dans l’enfance» 
Ca est à cet âge moins sensible au froid qu* 
dans tous les autres lems de la vie. La chale’''^ 
intérieure est apparemment plus grande : o» 
sait que le pouls des enfans est bien plus'fr^' 
quent que celui des adultes. 

La vie de l’enfant est fort chancelante jusqu** 
l’àge de trois ans ; mais dans les deux ou tro»’ 
ennées suivantes, elle s’assure, et l’enfant 
six à sept ans est plus assuré de vivre qu’on 
l’est à tout autre âge. 

Duiaé-Saint Mauv s’est assuré, par un gran<^ 

noinbred’observ’aiions faites en France, qu’H faU^ 

sept ou huit années pour que la moitié' des enf«u* 
nés PII niêiué tems soit éteinte. On peut doU« 
parier en ce pays qu’un enfant qui vient de naîti* 
vivia sept ou huit ans. Lorsque l’enfant * 
atteint l’âge de cinq , six ou sqit ans , il pard* 
par ces memes observations que sa vie est plu* 
assurée qu’a tout autre âge , car on peut pari®* 
pour quarniite-deiix ans de vie de plus ; au h®'* 
qu’à mesure que l’on vit «ii-d.-là de cinq , s'* 
ou sept ans , le nombre des années que l’u** 
peut esperer de vivre va toujours en dùninuaB*? 






'l^epour'tTrr.,1''''^® ne peut plus parler 

treille- trcj.c\ ' 5 "^ingt a-'S , pour 

"^^'^gt-liuit n ^ trente ans pour 

lirlL-^". "'‘"f^"'^"'"^ ans, qu’on peut 
ans. ^ aisonnaLlenieut de vivre trois 

■Al r 

'^'tviron vïnaf® P?™'dte année, l’enfant a 
*®“'' ; ù 1 > R T’f te a ■Vingt-Cinq pouces de liau- 
t'euf ■ j, ^ ‘t ■'’'C''>nde , viiirrr.l,„,q vinat- 

îïnsnite ;i trente ou trekUc-dsnx an plus. 


^nsuite 
Uenii 

puberté 
L 


^ Ü ne grandit gnàie que-d^m “pouce" 
tieux pouces par an , jusqu’à l’iige de 


^°tnmenceut à bégayer à douze on 
■«isénieut e'tV a ® ■'‘rticuleut le plus 

qu’ouvrir ip- i- ’ P^rce qu’il ne faut pour cela 
Il uvres et pousser un son. 

d . QGS firirniK» • \ t 

istinctemejj* 01 - ^ «eux ans prononcent 

tuais la plun- pelent tout ce qu’on leur dit 
et Irès-soii-J)* deux ans et 

•„emar4ne que rnT. “*■ '’®'t'’caup plus tard. On 
ni't tard , jjg pj^]^ commencent à parler 
autres. Cenx^ ®ut jamais aussi aisément que 
Sont en état d’an *^'*1 P“'’'cnt de bonne heure 
. De à lire avant, trois ans. 


fluaitu-^li'.m,. àgo commeuce vers 

ors que le corps 
accroissement. Il y en a 
aprô.i la quatorzième 
d’autres croissent ius- 


quaitirzlA„. — ‘C- ^ut àgo 

«cUève J,. “ année ; et c’est al 

1 ''‘ «e.g,.amr"‘^''® ‘’ou a. 
ou h Quln “ plus 

f’dviugt-Tè™x„u"'"’ . - - - 

dans Ce tpiMo " '“'S "'^■'ois ans. Presque tous, 

csteffilée 1 ’ minces de co-ps , la t.ille 

toutes 1....’ .'fuisses et les jambes sont menues ; 

•■eraplies ““'‘^"1'“ 

t ®s coatme elles 1 


‘‘■peu fl 1 • ‘® '’oiveiit etre , mais r 

cUaar augmçaic , les iftusdes 


uses tie .so’if p:^s encore 
lîoi veiitètre, niais peu- 
se 


^4 HO M 


dessinent , les intervalles se remplissent , le* 
iiîCiiïbres se mouient ec s’arrondissent , et 
corps est avant Tige de trente- ans , dans leS 
nommes, à son point de perlection pour 
proportions de sa forme. 


Les femmes parviennent ordinairement beatJ' 
coup plus tôt à ce point de perfection. Leiif 
accroissement , qui dans le total est moindre 
tpue celui des hommes , se fait aussi en moin« 
de teins ; les muscles , les chairs , et toutes loi 
autres parties qui composent leur corps , étant 
moins fortes, moins compactes, moins solides 
que celles du corps de l’iiomme , il faut moins 
de tems , pour qu’elles arritent à leur dévelop- 
pement enaier, qui est le point de perfection 
pour la forme. Aussi le corps de la femme est 
ordimuremeat à vingt-ans aussi parfaitement 
lorme que celui de rhamme l’est à treote. 


Le eorps d’un homme bien fait doit être carrai 
les muscles doivent être durement exprimés 1« 
contour des membres foriement deesiné.’leS 
traits du visage bien marqués. 

3 Z?e /'d^e viril. Tout annonce dans l’homm# 
le maître de la terre , tout marque sa supério- 
rité sur tons les êtres vivans. Il se soutient droit 
et élevé ; son attitude est celle du commande- 
ment ; sa tete regarde le ciel , et présente uus 
face auguste sur laquelle est imprimé 1« carac- 
tère de sa digiiué. L’image de l’àme y est peint* 
par la physionomie; l’excellence d* sa nature 
perce à travers les organes matériels , et anim* 
d un feu divin les traits de son visage. Son port 
majestueux, sa démarche ferme et hardie» 
annoncent sa noblesse et son rang; il ne touch* 
a la terre que par ses extrémités les plus éloi- 
gnées. Les bras ne lui sont pas donnés, pour 
açrvir de paliers d’appui à la masse de son corps J 


„ . II 0 M 85 

dont elli du toucher 

»n.in ® r’-'^'Ciluile orgauc; le bras et la 

iioLIp, '^*'* servir à des usages plus 

pour delà volonté, 

les obs(.?rY '■'* ol'oses éloignées, pour cerner 
Ifi clior ' 1 * ^ prévfuii- les rencontres et 

'’Orctr * ' 1“1 potJîToit nuire , jtour embras- 

à non ^ plaire , pour le mettre 

“ portes des autres sens. 

du ^ tranquille, toutes les parties 

PropordP ““ dtat de repos ; leur 

«ticore ^ onion , leur ensemble marquent 
réncin I “ douce barmonie des pensées et 

de l’intérieur. Mais lorsque 
tnhlea'^'’*’ bumaine ' devient un 

’ ‘’l* 1 ®* passions sont rendues 
cbanue' .' 1 ' ^'l'oatesse que d’énergie, où 


•aqiîû — '-v-wv.uLcobB i.|uc U eners^ie , ou 
‘rait ^‘'oorement de l’âme est exprimé par un 
r®r un caractère , dont 

1 Vi.MOTl T IV». ^ ■ . n . ^ 


nous-décàle prompte devance la volonté, 

pathétiques' le «u-deliors par des signe» 

'riiages de nos secrètes agita- 


tions 

C’est 


peignent et^ I®® yeux qu’elles s» 

appartieiu ■ ti«^ 1’®“*' 1®-’ reconnoître. L’icil 

I 1 '■ciii; ,1 l’amp ^ , 


ïi semble Vtôn"î^ qn’aucmi autre organe * 
'enienS • ’jl Participer à tous sas mour 

■'ô'Tes et Ip */* *^prime les jiassions les plus 
comnie les * “rotions les plus tumultueuses , 
timens les 1®* plo® doux rt les sen- 

leur force ^ 'i* délicats ; il les rend dans toute 
'■ienneni l’ Isrtr pureté, tels qn’ii 

rapides *• 5 ü les transmet par dea traits 

l’actin *^'tv dans une autre âme 1« feu , 

reçoit " ’ ^ ^.“r^g^ de celle dont ils partent ; l’œil 
et léflécliit eu même lems la lumière d« 


S6 


ïî O M 


la pensée et h cL«le„. J„ smlànent ; c’est l* 
«em de .’e,pnt, et la J.,;gi,e<ie nntelligence. 

Les |.er<onnes qui .a.t ], courte , ou qui 
«ont louclu-h, ont beaucoup .eoins de cette 
cxieiieure qm réside ]<r,ticij,a(pnu m dan* le# 

et rrnocm de,jgreaLies ou difforaes les plus 
üeaux vjs»^es. ^ 

icie^vei^x'ffl*^'"^ *"^1 lattgueur du mouvement 
"" l' caractères de la 

physiouooiie , el leurcouleti, contribue à rendrO 
cecraciere plu* marqué. Los differentes criu- 
leur* ** jeu* sont l’orangé foncé, Je jaune, 

hlanc^ ’ * ^ ■’ S"® 

Les couleurs les plu* ordinaires dans les yeux 
.sont 1 orangé et le bleu , « le plus souvent ce# 
couleurs se trouvent dans le même œil. Le# 
y tue. que 1 ou croît etre noirs , ne sont que d’u» ' 
jaune brun , ou d orangé foncé ; il ne faut 
pour s enaesiaçer, que les regarder de près: car! 
Jorsqu on les yoit à quelque iist-snce , ou lorJ 
qu ils sont tourné* à contre- jour , ils paroissenC 
noirs , parce quel* couleur jauBe-brun trancha 
« fort sur le blanc de Peeil , qu’ou la juge noir* 
par l’opposition du blanc. ® 

Les plus beaux yeux sont ceux qui paroissenS 
aoirs ou bleus. La vivacité et le feu ,,ni font le 
principal mirartèro des yeux , échaient davan- 
tage dans les couleurs foncée» que dans le# 
demi -teintes de couleur; fo. yeux noirs oui 
doiic plu# de force d’expression et plus de viva- 
cité i ntat* il y a plu* de doticeur, et peui-êtro 
Çlus de finesse dans les yeux bi^^us : on voil 
dans les premiers im feu qui briiU uniforme- 
»erit, mets on distingua des modifications dan# 
la Junuere qwj ani*;9 l<#s y«ux bl,„g^ 


Les ,, K O M 57 

^aus P‘'ès (’un de l'autre 

^et itit-Tvn’V -iiU'.rei i^fliœaux. 

plupart" ian* la 

yeuxal.[‘f _ ,• ‘a '-'-’ ‘" y "'S riûux 

iuuecr^^j ‘ 1 ‘® ‘■'«t ne »oiC 

griniie iistance. 

‘^Qniribl,!,'!.* I » 3''* du visage qtû 

scuu le* ® ,{’“'® ® V la physionomie, 

?«*si leu. eOeT- ‘10!"^ n 

yeuY ^n ’ ' et gariiis y 

aient A • .,* " y a que l ho.-nrue et e siitee nui 

«"SairnS "r Paup.eves; les 

'^t/iaas i’koruml Ec Vr?^' 

^Cê. “ inférieure iHu^é- 

“.^mpêSr’l?!. “ gn^antlr les yeux «t ' 

Pwre eupér^ocir,. dcssécker ^ la pnu- 

rieure n’a o^ç UîriJ'^ «Vbaisse ; Finfc- 

Ic mouTeTnent^<W ®"nveaient ; et quoique 
volonté, cependa^^ P®’’P.ères dépende de k 
t«Tiir eleïée, ioi»l 1°'"* " pas maître de les 
‘H'e lc3 ye„x ^"'nmeil presse ou lors- 

Mn.plC* 

‘■«nre est celle paupière infé- 

]hiissq]is n’ont ^ “ouyeiaent ; et les 
bas. paupière en haut ni ea^ 

T « • ' ^ 

, de là 
' le plus 

j«5le proportion faut ipd^il'sûiç’ d’une 

frop p|j,j . ■* ^1“ ;i 00 «bit ni trop rbn'rf ' 
q'Fil soit réoi P ' ’ ’i‘ ^vop court,' e» 

chevedx -auV 
«• loutlc moade saitcomLiei» 



^8 H O M 

les ckeveux font à la pliysionomie s eVst «n 
defaut que d’ètre chauve. L’usage de porter des 
cheveux etrangers , qui est deveuu si général, 
luiroit dû se borner à caclier les tètes chauves; 
car cetle espèce de coëlfure empruntée altère 1* 
* physionomie , et donne au visage urt 
fttr dif^rcnt de celu. qu’tl doit avoir natm.lle- 
ment. On lugeroit beaucoup mieux les visages , 

chacun portoit ses cheveux et les laissoitllot- 
ter librement. La partie la plu* élevée de la têt* 
est celle qui devient chauve la première , aussi- 
lien que celle qui est au-dessus des tempes. Il 
Il y a que les hommes qui deviennent chauve* 
en avançant en âge; les femmes conservent tou- 
l^nurs leurs cheveux, et quoiqu’ils deviennent 
blancs comme ceux des hommes, lorsciii’eUes 
approchent de la vieillesse , ils tombent beau- 
coup moins. 

Le ne* est la partie la pliu avancée et le trait 
le plus apparent du visage ; «mis comme il n’a 
que tres-peu de mouvement , et qu’il n’en nrend 
ordinairement que dans les plus fortes passions, 
ilfait J, lus a la beaute qu’à la j.hysionomie : et 
« moins qu’il ne soit fort disproportionné ou très- 
tlifiorme, oii ne le remarque pas autant que le» 
antres parties qui ont du iiioiiveraent , comme ’ 
la bouche ou les yeux. I,a forme du nez et sa 
positron, plus .avancée tjue celle de toutes les 
autres parues de la face , sont | articulières ^ 
licspèce humaine. C’est par cet organe qn* 

1 Jiorame et la plupart des animaux res, rirent et 
Bptfiit les, odeurs, 

La boqche et les leTres sont , après les yeux, 

■ f’n'JS:* "“.'‘■'«''g'’ q>»' ont. le plus de niouve- 
in^nt et d^çxpression. Les passion» influent sut 
ces mouvemens; la bouche en marou* les diffê- 
rens caractères par les dilférentes forme» 
<ju «,1e prenfl. L organe d* la voix anime encore 

celt<? 


H 0 M 

les^a P^'i* vivante que tontes 

bli *! couleur vermeille des lèvres, lu 

ta t*" l’émail des dents tranchent avec 

davantage sur les autres couleurs du 
‘sags , qu’elles paroissent en faire le point-de- 
principal : on fixe en effet les yeux sur la 
^ouciie d un homme qui parle, «t on les y 
'1'^® les autres 

lin î chaque articulation, 

ro, ’ produisent des mouvemens difîé- 

rj • quelque variés et quelque 

[Unes que soient ces mouvemens , on pour- 
*■011 les distinguer tous les uns des autres. 

^ La mXchoire inféi*ieure est la seule qui ait du 
Mouvement dans l’hoinme et dans tous les atii- 
excepter même le crocodile , quoi- 
mà 1 assure en plusieurs endroits que la 
aui*^ supérieure de cet animal est la seule 
“ouvement , et que l.v mâchoire 
Cornue absolument imiiiobilc. 

mono passions sont des mouve- 

**•'■‘*3 ae i arxie In i » t 

5*0113 des sens’ ‘*ux mip.res- 

Par Ino ^ ’ elles peuvent être exprimées 

ceux dH'vi,?”''Tt‘^‘" sur -tout par 

passe i f- peut juger de re qui se 

conrn'r *®lcrieiir par l’action extérkure, et 
■Vis > • * I *u5pection des cliangemens du 

compT-’n- ®‘’“*ilon actuelle de l’âme. Mais 
relativp ® point de forme qui puisse être 

vTll - 'u-térlelle , on ne peut 

fiiripp P*** lî* figure du corps ou par 1* 

rier* ^*5®gc. TJn corps mal fait peut reufer- 

Z 1 °''‘ et l’on ne doit pas 

iipr mauvais nattirei d’une 

traits de son visage ; car ces 
l’.'m! “ucun rapport avec !a nature de 

f , ,.i ,/ "‘‘cune a.-ialnpi^. sm- I viucllc ou pniSiS 
raLomtlhles. 

i o/;;e //, j j 


9 ^ tl 0 M 

Les anciens étoient cependant fort attacké»* 
roue espece de préjugé , et dans tous les teni* 
31 y a eu des houimes qui ont voulu faire un» 
science divinatoire de leurs prétendues coiinoi»' 
tances en physionomie. Mais il est bien évident 
qu elles ne peuvent s’étendre qu’à deviner le» 
Miouvcmens de i’àme par ceux des yeux , clO 
visage et du corps, et que la forme du iieti 
de la bouche et des autres traits ne fait pas plu* 
a la forme de l’urne , au naturel de la pe.'soiiiie , 
que la grandeur ou la grosseur des meinVes fait 
lâ la pensée. Un homme en sera-t-il jd us spiri- 
tuel , parce qu’il aura le nez bien fait ? En sera- 
t-il moins sage , parce qu’il aura les yeux petiM 
et la bouche grande.? Il faut donc avouer qu« 
tout ce que bous ont dit des piiysionomistes , 

est desmue de tout fondement /et que ne» 

n est plus chimérique que les inductions qu’il» 
ont voulu tirer de leurs prétendues observation» 
metoposcopiques. 

Les parties de la tète , qni font le moins à 1» 
physionomie et à l’air du visage, sont le» 
oreilles ; elles sont placées à cûté et c.ichéts pat 
les cheveux : cette partie qni est si petite et »* 
peu apparente flans l’homme, est fort remar- 
quable dans lu plupart des anininii:^ quadru- 
peocs. y a fies jieuplea qui eu .aeraiidisseiif 
prodigieuseuieat le lobe , en le p«rca„t et ci* 
y mettant des morceaux de bois ou de métal, 
qit ils remplacent successivement par d’autre» 
morceaux plus gros ; ce (|ui lait avec le teBi» 
un troii énorme dans le lobe de l’oreille, q«‘ 
croit toujours à proportion que le trou s’élar- 
git. On lie sait sur quoi peut être fondée ceü® 
coutume singulière de s’agrandir si iPtodinieusiî' 
ment les oicilles. Il est vrai qu’oii ue sait giiéi® 
mieux d’où jieut venir l’usage, presque géné- 
ral dans toutes les nations j de percer Is* 


oremes H O M 9I 

ter des h It» narines , pour pqr- 

•lue d’g J *^08 anneaux J etc.... à moins 

sauTap»"^ Mtribuer l’origine «ux peuples eiicova 
de la tbercbé à porter , 

qui 1 moins incommode , les dinseï 

Parues les précieuses , en les atta- 
sucette partie. 

térii^ ^ bomme est à l’extérieur et à l’in- 

detri^'^1 forme différente de celle de la tète 
^•aritres animaux, à l’exception du sliipe , 
CPI celle partie est assez semblable : il a 

pendant beaucoup moins de cerveau , et ulu- 
Sieurs autres différences. ^ 

Dans presi^ne tous les animaux k partie p..r 

dans Ik ^ ® quelques corps durs : 

lesdem Tf ' "i et les poissons, 

dans les? ^ ‘esoiseaiix; les scies, etc. 

tière iustrumens d’unè ma- 

maux sa° -^*’ **^ ^*^*’ '‘’^qoels tous ces ani- 
Ucoo albuens. 

corps. réunit ,ivec Is 

‘îanslap’lur.art’dr'*^ '’l"* coiisiiléiMbla 

"c l’est darls 

nniiuauv • , Le.s poissons et les autres 

aux nAtrl^*'* U Ont point de poumons srmblublcs 
en «séné'il* ’i " point de cou. Les oiseaux sont 
lonp. dâi, ■ I 1 ® cou est le oliis 

courtes le c*’I'^ces d’oiseaux qm ont les (latiea 
celles o'ù *** aussi assez court, cl dans 

e- -* 3 id’u„rÏÏÏ -- 

fo.ied'fr"'’ C 3 t U’.x'érieur con- 

elle « ‘«"'ce- anim .ux ; 

que l’k,'^" '"^®'i P''CP 0 ' lion du corps ; 11 ii’y 

ces Os 'c™® et le singe dans lesquels 011 rouv» 
col [ * 1 ^' iniméilia lemriiL .‘U-dessous du 

} et qu On appelle les ck Vicuies- 

H 


92 H O M 

Les bras de l’homme ne ressemblent point i* 
tout aux jambes de devant des quadrupèdes, 
plus quaiix ailes des oiseaux. Le singe est'J^’ 
seul de tous les anijnaiix qui ait des liras 
des mains 5^ mais ces bras sont plus grossière- 
ment lormes et dans des pr«po.- lions moii'* 
exac es que le bras et la main de l’homme ; h» 
epau es sont aussi beaucoup plus larges et d’uii® 

( im ‘■‘ S-diHereiitedaiishhomme, dece qu’elh* 
sont dans tous les autres animaux’. Le ha'u de^ 

ni’m *'"■ laquelle l'iu miu» 

peut poi.,er les plus grands fardeaux. 

La forme du dos n’est pas fort différente dan* 
i homme de ce qu’elle est dans plusieurs ani- 
maux quadrupèdes ; la partie des reins es» 
seulement plus mu.sculcuse et [dus forte : mai* 

du tronc" ’ P«rlies les plus inférieure» 

du tronc, 11 arpartiennentqu’i l’espèce humainef 
aucun des ammaiix quadrujèdes n’a de fes^e t 
ce que Ion prend pour cette partie sont leur» 
cuisses. L homme est le seul qui se soiiiieune 
dans une situation droite et perpendiculaire. 

Son pied est aussi très-différent de celui de 
quoique animal que ce soit , et même de celui 

rL ^ ’ ? ‘ et «lisposé* 
comme ceux de U main } celui du milieii est 

plus grand que les autr« , comme dans la main. 
Le , led dt, singe n’a d’ailleurs point do t,loit 
semblable à celui de l’homme : l’assiette du 

1 r"®' S'' 3 u< 3 c dans l’homme que 

oans tous les animaux quadrupèdes, et les doigl» 
«.u pied seivent beaucoup à maintenir l’équilibre 
eu corjrs , et a nssurt-r tes mouvemens dans la 
démarché , la courte , la danse , eic ... 

Les ongles sont plus petits dans l'homme eju® 
«laiu tou» ces autres aü;>aau.s 5 «’^lj exccdcféi.» 


T,,, îï 0 M 

b«auconn Ue ^ » 

à l’usage dg la^ des doigta, ils nuiroient 

, sVn sauvages qu, les laissent 

°“‘®«ux- " P''"'’ 'déchirer la peau des 

et ulu,' leurs ongles soient plus 

point assez ‘1’^*^ l®s nôtres , ils ne le sont 

®'icune puisse les comparer en 

*^*^>manx/ ^ corne ou aux ergots dupicddea 

^‘ins le détaü'dp”'^*^'^''^ parfaitement exact 
iion-seulement ■ J” <1“ corps humain ; 

pas les ^Xësim,ènsT'^^'‘''‘‘'^* ' °n's n’on’t 

tleux personnes dilîérentes^'^T'^^^*°"°*^^^* 
la même personne so''’'’ent dans 

tement semblable à la , ! P** exac- 

uroit n’a nas evi^f ° jambe du côt« 

que le bras on KirT'’ ®^Vies dimensionî 
^°«c fallu des ‘ côté gauche. Il « 

IrS-tems pour .r.^P«‘^« P^" danË 

^é. ences, afin jv, entre ces dif- 

. CS parties du cornt 1 Jimensions 

idte des proportini ■ > et de donner une 

^a belle nature. Ce^ *1“® ®PPe'le 

«U corps d’un f,,, ” P®® P®'' comparaison 

l'Owrne, ou par 

un grand noiëbr'rT'^^ P*’*®®® 

acquérir cette connoiss ‘ ® P“ 

quon a faits pour • c’est par les efforts 

» nature : c’^t à f°P‘®‘' «^“ctement 

ce que t du dessin qu’on doit 

sentiment et le coôtoëtf“I°^‘^ en ce genre, la 

Ile pouToit faire On ^liie la mechanique 

pour s’en tenir n./ * quitié la règle et le compas 

V' ”»'W. foir “;h’»u - • .« 

ue toutes les nartl, , le® contours 

eux connu 1 ®°'P® humain , et 

H''e par h „ ui'c par k représe.itat 
* HaUgji même s dès 


93 


dès qu’il y 


^94 H Ô M 

^es statue* ^ on a mieux jugé de leur perfect'**^ 
«Il les voyant qu’en les mesurant. C’«st paf^'” 
grand exercice de l’art du dessin et par un 
liaient exquis, que les grand* statuaires so''* 
paiTenus à laire sentir aux autres hommes 
juste* proportions des o«Trages de la nature. I-®* 
anciens ont fait de si belles statues, que d’'^" 
commnn accord on les a regardées comme ** 
représentation exacte du corps humain le pi*'* 
parlait. Ces statues, qui n’étoientque des cop'^‘ 
ce l homme ®ont devenues des origînauix ^ 
que ces copies n’étoient pas faite» sur un se»* 
individu , mais d’après l’espèce humaine entièf* 
{lien observée, et si bien rue qu’on n’a pu trOt*' 
ler aucun lioiume dont le corps fût aussi-bi^’’ 
proportionné que ces statues. C’est donc sur c'* 
modèles que l’on a j;ris les mesures du coff* 
numain. * 

Dans l’enfance , les parties supérieures d** 
corps sont plus grandes que les parties inférieure’? 
les cuiases et les jambes nesont pas à beaucoup 
la moitié de la hauteur du corps ; à mesure q>J° 

1 enfant avance <n âge, ces partie* inférieuf^’* 
prennent plus d’accroissement que les j>«rtl*^* 
supérieures , et lorsque l’accroissement de tP'‘* 
Je corps es; eiitièrenienl achevé, les cuisses et I®* 
jambes sont à-jiCu-près la moitié de k Lautei^ 
tiu corps. 

La hauteur totale du corps bumain varie 
considérablemrnt; la grande taille pour I'* 
Lomincs est de|iul» cinq pieds quatre ou ciP'l 
ponças , jii.qu’à cinq pieds huit ou neuf poureS" 
la taille médiocre e»t depui., cinq pieds ou ciP*! 
pieds un nouee, juAqu'à cinqpi. ds quatre poiicr*? 
et k petite toile est au-dei.sou.s de cinq pif'*? 
les femmes ont • n général deux ou trois pouc®» 
de 1110.118 que les bon.,. es. 

Quoique le corps de i’iioimue soit À 


H 0 M ^5 

ejt cenèa^i'^ cslui d’aucua des animaux , il 
■fort par ^ t'ès-nerveux , et peut-être plus 
volume, que celui des 
parer 1 r * forts. Car si nous voulons com- 
‘levon.^ *" ?f l’homme, nous 
Sflffes que , cet animal étant armé de 

forcpK ^ ® 5 l’eruploi qu’il fait de ses 

buons T ; «ous attri- 

arjties ‘i®, ii’»Ppa«i<‘nt qu’à ses 

ture no l’homme a reçues de la na- 

I>e lui ’ heureux si l’art 

h.ro:gLn.”rorr^“^‘" 

Pa?er'"îa'fr7 manière de com- 

«'aux ^ de I homme av^o celle des ani- 

^^oustanVn I o« crocheteurs de 

cents livi.„°^’ ® portent des fardeaux de neuf- 
I^t'sapul f.r«i Voici une eii-érience d« 

Il ht f.urj „n l’homme. 

dmiocl a par le moyen 

'otpsd’un Im.mn» ‘.®® Patlies du 

poids , en * oebouî un certain nombre, de 

f‘P|'orlo,t tou7® ‘i!''; 

iutivensenr ar 4" elle pouvoit supporter re- 
paitlo (lui ®«l''e’5 et qu’il ji’y a voit auciino 
f’ètre Ctrl po^t ol^'t^gée , comme elle devoi» 
sans être moyen <le cette machine , 

Si l’on cointn'*'^^® ’ on poids de deux m Hiers, 
voliune pg.ir voho^'^*^* charge arec celle que , 
trouvera une rn doit porter , on 

îto moins V corps de cet animal a 

c=luMl'n ,l plus de volume que 

cheval ] 7’"“" ’ donc charger ua 

un pold “ quatorze milliers; ce qui est 

f|ue üüut p'.‘°'''“® ®u comparaison des fardeaux 
aisons potier à cet animal, même ea 


96 Tï O M 

distribuant le poids du fardeau aussi avadt^^ 
geusement qu’il nous est possible. 

On peut encore juger de la force par la co«' 
tinuité de l’exercice et par la légèreté de» nioU' 
■veinens. Les hommes qui sont exercés à la cours*' 
devancent les chevaux y où du moins soutierin***^ 
ce mouvement bien pUs long-tenis ; et 
dans un exercice plus modéré , un Iiomœe 
contumé è marcher fera par jour plus de cheiU‘" 
qu’un cheval; et s’il ne fait que le même chemin) 
lorsqu’il aura marché autant de jours qu’il set** 
nécessaire pour que le cheval soicrendu , l’hoim»* 
sera encore en état de continuer sa route sans 
être incommodé. Les chaters d’Ispalian , qui soB* 
des coureurs de profession, font trente-six lieu?^ 
en quatorze ou quinze heures. Les voyage*'^ 
assurent que les Hottentots devancent les lioB* 
à la course ; que les sauvages qui vont à la chass* 
de l’original , poursuivent ces animaux , qui souf 
aussi légers que des cerfs , avec lant de vitesse » 
tju’ils les la,sent et les attrappent. Ou racont* 
nulle autres choses prodigieuses Je la légèreté d«* 
sauvages a la course , et des longs voyages qu’i^ 
entreprennent, et qu’ils achèvent à pied daiisie* 
montagnes les plus escarpées, dans les pays 1*® 
plus difficiles , où il n’y a aucun chemin battu ) 
aucun sentier tracé. Ces hommes font , dit-oü) 
des voyages de mille à douze cents lieues 
moins de six semaines ou deux mois. Y a-t-'^ 
aucun animal , à l’exception des oiseaux , qui oo* 
en effet les muscles plus l'orts à proportion q'-* 
tous les autres animaux ; y a-t-il , dis-je , auci*^ 
animal qui pût soutenir cette longue fatigue^ 
L’homme civilisé ne connoît pas ses forces; il 
sait pas combieii il en perd par la molesse , 
combien il pourroit eu acquérir par 1 habili"^* 
d'un fort exercice. 


Les anciens uvoient des goûts de l 


ucaule < 


(îif- 

L/s»* 


f^rsns ^ ^ ^ ^ 97 

sourcils 

wens daiis l» ^,- 5 étoient des agré- 

cas en' p^^^‘ 9" aujourd’hui 

Î^^'gneni • danc sourcils qui 'se 

“^oir les’,]. ^ P^'y* ‘les la'les , il faut 

l’ene £ ‘e* cheveux blancs ; “t 

isles M.arrinr'^'^^ °ecupations des femmes aux 
Serbes e t <le ’ M les dents avec des 

1«* hive’r ^^laachir les cheveux à force de 

^'“'ne et «,, T. * ‘=®''taines eaux préparées. A la 
le vi.,!: 7' t «^’est une beauté que d’avoir 
les yeux petits et couverts , le 

G. If'.Q niOllo A«.<._'V. . _ ' 


^"‘'*cns de l’Amérique et de ’À7; ' ^ 

fh'tissent la tète de Ipti t 1 > <iui ap- 

9 Iront et le Senière 1 
rlancheg , afin de ï a 

P'"" laroè nu’d "'**‘'50 b'-aucoiir, 

‘'’^ofes^ppÏÏii naturellement, 

f ‘•mut paroles l’allongent en la 

10 sommet; d’au/’ *1 l’appUtissent par 

‘lu’iU ptuvin/ Pl"* 

‘TdT/TI" l^betutTr 

P^'®) tout s’alff!/®' /Poutchange dans la na- 

^otnujQ > out périt. Le corps de 

PÇrfectipj] ^ P lot arrivé à son point de 
P®5'ssement est d’T™?".®® * décheoir. Le dé- 
nieiae plusieurs ann^'^ insensible ; il se passe 
“PPercevl-inj d’u,, tf '‘'‘‘"t que nous nous 
l^cpendant „ohs j.,,- ""ë^'^ent considérable, 
années , mietix anu sentir le poids de nos 

Compter le nombre • antres ne jjeuveiit en 

pas sur notre âne I i Us ne se trompent 

mens extérieurs ’ ^ i“8®aut par les change- 

encçrc l Ous devrions nous tromper 

Si "ous nous nb ?*■ lal'l’ieur qui les produit , 

//. mieux, si nous noua 


93 II O M 


flattions moins, et si, flans tout, les autres H® 
nous jugeoient pas toujours beaucoup mieU* 
fjue nous ne nous jugeons nous-nidnies. 

Lorsque le corps a acquis toute son ëtendn® 
en hauteur et en largeur par le tléveloppemeo* 
entier de toutes ses parties , il augmente en épais' 
st'ur. Le commencement de cette augraentalio'* 
est le premier point de son dépérissement ; es'-' 
nette extension n’est pas une continuation <1® 
développement ou d’accroissement intérieur <1® 
chsqito partie , par lesquels le corps rontinuerol* 
•Je prendre plus d’étendue dans toutes ses pattli®* 
organiques , et par conséquent plus de force 
d’activité : mais c'est une simple addition 
matière surabondante , qui enfle le volume d® 
corps , et le charge d’un poids inutile. Cetf® 
matière est la graisse qui survient ordinairement 
à trente-cinq ou quarante ajis, et à mestire qu’eH® 
augmente , le corps a moins de légèreté et 
liberté dans ses mourereens ; certaines de s®® 
l'acuUés diiiiinueni , ses membres s’appesantissent» 
il n’acquiert de l’étendue qu’en penlant de 1® 
force et de l’activité. 

D’ailleurs , les membranes deviennent carU' 
laginetises , les cartilages deviennent osseux , \ei 
os plus solides , toutes les fibres plus dure», 

i )eau se dessèche , les rides se forment pen-à-pen> 
es cheveux blanchissent, les dents tombent,!® 


visage se déformé , If cotps se courbe. 

Los premières nuances de cet état se font ap' 
percevoir avant quarante ans; elles augmente”' 
par degrés assez leats jus(|u’à soixante , par 
g’és plus rajiides jusqu’à soixante-dix. la c®" 
dncilé conimence à cct âge de soixante-dix an'’» 
elle va lonjoura en auginciitaut : la décrépitnd® 
suit, et II mort termine ordinairement avant l’àë® 
de qualre-viiigt-dix ou cent ans la vieillesss 
H vie. 


to , ■ II O M 9ÇJ 

?osBiblp^’sap est bien cotistîlué , il est 
aimées dp ,'l ' ^e faire durer quelques 

^Ibiiis Ipo 1 Hifcinaj’eant ; la motiératioti 

‘^ontribue^r^'r'j ’ ja teuqiéranre et la sobriélé 
<1'H ont vér >■ <^es]io™mGS 

l'ai-ler de ce^ ; et sans 

^■'’n flans 1^ qv ''■eiHards dont il est fait men- 
^’un a V ' . * iransacUons pliilosojiliiques , dont 
<^ent ®0‘3tante-cinq ans , et l’autre 

*’ombr^e 

^1^ ans ' ”JP fl boniines qui ont vécu cent 
y a nuelL^ “fX'ie cent vingt ans. Ce|.eu(]anl , il 
pas ni., fie ces lioinniea qn, ne s’étoient 

Ss 141-part étoien? 

tisu-, ^ r* aux plus grandes fa- 

liLine ^ , des gens de Iravail, des 

forcerde ?e (mployé louies 

“''Oit COI 'î''®^^f°" 02 tlutemi>éianient 

Il “"t'-ebalancé les excès. 

e Doiir " 4 . 14 ™' ® gô^stale , à-peu-près la. 


“'le , ce4; l ‘'4® ’ pauvre , l'habitant 
eux par tour 1 campagne, si différens 
'8“''fl ) Cl n’ont .se ressemblent à cet 

t^e tenis à parc ^ l“cnn que le même inlervaile' 
mort. la . 14 /'® flepwis la naissance jusqu’à 
<les nouiiiiur,s ' '’®® fîttes, des climats, 

C"ne à la durv’il >7 ®”““l^'^’fli'és, n’on l'ait au- 
se nonrr.ssent que d7^7' ’ '1”' ”® 

SPC, 'le sPîT„n nu.lp • crue ou de poisson 

. s 

‘l»e «’nix qui .c nonn ^ “*^5 ‘‘“«s» long-tems 

l’Pé^farès. f de pain ou de mets 

quoi ^oiit que pour quel- 

^ftigp pa- I la vie s’abrége ou s’a- 

^ ^ '^^"^^•'‘^Uude^,ie,n,p3nrs,4rU.lu4, 

X 2i 


loo II O M 

lité des allmens , etc. , toutes causes qui enlffi"* 
dans les loix de la méchariique, et aident à 
ie nombre de nos années. 

Il ya encore une différence remarquable dansl* 
duree de la vie , qu’on doit attribuer à la qiiali^^ 
de l’air. On a observé que , dans les pays élevés» 
il se trouve communément plus de vieillards 
dans les lieux bas. Les montagnes d’Ecosse j 
Galles, d’4.uvergnG , de Suisse , ont fourni pi"** 
d’exemples de vieillesses extrêmes, que les plaii*®^ 
de Hollande , de Flandre , d’Allemagne et é« 
Pologne. Mais à prendre le genre-humain 
général , il n’y a , pour ainsi dire , aucune di*' 
férence dans la durée de la vie. L’homme , q»” 
ne meurt point de maladies accidentelles, vit pSf' 
tout quaire- vingt-dix ou cent ans. 

Indépendamment des maladies accidentell»?* 
qui peuvent arriver à tout âge , ef qui dans 1* 
vieillesse deviennent pins dangereuses et plu* 
fréquentes , les vieillards sont encore sujets à 
des infirmités naturelles, qui ne viennent que d*‘ 
dépérissement et de l’affaissement de toutes le* 
pai lies de leurs carps.Les puissances musculaire* 
perdent leur équilibre , la tète vacille , la mai»» 
tremble, les jambes sont chancelantes; la sen' 
sibilitédes nerfs diminuant, les sens deviennent 
obtus, le toucher même s’émousse, le calibr® 
des vaisseaux se resserre, le ressort des muscle* 
fi affoiblit , les vaisseaux ou filtres secrétoire* 
s’obstruent ; le sang , la lymphe et les autre* 
humeurs doivent par conséquent s’épaissir , s’al' 
lérer , s’extravaser , et produire les symptôme* 
des dilféren’es maladies qu’on a coutume de rap- 
porter au vice des liqueurs, comme à leur prin- 
cipe , tandis que la première cause est en effe* 
une altération dans les solides , produite parler»»" 
dépérissement naturel , ou par quelque lésion 0>1 
qnelque dérangement accidentels, 


HOM hou aol 

Je Jé[jérissenieni qu’on vient 
être ^ .’ ‘'S'^’^ent continuellement sar notre 
Jissolnf-^^^^T^.®"^ conduisent peu- à-]ieu à s;i 
déi>é - ‘°'V commence à 

lorsn**“l’ quantité de vio diminue. ; enfin , 
Jocro’V U ‘^'®®«clie et s'affaisse , elle 

coiiir,,* ’ ^ se tess(.rie,eile se réduit à rien, nous 
Sons dp* degrés, etnousfmii- 

mourir comme nous commençons de vivre, 
Ora^}.otaansr. 

peau ^r“f lèves, cioiA k 

qui n Madagascar , 

emnW^" i""® nommée zacaLhara^ 

1^ nrédecine , et dont le bou 
HOTMit ^ des vai.^seatix. 

Lient i\ cnil j Plante dont les feuilles ressem- 
plus rudes -*^* 1 *^ i -» sont beaucoup} 
P’-^sq^e aussi W, bons terrelus . elle monlo 
“O pourroit '^“|qne les lianes d’Araerique : 
porches en fj i soutenant avec de longues 
î'sques de pi “’élégans portiques , des obâ- 
lo centre d’un * • cinquante pieds de haut dans 
berceaux dp ^ de petits arbrisseaux , des 
^'uits eiitrent^d™'”î ’ tonnelles , etc. Ses 
leur 8 d Volatil iV'* compO'ltiou de la bierre; 
qn’elle ne »’»* bulle aromatique empêchent 

d *4.c b alfirieçe» Tl i ^ 

t'mande des s(Sn ^ culture de cette plante 
Je jeune boublon prétend que 

les jeunes tiges comn,7l ® 5 mange 

5^e les tiges^du bou^li"' P"''® 


fourniroippt J.. macérées on rouies , 

■■ r.t i..;. 

•sépp.- .._ n-eurs , est sujet à une maladie 


ges du boublon macérées on rouies , 


causée n«r , est sujet à une me 

au lever niielleuse qui tombe en été 

est arrétA*°*^* i’ transpiration de la planta 
e • elle periroit , le seule leuiède 


I 3 


102 H O U 

est d’iirracîier les feuilles j il en peusse 
non vellfs. 

iI0LILL2. J.Tatière noire, siilphureuse 
€omi)ustiL)lc , qui SC tue du sein de la ten^f 
et qtîi scit d;ius jdusitui’s pays , au lieu 
boiS à brûler , les forgerons s’eu servent iitiss'' 

îIOVü. Grand arbre de l’Amérique, cütnnJH^ 
aux environs de l’jiiauia, delà racine du(ir>t* 
on tiie , par incision , une liqueur fort agiéable* 
Son ihiit est une espèce de prune. 

^ ^liOUPEliOU. C’est le nom d'un (loisson 
l’Amérique, fort goulu, qui dévoie les aiiuef 
pioissons, noie ou étrangla les sauvages q**' 
pêslient lout iiuds dans la inor , ou tiUame lett^ 
peau avec ses dents. On a remarqué qu’il élo**' 
SUIVI c: une espèce de petit poisson , qui se 
sous sa protection. 

KOÜiUTE. Poisson dt?s isles d’Afrique» 
dont il se fait une grande consommation à Mud»' 
gascar. 

flOUX. Les feuilles de cet arbrisseau béris' 
sues d'epines , sont toujours veries ; on en fu* 
è excellentes liuies et de bciies palissades. SoU 
bois dur et pesant va au fond de l’eau j il est très- 
bon pour les ouvragi's de charpenterie. Ses 
brandies sont flexibles ; d’où vient le mot 
hoiissinc : on s’tn sert pour battre les babil® 
et fairp des manche s de fouet. Ses fleurs, dans quel- 
ques-uns , réunissent les deux s^es , et dan* 
d’autres les portent séparément. Le houx-pana- 
che est une variété qui fait ornement dans 1®* 
jiarteires. Les anglais préparent , avec J* 
seconde écorce du houx , par l’ébullition , 
macération et la trituration , une glu propre à 
prendre les oiseaux à la pipée. Le petit houtt » 
appelé houx f ré Ion j croit dans les taies. 


HUI 


lOJ 


i l'euilles pour coxivrir 

des provisions , et les gaian- 

> qui seinLlepro- 

Ijordt ,1**T cilimée sur les 

s du la nviero du Mississipi. 

E'-anSibJJ; ’ ^'■^ Midotlc. C’est une espèce de 

des Baleine. Les baleines f uirnissenE 

'mainte d ?’r " hollandais , 

faire fondra T ’ «ux pour la 

pl-lurdis, Vondent 

crause sur leurs vaisseaux eu dépacant la 
«0^1^ .ueiileure. e\ Jorte le 

leur:- hT > ^déluyer.cca tainos eou- 

tculu? drapiers. Les artliiteoles 

'haux, eurs en font , avec la céruse ut la 
““pressions q“i garantit les pierres des 
P^ur enduii-e !, ®‘' ““® ptéparàtiou 

IiUlXP£ ^Palrner les vaisseaux, 
l’éclielle de P° isson de nier occupe dans 
®*oigiiés de la* "ature un des degrés les plus 
sanc Sans armes , sans dé- 

5 iudus- 


ïr^Uïes, sanc '“-r^t'ou. tjaiis armes, san 

1 d est réd’uiïT^”'*^''-’' r^'^eressif , sans ii 
petiielle ''®ë“ïr;r dans une prison per- 

*'éguliùren,g,jj ^“'■‘t-ouvre tous lus jours et 
®*'>u à sa consi'rv"^-^*^'^’^ d'un élcment néces- 
) dans sa nuisit"' A peut-on distiii- 

h£ure animaleet ùo et grossière, la 

ligament de son organisation j 

^e-tde braspoirr r..u de k coquille lut, 

que Igj i l •'^ancetivre. L’on présume 

q“’eiles jette'nr** berniapUroditus. Le frai 

roches étant ^““““"‘duprii.leniss’altacheaus: 

autres matières dispersées dans k fond- 

ï4‘ 


io4 


H U ï 


<]e la mer , et an bout de vingt-quatre Iieurf’ 
est pouivu d’écailles où sont renfermées d'aiin'^? 
iuulres qui ne quittent pas Je lieu où elles ont ét^ 
lixees , jusqu’à ce qu’un pécheur avide les arrad'® 
ou sern de l’élément . nnnr 1^. ■'-j.bd 


-xj.. ... V uij avicio les .^rra 

ou sern de l’élément , pour les faire servir pù'’ 
a notre gourmandise qu’à notre nourriture. 
Muilres vertes que l’on mange à Paris vleriricn' 
oranmircmcnt de Dieppe. Elles doivr-nt Je"' 
couleur un seul que l’on a pris de les faire p"'' 
qiier dans des anses bordées de verdure ; cllO 
sont tres-delicates. Les huitres ordinaires jro»' 
être bonnes , doivent être fiaîches, tendres ) 
humides. Celles qui ont été prises à l’embo»' 
chure des rrv.ères et.laus une eau claire, s.u'‘ 
plus estimées. L’on fait grand cas de celles q"‘ 
■viennent de la Bretagne ; mais plus encore 
celles de Marennes en Saintonge. On préfère) 
parmi tes huîtres , celles qui sont bordée d’uii« 

appelle»' 

^^ufres fécondés ; il n’est pas vrai q„e ^ sod 
les maies. Le defaut d’eau douce rend les huître» 
dures, amères et désagréables au goût ; Java'* 

et 1 algue les font périr dans leur naissance. L» 
ga anga , les moules , les pétoncles, les étoih» 
mannes, les crabes sont pour l’huître des enne- 
mis redoutables. On trouve en Espagne de* 
huîtres de couleur rouge et rousse : en Illyrie 
de couleur brune et la chair noire , et dans la «e» 
rouge de couleur d’iris. Les huitres de man- 
gliers sont de deux espèces. Celles de Saint' 
omingue sont délicates , adhérentes aux tro»' 
50ns de 1 arbre qui trempent dans l’eau : u» 
Jiegre plongeur les en retire avec une serpe ; 0» 
les sert sur la table avec les racines. Le»» 
coquille feuilletee , jaune , rotigo ou cramoisi» 
est curieuse ; celles qui tiennent à l’exlrûmité 
des branches du manglier, et qui sont rafraichi»» 
deux lois par jour par le flux et le reflux del* 


io 5 


HUI H U P 

^ Leur coquille 

®erven^ *,*■ î les Esp^s loles s’en 

®® qu’on*' f-f* J* Ifi Voyez au mot perle 

LesV,, ‘ 1 “‘ < 1 ®* perles. 

^®s terres or 1 i’“*t;rea sont im bon engrais pour 
C'uieut T'ii clrarix. pour le 

Leur aussi i'orne^nent (Jes cabinets, 

d’avoir leurs deux valves 
^u^Upc ^^3 P'hs curieuses sont celles aux- 
T^^d-d’n ^ les noms de vitre-c/iznoise y 

^naneau ’ ^‘-orrdelle 

àe nrr ’ <^’'ate-ds- coq , anonic ou bec- 

M«. "' ‘“ ■’i»’ 

•'o» ou wiffï"' r»? •""- 

î‘ on o.Æ]„„„'^. eu Al...e 


®t en r.n.l , commun en Alsat e 

lève et 

l*®’® ï se Tir. » se retire au fond des 

rabés , faij * 1 ® cJ'enilles , de vers , de sca- 
l’endult tout°'* "'"'l ‘itins le creux des arbres , 
potid quatre 06 **'/*”°''*^ d’excrémeas humains , y 
l’iiiver, uugjj ’ ®t chercha , à l’approche ta 
J^auvaise grac**^^!'^*^* chaud. La huppe marche de 
®st bas et lé ^ souvent à terre. Son vol 

loin pntput et s’entend 

v.u:„. est neii i : 


^® loin. Elle”**' ®t s’entend 

■voiser. Dpve.?^^ l'?'* **”"'^0116 , facile à appri- 
l’intérieur des * 11 * ^ , elle fait , dans 

®t aux souris *FVr°"* ’ 1 ^ cbasse aux mouchas 
terre devant le *l“ie le feu , se couche à 
jouer sa crête ®tend ses ailes et fait 

goiit. La huppe de '* P®^ “l® 1 ”'"' l*”." 

taire qui se nA,, ■^ est un oiseau soli- 

d’insectes. On ad ■ ® 'l'ë'^l®® r de grenouilles et 
l'oppes des T a ™‘’^® beaucoup le plumage des 

’ 4oi se^ourfissen. 
. '1'^ Penéabsou. L’oiseau huppé ou 


ïo6 HUI H Y A 

liuppe""° n’est qu'une espèce St 

HUnZITZIL. Oiseau du Mexique nul n’cs* 
pas plus gros ,|u’un papillon, mais dont on vante 
ïïeaucoup la be.luté. Il vit ,1e la rosée qu^i 
recueille sur lesileurs; et lorsqu’elles se sèchent» 
Il liche son bec dans un troue d’arbre, où t* 

dimeure attaché jusqu’au renouvellement de 1® 

nature. 

HUITZPACOTLI Arbrisseau rampant JU 
Mexique , dont les feuilles sont trlanoulaires j 
et qui porte une espèce de noisette foui est 
un excellent puigatif. ^ 

1 espèce de noyer de l’AmériquCf 

on la Heur , composée d’une seule feuilh ei> 
oime eiUoniioir , est légèn nieiit découpée ei» 

globuleux, et divisa 
aussi en riouze cellules , dont chacune contien» 
«lue iCaienct'. 

^HURIO. Poisson de l’espère des cétacées , 
commun ,Jans le Danube, sansécailb s etpre qu» 
tout c irtilagmeux ; l’on en voit qui pèsent quair» 
cents livres ; on en tire la colle de poisson. 

HUTLA. Espèce de lapin do l’I le Hispa- 

qûet d’::r taïe.*^ 

P^'écleuse , légère , 
fusible au leu plus tendre que le grena?, de 

diflerenles couleu.s et grosseurs. O distingue 
h s liy.ciilhes orientales et les occident, les. 
Cries de li première espèce se trouvent ei» 
Arabie de la grosseur d’.iii pois , ou tout aü 
plus d une aveline; la qualité qu’elles ont de 
recevoir un beau poli les lait estimer : on préféra 
celles dont a couleur bien delavée et sans t -che* 
tient de la liainmc rouge et jaune du leu. L'hy»? 


. H Y A H Y D 107 

occidentale est peu nette , plus tendre et 
coi 1 **^'' P' 5 celles de Portugal ont une 

«,ir fafranoe et orangée 5 celles de Boliême 
^ 'e sont ci dres comme le succin , lai - 

ctises Comme l’émail , ou d’un jaune graine 
j^nimo le Diiel. L’hyacintlic de Cotnpostelle et 

Jargon d’Auvergne ne sont que des cristaux à 
’ ^0 jargon d’Auvergne prend au fem 
“ne couleur de gris cendié. 

Hyacinthe, Voysz Jacintle. 

HYBONCOULIN. Fruit d’Amérique , de k 

posseur d une datte , dont on tire une liuile 
exce, lente pour les plaies et les ulcères, et pour 
orufaer les memitres par la simple onction. 

Fruit de l’Amérique , 
fcué ' retirent une huile propre à 

Yoye'z ^ ’naladic causée par les draconcules ; 
\aisspau liuile est conservée dans un 

PPYj^t) nn fruit creusé nenuné caameno, 
^cute J ' à sept têt» s , engendré , sans 

•’ll faut en”* H cerveau des poètes. Cependant j 
■'’oyoit à Gesner et Séba , ceux qu’on 

Haœbours trente et à 

àl’livdre î vingt resseaibloii nt 

nœui c a r'eriie , vaincu par Hercule. Lin. 
coupé polippe de Suèlo , qui, 

séparés L’/; ’ ^°’nie autant d'hydres 
«St Un des vovaeeurs holluiidaia 

Il en IT.7 Zûne To, , .de vers la ligne, 

endroits où il^se^tr^''^ baigner dans les 

fortes nue 1 °."7® ’ dents aiguës sont si 

parue dn^cn ’ T un homme par une 
par e du corps , .1 t’entraîne an fond de l’eau. Ce 

TOecon pas prendre aisément au lia- 

précèd ® “Fair ; les petits ])oissons qui le 

nasT n àl’amorce: s ’il ne leur arrive 

* a leur, i’iiydre s’avance et s’accioche , ea 


lo8 H Y D HYE 

c-of.™, f <1“' 

."°L 0“ J",,”' ni’ “ 'f »’! 

ticps fiiii’ c ’ l'ousse plusieurs pelit®’ 
t>ges , rpa serpenleut et s’atUclient à la lerr^ 

scaraèé aq'‘'>‘ 

deux pattes anlérieures 7 L rame; { 

a. JeL 

SSÆL'f?"* wn< 

cet insecte ^ accouplement. On doit prendra 

d’une pointe longue eTn-'' '“T 
dansle,!oigtpar lireffortr'^“n*c"? 

cher en reculant T m j ^ l'^î’ * PC)ur ma’’" 
d’insectes est vorace et vit 

rendent écailleux I« 

an maux 5 l’industrie de* 

et la Zlnr"' -P''TPf‘ conservatio.» 

Se av ‘ ‘ scarab-i 

de soie de ir'^f «'"g'dière , une coqu® 
c’est le beréL^°T® r" hussards/ 

aes oeufa "* Pc.nelle déposé 

!.. rfeuvi i,ii" "r "7 “7 

forme ovale à l’extrémité î paquets da 

famille éclose , sonsT f! 

des issues , s’élance l™® 

côté cherrliP ^ ’ chacun da sofl 

sont t tecTesT"'*""’ 

assassins 5 voyez ‘^"”"®/ous le nom de vet) 

1 vuyez ce mot. 

rA“^„.“fÆ;;7ï!<: 7 * pp> 

rochers Ipc p, ' ^ habite les fentes de* 

«e creuse II n’ 1 ®® souterreins qu’i* 

•e creuse. Il n’a point, comme on le dit, k* 


- hyp 

^eux sexes K r , , ^ ^ *^9 

^°‘"tp'ofonde qi;ei|e n’est 

''’eilleuxà i’i ,»)' •'! ^'i IJbÆiicüup de mer- 

iî*'' ' Xeiiinle uu'il' anunal ; oi^ a .supposé , 
‘aUnLens^ qu’il J scn 

^bloit lesV,L^ ? humaine, 

'’ei-aèies ! ^ ® parleurs noms, rcndoit iel 

Srrf’ -t’es sorUlég" 

hi Vérité (nfe dû "^tur.Uisles , plus amis de 
'l'^e l’hyèue est ’■ ^l>P''enni’nt 

'l"* '‘e Smrivlp- et\iruacier 

E'^semen/du vea! '"‘‘t® ‘® 

curité , voient ,nd br.llans dans.l’obs- 

["geuse , elle se défe.d"con'tre ’le l'*" 
t'ipantlière , terrasse l’o- j-o ■ , attaque 

?U‘t de près’les [rornea:' ’ ^-'l’bomüe, 

les clôtures des berceries etT"’^’* ’ietuventia nuit 
pour dévorer les betia Stables 

'léterre avre st, „ ^ ‘l® P-'oie elle 

1® gévaudan t '!"* taut de ravage 

js>Jnüir„Sj N- Herbe dont les fleurs sont 
“'les de la me P®" plos grandes que 

"e H nielle. En’ graine , semblable à celle 
pas moins froide*^ '^'®‘l® ’ ®t «’est 

't®ux espèçes. = "" ®n distingue 

HYPociste pi 

dans la composiiion a 1 ® ’‘f*'’“g®"‘® '1"' ®"'’’® 
Ji’ton des racines d 'l^®'iaque. C’est un 

hysope. c* '''■'"• 

parterres à cause^de admise dans les 
Juifs la faisoieiit servirai' °deur aromatique. Les 
rmcations. On rom, ®,Soupillonpourlespii- 

f®n:Ues,une hnne?°^®^ 1®« fl®-s et les 

de la tète et l'ait ^PP^‘®® l®® démangeaisons 

taourtr la Termine, 


tio H Y S H Y y 

H YS TÉ R O L I TE S. Pierres fîgDrée'i » 

représentent les parties naturelles de la femme» 
elles sont plus ou moins ailées ou ventrice»’ » 
fort communes en Catologre et à CoM.-nlz. 
en voit de ferrugineuses. Il paroît que les 
Toliihes sont le noyau d’une sorte de térébratu'^ 
■ ou anomie } voyez ce mot. La coquille se 
trouvée entre ouverte du côté du bec ou de 
diarnière , une matière molle aura pris l’e'’'' 
{ircinte de la coquille , elle su sera ensuite diirci^» 
et la coquille aura péri. Torrubia dit que 
une antre montagne de Catalogne on trouve de» 
pnapolites; « niais avec une telle providence» 
» du le chaste Francûcain , que sur la montag"* 
» où l’on trouve des pierres repiésentanl un d»»* 
deux sexe- , on n’en trouve aucune de cell»’* 
» qui représentent l'autre ». 

HY yOUll AHÉ. Grand arbre du Brci*^ 
dont lecorce s’emploie pour les maux véné' 
riens , comme le bois de Gayac. Elle est de 
couleur argentée en dehors , et rouge en dedaii*' 
n en sort un suc laiteux , dont le goût approcb® 
ue celui de la reglisse. On assure que l’arl’»® 
n^o porte de fruit que de quinze eu quinze an*' 
C’est une sorte de prune, couleur d’or teiidf* 
£.1 de très-bon goût. 


3 , 


J A A 


’ AAIA. Arbrisseau d’Afrique , que non* 
nommons pamtuvier. Il croît dans des lien»* 
marécageux. Ses branches se courbant jnsqt»’* 
terre , y prennent racine , et poussent de noU' 
^eatix jaaias , qui forment ainsi , avec le leni* » 
des bois inipénc trahies. Il en croît aussi da»‘* 


, . > J A C ï ri 

^ss smlioits, s'iv le bord de la mer, et 

' ‘‘“‘fes s’attachent aux branches. 

Ifs Biésil , dont 

ïine pv.. ’ en p,rappes jaunes , jettent 

Ifiannnl .'’® fftites baies presque 

^ ë tires , dont ou tire une huile fort saine. 

*>1110^? oissau du Brésil suspend avec 
‘l’anln'^ '* O ’ grameris et de poils 

il '‘^^'■^''’‘fé‘*fsi>l''spe'itesbranches; 

singes ^ ‘îes 

fph Brésil, 

«o re eV"" de couleur 

re , et U un godt fort agréable. 

Espèce de citrouilles de 
CfSstiT’ et d’antres pays des Indes , qni 
de Ecùt ' "" r et qni change 

eonbentdes ''"’' n.nturité. Elle 

enites. e°yaux , dont les amaiidesse mangent 

itois fort^„,.^^ 9 Arbre du Brésil , d’un 

couvert n • 'î®'’*' 'e fruit a la forme ü'’un calice 
Hiûr Tl ® otivre de liil-mèiiip lorsqu’il est 

pas nui i|)l .P'Usieurs chaleignes qui ne sont 

^ont tomber ’io!, r‘i‘ '!«> 

ïnange crues ^ du corps , si on les 

J A C A R. A, I r 1 

loin ciite enn'l ' ”'*cor de musc que répand de 
Teriibson tiit'rio ^ '^ri'^ce de croi odile , sert d’a- 
Torare et ritl > T '“'''tfr son passat»p. Il est très- 
a« Brésil ri à Cayenne!* f‘doutables. On le voit 

J AC AR A NTi \ n 1- • i x 


« la 


J A C 


les emploie en m'.îfjiieierie. La substance verte 
A r ef d’usage cornu, e savon. 

J C. iiE, Planteront lesl'euillessont d'aboi^ 
rondes et demelées , mais s’allongent en crois- 
sant , et tjui jiorte une sorte de violette rouge 
au-dessus , jaune au-dessous, et blanche ail 
milieu , mais sans odeur. On en distingue den* 
especes , la grande et la petite , citii n’a que 
deux couleitrs. On fait boire de l’e^u de celte 
fleur aux enfans pour les tranchées. 

JACIK^TIIÊ. Celte item* « ■ ' • j « 

Indes_, a phistenrs belles qualités qui lui ont 
mente une esj.èce de prédilection parmi les cu- 
rieux. Une seule lige forme un bouquet char- 
mant; elle est des premières à paroitre après le 
tiiste hiver. Ses copieurs sont variées , nuancées t 
son odeur est suave ; la même espèce , avec tonte 
sa beaute , se multiplie par caïeux. Celte fleur 
«est embellie singulièrement per la cul.tiie : en 
semant des graines , on a obtenu des espèces 
nouvelles : les fleurs simples qui ont quelques 
pétales de plus , donnent une graine qui Iburnit 
assez volontiers des fleurs doubles. On a com- 
mence à découvrir sa couleur jaune; mais les 
fleurs de cette espèce sont encore rares : la terre 
ia meilleure est celle qui est composée de deti.x 
parties de terreau, d’une pai lie de sable et de trois 
parties de terre de taupière. On plante les oignons 

au commencement de l’automne, les tardifs à un 
peu moins de profondeur que les actifs; de cette 
laçon , lis eclosenl tous en inême-tems. Ces fleurs 
distribuées avec goût dans un parterre, forment 
lin tableau bien nuancé et riche par l’opposition 
des couleurs ; on les abrite pendant l’.irdenr du 
soleil sons des bannes. Le soir c’est un spectacle 
enchan eur , et l’air est embaumé de cet assem- 
Mage de fleurs. Lorsque les oignons sont dé- 
Uenm , on coupe les tiges, on lève Içj oignons : 


J A C ii3 

quelqu’un Commence à se gâter, il faut le 
laire tremper dans de l’eau distillée de tabac , 
dans une infusion de tanaisie ; les insecles ^ 
H’'ilepliisso«ventsontlacause du mal, périssent. 

J “ les fait ensuite sécher , et on les enferma 
dans des boites , pour planter à la moitié de 
l’automne. Si l’on veut jouir du spectacle de ce» 
«eurs d’élé , il faut , en levant les oignons , les 
’^’ettre dans des boîtes avec des couches alter- 
iiatives de sable , ne les planter qu’au printems : 

on vouloit leur faire passer ainsi l’année , 
^Online aux griffes de renoncule , ils pourriroient 
"ans le sable et périroient. Avant de mettre les 
"'gnons en terre , on détache les caïenx. Ce sont 
*1'' jeunes enfans lout-à-fait semblables à leurs 
l’arens , doués des mêmes qualités ; le meme 
"'gnon peut fleurir plusieurs années ; il se dé- 
^tloppe chaque année un nouveau germe de 
ileurs. Chaque partie de la peau des oignons 
l'aroît avoir en soi la vertu de se reproduire : sur 
e>,pùces indolentes, on fait plusieurs iuci- 
*|Qns en croix sur l’oignon qui pénètre jusqu’au 
bers de son volume : on les remet en terre ; il 
divise ensuite tont-à-fait , et donne autant 
joignons qu’il y a eu d’incisions. La jacinthe 
"urit dans l’eau sur les cheminées j une pincée 
" nitj-g ^ lorsqu’on renouvelle l’eau , bâte la 
j,"g®tation. Ces oignons remis en terre y fleurissent 
année suivante : on en a vu de floubles donner 
" cette manière de la graine , qu’ils refusoient 
aant tou j ou rs en pleine terre. La Hollande , et 
^f-tout Harlem , est la vraie patrie des jacintli' s. 

les y réussissent singulièrement. Airrelois 
^^Usage en Hollande , lorsqu’on obtc noit nue 
"nr nouvelle , étoit d’assembler les voisins , les 
“jeteurs : c’éloit une fete ; on ne rospiroit que 
gaué. Chacun o|iinoit , et à la plur .lué des 
doiuioit un nom. Il est un art de 
■^oms //. K 


314 J A C J A G 

faire paroitre une j'acintlie toute Lieue ^ comin^ 
M elle éioit composée de fleurs alternaliyenuiit 
bleues et blanches. On enveloppe <]iielqu>-s bori' 
Ions de fleurs. On alluitie dti soufre au pied de 
la plante , les boulons (jui ne sont point enve" 
loppés se décolorent par la vapeur , paroissent 
blancs. 

JACUA-AC.ANGA. Plante du Brésil fort 
employée dans la médecine , pour les onaueris 
et les cataplasmes détersifs et vulnéraires! Ses 
feuilles sont de la grandeur de la main , et plus 
piquantes que l’ortie. Elle porte une espèce 
d épis couinie le plantain ^ au bout desquels croit 
une petite fleur bleue et jaune , en forme de 
petit calice. 

JADE. Cette pierre verdâtre paroît être de 
la nature de l’agate et du silex. Elle est si dîne , 
qu’on est obligé delà travailler avec i’égriséu 
ou la poudre de diamaiis. Les indiens de la nou- 
velle Espagne ont ceipcndaiit l’art de la travailler , 
de la percer. Ils eu lont grand cas, la portent 
suspendue à -leur col , taillée en bec d’oiseau. 
Bu rurquie, en Pologne, on estime beuucoup 
cette pierre ; on en fait des manebes do confias, 
de sabre , etc. On lui a attrilmé des vertus ima- 
ginaires. On J’avoit nommée la pierre néphré- 
tique^ comme propre à cette maladie, ^ 
JAGOAR -UCU. Animal du Blé il , quî 

aboyé comme le chien , et qui en tient heu au* 
ii.ibitans. 

JAGRA. Espèce de sucre thé du palmi: r à 
coco. Voyez coto. 

JAGUACINI. Animal du Biésilqui a quelque 
ressemb ance evtc le renard, et qui fait laguirre 
EUX cames de lucje, aux crabes et aux c r«' 
Tisses. 


J A G J A M ii5 

^ Jaguar, cet anlin:il féroce est le plus 

''oiloutable , le plus cruel de ceux du nouveau, 
|''unde. Coüiine le tigre, il est altéré de sang. 

prétend que la cliair des blancs lui plaît da- 
''atuage ; qu’il les connoît à l’odorat , et les 
®"f>isit de préférence la nuit comme le jour. 

animal repu est lâche , timide j un tiso» 

^ Ittmé le fait luir. 

^ A L A P. Voyez helh de nuit. 

, ^AMGOLOM. Espèce de niirtre indien , 
t'ont le fruit ressemble à de grosses olives , et 
fonfit au vinaigre pour exciter l’appétit. La 
Èoùt eu est fort âpre. 

JAMBOS. Fruit d’un arbre des Indes. On 
?" distingue plusieurs sortes , dont les ineil- 
ont une odeur de rose 5 les uns avec un 
l'oyau , d’autres sans noyau. Ils se mangent à 
eiUréedsla table, comme le melon. L’arbre qui 
J®® porte , n’est jamais sans fleurs et sans Iruits. 
Uns et les autres se confisent au sucre. 

J AN AK A. Animal quadrupède d’Afrique, 
«St de la grosseur d’un cheval , et qui a le 
fort long, avec les cornes d’un bœuf, et 
^^esbies aux côtés. 

^ANDTROBE. Herbe des parties méridio- 
*>ales de l’Amérique, qui s’attache aux, arbres 
^oitune le Barre , et qui porte pour fruit una 
®*pecf de coing, dont la chair est blanche. Ella 
^'’itieat trois amandes, dont on tire une liuils 
qui sert utilement à se fioller le corps, 
""îi les ilouleurs qui viennent du iroid. 
JARIGOMAS. Arbre des Indes , hérissé 
"épines, dont le frnil , sembltbie à celui du 
®0’'bier, e' de couleur j mue d,ns sa maturité , a 
goût (le nos [iruii inx. Ha des quaiiés astrin- 
S®Hies J tmj Pq font employer p>our arrêter le 

K a 


3i6 J a N J A S 

cours Je ventre et les iniîamnn tiens Je gorge^ 

JANIBANA, ou Genipanier. Les saii' 
Tages se teignent le corps en noir avec le ius 
ce Iruit , lorsqu’ils vont à la guerre : iis croieiJ 
par-la inspirer Je la terreur à leurs ennemis. 


1 f’^ n Arbre du Brésil , qui changé 

do feuilles tous les mois , et qui porte une e .pèc# 
oitingo , qui a le goût de la pomme Je coing- 
bon ,us , quoique blanc J^abord , devient no”r 
ensuite , et les sauvages s’en servent pour se 


Jioircîr la 


peau. 


„ J-^P^I^ANDIBA. Espèce de pommier dt‘ 
iSresil, du moins pour la forme extérieure dà 
son Iruit, qui contient d’ailleurs uii novau , de 
la grosseur dfone aveline , et de la forme d’urt 
cœur On met ses fouilles au rang des meilleurs 


JARGON. On désigne sous ce nom les dia- 
maiis un peu jaunes ; ils sont moins durs une 
les diamaos transparens. Voyez hyacinthe. 

JARARAQUE. Serpent noirâtre du Ere- 
»il, environ de trois pieds de lo.-.g , qui siffle 
comme la vipère, et dont la morsure est fort 
tlaugereuse. Le jaracuca , le jataracopitijisa , 
et ip jararacapeba , sont d’autres serin ns fort 
venimeux , du même pays. 


JA R S. C’est le mâle de l’oie. Voyez oie. 

J AStflIN. De ces arbrisseaux cbarrnans les 
ims réussissant en pleine terre , forment des 
berceaux odorans, les autres ne vivent nue dans 
les serres ; on les multiplie de marcotte , de 
Doulure. On greffe les espèces rares sur les plus 
comimines. L odeur du jasmin est très volatile- 
n ne peut, par la distillation en retirer 
J nulle essentielle. 0„ obtient cet esnrit recteur 

odorant , en ntettant altemativement des lits 


J A s J A Y iif 

3e fleurs et'du coton imbibé d’huile de Ben , qui 
*’e se rancit jamais; on exprime ensuite l’huile 
^'^orante : si on la mêle avec de l’esprit-de-vin , 
l^odeur quitte l’huile grasse , pour passer dans 
‘’aprit-de-vin. 

Jaspe. Cette pierre de nature silicée , doit 
riches variétés de couleurs à des substances 
'"étalliques. Elle est dure , fait feu avec l’acier ; 
®fleest , suivant sa qualité , plus ou moins sus- 
^®ptible de poli. On la trouve , on par couches , 
en morceaux arrondis de diverse grosseurs , 


ont reçu cette forme du roulis des eaux , en 
“’bérie, eu Angleterre , -- vr -i n ■ - — * "~ 


erie , eu Angleterre , en Bohême, en Alle- 
Jtagne , en Frange, dans les Pyrénées. La plus 
“elle vient des Indes. Ou eu fait des statues y 
Je s vases , des tables, des cachets , des bijoux, 
.es anciens portoieut toujours un cachet de 
J’iBpe. personnes peu instruites portent le 
Jaspg héliotrope «n amulette, pour les dou- 
^eurs néphrétiques, l’épilepsie et l’hémorragie. 

J Av E L O T. Voyez aconCias. 

J AV E R I S. Pourceau sauvage d’Amérique, 
fl'^i a le nombril sur le dos , et qui est Ibrt dif- 
^cile à prendre , parce qu’il ne se lasse pas de 
^“uriv , et que d’ailleurs ses défenses sont re- 
'^■itables. C’est une espèce de sanglier. 

JiYüNEn’OEUF. Ce fruit, d’un prunier de 
^Uiane , paroît être le niertia des indiens y la 
'‘cunia du jardin des pl .ntes. Il corrode la peau 
* la houclie ; il est cependant très-nourrissant. 
'Jn dit que deux coupables, couvaincns de haute- 
*’ahison et jetés sur le grand Islet pour y périr 
. faim , y vécurent pendant trois mois eu très- 
j '•«ne santé , ne mangeant que de ce fruit pour 
nourriture. 

J -Lys, q\.\ jayet y amhre noir ) 'agate noire, . 


îi8 î B E ï B î 

C’est line espèce de bitume inflammable j ilesîial^ 
«ne odeur de jiissaphalte. Frotté , il devient 
electriqiie , attire le papier. Quoique comjiacte» 
il surnage sur l’ean. On le trouve par couches. 
Sa foiniation est la luènie que celle des bitumes ; 
Voyez ce mot. Le jayet est susceptible de prendre 
lin tres-beau poli j on en fait des tabatières ^ 
bouj:ons et divers bijoux de deuil. Wurlember® 
est le lieu où on le travaille le plus. * 

IBEIXUMAR. Arbre de l’Amérique mé- 
ridionale, dont le fruit , en forme de pomme , 
contient une matière semblable à de la glu. Son 
écorce , qui est aussi ibrt gluante , sert aux 
mêmes usages que le savon d’Espagne , sans 
nuire au linge ni aux étoffes. 

IBEX. Epèce de clièvre sauvage , qui habite 
les rochers les plus escarpés , et qui a reçu de la 
nature deux longues cornes qui s’étendent fort 
loin sur le dos , avec lesi|uellos elle se retient 
lorsque le pied lui manque sur la pente de» 
rochers. 

IBIBOE OC A. Il y a deux rspèces de ces 
Berpens an Brésil. La grande est resp' ctée ; die 
ne lait point de mal , détruit les foiirnns qui font 
de grand dégât dans ce pays , et on la mange 
comme un excellent uiels. La pet te p. pèi e est 
plus reJontaâle. Si elle saisit ce iju’. Ile poursuit, 
elle l’étonfle ; si on se sauve sur iinaibre, le 
serpent, y monte , scne , dit-on , l’arbre .ivec 
tant de force , qii’il rompt hii-mème le corps. 
On jiielenj que d.ins des lieux sauvages, ils 
construisent des bàlimen. plusieurs étages, 
chaque éiajie de la lor.i.e d’un l.,ur; ils hahit' iit 
plusieurs eiisfinble. Le roi , qui est un ibiboboca 
de la grande eq.èce , habit ■ l’etaee du milieu. 

IBiRAI’I r.Aj''JG.4. Grand et gros arbre du 
Eiésjl , dont le Lois est de couleur rouge, et 


î B î I C H 11$ 

a» ' 

Une force estraordinaire pour teindre de 
^etle couleur. Ses ft iiilles ressemblent à celle 


'nuis. L’ibibiraha est un auire arbre dtt 


J -"io. Cet oireau , suivant quelqties-rrus , es* 
P' em.er apolhicaire à qui soit due l’iuvenlion 


du b 

^êinepays , dont les feuilles rendmt, par la dis- 
* talion , une eau merveilleuse pour les yeux. 

ÏBIS. 

I P'ElIliei- a. owi 

^uvemens j son bec e&t sa seringue. 
î<^AQUE. Prunier des Antilles , qui porte 
l'riine assez semblable à celle de damas. 
Gst iii estimée de plusieurs nations sauvages f 
Vers le leius de sa maturité ^ on fait la 
, avtc des armes , pour empêcher que le* 
®®Uvages voisins n’en viennent cueillir. 

ICHERA-MOULI. Racine extrêmement 
^uautle lies Indes Ofienlules ^ <|ui a diverses 
propriété., sur-tout contre la morsure des ser- 
Une cuillerée uVnu cbuude où elle a 
5®"'[ié , guérit presque sur-le-champ les plus 
'’^loiir uses indiueslions; “ 

II-HIMEUMON , mangouste , ou rat de 'plia.- 
et d' Kgypte. Ce pieut animai , du genre des 
, èjtvif, léger, colère, pdeiu de cou- 
) hardi ; il rain^.e avec finesse ou se lance 
^o»Une un trait sur sa pro e , s’assit d sur son 
^'trière,- ses jambes de devant lui servent de 
**''^*ti pour uiaiigt r , tle gobelet pour boire. Il ft 
®0Us le ventre une poch. u’où suinte iine liqueur 
Oraute. Il est susceptible d’éducation et s’ap- 
Privoise très-bien, rlevirnt fan.iber et badin» 
P^' nd de t'humeur lorstju’oii le trouble pendant 
îl"_ '1 ma ge , car S' s apj éîits sont véhémens. On 
n leiKjii en Egypte les liouneurs divins , à 
j"'Se. des grands services qu’il rend : il déierre. 

•’Os le sable des oeuis de ciotodiles , 

Rtines attaque les serpens veniiiienx. Ees mor- 
‘‘‘res qu’il • ’ 


eodiles, mange les 
-..-J... nior- 

reeoit dans les combats né itit fqiiS 


î2é I C H 

point laelier prise. On prétend qu’il a l’art 
se cuirasser ; il se -vautre dans la boue ell* 
»e seche sur lui et lui forme une sorte de cuirasse* 
^ c H N E U M O N s , ( niouches ) ou MoucU^ 
a antennes vibrantes. Un caractère distinctif 
irappant de ces espèces de mouches est Vaoitr 
tion presque continuelle de leurs antennes*? oH 
leur a appliqué le nom d’ichneurnon , parcA 
qii ils nous rendent service en faisant périr le* 
chenilles , pucerons et autres insectes , coniine 
l iclmemnoîi ou mangouste fait périr les croco- 
üiies. 11 y a une multitude prodigieuse 
diverses esnèccs dé mouches ichneiimons parmi 
la petite espèce : on y voit des mâles , qui , dan» 
les préludés amoureux , ont l’air le plus gal«ii« 
et le plus passionné. Les femelles ont le derrière 
arme d une tarière visible dans quelques espèces» 
nullement apparente dans d’autres. Ces instrit' 
meus SI fins , sont capables de percer le ciment, 
Je mastic. Sa structure se voit jilus facilement 
dans la mouche à longue tarière. L’aliment dont 
doit se nourrir la famille que celle - ci met aU 
inonde , est un ver de guêjie ou d’abeille ma- 
çonne : des qn’elle apperçoit un Je ces nids , 
elle s nttaciie dessus avec sa tarière et perce le 
ciment dont il est construit. Cette tarière d’nne 
Structure admirable J est composée .Je troi^ 
pièces : deux collatérales creusées en coiitière , 
servent délias et coiuiiaineiit une lige ferme, 
solide , dentelee par le bout , le long de laquelle 
rogne une canelure qui est le canal par lî quel 
1 aaecte lait descendre l’œuf. Elle sourient celte 
lariere avec ses pi,ties de denière, de p< uf 
t]U e e ne rompe ; et par divers uionvenieiiS 
qii elle fait avec adresse , elle p.-rce ,-e bâti- 


ment 




JM-ICC (ti IKitJ' 

. .. y un on plusieurs œufs. D’autre» 

ichneumous perçant le dos d, s clieiallc s , Y 
déposent vingt ou treule osulb , suivant la gros- 
seur 


I C H lai 

*®ur (îela moudie; les plus grosses n’en mettent 
jl'iun ou deux. Celles-ci collent leurs œufs sur 
chenilles , celles-là percent les œufs d« 
quoique Irèvdures déposent leur» 
dans l’intérieur. Le ver éclos , sa tête est 
f’luée de manière qu’il perce la chtnile , entra 
i'isque 

ses entrailles. Ces vers pompent le» 
nourrissiers de la chenille , n’attaquent 
P'’int l'es organes de la vie : elle paroit su porter 
**562 bien ; quelques-unes même se changent 
** ^^rysalides. On voit de ces chenilles vivantes 
‘^tétées sur des arbres , comme si elles cou- 
'°ieiit des oeufs : ou reconnoit que ce sont de» 
des coques que les vers qui étoient dan» 
corps se sont filés ; ce sont autant de lien^ 
5,"^ la fixent , et elle périt enfin misérablement. 

mouches, en lySi et jySz, nous ont rendu des 
*®rvices importans ; elles ont multiplié dans la 
^coie proportion que les chenilles , et leurs 
^•■5 ont exterminé plus de chenilles que ne 
peuvent faire tous les soins humains. Ces vers , 
^ Veille de se changer en chrysalide , se flleuC 
“c Coque soyeuse. Rien n’est plus singulier et 
P '’s surprenant , que de voir quelquefois sauter 
J®* Coques lorsqu’on les met sur la table ou suc 
* '5’ain. Les pucerons, les larves de charàn- 
l®*** les œufs d’araignées sont aussi quelquelbiï 
berceau de la mouche ichneumon. On trouva 
J **‘SouTent sur les feuilles de rosier , des ca- 
pj '"s ce pucerons sans mouvement ; c est 
‘^bitation d’un petit ver , qui , après avoir 
^®gé les entrailles , délriiit les ressorts et i’ëco- 
^ j^'e intérieure du pnceroii , se métaïuorplios^ 
‘Ombre de la pellicule qui l’enveloppe, s’y 
“oc petite porte cirt ulaiie , et va 
dans les airs. 11 y a dans k-s bois de» 
le qoi osent attaquer les araignées , 

* larder avec leurs aicuillpns , les déchirer à 
‘'«e //. L 


151 I C T I D O 

belles (îents , et renger ainsi toute la nation 
mouches , d’un ennemi si redoutable. D’autres > 
sans allas ( ce sont des femelles ) , déposer'*’ 
leurs œufs dans des nids d’araignées. Peut-être 
l’iclineumon du bédéguar , du rosier , ne s’y 
établit-il que parce qu’il y trouve d’autres 
insectes qui lui servent de pâture. Voye* Bédé' 
£uar. Ou pourroit appeler la famille des mouche* 
iciinemnones , un petit peuple de caraïbes. 

I C r I O C O L E , ou grand Esturgeon. On 
voit de ces poissons «le la longueur de yingt- 
quatre pieds , et du poids de trois à quatre cent 
livres ; quoique si fort , il est si timide , qu’il 
fuit devant de petits poissons. Sa chair n’est pa» 
bien délicate ; nais on retire de ses cartilage* 
la colle de poisson ; voye* ce mot. Les Ictio- 
coles nagent en troupes , et passent tons le* 
ans , pendant l’automne. On les voit remonter 
delà mer dans le Danube. Le pêcheur , dit.«n, 
dispose ses filets , sonne de la trompette ; la 

f 'oisson , attiré par le son , est bien-tôt enVse 
oppé paa les filets, 

iCTYODONTES. Voyez Glossopitres, 

IÇTYOLITE. Nom donné aux pétrifications 
•u empreintes de poissons ; soit qu’elles repré- 
sentent le poisson dans son entier , soit qu’elle» 
n’offrent que ses parties osseuses, les partie* 
charnues ayant été détruite». Voyez Fétrlfi- 
nations. 

IDOLE des maures. Ce poisson, remarquabls 
par un dard qu’il porte sur le dos, est en si 
granue vénération chea le» maures , que lors- 
qu ils en prennent un dans leurs filets ils le 
rejettent à la mer. Les chrétiens qui vivent avec 
aux , ne sont pas si sots , ils les mangent. 


J E C J E tr 123 

^ <^CUIBA . Arbre de l’Amérique méridionale, 
le bois est d’un rouge brlin , arec de* on- 
noires , et te transporte pour les ouvrages 
‘Culpture. 

fEKjOu Jerepemonga. On prétend que tous les 
P issons ou animaux qui touchent ce serpent 
jH^atiquedu Brésil, se trouvent resserré* contre 
Comme arec une espèce de glu qui suinte do 
'Corps. Sa proie vient ainsi se rendre à lui 
®'*e.miénie. Il sort quelquefois de l’eau ; si on 
le prendre à la main , elle reste adlié- 
on chercbe à »e débarrasser arec l’autre, 
** elle est arrêtée, l’animal vigoureux fut 
d’effort , qu’il vous entraîne à la mer , 
fait périr et vous dévore. 

1 ^EQUlTIÎSiGUAM. Arbra du Brésil, daç* 
^ duquel est une amande noire et ronde J 
dont l’écorce a la vertu du savon , pour net- 
Le fruit à la forme d’une fraise. 
^^JET-D’EAU marin. Cette espèce de zoophita 
toit au Cap de Bonne-- Espérance ; on le 
J’^^udroit pour une éponge. Dès qu’ou la 
tf***"’® s lance deux ou trois jets d’eau claire, 
nsparente , et recommence ainsi chaque fois 
le touche. 

J ^ECX de la nature. Ces pierres figurées ont 
le *1® formes diverses qu’en peuvent donner 
j^^®*llerentes conbinaisons fortuites à des subs- 
ces dans un état de mollesse. L’imagination 
J -occupite y yoit quelquefois des objets et des 
’e» plus décidées qu’elles ne le sont réelle- 
’ telles sont les villes , les ebâteaux que 
piçj. '1®®® personnes voient distinctement sur les 
Florence , les pièces de mariage où 
tort deux mftius qui 5 C joignent. L’art vient 

L a 


î24 if I g C 

nu secourî pour abuser les curieux : il est pari* 
d’une pierre où l’oa Toyoit , ou du moins oD 
croyoit voir une religieuse ayant une mitre suf 
«a tête, velue des orneinens pontificaux j 
portant un enfant dans ses bras. Il y a df^ 
pierre* figurées qui doivent leur forme à de* 
«ubstauces connues , minérales , végétales oi* 
animale* qui leur ont servi de moules, ün ne doil" 
point les confondre avec les jeux de la nature j 
non plus que les corps que k nature produit 
toujours sous une forme constante , telles qo« 
le* cristallisations, les marcassites. 

IF , ou Yf. Cet arbre vit trôs-long-tems. Ou 
Ml a vu qui avoient jusqu’à trente pieds et plus 
de circonférence ; il est susceptible de pieudre t 
•n le taillant , toutes les formes que l’on désire J 
il étoit autrefois beaucoup plus de mode ; oJ> 
ne Remploie plus guères que dans les vastes 
jardins, kes qualités des jtLiutes variant suivaot 
les climau. On en a dos exemples sensibles dans 
le napcl , la ciguë j l’il peut être dans le mêm* 
cas. Ici il n est poirit nuisible , les enfans en 
mangent tous les jours ks fruits; mais sous les cli' 
laais chauds , il paroît qu’il est un poison , qu» 
ses ieuilles font périr avec convulsion les che- 
vaux ou animaux qui en mangent ; qu’on n* 
peut le tondre sans en ressentir des dou>furs de 
tête. Son bois dur , rougeâtre , veiné , est 
incorruptible, propre à faire de beaux meubles.Il 
croit en Angleterre , en Suisse , en Languedoc, 
en Provence, en Italie. - 

I^^GCAMICI. Arbre de l’Amérique laéô" 
dional* , dont le fruit ressemble à la pomme d* 
Coing , et contient une graine qui jiasse poUf 
wn remède certain contre k dyssenterie. 

IGCICGA. Arbre résineux du même pa7*f 


I G N I G U 


125 


dont l’écorce pilée rend une liqueur qu’on 
congeler et qui sert d’encens. UJgtaicica 
Un autre arbre des mêmes lieux , dont la 
'^îine est aussi transparente que le verre. 

Igname , ou inkam. Le fruit de cetfe 
Espèce de liane ’^e tnange cuit sous la cendre; 

Guyanne , à Cayeimo , ou en fait aussi de 
^ touillie et du pain. 

Iguane. Espèce de Icsard d’Amérique et 
Indes orientales. On le uotninc aussi Légua- 
> ow, Sénemhi. Cet nniinal ne fait , ni bruit, 

ni - ’ - • ■ • ’ • - 


't'al , Il peut vivre trois semaines sans boire , 
manger. Im mâle , plus gros que la femelle, 
regard terrible et la, posture hardie. Il roidit 
étend sa goitre à volonté. Le comrnencemehC 
d" printems, est la saison de leurs amours ; c’est 
^lors que le mâle jaloux se jette sur le.s per- 
sonnes qui s'approchent de la femelle. Sa raor- 
**”'6 n’est point venimeuse ; mais il ne quitte 
prise qu’on ne l’égorge ou qu’on ne lui 
le nez rudement. La femelle , à la fin 
d“ printems rient dépbser , comme les tortuès , 
le bord de la mer , ses cciifs de la grosseur 
d® ceux du pigeon , au nombre impair de treize 
^ vingt -cinq. Les premiers coups de fusil ne 
que glisser sur la peau de ces lésards. 
mieux fait la chasse au pri items , lorsqu’après 
Ji^oir mangé quantité d« fleurs de mahot et de 
muillog ,jg mapou , ils reposent sur les branches 
avancent sur l’eau et attendent .stupidement 
P mort. Comme le nez est chez eux la partie 
m plus sensible , il suffit d’introduire un bâton 
poinçon pour les faire périr. Leur chair , et 
’'‘r-tout celle des femelles , est tendre , gra.sse , 
de très-bon goût. Leurs œufs, sans glaire ni 
, tout très-délicat* et ne durcissent point 

Ù 


Î2(î î G jsr I M t» 

en cuisant. Un ignane peut rassasier quafrl 
iiommes; mais on prétend que cette nourriture 
est contraire aux personnes attaquées de maladie* 
•veneriennes. 

IGNARUM, Animal ampLibie du Brésil/ 
breuT^ l’tomme et de la grosseur d’u» 

ÎMBRIM. Cet oiseau habite les mers au* 
•uYirone de Féroé. L’eau est son élément , il 
ai en sort jamais. Ses ailes ne paroissent point 
construites pour Toler ; ses jambes trop gr^es 
«ituees trop en arrière , ne pourroient soutenir 
*on corps sur terre. On remarque un creux 
sous chaque .lîle ; on croit que cet oiseau t 
place ses œufs pour les faire éclore. 

BTMA. Dan* tous les pays les femmes ne sS 
eontentent pas des attraits que leur a donnés la 
nature pour P aire. E.i Perse, elles rehaussent 
la couleur de leur teint avec cette espèce d’ocr* 
rouge lerriîgineuse. 

immortelle. Cesdiverses espèces d« 

.fleurs mentent ce nom , par la projiriété qu’elle» 
ont de se conserver dans leur état de fraiclieiir 
pendant plusieurs années : cet avantage leur 
vient de ce que les pétales de ces fleurs sont 

ith/vT' «ccité semblable à celui qu’on 

sable chaud , afin de les conserver. Celte plante 
croit naturellement en Languedoc, en Provence. 
L)n 1 eleve dans nos jardin». 

Cette plante q„, croit naturellement dans les 
Pyrénées , les Alpes , sur le Mont-d’or , abonde 
en parties volatiles aromatiques. C’est un spécie 
l’flue admirable contre les poisons coagula^, 


I M P I N D 1^7 

Impériale. Plante dont la tige est fort 
‘jt-ute , et couronnée de quatre ou cinq flenrts 
du même nom , qui se renversent en forme d» 
cloche. • 

^ IMPOSTEUR. Ce poisson de la mer des 
Indes nage tranquillement , s’approche auprès 
de* petits bancs de poissons , allonge sa langua 
laite en forme de dard , en attrappe plusieurs 
les avale. 

.Incrustations, ce sont des concrétion» 

P’erreuses y salines minérales , métalliques ou 
d’autre nature , faites sur différens corps par 
d®s eanx qui tiennent en dissohition ces diverses 
*uhstaiicet. 

.INDE. C’est nne feuille colorante employée ^ 
*'Usi que l’indigo ^ en peinture et eu teinture. 
Pu la retire des feuilles de la plante connue sous 
Jcsuomsd’anil et d’indigo. L’inde , pourètre beau , 
doit être un peu dur , sec , inflammable , nageant 
l’eàu, d’une belle couleur bleue ou violette, 
chargée de purpurin ; voyez au mot Indigo , la 
panière dont on retire cette fécule. La fécnla 
dt pastel et le bois d’inde , portent aussi les 
d’inde. IToyez jaasr»/ J bois d'inde. 

Indigo , OU AnîL Celte plante croît natii* 

an Tîrpfiîl î nn la r.tillive avec SllCCCS À 

Au 


l’f^lemcnt au Brésil 5 on la cultive avec succès 
P®yeiiue et dans nos colonies Françaises. A 
de deux ans de semence , il est bon à 
'"Ccueillir. Si on coupe celte plante un peu avant 
maturité , elle donne un plus beau bleu , 
**’*is en moin Irc quantité ; cueiTie trop tard , 
J le n’en donne pre.sque plus ; le moment est 
orsque les fouilles commencent à se casser , «t 
Se’eUes ont une couleur vive. On met la planta 
^ftçérer dans URS CUYS av«c de l’eau , cU« y 

4 


128 


INT 


fermente ; les particules colorantes se détachent f 
on lait couler l’eau qui est chargée dans un# 
cuve placée dessous. Les nègres battent cett# 
eau avec des manivelles : on saisit le moment où 
U tecule commence à se précipiter : on fai* 
couler l’eau et la fécule dans une troisième cuva 
placée dessous ; elle se dépose petit à petit aU 
tond de ce vase ; on la met dans des chausse# 
«uniques dans un lieu aéré et à l’ombre; !« 
sole.1 ardent délrniroit la couleur , l’humidité 
la gâieroit. Celte fecule desséchée est la pât# 
^ Indigo. Sj ou n’a employé que les feuilles de la 
plante , c est l’Inde. Le bleu d’indigo donne une 
teinture d’excellent teint sur la laine, le fil, le 
coton, la soie; mêlée avec la graine Jaune d’Avi- 
«on, elle donne le verd. Les Blanchisseuse# 
1 emploièni pour passer leur linge au bleu. On 
1 emploie dans la peinture en détrempe; on !• 
mêle avec du blanc sans cela il paroîLii noir. 
C est avec cette couleur qu’on imite les couleur# 
du ciel , de la mer , et qu’on fait toutes les partie# 
f-antes des îsbî-sTiz ; broyée à l’huili , ell# 
psrilroit sa couleur. 

INTESTINS, Ces grand canaux membra- 
neux s eîendent depuis l’estomac jusqu’à l’anus. 
Leur longueur égale six fois celle de l’individu. 
Ils sont replies dans le corps avec l’art le iilus 
^eivûilleux. Comme ils varient de grosseur et 
de situation , ils portent dans leurs différentes 
longueurs , divers noms , quoique ce ne soit 
toujours que le même canal. Les intestins sont, 
mnsi que le ventricule , composés de plusieurs 
tuniques rangées d.ans «et ordre ; la inembra- 
neuse , la cellulaire , la charnue , la nerveuse 
e la veloiitce. Cette dernière, qui est inté- 
rieure, est parsemée d’une multitude de petit# 
mamelons spongieux. Les nllmens , après avoir 
digeies dans 1 wtomac , passent dans 1## 


J O C I O L Ï29 

Intestins. On découvre principalement sur les 
^^’testins grêles , un grand nombre de petits 
''aisseaux blancs ou veines lactées 5 ce sont 
®'ttant de tuyaux qui pompent et absorbent le 

j^'yle, cettematièreprécieusenutrilive , extraite 

parties grossières et non nutritives des ali- 
"■««s. Ces vaisseaux lactés absorbans , se voient 
®'‘ssi dans la surl'ace intérieure des gros mtes- 
, ce qui rend raison de ce qu’il est possible 
nourrir pendant plusieurs jours nn malade 
’*'nc des lavemuns nounissans. Avec quel art 
nierveiUüux le chyle ainsi pompé par une mul- 
titiidii de vaisseaux est porté daus un réservoir ; 
dans le canal ihoracbique , et ensuite dans 
'cine souclavière gauche , pour elre conduit 
c le sang , sc changer en cette substance , 
I'''*'ter une vie loujouré renaissante à toutes les 
P’^flies du conis animé ! On reconnoît la main 
dans la disposition de ces valvules , de 
^®s soupapes , qui se referment, obligent les 
^’aneurs à suivre le cours qui leur est destine , 
“ans qu’elles puissent refluer en arrière , ni ui- 
^®'^ronipre le cours constant et continuel des 
Huideg, 

J O CK O. Petite espèce ü’orang ~ oiUang \ 

ce mot. •, ^ 

lOLlTE , ou pierre de violette. On nomme 
des pierres de diverses natures , les unes de 
Brais noir et blanc, telles c^ue dans la principauté 
Blankenbourg ; d’autres sont des silex tel es 
qu’on en voit en Silésie. En les frottant, elles 
®utime odeur de violette. Ces pierres ont ce te 
udeur plus sensible après les pluies et ans 
feas d’orage: quelques-unes sont recon vertes 
^’une mousse qui leur communique cette odeur. 
lAibservation tournée sous ce point- e '"U® s 
Puurroit faire reconnoitre plusieurs pierres odo^ 
»anteg. 


i3o 


j O N I P Ê 


«nf “ plusieurs espèces de ces plsntf 

qui cioissent dans ies lieux humides La»oëII* 

des une. sert à faire des mèches de lampes : le» 
fleurs des autres , à faire de petits ballets • U» 
A “«isous; celle* 

les fr^ ' pour égouter 

s fromages et plusmur. antre, petits ouvrage* 

JONQUILLE. Cette fleur d’une odeur dé- 

Zl/di* £,“™ r'™»' 1 

JOUA. Cet oiseau vit en sécurité . nond 

iriTt,]" ,‘ïïf.* 

JOUBARBE. On distingue plu^eurs es- 
pèces de celte plante. Les unes douces , con„uM 

JX“ .“‘ÿ 5” * 

aïomme poivre de muraille. Apu S 

.leurement , c’est un puissant rLlu, if cont% 

les loupes naissantes, les tumeurs scropliuleuscsr 
JOTTBAUBE DE viGNx. Voyez Orpin 

JOUEUR-DE -LYRE n 
-rpent de i’Amerique conimf u^ habZtsU 

et viidés • 7e7o ^ifflemeiis «éiodieux 

ques-uns et les dévore. ’ 

Srlif 

} «U lejpu; pfliaiig,nio* k4wnij^uilU ^ 


1 P P I R I î3i 

♦'0 mine-d^ or-végétal. C’est un puissant spécifique 
les dysenteries et flux de ventre intétérés. 
^’ipécacuaiiha du Pérou est le plus estimé ; il 
I"J''ge arec moins de violence. Celui du Brésil 
^^cite des voinissemens avec elfort et douleur, 
d’usage de cette plante demande toujours à êtr« 
^^ministrée par un médecin prudent. 

IPPO. Ce suc gommo - résineux , poison 
^■ès^dangereux , est extrait d’un arbre qui croit 
«îans l’ille des Célèbes : les sauvages le recueillent 
de grandes précautions j iis en évitent les 
j''l>eurs nui sont dangereuses, le reçoivent dans 
cannes creuses, en l'ont commerce, le 
^tident auxMahomélans de Macaçar. Ceux-ci , 
|'“■squ’ils voyagent, portent toujours nue sar- 
-''^esnne creuse dans laquelle est une flêclie en 
de lance enduite du suc d’Ippo, On ne con- 
point d’antidote contre l’act.vilé de ce 
r'tison récent ; exposé à Pair ) il s’évente et u a 
plus d’effet nnisible, 

IRACAHA. Arbre des Indes Occidentales, 
les branches sont épaisses au sommet. Ses 
‘®uilles ressemblent à celles du figuier , et son 
‘■■«it est une espèce de poire jaunâtre, dont 
2'*ut cst estimé. 

IRIPA. ArLie du Malabar, dont les feuilles, 

’ouillies dans l’urine de vache, guérissent toutes 
tniladies de la peau. 

IRIS. Cette plante, d’une belle forme , pré- 
**"'6 beaucoup de variétés , et peut foire l’or- 
“««lent des jardins. On en voit de belles espece. 

Angleterre, en Perse , eu Italie. On relire 
ds ses fleurs une fécule , sons le nom de veri- 
? ‘'■is ; on l’emploie pour peindre en immature, 
suc de sa racine est nn violent purgatil. La 

*'^cine d’iris do Florence donne une odeur de vie^ 


ISA J U A 

mer*^ îa^ou'drr® ’l ” T *^' '' 1’°’"' 

vence, d/p..- 

ISatto ^ “sages. 

Flus fi:oil les pays leS 

fent de la ioSfo’.. e.f "• , l’üLîe. H 

la finesse du renard qp ®’^‘'-*rienre du chien , d« 
riT. profond .Tl‘„’l“ "=“• •« <>.. .rr- 

cJietclier des nids d’mc ’ ‘ '^^''i.e les eaux poOf 

•iu “âle,est osseuse co™r7e tfi!'‘7-= 
nepeut-iJseretireraussi-i.'u !f 7 , 

l^a f. nielle met bas sri.t n,, I ' accouplement, 
tle la fourrure, dans leur 1’®''*“' Lacouleiir 
differente de celle ci„l )'^““esse , est 

formés. Cex^ o,d ^ ^ont 

d’uu blanc cendré: Ja^coul deviennent 

q'Piîs deviendront blancs 
derniers, à l’âge de ousir!' • sur cel 

longitiidinalcjonlesapnellr^r**’»"® l’aide brun# 
l a fourrure de ces 

pelleterie. Dans l’iiivcr I excellente 

phSof™™;, “pic. d. 

de poitrine. ’ pour les mautt 

“•'.‘«r, don, I. 

B,é,ii. cv., 

«ucre. ^ *e confit au 

JUABEBA. Arbrisseau iIp l’A ' • 

®n vante beaucoup la racine » dont 

1 > pour les obstrue- 


J U C J U L 


las 


des reins. Elle est d’une aiuertwme extraor- 

^1^’CA. Pla, ite de l’Amérique, dont la forme 
l'assemble b- aucouj) à celle de l’Ananas. On 
*';e de scs feuilles , une espèce de fil qui est 
bon usage. 

HerliC rampante, dont les feuilles sont 
*'®tnnie entassées lus unes sur les autres , et 
la forme et l’odeur du pin. On l’appelle 
^^-niusquée ^ pour la distinguer de quelques 
espères d’ri'es. Son goût est ficre et amer, 
teinture , elle est estimée pour la jaunisse y 
dllficulic# d’urine , et les tranchées da 
'«litre. 

jj ^ÜGOLINE. ou Sesame. Cetfe plante croît en 
j,Sypte , en Candie, aux Indes, à la Guyanne. En 
f"gypte on en retire par expression une huile très- 
tuiite à manger. Les nègres de Guyanne retirent 
® *a graine une farine , ils en font une bouillie 
l'ès. bonne et très-nourrissante. 

, JUJUBIER. Cet arbre croit nalurellemcnt h 
l-A-rabiej il s’est très-bien naturalisé en Lan- 
Stisdoc, en Provence. Ses fruits doux , humectant, 
•Ont très-sains; c’est une 'manne pour le peuple. 
Jujubes qu’on nous envoie , ont été séchee* 
Soleil sur des claies. On en fait des boissons 
•9-lutaires dans les âcretées de poitiine et les 
®^deurs d’urines. 

ÏULE , Cette espèce d’insecte ressemble beau- 
coup au scolopendre; il habite , comme lui , dan» 
** terre , sous les pierres , change de peau ; 
Jensible , il se replie en boule dès qu’on le touche, 
vu en voit deux espèces aux environs de Pans. 

JUlIANNE ou Julienne. Cette heur, d’une 
®Jeur si suave , se multiplie très- facilement ; on 
^oupe la lige , il pousse au pied de nouveaux 


î34 J U M JUS 
SElefà ièur Lte" '^onT 

*en.e K..„,ae , iw" t 

t)lusip«r^^^ ' Ge/ners. On en distingue 

flccZieZ^7r' naissent 

I accouplement du taureau avecune ânesse ou un» 

lâché £VV 

beaiK^u^'^diy^’ marais , qui tienS 

Ressemblent au jonc le plus menu. Ses sonnnitéf 
fie t6rDiiiieiit par tics ëpis, 

rameuse , détersive et 

doit V «* 

dont les tiges ressemblent au jonc; mais scs 

J^eudles approchent de celles du lia , et se. 
fleurs son^t blanches et pilleuses. Elle croît dans 
les Vignobles sabloiieux. 

JUNIPAP. Grand arbre du Brésil q„; porte 
vne espece de pommes jaunes, defortLn^ût 
dans leur maturité. Ses fleurs sont blanches ! 
«t ses feu.lles semblables à celles du chéné é 
mais beaucoup plus grandes. ^ 

fo Voye* 

JUSQUIAME.ZT/jnTte^a^ye^ on potelée. Cette 
plante narcotique prise intérieurement est un 
poison 'langereux. En 1649, on servit aux Béné- 

fén-ir où fctoit entrée de* 

miles de jusqu, ame. Vommissemens , tremble- 
mens, le sommeil et la mort lurent les effet de 
ce poison. On doit avoir tecours aux vomitifs , 
ensuite au lait , à et aux adoucissans! 

\ que de la 

è ; ue 1 acoiut , de la poiame épineuse , de 




I Z A J Y N 


ï35 


fj**’*®* femèdes pour soulager rhumanité , a 
1 sur lui , des essais avec la jusquiame ; il en a 
des extraits à petite dose 5 il l’a ensuite 
“‘ployée avec succès sur des personnes sujettes à 
Iriksons , des syncopes, des terreurs subites y 
j ^^teinblemens convulsifs, des subresauts invo- 
^^'^taires. Des remèdes si voisins du poison , ne 
être maniés que par une main aussi habile 
la sienne : on doit se méfier de l’usage de cette 
f '•■nte même extérieurement; la ])oudre mise 


les dents, ou la vapeur reçue pour appaiser 
^ 'louleur de dent , peut devenir funeste ; on l’a 
Occasionner à ceux qui y out eu recours des 
^•'tiges et la stupidité. 

yl^-ARl. ou Azala. C’est la garence du Levant.’ 
*^ye2 garance. 

^YNX. Nom d’un petit oiseau , qui est ua 
plus gros que lo pinçon , et qui a la langue 
^ forte et si aiguë, qu’elle peice comme une 
§oüle. Il fait sou nid dans les troncs des 
Ores et des édifices. Ou en fait manger pour 
épilepsie , et sa chair est d’ailleurs fort bonne. 


K 


K A B IC A K 


y^ABASSO U. C’est le tatou à douee bandesî 

^ACY. Grand srbre de Nigritie , dont le 
sert à construire des canots, et dont les 
l^l'es ont des vertus contre diverses maladies, 
AAKATOHÉA. Voyez catacoua.. 
j^^AKA-ZODDALI. Arbrisseau fort commun 
fi..,^‘®^iabar , dost la racine et le fruit verd , 
y , ‘lana l’iiuile , forment tia enguent fort 
^ pour la goutte, 


i36 K a K 

KAKERLAQUE. L’insecte volant à ejui 
a donné ce nom dans les Indes Orientales et 
Amérique , est le méuie que celui connu 
Europe sous le nom de blatte'^ voyez ce mot. L** 
takerlaqnes d’ Amérique sont grands. Les mil®* 
ont des ailes ; les femelles en sont dépourvues’ 
Linge, habits, souliers , provisions de bouch®» 
ils ga’^ent et dévorent tout ce qu’ils rencontrent ) 
jusqu a la raie de pain. L’Ananas est pourensut* 
fruit délicieux. Les femelles enveloppent leut* 
ceuts d une petite coque légère comme quelque» 
araignées ; Uspetits qui en sortent , de la grossetit 
d une fourmi , s’insinuent ; par 1< s serrures et 1®» 
lentes dans ks armoires, et causent beauconn d« 
degâr. Dans les Indes Orientales ces insectes ont 
beaucoup à souffrir des fourmis noires qui s® 
jettent sur ceux qu’elles rencontrent: le trou d® 
la fourmilliere est si petit , que pour les y fair* 
entrer, ellessontobligéesde lesdépecer. La gnêp® 
iclnieumone est pour les kakarUques un eimemi 
redoutable en Amérique ; à la vue d’un de ce» 
insectes, l’ichneumone s’arrête, mesure des yen* 
sa proie, s’élance, la saisit par la tète avec Ir* 
dents, *e replie pour la percer de son aiguillonf 
et semlile l’abandonner; mais elle revient bien-tdt 
à lachirge, s’enqiare de son ennemi épuisé , hor» 
de combat et succombant sous sa blessure empoi- 
sonnée , et enfin la traîne par la tête à reculons 
jusqu’à son trou, 

KAKONGE. Poisson des rivières d’Angol» 
et de Congo , en Afrique, que les Pêcheurs sont 
obl'g-s rie port’T aux rois du pays. 

KAKOPIT-TSIOEI. Ce mot signifie petit roi 
des fleur : c’est le nom de deux petits oiseaux» 
dont le plumage varié de couleurs et de nuances» 
est pour l’æii un .spectacle flatteur. L’un vient 
des Indes Orietüales, et les Hollandois le croyent 
originairo de Macaçar et de Bâti ; U mange le* 

jeune* 


K A L K A E. 




î®TJîies clienilles qu’il trouve do Ui le calice îles 
^^'irs. L’autre, coniiuiin à Aniboine , est j.eiit- 
”o'e une espèce d'oi^eatt de paradis : il devieue 
5oelqu(fois la proie des lerpens qui eu sont 
•'■iiidsj-on lui donne encore un atiire nom, qui 
®’gnifie oiseau , ou plumage de soie. 

^ALI. Nom que les Arhbes ont donné à la 
•eude : c’est de la décoction de cette herbe nuri- 
hrne qij’,ls faisoient le tel qu’ils ont nommé 
Voyeas soude. 

,, Kali de Malabar. Ce petit arbrisseau tient de 
I^Êuphorbier par la causticité de son suc. Un 
singulier fit reconnoître en lui des pro- 
t'^’étés qu’on ne lui auroit jamais soupçonnées, 
homme tourmenté cruellement par la vérole, 
dont le corps toniboit en tphaccile, mangea 
branches de cet arbre pour s’empoisonner. Il 
^''oiiva sa guérison dans ce qu’il avoit pris pour 
destruction ; et son désespoir lut utile à 
^ humanité par la découverte d’un nouveau 
*'®‘Hède. Le malade en fut quitte pour être violem- 
purgé par haut et par bas. 

KaüNNA. Racine'du C.ap de Bonus-Espérance 
recherchée des Hottentots qui la mâchent 
PttUr su donner des forces et s’exciter à la gaîté. 

Kaolin. On donne ce nom à la terre que le« 

^J'inoisoiyiploieïitdans la fabric[ue de la porcelaine. 

y a lieu de penser que cette terre est de natur® 
®’^SiUeuse. Voyez porcelaine. 

KAOUANE. Cette espèce de tortue se pêcho 
isles de Cayenne; elle n’a d’autres ^arniea 
défensives que ses pattes et sa queue f sa tèie est 
plus grosse que dans les autres tortues. Sa chaii , 
•‘’n huile et son écailla sont moins estimés. 'Voyez 
*°riues. 

KaRABÉ. Les Arabes ont donné à l’ambr* 

Tome U. M 


a58 K A n K E R 

jaune ce nom qui signifie *>c-W/e ; e’est,' » 
effet une des propriété* de l’ambre ; voyez amhrt 
J! aune. On appelle aussi l’asphalt , karabé d« 
ùodome^ et l’on prétend que les trocliisqiies 
karabe qui viennent du Levant, ne sont que d* 
la gomme de jieuplier. ^ 

KARAMBOLE. Au* isles Manille* et sur !<• 
côte de Coromandel , on Ikit confire ce fruit »» 
Vinaigre , et l’on en fait aussi de la conserve. 

1 O" distingue trois espèces de ce! 

aloesd Amérique: l’u.e,parse,feuilles bouillies , 
donne un fil bon à faire de la toile et des filets d* 
fecheur* ; c’est celle dont le* feuilles sont ler- 
ïiiineet par une pointe triangulaire : k seconde, 
par ses feuilles creuses, Ibrme autant de vase» 
qui retiennent l’eau de la pluie, très-utile dan» 
les lieux secs : la troisième porte un fruit agréable 
au goût dont on fait d’excellentes confitures. Le 
karatas de Cayenne porte le nom de bois d$ 
meche, parce que k moelle sert d’amadou aux 
negres. Son fnut qui pousse dans k tirre est 
appelé , à cause Je son goût , citron de terre'. 

KAROUATA. Espèce d’ananas qui croît 
dans plusieurs partie» de l’Amérique méridio- 

fièvre ^ 

Malabar, 

dont les vertus sont fort vanlée. , et qui se 
prend en infusion comme le tlié. 

KAÜKI. Arbre de l’isle de Java, dont le» 
fleurs distukes prodiiiseiit une eau , qui a le» 
memes vertus q„e l’eau rose , et presque k 

KÉRATOPHYTHS. Cette production de k 
n er estou nombryks polyp.er. : elle est d’un* 
«ubskncc molle, flexible et totalement cornée. 


() 


K E R 


209 


6ri toit 3e ramifiés , d’autres ■ÿt.i forme d» 
d’autres en forme de buisson , de brujèrts p 
oujours adhérens à des coquilles , rochers et 
corps durs. Les polypes habitent les tiou* 
ecorca celluleuse et friable. Les ksratophytes, 
^*os le* 

pays chauds , s’y durcissent au point de 
2 ®’6nir susceptibles de recevoir un beau poli : on 
donne alors , improprement , le nom de corail 
. On voit sur les côtes de Norvège des kéra- 
'^phytes qui ont jusqu’à seiae pieds do haut. Ceux 
jlu oti rencontre parmi les fossiles dans le sein de 
terre, sont remplis dans les intervalles des 
j’itnches et tiseues cellulaires par la matière raêm* 
jj” pierre où on la découvre. Pour l’en dégager, 
•^®iit 8» servir de l’eau seconde. 

Hermès. Cet insecte bien intéressant pour 
® histoire et son utilité, s’attache aux racines, 
Q * bges et aux feuilles des plantes et des arbres. 
*1 en trouve sur la vigne , l’orme , le chêne , !• 
l’erable, le coudrier, la clématite, le 
, le uefilier , le tilleul. Il y en a de longs 
étroits à-peu-prè j comme une écaille de moule j 
le plus souvent ils ont une forme sphérique. 
J, es kermès sont fort communs en Provence, en 
2'*P<'igne et dans les pays chauds. C’est prlncipa- 
sur le chêne verd qu’on en fait la récolte 
jç. ecinmencement de l’été. La femelle , dans sa 
’ parcourt les branches de l’ai hre, suc* 

‘ciiilles avec sa trompe placée sous le corceltt 
®ntre la . 1 t . . 

ç||^***e une boule , vers la fin de l’été se fixe à un 
ne se déplace plus, reçoit dans cet état 
*Pproches| du mâle , beauccuip plus agile,- à 
de sa petitesse et de ses allés ,• la femelle 
î’dée, toujours imaiobile , passe ainsi l’hiver, 
2,(_ * milliers d’œufs. Son corps f.e gonfle ; sa 
séieud; l’inaecte périt dans h- priuleius 

M a 


pretnièie et la seconde paire de pattes, 
elle acquiert de l’embonpoint, devient ronde 


ï4o K I ÿr K N O 

après avoir satisfait au veeu de la nature, t’* 
cadavre informe ne conserve point comme 
cochenille l’estérieur animal. Ses traits s’effacent» 
disparoissent; on ne voit plus qu’une espèce d* 
gale, triste berceau des petits œufs qui doivent 
éclore, les uns blanchâtres , les autres rougeS’ 
.Alors les petits kermès quittentleur retraite cad*' 
verense, se dispersent sur l’ilex. Au bout d’u>* 
temsjle mâle après avoir passé sous l’état de 
nymphe, quittant sa coque sphérique à reculons > 
déploie et fait usage de ses ailes. C’est avec le* 
ongles et avant le lever du soleil que les femme* 
détachent le kermès plus gros et d’une couleur plu* 
vive sur les arbrisseaux voisins de la mer. On le* 
arrose de vinaigre , pour les faire périr. On 1** 
fait sécher. Les pigeons en sont très friands. L® 
kermès donne à la laine et à la soie une très-bell® 
teinture. La graine d’écarlate est la coque dit 
kermès. Le sirop de kermès passe en médecin* 
pour un très-bon cordial. 

KINKI. C’est la poule dorée de la Chine. On 
admire la beauté de sort plumage et la variété d* 
ses couleurs. Sa chair passe pour être délicate. 

KNIPER. Oiseau de rivière, commun en La* 
ponie , qui a le bec et les pieds rouges j le dos» 
la tête et une partie des ailes noires ; l’estoiiia® 
et le ventre blancs ; comme il a le hcc fm'*' 
pointu , on le prend pour une espèce de pic 1 
plutôt que pour un «anard sauvage. 

KNORCOCK. C’est un oiseau du Cap d® 
Bonne- Espérance , qui préfère les lieux solitaire*' 
La petitesse de ses ailes l’empêche de voler loin » 
mais sa voix qui semble prononcer le mot cra^ \ 
averjit le gibier de la présence du chasseur. Au*** 
ce donneur d’avis est-il souvent puni inortelh nie”'’ 
de ses cris officieux, La femelle fait son nid dan* 


K O B K U R. î4i 

buissons , où elle [)on<l deu^tcufs. La cliair (le 
oiseaux n’est pss estimée. 

KOBBERA-GUION. Cet animal ompliibie de 
’isle de Ceylan , est plus ellrayant t^ue dangereux. 

prendroit sa largue pour un aignulon : il la 
*'>■« eu sifflant et en bâillant, Il ne piciuc ,^nj ne 

'^“td. A l’approche des hommes il siltle. C est a 
Sfands coups de queue qu’il éloigne les chiens qui 
® ‘Avancent pour le mordre. Le chien ainsi fouette 
j'^oied’nn ton plaintif, et n’a garde de revenir à 
charge. 

K-OKOB Ce serpent est assez commun en 

■^rnérique , dans le Jucatan. Sa niorsnre venimense 

perdre tout le sang dans l’espace d’une heure, 
^"e potion composée de tabac et de suc de prime:- 
re , est nn remède souverain dans cet accident, 
kokob est une espèce A'aimorrhoüs. 

K.OLAK. Arbre de Nigrilie , dont le fruit 
une espèce de prune assez estimés. 
KüRKOFÉDO. Les nègres de la Côte -d’or 
Ptennent ce poi son à l’appât d’un morceau (le 
P'^’ine à sucre. Leur ligne qui a huit brasses de 
, est attachée à leur col pendant la 
PHe, et loistiu’Üs sont avertis par le niouve- 
"’eiit , ils tirent le poisson dans leur canot, i-a 
'''Sir délicate, naturellement blanche, devient 
'•"ige en la faisant cuire. 

K-OUXENRY. C’est un poisson de Cayenne, 
t-’os de son palais sert de lime aux Indiens pour 
polir leurs petits ouvrages eu bois. 

.K-URBATOS, ou pécheur du Sénégal. Cai 
®'seau habite par millions les bords de laG.mibra. 

tnouveiiient rapide avec lequel il se balance au- 
ORssus de la surface de l’eau, éblouit les yeux. La 
'oriielle fait son nid avec une terre dure niele de 
P't'Ue , de plumes et de «ous«e. C’est à l extrô- 


î/fa K Y N 

mi lé (les îjriticliss des arbres qui bordent 
l'ivjere, qii il est sasnendii. L’üirVerlure en es* 
toiinie- , „ c.'ilé (le l’est , cra.iite do la jdn,.i. CeS 
Jiids soir, les, agités par Us xenls, s’eiiire-' 
cboqneiil sans se briser. Iis sont tu si .n-J 
iiombre siir le uié.iie arure , qu’on croit de loin 
que ce sont aiit.int de Iruios. Malgré laut de 
I>iec:.ntioi. ,, ils Ht, jo,,, ^ p malice 

du s.n ,:,0 et te U voracité des serpents. L<S 
rn-aicr, g,i,i,erit le mêlent où la nicltée 
comnnio e a noi.re. Alors trop pclironv lonr se 
fiei a iHiüb.e-ed.s br.vjo b. s . et rcdont.irt 
dailiours Us Ituiiuis épau uses, il., .secouoiit l.i 
branciie jts.n’.i ce a. it luu lou.bcr le n.J 

a lerie. L. s se. pon, .au coiurair. „e le 

ong ( e a br.inibe, oi a .snspei.iù iU a so» 
extreinilo p a-i,, ,|„ i... , ,i i|,, j^.r Icie 
d.ui;ici,i,l,i:l loir ■ nsi lrc,-oonno cl.ce. 

Ivl A OCt I-HALC. .\om d’m.o lo.rie do sluirp, 
qui a ti t..t6 assez sriiiidaulo à çillc do claeii, 
tv lis d.oiU lies-tüites. Il est assez commun 
en i'.gypiie. 


L A 3' 

Ce Stic gom.-no-résinenx se tir* 
d une espece de ciste qui croit dans les isUs de 
I Arclupel. Des moines vont , pendant la grand# 
llrdeur du soleil , sur des montagnes où il y a beau- 
coup de ciste. Il, portent au bout d’une ptrebe 
de grandes lanières en forme de fouet, lis le* 
rassent et repassent sur les arbustes. Le suC 
résineux qm transpire de la plante s’y attaclie. On 
ifcnleve avec un couteau, c’est le Ubd^nunu 


c: 


LAC L A G 


149 


^-'ette résine est d’un goût balsamique , un peft 
5 d’une odeur agréable. Les d-vmes grecque* 
^bcassiennes en portent de petites boules à la 
‘‘in. Mêlée arec du iliastic et de l’ambre, c’esi» 
Ptirlum agréable. Son odeur garantit Je la peste, 
fait entrer le labdantim dans Ises talisman* 
*'^Porifi<|ues , moins pour se rendre propice 1* 


“‘eu 

cîia 


aux vestales la 


morphée que peur éviter 
J;‘‘*griridu refusdumoueboir. On falsifie qttelque- 
'^''leLabdaniim. On le mêle arec un peu d esabla 
'*■ d’autres résines odorantes à bon marché. Il est 
P,** pains entortillés. C’est le labdanuunVj 
® peu d’odenr. 

^ACQLTE. Voyez laque. 

, LACRYMATOIRE.Voy ez UrnulaeservandU 

'acr- • 




y nus. 

AEMMER-G EYER, ou vautour des 
Ç)ttea*a7. C’est le plus fort et le plus terrible des 
^,®®aux de rapine. Ses ailes ont quatorze pieds 
^"'’ergure. Il habite les Alpes de la Suisse ^ 
^ ‘“que les animaux et même les enfans. Lorsqu» 
* oiseaux apperçoivent qnelqiiedaim , chèvre ou 
} fois Sur le bordd’un précipice , ils s’élancent sur 
J l’y font tomber , et jouissent commodément 
,^A®“r proie: pour les petits auimanx, ils lea 
Jg|®‘*®ent même sans s’abattre, les lueiiV, en lea 
J, '^''f't tomber sur la pxjinte des rochers , le» 
®nt ensuite pour servir de nourriture à leur» 


eiifi 


Un de ces vautours vint un jour saisir un 


de troi» ans à la porte d’une maison, et 
Cr"'**! lorsque le père accourut aux 

*ür*l ^'®ofant J armé d’un bon bâton, il s’élanc» 
Cq '' riirisjcuf, qui làdie sa proie, soutient le 
^bai: avec opiniâtreté jusqu’à ce qu’il fût laissé 
sur U place. 

j.ldE'lTE. Espèce de laurier delà Jamaïque, 
que sous la première écorce sont plusieurj 


i44 L xi I 

couches d’nn tissu très-utile pour la parure et I« 
vêtement. D’abord on trouve une espèce de drap 
pour faire des habits; la couche qui suit fouri>‘* 
de la toile bonne a faire des draps et des cheniisesj 
enfin on trouve de la gaae et de la dentelle ; nia>» 
peut-on ajouter foi à cette merveille? Si celt® 
relatiou n’est pas fabuleuse , le lageite est un bol’ 
plus précieui que le bois de dentelle. 

LAIT de lune fossille^ ou pierre de lad' 
Cette terre farineuse et calcaire se, trouve dans h® 
fentes des montagnes ou au fond de certain^* 
sources. Elle est, dit-on , si légère et si aride; 
tpi’ou ne peut en former aucun ustensile. Peut' 
être est-ce une giihr Je craie , un agaric minéral; 
une stalactite calcaire décomposée. Peut-ètf® 
aussi, suivant Justi , ne s’agit-il que de 
l’akali volatil de cette subst.mce , pour en tire^ 
une grande quantité de métal. 

LAITE de poisson., Nom que l’on donne h It* 
liqueur séminale contenue dans les vaisseau^ 
spermatiques du mâle. Celui-ci laisse échappé' 
cette liqueur à l’instant où la femelle dépo.so 
.œufs, et c’est ainsi que se fait la fécondatioi* 
cans les poissons. Il y en a de véritablemef^ 
herma]i}iroditos , c’est-à-dire , ceuvés et laiîé’ 
tout i la lois. Il ne paroît pas impossible que f* 
poissons produisent sans le secours de leure sei»' 
blables, 

LAITisRON. On distingue trois espèces d^ 
ce'.tejplanlerle iaieeronépineu.T y\e laiteron doU^ 
o\\pq,lais de lihre,, et le petit laitero n ou teff^ 
crCpe. Ou peut en manger en salade. La dé' 
coction de ces feuilles procure un lait abondaf^ 
aux ifoiirrices. Les racines fraîches assaisonné** 
font en hiver la nourriture des pauvres gens, i®* 
bestiaux et le gibier aiment à so nourrir de ceù® 
plante. Sou suc roug't le papier bleu. ^ 

LAIT'w'ï' 


LAI L A M i/f,Ç 

rp La culture a corrigé les qualité» 

^8 estes de cetic plante , sans lui faire rien perdro 
4'ieliics apéritives i afi akliissaïUes. C’est 
bp. très-agréable et trô.s-sâln. On estima 

I la laitue romaine. La laitue pommée^ 

jg ^'l’t’elle est desséchée, fuse à feuomertcomm# 
^^.^Ere sur le charbon. La laitue panai liée de 
ou de Batavia^ les blondes crêpées^ la 
rouge .f noire ^ lisse ^ découpée^ crépée , 
^ , etc. sont autant de variétés qii'on doit 

^ culture : le rafiiiemiînt sur cette espèce d’uli- 


a été jusqu’à forcer la nature à aati.-faira 


Stent 

goût dans la saison la plus rigoureuse. On 
j^J'^uvé le secret de hiire venir de la laitue dan* 
jj serres chaudes en deux fois vingt-quat: j 
5 faisant tremper la graine dans l’eau- 
uù M tlacs des couches de terreau, 

,1 entre de la poudre de chaux et de la fient» 
® pigeon. 

, ou roi des serpens. Ce bel 
est fort connu dans l’isle de Java. Il ne vit, 
et '1^® d’oiseaux. Il doit son nom à la richess» 
Compartiment de ses belles couleurs. 

i^Eambis. Ce limaçon est fort commun dan» 
l’ .Amérique. Sa coquille sert de cor- 
tf„ "••ssR à plusieurs nations sauvages. L’on en 
S’tt pèient jusqu’à six et douze livres. On en 
Un 'P***®? en les mêlant avec du sable de rivière, 
dti qui durcit comme le marbre. La chair 

est si dure, qu’elle ns peu: se manger, 
es., ' '1"®* nalurabîics donnent ce nom à un» 

pip^^'^'WlîOURnE. On do: 

P’ft tendre (jui ro tiouve aux environs de 
*''f-tout [ rès J’A'r'ieil. 

I ^^P'Nl'hN. Ce poisson n’est pas le même 
, ® phocii, rhippoitoUjr.e et la vache marine, 
^eutie H, Ja- 


lonne ce nom à un* 


L A M ^ 

ün a dit de lui , que si Diogène l’avoit connu ^ 
n’auroit pas plumé un coq pour avoir un bipède 
sans plumes. C’est à cause des deux pattes e» 
lorme de main qu’jl a sous le ventre, qu» les 
«spagnoli lui ont donné le nom de manati- 
semble, selon Biiffon , faire la nuance entre les 
quadiu[*eues et Its cétacés. Ou en a tu de dix- 
Lui t pieds de long , de sept pieds de diamètre aU 
milieu du corps, et du poids de mille à douze 
ceuis livres. Le lamentin est sans armes, sans 
oélense, nullement dangereux, d’un naturel 
timide. Le moindre bruit le failfiur.il paitl’lieruc 
qu’il trouve sur les rocliers. Quelquefois il est 
attiré vers le rivage , par les herbes qui y croi.sseiit 
«t par les feuilles de palétuviers; mais il ne fait 
que sortir la tète Lors de l’eau. Le goût qu’il a 
pour 1 eau douce , l’amène-jusqu’ii l'eMiboucLurs 
des liyeres , ou il vient boire après avoir pris sa 
nourriture. On eu voit beaucoup à l’entrée des 
grandes rivières. Il a las entrailles du taureau, les 
parues génitales du cheval , s’accouple à la manière 
de homme. La femelle «st vivipare et met bas 
deux petits, qui la suivent jusqu’à ce qu’ils 
puissent se passer d’elle. C* poisson se prend 
comme la baleine. C’est avec le karpon que les 
negres vont a sa peebc. S’ils apperçoirent son 
museau hors do l’eau et sans mouvement (c’est 
alors qu’U est endormi ) , ils s’avancent , lencrist 
le hariioii, laissent filer la corde, a rnie à 
l’exlrèrnité d’un bois flottaiit, et le suiTcnt 
pisqu à ce que le lamentin, épuisé par la perto d« 
son sang et mort, vienne sur i’^au , alors ils le 
mettent dan. jeiir canot. Quelquedois on parviant 
encore à avoir les petits, qui suivent toujours 
leur mere Les ilibustiers et les indiens viveur de 
la chair de ce poisson , qu’ils trouvent bonne. Sa 
graisse fort épaisse et en grande quantité , est un* 

/ fspèce de lard d’un grand usage. On la fai' 


L A M 


147 


Ondre, et c’est un beurre assez bon. Sa peau, 
épaisse pour être tannée , donne un fort bon 

i|* / 1 • . , . -t 

‘■'JHeii tau aussi, sans aucune preparalioii, lies 
^’^rroies et des si'inelles de souliers très-solides. 

’rouve dan* f-a lêle quatre pierres blanches , 

J ^'lutli(,s les chinois et les ainénc.iins donnent 
g'ii iules vertus. 

Grande espèce de cliicti-de-mer ; voy. 

® ''lut. 

^ LAmp£S.SÉPULCRALES. Vo vez luceniae 

Lamproie. C’est un poisson de mer qui 
frayei dans les rivières au printeins. Il vit de 
'’iirbe et d’eau. Sa j^eaii est frè'-gluaiitr. Il nage 
^''-dessus de l’eau. Le trou qu’il a sur la léie lui 
i attiri r et rejeter l’eju. 11 rtsufl'eroit sous 
Su**** ’ y éioi'. ret' iiu de force. Cuiiiini la sarig- 
^“*1 il s’allncli» aux rocliera et aux navires avec 
t' lie vigueur , qu'oii ne peut l’en arracher. 
* femelle est ovipare. Ou eu prend peu dans la 
La lamproie ne vit que deux ans; Elle n’est 
®”>ie à manger qu’au piinterns, loraju’elle n’est 
oorJéo, c’eut à-dlre, avant que lepiiriipal 
j^'^ttilage qui lui sert de vertèbre, soit endurci. 
® n.àle est préfér.. ble à la l'-meilo. Sa chair est 
, prolifique ; mai-, son fréquent usage 
’aqiie Ig oenie ne; veux. Sa «laisse eihiiècha les 
'^”tes de la petite verolt. La laHiuroie e,st 
^ Posée à être loiniiienlée par un ir..sicîe rond, 
fe’L, pla. et à deux pied», qui s’att.che à ses 
^ > les sucent et l’aveuglent, tatmi les dLfé- 

On"*^*^* e.spt';c»s d;- lamproie de mer et d’eau douce, 
‘’saiire qim dans la mar des aiaazi nés il y en a 
11,1*] le Contact, soit avec la main , .s»il avec 
"‘i'on, cause le inèiiie eneourjisseruent que la 
^^Pdie. ^ 

LAMPAKE. Herbe laiteuse lui est uneeipoçe 

W' a 


i4S LAN L A P 

de laiferon , dont les feuilles l essemblent à celle» 
du navet, et dont les fleurs sont blanches. 


LANDAN. Arbre de* isles Moluques, doflf 
le* feuilhs ressemblent à celles du cocotier; 
et qui n étant composé que d’écorce et d« 
moelle , te coupe facilement avec un couteau» 
quoiqu il soit fort gros. Les insulaires fbnt de 
cette moelle, une espèce de pain qu’ils nom- 
ment Ils tirent aussi du landan une liqueur 
rendent un coton, dont 
ils font des étoffes , et servent d’ailleurs à cou- 
vrir les matsoiis. Leurs petites veines tiennent 
lieu de chanvre , pour faire des cordes. Ainsi 
4out est utile dans cet arbre. 


LANEllET. Nom d’un oiseau de proie, la 
mâle du lanmr. Il est moins grand que le fliu- 
co.-i . 


LANGOUSTE , ou taaferelle da mer. Ce 
erustace est fort commun dsus la mer Méditer- 
ranée , fréquente les lieu* pierreux , vient habiter 
pendfiiat liiiver i'enibouduîre des rivière.^. A 
defaut de pinces, les langoustes se balteiit entre 
4iips avec leurs cornes. 


LANGUE de serpent. Voyet glùssopètre. 

LANIER. Es-iècede fiucon que l’on dresse nu 
roi de la perdrix et â la chasse du lièvre. C’est 
la femelle du laneret. Voyez faucon. 

LANSON. Les morues sont tellement friande» 
de ce petit poisson, qu’on s’en se. t d’appât pour 
lespreiuifo. ^ 

LAPATHE. Plante qui a la vertu d’amollir 
et de résoudre On en disiinoue plusieurs sortes. 
La plus commune a les feuilles à-neu-pAs 
semblables à du plantain , et porte une 

fleur rouge. On la sème , mais il croit aussi 
éa soi-.uume , dans les terres cultivée.. 


LA? 149 

IjAPIN, Ce petit quadrupède a la timidité du 
^•evre et presque sa forme j mais plus industrieux 
plus actif, il se creuse un terrier pour se mettre , 
^Ui et sa famille , à l’abri des dangers. Il fait sa 
pourriture d’brrbes , de racines , de grains , de 
‘«zerne, de feuilles et de bourg, ons de vignes, 
d’hiver , s’il survient un débordement, il grimpe 
arbres et s'il d’écorce. Il fuit l'oleur du soufre, 
un moyen dont on se sert pour l’éloigner 
ues vignes qui sont eu bourgeons et des bleds. Ou 
rumine. Sa course est légère , son ouie 
®’'btil. Sa vie, qui dure huit à iieul ans, est 
’^oins agitée que celle du lièvre. Tramiuille au 
de son terrier , il ne craint , ni rouar.ls , ni 
^ottps, «i buses et autres oiseaux de proie. La 
^nielle du lapin est d’une prodigieuse fécondité. 

a deux matrices comme la base du lievre. 
^'Jssi e.st-elle très-ardente pour l’accouplement, 
■^'■squ’elle est pleine, elle creuse la terre ou 
^‘gzag, se pratique un appartement souterreiu, 
garnit le fonds, des poils qu’elle s’arraclie du 
'^ntre , y dépose ses p: lils au iiorabro de dix 
?» onze caaqu'vniois,' les allaite pendantvingt-un 
l»»>s, sans cesser d’ètre pleine. Lorsqu’elle est 
'^'^ligée de les quitter p.mr aller clmrcher s.a 
??uriiture , elle ferme son caveau avec de la terre 
Ip^rempim de son urine , pour en inteidire 
Entrée .'•11 mâle par jalousie ^ tes lueroîl ou 
^''»r arraeheroitles testicules. Ce n’est qu’après lo 
du sevrage que le mâle a ses entrées. li 
r» leinoigiie sa joio par l’accueil qu’il fait aux 
^''percaux en leur léchant les yeux, et les 
î'''’'‘ant tous l’un après l’autre entre ses pattes. 
. ^ fête se termine par de nouvelles caresses entie 
père etlamère. De L urs nouvelles amours naîtra 
'<întôt une nouvelle postérité. Cmt.; erjiècs 
Animaux , déjà très-commune , seroit encore en 
i''»* grand nombre répandue dans les campagnes ; 

N 3 


L A P 

détrîn-'soiî?"® «* furets n’e» 

lapin s-sppn:4to:rit:!T;''^/‘”-'^ 




ou’fnrirbi, 1 ‘ nV5t 

p.r 1, c.;, JL'.ri:,’;!”™,";:*' ^••r -sr*’ 
j..«. ,..«*,-.1.1. .„ i;’:r.:;;iS"''.rci;;;;: 

plTt • 1 *°'’tsecs et in.lieestes. L. noil 

clin.pcl’ux ^Lrs f '^'* ^**”■''1"" ‘‘'®® étoffes, des 

.rXS;„ : ,k y:*'" <>“ 4 'X 

«. r,™ d„ '' ‘’°‘ 

* I • des bijoux nrecieux (^n -t 

«i..i>.,rü2T„:;rs;';S:::rro:r 

*o kê.'rs j^'p ‘'""'""'’®''’'s“' ' - * 

la "" 'listingiie daux sortes, 

la sr.ode qu. s les fou, lies seadtiables à celle» 
•1* I« .ourg,, „,ais plus verte, et 


L A Q LAS i5i 

f*' “îont la racine s’employe pour les cataplisinesj 
* |'«tite , qui se nfun.ne aussi petit gloù/cne » 
Petite dardane ^ dont les teiiilles »oiit déclin" 
*l’*etées , et ont l’odeur du cresson-à-la-noix , et 
porte un petit l'ruit é|)ineux , qui s’attache 
*'‘X habita des passans. Sa graine est bonne 
f^tir les tanneurs. 

Vaques. Voyc* à l’artlcle fourmis ^ 
tlui est dit de la résine laque des Indiens, 
prépare , à Paris et à Venise , avec la coche- 
dont on a tiré deux teintuves, une pâle 
S'don appelle laque de Venise^ bonne pour ht 
P®intMre à l’hnih- et en ininis.tiire. Celle dont se 
'‘^'■vent les apolhicaires et les labletiers provient 
tentures d’écarliiie bouillies dans une lessivé 
'^'*lun et de craio ; c’est la laque plate, ou 
^^lanibine. On donn.. quelquefois le nom de laque 
table» , va»ps et autres nieubies enduits d’un 
J^'^r ùs de la Chine. Ces oiivruj'es sont singu- 


‘ttrearent estimés par leur beau noir, leur beau 
P'^h qui réflécliit h s objets , et iuiile en quelque 
*ortc l’eilet des glaces. Les anciennes laques sont 


plus recherchées , à cause de lenr dureté, 
^'irsque les cabarets'ou autres ouvrages de laqué 
perdu leur éclat et sont devenus jaunes pour 
*^olr versé dessus des liqueurs cliaudes , on leur 
^’nd Une belle couleur noire, en les exposant peu - 
“^ntla nuit à la gelé* blanche, ou en lés met'* 
dessus de la neige. 

^ LARME-DE-.10B. Espèce de roseau de l’isledé 
jretfi. On maege à la Chine la graine farineusé 
Célte plante La coque dure et ligneuse dont 
f ;® est enveloppée, est quelquefois eniployéé à 
^‘re des rhapelets. 

P'ASERPINTJM. Plante dont les feuilles res- 
®®'>'blent à celles de l’ache , et dont les bes- 
Jp’ix se purgent et s’engraissent au printemSé 




® ^ été aaitrefois très-estinrée. 


N 4 


353 L A T L A V 

val, nier en évantaH- 
etre a beaucoup de hantew*' 

fcrSe! ^TTi' *om„>ités de» 

en ïv ’ f •l’uaévet.tail. Le* babitaP» 

l arasols et les iont entrer dans dÎTer. ouvrages. 

oppellepo«.„e de hache, est fod 
Te hoir ""*• «‘■1^^'' a très-r.efl 

«u,bui.T'd,“riiK''Vcr‘''‘ "“,"‘i 

1 >,,-K^_ J ' 'a JUASsc. A Cayenne, on feU^ 

lance. j, e ’ en font Je* 

-U iTeul fef 

fie «O I or.gine On en couvre les maîsons. On eJ» 
tien irpSre.°“ «Suivent très- 

LAVAMDIî. Toutes les parties de cette nîanté 
cont.ennent beaucoup de principes «ron.atile, , 
do.at on retire «n esprit et une eau d’une odeiif 
tr^e-ag-eable. L’huile, esseniirlle de lavande , 
«mreinent huile æ aspic, détruit les ve,r L 
roui , les mites et autre* insectes. Pour s’assure^ 

»t cette huile n’est pas falsifiât,, J'y ieUe ^ 

i eau qui .e combine arec , l’espiU-L- vin ; 
rure , le peu de ftunee qm s’évapore i.’est pâS 

f F» lîatumeefbeaucoup^Je 

amis ^ ^ itérébeiuJn? 

LAVARET Poisson fort connu à I.yon et 

fhj il ^»-tonnrS» 

Uour le 'lA I ^ guitineuse est rechcrelié* 

pour les taules comme un mets exquis. 


L A V L A U iS3 

LATÈGE. Pierre qui ne se tire que de trois 
^arrières connues, l’une dans !e comté de Chia- 
^®Hnes , une autre dans la Valteline , et la 
^•■uisième dnus le pays des Grisons ; elle sert 
® faire des niarmiltes , et d’autres yaisseaus 
Cuisine qui résistent au feu. 

LAVERT. C’est un insecte fort goulu de lit 
Eouysi^ne ; il est si petit, qu’il s’introduit par lei 
*®ntes dans les bllimens de bois , attaque les 
E'^’des-mangers et se glisse dans les plats cou- 
'®ttg_ Qjj arcmarqtié que dans les lieux défriclié* 
insec. e disparroissoit. 

Laves, ou produits de volcan. Ce sont des 
‘"^•’ières calcinées, fondues ou ritrifiées par des 
['’ux souterrains , et lancés du sein de la terre par 
^’^'tuption des Tolcans. Les tines sont poreuses ek 
légères conune la pierre ponce ; les autres dures 
Compactes comme la pierre de Naples , dunl 
se sert pour payer le» rues et construire le# 
'•‘diflces. Les laves ont différentes formes irré* 
E'dières, Il y en a même de» morceanjt. »; curieux^ 
^a’on en frit des tables et de* ta’oalières. 


LAVEZZE, ou lavins. Espèce de pierre 
hilaire ; voyez ce met. 

LAVIGNON. Nom donné à une espèce d# 
*^auiR des cAtes d’Aunis et du Poitou. La coquille 
toujours béante. Le poisson se retira dan» 
boue à six pouces de profondeur , et tire sa 
Nourriture de l’eau par le moyen de tuyaux qu’il 
®-llonge et racourcit à volonté ; ce que Pou 
•'.®connolt par de petits trou» ronds. On prend ce 
^•quillage arec un instrument long et pointu. Sa 
’^îtair est de bon goût. 

L AURÉOLE , ougaroute. Cette plante croît à 

f ombre des forôls et des montagnes du Languedoc 
de la Piovence, Le» parties de cette pl.ante^ 


A V 

la lanpre etl* 

rtcèL èT' , «lie. corrodent le- 

appeler rl, f vomPseri,ej,i. La plante f 

driall'ir" 

‘^''t'fg'ie plusieurs Tarii’tés i* 

•t d’une“o,/rü; r'eÏle 'rj’Î*"'"*’ “'"'‘'“*‘‘‘"1 

•II.; - V"'”'' '■‘“'■>'■'.0... ,J™.> 

■!" Midi. s« Li», 771 L 2 T *• ''•■*i’'>‘'"»; 

nos sauces , par leur sav * — ” ppiuaiit d« 
d’amer, urre O , er ' r " " “ "" I’'" 

Iadist;iJalio;/«„ePuneL’ "uTillT't ^7’^’ 

On»(tr;hi„vt O. 1. , "'‘'‘''^‘"’-^-O'Ioraiite. 

à la foudre de ‘ '"acc(jssiLI« 

if:™--', * f - '' « d. 

branches sèch s lu d îr 

s^ïstsssss; 

LAt «TEn.APoaiAT,r^,UE. Voyez r/>rWe. 

LAURIF.n-CEUISE. C'csl UP dc ceu^ 
p^eut plus eut J’Liver II tire ? ^ '“f 

la forme de son fniil Jl v eu . 1 i™ c°“ 

eont j.anachées Lrl'u/ *’*. ‘*°*'' I^s feuille* 

parveiurer-ooie à e-effor I • '' * pr* 

Oopur d'amande arotVe nii’ilsm 

Cièmesetau lai- I Vaù J rM ' 

les femlles du lau'rie--rert ^ 
i’épre,ne cju’.u en a Aiie 


L A U L E M iS5 

Tapeur d’amaade amère trùs-cxaltue et suffo- 
, avoir agi sur les iierts del’ani.-iial. Maigre 
effet. aussi d irigereux , on frit , avecb-aucoiip 
J*® méingeiurnl, par la distillation des teuilles de 
^ “'■bre, par le moyen de l’eau-de vie , une liqueur 
*S5ez gracieuse et stoniacliique. La gomine^ du 
*^Urler çgrije ne produit point de mauvais effet. 

LA.UKitit. DES Iroquois. Voyez SassaJ^ras, 
I'Aurier-mAlIN de Sibérie, Ce petit abrisseiu 
plait dans les fondrières et les marais d’eau 
San fruit estagréable au goût; mais l’exce» 
*''«81 nu'sible. L’arbre n’est jamais «ans feuilles. 
^®Ues qui to n ben t sont remplacées par des bour- 
geons de Rsur*. 

I-iAurier-Rose. Cft arbrisseau fait l’ornement 
nos jardins. On le mat en caisse pour le con- 
*' 'ver l’iiiver. Ceux à Heurs double» sont (rès- 
’^®licats. Ou les tient l’iiiver dans les serres 
’^baudes. La décoction de s«a feuilles est uii poison 
S"i cause les plus cruelles douleurs, enllamm» 
vLcèrt's et enfle le ventre. L'huile d’olive et 
adoucissans sont les antidotes connus de ce» 
*■^«(8 .liiiigereux. 

Laurier-Sauvage (T jlrcadie . V oyez arbre ds 
cire, ■ 

L^urier-Ttuvu. Cet arbrisseau est fleuri 
P''*'sque toute l’année. Ilest admis dansleshosquets 
J biver. Ses baies sont purgatives, ünn’en f^itpa» 
b’us.ige. 

LIÎGUANA. Voyez 

,LFMMA. ('e que Cftie plante a de singulier, 
? ®*t cpjg àes feuilles parnisient plus entiè' çs dans 
*‘"i , Sont c'fiielées dèa qu’elles en sortent. Lu 
^Uoi elles diffèrent de» autres plantes aquatiques, 
uortt les signes appareils sont opposés. 

LCûLVIiiSiG, ou lenmar. Espèce de rat ou d» 


i56 


L E M 


eoims appelé /aj,m de Norvège. I! multiplie si pro* 
Gisement que Jaus quelques cantons , sur- 
fe .c ni” f -f 'J' 1“ ‘erre en eà co«' 

■ - “l'P'tfiplonodescoleauxetdesbroussftil' 

les , aans le creux des mont.gnes.Jamaisil n’entr» 

^au.}escahanes.Le.habimn.,poussenti..une»ti- 

tion jiisqu a croire qu’ils tombent de* nue, . et i 
flV.f, P*''®''®’ P'if'ÎPlues pour être délivré de c» 
îeml!,';n ^°e>n'e n’effraie point le 

wor 1 1« bâton qu’on lui pi-ésente, et mLe se ietté 

IZlorT^ ® l^U’-en.ement 

sa morsure n’est pas Teuinnuse. Les chiens, le* 
il se f r* Outre ces ennemi*, 

en buSïeT'T* ‘e rangent 

en bataille le long des prés et de* lacs ^ et com- 

ou no*"'? d’ordre et de conrage : ce 

qui pour les Inppons, est un présage deMcre, 

nu ck soitdncft.é d,fjlane- 

oZ b,^ 7 T'* «Hiniaiix font 

Bâbord ■*’“ grand Tovag,-; 

n abord assemble* par troupes et rangés sur 
plusieurs lignes pa. allèles éloignées à une certain* 
d mnees les unes des autres fih se creusent un 
eri T 7’^'* profondeur, sur un 
L Vnitl^’r' rontinnent «e sentier 

en droite ligne *ans le détourner, touiouis 
mangeant herbe* et racines , et faisant des rietit» 

le do*, es antres sont abandonnés. C’est vers le 
R°’f ® Hoflime qu’est la direction du royage. 
Rien ne les arrête dans leur marche réglée, L^se 
pmiqueut un cJiemin au travers dela^meule de 
la qui se rencontre surlsurpastage , mordent le» 

Ldcn'* que de lui 

£ fo„ P» pierre ou pZ le roc 

ri* font un demi cercle , et reprennent ensuite 1* 


L E N 


i5|7 


S’^e droite qu’ils ont été obligés de quitter ; c’est 
"“jours dans la jiiêiue direction qu’iis traversent 
lac , une rivièra , s .as être «ifrayés par le 
'■““t ant rapide de l’eau ; ils grimpent sur les vais- 
et auties bàtiinens, et se rejettent à l’eau, 
.j‘“jours en suivant la ligne droite. Aussi en périt- 
^ . beaucoup dans ces voyages, par la force de 
^®au Jgj noie. Si les leramings font quelque 
*ëat dans les cliamps et les prairies , les lappons 
“sont bien dédommagés par la chasse des ours , 
j'^rtres, renaids, goulus, hermines, acharnés à 
Q poursuite de ces rats , dont ils font leur proie. 
“ assure que les pauvres gens du pays mangent , 
danger, ce petit quadrupède. Sa fourrura 
j°yense seroit plus estimés , ci la peau avoit plu» 
Consistance. 

f'tNTES, ou tende. Ce sont des œufs de» 
P““x qui s’attachent aux cheveux des enfan» et 
gens malpropres. La poudre de staphisagre , la 
i'’^adiU*, et plus que tout cela la grande proprsté, 
c* détruisent. 

. Espèce de chien de mer du 

•■“guedoc. 

LÉMxiLLADE. Raie à long bec du Lan- 

euedoc. 

t'ENTILLE. Ce légume connu étoit plus estimé 
anciens. C’étoit, rhexles philosoplies, unn érite 
assaisonner paifiitemenl les lentilles. On attri- 
à l’usage et à l’excès de cet aliment la cause 
P® J a ruélancolie , du dérangement de la tète , de 
“'■Iruction des viscères , etc. 

■‘■'îuthi.e d’eau ou de marais. Les eaux dor- 
“"’e* en sont couvertes, les canards en son-t 


IVi, 


dei 


'an,!, 


en sont couvertes , 

Toutes ces petites lentilles noires «n 
unes aux auties 


j,|®soiis , tiennent les unes aux auties par des 
“jOens blancs et menus. C’est par une petite 
coiB qu’fclljs tirent leur nourriture. 
^E.NXi.SQ'ÜE. C’est Je cet arbre qu’on lire !• 


LEO 

îHùstïC^ TGyÇï vtot Cet arbre se plaît singtilt®* 
rement dans l’Ai chipel. Il est lni'.j .iirs ver-J. t'euï 
<jni croiss- Bt dans 1rs p-ys méridioiiHUX •'* 
France , en Espagne et en Julie do.iu, nt peu d* 
mastic. L’iitiile cjii’on retire du tenli.que et* 
Italie est astringente. Les Inrcs dn Levant t'ont 
atirsi de l’builede 1( nti,-(jne , qnMs pu Jèreiit à 
l’huiir d’olive , pour «’éclairei et sC médica- 
malt!- ] . I.;es alleinitiids elonnent ^ à la decoctisitt 
du bois da Icnvisqui , le nom d’o/- potable ré' 
getnl , à cause des vertus soureraines uu ils 
lut attribiieat. Les ciire-deus faits l’.u bois de tet 
ar! re alfermisseni les gencives. 

LEJ'J’AR.D. (.et ajiirjiïl, cntnmun au Sénégal 
et en Guinée , a les nioeur» cl le naturel de l:i pan- 
Çiere. A^vide dusauger.de la clmir des animaujcr 
il lui; la menrede l’iiommej grimpe a«x aibrea 
tvfcc be.iiicoap d’adresse etd’ag.lite , Lit l.s guerre 
aux ( lia is sauv.ng-s, guette au p.-ssage lesaniinaux» 
se laisse tomber dessus , les décl.ii ecrnelleniciil et 
les dévore. I,ps nègre* regardent le léopard comi»« 
le cliel des forets. Li 'rstpj’iis en ont pt îs uuj il est 
d’usage de li- prt.si iil«r au clivf des iicgies ; niais 
conin.e dans Lur coutume il seroil bonleiis: 
qu’un autre ciitf fut. introduit dans son vdiag* 
«ans résistance, les li.ibi an, vont au-devant de 
ceux qui conduitent i« léopard. On en vient au* 
mains. Le rombn' ce se à l’arrivée d’im député du 
cbel iK^gie. Le jfiopard et lea a liiètes arrivent eu 
ti .oDijihe jii qu’i'U inrrclié. I.à, en pie»:iice de 
tout le ]-,(upIe ajiseniliié , on dé[i(Jiiiile de s* 
fourme le fin f d*^ animaux et on lui arraciie le® 
dent,. C’. si le lot du (.lit.i des viégres. Le reste fs*- 

abandonné au peiqile , qui fait cuire •« cliair, s* 

légale b. en et lait gratide fête. Con nu j siiivnr.( 
eux . nul animal ne niouge son sriublable leuf 
cbtfB’en n.Migp point , et cininle de s’asseoir oU 
de martber *ur la fourrurt , il la lait vendre aussi- 


t4t, 


LEP • L E B. 


1^9 


. - donne U- dents à s«s lerames, qui le» 
sur le irs liabits ou en colliers mêlée» 
du corail. Li peau du léopard est plus pré- 
j que c lie de l’ours on de la pantlière. Une 
coûte jusqu’à d'x louis. L -s tourreurs l’ont 


‘l’toprea'.ent apppelé peau de ti^re. 

J ^^PAS 5 patelle. Ce coquillage univalv* 
à l’aide d’un muscle vigoureux sur les 
®®Jiers, aiixqiiel» il s’attache avec tant de force, 
supporte un poids éaormo sans se détacher, 
eu i,.isinuanl U lame d’un couieau entre le 
r et le coquillage qu’on parTÎent àle séparer. 

Ui.ij dn Icpas esc acises rapide. Î1 parcourt 
n ''U- minute sans »e reposer l’espace d’un pied. 

” ''oit peu de lép.t* fluvlatilea. Parmi ceux de la 
^ Y» plu» estimés sont >» bonnet chinois , le 
^°'^'lhnn , le bouclier , le concholepas et le lépas 
j'' 't^c'/e. Parmi les fossile; on trouvs d-s lépas 
^ '-bien cosnervés. Ün les nomin» Upadites , ou 


t^u. 


LÉI’IQIUM. Herbe dont on vante I.. ....... 

les sciatique.s , et ponr ôter les tacoes du 


.1 vertu 


-WW 1.4» I ^ WW J-...,..- www» 

elle est lou’ouri verle ; se.-, ileiiis sont 

. /• ‘A- .. \ 


^ Hiiches J et ses feiiiiie.s resscmibleut 

'^sicort. Quelques-uns C'oient que le lépi- 
go.o^t la mèm:; herbe. 

^ Li':pq'pj^q£_ Cet insecte ne d.lfère du caprl- 
t'^a”* que par le corc let. Du re-ue , même babi- 
. .“‘’î même niéiamorubose , niè-iie manière de 
^‘»re. ‘ 

Zoopl'.yto ou ver tyiî se nourrît 
•/‘'te espèce de carpe ou brème , à laquelle 
‘‘'«tarhe. 

EERoT. G’.>st un quadrupède, .suivant qucl- 
“aturalr-tes du genre des loirs , et sii.vant 
^l^î'"d-es , du genre des écu-euils. 11 habite les 
*‘**‘ts tempéiés , a la mauvais* odeur du rat 


X E S 

domestique , est fort couim.in dans les iardinïf 
grimpe sur les espaliers , lUtaqiie les Inilt, doux» 
•vit de noisef.es , d’amaAde. , de graii es , (-'« 
BOix dont il fait provision dans sfi retraite , 
qii J pratique dans des trous de muraille, des 
creux d arbres ou dans la terre. En été , cintl 
ou SIX petits , s.uit le fruit des amours du prin' 
tems ; 1 année suivante la petite famille dis- 
persée , donne une nombreuse postérité , si l’o» 
n a soin de les détruire ; ce qui est plus ais^ 

fro.V^'^’ ennemis dL grands 

froids, se rassemblent huit ou dix dans la mêiii« 
taniere , garnie an fond d’herbe et de moii.s.se. 
Ramasses en boule au milieu de leurs provi- 
sions, ils restent engourdis et sans activité jus- 
^ T “ chaleur les ranime. ^ 

/ I?' regardoient commO 

est peut et sans renin. En France, on peut 
e preiiJie et le toucher sang aucun risque. 
On en voit de deux couleurs , le gris et le vLd. 
Ee lesard gril , qui est le plus commun , est 

1 'lif" » P'**"' P««' 

ence de ^ homme , suce avidement la salive 
des enfans , court avec beaucoup de rapidité, 
fait sa refaite dans le creux dos murs^ aimé 

r'^s grande ardeur du 
soleii , change de f eau dans le printeins et dan» 

1 automne, reste comme engourdi dans l’iiiver, 

»e leveille an ret. i:r du priiilcm,, mange peu , 
pisseroi.hu.t mois sans doiirriture, fait la oimrre 
«ux escargo'.s , vers de ,en« , grillons , mou- 
ches , fourmis , sauterelles. Leur accouplement 
se lait au commencemenl du pr ntems. Le mâle 
a, üit-on , doubles parties géiiiiales , quelque- 
fois meme fourchue.. Dans l’accouphm.eiit , le 
M,\le et la femelle sont tellement ento, filés , 

Çfu ou diroit (l’un corps à deux létes. La femelle 

dépose 


LES i6i 

^'‘h’ose ses œufs sur le sable, au pied d’un mur, 
l’exposition du midi , et 1. issi- aux rayons 
•l® soleil le Soin de les faire éclore. Les ii’ ar'.ls 
*'« naissent pas avec plusieurs queues; ii;a>- il 
l'eut arriver que -fendue par accidtni eu oei..': 

trois parties , elle paroisse foriacr deux ou 
^eis queues séparées. Le lésartl latice sa lau~ 
avec riipidi.é. On a remarqué au micios- 
qu’elle étoit dentelée comme une scie. On 
J''ouve encore en France un lésard verd dans les 
^*'nyères , les broussailles et les buissons. Cette 
®'pèce est plus grande ; le bruit qu’elle lait en 
*]®inuant les ftu‘l!‘“s sèciiCs , arré'.e le passant 
*lotiiié qu’il semble regarder avec complaisance, 
queue coupée repousse. Ce lésard est coière, 
®ttns être absolument nuisible. Il se bat contra 
serpens , grimpe aux arbres , mange les 
^'jfs dans les nids des oiseaux. S’il saisit un 
par le nez, il ne quitte jamais prise qu’il 
'' ait été tué. C'est sur-lont dans les pays cliaiida 
’l"’ou trouve quantité de lésards très -beaux, 
nussi très-dangercu:: pour la plupart, sur- 
*'’ut les espèces de lésards aquatiques. 

Lésard - d’amuoine. Ainsi nommé parc» 
cette isle est le seul endroit où l’on ait 
trouvé celte espèce de lésard. Il iiahîtc les envi- 
tons des rivières , cséslade les rochers escarpés , 
wiotite guères sur les arbres élevés , mais 
piiupe souvent aux arbris-seaux , se nourrit d» 
*'‘nits et de vers. Im femelle clioisit , pour dé- 
J’^ er SC.S œufs, le rivage ou un banc de sable. 
J-'C lésard est stupide et timide. A rap|>roche d’un 
'“'^'Uaie ou d’un chien , il se jette dans l’euu , 
'■? caeiie sous les pierres et se laisse prendre 
^'sèment , lorsqu’on y porte la main. Il n’y n 
‘®n à craindre, il ne mord pas. 

Lés A nD-D’t.tu. C’est Un p.ûsson de la mei 


O 


iCa LES LEU 

des Itides qui s’élance par bond* et par sauts 
arec beaucoup de vivacité. Celte appendice 
charnue ijii’oii remarque au-dessous des ouïes j 
lui sert de pitot sur Irqiiel il se balance- et 
touille dans l’attitude d’un léaard qui guette sa 
13ioie. Lu nageoire garnie d’épuies qu’il a sut 
le do* , lui seit de défense ; il la dresse et i* 
baisse à volonté; il vit d'iiue espèce de ciabe 
qui n’a qu’une lorte pince. Pour se saisir d« 
sa proie sans risque, il est obligé de recourir 
a la ruse. Tai t que le crabe présente sa pince* 
Je poisson reste dans l’inaction ; mais lorsqu’il 
retiie sa pince pour entrer dans son trou 1* 
lésard se jette Je.ssut , l’enlève et fe mange. 

LÉsARD-ÉeAiT.LEu.T;, <j\xDiable de Java.YoJ^ 
Parigolin et Fhatngin. 

Lésard-vocant. Cet anima! de l’Amériqu» 
vole sur les arbres, se nourrit de mouches, de 
papillons et autres insectes, niche etpond comme 
les oiseaux dan* les creux d’arbre*. 

LETC.HI. Nom d’un de* plu* délicieux fruit* 
du monde, suivant tontes les relations de 1* 
Chine , où il eiit fort coiiunun. Sa grosseur est 
celle d une noix de Galle ; il est couvert d’un* 
écorce chagrinée , d’un louge éclatant , qui ren- , 
ferme une espèce d» pruneaux, dans lequel oi» 
trouve un petu noyau pierreux, de la ligure 
d un girofle. Le* Chinois font ssclicr dn letcliis , 
pour eu manger toute l’année; ils en mêlent 
même dans le tlie , pour en aiignreater l’agré" 
ment. * 

J.LUCACALTTHL. Plante dont le* anciens 
jiretcndoieiit que la racine mâchée appaise 1* 
mal de dents. 

LEXJCOGRAPÎIITE. Espèce de craie , ot* 
pierre blanche , Jacile à dissoudre , dont 1«» 


L E U ' L E V i65 

^Unolisseurs se servent pour donner de l’éclat 
*•1 linge ; elle entre aussi dans plusieurs médr- 
®sniens , sur- tout pour les pertes et les crache- 
*®6ns de sang. 

LEUCÜIüN. Espèce de violettes blanches , 
"ojit l’odeur est fort agréable 5 il y a des leu~ 
reuges et de jaunes qui sont même fort 
'^“‘Oniuns. 

. LEVESCHE. Plante marécageuse , dont la 
est creuse et seiHee de lignco, comme d’au- 
^atit de v.-iiies ; ses feuille» sont larges , tirant 
*’'f le rouge et eniramèlé d» Heurs comme le 
Romarin. La leve^che est fort chaude , et sert 
•fortifier l’e^tomach. Sa racine est odoriléranta , 
rend l’haleine Ion douce. 


Levraut. C’est vm jeune lièvre. Il vient 
ntonde les yeux ouverts , iette vingt jobrs 
s’en va chercher un gite solitaire , mais non 
®*oigné de sa famille. Sa chair tendre et déli- 
est fort rechsrdiée sur nos tables. Voyez 
®^'aiirès l’histoire du lièvre. 

Levrette. Femelle du lévrier. 

Lévrier. Cetie espèce de chien tire so» 

^.Otn Je l'utage où l’on est de s’en servir par- 
joulièrsment à la chasse du lièvre. Ou en di.s- 
plusieurs sortes. Ceux du Nord , qu’o» 
^Ppelle lévriers d’atJache , sont si forts et si 
jSrJis^ qu’il» courent le s.mglier, le btiKle 
animaux les plus sauvacet. Ceux d’Eana^ 



J 

®ssus e^ le rapportent. Les anglais en ont un* 
espèce qui court après les lapins et les 
l’^annent , pour peu qu’ils .«oicat éloignés d« 
terrier. Les beaux léviiers de p Initie vkn* 

O % 


i64 LIA 

ïieut de la Champagne et de la Picardie > c* 
sont les plus agiles pour courir le lièvre 
les côteaux. et les montagnes. 

LIAIS. Nom d'nnc pierre dure calcaire et 
blanche J dont le poli approche du marbre blaiiC* 
Son épaisseur est de six à huit pouces 5 on 1 * 
tire des carrières des environs de Paris. Le Hais- 
rose est le plus beau ; c’est avec le /iais-fé' 
rant , comme moins ealcinable ^ rpu’on fait 1«* 
jambages de cheminée. 

LIANE. Ce sont des plantes fort commune» 
en Amérique qui croissent très-prompiement j 
serpentent autour' des arbres qu’elles étouflént 
quelquefois au point que j l’arbre venant à sS 
détruire , on n’y découvre pics qu’une colonnB 
torse de liane. Cette plante grimpe jusqu’auJt 
brauciies les plus ©levées. Scs hlameiis qui n^ 
trouvent plus à se souteiiir, ou tombent à terr® 
et prennent racine, ou sont portés sur les arbre» 
Toisiiis qu’ils embrassent de la même manière} 
ce qui forme des forêts impénétrables et d’u® 
aspect le plus singulier. L’usage des Lianoi» 
"Varie assez selon les espèces. Les unes sont em' 
ployées à garnir les bouteilles appelées dames- 
jeannes; d’autres , à attacher les cercles de ton- 
neaux 5 d’antres à faire des barrières et des ins- 
truniens de peclie ^ d’autres a faiz’e des paniers/ 
CtC. Il y en a dont le suc est regardé comni® 
tnès-veniineux. Les lleches des sauvages trenipéc» 
dans ce poison , conservent leur effet au bout 
d’uu an. L’activité de ce poison est telle qu® 
des animaux qui avoient résisté aux poison» 
les plus redoutables, tels que l’arsenic , le su- 
blime^ corrosif , pris intérieurement , ont suc- 
combe presqu’en un clin-d’œil sous une ou deu* 
piquûres légères de ces flèches emjioisonrée*’ 
Les Caraïbes tirent du suç d'une espèet de bab* 


I 


LIA IC i65 

**Ppf'lé toulola , un remè.le souverain cou- 
les blcjsuros de ceti armus uiortclles. Vipi~ 
eit une espèce de liane. 

ç.I'Iane ci ^/acer /’ea» , hiane à serpent ^ ou 
Cette plante senaenteuse croît aa 
^‘■es,l. Sa racine infusée dans Je l’eau , la rend 
^’icilagineuse «omuie de la gélée ; d’où lui est 
J le nom de Liane d glacer. C’est un excel- 
remède contre la morsure des serpjens, 

f ROUGE , ou à eau. L'eau qu’elle 

j après avoir été coupée , sert à désaltérer 
chasseurs et les voy ageurs ; mais en la cou- 
parle bas, il faut aussi la couper par le 
j 5 parce qu’autrement l’eau remonteroit vers 
J. haut de la tige , an lieu de couler, Ce!te 
assez commune , croit très-vite , mais elle 
*'■ îinnuelle. 

^ IjIBANOTIS. Plante dont la racine a l’odeur 
^ 'encens. Sa semence abat les vapeurs; elle 
^ sur les moiitngries chaudes et jjieireuses. 

feuilles sont larges , dentelées , assez sem- 
l^j^bles à ccllesde l’aeîaes. Ses fleurs sont j-etites, 
i,®®ches , avec l’odeur et le coût de la semence 
^“«gélique. 

LICHENS. On donne ce nom aux plantes 
qui croissent sur les arbres, et même 
pierres , telles que les moustes , l’iidpa- 
’ ^^°rÆe///e , la perelle et la pulmonaire lie 
], Tous les lichens ne sont pas également 
peur la teinture, En Suède on eu a décou- 


"r'e espèce qui s’attaclie à la pierre , et 
dorme une lielîe couleur rouge ou violette. 

tfrY Chérie. On trouve cette belle 


j^^«rull« à fjjj Py priiitenis, sur le lichen gris- 
‘‘dc de l’arbre, lïile rampe sur le. ironc , g'igti» 


i66 Lie LIE 

les hrenrlips , fait artisicinefit , arec troj*' 
leiiilleÿ. mn'. t/ouif <]i) "elle tapisse fie soie 
lie i'!i ii.etit. (est diius c Ue coi^iie qu’elle*® 
eti (.lirysaliüe. Il eu sort un très-bea" 
papillon S -s ailes brodées eu point d’Hoiitîtie) 
• rrèlful les yeux de l’observateur , toujoi"* 
surpris des vnittés daus les jeux de la natxii'f' 

1 TCOfîNE de mer y ou Knrfnval. Espèce ‘1® 
Baleine dus mers de Groéiiland. Sa dent oi* 
corne fst de 1» nature de l’ivoire , mais pb'* 
pejanie et plus soüde. Ce ])oissou s’en sert 
faire à la glace un trou par lequel il vi' nt respir'’’ 
l’air. Il n’a que celte drnt; aussi ne vit- il qi'® 
d’inseftes de mer. Eu nsvire frappé de la dfJ’* 
du narbwal , éprouve une rude commotion , ma'® 
conte à l’animal environ u» demi pied de sa dei'l 
qui reste dans le beis. Ces poissons nagent ave® 
rapidité. On ne parvient à les atranper que lof*' 
qu'ils sont en troupes. Pour éviter le danger > 
ils se précipifîit les uns sur les autri's et s’em- 
barrassent de leurs dents. On trouve aussi de* 
especes de licoii.es d.nrs la iner des Indes, d® 

bique et (le l’Auiéiique. Celle qu’on reu' 
cortre vers les Antilles, ont la corne posée su® 
le front et sont jdus voraces. Elles ont d’autre* 
dents dans la niâcboire. Les jdus belles corne® 
de narbwsl portent sept à huit pieds de long- 
On en a tronvé quel<|uefois de fossiles, ügier» 
ancien amba.ssai eur à la cour de Daneniarcb > 
a fait faire des cannes avec des défenses de narb' 
Wal. Ces canins sont blanches, et d’un bea'' 
poii : on observe jusqu’au centre une tra®® 
légeic! des spires qu’on remarque à l’extérieU® 
de la defense de ce peisson. 

LlEGl . C’est un arbre de l’Espagne et de l’T' 
talie , toujours verd.Sonécorcc légère estun grand 
objet de commerce dans toutes les parties d** 


LIÉ 167 

^onde. Un tems chaud et serein est celui qu’oa 
pour en faire 1* récolte. Cotte écorce 
“''^sée par t’accioiSiemeiit ctrculjire de l’arbre , 
f-nj d’ulle-mè.n': et laisse aupercevoir une 
'^oi'ce d’un beau rouge el très facile à se gâter 
leini do pluie. O.ienlève doMcl’écorce qui 
^^'létachc ; on la trempe dans l’eau ; ou l’expose 
charbon» et ou la charge de pierres. Lors- 
a été bien redressée , on la transporte 


les difFérens E ats. Elle sert à faire des 


8le;, 


‘'citons de bouteilles, à soutenir sur l’eau les 
I des pêcheurs , à rendre plus élastique la 
pU'issnre des danseurs et à garantit les pieds de 
pendant l’hiver, etc. Calcinée dans 
J,®* pois couverls et réduite eu cendie noire, 
*^•^16 noir d’Espagne. 

-rossiLE , ou de montagne. Espèce 
p^'tiiante coiuaiun da is le Languedoc et les 
J,’’’ nées. Il est poreux , léger , d’un tissu 
“cfie , figreux et mêlé de malièies hétérogène# 
^0 rendent presque vitfifiable. 

I ?"ÏERRE, Ou en distingue doux espèces; le 
tenestre , et le Lierre en arbre. Indépen- 
p'^aiciU des propriétés qu’elles ont l’une et 
fa'***'’^® en médecine , le lierre en arbre qui ne 
, que ramper le long des arbres et des niu- 
^ dans no» jardins , croît en forme d’arbre 
les pays méridionaux de la France. Il y en 
^ cont les leuiUes sont panachées. Elles font un 
^'«ez bel ornement par lotir verdure luisante qui 
1^*'® toutf l’année. La résine en larmes et appe- 
4 ^.' “P'oprement tfe lierre nous vient 

ter ^ctseetdes autres pays orientaux. On la 
P^r incision de l’arbre. £!!•■ n’a d’odeur 
mettant sur le feu. On a cru que c’étoit 
K ^pîlatoire. En Perse elle entre dans 1 1 com- 
®'tiou du vernis. La décoction des feuilles d« 


î6S LIE 

lierre est utile contre la teigne et la gale- 
assure qu’elle noircit les clieveux. Dans les ca”'’’ 
pagnes on en met dans les lessives pour eu 
les taches d’eucre et de fruit. Le boia des g'*’* 
troncs d’arbres de lierre est quelquefois emplO* 
par les tourneurs : ils en font des vases à 
auxquels ou altribuoit autrefois la vertu 
laisser filtrer de l’eau et de retenir 1« vin , l®''*" 
qu’on y mettoit des deux liqueurs. 


IjIÈVRE. Ce petit animal dont la race 
répandue avec tant de profusion sur la sur/i'J* 
de la terre , paroît être destinée aux plaisirs 
l’homme 5 plus encore qu’à scs besoins. Le.s 
vres de la Laponie et des pays Septentrions’’^ 
deviennent blancs l’hiver , et reprennent 1^’’/ 
couleur fauve en éic. On en voit quelqiiefo'' 
aussi de blancs dans nos provinces sur-tout 
Sologne. Le lièvra a peu d’industrie. Naturel' 
Icment peureux , l’agitation de l’air , le br*'’’ 
d’une feuille ^ en voilà assez pour le mettre t'*' 
alarmes 5 encore s’il avoit l’instinct de se 
un terrier; mais se croyant caché dans un silb’’’ 
entré quelques ingères moites de terre , ii 
doit souvent sou salut qu’à son caractère itiqn’*'* 


et défiant 


à la finesse de l’organe de i’oui*’.’ 


et a la rapidité de sa course. L’iiiver il se g'!® ‘ 
l’abri du nord , et l’été, à i’abri du midi d 
les bleds. Lorsqu’ils sont grands, i! abat les ip'! 
poui’ se faire des sentiers et fuir librement ' 
l’approche des chiens. Ses yeux senibleiit 
voir que de côté. Sa bouche est garnie de pt*‘ * 
iiitérinureraent. Ses pâlies sont en dessous co'^' 
vertes de poils. Sa voix est foible. On ne 
tend guères que lorsqu'il est pris on blés*®' 
Ses jf.nibes de devant plus courtes lui doiu’®’' 
la facilité de monter lestement. Il descend a'®' 
moins d’agililé. Il mène, pendant sept ans > 


L I E 


159- 


solitaire , silenciexisc , mais agitée et toujours 
J Ursuivie par la crainte ou par un danger réel, 
levraut à un an peut engendrer ; à cet âge 
j ne distingue pas iiien encore les parties du 


Oll 

ftiàl, 


Vre 

elle 


® et de la lemelie. Celle-ci , jilus ardente , cou- 


^'‘i'ielquefois le mâle. Pourvue de deux matrices, 


est prête de mettre bas qu’elle peut encore 
'■'jeiiir pleine.Lesquatriènie,cinquième et sixième 
de raiinée républicaine , sont le teins de 
P La femelle porte un mois entier , et donne 
^^'s.sance à trois ou quatre petits, qui, au bout 
® 'iiigt jours, quittent le gîte natal et se dis- 
: ■'Sent pour vivre solitairement. Assez paisibles 
jj *'éant le jour , la nuit est pour eux le teins 
l’ronienadts, des festins, des amours et des 
b C’est un plaisir de les voir sauter , gaïu- 
au clair de la lune.. Ils vivent de grains et 
plantes aromatiques , tels que la marjolaine, 
polet , etc. , dorment les yciix ouverts , blan- 
, ut plus ou moins en vieilli-.bant , s’asselent 
” leurs jiattes de derrière, sont a,sez carres- 
^ lorsqu’ils sont apprivoisés Ou en a vu qui 
jj 'tnt dressés à battre le tambour. Cependant 
ne s’accoutument pas à l’esclavage , et ils 
'"'lient tons leurs efforts du côté déjà Ibeiié. 
1 tirasse du lièvre est une des plus agréalrles , 
't Cause de la prodigieuse fécondité de ces 
, soit par le plaisir de l’exercico eu lui- 


«Qit r 


nie. xiiie seule battue , on tue quel- 

çj I "is jusqu’à quatre ou .cinq cents lié 
n gibier se niait dans le canton ; 


levres , 
cjr on 


guè*"!"® *1"® animal poursuivi ne s’éloigne 

Kr''"" " ’ " ^ ^ 


de son «ite ordinaire. Ceux qui ne rcvreri- 


«iSs P®‘nt dans le canton où ils ont été tlras- 
ks I ‘‘ts mâles errans qui courent apjès 

tbasse le lièvre avec des cliieiis 
l^y î ou ou le force à la course avec des 
uî®'"® eu des clùeus cuurans. On le fart aussi 
■t O, ne IJ, P 


ijo LIE 

prenflrc par des oiseaux de proie. Le lièvre 
pu t roimne un éclair sans ob.server une coiif'’ 


régulière. Il ra , vient et revient sur ses pas 


IPii' 




jinirs au-dessus du vent. On en a tu quelcp* 
nas se jeter dan» uu élang et se cavhi-r 
les roseaux , on se dérober à la poursuite 
ebiens , ej> Sf brgeaiil il.ans le tronc d’un arb''’’ 
mais pour l’ordinaire, le lièvre va toii}orr.s fo" 
ranl justjii’à ce cpi’il ait échappé à l’ardeur dr 
chiens (I du clifsseur. Alor* tt'Ut hors d’balf ii"” 
il sr coiuhe ver. tie à irric stir i’in ibe la p^‘,'* 
Irauhe. Son corps exhale une e.spèce de 
fjui le trah t, même à une distance très-éloigi'®®' 
Le < liits-ftir habile, averti par cet indice , * 
vance ['Our le tuer au gîie en prenant la pt® 
c iiition d'cl 'igner ses chiers , f[ue le lièvre P*”*'' 
roit peut-être tertlir de loin; Il est moins ® 
garde contre iln houin e qui .semble ne jias 
cberriier , et qu.i parvient jusqu’à lui par ’ 
chcinln un peu oblique. Les loups , lis aigb’J 
les renards , les ducs et les bn-es sont , pf 
cet animai .sans défense, des ennemis aussi redi’'‘ 
tables que l’hc»iime. Outre le.s plaisirs de 
ilnisse , le lièvre fournit encore à nos taln''^ 
un eiceUent mets. La chair des femelles 
plus délicat». Üri préfère les lièvres des 
tjeiius ,i ceux des l'iaines. Ceux que l’on 


lUI'' 

chas»' 


ve'i's les niiiraLs et liiux fangeux, sont de m*’’. 
vais goèt. thi les appelle lièvres Itdies. La 
do.s juifs et Celle de u'abnmet interdisent la cba'^ 
du lièvre comme cel'e eu cochon. La fourf" .| 


de. lièvies d’Amerique «.--t excellente. Leur p'J 
ne tombe j unais. Les chapeliers font usage 


jio I de lièvre emnme de celui du lipiii. 


Lièvc.es moa.ifrttCMa:. Les superfétations s®'|^ 


assez Iréqiii nte.s ji.irmi les lièvres, à cause d« 


double cor formation des [iartie.s de la 


pir 


Qu a TU plus d’une fois des lièvres à deux 


LIE L I L 


171 


4 (} ' 

Cor , k lêie cornue , ou enfin à deux 

«ît'ix corps cil marchant 
Côté ; i’un tiroit d’un 

cio ’ de l’autre. Ou rapporte couune une 

*' ^ès-extraoidinaiie J l'iiiatoiie d'un lièvre 
<i(î'*p. ® lac-e cotnino Janus. C ctoient deux corps 
tita teiians l’un à l’autre par le dos , de 

ïo I double lièvre fat gué $e letour- 

foit autres pa;res de pattes , et cou- 

Ijj. la meme agilité. Alais peut-être cette 
c>ire a-t-ells été faite à plaisir. 

Poi '^''Jces-mahins. Ou donne ce nom à d; ux 
^’“"î connu en Lan- 
('n ' “c : , se pUIt dftiu la bourbe ; l’autre est 
Commun d.ins les marchés de Liondres. Ou 
sur les labisi. Les iwgeoircs de son 
réunies par les eïlrêmicés , lui servent 
attacher contre les rochers ou au fond de Ii 
donj’ pour résister à la violence des flots. On. 

ç '* aussi te nom à la limacn de mer: voyei 

dnot, •' 

1’(ji|^^OPERDA. Petit insecte qui croît dans 
ci“‘ “''g* point, et qui e>t une 
«it '’o^ver ou de chenille, dont le fioissou 

, 

Dfig -* i’ - — - — .N.ww«.»* |ru**iix*iC IJOI3 

Qj.d'tets du printems , est originaire des Indes 
et 


Pj°|C^frîand, On s’en sert pour amorce 


Ce petit arbrisseau qui parfume no.i 
“‘S ou printems , est originaire des Indes 
-I Il s’est naturalisé dans nos cliina's 

Ou bien long-tenis sa belle verdure. 

iij* ’^oit à feuilles panachées. Les fleurs sont, 
gi'niij > ou blanches , ou (.ourpiées. C’ast 
»t|o dommage que ces arbres s ient souvent 
yj'“® P^cc les mouches cau h.irides. Le lilas 
Icspj'’''** est un peyt arbuste fort estimé pour 
bandes. LesTurcsfont, avec les gros es 
p: lilas J en étant la moelle, des tuyaux 


373 L I M 

LIMACE , ou Limas, Ce reptile est W'’' : 
jours sans coquille 5 mais outre que sa P' 
est plus visqueuse et d’une consistance ' 
ferme que celle du limaçon, le limas a un 
telet sillonné , presque de l’épaisseur et de 
dureté d’un cuir , sous lequel il rentre sa tii*® 
comme dans une coquille. C’est dans sa tète et 
dans son dos qn’on trouve la pierre de linitK^^' \ 
voyez ce mot. Les limas marchent lenlenieet) 
laissent par-tout des traces visqueuses et i'''" 
santés de leur passage , se trouvent parmi 
plantes potagères , fréquentent les forêts onibr’* 
geuses , les lieux frais et humides , vivent d’iie^' 
hes , de champignons , de papier mouillé : l^'î^ 
îète est distinguée de la poitrine par une 
noire. On a prétendu , contre tonte vraiseï^' 
Mance , que cette tète coupée éloit rempIaC‘‘* 
par une autre. Leur accouplement .Se fait sur 
iin du piinteins. Ils sont lici-maphrodiles et ^ 
fécondent mutnellemcnt. I.cs organes de la gé»*' 
j-ation sont placés , comme dons le limaçon, 
cété droit du cou. La partie masculine se dé''^' 
loppe avec le même méchani.snie que le do'r’ 
d’un g.int qu’on retourne. On les rencoid'^* 
quelquei'ois suspendus en l’air la tête en 1>^' 
Leurs queues réunies par une espèce de lien 
qnenx et épais , sont accrochées à une brauc^'^ 


d’arbre. Ils passent trois heures en Cet éW*' 


et c’est l’instant de la fécondation. Ils dépose’’! 
leurs cenis dans la terre. On limas sanpou'b’' 
de .sucre , de sel ou de tabac , tombent en co^' 
VulsioM , jette tonte son écume et meurt. 


Limace de mer , Lièvre marin. C’est un 


tile qui se trouve dans la mer des Indes 


qu’il est dangereux de toucher , parce qu’i^ 
venimeux. On prétend que, broyé dans'de 
c’est uu bon dépilatoire. 


L I M Î73 

La nature semble avoir favori! é 
reptile d’une manière particulière. Trop foible 
**r se défendre , il porte sur sou dos uii lo- 
toujours prêt à le mettre à l’abri de 
‘•'Suite. S'il u’a pas d’yeux , ses cornes , , au 
J, ''••le douées d’une sensation fuie et délicate , 
^^•'ertissent de ce qui se trouve sur sou pas- 
^ 66. Eiibn , eu réunissant les deux sexes , il 
‘6 double avantage de féconder et d’être fé- 
••ué. Quel inéchanisme étonnant dans cette 
J "Sse gélatineuse ! La formation de la coquille 
® fait par juxta- position de la matière vis- 
•.“®Use qui transpire de ce corps gluant. Une 
r^aque musculeuse et rampante, lui tient lien 
pieds ; c’est sur cette base que porte tout 
l’uids de l’architecture, d’ailleurs assez légère, 
a ••ique solide et impénétrable. Le mouvement 
J'tigressif est exécuté par l’extension et la con- 
^ 5<ilion des muscles de cette base. Le limaçon 
grands dégâts dans les jardins potagers 
, ^•‘uitiers , pur- tout la nuit et dans les teins 
^ '•vieux, 11 cherché l’ombre et la frairheur , 
jj^^ge beaucoup l’étéet dépense de même. L’hiver 
tient caché dans la terre, s’enfonce dans 
Coquille , et souvent se fait une opercule 
épaisse avec la même matière dont est 
*®ee son logement. Au retour du printems 
^^Poussc en dehors celte opercule , et vient jouir 
^grémens de la belle saison. Son aceouple- 
^^•it a cela de singulier, qu'il est précédé par 
petites agaceries. Les parties de la génér<t- 
"'i sont situées au côté droit da cou. Là , est 


••n 



• - '-«v.x ex» - V* ViV XM. xue (>><■,> -«WW , 

'•te ) amoureux est terminé par l’œu- 

® double fécondation. Le même jeu recom- 
de quiiise, jours en quinze jours jtisqu’â 


î74 L I M 

trais fo;s. L’iicooiipleniRnt rlurn dix â doU** 
henrff. Si d.ins c«t éut on Ifs jette drtiis d** 
Ti-ntiirrre , il sera fort fli'é ^ en les séparai'^ t 
(le reconnf’itre ».|ü ils sont liermajriirodites. 
ptr !e cou fjne sortent an bout de dix-huit joiîf’’ 
les reiifs que le limaçon a grand soin ae 
poser dans la terre. Li Tortue est nn 
destructeur de limaçons dans les jardins. * 
aussi pour ennemi une espèce de pou qui 
toiirmenlc beaucoup, sur-tout dans l(>s teins J* 
■sécheresse, entre par son anus et vient se 
dans ses intestins. Le limaçon le met loiive»' 
dehors eu poutsaiit ses escréwens ; mais C* 
pou ne tard» pas à y rentrer. On en voit ejuB^'' 
quefois pi u.sieuis sur la peau de l’animal 
laquedle ils courent ave beaucoup de vitess®' 
Les années iy68 et 1769, ont été fatales atl^ 
limaçons. Quelqu’un s’avisa d'in.sérer dans 1 ^ 
papiers publics, que la tête du limaçon se repi<’' 
duisoit après avoir été coupée. Un fait si ir«'“ 
veilleux excit 1 U curiosité des naturalistes, 
couteaux furent aiguisés , Ls scapehs mis «'} 
oeuvre, Us té. es tranchées. Des opérât .oris ui* 
laites jetèrent quel(|ue lems dans l’iiicertiiutl®' 
Mais bientôt l’erreur ceisa , et il en résu h* 
au moins un grand bien pour nos jardins et uO* 
potagers. Il n’y a point d’espèces plus variév’^ 
que celle des limaçons. On a coutume de M 
distinguer en limaçons de mer , terre .très 
fluviatiles. Parmi les limaçons d« mer, on di^' 
tingue sur-tout le burgau , la bnuche d’or, 
hoiuhe d argent , {'émeraude , le dauphin , 
luhan , le maron rôti , l’eyiero^ et \'œil 
bouc ^ ceux-là ont la bouche ronde. Les nérl^^* 
entrent dans la. ,.la»s ■ de ceux qui ont la bouol'* 
demi-ronde : le mamelon blanc , la qnerio*^ 
saignante, etc. sont les plus curieuses de ce"® 
seconde clisse. Les limerons de la troisième 


L I M 17^ 

^^toucks ap[)litie. D.; ce r.omkre sont les t o~ 
'"'fes, .ui sabots. On a.tmire sni-lout la lampe 
^ \'’esrallt'f , ou le cadran^ lu pagode ^ 
le tait Chinois , la sorcî^e , lu boniod dt 
^ ^hirif* J le cul~dc~ i'i ni.pc et le c(>7 net de saitit 
^^^be.-t. Le liin i^ou ù kunclic a|)|)lii.Je a i’.ivatu 
*'‘&e <le pouvoir moiit-r aux en-lroir* ^f^G.jipés, 
**“8 courir ris.<ins (Létre eulruiné i»ur le poiûs 
I ® *u coquille. La luLue division s’u ( rre ];our 
li iiacoiis lie terre et lluvirtiles. Ceux - ci 
> la c-iuille tièv- fragile. Pour s’é lever de 
eti haut, ils rrrulent leur coejuilU plus légère 
tnénaoeant un viiiile dans les derniers spire» 
leur coquille t veuletit-ils retourner au fond 
l’eau , lU eu rempl ss iit exacte nciit Pextrè- 
^litç^ Ou a remarqué un ])etit limaçon fluvia» 
'''« que Géailroi ajq.elle iuccin , qui »e trouve 
®^ns L, environs do P.iris et qui ne peut féesnder 
V ^tre féi oftuc* d.uis le môme in..iaut , a cause 
* l’élolgiiement de ses organes. Les lariois , 
nnuhril^ quille , sont «utaut de coquil- 
étrarg rs du genre des limaçons. Les Grecs 
les Romains regardo.ent les iiiuacons comme 
mets fri.'.n';. Iis avo ent iLs gueaues et des 
'"'•ers de.tiuéô à les ('iigraiss'-r. A Brunstv.ck, 
yl '‘>1 SiUise , 011 en fait provisiou pour lliiv. r. 
l’u K', lé d,. h Roc'iel <• , on eu remplit de» 
.'**^H['ies traviiisées iu'éi leuremeut de morceaux 
liOis pour leur donner Is ficuht: de st* djs- 
l'''''*er sur h s suif.res mull'ipliées ('.o.niue il» 
Sont poini oxpose's à l’ardeii' du soliii , et 
d’.Mpeurs ils font peu de mouvement ,1 ils 
Peidsut gnères de leur vi^cO•i'é, et sou- 
1, ■"'‘eut fort bien dans cet .■tal le voyage de 
■^^^"riquis , où il s’eu iai: nu gi. ii l coumeice 
Une gr.nle cousouiuiatioa. Ce limrçou ce 
£ ll-ocll ilo ( Si bigirré do jaune et de iio.r. 
liaiacous de mer ibssdts poitrut la npiit 
' P 4 


ijô L I M 

de côchlitcs. Oh trouve aussi des liniaoons 
restrcs fossiles et même pétrifies. '' 

LIMA N DE. Poisson plat de mer qui est fof* 
estimé sur nos tables sur -tout lorsqu’il 
fl’ime certaine grosseur. Il est du genre do la soie» 
du carrelet et do la plie, et nagé sur le côté. Sil 
cliair e-t meilleure que celledti jiez et Au/leleh^^ 
qui sont dfcs-espècesde liuuindès. 

LIMIER. Grand cliieii qui sert à la 
de la grosse bèfe', conune lo cerf, le siiH' 
gl.er , etc., sur - tout pour les lancer hors 
leur fort , ou pour achever de les tuer , lorS' 
qu’étant forcées , elles se défendent trop bie'* 
contre les chiens de meute. Le limier u’*' 
boie pas. 

lilMODORE. Plante apéritive , qui croî*' 
dans les lieux humides , et qui est de couleu'" 
violette. Scs feuilles ont l’apparence d’autau'' i 
de petites graines , et sa fleur ressemble à cell® 
de l’orckis. Sa tige est haute d’un pied. 

LIMON. C’est une terre brune ou noir* 
divisée , détrempée , chariée et déposée par It* 
eaux dans les marais. Celle ow l’on appercod j 
des filamens et débris de plantes , est inflain' 
mable j c est la tourbe. Ou croit que sa coh' 
leur noirâtre est due aux substances l'errugt' 
lieuses. Le limon de la mer , formé plutôt ph*" 
la destruction des animaux que des plantes j 
pétille au feu , et répand une odeur fétide i 
effets dus au sel marin, et à la substance ani' 
male. Le limon sert à engraisser les terres. 

LIMONIIjM , ou Linioine. Plante qui est 
une espèce de bêle sauvage. Elle croît dans h® 
lieux marécageux , à -peu -près de la hauteht 


L I M LIN 177 

Ils. Sa graine qui est ronge , a des vertus 
"striiigpïites , q li les rendent bonnes pour la 
'‘yssenterie. 

LIMONNIER , arlre du Limon. Son frnit 
“Hfere du citron p...rce que Son écorce est plus 
®'uiee , cpi’il n'a pis autant do couleur et d o- 
“eitr et qu’il contient un suc plus acide qui 
7; rend iucomestible , ce qtii le lait appeler 
V''ïo ?2 ai'^re. A Paris , les limons portent le nom 
citron. Leurs semences , à cause de l’amer- 
^'^'rte sont d’usage contre les vers. Ge truit 
très-rafraîcKissant. Les teinlitriers emploient 
suc dans crtaines couleurs. On peut en 
[“'re-un encre syinpalhiqua qui ne prend cou- 
'^Ur qu’en approclrant le papier du leu. 

Lin. On en distingue deux espèces , le lin 
®»'ivaee et le lin cuUiVé. Le premier croit uatu- 
•■«lleinent dans les forêts , les prés , les cliamps 
parmi les avoines. K est peu en usage. Les 
'‘'’gUis s’en servent assez fréquemment comme 
'>’un purgatif. Tout le monde -sait l’avantage 
lu’on retire de la culture du lin ordinaire. G est 
7''ec sa tige piéparée comme le chanvre, qu on 
le fil (pii entre dans la fabrication des toiles, 
linge . des petites étoffes , des batistes et 
l’es dentelles. Le lin est un des végétaux sur 
’equel rhomwe a exercé sou industrie avec le 
?’«s grand succès et la plus grande utilité. En 
l®lant les yeux, dans la campagne sur un ter- 
couvert de cette plante qui _n’a r.eii al.so- 
’l’ûisnt de remartiuablc , le naturaliste est frappe 
'’l'ltoimement , lorsqu’il considère que cette 
Ç’anie va . par l’adresse humaine et sous une 
^'’‘nie toute nouvelle , contribuer , non-seule- 
|'‘«‘'t à la salubrité d« corjis , à la propreté, 
'*• L parure de l’homme qui jouit paisiblement 


378 lin 

des douceurs de s*, découverte et de son tr*' 
"vail J Ritiis encore à la rtcliesse des royaurn^* 
et des empires , parce <]iie les choses de prS' 
jiiiere jieceüiùitt; s(ïn! losS objets les plus 
«ans du l onui erce. Bien plus , l’homme a >>' 
pendre les bornes de son industrie. Ce mèiu* 
Im^e usé, (lar le si 1 vice et j,ar l’usage Joitrua' 
lier, passe en Binbeaiix dans une autre inanii' 
laclnre, eit de nouveau soumis aux travaiH^ 
oe l’art , cliaiige de lorrae et se convertit 
papier , qui reçoit nt i ommiinique à la sotiéiii 
les productions de l’esprit et les sentiniens d« 

1 aine. La grame de l'in est rnncilaginMise , 
en médecine , elle est employée comme aduU' 
cissaiite; mais elle ii’. st [uiint d’usage jiour I* 
nourriture. On a même éprouvé tiuc le paint 
lait de graine de lin, est riiiisdde à la santé et 
meme mortr l. Ceux qui ni m*iu;r«i deviennent 
«Dites et bouffis ; mais on retire de cefe grain» 
une huiie bonn* à brûler ; on en fait iissg» 
pour la peinture et pour l’imprimer, e. Le hü 
de Sihme eit vivace , et ne donne pas tant 
de soin dans ciiiturc que notre lin ordimii e. 
Il est vrai qu’il ne donne pa« un fil aussi lin» 
mais on l’emploie très- bien à faire des toile» 
moins fines. Peut-être en le c.iltlvant ce h» 
arriver, ;U-ii par degrés à la finisse du nôtre. 

Lix/oss//e, rsu incovihu.tible. Voy. Amiante. 
Lin Oiicntitl. Insecte de Sitin connu dc’ 
Foi tngnis sous l« nom d'imecte honteux. hA 
peur le Idit rt-tuer eu lui-nieme. Il dresse 
écaillés dont ii pajoît alor* tout liérissé. Cel 
de la tj iK'ue «ont très-difficile# à couper, l^’ii^" 
secte TÎt dajis les bois de graines tiès-diirtS ? 
lance sa langue comme le serpent , se 
dans des trous j et juoute quelquefois 
arbres. 


lin L I O 179 

Lin AI RE. Cette plante tpii vient sur le 
(les chemdij , hisse aux doigts , par le 
•''''i.sgeijiçjjj ^ ode r de sureau , et sur la 

^flgiie , une saveur <\cre mêlée d’amertuuifi. Il 
'‘’y a , dans cette plante , cpie le suc des fleurs 
rougisse le papier l>l«u. 

Lino T, linotte. Cet oiseau est nn <Ie 
'^eiix doul le ramage agréalile fait le» délices 
chauijis et de U soli iidc. Il s'apprivoise , 
suscf ptilile d’éducation , répète les airs iju on 
apprend av'C le ilag-olec, mue sur h fin 
]>rintcuis et mange du millet, de la navette, 
inoiiruu , de la graine de lin. Il est sujet 
« Une maladie qui mi Ale toute sa gaîté. Ses 
l'^Umes se roidissciil , aon ventre devient dur, 
po. truie tuméfiée, i.es veines grosses et loug.'s 
ssi pieds enflés et cslleu.T. lies linots varient 
“-aui ou[) par la couleur du plumage. Le Iiiiot 
vigne , ou le Ùnot rouge paid set bellî» 
?'^uleii|-s dans lu cige. On n ni'u»ie éprouvé que 
petits élevés en cage , ne deviennent jamai» 
'°'*geg. La linotte de montagne clioisit , pour 
son nid , les lieux frais , le* buissons 
^’aul)e..épine , de ronce ou de genêt , fait deux 
*’ichées par an et dépose quatre ou cinq œufs 
fi't’elle couve. Elle reconstruit son nid jusqu’à 
l'oi» fois , lorsqu’on le détruit. 

Lion. La noblesse, h force , l'agilité sont 
**s apanages de ce quadrupèiîe , dont la taille 
®‘t majestueuse, la démarche grave et fiàre , ^ 
Voix elfi nyantu , le mouvement souple, b il 
cruel , c’est par besoin ou par vemeance. La 
, la soif excitent sa fureur aveugle. .Accou- 
**^,«ié à se dé .altérer du sang des aiiunaiix qu il 
et qu’il dévore, sa lérocité redouola a la 
Présence du sang répandu. Il est dangereux d at- 
son ressentiment. Toi r.ble dans sa colèie , 


t8o 


L I 0 


ses yeux etincelleiit , la peau de sa face est W®' 
bile, ta cniiière ss' liérisse et s’agite , les cotij!* 
tle sa queue, dout il se bat lesllaucs, terrassé' 
Toicnt un boinnu.; , ta lajigue avaucée , ses Jç'»'* 
meiuieanlcs , sou niugi spnienl alfieux, iiispirfnb 
en ce monunt, le plus gr.iiid effroi. En vain.; 
1 objet de sa colère vouJroit lui érlnipner. 
s elniice parsa\its et jear bonds j saisit sa proie» 

I immole à .sa vengeance , La met en pièces, e‘ 
assonvit sa crnaulé dans le sang cju’il fait niis' 
seier; mais s’il ne pardonne pas une offense» 

II est sensible an bienfait dont il ne perd pas 
souvenir. L’iiistoire nous en fournit des cxeiH' 
pies frappans. Le naturel du lion n’est pas Ini' 
bituellement féroce. Ce premier des anirnati?» 
s nest.irrité par le besoin ou la douleur est 
assez paisible. Content de se faire respecter pa^ 
sa ligure imposante et son regard assuré , il n’us® 
point en tyran de l^i supériorité que lui donP® 
sa force. C est dans cet état paisible que se niani- 
leste la douceur de son caractère. On a vu de® 
lions apprivoisés servir d’atlebige aux charS 
triomphe. Les romains en tiroient de la Lybi® 
pour l’usage de leurs spectacles. Pris jeunes» 
ils sont susceptibles’ d’éducation , et servent fi' 
delcraent leur maître à la chasse et à la guerre- 
^oiix et même caressans, sur-tout dans leiii' 
jeune âge , ils sont moins vindicatifs , pardon' 
nent volontiers des libertés offensantes. On à vU 
des nialbenretjxdévouésàleur voracité, éprouvef 
les effets ce Itur clémence jusqu’à vivre fami- 
lièrement aven ces animaux , et se nourrir des 
viances crues qu’on leur jotoit. Ces lions fiers, 
couiageux, seiiibloicnt oublier toute la fort® 
qu ils tenoient delà nature pour protéger l’in- 
nocence, ou au moins la foibiesse. Quel bea» 
irait de générosité dans ces bêtes .sauvaccs, qüi 
se privoient de leur nourriture pour prolonjje^ 


les 


t I O 




J, jours à des victimes sacrifiées, soit à la vin- 
*cte ^ goit an plaisir du peuple avide 

Ç sang et de carnage ! L’ame sensible est émue, 
Péiiétide , ravie par ces excjuj)les de modération 
d’humanité. Ces vertus sont si nobles , si 
S'’^iides, si sublimes, qu’on croit devoir insis- 
sur cos laits éclatans. Un cœur généreux est 
î'**’ la terre la plus vive im.age de la Divinité, 
fiais revenon; à l’iiistoive du lion , à ses lia- 
ftbivles et à sa manière de vivre. Cet animal 
J'tbite les climats bréilans de l’Afrique et de 
^ -‘^sie. Les grands lions sont longs de huit ou 
pieds, et liants de quatre à cinq. Les pietits 


cinq pieds de longuenr sur trois de hauteur, 
lionne n’a pas do crinière. On pense qu’un 
^‘oo peut vivre vingt-cinq ans , à en juger par 
® terme de son accroissement. Dans le tems 
amours, la femelle a quelquefois à sa suite 
'•'t ou dix mâles qui ne cessent de rugir. Leurs 


1 
(1 
11 

fOupirs réjiétés par' les éebos d’alentour , imitent • 
’®clat de la foudre. Ce n’est qu’après les plus 
terribles combats que le vain([neur va jouir au 
loin et paisiblement de sa conquête. Leur ac- 
Oouplenient se fait comme chez les autres nni- 
*Oaux. La lionne met bat au printems quatre 
Ou six petits qu’elle allaite avec ses deux ma- 
^®Ues. Ces petits , dit-on , en sortant du ventre 
leur mère , n’ont que six ou sept ponces de 
Jougueur no marchent que deux mois après 
lo"r naissance, et sont trois oti quatre ans à 
pteurlre leur croissance. S’il est dans les priii- 
O'I'iia de la nature de favoriser la innltiplicatiou 
o®s êtres , il est de sk sagesse de veiller à là 
Ootiservaiion rie ceux que la foîblesse et 1 irnbe- 
0‘IUté de IVi^é expoVeroient à périr de besoin ^ 
û. devenir Iti proie de (|^iîel(j[ne animai eania- 
Atissi la tendresse niaternullo est nii des 
t^ototj'pes' de la prévoyavree de-la uaUu*e. La 


îS2 L I O 

l oune clioisit ÿ [ our n.pître bn» , Je* eriîroit» 
les plu» sobta re., el Jt l’accès le j)lus difiic.le , 
et jiour ci.lier jiigfju’aiix traces de ses pas» 
elle retourne plusieurs fois sur le itiêine r heniii’t 
ou efface a\ec sa (jueue l’empreinte que s** 
pat es ont giavée sur la poussière. Le soin d* 
»es j etlis lin laii ouLber le dangtr. Les Iioniines» 
les atiiinaiix qu’elle rencontre .«.ont les yiciini*’ 
UC sa luffur it ta proie de ses lionceaux, qu* 
Jft cra rite et rii.(|iiiéttide lui font ijUtlquefoi» 
trarnsporier ailleur.. Elle combat vigoureusi?- 
nient pour leur défense. Le ravisseur est pres' 
que toujours [uni de s» ténéiilé. Lu gérnrul 
tente la force du lion est dans la partie snté' 
rieiire de tou corps ; sa langue hérissr'e de p*' 
tues pomfes , enlève , eu léchant , I^piderme de 
la peau. Ou doit s’en garantir même vis-à-vis du 
ion ie plus f.iiiulier. La vue du sang réveilleroili 

*®1‘1"’ comme le chien, avec 1* 
diCerence qu’il replie sa largue dessous pour 
lafiper. bon h.ileiue et son urine sont di’un» 
puanteur insupportable. Ses dents brisent les o» 
bs plus dur». Uu lion privé mange quinze livres 
de viande crue et fVaîtbe par jour. Le lion en 
liberté est obligé de chasser pour vivre. Rare- 
ment il marche ie jour , dort peu , mais lesycti.^ 
leiiucs. Son .•«niimii ,si 1,'j^er. Le fin lui fait 
pour. C’ivst (.ar ce a,oyeu qu’on l’éleiene des 
troupeaux. Il rugit cinq ou six fois le jour, et 
plus souvint ior.sqidii doit pleuvoir. C’est pen- 
caut la nuit qu’il fait toutes ses rourscs. Ses 
yeux ialigués de la giandc lumière , voient 
luieus dans les lénèbr. s. Les gazelles , les cha- 
îne icx sont sa iiourriluie ordinaire, et qiiel- 
queiois les singes lorsqu’ils ne. grimpent pas iiUX 
aii rc.s. Il se cache, guette sa proie, s’élanc® 
avec force, la saisit au passage quelquefois du 
preuucr bond j la déchire avec ses ongles , 1* 


L I O ^83 

! ^'’ore avec »es dents, et se replit pour deux 
1 ti'oit jours. Tant qu’il est jeune , il se lient 
^Us |(.g forêts et les déserts. D.tns sa virillesse, 

' • apprciclie des lieux liabités pour y trouver 
1 pr >i* plus facile. Alors il est plus dangereux 

h'"' les ho nnies et hi» bestraux. L'hipopolame , 

" iliinoeéros , le tigre et l’éiéi liant sont Ts seuls 
?*^ininux qui ne craigtieut point la. piesenoe du 
Les jeunes éléplians qui n’ont pas en- 
de détcnse, en sont souïuit dévorés, lois- 
3'‘’'L ne aoiit pas .stcounis par leur n ère. Le 
l est moins re Joutablo dans les climats ha- 
p's de l’inde et de la liirbarie. Clnssé jit 
. ''oix iimnaoaale des femmes ou des eiiFyis, il 
, PH fuyant , sa colère sur le menu bétail, 
is plus lianli, plus courageux dans L» dé- 
de l'Afrique et de l’Asie , il combat seul 
P'’ntre des caravanes entières , et lait rési.stance 
!'**t}u’i perdre U vie. Les blessures qn’il reçoit 

‘'fendent encore plus furieux. Cependant, malgré 
^'‘te sa force , il succombe sons l’adresse d'un 
^^otleniot , (l’un uèg.e qui l’attaque avec des 
'f’i'es légères, lia piéseiice et le chant du coq 
rieu d’effrayant pour le bon , Comme ou 1 a 
; mais les Maures , pour su sauver des griffes 
P lion, qu’ils ne peuvent évuer , délunt la 
^»nde de toile qui garnit 'leur turban , l’agitent 
inanièic à imiter les sinuosités oiiduleusps 
-'erpent, ft le lion se retire. C’est achevai 
’tvec des chiens fort dressés à cette espèce de 
, qu’oH potiï’suit le iioas il est rare dô 
' Uiur tlu premier coup. On le prend par adtesse 
Une fusse comme le loup. Alors devenu plu» 
il se laisse museler et coudulro. Sa chair 
*'■1 dé.sagréahie an goût S i peau sert de housse 
chevaux. lies Maures s’eu iout des manteaux 
*!■ ‘ies lits. C’étoit autrefois L’habit des gutr- 
*ters. 


î84 L I O 

Lion du Pérou , ou Puma. Cetto esp^<^* 
d’animal sans crinière n’a cpu’une légère ressea’' 
hlan ce extérieure avec le lion. Il n’en a ni 
caractère, ni le courage, ri les liabitiides, 

Ja grandeur, ni la force. Une des différenc®* 
îes plus marquées , c’est epie U puma monte a"* 
arbres. 11 n’y a pas lieu de penser que le 1'®" 
ait dégénéré dans le nouveau continent en p®*' 
saut par les climats froids du Nord , et ait pf‘’' 
duit le puma. 

Lion-makin. On a donné ce nom à un anim®^ 
amphibie du Cap de Bonne-Espérance. Le 
a quinze à vingt pieds de long et dix à quinü*’ 
de circonférence. La femelle est plus petite, f’’ 
tête du lion marin a une foiblo ressemblance avcÇ 
celle du lion. Sa chair est couverte d’uii pi^^^ 
de graisse , dont on retire cinq rcnlï pini^* 
d’huile de l’odeur, saveur et couleur de cell'’ 
des ours marins. Sa langue pèse jusqu’à cinquani® 
livres. Les mâles ont, dil-on, unegrosse troicp® 
au bout de leurs mâchoires. Cet animal pass® 
l’été dans la mer ; l’hiver , il vit sur terre J® 
i’herbe qui croît sur le bord des ruisseaux , doi^ 
dans la fange. lia le sommeil dur. Mais conini® 
ils sont assez ordinairement plusieurs ensemble) 
l’un d’eux fait sentinelle et avertit le^ dormeur® 
du danger par un cri effrayant . Leur voix iinit® 
tantôt le grognement du rochon ; tantôt le bei>' 
nissement des chevaux. L’iiivi r est [lour eux f* 
saison del’ accouplement; mais le droit de jouir 
est acheté par les combats les ]iliis furieux On*® 
•vu des mâles suivis d'un uoinbreitx serrail , qur 
leur avoit coûté bien dés cicatrices. La fer.icll® 
liiet bas deux petits à la fois. Ils sont , eu nais' 
sant, de la grandeur d’iin veau marin. Les lions- 
marins sont forts et vigoureux, mais craigneu*' 
îes hommes. Leur masse énorme les rend trè’- 
loijiùs. Leurs nageoires leur seivcnt de pied. H® 

chercher' *' 


/ t I 0 i85 

■^ïerclient à gagner le bord de la mer. Ils ii’onC 
Autres défenses que leurs dents canines assez 
J “ouiables , qui sortent d’un demi-pied hors do 
§i*®rile. Cependant , si l’on en croit Sleller , 
® s accciulumeut à la présence de l’homme lors- 
r'* On ne leur fait aucun mal , vivent sous ses 
^ J ne sont point effarouchés par ses mouve- 
ni par la vue du feu , lui donnent lespecta- 
j ® de leurs combats, et voient assez traïujuil- 
^Oient égorger leurs petits. La chair du iion- 
^^^ri,i n’est [las excellente. Mais les matolola 
J ^'ivent beaucoup de dél catesse dans le canir , 
^ 'angué et les ailerons des pieds de ces animaux, 
^tte noiinituro est mortelle dans les lieux où il 
^toit des manceliniers , dont les lions - marins 
“lent beaucoup le Iruit. L’écorec de vvonter est 
“ rciiiède contre les effets de telle viande eni- 


^“•Surinee , qui occasionne clans ceux qui en 
^fgeiit un dépouillemont do la peau et d* 
“elles douleurs périodiques , même après la 
5“éiison. 

Lion des Puceuons. Ce ver se sert de sa 
H“eiie comme d'une scplième jambe. On le 
souvent sur les feuilles peuplées de juice- 
Il leur fait la cbasse et les suce. Ils ne 
épargnent pas les uns les aulres. Il n’est jius 
* “"i de quinze Jours dans l’état de ver, l’ict à 
J, à ci-liii de nymphe , il renonce .'i son ca- 
ctere carnneier , va chercher un endroit r.om- 
““ - souvent le pli d’une feuille , se f.iit une 


desoie Irès-bianche. C’est dans celte 


pe- 


Jlus 

J. ® retraite et sons le voile du mystère , que se 
le grand travail de ta nature. A la clépouilla 
^^r succèJe une petite nymphe retenno dans 
Jer 

-““sistiuice eide 


“ berce lu jiis<|u’;i ce cju’eüe ait acquis a.saezde 
jul' CL de vigueur. Bientcàt il en sort un 

^ ‘ “‘Secte nommé hémei 
i dont les ailes 
■^oine II, 


ohe , ou lion des pu- 
délicates imitent, par 


iS6 LIP LIT 

leur tiïsii , lit «aze la plus Lelle et la plus 
V oyez Hémerobe. 

LTPAPiIS , Hareng de Lipare. Ce poiss'’’’ 
est fort comniiiii dans un lac de lu Mai éJoine. 
a les Iiahituilea du muge , auquel il ressemblé’ 
On donne le iiiènie nom à une espèce de jardi"® 
du ni“me lac. On les pêtbe dans le priiitems. b* 
graisse de ces poissons , Irès-abondanle , se loi'** 
comuie de riiiiile , en le < epprocLaut du feu. 

IjIQUIDAMB A S . C est le nom d'une 
oléagineuse et d'une odeur pénéirante qui 
tille naturelleinfuit, ou par inowon , d'un graJ’'* 
etbelarlne de la Louysiane , uu’on nommé cO' 
palme ^ ou ococol , ou styrax d’ /IniéTique-^^. 
biuine autrefois d'iin grand usage , tujourd'b®' 
n’est guère connu fine dans les cabinets des c®' 
rieux. L buile de liqu dunibar est la liqueur 1'®'" 
jiidequi surnage au- lessus du beaume nouvel^' 
jnent récolté. On la contrefait dans le pays 
l’ébullitio/i dns branebes et de l’écorce de l'arht®' 
Cetie écorce et le bois mis sur 1- feu , donneP’ 
un parfum doux et agréable. C’est l’euceus 
laissionnaire* du pays. 

Ll f Iîi^\.RGi's ^c;.ç.s//iî. On pr^.suine f|no 
Eubstance , si elle tii.sie , e..t due au feu sont''’' 
rain qui s’i cbappe eu forme de mouflette ert' 
llaminéopii'' l’oiifire des filons, agit en pissa”* 
et mpcrfi' iellement sur les parois des puits 
la mine de plomb, et va se perdre dans 
àniluant de 1 1 mine. 

IjI I III. L’oiuLre et le suc verJ de cet arb’^* 
du Cbili sont, dit-oii , fort dangereux. C®”* 
t|Ui repo eut sous .son feitillrgn muent par lo”* 
le corps Si , en coupant l’arbre ou les bran cb*'*^ 
le suc lombe sur quelques p.irtios du corps , 
sont attaquées à l’instant de la même enilut®' 
Uu se guérit en se frottant avec les feuilles 


L I T î'87 

, ou U'iierr ' ti^rrestre pilé , avec <lii sel. Le 
'^''s tlu llihi est b)ii pour la constructiou. Noii- 
''^'leinent coupé , il est blanc tt tendre; Biais il 
,é'''ient, eu sécbflul, louge ntdifUcile àiraïtiiler. 
.y'^niué dans IVau , il est presque inourruji- 
*‘Me. 

LlTHOGl.IPHITES. Nom donné A-des subsi 
fossiLs rpii , par leur l’gure e.'itérieure , 
f^présenteiit des matëriaus , on sculpté» , ou 
en moule. Dans <p genre est coiuprise la 
pierre qui re.'Semble si p irlaitement à un 
*"^rcetu de lard , que le.s plu» clairToyans j 
''•■oient t'ompés. 

„ LlTHOMORrHITES , ou pierres peintes. 
^oiis ce g-’iire sont «ompiis les Hendraga es 

"••“ntalei et occidentale» , et lus devdritcs.'Cei 
£(1 


k 


de pieires fbniieiit divcise» espèces de ta- 


'tlix très-ctirieux. 

, I.ITtlOPAGE , ou Alangevr de pierre. C’est 
1' Ouni (l’un pe:it ver tioiiâire qui le irouve dans 
•'■'doi.-e. Sa jii lile coquille tnidreet fragile eït 
Psrlott'.g des iletix bout». On dit que pour la 
''"l' iriiire , il SR s- vt d'uu petit f.let qui sort de 
bouclif. Les tbeinin* qu’.l te creuse dans l’ar- 
'"is,- eiito e molle , sont aisé» à rrconnoître. Sa 
lêt ■- ■ ... 


‘U 


0 l'.iide à t'avancer , tandis que ses six pieds 


ri’iirtertt le poids de ton corps. On ida pas 
l^Corr ob-ervé i’Insiant de ta uiétamorpbote , on 
’Stiore 1\ difulère forme sou» laquelle il .se 
La njmplie de ce petit ver , trouvé par 
observait tir , n'a donné que des vers tout 
^••tar.sau noiubre tit quarniile. 

,1-lTFfOPH'YTES. On comprend tous ce noBi 
Ç^néval toutes les protkictions iiiaTiuss et tji 


f, 


•';s 


'■'ii.e 


d'aiiiie.s rangées autrefois parmi les plaii- 
> niait reioiinues aujourd’hui pour être l’ou- 
dtt polype» et de» zoopdiytcs. On donne 

Q » 


188 L I T L O I 

pluspartîcùlièreinent le nom de litophyte *** 
kérdtovhyte ; Voyez Ce mot. 

J4T0RNE , ou Crjive dn genevrier. On c” 
distingue plusieurs espèces. \jX castriga-paluni" 
hica des italiens esfun mets lrès»délicat ; elle s® 
prend comme les grives. Ou nourrit la litorne 
en cage. Jille chante à la lia de l’été. Elle ne vit 
que de graines. 

LIVÉCHE. Plante dont la tige est de 1* 
hauteur d’un homme, et qui porte de petite* 
fleurs blanches, à cinq pétales. Sa racine excit® 
l’urine, et résiste au venin. 

LIVliÉE-D’ENCllE. Ce scarabé se trouv® 
eommunément sur les fleurs. Le compartlm 'Ht 
des bandes noires sur le fond jaune de ses étuis 1® 
rend assez curieux. On en voit dont le 
est rouge 

LOCHE. Ce petit poisson est un mets asse® 
commun dans les pays étrangers. On distingu® 
la loche franche et la loche à piquans. L’m'® 
et l’autre espèce multiplient bien dans les ri' 
vières à eaux vives rpii l'ournissent des truites* 
La loche d’étang n’est pas aussi saine , ni au«s' 
délicate. La loche de mer est pins connue soi>* 
le nom à'aphis , ou nonnata. Sur la côte 
Gènes on les voit se rassembler en gr.ande qua"' 
îité dans l’écume de la mer , et s’entrelacer fo*'' 
le,m 0 nt les unes aux autres. 

LODDER. Espèce de ha reng de la Norveg'^; 
Les groerilandais le pèchent en grande quautd® 
au commencement de l’été , et le i'out sécher suf 
les rochers pour l’hiver. 

LOIR. Ce petit quadrupède , fort senibl.ab^® 
à l’écureuil , n’est guère connu i|ue dans 1®* 
climats tempérés et les pays couverts de bm*' 
Il ha b ite les ibr^ïts ^ gn’mjto sur les arbres, 
de brandie en branche , vit de noisettes , 


t O f 


'fuits 


i8f 


saiiTilges , et quelquefois Je petits oi-* 
tpi’jl déniche , boit peu p choisit tou- 
l^Urs les lieux les plus secs ^ fait son lit Je 
*''*'<isse dans le creux d’un arbre , descend ra- 
*'®'nent à terre , se défend courageuseineut avec 
dents longues et aiguës ^ ne craint’ ni la 
f *ette , ni les petits oiseaux de proie , échapp® 
^tilenieiu au renard, qui ne peut grimper. 


‘ds souvent est la proie des chats sauvages et 
. martes , ses plus grands ennemis. Idexpé- 

ïlÇw , . . . 14 ...f l_ .1.^ 


'Ips, 


'^Uce du tliermomètre a démontré (juc la cîia- 
I "f de ces animaux naturellement froids , égale 
] fPmpér.ature de l’air, qu’ils n’oBt d’activité que 
^'^‘■■‘qiie le thermomètre est à dix ou onze degrés 
^“'dessus de la congellaiiou. Au-dessous, ils 
.^meurent engourdis et sans luonvcincnt, La 

'*''Culaiion ne se fait que dans les plus gros 
'aif • - 1 - I-- 


"«seaux. Aussi l’hiver les trouve-t-on dans les 
;î"'>sde muraille et dans les arbres cieux' ramas- 


c> 


®n boule sur des feuilles et de la mousse. 

. ®st moins un sommeil qu’une torpeur occa- 
*"’inée par le relroidisseraent du sang, l^ans cet 
) point de traiiS])iration , point de séciction. 
r "ction du cœur et des poumons est lente et 
Ils sentent cependant la douleur d’une 
^^ssnre ou d’une brèlure. L’n cri sourd et ré- 
Un mouvement de contraction annoncent 
Js n’ont pas perdu la sensibilité intérieure, 
ç Jurée du froid‘ est celle de l’engourdissement, 
cjUi. si , pendant quelmies jours d hiver , le 
J ' "^niomètre monte à dix ou onze degres, les Ions 
^^P'enneiit let'.r activité naturelle. On leur rend 
j'’’’"' Celle activité , en leur cominuniquaut paç 
Une chaleur modérce. L’approche trop 
d., ft,j les f >oit périr. La saison du prm- 
d;q;i lie t;.ule leur vigueur et leur ag'lile. 
1 j alors qu’ils s’accouplent. La femelle met 
*^n é;é quatre ou cinq ptetils. Les loirs ne 


iço L O r C L O T I 

vivant guèrnpfjue six an». On dit que les 
rouiTisseiil leurs j-èie el nièiequi, jiar vieiile-''^*,' 
ne l eiivent sortir de leurs trous. Ils font 1’®'*, 
jirovisiwti pour l’hiver, l.c moyeu de les pieni"‘l 
facilcif.enf est de faire, luns tes bois, des tro®’. 
assez prolonds en lieu sen el à l’exjiosilio" 
midi, de les t'pisser de niotUït , d’y jeter ** 

I l faine et de les couvrir de paille. On esi assu'^ 
d’on tronvrr b>;aucoup pendant rtiiver. Ou 
mange dans plnsiriirs p.iys , après les avoir 
ciiés (t salés dans ries biiils. Cette chair 1 
grasse , assez ni.iuvaise. I.es romains la reg^'d 
doieiit eoinaie un u et» délirieiiï ^ mais el.c 
défendue par les ci/iseurs coinnio indigeste. | 
Loi u vnlartt Voyez écureuil volant. ' 


LC)lMCîirri.S. Arbrisseaux éjiineux des L'’® 
des , dont les fciilÜfs ressciiihlerit à c. lies ® 
i’olivicr , sa graine est un c<intre-poison. ' 

LGOAl. Voyez lumrne. 

LORIOT. Cetjiiseaa de passage ne parf**i 
que l’été en France. Sa voix est liante et seoil’’ 
pronoiiCer son nom. Les Iriiits ronges sont 
de fon goAi, ainsi que les vers el les iiseC'f 
qu’il trouve (l,ins les boic- , sur le boid des f'j 
vières ou mares d’eau. La flanelle sw-pend i 
nid à des branches d'arb.es. C'est dan» ce 
berceau flottant au gré des vents , ijn’elle po’' 
quatre ou cinq œufs, les couve et élève ses p*"' 
tits fiisqn’à ce qu’.ls .soient assez forts pour viV ' 
en liberté. ( n les élè'e en c.ige , al font 
seinent et l’ornemeut des volières. Le 


d’Inde est fort cnrieux, à cause de sa ciète ® 
de sou pliiiiioge. 

LOTIEil odorant , Jnnx hilutne du 
trtfle niu qné. On liouve c. lie jilanie daui ''' 
prés sur les collines. On la cultive dans les j 


lot LOU 


191 


Ses -leurs iéguruineuses ont une odeur aro- 
, raème lorsqu’elles sont sèches. On pré- 
que cette plante d Ssécliée , mue rliuis les 
'^its , les garaulitdes vers. Les Égyptiens don- 
'"t- U nom de lotiei a. une plante que , croi.saiit 
les boid* des rivières , plonge s s Heurs et 
j'* tètes dans l’tuu pendant la iiu.t , et se re- 




“>ie pju 

^^OTOS 

plusieurs 


a peu au lever du soleil, 
l’iantc J’Egypie , dont 


on rlistin- 

, O ...pèces auxquelles on a( triiuie dt-s 
J “l'riëtés S Bguliàres. La- plus cilèbre e.st celle 
) croiisant sur les bord^ des rivières, plonge 
fleurs et ses ti'fes dans l’eau jiendaut !a nuit, 
reJns e peu à |)eii au lever du soleil. 

g Arb' e d’Egypte , dont le Iriiit. e.t si 

6 é.,ble, qu’api'ts eu avoir jRaugi , les étran- 
, peiuent l’eiiyls de retoiunec dans 1 tir 
latrie. 

J j-OTTE. Poisson de rivière glissant comme 
h , “'Proie. U. est coianmn dans- la Seine et dans 
' ®ère , vi; de .sqiiiUei. Son anus est plus près 
lèle que do la queue. Ses dents petites et 
*^,‘%ales ne se soient que, quand ilist cuit. Sa 
J'*‘r es' ije bon .“oùt. Ses ceuft p irgeiit siolem- 
v^''t, c 'mute ceux du brochet et tlu barbeau. 
^*t h'ie est tiès-es.iiné. 

Loljp. (.dest un des animaus sauvages dont le 
'*'^cière soit le mieux connu. Le loup est deux 

'*h I • . . . - 

I j irois ans a croître , vit quinze ou vingt ans , 
• *”’chit dans sa vieillesse. On ne rencontre de 
^■"fles lonp.s blancs que duus les cliniut- glacés 
/‘^ord. Cet animal est coinuiun dans l’an et 


continent , plus petit en Amerique qu’tn 
’^’^’'p|'. Le /(.«y» ^'Yicoa , c'e .t-H-dire , dont 


». 'Ü*'.*’® garer , est le plus dangereux, l^e loup- 
"e vit que de charogne. L' loup-lér 
plug léger à lu course. Eu général 


ncr 

cet 


^92 LOU 

animal est d’un appétit vorace f d’un natiif^ 
carnacier , avide sur - tout de chair humain® j 
robuste , mais poltron , les yeux perçaiis , l’odof* 
exquis , l’oreille fine , pronapt à la course , 
trieux par besoin , féroce par famine , emieioi " 
toute société , cependant assez doux , caress n'b 
facile à apprivoiser , et susceptible de quel'l''* 
éducation dans sa grande jeunesse. C’est dans^^* 
foiels qu’il exerce son brigandage qn’jl fût q 
nourriture desaiiimaux jdiîs foibles que lui , d"' 
guette , suit à la pisiç ,, chasse , ppuqsuit , éVeid'^ 
et dévore sa j)roie. Il ne quitte les bois que lot’ 
qu’il est pressé parla faim , ou attiré par l’odei>'’,j 
soit d’une ciiarogne» soit des bestiaux, dont ' 
cherche à faire son butin. Il y' aentr.e le chienj* 
le loup la jiliis grande ressemblance, mais ansû''', 
pins grande antipatlii'e. Le premier aspect 
loup intimide le jeiiiie "chien , qui Se cache diif' 
les jamiies de, son maître ; mais, devenu 
grand, plus fort, plus hardi, c’est pour le le®!' 
'iih ennemi redoutable; Polir s’eii défaire , 
loups 11 uit quelquefois entre eux tiue espèce 
ligue olleîisive, L’un d’eux sd détache , s’avan®^ 
p'itlr eti-i' appei'çu du chien , s 6 fait lancdr 
lui, et quand celui ci , engagé dans la poiirsi'd* 
dd son adver aire, est éhu'gtié de tout Sicom"-' 
les autres loups tombenf sur liiî , le mettent 
pièces^ et le uiapgent. La même corifédératio'j 
les luomes nires sont mises en usage, lorsq®*^ 
s’agit u atlaquer un cerf, un bœnf,.une rhen'’®' 
Ces altroupr. liens de guerre sont toujours acco®* 


jiaguf s d'.'iuri'-meiis .affreux ; mais 


le 

bri! 


burin P' 
aids se 


iif 

r«'i 


tiige et coitsumiac , cliacuu des 
tire en sit,,nc« , et continue sa vie errante 
vagabond . Le loup est infatigable, iiuircl'®’, 


court, rode des jours entiers et de, 


s un il s , 'f‘’v 


jieu et légèrement , plus le jour que la nuit, h*’*' 


fl éqiieiniuent , peut passer trois ou quatre jo“ 


s?'’* 


LOU 


193 


.j*’* mnngor ; mais, forcé par la faim et la soif, 
1 ,. plus aiicmi danger, parcourt loiUes 

^ campagnes , se jetle en furieux sur les ani- 
i,biiiiion liés , rode autour des bergeries, 
O 'tte terre, se fait iin pa>sa;;e sous la porte , 
^ ®t tout à mort, avant de choisir et d’eiuporler 
■'^froie. Après celle expédition lueui ti ière . il 
" ève un mouton dans sa gueule , à l'aide des 


«ni 


'"'iscl 


«t 


es vigoureux de son cou et de sa raàchoir 


Court à toutes jambes dans la forêt voisine 
'^'Jr le nianger à son aise. Devenu plus lu rien 
ses excès , il ne crfti 


j. -CS excès , U ne craint point d’up(iroclu'r des 
habités , attaque les hommes , les leiii/nes , 
to* 1 blessures comnujni(|ue par- 

"t où il passe la rage et la mort. Il est alors si 
. ‘de de chair humaine , que les voiries les [dus 
^'•cctées sont pour lui une nourriture délicieuse. 
^^Ussi on les voit souvent à la suite de l’armée 
dans les champs de bataille découvrir avec 
jj' fs ongles les corps eulerrés négligemmeut. 
Prance , les loups nous vieiuieiit de la forêt 


f, 


Ardennes , de la forêt noire et 


da 


'têts 


autres vastes 


Ils y sont moins communs , parce que 
plusieurs p.-ovinces on leur fiitcon! nuel- 
la guerre. Leur tète est à prix. D'ailleurs, 
détruisent encore les uns les iinlres, pour 
Conquête d’une femelle en chaleur pendant 
liv'^'° jours Je l’hIver.C’estalors qu’il se 


‘Vr, 

’ui 


. “ «litre les mâles des comha's iiieiirli ir-rs. Ce- 


préfère est ta première victime im- 
,1' ‘’e à leur fureur; ensuite l’action lecom 
*"Ce I 


- entre les somûrans. On gronde , on frémit, 
déchite jusqu’A ce qu’aba;tii iiar l-i fati- 
> on se livre au sommeil de piri et d’antre, 
le ^ ' f«nielle se dérobe avec le [dus alerte ou 
SiiJrj"* ‘•''dei , et le rival ne trouve à son réveil, 
tçf ® champ de bataille, que les rivnuxqn’ila 
“scs. Les mâles et les femelles sont eu état 
^ omt i/. jj 


194 


LOU 


d’engendrer a deux ans environ. Leur accou* 
pleimut est le même que celui des cinens. Il® 
ont la mêuie dif/icnlté de se séparer après l'act« 
de la génération. La louve ne porte qu'une foi* 
|iar an. Au bout de trois mois et demi eil® 
met bas au moins trois et quelquefois iusqu’À 
neuf louveteaux , plus de mâles que de femelles^ 
les allaite pendant plusieurs semaines et les nour- 
rit ensuite de mulots , perdrix, levrauts et vo- 
lailles vivantes qu’elle leur apporte et q.rell« 
partage entre eux. C’est au loiul des foi^êls et 
dan» les endroits les plus fburrés qu’elle élève 
sa progéniture. Au bout de six semkmes ou deuï 
n.ois, lis suivent leur mère, qui veille sur eUJt 
encore quelque teins, joue avec eux , les mène 
boire , les ramène au gîte ou ailleurs, s’il y a du 
danger. Jamais elle n’a plus de courace qn* 
loisqu il s agit de leur déiense. II est da-neereuît 
d en approclier. C’est s’exposer à toute .sa lureiiri 
et sa fureur lui donne des forces. A six mois les 
louveteaux perdent leurs premières dents. A dis, 
elles sont remplacées pat d’autres. Ils sont en 
état de se passer de leur mère et de vivre de 
ppine. Un loup apprivoisé, dès sa plus nraiide 
jeunesse conserve toujours son naturel canin- 
cicr, ma gre tous les soins de sou maître. So» 
ingrat, lude a souvent été funeste à sou bienfai- 
teur. Cet animal nuisible , ingrat, vorace, in- 
domptaole, a de tout tems , excité contré lui 
a iiaine et l’adre^e de l’fomme. Les pièges; 
les appats, les boules empoisonnées , les fos^ses; 
les armes a feu , les cliasjcs , les battues , tout 
a ete mis en usage pour la destruction de celta 
espece proscnle. On a remarqué qu’un loup, 
pr.s au piege , est fort sot, que sa médiancet^ 

1 abandonne, qu’il se laisse encl.alncr, museler, 
^nduire Une femme, un loup, un renard, 
tombés dans la meme fosse , passèrent la iiui' 


^J^'ffrayés 

'' ‘ ijt 


h 


. SUIVIS par les chasseurs , s’iicit-il de 

î^riw.A^ 1.1 ^ 


•LOU 1^5 

un de 1 autre , sans se faire aucun 
quilte pour la peur. 


a femme en fut 


■■te , * , , ’ - • ti passer 

(!(.„ '’tere , Jes loups se tiennent tous avec les 


r'xs 


L qiuue, eltraveisent àlaflie, crainte 


entraînés par le courant. Pour arrêter 
de sa blessure, le loup se v.sutre dans 
'fis, '•«'S instriimens , des 

berçans ou à li vue du feu tiré d’nn caille 




* ■ — • v.- V- n n v,rt,riiOU • 

sans doute lorsqu’il n’est pas bien pressé par 

IfTl 1. _ __ !• ^ . i 


U» 


^(•t». "’- O" ai' que les anglais ont entièrement 


tn.i^^a^es loups de leur lie. En Orient, et sur- 


Mcç , ^ ! a" exerce à la ..'an -e et à une cs- 

lit- ue lutte contre des bommes. Un loun lien 

. I Is 


^ri 


^^Sa'. liuuimci*. un loup {,ien 

fort cher dans ce pn y s-là. C’est chez les 


. . XJ w U w v.ix\ jt 

le, *'1* un spectacle aimisanl 2>our le peuple. 

Il» . la tirs.oii #1.1 l/.xii.» ........ I _ I 


J — i .--V».... ic peuple* 

Klit at la peau du loup sont les seuls 
‘'“'i présent tirés de sa 

V J "le. Avec les dents on lait des hochets, 
ifeurs et les relieurs s’en servi lit pour po- 


'M 


ouvrages. Sa fourrure est emj.loyée 
«H vètemeiis, pour garantir du froid. On 
Knt‘p^®® manchons. Les puces iie s’y inctteiit 
^ • Elle n’est jamais attaqué ^lar les dermestes. 

^'''fp-CERviER. Voyez Linx. 

Iip-OORÉ. Voyez Chacal. 


‘''Dr 


'Utiç' Mexique. Ce loup ne paroît être 
'%rQ J'Oli e continent. L’m- 

1 - du climat ' , . - 


'it 




seule y a apjiorté quelque diflé- 


^ --I J ' ,4, 

naturel s’eat coubervé le niéme. L 


f ■ '“Aniiri O CJL 1 .UUS.CI vc ic JueiJit:. j_.eur 

1*'® ti^ des plus helles dont on puisse 


St p'.^fge 


*^Sics, 

Ki- 


On Voit quelquefois de ces loups 


-Marin. Le poissoh connu sous ce nom 
‘'fthurnherland et dans le duché d’ Yorck, 

il a ’ 


ia6 LOU 

est très-voracp. Ses dents sont redoutables. 
loups iiiavins tle Clnloé sont a'-stz curieutt. 
pèche en est ladle , la chair assez bonne* 
lournissenl beaucoup d’iiiiile aux vaisseaux b' ^ 
cais. Ceux du Nord sont les plus grands et 
du Pérou les plus petits. Ou a donné tjut'h|‘‘ ^ 
lois le même nom aux phocas , aux lubl’^ 
«ux ours-marins ; voyez chacun de ces mots- 

Lo- r-Ti' iiE. Ce cjuadriipèile j ainsi no"'"j( 
à cause de sa belle luiirriiie , est peut-clit^ ^ 1 
gnéjiard di s l'ourreiirs. Sa belle crinière est y 
inarijuablf. ün en tiouve du côté du Cap ^^ 
il jiiiie-Espérauce. Caché le jour dans le cfr".^ 
des rochers, il cherche la nuit sa proie 
hiirlemens affreux. Son cri lait fuir les aniuia'^, 
Lescliasiei.rs ratleudenl à iiuel 4 ue pao.sage 1’*' 
le tuer. .. ^ 

LOUTARI. Poisson de lac , dans l’isl® 
Madagascar. Il ressemble à la truite , et à 
diffère n(:e‘’siMgii iére , qtie bouilli , fris ou 
il n’est pas plus tôt ouvert qu'il rend uU 
délicieux , qtii lut sert d^assaîsonjieiueiit. ^ 

LOUTRE. Ce quadrupède est naturelle*^J 
bon nageur et habile pecheur. 11 liabite le L, 
des rlvièies , des lacs. Ees fentes des 
les piles de bois à llotter, les trous praih|j||i 
sous les racine» des saules et peupliCfS • 
.serv lit de retraite. Ses pattes membraneuse’ j, 
ses largos pouinoiis lui donnent btaucoUL^|.( 
facilité pour n.iger et rester sous Peau, 
d’ iitéressant dans la figure, Pair assi z 
ses iiumvemens gauchis , ddllcile à 
peu susceiilihle d’éducation, avide de 
le fléau des lac» et des é:aDgs-enipoikS<t"‘'j|C 
tels sont les traits caractéristiques de ht 
Soa industrie consiste à agiter l’eau, t-oi I 


L O W LUE 197 

) écrevisses f rats-d’enii cjiii friyent sur les 
entre les pierres et les cailloux ^ devien— 
sa ))roie. Noire nuiraudeiir , par pure iiié- 
*^ '‘'uce;é, en tue souvent plus (jiiM ne peut eu 
'''""ger. A défaut de poissons , il se? iioinr t de 
iicjoalimies et d’iierbes nouvelles. On mr 
^'’''»oît aisém nt ses traces , par la liente n.êlite 
‘‘'■rêles et de restes de poissons n>al digérés 
'l^’ll dépose , dù on , sur les grandes p erres 
d rencontre dans son pas.si!gc. ün le prciul 
I'''''‘"t au piège, avec l’apjiàt d'un poisson. Eu 
, *^ède (,n le d'Csse à la pèche • couture, le chicu 
chasse. Aurt-efois , les cu siniers de ce pays 
^'^''lent des loin 1 es assez fa mi lié: es pour les eii- 
il’yer au vivier chcri lier le poisson et l’apporter. 

! est cependant assez rare aujourd’hui de mettre 
J profit l’industrie de cet animal peu docile et 
j'^licile, suivant l’expérience coiumune , à élever 

J vie domestique. Ees femelles ont les parties 
la jiénération scmblabl s à celle des femmes.. 
chaleur dans l’hiver, elles mettent bas au 
|''’'>'tenis trois ou quaire petits, sur un lit de 
"'‘^■l'ettes et d’herbes. Leur logement est mal- 
l'^'ripre , rt infecté de l’odeur des jtoissous qu’elles 
I l':i.sseiit jiourrir. f’n citasse it la loutre avec 
chiens. Es l’aitrupeut lacileiue. t; mais elie 
di;fej|,j courageusement , etleiu brise quelque- 
j?'’ 1 av'C les dents, les os des jamues mois 
^'-' l'-Pr piise, si on ne li tue. Sa peau d’hiver, 
estimée (jue celle d’été , se vend comme 
*'® bonne fourrure. 

yLoWA des Chinois , ou Oiseau pêcheur. 
coiuLuran. 

1 I, T J 151 N. Loup de mer vulgaire, Ce\\p qui 
'‘^bite l’embouchure des rivièrus met bas des 
deux fois l’aii. Il y en a une antre es- 

R 5 


I 


*98 LU M 

pèce qui nage toujours en pleine mér et •î®”* 
les étangs saies. L’un et i’aiiiro sont fort goul^®' 
Ils vivent fie poissons, de crustac s et if’alg'*®' 
Ils craignent de manger la clievrf lie , dont 1' 
corne potirroit leur piquer le palais. On 1’’* 
ptend aisément a la ligne. Connue le lubin**^^ 
inse d’enfoncer sa queue dans le gravier, 
filets ne font que glisser sur son corps. 
vieux lubins nagent dessus l’eau et y péris‘-t'’’^ 
de froid. La chair do ce poisson est peu nont' 
tissante , et encore moins agréable flans le le'"* 
du (rai. On trouve deux pierres dans sa tèt^' 
Les hthins de C>üyefi7ie sont un très - b"^ 
manger. 

LUMME. Oiseau aquatique et do pnssag"' 
•commun dans l’Islande et le Groënland. i'* 
disposition éloignée de ses jambes l’empêche 
marcher vite. Pins il est gras^ plus son vol "^1 
pesant S’il craint le danger, il.se l.aj it à lert"' 
OÙ (léi-loyanL ses ailes , il ost aidé dans sa cou*’^** 
par nu vent favorable. Pour couver s. s ou"f* 
en sûreté, il bâtit sfin nid dans fies limx d"’ 
serts et éc.artés sur l’eau douce , ou qiielq"* 
éminence voisine du rivage, do soi le qu’il p""' 
boire assis sur ses œufs. S’il sort, c’est p(’"f 
scs be.soins. Il rentre sans fatigue. C’est da"* 
l’éducation de leurs jietits, que ces oisea"* 
nîontreiit toute leur industrie. Il s’agit de 1"* 
Cfinduirea l’eau , pour leur apprendre à y trouv"^ 
leur nourriture et leur sfireté. Le petit s’élèv" 
dans l’air à l’aide de ses nihus , se met 
voy.age , le père et la mère l’accompagnent ' 

1 un vole au-dessous pour recevoir le petit 
son dos , s’il vient à tomber j l’autre vole a"' 
dessus pour le déil’ndre contre les oi eaux 
proie. Maître renard , toujours aux aguets p""* 
le nid , se met aussi du voyage , bien résol" 
de happer le petit, s’il tombe jusepu’à ter''"' 




LUN L U P 


Î99 


malgré leur attention , cela arrive , le 
Pere gj „iÿf0 jg précipitent aiissi-tAt. Quel- 
^'^ef lis moins alerte ou plus foililu , le renard 
olil^é (le se retirer, et sa proie lui est en- 
'''"ee. Qu. l(|uefois aussi il est assez hardi pour 
ttoi^ner toute la faui lie. L sLiimmes, arrivés 
J^'ts mal-encontre au lieu de leur destination , 
P® petits se partagent entre le père et la mère, 
hicuii en prend un sous sa tutèle , et donne 
soins à l’éducation. Ils vont passer l’hiver 
côté du l’Auiéritpie , et reviennent vers l’été 
Groenland, Les Lnnimes qui n’ont point de 
Peiits ou qui sont hors d’état d’en avoir , vivent 
f*>tre eux par troupes et en société. Jamais 
1 ® ne niellent pied à terre. Un petit Lumme 
dans la mer , est reçu avec empressement 
P^t la troupe stérile. On l’entoure. On se dis- 
Puto la tutèle. Elle est déféré au plus fort , 
•’>oins que la mère ne vienne réclamer ton 
qui lui est rendu. 

LUNE-UE-MER. Ce poisson est unmetstrès- 
'hcai. Celui de la Côte-d’or eu Afrique est 
*®oihlable à celui de l’Amérique. Le pireraier 
pêche à l’hameçon , l’autre au filet. 
i-UPERE. Cet insecte coléoptère est ainsi 
J à cause de la tristesse de sa marche 

J^ürde et pesante. On le trouve sur les feuilles 
® l’orme et autres arbres. 

J, IjUPIN. Plante des pays méridioiianx de la 
^*^^ 1106 , dont le fruit est une espèce de pois 

l’n „ - - 

> pour lui dter son amertume. Elle est 

IgV .. . ... 

êe 


S'é ne se mange qu’après l’avoir trempis dans 
U, ■ ■ 

^êlèbre pour avoir l.iit la nourriture ordinaire 
. plusieurs anciens philosophes grecs. Proto- 
5 fameux peintre , ne mangeoit que des 

Slftati 


5 pour donner plus de ressort à son ima- 


lou et de vivacité à ses ouvrages. 

R 4 


Au- 


Soo L U R L Y C 

joiircl hui nous avons cé*]ë nos droits aux bfS* 
tiaux sur ce végétal, 

LU R. U S. Beau serpent de l’Amérique, 

.ïiUZERNE. C’est une des plantes les plttS 
mtiles pour la nourriture des chevaux et du gto* 
bétail. Sa verdure fraîche et riante décote i>u* 
prairies. Un terrein gras , léger el préparé pu*' 
la culture , est très-propre à cette prnduclic® 
utile. On peut y mêler de l’avoine qu’oii ré- 
colle dans sa maturité. Au bout de tr^ is an- 
nées de cullure , la récolte de la luzerne est 
très-abondante , et se renouvelle trois ou quatre 
fois par an dans nos départemens , et jaisqu’i^ i 
six fois dans les déparlemens méridionaux il® I 
la France. Uu champ de luzerne dure huit o^' 
neuf ans. On peut la serrer dans le grenier 
couches alternaiives avec la paille. C’est 1® 
moyen d’empêcher qu’elle ne s’échauffe , et de 
donner à la paille un goût'agréahle , que les che- 
vaux aiment beaucoup. L’un et l’autre icéiée 
ensemble , les eiigrais,se. On a même réussi ^ 
leur do.iner cette nourriture , au lieu d’avoine' 
La luzerne fraîche donne aux vaches un lai*' 
abondant et savoureux; mais l’excès de ceft® 
nourrilure les fait enfler et périr. La racine d» 
luzerne es' composée de fibres très-fines, qui se 
sé parent lor.scpi’on les fait bouillir dans l’ea"' 
L’on petit eu faire des brosses très-douces poi^^ 

31: ttoyer les dents. L’eau chaude et le miel foid 
perdre le mauvais goût do la racine. Il ne fa»* 
lias manquer de couper les luzernes où J'<>» 
apperçoit des clienillcs , si l’on veut que 1®* 
récoltes suivantes ne soient pas endommagée^' 
La luzerne est visqueuse et sèche lentement. 

LYCHENIS. Plante dont on prétend q»® 
les anciens se servoieut pour mèche dans letf* | 
lampes ,• car ils n’avoient pas l’usage du coto»' 


L Y C L Y N aoi 


LYcIUM. Arb re épineux dont le suc ou 


fait lin iné lieanietit du 


nie me 


jus exprimé , 

'U'- utile pour les inilauiiiiations , les nienr- 


'dssures , les ulcères , etc. Le lycium dvs Indes 
'l'’’on tirp (Ju lonchitis est le [dus estimé. 
.LYCOPERDITES. Nom d nné à des fon- 
en iornie de vesse-d -loup. Voyez fongites. 

LYCüPODIUM. Cotie espèce de mousse à 
croit dans le Nord , .sur les pierres au 
'"''ieii des rochers. On en s’oit aussi dans les bois 
environs de Paris. Leur tète ou massue 
remplie d’une poussière jaune inllannuable , 
*''*inmée soufie vésf^lal; c’est vraisemblablement 
'i"« poussière semblable à celle des étamines 
'^^ns ies autres plantes. En Moscovie et en Perse, 
fait entrer cette poudre dans la conijiositiou 
feux d'artifices. On Pintrodiiit aussi daus 
torches end-mmées , qui font un si bel effet 
spectacle des beaux arts. On y Eiibstitiie 
j'^'irent la p.otusière fécondante du pin , dans 
expériences physiques, 

ÎY'NCUPilUM. Espèce d’ambre qui attire 
iilumes , comme l’ambre jaune attire la 

Nlli 


Lynx , ou lonv-cervier. Ce quadrupède vif, 
î’^roit, léger, plein de feu, pétillant, a le 
L'rjeinent du loup , la finesse et la propreté 
cliat , le naturel carnassier de l’once et la 
l'^au bigarrée du jeune cerf , auquel il fait la 
8’'erre ; d’où lui est venu le nom de loup- 
XI g 'iinpe aux arbres, mange les oiseaux, 
'‘'t m*.in basse sur leurs nids , poursuit les écu- 
*^®uils jusqu’à la cime , attaqua les chats sau- 
, les martes , les hermines , guette au 
f'^’ age les d dms , les cerfs, les chevijpuils, les 
, s’élance , les saisit à là gorge , suce 
® sang , ouvre la tête , mange la cervelle , 


202 


L Y R LYS 

abajjcîonne je resre et court à une nouvelf* 

un^V dans 

pays frou]s que dans les climats tempérés. 0^ 

e trouve dans 1 un et l’autre conl.nenl. Leu' 

esu!''/e goût. Leur fourrure 

estuuee , celle d hiver plus que celle d’éié. 

plus belles T.enneut de Sibene. Il „p iaut P»* 
croue au merveilleux que les anciens ont 
bile sur la vue perçante du lynx , qui nénéiroi' 

“.“i""’" *7» .1»' 

eire une congellatton de son urine. 

la nommé 

la ch. position de ses cornes. Sa voix est i'>' 

g griemHit, sa nourriture l’érume de la met' 
est ctnïce 

Lyre-db-Davic. Coquillage du genre Je* 
tonnes; c’est une espèce" de l.ryte ; fo^e, 

par^eTrt de no 

bô fde P® '^‘'•"‘^l’eursont le sytf 

Cette flel. ^““®'\*^®*“''''"®^o'entnotre odorat 

paroît d s"'’" ' "obW: 

paroit dans une saison où la rose l’neillet, 

le cbevrefeuille semblent lui disput’er k nrl-- 

des lv!'?“ “ «loucsor du parfum. H Ç « 

Les idus bdî ’ ./«-angés , à fleurs doubles- 

tcbé ■ i a ^ ly« blancs pa' 

naches, ils fleurissent en hiver. Rien ne co»' 
traste ciieux oup iWUf li ! ^ ^ 

«jfl ^ blaucheur ave<J 

sa franp cramoisie. L’tnile de lys est d’o» 
«sage heureux dans les doulenrs^t les tU' 

leur du baïu-marie , une eau odorante p.opt® 
à enlever k. taches du visage, et à en /m' 


LYS 2o3 

la peau tendre et délicate des jeunes 
Personnes. 

. LYSIMACIITE. Herbe peu connue , dont 
I * propriétés sont d’arrêter ie sang , de chasser 
serpens , etc. 

... - - 


M A B MAC 


Kl, 


_ ABOUTA, mahoia , hochet de terre. 
^6tte espèce do Salamandre de l’Amérique habite 
les arbres et dans les lieux marécageux, 
morsure n’est point dangereuse. Ses grilfes 
®'»»t redoulables. Elle s’élance sur ceux qui la 
Jminuentent. Ses cris pendant la nuit annoncent 
® changement de lents. 

IVlAroujA. Cet arbre croît sur les montagnes 
la Guadeloupe. Son bois est plus pesant et 
dur que le bois de fer. Les Sauvages font ^ 
"^^®e ses racines ^ lorsr|u’elles ont une lorm# 
*’®turelle j des massues de la grosseur du poL- 
6’iet et de trois pieds de long. 

MACANDON. Arbre du Malabar, qui y 
P°tte le nom de cada-calva , et dont le fruit 
^Sssemble à la pomme de pin , comme ses fleurs 
^^filles du mélilot. Son (rail j cuit sous la 
*-eadre , guérit les dyssenteries , et s’emploie 
^ontre Easibme , la pliiisie, lu pleurésie, et 
^’Ures maladies de la poitrine. 


^lACAO. Ce beau perroquet du Brésil est 
des pins grands et des plus remarquables 
P^'' les nuances variées d« son plumage. On le 
communément dix guinées à Londres. 
perroquet. 

^ACAXOCOTI. Fruit des Indes occiden- 


2o4 MAC 

taK>s, flont Ifs Eaiojiéens font beaucoup de 
cas. Sa forme est. obLongue , sa conleiir ronge? 
sa pou I e moile et jaune , et sa grosseur à-pcU' 
près c lie d’une noix ; ,1 |ârl,e le ventre , 
décoction de l’c-corre de l’arbre guérit les en' 
TUires et fiit cicatriser les ulcères. Les ièmiues 
du pays en employent la cendre pour donner 
Une couleur jaune ù leur cheveux, 

MACER , on Mac-e. Cette écorce vient des 
indes orientales. Elle est très-rare. Il y a lieU 
de croire que c’est l’écorce d’une espèce de 
siniaroubri. bon odrur plus vive dépend apiU' 

remnienl du climat sous lequel croissent ce* 
arbres. 

MACEPiON , ou ffros Persil de Macédoine- 
E usage du céleri a lait exclure cette plante de* 
potagers. Quelques personnes en conservent l’iib 
ver les r.acines dans Je sable pour les marurer ei‘ 
salace. ° ' 

M.4CHA-M0NA, Espèce de calebasse d’A- 
frique rtd Amérique, (lontlacbair, bien mAe, 
est extrêmement nifrakliissante , dansles grandes 
chaEnrs. De son écorce qui est ligneuse et dure, 
on la.ir qre divers ustensiles. 

MACîIAO. Oiseau du Erésil . d’un plU' 
ni’ge noir, n èlé de verd , qui le fait luire 
.•..ngubermuent au soleil. Il a les pieds jaunes, 
Inc et les yeux rougeâtres. On vante s* 
beduté. 

MACHE , Salade de chanoine, Poule 
f-rasse. Les feuilles de cette plante potagère 
lournissent une salade adoucissante , propre à 
temper. r l'âcrelé des Irunieurs. 

MACHOhAN. Ce (loisson jette des gémisse- 
mens , dit-on , lorsqu’il est pris. On le volt fré' 
fluemmeut autour des Isles du Cap Verd , àe 


MAC MAD üo5 

^liiit-Vincent , de Bourbon , de l' rance et à ia 
^ùte-d’or. La puiudre des aiguillons , dont ce 
l'oisson est armé , est très - réJouîanle ; tüe 
'^‘Uiae des enilures et îles douleurs crueJes. b.i 
eli.Lir de V. eut mortelle lorsrju’il a mange des 
b'^nimes de maiicelinier. 

Macis. Cette substance est aussi nommée, 

•«au improprement , flaur de muscade. C’est la 
‘tconde écorce du Iruit qui donne la mu-.cai e. 
^'-Üe est estimée comme un arom rte t' ès-agieable. 
On la fait entrer dans les raUlias. L’huile riu on 
«a retire est incisive , échauffante. Voyez Aîus- 

MACLE. Ces pierres figurées se trouvent en 
Sr. iaone. üu croit (lue Ce sont des pyrites d’etaiu 
•*>êlé avec du spalli. 

MACUOUEB. Les indiens vuident ce fruit 
de Virginie , qu’ils reniplssent ne petites 
l’ierres. C’est pour eux un inslrument de mu- 
*'ique. 

MACREUSE , BUette. Cet oiseau aquatique 
iuibiie les mers, nage avec rapidité. Ses ailes 
Courtes lui servent, en qu. Ique sorte , do rames. 
Or, d, toit qu'il court sur la surlace des eaux. 
I rdonge très bien , se nourrit d’uisectes , pois- 
sons , couuilles. St chair e,t pou de uate ; 
''an des cuisiniers ou relève le goût , et les aro- 
*'i ites la rendent moins indigo .te. 


AIACUCAOUA. Bsiièce de poisiou du 3’re- 
s’d , dont la chair est foit déi'cate. On en < is- 
^tugiie plusieurs sortes. 


MADREPORLS. Os logemeus de polypes 
f'arins sont aii-si variés qu’il y a d’especes ui e- 
ceiue... C’est le même art d’archl'ecture emplose 
par les polypes des coraux. Voyez les mots 


ao6 MAE MAC 

Corail 01 Polypes. Les mndrépores différent du 
et pourvus, 

^ î r '’® Madréporites. 

MAKNA. let.te espèce de hareng, qui est 
marque a chaque côté d’une tache ronde /noire, 

. uiee, pu, s jaune, quelquefois vuiée par tout 
le corps , e heaucoup de couleurs dilférin.es. U 

o.it Océan, comme l’autie espèce. Lesplus 

cè en r / "”*'7 auxquel ils nS 

cer.entuen pour le goût. 

le occidentales , dont 

iuxTers " et u’est pas’ sujet 

PA/res de Péri- 

gojd. Cate mme de fer très-pauvre et réfrac- 
.aue se. trouve^ en Angleterre , en Toscane , 
en Boheme et dans le Ihémont. On l’appelle 
Savon du -verre, parce que les verriers en /uent 

h /ne Z t ®A" oouleur 

verrosdcSril;ti:^Æ,:EtS 

/o,f* 'eTl"’ PO'enc. Mise en fu- 

«'on , elle donne un verre jaune ou violet La 

îvrr': ^ n, ef.ervesccn/e avt" 

CS, forte. Elle est , ou solide , ot, strrée , ou 
MAGJVOC. Yovez Manihot. 

Al AGNOLIE. Plaute dont la Heur est une rose 

ona.po.ée de plusieurs pétales , en cercle. Le calice 
contient un pist.l qu. dégénère ensuite en fruit 
dur et comme garni d’un frand no.abre de tube - 
cujes,^q,u contunnent chacune une sorte de 

mco. Cette espèce de jinge d’une figure 


M A G MAI 207 

® U Se , habite assez généralercent les climats 
'‘dsde l’anciencoiiiineiit.D’uii tera[;érauinienC 
k 1 ^ dans nos climats , 

j' ''âtit l’été , passe très-bien i'iiivor dans un 
P‘*riement. Quelque* uns dè ces indiridiis sont 
) dociles, susceptibles d’éducation, et 
J hibles de iaire plusieurs tours , de gestieu- 
danser. D’autres d’un natuiel plus ssu- 
J sont brusques , désobéissans , maussades 

itj’; 
l'ocK 

- «s. JV. 

a manger. Impudens , ils adectcnt de 

atrer leur 

‘«5 


***'paîieus. Les femelles sont plus petites que 
■ailes. Tous ces animaux renipll'sent les 
®s de leurs joues , des choses qu’on leur 
à mange 

' *ttrer leur derrière nud et calleux; niais on 
*'find modestes à coups de fouet, 
a ^AGüEI. Arbre des Indes occidentales , 
(j^***- les féiiiües donnent une espèce de chanvre , 
ficelle et des cordes. Les 
'fies sont épineuses et canelées. L’arbre s’élève 
j^^^Oviron vingt pieds. Sa tuüëlle sert aux 
Vl^es et .aux sculpteurs. - 
/'IIALLB. Les fruits de celle espèce de 
, 1 ^ *siej jgg Pois sont petits et amers. Les jmrfu- 
^*^^*■■8 en font eiilter h^s amandes dans leurs 
Jij0i;ei(es, Les ébénistes donnent quelqueiois ce 
su ho/s de tainte Inde ; voyez ce mot. 
iq ■‘■AMüT. Cet arbre croit en Guianiie , aux 
Antilles , dan» les lieux nnirécageux. Ou 
des gousses un colon doux su toucher , 
h > mais si court, (ju’on ce poul le filer, 
chaud , et peut être employé pour filer 
®l<>^Tes. On fait usage de l’écoice du mahot 
J Calfater les vais; eaux et faire de* cordes. 
- AKSCHI , Mail-Elon. Deux arbres 
alabir ; on attribue au jiremier , qui n’est 


l'»iir 


'■ne 


espèce de rhauinies , des vertus contre 


Le Second , qui est un grand arbre tou- 


Verd , a daua l’écorce et les feuilles un 


MAI MAL 

Stic qui reniédie aux mauvaises suites de l’accoi*' 
clieiuert. 

MAIN^DÉCOUPÉE. Nom sous lequel on 
signe le P/atnne ; voyez ce mot. 

i AiN-D£ MLn. Es^ièce de Zoor^iyies •. voV*^ 
ce mot. ^ ' 

Turquie. 

IvlAKI. Ou désigne sous ce nom plusiô'"* 
«Uiimuix qm ont des car.ictèrei qui les ri'f 
proclmnt. Les dillérences qu on y observe , d..->* 
la forme et dam les mœurs , peuvent les fai'' 
reg.iiuer comme ,,es especes distincres. Ils *>n‘ 
le museau long tonane le renard ou la fonii‘«’ 
la queue lr,,s- ougue , les Iiabi.njes du sinoe, 
nonrnssent pluU',1 de gr.unes que d’muma»*/ 
pet, eut cependant quelquefois les oiseaux, l" 
lont la nuance enire Ls singes à la long»' 
queue et les animaux fissipède.s. Les diTer»«* 
espcxcs_ de matis .sont les Mortgous , le Moco<f 

et le Ea/-/; voyez ces 

<^et!e esp.èce de pierres e*‘ 
mie slalagnule colo.ée par du cuivre, ün 1‘ 
trouve en pienes mamelon, es dans des mines J' 
cuivre de Sue, le et de la Chine. On en drsting"' 
de ])lus.e,.rs espèces. Elles varient „ar 
noam es de leur, couleurs. Susceptible de >,endt^ 
un beau p„l, , on en fuit des tab.itières , da* 
manclies- de (ouleatix, des büoux ’ 

if P ■ pcf aon est iiès-connii df* 

■tal.ens cl sur 1r s bords de la Métliterranée. S» 

“Eïï STI'iSÏ'' r'T" ‘i”'"' " , 

, . .. '■l'c Commune dan.s 

iUalaoai , oont le* racines servent à laire d»^ 

uiaiict'^^ 


MAL MAN 209 

l'*^t'ches (le couteaux , et les l'euillfis à fumer 
‘^teire. Frites dans de l’iiuile de palmier, elles 
un bon liiiiineiit pour le* pustules de la 
vérole. 

MALTA. Espèce de Rctjuin ; voyez ce mot. 

MAMEIA. Arbre de l’Améritjue , lort rom- 
î,""'' dan> la province de Panama., dont le* 
®’iilles sont plus lonç.iies qu® larges, et qui 
j'’'t>duit un exci lient fruit de même nom , dont 
* chair ressemble à celle du coing, avec des 
*'^yaux fo-t amères. Les Mameias sont de la 
R'ossfur ’.’tin pois, et couvettes d’une écorce 
rude. Lés feiiides de l’nrbre ressemblent 
^'^ 'Ues du noyer , mais sont plus grandes. 

, ^'AMMÜ. Graïul arbre de Nlgritie , dont 
**’ fruit est une e.qioce de prune blanche , 
On employé à divers remèdes et qui se coii- 
^“ '■e pi ndaut toute l’année. 

MAMDLRA. Arbre du Brésil , dont le fruit 
'l’^l se nomne Mamaou , est purgatif. La chair 
iai iuUre, et remplie de plusieurs grain* 
î’‘'>''s et luisant , de la grosseur des petits pois. 
P distii gue le Mamoera mâle , et le iVamoera 
j,'*’t'elle. Le mâle ne porte que des fleurs , et 

‘*'’'re ne poite que du fruit. 

I flAKALA. Arbrisseau du Brésil , dont le 
est dur e: les feuilles semblables à celles du 
Ses fleurs sont dans de longs calices, 
'‘'’^ 'iipées comme en cinq feuilles, ün en trouve, 
le mè e arbrisseau , de bleues , de purpii- 
‘'.''«s , de blnncbes-, et toutes d’uue odtiir de 
v'oleite si forte qu’elles émbiument les bois, 
■'acine , mou 'ée de son écorce , est un purga- 
tiPs, ^ par le liant et par le bas. 

^ I ANAOüAIL. Espèce criiérisson de la Nou- 
q,,j couvcit Je pointe, et 
la ch (ir est excellente. 

II. 


S 


210 MAN 

MANAGUEREL. La chair rie cette espèce 
porc- épie d’Esp.-igne est très-délicate. 

MANATI. Vojez J^amentîn. 

MANCELINIER. Cet arbre, de la grof»e'’f 
d’un, noyer , ci-oît sur les bords de la mer , daH* 
toutes les jsles Antilles. Il s’annonce sous de* 
appas trompeurs. On le voit couvert de Iriil*'* 
Colores comme nos pommes d’apis. Lenr odeWt 
agréable invite à les manger. Ces fruits si beaut» 
contienneut un poison perCde. C’en un sn<' 
acre , laittnix , corosif. Chacjue partie d® 
l’arbre , feuilles , écorce, racines , tout en e** 
imbibé. La chair des poissons qui ont avalé de* 
j)oninies de mancclinier est un poison des j)lf* 
cruels pour les personnes qui en mangent. 
le voyageur , excédé de fa-ligne, te repose soU* 
cetaibre, à son réveil, ses yeux sont enflani' 
roés, son corps s’enile. Les gouttes de pluie qu‘ 
ont coule sur les feuilles , en tombant sur 1* 
peau la corodem , y font l’effet des vessie^' 
toire.s. Dans le moment oii le sauvage etnpoi' 
sonne sa flèclic avec ce suc , il en évite la vipeur- 
Ce poison terrible porte le feu jusques dans le* 
entrailles. Ces flèclics empoisonnées sotit d’aii' 
tant jilus redoutables , que leur poison peut 
conserver avec la même activité jiius de ce»* 
ans. A l’arsenal de Rrttxellc on en. a vu le* 
effets sur uii chien à qui on lança une de ce* 
llèches. On ne doit manier qu’avec précaulio» 
ces anuei eiiipoisonnés des sauvages , qui 
spcoïidenl que trop) b, eu leur ardeur pour 1* 
vengeance. 

MANCHE do couteau. Voyez Tellîne, 

MANÇHE de ■velows. Cet oiseau habite 1^* 
parages d’Angola; il ne s’écarte pas absolurr**** 


MAN 211 

bords de la mer. Sa présence annonce au 
*'^ülonier la proximité de la terre. 

^lANCHETTE de neptune. C’est une cspècè 
rétépore , ouvrage délicat et élégant dei 
polypes. Voyez Polypes , Retepore, 

MANDAPi-U. Arbre du Malabar qui porte 
siliques , et dont le* feuille» «ont diTisée* 
deux. 

MANDOUAVATE. Arbre de Madagascar, 
”oiit le bois sert à faire des poignées pour les 
**gaie«-. Il porte pour fruit une espèce de noi- 
sou écorce est couverte de petites 

pointes. 


■ MANDOUTS. Serpent de Madagascar qui 
nourrit de rats et d’oiseaux qu’il surprend 
jltos leurs nids. Sa grosseur est celle du bra». 
‘ n’est pas venimeux. 


„ MANDRAGOPlE. Cette plante croît dans le* 
’orêts , en Italie, en Espagne. Elle est narcotique , 
?®soupi,sa,ite; appliquée extérieurement, liso- 
y'tive. Ses racines ont quelquefois la disposition 
cuisses de l’bomoie. L’art se joint a la nature, 
’o y met des graine» d’orge , d’avoiue. On remet 
■? racine en terre. Ces graines germent, poussen* 
racines. Elles s’implantent dans la nian- 
®’’®gore. On la retire de terre, ou subdivise sc* 
J’^iites rai lues 5 elles représentent alors des poils. 
P" prépare ainsi des mandragore» mâles et 
®’ueU(s, Ces mandragores flan» les main» de* 

I '•rliitanj passei.t pour des cliose» nieiveil- 

^lANi QUE. Nom donné à une espèce de 
^^Oscade [.<1: aromatique et peu estimée. 

^lANGABLY.Ces espèces de singes à longue 

S a 


4 


212 M A. N 

queue , su'vant les obserTatiotis de Biiff’'* ’ 
])aroisseiit faire la nuance eiilre les makis et le* 
guenons, par l’a longe nient .lu aniscau , la JoO' 
gueur de lacjiieiie, la minière de la porter, et If* 
A-ariètés do la couienr du poil. Leurs «bajoue* 
formentcomme deux poches dans leurs joues , où 
ils ](euvent conserver des provisions de boucl)® 
pour >in jotir ou deux. 

MANGAIBA. Les loiêts du Brésil sort 
remplies de cet arbre. Son fruit semblable au* 
abricots, ne mûrit que lorsqu'il est tombé <1« 
l’arbre. C’est un aliment sain et rafraîchissant. 

' MANGANESE. magnéaie» 

IMANGAZAHOC, Espèce d’âne saiivftg*R 
l’isle Madagascar, qui a les oreilles füit loU' 
gués et Je cri d’un âne. 

MANGEUR de fourmis. Voyez fourmill^eT- 

TtlANGLIER. Ces arbres croissent aux Inde* 
orientales dans les lieux maritimes , semultiplient 
ptodigieuseraent. Leurs rame.iux , après s’èir® 
éîeves , lal,sent pendre des filamenc qui deS' 
cendent jusqu’à terre , s’y couchent et y prennent 
racine. Les arbres q- i en proviennent ,.se miib'' 
jihen! delà même manière. Un seul arbre pt'Uf 
devenir la souche d’une forêt entièra. I/«s nriiic* 
sortent telle. .-ent du sol, qu’on p.;nt, dans cet' 
tâini' cndroiis , pendant j 1ns de vingt lieues i 
jna/cber sons po^er le pied à terre. La piilp® 
des fruits 'tu mangl pr es' ass z bonne à tnangef* 
Les l'aciiies de cet a>bre S’éteii Vnf dans la uiet' 
Ses b.-ai'cfes y pendent. Des Imît es y dépo' 
sent h-iir frai , la petite postérilé y adhère i 
grossit , et dans Je, s flux et reflux se trouve 
alternaiivenieat dans l’eau ou àusuînJue au^t 


M A N 3i3 

''■■«nclips (latis l’air. Le bois de inonglier dur , 

, e-.t Irès-bori pour les bàliiueus. 

^IAKGOXJSTAN. Cet arbre oiiginulre des 
J dn(|ues , a été lrans[)orlé à Java , a jVIalaca , 
\Sia,n , aux isles Manibes. 11 fait uu si orl 
daus le.» jardins par sa toiilfe régiihere 
^‘éga[e^ ^u’ou le préière an m ,roiinier d'iude. 
fru t astringent e^t très-utile dans la liys- 

^'iterie. 

^LANGOUSTE. Voyez Ichneumon. 
Mangrove. Voyez palétuvier. 

, Manguier. Cet arbre croît à Malabar , 
^lenoAe , k Pégn , à Malaca. On en dis- 
‘‘"gue'dp deux espèces , le sauvage et le domes- 
'‘'i'ie. Le fruit du manguier sauvage, est, dit- 
'“’L un po.son qui cause la moit tves-prompte- 
Le fruit du manguier domestique a te 
*'^®riie de l’oiieur et dit goAl. U s especes les 
***f'illenrt s sont celtes dont le h uit contient 
de lilninens. Les Induensen contiseiit beau- 
'^'Up e, les nomment acktrs de manguier. Ce 
'"■'tec/iar s’applique à toutes les diverses es- 
Mees de fiuits qu’ds coulisent. 


MaNîCOLT. Voyez Mermose. 


ïd 


lANIIlOT , on Magnoc , ou Manioc. Cet 

lHllll6* Olï iC 

Elotidf 


isieau est de U pins grande utilité. On le 
avec crand soin en Amérique depuis 
de iusqti’au Magellan. Ou nmnge ses 
"«■Iles hitcb 'es < t t uiles dans de l Imile. On 
«bre de sa racine une farine dont on lait du 
ï'In On la prépare aussi de diverses mameies. 
'"‘■t aliinenl est tiès-.sain; mais il faut en ealraire 
" PuiM.n nu’ 1 tontient. La racine fo iche est 
“« l'Oison mortel. On la relire de tene ; ou 


24 MAN 

la lave; on en enlève la peau; on la râpe; 
lecrase; on la met ensuite sous presse d®**® 
des toiles de jonc; on en exprime fortenien' 
un lait blanc. C’est là le poison contenu 
cette racine. On met sur le lèu la siibst.itic* 
i.arineuse pour achever de dissiper les partie* 
aqueuses , volatiles , dangereuses ; c’est alC* 
la larme de manioc. On en fait le conan , 
cassave. La farine de manioc mire dans w'** 
poele sur le leu , agitée pendant huit heure* 
e suite , et réduite ainsi en petits grain.«» 
c est le couan. La cassave est la larine de 
DISC desséchée de Boiivtau, réduite en poudr* 
et mi.se en galettes sur des plaques de fer cliaiu^' 
Un les lionmie pahi de cassave , ou pam 
Madag-oscar. On dit que les Euroj.éeiis troU^ 
vent ce piun^ exrtUent , et le prédèient à cel”* 
de Iroment. Cns suiistunces nourrissantes se niut'' 
gent tienipees Hans de l’eau ou dans du boiiilloU' 
ùi on laisse lepos-r le lait ou poison retiré p»'' 
expression , il se dépose an fond du vase ui*^ 
substance b! uicfie , fine , Irès-nourrissante , dou' 
on ait ues édiaudé. , de.s massepiiis et aiitA* 
Irnindises , en la mêlant avec du sucre. Le 
lait de manioc , ou l,i cas.save fiah he occasion!'® 
des anxiétés , des eavits de vomir, des convul- 
sons et des évacuations par haut cl par bns- 
Ce poison agit sur le genre tiervrnx. On n® 
voit aucune iiiilannual ion dans l’ostomic. Ce 
lait s’y retrouve i.,,ut entier; mais l’e.stoaiac <1® 
llioniiiie ou de l’animal empoi-îonné e t letréc' 
de plus de moitié, l.e ci.nUepo son . pouriii qi-'ort 
le prenne presque sur le clmai,') , ■ st ie suC 
de rocou. ‘ 

]\']AN:L. Le bois de cetv^arh.e de Gnianu® 
est excellent à. faire des donvov de tmin.'âu 
autres ouvrages. O.i retiie de cel arbie uu® 
résiné hoiiiie à calfater les canots. 


MAN 2i5 

anima. Celte espèce de serpent du Brésil , 
d’écailles de diverses couleurs , ne sort 
point de l’eau. Les sauvag» s le respec- 
Celui qui a eu le bonheur de le voir , 
flatte d’une longue vie. La bigarrure de ses 
^'’^deurs , disent-iis , leur a fait naître l’idée 
' “e peindre le corps. 

Manioc. Voyez Manihot. 

. Manne. Ce suc mielleux, concret, a été 
auirefois miel de l’air , ou rosée cé~ 
On avoit cru qu’il toinboit du ciel comme 
, manne des Israélites, Il découle naturellement 
■S feuilles de certaines espères de frênes eu Si- 
, dans la Calabre , pimdant l’c té dans un tems 
, dejuiis lemidi jnsqu’ausoir , sous la forme 
**ae liqueur claire. S’il ne survient point de 
il se dessèche en grumeaux. On le re- 
^^6ille avec des couteaux de bois. La pluie 
le suc et le fait disparoître. Les divers 
^'^^res dont on relire la manne , et la manière 
St on la recueille , en font varier les espèces. 
P belle manne découle d’eUe-aiêuie des arbres. 

, treiilenre e^t la manne de Cahibre. Elle doit 
J’bo pn larmes grassetles , d’un blanc blond , 
Sère. ETne odeur un peu aigre annonce une 
y^tlle manne et de mauvaise rjualité. Lorsque 
arbres ne laissent plus couler de mamie, 
lait une incision à l’écorce , il en coule une 
fl'^ande anondaitce. Elle se réunit en masses au 
Wed de l’arbre. Ou la coupe p.ir morceaux. Elle 
rlargée d’impuretés. La raaïuie eu larmes 
'eiire f u iiiirtiaul des chalumeaux de (lailles , 
de pe.ites branches dam Eécorce. Le suc 
'^.*coule en manière de stalact.te. Cette manne 
belle , si tran.sparenle , purge moins que les 
Autres ^ se ramollie et jaunit à l’air. h'A manne 


2i6 m a N 

Jtiaitich/nc ou en grains est rnre. Elle dccf''*‘® 
fies nervures el <les veines ries feuilles ûC 
petite espèce de frêne. Ou distingue les 
de Mareine, de Roniague , de Cinesy , de 
diiis le territoire de Rome. C’est la moins cS' 
tuiiee. Tout le monde sait que la m.iiiite 
un des pnrgadfs les plus doux. Ou EhssoC''’ 
suivant les indicatioiis , au sel, au séné, i*" 
tamailn , etc. Il découle ausii de plusif'"'* 
arbres, tels r|ut: l’crable , l’olivier, le cèd''’’ 
et autres, un suc concret assez analogue à !■* 
manne. “ 

Manne d'Jlagie. Voyez ^gul. 

Manne ou sucre (T AIhusar. Voyez Apod’^' 

Manne de Briançon. Suc concret qui ir.’io' 
pire des feuilles du ÀJeloze en Daupdiiné, duu 
les .années scellés et d.audes. L’Iitimidi.é 
péclie de paroiire ; la jiluie la dé’iuil. 
confie les brandies. On les met à l’ombre 
les arbres , Le suc encore mou s’épaissit. 
le fait seclier au toieil. Celle mniuie un 
resineiise , a un goût de sucre. On n’en li“^ 
pomtsd’usage, parce cju’elle n’est presque 
jmrpative. 

Manne d’Encens. Voyez Encens. 
MAJNiOBI. Voyez Pistache de terre. 

M.AN .E. Pregue-Dien. Cer insecte se tie”* 
quelquefois presque droit, les deux pattes 
dev, ut l’une contre l’aurtv. Oans celte altiiud® 
dévi.te , les paysans de Proveitce ottt cru 
p^r.o.tlfieu. 7Je~ià lui est veritt le nom i\e prepu^'' 
oten. autres [tréè'.ndetit ([iie cet aitimal | 
(lniubi les clK-'ininü qu’on lui /lein.iinlo ^ | 

qu’il étend a.,s fiattes de devant . tantôt à dioit® t 

tantôt 


MAN IVLAQ %\’j 

à gauclie. Aussi le regarde-t-on comme 
j'î insecte presque sacré , auquel il ne faut 
^‘'■e aucun mal. Le paquet d’oeufs que la fe- 
dépose est des plus singuliers par leur 
*^■■1116 et leur position, 

M ANUCODIATA. C’est Voheau de paradis : 
ce mot. 

, ^IA!NSFENI. Oiseau de proie d’Amérique j 
j'feu-ptès de la grossi ur du faucon ; niais qui a 
griffes beaucoup plus grandes et plus fortes, 
a la forme et le plumage de l’aigle. Sa cbair 
l’'sse pour excellente. 

MAPAS. Cet arbre croit en Guyanne. On 
Prépare , dit-on , avec son suc laiteux mêlé 
le suc de figuier , une substance ou résina 
"'pénétrable à l’eau. On en pe.tii faire plusieurs 
^Hvrages. La chaleur du feu et du soleil la 
''*niolit. 

Maquereau. Ce poisson si délicieux ne 

P^oît sur nos côtes que dans un cerlai; lems. 
*n part des légions des mers du Nord. Leur 
«l'che est réglée. Au printf-ms , dit-on , il« 
^‘oyeiit l’Idande , l’Ecosse , l’Irl.mde, se jettent 
“ris l’Océan atlantique. Là , il se fait une di- 
pp'®" 5 '*'‘® colonne [lasse devant le Portugal, 
^tspagne, se rend dan, la Méditerranée ; l’autre 
^titre dans la Manche. Elle paroîi au com- 
j,^'*ceiiient d' printems sur les côlcs de France , 

vaut les côtes 

f "ollamle; une partie de cette b gion se dé- 
'^be , se jette dans la Mer Billique ; le reste 
J^sse devant la Norvège et retourne dans les 
du N'rd. les iii'ccies qui se trouvent 
différens teins dans les divers parages, sont 
^ *<seinblablenient les boussoles qui les dirigent 
cette marche. On sale ces iioissons comme 
* *‘arengs. 

_ •ARACOU. Espèce de citrouille de la Virei- 

II. T ° 


21 8 MAR 

nie, qii’on cütime fort saine et fini croît assez \îts» 
MARAKDA. Nom d’une-sorte de myrtîi® 
^ 3 es Indes orientales , sur-tout de Ceylan dont 
les feuilles , en décoction , passent pour uiî 
remède excellent contre les maladies 'vénériennes. 
MARANGOUIN. Voyez Marin goa'ins, 
MARAQUA. Voyez Calebassier, 

AIARBRE. Cette espèce de pierre présente 
les plus belles variétés. On y voit mille couleurs 
diverses, mille nuances. Suscc^itible d’iin beaii 
j)oli , on en fait des colonnes , des vases , des 
statues. Les édifices, ornés de ectte pierre, an- 
noncent la richesse et la magnificence. Les car- 
rières de marbre sont très-fréquentes en Italie 
et dans les isles de l’Archipel. Tout démontra 
<jue celte pierre , si belle , est formée de débris 
de coquilles marines, de productions àpolypiers. 
Dan» certains mai lu es , tels que les pierres 
iumachelles , on y distingue les madrépores, 
les coraux , etc. de manière à ne pouvoir les 
ïnéconuoître. Les veines et les couleurs qui re- 
lèvent l’éclat du marbre , sont dues aux infil- 
trations des substances métalliques , et p«uC* 
être à la décoloration des coquillages. Le dcgi“ 
de beauté, de dureté, de finesse , dépend do 
la nature et de la ténuité du grain qui le com- 
pose. Ou a découvert nonvelTeœent en Cham- 
jiague , une carrière de marbre figuré. Ce sonf 
des arbrisseaux , des ruines , de* montagnes , 
des lointains, etc. En 1760, on a cherchée^ 
trouvé, dans le Bourbonnais, actuellement de- 
partement de Saône et Loire , les carrières de | 
marbre blanc et coloré , exploitées autrefois p*! 1 

les Romains , et qu’ils avoient employé dan* 
la construc'ion des bains de Bellevue-les-Bains > 
ci-devant Bonrbou-Lancy. L’industrie est pa'' 
■venue à cnlofer le marbre hlano, à le uuaucs*^' 
yoyez ÿanglicr. 


1 


MAR 3x9 

J WARCASSITE. Cette matière brillante re- 
evee de toute la splendeur éclatante des mi- 
traux plus riches , promet en apparence dos 
J orceaux d’or et d’argent massif ; mais frustrant 
*^5 travaux du mineur , elle n’offre , après avoir 
P|i8sé au feu , que du souffre et un peu de 
Taillée en facette, pour lui donner un 
plus d’éclat , on en fait des bagues et autres 
^'■nenaeiis. 

Maréchal, ou Ressort, Voyez Taopzn. 
Marguerite. Les flem-s de cette plante 
propies à faire , dans les jardins , des 
ordures ap-éalles. L.i culture eu a obtenu de 
®jles variéiés qui font l’orneiaent des partères. 
les ee multiplient aisément de graines et de 
l’_ante3 enracinées. On emploie cette plante « 
'-‘soiidre le sang coagulé. 

^ MARIBOUSSE. Espèces de guêpes Je Sù- 
elles ont , à ce cju’il paroît , le talent 
6e guêpes cartonières. Voyez Guêpier t/e 
^’^yenne. 

J MaRIGHI.^ Petit moucheron du Brésil dont 
piqullres sont fort incommodes. 

MARIHGOUINS^ Ces espèces de cousins qui 
, eu Asie, en Afrique, en Amérique, 

^ Laponie, sont des plus cmels. Leur piquiire 
corps en léu. Leur aiguillon pénètrq 
Us serrées. Pour s’en garantir , 

J * habiiaus de certain* pays se renferment dans 
lentes faites de lin , d’écoixe d’arbres. Les 
j^’pons vivent au milieu d’un allimosphère de 
insectes , avant k lever et le coucher 
l’a » volent p.rr légions , obscurcissent 

**■ font un bourdonnement des plus int- 
® ‘■luiis. 

Marjolaine, punte odoriférante qui % 

Ta 


320 '• 

aept feuilles longuettes , blanclies et veines » 
qui, étant fort bianfliue.s , produit au bout d*’ 
•es tiges quantité de iltiirs d’un jaune paie i 
cles([utUes il sort une jietlle graine. Le.-. feniH'’ 
et Li semence s’emploient en décoclion pot' 
fortifier la poitrine et pour soulager les douie"’'’ 
de foie et de rate. 

M.A-RIPA. Cette espèce <le dattier croit ^ 
Surinam , en Guiane. Ses léiiilles servent 
tuiles. Cet arbre , d’un beau port , est jTopre » 
l'aire de belles avenues. 

MAlllPEKD.A,. Arbrisseau des Indes , <|‘j‘ 
porte ses fruits par grappes , mais moins serrtt’ 
que les raisins. Son bois est noir , et ses leuiH®’ 
ressemblent au 1er d’iin dard. On fait bouiü'| 
ses rameaux , coupés fort menus , pour eu tir^ 
une espèce de syrop , qui arrête le sang, ® 
qui guérit les plus dangereuses [ilaies. 

MARITATACA., Animal du Brésil, de 
grandeur d’un ciiat et semblable au furet. I 
se nourrit d’oise.aux et de leurs «enfs ; n‘"‘* 
est sur-tout friaad d’ambre , qu’il tlievclte ^ 
nuit le long du rivage de la mer. Il jette 
puanteur si venimeuse, qu’elle est mortelle po"^ 
les bommes et les bêtes , dans les lieux d 
l’on ne se liàtè pas de le clia»ser. Il a s’”" 
dos deux lignes qui se croisent , l’une blanti' 
et l’autre brune. ^ 

MARKAIO. Nom d’un poisson raonstrue"^ 
qui a la gueule si grande qu’il avale un hom"* 
entier. .( 

MARMOSE , ou Rat manicou. Ce job 
animal d’Amérique a les moeurs , la manière^^^ 
vivre et d’élever ses petiis du didelphe : '* 
dilfère que par la petitesse. Voyez Didelp 

MABMOTTE. Cet auimal habite les 


MAR 321 

Pyrénées. Le lieu de sa retraite est de pré- 
férence l’exposition du levant et du midi. II. 

nourrit (l’insceies , de fruits , de légumes , 
''a point d’a]>pétit véhément , vit en petite so- 
'^iété , sommeille presque toujours. Son domicile 
■"St construit avec un art singulier sur le pen- 
"^^ant d’une colline. Il creuse un trou en forme 
Une de^ branches plus élevée sert d’entrée, 
f-e fond en cul-de-sac est sa retraite. L’autre 
^tanche , disposée en pente , plus basse que la 
ffeniière , sert à faire écouler dehors les excré- 
‘aeiiï et lo> Hrincs. Mollesse , propreté régnent 
■^'ns son habitation. Il n-pose sur des couchette* 
'd’herbes fines et de mcusses. Plusieurs se réu- 
•'issent ensemble pour construire le domicile, 
f-’un creuse , d'autres vont chercher 1» mousse. 
On a jirétendii que chacun d’eux servoit de 
'’oiture à sou tour. Il se met, dit-on, sur le 
; on le charge de mousse , do foin , sp.8 jambes 
Servent de ridelle. Ou traîne ainsi la provision. 
O’est , dit-on , la rai.son pour laquelle leur dos 
toujours pelé. Comme ces animaux habitent 
^'^ntinuellemont sous ttjrre , celte raison seule 
'"ffit pour expliquer le fait. Le domicile une 
f'''s préjiaré , est pour tous les descendans de 
•iliaque famille , à moins que quelque chasseur 
'“I qiul;|iie boulversement souterrain ne le dé- 
‘'■'u e. Chaque famille met bas cinq ou six 
l’"tiis. On ne sort que lorsque le teins est 
J beau , serein. On va jouer , se divertir, 
“’nuter l’herbe avec sécurité. One sentinelle, 
l’fitcé sur le sommet d’un rocher , avertit la troupe 
moindre danger. Apperçoit-il un Bigle . un 
^ieu , un homme , il donne un coup de silllet. 
^uute la genle marmotine se relire dans sa 
^*"ière. La sentinelle ne rentre que la dernière. 
J 1 approche de l’hiver, les marmottes bouchent 
** deux ouvertures de leur domicile , avec de 

T â 


îiaa 


M A :k 


la terre , sî êxactoment , tju’on n’en petit 
lingiier la place. Cos petits animaux se roulenH 
les uns à cité des autres à trois ou quati® 
ponces de distance. Leur sang n’a que I« degré 
de cîialeui- de la température de l’air. Dès que 
le froid comiucnce , il circule avec plus d« 
lenteur , et cctle lenteur suit la progression du 
froid. Pendant l'Kiver ils restent engourdis dans 
Tin état ds l’élhargie, siins prendre de nourri- 
ture. Comme ils ne perdent alors presque rien 
par la transpiration , il* n'ont pas besoin d« 
réparer. Ce même phénomène se volt dan* If* 
loirs ÿ voyei ce itiot^ C’est pendant l’iiiver qu’o'n 
les saisit dan* leur retraite. En été ils creu- 
seroient sons terre à me.sure qu’on avanecroit. 
Ces animaux deviennent familiers. ILs s’assoient 
sur le derrière , se servent de leurs patte* dî 
devant comme de mains pour manger. Les Sa- 
voyards indigen* dressent cet animal à plusieurs 
petits exercices , et le promènent dans toute 
l'Europe. L’adresse avec laquelle il grimpe entrÿ 
deux rochers leur a ^ dir»ou ^ servi de lecoîl 
pour grimper dans les chemisées. La chair^de 
la marmotte a le goût du porc 5 elle fournil 
à la nourriture de plusieurs milliers d’hommes. 

MARNE. Cette substance propre à fei lilisef 
les terres j varie dans le mélange de ses prin- 
cipes. C’est un composé de glaise , de craie , 
de sable, et sur-tout de coquilles détruites. La 
vertu de cette richc_ matière doit êire attribuée- 
aux sels qui entrent dans la composition de* 
coquilles et aux parties huileuses qui sont si 
•boudantes dans la plupart des animaux tes- 
tacés. La marne un peu crayeuse ou sableuse 
convient mieux dans les terres fortes , com- 
pactes : l’argilleuse , dan» les terres légères t 
sableuses. Cette terre précieuse se trouve dan* 
bien des provinces , 4 des profondeurs plus oU 


MAR aaS 

Pleins grandes. On la laisse exposée l’air , 
soleil. Elle s’y divise. On la répand sur la 
'srre. Son effet est plus ou moins liâlif sur Je 
à raison de la nature de la Marne. On ne 
^ éprouvé quelquefois qu’à la seconde ou troi- 
sième année ; mais cet engrais peut durer quinze 
vingt .ans. Son usage ne dispense point de 
^Urner les terres. Il doit même êlie modéré, 
■•d’excès de cet engrais ciiueroit dans les terres 
}ine fermentation trop forte qui en épuiseroit 
*iisensiblemeut les sucs et détruiroit les pi‘incij)e3 
leur fécondité. La marne très-argilleuse peut 
employée avec succès à dégraisser les étoffes. 
C>n la nomme marne à foulons , parce qu’elle 
^6rt à nettoyer et à repomper l’iiuile nécessaire 
^ la préparation des laines. 

MAP.OTTI. Grand arbre du Malaltar dont 
feuilles Vesseniblent à celles du laurier, et 
^ont le fruit contient, dans un largo noyau , 
l*** ou onze auieu3es , desquelles on tire une 
'Hiile excellente pour appaisor toutes sortes de 
Couleurs. 

MAROUTE. 'Voyez Camomille. 
■Marronnier -DINDE. Cet arbre orig». 

’iaire des Indes, donne , au moment oii la iia- 
Pire se réveille, une ombre délicieuse , et pré- 
®6nte' le plus beau spectacle par ses belles gi- 
^'Ondoies de fleurs; Le tilleul pour lequel on 
î'j'cnd du goût , fait peut-être un peu trop ou- 
*’‘«er le marronnier. On ptut, en lessivant son 
avec des cendres , lui enlever sou aiuer- 
^Unie et en préparer une bonne noniriture pour 
Volailles. Ll=s marons-d’iiide servent au cbanf- 
des pauvres gens. Les en fans s'arauseuK 
laire , avec ce fruit , des reliefs et des sculp- 
j^tes , dont le degré de perfection annonce 
adresse et le talent. Oa a essayé, dit- on. 


224 MAR 

d’en faire de la bougie ponr éclairer ; mais 1* 
lumière eji éloit tri-ste et sombre. Son bois es^ 
de mauvaise cjualité , lendie , filandreux, mo- 
lasse et J)oun■is^allt 5 cependant les menuisier* 
et les sculpleurs l’emploient quelt^nefois pou’' 
des ouvrages destinés à être peints ; mais il 
n’est giiùres propre (pi’à fane des bierresi Ou 
6 en sert aussi pour le cbauffaee , faute d* 
meilleur. 

Aî A-R R AU f, . Plante amère qui croît de la bau- 
teiir d’un pied, le long des vieilles murailles, 
et qui pousse plusieurs rejetons velus , carré* 
et blunrbfttres. Ses jeuilUs sont ridées et cou- 
vertes d’un colon blanc ; ses fleurs blanches et 
petites font plusieurs ceicles autour de sa tige- 
Le raarrabe est abstersil et purge le poumon 
et la poitrine. Il jr a un marrabe noir don* 
les feuilles ressemblent à celles de la mélisse, 
mais sont d’une odeur désagréable, et tnii croit 
le long dos grands cbeiuius. 

MARSEAU. Voyez Sauie. 

MARSOUIN, Souffleur. Ce poisson, mi* 
au rang des baleines , a le grognement du co- 
chon. II est très-agile et tiès-avide de harengs j 
il les pouisuit jusques sur leurs bancs, et de- 
vient la proie des pêcheurs. Les Iflaitd iis pré- 
ymdent que ce poisson a , au comniencement 
de l’éte , les yeux couverts d’une espèce de taie. 
Ils le chassent alors de manière à le faire éthouef 
sur les côtes. Ils mangent la chair des jeunes 
maisouins , et tirent de l’huile des autres. 
y en a plusieurs espèces telles que le moine de 
ineVf ainsi nomme à cause de son coquelurhon t 
la pnursillc qui voy.ig» par troupes dans toute* 
les mers. Les nageoires du maisouin sont d’u”® 
forme singulière. Celles qu’on conserve dan* 
les cabinets ressemblent à des mains de sque- 
lettes. . * 


MAR 225 

, Marte. Cet animal est très-frét]iient dans 
® î^'ord de l’Amérique , de l’Euro|)e et de l’Asie , 
dans les bois , grimpe sur les arbres, attrape, 
finesse les oiseaux, dévoue leurs ucut's, 
dt la guerre aux mulôis , écureuils et autres 
R'bts aniuiiux. Il échappe', à la poursuite des 
^^dens et du chasseur , en moulant à la cime 
.libres. La femelle s’emp.are d’uu nid coin- 
'“ede et construit avec art. C’est celui de l’écu- 
^^ud. Elle y met bas deux petits. A la v\ie de 
■* niarte , les oiseaux s’uniment de colère , la 
“'Vivent de loin, jettent des cris pour s’avertir 
fuir ce dangereux ennemi. Cette animosité , 
Cri leur sont naturels contre le renard, le 
.'"P î la fouine, et tous les animaux carnas- 
|!''rs , et jamais contre le cert , la biche, le 
, etc. dont ils n’ont rien à craindre. Ou 


“*'1 avec 1.1 peau du dos , et avec les queues 
marte , de belles fourrures. 

Ux RTE-Zjj<f.i:.iNE. Voyez Z,ihehnÈ. 

Marteau. Ce poisson de mer porte aussi 
® nom àe puntoufjlier , yjygcne. A RTar.seitle 
le nomme poisson juif y à cause de sares- 
®’“aiblaii*e avec l’ornement de tète que les juifs 
Provence portoient autrefois. Le marteau 
^*vient très-grand. Ou le voit en Amérique , 
la Méditerranée. C’est une espèce de chien 
de mer très-vorace. Toute proie lui convient , 
^'^f-tout la chair humaine. Il est fort, vigou- 
, s’élance sur sa jiroie , la dévore. Riçu 
peut échapper à la miillitude des dents dont 
bouclje est garnie, 

Marxf.au , ou Crucifix, Cette e.spèc* d’hiutrô 
Un coquillage recherché des curieux. On est 
^^''■pris de voir la justesse avec laquelle les deux 
^^Ives se ferment malgré l’irrégularité de leur 
Ce coqu llaga nous vient des Indes. 


MAR 

MARTîK-PÊCIiEUli. Cet ofsean , l’an 

plus beaux cpie nous ayons clans ce climat, «« 
nourrit do petits poissons', le» saisit arec adresse) 
en rasant la surface de l’eau , c’est sa seuls 
nonrntiiro. Lorsque son estonue a bien digéré 
les ciiairs et extrait tant le suc nourricier ) 
1 oiseau a , comme les oiseaux de proie, l’avan- 
tage de rejeier écailles , épines , avrèfes , na- 
geoires, La femelle pond cinq ou six œufs daif 
quelques trous de rats d’eau ou autre* sur 1« 
bord des eaux , fait deux ou trois couvées pa* 
an. oesœufs sontapparamment souvent dévoré^l 
car cet oiseau n’est pas commun. 

MARTINET. On distingue le grand et 1* 
petit martinet. C’est une espèce <i’biroridell« 
qu ou apporcoit la proniiere eu France et qU* 
disparoh la dernicTO. Elle plane et vole d’iinO 
vitesse extrême. Sa vue est perçante, EUe at- 
trape avec ia plu* g:-*nde agiliié , les insecte* 
quelle découvre à dos distances éloignées. L* 
gr.ande espèce de.nianiut t qui est aussi 1» pb'» 
grande des liirondejles , est année d’oncles or»' 
chus qui serrent très-fort. Elle aire fous R* 
ponts, dans les fentes des arclies et sous \c> 
to ts des plus Ireuts bàtimens. Le nid bien cr 
menlé, de figure sphérique , n’a qu’une petit» 
entrée. Le marlinet est frlanj des œufs de* 
petits oi.erux. On le voit souvent roder autoat 
de leurs nuis , et y jeter , en volant , un cotip' 
d œji de gourmandise. Tl donne bien de l’i»' 
quiétude au père et à la mère, qui l’éloigner* 
pai u nis cris et im nie eu le poursuivant. E’’ 
leur absence le martinet entre, casse leâ œufsi 
les mange , tue quelquefois les petits nouvelle' 
ment cclos, et inet la. désolation dans le |)el‘* 
ménage. 

AIARUM. ou Marjolaine de Crète. On 




Mar mas 


22^ 


, '§(5 , dans les jardins , de couvrir cette plante 
petits cerceaux de 1er. Son cAeur attire les. 
'®ts de toutes parts. 11$ se roulent dessus , la 
rhmuccteiit de leur salive. Elle les 
en cl.aleiu'. Celle ptsiile est singulièreiaent 
^^'6 dans les n'.ala(lies de nerf. 

^USANDIBA. Espèce de ccrliier du B ré ni , 
Ais Joi.t le fiait u’esl ])as ronil , tt cOiUieiit 
son noyau un. suc laiteux Idrt agréable. 

^lASQUAPENE. Les Kabitans de Virginie 
î^tirer.t, de cette racine uti suc rouge, dont 
I se servent pour peindre leurs meubles et 
®tirs armes. 

Massue. Ces espèce de coqul’les sont du 

das pourprée -, voyez Vourpres. 


h, 


Massue des Sauvages d’ Amérique. Voy*a 


ah 


ouja. 


J. Mastic. On donne ce nom à li résine tpne 

^'trnit le lenlistjnc. Le plus estimé e.sl le otcjZ'/c 
J<rnc de l’isle de Ghio. Il se casse sous la dent. 


***flamme sur le cbnibon et s’amollit à la clifl- 


comme la cire. C’est un très-grand objet 
commerce cliez les Turcs. Pour préparer 
récolte, ils aettoyent bien le pied de l’arbre 
. /ont, au milieu de l’été, une première jn- 
au Icnlistiuc. La résine coule le long de 



par 


»io 


’^^iujpuis on lait encoie de nouvelles liui- 


^^ns 4 l’arbre, pour faire une 
*nnjenBeinciit do l’automne. Les 


seconde récolte nn 
eiiiies arbres 


1 

donnentpUis f|ue les vieux. Le grand selenem’ 
'^”'6 de l’Arrliipol quatre-vingt-dix mille livres 


tîSi 


*nt de mastic. Les femmes de Turquie màclient 


328 MAT MAU 

le mastic comme les IrJicns le bétel. L’iissg® 
du mastic blanchit les dents , fortifie les g®'*' 
cîtps et donne à la bouclie , une odeur agréabi®* 
On mêle au-si du mastic d.cns le pain , pour 1"' 
donner un got'it plus exquis. On retire eocot® i 
du mastic de plusieurs autres arbres. Peiil-êtr® 
est-ce celui Goiiiiu d.ins le commerce , sous 
nom de mastic femelle. 

MATRICAIRE , Espargoute. Cette plant* 
est un jmis .aiU hystérique. On .prétend que sf" 
odeur forte ciiasse les cousins, 

I 

MATRISYLVA. Plante qui s’entortille ^ 
tout ce qu’elle rencontre , et qui croît dans I®* 
champs, parmi les buissons. Ses feuilles so.nt . 
blarichâtres , croissent deux à deux, et r®*' 
semblent, pour la forme , à celles du lierre. S* 
fleur est blanche. On prétend que les feuiU®* 
et la gra ne arrêtent le hoquet. 

MATTE. Voyeï Thê. 

MATTOUCE. Plante de la Virginie , dont I* 
semence a beaucoup de ressemblance avec 
seigle , et dont les habitans font un fort bot* 
pain , et qu’ils mêlent avec la graisse des bel®* 
sauvages. 

MAVALI. Poisson des luJe* occidentale* t 
d’une gros'eur extraordinaire, qui est capabl® 
de s'’a])|>t i voiser. La ressemblance tju’on lui 
tribue avec la vache , le goût qu’on lui suppf*® 
pour l’rau douce, et l’IiabituJe qu’il a de 
montrer a découveit sur le rivage, et de 
cher cjuel<|ui'fois à sec, font juger que c’®**' 
la manatee ou le lamantin , sous un autre noi*' 

MAUVE. On distingue plusieurs espèces *1* 
cette platite. La mauve de jardin ou rose Id' 


MAU MEC 329 

fait un bel effet dans le;, parterre». La 
’^'aiivc en petit arbrisseau est charma nie par 
*'■» bi lles fleurs coiileins de leu. Les feuilles 
“/S mauves sont mucillagiiieuses et très-adou- 
*‘’‘saiui.s. 


Mauviette, c’est r alouette engraissée. 
^”ye* Alouette. 


M\YS Voyez Bled de Turquie. 

IMÉANDRITES. Ces petits logemens d’in- 
sont fiiruiés par des polypes. Leur ca- 
’’*clùre est de n’ètre ui lisses , ni (lorieux . 

étoilés, mais prul'ondément sillonnés de dif- 
^ fentes manière». Ou b ut donne le nom de 
céréhrife» , lorsqu’ils présentent sur la surface 

anfractuosités seinbl dilesa celles dti cerveau. 
Ujiülype vivaut occupe la superficie comme 
''«Ui les, madrépores. Ou voit des Méaudriies 
K-trifiés. 

MÉC \X0CH1LTE. Petit poivre -long du 
Mexique , que si qualité chaude et sèche Lit 
'’aqilover dans ia composition du chocolat , an- 
'l'iel il donne d’ailleurs un gofit agréable. On lui 
^^Iribue quantité d’antres vi l’tus. 

MLCHOACAN, Rubarbe blanche, Scam- 
’^Ofiée d' Amérique. La racine de celte espece 
liseron est un purgatif très doux, qui n’est 
peint désagréable. On lui a substitué le jalap^ 
‘*'*pnis qu’ 'Il a iccormu que la propriété put- 
fiative du méchoacan se dissipoit par l’ebullllion. 

Méchoacan du Canada. Voyez Morelle à 
S'apprs. 

Méconium. On donne ce nom à l’opiiiia 
'Ue l’on retire en A gleterre des tètes de pa- 
^ftts bouillies. 

MÉDICINIER d’£*pagne. Voyez Ricin, 


s3o MED M E L 

Plante ^on' on j'rctrîi!] quê I* 
granie a des v. rcds conlr .îrfs à cUle» de si 
racine. La graine est ^i'ér^'ivfe et 1,. raciiis a=' 
Inngcnte. Elle tire son nom de la MëJie d’où 
elle Vient. Ses feuilles rcîsembleut à la flambé' 
Sa llenr est grande , ronde et rouge.' 

MÉLASSE. Voyez Canne à sucre. 

MELESE. On voit cet arbre dans le Dannhui^, 
en Savoie, sur les Alpes , sur le mont Apen- 
nin cl dans les pays du Ko^d. On retire , dans-ia 
Jîriaiiçonnais et dans le VaLiis', de la téréLen- 
Iluno de ces arbres. On leur fait , en élé des 
trous qui pénètrent jusque* dans le bois. II’ dé' 
coule jusqu’en automne , de Pécorce et de® 
vaisseaux ligneux , une matière résineuse fluide } 
c. est la térébenthine. On la recueille dans de® 
baquetsplai^s sous les canules creuses appliniiée* 
a 1 arbre. Un arbre vigoureux peut fournir, 
pendant quarante oa cinquante ans , sept oi» 
ïiuit livres de térébenthine chaque année. Ou 
i-etir^par la distillation de cette térébenthine, 
une Iiufle essentielle que l’on rend quelquefois 
BOUS le nom de térébenthine de Venise. EU* 
entre dans la coicpoeition Je plusieurs emphW 
très et dans les vernis. L’écorce des jeunes arbre* 
fest propre à tanner les cuirs. Les feuilles et les 
fruits sont astringens. Le bois résineux est 
excellent pour la construction des raUseaux.- 
On emploie , dans le Briauçonnais , les arbre* 
dont on retire la résine à construire les rnaiion*- 
La charpente , d’abord blanche , devient noire. 
X.a chaleur fait sortir des bois la résine qu’il* 
contiennent encote. Il se forme sur lés chat' 
pentes un vernis beau , luisant , qui se durcit ù 
I air. Ce veruis rend les maisons impénétrable» 

» 1 eau , mais très-combustibles. On a la pré' 
Caution de bâtir chaque maison isolée. Dans 1«« 




M E L 23i 

, secs et fL ns Ics-granéles tluleurs , il traas- 
line espèi e de manne des f uilîei du mé- 
■ Voyez Manne de Briançon. 

Melet, on Sanclès. Ce poisson de mer J 
*^®s-comniun en Langueiloc, est une espèce d« 
^<*'dine. Voyizce mot. 

. ^IELETTE, Ce poij'Oa de la côte d'Or e» 
j'iriq^iie , des^éclic cornio j le hareng i e Ham- 
)’'^Urgj on mariné comme le tlion , ist très» 
“Oo. 

MÉLICA. Nom d’une espèce de blel , dont la 
r'-inte ressemble au roseau , avec cel'te Jilférence 
'l'ie le tuyau contient une moelle blanche , et 
H't’il croit lin grain au sommet dans des peU- 
Ce grain est commun eu Italie, où les 
de la campagne le Jbnt moudre , et en 
un pain fipre et grossier ; il sert aussi à 
j'^’trriv les pigeons, et rend leur chaiie excel- 

MÉLILOT , on Mirlirot. Celte plante croîs 
l’.^'-tout dans nos champs. Elle est carmina- 
dtej appliquée extérieurement , émolliente. 
'' ®rte J elle a pou d’odéur ; beaucoup lorsqu’ells 
sèche. Une poignée mise dans le ventre d’un 
jH’iii clapier qu’on fait rôtir, lui coiumuiiiqu» 

goftt et le fumet d’un lapin de garenne. 

Ï-IÉLISSE. On prépare , avec ses feuilles , 
1 eau distillée pour les potions cordiales et 
p^tériques. Elle entre dans la composition d* 
®'Ui de mélisse , ou eau des carmes; mais on y 
Joute alors plusieurs aromates. La décoction 
feuilles de mélisse avec un peu de nîlre , est 
utile dins les indigestions, occasionnées par 
champignons. On lait un ratafia Irès-stoma- 
“•que avec la mélisse de Moldavie. 

^lÉLOCACTE. Plants qui €*1; béfissé^ d’é* 


23^ M E L 

pijies , et rcssmiMe à mie .pomme. Rien 
f>i bizarre que sa figure. Elle forme une espèc® 
de poligone , rempli de sue. Sa fleur est 
cloclie, tubuleuse, nue ; et sou ovaire dégénère ei* 
un fruit iiiou et jileiii d’une multitude de s®' 
imiices. 

MELOCj^RDUUS. Plante d’Amérique , q”! 
croit (outre terre, et qui n’a ni braîicbes, 
feuilles ; c’est un seul fruit qui sort de la terr® 
eu forme de gros melon; mais dont la diair es' 
plus molle , et d’un gofit aigrelet. Son écorc® 
qui est verte , est armée d’aicuilloiii recourbé^ 
qui foiment comme des éloib s' dans leurs J'' 

\ ision.s, » t quiemjiêchentqu’on ne la prenne ais®' 
ment. De- là vient son nom, melon-chat don. 

^-tÉLOCIlIA. Espece de betterave d’I^t 
gyjile, qui est un aliment commun du pay®' 
Ses fleurs sont couleur de ».‘iliaii ; ses feuille* 
seiiiblaldes à celles de la betterave , excep'® 
qn’eiles sont plus étroites , plus longues et plw* 
aigues. Sa givine est noire, et continue dan» 
une cellule ierminée en pointe. Le mélochi* 
est connu en France sous le nom Ae jambon t 
et se mange préparé comme les bçttesraves, 

MELOCHITE, Pierre viêlocJiite ou artn^' 
vienne. C’est ce qu’on nomme vulgairemen' 
la pierre d'azur Ideue et verte , à l’usage 
pdiitrf s. Sa grosseur est celle d’une iioiseit®» 
clip diffère du lapis - la-zuli , et n’a auci»’® 
veine d’or. • i 

MELOLONTE. Ce genre d’insecte ressemai® 
beancoiq) à la chrysonièle , dont il diffère 
les' antennes «n scie. Il y en a de diftéren'®* 
qouleurs. 

2V1CL0N. 11 y a une multitude infinie d’**" ; 

pèc®* 


M E L 


a53 


feces de c» fruit. Cette plante porte sur le 
^’êiue ind ividu des fleurs inâles et des fleur» 
•eiuelles. Cespretuières , nomiaéçsJaHSsesJleurs y 
Sojit retranchées par les jardiniers. Si on les 
trop idt , ou n’auroit pas de fruit ; li 
h'^ujsiére féconde n'auroit point saisi la fleur 
^tiuelle qui jiroduit le fruit. En Italie et dans le» 
climats chtiiids , sa patrie, le melon est d’un 
ëoùt plus exquis. Ün l’élève en pleine terre; 
^’^^Us iCen jouiSjOn» ici que par art, sur cou- 
^ites, qu’on récliiuffe avec du fumier. On doit 
“ Attacher aui espècr» qui paroissent le mieux 
*^*Ussir. Le melon inaréché devient très-gros. 

petit mi Ion de Florence , ou cantalupi y dont 
°n distiiigi.e qnat e e.spàces , le verd , le noir , 
d’orangé , le blanc , est très-délitiet:x. Dans 
*^®rtaines aoné -S , nos melons le disputent quel- 
îl'iefois à ceux de Provence. La bonne espèce et 
‘A saison contribuent plus à la qualité du fruit 
'lue ces eaux que quelques jardiniers vendent , 
pour y faire infuser les graines. Il est difficile 
siisjr le po.nc de maturité du melon. La» 
ludices “xtérieurs sont une écorce verte , une 
'lUfcue am're au goût. L’odeur trop exaltée in- 
'l'que qu’il e..t passé. Le son creux prouve qu’il 
•’Vst pas mûr et ipi’il n’a pas d’eau. La pesan- 
^®ur, à raison du volume, est Un indice favo- 
*'uhle. Le» g! nines de melon sont rafraîchissan- 
Elles entre dans les éniuUions d’orgeat. 
Mf-LON d’eau. Cette espèce de citrouille mûrit 
tn en Italie, ün y boit , avec plaisir, son 
aqueux. Il n’incommode pa» , et rafraîchit 
^SiiiCoup. Il ne mûrit point srjus notre climat, 
confituriers le préparent, et lui font prendre 
goût Je cédra et de bergamotte, ou tel autre 
^'*’iis désirent. 

- , ou melon du M.ont~C armais 

sont des déodet, Vovc* ce mot. 

Y 


234 M E L MER 

MELONGENE. Ce fruît , dans nos provinCfS « 
méridionales et dans les pays chauds , se mang® 
cuit cemme les concombres ou en salade. Sou* 
notre climat , son degré de maturité n’est point 
assez parlait . pour qu’il soit un aliment srfin. 

MEMBR.E de haleine. La longueur est de 
six à sept pieds. On en voit un à Paris avec 
une omoplate do ce poisson. Voyez au mot 
haleine , l’histoire de son accouplement. 

Mfmbre marin. Voyez priape de mer. 

MENDOLE. Ce petit poisson est assez bon f 
meilleur frit que bouilli. On le nomme à Mar- 
seille cagarely et en Languedoc jruel. 

MENON , animal terrestre, à quatre pieds ^ 
semblable au bouc ou à la ebèvre , et de la 
peau duquel on fait le maroquin. 

MENTHE. On distingue un grand nombre 
d’espèces de ces plantes odorantes. Le suc de 
la petite menthe A épi ^ bu dans du vinaigre j 
arrête, dit- on , le hoquet. Les feuilles de men-' 
the aquatique sont bonnes contre la piquAre 
des guêpes et des abeilles. En Afrique on re- 
tire , par distillation , de la menthe frisée , un®' 
huile qui excite au plaisir. Elle met la bouch® 
en f U, et répand bientôt par-tout le corjis un® 
fraîcheur singulière , ainsi que l’étlicr acéteiix- 

MENTALE-MARJNE. Espèce de sang -sue 
de mer , qui resseuiblo à la racine de ndnnnhar t 
et qui se trouve ordinairement sur le rivage. 

Cet insecte est fort dur , et sa couleur est rou- 
geâtre. Il ne nage point , et sa marche est môin® 
fort lente. 

MERA. Arbre de Madagascar, dont le bof* ' 
*, la couleur et la dureté du buis. Ses feuille® 
lesseinblcnt à celles de l’olivier. 

MERCUPtE. Cette substance inctallique c»* 


t 


M E R 235 

®âns ténacité , tanjour fluide et coulante. Elle 
'■'^unit des qualités qui paroissent en quel([ue 
®orte contraires et incompatibles ; telles sont 
1 C-'ctrême fu-ibilité et la grande volatilité , join- 
tes avec la densité et la pesanteur mét.illkfue 
presques au plus haut degré. C’est un métal qui 
®st coiilinueiiement en fusion. Le pins petit de- 
St.js de chaleur de l’atmosphère suffit pour l’y 
Conserver. L’expérience faite à Pélersboiirg eu 
^760 le prouva. On augmenta le froid naiurel 
"ar un niéhingc de neige et d’esprit de niire. ' 
-e mercure des ihenuomètres se fixa , devint 
flexible et malléable sous le marteau. Ce métal , 
exposé att feu ^ se sublime en vapeurs. Ces va- 
peurs réunies ne font (|uo du mercure coulant. 
Tenu sur le feu par Boërhave pendant quinze 
fus à uue chaleur irès-cloucé , il n’a subi aucun 
changement. Il s’est formé ^sa surlace un peu 
Ce poudre noire. Par une simple trituration , 
elle a reparu sous la forme de mercure cou- 
*'at. On .am.algame le mercure avec l’or et l’ar- 
gent , pour dorer et argenter. Il se combine fa- 
Ciie.aient avec eux. Ou l’emploie pour l’extrac- 
l'Ou des mines de ces deux métaux. Mêlé avec 
^ étain , il sert à étnmer les glaces. On en fait 
fles boules de mercure juopres à inirifier l’eau. 
Tes personnes peu instruites et à têtes chaudes 
•^‘squeiit quelquef.ris d’être dupés par des aigre- 
ccs. Ceux-ci leur font accroire qu’ils potsè lenC 
fne liqueur, avec laquelle ils convertissent lo 
Cuivre en argent. Pour y parvenir , il-, plong/nc 
"ue lame de cuivre dans une liqueur , elle en 
®Urt brillante , argentée. Le phénomène en im- 
Pose à l’œil. Cette liqueur est une dis-soluliuu 
Ce mercure avec excès d'acide. L’acide s’unit 
®u Cuivre et fixe le mercure , qui donne ie 
j'^dlant argentin. Le merenre est devenu ênire 
•*' mains des habiles médecins, le remède le plus 

V a 


mer 

puissant eic le plus sûr dans les maladies véné- 
riennes. 

MERCURIALE. Cette plante est un excellent 
émollient. Elle poun oit peut-être, ainsi que 1* 
mercuriale sauvage , donner une c'Julenr bleu® 
en teinture. Elle en donne des indices , lorsqu’on 
la sèclie dans les herbiers. 

MERISIER. Cette espèce de cerisier des boi* 
est employée pour greffer les bonnes cerises, qui 
deviennent sur celte greffe plus grosses et plus 
belles. On retire, des merises fermentées pat 
la distillation, une eau-de-vie très-estimée, connu* 
sous le nom de keyser-waser. Le bois de ni«' 
risier est recherché par les tourneurs et par les lu- 
tiers. Il y a une espèce de merisier à lieiu* 
doubles qui, par ses belles guirlandes de fleur* 
blanches, présjcnte, à la En du printems , l* 
apeclacle le plus charmant. 

MERLAN. Ce poisson , d’un goût délicat) 
Vient sur les côles , lorscju’il est pcturswivi pa* 
d’autres gros poissons , ennemis redoutables qu* 
diercheiit à le dévorer; mais il tombe de caribd* 
en scylla. Il donne tète baissée dans les filet» 
des pêcheurs. En Allemagne, en Eleuidre^ , eU 
Pologne , on ai-iotissonne ce poisson , et on I* 
colore, dit-on, ?vec la racine de curcuma. Ou 
trouve des merlans hermaj-hroditc s, On y dis- 
tingiie sen ibbonent la laile et les oeufs. 

MERLE. On di.stingue [dusicurs espèces de C«» 
oiseaux. Ils diffèrent pur la couleur de leur plu' 
luege. Le merle rouge, ou du Brésil,esi des plu» 
beaux , ainsi que le merle de rose d’Itali®- 
Notre merle , dès le coinniencenient du prinlein») 
anime l.a nature par sou chant agréable. U * 
des talc ns naturels , est susceptible d’apprendf* 
et «le retenir des paroles , siffle très-bien ; 
airs qu’on lui enseigne , devient un petit o*' i 
pliée. Le male cot le seul qui soit doué de t'®* 


MER *87 

'^antage. Le beau merle bleu de la Chine a 
dispositions pour acf[uérir les laèiues talens, 

^d^ERLu blanc. Ctt oiseau , que le vulgaire 
Pj'Omet comme une récompense dans les défis 
Une exéciilion impraticable , est très-rare. Ce- 
pendant on le trouve en Afrique , en Savoie , en 
puvej-gne , en Arcadie. Il a les mêmes qualités, 
mêmes talens que le nôtre. 

Merle de rocher. Voyez Casse-noix. 

Meule , ou Alerlot. La chair de ce petit 
Misson de mer est assez bonne, et d’une diees- 
‘‘on facile. 


Merlu , ou Merluche. Celle espèce de petite 
^Orue desséchée ne convient qu’à des estomacs 
j.'goureux. Elle est toujours duré, coriace. Les 
, tançais la pèchent dans les 


parages voisins de 


j terre de Labrador, Ün la sale, pour jpieux 

MÉROl’S. Oiseau delà grandetir d’uu étour- 
Jau et fort semblable su merle, mais dont les 
Pmines sont bleues sur le dos et pâles sur le 
®'ttre. Il est fort commun en Italie , où il 
P^tle aussi le nom de musicpula , parce qu’il 
d’abeilles et d’autres mouches. Sa voix ap- 
J,||^?''he assez de celle de l’homme, et dans son 
' °u sou chant , il prononce grul^ grume , 
On mêle sou fiel avec de l’huile et de la 
L J pour donner aux cheveux une cou- 

’*'■ fort noire. 

^Mervœille. pi ante dont les feaiilles re«- 

. tlhlent à celles de la vigne , mais sont plus 
et plus demelées, et qui s’attachent , par 
de petites branches , aux lu rbes et aux 
tisseaux voisins. Ses fleurs sont jaunâtres , 
^fuit est une sorte de poire qui devient 
**2® *a mûrissant. 


*3S M E S 


RjÉSANGE. Il y a un gfSnJ nombre c!e 

petits üisea;ix. Ils varient par leur forme et 
îi'iir plun-age. Efur rarnoge es' un peu monotoi)®' 
Ces Oîsr.iusi grimpent le long des troncs des arbrs® 
conitne le pivert. Ils cliercheiii les insectes , 1^’ 
cLeuilles, lioiic i.s se nourrissent, en détruiseï'* 
beaucoup. I.a mésanga à longue queue coiiS' 
triiil, avec de la lame, de la mousse et 
toibis d’uraignéo , un nid de la forme d’un oct'‘ 
placé comme sur sa pointe. L’entrée du nidtS* 
une couvcclti!» praliiiuéc dans le milieu. L’iH' 


téricur est t ipissé de duvet. Les jeunes oisea»’^ 
sont à l’abri de toute intempérie de l’air, b* 
pilile mésange bleue est, dit-on sujette à 
goutte, (lu pranj les mésanges aux collets. 
noix ou du suif servent d’appàt. I-a mésafif' 
de Lithuanie construit un nid soyeux avec 
cotou du chardon, le su-pend à 'une brauch^' 
Le mêle de la mésange barbue de Jutland est 
mari le jilus complaisant. Il couvre de son ajl* 
sa tendre «’ponse pendant le suiuineil. La nit" 
sauge du Bahama et du Cap sont de jolis inds‘” 
cien». Mêlés avec les serins , ils font de petit* 
concerts très-agréables. 

îtlÉSlillÉON. Plante dont les feuilles 
reniblent à celles de l'olivier , et qrti prodt'd 
aussi une sorte d’olives , qui sont snccessivenic'',* 
vertes , ronges et noires. Les feuilles du méd' 
re'o/i sont amères et piquantes. Elles purge’’* 
a bile ; mais l’usage en est dangereux. 

MESOPiO. On mange beaucoup) de ce 
poi'son de mer à Venise. 


MESOUITE. Le fruit en gousse de ce^^ 
arbre d’Ainéiique sert à engraisser les bestial'-’^’ 
les chèvres. I.a chair en acquiert beaucoup/ 
délicatesse. Dans les tpms de disette , on 1^’*’ 
■avec sa graine , une e3p)èce de pain. > 


MET MIC a3(> 

^ ^TETEL. Nom donné au fruit de la pomme 
P’^neuse, Voyez cc mot. 

J METLE. Arbre du Mexique , dont le tronc 
, par incision , une liqueur fort claire et 
I agi'é.ible a Uoiie , ([ui se convertit eu miel, 
,®isq;i’oa la fa-t bouillir. Les Sauvaaet en font 

iBli.. . . T 


*■ di-lice. Les feuilles de l’arbre sont d’i. 


et uuinies de fortes 


merique , 
la ci'osseur 


?’^udeur extraord 

f'iies, qui servent de poinçons et d’aiguillt s. 
■Pilule. Voy^z Lune, 

^Meunier. La chair Je ce poisson 
* binni'he et peu délicite. On en voit qocl- 
"î^fifois du poids de cinquante à soixante livres. 

jVIIRI. Liante sarnienteuse de' l’A 
o'I est une espèce de liane d^. 

^ ”ne plume à écrire j on s’en sert jionr di- 
sses boites de petits ouvrages, et pour aita- 
des choses légères, 

^ ^1IC.A. Tout ce qui reluit n’est pas or. C'est 
J he poudre brillante qu’on met sur l’écriture. 

nature de cette substance peu connue est 
^’'*ible , élastique , réfrac aire , indissoluble 
les acides. On en di.tingiie de plusieura 
j/Pèçes , le mica argent de chat et le mica or 
<^hat. On les trouve , ou enclavés dans des 
s de roche , ou mêlés arec le sable dans 
aines rivières. Jiisli, chymislc allemand , a 
1 drpuis peu 


. 11 . dans le mica jaune 
Inattaquable aux acides , une nouvelle substance 
D’abord eu lui donnant l’argent pour 
t) '' > clian.v seniblaliie à celle 

hh- métal ar^re qui serahlpic 

”■ le milieu entre le fer et le zinc. Il le fondit 
de i’or , qui eu parut plus beau , plus fin 
'^fPtJidant malléable. Justi croit rpie ce mica 
heut un des principes de l’or. L’espèce dn 


z4o MIC MIE 

mica le plus beau et le plus transparent est 1® 
'Verre de Nloscovie . On l’einployoit autrefois *** 
Russie au lieu de vitre. On les nettoyoic av*® 
une lessive de cendre jaune. 

MICACOULIER , o\i Lotie r en arbre, H *** 
origiiiairr des pays chauds, se naturalise tre*' 
Lien ici dans les terreins humides , croit à la hat'' 
teur d’un orme. Ou en fait de belles avenue*' 
S' s liges sotiples , obéissantes se prêtent à fnrm®^ 
des berceaux , des palissades. Son bois pli‘*’^j 
fait d’excellens cerceaux. Son élasticité le rett'* 
propre à faire des brancards de chaises. 

MIGHEJSr-PULVER. C’est une espèce 
poudre arsenical que l’ou met dans de l’eau , pO*' 
l'aire périr les moiicbes. Ces parasites affaifl® 
boivent de cette eau , et périssent queiqi*®* 
inorneus après. 

MlOROSCOiÀIE, Cet animal de mer sing’^' 
lier paroil , au premier coup-d’oeil un morcn*'* 
dérocher. Son logement est composé de dét'' 
Bien.s de coquilles , de corail et .mires concrétioi*' 
marines. Les scolopendres , coquillages mariai*’ 
s’attachent quelquefois sur lui. On observe 3®*’^ 
domicile pierreux deux trous. IL les couvre^ 
ferme il ion gré. C’est par-là qu’il pompe f’ea'',’ 
et qu’il 11 rejette lorsqu’on le manie. Sa cl'^ 
est tendre , très-bonne à manger. ^ 

MIEL. Les abeilles ont fréquenté de 
tems les glandes des fleurs , dont la ronnoiss»i'‘|^ 
n’est d le qu’à nos Bo!ani.stei modernes. C’®’|^ 
là qu’avec leur trompe , elles recueillent le 
Elles parcourent bien des Heurs, avant de 
voir en emplir la vessie de leur estomac. L' 
retournent à la ruche, en présentent sur 1^'. 


trompe aux travailleuses , ou le dégorgent 




les alvéos pour la provisioai d’hiver. LorsH . 
les cellules en sont bien pleines, on les 


21 


MIL 

un couvercle de cire. Le miel est plus ou 
'•'oiiisbeau , liquide ou grenu , suivant les [)lantes 
lesquelles elles le recueillent Le miel re- 
'■'•eilli dans les pays chauds, sur des plantes nar- 
'■^tiques , a quelquefois la propriété d’enivrer ^ 
Assoupir , aiiiiii qu’on peut le voir au mot 
^^^dnioerodendros. 


MILABRE. Ce petit insecte se trouve sur les 
* *tirs. Ôii ne conuoit guère son histoire. 

^IILAN. Cet oiseau de proie est des jrlus 
^guiireus. Le sacre et le duc lui f-uit une guerre 
'^'trelle. Le sacre est le seul des oiseaux de proie 
T'i |,uisse l’atteindre II fond sur lui , le terrasse, 
'■^ti dit que le milan noir <S.t la côte u’Afrique ^ 
si hardi , qu’il eu lève du poisson dans les 
'’^ttrcliès, à la main de» leu uies qui le portent. 

Mir, ax-marin. Cette espèce de poisson volant 
®®lève au-dessus de l’eau , |)our éviter les pois- 
’'“»s qui le pouisuiveiit , vole par élans, re- 
'oiiibe dès cpie ses ailes se sèchent. Sa tète , 
^'"t>daut la nuit, paioît toute brillante d’étin- 
^^lle.s. Sou pal uis a l’éclat d’un charbon d« 
hu, 

M lle - cantons, SottevUle monté. Ce 

poisson de rivière est très-délicat. On en 
l’échu à, Gen ève , à Rouen. Pour en conserver 
’-^pèce , il y a nuelqueloi» des défenses de le 
tâcher. ’ ^ ^ 

Mille - feuille. Voyez Ilerhe au char- 
f<^ntiar. 

j Mille. PERTUIS. Les fleurs de cette plante 
I Usées dans l’huile , sont un spécifique des 
1^“* puissans pour modifier et consolider le? plaies 

ulcères. 

^ILLE-PIEOS. Voyez Aeo/openrfri?. 

Mille pores. Ces habitations sont formée* 

■^'omt II. X 


z 42 mil min 


par des espèces de polypes. Elles sont 
iiüiumées à cause de la mullitude de leurs pc' 
lits trous 5 rpii pénètrent dans l’intérieur et ser' 
vent de logement aux polypes. Les mille-poi'** 
adhèrejit quelquefois à des asiruites et autre’ 
polypiers , accidens heureux qui en augmente''* 
le prix. Ces nièaies corps fossiles sont apnelé" 
mille-poritcs. Voyez Corail, Polypes. 

MILLET , ou nul. Il y eu a deux éîpèce^ 
que l’on cultive de préférence; savoir , \epet‘^ 
millet ci\ç grand millet, ou sorgo. Ccs plantesi 
originaires des Indes , se sont assez bien natiira' 
Usées sous notre climat. Le petit millet se pl‘‘* 
dans les terres douces, légères. Son grain 
conieive très-bien , n’est point attaqué par I'-’ 
cliaransons. Mondé , on peut le préparer coin®* 
le riz. Eu Guyane on le mont , et avec sa f"' 
lino ou en lait du pain et diverses prép'ara'ion^t 
aussi bonnes t|U avsc la farine de maiuliot. 
soqço se jilait dans les terres Ibrlcs, humides. 
graine est excfclleiite pour engraisser la volaib*’’ 
Lu Italie , les pauvres gens eu l'ont queiquelb'’ 
Ou pain ; mais il est noir, âpre au goût, di^' 
ficile à digérer ,-et peu lunrïrissaut. 

MIMBOLCHE. Arbre de Madagiscar, dof* 
les feuilles jettent un odeur fut agréable ' 
et dont le bois, biûlé,'est une espèce 
parfuiu. 

MJit'il. acier. C’e&t une mine de fer d’ait^ 
qualité plus parfaite, A la première fusion , elle de' 
vient acier. 


MINEURS. Ces espèces de vers ont la 
Armée de dents , qui leur servent de piocl'*’’ 
pour miner et se creuser des galeries entre ® 
parenchyme des feuilles. Ce nu sont point d"’ 
séjours übicurs ; iis sont clairs , vitreux , tia»*' 
purens. La lumière y pénètre. L’air y circule 


J MIN M I Z a43 

pores des feuilles. Ces vers y vivent en sil- 
à l’abri de tous ennemis , y trouvent la 
jPurriture et le logement. Les uns liabitont so- 
^'Jairt meut , les autres vivent en société. Ces 
''Fèces de vers sont très-variées. Ils se chan- 
"'“t, ceux-ci en jiapilloiis , ceux-là en uiou- 
•'ss J d’autres eu insectes coléoptères. 

^IIA'LA.. Serjreiit de Nigritie , dont on pré- 
que la grosseur est si prodigieuse , qu’it 
^'olle des moutons et même des ceil's entiers j 
^l'fès quoi , il s’endort jusqu’à ce qu’il ait di- 
sa proie. 

MIRLIPiOT. Nom d’un(? herbe à fleur jaune^ 
jl'’' croit beaucoup dans les avoines , et dont 
'dfur est assez forte. 


■^ILSCHIO. Nom d’une sorte de marbre qui 
j ^ coair.mil aux environs de Carrare et dans 
^ Toscane. C’est un mélange de diverses co 


I ''-'•JVtltAS.a i- U SX XCt.i I 

Il tire ordinairement sur le 
Veines bleues et jaunâtres. 


puurpire , aveo 


^IINIUM. Voyez plomb. 

Mites. Il y a un très-grand nombre d’es- 
de CCS insectes. Ils habitent chacun des 
j -ti-x différens , les uns à l’eiiirée des lalrities, 
®**'-res dans les caves , ceux-ci dans la farine , 
f^l'tès des fours , crnx-lù clans les livres. Iis 
entendre un petit bruit , effet que produit 
“'‘Hement de leurs ailes, d’autres habitent dans 
jarcius , c't d’autres enfin sous les plumes des 
®'tux élevés en cage. 

i^^III'ELLE. plante qui contient un nombre 
de semences. Ses feuilles apiirocJn-nt de 
cl, de la cortuse , et sa fleur est en rose , à 
fl péiales. 

l-jp ^ZQUITIL. Arbre épineux de la Nouvellc- 
‘*gne, dont les feuilles lesscinbb iiL à celles 

X a 


zU M O C MOI 

«]e l’ail , et q'ii produit tin fort bon fruit , 
la fonne du romarin , dont plusieurs nation* 
sauvagas se nourrissent au lieu iJe pain. Ou l''‘ 
attribue des vertus médicinales, surtout poO' 
les yeux. 

IVIOCAYA. On retire en Guyane , des grain* 
de cette es]ièce de clioii ptlmislt , une linile très' 
bonne à manger. Ou peut la substituer en p in' 
ture à l’buili; de uoix. 

MOCüCO. Celte esjiècc de maki à qnen® 
aniieiéc de blanc et de n ni: , présente une pli vsiO' 
nom e line. A une figure éiegauteet svelte , il join' 
des mœurs douces , quoiqu’il tienne beaucoup d'' 
singe; mais il n’en a, ni la malice, ni le na.urcl’ 
Son humeur est social. Vil , éveillé , actif, toU' 
jours en mouTcinent , sa pélulence le rend uii p*'' 
incomnioile : c’est ce qui oblige de le melt^ à 
diaine. Sion le laisse libre, il va se promener, nia'* 
levient au logi.s. Sa marche est oblique, d® 
mauvaise grâce, llsauleavec légéreté. Lorsqu oi‘ 
le saisit à l’improviste on qu'on i’irrite , il jeil^ 



museau posé sur sa poitrine. Ces animaux vivei*'' 
en société. A Madag.ascar , leur patrie , ou nt* 
voit de> troupes de trente ou qu.ip.iute. 


MOiiLLON. C' tte espèce de pierre calcalf** 
$e durcit , Haut exposée à l’air au sortir de 
cair'ière. Le uieilleur, pour les bàlimens, 
celui qui a 1« plies de dureté. ' 

MOIKEAU. La cljs,se de ces oiseaux est ird* 
iiouibrt us< . Ou en voit dans presque tons 
pays. Notre moineau yhinc multiplie singulièi'*'^ 
ment , se familiarité aisément , apprend nis"' 
un peu à parler. Il pille les fruits, les graia’ ! 
dévore 1 s abeilles, Jts chenilhs, et ] liisiet>'^ 
sortes d'insccles. Ce sont des ennemis qui 1®"* 


MOL 


245 


fl 

'‘6 SI grands ravages , que dans le Brandebourg 


.®''r télé est à prix. Les mâles se disputent les 
®®ellc8 avec chaleur. On se livre des combats 
*^''rps à corps. Ils sont si la-jcifs , qu’on en a vu 
^'*çher Lurs femelles jusqu’à vingt lois de suite , 
®’iO)ve frais et [li êtsà reçoninn ncer les ébats 
*oioiireux. On, prétend qu’ils sont sujets à être 
?**aqués d’épilapsie. Gçtle maladie est viaisein- 
“'enieut l’t-ü’et de leur trop grande ardeur. Ou 
? reconnu qu’uile éloil quelquefois une suite de 
’ttbus des }ilai.,i $. L.a duiir de cet oiseau est 
Jjijrigie , sèclip , d’assez m luvais goût. Les Indiens 
'ni, avec les plumes de leurs jolis moineaux , 
"l®* ouviagot) < liarmi iiis de toutes couleurs et 
j” toute» miaiices, L.; riioinean llunc des pays 
iMorJ , aujicié ,a,u*»i mnincau de neige , passe 


v'ité dans les moniiignes de lu Laponie , descend 
hiver dans le pays plât de, la Suède, crie, 
J^fseiu’il e,t jais , comme un jeune eboucas, 
oliair grasse est d’un très-bon goût. Eu Suède, 
l’élève eii rage avec, du ebènevi» et de l’n- 
'V'ne. Il ne dort presque jamais , saiitllle , et 
''’l'ioe touuj ! I nuit. O'e-.t l’ortolau de cesclimats. 
\30I,I. Ptaute dont les feuilles ressemblent 
cliiea-Jeat, et les Ih urs à la violptte blanche, 

Moli.e , on p(\ivner du Pérou. On fait , 


his baie 


I i„g traies ne ce fruit, (fin 
1 goût de nos baies de genièvre, une liqueur 
'"Uiise très nonne , mais disposée à passer proinp- 
lit à la fermentation aciile. 

^lOLÜQÜE. Cette planté est propre â cora- 
^“iqner aux liquoins Un aromate agréable. 

^ MoI.YBDÈNE , Miça des peintres , crayon 
f glelcne. Celte substance, avec laquelle on 
les craynnf d’Augleteno ^ paroît être une 
^®ati{ç talqueuse canlenant du zinc et du fer. 
6u trouve des mines plus ou moins sableuses. 

X 3 


ont i’odeur et 


Vui, 


'a/ff) MOL MO M 

On broie la molybdène la plus pure ; on la r®' 
duit en poudre ; on la mêle avec de la colle <1^ 
poisson ; on en fait une ; âfe; on la met dans de* 
bâtons éviiulès j on les taille et ils servent 
crayons; on trouve c;s iiiines dans la Hess«t 
dans In Finlande. La pins jnire et l’unique e"* 
son gf'iire , est dans là prorin^-e de Cuinberlsti® 
en Angleterre. Il y a dès peines rigoiireus^ 
contre ceux qui en leroient sortir du royaume 
moins qu’elle ne soit employée en cravon. 0^ 
fait usage de la molyb'-'ène grossière et mèl®* 
de sable, que l’on trouve dans le commerce poU* 
nettoyer les ustensiles de fer. 

MOLLUSQUES. Noni donné .aux espèces d* 
zoopbytes d’une substance molle, tels que I* 
calmar , l'IalotlniTÎc , le concnv;hre i 

l’ortie de mer ^ la velctte, la plume marint > 
la chenille , ou taupe marine, l’anémone 
mer, la pomme folle, de mer , U raisin de met t 
les poumons marins , etc. 

MOMIE ,’ou rnumie. On J'Cut en distingii®*^ 
do deux esjièCes : les unes sont des cadavr®* 
conservés nt^tnrrllçji’.eiit. Pour les autres ou * 
(".npioyé l’.irt. Lss f.ueinières se trouvent dans 1*^* 


.sai)lc« dp, f.yljj,- , de Z<i.uva . Des voyageurs [ 


■éd* 


de rtdsèro .an miii .'U de ces sables arides , y oU^ 
Oté (lessücJiés. Le sable fin .s’est introduit daU* 
toutes les parties. L’ardaur brûlante du sol®! 
les a desséchés. Les momies euibauinées se soU^ 
trouvées en Egyjite. La vénération pour les roif* 
morts des parens élolt un point ersenliel de l®*'^ 
religion. Eidies et pauvres emplpyojent div®'* 
moyens pour les conserver. Il y avoit des *■”* 
batiineurs. L'art consistoit à enlever lés graisse? ’ 
les liqueurs, à faire macérer les corjis pends** 
soixante-dix jours dans de.s sels ' albalis. On ? 
jntroduisoit des aromates. On les jiré.servoit *j 
l’ijumidité avec des bandelettes enduites de 


M O M 

^>ne odornnfe de bitume. Les liaudclettcs otoiont 


247 


J 

colon. On erapioyoit , suivant les qualités 
personnes , plus ou moins de somptuosité 
les embaumeiuens. On y volt des vers , 
hyérogly pliss , des amulettes. Les tombes 
unies ou sculptées , de bois ou de por- 
!’®yies. D’autres étoient placées sons des py- 
f^taides. On a trouvé .sous terre des lits de char- 




«y 


sur lesquels étoient des cad.avres re 


couverts 


nattes avec plusieurs pieds de sable par-des- 
C’étoit apparemment la manière dont les 
P'üvres embaumoient leurs parons. On faisoit 
^'ttrefois usage de mumie pour arrêter la gan- 
H'éue. La mumie du commerce n’est qtie des 
nouvellement Êmbaumt's par les juifs. La 
|'*aiiiie Egyptienne est trop rare. I.a momie, 
j''tnivée en Auvergne , peut être regardée cornmo 
chef-d’œuvre do toutes les momies connues, 
he étoit bien supérieure à celle.s des Egyptiens , 
ne sont que des masses desséchées informes, 
la trouva, en 1756, dans un tombeau di- 
d’Orient en Occident , construit do pierres ; 
'^tis l’ïiitéiicur, étoit un cercueil de plomb de 
^O'Ure pieds ■■ept pouces de longueur ; le cou- 
|,'^''cle é;oit percé d.' doux ouvertures en fcifte , 
au-dessus do la bouche , l’autre au-dessus 
A l’estomac, et rebouchées avec de l’étoupe. Ou 
^fenove à quel dessein l’intérieur du cercueil 
garni d’une substance aromatique mêlée 
viron quatn 
sêcliO : elle avoit la 
d’un cadavre mort depuis 


j^j^cgille. I.a momie , d’environ quatre pieds, 
j^^’^oit point roide , dure; 

'’plesse, la coiih, ur 

.'"'■‘Iques jours , elle en avoit la flexibilité , prê- 


Oit 

'■cru 


Sous la main , ainsi 


que 


les viscères du bas 


1,1 ’ pltisieisrs articulations étoient llexibles , 

V|j même étoit très-bien conservée. Les 

*>0?*^'^*** "’‘^'’C)it été , ni enlevés , ni desséchés, 
‘ plus que le cerveau. U’.nprès le jugement 


248 M 0 M MON 

dfs savans , qui l’ont examinée , on pense q'<* 
la matière de l’enibaïuin ment étoit nn mél.ing® 
de poix f de pondre aromatiq ue , principalemcid 
d’enrens , de canrifcdle, de muni, de valériai'P’ 
Cette odeur étoit fort pénétrante; on ne poU' 
Toit la faire disparoltre des mains qn’avec d» 
l’f-sprit (le vin. Cette momie , en restant exposé® 
à l’air, est devenue noire , a perdu sa flexibilit® 
et s’est raccourcie d’nn.demi pied. On reniarqrt® 
sur les bandcletles des caractères singuliers , teb 
qn"un grand G barré , un grand Y , et elb étoi* 
enveloppée de deux suaires tiès-lins , et recoU' 
verte d’un gros fil tissu en foime de natte. 

MOMINS. Fru t des Antilles, à-pen-prè* 
semblable an corosoi , mais mttins bon ,quoir[n’il 
fasse une excellente nonrriliir;' pour les aniinaiitS' 
Il croît, dans les lieux bumides , parmi les ro* 
seaux. Il y a , dtins les mêmes isles , des prnn®* 
de momins , qui viennent sur un fort grand arbre; 
dont les feuilles ressemblent au frêne. Eilos so»* 
en grappes comme les cormes , et passent poU*' 
un remède excclleul contre le flux de s mg. On et* 
fait aussi une liqueur capable d’enivrer. L* 
couleur de ces punies est jaune , picotée J® 
rouge , et leur goût fort acide. 

MONBAIN. On fait , avec ces prunes ^®* 
Anlilips, une esicellente m tnnelade et une bot»' 
son délicieuse, en la' mêlant avec de l’eau-J®' 
vie. La fumée des noyaux brûlés de monbai'' > 
est un puissant sudorifirpie pour les nègres. 
exposent les parties de leur corps attaquées 
goutte à cette fumée , et la supporlént la p^®* 
cliande qu’ils peuvent. 

MONE. Cette espèce de guenon est connu® 
aussi sous les noms de vieillard , à cause de ** 
longue barbe, et de singe varié , à cause de 
divertilé de ses couleurs. La moue se troU'^® 


MON 


249 


Perse, en Barbarie , en Arabie, et dans les 
les moins cliaiids de l Afrique et des Indes, 
est vive, alerte, d’un naturel assez doux, 
\3|'|)ri voise aisément. Sirsceplible d’"d ucalion , 

, on la rend obéissante eu la menaeanf. 
se nourrit de fruits, de viande cuite, de 
^ë’ijueî , d’insectes; elle en est si friande, 
'luVlle va quelquefois soulever des pierres pour 
''^Couvrir des vers , des fourmis ou autres iu- 
t, s_ Ses joues sont comme deux poclies qui 
"■ servent de magasins , jiour conserver des 
P'ovisions d’nlimens pour nn ou deux jours. 
MüNGOUS. Celle espèce de maki , origi- 
ire de l’Afrique orientale et de Madagascar , est 
plus petit que le mococo. Son poil est plus soyeux 
Un peu frisé. Mal - propre , frileux , il ne 
'l'u’tte point le coin du feu , sommeille souvent 
î^nd.int le jour. Le moindre bruit l’éveille, 
^•■usque dans ses mouveinens , pétulant par 
®'’Utade , il se nourrit de pain , de fruits , 
P'tvre les boîtes avec adresse , eu dérobe les 
“‘’tnbons , les sucreries , les confitures , lèclie 
^''^Iqiiefois jusqu’au .sang. Si on le contredit , 
'nord cruellement. Il a un grognement pre.s- 
S''e continuel, exprime son ennui, lorsqu’on 
Enferme seul , par wn croassement semblable à 
'^'’liii de la grenouille. Ou les voit rechei cher les 
*^Pattes avec ardeur , parvenir à se satisfaire , 
sans acceiiplement intime et sans pro- 
^Ction. 

PdONOCLE. Cet insecte, ainsi nommé, parce 
.H'^’tl ne paroît avoir ciu’iin œil, se trouve dans 
jj-*’' mares , bassins , baquets et eaux dormantes, 
antennes branchiies lui tiennent lieu de ra- 
La manière dont il s’avance dans l’eau , en 
j^’ttillant , le fait encore nommer puce-d’eaii. 
" fait «aussi, mais plus rare.nent, usage de ses 
pattes pour nager. Sa queue fourchue dans quel- 


V 


25o M O O M O R 

ques rspèces , simple dans d’antrfs , leur ser* 
cl’a%iron. Leur conieiir varie du blanc au ^ cr<l 
et au rouge plus on moins foncé , sans dotU»-' ■* 
raison des débris de végétaux dont ils se noiii' 
risscul. La teinture ro-cgc qu’ils doiintnf (]nul' 
quf'foiv a l’eau , a Lit croire à des liüninics iguS' 
rans que 1 eau s’éloit cliiingée en sang. Tiof 
foibic.s pour être carnacieis, ils sent, au coH' 
Iraiie, la jiroic di s autres insictes aqu.-, tiques ) 
meme des jmlypes. Leur coiqis'férine et dur es* 
SI transparent, f|i;’ou appcrçolt dans quelques' 
uns Im u'ufs dont leur ventre est jdeiu.ll y a de’ 
morintles qui portent leurs oeuls eu paquets 
Ipi.rs côtés. Observés dans des bocaux plein’ 
d’tàu , en lés voit se défaire de clnicun de cc’ 
paquets à l.a fois ou séparcnicnt. Le perroquet 
d’eau et le monocle à coquille sont remarqua' 
blrs. Le dernier est pourvu d’une coqu lie bi' 
Valve dtns laquelle il se renferme, si on le tir® 
de lVf.u. 0(tte coquille s’enlrouve eu de.ssous } 
liusrcie fait sortir ses antennes, à l’aide des' 
quelle.s il nage très- vite dans l’eau de côté 
d’autre , cliercluint un cor[/.s soli lé pour s’v at' 
reitr , et c’i .st alors qu’il fait usage de se.s p.atte’ 
pour marcher, eu les allongtaiit par l’ouveitui® 
de sa coq ai lie. 

JMflOSE. Abîni d’un gros anim.al de la Noi>' 
TtiU-.]ers(:y , dont le cuir est employé à fait® 
d’excellems niufle.s. 

MOQIiLUR, Oiseau de la 'Vjiginie , q”' 
imite [larlaitement la voix Iiiiiiifline. 

MOB.DF.LLE. Ce genre d’insecte se troiit® 
orcin.iîrement sur les fleurs, dans les bois, sttt 
les arlM>,?. 

MOHFLLL. Les dit'erses esjièces de ceB® 
plante à lieurs bleues, blaucbesou douldrs ; soid 
liropres à garnir des berceaux. Leurs baies pi'i®®* 


M O R 


0 . 5 1 


'''tirieurcment , sont nn poison qui cause des 
*^onvulsions. Toute la jilante ‘employée ex férié u- 
ffinent , est résolutive et ailoricissanle. Son suc , 
avec de l’osprit-de-vin , soulage dans les 
''euiaiigeaisous de la pe.iii. Il y a une espèce de 
^'oie[}e assez conirnune' aux environs dfe Mont- 
^'’l!ier , et sur-tout dans le Bas-Langubdoc. I.a 
*''^colte de cette plante dans le' grand (liilargues 
*'5 Ir.it tout l’été. Les gens de la camj)agne vont 
^ cherr.lier quinze, vingt lieues à la ronde. Clia- 
*■110 cueille jiour soii compte. Le j)lus heuretix 
'^'t le plus industrieux, est celui qui gagtie le 
l*'»®; O n fait broyer toute la plante , excepté 
racine , sous une meule de moulin par un tems 
et serein . Le marc est employé comme nu 
®*Ctllent fumier. Le suc exprimé de la morelle , 
''t en fait usage sur le cliamp ou au bout d'’un 
l.’iart-d’lieure. Il y en a qui y mêlent un tren- 
**îune d’urine. L’on verse ce suc sur des morceaux 
J® toile de cbanyre dont on fait' jirovision. On 
’^iissc celte toile entre les mains. On la lait feé- 
'■^ler au soleil , puis on l’expose au-dessus d’utie 
'■'‘l'e de jiieiréàla vap^'ur de l’uriue dans la- 
'JUelle ou ijelîe de la chaux vive ou de l’altin, 
■^î'i'ès cela , on l’imbibe encore de suc de mo- 
et l’on recoinnienciî les mêmes ojiération? 
'i'i auparavant , jnsrpi’à re qu’elle soit il’iin bleu 
*‘®ir foncé. 11 est singulier que l’nriiie détruise la 
J'^uleur , tandis que son alkali volatil développa 
principe* coloraiis. Ceux ([ui exposent leur 
imbibée de «uc de morelle à la vajieur du 
Je cheval ou de mtilet, courent risque de 
l'®'dre le fruit de leur travail, lorsqu’elle est 
long-lems exposée, Il faut avoir soin de la 
lorsque la couleur bleue paroît , antre- 
ll'tnt elle se passe et se détruit. Telles sont les 
^'®parntinns de ce qu’on appelle, dans le com- 
J Tournesol en drapeau. Les Hollandais 


1 


252 MOU 

enlèvent, tous les ans , une très- grande qunntil^ 
de ces toiles ainsi |)ré|iarées 1 1 emb.illées dans de« 
sacs. L’euii Iroifle surdt pour dure dédiât ger Ci ^ ® 
teinture. Les Hollandais en (ont usage , soit poi>^ 
colon r leurs vins, la cioùfe de leurs (roniageS) 
et pour donner à la di coction d’iris , bien sucré» 
l’apparence du sirop de violette, soit pour 
tirer ce qu’on appalle (ourneso/ en pâte, espèc^ 
de laque sèche , où il entre de l’urine et de 
cbanx. Les teinluriers et les ilessinatenrs en foi*^ 
usage. Les sucreries , les gelées, les conserves > 
les liqueurs reçoivent aussi une couleur bleu* 
par le moyen Je cet ingrédient. Le bien n’es* 
pas aussi beau que celui qu'on retire du pastel ** 
de l’atiil des Indes ou indigo. L’extrait dessétl»* 
de la niorclle, est «l’un bleu tirant sur le iioif' 
Son fruit colore en bleu le ]i.apier. Si on lais»* 
d’éjiurer du suc de cette jilante, la partie vert* 
se dépose. La liqueur qui surnage , est d’o'’ 
bleu violet , reste dans cet état cinq ou f‘* 
jours , et prend une teinture tirant sur 1* 
ro^ge. 

MonET.i.E à ' ffrappes déx Index , herbe 
la laque I, ou TerrniHon , plimte. tlle est oi'i' 
ginaire de Virginie ,• vient très - bien dans nU* 
jardins , y fuit iin bel elfel. ün la fait entr^' 
dans la composition du b urne tranquille, 
suc de ses baies est purgatif Ou en peut reli'®^ 
une couleur purpurine ou violette bonne po"^ 
la peinture. 

MORGELINE. Iferbe qiti qroît à l’ombt*! 
et qui j.orte une fleur bleue comni.e celle 
mouron. On en vantW l’effet pour fi-tiil** 
des yeux. Elle produit plusieurs tiges qui sti** 
un peu crens«‘s et rônges par le bas Se^ feui'-** 
sont rangées deux à deux jiar inlervalle-s. 
ont le do» élevé , et tirant »iir le noir. 


M O R ' a53 

J MOîIGOUL ’S. Ces ])etils insectes de mer, 
les relire de l’oan , ressemblent à 
sui), tance glilireuse. ils font sur la peau 
(le* üi'lies. 

Morille, cmte espt^ce de cliam pignon 
dans les bois. Ou le met, d.ais L.\s sauces, 
*"•1 récemment cueilli, soit desiéclié , c’est un 
ass* Z agréable. 

P MOPcINE. Plante du Levant qui se cultive à 
i.i au Jardin des plantes , et (ju’on prétend.. 
'■''•diale, ciphalique et sioraachale ; on en con- 
’ rve fil infusion. S;s feuilles sont; Iwauconp 
ruts longues que largt's , pointues , épiiueuses 
les bords et d’im verdi iluisant. Scs ilflUrs 
sont blanches d’.sl)ord , lougissent en vieil- 
'••sant. Toire la plante est d’un bal aspect , 
hnite de deux pieds et demi. 

. ^ÎORLS'G.'V. Arbre du Malabar, assez sem- 
®Lb!e au lentisque , dont le fruit qui est long 
I 'in pied, et do la grosseur d’une rave, arec 
"’d raneées de couleur claire , se mange cuit 
' SC vend dans les umcbés. Sa lleiir ast d’un 
J'Sfl brun, et sa r’agine passe pour un eatcel- 
antido e. 

MORION. P ierre précieuse , qui est une 
*^*l'èce d’onyx , .d’nii no:r rougeâtre , transpa- 
^fiiite et brillante. Elle vient des Indes et de» 
'‘‘Vers endroits du Levant. On prétend (jue peu- 
' “s au cou , elle cli'sse l'épileps.e et la uiéLui- 
calie_ 

MOROCIIITE. Gefte terre douce et .savon- 
’’'>U.(j pst (unplovée par les foalons pour iiet- 
yev Irnis étofles. 

Morpion. Ce» espèces de poux inuli ijilient 


1(1 


l'^'’digicusement , s’attachent à l.a pçau , suct'nt 
® Sang , s’iatrotiniseiit sous l’épiiderwe , occa- 


a54 MO MOS 

sioiinent des (léniaDgealsons cruelles. On nonini* ' 
cett£ espèce en la/yi pcdûulus ferox ^ pubis i 
zTi^.uinalis. I-e letrède le plus certain est l’o'*' 
guent inerciiriel. Voyez Fou. 

MORSE. Voyez Vache marine,. 

MORT au Chien. Voyez Colchique. 

MORUE, Àdolue. Ce poisson multiplie bea»' 
coup. C’est la manne des peuples du Nord. Ci’ 
tn distingue de plusieurs espèces. La grande 
morue so péclie au bîi-iic de Terre-neuve, dan^ 
l.i, baie de Canada, au Banc-Verd, à l’isle 
Saiul-R.'.r’.’: ^ et l’iilô de Sable. Ce poisson y 
est attiré par les insecteê et poisson» dont il 
se nourrit. Il est très-yorace. Ou le prend * 
l’iiameçoii : on y oiet pour appât les eutraille* 
d’une morue dépecée. Il est si glouton , qu’il 
»e prend même à un simple hareng de 1er blnnC. 
Un seul homme peut en pécher par jour trois 
ou quatre cents. L’h.imecoii n’est pas plus tôt 
jeté , que la morue y mord. On eu voit qu* 
avalent quelquefois des morceaux de bois, il* 
ont l’avantage de pouvoir le rejeter. C’est ^ 
la fiu de l’iiiver que lcr vaisseaux destiné» à 1* 
pécbe se mettent en mer. Tout le monde tri' 
vaille : les uns pèclieiit , d’aiures évcn.rent It* 
poisson , d’autres le salent , d’autres l’empilrid 
dans les vaisseaux. La pèche est faite eu ciii‘1 
ou six semaïucs. Ou est quelcpiefois quatre ort 
cinq mois. La morue pèrbée eu haute mer > 
est plus délicate et irmilLure que celle que i’oft 
pêche sur les côtes et dams les golfes. Elles y 
trouvent apparemment une meilieurc nourriture. 
Les mâles sont plus délicats que les femelles. 
On les lait sécher , ou les prépare de diverse* 
manières. 

mosaïque. Voyez Musivum opùs, j 

LiOSE , ou JMoos, Ce quadrupède habite 1* 


îf 


M O S 


MOT 


'^iiTelIe-Aiiglelcrre et les parties septentrio- 
de l’Aiiiéiitjiie. üa tu voit en cjuaDtiié 
siu une ible près de la Terre - Ferme. Les 
‘tuvnj^e* aliunieiît du leu pour les tlïrayer , 
^"'irouncut les bois , les obligent de. se jeter 
^ mer , les poursuivetil alors il force de ruines , 


tuent. Leur chair est ti ès-boiiiie. Leur cuir 
^'^Jnpioie à divers usages. 

hîOSCHATLLINfc. Plante détersive et vul- 
^®raire , t)ni croit dans les prés et les hait» 
î'P'tiiies. Ses Heurs qui sont de couleur her- 
"Suse , et ses feuilles qui sont découpées et divi- 
^ u'nn verd de mer , ont une odeur de 
, d’où elle tire son nom. 
hlOSQUlTES , ou Alousqulte, Ces cousins 
Indes orientales sont aussi incouimodes que 
maringouins du Nord. Leur piquûre occa- 
'•oiiiie des vives inlliiDications. Le suc de limon 
'’U le vinaigre en amortit l’ellet , niais occa- 
*‘°nne dans le premier instant des douleurs 
Î^Ptelles. Les grands , poui se garantir de ces 
*^*>60168 , couchent dans des lits entourés de 
claire qu’on nomme niosquilicr^ ou mausti- 
2*‘‘JiVe, S’ils sommeillent pendant le iour , un 
*'^8re reste à côté d’eux et rafraîchit l’air avec 
éventail de peau pour chasser les cou.sins. 

les isles Antilles , ou voit so r et matin , 
le Iiord' du rivage , des nuées Je inoscputLes. 
MüSSE. Animal de l’Amérique septentric- 
, de la gr.iiuh'ur d’un biuuf, et commun 
“"s la Nouvelle- Angleterre , qui a le cou d’un 
la tète et la <iueue d’un daim , des cornes 
larges , qui nnient tous les ans , le» jambes 
p^’'g>tes et les pieds d’une vache. Sa clncir est 


htinne et ee garde long-tems après avoir 
® séchée à la manière des Sauvages. 

Q "IOTACILLE. Petit oiseau de couleur jaune, 
prétend qué sa cendre excite i’urine. 


256 MOU 

.MOUCHE. La 
cle.i [;!iio noiiîijieusf s. Variélé 


classe de ces insectes e* 
dans its fürn‘®®J 
l'oruaii satioii , 


dans la structtive ^ 

la ii.ét.um)r]iliosfe , dans la manière de viVf** 
fie se inullinlirr , de noujToir à leur nosléii'^; 


Cliaqne csj.èce est iniiiiie des iiis'runens q 


11 » 


sont les [ lus nécessaires. Quelle llnesse , qn® 
j ro] orlion dans le délail dns p.crties qui C<d'î 
[iosent le Cffrps de la uioutlin ' Quelle preC' 


sidii , quel meclicnisine dii 


le 


jeu 


dans 


mouvrmrni ! Les unes sonl ovipares, les auH"*' 
\ivipiires , celles-ci u’oiit que ceux pelils à 
fois. La initliii'liralion -des freuiières est 


centainr. Les uionclies sont des insectes 1‘*' 


ciL 


apomiiis, 


s'accommodant du toules sor 


te* 


elle* 


de nourrit lires. A l'Bjqiroclie des orages ei 
ont plus de Jorce , pic[uent plus vivement. Lt'*** 
nuilîiplicalion est plus nombreuse dans les p‘'ï’ 
humides et tliauds. Il y en avoit autrefois a'*'* 
si grande quantité ru Espagne , qu’il y a'’" 
des veneurs de mouches, cJiaigés de leur 
la chasse. Les vapeurs sulfuieuses ar éiiical‘| 
les Ibnt |.érir. On les détruit en les prertaf 
dans des fioles rtinplies il’eau de miel, oti 
des plaques de bois recouvertes de. miel. Part*'’ 
celte mnltilnde irnnipn.se , il y en a qnelqi'**’ 
unes dont i’Listoire nous présente des faits trC'’ 
intéiessans. 

MoucuEs-AiiEtr.i-tFOR.MEs. Elles n’ont de 
marquablc que le jiort extérieur des abeilles. E-I*'* 
voltigent coitimp elles de fleurs eu i eurs s 
recueilli nt le mit 1 , mais elles ii'ont que de*' 


ailes, ne sont [loiul armées d’aiguillons, et 
font [joint de récolte de c'i e Ces moucli s ui 


nai*' 

«eut de VI rs à (lueiie de rat; (voyez ce ^ 
qui se [daisunt dans les latrines, les eaux s"**' 
et croupies , et dans l’ahmeiil des pourceai'-’j.' 
Ces vers vivent aussi dans la bouillie des th' 


MOU 

dont on, fait le papi. r ; et, s’il en faut 


P“P 

Luiiiœiis , le ver, lorsqu’on bat la bouillie 
^ t^otips de mart au , n’en est pas blessé. Il y 
'le même des mouches à deux ailes qui n’ont 
"'si qu’une ressemblance extérieure avec les 
®’‘®pes. Celles qui ressemblent aux abeilles bour- 
, viennent de vers(|ui rongent les oignons 
tulipes et des narcisses. 

MoocHEs-AriiiDivoB.Es. Nom donné à une 
V ®nde mouche conjuiune qui déjrose ses œufs 
'' des tiges ou des feuilles habitées par des 
J^Ceroiis. Les vers tjui eu sortent , sont avides 
proie dès leur naissance, ilrinés d’un dard 
j’'®‘lleux en forme de luuirs-de-lis , ils se jet- 
"t sur un puceron , le sucent , eu attaquent 
ai 
«n 

çl 

^.ttnger de placet La petite colonie pacifique 
"Punrvue d’armes ofiensives et défensives , 
'’nd P lisibifinent les coups mortels du cIiAs- 
vorace qui , à défaut d’yux , sentble se 
jJ^ir de son dard pour tàier et saisir les pu- 
Lorsque le ver e.st prêt à subir sa méla- 
^."'■phose, il dégorge de son estomac une liqueur 
J^’l'teuse avec laijuelle il se fixe sur la feuille 
J *ur la lig". Sa fieau se durcit et forme une 
(Je coque plus grosse par un bout et 
Ce*"*'”’ P®’' l’autre , en sorte qu’elle imite la 
^h’ire d'une larme, d’abord Iransjrarente , mais 
11, " 1 ”® , lorsque la tnoucho-.'i|ihiilivore est sur 
f l'oint de preiidie son essor dan.s les airs. 


"autre, et i b.tsseut ainsi sans peine. Un seul 
peut jirendre nue centaine à son aise sans 


'-orps de cette inouciie est paiiacbé de plu- 
'■s couleurs. 

j,|^ ‘OUCHE -.ARATOis'ÉE, F.spôce d’iiippobosque 


Mr 

iJ. ’ large que la mouche à chien. On la trouvé 
le^. nids d’hii oiiilelles , aux petits desquelles 


“'•s 

2'r 


fatia. lient. 


258 M O ^ , 

ÎvIouciie-a^aig>'Ét: des ClLevaux\ ônlTipP^ 
losque. Ses ai'ies arrachées elle a 
araignée à petites jambes. Dans l’été et l’®'* 
tomne , on les voit en troupes voltiger atifo' 
des cJievaur., s’attacher sur leur ccu , sur le'"^ 
épaules , y former des plaques. Leur aiguill'-’". 
lin et acéré est coutrnu dans un étui qui % 
donne de la force. Elle nllonge ou raccoutt' 
cette lancette , pm-ce la peau des chevaux 
des bêtes à cornes, se nourrit de leur snitr 
Comme leur corps a peu de substance , on ” 
peut les écraser aisément. La ponte de cd*'’ 
luouclie-araignée présente une particularité sit* 
gulière. Les petits .sortent tout vivants de ®, 
CBuls comme le poulet 5 mais avec cette diH*' 

's eu sortent , *' 

^ lus à croître , et ont déjà toute 1®’''^ 
grandeur naturelle; Ou en trouve aussi 
fréquemment dans les nids des hirondelle^ ' 
aux petits de.sqnels ils s’attnclient. 

Mouf.iiE- AiiiiÉE. La larve de ce genre d’t'^ 
«odes est nue des plus iut( re>santes. Elle ' 1 ^ 
dans l’eati. Sa peau est dure et fiexihie 5 l'it', 
le délaut de souplesse ucs anneaux rend sa 
marche tortue. Les crochets durs et écailh'*'" 
de sa boudve lui servent d’armes offensid^ 
pour s.aisir les insectes dont elle fait sa nidj 
riture. L’extrémité do son corps c'st leriiii’''^, 
par une espèce de sligmatc entouré d’une fra*'Sj 
de poils. L’insecte applique cette ouverture ^ 
la frange bien étalée ù la surface do i'eaii p*^ , 
respirer l’air, et .reste souvent loug-tcms 


’.'l 


celte situation 
dans l’c.nn , il replie le 
en forme- une espèce i 


la té'c eu bas. Veut-il ploEô . 


barbes cio la fiang‘-',jj 
1 bduJe sous liiq'd'., 


l'ouverture du stijimale se trouve cr.cbée , 


« 11 ' 


ir.aniéi c que l’eau iie peut y périétrei. La iiydl ^j 
de la mouche armée ne diflère de ta. larve ‘1 


MOU z5g 

1g moiiTement. C’esr la même peaai qui , 
®6tant durcie , sert de coque à l’insecte. Dans 
état il reste iiuniobile jusqu’à ce que leîî 
*''les s’étant développées , la inouclie année sorte 
*'‘Oinplianle en faisant sauter les deux premiers 
j'fneaux qui se séparent comme une calotte 
'’^st ainsi fpi’elle passe de l’iiiiniide élémen 
les vastes réoions de l’air. 


ment 
On lui a donné 


nom de moucha armée à cause des pointes 
J'8'tës qui terminent son corcclet au nombre 


deux , et quelquefois de six. 


Mc 


bhi:-^ rie. la viande. Cette espèce 


mouche commune n’est que trop connue par 
dé;;àt qu’elle cause dans les bouche) ies. Elle 
'^l'oisTt la viande pour y dé()Oser ses œnls j d’où 
''dissent depetits vers hlancs.C’es' avrcleui- bouefu 
®'''tu'e de crochets écidUeux qu’ils piochent et 
'n'ttiiiqticnt la viande pour la sucer ensuite, 
pavent, pour la rendre plus tendre et jdus 
à digérer , ils l’airose.nt d’une liqueur 
'^‘^queuçe et gluante , ce qui eu accélère la pu- 
ciion. 

Mouche- A-CT iTiiX. Elle s’attache^ pendant 


l’è 


.'■ié aux chiens, bcenfs et chevaux qu’elle 


'lue et fatigue. Cette mouche est de la classe 


li' 
d * 

hippobosques. 

Mouoiu-u’espagxe. Voyez Cantaride. 

, Mouciie-a-feu. Ces mouches que l'on voit 
m Louvslane sont autant de petites etoilts 
'uliintçs et scintillantes. C’est de leur partie 
KMérieure, d’un verd transparent , que port celle 


t'ri'.iéie. Ôn eu voit aussi à la Guadeloupe. 
"Uis yeux même jettent une lumière vive et 


^'■liante. 

Moucjie </« _/; o/Ac^e. Celte espèce nous jvtt- 
*‘‘le plusieurs singularités. Sa larve a la ptau' 

y a 


%6o MOU 

ferme comme du parclieniin. Elle est douce > 
d’une grande souplesse. Lorsqu’on veut lasaisir» 
elle se dresse sur la partie postérieure de soû 
Corps , se courbe en forme de cercle, et s'élaiic* 
en l’air avec une rapidité singulière à la hau' 
leur de six |)iiuces et retombe sans se blcssi c- 
Destinée à vivre dans l’iiiterieur même d®* 
fromages , les organes de sa respiration coui' 
roienl rist) ne d'être boucFiées. Les stigniati s 
la partie postérieure sont défendus [lar des f*' 
pilles ou tubercules prominentes , et le ver * 
la faculté de retirer en dedans sa tète et sc* 
jambes , ensorte que les stigmates du secout^ 
anneau se trouvent cacltés sous le pli. De l’état 
de ver , l’instcte passe à celui de nymphe , 
ensuite à celui de mouche, llieu de plus chai‘d 
que la femelle. A. piine éclose elle chenlie 
sollicite te mâle , le reçoit sur son dos , ail^* 
eteiidues , allonge la partie qui carac'érise su’’ 
sexe, la fait entrer dans la cavité de la parti* 
externe ilu mâle, qui reçoit au lieu d’èire reç"’ 
Ainsi se lait l’accouppleinent singulier de cr* 
mouches. Ltfemtlle fécondée se met eu devoir 
de poudre. Pour cet tff. t elle allonge une c*' 
pèce de tube qu’elle enfonce dans les trous 
plus profonds du fomage où elle dépose 
œufs. 

Mouche Je la gorge du cerf. Voyez Oestf^' 

Mouches-Ichneumons. Voyez Jchne^^mo^^^ 
mouches. 

Mo CH ES des intestins des chevaux. Voy** 
Oestre. 

Mouche-luîsante. Cet insecte d’Italie a 
nommé ini|)r<>prem iit de ce nom. C’est 
scarabé. Sou ventre gris ceniîré est lumineu^f" 
Il voltige dans les airs Ce sont des astres vo' 
lans. Le mouvement de l’animal paroit 


MOU 


261 


'’i^nter son éclat iilio-.pliorique. Cet éclat brille 
élancemens. Trois dr; ces insectes, enfer, nés 
pn,s un tuy ui de verre blanc , donnent une 
'^'nièro vivante qui jette, dans une cliaiubre , 
^*se2 de flirté pour en distinguer les objets. 
I n voit aussi une grande quantité de mouche* 
tisantea à Madagascar. On Us y nomme /je- 
^^chercJÎe. Ces insectes tout brillans de feu , 
l^lent pendant l.i unit. L ijneur grossit les objets. 

voyageur s’éveillant en sursaut , crut voir 
** chambre en tlanime. il fut saisi d’effroi , et 
'j^Cuniiut avec élonntmcnt, que cctle luinière 
*'^cit occasionnée par une ranllitude de scarabés. 

Mouche merdivore. Tous les insectes ne 
’^^po.seiit pas sur la rose et sur le jasmin. Les 
•'■aiières les plus sales et les plus dégoûtantes 
®®rvent à quelques-uns de berceau. Mais rien 
reltnte le naturaliste curieux. C’eit à son 
'''■ileur pour l’observation que noa.s devons la 
'•'^tinoissaiice d’une paniculirilé qui se fait re- 
|'*^rquer dans les œiifa de cette mouche. A la 
’*se de l’œuf sont placés deux ailerons qui le 
v^'itien rient dans les excrénn ns où il est déposé, 
'^"epirtie reste tou, ours dehors, et le jietit , 
naissant , ne se trouve point ens-veli au 
''^‘lieu des alimens qui doivent f.iire sa nour- 
’^'bir,». U ne faut pas confondre cette espèce de 
^''’Uclie avec celle dont l.r larve porc , à la 
p'tii; postérieure de .son corps , une queue qui 
si!' tt fait donner le nom de ver à queue de rat, 
ce mot. 

Touche des moutons. Voyez Oestre. 

^louc.ii E- PaPiLiiONîf ACÉE. Voyez Frigane. 

^ Mouche de rivière. Les ailes de ces espèces 
^ tnouches leur s rveiit de voiles dans les airs 
de 


r.iKies pour 

Mouche de. Saint-Marc 


nag'-r à l.a surface des eaux. 


Bibion. Elles 


2<j2 mou 

paroissent vers le milieu Jii prinîems t 
volent d’assez mauvaise grâce , les jaiiib®* 
pendantes. Dans l’aceoiiplenieat le inàle est 
partie couvert des ailes de la femelle , on diroit 
d’un seul insecte. Cel accouplement diiie des 
heuos entières. La lemelle emporte en l’air 1® 
mâle , qui ne veut ou ne peut l’abandonner- 
Elle déposa ses œufs dans les boues , dans 
terre ou dans des excrémens de chev'aux. Cc’ 
mpuciies ne vivent que trois seinaiies ou U® 
mois. Elles s’atraclieiit aux arbres. Peut-être cP 
dessècheut-eiles les bourgeons et les Heurs doi'*' 
elles expriment le suc avec leur bt<uc!ie. L®* 
plus reuiarquablcs sont le bibiun ronge dont 1® 
mâle est très-différent de la femelle , les bibiofi^ 
à ailes faTisces. 

Mo U c Ji E-A-sciE. Il y a un grand nombr® 
d’espèces de ces mouebes. Elles diflêreiit entr® 
elles parleurs couleurs, leur graudeur. Elb'^ 
sont jieu farorrclies. Un de leurs car.aetères dis' 
tinctifs Cot de poiter leurs ailes croisées sur 1® 
corps. Les unes déjiosent avec leur scie , d.nii* 
les boutons de Heurs, les autres sur de jeune* 
brandies d’ar’nres ou arbrisseaux , des criils d"<'i* 
naissent de fausses tHenilie*. Voyez ckeniU^^ 
fausses. L’instrument dont elles sont année* 
n’est pas redoutable. Il paroit uniquement deS' 
tiiié à loger les oeufs. La moiiclie-à-scie d® 
rosier est une de celles ou l’on jieiit observe* 
le mieux la inerveillfuse structure de cette sci®' 
On la voit s’uttaclier sur une jeune brandie d*® 
roiier. A l’instant sort d’un éini placé à 
tréinlté de son corps , deux lames fines , éca''' 
leiises , liéiiisées de poinres sur b ur surla*'®! 
armées à leur extrémité de dents dcntelet'j 
Chacune de ces lames joue séparément. L’®"*’ 
s’enfonce dans l’écorce, jiendant (nie i’aiitre 
reùre. Point de tems perdu. Cliacun de 


MOU 


a 63 


^'^^h'nniens . d’une lubrique, inorveillense , en 
'^®unlt trois des iiûlres. C’est par son extrémité 
poinçon , une scie par ses côtés et niie lime 
P'tr ses surfaces. La luupc à la main , on peut 
î^bserver. la manière tloiU la mouclie met eu 
)®U Ces instrnmeîis. C’est dans les beaux jours 
printtjns et de l’étï que l’on peut surprendre 
mouches occupés à ce travail. Elles font 
flusietirs incisions à la flic les unes des aniresj 
^‘■'ns chacune elles déposent un œuf. Ces œuls 
y croissent. Qu djroit alors tpie les jeunes 
btanches sont recduvertes d’une file de grains 
chapelets. On s’assure que les œufs gros- 
‘‘tseiit à l’aide des sucs qui trau.?pirent de la 
* nte par l’expérience suivante. Que I on prenne 
ces œufs do ntoiiche-à-scic qui ont été dé- 
fusés sur des feuilles. Qu’en fasse tremper la 
'It'eue de çulte feiiiHe' dans un gobelet d’eau; 
les voit grossir et éclore, lis se destèclierit 
périssent , si on laisse la feuille à sec. La 
hébraïque verte., ainsi nomméo des taclies 
Son corcelet , est une des plus jidies mouches- 
^'Scio. Les monches-i\-scie des arbres fruitiers 
'‘‘posent avec le même art que celle du rosier, 
œufs , dans les jeunes boutons de fleura de 

Inusse 


'’s pommiers, priiiuers, poiriers. _ 

^bpnille éclose so nourrit du suc de la tendre 
^tir qui se dessèche , tombe , périt. Ll’autres 
'*'<^'aches à scie déposent leurs œuf* sur les ner- 
^''tes des feuilles.. D’autres dans des boutons 
:® rose. Les fausses chenilles pcnèlreul jiisques 
''*"8 la moelle de la jeune liranche. D’autres 
!'’‘’ticlies font , sur les briiiiches , de grandes en- 
^‘'los dans lesquelles leurs œufs restent à 
‘‘«^ouvert, 

Mouciie-Scoeviox , Pa/iorpe. Les rspèces (!e 
^“'ces que i’on voit a k ])artie postérieiiTe de 
insecte J servent au ini'ile potir saisir sa fe- 


a64 MOU 

nielle dans les embrassemfn» amoureux; la qne'i® 
menaçante du mâle ne fait aucun mal. ün troUŸ® 
cet insecte caiis les prairies au bord des eaiiX* 

Mouche des truffes. Elles déposent leur* 
ceuts dans les truffes. Ce mets délicat est teiu' 
dont se nourrissent les jeunes vers. Ces essaij*® 
de mouches voltige.ans à la surface de la terr«( 
indiquent les truffières à un observateur. 

Mouche-sïercor A.IE.E. Voyçx Mouclie-tfiCf" 

dii’ore. 

Mouche des tumeurs des bêtes a cornet' 
Voyez Oestre. 

Mouche-végétante. On donne ce nom àun® 
espèce de cigale que l’on trouve à. Saint-Do- 
mingue. Ou observe sur le dos de cet insecte; 
dans Wtat de nymphe , une petite plante quel- 
quefois de la hauteur d’un pouce , du geiif® 
des ciiivaria , espèce -de /nousse. Ce pe'it ph^' 
iiomèr.e a mériié l’attention de quelques natu- 
ralistes. Ees uns ont cru rccimnoifre le passag® 
du règne animal an règne végétal. D’autres on' 
attribue la cause de la végétation à la n.itiir® 
même des gr.iines de l.i plante qu’ils oitt co"'- 
paiees a certains lungus qui ne lèvent jsmat^ 
en pleine teiri- ; mais senlement sur la corn® 
des chevaux morts. Torrnbia ])arle d’un phénO' 
mène par lui décoiiveit à la Havane. Se pro' 
menimt au milieu d’un champ de bled , f '* 
apperçut des abeilles morte», et sur le corp* 
dt squelles une jilante , appelée dans le ; ay*t 
avoit pris racine. 

Mouche du Tivotgre. Celte luoncbe , as'®f 
commune a la fin du prinlems, déposi- ^es ocn|* 
daiib le vina'grs et d 'iis les liqueurs qm s’^'" 
glissent. Do res œufs naissent de petits vef* 
qui, vus au miacroscope , paroissent autant 

petit® 

\ 


/ 


MOU 


'• 2.65 


Petits serpens d une agliaé surprenante. Par- 
à leur grosseur , ils sortent Ja la liqueur, 
* attachent aux ])arois ou couvercles du vase , 
changent en chrysalides de la grosseur d’un 
ps-iri de moutarde , se dépouillent en été d« 
®’Jrs haints de nymphes, pieniienl leur essor, 
'***rchent lentement , sautent quelriut.lbis , mais 
'“lent avec vivacité , sans bruit et sans s’éloi- 
p«r du lieu de leur naissan'cfi , rentre nt dans 
” 'va.se du vinaig e, s y accouplent et y déposent 
'**‘6 nouvelle postérité. 

MOUCHEROLE. Voyez Gobeur de mouche, 
Mouette , ou Afau ve. Ce genre d’oiseaux 
des plus variés pour les rormes et les cou- 
*Urs : ils habitent le bord de la mer , se nour- 
''*spiit de poissons , Ibnl leur nid dans les landes 
'^bruyères sur le rivage. Lorsqu’ils voient quel- 
J't’un *n approcher, ib crientcl le harcellent. Oa 
j'dt cei oiseaux , en Irlande, voler par milliers. 
‘‘Sont ennemis jurés des canards , vont toujours 
Lmés et toujours volans. La mouette est un 
louivoyeur de poissons pour les Irlandais. Dès 
1'* ils la voient s’abattre avec sa proie , ils courent 
ij'*’’ lui , ot lui font lâcher prise. Les oiseaux 
genre des mouettes sont le 
' Scelan de Cayenne , le coupeur-d'eau. 

Mouflon. Cet animai qu’ou voit dans les 
de Russie, de la Sibérie méridionale, do 
de Corse, paroit être la soucha 


v|’.'’'Nigne 

jj^'^btive de nos brebis. Vigoureux, résistant 
j| * intempéries de l’air , couvert de poils 
louit de toute la force qu’ont les aniumux 
“‘is entre lus mains de la nature. La race de 
Animal a pu se répandre également dan» 
^ nord et au midi. Devenue domestique , elle 
çj ^généré , subi les maux attachés à cet état,, 
é suivant le» climat» , les nourritures et 
<e//ie //, Z 


MOU 


los divers traîterr.cns. Les nouvelles habiltiJs* 
«lu corps te sont perpétuées par les générations» 
et ontiormé notre brebis dom' Sliqiu: , et toutes 
les autres races de brebis que i’on voit sur 1® 
continent. Le poil du nioiilloii s’est cliaiigé 6® 
laine dans ]i*s cbuiats leniicié'". Le inoiitoiï 
Barbarie à grosse «pie ne n’i .si qu’une variété 
du luoullon , cette soucb primitive. De l’accoU' 
jiiement du bouc avec la brebis , naît une e.spéc® 
de inoullon. C’est un . gueau couvert do 
et capable de niulilpi.e!. La clièvie , au coU' 
Iraire , ne s’accottplc point avec ,1c bélier. Cf* 
expériences jirouvcnt que la rbèvre et la brebi* 
ont quelque cliose de coniniun dans leur oiigiuf » 
mais que la chèvre est l’espèce dominante , ®* 
la brebis , l’espèce subordonnée , |.’.iisqne 1® 
bouc agit avec puissance stir la brebis , 
que le bélier est impuissant à produire avec 
chèvre. 


MOULARD , ou Moh'c. Cette snltstance 
liirclle est une espèce d’argilie à Foulon. C® 
«loune aussi ce nom au mélange de fer et d® 
sable qui tombe dans l’auge des coutrlieis f® 
aiguisant. Les rnrroycurs ,, peaussiers et teinl®' 
fiers en font us.ige. 

MOULE. On distingue plusieurs espèces 
ces coquillages : les unes liabitej't les mers, h* 
autres les risièrcs et les étangs : les unes et 1‘* 
autres s’ouvrent , te ferment , sortent de l<"f’ 
coquilles , rentrent , s’enterrent dans le sab*^ 
ou dans la glaise de» rivières , ont un mon''® 
ment progressif, s’attachent où elles veuJeu*'’ 
respirent , et quelques-unes voltigent sur la s®‘j 
lace des eaux. Toutes sont androgynes , 
une conrortnation singulière, des maladies et 
•nnemis. Lorsque les moules veulent march®’j^ 
«lie* s’ouvrent , j^rviennent à se mettre sut 


M O TJ 2 . 6 j 

'^llicliant Je leur coq\iille , font sorlir un corps 
, susceptible d’extension. Il leur serç 
nibe pour se traîner, üii peut ob • 


’^^'irnu 
*°Riaie de 


«Çf 


Ver , 


Hns les étiinss , les sillons que font 


moules eu marcliant. ainsi. Cctie jambe sert 
ière aux moules de mer ; c’est une e.spèce 




Il lippe d’où pendent les dis ou bissus avec 
j’^®quels elles s’attachent à difféiens corps , ou 
** Uns aux autres. Ce sont atitant do cordages 
|)^i les tiennent à l’ancre , et l. s mettent à 
j'^îtri du mouvement des Ilots et des oragfs. 
moules respirent l’eau conune les poissons, 
elles sont couvertes de peu d’eaii , on voit 
1*'’ petit mouvement circulaira au-dessus di^ 
®lon de lacoi|uille. Quelques moinens après, elles 
j^Jt'ftent l’eau d’uu seul coup par l’autre bout de 
^ Coquille. Les parties de la génération sont 
*ux ovaires et deux vésicules séminales. Cha- 
Ovaire et chaque vésicule ont leur cana l projtre. 
par ces Cjuatre canaux que les œufs et la 
^,'**euce de la moule se rendent dans l’anus , 
** Ces deux principes s’unissent ensemble en 
,®'‘tant ; ce qui suffit pour la génération. C’est 
q printems que les moules déposent leurs oeufs. 

I ” tie leur en trouve que dans l’hiver. Les ma- 
des moules sont la mousse , la gale. Les 
'Stries de la mousse s’introduisent dans la co- 
I ‘he. L’eau pénètre par ces ouvertures , et U 
peu-à-peu. La gale est une e.spèce de tu- 
J’^' tiles qui naissent de la dissolution de la co- 
lie petits co.iuillnges s’attachent aux 
,,j'’*'les , les percent et les succent. Il y a des 
jj^'^'dcs fliivîaliies dont on retire d’assfï belles 
'^’Tles sont celles do Valognes, de Saiiit- 
i^^'iiien, d’Ecosse, de Bavière. Les moules no 
pas un aliment bien sain. La digestion en 
maladies auxquelles elles sont 
)®'tes J ou peut-être j comme on le croit coui- 

'I a 


a68 M O U 

Hiuiiémcnt , une espèce dt crabe qui se loge dan* 
ces coquillages , lis remb iit quelquefois un met* 
dangereux, ün a vu des peisoiines , ajnès ef' 
avoir- ruai gé , élre atlaquces <'e convulsions et 
d’éruptions cutanées. Los n.eilleurs rernèrles soid 
les voiuitifs et les aiitidoies. La coquille de* 
Hiniibs est aussi admise dans les cabinets d’b**' 
toirc naturellt. Quelques-unes soûl iiatrécs et 

contiennent des pei les. Les pins précieuses soi>t 

Ifs nMiilcs Je M agellan , celles de la terre '’/e* 
ïapoits , les plmies-niariites , les jambons ) 
lés jambonneaux ^ les pbolades bivalves^ ete' 
Üii en trouve aussi de fossiles. 


MOULLAVA. Plante siliquetsse des Inde*' 
dont la fleur est jaune. Lafuniée de ses feuilla*! 
prise par le ries , guérit du vertige et du mal d* 
tète. 

MOURON. Herbe brancliue, qui a de petit^ 
feuilles arrondies , et dont ou distingue diR®^ 
rentes sortes; l’une porte des fleurs rouge*’ 
l’autre les a blanclies , et une troisième le* 
jaunes. Lés deux premièies ont tine qualité al’* 
tersive , qui les rend bonnes pour consolider 
plaies. Leur jus, respiré, purge aussi le cerve* 
sans caustr d’éternuement. 


Mouhon. Lézitril taclicté, dont la qo”'** 
est dangereuse par ses piqut'ires. 

MOUSSE. Cette classe des plnjutes 
plus nombreuses, Il n’y a pas jusqu’aux 
les plus durs et les plus polis qui ne se 
vient d’une espièce de mousse qu’ou ne 
déraciner sans détacher quelques parcelles 
rocher. La destruction de ce végétal forme bi®^^ 
tôt une couclic de terre hue , capabh de prod"‘^| 
une autre espèce de mousse plus abondante 
par succession de tems , le rocher se couvre )’ , 

U d’uîte plus grande quantité de terre. 


est 

rocher 


MOU 2,(39 

à’aborJ <îe l’herbe, puis des ])!.intes j)liis 
'levées , ensuite des broussailles , et enfin , des 
®''bres. Parmi les mousses teirestrea, il y en a 
'l’tplrptes espèces as^ez curieiis, s par leur utilité 
'’U leur singularité, telles que la mousse d mas- 
®t'e , ou patte de loup ; voyez Lycopodlum. 

mousse membraneuse , ou fugitive ÿ voyez 
^ostoch. La mousse ti rreslre croit eu grande 
^Itojulance dsns les terreins humides Elle étouffe 
fait périr quelquefois tous les foins. On pré- 
J'nd que l’ou peut la détruire en jetant dessus 
t‘s cendres qui ont si rvi à la lessive. Les arra- 
tlier avec la lier.se , paroltroit un procédé plus 
fsttain. On emploie la mousse à t.enir frais les 
b'üiies plans que l’on tran.sporte fort loin. C’est 
Ptiur les blessures un excellent astringent. 

MOUSSEMB El. Ilei bc potagère d’Amérique, 
'^®nt on n’ernploie que les feuilles. Sa semence 
^ la forme d’un rognon apjdati. 

IMOXJ SSE llON . Ce petit diampignon croît à la 
du printems au milieu de la mousse. On le fait 
'atrer dans les sauces et ragoftt.s comme un as- 
*^*8onnement agréable. Voyez Champignon. 
MOUSTILLE. La p.mu de celte e.s'pèce de 
’btte sauvage s’emploie dans la pelleterie. 

Moustique, v oyez Mosquite. 

Moutarde. Li semence de cette plante 
' anti-scorbiitiqiu'. On firépare , avi c su graine 
et mêlée avec du vinaigre , la moutarde, 

, par 'OU odeur, soulage dans les aci ès de 
.'‘peurs. Ou en fait des catardasmes caustiques 
ou affoiblit l’eiTet volonté. 

ç,M0UT0]Ni. C’est lo riiàle coupé de la brebis, 
ç J ttnimal doiu 'stique , symbole de la douceur 
® la timidité , semble u’oxister que pour lour- 
à nos premiers besoins. La lame, la peau , 




zyo M 0 U 

la ctair^ les os, tout, dans ret animflî , f** 
devenu le domaine de la nécesrilé et de l’indus' 
trie. La iatigue , l'ardeur du soieli , riiuu.idii<^t 
le froid , la neige et f s mauvaises Lerbes , te’ilf* 
tfue la criipaitdir?e , l’ euphorbe et uncrtiiu'*, 
<ulfi apieice doitee , sont autant de causes <i“' 
altèrent le ien.| Ciararuent délicat des moutons,® 
leur üccasioiineut dt s iiialfttdes souvent colt''*'' 
gicusi s. lU sont i|t.tkjueioj8 lourniei. tés iiax "** 
insecte qui <lé|.t>se sen oeufs dans liiir ne*t 
voyez Oestre. L’usage du sel leur rend rup].éld) 
enin tient leur état de santé, et leur l'iocii*' 


une laine plus belle et meitlewre. La laine '1'^ 
cou et do dos des moutons est de la. ] reinict* 
tjualiié. Les moutons fiûtidrins , qu’on n g.i '' 


< omiuc la ]i!iis giosse > s| èie , ont cle ti ai sj eU '®* 
de, Indes orientales. Les moutons d'islcnt' 
sont petits , ils passent leur vie en pleine cso'-' 
pipgne , cl, pour ainsi dire , abandonnés. L‘ 
lame e»! grosse et rnde. On ne la tond pas. E* 
lomhe d’eUe-mème tous les ans. Pour la reçues 
lir, un bti'ger monte sur une colline , doiineav®. 
sa corne , to signal à des cliiens bien dres.‘-és 
se di-persent , chassent les moutons , les for< c<'^ 
à entrer dans nn parc dont l’tnlrée est lr®‘ 
jai'ué . ie.s uoussciit iuvqti’à l’autre exlrcmiic <!' 


J ie.s poussent jusqu a 

va en rétrécissant. Forcés f.aiis ce retrancbemeid t 
il est aisé de les dépouiller d'une fourrure tl!'' 
ne lient plus à leur peau. Les moutons d’Isla'' 
ont quelquefois deux, quatre, et 
cinq grandes cornes tournées en spirale. ^ 
trouve souvent de» égagropiles dans leur csi^^ 
niac , piarce que l’hiver, et dans le teins des 
gi s , faute de noun iture , ils se mangent la la''.^ 
sur le dos les uns des autres. Le lioid les 
souvent périr. Il sui vient quelquefois des ou 
gans si violens , qu'ils sont précipités 
mtr. Le» beaux moutons d'Espagne et d' 


MOX M U L syt 

^jre sont tirés de la Barbarie. La laine de CL.r- 
f'Æ, par l’infliience .lu cliiiiit , est préférable 
Celle li^’Angletcrre. Le mouton de Barbarie ^ 
d' Arabie ^ cet animal dou»estI([ue , ..ui tiie 
origine du njoullon , 11 ‘en est nii’inio variété 
Occasionnée par le climat et par les soins. Tonte 


'9 graiss 


da 


tns ces animaux, seporie aux reins, 
-’iiir queue devient si grosse, qu’on en voit 
îiiii pèsent jusqu’à vingt livres. On est obligé de 
soutenir avec une petite brouette. 

MOXA. Plante de la Chine et du Japon , qui 
'■eosenible assez à l’armoise , mais dont les ienilles 
*'>;it plus grandes. Elle e.,t célèitre par l’usage- 
"la’oa en lait dans ces contrées en l’ap[iliqu uit 
"vec le feu, comme une espèce de cautère, 
l’aiir guérir la goûte et d’autres maladies. , 

MUGE Ce poisson habite, dit-on , 1rs mers- 
les étangs. On en distingue de plusieurs es- 
l'Bces. 11 y en a d'excellens , sur-roiit apprès de 
,^sle de Tabaco. On en pèche aiip-èj deOette eu 


V --v Viv. J. M.UUUV.». eu JJCUHC tiu [.J’ U J uu Ortlt 

f^anguedoc. Celui de la mer de Venise n’est 


pas 


oa. On prépare eu Ijangnedoc, avec les œuf* 
ninge, de l’huile et du citroii un mets de 
'^^ïème , qu’on nomme boutardc. 


11 » 


Muguet , ou lys des vaiL-cs. Ces 

! de 


jjurs sont la parure des villageoises au prlntems. 
odeur est douce et suave ; maisdessé.hées , 
sont un puissant sleriuiatoire. 

J Mulet. Cet animai, engendré par l’âne et 
^ Cavale , ou le cheval et l’àiiesse , lient de la 
'tlure dilférente des animaux dont il lire sou 
|'’'gine. On observe en général <jue l’allure , 
^ forme, les inclinations et les autres (qualités 
uiulet , tiennent plus du père que de la mère, 
in? *’*oletssont , pour l’ordinaire , ombrageux 
(. , rusés , pleins de inéiuoirc. On en voit 

^ oe veulent obéir qu’à leur maure. Les muv 

Z 4 


272 TVI U L 

leis les plxis esfitnés sont ceux qui proviennent 
<l’iui âne et d’une jument. On en élève befiH' 
coup en Auvergne, en Poitou , dans le iniieba' 
lais. Les mulets naissent mâles ou leu elles) 
ayant extériputcjnenl tous les orgiines de 1 1 gé- 
nération. Il paroît que l’e.'père est infécondsi 
quoique quelques Auteurs aient avaiiré (pi’of 
avoit TU CSS animaux engeiulrer. Le mulet est 
plus proine àsupjiorlprla latigue, et porter depf' 
sans fardeaux , la mule , d’une allure plus doue* 
et plus cou-mode pour la monture. Ces aiiiniaiii 
irmrclient ft’iin pied assuré au milieu des cail' 
loux, sur le bord des précipices. Il y en a <1* 
très-beaux en Espagne. On en fait des it.'elagf» 
de carrosses. Cet .aunial , quoique jdii.s coin' 
niun dans las pays cliajids , supporte ceppudaiit 
très-bien le froid. On ne doit fdre servir le^ 
millets qu’à cinq ans. La manière de vivre et 
de les soigner est la niêii e jiour les dit vaux- 

M ULET. On donne ce nom aux abeilles, an^ 
guêpes, aux fourmis qui naissent sans sexe. CeS 
insectes supportent seul* les fatigues du travail- 
Vo yez ('lu.épes , Abeilles , Futumis. 

AIULOT. Cet animal habile les bois , les caiH' 
pagnes qui en sont voisines, multiplie prodi' 
gieuscmerit, fait îles ravages élonnans dans 
grains , dans les semis. Il se retire sous terre , f 
établit un domicile divisé en deux parties : l’un® 
est la chambre où il loge ; l’autre est son m®' 
gasin. Il le remplit de grains , de gland, 
femelle fait [iliislours portées de neuf on dix p®' 
tîls choque fois. Pour f.iiie pénr ces brigands ,1^ 
faut boucher une partie de leurs trous, iniiodmt’® 
dans les autres la vapeur de soufre. Elle 1®* 
sulfocjiie. On peut aussi tendre des pièges ^® 
dix pas en dix jias d’une pierre plate , sou eno® 
d’une petite baguette, et pour appàt^ une 


M U N MUR 573 

êfillée. Ces ennemis (lévoreroieiit tout , si leur 
plkatloii n’étnit siispen lue par leur vora- 
Dès que les vivres commencent à leur 
uer (car leur provision ii’esl qu’à raison de 
^ iintlour de leur trou , et non de leur besoin ) 
'Is se dévorent les uns les antres. Buffon avoit 
•ois don* 1 de ces aniniaux vlvans dans un vase; 
O'i les oul)lia d’un quart-d heure , ils se mangè- 
rent impitoyablement. Au bout de (]ue!ques 
l'Hirs, il n’en resta qu’un seul. Tous les autres 
®voi.<iit été tués ou dévorés en partie. Celui qui 
•■estolt avoit lui-méme les pattes et la queue 
•àntilées. 


“'aiiq 
la Dr. 


MUNGO- Graine d’Amérique , de la gros- 
*«ur du la coriandre , quise mange culte , coinnie 
'la riz J et qui passe pour un fébrifuge en dé- 
'^Ociion. 

MUREYE. Ce poisson de haute mer se pêche 
'iMelquefois sur le rivage. Il mord à l’nmorce de 
!" l'air, Il faut le retirer à l’instant , car il coupe 
® Crin de la ligne. Il a une force singulière dans 
queue. Les arêtes sont rangées eu sens opposé 
'les autre.? poissons ; elhs romontent du côté de 
tète. Si ce poisson peut saisir quelques corps 


sa queue , il se la 


plutôt arracher la 


que de làclier prise. Sa morsure est très- 
a l.i vie dure. Ou le fait jiérir 
lui ounant ou lui écrasant le 


f l’instant en 

de la queue. Sa chair a le goût de l’aii- 
EüiiU. 

Murex. Ce coquillage tenoit lieu de co- 
jhenill» aux anciens. Voyez au mot pourpre , 
^ l>elle couleur qu’ils en tiroieiit. Les Murex ne 
*®fventplus giières aujourd’hui que d’oruement , 
pour les grottes et les cascades, soit pour 
Cabinets d’histoire naturelle. Leur caractère 
^ d’ètre garnis de pointes j ou clous ; ou lu- 


274 1 M U R 

berciiles. Leur bouche est oblongue. Les u”* 
a boni he deutee ou non déniée sont sans cjueiie j 
d’autres out une pelitn queue; d’.ruties à bouth® 
allée , sont sans pattes , ou arec des pjlh s. LeS 
plus curieuses coquilles de la lümi île des murex y 
sont le bois xeiné ^ l a'ajgnée , le 6ccrpton > 
i’ oreille-d’dne , l’unique , le millepicd , /t* 

musique , la pyramide , la, chaussetrape f 0^ 
iiturcx r/t chien j l’ailc large f etc. 

MURICITES. Ce sont les Murex fossilles- 

' MURIER. On en distingue deux espèces pria' 
cipah s . le rouge e; le bl.ixic. Il n’y a que I® 
rouge dont le fruit soit bon à manger. Ses mûreS 
sont laxatives , adoiici.ssantes. Ou en prépare 
un synqr trè'i-uti'c dans les maux et ulcère® 
de gorge, l.e suc de ce fruit n’est pas bon eH 
teinture; il îr.qrinie cependant, sur les main® 
et sur le linge, une couleur tiès-Unsce. Le® 
sucs ncides d’o^riüe, ds verjus, etc. emportent 
1-.- ti:(h.’s des iraiifi. On erilèvo celles du linge 
en mouillaut l’ciulroit taché, it le séchant il» 
Tapeur du sotiffre. L’acide vitriolique qui dé- 
truit les couleurs , fait disparoitre la leclie. L® 
mûrier blanc est origiuiiire dts climats chaudsy 
tels que l’Espagne , l.i Provence , le Languedoc , 
le Piémont. I)’ua lempéi animent robuste , il 
naturalise I lès-bien dans lesjirorlnces pdiis froidetr 
telles que le Maine , l’/\njou , la Touraine» 
le Poitou. Il réussit aussi en Allemagne. Ou 1® 
jnultqilie de semence, de marcottes, de bouture®' 
La .semence la plus estimée e.^t celle du Pic'niout» 
du Languedoc. Cependant la graine rccueilh® 
dans h s pays un jieii froids , donne des arbr®* 
tin peu moins sensibles à la gelée. C’est de 
bonne qnalilé des Icnrs que déperidt’nl en part'* 
la beauté et la boulé de la feuille. Les mûriers® 
dans les terres trop» fortes, doauent des feuiH®* 


IM U R IM U S 275 

trop grossières; Jans les terres trop sèches elles 
fe sont point substancielles. Les mûriers d’irs- 
pagne , greffés sur nos uiii tiers sauvages , 
•loniient des feuilles très-grandes , très-bellîs. 
Les arbres s’épuisent plus lèt tjue d’antres . ainsi 
tlue tous les mûriers greffés. Le mûrier blanc, 
greffé sur le mûrier noir, seroit plus robuste, 
f'C tes racines moins sujettes à jiérir. On lait 
tin tort considérable aux mûriers en les effeuil- 
lant trop jeunes. On les prive des organes qui 
Servent eu partie à leur nutrition. La sève , 
Jans ces arbres , est si nbonJaiite , qu’ils re- 
poussent de nouvelles feiiilb s jusr^ii’à deux à 
trois fois. A Florence , en Toscane , .avec la 
•noitié moins de mûrierr qu’on eu cultive en 
Ihérnont , on élève le double de vers à soie. On 
fait éclore les œufs en deux différentes fois et 
'lans les momens où les mill iers sont en feuilles de 
la première et de U seconde pousse. La qualité Je 
la soie dépend de celle des fi-uilles. On peut 
faire des cordes avec l’écorce des mûriers. Le 
l>ois en est dur, j.iune et propre pour les ou- 
'rages de tour. 

MURTILïï. Les peuples de la partie niéri- 
'liotiale de l’Amérique fout , avec le jus de ce 
f'aiit , un vin Ibit agréable. 

MUR.^CUCA. Hcibe du Brésil qui rampe, 
'’Uniuie le lierre , le long des murs et des arbres, 
tlle porte des fleurs agréables , et un fruit 
'■O'id , noir ou brun , de fort bon goût quoi- 
’la’un peu aigre. 

MURA.CUGA. Espèce de poirier sauvage du 
lltésil , qui produit, pour fruit, tm bouton 
T' oii cueille veid et qu’on laisse un peu attendrir 
Puiir le manger. On lire do son tronc , par 
‘'■cision , une liqueur laiteuse qui se change, 
*Oiiiiue en cire , lorsqu’elle s’épaissit. 


276 MUS 

MUSA. Tlarte cl’Égyple dont les f 
ressemblent à celles du roseau, mais sont plu* 
longues, et qui ne produit pour branches qu’uU 
germe à sa lige , duquel sortenl d’autres gei mes t 
embolies, par intervalle , l’un dans l’autre; 
en sort des iriiifs de la grosseur d’un peti* 
concoiiibre , qui se pèlent comme la figue , 
donc la chair ressemble à celle du melon , sau* 
noyau , ni graine. On en aime le goût quoi' 
qu’un peu fade. Quelques-uns regardent cett® 
plante comme une espèce de petit palmier. 

MUSARAIGNE , ou Musette. Ce petit ani' 
mal fait la nuance entre le rat et la taupe, fl 
ne voit pas bien clair , est peu agile , se nourri^ 
de grains , habite les greniers , les trous d’arbres» 
se retire en terre , pullule comme la souris- 
Les chats les tuent , mais ne les mangent point- 
Ils ont une odeur qui leur répugne. C’est de-là 
qu’est né le préjugé que sa morsure étoit ve- 
nimeuse pour les bestiaux et pour les chevan*- 
L’otivertiire de sa bouche est trop petite pout 
qn’il puisse mordre. 

Mus a A I o N E - b’ E A n. Ce petit animal 
amphibie li.ibite les trous en terre. An boril 
des ruisseaux , des fontaines , la femelle nue^ 
bas huit ou neuf petits. 

MUSC. V’’oyez Gazelle. 

MUSCADE , ou Noiar- Muscade. Ce frui* 
aromatique se recueille sur un arbie qui croJ* 
aux Indes orientales , de la grandeur de riO* 
poiriers. _ Lorsqu’on cuedle la muscade sur 
arbres , elle est recouverte de deux autre* 
écorces. La preit ière est charnue , molle , rousse» 
parsemée de taches purpurines comme nos abi'l' 
cots. On enlève, sur-le-champ, cette prenuè'® 
ecorce ; on la met à terre , elle y pourrit, R 


MUS 


®77 


*^roît dessus une espèce de cliampignon mus- 
, est me comme un mets délicieux. La 
®«conde écorce est rougeâtre , mince , disposée 
p 3 r filets. C’est le macis. Ou arrose la noix- 
’ïuiscade qui est sous ces deux écorces avec 
eau de clisux salée. On la lait sécher à 
‘’air , au soleil. Sans ces précaulions , on ne 
P'uirroit la conserver. Ou clioisil les plus belles 
'•'uscadei pour le commerce. Ou laisse les moins 
d’elles pour les liabiians. On brûle les pins 
petites et les moins mûres , ou on eu retire 
Phuile. Ou confit quelquefois les muscades 
^out.-s entières dans le suer» , dans lo vinaigre. 
P-’est un dessert très-agréable. On rejette la 
•"‘uix. On ne mange que les premières écorces. 
On retire de la noix-muscade , par distillation 
par expression , ain.si que dn macis , une 
^uile aromatique. Elle appaise le hoquet , facilite 
sommeil , si ou s’en frotte les tempes. La mus- 
•^ids fottiCe l’istoBiac , aide à la digestion. Sou 
''Sage immodéré , ainsi que les confitures de cet 
"l'oiuate , attaquent la tète, écliaiiffent , occa- 
*'oiinent des iiinladies soporeuses. Les Hollan- 
dais recueillent la muscade dans les isles Mo- 
'uques. Ils sont jiaivenus à en faire seuls le*' 
Commerce, ainsi que de la caiielle et du girolle, 
*< 5 it en possédant et eu adietaiit des jieuples 
'lui les cnlliveiit les lieux où ils croissent, soit 
les fiiLaiit arracher dans les autres endroits, 
ont des magasins immenses de ces aromates, 
^*nt dans les Indes qu'en Europe , et iia vendent 
H’'e leur récolte recueillie quimte ou aeixe ans 
^"paravant. Lorstpi’ils eu ont «ne trop grande 
Ptiatifité , plutôt i(ue de les vendre à nii plus 
^■'3 jnix , iis les biûlent. A Amsterdam, on • 
eu 1760, nu de ces feux, dont l’alimeiit 
®toit fslimé b,oco,ooo de France. Ou devoit 
brûler autant la lendeuiuiu. Les pieds dea 


278 MUS 

spectateurs baignoient clans l’iiiiile essentielle 
ces siibstancaBS ; il n’étoit permis à personne 
d’y toucher , ni de ramasser les épices cjui étoieid 
dans le feu. Quelques années auparavant, 
dans le même Leu , un jrauvre particulier qui» 
dans un semblable incendie, ramassa quelque* 
muscades qui avoient roulé du foyer, fut pri* 
au corps , condamné à être pendu et exécuté 
sur le champ. Les anglais couimeucèreiit à retirer 
de la cannelle , du poivre , du girofle de l’isl® 
de Sumatra , et on transplante , avec succès » 
de la cannelle à la Martinique. 

MUSCARDhN. C’est la plus petite espèce 
de loir et la moins norahreuse. Cependant ell« 
est assea commune en Suède et en Italie. Il 
y en a qui ont l’odeur du musc. La fimelle 
fiu'tsounid d’herbes entrelassées' dans un buis- 
son ou entre les rameaux d’un noisettier. C’est 
dans ce nid de six pouces de diamètre , ouvert 
par le haut seulement , et entouré de feuilles 
et de mousse , qu’elle mat bas trois ou qnair* 
petits. A peine ont -ils pris leur croissance» 
qu’ils abandonnent leur mère , et cherchent un 
gîte dans le creux des vieux arbres. Jatnais on 
ne les trouve plusieurs dans le même trou. Or- 
ganisé comme le loir , le muscardin est sensible 
.au froid , reste engourdi pendant l’hiver , et n 
besoin , comme lui , de dix à onze degrés de 
température au-dessus de la congellation [lour le 
raninier , et lui rendre le mouvement et l’acililé. 

MUSCARI. Plante dont la racine est vomi' 
live , et dent les feuilles sont résolutives , éi.anE 
appliquées extérieurement. Elle tire sou non» 
de son odeur de musc. Ses fleurs sont fermée* 
en grelols , d’abord purpurines ou vei tes , 2)uis 
blaiichA-ties ou bleuâtres , ensuite ]>âles on 
jaunâtres, et enfin noirâtres. Toute la plant*’ 


M UT M Y R 279 

Uieauco ïp de r.ipport à la Iiyacindie, maii sa 
•leur est plus c/usée par l'ouverture. 

Mut U. Nom d'’ane espèce de poule du 
'i^sil , qui a la crête d’un coq , et dont les 
sont d’iim dureté surprenante; ses os sont 
poison mortel pour les chiens , quoique les 
iQ.iiines mangent sa cltair et ses œufs. 

MUIHUSUSA. "Voyez Bison. 

lilTt AGRÜM. Herbe qui vient parmi le bîeJ 
file lin, et qui a les feuilles pâles et sem- 
à la gaianec ; elle est puante , et par 
J^tte raison les inonch'’s l’évitent; sa graine est 
ott grasse, et rend, lorsqu’elle est pilée , une 
f^pèce d’huile, dont on se sert pour adoucir 
peau du corps. 

J MA’ROBOLANS. La forme de ops fniiis des 
“des varie beaucoup, (iueillis dans divers de- 
Ri'ét de maturité, on leur a donné des nom* 
,'Léreiis , tels rpuc ceux de mywbolans citrins , ou 
indiens ^onnoirs ^ Chêbides Bellericsy 
ou Chinois. On faisoit autrefois autant 
J psagc en pharmacie des niyrobolars , qu’on en 
ut aujourd’hui du tamarin et du séné. 

Myrrhe. On ignore de quel arbre et ds 
^“elle manière on retire cette substance gomo- 
'S'Ueusc. Ou doute si notre myrrhe étoit celle 
^7® anciens. On s’en servoit pour aromati-er les 
*“s. Oit l’estimoit comme un aromate des plus 
'Vicieux. Nous ne reconnoissons point les 
qnali'és dans la nèîre. Ou bien s’est-il 
quelque changement dans les organes ? Li 
^yrrhc en re dans la thériaque. Elle est propre 
j^divisf.,- J iaci-er les humeuri., C’est un excel- 
“t h iiim? pjour les ulcèies internes et externes. 

Myrte. Ccs espèces d’arbrisseaux que noua 


^'^ttinies O Jiigés de mettre i’hiTer dans les 


serres , 


aSo M Y R M Y T 

«e conservent en pleine terre d ms les départ®' 
mens méridionaux. l,’es|.èce à fleurs donbU’* 
est Irèï-afjreable par ses fleurs. Ces arbrisseau^ 
soujjles et dociles [irennent louti s sortes d® | 
formes sous le ci.seau tondeur du jardinier iu' | 
dustrieux. Il se trouve quelquelbis sous Itut® | 
feuilles un g.'iiiniecte semblable au Kermès> ] 
On emploie les feuilles du myrte dans la pi®' j 
paiiitioii de.s enu s. Elles sont astringentes , ainsi 

que ses baies. On retire des Heurs , par la dis' 
tillation , une < au asttingeme eontme sous 1® 
iioiii d’eai/ d’ange. Elle parfume , n»tioi« ) 
resserre et ralfennit la peau. 

MYitïn-BATaRr» des pays froids ovl du 
haut ^ gale d’Europe , ou piment royal. Que^ 
ques personnes mettent tes léiiilles dans de )* 
biarre en place de houblon ; mais celte bien® 
enivre très facilement. On siispendoit autrefoi® 
les fleurs de cet arbrisseau dans les apparteinei'S) j 
pour y répandre une odeur agréable. On ' 
mettait dans les armoires , parce qu’on croyoi^ 
qu’elles garaiitissoient les habits des teignes. 
MYRTILLE. Voyez Airelle. 

MYTILE. Nom d’un petit coquillage de ni*'' 
et de rivière cjni ressemble à de la mouss®' 
On prétend que sa chair , qui est bonne ^ 
manger, s’emploie utilement pour la niorsui® 
des chiens enragés. 


N A C 

Nacelle. Nom donné à un lepas ciirieu* 
du Sénégal , à cause de sa forme. Il habh* 
dans le .sable et s’attache aux coquillages. ' 

NACRE-DE-PERLES. Mot tiré de l’espf 


N A G 2S1 

Ipol , qui appelle nacar de perlas la coquille 
perles. Tous les coquillages bivalves nacrés 
''*’érieureinent , tels que Vhiiondelle , le inar- 
J la pintade grise et autres espèces d’hui-' 
, produisent d<-s perles. On en trouve aussi 
/^•is les moules du Nord et de Lorraine j mais 
I* ti’y a pas de coquillage qui fournisse de plus 
®lles perles que l'huiire nacrée qui se pèche 
*ns les mers Orientales, dans l’ide de Tabaco , . 
jj^ns le golfe Persique , et sur les côtes de 
Arabie. D’habiles plongeurs , accoutumés à re- 
''^nir leur respiration un qiiarl-d’heure et luèrne 
demi-heure, sont descendus dans des cor- 
î^illes i\ plus de soixante pieds de profondeur. 

, 'Unis d’un inscrurnent de fer, ils détachent les. 
®UÎ,res attachées aux rochers. I.eiirs corbeille 
r'sines d'huîir''S , ils tirent une corde, qui avér- 
ée ceux (jui sont dons la chaloupe de les enlever. 

J, ®* prétendent qu'il (ait aussi grand jour dans la 
l°ud de 1.1 mer que sur terre. Cequ’ils craignent 
® plus , est la rencontre de qnelquet requins ou 
'''^tres poi'Soni vor,rces. Ces huîtres, tirées de la 
, sont ex Osées au soleil. A l’inslant qu’elles ' 
Ouvrent , on en détache l s perles. On va aussi 
pèche des perles dans le golfe du Mexique, 
les côtes de la Méditerranée, de l’Océan eu ' 
^'•"s.se et ailleurs. Mais res pi ries occidentales 
moins estimées,' so-^ez Pt ries La nacre de 
j^^rlp eiitroit aulr fois dans le f rd des dames, 
ij "eu fait aujour.J’hni des manches Je couteaux, 
navettes , des taoatiè' es et antres jolis petits 
i^'Jciix foi'i prélieux. Les lapidaires appellent 
dc-perlcs des excrescenees en lorme du 
- perlei (|iii s’édev; ni dans l’itilérienr Je» 

;■ ils ont l’adre-se de les scier , de les 
‘^dre piisemtile et de le. mettre en œuvre. 

J I’ AGAM. Grand arh e fo''t coinmim aux 
,cs 'iripiiialt.s , qui poite des sitiqnes , et dont 
«me II. A a 


SïSî N A G N A P 

]es feuilles rendent un suc , qn’on mêle nvec 
l’huüe de noix d’inde , pour en faire un tris-boi* 
onguent contre les enflures. 

NAGEOIPiES de la haleine. Lrs os articula* 
dont elles sont foiniées, ont élé piis pour <1®* 
os de mains d'Iioinmes marins. La baleine 
Groën'and n’en fait usage que pour tourner da"* 
l’eau et eii porter ses petits. Üii leur donne quel* 
quefbis le nom de mains de syrène. 

NALUGN. Arbrissf.au bnccifère du M.ila' 
bar , qui fleurit deux fois l’an. On emploie s* 
racine , en décoction , contre les douleurs d’e*' 
tomac et de ventre, et le suc de ses lêuill** 
contre l'indigestion. 

NAUDI-ERYATAN. Arbrisseau des Inde* 
orientales , dont tontes les parties sont laiteuses» 
La médecine employé sou suc , mêlée avec d* 
l’imile, pour diverses maladies, sur-tout poUf 
celles des yeux. 

NAPEL. C’est une plante de Silésie et d® 
l’Italie , dont le poison est si subtil , qu’il catis® 
la mort .à ceux qui la tiennent assez long teii'*^ 
dans la main pour qu’elle puisse s’écliaulfer. Gt* 
rapporte ciu’un jeune liomine , habitant du niof* 
Pilate en Suisse , jirit <1p,s ileurs de nap^ 1 dans s|* 


ïnain , et descendit la montagne 


:iour 


aller» 


une danse, Arr.^é à la .salle dii bal clianurètref 
il sentit fa main s’engourdir, jel.a les ffi ur* t 
flansa quelqurs Heures de suite ave c une jeiie* 
fijle. Le poison se couiinuiiiqna par le simi-le 


tpuiben.ent , et tous deux inoiiruient le soir d‘’ 
même jour. Un autre liomrne , pour avoir mota' 
dan.s la racine , eut'iire liiiire après la Lùle 
etiflée. Gepeiu’ant, eu tenis de peste , on a ®r 
pliqué, arec sccccs., cotte 


plaiiln pilée cou’''J* 
vésioiitoire. Sesfîeors, portées sur la tèie , 
rissent la ves'ujiate , niais en ciiiisaiU une 


N A P . 283' 

’^^graîne. Le napel , pris intérieitrernent, occi- 
**oinie des enflures , des inflammations , des con- 
>ul .'ions , la gangrène et la mort. Ce n’est qu’avec 
plus grands inénageinens , que l’usage inté- 
*'‘eur peut en être permis en médecine. Sioick. 

J éié assiz hardi pour essayer sur lui - même 
‘«xtraitde napiel de jour en jour, en augmon- 
jïnt la prise jusqu’à la quantité de vingt grains : 
fls’est assuré par-là qu’administrée intértcure- 
*fient en petite dose , l’art de guérir pouvoit tirer 
tarli de cette planta mortelle. L’expérience faite 
*'ir un criminel a fait connoître que la racine 
cette plante a d’abord un goût de poivra 
Wt , qu’cllefait, au bout de deux heures, sur le 
Çcrveau l’elfet de l’eau bouillante , fait enfler 
corps , rend le teint livide , fait sortir les 
y«ux delà tête , donne des convulsions affreuses, 
feroit mourir si l’oa ne venoit au secours du 
*falade avec l’émétique , une boisson de beurre 
le lait bouilli ensemble, des bols de théria- 
*ltie , les sels volatils de vipères, etc. Pour dé- 
duire las pautlièrcs , les tigres, les lions, les 
'Oiips , on empoisonne avec le suc du napel las 
'tîndes qu’oii leur jette. C’étoit dans ce suc 
*1^10 Îjs anciens treinpolent leurs flèches pour le» 
*nvpuimer. 

, NAPHTE. Substance bitumineuse , légère ^ 
'‘'flimmable, ordinairement sans couleur , qusl- 
S''pfois brune, rou e ou verdâtre , d’une odeur 
‘étide. La plus pure est la plus blancbe ; elle 
®stassezcominuua à Modène, en Auvergne , etc j 
Jtirn.ige sur toutes les Iqueiir* et les esprits 
uii jietit atbmospbère d’un pblogistlqu 
Volatil qui attire la fiamme. L’or en soffitioit 
û<'n.s l’eau régale est attiré à la surface par le- 
l'.aplUe , et s’y conserve dans cet éCft‘. On ob- 
ffent une huile semblable à dn napbte naturel ^ 
une distillation bien ménagée de l’huile cl*: 

A a 1 . 


a 


284 N A Q N A s 

vitriol rectifiée ou glaciale, mêlée avec suffisante 
quantité (l’esprit- de - vin alkoolisé ou rectifié* 
C’est t’iiuile élliérée. 

NAQUE-lViOUCHE. Petit animal de quel- 
ques i.sles d’Amérique , qui prend , comme le 
caméléon , la couleur des lieux oij il tepose j 
et des objets qui l’esrvironnent. Il est fort petit 
et si familier , qu’il s’approche des hommes |)our 
prendre sur leurs Jiabits et même sur leurs mains 
des iiiouches , dont il fait sa nmirrilure. lia quatre 
jambes do:.t U se sert si légèrement qu’il paroit 
voler. On en voit beaucoup dans l’isle de Névis. 

NARCAPIITE. Ecorce résineuse d’un arbre 
odoriférant des Indes. Mise sur les cb irhonS 
arderis, c’est pour les Juifs orientaux un parfui» 
agréable. 

IMARCISSE. Cette plante est une de* pre- 
mières dont la Heur décore nos parterres au 
retour du printeins. Il y a une pierre figurée qui 
se nomme narcissùe , parce qu’elle représente 
celte fleur. 

NARD. Plante indienne , dont la tige est 
longue et mince , et poti'-se plusieurs épis s 
d’où elle a tiré le nom de spic-nnrd. C’est un 
bon stomachiq e. On distirigue (Utfi^rns nafds ^ 
tels que le caltiqué, le fanijihéritique , le gan- 
gotiqve ^ etc, ainsi nommé' des li nx où ils 
croissent. uidiqve ^ ou le spiC'ttard , qui e*t 
le meilleur , doit être de couleur jaune , tirant 
sur le purpurii.e , avoir le goût un peu amer, 
quoiqu’il laisse ensuite quelque chose d'agiéable 
dans la bouche ; une foime d’épi un peu long» 
et l’odeur à peii-près du eyperne. 

NARHWAL. Voyez Tdcorne de mer, 

NASICOPiNE. -C’est l’insecte appelé rJiijiO’ 
téfos} voyez ce mot. 


NAT N A V 285 

^ NATRON. Sel alkali terreux qu’on regarde 
^ttuiie le niti-e des anciens, qui s’en servoient 
||our laver leurs habits et dans leurs bains puri- 
^'-■(itoir. s. Il entroit dans la coinposition du 
Tre. Le natron est commun en Egypte, et 
J““te naturellement de la terre. La récolte 
fait en hiver après la cristalli.ation , dans 
grands laCs d’eau morte inlin'rale. Les gens 
* la campagne qui iravailloient à cette récolte 
corvée , éloient exempts de la taille. Cette 
de -el Miiuéral contient plus d’.ilkali fixe 
de volatil, fond aisément à riuimidité Je 
‘‘>r, Lit effervescence dans les acides , se dij- 
dans quatre fois stm poids d’eau cbaude , 

^ •’t an bbiiicliissage du linge rt du cuivre, 
dj s la composition du verre et du sa- 
, etc. Prohibé sous le ministère de Colbert, 
est aujourd’hui assex rare dans le coni- 
®fce. 

1^ ^ATRIX. Espèce de serpent aquatique , dont 
, 'tiorsure est venimeuse ; quoique sa thair 
‘‘'■die le sang , et résiste au venin , comme 
*^lle de vipère. 

,^|l^AUCORE. Cet insecte vit dans l’eau et j 
,.‘''t ses iiiétamorpho es. Armé d’uiie' tro npe 
^,8'të ,(ui pique très-fort , il est vorace et v.t 
''isoetes aquatiques. 

tti^ AVLT. Les plus estimés pour la table 
ceux lie ['réui use , du Gàlinois , de Sau- 
1 de S. JoHie , dt“ Berlin , de VaugirarJ , 
tju'lsaux Ils se pl.iis-nt dans le- terres légères, 
1 ^’“" uses , caillouteuses; mais ils perdent 
boriiéà être Iran.norlcs et cultivés hors 
tç ' 'tr terrein natal. La- grair.e de navet ne 
'b ([lie deux ans. Ou la sèim ;\ la fin 

hiver et à la fin de l’été. La récolte s’cn 
bout de deu» mois. UsoUe lait de 


236 


N A V N A U 


glands dégâts dans les plantations de navcf»' 
Cette racine sur nos laides est un assez l)o<* 
ïnaiiger, mais venteux. On relire , ]iar expres- 
sion , de sa graine , une liuile à bnâlcr. L*' 
rabivulc ou tvrnip rju’oii cultive j>our la nour- 
riture du bétail , est une espère de navet. 


NAVETTE 


ou Navet sam'age. 


Cctfs' 


jlante se f.iit dans les terres fortes , iabourér* 
et hersées. Elle vient au milieu des bleds. S* 
graine est la nourriture de plusieurs oiseau^^ 
élevés en c.age. On relire de celte graine l’huil® 
appelée huile de nai(^te , que les n.unul.'C'' 
twies de laines emploient dans leurs ouvrage^* 
Elle sert aussi pour biûler à la lampe. 

Navette de Tisserand. Ce coqnrilnge un*' 
valve du genre des porcelaines est raie. 

NAUTILE. Des auteurs prétendent q”® 
nous decons à ce roqiiillage l’idée de la naV' 
galion. L’animal qui habile cette coquille r*® 
une es£ièce de jolype à huit pieds : il s’élè''^ 
à la superfieie de l’eau en tenant la bouch* 
de sa (oqtiille renversée, de manière qu’'^'* 
ne s’emplisse pas d’eau , retourne adroitenic’t'. 
sa barcpic , ne retient d’eau que ce qu’il 
en faut jiour lester son petit navire, élève dei>^ 
de ses bras éloignés l’un de l’autre , mais ui'^ 
par une meuiLrane légère et iiiiiire qui 
.«ente la forme et fait l’offire d’une voile lendf^^ 
Deux autres bras lui servent d’aviron. .Sa qu®’',. 


lui tient lieu de gouvernail. C’est ainsi q 
s’abandonne au gré des vents. On voit 
qui f. ri s d.ins les tems calmes de petiies . 
de ce*tc e pèce uir la sujeificie de la mer. E 
aniinii! est .sans déléiise et sans opeicule ; ‘ 
fcor] ions de mer , les eralies , les araig' 
lui font la guerre. A l’.if proche d’un w’'’ 
ou dans ks ttmpêies , noire pilote repl.e ^ 


NEC N E G 287 

’^olles y l'enferme ses avirons , remplit sa co- 
laille d’eau et se précipite au fond de la mer. 

cotjuille est fort curieuse. On en distingue 
^ttix espèces remarquables , l’une épaisse et 
'-joisonnée , l’autre papiracée. Les concaméra- 
dons de la première espèce sont traversées par 
’in siphon , par où la rjueue de l’animal toucha 
adhère au fond de la coquille. Dans le nan- 
’de papiracé , l’animal ne tient pas à la coquille. 

nautile est admis dans les cabinets d’iiistoire 
*'‘iturelle comme pièce curieuse. C’est de l’Iiide 
’l'io viennent les beaux nautiles. On en trouve 
papiracés dans la Méditerranée. Ceux dont 
'écaille est épaisse et nacrée , servent de vases 
" boire. Ou les grave en dehors. On eu Lit 
®"ssi des cuillers. La burgaudine se tire du 
*’®util«. Ces mêmes coquilles , trouvées au sein 
la t riV, se noinineiit nautilitvs, 

NÉCYDALE. Cet insecte n’est pa.s commun 
®'>tour de Paris. On le Ir )uve sur le chêne. 

NEFLLIER. On comprend sous ce nom géné- 
r'que i'azctoUer ,Valcininier , Vamelancliier , 
e«êe-ep/«e, le ^rrtsJO/r-ara’erjf.Toutes ces espèces 
^■it long - tems à croître. Leur bois est dur. 
^teités sur des poirirts nains , ils donnent 
|*tOnipteraeiit du fruit. La graine no lève que 
^ seconde année. Tous les terreins leur corv- 
't'iineut. Dans les sémis des bois ils ne fout 
i')'iit tort au chêne , au châtf.igner ; ils font 
li^rir les herbes, et le grand bois croît mieux. 

t ... 


• 1 » 


°'is ces arbrisseaux sont recoimoissables par 


"X stipules attachées aux pédicules des fcuil- 
On donne plus parliculièremcnt le no.n 
a? à celui qui donne les imflîes , Irait 

| ■'i|‘be avant sa maturité , tuais vineux , .agréa- 
1 lorsqu’il est mftr. On en distingue deux 
i’'cccsjlcs iieliles qui contieuuent des noyaux 


a88 N E G N E N 

et les refiles sans noyau. On croit es frnif 
sain et astringent. Le bois du nefflier est dou* 
et s’use pü.' le frottement. Ses gros troncs sou^ 
fi'/it recberché.s pour les vis de pressoirs, be* 
jeunes brandies pliantes et élastiques donnent 
les meilleurs nianclies de fouet. 

NÈGRE Ce pois on se trouve dans les met* 
de l’Amérique. Il y en a dont la cliair est 
bonne et nourrissauie , et d’autres dont 1* 
chair est venimeuse et mortelle. 

NEGRILLO. Pierre métallique, ou minérale; i 
qui se tire des m nt s d’argent du Chili; elle ^ | 

quelque ressemblance avec le mâche-fer. | 

NEGUEIL. Pois on de mer un peu plus’ grand 
que la main, et d’environ la pesanteur d’un® 
livre , tOLiverl de larges éraillés , d’un bleu noiit 
sur le dos , et blancli itre au ventre. Sa queu® | 
est large , et ni a' qiiée de t.iches noires. ' 

NEGUNDO. Arbre des Inde s, dont les lenil' ! 
les ont i’oibur et le goût de la sauge. Ses llenr* 
ont l’odeur du roiniirin. Son fruit est un® 
e.spôce de poivre Les femmes du pays se lavent 
le corps de la décoction de s's leuilles , et e® 
bois-< ni pour a. (1er à la coiueption. Les feiiiH®* i 
du negundiv mâchées , donnent â la booch® I 
une bonne odeur, et répriment les désirs d® j 
la concupiseence. ! 

I NEMOTELE , c’t St à-dire , insectes â antenne* ^ 
lerniiné^ jiar un fil. On trouve cette espéc* , 
de mon' lies sur les Heurs et dans les prés h”' 1 

Riide. Sa bouche est en forme de gaine ou be'^ 
aigu, dais ietjuel est renferiiié' sa trompe. 

NfiNÜPH.AR. Cette plante croît dans les 
rais, I s étang-, les rivières. Le nénuphar bla”^ 
es( plits l ire eu Fr.inca et en .ûnglelerre d" j 
le nenuiibar jaune. Lts leuilles de cb"' , 

^ ‘ decireib 


IS E R 2^5 

décorent assez bien 1«. bai d des rivières. Les 
fiai es iarges da n -uu|,bar bla„c qui nagent 
jUr Leau ,et se* belles fleurs en ioni.e de vo- 
■üu , ornent magnifiq,«emwU un canal pendant 
eie. An pnntems l irsque se* feuilles pa- 
oisseiit sur l’eau , elles, ajjprennrnt an culti- 
••tçiir qu’il est tems de sortir les pbmte.s de 
‘orangerie , et qu’d n’y a p‘us de g, lées k 
Craindre. Le néunpli.ir est un bon saninifôre. On 


emploie aussi comme un puissant rérrigérauf 
Umnétuas:,^ j„ vitaujl 


K, — J,. , 

‘impétuosité du sang et des esp..i, ,ii.,ux. 
JSiERIEnL , Nom d’une plante 


- ~ ^ juvom a une plante 

«Ont les lieu., rouges fout un bel effet été 
«ans les parterres. Ses «emences aigretiées 
•oyeuse*, font de bonne ouat. . On a essayé de le* 

A'ERITES. Espèce de iimaçon à bourbe demi- 
Onde , qu’ou trouve sur les bords de la mer ou 
“S rivières. Qu- loues coquilles de ce genre s® 
Ht remirquer dans le* cabinet* des naturaliste*. 

, e ce nombre sont la quejiotte saignante \ 
* gn%’e, la. penùia:. Lus nerile* fluviatiles ne 
l^ont po nt brrmaphfoHites comme lus limas 
fccins et planorbes. Les uns sont mâles, les 
^«tres lemelles. Elles bouchent leurs cbquilles 
jj"ne espèce d’op. rcule em|ireinte du sp raies • 
n y a qu’une espèce de nerile fluviatile qui 
, 'I vivipare. Les petits sortent tout vivans avec 
lie la mère; on distingua 
-tout le parte- plumet-., voy. z ce mot. 

'‘® ‘‘fs lossiles. 

1 /Jor/tÿ-CTîMe. Cet arbre croît 
^ , les lieux iiiimides 5 il 

5 ^ mis dans les bo.sqne(s d’.^té et les remi .es ; 

©n /■« r.: I - . • I . s . . » 


J a Ile Mit rca ï 

J eu lait faire de petites palissades et des boule* 
les par,, rr.-s. Son fruit piirgalif est du goût 
‘itijj'^ ^ degrés de maturité , ils 

lient dilïereiite» teintiuet. Dans sa primeur, 
^<»ne II. B » 


29 ^ 


N n A 


N I 


c 


on en retire une conleiir et safiMiiée; JanS 

sa matnrilé, il fournit un Uau verd i^ue 
co’-serve dans des veasi'-s -, c’est te i erd de veiSi^ 
des peintres et dis teinturiers. Eulin, à'ia Im n® 
rauUmine , on en retire uue couleur éearlatei 
propre à leind'e 1 s cuirs e' à enliiiniuer l*’* 
cartes de jeu. Les pru.deïs et c r.siers gre'l.'s 
le nerjiiruii) douueiu des Iruits 'voiKuif . Ou ■*[ 
pelis graine d’ Avignon , les iriiits du pe'‘ 
nerprun commun eu Provence , Languedoc ^ 
Dauplùné. Les t inturiers et corroy. urs méli i‘ 
en r'gale quantité de l’alun suc des baies d*’ 
CiUtê plante , pour avoir uuo teinture jaune pn*’ 
vive. , 

ÎÜHÀMDUI. Araignée venimeuse dn BrésU' 
Uue singularité i e ni arqi table , c’est qu'elle 
présente dans sa partis jtostéri' ure un ViSSp 
d’Lninino , comme s’il avoitété peint. 

ISIIAUCOML Arbre de la N.grilie , don’ 
l’écorre i.’a pas moins de clialeur.quo le poivr*^’ 
et s’emploie pour diverses uialadi?'. ^ 

KiCKEL. C’est un cobalt imparfait , un r0|’.^ 
veau méia! . tm alliage des siibstuncos inéi.a ■ 

qucs ou sémi-inétalliqiies déjà ccniiue.s. Il se 
compose à l’.iir, se couvre d’une ctoùte ve'^^ 
qui se dissout dans l’eau. Par l’évaporation > 
en obtient des cristaux verdi qnadrangulair»"^ 
Fondu avec le flux noir , ce sel se coiiwi tit^^ 
uue espèce de bisunith, dissoluble dans 1 ^.l 

(îa-sel , Peau-forte et l’eau régale. I-e «‘‘j,., 
calciné jette une odeur létide ^ une fumée ‘ ^ 
bord sulfureuse , puis d’uu blanc jaunâtre. 
à un feu encore plus v'ioicnt , il eu sort de* 
inenux métalliques d’un verd clair et sonii*^. 
Le fer et le cobalt semblent entrer pour ,ÿ 
coup dans la formation du nickel que l’on tro 
en Suède et en Saxe., 

IS’lCfâl’IANE. Voyez Tabac, 


N I D Kl M 

U„ ' i ' “'’ > ài CJiliie , c.>;njus 

X 

^ ^ a.o“,.u,s ()u,.n (.,1 la recoh. «„• les eûtes 
. ‘P*--- ae Con.ma.Klel, L’oisra,, , c,,h cons- 
iU ees ii.ds , est „ne e.pec- .rhironaeile de 
r. L- , un. veulent qu’ils soi-nt composés de 
R einon espece ^’alg.-e-uiarine ; d’aiuies , d’une 
J ...... blanche qui du hoc de co.s oiseaux 


ior-, M * nos O. seaux 

Ol,... f ‘ “T'-e, .is sê 

aent dedans, ce n,d leur sert de navire, e/ 
^‘.e de leurs ailes , qu’ils soulèiciit , leur sert de 


ates d„iisles jardins. Il y en a une dont la 
W.ne a un goût piquant et un jien a, .prochant 
^ ce ut du poivre, ilroyé , on peut l’employer 
"s les cuisines aux mêmes us.iges. ^ ^ 

. ^IGUAS, on Ninguar. Espèce de cliinue 
^ .enne qui se cache dans U poussière , saute 
ame une puce, s’attache aux orteilie* do 
, ■* qui marchent pieds niids , s’y fourre 

Cr.“p,.,‘'‘„i‘';:„’. ,L ’•“» 


’üe,,r, n ’ / «'■[.use une multitude 

"'i que par l’atn- 

on des chairs et autres remèdes violeas. 


. iciiitaue,^ vjoiejis. 

St ie^ ‘îu Malabar, 


.. • r ^ j ‘ du sucre, 

'tvérX! ‘ S"-™‘t , dit. on , 


'^roxe, ' J 

Ji,^ILlCA-MARAM. Espèce de prunier 
Sf) et les lïrrtrTîJï'-r O f. ,s:ii . 


, . •'-‘■•puce ae prunier in- 

dont le Iruit et les premières feuille,, pris 


'“Ïe^î" d’ 

la dysseiucr.e et la fièvre chaude. 

A'ÜîO. Arbre de l’Amérique ei des Indes' 
■ R b a 


293 N I N N I T 

ovit ntalcs , o<i il porte le nom 'de bèpoîd. Ses 
feuilles , mêlées avec du suc de limon , soi't 
un admirable vulnéraire, et leurs sucs pris if' 
térieureineiit, tuent infailliblemen les v. r . 
tire de son fruit , (jui est une petite odve jauuï' j 
tre,une huile qu’on emploie pour les piquùre* ] 
et les contractions de nerfs. 

NINÏIPOLONGA. Très- beau serpent de l’is'* 
de Ceylan et des Indes orientales. Un somnied 
mortel est l’effet de sa morsure. 

KINZIN. Cette plante croît au Japon et daU* 
la Corée. Sa racine, un peu semblable à cell® 
du gens-eng, mais plus molle , plus épaisse» 
en a quelques-nnes des propriétés à un degf^ 
infé rieur. Les Japonnais l’eslinient comme pi'O' | 
pre à fortifier et à engraisser, ün les dessècb^ 
de la même manière que le gens-eng ; voy«^ 
ce mot, 

NIRUAL A . Arbre du Malabar et antres en»»' 1 
tons des Inde-s. Le suc de ses feuilles , reçu daf* I 
nu linge et appliqué sur les aines, est un pui*' 
sant diurétique. 

NISANE. Racine médicinale de la Chine > 
estimée des Chinois, qu’iLs 1 aebètent pies ^ 
cent écusla livre . Sa principale vertu est contre f® 
évatiouissemens. 

WITRE. Espèce de sel en partie fixe , en paft^® 
volatil. Il entre en fufion au fou , fuse sur 
cliarbous ardens et détonne, lorsqu’il est 
à la pondre de charbon : c’est la môme chf , 
que le salpêtre , dont on distingue trois espèce’ J 
celui qui se fait avec une lessive de terre 
celui qui se lorme naturellement sur les vie< 
luuraillcs, et qui paroit prov.nir de la disso^., 
tion des sois de la chaux mêlés avec les sel® ® j 
des, qui s’exhalent de la teire , et enfin eelu» H 


N L A N O I 293 

*® tire de l’urine des animaux imbibée en terre 
tombée sur des pierres. Le meilleur nitre 
le plus transparent. On le dépure avec le 
*oufre : ce qui fait le sel de prunelle. Le ni- 
tre est la base de l’eau-forte , des eaux l égales , 
*^6 la poudre à canon , etc. On s’en sert aussi 
Pour la fu^ion des métaux , la préparation des 
E^aces , et à saler les viande.s et les poissons , 
^ont la cbair prend alors une couleur rouge. 

NLANNETONS. Vers luisant de Siam. 

NOCLA-TALI. Arbre des Indes fort estimé , 
ïuiest une sorte d’éjiine-vineite , àleuiliesd’oran- 
S'T. Il est de grosseur moyenne. On fuit de* 
*^'>rdes de son écorce , et sou fruit est d’uue frai- 
*^Jieur délicieuse. 


Noisetier. Voyez Coudrier. 
Noix des Barbabes. Voyez liicin. 
lüo'i's. de Bengale. Voyez Myrobolans. 


Noix de Biatiba. Ce fruit des Indes fournit , 
*ri brillant, une baile dont l’épreuve médicale 
** été faite avec succès sur des cancers et dans 
accès de colique. 


Noix -riE GAi.CE. C’est une excrois.'ance végé- 
tale occasionnée par 1 1 pi(|uûre d’un insecte qui 
*^®pose ses (Unis sur les chênes du Levant. Elles 
''‘eiinent d’Alep. La teinture violette ou noire 
'l'i’elles donnent à la solution du vitriol , la 
‘''■‘nd propre à faire de l’encre. Les chapeliers , 
y ulons , teinturiers, tanneurs en font usage. 

plus iioiies et les plus pesantes sont les 
*’*®iUeures. Voyez au mot de chêne, ce 

V'e nous avoits dit sur Thistoire de ces pro- 
jetions. 


^^oix-DE-TEitRE. Voyez Terre-noix. 
^oix-voiiiQüE. Le fruit qui contient ces 

B b î 


tzç-i N O M NOS 

awiiindes , au luuubro de quinze , vicn^ sur V” 
îre'-gfDs ai'bru dtx i\îalal'.':r et. de ia côte de 
C<,i o iiandel , aiiti rcsseaible heaucoii|j à celui 
connu sons le nom de /;o« (/i; cculenvic. 
noix, vomique est un violent j oisoji jauir riioir.iiK^ 
et icb aminaux. Ceuî! qui eu inaugeut, éproureut 
au bout d’un quart - d’heure, ou d’uiic demi- 
heure iiu déihiren.ciit cl'csiomnc , îles lontr-'i' 
dicili'ris de no.'is , des, coriv iiUions épileptiques 
la r, sort. Une p< tion d’cHu pour les oiseaux et 
une polioji de vinaigre pour les chiens , sont ùe* 
remèses indiqués dans l’Jincy clopédie. 

I'?OJ\diBlsl] j-IMAIlIX.Cp sont des ojierculesde 
coqtnllagrs de mer. Le limaçon de mer port* 
qui iquelôis ce nom. 

NOPAL. Voyez Opuntia, 

NOR D-Ca^ Pr.R, Celte bileiue se pèihe suf 
les côte.s d’Liatide et de Norvrége , où elle est 
attirée pair le grand nomlue de luireuf 3 ^ dont 
elle lait sa nouirit urç. l’our en avaler u ne idit^ 
graiule qtiaiit té , flie a l’.adres.se de 1 s la-tetn- 
bler vers ta côte. L’impulsion qu’t l!c donne à l’eaU) 
d’un coup de qiu uc les étonrd't : ils entreiU jift 
tonneaux dans Sf. gm nie ([u’clle tient ouverte) 
et où ils vil niient s'eugloulir avec l’air et l'eii'‘ 
nn'eilc aspire CoiTliiiuellemeiit. 

NObTOCII ; ou Alous-îe uietuhrarcvî^c 07f yrr- 
pitiie. Cette jjiaiile a ttne particularité singU' 
l i'ue. Que l’on se promène dans l’été après 
pluie considérable, on apperçoit par-tout dai’’* 
les allées de jardins , les prés * la terre sèche «t 
les ttrreins sablonneux, celte plante dont 
nioineiit auparavant on ne voyoit pis lo raobuh'’ 
vestige. On la rania>*e atissi dans lotite saisou ) 
même en hyver. Les alchyrniï tes l’ont nonuu®® 
Jleur-fiu-ciel ^ !a rpg.'ii doieut comme le pri>'' ' 
«ipede ia ratine de toute ia nature végétale. 


N O Y 595 

^ prétenclu que l’eau distillée (la nostoch à la 
cb.iLeiir du soleil , giiéri-.s{)it les cancers, les fis- 
tjjlos. T?ou. le nieri Milieux de celle plaii'e con- 
siste H. s'iinbliter de l’iiuii.idité corauie l’éponge , 
«lie exisloit .avant la pluie , mais elle étoit.in- 
■vi.sible; le soleil , la chaleur, lèvent la dessè- 
chent, et elle ( st lotijonrs prête à laqiaroître 
aux noiivellcspluics,qui lui servent de r.oiirrifnre. 
QiichjUfs naturalistes pensent que ce végé.al n’a 
l>o lit (le racine : ce qu'il y a de certain , c’est 
quelle ne parpjt, j as aiiliérer à la terre. C’est 
piiitèt une feuille .molle, t( nace et difficile à 
décliii-er. Suivant Réaiiniur , cette plante est 
■Un an à prendre sa croissiirice. Ce naturaliste, 
a reuiartjué, dans certain tems , sur la surface 
de quelques-unes, quantilé de petites graines , 
qu'il croit être celles du nostoch. 

NüYhPi. Cet arbre réussit assez bien par- 
tout. Ses racines ne sont point arrêtées par le 
tul et ia craie. I-’ombre de ses feuilles aroruali- 
ques ii’esl pas mortelle. Leur odeur peut tout nu 
plus causer des maux de tête à un cerveau mal 
disposé : il faut atlribuer à la grande fraiclicur 
de la lerre les accidens survenus à ceux rjui , à la 
Suite (l’nu exercice violent, se sont reposés et 
«inlormis à l’ombre d’un noyer. Cependant sa 
transpiration résineuse trouble la pureté et la 
Salubrité de l’air ÿ et lorsipi’on fait des planta- 
tions (le noyer , il huit écarter c- 1 arbre de la 
t'iaison. fin axsure (ju’iin cLevai épongé le matin 
t'V c la décoction des feuilles , (St, par l’ainer- 
tunie de cette décoction , préservé des mouches 
pour la journée. Cet arbre porte scs fleurs males 
feiTielJes sur le même pied. Son fruit encore 
''®rd est très- bon confit; il est nehne prol.iique ; 
t'O Pu fait aussi un excellent ratifia, connu 
*ous le nom de brou-dc-noix. Lor.Hjn’elles 
approchent dé leur maturité, on les mange en 

E O 4 


a9<5 N O Y 

cerneaux. Le nouga estime espèce de conserT# 
brûlée, faite avec des noix sèches et brûlées. 
C’i St avec ces noix sèches qu’on relire , par 
expression , une preiirière huile dont on se sert 
pour les irlijires ; la deuxième huiie , tirée par 
1 ehulÜtion , est d’une odeur désagréable. Ou 
s’en sert à brûler et à faire du ,-avoii. Mêlée 
avec de la lithai ge, les petiilres en font grand 
nsiige ; leurs couieurs sèchent plus prorapteinenf. 
Iiicorpoi ée avec l’essence de f'éiàdrenthine , c’est 
nn vernis, bon pour les ouvrages de menuiserie; 
il est employé par les armuriers et fourbisseurs, 
La décoction des racines du noyer et du brou 
des noix peut s’employer en teinture sans alun, 
la couleur est fauve. Les menuisiers et les tour» 
neurs laissent poiiirir le brou dans l’esu , pour 
donner aux bois blancs une belle couleur de 
noyer. On croit «pièces infusions détruisent lei 
punaises. Le bois de noyer est fort eslitué p< 9 iir 
ft-ire des meubles et monter des armes. On eu 
fabrifpie lesineilleurssii bots. Ceux delà Louysiane 
et de la Virginie sont presque noirs ; ce sont de 
trèà-beaiix arbres , dont le fruit ne se mang® 
qu’en cerneaux , les noix étant trop dures, lors- 
qu’elles sont parvenues à leur uialurité. Pout 
en faire du pain , les habitans lesbroientà coup* 
de maillet et les melt' ut dans l’oau. La stibs' 
tance farineuse se précipite au fond, et le boi» 
s elève a la surface; c’est ainsi «pi’ils viennent' 
à bout de retirer la matière du pain. Le iioyef 
de Canada founiit eu petite quantité une espèce de 
sirop, moins agréable que la liqueur de l’érable. 
La noix-paicnrieA un goût de noisette. L’espèce d« 
c]iatii[)igiion (|ui croît .«ur le noyer, servoit aU' 
trehûs de cautère. On l’appliqiioit d’un bout si'f 
la j eau , on mettoit le feu à l’autre bout , et 
le iaissoit ainsi réduire en cendres. 


N U M N YA 297 

NUMISMALES , ou JSummulaires Voyea 
fienes nu/nismales. 

NY iJ3EL. Arbre du Milabar, dont le fruit 
f irt ealim!' , et contient une aorte d’arnsiides 
; P'irgatiees. Avant sa uiatiinté , ou en fait un 
'yro|) vanté pour l’abüune et la toux. 


OBI O G E 

C)j3IER y pain blanc , Caillehotte. On dis- 
bngue plusieurs espèces de cet arbrisseau. Il se 
Plait de prélérence dans les terreiiis humides, 
^eurit dans le printenis , fait très-bien dans les 
•■eiiiises.. Les oiseaux sont friands de ces baies, 
ï^’espèce dont les fleurs sont ramassées en rond , 
^4't un effet des plus agréables dans les parterres, 
la nomme rote du bueidres , ou pelotte de 

OBSIDIENNE. Voyez Pierre obsidienne. 

OCA , ou oque. Racine dont on fait du pain 
^tins quelques pays des Indes occidentales. Elle 
mange aussi crue; mais les habitans la noiu- 
•^teiitcrtv/, lorsqu’ils l’ont lait sécher au soleil , 
four lu réduire eu farine. 


OCELLOT. Cetaniiiial du Nouveau-Monde, 
^ttié d’une tobe si belle , est d’une nature per- 
pde , fé rooe. Il grimpe sur les arbre» , guette 
animaux , fond sur eux : plus altéré de leur 
*ai)g qu’avide de leur chair, il commet bien des 
^’tfiurtres pour étancher sa soif ardente. Timide , 
fuit à l'apjtroche d’un chien , se sauve sur tes 
^•■hres. Les mœurs du mâle sont si brutes , si 
®iuvages , qu’il n’a aucun égard , même pour sa 
^Stuelle , lors qu’on leur jette à manger. La le- 
'lelle tremblante n’ose approcher j elle attend 


295 O C II O C O 

raliemment nii’il ail satisfiit snn aj'pé'it vorarp; 
heiirtuse s’il daiiü.p lui laisver quelques inof' 
ceaiixdout il ne se soiicie pas. 

GCIIRES. Ce sont des espèças de terres pfi’' 
diiites par la flécimjposi! ion ries viirols de fer* 
de zmc ou rie cuivre. En icridaiit .à res feriCS 
leur pdilogistiqi'ie , elles reparoî.roient sous uu^ 
forme métallique, EiCs ochres varieitt par leur 
cote istance, par leur coulnir. Les un. s ont U 
durelé de la pieire, les au res -sorjt frialiles sou» 
la form(! de poiulre. L’intensité de f ur couleur 
peut dépendre de divers accMeus et du itiél.ing* 
des teries argllleuses on cale ires qui se IroU' 
■vent corn Innées avec elles. Le f. r se irmontre 
très -Iréqiieiniiieirt en bancs très - considér.îbles 
sous la forme d’r.cbres. La conuoissance de» 
terres avec le.squellcs il peut ê're mèié, e~l ti èr' 
iaj]JOrt.iiite. La réduction niétiiUique en d- vieu* 
alors pins facile. Les or-hres expr ées a lies de' 
grés de r U plus ou moins foi is , peiiveul p,iv..ii''e 
sous dus couleurs diverses. ja .ne (le A’i- n/et 
que l'on emploie eu peinture , ne peut être (lu’iif 
och e de fer. Le ve/r/, le bltu de nirjnti:g:/C » 
sont dus oclires de cuivri*. On empio,' les oclirt'» 
pour la peinliire. Les oi lires l'cirugineuses soid 
astringentes et dessicutiv s, 

OCOLOXOt.LlITI , o\\ jlenr-de-tygre. ints 

du Mexique , dont les lleiirs nesisembleiit u'* 
g’ayr ni , la laciue au j'oreaii, et droit la ILur 
d’im rouge fort vif, mais tacirclé. Ou vante eS' 
titimeinenl la ■ ertu du sa ncine, prise dans l’eaU > 
pour éteindre la plus ardents lièvre. 

OrOSCOL. Gr.nnd arbre de la Noiivelle-E»' 
jiagrie , rjui a ses feuilles arm labiés à relies di* 
lierre , dont le troue, incisé , rend une résine b' 
qiiide et rougeâtre, qui s’appille liquid(]imb(if\ 
Jille est en usage dans les médecine». Celle tl‘'* 


O D O O E I .299 

tire par ej^piessioiis ne sert qu’à parfumer des 
fiamls. 


ODONTIIOPETRH. Voyez C /ossopctre. 

(F!IL. CVst par tet org'iie que nous jouissons 

•3e l’UiiiVfTs; sans lui , louïpsces ineryi-'illes se- 

*'oient pour nou. co(i\iiie n’exislant pas. Nous ne 

•^ontioîtrions la présence des co ps que cl.ins le 

ftio.'iient où nous en serions frappés ou acc .blés. 

L’o gane de l’œil est compo.sé de membranes et 

d’I uiiuenrs de divt r'cs densités. Le nert op'iqne 

Entre dans l’oibimde l’œil courert de la du;e- 

"lère , celle membrane se gonfle et foriue le 

globe extérieur (|n’on nomme La tclJrotique. La 

l’ie-nùre , qui est la mi-mbr.ine interne du nerf 

forme un second globe avec elle ; delà naissent 

fes cbambres dans leKinelies .‘out contenues les 

fnimeiirs aqueuses , eristalliiies et 'vitrées : la 

*iibst<iîice tin nerf flirnie la rétine . sur laquelle 

3es objets vieniieiit se peindre. Pur le rapport 

divin qui se trouve entre cet organe t t l océan 

de lumière qui nous enviri.niie , loii.s les objets 

viennent se peindre avec leur conieiir n.i'iirelle 

Et sans se confondre sur notre rélirie. Avi c quel 

•Irt merveilleux , dans iin espace de six ou .sept 

3'gnes, SR trace le tableau de six ou s(?pl lieues 

d’ét. utiiie ! Cliar|U'- objet ,s’y-jieint avec lidélité. 

3aa lumière ic réilécliit de dessus l’olijet qu’on 

Regarde, entre dans le p 'lil trou pl.icé an milieu 

de i'iy^scoloré , y subit.les réJVactions d.lféreiites 

”0 passant à travers l'iiumeur aqncuie, cristal- 

j‘tie et vitrée, arrive par ces .admirables com- 

“diaisons en faisceaux qui peignent l’objet sur la 

"^Etine , oi'sane du scntiim nt. 

' n 


®IL-DE-CHAT. Cette pierre est une 
Espèce d’agate très-fine. Des accidens lieurenxlui 
donnent quelque reisemblance avec l’oeil de» 
*fiat*. Lorsqu’elle est parfaite , elle est très-e*- 


3oo O E I 

timée. L’œil-de -chat est r;)re > susceptible d’ini 
beau poli. Placé enlie l’œil et la lumièie , il pré- 
sente un .■speclacle fort agréable. 

(EIL - DU - MONDE , ou chatoyante des 
lapidaires, Cetie pierre cli'mi - transparente f 
dure , cependant un peu poreuse , prend un très- 
beau poli. Exposée au soUil , elle en rëtléchit 
conlinuelleuieiit l’image. On pré, end que, mis* 
dans l’eau, pendant quelques minutes, elle pa- 
roit plîis transparente , mais perd cette propriété 
en se séch./nt. 

<EIL-DE-SERP»ENT. Voye* Crapaudine. 

(EILLET. Ces Heurs lont l’ornement des jar- 
dins , par leur beauté , leur odeur agréable , 
leur taille légère. Qucdle rariété dans les cou- 
leurs , dans les nuances ! On les multiplie de 
semences, de boutures, de marcottes. La bou- 
ture e.t la voie la plus certaine. Les œillet* 
demandent une tene douce, bien préparée. Le* 
toin.s de la culture relèvent beaucoup la beauté 
et 1rs grâces qu’ils ont reçues de la nature. 
X'œillel de la Chine présente les variétés le* 
plus élcgaule.s. Sa beauté délicate ect sujette à 
se flétrir , a ciégénérer. Ou doit , pour nniltiplief 
l’espèce , recueillir la graine des plus belle*. 

œillet d.’ un beau rouge pourpré ^ à odeur de 
girofle, s’emploie dans les ra'afias. On prépare 
avec les œillets, des poudres odorantes, des con- 
serves. Le vinaigre où l’on a fait infuser de* 
œilles , est estimé cordial et antipestilentiel. 

(Eilcet - d’inde. Cette fleur orne très-bien 
les parti rres en au loinne. Il serpit à desirer qu’on 
trouvât le moyen de lui enlever son odeur dés»" 
gréable. Ses feuilles, appliquées extérieurement » 
sont résolutives. Leur usage intérieur est re- 
gardé , prar quelques personnes • comme dang®' 
reus , 


O E N O E S 3oi 

OEM^NTHE , aquatique'., ou 
^crsîî des Tutirais, L’ïja en distingue de deiijc 
«sgècoa j la première, àleuillc-s d’aciie , est apéri- 
*iTe , eissipe le* Tenu , appaise le» douleurs des 
hémorroïdes ; la seconde espèce à feuilles de 
^ierfuiil , e.t un poison corrosil très-dangereux. 
L’iruile , le lait, Iss adoucissan» , sont lus meil- 
leurs antidotes. 

ŒNAS. Espèce de pigeons sauvages, qui 
aime Tort le raisin. Son bec est long et poiiUu ; 
ta queue grise et noire; la tète , les ailes et le 
>entre cendrés. Sa cliairest rude , mais on la pré- 
tend bonne pour l’épilepsie. 

(EPATA. Grand arbre des Inde» orientales , 
fini croit sur le bord de la raer parmi le sable. 
Son fruit mêlé avec des ingrédiens onclueux, 
tluand il est verd , compose un cataplasme excel- 
lent pour aiaollir les tumeurs , siir-tont pour 
tnùrir et dissiper la rougeole ellâ petite vérole. 

OESTRE. Ce genre d’insecles est un des plus 
Curieux. On en distingue plusieurs espèces, à 
raison des difï'éreiis eiid ioilaoù ilsdéposeerit leurs 
oeuE. Le» uns, instniils par la nature que leur» 
oeufs ne peuvent éclorre que sous la peau de» 
atiimaux , tels que taureau , rache , rlienne , 
Cerf, ch. nie.su , s’attachent sur eux su moment 
de faire leur j.onte. De la partie poslérieuie de 
1' urs corps sort une tarière ou Instouri , d’une 
structure merveilleuse, C’est un cylindre écail- 
leux , composé de quatre tuyaux qui s’alongent 
Coni ’ie les lunettes. Le dernier est armé de trois 
Croi hets ; c’est le bi.stonri avec lequel les oestres 
percent les cuirépais des bêtes à cornes. L’.tnimal 
t>e paroit éprouver aucune douleur de cette pi- 
<liiùie , à moins que l’insecte plongeant trop 
'tvaiit . n'atwque quelque fibre nerveux. Alors 
11 va , vient, court et entre en fureur. L’œnf 


3o2 O E s 

éclos , le ver se nour ii des sucs de la plaie. L* 
Leu de ,so!i domicile L.rme sur 1,- coi ps du qiia- 
oiuj tne vjfit; bolic i'-e la hauietir tiueiqiierois 
plus (l’nn pour; . (> ver , [larvt riu à i>a 
perce 1,. tum, ur , .s. glis,ie à terre, profile poiif 
cciaiL lu ir. i.ilieiir du matai, afin dru étie siasi» 
ni pi.r la dml ur du jour , m p.ir le f oïd de i* 
nui', S'- citu.-e uu terrier, s’y retin.Sri p' aU 
se durcit , forme utie c..c[ur li è-soliuè. Là il se 
cliaiigeen iiymphe , puiseii insecte ailé. Tout est 
prevu par iu nature. La coque où l’oestie est 
renleinié est si forte , quM riepourroil en îonir. 
A un des bout* est une petite calotte, qui ne 
tient que par un Cordon t-és-fi ,,g Je. Au pîemier 
coup de tète qye donne 1 oestre , la porte s’abat, 
Ja ])i'îson .s’ouTie. li va vv>higor Us airs » 

ct.s’éii.blii d.ins les bois et aulreslieux ficqiieiités 
par les be'tiaux. Ou voit quelquefois les jeunes 
vacbes coiiv. rtes de ces tumeurs jusqu’au nombre 
de trente ou quarante; ce sont amaut de cau- 
tères qui , en faisant écouler b s luiumuis , pro- 
cuienl une bonne santé à l’animal. Enlaponie, 
ou prend la ptécaution de frotter le.s ihennes 
avec du gondr.in , du lait et de la crème de 
rlienne , pour cin| écber que l’auiniul ne soit 
criblé par une espèce d’o. stv. , qui s’aibarne sur 
eux et y déjiose ses œufs. En ytngletcrre , les 
bn-bis pénroif ut , ou tlii inoiiis aurf)ieni la ( liaif 
tellement remplie ur- ver , que l’on ne [louiroit 
en manger , si l’on ne Lur Iroitoit le dos 1 1 les 
épaules, avec un ongiieiii degmidion , de beure 
et de sel. Le procède de ï’oest/e qui dépOaP se* 
oeufs dan* le /tinr/ct/ter.-; o’cj chevaux , tst digne 
d'atlention. C( t habitant des forêts diois.t , 
pour le berceau de sa famille , le s inte t.ns du 
cbeval , tache de s’insinuer sons sa queue , 
excite des démangeaisons qui fait sortir le bord 
d» l’intestin, s’introduit, fait ta ironte et s’ati" 


O E S 3o3 

'o'e Le chera.1 'avie.i! i.ineux, aj^ile si qiieae, 
'faillie rii.i'ie* , se roale j)ar t“rre. Il y i lieu 
[>sii>er que eel o-'stre est vivij) ;re , et q e le» 
'le leurs <['iü le-» e>it le q i idrii|ié,le siuil oi ca- 
*i(miiéei ji ir l’.ic.ioii <1.. Vür qui SH f'r.iiUftonüe, 
v«r > st liéiis.-.é’ de crochet» et d éjuiii s ; ce 
^out autant it’ancres , qui IVnqtècheai d’ê re 
fRiet- dehors , par la sor ie de» excré.iieii s et 
1*11 1? ui 'uveuieiii périsialliqiie des iuiesliiis : et 
t'est eu CO '-e dans Cé.te airii. ton; ipi’érditeiu les 
Soins et la pie voyance de la iij litre. Lursque le 
^er a acqui» su grosseur, il se laisse entraîner 
à terre , s’y c-iche , s’y change ni nyniplie, et 
devu nt li.iuitint du i'air. Lu lyiS , on a ru , 
ilatis le V'^éionois f tle&l iiitousn , nombre de rhe- 
'■aux (-érir, par li quantité de ces vers , d .ut 
leurs i. testiiis étoient dépositaires. L'oestre i^es 
niontnns est d’un naturel lent et paresseux , la 
lejnelle n’a d'aciivité que dans le rao ■ eut où 
elle veut pondre. Elis s’iiitroiluit dans le nez 
des inoiitons , dépose ses œufs dans les sinus 
frontaux et se retire. I..-s œufs donnent naissance 
à des vers, qui se nourrissent de la mucosité 
qu’ils V trouvent. Lor^cjiie ces vers armés de 
tfocliets se reuinent on ch.iiigent de place , le 
Oiou'.OTi soulIVe.Cot aiiini.tl , si doux , si paisible, 
«nlr.j alors dans mie espèce de frénésie , exprime 
*4 vive douleur par .'es lionds et ses élaucemms, 
•• heurte la tète contre le-sarUrcs et contre terre. 
Au bout d’nii le as , les vers bien nourris , 
toi tcnt du ne» de eus animaux avec U mucosité 
'i'i’ils rejettent , tombent à tene , s’y cacheni et 
y subissent leur inétamorpho.se. On vient de 
''’oir l’inslinci et l’adresse de l'oestre pour ptreer 
cuir épais des betes à cornes, pi.iir s’intro- 
duire dans les inlesiins des chevaux et dans le 
des moutons. li ne paroîtra p.is moins éton- 
*tant de voir une autre cspaècc à^Oêstre loger ses 


Bo4 O E ü OIS 

œufs jusqiies dans la gorge du cerf. Cet insect® 
so glisse avec subtil. lé lia is le iiea du cerf i 
trouve deux issues , dont l’une àconduit aU 
sinus frontal J l’aulie , à deux bourses qui soU* 
à l’origine de la langue. Sms se tiomjier, il en' 
lî*e ce dernier pa.'-.s. ge , y laisse plusieurs oeU^* 
en depot ets’en va. Le ver y trouve le logement d 
la nouiritur." ^ sort au bout d'un tenis du nezd® 
cerf , lonibe à terre , passe de l’état de ver i 
celui de nymphe , et ensuite à celui d’insect® 
ailé. 

(ELFS- DE-MER. Voyez Adicroscome. 

OIE. Voyez O je. 

OIGNON. Cette plante potsgère est anti-peS' 
tilentielle. On l’a employée avec les plus heti- 
reux succès dans la dernière peste de Marseill®- 
On faisoit cuire les oignons On en ôtoil 1* 
cœur. On y substiluoit un gros de thériaque- 
Les malades, après avoir mangé ces oignon* 
cruds , .iToient une sueur abondante qui le* 
zauvoit. L’oignon pelé , assaisonné avec du sel 
et du miel , est , dit-on , un très - bon remèd® 
contre la morsure des chiens enragés. Le cotoi* 
imbibe de jus o’oignon , en dissipie les tinte^ 
meus. 

OiGNON-MAr.iN. Voyez ^c/Z/e, 

OISEAU-ABEILLE , OU Suce fleur Vove^ 

CohbrL ^ 

Oiseau d'Afrique. Voyez Tintade. 

Or EAU-DE COMBAT. Il jiorle son nom de s* 
passion beliiqutusc. Aussi tôt que deux niai®* 
de ces oiseaux se rencontrent , le duel s’engage j 
et ne cesse que par la mort du vaincu. On 1® 
trouve en Suède. Il est de la grandeur *li* 
pluvier. ° 

Oiseau-de-peu , foulimène. C# bel oise®’* 

àt 


O I s 


3o5 

Maiîagfiscar ne s’élève pas aisément. Il meurt 

hiver. Ses plumes sont d’une couleur écla- 

Oiseau-mouche. C’est la plus petite espèce 
*îe colibri ; voyez ce mot. 

Oiseau-de-pailAdis. Cet oiseau est intéres- 
•ant par sa forme et la beauté de son plumage. 
Ou le trouve aux isles Moluques , aux Indes. 
ïl vole avec la vivacité de l’hiiondelle ; aussi 
l’a-t-on nommé hirondelle de 'Ternate Ce» 
oiseaux , amis entre eux , volent en troupe. Oit 
Prétend que, sujets docil $ , en les voitsiiivra 
leur roi dans son vol. Toutes leurs démarchés 
Sont réglées sur la sienne. Si un chasseur la 
tue , il se rend presque maîire <le la troupe 
«ntière. Elle ne fuit plus et périt sous les trait» 
^u’oii lui lance. Ou voit dans les cabinets bean- 
tonpde ces oiseaux qui n’ont point de pattes. Le» 
in liens les cou|ient , font avec ces o.seaux de»- 
'■échés, tels qu’on les voit , des évaiitails ou 
des panaches , dont ils ornent leurs casques. 

Oiseau-de-peumes du Mexique , on coji~ 
^onné Cet oiseau , dans la province d’Hondu- 
tas, est des plus recberebé» par la beauté et 
l’éclat de ses couleurs , qui le disputent à celle» 
du paon. Ses plumes sont estimées plus pré- 
cieuses que l'or. Ou en fait des aigrettes. Une 
terre où il y a beaucoup de ces oiseaux, e»t 
*'egardée comm" mi riche héritage. 

Oiseau de Scithie. On prétend que la femelle 
de cette espèce d’aigle a l’iirt d’. lever ses petits 
®ans se donner la peine de couver. Elle les enve- 
loppe d.tits une peau de lièvre ou de lapin, le» 
place sur l’uiifoui cluire des braurkes. Elle fait 
®®iicinclle auprès 'le .ses oeufs. Il en couteroit 
•di r à quiconque voudroit les lui enlever . 

Oi.,eau-sorcieii , ou de mauvais augure» 
»oy / FiC'iiye, 

Tome //. C 0 


3c6 OIS O L I 

Ois F A U - ï ait LEi; T’. . Cet oisetii! très-petit 
l:ahite l’i-sie rie Ccylaii. Vivant an milieu 
d’ene tirnipe d’ennemis, tels que les singes» 
les serpens , tic, la nature l’a doué tl’ure indus* 
tr.o .‘•ingulièro pour la conservation de sa jtoslé- 
rite. Le ranu au le plus llexiMe ne lui pat oit pas 
un asy le asa z .‘-ûr contre t es bi igaiitls. Il prend 
une ieuiiJe inorle , la rond à une Imllle verte » 
son bec minr c et délié est .sou aiguillt- ; de.s libres, 
du duvet et ries plumes lui svrvèi.t de lil. On voit 
de CPS nids dans le iiui.scouin de Lonrires. 

OisjjA U-11E- TEMnèiE. Oii le reiiconire près* 
que p.ar-tout en nier. Dans les tems câlines , 
il vole sur la surlace des eaux. A l’approcbe 
des tempêtes, il s’elcvo .’i perle de vue, ji.irronrt 
en un ciin-d’œil l'iiorizon vn.uel , va i herclier 
quelque abri. OVsl le messager des orages. Dès 
que le nautoitiiicr voit ces oiseaux se réunir en 
troupe si.!f le mât des vaisseaux, quoique la 
mer soit caliuc , qu’il ne règne point de veut, 
jl plie p oirptement les vojlcs , se prépaie ft 
faire In nno résistance. Le pré'agc que ci t oiseau 
donne de la tempête , vient apparemment de 
ce qu’ayant les ailes fort gramles , il ressent 
l’inipnsbion la plus légère qui arrive dans les 
iiir.s. A citle première sensation., il cherche le» 
isles et les vaisseaux pour se mettre à couvert 
du danger. 

Oiseau du nopupie. Voyez r<iiIlc-en-cnU 

OLAPnPj. Gon.iiie tiè:-raie qui nous vient 
de l’Amérique ; elle e.'t dure, trausj.arniite , 
d’un jaune qai tire sur le blanc, as-ez douce 
au goût ; et sfs qualités sont délersivcs, dési- 
cati'ves et résviluiivi s. 

OI.EB. Sor'e de lin qn’on apporte d’Egypte» 
aussi boii que celui qu'on w^a iwü fanette y 
de moindte qualité que le squinanti. 

OLIBAEI. Voyez luiicens. 


I 


O L I 3c7 

OLIVES. Ces rpcjiillles SOTit rangées dans 

classe des voliites.'Leiir cHiactère e,t d’avoir 
la lèvre on dtliors et garii e de dents avec une 
écîiaiicrure ve:s le bas, L’o/iot; lir. Pan ama est 
tine des pins cnrieases et des plus précieuses 
-le ce seine. 

OLIVIER. Crs arbres finit U riclics'e de plii- 
tieursde nosdéjiarteiriHnsMéridiou nx , Iclb squo 
Ceux de Vaucluse , des Bouclie-.-du-Rliôi;e , dit 
Var, du Gard, et de l’IIérauh. Ilscrois'-CnLaiissi 
Cn Espagne, en Italie. On en dl.siingiiu de plu- 
sieurs espèces. Ees uns donnent des iruits meil- 
leurs , plus délicats ; les autres en plus grande 
abondance. Des premiers on retire une iiuiie 
plus fine, Je lueilleur goût ; char|ue csjiècs est 
désignée soiis des noms difiérens. Ceux qui don- 
nent la meilleur liuile sont dans les déjîarî' - 
inens <iu Gard et de l’Hérault , le cormeau 
à fruit de cormier , Vampovlan à fruits gros 
et arrondis , le moureau à iiu.t, précoces. 
On greffe ces bonnes es'pèces sur celles tpii 
Sont médiocres ou mauvaises. La braulé ries 
arbres , la (|u."litc do fruit dépendent aussi de 
la nature du sol Dans les terres substanciellcs , 
les arbres et les fru.ts devien.apr.t plus gros j 
dans les terres légères, sabletf-es , ies‘ arbres 
Sont moins gros , les fruits de meillejir rpiallté. 
On plante les oliviers en quinconce. Dans les 
intervalles on sème du grain , on pbiiito de la 
virrne. Ils portent d’antaiit plus de fru ts , qu’on 
les décliarge île bois avec jirndonce. Cut arbre 
T'eusse une quantité prodigieuse de racines. 
Elles se conservent en terre ]iendfint des siè- 
cles. En 1709 , où les oliviers périrent , des 
par\culi6rs retirèrent des racines de leurs arbres 
plus d’aigent que ne valoit leur fonds. L’oii- 
■^ier à petits fruits donne 1rs picholine!- ; ce .sont 
les meilleures à manger. On nomme arneladt.'^ . 


So8 O L I 

celles qui les suivent pour la grosseur. Les plu* 
grosses oliv’es viennent d’Espagne et de Véronne. 
Pour cot;fite les olives , on les cueille avant 
qu’l lies soient dans leur parfaite inatui i'é. On 
leur enlève leur aiiu riunie avec une lessive dn 1 
cendre , et on les confît dans une saumure de i 
sel aromatisée. Quelques personnes lis ôient ; 
de la sauuiure , Ls ouvrent , substiiiunl une j 
câpre à la place dn noyau . les luettenl dans i 
d’excellente liuile Ce fruit ainsi préparé excite 
beaucoup l’appéti'. On exprime l’huile des Iruiis 
parvenus a leur ii atnri^é. Cueillis avant ce tems, 
l’huile auroit de i’. mi rlume. La iir esse des 
huiles dépend de la (jualité du fruit et des 
soins que l’oii prend pour sa pré| ar.itnin. l anS 
un terre. U (avonble, on planie hs oliviers qui 
donnent l’Iiuilr l.i |.his fine pour la table. Dans 
les terres substancielles iesespèce-. donnent beau* . 
coup de fruit. Ou en fiit des huiles p- iir les I 
savonneries et à hit'iler. Lorsqu’on exprime les 
olives, au innmeiLt de la cueillette , sms les 
laissi r Icrmenler , in obtient une huile fine 7 
di-licate, mais en peiite ciuantité. t ’est la rai.'On 
pour laquelle elle e t plus rare. La féce d'huile 
ïéeenle est regardée 1 oiiime un excellent rC' 
mède ci'iilre le,> rhiim. tisiiii .s. On l’eniploie i . 
faire la rire à cirer les souliers. On fait Je» 
juoUes à hrûlir a'PC le rare dis huiles eX' 
primées. Ou le neniine gtignon. L’huile est 
ado ci. an e , énioibenle , résolutive. C’e-t uH 
reii ède des [dus puis-ans dans les coliutn s e*' 
contre lis poisons eono ifs. Elle entre dan® 
piusiems b.iuinps et irajdàtres. Elle n’est pS® 
d’u.'i'ge dan.s la [piiitiire à 1 liiiile, [i irce qn’ell® 
ne sèche jamais parfaiten ent bien. 'L'Iiiale otU' 
phachie. 'e.s am iens éioil un sue visqueux e*' j 
primé des olives verti s. Les aililè.'os ’en ni' 
gnoient le corjis , se rouloknt ensuite dans i® 


O M A O N C 3o9 

•able , et alloient à la lutte, La sueur qui sor- 
de leurs corps , initiée à ces sulistaiiCBS , Ibr- 
**>oit le slrigmenta qu’on Ibui ôtou avec des 
^•rill s. Ou legardoit ces r.iclures comme pro- 
pres à d- mire les condylome'^ et les rh igades. 
Les feuilles il’ol vi- r sont aslringeates , utiles 
^aiis les ineaux de g'^rge. Uu rameau d’olivier 
ch.rgé de ses fi uilles , est le symbole de la 
paix. Le bois de cer ar.ire est bien venié , 
'“’une odeur ag>éible, prend un très-beau poli, 
^11 eu fait de jolis ouvrages. 

0 MALI SE. Insecte rare e h France, asse* 
•^urnmun dans les pays cbauds de l’Asie. 

O M BLE. Poisson vorace' de rivière qui res- 
*°mbie beoicoup a latruitte; il a le dos et les 
élites Couleur de rose , et le ventre fort blanc; 
tèle cou ierit de [Mtlites pierres. 

OMBU. Arbre du Brédl , moins haut que 
*tsnffu , qui por'e une sorte de prunes dont l’u- 
Llge fait tomber les dénis. Ses raciae.s se mangent 
.sont si saines que les médecins portugais les 
®*'i.'onnent dans la fièvrè comme un réfrigérant, 

O ME L E r T E. Coquillage dont l’es|ièce des 
toiileaux P jt couleur de rose, mêlé de bl.(iic. 

OMPH \LODES. Plante b asse et r impante 
'lui rr>.eHible au sym bile , qui en e-.i une 
**|'«ce. Ses feuilles ressemblent à celles de la 
l’uimonaire , et se. fleurs sont bleue, eu for:iie 
r isetie. Ou lui al.ribiie la ver.u d’arrêter le 
®‘lng ,.r d’.iilnucir les hiiiiieurs àrris. 

ÜN A G H. A. Plante nionliigiieiise qui s*élève 
'“'■t haut , en plu. leurs bra-cbe., et dont les 
'•’üille, re.ssemblent à cell s du lys. Sa fleur est 
^”6 e. è.ede rose; on préteni! que sa racine 
le V. I, comme c. Ile de Vœncin :hé. 

ONCE. Cet anicii.tl , plus commun que la 
ibère, a presque son caractère , se. hn n udes 
*'• *cs inclinations ; il est cependant plus sus« 


3io ' O N I O N O 


Ceptible à’étiiîcalloii. 11 devient si familier , 
se laisse carresstr à la main. On le dresse à 1* 
chasse des gazelles. L’onr.e n’a jias l’odorat di' 
chien, et ne s'-utient pas long lenis nno course 
snivif. ]\î*is elle chasse à vue , grimpe sur 1’* 
arbres , guette le gibier au pass ’ge , se laiss® 
tombei dessus et s’tn empare. Il y a des once* 
si petites , qn’nn cas’slier peut les porter 
croupe. A l.i vue d’une gazelle, l’oiic.c s'élanC'’ 
avec légèreté , la saisit au cou en deuz ou troi* 
sauts. Lor '.qu’elle a mamiué sa proie , el'eri stf ' 
honteuse sur la place. I.,es fourteu's ont dont é è 
la peau de l’once le nom de peaux de ligrcn a’ A' 
friqve. 

ONICE , ou Onyx. Cette espèce d’agai* j 
est deini-trasparente , disposée par couche» d® | 
diliérentes couleurs, arrar.gées tn inatiière 
cercles, on par lits les uns au— lessiis de.s eulres. 
Plus ces pierres sont gro.ses , plus elles son* 
hetles. Les zones plus tranchées , plus distinctes » 
les couleurs mieux oj'jiosées en rr l^ati 'sent 
]irix. On trouve ces pierre aux Indes , dai>* 
l’isle deCcylan, au Levait, en Bnheiiie, 6i* 
Hongrie , en Alleiuae.ne ; les plus joçcieiisf^ 
vieiiuent d’Arabie, (in fait tant dv cas à j 

Cliine des agates onyx, qu l’eu, j erei.r st iil I 

droit d’en porter. Les ouvrifr. rrofitriit quel' 
quefois de ]« dispiosiliori nain- ;i.- ties coule'''* [ 
naturelles de ces pitrn s. Lor'qii’il .se trou''^ 
trois cordons de couleiiis en forme cinr l ti'* ’ 
ils enlèvent le premier, éviden' ic s oiul , I 
vendent es pierres, ainsi t.iillées , a cie-s 1"’’"'’ 
sonru s peu instruites , potn i!c,. yeux 
pétrifiés. Ou in lait de- hregues et des cachets- 


OIS OS ME. riatue 

se in (j lent à l’o ic.melti. ’ 
ni fleurs , ni graine 


(iont les flB';il]e.ï rf‘ 
, et qiii ne je.te ni lig ’ 
J ne consittaut qi.e dit 


O O L OPA 3 ii 

^lltlrjiies fetiilles n:olles éparjiillées pnr terre j 
“fl pretencl <ju'’t-l]e (ait avorter les femmes. 

OOLITIlr. S. Il y ru a lieux espilees. I.es 
'‘'l'itablrs , trè^-rares , m ait des neufs d’aiiiinaiix 
r^liifiés. L a jireuvrli [dus cotivnim atitc de leur 
^^isleiue , est le crabe conservé da-ni le CMliinct 
’jw d’Annoiic à Basic. Ce crabe est chargé 
'‘œufs [élrilies, à l’indrcit même où ces œufs 
®'>rti;;it de l’animal. Li s faux C). liihes , connus 
'Ous le nom de cenchriees f méronites ^ llia- 
^’tes , ectites , pisolites , stigniites , orobitet , 
I'. s pierres (ivaircs sont des siibsianc.es glo- 
^'ileusfs , de naiiire .sjialhfii.se, argilleiise , 
'■’aniale , cslcniif. Le rè; ne vi'oi'tal a aussi ses 
^''iilhes qui sont tes graines [étrillées. On en. 
'tiit très peu. 

J OPALE. Cette pierre precifu.se .se trouve en 
^êypie, en Arabie , eu Hongrie , en Bohème^ 
Aileniagiu:. Ou la trouve onliiiaiicmeiit par 
’JjOrresux détaebé’ , envelojipée dans de.s [lierre» 
''autre naurr, de[iuis l.i grosseur delà tête 
'■'lue épingle, jii-uu'à Ci lie d’une noix. Les 
''haies de cette gro.s,sftir sont très -rares. Les 
jjieulales sont b s phis tsliniées. Leur éclat le 
*Sf'Ute à Cl lui du diameut. Ilie.s réfléchissent 
roulfura ébloiiis.saïues , fi iit feu avec Pa- 
Les indiens Ion', aiit.anl de cas d’une bi lle 
que du d .'laant. T es roiiiniii.s la nieltoient 
fi huiit [ii'îx . que le sénaltiir Nonius aiiim 
*'''fux être exdé de ‘a pai' ie , yue de céjtt son' 
à Ainoiie qui 1 a Ivû 'linuinda. L’éclat 
d'faiit de CCS peircs dépend de la réfraction 
J,® rayons de l .iu èii qui ne fait à h-i .urface. 

J ftri rivfil de la luUure , dans l.t coiitrelactioii 
Ga ® • ■ ■ ■ . - * 

P l urn s pr.i.cnu.si's , tu. pâment a muter 

^ ‘‘e-ci que tiè ■•dilfitilemii.it. On eu a Cf i riid.ant 

l'l'Orié une factice ù’Egypîc qui a tronqié l’ceÜ 


?!-ale 


3iz O P H 0 P I 

des jouaiUiers du Levant^ si experts dans cett* 
cou oissajK’.e. 

OP A SS U iVÎ. Voyez_ Didelphe. 

OPHR.IS. Plante viiliiér.iire , qui resseinblfl 
à l’elléboie blanc , et dont la racuie est levèiue 
de ]ietits lil iuieiis très O’Iorans. Elle ne ji tte que 
deux feuilles, et sa t ge est garnie de petite* 
têtes, où il sort de peiilis Heurs blanches, eU 
forme de petites langues. Cette plante a la pro- 
priété de noircir les chev ux. 

OPIUM. C’ést Je nom du jus condensé» 
tiré par inc sion , uel têt' s de ] avot d’Inde. L® 
plus pur est en gonites bl ncLes. U nous vieiil' 
de II Grèce , du royaume de Canibale ut des en- 
virons du Giand-Caire , en Egypte. Il y en * 
de noir et de j . une. L’opium dns boutiques n’est 
que du uiéconiuiu , qui est le jus de loiiie i* 
plante tiré par expression. Les turcs gardent poUf 
eux le véritable opium. On piéteiid qu’il ins- 
pire Il vigueur et la joie. Le^ turcs ii’en font 
cependant pas un usage inunoiléié , comme ol* 
le pense. Ceux qui en prennent sont regardes 
coniiae <1 s ilébau hés Quoiqu’il en soit, l’u- 
sage de l’o|)iiira a quelquefeii. les suiies b s pl®* 
funest' s. Il condiii' a la mort par la voie du soin' 
nieil. Pi is avec excè. , il excite gr.iduellemen^ 
la gallé, le hoquet, l’ai xiété , le vomi seu.eiitj 
les -yncopes, l’.ibsrnte d’i sprit , les vertiges* 
le rire sardonique , la stupidité, la nuigeur d® 
vi -gp, l’iinbarras de la langue, le gonllemei' 
d s lèvres, la ilHliculté Je respirer, les siu'ii*'* 
fio.ib.'S, la défit llance, un profond sou meil *' 
la mon. On échappe quelquefois à ces iicculeiiSJ 
mais c’est aprè.s un abondant ilix de v titre ® 
anik- dénia. gi aison de la peau , accoj*'^ 


pagiiée d’une traii.spii .• lion copieuse à oi ^ 

piiiin. La sa’pnée, les émé.iqiies, les slern'*'*j 


ideiir I 


toires, les acides, les vésicatoires, 1®*= 

yO»®''* 


11 * 


O P P O P U 3i3 

■^olutils sont les remèdes usités contre les effet» 
® l’opium. Cette subitnuce ré.-fino-goraraeuie , 
appliquée extérieurement sur la peau , est un 
'^épiJaloire : sur le périné , il réveille les sens 
^t les organes de la généraiioii , ou les ciigour- 
jlil: surk téleentrop grande quantité , il relâclie 
les iieifi, cause la stupeur, la paraC-ue , et 
luelquefois la mort. Après des eflèts'^’esi tra- 
giques, il est b-'en surprenant que les turcs en 
prennent juscm’à la dose d’un gros , lorsqu’ils 
*e disposent au combat, pour acquérir plus de 
kleur et un plus grand mépris des dangers. II 
n’y a que l’habileté du médecin quipiiisse diriger 
l' s effet* de l’opium , qui ne sauroit être pri» 
3vec trop de précaution. 

OPPOPONAX. Voyez Cjrnnde berce. 

OPUXTIA. lUquette, Figuier d’Inde y 
^opal. On distingue plusieurs espèces de ces 
plantes on'ginairc.s d’Amérique. Elles diffèrent 
Par la grandeur de leurs feuilles , de leurs fleurs ,, 
^e leurs fruits ; par la couleur et la longueur 
*les ép:'nes. Ces épines sont si fortes et si longue* 
^“Hs certaines espèces , qu’elles servent d’é- 
Pingles aux liabitans. Les petites épines causent 
®es piquures cuisantes. Si on ne les enlève paa 
'^aiis i« moment où l’on «st piqué , elles sont 
'Inebjuefois plus d’un mois à sortir. Une parti- 
’^nlarilé singulière, c’est que la fleur ne paroît 
Itl’après le fruit , et û sou exirémité. Ou la 
''oit s’épanouir lorsque le fruit (raroî' pr- sque 
Elle s’ouvre à la cKalfur du soleil rt se 
•■eferiBe à l’approche da la nuit. Lrs étamines 
*Oiit douées d’une g ande seii ibiliié. Si l’on ea 
'oiicbe les filets, elles se replient. Le- anllièies 
Jî]' jommiié* élaoceiit à l’ins'ant la poussièr© 
^Condaiite qii’ellfis contieniieuf . On observe la 
**>eoie phénomène dans i' hélianiliùrne. Les iniieus 

Tome II. D d 


3i4 O II 

cultivent axitoiir de leurs liabitalions l’espèce 
de nopal à fruits rouges. C’est sur ses feuilles 
qu’ils élèvent la cochenille , insecte précieux 
qui fournit une si bellecouleur; voyez Cochenille. 

Ce fruit ne contribue pas peu à la leur com- 
«luniquer; les indiens en retirent une belle 
couleur rouge. Il donne la mêoïc couleur à l’u- 
xine de < SUj: qui en mangent. On n’éprouve poirlt 
cependant la moindre douleur. On mulliplle 
celte espèce en piquant en terre les feuille» un ^ 
peu (lessécliées. Les plantes, pour réussir, de- 
mandent une cbaleur égale à celle de leur climat 
natal. L’espèce qui croit en Italie jiasse cepen- 
dant très-bien l’hiver dehors , ainsi que celle 
de la Caroline et «1 b la Virginie , si elles sont 
placées à une bonne exposition. 

OR. C’est le plus compact, par conséquent 
le plu» pesant .de tous le» métaux parfaits et 
imparfaits. Il est aussi le plus pur et le plu* 
ductile. A peine élastique, à peine sonore , il 
résiste à tou» les acides agissans séparément. Il 
J a deux grands dissolvans de l’or : l’un com-- 
posé de l’acide maria et nitreux , e'est VeaU 
régale ; l’autre est la combinaison de l’alkali 
fixe avec le soufre. Il est connu sous le nom de 
ybie de soufe. L’or est inaltérable à l’air , à 
l’eau et au feu. Sa pesanteur spécifique le fait 
précipiter au fond du vif-argenr. Il s’écrouit soU’ 
le marteau. Sa couleur naturelle est plus on 
moins foncée. Celui d’i urope est plus jaune qu» 
celui d’Amérique; mais par l’alliage, on lu' 
donne des nuances très-variées. Il s’échauffe i 
raison de sa densité. A peine a-t-il rougi , qu’l^ 
entre en fusion. Sa couleur alors est d’un vei'd 
tendre comme l’aigue marine. L’or se troiiv* 
dans des mines qui lui sont propres. Il y en t* 
en Asie , en Afrique , et en très-grande quantité 
dans l’Amérique Méridionale. 


O R 3i5 

Les mines , autrefois communes en Europe , 
et sur-tout en Espagne , sont presqu’é[)ulsées ou 
négligées n cause de leur peu de valeur, ou 
ignorées. On travaille cependant encore quel- 
«pies mines en Suède , en Nortvège et en Hon- 
grie. La matrice ordinaire de l’or est le rpiarlz, 
quelquefois le fer ou l’argent. Il est en grains , 
en feuill’ s ou en masses. On le reconnoît lors- 
qu’il bl.incliit à la vapeur du mercure, et qu’il 
*ic s’altère point su feu. On observe que l’or 
n’est jamais minéralisé par le soufre , ni par 
l’arsenic , et que la plus légère vajteur de l’é- 
tain suffit pour lui faire perdre sa malléabilité 
qu’il recouvre parla fusion. En le mêlant avec 
l’étain, on en tire une très-belle couleur pourpre j 
Utile pour la peinture des émaux et de la por- 
celaine. Une partie des grandes rivières qui 
prennent leur source dans les hautes montagnes, 
tha rient de l’or presqu’en poudra. La récolta 
Cn est pénible. C’est un ouvrage de patience et 
peu fructueux auxquels se livrent quelques 
paysins après les travaux de la campagne. Eu 
Amérique cette opération est plus utile. Dans 
quelques rivières de l’Alriqiie il s’en trouve en 
grains rouges et transparens ; c’est ce que l’on 
Appelle or en grenats. On retire au-ssi de l’or du 
Lapis Inzuli de Perse. Ce métal, le principe de. 
•’aisance, i’atiteiir du luxe , l’idole de l’avarice , 
L cause mobile des actions liumaines, se plie fa- 
t^ilement à tous les caprices du goût et de la 
*’’.ode. On l’emploie à masquer tous les autres 
'*tétaux. Sa grande duçtilitë le rend propre â cet 
tisage. Une once d’or peut recouvrir et dorer 
'■''èi-cxactement un iil d’argent long de quatre 
quarante-quatre lieues. Il y a chez, les bst- 
tnirs d’or quatre esjièces d’or enfniilb s. Celui 
sert aux damasquiiieurs s’ajipelle or d’e'pde. 
” y avoit ches les gaulois des fabriques uni- 


jiô OR 

«jdcniei/t occnpses à dnmasqiilnerles armes. Celui 
tjiiVin ploient 1 s armuriers est moins beau; c’cst 
l’oA dt‘s pistolets. L’or des telieurs est le troi- 
*iôme. Enlln , celui qui sert à couvrir les méiJica- 
ïneus , est le dernier. On l’appelle cr d'apothi- 
caire. On nomme or trait celai qui a passé à la 
filière. L’or en lames est un fil applati entre 
deux rouleaux d’acier. Ainsi préparé , en l'e.m- 
ploie dans les manufactures des étoffes , des bro- 
deries et de* galon*. L’or en coquilles provient 
des rognures de» feuilles broyées et incorporées 
•nseinble avec du miel. Cette préparation se 
met dans des coquilles, et .sert aux peintres en 
miniature. L’or fùhninant est la dissoitilion' de 
ce métal par l’eau régale précipitée pur i’alkali 
Tolatil. Ses effets sont plus violens et j'ius ler- 
jiLles que ceux de la poudre à canon. Ou ne 
sanroit le ra.anier avec trop de précaution. La 
cbalcur, le frottement occasionnent son iiitlani- 
loation et son erqilosion. Il eu coûta la vue et 
presque la vie à un jeune liomme qui , après 
avoir versé de l’or fulminant dans un flacon , 
voulut le fermer ; un grain pris entre le bouchon 
et le gouleau , s’onllannna par le frottement ; 
l’explosion fut semhmble à un coup de fusil. Le 
flacon so brisa en celât , le renversa par terre et 
lui créva les deux yeux. On tise du terme de 
Hnrafpoiir désigner la pureté de l’or. Celui qui 
est à vingt quatre karals est au plus haut dégrc 
qu’il puisse être ; mais il n’y en a point à ce titre- 

Or BiANC. Voyex Pfa/f'JS. 

Or de cK.<t.T. Voyei Mica. 

ORANGER.. Cet arbre, originaire des 
climats chauds de l’Asie et de l’Europe , est uu 
des plus beaux ornemens de la nature. II est 
toujours couvert de feuilles d’une belle verdure > 
«.tnbaunte les airs; donne des fruits délicieux- 


O R A 3i7 

Il V en a plusieurs espèces. On peut faire la di- 
visioii générale d’orangers à fruits doux et à 
fruits aigres. Quoiqu'il ne réussisse inUurellement 
que dans les climats diaiuls , on l’élève ici en 
le garantissant du i'roid pendant l’hiver dans lea 
orangeries.. 

Les orangers nains sont très-agréahles par 
leurs petites feuilles et la quantité de fleurs doiiC 
ils se couvrent. Les orangers les plus remar- 
quables sont V oranger hermaphrodite ^ son fruit 
participe de l’orange et du citron , Vorangc cor- 
nue, le pampchnouse , espèce d’orange de la 
grosieur de la tète. On multiplie les orangers 
de m ircoltes , de pépins. La petite e-spèce de 
cit' on doit être préférée pour y greffer les espèces 
que l’on desire. La culture des orangers est trop 
connue pour en parler. Ou prétend qu’il vaut 
mieux les mettre d.iiis de grands vases de terre , 
comme font les génois , que dans des caisses. Ces 
pots s’échauffent plus aisément , se refroidissent 
moins vite. Lorsque ces arbres sont attaqués par 
les gallinsectes , il faut les laver avec du vi- 
naigre. Les fleurs co.mmuniquent leur parfum 
atix liqueurs , aux pommades , aux essences. On 
en fait des conserves délicieuses. Les fruits sont 
fûfraîchissans. Ou retire par la simple expres- 
sion de leur écorce , une huile essentielle ; et 
les fit lirs et les fruits donnent l’odeur et les sa- 
'''eiirs les ])lus sensuelles. On les nuance de 
mille manières. 

OR. A iN G O U T A. N G. Ce singe est ori- 
ginaire des pays chauds de l’Afriqne et de l’Asie. 
Quelrjues voyageurs lui ont donné les noms d« 
Pongos , de jocko , d’homme sauvage, etc. Il 
'levieiit aussi grand que l’hoaime. Presque seni- 
Mable à lui par la forme , par l’ensemble , par 
Sa démarche et p.ir scs moiivemens , il en diffère 
mtcore moins paj l’organisation intérlenre. Môme 

1) d 3 


rlis|iosition dans la structure animale , luàiiie con- 
formation ; sa langue mobile aiiroit la lacultô 
d’articuler , s’il étoit comme l’homme doiui de 
la pensée. L’orang-ouiaiig livré à lui - même , 
libre, indépendant, vit dans les bois de Iruits , 
de racines , ne mange jjoint de chair, dort quel- 
quelois sur les arbies, se construit souvent une 
petite cabane de hriincbes eiitrelassées , pour se 
mettre à l’abri de l’ardeur du soleil et de la 
pluie. Les oranos-cut.ings sont forts , robustes , 
agi les et hardis , voiU de coaq-aguie , se défendent 
avec des bâtons, attaquent l’éléphant , le chassent 
de leurs bols. Ou ns.sure qu’un seul tieridroit 
tête à dix lioniiue.s. Passionnés pour les iernmes 
et pour les filles, ils làclnutde les surprendre , 
les enlèvent , les porientdans leur retraite , les 
gardent avec eux, Ifs nourrissent très-bien, 
ont pour elles les petits soins , les petites atten- 
tions , et les excèdent par leur galanterie. Le 
besoin les rend industrieux. Lorsque les fruits 
leur manquent dans les lorèts , ils de.'cendcnt sur 
le rivage , croquent les crabes , les bornas , les 
coquillages. Ils sont principalement friands d’une 
tspèce d’huître très-grosse, très-forte; apper- 
coircnt-i!s ces huîtres ouvertes , ils ramassent 
une pierre , s'avancent , la jettent dans la co- 
quille ; l’hultie ne peut pas se fermer , notre 
gourmand ne craint plus d’avoit la main prise, 
il retire adroitement le poisson et le mange. On 
prend ce» animaux dans des filets ; ils s’accou- 
tument à la vie domestique , sont susceptibles 
d’éduCJtlon , devieruent doux, paisibles, fa- 
miliers et même honnêtes et jiolis ; mais à leur 
vivacité n.aturelle , flétrie par l’esclavage , suc- 
cède une espèce de mélancoTie qui semble annon- 
cer le regret de la liberté. On a vu de ces singe» 
rendre à leur maître tous les services d’un laqua)» 
adroit , officieux et intelligent , rincer des verres , 


O R B O R C 3i9 

Tcrser à boire, tourner Li broclie , piler dans les 
mortiers , ail r cbercber IVau dans des criicbe» 
a la rivière voisine ; en un mot, remjrlir tous les 
auires pe;its devoirs du riiéiiage. Si on leur 
donne une éduta'ion un peu plus distinguée , 
ils se présentent avec décent e , se promènent tn 
compagnie avec un air de circonspection , mang' nt 
à la table du mai re avec propreté , boivent peu 
de vin , plus de lait et de ibé, donnent la main 
par politesse , font leur lit. Les femelles sont 
très-modestes, et ont grand soin de cacher leur 
nudité. Lo mâle et la femelle vivent ensemble 
dans la pins grande intelligence. L’instini t est 
si voisin du sentiment dans l’orang-oiitang , qn’il 
semble connoitre son mal et le remède. On en. 
nvoit einbarcpé un qui tomba maUde , on lé 
saigna deux fois du bras. Toutes les fois qu'il 
BBsentoit ineonimodé , il présexitoit le bras commé 
pour demander une saignée. 

ORBIS. Gros poisson de mer sans écailles < 
dont la forme e.st spliérique ou orbiciilaire ; sa 
peau est dure et piquante , de couleur cendrée tt 
mnrquetéf» Sa tète ne paroit point séparée de 
son corps. Il ne se trouve guères que dans la 
mer d’Egypte, ou à l'entrée du Nil. On nou.'i 
en apporte les dents broyées , comme un remède 
pour la dyssenterie et l’iiémorragie. 

ORCIIANETTE. L’écorce de la racine 
do cette espèce de biiglose du Levant , de Lan- 
guedoc et de Provence , contient une couleur 
rouge. On l’emploie en teinture. C’éloit le fard 
des anciens.On s’ensertpoiir colorer les pommades, 
les onguens qu’on veut déguiser. Les cuisiniers 
s’en servent pour imiter la saucé ou beurre 
d’c'crévisse. 

O RC H I S. Plante dont les feuilles ressemblent 
à celles de l’olivier, et dont les fleurs sont 

D J î 


320 O Pl E 

rouges. Ses racines , qui sont doubles se mangent 
cuites. Il y a uns autre espèce d’orchis , dont 
les feuilles sont beaucoup plus longues , et res- 
semblent à celles du porcau , mais qui n’est pa» 
differente de l’autre p»r ses racines. 

OREILLE. Voye* Os de 1‘ oreille. 

Oreille de baleine. Elle est placée derrière 
i iTPil. G est un condïift couTcrt d'un épidcrm® 
et au fond duquel est un os en forme de coquille. 
L’adresse du pêcheur consiste à enfoncer le har- 
Iien dans cet endroit foible et sensible. Cet os est 
mal nommé dans les apolhicaireries , pierres d6 
tiburon. 

Oreille de mer. On troure cette espèce da 
coqu. liage imivalve aux Indes , sur les cAtes de 
B etagne. L’animal périt dès c^i’on le détaclie 
du rocher. On observe plusieurs trous à sa co- 
quille; c’est par-là qu’il rejette ses excrément. 
A mesure qu’il grandit, il fait de nouveau* 
trou.t. Quelques-unes cependant ne sont point 
perforées. Les oreilles de mer sont plus curiensea 
et plus chères , si elles contiennent des semence* 
de perles. On emploie ces corjuillages à cause du 
brillant de leur nacre à décorer les grottes et 
les cascades. Au Séné. al , on trouve nombre è .9 
ces coquillage Les nè jres les aiment beaucoup. 

Oreille d’ours. Ces fleurs le disputent à 1® 
tulipe par leur étoffe vniioutée. Elles ont un air 
fin, une odeur suave , l’avantage de fleurir deux 
foiS. Lorsqu’on sait disposer avec goût sur nu 
thealre |e contraste agaçant des couleurs et des 
nuances ^ cVst un tablfNïu îles plus nrhes et ries 
plus piqunns. On préfère les fleurs simples aux 
doubles. Ces dernières n’ont point le coup-d’tpil 
qui fait la principale beauté de cette flejir. Ou 
en conserve aisément les plus heureuses variétés. 
Les oeilletons qui croissentsur les côtés^ donnent? 


O R E ,0 R G 531 

en les détacliant et les planta t, les mêmes fleurs 
que la lige principale. Gelle-ri , par cette opé- 
ration ^ eu porte ries fleurs plushelies et mieux 
nourries. Les petits soins qui font le plaisir du 
fli urisie , ne contrilmcnt pas j>eu à la beauté et 
àl’etnbori[ioint de la fleur. Lu .semant y on obtient 
mille variétés. La nature est d’une richesse sin- 
gulière , sur- tout dans cette e.pèce de fleurs. On 
doit choisir la graine sur les plus belles , les 
plus grandes j les plus veh'Utees et les plus fon- 
cées en couleurs, A la seconde anneode .semence, 
on jouit du plaisir de sa nouvelle conquête. Un* 
terre douce , un lien qui ne soit point trop 
exposé au soleil, [sonlfavorables au tempéraiument 
de CCS fleurs. 

Ob-EJlle de SOURIS. L’espèce la plus inté- 
ressante est celle à fleurs et feuilles blanches. 
Des t?.pis de ce.s fleurs ont un coup-d’oeil soyeux 
et argentin , et fout un effet tiès- agréable. 

03ELLANE. Plante de l’Améritiue, sur- 
tout des environs de la rivière de Surinam , qui 
se cultive comme l’iudJgo, et qui donne une tein- 
ture , du même nom , qu’on n’estime guères 
moins que l’indigo. 

ORFRAIE. Oiseau de nuit, de couleur 
brune, qui vit de rapine , surtout de poisson. 
Il a les jambes courtes et couvertes d’écailles ^ 
et son cri est fort lugubre. 

OR GE. Deux caractères essentiels distinguent 
les oTges.ljOrge quairJ , ou escourgeon,^ besoin 
d’èire semé avant l’hiver ; l’amre espèce se sème 
à l’entrée de l’hivtr. Cette plante , ainsi que le 
bled , multiplie prodigieusement. Un curienxprit 
plaisir à Berlin de séparer d’une tige d’orge plu- 
sieurs drageons enracinés : il les planta à part. 
Ceux-ci en poussèrent de nouveaux qui donnèrent 
naissance à d’autres. Au bout de seize à dix-huit 


322 0 R G OR M 

mois , il se trouva qu’un seul grain d’orge avoit 
jiroiliiit plus de quinze mille épis. On nomme 
1 orge pain de disette. Les pauvres s’en nour- 
rissent dans les lerns fâcheux. On l’emploie à 
laire la bierre. La farine eu est résolulive , la 
décoction d’orge rafraiclnssnnle. la’ orge perlé 
est large mondé, brisé sous une meule sus- 
pendue ,et passé ensuile au crible. En Allemagne, 
on le mange avec le lait, le bouillon. Les ptisfnes 
dorge mondé sont très-bonnes pour appaiser 
l’ardeur des fièvres bilieuse!. L’orge coupé en 
verJ est excellent pour rafraîchir les chevaux. 

ORGUEDE Mer, ou Tuyaux de mer, ' 
Ces coquillages, composés de tubes colorés, 
sont d’une structure admirable. Ils adhèrent le* 
uns aux aiUres par une espèce de gluten, 

OUI GA N. Plante clxauJej qui pas.se nour 
un antidote contre la ciguë et l’opium , 
et qu’on employé aussi en qualité de vo- 
mitif. Ses feuilles ressemblent à ce'.lts de 
l’hyssope. On en distingue deux sortes , l'en- 
trachotique et l'onitis , dont les feuilles sont 
plus blanches. Il y a aussi uu origan sauvage , 
qu on apporte de Candie à Venise , et sa fleur 
est uhincbe et odoriférante. 

O R ME. Ou distingue plusieurs espèces de ces 
arbres. Elles diffèrent par la forme de leurs 
feuilles , la nature de leurs bois. Parmi les es- 
pèces il y en a dont les caractères sont si peu dif- 
fércris qu’on ne doit les regarder rpie comme des 
variétés, la'orme franc vient droit, est propre à 
faire de très-belles allées. On a vu de ces arbres 
qui avoient, dit-on, dix-sept pieds de diamettre. 
Son bois excellent est employé par les charrons. 
Le tortillard est plein de nœuds, un peu tortu< 
Son bois^ est singulièreuient estimé ù cause de 
sa dui'ftü pour faire des moyeux de rouy. Ou 


0 R M O R O 320 

multiplie l’orme de semence et de drageons enra- 
cinés. Il souffre facilement la transplantation , 
n;.'me à l'âge de vingt ans. La jeune ormill» 
forme des palissades ekarmantes. Elle se prête 
à toutes les formes que l’on desire , réutsit 
dans des terreins où la cliarmille refuse de 
venir. Eu Italie on plante la vigne au pied des 
ormes ; ils lui servent de soutien. On remarque 
sur les feuilles d’orme de petites vessies. Elles 
sont formées par le suc extravasé des feuilles 
à l’occasion de la piquùre des pucerons qui 
les habitent. On fait avec ce suc une eau imr- 
veilleuse pour les plaies ; c’est Veau d'ormeau. 
on l’exprime dans un linge ; on en sépare les 
pucerons ; on met infuser dedans des fleurs d« 
mille-pertuis. L’écorce et les feuilles de l’arbre 
sont vulnéraires. La décoction des racines s’em- 
ploie dans les pertes de sang. 

ORMIN. Plante dont les feuilles sont grandes 
et larges , et dont les fleurs sont bleues. ElU^ 
est d’une odeur forte. 

ORNE. Arbre qui croît dans les forêts et 
le.a montagnes , et dont l’écorce est lisse et rous- 
sàtre. C’est uns espèce de frêne, 

OROBANCHE. Cette pkante garasite s’at-' 
tache sur le chanvre, le lin, le bled. Elle vit 
et sé nourrit à leurs dépens. On en distingue 
deux espèces , la grtindc et la petite. La pre- 
mière , lorsqu’elle est jeune, se mange comme 
des asperges. On prétend que la .seconde anime 
et fait entrer en rut les taureaux qui en man- 
g. nt. Pour cet effet , on l’a nommé l’herbe 
nurr taureaux. - . , 

OROBE , O'i Pigeon. La larme de 

Celte plante légumiaeuse est mise au nomhre 
des résolulives. Les pigeons en aiment beau- 
coup la graine. On eu a fait du pain dans 


324 O R P 

les teins de disette. 11 étoit d’un mauTais goAt 
ec [:eu snbstanciel. ° 

ORPHIE. Voyez 

ORPIMENT , ou Orpin. Cette siibstancS 
minérale est composée d’arsenic et de soufre 
en diverses jirojiorlions , ce qui Oit varier sa 
couleur. L'orpiment naturel est assez rare. On 
le dutingue de l’orpiment factice , parce qu’il 
est en lames ou feuillets. On le liouve en mas.ses 
ou en petites veuilles, altadié fi la surface des 
fentes, des mines, en Hongiie, en Turquie, 
a New • loll , elc. On emploie l’orpiment en 
peinture. Mêlé avec l’indigo, il donne du verd. 
On s tn sert pour donner aux fcoiscrii s une 
belle couleur de paille. Comme les vapeurs qui 
senéleveiit, sont arsënicales, On doit les éviter 
avec grande précaution. Les bois blancs sont 
quelquefois colorés avec cette substance. On 
en fait des peignes qui sont vendus pour des 
peignes de buis. Cette sophistication est dan- 
gereuse. On devroit réprimer l’usage trop fré- 
qnent de l’orpiment. Les maréchaux le font entrer 
dans les onguents exarotiques. Une partie d’or- 
piraeiit mêlée avec deux de cliaiix vive , forme 
le foie de soufre arsénical. Ce foie de’ soufré 
sert à éprouver les vins lilbargirisés. Si l’on 
en verse dans des vins suspects , le vin noircit 
sur le champ. Le phlogislique du soufre s’unit 
au plomb. La vapeur de ce foie de soufre fait 
paroître en noir des caractères tracés avec un* 
dissolulion de sel de Saturne. C’est c* qui l’a 
fait noinmer ericre de sympathie . C’est une suiM 
des mêmes pririci[)es. 

^ ORPIN. J<e suc de celte planle appliqué eX" 
térieurement, arrête le sang , déterge les ulcères, 
cicatrise les plaies , adoucit les douleurs des hé' 
morroïdes. L’espèce rose est ainsi noni- 


O Pu s 


»n^e parce cjiic sa racifie a l’oJeiir rie la rose. 
Cette racine en pou ire s’applique sur les tem- 
pes po-.ir les ininr.iincs et iiKiux (le tè-te. 

ORSF.ILLE. C' tle pât ■ im.l-e, d’un rouge 
foncé , tlélay(5e si.npleinent rlaiis l’eau cliau io , 
fournit un gi'aud no.ubre du nuances. On en 
(lutinnne de Jeu.' sortes : l’une se febn(|ue avec 
Une espèce de lichen ou mousse qui croit sur 
les rochers eu Auvergne. Ou l’appelle rirse/Z/e 
de terre ^ ou pere/lc ; voyez pere/le. L’autre s(5 
prépare avec un licheir qui croît duus les i.les 
Canaries. Ou l’appelle owe/VA d’/icrhe. Il donne 
une teinture plus belle, meilleure et en plus 
grande quunûié. Les Espagnols recueillirent au- 
trefois beaucoup d-'orseille d.ins les isles de 
Saint-Vincent et de Saint-Antoine. On a rcccmm 
qu’elle étoitbien inférieure en qualité à celle des 
Canaries. Vo^ci comme on s’y prend pour la pré- 
paration de l’orseille. On développe la couleur 
contenue dans ces plantes [.ar le moyeu de l’al- 
kali voLitil. Ou les réduit en poudre fine; on les 
passe au tamis ; on les arrose d’urine à demi pu- 
trifiée ; on remue plusieurs fois par jour ce mé- 
lange ; on y ajoute un peu de soude ; on obtient 
ainsi une pâte d’une couleur colombine. Il suffit 
de mettre cette pâte dans de l’eau boui'lante , et 
d’y plonger, sans autre préparation , les étolfes 
que l’on veut teindre. On obtient le gris de lin , 
le violet , la couleur de pensée , d'amaranthe et 
autres nuances suiTaiit la quantité de matière 
coloranthe. Elles ne sont pas de bon teini.On 
colore le marbre blanc à froid avec cette teinture. 
On y forme des veines , des taches bleues. L’or-- 
aille ou lichen de Canarie n’est p.is le seul qui 
lonne de la couleur. Ou en peut retirer de plu- 
ieurs lichens : il est aisé de découvrir ceux qui 
amvent en fournir. On mert la plante dans un 
bocal j on l’humccte avec partie égale de chaux 


326 0,11 T 

et un peu rie sel ninmoniac : si le lichen est ds . 
nature à fournir de la teinture , au bout dequ.i- 
tre jours , la liqueur devient rouge , ainsi que la 
plante ; s’il n’arrive point de changement de cou- 
leur , il n’y a rien à espérer. 

ORl OCÉRATI TES. Ces corps pierreux cloi- 
sonnés , paroissent être des coquillages cham- 
brés et fossiles. Mais on ne trouve point les 
analogues vivans dans les mers. On les nomme 
fjaeue de erthe , lorsqu’ils en ont la figure. 

ORTIES. On distingue plusieurs espèces de 
ces plantas. Les unes nommées grivclies , sont 
années de pointes fines ^ dont les piquures oc- 
casionnent douleur ^ cbîileur j. démangeaison. 
Les autres ne sont point hérissées de même. La 
grande espèce d’ortie grièelie est , en quelque ' 
sorte, une de ces plantes sécondaires utiles, 
qu’on poiifioit substituer au chanvre. On est 
parvenu à en retirer des fils assez bons. Les pi- 
qnans , dont sont armées les orties , font l’effet do 
l’aiguillon des insectes. A l’origine est placé* une 
pet le vésicule contenant une liqueur limpide. 
Lor.sque la main touche à la plante, à l’instant 
la liqueur coule k l’extrémité , s’introduit dans 
la jicau et y occasionne une fermentation dou- 
loureuse. La preuve que cet effet n’est pas pro- 
duit par les piquans seuls, c’rjt que les ortie» 
un peu desséchées au soleil, ne piquant plus. 

OnTTEs de mer. Il y a un très grand nombre 
d’e.q êtes dilférentesde ces zoophytes rangés dans 
la classe des molliisqnos. Elles diffènmt entre 
el'.es par la forme, la couleur et la nature de 
leur sub,stance. La divi,siou la jdiis générale est 
en orties fixe.-; et aties errantes, lia us les pre- 
mièrc.s, le mouvement piogressif est si lent , 
qu’il est difficile de s’en apperrevoir. A peine^ 

•U bout d’une heure , ont-eile avancé de l’espac» 


O R T O R V 3^7 

'l’un jiouce. Il paroît qu’elles ne foait pas tonies , 
lorsqu’on les manie, l’impression douloureuse 
des orties , ce qui leur avoit l'ait donner ce nom. 
Gps zoopliites tendres , flexibles , sont suscepti- 
bles de prendre toutes sortes de formes; aussi 
les a-t-on nommés c///s , culs de chevaux. 

Ils sont vivipares , se ncurrissentde coquillages , 
ouvrent la bouche plus ou moins grande suivant 
le volume delà proie qu’ils avalent , rejettent 
ensuite la coquille par la même ouverture. Lors- 
que la bouclie est ouverte , on voit toutes les 
cornes de l’ortie de mer qui ressemble, en ent 
•tat, à une fleur épanouie, ce qui la fait nommer 
poisson-Jloiir. Les orties errantes ne sont pro- 
prement qu’une espèce de gelée. La chaleur de la 
main Tes dissout presqu’entièrement. Dans l’eau , 
elles remuent avec assez de vitesse, s’y sou- 
tiennent par un mouvement de contraction et de 
dilatation. Mites à sec, eiles restent sans mou- 
vement. 

ORTOLAN. Ce petit oiscan de passage est fort 
commun dans les pays chauds. Depuis le commen- 
cement du printems , ily en a unes! grande quan- 
tité auxenvironsiJe S. Je&nde Bounefout, qn’ily 
vient des oiseleurs de vingt lieu ssàla ronde. Lors- 
qne l’ortolan fst gras , c’est un mets si délicat , 
que le degré d’une chaleur Ifgère , suffit pour 
le faire cuire. Ou peut se procurer un plaisir 
de festins assez amus.ant. On les enferme d.ar's 
des coques d’œufs de poules bi«u réunies. On 
les fait cuire dans l’ean ou sous la cendre. On 
Sert ces œufs sur la table. 

OliVALE , ou Toute-bonne. Les fleurs de 
Celle plante, ainsi que celles du sureau, infusées 
dans le vin du Rhin , lui danneat le goût de 
vin muscat. Dans les pays du Nord , on em- 
ploie cette plante dans la bierre pour lui donner 


3s8 O R V OS 

de la force. Elle jiorte facilement à la lête et 
enivre. La crtiine tl’orvale iniroduile dans i’œil, 
en fan sortir les coi'ijs étraiig' rs. 

O.iA E.i , oncrt , serpe, 'it aveugle. On le 
iioinii.e ainsi de la jjeti'.essK de scs yeux. Il ha* 
l)!te les f. i.tcs des rochens. On le |jren(l fort aisé- 
ment. Sa morsnie n’isi; jjoinl dangereuse. 

OS. Les os forment la charpente du corps 
humain ; ils sotu d'abord cartilagineux, c’est-à- 
dire, coii'.posé.s de membranes; une matière 
compacte s’y dépose , leur donne de la solidité : 
la légèreté sc trouve dans leur construction réu- 
.nie a la forer; leur strnciuie réticulaire est dis 
Jjirrs admirables ; elle dounr [ assage une mul- 
litiu.e de petits vaisseaux tjui y portent la vie 1 1 
la nourriture; un reseau soutient la môëlle , 
1 enipeche de s’affaisser. Par-tout on reconnoÎÈ 
la luain habile du Créateur. On voit tjuelqne- 
fois dans certains sujets , [lar des vices particuliers, 
des parties moihs s’ossilier, tels que le foie, le 
pancréas , des vaisseaux , des venu s , des ar- 
tères. Les os , par d’fiulrcs accideiis, sont quel- 
quefois ratnoilis : la suite d’un lait répandu fut 
la cause du rainnHisserucïtt des os d’une femme , 
dont toutes les parties du corj s pouvoient se 
plier. L’acide développé .avoii déiniil la subs- 
tance cahaire qui donne Ls solidiié aux os. 
Com . e le tissu des os est S])üiieirux , tt que 
lenis cavités sont remplies de iiijncnr et de 
niofelle pour pai venir .à former ces beaux re- 
cueils d osleologie , et à ronservt-r les os avec 
leur blancheur, on a rfcour.s à quelques procè- 
des. On fait bouillir les osà plusieurs rspri.ses dans 
Peau chaude, et on ie.spbice r nsuiti' à l’air pour les 
faire sécher à l’exposition du Lcvatil et dn Midi, 

de maniéré qu ils pu.ssent recevoir lc.s diverses 
impressions de l’air, le soleil , la pluie, I . ro.éc : 
Oii les met sur une. table conrerte de sables . ils 

absoibeiit 


os ose 329 

absorbent l’iiumitliié. Si l’on fait macérer ly.s os 
dans une eau coiitenant de la rhiuix vive , du sel de 
soude ) de l'alun , ils acquièrent par ce pro- 
cédé , qui a ses dcsa^réinens , une plus grande 
blaiidieur. Après ces opérations , il laiit enduire 
les os d’un petit vernis ; il les garantit de l’im- 
pression de l’air. 

OS de l’oieille. Quelle structure , quelle 
organisation admirable dans ce sens ! L’air 
ébranlé par la voix, frappe rorellle : le sentiment, 
la pensée la plus intime li’uu être , est communi- 
quée à un autre. L’oreille est ébranlée par des 
sons mélodieux qui se succè iont -sans se confon- 
dre, et apportent le plaî'^ir. L’air réuni dans 
la conque de l’oreille , frappe sur la membrane 
auditive , derrière laquelle est une caviié qu’on 
nomme la caisse. C’est dans ces cavités que sont 
de petits osselets, dont le premier, nommé le 
via.'teau , reçoit le mouvement de la membrane 
auditive , le coni'nunique à V enclume ^ l’eiu lunie 
à Vétricr , et celui-ci , à l’air qui est dans le 
l’estihule et le labiryntke tapissé du nerf au- 
ditif. Quelle harinoiiie dans la cot struction de 
Cette admirable macliine ! Par quelle sage.sie ad- 
Oiirable , les osselets de l’oreille , et ceux qui 
Composent le labyrinthe , sont-ils de la même 
grosseur dans les enfans que dans les adultes! 
Si les instrumens de l’ouie venojent à clianger , 
la voix des parens et les autres sons , connus 
de l’enfant , devieiidrolent pour lui étrangers 
et sauvages. 

OSCAJjÎIION. Ce coquillage de mer muîti- 
Valve a reçu diverses espèces Je noms, tels que 
nscelle , ou chaloupe de mer, punaise, clo- 
porte , chenille de mer. Les pècbenrs d’Islande 
étanche leur soif avec ce coquillage. L’mirtal 
I qui riiabite , appartient , djt Adansou , au geitro 
d'-'s lepas. 

Tome jr. E e 


33o OSE O S T 

OSEILLE. Cette plante potagère possède 
toutes les propriétés des acides végéiaux. Elle 
est rafiaichissante , anlipulride , utile dans les 
coliques, les chaleurs d’entrailles. Les l'euiilts 
appliquées extérieurement , sont résolutives j 
wiaturatives. On en fait des conserves et uu 
sirop. On observe que la sage nature a fait crCilra 
abondamment cette plante avec le cocliléaria au 
Groenland , comme deux remèdes spécifiques 
contre le scorbut, auquel on est fort sujet dan* 
ce pays. La racine d’oseille a la propriété sin- 
gulière , lorsqu’elle est sèthe , de donner à l’eau 
bouillante une belle couleur ronge délayée. On 
peut profiter de cette propriété pour faite une 
ptisane dont la couleur imite celle du vin , et 
tromper avec celte boisson , certains buveurs 
malades à qui il seroit dangereux d’en accorder. 

Oseille. Arbrisseau de Guinée , d’un bois 
tendre , dont l’écorce est mince et verte , et 
les branches en grand nombre. Ses feuilles qui 
sont dentelées , ont le goùi. de l’oseille des jar- 
dins , et ses fleurs ressemblent à des tulipes , 
qui ne seroieiit pas bien ouvertes. On fait des 
fleurs et des feuilles , une sorte de gelée ra- 
fi alcliissanto , qui a la couleur et le goût Ja 
la gelée de groseille. 

OSIER. Espèce de saule. Voyez Saule, 

Osier blanc. Voyez Peuplier noir. 

OSMONDE , Fougère aquatique , Fougère 
Jleuria. Cette plante croit dans les lieux nia- 
itcagcnx. Les fruits ramassés en grappes sont 
des capsules sj'hériques qui se rompent par la 
contraction de leurs fibres , et jettent une pous- 
sière très-fine. Comme les autres fougères, eU« 
n’a point de fleurs apparente.». 

OSTÉOCOLLES. Cu a ignoré pendaM* 


O s T O U A 

rjnelque leuis l’origine de celte substance fos- 
sile. On l’a prise pour une concrétion spathique , 
pour du tuf ou des incrustations , des osse- 
inens calcinés ou pétcifî. s. Les observations de 
Gleditsch , confirmées par l'examsn de iViar- 
giaff , prouvent que ce sont de vraies racines 
pétritlées. li a trouvé en terre un pin dont 
les racines étoient encore vivaces , et les au- 
tres changées en ostéocolles par les eaux qui 
ont charié de la craie , de la marne. On a attribué 
à l’ostéocoUe des vertus imaginaires, celle d’èire 
un spécifique pour la génération du cal dans* 
la fracture des eaux. 

OSTliOLlTHES , Ot pétrifiés. On trouva 
dans les entrailles de la terre des os plus ou 
moins altérés qui ont appartenu à divers ani- 
maux de terre ou de mer. Les uns sont colorés 
et changés en turquoises, d’autres sont calcinés, 
d’.antres susceptibles de prendre un beau poli. 

OTHONjS’E. Plante qui |)roduit beaucoup de 
rejetons , et dont les feuilles sont fort noiu- 
brettses et dentelées. On en distinguo trois es- 
pèces qui ne diffèrent que par la grandeur et 
la couleur de leurs fleurs , dont il sort une grair.s 
noire que la médecine employé comme purga- 
tive. U otlionne est une sorte de camomille. 

OUANDEllüXJS. Les singes de Gevhn ont 
unftgrande barbe connue les v €'.liards sauvages. 
Les liabitans trouvent sa cbjiv fort délicate. 

OIJAROUCIir. Cet arbre laiteux croît en 
Guyanne, à Cayenne. Les amandes de son fruitj 
en les faisant bouillir dans l’eau , fournissent 
une espèce de suif dont on peut laire des chan- 
delles. Le lait qu’on retire de cet arbre par 
incision , mêlé avec du suc de citron et de 
l’huile , est un très-bon remède contre les vers- 
des en fans. . 

OUATTE. Voyez Apocin. 

E e $ 


332 OUA O U R 

OUA\E, Les feuilles de cette plante de 
Guyanne servent de tuile pour couvrir les mai" 
Bons. Ou fait de l’amadou avec les tiers, 

OULEMARY. Les feTÜles de ce grand ^îlrbre 
de Gnyatitie servent aux liabiians de papier pour 
écrire. Ils en font aussi des pipes qu’ils noniinent 
cigales. Ils les roulent , et mettent dedans une 
Icuilie de tabac. 

OUPELOTE. Racine d’une plante des Indes 
orientales; qui nous vient de Surate j au nombre 
des drogues méJic'iiales. 

OURS. On distingue plusieurs espèces de 
ces .animaux. Ils dillèrent par la- couleur et 
par les moeurs. L’ou vo^^t en Moscovie , en 
Lithuanie , des ours qui ne deviennent blancs 
qtte par la rigueur des froids de l’hiver , ainsi 
que l’herrtiine et le lièvre. L’orrrs brun est 
léroce , carnacier. On le voit dans les Alpes , 
en Savoie, en Canada. On vo.^t des ours roe- 
geâtres qui sont aussf caraacie'vs que les loup-. 
L’or/rs noir n’est que farouche. Il refuse con.s- 
tamraent de manger de la chair. II est friand 
de fruits , de lait , de miel , lor.squ’il en a 
découvert , il se i’eroit plutôt tuer que de 
lâcher prise. 11 habite les forets des pays sep- 
tentrionaux de i’Ani(;ric|ue et de l’Europe. Pris 
jeune ^ il est susceptible de recevoir une cer- 
taine éducation , gesticule , danse , semble 
lecouter le son des instriimens , suivre grossière- 
ment la mesure. Quoiqu’il paioisse obéissant , 
il faut s’en méfier, le conduire avec* circons- 
pection. Il est colérique. On doit éviter de le 
frapper sur le nez et aux parties de la géné- 
ration. Il devient alors furieux. II y a des 
traits de caractère qui conviennent aux diverses 
espèces d’ours. Ils ont les sens de la vue , de 
i’puie et du touçher très -bons , l’odorat plu» 


O U R 


?33 

233 


fin qu’aucun autre iiniraal. Aussi la membrane 
(ie i'ocîoi’at! est éteiiilue sur quatre rangs de 
l'am 'S osseuses ; leurs l)ra» i.t leurs jambes sout 
chanuier. Ils ont cinq oruils. Leurs doigts sont 
gros , courts , serrés. Ils peuvent frapper à 
poings lonufcs comme riioimiir. Toutes ces res- 
semülarices grossières av( c l’espèce liuinaine , 
ne les reiideiit que plus dillornies. Ils haïssent 
l’état social , ne se plaisent que dans les re- 
traites les plus prol'o.'ides , les carernes inacces- 
•slbies et les lieux ab indonnés à la vieille na- 
ture. Leur voix e t un giogiiemcnl mêlé do 
frémi ssement , lorsqu’ils sont en colère. Ils 
entrent en amou.- dans l’automne. On avoit 
dit faussement que la feint lie se couclioit sur 
le dos pour recevoir les embrasseun ns du uiàie. 
Ou ignore le teins de la gestation. Ils $e plaisent 
tant à vivre seuls, que le [ilaisir ne les réunit 
qu’un moinsnt. Le, mâle établit sa solitude à 
une grande distance de sa femelle. Si la femelle 
ne trouve pas de c.iveriie qui lui convienne j 
elle grimjie sur un arbre , casse des branches , 


rainasse 


du bois 


se forme, sur am arbre, 


une 

, y dépose tiois 


retraite impénétrable à l'eau 
ou quatre petits. Elle a pour eux les soins 
inaternels les plus tendres. Elle ne redoute au- 
cuns dangers lorsqu’il s’agit de Jus défi-ndre. 
Pendant l’hiver , les ours »e retirent dans leurs 
tanières , y restent tranquilles sans prendre de 
iioiiniture. Ils ne sont jriis cependant dans un 
élut d’engourdissemeut comme la marmotte; 
niais la graisse dont toutes les parties de leur 
Corps sont pour lors couvertes , est pompée 


pa 


les vaisseaux , et leur sert d’albnent 


pendant cette saison d’abstinence. Ils lèchent 
aussi l’estrêroilé de leurs pattes qui sont com- 
posées de glandes ou mamelons nniplis d'un 
SUC- blanc et laiteux. Lçs oun sauvages sont 


244 O U R 


hardis ÿ ne fuient point à l’aspect de l^homme j 
ne se détournent point de leur chemin. Si on 
les tire, an lieu de fuir, ils reviennent sur 
le coup de fusil , fondent sur le chasseur , 
tâchent de l’étouffer entre leurs bras , et dans 
leur fureur , lui ouvrent la nuque avec leurs 
pattes et lui arrachint la peau de la tète et 
du visage. Si ou leur jette une pierre , un 
cliapeau , ils courent apiès; c’est quelquefois 
le moyen d’échapper à kurs poursuites. On 
ne trouve point de salut même sur les arbres. 


1 


I 


Ils Y grimpent même avec la j lus grande lé- 
gèreté. En Norvège on leur fait la chasse avec 
de petits chiens dressés qui leur passent sous 
le ventre et les saisissent ]>ar les parties. L’ours 
fatigué par Us chiens, s’ado.-.se contre un arbre 
ou uu rocher pour faire face à ses ennemis. 
Dans cette attitude , les chasseurs le tirent 
entre les épaules de devant on près de l’oreille. 
Lorsqu’il se sent blessé à mort, s’il y a quelque 
profond an as d’eau dans le voisinage , il court 
â cet endroit, prend une gioste piene dans 
ses pattes, et frustre, en se noyant, l’espé- 
rance dn chasseur. La chasse de l’ours est moins 
périlleuse et pins facile lorsque i’aniinal vient 
de quitter sou quartier d’hiver. Ses pattes sont 
alors si tendres et si sensibles qu’il a de la 
peine à marcher. Dans les forêts et dans les 
campagnes de Kamschaia , on voit, l’été, une 
très-grande quantité d’ours. Ils ne sont point 
farouches , n’attaquent jamais un homme à moins 
qu’ils ne le trouvent endormi. Ils ont une cer- 
taine prédilection pour les femmes, les suivent, 
ne leur font jamais de mal , leur dérobent seu- 
lement quelquefois un peu des fruits qu’elles 
ont ramassés. Les hahitaiis de ce pays marchent 
à eux ni» couteau dans la main droite , le bras 
gauche entouré d’uue corde , la main gauch.® 


■i 3 r 

O U R :M5 

armée d’un stilet long, pointu par les deux 
bouts. Ils se présentent à l’ours, l’attaquent j 
l’animal, la gueule ouverte, s’élance sur le 
cliasseur. Celui-ci l’attend avec autant d’adresse 
que de courage. Il enfonce ce stilet verticale- 
ment dans la gueule de l’ours , l’animal ne peut 
plus la fermer. Il l’emmène en triomphe. L’ours , 
forcé parles douleurs cruelles qu’il ressent , 
suit le chasseur sans résistance. On lue l’animal. 
C’est un jour de fête. On le mange avec ses 
voisins et ses amis. La chair de l’ours est assez 
bonne, mais celle des oursons est très-délicate. 
Dans l’automne ils sont recouverts de graisse 
jusqu’à dix doigts d’épaisseur ; on la fait fondre. 
Elle fournit une huile excellente à manger. 
On retire de l’ours un sain-doux aussi délicat 
que celui dn cochon. Les pieds sont le mets 
le plus estimé. La peau d’ours est, de toutes 
les fourrures grossières , la plus recherchée dans 
le commerce. 

Ours- MARIN. Ces animaux amihibies ha- 
bitent sur terre et dans les mer*. Ils changent 
de climats comme les oiseaux et les poissons 
de passage , voguent en mer , et vont chercher , 
pour se livrer à leurs amours et multiplier sans 
trouble , les isles désertes qui sont en grand 
nombre entre l’Amérique et l’Asie , depuis le 
cinquantième degré de latitude , jusqu’au cin- 
quante-sixième. Comme ils sont gras , ils nagent 
avec la plus grande facilité. Quoiqu’assemblés 
par milliers, ils sont toujours divisés par fa- 
milles. Chaque famille est composée de cent 
vingt. Chaque mâle a son serrail formé de 
quinze jusqu’à cinquante femelles. Il les possède 
seul. Si quelque rival ose les lui disputer , il 
s’élève un combat. Les sultanes , tranquilles 
spectatrices suivent le vainqueur , le lèchent 
amoureusement. Ces aniinaux sont d’une intré- 


246 O U R 

pidité singulière. Lorsqu’ils ont une fois pris 
lin poste , rien que la mort ne peut le leur 
1 lire quitter. Ils ne permetlent point à d’autres 
de Tcri.r s’ctairlir trop près d’eux. S’ils se livrent 
t|itelquefois la guerre entre eux , on les voit 
se battre une heure entière^ se tendre des 
pièges , se coucher tout haletans dé lassitude y 
reprendre le combat avec une nouvelle chaleur. 
Chatjue athlète ne quitte point la place qu’il a 
prise. Les autres ours , spectateurs du combat, 
■viennent au secours du plus foible et terminent 
la querelle. Si deux ours en attaquent un seul , 
les autres , indignés de l’inégalité du combat , 
viennent an secours du plus foible. Il se lait 
des partis. La colère les enllàme , et ils se 
livrent des combats sangbins. L’accouiileineiit 
de ces animaux se fait, dit -on, sur le bord 
de.s eaux. Ils n’ont que la tête dehors ,1a femelle 
sen-e le mâle entre ses bras. Celui-ci appuie inol- 
lemeiil l’cxirèmilé de ses lèvres sur celles de la 
femelle, comme s’il voulnit la baiser. Les fe- 
melles ont , pour leurs petits , une tendresse 
extrême , ne les quittent pas, sont toujours avec 
eux sur le bord de la mer, où elles passent 
une partie dn teins à dormir, La jeune.sse fo- 
lâtre sur le rivage , imite leurs péris, s’exerce 
déjà aux combats. Si l’un des athlètes renverse 
l’autre à terre , le père survient en mnrnniiaiit, 
les sépare , caresse le vainqueur , le lèche ten- 
drement et légèrement ; car sa langue est très- 
rude. Il l’oblige quelquefois à sc coucher sur 
la terre; s’il résiste, il paroît i’en aimer davan- 
t.ige, et semble s'applaudir et se féliciter d’avoir 
un successeur digne de lui. Le père témoigne 
moins d’affection pour les lâches. Ceux-ci sont 
toujours à la suite de la mère. Les autres ac- 
compagnent le jière par-tont ; il les dresse dan» 
l’art des combats. Ces animaux nagent si aise' 

meut ; 


O U R a47 

Usent I qu’ils font deux mille d’Allemagne par 
heure. Ils peuvent rester très - lougtems sous 
l’eau. Ils ont L’ trou oval du cœur ouvert. Ou 
en voit beaucoup dans l’isle de Béring. Les 
Ka 1 ! l’hadales les tuant avec des javelots atta- 
cli- s III bout d’une corde. Si l’aiumal revient 
sur la birque , ils lui coupent les pattes. La 
cli.iir et la graisse des femelles sont délicate* j 
celle des iiulles est d’un goût désagréable. 

OURSIN. Ou distingue plusieurs espèces d» 
ces coquillages , qui se irouvent dans diverses 
mers. Leur structure est des plus admirables» 
Garnis de piquaii» écailleux , plus ou moÿi* 
grands et durs , ce sont autant de jambes mp» 
biles qui servent dans le inouvemeat progressif 
du coquillage. Quelques-uns ont ju. qu’à deux 
mille jambes. Ils marchent en tout sens. Eütre 
cts jambes sortent douze ou quinze cents pe- 
tites cornes , dont l’usage paroit destiné à re- 
connoître le terrein. Ce sont autant de cordages 
à l’aide cleiquels ils se mettent à l’ancre d.an* 
le fort de la tempête. Dès qu’on voit ces co- 
quillages se plonger à la mer , s’ancrer , on est 
ïAr qu’il viendra du gros teras. La tête de cea 
animaux est placée à l’ouverture. Elle est armée 
de petites dents. A Marseille , on vend les oursins 
au marché coninie les huîires. On ne les ouvre 
que les mains gantées. On les mange, lorsqu’ils 
sont pleins d’oeufs , csmnie les œuls à la coque* 

11 faut etre fait il cet aliment qui , au premier 
coup- d’œil , paroit très-dégoûtant. Les coquilles 
l’oursins sont multivales et recherchées par les 
imateiirs de coquilles. Elles sont d’autant plus 
îhères , qu’elles sont bien conservées et garnies 
le leurs pointes. 11 y a tant dé variétés dans 
a for.ne de ces coquilles , qu’on les a divisées 
m genres et en’ espèces. Le pavois (^Amérique 
it V oursin digiU 60nt de» plus rares. Lorsque 

Tom II. F f ^ ^ 


O U T D Y E 

l’animal est mort , Iss pointe* dont il est hérissé 
tombent et laissent à découvert les apophyses 
et petits trous sans nombre dont la coquille est 
couverte par coinpartimens. 

OUTAR.de. Ces oiseaux vivent en troupè 
pendant l'iiiver , se nourrusent de grains, de 
fruits , d’insectes. Lorsqu’ils sont à terre en 
fcandes , il y en a toujours un qui lait senti- 
nelle. Du plus loin qu’il appc rçoit quelqu’un , 
il avertit les autres par un cri La troupe s’élève 
de terre très difficiiement. ün en attrape soti- 
■vent avec les lévriers , qui lus saisis-seut quel- 
quefois à moitié élevés dans leur vol. Ou voit 
fceaucoup de ces oiseaux aux environs de Chà- 
lons et en Poitou. Los sociétés se désunissent 
»u pr’iitems , qui est la raison des amours. 
Chaque couplova jouir solitairement d's plaisirs, 
Oueiquefois des rivaux se disp)uteut une fe— 
auelle , ils se battent jusqu’à la mort. On ren- 
contre des victimes de l’amour étendus sur 
ï’arèr.e. Le mâle exprime ses désirs à sa fe- 
melle , comme le coq d’Inde. Il déptoie sa 
«lieue, l’étcnd en evantail , se pavane. La peau 
ue dessous sou col s’i nfle , se colore , ainsi 
que lorsqu’il entre eu fureur. La femelle pond 
«iir terre deux œufs blancs marques de deux 
taches rouges aux gros bouts. On prétend que 
la femelle transjiorte .ses oeufs sous ses ailes , 
lorsqu’elle soupij'oon'' qu’oii veut las lui enlever. 
On élève des outardes dans des basses - cours. 
Leur chair est assez bonne. 

OY.E- On distingue plusieurs espèces de cef 
oiseaux. Ils vivent en société. On h s voit ar* 
liver dans C6 pays, traverser les airs à l’ap- 
proche de l’hiver. Leur vol se fait en bon ordre , 
ainsi que celui des canards. C’est un triangle 
iâns hase. Celui qui est en tête fend, l’air ^ dotil 


O Y E 444 

il soutient le ctoc. Les deux colonnes suivent. 
Lorsqu’il est fatigué , il retourne à la queue , 
et est remplacé par celui qui le suit. La troupe 
s’abat dans les plaines de bled , dans les lieux 
marécageux. Comme ils ne s’élèvent de terre 
que dilÈcilement , un d’entre eux Jait sentinelle, 
est aux aguets, avertit ses camarades du moindre 
danger. La chair de l’oye sauvage est assea 
estimée. Ses cuisses bien préparées sont un bon 
mets. On élève des oyes domestiques sur le 
bord des ruisseaux, des rivière^. On en a vu 
dressés à tourner la broche comme un chien. 
Les femelles font deux ou trois pontes. On 
retire de ces oiseaux deux récoltes de plumes 
par an. C’est avec ce duvet qu’on fait les lits 
de plumes. Les plumes de leurs ailes servent 
à écrire. Leurs œufs sont moins délicats que 
ceux des poules. 

Ote-nonette f Gravant. On nomme ainsi 
cet oiseau , parce que son plumage ressem- 
ble à l’habillement d’une religieuse vêtue de 
blanc et de noir. La femelle a tant d’alfectiou 
pour ses petits , qu’elle expose sa vie pour lea 
sauver. Elle fuit lentement , comme si elle avoit 
la patte cassée. Le chasseur court sur elle. Dès 
qu’elle voit scs petits hors de danger , elle 
jreuJ son vol et lui échappe. 

Oye Ecosse. Ces oiseaux multiplient sin- 
g'iièreinent rLius l’isle de Bass en Ecosse, 
ioit leurs nids sur les rochers. Comme on ne 
le effraie point , ils viennent jusques auprès 
de habitations , sont d’excellent* pêcheurs , 
■vat à la pêche pour eux et pour leurs petits. 
Le insulaires vivent souvent en partie des débris 
' de leurs tables. 

Fin du Tomt stcondt 







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