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Full text of "Dictionnaire des artistes de l'école française, au XIXe siècle : peinture, sculpture, architecture, gravure, dessin, lithographie et composition musicale"

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A. 


DICTIONNAIRE 


DE  L'ÉCOLE  FRANÇAISE, 


AU  XIX'  SIECLE. 


PEINTURE,  SCULPTXniE,   ARCHITECrDRE,  GRATIFIE,  DESSIN. 
LITHOGRAPHIE  ET  COMPOSITION  MUSICALE. 


P4II  Ch.  GABET,  Peihtee. 


ORNÉ    DE    VIGNETTES    GRAVBBS    PAR    M.    DEStmAMM. 


PARIS, 

CHEZ   MADAME  VERGNE,  LiraAlRE, 


pz 


Principales  Abréviations  contenues  dans  ce  Dictionnaire, 

acq.  acquis,  acquises. 

allég.  allégorie,  allégorique. 

app.  appartient  y  appartiennent. 

(G.  de  la  L.  G.)  Gollectiou  de  la  liste  civile. 

(d.  d*0.)  commandé  ou  acquis  par  le  duc  d'Orléans,  aujour- 

d'hui roi  des  Français. 

duch.  duchesse. 

él.  élève. 

exp.  exposé,  exposé  au  Musée  royal  ou  impérial. 

gai.  galerie. 

gr.  grand ,  grande ,  grandeur. 

li.  ligne. 

(Lux.)  Musée  du  Luxembourg. 

(  M.  d.  A.  £.)  commandé  ou  acquis  par  le  ministre  des  affaires  étran- 
gères. 

(M.  de  la  M.)   commandé  ou  acquis  par  le  ministre  de  la  marine. 

(  M.  des  T.  P.)  commandé  ou  acquis  par  le  ministre  du  commerce  et 

des  travaux  publics. 

(  M.  d.  R.)  commandé  ou  acquis  par  le  ministre  de  la  maison  du 

roi. 

méd.  médaille,  médailles. 

(M.  I.)  commandé  ou  acquis  D|^^^^nistre  de  l'intérieur. 

M.  R.  Musée  royal  ou  impéi^^^^^B 

nat.  naturelle.  ^^^Ê^^ 

(  P.)  commandé  ou  acquis  pai>  le  préfet  du  département  de 

la  Seine. 

p.  pieds. 

pi.  place,  plusieurs,  planche. 

po.  pouces. 

pr.  prix. 

r.  rue. 

tab. ,  tabl.  tableau  ou  tableaux. 

(S.  d.  A.  d.  A.)  acquis  par  la  Société  des  amis  des  arts. 

th.  théâtre. 

(  .        )  Les  noms  entre  deux  parenthèses  sont  ceux  des  per- 

sonnes qui  ont  acquis  les  ouvrages  ou  qui  les  possèdent. 


/A7-^ 


ABASIE  (Paul),  architecte  ù  Angoulêmei  né  à  Bordeaux 
eni'j83;élèvedeM.  Bonfin,dc  cette  ville ,  et  de  M.  Percier. 
n  a  constrait  à  Angoulème  l'abattoir,  la  prison ,  le  portail  de 
l'église  St.'Andre ,  le  palais  de  Justice  et  l'hàtel  de  la  Pré- 
fecture. Il  a  aussi  restauré  le  séminaire  et  divers  autres  mo- 
DUinens.  Il  constrmt  en  ce  moment  une  petite  église  décorée 
dépendant  du  même  séminaire. 

ABEL  DE  PUJOL  (Alexandre-Denis),  peintre  d'histoire  ; 
Paris,  r.  Albouj-St .-Martin,  i8;  né  àValenciennesen  1787; 
éL  de  David.  Ses  principaux  ouvrages  sont  î  Jacob  bénissant 
lesenfiaosde  Josepli,4p-  sur  5,  exp.  en  181  o;  cetab.  a  ob- 
tenu une  niéd.  d'or.  La  mort  de  Britanaicus,  17  p.  sur  11, 
eip.  eiii8i4i  cetab.  a  encore  obtenu  une  méd.  d'or;  acheté 
par  te  gouv.,  il  est  au  Musée  de  Dijon.  St.-Etienne  prêchant 
l'Évangile,  17  p.  sur  12,  exp.  en  1817,  (P.);  ce  tah.,  exé- 
cuté pour  l'église  de  S&p-Ëtienne-du-Mont ,  a  partagé  fce  prix 
du  salon.  La  Vierge  au  Ixunbeau ,  18  p.  suria,  (P.);  César 
allant  au  Sénat  le  jour  des  Ides  de  mars  ,  tab.  de  chevalet, 
(d.  d'O.)  ;  il  figure  dans  la  galerie  de  ce  prince  :  Sisyphe  aux 
Enfers,  (M.  d.  B.);  ces  3  compositions  exp.  en  1819.  La  Be- 
naissance  des  Arts,  plafond  du  grand  escalier  da  Musée,  3o 
p.  sur  17.  Trois  tab.  servant  de  dessus  de  portes  dans  le  pa- 
lais de  Versailles.  Joseph  expliquant  les  songes .  12  p.  sur^, 
(M.  I.) ,  exp.  en  1833  ;  ce  tab.  a  obtenu  une  méd.  d'or  à 
Lille  ;  il  est  au  Musée  de  cette  ville.  Les  peintures  à  fresque 
delà  chapelle  St.-Boch  à  St. -Sulpice.. La  Prise  du Trocadero, 
(P.).  Ixion  dans  le  Tartare ,  (M.  d.  B.).  Germanicus  sur  Je 
champ  de  bataille  où  Varus  fut  détruit  avec  ses  légions,  21 
p.  sur  t4-  Le  Baptême  de  Clovis  par  St.-Bemi,  17  p.  sur  ii; 


ABL 

t:e  tab.  est  dans  la  cathédrale  de  Reims;  ces  4  compositions 
exp.  en  1824.  Yingt-deux  ^a^.dans  la  galerie  de  Diane,  à 
Fontainebleau.  Quatorze  tab.  décorant  la  chapelle  des  Dames 
du  Sacré-Cœur',  rue  de  Yarennes,  à  Paris.  Huit  tab.  imitant 
le  bas^relief,  dans  UTgrè^^f  13^1^  d|^Iaiiourse.  St.-Pien*e  res- 
suscitant Lhabite ,  18  pJ^ur  iiif  (]Mk  IO9  6xp^-  ^^  182'];  ce 
tab.  est  dans  l'église  de  St.-Pie?re ,  à  DoSai.  L'Egypte  sauvée 
par  Joseph ,  plafond  de  la  3*  salle  du  Musée  Charles  X.  Les 
voussures  et  grisailles  de  la  même  salle.  La  Bienfaisance , 
]6  p.  sur  10  ;  ce  tab.  est  à  l'hospice  Boulard  de  St.^Mandé, 
prè$  Paris.  Un  devant  d'autel  peint  en  émail  sur  pierre  de 
lave  deYolvic,  pour  l'église  Ste. •Elisabeth ,  à  Paris.  3  car- 
tons pour  3  grands  vitraux  dans  la  même  église.  Les  ¥oas« 
sures  du  grand  escalier  4u  Musée.  M.  Abel  de  Pujol  a  rem-* 
porté,  en  1810,  le  2^  grand  prix,  et  en  1811,  le  i^*^  grand 
prix  de  peinture  ;  il  a  été  décoré  en  1822  de  la  croix  del'cMtlre 
de  laLégion^l'Honneur  ;  il  est  membre  de  l'Acad.  de  peinture 
de  Yalenciennes ,  de  la  société  d'émulation  de  Cambray ^  etc. 

ABLITZËR  (Charles),  graveur  d'histoire;  Paris,  rue 
St.-Hyacinthe-St.rHonoré,  1  ;  né  à  Pest,  en  Hongrie ,  en  1 793  ; 
él.  de  M.  le  baron  Gros  et  de  M.  Ruhière. 

ADAM  (Jean-Nicolas),  graveur;  Paris,  r.  des  Boulan^ 
ger»-St.-Yictor,  38  ;  né  dans  cette  ville  en  i  fjOè.  U  a  gravé 
Le  Naufrage  du  capitaine  Fressinet,  d'après  Marchais;  une 
Yue  de  St.-Malo,  d'après  Gudin,  et  plusieurs  autres  Yues, 
d'$tprès  Civeton ,  pour  V Histoire  des  antiquités  de  Dulaure.  Cet 
artiste  a  exp.  en  1S24  un  portrait  de  Brizard  et  un  cadre  de 
vignettes;  il  a  terminé,  d'après  les  eaux-fortes  de  Couché, 
toutes  les  batailles  dans  la  ^ie  de  Napoléon  par  Norvins. 

ADAM  (Jesui),  graveur  ;  Paris,  r.  du  Plâtre-St.-Jacques, 
1 3;  él.  de  MM*  Sellier  pèreet  Yaa-Mahel.  Livré  spécialement 
à  la  gravure  d'architecture  civile,  militaire  et  scientifique, 
son  nom  se  trouve  attaché,  à  ce  titre ,  à  beaucoup  d'ouvrages 
importans  pubUés  sur  les  ponts-et-chaussées  et  le  génie  mili- 
taire, tels  que  V architecture  hydraulique  de  Bélidore;  la  Science 
de  l'ingénieur,  du  même;  V Attaque  et  la  Défense  des  places^ 


ÂDA 


par  Carnot  ;  la  Construction  des  ponts ,  par  Navier  ;  les  Forces 
navales  de  l'jéngle terre  y -par  Ch.  Dupin;  la  Distribution  des 
eaux  dans  Paris  ^  par  Génies;  les  Chemins  en  fer ^  par  Cor- 
dier;  lès  Ruines  tle  Pompeïy  etc.  M.  Adam  a  gravé  aussi  les 
planches  de  V  Atlas  da  canal  de  jonction  de  la  Meuse  au  Rhin , 
et  plusieurs  de  celles  du  grand  Ouvrage  sur  VÉgypte.  Une 
g[raYure  de  lui ,  représentant  le  pont  de  Bordeaux  ^  a  obtenu 
une  méd.  à  l'exp.  des  produits  de  l'industrie  an  1823.  Cet  ar- 
tiste tient  chez  lui  un  atelier  pour  la  gravure. 

ADAM  (Victor -Jean),  peintre  de  genre;  Paris,  r. 
Hautefeuille ,  18;  fils  du  précédent;  él.  de  Regnault.  Ses 
principaux  tab.  ont  figuré  aux  quatre  dernières  expositions, 
savoir  :  en  1819,  Herminie  etYafrin  secourant  Tancrède; 
Trait  d'humanité- de  MiUtaires  français.  £n  1822,  Henri  lY 
après  la  bataille  de  Goutras  ;  Trait  de  bonté  du  duc  de  Berry  ; 
La  route  de  Poissy  ;  un  Postillon  faisant  manger  son  cheval  ;  La 
Vivandière  du  régiment.  En  1824  9  L'attaque  de  Santi-Petri  ; 
La  pnse  duTrocadero,  acq.  par  M.  deRenty  ;  une  Ditigence, 
acq.  par  M..Saucède;  une  Vue  des  falaises  de  Dieppe,  acq. 
par  M.  H.  Didot  ;  Le  retour  de  la  Chasse  ;  une  halte  de  MiU-^ 
taires  français  ;  ces  2  tâb.  acq.  par  M.  le  baron  Dutremblay. 
L'intérieur  d'une  étable  ;  L'intérieur  d'une  écurie  ;  ces  2  tab. 
aeq.  par  M.  Gérard.  Un  Postillon  jouant  avec  un  enfant, 
acq.  par  M.  Saucède.  En.  1827,  une  Affaire  d'arrière -garde 
dans  la  retraite  de  Russie,  acq.  pau^M.  du  Soinmerard;  S.  M. 
distribuant  des  croix  au  camp  de  Reims,  lors  de  son  Sacre  ; 
La  Foire  aux  chevaux  à  Caen  ;  Un  Officier  de  cuirassiers  char- 
geant l'ennemi ,  acq.  par  M.  Leclerc.  Cet  artiste  a  composé 
un  grand  nombre  d'autres  tab.  de  genre  ;  plusieurs  figurent 
dans  la  galerie  de  Madame,  duchesse  de  Berry,  et  dans 
quelques  autres  galeries  particulières.  Il  a  exécuté,  pour 
être  gravés ,  une  partie  des  dessins  des  cérémonies  du  sacre, 
(M.  d.  R.).  On  lui  doit  encore  plusieurs  Album  de  lithogi'a- 
phie  ;  entre  autres ,  ceux  intitulés  :  Promenades  dans  Paris , 
Fêtes  des  environs  de  Paris;  Suite  d'animaux  domesti- 
ques, etc.  M.  Adam  a  obtenu  une  méd.  à  l'exp.  de  Douai, 


ADA 


en  1821;  une  à  Lille 9  en  1822;  une  d'or,  à  Paris,  en  i824r 
enfin,  une  à  Douai,  en  182Q. 

ADAM  (Pierre),  graveur;  r.  des  Noyers,  27  ;  neveu  de 
Jean  Adam ,  ne'  à  Paris  en  1799  ;  él.  de  MM.  Pierre  Guérin  et 
Oorteman.  Il  a  gravé  :  Louis  XYI  distribuant  des  aumônes  à 
de  pauvres  paysans  pendant  l'hiver  de  1 788 ,  d'après  M.  Hei^ 
sent;  i8po.  sur  i4|*  £xp.  en  1822.  Cette  gravure ,  dédiée  à 
Mme.  la  dauphine ,  figure  dans  son  salon  de  réception.  La 
Maladie  de  Las-Gasas,,  d'après  M.  Hersent,  20  po.  sur  i5, 
exp.  en  1824  >  (S.  d.  A.  d.  A.).  Argus  endormi  par  Mercure, 
d'après  M.  Steuben,  17  po.  sur  i3  ;  La  bataille  de  Wagram , 
d'après  M.  Langlois  ;  22  po.  sur  i4*  Plusieurs  Vignettes  dans 
quelques  ouvrages.  La  Collection  complète  des  portraits  en 
pied  de  M.  le  baron  Gérard ,  au  nombre  de  80,  7  po.  |  sur 
5  -J.  Un  grand  Portrait  de  lord  Byron  ;  Piron  à  la  porte  d'An- 
teuil)  d'après  Mlle.  Ribault,  grande  eau-forte;  le  Passage 
de  la  Bérésina,  d'après  M.  Langlois,  28  po.  sur  22.  Cet  ar- 
tiste a  été  pendant  8  ans  professeur  de  gravure  à  l'institut 
roy£^  des  sourds^muets. 

ADAM  (Jean-Louis),  pianiste,  compositeur^  r.  de  Char-* 
tres-du-Roule ,  19;  né  à  Mietersboltz ,  près  Schelestadt,  en 
1 768  ;  él.  de  son  père  et  des  plus  fameux  artistes  de  Stras- 
bourg. Fixé  à  Paris  depuis  1786,  il  a  publié,  chez  Sieber, 
une  méthode  de  doigté,  et,  chez  Janet  et  Cotelle,  une 
autre  méthode  de  piano ,  demandée  pour  servir  à  l'ensei* 
gnement  au  Conservatoire  royal ,  dont  il  est  professeur.  On 
a  aussi  de  lui  onze  Œuvres  de  sonates.  Les  déUces  d'Eu- 
terpe ,  et  les  Quatuors  d'Haydn  et  de'Pleyel  arrangés  pour 
le  clavecin ,  etc.  M.  Adam  a  été  nommé  membre  de  la  Lé- 
gion-d'Honneur  en  1829.  Il  se  livre  encore  aujourd'hui  à 
l'enseignement  du  piano ,  dont  il  a  fait  toute  sa  vie  sa  prin- 
cipale étude. 

ADAM  (Adolphe-Charles),  compositeur;  pi.  de  l'Ora- 
toire, 4;  fils  du  précédent;  né  à  Paris  en  i8o3;  él.  de 
M.  Boïeldieu.  Il  a  publié  4o  OEuvres  pour  le  piano,  et  com- 
posé la  musique  de  plusieurs  ouvrages  dramatiques  tels  que 


ADA 


Galeb,  La  Batelière,  Yalentine,  Guillaume  Tell  (yaude- 
viHe),  L'Espionne,  Isanre,  et  Pierre  et  Catherine.  La  partition 
de  ce  dernier  ouvrage  a  été  publiée  chez  Pleyel.  M.  Adam  a 
obtenu,  en  18249  ^uie  mention  honorable, et  en  1826  le  2® 
grand  prix  de  composition  musicale.  11  donne  des  leçons  de 
piano,  et  principalement  d'harmonie   et  de  composition. 

ADAN  (J.  Louis),  peintre  d'ornemens  et  de  décors;  r. 
des  Marais-du-Temple ,  20  bis;  né  à  Paris  en  l'jSg.  Il  a  fait, 
entre  autres  travaux ,  La  prise  du  Trocadero ,  l'un  des  ta- 
bleaux qui  décorent  le  plafond  de  la  grande  salle  dite  d'An- 
goulêmé ,  à  l'Hôtel-Hle-YiUe  de  Paris  ;  les  peintures  du  théâtre 
du  Cirque-Olympique ,  et  celles  des  appartemens  de  l'hôtel 
Schiller,  place  Vendôme,  conjointement  avec  son  frère. 
Ha  coopéré,  sons  la  direction  de  M.  Cicéri,  aux  peintures 
et  décorations  des  appartemens  de  MM.  Rotschild  frères ,  \ 
Paris  et  à  la  campagne.  H  a  peint  en  outre  les  figures  du 
second  rang  de  loges  au  Théâtre  Italien. 

AGUADO  (Denis),  guitariste;  Paris,  r.  de  Marivaux, 
5;  né  à  Madrid  en  1784  ;  él.  d'un  moiçe  espagnol.  Il  a  pu- 
blié ,  en.  lSso  ,  en  Espagne  ,  une  méthode  de  guitare  intitulée 
Escuela  de  guitarra ,  laquelle  a  été  ti*aduite  et  publiée  à  Paris 
en  1827,  chez  Richault.  M.  Aguado,  fixé  en  France  depuis 
1826,  s'occupe  de  l'enseignement  de  la  guitare. 

AIMON  (Léopold),  compositeur;  Paris,  r.  Ste.-Anne, 
294  né  à  Lisle ,  dans  le  comtat  d'Avignon ,  en  1 786  ;  él.  de 
son  père ,  Esprit  Ainion.  Il  a  publié  35  Quatuors  un  Quin- 
tettos,  et  plusieurs  Concertos  pour  divers  instrumens  ;  (6 
grandes  Symphonies  sont  encore  inédites  ;  )  il  a  publié  en 
outre,  en  1812,  un  Traité  d'harmonie,  chez  Frey,  et  en, 
1826 ,  une  Sphère  harmonique ,  chez  Collinet.  Il  a  composé 
la  musique  des  Jeux  floraux,  grand  opéra  représenté  en  1818; 
celle  de  deux  autres  gi^ands  opéras  inédils,Yilleda,  et  Abufar; 
de  quatre  opéras  comiques  également  inédits;  de  La  fée 
Uigelle,  représentée  au  Gymnâtôe  en  1 82 1 ,  et  de  divers  autres 
morceaux  de  musique  dramatique,  tels  que  un  air  de  Michel 
et  Christine  au  théâtre  de  Madame  en  1822;  les  choeurs  du 


^^«»mt  ALA  m^»^ 


Paria  à  rOdéon,  en  1826;  la  musique  de  Lëohldas  au  Théâtre-^ 
Français,  en  1827  ;  3  ouvertures  et  plusieurs  airs  dd  circonfr^ 
tance  chantés  au  même  théâtre.  Il  est  auteur  d'un  De  pro^ 
fundis  compose'  pour  la  mort  de  Talma.  La  partition  des  Jeux 
floraux ,  dédiée  au  duc  de  Berry,  a  valu  à  l'auteur  une  mëd. 
d'or.  M.  Aimon  était ,  dès  Tage  de  17  ans,  chef  d'orchesti^e  a^ 
grand  théâtre  de  Marseille  ;  il  est  actuellement  chef  d'or- 
chestre à  la  Comédie-Française ,  et  professe  la  composition  , 
l'harmonie ,  l'accompagnement  à  la  partition  et  le  chant. 

ALAUX  (J.-P.)  aîné,  peintre;  Paris,  r.  St. -Fiacre,  au 
Néorama;  a  exp.j  en  1827,  un  Site  de  la  cote  de  Floirac, 
près  Bordeaux .  M.  Alaux  est  fondateur  du  Néorama ,  et  au- 
teur de  la  Basilique  de  St. -Pierre -de-Rome  et  de  l'Abbaye 
de  Wesminster,  quL  ont  été  exposées.  Il  était  auparavant  pror 
priétairedu  Panorama  Dramatique,  dont  il  avait  fait  lui-même- 
Içs  décorations  ;  il  est  membre  de  la  Légion-d'Honneur. 

ALAUX  jeune,  peintre  d'histoire;  Paris,  r.  du  Fau- 
bourg-Poissonnière, 48;  frère  du  précédent;  él.  de  Vincent. 
Il  a  exposé ,  en  1 824  9  Une  Scène  du  combat  des  Centaures  et 
des  Lapithes.  Pandore  descendue  sur  la  terre  par  Mercure, 
(M.  d.  B..).  Ces  deux  tab.  figurent  dans  la  galerie  du  Luxem- 
bourg. Une  Scène  de  brigands.  Un  Christ  au  tombeau.  En 
1827,  L'Ascension,  (M.  I.^,  St.-Hilaire,  (M.  L).  Il  a  peint,  pour 
la  4^  ^^6  du  Conseil  d'Etat,  un  tab.  rej^résentant  la  Justice 
amenant  l'Abondance  et  l'Industrie  sur  la  terre,  et  un  autre, 
conjointement  avec  M.  Pierre  Franque,  représentant  la 
Justice  veillant  sur  le  repos  du  monde.  Dans  la  même  année, 
il  a  exposé ,  conjointement  avec  M.  Lesueur,  des  lithogra- 
phies représentant  des  Monumens  antiques  de  Bome.  On 
doit  encore  à  cet  artiste,  Le  jeune  Diacre;  Une  femme  de 
Pompeï  avec  son  enfant ,  se  sauvant  de  la  dernière  éruption  ; 
et  Un  jeune  Pécheur,  vue  prise  de  Naples.  Ces  -3  td).  ont 
été  exp.  en  1826  à  la  galerie  Lebrun.  M.  Alaux  a  obtenu  ai:^ 
concours  de  l'Acad.  des  Beaux-Arts,  en  181 3,  une  mention 
honorable  ;  en  i8i4,  le  2^  grand  prix;  et  en  181 5,  le  i®''  grand 
prix  de  peinture.  Il  a  aussi  obtenu,  une  méd.  au  salon  dé  1824. 


ALAVOINE  (le  chevalier  Jean -Antoine),  architecte  j 
r.  Neuve-des-Bons-Enfans ,  25;  né  à  Paris  en  1778;  él.  de 
MM.  Dumas  ingénieur,  Faivre  et  Thibault  architectes.  Il 
a  construit  les  Balins  Montesquieu;  il  a  conçu  et  fait  exécuter 
en  partie  le  Projet  de  la  fontaine  de  l'Eléphant ,  pour  la  place 
de  la  Bastille ,.  dont  il  a  exp.  une  Vue  en  181 4  ;  il  a  dirigé  la 
Consolidation  de  la  cathédrale  de  Séez,  et  la  Reconstruction 
d'une  des  flèches  de  cette  égUse  ;  il  a  élevé  le  Monument 
à  Louis  Xiy,  sur  la  place  des  Victoires  de  Paris  ;.  ces  trois, 
derniers  travaux  avaient  été'commandés  par  le  gouv.  Divers 
projets  de  monumens,  des  paysages ,  etc.,  ont  figuré  à  quel- 
ques expositions.  M.  Alavoine  est  architecte  des  travaux  pu- 
blics de  la  ville  de  Paris;  il  a  obtenu,  en  1810,  une  méd. 
d'or,  et  a  été  décoré  de  la  croix  de  la  Légion-d'Honneur.  Il 
reçoit  des  élèves  chez  lui. 

ALBERTI  (  Jean-Eugène-Ghailes)  ,  peintre  d'histoire 
et  de  portraits  ;  Paris,  quai  d'Anjou ,  9  ;  né  à  Amsterdam 
en  ]  781  ;  él.  de  David.  On  a  de  lui,  Gaïus  Marius  sur  les  ruines 
de  Garthage;  ce  tab.  a  obtenu,  ea  i8o5,  un  grand  prix  de 
peinture  et  la  méd.  d'or  à  l'Acad.  des  Beaux-Arts  d'Amster- 
dam. Popilius  près  d'Antiochus;  ce  tab.  lui  a  valu  aussi, 
en  1 806 ,  un  grand  prix  et  une  méd.  d'^or.  Qn  lui  doit  encore 
la  Sieste  et  le  Lever,  la  jeune  Veuve  et  la  jeune  Dame ,  4 
tab.  de  grandeur  naturelle  Uthographiés  par  lui-même 
dans  la  dimension  de  i4  po.  sur  18.  Il  a  exp.  en  i8a4  deux 
lithographies,  un  ecce  Homo^  d'après  le  Guide,  et  une  Mater 
dolorosa\  d'après  Sasso  Ferrato.  Cet  artiste  est  en  outre  au- 
teur et  éditeur  du  Cours  complet^  théorique  et  pratique  de 
rart  du  dessin,  M.  Alberti  avait  été  nommé,  en  1807, 
premier  peintre  d'^histoire  pensionné  du  gouvernement  de 
Hollande. 

ALBRIER  (Joseph),  peintre  d'histoire  et  de  portraits^ 
r.  Ste.-Apolline ,  9;  né  à  Paris  en  1791;  él.  de  Regnault.  Il 
a  exp. y  ett  1819  9  Narcisse  se  regardant  dans  une  fontaine  et 
devenant  épris  de  faii-même ,  et  Cyparisse  métamorphosé  en 
cyprèd,  (S-  d.  A.  d.  A.);  ces  2  tab.  ont  été  gravés,  le  premier 


ALI 


par  T^vernier,  et  le  second  par  Mme.  Gouet.  En  1832,  Aminte 
délivrant  Sylvie  ;  Daplmis  montrant  à  jouer  de  la  double 
flûte  à  Chloé  ;  le  premier  litliogi*aphié  par  Hénon-Bubois  et 
Titasse ,  le  second  gravé  par  Blanchard .  En  1824  9  une  Naïadcr 
endormie  près  d'une  fontaine.  En  1828,  Louis  XIV  et  Mlle, 
de  la  Vallière  au  bois  de  Vincennes,  gravé  par  Pauquet  ;  deux 
sujets  tirés  de  la  vie  du  grand  Frédéric ,  gravés  par  Huet ,  et 
une  Astrée ,  lithographiée  par  ZoUner.  M.  Albrier  donne  des 
leçons  particulières. 

ALIGNY  (Claude-Félix-Théodore  Caruei^le),  peintre 
de  paysage  historique  ;  Paris ,  r.  des  Beaux -Arts ,  5  ;  né  en 
l'jgS  à  Chaumes  (Nièvre);  él.  de  Watelet  et  Regnault.,  Il 
21  exp.  eu  1822  Daphnis  et  Chloé;  et  en  1827,  Saùl  consul- 
tant la  Pythonisse  d'Endor.  M.  Aligny  tient  chez  lui  un 
atelier  d'élèves. 

ALLAIS  (Louis-Jean),  graveur;  r.  de  la  Bdcherie,  i4; 
né  à  Paris  en  ï'362.  Il  grave  le  pointillé,  le  lavis  et  l'aqua-r 
tinta.  Ses  principaux  travaux  sont  renfermés  dans  le  grand 
Ouvrage  sur  V Egypte.;  il  a  gravé,  entre  autres  planches,  Iç 
grand  Zodiaque  sphérique  de  Denderah  ;  la  Colonne  coloriée 
du  même  temple;  l'Intérieur  aussi  colorié  du  Memnium 
de  Thèbes  ;  divers  bas- reliefs ,  coloriés  ou  en  noir,  tirés  des 
temples,  des  toinbeaux  des  rois  et  des  hypogées.  Les  i5 
planches  de  minéralogie  de  cet  ouvrage  sont  presque  toutes 
gravées  ou  retouchées  par  lui.  Tous  ces  travaux,  comm.  par 
le  gouv.,  ont  été  exécutés  sous  la  direction  de  M.  Jomard. 

ALLAIS  (Jean- Alexandre) ,  graveur  ;  r.  de  la  Bûcherie, 
i4  ;  fils  du  précédent;  né  à  Paris  en  i -y 92  ;  él.  de  David  pour 
la  peinture ,  et  de  MM.  Urbain  Massard  et  Fosseyeux  pour 
la  gravure.  Il  grave  l'histoire,  le  porti-ait  et  la  vignette.  Il 
a  exp.  en  1819,  Cecilia  Gallerani,  d'après  Bernardi  Luini; 
La  belle  Féronnière  et  La  Joconde,  d'après  Léonard  de 
Vinci ,  8  po.  sur  5  ;  en  1822,  Van-Dick  peignant  son  premier 
tableau,  d'après  M.  Ducis,  16  po.  sur  12,  (S.  d.  A.  d.  A.); 
Le  portrait  du  président  Lamoignon,  6  po.  sur  3  ;  en  1824, 
La  Leçon  de  Henri  IV,  d'après  M,  Fragonard,  i8po.  sur  i4> 


ALL 


(&  d.  A.  d.  A.);  Yan-Dick,  même  sujet  que  plus  haut, 
8po.  sur  6;  en  1827,  La  Peinture,  La  Sculpture,  d'après 
M.  Ducis;  Le  fleuve  Scamandre,  d'après  M.  Lancrenon, 
aussi  de  8  po.  sur  6.  Ces  trois  dernières  planches  font  partie 
delà  Galerie  du  Luxembourg.  La  plupart  de  ces  ouvrages 
ont  figuré  aux  expositions  d'Arras  et  de  Lille,  en  1820  et  1825. 
Cet  artiste  a  gravé,  en  outre,  Paris  et  Hélène,  d'après  David, 
pour  la  Galerie  du  Musée;  La  Danaé,  d'après  Le  Titien, 
pour  le  Traité  de  peinture  de  M.  de  Montabert;  des  Vi- 
gnettes pour  les  Œuvres  de  La  Fontaine ^  et  autres  ouvrages; 
les  porti'aits  «ur  acier  de  J.-B.  Rousseau ,  Pascal ,  GoÛin- 
d'Harleville ,  etc.,  etc.,  pour  V Iconographie  instructive^  et  la 
tête  de  Jules  César  pour  le  Piutarque  de  M.  Dubois.  Il  dirige 
un  atelier  d'élèves. 

ALLAIS  (  Honoré-Pierre- Désiré  ) ,  architeete;  Paris, 
passage  du  Commerce,  cour  de  Rohan,  3  bis;  né  près  de 
Paris  en  1 780  ;  él.  de  M.  Beilhault.  On  lui  doit  une  église 
dans  le  département  de  TOrne,  plusieurs  jardins  dans  ce 
département  et  dans  celui  de  la  Sarthe,  et  la  restauration 
du  château  Margaux  à  Bordeaux. 

ALLIER,  sculpteur,  r.  St.-Domiuique-d'Ënfer,  18,  a 
exp. ,  en  1822,  1824  et  182^,  un  Jeuue  Marin  expirant; 
CamiUe,  de  retour  d'Ardée,  renversant  les  balances  des 
Gaulois  ;  plusieurs  statues  et  plusieurs  bustes  en  marbre. 

AMDRADE  (Jacob-Auguste),  compositeur  ;  Paris,  r.  du 
Bac,  71  bis;  né  à  Bayonne  en  1793;  ol.  de  Garât  et  de  Pon* 
chard  au  Conservatoire ,  où  il  a  remporté,  en  1820,  le  i^** 
prix  de  chant  ;  auteur  de  beaucoup  de  romances  et  nocturnes 
pubUés  chez  Petibpn  et  Schlesinger.  Il  donne  de&  leçons  de 
musique  vocale. 

AKDRIEU  (Bertrand) ,  graveur  en  médailles;  mort  de- 
puis 1819  ;  él.  de  M.  Lavaux.  Il  a  laissé  plusieurs  gravures  en 
reUef  sur  acier,  et  un  grand  nombre  de  médailles.  Ses  pro- 
ductions ont  figure  à, toutes  les  expositions  qui  se  sont  suc- 
cédées de  1800  à  1819.  lia  gravé  notamment  les  médailles 
consacrées  à  la  mémoire  des  batailles  de  Marengo,  d'Iéna, 


AND 


d'AustenUtz,  de  la  conquête  de  la  SilésiCy  des  limites  de 
paix  de  Vienne ,  de  Tilsitt,  de  Lunéville  ;  du  rétabliftseiiienit 
du  Culte;  de  l'entrevue  des  deux  Empereurs;  de  la  Charte 
constitutionnelle  ;  du  Débarquement  du  Roi  à  Calais;  du  20 
mars  ;  du  Mariage  du  duc  de  Berry  ;  de  Tlnauguratiofi  de 
la  statue  d'Henri  IV,  etc.,  etc.  ;  enfin,  de  presque  tous  les 
événemens  politiques  du  commencement  du  XIX*  siècle. 

ANDIOT  (Auguste  -Albert) ,  compositeur ,  né  à  Paris  e0 
1781  et  mort  à  Rome  en  1804,  avait  remporte,  l'année 
précédente,  le  i*''^  grand  prix  de  composition.  Il  a  composé 
à  Rome  plusieurs  morceaux  de  musique  sacrée,  et  fm  opéra 
non  représenté. 

•  ANSELIN  (Jean-Louis),  graveur  en  taille-douce;  né  à 
Paris  en  1764  et  mort  en  1823  ;  él.  de  Augustin  de  Saint- 
Aubin.  Ses  principales  gravures  sont  :  Adam  et  Eve ,  d'après 
M.  Lebarbier  aîné,  exp.  en  1808  ;  Le  Siège  de  Calais^  d'a-t- 
près  Barthélémy;  Mme.  de  Pompadour,  d'après  Boucher; 
plusieurs  scènes  de  Bacchanales ,  d  après  Carême  ;  Molière 
lisant  le  Tartufe  chez  Ninon ,  d'après  M.  Monsiau-,  exp.  en 
18 14;  un  portrait  de  Lally-Tolendal ,  d'après  Verhulot  j  et 
Sabinus  découvert  dans  sa  retraite ,  d'après  TaiUasson  ;  ces 
deux  gravures  exp.  en  1819. 

ANSÏAUX  (JeanJoseph-Eléonor-'Antoine),  peintre  d'his- 
toire et  de  portraits;  Paris,  r.  Serpente,  16;  né  à  Liège  en 
1 764  ;  él.  de  Vincent.  Parmi  ses  production»  on  "citera  :  Sa- 
pho;  Léda;  ces  a  tab.  exp.  en  1801.  Le  général  Kléber, 
exp.  en  1804.  AngéUque  et  Médor,  7  p. ,  exp.  en  18  ^o;  ce 
tab.  fait  partie.de  la  galerie  de  M^  Boursault.  L'Assomption, 
exp.  en  1 8 1 2.  La  Résurrection  ;  La  Conversion  de  St.-Paul  ; 
tous  deux  exp.  en  181 4-  Ces  3  tab.,  de  i3  p.  chacun,  sont 
dans  la  cathédrale  de  Liège.  Le  cardinal  de  Richelieu  pré- 
sentant Le  Poussin  à  Louis  XIIL,  10  p.  (M.  I.);  Renaiud  et 
Armîde;  ces  2  tab«  exp.  en  181 7;  le  1®^  figure  au  Musée  de 
Bordeaux,  le  2"  est  chez  l'auteur.  Le  Retour  de  l'Enfant 
prodigue,  10  p.  (M.  I.)  ;  ce  tab.  est  à  la  préfecture  de  Liège  ; 
L'Education  de  l'Amour  par  Mercure,  (M.  d.  R.);  Mercure 


ANT 


remettant  la  pomme  à  Paris,  (M.  d.  R.);  Nymphe  de  Diane 
endormie  aur  le»  bords  du  Pardieùius  ;  ces  4  productions 
exp.  en  1819.  St.-Jean  reprochant  à  Hérode  sa  conduite, 
10  p.  (M.  d.  R.)  ;  Moise  sauve'  des  eaux ,  5  p.  (M,  d.  R.)  ;  Jé- 
sus bénissant  les  enfans ,  5  p.  (M.  d.  R.)  ;  ces  3  tab.  exp.  en 
1822  ;  les  2  premiers  sont  au  Musée  de  Lille,  et  le  3®  dand 
les  appartemens  de  Madame,  à  Versailles*  La  FlageUatioil 
du  Christ,  12  p»  (M.  I.)  ;  St-Paul  à  Athènes,  10  p.  (M.  L); 
L'Annonciation  de  la  Vierge;  ces  3  tab.  exp.  en  1824;  le  i*"^ 
est  à  Metz ,  le  2®  à  l'École  Polytechnique  à  Paris ,  et  le  3* 
dans  la  chapelle  de  l'infirmerie  Marîe-Théi^se.  L'Ad(»-atioti 
des  Mages,  (M.  d.  R.),  pour  ia  cathédrale  du  Mans  ;  La  Ré* 
surrectioa  de  Notre  Seigneur,  (M.  I.),  pom-  celle  d'Arras; 
L'Elévation  en  Croix;  ces  3  tab.  exp.  en  iSa^^.  Le  Crucifiement^ 
10  p.,  pour  le  Calvaire.  Jésus  donnant  l'ovation  à  ses  Ap6treS| 
12  p.  ;  St.- Claude  se  présentant  à  l'abbé  de  Conta,  9  p.  ;  ces 
2  derniers  tab.  faits  pour  la  ville  de  Nîmes.  On  doit  en  outre 
à  cet  artiste  plusieurs  portraits ,  entre  autres  celui  en  pied 
du  maréchal  fiellermann,  ceux  des  Ministres  de  VLitérieur 
Champagny  et  Cretet,  celui  de  Mlle.  Mézeray,  etc.  M.  An-> 
siaux  a  obtenu  eu  1812  une  médaille  de  grande  dimension 
pour  son  tableau  de  L'Assomption,  et  en  1819  la  grande 
méd.  comme  ayant  partagé  le  iptïx  réservé  aux  tableaux 
d'histoire.  M.  Ansiaux  a  été  désigné  &ept  fois  par  la  section 
de  peinture  comme  candidat  à  l'Institut. 

ANTOINE  (Jacques*Denis),  architecte;  né  en  1733a 
Paris,  mort  en  1601.  On  lui  doit,  entre  autres  monumens, 
l'hôtel  des  monnaies  de  Paris  et  celui  de  Berne.  On  lui  at- 
tribue aussi  la  construction  de  la  voûte  et  du  grand  escalier 
du  Palais  (le  Justice  de  Paris.  Il  était  membre  de  l'Institut 
de  France  et  de  Tancienne  Académie  d'aixhitecture. 

APPERT  (Mme.),  née  Pauline  Lair,  peintre  de  por- 
traits en  miniature  et  à  l'aquarelle  ;  r,  de  Richelieu ,  48  ;  i^ée 
à  Paris  ;  él.  de  M.  Aid9ry .  Elle  donne  des  leçons  particulières 
chez  elle  et  au  dehors. 

ARAGHEQUESNE  (  J.-L^P.  ) ,  peintre  de  genre  ;  Paris, 


ARB 


r.  de  Seine-St.-Germain ,  66  ;  élève  de  MM.  Guérin  et  Ficol; 
a  exp.  en  1827  le  Billet  de  Logement.  Ses  prodactimis  ont 
aussi  figuré  à  l'exposition  de  la  Société  des  Amis  des  Art», 
en  1829. 

ARBOUSSE  (Jean-Alphonse)^  dessinateur,  peintre  à 
l'aquarelle  et  à  la  seppia  ;  au  palais  du  Luxembourg ,  cour  des 
fontaines,  19  ;  né  à  Paris  en  1 791 .  Il  a  exp.  au  salon  de  1824 
plusieurs  dessins  à  l'aquarelle,  entre  autres  une  Vue  de  Paris 
prise  au  cimetière  du  père  Lachaise. 

ARCHANGE  ( J.-Louis),  architecte;  Paris,  r.  de  Riche-^ 
lieu,  90;  né  à  Orsay  (Seine-et-Oise)  en  175©.  Ses  princi- 
paux travaux  sont  :  en  1787,  le  château  de  Rochefort  en 
Beauce  près  Dourdan,  actuellement  démoli;  en  1789-,  la 
salle  de  spectacle  du  Havre  ;  cette  salle  a  été  incendiée  en  to^ 
talité  en  1810.  Beaucoup  d'autreir  constructions  et  restaura-* 
lions  ont  été  confiées  aux  soins  de  M.  Archange. 

ARMAND  (Charles),  peintre  ;  Paris ,  r.  des  Sts. -Pères , 
17  bis;  né  à  Chaumont  ( Haute-Marne)  en  1788  ;  él.  de  Re- 
gnault.  Il  a  exposé  au  Musée  2  tab.  :  en  1810,  L'Amour 
chassant  les  maavais  Songes;  et  en  181 2,  St. -Jean prêchant 
dans  le  désert.  Cet  artiste  est  membre  de  l'Académie  des 
Beaux-Arts  ;  il  se  livre  à  renseignement  du  dessin. 

ARNOUT  (Jean-'Baprtiste),  peintre,  de  paysages  à  l'aqua^ 
relie  et  à  la  seppia ,  et  lithographe  ;  Paris,  r.  Clément,  4  9  mar- 
ché St. -Germain  ;  né  à  Dijon  en  1787.  Il  est  auteur  de  plu- 
sieurs paysages  et  dessins  d'architecture.  Il  a  exposé  en  1824 
des  lithographies  représentant  desYues  des  environs  de  Paris, 
des  Culs«de-lampe  destinés  pour  l'ouvrage  de  Vannée  sainte^ 
une  Vue  intériem'e  de  l'Eglise  des  Dominicains ,  à  Lyon ,  et 
une  Vue  intérieure  de  l'église  St.-Etienne*dù-Mont  ;  et  en 
1827,  un  cadre  contenant  plusieurs  dessins.  On  lui  doit  en 
outre  une  Vue  de  l'église  Ste. ^Geneviève  de  Paris,  et  une 
autre  du  Panthéon  à  Rome.  Il  a  fait  diverses  lithographies 
pour  les  ouvrages  intitulés  :  Galerie  de  la  duchesse  de  Berry^ 
La  France  gothique ^  Les  Antiquités  de  VAUace^  Les  Cathédrales 
françaises^  et  pour  quantité  d'albums. 


ARR 


AAROWSMITH  (Charles) ,  peintre  d'intérieur;  r.  des 
Marais  du  teraple,  24»  né  à  Paris  en  1798;  él.  de  M.  Da- 
guerre;  s'occupe  spécialement  des  tab.du  Diorama.  Il  a  exp. 
en  1827,  un  Intérieur  d'église  de  village  d'après  nature.  Ses 
productions  ont  aussi  figuré  à  Fexp.  de  Douai , en  1829.  Ha 
obtenu  dans  cette  ville  une  méd.  de  cuivre^ 

ARSENNE,  peintre  d'histoire  et  de  portraits  ;  Paris , 
r.  Notre-Dame-des-Ghamps ,  17  et  21.  Outre  plusieurs  por- 
traits, il  a  exp.,  en  1822,  une  Tue  d'une  maison  de  cam- 
pagne à  Auteuil;  en  1824,  Psyché;  Eudore  etYelléda;  en 
1827,  Jésus  au  Jardin  des  Olives;  le  Génie  des  poètes 
sacrés  ;  Les  Muses  et  les  Parques  ;,  Souvenir  ;  L'Assomption  ; 
L'Homme  prenant  pour  guide  la  Science  et  la  Sagesse  ;  acquis 
psff  M.  Alibert. 

AS^LINEAU  (Léon-Auguste),  paysagiste  ;  Paris ,  r.  de 
Grenelle  St.-Germain ,  86;  né  à  Hambourg  en  1808;  éL  de 
M.  Roëhn.  Il  a  travaillé  pour  la  Galerie  d'Orléans  et  pour 
l'ouvrage  intitulé  Fues  pittoresques  des  principaux  châteaux 
des  environs  de  Paris  et  des  départemens, 

ATOCH  (Louis-Jean-Marie) ,  peintre  de  paysages  à  l'a- 
quarelle; Paris  ^  r.  Godot-de-Mauroy ,  20;  né  en  1785  à 
St.-Cyr  (Seine-et-Oise).  Plusieurs  de  ses  tableaux  ont  figuré 
aux  exp.  du  Louvre  et  de  la  Société  des  Amis  des  Arts,  en 
1824  et  1827.  Cet  artiste  donne  des  leçons  particulières  de 
peinture,  de  dessin  en  tous  genres  et  de  perspective.  Il  en- 
seigne dans  des  pensionnats  de  jeunes  personnes. 

ATTIRET  (Glaude^François) ,  sculpteur  statuaire;  né 
en  1726  à  Dole,  mort  en  i8o4  à  l'hôpital  de  cette  ville.  Il 
était  neveu  du  peintre  de  ce  nom  et  él.  de  Pigal.  Il  remporta 
an  des  grands  prix  annuels  de  sculpture.  Parmi  les  ouvrages 
qu'il  a  laissés ,  on  cite  les  statues  des  Quatre  Saisons ,  celles 
de  St.-André  et  de  St.-Jean ,  et  une  de  Louis  XYI ,  la  pre- 
mière qu'on  ait  élevée  à  ce  prince;  elle  était  commandée  par 
la  ville  de  Dole.  Il  exécuta  aussi  les  omemens  de  la  fontaine 
publique  de  cette  ville.  Attiret  était  membre  de  l'Académie 
royale  de  peinture  et  de  sculpture  de  Paris. 


AUB 


AUBER  (Daniel-^FraBçois-Espiit),  musicien  composi- 
teur ;  Paris ,  r.  Si.-Lazare  ,  5o  bis  ;  né  à  Caen  en  i']^^  j  él. 
de  M.  Chembini.  Long^temps  la  musique  ne  fut  pour  lui 
({u'un  passe-temps.  Des  Romances ,  plusieurs  OEuvres  pour 
piano ,  violon  et  violcmcelle,  une  Messe  solennelle  de  litanies 
et  un  acte  d'ope'ra  •  Le  Séjour  militaire >  joué  au  th.  Fejdeau 
en  i8i3  ,  lui  avaient  acquis  la  réputation  d'amateur  distin-* 
gué.  Il  avait  déjà  trente-cinq  ans  ,  lorsqu'il  se  livra  sérieu-*- 
sèment  à  la  composition  musicale.  Depuis  cette  époque  il  a 
fait  représenter  à  l'Opéra-Comique ,  en  1819,  Le  Testament 
et  le  Billet  doux,  i  acte  ;  en  1820,  La  Bergère  châtelaine, 
3  actes;  en  1821,  Emma,  3  actes;  en  1823,  Leycester,  3 
actes  ;  La  Neige ,  4  &ctes  ;  et  à  l'Opéra,  la  même  année,  Yen- 
dôme  en  Espagne,  i  acte,  en  société  avec  M.  Hérold  ;  en  1824, 
poiir  l'ouverture  du  th.  del'Odéon,  Les  Troi*4jenres,  i  acte, 
avec  M.  Boïeldieu  ;  à  l'Opéra-Comique,  Le  Concert  à  la  cour,. 
I  acte  ;  Léocadie ,  3  actes  ;  en  iSsS ,  Le  Maçon ,  3  actes  ;  en 
1826,  Le  Timide,  i  acte  j  Fiorella,  3  actes;  en  1828,  à  TO*- 
péra,  La  Muette  de  Portici,  5  actes;  en  1829,  à  l'Opéra-Co- 
mique ,  La  Fiancée ,  3  actes  ;  en  i83o ,  au  même  th. ,  Fra- 
Diavolo ,  3  actes.  Ces  partitions ,  excepté  celle  de  Yendome 
en  Espagne,  et  celle  des  Trois-Genres,  ont  toutes  été  publiées* 
M,.  Auber  a  été  nommé  chevalier  de  la  Légion*d'Honneur  en 
1828,  et  membre  de  l'Institut  en  1829. 

AUBERT  (P.-F.-OUvier),  compositeur  de  musique  ;  Pa- 
ris ,  r.  Meslay,  4^  ;  né  à  Amiens.  Il  est  auteur  de  deux  Mé^ 
thodes  pour  le  violoncelle,  d'une  autre  pour  la  guitare,  de 
huit  livres  de  Sonates  pour  le  violoncelle^  de  neuf  de  Duos,  et 
de  trois  Sonates  ayant  pour  titre ,  Les  Jeux  de  Fenfancè.  Ce 
dernier  œuvre  est  sa  propriété  ;  MM.  Janet  et  Gotelle  sont 
éditeurs  d'une  partie  de  ses  autres  ouvrages.  M.  Aubert  pro- 
fesse le  violoncelle  et  la  guitare ,  et  enseigne  la  composition. 

AUBERT  (Augustin),  peintre  d'Histoire,  de  portraits 
et  de  paysage  ;  directeur  du  Musée  et  de  l'Ecole  de  dessin 
de  Marseille;  né  dans  cette  ville,  en  1781  ;  él.  de  Peyrori ,  de 
l'ancienne  Académie  de  peinture.  Ses  principaux  -ouvrages 

'ntiini  '«  Mêêêê 


AUB 


sont  :  Le  Sacrifice  de  Noé  à  sa  sortie  de  TArcfae ,  tab.  de 
chevalet,  exp.  en  1817  et  acheté  par  la  ville  de  Marseille 
pour  son  Muse'e.  Une  Scène  du  massacre  des  Innocens,  figu- 
res de  7  p..  de  proportion  ;  Tue  de  la  Ghafielle  souterraine 
de  l'ancienne  abbaye  de  St.-Yietor  de  Marseille ,  (S.  d.  A. 
d.  A.);  ces:2  tab^  exp.  en  1819.  La  sainte  Trinité  entourée 
d'une  gloire  d'Anges,  19  p.  de  haut  ;  ce  tab.  est  dans  l'église 
de  la  Trinité  à  Marseille.  La  Visitation  de  la  Vierge  à  Ste.-Éli^ 
sabeth  ,  1 7  p.  de  haut ,  placé  dans  l'église  Notre-Dame-du- 
Mont.  Une  Vue  de  Marseille,  exp.  en  1822  ;  ce  tab.  appar- 
tient à  M.  le  comte  de  Villeneuve.  Plusieurs  vues  prises 
dans  les  environs  de  Marseille ,  et  d'autres  paysages )  exp.  en 
1824.  Un  paysage  exp.  à  Lille  en  1825^  et  acquis  par  la  S.  d. 
A.  d.  A.  de  cette  ville.  La  Salutation  Angélique,  10  p.  de 
haut,  exp.  en  1827,  (M.  L),  pour  la  ville  d'Ussel.  M.  Aubert 
a  obtenu  une  méd.  à  l'exp.  de  181 7  ,  et  une  autre  à  celle  de 
Lille  de  1825.  Cet  artiste  tient  un  atelier  de  peinture. 

AUBERT  (Pierre-Eugène) ,  graveur  de  paysage  ;  r.  Dau- 
phine  ,  48;  né  à  Paris  en  1788  ;  él.  de  M.  Scheuder.  On  a 
de  lui  les  Vues  d'Italie  dans  l'ouvrage  de  M.  Turpin  de 
Crissé ,  exp.  en  1 827  ;  les  Vues  d'Espagne,  dans  \ei Mémoires 
du  maréchal  Sachet^  etc.  Il  a  gravé  encore  plusieurs  planches 
de  Vues  et  de  Monumens  pour  le  grand  Ouvrage  sur  V Egypte^ 
{duûeurs  Vues  des  Campagnes  d* Italie ,  pour  le  dépôt  général 
delà  Guerre  ,  et  les  Côtes  de  France ,  par  parties,  pour  le 
binreau  général  de  la  Marine.  M.  Aubert  a  obtenu  à  l'exp.  de 
1827,  la  méd.  d'or  de  gravure  de  paysage.  Il  se  livré  Â  l'en- 
seignement de  son  art. 

AUBERT  (Charles-Henri) ,  dessinateur  ;  r.  des  Barres , 
6;  né  à  Paris  en  1797  ;  s'occupe  spécialement  de  vignettes 
pour  la  librairie,  et  donne  des  leçons  particulières. 

AUBOIS  (Auguste) ,  peintre  d'histoire ,  de  genre  et  de 
portraits  ;  Paris  ,  r.  du  Four-St.-Gerniain,  45;  né  à  Château- 
GoBtier  (Mayenne)  en  1796;  éi.  de  M.  le  baron  Gros.  Il  a 
exp.  en  1822,  La  chaste  Suzanne,  tab.  de  chevalet;  en 
1^4;  JBacchus  et  Ariane  dans  l'île  de  Naxos,  demi-nature; 


15 


AUB 


une  Novice  et  une  Postulante  de  l'ordre  de  \â  Visitatioh  se 
prosternant  aux  pieds  du  Christ,  tab.  de  chevalet;  un  Soldat 
grec  avec  sa  maîtresse  ;  en  182';;,  Là.  Rencontre  sur  les  toits, 
tab.  de  genre.  lia  terminé  en  1828  St.-Sébastien.,  7  p.  sur  5; 
Le  Martyre  de  St.-Gervaisy  i4p*  ^^^  1 1;  ces  2  tab*  sont  dans 
l'église  St.-Germain-rAuxerrois  de  Paris.  Outre  ces  ouvra- 
ges, cet  artiste  a  peint  en  1826 ,  dans  le  château  de  Mme.  la 
Dauphine  à  Villeneuve-l'Étang ,  un  boudoir  dont  les  sujets 
sont  tirés  de  la  mythologie.  U  dirige  chez  lui  un  cours  de 
dessin  et  de  peinture. 

AUBRY  (Louis-François) ,  peintre  en  miniature  ;  r. 
Neuve-des-Petits-Champs ,  18;  né  à  Paris  en  1770;  éL  de 
Vincent  et  de  M.  Isabey .  Il  a  exposé  sans  interruption  depuis 
1801  des  miniatures  et  des  dessins  qui  ont  pris  place  dans 
plusieurs  galeries  particulières  ,  en  France  et  à  l'étranger, 
notamment  à  Paris  et  à  Moscou.  On  peut  citer,  entre  autres 
portraits ,  celui  en  pied  du  roi  et  de  la  reine  de  Westphalie, 
celui  de  Dérivis,  etc.  Il  a  obtenu  2  méd.  de  première  classe, 
la  première  à  l'exposition  de  1808,  et  la  seconde  à  celle  de 
1827.  Depuis  25  ans,  il  tient  deux  ateliers  l'un  pour  les 
hommes  et  l'autre  pour  les  dames. 

AUBRY-LECOMTE  (  Hyacinthe -Louis  •  Victor- Jean- 
Baptiste),  dessinateur  lithographe  ;  Paris ,  quai  de  la  Tour- 
nelle,  4^;  né  à  Nice  en  1797,  de  parens  français;  él.  de 
Girodet-Trioson.  Il  a  Uthographié,  d'après  Girodet,  l'Ouvrage 
d'Ossian  ;  Endymion  ;  Zéphyre  ;  Atala  ;  Chactas  ;  Le  père  Au- 
bry  ;  une  Odalisque  ;  Ariane  ;  Erigone  ;  Danaé  ;  M.  de  Cha- 
teaubriand ;  De  Sèze  ;  une  Scène  du  Déluge  ;  Les  Amours  des 
Dieux  ;  Les  Guerriers  ;  Le  Serment  des  sept  chefs ,  une  Ama- 
zone; et  une  Baigneuse.  B'après  Léonard  de  Vinci,  La  Jo- 
conde.  D'après  M.  Dejuine ,  La  maison  de  Michel- Ange  et  La 
maison  du  Tasse.  D'après  M.  Letliière ,  Esculape;  et  Romu- 
lus  et  Rëmus.  D'après  M.  Hersent,  Les  Enfans  de  France. 
D'après  Prudhon ,  L'enlèvement  de  Psyché  et  une  Famille 
malheureuse.  D'après  M.  Lancrenon,  Le  Fleuve  Scamandre. 
D'après  Le  Poussin ,  La  Sainte  Famille.  D'après  Raphaël , 


AUG 


'  I^aViei^  d^  SCrSixteet  l'Enfant  Jésus.;  d'après  Mauzaisse  y 
La  cour  de  Laurent  de,Médicis,  d'après  M.  Bonnefond, 
La  Pèlerine  ;  d'après  M.  le  baron  Gérard ,  Corinne  ;  enfin , 
enfin  d'après  M.  Horace  Yernet,  Une  Druidesse;  la  plupart 
de  ces  productions  ont  été  exp.  en  1824  et  1827.  M.  Aubry- 
Lecomte  est  en  outre  auteur  d'une  infinité  de  lithographies 
de  petite  dimension  d'après  ses  propres  dessins  faits  sur  na^ 
ture.  Il  a  travaillé  à  la  Galerie  de  la  duchesse  de  Berry  et  à 
la  Gaierie  du  duc  d'Orléans,  Cet  artiste  a  obtenu  une  seconde 
et  une  première  médaille  aux  concours  de  l'école  royale  des 
Be^ux-Arts,  et  une  médaille  d'or  au  Salon  de  182^.  Il  donn» 
des  leçons  de  dessin. 

AUBUISSON  (  marquis  d'  ),  peintre  d'histoire,  a  exposé, 
en  1812,  Le$  derniers  adieux  de  Paris  à  Hélène;  en  1814  > 
Hector  forçant  Paris  à  quitter  Hélène  pour  marcher  au  com* 
bat;  et.  en  1822 ,  Bucéphale  dompté  par  Alexandre  et  La  Pu* 
nition  d'HAé  (M.  d.  R.). 

AUDOUIN  (Pierre) ,  graveur  en  taille-douce  ;  né  à  Paris 
en  .1 768  et  mort  en  1822  ;  él.  de  Beauvarlet  ;  a  gravé  pour  la 
Collection  du  Muséum ,  pubUée  par  Laurent,  plusieurs  sujets; 
Jupiter  etAptiope,  d'après  le  Corrège,-  exp.  en  1801.  La 
Yieiige  dite  belle  Jardinière,  d'après  Raphaël  ;  11  n'est  plus 
temps^  d'après  Bouillon;  ces  2  grav.  exp.  en  i8o4»  Raphaël 
et  son  Maître  d'aripes  ;  Melpomène,  Érato  et  Polymnie,  d'a- 
près Lesueur;  Yénus  blessée;  Un  trompette,  d'après  Ter- 
burg;  ces  2  grav.  exp.  en  iSio.  Le  Christ  au  tombeau,  d'à-  . 
près  le  Garavage,  exp.  eu  i8i4rÇtc.  IL  a  reproduit  aussi , 
d'aprèa  M.  le  baron  Gros,  le  portrait  de  Louis  XVIII  et 
ceux  des  difierens .  membres  de  sa  faimille  ;  ces  portraits 
ont.  été  exp.  en  1817  et  18 19.  M.  Audouin  était  gravem* 
ordinaise  du  roi  ;  il  avait  obtenu  une  médaiUe  au  Salon 
de  1819. 

AUG£R ,  peintre;  Paris,  r.  de  Grenelle  St.-Germain , 
S3,  a  exposé  e^  1819,  St. -Jean. préchant  dans  le  désart  ;  eten 
1824  9  ^  Fête  de  la  St.-Louis  dans  un  village  de  Normandie. 

AUGUSTE,  peintre  .d'histoire  naturelle,  a  exposé  en 


AUL 


i8io,  1812  et  tSi^y  plusieurs  deeéîns  à  la  S4?ppia  ou  A  là 
gouache^  sur  Vélin ,  représentant  des  oiseaux  ;  on  a  remar- 
qué entre  autres  Deux  coqs  se  battant  pour  une  poule. 

AU&USTIN  (Jean-Baptiste-Jàcques) ,  peintre  de  por- 
traits en  miniature,  à  Thuile  et  sur  émail  ;  Paris,  r.  Groix-de»* 
Pétits-Cihamps ,  26  ,  né  à  St:-Diez  (Vosges)  en  1 769  ;  n'a  pas 
eude'msutre.  Parmi  les  nombreux  portraits  qu'il  a  exposés 
aux.  différens  Salons  qui  se  sont  succédés  depuis  1796,  on 
a  remarqué  cekd  de  l'auteur,  exp.  en  «796;  de  M.  Lalle-* 
Bdaad,  statuaire,  «xp«  en  1801;  de  Chaudet,  sUituaii*e,  exp, 
en  i8o4;  de  Denon,  en  émail;  de  MM.  Nadermann  etFiré* 
déric  Duvernois;  de  Mme.  la  vicomtesse  Ghaptal,  exp.  en 
lâ^o;  ceux  de  Napoléon,  de  Joséphine,  de  la  reine  Hor- 
tense ,  du  roi  dé  Hollande ,  de  la  reine  de  Naples ,  de  la  prîn-* 
cesse  de  Schwarzemberg  ^  de  plusieurs  autres  souverains  ^  de 
Mme.  Récamier  ;  ceux  dé  Louis  XYUI  j  gravé  par  Lignon; 
des  ducs  de  Berry  et  d'Orléans,  de  la  duchesse  d'Angoulême, 
gravé  par  Lignon  ;  du  duc  de  Richelieu  ,  etc.  M.  Augustin 
a  obtenu  une  médaille  de  première  classé  en  1806,  et  une 
autre  en  1824  ;  il  a  été  nommé  eu  1 819,  premier  peintre  en 
uuniature  de  la  chambre  et  du  cabinet  du  roi  ;  et  en  1821 , 
chevalier  de  laLé^n-d'Honneur.M.  Augustin  a  tenu  pendant 
longi-tehips  Une  école  de  dessin  et  de  peinture,  dans  laquelle 
se  sont  formés  un  grand  nombre  de  nos  premiers  artistes  en 
ce  genre.  A  exp.  en  i83o  au  Lux.  un  cadre  de  miniatures  parmi 
lesquelles  on  remarque  celle  de  l'imp.  Joséphine,  sur  émail. 

AUGUSTIN  (Mme*) ,  peintre  en  miniature ,  femme  du 
précédent  ;  Paris  j  r.  Croix--des*Petit8-Champs ,  25  ;  él.  de 
son  mari.  Elle  a  exposé  pli^ieurs  portraits  aux  salons  de 
ï;823,  i8a4  et  1837,  notamment  ceux  de  MM.  Abel  de  Pujol, 
et  Blondel  peintres.  Elle  a  obtenu  une  médaille  à  l'expo^ 
tion  de  1824* 

AULNETTE  DU  VAUTENET ,  peintre  d'histoire  ,  a 
exposé  en  1817,  Le  condamné  à  mort;  en  1819,  ^^  départ 
du  Croisé  ;  Le  retour  du  Pèlerin  ;  et  en  1822 ,  Blanche  de 
CastîUe  délivrant  des  prisonniers. 


AUZ 


AUMONT  (Louis)  ,  peintre  de  genre  et  de  portraits  ; 
Paris,  r.  des  Fossés-Montinartre ,  8;  né  à  Copenhague,  en 
i8o5  ;  él.  de  M.  le  baron  Gros;  a  exposé  un  portrait  au  Salon 
de  182»^. 

AUTMQUE  (Edouard) ,  peintre  d'histoire  ;  à  Vaugi- 
rard.  On  a  tu  de  cet  artiste  à  Texposition  de  la  galerie  Le- 
bran ,  La  Yiei^e  et  l'Enfant  Jésus  ;  La  vision  de  la  Magde-» 
laine;  La  mort  de  Dieus,'  général  Achéen  ;  et  une  tété 
d'odalisque.  Il  est  peintre  de  S.  A.  le  duc  de  Glocester. 

AUVRAY,  peintre  d'histoiire;  Paris,  r.  Ghildebert,  9; 
a  exposé  en  1824  9  St. «Louis  prisonnier  ;  et  en  1827 ,  Gaittiet 
deChâtillon  défendant  St.-'Louis  contre  les  Sarfazins;  Le 
Déserteur  Spartiate  ;  St.-Paul  à  Athènes ,  etc. 

AUZOU  (Mme.)  née  Pauline  Desmarquets  ,  peintre  de 
genre  et  de  portraits  ;  r.  St.-André-des-Arts  ,  58  ;  née  à  Pa- 
ris en  1  775  ;  él.  de  Régnault.  Ses  otivrages  ont  figuré  à  toutes 
les  expositions  qui  se  sont  succédées  depuis  1 793  jusqu'en 
1820.  On  a  remarqué  en  1802,  Deux  jeunes  filles  lisant  une 
lettre  ;  L'Amour  dissipant  Les  alarmes.  En  t8o49  La  sollicitude 
motertiellt;;  Le  pren]ier  sentiment  de  la  coquetterie;  Un  ett* 
£mt  à  son  déjeuner.  En  1806,  Le  départ  pour  le  Duel.  En 
1808,  Agnès  de  Méranie.  En  181  o,  L'arrivée  de  Marie-Louise 
àGompiègne.  En  1812 ,  Marie-Louise  avant  son  mariage,  dis** 
Iribuant  ses  bijoux  à  ses  frères  et  sœurs  (G^ûv^)  ;  Diane  de 
France  et  Montmorency.  En  1814»  Une  croisée  de  Paris  le 
jour  de  l'arrivée  de  Louis  XYIII  (M.  d.  R.)  ;  les  bains  de 
Luxeml;  Effroi  d'une  jeune  Livonienne.  En  1817,  La  Fête 
de  la  St.-^Louis  au  village;  La  vieille  bonne  ou  les  contes  de 
revenant  ;  Novès  et  Alix  de  Provence  ;  Boucicaut  et  Mlle,  de 
Beaufort;  Deux  jeunes  filles  jouant  à  qui  riira  la  dernière.  On 
doit  encore  à  cette  artiste  beaucoup  d'autres  tableaux  de 
*chevalet  et  plusieurs  x>ortraits ,  entre  autres  celui  de  Ré- 
gnault son  maître ,  de  Picard  ;  etc.  Plusieurs  de  ses  pro- 
ductions ont  été  gravées  et  acquises  par  le  gouvernement  ou 
la  Société  des  Amis  des  Arts.  Quelques  uns  se  trouvent 
daDs  la  galerie  de  la  duchesse  de  Berry.  Mme.  Auzou  a  ob- 


\ 


AVR 


tenu  en  1806,  U|)e  médaille  de  }u:emière  classe.  Elle  a  tenu 
pendant  plus  de  20  ans  vin  atelier  de  jeunes  personnes. 

AVIGNON  (  Clotaire-Philippe-Jean-Gabriel  d'  )  ,  gra- 
veur et  peintre  d'écriture;  r.  des  Anglais ,  i3  ;  né  à  Paris ,  en 
décembre  i^SS;  s'occupe  principalement  des  enseignes  et 
excelle  dans  ce  genre  ;  il  tient  un  atelier  de  gravure. 

AVRIL  (Jean-Jacques),  graveur  d'histoire  et  de  batailles; 
r.  Cassette,  24  ;  né  à  Paris  en  1744  >  ^'^  P^^  ^^  ^^  maître. 
Son  (Buvre  se  compose.de  plus  de  4oo  planches.  On  remar- 
que entre  autres,  Le  combat  des  Horaces;  Goriolan  et  Vé- 
tarie  ;  Ljcurgue  ;  Pénélope  et  Ulysse  ;  Cincinnatus  recevant 
les  ambassadeurs  de  Rome  ;  Virginie  *et  Icilius  ;  ces  2  der- 
nières grav.  exp.  en  1804  ;  six  estampes  formant  suite,  d'a- 
près M.  Lebarbier  ;  Le  Méléagre,  d'après  Lebrun  ;  La  famille 
de  Darius  ;  L'Etude  qui  arrête  le  temps,  d'après  M.  Mengeot  ; 
Catherine  II  visitant  ses  états;  L'avènement  de  l'empereur 
Alexandre  ;  ces  2  dernières  commandées  par  ce  prince  ;  La 
naissance  de  Samson,  d'après  Gauffier^exp.  en  1810,  etc. 
M.  Avril  a  gravé  aussi ,  pour  le  musée  de  MM.  Robillard  et 
Sauveur^  beaucoup  de  planches  d'après  les  tableaux  de  Ru~ 
bens^  Vernet,  Vander-Meulen ,  Ville ,  Lefils  et  autres. 

AVRIL  (Jean-Jacques),  graveur  d'histoire;  r..  Cassette, 
24  ;  né  à  Paris  en  1 77 1  ;  fils  et  élève  du  précédent.  La  signature 
du  Concordat, 'qu'il  grava  en  1807,  P^^^  ^^  gouvernement^ 
lia  Cananéenne,  d'après  Drouais,  ouvrage  qui  obtint  une  mé- 
daille d'or  au  Salon  de  181  o  ;  Le  Silence,  d'après  A.  Car- 
rache ;  L'Apollon  du  Belvédère;  L'Hercule  Commode,. sta- 
tues exp.  en  181  o;  Phèdre  et  Hyppolyte,  d'après  M.  Granger  ; 
un  portrait  d'après  Van-Dyck,  exp.  en  1824  ;  plus  de  3o  plan- 
ches pour  le  musée  de  MM.  Robillard  et  Laurent,  compo- 
sent jusqu'à  présent  la  partie  la  plus  importante  de  l'œuvre 
publiée  par  M.  Avril  fils.  Il  a  remporté  en  i8o4  le  2"  grand* 
prix  de  gravure  en  taille-douce.  \.  - 


BABOUOT  (Antoine) ,  graveur  et  sculpteur  eh  cire ,  en 
ivoire ,  en  pierre  et  en  métal.  Ses  productions  ont  été  ad- 
mises aux  exp.  de  1801 ,  1802,  1804 >  i8«6  ,  1808,  1810 , 
i8i2et  1832.  On  a  remarqué  les  portraits  de  Clémence 
Isaure,  de  Riquet  de  Bonrepos,  auteur  du  canal  du  Lan- 
^edoc,  de  Sivard,  administra teui'  des  monnaies  et  de  Cachin, 
directeur-général  des  travaux  maritimes  à  Cherbourg.  Uii 
bas-relief  en  ivoire  représentant  la  ville  de  Toulouse  sous  la 
figure  de  Pallas,  a  figuré  à  l'exp.  de  1822.  En  i83o,  auLux-, 
il  a  exp.  un  cadre  d'études  faites  en  6rcee ,  d'après  nature. 

BACCUET(Prosper),  peintre  de  paysages;  r.  St. -Georges, 
38;  né  ÀParisen  1798;  él.  de  Watelet.  Plusieurs  de  ses  pay- 
sages ont  été  exp.  en  1837  ;  un  d'entre  eux  a  été  acquis  par 
la  S.  d.  A.  d.  A.  dé  Bordeaux.  On  a  remarqué  à  une  exp.  de 
ta  galerie  Lebrun  en  1827  ,  un  tableau  de  cet  artiste  repré- 
sentant une  Vue  du  lac  Majeur.  M.  Baccuet  a  été  attaché,  en 
qualité  de  dessinateur  paysagiste,  à  l'expédition  scientifique 
envoyée  en  Morée. 

BACLEH-D'AliBE  (Louis-Alhert-Guillain  baron  de) , 
peintre  ;  né  en  1761  à  St.-Pol  (  Pas^e-Calais  )  et  mort  en 
1824  ;  il  était  général  de  brigade  ,  directeur  du  dépàt  de  la 
gnerre  et  adjoint  au  eajaînet  topograpbique  de  l'emperear 
Ns^Kiléon.  Il  a  exposé  eu  1800,  plusieurs  vues  et  paysages 
d'Italie;  La  bataille  de  Lodi;  Le  passage  du  Pd;  ces  2  tab., 
peints  en  Italie  sous  les  yeux  du  général  Bonaparte,  faisaient 
partie  de  la  collection  de  batailles  dont  les  dessins  ont  *té 
enlevés  à  l'auteur  lors  de  ta  retraite  de  Milan.  En  1801  ,  un 
Pajsage  historique;  Un  Hiver.  En  i8o4,  La  bataille  d'Arcole; 
(«tab.  avait  été  placé  àTrianon.En  1806,  La  mort  de  Paris, 

-21 


paysage  historique.  En  i8ig,  Œdipe  erramt  dans  la  Grèce; 
La  récréation  des  bergers.  En  182149  un  Site  des  environs 
de  Paris.  En  1827,  une  vue  des  environs  de  Meudon.  On 
doit  à  cet  artiste  plusieurs  autres  vues  et  paysages.  Il  a  publié 
une  Carte  du.  théâtre  de  la  guerre  en  Italie ,  sous  la  républi- 
que ,  et  diverses  collections  intitulées  :  Souvenirs  pittoresques 
ou  vues  lithographiées  de  la  Suisse  ;  Vues  pittoresques  du 
9aut-Faucigny,  etc. 

BADOURlèAU  (J.-F.) ,  graveur;  Paris,  r,  Christine,  9/ 
a  ^xp^  au  salon  de  1819  une  grayure  des  Deux  enfans  Jésus , 
d'après  Raphaël.  En  1822 ,  Les  académies  des  Sabines ,  d'a- 
près David  ;  çt  Le  Christ  et  la  Vierge ,  d'après  le  Titien.  Il 
çst  graveur  et  éditeur  des  planches  suivantes  :  La  missioii 
dangereuse  ;  Le  Retour  du  soldat ,  estan^pes  ;  Portrait  de 
H^apoléon  à  dieval  ;  Portrait  du  général  Goui'gaud  ;  La  Vierge 
à  la  chaise  ;  La  Vierge  au  poisson ,  d'après  Raphaël  ;  Le 
Christ 9  d'après  le  Titien;  St.-Jean,  d'après  le Dominiquin. 
Ces  4  grandes  estampes,  gravées  à  la  manière  du  crayon, 
peuvent  servir  d'études  de  dessin.  Il  donne  des  leçons  de 
cet  art. 

B4GETTI ,  capitaine  ingénieur-géographe  ,  peintre  de 
paysagesi  ;  a  exp.  en  1812  sept  vues  savoir  :  de  la  vallée  de 
Domodoasola ,  à  la  descente  du  Simplon,ducôté  de  l'Italie; 
des  environs  de  Stupinis,  çn  Piémont;  d'une  vallée  couverte 
de  neige ,  dans  les  environs  de  Lanzo  (Piémont);  de  la  vallée 
et  du  village  d'Entraiye  (Piémont);;  une  Vue  prise  des  côtes  de 
Glanes ,  effet  dq  clair  de  lune  ;  une  des  bords  du  Pô  ;  et  une 
du  sanctqaire  de  TOropa,  près  de  Bielle  (Piémont).  Il  a  exp. 
çn  |8i4  cinq  autres  vues ,  savoir  :  des  Tuileries  au  moment 
de  l'entrée  de  Louis  XVIII;  d'un  village  incendié;  d'uu 
combat  dans  une  gorge  ;  du  lac  de  Lecco ,  en  Italie  ;  et  enfia 
plusieurs  vues  d'Italie.  M.  Bagetti  a  obtenu  une  médaille 
^n  i8i2. 

BAILLOT  (Pierre-Marie-François-de-Sales) ,  violonistç 
compositeur  ;  Paris ,  r.  Paradis-Poissonnière,  35  ;  né  à  Passj 
près  Paris,  en  1771;  Sainte-Marie  et  Polidori,  artistes  frao- 


BAL 


çais,  furent  ses  premiers  maîtres.  11  suivit  quelque  temps  à 
Romelte  leçons  de  PoUani  ;  puis  de  retour  à  Paris,  eu  1791, 
il  fut  attaché  à  l'ordiestre  du  théâtre  de  Monsieur.  Prései^é 
an  Cionservatoire  en  1795,  il  y  fut  admis,  d'abord  comme 
suppléant  de  Rode,  et  enfin  comme  professeur  en  titre  à  U 
phce  de  ce  dernier.  C'est  alors  qu'il  rédigea  la  Méthode  de 
TÎolon  et  celle  de  violoncelle,  adoptées  dans  cette  institufion. 
Après  une  interruption  de  trois  ans,  pendant  lesquels  il  avat< 
visité  la  Russie  et  rAUemagne^  M.  Baillot  reprit  en  1809., 
ses  fonctions*  au  Conservatoire.  U  a  été  nommé  chevalier  de  la 
L^ion- d'Honneur  en  1824-  Cet  habile -artiste  a  publié  4^ 
oeuvres  pour  violon  et  violoncelle  chez  Janet  et  Cotelle,  Mth-. 
migay ,  Pleyel  »  Erard  ^  Arnaud  de  Lyon ,  Frey  y  etc.  U  est 
toujours  professeur  de  violon  au  conservatoire ,  et  en  outre , 
violon  de  la  musique  du  Roi  et  de  l'Opéra. 

BALLY  (Alexandre),  peintre  de  portraits  ;  Marseille ,  r. 
Paradis ,  36  ;  né  à  Paris ,  en  i  '^64  ;  él.  de  David.  Ses  produc- 
tions ont  figuré  à  diverses  exp.  de  Paris ,  Nismes ,  Montpel- 
lier et  Marseille.  Cet  artiste,  ex<(-professeur  de  TE^cole  «sentrale 
de  Nismes ,  estactuellewent  membre  de  FAcad.  de  Marseille, 
et  dcMine  des  leçoois  particulières  de  dessin  et  de  peinture. 

BAXiTARD  (Louis),  ardiitecte  et  peintre  ;:  à  l'Ecole  des 
Beaux-Arts,  r.  des  Petits-Augustins ,  16;  né  à  Paris.  Il  est 
architecte  du  Gouvernement  et  professeur  à  FAcadémie  des 
Beaux-Arts.  On  doit  à  cet  artiste  plusieurs  tab.,  et  principa- 
lement des  paysages  du  genre  historique.  Comme  architecte, 
il  a  exp.,  en  jSx4  ?  <l^s  dessins  représentant  la  vue  perspec-- 
tive ,  les  pkms ,  coupe  et  élévation  du  cœur  de  l'église  de 
Ste.-^neviève  ;  et'  en  1819.  des  projets  de  fontaines  pour 
les  Champs-Elysées,  (P.).  Comme  peintre,  il  a  exp.,  en  l8io, 
Philotecte  dans  Vi\e  de  Lemnos  ;  en  ifiia,  une  Vue  du  Mar- 
Ijhé  St-'Martin,  et  une  Vue  de  la  Halle  aux  Tins  ;  et  en  i8i4  9 
un  Paysage  dans  le  style  antique,  représeiitant  la  mort 
d'Adonis. 

BALTZ  (J.-Gêorges),  peintre  de  paysages ,  de  portraits 
eq  miniiS^tuTe  -et  sur  porcelaine  ;  Paris ,  r.  du  Faubouig-du- 


\ 


Temple,  127  ;  né  à  Strasbourg,  en  1760;  a  fait  entre  autres 
ouvrages  beaucoup  de  petits  tableaux  sur  porcelaiMe ,  qui 
figurent  dans  des  cabinets  d'amateurs  en  France,  en  Russie, 
en  Angleterre ,  en  Allemagne  ;  il  en  existe  une  petite  colke— 
don ,  à  Paris,  chez  M.  Paris,  rue  Taranne,  3. 

BALZAC  ,  peintre  de  paysages  ;  a  exp  ,  en  1806,  la  Rade 
de  Toulon ,  au  moment  du  départ  de  l'Expédition  d'Egypte 
en  1798  ;  en  181  a ,  une  Yue  intérieure  de  la  grande  Mosp- 
quée  Hassan  ;  la  Procession  du  célèbre  Tapis ,  tissu  d'or  et 
de^soîe  ;  et  en  1 8 1 4  9  une  Yue  du  Palais  de  Karhac ,  à  Thèbés, 
•et  une  Yue  du  grand  Sphinx  et  des  trois  Pyramides  de  Griza  y 
près  Memphis. 

BALZAC.  Fojrez  BAUDRY  DE  BALZAC. 

BAPTISTE  (Sylvestre),  peintre  de  genre  et  dessinateur 
lithographe  ;  r.  du  Faubourg  St.-Martin,  i3  ;  né  à  Paris  en 
1791  ;  él.  de  M.  Guérin.  Il  est  auteur  de  divers  tableaux  de 
de  genre  ;  entr'autres  :  Une  Famille  française ,  vendue  par 
un  marchand  turc ,  exp.  en  1822.  Des  Ramoneurs,  acq.  par 
MM.  Sazérac  et  Duval;  Des  Hommes ^qui  se  battent;  Des 
Chiens  qu'on  sépare  ;  et  des  sujets  tirés  de  l'histoire  de  Gil-** 
blas,  lithographies;  exp.  en  1824*  Engelmann  a  publié  une 
suite  de  Scènes  populaires,  lithographiées  par  cet  artiste: 
M.  Baptiste  donne  des  leçons  de  dessin  et  de  peintures 

.  BAQUOY  (Pierre-^Charles),  graveur  ;  r.  St.-Hyacinte- 
St.-Michel,  a;  né  à  Paris  en  1764  ;  éU  de  son  Père.=  Ses 
principaux  ouvrages  sont  :  La  Condamnation  ^àe  St.  Ger- 
vais  et  de  St.  Protais,  refusant  de  sacrifier  aux  Idoles, 
d'après  Eustache  Lesueur,  3o  po.  sur  17,  ^p.  en  181 7; 
S^ffait  Yincent-de~Paule  recueillant  des  Enfans  abandonnés, 
<};'après  Monsiau,  exp.  en  1819;  Fénélon  secourant  des 
Blessés,  d'après  Fragonard,  exp.  en  1822.  Ces  2  gravures 
forment  pendans.  Frédéric  II ,  visitant  Ycdtaire  à  Potsdani  ; 
et  Le  Tasse,  visité  à  Ferrare  par  Michel  Montaigne;  Napoléon 
à  l'Ile  Ste.-Hélène ,  dictant  au  jeune  Las-Cases  les  notes  poiir 
servir  à  ses  mémoires.  Toutes  ces  planches  appartiennent  à 
l'auteur.  Il  a  gravé  en  outre,  -çoxkxAdi  Galerie  du*  Musée 


BAR 


r<fjraly  La  maladie  d'Anthiochus^  d'aprè»^  Lairaize  ;  La  Diane 
antique;  La  mort.d'Adonis,  d'après  le  Poussin;  et  divers 
dessins  allégoriques  et  culs-de-lampe;  un  grand  nombre 
de  sujets  pour  les  Œuvres  dé  Gessnevy  d'après  les  des- 
sins de  Le  Barbier,  pour  celles  de  Voltaire,  d'après  Mo- 
reau,  et  pour  difierens  autres  ouvrages  de  librairie.  Il  a 
professe'  pendant  i^  ans  le  dessin  à  l'Institut  de  la  marine  et 
des  colonies. 

BARATHIER ,  lithographe  ;  quai  des  Augustins ,  S7  ;  a 
exp.,  en  1827  ,  le  Combat  de  la  flûte,  et  le  Récit  ;  tous  deux 
d'après  M.  Fragonard. 

BARBËRËAU  (Auguste-Mathurin-Balthazar),  compo- 
siteur de  musique;  né  à  Paris  en  1799;  ^^*  ^'^  ^-  Reidia. 
n  a  obtenu ,  en  1 820,  une  mention  au  concours  de  l'Institut; 
et  a  remporté,  en  1822,  un  2*  grand  prix  ;  et  en  1824,  un 
1"  grand  prix  de  composition  musicale. 

BARBIER ,  peintre  ;  Paris ,  r.  des  Sept-Voies ,  18.;  a 
exp.,  en  1824,  une  Vue  de  l'ancien  Château  de  la  Muette, 
fig.  de  M.  Xavier  Leprince  ;  une  Vue  de  l'un  des  bas-côtés  de 
l'Eglise  de  Vemeuil.  En  1827 ,  une  Vue  prise  aux  environs 
de  Meulan  ;  une  Sacristie  d'Eglise  de  village  ;  l'Intérieur 
d'une  cuisine  gothique  de  l'ancien  Château  de  Dunois ,  à 
Châteaudun  ;  et  enfin ,  l'Intérieur  d'une  ancienne  Chapelle 
de  l'Eglise  St.-André ,  à  Chartres. 

BARBIER. WALBONNE  (Jacques-Luc),  peintre  d'his- 
toire et  de  portraits  ;  Paris ,  r.  de  Sèvres,  19;  né  à  Nismes 
en  1769;  él.  de  David.  On  lui  doit  ^  entre  autres  tableaux  : 
une  Scène  m|^ale  d'un  Père  à  son  Fils ,  tab.  de  8  p.  sur  6 , 
exp.  en  1797.  Un  Tableau  de  famille,  exp.  en  1806.  Kcs 
Portraits,  en  pied,  des  .Maréchaux  Moncey,  Raguse  et 
Moreau,  (Gquv.),  pour  la  salle  des  Maréchaux;  celui  du 
Maréchal  Raguse  fut  exp.  en  1810.  Un  Pêcheur  napolitain , 
i5  p.. sur  12 ,  exp.  en  1822  ;  ce  tableau  appartient  à  M.  le 
Duc  de  Berwick.  La  Mort  de  Paul-Emile  à  la  bataille  de 
Cannes  ;  Nunia>  chez  la  nymphe  Egérie,  (M.  d.  R.  )  ;.  ces 
2tab. exp.  en  1827. Outre  plusiQjurs méd.  obtenuesà diverses 


BAÏl 


époques,  M.  Barbier-Walbonne  areçu,  en  1797,  un  prix 
de  3ooo  £.,  pour  son  tab«  de  la  Scène  morale. 

BARBOT  (Prosper),  peintre  de  paysages  et  de  ruines  ; 
Paris,  r.  Cadet,  11  ;  né  à  Nantes  en  1798  ;  él.  de  Watelet 
etde  M.  J.  Coignet.  Parmi  ses  tableaux ,  une  Vue  du  Tliéâtre 
de  Taormine  (Sicile),  4  p*  sur  3 ,  (S.  d.  A.  d.  A.);  et  une  Vue 
d'Agrigente  en  Sicile ,  4  P-  sur  3  ;  ont  été  exp..  en  1827  ,  et 
lui  ont  valu  une  méd.  d*or.  Il  tient  atelier,  et  donne  des. 
leçons  particulières. 

BAKDë  (le  Yicomjtç  de),  dessinateur  d'histoire  natu^ 
relie;  r.  de  Chartres  St. -Honoré ,  4-  Il  e$t  auteur  de  six 
grandes  aquarelles,  représentant  des  Minéraux,  tirés  du 
cabinet  particulier  du  Roi;  des  Vases  grecs  ou  étrusques,, 
tirés  des  collections  de  Sir  WilL  Hamilton  ;  le  grand  Tigre 
royal ,  étouffé  par  un  serpent  ;  des  Coquillages  ;  des  Oiseaux; 
et  une  Réunion  d'Oiseaux  étrangers.  Ces  tableaux  appartien- 
nent au  Roi.  Les  ouvrages  de  M.  de  Barde  oiu  été  exp.  en 
1817,1819  et  i&sta. 

BARBUV  (Jeao),  peintre  d'histoire  ;  né  en  1732  à  Mont- 
hard,  et  mort  en  1809;  él.  de  Lagrenée  aîné  et  Pierre.  11 
remporta,  en  1764 ,  le  premier  grand  prix  ;  le  sujet  du  con- 
cours était  Tullie  faisant  passer  son  char  sur  le  corps  de  son 
pSère.  Son  tableau  de  S  te. -«Catherine  au  nfiilicu  des  Docteurs, 
lui  ouvrit  cpiatorze  après  les  portes  de  l'Académie  de  pein<^ 
tare.  Parmi  ses  autres  ouvrages  les  plus  connus  sont  :  Saint 
Nicolas  ;  St  Bernard  ;  l'Immaculée  Conception  ;  l'Exaltation 
de  Ste.  Thérèse;  l' Adoration  des  Mages;  Andromaque  pleu- 
rant sur  les  cendres  d'Hector.  Il  a  laisse,  en  qptre,  une  foule 
de  Dessins  qui  n'ont  pas  été  publiés.  &rdin  était  membre 
de  l'Institut  et,  depuis  17S8 ,  directeur  dé  l'Ecole  des  Beaux  - 
Arts ,  à  Orléans ,  école  qu'il  soutint  à  ses  frais  pei^dant  la 
révolutîoQ.  Un  de  ses  titres  de  gloire,  est  d'avoir  été  maître 
de  David  et  de  Regnault. 

BARMONT  (Marmont  de),  peintre  paysagiste  ;  Paris, 
r.  Ste.-Anne,  29;  a  exp.,  en  1817  ,  xme  Forét>  peinte  au 
fixé;  en  1819,    1822  et  i8;24i  ^^  Vues  des  environs  de 


BAR 


Bagnères,  des  Paysages  composés,  et  des  fixés;  en  1817,  un 
Matin,  et  en  i83o,  au  Lux.,  deux  paystages. 

BÂRNI  (Camille),  violoncelliste;  Paris,  r.  de  la  Sour«» 
dière,  8  bis;  )ié  à  Comq  (Italie),  en  1762;  él.  de  Minoja, 
directeur  du  Conservatoire  de  Milan.  Il  a  publié  :  2  QEuvree 
de  quatuors  pour  2  violons ,  alto  et  violoncelle  ;  2  Œuvres 
de  duos  pour  violon  et  violoncelle  ;  3  Trios  pour  violon ,  alto 
et  violoncelle;  16  Nocturnes,  dont  8  en  canons;  2  Œuvres 
de  variations  pour  violon  et  violoncelle,  etc.  Ces  différente 
dNDpositions  ont  e'té  publiées  chez  Sieber  père,  Leduc, 
Paulet ,  et  chez  l'auteur.  On  lui  doit  encore  la  musique 
d'Edouard ,  pu  Le  Frère  par  supercherie ,  en  un  acte ,  (Fey^ 
deau,  181  i).Get  artiste  est  aujourd'hui  violoncelle  au  Théâtre 
royal  dès-Italiens  et  membre  de  la  Société  académique  des 
Enfans  d'Apollon,  Il  donne  des  leçons  de  composition,  de 
chant  et  de  violoncelle. 

BARON  (iGlaude-Jean-Accary),  Architecte  ;  r.  St.-Ho- 
noré ,  327  ;  né  à  Paris  en  1 783  ;  él*  de  M.  Labarre.  Il  a  rem*- 
porté  le  2*  grand  prix  d'architecture  au  concours  de  l'Ina- 
tttat ,  en  1812.  Depuis ,  il  a  été  chargé  de  la  direction  des 
Travaux  du  Collège  royal  de  St.-Louis,  à  Paris,  et  d'une 
partie  des  Prisons  du  département  de  la  Seine.  Il  est  In»^ 
pectteur  des  Travaux  de  la  ville  de  Paris. 

BAKRABAM),  peintre  d'histoire  naturelle;  né  à  Au- 
hosson  (Creuse),  mort  vers  181  o;  él.  de  Malaine.  Il  a  exposé, 
en  1800,  une  Corbeille  de  Fleurs,  avec  un  vase  d'or;  en 
180 1 ,  iSoa,  i8o4  et  1806 ,  plusieurs  Cadres  d'Oiseaux ,  d'In-* 
sectes,  serpens  et  quadrupèdes,  peints  sur  vélin,  de  gran- 
deur naturelle;  ces  oiseaux  ont  appartenu  à  Levaillant,  et 
font  partie  des  ouvrages  publiés  par  ce  célèbre  voyageur  ;  les 
insectes  appartiennent  à  M.  Deterville.  Beaucoup  de  pro- 
ductions de  Barraband  figurent  dans  le  grand  Ouvrage  dE^ 
gypte.  En  181 2,  il  a  aussi  exp.  le  Kakatoès,  perroquet  de  la 
Nouvelle-Hollande,  acq.  par  M.  Dufresne;  et  en  18 14?  un 
Combat  de  Coqs;  et  un  Haras.  Cet  artiste  avait  obteim,  en 
1804,  une  méd.  d'or. 


BAR 


BARBE  (Jean-Jacques) ,  graveur  en  médailles  ;  r.  Gué- 
négauil,  i3;  né  à  Paris  en  1793.  Il  a  exécuté  les  médailles 
suivantes  :  La  Compagnie  royale  d'assurances  à  M.  Laine  ; 
Le  monument  du  duc  de  Berry ,  à  Lille  ;  Shakespeare,  pour 
la  Galerie  utmerselle;  Les  Victoires  et  Conquêtes  des  Fran^ 
çais  de  1 792  à  i8i5;  La  mort  du  prince  de  Condé,  (M.  d.  R.); 
X'offrande  à  Esculape  ;  L'église  de  Ste- Geneviève  rendue  au 
culte  catholique ,  (M.  L);  Le  comte  de  Toumon  ;  le  grand 
Ouvrage  sur  l'Egypte  ;  Le  sacre  de  Charles  X,  module  de  34 
lig.  ;  et  même  sujet  module  de  3o  lîg. ,  (M.  A;  E.);  Boïelr 
dieu ,  pour  la  ville  de  Rouen  ;  Le  duc  de  Montmorency  ;  Le 
Dauphin ,  (M.  G.)  ;  Le  prince  de  Salerne  visitant  la  mon- 
naie, (M.  d.  R.)  ;  Le  bailli  de  Suffren  ;  Le  docteur  Gall  ; 
Dupaty  ;  Mazois ,  pour  l'Académie  de  Bordeaux  ;  Le  Voyage 
du  Roi  à  Mulhausen;  Howard;  Bellart,  (P.);  Desèze, 
(M.  d.  R.),  etc.  Cet  artiste  a  été  chargé  de  la  médaille  de  la 
statue  de  Louis  XVI  par  la  ville  de  Bordeaux ,  et  de  celle 
de  la  statue  de  Louis  XIV,  pour  la  ville  de  Montpellier.  Ses 
productions  ont  figuré  aux  salons  de  1819 ,  1824  et  1827.  Il  a 
concouru,  en  1 83o,  pour  la  méd.  votée  par  la  Ch.  des  députés. 

BARREAU  (Jean-Charles-Michel),  graveur;  r.  des  Bou- 
langers, 24;  né  à  Paris  en  1789;  él.  de  M.  Villerey  père; 
grave  pour  le  Journal  intitulé  :  Le  petit  Courrier  des  Dames, 

BARRIAS  (Félix),  peintre  sur  porcelaine;  r.  des  Ma- 
rais-S t. -Martin,  5o;  hé  à  Paris  en  1794  ;  donne  des  leçons 
particulières. 

BARRIÈRE  (Etiehne-Bernard-Joseph),  musicien  com- 
positeur; né  à  Valenciennes  en  1749»  mort  en  1 818;  él.  de 
Pagin  pour  le  violon,  et  de  Philidor  pour  la  composition. 
n  fut  un  des  violonistes  solo  au  Concert  spirituel ,  et  ensuite, 
à  celui  des  Amateurs.  Il  a  laissé  un  grand  nombre  d'OEuvres 
de  symphonies,  Duos ,  Trios  et  Concertos  pour  le  violon. 

BARRIERE ,  père,  graveur  de  vignettes  et  de  topogra* 
pbie;  Paris,  r.  de  la  Harpe,  19;  né  àRiom  en  1764* 

BARRIERE  (Pierre-Jean-Louis),  graveur  de  géogra- 
phie ;  r.  de  la  Harpe ,  67  ;  né  à  Paris  en  1789  ;  él.  de  sou 


père  ;  a  concouru  à  la  gravure  d'une  partie  des  Cartes  de 
M.  le  baron  de  Humboldt  ;  a  dirigé  ou  gravé  l'Atlas  de  la 
Bâle  de  Vence^  4*  édition;  a.  gravé  un  Atias  historique  et 
classique ,  adopté  par  TUniversité  ;  les  Cartes  neuves  d*un 
Atlas  universel  y  in-fol.  ;  des  Globes  et  des  Sphères.  Il  a  fait 
plusieurs  Cartes  pour  le  dépdt  de  la  Guen^e,  eni8iaéti8i3. 
Cet  artiste,  quoique  plus  spécialement  occupé  de  la  gravure  de 
géographiei  se  livre  néanmoins  aux  autres  genres  de  gravure. 
BARRIÈRE  ,(Daniel*Alexis-François) ,  graveur  en  topo- 
graphie ;  r.  de  la  Harpe  >  a8  ;  né  à  Paris  en  1793  ^  él.  de  son 
père.  Il  s'est  attaché  à  la  Section  topographique  du  dépôt 
général  de  la  guerre  et  de  celui  de  la  marine.  Il  a  exécuté  une 
partie  des  Plans  d«  campagne  du  maréchal  Gouvion-St.-* 
Gyr,  des  Cartes  de  la  Souabe,  de  la  Russie,  des  départe- 
mens  réunis,  de  la  Corse,  de  l'Espagne,  etc.,  etc.,  et 
partie  de  la  grande  Carte  du  comté  de  M ayo  ;  il  a  gravé  aussi 
pour  plusieurs  ouvrages  de  librairie. 

BAKRIGUE  (Prosper-Fontaiuieu),  peintre  paysagiste  ; 
né  à  Marseille;  él.  de  Denis.m  a  exp.,  en  1801 ,  une  Vue. 
prise  dans  le  royaume  de  Naples.  En  i8o2>  une  Vue  du  Lac 
Agnano,  près  Naples,  effet  du  matin  ;  une  Cascade  frappée 
au  sommet  des  derniers  rayons  du  soleil  ;  une  Offrande  cham* 
pêtre ,  effet- de  soleil  couchant.  En  1806,  un  Paysage  avec 
figures  et  animaux.  En  1808,  une  Vue  d'une  Maison  de 
campagne  aux  envii^ons  de  Marseille,  soleil  couchant;  une 
Vue  prise  aux  environs  de  Grasse,  matin.  En  18149  la  Cascade 
des Ribes,  près  Grasse.  En  iBi  7 ,  une  Tue  de  la  ville  de  la  Cava 
(Naples).  En  1 819,  François  P''  et  la  reine  Claude  de  France, 
visitant  la  Ste.-fiaume  en  i5i6,  (M.  d.  R.)  ;  une  Vue  du 
Golfe  de  Pouzzoles,  et  d'une  partie  du  Golfe  de  Naples, 
effet  du  matin;  ime  Yue  du  Go^e  et  d'une  partie  du  terroir 
de  Marseille,  soleil  couchant.  M.  Barrigue  a  obtenu  une  méd. 
en  1817. 

BARROIS  (Jean-PieiTe-Frédéric) ,  peintre  de  genre  et 
de  portraits  à  l'huile  et  en  miniature  ^  Meaux  (  Seine  et 
Marne);  né  à  Paris  en  1786;  éL  de  MM.  Fontallard  et  Her- 


aevLt.  Ses  productions  ont  été  admises  à  diverses  exposi- 
tions qui  se  sont  succédées  depuis  1806.  Oh  a  remarqué 
entr'autres  :  Gaston  de  Foix,  se  livrant  à  l'étude  delà  géo—  . 
graphie ,  exp.  en  1824*  Un  Tableau  de  Saint,  de  7  p.  (M.  I.)9 
pour  la  cathédrale  de  Cler  mont  (Puy-de-Dôme);  un  Savoyard, 
à  son  lit  de  mort>  recommandant  son  petit  Pierre  à  une 
Stturde  Charité  ,  acq.  par  la  daupliine ,  pour  la  galerie  de 
la  duchesse  de  Berry  ;  ces  2  tab.  exp.  en  1827.  On  a  vu,  à 
une  des  ^cpositions  da  la  galerie  Lebnui,^  en  1827,  un 
Tableau  de  cet  artiste ,  réprésentant  une  Halte  dé  Tartares 
autour  d'un  foyer.  On  lui  doit ,  en  outre ,  un  grand  nombre 
de  Portraits  à  l'huile  et  en  miniature ,  dont  une  partie  a 
figuré  à  diverses  expositions.  M.  Barrois  a  obtenu  une  mé- 
daille d'or  en  1819. 

BARROIS  (Pierre-François),  graveur;  Paris,  r.  de 
Yangirard ,  2  ;  él.  de  M.  Bervic.  Il  grave  la  vignette  et  l'his- 
toire naturelle.  Il  a  exposé  au  Musée ,  et  exécuté  différent 
Ouvrages  scientifiques  pour  des  vx>yages  (ordonnés  par  le 
gouvernement*  ^ 

BARSAG  (Mlle.  Laure),  peintre  de  genre  et  portraits  ; 
r.  St.*Martin,  221  \  née  à  Paris  en  1808;  él.  de  Re^piauU^ 
a  exp.  9  àla  galerie  Lebrun ,  an  profit  des  Grecs ,  un  TaMeau, 
représeiitant  une  Jeune  Fille  recevant  les  caresses  de  sa 
mère.  Cet  artiste  se  livre  à  l'enseignement  particulier. 

BARSAG  (Mlle.  Zulime),  peintre  de  paysages;  r.  St.-^ 
Martin,  221;  sœur  de  la  précédente  ;  née  à  Paris  en  1809^ 
a  exp.,  à  la  galerie  Lebrun ,  deux  Tableaux  de  Marine. 

BARTHOLOMÉ  (Paul-Thomas),  ardiitecte  à  Thôtet 
des  Invalides;  né  à  Paris;  él.  de  M.  Antoine ,  ancien  archi^ 
tecte  du  Roi.  Cet  artiste  est  architecte  de  l'hôtel  des  Inva* 
Udes  depuis  t8i3 ,  et  membre  de  ta  Légion-d'Honneur. 

BARYE ,  sculpteur  et  graveur  ;  Paris ,  r.  du  Bac ,  58  ; 
passage  Ste.-Marie  ;  a  exp.,  en  1827 ,  plusieurs  Bustes ,  et  unr 
Cadre  de  Médailles  modelées.  Il  a  obtenu,  en  18 19,  au 
concours ,  une  méd<»  d'argent  pour  la  gravure  ;  et  en  1820 , 
le  deuxième  grand  prix«de  sculpture. 


BAT 


BASSAGET  ^  peintre  ;  Paris,  r.  des  Enfein^Aouiges ,  2 1 
a  exp»^  en  1824  $  Abraham  et  Isaao. 

BASTAAO  (Etieniie-Gennain)^  architecte  ;  r.  St.-Ger- 
midii^rAttxerroijs  9  87;  né  à  Paris  en  1786;  él.  de  MM.  Pert* 
cier  et  Fontaine.  On  lui  doit  quelques  Maisons  de  campagne) 
dites  Eruûtageis ,  près  Pontoise  ;  et  plusieurs  Maisons  partir- 
cuUères  à  Paris*  Il  a  gravé ,  lui-mênie  ^  des  Plans  de  Maisons 
de  campagne.  M.  Bastard  est  architecte  du  Temple  et  du 
Monastère  royale  II  se  livre  à  l'enseignement,  «t  lait  d<s 
cours  gratuits  d'architecture, 

BASTIÉRE  (Jean-*Baptiste-Auguste),  architecte;  Paris, 
r.  du  Fauboarg4^oissonnière,  4^;  né  à  Bordeaux  en  1792; 
él.  de  MM.  Combes  et  Ghâtillon  >  et  collaborateur  de  oedei^ 
nier  pour  l'érection  de  l'Eglise  de  Bercy.  Plusieurs  de  ses 
projets  ont  été  exp*  à  l'Eccde  des  Beaux-Arts.  Il  a  été  chargé^ 
à  Paris  9  de  la  construction  de  plusieurs  Maisons  particu*- 
Uères  asses  importantes 9  et  notamment,  de  toutes  celles  de 
la  noatelle  rue  Bourg-Labbé.  Il  a  remporté  un  deuxième 
prix,  dans  un  concours  public,  ouvert  en  18279  pour  un 
projet  de  Palais  de  Justice  et  Prisons  pour  la  ville  de  Lille. 
Il  tient  un  atelier  d'élèves.  1 

BATTAGLmi  (Jean-Baptiste-François),  peintte  d'his* 
loire;  Paris,  r.  Ghildebert,  5;  né  à  Nice  en  I787;él.  del^vid. 
Entr'autres  productions  de  cette  artiste ,  on  a  remarqué  : 
Mme.  la  baronne  de  Charance ,  au  Ut  de  mort ,  bénissant  ses 
enluQS,  6  p»  sur  4  U  ^P-  ^^  iBi4;  Louis  XYI  écrivant  scMi 
testament,  5  p.  ?  sar  4  î>  ^p-  ^^  1819;  Marie-Antiônette 
à  la  Conciergerie  9  5  p.  ^  sur  49  exp,  en  1822;  ces  2  demiera 
tableaux  ont  été^^uis  par  Mme.  la  daupbine,  et  donnés 
par  elle  à  Mlle,  de  Condé ,  pour  le  Temple.  Il  a  fait  en  oUtre9 
en  1825,  La  Résurrection,  10  p.  sur  7,  pour  la  ville  de 
Bruxelles;  et  en  1827  ,  Ste.  Thérèse  en  extase,  3  p.  sur  2, 
pour  M.  le  marquis  Pallavicini  %  à  Gènes.  On  lui  doil  encore 
plusieurs  Portraits  et  Paysages.  M.  BattagUni  donne  des 
leçods  chez  lui  et  dans  des  maisons  d'édi|cation. 

BATTON  (Désiré-Alexsndi^e),  compositeur  de  u&nsiqne; 


r.'  de  Mënard  ,'2  ;  né  à  Paris  en  1998  ;  él.  de  M.  Chérnbinl. 
Il  est  auteur  de  la  musique  des  pièces  suivantes,  représen- 
tées successivement  au  théâtre  de  l'Opéra-Comique  :  La 
Fenêtre  secrète ,  3  actes  ;  Ëtbelvina ,  3  actes  ;  Le  Prisonnier 
d'état,  I  acte;  et  en  société,  Le  Cam|>  du  Drap-d'or.  On  a 
encore ,  de  M.  Batton ,  plusieurs  Œuvres ,  Oratorios ,  Can- 
tates ,  Symphonies ,  etc.,  qu'il  fut  chargé  de  composer  du- 
rant son  séjour  à  Munich ,  par  la  société  des  grands  Concerts 
de  cette  ville.  M*  Batton  a  remporté,  en  1816^  le  deuxième 
grand  prix;  et  en  1817  ,  le  premier  grand  prix  de  composi- 
tion musicale. 

BATTU  (P.),  violoniste  compositeur  ;  r.  Ste.-Anne,  67; 
Hé  à' Paris  en  1799;  él.  de  M.  Kreutzer  aîné.  On  a  de  lui, 
plusieurs  Romancés,  et  Morceaux  de  musique  insti*umentale. 
Concertos,  Airs  variés,  etc.,  pour  violoii,  publiés  par  Frey. 
En  1812  ,  M.  Battu  a  obtenu  le  premier  prix  de  violon  à 
l'Ëtole  royale  dé  Musique  ;  il  est  musicien  dé  là  Chapelle 
du  Roi  et  de  l'Académie  royale  de  Musiique ,  et  se 'livre  à 
i'eniseignement  du  violon. 

BAUDELOCQUE  (Mme.),  peintre  de  paysages;  r.  Godot- 
de-Mauroy ,  24;  él.  de  Watelet;  a  exp.,  en  1824?  une  Vue 
des  environs  de  Châteauneuf ,  dans  les  Vosges ,  et  une  Vue 
de  la  Grille  de  Ville-d'Avray. 

BAUDIOT  (Charles-Nicolas),  compositeur  et  professeur 
de  violoncelle;  Paris ,  r.  d'Artois  ,  22  ;  né  à  Nancy  en  1773; 
él.  de  M.  Chérubini.  Il  a  composé  et  publié,  chez  Pleyel , 
Fi'ey  et  Pacini ,  27  OEuvres  pour,  le  violoncelle ,  et  pour  cet 
instrument  avec  violon.  Harpe  ou  Piano.  M.  Baudiot  ex- 
professéur  de  violoncelle  à  l'Ecole  royale  de  Musique ,  et 
violoncelle  de  la  Musique  du  Roi,  continue  à  professer  cet 
instrament. 

BAUDRON  (Antoine-Laurent),  musicien  compositeur; 
né  à  Amiens  en  i743;  él.  de  Gaviniès,  célèbre  violoniste.  Il 
entra,  en  1763 ,  à  l'orchestre  du  Théâtre-Français ,  qu'il  n'a 
pas  cessé  de  dirigeittepuis  1 766.  On  jouait  alors ,  à  ce  diéâtre, 
beaucoup  de  pièces  mêlées  de  chant.  En  1780,  il  composa 


une  nouvelle  musique  pour  le  Pygmalion  de  J.-.T,  Rousseau. 
On  lui  doit  celles  du  Barbier  de  Séville ,  et  du  Mariage  de 
Kgaro ,  sauf  le  vaudeville  final  qui  est  de  Baumarchais  ,  et 
plus  de  cent  morceaux  de  différens  caractères,  entre  autres 
les  airs  du  troisième  acte  d'Athalie ,  qui  furent  attribués  à 
Gossec,  ceux  de  Pyrame  et  Thisbé ,  du  roi  de  Cocagne,  etc. 

BAUDRY  DE  BALZAC  (Mme.  Thérèse) ,  peintre  d'his- 
toire naturelle  ;  Sèvres  ,  r.  Royale ,  7;  née  à  Paris  en  1774  ; 
él.  de  Pecquinot ,  sculpteur ,  et  de  Gérard  Wanspaendonck. 
Quelques-uns  de  ses  ouvrages  ont  figuré  aux  çxp.  de  i8o6 
et  18 10.  Elle  a  exécuté,  à  l'aquarelle  et  à  l'encre  de  Chine , 
plusieurs  dessins  de  botanique  qui  ont  été  gravés  par  Legraod, 
pour  les  Annales  du  Muséum  d* histoire  naturelle^  sous  la 
direction  de  MM.  Cuvier,  Desfontaines,  Thouin  et  Geoffroy- 
St.-Hilaire.  Mme.  de  Balzac,  long-temps  maîtresse  de  dessin 
de  genre  dans  les  maisons  royales  d'Ecouen  et  de  St-«Denis, 
est  aujourd'hui  pensionnaire  de  l'ordre  de  la  Légion-d'Hon- 
neur.  Cette  artiste  donne  chez  elle  des  leçons  particulières. 

BAIJDRY  DE  BALZAC  (Mlle.  Caroline),  peintre  de 
fleurs  et  de  fruits  ;  Sèvres ,  r.  de  Vaugirard ,  20  ;  née  à  Metz 
en  1799;  él.  de  Gérard  Wanspaendonck.  Elle  se  livre  à  la 
peinture  à  l'huile  et  sur  porcelaine ,  genre  qu'elle  a  appris  à 
la  manufacture  royale  de  Sèvres.  Ses  principaux  ouvrages, 
exp.  à  Paris  en  182(4  9  ^j  ^  Lille  en  1826,  sont  i  2  pendans  de 
22 po.' sur 26,  représentant  :  l'un,  un  Panier  de  fruits,  et 
l'autre ,  un  Chapeau  de  paille  rempli  de  fleurs.  Mlle  de  Balzac 
a  professé ,  pendant  6  ans ,  le  dessin  de  genre  à  la  maison 
royale  de  St.-Denis  ;  elle  tient  maintenant  un  atelier' chez 
elle ,  et  donne  au  dehors  des  leçons  particulières  de  pein- 
ture à  l'huile  et  sur  porcelaine. 

BAUGEAN ,  peintre  et  graveur  ;  Marseille  ;  a  gravé  et 
peint  des  Marines  qui  ont  figuré  aux  exp.  de  1806  et  1812 , 
notamment  :  L'Entrée  du  port- vieux  de  Toulon,  Le  Port  de 
Civita  -Tecchia ,  et  Le  Port  de  la  Ciotat  ;  iL  a  exp.  en  outre  , 
en  i8ig ,  des  Vues  gravées  pour  le  Nouveau  Voyage  pittoresque 
de  France. 


BAUP  (Henry),  peintre  sur  émail  et  porcelaine;  Paris, 
r.  des  Deux-Portes-St-Jean ,  2;  né  en  Suisse*  en  1777.  Il  a 
exp.,  sous  le  nom  de  Dihl,  en  181  a,  Valentine  de  Milan, 
sur  porcelaine,  d'après  Richard;  et  en  18 19,  un  Portrait  de 
Louis  XVIIl ,  de  grandeur  naturelle ,  aussi  sur  porcelaine , 
d'après  et  sous  la  direction  de  M.  le  baron  Ge'rard.  Ensuite , 
sous  son  véritable  nom*,  en  1827  ,  un  Portrait  de  Femme , 
d'après  nature^  sur  émail.  M.  Baup  donne  des  leçons  pâfti- 
culières. 

BAY  (Jean-Baptiste  Joseph  de),  père  ,  statuaire  ;  Paris , 
r.  Notre-Dame-djes-Champs ,  37;  né  à  MaUnes  en  1779.  Ha 
exécuté  de  1800  à  1816  :  Dix  statues  de6  p. ,  représentant 
les  quatre  Parties  du  monde ,  l'Astronomie ,  la  Prudence ,  et 
4  marins ,  Jean-Bart ,  Duguay-Trouin ,  Duquesne  et  Cas- 
sârd  ;  ces  10  statuer  sont  placées  sur  les  façades  de  la  Bourse 
de  la  ville  de  Nantes.  Le  fronton  de  l'Hôtel-de- Ville ,  exp.  en 
1817  ;  celui  du  Muséum  d'histoire  naturelle.  Trois  statues 
de  6  p.,  St.  Paul ,  St.  Pierre  et  St.  Jean-Baptiste,  placée's 
dans  le  chœur  de  la  cathédrale.  Soixante  bustes  de  grandeur 
naturelle ,  de  grands  hommes ,  et  quatre  colossals,  d'Auguste, 
de  Charlemagne ,  de  François  P'  et  de  Louis  XIV,  pour  la 
bibliothèque  publique  de  la  même  ville.  Plusieurs  monu- 
meus  particuliers,  tels  que  les  mausolée  du  marquis  de  Tre- 
vellèque  ,  placé  à  Beaulieu ,  dans  une  chapelle  particulière  ; 
de  M.  Vanneunem,  placé  à  Miséricorde,  cimetière  de  la 
ville  ,  et  de  M.  Gossin;  le  modèle  de.  ces  2  derniers  monu<» 
mensaétéexp.  en  1817.  Un  Christ  en  croix,  de  grandeui* 
naturelle ,  sculpté  en  bois ,  pourl'église  de  St.-Similien;  deux 
Anges  adorateurs,  aussi  en  bois ,  de  grandeur  naturelle ,  pour 
l'église  de  St.-Clément;  un  grand  nombre  de  bustes,  entre 
autres,  ceux  de  M.  et  Mme.  de  Barante;  de  Mgr.  Diïvoisin, 
évêque  ;  du  général  Cambronne  ;  de  Mme.  de  Lauriston  ;  de 
Talma  ,  etc.  Il  a  exécuté,  en  1817 ,  deux  statues  colossales, 
pour  l'île  de  Cuba ,  Neptune  et  Apollon ,  qui  sont  à  La  Ha* 
vanne ,  au  jardin  de  botanique  ;  deux  bas-reUefs ,  pour  la 
manufacture  royale  des  tabacs  à  Paris.  En  1819,  ^^^  étude 


BAY 


de  Naiade  ;  uu  bas-relief,  en  iiiarbre ,  pour  le  tombeau  de 
Mme.  Ternaux-Rousseau ,  dans  l'église  d'Auteuil  ;  un  St. 
Sébastien,  en  plâtre,  de  6  p.  (P.),  placé  dans  l'église  de  St,- 
Méry  ;  un  buste  de  Montesquieu ,  en  marbre ,  (M.  L)  ;  ces 
4 ouvrages  ont  été  exp.  en  1819.  En  1820  ,  trois  bas-reliefs, 
en  marbre ,  la  Foi ,  TEspérance  et  la  Gbarité ,  jteur  J'église 
des  Missions  étrangères.  En  182a,  la  statue  du  chancelier  de 
THospital,  en  maibre ,  de  6  p.  (M.  I.)?  et  placé^lJligue-Pins^ 
une  statue  en  plâtre ,  de  la  Vierge,  (P.),  placée  dans  l'église 
de  St. -Nicolas  du  Ghardonnet;  un  Œil- de-bœuf,  pour  la 
cour  du  Louvre ,  représentant  la  Poésie,  et  la  Musique ,  (  M . 
d.R.);  ces  3  ouvrages  exp.  en  1822.  Une  statue  en  pierre, 
de  St.  Mathieu,  de  12. p.,  placée  dans  la  cathédrale  d'Arras. 
En  18249  Mercure  endormant  Argus ,  en  maibre,  (M.d.R.), 
placé  dans  le  château  de  Gonipicgne;  Argus  endormi  aux. 
sons  de  la  flûte  ;  St.  Jean-Baptiste,  en  plâtre ,  (P.),  placé  dans 
TégUse  de  Bonne -Nouvelle;  une  étude  de  jeune  Discobole. 
En  1825  ,  un  buste  du  chancelier  de  THospital ,  en  marbre  ; 
et  trois  bas-reliefs ,  représentant  l'Afrique,  T Amérique,  et 
Mercure  protégeant  le  Commerce,  (P.),  placés  à  la  bourse  de 
Paris.  En  1827  ,  la  statue  d'Argus  endormie ,  en  marbre , 
(M.  d.  R.),  placée  au  château  de  Gompiègne  ;  une  statue  de 
Léonidas  ,  portrait  de  Talma ,  en  marbre ,  (d.  d'O;) ,  pour 
sa  galerie  ;  le  groupe  des  trois  Parques  ;  les  bustes  en  mar^ 
bre,  de  M.  le  baron  Gros;  de  Ginder,(M.  I.);  de  M.  le 
marquis,  et  de  Mme.  la  marquise  de  Glermont-Tonnerrè ; 
ces  7  derniers  ouvrages  exp.  en  1827.  En  1829,  une  statue 
équestre  de  Louis  XIY ,  de  8  p.,  en  bronze ,  pour  la  ville  de 
Montpellier;  un  bustç  du  marquis  de  St.'-Simon,  en  marbre. 
M.  de  Bay ,  père ,  a  obtenu ,  une  médaille  d'or  au  salon  de 
181 7 ,  et  la  croix  de  la  Légion-d'Honneur  à  celui  de  1824. 

BAY  (Jean-Baptiste-Joseph  de),  statuaire;  Paris,  r.  Notre- 
Oame-des-Champs,  ^7;  ûk  du  précédent;  né  à  Nantes  en 
1802;  él.  de  son  père.  Il  a  exp.,  en  1827,  une  statue  en 
plâtre,  représentant  Thésée  levant  la  pierre  sous  laquelle 
son  père  avait  caché  ses  armes  et  ses  sandales  ;  et  le  buste 


de  Mathui'in  Cmcy ,  architecte.  Il  a  exécuté,  pour  le  maître*' 
autel  de  l'église  de  St.-Sulpice ,  un  bas-relief  en  bronze , 
représentant  Jésus  au  milieu  des  Docteurs  ;  et  pour  la  Russi'e, 
deux  statues  en  bronze ,  de  grandeur  naturelle ,  représen- 
tant la  Foi  et  TEspérance»  Cet  artiste  a  obtenu,  à  Técole  des 
Beaux-Arts',  en  1820  ,  1821  et  1822, les  3®,  2®  et  i"*  méd.,et 
les  deux  prix  de  composition  d'histoire  ;  il  a  en  outre  rem- 
porté ,  en  ^3 ,  le  2^  grand  prix  de  sculpture  à  l'Institut. 

BAY  (Auguste-Hyacinthe  de),  peintre  d'histoii'e;  Paris, 
r.  Notre-Dame-des-Champs ,  37  ;  frère  du  précédent  ;  né  à 
Nantes  en  i8o4;  él.  de  M.  le  baron  Gros.  Ses  principaux 
ouvrages  sont  :  le  Christ  en  croix ,  (M.  d.  R.),  exp.  en  1822, 
placé  à  la  cour  d'Assises  de  Paris;  un  petit  tableau  repré- 
sentant les  Quatre  Ages ,  appartenant  à  Mme  Fourcroy  ; 
Miltiade  mourant  dans  les  fers,  exp.  en  1827;  un  Faune 
jouant  avec  une  Panthère  ;  Philoctète  abandonné  ;  une  Des- 
cente de  croix  ,  d'après  CaraifoUo  ;  ces  4  derniers  ouvrages 
sont  des^tudes  envoyées  de  Rome.  Le  Vieillard  et  ses  Enfans, 
sujet  tiré  de  La  Fontaine  ,6  p.  sur  5,  exp.  en  1827.  ^^^  *^" 
liste,  qui  d'abord  s'était  adonné  à  la  sculpture,  avait  exp., 
en  18 17,  à  l'âge  de  i3  ans,  un  buste,  en  plâtre,  de  Mlle.  Des> 
brosses,  et  un  autre  de  son  père.  Il  a  remporté,  à  l'école 
des  Beaux-Arts,  de  1818  à  1820  ,  les  3®,  2*  et  i'®  méd. ,  et 
à  l'Institut,  en  1822,  le  2,^  grand  prix  de  peinture ,  et  le 
prix  de  torse  ;  en  1823  ,  le  1^^  grand  prix  de  peinture» 

BAZIN  (Pierre-Joseph),  peintre  en  miniature;  rue  St.* 
Antoine;^  70;  a  exp.  des  Portraits  en  181 2,  1822  et  1824. 

BËAUDIN  (Mue.),  née  Félicité  Bourges  ;  peintre  de 
porti^aits  et  de  genre  ;  née  à  Marseille. 

BEAUFILS  (  Mlle.  Eugénie  ) ,  peintre  de  portraits  à 
l'huile  et  en  miniature  ;  Paris ,  r.  de  Sèvres ,  53;  née  à  Guise; 
él.  de  M.  Robert-Lefèvre  ;  donne  des  leçons  particulières. 

BEAUFORT  (Éléonore-Gustavé  Grout  de) ,  peintre 
tt'histoire  et  de  portraits,  Paris,  r.  de  Seine,  F.  St.-Ger- 
main,  33;  né  aux  Andelys  (Eure),  en  1800;  élève  de  M.  le 
barpn  Gros.  Son  principal  ouvrage  est  La  Présentation  de  la 


Vierge  au  Temple,  g  p.  sur  5  p.  6  po.,  qui  figure  dans  la  cha- 
pelle de  Thospice  deVilleneuve-le-Roy.  Cet  artiste  a  exécuté 
pi.  copies,  d'après  les  grands  maîtres,  entr'autres  :  La  Ste.- 
Famille,  et  La  Yierge,  dite  La  belle  Jardinière,  de  Raphaël. 
Il  a  lithographie  divers  portraits,  entr'autres  y  celui  du  pape 
Pie  VII ,  d'après  David  ;  et  a  exp.,  en  1827  ,  un  portrait  de 
femme.  M.  de  Beaufort  enseigne  dans  des  maisons  d'éduca- 
tion ,  et  donne  des  leçons  particulières. 

BEAVGARD,  dit  Thil  ,  peintre;  niort  vers  1828;  a 
exp.,  en  1822,  le  Départ  deTobie;  en  1824 >  un  portrait; 
et  en  1827 ,  Amazili  et  Télasco,  faisant  naufrage  à  la  vue  du 
port  de  Tumbès ,  sujet  tiré  des  Incas. 

BEAUME,  peintre  d'histoire  et  de  genre  ;  Paris  ,  r.  de 
rAbbaje ,  28.  Cet  artiste  a  exp. ,  en  1819^  Nephtali  et  Rachcl. 
En  1822,  l'Esclavage  deVelasquez  ;  Uenri  III  à  son  lit  de  mort, 
admis  à  la  galerie  du  Luxembourg.  En  1824,  La  Visite  d4 
camarade ,  ou  Un  Invalide  mourant  ;  Alain  Ghartier  embrassé 
pendant  son  sommeil ,  par  Marguerite  d'Ecosse ,  femme  do 
Louis  XI  ;  La  Mère  infirme  ;  ces  2  derniers  tableaux  appar- 
tiemient  à  MM.  Sazerac  et  DuvaL  En  1827 ,  une  Halte  de 
chasse;  LeRoi  boit, intérieur  rustique,  réexp.  en  1 83^o  au  Lux .  ; 
ce  tableau  appartient  à  M.  duSommerard.  La  bénédiction  et 
la  pose  de  la  pierre  fondamentale  du  monumen  t  de  Louis  XVI , 
yM.  d.  R.),  à  la  galerie  du  Luxembourg.  M.  de  Beaume  a  en- 
core exp. ,  en  1826,  à  la  galerie  Lebrun,  2  tab.  :  Le  d«i)art  d'un. 
Conscrit,  et  La  Marchande  de  Poissons.  Et  en  1829,  la  S.  d. 
A.  d.  A.  a  acq.,  de  cet  auteur,  2  tab. ;  un  représentant  des. 
Animaux  dans  une  prairie,  et  l'autre ,  ulne  scène  champêtie. 
11  a  obtenu  des  médailles  en  1824  et  1827. 

BEAUMONT  (Etienne),   architecte;  a  été  mentionné 
par  le  Jury  des  prix  décennaux .  pour  la  Construction  de  la^ 
Salle  du  tribunat  au  Palais-Royal ,.  bien  qu'elle  eut  éiè. 
ciécutée  d'après  les  dessins  de  M.  Huyot.  M.  Beauniont  ft 
été  chargé  par  le  gouvemetnent  de  la  direction  de  travadx 
importans.  Le  Théâtre  des  Variétés  est  un  de  ses  ouvrages. 

BEAUNIER ,  éL  de  Regnault  ;  a  exp.,  en  1806 ,  Massi- 


nissa  trouyant  la  reine  Sophonisbe  parmi  les  captifs.  En 
1810,  Le  Retour  de  l'Enfant  prodigue;, en  1812,  un  por- 
trait, d'Enfant;  en  181 4  9  Blanche  de  Casulle  déliwant  des 
prisonniers;  un  portrait  d'un  Enfant  en  deuil;  en  1817  ,  Le 
premier  Navigateur;  en  i8247Dugtt6sclin  accusé  bassement 
par  un  courtisan ,  près  de  Ghai^les  V ,  (M.  I.).  M.  Beaunier  a 
obtenu  une  médaille  au  Salon  de  18 10. 

BEAUREPAIRE  (Mlle,  de) ,  V.  GAILLARD. 

BEAUVALLET  (P.-N.),  sculpteur,  statuaire,  mort 
depuis  1816;  él.  de  Pajou;  était  membre  de  l'Académie  des 
Beaux-Arts.  Le  buste  de  Marat ,  présenté  à  la  convention 
en  1793;  celui  de  Ghâlier»  commandé  par  la  commune  de 
Paris  ;  celui  de  Guillaume-TeU,  offert  auix  Jacobins  ;  Bàmave 
député  ;  et  depuis ,  une  Suzanne  surprise  au  baia,  exp.  en 
1810,  et  exécuté  en  marbre,  pour  le  Gouvernement;  une 
Pomone  et  un  Narcisse  en  marbre,  exp.  en  181 2 ,  sont  les 
principales  productions  de  cet  artiste.  Il  fut  administrateur 
des  travaux  publicé  sous  la  Convention.  Un  buste  de  Sapho 
et  le  modèle  de  la  statue  décernée  au  général  Moreau,  (Grouv.), 
et  que  la  mort  la  empêché  de  terminer ,  ont  figuré  à  l'exp. 
de  1817.  M.  Beauvallet  avait  obtenu  une  grande  méd.  au 
Salon  de  18 10. 

BEAUVARLET-GHARPENTIER  (  J.*J.),  musicien - 
organiste,  né  à  Abbeville  en  1780,  et  mort  en  18 14.  Orga* 
niste  des  paroisses  St.-Paul  et  St.-^Victor ,  il  se  fit  connaître, 
siir tout  comme  exécutant.  On  cite  de  lui  deux  compositions  : 
l'illustre  et  heureuse  Alliance ,  pour  le  mariage  de  Napoléon 
etxle  Marie-Louise;  la  paix,  l'union  des  nations,  et  le  retour 
du  roi  de  France ,  pour  la  rentrée  des  Bourbons. 

BEAU VARLET  -  CHARPENTIER  (  Jacques-Marie  ) , 
compositeur  de  «musique  ;  Paris ,  quai  des  Augustins ,  55  ; 
fils  du  précédent;  né  à  Lyon  en  176g;  élève  de  &'0n  père. 
#utre  un  petit  Opéra  en  i  acte ,  au  théâtre  des  Jeunes  Ar-^ 
tintes ,  intitulé  La  bataille  d'Austerlitz ,  il  a  composé,  pour 
le  piano ,  une  Métliode  et  quelques  OEuvres ,  tels  que  Semâ- 
tes ,  Fantaisies ,  Aii^  variés ,  Romances  y  Contredanses ,  etc. 


On  lui  doit  aussi  un  Journal  d'orgue ,  et  beaucoup  de  mor- 
ceaux pour  cet  instrument.  M.  Beauvarlet-Gharpentier  est 
organiste  de  l'église  St.-Germain-des-Prés.  Il  est  professeur 
de  piano  et  chant  ;  ainsi  que  son  fils ,  qui  est  élève  du  Con- 
servatoire. 

BEG  (Augustin-Marius-Paul ,  dit  Polydore  de),  peintre 
de  paysages;  Aix  ;  n^  daîi^  cette  ville  en  1797  ;  élève  de 
MM.  Constantin  ,  Revoil  et  Granet.  Il  a  exp.,  en  1827  ,  3 
tabl.  de  chevalet;  i*  un  paysage  représentant  le  Cliâteau 
delà  Barben,en  Proveïice,  3  p.  sur  2  p.  4po.  (S.  d.  A.d.A.), 
appartenant  aujourd'hui  à  M.  le  marquis  de  Forbin  ;  2"*  un 
paysage  représentant  un  Coup  de  vent  et  un  Orage,  même 
dimension  ;  et  3^  une  partie  de  l'église  de  St.-Trophime ,  à 
Arles,  2  p.  sur  i  p.  7  po.  Il  a  peint  en  outre,  en  1829,  une 
Vue  de  la  ville  d'Aix,  2  p.  10  po.  sur  2  p.  3  po.,  appartenant 
à  M.  le  comte  de  Pradine ,  à  Bordeaux.  M.  Polydore  de 
Bec  a  obtenu,  au  salon  de  1827  ,  une  médaille  d'or. 

BËCŒUR  (Charles) ,  peintre  d'histoire  et  de  portraits; 
r.  de  Seine,  6  ;  né  a  Paris  en  1807  ;  él.  de  M.  Le  Thière ; 
a  exp.,  en  1824,  2  tab.  d'Oiseaux  étrangers;  en  i83o,  au 
Lux. ,  La  Fiancée  de  Lammermoor  et  Homère  chez  les  Ber- 
gers. Il  a  obtenu ,  en  1825,  à  Lille,  une  méd.  de  bronze  ;  et 
en  1827  ,  à  l'école  des  Beaux-Arts,  une  méd.  d'argent.  Cet 
artiste  donne  des  leçons  particulières. 

BÉFORT  (Mlle.),  peintre  d'histoire  ;  él.  de  Sçrangéli  ; 
a  exp.,  en  1810,  une  jeune  Thébaine  pansant  son  père 
blessé  ;  en  1812 ,  Thésée  et  Ariane  ;  en  i8i4  9  Ëuridice  piquée 
par  un  serpent  en  fuyant  les  poursuites  d'Aristée  ;  les  Adieux 
d'Hector  et  d'Andromaque;  en  1817 ,  un  portrait  d'homme  ; 
et  en  1819,  Géphale  et  Procris;  et*  le  portrait  du  père  de 
l'auteui*.  Mlle.  Béforta  obtenu  une  méd.  au  salon  de  181  o. 

BEGUIN ,  sculpteur  statuaire  ;  Paris ,  rue  des  Grésil- 
lons, 1;  a  exp.,  en  1822  ,  l'Innocence  émue  par  l'Amour  ;  et 
le  buste  en  marbre ,  de  Jouvcnet,  (M.  d.  E..).  H  a  remporté, 
au  concours,  une  méd.  d'argent ,  en  181 9. 

BEHAEGHEL  (Tliéoph.),  peintre  d*inlérieur;  Lecloure  ; 


BEI 


né  en  1796 ,  près  d'Ypres  ,  en  Belgique.  Il  vint ,  jeune  encore 
à  Paris ,  et  y  fréquenta  les  ateliers  de  David ,  Guérin ,  De- 
marne  et  Duvivier ,  puis  devint  Télève  et  le  collaborateur  de 
M.  Prévost ,  auteur  des  panoramas.  Ses  principaux  ouvrages 
sont  :  Une  Vue  de  la  Salle  du  XVI®  siècle  au  Musée  des 
Monumens  français  ;  un  Atelier  dç  Teinture  ;  ces  2.  tah.  exp. 
en  1819.  La  Chapelle  des  Fonts  baptismaux  de  Téglise  St.«- 
Méry ,  de  Paris ,  (d.  d'O.),  actuellement  dans  sa  galerie; 
le  Maréchal- ferrant ,  dans  la  galerie  de  la  duchesse  de  Berry; 
un  Laboratoire  de  chimie,  chez  M.  du  Sommerard;  une 
Cuisine  ;  un  Intérieur  de  l'église  St.-Severin ,  de  Paris  ;  acq. 
par  M.  Giroux  j  ces  4  derniers  tab.  exp.  en  1822.  Un  autre 
Intérieur  d'église  ,  une  Écurie  ;  une  Vue  des  Pyrénées ,  prise 
à  Bagnères  ;  Tlntérieur  d'un  cabaret;  ces 4 tab.  exp,  en  1824. 
On  a  encore  de  cet  artiste  plusieurs  autres  tableaux ,  entre 
autres  :  un  portrait  de  Schiller ,  fait  d'après  une  médaille  et 
gravé  par  Massol  ;  St.  Martin ,  évêque  de  Tours ,  ressusci- 
tant un  enfant  ;  un  portrait  en  pied  de  Chaînes  X ,  7  p.  sur 
5  ;  ces  deux  derniers  sont  à  Lectoure  ^  l'Intérieur  de  l'église 
de  Luz  ( Hautes -Pyréne'es),  exp,  à  la  galerie  Lebrun.  Il  a 
gravé  lui-même,  à  l'eau  forte,  plusieurs  de  ses  compo^ 
sitions.  M.  Behaeghel  fut  appelé  en  1822,  à  Lectoure,  pour 
y  diriger  l'Académie  de  dessin.  Il  fait,  dans  cette  ville ^ 
un  cours  gratuit  de  dessin  linéaire ,  d'après  la  méthode  de 
M.  Francœur ,  à  l'usage  de  la  classe  ouvrière  ;  il  se  livre  en 
outie  à  l'enseignement  de  la  perspective ,  et' tient  un  atelier 
d'élèves  pour  la  peinture. 

BEÏN  (Jean),  graveur,  dessinateur  ;  Paris,  r.  des  Maçons- 
Sorbonne,  2  ;  né  en  1789,  à  Goxweiler  (B.-Rhin);  él.  de  Gué- 
rin de  Strasbourg,  pour  la  gravure,  et  de  David ,  pour  le  des* 
sin.  Il  a  exp.,  en  1 8 1 7 ,  la  duchesse  d'Angoulême  quittant Bor« 
deaux,  d'après  Desenne.  En  1819,  des  vignettes  pour  diffé- 
rens  ouvrages,  tels  que ,  Molière,  Rousseau,  etc.  En  1822, 
Le  Mariage  de  la  Vierge ,  d'après  Vanloo ,  pour  la  Galerie  du 
Musée,  En  1824,  Apelle  et  Lampasse,  d'après  Girodet,  En 
1827,  une  Nymphe,  d'après  Lancrenon ,  (S.  d.  A.  d.  A.).  Il 


BEL 


aiait,  en  i8a8 ,  un  Pair  de  France ,  (Gbuv.) ,  pour  l'ouvrage 
du  Sacre  de  Charles  X.. 

BËISSON  (Etienne),  graveur  ;  né  à  Aix ,  et  mort  à  Paris 
en  1820;  él.  de  Wille.  Il  a  reproduit,  d-24)rè8  J.-F.-P.  Peyron, 
Les  jeunes  Athéniens  tirant  au  sort,  exp.en  1806;  d'après 
Raphaël ,  La  Yierge  au  donatoire  ;  la  S  le.  Cécile  et  la  Cène  ; 
laSte.Cécile,  exp.  en  1808 ,  iait  partie  de  la  Galerie  du  Masée^ 
et  la  Cène  figure  à  l'exposition  du  cabinet  des  estampes  de  la 
bibliothèque  rqjale.  Il  a  encore  gravé  la  Suzanne  au  bain , 

d'après  Santerre,  exp.  em 81 4- 

BELL  (Rodolpb),  peintre  à  Taquarelle  et  en  miniature  ; 
Paiîs  9  qUai  Malaquais.^  9  ;  né  à  Pajerne ,  en  Suisse ,  canton 
deYaud,  él.  d'Isabey  ;  a  exp.,  en  ^822  et  1824  9  des  portraits 
à  l'aquai'elle;  et  en  1827,  un  portrait  grande  miniature.  Il 
donne  des  leçons  particulières. 

BELLANGE  (Joseph-Louis-^IIyppohte),  peintre  de 
batailles  et  de  genre;  r.  Furstemberg,  8  ter;  né  à  Paris  en 
1800  ;  él.  de  M.  le  baron  Gros.  Parmi  ses  nombreuses  pro- 
ductions^ on  cite  :  la  Bataille  de  la  Moskowa,  12  p.  sur  9  ; 
un  Bivouac  de  troupes  françaises  ;  une  Halte  de  militaires 
français;  un  Chariot  de  blessés,  (S.  d.  A.  d.  A.);  ces  4tab. 
exp.  en  1822.  La  Reddition  du  fort  d'Aboukir,  6  p.  sur  4; 
le  Passage. du  pont  d'Arcole ,  4  Pt  sur  3,  appartenant  à 
M.  Odiot  ;  une  Halte  de  2  soldats  ;  un  Relais  de  diligence  ; 
une  Gantinière  versant  à  boire  à  un  officier  ;  un  Convoi  de 
blessés  en  Espagne;  2  Hussards  montant  de  force  dans  la 
charrette  d'un  paysan;  ces  7  derniers  tab.  exp.  en  1824. 
Une  Charge  de  cuirassiers  >  9  p>  sur  6  ;  le  Marcliand  de  che* 
vaux;  un  Caiabinier  d'infanterie  légère;  le  Soldat  en  congé, 
acq.  par  M.  St. -Martin  ;  une  Vivandière;  ces  5  derniers  tab. 
exp.  en  1827.  En  i83o  il  a  exp.  au  Lux.  Un  Episode  du  29 
Juillet  i83o;  Le  Marchand  de  plâtres  ambulant;  Le  départ 
du  Curé  et  de  sa  Nièce  pour  la  capitale.  Cet  artiste  a  fait 
plusieurs  portraits,  une  suite  de  lithographies,  dont  le 
nombre  peut  être  porté  à  4oo;  et  quantité  de  dessins  à  l'a- 
quarelle et  à  la  seppia.  Quelques-uns  de  ses  tableaux  et  aqua- 


^»e»i&  BEL  m4»^ 


relies  figurent  dans  la  galerie  de  la  duchesse  de  Berry.  Il  a 
obtenu  une  méd.  d'or  au  salon  de  1824.  Il  tient  un  atelier 
d'élèves. 

BELLAY^  peintre  de  genre;  Paris ,  r.  Notre^Dame-des- 
Champs,  21;  a  exp.,  en  181 7  ,  une  Ecurie  et  un  Intérieur 
des  Dominicains  de  Lyon,  servant  de  remise.  En  181 9,  une 
Vue  de  Lyon ,  prise  de  la  place  des  Minimes  ;  et  un  Marché 
aux  chevaux.  En  1822,  un  Intérieur  d'écurie,  acq.  par 
M-  de  Flurieux;  et  l'Intérieur  d'un  hangar.  En  1824,  une 
Hôtellerie  et  un  Maréchal  ferrant ,  acq.  par  M.  Schroth. 
M.  Bellay  a  obtenu  une  médaille  en  1824. 

BELLE  (Glément-Louis-Marie-Anne) ,  peintre  d'his- 
toire; né  à  Paris  en  1722,  et  mort  en  1806;  fils  de  Simon 
Belle,  peintre  y  membre  de  l'Académie  royale  de  peinture  , 
et  de  Marie  Uorthemels ,  connue  par  quelques  ouvrages  de 
peintui'e  et  de  gravure.  Le  jeune  Clément^  après  la  mort  de 
son  père ,  son  premier  maître ,  reçut  les  leçons  de  Lemoyne, 
et  alla  passer  deux  ans  en  Italie.  A  son  retour ,  il  fut  admis  à 
l'Acadéjaûe  de  peinture  et  sculpture ,  dont  il  devint  d'abord 
professeur-ad|oint ,  puis .  titulaire ,  et  enfin  recteur.  En 
1755  î  il  ùxt  nommé  inspecteur  de  la  manufacture  royale  des 
Gobelins.  On  a;  de  cet  artiste ,  plusieurs  tableaux  ;  les  prin- 
cipaux sont  :  un  Christ ,  pour  l'une  des  salles  du  parlement 
de  Dijon  ;  la  Réparation  des  saintes  hosties ,  dans  l'église 
St.-rMédéric,  à  Paris;  Ulysse  reconnue  par  sa  nourrisse; 
son  tableau  de  réception  à  rAcadémie,  etc.  il  a  laissé  aussi 
le  calque ,  sur  papier  transparant ,  des  fresques  du  Vatican , 
par  Raphaël. « 

BELLE  (  Augustin-^Louis  ) ,  peintre  d^histoire  et  de  por- 
traits; quai  Bourbon,  21;  fils  du  précédent;  né  à  Paris 
en  17^7;  él.  de  son  père,  doû-t  il  fut  le  collaborateur,  et  en- 
suite le  successeur ,  en  1 806  «  comme  sur-inspecteur  de  la 
manufacture  des  Gobelins.  Ses  principaux  ouvrages  sont  : 
Tobie  recevant  la  bénédiction  de  son  père ,  4  P  sur  3  ;  fait  à 
Rome  en  1788,  (S.  d.  A.  d.  A.)  ;  ce  tab.  fait  partie  de  la  col. 
lection  du  ministre  de  l'intérieur.  Le  Mariage  de  Ruth  et  de 


BEL 


fioozyinêiue  dimension,  exp.  en  1 791.  Thésée  retrouvant 
les  armes  de  son  père,  même. dimension ,  (S.  d.  A.  d.  A.)^ 
acq.  par  M.  Lucas ,  plombier  du  Roi.  Périclès  et  Anaxagoras , 
1 1  p.  sur  8,  conunandé  par  le  Gouv.  à  titre  d'encouragement; 
ce  tab.  est  placé  dans  les  salons  de  la  Chambre  des  députés  ; 
Un  Romain  se  battant  à  coups  de  pierre,  exp.  en  1801 .  Mars 
iiecevant  les  caresses  de  Ténus,  et  l'Amour  présentant  la 
branche  d'olivier,  portant  le  globe  du  monde,  dont  il  tient 
le  sceptre,  6  p.  sur  8,  commandé  également,  eni799,  à  titre 
d'encouragement ,  et  exp.  au  Musée  royal  en  181 7  ;  il  figure 
au  Musée  de  Rouen.  Agar,  dans  le  désert,  puisant  de  l'eau 
pour  désaltérer  son  fils,  même  dimension  que  le  précédent , 
exp.  en  18x9,  (M.  L);  il  fait  partie  du  Musée  de  Tours.  £n 
i8â!2,  il  a  exp.  Un  Emblème  à  la  p^ix,  petite  dimension; 
plusieurs  pottraits;  Hersé,  à  sa  toilette,  apercevant  Mercure 
qui  se  dirige  vers  son  palais,  2  p.  sur  ^  Les.  Danaïdes  se 
réfugiant  à  Argos ,  grande  esquisse^,  7  p.  sur  5  ;  enfin  il  a 
exp.  en  18249  Oiogène  donnant  une  leçon  de  philosophie 
sur  une  place  d'Athènes ,  et  plusieurs  portraits  ;  il  a  exécuté 
plusieurs  travaux  pour  la  manufacture  des  Grobelins,  dont  il 
fut  sur-inspecteur  jusqu'en  1816.  Cet  artiste  a  remporté  une 
méd.  d'or  en  1778,  et  le  2®  prix  de  peinture  en  1783. 

BELLE  (Edouard);  peintre  d'histoire;  Paris,  r.  des 
Beaux-Arts,  5;  né  à-Malines  en  Belgique  en  1806;  él.  de 
M.  Couder  ;  a  fait  3  tab.  d'église  ;  un  St.-*Louis  ;  un  St.  - 
François  Régis  et  un  St. -François  Xavier. 

BELLEBAUX  (Jacques),  peintre  de  paysages  sur  por- 
celaine ;  Paris  ;  r.  des  Vinaigriers-St. -Martin ,  24  ;  né  à  Asti , 
en  Piémont  en  i8o3  ;  él.  de  M.  Watelet  ;  ses  ouvrages  sont 
répandus  dans  le  commerce.  Cet  artiste  s'est  associé  à  M;  Col- 
viHe  (vqy,  ce  nom)  pour  la  préparation  chimique  des  cou- 
leurs employées  à  la  peinture  sur  porcelaine ,  sur  verre ,  sur 
émaux  et  sur  la  lave. 

■ 

BELLEMARE,  voy.  Fleuri  au  de. 
BELLIARD  (Jeân-Pélii^-Marius-Zéphirin),  peintre  de 
poHraits  eti  miniature  et  lithc^aphie  ;  Paris,  r.  St.-Domini- 


que-St>G«rmain,  36;  né  à  Marseille  en  1798;  él.  de  MM.  Au- 
bert ,  Aubry  et  PauUh  Guérin.  Il  a  exp. ,  en  182^2  et  1824  » 
plusieurs  études  et  portraits  en  miniature ,  et  en  1827 ,  des 
lithographies ,  parmi  lesquelles  se  trouvaient  :  La  Vierge  de 
St.-Dixte ,  d'après  Raphaël  ;  Balthazar  Gastiglione ,  d'aprè» 
le  même  ;  Gain,  d'après  M.  Paulin  Guérin  ;  l'abbé  de  Lamen- 
nais ,  d'après  le  même;  Louis  et  Henri-de-Larochejacquelin  ; 
Le  Prince  de  Talmont,  d'après  M.  Pierre  Guérin;  Les  gé- 
néraux Bonchamps  et  Gathélineau  y  d'aprè»  Girodet  ;  Gliar- 
rette  et  d'Ëlbée,  d'après  M.  Paulin  Gtiérin,  et  un  grand 
nombre  de  portraits  pour  l'iconographie.  M.  Belliard  a  ob- 
tenu une  méd.  d'or  au  salon  de  1822. 

BELLOG  (  J.-H.  )  >  peintre  d'histoire  et  de  portimts ,  rue 
des  Fossés  -  St.  -  Germain  -  des-  Prés ,  cour  du  Gommerce  y 
19  ;  él.  de  Régnault  ;  a  exp.  au  salon  de  1 8  j  o  :  Mort  de  Gaul, 
auiid'Ossian  ;  en  1812 ,  Un  voyageur  curieux  égaré  dans  les 
détours  d'anciennes  sépultures  égyptiennes;  en' 181 9^  1822; 
1824  et  1827,  portraits  en  pied  et  autres,  parmi  lesquels  on  a 
rémarqué  celui  en  pied  de  Mme  la  duchesse  de  Berry  ;  en 
1827,  St. Jean  Précurseur,  (M.  d.  K.)  ;  en  i83o,  au  Lux., 
Portrait  de  Boissy-d'Ànglas ,  à  sa  terre  de  Bougival.  M.  Bel- 
loc  a  obtenu,  en  181  o ,  une  méd.  de  i'^  classe. 

BELLONI ,  sculpteur  ;  Paris ,  quai  Billy ,  26  ;  directeur 
de  l'École  royale  de  Mosaïque  ;  a  exp.  en  1810,  Le  génie  de 
l'Empereur  maîtrisant  la  Victoire  ;  Un  sujet  allégorique  d'un 
parquet  en  mosaïque  pour  le  service  de  Napoléon  ;  en  1812, 
Un. Pavé  en  mosaïque  de  forme  octogone,  ayant  22  p.  de  dia- 
mètre; et  en  i8i4,  Un  portrait  de  Louis  XVIII;  méd.  en 
camaïeux  ;  course  des  Amours  ;  La  Victoire  ;  Philoctète  dans 
l'ile  de  Lemnos  ;  tous  ces  sujets  en  mosaïque. 

BENINGORI  (N.)  musicien-compositeur ,  né  vers  1780 
en  Italie,  et  mort  à  Paris  en  1821 ,  était  peu  connu  dans  sa 
'  patrie,  et  n'avait  fait  représenter  qu'un  opéra  sur  le  théâtre  de 
Vienne,  lorsqu'il  vint  Paris  en  1809.  Depuis  cette  époque 
jusqu'à  celle  de  sa  mort ,  il  y  donna  des  leçons  de  piano  et 
de  chant.  Outre  deux  opéra -comiques,  joués  au  th.  Fey- 


B£R 


deau  9  il  a  composé  la  musique  des  trois  derniers  actes  de  la 
lampe  merveUleuse ,  ouvrage  que  Nicolo,  eu  mourant,  avait 
laissé  inachevé.  Il  a  aussi  composé  l'ouverture  et  une  grande 
partie  des  deux  premiers  actes  de  cet  opéra  :  on  doit  en 
outre  à  Bénincori  12  œuvres  de  quatuors. 

BENOIST  (Mme)  née  Delaville-Leroux  ;  peintre  d'his- 
toire; r.  St.-Dominique-St.-Gennain,  27;  née  vers  1770 , 
él.  de  David,  était  connue  déjà,  il  y  34  ^^^9  ^^^^  ^^  '^^^ 
d'Ëmihe,  pai*  les  Lettres  sur  la  Mythologie  ^  que  lui  adressait 
Desmoustier  ;  ses  principaux  ouvrages  sont  en  grande  partie 
des  portraits  ;  elle  a  exp.  en  1802  pi.  poitraits  ;  Une  jeune 
fille  portant  des  pots  ;  JLa  sorcière ,  tête  d'étude  :  ce  tah.  a 
cté  admis  au  Lux.  ;  en  1804,  Une  jeune  fille  chantant  pour 
distraire  son  père  aveugle,  et  pi.  portraits;  1806,  Deux 
jeunes  en£a.ns  tenant  un  nid  d'oiseaux  ;  Le  sommeil  de  l'en- 
fonce, et  celui  de  la  vieillesse,  et  pi.  portraits  ;  en  1810,  La 
lecture  de  la  Bible  ;  Un  portrait  de  la  princesse  Ëlisa  Bona- 
parte; en  181 2,  La  diseuse  de  bonne  aventure,  et  Le  por- 
trait en  pied  de  l'impératrice  Marie-Louise.  On  doit  encore 
au  pinceau  de  cette  dame  plusieurs  portraits  de  Napoléon. 
Depuis  181 2  aucun  ouvrage  de  Mme  Benoist  n'a  paru  aux 
expositions  du  Louvre  ;  cette  artiste,  décédée  depuis  quelques 
années,  avait  obtenu  une  médaille  de  i'®  classe  en  i8o4* 

BENOIST  (François),  compositeur  dramatique  ;  Paris, 
r.  Bellefond,  ao  ;  né  à  Nantes  en  1797  ;  él.  de  Gatel  ;  a  fait 
la  musique  de  Léonore  et  Félix ,  o{|f  ra  eu  un  acte ,  représenté 
à  Paris  en  1821  :MmeI)orval  éditeur.  En  181 1 ,  il  a  rem* 
porté ,  au  Conservatoire,  le  1®'  prix  d'harmonie,  e^  en  i8i4> 
le  i^^  prix  de  piano  ;  en  181 5,  le  i^^  grand  prix  de  composi- 
tion musicale  à  l'Institut  ;  en  181 9,  à  son  retour  de  Rome, 
il  obtint  au  concours  la. place  de  i^^  organiste^  du  Roi ,  et 
pei^.  de  temps  après  fut  nommé  professeur  à  l'École  Royale. 

BÉRA ,  peintre  d'histoire  et  en  miniature  ;  Paris ,  rue 
J.-J.-Rousseau,  3;  él.  de  MM.  Lafond  et  Régnsdilt;  a  exp. 
en  181  o  Démocrite  et  les  Abdéri tains;  en  18149  Un  portrait 
de  Charles  X  en  pied  ;  celui  de  Mme  la  duchesse  d'Angoti- 


BER 


léme  ;  un  cadre  de  miniatufe;  en  1817, 18196!  1822,  pi.  por^ 
traits  ;  à  cette  dernière  exp.  on  a  remarqué,  Les  petits  nau- 
fragés. 

BÉRANGBE  (  Antoine) ,  peintre  d'histoire  ,  à  l'huile  et 
sur  porcelaine  à  la  manufacture  de  Sèvres;  né  à  Paris  en  i  ^BS; 
él.  de  plusieurs  maîtres.  Parmi  ses  productions,  on  cite 
les  suivantes ,  qui  ont  été  exp.  au  Musée  royal  :  L'aumône, 
1  p.  3  po.  sûr  2  p.  10  po.  ;  exp.  en  1819.  La  séduction,  i  p. 
5po.  sur  I  p.  2  po.  L'abandon,  même  dimension;  exp.  en 
1824?  ^^  3  tab.,  peints  à  l'huile,  ont  été  acq.  par  la  S.  d. 
A.  d.  A.  On  a  de  cet  artiste  des  peintures  sur  porcelaine , 
exécutées  pour  la  manufacture  royale  de  Sèvres  ;  savoir  :  sur 
un  vase  de  grande  dimension,  Une  frise  représentant  l'en- 
trée au  Musée ,  des  tableaux ,  statues  et  autres  objets  conquis 
par  nos  armées.  Deux  sujets  composés  et  peints  sur  deux 
vases,  Hérodote  admis  dans  le  collège  des  prêtres  de  Thè- 
bes  ;  Aristote ,  se  promenant  sur  le  Pirée ,  reçoit  de  la  part 
d'Alexandre  des  productions  naturelles  de  l'Inde,  en  ani- 
maux et  végétaux  ;  Un  portrait  de  Richardot ,  d'après  Ru- 
bens  ,  grandeur  de  l'original;  Un  portrait  du  Dauphki, 
diaprés  Lawrence.  Ces  diverses  peintures  ont  fait  partie  des 
expositions  des  porcelaines  de  Sèvres,  en  181 5,  1822,  1H27 
et  1828. 

BERBIGUIER  (Antoine-Tranquille),  flûtiste-composi- 
teur; Paris,  r.  des  Vieilles-Etuves ,  16;  né,  en  1782,  à  Ca- 
derousse  (  Vaucluse)  ;  él.*de  MM.'Berton,  pour  la  composi- 
tion ,  Wanderlich  pour  l'exécution.  Il  a  publié  chez  Jànet  et 
Cotélle^  io3  Cffiuvres  de  musique,  dont  Une  méthode  pour 
la  flûte  à  5  clefs,  20  livres  de  Duos  pour  deux  flûtes;  2  pour  flûte 
et  violon  ;  36  Duos  élémentaires  ;  6  livres  de  Trios  pour  trois 
flûtes  ;  3  pour  flûte ,  violon  et  alto  ;  G  pour  deux  flûtes ,  et 
alto  ou  basse  ;  1 1  livrç^  de  Sonates  pour  flûte  avec  accompa- 
gnement de  basse  ;  1 1  Concertos  ;  Une  simphonie  concertante 
pour  deux  flûtes  ;  9  thèmes  variés ,  avec  accompagnement 
de  piano  et  d'orchestre  ;  i  concerto  de  basson  ;  20  fantaisies, 
avec  accompagnement  de  piano  ou  orchestre  ;  3  harmonies 


BER 


pour  neuf  instrumens  à  vent;  Une  ouverture  à  grand  ordies*- 
tre; 6 grands  solos;  plusieurs  morceaux  de  chant,  etc.,  etc. 
M.  Berbiguier  donne  des  leçons  chez  lui  et  au  dehors. 

BERGER  (Joseph) ,  peintre  d'histoire  et  de  portraits  ; 
Paris,  r.  Française,  lo;  né  à  Langres  en  1798;  él.  de 
Prud*hon  et  de  M.  i«  baron  Grros  ;  a  exp.  pi.  portraits.  En 
1824,  Un  marchand  de  tisane;  Un  Bacchus;  et,  en  1827, 
pi.  portraits;  et  a  obtenu,  en  iSaa ,  une  médaille  à  Técole 
des  Beaux<^Arts  de  Paris.  Il  donne  des  leçons  particulières. 

BERGER  (Mme)  née  Désohas,  peintre  en  portraits; 
Paris,  r.  du  Dauphin  ;  a  exp.  Deux  portraits  ;  Un  panier  de 
cerises;  Une  étude  de  Jacinthes  en  181 7;  Deux  jours  de 
mariage;  Deux  ans  de  mariage,  en  1819;,  Portrait  en  pied 
de  Mme  Glauzel,  artiste  dramatique ,  en  1822. 

BERGERET  ( Pierre  - Noksque ) ,  peintre  d'histoire, 
paysage,  genre  et  portraits;  Paris,  r.  Neuve-des*Petits- 
Cbamps ,  47  »  luf  à  Bordeaux;  él.  de  David.  Ses  principaux 
tableaux ,  exposés  au  Musée  royal ,  sont  :  en  1806,  Les  hon- 
neurs rendus  à  Raphaël  après  sa  mort ,  ce  tab.  a  été  gravé  à 
L'eau-forte  en  18x2  ^ar  Panquet  père,  et  terminé  au  burin  par 
Sixdeniers;  planche  de  25  po.  sur  16.  En  1808,  François  P^  et 
Henri  YIII  au  camp  du  Drap  d'Chr  ;  Gharles-Quint  et  le  Ti-^ 
tien.  En  1810,  Entrevue  de  l'empereur  Alexandre  aved^a- 
poléenà  Tilsitt;  Henvi  IV  chantant  devant  GabrieUe;  pi.  por- 
^ts.  En  i8i4>  Anne  de  Boulen  recevant  sa  condamnation 
à  mort  En  181 7 ,  Mahomet  il  et  Irène  ;  François  P'  écrivant 
des  vers  au  bas  du  portrait  d'Agnès  Sorel  (M.  d.  R.)  En 
1819,  Le  service  funèbre  du  Poussin ,  a  été  admis  au  Lux:  ; 
Philippo  Lippi ,  esclave  en  Barbarie ,  traçant  avec  du  chli^ 
bon  le  portrait  de  son  maître  sur  un  mur.  En  1822 ,  L'Aré- 
tinetle  Tintoret.  En  18249  Henri  lY  le  lendemain  de  son 
assassinat,  exposé  au  Louvre  sur  son  lit  de  mort.  En  1827, 
Le  dénouement  du  Tartuffe,  réexp.  au  Lux.  en  x83o;  ce 
tab.  appartient  à  M.  Odiot.  La  plupart  de  ces  tab.  ont  «en- 
suite pris  place  soit  au  Musée  du  Lux. ,  soit  dans  la  galerie  de 
S.  A.  R.  Madame,  ou  dans  les  palais  royaux  des  Tuileries, 


de  Samt-Gioud,.Y€trsailles  et  Fontainebleau.  Cet  artiste  a 
aussi  exécuté,  en  18049  i8o5,  et  1806,  différentes  litho» 
graphies  au  crayon.,  et  d'autres  entièrement  à  la  plume , 
les  premières  qui  aient  été  faites  en  France.  De  i8o&à  1810, 
danà  l'espace  de  i5  mois,  845  p.  de  dessin,  représentant  la 
guerre  d'Allemagne,  d'après  lesquels  a  été  exécuté  le  bas- 
relief  en  spirale  qui  entoure  la  colonne  de  la  place  Vendôme. 
£n  1823  et  1824  9  Quatre  grands  portraits  historiques  pour 
la  salle  des  chanceliers  au  ministère  de  la  justice  ;  et  en  1828, 
Un  tab.,  pour  le  ministère  de  l'intérieur  ;  représentant  Saint- 
Louis  secourant  les  pestiférés  en  Egypte ,  grand  comme  na- 
ture. On  lui  doit  en  outre  un  grand  n(»nbre  de  dessins  de 
méd«  pour  la  Monnaie  et  pour  l'obélisque  projeté  du  Pont- 
Neuf.  La  gravure  a  aussi  reproduit  plusieurs  de  ses  compo- 
sitions dans  des  éditions^  de  luxe ,  telles  qu'un  Boileau ,  un 
La  Fontaine,  etc.,  etc.  Il  a  exp.  à  la  galerie  Lebrun,  en  1826, 
Bacchus  et  Aviane.  M.  Bergeret  a  obtenu,  en  1806,  le  grand 
prix  pour  son  tab.  des  honneurs  rendus  à  Raphaël  après  sa 
mort ,  lequel  a  été  acheté  par  le  Gouvernement  pour  laMaU 
maison  ;  en  1808 ,  une  méd.  d'or  lui  a  été  accordée  pour  son 
tab.  de  Français  P'  et  Henri  VIII  au  camp  du  Drap  d'Or. 
En  1^17,  Homère  recitant  ses  poésies,  paysage  historique; 
Miâbel'-Ange  aveugle  touchant  au  torse  antique  ;  Étude  de 
paysage  ;  Figures  des  cartes  à  jouer  adoptées  par  la  cour. 
1819,  St. -Louis  à  Damiette  déli;^rant  des  prisonniers  chré- 
tiens; Renaud  et  Armide  servis  par  une  nymphe,  (M.  d.  R.); 
Vénus  conduite  par  Mercure  daDs  TOly  mpe;  Education  de  Mi- 
chel Montaigne ,  (  M.  I.)  ;  Portrait  de  Martin  dans  Joconde. 
fln  1822 ,  Homère  mourant  de  misère  sur  un  grand  chemin  ; 
La  cour  de  la  reine  Marguerite  de  Navarre;  Gharles-^uint 
dans  la  retraite.  i8?4  >  Portrait  en  pied  de  Louis  XVIII  pour 
la  salle  du  Gonseil-d'État ,  (M.  d.  R.)  ;  Naufrage  de  Charles- 
Quint. 

,  BERJON  (  Antoine  ) ,  peintre  de  fleurs  et  miniatures  ;  a 
exp.;  en  i8o4  9  Un  vase  d'albâtre  rempli  de  fleurs ,  et  sur  un 
socle  divers  nids  d'oiseaux  ;  Fruits  peints  au  pastel  ;  Un  cadi*e 


de  miniatures.  EniSiOjiSi^etîSig,  Coquillages  ctiiia- 
drépores  ;  Un  lièvre;  Un  coq  ;  Un  groupe  de  roses  diverses  ; 
Fruits;  Tète  de  lion  de  mer  et.^e'trifications ,  etc.,  etc. 
M.  Berjon  a  obtenu  une  me'daille  exi  1817. 

BERLIOZ  (Hector),  compositeur  de  musique;  Paris, 
r.  de  Kicbelieu ,  96  ;  né  à  la  Côte  St.- André  (  Isère)  eh  i8o3 ; 
él.  de  MM,  Lesueur  et  Reicha.  II.  a  composé  tFne  messe  en 
musique  qui  fut  exécutée  d'abord  à  l'église  St.-Roch ,  à  Pa- 
ris ,  et  ensuite  à  celle  de  St.-fikistàche  par  l'orchestre  et  les 
chceurs  de  l'Opéra.  Il  a  donné,  en  1828  et  1829^  à  l*Ecole 
royale  de  musique,  plusieurs  concerts  composés  de  morceaux 
de  sa  composition.  Il  sfiait  la  musique  des  Francs-Juges^ 
opéra  écrit" pour  l'Odéon ,  et  que  la  nouvelle  destination  de 
ce  théâtre  n'a  pas  permis  dte  représenter.  Cet  artiste  a  pu- 
blié, chez  Scfalesinger,  la  grande  partition  de  8  scènes  de 
Faust  de  Goethe  7  9  Mélodies  de  Th.  Moore,  avec  accom- 
pagnement de  piano  ;  Plusieurs  i-omances ,  etc.,  etc.  M.  Ber- 
lioz a  remporté ,  en  1828,  un  second  grand  prix  de  compo- 
sition musicale.  Il  donne  des  leçons  particulières  de  compo-* 
sition ,  d'harmonie  et  de  chant. 

BERLOT  (Jean-Baptiste) ,  pejntre  d'architecture  ;  Pa- 
ris, r.  St^Lazare,  Sg  {ter)  ;  né  à  Versailleis  en  1776  ;  ^l»  de 
Robert,  peintre  du  Roi.  Ses  ouvrages  ont  été  admis  aux 
expositions  du  salon,  à  celles  de  la  Société  des  Amis  des  Arts, 
à  Paris  et  dans  les  département  ;  plusieurs  ont  été  acquis  par 
cette  société  ;  ils  consistent  surtout  en  vues  prises  en  Italie , 
ses  monumens,  ses  ruines,  ses  paysages,  d'après  nature, 
n  a  exposé  en  181 9,  ancien  temple  dédié  à  Bacchus  ;  TûiH-' 
beau  d'une  fanîille  romaine  ;  Ruines  de  la  villa  d'Adrien  ; 
Ruines  de  l'arc  de  Titus  ;  en  1822,  Vue  d'une  entrée  de  Flo- 
rence; En  1 824,  Intérieur  d'un  cloître  à  Naples,  acq.  par  M.  Gi* 
roux.  Eglise  gothique  près  Lyon,  etc.,  etc.  ;  cet  artiste  a  peint 
quelques  paysages  au  fixé,  M.  Berlot  est  aussi  musicien ,  et 
à  ce  titre ,  pensionnaire  de  l'orchestre  de  l'Opéra^Comiquet 
et  ancien  menibre  de  la  Société  des  enfans  d'Apollon  et  des 

concerts  Clebt.  Aux  productions  déjà  citées  nous  ajouterons 

4 


les  suivantes  qui  ont  été  exp.  ainsi  qu'il  sui|:  En  i8o4 ,  Vue 
^perspective  d'un  /ancien  temple  ;  Vue  dZtine  galerie  éclairée 
dans  le  fond  ;  en  1806 ,  Xue  perspective  d'un  palais  ;  Ruines 
d'architectures  après  la' pluie;  en  1808,  Vue  d'un  ancien 
palais  servant  à  donner  des  fêtes  ;  Intérieur  d'un  monument 
consacré  aux  sépultures  ;  Ruines  d'un  bain  antique  ;  Vues  de 
monumenS)  acq.  par  M.  Denon;  en  1810,  Yue  prise  dans  les 
Apennins  ;  Vue  de  la  grotte  de  Pausilippe  à  Naples  ;  Vue 
d'un  cloître  ;  Vue  des  ancien»  monumens  de  Rome  ;  en  1812, 
Vue  du  coi^s  législatif;  en  1 8 1 4  >  Vue  du  pantliéon  di'A^rippa^ 
Monumens  à  la  mémoire  des  artistes  célèbres  ;  en  1817 ,  In- 
térieur  du  musée  de  Rome;  en  181,^,  ruines  d'un  bain  sou* 
terrain  à  la  villa  d'Adrien ,  fig.  de  M.  Grenier  ;  Vues  d'Italie 
peintes  au  fixé  ;  en  1 822  ,  entrée  d'un  monastère  en  Espagne  ; 
Plusieurs  intérieurs;  en^  1824»  La  pre^lière  et  la  dernière 
cérémonies  à  l'église  ;  Paysages  avec  fabriques  ;  Escalier  con- 
duisant à  un  monastère  près  de  Rome,  ces  :^  tab.  acq.  par 
M.  Giroux  ;  en  1827  ,  Yue  d'une  ancienne  port,e  de  Norman- 
die ,  acq.  par  M.  Meslier  ;  Vue  principale  d'un  monastère  en 
ruine,  acq.  par  M.  Giroux;  Intérieur  d'une  ancienne  église 
gotliique  près  de  Lyon., 

RERLOT  (MlleÉlisà),  pianiste-compositeur;  fille  du 
précédent;  r.  St. -Lazare,  Sg  (ter)  ;  née  à  Paris  en  1802;  él. . 
de  M.  Pradher.  EUe  a  pul^lié  jusqu'à  ce  jour  14  œuvres  pour 
piano;  des  variations  sur  la  Tyrolienne  de  Mme.  Gail;  une 
fantaisie  çur  un  air  allemand  ;  une  valse  d'Emma  variée  ;  une 
fantaisie  sur  la  Dame  Blanche,  «te,  etc.  Mlle.  Berlot  a  obtenu 
a|i  conservatoire  un  premier  prix  de  Piano  ;  elle  professe  cet 
instrument.  .  (  ,      ^  ' 

BERNY  D'OUVILLÉ  (Cli.-Ant.-Claude),  peintre  de 
portraits  en hiiniature ;  Paris,  r.  du Port-Mahon ,  12;  né  à 
Glermont;  a  exp.  en  1802,  portrait  gravé  en  miniature;  en 
i866\  une  jeune  fille  à  sa  toilette,  miniature;  en  1808,  les 
regrets  de  l'absence  ,  miniature  ;  Portrait  de  Mlle.  Leverd  ; 
en  1 8 1  o,  181 2^et  18149  plusieurs  miniatures.  Il  donne  des  le- 
çons particulières.  ^  .      : 


BERRE ,  peintre  de  paysage^  ;  Paris,  'au  Jardin  du  Roi, 
r,  deSeine-'St.-'Wctor,  35  ;  né  à  Afivers  ;  a  exp.  en  1808  2  tab. 
de  Gibier;  en  1 810,  Une  lionne  couchée  avec  ses  lionceaux; 
ce  tab.  peint  sur  tôle  vernie  a  appartenu  à  impératrice  José- 
phine; 4  autres  tab. ,  sujets  divers  ;  en  181 2,  Un  liçn  tenant 
soos  sa  patte  une  gazelle  ;  Un  renard  terrassant  un  coq  ; 
L'aigle  royal  s'eiforçant  d'enlever  utï  agneau  ;  Lëèînge  et  le 
chat;  Chien  de  basse^our  à  la  chaine  ;  La  famille  du  cerf  du 
GaDge  ;  en  i8i4 ,  Un  taureau  conduit  par  une  jeune  fïmme  ; 
intérieur  d'une  étable  ;  Une  lionne  avec  ^ses  petits  ;  Une  lionne 
allaitant  Réraus  et  Romulus  ;  Une  maison  de  campagne ,  etc.; 
en  1817 ,  L'éléphant  du  Jardin  du  Roi,  visité  par  le  duc  et 
la  duchesse  de  Rerri;  Un  lion -trouvant  un  aspic  dans  sa 
grotte;  Vaches  traversant  un  village  ;  Gibier  mort,  etc.,  etc.; 
en  18 19,  Intériem*  de  ferme  ;  Vaches  à  l'abreuvoir  ;  Exté- 
rieur de  ferme  ;  Sortie  d'animaux  ;  Repos  de  biches  ;  Vue 
prise  dans  la  forêt  de  Fontainebleau  ;  Animaux  dans  une 
prairie  ;  Le  loup  et  l'agneau  ;  Bertrand  et  Raton ,  etc. ,  etc.  ; 
en  1822,  Chariot  traîné  par  des  bœufs;  Une  jeune  vachère 
près  d'une  source ,  etc.,  etc.;  en  1824,  Un  taureau  et  des 
saches  dans  une  prairie  ;  Vache  qui  boit;  Vue  de  Hollande , 
ces  deux  tab.  appartieoitient  à  M.  Lafontaine  ;  Vaches  dans 
une  prairie ,  appartenant  à  M.  de  Marcotté  ;  Animaux  dans 
une  prairitji^  à  M.  de  Wailly  ;  Des  vaches  ;  sur  le  devant  un 
âne ,  àM .  Luce ,  etc.  ^  en  1827 ,  abreuvoir  au  soleil  couchant  ; 
Repos  d^animaux  au  soleil  levant ,  à  M.  Delafontaine  ; 
Taches  gardées  par  une  jeune  fille  dans  une  prairie,  à  M.  Mar^ 
cotte.  M.  Berré  a  aussi  exp.  en  1826  a  la  galerie  Lebrun,  Vue 
prise  dans  les  environs  de  Paris ,  avec  animaux  ;  une,  autre 
vue  prise  dans  la  Hollande;  il  a  obtenu  des  médailles  en  181  o 
et  1817. 

BERRUER,  sculpteur;  était  en  1797  professeur â l'an- 
denne  académie  de  peinture  et  sculpture  au  Louvre.  On  lui 
attribue  un  projet  de  monument  en  l'honneur  des  officiers 
françaistnorts  dans  la  guerre  pour  l'indépendance  de  l'Amé- 
rique, et  un  grand  nombre  d'ouvrages:  La  statue  de  d'Agues* 


<  . 


seau ,  au  Museunr;  La  Force ,  pour  le  palais  de  justice  à  Bor- 
deaux ;  La  tragédie  et  la  comédie ,  pour  le  tl^tre  de  la  même 
ville  ;  La  foi  et  la. charité  ^  pour  Véglise  St.-Bartélemy  ;  Un 
})as- relief  ;  L'annonciation ,  pour  la  cathédrale  de  Chartres  ; 
les  deux  bas-*reliefs  de  la  façade  de  TËcole  de  médecine  à 
Paris,  etc. ,  etc. 

BEIViTAUX  (Dupibssis),  graveur;  mort  en  iSiS,  s'est 
fait  remarquer  par  plusieurs  sujets  dans  le  genre  de  ceux  de 
Calot.^n  lui  doif;  quelques  eaux  fortes  et  une  gi^ande  partie 
des  figures  des  voyages  en  Grèce  et  enltalie ,  par  M.  de  Choi- 
seul>  et  de  l'ouvragé  sur  l'Egypte.  Il  s'çst  exerce'  aussi  dans 
le  genre  que  l'on  appelle  Caricature.  On  dit  qu'il  existe  de 
lui  une  copie,  à  la  plume ,  de  la  tentation  de  St .'•Antoine ,  de 
€alot ,  qui  est  aussi  estimée  que  l'original. 

BERTHAULT  (Louis),  architecte,  né  en  1783,  et  mort 
€n  1823,  s'est  appliqué  particulièrement  à  la  composition 
des  jardins.  Ceux  de  la  Malmaison,  de  Gompiègne ,  de  St-^ 
Leu,  de  Bondy,  de  Pont-Ghartrain ,  de  Ruslay,  d'Arman- 
villers ,  de  Beauregard ,  et  beaucoup  d'autres  encore ,  ont  été 
exécutés  d'après  ses  plans.  Outre  les  rqstauratioi^s  faites  à 
plusieurs  hôtels  d«  Paris ,  il  a  construit  quelques  maisons  d^ 
campagne  aux  environs,  de  cette  ville  ;  on  cite  celles  de  la 
Jonchère  ,  Glichy ,  Ghâteau-Margaux  ^près  Bordeaux.  Il  a 
laissé  un  projet  pour  mettre  en  harmonie  avec-Jes  anciens 
monumens ,  les  constructions  modernes  faites  à  Rome ,  et 
dont  la  disparate  est  si  déplaisante  à  l'œil.  Berthault  était 
architecte  du  roi ,  et  chevalier  de  la  Légion-d'Honneur. 

BERTHAULT,  'peintre  de  paysages,  r.  du  Mail,  12;  él. 
de  M.  Bertin,  a  exp.  en  1810, 1812  ,  i8i9et  1822^  des  Vues 
d'après  nature,  prises  à  Ghaptilly.  En  18149  Intérieur  d'une 
cour. 

BERTHÉLEMY  (Jean-Simon) ,  peintre  d'histoire,  né  à 
Laon,  en  1743,  et  mort  à  Paris  eâ  iSii;  él.  de  N.  Halle, 
remporta  un  grand  prix  de  peinture.  On  a  de  lui  quelques 
tableaux ,  dont  nous  citerons  Le  siège  d'e  Galais ,  gravé  de- 
puis par  Anselin ,  et  Apollon  ordonnant  au  Sommeil  et  à  la 


BER 


Mort  de  rendre  le  corps  de  Sarpedon  à  sa  famille.  Il  a  peint 
des  plafands  qu'on  voit  encore  dans  les  palais  de  Fontaine- 
bleau, du  LuiCembourg  et  du  Muséum.  Il  fut  reçu  en  1780 
à  rAcadémie  de  peinture  de  Paris,  et  nommé  plus  tard  pro- 
fesseur de  l'Ecole  spéciale  de  dessin. 

BERTHON  (René-Théodorè),  peintre  d'histoire ,  r.  des 
Prouvaires ,  32  ;  né  à  Tours  en  1777  ;  él.  de  David  ;  a  peint 
lia  tableau  représentant  Erigone,  grandeur  naturelle.  En 
1820 ,  La  déclaration  d'amour  de  Phèdre  à  Hippoly  te,  1 1  p. 
sur  10,  qui  valut  un  prix  à  l'auteur.  A  son  retour  de  Vienne, 
où  il  resta  quatre  ans ,  il  fit  La  prise  d'Ulm  ,  par  Napoléon , 
9  p.  sur  6,  exp.  en  18.06,  qui  fut  placé  à  Trianon;  La  re- 
mise aux  députés  du  sénat  des  drapeaux  pris  sur  les  Prus* 
siens  par  Napoléon  ,  i5  p.  sur  10 ,  placé  à  Gompiègne  ;  Na- 
poléon recevant  à  Berlin  une  Réputation  du  sénat,  exp.  en 
1808;  Présentation  à Tilsitt  de  la  reine  de  Prusse ,  i5  p.  sur 
10 >  exp.  en  1810,  imité  en  tapisserie  aux  Grobelins  ;  Ange- 
li(pieet  Médor,  exp.  en  181Q,  grandeur  naturelle ,  9p.  sur  7, 
pkcé  à  la  salle  d'audience  du  ministère  de  l'intérieur  ;  La 
défense  de  la  redoute  de  Montelesino ,  par  le  général  Raui- 
pon,  exp.  en  181 2,  et  adm.  au  Luxembourg;  Renaiid  et  Ar* 
mide,  grand,  iiat. ,  exp.  en  181 4;  Le  jugement  de  Paris, 
^and.  nat.,  12  p.  sur  10,  exp.  en  181 2;  Le  songe  d'Oreste^, 
10 p.  sur  9,  grand,  nat.,  exp.  en  181 7,  et  adm.  au  Musée  de 
Dijon  ;  Trait  de  justice  de  Louis  XYI  envers  les  habitans  de 
laGuienne,  dem.  nat.  (M.  d^R.),  exp.  en  181 7,  placé  dans 
la  galerie  de  Diane ,  aux  Tuileries  ;  Départ  d'Angélique  et 
Médor,  grand,  pat.,  9  p.  sur  8,  exp.  en  1819  ;  Saùbet  David , 
grand,  nat.,  10  p.  sur  9  (M.  I.),  exp.  en  1819,  et  adm.  au 
Musée  de  Caen  ;  Fondation  de  l'église  de  Marmoutier,  pai* 
saint  Martin,  grand,  nat.,  9  p.  sur  8,  exp.  en  1819,  com- 
mandée pour  une  chapelle  d'une  église  de  la  Touraine;  La 
leçon  de  clinique  du  docteur  Alibert  à  l'hôpital  SaiutJjOuis , 
dem.  nat.,  exp^en  1819;  une  Léda,  exp.  en  1822;  Renaud 
enlevé  par  Armide,  exp.  en  1824  ;  L'entrée  du  duc  de  Berrî 
dans  la  ville  de  Caen ,  grand,  nat.  (M.  I.  ),  12  p.  sur  10,  &p. 


en  1824;  La  mort  d'Echo;  L'enlèvement  d Hélène ,  dem. 
nat.^  exp.  en  181 4;  Phèdre  attendant  Hippolyte  dans  les 
bois,  grand,  nat.,  9  p.  sur  8,  exp.  en  1814  ;  il  a  enouti'e  ex*^ 
posé  à  tous  les  salons,  excepté  pendant  son  séjour  à  Tienne, 
un  grand  nombre  de  portraits ,  parmi  lesquels  nous  citerons 
ceux  du  premier  consul,  en  pied;  de  Farchiduc  Charles;  de 
la  princesse  PauUne  Bonaparte  ;  de  Mlle  Duchesnois  dans  le 
rôle  de  Jeanne  d'Arc  et  de  lady  Morgan. 

BERTHON,  peintre  d'histoire;  Paris,  r.  des  Prouvai- 
res,  12;  fils  du  précédent ,  né  à  Paris  en  1809. 

BERTIER  (  Louis-Mai'ie  ^ ,  peintre  d'histoire  ;  Paris,  rue 
Guillaume  ,8,  île  St-Louis  ;  faé  à  Beilly  (  Somme) ,  eh  1769^ 
él.  de  M. ,  le  l^aron  Regnaidt ,  a  fait  plusieurs  tableaux  de 
chevalet,  parmi  lesquels  Le  réveil  d'Ariane;  La  toilette  de 
Psyché  ;  Un  faune  montrant  à  jouer  de  la  flûte  à  une  jeune 
Nymphe  ;  Le  triomphe  de  l'Amour,  exp.  au  M.  R.  le  pre  • 
mier  en  1806,  les  deux  suivans  en  1810,  et  le  dernier  en 
1812.  U  a  aussi  exp.  en  1808  le  portrait  d'un  petit  garçon^ 

BERTIER.  ror.  POTEL  (  Mme), 

BERTIN  (Jean-Victor),  peintre  de  paysage^  historiques, 
r.  Traînée,  17;  né  à  Paris  le  20  mars  1775,  él.  du  ce* 
lèbre  Yalenciennes;  Les  tabl.  de  cet  artiste  ont  été  admis  à' 
toutes  les  expositions  du  Louvre,  et  beaucoup  se  trouvent 
aujourd'hui  dans  les  principales  galeries  pubhques  et  parti- 
cuUères  ';  au  Luxembourg ,  à  Maisons ,  à  Rennes,  à  Fontaine- 
bleau, etc.  Nous  citerons  Aristide  recevant  les  députations 
de  la  Grèce,  exp.  en  1798,  exécuté  pour  le  gouvernement  ; 
Vue  de  la  ville  dePhénéos,  en  Grèce,  1800  ;  Une  fête  à  Flore, 
site  des  Alpes ^  1801  ;  Gicéron  à  son  retour  d'exil,  dans  la 
petite  ville  de  Felellino ,  1806  (acheté  par  le  gouvernement)  ; 
Vue  de  la  ville  de  Fossombrone ,  en  Toscane  ;  de  la  ville  de 
Terracina ,  exp,  en  1808  ;  Arrivée  de  Napoléon  à  Etlingen , 
1812;  Vue  de  la  ville  d'Olevano,  exp.  en  181 7  ;  Vue  prise  à 
Népi,  près  Rome,  exp.  en'  1817  (tous  deux  au  palais  de 
Trianon);  Offrande  au  dieu  Pan  (Musée  de  Rennes);  Ché- 
rebért  et  Théodegile,  exp,  en  1819  (M.  d.  R.)  (galerie  de 


Fontainebleau  );  Cicéron  au  tombeau  d'Atticus  (acheté  par  le 
gôuyemeknent }  ;  Aristomène ,  site  de  Messénie,  exp.  eu  1824  ; 
Le  lac  de  Negli  ;  Les  restes  du  pont  d'Auguste ,  à  Narni  ;  Une 
▼ne  de  Sondiaco*(tous  trois  dans  la  galerie  de  Maison  )  ;  Une 
foule  de  paysages ,  sites  d'Ialie ,  etc.,  etc.  Aux  ouvrages  déjà 
dtés,  nous  ajouterons  les  suivans,  qui  ont  figuré  à  divers  sa^ 
Ions.  En  1800,  Site  romantique  avec  animaux^  Paysage  avec 
bergers;  Intérieur  de  forél;  Soleil  couchant;  Une  matinée, 
Un  soir  (apendans);  Un  abreuvoir,  Un  extérieur  d'un  parc 
(2  pendans)  ;  Dessins  diveis.  En  1801^  Yue  du  temple  de 
Minerve  Gaphyes  (Lux.  );  Une  matinée;  Deux  petits  paysages. 
En  18049  plusieurs  paysages  et  études.  En  1806,  Paysages.  En 
1808,  plusieurs  petits  paysages  ;  Dessins  de  la  ville  de  Ter- 
racina.  En  1810,  Vue  de  la  ville  d'Itri  (!Naples)  ;  Vue  prise 
dans  les  Alpes  ;  Vue  prise  près  de  Narny,  et  d'un  pont  sur 
la  Néra  ;  Vue  prisç  sur  les  bords  de  l'Arno  (Toscane)  ;  Glorinde 
et  Tancrède  dans  une  forêt;  Apollon  et  Daphné  dans  une  fo- 
rêt ;  Des  voyageurs  lisant  une  inscription  dans  une  forêt.  En 
181 2,  Paysage,  site  de  Grèce;  Vue  d'une  partie  de  la  ville 
de  Valmontoue*,  près  Rome;  Vue  d'un  monastère *près  .de 
Soubiac ,  dans  la  Sabinie  ;  Vue  d'une  forêt  ;  Des  voyageurs 
trouvant  les  restes  de  Milon  de  Grotone  ;  plusieurs  études. 
En  1814  9  Vue  d'une  ville  dans  la  Sabinie ,  soleil  couchant; 
Vue  prise  sur  les  bords  de  l'Arno  (Toscane) ,  efiPet  du  matin  ; 
Vue  prise  dans  le  royaume  de  Naples,  effet  de  vent;  Inté- 
rieur de  bois  ;  Gliasse  au  cerf;  Vue  d'Italie  au  bord  d'un  lac^ 
et  son  pendant  ;  Vue  d'une  partie  du  pont  d'Auguste  sur  la 
Néra ,  à  Narny,  et  son  pendant.  En  1817,  Une  forêt  ;  Des  pas- 
teurs font  des  offrandes  au  dieu  Pan  (Gouv. ,  adm.  au  Lux.  )  ; 
ces  deux  tab.  destinés  pour  Trianon.  En  1822,  Vue  prise 
dans  les  Apennins,  près  de  la  ville  de  Medica  (Lux.)  ;  Dessin 
du  tab.  précédent  app.  à  Mlle.  Berlot;  Vue  de  Gora,  ville 
duLatium,  app.  à  M.  Mesny  ;  Paysages.  En  i82'7.  Vue  prise 
de  Narny  ;  Un  intérieur  de  forêt  ;  Diane  et  ses  nymphes  ;  Vue 
prise  sur  la  route  de  Salbnine  à  Rome ,  chariots  fuyant  de 
Kome  ;  Vue  de  la  ville  de  Tarquinie ,  ancienne  ville  de  Tos- 


cane.}  Ti^niquille  prédit  à  Tarquin  T Ancien  sa  future  éléva- 
tion ;  Ifjie  prise  de  Toscane ,  effet  du  matin  ;  Une  Bohémienne 
dit  la  bonne«^yenture  à  des  bergers  ;  Vue  prise  dans  la  Sa-» 
binie ,  effet  du^^ilieu  du  jour  ;  Une  dépatation  se  rend  à 
Cures ,  pour  y  chercher  Nuina ,  ^u  roi.  M.  Bertin  a  obtenu 
une  méd.  d'or  de  première  classe  au  salon  de  1808,  et  a  été 
nommé  en  1817  membre  de  la  Légion-d 'Honneur.  Il  est  le 
fondateur  de  l'école  de  paysage  historique,  où  se  sont  formés 
MM.  Michalon ,  Témouf ,  Gognet ,  Boisselier^  et  continue  de  /< 
se  livrer  à  renseignement.        ^ 

BERTIN  [Edouard),  peintre  de  paysages ,  à  Paris ,  rue 
de  Seine^St.-Germain ,  8.  Il  a  exp.  en  1827  :  Le  Gimabué 
trouvant  Giotto,  âgé  de  12  ans,  dessinant  sur  ^es  pierres 
les  chèvres  confiées  à  sa  garde  ;  une  Vue  de  l'ermitage  de 
Gastel-Saint-îlhe ,  près  Rome ,  il  a  obtenu  une  méd.  la  même 
année.  ^ 

BERTON  (le  chevalier  Henri-'Montan) ,  compositeur  de 
musique  ;  Paris,  r.  de  Cléry,  19,  ou  à  Passy  ;  né  à  Paris ,  le 
17  septembre  1767,  fils  de  P.  Berton ,  célèbre  compositeur. 
Il  apprit  la  musi^que  à  l'âge  de  six  ans ,  et  à  treize  il  entra 
comme  violon  à  llorchestre  de  l'Opéra.  Quoique  son  profes- 
seur de  composition  l'eût  abandonné ,  décidant  qu'il  n'était 
pas  apte  à  cette  science,  l'élève  n'en  continua  pas  moins  à  se 
livrer  à  l'étude,  et,  en  méditant  les  ouvrages  des  grands 
maîtres  ;,  il  apprit  le  secret  de  leur  art.  Sacchini,  à  qui  on 
mdntra  là  Partition  de  la  Danie  invisible,  premier  ouvrage  de 
M.  Beiton ,  ne  fut  pas  du  même  avis  que  le  professeur.  Il  en* 
gagea  le  jeune  compositeur  à  venir  travailler  auprès  de  lui, 
et  jusqu'en  1 786 ,  époque  de  sa  mort  ;  il  ne  cessa  de  lui  don- 
ner des  leçons.  A  dix -neuf  ans,  M.  Berton  avait  déjà  fait 
jouer,  au  concert  spirituel ,  plusieurs  Oratorios  :  Absalon , 
Jephté ,  David  dans  le  temple ,  Les  bergers  de  Bethléem ,  La 
gloire  de  Sion ,  Marie  de  Seymours ,  Orphée  dans  les  bois. 
A  la  même  épo(}ue,  il  composa  pour  le  théâtre  italien  (au* 
jom'd'hui  Opéra-Comique),  Le  premier  Navigateur,  i  acte 
(inédit).  L'année  suivante,  1787,  il  donna  La  Promesse dQ 


mariage ,  a  actes ,  et  successivement  la  Dame  invisible ,  ou 
rAmant  à  l'épreuve,  i  acte;  en  1789-,  Les  Brouilleries ^ 
3  actes;  en  1790,  Les  deux  Sentinelles ,  i  acte;  Les  rigueurs 
du  Cloître,  2  actes;  en  1791,  Le  nouveau  d'Assas,  i  acte; 
Les  deui^  Sous-Lieutenans,  i  acte  ;  en  1 792,  Eugène,  3  actes  ; 
Viala ,  I  acte  ;  en  1 797,  Ponce  de  Léon ,  3  actes ,  dont  il  com- 
posa les  paroles  et  la  miosique.  U  fit  ensuite  représent<er,  de 
1798  à  i8o5,  Le  Souper  de  famille,  2  actes;  Le  Dénoue- 
ment inattendu ,  i  acte  ;  Mdntano  et  Sthéphanie ,  3  actes  ; 
L'Amour  bizarre,  i  acte;  Le  Délire ,  i  acte;  Le  grand  Deuil, 
I  acte;  Le  Concert  interrompu,  i  acte;  Aline,  3  actes;  La 
Romance, 'i  acte;  Délia  et  Yerdican ,  i  acte;  en  i8o5,Lë 
Vaisseau  amiral,  i  acte  ;  en  1806,  Les  Maris-Garçons,  i  acte; 
en  1807,  Le  Chevalier  de  Sénanges;  Ninon  chez  Mme  de 
Sévigné,  i  acte;  en  1809,  Françoise  deFoix,  3 actes;  et  de- 
puis ,  Jeune  et  Vieille  \  La  Yictime  des  arts ,  avec  Nicolo  ; 
Gorjsandre,  en  1820.  Deux  autres  ouvrages  du  même  au- 
teur, Cora,  3  actes,  en  1789,  et  Tyrthée,  2  actes,  en  1793 , 
furent  reçus  et  mis  k  l'étude  à  l'Opéra  ;  mais  les  circonstan- 
ces politiques  en  anpéchèrent  la  représentation.  En  1807, 
M.  Berton ,  déjà  professeur  d'harmonie  au  Conservatoire , 
fat  nommé  directeur  du  théâtre  des  Bouffes.  Deux  ans  après, 
il  quitta  ce  théâtre  pour  entrer  à  celui  de  l'Académie  impé- 
riale de  musique ,  comme  chef  de  chant ,  et  depuis  il  fait 
partie  du  comité  chargé  de  juger  les  partitions  d'opéras  pro- 
posées à  ce  théâtre.  Outre  les  ouvrages  que  nous  avons  cités , 
M.  Berton  a  coonposé  Thrasybule,  cantate  exécutée  au  théâtre 
Olympique ,  à  l'occasion  du  sacre  de  Napoléon  ;  Thésée , 
cantate  chantée  à  Bruxelles ,  au  passage  de  l'empereur  ;  Le 
Chant  du  retour,  cantate  sur  la  fin  de  la  campagne  de  1806  ; 
L'Oriflamme,  pièce  de  circonstance  (février  i'8i4)9  en  so- 
ciété avec  MM.  Méhul  et  Kreutzer  ;  de  plus ,  un  Recueil  de 
seize  canons  ,  et  une  foule  de  Romances.  Enfin ,  il  a  publié 
mr  son  art  trois  ouvrages  ;  le  premier.  Arbre 'généalogique 
^  accords,  a  servi  de  base  aux  deux  suivâns  :  Méthode 
d'harmonie ,  et  Dictionnaire  des  accords.  M.  Berton  est  meni* 


BER 


bre  de  rAcadémie  des  Beaux-Arts,  surintendant  sm^ivancier 
de  la  musicfue  du  roi ,  et  membre  de  la  L^ion-dllonnettr. 

;  BERtONNIER,  graveur  en  portraits  ;  Paris,  r.  de  l'Est , 
5  bis  y  a  exp.  divers  portraits  gravés  en  1819,  182a,  1824 
et  1827. 

BERTRAND  (Noël-François)^  graveur;  Paris,  r.  du 
Lottvire,  l^^né  en\')ik'i  à  Soisy-sous-Etioles  (Seiae-et-Oise). 
Eièye ,  pour  le  dessin  ,  de  Moreau  jeune  et  de  David , 
M.  Bertrand  a  gravé,  en  1810,  les  Etades  du  tableau  des 
Sabinesi,  exp.  en  1812,  n^éme  grand,  que  l'original,  et  sous 
la  direction  de  Dbvid  ;  en  181 2 ,  portrait  de  Napoléon,  grand, 
nat. ,  d'après  David,  et  gravé  sous  sa  direction.  £n  1809, 
i8i3  et  18149  g  cahiers  de  Principes  de  dessin,  d'après  Re- 
verdin  et  Bourgeois;  et  en  1826,  Principes  de  dessin,  d'a- 
près Girodet  ;  Les  trois  principales  Études  du  Spasimo,  d'a- 
près R&phaël  ;  Un  grand  nombre  d'Etudes ,  de  Raphaël , 
Poussin ,  Rubens  et  tous  les  grands  maîtres  ;  Études  de  Mars 
et  Yénus ,  d'après  le  d<^rnier  tableau  de  David  ;  L'Etude  de 
Léonidas,  de  David,  gravée  sous  sa  direction,  en  1822; 
Études  de  jeunes  Spartiates,  même  tab. ,  en  1828;  il  a  exp. 
à  presque  tous  les  salons.  Ses  principales  Études  sont  généra- 
lement dans  toutes  les  écoles  Am  gouvernement.  Une  méd. 
de.2*^  prix  lui  fut  décernée  pour  le  dessin ,  à  l'École  centrale 
des  Quatre-Nations ,  en  l'an  YI.  Il  est  professeur  de  gravure, 
et  reçoit  des  élèves  dans  son  atelier. 

BERTRAND  (Jean-Erançois),  peintre  d'histoire;  Pa> 
ris,  r.  Albouy,  i;  né  à  St.-Maximin  (Var),  en  1798;  e'I. 
de  M.  Abel  de  Pujol  ;  a  exposé  ^n  1 827  L'ange  Raphaël  au 
moment  où. il  quitte  ToUe  et  son  fils.  Une  copie  lui  a  été 
commandée  par  le  min.  de  la  M.  d.  R.  M.  Bertrand  a  eu 
pendant  six  ans  la  direction  de  l'Ecole  gratuite  de  dessin ,  au 
Man£^.  Il  donne  des  leçons  particulières. 

BERTRAND  (Vincent),  peintre  en  miniature,  éL  de 
Regnault,  a  exp*  un  grand  nombre  de  miniatures  auxdi- 
ver&salonsde  1806, 1808, 1810,  1812,  i8i4et  1817, aunom- 
bre  desquelles  on  cite  les  Portraits  du  colonel  Tascher,  de 


HM.  Lemaice ,  Redouté  et  Lafitte  »  peintres  du  duc  d' Angou* 
lême;  de  M.  Gilloa,  prem.  flûte  de  l'Écple  rpyale  et  de^la 
chapelle  du  roi ,  etc.,  etc.  M.  Bertrand  a  remporté  une  inéd. 
en  1810. 

BERVIC.  (Cbarles-Clément-Balyay  ) ,  graveur,  né  à  Pa- 
ris en  1756,  et  mort  en  1822,  eut  poiir  maître  Georges 
Wille.  n  fit  ps^'attre  successivement  Le  Repos,  et  La  Demande 
acceptée,  d'après  Lépicié  ;  Un  portrait  de  M.  Devergennes, 
d'a^nrès  le  dessin  qu'il  en  fit  lui-même;  celui  de  Linnée, 
d'après  Boslin  ;  celui  de  M.  Séuac  de  Meilban,  d'après  Di^- 
plessis  ;  Un  grand  portrait  en  pied  de  Louis  XYI ,  d'après 
Gallet;  L'^nnocônce,  d'après  Mérinée ;  Saint* Jean,  d'après 
Kapfaaël;  L'éducation  d'Achille,  d'après  RegnauU;  L'enlè- 
vement de  Séjanire,  d'après  le  Guide  ^  Le  groupe  de  Lao- 
ooon,  d'aiurès  la  statue  ^antique.  Bervic  avait  été  nommé 
membre  de  l'Acad.  de  peinture,  en  1784,  et  de  l'Institut 
l(»rs  de  l'admission  de  la  classe  de  gravure ,  et  chevalier  des 
ordres  de  St.-Michel,  de  la  Légion  -  d'Honneur  et  de  la 
Réunion. 

BESNARD  (  Etienne  ),  graveur,  quai  de  la  Toumelle,  43  ; 
né  à  Paris,  le  6  septembre  1789;  él.  de  M.  Baltard.  Il  a 
gravé  la  cathédrale  de  Cologne,  et  des  planches  pour  un  ou- 
vrage sur  la  Nubie ,  par  ^.  Gaux*  Il  a  exécuté  plusieurs  tra-^ 
vaux  commandés  pour  le  sacre  de  Charles  X. 

BESSA  (Pancrace),  peintre  de  fleur» et  d'histoire  na- 
turelle; Paris,  r.  du  Cherche-Midi,  26  bis;  né  à  Paris,  en 
1772,  él.  de  G.  Wanspaendonck  et  de  M.  Redouté.  H  fUt 
nommé  peintre  de  fleurs  de  la  duchesse  de  Berri ,  par  brevet 
du  29  décembre  1816 ,  et  donna  des  levons  à  cette  princesse 
depuis  le  3  avril  1820  ;  il  est  peintre  du  Mus.  d^hist.  nat 
depuis  1 823.  U  a  £iit  les  dessins  du  Noweau  Duhamel  y  7  vol. 
in-fol.  Ces  dessins  originaux ,  au  nombre  de  5oo,  sont  à  la 
Bibl.  part^  du  roi  ;  600  dessins  pom*  V Herbier  de  VAmnteur, 
Ceux-ci ,  également  ong'maux ,  sont  à  la  bibliothèque  de  Ma- 
dame. \}u  grand  nombre  de  Dessins  pour  l'ouvrage  sur  l'E- 
gjrpte,  etc.  ,  etc.  Dans  le  nombre  de  ses  productions,  dont 


quelques-unes  ont  figuré  aux  diverses  expositions  qui  se  sont 
succédé  depuis  1806  à  Paris  et  àaxks  des  villes  du  nord, 
plusieurs  petits  tab.  ont  été  acquis  par  des  souverains  et  prin- 
ces étrangers.  Il  a  aussi  exp.  en  i83o  au  Lux.  Une  tourterelle 
regardant  sa  compagne  morte  au  pied  d'un  arbre  (  aquarelle  ). 
M.  Bessaa  obtenu  une  méd.  d'or  à  l'exp.  de  1808,  et  des 
méd.  d'argent  à  Douai  et  à'  Lille,  en  1825.  Il  donne  des  le- 
çons particulières. 

BESSEUÉYRE  (Claude-Jean) ,  peintre  de  portraits  à 
l'fauile  et  en  miniature ,  et  musicien ,  ancien  professeur  au 
collège  royal  de  Bpurbon;  né  à  Paris,  y  demeurant,  r.  de 
Gratnmont,  18,  él.  de  M.  Augustin  et  de  David.  Il  a  exp. 
à  tous  les  salons  depuis  1802  jusqu'en  1819,  des  Portraits  à 
l'huile  et  des  miniatures  ;  il  a  en  outre  exp.  en  1822  Les  Mé- 
decins français  à  Barcelone ,  et  en  1 824  Charles  Y,  roi  de 
France,  et  son  fils.  M-  Besslièvre  a  obtenu  une  m^:  en  1824. 

BÈVALET  (Antoine-Germain),  peintre  d'histoire  na- 
turelle, r.  St.-Jacques,  182 ,  né  à  Paris  en  1779,  n'a  point  eu 
de  maître.  Dans  un  Voyage  autour  du  monde ,  qu'il  fit  pen- 
dant les  années  1817,1818,  1819  et  1820  sur  la  corvette 
tUranie^  commandée  par  le  capitaine  Fressinet ,  il  a  dessiné 
et  peint  des  poissons,  des  crustacées,  des  reptiles  et  des 
ustensiles  de  sauvages.  Dans  un  voyage  semblable ,  qu'il  fît 
par  ordre  du  roi ,  de  1822  à  1825 ,  sur  la  corvette  la  Coquille^ 
que  commandait  le  capitaine  Duperré ,  il  a  également  dessiné 
et  peint  des  poissons ,  des  reptiles ,  des  oiseaux ,  des  co- 
quilles et  des  méduses.  On  lui  doit  aussi  les  dessins  de 
Y  Histoire  naturelle  des  oiseauùc^mouches  ^  par  M.  Lesson.  Tous 
ces  ouvrages 'ont  été  gravés  par  M.  Coûtant.  Ses  diverses 
productions  ont  été  admises  aux  exp.  de  1812,  1819  et  1822, 
ainsi  qu'à  celle  de  i83o  au  Lux.  Il  donne  des  leçons  par- 
ticulières. 

BEZ  (Jean-Joseph  Bastier  de),  peintre  de  paysages, 
amateur,  Paris,  r.  Bergère  ,6  y  né  auVigan  (Gard) ,  en  1780, 
él.  de  M.  Watelet.  Ses  principaux  ouvrages  sont  des  Vues 
d'Italie,  exp.  en  1824;  Yues  prises  à  YiUeiines,  prèsPoissy^ 


BIA 


\. 


admises  à  l'exp.  au  profit  des  Grecs ,  en  1826  ;  deux  grandes 
Études  d'après  nature ,  représentant  des  intérieurs  de  ferine 
iVillennes  ;  quatre  dessins  layés  ;  Vues  d'Italie  et  du  dépar- 
tement du  Gard ,  et  Dessins  à  trois  teintes  exp.  au  salon  de 
1827^  où  il  a  obtenu  une  méd.  d'or. 

BËZARD  (Jean-Louis) ,  peintre  d'histoire,  r.  St. Jac- 
ques, i35 ,  présentement  à  Rome ,  né  à  Toulon  (  Haute-Ga- 
ronne ,  en  1800,  él.  de  MM.  Guérin  et  Picot.  Il  a  remporté 
en  1829  lo  i*'  gr.  pr.  de  peinture ,  au  concours  de  Tlnstitut» 
Le  sujet  proposé  était  Jacob  refusant  de  livrer  son  fils  Ben- 
jamin. M.  Bézard  avait  remporté  le  second  gr.  pr.  en 
1825.  Il  avait  exp.  en  1824  ^  Madeleine  dans  le  désert, 
Le  repos  de  la  Madeleine ,  et  un  Intérieur  de  l'église  du 
bois  d'Arcis. 

BIAKD  (Jean),  jeune,  dessinateur,  r.  de  Grenelle  St*- 
Genuain ,  5a ,  né  à  Rouen ,  él.  de  David.  11  a  une  manière 
de  dessiner  toute  particulière ,  que  le  jury  d'exp.  du  Musée 
a  considérée  conmie  empreinte  d'un  caractère  d'originalité 
des  premiers  maîtres  de  l'école  d'Italie.  Il  a  traduit  des  ta- 
bleaux ,  entre  autres ,  La  Ste.-Famille ,  d'après  Léonard  de 
Vinci;  La  Vierge  et  l'Enfant  Jésus,  d'après  Raphaël;  La 
Vierge  dite  La  belle  Jardinière,  d'après  Raphaël;  La  Ste. 
Madeleine  dans  le  désert,  etc.»  etc.  Ses  tab.  se  voient  en 
France  et  en  Angleterre.  Un  de  ces  ouvrages ,  appartenant 
au  marquis  de  Strafiord ,  à  Londres ,  a  été  reproduit  par 
Fauteur  sur  la  pierre  Uthographique.  Ses  dessins  ont  été 
admis  aux  expositions  de  i8i5, 1819,  1824  ^t  1827.  Le  gou- 
vernement lui  a  acheté  un  de  ses  dessins  pour  l'école  royale 
de  St.-Denis ,  où  il  se  trouve  maintenant.  Il  n'a  donné  des 
leçons  de  sa  manière  de  dessiner  que  dans  quelques  feuniUes 
de  France  et  d'^Angleterre. 

BI^fiD  (  François  ) ,  peintre  de  genre,  né  en  1 800  à  Lyon , 
où  il  demeure ,  r.  St.-Joseph ,  i  ;  él.  de  l'école  de  cette  ville. 
Oq  cite  de  cet  artiste  les  tab.  ci-après  :  Un  intérieur  de  cour 
de  diligence,  2  p.  sur  3;  Maleck-Adhel,  4  P*  sur  2  f 
exp.  en  i8a4  ;  Pothin  apportant  l'image  de  la  Vierge  da9s 


le$  Gaulés,  7  p.  sur  4-  H  figure  à  rarchevcché  de  Lyon.  In- 
térieur d'un  me'riage  de  diseuse  de  bonne-aventure ,  4  p* 
sur  3  ,  placé  au  Musée  de  la  même  ville  ;  Un  épisode  de  l'ofr 
ficierde  fortune  de  Walter-Scott ,  exp.  en  1827  ;  Une  scène 
de  voleurs  espagnols ,  3  p.  j-  sur  2  | ,  faisant  partie  de  la 
galerie  de  la  duchesse  de  Berri  ;  Une  auberge  espagnole,  4  p* 
sur  3  ;  Une  fotttàine  égyptienne ,  etc.,  etc.  ;  Une  partie  de  la 
chapelle  de  rarcheyêché  de  Lyon  a  été  exécutée  par  M.  Biard. 
•Il  a  obtenu,  en  18^7,  deux  méd.  d'bt,  l'une  au  M.  R.,  Tau- 
tre  au  Musée  de  Lyon.  Pendant  les  années  de  1827  et  1828, 
M.  Biard  faisait  partie  de  l'état^ major  de  la  corvette  te 
Bayddère ,  comme  professeur  de  dessin  des  élèves  de  marine% 
il  a  été  en  Grèce ,  en  Syrie ,  en  Egypte ,  en  Espagne  ;  il  a 
rapporté  de  ses  voyages  des  matériaux:  intéressans  pour  l'art 
qu*il  cultive. 

BICHEBOIS  (  Louis^Pierre»Alphonse  ) ,  dessinateur  et 
lithographe-paysagiste ,  r.  de  Gléri;  86,  né  à  Paris  en  Tan  IX, 
él.  de  MM.  le  baron  Regnault  et  Kemond.  On  a  de  lui  vingt- 
sept  Planches  de  l'ouvrage  ayant  pour  titre  Antiquités  de 
V Alsace  i^  8  po.  f  sur  6;  Une  suite  de  Vues  prises  sur  les 
bords  de  la  Seine,  depuis  son  embouchure  jusqu'à  sa  source^ 
exécutées  conjointement  avec  M.  Sabatier,  même  dimension. 
Plusieurs  autres  lithographies  dans  Y  Itinéraire  pittoresque 
aitx  rives  de  rBùdson^  les  Lettres  sur  V Orient,  l'Ancienne 
France  y  et  autres  ouvrages.  Ses  productions  ont  été  exp.  eu 
1824  et  ï8ti7. 

BIDAULD  (Joseph-Xavier) ,  peintre  de  paysages  his- 
toriques, r.  de  l'Arbre-Sec,  52  ;  él.  de  son  frère,  Pierre-X^r- 
vier,  peintre  de  paysages  et  d'histoire  naturelle.  Ses  pi*in- 
cipaûx  lab.,  peints  en  Italie,  ou  en  grande  partie  d'après 
les  dessins  et  les  études  qu'il  a  faites  dans  ce  pays,  ont 
été  vus  à  toutes  les.  exp.  du  salon  «qui  se  sont  succédé 
depuis  1800.  Les  principaux  sont  des  Vues  de  la  gorge  d'Al- 
levard ,  de  San-Gosimato ,  de  Grenoble  et;  des  environs  ;  du 
lac  et  de  la  ville  de  Bracciano ,  près  Rome  ;  François  P*"  à  la 
fontaine  de  Vaucluse  ;  Vue  d'Ermenonville  ;  VueMÎu  lac  Ma- 


BIG 


jeur  (commandée  pour  Trianpn  )  ;  Vue  de  Tivoli  et  de  la 
plaine  de  Rome  ;  Un  prêtre  portant  le  viatique  à  la  campa- 
Çoe;  Psyché  et  le  dieu  Pan  ;  Vue  du  Mont-Louis,  habita* 
tioade  J.-J.  Rousseau  ;  Le  chevalier  Bayard  quittant  Brescia 
(M.  d.  R.  )  ;  Vue  de  la  plaine  d'Ivri  ;  Vue  du  parc  de  Neuilli 
.(d.  d'O.  ),  etc.,  etc.  La  galerie  du  Lux.  renferme  plusieurs 
paysages  de  cet  artiste.  Il  a  exp.  en  i83o  un  paysage  dont 
les  figures  sont  Daphnis  et  Ghloé.  Il  a  obtenu  une  grande 
ma.  d'or  au  salon  de  1812  :  il  est  aujourd'hui  membre  de 
rinstitut,  et  chevalier  dé  la  Lëffion-d'Honneur. 

BIENAlME  (Paul-Emile),  musicien -compositeur,  au 
palais  de  i'Insdtut,  r.  Mazarine,  3,  né  à  Paris ,  en  1802  ;  el. 
de  MM.  Dourlen  et  Fétis  pour  l'harmonie  et  le  contre^point, 
et  pour  la  composition  dramatique  de  M.  Bçrton ,  de  l'In* 
sdtat,  a  remporté  en  1822  le  prix  d'harmonie;  en  i8î5  celui 
de  contre-point,  décernés  par  l'École  royale  de  musique, 
et  en  18261e  2^  gr.  pr.  de  composition  musicale,  décerné 
par  l'Acad.  des  Beaux-*Arts  ;  plusieurs  Messes  à  grand  orches* 
tre.  Un  grand  nombre  de  morceaux  de  musique  religieuse, 
composés  par  cet  artiste,  ont  été  graves,  et  sont  exécutés  les 
jours  de  grande  fête  dans  l'Église  métropolitaine  de  Airis>  où 
il  est  maître  de  chapelle  depuis  1827 .  Il  avait  été  nommé  pro- 
fesseur à  l'Ecole  royale  de  mus.  en  1824*  M.  Bienaimé  donne 
des  leçons  de  chant  et  de  composition  musicale. 

BIENAlME  (Pierre-Théodore),  architecte,  lïé  àAmiens, 
eu  ii^GS,  él.  de  l'Acad.  royale.  On  lui  doit  la  reconstruction  du 
diéâtre  Favart,  la  Façade  du  château  de  Jouy,  plusieurs  ma- 
nufactures, un  grand  nombre  de  maisons  particulières  à  Paris 
et  dans  ses  environs,  etc.  Il  fût  chargé  par  le  prince  de  Lucques 
de  la  décoration  des  appartemens  de  son  château ,  et  de  la 
reconstruction  de  sa  maison  de  campagne  à  Marlia.  M.  Bien-* 
aimé  est  membre  de  plusieurs  sociétés  savantes. 

BIGARNE,  née  La  Broub  (Mme) ,  de  Mayence ,  de- 
meurant à  Paris,  r.  Cassette,  q,-  peintre  en  miniature,  éL 
de  Mme  La  Broue,  memlgre  de  TAcad.  de  Berlin. 

BIGET,  peintre  en  portraits,  a  exp.  en  1817  le  por- 


trait  de  la  sueur  Jfl^rthe  ^  tante  de  l'auteur.  En  1819 1  1821»  et 
1824»  plusieurs  Portraits,  parn^i  lesquels  sont  ceux  de  M.  le 
inarquis  d'Ecquevilly ,  pair  de  France  ;  de  M.  Distel ,  chirur- 
gien 4^  roi;  de  M.  Bernard  y  ancien  directeur' du  second 
Théâtre-Français ,  etc. 

BILFELBT  (Jean-Joseph),  peintre  en  miniature  ;  Paris, 
Palais^Rojal,  99,  né  à  Avignon,  en  1798  ;  el.  deM.  Mansion* 
Plusieurs  dé  sesj)ortraits  ont  éte'exp.  en  1822^,  1824  et  1827. 
Cet  artiste  tient  atelier  d'élèves.  ^ 

MNET  (  Yictoi^Dominique-François  ) ,  peintre  d'his- 
toire, de  paysage  et  d'animaux ,  à  l'huile  et  sur  porcelaine  ; 
Paris,  r.  de  l'Echiquier^  7,  né  à  Sèvres,  en  1799;  él.  de 
Lair  et  de  M.  Niquevert.  Plusieurs  de  ses  productions,  dont 
paysage  d'après  Watelet ,  et  Le  Retour  de»  champs ,  d'après 
Deiharne,  sur  poi'celaine,  ont  été  exposées  au  M.  R.  et  à  celui 
de  Camhrai,  où  une  méd.  lui  a  été^écernée  en  1828.  Cet 
artiste  donne  des  leçons  particulières.  ^ 

BITTER ,  peintre^  dliistoire ,  'Paris ,  r.  de  Berci ,  a  exp. 
en  i8j[4  Geneviève  et  Lencelot;  en  1817,  Charles  VII  et 
Agnès  Sorel;  en  1819  et  1822  >  La  Clémence  de  François  I*^ 
{M.  L  )*et  La  Promesse  de  mariage.  M.  Bitter  a  obtenu  en 
1817  une  méd.  d'encouragement. 

BIZEMONT  (le  comte  André -Gaspard -Parfait  de) , 
graveur  en  taille-douce ,  Orléans,  né  en  1762  à Thignonville 
(en  Beauce),  él.  de  M.  Gaucher^  a  grave  plusieurs  planches 
de  divers  genres ,  d'après  différens  maîtres  et  ses  propiws 
dessins ,  entre  autres  un  sujet  allégorique  traité  à  la  ina— 
nière  noire ,  représentant  La  France  éplorée ,  qui  soulève  un 
rideau ,  et  laisse  voir  le  tombeau  de  Louis  XVI  et  de  Marie^ 
Antoinette.  Il  en  a  fait  hommage  à  la  Chambre  des  députés , 
en  1816.  M.  de^Bizemont  a  obtenu,  en  1808,  delà  Soc.  d'en- 
couragement pour  l'industrie  nationale ,  une  mention  hono- 
rable comme  ayant  figuré  d'une  manière  distinguée  au  con- 
cours pour  la  gravure  sur  bois. 

BIZEMONT  (  le  comte  Adrîeji  de  ) ,  fils  du  précédent  ; 
dessinateur  de  paysage  et  d'intérieur;  Orléans,  né  en*^  1785  ; 


V  ^*»a^  BLA 


dde  son  père.  Plusieurs  de  se»dessms,à  l'encre  de  la  Chine 
etàlaseppia,  figurent  au  Musée  d'Qrléans. 

BLAIZE  (Candide),  peintre  en  portraits  stulographiés, 
dessinés  à  la  mine  de  ploni^ ,  aquarelle  légère ,  miniature  et 
miniature  à  l'huile  ;  Paris,  r.  Taitbout ,  i ,  néà  Nanci,  1795. 
Plusieurs  de  ses  portraits  ont  été  exp.  en  1822,  1824  et  1827. 

BLANCHARD  père,  graveur  en  taille -douce,  r.  de 
rOuest ,  1  bis ,  à  Paris  ;  né  en  1 766. 

BLA2>iCHARD  (Auguste-Jean-Baptiste-Marie),  gra^ 
Teur,  quai  des  Augustins,  59,  né  à  Paris,  le  4  Avril  1792, 
él  de  son  père,  a  exp.  au  salon  de  1822  une  gravure  au 
burin  y  représentant  La  Leçon  de  flûte;  en  1827,  sujet  de 
Daphnis  et  Chloç ,  d'après  Albries ,  même  dimension  que  le 
tableau,  16  p(}^««ur  i3;  Le  serment  desHoraces,  d'après 
Diarrid ,  faisant  partie  de  la  galerie  du  Lux. ,  des  musées  et 
châteaux  royaux  de  France,  et  une  Collection  de  vignettes. 
11  a  gravé ,  d'après  Steuben ,  Ninon  de  l'Enclos  faisant  don 
de  sa  bibhothèque  au  jeune  Voltaire,  16  po.  \  sur  |3  \  ; 
une  Collection  de  vignettes^  d'après  leç  dessins  de  De- 
senoe,  Horace  Yérnet,  Devéria,  admise  au  salon  de  1827; 
Un  costume  de  page ,  d'après  Lan'crenon  ;  Cérémonie  d|i 
banquet,  d'après  Laffite,,pour  rouvragedu5acre  cle  C/iarlesJX. 

BLANCHARD  (  Emile  ) ,  peintie  et  lithographe  pour 
,  l'histoire  naturelle  et  les  fleurs  ;  Paris,  r.  de  la  Vieille-Estra- 
pade, il,  né  à  Saint-Omer  (Pas-de-Calais)  ;  él.  de  MM.  G.  et 
G.  Wanspae^onck. 

BLANC^LARB ,  peintre  d'histoire ,  de  genre  et  de  por*- 
traits,  a  exposé,  en  i8o4,  Le  mariage  d'Hercule  avec  Hébé; 
Portrait  d'un  vieillard ,  buste  ;  Une  tête  de.feqime  envelop- 
pée dans  ses  cheveux  ;  en  1810 ,  trois  Enfans  dans  un  a^eliçr  ; 
une  Liseuse;  en  1812,  Télémaque  dans  l'île  de  Ca^ypso,  ra- 
contant ses  aventures;  St.  Jean  prêchant  dans  le  désert; 
Ténus  se  plaignant  à'  Jupiter  du  mépris  de  Télémaque  pojui* 
ses  autels  ;  L'Amour  endormi  ;  Une  jeu^e  fenune  se  coiffant.; 
et  en  1819,  Une  Sainte-Famille.  Outre  ces  productions,  il  a 
exp.  plusieurs  portraits.  Cet  artiste  est  mort  avant  1 820.     , 


BLANCHARD  (  Mlle.),  peintre  de  portraits,  Paris, 
quai  Voltaire,  i5,  a  exp.  en  1822  un  Christ;  en  1824  ^^^ 
Vierge  (M.  I.  )  ?  Notre-Dame-de-Bon-Secours.  Indépendam- 
ment de  ces  trois  tabl.,  Mlle.  Blanchard  a  exp.  plusieurs 
portraits  en  pied  ,  et  a  obtenu  une  méd.  d'encouragemeiit 

-en  1824. 

BLANGINI  (le  chevalier  Joseph-Marc-Marie-FéUx  de  ), 
compositeur  de  inusique,  r.  St. -Georges,  5,  né  en  1781  à 
Turin  ;  él.  de  l'abbé  Ottani ,  maître  de  chapelle  de  la  cathé- 
drale de  cette  ville.  Iln^avait  que  dix-huit  ans  lorsqu'il  vint 
à  Paris ,  où  il  se  fit  connaître  comme  professeur  de  chant ,  et 
où  il  a  composé  la  plus  grande  partie  de  ses  ouvrages.  Ou  le 
chargea  de  terminer  la  Fausse  Duègne,  qpéra  en  3  actes, 
que  la  mort  de  Della-Maria  avait  laissé  inachevé.  Il  donna 
bientôt  après  (  en  1806  ) ,  Zélie  et  Terville ,  puis  Nephtali,  en 
3  actes,  à  l'Opéra,  et  plusieurs  antres.  En  i8o5,  il  fut  ap- 
pelé à  Munich  comme  maître  de  chapelle  du  roi  de  Bavière. 
L'année  suivante ,  la  princesse  Borghèse  le  nomma  direc- 
teur de  sa  musique  et  de  ses  concerts.  Enfin ,  il  fut ,  en  1809, 
maître  de  musique  de  la  chapelle  ,  du  théâtre  et  de  la  cham- 
bre  du  roi  de  Westphalie.  De  retour  à  Paris  depuis  181 5 ,  îY 
a  été  nommé  surintendant  honoraire  de  la  tiiusique  du  roi 
de  France,  et  compositeur  de  la  musique  du  cabinet  de 
Charles  X ,  dont  il  était  pensionnaire  ;  directeur-adjoint  de , 
la  musique  de  la  duchesse  de  Berri ,  dont  il  a  reçu  une  grande 
méd.  d'or;  chevaher  delà  Légion-d'Honneur  e^u  St.-Sépul- 
cre,  enfin  professeur  de  l'Ecole  royale  de  musique.  Outre  les 
opéras  déjà  cités ,  et  celai  de  Trajauo  in  Dacia ,  opéra  italien 
en  2  actes ,  représenté  en  181 4  devant  le  roi  de  Bavière,  il 
a  composé ,  sur  des  paroles  françaises ,  Le  sacrifice  d'Abra- 
ham^ 3  actes;  Inès  de  Castro,  3  actes;  Les  Fêtes  lacédémo»- 
niennes ,  3  aetes  ;  La  Fée  Urgèle ,  3  actes  ;  Le  Naufrage  co- 
mique ,,2  actes  ;  Encore  tin  tour  du  Calife,  i  acte  ;  Chimère 
e«  Réëilité  ;  La  comtesse  de  Lamarck,  B  actes;  La  Sourde- 
Muette  ,  3  actes  ;  La  princesse  de  Cachemire ,  3  actes  ;  Les 
Femmes  vengées ,  '  i  acte  ;  Marie-Thérèse  à  Pre8boui:g  ;  Le 


BLO 


jeune  Oncle  ;  La  Stùnt-Henri;  Le  duc  d'Aquitaine;  L'Àmom' 
philosophe  ;  Le  Projet  de  pièce ,  et  de  plus ,  54  Recueils  de 
romances  françaises  ;  5o  Œuvres  de  nocturnes  à  deux  toîx  ; 
2i{  Recueils  de  canzonetti;  un  grand  nombre  de  morceaux  de 
musique  d'église  et  de  musique  instrumentale.  M.  Blangini 
est  membre  de  l'Académ.  philliarmonique  de  Tuiin.  Ses 
deux  sœurs  se  liont  fait  connaître  comme  maîtresses  de  mu- 
sique et  de  chant. 

BLASIUS  (Frédéric),  musicien* compositeur,  né  vers 
1780.  n  jouait  de  la  clarinette,  du  violon,  de  la  flûte  et  du 
basson ,  et  a  puMié  en  1796  une  nouvelle  Méthode  eie  clari- 
nette ,  et  Raisonnement  sur  les  instrumens ,  sur  les  furincipes 
et  la  théorie  de  la  musique ,  etc.  Outre  quelques  opéras  qu'il 
a  donnés  au  théâtre  Favart ,  et  qu'on  ne  joue  plus  à  présent , 
il  amis  en  harmonie  II  Matrimonio  segreto,  de  Gimarosa,  et 
a  composé  plusieurs  accords  de  sonates ,  duos ,  trios ,  qua- 
tuors et  concertos  pour  le  violon ,  la  clarinette  ,  le  basson , 
et  beaucoup  de  musique  militaire.  Il  a  arrangé  en  quatuors 
ponr  deux  violons ,  alto  et  basse ,  les  sonates  d'Haydn  pour 
le  piano.  M.  Blasius  a  été  y  pendant  plusieurs  années ,  chef 
j'orchestre  du  théâtre  de  l'Opéra-Gomique. 

BLONBEL  (Merry-Joseph) ,  né  à  Paris,  en  1781,  rue 
Albouy,  20  y  peintre  d'histoire  ;  él.  de  M.  le  baron  Regnault , 
(k-penaionnaire  du  roi  à  l'école  de  Rome  y  membre  de  la  Lé- 
gion-d'Honneur.  Sntrea;utres  tabl.  de  cet  artiste,  on  citeira 
le»  suivans  :  Homèije  dans  Athènes ,  tableau  de  chevalet,  exp. 
en  1812  y  gravé^au  burin  par  Dien  ;  Zënobie  sur  les  bords  de 
l'Araxe,  i3  p.. sur  10  (G.) 9  même  année.  Il  figure  à  la  ga- 
lerie dft  Lux;  Eyaiipuissement  d'Héctii)e ,  12  p*  sur  10 ,  exp. 
tiïiHi^{G»)fSe  typuve  au  Musée  de  Dijon  ;  Louis  HIl  à  son 
Ut  de  mort ,  12  p.  sur  10  y  exp.  en  i8i5  (G'O^  P<>ur  le  Musée 
de  Toulouse  ;  Pbilip^e-AugUste  k  Bpuyinea,-5  p.  sur  4  >  exp. 
^n  1819  (d.  d'Q«  )s;il:S^pris  place  dai^.sagal/^rie.  L'Asdomp- 
t&on  de  la  Vierge  ?•  »7  P»  ^w  «3  ,  .n^meiannée  ( P.  ) ,  pour 
l'église  de  l'Assomption.  Le  Christ  enseveli  par  Jqseph  d^'A- 
rimathie»  9Pf  3ur  S  (Mr  L  )  '  P^^^  ^^  couvent  à  Bordeaux. 


BLO 


Deux  compartimens  du  plafond  du  grand  escalier  du  Mttséc 
royal;  l'un,  La  chute  dlcare,  l'autre  ,  Eole  déchaînant  les 
Vents  contre  la  flotte  troyenne,  tous  deux  de  21  pieds  sur 
i4  ,  exp.  en  1819.  Le  plafond  de  la  salle  dite  de  Henri  II  y 
au  Louvre,  exp.  en  182a.  Ce  plafond  se  compose  de  3tab., 
savoir  :  La  dispute  de  Minerve  et  de  Neptune,  au  sujet  d'At||è- 
nés  ;  LaPaix,  La  Guerre,  figures  allégoriques.  Ste.Elisabeth  de 
Hongrie  déposant  sa  couronne  aux  pieds  de  l'image  du  Christ, 
16  p.  sur'i2  ,  exp.  en  1824  (P.) ,  pour  l'église  Ste. -Elisabeth. 
Une  Assomption  de  I9  Vierge,  i3  p.  sur  10,  même  année 
(M.  I.),pour  Rhodez.En  1827,  le  plafond,  les  voussures  et  les 
dessus  de  porte  de  la  grande  salle  du  conseil  d'Etat.  Le  sujet 
est ,  pour  le  plafond ,  La  France  recevant  la  Charte  consti- 
tutionnelle ;  pour  les  voussures ,  8  bas-reliefs  représentant 
Louis-le-Gros  donnant  les  premières  chartres  des  communes  ; 
St.  Louis  donnant  la  pragmatique -sanction  ;  Louis  XVIII 
maintenant  la  liberté  des  cultes  ;  La  création  du  conseil  dTtat 
par  Louis  XIV  ;  L'affranchissement  des  serfs  par  Louis-le~ 
Gros;  La  création  des  Chambres,  par  Louis  XVIII;  L'inr 
stallation  des  Parlemens  par  St.  Louis  ;  La  Cour  des  -comptes, 
crée  par  Philippe-le-Bel.  Les  4  groupes  séparant  les  bas-re- 
liefs sont  Le  Génie  des  lois  montrant  la  Oharte  à  l'Espéranee 
et  à  la  Foi  ;  L'Abondance ,  La  Piété ,  La  Fidélité  et  la  Cha- 
rité. Les  dessus  de  porte  sont  Lycui^e,  Solon,  Numa  et 
Moïse.  Les  développemens  de  ce  sujet  dans  les  voussures  for- 
ment en  tout  200  pieds  carrés.  Ces  travaux  olit  été  ordonnés 
par  le  ministère  de  la  M.  d.  R.  En  1828,- M.,Blondel  a  fait  j 
pour  le  plafond  de  la-  première  salle  du'  conseil  d'Etat,  La 
France  victorieuse  à  Bouvines ,  conduite  par  la  Renommée 
vers  l'Histoire;  3o  p.  sur  i3,  égaleinent  ordonné  par  la 
M.  d.  R.  Dans  l'intervaHe  des  travaux  qu'on  vient  de  men- 
tionner, cet  artiste  a  peint  le  salon  de  la  galerie  de  Diane, 
à  Fontainebleau,  comportant  19  compartimens,  et  dans  la 
galerie  21  tab.,' sujets  pris  dans  l'histoire  d^ Diane  chaste  et 
Diane  chasseresse,  commandéspar  rintèndaneedela'M.d.R. 
Dans  la  salle  du  tribunal  de  commerce ,  au  i^akis  de  la 


I 


BOG 


Bourse ,  La  Jusdce  qui  protège  le  Coininerce ,  et  6  bas-reliefs 
en  grisaille  (P.)*  M.  Biondel  a  encore  exp.  en  i83o  au  Lux. 
La  Force  qui  a  reconquis  les  nobles  couleurs ,  aux  trois  mé- 
flUHrables  journées  de  juillet  i83o.  En  i8o3 ,  il  a  remporté  le 
^"  F*  P'-  '  ®^  1816,  il  a  obtenu  au  salon  la  grande  méd. 
dV,  et  en  1824  il  a  reçu  la  décoration  de  la  Légion-dHon^ 
ncur. 

BLOT  (Maurice) ,  graveur,  né  à  Paris  eni  754 ,  et  mon. 
vers  1820,  él.  d'Augustin  de  St.-Aubin.  Ses  principaux 
oavrages  sont  Le  Verrou  et  La  Promesse  de  mariage ,  d'après 
Fragonard  ,  et  formant  "pendans ,  Le  jugement  de  Paris , 
d*après  Wanderverf ,  exp.  en- 1800;  Mars  et  Ténus,  diaprés 
le  Poussin  ;  Jupiter  et  lo ,  et  Jupiter  et  Galisto ,  d'après  Re- 
gnaalt  ;  Marcus  Sextus  9  d'après  M.  Guérin  ,  exp.  en  i8o4  ; 
les  Portraits  en  pied  du  Dauphin ,  fils  de  Louis  XYI  y  et  de 
Madame  royale ,  auiourd'bui  duchesse  d'Angouléme ,  d'a- 
près Mme  Lebrun  ;  Les  bergers  d'Arcadîe,  d'après  le  Poussin, 
exp.  eu  1810;  plusieurs  Portraits  d'après. d'anciens  «naiire^, 
et  la  Yiei^  aux  caiidélab»;es ,  d'après  Raphaël ,  exp .  en  1 8 1 4 . 

BLOUËT  ( Gùillaume-Abel ) ,  architecte;  Paris,  quai 

Ibltaire,  3  ;  ancien  pensionnaire  du  roi  à  Rome,  él,  -de 

M.  Delespine^  né  àPassy,  près  Paris  en  1 795..  U  est  àuU}u;r;d'ttii 

gl|Trage  ayant  pour  titre  Restauration  d&ft  thexmes  d'Af&onin 

Cojtacalla ,  grand  in-fol. ,  fait  à  Rome  en  i8a6 ,  grave  par  Le- 

aonnand,  Hibcm ,  Emile  Olivier,  Adam  et  Charles  Mariier, 

et-publié  en  i83o  ch6z  Firmin  IMdot.  Ses»  principauTt  ira^r 

vaux  ont  été  .exposés  à  l'Académie  de  France  .àRome>  pu&s 

au  palais  des  Beaux^Arts,  à  Paris.  M.  Blouet  a  rempcHrjUé ,  dn 

i8k&i,  le  2"^  gr.  pr*  d'âgrchitecture ,  et  en  i  S26  le  preni^r^  De 

1821  à  1825,  il  a,  obtenu  6  niéd<  ,^t  a  remporté  le  prix 

d'honnevir,  dâtdéparUf  mental,^  vers  la  finde  l'SsS.  Il  tient  un 

atdier  d'élèves. 

.  ;.fiOGHSA  (Gharles-Nicèlas-Robert)»,  musicien,  né  à 

Hfoutmédy  en  1^789 ,  étudia  sous  la  direction  de  son  pêne , 

muaicien  à  Lyon.  En  iSoS,  il  avait  déjà  «composé  plusieurs 

aorteaux  de  musique  et  un  opéra  de  Trajau ,  qui  fut  joué  à 

0 


BOD 


Lyon*  Après  avoir  prie  à  Bordeaux  Aes  leçons  de  Francs 
Beck ,  et  à  Paris  celles  du  Conservatoire  royal,  où  il  .reut* 
porta  un  i^''  prix  d'harmonie  ^  il  composa ,  outre  divers  mor- 
ceaux détachés  poui*  piano ,  harpe ,  flûte ,  hautbois  et  vio*- 
Ion,  La  Dansomanie,  opéra;  Le  Déluge,  oratorio;  en  18149 
Les  he'ritders  Michaud ,  et  Alphonse  d'Aragon ,  opéras  ;  en 
181 5,  Le  roi  et  la  Ligue,  et  Les  noces  de  Gamache,  opéras. 
Depuis  ce  temps ,  M.  Bochsa  a  quitté  la  France  ;  on  croit 
qu'il  :habite  Londres^. 

■■>■  \BOD£M  (André-Joseph) ,  peintre,  d'histdare  et  de  por- 
traits, Paris,  r.  des  Petits^Augustins,  n.  i5'éû,  né  à  Paris 
<en  1791,  él.  de  M.  le  baron  Regnault.  On  a  de  lui  un  tab. 
esquisse  représentabt  le  proverbe  :  Qiiumd  la  Pauvreté  entre 
par  la  porte,  V Amour  s'enfuit  par  la  fenêtre^  exp.  en  1B08; 
St. 'François  de  Sales  ,10  p.  sur  7,  exp.  en  1819,  mainte* 
nant  à  Pont- de-Beau  voisin  ;  St^  Vincent  de  Paule ,  6  p.  sur 
4 ,  même  iexp. ,  exécuté  pour  l'hôpital  de  Gompiègne.  Ces 
deux  tab.  ont  été  lithographies  par  Jlonzel.  Hermini«  et 
Taffrinsecourant Tancrède ,  5 p.  4  P^*  ^^^  ^  P*  7  P^'*  9  '^^* 
.en  1822  (M.  d.  R.  ) ,  actuellement  au  château  de  Tersailles. 
lemaël  et  Maryam  (  esquisse  )  ;  Dessins  et  Pcht traits ,  exp.  ma 
'\&d^'\St.  Louis  de  Gonzague ,6  p.  soi*  4 9  ^^P-  ^^  ^^^*}t  ^^~ 
tuellement  dans  l'église  St. -Louis,  à  Paris ^  Apothépsi 
de  St.  Louis,  rôi,  9  p.  sur  6 ,  même  exp.  (P).  Ce  tableau 
<lécbre  la  chapelle  du  collège  St-Louis,  à  Paris;  il  a  été  li- 
thographie par  Dulaget.  St.  Joseph,  6p.  sur  4  ;  St.  Vinee»t 
d«  Paule ,  6  p.  sur  4 ,  tous  deux  exécutés  pour  M.  l'évéque 
de  Mande.  St.  Martin^  8  p.  6  po.  sur  6  p.,  dans  rëglise.de 
St.-Martin,  à  Seurre.  Le  Sacré*C<»uiv  dans  i'église  àQ^iar- 
zaristes,  à  Paris;  Les  âmes  du  Purgatoire,  8  p.  sur  5;  et 
St.  Vincent  de  Paule.  Ces  â  tab.  ornent  Fégltse  St.-^Lcmis, 
à  Paris.  St.  Louis ,  roi ,  6  p.  sur  4 ,  appartenant  à  t^hospiee 
>d'£nghien ,  à  Paris.»  St.  Joseph ,  6rp.  sur  4  ;  Ste.  Ann« ,  6  p. 
sur  4  ;  Marthe  et  Marie ,  5  p.  sur-  3  ^  la  Samaritaine  /6  p. 
sur  3  ;-  St.  Louis  -  de  Gonzague ,  £.  p .  sut^  4*  ^^^  ^  ^I>'  fiirent 
faits  pour  la  communauté  de^  sœurs  de  la  Charité  y  à  Paris. 


BOI 


St.  Vincent  de  Paule,  5  p.  sur  3,  dans  la  chapelle  des  sœur» 
à  St-R4)cli,  à  Paris.  L'Ascension  de  Notre^Seigneur,  12  p. 
furS,  àTAscension,  auxËtats^Unis  d'Amérique.  Le  Sacré- 
Cœur,  dans  la  eiiapelle  des  soeurs,  à  St.-Laurent  de  Paris. 
L'Annonciation ,  à  Thospice  civil  de  Mont-de-Marsan  (  Lan- 
iles  ).  Le  Christ  sur  les  genoux  de  la  Vierge ,  après  la  des- 
cente de  croix,  9  p.  sur  5,  el  St.  Vincent  de  Paule,  9  p.  sur 
5.  Ces  2  tab.  furent  transportés  à  Langres ,  pour  Thospiee 
de  ia  Charité  de  cette  ville.  M.  Bodein  donne  des  leçons  de 

t  dessin  et  de  peinture. 
BODINIER9  peintre  d'histoire  et  de  portraits,  Paris, 
1'.  des  Beaux-Arts ,  10,  en  ce  moment  à  Kome»  a  exp»  en 
1^  plus,  tab.,  parmi  lesqudU  on  a  remarqué  les  suiyans  i 
Un  Pèlerin  ;  Gostiime  d'une  Pèlerine  ;  Tête  d'homme  des 
rnviDons  de  Rome  ;  Un  Brigand  mourant;  Le  bon  Samari- 
uin^  Un  jeune  Pâtre,  et  plus,  portraits.  M.  Bodinier  aob- 
teott,  en  1827,  une  grande  médaille. 

BOGU£T,  peintre  de  paysages ,  résidant  a  Rome ,  a  exp. 
en  1800,  Vue  prise  eu  lac  de  Nemi,  près  Rome ,  pxm  dtt 
soleil  couchant  j  en  1806,  Vue  de  la  ville  et  du  port  d'An-* 
c^ne;  en  1808^  }:(lusiéurs  Paysages  ;  en  1819,  Vue  du  Campor 
Vaccino ,  Vue  du  lae-  d'Albano  ;  La  reine  Audouère  préci-* 
pitée  dans  un  torrent  par  ordre  de  Frédegonde.  Ce  dernier 
lab.,  commande  par  la  M^  d.  R.,  a  été  exp.  au  Lux.  en  1828. 
£n  1827,  Vues  du  Tibre ,  près  Rome  ;  Vue  de  la  villa  Aldo* 
brandini  ;  Vues  des  environs  de  Frascati^  Paysage  composé. 
M«  Boguet  a  obtenu  uneméd»  en  1819. 

BOICHARfi  (Henri-Joseph  ) ,  peintre  de  genre,  de  por- 
traits et  de  pays^ige  ^  à  Bourges ,  né  en  1783  à  Versailles  ^  él. 
de  RegnauU.  Il  h  exp,  en  1812,  Un  coup  de  Vent  ;  en  181 4  > 
Henri  IV  dëchi^rgeant  en  l'air  le&  pistolets  du  eapitaiue.  Mi- 
chaud^  paorsageMstHrique  ^  en  181 7 ,  des  Nymphes  dansant 
au  son  de  la  lyjTe  9  paytage  ;  en  1819 ,  Un  Payai^e  pastorid 
( S.  d.  A.  d.  A.  )  ;  eii;;t£22  y  Vue-de  la  «ascade  de l'Ecureail, 
au  Monl-d'Or  iS*  d.  A.  <t,  A*  );  Bayard  quittant  la  maison 
où  il  ji  é(e  saigner  Ce  dernier  tab.  bit  partie  4e  ia  galerie  de 


la  duchesse  de  Berri.  Une  Vue  de  la  vallëe  de  Royat,  près 
GlenBOirt.  En  1824 ,  St.  Fiacre  refusant  la  couronne;  pay- 
sage historique  ;  Les  Moulins  de  Royat  ;  Vue  des  environs 
deClermont  ;  en  1827  5  Désintéressement  du  chevalier  Bayard 
à  Brescia  ;  Paysage  représentant  une  cascade  des  environs 
de  Pont-en-Royans  ,  près  de  Grenoble.  M.  Boichard  a  obtenu 
en  Tau  VIII  une  inéd.  à  l'Académie  du  modèle  vivant.  Il 
est  professeur  de  dessin  au  collège  royal  de  Bourges. 

BOIGHOT  (Jean),'  sculpteur-statuaire,  né  à  Châlons- 
sur-Saône  en  1738,  et  mort  à  Paris  en  18149  est  connu  par 
une  foule  d'ouvrages  dont  les  plus  remarquables  sont  La 
statue  de  l'Hercule  assis ,  qui  décorait  autrefois  le  portique 
du  Panthéon  ;  Le  groupe  de  St.  Michel  ;  la  statue  dé  St.  Roch , 
et  Les  bas-'reliefs  des  fleurs  de  l'Arc  de  triomphe  du  Carrou-- 
sel. 'M.  Boichot  était  sculpteur  du  roi  ,  membre  de  PAcad. 
de  sculpture ,  et  correspondant  de  l'Institut  de  France.     . 

BOIGHOT,  peintre- dessinateur,  a  exp.  en  1806  Mars  et 
Vénus  surpris  par  Vulcain,  dessin  ;  en  181  o,  Une  pompe  ea 
Phonneur  d'Isis;  en  1812 ,  4  sujets  aHégoriques  ;  en  i8i4  » 
La  Pompe  isiaque,  d'après  la  description  d'Apulée  ;  et  en 
1617,  Lacédémoniennes  sur  lesbords-del'Eurotas^Cedesnn 
fait  partie  de  là  collection  destinée  à  orner  la  traduction  de 
Xénophon ,  publiée  par  M.  G^il. 

BOIELBIEU  (Adrien  ) ,  compositeur,  Paris ^  boulevard 
Montmartre,  10 ,  né  à  Rouen,  le  16  décembre  1775.  L'or- 
ganiste de  la  cathédrale  de  Rouen  ,  Broche ,  fût  son  premier 
maître.  Plus  tard,  vers  1795,  et  lorsque  déjà  il  avait  fait 
jouer  deux  actes  d'opéra  au  théâtre  Feydeau ,  les  leçons  de 
M.  Ghérubini  fortifièrent  le  jeune  artiste  dans  la  science  dif«> 
ficile  de  la  composition  dramatique.  Depuis ,  la  méditation 
des  ceuvres  des  grands  maîtres ,  les  études  -longues  et  réflé- 
chies qu'il  fit  pendant  son  séjour  en  Russie ,  complétèrent 
son  éducation  musicale.  En  1792  ,  M.  Boieldieu  se  fit  con- 
naître à  Paris  par  son  talent  pour  le  piano ,  ^t  composa  pour 
cet  instrument  et  pour  la  harpe  plusieurs  œuvres  qui  ont  été 
publiées.  Ses  Romances  obtinrent  aussi  Beaucoup  de  succès. 


BOI 


Appdé  au  Gonseryatoire  comme  professeur  de  piano ,  U  eon- 
timia  de  travailler  seul,  ou  en  s'aidant  de  conseils.  Son  pre- 
mier ouvrage  dramatique ,  La  Fille  coupable,  fut  représentée 
à  Rouen  en  1798  ;  il  est  resté  inédit.  En  i^gS ,  M.  Boieldieu 
fit  jouer  à  Paris,  au  théâtre  Feydeau,  La  Famille  suisse, 
opéra  en  i  acte ,  et  Zoràîme  et  Zulmar.  C'est  alors  qu'il  reçut 
les  leçons  de  M.  Ghérubini,  et. bientôt  après,  de  1798  à 
i8o3,  il  donna  successivement  Les  Méprises  espagnoles;  La 
Dot  de  Suzette ,  Béniowsky ,  Le  Calife  de  Bagdad ,  Ma  Tante 
Aurore.  Nommé  à  cette  époque  maître  de  la  chapelle  de 
l'empereur  Alexatndre,  il  passa  en  Russie,  et  y  composa 
pour  le  théâtre  de  la  cour  plusieurs  pièces  qui ,  presque  tou- 
tes ,  ont  été  joules  depuis  à  Paris  ;  savoir  :  Aline,  reine  de 
G<dconde,  Abderkan ,  La  jeune  Femme  colère ,  Les  deux  Pa- 
ravens ,  Les  Voitures  versées ,  La  Dame.  invisiUe ,  Un  Tour 
de  Soubrette ,  Télémaque ,  et  Les  chœurs  d'Athalie.  Depuis 
«Hi  retour  en  France ,  il  a  fait  rejnrésenter  Jean  de  Pa- 
ris.  Le  nouveau  Seigneur  de  village^  Charles  de  France, 
eu  société  avec 'M.  Hérold  ;    Bayard  à  Ménères ,   avec 
MM.  Nicolo  y  Gatel  et  Ghérul)jini  ;  Angela ,  avec  Mme  Gail , 
son  él.  ;  La  F^t^4u  village  voisin ,  Le  petit  Chaperon  rouge. 
Blanche  dç.Proveiice,  grand  opéra,  en  société  avec  MM.  Ber- 
t0a  père  .y  Gb4rubini ,  Kreutzer  et  Paër,  à  l'occasion  du  bap- 
tême du  duc  dç  Bordeaux  ;  Pharamond,  grand  opéra,  en 
société  avec  Mi . . ,  à  l'occasion  des  fêtes  du  sacre  de  Charles  X  ; 
lia  Hame  blanche  ;  enfin ,  en  1829 ,  Les  deux  Nuits.  En  ,1 8 1 5, 
M.  Boieldieu  était  professeur  de  con)po$ition  au  Conserva- 
toire ,  où  il  a  formé  j^usieurs  jeuiies  artistes  dont  les  noms 
sont  mentionnés  dans  ce  Dictionnaire.  Il  fut  nommé,  en 
181 6 ,  compositeur  de  la  musique  de  la  chambre  du  roi , 
puis  membre  de  rinstitut  en  181 8  j  chevalier  de  la  Légion* 
d'Honneur  en  iSaii ,  et  premier  compositeur  de  S.  A.  R.  Ma- 
dame ,  en  1 826.  La  métpe  animée ,  Charles  X  envoya  au  com- 
positeur de  La  Dame  blanche ,  en  témoignage  de  sa  satis- 
faction,  le  brevet  d'une  pf^iisiçude  1200  francs,  et  va^  ma-* 
guifique  service  en  vermeil.  Bien  que  nous  nous  soyons  in* 


75 


BOI 


lerdit,  ail  sujet  des  artistes  yiyans,  toute  espèce  d'éfoge  et 
de  critique  ,  nous  croyons  pouvoir  énoiMîer  un  vtôu  général 
êii  souhaitant  que  M.  Bôieldieu  ajoute  encore  à.  là  U&te  de 
ses  productions ,  déjà  si  nonibreuses.  "    ' 

BOILLY  (Louis-Léopold),  peintre  :  genre  et  portraits; 
Paris,  boulevard  St.-*Antoine ,  85;  né  à  la  Bassée  (Nord), 
en  l'jôi,  n'a  pas  eu  de  maître.  Parmi  ses  nombreuses  pro- 
ductions, cet  artiste  a  exp.  en  1800,  Un  intérieur  d'atelier 
de  peinture;  Une  Femme  assise  près  d'é son  poêle,  occupée 
de  soù  ménage  ;  Portrait  de  Boieldieii  ;  plusieurs  portraits  ; 
en  1804»  Intérieur  d'atelier  de  scudpteilr;  Tabkau'  de  fa- 
mille ;  Galerie  du  Pâlais-Royal  ;  Deux  tab.,  Scènes  de  vo- 
leurs, lalHKgence;  en  1808,  Un  Jeu  de  billard;  Lecture 
du  bulletin  de  la  grande^armée  ;  Scènes  des!  boulevards  ;  Les 
Conscrits;  Portraits;  en  181 2,  Le  Jardin  turc;  en  1819, 
paysages  ;  Entrée  de  l'Ambigu  à  une  représentation  gratis 
(duchesse  de  Berri)  ;  Intérieur  de  la  boutique  d'un  marchand 
devins;  en  1822,  Le  Déménagement  ;  La  Disti^bution  des 
vivres  aux  Champs-Elysées  ;  en  1824,  La  Main-Chaude ,  In^ 
téricur  d'un  café  (  d.  d'O.  )  ;  Mon  Pied-de-Boeuf  j  Une  Scène 
de  boulevard  (duchessede  Berri)  ;  à  la  gal%  Lebruh,-  en  1826, 
Le  Public  au  tableau  du  sacre.  On  doit  enèoreà  cefaitiste 
plds  de  cent  tab.  gravés  à  Vaqua  tintc^î  -vèn  'pointillé  et  en 
tsdlie-douce,  par  Tresca ,  Càzenave ,  Petite  Chàponnier  et 
autres;  près  de  cinq  mille  Portraits^  une  centaine  deUftho- 
graphies  ^  grimaces,  sèènés  populaire»,  etc.,  etc;  Eh  \%o^^ 
M.  fiôîïly  a  obtenu  à  Paris  une  méd.  d'or. 

BOILLY  (  Jules  ) ,  peintre  d'histoire  ;  Parite  \  r;  Mesl&y  ; 
26 ,'  d'exp.  en  1827  un  tab.  représentant* des  Paysans  des  états 
du  pape ,  allant  à  Ronie  faire  leurs  dévotions  ;  Une  Proces- 
sion passant  sous  l'arc  de  Titus ,  *à  Rome  ;  Vue  pri)»e^  dans 
l'intérieur  de  l'égUse  St. -Laurent,  hors  teâtiiûrs,  à  Rome. 
M/  Bôitly  a  obtenu  cette  année  une  méd. 

BOiSFREMONT  (Charles  de),  p^ntie  d'histoire  et  de 
portraits ,  ancien  chevalier  de  Malte  ,  et  pàgî?  de  Louis  XVI  ; 
Paris,  r.  du  Rocher,  34,  n'a  poitft  eu  de'tniiître  ;  ce  fut  en 


BOI 


exerçant  la  peinture  par  nécessité ,  qu'il  l'apprit  délai-même 
fîD  Amérique ,  où  41  se  trouva  par  suite  des  événemens  de  la 
première  révolution.  On  eite  de  cet  artiste  les  p'roductions 
suivantes  :  La  Mort  d'Abel,  grand,  nat.,  exp.  en  i8o3  ;  Les 
reproches  d'Hector  à  Paris,  grande  dim.,  exp.  en  1806.  Ce 
tab.  valut  à  l'auteur  une  méd*  d'or  de  5oo  fr.  Descente  d'Or- 
phée aux  enfers  >  18  p.  de  long ,  exp.  en  1808 ,  pour  lequel 
il  loi  fut  accordé  une  méd.  d'or  de  1000  fr.  La  Clémence  de 
Napoléon  envers  la  princesse  de  Hatzfeld,  grand  tab.  exp. 
en  1810,  acheté  par  le  gouvernement,  et  exécuté  en  tapis- 
so-iesaux  Gobons ,  pour  le  cabinet  de  Napoléon ,  aux  Tui-^ 
leries.  Virgile  lisant  son  Enéide  devant  Auguste  et  Octavie , 
exç.  ea.  i8i!»(M.  L)  ,  placé  dans  la  grande  salle  d'audience. 
L'Éducation  de  Jupiter  sur  le  mont  Ida,  plafond  de  20  p., 
aa  pavillon  de  Marsan,  en  i&i  4  «Ulysse  sous  la  forme  d'un 
mendiant  y  grand  tab,  exp.  en  1819  (M.  I)  ,  pour  le  Musée 
de  Toulouse  y  Vénus  et  Ascagne,  exp.  en  1817  ;  Psyché  et 
l'Amour  (  i&2!2  ).  Ces  a  tab.,  commandés  par  M.  de  Somma- 
riva ,  ont  été  gravés  par  -Mécôu.  La  Samaritaine ,  gr.  tab. , 
exp.  en  182a  (M.  I.  ) ,  pour  le  Musée  de  Rouen ,  où  se  trouve 
«paiement  La  mort  de  Cléopàtre ,  exp.  en  1824  9  gi*ande  dim. 
Plusieurs  tab.  de  chevalet ,  entre  autres  La  Colombe  chérie, 
exp.  à  la  galène  de  Lebrun,  eni826;  La  dbasteté  de  Joseph;  Le 
Déshabillé.  Ce  dernier  tab.  a  été  lithographie  par  M.  Maurin. 
C'est  à  M.  deBoisfremont  que  sont  dûs  les  procédés  au  moyen 
desquels  on  est  parvenu  à' rétablir  les  peintures  du  château 
de  Versailles,  qui  étaientdans  un  étatde  dégradation  extrême. 
BCHSSEAU  (  Henri  ) ,  graveur  et  dessinateur  de  paysa- 
ges, r.  deFleurus,  18,  né  à  Paris  en  1794,61.  dé  MM.  Ber- 
lin et  Michalon  pour  le  dessiiï ,  Portier  pour  la  gravure ,  et 
Lafittepoor  la  jQgure  ;  il  a  ]Nroâilit  plusieurs  Planches  dans  les 
Menumens  de  la  JPVvvffré,pàr  M.  doLaborde;  Un  Cours  élé- 
mentaire et  fo^greasif  de  paysages,  en  lithographies ,  et  tme 
infinité  d'eaux-fortes.  11  a  remporté,  en-i8i4)  au  dép^t  gë^ 
néral  de  la  guerre,  un  prix  de  gravure  de  topographie,  fl 
donne  des  leçons  au;  crayon,  à  l'estompe  et  au  lavis. 


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BOISSELIER  aiûé,  peintre  d'histoire,  mort  à  Rome 
vers  1812 ,  a  remporté ,  en  i8o5  et  en  18069  ^^  ^"  E^'  P'*  ^^ 
peinture.  Un  de  ses  tab. ,  La  mort  d'Adonis ,  a  figuré  à  l'exp. 
de  1812,^ 

BOISSELIER  (Antoine-Félix) ,  peintre  de  paysages  his- 
toriques et  pittoresques  ;  Paris ,  r.  de  la  Michaudière,  i,  né 
à  Paris  ;  él.  de  M*  3ertin.  Ses  principaux  ouvrages  sont  s 
Démocrite  et  les  Abdéritains ,  3  p.  sur  4  ;  La  mort  de  Tath- 
lète  Polydamas ,  3  p.  sur  4  y  exp.  en  1819  ;  il  figure  au  palais 
de  Fontainebleau ,  dans  les  grands  appartemens  ;  Yue  des 
ruines  de  la  chapelle  du  château  de  Pierre-Fonds ,  exp.  en 
1819;  ^^^  ^^  ^^  ^^  Nemi,  6  p.  sur  4 9  même  exp.;  La 
mort  de  Bajard ,  9  p.  sur  7,  exp.  en  1822  (M.  d.  R.)*  ^^ 
tab.  est  actuellement  dans  la  galerie  de  Diane ,  au  palais  de 
Fontainebleau  ;  La  courageuse  défense  de  Louis  YII  dans 
les  défilés  de  Laodicée,  en  11 49»  9   P*   ^^^  7»  ^^P*  ^^ 
.1824  y  actuellement  dans  la  galerie  de  Diane.  Ce  tab*  a  été 
gravé  par  M.  Ransonnett(e  ;  Tityre  et  Mélibée ,  3  p*  sur  4  y 
même  exp.  Il  fait  partie  du  cabinet  de  M.  Corot  Laquiante  ; 
Vue  du  couvent  St.-Bonaventure ,  sur  le  mont  Palatin  >  à 
Rome;  Vue  des  rochers  de  Gremnos  ( Bouches- du-Rhône)  ; 
Vue  du  petit  ermitage  de  Notre-Dame  de  la  Roque  ^  près 
Draguignan.  Ces  3  tab.  ont  été  exp.  en  1824.  St.  Paul  à 
Ephèse  y  imposant  les  mains  à  des  disciples  qui  n'avaient  pas 
reçu  le  St. -Esprit;  Le  baptêmede l'eunuque  de  lareineCaudace 
par  St.  PhiUppe,  sur  le  chemin  de  Jérusalem  à  Gaza.  Ces 
2  derniers  tab.,  ayant  chacun  10  p.  sur  7,  exp.  en  1827,  ont 
été  commandés  par  le  P.  poi^r  la  chapelle  du  St.-E6prit  à 
St.'-Sulpice.  Vue  du  couvent  des  Camaldnlee^  de  Frascati  ^ 
2  p.  sur  18  po.,  exp.  en  1827 .  Il  se  trouve  dans  la  galerie  de 
la  duchesse  de  Berri,  à  l'Elysée.  En  1817,  M.  Boisselier  a 
remporté  le  2'  gr.  pr,  au  premier  concours  de  paysage  histo- 
rique à  l'Institut.  Ce  prix  lui  a  été  décerné  pour  son  tableau 
d^  Démocrite  et  les  Abdéritains.  Au  salon  de  1824»  il  a 
obtenu  une  prem.  méd.  d'or.  En  1827,  une  méd.  de  bronze 
à  l'exp,  de  Douai.  En  1828 ,  une  méd.  d'aigent  à  celle  de 


BOI 


Cambray.   Il  tient  atelier,  et  donné  des  leçons  particu- 
lières. 

BOISSIER  (André-Claude) ,  peintre  d'histoire  à  Châ- 
teau-Gontier,  ne'  à  Nantes,  en  1760,  él.  de  M.  Brenet.  Ses 
principales  productions,  qui  ont  figuré  à  différentes  exp. , 
sont  :  Une  Assomption,  i5  p.  sur  îo  ;  Apothéose  de  St.  Vin- 
cent de  Paule,  5  p.  sur  7.  Ces  deux  tab.  sont  dans  le  palais 
de  l'empereur  de  la  Chine.  Jésus  tenté  par  le  Diable,  20  p. 
sur  12.  Il  a  peint,  en  1812,  pour  le  couvent  des  Ursulines, 
Un  Sacré-Cœur,  4  p-  5  po.  sur  3  p.  ;  et  pour  l'hospice  St.- 
Julien ,  L'Adoration  des  Bergers ,  3  p.  sur  4  p-  6  po.  Un  tab» 
de  la  Résurrection .  "ï5  p.  sur  10,  par  le  même  artiste,  se 
trouve  à  Haussaye.  Il  a  été  professeur  des  enfans  du  St.- 
£sprit ,  et  tient  atelier  à  Château-Gontier. 

BOISSIER  (Mme,  née  JuUentie-Marie  Boussuge),  épouse 
du  précédent,  peintre  d'histoire  à  Château-Gontier,  née  à 
Paris  en  1777,  él.  de  son  mari.  On  a  de  cette  dame  un  tab. 
de  12  p.  sur  6,  représentant  un  Christ  en  croix;  St.  Jean 
révangéliste  ;  la  Vierge,  et  la  Madeleine  qui  se  trouve  dan& 
l'église  St.-Jean,  à  Château-Gontier,  et  un  autre  tab. ,  La 
Vierge  visitant  Ste.  Elisabeth.  Mme  Boissier  tient  atelier. 

BOISSIEU  (Jean- Jacques  de),  graveur,  né  à  Lyon  en 
1786,  et  mort  en  181  o  ;  él.  de  Frontier,  peintre ,  a  produit 
quelques  tableaux  et  un  grand  nombre  de  dessins  et  de  lavis 
à  la  manière  de  Técole  flamande.  On  compte  de  cet  artiste 
jusqu'à  107  Gravures,  tant  à  l'eau-forte  qu'au  burin,  parmi 
lesquelles  se  font  remarquer  plusieurs  sujets  d'après  Rem- 
brandt ,  et  Le  Charlatan ,  d'après  Carie  Desjardin. 

BOISSONÀDE  (  EtienneJoseph) ,  architecte  à  Rodez , 
né  àSt.-Geniès  en  1796;  él.  de  M.  Durand,  professeur  à 
l'Ecole  polytechnique.  Nommé  en  1821  architecte  des  tra- 
vaux publics  du  département  de  l'Aveyron ,  il  y  a  fait  exé- 
cuter, d'après  ses  projets,  adoptés  par  le  gouvernement,  un 
temple  protestant  à  Camarès  ;  une  maison  d'arrêt  à  Millau ,  et 
une  autre  à  ViUefranche.  On  lui  doit  aussi  la  reconstruction 
de  la  cathédrale  gothique  de  Rodez,  et  de  l'hôtel  de  la  pré- 


BON 


fecture.  Cet  artiste,  chargé  par  le  gouye^nement  de  la  ré*- 
daction  du  projet  d'un  palais  de  Justice  à  Rodez,  d'une  mai-* 
son  d'arrêt  à  St.-Âfifrique,  et  d'un  hospice  à  MiUau,  tarmine 
eu  ce  moment  la  construction  du  séminaire  de  IU>de2t. 
M.  Boissonade  fait  dans  la  même  ville  un  cours  public  gratuit 
de  géométrie^  et  mécanique  appliquées  aux  arts. 

BCKZOT  (  Louis-Simon  ) ,  sculpteur-statuaire ,  né  en 
1743,  et  mort  en  1809,  ^^'  ^^  Michel-Ange  Slotz^  était  fils 
d'Antoine  Boizot,  peintre,  membre  de  l'Acad.  de  peintUTe  , 
et  attaché  à  la  manufacture  des  Gobelins.  Il  remporta,  en 
1762,  le  gr.  pr.  de  sculpture,  et,  seize  ans  après ^  il  fut 
nommé  membre  de  l'Acad.  de  sculpture.  Iljreste  de  cet  ar- 
tiste une  Figure  de  Méléagre;  la  Statue  de  Racine,  au  palais 
de  l'Institut;  les  Bustes  du  général  Joubert  et  de  l'aide-de- 
camp  Julien,  tous  deux  dans  la  galerie  de  Fontainebleau; 
ceux  de  Daubanton  et  de  Joseph  Yernet  ;  une  Statue  de  Mil- 
tiade ,  enfin  les,  5  Figures  allégoriques  de  la  colonne  du  CI^- 
telet.  Boizot  a  fourni  les  modèles  de  25  des  panneaux  fondiis 
en  bronze  pour  la  colonne  de  la  place  Yendôme.  Il  a  e:(p., 
en  1800,  le  Portrait  du  premier  consul,  et  le  Génie  victo- 
rieux de  la  France  présentant  la  Paix. 

BONINGTON  >  peintre  d'histoire ,  à  l'huUe  et  à  l'aqua- 
relle ,  Paris,  r.  St.-Lazare ,  3di ,  a  exp.  en  1822  une  Vue  prisis 
à  LiUebonne  (Seine-Inférieure) ,  et  une  autre  au  Havre  ;  ces 
deux  tab<  peints  à  l'aquarelle,  £n  1824  y  ^^^  Étude  en  Flan- 
dre ,  une  Marine ,  Vue  d'Abbeville  ;  ces  3  tah.  appartien-^ 
nent  à  la  S.  d.  A.  d.  A.  Il  a  aussi  exp.  cette  année  des  Pê- 
cheurs débarquant  leur  poisson  ;  une  Plage  sablonneuse.  Ce 
tab.  appartient  à  M.  du  Sommerard.  En  1827^  une  Vue  du 
palais  ducal,  à  Venise ,  une  autre  de  la  cathédrale  de  Rouen , 
Le  Tombeau  de  St.  Orner,  dans  la  cathédrale  de  St.-Omer, 
aquarelle.  M.  Bonington  a,* encore  exposé  à  la  galerie  de 
Lebrun,  en  1826,  ^n.  Turc  assis.  Il  a  obtenu  une  mé.d* 
en  1824.  .    i      ,    

BONI^fARB,  peintre  pajrsagiste,  a  exp.  e^i  182a  L'En^ 
trée  de  l'ancien  palais  de  la  république  de  Florence,  et  en 


BON 


1824  Vue  de  l'abbuye  des  Gamaldutes ,  en  Toscane  ^  JPorêt 
de  sapins  dans  les  montages  de  la  Toscane  ;  Vue  des  restes 
du  port  d'Horattas  Coclès,  à  Rome  ;  Apparition  de  Francesca 
à  Alp  ;  Vue  de  Nice ,  prise  de  la  route  de  Gènes  ;  Paysage 
composé ,  partie  de  la  ville  de  Florence  f  Vue  de  la  loge  des 
Lana ,  à  Florence. 

BONNEFOND,  de  Lyon,  peintre,  a  exp.  en  181 7  une 
Chambre  à  coucher,  des  petits  Savoyards;  en  181 9,  un  Mar- 
cbaod  de  gibier  ofirant  une  volaille  à  une  jeune  femme  de 
la  Bresse  ;  Un  Vieillard  aveugle  conduit  par  sa  petite  fille. 
En  1822,  Un  Maréchal  ferrant  près  d'une  forge.  Ce  tab.  a 
ûgaré  k  l'exp.  de  la  galerie  Lebrun,  en  1826,  et  appartient 
à.  M.  B.  Delessert.  £n  1824»  La  Chambre  à  louer,  Le  triste 
retour  des  petits  Savoyards ,  Scène  militaire ,  première  cam- 
pagne d'Espagne  ;  en  1827,  Une  jeune  Femme  accablée  par 
les  fatigues  du  voyage  de  Rome ,  Bergères  de  la  campagne 
de  Rome ,  jouant  avçc  un  Berger  endoj-ini ,  des  Bergers  et 
«me  Chèvre  mourante.  M.  Bonnefond  a  obtenu  une  méd. 
en  1817,  et  une  gr.  méd.  en  1827 . 

BONNEMAISON,  peintre dç  portraits  et  lithographe, 
Paris,  r.  Neuve-St.-Augustin ,  Sg,  a  exp.  en  1800,  1806, 
181 2,  i8i4eti8i7  des  Études d'aprè$  i^ature ,  et  un  grand 
nombre  de  Portraits  de  personnes  de  distinction  et  autres.  Il 
a  aussi  exposé  en  |8a4  et  1827  des  lithographies  faites  d'a- 
près MM,  Weber,  ^ubry-Lecomte ,  Amoult ,  Grevedon,  etc. 
qui  font  partie  de  P ouvrage  intitulé  Galerie  de  $.  A.  H-  Ma- 
dame, dnehesse  de  Berri^  Ecole  française,  peintres  modér- 
ées. l\f.  Bonnemaison  a  obtenu  une  méd.  en  x824'  H  est 
mort  vers  1828. 

BONNETTY  (  Antoine-Louis  ) ,  peintre'  et  dessinateur  à 
Toul ,  né  à  Entievaux  (Basses- Alpes),  en  1788;  él,  de  David. 
On  a  de  lui  lea  Proportions  du  corps  humain  ,  i  vol.  in-fol. , 
3o  planches  avec  tente.  M.  Bonnetty  est  inventeur  d'uue  nou- 
velle Méthode  pour  l'étude  du  dessin,  méthode  qu'il  se 
promet  de  publier,  et  qu'il  4  mise  en  usage  au  collège  et  à 
Vccole  primaire  de  \a  ville  de  Toul ,  où  il  est  professeur, 


BONNEVIE  ( Eloi-Joseph ) ,  architecte,  Paris,  r.  St.- 
Louis ,  au  Marais ,  58,  ne'  à  Mont-Louis,  près  Paris,  en  i^8S; 
él.  de  P.  J.  Delespine.  Gomme  inspecteur  des  travaux  du 
gouvernement ,  il  a  été  l'un  des  deux  architectes  du  grand 
théâtre  de  Bruxelles ,  et  a  fait  construire  dans  cette  viUe  les 
grandes  prisons  et  le  grand  manège,  en  1810.  Depuis,  R  a 
fait  construire  à  Paris  la  maison  conventuelle  des  sœurs  de 
Charité,  r.  du  Bac  ;eni8i3eti8i49l6  Monument  sépulcral 
de  M.  Damesme ,  architecte ,  de  style  antique ,  i5  p.  de  iiaut, 
au  P.  Lachaise  ;  plusieurs  maisons  et  hôtels  dans  laGhaussée- 
d'Antin  ;  orangerie  ^  serres  chaudes  et  tempérées  dans  le 
parc  de  la  duchesse  de  Raguse.  On  a  de  lui  un  projet  d'un 
grand  Opéra  pour  Paris.  Il  a  exp.,  en  1810,  Arc  de  triom- 
phe à  la  gloire  des  armées  françaises;  en  181 2,  Fontaine 
dédiée  à  Gérts  ;  Pavillon  projeté  pour  faire  de  la  mu^i- 
qiie  ;  en  1822,  Arc  de  tri<^mphe  consacré  à  la  paix  géné- 
rale, pour  l'une  des  entrées  de  Bruxelles,  et  une  Fontaine 
consacrée  aux  sciences  ,  aux  lettres  et  aux  arts ,  avec  figures 
allégoriques ,  pour  le  parc  royal  de  Bruxelles.  M.  Bpnnevie 
possède  encore  plusieurs  plans ,  entre  autres  une  OMonne 
monumentale  à  la  gloire  des  armées  françaises ,  et  un  pont 
suspendu  en  fer,'à  double  suspension  ,  avec  arcs  triomphaux. 
Ces  projets  figureront  à  la  prochaine  exp.  Il  a  remporté  le 
gr.  pr.  de  Rome  en  181 1,  et  a  obtenu  une  méd.  Il  est  pro- 
fesseur d'architecture ,  et  tient  chez  lui  un  atelier  d'élèves. 

BOQUET  (Simon-Louis),  sculpteur.  Il  a  exp.,  en  1800, 
un  Gladiateur;  en  18049  le  Sommeil  de  l'Innocence,  et  les 
Fraudes  de  l'Amour,  groupe  en  plâtre;  eh  181 2,  projet 
de  Fontaine  pour  la  place  du  Garrousel  ;  en  181 4  9  plusieurs 
Figures  et  Esquisses ,  dont  celles  dé  la  Paix ,  du  Génie  et  de 
la  Liberté,  etc.,  etc. 

BOQUET  (Pierre-Jean  ),  peintre  de  paysages ,  él.  de  Le 
Prince ,  né  à  Paris,  a  exp.  en  1800  des  Femmes  se  disposant 
à  entrer  dans  l'eau,  paysage  ;  Site  montagneux  avec  chute    ' 
d'eau  ;  des  Voyageurs  et  un  Pâtre  ;  en  180 1 ,  deux  Vues  de  la    J 
Franche-Comté  ;  deux  autres  Paysages  ;  en  1802,  un  Paysage 


^••«fr^s  BOR  m4»^ 


onié  de  figures  et  d'animaux  ;  en  i8o4 ,  deux  Vues  des  envi* 
rons* d'Avignon ,  autre  de  Montmorency;  un  Payçage,  sîoleil 
couchant  ;  en  1806,  Vue  du  vallon  de  Gallep  ,  dans  le  canton 
de  Vaours  (Tarn  )  ;  cascade  sur  les  bords  du  Doubs.  En  1808, 
1810  et  1812,  Paysages  avec  figures  et  animaux  ;  en  i8ig,  une 
Ste.  Famille  sur  porcelaine;  en  1822,  un  Marchand  forain. 

BORDES  (  Joseph  ) ,  peintre  en  miniature  et  lithogra- 
phe, Paris  ,  r.  St.-Marc,  21,  né  en  i'773,  à  Toulon  ;  él.  de 
M.  Isabey.  Il  commença  à  FAcad.  de  cette  ville  l'étude  de 
la  peinture  ,  et  devint  ensuite  e'I.  de  M.  Isabey.  Ses  produc- 
tions ont  e'té  admises  aux  exp.  du  Louvre ,  à  celles  de  Lille 
et  de  Douai.  Une  de  ses  miniatures,  le  Portrait  du  général 
Bertrand^  a  été  gravée  par  M.  Mécou,  et  plusieurs  autres  ont 
été  lithographiées  par  l'auteur  lui-même ,  entre  autres  les 
Portraits  de'Greuze,  Talma,  M.  Ravez,  etc.  En  i83o,  il  a 
encore  exp.  au  Lux.  plusieurs  miniatures.  Il  a,  remporté ^  en 
1790,  3  prem.  pr.  à  l'Acad.  de  Toulouse,  et  en  1791  un  prem. 
pr.  Aux  exp.  de  la  ville  de  Douai,  il  a  obtenu  une  méd.  en 
IJI19,  et  une  en  1821 .  Il  a  obtenu  encore  une  troisième  méd. 
à  Lille,  en  1822.  Cet  artiste  se  livre  à  l'enseignement. 

BORDES  (Fanny,  Mlle),  pianiste,  r.  St.-Marc,  21,  fille 
du  précédent,  née  à  Lyon,  en  1809  ;  él.  de  l'Ecole  royale  de 
musique.  Elle  y  a  remporté  un  i®'  pr.  de  piano,  en  1827,  et 
le  i^'  pr.  d'har^pnié  en  1828.  On  lui  doit  plusieurs  romances 
et  airs  variés.  I^e  Bordes  se  livre  à  l'enseignement. 

BORDIER  (Jacques-Charles),  peintre  d'histoire ,  Paris, 
r.  du  Roi-de-Sicile,  28,  né  à  Paris*;  él.  de  Regnault.  On  cite 
de  cet  artiste  les  tab.  ci-après  :  La  maladie  d'Antiochus , 
exécuté  pour  le  concours  du  gr.  pr.  ;  Ettibert  Goffin,  rece- 
vant la  décorationde  la  Légion-d'Honneur,  pour  prix  de  son 
dévouement,  16  p.  de  long,  sur  12  de  hnut.,  exp.  en  1812  ;  Le 
combat  d'Hyppolite  contre  le  monstre ,  12  p.  de  haut  sur  12 
de  large,  exp*  en  1814  >  atheté  par  le,  Gouv.  pour  le  Musée 
de  Dijon;  La  mort  d'Hyppolite  ,  12  p.  de  haut  sur  10  de 
large,  même  exp.  ;  Ajax,  figure  d'étude,  12  p.  de  haut  sur 
10  de  large  ;  La  consécration  de  la  Vierge,  8  p.  de  haut  sur  6 


BOS 


de  large  (M.  I.  ) ,  pour  îine  église  du  Mans ,  où  elle  a  été 
placée  ;  Lycui'gue  remettant  des  lois  aux  députés  die  Sparte , 
4  p.  T  ^^^*  ^  T'  ^^P*  ^^  ^^'9>  commandé  par  la  M.  d»  R. , 
pour  le  cabinet  d'étude  du  roi ,  au  château  de  Versailles,  où 
il  se  trouve.  Plusieursi  Portraits  et  Tab.  de  genre.  Dans  le 
cours  de  ses  études,,  M.  Bordier  a  été  nommé  premier  mé- 
dailliste^  Il  .a  obtenu  une  méd.  d'or  à  l'un  des  salons  du 
Musée  royal. 

BOSIO  (François-Joseph) ,  baron ^  officier  de  la  Légion- 
d'Honneur,  chevalier  de  l'ordre  royal  de  St. -Michel,  membre 
de  l'Institut  (  Acad.  des  Beaux>Arts) ,  premier  sculpteur  du 
roi,  et  membre  du  jury  du  Musée ,  né  à  Monaco,  le  19  mars 
1769,  demeurant  au  pavillon  de  l'Institut.  Venu  en  France 
dès  son  jeune  âge ,  il  entra  dans  l'atelier  de  Pajou,  l'un  des 
premiers  sculpteurs  de  ce  temps.  On  ne  saurait  cependant 
dire  qu'il  est  élève  de  ce  maître ,  car  il  ne  tarda  point  à  se 
soustraire  à  ses  conseils,  qui  n'étaient  point  dans  sa  manière, 
et  n'écouta  que  ses  inspirations ,  aidées  par  une  étude  con- 
stante de  l'antique.  Parmi  les  nombreuses  jproductions  qyc 
la  sculpture  doit  à  son  talent ,  il  en  est  plusieurs  qui  déco^ 
rent  des  églises  d'Italie.  Les  plus  remarquables  à  Paris  sont 
se(5  bas-reliefs  de  la  colonne  de  la  place  Vendôme  ;  L'Amour 
lançant  des  traits,  .exp.  en  181 2  ;  cette  statue  fut  elécutée  en 
marbre  d'après  les  ordres  de  l'impératrice  Joséphine  ;  Le 
buste  de  cette  princesse,  celui  de  la  reine  Hoitense  ;  ceux  de. 
Napoléon,  de  1^  princesse  Pauline,  du  prince  de  Bénévent,  de 
là  duchesse  de  Rovigo ,  du  chevalier  Denoû  ;  L'Amour  sé- 
duisant l'Innocence  ;  Les  statues  du  roi  et  de  la  reine  de  West- 
phalie,  exp.  en  i8iO{  Une  figure  d'étude  représentant  Aristée, 
considérée  comme  divinité  champêtre  ,  exécutée  en  marbre. 
(  M.  d.  B..  )  9  escalier  ^n  Louvre ,  côté  de  la  colonnade;  Un. 
groupe  en  bronze,  Hercule  combattant  Acheloùs  métamor— . 
phosé  en  serpent  (jardin  dçs  Tuileries)  ;  Le  roi  de  Rome, 
exp.  en  181 2  ;  Une  figure  en  marbre;  Le  jeune  Hyacinthe 
attendant ,  cpuclié  par  terre ,  son  tour  pour  lancer  le  palet 
(Lux.)  ;  Le  duc  d'Ënghien,  statue  en  marbre,  ordonnée  par 


BOU 


leroi,  exp.  en  1 8 1 7  ;  Louis  XIY  ti  iomphant ^  à  fdiey al,  place  des 
Tieioires,  exécuté  en  1822;  2  figures,  la  France  et  la  Fidélité, 
faisant  partie  du  monument  élevéàMaiesherbes,  salle  <fes  Pas** 
Perdus,  exécuté  en  1826;  Henri  IV  enfant  (i823),  exécuté  en 
marbre  français,  au  Musée ^(Jne  pareille  statue  est  au  château 
de  Pau  (Béarn)  ;  bustes  de  Louis  XYIII  et  de  la  Dauphine, 
eip.  en  1814  ;  celui  de  Charles  X  ;  Le  modèle  en  plâtre  de  la 
Bjmphe  Salmacis  sortant  du  bain ,  et  la  tête  en  marbre  de  la 
même  figure ,  exp.  en  1819  ;  Le  quadrige  qui  devait  décorer 
l'arc  de  triomphe  du  Carrousel.  Il  avût  été  chargé  du  monu- 
ment expiatoire  consacré  à  la  mémoire  de  Louis  XYI. 

BOSIO  (Astianax),  sculpteur,  r.  Bourbon-le<Château,  i, 

né  à  Paris  ;  él.  du  célèbre  Bosio,  son  oncle.  On  a  de  cet  artiste 

lebaste  de  l'amiral  Bougainville ,  commandé  par  la  M.  d.  R. 

BOSIO  (Jean  ) ,  peintre  d'histoire  et  de  portraits ,  a  exp. 

en  1819  Vénus  i^nienant  Hélène  à  Pâtis;  La  Mort  de  layierge. 

En  1822,  Le  portrait  en  pied  de  Charles  X  (M.  I.  )  ;  La  Poésie 

erotique  écrivant  sous  la  dictée  de  l'Amour  ;  en  1824  9  Poi** 

ti^  de  S.  A.  R.  Monsieur,  en  uniforme  de  colonel-général 

des  carabiniers  ;  Achille.  A  ces  divers  salons ,  M.  Bosio  a  en 

outre  exp.  plusieurs  Portraits. 

BOSSELMAN,  peintre,  r.  du  Faubourg  St.-Martin,  4i, 
a  exp.,  en  1810,  une  Femme  effrayée  de  la  foudre  ;  en  1812 , 
Créon  dédaignant  les  conseils  du  Devin  sur  la  condamnation 
à  mort  d'Antigone ,  et  en  1 819  Les  Amours  de  Télémaque  et 
d'Eucharis. 

BOUCHARDY,  père,  peintre,  né  à  Lyon,  Palais-Royal, 
82 ,  a  exp.  en  1819  plusieurs  Portraits  au  physionetrace. 

BOUCHARDY  fils  (Etienne),  peîfitrè  de  portraits,  rue 
des  Moulins,  i5,  él.  de  MM.  Gros  et  Sieardy,  a  exp. ,  en 
1819,  '^22,  i8a4  ^t  <^^79  plusieurs  Portraits  en  miniature. 
Il  tient  atelier  de  miniature.  ^  " 

BOUCHER  (Jean-Alexandre),  violoniste,  Paris,  r.  Mon- 
tholon,  5,  né  à  Paris  en  1770;  él.  de  M.  Navoigille  aîné , 
3dors  célèbre.  A  dix-sept  ans ,  M.  Boucher  partit  pour  l'Es- 
pagne ,  et  fut  présenté  au  roi  Charles  IT,  qui  le  nomma  vio- 


Ion  solo  de  sa  chambre  et  de  sa  chapelle.  C'est  pendant  ce 
séjour  qu'il  reçut  les  avis  de  Boccherini.  De  retour  en  France, 
il  se  fit  entendre  dans  plusieurs  concerts  y  où  on  lui  donna 
les  surnoms  di  Alexandre  et  de  Charles  XII  des  violons.  Connu 
surtout  comme  exécutant ,  cet  artiste  n'a  publié  jusqu'à  pré- 
sent que  fort  peu  de  musique,  du  moins  en  France.  Sa 
femme  ,  Mlle  céleste  Gaillot,  est  connue  comme  harpiste  et 
pianiste.  M.  Boucher  a  aussi  des  fils^  violonistes  comme  lui, 
qui  sont  les  seuls  élèves  qu'il  ait  faits  jusqu'à  présent. 

BOUCHET  (  Louis- André-Gabriel  ) ,  peintre  d'histoire  ^ 
élève  de  David ,  a  été  pensionnaire  de  FËcole  des  Beaux— 
Arts ,  à  Rome.  Il  a  exp.,  en  iSoo,  Un  Spartiate  donnant  des 
armes  à  son  fils,  et  le  faisant  jurer  de  défendre  sa  patrie  ; 
en  1B02 ,  Arie  et  Petus.  Ce  tableau  est  un  prix  d'encourage- 
ment» En  i8o4,  Un  Soldat  romain  blessé  ;  Paris  donnant  la 
pomme  à  la  plus  belle  ;  La  Jeunesse  entraînée  par  la  Frivo- 
lité^ et  retenue  par  l'Etude,  allégorie;  en  1806  et  1808, 
L'Entrevue  de  St.  Antoine  et  de  St.  Paul  dans  le  désert  ^ 
plusieurs  Portraits  ;  en  1810,  18 12  et  181 4  9  plusieurs  l^*- 
traits  ,  et  Homère  chantant  des  poésies  dans  une  des  places 
de  la  Grèce  ;  en  181 7,  Un  Christ ,  et  la  Madeleine  au  pied  de 
la  croix  ;  en  181 9,  Hazaël  rendant  Mentor  àTélémaque  (M.  I.); 
Clémence  d'Auguste  (M.  d.  R.  )  ;  Idylle  de  Gesner.  Cet  ar- 
tiste a  remporté  le  i®'  gr.  pr.  de  peinture  en  1797. 

BOUCHET  (Jules-Frédéric),  architecte,  Paris,  r.  de 
Crébillon  ,  2 ,  né  à  Paris  en  ^1799;  él.  de  M.-  Percier.  Il  a 
remporté  en  i8!)4  ^ui  prix  départemental. 

BOUCHOT,  peintre  d'histoire  et  de  portraits,  a  exp., 
en  18249  plus,  portraits ,  et  en  1827  Bacchus  et  Erigone.  H 
a  obtenu,  en  1822,  le  2^  gr.  pr.,  et  une  mention  honorable 
poiiKi.le  torse  dans  la  même  année  ;  il  a  remporté  lé  i"  gr. 
pr.  de  peinture  en  1828,  et  a  envoyé  de  Rome  Un  Silène 
surpris  par  les  Bergers,  qui  a  été  exp.  en  i83o  dans  une  des 
salles  de  l'Institut. 

BOUE  (Jean-Josepli),  architecte.  Montpellier.  Né  à  Sa- 
lelles  .(Aude)  en  17849  él.  de  Delagardette ,  a  fait  la  con- 


sfraction  des  bains  publics  à  Montpellier ,  de  la  maison  de 
Ville  de  Lodève  ,  de  celle  de  Beaucaire>  duMûse'e  Fabre  de 
Montpellier,  conjointement  avec  M.  Fovis;  d'un  presbytère 
dans  la  commune  de  S^<Jean  deYades.  L'Ëcole  de  dessin , 
bâtiment  se'paré ,  mais  dépendant  du  Musée  ;  et  la  nouvelle 
façade  de  l'église  St.-Matthieu  à  Montpellier ,  ont  été  faits 
d'après  ses  dessins.  Il  est  chargé  de  faire  les  plans  et  devis 
d'ane  église  succursale  pour  Lodève  ;  M.  Boue  est  professeur 
titulaire  de  l'école  gratuite  d'architecture  de  Montpellier,  et 
architecte  adjoint  de  cette  ville. 

BOUFFRET(de),  peintre  paysagiste,  a  exposé  en  1812, 
Raines  de  l'Eglise  de  Marmou tiers ,  près  Tours  ;  Vue  d'un 
Moulin  sur  l'Indre.  En  181 7,  Vue  de  l'entrée  du  parc  de 
St.-Cloud ,  peint  au  fixé  ;  et  en  18 19 ,  Vue  du  Pecq,  prise  de 
St.-Germain-en-Laye;  Vue  de  Sèvres ,  prise  du  Mail,  dans 
le  parc  de  St.-Cloud;.  Vue  des  Ruines  du  château  de  Mon- 
bazon;  Vue  prise  dans  le  département  de  la  Sarthe ,  et  Vue 
dWe  Ferme ,  peint  au  fixé. 

BOUG  D'ORSCHWILLER  (Henri)  ;  r.  de  l'Univer- 
sité, 25 ,  peintre  de  paysages  à  la  seppia  et  à  l'aquarelle  ,  né 
àColmar  en  1788,  a  exp.  en  1817  ,  Vue  intérieure  de  Stras^ 
bourg  ;  Vue  du  château  de  Holebar  près  Saverne  (Bas-Rhin); 
Couvent  de  Ste.-Odille  (Bas-Rhin);  Château  d'Urach 
(\^'urtemberg).  En  1819,  Les  châteaux  de  Lûtzelburg  eV.de 
Ratsanihansen  (Bas-Rhin)  ;  Entrée  du  bourg  àe  St.-Hyppo- 
lite  (Haut-Rhin);  Intérieur  du  château  d^  Kimtzheim  (Vosges); 
Château  de  Hohenkœnigsberg  (Vosges);  Plaine  de  la  Haute- 
Alsace  et  d'une  grande  partie  du  grand- duché  de  Bade. 
Plaine  aux  environs  de  Schelestadt.  En  1822  ,  Vue  de  la  ville 
de  Molsheim ,  près  de  Strasbourg.  Vue  du  château  de  Spers- 
bourg  et  de  la  plaine  d'Alsace.  En  1824  ,  Vue  de  Baden. 
Chêne  sur  les  bords  d'un  bras  du  Rhin.  Vue  de  la  plaine 
d'Alsace  vers  Schelestadt.  Bourg  de  Haeisersberg  et  du  châ- 
teau de  Barberousse  (Bas-Rhin).  Ruines  d'un  ancien  pèleri- 
nage près  de  Ribeauville  (Haut-Rhin)  ;.  et  en  1827  ,  Intérieur 
<lc  la  forêt  de  Gompiègne ,  près*  de  Piérrefonds  ;  et  enfin 


Vues  ^'Alsace  (Haut et  Bas-Rhin).  A  obtenu  une  médaille  au 
salon  de  1827.  La  lithographie  doit  à  M.  d'Orschwiller  la 
découverte  d'un  procédé  dont  les  avantages  doivent  être  vi- 
vement sentis  par  les  artistes  qui  s'occupent  de  ce  genre  de 
dessin  :  Il  consiste  ,  lorsqu'oti  veut  réparer  un  dessin  sur 
pierre  ,  à  enlever  tout  ou  partie  du  crayon  qui  'la  couvre  , 
sans  l'altérer  en  rien ,  de  sorte  qu'on  en  retrouve  le  grain 
dans  toute  sa  pureté  ,  et  qu'on  peut  se  remettre  à  dessiner 
comme  sur  une  pierre  qui  n'aurait  point  encore  servi.  On 
peut  donc  diminuer  l'intensité  des  teintes  ,  de  quelque  ton 
qu'elles  soient,  pour  y  substituer  celui  jugé  convenable  ,oa 
rappeler  entièrement  la  lumière.  Par  ce  moyen  l'on  évite  les 
inconvéniens  qui  résultent  de  l'emploi  de  la  pointe  ou  du 
grattoir.  Il  fait  un  cours  chez  lui  pour  les  daines. 

BOUGON  (L.),  fils,  gr^eur;  a  gravé  et  exp.  en  181a  , 
La  cathédrale  de  Milan,  Le  Renard  çt  la  Cigogne,  L'Ane 
vêtu  de  la  peau  du  Lion ,  Divers  omemens  et  arabesques , 
gravés  fond  noir  et  blanc.  En  1817  ,  Rachel  et  Lia  d'après 
Raphaël;  Une  vue  de  Clisson;  Différens  sujets  de  sainteté  ,  et 
en  181 9,  des  gravures  sur  bois  et  études  d'après  le  procédé 
anglais. 

BOUGRON  (L.-V.),  statuaire  à  Paris,  r.  des  Foss^s-dur 
Temple,  i4;  a  exp.  au  M.  R.  Othryadas,  statue  modèle  en  plâ- 
tre. En  1827,  Achille  s'armantpour  v&gerPatrocle,  modèle 
en  plâtre.  Ste.-AppoUne,  statue  en  plâtre  (P.)  pour  l'église 
St.rLaurent.  Buste  en  marbre  du  Pérugin,  (M.  d.  R.)  pour 
le  Musée  royal.  Buste  en  plâtre  de  feu  M.  le  duc  de  la  Roche- 
foucauld-Liancourt;  et  au  Luxembourg  en  i83o,  un  buste 
du  roi  Louis-Philippe  P'.  M.  Bougron  a  aussi  fait  une  Bac- 
chante ,  figurine  en  marbre ,  mais  qui  n'a  pas  été  exp.  ,  elle 
a  appartenu  à  M.  delaRiK:hefoucauld'-Liancourt.  H  a  obtenu 
à  Paris  une  médaille  d'or  en  1824  et  une  d'argent  à  Douai 
en  1827. 

BOUHOT  (Etienne) ,  peintre  de  vues  d'architecture  in- 
térieure et  extérieure  ;  Paris,  r.  de  Saintonge,  44?  né  àBard- 
les-Ëpoisses  (Côte-d'Or)  en  1780.  Il  a  exposé  les  vues  sui- 


BOU  W4»*^ 


vantes  :  La  place  Yéndôme ,  3  p!  sur  2  p.  6  po.  eu  1808  ;  La 
place  du  Ghâtelet  en  181  o  ;  La  pompe  à  feu  de  Chaillot  ,1a 
même  année ,  qui  figure  dans  la  galerie  dé  la  duchesse  de 
Berry  ;  Gour  d'une  maison  de  roulage  ,  rue  St. -Denis ,  17  po. 
sur  20  ;  Jardin  de  Beaumarchais ,  effet  de  neige  ,2  p.  10  po. 
sar  I  p-  9  po.  ;  ces  2  tableaux  se  trouvent  dans  la  galerie  de 
M.  le  duc  d'Orléans  ;  La  porte  St.-Martin  ;  La  place  et  l'é- 
glise de  Pantin ,  le  jour  de  la  Fête-Dieu  ;  Plaine. des  Vertus 
près  Paris ,  exp.  en  1817.  Le  grand  escalier  du  Palais-Royal, 
Yue  prise  sous  le  péristyle  (D.  d'O.);  La  cour  ovale  du  château 
de  Fontainebleau ,  prise  sous  la  porte  dorée  ;  3  p.  sur  2  p. 
6  po.  (M.  ï.)  au  musée  de  Lyon;  La  fontaine  St. -Victor  prise 
du  Jardin  des  Plantes ,  34  po.  sur  26  po.,  acquis  par  la  du- 
chesse de  Berry  pour  sa  'galerie  ;  Vue  intérieure  du  porche 
latéral  de  l'église  St. -Etienne-du-Mont,  20 po.  sur  17,  faisant 
partie  de  la  gai.  de  M.  le  comtedé  Woronzow  en  Russie ;L'en. 
trée  de l'hôtelBullion,  prise  rue  J.-J.-Rousseau.  exp.  en  181  g. 
Intérieur  de  la  chapelle  de  la  Vierge  à  St.-Sulpice,  5  p.  sur 
3'p.  lopo.,  au  Musée  du  Luxembourg;  La  maison  de  M.  Odiot, 
rael'Évéque  ,  So'po.  sur  21  ,  dans  la  galerie  de  M.  Odiot  ; 
L'entrée  principale  du  Musée  royal ,  exp.  en  1822  ;  La  salle 
des  Pas-Perdus  au  palais  de  Justice  de  Paris  ,3  p.  9  po.  sur 
4p.  6po.,  exp.  en  1824;  ^^^  prise  à  l'Abbaye-aux-Bois  ;  La 
salle  gothique  de  l'archevêché  de  Reims  ,3  p.  sur  2  p.  6  po.  ; 
De  l'Hôtel-de-Ville  de  Fismes  (Marne),  exp.  en  1827,  2  p. 
2  po.  sur  I  p.  I  o  po.  ;  ce  dernier  dans  le  cabinet  de  M.  le  baron 
Dupré.  Il  a  encore  exp.  en  i83o,  au  Luxembourg  :  Intérieur 
d*undesbas  côtés  de  l'église  de  St.-Remy  à  Reims;  Intérieur 
de  cour.  M.  Bouhot  a  obtenu  deux  médailles  d'or  au  Musée 
royal ,  l'une  en  1610 ,  l'autre  en  1817  ;  en  1820 ,  à  Fexposi- 
tion  de  la  ville  d'Arras,  une  grande  médaille  d'argent,  se- 
cond prix  de  peinture  à  l'huile  ;  à  l'expositioù  de  la  ville  de 
Douai,  deux  médailles  d'argent,  l'une  en  1821,  l'autre  en 
1825;  en  1822,  à  l'exposition  de  la  ville  de  Lille ^  une  mé- 
daille d'argent. 

BOUILLARD  (Jacques),  graveur,  né  en  i744>'ïnôrt  en 


BOU 


i8o6y  éditeur  delà  Collection  du  Palais-Bojral  ^  a  gravé  et  exp. , 
en  i8qo,  La Ste. -Famille,  d'après  Annibal  Carrache;  Polyphile 
présenté  à  Eleuthérilide,  d'après  Eustaôhe  Lesueur  ;  Borée  et 
Orythie;  Philippe  IF  et  sa  maîtresse;  L'Amour  tendant  son 
arc  ;  Vénus  qui  se  peigne  ;  Plusieurs  portraits  ;  en  i8o4 ,  Moïse 
foulant  aux  pieds  la  couronne  de  Pharaon ,  d'après  Le  Pous* 
sin  ;  S  te, -Cécile,  d'après  Mignard  ;  L'Adolescence  de  la  Ste.- 
Yierge,  d'après  le  Guide,  et  en  1806,  poitrait  de  Napoléon; 
il  a  gravé  en  outre  Apollon  et  Daphné,  d'après  Yanloo.  Il  était 
membre  de  l'Académie  de  peinture  ,  sculpture ,  etc. 

BOUILLON  (Pierre),  peintre  d'histoire,  él.  de  M,  Mon- 
siau,  Paris,  r.  Hautefeuille,  3o,  né  à  Thiviers  (Dordogne),  a 
peint  entre  autres  tableaux,  La  Pie  té  conjugale ,  exp,  en  i8o4> 
La  Mort  de  Caton  d'Utique  ;  L'Enfant  et  la  Fortune  5  Jésus- 
Christ  ressuscitant  le  fils  de  la  veuve  de  Naïm  (M.  d.  Jl.)?  ^^P* 
en  1819;  La  clémence  d'Auguste  envers  Cinna  et  ses  com- 
plices ;  ces  deux  derniers ,  commandés  par  le  Gouv. ,  sont 
placés ,  celui-ci  au  Lou^vre,  dans  la  salle  du  Conseil  d'état, 
l'autre  au  château  de  St.-Cloud  -,  La  mort  d'Elisabeth ,  reine 
d'Angleterre  ;  Aréthuse  échappant  à  la  poursuite  d'Alphée , 
exp.  en  1822  (M.  d.  R.)  ;  Portrait  de  l'abbé  de  LaMénnais, 
exp.  en  1824*  H  a  aussi  dessiné  et  gravé  à  l'eau  forte  le  Musée 
des  4ntiques;  cet  ouvrage  forme  trois  volumes  grand  in-^folio, 
M.  Bouillon  a  remporté  le  premier  grand  prix  de  peinture  en 
1797;  il  est  professeur  au  collège  Louià^e-Grand ,  et  tient 
un  atelier  d'élèves, 

BOULANGER  (Clément)  peintre  d'histoire ,  r .  del'Est,  7, 
a  exp.  en  1827 ,  Le  Départ  ;  Mazeppa  attaché  sur  un.  cheval 
indompté  par  l'ordre  du  comte  palatin  qu'il  a  ou^agé  ;  La 
mort  de  Henri  II ,  ce  tab.  appartient  à  M.  Haro.  M.  Boylau-^ 
ger  a  obtenu  une  médaille  en  1827. 

BOULIAR  (Mlle.  Marie-Geneviève),  peintre  d'histoire 
et  de  portraits ,  él.  de  Duplessis,  a  exp.  en  1802  ,  Herminie 
écrivant  le  nom  de  Tancrède  sur  l'écorce  des  arbres.  En 
^804*  1808,  i8i2,  i8i4  et  1817  ;  plusieurs  portraits. 

BOULLAY  (Charles-Félix  Maillet  du),  architecte,  à 


Boulft4»<* 


Ronen,  quai  du  Havre ,  7:2),  né  près  cette  ville  à  Bouille,  en 
1795,  él.  de  MM.  Pereier  et  Leclère  et  de  l' Académie  de 
Pans,  où  il  a  obtena  plusieurs  médailles.  Il  a  i^emporté ,  en 
1820,  le  prix  départemesital.  Nommé  alors  architecte  du  dé- 
partement de  la  Seines-Inférieure,  il  a  construit  à  Rouen* , 
fflôtel-de-ville  ,  l'église  de  St.-Paul  ;  un  entrepôt  du  com- 
merce; le  cimetière  monumental  avec  la  chapelle  et  les  autres 
moQumens  qui  en  dépendent  ;  le  passage  public  de  St.-^Her- 
blan;  une  grande  paitiedes  maisons  nouvelles  qui  forment 
le  port  de  Rouen,  notamment  les  bâtimens  ajoutés  au  théâtre 
et  le  grand  château  de  Vaudreuil  pour  M.  le  duc  de  Coi"^ 
gny ,  etc.  Il  a  fait  aussi  les  travaux  de  restauration  extérieure 
de  l'église  gothique  de  St.-Ouen  à  Rouen.  C'est  à  lui  qu'est 
confiée  Texécution  de  la  colonne  en  pierre  qu'on  élève  en  ce 
moment  sur  le  terre-plein  du  nouveau  pont,  dans  les  mêmes 
proportions  que  celle  de  la  place  Vendôme.  M.  du-BouUay 
est  chargé  en  outre  de  plusieurs  projets  commandés.  Il  tient 
diez  lui  un  atelier  d'élèves  pour  l'architecture. 

BOUNIEU  (Michel-Honoré) ,  peintre  d'histoire ,  né  à 
Marseille  en  1740  et  mort  à  Paris  en  18149  él.  de  Pierre, 
premier  peintre  du  roi.  Agréé  à  l'Académie  de  peinture  en 
1770 ,  il  exposa  successivement  au  salon  :  La  naissance  de 
Henri  lY ;  Le  retour  de  la  bataille  d'Ivry  ;  Le  SuppUcé  d'une 
Testale;  Le  Déluge  ;  L'Amour  conduisant  la  Folie  ;  Antiope; 
Madelaine  pénitente  ;  plusieurs  paysages;  tab.  de  genre,  etc. 
Les  tableaux  d'Adam  et  Eve  chassés  du  Paradis,  ei  deBetzabée 
aux  bains ,  ne  furent  exposés  que  dans  sou  atelier.  Le  premier 
a  été  acheté  par  Paul  P'  de  Russie.  Bounieu  fut,  de  1792  & 
1794,  conservateur  du  cabinet  des  estampes  à  la  bibliothè* 
qae  nationale  ,  et  occupa  pendant  20  ans.  la  place  de  profes- 
sent de  dessin  à  l'école  des  Ponts-et-Chaussées. 

BOUNiEU  (Emilie  ,  dame  Raveau) ,  peintre ,  née  à 
Paris  vers  1785,  est  fille  et  élève  du  précédent.  Ses  principaux 
ouYTageé  sont  :  Hélène  et  Laodice,  exp.  en  1800  ;  Une  Bac- 
chante, exp.  en  1801  ;  Psychée  ouvrant  la  boite  que  lui  a 
donnée  Proserpine  ;  4îxp.  en  1802  ;   Vénus  blessée  par  Dîo- 


BOU 


mède  j  exp.^D  i8o4;  Pigmalion  amoureux  desa-slfitue ,  exp. 
«n  1806  ;  La  Vérité  dans  le  vin ,  et  une  jeune  femme  assise 
sur  une  fenêtre,  exp.  en  1808;  Galatéç,  exp.en  1810,  etune 
jeune  dame  s'accompagnant  du  luth*,  exp.  en  ^812.  Madame 
Raveau  possède  encore  plusieurs  des  tableaux  de  son  père. 

BOURDËT  (Joseph-Guillaume),  peintre  d'histoire,  r. 
Taranne  ,  i  ,  né  à  Paris  en  17  99  y  él.  de  M.  le  baron  Gros. 
On  cite  de  cet  artite  :  Un  jSt.-Sébastien  ;  Une  Adoration  des 
bei^WB  ;  commandes  par  M.  le  comte  D.  Y.  Il  a  fait  aussi 
plusieurs  tableaux  d'église,  portraits,  vignettes  ,  dessins, 
lithographies;  et  a  coope'ré  aux  dessins  gravés  pour  le  Musée 
FUhpL  II  a  obtenu  une  médaille  à  l'école  de  peinture  ,  etc. 
Donne  des  leçons  particulières. 

BOURDON  (Pierre-Michel),  peintre  d'histoire  et  de 
portraits,  Paris  ,  r.  de  Bellefond*,  ao,  né  à  Paris,  en  1778 , 
él.  de  M.  le  baron  Regnault ,  a  exposé  au  M.  R.  Héloïse  et 
Abeilard  au  Paraclet,  grande  dimension,  en  1806.  Tâé- 
maque  dans  l'île  de  Galypso ,  tableau  de  chevalet ,  en  1808. 
Le  Sommeil  d'Antigone ,  tableau  de  chevalet,  en  1819.  Des 
portraits  ,  en'  1822.  Deux  sujets  tirés  des  Fables  de  La  Fon- 
taine,  tableaux  de  chevalet,  et  des  portraits ,  en  1824*  ^^ 
pi^int  pour  la  vielle  de  Pau  un  Christ  en  croix  ;  un  gmnd  por- 
trait en  pied  pour  la  principauté  de  Monaco.  Il  e;st  éditeur 
de  la  collection  gravée  du  Concours  décennal  ;  et  a  été  chargé 
de  la  direction  de  la  partie  de  l'art  dans  la  collection  du 
Musée  FilhoL  II  a  fait  une  pcurtie  des  dessins  de  ces  deux  ou- 
vrages ,  ainsi  qu'un  grand  nombre  de  dessins  pour  la  gravure. 
En  1806,  M.  Bourdon  a  obtenu  une  méd.  d'or  de  5oo  fr. 
Il  donne  des  leçons  particulières ,  et  enseigne  dans  des  pen- 
sionnats. 

BOURGEOIS  (Florent-Fidèle-Constant),  peintre  depay- 
sages  h istoriques,s'occupànt  aussi  de  lithoc^rapfaie ,  Paris,  quai 
Malaquais,  3,  né  à  Guiscard  (Oise)  en  1 767,  éL  de  David  ;  a 
constamment  mis  aux  diverses  expositions  du  Louvre ,  depuis 
plus  de  trente^ix  ans  ;  a  exécuté  plusieurs  travaux  pour  le 
gouvernement ,  entre  autres  un  tableau  pour  la  galerie  <k 


BOU 


m 


Trîanon ,  et  un  poar  celle  de  FotiUdnebleau.  Beaucoup  de 
ses  tableaux  ,  de  grande  dimension  ,  sont  en  Russie  et  en 
ÂUemagne.  On  lui  doit  les  deux  premiers  panoramas  qui  ont 
été  vus  à  Paris  :  Paris  et  Toulon.  Plusieurs  de  ses  tableaux 
et  dessins  ont  été  gravés  par  PiUement.  Trois  voyages  qu'il 
a  fûts  en  Italie  Font  mis  à  même  de  publier  un  recueil  de 
Tues  de  ce  pays  ^  qui  ont  été  gi^vées  à  Teau  forte.  Il  a  foit 
aussi  plusieurs  voyages  en  Suisse  et  en  France ,  toujours 
dans  l'intérêt  dç  son  art  ;  a  mis  au  jour  une  description  des 
iMmveanx  jardins  de  la  France,  ouvrage  orné  de  1 22  planches^ 
et  en  lithographie  ,  une  collection  de  80  vues  de  France  f 
une  de  28  vues  de  Suisse ,  une  de  34  vues  d'Italie ,  un 
Voyage  pittoresque  à  laGVande-Gharti*6useet  diverses  études 
d'arbres ,  plantes ,  elc.  M.  Bourgeois  reçut  d'abord  une  méd. 
d'or;  ensuite  il  obtint  son  logement  et  son  atelier  au  Louvre^ 
plus  tard  le  premier  prix  pour  le  paysage  lui  fut  déternë* 
Et  enfin  y  au  salon  de  i8!%7,  il  fut  nommé  membre  de  la  Lé* 
gion*d'Honneur«  Il  tient  conjointement  avec  son  fils  un  ate** 
lier  d'élèves. 

BOURGEOIS  (Amédée),  fils  du  précédent,  peintre  de 
paysages  historiques,  Paris,  quai  Malaquais,  3,  néà,Paris>  en 
1798;  él.  de  son  père  et  de  Mflf.  les  barons  Gros  et  Regnault; 
on  a  vu  de  cet  artiste ,  à  diverses  exp.  du  M.  R.  :  L'Enlève»* 
ment  de  Proserpine,  paysage  histofique,  en  1621  ;  OËdipe 
et  Lai  us  ,  paysage  historique ,  en  1822;  Une  vue  des  envi- 
rons de  Salerne,  une  autre  prise  dans  les  ravins  de  Sorrente, 
toutes  deux  dans  le  royaume  de  Naples  ,  en  1824  ;  la  pre- 
mière a  été  achetée  par  la  S.  d.  A.  d.  A.  En  1827  ,  Jacob  et 
Laban,  paysage  historique;  Yue  de  la  basilique  de  St. -Pierre, 
pose  hors  la  porte  du  Peuple  à  Rome,  achetée  par  le  M.  I. 
pA  le  Musée  de  Lyon;  Vue  des  bords  du  Tibre,  autrement 
dits  la  pix>menade  du  Poussiu  ;  Yue  de  la  ferme  de  la  Gre^ 
cenza,  dite  la  fabrique  du  Poussin;  Yue  du  lac  Nemi,  aciie- 
tée  par  la  duchedse  de  Berry  pour  sa  Galerie  ;  Yue  prise  du 
Couvent  de  Grotta  Ferrata  ;  Yue  de  TErmiiage  de  la  Gava  ^ 
dans  le  royaume  de  Naples ,  achetée  par  la^S.  d-.  A.  d.  A. 


En  1821  ,  M.  Bourgeois  a  remporte  le  second  grand  prix.de 
passage  historique  (sujet  :  l'Enlèvement  de  Proserpine),  En 
1827  ,  il  a  obtenu  une  méd.  d'or.  Il  tient  atelier  d'élèves  et 
donne  des  leçons  particulières. 

BOURGEOIS  (  Antoine  -  Achille  ) ,  graveur  en  taille- 
douce  et  au  pointillé',  quai  de  la  Tournelle,  35,  ne'  à 
Polua,  en  1777,  et  fixe'  à  Paris  depuis  iT79>  él.  de  Ruotte ; 
a  gravé  au  pointillé  plusieurs  têtes  d'expression^  d'a- 
près Greuze  ;  L'Attention  ;  La  peur  de  l'orage  ;  Artémise; 
La  Bacchante ,  8  po.  sur  6  ;  Une  grande  vignette  représen* 
tant  L'enfance  de  Paul  et  Virginie ,  d'après  le  dessin  de 
Lafiite  ,  pour  la  belle  édition  de  Bemardin-de-Saint-Pierre , 
7  po.  I  sur,  6,  vignette  exposée  aus&lon  de  i8o4;  La  Nymphe 
surprise,  d'après  Meynier,  11  po.  |  sur  Ô;  Les  poitraits 
de  l'empereur  de  Russie ,  de  l'empereur  d'Autriche  et  du 
roi  de  Prusse ,  d'après  les  dessins  de  Dumont  jeune  et  de 
Rouget,  12  po.  I  sur  10;  Les  portraits  réunis  de  Radet,  Des- 
fontaines et  Barré  ,  8  po.  4  ^'  ^ur  6  po.  3  l.;  Le  portrait  du 
Dominiquin  ;  une  Muse  ;  une  tête  d'Achille  et  une  Minerve 
au  crayon ,  d'après  Reverdin  ;  pour  le  Voyage  du  capitaine 
Freycinet,  trois  planches  représentant  des  Indiens  malades  et 
incurables  ;  deux  vignettes  pour  le  Tacite  ^e  M.  Panckoucke; 
une  suite  de  portraits  d'avocats  pour  lacoUectiôQ  de  M.  Tar- 
dieu  ,  et  les  Planches  da  cours  d'accouçb émeut  du  docteur 
Maygrier. 

BOURÇrEOIS  (Jacques -Achille),  né  à  Paris  en  1806, 
et  BOURGEOIS  (  Frédéric- Auguste  ) ,  né  aussi  à  Paris  en 
1808,  tous  deux  fils  du  précédent,  demeurant  quai  de  la 
Tournelle,  35,  él.  de  leur  père,  gravent  dans  le  même  genre. 

BOURGEOIS  (Charles),  peintre  en  miniature ,  demeu- 
raqit  à  Paris  ,  place  Dauphine ,  24  9  né  à  Amiens  (Somiiie)  , 
él.  de  Kimly.  Cet  artiste  a  exp.  aux  divers  salons  de  1800 
à  1824  un  grand  nombre  de  portraits  peints  en  miniatm*e , 
quelques-uns  à  l'huile ,  et  des  têtes  d'étude  sur  porcelaine. 
Il  a  aussi  exp.  le  portrait  de  M.  Josse  chimiste  ,  peint  avec 
des  couleurs  fabriquées  par  ce  dernier. 


BOU 


BOURGEOIS  DU  GASTELET ,  peintre  de  paysages, 
Paris,  r.  Jacob,  ao,  a  exp.  en  1822,  Site  des  Vosges;  Cas- 
cade du  Souchot  (Vosges)  ;  En  1824  y  un  Paysage  ;  en  1827^ 
Tue  prise  à  Montmorency  ;  a  obtenu  une  méd.  d'or  en  1822^ 
Un  grand  tableau  lui  a  été  acheté  par  la  ville  de  Douai ,  aux 
exp.  de  laquelle  des  inéd«  d'argent  lui  ont  été  décernées. 
M.  Bourgeois  du  Castelet  est  ancien  colonel  et  membre  de  la 
Légion- d'Honneur . 

BOURLIER-DUBREUIL  (Pierre-Etienne  ),  architecte  4 
r.  de  l'Université,  88,  né  à  Fontainebleau  en  1788,  a  exp.  au 
salon  de  1822  un  modèle  d'Arc  de  triomphe  en  plâtre.  Il 
publie  un  ouvrage  sur  les  différentes  maisons  qu'il  a  con- 
struites ,  en  douze  cahiers ,  avec  texte  lithographie  au  trait  ^ 
en  partie  par  lui-même* 

BOUSSUGE,  For.  BOISSIER  (Mme). 

BOUTEILLER  (Mlle),  peintre  d^histoire  et  de  por- 
trai^,  él.  de  M.  Bouillon  ,  a  exp.  en  1810  des  Portraits 
d'hommes;  en  18149  Charles  VII  prêt  à  partir  pour  aller 
combattre  4es  Anglais  ;  en  181 7,  Portrait  en  pied  de  Char- 
les X ,  peint  pour  la  chambre  de  commerce  de  Nantes  ;  en 
1819,  portrait  de  la  duchesse  d'Angoulême;  en  1822,  por- 
trait en  pied  de  AJi.  le  général  Frotté  (M.  d.  R.  )  ;  en  1827, 
portrait  de  Mme  de  la  Fonch^s  fnée  DesîUes,  qui  périt  à 
Nancy,  en  1790  ,  à  la  place  de  sa  belle-sœur,  et  pour  la  sau-^ 
ver  ;  portrait  de  Larive ,  ancien  acteur  du  Théâtre-Français. 
Indépendamment  de- ces  productions,  Mlle  Bouteiller  a  exp. 
aux  divers  salons  cités  ,  un  grand  nombre  de  Portraits  peints 
à  l'huile;  elle  a  obtenu,' en  i8i4  et  1817  des  méd.  d'en*» 
cooragement. 

BOUTON  (Charles-Marie),  peintre,  directeur  et  ad- 
nrâistrateur  du  Diorama ,  inventé  par  lui  et  M.  Daguerre , 
Pfnns,  r.  des  Marais-St.-Martin ,  5,  né  à  Paris,  le  16  mai 
1781 ,  n'a  suivi  aucune  école ,  et  n'a  jamais  eu  de  maître.  Les 
principaux  ouvrages  exp.  par  cet  artiste  sont  les  suivans  : 
en  1810 ,  Intérieur  représentant  les  souterrains  de  St.-Denis , 
et  Vue  de  la  Porte  St.-Jacques,  à  Troyes;  en  1812,  Inté- 


/ 


BOV 


rieur  de  la  çalle  du  treizième  siècle ,  au  Musée  des  Petits- 
Auglistins,  acquis  par  l'impératrice  Joséphine  ;  en  i8i4,  Inté* 
rieur  des  bains  de  Julien  (Lux.);  Intérieur  de  la  salle  du  quin- 
zième siècle,  au  Musée  des  Petits^Augustins  (  Lux.)  ;  en  1817, 
Vue  de  la  chapelle  du  Calvaire,  dans  l'église  St-Roch  (Lux.)  ^ 
Yue  de  la  ëalle  du  quatorzième  siècle ,  au  Musée  des  monu* 
m^s  français  ;  La  petite  Baigneuse  ;  en  1819,  St.  Loms  au 
tombeau  de  sa  mère  (M.  d.  R.  ) ,  galerie  de  Fontainebleau  ; 
Gharles-'Ëdouard  ;  Ruine ,  faisant  partie  de  la  galerie  de  M.  le 
comte  Pourtalès;  Michel  Cervantes,  exp.  depuis,  en  1826  a  la 
galerie  Lebrun  ;  L'Intérieur  de  l'église  de  Montmartre.  Ces 
deux  derniers  appartiennent  à  M.  Lafitte.  En  1822 ,  Jeanne 
Gray  allant  à  la  mort  ;  la  Porte  de  St.-Germain4a-Truite  ;  en 
18249  Intérieur  d'une  ruine  gothique  sur  les  bords  de  la 
mer  ;  Sujet  de  naufrage  ,  1 1  p.  sur  7.  En  1810,  M.  Bouton 
a  obtenu  une  méd.  d'or;  en  18 19,  la  grande  méd»  d'or,  con- 
sidérée comme  méd*  de  prix ,  pour  le  St.  Louis  au  toni^eau 
de  sa  mère,  tableau  qui  a  balancé  le  prix,  M.  Horace 
Vernetne  l'ayant  emporte  que  d'une  voix;  en  18249  il  a 
reçu  la  décoration  de  la  l^égion-d'Honneur. 

BOUVET  (Claude),  sculpteur  ;  né  à  Paris  en  1765;  él.  de 
Boizot;  a  exp.  en  1800  Lç  général  Bonaparte  conduisant 
tin  char,  la  Victoire  le  colkronne,  bas- relief.  En  1806,  Une 
Naïiide  pour  l'embellissement  d'une  fontaine.  En  1810,  Le 
portrait  de  Boizot,  son  maître.  En  181 2  et  18149  L'homnie 
présentant  le  joug  dû  mariage;  Alexandre4e-Grand,  re&-* 
dant  à  Porus,  roi  des  Indes,  son  épée,  sa  couronne,  et  un 
royaume  plus  gi^nd  que  celui  qu'il  avait  perdu.  Cet  artiste 
est  mort  vers  181 3. 

BOVINET,  graveur  ;  él.  de  Patas,  a  graré  et  exp.  en 
18049  La  famille  de  Darius,  d'après  Lebrun;  Le  Christ 
porté  au  tombeau;  Vue  d'un  pont,  d'après  Van  Huysim; 
Les  foins,  d'après  Wouvermans;  Le  concert  sur  l'eau,  d'a- 
près Carraebe;  St-  Pierre,  martyr;  d'après  Le  Titien.  En  ï8o6, 
Orphée  et  Eurydice ,  d'après  Le  Poussin;  Le  chmsonnier, 
d'après  Qstade ;  La  Ste.-Cécile,  d'après  Raphaël;  La  Vierge 


BOY 


aulin^ ,  id.  ;  L'enlèvement  de  Ganimède,  d'aprjts.Lesueur  ; 
La  grappe  de  la  Terre  promise ,  d'après  Lç  Poiq»in  ;  Un 
brouillard,  d'après  Yernet.  Ces  trois  dernières  gravures* 
ainsi  que  quelques  autres,  font  partie  de  l'ouvrage  publié 
sous  le  titre  de  Galerie  du  Musée  Napoléon,  En  1808,  La 
victoire  d'Aboukir ,  d'après  Lejeune ,  gravée  par  ordre  du 
Gouv.  La  femme  kydropique  ;  cette  grav.  fait  partie  de  l'ou- 
vrage  ci-dessus.  En  181  a,  Vue  de  la  place  de  Gampo^Vac- 
cino  à  Rome. 

BOYENVAL  (Alexis* François),  peintre  de  paysages 
histonques  ;  Paris,  r.  du  Faubourg- St. -Martin,  56  ;  né^  Paris 
en  1784  \  él.  de  David  et  de  M',  Bertin.  Ses  principaux  tabl» 
sont  :  St.-Louis  rendant  la  justice  dans  le  bois  de  Yincennes, 
exp.  en  181 7  (S.  d.  A.  d.  A.).  Le  sort  le  fit  échoir  à  S.  M.  Louis 
XVIII,  qui  le  fi>t  placer  dans  le  château  de  Yinceniies,  où 
il  se  trouve.  Philippe-Auguste  et  Marie  d'Isembourg  ;  Restes 
d'ooe église  gothique,  exp.  en  1 819  ;  Un  paysage,  temps  ora- 
geux; Justine  de  Le'vis  et  le  damôisel  Louis  de  Puy tendre ^ 
exp.  en  182a  ;  Un  mouUn  à  eau  ;  Une  jeune  femme  au  mi^ 
lieu,  d'une  ruine  ;  François  I^'  recevant  Gharles-Quint  au 
duiteau  de  Ghambord ,  lors  du  passage  de  ce  prince  sui*  les 
terres  de  France,  en  iSSg,  çxp.  en  i8a4î  Une  usi^e  daas' 
lefierry;  Une  vue  de  Normandie,  app.  à  M.  fienières; 
Henri  lY,  après  av6îf  vaincu  le  duc  de  MayenAe ,  pourMÛl 
les  restes  de  l'armée  ennemie ,  et  arrive  à  la  fin  de  la  journée 
au  château  de  Rosnt,  pu  il  coucha;  exp.  en  1827.  Les  ta- 
bleaux de  François  1^^  et  d'Henri  lY,  tous  deux  de  grande 
dimension  (M.  d.  R.),  décoraient  les  appartemans  du  duc 
de  Bordeaux.  Au  Salon  de  181^,  M.  Boyenval  a  obtenu  une 
méd.  d'or.  Il  tient  un  ateU^^r  pour  les  dames ,  et  dpnne  des, 
leçons  particulières. 

BOYER  (Jeau-Baptiste),  statuaire;  Petite-rue-du-Bac » 
22;  né  en  1788,  à  Grand-Pré  (département  des  Ardennes); 
él.  de  Moitte ,  a  exp.  au  salon  de  1824  Une  statue  de  Zéphir, 
en  plâtre,  4  F*  ^  P^*  '  ^^  ^^  salon  de  1828,  la  même  statue 
aécutée  eu  marbre  de  Garrare  :  elle  est  aux  ateliers  du  Crros- 


BRA 


Caillou.  Il  a  obtenu  du  ministre  de  Finte'rieur,  à  titre  d'em 
couragenfent ,  un  marbre  pour  Texécution  du  Zéphir,  « 
trois  médailles  à  T Académie,  en  i8ii,  1812  et  181 3. 

BRA  (Théophile),  statuaire;  r.  du  Bac,  36  bis;  ne' 
Douai,  le  24  juin  1797  ;  él.  de  S  tory  et  Bridan.'  Il  a  exp  . 
en  1819  et  1822,  Aristodème  au  tombeau  de  sa  fille,  haut:. 
7  p.  I,  donné  par  le  roi  à  là  ville  de  Douai  ;  en  1822  et  182.^ 
St.  Pierre  et  St.  Paul,  haut,  7  p. (P.)»  pour  l'église  de  St.-Louii 
en-l'Ile  ;  en  1822,  Ulysse  dans  Tîle  de  Calypso  ;  Jean  de  Box 
logne(M.  d.R.);  en  1824,  Pierre  deFranqueville;  Philippe  cl- 
Gomines;  le  baron  Dubois,  professeur;  le  Dauphin  en  mar- 
bre, haut.,  6  p.,  placé  au  Louvre,  au  Musée  Dauphin;  et 
1827,  le  duc  de  Berry,  statue  en  bronze  élevée  à  Lille;  St. 
Marc,  haut.,  7  p.  (P.);  maintenant  à  l'église  de  St.-Philippe- 
du-^Roule.  Outre  ces  ouvrages,  M.  Bra  a  encore  fait  un  grand 
nombre  de  bas-reliefs  et  de  bustes,  entre  autres  ceux  de  Foy, 
Pinel,  Broussais,  Jouy.  Il  a  obtenu,  en  1Ç18,  le  2®  gr.  pr.  ; 
en  1819,  une  méd.  d'or;  et  en  182$,  il  a  été  décoré  de  la  Lé- 
gion-d'Honneur. 

BRALLË  (Jean-Marie-Nicolas),  peintre  d'histoire  et  de 
portraits  ;  Paris ,  r.  de  Sfeine ,  4i  ;  né  dans  cette  ville  le  24 
février  1786;  él.  de  Prud'hon.  M.  Bralle  a  exp.  au  Musée, 
en  1810,  la  mort  de  Procris;  en  181 7,  le  portrait  de  Charles 
X  et  celui  du  duc  d^Angoulénie;  en  18^9,  St.  Sébastien  re- 
cevant les  honneurs  de  la  sépulture  après  son  martyre  ;  Un 
tableau  de  famille  (P.);  en  1822,  l'adoration  des  betgers. 
En  1824  et  1827,  cet  artiste  a  exposé,  ainsi  qu'aux  diven 
salons  déjà  cités ,  un  grand  nombre  de  portraits. 

BRANCHE  (Pierre- Antoine),  graveur;  r.  Ste.-Hya- 
cinte-S t. -Michel,  3o  ;  né  à  Paris  en  i8o5  ;  él.  de  M.  Couche 
fils.  Il  s'occupe  principalement  des  eaux-fortes  et  des  traits. 
On  n'a  encore  de  ce  jeune  artiste  que  quelques  gravures  qu'il 
a  faites  pour  la  librairie,-  dans  les  ouvrages  de  Faust,  Ham- 
let,  le  Dragon  et  le  Songe  d'une  nuit  d'été,  petits  formats. 
Il  a  été  admis  à  l'Académie  royale. 

BRASCASSAT,  peintre  de  paysages  historiques,  a  exp 


en  1827,  Mercure  et  Argus  ;  Vue  de  Rome ,'  prise 'îles  jardins 
Farnèse  :  ce  tableau  appartient  à  madame  la  comtesse  dé  F. . .  ; 
Tue  prise  à  Subiàco  ;  Effet  du  matin  :  ce  tableau  appartient 
à  M.  Marilhac ,  à  Bordeatuc  ;  Vue  de  Marino  ;  Effet  du  ma- 
tin. M.  Brascassat  a  remporté  le  2®  gr.  pr.  de  paylsage  histo-  * 
rique  en  1 825,  et  a  obtenu  une  me'daille  en  1827. 

.  BRËE  (Philippe-Jacques  Van),  peintre  d'histoire,  rië 
à  Anvers  en  1786,  et  frère  d'un  peintre  hollandais  célèbre, 
est  venu  à  Paris  étiidier  l'art  de  la  peinture,  et  a  fait  le  voyage 
de  Rome.  De  retour  en  1814  ^^  il  a  exp.  depuis  cette  époque  : 
Rubens  recevant  les  adieux  de  Van-Dick  ;  La  reine  Blanche 
allaitant  son  fils  ;  Rubens  peignant  Marie  de  Médicis  ;  Pé- 
trarque et  Laure  à  la  fontaine  de  Vaucluse  ;  Marie  Stuàrt 
allant  à  la  mort ,  etc.,  etc.  :  ce  dernier  tab.  est-  dans  le  palais 
de  St.-Gloud.  Quelques  productions  de  cet  artiste ,  dont  La 
religieuse  espagnole ,  Atala  trouvée  par  le  P.  Aubry  pendant 
l'orage ,  ont  été  envoyés  dans  sa  patrie. 

BRÉMOND  (Jean-François),  peintre  d'histoire,  r.  Furs^ 
temberg,  8  ter;  né  à  Paris  en  1807  ;  él.  de  MM.  Couder  et 
Ingres,  a  mis  à  l'exposition  de  la  galerie  Lebrun,  en  1827, 
Un  Christ  de  grande  dimensit)n ,  et  plusieurs  petits  tableaux  ; 
en  1829,  Une  caravane  (S.  d.  A.  d.  A.)  ;  en  i83o,  il  a  exp. 
au  Lux.  Un  brave  gardant  ses  frères  martyrs  de  la  victoire , 
et  disant  aux  citoyens  :  Ils  sont  mores  pour  la  patrie^  saluez  J 
H  fait  des  portraits,  et  donne  des  leçons  particulières.    . 

BRENET  (  Nicolas-Guy-An  tome  ),  graveur  en  médaille, 
cour  de  la  S  te. -Chapelle,  i3;  né  à  Paris;  él.  de  Girbd,  sculp- 
teur, et  Gâteaux ,  graveur  en  médailles ,  a  exp.  à  tous  les  sa- 
lons depuis  1806,  enti'e  autres,  en  1808,  les  médailles  de  Na- 
poléon, Joséphine,  Alexandre  P"",  bataille  de  Friédland, 
création  du  royaume  de  Westphalie ,  bataille  de  Weitingen , 
passage  de  la  Vistule,  Coiltédération  du  Rhin,  bataille  d'Ey- 
lau.  Gode  civil,  conquête  de  l'Egypte,  érection  du  tombeau 
de  Desaix ,  érection  du  duché  de  Pologne ,  arc  de  triomphe 
place  du  C^rousel  ;  en  1 81 7 ,  les  u>édailles  de  l'arrivée  de  Loui;» 
XVIII  en  France ,  1! entrée  du  roi  à  Paris ,  mariage  du  duc 


BRI 


defierry .  M.  Brenet  a  gravé,  en  outre,  les  sceaux  de  Charle&X, 
et  plus  de  5o  médailles  du  règne  de  Napoléon,  module  de  i8< 
lignes,  et  une  de  3i2  lig.  (P.);  4  niédailles  du  règne  de  Louis 
XYIII ,  entre  autres  eelle  du  baptême  du  duc  de  Bordeaux, 
module  de  26  iig.  (  P),  exp.  au  salon  avec  un  cadre  de  mé-^ 
dailles.  Il  a  fait  la  copie  au  vingt-quatrième  de  TexécutLon 
de  la  colonne  de  la  place  Vendôme.  Cette  colonne,  tout  en 
bronze ,.  de  5  p«  6  po.  haut.,  ornée  de  toutes  ses  sculptures,  a 
exigé  déjà  six  années  de  travail  y  et  paraîtra  à  la  prochaine 
exposition  ;  il  a  remporté,  en  l'an  XII ,  le  prix  de  la  Monnaie 
pour  la  pièce  de  5  francs. 

BRENET  fils  (  Louis  ),  peintre  d'histoire  ;  Paris,  quai  de 
la  (Uté,  i3,  né  à  Paris  en  i7g8;'él.  de  MM.  Bridan  et  Bosio, 
s'étant  d'abord  destiné  à  la  sculpture.  On  a  de  cet  artiste  une 
Annonciation  de  6  p.  sur  4  :  ce  tableau  a  été  exécuté  pour  la. 
chapelle  de  l'hospice  de  Luzarches,  et  plusieurs  dessins, 
dont  un  pbiiv  la  gravure,  faite  par  Provot ,  du  tableau  de 
Mde.  Hersent  :  Louis  XIY  béûissant  son  petit-fils.  En  i8â3, 
il  a  remporté  le  2^  gr.  pr.  de  sculpture-gravure  en  médaille 
et  çn  pierres  fines. 

BRETON -(Jean-François  Le),  peintre,  né  àBonchamp,, 
près  Laval  (  Mayenne) ,  en  1 761  ;  él.  de  Vincent  et  de  David  ; , 
professeur  de  dessin  et  de  perspective  à  l'institution  des 
Sourds-Muets.  La  méthode  de  Dessin  et  de  Perspective  de 
ce  professeur  est  exposée  dans  les  deux  ouvrages  de  sa  fille  ^ 
msldame  Jarry  de  Mancy  {voyez  ce  nom). 

BKEVIERE  (  Henri  ) ,  dessinateiir  et  graveur  ;  Rouen  9 
place  des  Carmes,  4o;  né  à  Forges-les-Eaux  (Seine*Infér.) , 
le  i5  décembre  1797  ;  él.  dé  M.  J.-B.  Descàmps,  directeur 
du  Mu^e  de  Rouen.  Après  de  nombreux  essais  dans  la  gra- 
vure ad  burin,  à  l'eau  forte  et  à  l'aqua  tinta,  M.  Brevière. 
s'adonne  spécialeinent,  depuis  qui||k)ue  temps,  à  la  gravure 
sur  bois. 

BRIDAN  (Charles-Antoine),  sculpteur  statuaire,  né  à 
Ruvière  en  Bourgogne  en  173©,  mort  en  i8ô5,  a  remporte, 
en  1753,  le  grand  prix  de  sculptui*e.  On  a  de  lui  deuxgrou- 


BRI 


pes,  Le  martyre  de  St.  Barthélemj  et  L'Assomption ,  maiti'* 
tenant  dans  la  cathédrale  de  Chartres ,  pour  laquelle  il  a  fiait 
aussi  plusieurs  bas-reliefs  en  marbre  ;  les  statues  de  Yau^an  et 
deBayard,  dans  lagalerie  du  Louvre;  celle  de  Vulcain  dans  la 
galerie  du.Luxembourg  ;  enfin ,  un  buste  de  Cochin ,  exécuté 
pour  l'hospice  de  ce  nom(Gduv.).  Brldan,  nommé  en  17^2 
membre  de  l'Académie  de  peinture  et  sculpture,  y  ç^  exercé, 
pendant  3!2  ans,  les  fonctions  de  pix>fes^eur< 

BRIDAN  (Pierre^Charles),  ^atuairç,  r.  de  la  Biblio* 
thèque,  ^9  né  à  Paris  le  10  novembre  1766 ,  fils  et  él.  du 
précédent.  Il  a  remporté  en  1789  le  second  grand  prix,  et 
deux  ans  après  le  premier  grand  prix  de  sculpture.  Ses  prin* 
cipaux  ouvrages ,  qu'on  a  vus,  pqur  la  plupart,  aux  exposi- 
tioiis  du  Musée  ,  sont  :  Paris  ;  L'Immortalité  ,6p.,  exp.  en 
1800,  (Hôtel  des  InvaUdes);  L'Amitié,  exp.  en  i8o4  ;  Buste 
enjoiarbre  du  Titien ,  exp.  en  1808;  Camille,  6  p.  (Chambre 
des  pairs);  Statue  du  général  Wallongue,  6  p.,  exp«  en  1812; 
Un  Ganouniei;,  statue  de  6  p. ,  en  marbre ,  pour  l'arc  de 
triomphe  di|  Carrousel  ;  1 2  bas-reliefs  pour  la  colonne  de  la 
place  Vendôme  ;  Ëpaminondas  mourant,  6'p. ,  exp.  en  1802, 
1814  et  1819,  (M.  d.  R.)  ;.Duguesclin,  t2  p.,  exp.  en  1817 
(M.  L),  pour  la  décoration  du  pont  Louis  XVI  à  Paris; 
Bossuet ,  6  p.,  exp.  en  18 19,  pour  la  ville  de  Dijon  ;  Le  co- 
losse de  l'Éléphant,  38  p.,  peur  la  fontaine  de  la  Bastille; 
plo&ieurs bustes;  celui  du  Titien ,  dans  la  galerie  du  JVIusée  ; 
ceux  du  général  Sain1>-Hilaire  ,  de  Malborough ,  etc.  ;  plu- 
^ears  bas-rehefs  en  pierre  et  en  marhn^ ,  ceux  de  Neptune 
et  de  Cérès ,  escalier  du  Louviie ,  La  Cliarité ,  groupe  en 
marbre ,  figures  de  6  p.  ;  Le  Tombeau  de  la  reine  de  Sicile , 
Marguerite  de  Bourgogne,  etc.  Il  a  en  outi^e  exposé  eu  1827 
une  esquisse  en  plâtre  de  Michel-Ange  aveugle.  Cet  artiste 
a  obtenu  plusieurs  prix  aux  expoi^itions  auxquelles  ^es  pro- 
ductions ont  été  admises;  notamment  à  celle  de  18 19,  à  la*- 
quelle  on  lui  a  décerné  le  grand  prix  de  sculpture  proposé 
par  le  roi  Louis  XVIII.  IVL  Bridan  tient  un  ateUer  d'élèyes. 

BRIENNE  (Auguste  Piquet  de),  peintre  de  fieurs,  fruits 


et  insectes,  etc.,  r.  Giie'négaud,  lo,  à  l'hôtel  des  Monnaies  y 
né  à  Paris  en  1789,  éL  de  Gérard  Wanspaendonck.  Il  a  donné 
plusieurs  grandes  compositions  et  continue  une*  suite  de 
fleurs,  bouquets  et  fruits  que  publie  M.  Engelman.  Ses  pro- 
ductioms  ont  été  admises  à  toutes  les  expositions  du  Musée  , 
qui  ont  eu  lieu  depuis  181 4-  Il  donne  des  leçons  particulières* 

BRION,  fils  ,  statuaire  ,  Paris  ,  r.  desTournelles,  70,  a 
exp^en  1819,  Un  jeune  Berger,  figure  d'étude;  Buste  de 
Mlle.  Eugénie  Ghevigny.  En  1822,  Un  Enfant  jouant  a,ux 
billes.  En  1827,  Peintre  italien,  buste  en  plâtre.  Mde.  Pirôn, 
buste  en  plâtre:  M.  Brion  a  obtenu ,  en  1819,  une  uiéd. 
d'encouragement;  eu  1822  un  i*'  prix  pour  la  tête  d'expres- 
sion et  en  1829,  un  2®  grand  prix. 

BROC  (Jean),  peintre  d'histoire,  Paris,  r.  de  l'Ouest,  ï4 
et  i6,  né  à  Montignac  (Périgord)  vers  1780,  él.  de  David.  Ses 
principaux  ouvrages  sont  l'Ecole  d'Apelles,  i4  p-  sur  12,  exp. 
en  1800,  actuellement  au  Luxembourg.  La  mort  du  général 
Desaix;  exp.  en  1806  (G.);  Renaud  et  Armide,  exp.  en  181  o; 
mort  d'Hyacinthe,  exp.  en  181 4,  gi'àvé  par  Dusart;  La  mort 
de  Yirginie:  La  Magicienne ,  exp.  en  1819,  actuellement  au 
Luxembourg.  M.  Broc  a  remporté  un  prix  en  l'an  YIII  et  un 
autre  en  l'an  IX.  Il  tient  un  atelier  d'élèves. 

BROCA  S  (Charles),  peintre  d'histoire  et  portraits,  Paris, 
r.  Beaubourg,  69,  né  à  Toulouse  en  1774?  el.  de  M.  Roque, 
professeur  de  l'Académie  de  Toulouse,  et  le  baron  Regnault. 
H  a  exposé  au  Musée  royal  les  tableaux  ci-après  i  Ulysse , 
Ajax  et  Phénix  venaiil  fléchir  la^  colère  d'Achille j  en  1802; 
Enée  emportant  son  pèl-e  Anchise,  en  i8o4  ;  Mort  de  Pho- 
cion,  en  1804.  ^®s  trois  tableaux  ont  concouru  pour  legi*and  . 
prix  de  peinture.  L'Amour  endormrrêve  que  Psyché  est  au- 
près de  lui,  eu  1802.  Aristide  et  ses  deux  filles  exilés ,  dans 
une  grotte';  Trait  de  bienfaisance  d'une  jeune  fille,  en  1806; 
Bataille  d'Eylau,  en  1807  >  Trait  de  bienfaisance  du  prince 
Berthier;  Capitulation  de  Madrid,  en  i8io;  Portrait  de 
•  femme  avec  son  fils ,  en  pied ,  grand,  nat.  ;  Prise  du  ponton 
l'Argouc^ute  ,  en  181 2  ;  La  Charité  chrétienne;  Il  se  brûle,  en 


18/7;  Bonté  de  Henri  IV  et  colère  de  Gabrielle  envers  un 
batelier,  en  181 9;  en  182a,  Un  enfant  jouant  avejc  son  chat; 
Psjché  au  bord  du  précipice  ;  Psyché  adressant  sa  prière  à 
la  Lune  ;  Psyché  se  précipitant  dans  le  gouffre  est  sauvée  par 
Zéphire,  A  l'exposition  de  Toulouse,  en  1897)  Derniers  nio-<- 
mens  du  général  Foy,  et  au  M.  K.,  même  année.  Deux 
Français  achetant  des  femmes  et  enfans  Gree&,  échappés  à  la 
mort  au  siège 'de  Missolouff^i.  En  17919  M.  Brocas  a  remporté 
kprix  de  peinture  à  Toulouse  ;  en  1806,  il  obtint  une  méd. 
d'or  du  Musée  royal;  en  1807 ,  une  autre  méd.  d'or  au  con- 
cours pour  son  tal)leau  de  la  Bataille  d'Eylau  ;  en  1827,  une 
méd.  d'argent  à  l'exp.  de  Toulouse.  Cet  artiste  donne  des 
leçons  particulières. 

BRQD  (Henri),  compositeur,  hautbois  de  la  musique  du 
roi,r.  de  Glignancourt,8  6/^;  né  à  Paris,  le  1 3  juin  1799,  éL.de 
MM.  Sallentin  et  Yogt  ;  auteur  d'une  méthode  et  de' divers 
morceaux  peur  cet  instrument  (chez  Duffaut  et  Dubois), 
a  remporté  en  1816  le  premier  prix  de  hautbois  au  Consefv- 
vatoire.  Il  donne  des  leçons  de  hautbois  et  de  compo^tioii 
musicale. 

BROSSARD  (Antoine),  architecte  du  département  de  ta 
Ckarente-Inférieure,  à  La  Rochelle,  où  il  est  né  en  1800. 
Son  maître  fut  M^  I^lespine.  Il  a  construit  à  La  Rochelli»» 
l'hospice  d'aliénés  pour  les  deux  sexes  ;  la  maison  d'aiTetde 
laviÛe  deRochefort;  les  prisons  de  la  ville  de  Saintes,  etc. 
En  ce  moment  il  termine  la  construction  du  séminaire  dio- 
césain de  la  ville  de  La  Rochelle. 

BROSSARD  D£  BEAULIEU  (MarieRénée-Geneviève, 
DUe.),  peintre,  r.  du  Bac ,  passage  Ste.-Màrie,  9,  née  à  La 
Rochelle,  en  i76o,éL  de  son  père,  M.  Brassard  de  Beàulieu 
et  de  Greuze.  Ses  principaux  ouvrages ,  sont  :  Le  portrait 
de  la  princesse  Lubormiski  au  tombeau  de  son  aïeul  Gbod- 
kiowicz,  II  p.  sur  9,  maintenant  en  Pologne;  La  Poésie 
pleuraiit  la  mort  de  Voltaire ,  acheté  par  l'impératrice  Ca- 
therine II;  Une  Athalante,  achetée  pour  le  cabinet  du  feu 
i^i  Poniatowsky.  On  doit  encore  à  son  pinceau  un  grand 


BRU 


nombre  de  téCes  d'expression,  dont  quelques-^nes  ont  été 
exposées  aa  salon  en  1806  et  1810.  Cet  artiste  était  en  1784, 
agréé  de  FAcadémie  de  peinture  et  sculpture  de  Paris,  et  en 
1785,  membre  de  celle  de  Rome.  Son  tableau  de  réception 
Teprésentait  une  tête  de  Ntobé.  Mlle,  de  Beaulieu  s'est  livrée 
aussi  à  la  gravure  en  manière  noire.  C'est  ainsi  qu'elle  a  re-* 
tracé  le  portrait  allégorique  de  Lamc^non  de  Male^faerbes  et 
C6lui(du  célèbre  chimiste  Lavoisier.  Cette  dame  avait  fourni 
à  Lille  une  école  gratuite  de  dessin  pour  les  jeunes  personnes, 
etis'occupe  en  ce  moment  à  réorganiser  cet  établissen^nt 
^qui  avait  été  anéanti  en  1793.  Elle  a  dirigé  les  premiers  pas 
de  Charles  Dupaty ,  célèbre  statuaire; 

BROT  (Alexandre-Germain),  architecte  Qt  ingénieur* 
mécanicien  de  l'Ecole  spéciale  d'architecture ,  dessinateur 
et  graveur  d'architecture  et  de  machines,  rue  du  Harlaj, 
so„  né  à  Pans  en  1786  ;  el.  de  Lemercier,  architecte  ,  et  de 
Ijouis  Martin ,  ingénieur  mécanicien.  11  inspecta  les  travaux 
de  maçonnerie  et  mécanisme  de  la  nouvelle  machine  de 
MarLy,  pour  le  compte  de  la  maison  du  roi  ;  il  a  exécuté  la 
pose  de  cette  machine  ;  il  inspecte  les  travaux  de  mécanisme 
de^  usines  royales  de  Ohâtellerault.  Il  est  auteur  d'un  Nou- 
veau  Parallèle  complet  des  ordres  d'architecture  des  auteurs  mo^ 
àemes ,  italiens   et  français  ^    et  directeur  des   travaux  de 
M.  Brenet  y  gtaveur  en  médaille  ,'pour  l'exécution  au  vingt- 
qpatrième  de  la  colonne  de  la  place  Vendôme.  .11  est  profea-^ 
gieur  de  dessin  linéaire  et  d^  stéréotomie.      -    - 

BRUGUIERE  (Edouard), musicien-compositeur,  r.  de 
Richelieu ,  i  iS ,  né  à  Nîmes  en  1798  ;  él.  de  M.  Raymond- 
Mey,  de  Pavie ,  et  de  M.  Reicha.  On  lui  doit  plus  de  aoo 
Nocturnes ,  Romances  et  Chansonnettes ,  dont  plusieurs  ont 
été  traduits  Bn  allemand  y  et  réimprimés  en  Belgique.  Les 
plus  connus  sont  ;  La  tante  Marguerite ,  Le  léger  Bateau , 
Le  bon  Vieillard ,  Je  te  pardonne  en  t'oubliant ,  Je  suib  ja- 
loux ,  Laissei>-^moi  le  pleurer,  ma  mère  ;  Heureux  scms  ta  loi, 
Son  navire  est  parti.  L'heureux  Perroquet',  O, douce  chî-? 
mère!  etc.,  et  se  trouvent  chez  tous  les  éditeurs  dé^imsi- 


**•       * 


HRU 


que.  Il  fut  nommé ,  en  i8a5,  membre  de  la  Société  acadé^ 
miqae  des  enfans  d'Apollon ,  et  attaché  en  i8a8  à  la  chambre 
da roi  Charles  X,  M.  Bruguière  donne  des  leçons  de  chaat. 
BRUN  (  SylyesU'e- Joseph  ) ,  statuaire ,  r.  Neuve-Ménil- 
Montant,  6,  né  à  Paris  en  1792;  él.  de  Lemot.  Ses  principaux 
oavrages  sont  :  Un  Thésée  découvrant  les  armes  de  son  père , 
4p.,  aujourd'hui  au  palais  de  l'Institut  ;  Atidroclèsotle  lion, 
h  p.  Ces  deux  bas-reliefs  9  exp«  le  i5  juin  i8i3  et  le  ai  juin 
1817  au  palais  de  l'Institut,  lui  ont  valu  le  prix  degraimre 
-MUT pierre  fine'.  La  statue  de  St.  Louis,  6  p.,  exp.  en  i8i4;^ 
Le  Peuple  se  reposant  sur  la  Charte  ^  placé  à  St.-Oenis ,  au 
pensionnat  des  Filles  de  la  Légion-d'Honneur  ;  Les  trois  M»- 
ri^  au  tombeau  de  Jésus^-Christ ,  placé  à  St.-Deni5  ;  Le  Mi- 
notaore,  La  France  présentant  le  duc  de  Bordeaux  àHenrviy. 
Ces  4  baMToliefs  ont  été  exp.  à  Borne  en  1818  et  1820.  Héro 
«tiendrait  Léandre^  étude;  Mercure,  en  marbre  (&^A,  A. 
d.  A.  ) ,  exp.  en  1822.  Il  a  encore  exp.  au  salon  de  181 4  Un 
Imste  de  Gossec;  à  celui  de  1824»  ^  Bécompense  distvi- 
haant  des  «ncouragem^^s  aux  beaux-arts  et  à  l'industrie  na- 
tionale,  Léda  et  Xupiter  métamorphosé  en  cygne  ;  Endymion 
endormi ,  6  p«  ;  Le  duc  d'Angoulême  franchissant  les  Pyré- 
aées ,  bas^relief  pkcé  à  la  galeriç^  de  Versailles  ;  Une  médaille 
à  la  mémoire  de  Louis  XYIII ,  à  la  Monnaie  des  médailles  / 
en  i8s4;  statue  de  l'Espérance  (P.)r  destinée  pour  l'église 
St.-Etienne-dur<Mont ,  au  salon  de  181 7;  deux  bas-rehefe, 
Ttin  d'une  Chaire  destinée  pour  l'église  de  l'hôtel  des.  Invar- 
lides;  l'autre,  du  Roi  donnant  d(;s  récompenses  aux  mili-^ 
taires ,  commandé  pour  l'Arc  de  l'Étoile ,  trois  antres  bas^ 
reliefs  pour  la  chaire  dé  l'église  des  Invalides ,  savoir  :  Jésus 
prêchant  le  peuple ,  Les  quatre  Évangélistes  et  deux  Anges  ; 
ïaa  endonni ,  plusieurs  bustes.  Il  avait  fait  pour  le  fronton 
cie  la  Madeleine,  une  Madeleine  conduite  par  la  Foi,  et  sou- 
•ieaue  par  l'Espérance,  venant  au  milieu  des  anges  se  pros- 
lemer  aux  pieds  .de  la  très-sainte  Trinité.  iCe  ba&-relief  n'a 
pas  été  admis  au  concours.  M.  Brun  a  obtenu  la  1^'®  mcd. 
en  1810,  le  2®  gr.  pr.  en  181 3  ,  le  i^^  gr.  pr.  en  1817  ;  un  en- 


»  ^* 


couragement  d^4oo  fr.  du  mimstère  de  l'in teneur,  en  i8i  i; 
une  gratification  de  loo  fr.  de  M.  le  préfet  de  la  Seipe, 
en  1.82^6.  .        ' 

BRUN  (Nicolas-Antoine.),  peintre  de  genre  et  de  poi^ 
traits ,  ne  à  Beauvais  (Oise) ,  él.  dé  Vincent,  à  exp.  en  î8oo, 
portrait  d'un  Jeune  Iiomine  tenant  une  lettre  ;  Jeune  per— 
,sonne  £^enonillée  et  distraite,  offrant  un  cierge  à  St.  Nicolas. 
£n  1804 ,  Paysans  à  table  daps  l'intérieur  d'une  ferme;  en 
1B0&,  L'Accordée  dfun  mariage  ;  eu  1812 ,  Le  Luirin  devilr 
lagé;  en  18199  Le  SaveXiei*  amoureux ,  Les  Fileuses  norman- 
des. Quelques  Portraits  de  jcet  artiste  ont  a^ssi  été  admis  à 
ces  diverses  expositions. 

BBUNE  (Chriistian)^  peintre-  de  paysages  à  Uhuile  et  à 
Faquarelle ,  Paris ,  r.  des  Beaux-^Arts ,  8 ,  né  à  Paris  en  1.793  ; 
él.  ae  M.Bertin.  Cet  artiste  a. exp.  au  Musée  ,  en  1819,  Yue 
du  château  de  Coucy,  Vue  prise  sous  L'ancien  pont  de  Sè- 
vres ,  plusieurs  Yues  ;  en  1822,  Site  des  Vosges- j  af][uarelle  ; 
Paysage  composé ,.  id.  ;  Vue  prise  en  Alsace ,  «/.  j  en  1824  > 
Hussards  français  chargeant  sur  les  Espagnols  à  l'entrée  d'un 
Lois,  Effet  de  brouillard  que  le  soleil  va\percer>  Vieillis 
église  ruinée ,  Effet  du  matin  par  un  temps  humide ,  Sansç 
dé  paysans ,  Effet  du  soir;  en  1827,  Souvenir  des  Pyrénées-, 
aquarelle  ;  Site  pris  à  Voreppe ,  Site  des  Alpes.  Dans  le 
nombre  de  ces  tableaux ,  M.  Brune  a  des  aquarelles  de 4a  plus 
grande  dimension.  Il  a  travaillé  au  dépôt  d0  la  guerre  depuis 
1808  ju^ii'én  i  8 1 3 ,  et  est  auteur  d'un  Cours  de  topographie 
poujT  l'Ecole  royale  polytechnique  9  gravé  par  M.  ]Vtichel. 
Depuis  181 7,'  M.  Brune  est  professeur  de  topographiç  à  l'E- 
cole'<poly  technique ,  place  qu'il  a  obten^ie  au  concours  pu- 
blic. En  1 826,  il  a  été  nommé  professeur.de  paysage  au  même 
établissement.  Une  méd.  d'or  lui  a  été  accordée  en  1824  ;  il 
tient  atelier  d'élèves. 

BRUNELLIERE  (Prosper-Aimé-Marie),  graveur^  Paris, 
r.  du  Battoir,  9,  né  à  Rennes,  en  i8o3;  él.  de  Hastasid, 
graveur  à  Con^tantinople.  On  a  de  lui  des  vignettes  pour 
i*£rniic  de  J.-J»  Rousseau ,  pour  les  Fables  de  La  Fontaine , 


et  pour  un  P^ojrage  anglais  ^  ainsi  que  plusieurs  grandes  ba- 
tailles d'après  Deveria,  Chasselat,  Çhoquet  et  Martinet. 

BRUNI  (  Antoine-Bar tbélemy),  musicien-compositeur, 
DeàConi  (Piémont)  en  1759»  él.  de  Pugnani  pour  le  violon. 
lia  été  chef  d'orchestre  au  théâtre  de  Monsieur,  puis  à  TO-. 
pera-Gomique ,  et  enfin,  en  i8oo,  à  l'Opéra-Buffa,  Outre  plu- 
sieurs Concertos ,  4  ceuvres  de  Sonates,  28  œuvras  de  Duos 
et  10  de  Quatuors  pour  le  violon ,  il  a  composé  les  partitions 
de  plusieurs  opéras  ;  L'Ile  enchantée,  Coradin ,  jCélestinç,  Le 
major  Palmer,  opéras  en  3  actes;  L'o^cier  de  fortune, Tobern, 
opéras  en  2  actes;  enfin,  Spinette  etMazini,  Le  Mort  imaginaire^ 
le  Sabotier,  Claudine ,  Tout  par  hasard.  Le  Sargines  de  vil- 
lage ,  La  Rencontre  en  voyage ,  L'Esclave^  et  L'Auteur  dans 
son  ménage ,  opéras  en  i  acte.  M.  Bruni  a  fait  partie  de  la 
commission  temporaire  deç  arts  nommée  parle  gouvernement. 

BRUNQT,  sculpteur,  Paris  ,  r.  Coq-Héron,  9;  a  exp. 
en  1808  un  Cheval  au  trot;  en  18 10,  L'Empereur  l^apoléon, 
«tatue  équestre ,  fig.  de  ï5  po.;  .en  18 12,  Étude  d'après  le 
taureau  d'Asie  du  Jar^n  des  Plantes ,  JËtude  de  vache  ; 
en  i8i4,  Henri  IV,  statue  équestre  ;  Etude  de  cerf;  en  1817, 
divers  sujets  d'anatomie  comparée;  en  18 19,  Étude  d'une 
tête  d,e  cheval,  d'après  Vétalon  dit  le  Truffle,  appartenant 
au  duc  d'Angoulème  ;  en  1822,  Un  cheval  en  liberté,  d'après 
leTruffle. 

BRUYERE  (Mme.  Eliia  née  Leuarbikr),  épouse,  de 
M.  Bruyèirç,  inspecteur-général  des  Ponts-et-Chaussées  et 
ancien  directeur-général  d^s  travaux  de  Paris ,  sous  le  direc- 
toire ;  r.  du  Port-Mahon ,  9 ,  peintre  de  portraits  à  Vhuile , 
miniature  et  fleurs  ,  él.  de  son  père,  M.  Lebarbier ,  mem- 
^  bre  de  l'Académie ,  pour  le  portrait ,.  et  de  M.  Vandaël  pour 
les  fleurs.  Son  premier  tableau  de  fleij^s,  iait  en  1817,  fut 
acheté  par  le  gouv.,  et  envoyé  au  Musée  de  Lyon.  Depuis 
cette  époque  elle  a  constamment  exposé  a^x  divers  salons  , 
etaobteou  en  18^7  une  .médaille. 

BRUYERES  (Hyppolite),  né  à  Sedan,  r.  du  Bou- 
%)  '99  À  Paris,  peintre  d'histoire  et  porti^ait. 


BUF 


BUCOURT  (de),  peintre  et  graveur,  peintre  du  roi^ 
correspondant  de  FInstitut  de  France  ,.à  Paris,  i\  de  Lan- 
cry,  ^.  A  exp*  en  1810  comme  peintre,  La  Consultation  ;  Le» 
Voyageurs  ;  Le  Colin-Maillard  ;  Un  ermite  distribuant  des 
chapelets  àdes  jeunes  filles.  En  181 4,  Un  médecin  consulté 
par  une  jeune  fille  ;  Uiie  fête  de  village  ;  Un  Charlatan ,  des- 
sin. En  1817,  Une  procession  dans  un  village  des  environs 
de  Paris.  En  1824,  Le  lendemain  d'une  noce  de  village  ;  Li- 
térieur  d'une  ferme;  Danse  de  paysans.  Comme  graveur 
M.  de  Bucourt  a  exp.  en^i8o4  9  Le  Chasseur  au  tir  ;  d'après 
Carie  Vernet  ;  Une  course,  id.  ;  Fin  de  la  course;  id.  ;  L'in- 
cendie. En  1810,  Le  Chasseur  à  l'afiBiit.  En  1812  et  i8i4f 
Planclies  du  yoyage  pittoresque  du  nord  de  VltaUe ,  d'après 
Naudet,  Cassas  et  du  Perreux.  En  1:8-17,  Béception  de  la. 
duchesse  de  Berry,  par  le  roi,  à  Fontainebleau,  d'après  Carie 
Vernet  ;  La  mort  de  Poniatowski ,  d'après  Horace  Vernet. 
En  18 ig.  Campagne  d'Egypte,  d'après  Carie  Vernet;  Vue 
de  la  ville  de  Lyon.  Essai  de  lithographie  ;   Bataille  de 
Somosierra,  d'après  Hor.  Vernet.  Enfin  en  1824,  Le  coup 
de  tonnerre,  d'après  Carie  Vernet.   La  Mariée,  d'après 
M.  Duval  Le  Camus.  ^ 

BUDELOT  (Philippe),  peintre  depaysages,  él.deBruau- 
det.  A  exp.  en  1802 ,  plusieurs  paysages.  En  1808  et  1812, 
Vues,  d'une  forêt.  En  i8io  et  i8i4)  Vue  de  l'Elysée  du 
Musée  des  monumens  français. 

BUFFET  (François),  peintre  d'histoire  et  de  portraits, 
r.  Micliel-Lecomte,  18,  né  à:  Cormatin,  en  178g  et  él.  de 
Vincent.  Outre  un  grand  nombre  de  pcH^traits,  il^a  exposé  au 
Louvre  plusieurs  portraits  et  tableaux  de  grande  dimension, 
entre  autres j  en  1812  :  Eudore  et  Velleda,  g  p.  sui*  5  p.  6  po.  ; 
en  181 4,  La  mort  de  Henri  III;  en  181  g.  Un  trait  de  vertu 
conjugale,  g  p.  sur  8  (GrOuv.)?  pour  le  château  de  Fontaine- 
bleau ;  en  1824,  Un  trait  d'amour  filial,  8  p,  6  po.  sur  5  p.  ; 
en  1827,  Ste.-Marthe  près  de  son  frère  mourant,  7  p.  sur  5, 
actuellement  à  l'hospice  de  Cluny;  en  ï82g,  à  l'exposi- 
tion au  profit  des  pauvres,  La  reine  Batliilde  faisant  l'au- 


BUT 


mône,  etc.  M.  Bu£Bet  a  obtenu  une  première  et  une  deuxième 
médaiHe, 

BUGOET  (Henri),  peintre  d'histoire,  Paris,  r.  Souf- 
flot^  i;  né  à  Fresne  (Seine-et-Marne),  en  1761  ;  él.  de  David* 
Ses  principaux  ouvrages  exposés  au  M.  R.  sont  :  en  18 112, 
Céphale  et  Proeriîî ,  7p.  sur  6;  en  1806,  Psyché  montrant 
son  pakas  à  ses  siœurs,  et  leur  faisant  des  présens ,  dessin  de 
2  p.  6  po.  sur  3  p.;  Un  portrait  de  M.  de  Rougemcmt  de  Lo- 
femberg,  6p.  sur  5  ;  en  1808,  Grodefroi  de  Bouillon  faisant  tii*er 
au  sort  les  noms  des  chevaliers  qui  doivent  défendre  Armide, 
6  p.;  en  1810,  Jeanne  d'Arc  présentant  à  Charles  YII  le  gé- 
néral Talbot  fait  prisonnier,  4  p-  sur  6;  en  181 2,  Molière 
consultant  sa  servante  ,  21  po.  sur  18  ;  en  18149  Une  entre- 
vue de  Henri  lY  et  de  Gabrielle ,  même  dimension  que  le 
précédent  ;  en  181 7,  François  P'  armé  chevalier  par  Bayard, 
4  p.  sur  5  (M.  I.) ,  pour  la  ville  de  Pau  ;  Portraits  de  Louis 
XYIII  et  de  Charles  X,  gravés  par  Nicolas  Bertrand.  11  a  en 
outre  exp.,  en  i83o,  au  Lux.,  Leçon  de  morale  d'une  mère 
à  son  fils  ;  Derniers  momens  d'un  Musulman  voyant  le  para- 
dis de  Mahomet.  Cet  artiste  a  obtenu  une  méd.  d'or  à  Tcx- 
positicm  de  1808,  pour  son  tableau  de  Godefroi  de  Bouillon, 
n  tient  atelier  d'élèves. 

BUHL  (Nicolas),  musicien,  r.  du  Jardinet,  3;  él.  de 
M.  Herz.  Il  a  publié  divers  (Siuvres  pour  le  piano ,  et  donne 
des  leçons  de  cet  instrument. 

BURI)ET,  graveur;  Paris,  rue  des  Saints-Pères,  61,  a 
fixp.,  en  1827,  Psyché  et  l'Amour,  d'après  M.  Picot;  Une 
scène  du  Médecin  maigre  lui  y  d'après  Horace  Vernet,  et  Un 
cadre  de  vignettes.  M.  Burdet  a  eu  une  mention  honorable 
de  gravure  en  1824. 

BUTAY  (Jean-Baptiste),  peintre  d'histoire  et  de  paysage, 
dem.  à  Pau,  où  il  est  né  en  1760.  Ses  principaux  ouvrages  sont  : 
Un  tableau \i' autel,  pour  le  séminaire  de  Bayonne  ;  La  coupole 
de  l'église  de  St. -Jacques  à  Pau,  figures  de  8  p.  ;  Le  portrait 
en  pied  du  général  Harispe  ;  Deux  vues  du  château  de  Pau,  et 
Deux  de  celui  de  Coarraze ,  commandées  par  le  duc  d'An- 


;  BUT  «  ^ 

gouléuie  ;  Deux  vues  des  Pyrénées  orientalea ,  pour  la 
chesse  d'Angouléme  ;  Quatre  grandes  vues  des  environ 
Pau,  4p  P-  s'if  *5,  pour  le  roi  de  Suède.  A.  cette  occas 
en  1832,  l'artiste  a  été  décoré  de  l'ordre  deWasa.  I 
autres  vues  prises  des  environs  de  Pau  ont  été  envoyées 
M.  Butay  à  l'exposition  faite  au  profit  des  p-recs.  Deux  ' 
du  château  de  Henri  IV.  et  une  du  cbàte^  de  Coarraze 
été  lithographiées  d'après  ses  tableaux.  Cet  artiste  est  m. 
tenant  professeur  de  dessin  au  ÇfiUége  royal  et  à  l'école 
tuite  de  la  viUe  de  Pau. 


CACHEUXaînéCJ.  P.),  peintre  d'intérieurs;  Paris,  r.  du 
Temple,  izS,  né  à  Epinay,  a  exp.,  en  1822,  L'intérieur  du 
cloiti'e  de  l'Ara-Gixli,  è  Rome  ;  en  1 824,  Intérieur  du  vestibule 
lie  la  maison  de  Michel-Ange,  à  Rome,  et  en  1826,  à  la  galerie 
Lebrun,  Vue  du  couvent  de  St.  François,  dit  la  Foniana, 
près  Milan. 

CADEAU  (René),  peintre  de  portraits  et  de  genre  ;  Paris, 
pUce  Dauphine ,  24 ,  né  à  Angers  le  i5  févrief  1782  ;  él.  de 
H.  Pierre  Guerin.  Ses  diverses  productions  ont  été  admises 
aui  expositions  qui  se  sont  succédées  depuis  1819.  Il  donne 
des  leçons  particulières. 

CAILLEUX  (Alphonse  de),  peintre,  secrétaire-général.' 
iee  Musées  royaux ,  metnbre  de  la  Légion-d'Honneiu*,  au 
LoDTre,  né  à  Rouen  le  3i  décembre  1^88,  Il  a  obtenu  une 
mëd.  d'orausaloude  1822,  le  seul  auquel  il  ait  exposé.  CeSt 
l'un  des  auteurs  et  éditeurs  du  Foyage  pittoresque  en  France; 

CAILLOUETB  (touis-Denis),  statuaire ,  r.  Cassette,  8, 
n^  à  Paris  en  1791;  él.  de  Gartellier.  On  doit  au  ciseau  de  cet 
artiste  les  ouvrages  suivans  ;  savoir  :  Un  ba»-relief  pouj-  la 
fontaine  de  la  place  de  la  Bastille  ,  représentant  les  science* 
mathématiques  1  ce  bas-relief,  dont  l'exécution  a  été  confiée  à 
l'artiste  par  le  ministère  de  l'intérieur,  a  été  exposé  au  salon  de 
1821;  Buste  en  marbre  de  Ruydaël,  exécute  d'après  les  ordres 
dnministèredelaM.  d.  R.,  exp.  en  182a  ;  on  le  voit  aujour- 
d'hui dans  la  galerie  de  peinture,  au  Musée  ;  Un  pêcheur,  sta- 
tue en  plâtre,  grand,  nat.,  exp.  en  1822;  La  conception  de  la 
Vieige,fig.  de  6p-,  exp.  en  i8a4(P.)!  celte  statue  orne  l'é- 
glise de  St.-Ambroise  ;  Une  suite  de  ba^reliets ,  exécutés 
pour  la  décoration  de  l'Hàtet-de-Ville ,  lors  de  la  fête  donnée 

•09  g 


y 


au  duc  d'Angouléme  à  soii  retour  d'Espagne  :  cedbas-relief^s 
ont  été  gravés  p^r  Lafîtte  ;.  Statue  eu  pied  de  Charles  X  :  ce 
plâtre  se  voyait  à  rHôlel-de-Vitte  ;  Psyché,  statue  en  marbre^ 
moyenne  proportion,  qu'on  a  vue  à  l'exposition  de  la  S.  d. 
A.  d.  A.,  en  1824  :  cette  figure  décore  aujourd'hui  les  ap- 
partemens  du  château  des  Tuileries  ;  Un  bas-relief  en  mar- 
bre dans  le  grand  escalier  du  Musée,  représentant  l'architec-^ 
tare  j  exp.  en  iSsç^  (M.,  d.  R.)  ;  La  Foi  et  l'Espérance,  sta- 
tues .çb  plâtre,  6  pieds  de  proportion,  exécutées  pour  l'église 
de  St,-Ambroise ,  ovCon  les  voit  en  ce  moment;  Socrate  se 
préparant  à  boire  la  ciguë,  étude  en  plâtre  :  cette  statue,  qui 
a  paru  à  l'exposition  de  1827,  a  été  gravée  par  Landon;  Plu- 
sieurs bas-reliefs  pour  la  frise  de  l'arc  de  triomphe  de  la  bar- 
rière de  l'Etoile,  en  pierre  (M*  d.  R.)*  ^^^  récompenses  que 
M.  Çaillouete  a  obtenues  sont  ;  deux  méd-  que  lui  a  décernées 
l'Acad*  de3  Bçaux-Arts  qu  1B07  ;  une  méd.  d'or  qui  lui  a  été  ac^ 
condiée,  k  titre  d'enQOttr»ge^enj(,  aii  con^coiurs,  pour  le  grand 
prix  de  sculpture  en  1809;  le  prix  départemental  en  j8io; 
1^  sif.gr.  pv»  de  sci:^lp|;ure  -en  i8i8j  prijj:  de  composition ,  2 
£(>ijs  de  suitte,  en  1816;  une  méd.  d'or  au  salon  de  1822. 

CALAMATTA  (liouis) ,  graveur  ;  Paris,  rue  du  Bac  « 
plissage:  Ste.-^arie,  if.  On  doit*  à  cet  artiste  :  Bajazet  et  le 
Berg^r>  î7*po.  \  sur  i5^  d'après  Dedreux  et  Dorcy,  exp.  en 
] 827>i  Portrait  de  M^....,  ancien  acteur  dj5  la  Comédie lîran- 
ga^ise,.  d'après  Deveria;  Portrait  de  j^Ille.  Leverd,  exp.  en 
1827^  4'après  le  même  auteur.  Il  est  occupé  en  ce  moment  à 
gr^Y^^^le  tableai^  d'Ingres ,  représentant  Le  viBu  de  Louia 
}(^III,  planche  de  22  po.  sur  i5. 

GALDELARI ,  sculpteur,  est  auteur  de  Narcisse ,  fils  de 
Géphise  et  de  Litriope,  admis  àl'exp.  de  1812.  Plus  tard  cette 
&t9tue  a  é^é exécutée  en  naarbre  (Gouv.)>  et  exp.  en  i8i4-  ^^i 
ss^lon  de  la  même  amdée ,  on  a  vu  de  lui  Une  dame  visitant 
les  cendres  de  smi  époux ,  et  s'évanouissaut  à  la  pensée  de 
cette  séiMira^ijCHi.  En  1 8 1 7>  Androclès  ou  le  lion  reconnaissant; 
Uabas-relief  en  plâtre  représentant  l'étude  de  l'architectuire 
(GvQttv-)?  doit  être  exécuté  en  marbre,  pour  orner  la  fontaine 


CAL 


de  b  bastille.  En  1819,  statue  du  général  Moreau<M.  I.)> 
doit  être  exécutée  en  marbre  dans  la  proportion  de  1 1  pieds  ; 
Portrait  du  comte  d'Artois,  buste  en.  plâtre.  M.  Caldelari  a 
obtenu  une  méd.  en  1817. 

GALLAMARD  (Cliarles-Antoine),  sculpteur  statuaire , 
mort  vers  1821,  auteur  de  plusieurs  bustes  et  bas-reliefs,  a 
exécuté,  en  marbre,  L'Innocence  réchauffant  un  serpent, 
exp.  en  1810,  et  Un  Hyacinthe  blessé,,  en  marbre ,  comman- 
dés par  le  GouY.  impérial,  et  exp.  en  1812.  M.  Gallamard  avait 
obtenu  le  i®'  gr.  pr.  de  sculpture  en  1797. 

CALLET  (Antoine-François) ,  peintre  d'histoire,  né  en 
il^ïj  et  mort  en  1828.  Les  plus  connus  de  ses  tableaux  sont: 
Un  ÂjaxrMarcus  ;  Gurtius  se  dévouant  pour  sa  patrie  ;  Ténus 
blessée  par  Biomède;  Les  Saturnales;  Achille  traînant  le 
corps  d'Hector  autour  de  Troie.  Il  a  en  outre  exposé,  en 
1800,  La  France  sauvée,  tableau  allégorique  du  18  brumaire 
anYIU;  en  1801,  la  bataille  de  Marengo;  en  i8o4.  Entrée 
dul*'  consul  à  Lyon  ;  en  1808,  Plusieurs  portraits  ;  en  1810, 
L'alliance  de  Napoléon  et  de  Marie-Louise ,  sujet  allégori- 
que, Traité  de  Presbourg ,  Une  Erigone ,  Un  Ganimède  ;  en 
1812,  Allégorie  de  la  naissance  du  roi  de  Rome;  La  prise 
d'Ulm  ;  Entrée  de  Napoléon  à  Yarsovie  ;  Achille  à  la  cour  de 
Nicomède  ;  La  famille  de  Goriolan  :  ces  4  derniers  tableaux 
au  pastel.  En  1817,  Une  allégorie  représentant  Le  retour 
des  Bourbons;  Le  portrait  de  Louis  XVI,  qui  a  été  gravé 
par  Bervic ,  et  ceux  de  Louis  XVIII  et  de  M.  le  comte 
d'Artois.  Il  a  peint  aussi  un  plafond  pour  la  gi^lerie  d'ApoU 
Ion ,  au  Louvre ,  représentant  Cy hèle  couronnée  de  fleurs 
parZéphyre  et  Flore,  et  un  autre  plafpnd  représentant  Le 
lever  de  l'Aurore ,  dans  la  galerie  du  Luxembourg.  Il  a  rem- 
porté, en  175g,  le  grand  prix  de  peinture,  et  était  membre 
de  l'ancienne  Académie  de  peinture. 

CALLET  (Félix),  architecte,  rue  delà  Pépinière,  53; 
né  à  Paris  en  17919  et  élève  de  M.  Belespine,  remporta  en 
1818  le  2®  gr.  pr.  d'architecture ,  au  concours  de  Tlnstitut. 
li  année  suivante,  il  obtint  le  i^'*  gr.  pr.,  et  partit  pour  Rome, 


où  il  fit ,  pour  TAcad.  royale  des  Beaux-Arts ,  Le  projet  de^ 
restauration  du  Forum  de  Pompei.  M.  Callet  est  Un  des  au — 
teurs  de  V  Architecture  italienne ,  .on  Recueil  explicatif  des  pa- 
lais ^  maisons  y  etc.,  exp.  en  1827.  ^^  tient  chez  lui  un  atelier" 
d'e'ïèves  pour  l'architecture. 

CALLET  (ApoUodore),  peintre  d'histoire ,  frère  du  pré- 
cédent ;  Paris ,  rue  Ville-Lévêque ,  58.  Il  est  auteur  de  La 
condamnation  de  Se'jan,  exp.  en  1822;  de  La  reprise  de 
Parga,  et  autres  tableaux  exp.  en  1827.  ^^^  artiste  a  obtenu 
une  méd.  en  1827. 

CALOIGNE  (N.),  stulpteur  statuaire,  né  à  Bruges, 
remporta,  en  i8o5,  le  2®  gr.  pr.  dé  sculpture,  et  en  1807  ^^ 
I*'''.  Il  a  exécuté  à  Rome  Une  Vénus  aphrodite.  Retiré  dans 
son  pays ,  cet  artiste  n'appartient  plus  à  la  France. 

CAMBINI  (  Joseph  ),  musicien  -  compositeur^  né  à  Li- 
vourne,  vers  le  milieu  dii  sjècle  dernier  y  él.  de  Martini.  lia 
publié  en  France  un  grand  nombre  de  Symphonies,  Quatuors, 
Concertos  pour  lé  violon,  et  en  1788,  plusieurs  Solfèges 
gradués  pour  exercices  ;  il  fit  jouer  en  outi'e,  à  l'Acad.  royale 
de  musique  :  Les  Romans,  opéra  en  3/  actes  (1776);  au 
Th.  Italien,  Rose  d'amour  et  Carloman  (1779);  au  Th.  de 
Louvois,  dont  il  dirigea  l*orchestre  depuis  1788  jusqu'en 
1791:  La  Croisée;  Cora,  prêtresse  du  soleil;  La  Revanche 
ou  les  Deux  Frères;  Adèle  et  Edwin;  Nantilde  et  Bago- 
bert,  etc.  Depuis,  M.  Cambiui  a  quitté  la  France;  on  croit 
qu'il  est  mort  en  Hollande.  ' 

CAMBON  (Charles-Antoine),  peintre,  r.  Neuve-Sam- 
son  ,  3 ,  né  à  Paris  en  1802  ,  et  él.  de  M.  Cicéri ,  se  livre  spé- 
cialement, comme  sOn  maître,  à  la  peinture  des  décorations 
théâtrales.  lien  a  exécuté  plusieurs  pour  le  Théât.  du  Cirque 
Olympique  de  Paris,  pour  les  Théâtres  de  Lyon,  de  Brest,  et 
de  différentes  villes  de  France.  Il  s'occupe  aussi  de  peinture 
à  l'aquarelle  et  de  dessin  à  la  seppia. 

CAMINADE  (Alexandre-François}^peintre  d'histoire  et 
de  portraits;  Paris,  r.  de  Bourbon, z^,  né  à  Paris  en  1783; 
él.  de  David  et  de  M.  Mérimée.  Ses  ouvrages  ont  figuré  à 


CAN 


toutes  les  expositions  qui  se  sont  succède'  depuis  1812,  où 
l'on  a  TU,  outre  un  grand  nombre  de  portraits,  eh  181 7, Le 
reposée  la  Ste.  Famille  lors  de  la  fuite  en  Egypte ,  10  p.  sur 
8  (P.),  actuellement  à  FégUse  St.^Nicolas^des-Champs  ;  en 
1824 ,  Arrivée  de  la  duchesse  d'Angoul^^me  à  Bordeaux  ;  Le 
mariage  de  la  Vierge,  1 1  p.  sur  9  (P.)?  actuellement  à  Téglise 
de  St-Médard  ;  en  1827,  4  dessus  de  porte  pour  la  3*  salle 
du  Conseil  d'Etat,  représentant  le  Génie  de  Numa ,  le  génie 
de  Moise ,  le  génie  de  Justinien ,  le  génie  de  Cliarlemaf^ne , 
figures  allégoriques,  6  p.  sur  7.  En  1826,  M.  Ganiinàdeji  fuit 
un  porti^ait  du  roi  en  pied  (P.);  ^n  1829,  la  mémo  ti&rai-< 
nistration  lui  a  commandé  3.  tableaux  pour  l'église  S  t.<£ tienne* 
du-Mont,  et  la  M.  d.  R.  le  portrait  en  pied  de  la  Daupldoe. 
Cet  artiste  a  obtenu  une  méd.  d'or  en  i8o5^,  le^a*  gr.  pr,  en 
1807,  et  une  méd.  en  1812. 

CAMMAS  (Lambert-François-Thérèse),  peintre  et  ar- 
chitecte, né  à  Toulouse  en  1743,  et  mort  en  i8o4;  ^^'-  de 
son  père:  Comme  architecte,  il  a  exécuté  les  ornèmeufi  de 
l'église  des  Chartreux  à  Toulon ,  et  a  été  chargé  de  travaux 
importans;  comme  peintre,  il  a  donné  Une  apparition. dei la 
Vierge  à  St.  Bruno,  et  Une  allégorie  du  rappel  des  parleinens 
sous  Louis  XYI ,  tab.  qui  a  obtenu  le  prix  proposé  par  l'Acaid. 
des  Beaux-Arts  de  Toulouse.  M.  Cammas  était  ihefiibre4e 
l'Acad.  de  St.-Luc,  et  professeur  à  celle  de  Toulouse.*  On  dit 
qu'il  a  laissé  des  mémoires  inédits^  Mde.  et  Mlle.  C^nmas, 
femme  et  fille  de  cet' artiste ,  se  livrent  aussi  aux'beaiiig^wrUi,: 
cette  dernière  est  élève  de  M.  Bouton.  ^  ^  ^ 

CANDEILLE  (  Pierre- Joseph) ,  compositeur  de  musi- 
que, né  à  Estaire  en  1744?  ^^  mort  depuis  peu,  est  .auteur 
des  partitions  de  Laure  et  Pétrarque,  opéra  en  3<'^a€tes(i^8o), 
et  de  Pizarre  ou' la  Conquête  du  Pérou,  opéra  en  5  acte»,  et 
depuis  réduit  en  4  (i  786).  Il  avait  refaity  en  1 778,  l^imusdu^e 
de  Tacte  de  la  Provençale,  dans  les  Fêtes  de  Thalie'.  En  1 791  » 
il  fit  une  musique  nouvelle  pour  Topera  de  Castor  et  Pollux> 
ct^mervant  toutefois  plusieurs  morceaux  de  la  partition  de 
^nieau.  Outre  diveiis  airs  pour  desbaUets,  il  compo)sa^DQAl$ 


CAN 


la  musique  de  la  Mort  deBeaurepaire^  opéra  en  un  acte  (  1 79 1  ), 
et  de  quatorze  ope'ras,  dont  quelques-uns ,  reçus  au  théâtre , 
n'ont  pas  encore  été  représentés .  Cet  artiste  exerça  long-temp» 
les  fonctions  de  maître  et  chef  de  chant  à  l'Âcad.  royale  de 
musique. 

CANDIDE  BLAIZEL-rqr<?a  BLAIZE  (Candide). 

CANELLA,  peintre;  Paris,  r.  St.-6eorges,  23^  a  exp., 
en  1827,  Vue  du  pont  des  Arts  et  de  la  Cité;  Vue  de  Paris 
sur  le  chemin  de  Montmartre  ;  Vue  du  carreau  de  la  Halle, 
près  St.'Eustache  ;  Tue  des  bains  Chinois  et  du  boulevard» 
Ces  4  ^*  avaient  été  commandés  par  le  duc  d'Orléans.  Il  a 
aussi  exp.,  la  même  année,  Tue  de  la  rue  Royale,  prise  à  la 
Madeleine  ;  Vue  d'une  des  halles  ;  Vue  prise  sur  la  place  du 
Ghâtelet  ;  Vues  prises  à  Montmartre.  En  1826,  il  avait  exp., 
à  la  galerie  Lebrun ,  3  sujets  espagnols,  savoir:  Un  marché, 
un  bolëro,  et  un  contrebandier. 

CANON  (Pierre-Laurent),  peintre  de  portraits  à  Thuile 
et  en  miniature ,  boul.  St.-Martin ,  9,  né  à  Caen  en  1787.  Il 
peint  aussi  le  paysage,  et  a  exp.  à  Douai  et  à  Lille.,  en  1825, 
un  tab.  représentant  Les  ruines  d'une  abbaye  dans  les  Ar- 
dennes;  et  à  l'exposition  de  Cambray,  en  1826,  un  autre 
tab.  représentant  Les  ruines  du  château  de  Heidelberg  (  en 
Allemagne).  Plus,  grandes  miniatures  exp.  la  même  année 
ont  valu  à  l'auteur  une  méd.  de  bronze. 

CANU  (Jean-Dominique«£tienne).,  graveur  d'histoire 
naturelle;  Paris,  r.  St.-Jacques,  29;  él.  de  Delaunay.  Ses 
ouvrages  sont  :  Une  suite  d'oiseaux  pour  le  Muséum  d'his- 
toire naturelle ,  d'après  les  dessins  de  Barabant  ;  Des  plantes 
d'après  Redouté ,  cadre  exp.  en  l'an  XII ,  et  acheté  pour  le 
palais  de  la  Malmaison  ;^  Coquilles,  Minéraux*,  Momies,  pour 
le  grand  ouvrage  sur  l'Egypte  ;  Poissons ,  d'après  Redouté , 
pour  le  même  ouvrage  ;  Plusieurs  planches  d'oiseaux  ,  que 
l'on  voit  dans  le  Prosateur  français  ;  Divers  travaux  exécutés 
par  ordre  du  Oouv.  pour  le  Muséum  d'hist.  natur.  ;  Plantes 
de  la  Fhrc  des  J milles,  M.  Canu  grave  en  ce  moment  les  plan-* 
cfaes  de  la  Flore  de  M.  Jaunie  St.-Hilaire>  du  Voyage  autour 


GAP 


du  monde  du  capitaine  Huperrey,  et  de  Viconologie  du  nègne 
animal,^  que  doit  publier  M.  le  baron  Cuvier. 

GAPDEfiOS  (Pierre-François),  peintre  d'histoire,  de 
genre  et  de  portraits  ;  l^aris ,.  place  de  la  Madeleine ,  6,  né 
à  Perpignan  en  i^gS;  él.  de  M.  Berthon.  Plusieurs  de  ses 
portraits  ont  figure  à  l'exp.  de  i8ig. 

GAPET  (Mlle.  Marie-&abrielle} ,  peintre  de  portraits  à 
l'huile ,  en  miniature  et  au  pastel ,  ne'e  à  Lyon  ;  élève  de 
Mme.  Vincenté  Ses  ouvrages,  consistant  eu  un  grand  nombre 
de  portraits  à  l'huile ,  en  miniature  et  au  pastel ,  ont  été 
admis  à  tous  les  salons,  depuis  et  compris  1800  jusqu^en  i8i4< 
Les  principaux  sont  :  Portraits  de  Mlle.  Mars,  actrice,  et  de 
Houdon,  sculpteur,  travaillant  un  bronze  de  Voltaire,  tous 
deuxexp.  en  1800;  Portraits  de  Mde.  de  St.-Fal  et  de  Pal- 
liera, peintre,  exp.  en  1802;  Un  tableau  représentant  feu 
Mme.  Vincent ,  occupée  à  faire  le  portrait  de  M^  le  séna-^ 
teor  Vien,  exp^  en  1808;  tJne  grande  dame  de  la  cour  d'Es- 
pagne, exp.  en  1810  ;  Hygie  déesse  de  la  santé,  exp  en  1814. 

CAPLIN  (Jean-François-Isidore),  dessinateur-gravem*, 
àVaugirard,  r.  de  Grenelle,  5,  et  à  Paris,  r.  du  Figuier-St.- 
Paol,  8,  né  à  iParis  en  1779;  él.  de  Blondeau.  Il  s'occupe 
spécialement  de  topographie  maritime,  de  la  géographie  et  de 
Taquarelle.  Il  a  gravé,  pour  le  dépôt  général  de  la  marine, 
une  suite  de  cartes,  savoir  :  Les  côtes  d'Angleterre  et  des 
différentes  colonies  anglaises  ;  Les  côtes  de  la  Maitinique  ; 
Les  côtes  du  Pérou  ;  La  carte  de  FArchipel  ;  l'île  de  Candie , 
dessin  à  la  Seppia  ;  Le  port  St<-»Jean  dans  la  Nouvelle-Hol- 
lande, aquarelle,  exp.  en  i827<  Il  a  fait  Le  dessin  et  la  gra- 
vure du  bassin  d'Arcachon ,  commandés  par  l'administration 
des  ponts-et- chaussées  ;  La  carte  du  passage  du  mont  Saint- 
Bernard  ,  gravure  ;  Les  Pyrénées-Orientales  ;  les  Alpes-Oc- 
cidentales ;  Le  plan  de  Paris ,  copié  sur  la  carte  hydrogra- 
phique de  France  ;  le  golfe  de  Naples,  planche  exécutée  pour 
le  Voyage  pittoresque  de  M.  le  comte  Turpin  de  Crissé  ;  Le 
plan  de  la  ville  Païenne,  exp.  en  1827,  gravure  :  cette  der- 
nière production  a  en  outre  figuré  à  l'exposition  de  l'Athé- 


CAR 


née  des  Arts  en  1828  ;  Une  vue  de  Te'glise  de  Briquebœuf ,  en 
Normandie,  aquarelle  ;  Une  vue  des  environs  de  Cherbourg, 
paysage  à  l'huile  ;  Le  havre  de  la  Trinité ,  de  la  Martinique. 
M.  Câplin  est  chargé  en  outre  de  plusieurs  autres  travaux 
pour  le  gouvernement.  Il  est  membre  de  TAthénée  des  Arts 
de  Paris^  et  correspondant  de  la  S.  d.  A.  d.  A.  de  Cambray. 
Une  mention  honorable  a  été  accordée  à  cet  artiste  par  l'A- 
thénée des  Arts ,  dans  un  rapport  du  5  décembre  1 827  ;  cette 
socie'té  n'était  point  dans  l'usage  de  décerner  d'autre  récom- 
pense à  ses  membres.  C'est  le  premier  graveur  en  ce  genre 
dont  les  productions  ont  été  admises  par  le  Musée  royal,  à 
l'exp.  de  182 «y. 

CAQUE  (Armand-Auguste),  graveur  en  médaille,  fils 
de  L.  J.  Caqué,  ex- contrôleur-général  des  fermes  du  roi, 
r.  Guénégaud,  8  ,  né  dans  le  département  de  la  Vendée  en 
1793.  Il  a  été  successivement  élève  de  l'école  royale  de  des- 
sin à  Rochefort ,  graveur  en  médaille  du  cabinet  de  la  dau- 
phine ,  employé  pour  le  dessin  des  plans  à  la  direction  du 
génie  maritime  en  1812  et  i8i3,  graveur  à  la  monnaie  des 
médailles  en  Hollande,  pendan^t  les  années  181 7  et  18 18.  Il 
a  gravé  cent  neuf  médailles ,  dont  les  principales  sont  :  Louis 
XVIII ,  La  dauphiiie ,  Le  duc  de  Berry,  La  duchesse  de  Ber- 
ry ,  Mademoiselle ,  Le  duc  de  Bordeaux ,  Les  sept  victimes, 
La  médaille  offerte  au  roi  par  la  Vendée,  La  Vendée  heu- 
reuse à  Charles  X;  plusieurs  autres  médailles  destinées  à 
rappeler  différens  événemens,  tels  que ,  Le  massacre  de  Qui- 
beron  ;  Le  monument  élevé  à  la  mémoire  de  Louis  XVI;  L'a- 
chèvement de  l'église  de  Ste. -Croix,  etc. ,  etc.  Déplus,  soixante 
médailles  des  règnes  de  Louis  XIV  et  Louis  XVI  ont  été 
retouchées  par  M.  Caqué ,  qui  était  chargé  par  le  ministre 
de  la  maison  du  roi  de  l'exécution  de  médailles  représentant 
les  portraits  des  rois  de  France  depuis  Pharàmond  jusqu'à 
Charles  X.  Plusieurs  de  ses  productions  ont  été  exposées  au 
salon  de  1822. 

CARAFA  (Michel),  compositeur,  boul.  Montmartre,  10, 
né  à  Naples  le  28  novembre  1785.  Bien  qu'il  ait  eu  pour  mai-- 


tre  Fenaroli ,  et  qu'il  ait  même  reçu ,  pendant  un  séjour  qu'il 
fit  à  Paris ,  des  leçons  de  M.  Cbérubini,  il  ne  se  livra  d'a- 
bord à  la  musique  que  comme  amateur.  Ce  n'est  que  depuis 
i8i4  qu'il  s'y  est  adonné  tout  entier.  Outre  les  opéras  que 
M.  Garafa  a  fait  représenter  sur  les  théâtres  d'Italie  et  d'Al- 
lemagne ,  et  s'élevant  environ  à  quinze  ,  il  a  donné  à  Paris, 
au  théâtre  Feydeau ,  en  1821,  Jeanne  d'Arc;  en  1822,  Le 
Solitaire;  en  1823,  Le  Valet-de-Chambre  ;  en  1824,  L'Au- 
berge supposée  ;  en  1 826 ,  au  grand  Opéra  ,  la  Belle  au  bois 
dormant  ;  en  1828,  au  théâtre  Feydeau,  Mazaniello;  et  en 
1829,  Jenny.  M.  Carafa  est  membre  de  la  Légion-d'Honneui\ 

CARETTE  (Antoine-Auguste),  peintre  de  genre  ;  Paris, 
r.  des  Amandiers-Ste.-Geneviève,  20,  né  à  Paris  en  1788,  n'a 
point  eu  de  maître.  Il  a  exp.  au  M.  R.  en  1824,  et  à  Douai  et  à 
Lille  en  1 825.  Les  tableaux  qui  ont  paru  à  ces  exposi  lions  sont  : 
Intérieur  de  la  coiu*  de  l'hôtel  S t, -Paul,  17  po.  sur  i4;  Cour  en 
ruines  de  la  commanderie  de  St.-Jean-de-Latran ,  18  po.  sur 
22;  Fonds  de  baptême  de  St.-Etienne-du-Mont ,  i2po.  sur 
9  ;  Intérieur  de  Bonne-Nouvelle ,  église  détruite  il  y  a  peu 
de  temps,  i5  po.  sur  12.  Cet  artiste  donne  chez  lui ,  le  soir, 
des  leçons  particulières. 

CARISTIE  (Auguste),  architecte  ,  inspecteur-général , 
membre  du  conseil  des  bâtimens  civils  ;  à  Paris,  r.  du  Bac, 
58,  passage  Ste.-Marie,  2.  Il  a  exp.,  en  1822,  Plan  et  coupe 
d'une  partie  du  Forum  romain  et  des  Monumens  sur  la  voie 
sacrée.  Cette  partie  indique  les  fouilles  faites  depuis  1809 
jusqu'en  1819.  En  1824,  Plan,  coupe  et  élévation  d'un  mo- 
nument à  la  mémoire  des  victimes  de  Quiberon;  Plan ,  coupe 
et  élévation  d'une  fontaine.  En  1827,  Mausolée  aux  victimes 
de  Quiberon ,  modèle  en  plâtre,  M.  Caristie  a  obtenu  le  i^' 
gr.  pr.  d'architecture  en  181 3  et  une  méd.  en  1822. 

CARNEVALI  (Jules -César),  peintre  de  décorations 
théâtrales  et  à  fresque;  Paris,  r.  Dauphine,  42,  né  à  Milan; 
^  iait  plusieurs  tableaux  qui  ont  été  admis  aux  expositions  du 
M.  R. ,  savoir  :  eu  1822 ,  Dessin  représentant  des  ruines  (aqua- 
relle), et  en  1824 ,  Paysage  à  la  gouache. 


CARON,  peintre  d'histpire  naturelle  ;  él.  de  Baraband, 
Plusieurs  oiseaux  à  l'aquarelle,  dont  Une  pîe,  Un  gros  bec  et 
Une  me'sange,  ont  été  admis  aux  salons  de  1808  et  1810.  Un 
perroquet ,  Une  perruche  de  la  Nouvelle-Hollande  s  ces  a 
derniers  tab.  peints  à  la  gouache ,  à  celui  de  1812  ;  Le  faisant 
doré  de  la  Chine ,  Le  toucan  pignancoin  et  Le  colibri  grenat, 
à  celui  de  i8i4*  Cet  artiste  a  été  employé  à  la  manuflaictnre 
royale  de  Sèvres  depuis  1808  jusqu'en  i8i4' 

CARON  (Auguste) ,  peintre  d'aquarelle  et  à  la  seppia  ; 
Paris,  r.  Riboutet,  5  ;  él.  de  M.  Ciceri ,  a  exp.,  en  1827,  deux 
dessins  représentant  La  forêt  de  Fontainebleau,  et  L'intérieur 
d'une  cour  de  ferme.  Il  donne  des  leçons  particulières. 

CARON  (Jean-Louis-Toussaint),  graveur,  r.  des  Francs- 
Bourgeois  St.-Michel,  i5,  né  à  Parisien  1790,  él.  de  MM.  Re- 
gnault,  Coin  et  Lignop.  Ses  ouvrages  sont:  La  Famille  indi- 
gente, d'après  Prud'hon,  16  po.  sur  12  (S.  d.  A.  d.  A.),  exp. 
en  1827  ;  Portrait  de  M.  Dupin  aîné,  membre  delà  chambre 
des  députés;  Le  Lévite  d'Ephraïm,  17  po.  sur  i4;  ces  deux 
gravures  exécutées  d'après  Couder,  appartiennent  k  la  S.  d. 
A.  d.  A.  ;  Une  suite  de  vignettes  et  portraits  pour  les  œuvres 
de  Voltaire,  Rousseau,  Cervantes,  etc.,  d'aprè»les  dessins  de 
Desenne,Déveria,  Eugène  Lamy  et  autres  artistes  ;  Une  autre 
copie  du  Lévite  d'Ephraïm,  qu'on  voit  dans  la  gai.  du  Lux., 
8  po.  sur  6.  Ses  productions  ont  figuré  aux  salons  de  1824, 
1827,  à  la  S'  d.  A*  d.  A.,  et  aux  Musées  de  Lille,  Douai  et 
Cambray.  Il  a  obtenu  le  deuxième  grand  prix  de  gravure  au 
concours  4^  181 1  et  différentes  méd.  en  1825  aux  exp.  des 
trois  villes  ci-dessus  indiquées. 

CARON  (Adolphe-Alexandre- Joseph),  graveur  en  taille- 
douce,  Paris,  quai  de  l'Horloge,  47?  iié  à  Lille,  en  1797.  Ses 
principaux  travaux  sont  :  Vignettes  et  portraits,  exp.  en  1822; 
Plusieurs  figures  antiques  ,  d'après  Desenne  ,  exp.  en  1824, 
et  faisant  partie  du  recueil  publié  par  M.  Laurent  ;  Cyparisse, 
d'après  Vinchon  ;  et  portrait  de  Mme.  de  Sévigné ,  d'après 
Devéria,  tous  deux  également  exp.  en  1824*  H  avait  été 
chargé  par  la  S.   d.  A.  d.  A.  de  graver  :  lo  Le   portrait  ei^ 


CAR 


pied  (ie  la  duchease  de  Berr  j  ;  %*  celui  du  duc  de  Bordeaux  ; 
3*  celui  de  Mademoiselle ,  d'après  le  tableau  de  Gérard; 
M.  Garon  devait  graver  également  le  portrait  en  pied  du 
Dauphin  représenté  dans  le  costume  de  la  cérémonie  du  sacre, 
pour  Touvrage  dirigé  par  M.  Laurent.  Il  a  obtenu  une  méd. 
d'or  à  l'exp.  de  f8a4»  et  une  méd.  d'argent  à  l'exp.  de  Lille 
en  1825. 

GARON.(Mile.  Rosalie),  peintre  de  genre  et  portr.,  Pa- 
ris, r.  de  Vendôme  au  Marais,  3,  née  à  Senlis  (Oise),  él.  de 
R^gnault  ;  a  exp.  au  Musée  royal  les  tableaux  ci-après  :  en 
181  a,  Gabrielle  de  Vergy  venant  de  recevoir  une  lettre  de 
Mlle.  deCoucy.En  18^4)  Mathilde  et  Malek-Âdhel  au  tom- 
beau de  Montmorency .  En  1817,  Matbîlde  surprise  dans  les 
jardins  de  Damiette  par  Malek-AdheL  En  181 9,  Marguerite 
de  Valois  et  le  connétable  de  Bourbon,  sujet  tiré  de  l'histoire 
de  la  reine  de  Navarre  ;St.-Louis  conduisant  Henri  IV  au 
temple  du  Destin,  tiré  de  la  Henriade,  chant  7®.  En  1822  y 
Une  jeune  femme  sortant  du  bain ,  figure  d'étude.  Elle  a  fait 
un  portrait  de  Louis  XVIII,  pour  la  villede  Golniar. 

GARPENTIER  (Paul-Claude-Michel),  peintre  d'his- 
toire, genre  etportraits,  Paris,  r.  de  Lancry,  10,  néà  Rouen, 
en  1787,  él.  de  Bavid;  a  exp.  en  1817,  Les  portraits  de  son 
père  et  de  sa  mère  ;  en  1819  ,  L'incendie  de  l'Odéon ,  ce  ta- 
bleau appartient  à  M.  le  marquis  de  Sémonville.  En  1824 , 
Le  stratagème  de  Vénuss  eni827.  Un  intérieur  d'atelier  de 
peinturée  En  1825,  k  Douai  et  à  Lille ,  Un  peintre  dans  son 
atelier,  donnant- des  eonseils  à  sa  jeune  élève;  ce  tableau  a 
été  acquis  par  la  S.  d.  A  d.  A.  de  Douai.  En  1827  et  1829  à 
douai  et  à  Gambray,  Trait  de  bienfaisance  de  madame  de 
La  Valtîëre.  En  1825,  M.  Garpentier  a  obtenu  une  méd.  d'ar- 
gent à  l'exp.  de  Douai ,  et  une  méd.  de  bronze  à  celle  de 
Lille.  Il  forme  des  élèves  chez  lui  et  donne  des  leçons  partir- 
€uUèi«s. 

€ARR£ ,  peintre  de  paysages,  à  Paris,  r.  des  fions^En- 
^s, 3i,  a  exp.  en  1822,  Un  paysage;  et  en  1824,  OlTrande 
à  Pan  ;  Un  hiver  ;  Vue  d'un  moulin  à  vent  ;  Vue  prise  au. 


petit  Triâfion  ;  en  1827,  Intérieur  de  la  forêt  dç  Gompiègae-; 
Effet  de  neige  ;  Vue.  des  environs  deCernay  (Seine-et-Oise,) 

CARRIER  (Joseph-Auguste),  peintre  de  portraits  en 
miniature,  r.  Taitbout,  3o,  né  à  Paris  en  1800»  él.  de 
MM.  Gros  et  Saint;  a  exp.  au  M.  R.  en  1824  plusieurs  por- 
traits et  en  1827  un  cadre  de  miniatures.  Il  tient  atelier.    , 

CARTELLIER  (Pierre),  statuaire,  r.  de  TEst,  3 ,  né  à 
Paris  en  1757^  él-de  Charles  Bridan.  Ses  principales  prod. 
sont  :  La  Guerre  et  la  Vigilance,  stat.  en  pierre,  8  p,  de  h<, 
décorant  la  façade  du  palais  du  Luxembourg;  Aristi4e|  atatpe 
de  6  p.,  exp.  en  )8o4  et  placée  dans  la  salle  des  séances  ^e 
la  Chambre  des  pairs  ;  Vergniçtud,  statue  de  8  p.,  qui  se 
voyait  au  palais  du  Lux.  ;  Les  jeunes  filles  de  Sparte  exécu- 
tant des  danses  autour  de  la  statue  de  Diane  ,  bas-relief  que 
Ton  voit  au  plafond  de  la  salle  de  Diane  au  Mi|sée  royal  ;  JjB. 
Gloire  distribuant  4|es  couronnes,  bas-relief  de  la  colpunade 
du  Louvre  ;  La  capitulation  d'Ulm,  bas-relief  en  marbre  qui 
décorait  l'arc  de  triomphe  de  la  place  du  Carrousel ,  exp.  en 
1808  ;  La  Pudeur,  exp.  la  même  année,  statue  en  marbre, 
5  p.  de  haut  qui  ornait  la  galerie  du  château  de  la  Malmaison; 
Le  prince  Louis  Napoléon ,  en  costume  dç  grand  connétable, 
statue  en  marbre;  L'empereur  Napoléon,  en  marbre,  et  des- 
tine pour  l'Ecole  de  droit;  Le  général  Walhubert,  en  marbre, 
12  p.  de  h,,  destiné  ppur  le  pont  Louis  XV|,  en  ce  momeut 
à  Avranches;  Le  général  Pichegru,  .$iatue  en  marbre,  (M. 
d.  R.)  ;  Minerve  frappant  la  terre  fait  naUre  l'oliviei*, , statue 
en  marbra  pour  la  galerie,  de  Versailles  >  Louis  XV,  statut 
en  bronze  de.ii  p.,  poUr  la  pjace  de  Rbeims;  Louis  XIV, 
figure  équestre,  bas- relief  en  pierre  qui  orne  la  façade  de 
l'hôtel  des  Invalides  ;  L'impémtrice  Joséphine ,  statue  en 
marbre  qui  se  voitdans  l'église  deRuel,  près  Paris;  LoujisXV, 
statue  équestre  ^en  bron^ ,  i5  p.  4  po.  de  h.,  qui  devait  être 
placée  dans  le  rond-point  des  Champs-Elysées  ;  Les  statuts 
d'Aristide ,  de  la  Pudeur,  de  Vergniaud  et  le  bas-relief  de  la 
Gloire  ont  été  gravés  poui'  l'ouvragie  publié  par  M.  Filhol. 
Cet  artiste  était  chargé  d'une  partie  des  travaux  du  monu- 


CAS 


nentquon  élevait  à  la  mémoire  du  duc  deBerry.  Cet  artiste 
est  professeur  à  l'école  des  Beaut-Arts  et  membre  de  Tln- 
stitut,  il  a  été  décore  de  l'ordre  de  la  Légion-d'Honneur  au 
salon  de  1808,  et  de  l'ordre  de  St.-Michel,  en  i&24* 

CARTIEK  (J.-B.),  violoniste^  r.  du  Dragon,  179  né  à 
Avignon  (Vaucluse).  Il  vint,  jeune  encore,  à  Par\^,  en  1783, 
et  fut  admis  au  nombre  des  élèves  de  Viotti  ;  quelque  temps 
après  il  fut  nommé  premier  accompagnateur  de  la  reine 
Marie-Antoinette;  puis  en  17B9,  il  entra  à  l'orchestre  de 
rOpcia,  dont  il  devint,  7  ans  après,  premier  violon  adjoint, 
place  qu'il  a  occupée  jusqu'en  181 7,  époque  de  sa  retraite. 
Nommé  artiste  de  la  chapelle,  lors  de  sa  formation,  en  1804, 
M.  Caitiei'  n'a  pas  cessé  d'en  faire  partie.  Il  est  aujourd'hui 
premier  professeur  de  violon  aux  collèges  royaux  de  Louis- 
le-Grand  et  de  St.-Louis.  Outre  plusieurs  œuvres  de  duos 
et  de  sonates  et  un  très- grand  nombre  d'airs  variés  ,  cet  ar- 
tiste a  publié  :  L'Art  du  violon»  ou  division  des  écoles,  ouvrage 
adopté  parle  Conservatoire  comme  eomplément  à  la  méthode 
qui  y  est  enseignée.  On  lui  doit  aussi  les  traditions  dans  le 
style  original  de  Corelli,  Tartini,  Porpora,  INardini,  etc., 
anieu's  dont  il  apubUéles  œuvres;  la  collection  des  portraits 
des  célèbres  violonistes  comniencés  par  M.  FayoUe,  etc. 
M.  Cartier  est  auteur  d'un  £ssai  historique  sur  le  violon ,  et 
sur  les  piogrès  de  l'art  musical  depuis  le  moyen  âge,  ouvrage 
qu'il  se  propose  de  publier. 

CARUELLE-ALIGNY.  V.  Ai.i«rii. 

CARULLI ,  guitariste  compositeur,  boulevard  des  Ita- 
liens, II,  né  à  Naples  en  1770,  fixé  en  France  depuis  1809, 
inventeur  d'une  nouvelle  guitare  à  dix  cordes,  nommé  déca- 
(orde.On  lui  doit  en  outre  une  méjtbode  pour  cet  instrument, 
deux  méthodes  de  chant,  une  d'harmonie  et  d'autres  ouvragés 
âémentaires.  Il  a  publié  jusqu'à  ce  jour  environ  826  œuvres 
de  musique ,  en  grande  pai^tie  pour  la  guitare.  Il  tient  une 
école  de  musique,  et  se  livre  entièrement  à  l'enseignement 
de  80U  art  et  à  la. composition. 

CASTELLACCI  (Luigi),  guitariste,  r.  Neuve- des-Petits- 


CAS 


Champs,  39,  né  à  Pise  (Toscane)  en  1797,  et  él.  des  écoles 
italiennes.  Outre  un  grand  nombre  de  romances  ,  il  a  com- 
posai environ  170  œuvres  de  musique  instrumentale ,  mais 
particulièrement  pour  la  guitare,  et  une  méthode  en  deux 
parties  pour  cet  instrumoit ,  avec  les  principes  sur  tous  les 
tons  majeurs  et  mineurs.  Ces  divers  ouvrages  ont  été  publiés 
tant  à  Paris  et  à  Ljon  qu'en  Italie.  M.  Gastellacci  est  pro- 
fesseur de  guitare. 

CASTELLAN  (Antoine-Lamrent),  peintre  de  paysages, 
Paris,  r.  des  Saints-Pères,  38,  né  à  Montpellier,  en  1772, 
él.  de  Yalenciennes.  Plusieurs  de  ses  tableaux  et  dessins  ont 
figuré  à  diverses  expositions  du  M.  R. ,  savoir  :  en  1800,  Yue 
d'Athènes  et  de  ses  principaux  monumens ,  3  études  d'après 
nature  à  Luciennes  ;  en  1801 ,  Colonne  élevée  à  la  Paix  ; 
paysage  ;  Soleil  couchant,  id.  ^  en  i8o4,  Site  d'Italie,  Site 
des  Alpes,  paysages;  en  1806,  3  paysages  ;  en  1808,  Fontaine 
turque  à  Gallipoli  près  Constantinople,  Etudes  et  dessins. 
Il  est  auteur  de  lettres  sur  la  Morée,  THellespont  et  Constan- 
.  tinople,  des  lettres  sur  l'Italie,  etc. ,  avec  des  gravures  à  l'eau 
forte,  exécutées  par  lui-même  d'après  se$  dessins.  M.  Cas^ 
tellan  est  membre  honoraire  de  l'Académie  royale  des  Beaux- 
Arts,  du  conseil  des  Musées,  de  la  commission  de  la  préfec- 
ture du  département,  etc. 

GASTIL-BLAZE  (François-Henri- Joseph),  compositeur 
et  homme  de  lettres  s'occupant  spécialement  de  littérature 
musicale  et  dramatique ,  Paris,  rue  Buffaut,  11,  né  à  Ca- 
vaillon  (Vaucluse)  en  X784,  él.  du  Conservatoire  et  de 
son  père,  correspondant  de  l'Institut ,  classe  de  musique. 
Ses  principales  compositions  sont  :  quatuors  pour  violons , 
viole  et  violoncelle  ;  quatuors  pour  ,'quatre  voix  ;  musique 
sacrée  ;  musique  de  piano  ;  musique  à  grand  orchestre  mi- 
litaire; nocturnes  à  deux  voix  ;  sextuor  pour  deux  darinet-- 
tes ,  deux  cors  et  deux  bassons  ;  trios  pour  trois  bassons  ;  duos 
pour  piano  et  fiute,  avec  Berbiguier  ;  six  canons  bachiques 
et  beaucoup  de  pièces  fugitives  publiées  par  Janetet  Gotelle, 
Frey,  Pleyel  eH  A.  Petit.  M.  Castil-Blaze  a  traduit  en  français 


CAT 


ou  parodié  les  opéras  dont  les  titres  suivent  :  En  1817,  Le 
Uariage  secret  de  Cimarosa  ,  rep.  sur  le  the'âtve  de  Nîmes  ; 
en  i8idy  Les  noces  de  Figaro,  de  Mozart,  sur  le  même  théâ- 
tre; en  i8:;çi.  Le  Barbier  de  Séyille,  de  Rossini,  à  Lyon; 
ensuite  sur  le  même  théâtre,  Bon  Juan  ;  Otello.  La  Pie  vo- 
leuse, à  Lille.  En  1822,  Les  Folies  amoureuses,  et  1824,  La 
fausse  Agnès,  è  Paris,  sur  le  the'âtre  du  Gymnase.  En  1824, 
Robin  des  bois  ;  en  1826,  La  forêt  de  Sénart  ;  en  x827,Pour- 
:    ceaugnac,  à  l'Odéon.  En  1829,  L'Italienne  à  Alger,  à  Lyon. 
'    La  flûte  enchantée,  MoKse,  Le  barbier  de  Se'ville  de  Paësiello, 
j    non  représentés.  Plusieurs  morceaux  que  l'on  chante  dans 
!    les  Folies  amoureuses,  la  Fausse  Agnès,  la  Forêt  de  Sénart, 
.    Pojarceaiignac,  sont  de  sa  composition.  A.  Petit  est  éditeur 
■    des  quatre  premiers  opéras  mentionnés  ci-dessus.  Toutes  les 
:    autres  partitions  et  airs  détachés  ont  été  publiés  par  l'auteur. 
On  doit  aussi  à  M.  Castil-Blaze  plusieurs  ouvrages  sur  la 
musique  ^  savoir  :  Y  Opéra  en  France ,  2  vol.  in-8  j  Dictionnaire 
de  musique  moderne^  2  vol.  in-8  ;  Hùtoire  de  la  chapelle^  mu- 
sique  des  rois  de  France^  1 829,  insérée  dans  la  Revue  française, 
la  danse  et  les  ballets  depuis  Bacchus  jusquà  Mlle.  Taglioniy 
inséré  dans  la  Revue  de  Paris  ,  et  la  Chronique  musicale  du 
journal  des  Débats  j  de  1820  à  i83o. 

CATEL  (Charles-Simon),  compositeur  de  musique,  r. 
duFaub.-Poissonnière,  7,néàLaigIe.  en  1778,  et  mort  le  29 
iWYembre  i83o,  él.  de  Gossec,  adjoint  en  1790  à  son  maître 
pour  la  coniposition  de  la  musique  des  Gardes  nationales.  II 
se  fit  connaître  alors  par  plusieurs  symphonies ,  quatuors , 
ouvertures,  quintettis,  etc.,  entre  autres  une  Hymne  à  la 
^ctoire,à  la  bataille  de  Fleurus,  en  1795,  et  un  De  Profundis 
pour  la  cérémonie  funèbre  de  Gouvion ,  major-général  de  la 
garde  civique.  Les  fêtes  nationales  lui  ont  toutes  inspiré  quel- 
que composition.  Ces  morceaux  furent  les  premiers  écrits 
pour  les  instramens  à  vent ,  seuls  ;  il  avait  supprimé   pour 
u  leur  exécution  ,  les  instrumens  à  corde  dont  l'efTet  est  trop 
f  peu  sensible  dans  ce  genre  de  musique.  A  la  fqrmation  du 
Conservatoire  de  musique,  M.  Catel  y  entra  comme  pro- 


125 


fesseur  d'harmonie  et  publia,  quelques  anne'es  après >  ei\ 
j 802,  un  Traité  complet  de  cette  science,  ouvrage  adopta 
par  le  Conservatoire.  En  1810,  il  fut  nommé  inspecteur  de 
renseignement  et  professeur  de  composition  de  cette  école. 
Déjà  il  avait  fait  jouer  à  l'Opéra,  Sémiramis,  3  actes  ;  Les 
Bayadères,  3  actes  ;  et  à  TOpéra-comique,  L'Auberge  de 
Bagnères,  3  actes  ;  Les  Artistes  par  occasion,  i  acte.  Depuis 
il  a  donné  au  premier  de  ces  théâtres ,  Zirphyle  et  Fleur  de 
Myrthe,  2  actes  ;  Alexandre  chez  Apelle,  ballet  en  2  actes  ; 
et  au  second.  Les  Aubergistes  de  qualité,  3  actes  ;  Lepremiei 
en  date,  i  acte;  Wallace,3  actes  j  L'Officier  enlevé,  1  acte,etc, 
M.  Catel  était  membre  de  Tlnstitut. 

CATHELINEAU  (Gaétan),  peintre  de  paysages  et  de 
portraits,  à  Paris,  r.  des  Fossés- S  t. -Victor,  3"^  et  39.  Il  a 
exp.  aux  divers  salons  de  181 7,  1819  et  1824,  Un  Ermite 
en  prière  J  Vue  de  la  rivière  des  Gobelins,  près  Gentilly  ;  Le 
Moulin  des  prés;  Intérieur  d'après  nature;  Paysage  composé 
et  plusieurs  portraits. 

CATRUFFO  (Joseph),  compositeur  de  musique,  rue 
Boy ale-S t. -Honoré,  8,  né  à  Naples  en  1771,  servit  long- 
temps dans  l'armée  française.  Il  commença  à  se  faire  con- 
naître à  Genève  par  plusieurs  morceaux  de  musique  sacrée, 
et  vint  se  fixer,  en  i8io,  à  Paris,  où  il  a  donné  les  opéras 
suivans  :  L'Aventurier,  3  actes  ;  Félicie,  3  actes  ;  Une  matinée 
de  Frontin,  i  acte  ;  La  Fille  romanesque,  i  acte;  La  bataille 
deDenaiij,  3  actes;  Les  Aveugles  de  Franconville,  i  acte; 
La  fée  Urgèle  ,  3  actes  ;  et  Les  Rencontres  ,  3  actes,  en  so- 
ciété avec  J\î.  Lemière  de  Corvey,  etc.  On  lui  doit,  en  outre, 
les  Vocalises  ou  études  pour  la  musique  vocale ,  ouvrage 
adopté  par  les  Conservatoires  de  musique  de  Paris  et  de  Mi' 
Jan  ;  le  Solfège  progressifs  qui  sert  d'étude  à  une  ou  plusieurs 
personnes  en  même  temps,  et  le  Barème  musical^  ou  artd^ 
composer  la  musique.  M.  CatrufFo  est  chevalier  de  l'ordre d^ 
l'Eperon  çl'or. 

.  '  CAUDRON  (Théophile),  sculpteur  ,  r.  du  Faub.-St  - 
Denis,  99  et  i23,  né  à  Combles  (Somme)  en  i8o5  et  éL  ^ 


M.  CartelUer.  On  a  de  lui  un  St.  Sébastien,  de  6  p.,  qui  se 
trouve  dans  .la  petite  yille  de  Coînbles  ,  près  Péronne.  Cet 
artiste  a  été  chargé  en  1829  de  rexécution  de  deux  bas- 
reliefs  pour  l'obélisque  de  la  ville  d'Arles.  Il  s'occupe  aussi 
delà  sculpture  en  bronze. 

CAUMONT  (Jacques),  architecte  à  Dijon,  né  dans  cette 
ville  en  i-ySS.  Sorti  en  1810,  de  l'Ecole  des  Beaux-Arts  de 
Dijon  où  il  avait  remporté  plusieurs  prix,  cet  artiste  vint  à 
Paris,  et  fut  employé  dans  l'atelier  de  M.  Cellerier,  archi- 
tecte dijonnais.  Il  a  construit  à  Dijon  plusieurs  maisons ,  et 
à  deux  lieues  de  celte  ville  le  château  Velars-sur-Onches  , 
iont  la  bibliothèque  est  faite  en  galerie  voûtée  et  éclairée 
parle  haut.  M.  Caumont  est  architecte-voyer  adjoint  de  la 
?ille  de  Dijon. 

CAUNOIS  (Augustin),  graveur  en  médaille,  à  St.-Ger- 
main-en-Laye ,  r.  Grande-Fontaine ,  Sg ,  né  h  Bar-sur  Or- 
nain  en  1783.  Il  apprit  son  art  de  feu  Dejoux  le  statuaire,  et 
remporta,  eu  181 3,  au  concours  de  l'Institut,  le  second 
grand  prix  de  gravure  en  médailles.  Ses  productions  ont 
été  admises  aux  expositions  qui  se  sont  succédées  de- 
puis 1819.  Ce  sont  plusieurs  méd.  qui  font  partie  dé  la 
galerie  métallique;  Voltaire,  Boileau,  Bayle,  Laroche- 
foucault,  Gondé,  Desaix,  etc.,  et  dans  la  galerie  des  Français 
célèbres  au  ig®  siècle,  Foy,  Lafayette,  Dupin  aîné,  Cuvier, 
Talina,Ternaux,  Delaplace,  Keratry,  Dupuytren,  Montlosier, 
Poniatowski,  Rrasinski,  etc.  ;  le  Passage  de  la  Bidassoa  par 
le  duc  d'Angoulême  en  i323,  offert  à  son  retour  à  Paris, 
taéd.  pour  le  banquet  donné  par  la  ville  de  Paris.  L'avène- 
ment de  Charles  X,  (M.  d.  R.)  à  l'occasion  de  son  sacre  ; 
Une  méd.  pour  la  ville  de  Cambrai,  en  l'honneur  du  monu- 
ment élevé  à  Fénélon  dans  cette  ville.  Plusieurs  statues , 
entre  autres  celle  du  général  Foy,  grand,  riat,  ;  Un  jeune 
Spartiate  vouant  son  bouclier  à  sa  patrie,  exp.  en  18 19;  Buste 
deMonrose,  même  exp., et  plusieurs  autres  bustes.  M.  Can- 
nois a  obtenu  à  Paris,  au  salon  de  1824,  une  méd.  d'or,  et  une 
d'argent  à  l'exp.  de  Cambray  en  1828.  Il  a  concouru  en  i83o 


GAZ 


pour  la  méd.  votée  par  la  Chambre  des  députés,  à  roccasioii 
de  la  re'volution  de  i83o. 

GAZETTE  (Mlle.)  Vor,  DELACAZETTÊ. 

CAZIN  (Jean-Baptiste-Louis),  peintre  de  paySâge^,  ne'  à 
Paris,  él.  de  Jollain.  Il  est  auteur  d^une  Vue  de  Tintérieur 
d'une  voûte  sur  le  bord  de  la  Seine  qui  laisse  apercevoir  les 
anciennes  toui's  du  Palais  de  Justice  ;  Vue  d'une  partie  de 
Féglise  des  Bernardins  de  Paris,  ces  deux  tab.  ont  e'té  exp^ 
en  1800.  En  1801  il  a  aussi  exp.  un  paysage  au  coucher  du 
soleil;  Vue  d'une  partie  des  acqueducs  d'Arcueil^  Cour  d'un 
ancien  château-fort,  à  Blaudi-la-Tour.  En  1802,  Esquisse 
peinte  et  termine'e,  projet  d^un  grand  tableau  représentant 
la  vue  du  grand  théâtre  élevé  sur  la  place  de  la  Concorde 
pour  la  fête  qui  a  eu  lieu  le  18  brumaire  an  X  ;  Vue  d'un  four 
à  chaux  à  Bougival  près  Louveciennes.  En  18049  La  pèche 
interrompue  ;  Barque  naufragée ,  au  moment  d'un  grain  de 
de  mer.  En  1806,  Le  feu  d'artifice  ordonné  par  la  ville  de 
Paris  pour  le  couronnement  de  l'empereur  ;  Les  ruines 
d'un  ancien  pont.  En  1808,  tJn  paysage,  soleil  couchant. 
En  1810,  Vue  d'une  place  publique  à  Paris.  En  181 2, 
Vue  de  Normandie  près  de  Honfleur.  En  i8i4»  Intérieur 
d'une  ancienne  abbaye  incendiée ,  habitée  par  des  sol- 
dats ;  Vue  de  la  fontaine  de  la  place  du  Châtelet  ;  Sou- 
terrain de  l'ancien  quai  de  Gévres.  Cet  artiste  a  aussi  exp^ 
la  même  année,  un  cadre  de  gravures  à  Teau  forte.  En 
1817,  Une  Marine  vue  des  bords  de  l'Océan,  et  plusieurs 
paysages.  Enfin  en  1819,  M.  Cazin  a  exp.  Feu  d'artifice 
pour  une  fête  pubUque  ;  Vue  prise  dans  un  jardin  à  Viry,. 
et  plusieurs  dessins. 

CAZOT  (Vrain-François-Félix),  pianiste  et  compositeur^ 
r.  Coq-Héron,  g,  né  à  Orléans  en  1790,  él.  pour  la  composi- 
tion, de  MM.  Catel,  Gossec  et  Fétis,  et  pour  le  piano  d^ 
M.  Pradher.  Il  a  remporté  au  Conservatoire  en  1809  le  i**" 
prix  de  composition  et  en  181 1  le  i^*^  prix  de  piano  ;  et  au. 
concours  proposé  par  l'Institut  eu  1811  le  second  prix  de 
composition  musicale  et  en  1812  le   i^'  prix  partagé  avec 


<3HA 


M.  Hérold.  Cet  artiste,  ex-professeur  adjoint  au  Conserva* 
toire,  donne  des  leçons  de  piano. 

CHABANNE  (Flavien),  peintre  en  miniature,  à  l'aqua-^ 
relie  et  lithographie,  Paris,  r.  de  Gléry,  9.  Il  tient  atelier  et 
donne  des  leçons  particulières. 

€HABORD  (Joseph),  peintre  d'histoire,  Paris,  r.  de  l'Ar- 
cade, 38,  né  à  Ghambe'ry  en  1786,  el.  de  M.  le  baron  Regnault. 
Ses  principaux  ouvrages  sont  :  La  galerie  de  Yalençay  pour 
le  prince  de  Talleyrand,  composée  de  dix  tableaux  de  8  p. 
sur  6;  Deux  grands  portraits  équestres  de  Napoléon,  9  p., 
poqr  la  ville  de  Gap,  l'autre  pour  celle  de  Francfort,  gravés 
par  Marchand;  La  mort  de  Turenne,  exp.  en  1810,  7  p., 
(M.d.  R.);  St.  Françoisde  Sales,  tab.  de  chevalet;  Les  amours 
de  Paris  et  d'Hélène  ;  Eve  se  mirant  dans  l'eau,  8  p.  j,  exp. 
eni8i2;  Le  Paralytique  guéri,  10  p.  sur  10  (M.  L),  pour  l'ar- 
chevêché de  Sens  ;  Le  sacre  de  Charles  X,  i5  p.  sur  1 1,  pour 
PAngleterre  ;  Acte  de  bienfaisance  du  duc  de  Eerry,  grand 
tab.  de  chevalet,  acquis  par  la  duchesse  de  Berry  ;  Le  car- 
dinal Talleyrand  Périgord,  exp.  en  1822;  Glodomir  et  Ana- 
tilde;  Le  Solitaire  ;  La  Paix  de  181 4»  tab.  allégorique  pour  la 
ville  d'Odessa;  Joseph  reconnu  par  ses  frères,  gr.  tab.  de 
chevalet  ;  Le  duc  de  Montpensier  au  pied  de  la  tour  du  fort 
St-Jean  à  Marseillei  3  p.,  exp.  en  1824;  Le  Samaritain, 
M  p.  sur  9,  exécuté  pour  l'hôpital  de  Lyon  ;  La  mort  de 
Périclès,  pour  S.  A.  E.  le  prince  primat;  Une  revue  de 
Charles  X  au  Ghamp-de-Mars  (M.  d.  R.),  exp.  en  1827;  La 
Transfiguration,  i/j  p*  sur  1 1  ( M .  L),  pour  l'église  cathédrale 
de  Troyes  ;  et  des  portraits  en  pied.  M.  Chabord  est  peintre 
de  S.  A.  R.  le  grand-duc  de  Francfort,  et  était  peintre  de 
feu  LL.  AA.  RR.  Mme.  la  duchesse  douairière  d'Orléans  et 
de  Mme.  la  duchesse  de  Bourbon^ 

CHAMBERT  (Germain),  peintre  et  graveur,  néàGri- 
ioUes  en  1784  9  et  mort  en  1821,  a  peint  une  Assomption  et 
gravé  UQ  Ecce  Homo^  d'après  Mignard.  Il  était  dessinateur 
^graveur  de  l'Acad.  des  sciences  de  Toulouse. 

CHAMOUIN  (Jean-Baptiste-Marie) ,  graveur,  r.  de  La 


Harpe,  49'  ^é  k  Paris  en  l'yod.  Ses  principaux  ouvrages 
sont  :  l'A  lias  de  la  Géographie  ancienne ,  de  Gosseliii  ;  l'Atlas 
de  la  Géographie  universelle ,  de  MM.  Malte-Brun  et  Lapie  ; 
l'Atlas  pour  V Histoire  de  V Expédition  de  Russie  ^  publié  en 
1823  par  M.  de  Chainbray  ;  l'Atlas  classique  et  universel  de 
la  Géographie  arïcienne  et  moderne ,  de  M.  Lapie  ;  plusieurs 
Cartes  pour  les  ouvrages  deM.Walcknaer  et  autres.  H  a  con- 
couru à  la  confection  de  différentes  Caries  commandées  par 
le  dépôt  de  la  guerre,  où  il  a  été  emplo^ré  en  qualité  de  gra- 
veur, pendant  vingt-cinq  ans. 

CHAMOUlN(Claude-Hilaire- Alphonse),  graveur  et 
peintre  de  paysages,  fils  du  précédent,  r.  de  La  Harpe,  49; 
né  à  Paris,  en  1808;  él.  de  E.  Aubertet  C.  Remond. 

CHAMPEMONT  (Mlle).^ojre2LUCOTTE  DE  CHAM- 
PEMONT. 

CHAMPIN  (Jean- Jacques),  peintre  de  paysages  histo- 
riques à  l'aquarelle;  Paris,  r.  Neuve-St.-Roch,  3o;  né  à 
Sceaux  (Seine),  en  1796;  él.  de  M.  Storelli.  Ses  principaux 
ouvrages  sont  :  Le  Solitaire,  paysage,  aquarelle,  32  po.  sur 
22  (S.  d.  A.  d.  A.);  L'Eglise  de  Bouillan,  aquarelle;  Mou- 
lin à  eau ,  id.;  Le  Télégraphe  de  Montmartre ,  id,;  exp.  en 
i8ïg,  Geneviève  de  Lancelot  visitant  le  tombeau  de  Tristan 
et  d'Iseult;  Forêt,  34  po.  sur  24  s  Wallace  sortant  d'un  sou- 
terradn  communiquant  au  cimetière  de  Tabbaye  de  St.-In- 
klay,  24po,  sur28;LaMortdu  jeune Clovis,  24  po.  sur  28;  La 
Mort  de  Malvina  ,  paysage  historique ,  aquarelle ,  24  po.  sur 
34  ;  La  Solitude  ;  Vue  de  la  campagne  de  Clermont ,  prise  de 
Royat  ;  L'Entrée  d'une  forêt,  exp.  en  1822  ;  La  Rade  et  une 
partie  de  la  ville  d'Antibes,  28  p.  sur  18;  Site  des  Alpes, 
24  p.  sur  28  ;  Site  agreste  dans  le  Mont-d'Or,  1 1  p.  sur 
16.  Cette  aquarelle  a  été  gravée  à  Vaqua  tinta  ^  par  Piringer; 
Chute  d'eau  près  la  Chartreuse  (Isère)  ;  Site  des  environs  de 
Montbrison,  exp.  en  i8i4î  Ruines  du  temple  de  Diane,  à 
Nîmes,  24  po.  sur  28;  Site  des  Pyrénées  (  chute  d'eau),  34 
po.  sur  24;  Chasse  ro)'ale  à  Rambouillet,  vue  prise  au  mo- 
ment de  l'arrivée  du  cerf  à  l'étang  de  la  Tour,  28  p.  sur 

128  f^^i 


i6;Coar  d'an  doître  de  chartreux,  34  po.  sur  24*  Ce  dernier 

tabi.  exp.  en  1827  ;  Yue  du  château  deBeaupréau,  à  la  Ueues 

d'Angers^  34  po.  sur  a4*  ^  ^  ^^  outre  exp.  au  Lux.,  en  iB3o, 

Site  de  la  forêt  des  Ardennes,  aquarelle  (acquiè  par  M.  St.-* 

Hubert),  paysage  composa;  La  Fontaine  de  Yaucluse.  Ces 

deux  aquarelles  appartiennent  à  M.  Tessier,  architecte;  celte 

dernière  a  été  lithographiée  par  Tauteur  M.  Champin  a  été 

admis  stLL  exp.  du  Musée  royal  qui  ont  eu  lieu  depuis  181 9, 

et  à  celles  des  Sociétés  des  Amis  des  Arts  de  Paris  et  de  Bor* 

deaux ,  qui  ont  acquis  plusieurs  de  ses  aquarelles.  Il  a  aussi 

exp.  au  Musée  de  la  Tiile  de  Gambray,  en  1828.  Entre  autres 

galeries  particulières  où  se  trouvent  de  ses  aquarelle»^  on 

cite  celles  de  M.  le  duc  de  Lorge ,  de  M*  le  marquis  de  Lou- 

Tois,  et  de  M.  le  marquis  de  Givrac.  On  voit  dians  l'atelier 

de  M.  Champin  une  Go  llection  d'études  d*après  nature,  et 

ime  réunion  de  près  de  mille  croquis  à  la  seppia ,  représen* 

tant  différens  sites  de  la  France  et  des  pays  voisins.  En  1 824 , 

M.  Champin  a  obtenu  une  méd.  d'or  à  l'exp.  du  Louvre, 

et  en  1828  une  méd.  d'argent  à  celle  de  Gambray.  Il  tient 

QA  atelier  d'élèves ,  et  donne  des  leçons  particulières. 

CHAMPMARTIN,  peintre  d'histoire,  à  Paris,  r.  de 
Tournon  ,  12.  Ses  principaux  ouvrages  sont  :  Un  Ghrist  au 
tombeau  ;  Aristée  et  Protée  (M.  d.  R.) ,  exp.  en  1819  ;  La 
communion  de  la  Madeleine  (P.  )  ^  St.  Sébastien  (M.  d.  R.  )  ; 
Une  descente  de  Croix,  exp.  en  1822.  Le  massacre  des  Inno- 
cens,  La  fuite  en  Egypte  (  P.  )  ;  ^^P*  ^^  iS^4  >  Dessins  faisant 
partie  de  la  Collection  rapportée  par  lui  du  Levant,  exp.  en 
1827. 

GHANDEPIE  DE  BOIYIEÏIS ,  peintre  de  portraits  en 
miniature  ;  Paris,  r.  de  Valois ,  89 ,  né  à  Jersey  ;  él.  de  Da-* 
Tid,  a  été  admis  aux  divers  salent  de  1800,  1808,  i8to, 
1814,  '3^7  ^^  i^^*?»  o^  ^^  a  exp.  un  assez  grand  nonlbre  dé 
Bortraits. 

CHAPONNIER  (J.-E.),  peintre  à  l'aquarelle.  Paria, 
nie  Cadet,  18.  Ses  ouvrages  les  plus  connus  sont  des 
^pillons,  exp.  en  idi4;  Gruenon  barbiche  du  Bengale, 


1519 


,T-  -y-v 


exp.  en  1822  ;  plusieurs  oiseaux  sur  une  birandbe  d'axbré^ 
exp.  en  1824;  Un  Christ;  Un  trompe-l'œil ;  Deux  voleurs 
enterrant  un  homme  qu'ils  ont  assassiné,  effet  de  clair  de 
lunp.Tous  ces  tab.  sont  peints  à  l'aquarelle^  et  ont  été  exp.  en 
1827a  la  galerie  Lebrun.  5  Dessins  à  la  seppia  ;  Catherine  de 
Mëdicis  fa^isant  signera  Charles  IX  mourant  les  lettres  de- sa 
régence  ;  Intérieur  de  l'Arsenal;  Intérieur  d'un  château;  Le 
,Dante  ^  composant  ;  Pécheur  de  l'ile  de  l'rocida ,  exp.  en 
-1 83o  au  Lux. 

CHAPUIS  (  Alexandre) ,  architecte ,  inspecteur  des  tra- 
vaux .pid)lics,r«  Sjt.^Antoine,  32,  né- à  Paris,  eni79$;él. 
de  MM;  Yaudoyer^  Alavoine'j  Thibault,  a  fait,  en  1826, 
sous  la' direction  de  M.  Darcet,  chimiste,  lés  Dessins  de 
l'appareil  du  chauffage  du  palais  de  la  Bourse.  On  lui  doit  la 
publication  du  Traité  de  perspective  de  feu  Thibault,  mem- 
bre de  l'Institut,  et  il  a  été  chargé  d'une  partie  des  travaux  de 
restauration  exécutés  à  la  Conciergerie,  en  1828.  Il  est  un 
des  collaborateurs  jdù  Journal  du  Génie  <:ivil, 

CHAPUY  (Nicôlas*Marie-Joseph);  architecte  et.dessi-^ 
nateur,  r.,de.Selne^St.*Germain,  56,  né  à  Paris  en  1790,  a 
été  chargé  ^  conime  architecte ,  de  la  restauration  de  quel- 
ques monUmens  gothiques ,  et  d'un  projet  d'autel  pour  la 
cathédrale  d' Alby ,  qui'  a  été  adopté  par  le  conseil  des  bâti-« 
mens,.  Comme  tiessinateur,  il  a  publié  plusieurs  Recueils 
dont  il  est  auteur  en  toui  ou  en  partie  ;  tels  sont  les  Cathé" 
drales  françaises ,  36  livraisons ,  dont  plusieurs  plaùches  ont 
été  exposées  au  salon  de  1824 ,  avec  des  Yues  du  rq/age  de 
Lyon  ;  il  est  aussi  auteur  d'une  nouvelle  édition  des  Œuvres 
de  PaUadio ,  avec  planches  lithogtaphiées  au  trait,  ^o  livrai- 
sons V  et  'Collaborateur  de  |>lusieurs  autres  grands  ouvrages» 
tels  qup  les  \MontJmens  de  France ,  les  Monumens  de.  Pétra , 
les  Aéiîiqwtés  d- Alsace^  et  le  Voyage  en  Orient ^  de  M.  Bui>- 
sière.  C'est  à  lui  que  l'on  doit  les  Dessins  pour  le  grand  ou-^ 
vragedç  M»  Marestiér,  sur  la  Naiùgation,  par  la  vapeur j  des- 
sins (pli  lui  ont  été  commandés  par  le  ministère  delà  marine. 
M.  Cha|iuj  s'occupe  en  ce  moment  d'un  grand  ouvrage  sur 


Farehilecture  du  moyen-âge.  L'exécution  lithographique  de 
l'ouvrage  sur  les  Cathédrales  françaises  a  valu  à  l'auteur  une 
médaille  k  l'exposition  de  l'industrie ,  en  i823. 

CHARDIGNY  (Pierre- Joseph),  statuaire,  graveur  en 
médailles ,  Paris ,  r.  du  Puits  (Marais ) ,  3 ,  ne  à  Âix  (Bou- 
ches du  Rhône) ,  en  1794  ;  A,  deBosio.  Ses  ouvrages  sont  : 
Bas-reliefs  représentant  Homère  et  Bélisaire  ;  des  médailles, 
exp.  en  1819;  Le  cardinal  Talleyrand-Périgord,  exp.  en  1822; 
Une  jeune  Nymphe  jouant  avec  un  cygne,  exp.  en  1824. 
La  Vierge ,  buste  colossal ,  exp.  en  1827  ;  Le  roi  René  ;  Bel- 
ronce ,  évéque  de  Marseille  ;  Léda;  Bernardin  Ae  St. -Pierre; 
L'Archevêque  de  Paris  ;  Plusieurs  autres  bustes  et  médail- 
les, n  est  membre  de  plusieurs  académies  et  sociétés  savan- 
tes ,  de  r  Athénée  des  Arts  de  Paris,  et  dirige  des  fabriques 
de  bronze.  r 

CHARLES,  peintre  de  paysages,  rue  de  Sèvres ,  4i> 
laé  à  Paris  en  1772,  él.  de  Delamarre,  a  exp.  à  plusieurs 
salons,  et  notamment,  en  1824?  Une  Vue  des  environs  d' An- 
vers. Il  se  livre  à  l'enseignement  particulier  dui  dessin  et 
de  la  peinture. 

GHARLET  (N.),  peintre  et  dessinateur,  r.  de  Sè- 
vres, 4i>  né  à  Paris  en  1788,  est  connu  surtout  par  unâ 
foule  de  lithc^raphies  de  genre ,  représentant  des  Scènes 
populaires ,  d'enfans,  de  soldats ,  etc. IPl^sieurs  de  ses  com- 
positions ont  été  réunies  en  Album, 

CHARON  {  Louis-François'  )  ,  graveur  sur  cuivre  et 
atùer,  Paris,  r.  St. -Jean  de  Beauvais,  26,  né  à  Versailles, 
en  1783  ;  él.  dé  Chasteignier.  On  lui  doit  les  ouvrages  sui- 
vans  :  Charles X  achevai,  d'après  Aubry,  aqua^-tinta^  3opo. 
sur  24 ,  dédié  au  Dauphin  ;  Le  Marchand  de  chevaux ,  d'a- 
près C.  Vernet,  aqtm-tinta;  quatre  sujets  d*e  la  vie  d'Alci- 
biade,  d'après  Lordon.  Un  grand  nombre  d'autres  produc- 
tions à  Vaqua-tintrt,  Il  a  exp.  au  salon ,  en  1827,  et  aux  Mu- 
sées de  Lille  et  de  Cambray ,  même  année.  Cet  artiste  a  trouvé 
le  moyen  de  donner  plus  de  perfection  à  la  gravure  sur 
aktter. 


CHA 


CHARPENTIER  (Auguste) ,  peintre  d'histoire  et  ^e 
porti^aits ,  à  Besançon .  Ses  principaux  ouvrages  sont  :  Henri- 
le-Grand,  vainqueur  de  ses  passions,  exp.  en  1808;  Ste.- 
Maine  égyptienne,  exp.  en  1812;  L'Enfeint-Je'sus  donnant  sur 
la  croix,  exp.  en  i824*  Un  grand  nombre  de  ses  Portraits 
ont  été  admis  àces  exp. ,  ainsi  qu'aux  salons  de  i8i4  et  1822. 
M.  Charpentier  s'est  retiré  à  Besançon. 

CHARPENTIER ,  peinti  e  d'histoire ,  Paris ,  quai  Bour- 
bon ,  17,  ile  St.-Louis.  Ses  principaux  ouvragels  sont  :  quel- 
ques Portraits  ,  exp.  en  1817  ^^  1819;  Le  Crucifiement  de 
St.  Pierre  ;  La  Madeleine,  exp.  en  1822  ;  L'Adoration  des 
bergers  ;  Le  Christ  mort  sur  les  genoux  de  la  Vierge ,  exp. 
en  1824. 

CHARPENTIER  (  Mme  veuve ,  née  Constance-Marie 
Blondelu),  peintre  de  genre  et  de  portraits,  r.  du  Pot-de- 
Fer-St.-Sulpice ,  5  ;  él.  de  MM.  Wilk ,  David ,  Lafitte ,  Gé- 
rard et  Bouillon.  Les  premières  productions  de  Mme  Char- 
pentier datant  de  1774*  ^^  furent  d'abord  des  Portraits  en 
pied  et  groupés  ;  le  sien ,  où  elle  s'est  représentée  une  pre- 
mière fois  avec  sa  fiUe ,  ensuite  tenant  sa  palette  ;  après ,  elle 
fit  paraître  La  Veuve  d'un  jour  et  La  Veuve  d'une  année , 
qui  lui  obtinrent,  en  1788,  un  prix  d'encouragement  de  la 
valeur  de  i5oo  fr.  ;  La  Mélancolie,  en  pied,  grand  comme 
nature  (  Gouv.  )  ;  des  tab.  de  genre  :  La  Jeunesse  bienfai- 
sante ,  acheté  par  M.  Margtieri,  exp.  en  1801  ;  Un  Ecrivain 
public  et  son  pendant  ;  Compte  rendu  sur  l'anse  du  panier, 
ces  2  tab.  achetés  par  M.  le  marquis  de  Rougé  ;  un  porti*ait 
en  pied  ;  La  Mère  chérie  ;  Une  jeune  personne  faisant  lire  sa 
petite  sœur  sur  soi,  et  faisant  portrait,  exp.  en  i8o4;  Un 
Aveugle  entouré  de  ses  enfans  ;  portrait  de  M.  D.,  préfet  des 
Deux-Sèvres  ;  portrait  d'une  DemoiseUe  à  son  piano  ;  Une 
Femme  convalescente  soignée  par  ses  quatre  enfans;  plu- 
sieurs portraits  composés,  au  nombre  desquels  M.  Filhol, 
éditeur  de  la  Galerie  du  Muséum  ;  sa  fille ,  encore  enfant ,  est 
sur  ses  genoux ,  exp.  en  1806;  première  Cure  d'un  jeune 
médecin,  exp.  en  1808;  Une  Mère  recevant  la  confidence  de 


CHA 


M  fille;  Une  ]eime  Fille  tenant  un  nid  de  jEauvette  ;  ce  tab. , 
appartenant  à  M.  de  Sacy ,  a  été  exp^  en  »8 1 2  ;  Uâe  jeune  Fille 
deasinant  un  paysage»  exp..  en  i8i4;  plusieurs  Portraits, 
entre  autees  ceux  des  demoiselles  de  M.  Cartelier,  statuaire, 
membre  de  Tlnstitut  ;  deux  Têtes  d'études ,  Tune  de  vieille 
femme ,  l'autre  de  vieiltai^d  ;  elles  ont  figuré  aussi  à  Texp.  de 
ie  Douai ,  où  elles  ont  mérité  à  l'auteur  une  médaille  d'ar- 
gent. En  1819,  plusieurs  Portraits.  C'est  a  cette  exposition 
que  Mme  Charpentier  a  obtenu  du  Musée  royal  une  mé* 
dtdUe  d'or.  Mme  Charpentier  reçoit,  trois  fois  par  semaines, 
les  jeunes  personnes  qui  désirent  suivre  ses.  conseils  pour  le 
dessin  et  la  peinture. 

CHARPENTIER  (Julie  MUfe  ) ,  statuaire  ;  preparat^iu- 
de  zoologie ,  employée  au  Jardin  du  toi  ,  Paris ,  r.  ~des  An- 
glaises, 18.  Ses  principaux  ouvrages  sont  :  un  portrait  de 
François  MontgoMer  ;  un  médaillon  oval ,  en  pierre  de  Ton- 
nerre ;  buste  en  plâtre  de  Mme  Scio,  exp.  en  1800;  buste 
en  plâtre  d^un  naturaliste  arrivant  d'Egypte,,  exp.  on  1802; 
buste  en  plâtra  d'un  membre  de  l'Institut  national  ;  celui  de 
H.  Marcel*,  directeu»  de  l'imprimerie  impériale ,  exp.  en 
1804  '9  huste  en  plâtre  du  comte  Morand ,  tué  à  la  bataille 
d'Âusteriitz  ;  eeliii  de  M.  Corbîgny,  préfet  de  Loir-et-Cher; 
bas-relief  représentant  la  ville  de  Elois ,  avec  ses  attributs , 
exécuté  en  marbre  pour  une  foqtaine  publique  de  cette  ville , 
eip.  en  1806;  buste  en  marbre  du  colonel  Morand,  exp.  en 
1808;  un  Génie  cherchant  à  prendre  l'essor,  exp.  en  .1810  ; 
Le  roi  de  Rome  ;  Pierre  Lescot ,  buste  eif  plâtre  (  M.  L  ) , 
pour  la  salle  des  Fleuves  du  Musée  Napoléon,  exp.  en  181 2  ; 
buste  en  marbre  de  Pierre  Lescot ,  célèbre  architecte  qui 
viyait  sous  François  P''  ;  celui  du  général  comte  Ordener, 
exp.  en  1814  ;  Gérard  Audran,  célèbre  graveur,  bu$te  en 
marbre  (M.  I.  ) ,  exp.  en  181 7  ;  buste  en  marbre  du  Domi- 
nicain (M.  d.  R.  )  ;  autre  de  Vien ,' célèbre  peintre  français 
(M.  I.  )  ;  la  Chirurgie ,  représentée  par  le  centaure  Chiron , 
bas-relief  pour  la  fontainç  de  la  Bastille  (M.  I.  )  >  exp.  en 
en  1819;  Clémence  Isaure ,  buste  en  marbré  extrait  des  car-« 


► 


rières  des  Pyrénées ,  eip,  en  1822  ;  la  Créographie,  bas-relief 
pour  la  fontaine  de^  la  Bastille  (M.  I. )î  buste  de  Nicolaï 
Samson,  célèbre  géographe,  exp.  en  1827. 

CHARRIN  (  Fanny,  Mlle  ) ,  peintre  en  miniature  et  su^ 
porcelaine ,  boulevard  St.-Denis ,  20;  née  à'  Lyon,  Ses  ouvrar 
ges  les  plus  connus  sont  plusieurs  Portraits  exp.  en  1806^ 
i8d8,  1810,  1812,  1814*  1822^  et  1824.  Mlle  Charrin  ea|  ^t-: 
tachée  à  la  manufacture  l'oyale  de  Sèvres.  Elle  donne  des 
leçons  particulières. 

CHARRIN  (  Sophie,  Mlle),  peintre  de  portraits  ^  l'huile, 
et  en  miniature* ^  él.  de  M.  Jjegay ,  a  été  admise  aux  exp^de 
1806,  1808,  1810,  i8i2,  i8i4  et  18.17* 

CHARTON  (Camille),  peintre,  r.  Neuve  St.-Augustin , 
43 ,  né  à  Paris  en  1800 ,  s'est  voué  exclusivement  à  la  restau- 
ration des  tableaux. 

CHASSANT  (Achille),  graveur  de  topographie  et  de 
géographie,  r.  des  Poitevins,  10,  a  gravé  une  partie  desPlan^ 
et  Cartes  des  côtes  de  la  Corse  ^  dre^és  par  le  capitaine  de 
vaisseau  de  Helle ,  et  la  Carte  particulière  des  côtes  de  la 
Martinique,  partie  orientale,  dressée  p^r  l'ingénieur  Monnier. 

CHASSELAT  (Pierre),  peintre  en  miniatur^^  él.  de 
Yien,  a  exp.  en  1806  et  i8to  quelques  Portraits.  Il  «st  mort 
à  Paris  en  i8i4* 

CHASSELAT  (Charles),  pc;^ntre  d'histoire.^  dessina- 
teur des  fêtes  et  cérémonies  royales  ^  fils  du  précédent , 
^  Paris ,  i.  de  l'Odéoà ,  38  ;  né  dans  cette  ville  ;  éL  de  feu 
Pierre  Chasselat,  son  père ,  e;t  de  M.  Vincent^  membre  4^ 
rinsjtitut.  Ses  principaux  ouvrages  sont  :  Le  Repos  de  Béli- 
saire,  exp.  en  1812  ;  des  Dessins  pour  les  OEuvres  de  Vol- 
taire ,  Racine,  Molière ,  les  Mille  et  Une  Nuits ,  les  OEuyres 
et  les  Contes  aux  Enfxins  de  France  y  par  M.  BouiUy,  et  qua^- 
.  tité  d'autres  ouvrages  en  ce  genre,  exp.  en  18 19  et  i824i  La 
Vierge  et  l'Enfant  Jésus  (M.  I.  ) ;  Vue  intérieure  de  l'église 
St.-Denis ,  au  moment  de  l'entrée  du  cortège  des  obsèques 
de  Louis  XVIIL  Ce  dessin ,  à  la  seppia ,  appartient  à  la  di- 
rection des  fêtes  et  cérémonies,  *et  du  mobiHer  de  la  co^- 


roone,  exp.  en  1827.  M.  Cbasselat  ai  fait  deux  autres  dessins 
pour  les  obsèques  de  I^ouis  XYJII ,  mais  qui  n'ont  pa4  été 
exposé»,  ainsi  que  deux  dessins  à  Taquarelle ,  d'une  grande 
dimension ,  repre'sentant  le  sacre  de  Charles  X.  Ces  dessins 
se  voient  a  la  direction  des  £êt;^s  et  cérémonies.  On  connaît 
isficore  de  luiL^L'Assomption  (M.  I.).  .Cet  artiste  a  rem* 
jK)rté,  en  i8o3,  la  première  méài  de  dessin  à  l'Ecole  çoyale 
de  peinture,  et  le  prix  pour  la  tête  d'expression.  Enfin, 
ea  i8o4 1  le  2®  gr.  pr.  de  peinture. 

GHATAIGNER  (Alexis),  graveur-dessinateur,  né  à 
Nantes,  en  177a,  et  mort  en  1817  ;  ^^*  deQuéverdo.  Il  s'est 
fdonaé  principalement  au  petit  genre.  Il  a  gravé  à  reau-^ 
forte  un  grand  nombre  de'planches  de  la  galerie  du  Musée 
Napoléon,  publié  par  Filhol  (1801),  4|  la  Collection  deS 
£Q$taines  et  uniformes  (i8o4).  ^ 

CHATILLON ,  architecte  ,  membre  de  l'Ecole  royale 
des  Beaux-Arts ,  architecte  du  gouvernement  et  du  bureau 
delà  graode  voierie ,  membre  de  la  commission  de  révision 
des  alignemens  de  Paris  ^  r.  duFaub.-AIontmartre,  4-  C'est 
m  ses  plans  et  sous  sa  direction  qu'a  été  bâtie  l'église  de 
fierpj.  Il  a)remporté,  en  i8o3 ,  le  2®  gr.  pr.  d'arçl^itecture  $ 
unjautre  2*  prix  en .1804,  et  le  i®*"  en  1809,   .  r 

CHATILLON  (Henri-Guillaume) ,  peinti^e  et  gravt^fir, 
à  Versailles ,  né  à  Paris  en  1 780  ;  él.  de  Girodet  et  de  Girar- 
det.  On  a  de  cet  artiste  Endymion ,  d'après  Girodet ,  e^p. 
ea  1810  ;  QiFrai^deà  Ësculape ,  d'après  le  tableau  de  Guérin; 
Antinous  en  boà  Génie  (;  Une  Hygie,  exp.  e^.  181 2;  LaJ^rançe 
transmettant  à  l'Immortalité  le  Testajtxient  de  Louis  XYI^ 
exp.  en  181 7  ;  St.  JVIichel,  d'après  RapVaèl,  exp.  en  1623» 
plusieurs  Planches  pour  la  galerie  du  Musé^ ,  publiées  par 
RoUIlard  et  Laurent  ^  La .  gravure  des  sujets  composél^  ^ 
jdflftôii^és  par  Oirodet  pour  les  OËuvres  d'Anacréon ,  SaphQ«, 
Moschus ,  etc.  n  a  obli^nu u^e  méd.  au salop.  de  18 1 2,  et  un^ 
i&iMiç  }né<]^*  en  iSft^.  U  e$|:.  f^rofesseur  ded^essin  à  l'École 
ttilikre  de  St  Cyr.  :  '    .  .  .5 

. .  ÇHAIJDET  (Antoine-D^is),  ^çpjpt.  i^tajfc,,  n4à Paris  pji 


CHA 


1763  el  mort  en  i8to,  él.  de  Stouf.  Remporta  en  17841e 
gr>  prix  de  sculpture  pour  son  bas«^relief  de  Joseph  vendu 
par  ses  frères.  Parmi  ses  productions  on  cite,  L'émulation 
de  la  Gloire,  groupe  exécuté  pour  le  péristyle  du  Panthéon  ; 
la  statue  d'OEdipé  enfant ,  (Gouv.)  ;  le  buste  de  Lamoignon- 
Matesherbe,  exp.  en  1801  ;  celle  de  Napoléon,  placée  dans 
le  palais  du  Coi^s  législatif;  celle  de  Gincinnatus ,  dans  la 
salle  du  Sénat  jies  bustes  de  Fourcroy,  Denon  et  Sabatbier, 
exp.  en  i8o4  ;  la  statue  de  la  Paix,  en  argent,  pour  le  cbâ-* 
te^u  des  Tuileries  ;  la  Peinture,  la  Sculpture  et  l'Architec- 
ture et  autres  bas-reliefs,  à  l'un  des  plafonds  dii  Musée  imp^j 
un  autre  dans  la  cour  intérieure  du  Louyre;  plusieurs  fig.  ; 
Cyparisse;  Orphée  et  Amphion,  pour  le  Conservatoire  ;  Sé- 
bastien Bourdon,  (^uv.),exp.  en  181  o  ;  Bélrsaire,  enbi^nze; 
la  Sensibilité  ^Paul  et  Virginie  ;  le  Nid  d'Amotir  ;  plusieurs 
bustes.  Gomme  peintre  Ghaudet  a  laissé  un  tableau  de  Enée 
etAncbiseau  milieu  de  l'incendie  de  Troie,  et  en  dessins,  l'A-» 
mitié  à  la  porte  d'une  prison  ;  Le  trioinphe  de  Psyché^  qui  a 
été  exp.  au  Louvre  ;  et  d'autres  pour  l'édition  de  Racine ^  pu- 
bUée  par  Didot,  iii-4<>.  Cet  artiste  fit  partie  de  l'Acadélniede 
peinture,  sculpture,  etc.,  il  professa  et  fut  nommé  del'Lis» 
titut  en  i8o5.  Il  coopéra^  comme  membre  de  la  commission, 
à  la  rédaction  àvL  Dictionnaire  de  la  langue  des  Beaux^Arts. 
GHAUDET  (Mme.  veuve,iiée  Jeanne-Elisabeth  Gabion), 
peiiitre  de  genre  et  de  portraits,  r.  de  Seine-St.-Ger.,*6,  née 
à  Paris  en  1707,  él.  de  son  mari*  Ses  principaux  ouvrages 
sont  ;  L'Amour  venant  de  dérober  une  rose ,  grandeur  na-^ 
turelle  à  mi-K!orp8,  S.  d.  A.  d.  A.,  exp.  en  1797  ;  Une  femme 
en  pied  à  c^a  toilette ,  5  p.  3  po.  sqr  3  p.  9  po.  ;  et  Une  jeune 
personne  dessinant,  grand,  nat.  et  à  mi-corps  ;  Petite  fille 
voulant  apprendre  à  lire  à  son  chien,  tab,  en  pied,  grand, 
nat.,  gravé  par  Godefroi,  exp.  en  179S;  Femme  occupée  k 
coudre,  gr.  nat.  ;  Deux  jeunes  filles  buvant  du  lait,  gr.  nat^V 
et  à  mi -corps  \  Petite  fille  berçant  son  chat,  expi.  en  1800^ 
Bnfant  endormi  gardé  par  son  chien,  exp,  en  1801  ^  tab.  eé^ 
pied ,  petite  proportion  ,  gi*avé  par  Godefroi  ;  Petite  fflfle? 


156 


CHA 


joimantàniangerà  des  poussins ,  tab.  en  p.,  gr.  nat.  ;  Petite 
fille  déjeunant  avec  sa  levrette,  idem  ;  Petite  filte  jouant  avec 
des  setîiis,  tab.  en  pied,  petite  proportion  ;  Petit  garçon  fai- 
sant boire  une  canne  de  papier  dan8<'ane  terrine,  idem;  Veuve 
pleurant  sur  son  enfant,  id. ,  2  p.  l'sur  2,  exp.^n  i8o4  ;  Por^ 
trait  d'une  jeune  princesse^  gr.  pat.;  Une  i^me  ayant  attaché 
ion  enfant  sur  son  dos,  prête  à  sortir  de  la  prison  dont  elle 
a  scié  les  barreaux,  exp.  en  1806,  gr.  nat.  à  mi-corps,  3  p. 
sar  2  I  ;  Même  sujet  en  pied  ;  La  femme  est  hors  de  prison 
et  descend  sur  une  échelle  de  corde,  id«  ;  Une  jeune  fille  à 
genou  devant  la  statue  de  Minerve  et  faisant  le  sacrifice  des 
dons  de  l'amour  (Joséphine),  tab.  en  pied,  petite  proportion  ; 
Une  petite  fille  pleurant  son  pigeon  qui  est  mort,  en  pied^ 
gr.  nat.,  4  P*  ^^^  3?  ^^P*  ^^  1808;  Une  petite  fille  en  péni- 
tence au  pain  et  à  Teau  et  déchirant  son  livre,  tab.  en  pied, 
petite  proportion  ;  Dibutade  visitant  la  silhouette  de  son 
amant  et  y  déposant  des  fleurs,  en  pied,  petite  proportion  ; 
Portrait  en  pied  d'un  jeune  enfant  en  uniforme  de  lancier , 
gr.  nat  ;  Un  petit  garçon  donnant  du  café  à  son  chien,  exp. 
en  1810,  en  pied,  gr.  nat.  ;  Une  petite  fille  mangeant  du  lait 
et  son  chien  faisant  la  révérence  pour  en  obtenir,  en  pied, 
gr.  nat,  exp.  en  181 2  ;  Une  jeune  fille  mangeant  des  cerises, 
id.  ;  Une  jeune  fille  portant  le  sabre  de  son  père ,  gr.  nat.,  à 
mi-corps;  Deux  petites  filles  dont  l'aînée  faisant  deà  châ- 
teaux de  carte  pour  amuser  l'autre,  gr.  nat,  mi-corps,  exp. 
en  1817  ;  Un  grand  nombre  de  portraits,  exp.  en  1800  jtis- 
queet  y  compris  1817.  En  1812,  Mme.  Ghaudet  à  obtenu 
nn  prix  d'encouragement. 

CHAUFFER  (Pierre-Charli^),  peintre  d'histoire,  quai 
de  l'Horloge,  ji ,  né  à  Rouen  en  1779,  él.  de  David,  a  exp. 
au  Louvre  en  181 7,  Une  scène  de  naufrage,  et  est  auteur 
d'un  tab.  représentant  Une  Baigneuse  garantfe  par  son  chien 
de  la  morsure  d'un  serpent. 

GHAUiiKU  (Charles),  pianiste  compositeur,  r.  Trainéey 
i5,  né  tH!  i'jO^iS^.,  du  Conservatoire  où  il  a  suivi  les  cours 
ieM.  Adam^your  le  piano,  et  de  M.  Catél  pour  la  compo- 


sîûoa.  Ha  publié  ju^qu^à  présent  près  de  f^e^tcmyiris»  de  mut", 
sîquepour  le  piano;  trois  cantates  i  la  iivusique  des  clioein^ 
d'£sdieF|  à  l'usage  des  pensions  de  ^emois^les  ;  \4lfidispen' 
s^le,  reQuâl  d'études  primaires  pour  le  piftno,.  cLassées  jo^r 
par  jour,  etc.M,  Ghaulieu  a  rempQrtélés  i^'  pfix  4'harin9nie 
et  de  piàn^  en  i8d9  et  1807.  Il  est^professeiAr  ,àe  piaBo. 

CHAUVIN,  peintre  de  paysages,  Paris,  r.  St^-]florentin, 
a,  èl.  de  Yalenciennes.  Ses  principaux  Quvrages  sont  :  §jitç 
d'Italie,  ^ soleil  levant;  Des  bergers  effrayés  à  la  vue  d'ijj^ 
serpent  qu'un  chien  découvre,  exp.  en  1801  ;  Ym^  des  ça^ 
cadesde /jTivoli,  exp.  en  iSq2;  Tue  d'ipine-  fabrique  sur  \e 
golfe  dçNaples  ;  Vue  de  la  villa  d'Està  Tivpli;  Yue  composé^ 
des  environs  deySa^erne;  Yue  des  environs  de  J^éné.ve;|it; 
Yue  de  la  petite  ville  de  la  Cava  dans  le  royaume  deNaples; 
ces  deux  derniers  tableaux  appartiennent  au  prince  de  3éiie- 
vent,  exp.  en  i&ip;  Yue  extérieure  dela^otte  de  Pou^zo- 
loles,  près  Naplès,  e^p.. en  i8i4  ;JE!ntrép  d^  Çbarles  YIII  dans 
la  ville  d'Aqua-Pendi^nte  (M.  d.  R.)j  Paysage  représentant 
les  Fourchues  caudines,  cetab.  appartient  à  M.  le  copnte  d'Or- 
messon  d'Eaubpnne  ;  Yue  de  Mpnte-Cavi  sur  la  route  de 
SCarino  ;  Yue  du  lac  d'Albano  ;  Yue  de  Gorchianp,  exp.  en 
^Bi.9  ;  Yue  de  la  campagne  de  Rome,  aux  envii-ons  de  Tivpli; 
Yne  de  B-oipe,  prise  du  MonterPincio ,  ces  deux  tab.  appar- 
tiennent au  prince  Tsilleyrand  ;  Une  chartreuse  dans  le 
royatime  de  Naples,  appartenant  au  prince  Aldobrandini 
Borghèse'y  Vue  du  lac  de  Yar^se  (Milanais)  ;  Jardin  intérieur 
des  ci^ucins  de  Gensano  :  Yue  du  couvent  de  Grptta-ferra  ta; 
ces  deux  tab.  appartiennent  à  Mme.  la  maréchale  de  Lau* 
riftion,  exp,  en  1824;  La  l#la  de  Mécène  à  Tivoli  ;  Yue  du 
Pausijfippe,  près  Naples,  ces  deux  tab.  appartiennent  à  Mme.  la 
coixU/t'ssie  de  F^*;  I^  vallée  de  Nardi  ;  Ruines  du  pont  d'Ai^- 
guiste,  appartenant  à  M.  le  duc  de  Fitz^ames;  Yue,  de 
l'aqueduc  de  Molini ,  près  de  la  Gava,  royaume  de  Naple^, 
^  AI;.]^  duc  de  Noailles  ;  Yue  de  Bénévent,  à  M*  Schikler, 
«fltp.  en  1827.  M.  Chauvin  a  presque  touj(«^rs  h^té  Rome 
d^W$  1809  jusqu'en  1827.  . 


CHAVASSIEU  D'AUDEBERT  (Mik.  Ad^e),  peintre 
principalement  sur  émail^  Paris,  r.  de  la  Chaise^  20,  në^e  e^. 
1788  à  Niort.  Ses  principaux  ouvrages  sont  ;  Deux  tableauj^ 
de  ')  p.  de  haut  sur  5  de  large,  dont  l'un-  se  voit  dans  la  ca- 
thédrale de  GhaÀres  et  dont  Tuiitre  décore  Teglise  de  Notre- 
Dame  à  Avranches  ;  Plusieurs  portraits  en  pied  de  grandeiiir 
naturelle;.  Ste.-Geneviève,  exp.  en  1806;  .90  sujets  sur  émaux 
d'après  les  tableaux  de  la  galerie  de  M,  le  comte. ^e  Sonuy^a- 
rlva,  exposés  en  1810  ,  181 2  et  181 4-  Cette  collection  se 
trouve  dans  le  cabinet  die  M.  le  comte  de  Sommariva  fil&, 
entre  autres  en   181 4,  La  Sagesse  préservant  l'Adolesçeace 
des  traits  de  l'Amour ,  d'aprèis  Meyniér  ;  !Psyché  enleyëç 
par  les  Zéphirs,  d'après  Prud'hon;  Gléopâtre  et  Jules  César,, 
d'après  Angelica   Kaufmann  ;  Bélisaire ,  d'après  Gérard  ; 
Vénus  qui  caresse  l'Amour  d'après   Appiani;^   La    colène 
d'Achille,  d'après  le  même;  en  1822,  La  duchesse  deBerry; 
L'Amour  et  Psyché,  d'après  David  ;  Vénus  et  Ascagne^  d'après 
de  Boishemond  ;  Le  repos  de  la  Ste.'^Famille,  d'après  Pésa- 
rèse;  La  duchesse  de  Berry  et  ses  deux  enfaps,  en  émail:;  La 
Yierge  à  la  cbaise  ,  d'awrès  Raphaël,  exp.  en  18249  émail  de 
1  po.  de  haut  sur  7  po.  de  large  ;  plusieurs  autres  ouvrages. 
Mlle.  Chavassieu  a  obtenu  une  méd.  d'or  à  l'exp,  de  1.824»  ^ 
titre  d'encouragement. 

CHAZAL  (Antoine),  peintre  et  graveur,  r.de  rOuefiit,2p, 
nëà  Paris  en  1793,  él.  deMisbaeh,  Bidauld,  Yanspaendonck. 
On  doit  à  cet  artiste  les  ouvrages  suivans,  savoir:  ^t.Jpaeph; 
Notre-Dame  de  bonne  mort,  ces  deux  ta^,  décosent  l'égU^ 
de  St.-Amable  à  Riom  ;.  les  planches  de  la  Flore  pittoresque , 
I  vol.  in-folio  exp.  en  1822  ;  Le  dessin  et  la  gr^vvujre  du  por- 
trait du  cardinal  de  La  Far^  ;  plusieurs  tfd)lèaux  de  fiçtùrs  et 
fiiiits  ;  Portraits  ;  Les  dessins  d^s.  planches  d'anatomie  q^e 
Ton  voit  dans  le  Traité  des  accouekepiens^  deMaygrier^datis 
le  Répertoire  d*anatomie, ,  le  grand  ouvrage  .de  Breschet  aor 
les  veines  ,  dans  le  Traité  d'anatomie  f?atàologigne ,  de-  Cru- 
veilher ,  etc.,  etc.  ;  Fleurs  et  Fruits  ;  l^mtérieur  d'uaiiAelier  4e 
menuisier;  Portrait,  e^p.  en  i824;.P(l<uiteeKQtique,  ^p.  en 


1827;  pi*  tab.  de  fleurs  exp^  au  Lux.  en  i83o.  M.  Ghazal  a  ob- 
tenu une  méd.  en  broi^zé ,  à  l'exp.  de  Lille  en  1825.  Il  tient 
atelier  pour  lea' dames  et  pour  les  hommes. 

CHELARD  (André'Hippolyte),  musicien-compositeur, 
r.  des  Martyrs,  4^,  né  à  Paris  en  i789.^on  père,  niusicien 
du  roi  fut  son  prelnier  maître ,  il  reçut  ensuite  de  M.  Kreut- 
zer des  leçons  de  violon  :  puis  entré  au  Conservatoire  ,  il  ap- 
prit l'harmonie  ,  sons  M.  Amédée  Oudinot  et  la  composition 
sous  MM.  Daurlen,  Blondeau  et  Gossec.  M.  Chelard  était 
depuis  4  ans  attaché  à  l'orchestre  du  théâtre  Feydeau,  lors- 
qu'en  181 1,  il  remporta  le  i®*^  ^r.  pr.  de  composition  musi- 
cale proposé  par  l'Institut.  Pendant  son  çéjour  en  Italie ,  il 
composa  plusieurs  morceaux  de  musique  d'église  et  s'occupa 
du  siyle  à  la  pàlestrina  sous  la  direction  du  célèbre  Baîni. 
Il  fit  aussi  représenter  à  Naples,  en  181 5,  un  opéra,  Casa  da 
vendere,  de  retour  en  France  l'auteur  refit  cet  ouvrage  et  le 
donna  au  théâtre  Italien  de  Paris  en  1820.  Deux  ans  avant 
il  avait  publié  des  solfèges  en  plusieurs  parties.  Le  chant 
grec  ,  du  même  compositeur,  a  été  exécuté  en  1826  ,  au 
Wauxhall,  dans  le  concert  donné  aifprofit  des  Grecs.  Depuis 
il  a  donné  à  l'Opéra ,  en  1827,  Macbeth ,  et  au  théâtre  de 
l'Opéra-comiqueen  1829  :  La  Table  et  le  Logement.  M.  Che- 
lard a  été  nommé  en  1828,  maître  de  Chapelle  de  S.  M.  le 
roi  de  Bavière  et  en  1829,  directeur  de  l'Athénée  musical  de 
France. Il  est  professeur  de  chant,  de  violon  et  d'accompagne- 
ment, et  se  livre  à  l'enseignement  de  toutes  les  parties  de  l'art 
rausical,|»oUr  lequel  il  fait  des  cours  spéciaux  depuis  12  ans. 

CHIRADAMË  (Mme.,  née  Bertrand),  peintre.  Ses 
principaux  ouvrages  sont  :  Les  filles  de  Minée  travaillant  le 
jour  d'une  fête  en  l'honneur  defiacchus ,  exp.  en  181 7  ;  Une 
Jardinière,  exp.  en  1819  ;  La  fée  Urgèle,  ou  ce  qiii  plaît  aux 
dames,  éxp.  en  1822;  Plusieurs  portraits  de  cet  artiste  ont 
été  admis  à  ces  trob  exp.,  parmi  lesquels  nous  citerons  celui 
de  M.  Pixérécourt.  Mme.  Cheradame  a  obtenu  une  niéd. 
en  1819.  Elle  est  morte  vers  1824. 

CHERUBINI(Marie-Louis-Charles-Zénobie-Salvador), 


CHE 


compositeur  de  musique ,  r.  du  Faub .-Poissonnière,  19,  ne 
à  Florence  le  8  septembre  1760,  eut  pour  maître  de  compo- 
sition Bartholomeo  Felici  et  son  fils  Alessandro,  puis  Pietro 
Bizzari  et  Giuseppe  Gastucci. ,  Il  débuta  à  1 3  ans,  par  une  messe 
et  un  intermède  qui  furent  exécutés  à  Florence,  et  donna 
saccessivement  plusieurs  ouvrages  à  l'église  et  au  théâtre. 
Âpres  avoir  passé  deux  ans  environ  à  Bologne ,  auprès  du 
célèbre  Sarti,  pour  se  perfectionner  dans  Tart  de  la  compo- 
slûoa,  M.  Ghérubini  a  mis  en  musique  onze  opéras  italiens 
ijoi forent  joués  de  1780  a  1788,  sur  difPérens  théâtres  d'Italie. 
Ua  seul  fut  joué  à  Londres  en  1785.  Nous  nous  arrêtons  peu 
sur  cette  première  partie  de  la  carrière  de  M.  Ghérubini;  il 
ne  doit  trouver  place  ici  que  pour  celles  de  ses  compositions 
qui  ont  été  représentées  sur  la  scène  française.  Démophon 
fotle  premier  ouvrage  qu'il  donna  à  l'Opéra  de  Paris  en  1788. 
n  intercala  dans,  les  pièces  jojùées  alors  par  la  troupe  des 
Bouffes  au  théâtre  de. Monsieur  dont  il  dirigeait  l'orchestre^ 
plusieurs  morceaux  de  sa  composition.  Il  fit  jouer  ensuite, 
Lodoïska,  1791  ;  Koukourgi  (inédit),  1793;  Elisa  ou  le  mont 
St.-Bernard,  1794  ;  Médée,  1797  ;  L'Hôtellerie  portugaise, 
1798;  La  Punition,  17991  et  la  même  année,  Laprisonni^, 
en  société  avec  Mr  Boïeldieu  ;  Ëpicure,  1800,  en  société  avec 
Héhul  ;  Les  deux  Journées,  1800  ;  Anacréon  chez  lui,  i8o3; 
Achille  à  Scyr^s,  ballet,  i8o4;  à  cette  époque,  M.  Ghérubini 
fit  un  voyage  en  Allemagne  et  donna  à  Vienne  un  opéra 
(Faniska),  de  retour  à  Paris  il  a  donné  Pjgmalion,  au  théâtre 
des  Tuileries,  1809;  Le  Crescqpdo,  t8io  ^  Les  Abencerrages, 
181 3  ;  Bayard  ouïe  Siège  de  Mézières,  1814,  en  société  avec 
Nicolo,  Boieldieu  et  Gatel  ;  Les  courses  de  New-Market , 
1818;  Blanche  de  Provence,  182 1,  avec  MM.  Berton,  3oîel-: 
dieu,  Kreutzer  et  Paër.  On  cite  encore  de  ce  compositeur 
beaucoup  de  morceaux  de  musique  d'église,  Messes,  Orato- 
rios, Pseaumes,  Motets,  etc.  ;  la  musique  de  la  pompe  funèbre 
du  général  &oche,  etc.  Il  a  coopéré  à  la  compositioù  de  plu^ 
sieurs  Méthodes  adoptées  pour  l'enseignement  du  Gonser- 
vatoire ,  entre  autres  celles  de  violon  et  de  violoncelle ,  et  les 


Principes  élémentaires  de  musique.  M^ntenant  seul  direc- 
teitr  du  Conservatoire  où  il  a  été  successivement  inspecteur 
et  maître  de  composition  ,  membre  du  jury  pour  Texamen 
des  partitions  à  l'Académie  de  musique ,  d'abord  suppléant 
en  1 799,  titulaire  en  1 808  et  renouvelé  en  1 8 1 6.  M .  Ghérubihi 
a  été  nommé  en  i8f4>  membre  de  l'Atadémie  des  Beaux- 

\  Arts  dé  l'Institut,  chevalier  de  la  Légion-d'Honneur,  puis 

surintendant  de  la  musique  du  roi  en  tdi6,  et  en  1819,  che- 
valier de  l'ordre  de  St.-MicheL  II  est  aussi  membre  de  l'Aca- 
demie  de  musique  de  Stockolm.  En  1825,  M.  Ghérubini  a 
peçn  du  roi  de  Prusse  une  bague  en  diamant,  avec  une  lettre, 
comme  témoignage  de  satisfaction  pour  une  messe  en  mu— 
sique  que  ce  prince  lui  avait  demandée. 

GHERY  (Philippe), peintre,  r.  St.-Avoje,  69,  et  Tieille- 
Ruerdu-Temple,  122  ^  né  à  Paris,  ël,  de  Yien.  On  doit  à  cet 
artiste  :  L'Annonciation,  fig.  gr.  nat.,  ce  tableau  se  voit  dans 
Féglise  de  Gonerville  ;  Sf-^-Benoît  recevant  le  viatique  ;  Bap- 
tême de  Jésus;  St. -Louis  adorant  la  vraie  croix,  ces  trois 
tab.  dont  les  figures  sont  de  grand,  nat.  appartiennent  à  la 
ville  de  Bôulogne-sur-Mer;  Décolation  de  St.  Jean,  fig.  gr.  nat., 
dans  l'égl.  de  Garentan;  Le  Martyre  de  St.  Etienne ,  fig.  gr. 
fiât.,  décore  la  cathéd.  de  Metz  ;  St.  Pierre  repentant,  acheté 
par  la  ville  d'Arbois;  S  te.  Cécile,  ce  tab.  appartient  aucou^ 
wnt  des  Bénédictins  à  Boulogne-sur-Mer  ;  Quatre  tableaux 
du  Christ  sur  la  Groix ,  pour  la  chapelle  de  la  Groix  à  Be* 
sançon,  1788,  fig.  gr.  nat.  ;  plusieurs  autres  sujets  religieux; 
Mercure  devenant  amoureux  tl'Hersé,  exp.  eh  1802,  ce  tab.  a 
passé  en  Angleterre  ;  David  jouant  de  la  harpe  devant  le  roi 
Saûl,  exp.  eni  808;  Le  Traité  d'Amiens,  ce  tab.  a  valu  à  l'auteur 
le  premier  prix  qui  était  de  la  valeur  de  t2  mille  francs ,  au 
concours  de  l'an  XI  ;  Napoléon  distribuant  des  récompenses 

,  affres  la  bataille  d'Iéna  ;  La  '  mort  d'Alcibiade ,  resté  entre 

les  mains  de  l'auteur  ;  La  toilette  de  Vénus  ;  exp.  eu  1 812  ; 
La  naissance  de  Ténus ,  fig.  gr.  hat.  ;  La  mort  du  Dauphin 
pète  de  LôUÎs  XVI,  exp.  en  1817  ;  les  portraits  d'un  grand 
nmnbre  àe  personnages  marquans ,  qui  ont  para  aux  diffé- 


OHO 


rentes  expo^itiem  éfbà  ont  en  lien:  depuis  3o  ans.  Thrasibulé 
rétablissant  le  gonvernement  démocratique  à  Athènes ,  cela* 
Ueatt  a  passé  en  Angleterre  ;  Un  grand  nombre  de  dessins 
dont  les  copies  grayées  enrichissent  la  Galerie  de  France.  Cet 
artiste  est  auteur  âd  direra  ouvrages  de  littérature.  Il  a  tra- 
vaille à  plusieurs  journaux  scientific(ues,  et  a  remporté  dïSé: 
rensprix  d'émulation  aux  écoles  royales  dot  modèles.  Il 
professe  toutes  les  parties  de  son  art ,  et  donne  d6s  leçons 
purticulièvès. 

GHERY  (Louis),  peintre  de  genre  et  de  pbrtraits,  Paria, 
r.  St.-André^es-Arts,  55,  né  à  ThionviUe  en  1791,  él.  de 
David  et  de  M.  Bouillon.  On  a  de  cet  artiste  deux  tableaux 
k  genre  (chevâUx)  dans  la  galerie  dé  la  duchesse  de  BeiTj, 
Gel  artiste  fait  à  l'institution  Bourdon  un  cours  spécial  de 
dessin  pour  lea  aspirans  à  l'école  Polytechnique. 

CHINARD  (J.)|  sculpteur,  né  à  Lyon  en  1765  et  mprf 
eDi8i3,  él.  de  Biaise  membre  de  TAcadioe  cette  ville.  Ilremr 
jArtaen  1786  le  i^  prix  de  sculpture  à  Rome.  Ses  principaux 
ouvrages  sont  :  La  reconnaissance  d'Andromède  délivrée  par 
Persée,  groupe  en  plâtre  ;  La  Justice,  Diane  préparant  ses 
traits^  expb  en  1800;  Hébé  versant  le  nectar  à  Jupiter,  La 
Paix,  groupe  en  terre  cuite,  exp,  en  1802;  Buste  du  prince 
Sttgène,exp.eni8o6;Trépi«d  en  marbre,  Piédestal,  Colonne 
tnmquée,  dessills  d'architecture  ;  Jotéphine,  en  marbre  ;  La 
princesse Piombino,  id.  ;  La  princesse  Augnsil  deBavière,  id.  ; 
Oesaix,  (Goui?.)  ;  Le  général  JLe^erc  ;  Bas-reliefc  pour  un  arc 
de  triomphe  de  Bordeaux,  exp.  en  1808;  La  Victoire  don- 
nant la  couronne  ;  Otriade  mourant  ^ur  son  bouclier  ;  L'A- 
môor  en  répés   troublé   par  Psyché,;  Niobé  frappée  par 
Apollon  ;  L'Illnsion  du  bonheur  ;  Phryné  sortant  du  bain, 
exp.  en  1810.  On  lui  attribue  une  part  dans  les  sculptures  de 
l'arc  de  triomph^fd-u  Carrousel.  M.  Çbinard  a  été  professeur 
à  l'école  spéciale  à  Lyon,  et  a  obtenu  une  gr.  méd.  en  i8o8* 
(HBLOFFAM)  (PieiTe^Philippe)y  graveuf^lessinate^r,  né 
à  Paris  en  1780  et  mort  en  x  809^  a  composé  et  gravé  un  grand 
■ombre  de  vignettes  et  cUls  de  lampe  pour  les  Contes  de 


GHO 


La  Fontaine  ,  THistoiré  de  la  maison  de  Bourbon ,  les  Meta- 
morphoises  d'Ovide,  le  Voyage  en  Grèce,  etc.,  etc.;  rOracl< 
des  amans,  exp.en  i8o4;  ^^^  planches  d'Herculanum  poui 
le  F {y^a^ pittoresque  de  l'abbé  de  Saint-Non  j  et  pour  les  Pré- 
jugés  militaires  à\k  prince  de  Ligne,  etc.  On  a  en  outre  de  la 
VLXue  Notice  historique  suri* art  de  ta  gravure  y  in-8  publié  en  i8o5 

GHOLLST  fils,  graveur  à  Paris,  r.  Regrattière,  i i,(Il( 
St.-Louis).  Ses  ouvrages  les  plus  connus  sont  :  L'Orphelin, 
d'après  M.  Roehn  ;  J'ai  perdu  ;  un  cadre  renfernkuit  des  vi- 
gnettes pour  différens  ouvrages,  et  un  portrait  de  Mme.  Wa- 
rens,  d'après  Desenne  et  Deveria,  exp.  en  1824  ;  Galilée  dans 
les  prisons  de  l'inquisition ,  d'après  M.  Laurent  père ,  ^  exp 
en  1827  (Gai.  Lux.).  M.  ChoUet  a  gravé  en  i83o  la  dernière 
cartouche ,  d'après  M.  Horace  Yemct. 

GHOLLET  (Louis) ,  pianiste  et  compositeur,  Pa^ris,  c 
St.-Yictor,  23,  né  à  ^aris,  en  181 5,  él.  «Le  Zimmermann,  = 
remporté  le  premier  prix  de  piano  au  Conservatoire  en  1829 
Donne  des  leçons  de  piano.  A  composé  une  fantaisie  pom 
piano  et  violoncelle  et  des  variations  qui  A'ont  pas  encoc 
été  publiés. 

CHOPIN  (Frédéric-Henri) ,  peintre  d'histoire,  rue  fl 
l'Est  j  5 ,  né  à  Lubecq  en  i8o5  et  él.  de  M.  le  baron  Gros, 
obtenu  en  1829  une  mention  honorable  au,  concours  de  Vlvm 
titut ,  et  a  été  adiftis  suipcessivement  en  182^,  1827  et  1820 
au  concours  du^*^^  gr.  pr.  de  peinture.  Il  est  depuis  181s 
dessinateur  du  Théâtre  français.  M.  Chopin  donne  des  \^ 
çons  de  dessin,  de  peinture  et  de  perspective. 

CHOPIN  (Mme.  Barbe,  née  Gerber),  musicienne,  r.  dL 
Bac,  82,  née  à  Moscoiw,  él.  de  l'allemand  Field.  Elle  a  pubLi 
en  France,  Chant  tartare  pour  piano,  paroles  tirées  du  poënm 
de  la  Fontaine  *des  pleurs  ;  Les  adieux  de  Lomanosses  à  s^ 
filets,  romance  pour  piaùo.  Elle  forme  des  élèves  pour  ce 
instrument. 

CHOQUHT,  peintre  en  miniature  et  dessinatetir,*  él.  Ai 
M.  Aubry.  Ses  principaux  ouvrages  sont  :  des  miniatures  et 
des  dessins,  exp.  en  1808  et  1810;  des  dessins  pour  les  éeuvrei 


CHO 


de  Le  Sage  et  de  Marmontel,  exp«  en  1B17  ;  Un  cadre  de  vi- 
gnettes, exp.  en  1819;  des  dessins  pour  les  œuvres  de  Florian 
et  de  Fielding,  èxp.  en  1824.  Cet  artiste  est  mort  vers  1825. 
CHORON  (Alexandre-Etienne),  compositeur  de  musique, 
r.  de  Yaugirard,  6g,  né  à  Caen,  le  21  octobre  1^72^  apprit 
sans  maître  la  pusique  à  l'âge  de  quinze  ans;  il  prit  éns«ite 
les  leçons  de  l'abbé  Rose  et  de  Bones  pour  la  composition  et 
étudia  les  didactiques  atleniands  et  italiens.  Il  s'est  livré  sur- 
tout à  l'enseignement.  Plusieurs  écqles  de  musique  qu'il  a 
fondées  depuis  1 800  subsistent  encore  en  partie  aujourd'hui. 
Il  avait  été  chargé  sous  l'empire  du  plan  d'une  nouvelle  or- 
ganisation des  maîtrises  et  chœurs  de  cathédrales,  ainsi  que 
de  la  direction  de  la  musique  des  cérémonies  religieuses.  Ce 
plan  n'a  pas  été  mis  à  exécution.  Après  avoir  été  quelque 
temps  régisseur  de  l'Académie  royale  de  musique  et  membre 
dacomité  d'examen  de  ce  théâtre,  M:  Choron  fonda  l'école  de 
musique  dont  il  est  directeur,  et  qui  porte  aujourd'hui  le  titre 
dlnstitution  roy.  de  musique  religieuse.  Déjà,  quelques  an- 
nées avant,  il  avait  iOuvert  un^  école  publique  et  y  avait  intro- 
duit la  méthode  concertante,  et  en  deriiierlieu  il  avait  formé 
desconférences  publiques  pour  mettre  la  musique  à  la  portée 
de  tout  le  monde.  En  1822,  il  fut  chargé  par. le  ministre  de 
l'intérieur  de  visiter  les  départemens  et  y  déterminer  la  forma- 
tion d'écoles  préparatoires  destinées  à  alimenter  celle  de  la  ca- 
pitale. Un  recueil  d'airs  et  de  romances  et  un  opéra-comique 
ipiin'apas  été  représenteront,  aujourd'hui ,  les  seules  com- 
positions connues  de  M.  Choron.  Mais  il  a  publié  seul  ou  en 
société  un  grand  nombre  d'ouvrages ,  presque  tous  élémen- 
tùres,  sur  la  musique  :  Principes  d'accompagnement  des  écoles 
d'Italie ,  avec  Fiocchi,  1804  ;  Principes  de  coniposition  des 
écoles  d'Italie  y  avec  Martini,  1806  ;  Dictionnaire  historique  des 
rniiffc/e/if ,  avec  FayoUe,  i8io;  Méthode  élémentaire  de  mu" 
sique  et  €le  plain^hanty  181 1  ;  Traité  général  des  voix  et  dBs 
instramens  d* orchestre ^  1812  ;  Bibliothèque  encyclopédique  de 
musique  y    18 14;  Méthode  élémentaire  de  composition  y  i8i4  ; 
^re  choral  de  Paris ^  i8k'7  ;  ^^^^^^  concertante  d'une  d^fU 


10 


culte  graduelle  y  1817  J  Exposition,  élémentaire  des  principes  de 
musique^  1818;  Musicien  pratique  ou  Guide  pour  la  composi- 
tion ^  1818;  Méthode  raisoiinée  pratique  et  harmonie  et  d ac- 
compagnement ^  i8i8  ;  Méthode  concertante  de  plain^kant  et 
de  contre^pointy  \Q\C);  Règlç s  du  contrepoint ^  i  S ig;  Traité  tle 
la  fugue;  plusieurs  Solfèges  ^  exercices^  etc.  Il  travaille  en  ce 
moment  à  une  Introduction  à  V étude  générale  de  la  musique^ 
et  à  un  Manuel  de  musique  ,  qi4  doit  offrir  un  résumé  du  pre- 
mier. M.  Choron  est  correspondant  de  l'Académie  des  Beaux- 
Arts  et  chevalier  de  la  Légion-d'Honneu^. 

CHRETIEN  (Gille-Lo^i3) ,  violoncelliste ,  ne  à  Ver- 
sailles en  1754  6t  mort  en  181 1,  e'tait  musicien  de  l'Acad.  toy, 
de  musique  et  de  la  Chapelle  du  roi  en  1 783.  Il  fit  jouer  aux 
Italiens  un  opéra  :  Les  Précautions  inutiles.  Outre  plusieurs 
œuvres  de  niusique  pour  violpn  et  violoncelle,  il  a  publié 
un  ouvrage  intilulé  :  Grammaire  et  Dictionnaire  musical  y  an 
]&  musiqup  comme  science  naturelle  et  certaine. 

CIBOT  (Edouard)»  peintre^ d'histoire,  de  genrfs  et  de 
portraits,  r.  GcofFroy-l' Angevin,  7,  né  à  Paris,  en  1799,  éL 
de  Guériu  et  Picot.  Ses  ouvrages  sont  ;  Une  femme  blessée 
publiant  ses  souffrances  ppur  ne  s'occuper  que  de  son  enfant 
quVlle  allaite^  6  p.  4  po*  de  haut  sur  7  p.  6  po.  de  large, 
cîxp.  en  1827  ;  Plusieurs  études  de  femme,  que  l'on  voit 
chez  Brulon,  nvarchand  de  couleurs,  r.  de.  l' Arbre-Sec  :  Les 
Paresseuses ,  étude ,  tableau  acheté  por  la  ville  de  Gambray 
qui  a  décerné  une  méd.  de  bronze  à  l'auteur  ;  Judith  se 
rendant  au  camp  d'HoIopherne ,  étude,  ces  deux  derniers 
tableaux  ont  été  exposés  au  Musée  de  Cambray  en  1828; 
Jésus  tenté  par  Satan,  9  p.  2  po.  suc  7  p.  6  po.  (Galerie  Le- 
brun) ;  Un  portrait,  ^p.  en  i83o,  auLjux.  . 

GICERI  (Pierre-Luc-Charles),  peintre  décorateur, 
Faub. -Poissonnière,  23,  né  à  St.-Cloud  le  i^  août  1782  ,  se 
li^ym  d'abord  à  l'étude  de  la  musique  et  entra.au  Conserva- 
toire. Vers  x8o2  il  quitta  cette  cfirrière  pour  prendre  des 
leçons  d'architecture  de  M.  Bellangé^  architecte  du  roi,,  et 
apprit  ensuite  dans  les  ateliers  de  l'Opéra,  la  peinture  de  dé- 


CIO 


«oratioBS.  Iplos  de  trois  cents  ouvrages  à  cUfFérens  théâtres, 

tekque  la  Yestàle,  Armide,  la  Lampe  merveilleuse,  la  Muette 

de  Portici,  Proserpine ,  Clary  à  l'Opéra;  et  les  Petites  Da- 

uïdes ,  au  théâtre  de  la  Porte-S t. -Martin,  une  foule  d'autres 

àPOpéra  Italien;  au  Théâtre  Français,  et  à  celui  de  l'Opéra- 

Comique,  etc.,.  ont  été  montés  par  cet  artiste.  Il  fut  chargé, 

en  1810,  par  le  roi  de  Westphalie,  d'exécuter  les  décorations 

da  grand  théâtre  de  Gassel.  lien  a  fait  aussi  plusieurs  pour  les 

théâtres  de  Londres.  St.  Gicéri  était  attaché  aux  Menu»Plai- 

sûrs  du  roi,  comme  décorateur  des  fêtes  données  par  sa  mai-' 

soB.  C'est  en  cette  qualité  qu'il  a  dirigé  celles  du  sacre  et 

beaofsoup  d'autres.  Il  s'est  souvent  adjoint ,  pour  ces  travaux 

^  ceux  d?  théâtre ,  des  arti$>les  dont  les  noms  sont  men- 

tioimés  dans  cet  ouvrage.  M.  Gicéri  est  connu  aussi  comme 

peintre  d'aquarelles,  et  il  a  exp.  quelques  compositions  dans 

ceg«nre  au  salon  de  1827.  H  est  membre  delà  Lég.-d'Hon. 

GIOR  (Pierre-Charles) ,  peintre  en  miniature  du  roi 

4'Espàgne,  x.  Goquillère,  27,  né  à  Paiis  eu   176g,  él.    de 

M.  Bauzil.  Les  productions  de  cet  artiste  sont:  St.  Thibault, 

tab.  de  9  p.  de  haut  qui  décore  l'église  de  la  commune  de  la 

Kue-St.-Pierre  près  Beauvais  ;  St.  François  de  Sales  montant 

au  del,  6  p.  de  haut  ;  St.  Francis  de  Sales  composant  ses- 

oiinages,  7  p.  ;  Ste.  Ghantal,  6  p.  de  haut  ;  L'Adoration  du 

Sacré-Gceur,  tab.  de  7  p.  ;  Le  pape  Pie  VII,  d'après  nature^ . 

portrait  de  petite  dimension  ;  tous  ces  ouvrages  ont  été  faits 

pour  le  couvent  de  la  Visitation  où  on  les  voit  aujourd'hui  ; 

Fortrait  du  prince  Kourakin,  d'après  nature  ;  Idem  du  prince 

Nérarkin  et  de.  son  fils  ;  Idem  du  prince  Jnoupow  et  de  son 

fils,  représenté  à  cheval  ;  plusieurs  autres  portraits^  savoir  : 

L'empereur  Paul  P"",  en  pied,  médaillon;  L'impératrice-» 

douairière  de  Russie  ;  La  reine  des  Pays-Bas  ;  Le  prince  Es- 

tediazj,  père  ;  La  princesse  Poniatowski  ;  Madame  de  Laval; 

l<edacde Luxembourg;  Mlle,  de  Montmorency;  Louis XVIII, 

portrait-miniature  commandé  par  M.  le  due  de  Luxembourg. 

lu  exposé  en  1796  un  cadre  renfermant  la  portraits,  et  un 

B^e  nombre  d«  miniatures  au  salon  suivant. 


t47 


lÉf 


CLA 


GIYETON  (Christophe) ,  dessinateur,  peintre  de  paj^ 
sages  et  graveur,  r.  St.-Germain-rAuxerrois,  64,  né  à  Paris 
en  1796,  él.  de  Ponce  pour  la  gravure  et  de  Bertin  pour  le 
paysage.  On  doit  à  cet  artiste,  savoir  :.Une  suite  de 85  sujets 
représentant  les  diife'rens  monumens  delà  ville  de  Paris,  ces 
dessins  ont  été  réproduits  par  le  burin  de  MM.  Adani,Beyer, 
Couché,  Gook,  Desaulx,  Dureau,  Fortier,  Gossard,  Phitzer, 
Reville,  pour  l'Histoire  de  Paris  par  Dulaùre  ;  Une  suite  de 
92  vues  des  principaux  monumens  des  environs  de  Paris , 
gravés  par  lès  artistes  ci-dessus  dénommés  pour  l'Histoire  des 
environs  de  Paris  par  le  ménie  auteur  ;  24  vues  perspectives 
des  salles  et  espaliers  du  Musée  royal  du  Louvre  sous  Philippe- 
Auguste  ,  Cliarles  Y  et  dans  son'  état  actuel  ;  ces  dessins  ont 
été  gravés  par  MM.  Hibon  et  Normand  fils  pour  l'ouVrage 
publié  par  M.  le  comte  de  Clarac  suV  le  Musée  royal  ;  La 
communion  de  la  Reine  à  la  Conciergerie,  lithographie  exé- 
cutée sur  la  composition  de  Menjaud,  conjointement  avec 
M.  Basin;  exp.au  M.  R.  en  1824;  Vue  intérieure  deTabbaye 
de  St.^uen,  aquarelle ,  exp.  en  iS^iy  ;  Vue  de  82  chefs-lieux 
de  département,  aquarelle;  Les  principaux  monumens  de 
la  France  ,  dessins  au  trait  dont  les  copies  gravées  doivent 
orner  l'Histoire  nationale  de  France  par  M.  Girault  de  St.- 
Fargeau  ;  plusieurs  autres  ouvrages.  Une  méd.  lui  a  été  dé~ 
cernée  par  l'école  des  Beàux-Arts  pour  le  prix  de  perspective 
qu'il  a  remporté  au  concours  de  18 16. 

CLAESSEN^,  graveur.  Ses  ouvrages  les  plus  connus 
sont: La  descente  de  croix,  d'après  Rubens;  La  bénédiction  de 
Jacob ,  d'après  Rembrandt  ;  Le  marchand  de  poissons ,  d'a- 
près'A.  Ostade,  exp.  en  i8f2;Lafemme  hydropique,  d'après 
Gérard-Dow,  e^p.  en  i82<^.  Cet  artiste  a  obtenu  en  i8r4,  une 
médaille. 

CLAVAREAU  .j(Nicolas-Marîe),  architecte,  né  à  Pam 
en  1767  et  mort  en  1816.  C'est  à  lui  qu'on  doit  la  façade  de 
l'Hôtel-Dieu  de  Paris ,  l'Ecolei  de  clinique,  r.  des  Sts.-Pères, 
l'hôpital  de  la  ville  d'Arras,  et  de  grands  ti*avaux  d'assainis- 
sement dans  les  hôpitaux ,  enfin  un  Mémoire  sur  les  hôpitamc 


CLE 


eiffUs  de  Paris ,  (in-^^  Paris,  i8o5)  avec  des  plaji^  des  édifices 
cpi'il  a  construits  ou  projetés.  H  était  en  oaire  architecte  de 
l'hôpital  de  la  Charité,  çoatrôleur  des  Mtimens  de  l'Hdtel- 
Dieu  et  ^chîtecte-adjoini  des  hospices  ciTib  deParis. 

CLAYEAUX  (Claade-Aaguste),  peintre,  né  à  Yidence 
(Drôme)  en  1789,  s'occupe  surtout  de  la  miniature  qu'il  a 
aqpprise  seul,  ûdé  des  conseils  de|M.  Mâchera,  et  du  paysage 
pour  lequel  il  a  reçu  les  leçons  de  M.  Fontainieu  et  de  M.  Ber* 
tin.  Ne  se  livrant  d'abord  à  la  peinture  que:  comme  amateur, 
M.  Claveaux  avait  exposé  quelques  tableaux  dans  les  villes 
où  il  se  trouvait  en  garnison ,  Marseille ,  Grenoble  ^etc.  Au- 
jourd'hui ,  retiré  du  service ,  il  s'adonne  tout  entier  à  son 
art.  M.  Clav.eaux  est  membre  de  la  Légion-d'Honneur  et 
ex-capitaine  du  44*'régiment  de  ligne. 

GLAYEL.  (A)8eph),  violoniste,  r.  du  Faub.-St. -Denise 
67,  aé  à  Nantes  en  1800,  éi.  de  M.  Rodolphe  Kreutzer. 
Ha  composé  depuis  1822  plusieurs  œuvres  de  duo  pour  deux 
violons  et  quatuor  pour  deux  violons,  alto  et  violoncelle , 
trois  sonates,  quelques  romances  et  des  airs,  variés  du  2^  Uvre 
des  sonates  de  Yiotti  avec  accompagnement  de  piano.  Ces 
ouvrages  ont  été  publiés  chez  MM.  Frey,  Simon  .  Richault, 
Pacdni  et  autres.  M.  Clavel  est  professeur-adjoint  de  violon 
^  l'école  royale  de  musique  >  artiste  de  l'Académie  royale  et 
membre  de  la  Société  des  concerts.  Il  donne  des  leçons  de 
violon..  Il  a  ren^rorté  en  181 8  le.  premier  prix  de  violon  à 
l'Ecole  royale  de  musique. 

GLERGRT  (Mme.  AdèlenéeMeUing),  peintre  paysagiste 
de  madame  la  duchesse  d'Angoùlême,  Paris,  r«^e  Condé,  5. 
Ses  principaux  ouvrages  sont  :  Une  vue  prise  dans  le  parc  de 
la  dach.  de  Berry,  à  Villeoeuve^l'Etang  ;  Yue  de  l'entrée  du 
vallon  de  Royat  ;  Yue  des  coteaux  de  Sèvres ,  prise  dans  le 
parc  de  St.-Gloud  ;'  Yue  des  tombeaux  à  Pompeia;  planeurs 
dessins  à  la  seppiaet  à  l'aquarelle,  exp.  en  1824;  Un  paysage 
et  une  aquarelle ,  exp.  en  1827  ;  Un  site  pris  dans  les  bois  de 
l>a Celle,  dessin  à  l'aquarelle  exp.  en  1829,  S.  d.  A.  d.  A. 
CLÈRIAN  (Louis^Mathurin),   peintre  d'histoire  à  Aix 


CLE 


né  à  Pont-Audemer,  en  lïormancUe,  ël.  de  l'école  d*Aix\ 
dirigée  alors  par  Cjonstantin  ;  ii  y  est  devenu  en^8o3,  pre-^ 
mier.  professeur  y  place  qu'il  occupe  encore  aujourd'hui.  Il  j 
fait  aussi  un  cours  de  perspective  et  de  géométrie  appliquée 
à  la  peinture.  Ses  productions  ont  été/ vues  aut  différentes 
expositions  du  M.  R. ,  entçe  autres  à  celle  de  i8o4,  où  il  obtint 
une  méd.  d'or.  On  connaît'' encore  de  cet  artiste  l'Apparition 
de  la  Vierge  a  St.— Luc,  exp.  en  1822. 

CLERIAN  (Thomas-Joseph),  peintre  à  Aix.'né  dans 
cette  vUle  en  1796,  fib  du  précédent  et  son  élève.  H  fit 
le  voyage  de  Rome  et  reçut  dans  cette  vill^  les  leçons  de 
Gcanet,  son  compatriote,  Les  principaux  ouvrages  de 
M.  Clérian  sont  :  Un  chevalier  chantant  ses  aventures,  exp. 
en  1822  ;  Toxhbeau  de  S  t. -François  d'Assises,  intérieur  d'é- 
glise qui  valut  à  l'auteur  une  méd.  d'or;  Vue  d'un  château 
fort,  sit$  d'après  nature,  exp.  en  1827.  Plusieurs  t£d)leaux 
de  cet  artiste  se  trouvent  chez  monseigneur  le  doc  d'Orléans 
et  autres  galeries  parti>culières. 

GLËRISSËAU  (Chades^Loùis),  architecte  et  peintre,  né 
en  1721  et  itiort  en  1820,  auteur  des  Antiquités  de  France^ 
Monumens  de  Nimes,  etc,^  in-folio,  /^  pi.  1778  et  réimprimé 
en  1806  en  2  vol.,  était  doyen  de  l'ancienne  Académie  de 
peinture ,  sculpture ,  et  arcfait.  de  Paris,,  membre  de  celles 
de  Londres  et  St.-Pétez«bourg,  et  architecte  de  Catherine  de 
Russie.  Qn  connaît  de  ccit  artiste  les  ouvrages  suivams  : 
Chambre  sépulcrale  dans  Je  goût  antique  ;  Arc  de  triomphe 
de  Palaen  Istrie;  Composition  d'un  bain  dans  le  goût  anti- 
que ;  Tonibfiiaft  hors  de  Capoue  ;  Yue  du  forum  de  Nerva } 
Ruines  d'un  palais  antique  à  Vienne  (Dauphiné)  ;  Intérieur 
du  théâtre  d'Orange ,  exp.  en  1808. 

GLÉSINGER  (Georges-Philippe),  sculpteur  statuaire  à 
Besançon,  né  dans  cette  ville  en  1788,  éL  de  MM.  Flatters 
et  Bosio.  Ses  principaux  ouvrages  sont  :  Plusieurs  bustes  en 
plâtre,  entre  autres  ceux  du  cardinal  de  €ÎTa9dville.et  de 
Chiflet,  tous  deux  déposés  à  la  bibliothèque  de  Besançon  ; 
exp.  en  1822;  un  Christ  en  croix  quia  été  coulé  en  bronze, 


exfh  en  18249  ^^  depuis,  en  1825,  plstce  sûr  la  croix  de  Mis- 
sion de  la  même  ViUe.  Eh  1827,  M.  Clésinger  à  exécuté  pour 
l'église  de  Ste^Madeiaine,à  Besançon,  six  groupes  défigures 
plus^andes  que  nature,  dont  le  sujet  est  pris  de  la  Passion 
de  J.-C.  On  a  encore  de  lui  les  décors  en  plâtre  du  portique 
de  h  grande  salle  de  la'cout  royale  du  Doubâ  ,  figures  plus 
grandes  que  nature  ;  Le  buste  de  M.  Tarchevéque  de  Rohan, 
et  d'après  lequel  on  a  fait  le  portrait  litlfographië  de  S.  E.  ; 
Le  buste  de  rarchcTeque  de  Pressign  j,  commande'  par  la 
ville  pour  être  placé  dans  la  bibliothèque  publique  de  Be* 
8toç<m ,  etc.,  etc.  Le  ministre  de  l'Intérieur  a  donné  à  cet 
»tistedeux  blocs  en  marbre ,  à  titre  de  récompense.  M.  Clé- 
singer tient,  dans  son  atelier,  une  école  gratuite  de  sculpture. 

CLOGHAR  (Pierre),  architecte,  r.  d«^rEchellé|  4,  né  à 
iedeauxen  1774?  éll  de  MM.  David,  Leroyy  Regnault  et 
Percier.  11  remporta  deux  prix ,  un  en  1801  et  un  autre  en 
îSog,  au  concours  ouvert  pour  la  distribution  du  terrain  dii 
château  Trompette  à  Bordeaux  ,  et  le  projet  d'un  palais  de 
Justin,  à  élever  sur  ce  terrain  ;  les  plans  ont  été  gravés  et 
publiés.  Nomïiié  en  181 1  pi'emier  inspecteur  des  travaux  de 
l'abattoir  Montmartre ,  M.  Clochar  en  dirigea  les  diverses 
toBstructions  jusqu'en  1819.  On  lui  doit  aussi  quelques  tra-^ 
Hux  de  restauration  de  maisons  à  Bordeaux  et  à  Paris ,  et  le 
to&beau  de  Gaspard  Monge ,  au  cimetière  du  Père-Lachaise. 
Cet  artiste  a  publié  Maisons  et  Vues  d^ halte ^  io4  pi.  inTfol. 
1809,  ^  Mônumenset  "tornbeatix  d* Italie ,  40  pi.  in-fol.  181 5.  Il 
^  aujourd'hui  membVe  du  comité  consultatif  des  bâtimenè 
(^S.  M.  Louis-Philippe,  et  architecte  expert  aix  tribunal  de 
première  instance  de  la  Seine.  v    " 

CLODION(CIaudeMichel),  sculpt.-stàt,  né  à  Nancy  verè 
1745  et  mort  en  18^4.  Oh  a  de  cet  artiste ,  outre  trtie  foule 
de  statues  de  petite  grandeur  et  da(ns  le  genre  gracieux ,  Un 
Hercule  en  repos  ;  Scamandre  desséché  par  les  feux  dé  Vul- 
cûu  ;  une  statue  de  Montesquieu  ;  un  groupe  du  Déluge  ;  un 
buste  de  Tronchet ,  et  un  de  Madame  première  fille  de 
I^uifiXVI;  Deux  femmes  attachées  ;  autres   groupes,  èxp. 


COC 


en  i8oi  ;  Jeune  fille  donnant  à  manger  à  des  oiseaux  (Gouv.) 
exp.  en  1806;  Jeune  fille  voulant  prendre  un  papillon,  en 
marb.  ;  Homère  aveugle  chasse'  par  les  pécheujrs,  exp.  eu  1816» 

COCHET  (Claude),  architecte  et  dessinateur,  à  Lyon, 
quai  de  la  Baleine,  19,  ne  dans  cette  ville  en  1761,  él.  de 
M.  Bugonze,  architecte-dessinateur  du  cabinet  de  Monsieur, 
n  était  él.  tit.  de  l'Acad.  d'architecture  d^  Paris  en  1783. 
Trois  ans  après  il  remporta  le  prix  d'architecture  prçposé 
par  l'Académie  deParmes.  Ilobtiutdeux  autres  prix  proposés 
par  la  Convention  ;  en  Fan  lY,  sur  un  projet  de  temple  des- 
tiné aux  assemblées  primaires ,  et  en  l'an  YIII,  sur  un  projet 
de  colonnes  départementales  et  de  colonnes  nationalcfS.il  fut 
chargé  en  i8po  de  transformer  la  vieille  église  des  Jésuites,  à 
Lyon^  eu  une  sallft  de  séance  pour  l'assemblée  des  états  d*- 
salpins  tenuej)ar  la  premier  consul,  et  reçut  à  cette  occasion 
une  médaille.  La  même  année  il  préseitta  à  Bonaparte  le  projet 
d'un  monument  à  élever  au  milieu  de  la  place  4^  BeUevue  à 
Lyon,  projet  qui  lui  avait  été  demandé  par  le  consul  lui-même. 
On  doit  encore  à  cet  artiste  la  restauration  ^e  l'hôtel-de-yille 
de  Rouen  (1800)  ;  les  constructions  et  décoration  de  la  loge 
maçonnique  à  Lyon,  aux Brotteaux,  i8o4;  ^^  monument. fu- 
nèbre élevé  daaslaplaine  des  Brotteaux  aux  victimes  du  siège 
de  Lyon  (181 4);  le  dessin  des  plans ,  coupes  et  élévations  de  ce 
monument  a  été  gravé  et  publié  par  l'autem^  avec  texte  ex- 
plicatif, in*4*'-  Nommé  à  cette  époque  professeur  d'architecture 
et  de  perspective  à  l'école  des  Beaux-Arts  de  Lyon,  il  a  occupé 
cette  place  jusqu'en  1824*  Enfin  M.  Cochet  a  composé  plu- 
sieurs ouviiges  relatifs  à  son  art;  quelques-uns  ont  été  publiés; 
les  autres  se  trouvent  dans  les  archives  de  l'Académie  de 
l«yon,  dont  il  est  meniibre  ;  il  est  aussi  membre  de  celle  de 
Boiurg  et  correspondant  de  l'Institut  depuis  1821. 

COCHET  DE  SAINT-^OMER  (Mlle.  Augustine),  peintre 
de  genre  et  de  portraits ,  r.  du  Cherche-Midi,  17,  née  à  St.- 
Omer  et  él.  de  M.  Chéry,  a  exp.  au  M.  I^.  plusieurs  ouvrages 
entre  autres  un  St.  Jean  prêchant  dans  le  déisert,  6  p.;  Cérès 
cherchant  sa  fille  sur  le  mont  Etna,  8  p.,  exp.  en  1819.  Sa 


COG 


sante'foiça  cette  lurtiste  de  laisser  iiiacbem^deux  antres  graoda 
tableaux,  La  mort  dé  Camille,  et  Jupiterîet  Junonsur  lenïont 
Ida.  Depuis  a|>andonnant  l'histoire,  Mlle.  St.-Qmer  a  peint 
plusieurs  tableaux  de  genrfs.  Le  retour  du  Soldat;  L'Écolier^; 
La Madelaine  pénitente;  La  petite  pkiQoeuse;  La  Mendiante; 
Lafille  séduite;  Un  an  de  ménage;  et  beaucoup  de  portraits, 
tek  que  ceux  de  M.  Broussais ,  de  Mme.  la  comtesse  Foy  et 
de  ses  trois  fik,  etc.,  etc.  Mlle,  de  St.^mer  tient  chez  elle 
ui  atelier  d'élères. 

COGNIET  (Léon)>  peintre  d'histoire^  de  gente  et  de 
portraits,  r.  GrangCTaux-Bèlles,  ^i  né  à  Paris  en  1794»  él.  de 
(jQérin.  Ses  principales  productiofi^.sont  :  Métabus  ,^roi  des 
Yolsques ,  détrôné  et  poursuivi  par  ses  sujets ,  envoyé  de 
Rome;  Marins  à  Garthage.,  i3  p.  sur  10,  exp,  en  i8a4  ^t 
depuis  galerie  du  Lux.  ;  Une  scène  du  massacre  des  Inno* 
cens,  8  p.  sur  7;  MM.  Gelée  et  Reynolds  sont  occupés  à 
graver  ce  tab.  ;  Altaque  et  prise  de  Logrono  (P*);  Paysane 
desenvûronadeRome,  exp.  en  1894;  ^^^  femme  de  brigand 
italien  (M.  le  baron  de  Jassaud);  Une  jeune  GhasseressQ, 
ezp.en  1826,  gai.  Lebrun  ;  Numa,  ce  tableau  (M.  d.  R.)  dé- 
core aujourd'hui  la  3®  salle  du  Conseil  d'état  ;  St.  Etienne 
portant  des  secours  à  une  pauvre  famille,  9  p.sur  7  ,(P.)  on  le 
voit  ai^ourd'hui  dans  ndfe  chapelle  de  l'église  St.-Nicolas- 
des-Ghamps;  Scène  militaire  en  Russie,  S.  d.  A.d.  A.,  il  ap- 
partient à  la  duchesse  d'Angoulême;  Le  Duel;  Scène  militaire 
en  Espagne;  Intérieur  de  l'église  St.-Laurent  à  Rome,  esquisse 
(M,  du  Sommerard);  Femme  du  pays  des  Esquimaux,  (au  ba- 
n)%  Gros)  ;  Brigands  prosternés  devant  une  madonne,  exp> 
ea  1827  '   ^^  enfin  un  portrait  4b  général  Maison ,  ..et  une 
scène  de  banicades ,  exp.  au  Lux.  i83o.  On  doit  de  plus 
à  cet  artiste  plusieurs  tableaux  de  genrç  et  portraits ,  qu'on 
a  vus  à  diverses  expositions,  et  qui  se  trouvent  actudle- 
ment  dans  les  cabinets  de  Mme.  la  duchesse  d'Angoulême, 
de  MM.  dn^jSommerard,  Audenet,  Fossard,  baron  Gros , 
Lafitte,  \mro^  d|k  Jassaud,  et  dans  la  collection  de  la  S.  d. 
A.  d.  A.  Viipiliâild  a  été  commandé  à  cet  artiste  pour  une 


ilMS 


^/"'^ 


des  salles  du  Lotm%.  11  a  obtenu,  savoir  :  une  tàéé,  d'di* 
au  salon  de  1824  i  'l^  croix  de  la  Légron-Ki*Honneur  à  l'ex- 
position de  ,1827  ;  le  deuxième  grand  prix  db  péiàture  en 
iSi5^  et  le  premier  grand  {nix  enji8ï  >};  M.  Goigiiët  tient  deux 
ateliers,  l'un  pour  les  hommes,  r.  Grange-aux-Béllës,  9;  Taulre 
pour  les  dames,  sous  la  ditectién  de  Mlle.  Apiëlié  Gogniet,  sa 
sœur,  r.  des  Marais^t. -Martin,  50i    '      * 

COÏGNET  (Jules-Louis-Philippe),  peintre  de  paysage, 
r.  Martel,  12,  ne' à  Paris  en  1798,  él.  de  M.  Berlin.  On  doit 
à  cet  artiste  un  grand  nombre  de  vues  'et  d^  paysages  diaprés 
ses  dessins  faits  d'après  nature  eii  Italie  ,  en  Sicile  et  dans 
diverses  parties  de  la  France  Vteh  que  Une- vue  de  la  vallée 
de  l'Isère,  acquis  par  la  S.  d.  A.  d.  A.,  et  ^tosieurs  vues 
d'Italie  qui  se  trouvent  dans  la  galerie  de  M;  du  Somiùérard, 
exp.  en  1824»  Ces  tableaux  ont  valu  à- ràiiteur  une  ined.  d'or 
au  salon  du  Louvre  en  1Ô24  et  une  d'argent  à  Téxp.  de  Lille; 
Et  enfin  un  site  de  Calabre,  8  p.  sur  6,  taib.  éxiécuté  à  Rome, 
exp,  en  1827.  Cet  artiste  a  publié  un  Cours  complet  de  pày^ 
sages  ^  dont  il  a  dessiné  d'arpfrès  kiatnrfe  et  lithographie  les 
exemples,  et  le  Foyage  pittoresque  en- -Italie  ^  lithô^i^phié 
par  plusieurs  artistes  d'après  ses  dessins.  M-  ^Ji  Coignet 
•  tient  atelier  d'élèves  chez  lui.  .      .1:  . . 

GOIGNET  (Horace),  compositeur  de  iftui3*que,  né  à 
Lyon  en  1736,  et  mort  en  1821,'  a  composé  là  musique  du 
Pygmalionde  Jean-lacques  Rousseau.  Elle  est  encore  estimée 
aujourd'hui. 

GOIGNET  (Mlle.  Marie-Gabrielle-  aînée),  gravt^r  eu 
portraits,  vignettes  et  histoire  naturelle,  née  à  Paris  en  i  •ygS , 
r.  des  Bernardins,  ï5,  él.  ftft  Naigeon  et  Masàard  père.  Ses 
principaux  ouvrages'  sont  :  Portrait  de  M.  Philibert  évêtpie 
<  de,  Grenoble,  8  po.  sur  6,  d'après  le  dessin  deDévferia*;  Plu-* 
sieurs  suites  de  portraits  pour  les  recueils  publiés  ^ar 
Mthé.  Dabos,  MM.  Ladvocat  et  Dufey  j  Demancy  éditeur 
de  l'Iconographie  instructive  ;  les  planches  du  BufFon  et  àa 
la  Faune  française  de  Rapet.  Mlle.  Goignet  tient  atelier  de 
dessin  et  de  gravure. 


or 
ai 


LiR 


COINY  (Jacques-Joseph),  gfrovear  en  taille^douee,  né 
âyersaiUes  en  1761  et  mort  en  1809,  partit  en  1788  pour 
lltalû,  où  il  se  perfectionna  dans  l'art  du  dessin  ;  de.  retour 
en  France  en  1791 ,  iî  se  livra  à  la  gravure,  et  exécuta,  d'après 
le  tableau  du  général  baron  Lejeune,  La  bataille  de  Ma- 
'Saj  reago,  grande  planche;  exp.  en  i8b6,  /Goût.)  On  lui  doit 
'  €n  outre  une  suite  d'estampeâ  d'après  les  dessins  de  Yivier 
)*•  ;  pour  les  Fables  de  La  Fontaine,  et  beaucoup  d'autres  pour  le 
^;  Kacme  et  l'Horace  in-folio  publias  par  Didot,  été. 
^f  COLIN  (Alexandre),  peintre  d'histoire  et  de  genre,  r. 

^i     (l'Enfer,  33,  né  à  Paris  en  1798,  él-  dé  Girodet.  Ses  princi- 
^  '      panx  ouvrages  sont  s  Le  Faucon ,  Le  Magni'fique ,  tirés  tous 
deux  des  Contes  de  La  Fontaine,  Ambrosio  etMathilde,  épi- 
sode du  roman  Le  Moine,  exp.  en  1822;  La  porte  duJPauvre; 
Le  lendemain  d'un  Naufrage  (un  matelot  noyé  est  trouvé 
par  des  pécheurs)  i  Jeunes  pêcheurs  se  chauffant  an  bord  de 
la  mer;  L'enterrement  d'tme  jeune  fille  ;  Vue  du  Havre  et  de 
ia  eàte  de  HonAéur ,  ce  tableau  appartient  à  M.  du  Somme^ 
rard,  exp.  <en  18224;  Une  jeune  fille  assassinée  dans  la  cam- 
pagne de  Rome  ,  et  trouvée  par  des  Paysans  ;  Une  Famille 
da  royaume  d0  Naples  ;  Massacre  des  Grecs-,  Les  Sorcières 
de  Macbeth  ;  Robinson  Grusoé  apercevant  un  pas  d'homme 
sur  le  sable  ;  Faust  et  Marguerite  dans  le  jardin  ;  Un  Galionji 
an  bord  de  la  mer,  exp.  en  1 827 . 

COLIN  (Paul-Hubert),  sculpteur-statuaire,  r.  d'Enfer-^ 

St.— Michel,  33,  frère  du  précédent,  né  à  Paris,  él.  de  Bosio. 

COLLET   (Jean-Bkptiste) ,  peintre  paysagiste.   Nous 

avons  de  cet  artiste>les  tableaux  suivans,  qui  ont  été  exp.au 

M.  R.  en  182a:  Allégorie  sur  la  jalousie  (dessin)  ;  Vue  du 

château  de  Murol  près  des  Monts-d'Ôr;  Yue  du  lac  de  Cham- 

bon,  prise  au  soleil  couchant  ;  Une  Nymphe  au  bain, (esquisse). 

Les  3  premiers  appartiennent  à  M.  Chabrol  de  Tournoël. 

COLLET  (Jacques-Claude),  fils  du  précédent,  peintre 

de  paysages  et  portraits,  né  à  Paris  en '1792,  r.  des  Filles- 

dii-Gdvair<ê^  4?  ^^'  ^^  Jean-Baptiste  «Collet  son  père.  On  a 

de  cet  artiste  :  Une  vue  de  la  vallée  de  Royat,  près  Clermoni 


COL 


en  Auvergi^e;  ce  tableau,. exposé  en  i8aa,  a  e'téachet 
la  duchesse  de  Berry>  et  décore  la  salle  à  manger  du  cfa 
de  Rosiiy.  Au  même  salon /Yue  du  cbâteau  de  Ghalan 
jce  tab.  commandé  par  M.  G.  Ûuslow;  et  Etude  faite  à  B 
ce  tab.  appartient  à  M.  le  comte  d.*Ë$pincbal.  En  1824 
exp. ,  Yue  du  cbàteau  de  St-Floret  en  Auvergne,  a 
M.  d'Espinchal.  En  1827,  à  la  gai.  Lebrun,  un  paysagi 
torique  Léo  et  Camille,  épisode  de  Numa  Pompiliu 
Florian.  Plusieurs  au,tres  productions  eïp.  en  1822,  ^ 
et  i82j6,  aux  musées  de  Douai ,  Lille  et  Cambrary.  M.  ( 
tient  atelier  de  dessin  et  de  peinture  ;  les  hommes  ^ 
admis  depuis  le  matin  jusqu'à  midi,  et  les  dames  de  i  ] 
à  5  heures 

COLLIERE  (Mme.  Lucienne  née  Foeestieb)^  pi 
en  miniature  et  lithographe  ,  née  à  St. -Quentin,  dé] 
l'Aisne,  le  8  janvier  1786 ,  Paris,  r.  Neuve-St.-Georg< 
él.  de  M.  Aubry  pour  la  miniature  et  de.  féu  M.  le  1 
Denon  pour  la  lithographie.  Elle  a  fait  plusieurs  portra 
différentes  diinensions,  de  pery)nnages  marquans, 
certain  nombre  de  lithographies,  tirées  du  câbin 
M.  Denouj  pour  le  grand  ouvrage  qui  a  océupé  les  déri 
années  delà  vie  de  cet  homme  célèbre.  Elle  a  exp.  en 
au  Lux.,  plusieurs  miniatures.  Cette  dame  donne  desl 
de  dessin  et  de  peinture  pour  la  figure  et  le  paysage; 
quarelle. 

COOLLIN  (Charles-Etienne),  graveur,  né  à  Paris  en 
r.  St.-ltyacii;ithe,  22,  él.  de  Michel.  Cetartiste  a  fait  plu 
cartes  de  l'ouvrage  sur  la  Martinique  que  M.  Monnier 
trepris  et  exécuté  d'après  les  ordres  du  Gouv.  ;  Une 
de  cartes  pour  le  grand  ouvrage  de  (Géographie  maritii 
M.  tieautemps  Beaupré,  travaux  commandés  par  le  min 
de  la  Marine.  Il  s'occupe  en  ce  moment  de  graver  la 
générale  de  la  Martinique. 

'  CQLSON  (Guillaume-François) ,  peintre  d'histai 
de  M.-le-Prince,  20,  né  à  Pwrisle  i*"  mai  1785,  él.  de  ï 
Ses  principaux  tab.  sont  :  Clémence  de  Napoléon  envei 


CON 

Àaille  d'Alexandrie  ,  exp.  en  1 812  et  au  Lux.  en  i83o; 
Ciiarles  Borromëe  comn^uniant  lès  pestiférés  dans  le  lazareCh 
de  Milan,  (P.)exp.  en  1819;  Agamemnon  méprisant  les  pré- 
dictions de  Gassandre,  (M.  I.)  exp.  en  18249  ^^  second  de  ces 
tabl.  se  trouve  aujourd'hui  dans  la  principale  chapelle  de 
Téglise  St«*Merry  à  Paris  ;  le  troisième ,  d'abord  placé  dan» 
la  gai.  du  Lux.,  a  été  transporté  dan»  celle  de  «Nantes.  La 
Sagesse  sous  la  figure  de  Minerve  approuve  le  code  des  lois 
qft'ao  Génie  lui  présenté,  tab.  delà  4^  salle  du  Conseil  d'état; 
Dessus  de  porte  pour  la  mêitie  salle,  Le  Génie  des  lois,  exp. 
en  1827.  Outre  t:es  tableaux  M.  Golson  a  exp.  au  salon  beau- 
coapde  portraits, 

COLYILLE  (Antenne),  peintre  de  chasse  et  d'animaux, 
Paris,  r.  des  Yinaigriers-St.-Martin,  22,  né  à  Ruffey  (Jura) 
eai793,  él.  de  M.  Mortelèque.  Ses  ouvrages  se  trouvent 
répandus  dans  le  commerce.il  est  associé  avec  M.  Belfebeaux 
(w^.  ce  nom)  pour  la  préparation  des  couleurs  nécessaires 
à  la  peinture  sur  porcelaine  ,  sur  verre ,  sur  émaux,  sur  la 
lave  et  toutes  les  matières*  vitrifiables. 

COMPÈRE  (Gharles-Gonstant-Florentin),  peintre  de 
paysages,  r.  de  Yemeuil,  21,  né  à  Happencourt  (Aisne)  le 
^naai  1596,  él.  de  Watelet,  a  exp.  au  salon  de  1827  ,  Une 
?tte  de  Verbrier  près  Gompiègne,  ce  tab.  de  chevalet  se  trouve 
dans  la  gai.  du  château  de  YiUeneuve-rEtang.  Get  artiste 
donne  des  leçons  de  dessin  et  de  peinture. 

CONSTANT  (ffimon-Claude),  architecte,  actuellement 
âRome,  né  à  Paris  en  1801,  él.  de  M.  Debret.  Il  a  remporté 
en  1829,  le  grand  prix  d'architecture,  décerné  par  l'Institut, 
sur  un  projet  de  lazareth  pour  un,e  ville  méridionale  de 
Fiance. 

CONSTANTIN  (Jjeau*-Antoine)j  peintre  de  paysages,  à 
Aix,  né  à  Marseille  en  1787,  él.  de  l^académie  de  cette  ville 
sous  la  direction  de  M.  Capeller.  Cet  artiste  après  avoir  fait 
le  voyage  de  Rome ,  vint  vers  1780  à  Aix ,  et  n'a  pas  cessé 
depuis  cette  époque  de  se*  livrer  à  l'enseignement  de  son  art. 
On  a  de  lui  un  grand  nombre  de  tableaux  de  toutes  di-^ 


mensioiis,  et  d'études  dessinées  d'aprè$  nature  et  qui  oi 
été'  litbographiées.  On  cite  parmi  ses  productions,  Yue  de  1 
cascade  de  Silan ,  de  la  yille^de  Moiistiér  ^  de  la  ville  de  Afai 
seille,  dp  la  ville  d'Aix,  exp.  en  i  817  ;  Vue  prise  du  vallon 
des  £yga)ades ,  près  Marseille ,  exp»  en  1S19; Tue  du  château 
de  la  Barben,  exp.  en  1822  ;  Un  Orage,  site  de  Provence, 
exp.  en  183^.  Oj^  a  du  méniQ  artiste  beajucoup  d^autres  tab. 
qui  ont  été  achetés  par  Charles  X,  et  figurent  dans  les  galeries 
des  châteaux  royaux.  Il  peint  en  ce  moment  deux  nouveaux 
tableaux  commanidës  par  M.  le  directeurngen^'raldesMiuyées* 
m.  Constantin  a  obtenu  en  18^7 ,  la  méd.  d'or. 

CONSTANTIN  (Sébastien),  peintre  de  p^y3ages,.fiUclu 
précédent,  à  Aix,  él.lde  scm  père,  dont  il  a  adopté  le  genre.  Il 
a  exposé  en  1817,  Une  vue  intéri«ure  des  bains  de  Sextiin 
à  Aix  ;  et  une  Yue  intérieure  du  château  dç  Grépns  en  Pro- 
vence. 

CONSTANTIN  (Abraham),  peintre  sur  émail  et  porce- 
laine, né  à  Genève  le  i®'  décembre  1785,  Paris,  au  Palais 
de  Vinstitut.  Ses  principaux  ouvrages  sont:  Bélisaire,  d'api^ 
Grérard  ;  L'Amour  et  Psyché,  id.  ;  La  reine  ^ç  W«stphalie  ; 
Leprince  et  la  princesse  Eugène,  sur  émail,,  exp.  e^  iSio; 
Le  roi  de  Rome  ;  Le  roi  d'Espagne  ;  Le  roi  de.  Sicile ,  exp.  en 
en  181 2;  Mlle.  Mars,  émail,  exp.  en  i8i4  ;  Louis  XYffi] 
Alexandre  P',  émaux  d'après  Gérard,  e]|p.  en  181 7.  S.  A.B< 
le  prince  de  Carignan  possède,,  avec  quelques  cQmpositi(»KS 
de  cet  artiste ,  une.coUection  de  copies  qu'il  a  faites  diaprés 
les  premiers  maîtres  d'Italie.  M.  Constantin  a  exécuté  sul 
porcelaine,  d'après  M.  le  baron  Gérard,  l'Entrée  de  HenrilV- 
Le  portrait  de  cet  artiste ,  peint  par  lui-même ,  sur  porce- 
laine ,  demi-nature  ,  figure  dans  la  galerie  du  palais  PifXi  ^ 
Florence.  Une  méd.  d'or  lui  a  été  décernée  en  181 1,  un< 
autre  en  1 819;  en  1826,  il  a  été  nommé  peintre  du  roi^^ 
en  1828  il  a  été  décoré  de  la  Légioïk-d'Honneur. 

COQUERET  (Pierre-Charles) ,  graveur  à  la  roulett 
aqua  tinta,  né  à  Paris  en  1 761 ,  r.  du  Pont-aux-Choux,  i^ 
él.  de  l'Académie  royale  et  de  Janinet.  On  a  de  cet  artiste 


GOR 


Juoius  Bru  tus  ju'pnpQçaat  la  condaiaiiatioadfi8esfik,2i  po, 
gl.  8iir36po.  ;  Virginiiis,  sujet  tiré  de  Thiatoire  rwnaine  , 
foéme  dimension  que  la  plandie  {Hrécédente;  Une  frise  où 
l'auteur  a  retracé  d'une  manière,  allégorique  les.  ç'véï^emena 
du  Q.tkermidor,  8  po.  f  sur  Sa  pp.  4  1*  »  ces  trois  estampes 
gavées  d'après  les  dessins  d«  Letliiers.,  exp.  en  1797  ;  Por- 
trait du  général  Mounier,  d'après  Le  Barbier  l'ainé,  18  po. 
suc  la  ;  Idem  du  général  Marbot ,  d'après  Wicar ,  10  po.  suc 
<]7,exp.  en,} 800;  Intérieur  d'écurie,  d'après  Ci^  Vernet, 
17.  po.  sur  149  cxp*  en  180 1  ;  Un  portrait,  d'après  Boucher, 
9po.  sur  7,  exp.  en  i8o4  ;  Départ  pour  la  chasse  ,  d'aprèa 
G.  Yernet,  21  po.  sur  3Q,  exp.  en  1810.  M.  Goqueret  a  (d>tentt 
ime  méd.  d'encourag^nfbnt  pour  la  gravure  deJunius  Brutus. 
COKELBI  (MUe.  Glotilde  Goloj^beixe,  dite),  prima^onn% 
des  théâtres  de  Naples  et  de  Milan,  née  à  Paris  le  %5  mars 
1804,  iQorte  à  Mijanle  5  février  1826,  él.  d^  l'école  royale 
de  musique,  où  elle  obtint  tous  leâ  premiers  prix;  son  maître 
M.  de  Garandé  lui  dédia  sa  Méthode  complète  de  chant.  A 
l'âge  de  16  ans ,  elle  fut  nommée  cantatrice  de  la  chapelle 
du  roi.  £lle  a  composé  13  jolies  romances. 

GOKNOUAILLES  (François-Biaise),  grs^veur  sur  aciçr 
en  taillis  de  relief  ou  d'épargne ,  poinçons  de  vignettes  powr 
l'imprimerie,  caractères- d'écriture,  né  à  Paris  en  1*7714  r* 
Coatresearpe-Sf  .-Marcel  ^  ai.  Get  artiste  s'occupe  particulier 
rement  de  la  gravure  des  papiers-monnaie  et  a  exécuté  leç 
planches  des  billets  de  banque  de  Rouen,Nantes  et  Bordeaux. 
n  a  fait  beaucoup  de  travaux  pour  les  imprimeries  âfi 
MM.  Jules  et  FinninDidot,  et  a  été  désigné  plu^ieur^  fois 
parle  gouvernement  pour  faire  partie  des  commissions  char-* 
gées  de  prononcer  sur  des  ob}«t^  d'art.  M.  Gornouailles 
remplit  le&  fonctions  d'expert  près  les  tribunau}^.  IJL  a  reçu  en 
182^  une  méd*  d'argent  qui  Lui  a  été  délivrée  par  le  rqi  Louis 
XYIII.  Il  tieot  atelier. 

GQROT  (Jean^Baptiste-Gamille),  peintre  de  paysages^. 
Paris^  r.  Neuve*de&-Pejits-Chan^p$,  3^^  né  dans  cette  yille 
en  17916, él.  de  ]VL:Bertin,aexp.  en  1837, Une  y;Uje  P^**^  ^ 


Narni  ;  Un  paysage  représentant  la  campa^^e  de  Rome^ 
GORPLET  (Etienne-Charles),  peintre  de  portraits  m 
l'huite  et  en  n^iniatUre,  de  genre  et  de  paysages,  né  à  Paria 
en  1781  ,  r.  des  Ménétriers,  i^^  él.  de  Servàndony  et  de 
Macky .  Ses  principaux  ouvrages  sont  :  Un  paysage  historique  , 
exp.  gâl.  Lebrun  en  1828.  ;  Une  suite  de  dessins  et  gravures 
pour  tapisseries^  Il  a  trouvé  le  moyen  de  rétablir  danâ  son 
premier  état  et  dans  toute  sa  perfe^ion  la  pâintUre  sur 
énrnux.  On  lui  doit  la  restauration  d'un  portrait  de  Louis 
XIY  dans  sa  jeunesse ,  peint  sur  émail  par  Petitot  et  d'un 
Jésus  au  tombeau  sur  émail  de  Limoges.  L'Athénée  des  arts 
a  exprimé  sa  satisfaction  à  cet  artiste  sur  le  sucçè»  de  ces 
derniers  travaux  dans  un  rapport  là  en  séance  publique  le 
22  lévrier  18219.  M.  Gbrplet  donne  des  leçons  partici&Uères. 
CORTOT.(Jean^Pierre),  statuaire,  né  à  Paris  en  1787, 
r.  Mazarine,  3o,  él.  de  Bridan  fils.  Le  ciseau  de  cet  artiste  a 
produit  les  ouvrages  Aivans:  Pandore,  figure  en  marbre, 
grand,  nat.  ;  Narcisse,  en  marbre,  gr.  nat.,  ces  deux  figures 
lui  ont  valu  le  gr^d  prix  de  Texposidon  qu'il  a  partagé  avec 
M.  Bridan  son  maître  ;  la  première  orne  le  musée  de  Lyon  ; 
l'autre  se  trouve  au  musée  de  la  vUle  d'Angers  ;  Ecceliomo, 
modèle  en  plâtre  de  6  p.  (P.),  exp.  en  1819  ;  Soldat  grec,  an- 
nonçant la  victoire  de  Mai*athon,  exp.  en  1822;  Un  jeune 
Pécheur ,  étude,  modèle. en'plàtre, gr.  nat.;  Hyacinthe  blessé 
par  Apollon,  étude  ^  Louis  XVIII,  fig.  de  7  p.  qui  décore  la 
salle  d'exposition  de  l'Académie  de  France  à  Rome  ;  Louis 
XVIH;  Henri ly,  bustes  de  proportion  colossale;  Ste.  Ga-' 
therine,  marbre,  (P),  5  p.  8  po.»  cette  dernière  figure  et 
l'Ecce  hohio  déjà  cité  se  voient  dans  l'église  de  St.  Gervais  ; 
La  Ste.  Yierge  tenant  l'enfant  Jésus  ,  groupe  en  marbre 
(M.  I.),  aujourd'hui  dans  la  cathédrale  d'Arras,  6  p.  de 
proport.  Le  même  groupe  d^  la  Ste.  Vierge  0L  l'enfant  Xé* 
sus  fondu  en  argent  pour  l'église  de  Notre-Dame  delà  Garde 
à'  Marseille;   Phfpton  se  plaignant  à  sa  mère  de  l'insulte 
qu'il  a  reçue  d^Epapfaus  9  bas-relief,  étude  ;  Ulysse  sous  le 
costumed'un  mendiant,  racontant  ses  aventures  à  Pénélope, 


COT 


ies-relie&,  étude  ;  Un  soldat  combattant,  étude  ;  plusieurs 
portrâiCB  en  marbre  ;  Daphnis  et  Ghloé  ^  groupe  en  marbre , 
grand,  nat.,  gai.  du  Lux.  ;  Entrevue  du  roi  d'Espagne  et  du 
duc  d'Angouléme  au  port  Ste.-Marie,  bas-relief  pour  l'arc  de 
tnomphe  du  Carrousel,  exp.  en  1817,  (M.  d.  R.)  ;  Un  bas- 
relief  en  marbre  du  monument  élevé  à  la  mémoire  de  Males- 
krbes  ;  Pierre  Corneille,  statue  en  marbre  ,  6  p.  de  prop. 
(M.  I.)  pour  la  ville  de  Rouen  ;  Le  duc  de  Montebello,  mar- 
bre, 6  p.  6  po.  ;  Le  buste  d'Eustache  de  St. -Pierre ,  marbre, 
exécuté  pour  la  ville  de  Calais  ;  Le  grand  bas<-relîef  du  fron- 
ton de  l'église  du  Calvaire  ;  Un  bas-relief  de  l'arc  de  triom- 
phe du  Carrousel,  (M.  d.  R.)  exp.  en  1624;  Le  modèle  de  la 
statue  de  la  Justice  destinée  pour  le  palais  de  la  Bourse,  (P.), 
lap.  de  proport.  exp.  en  1827  ;  Le  modèle  de  la  statue  de 
laYierge  tenant  l'enfant  Jésus  ,  qui  doit  être  fondue  en  ar- 
gent pour  la  ville  de  Marseille;  Charles  X,  statue,  modèle  en 
plâtre,  &  l'Hôtel  de  ville;  Un  œil  de  bœuf  dans  la  cour  du 
Loavre,  représentant  la  Paix  et  l'Abondance,  (M.  d.  R.); 
Louis  Xni,  statue  équestre  en  marbre,  proportion  colossale, 
exécutée  d'après  le  modèle  de  Dupaty  ;  La  France  et  laville 
de  Paris,  groupe  en  marbre ,  prop,  colos. ,  exécuté  pour  le 
monument  du  duc  de  Berry  d'après  le  modèle  du  même 
auteur;  La  reine  Marie-Antoinette  soutenue  par  la  religion , 
groupe  en  marbre,  7  p.  de  proport.,  pour  la  chapelle  de  la 
me  d'Anjou;  Le  roi  Louis  XYI,  fig.  de  18  p.  de  prop.,  et 
4%.  accessoires  représentant  la  Justice,  la  Piété,  la  Bien- 
Êdsance  et  la  Modération,  i3  p.  de  haut,  toutes  ces  figures 
modèles  devaient  être  fondues  en  bronze  pour  le  monument 
élevé  sur  la  place  Louis  XYI  ;  La  statue  de  la  ville  de  Paris, 
(P.),  25  p.  de  prop.,  cette  statue  sera  fondue  en  bronze  pour 
la  fontaine  de  la  place  de  la  Bastille.  M.  Cortot  a  remporté 
ka'  grand  prix  en  1806  et  le  i*^'  grand  prix  de  Rome  en 
1809.  Il  a  obtenu  la  décoration  de  la  Légion- d'Honneur  à 
l'exposition  de  18249  et  a  été  nommé  en  1825  membre  de 
l'Institut  et  de  la  commission  des  Beaux-Arts. 

COTTRAU  (Félix),  peintre,  Paris,  r.   duHelder,25. 


11 


cou 


Sed  onvrages  les  {^lus  «oanus  sonCi:  Vue  intérieure  de  1 
grotte  du  Pausilippe,  appartenant  à  M.  le  duc  de  Fitz-Jamei 
Une  écurie  incendiée  ;  Un  Pêcheur  napolitain  ^  Pêche  au 
flambeaux ',  scène  napolitaine;  ces  deux  tab.  appartienne! 
à  M.  Raulin,  exp.  en  1827  ;  Une  pêche  sous  le  château  d 
TŒuf  àNaples,  exp.  en  i83o,  gai.  du  Lux.  M.  Gottrau 
obtenu  une  méd.  en  1827. 

COUAD  (François- Alexandre),  architecte,  r.    de  1 
Planche,  20  bis,  né  à  Paris  en  1762,  él.  de  M.  Legrand. 
est  inspecteur  ordinaire  des  tvavaux  publics  du  départemei 
de  la  ^eine. 

COUCHE  (François-Lottis),  graveur  à  Teau  forte  et  dei 
sinateur,  r.  HautefeuiUe,  14?  né  à  Paris  en  1782,  él.  de  so 
père.  On  a  de  lui  deux  grandes  planches  pour  le  Sacre  c 
Napoléon ,  Le  Départ  des  Tuileries ,  et  Le  «Serment  ;  I 
bataille  d'Austerlitz,  d'après  M.  Gérard  ;  La  Défense  de  P 
rb,  d'après  Horace  Yemet;  72  batailles  pour  les  Trophé 
des  armées  françaises ,  dont  il  a  fait  une  partie  des  dessin. 
120  planches,  d'après  ses  dessins,  pour  les  Esquisses  de 
Révolution^  par  Dulaure  ;  20  planches ,  d'après  ses  dessik 
pour  la  Campagne  d'Espagne  en  i823  ;  60  planches  ,  d  api 
ses  dessins,  pour  V Histoire  de  Napoléon^  par  M.  de  Norvins,  e1 
Il  a  gravé  en  outre  un  grand  nombre  de  planches  pour 
galerie  d'Orléans,  pour  le  grand  ouvrage  sur  l'Egypte,  et  poi 
le  dépôt  de  la  guerre.  M.  Couché  avait  été  nommé  en  181 
graveur  du  cabinet  du  duc  de  Berry.  Il  était  depuis  182 
graveur  des  batailles  et  chasses  du  duc  d'Angoulême. 

COUDER  {Louis- Charles-Auguste),  peintre  d'histoirt 
él.  de  David,  Paris,  r.  des  Martyrs,  35,  passage  Breda,  2.  Si 
principaux  ouvrages  sont  :  Le  Lévite  d'Ephraïm  (Lux. 
M.  Caron  en  exécute  la  gravure  pour  la  S.  d.  A.  d.  A.  ;  ] 
mortdeMasaccio,  peintre  célèbre  qui  florissaiten  144^9  ^^ 
en  181 7;  Le  Guerrier  atliénien  expirant  aux  pieds  des  Magi 
trats  en  leur  annonçant  la  victoire  de  Marathon  ;  Le  d 
d'Orléans  donnant  pendant  l'émigration  des  leçons  de  gé 
gf  aphie  dans  le  collège  de  Reichnau  en  Suisse  :  ces  deux  ta] 


cou 


«iiui  que  celui  de  la  mort  de  Masaccio,  appartiennent  au  roi, 
et  sont  exp.  dans  ses  appartemens  du  Palais-Royal  ;  L'ado- 
ration des  Mages,  lab.  d'autel  d'une  grande  dimension, 
(M.  I.)  pour  l'église  des  Missions  étrangères;  Micliel-Ange  fai- 
sant admirer  à  ses  disciples  les  beautés  .du  torse  antique  ;  Le 
combat  d'Hercule  et  d'Antée;  Achille  près  d'être  englouti  par 
le  Xantbe  ;  Vénus  recevant  de  Yulcain  les  armes  forgées 
pour  Énée  (  tous  trois  plafonds  du  grandescalier  du  Mu- 
sée); plusieurs  tab.  de  chevalet,  exp.  en  1819;  Adam  et 
Eve,  (Lux.),  sujet  tiré  du  Paradis  perdu  de  Milton,  (M.  d. 
R.);  Portrait  équestre  de  François  i'*",  (M.  d.  R.),  gr.  tab. 
gai.  de  Fontainebleau,  exp.  en  1822;  Les  adieux  de  Léonidas, 
dans  la  gai.  de  Versailles,  exp.  en  1824;  St.  Ambroise 
refusant  l'entrée  du  temple  à  l'empereur  Théodose  après 
le  massacre  de  Thessalonique,  (P.),  pour  l'église  St.-Gervais 
de  Paris;  Tannegui  Duchatel  sauvant  ie  dauphin,  (M.  L)  ; 
La  duchesse  d'Angoulême  posant  la  première  pierre  pour  le 
monument  de  Quibcron,  (M.  d.  R.),  pour  la  préfecture  de 
Yannes,  dép.  du  Morbihan  ;  La  mort  de  Virgile ,  acq.  par 
M.  Hyacinthe  Didot  ;  César  se  rendant  au  Capitole  le  jour.de 
sa  mort,  acq.  par  M.  Boursault;  Apelle  et  Phryné,  exp.  en 
1827.  ^*  Couder  a  obtenu  le  i^'  prix  d'histoire  pour  le  Lé- 
vite d*£phraïm,  à  l'exp.  de  18 17,  et  plusieurs  méd.  d'or  aux 
exp.  de  Douai,  Arras,  etc.  Il  tient  un  atelier  pour  les  personnes 
qui  se  destinent  à  l'étude  des  arts,  et  un  autre  atelier  parti- 
culier pour  les  jeunes  demoiselles. 

COUET  (Mme,,  née  Henriette  Baquoy),  graveur,  Paris-, 
r-Vaugirard,  i5,  él.  de  son  père.  Ses  ouvrages  les  plus 
connus  sont  :  Une  planche  représentant  l'Évanouissement  de 
la  Vierge,  d'après  le  tab.  de  Carrache,  9  po.  sur  10  ;  Le  Cy- 
parisse,  d'après  Albrier  ,  grav.  de  i4  po.  sur  11,  exp.  en 
1824,  ^t  plusieurs  sujets  de  la  galerie  du  M.  R.  publiés  par 
M.  Filhol,  exp.  en  1827. 

COUNIS  (Salomon-GuiUaume),  peintre  sur  émail,  né  à 
Genève  en  1785,  Paris,  r.  de  U  Ferme-des-Mathurins,  29, 
^l*  de  Girodet.  Qn  a  de  cet  artiste  :  Plusieurs  portraits  des 


^^.fi:\ 


Ip65 


cou 


membres  de  la  famille  Napoléon ,  peints  à  Florence  en  1810 
et  années  suivantes  ;  Portraits  sur  émail ,  exp.  en  18 10  et 
18 12  ;  Une  jeune  paysanne  en  prière,  exp.  en  181 7;  Portrait 
de  Mme.  de  Staël,  d'après  Gérard ,  exp.  en  18 19;  Galàthée 
d'après  Girodet ,  émail  de  5  po.  de  haut,  «zp.  en  182a  ;  Le 
portrait  du  roi  Louis  XYIII,  d'après  Paulin  Guérîn  :  ce  prince 
daigna  adresser  des  félicitations  à  l'auteur  sur  son  talent  i 
l'occasion  de  ce  portrait,  S.  d.  A.  d.  A.  ;  Quatre  portraits  du 
duc  et  de  la  duchesse  de  Berry,  (P.),  lors  de  la  naissance 
du  duc  de  Bordeaux  ;  Trois  portraits  de  la  duchesse  de  Berry 
dans  son  costume  de  veuve,  exécutés  d'après  les  intentions 
de  la  princeslBe;  Portrait  de  M.  le  comie  de  Forbin,  direc- 
teur général  du  Musée,  émail  de  grande  dimension  ;  ce  por- 
trait a  valu  à  l'auteur,  en  1817,  une  méd.  d'or.  M.  -Counis 
avait  déjà  obtenu  une  i'®  méd.  d'or  au  salon  de  iSra. 

COUPE  (Antoine-Jean-Baptiste),  graveur  en  taille-douce, 
r.  des  Maçons-Sorbonne ,  2,  né  à  Paris  en  1784,  él.  de  B.Ro- 
ger. Ses  ouvrages  les  plus  connus  sont  :  Le  passage  du  Styx , 
26  po.  sur  18;  Prière  à  une  Madone,  d'après  Mme.  Haude- 
bourtLéscot,  gai.  Lux.;  diverses  planches,  M.JR.,  sujets  de 
genre  et  familiers,  d'après Bârnett,  Desenne,Fragonard,  etc.: 
une  foule  de  vignettes  pour  les  œuvres  de  Voltaire ,  Rous- 
seau, Floiian ,  Legouvé ,  Jouy ,  d'après  Devéria,  Desenne  et 
autres  et  quelques  planches  pour  le  grand  ouvra^  sur  l'E- 
gypte. Plusieurs  de  ces  gravures  ont  été  admises  au  salon 
en  18 19  et  1824  et  à  l'exp.  de  Douai  en  1829. 
-  COUPIN  DE  LA  COUPRIE  (  Marie-Philippe  ) ,  peintre 
d'histoire,  né  à  Sèv*res  en  1778,  à  Versailles.  Sesi  principaux 
ouvrages  sont  :  La  mort  de  Françoise  déRimini,  e^p.  en  1 8 12; 
ce  tableau  acheté  par  l'impérâti'ièe  Joséphine  a  fait  partie 
de  la  collection  de  Malmaison ,  d'où'il  a  passé  ensuite  à  Mu-- 
nich  chez  le  prince  Eugène  Beauharnais  |  il  a  valu  à  Tautéur 
xme  méd.  d'encouragement;  Vue  du  pnonument  qui  renferme 
le  cœur  de  Henri  IV;  Sultane-sortant  du  bain;  Christine  de 
Pisan,  exp.  en  1819;  Sully  au  tombeau^d^  Henri  IV;  ce  tabl., 
qui  a  figuré  dans  la  galeiie  du  Lux.,  a  appartenu  successive* 


cou 


ment  au  duc  de  Berry  et  au  roi  Louis  XYIII,  il  décore  aujour- 
d'hui les  appartemens  du  château  des  Tuileries;  Yalentine  de 
Milan,  exp.  en  182a,  acquis  par  le  feu  roi;  ce  tableau  a  pris 
placç  dans  la  gai.  du  c}iâteau  de  St.-Gloud,  où  il  se  trouve  actuel- 
lement; Baphaëlet  sa  maîtresse,  appartenant  à  Mme.  la  du- 
chesse de  Raguse,  qui  l'a  commandé  à  l'artiste  ;  La  duchesse 
d'Angoulème  distribuant  le  prix  des  Jeux  floraux  à  Toulouse, 
(P.),  pour  le  duc  d'Angoulême  ;  Naufrage  de  la  comtesse  Lida 
deMello,  exp.  en  1824»  ^^  grands  camées  peints  sijir  porce- 
laine, pour  la  décoration  d'une  colonne  à  la  Paix,  aux  Tuile-^ 
ries  ,  et  des  piédestaux  de  quatre  grands  vases  de  la  galerie 
du  palais  de  St.-Gloud  ;  Le  baptême  de  Glovis;  St.-Charle- 
magne,  peint,  imitantle  bas-relief;  ces^tab.  exécutés  potir 
kchapelle^despages,  7  p.  sur  5;  Une  Odalisque.  Cet  artiste  a 
obtenu  plusieurs. méd. ,  entre  autres  la  gr.  méd.  en  1817.  Il 
e«t  professeur  de  dessin  à  l'école  militaire  de  St.-Gyr. 

COURT,  peintre  d'histoire,  Paris,  r.  de  Sèvres,  1 1 .  Ses 
principaux  ouvrages  sont  :  La  mort  de  César;  La  mort  d'Hip* 
polyte  (  d.  d'O,  );  Une  scène  du  Déluge;  Une  jeune  fille 
baisant  la  main  d'un  capucin ,  Costume  de  Mola  di  Gaëta , 
royaume  de  Naples;  ce  tableau  appartient  à  Mme.  la  comtesse 
de  F.  ;  Portraits  de  M.  etMme.  Mainvielle  Fodor  ;  Tête  d'é- 
tade,  costume  de  Rome  ;  elle  appartient  à  Marc- Antoine 
Didot,  exp.  en  1827.  M.  Court  a  remporté  le  i^'  grand  prix 
de  peinture  en  182 1 ,  et  dans  la  même  année  celui  de  tète  d'ex- 
pression. 

COURTIN  (Louis),  peintre  d'intérieur  et  de  paysages  > 
Paris,  r.  Princesse,  9.  Ses  ouvrages  les  plus  connus  sont  xYujB 
d'ime  fontaine  d'ordre  toscan;  Yue  intérieure  d'une  cour,  exp^ 
eQi8i2;yue  d'ipie  fontaine  dans  l'intérieur  d'une  cour;  Vue 
extérieure  d'un  palais;  exp.  en  181 4;  Vue  d'après  nature  %  du 
palais  de  Lazienjky,  à  Varsovie ,  exp.  en  1822^  Un  paysag^j, 
icyp.  en  1824.  i  '    ■    '  i 

COUSIN  (Pierre-Léonard),  peintre  en  miniature,  Paris, 
place  Dauphine ,  5,  né  à  Limoges  en  1 788,  él.  de  MM.  Aubry 
^t  Ssdnt,  A  exposé  en  1822  plusieurs  portraits  eà  miniature  î 


GRE 


genre  auquel  il  s^est  adonné  spécialement.  Getartiste  se  livre 
encore  à  l'enseignement  et  donne  des  leçons  particulières  de 
dessin  et  de  peinture. 

COUSSIN, architecte, Paris,  r.  de  Vendôme,  3.  Haexp. 
en  1 806  plusieurs  dessins  à  l'aquarelle,  représentant  différens 
monumens  et  édifices  de  la  ville  de  Rome.  En  1817 ,  La  res- 
tauration du  temple  de  Testa.  En  182a ,  les  planches  d'un 
ouvrage  sur  le  génie  dé  l'architecture.  M.  Coussin  avait  rem- 
porté le  1"  grand  prix  d'architecture  en  1797,  et  a  été  pen- 
sionnaire à  Rome. 

COUTAN  (Amable-Paul),  peintre  d'histoire,  r.  Godet- 
de-Mauroy ,  1 ,  él.  de  Gros  ;  a  fait  les  ouvrages  suivans  : 
Achille  donnant  le  prix  de  la  sagesse  à  Nestor,  ce  tab.  a  valu 
à  l'auteur  le  premier  prix  à  Rome  ;  Eresichton  ;  Arion  ;  Ceyx 
et  Alcyone,  exp.  en  1824;  Le  Christ  au  Calvaire,  (P.);  L'As- 
somption (M.  L)  ;  Le  portrait  en  pied  du  général  Cadoudal, 
(M.  d.  R.);  Le  Génie  des  arts  ;  fig.  allégorique  décorant  la 
4®  salle  du  Conseil  d'état ,  (M.  d.  R.))  exp.  en  1827.  On  a  en 
outre  de  cet  artiste,  PhilémonetBaucis,  et  Thémistocle  chez 
Admette  roi  des  Molosses,  ces  2  tab.  lui  ont  valu  les  2*  et  i^' 
prix  de  peinture. 

COUTANT  (Jean-Louis-Denis),  graveur  en  taille-douce, 
au  pointillé,  et  à  Taqua-tinta,  né  à  Argenteuil  en  1776,  Fans, 
r.  Percée-St.-André-desrArts ,  la  ,  él.  de  M.  Chrétien  de 
Mechel  à  Bâle.  Ses  principales  productions  sont  :  Les  planches 
du  grand  ouvrage  sur  l'Egypte;  Les  planches  du  voyage 
dans  les  Cordillières  du  baron  de  Humboldt;  Les  mollusques 
du  baron  de  Férussac;  LesossemensfossUes  du  baron  Cuvier; 
Les  planches  du  grand  ouvrage  sur  l'anatomie  du  cerveau 
du  professeur  Langenberg  de  Grottingue  ;  Les  planches  du 
voyage  autour  du  monde  du  capitaine  Freycinet,  La  gravure 
delà  partie  zoologique  du  voyage  autour  du  monde  du  capi- 
taine Duperrey  ;  Les  planches  de  l'histoire  naturelle  des 
oiseaux-mouches. 

CREPIN  (Louis-Philippe),  peintre  de  marine ,  r.  St.^ 
Honoré,  344?  ^^  ^  Paris  en  1772,  él.  de  M.  Regnaultet  de 


CRE 


Hubert  Rcd)ert;  il  a  suivi  aussi  lies  leçons  de  Joseph  Yemet, 
peintre  de  marine  ,  et  s'est  surtout  adonné  à  ce  genre.  Ses 
productions  ont  figuré  à  presque  toutes  les  exp.  qui  se  sont 
succédé  depuis  1798.  Les  principales  sont  :  La  corvette  La 
Bayonnaise  prenaat  à  Tabordage  la  frégate  anglaise  L'Em-* 
buscade ,  tab.  de  10  p.  -f  sur  7  | ,  qui  obtint  Iç.  prix  au  sa- 
bû  de  idea,  et  aujourd'hui  au  Lux.  ;  b ,  de  grand,  nat.  , 
fig.  d'étude  ;  Port  de  mer ,  Vaisseau  en  construction  ;  Pê- 
cheurs débarquant  du  poisson,  exp.  en^  iSoo^  Vue  de 
l'entrée  dja  port  de  Boulogne  ;  Arrivée  à  Dunkerque  de  la  di- 
vision de  Dunkerque  ;  Explosion  de  plusieurs  brûlots ,  ex- 
quisse  ;  Paysage  sur  le  bord  de  la  mer  soleil  couchant  ;  Com- 
bat du  29  vendémiaire  an  XIV  entre  le  vaisseau  français  Le 
Redoutable  et  les  vaisseaux  anglais  Le  Victory  et  Le  Témé- 
raive;  Combat  de  flottille  devant  Boulogne,  exp.  eai8o6. 
Du  Petit  Thouars  allant  à  la  recherche  de  Lapeyromse; 
Engagement  de  la  frégate  canonnière  contre  un  vaisseau  an- 
glais ,  exp.  en  1808  ;  Arrivée  de  Napoléon  et  Marie-Louise  à 
invers,  exp»  en  iSio  ;  Esquisses  des  vues  du  port  de, Cher- 
bourg; Le  retour  des  Bourbons;  Plusieurs  marines  ^  exp.  en 
i8i4i  Gaul  et  Evirchoma  ;  Le  vaisseau  amiral  LfOcéan  sa- 
luant le  grand  amiral  à  Brest;- Louis  XVI  au  port  de  Cber- 
bottFç,  exp,  en  181 7  ;  Le  Cap  du  nord  dans  la  .mer  glaciale  ; 
L'Entrée  du  mâle  St. -Nicolas  (St.-Domingue)  ;  Vue  du  trap 
Vert,  exp.  en  18 19  (M.  I.)  ;  Naufrage.de  la  flûte  La  Caravane 
4  laMardnique  en  181 7  ;  Sauvetage  de  l'équipage  la  gabarre 
L'Alouette  naufragée  près  du  cap  de  Bonne-Ë^érance  en 
i8i"j;  Naufrage  à  l'île  Prodano  (Morée);  Le  Havre,  vu  du 
côté  de  la  mer^  exp.  en  1822;  Bataille  navale  de  Monté- 
Sanl9  entce  les  Russes  et  les  Turcs  ?  le  19  juin  1807;  Suite 
du  même  combat  ;  Combat  à  l'abordage  entre  le  vaisseau 
français  Le  Lys.,  conimandé  par  Doguay  - Trouin ,  et  le 
vÛ8seau.anglais  LeCumberland  ;  Naufrage  par  une  tempête; 
Vue  de  la  feçade  du.  château, de  Neuilly  <d.  d'Ok)^  exposé 
^n  1827.  M.  Crépin  se  livre  également  à  la  peinture  à 
l*ai{uarelle  et  àla  gouache ,  dessine  aula^is  et  gi^av«  &  l'eioi- 


CRU 


forte,  à  raqua-tinta  et  à  la  manière  anglaise.  Il  tient  cbez  lui 
atelier  d'élèves. 

CRESPY  LEPRINCE ,  roj«  LEPRINGE. 

GRIGNIER  (Louis),  peintre  d'histoire  et  portraits, 
Paris ,  r.  des  Grés,  lo,  né  à  Sarcus  (Oise) ,  él.  de  David  et 
Gros.  On  a  de  cet  artiste ,  Milon  de  Grotone ,  exp.  en  1819  > 
Jeanne  d'Arc  en  prison ,  exp.  en  1824  ;  Raphaël,  à  l'âge* de 
12  ans,  présenté  par  son  père  au  Pérugin  au  miUeu  de  ses 
élèves  (Musée  de  Douai),  et  exp.  en  iSSoau  Lux.;  Plusieurs 
tableaux  de  la  Vierge  pour  différentes  villes . 

GRINON  (Pierre-Médard),  peintre  en  miniature,  Paris , 
r.  du  Faubourg  St.-Martin ,  ^5  ,  né  à  Vez  (Oise)  le  nS  novem- 
bre 1770,  él.  de  M,  Vincent,  membre  de  l'ancienne  Aca-" 
demie. 

GROY  (Raoul  de),  peintre  de  paysages,  chevalier  de 
l'Ordre  de  Malte,  r.  de  la  Bienfaisance^du-Roule ,  si ,  né  à 
Amiens  en  1 797  ,  él.  de  Valenciennes ,  Vafflard  et  autres. 
Ses  paysages  ont  figuré  aux  exp.  du  Louvre ,  en  1822  et  1824» 
et  à  toutes  celles  de  la  S.  d.  A.  d.  A.  à  Douai,  Gambray,  etc. 
Nous  citerons  Les  vues  d'après  nature  d'AUevardenDauphiné, 
exp.  en  1824;  Des  vues  d'Auvergne;  Une  série  de  vues  du 
littoral  de  l'Océan  depuis  Rochefort  jusqu'au  bassin  d'Ana- 
rchou;  Ruinée  de  Missoionghi  ;  Mort  du  pêcheur.  On  doit  au 
crayon  de  cet  amateur  plusieurs  lithograptiies  De  la  Prome- 
nade dans  les  départemens  de  Seine-et-Marne  ^  de  VOise  et  de 
t Aisne  ^  ouyrage  dont  il  a  rédigé  le  texte.  Plusieurs  de  ses 
dessins  ont  aussi  été  lithographies  pour  l'ouvrage  de 
MM.  Sdiweighœuser  et  de  Golberg  Sur  les  antiquités  d'Alsace, 
'M.  de  Groy  a  publié  quelques  écrits  sur  les  beaux-arts  dans  les 
journaux  qui  traitent  de  cette  matière. 

GRIXIY  (  Mathurin) ,  architecte  à  Nantes,  né  dans  cette 

ville  vers  1750.  Sa  patrie  lui  doit  le  grand  Théâtre  qu'il  bâ* 

.titMçn  1786,  et  qui,  détruit  par  un  incendie,  fut  reconstruit 

en  .181A  ;  Le  bâdment  de  la  Bourse  terminé  en  1812 ,  etc.  ; 

'Ses'plans  du  Dép6t  de  mendicité  pour  la  même  ville ,  quoi-» 

que  adoptés  ]^i^  le  Conseil  desbàdmens  civib  à  cette  épo- 


CYP 


qae ,  n'ont  pas  été  mis  à  exécution.  M.  Grucy ,  d^abord  ar- 
clutecte-yojer  de  la  ville  de  Nantes ,  puis  architecte  ge'néral 
du  département  de  la  Loire-Inférieure ,  en  porte  encore  au- 
jourd'hui le'  titre  d'aixhitecte  honoraire.  Il  est  membre  de 
l'Académie  de  Nantes  et  correspondant  de  celle  des  Beaux- 
Arts  de  rinstitut. 

CUNY  (Léon),  peintre  d'histoire,  Paris,  r.  de  Furs- 
temberg,  8  bisj  né  dans  cette  ville  en  1802 ,  él.  de  Lethière. 

principaux  ouvrages  sont  :  Aristomènç  fait  prisonnier  par 

Cretois ,  délivré  par  une  jeune  fille,  exp.  en  1824  ;  L'en- 
fant prodigue  ;  Lecture  d'une  sentence  de  mort  ;  Femme  ro- 
maine tirant  les  cartes ,  exp.  au  Lux.  en  i83o. 

CYPIERKE  (Casimir  de),  peintre  de  paysages,  Paris, 
Boulevard  Montmaitre,  10,  né  à  Paris  en  1788,  auteur  de 
I^usieurs  paysages  qui  ont  figuré  au  salon ,  parmi  lesquek 
on  dte  :  Cascade  de  Stanbach  dans  la  vallée  de  Lauterbrunn  ; 
Tue  prise  au  pied  du  grand  Schedec  (Suisse),  exp.  en  1822  ; 
Tue  des  environs  de  Lucerne  ;  Vue  de  la  vallée  du  Sichon, 
près  Vichy,  exp.  en  1824.  ^*  de  Cypierre  possède  un  cabinet 
composé  de  tab.  des  maîtres  modernes  les  plus  célèbres^* 
Girodet,  Greuse,  Schéfler,  Isabey,  Prud'hon,  etc.,  etc. 


DABOS  (Laurent),  peintre  d'histoire,  de  portraitH  et 
de  genre,  Paris,  r.  Meslay,  58,  né  à  Toulouse  en  1762,  â. 
de  M.  Vincent.  On  doit  à  cet  artiste  Louis  XVI  écrivant md 
testament,  tableau  fait  au  Temple  pendant  la  captivité  de  la 
famille  royale ,  et  le  portrait  de  Louis  XVII  d'après  nature  ; 
ces  deux  tableaux  ont  été  acqiùs  par  la  duchesse  d'Angou- 
léine.  n  a  en  outre  exposé,  en  1800,  L'Infortune;  Une 
Marchande  de  poissons.  En  180a ,  La  Promenade  interrom- 
pue; Une  Jeune  Femme  surprise  par  un  orage.  En  1804,  La 
Crainte  de  la  saignée.  En  180&,  Portrait  du  cardinal  de 
Belloy  ;  Intérieur  d'une  Galerie  ;  Le  Lever.  En  1 808 ,  Le  Re- 
tour de  la  Grande  Armée.  En  i8to.  Allégorie  sur  le  Mariage 
de  Napoléon  ;  Portrait  de  la  Fille  de  la  grande-duchesse  de 
Toscane  ;  Le  Grand  Corneille  revenant  de  la  cour  et  se  trou- 
vant dans  un  moment  d'inspiration.  En  1812,  Le  cardiital 
Maury;  La  Cuisinière  en  défaut;  Installation  delà  Cour  im- 
périale de  Bouen  ,  exquisse  ;  Portrait  de  Potier  dans  le  Petit 
Chaperon  Rouge.  En  i8i4,  La  Famille  indigente;  Site  égyp- 
tien, effet  de  lune.  En  1817  ,  L'Inauguration  des  Beaux- 
Arts  en  France  ;  La  Fête  de  St.  Louis  ;  Marie  d'Angleterre , 
reine  de  France  ,  déplorantla  mort  de  son  époux.  Eu  1833  , 
Le  Journal  annnonçant  la  naissance  du  Suc  de  Bordeaux.  En 
1824,  Petite  Fille  revenant  de  la  provision.  Toutes  ces  pro- 
ductions ont  valu  à  l'auteur  un  grand  nombre  de  médailles 
et  des  marques  de  bienveillance  de  la  part  de  plusieurs  sou- 
verains de  l'Europe. 

DAfiOS  (  Mme.  Jeanne-Bernard  ] ,  peintre ,  r.  Meslay , 
58,  néeà  Lunéville,  ël.  de  Mme.  Guiard,  peintre  du  roi. 
Cette  dameaexp.,  en  1802,  Petite  FiUe  se  cachant  derrière 


DAG 


an  rideau.  En  i8o4  9  La  Paresseuse ,  lab.  acquis  par  le  prince 
primat.  £n  1806 ,  Deux  Jeunes  Personnes  regardant  au  tra- 
vers d'un  télescope  ;  Une  Baigneuse.  En  1808,  Voltaire  et 
Belle  et  Bonne;  J.-J.  Rousseau  et  The'rèse.  En  181  o,  Pre- 
mière Leçon  de  Dessin  d'une  mère  à  son  fils.  En  181 2,  Une 
Yestale;  Jeune  Fille  faisant  sa  prière.  En  18149  Les  Lys  ou 
la  Sortie  du  Te  Dernn;  Une  Partie  de  masques.  En  181 7  , 
MiltOB  soigné 'par  sa  Fille  ;  Le  Rameau.  En  181 9,  Le  Billet 
doux;  L'Attente.  En  1822,  Portrait  de  Philippe  dans  le 
Yampire  ;  La  rose  et  le  cyprès.  En  1824  ^  Deux  jeunes  femmes 
ùani  un  pâtissier;  Une  Jeune  Personne  couronnée  au  Gonser- 
Tatoire.  Elle  a  obtenu  une  méd.  d'or  de  la  reine  d'Etrurie. 

DACOSTA  (  Jaac-Franco) ,  musicien*compositeur,  r.  de 
LouYois9  2,  né  à  Bordeaux  en  1778,  él.  de  X.  Lefèvre.  Il  a 
publié  chez  divers  éditeurs  cinq  Airs  variés,  quatre  Concer- 
tos pour  clarinette  et  un  Duo  concertant  pour  piano  et  clari- 
nette. M.  Dacosta  est  1"  clarinette  de  T Académie  royale  de 
musique.  Il  donne  des  leçons  de  cet  instrument. 

DAGNAN  (Isidore),  peintre  de  paysages,  Paris,  quai 
de  la  Cité ,  23 ,  né  à  Marseille.  Ses  principales  productions 
ont  été  exp.  au  M.  R.,  savoir  :  En  18 19,  Deux  Jeunes  Filles 
écoutant  un  Berger  jouer  de  la  guitarre.  En  1822 ,  deux  tab. 
(M.  d.  R.)  pour  le  château  de  Fontainebleau ,  l'un ,  Vue  du 
Uc  de  Grenève  ;  l'autre  ,  Vue  de  Lausane  prise  du  bois  de 
MoBtnielian  ;  Yue  des  Sources  de  Royat  en  Auvergne  ; 
Vue  du  Château  de  Voltaire  à  Femey;  et  en  1827,  In- 
térieur de  la  Forêt  de  Fontainebleau ,  et  Deux  Vues  prises 
dans  le  Dauphiné  et  acquises  par  le  roi.  Il  tient  atelier, 
et  fait  pendant  l'hiver  un  cours  de  perspective  appliquée  au 
paysage. 

DAGUERRE  (  Louis-Jacques-Maiidé) ,  peintre-décora- 
teur au  Diorama ,  Parts ,  r.  des  Marais-du-Temple ,  5 ,  né  à 
Cormeilles  en  1788,  él.  de  Degotti,  décorateur  de  l'Opéra. 
Outre  plusieurs  tab.  qui  ont  été  vus  aux  exp.  du  M.  R. ,  il  a 
peint  un  grand  nombre  de  décorations  théâtrales ,  entre  au- 
^'^ï  celle  du  Sdnge  au  th.  de  l' Ambigu-Comique ,  et,  en  so- 


cîété  avec  M.  Ciceri,  celles  de  La  Lampe  Menreilleuse  ,    à 
l'Opéra.  M.  Daguerre  est  l'inventeur  duDiorama,  qui  a  été 
construit  d'après  ses  dessins,  et  pour  lequel  il  a  exécuté  plu- 
sieurs tableaux  :  La  Vallée  de  Samem  ^  en  Suisse  ;  hs^  Gha* 
pelle  d'Holjrood  ;  L'Âbbaye  de  Rôslyn,  do|it  resqiûs^e  a  été 
exp.  en  1824 1  Un  effet  de  brouillard  et  de  neige;  Le  village 
d'Untersen  ;  L'incendie  d'Edimbourg  ;  Le  pont-  de  Thiers  ; 
Le  Saint-Gk>thard;  Le  déluge ,  etc.  £n  i8a4)  à  l'occasion  de 
son  tab.  des  ruines  de  la  chapelle  d'Holyrood ,  M.  Daguerre 
a  été  nommé  chevalier  de  la  Légion-d'Honneur. 

DALAYRAG  (Nicolas),  compositeur  ,  né  à  Muret ,  en 
Gomminges ,  le  i3  juin  1763 ,  et  mort  à  Paris  le  s^L  fiovem* 
bre  i8og,  a  mis  en  musique  cinquante-six  opéras.  G'est  à 
Langlé  qu'il  dut  lespremières  leçqns  d'harmonie  et  de  compo- 
sition musicale.  Ses  premières  productions  furent  des  Qua- 
tuors pour  le  violon,  qu'il  puMia  sous  un  nom  supposé. 
En  1781 ,  il  donna  à  la  cour  deux  opéras  :  Le  petit  Sou^ 
per ,  et  Le  Chevaliev  à  la  mode  i  puis  au  Théâtre  Ijalien,  en 
1782,  L'Eclipsé  totale;  et  successivement,  soit  au  théâtre 
Favart,  soit  à  Feydeau,  Le  Corsaire,  1788;  Les  deux  Tu- 
teurs ,  1 784  ;  L'Amant  statue ,  1785  ;  La  Dot ,  1 785  ;  Nina  ou 
la  Folle  par  amour ,  1786.  En  1 787 ,  Azémia  ou  les  Sauvages; 
Renaud  d'Ast.  En  1788,  Sargine  ;  Les  deux  Sérénades  ;  Fan- 
chette.  En  1789,  Les  deux  petits  Sayoyard$}  Raoul  de  Gré- 
qui.  En  1790,  La  Soirée  orageuse;  Vert-Yert;  Le  Ghéne 
patriotique.  En  1791 ,  Gamille  ;  Philip;»e  et  Greorgette;  Agnès 
et  Olivier.  En  1798 ,  Ambroise  ou  Ypilà  ma  jdurnée;  Roméo 
et  Juliette  ;   Arnill  ou  le  Prisonnier  américain  ;  Urg^nde  et 
Merlin.  En  1794?  La  prise  de  Toulon;  L'enfanc^  de  J.-J. 
Rousseau;  Les  Détenus.  En  1795,  La  pauvre  Femme  ;  Adèle 
et  Dorsan.  En  1796,  Marianne;  La  Famille  américaine.  En 
1797  ,  La  Maison  isolée  ;  Gulnare  ;  La  Leçon  o^  L%  tassas,  d^ 
glace.   En  1798;  Alexis  01^  L'erreur  d'un  p^e;'Léaii  ou 
Le  château  de.  Monténéro  ;  Prime^rpse..  En  1799,  Adolphe 
et  Glai^a^  LaUre  ou  L'Actrice  chez  elle.  Eq  i8qo«  Maison  à 
.  vendre  ;  Le  rocher  de  Leucade  ;  Une  matinée  de  Gatiiiat.  tfjfi 


BAM 


1801 ,  La  tôuf  de  Neastadt.  En  1802 ,  La  Boucle  de  che- 
veux ;  L'Antichambre,  pièce  arrêtée  par  la  police,  et  qui  ré- 
parât l'année  suivante  sous  le  titre  de  Picaros  et  Diego.  En 
ï8o4,  La  jeune  Prude;  Une  heure  de  mariage  ;  Lé*^avillon 
du  Calife  ou  Almanzor  et  Zobéide  (à  l'Opéra).  En  i8o5,  Gu- 
listan.  En  1806,  Deux  mots:  Roulouf  ou  Les  Chinois.  En 
1807 ,  Lina  ou  Le  mystère.  En  1809 ,  Elise  Hortense  ou  Sou- 
venirs d'enfance;  enân  Le  Poète  et  le  Musicien,  œuvre 
posthume  ;  Le  Héros  en  voyage,  opéra  de  circonstance,  n*a 
p  été  représenté.  Dalayrac  était  membre  de  la  Légion*^ 
d'Honneur  €t  de  l'Académie  royale  de  Stockolm  ;  et  son 
buste ,  par  Gartellier,  a  été  placé  dans  le  foyer  du  théâtre  de 
rOpéra-Comique . 

DALLEIZETTE  (Ami),  peintre  de  genre  et  de  por- 
traits à  l'huile  ,  Paris,  quai  Malaquais ,  i5 ,  né  à  Genève  en 
1799,  él.  de  Hersent,  a  exp.  plusieurs  portraits  au  salon  de 
1827.  ^^^  artiste  donne  des  leçons  particulières. 

DALTON  (Mme.  E.),  r.  Godot  de  Mauroy,  33,  peintre 
de  portraits  et  de  paysages.  Plusieurs  de  ses  paysages  ont  fi- 
guré à  diverses  exp. ,  et  notamment  à  celle  de  1827. 

DAMAME  DÉMARTRAIS  ,  peintre  et  graveur,  él.  de 
David.  A  exp. ,  en  iSio ,  Le  grand  Sanhédrin;  Collection 
complète  de  Voitures  et  Traîneaux  de  Russie.  En  i8i4.  Le 
Couronnement  de  Marie  de  Médicis  ;  Vues  de  Saint-Péters- 
bourg et  de  Moscou.  En  18^7,  Le^  véritables  Montagnes 
russes ,  telles  qu'on  les  voit  à  Saint-Pétersbourg  pendant  le 
onnaval  ;  Des  Russes  occupés  à  briser  et  à  enlever  la  glace 
pour  l'été.  Et  en  1819  ,  Vues  de  Paris;  Paysans  russes  avec 
leurs  troupeaux  ;  Une  Ste.  Famille.  Comme  graveur,  cet  ar* 
^te  a  exp. ,  en  1817 ,  Des  vues  de  Russie.  * 

DAMESME  (Louis-Emmanuel-Aimé) ,  architecte ,  né  à 
Magny  en  1757,  et  mort  en  1822.  A  bâti  Le  théâtre  de  la 
Sodétê  olympique  de  Paris ,  r.  Chantercine ,  oiivragt;  dont 
VemperetEit  Alexandre  demanda  les  plaiis  à  l'auteur,  en  kd 
envoyant  une  marque  de  sa  munificence.  On  lui  doit  auâsi 
LeThéâtré  Royal  et  Les  Prisons  civiles  de  la  ville  de  Bruxel- 


DAN 


les.  Damesme  avait  remporté  le  prix  dans  un  concours  potx 
le  projet  d'un  Arc  de  triomphe. 

DAMOURS  (Hippolyte),  graveur  en  taille-douce  et  au 
pointillé ,  Paris ,  quai  de  la  Cité ,  1 3 ,  né  dans  cette  ville  en 
1797.  Cet  artiste  a  gravé  des  portraits  et  des  vignettes  et  fait 
des  élèves. 

DANDELEUX  (Pierre-Léonard),  graveur-topographie- 
cartes,  r.  Sain  t- Jacques ,  161 ,  né  à  Troyes  en  1783,  él.  de 
Biondèau.  On  a  de  cet  artiste,  savoir  :  Plan  de  l'attaque  et  de 
la  défense  de  la  place  de  Dantzick ,  pendant  les  années  1812 
et  181 3,  Carte  d'Europe,  publiée  par  Brué  en  1824;  Les 
cartes  d'Espagne ,  de  Suisse  et  d'Italie ,  etc. ,  de  Y  Atlas  de 
de  Brué  ;  Une  partie  de  la  carte  générale  de  l'Egypte,  exé- 
cutée pour  le  dépôt  de  la  guerre  ;  Deux  plans  de  la  ville  du 
Caire  ,  et  plusieurs  autres  ouvrages.  Il  tient  atelier. 

DANIEL  (Samuel),  graveur  en  médailles  et  cachets, 
Place  de  l'Oratoire ,  4 ,  né  à  Versailles  en  1 808 ,  él.  de  M.  Du- 
tertre.  A  gravé  Les  Cachets  particuUers  de  Charles  X ,  du 
duc  et  de  la  duchesse  d'Angouléme  et  de  la  duchesse  de 
Berry. 

DANLOUX(  Pierre),  peintre  d'histoire,  né  à  Paris  en 
1745,  et  mort  en  4809.  Connu  surtout  par  un  portrait  en 
pied  de  J.  Delille  et  Le  Supplice  d'une  vestale,  ouvrages  exp. 
au  salon  ien  1802;  a  peint  en  Angleterre,  où  il  s'était  retiré 
pendant  la  révolution ,  plusieurs  tab.  qui  n'ont  pas  figuré  au 
Musée. 

DAIVTAN,  fils  aîné,  statuaire,  Paris,  r.  du  Faubourg 
Saint-Denis,  99,  actuellement  à  Rome.  A  exp.,  en  1819, 
Télémaque  portant  à  Phalante  les  cendres  de  son  frère  Hip* 
pias.  En  1824 ,  L^Asie.,  figure  allégorique;  Buste  de  Mme.  la 
comtessç-  de  Trastatamara,  marquise  de  la  Quila;  Celui  du 
prince  d'Arcena  et  autres  bustes.  En  1827  ,  Plusieurs  bustes. 
M.  Dantan  a^uvoy^  de  Rome ,  en  i83o ,  Une  tête  d'étude  et 
Une  copie  faite  d'après  la  statue  antique ,  connue  sous  le  nom 
de  L'Amour  de  Praxitèle.  Ces  deux  ouvrages  eu  marbre  ont 
été  exp.  au  Musée  des  Petits-Augustins.  11  a  obtenu  une 


DÂR 


méd.  en  18249  a  remporté  le  a®  g.  p.  de  sculpture  en  1823, 
et  le  I*'  g.  p.  en  1828. 

DANTAN,  jeune  (Jean-Pierre),  frère  du  précédent , 
sculpteur-statuaire ,  r.  St.  Martin  ,  289,  né  à  Paris  en  1800  , 
él.  de  M.  Bosio.  A  exposé  au  Salon  plusieurs  bustes ,  notam- 
ment en  18^7  y  celui  de  L'Osage  dit  Esprit  noir,  et  celui  de 
Romagnési/Il  a  fait  à  Rome,  d'après  nature  ,  le  buste  de 
S.  S.  le  pape  Pie  VIII ,  et  ceux  de  MM.  Carie  et  Horace  Vei^ 
net,  directeur  de  l'école  française.  En  1829,  la  ville  de 
Rouen  a  décerné  deux  méd.  à  cet  artiste,  en  reconnaissance 
du  buste  de  M.  Boïeldieu  qu'il  lui  avait  offert. 

DARBOIS  (Pierre),  peintre  de  genre  historique  et  por- 
trait en  miniature,  conservateur-adjoint  du  Musée  à  Dijon  , 
né  dans  c^tte  ville  en  i  ^85 ,  éL  àe  MM.  Desvoge  et  Augus- 
tin, lia  exp.  au  M.  R. ,  en  1824 ,  Une  Vénus  endormie,  d'a- 
près le  tab.  de  Jean  Hemmessen  ,  miniature  de  7  po.  sur  5. 
A  Cambrai ,  en  1826,  Dédale  attachant  les  ailes  à  Icare,  sur 
Télin parchemin ,  19  po.  sur  14.  A  Douai,  en  1827 ,  Une  Co- 
rinne en  Ecosse,  également  sur  parchemin  ,  12  po.  sur  7.  Il 
a  obtenu  une  n^éd.  d'argent  à  Cambrai,  en  1826,  et  plu- 
sieurs mentions  honorables  aux  diverses  exp.  du  départe- 
ment du  Nord,  dans  les  années  1825,  1827  et  1828.  Cet  ar- 
tiste tient  atelier  d'élèves  et  donne  des  leçons  particulières. 

DARDEL  (Robert-Guillaume),  sculpteur-statuaire,  né  à 
Paris  en  i749>  et  mort  en  1821  ,  él.  de  Pajou  ,  professeur  et 
recteur  de  l'Acad.  Il  a  exp.  au  Salon,  en  1812,  Yirginius  tuant 
8afilleji8i49  Henri  IV  pleurant  dans  les  bras  de  la  Victoire; 
Minerve  pacifère  ;  Le  grand  Condé  couronnant  Louis  XIV 
enfisuit;  Pascal,  etc.  Outre  une  infinité  d'esquisses  qui  sont 
en  la  possession  de  son  gendre,  M.  Tourcaty  {royez  ce  nom), 
il  a  exécuté  plusieurs  modèles  d'après  lesquels  ont  été  cou- 
lées en  bronze  les  statues  de  Condé  ,  Tu  renne ,  Duguesclin  , 
Bayard,  ^ures  de  20  po. ,  commandées  par  le  prince  de 
€ondé  et  placées' dans  la  galerie  du  palais  Bourbon  ;  Le  czar 
Pierre,  dans  la  galerie  de  l'empereur  de  Russie;  Une  des 
Statues  de  grenadier  à  l'arc  de  triomple  des  Tuileries  ;  Apol- 


DAU 


Ion  ôtant  le  masque  de  Voltaire  dont  il  était  coayert ,  em 
Bescartes  débrouillant  le  chaos  ;  ces  deux  dernières  statues 
acquises  par  la  S.  d.  A.  d.  A. ,  etc.  M.  Dardel,  nommé ,  eK 
1 796 ,  administrateur  du  Musée  établi  à  Versailles  et  profes. 
seur  à  l'école  de  cette  ville,  obtint,  en  1800,  le  prix  d'en- 
couragement à  l'exposition  des  projets  d'un  monument  poiLi 
la  paix  d'Amiens. 

DASSY ,  peintre  d'histoire ,  r.  des  Fossés-M.*Le-Priiice  , 
20.  A  exp. ,  en  1819 ,  Le  Sacrifice  de  Noé  au  sortir  de  l'arche 
(M.  d.  R.).  En  1824»  La  Madeleine  pénitente;  St.  Jérôme 
dans  le  désert.  Ces  deux  tableaux  ont  été  commandés  pom*  h 
cathédrale  d'Arras.  Plusieurs  portraits.  Cette  même  année  il 
a  lithographie  et  exp.  Mostapha,  Mardochée ,  Galatée,  Héro 
etLéandre;  ces  4.Uth.  d'après  M.  Girodet-Triosotn.  En 
1827,  cet  artiste  a  peint  dans  la  3*^  salle  du  conseil'^i'état;, 
La  Force  et  La  Vigilance ,  figures  allégoriques.  M.  Bassjr  a 
remporté,  en  1821 ,  le  i*'  g.  p.  du  Torse,  et  une  méd.  en 
1824. 

DAUBIGNY  aîné  (Edme) ,  peintre  paysagiste ,  Paris,  r. 
Paradis,  4 9  au  Marais,  né  dans  cette  ville,  él.,d^  Bertin.  A 
exp.,  en  1819,  Une  vue  prise  à  Ménihnontant.  En  1822, 
Plusieurs  paysages.  En  i824)  ^ue,  d'après  nature,  de  Beau*- 
repaire,  près  la  ville  de  Pont-St.-Maixence.  Cet  artiste  donne 
des  leçons  particulières  de  peinture  à  l'huile,  aquarelle  et  au 
lavis. 

DAUBIGNY  (Pierre),  peintre  en  miniature,  frère  du  prë^ 
cèdent,  Paris,  cour  du  Harlay ,  22,  né  dans  cette  ville.  A 
exp.  9  aux  salons  de  1822 ,  1824  et  1827 ,  plusieurs  cadres  de 
miniature.il  tient  atelier  ^e  dessin  et  de  peinture. en  mir 
niature,  et  donne  des  Iççons  particulières.  Mme.  Daubigny 
son  épouse  s'occupe  comme  lui  de  peinture. 

D'AUBUISSON.  royez  AUBUISSON. 

DAUDET  (Robert),  graveur,  né  à  Lyon  en  1737  ,  et 
mort  en  1824  9  él.  de  Wille ,  a  laissé  un  OEuvre  de  quatre- 
vingt-deux  planches.  Les  principales  sont:  Vue  duportd'Os- 
tende,  d'après  Solyris;. Les  ruines  de  Palmyre,  dans  le 


BAT 


vojage  «a  S^e  de  Cassas  ;  Passage  du'  96  pat*  ^apbléDti , 
d'après  C.  Vernet}  Marines,  d'après  f.  Yeriv^t l 'Batarlles , 
d'après  Yandermenleti  ;  Sk%  paysages  dtuis  ie  Muitih  fiançais 
de  Robillard  ;  Plusieurs  planches  daiis  le  Foyageh  Ijkiples  de 
Saint-Non;  Le  Vorage  vn  Espagne  AëJ^AaLho^Ùëi^L'd  galerie 
4i  Flwence ;  Les  momomens  de  f^Inetou^anyàit'^      li      '  ' 

DAUT£L(MUe.  Amélie),  peintre  ^n  imniatui^«  et  à 
raquttrelle ,  Paris  ^  cour  du  Uarlay ,  112 ,  Palais  •  de^*  jus^de  , 
seedans  cette  ville,  él.  de  MM.  Gràilg£^  eo  Aul^/  A-expl, 
«n  182a  ,  18^4  et  1827  ,  plusieurs!  cadrer*  de'  ^iniatùt^^. 
MUie.  Dautel  donne  des  leçons  pàrtitililièi^ifSl^'     'i  "  -:  'j>   >'  > 

DAVAUX  (J.-&),  musicien- cotiip^iteàr  ;'  moyi^Hfi 
i8a2,  aécrit  plusieurs  Symphonies 'concertantes  et  un  ^àtld 
aoiBbce  de  Quatuors  et  de  Rondeaux  qui  leÔi^eint  smîiMiàw- 
merlepè/v  auœ  rondeaux.  Il  éta4«  «iiembiti;  dij-  lîi  S^éiétë 
Académiquie  des  Enfans  d'Apollon.  '  •.../). 

DAYJB  (  Jaoques*Louis),  peintkted'hiMbire^  ri^â^P^s  eh 
i74Bf  et  mODt  à  Bixixelles  le  29  déoembre  1 62$,  e'tùdiaia  fKsiti- 
tore  àTécole  de  Yien,  qui  oommençûH  alors  la 'refiiiaiàtatioÀ 
lUrëcole  â^nçaise,  œuvre  que  Bon  élève  devait  :t6ntinuêi> 
«tBichevcr^  On  raconte  que  ce  fut  à  là  protecûon^de  Boucher, 
peintre  favori  d^  Mme^  de  Pompadour,  et!  mijottrd'hui  ^u- 
Uie,ipieBavkl)  encore  très-^jeune,  dut  son  admission -à  Té^ 
fiole  de  Yien  et  rasseotiment  de  sa  famille  qtli ,  ]uë<|U^alors, 
HtiteontraTâë  son  goût  pour  la  peinture.  Il  <eonc!dufUt  pour 
k  première  fois  en  1772,  et  obtint  le  secoivd  piix-j  en  1776, 
ii  remporta  le  \^^  gr.  pr.  Le  sujet  du  coticôurs  'était  Les 
mours^d'ABtiochiia  et  de  Stiratonicé.  Lainé|i|6  aiïnée,'  Yien 
avait  été  nomme  directeur  de  l-éeole  /^ran^ke  à>IW}fiie  ;  aittdi 
k  maître  accompagna  son  élève:  G'eS%  )àlcirs  qtfe  s'accofnplit 
l'éducation  du  grand  peintre ,  pliant  son  géhi^  'créateur  à 
l'asservisseinent' minutieux  de  laoâpk  -et  le  nourrissant  de  Ik 
<wntempladoB  du  vrai  beau.  Le  séjoui^'dfèl  David  en  Ita^ 
^  a  pik)dtii4i  cinq  gttte  volumes  d'études  où  son  crayon  a 
rasseÀiblé  et  tradtiit  en  quelque  'àèrte  tomes  les  beautés 
fi*  efeaient  i  ses  yeux  les  "chefe-d'oEttvre  de  Tantiquité  reunis 


11 


en  Italie^,,  L'jél^ve^tait  maître  déjà ,  et,  dans  la  copie  qu'il  fi^ 
nlois  djJ^m^leaia  4^  J^a^Gèiie,  de  Yalentin  ,  il  n'est  pas  reslê 
auT4€^o<l§^«de  son  .modèle.  G'esl  à  Rome  qu'il  peignit  La 
pesie  de  St.  Roch^  tableau  qui  obtint  l'admiration  des  Ita- 
liens eu^'vnièfvu^s  ;  il  est  aujourd'hui  au  lazaret  de  Marseille 
David  revint  en  France  en  1780.  L'année  suiyante,>son  Béli— 
^ai/i;  l^i  valut  le, titre  d'agrégé  à  l'Académie  royale  de  pein— 
tur^>  ^i»tiil  ftit^nommé  membre  trois  ans  après;  son  tal>. 
d'Ai^(]roma<|M^  ple«ï>i§ii$  la  mort  d'Hector,  fut  son  tab.  de  ré- 
ception» .11  repartit  ensuite  pour  l'Ilalie-Un  tableau,  com^ 
mandé  par  le  gouvernement,  et  qu'il  avait  commencé  à  Paris, 
f^t^bQvé  Sidoine,, pàjil excita  l'enthousiasme  universel;  i^^é- 
taJt^jLe.s^Vn^nt.d^s  Homces..  Revenu  en  France,  David  pei*- 
^nÂtiies  amours.de  Paris  et  d'Hélène,  tab.  commandé  par  le 
cpmte^r  Artois  ;  puis,  La  mort  de  Socrate,  qu'il  avait  entrepris 
sur  la  demande  de  M.  de  Trudaine  ;  ce  tableau,  appartenant 
Anaiï||jfi|if|iit  ^u  marquis  de  Yérac,  a  été  exp.  à  la  galerie  Le- 
4>rui^  «kl  ii^6>  A. la  même  époque,  en  1 789,  il  fut  chargé,  de 
la^part  du  loi  Louis  XVI 9  de  faire  un  tableau,  et  il  exécuta 
fivjmtXis  r^nliiant  chez  lui  aprè»  la  condamnation  dé  ses  fils.  Ea 
septembre  k.79a»  David  fit  hommage  à  l'assemblée  constitiiaute 
d'u9iitabkau;}:<eprésentant  L'arrivée  de  Louis  XYI  à  (a  séance 
j'oyaledu  ,i4  février ,.  lorsque;  ce  roi  vint  prêter, serment  à  la 
eons4itutioli.  En  reconnaissance  >  l'Assemblée  le  chargea  de 
peindrai  )^  fangeux  Serment  du  jeu  de  paume.  Geiteknmense 
composition.,  qui  nef  ut  qu'ébauchée,  a  été  exp.  à  la  galerie 
Lçbrtin  en- ;i 8)6,  jet  la  gravure. nous  a  conservé  la  conception 
et  le  de$ftin  di^  peintre.  David  était  membre  du  corps  éleolo* 
xal  de Pari^ en  septembre  X792  ,  lorsqu'on  le nommadéputé 
à  la  Convention.  Il  vota  la  mort  du  roi.  Quelque  temps  après 
il  présenta  k  cette  assemblée  un  tableau  :  La  mort  de.  Lepel- 
letier  de  -St.-Fargeau,  d^uté,  assassiné  par  le  garde  du  corps 
Paris,  et  dx>nt  la  fille  avait  été  adopté^  par; lu  Convention  sur 
la  demande  de  David.,  Il  fit  décréter  aussi  plusieurs  noeaures 
dans  Tiittérêt  des  art^ ,  ^mme  la  formation  d'un* jury  natio- 
nal des  arts  et  d'une. cqmmi^ipn. du  Muséum.  Parmi,  les  ta- 


DAV 


^^l^eaiu^  quMl.composaà cette  époqae,  le  plus  remarqualde  fut 
Zja  mort  de  Marat.  Au  mois  de  nivôse  aa  II  (i 793)»  il  présidait 
la  GonvenUon,  et  faisait  partie  du  cotnité  de  sûreté  générale  ; 
l3ieDtôt  après,  repversié  par  la  faction  thermidorienne,  il  resta 
<|iiatre  mois  en  prison,  puis  relâché,  puis  arrêté  de  nouveau^ 
il  Qe  recouvra  qu'avec  peine. sa  liberté.  Dès.  ce  moment,  Da- 
^d  ne  fut  {dus  qu'artiste.  Ljes. fruits  de  cette  retraite  furent  : 
Bonaparte  au  pass,age  du  mont  St.*-Bernard  ;  Le  portrait  du 
pape  Pie  VU  (gai.  du  LuxO;  Un  portrait  de. Napoléon  avec 
les  habits  impériaux;  L'enlèvement  des  Sabinea^.expu  en 
1808  ;  Léonidas  aux  Thermopyles»  Alors  l'empired^nsél  ioom- 
mencé,  et  Napoléon,  dans  tout  Téclat  de  sa  gloire,  diavaiit  Ibur*' 
lùr  au  géj^ie  du  peintre  de  brillanteSs  InspiraâifM^t  fiavid  a 
décrit  deux.grandes  scènes,  de  son  règne  :  Le  couronnement , 
eip.  en  1808,  et  La  distributioUi  des  aigles,  exp.:  en  i8io« 
Napoléon,  après  avoir  long-temp^  contemplé k;  ilab&.du 4(Ott-< 
ronnement,  se  retournant  vevs  le  peintre  et  .ae  découvrant  : 
Bopidy  dit-il,  je  vousstilue,  Napolédû^,  eni ^kwieiirs occkstqaiis, 
Ini  donna  encore  desmarques'd'une  beauté  estt«uâft6td'i|ée  fa- 
veur particulière.  Néanmoins  David  resta  constaimnentnei&tpe 
et  immobile  témoin:  dès  révolution^  ifaï  survinrent  à  cette 
époque  dans  le  gouvernement.  Hâtait  âgé  de.8aitante^s€|>t  ans, 
lorsque  les  Bourbcms  rentrèrent  en  France  poiîcjàa.  seconde 
fois,  jetant  au-4e^ànt d'eux  les  mots  oubii  et^par^on.  Dawidcfut 
exilé,  11  se  retirai  Bmxelle8,'emporlant  aveciui  llintérét^é 
sa  nation  ,  bien  plus  qu'il  ne  fallai&ponr  consoler  de 'là  défa- 
veur d'uD  prince , mais  t^Op  peu,  héla» l pour  celvi*  quire- 
grette  sa  patrie.  Il  trouve  pcesque  de»  compèft|'iQteéidaftiilés 
Belges ,  et  la  bi<90iT^iUance>  dont  on.  l'entourait ,  le  ^vdisinëge 
^^ussi  de.la  Fràocè  liai  fiirefit  préférer  Bmixelle&el;  somùbjcike 
retraite  à  U  ,peirs||e^iDe  brillante  qu'on  lui  offrakÂiiBearlim 
Lesarts  furent  sa,Qo|i$olaUon;  plUateursdeises  tab)eKuxi,  xju'on 
a  vus  depuis  à  ?aiis,  furent  exposés  à.  Gand  aubénéâce  des 
pauvices  de  (ett^ji^f^^i  qjui  itJt  hommage  de  4  de ies  plus 
^aux  (leasijis  .9  et  qi^i  7  eii  retotir  lui  jdécevma  une  -  tnéd.  d'or. 
Ses  élève$  aussi  âii^ti«apper:enileuri  honneur  une  médaille 


»AV 


gvavëé  par  M,  Oaile  ,  et  M.  Gix)s  fat  député  en  letu-  nom 
pour  la  iu  présenter.  L* Amour  quittant  Psydvé  au  lever  de 
l'aurore,  exécuté  pour  M.  de  Sommariva,  etapp.  à  M,  le 
eomte  Pourtalès  ;  Mars  désarmé  par  Vénus ,  L'Amour  et  les 
Grâces,  tons  deux  exp.  à  la  gai.  Lebrun  en  f  8^  ;  Telémaque 
etEucharis,  exp.  à  la-glal.  Lebrun  en  1827  (à  Munich ,  chee 
un  comte  bavarois  :  M.  Firmin  IKdot  en  possède  une  répé> 
tilion;  La  colère  d'AcluHe  (M.  Naigeon),  exp.  au  Lux.  en 
i83o,  somlks  prodi»ctions  les  plus  remarquables  de  son  exil. 
IlXerinniaH:  ce  dermef  tableau ,  k3»rsque  la  mort  vint  le  frap-^ 
per  daitsi^R  soixaii>te'dix«»huitième  année  de  son  âge.  Legou- 
vërtuemient  français  a  refusé  à  ses  fils,  en  18^;  la  triste  la- 
veur ûû  ivppotner  en  France  les  restes  de  leur  père.  iSous 
Lotns  Xyili ,  les  élèves  de  David  -avaient  t«?nté ,  à  diverses 
lueprises^  s<m  rappel.  La  ville  de  Bruxelles  a  honoré  le  coinvoi 
dttpeintiv  Irançaisd'uive  pompe  sâAennelle.  Sa  famille  l'a 
fait  /embaumer^  et  l'a  déposé  dans  un  tombeau  qu'elle  a  lait 
ériger  hors  de  laTÎlle.  MM.  Gros,  Giix>det,  Gérard,  Abel  de 
Pujol^iBiioiUiaaig,  etc«;  sont'  élèves  de  David.  H  avait  été  i*' 
peûilre.«ie  Napoléon,  membre  de  ^Institut,  cèievaAier  de 
l'iâmpirei,  et  ofiider  de  la  Légioir-d'Honneui^ 

i  JJAVlD(3?ieiTe-='Jeiin)v  statuaire ,  Paris,  r.  4e  Vau^- 
vai^dv-^oyiàéà  AngeiB.eu  r79^,  él.  de  Davifâettiie Rolland.  Les 
pit)âuodbns  qoeâet  artiste  a  &if.  au  M.  ft.  sont  :  En  tS^ri^ 
i^TCftrRené  (M.  I.y,  statue  colossale  plslcée  stir  le  G#urs  ,  à 
Aix  ;  Ste  Cécile  (P.) ,  ^statue  destinée  à  déeorer  une  église  de 
Paris  ;  Bas-^telief  représenUmt  le  Génie  4e  la  gvieiTe  et  ^àeé 
Ibrëficâtions  ÇU.v.h) ,  pour  la  fbntaiore  de  la  pla<!e  delà  Bais* 
tUW;  Bustes  de  iVioiçois  i*^  et  d'A^mbï^oke  Paire',  pi*dpi9rt. 
Q«b>ssaie;  iBUstesde  Yisooiiti^doCatiAitteloiMian.  En  %Sq^j 
Le  vndinÀÉient  de  Bonchfvmp  (M.  d.  R^)^ >l4r staîtile  a  S^p^.  de 
haut  et  c»t'pla^ée'<(kif)»l^€gli8e  -de  ^tl^^Flô^em  ;  L^f  niibeetice 
implofr&titla  Jnaâstice,  baA-rolief  dansla  coufdu  Louvve(M4d.R.); 
Bmte  de>&.ouis  XVI  ;  ^n'â^-  buste  d'Avi^Woise  Paré ,  Bustes 
diiiliaixmDesgenettes'èt'dè  "V^ohiAy.  Enl^d^';^,  Le  prince  de 
^ndé,  statue  coU^^lepour  lepoi^tlKMii^iLW^i;  Une  jeune 


DAV 


£Ue  grecque  dëpoaftnt  une  cenroniie  cU  laurier  sur  le  tom- 
l»eau  de  BcHzans  ;  œ  inottuuient  doit  être  envoyé  en.Grèce  ; 
£m- relief  re^ëseutant  le  retour  .du  duc  d'Angouléme. après 
la  guerre  d'Espague ,  pour  l'arc  de  triomphe  du  Carrousel  ; 
Statue  de  Raâne  <M.  I.)  ;  Statue  de  Talma ,  modèle  en  plâtre 
poiir  le  Théâtre-Français;  Bustes  de  Béclordy  au  Musée 
d'jkngersy  de  Cooper,  pour  Les  États^-Unis  d'Amérique,  de 
Casimir  Belavigne^  de  Raoul  Rochette,  de  JérétnieBentham, 
dont  L'auteur  a  fait  honunage  à  L^Angleterre  «  de  Fénélon^ 
ptar  le  garde-des*»seeaux ,  de  Montesquieu.  Et  en  i83o, 
att-Lux. ,  Un  grand  mcdaiLlon ,  Portrait  de  Roinget  Delisle^ 
M.  David  a  fait  en  outre  Le  Ghiist ,  La  Vierge  et  St.  Jean  , 
groupe  placé  dans  la  cathédrale  d'Angers  ;  Le  monument  de 
Féoélon  atec  bas-reKefs  représentant  plusieurs  traits  de  la  vie 
de  l'illustre  prélat,  pour  la  cathédrale  de  Gambray  ;  Un  jeune 
bergeroecupé  à  ae  regarder  dans  l'eau  (Musée  d'Angers);  Les. 
iDonumens  du  maréchal  Lefebvre ,  du  maréchal  Suchet ,  du 
comte  de  Bourke  et  de  Yisconti ,  au  cimetière  de  TEst  ;  Un 
hiSHrelief  représentant  l'exécution  militaire  du  comte  Frotté 
et  de  six  officiers  (dansi'église  d'Alençon)  ;  Tous  les  tvavaixx 
dejbiface  méridionale  de  l'arc  de  triomphe  élevé  sur  le  Cours 
à  Marseille  ;  Une  grande  quantité  de  bustes  en  marbre  et  en 
httmïe  d'hommes  célèbres ,  dont  ceux  de  Racine ,  Henri  II , 
Ucépède  ,  Casimir  Perrier ,  Kératiy ,  Rouget  Delisle ,  Gré«- 
goire,  Rosçini ,  le  oolonel  Moncey  ^  Cazeaave  ,  Caumartin , 
Ufayette  ;  il  vient  de  terminer  (i83i)  ceux  de  Sieyès  y  de 
Barrère ,  de  Merlin  de  Souay  et  :de  lady  Moiigan ,  ete. 
L'auteur  a  fait  don  du  buste  de  Lafavette  aux  Etats-Unis  d'A* 
mérique  ;  plus  90  méd.  représentant  Victor  Hugo,  Glu^rlet^ 
Borace  Verneit,»  Orfilaet  Bëclard^  mesdames  Tastu,  Del- 
phine Gay,  Belloc  et  Pasta^  etc. ,  etc.  M.  David  s'occupe 
Cft  ce  mom^t  du  monument  dp,  général  Foy  au  cime<^ 
lière  de  TSst ,  de  la*  staiue  de  Mme.  de  Staël  qui  doit  être 
placée  dans  une  des  salles  de  l'Institut ,  ei  il  a  été  chargé 
pftr  legouv.^de  l'exécution  de  S  bas^seliefs  en  marbrequf  de- 
vaient -décCMrer  l'égUse  dé  Ste.  Geneviève,  Il  s'orcupei  en  ce 


»AV 


moment  (i83i)  du  busie  colossal  en  "marbre  de  Chateau- 
briand,  et-  de  celui.de  Goëtbe.  Cet  artiste  a  obtenu,  en 
1810,  le  2^  gr.  pr.  de  Kome  et  le  prix- de  la  tête  d'expres- 
sion ,  et  en?  181 1  ^  le  -i  **'  gr.  pr..,  iet  a  été  tiommé ,  en  1824  , 
membre. de  r Académie  de  Cambray  ;  eh  1825 ,  membre  de  la 
Légion-d'HoAmèur.;.  en  1826,  membre  de  l'Institut  etpfb- 
fesseur à  l!A£adëmie  de  peinture,  et  en  1828,  membre  de 
l'Académie  de  Gand.  Il  tient  un  atelier  d'élèves. 

DAVJD  (François-Aime),  graTeur^névers  17  70  et  mort 
à  Paris  en  1824,  él.  deLebas^  a  publié  un  grand  nombre  de 
figures  en  forme  de  livres  dont  quelquefois  il  a  lui-même  ré- 
digé le  texte,  et  a  composé  beaucoup  de  vignettes  pour  des 
ouvrages  d'art  ou  d'bi&toire.  Les  principaux  sont  2  Antiquités 
d'Herculanum^  12  vol.  in-^»  de  1 780  à  i8o3  ;  Histoire  et  Angle- 
terre^ 3  vol.  in-49^^  1784  à  1800;  Antiqmtés  étnisquesy  grec^ 
ques  Gt  romaines,  5  voL  in-49  de  1785  à  i^&8; 'Histoire  de 
France,  5  pi.  in-4»  d:e^i787  à  1796  ;  •  Muséum  de  Florence  , 
8  vol.  in-4  de'1787-à  i8o3;  Élémens  de  dessin^  12  pi.  in-8,  de 
'797  >  Proportions  des  pitts  beUes  figures  de  V antiquité,  20  pi. 
inr4y  '798  ;  Histoire  de  Russie,  en  figures,  3  vbl.  in-4  de  1799 
à  i8o5  ;  Monumens  inédits  de  V antiquité,  3  vol.  in-4)  1806, 
avecMlle.  Sibire  ;  Histoirede  France  sous  Napoléon,  en  fig.  '4  vol. 
VDr^àe  18 II  à  i8ï3;  Histoire  d'Angleterre  sous  George  Illy 
in-4>  181 2;  Bible  des  enf ans ,  en  figures,  in-12,  i^i^-.  Le  ca^- 
binetdu  roi,  ou  ckoixde  tableaux,  in-12 ,  181 6  ;  Abrégé  de 
^histoire  universelle,  in-4>  181 7  ;  Histoire  d'Angleterre,  en  fig., 
jusqu'en  1817,  in-8,  \%i%',Histoiréde  FraAee,\\Msq^en  i8i4> 
3v6L  in-8,  18,18;  Livres  historiques  de  l'Ancien  Testament,  ïnSy 
1819,  •etc.  La  mort  de  l'auteur  a-  laissé  plusieurs  de  ces  ou- 
vrages imparfaits.  M.  David  a  exposé  en  outre  au  M.  R., 
ei^  1802,  Thésée  domptant  le  taureau  de  Marathon ,  d'après 
Carie  Yanloo  ;  Le  titomphe  de  la  •  République  française , 
d'après  Charles  Monnet  ;  Les  honneurs  du  triomphe  dé- 
cerné» à  Napoléon ,  d'aprte  le  même.  En  1808 ,  Ste.  Cécile, 
d'après. Raphaël;  Le  Couronnement  d'épines  ,  d'après  le 
Titien.  .!Pn  18149  Portrait  en. pied  de  Louis  XYIII  i^vêtu  de 


DËB 


ses  habits  royaux  ;  et  en  tSu),  Poivrait  èii  pied  'dé*  Gharlc- 
magoe,  d'après  le  dessin  de  Tanteur.  Il  e'tait  graveui-  de  )a' 
chambre  et  du  cabinet  dm  roi  et  membre  des  acadénAies  de 
Rouen  et  de  Berlin . 

DAYIN  (Mme.  née  Mievault  ),  peintre  en  miniatures 
et  à  rbnile,  née.  à  Paris ,  .el.  de  MM.  Suvée ,  David  et  Au- 
gttsdn.  A  exp. ,  en  1800 ,  Une  jeune  personne  affligée  ;  Un 
eQÊmt  dans  un  paysage,  miniatures.  En  1801  /Portrait  de 
H.  Suvée ,  directeur  de  l'école  des  Beaux-Arts ,  à  Rome  ;  Un 
eoiaiit  préférant  les  armes  à  tous  les  objets  de  son  éducation, 
miniatures.  £n  1802,  Jeune  fille,  étude;  Jeu  d'enfans.  En 
1806,  Une  glaneuse;  Une  cuisinière.  En  1808,  Une  dor- 
meuse.  En  1810,  Portrait  en  pied  de  S.  E.  Asker-Kan,  am- 
bassadeur de  Perse.  En  1814,  Mort  de  Malek-Adhel  ;  Le 
Faucheur.  En  i8a2,  Une  jeune  élève  de  Frédéric  Massiniino. 
Indépendamment  de -ces  productions-,  Mme.  Bavin  a  exp. 
aux  salons  de  1800  à  181 9,  un  grand  nombre  de  portraits 
tant  à  l'huile  qu'en  miniatures^  Cette  artiste  a  obtenu  mie 
grande  méd.  en  18049  et  une  autre  en  i8i4- 

DEBAGQ  (Alexandre),  peintre  d*hi^oire,  genre  et  por-* 
traits,  Paris,  r.  de  FUniversilé,  1 13,  né  à  Paris  en  i8o4,  él . 
de  M.  le  baron  Gros.  Il  a  fait  Un  martyre  de  St.  Sytnphofi^, 
tab.  de  8  p. 'sur.  6,  qui  se  trouve  dans  l'église  d'Eclimont,  et 
St.  Ik>minique  recevant  le  rosaire  de  la  Vierge.  Il  a  exp.  en 
i83o  au  Lux.,  La  Discipline  ;  le  sujet  est  une  supénèure  qui 
«compte  les  coups  que  se  donne  une  jeune  pénitente. 

DEBAGQ  (Mlle.),  peintre  sur  porcelaine,  Paris ,  au  pa-' 
lais  Bourbon  ,  r.  de  l'Université,  120.  A  exp.  en  1827,  La 
Vierge  et  l'enfant  Jésus  d'après  Raphaël  ;  Femme  endormie^ 
d'après  Gérard  Dow. 

û£  BARDE,  ^or.  BARDE. 

DE  RAY.  rqy.  BAY  (de).  " 

DEBEZ.  ror.  BEZ.  f 

DEBIA,  peintre  de  paysages,  a  ei^p.  en  1824,  IruichuAt 
reconnaissant  lo  ;  Le  berger  Lamon  trouve  Daplinis  qu^int!- 
chèvre  allaitait;  Deux  paysages  tirés  du  comte  de  Goiiiiïi0itiges 


HBB 


et  de  ;doa  Quichotte,  Eft  1827  ,.  (jéphaic  et  Pracris;  Vues 
prises  49BS  les  anciens  fossés  àe  la  yilte  de  ]\iontaiiban. 
m  BOISEREMONT.  r«r*  BQKFMMOMT. 
DEBON  (Mme.  veuve),  peintre  d'histoire  et  de  povtmtte 
sur  poroi^Uiue  ,  Pari» ,  f.  Haiitevîile  9.6,  «  exp.  en   1817 , 
Portrait  deBucis,  d'apiès' Gérard ,  de  Mlle,  de  Foivtai)ge&, 
d'après  Mignai^d  >  ces  2  tab^.  ont  e'téi  cocp.  an  Lux.,  en  i8de>  ; 
Ëtude  d'après  une  fresque  du  Sodoma  ;  en  1819^  LaYîer^ 
de  FolignO;  d'après  Ra^diaet  -,  Tête  ide  Vierge  yid.;  La  Ma- 
deleine dana  le  de'sert,  d'après  le  Goi7rég&;Uiur  conversation 
çIhz  Adpasie,  d'après  M.  Gtrodet  ;  Jeune  fille  )ouant:  arec  wi 
chien  ,  d*aprè$  Vander^WerlT  ;  ce  tab.  appartient  â  Af .  le 
baron  Massias.  En  1822,  Portrait  à&  Mme.  ki  duckesse*  de 
^^r^  y  d'j^rès  Kinaon  ;  et  ep  i83o,  an  Lux.  ,  P^cké  eiile^ 
yée  pair  les  Zéphirs,  d'après  Pm^'hon  ;.  Le  petk  Flûtewr, 
d'après  Yaader-WerfL  Tous  ces  tableaux  sont)  peints  9m 
porcelaine. 

m  BOUFFBfiT.  Fqt,  BOUFFBiET. 
DEBRAY  (AcbUle-Hector-GaaûHe),  pekilre  de  payssj^es^ 
p.  des  ASairtjrs  ,  4I9  né  à  Paris  en  1799^61.  d)e  Watelet. 
Après,  ftvoifi  fait  1^  Yoyage  de  Rome  ,  où  il  a  étudié  d'après 
le»grandsiin«d.lve%  cet. artiste  est  revenue  I^ivis  ,  et  a  exp^. 
en  1807, Unf^  vue  d'Olevano  ;  Un  site  d'Italie;-  Une  vue- du 
^oulia  dlères,  près  Villeneuve- St.-£reorges  (à  M.  Bef^el). 

DEBiRËT  (Fsançois},  arebitei^,  r.  St.*Honoré,  862, 
né  à  Paris  e»  1777,  éL  de  Perdueret  Fontaine.  A  exécute'  desr 
travaiULX  de  rc atauratiom  au  théâtre  de  la  Porte-St.-Alartin 
ei^  i8i8;àranctenne  salle  de  l'Opéra, r. Richelieu,  eiii8i97 
ai;  théâtre  de»  Variécés»  en  iBasf.  Il  a  construit  la  nouvelle 
salle  de  l'Opéra,  r.  Lepelletier,  en  i8ai,  et  le  tiiéâtre  (fes 
Nouveaute's  en  1826.  Il  a  exp.  en  1808,  un  dessin  de  Frag^ 
mens  antiques;  en  igio,  projet  d'une  petite  maison  de  plai- 
sance à  l'instar  des  villa  d'Italie;  et  en  i8ro  et  181 4,  con- 
j^intemenX  avec  M.  Li^s,  feuilles  au  trait  et  lavié  d'un  &Euvrc 
Goj^ipi  4e  Fig»ol9^  U  s-occupe  en  ce  moment  de  b  cons^ 
llji'iuiticiflk  du  palais  die  l'école  royaiedes^eatiX'^Arts,  commeacfr 


MJk 


1 


SEC 


1 

fil  en  r8i9,  est  charge  4^  tpa^T^axix  de  Vt^glise  de  St.-Denis, 
;  d^Nii»  famiée  idiS-'^  et  eot  tair«iittect6  àe  Notre-Dame.  Ilaf 
obtenaun  pr^c  aaconeours  èe  Tan  6  potdr  un  projet  d'em-* 
beUissemevt  des  (%amps-Ët jsées  ,*  Phtsieursr  médailles  à  l'A- 
cadémie d'architectaré  e»  18Ô49  et  une  mëd.  d'or  ao  salott 
de  1808.  Il  a  été  nommé  en  1825  nembre  de  l'Institut  et 
chevatier  de  la  Légîoii^d'Honnettr.  IV  professe  son  art. 

DESR£T ,  peintre  d^histoire,  ël.  de  David,  a  exp.  en 
i8o4 ,  Le  médecin  Érasistrate  déîsouvrant  la  cause  de  la  ma- 
ladie du  jeune  AutiocKus  ;  en  t8^,  Napoléèn  honorant  le 
maihettr  des  blessés  ennemis ,  ce  tab.  appartenait  au  Corps 
législatif.  £h  1808,  Napoléon  distribuant  les  décorations  de 
la  L^on-d'Houneur  aux  braves  de  l'armée  russe ,  à  Tilsitt. 
Sn  1810,  Harangue  de  Napoléon  aiix  Bavarois.  Eh  1812,  Pre- 
nière  distribution  des  décorations  de  la  Légion- d'Honneur 
par  Napoléon  dans  r<^ise  de  Ffaî5tel  des  Invalides.  En  181 4  9 
Andromède  détivrëe  par  Persée. 

DE  BUCOURT.  ^07.  BUCOURT  (de). 
DëCAISNE  (Henry),  peintre  d'histoire  et  portraits,  Paris, 
r.  St.-Lazare,  3o,  né  à  Bruxelles  de  parens  français  en  1 799 , 
A.  de  David,  Girodet  et  de  M.  le  baron  Gros.  Cet  artiste  a 
exposé  :  En  i8a49  Ecee  homo  ;  Une  famille  indienne  exilée  ; 
U  Paiia  et  te  jeune  Bramîne  ;•  Mort  des  neveux  de  Ri- 
chard III  ;  divers  pottmits.  En  1827,  Milton  aveugle  dictant 
le  Paradis  perdu  à  ses  filles;  Adieux  de  Charles  P'  ;  Une 
jeune  fille  &  sa  fenêtre  ;  Une  jeune  mulâtre  tenant  un  enfant, 
(à  M.  fiidot)  ;  Le  Père  malade,  (à  M.  Binant)  ;  Le  Mari  ma- 
^(f;  Husieurs  portraits  ;  Marguerite  de  Yalois  sauvant  la 
vkà  un  pix>testant,  scène  de  la  St.  Barthélémy,  ce  tab.  a 
Aérëexp.  en  f83o  au  Lu.  En  1826  à  la  gai.  Lebrun,  Un 
Soaliote  en  embuscade  ;  Une  jeune  fille  au  pied  <l'une  croix; 
V»  ËKtionnaire  grec  trouvant  sur  le  rivage  le  corps  d'une 
jeune  fille  de  €hiQS  ;  Intérieur  d'une  partie  de  l'ancienne 
^lise  de  St. -Julien  à  Tours;  Une  femme  portant  du  poisson. 
En  182g  à  la  S.  d.  A:  d.  A.,  Lady  Francis  implorant  Cromwell 
^oa  père  en  faveur  des  Stuarts;  Arabe  lisant  le  Coran,  tète 


BEB 


d'étuâe  ;  et  en  x83o  au  Lux. ,  Scène ^^iiKMU^use,  (costume du 
r^gne  de  Louis  XIII)  ;  Portrait  de  J<-B«  Say ^  éoononiiste>; 
Portrait  de  M.  Gustave  de  Montebello;  etuueTétedepiétie 
arménien.  Il  a  fait  en  outre  divers  portraits  et  des  albums  li- 
thographiques. €et  artiste  a  obtenu  une  méd.  à'  l'exp.  de 
1827,  et  tient  atelier  d'élèves. 

BECAMPS  (AlexandrerGabriel),  peinti«  d'histoire,  Pa- 
ris, n  du  Faul).-St.*Bems,  109,  né  à  Paris,  en^  i8o3,  él.  de 
Mé  Aliel de Pujol.  A  exp.  en  x8a7,  Soldat  de  la  garde  d*uQ 
visir;  La  chasse  aux  vanneaux  (à  M.  du  Sommerard). 

B£GAUX(Mine.  la  vicomtesse,  née  Milet  de  Mdrrau), 
peintre  de  fruits  et  de  fleurs,  él.  de  Yandaël^  A  exp.  en  1802, 
181 2  et  1819,  plus.  tab.  représentans  des  fi*iiits  et  des  flems. 
Mme.  Becaux  a  obtenu  une  méd.- d'encouragement  en  1812. 

BEGOURGELLES,  peintre  de  portraits  à  l'huile  et  en 
miniature  ;  Paris,  r.  du  Faub. -St. -Bénis,  149  né  à  Paris,  él. 
de  M.  Picot.  A  exp.  au  M.  R.  en  18^4?  plusieurs  portraits 
grande  miniature  ,  parmi  lesquels  ceux  de  Talma  $t  de 
M.  Paul,  artiste  de  rOpéi*a-cotiiique  ;  en  i8!^7  ,  dies  portraits 
à  l'huile.  Il  donne  chez  lui  et  au-dphors  d<$s  leçons. particu- 
lières  de  dessin  et  de  peinture. 

BEBÉBAN ,  architecte,  Paris,  r.  des  Postes,  12.  A  exp. 
en  181 4  9  Projets  d'améliorations  ppur  l'açhèvei^ent  de  l'arc 
de  tiûomphe  de  l'Etoile  ;  Projets  d'un  portique  à  la  paix,  à 
ériger  sur  le  quai  de  la  Conférence;  Frontispice  peur  l'ouvrage 
sur  les  Monwmens  anciens  et  modernes  de  l^Jn^doustan ,  par 
MM.  Langles  et  Boudeville.  En  1819,  Projet d^un  monument 
à  érigera  la  gloire  de  Louis  XVI.  lia  partagé  le  2^  gr.  prix 
d'architecture  avec  M.  Rohault  en  1800,  et  a  ^emporté  ua 
2^  gr.  prix  seul  en  1801  et  le  i^*"  gr.  prix  au  cqiicours  de  ]3^ 
paix  d'Amiens  en  1806. 

BEBREUX  aîné  (Pierre-Anne),  architecte,  r.  Taitbout^ 
9,  né  à  Paris  en  1788  et  él.  de  MM.  Per^iier  et  Foi^t^îne.  Se^^ 
principales  constructions  sont  :  La  chapelle  de  la  Vierge  eC-- 
le  presbytère  de  St.  François  d'Assise;  La  salle  4cs  concerts^ 
r.  Taitbout  à  Paris  ;  Le  château  de  Pont-Leroy ,  pour  M.  Ga — 


simir  Perrier,  M.  DedteuX  est  auteur  d'un  Voyage  en  Italie^ 
eitlstn'e^  en  Grèce  et  en  Asie  mineure  j  publié  par  Osterwald, 
ea  20  livraisons.  Il  a  remporte'  en  i8i5  le  i®'  gr.  prix  d'ar- 
iiitecture  au  concours  de  l'Institut,  et  est  architecte  du  gou- 
emement. 

DEDREUX-DORCY  (Pierre-Joseph) ,  frère  du  précé- 
ent,  peintre  d'histoire,  genre  et  portraits,  r.  Taitbout,  g,  né 
Paris  en  1789616!.  de  M.Guërin.  Ses  principaux  ouvrages 
ont:  Bajazet  et  le  Berger,  acquis  parle  gouvernement  et  placé 
iansle  Musée  de  Bordeaux,  exp.  en  181 2  ;  Radamiste  et  Zé- 
lobie,  exp.  en  181 4;  Dermide,  sujet  d'Ossian,  exp.  en  181 7; 
e  dernier  tab.  et  celui  de  Bajazet  ontobtenu  chacun  une  méd. 
l'or.  Il  a  exp.  cti  outre,  à  la  gai.  Lebrun,  en  1826,  Un  paysage 
Lvec  figures;  Une  scène  de  brigands;  Une  baigneuse  (M.  le 
iomte  dePourtalès);  avec  M.  Géricault,  Suite  d'une  tempête. 
DEFER  (Jules),  peintre  de  paysages  historiques,  Paris, 
T.  du  Petit-Bourbon,  18,  néàParis  en  x8o3,  él.  de  MM.  Ber- 
tin  et  Hersent.  A  fait  plusieurs  voyages  en  Auvergne  et  dans 
les  Pyrénées  et  en  a  rapporté  une  grande  quantité  de  paysages 

et  de  Uth.  d'après  nature.  Il  a  exp.  en  1824  un  paysage 

composé  de  vues  d'Ecosse. 

DEFLUBÉ  (Louis- Joseph) ,  peintre  de  paysages  et  de 
j  narines,  né  à  Paris  en  1797,  r.  d'Orléans,  7,  au  Marais,  n'a 

point  eu  de  madtre.  La  nature  qu'il  a  étudiée  en  Italie ,  fut 

»n  seul  guide.  Ses  principaux  ouvrages  sont  :  Vue  du  mont 

Etna;  Vue  du  fanal  de  Gênes  ;  Vue  du  Puy-de-Dôme  ;  Vue 
,  ^eVaucluse  ;  Les  côtes  de  Boulogne-sur  mer;  Le  glaciei*de 
i  Charniotane  dans  le  Valais  ;  Vue  prise  à  Nicolosi  en  Sicile  ; 

llne  étude  dans  la  forêt  de  Gompiègne ,  ces  deux  derniers 

^-ont  été  admis  à  l'exp.  de  1827. 

DEFONT  MICHEL.  Vox^. FONT  MICHEL. 

BEFREY.  Fay,  FREY.    - 

BEGEORGE,  peintre  d'histoire  et  de  portraits  ,  él.  de 

Dand.Aexp.  en  i8io,  i8ï4»  1819, 1822  et  1824;  Plusieurs 

portraits;  Un  Christ  au  tombeau,  (P.)  ;  Un  Christ  à  la  colonne , 

C^');  la  petite  glaneiKe  auvergnate. 


DEL 


DEGOLA  (And|^),  musiçieD,  r.  cki  C^cf^St.-Honérë^  8^ 
né  en  i']<]8  à. Gènes,  où  il  9.  recules  leçon»,  au*  celèbce Liiiggi 
CeiTo  »  academico-^filarmwko  et  exercé  les  fonctions  ée 
maître  de  chapelle.  Il  a  coatpoaé  un  grand  nond^re.  de  mor- 
ceaux de  musique,  et  principalement  de  musique  religieuse, 
qui  sont  tous  inédits.  Les  ^uvragel  qu'ilapid^liés  sont  :  L'utile 
et  Tagréable ,  thème  varié  pour  piano  avec  accoœpagnenieDt;' 
Deux  méthodes,  une  ide  chant  eCune  d*ac€oinpagnementpoar 
piano 4  harpe  et  guitare;  plusieurs  romaBces^etc.  M.  Degola 
est  organiste  de  l'église  cathédrale  de  Yersaiilea  et  donne 
des  leçons  de  piano  ou  guitare,  de  musique  vocale  et  de 
composition, 

DEHËRAIN  (Mme, )>  peintre,  Paris,  r.  Boudreau^  i.i 
exp.  en  1827,  Raphaël présenjté  au  Pëmgtn  par  90»  père;  Li 
lecture  de  la  bible,  ce  tab,  appàrt.  àSf.Binant;  UneFilenie; 
Femme  des  environs  de.  la  ville  d'Eu,  ces  deùjs  tab.  apparti 
M.  St.-Martin  ;  Uu  pécheur  .raccommodant  ses  fileta,  app. 
à  M.  Moyon. 

DEJOUX  (Claude),  gculpteurstaUiaire,  né  à  Yandan  en 
1^32  et  mort  en  1816,  éh  de  Guillaume  Goustou.  Parmi  ses 
ouvrages  on  a  distingué  «  La  statue  en  marbre  de  St.  Sé- 
bastien ,  qui  a  mérité  à  l'auteur,  en  1 779,  son  admission  à 
l'Académie  royale  de  peinture  et  sculpture;  A}ax  enlevant 
Cassandre  ;  Philopémen  ;  Catinat  traçant  le  plan  d'une  ba^ 
taille  ;  La  Renommée ,  statue  de  25  p.  .de  haut  ;  La  statn^ 
colossale  du  général  Desaly..  Dejoux  a  en  outre  exp.,  en  i8o/fr 
Alexandre,  buste  en  murbre  pour  la  gai.  de  Napoléon  ;  et  en 
1 8 1 7,  Portrait  de  l'auteur,  U  était  membre  de  l'Institut,  pro* 
fesseur  et  recteur  des  écoles  royales  des^aux-Arts,  et  che- 
valier de  la  Légion-d'Honneui*. 
DE  JUINNE.  ror.  JUINNE. 

DELAGAZETTE  (Mlle.  Sophie*Glémence),  peintre  e0 
miniature,  Paris,  r.  du  Marché*St.-Honoré,  27,  él.  de  K^' 
gnault  et  d'Augustin.  A  exp.  uu  g^ud  nombre  de  portrai* 
aux  divers  salons  de  »8o6à  r8À7,  parmi  lesquels  nous  eitero^ 
ceux  de  Mlle.  Crespy,  artiftte^  de  M.  Fjibri  .GaratetdéM. 


\ 


DEL 


Baiilti.  :Mlie«  BelacaKette  a  obtenu,  en  1819,  tm«  méd. 
►uragement.  *   ' 

lELACLUZE  (Jean-EAAe-Pascal  Martin),  peintre  de 
its  en  miniÂturé,  aquairelieet  à  l'huile,  Paris,  t.  de  Ghail- 
,  néà  Parisen  l'^'jS;  él*  deBiav«l«t^e  JMM:  le  èaronRe- 
i  et  Aitbry:  Plusieurs  de  ses  portraits  ont  figuré  à  toutes 
p.  du  M.R.  qui  se  sont  succédé  depuis  t8io  jusqu'en 
Eia  faitmn  St*-Jcànt)rèchant  dans  le  désert,  tab.  de  g  p. 
M.  Delacluae  a  obtenu  tine  méd.  en  1810,  et  il  tient 
dier  pdur  les  boH^inte^^^  les  dames  •  il  donne  aussi  des 
(pardcttlières, 

>£LAGOUR  (Miné.  Clémentine  BmeT),  peintre  de  genre 
PM'aîts  à  liiufle  ,  miniature  et  aquarelle ,  Paris;  r.  de 
ftÊÙté,  16^  ^U  de  M.  Reè^t  Léfèvre  et  de^Mme.  Ghar- 
Pamâ  ses  laUeâûx  on  che#a  Les  suliéux  d'un  ittbeVàlier 
iame,  3  p.  sur  2 ,  exp.  en  1B24  ;  '^^  portrait  de  Louis 
qUiatÀé  fffatvê  par  MHe.'  Leprëvot;  Le  sommeil  dé 
;  Baphâis  et-Ghloë.  Quelques-uns  dé  ses  portraits  ont  été 
LU  M.  Ri  ;  et  pèuBi«%lrs  de  ses  và>:  figurent  dans  diverses 
les,  entre  «tttres  ceUe^  -M.  €rironx .  Mme.  Delacouf  tient 
eliét  peiix  les  ifeunes  et  donne  des  leçons  particulières. 
D£LAGROIX  (Eugène),  peintre  d'kistoire,  Paris,  quai 
ire,  1-5.  A  exp.  en  4*822,  Dànlé  et  Virgile  conduits  par 

as,  ({iuf[.)l<n'  1^249'^^'^^^^  massacres  de  Scio;'Fa- 
s  grecques  attendant  la  mort  ou  l'esclavage  ;  !Ehudes.  £il 
i  la  gai:  LdBviin,  Le  doge  Mafrino  Faliero  condamné  à 
fii^ur  avoir  conspiré';  -Bon  Juan;  Un  o^ier  turc  tiié 
)les«iôtilagnes.  EnïSs'j  au  M:  R:,  Le  Christ  au  jardin 

)lirv!eiv(9P.)^  i^'^^^i^^'^'^^^^Q  outre,  deux  chevaux 
;rme  ua^hidt|  "Jetftte>:TUïHy càtesBèat  9on  elievàl  ;  Un  pâtre 
i  campagne  "d^  RMie  bléslfëtnortèUement  se  traîne  au 
(  d'bn  «nâMflliK  {four  se  désàkérer;  ce  tab.  appartient  à 
iu  SonniMevard  ;  Tête  d-éliùdé  d^ané  Indienne  ;5cène  de 


p.-^.  a^._.  ./^_.  i  j.    >     tM^tl^-l-J 


DEL 


mcd.  d'ençouragepient,  et  a.exp.  en  x83oau  Lux.,  Un 
tigre  jouant  avec  sa  mère. 

DE  LA  FOND.  ror.  LAFOND. 

DELAFONTAINE.  Foy.  LASONTAINE. 

DELAISTRE  (François-Nicolas),  statuaire,  Paris, 
la  Tour-d' Auvergne,  3o,  el.  deMJW».  Lecorot-e  et  Vassc 
exp.  en  1800,  La  Paix;  tJne ..Minerve  tenant: une  br 
d'olivier^  esquisses.  En  t,8oi,  Buste  en  marbre^  du  g^ 
Hoche  dessiné  à  la  galerie  des  Consuls.  En  1802 ,  Bu 
Gardel,  maître  de  ballets  à  l'Opéra.  .Ea.i8o4^t  1806, 
cion,  réexp.  en  1824;  Buste  de  Paul  Véropèse,  epj  nos 
exécuté  pour  le  Muse.um.  En  i8(^3,  jS^tile  duitoi  d'Esf 
(Goi^v.)  En ,  1 810 ,  Buste  en  marbre  du  g^aéta]^  LasaUi 
4onné  par  Napoléon.  ;  Baste  de  JM.^Bevière^iiséiiât^u 
x8i.2, 3^ste  de  Napoléon;  Buste  de  M> /Lemonièr^ .pe 
^4niinistrateur  des  Gobcilins;  En  .i§i4>  L'Amour  et  Ps; 
ç^  groupe  exécuté  à  Rome  se  t;rouve  au  Lux.  Eu.  i8|^' 
Vierge  montrant  aux  £idèle3  l!eofanl.Jésii$^.(M. -df  R. 
1819,  Buste  en  marbre  de  Rarel  DiiÎ0i!diil  {M.  d.  B^^)  ^. 
Buifon,  (Mt  L)  ;  Esquisse  d'un  mftu»(>lée  en  .u^arbri^de 
deur  nat)^relle,  placé  en  Angleterre  dans  l'église  Plji 
,Ste.  Marie.  En  1824,  Buste  du  Puget  (M.  d.  RO/.ldi 
damme^if;  des  ouvrages  ci^s,  lyi..  Delaietre  a  i^p.  unij 
nombre  de  bustes  .^t  de  port^aits^^Q  a  obtetiju^.  une  me 
de  l'^f  classe  en  1804.  .1        •         •         ,..».... 

DELAISTRE  (Louis-Jean-Désiré),.  graveîir;  B.,d« 
uardins,  18,  ué  à. Paris  en  i3oq,  él.de  For9t6r..L6itiu 
cet  artiste  a  produit  .le$  otuvrages.suivans  :  M/étabiis,;  i 
Yol^ques  consacrant  sa  filLe:4D)i^Q6iy^tte  grJEivSurc  ^x£ 
d'après  le  tableau  de  Cognet  et  eKpQS43e)a|V!8âl^;dûi 
pour  le  recueil  intitulé  Qalçrie  du  f^tf^mkçurg^d^f^c^i 
royciux  9  publié  parM.  NoeljKÇombatd'Qq^^iliçfjetidW 
Achéloûs,  d'après  les  figures  de  Bosio ,  pour  l['oi«n»ge] 
par  Ulysse  Pçnis  ;.  Le  portrait  de  Picard^  hcfifttnede  Je 
exp.  en  i^%^^à^dçç>vhs  le  de^i\^.de  De  ver ja  5  h^  «iaufrî 
la  Méduse  d'après  GâripftjiU^  oQtte  gravure  fait  part 


DEL 


recueil  publie  par  M.  Filhol  ;  tJnfe  suite  de  vignettes  d'après 
Besenoe  p^ar' les  œuvres  de  Voltaire,  et  d'après  Devéria, 
pour  les  œuvres  de  Rousseau  ;  Le  portrdit  de  Pierre  Cor-* 
neille,  d*après  Devéria ,  pour  une   édition  des  Lettres  de 

Mme.  deSévigné;  M majoi^général  de  la  garde-  royale 

dans  le  costume  delà  cérémonie  du  sacre,  terminé  en  182S. 
11  a  remporté  en  1820,  le  2*  grand  prix  de  gravure* 

'  DELANNOY ,  architecte  et  membre  de  Tédole  royale 
des  Beaux-Arts,iarchitecte  de  la  banque  et  des  travaux  publies 
de  Paris,  y  demeurant  r.  de  Ménars,  8,  a  exp.  en  1827,  un 
projet  de  restauration  et  d'agrandissementde  la  Bibliothèque 
royale.  M.  Delannoy  a  remporté  le  2®  gr.  pr.  d'architecture 
en  i8i6  et  le  i®'  en  1828.  Il  a  envoyé  de  Rome ,  en  i83o  , 
des  étudessar  le  temple  d'Antonin  et  Faustine  et  sur  celui 
de  Jupiter  tonnant.  '     - 

DELANOË,  peintre  d'histoire,  Paris,r.  Vaugirard,  52  bis, 
a  exp.  en  18 19;  Mortd'Alcibiade;  en  1822 ,  Mariage  dU  jetine 
Tobie;  Mort  de  Procris.  En  1824,  Mort  d'Héraclée.  En  1827, 
LaSte.  Famille ,  (P.)  ;  St.  Jean  écrivant  l'Apocalypse  est 
inspiré  par  la  vision,  (M.  d.  R.)  et  en  i83o  au  Lux.*,  Un 
petit  portrait  de  femme  en  pied 

DELAPËRGHË  <Jean-Marie),  peintre  d'histoire  et  de 
portraits,  Paris,  r.  de  Lille,  34,  né  à  Orléans  en  1 780,  él.  de 
ftind.  Plusieurs  de  ses  tableaux  ont  figuré  à  diverses  exp. 
du  M.  R.,  éttiuelques-ùns  sont  placés  dans  des  églises  ^:  6n 
diapellèé  particulières. 

DELAPERCHE  (Constant),  frère  du  précédent,  peintre 
d'hîstoirê  et  de  portraits,  et  statuaire; Paris,  r.  de  Lille,  34,  né 
àPariè^- 1 79py  et.  de  Bavid.  Ses  tableaux  ont  aussi  été  admis 
aux  diverses  ex|>»  du  M»  R.  et  quelques-unes  figurent  égale- 
knentdans  des  églises,  ou  chapelles  particulières.  On  .voit  de 
cet  artiste  ,&ns  l'église' de  St. -Rock ,  les  trois  demièt^s  sta^ 
ions,  bas-i^lie&'demi-^nature  :  et  les  quatre  Évangéiîstês  dis 
a  chaire,  figu^ed  colossales.  MM.  Delaperche  tiennent  un 
telier  d'élèves 

DELAPLAGE  (Jacques),  peintre  de  portraits  en  minia- 


Dfii 


jtm^e  et  d«  deâdias  "^  l'aicpiarcMe  ,  Piuns»^r.  du  Gupissai 
n^  à  TerDon  (Jlure)  en  j  7^,  ^.  de  MM«  Cba4elahie«t  R 
de  r Académie,  de  peinture.  lie&  principales  psoduçti 
cet  artiste  acxat  :  Le  povU'ait  de  Mlle.  Ghevigni  arti 
rOpéra,  dans  le  rôle  de  Psyché  ;  Le  dessip  p^vtrait  ai 
Ghameroi ,  première,  danseuse  de  TOpéra,  qui  a  e'tc 
par  Noël;  raquarelle.  représentant  Fanchon  la  vie 
gravée  par  Scliqnker  ;  Les  portraits  de  Mme.  la  mai 
Besslières  ^enani  son  âls  sur  ses  genoux,  du  prince  Gai 
rès ,  du  bajTon  Fouchë ,  général  d'artillerie,  du  baron 
Ce  dernier  portrait  a  été  gravé  par  Lestudier  Lacoui 
rieurs  de  ces  ouvrages  ont  été  exp*  au  M.  R.. 

DE;LAPLANG}i£  (Mlle.  Amélte-Ëuphrosine), 
1808  ^  Paffis  où  elle,  demeure  r.  de  la  Sourdière ,  33, 
MM.  Louis  Bertin,  Parant  et  Aubry.  Elle  peint  sur 
laitie  et  sur  ivoire  des  sujets  historiques^  et  iait  des  p< 
d'après  nature  et  des  camées.  Cette  dei»oiselle  don 
leçons  de  dessin  et  de  peinture  sur  porcelaine. 

DE  LA  RIVIÈRE.  Fajr.  LARIVIERE. 

DELAROGHE  (aîné),  peintre  d'histoire,  ii^embr 
Légion-d'Honneur,  Paris,  r.  des  Petits-Augu^^tios^  20  , 
en  18191  Le  longe  de  St.  Joseph ^  eten  t82ia|.L'Abo$ 
(M.  d.  R.) 

'  .  D^LAROGSE  (Paul,  le  jeune),  peintre  d'histoire 
et  portraits,  Paris,  r.  des  Mai'ais^St.f-Ger,,  17,  né  à  Pa 
1797,  él.  de  M.  le  baron  Gros.  Ses  princips^ux  table$ 
é^^exp.  savoir;  en  1822, Joas  déro)^.du:ffti}i^<<ies  v^a 
Josabeth  sa  tante  ;  Le  Christ  d,esoend«i  de  l^cuoi^  Eu 
Jeanne  d'Arc  inlierreigée  dans  sa  pnson.  f^^  le  ci|Fd< 
Yiiiçbqster^  gravé  parRjaynolds  ;  St,.  Yii^cQiit  de  .Pau 
chant  pour  les  enfCans.  trouvés ,  gt^avé  par  Prévost  ^  (di 
die  Berry)  ;  St  S^asti^n  secouru  |)ar  Irène,  (P.);  £1 
PbilippQ  Lip|«  changé  de. peindre  uatableaai|i0uii4ii|< 
devient  amoureux  «di^  1*  religieuse  ^  ]m  servait  d.e  « 
En  1827,  La  prise  du  Trocadéro,  (M.  d.  R.)  ;  X<a.6t|it 
diiel,  (M.  Schcoth);  Ê«  i8a6  à^  la  gai.  ti^ua ,   L^ 


i9fi 


i*  't^ 


DEL 

ïiiiii|ili>'ir 

d'Augustin  Garrache,  (M.  le  baron  de  Jassaud)  ;  Le  dernier 
Préteatlant  secouru  par  miss Magdonald,  ^avé  par  Reynolds, 
{Sj[..létîucde  Liancourt)  ;  Une  scène  de  la  Si.  Bartl>éleiny  ; 
le  jeûne  Gaumont  sauvé  ;  tous  deux  gravés  par  Prudkoinme 
et  app.  à  M.  de  Lopez  ;  Lar^niort  d'Elisabeili ,  maintenant  au 
Loi.;  Un  portrait  en  pied  du  Dauphin,  (M.  d.  R.),  repro- 
duit par  la  tapisserie  des  Gobelins  ;  La  mort  du  président 
Duranti,  (M.  d.  R.) ,  maintenant  au  Louvre,  a®  salle  du  Gon- 
seil d'état;  un  plafond  pour.le Musée  GhariesX.  M.  Delàroche 
a  obtenu  une  méd.  au  salon  de  1 824 1  et  -a  été  nommé  mfen'^bre 
de.laLégion-d'Honneuren  1828. 

DËLARUE  (Fortuné),  lithographe,  Paris,  r.  et  île  St.- 
Louis,  8,  né  à  Amienà  en  1794*  Cet  artiste  s'occupe  princi- 
palement des  dessins  à  l'aquarelle  ,  à  la  seppia  et  de  la  li- 
thographie à  la  plume.  Il  existe  de  lui  des  tab.  de  Paris. 

DELASSUS.  Vof,  LASSUS. 

DE  LATTRE.  Foy.  LATTRE. 

DELAYAL  (Pierre-Louis),  peintre  d'histoire,  Paris,  r. 
deGourcelles,  i6,  faub.  duRoule,  né  en  1790,  él.  deGirodet. 
lia  copié  d'après  les  anciens  maîtres  2  La  Vierge  à  la  chaise, 
de  Raphaël,  placée  à  la  maison  royale  de  St.-Denis  ;  Le  cou- 
ronnement d'épines  du  Titien  ;  Le  St.  Jérôme  du  Gorrége  ; 
La  femme,  de  Rembrant  ;  il  a  fait  5  copies  de  la  galerie  de 
Marie  de  Médicis,  de  Rubens;  de  2  têtes  de  Yandtck,  une  copie 
du  Sacrifice  de  Glaude  Lorrain,  et  du  Soleil  couchant,  du 
même.  Les  tableaux  originaux  exécutés  par  cet  artiste  sont: 
Télémaque  dans  Iç  désert  d'Oasis,  4  p*  sur  5  p.  6  po.,  exp.  en 
181 0,  ce  tableau  est  à  Gambrai  chez  M.  Renard  ;  Un  soldat  de 
ViteUius  avait  un  fils,  au  service  de  Yespasien,  celui-ci,  après 
un  engagement  de  nuit ,  s'approche  d'un  guerrier  qu'il  a 
Uessé  mortellement,  et  reconnaît  son  père,  gr.  nat.  ;  Oi^hée 
etSarydice,  exp.  en  1812,  (château  de  St.-Gloud);  Le  géné- 
ral comte  de  Sugny  ;  Priam  et  Hélène,  exp.  en  181 4 ,  ce  ta- 
l>leau  est  à  Saintes  chez  M.  le  baron  Le  Mercier  ;  St.  Louis 
reçu  croisé,  exp.  en  1817,  (M.,  d.  l.  M.),  pour  la  chapelle  de 
la  marine  à  Bi*est;  ce  tableau  a. été  gravé  au  trait  par  Nor- 

405  ^""^^  '   ^'^ 


V 


DEL 


lyiand  dans  ua  Essai  sur  les  beaux  arts  ,  et  particulièrement 
sur  le  salon  de  1827,  par  A.  M.  Miel.  ;  Portrait  du  comte  De- 
çonchy,  lieut.-gën.  ;  du  baron  Hubert ,  iieut.-gén.  ;  du  mar- 
quis Louis  de  Larochejacquelein,  gravé  au  trait  par  J.-M.-N. 
Frémy  ;  le  portrait  buste  du  baron  Hubert ,  gravé  au  burin 
pour  Oortman  ;  Le  marquis  de  Larochejacquelein,  (M.  d. 
R.)»  port,  de  6  p.  9  po.  sur  4  P*  5  po.,  (château  de  St.-Cloud); 
Le  maréchal  marquis  de  Yiomesnil,  (M.  d.  R.),  6  p.  9po. 
sur4p-  ^  po.,  exp.  en  18 19,  se  voit  aux  Tuileries;  Ste.  Clo- 
tilde  et  Clovis,  (M.  d.  R.),  (e'glise  de  St.-Louis  à  Versailles); 
La  Justice^  (M.  d.  R.);  La  Force,  (M.  d.  R.),  exp. en  1819; 
tous  deux  dans  la  chambre  à  coucher  du  roi ,  à  Versailles  ; 
Portrait  du  curé  de  St.-Roch ,  exp.  en  181 9,  commandé 
paï-  les  marguillers  ;  Portrait  du  vicomte  Dubouchage,  exp. 
en  1819;  Minerve  prot^cant  les  arts  (Grand-Trianon)  ; 
Psyché  et  l'Amour  (M.  I.),exp.  en  1819,  Musée  de  Grenoble; 
La  femme  adultère  (P.),  exp.  la  même  année  (église  de 
St-Leu  à  Paris),  gravé  au  trait  par  Normand,  dans  le  Jotu*- 
nal  des  artistes ,  par  G.  Farcy  ;  Treize  àjable  ;  Le  départ  dn 
jeune  Tobie  (M.  d.  R.),  exp.  en  1822,  (à  St.-*Triviéde  Courte 
(Ain)  ;  Herminie  chez  le  vanier,'exp.  en  1822,  4  P-  sur  5  p. 
6  po.,  gravée  par  Réveil  dans  les  Annales  du  Musée,  par 
G.  P.  Landon  ;  Le  Ghinois,  exp.  en  1822,  tableau  fait  avec 
des  couleurs  de  la  Chine  ;  Le  Sacré  cœur,  (M.  I.),  9  p.  6  po. 
aiur  6  p.  2po*. ,  exp.  en  1824,  (cathédrale  de  St.-Malo),  gravé 
par  Réveil,  dans  les  annales  de  Landon  ;  St.-Louts  à  Taille- 
bourg,  expé  en  1827,  (^<^ole  de  la  marine  àAngouléme);St.* 
Maximilien  et  St.  Bonose  (école  Polytechnique)  ;  Jésus  et 
St  Phihppe  (St.  Philippe  du  Roule)  ;  St.  Charles  Borro- 
mée  (église  de  St.  Leu  à  Paris)  ;  Une  cérémonie  du  sacre  de 
Charles  X,  commandée  par  M.  James Wer  (Angleterre);  Ta- 
bleau du  serment  de  Charles  X,  à  Rheims,  exécuté  pour  la 
Chambre  des  députés  ;  ce  sujet  renferme  plus  de  80  portrait» 
ressemblans  ,  le  Dauphin,  les  prîiices  et  les  plus  grands  per- 
sonnages de  l'état  ayant  biei^^oulu  accorder  des  séances  au 
peintre.  Les  tètes  du  sermeiit  de  Charles  X  ont  été  gravée» 


1^4 


BEL 


ati  tridt  par  J^M.  N.  Frémy.  En  i8i3 ,  les  succès  d«  M.  De-» 
kyal  dans  son  art  déterminèrent  le  gouvernement  à  l'exeiyypieir 
du  service  militaire  par  un  décret  spécial,  et  en  i8i5,  le  mi* 
nistre  de  la  maison  du  roi ,  par  le  même  motif  et  pour  encou* 
sagement ,  lui  avait  donné  un  atelier  à  l'hôtel  d'AngiviUters. 
En  1817,  cet  artiste  a  obtenu  la méd.  d'or,  et  en  1823, ie  roi 
daigna  dbtinguer  son  tableau  qu'il  avait  fait  pour  la  cathé-^ 
di-ale  de  St.-Malo,  et  lui  en  fit  publiquement  soncompli-* 
ment«  A  L'exposition  de  Cambrai,  en  i8a8,  M.  Délavai  a 
leçu  la  méd.  d'argent. 

DELAYAL  (Mlle.  Alexandrine),  peintre  de  portraits  et 
d'histoire,  Paris,  Grande  rue  Yerte,  3o.  A  exp.,  en' 1608, 1I1I 
portrait  en  pied,  d'une  Femme.  En  1810,  Malvina^  En  i8ia, 
Jeune  fille  conduisant  sa  mère  aveugle  ;  Plusieurs  iportraitsj 
£n  i8i4^  Un  enfant  avec  un  chien  ;'  Portraits»  Eu  1819,  Go- 
nsa&dre;  Portrait  de  feu  Piggiahi,  fondeur  de  la  statue 
équestre  de  Henri  lY;  Autres  portraits.  En  1822,  Alexis; 
Portraits.  En  182^9  La  Yierge<et  l'enfant  Jésus  ;  La:  petite 
laitière  de  Mme.  Elisabeth.  En  1837  y  ^^  Madeleiiie  dans  le 
désert;  et  en  i83o,  au  Lux.,  L'origine  de  conter  fleurette. 

DELAYE  (Charles-Claude),  peintre  en  paysagèa  histo- 
riques, Paris,  r.  du  Faiiih.-St.- Denis,  56,  né  à  Parii,  %n  1 793. 
On  a  de  lui  Un  paysage  composé,  dans  lequel  on  vcHt  des 
paysans  espagnols,  exp.  en  1827;  et  deux  autres  paysages 
aussi  composés,  savoir ,  une  Yue  du  Dauphiné ,  et  une  Ba- 
^e  grecque  (Missolonghi),  tous  deux  acquis  par  Mt  Galmet* 
B  donne  des  leçons  particulières. 

DELECLUZE  (Etienne-Jean),  peintre  d'histoire,  él.  de 
^vid.  A  exp.  en  1808,  Mort  d'Astianax  ,  réekp*  en  i8i4; 
I^Wèvement  d'Eucope.  En  1810 , .  £vanouissei»ent  d'A-. 
lexandre;  L'enlèvement  d'Hélène  par  Paris.  ^  1812,  Un 
sacrifice  à  Cérès  5  Herminie  et  Tancrède  ;  Un  portrait  d'en- 
^t  en  pied.  En  18149  Auguste  et  Cinna.  Cet  artiste  a  obtenu 
^e  méd.  de  1'®  classe  en  1808. 

BëLESPINE  (Pierre Jules),  architecte ,  né  à  Paris  en 
>7S6  et  mort  en  1826,  était  fils,  petit-fils,  et  arrière-peiit*fils 


tdn 


DEL 


d'architectes.  On  loi  doit  plujsiears  hôtels  de  la  rue  de  Rivoli 
à  Paris  et  dans  les  envircms,  des  restaurations  à  l'église  de 
St.-Roch,  etc.  Gomme  architecte  des  bâtimens  civils,  il  a 
construit  le  marché  des  Blancs-Manteaux,  à  Paris.  M.  Be- 
lespine  fut  successivement  nommé  inembre  du  jury  d'archi- 
tecture, .membre  du  conseil  des  bâtimens  civils  ,  membre  de 
l'Institut ,  architecte  des  bâtimens  civils ,  professeur  à  l'Aca- 
démie royale ,  etc. 

SELESTBE  (Jean^Baptiste),  peintre  d'histoire,  Paris, 
r.  St.-Jacques,  35o,  él.  de  M.  le  baron  Gros.  Il  fait  des  por- 
traits, des  aquarelles,  et  des  dessins  d'anatomiepathc^ogique. 
On  a  de  lui  plusieurs  tableaux  d'histoire  et  d'icono^apbie 
patholo|3;ique.  Cet  artiste  reçoit  chez  lui  des  élèves,  fait  des 
cours  de  perspective  j  et  donne  des  leçons  particulières. 

DEL£Y^  scolpteuTt  Paris,  r.  St.-Ghristophe,  n.  A  exp. 
en  1808,  Un  buste  demi-colossal  dé  Napoléon  destiné  à  la 
salle  des  séances  de  la  municipalité  de  la  ville  de  Malines. 
En  1810,  deux  bustes.  En  18 149  Buste  en  plâtrede  Pie.  YII. 
En  181 7,  L'enfant  Jésus  méditant  sur  sa  passion,  sculpté  en 
bois. 

DEL  GABIO.  roj.  GABIO. 

DELLAMARIA  (Dominique),  muaicien  compositeur,  né 
à  Marseille  en  1768,  mort  en  1800.  Il  composa  à  l'âge  de 
18  ans  un  opéra  qui  fut  représenté  à  Marseille.  Après  dix 
ans  passés  en  Italie ,  où  il  reçut  les  leçons  du  célèbre  Paë* 
siello  et  où  il  fit  jouer  plusieurs  opéri»,  Dellamaria  se  rendit  à 
Paris,  et  donna  en  1798,  au  théâtre  Favart,  Le  Prisonnier  où 
la  Resseniblance  ;  au  théâti'e  Fejdeau  ,  Le  vieux  Château  ; 
L'Opéra  comique  ;  L'Oncle  valet.  Eu  17799  Jacquotou^l'Ë^' 
cole  des  mères.  Deux auties  opéras  en  3  actes ,  La  Maison  du 
Marais,  et  UFausse  Duègne  ,  ont  été  joués  aprës  sa: mort.     - 

DELORME  (Julien-Paul),  peinti'e  en  miniature,  Paris, 
r.  Richer,  9,  né  à  Yersailles,  él.  de  Mi  Sàint^  a  exp.  au  M.  R. 
en  1810,  1812  et  18149  plusieurs  portmits  en  miniature. 

DELORME  (Pierre-Claude-François),  peintre  d'histoire, 
r.  des  Fillcs-du-Calvaire,  12,  né  à  Paris  en  17*83,.  él.  de  Gi-^ 


DEL 


rodet.  Ses  prmcipaaxouyi'ages  exp.  axtM.  R.  sont  :  En*i8io, 
La  mort  d'Abel,  lab.  de  xo  p. ,  exécuté  à  Rome.  En  18149 
Héro  et  Léandre  ;  La  mort  de  Lëandre,  pendaus ,  achetés  par 
la  M.  d.  R.,  (ils  ont  été  tous  4eûz  gravés  par  Laagîer).  En 
1817^  Résurrection  ^^  ^  ^^^^  ^^  Jaîre,  la  p.  (P.),  Féglise 
St.-Roch).  En  i8i9,Jésus-Cbrist  apparaissant  dans  les  Lim- 
bes, (P.),  18  p.  (église  de  Notre-Dame).  En  1822,  Géphale 
enlevé  par  TAxirore,  8  p.,  (gaL  du  Lax).  En   i8^,  Psyché 
après  avoir  reconnu  l'Amour.  En  1827,  Hector  reprochant  à 
Paris  sa  lâcheté  (gai .  du  Lux .  )  .M .  Delorme  peint  en  ce  moment 
quatre  tsl)leaux  commandés  par  le  Préfet  pour  l'église  Notre- 
Dame  de  Lorette.  On  doit  aussi  à]cet  artiste  une  Odalisque, 
S.  d.  A.  d.  A. ,  plusieurs  compositions  lithographiées  et  un 
grand  nonabre  de  peintures  dans  différens  hôtels.  Il  a  dbte- 
Duau  salon  de  i8i4iine  méd^  d'or,  et  une  grande  mëd.  d'or 
à  celui  de  1819.  M.  Delorme  tient  atelier  de  peinture  pour 
^  daines. 

DELORME  ^ffime.  Emilie  Rài6&),  peintre  de  genre,  r. 
deTAbbaye,  11,  née  à  Paris,  él.  de  Girodet.  Cette  dame  est 
auteur  d'un  tableau,  Les  feuilles  de  saule,  sujet  pris*  des 
poésies  de  Mme.  Tastu,  et  exp.  au  salon  en  1827.  On  l'aviX 
depuis  (en  1829).  à  la  gai.  Golbert. 

DELYAUX   (Remi-Henri*Josepfa) ,  paveur  en<  taille^ 

douce,  né  en  1748  mort  en-  i8a3,  ék  de  Noël  Lemiré.lla 

cxp.eB  1802,  La  Pêche  miraculeuee')  d'après  Rubens  ;  Lesr 

adieux^de  Héro  et  Léandre,  d'après  Hariet  ;  Portrait  de 

François  Bacon.  Eh  i8o4^  deux  sujets  d'Béloise  et  Abeilard. 

Su  i8io,*quatre  sujets,  des-  Métamorphoses  d'Ovide;  Le 

Oiasseur,  d'après  Metzu.  Indépendamment  de  ces  quirrages, 

ou  doit  à  cet  artiste  un  grand  nombre  de  gravures  pôUr  les 

OEuYres  de  Molière ,  de  Voltaire,  d&Rousseau,  de  Gessner,* 

^e  Chateaubriand,,  et  beaucoup  de' porti*aits  de  pl«i8ieur» 

hommes  célèbres.  :      i  .    ^      .-     »     s   '. 

BELVAUX  (Ma»ie-AUgaste),  fils  du  précédent,  gravetti» 

^  taille-douce,  dc^pôftraits-et  yigiie^tes,  Paris,  i*.  de'C&nd^/ 

'»  ué en  1786,  él.'de  soapère.-  A^rav<é  un  grand'  nêWiÉii^ 


'        f  L:'r- 


197 


V 


DEM 


de  planchas  pour  divers  ouvrages  de  libraîf  le.  Gel  artktè  a 
concouru  pour  le  graad  prix  .de  gravure  en  iSao. 

DEMAHIS  (Etiepne-AchiUe),  peintre  d'histoire  et  por* 
traits,  r.  des  Filles-divCalvaiire,  6«  né  en  i8oi,éI.  de  M.  Abel 
de  Pvrjol.  Il  donn^  des  leçons  particulières  de  son  art. 

BËMAILLY  (Henri -Aimé-Charles),  peintre  d'histeiro 
amateur,  Paris,  r.  des  Sts. -Pères,  20,  né  à  Lille  (Nord)  en  1776 
et  ex- président  de  la  société  royale  d.  A.  d.  A.  de  cette  ville. 
Il  a  fait  divers  tableaux  peints  à  Thuile ,  figures  de  dimen^ 
sion  naturelle,  tant  coloriés  qu'en  grisaille,  qui  se  trouvent  à 
Lille  9  dans  les  églises  paroissiiales  de  Ste.  -  Catherine , 
de  S  t. -Etienne,  dans  la  chapelle  des  Carmélites,  dans 
Çiçlle  de  l'hospice  général,  etc.  Cet  artiste  a  remporté  les 
prix  dQ  concours  de  la  composition,  et  les  trois  médaillés  des 
geôles  de  dessin  de  la  ville  de  Lille,  et  une  méd.  d'argent  à 
l'exp.  des.  produits  des  arts  dé  cette  viUe  en  1826. 

DEMANNE  (Mme.),  peintre  d'histoire,  épouse  du  coor* 
sery^tiBur  administrateur  de  la  Bibliothèque  du  roi,  r.  Neuve 
des  Petits*Ghamps,  12.  A  exp.  en  18149  Jeanne^  fille  de 
llay^ond  8^  comte  de  Toulouse;  Sermen t d'amour  d'un  che«* 
VAlWt  fivant  son  départ  pour  la  terre  sainte  ;  Intérieur  d'une 
église  où  un  capucin  dit  des  évaugilies.  En  181 7,  L'appari** 
tiOA'du  sacré  cœur  sur  le  tombeau  du  père  Fonder  ;  Inté- 
riél^r  d'une  église  de  Paris  ;  et  en  18 19  Françoise  de  Fois  ^ 
comtesse  de  Chateaubriand;  Religieuse  en  prière  ;  et  Cloître 
souterrain  d'un  couvent  de  religieux. 

BEMARNE  dit  Dsiiarkexte  (Jean-Louis),  peintre  de= 
pesages  et  d'animauK ,  né  à  Bruxelles  le  7  mars  1744  »  morta 
çn  i&^9«  membre  de  l'ancienne  Académie  de  peinture,  él— 
4e  Briard.  Une  partie  des  nombreuses  productions  de  cet  ar- 
tiste <a  figuré  aux  diverses  exp;  du  M.  R« ,  savoir  :  En  180D 
Des  animaux  ;  Grande  route  ;  Un  âne  mort  ;  Une  bataille  ;  Unff 
scène  de  voleurs.  En  1801 ,  Un  abreuvoir  ;  Une  grande  routes 
Ijlie^  Ai!iiinaux>)  BatailU  de  Nazareth ,  commandée  par  Junoii:: 
Ei|Mi8()9%«,.t9bleftux  de  passages.  En;t8o49  Unr, charlatan  d*- 
vi)lnge$<  Uuf^  grande  rouVe ,.  ces. deux;  tahi  afi^iàrtiennent 


DEM 


M.  Constant  ;  Yue  d'un  canal  avec  nu  coche  ;  Une  diligence 
devant  une  auberf^e  ;  Paysage  avec  figures  et  animaux  ;  Une 
foire  de  village ,  ces  quatre  tab.  appartiennent  à  M.  Henry. 
En  1806,  L'agneau  chëri;  L'intérieur  d'une  ferme  de  Fran- 
che-Comte'. £n  1808 ,  Un  marchand  de  chansons  ;  Un  mar- 
ché aux  bœufs  ;  Une  tempête  ;  Une  procession  de  village  ; 
Entrevue  de  Napoléon  et  Pie  YII  dans  la  foret  de  Fontaine-' 
bleau  (Gouv.).  En  1810 ,  Un  grenadier  de  la  garde  de  retour 
dans  sa  famille  ;  Le  médecin  aux  mines  ;  Un  charlatan  mon- 
trant la  peau  de  l'homme  qu'il  a  guéri  ;  Animaux.  En  t8ia , 
Animaux  ;  Un  militaire  partant  pour  l'armée  ;  Un  charlatan 
consulté  par  une  mère  ;  Une  métairie  américaine  ;  Paysages. 
En  1814 ,  Les  bords  de  la  mer  près  Bayeux  ;  L'image  chérie; 
Un  goûté  de  faneur  dans  une  prairie  ;  Un  militaire  blessé 
soigné  par  des  pâtres.  En  181 9  ,  Une  basse-cour;  Un  clair  de 
lune;  Un  coup  de  veut  ;  Des  patines  portant  leur  père  ;  Le 
^enedicUe.  En  1819,  Yue  ^^  canal  de  Briare  ;  Un  champ  de 
hlé,  effet  d'orage  ;  La  rentrée  des  animaux  à  la  ferme  ;  La 
prédication  de  campagne.  En  1822 ,  Un  berger  disant  la 
honne  aventure  à  des  villageoises  (  M.  Yisconti).  En  1824  % 
Une  forge  dans  les  Vosges  ;  Yue  prise  dans  la  forêt  de  Fon*- 
tainebleau  ;  Un  homme  faisant  danser  son  chien  ;  Une  femme 
cueillant  des  fruits.  Eu  1827^  Paysage  avec  animaux  ,  acquit 
par  M.  Chevalier.  Il  est  à  regretter  que  beaucoup  des  tab.  de 
Oeinarne  aient  passé  à  l'^tranger^  surtout  en  Russie ,  où  il  y 
CQ  a  dans  le  palais  de  l'empereur  et  dans  plusieurs  galeiies' 
de  princes  de  cette  nation.  Le  Musée  du  Luxembourg  en 
possède  trois  ,  savoir  :  Le  départ  pour  une  noce  de  village  ; 
l^ne  foire  à  la  porte  d'une  auberge  ;  Une  route  avec  ulie  di^ 
%nce.  Demarne»  à  qui  le  Musée  royal  a  décerné  deux*  méd. 
d'or  de  i*"*  classe^  l'une  en  1806 ,  et  l'autre  e»  1819,  a.  été 
décoré  de  la  Légion«<l'Honneur  en  1828.  E  était  membre  de 
l'Académie  d!Angers. 

BEMAY ,  jieintre  de  paysages ,  Paris  ,  passage  de  l' Aii- 
^^6)  i2,néàMireconrt  en  1798.  Il  s'est  formé  sans  maître 
^  l'an  qu'il  exerce.  On  connaît  de  lui  un  tableau  de  gfnÂe  s 


DEF 


Processioa  de  campagne ,  exp.  en  ■ife7  ;  et  tlne  fête  de  vil- 
lage,  exp.  en  i83oau  Lux.  Il  a  obtenu >  en  1829,  à  Texp. 
de  Toulouse,  une  méd.  d'argent. 

DEMEULEMEESTER,  rc^ez  MEULEMEESTEK, 

DENIS ,  peintre  de  paysages ,  né  à  Anvers  ,  mort  en 
i8i4- Il  a  exp. ,  en  1802,  Un  paysage  qui  a  appartenu  à 
Mural.  .En  i8o4 ,  Un  cheval  se  défendant  contre  un  taureau; 
ce  tab. ,  réexposé  en  181 4,  appartient  à  M.  Alquier.  En  1808, 
Des  bœufs  gardés  par  des  chiens  ;  ce  tab.  appartient  à  M.  de 
Sominariva.^ 

DENNÉ  (Mlle.  Rosa) ,  r.  Godot  de  Mauroy ,  35 ,  née 
à  Paris ,  él.  de  M.  Aubry.  Elle  fait  le  portrait  et  la  minia- 
ture, et  donne  des  leçons  particulières  de  dessin  et  de 
peinture. 

DE  PARADE ,  y  oyez  LESTANG. 

DEPAULIS  (Alexis-Joseph) ,  graveur  en  médailles ,  r. 
de  Furstemberg ,  S  ter  ^  né  k  Paris  en  1 790 ,  él.  de  Cartellier. 
On  a  de  cet  artiste  une  suite  de  méd.  gravées  et  exp.  au  M.R. 
savoir  :  En  18 19,  Louis  XVII,  modèle  en  cire  (M.  d.  R.)  ; 
Martin  Luther,  d'après  Holbein,  pour  le  consistoire  luthé- 
rien; Pierre  Corneille,  Fontenelle  et  Nicolas  Poussin,  en 
une  seule  médaille  pour  l'Académie  de  Rouen.  En  1822  , 
L'Inauguration  de  la  statue  de  Louis  XY  sur  la  place  de 
Reims;  L^ërection  du  Palais  de  justice  à  Orléans;  Les  bar- 
rières de  Pantin  et  Rochecfaouart,  à  Paris;  Pont  de  Li— ' 
bourne  (M.  I.)  ;  Le  monument  élevé  à  Jeanne  d'Are  (M.d.R.); 
La  coloniie  en  Thonneur  des  Bourbons ,  à  Boulogne-sur-Mer, 
(M.  I.)»  La  naissance  du  duc  de  Bordeaux  (Àf.  d.  R;).  En 
1824  9  Cadouis  combattant  le  serpent  de  la  fontaine  de  Circé; 
Monumens  antiques  grecs  et  égyptiens  (M.  d.  R.)  ;  Le  grand 
Gûndé;  Le  coométablé  Anne  de  Montmorency  (M:  d.  R.)  ; 
Buste  du  roâ(M*  L)  ;  Allégorie  à  la  gloire  des  arniées  fran—  ' 
çaises;  Mariage  chrétien  (M.  d.  R.).  En  18^^ ,  L'avènement  • 
de  Charles X;  Le  sacre;  La  Yéaus  de  Milo  ;>L'iBaugurakion 
du  Palais  de  justice  d'Orlékns  ;  La  posé 4e  la  première  piert^ 
des  barrières  de  Pantin  etîde  Rochechouart,^  Médàfîne  poui^ 


D£R 


les  avocals  aux  conseils.  M.  Depaulis  a  fait  en  outre  plusieurs 
médailles  pour  la  Galerie  métallique  des  gr^ds  hommes  de 
la  France  ;  Louis  XYII  ;  Lq,  vojage  de  Charles  X  dans  les 
départemens  du  nord  en  1828,  etc. ,  etc.  Il  a  obtenu  une 
méd.  d'or  à  Texp.  de  iSi^. 

DÉQUEYAUVILLER  (  François  -  Jacques  )  ,   graveur 
d'histoire  et  de  portraits  sur  cuivre  et  acier,  r.  des  Mathu- 
rins-St.- Jacques ,  i5,  né  à  Paris  en  1^83 ,  él.  de  Boucher- 
Besnoyers.  Les  ouvrages  que  l'on  doit  au  burin  de  cet  artiste 
mit  Les  portraits  de  M.  Daigrefeuiile,  d'après  Rigaud,  du 
cardinal  de  Beausset,  du  duc  de  Berry ,  d'Érasme,  d'après 
Holbein ,  de  Kratzer,  d'après  le  même ,  pour  la  galerie  du 
Musée  ;  ces  deux  derniers  exp.  au  salon  de  1822  ;  Un  hérault 
d'annes.  Plusieurs  autres  productions  qui  figurent  dans  les 
recueik  publiés  par  MM.  Henri  Laurent  et  Filhol.  Il  grave 
en  ce  moment  le  tab.  de  M.  Hersent,  représentant  Fénélon 
({ai  ramène  la  vache' d'un  paysan.  Il  tient  atelier. 
DE  ROMANIE ,  Foxez  ROMANY  (Mme.) 
BEROY  (Isidore-Laurent),  peintre  à  l'aquarelle  et  li- 
thographe, r.  du  Harlay,  21 ,  né  à  Paris  en  1797,  él.  de 
M.  (Passas  et  de  M.  Félix ,  architecte.  On  a  de  cet  artiste  un 
gnmd  nombre  de  productions  qui  figurent  dans  les  Toxages 
pittoresques  en  Ecosse >  en  Alsace,  à  la  baie  d'Hudson ,  dans 
le  Brésil ,  dans  le  dépai^tement  du  Pas^e-Calais  et  dans  la 
Franche-Comté  ;  Bifférens  sujets  de  la  solennité  du  Sacre  ; . 
I^es  principales  églises  de  France  ;  plusieurs  albums.  Il  a  exp. 
en  1822 ,  Un  coup  de  soleil  sur  les  vitraux  d'une  vieille  ab- 
%e  ;  porte  gothique  à  Joigny  (  Yonne)  j  Vue  de  St.^Jean- 
de-Latran ,  à  P«ris  ;  Vue  de  l'Allier  près  d'Issoire  ;  Uije  dé- 
coration de  jardin  antique ,  dessiné  à  la  seppia;  une  ëgîisô  dé 
village,  id.  ;  Vue  de  Senlis,  id.  ;  Vue  de  la  villa  d'Est  à  Ti- 
voli; Yue  du  Simplon ,  près  Créola.  En  1824,  Paysage  à 
l'aquarelle  (à  M.  Du  Sommerard).  En   1827,  Vue  prise  en 
Picardie ,  dessinée  à  la  seppia  ;  Intérieur  de  navire  négrier  , 
Uihographie  ;  Ui^e  halte  de  nègres ,  id. ,  ces  dejix.derniei*s  ti- 
res du  Voyage  au  Brésil ,  de  M^yii  ice  Rugendas  ;  Vue  .de  l'ér* 


DES 


glise  de  Rosheim ,  en  Alsace ,  litàograpbie  ;  Yue  du  châteai 
de  Ghenonceaux ,  id.  M.  Beroy  s'occupe  en  ce  moment  d( 
Texécntion  d'une  suite  de  Vue»  prises  sur  les  rives  de  h 
Seine ,  depuis  son  embouchure  jusqu'à  sa  source  ;  Plusiean 
aquarelles  et  dessins  à  la  seppia  pour  la  S.  d.  A.  d.  A.  Une 
partie  de  ses  nombreux  travaux  figure  dans  les  galeries  de  la 
duchesse  de  Berry  et  du  duc  d'Orléans. 

DESAINS  (  Charlea-Porphyre- Alexandre) ,  peintre ,  r. 
Cassette ,  8 ,  né  à  Lille  en  1 789 ,  ël.  de  David  et  de  M.  Wa- 
telet.  A  exp.  au  Louvre,  en  1819^  Une  négresse;  Distraction 
du  comte  deBrancas;  Une  Vierge.  En  1822  ,  Une  femme  as- 
phyxiée, tabl.  exp.  depuis  en  1826  à  la  galerie  Lebrun,  et 
faisant  partie  aujourd'hui  de  la  collection  de  M.  Demusigny. 
En  1827  ,  Un  guerrier  mourant  pour  la  croix  ,  et  en  i83o , 
au  Lux. ,  Un  jeune  Ecossais,  tête  d'étude.  Il  a  peint  en  ou- 
tre plusieurs  paysages  et  des  portraits.  M.  Desains ,  entièi'e- 
ment  adonné  aux  leçons  particulières  ,  n'a  pu  produire  qu'un 
petit  nombre  d'ouvrages. 

DE  SAINT-ANGE ,  f^c^rez  SAINT-ANGE. 

DESARGUS  (Xavier),  hai^piste  ,  r.  Godot  de Mauroy , 
i3,  né  à  Amiens.  Il  a  composé  un  grand  nombre  de  morceaux 
pour  la  harpe  et  plusieurs  ouvrages  élémentaires  pour  cet 
instrument ,  entre  autres  un  Traité  pour  l'enseignement  de 
la  harpe  à  simple  ou  à  double  mouvement.  F.  Désargus,  son 
fils  et  son  élève,  est  attaché  à  la  musique  du  roi  de  Prusse  en 
qualité  de  harpiste.  M»  Désargus  a  encore  une  fille  qui  est^ 
comme  lui ,  professeur  de  harpe. 

DESAULX,  graveur ,  Paris,  r.  des  Grands  Degrés ,  20. 
H  a  exp. ,  en  1808 ,  Pan  et  Syrinx ,  d'après  Paul  Bril ,  réeJ- 
posé  eà  1824  ;  Agar  dans  le  désert  ;  Figure  d'Urbain  Massard 9 
d'après  Mola.  Ces  gravures  appartiennent  à  la  collection  de 
MM.  Laurent,  Robillard'et  Pérou  ville.  En  18 10,  Un  paj" 
sage,  d'après  Van  Jluysum  ;  Autre,  d'après  Ruisdael.  ï*^ 
181  g,  Paysage  représentant  la  rencontre  d'Abdias  et  du  pr^ 
phète  Elieser  ;  cette  gravure  fait  partie  du  Musée  royal  ;  V^ 
du  tombeau  de  Louis  XYI  et  de  Marie-^Antoînétte ,  datn^ 


DES 


cimetière  de  la  Madeleine ,  présentée  par  Fauteur  au  roi  ; 
Vue  prise  dans  le  jardin  de  la  Malmaison  ;  Autre  dans  lejar* 
din  deMiriville;  Autre  daas  le  désert  de  Marly.  En  1827, 
Pajsage  d'après  JVf .  Bertin.  M.  DesauU  a  obtenu  une  méd. 
en  1819. 

DESBOEUFS  (Antoine),  $culpteur*sta(uaire  etgrayeur 
en  médailles  et  pierres  unes ,  r.  de  la  Bienfaisance ,  4  9  él.  de 
MJI.  CartelUer  et  Jeuffiroy.  Les  ouvrages  de  cet  artiste,  exp, 
auMusée royal,  sont:  En  18 i4iX^iv6i's bustes. En  1822,  Un 
jeune  pâtre  jouant  avec  un  chevreau  ;  Buste  de  Henri  de  La- 
rodiejacquelein  ;  Une  tête  d'augure  ;  Un  cadre  de.  médailles; 
Un  cadre  de  pierres  gravées.  En  1824,  Psyché  ouvrant  la 
boîte  qu'on  lui  a  donnée  aux  enfers  ;  La  Madeleine  pleurant 
sur  le  Christ,  groupe  de  grand,  nat.  (église  St.- Laurent). 
En  1827  ,  Adimante  foudroyé ,  fig.  de  9  po.  (orangerie  de  la 
diainbre  des  pairs)  ;  L'Eloquence  défendant  l'Innocence  ; 
Une  jeune  vierge  de  Sparte ,  en  i^iarbre  ;  Ste,  Geneviève  (P.) 
(église  St.-Germain-des-Prés  )  ;  Un  augure ,  buste  en  bronze  , 
(gai.  de  la  duchesse  de  Berry)^  Statue  de  la  duchesse  de 
fierry.  Il  a  exécuté ,  par  ordre  de  la  M.  d.  R. ,  sept  médailles 
pour  THistoire  métallique  de  Louis  XYIII  et  de  Charles  X  ; 
Un  grand  portrait  en  camée  de  Loub  XVIII,  et  Un  sur  pierre, 
en  creux ,  du  duc  de  Berry  ;  Plusieurs  médailles  pour  la  Ga- 
lerie numismatique  des  grands  hommes  français  et  pour 
celle  de  la  Fidélité ,  etc.  M.  Desbœufs  a  été  un  des  six  artis- 
tes admis  au  concours  définitif  pour  le  fronton  de  l'église  de 
La  Madeleine  ,  et  a  concouru  en  i83o.pour  la  n^éd.  votée 
park  Ch.  den  députés,  M.  Desbœufs  a  obtenu,  en  i8i3,une 
mention  d'encouragement,  et  a  remporté»  en  1814»  1^  gr. 
pr.  de  gravure  en  pierres  fines  au  concours  de  l'Institut.  Il 
ctalt  graveur  sur  pierres  fines  du' cabinet  du  ducd'Angou- 
lême. 

DESBORDES  (  Constant) ,  peintre  de  portraits  à  l'huile, 
él.  deBrenet  A  exp. ,  en  1806,  Le  chariot  brisé,  tab.  de 
fawulle;  Portrait  du  général  Teulié  ;  Autres.  En  1808  et  1810, 
Plusieurs  portraits.  En  i8iz,  porU'ait  de  JVI.  le  barpn  Corbi- 


DES 


neau;  Autres.  En  iSjg,  Portrait.  En  1822  ,  Une  scène  d 
vaccine  (M.  I.),  réexposé  en  1824.  En  i8i7,Le  pauvre  Pierre; 
Plusieurs  portraits.  M.  Desbordes  a  obtenu  une  méd.  d'en- 
couragement en  18 19.  Cet  artiste  est  mort  vers  1828. 

DESCAMPS  (Guillaume-Désiré-Joseph),  peintre,  gra- 
veur ,  litkographe  d'histoire  ,  de  portraits  et  de  paysages ,  r. 
HautefeuiUe  ,5  3o  ,  né  à  Lille  en]i78i ,  él.  de  M.  Vincent.  On 
^  ^e  eet  a^^^  '  Proméihée  sur  le  mont  Caucase,  tab,  de 
7  p.  sur  5  i  exp.  en  181 4  ;  Achille  recevant  les  ambassadeurs 
d'Agamemnon,  4  P«  i  sur  3  ^;  Vespasien  condamnant  Sabi- 
nus  à  mort  ;  Cornélie  et  ses  enfans ,  8  p.  sur  10  ;  L'apothéose 
du  cardinal  Tomassini ,  tab.  que  l'on  voit  à  San  Martine  de 
Monti ,  à  Rome  ;  Les  femmes  de  Spai*te  engageant  leurs  ma- 
ris et  leurs  enfans  à  résister  à  l'armée  de  Pyrrhus,  tab.  de 
18  p.  sur  i3 ,  exp.  en  1808  et  en  î8i  4.  On  le  voit  aujourd'hui 
à  l'Hôtel  de  Ville  de  Lille.  Achille  conduit  par  Minerve  jette 
l'épouvante  parmi  les  Troyens,8p.  sur  5;  Un  plafond  re- 
présentant la  Vertu  conjugale  réunissant  l'Amour  et  la  Con- 
corde ;  Portrait  en  pied  du  ministre  Salicettî ,  5  p.  sur  7  ; 
décore  les  appartemens  du  château  royal  de  Portici ,  près  de 
Naples  ;  Portrait  en  pied  du  duc  de  Feltre ,  ancien  ministre 
de  la  guerre ,  6  p.  |  sur  4  P*  î  C^*  d.  R.)  ,  exp.  en  181 7,  au- 
jourd'hui dans  la  salle  du  Conseil  de  l'Hôtel  des  Invalides  ; 
La  conversion  de  St.  Augustin  recevant  la  bénédiction  de 
St.  Ambroise ,  9  p.  sur  6  (P.) ,  exp.  en  tSig ,  décore  la  cha- 
pelle de  St .-Ambroise  dans  l'église  de  St.-Eustache  ;  Le  mai"- 
tyre  de  St.  André,  20  p.  sur  14»  exp.  en  1822.  Ce  tableau 
est  placé  au-dessus  du  maître-autel  de  l'église  de  St.-André, 
à  Lille.  Portrait  du  roi  de  Naples  ^  Le  toi  Joachim  distribuant 
des  récompenses  aux  blessés  ,  à  bord  de  la  frégate  La  Cérès , 
après  le  combat  du  27  juin  1809 ,  7  p.  sur  5.  Ce  tableau  , 
qui  orne  la  galerie  du  château  de  Portici ,  a  été  exp.  à  Na- 
ples en  1810,  et  gravé  par  l'auteur  en  1811;  Départ  des 
troupes  napolitaines  pour  le  siège  de  111e  de  Capree ,  7  p* 
sur  5;  aujourd'hui  dans  le  palais  de  l'Amiranda,  à  Naples  ^ 
Quatre  grands  paysages  ;  Vues  prises  dans  les  environs  d^ 


DES 


;tain  ;  Portrait  .4u  inâjor  Wolf  ;  Portrait  du  général  baron 
je,  grand,  nat.  ;  L'Assomption  de  la  Vierge,  7  p.  sur  5  ; 
jourd'hui  dans  la  chapelle  de  l'hôpittd  de  Lille  ;  Le  Bap- 
(ne  de  NotreySeigneur,  i3  p.  sur  10  (Église,  de  St.-André, 
Lille)  ;  Vénus,  accompagnée  parles  Grâces,  se  faisant con- 
lître  à  Hélène ,  qu'elle  ramène  à  Paris  ,6  p.  sur  4  p.  6  po. , 
tp.  en  i8fg|  La  mort  d'Abel,  7  p.  sur  5  4;  ce  tableau  a 
as$é  en  Angleterre;  Six  sujets  de  la  fable  de  Psyché,  gi«^ 
es  à  l'eau-foite  en  i8i!3t.  Cet  artiste  a  obtenu  deux  méd.  à 
'Académie  de  Lille ,  en  Fan  IV  ;  une  méd.  d'argeirt  en  i8t8^ 
une  méd,  d'or  en  1820;  le  2*  g.  p.  en  l'an  XI;  plusieurs 
lutres  méd.  et  le  prix  du  concours.de  Rome. 

DESCHAMPS  (Louis^Charles),  graveur  sur  métaux  ,* 
Paris,  r.  St.-Jacques,  67,  né  dans  cette  ville  le  19  août 
1789.  M'a  pas  eu  de  maître.  Cet  artiste  s'occupe  jM-încipale- 
aneot  de  la  gravure  pour  tout  ce  qui  concerne  l'ornement 
typographique.  Il  est  inventeur  d'uA  nouveau  procédé  qui 
consiste  à  composer  lés  ornemens  typographiques  de  la 
même  manière  que  l'on  Compose  une  page  d'impression.  Ce& 
ornemens  sont  formés  de  pièces  mobiles ,  fondues  comme  le» 
caractères  ordinaires  de  l'imprimerie  et  de  la  métne  hai>> 
teor;  par  ce  moyen >  on  peut  varier  convenablement. la  dis~ 
position  de  ces  pièces,  et  l'on  parvient  ainsi  avec  un  certain 
nombre  de  dessins  a  multiplier  presqtie  à  l'infini  lea  sujeta 
t[a'ils  sont  susceptibles  de  reproduire*  Ces  polytypages  8<Mit 
quelquefois  creux  et  se  reçoivent. les  uns  dans  les  autres, 
ceip^e  l'on  nomme  passe-partout.  Le^  ornemens  de  ce  Mc^    \ 
tionnaire  sont  de  M.  Deschamps,  et  peuvent  servir  d'exem« 
pie  au  système  que  nous  décrivons*  Cet  artiste  a  exp.  aux 
pn)duiu  de  l'industrie  en  iSsS  et  1827.  Il  a  gravé  des  >vi<> 
9^tes  pour  l'imprimerie  royale.  A  obtenu  en   1821   une 
^-  de  la  société  d'encouragement,  et  en  1823  y  une  men- 
^  honorable  du  jury  central  sur  les  produits  de  l'indus- 
^  française. 


h» 


h 


ÛESEINE  (  Louis-Pierre) ,  sculpteur,  né  à  Paris  en  1 750, 
^mn  en  1822.  Les  principaux  ouvrages  dus  à  cetaitiste 


DES 


ont  été  exp.  au  Masée  royal,  savoir  i  £n  iSoo,  Bcf^te  eu 
marbre  de  Winckelmann  ;  Bostes  d'H^lolse  et  Abeilard ,  poflâr' 
le  Musée  des  monumena  français.  En  i8o4,  Le  cardinal  du 
Belloy  ;  Sicard ,  instituteur  des  sourds^inuets  ;  Thouret,  sta« 
tue  pour  le  sénat  conservateur.  En  1806,  Buste  de  Pie  YII; 
Clémeat  de  Ris;  Une  petite  Flore ,  portrait;  Projet  d'an 
monument  à  la  mémoire  de  Bossuet.  En  1808,  tPortafis,  mi- 
nistre des  cultes;  De  Juigné ,  archevêque  de  Paris;  Picard; 
Perrégaux;  Mme  Gottin;  Projet  du  mausolée  du  cardinal  du 
Belloy,   pour  une  chapelle  de  Notre-Dame.  En   18 10,  le 
comte  de  Montesquiou;- Statue  de  L'Hôpital,  pour  la  façade 
de  la  Gh.  des  députés.  En  i8ia,  Statue  de  Portalis;  Bttôte 
du  cardinal  Maury  ;  Buste  de  Muraire  ;  Buste  du  duc  de 
Massa.  En  i8i4  9  Buste  de  Louis  XYI  ;  Bujste  de  Louis  XYH; 
Buste  du  prince  de  Gondé  \  Statue  de  Dagiiesseau ,  pour  la 
façade  de  la  Gh.  des  députés.  En  181 7,  La  force  décourage, 
tête  d'expression  ;  Portrait  de  Louis  XYIII  en  costume  rojal' 
Btiste  du  duc  d'Engbien  ;  Mausolée  de  ce  prince ,  pouria 
chapelle  de  Yincennes  ;  Buâte  de  l'abbé  de  Montesquieu  ; 
Buste  de  Lagrange  (Gh.  des  pairs)  ;  Statue  du  général  Col* 
bert.  En  18 19,  Buste  du  due  de  Bourbon  ;  Buste  de  Montai- 
gne (M.  I.);  Têtes  d'estpression.'  En  1822,  La  Bienfaisance 
répandant  ses  dons  sur  les  Vieillards  et  la  maternité,  ba»*re^ 
lief  ;  Buste  du  cardinal  Talleyrand  de  Pérîgord.  M.  Deseice 
a  £aLit  en  outre  les  bas-r'elie&  de  la  chapelle  du  Galvaire  dans 
l'église  St.-Roeh.  lia  remporté  le  gr.  pr.  de  sculpture , ei 
1 780,  était'  agrégé  à  l'ancienne  Académie  de  peinttire,  sculp- 
ture ,  etc.  y  et  statuaire  du  prince  de  Gondé. 

DESENNE  (Alefxandre-Joseph),  dessinateur,  né  à  Pa- 
ris en  1785  9  et  mort  en  1827.  Apprit  le  dessin  sans  maître  et 
sans  autre  guide  que  son  goût  naturel.  Il  est  connu  par  une 
foule  de  vignettes  gravées  d'après  ses  dessins ,  et  formant 
collection  pour  les  OEupres  de  Yoltaire ,  dfé  J.-J.  Rousseau , 
de  MoUère  ,  de  Boileau,  de  Bernardin  de  Saint-Pierre  ,  dtf  ' 
Walter-Scott  $  de  Cooper,  de  Gervantes ,  de  Lamartine ,  de  ' 
Jouy  9  etc. ,  e^c  D'autres  figurent  aussi  dans  le  Masée  de  ' 


DES 


.  M.  Desenne  a  exp.  aaMufiée  royal  :  En  i8ia ,  Tignet* 
ur  les  ouvrages  suivans  s  Les  Martyrs ,  de  M.  de  Châ- 
[iaod  ;  Mlle,  de  Clermont ,  de  Mme  de  Genlis  ;  Les 
r ,  de  La  Fontaine  ,  et  M  Atlantide  ^  de  M.  Baour-Lor- 
En  i8i4»  Dessins  pour  VHermite  delà  Chaussée d' An-^ 
^% Normands  en  Italie;  et  en  1817  ,  Vignettes  pour  la 
de ,  du  Camoëns ,  publiée  par  M.  de  Souza ,  etc.  Plu-* 
dessins  originaux  et  quelques  tableaux  de  cet  artiste 
é  acquis  par  des  amateurs  y  et  un  d'eux ,  représentant 
ait  de  François  P*^ ,  a  été  gravé  pour  la  S.  d.  A.  d.  A. 
)ESFOSS£Z  (  Charles-Henri ,  vicomte)^  peintre  en  inv* 
"e  y  ancien  capitaine  de  cavalerie ,  né  au  château  de 
j ,  commune  de  St.-yaast-de-Longmont-LèS'Yerberie 
I,  le  7  mars  1764»  y  demeurant ,  el.  de  MM.  Hall, 
mn ,  Greuse  et  Regnault.  Il  a  exp.  aux  salons  à  Fépo^ 
le  la  révolution.  Pendant  la  captivité  de  la  duchesse 
^oulême  au  Temple ,  M.  Desfossez  fut  chargé  par  elle 
ire  les  portraits  de  Louis  XYI ,  de  la  reine  et  du  dau^ 
,  qui  furent  placés  dans  une  boite  à  tiîple  fond.  L'origi^ 
u  portrait  du  roi ,  miniature  de  grande  dimension ,  a 
:cepté  par  la  duchesse  d'Angouléme  à  son  retour  à  Pa— 
1  a  été  nommé  membre  de  l'Académie  des  Beaux-Ait» 
orence  ,  le  18  avril  1808,  et  à  celle  du  Yal  d'Arno,  le 
tobre  1809. 

DESHAYES  (Jean-Eléazard),  professeur  et  peintre  de 
iges,  Paris,  r.  Montholon ,  i3  6<>,  né  à  Paris,  él.  de 
lidu  II  est  auteur  de  V Herbi«r forestier ,  dHu»  Traité  du 
?  en  général  et  de  plusieurs  ouvrages  lidiograpliiés  par 
ême.  n  a  aussi  exposé  aux  salons  dé  1800  ,  Une  offrande 
es,  paysage  ;  à  celui  de  1810 ,  Un  repos  de  berger  ;  et  à 
de  i8a4  1  Un  paysan  offrant  des  fruits  à  tm  ermite  , 
ige.  Il  donne  des  leçons  particulières. 
[>ESHAYES  (N.) ,  compositem*  de  musique,  né  versi 
,  H  a  donné  plusieurs  opéras  comiques ,  dont  Le  faux 
ent  ;  L'Auteur  à  la  mode  ;  Berthe  et  Pépin ,  3  actes,  en 
;  Zilia,  3  actes,  en  1 791  ;  La  suite  de  Ziha,  en  1792  ; 


DES 


Le  petit  Orphçe  ;  Le  Mariage  patriotique,  en  1793  ;  Bella,  en 
1795;  Don  Carlos 9  1  acte,  en  1799.  Desbayes  a  été  un  des 
coUoborateurs  du  Congrès  des  Rois ,  opéra  en  3  actes ,  re- 
présenté en  1793.  '  - 

DESMOULINS  (Auguste) ,  peinUe  d'histoire ,  Paris ,  r- 
Hauteville  ,  33.  A  a  exp. ,  en  1819 ,  François  l"  au  tonibeav 
de  Laure  ;  Le  duc  de  Montmorency  visitant  le  tombeau  de  S4 
mère  à  son  retour  de»  croisades;  François  P*^  au  tombeau 
de  Françoise  de  Foix  ;  Raphaël ,  dans  son  atelier,  peignant  h 
Ste.  Cécile  ;  Lesueur  ])eignan(  la  vie  de  St.  Bruno  ;  Le  comt< 
de  Comminges  à  l'abbàye  de  La  Trappe ,  creusant  sa  fosse. 
En  1822,  L'anneau >d*£lizabeth;  ce  tab.  appartient  à  Mme. 
la  duchesse  de  Raguse  ;  Siège  dé  Rhodes  ;  ce  tab.  appartient 
à  M.  le  comte  de  Pastoret.  Ces  deux  tab.  ont  été  réexposés  en 
z8a4^  Jacques  Molay,  grand-madtre  des  Templiers  ;  Vue  in- 
térieure des  ateliers  d'orfèvrerie  de  M.  Odiot  ;  Mariage  du 
duc  de  Guise.  En  1824,  Le  grand  Condé  prisonnier  à  Yin- 
cennes  ;  Vue  d'une  cave  de  maraîcher,  étude  d'après  nature; 
ce  tab.  appartient  à  M.  Schrodi.  En  1827,  Les  adieux  de 
Mlle.  Lafayette  à  Louis  XIII ,  lors  de  sort  entrée  au  couvent, 
appartenant  à  M.  Binant;  Le  départ  du  conscrit;  Lan  tara; 
ce  tab.  appartient  à  M.  Schroth  ;  Duguesclin  recevant  Tépée 
de  connétable  de  Charles  V.  M.  Desmoulins  a- obtenu  une 
'  méd.  en  1822. 

DESMOULINS  (Emmanuel) ,  peintre  d'histoire  et  de 
portraits.  A  exp. ,  en  1822,  Herminie  secourant  Tancrède  ; 
Px)rtrait  d'une  jeune  personne.  En  1824 ,  Oreste  au  tombeau 
d'Agamemnon  ;  Portrait  de  feu  M.  Delambre ,  membre  d^ 
l'Institut. 

DESNOYERS  (Jean-François  Langin),  peintre  d'his 
toire ,  portraits  et  paysages ,  en  miniature  et  à  l'aquarelle 
demeurant  à  Rennes ,  né  à  Versailles  en  1776,  él.  de  sO 
père.  Il  a  fait  plusieurs  tableaux  qui  figurent  dans  divers* 
églises  de  la  Bretagne  et  de  la  Vendée  ;  d'autres  qui  sont  ^ 
'  Allemagne  et  en  Italie.  Il  tient  atelier  d'élèves  et  enseîgJ 
le  dessin  par  une  nouvelle  méthode  dont  il  est  l'auteur , 


BES 


topographie,  la  perspective ,  ainsi -que  les  différens  genres 
doBt  il  ^'occupe. 

DËSNOYERS  (Pierre-Hubert),  graveur  de  médailles  et 
d'annolries,  r.  d'Argenteuil ,  19,  né  à  Caen  en  1767,  él.  de 
M.  Girard ,  statuaire.  Les  cadres  de  médailles  de  cet  artiste 
oo(  été  admis  à  plusieurs  exp.  du  Louvre  ,  et  notamment 
celui  t*ontenant  les  effigies  des  membres  de  la  famille  royale, 
llfiit chargé,  en  181 7,  de  l'exécution  de  la  médaille  du 
garde-^meuble ,  et  a  gravé  le  portrait  de  feu  Lafont  de  Lade- 
kt  et  Le  Jeton  de  la  chambre  de  commerce  de  Paris.  Il  était 
graveur  du  duc  d'Angouléme. 

DESNOYERS  (Auguste-Gaspard-Louis-BoucHEa) ,  gra- 
veur, r.  de  Touraine^  9;  né  à  Paris  en  1779,  él,  de  MM. 
lethière  et  Alex%  Tardieu.  Ses  principales  productions  sont  : 
L'Espérance  soutient  l'homme  jusqu'au  tombeau,  d'après 
Garaffe ,  (Gouv.)  ;  Jefferson,  président  des  Etats-Unis ,  tous 
deux  exp.  en  1801  ;  Les  pénibles  adieux ,  d'après  Hilaire  Le- 
drun;  Dédale  et  Icar^ ,  d'après  Landon  (S.  d.  A.  d.  A.)»  tous 
deux  exp.  en  1802;  Psyché  et  l'Amour,  d'après  Ingres; 
Uolse  sauvé  des  eaux;  Ptolomée  II,  Philadelphe  et  Arsinoë, 
i'aprèsingres;  La  Vierge  dite  La  belle  Jardinière,  tous  quatre 
exp.  en  i8o4  ;  Bélisaire;  Porti^ait  de  Humboldt,  d'après  Gé- 
rard, tous  deux  exp.  en  1806  ;  Portrait  en  pied  de  l'empereur 
Napoléou 9 . d'après  Gérard,  pour  le  ministère  des  affaires 
étrangères,  exp.  en.  1808  et  181  o;  La  Vierge  de  Foligno;  La 
Vierge  aux  rochers  ;  Portrait  du  prince  de  Talleyrai^d;  Phè- 
dre et  Hippoly  te;  La  Vierge  au  linge  ;  La  Vierge  à  la  chaise  ; 
l^Madona  délia Fédia,  d'après  Raphaël,  ces  trois  derniers 
exp,  en  1814  ;  François  I®^  montre  à  sa  sœur  le  distique ,quH 
vient  de  tracer,  exp*  en  1817  ;  Êliezer  et  Rébecca.,  d'après 
Nie.  Poussin ,  £Mt  partie  de  la  coUection  du  Musée  royal , 
exp.  en  1819;  La  Vierge  au  poisson,  exp.  en  1822  ;  La  Visi- 
taûon  ;  Ste.  Catherine ,  exp.  en  1 824  ;  La  Vierge  d'Albe  ;  Un 
îecaeild'estampes ,  d'après  les  dessins  que  l'auteur  a  faits  en 
Iridié ,  en  1818  çt  1819  ;  Les  Muses  et  les  Piérides.  Cet  artiste 

a  obtenu  une  grçinde  méd.  en  i8o4 ,  et  a  été  nommé  mem-» 

14 


DEB 


bre  de  l'Institut ,  en  t8i6  ;  membre  àe  la  Légion-d'Honneur, 
en  1820,  et  de  Tordre  de  St. -Michel ,  en  1822  ;  premier  gra- 
veur du  roi  -et  membre  honoraire  des  Musées  royaux ,  en 
1825;  baron ,  en  1828.  Il  est  membre  des  Académies  de  Ge- 
nève ,  Tienne  et  Milan. 

DESORIA  (Jean-Baptiste-François),  peintre  d'histoire, 
r.  de  Sèvres,  11,  éi.  de  Restout  fils.  Cet  artiste- a  produit  un 
grand  nombre  de  tableaux ,  entre  autres  :  Thésée  prenant 
les  armes  cachées  sous  la  pierre  ,  en  présence  de  sa  mère  et 
de  son  grand-père  maternel  Pithée  ;  grand  tableau  composé 
et  fait  à  Rome  ;  Les  adieux  de  Coriolan  à  sa  famille ,  après 
avoir  été  condamné  à  l'exil,  tableau  de  moyenne  grandeur  ; 
Le  sacrifice  d'Iphigénie,  id.  ;  Arrivée  de  l'armée  française  au 
port  de  Tentoura  en  Syrie,  exp.  en  18 10  ;  St.  Paul  devant 
Agrippa,  exp.  en  18149  il  orne  la  cathédrale  de  Rouen; 
Pierre  Corneille  chez  lui,  dans  une  soirée  d'hiver,  sujet-tiré 
des  poésies  déDucis ,'  exp.  en  1819 ,  ce  tableau  de  moyenne 
grandeur,  se  voit  au  Musée  de  Rouen  ;  L'Adoration    des 
bergers,  exp.  en  1819  ;  Tancrède  etClorinde  ;  Ulysse  et  Pé- 
nélope, grand  tableau  ;  St.  Charles  Borromée  communiant: 
des  pestiférés,  id.,  (Gouv.),  pour  la  ville  de  Nantes;  Le 
martyre  de  Ste.   Foi,  id.,  pour  la  cathédrale  de  Rhodez- 
M.  Désoria  a  en  outre  exposé  un  grand  nombre  de  portraits 
depuis  1801  jusque  1822.  Il  a  remporté  des  mécûuUes  de 
dessin  à  l'Académie,  et  le  prix  de  peinture  fondé  par  Latour 
n  a  en  outre  obtenu  une  méd.  d'or  à  l'exp.  de  1810,  et  a  évm 
professeur  de  l'école  centrale  du  département  de  l'Eure. 

DESORMËRY  (Léopôld  de  Bastien),  compositeur  de  mim 
sique,  né  a  Bayon  en  Lorraine^  dans  l'année  1740,  et  mor" 
vers  i8ip.  Il  a  fait  ses  premières  études  à  la  primatiale  A^ 
Nancy  et  a  été  d'abord  chanteur  au  théâtre  de  Strasbourg 
Il  vint  vers  1765  à  Paris,  où  il  donna  des  leçons  de  solfège  es 
de  composition  ;  puis  attaché  aux  concerts  spirituels^  il  y  £■ 
exéeotter  plusieurs  motets,  et  obtint  le  premier  prix  en  i77<^ 
Les  ouvrages  de  ce  compositeiir,  qui  ont  été  représentée 
sot^t  :  au  théâtre  italien,  La  fête  de  village,  1776  ;  à  l'Opéra 


Euthjrme  et  Lyris,  17 76;  Myrtil  et  Lycoris,  1777.  Deux 
pièces  qu'il  présenta  depuis  à  ce  théâtre ,  Amaryllis  et  les 
Montagnards  écossais,  n'y  furent  pas  reçues.  Desormery  a 
refait  la  musique  de  l'acte  d'Hylas  et  Eglé  dans  le  Triomphe 
de  l'harmonie.  Son  fils,  J.-B.  DESORMERY,  pianiste  né  à 
Naacy,|en  1772,  et  él.  de  M.  Hullmandell,  a  publié  plu$ieui*s 
CBUTres  pour  le  piano. 

DESORMES.  Voy.  PATE  DESORMES. 
DESPERRIÉRES  (Mme.),  peintre  de  portraits  à  l'huile. 
Aexp.  en  1810,  1812,  i8i4}  1817  et  i8ig, un  grand  nombre 
de  portraits,  parmi  lesquels  nous  citerons  ceux  de  Charles  X,, 
de  la  duchesse  de  Berry,  et  Une  jeune  personne  s'occupant 
de  l'étude  des  Beaux-Arts. 

DESPOIS  (André-Jean-Antoine),  peintre  d'histoire, 
portraits  et  paysages,  Paris,  r.  du  Colombier,  1 3,  né  à  Foissy 
en  juillet  1788,  él.  de  David  et  Gros.  Les  ouvrages  de  cet 
artiste  sont  :  Le  portrait  du  colonel  Dupuy,  exp.  au  salon  de 
1810;  Portrait  en  pied  de  Napoléon,  en  grand  costume^  pour 
la  préfecture  d'Auxerre  (Yonne);  Autre  pour  la  sous-pré- 
fecture de  Sens;  Napoléon  à  Wittemberg,   i5  p.  sur  12, 
exp.  en  181 2  ;  L'Espérance  nourrit  l'Amour,  6  p.  sur  4)  id.  ; . 
I^ortrait  en  pied  de  Napoléon,  pour  la  mairie  de  Sens  ;  Autre, 
pour  la  préfecture  d'Alexandrie  (Marengo),  8  p.  sur  6;  Homère 
abandonné  par  des  pêcheurs  sur  un  rivage  ;  Portrait  en  pied 
de  Louis  XYIH,  pour  la  mairie  de  Montbrison  (Haute-Loire)  ; 
Autre,  pour  la  mairie  de  Moulins-en- Gilbert  (Nièvre),  8  p. 
sur6;  Tytire  et  Mélibée,  4  P»  sur  3,  exp.au  salon  de  181 9; 
TJn  portrait,   id.  ;  Un  berger  répandant  des  fleurs  sur  le 
tombeau  deDapfanis,  5  p.  sur  4;  St.  Lucien  prêchant  la  foi 
^bu^  les  Gaules  ,    pour  Beauvais  .8   p.  sur  6  ;  La  pompe 
à  feu  de  Chaillot  prîse  du  côté  de  la  rivière ,  exp.  à  Lille  en 
1822;  Vue  de  l'aqueduc  d'Arcueil,  exp.  au  cercle  des  arts, 
eniSaî;  Vue  intérieure  de  la  tour  principale  de  l'église 
St.-Germain-Kles-Prés,  exp.  à  Douai  en  1823  ;  Vue  prise  au 
Mont-d'Or,  exp.  au  M.  R.  en  1824;  Vue  de  rUé  Barbe  5ur 
h  Saône,  id,  ;-Vue  du  château  de  Rabot  (Isère),  exp.  à  Douai 


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DES 


len  1825  ;  Vue  du  cours  du  Rkôae ,  prise,  du  Ghamp-de-^ 
Mars  à  Yienne,  id.  ;  Yue  de  la  chute  de  la  Sioule  et  du 
château  de  Pont-Uibaux  (Pu^-^de-Dôme) ,  exp.  à  Lille  en 
1825  ;  Vue  de  Fintérieur  des  bains  du  Mon t-d' Or,  id.  ;  Vue 
intérieure  du  cloître  d'Alieiiiagne  à  la  grande  Chartreuse , 
(Isère),  id.  ;  Vue  du  Ehône  entre  Valence  et  Montélimarc 
(Drôme),  exp.  à  la  galerie  Lebrun  en  1826;  Vue  du  cours 
du  Rhône  en  Provence  (Vauciuse),  exp.  à  Gainbray  en  1826; 
Vue  de  la  vallée  des  Gre'sivaudan  et  de  la  maison  où  est  né 
Guipape,  jurisconsulte  célèbre  (Isère),  exp.  en  1827  à  Tou- 
louse ;  Vue  générale  de  Cortë ,  prise  sur  la  route  de  Bastia  à 
Ajaccio,  exp.  à  la  galerie  Lebrun  en  1827^  et  réexp.  en  i83o 
au  Lux.  A  cette  même  exp.  M.  Despois  a  encore  exp.  :  Vue 
du  cap  Corse  prise  au  bas  de  la  Torre  de  Toga  ;  ËiFet  de  tem^^ 
pète.  Il  tient  atelier  et  donne  des  leçons  particulières. 

DESPOIS  (Mme.),  peintre,  épouse  du  précédent,  Paris, 
r.  du  Colombier,  i3>  née  dans  cette  ville  en  novembre  1795. 
A  exp.  en  1819  et  1824  plusieurs  portraits  en  miniature  et  à 
l'aquarelle. 

DESPREAUX  (Guillaume  Ross),  compositeur  de  mu- 
sique, présentement  à  Rome,  né  à  Clermont  (Puy-de-Dôme) 
en  i8i3  et  él.  de  M.  Berton,  a  remporté  le  grand  prix  de 
composition  musicale  décerné  par  l'Institut  en  1828.  Déjà 
Tannée  précédente  il  avait  remporté  le  second  grand  prix.  Il 
a  envoyé  de  Rome  en  i83o,  un  Requiem  et  un  Dies  irae  à 
grands  chœurs. 

DESPREZ  (Louis-Jean),  peintre  et  architecte,   né  à 
Lyon  vers  1 740 ,  et  mort  en  1 804  à  Stockholm ,  où  il  a  passé 
une  grande  partie  de  sa  vie.  Déjà  connu  à  Paris  par  quelques 
travaux ,  il  se  rendit  à  Rome  et  y  travailla  pour  le  Foyagr^ 
pittoresque  de  Naples ,  publié  par  l'abbé  de  Saint-Non.  Gus- 
tave Ili  de  Suède,  l'ayant  rencontré  en  Italie,  l'emmena^ 
avec  lui  et  le  chargea  d'abord  de  peindre  les  décorations  de 
l'opéra  de  Gustavg-Wasa.  Le  roi  lui  avait  demandé  un  projet^ 
pour  un  château  qu'il  voulait  faire  élever  près  de  Stockholm, 
et  l'artiste  le  fit  ;  mais  la  mort  de  Gustave  en  empêcha  Texe — 


DES 


tation.  Depuis,  la  guerre  s'étant  allumée  entre  la  Suède  et  la 
Russie,  Desprez  peignit  plusieurs  tableaux  de  batailles  ,  en- 
tre autres  celle  de  Suenksund ,  etc.  Il  s*est  livré  aussi  à  Peu- 
seignement  et  a  forme'  beaucoup  d'élèves.  Il  a  laissé  un  grand 
nombre  de  dessins ,  de  costumes  de  Suède ,  qui  ont  été 
giavés. 

DESPREZ ,  sculpteur ,  actuellement  à  Rome.  A  exp. , 
€111824,  ^^  buste ,  portrait  d'homme.  H  a  remporté  Ici  2* 
gr.  pr.  de  sculpture ,  en  iSaa ,  et  le  i®',  en  1826.  Il  a  envoyé 
de  Rome  y  en  i83o  ,  Une  statue  en  marbre  représentant  rin- 
noceuce. 

DESTAILLEUR  (  Prançois-Hippolyte) ,  architecte  ,  r. 
des  Beaux-Arts ,  5,  né  à  Paris  en  1787  ,  él.  de  M.  Percier.  Il 
remporta ,  en  1808 ,  au  concours  public  ,  le  prix  proposé  pour 
le  meilleur  projet  d'orangerie.  Les  principaux  ouvrages  de 
cet  artiste  sont  :  L'Hôtel  du  ministre  des  finances,  rae  de 
Rivoli  ;  L'hospice  St.-Michel  ;  L'hôtel  de  Delmar,  etc. 

DESTOUCHES  (Louis-Nicoias-Marie),  architecte;r.  de 
Toumon,20,  né  à  Paris  en  mai  1788,  él.  de  M.  Percier. Il  rétu- 
porta,en  i8i4,legrandprixQ*architectureproposépar  rinsti- 
tut.  Trois  ans  auparavant  il  avait  remporté  Je  prix  départe- 
mental. Au  concours  ouvert ,  en  1829 ,  par  le  préfet ,  pour  les 
embellissemens  de  la  place  Louis  XYI,  le  projet  de  M.  Des- 
touches a  été  préféré  pour  la  disposition  générale  de  cette 
place.  Le  modèle  en  relief  de  ces  embellissemens  a  été  exp. 
au  Lux.  en  i83o.  M.  Desioucht  s  est  aixhitecte  de  l'Ecole  vé- 
térinaire et  du  Muséum  d'histoire  naturelle  d'Alforl.  Il  tient 
Aezlui  un  atelier  d'élèves.  ^  • 

DESTOUGHES  (  PauUÉmile  ) ,  peintre  d'histoire,  genre 
et  portraits ,  Paris ,  r.  de  la  Planche ,  18,  né  à  DampieiYe 
(Seine^Inférieul'e)en  i^^,A,  de  IJavid  et  de  MM.  Guëriri  et 
le  baron  Gros.  Ses  principaux  ouvrages  sont  :  François!*''  ac- 
cordant à  Diane  de  Poitiers  la  grâce  de  son  père  ;  et  Un  vieite 
soldat  romain ,  prisonnier,  réduit  à  la  mendicité  ,  tous  deuk 
^ïp-  en  1817  ;  un  Bélisaire;  un  St.  Louis  en  prières,  pour  le 
département  de  la  Seine-Inférieure  j  Une  résurrection  du  La- 


DEV 


zare ,  exp.  en  1819  (^^i^nes);  Le  martyre  de  St.  Cyr  et  de  sa 
mère  Ste.  Juliette ,  exp.  en  1822  (Ne vers)  ;  Jésus  au  mont 
des  oliviers  (église  de  St.-Ylctor,  à  Paris)  ;  ces  trois  derniers 
ont  été  commandés  par  le^gouv.  Des  nymphes  surprises  par 
un  berger  ;  La  convalescence  de  Gresset  ;  Une  scène  turque 
tirée  des  mille  et  une  nuits  ;  Une  maiscarade  de  carnaval  (le 
comte  Demidoff  )  ;  Une  scène  de  prison  ;  Schéfaerazade  ra<* 
conte  au  sultan  une  histoire  des  mille  et  une  nuits  ;  Marie 
Stuartdans  les  souterrains  du  château  de  Lochlewen;  ces 
deux  tab.  faisaient  partie  de  la  galerie  de  la  duchesse  de 
Berry  ;  Une  scène  du  mariage  de  Figaro  (M.  Jacques  Laffite); 
Le  retour  au  village  (M.  Boursault)  ;  Hyacinthe  Brandi  et 
son  gendre  (M.  du  Sommerard)  ;  Le  Hussard  et  la  Vivandière 
(M.  Moyon)  ;  Anne  d'Autriche  et  le  duc  de  Buckingam(M.  de 
Courty ,  à  Paris)  ;  Clément  M arot  et  la  duchesse  d'Alençon  y 
exp.>  en  1826 ,  à  la  galerie  Lebrun  (M.  René  Beaubœuf)  ;  Un 
jeune  turc  et  une  odalisque  (M.  Schroth)  ;  Une  jeune  dame 
habîMée  en  poissarde  ;  Le  contrat  interrompu  ;  Une  Nymphe 
au  bain;  Charles^uint  dans  son  couvent  (M.  Giroux),  M.  Des- 
touches a  obtenu  au  Musée  royal  de&x  méd.  de  première 
classe,  l'une  en  18 19,  l'autre  en  1827. 

DÉTOURNELLE  (Victor) ,  architecte ,  Paris ,  r.  d'En- 
fer, i4 ,  né  dans  cette  ville  en  janvier  1793 ,  él.  de  Peyre  ne- 
veu.^ A  obtenu,  en  1816,  au  concours  une  méd.  de  i'®  classe 
à  l'Ecole  royale  d'architecture ,  pour  un.  projet  de  séminaire 
pour  les  Missions  étrangères.  M.  Détournelle  est  architecte 
expert  au  tribunal  ci  vil  et  au  cadastre  de  Paris. 

DEUSTCH  (J.),  peintre  de  genre  à  La  Flèche,  él.  de 
Girodet.  Il  a  exp.  au  M.  R*  plusieurs  tableaux  de  genre,  sa^ 
voir  :  en  1822,  Scène  d'hôpital  militaire  desservi  par  des 
soeurs  delà  Charité.  En  18249  Hôpital  militaire  envahi  par 
dçs  sroldats  ennemis  ;  Les»  oies  du^frère  Philippe  ;  Le  meunier, 
son  fils  et  l'âne  ;  et  en  1827,  Des  sœurs  de  St.  Vincent  distri- 
buant des  aumônes  à  la  porte  de  leur  maison.  Il  est  profes- 
seur de  dessin  à  l'école  de  La  Flèche. 

DEVÉRIA  (Eugène),  peintre,  Paris,  r.  de  l'Est,  7 .  A  exp. 


914 


en  i8a4,  La  Vierge  allaitant  l'eniant  Jésus  ;  Une  femme  en 
prisoo;  Un  fdiiloso{die  ;  Un  militaire  paii$é  par  une  femme 
delà  charité;  Portrait  en  pied  de  M.  Ladyocat,  libraire.  En 
1827,  La  léÈtore  de  la  sentence  de  Marie  Sluart;  Marc  Boit-* 
aris  rentre  à  Misscdonghi  et  donne  aux  malheureux  affa- 
més les  omemens  de  ses  armes  et  sa  ceinture  qui  renferme 
son  argent;  La  côte  des  deux  amanp,  La  galerie  du  Lux. 
possède  un  tab.  de  M.  Devéria,  représentant  la  naissance  de 
Henri  IV, 

DEVERIÂ  (Achille),  peûatre-dessmateur ,  Paris,  v. 
Veuve-Notre-Dame-des-Champs,  4^.  Aexp.  en  1822,  un^ca- 
die  de  desâns  contenant  les  portraits  de  Mme.  de  Se  vigne, 
d'après  Nanteuil,  de  Corneille ,  diaprés  Lebrun ,  de  Racine, 
d'après  Santerre,  de  Bescartes  d'après  Frano-Hals;  Un  cadre 
renfermant  plusieurs  vignettes.  £a  18^49^^  po^^^^^  ^^ 
femme  vue  à  mi-<orp8  ;  Un  cadre  coittenant  des  dessins ,  vi- 
gnettes ,  portraits,  etc.  En  1827  ,  Philippe4e-fion ,  duc.de 
toorgogne ,  passiant  au  cou  de  sa  maîtresse  Tordre  de  la 
Toison^'Or  ;  et  en  i83o,  au  Lux.,  L'Après-dtnée,  chez  Bar- 
tholo  (aquarelle).  M.  Devéria  s'est  adonné  principalement 
9UX  vignettes  et  à  la  lithographie,  genres  dans  lesquels  il 
excelle. 

DEVIENNE  (François),  compositeur  de  musique,  né  à 
^oinvilleen  176a  et- mort  en  180 3.  Il  se  forma  presque  de 
hi-même.  A  dix  ans,  il  composa  une  messe  qni  fut  exécutée 
^  les  musiciens  du  régiment  de  Royal-Gravatte^  ses  cama- 
f^es.  Attaché  au  théâtre  de  Monsieur ,  il  ne  s'oœupa  long^ 
^eiQps  que  de  la  flûte  et  du  basson,  sesiinstrumens  favoris  , 
pour  lesquels  il  a  composé  plusieurs  symphonies  eonbertântes 
^vec  accompagnement  de  cor  et  de  clarinette.  Son  promis 
<*péra-comique.  Encore  des  Savoyards,  fut  représenta  en 
^^;  il  donna  ensuite  en  1792,  Les  V4sitandihès^  opéra-co- 
^iqae,  en  2  actes  d'abord,  puis  remis  en  3  l'année  suiviinté, 
enfin  réduit  en.a,  et  qui,  sous  letitre  du  Pensionnat  de  jeunes 
demoiselles ,  se  joue  encore  aujourd'hui  ;  puis  successive- 
:  Le»  Quiprocpios  espagnols,  1790^;  BiOie  etU^rèle, 


DEV 


'•793  ;  Agnès  et'Félix,  ^7^8;  Volécour  ou  le  Tout  du  Page, 
1797  ;  Les  comédiens  ambulam,  1798  ;  Le  valet  à  deux  maî- 
tres, 1 799.  Attaqué  vers  cette  époque  d'une  aliénation  men- 
tale, Devietine  mourut  à  l'âge  de  44  ^^^  ^  Gharenton.'vll  a 
iaissé,  outre  les  ouvrages  déjà  cités,  un  grand  nombre  de 
romances'  d' œuvres  de  musique  instrumentale  et  une  Mé- 
thode de  flûte  très-estimée.  • 

DEVILLERS  (Georges),  peintre  d'histoire  et  de  pot^ 
traits  à  l'huile,  Paris,  r,  Gaumartin,  7,  él.  de  David.  A  exp. 
en  i8o4,  Enée  sauvant  son  père  de  l'embrasement  de  Troie. 
En  1808,  La  mort  de  Patrocle,  ces  deux  tableaux  ont  été 
réexposés  en  18 14?  avec  plusieurs  portraits.  En  18 19,  Pan. 
et  Syrinx,  et  plusieurs  portraits.  M.  Devillers  a  obtenu  une 
grande  médaille  en  i8o4- 

DEVILLIERS  (Hyacintbe-Rose),  peintre  d'histoire  et 
de.  portraits,  Paris,  quai  St. -Michel,  9,  né  à  Paris  en  1794^ 
él.  de  MM.  Guérin  et  le  b^ron  Gros.  Entre  autre»  produc— 
tiocîs  de  cet  artiste,  on  connaît  :  Sapho  cherchant  à  guérii 
Phaon'de  la  jalousie  que  lui  a  inspirée  le  poète  Alcée,  5  p 
sur  4,  qui  a  été  exposé  à  la  galerie  Lebrun  en  1827  et  a« 
Miisée  de  Douai  avec  divers  portraits  et  tableaux  de  genrs 
M.  Devilliers  donne  des  leçons  de  dessin  et  de  peinture. 

DEVILLIERS.  Tc^.  GOUJON  DEVÏLLIERS. 

DEVISMES  DU  VALGAY  (Aime-Pieï^ré-Jacques),  coïc: 
positeur  de  musique,  né  à  Paris  en  1745  et  mort  en  1819. 
fut  d'abord  directeur  de  l'Opéra  en  1778,  quitta  cette  plac<« 
puis  lareprit,  et  enfin  se  retira  tout  à  fait  en  1800.  Ce  fut  alo^ 
qu'il  donna aulhéâtre  Montansier,  La  double  Récompense^ 
actes>;  Eugénie  et  Lamval,  2  actes,  etc.  On  a  encore  de  lui  ^ 
ouvrage  intitulé  Pàsiiogie  ou.  de  la  musique  considérée  comr^ 
langue  universelle. 

DEVISMES  (Mme.  Jeanne-Hippolyte  Moiaoud),  épo& 
du  précédent,  pianiste-rcompositeur,  Paris,  r.  de  Bondy^  -^ 
née  à  Lyon  vers  1767.  Elle  a  fiait  représenter  à  l'Acàdéi»^ 
royale  de  musique  en  1800,  un  opéra  intitulé  Praxitèle. 

DEVOSGE  (François),  peintre  d'histoire,  fondateur  ' 


216 


DEV 


professeur  de  l'école  de  dessin,  peinture  et  sculpture  d«  Di- 
jon, él.  de  son  père,  sculpteur,  déCoustou,  statuaire,  et  dé 
Dfihais,  peintre,  né  à  Gray  en  i']^  ,  mort  à  Dijon  en'  i8i  i . 
Ses  principaux  ouvrages  sont:  Une  Nativité,  grand,  nat., 
qui  a  été  faite  pour  l'église  de  Toulongeon  ;  Une  Ste.  Angèle, 
fondatrice  des  Ursulines  ;  Un  St.  Pierre  à  genoux ,  pleurant 
son  péché  ;  L'Assomption  de  la  Vierge,  tab.  composé  de 
quatre  figures  ;  Le  Martyî-e  de  St,  Marcel,  grand  tab.;  La 
perte  de  David,  grand  dessin  ;  Le  triomphe  de  Bacchus  et 
d'Ariane  ;  Cléobie  et  Biton,  traînant  le  char  de  leur  mère  au 
temple  de  Junon  ;  La  bataille  deFriedeberg  ;  celle  de  Rocroi; 
Dieu  reprothant  à  Adam  et  Eve  leur  désobéissance  et  les 
chassant  du  paradis  terrestre,  exp.  en  i8o4,  etc.,  etc.  Il  était 
membre  de  l'Académie  des  sciences,  arts  et  belles-lettres  de 
Mjon  et  de  Besançon. 

DEVOSGE  (Anatole),  fils  du  précédent,  peintre  d'his- 
toire, directeur  et  professeur  de  peinture  de  Técole  des 
Beaux-Arts  à  Dijon,  où  il  est  né  en  1770,  él.  de  son  père  et 
de  David.  Ses  principaux  ouvrages  sont  :  Un  sujet  allégori- 
que représentant  un  Français  se  sacrifiant  à  la  patrie;  ce  tab. 
lui  mérita  en  1 791,  un  prix  de  i5oo  fr.  ;'La  Paix  d'Amiens, 
<iui  lui  obtint  un  prix  de  même  valeiii*,  en  l'an  Xï  ;  Le  Di- 
^rce,  exp.  en  180 1  ;  Le  dévouement  de  Gimon,  fils  de  Mil- 
tiade,  i3  p.  6  po.  sur  9  p.  6  po. ,  exp.  en  1 806,  pour  lequel  une 
Biédaille  d'or  de  première  clause  lui  fut  décernée,  mainte^ 
J^ant  au  Musée  de  Dijon,  ainsi  que.  Hercule  délivrant  Phillo, 
9  p.  sur  7  p.  6  po. ,  exp.  au  M.  R.,  en  1812:  La  liberté  deS 
cultes ,  petit  tableau  appar.  à  M.  Vandervald  ;  La  vertu  de 
Mica,  tabl.  de  chevalet,  acquis  pour  le  grand-duc  Constantin; 
La  Sagesse  conseille  la  Jeunesse  et  le  Plaisir  l'entraîne,  exp. 
au  M.  R.  acquis  par  la  S.  d.  A.  d.  A.  dé  Paris  ;  Un«  Vierge 
tenantrenfant  Jésus;  etc.,  etc.  Il  est  membre  del'Académîe 
des  sciences,  arts  et  belles-lettres  de  Dijon  « 

BEVOUGE  (Louis'^Benjamin-Marie), peintre  d'histoire, 
décon  et  portraits,  r.  du  Colombier,  21 ,  né  à  Paris  en  Ï770, 
«'  deRegnault,  David  et  Demarne.  Ses  principaux  ouvrages 


DTD 


sont  :  Les  bains  de  Diane,  esquisse,  exp.  en  i8i4>  Une  des- 
cente de  Croix,  exp.  en  1822,  placée  dans  l'église  d'Orléans  ; 
Afifaire  àg  Missolongfal,  exp.  à  la  galerie  Lebrun  en  1827  ; 
Une  héroïne  grecque,  (galerie  de  la  duchesse  de  Berry)  ;  Nais- 
sance du  duc  de  Bordeaux,  conunandé  par  la  ville,  à  l'épo- 
que di;i  baptême  dé  ce  prince  ;  La  Résurrection,  (église  de 
Ste.  Caradèche  en  Bretagne)  ;  Les  amours  d'Hercule  et  d'Oin- 
pbale;  La  toilette  de  Venus  ;  La  leçon  de  Terpsichore  à  l'A- 
mour ;  Plusieurs  sujets  pastoraux  ;  L'Amour  et  Psyché  ou 
l'âme  et  les  sens  ;  M.  Paulmier  donnant  une  leçon  à  une  jeune 
sourde-muette ,  ces  deux  derniers  tabl.  exp.  à  la  galerie  Le- 
brun en  1827  ;  un  grand  nombre  de  portraits  dont  ceux  du 
général  Duheme ,  de  M.  le  comte  Delaforét,,  pair  de  France, 
de  M.  le  baron  de  la  Malvirade,  etc.,  qui  ont  été  exp,.  à  tous 
les  salons  qui  se  sont  succédé  depuis  1800  jusqu'en  1822.  Cet 
artiste,  pendant  un  séjour  en  Russie,  a  peint  plusieurs  tabl. 
d'histoire  qui  ont  été  acquis  par  le  prince  Nareskine,  et  qui  se 
trouvent  dans  son  cabinet  à  St.-Pétersbourg,  Il  a  été  ensuite 
professeur  au  grand  collége^de  Lyon.  Aujourd'hui  il  se  livre 
à  l'enseignement  de  la  peinture  et  du  dessin ,  et  donne  des 
leçons  particulières. 

DE  WAILLY.  rpj.  WAILLY. 

DEZ  (Louis-François),  architecte  à  Dôle,  né  à  Salins  e;i 
1780,  et  él.  de  son  père  et  de  M.  Rondelet.  Il  est  chargé  des 
.devis  des  constructions  ^t  réparations  des  édifices  publics, 
ainsi  que  de  l'inspection  et  de  la  direction  des  travaux.  11 
est  en  outre  professeur  d'architecture  à  l'école  des  Beaux- 
Arts  à  Dôle. 

D'HARDIVILLER.  roj.  HARDIVILLER. 

DIDIER  (Mme.  Elisabeth  Bionet),  peintre  sur  porce- 
laine, quai  des  Augustins,  47»  i^ée  à  Paris  en  i8p3,  él.  de 
AL  Abel  de  Pujol.  On  lui  doit  plusieurs  copies  faites  sur 
porcelaine  d'après  les  grands  maîtres  :  La  Vierge  à  la  chaise, 
d'après  Raphaël  ;  Antiopf ,  du  Corrége  ;  Le  mariage  de  Ste. 
Catlierine,  du  même,  exp.  en  1824;  Une  ]>^ymphe  ,  d^lf^ès 
le  Titien;  Le  Zéphyr,  d'après  Prud'hon,  ei^p.  en  1827;  Fran- 


DIE 


(oisP%  d'après  le  Titien  ;  La  belle  Féronnière,  d'après  Léo- 
nard de  Yinciy  etc.  L'Aotiope  fait  partie  de  la  galerie  de  mi- 
lordHibbert,  à  Londres.  En  1824»  Mme.  Didier  a  obtenu  une 
ffléd^ijille  d'or  pour  sa  copie  du  Mariage  de  Ste.  Catherine, 

BIDLON  (Hubert),  graveur  de  vignettes,  Paris,  r.  des 
Bernardins,  24,  né  à  Nancy  (Meurj^l^e)» 

DIËBOLT  père,  peintre  défpaysage ,  mort  depuis  1822, 
aexp.  au  M.  R.,  en  181 7,  Un  pont  brisé  par  le  tonnerre, 
jNijsage;  en  18 19»  Paysage  au  soleil  couchant;  Paysage, 
efiiet  du  matin  ;  Plusieurs  autres  paysages;  et  en  1822,  effet 
d'orage,  paysage. 

DIËBOLT  (Jean-Michd),  peintre  de  paysages  et  ani- 
maux, à  l'huile  et  à  la  gouache,  fils  du  précédent,  Paiis,  r. 
deMénilmontant,  7,  né  en  1779,  él.  de  Suvéet  de  Demame. 
Aexp.  au  Musée  royal ,  en  1824,  Un  paysage  avec  animaux. 
n  donne  des  leçons  particultères. 

DIEN,  graveur  d'histoire  et  de  portraits,  Paris,  r.  de  la 
Paixj  I.  A  gravé  et  exp.  en  18J9,  Lé  portrait  du  roi  d'Es- 
pagne et  celui  de  Mme.  Catalani.En  1822,  La  mort  de  Dé* 
iQosthène,  d'après  Boisselier  ;  Portrait  de  M.  le  comte  Ghoi- 
seol-Gouffier,  d'après  Boilly.  En  1827,  Galilée  ;  Le  martyre 
de  Ste.  Cécile,  d'après  Jules  Romain.  M.  Dien  a^remporté  le 
ï'^gr.  prix  en  1809. 

DIËUDONNE,  sculpteur  y  .graveur  en  Inédàilles,  Paris, 
r.  Plumet,  4  bis.  A  exp.  en  1819,  le  portrait  du  duc  d'Or- 
léans, médaille.  En  1822,  un  cadre  contenant  plusieurs  mo- 
dèles et  médailles,  savoir  :  méd.  relative  à  la  mort  du  duc 
deBerry  (M.  d.  R.)  ;  Portrait  de  Mme.  la  baronne  de  Gave- 
dellGeanny,  modèle  en  cire;  Portrait  de  M.  le  maréchal  duc 
de  Reggio  ;  Id.  du  duc  de  Raguse  ;  idem  du  maréchal  Le- 
Terre;  plusieurs  méd.  pour  la  gai.  des  grands  hommes;  Di- 
vers portraits.  En  1824,  Bustes  en  maibre  du  duc  d'Angou- 
leme  :  en  bronze,  du  même  ;  statue  en  pied  du  même;  Bustes 
du  duc  de  Raguse ,  du  duc  de  Bellune  ;  statue  en  pied  de  la 
Ste.  yierge  portant  l'en^aint  Jésus  ;  Plusieurs  bustes.  Il  a 
aussi  iaitle  buste  de  GharlesX,  celai  du  dauphin,  pour  la  gai. 


DOC 


des  maréchaux  de  France  ;  Les  bustes  de  M.  le  duc  et  d.^ 
Mme.  la  duchesse  d'Orléans,  et  celui  de  Mlle.  d'Orléans.  lia 
en  outre  exp.  au  Lux.,  en  i83o,  un  buste  en  plâtre  du  roi 
des  Français.  M.  Dieudonné  a  eu  le  2^  gr.  prix  de  Tj^stitac 
en  18 19  pour  la  gravure  en  médaille. 

DIFFLOTH  (François^Antoine) ,  graveur  sur  métaux, 
demeurant  à  Paris,  r.  Neuve-Samson,  2,  né  dans  cette  ville 
.en  novembre  1782,  él.  de  feu  Simon  pour  la  gravure,  et  de 
J\f.  Blondelpour  le  dessin.  Il  est  gmveur  de  l'administratioB 
des  postes  et  chargé  de  l'entretien  des  timbres  et  cachets  de 
cette  administration  pour  Paris  et  les  départemens,  et  a  con- 
couru, en  i824,J>ourlagravure  des  monnaies. 

DIGNAT  (  Ëlie  ) ,  peintre  en  miniatures ,  bordures  et 
ornemens ,  demi*relief  ^  au  pinceau ,  dans  le  genre  du  moyen 
âge ,  en  or,  argent  et  platine  ';  inventeur  de  cette  découverte, 
Paris ,  r.  St.-Benoît,  32,  né  à  Limoges  (Haute-Yienne).  lia 
peint  Les  canons  d'autel  qui  ont  servi  pour  la  cérémonie  du 
Sacre  de  Charles  X ,  à  Reims  ;  Un  tableau  en.  miniature , 
représentant  le  Baptême  du  duc  de  Bordeaux,  commandé 
par  la  M.  d.  R. — M.  Dignat  a  obtenu  des  mentions  hono- 
rables pour  ses  bordures  et  ornemens  demi-relief,  aux  exp. 
des  produits  de  l'industrie,  en  1828  et  1827. 

DIMIËR ,  sculpteur,  Paris ,  rue  Ste-Croix-de-La-Breton- 
nerie ,  21.  A  fait  et  exp. ,  en  1827 ,  Une  Ste.  Cécile,  corn' 
mandée  par  le  préfet  de  la  Seine.  Cet  artiste  a  remporté  le 
2^  gr.  prix  de  sculpture ,  en  18 16 ,  et  le  i^',  en  18 19. 

DOCH£  (Joseph-Denis),  compositeur  de  musique,  né 
à  Pari^  en  1766 ,  et  mort  à  Soissons  en  1826.  Il  apprit  la  mu- 
sique à  la  cathédrale  de  Meaux,  où  il  était  entré  à  huit  ans 
comme  enfant  de  chœur.  A  dix-neuf  ans,  il  fut  maître  de 
chapelle  de  celle  de  Coutanc^s.  Pendant  la  révolution ,  il  re^ 
vint  à  Paris  et  entra ,  en  1794 ,  à  l'orchestre  du  Vaudeville, 
dont  il  fut  définitivement  nommé  chef  en  18 10.  Depuis  long' 
temps  il  était  chargé  de  l'arrangement  des  partition^  des  ou' 
vrages  nouveaux.  Il  a  composé ,  pour  les  pièces  de  ce  théâtre 
une  foule  d'airs  et  de  moiceaux ,  parmi  lesquels  nous  citerou^ 


DOM 


:  de  Fandbion  la  Vielleuse;  La  Belle  au  bois  dormant  ; 
te  aux  femmes;  Les  deux  Edmond  ;  Lantara ,  etc. ,  etc. 
airs  et  beaucoup  d'autres  ont  été  recueillis  et  publiés  , 
523 ,  sous  le  titre  de  la  Musette  du  Vaudeville ,  Doche 
lait  représenter  quelques  opéras  comiques  aux  théâtres 
idaires,  entre  autres  Point  de  bruit,  en  i8o4,  ^  la  Porje- 
lartiii.  Ou  a  aussi  de  lui  quelques  messes  à  grand  or- 
;re  ;  l'une,  pour  la  fête  de  S  te.  Cécile,  a  été  exécutée  à 
ust&che  en  1809. 

DOCHE  (Alexandre-Pierre-Joseph),  compositeur  de 
que,  fils  du  précédent ,  r.  de  Rivoli ,  36,  né  à  Paris  vers 
,  él.  du  Conservatoire  rojal.  Il  a  succédé  à  son  père 
la  place  de  chef  d'orchestre  au  th.  du  Yaude ville  ^  et  a 
ipsé  pour  ce  théâtre  beaucoup  de  morceaux  de  musique 
quelques-uns  ont  été  publiés  chez  Petit,  Savarès  et  Le-^ 
le.  M.  Doche  est  professeur  de  violon ,  d'accompagné^ 
t  et  de  chant. 

DOMARD  (Joseph-François) ,  graveur  sur  pieiires  fines, 
médailles,  place  de  l'Estrapade,  17 ,  né  à  Paris  en  1792, 
e  Cartellier  et  Jeufiroy.  On  doit  à  cet  artiste  les  ouvra- 
aivans  :  Ulysse  reconnu  par  son  chien  ;  L'Innocence  ;  Un 
le;  Le  portrait  du  duc  de  Berry,  exp.  en  1824;  Un 
ur  guerrier,  et  plusieurs  autres  sujets  allégoriques.  Tous 
ravaux  sont  exécutés  sur  pierres  fines.  Une  suite  de  méd. 
la  Galerie  métallique  des  grands  hommes  de  la  France, 
^sentant  Sully ,  Mole,  Jeanne  d'Arc,  Fléchier,  Catinat , 
lesne  ,  l'abbé  Provost,  etc.  ;  L'enseignement  mutuel. 
;  médaille  a  été  gravée  pour  la  Société  de  ce  nom. 
ûre  et  Rousseau  ;  La  renommée  inscrivant  le  nom  du 
rai  Foy  ;  Le  duc  de  Bordeaux  ;  Une  médaille  destinée  à 
acrer  l'époque  de  l'érection  de  l'église  de  Notre-Dame- 
iorette ,  gravée  en  1823.  Il  a  été  chargé  par  le  ministère 
beaux-arts  d'une  médaille  pour  l'arc  de  triomphe  de  la 
e  du  Carrousel.  Il  termine  en  ce  moment  une  médaille 
r  la  Chambre  de  commerce  de  Marseille ,  représentant 
rcore  avec  tous  les  attributs  du  commerce.  M.Domard  a 


obteuu,  en  1810 ,  un  des  grands  prix  de  gravure  sur  pierre^ 
fines,  et  une  méd.  d'or,  au  salon  de  1827  ,  pour  gravures  ea 
médailles. 

DOMMEY  (Ferdinand) ,  peintre  de  chevaux,  Paris,  r. 
Neuve  de-Seine-St.-Germain ,  gS ,  né  en  Saxe  en  180 1 ,  éL  de 
M.  le  baron  Gros.  A  exp. ,  en  i83o ,  au  Lux. ,  deux  études  de 
chevaux.  Il  donne  des  leçons  particuUères  de  dessin  et  de 
peinture. 

BORMIER  (Alexandre-Charles),  graveur  d'architecture, 
Paris ,  r.  de  la  Harpe ,  129,  né  dans  cette  ville  en  juillet  1788, 
él  de  M.  Moisy.  Cet  artiste  a  exp. ,  au  salon  de  1827,  et  a 
coopéré  aux  ouvrages  suivans  :  Antiquités  de  la  Nubie  ,  par 
M.  Gau  ;  Les  ruines  de  Pompéï^  par  Mazois  ;  Traité  de  perS" 
pective ,  par  Thibault  ;  Souvenirs  du  golfe  de  Naples ,  de  M.  le 
comte  Turpin  de  Crissé,  etc. ,  etc.  Ita  été  chargé  de  travaux 
/     de  gravure  pour  le  Sacre  de  Charles  X. 

DOROTTE  '(Jean- Louis) ,  architecte ,  r.  du  Cadran,  16, 
né  à  Paris  en  1767  ,  él.  de  MM.  Poulin  et  Perlin.  On  lui  doit 
La  verrerie  de  la  Gare  et  Le  château  d'Aligre  près  Paris. 
Membre  de  la  commission  et  inspecteur  des  travaux  publics, 
sous  la  Convention ,  M.  Dorotte  est  aujourd'hui  arch.  com- 
missaire voyer  du  département  de  la  Seine. 

DOUCHIN  (Julien- Gabriel),  graveur  en  écriture, Pa- 
ris, r.  J.-J.  Rousseau,  20,  né  dans  cette  ville  en  1793. 0 
s'occupe  spécialement  de  tout  ce  qui  a  rapport  à  la  banque 
et  au  commerce.  Il  tient  atelier. 

DOULIOT  (Jean-Paul) ,  architecte ,  professeur  d'archi- 
tecture et  de  construction  à  l'École  royale  de  mathématiques 
et  de  dessin,  Paris ,  r.  des Mathurins-St. -Jacques  ;  24 ,  n^à 
Avignon  en  1788.  A  fait  un  Traité  spécial  de  coupe  de  pier- 
res ;  un  Cours  élémentaire ,  théorique  et  pratique ,  de  coo* 
structioh ,  comprenant  les  élémens  de  mathématiques  et  le$ 
principes  de  mécanique. 

DOURLEN  (Victor-Charles-Paul)  f  compositeur  de  mu- 
sique ,  à  Montmartre ,  r.  St.-Jean ,  76  j  né  à  Dunkerqué  ea 
1780,  él.  de  MM.  Gossec  etCatel,  au  Conservatoire.  H  ob^ 


i)RO 


tint  d'abord  au  concours  de  Tlnstitat ,  en  i8o4 ,  un  second 
prii  de  composition  musicale ,  et  l'année  suirante  il  remporta 
le  I*'  gr.  prix.  Depuis  cette  époque,  M.  Dourlen  a  donné  au 
th.  èe  rOpéra-Gomique ,  en  1807,  Philoclès,  2  actes;  en 
1808,  Linnée  ou  Les  mines  de  Suède,  3  actes;  en  1809,  La 
(lape de  son  art,  i  acte;  en  1810,  Gagliostro,  3  actes;  en 
1816,  Plus  heureux  que  sage,  i  acte;  en  1818,  Frère  Phi- 
lippe, I  acte  ;  en  1820,  Marini  ;  en  1824,  Le  petit  souper,  etc. 
On  a  encore  de  lui ,  La  vente  après  décès,  un  acte,  joué  au 
Gymnase  Dramatique  (Th.  de  Madame) ,  beaucoup  de  Ro- 
mances détachées  et  des  morceaux  pour  le  piano ,  variations^ 
fantaisies,  concertos,  etc. ,  etc.  M.  Dourlen  est  membre  du 
Conservatoire,  où  il  professe  l'harmonie  et  l'accompagnement 
pratique. 

DOUSSIN ,  peintre ,  grande  rue  Taranne ,  5.  Il  s'occupe 
spécialement  de  la  restauration  des  tableaux ,  et  a  été  em- 
ployé à  cet  effet  par  la  Cour  de  cassation. 

DROLLINGr( Jean-Michel)  ,  pianiste-compositeur,  r. 
Croix-des-Petits-Çhamps,  27  ,  né  à  Turckeim  (  Haut-Rhin) 
en  iyg6 ,  él.  de  M.  Adam ,  pour  le  piano ,  et  de  Méhul,  pour 
la  composition.  Il  a  publié  environ  3o  œuvres  différens  de 
musique  de  piano,  qui  se  trouvent  chez  tous  les  éditeurs,  et 
se  propose  de  feire  paraître  incessamment  un  Traité  élément 
taire  sur  l'harmonie  et  le  contrepoint.  M.  Drolling  est  prcH 
fessear  de  piano  et  de  composition. 

DROLLING  (Martin) ,  peintre  de  genre,  né  à  Oberbeiv 
^eim  (Haut-Rhin)  en  1762  ,  et  mort  à  Paris  en  ^81 7,  él.  d'un 
peintre  trè»-obscur  de  Schelestadt.  Il  ne  vint  que  tard  à  Pa** 
Hs,  où  il  se  forma  de  lui-même,  et  parvint  à  se  faire  admettre 
à  l'Académie  de  peinture.  Cet  artiste  s'est  livré  principale- 
ment au  genre  d'intérieur.  Ses  principaux  ouvrages  ,  qu'on 
^ vus  aux  exp.  du  salon,  sont  :  En  1799»  Maison  à  vendre. 
Su  1800 ,  Le  musicien  ambulant  ;  Un  jeune  homme  lisant  la 
bible  ;  Une  jeune  femme  faisant  sécher  des  plantes.  En  1802, 
IKeu vous  assiste.  En  1804»  L'écouteuse  aux  portes;  Scène 
^bëre.  En  1806,  Une  femme  lisant  dans  la  bible;  Une 


Jt 


cur^inière  récurant  un  chaudron  ;  L'heureuse  nouvelle.  £ 
iSoSfLe  petit  coimnissiomiaire;  La  réflexion  inutile.  En  i8i< 
Le  prince  Chéri;  L'hospitalité;  Les  deux  petits  frères.  £ 
1812  )  Un  marchand  forain.  En  18149  Une  laitière;  La  mai 
chande  d'oranges  ;  Sapho  et  Phaon  ;  Une  jeune  fenune  poi 
tant  des  secours  à  une  famille  malheureuse ,  Dites  votre  mt 
culpa;  Le  verglas.  En  1817  ,  L'intérieur  d'une  cuisine  ;  L'L 
t^rieur  d'une  salle  à  manger  ;La  maîtresse  d'une  école  devi 
kge ,  etc.  Cet  artiste  a  obtenu  une  médi  au  salon  de  1806. 

DROLLING  Fils  (Michel-Martin) ,  peintre  d'histoire  1 
porti'aits,  Paris,  r.  de  Sèvres,  3i  ,  né  en  1786,  él.  de  so 
père  et  de  David.  Il  a  exp.  au  M.  Ri ,  en  1817  ,  Orphée  pe: 
dant  Eurydice  (maintenant  au  M.  du  Lux.)  ;  La  mort  d'Abi 
(M.  de  Sommariva).  Le  premier  de  ces  deux  tab.  a  été  gra\ 
par  Garnier.  En  1822 ,  Le  bon  Samaritain  (Musée  de  Lyon 
En  18249  L^  séparation  d'Hécube  et  de  Polixène  (Musée  d 
Lux.).  Cet  artiste  a  fait  deux  dessus  de  porte,  La  Fori 
(M.  d.  R.),  et  La  Prudence,  au  château  de  Versailles;  S 
Surin 9  évéque.  Ce  tableau,  exp.  en  1827  9  ^^^  àjàn^  l'église  c 
St.André,  à  Bordeaux.  Un  plafond,  dans  la  3^  salle  d 
Conseil-d'Etat ,  au  Louvre ,  représentant  la  Loi  descendai 
sur  la  terre  pour  y  établir  ses  bienfaits  ;  Figures  et  ornemei 
analogues  pour  les  voussures,  exp«  en  1827;  La  communie 
de  la  reine,  à  la  chapelle  de  la  conciergerie.  Tous  ces  tab 
excepté  La  mort  d'Abel ,  ont  été  commandés  par  le  gouv. 
pour  lequel  il  fait  encore  en  ce  moment  Un  Plafond  pour 
Louvre  ;  et  un  tableau  poiu:  l'église  de  Notre-Dame-de-Lc 
rette,  rue  du  Faubourg-Montmartre.  M.  DroUing  a  fait  ec 
cpre  plusieurs  portraits  qui  ont  été  exp.  en  1819 ,  1822, 182 
et  1827.  Cet  artiste  a  remporté  le  gr.  prix  de  Rome  en  181  < 
La  première  fois  que  ses  tableaux  furent  admis  à  l'exp.  (  ^ 
1817) ,  il  obtint  une  méd.  ;  la  seconde  fois ,  la  grande  méd 
et  la  quatrième ,  il  fut  nommé  membre  de  la  Légion-<L'Hox 
neur. 

DROLUNG  (Mme  Louise-Adéone) ,  épouse  de  M.  Jo^ 
bert,  veuve  en  premières  noces  de  M.  Pagnierre,  architecte 


DRO 


feintre  de  genlre  et  portraits,  r.  du  Regard  y  6,  née  à  Pana 
^  ^797 >  ^1*  ^e  ^n  père.  A  exp.  pour  la^première ibis,  au 
salon  de  1821 ,  sous  le  nom  de  Mme  Pagnierre  née  OrolKng^. 
SD  petit  tableau  représentant  Une  jeune  fille  qui  calque  à  une 
croisée  (duchesse  de  Berry  ).  Les  tableaux  que  l'auteur  a  pré» 
sentes  au  salon  de  i8?7 ,  sous  le  nom  de  Mme  Joubert,  sont  : 
Une  jeune  fille  montrant  une  souricière  u  ua  chat  (duchesse 
ikJBeiry)  ;  Une  jeune  religieuse  dans  sa  cellule,  pleurant  le 
monde;  et  Là  niàrdiaxide  de  ballets  allemande,  tableau 
composée  de  3  ûg.  Quelques  autres  ouvrages  de  petite 
dimension  comme  les  précédens ,  dont  L'invalide ,  ont  fait 
pirtie  des  exp.  de  la  S.  d.  A.  d.  A. ,  et  ont  été  acquis  par 
cette  Société»  Cette  artiste  a  obtenu  une  méd.  d'or  au  salon 
Je  i8qi. 

MOUET  (Théodore-Toussaint) ,  graveur  de  vignettes 
«c  d'architecture  ^  Paris ,  r.  Neuve^.-Etienne-du-Mont,  3, 
lé  à  Paris,  él.  de  Lempereur.  A  gravé  les  planches  du 
Trttùé  d'arc/itteciure ^ .  pdiT  M.  Toussaint;  celles  dn  Âte<^ 
^nto  des  architectes  et  ingénieurs^  par  le  même,  et  celles 
d'on  ouvrage  pour  les  ponts^et-chaussées,  par  Delaistre; 
toutes  in-4**- 

BROUIN  (JeanrPierre) ,  peintre  de  portraits  à  l'huile  , 
en  miniatures  et  aquai*elle  ,  Paris,  Palais-Royal,  Galerie  de 
l^eire,  142,  né  à  Besançon  ^Donbs)  en  1782 ,  él.  de  M.  De* 
joiDt,  recteur  de  l'Académie  des  Beaux-Arts  de  Paris.  11 
donne  des  leçons  particulières. 

DROUOT  (Victor) ,  architecte ,  faubourg  PoissonÀière, 
14  >  né  à  Yillotte  (Gôte-d'Or)  en  1768.  Il  a  publié,  en  1798 , 
^  Tmùé  ào  la  valeur  des  immeubles  au  cours  des  assi- 

BROZ  (Jean«>Pierre) ,  graveur  en  médailles,  né  en  1746 
^Chand-de-«Fonds ,  et  mort  ^  i823.  Il  vint  à  Paris  appren- 
dre son  art ,  et  frappa ,  en  1 786 ,  à  la  monnaie  de  Paris ,  les 
ptèoegd'or  et  d'argent  par  des  procédés  de  son  invention.  Il 
f^Ma  en  Angleterre.,  où  il  détint  la  faSsrication  des  monnaies 
de  cuivre.  De  retour  en  France,  sous  le  Directoire,  il  fut 

l5 


DUB 


uoninvé  direetçur  deia  monnaiei  des  ^médailles  et  fut  oèn- 
s^vé  dans  cette  place  jusqu'en  i8i4-  Il  a  exp. ,  en  iSoi  , 
Pprirait  de  Bonaparte,  et  autres  portraits  modelés  en  cire. 
£a  ido&;et  iSio>  médailles  modelées  en  cire.  Il  avait  trouvé 
le  aïojen  de  multiplier  la  gravure  en  taille-douce^  et  fournit, 
en  1792  9  quatorze  mille  plandies  ^'assignats  de  a5  fr.  Droz 
reçut  une  méd.  d'or  à  l'exp.  des  produits  de  l'industrie ,.  eu 
180:2 ,  et  remporta,  en  1818 ,  le  prix  au  concours  ouvert  pour 
la  gravure  en  monnaies.  M.  Molard^  de  l'Institut ,  a  douné: 
une .  notice  des  productions  de  Drm  ^  :    . 

DRULIN  (Antoine) ,  peintre  de  paysages  et  dessinafeemv- 
litliographe,.  Paris ,  r.  St.^Honoi'é ,  357  ,  né  à  Gompiègue 
(Oise)  en  l8o2,  él.  de  M.  Renoux..  Il  est  auteur  de  plusieurs 
dessins ,  d'après  des  intérieurs  de  Granet,  dans  la  galerie  li— 
thographîée  des  tableaux  du  duc  d'Orléans;  Be  plusieuir- 
Uihographies  dans  l'ouvrage  des  Chdteaujç  de  Frctnce  ^  pa^ 
M.  Biancheton  ;  Des  dessins  de  l'ouvrage  intitulé  :  TempM 
des  .Géants  y  par  M.  L.  Mazzara;  et  d'autres  lithographie 
pour, différens  ouvrages. 

DUBOIS  (Erançois)  9  pekitre  d'histoire  4  Paris ,  r.  de  H^ 
Bruyère ,  1  bis ,  quartier  de  la  Nouvelle  Athènes,  él.  de  M.  3 
bâton  Regnault  11  a  ejlp.  au  M.  R. ,  en  18149  dévoueme:x 
de  Gimon  fils  de  Miltiade.  £n  1822 ,  Le  jeune  Glovistraurv 
par  un  pêcheur  sur  les  bords  de  la  Aferne  ;  tableau  acb^r^ 
par  le  roi ,  placé  d'abord  au  Luxemboarg ,  et  maintenant:. 
Versailles.  En  1824»  UncLevriarnapdiitain^En  1827  ,  Mox 
de  Mawlius  Gapjutolinus  ;  et  St.  Leu  délivrant  des  prisonnieirs 
Ce  dernier  tableau  avait  été  commandé  par  (P.),  pour  l'égim» 
Jie  St^Leu.  On  a  encore  de  cet  artiste.  St.  Louis  débarquaJ> 
à  Damiette,  exp.  eu  1827 ,  coaiinandé  par  (M.  d.  R.),  pc»^ 
la  chapelle  de  l'Étiol&iiHUtaire  ;  L'Annonciation  de  la  Yiesrg' 
(P.),  pour  féglése  de  KotrADame^e-Lorette^  à  Park;  I^ 
baptême  de  Gipvis  (M.  •  d.  R.) ,  pour  l'église  des  Quin^^ 
Yingis  ;  L'incrédulité  de  Su  Thomas  (M.  d.  R.).  M.  I>ul3oi 
a^a  outre  exposé  an  M.  R.  plusieurs  poriraits,  ea^  i8o4- 
1814  et  1817,  et  au  Lux. ,  en  i83o,  Manlius  GapitoUai^^^ 


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loQi^e  femme  de  la  Sabine ,  tête  d'étude  ;  Yieilfé  femme  de 
Spoletlo,  id.  Il  a  remporté ,  en  1819,  le  gr.  prix  de  pein- 
te ,  et  tient  un  atelier  d'élèves. 

DUBOIS  (Etienne),  peintre  d'histoire,  frère  du  précé- 

^€Bt,  Paris,  r.  Loui^-le-Grànd ,  35  Aw,  né  dans  cette  ville  , 

«1.  de  Regnault.  H  a  exp. ,  en  1819,  Marius  sur  le6  ruines 

<}cCarthage.  En  1822,  Un  portrait  En  1824,  ^^  Chrbt  à 

Colonne  :  Intérieur  d'un  laboratoire  d'une  fabrique  de  papier 

de  tenture.  En  1827  ,  Vue  du  cloître  de  Ste.  Marie  Nouvelle, 

«Florence;  Jeune  femme  de  Nettuno  en  prière,  réexp.  en 

i%io  ,  au  Lux.  ;  Une  Bacchante  endormie  (S.  d.  A.  d.  A.);  ce 

tab. ,  ainsi  que  L'intérieur  d'une  laiterie,  a  été  erp.,  eh  1826, 

à  la  gal.Lebruiu  Cet  artiste  a  remporté,  en  1821  ,  le  2^  gr. 

priic  de  peinture. 

DUBOIS  (Eugène),  graveur  en  médailles,  r.  Guetté - 
gaud  ,  8,  né  à  Paris  en  1796 ,  él.  de  Droz  et  Bridan.  A  gravé*: 
Les  médailles  de  la  duchesse  de  Berry  ;  du  duc  de  Bordeau'x, 
et  de  Mademoiselle ,  module  de  22  lignes.  Ces  médailles  ap- 
partiennent au  cabinet  du  roi.  La  médaille  qu«  la  Ville  de 
Montpellier  a  décernée  à  M.  Fabre ,  peintre  d'histoire ,  pour 
sa  Galerie  du  musée.  Il  a  exp. ,  en  1827  ,  Médaille  de  l'an- 
DÎversaire  du  3  mai  ;  Médaille'  de  la  canalisation  ;  Portrait 
du  duc  de  Bordeaux  ;  Portrait  de  Mademoiselle  ;  Un  jeton 
du  Musée  royat;  Autres  médailles  et  médaillons;  et  a  con- 
couru ,  en  i83o,  pour  la  méd.  votée  par  la  ch.  des  députés. 
On  loi  doit  plusieurs  autres  travaux  en  ce  genre. 

DUBOIS  DRAHONET  (Alexandre- Jean),  peintre,  Pa- 
ris, r.  St.-Lazare ,  4^  et  44?  ^^  ^  VorsaiMes ,  r.  Maurepas,  39. 
Il  a  exp. ,  en  18 12,  Ruines  d'architecture  romaine  ;  Intérieur 
d'une  galerie  en  ruine.  En  1817 ,  Fontaine  et  restes  d'un  pa» 
lais  antique ,  composition.  En  1824 ,  Octogénaire  conduisant 
ses  enfans  à  une  Madone  pour  lui  offrir  des  fleurs,  étude. 
Bq  1827  ,  Portrait  en  pied  de  la  duchesse  de  Berry  ;  Cadre 
de  croquis  des  costumes  de  Dieppe ,  parmi  lesquels  se  trouve 
le  baigneur  de  la  duchesse;  ces  tab.  faisaient  pai'tie  de  la 
gi^erie'de  cette  princesse.  Indépendamment  de  ces  produc- 


««N|@|N»» 


tions ,  M-  Biibois  a  exp.  aux  salons  déjà  cités  «  ainsi  qu'à 
ceux  de  18149  1819  et  1822,  un  grand  nombh'e  de  porti'aiis 
de  personnages  de  distinction.  Il  a  obtenu  en  1827,  une  inéd. 
d'encouragenient. 

DUBOST ,  peintre  d'histoire  »  de  genre  et  de  pbrtraitSi 
A  exp. ,  en  18049  Tépée  de  Dainoclès;  Des  préparâti£i  de 
coursés;  Pastorale  ;  Portrait.  £n  18149  Venus  et  Diane;  Pé- 
nélope ;  Tue  de  la  promenade  de  Hyde-Park  ;  Un  dimanche 
à  Londres;  Course  entre  1 1  chevaux ,  au  moment  du  départ; 
Course  de  3  juniens  ;  Le  cheval  dans  le  haras  ;  Le  cheval  dans 
l'écurie  ;  Cheval  qu'on  selle  pour  la  course  ;  Cheval  au  po- 
teau du  départ  ;  Cheval  en  course  ;  Cheval  à  Tarrivée  de 'la 
course  ;  Cheval  qu'on  bouchonne  ;  Cheval  en  vente  ;  P roule- 
nade  du  roi  à  Windsor  ;  Vue  intérieure  d'une  tente  ;  Mame- 
louk exposé  à  tout'  le  feu  d'un  détachement.  En  1817  ,  ^^ 
joueur  dépouillé  ;  L'Arabe  du  désert.  M.  Dubost  a  obtenu 
une  grande  méd.  en  i8o4* 

DUBOULLAY ,  Voyez  BOULLAY  (du). 

DCJBOyLOZ  (Jean-Auguste) ,  peintre-dessinateur  et  gra^ 
yeur,  Paris,  r.  de  la  Croix,  ig,  né  à  Paris  en  1800 ,  et.  de 
M.  Malbeste ,  graveur,  et  de  M.  le  baron  Gros.  Ses  pnAci- 
pales  productions  sont  (  Deux  dessins,  l'un  de  ai  po.  de 
large  sur  i5  de  haut,  i*eprésentant  le  général  Lafayeite  sur 
le  vaisseau ,  pendant  sa  traversée  pour  l'Amérique  ;  les  om- 
bres des  grands  hommes  viennent  le  visiter.  Sujet  allégori- 
que ,  gravé ,  de  même  dimension ,  par  M.  Moreau  ;  L'autre  ^ 
de  2  p.  de  large  sur  <8  po.  de  haut ,  représentant  le  Sacre 
de  Charles  X  ;  allégorie,  gravée  par  le  même  ;  Deux  tableaux, 
de  chevalet ,  représentant  Deux  scènes  grecques  modernes  ^ 
gravées  aussi  par  M.  Moreau;  ces  gravures  ont  21  po.  de 
lacge  sur  i5  de  haut^  La  visite  en  prison,  dessin  de  a:&  po». 
de  large  sur  16  de  haut,  gravée  de  .même  grandeur  par  le 
même  ;  Plusieurs  dessins  de  vignettes  poUr  difiérens  ouvra*- 
ges  de  librairie  ;  plusieurs  eaux  fortes  et  lithographies.  M*. 
Dubouloz  a  exp*  des  portraits  au  salon  de  1824.  Une  méd. 
lui  a  été  décernée.,  en  1820,  à  l'Académie  royale  de  pein- 


DUB 


^iH*e.  Cet  artiste  professe  dans  plusieurs  pensionnats  et  donne 
des  ieçons  particulières, 

BUBOURG  (Jean),  architecte,  Paris,  r.  des  Fosses- 
St.-yictor,  3o ,  né  dans  cette  ville  eii  1755.  Il  se  livre  spé- 
cialement à  l'expertise. 

DUBOUIUAL  (Savinien-Edme),  peintre  de  portrahs  à 
rhuileeten  miniatures,  r.  Neuve^St.-Augustin ,  ^^  nék 
Paris  en  1 797 ,  él.  de  Girodet.  lia  exp. ,  awx  salons  de  1824 
et  1827  ,  pîusieui*s  miniatures  et  aquai^elles. 

DUBREUIL  (Pierre-Étienne-Bourlier) ,  royez  BOUR- 
UER-DUBREUIL. 

DUBUFE ,  peintre  dliistoire  et  de  portraits  à  l'huile  , 
Paris  ,r.  Montmartre,  76,  él.  de  David.  Il  a  exp.,  en  1810, 
Vu  Romain  se  laisse  mourir  de  faim  avec  sa  famtUc ,  plutôt 
que  de  toucher  à  un  dépôt  d'ai^ent  qui  lui  a  été  confié.  En 
1812 ,  Achille  prenant  sous  sa  protection  Iphi^énte  que  son 
père  Agamemnon  voulait  sacrifier;  Deux  portraits.  En  18149 
Plusieurs  portraits.  En  1819 ,  Jésus-Christ  apaisant  une  tem- 
pête; Une  liseuse.  En  1822,  Apollon  et  €yparisse:  ce  tab. 
'^e  trouve  dans  la  gai.  du  Lux.  ;  Psyclié  rapportant  à  ^énus 
la  boîte  de  beauté  ;  Deux  petits  Savoyards  ;  Portrait.  En 
^824,  Naissance  du  duc  de  Bordeaux  ;  Passage  de  la  Bldas- 
^oa;  Jésus  marchant  sur  la  mer  (P.)  ;  Quatre  portraits.  En 
^827  ,  La  délivrance  de  St.  Pierre  (P.);  Le  souvenii*;  Les 
>*egrets.  M.  Dttbufe  a  i^eint,  dans  la  i*"*  salle  du  ConseiWÉ- 
^t ,  quatre  dessus  de  porte,  représentant  TEgypte,  la  Grèce, 
Vltalic  et  la  France. 

DUBtJISSON  (Jean),  peintre  à  Langres,  né  datis  cette 
ville  en  17649  ^^  ^^*  ^^  TAcadémie  de  Dîjpn  ,  aloi*s  sous  ta 
direction  de  M.  Devosge.  En  1773,  il  viut  àParis  où  il  survit 
les  cours  de  TAcadéraie  royale  et  l'atelier  deM;  Suvé.  I!  avait 
déjà  été  chargé  à  cette  époque  p«r  le  prince  de  Gondé  d'exé- 
cuter an  tableau  peur  la  eliapelle  de  ce  ptince  ;  St.  Louis  te- 
nant les  états  sous  un  cficnfe  à  Vincennes.  Quelques   pein- 
tures de  cet  avtiste  furent  aussi  admises  aux  expositions  du 
s^W ,  entre  autres  un  Christ  et  une  Magdelaine ,  etc.  A  cette 


DUC 


epçque  le  prii^ce  de  Deux -Pouls  l'appela  près  de  lui  et  l'at* 
tacha  à  sa  cour  :  M.  Dubuisson  fit  tous  les  portraits  de  la 
famille  de  ce  prince  et  plusieurs  tableaux,  dont  un  Marins  à 
MintUKuesy  et  SeptiuijS  Sévère  réprimandant  soi»  fils,  etc. 
Après  la  révolution  il  fut  appelé  à  Langres  pour  y  diriger 
l'école  dof  Bo^ux-Arts,  place  qu'il  occupe  encore  aujourd'hui. 
Il  a  fait  pour  la  cathédrale  de  cette  ville  le  plan  du  inaître- 
au^l  ^t  quelque»,  tableaux,  L'apothéose  de  St:  Martin  ;  La 
Fuite  en  Egypte,  etc.  ;  JésusrChrist  appelant  à  lui  les  petits 
eviào»  >  est  le  sujet  d'un  nouveau  tableau  qui  doit  être  placé 
dans  le  couvent  dqs  dames  de  St.-Maur. 

DUBUISSON  (Louis-Antoine),  peintre  de  portraits  à 
Dunkerque  j  né  dans  cette  ville  en  1795.  Y  a  été  nommé  pro- 
fesseur à, l'Académie  publique  de  dessin  et  de  peinture  créée 
le  1°*^  janvier  1828,  à  la  suit^  d'un  cojicours  d'artistes  ouvert 
pour  le  choix  d'un  professeur.  Il  tient  atelier  d'élèves  e1 
donne  des  leçons  particulières. 

DUCHESNE -DES -  ARGILLERES  (Jean -Baptiste-Jo- 
seph),  peintre  en  miniature  et  sur  émail,  Paris,  r.  Montho- 
lon,  28,  né  à  Gisors  (Eure).  Ses  portraits ,  en  émail,  sont 
Napoléon  Bonaparte  ;  La  princesse  de  Wurtemberg ,  ex- 
reine  deWestphalie;  La  comtesse  de  Périgord,  néeprincess^ 
de  Ggurlamde;  Charles  X,  exp.  en  18 19,  éiivadl  de  grand, 
dimension,  appartenant  à  la  duchesse  de  Berry .  Ona encoi: 
de  lui  les  portraits  de  la  duchesse  de  Berry,  exp.  en  IÔ22. 
Le  d^  de  Bordeaux  et  Mlle,  de  Berry ,  ces  trois  émaux  aj^ 
partieiinent  au  roi  :  ceux  de  L.  A.  R.  le  prince  de  Joinvill^ 
le  duc  d'Aumale ,  le  duc  de  Moi^pensier,  Mme.lapriDces^: 
de  Ligae,  Mme.  la.  duchesse  de  Lorge ,  Mme.  la  duches- 
d'Escmrs  (in^nidilure),  Mme.  la  princesse  deRohan-Rochefos 
le  comte; Francis  d'Escars  (kniniature).  Tous  ces  ouvra^ 
furent  ^jU^iis  aux  ^xp«  du  M-  R.  qui  se  sont  succédé  depm: 
1802  jusqu'en  iS^^^.  II.  a  obtenu  luie^  tmdaille  d'or  à  Veia 
de  1824*  Cet  ja^ste  donifte  des  leçons  cixeï,  lui,  et  des  leço 
particulières  au-nlehov.        ,  ,  ^ 

DUCHESIŒ  ( Ad^ipV)!  f^i^tte  dç  paysages,  r.  Mon 

5j|S0 


V-.-I?; 


DUC 


*  mvtre,  8,  né  à  Pans  en  1797,  aisteur  d'«n  pajsjigpe  e%fmé  w 
salon  en  1827.  ^^  ^  ^^  cabinet  de  tableaux  où  figaVmt  estse 
BUtres  plusieurs  productions  de  M.  Horace  Yeniet: 

BUCHESNE  (Charles),  peintre  de  portraits  à  l'iittik. 
Aexp.  en  18 19,  Un  portrait  en  pied  du  conate  d'Ajen  ;  Un 
autre  de  M.  le  curéDudouit  âgé  de  S4  ans,  et  plusieurs  autres 
portraits.  En  1822,  le  comte  d'Artois  rece^mt  re'tat-^nia|Qr 
et  les  officiers  de  la  garde  nationale,  en  pi'ésenee  du  duc  de 
Bordeaux  et  de  Mademoiselle  ;  3  portraits.  Ëa  1824^  Pcurtraît 
en  pied  d'un  vieillard  octogénaire ,  et  en  1827,  Portrait  l)u 
docteur  Broussais.  Cet  artiste  avait  obtenu*  eu  idigunemëd. 

U  est  mort  vers  1824* 

BUCIS  (Louis),  peintre  d'bistoire,  Paiis,  quai  Malaquai^ 
i3,Bé  le  i^**  novembre  1773,  él.  de  Bavid.  Ses  tableatm  kfe 
plus  connus  sont  :*  Un  tableau  de  famille  ,  exp.  en  1804  ; 
Héro  et  Léandre  ;  Orphe'e  et  Eurydice  ,  appartenant  tons 
deux  au  prince  de  Mecklenbourg;  L'origine  de  la  peinture: 
Bilmtade,  inspirée  par  l'amour,  fixe  sur  la  muraille  les  con- 
tours de  l'ondire  de  son  amant,  ces  3  tableaux  exp.  en  1808^, 
(^deux  deniers  ont  été  gravés  par  Gudin.En  1810,  Ml  0U^ 
cis  a  exp. ,  Portrait  en  pied  de  Mme.  la  princesse  d'Arem- 
berg;  Pyrame  et  Thisbé,  gravé  par  Pauqual  fAs;  NépoMofi 
sorla  terrasse  du  châteaude  St.-Cldud,  entouré  de  ses  nevemc 
et  nièces  ;  Portmit  de  Mme*  Tahna;  portrait  du  geliéral  Col*- 
bert.  En  181 1 ,  il  a  fait  àMaples  le  portrait  delà  reinéde  Miq[déli) 
et  celai  de  la  £eue  princesse  royale  ;  en  181 2,  il  a  eiéeulé  4 
la  Malmifttson  ,  Le  portrait  ep  pîed  de  Tirapératrice  ;  àTexp. 
de  cette  année  figuraient  ses  tableaux  représentant  le  .Taisse 
et  sa  seçur;  Sapho>  pour  le  général  Haf^,  gravés^  celuirci  ftSt 
Bosaebnaa,  Tautre  par  P^uquet;  Autre  sujet  A^  Pyrame  et 
Thisbé  fbisant  ^ndanti  célur  exposé  en  1810  ;  Plmlieurs 
portraits.  A  celle  de  i8i-4«  Mlle,  de  la  Yallik^e  ;.  l^  Sg^e 
lisaat  ion  poëme  è  )a  priHCf  sse  Léonoji^ ,  gjf^êi  égilliment 
pu  Paucpiclvle  premier  m  trouve  dans  la  gat^ift  ^S.  A. il. 
^  A^c  d'CMliNins  (  Ii»ciyitivit#  dû  Tasse,  giavé  par  Biaq&oy  ; 
Ploneiars  portMiil»^  Aur.  salon  éle  1817,  fi'aflçois  P'  ariné 


DWC 


«bevvli^r  ftur  UmyarA  «  fitucé  dfaboid  au  Musée  du-  Lu 
iiiai»taMd)i  à  Si.^Gloiid.A  celui  de  1819,  La  mort da  Ta 
commandé  en  18 16,  par  (e  nimistre  de  l'Intérieur,  maîi 
a«iMttséede  L7on;Tan-Dycky  gravé  par  Allai»;  Vue  ii 
neure  de  là  chapelle  du  château  de  la  princesse  de  Tabn 
en  182a,  Marie  Stjciart (M.  d.  R.)  ;  en  i8a49  Bianca  Cape 
Siànca  et  son  amai^  fuyant  vers  Florence  ;  Jeanne  d'A 
Chaires  X,  entouré  de  sa  famiUe ,  au  grand  balcon  des  1 
lèries,  voyait  déiler  l'armée^  le  a  décembre  182^  Les  qu 
tdbléaux  dès  Arts  sous  l'empire  de  F  Amour;  La  poésie; 
mnsiqne;  La  pe^ture  ;  La  sculpture,  font  partie  de  la  gai 
du  Luxembourg ,  ces  tableaux  ont  été  exf^utés  de  nou^ 
pour  -Kme*^  la  duchesse  de  Berry,  ils  Sout  au  cbâteMi 
Ro«Ry.  M.  Dttcis  a  encore  exp^  çn  s81o  au  Lux.,  D« 
dé  Takna.  Il  a  obtenu  à  Texp.  de  1808  Une  médailk 
1^"  dasse. 

BIJGLAUX  de  Lyon,  peintre  de  paysages  et  de  ge 
A  exp,  en  18121,.  Une  diligence  ;  Un  intérieur  de  mani 
En  i8f  4r  ^^^on  Quichotte^attaquant  un  troupeau  de  bcet 
lion  Quichotte  ramené  chez  lui  dans  une  cage;  Int^ieu 
resdrfieî*  â^n  vieux  château  servant  d'hôpital.  En  il 
Vigte  cteûse  de  poste  attaquée  pigr  des  voleurs ,  au  point 
jour;  La  matle  au  relai  ;  La  remise  des  rouliers  provença 
Un  portail  d'alise  gothique  ;  Une  égfise  de  village  i  Intér 
^éoirie*  S»  1819,  Paysage  et  anîuuvux  ;  Le  relai  de  la  < 
geflN^é  d^eau  à  Trévoux  sinr  la  SaÔBid  ;  Convoi  escorté  par 
chasseurs  à  dieval  ;  Imérieur  4'^»^  étable.  En  18249  H 
df artistes  aux  bords  de  la  Saôn«,  près  Lyon  ;  Yue  du  ] 
M»iand  àl^on;  EffeCde  tteige;  Un  hangar  et  des  yacl 
Une  tout  dé  ferme  ;  ¥ue  de  k-6anvagère;  fid^riqua  ^d'éM 
de  scd0  de  M.  Betna^^près  de  Ljron  ;  Le^  colporteur  et 
diaiiiil  toiQrtrM.  IhîcUuxa  ohtâHueh  1812  et  1817  desnr 

KtCOKMSr  0Sé^r),  peinte  de  pDitratts,  Pam,  r 
USk ,  ^  FlUib.«^.  -  4rermaîn,  1 1  ,^ ^  à  Lille  (N«rd) ,  À. 
Af.  1^0linèrei  Ce  qld^a  lieude^yrqyOfuerrétonnMiient  ,4: 
detofa*  cet  artiste,  (^livéd^s  bras  et  des  «uisses,  j^în 


DUF 


arec  les  pieds  et  ia  Iwudbe.  ftdpit  à  cette  iufirimtë,'qai  rend 
sa  position  si  mtëressaste ,  d'être  peasidif narire  du  roi.  On  a 
deinj  :  Les  adieux  d'Hector  à  Andi'omaque,  tabl.  de  4  p<  $ur 
5,  apfMtftenant  à  la  ville  de  LiHe  ;  Le  portrait  de  rauteur,  re- 
pnfseaté  peignant  dans  son  atelier,  a  p.  j  sur  3.  Il  se  voit 
daos  Ja  galerie  de  M.  Edmond  Boyard  ;  Le  Repentir ,  ce  tabl. 
a  yda  à  l'autelir  une  méd&ille  en  bronze ,  à  l'exposition  de 
Gambray  de  1828.  lia  encoMexp.  en  i83o  au  Lux.,  Jacob 
rehsant  de  livrer  Benjamin,  et  une  Jeune  personne  au  bain. 
M.  Dacomet  a  obtenu  antérieurement  des  me'dailles  pour 
tlifiiérens  dessins  exposés  à  Lille  et  à  Douai ,  et  il  a  reçu  une 
seconde  médaille  de  TAcadémie  royale  de  peinture.  Il  donne 
des  leçons  de  son  art. 

IHJGQ  (Joseph-François),  peintre  d'histoire  et  de  por- 
traits, él.  de  Snvée.  Il  a  exp.  en  180 1,  Unjportrait  defenune. 
£n  1802,  Tableau  de  famille,  portraits.  En  1804,  Sujet  de  la 
Tiède  Méléagre;  Une  Annonciation;  Plnsleurs portraits.  En 
1810,  Déveuement  d'un  Scythe.  En  181 2,  Le  mariage  d'An  < 
gélique  et  Médor.  En  18 14*  Yue  de  l'entrée  de  rAriccia  du 
cteé  de  Naples  ;  Yue  des  capucins  de  Grensano  ;  Plusieurs 
portraits.  Cet  artiste  a  remporté  le  2®  gr.  prix  en  1800  et  a 
obtenu  une  méd.  en  1810. 

DUCROS  (Pierre),  peintre  et  graveur,  né  en  Suisse  en 
17/J5,  mort  en  1810.  Il  séjourna  long-temps  à  Rome,  où  il 
entreprit  les  vues  de  cette  ville  et  de  ses  environs.  Il  exécuta 
eaiaite  me  autre  coUectien  de  24  vues  de  la  Sicile  et  de  l'île 
d«  Malte.  Les  principales  6ont  celles  de  Palerme,.du  Théâtre 
^Taurominum,  du  mon^  Etna,  de  l'amphithéâtre  de  Sy- 
racuse ,  de  l'intérieur  de  Messène  après  le  tremblement  de 
^errede  1784»  du  port  et  de  l'armée  de  Malte,  etc.  Il  était 
ttiocië  à  Yolpato  pour  le  prelnier  de  ces  ouvrages  et  à  Paul 
deMontagnani  pour  le  seeond.  On  a  aussi  de  Ducros  une 
fintoàt  quantité  de  dessins  recueillis  dans  ses  voyages  en 
Italie 

VUFAU  (Fortune),  peintre ,  né  à  St.-Domingue'  vers 
1170  et  mort  en  *i  821,  apprît  ii^'abord  la  peinturt^à  l'écde 


de  David,  et  ât  ensuite  un  fâya^  eu  Italie >^ei  revint  ei 
France.  Il  exposa  M  saion  les  ouvrages  suivAiis  ;  Ea  x8oi 
Le  Joueur.  Eq  1802,  Divers  portraits.  JËIti  1804,  Jeunefenn» 
couchée  sur  un  lit  de  repoç  ;'tl\>'rti»its.  En  1806,  Tableau  d< 
iaïuiUe'du  général  Marescot.  Enu8o8,  St.  Yinjeant  de  Pau 
remplaçant  un  galérien  ;  UgoKn  dans  sa  prison.  En  1819, 
Gustave 'Wasa  haranguant  les  DàlécarUens.  Qn  a. encore  de 
lui  Un  philosophe  en  méditation  i  Napoléon  fidsaat  restituer 
les  objets  pillés  par  sesisoidats  en  Egypte,  etc.  Oulau  fut  pro* 
fesseur.  de  dessin  à  l'école  de  cavalerie  de  Si. -Germain  y  et 
ensuite  à  celle  de  Su  Cyr.  Gomme  il  n'avait  pas  de  paréos 
connUd^  son  atelierm  été  acquis  à  Tétat. 

DUFOUR  (Mlle.  Augustine),  peintre  de  fleurs,  PariSi 
r.  du  Gimetière-^St.-André-des-Arts,  20,  nie  k  Pari^  en  1797; 
él.  de  M.  Redouté.  Cette  artiste  peint  à  l'aquarelle  les  fleurs 
et  plus  particulièrement  les  animaux  et  l'histoire  naturelle. 
Elle  donne  des  leçons  particulières. 

DUFOUR  (Mlles;  Sélima  et  Mélanie)t  peintres  en  mi- 
niature,  Paris,  boulevard  Montmartre,  14?  nées  à  Gheibouig» 
ont  exposé  en  1827,  au  M.  R.,  deux  portraits  en  pied,  dsps 
un  paysage.         '      • 

DUFOURNY  (Léon),  architecte,  né  vers  1760  et  mort eo 
x8i  8,  passa  quinze  ans  en  Italie  et  en  SicUe,  où  il  bâtit  l'Ecole 
de  botanique.  G'est  pendant,  ce  séjour  qu'il  composa  la  col- 
lection moulée  en  petit  des  Mwiuinens  célèbres  ,  desêinée  â 
l'enseignement  de  l'architecture  et  qui  a  été  achetée  parie 
gouvernement ,  c'est  le  premier  essai  en  ee  genre»  Il  éxécata 
en  France  plusieurs  travaux  publics  et  particuliers ,.  çt  suc- 
céda à  M.  David  Leroy,  dans  la  place  de  professeur  à  l'école 
ix>yale  d'architecture,  et  depuis  il  fi}t  nommé  taewbf^M 
l'Institut  Dufourny  a  laissé  uti  manuscrit  de  ses  voyages  ea 
Sicile  et  dans  l'Istrie ,  qu'on  «e  0x)pose  de  publier. 

BUFRESNE  (Abel-Jean-Henri) ,  «peintre  de  payaages, 
Paris,  r.  de  Seinev68,  né  à  Etampes  en  1788,  él.  de  MML 
Bertin  et  Watelet.  A  exposé  en  1817.  et  i£i^  ,  a«  sakm  du 
M»  R.,  plifBÎeurs  paysages  à?4'baile,  à  la'aèppia  et  à  l'aqua- 


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relie;  quelques-*un8  peinte  sur  taffetas  à  l'huile  et  fixés  sous 
cristal.  • 

DUGAZON  (Gustave) ,  pianiste  et  compositeur ,  né  k 
Paris  v^rs  1780»  fils  de  la  cél^re.chanieuse  de  ce  noràv.él. 
de  M.  Bertoa  au  Conservatoire.  Il,  se  fit  connaître  d'abord 
par  des  romances  dont  il  a.  publié  un  grand  nombre.  U  .a 
donné  aussi  plusieurs  opéras-coiniques.  Aiaiiguerite  de  \fal— 
demard, 3 actes,  1812;  LaNoce.écossaise,  i  acte,  i8i4;  Les 
Fiancés  de  caserne,  ballet,  1817  ;  Le  chevalier  d'industrie , 
opéra-comique  en  1  acte,  1818;  ce  dernier  en  société  avec 
M.Pradher. 

DUHMË  (Cbarles)vpeintre  de  portraits  à  l'huile,  Paris, 
quai  des  Orfèvres,  72,, né  à  Paris  en  ,1779,  él.  de  Pauquet 
et  de  Greuze.  Il  donne  des  leçons  particulières  de  dessin  et 
de  peinture. 

DULAC  (Sébastien),  peiptre  d'histoire  çt  de  portraits , 
Paris,  r.  du  Four-St.-*Germ.>  44)  ^é  à  Parisi  en  1802,  él.  de 
MH.  Perron»  Yinchon  et  Langlois.  Il.a  fait  pour  l'église  de 
Plancy  (Aube),  où  il  se  trouva,  un  Martyre,  de. St.  Julien  ;  ce 
tableau,  commandé  par  M.  le  comie  de  Plancy ,  a  été  exp. 
au  M.  R.  en  i8!;^4>  ^l  ^  ^^P-  en  outre  la  inéme  année  les 
porb'aits  de  M.  Yannier  ,  membre  de  plusieurs  sociétés 
mantes,  et  d«  M.  Aim^é  Lemoine ,  professfîur.de  méloplaste; 
ce  dernier  portrait  est  en  pied.  £n  1827,1e  ^oitrait  de 
Mme.  Paradol,  sociétafre  du  Théâtre  français;  et  en  i83oau 
Lux.,  Un  prisonnier  limant. ses  fers,  lia  remporté  en  1827, 
trne  2"  médaille  ù  l'école  çoyale  des  Beaux-Arts.  Il  reçoit  des 
élèves  dans  son  ateUer  et  donne  dès  leçons  particulières. 

BUMARËST  (Rai^bert),  graveur  en  médailles ,  né  à 
St.-£tienne-en-Foi*ezvèrs.F75o,etmOKten  t8o6.  Il  se  for  ma 
delni-mêine  à  cet  art  difficile.  Employé  d'abord  en  Angle^ 
terre,  il  revint  à  Paris  à  l'époque  de  la  révolution-,  prit  part 
^ux  concours  proposés  |kar  le  gouvernement.,  et-prcsenta  une 
BiédaiUe  de  J.-J.  Rousseau,  qui  obtint  le  prix.  Le  coin  de 
cette  médaille  et  de  celle-  du  Preimer  dès  Brutus ,  ont  été 
édictés  par  la  monnaie.  Le^  plus  remarquables  de  ses  autres 


DUM 


ouvragés  sont  :  Beux  médailles  du  Poussin  ;  Celle  du  Gonsér^ 
vatoire  de  musique ,  diaprés  le  modèle  de  M.  Lemot  ;  celle 
des  membres  de  l'Institut,  t>eprésentant  Une  Minerve;  celle 
des  membres  de  rAcftdëmie  de  médecine  (Esculape)  ;  La  mé- 
daille de  La  paix  d'Am^iens,  etc.  Cet  artiste  avait  entrepris 
la  collection  des  médailles  des  grands  hommes^  de  France  ; 
Voltaire  et  Rousseau  sont  les  seuls  qui  aient  été  faits.  La 
mort  l'empêcha  dé  terminer  ce  travail  et  le  força  de  quitter 
la  médaille  de  La  Fontaine  encore  imparfaite.  Dumarest 
était  membre  de  l'Institut  de  France. 

DUMËNIL  (Paul-Ghrétien-Romain-Constant),  peintre 
d'histoire  naturelle,  r.  des  Beaux^Arts,  lo,  né  à  Paris  en 
17799  ^^*  ^^  MM^  Lair  et  Niquevert.  Ses  principales  pra- 
duetiens  sont  :  Un  tableau  représentant  des  papillons  et  des 
insectes^  exp.  en  1822  ;  Un  autre  tableau  représentant  des 
fleurs ,  exp.  en  1824  ;  Les  dessins  des  planches  de  la  Flore  gé- 
nértUe  de  France ^  publiiée  par  MM.  Loiseleur  dies  Lengchamps, 
'  Persoon,  Gaillon ,  Botsduval  et  de  Brébisscm  ;  Les  dessin» des 
Lépidoptères  de  France  ^  décrits  par  MM.  Godard  etPôn- 
cbel  ;  I^s  dessins  dès  Cciéopteres  d'Europe ,  décrits  par  M.  le 
comte  Dejean  et  Boisduval  ;  Les  dessins  des  planches  dis 
VHlfttHre  générale  des  Hipoxihns ,  décrits  par  M.  Chevalier; 
Les  dessins  d'un  grand  nombre  de  Sujets  d^anatomie  patho- 
logique,  reprôsentant  les  dlfféreittes  affections  du  cerveau, 
pour  servir  à  l'ouvrage  que  doit  publier  M.  Andral.  M.  Bn- 
ménil  est  chargé  par  le  gouvernement  de  diriger  toute  la 
partie  iconographique  du  Voyage  de  MM.  Audoin  et  Edwards 
sur  les  côtes  de  France.  Il  est  membre  de  plusieura  Sociétés 
savantes,  et  tient  atelier  de  peinture,  gi*avure,  impression 
en  taille-douce,  coloris,  et  enfin  réunit  chez  lui  toutes  les 
différentes  parties  des  arts  qui  se  rattachent  à  Texécution  des 
planches  d^ouvrages  sur  l'histoire  naturelle. 

DUMERAY  (Mme. ,  née  Bmnaû)  ,  peintre  en  miniatures 
et  à  Faquarelte,  él.  d'Augustin  et  Lalirent.  A  exp.  sansin- 
termption  à  tous  les  saWns  ,  depuis  1806  jusqu'en  i824)  un 
grand  nombre  de  portiaits,  parmi  lesquels  sont  ceux  de 


JHJM 


i  X  j  aquaréO^  ;  de  Mme  la  duchesse  douaîrjère  d'Oi^ 
nimainre  et  acpiarelle  ;  de  Mme.  la  dttdiesse  d'Âit- 
De  Mme.  la  prmcasse  Pkul  de  Wurtemberg;  De  Ua 
le  Penthièvre ;  De  Barbe  Kacan,  âgée  de  tia  ans. 
ame>a  exp.  ea  outre>  ea  1822  el  18249  Une  écade  de 

dédiée  à  Mad^notselle  de  Berry. 

JMET  (  Jean-PhiliberO ,.  peintre  d'histoire  et  de  por- 

éh  de  RegnauU.  A  exp. ,  en  1808 ,  .Genërositë.du  ^e- 

layard;  ce  tab.  a  été  réexp.  en  i8i4*  ^'^  1810 ,  Gircé; 

irs  portraits.  Cet  artiste  a  obtenu  une  méd.  en  1808; 

srs  i8i4- 

[JMONT  (François) ,  peintre  d^histoire  et  de  portraits, 

iatures  et  à  l'huile ,  quai  de  la  Mégisserie,  66 ,  né  à 

lie  es  i.^Si ,  éU  de  Gii»rdet.  Ses  principaux  ouvrages 

▼us  au  M.  R. ,  savoir  :  En  1800 ,  Portrait  miniatiire 

Buvivier,  graveur.  En  1801 ,  Portrait  miniature  de 
Sn  1604  >  Une  Hëbé.  En  1806,  Portrait  de  Napoléon  ; 
it  de  M.  Lagrénée  ;  Atalante  vaincue  à  la  course  par 
nène.  En  180&,  Psyché  enlevée  par  ^épbire  ;  învoca- 
.  hommage  de  la  Paix  aux  triomphe»  et  à  l'honneur  ; 
irs -miniatures.  En  18 10 ,  Yénus  et  Adonis  ;  Portraits; 
[2 ,  Les  premiers  témoignages  de  sensibilité  et'  d'a- 
ihal  ;  Armide  voulant  se  percer  des  armes  de  Renaud; 
its.  En  i8i4  9  Portraits  de  la  reine  Marie«Antoinette  et 
iphin^  miniatures  (M^  le  dtic  d'Aumont);  Portrait,  à 
ps  de  la  duchesse  d'Angoulème ,  gravé  par  Audoin  en 
Portrait  en  pied  de  la  reine  l\lar^-AnH>)nctte ,  peint 
|2,  et  reproduit  par  le  burin  d'Alexandre  l^ardieu; 
héose  de  Louis  XYI ,  de  la  reine  Marie-Antoinette  , 
ûs  XVII  et  de  Mme.  Elisabeth;  Charies  X  en  pied  ; 
it  de  Parmentier.  £»  1819 ,  Louis.  XVIII  recevant  dp 
IV  la  couronne  de  St.-Louis  ;  Portraits.  En  1822  ; 

ly  venant  annoncer  à  la  belle  GabrieOe  son  entrée  à 
,  Louis  XIY  venant  chercher  Mme.  LaYallière  au  cou- 
le ChaiUot  ;  L'Amour  et  la«Beauté  soumettant  la  Force; 
'ails.  En  1827 ,  Une  délibération  à  la  Chambre  des 


DUM 


ptirs  ;  \Jne  diacussioii  à  la  Chambre  dç%  dépotés  ;  et  cm  t83o^^ 
«Il  Lux. ,  Sèmieiul  de  Louis^Philippe *P'',  le  9  août;  ce  tat:;::^, 
om)a^tient'aa  gétuévA  Lafayette.  Outre  los  ouvrages  ci-dessoj^ 
M.  Damonta  fait  iin  grand  nombre  de  portraits  de  MM«  yie:x2^        ^ 
Re^fnault,  JDavid^  Vi^met^  etc.,  etc.  Il  a  été  reça  membre  de        ^ 
l'Académie  royale  de  pdntm^e  ,  en  1788.  ^ 

DUMONT  le  jeune  (Nicolas-Antoîne) ,  peintre  de  por-  ^  ^ 
,  traits,  freine  et  élète  du  précédent ,  né  à  Lunéville.  A  exp<  ^  -i^^ 
en  1806,  Petite  filte  jouant  avec  une  chatte.  En  1808,  Jar-  -  g 
dinière  arraogeant  ^es  cheveux.  En  1810,  Trait  de  bien-  ^ç-^ 
faisance  de  Napoléon  envers  la  femme  d'un  médecin  alle- 
mand quittait  mort  en  soi^ant  des*  blessés  français;  La  fa- 
mille d»  Fauteur.  Indépendamment  de  ces  ouvrages,  M.  Du- 
montaexp.  plusieurs  portraits  en  1800,  1801  et  1802,  ain 
qu'aux  salons  déjà  cités.  Cet  artiste  a  obtenu  une  méd. 
en  1810. 

DUMONT (Jacque&-£dme).,  statuaire,  r.  du  Dragon,  3, 
i)#.à  Paris  en  1761 ,  él.  dePajoù,  et  ancien  pensionnaire  da 
roi  à  TAcadén^e  de  France  à  Jlome.  On  doit  au  ciseau  d^ 
jciit  aA'tbte^les  o»rniges  suivant  z  -Le  buste  en  marbre  da  gé^ 
^érai  Marceau ,  qui  décoi'ela  salie  des  maréchaux  de  France, 
au  palais  des  Tuileries ,  exécuté  en  V^n  IX ,  exp.  en  1800; 
lia  Liberté ,  même  exp.  ;  Garaées  représentant  Napoléon  B(^ 
«laparte,  Péviclès  etAspasie,  eb Julie,  fille  d'Auguste,  exp- 
^n  1801  ;  Une  des  fiUés  4^  Niobé ,  méikie.exp.  ;  Le  busteen 
•marbre^du; général  Gosse,*  exécuté  en  »8o5;  Le  général  ..^4 
Miurceau  ;  celle  su^tue.,  terminée  en  i8o5,  est  placée  dans  ^^  ^ 
}e  granJ  escalier,  du  palais  du  Luxembourg;  Le  buste  ^  ^g^. 
jnarbrè  d^  M»  Barson«  ancien  sàiateùr,  exposé  en  18081  ^^ 
.décore  une  d^s  salles  du  mèiïke  palais  ;  La  statué  en  pieir^  %«ea 
tde  Louis  d'Outremer,  ^xé^utiéç^  en  1806,  poiu*  l'église  à^  Met 
Saint-D(sj3is  ;  La:  statue  en  marbre,  d'un  sapeur,  esécutée  9  ^ 
len  \6<H]  r  pouir  l'^c  de  triomphe  de  la  place  du  £am»y^  \ 
;iel ,  et  à  4'angle  oppoaé  de^  ce  moxmmenC ,  Un  bai^reUef  e^'^  ^ 
pierre ,  représentant  1^  GléBienoe».et  la  Yal^ur ,  il  a  été  ter 
(ininé  en  1808  ;  Colbert,  statue  en  p7err.e  de  12  p.  de  propo 


tbn,  éxp.  en  1808,  tftà  àëcorek^eo^mtà'hm  Ventrée  dtLpa-' 

de  la  Chain]:^  desd^més  ;  Deux  bas-nreliefscn  piei^re , 

le  graad  «scalMiF  'du  JLowvre,  aq>ré8eiitant  yal«ain«eii<' 

toarédesariMes  qu'il  fabn^e  poor  les  dieux ,  eiçp.  en  1812; 

VbktoiTe  avec  les  âUriisuts  de- la  g;lerre ,  des  scietiees  et  de» 

arts,  inétiie  exp.  ;  Le  buste  en  marbre  dii  général  3oudet  ^ 

mène  exp.  t  La  Jiisdcei(Gf)ùv«),  staitte  en  pierre  de  S  p.  de 

proportion,  pour  la  £iiçade  dvi  palais  du  Teinple,  exp.*  en 

181 4;  Plusieurs  parties  de  bds**T«lkpfs  à  la  colonne  de  ia 

^ce  Vendôme  ;  La  statue  en  marbre  de  Lamoi^nç^n  de  Ma- 

ksherbes  (M.  d.  R.),pôur  le  monument  qp^'on  lui  a  érigé  dans 

la  mH^  des  Pas-»Perdus ,  au  Palais  daJu^ice  y  exp.  en  1819  ; 

Statue  ea  marbre  du  général  Piehegru^^M.  l.),  lo  p.  de 

proportion ,  pour  la  ville  de  Lon8-lé>-Sau|nierv;  Un  bas-relief 

ea  pierre ,  dans  la  cour  du  Loiivre ,  représentant  la  Tragédie 

et  la  Comédie ,  exp.  en   1824  >  B^sie  en  nfàrbre  de  Lamoi- 

gBen  Mbléslierbes  (M<'I.).  M.  Dutuoal  a  produit  .plusieurs 

autres  ouvrages  importons.  Cet  artiste  a  remporté  le  2<*  g.  p. 

desculptare  en  i<786y«lsle  1®'  gr.  prix  en  i^SS. 

DI]!M|ONT  (AugustinrAlexandre),  autuaire,  âls  du  pré-^ 
eéAfBt ,  né  à  Paris  en  i8<m  /él.  de  son  -^ère  et  de  M.  GariieU* 
lier. 'On' a  de  lui  :  L'^Amour  tounnentant  l'ame  ;  ee  groupe 
ea  marbre  a  été  exp;  au  saloii«d«'  18^7,  et  acquis  par  le-roi. 
Ils'oeenpe  en  ce  moment  à  Rome  de  l^ea^écntion  d'un  grovfe 
représeotasit  Léucotboé  prenant  soin  |le  la  jeusiesse  de  Bac* 
chus,  et  qui  âgureim  au  prochain  salon>  Cet  artiste  a  rem-i* 
povté  le  second'ptix  der8ctil|)ture «{i  i8ai ,  e^  le  i***^  gr.  prix 
en  1823.  Il  a  envoyé  de  Rome ,  en  i83o ,  Un  busle  eii  mgr- 
bre  du  bafon  Guérin  ;  ce  buste  d«il  être  placé  à  iloine  dans 
Vime  deft  salles  de  l'école  de Jfrance ,  comme  un-  témoignage 
de  la  reconaaissaiMe  dats  pensionnaires  envers  leur  ancien  di* 
recteur.  ».       •  "  «:♦ 

RUMdNT  (Mme.juie  GoRiiH»r)  ,  peintre'  sur  porce-* 
laine,]Kris,  r.  des  Forge»,  3.  A  exp«,  en  iSa49  'Un  fMMymge 
peint  sur  poreelaitiê  ydaprjès  M.  Langtaoé. 

BUMOirriËR  (Philippe):,  gi^eur  de  <tepograplii<^,  r. 


BUN 


de  la  Happe,  82,  né  jlMels  en  17% ,  él.  d^  Tavdieu  ainéi  A 
gn^vë  pliisieatv  cartes  pour  le  d^fpètde  la  gnenre  ;  Tron  car- 
tes des  Gaih)>agQe8-ef  maidbea^damarëckaiGoiivkMi^t.-C^. 
La  feuille  de  St^  làgo  dan  les'  ctos  d'Espace ,  et  dans  les 
dëpartemehs  réunis,  les4euiUeft  dumont  Tonherre  et  de  Kat- 
serlauterni, 

DVMÔRTIER  (  Mme.  Isahdle  -  Félicité  BAnaiÈaa  ) 
graveur  en  topographie  et  cartes ,  r.  de  la.  Harpe ,  Ss,  ék,  At 
M.  Alexi&Barjrière,  gravear,  attaché  à  radministrai^n  àc. 
dépots  de  la  -guerre»  Elle  a  gravé  différentes  planches  dli 
l'Atlas  dés  campagnes  du  maréchal  Gouvion-St.-Gjrr.  Or 
doit  à  cette  artiste  plusieurs  aiftres  travaux  en  ce  gem« ,  ei 
notamment  les  principales  feuilles  du  comté  de  Majo,  en  Ir- 
lande ,  en  25  feuilles  de  Colombier. 

DUNANT  (JeaQ-'Françoi») ,  peintre  d'histoire ,  de  genre 
et  de  paysages,  Paris,  r.  des  Grès,  10,  né  à  Lyon^  éL  deRe* 
gnault«  A  exptf  en  1806»  Trait  de  géàéronté  des  conscrits 
ifrançais  soulageant,  et  distribuant  dea  secours  à  «les  jn-isoD- 
niers  autrichiens.  En  1808,  Bienfaiiwmce  de  Napoléon^  Ma- 
poléon.  surpris  par.  un  orage  prèa  de  Postdam,  deaifiend  chez 
le  grand  veneur  de  Saxe,  où  il  est  reconiia  pal*  la  feioiae 
veuve  d'un  officier  de  Tannée  d^ÉgyyKe*.  En*  1810,  LaSaAe 
bleue.'  En  i8ja^  Uq  jeune  dicvalier  partant  ïpour  une  e^qxf- 
diUon,  r^eçoit  un  gage  d'amour  de. la  dame  de  ses  pensées; 
Le  petit  Ghàperon  rouge.  En  181 4>  Le  jeune  Alvane  aux  noces 
du  fermier  Marcos,  se  retire  à  l'écart  posr  entendre  sa  benne 
aventure;  Le  chien  de  Xavt^pe;  G-ilSlas  leneontre  MelcUor 
jZi^pAta  qin  trempait  des  croûtes  de  pain  dans  une  fontaine. 
En  1817,  Henri  lY  faisant» entrer  des  vivres. dans  Paris  as- 
ai^  ;  Gil  Blaa  con^difé  par  Tarchevéqûe  ^  Grenade  ;  Sn- 
gaerrand  de  Colley,  blessé  à  la  bataièl^  4e  JWic^polis;  Une 
famille^en- prière.  En  1.8 rg.  Intérieur  d^une  Ferme  ;  Le  repas 
des  Moisaontiears  ;  Interieurti'uii  atelier  de  peintre;  En  1822, 
Intérieur,  d'une  boutique  de  menuisier  ;  La  main  chaude  ; 
Portrait  d'une  femme  d^ns  un  paysage,  En- 1824,  Antoine 
de  Bourbon,  roi  de  Navarre;  Ùqe  ^mme  entourée  4e  ses 


BmC 


enfai)s  adresse  des  v<£ux  au  ciel  pour  le  retour  de  son  époux; 
Lapartie  de.  dominos.  En  1827,  Don  Quichotte  s'enfla mmè 
k  la  lecture  des  romans  de  chevalerie  ;  Un  corsaire  africain 
rend  des  femmes  esclaves  à  un  Turc.  M.  Dunant  a  obtenu 
uneméd.  delà  ville  de  Douai  en  1829.  Il  donne  des  leçons 
en  ville. 

DUNOUY  (Alexandre- Hyacinthe),  peintre  de  paysages. 
Panser.  Neuve-St.-Roch ,  10,  né  à  Paris  en  1757,  ël.  de 
Biiand.  Il  a  exp.  au  Musée  royal,  en  1800,  Plusieurs  études 
d'après  nature  prises  à  YiUers-Paul  et  Hy ères.  £n  1801, 
Restes  de  la  campagne  de  Gicéron  près  Tlsola  di  Sora  ;  Effet 
du  matin  ;  Site  sauvage  pris  sur  les  bords  de  la  Nera  ;  Der- 
niers rayons  du  soleil  ;  L'armée  française  descendant  les 
Alpes.  En  18049  Yue  du  parc  et  du  château  de  St.-Cloud 
(GouY.)  placé  dans  la  galerie  dudit  château.  En  1808,  Vue 
des  bords  de  la  Nera  dans  les  Apennins.^En  iBi<y,  Eruption 
dn  mont  Vésuve,  "effet  de  jour  (chat,  de  Fontainebleau)  ; 
Yae  de  Gênes;  Yue  dô  Naples  (tous  deux  à  Trianon).  En 
1819,  Pî^ri^c  Termite  excitant  les  habitans  de.  l'Auvergne  à 
marcher  contre  les  infidèles  (château  de  Fontainebleau);  Yuè 
des  environs  du  mont  Pausilippe  (château  de  Fontainebleau); 
lies  travaux  de  la  campagne  ;  Yue  de  la  vallée  de  Sybaha 
(Naples)  ;  Yue  de  Gonegliano  ;  Yue  du  port  et  de  la  ville  de 
Castellamare  ;  Intérieur  d'une  .basse*cour  à.  Aunay  ;.  Masure 

le  village  de  Marcoucy,  etc.  Çn  1822,  Yue  des  casca- 

s  de  Tivoli  et  du  temple  de  la  SibyUe,  acquiç  par  M.  Bar- 

I)etabé;  Yue  prise  dans  le  parc  de  M.  de  GhsUeau-GiBons,  à 

Auaay ,  etc.  En  1824 ,  Yue  des  ruines  de  la  ville  de  Stabia  ; 

Vue  des  rodiers  sur  le  chemin  de  Gastellaniare  au  mont 

SuAnge ,  Yue  delà  grotte  de  Yicovaro  ;  Yue  de  la  vallée  de 

Wy  et  la  manufacture  dé  M.  Barbet.  En  1827^  Yue  du  chante- 

literie,  études  d'après  nature  ;-.et  en  i83o,  au  Lux;  :  EtudeS" 

d'apiès  nature  à  Montmorency;  Ai\tresprtsesà  Jouy.  Outre  les 

<^ttviages  ci-dessus ,  M.  Dunouy  a  fait  un  Orage  (galerie  du 

^*«a.);  Vue  de  rÉgypte  ;  Ynenie  Bensoth  (Elysée  Bourbon), 

Ci  un  ^and  nombre  d'autres  vues  et  paysages  qui  se  trouvent 


16 


DUP 


dans  le  palais  du  roi  de  Naples,  au  château  de  PoTtici^  etc 
Et  il  a  grave  environ  3o  paysages  à  l'eau  forte ,  d'après  se 
propres  dessins  et  tableaux  originaux.  Cet  artiste  a  obtenu  l 
médaille  d'honneur  à  l'exp.  de  1819,  une  médaille  semblât 
en  1827,  et  plusieurs  prix  et  autres  récompenses  lui  ont  et 
décernés  à  titre  d'encouragement. 

DU  PASQUIER.  Voy.  PASQUIER. 

DUPATY  (Louis-Marie-Charles- Henri  Mercier),  s 


tuaire,  né  à  Bordeaux  le  29  septembre  1 7  71,  et  mort  à  Par     ^s 
le  12  novembre  182$,  él.  deLemot.  Il  remporta  au  coucou 
de  l'Institut,  en  17999  le  grand  prix  de  sculpture.  Parmi  1 
ouvragés  qu'il  a  exposés  au  salon  on  a  remarqué  en  181 
Philoctète  blessé,  (château  de  Gompiègne).  En  181 2,  Vén 
génitrix,  statue  en  marbre  (galerie  du  Jardin  des  planter  J; 
Ajax  bravant  les  dieux,  (gai.  d'Orléans)  ;  Une  figure  de  I^  ■*- 
mone,  (gai.  du.  Lux.)  ;  Le  général  Leclerc,  statue  en  marbrure 
(Grottv.);  Madame,  mère  derempereur,  buste  en  iDarbi^c^. 
En  i8t49  Ores  te  tourmenté  par  les  Euménides.  En  18  ^^9, 
Gadmus  combattant  le  dragon  de  Gastalie,  (Musée  du  Louv&^<j; 
Biblis  changée  en  fontaine,  statue  en  marbre,  (Musée  d'-^^H" 
gottléme).  En  1822,  Vénus  devant  Paris,  (M.  d.  R.)  (gai.    ^u        - 
Lux.).   On  a  encore  du  même  artiste,  plusieurs  esquisses       ^ 
modèles  en  plâtre,  dont  quelques-unes  ont  été  exposées,        I. 
L'Amour  cachant  des  chaînes  et  montrant  des  fleurs  ;  \.jax 
foudroyé  ;  Un  jeune  berger  et  ^on  chevreau  ;  La  Vierg^e  et       '^ 
l'enfant  Jésu$  (église  de  l'Abbaye  St.-'Germain-des-ï^rés);  et        -  : 
un  graud  nombre  de  bustes ,  parmi  lesquels  ceux  de  Napoléofl;         <^ 
de  Lucien  Bonaparte  et  de  sa  femme  ,  de  M.  de  Vaublanc,  >p 

de  Mlle^.  de  Montholon,  de  Mme.  Pasta^  de  M.  Lethière,  -; 

du  général  Lemarrois,  de  Louis  XVIII  (Ghambre  des  Pdirs)^  ^ 

etc.  Dilpaty  fut  chargéten  18 16  de  faire  la  statue  équestre  d^ 
Louis  XIII;  le  modèle  de  cette  figure  de  i3  p.  6  po.  de  pro-^ 
portion  fut  terminé  en  18:21 ,  et  c'est  d'après  lui  qu*a  ét^^ 
exécutée,  par  les  soins  de  M.  Gortot,  la  statue  en  marbr^^ 
qui  décore  la  Place  royale  ;  la  mort  n'avait  pas  permis  àDa<"^ 
paty  de  terminer  lui-même  ce  travail.  La  France  et  la  vill^^^ 


-1< 


DUP 


^  Paris  pleurant  sur  Turne  du  duc  de  Berry,  groupe  de 

d  |>.  6  po. ,  commandé  pour  le  monument  expiatoire  de  la 

^^e  de  Richelieu,  a  été  aussi  terminé  par  M.  Cortot,  d'après 

-'^  modèle  en  plâtre  fait  par  Dupaty  en  iSaS.  Son  dernier 

Ouvrage  fut  un  bas-relief  de  3  p.  en  marbre  pour  ce  même 

iDonument,  il  représente  la  naissance  du  duc  de  Bordeaux 

réalisant  l'espoir  de  la  France.  Dupaty  a  été  nommé  succès  « 

siveRient  membre  de  l'Institut  en  1816,  et  de  la  commission 

des  Beaux-Arts  du  département  de  la  Seine,  professeur  à 

l'école  royale  des  Beaux-Arts  en  1823,  conservateur  adjoint 

de  la  galerie  du  Luxembourg ,  officier  de .  la  Légion-d'IIon- 

neur,  etc.  Il  a  formé  plusieurs  élèves. 

DUPERREUX.  Voy.  MILLIN. 

DUPEUX  (Pierre),  peintre  d'intérieur,  Paris,  r.  des 
Marais-St. -Martin,  i3,  né  à  Paris,  él.  de  M.  Prévost,  aux 
panoramas  duquel  il  a  long-temps  coopéré.  Dans  le  nombre 
de  ses  tableaux  plusieurs  ont  été  acquis  par  M.  Giroux  : 
entre  autres  les  vues  de  la  Porte  St.-Denis,  de  la  barrière  de 
la  Gare  y  La  cour  de  l'Institut,  et  quantité  d'Intérieurs. 
Oq  yoit  exposés  au  Gosmorama  de  Londres  divers  grands 
tableaux  de  cet  artiste,  qui  représentent  la  Cathédrale  de 
Cantorbéry,  St.-Pierre  de  Rome;  St.-Paul,  principale  église 
de  Londres;  Ste.-Gudule,  principale  église  de  Bruxelles. 

DUPLAT  (Pierre-Louis),  peintre  de  paysages,  r.  de  la 

Harpe,  88,  né  le  12  juin  1795,  él.  de  Bertin  et  Bourgeois. 

Ses  principales  productions  exp.  au  M.  .R.  sont  en.  189.4: 

Henri  lY  et  Gabrielle>  paysage  historique,  4  P*  ^  P^*  ^^^  ^ 

p.  6  po.  ;  Les  Grecs  au  tombeau  de  Botzaris,  même  dimén* 

^on  ;  Iblérieur  de  la  forêt  de  Fontainebleau,  3  p.  6  p6.  s,ui: 

2  p.  6  po.  ;  Yue  du  quai  Pelletier  et  d'une  partie  de  l'île  St.- 

liouis*,  Un  moulin  à  eau  près  Gaudebec,  en  Normandie  9  à 

MM.  deSazerac  etDuval;  Vue  prise  à  Ville-d'Avray,  près 

^ahs.  M.  Duplat  a    fait  en  outre  les  Yues  pittoresques 

des  comtés    du  Perche    et  d'Alençon,    qu'il   a  dessinées 

ctUtbographiées;  DifFérens  tableaux  et  études  dont  léb  sujets 

^tété  pris  dans  la  nature,  des  à  3  p.  de  dimension.  Il  a 


DUP 


exposé  aux  salons  de  i8aa  et  1824,  au  Musée  de  Douay  en 
1823^  1825  et  1827,  à  celui  de  Lille  en  1822  et  1826,  et  au 
Musée  de  Gambray,  en  1828,  différens  paysages,  et  en  i83o 
au  Lux. ,  Vue  de  la  ville  de  ïliiers  (Puy-de-Dôme).  Ce%  artiste 
a  obtenu  une  médaille  d'argent  à  l'exposition  de  Douai  en 
1825,  et  une' médaille  de  hrtmie  à  l'exposition  de  Lille, 
même  année.  Il  est  membre  de  la  Société  des  Antiquaires  de 
Normandie  e't  de  la  Société  libre  des  Beaux- Arts.  Il  tient  ate- 
lier et  donne  des  leçons  au  dehors. 

toUPLËSSIS  BERTÀUX.  ^oj.  BERTAUX. 

DUPONT  '(Alphonse),  peintre  de  paysages,  r.  de  Ver- 
neuil,  29,  él.  de  Gros  et  Bertin.  On  doit  à  cet  artiste,  savôiri 
Le  lac  de  Némi  ^  Le  tombeau  de  Néron ,  ces  deux  tableauM 
ont  figuré  au  salon  de  1824;  Environs  du  mont  Socrate 
(états  Romains)  -f..  Yue  de  la  villa  Falconieri ,  tous  deux  exp 
en  1827  ;  Une  cérémonie'  funèbre  sur  les  bords  du  Tibre  - 
Plusieurs  paysages,  vues  prises  en  Italie  dans  les  environs  de 
Rome,  même  exposition.  Ces  diverses  productions  enrichis- 
sent aujourd'hui  la  galerie  de  M.  le  marquis  de  Ëesplas ,  s 
Fontainebleau  ;  Six  tableaux  pour  le  priniire  de  Lucques 
Plusieurs  autres  ouvrages,  dont'  une  Vue  de  la  campagne  d« 
Naples  (S.d.  A.  d.A).  U]\e  gratification  lui  a  été  accordé- 
par  le  Ministre  de  la  maison  du  roi,  à  titre  d'encouragemenfl 
Il  tient  atelier. 

DUPONT  (Henriqùel),  graveur  en  taille  douce,  r.  Cul 
ture-Ste.-Catherine,  48,  né  4  Paris  en  1797  et  él.  de  Bervî« 
Outré  un  grand  nombre  de  vignettes  d'après  MM.  Oirede- 
Gérard)  Devenue,  Devéria,  etc.^  et  plusieucs  portraits  ^ 
taille  douce  et  à  l'aqua^tinta,  dont  celui  d'Hussein-Pach  ^ 
d^siprès  Ghampmartin  ;  celui  d'unèDàme  et  de  sa  fille,  d'api-* 
Yàn  Dyck,  pour  le  Musée  français  de  H.  Laurent,  exp.  ^ 
1822  ;  celui  de  M.  de  Latil,  archeyèque  de  Rheims,  d'apK- 
M.  Ingres,  ouvrage  commandé  par  le  gouveri>ement,  aimrà 
que  lé  costume  d'un  grand  officier  de  la  couronne,  poc 
l'ouvrage  publié  par  la  Maison  du  roi  sur  le  sacre  de  CttstM 
les  X;  on  a  de  lui  TEntrée  d'Henri  IV  à  Paris;  d'âpre 


DUP 


^*  Gérard,  ezp.  en  182a;  L'origine  du  4essin ,  d'après  Gir 

^et,  exp.  en  1824;  GustaVe  Wasa,  d'après  M,  Herselit, 

poiix  la  collection  gravée  de  la  galerie  d'Orlcans  ;  Portrait^ 

^e  Michel  Montaigne ,  et  d'Alexandre  Desenne ,  tous  deux 

^^p.  en  18271  etc.  M.  Dupont  a  obtenu,  au  salon  de  1822 , 

^iseme'daille  d'or  pour  le  portrait  de  M.  de  Latil. 

DUPONT  PINGENET  (Jean-Marie),  peintre  de  por- 

'^^aits  à  l'buileii  en  miniature,  sur  ivoire  et  sur  porcelaine^,  à 

I^aris,  r.  du  Fauboui^-St-Martin,  114,  né.à  Yersailles,  él. 

de  D^vid.  Tient  une  classe  de  dessin,  donne  des  ^eçônspar-* 

l^culières,  et  restaure  les  tableaux. 

DUPORT  (Jean-Louis)j  violoncelliste,  né  à  Paris  en 

^  ^49  ^^  niort  en  1819,  eut  pour  maître  son.frère,  Jeati-Bap^ 

'^KÎste  Duport,  qui  est  mort  surintendant  de  la  musique  du  i^oi 

«  Prusse  ,  et  dont  ou  connaît  6  sonates  gravées  à  Paris. 

uport  (Jean-Louis)  se  produisit  aux  concerts  des  amateurs 

la  Société  olympique  et  au  concert  spirituel  ;  il  fut  ensuite , 

«^'«mme  son  frère^  attaché  à  la  musique  'du  roi  de  Prusse  ^ 

^^«  1789,  puis  à  celle  du  roi  d'Espagne^  en  1806,  enfin  en 

^^  S 12,  à  la  chambre  de  l'impératrice  Marie-Louise,  et  à  la 

^^Iiapelle  impériale  comme  violoncelle  récitant.  Plus  tard  on 

nomma  professeur  au  conservatoire  qu'il  quitta  en  181 5. 

a.  laissé  beaucoup  de  musique  instrumentale,  concertos, 

uos,  trios,  quatuors,  nocturnes ,  etc.,  pour  violoncelle  avec 

ccompagnement  de  harpe,  cor,  violon,  etc.  " 

DUPR^T  (M^Ue.  Sophie),  née  à  Paris,  y  demeurant ,  r. 
u  Gloître-*3t*--Benoît,  7,  peintre  de  portraits  en  miniatute  et 
e  fleurs  à  l'aquarelle,  él.  de  Prud'hon.  Plusieurs  études  en 
'^^niature ,  qu'elle  a  faites  d'après  les  grands  nudtrcs,  ont 
ris  place  dans  la  galerie  de  ta  duchesse  de  Berry.  Mlle.  Du- 
rât donne  ies  leçons  de  dessin ,  de  miniature ,  d'aquarelles 
de  peintujre  de  fleurs. 
BUPRE  (Couis) ,  peintre  d'histoire ,  Paris,  r.  Cassett^., 
^3 ,  né  à  Yerjsailles  en  i  '789 ,  él.  de  David ,  pensionnaire  du 
Tci  d«  Westphalie  à  Rome  ;  il  fut  nommé  peintre  dé  ce 
IpTJiace  çn  i8|i.  I^  peint  Jérôme  Bonaparte  sauvant  un  de 


^*IK»DUP 


ses  gardes  du  corps  qui  était  entraîné  dans  un  torrent ,  tab. 
de  8  p.,  exe'cuté  en  Westphalie  ;  Homère  au  tombeau  d'A- 
chiUe ,  placé  dans  les  appartemens  du  prince  de  Saleme  ; 
Une  bataille  où  le  général  Filangbieri  est  représenté  blessé; 
Une  famille  composée  de  onze  personnages  qui  sont  dans 
ime  barque;  le  père,  aidé  de  son  fils  aîné,  tient  les  rames  , 
la  mère  est  au  gouvernail.  Ces  trois  tab.  faits  à  Naples  ;  Ca^ 
mille  chassant  les  Gaulois,  tab.  de  1 4  p.  sur  \i  5,  adiété  par  la^ 
M.d.  R.  (cjiâteau  de  Versailles)  ;  il  a  paru*à  Texp.  du  M.  R.^ 
en  18249  où  figuraient  également  Vues  d'Athènes  d'après 
nature  ;  Divers  costumes  faits  en  Grèce  d'après  nature  ;  Ali- 
Pacha  de  Janina  à  la  chasse  sur  le  lac  Butrento ,  aquarelle  ^^ 
et  les  dessins  que  M.  Ikipré  a  rapportés  de  son  voyage  à  Athè 
nés  et  àCon^tantinople,  qu'il  publie  maintenait.  Ces  dessins 
lithographies  par  lui ,  forment  une  collection  de  5o  planches 
Un  Grec  arborant  son  étendard  sur  les  murs  de  Salon.e, 
au«M.  R.  en  1827  ;  ce  tab.  appartient  au  prince  de  Montfort: 
à  Rome.  Cet  artiste  a  exécuté  douze  dessins  qui  lui  ont  et: 


commandés  par  la  M.  d.  R.,  pour  l'ouvrage  du  sacre  de  Gha 
les  X.  Dans  ce  nombre  sont  les  portraits  en  pied  dU  it>i , 
dauphin,  des  ducs  de  Bourbon,  d'Orléans,  de  Grammon 
et  du  chancelier.  Un  tableau  de  12  p.,  commandé  par  le 
pour  l'église  de  St.-Médard  :  St.  Médard  couronnant  la  r 
sière  de  Salencjr  ;  Les  portraits  lithographies  de  MM.  Davi  -^^^ 
statuaire,  Granet,  Pouqueville  et  Rossini.  M.  Dupré  a  o^k=V 
tenu  une  méd.  d'or  au  salon  dé  1824 ,  et  a  envoyé  de  Rom  ^^^ 
en  1 83b ,  Un  tab.  réprésentant  Une  scène  du  déluge  ;  il  a  e^^f 
exp.  à  l'Institut.  .  f 

DUPRE  (François-Xavier) ,  peintre  d'histoire  ,  Par^m^^ 
r.  Childebert,  9,  en  ce  moment  à  Rome.  A  exp. ,  en  181^ -4 
Le  tei'gqr  Faustule  apportant  à  sa  femme  Rémus  et  RomuL^W 
M.  Dupré  a  remporté  le  2.^  gr.  prix  de  peinture  en  1826  ,    / 
le  i*''en  1827.  f 

DUPRESSOIR  (Joseph-François) ,  peintre  de  paysa^4 
Paris,  r.  du  Faubôurg-St.-Denis ,  56,  né  à  Paris  en  iScrf 
Plusieurs  de  ses  tableaux  ont  été  exp.  au  M.  R. ,  en  1824  ■ 


*^îï7  ;  à  la  S.  d.  A..d.  A.  de  Paris ,  en  iSaS ,  1827  et  1829  r 

^^  Musée  de  Bordeaux^  en  1827  et  1828;  à  celui  de  Tou- 

^•^Use,  en  1829  ;  et  à  la  galerie  Lebrun ,  au  profit  des  Grecs  , 

^t  pour  l'extinction  de  la  mendicité'.  Les  plus  connus  sont  : 

v^iie  prise  près  de  Ghâteaudun  ;  Yùe  de  l'ancien  château  de 

-«Hontfort-r Amaury  ;  Tour  et  "ferme  de  Maurepas  ;  Vue  pfise 

^B  Daupliiné.  Il  tient  un  atelier  d'élèves.' 

BUQUESNEY  (François -Alexandre),  architecte,  r. 
^^leuve-du-Luxembourg ,  3 ,  él.  de  JVf .  Percier  à  l'Ecole  d*ar- 
<^iiitecture.  On  lui  doit  plusieurs  projets,  entre  autres  un 
^(M>ur  la  décoration  de  la  place  Louis  XVI ,  et  un  autre  pour 
le  Palais  de  justice  et  les  prisons  de  la  ville  de  Lille.  Ce  der- 
^lier  a  été  vu  à  l'exposition  du  salon,  en  1827  ,  et  a  valu  une 
^rime  à  l'auteur  au  concours  public  qui  fut  ouvert  à  ce  sujet. 
lAf.  Duquesney  fut  adjoint  en  1826  ,  en  qualité  d'inspecteur, 
sux  travaux  de  restauration  des  bâtimens  de  la  Sorbonne.  Il 
-tient  chez  lui  un  atelier  d'élèves  pour  l'architecture. 

DUQUEYLAR  (Paul),  peintre  d'histoire  et  de  paysages, 
à  Aix ,  né  à  Digne  en  1771 ,  él.  de  David.  I^armi  ses  produc- 
tions exp.  au^lon,  on  a  remarqué  :  en  1800 ,  Ossian  chan* 
tant  l'hymne  funèbre  d'une  jeune  fille.  En  1802,  Danaë  ex- 
posée sur  les  flots  avec  son  fils.  En  1804  9  ^^  exécuta  à  Rome 
un  Bélisaire;  Minos  jugeant  les  ombres  ;  Kotiebue  a  fait  la 
description  de  ces  deux  tab.  dans  ses  Souvenirs' tT Italie  ;  Les 
héros  g^ecs  tirant  au  sort  les  captifs  qu'ils  ont  faits  à  Troie , 
grand  tab.  exp.  au  M.  R. ,  en  1808;  Une  Ste.  Famille,  exp» 
en  1810  ;  Un  grand  plafond  au  palais  de  Monte-Gavallo ,  re- 
présentant Trajan  distribuant  les  sceptres  de  l'Asie.  lia  aussi 
exécuté ,  ei\  1817  ,  Bacchus  enfant  élevé  par  les  Nymphes  ; 
Paris  et  Hélène  ;  Archimède  traçant  des  figures  de  géométrie 
pendant  la  prise  de  Syracuse  ;  Bélisaire  demandant  l'aumône 
au  pied  d'un  arc  de  triomphe  élevé  à  sa  gloire.  En  1819  , 
Artemise  buvant  les  cendres  de  son  époux  ;  La  mort  de  Plio- 
cion  pour  la  M.  d.  R. ,  etc. ,  etc. 

DUR  AU  (Louis),  graveur  d'architecture,   au  trait  et 
fiûi,  Paris,  place  Maubert,  19,  né  dans  cette  ville  en  sep- 


S47 


^/^^. 


tembi'é,i79''  ^  ^^cp.,  en  1822,  Des  Vues  de.  Milan,  de  Tu»- 
rin  et  de  Gènes.  Il  a  gravé  en  outre  une  suite  de  vues  de 
Paris  ,  ainsi  que  plusieurs  planches  pour  Y  Histoire  de  Paris  y 
de  Oulaure» 

'  DURET  (  N.),  sculpteur,  Paris ,  r.  Pavée.St.-André-des- 
Arts.  A  çxp.  i  en  1800,  Une  %ure  assise,  représentant  Le 
Temps  tenant  un  boruclier  sui*  lequel  est  une  allégorie;  Tête  de 
vieillard  ;.  Trophées  d'armes ,  esquisses.  En  186Ô ,  Napoléon; 
Ovi^e  écrivant  son  poème  sur  l'art  d'aimer  ;  Sapho,  inspirée^ 
par  l'Amour >  écrit  à  Phaon.  En  1808,  Napoléon  protégeant; 
la  fieligion  ;  La  France  <,  sous  la  figure  de  Minerve  ,  proté* 
géant  l'instruction  nationale  ;*  Esculape  rendant  Hippolyte  èk 
la  vie.  £n  1812,  Psyché  caresse  l'Amour  sans  le  connaître  ^ 
groi^pe.  M.  Dureté  rempoi^  le  1°^  gr.  prix  de  sculpture 
en  1823, 

DURUPT  (Charles) ,  peinU^e  d'histoire,  r.  de  Furstem- 
berg ,  8  bis. y  ùé  à  Paris  en  1804  >  él.  de  M.  le  baron  Gros.  Les 
plus  connus  de  ses  tableaux  sont:  La  Flagellation  du  Christ, 
6  p.  sur  4. j'y  ^'p-  au  M.  R. ,  en  1827  (M.  I,) ,  pour  l'église 
de  Sl.-Cldude  (Maine-et-Loite)  ;  L'Assomption  de  la  Vierge , , 
12  p.  sm*  9  (  M,  I.  ) ,  pour  l'église  de  Miraijfiont  (Gironde)  ; 
Un  prince  noir  avec  sa  favorite  ?  4  p.  f»  sur  3  J,  exp. ,  en 
1829,  à  la  galerie  Lebrun,  et  réexp.,  en  i83o,  au  Lux. , 
avec  là  mort  de  !trondéboeui ,  «ujet  tiré  d'Ivanhoë.  M.  Duiiipt 
a  eu  à  faire  pour  le  gouvernement  Une  copie  du  portrait-  en 

'  pied  de  Charles  X ,  par  M.  le  baron  Gérard. 

DVSAULCHOY  (Charles),  peintre  d'histoire.  A  exp., 
en  1808  \  L'enlèvement  d^Hélène,  dessin.  En  1810,  Fin  de 
la' bataille  d'Iéna  ;  Napoléon  rend  la  liberté  aux^  prisonniers 
saxons.  En  1812,  L'armistice  de  Znalm;  Un  portrait  en 
pied;  Plusieurs  miniatures.  On  a  aussi  vu  de  cet  artiste,'  à 
l'exp.  de  la  galerie  Lebrun,  en  182'^,  les  tableaux  suivans  : 
Henri  lY  au  combat  de  Fontaine-France  ;  Adam  et  Eve  après 
avoir  été  chassés  du  Paradis  terrestre  ;  Loui»  XYI  et  sa  fa*- 

^  mille  priant  pour  la  France  ;  Intérieur  d'une  classe  de  M.  Mo- 
rin ,  instituteur ,  pendant  une  visite  du  duc  d'Orléans  ;  Le 


iéfStt'f  Le  retour  ;  L'exile'  et^sa  fille  au  çiUieu  des^  «>chers 
de  la  Suisse  ;  Les  joueurs.  M.  I>u5âuldloy  a  ol)fen)i  une  méd.. 
en  iSïo.  •    .  • 

DUSSAUGE  (  Auguste),  peintrê-décomteur,  passâgV/bi 
Commerce,  19 ,  né  à' Beauqe  (Gdte--d'Ch*)  en  4B01 ,  élève  ^e 
MM.  Matis  et  Beroche.  Un  tableau  de  fteuts  et  de  iîruits^  de 
cet  artiste ,  a  été  admis  à  Texposition  du*^<m  0i  rS^t). 

SUTAG  Jeune ,  peinire  de  paysKge^ ,  né  ^  ^ioâl^  A 
exp. ,  en  x8i  7 ,  La  cascade  de  Tendon  y^dans  les  Yosgel.  En 
1819,  ^  cascade  de  Richembaçh ,  au  canton  de  Bemè  ;  La 
^e  d'Oberhasli  ;  Trois  autres  paysages*  En  1822,  Le  pont 
des  chèvres  dans  la  vallée  de  Lauterbrunn ,  canjto^  de  Berne;. 
Une  chute  d'eau  sur  les  bords  de  fax  Mpselle  ;  Plusieurs  ëtv^ 
les.  £q  18249  L'ermite  de  S  t. -^Michel ,  près  dlBpinoh  Vue 
de  Schirmeck  (Vosges)  ;  Paysage,  effet  de  givre  ;. Plusieurs 
aatres.  En  1827  ]  Une  tour  en  ruines  par  un  temps  nébuleux. 
M.  Dutac  a  aussi  elp. ,  en  1826 ,.  a  la  galerie  Lebrun  ;  Vue 
prise  sur  les  hauteurs  de  Gërard-Mer  (  Vosges) ,  et  Vue  d'une 
toarée  basse  près  de  floufleur ,  et  en  18*27  ,  Un  effet  de  çivre. 
6tUn  site  des  Vosges.  Get  artiste  a  obtenu  une  méd:  en  1017. 

DUTIERTRE ,  peintre  ,  professeur  de  dessin  à  l'École 
gnitaiie  de  dessin,  Paris,  t.  des  Tournelles,  89,  élève* de 
MM.  Yien  et  Gallet.  A  exp. ,  en  1804 ,'  Les  portraits  du  gé- 
i^MDesaix,  du  général  Klébet,  d'un  évêque  fl'^byssiniè; 
Vue  intérieure  de  l'île  de  Pathmos.  £0  1*812 ,  Le  portrait  en 
pied  de  Mourad-Bey ,  gouverneur  de  l'Egypte  ;  ce4ui  du.  pa- 
ck comman4ant  l'armée  turque  à  Abeukir;  Mamelouk  en- 
^t  dans  l'appartement  de  son  maître  et  lui  apportant  sa 
pipe  ;  Marin  d'Alexandrie  fumant  dans  un  café  ;  Astronome 

ivr  son  divan  ;  Mathématicien  méditant  ^  Prêtre  de  Torra^u 

# 

inont  Sinai.  M.  Dutertre  est  ex-membre  de  l'Lastitut  d'E- 
gypte. Il  est  chevalier  de  la  Légion*d'Honneur. 

BUVAL  (  Gharles) ,  peintre  de  portraits ,  miniatures  et 
aquarelles ,  Paris ,  r.  St.-Honoré ,  867  ,  né  à  Dombale  (Menr- 
tlie)  en  i^gg,  él.  dé  MM.  Heim  et  Aubry.  Cet  artiste  doaine 
des  leçons  particulières. 


DUT 


IJUVAL*  (  Ëiistache-François) ,  peintre  de  genre 
pkyÉeLge& ,  qu^  de  la  Mégisserie  9  5o ,  né  à  Paris  ,  élè 
MM.  Hue  et  Brenet.  Il  a  exp.  au  salon  plusieurs  tablea 
gq|ire  ,*  paysages  et  marines  ,.  savoir  :  En  1800,  Pays^ 
animaux;  Plusieurs  portraits.  ]Sn  1812,  Un  paysage 
i8f4  9  F^té  et  marché  de  village.  £n  18 19,  fJne marine 
fête  flaman(^.  £n'  1&22 ,  Le  départ  de  Ver^Yert  ;  Ruiv 
ral4MiyQ.4e^  Jumièg^s  ;  Intérieur  du  château  de  G0UC3 
iiUëlieuiMie  cour  ;  Des  Yendangeurs  ;  Paysage  soleil  le 
Cet  artiste  a  été  adiiiis  comme  collaborateur  de  plus 
peititres  distingués  pouv  la  confection  des  accessoires  de 
tableaux.  Il  donne  des  leçons  particulières  de  dessin  • 
peinture;     • 

AÛYAL  (  Pierre  le  Camus  ) ,  peintre  de  genre ,  1 
Coq-St,iHônoré,  7,né  à  Lisieuxen  1790,  él.  de  David.  € 
doit  une  foule  de  petits  tableaux  dont  la  plupart  ont  él 
aux  exp.  du  salon,  savoir  :  £n  1 819,  Le  baptême;  La 
tie  de  piquet  des  invalides.  En  i-822<,  Les  frères  de  la  doc 
chrétienne  (gai.  de  la  duchesse  de  Berry);  La  siguatui 
contrat ^e  mariage  ;  L'interrogatoire  ;  La  marchande  d' 
de- vie;.  La  bienfaisance;  La  réprimandé  ;  La  récompe 
L'espièglerie.  £11  18249  Intérieur  d'une  cuisine;  Lebci 
cite  (ces  àeuif.  tab.  appart.  A  MM.  de  Sazerac  et  Duval) 
petit  balayeur  -^  Le  mendiant  ;  Groquemitaine  ;  La  bonne 
(Mme.,  la  maréchale  de  Lauriston);  Les  petits  paysans 
dîner.  -Ent  ^827  ,  L'ennui  ;  Le  pain  béni.  M.  Duval  a  la 
outre  le  départ  pour  la  chasse  au  traque  ;  La  prière  ;  Le 
meilde  la  grand-maman;  Le  jour  de  barbe;  L'étude 
bon  temps  d'un  écolier  ;  La  marchande  de  fleurs  ;  La  1 
dieJlecture;  La  disti^action  ;  La  dame  de  charité;  La  d 
au  faisan  ;  La  bonne  vieille  ;  La  chasse  au  chien  d'arrêt  ; 
fût  au  canard  ;  La  brayeuse  de  lin  ;  Le  petit  paresseux  ;  1 
çon  de  dessin  ;  L'enfant  dort ,  etc. ,  etc.  Nous  donnoi 
titres  de  ces  tableaux,  parce  qu'ils  ont  été  tous ,  ou  à  peu 
reproduite  J)ar  la  lithographie;  et  qu'en  grande  partie 
trouvent  maintenant  dans  des  galeries  particulières.  M 


-Camus  a  obtenu  une  méd.  d'or  à  l'exp.  du  Louvre  en 
et  une  de  première  classe  en  1827.  Il  tient  atelier  chez 
urles  dames  et  les  jeunes  gens. 
lUVIDAL  DE  MONTFERRIER  (Mme.  Louise-R©se- 
comtesse  Hugo)  ,  peintre  d'histoire ,  r.  St. -Guillaume^ 
;  à  Paris  en  1797  ,  él.  de  M.  le  baron  Gérard  %t  de 
rodefroid.  Ses  principaux  ouvi^ges,  dont  plusieurs  ont 
p.  au  salon ,  sont  :  Le  vœu  de'  Ste.  Glotilde  auprès  de 
faut  mourant,  exp,  en  18 19  (Palais  de  la  Ch.  des  de'pu- 
lacchus  enfant  (Gai.  d'Orléans)^  Petit  St.  Jeam  (acquis 
S.  d.  A.  d.  A.);  Portraits  du  prince  de  Joinville  ,  du 
*■  La  Rochefoucault ,  de  Mme.  Campan  ;  Eve  ;  L'enfant 
ortune ,  Fable  de  La  Fontaine ,  tous  exp.  en  1822  ;  Plu- 
portraits  de  Charles  X  d'après  M.  Gérard ,  commaii- 
r  le  Gouv.  pour  les  villes  d'Arras ,  Arles  et  la  salle  .des 
s  de  l'Académie  de  Paris ,  à  la  Sorbonne  ;  Plusieurs 
faites  à  Rouen  ;  DeuX'dessu§  d.e  porte  poulie  château 
le  Rambouillet ,  etc. ,  etc.  Mme.  Duvidal  de  Montfer- 
obtenu  une  me'd.  d'or  au  Salon  de  1824,  et  s'occupe 
snant  de  son  art  en  amateur. 

lUVIVIER  ,  peintre  d'histoire  et  de  portraits  à  l'huile, 
r.  de  l'Ouest ,  20,  él.  de  Suvée.  A  exp.. ,  en  i8o4 , 
•  pleuré  par  les  Troyens  et  sa  famille;  Portrait' d'un 
:  au  tombeau  de  son  ami  ;  Une  Hebé ,  aquarelle.  Eji 
Borée  enlevant  Orithie  ;  Apollon  et  les  Muses ,  dessin  ; 
re  et  une  mère  accourus  près  de  leur  enfant  qui's'e'tait 
ité  d'une  roche ,  aquarelle  ;  Plusieurs  portraits.  En 
Un  homme  assis  près  d'une  ruine.,  aquarelle  ;  Hercule 
phale ,  dessin  au  bistre  ;  Bélisaire  >  id.  ;  Plusieurs  étu- 
n  181 7,  La  charité  ;  Le  repos  ;  Andromaque  auprès  des 
3s  d'Hector  ;  Pythie ,  nymphe  aim'ée  de  Pan  et  de  Bo- 
jlémence  de  Henri  IV;  Dessins.  En  1819,  Cymodée 
iRome  auprès  d'Eudore,  son  époux,  pour  y  partager 
lartyre  (M.  I.)  :  Plusieurs  dessins.  En  1822  ,  Une  Ha- 
•yade  ,  sortant  d'un  arbre ,  supplie  Arcas  de  détourner 
ie  qui  déracine  l'arbre  auquel  sa  vie  est  attachée.  (Ce  tab. 


Si$l 


^/^^. 


»DUV* 

appartient  à  M.  K^atrj).  Mme.  la  duche»se  de  Beny  a^i^-^ 
ses  deux  enfans.  ^n  i8a4  •  Isaac  et  Rébecca  i  Daniou  et  P%^ 
lis;  Le  Christ  en  croix.  En  1827  ,  Un  paysage. 

.  DUVIVIER  (Mue.  Aimée),  peintre  de  porUaits  à  l'hui  ]«. 
Jtexf.,  en  1806,  1823  et  18241  plusiears  portraits,  pax-uu      j 
lesquels  sont  ceux  du  jenne  man^uis  GaUor  de  Tressaa  et      < 
de  M.  Eugène  de  Mocaaghe. 


ELUËRTS,  peintre  lie  fmilB et  flçars,  Puis,r.  ¥o\»' 
nnnîire,  3.  A  exp.  plaBÎeurs  tableaux  de  fleurs,  fruits  et 
loimanx  aux  esp.  du  M.  R.  qui  se  sont  succédé  depuis, 
■  806  jusqu'en  i8a^  ,  et  au  Lux. .  en  i83o.  Quelques-uns  Orit 
ité  acquis  par  la  S.  à.  A.  d.  A.  ' 

ÉLIE  (Mme.  veuve) ,  peintre  de  portraits  à  L'huile*  r. 
luHelder,  14,  née  à  Paris,  a  suivi  l'école  de  Greuv-  Aexp., 
»i8i4,  182a,  1824,  et  à  la  gai.  Lebrun,  en  1827,  plu- 
ieurs  portraits.  Elle  tieMt  ua  atelier  pour  les  jeunes  per- 

OQDeS. 

ELSH(«CHT-VITAL  (Jean-Chai4«s),  sculptetir,  t. 
'UuriDe,  47)néil>iuikerqueén  1801.  Il comtoença  l'étude 
!«  bea«X-arls  cbei  son  pire ,  icu^iteur  et  peinti:^  dons  cet^ 
îUe,  et  Tint  ensuite  à  Paris,  où  il  Ait, élève  de  QI.  le  baron 
tosb.  Ilaexp.  au8aloK,'en  iâa4,  et  i  celui  de  iSa^,  plu- 
ieuTS  bustes  «tout  celui  de  IH.  le  liaron  Charles  Du^',*etc. 
■es  autres  ouvrages  sont  :  Une  I^^die',  exp:  an  i824f  Une 
'^îergc ,  exp.  en  1837  ;  L'Inpocence  ;  Une  frileuse  1  L'Anjonr 
1  Psyché;  Les  quatre  Évangélistes  ;  Bas-relief  et  MftreG 
«olptét  en  boîst  pour  la  chaire  d'une  des  églises  de  LiUe*; 
U  buste  de  Alfierî  Soetegtio ,  pcuir  l'aftihassade  du  rt»  de 
Sudaigne,  etc.  Il  exécute  en  ce mptneot ,  awc  k ordre, de 
M.  I. ,  les  bostes  d'Hrar&ce  Qt  QuintilHen ,  pour  le  collège 
de  France ,  et  le  buste  colossal  de  Louis  XIV  ,-pout  la  viUtf 
^Ounkerque.  M.  Ekhoecht  a  obtenu  une  m'éd.  d'or  au  sa- 

Wd»  i8a4.  Il  se  livre  à  l'enseignentent  dq'  dessin  et  de  la 

>«ll«are. 

EMGELMANN  (Godefroj),  des^inateur^-Ulhogrophe , 

"^iiité  Berner»,  i,.né  i  Mnlharân  en.  1768.  il  apprit 


à  Munich  Târt  de  l»litliogi^pbie,  et  l'introduisit  en  Fi^ai^cr^y 
où,  dès  i8i4>  il  publia  plusiéuV<s' dessins  qui  furent  mention- 
nes par  la  Socie'té  d'encouragement.  Deux  ^ns  après ,  cette 
Société  liii  décerna  une  méd.  d'argent.  IL  n'entre  pas  dan5 
notre^cadre  de  faire  connaîti^e  M.  Ëngelmann  comme  édi- 
teur ;  la  tâche  serait  trop  grande  ;  sans  détailler  donc  des 
médailles  qu'il  a  obtenues  aux  exp.  des  produits  de  Tindos- 
trie  ^  nous  dirons ,  qu'élève  de  Regnault ,  il  a  composé  beau- 
coup de  dessins  qui  ont  été  exposés  au  salon,  en  1 817 et 
1819,  et  lui  ont  valu  à  cette  dernière  exposition  une  méd. 
d'or  de  la  (M.  d.  R.)*  H  a  coopéré  à  la  formation  àiiPortefeuiUe 
géographique  et  ethnographique.  Il  est  auteur  du  Manuel  d& 
IHographe  et  d'un  Recueil,  eC essais  lithographiques  ^  etc. 

EPI]5fAT(Fleury),  peintre  de  paysages,  à  Lyon,  montée 
des  Grillons,  10,  né  à  Montbrison  en  1764^  él.  de  David.  U 
aecpmpagna  ce  dernier  lors  de  son  second  voyage  à  Rome. 
M.  Epinat  passa  quinze  ans  en  Italie,  et  de  retour  en  France, 
il  abandonna  le  genre  de  peinture  d'histoire ,  pour  se  livrer 
entièrement  à  celui  du  paysage  historique.  Ses  principaax 
ouvrages  sq^t  :  quatre  tableaux  qui  se  trouvent  à  Londres  7 
dans  «la  galerie  de  iord  Ailesbury ,  i*^  Vue  de  la  Valhembrosa 
(MiltQn  composant  son  Paradis^  perdu)  ;  2*  La  villa  d'Est 
(Le  *Tasse  lisant  ses  poésies  au  caidii^al  d'Est  et  à  sa  nièce)  ; 
3*  Un  effet  de  lune  ;  4*  La  grotte  de  l'Avernia  dans  le  Ca- 
tino  ;  La  grotte  de  la  Balme  eu  ^auphiné  ;  Une  éruption  dii 
Védive;  Vue  des  fonderies  de  Mon  tbrison  ;  Gléobis  etBitton; 
Vue  du  lac  de  Côme  (Italie)  prise  de  l'emplacement  de  1* 
maison  de  Pline  ;  «L'a  destruction' de  la  ville  d'Hercubnum  t 
ce  ^dernier  tableau,  a  ét^yu  à  Fexposition  du  M.  R.  en  182:2  1 
et  acquis  parla  (M.  df  R.)  M.  Epinat  se  livre  à  l'enseignemeo* 
public  et  partifculier. 

ESBRAT  (Raymond) ,  peintre  de  paysages ,  r.  de  Glér^T'» 
88,'  ne  à  Paris  en  180^,  él.  deJVf.  Watelet.  Les  productiof^^ 
de  cet  artiste  oiit  été  exp.  à  Douai  en  1827  ,  et  à  Bordeai^^ 
en  1828.  M.  Esbrat  donne  des  leçons  particulières. 

ESMENARD  (MUe.  NataHe  d'),  peintre*  de  fleurs, 


L^atiihartin ,  12,  née  à  Paris,  él.  de.  jft.  Redouté/  A  exp.  des 
Qeursà  Taquarelie,  en  1-822  et  iS'É']. 

ESMENARD  (Mlle.  Inès  d'),  peintre  d'histoire  et  de 
portraits,  r.  Caumartin,  12  ,  née  àl^ris^  él.  de  MM.  €olâon 
et'Franque  pour  la  peinture  à  Thuile,  et  d»  M.  Hollier 
pour  la  miniature.  A  exp.  au  M.  R. ,  de  181 4  à  1B17 ,  plu- 
sieurs portraits  entre  autres  ceux  de  Mlle.  Mars ,  Mlle.  Du- 
chesnois  (galerie  de  M.  Demidoff);  Sujef  tiré  du  Ghâtes|^iÉhde 
Kéniiworth  ;  Autre  tiré  du  Renégat.  Cette  artiste  a  obtenu 
uneméd.  au  salon  de  18 19.  .• 

ESPERCIEUX(N.),  sUtuaire,  Paris,  r.  du  Regard,  i4, 
né  à  Marseille ,  n'a  pas  eu  de  maître.  A  exp.  en  1802^  La 
statue  de  la  Paix,  de  2  mètres  de  proportion,  pour  le  gou-» 
Yernement  ;  Buste  de  grandeur  naturelle  de  M.  Redouté.  En 
1804,  Buste  du  chef  de  brigade  Shulkowsky^  pour  le  gou- 
vernement. En  1806,  les  bustes  de  Lebrun,  membre  de  l'In- 
stitut, de  Molière  et  de  Racine.  En  1808,  ceux  deTimpéra- 
trice-mère ,  de  Lethière ,  directeur  de  l'école  de  Rome  ,  de 
M.  Lemercier ,  et  de  M,  Arnaud,  académicien  ;  Statue  de 
Napoléon.  En  1810,  Statue  do  Corneille  ;  Les  quatre  bas- 
reliefs  de  la  fontaine  St.-Sulpice  ;  La  victoire  d'Austerlitz , 
pour  Tare  de  triomphe  du  Carrousel.  Cet  artiste  a  aussi  exé- 
<îuté  pour  le  Corps  législatif  un  ba»-relief  de  26  p.  représen- 
tant les  clefs  de  Vienne ,  remises  à  Napoléon.  En  1812, 
Wysse  reconnu  par  son  chien.  En  181 4,  Statue  de  Vol- 
taire, L'Envie  expirant  sur  le  tombeau  de  Racinet  En  181  «j. 
Statue  de  Sully.  En  1819,  Philoctète  en  proie  à  ses  douleurs  ; 
Statue  en  marbre  (M.  d.  R.);  Diomède  enlevant  le  Pal- 
ladium. En  1824,  Jeune  homme  entrant  au  bain,  modèle  en 
pUtre. 

ETEX  (Tony) ,  sculpteur-peintre  ,  Paris,  r.  de  Furs- 
temberg,  8  ter,  né  dans  cette  ville  en  1808,  él.  de  MM.  Pra- 
dier  et  Ingres.  A  exp.  à  la'  galerie  Lebrun,  Une  étude  peinte 
figure  de  femme  au  bain.  Il  a  obtenu  en  1828;  au  concours, 
deuxméd.  ,  et  a  remporté  en  1829,  le  premier  deuxième 
gi'and  prix  de  sculpture.  Le  sujet  était  un  Jacinthe  mourant 


EVR 


figure  de  conde-bofts^  qai  lui  ^  été  comina|idé  en  inarl 
pour  le  cabinet  de  M.  le  coAité  de  Turpiu. 

EYRARD  (JeaiL-rMarie),  peintre  d'histoire  et  en  minS^^. 
ture,  r.  desMartyrs,  49(^*^i^^  18),  né  vers  1760  à  GhaiL^^^j 
(Aisae),  ^  A.  de  Regnault.  Les  miniatures  de  cet  artiste 
ont  paru  à  presque  ioutes  les  expositions  du  salon  depul&   ^5 
ans.  Les  autres  compositions  sont  :  Combat  dq  Télémai^iie 
ei  d'Hippias,  12  p.  sur  8,  exp.  en  1812;  Une  Gonceptioa  cfe 
la  Vierge  96  p.  sur  3/- (église  de  Chauny)  ;  L'adoration  du 
Sacré-rCœur ,  4  P*  ^^^  ^  (église  de  Gompiègne)  ;  Un  dessin 
allégorique  sur  la  naissance  du  duc  de  Bordeaux,  présenté 
par  l'artiste  à  Mme.  la  duchesse  de  Berry,  placé  dans  le  ca- 
binet dee  cette  princesse.  M.  Evrard  donne  des  leçons  parti* 
culièrçs  de  dessfn  et  de- peinture. 


r^l^IiLilkiJiL' 


FABRE  (  François  -  Xavier  ) ,  peintre  d'histoire  ,  à 
Aontpellier,  né  dans  cette  ville  le  i"  avril  1766,  el.  de 
lavid.  Remporta  en  1787  le  premier  grand  prix  de  petn- 
nre  décerné  par  l'Institut.  Il  alla  à  Rome  à  cette  époque  , 
oniniepensionnairedaroi,et  ne  cessa  pas  d'habiter  l'Italie 
nsqu'à  j'année  1826,  où  il  revint  se  fixer  à  Montpellier,  sa 
»ttrie.  C'est  à  Florence  où  il  fut  professeur  de  l'Académie 
les  Beaux— Arts,  que  M.  Fabre  a  peint  presque  tous  ses  ta- 
>leaBZ,  et  de  cène  ville  il  les  envoyait  en  France  pour  les  ex- 
KMîtions  des  salons  où  ils  ont  été  tus.  Quoique  se  livrant 
'riacipalemént  au  genre  d'iiistoire,  cet  artiste  peint  aussi  le 
Kijsage  historique  et  le  portrait.  Ses  principaux  ouvrages 
Ont  :  La  mort  d'Abel,  eip.  en  1791  (Musée  de  Montpellier); 
itoTtde  MiloD  de  Crotone,  grand,  oat.  ;  FhiloctËle  dans 
'Jle  de  Lemnos  ;  Marius  à  Mintumes,  demi-nat.  ;  Saiil  pour- 
Oiri  par  l'ombre  de  Samuel(M.  de  Montpellier);  Une  Madè- 
re pénitente  ;  La  sixième  églogue  de  Virgile,  ces  2  derniers 
Xp.  en  1806;  Jugement  de  Paris,  exp.en  1808;  Portrait  en 
^duduc  de  Feltre.Idemde  la  duchesse  deFeltre;  Un  pay- 
âge,  exp-en  1810;  Une  Sainte  Famille,  exp,  en  1811,  (M.d« 
itontpeUier)  ;  Mort  dePhilopémen,  (galerie  du  djic  d-'Albe  à 
Hadiid);  CEdipe  à  Colonne ,  paysage  ex  p.  en  1637,  (M-.  de 
Montpellier);  La  mort deNarcisse,  paysage,  (M.  delUontpel- 
Uer),PortraitdeVittorioAlfieri,  (galerie  deFlorauc^jPorfaBii 
deCaaova,(M.deMontpellier),  ces  âeuxderniers  tableaux  ont 
^Ijtavés,  le  premier  par  Taschi,  lesecondpar  Saunders.  Ce- 
ImdnJugemeDt  de  Paris  avait  valuàl'auteur  une  médaille 
i'»raaBalondei8q8.Depuisson  retour,  en  i826,M.  Fabrea 
fondé  àMontpellier  un  Musée  et  une  Bibliothèque  publique, 


FAU 


auxquels   lâ^ville,  eu  temeîgnage  de   reconnaissance,  ^ 

donné  le  nom  du  fondateur.  Professeur  honoraire  des  Ac.^^. 
demies  des  Bëaùx-Arts  de  Florence  et  de  Genève,  M.  Fiti^  jq 
a  été  nommé  aussi  directeur  des  écoles  de  dessin  et  de  pe^^u. 
ture  que  vient  d'ouvrir  la  ville  de  Montpellier.  Enfin  ila^^^e' 
créé  chevalier  de  la  Légion-d*Honneur  en   1817  et  baron      ^q 
1828.  Il  était  déjà  chevalier  de  St.-Joseph  pour  le  Mérite     <Je 
Toscane  en  iS^il^,  • 

FACXT  (Jean-François-Scipion  Do),  peintre  sul-  por'^:e- 
laine,  sur  verre  et  à  l'aquarelle,  et  lithographe,  Paris,  r.  du  ^ 
Faaix-Poissonnière,  74»  né  en  1776  aux  Vans  (Ardèche).  //  ^ 
a  «peint  sur  une  plaque  de  porcelaine  de  9  po.  sur  i2>  Tlne  ^ 
Ste> Famille,  exp.  en  1817.  ^  ^  même  ex|K>sition  on  a  tu  <s 
un  ât.-Michel  terrassant  le  démon,  d'après  le  Guide,  6  po.  ^fl 
sur  8,  (duchesse  de  Berry).  Le  gouvernement  a  confié  à  te  ^ 
peintre,  ainsi  qu*à  M.  Pierre  Robert,  l'exécution  du  presiier  '^ 

vitrail  destiné  pour  la  manufacture  de  porcelaines  de  Sèvres» 
M.  du  Faget  prend  des  élèves. 

FAJON  (Rose-Jeanne),  peintre  de  portraits^  r.  Taraime  ^ 
I  o,  né  à  Marseille  en  1 598,  a  eu  pour  maître  M.  et  Mme.  fler*""'^ 
sent.  Elle  donbe  des  leçons  particulières  de  dessin  et  d^^^ 
peinture. 

FAMIN,  architecte,  r.  du  Cherche-Midi ,  i5.  A  expi.  et 
1 806,  conjointement  avec  M«.  Grangean ,  Arc  érigé  en  l'hon- 
neur de  Trajan  dans  la  ville  de  Bénévent  ;  Temple  de  Mi- 
nerve dans  la  ville  d'Assise,  en  Ombrie,  architecture  toscane. 
M.  Famin  a  remporté  le  i®^  grand  prix  d'architecture  en 
^8o«  et  a  obtenu  une  médaille  eh  1806. 

ï^AUGMëRY  (Auguste),  graveur,  quaiderHorloge9  47t 
né  à^ari^  en  1800,  él.  de  MM.  Guérin  et  Regnault.  Onti 
phnieurs  ^igaettes  pour  l'ouvrage  de  M.  le  comte  de  Griss^^ 
et  d'après  Desenne  p6ur  laUenriade,  etc.,  exposéesau  Louvre, 
on 'a  ^  kû  Une  prêtresse  druide^  exp.  en  1824;  îYalentînc 
deMi^B,  gravé  d'après  Richard;  et  le  Serment  sur  l'Evan- 
gile,(M.  L),  à  l'occasion  du  sacre  de  Charles  X.  Il  tient  atelies- 
d'élèvos  poiir  la  peinture  et  la  gravure. 


FER 


FAUCHERY  (Âugustine),  peintre ,  même  adresse/  que 

'^ précédent,  née  en  i8o3  à  Paris,  éi.  de  M.  Regnault.  Ses 

piîocîpaux  ouvrages  sont  :  La  mort  d'Hippolyte  ;  et  Sapho 

Méditant  la  veille  de  sa  mort,  tous  deux  exposés  au  Louvre; 

lia  Joconde,  d'après  Léonard  de  Vinci ,  lithographie ,  exp. 

en  1827.  Cet  artiste  tient  atelier  de  peinture  pour  les  de* 

looiselles. 

FAURE  (Louis),  peintre  de  paysages,  Paris,  r.  de  la 
Tixérandrie,  [i  7 ,  né  à  Berlin  de  parens  français,  el.  de  M.  J.-V. 
Berlin,  a  exécuté  plusieurs  tableaux,  une  Collection  de  vues 
des  bords  du  Rhin  et  de  l'Elbe.  Il  a  fait  aussi  des  vues  de 
France.  Les  ouvrages  de  ce  peintre  ont  été  exposés  au  Musée 
xoyal  en  181 7,  et  antérieurement;  la  lithographie  en  a  repro- 
duit quelques-uns.  M.  Faure  donne  des  leçons  particulières 
et  dans  son  atelier. 

FAY  (Etienne) ,  compositeur  de  musique ,  né  en  1770 
ik  Tours,  où  il  apprit  la  musique  à  la  maîtrise  de  l'église  mé- 
tropolitaine. D'abord  acteur  aux  théâtres  Louvois  et  Fey- 
cLeau,  jusqu'en  1801,  il  parcourut  ensuite  les  départemens , 
et  parait  avoir  quitté  le  théâtre  depuis  environ  \o  ans. 
Gomme  compositeur,  il  a  fait  représenter  :  Flora,  3  actes, 
<^Qi;  Le  projet  extravagant,  i  acte,  1792;  Le  bon  père, 
^  acte,  1792  ;  Emma  ou  le  Soupçon ,  3  actes,  179^^  Glémen- 
^t^e  ou  la  Bell£-Mère,  i  acte,  1793  ;  Les  rendez-vous  espa- 
gnols, 3  actes,  1795;  La  Famille  savoyarde  (avec  Spontini), 
x8oo;  Julio,  I  acte,   i8o4>  repris  l'année  suivante  s<Ais  le 
titre  du  Pot  de  fleur.  On  a  en  outre  de  cet  artiste  qvielques 
Xomances  et  morceaux  détachés. 

FERDINAND  (Eugène),  peintre  d'histoire,  de  genre  et 

de  paysages,  r.  S  t  Jacques,  impasse  des  Feuillantines;  10, 

natif  de  Rordeaux ,  él.  deYincent,  et  de  l'Académ'te  de  peinture . 

Cet  artiste  a  exécuté  un  tableau  représentant'  JeaôYie  â'Arc 

en  prison,  toile  de  d;  Une •  conception  de  là  Viey^ge ,«cte 

^1  p.  sur  6,  et  un  pocti'ait  de  Yincent  de  Paul,  lui  oy^Ê^, 

commandés  pour  l'égljse  deBicêtre.  Il  a  j^int  pour  une' ^lee 

le  Rouen,  Une  descente  de^  Croix ,  de  i5p.  sur  7,  et  un  ft. 


FER 


Sébastien  chargé  de  flèches ,  de  9  p.  sur  4  >  destiné  pour 
l'église  de  St.-Roch.  M.  Ferdinand  peint  aussi  sur  porce- 
laine et  restaure  les  tableaux.  Il  doi^ne  chez  lui  et  en  ville 
des  leçons  de  peinture,  de  dessin  et  de  perspective. 

FëRëOL  (Louis  Second,  dit)  peintre  de  genre  et  de 
paysages^  né  à  Amiens ,  demeurant  aux  Batignoles,  r.  des 
Dames ,  1 1  ;  él.  de  Xavier  Leprince.  On  connaît  de  lui  :  Un 
Écossais  sur  le  bord  d'un  torrent;  Un  effet  de  brouillard  sur 
la  Loire  ;  Un  intérieur  de  cour  à  Orléans  ;  Le  jeune  Glovis  ; 
après  avoir  été  assassiné  et  jeté  dans  la  Marne  par  les  ordres 
de  Frédégonde  son  aïeule  ,  est  retrouvé  par  un  pêcheur  9 
exp.  en  1824  ;  Vue  prise  aux  environs  de  Montmorency  ;  Vue 
prise  à  St.-Denis  ;  Vue  d'une  partie  de  la  cathédrale  de  Ste.* 
Croix  à  Orléans  ;  Yue^  d'une  partie  du  pont  d'Orléans,  exp. 
en  1827.  M.  Féréol  avait  aussi  exposé  dès  1825  au  musée  de 
Douai.  Il  y  obtint  une  médaille  de  bronze. 

FERRAND-MARCEL  (Mme.),  pemtre  sur  porcelaine 
et  en  miniature ,  peignant  aussi  à  l'huile,  née  à  Massiett 
(Ain)  le  2p  avril  1807,  demeurant  r.  du  Jardinet,  i,  él.  de 
M.  de  Juinne  et  deMme..Jaquotot.  Ses  principaux  ouvrages 
sont:  Jeanne  d'Albret  ;  Marie- An  toi  nette,  ces  deux  porce^ 
laines  acquises  par  la  duchesse  d' Angoulême  ;  Maleck-Adhel, 
porcelaine  de  i5  po.  de  haut  sur  12  de  large,  se  trouve  dan» 
la  galerie  de  M.  de  Manen  ;  Portrait  de  Mme.  H..,,surpor^ 
celaine,  exp.  en   1824.  Mme.  Ferrand  étant  peintre  de  la 
mamrfacture  royale  de  Sèvres  a  fait  pour  cet  établissement , 
He&ri  lY  ;  Mme.  de  Maintenon;  Chyles  X.  Elle  tient  un 
atelier  de  peinture  sur  porcelaine. 

FERRI  (Vincent),  statuaire ,  s'occupant  aussi  de  sculp- 
ture d'ornement,  Auch,  né  en  1787  à  Fugazuolo  en  Italie^ 
él.  des  écoles  Àe  Parme  et  de  Toulouse.  A  fait  quatre  grands 
ba^reliefs  de  Jetables  d'autel,  à  Auch ,  dans  les  églises  de 
S|^- Marie,,  St.-Orens,  du  collège  et  du  séminaire  ;  plusieurs 
st|^es  ^e  différentes  proportions  dans  diverses  églises  du 
dlf^lement  duGe^s;  un^  groupe  colossal  au-desBUs  delà, 
pdlr^te  principale  de  l'archevêché  d'Auch.  Cet  artiste  a  été 


FET 


pJ'ofessear  de  sculpture  à  Te'cole  des  arts  de  la  ville  d*Auch , 
pendant  8  ans,  jusqu'à  la  suppression  de  cette  classe. 

FESSARD  (PieiTe- Alphonse),  statuaire,  r.  de  Seine,  47, 
)ë  à  Paris  en  1 798,  él.  de  Bridan  et  Bosio.  On  doit  à  cet  ar- 
îste  les  ouvrages  suivans  :  Un  bas-relief  en  plâtre  représen- 
uit  St.  Paul  préchant  à  Ephèse\  1 1  p.  de  haut  sur  7  de 
irge,  ce  bas-relief  exécuté  en  1821 ,  décore  Téglise  de  la 
>nununauté  des  sœurs  de  St.  Paul  à  Chartres  ;  Le  bas-relief 
1  marbre  du  monument  dé  Mme.  Sire  de  Gheminol,  au  ci- 
letière  du  P.  Lachaise  ;  Le  buste  en  marbre  de  M.  Gublin 
Is ,  même  lieu  ;  Gapané  foudroyé  par  Jupiter ,  statue  de  7 
.  de  haut  ;  Le  buste  en  marbre  duYalentin,  peintre  français, 
(écuté  en  1821,  exp.  en  1822  (M.  d.  R.  )  ;•  Adonis  mourant^ 
^.  de  5  p.  6  po.  de  haut,  exp.  en  1824;  Baphné  poursuivie 
ir  Apollon ,  6  p.  de  haut  a  paru  à  l'exp.  de  1 828  ;  Le  buste  en 
larbre  de  feu  M.  le  comte  de  Lanjuinais ,  pair  de  France  ; 
e  buste  de  Rossini,  exp.  en  1827;  Le  buste  en  marbre  d.e 
imonYouët,  premier  peintre  de  Louis  XIII,  exécuté  en  1824 
:  exp.  en  1 827 .  Ces  bustes  et  celui  duYalentin  sont  placés  dans 
grande  galerie  du  Musée.  M.  Fessard  a  obtenu  une  médaille 
or  à  titre  d'encouragement,  au  salon  de  1824*  Il  a  été  reçu 
1  loge  au  concours  pour  le  grand  prix  de  sculpture  en  1821 . 
FETJS  (François-Joseph),  compositeur  de  musique. 
Bleue,  18,  né  le  26  mars  1784  à  Mons ,  eut  pour  premier 
laitre  son  père ,  Antoine- Joseph  Fétis ,  directeur  de  Tor- 
iestre  des  concerts  de  cette  ville,  et  organiste  de  la  cathé- 
rale.  Après  quelques  essais  de  composition ,  il  vint  à  Paris 
t  entra  vers  1800  au  Conservatoire,  où  il  y  apprit  l'harmonie 
:>QS  M.  Rey  et  le  piano  sous  M.  Boïeldieu.  De  retour  d'Al- 
smagne  où  il  était  allé  compléter  ses  études  ,  M.  Fétis  par- 
agea,  en  1807,  avec  M.  Daussoigne ,  le  second  prix  de  com- 
^àtîon  musicale,  au  concours  de  l'Institut,  qui  ne  décenià. 
1»8  cette  année-là  dei®'  prix.  En  1808,  il  fit  exécuter  au  con- 
^Tt  spirituel  une  symphonie  concertante  pour  hautbois , 
tele  et  basson.  Elu  en  181 3,  organiste  de  l'église  St.-Pierre 
ÀBouai  et  professeur  à  l'école  de  miisique  de  cette  ville ,  il 


FEU 


y  composa  une  Messe  solennelle  à  cinq  voix,  une  messe  d' 
Requiem  pour  le  21  janvier,  et  un  sextuor  pour  piano  ê 
quatre  mains ,  deiix  violons,  alto  et  basse.  Depuis  il.estTenii 
se  fixer  à  Paris  en  181 8,  et  a  donné  au  théâti^e  :  L'Amant  et 
le, Mari,  2  actes,  1820;  Les  Sœurs  jumelles,  i  acte,  iSaS; 
Maric-Sluart  ;  3  actes ,  la  même  année  ;  Le  bourgeois  de 
Reims,  i  acte,  1826;  LaYieille,  i  acte,  1826;  Pbidias,  en 
2  actes,  reçu  à  l'Académie  royale  de  musique  n'a  pa^  encore 
été  représenté,  l'Ecole  de  la  jeunesse,  ancien  opéra-comiqw 
qu*il  a  remis  en  musique ,  est  resté  dans  le  portefeuille  d( 
l'auteur.  Outre  les  œuvres  de  musique  instrumentale  déji 
cités ,  il  a  publié  :  duo  pour  piano  et  violon,  fantaisies,  airi 
variés ,  préludes ,  sonates  ,  et  pour  le  piano ,  symphonies 
ouvertures  et  quelques  œuvres  de  musique  religieuse,  messe; 
motets,  miserere  ,  etc.  M.  Fétis  s'est  livré  aussi  à  la  littéra- 
ture de  son  art,  et  a  fait  parsutre  beaucoup  d'ouvrages  don 
les  titres  suivent  :  Traité  élémentaire  d* harmonie  et  (Taccom' 
pagnement ,  1 828.;  Traité  du  contrepoint  et  de  la  fugue  y  adopta 
par  le  Conservatoire,  1824  ;  Solfèges  élémentaires  et  progrès 
sifs^  1827  ;  Quel  a  été  le  mérite  des  musiciens  néerlandais  dan 
/c'j  i5,  i6et  17^  jz^f/f^P  mémoire  couronné  par  l'Institut  roya 
des  Pays-Bas,  1828;  Traité  de  l'accompagnement  de  la  parti 
tion,  1829  ;  La  musique  mise  à  la  portée  de  tout  le  monde  ^  i83o 
Le  parfait  organiste,  i83o  ;  La  Revue  musicale^  journal  parais^ 
saut  depuis  182^.  M.  Fétis  publie  en  ce  moment  un  nouvi 
ouvrage,  c'est  le  Dictionnaire  historique  des  musiciens  de  toc 
les  siècles  et  de  toutes  les  nations, 

FEUCHOT  (Pierre) ,  peintre  de  paysages,  à  l'huile, 
la  seppia  et  à  l'aquarelle ,  professeur  d«  dessin  au  coUég 
royal  de  Dijon,  né  dans  cette  ville  en  1787 ,  él.  de  MM.  Frai 
çois  et  Anatole  Devosge.  11  a  remporté  les  premiers  prix  c 
dessin  et  de  peinture  à  l'Ecole  de  Dijon ,  au  concours  c 
i8o5.  M.  f^euchot  tient  atelier  d'élèves  et  donne  des  leçoJ 
particulières. 

I^ÛGÈRE  DES  FORTS,  peintre  amateur,  cour  c 
Commerce  7  19*  A  fait  plusieurs  grands  Paysages  historique 


S62 


FLA 


Quelques  tableaux  d'église  et  Une  suite  de  vignettes  pour 
y*  JSncjfclopédie portative ,  qui  ont  e'té  gravées  par  Girardet.  On 
«^  vu  de  lui  à  l'exp.  du  M.  B. ,  en  1824  ,  Un  paysage  ^  site 
^«  la  &rèce  ;  et  une  Vue  de  l'Etna  et  du  golfe  de  Gataiie. 

FEULARD (Jean-Pierre),  peintre  de  portraits  en  ini- 
^■ftiaCures ,  Palais-Royal,  127 ,  né  à  Cliâteauduu  (Eure-et-Loir) 
^«  ^790»  cl.  de  M.  Aubry.  Plusieurs  de  ses  portraits  ont  . 
^té  admis  aux  exp.  du  M.  R. ,  en  1819,  i>8tid  et  i8a4' 

FBVRET  DE  SAIWT^MÉMIN  (Charles-BahhazardJu- 
ïien,  peintre-dessinateur,  conservateur  du  Musée  deBijon, 
Yfeé  dans  cette  ville  en  mars  1770.  Depuis  1817,  époque  à  hi- 
-cjuelle  la  direction  du  Musée  de  Dijon  lui  fut  confiée ,  cet 
établissement  a  fait  de  sensibles  progrès.  L'application^de  la 
snëoanique  aux  arts  du  dessin  a  été  une  des  occupations  favo- 
m*ites  de  M,  Fevret ,  ainsi  que  les  recherches  sur  les  antiquités 
^u  moyen  âge. 

FINART  (Dieudonilé) ,  pemtre,  r.  Àmeloi,  38,  né  à 

Condé  en  1797  '  s'est  foiiné  sans  maître.  Ses  prinjcipaux  ei|L- 

orages  sont  :  Camp  d'exercice  de  troupes  françaises  dans  la 

pleine  de  (^lignancourt  près  Paris ,  exp.  en  1817  ;  Plusieurs 

sujets ,  exp.  en  1822  ;  Campement  en  Sibérie  d'une  tribu  de 

^almoucks,  tab.  de  3o  po,  sur  xB ,  exp.  en  1827  ;  Un  vieux 

baskir;  Jeune  fille  dérobant  deslilas;  Paysage  avec  f^Urcs 

d^animawL,  exp.  en  1827  à  la  gai.   Lebrun;  et  enfin  à  la 

S.  d.  A.  d..  A. ,  en  1829 ,  et  au  Lux. ,  en  i83o  ,  Un  houra  de 

Cosaques  sur  les  Turcs,  et  Un  sujet  original,  aquarelles.  Il 

donne  des  leçons  particulières. 

FLAHAUT  (Jacques-Michel) ,  graveur  en  topographie, 
ïv  de  l'Est ,  9,  iié  à  Paris  en  1791 .  On  a  de  cet  artiste  Plu- 
neai^s  cartes  pour  M.  le  chevaUer  Lapie  ,  géographe  du  roi, 
iK>tamment  celle  de  la  Grèce,  en  quatre  feuilles;  celle  de 
VSgypte,  en  deux  feuilles  ,  etc. ,  etc.  M.  Flahaut  s'occupe 
^  cemqment  d'un  Atlas  pour  M.  Dufour. 

FLATTERS  (N.) ,  sculpteur-statuaire ,  r.  Lafsiyette ,  i, 
BéaGtevelt  (ancien  département  de  la  Roër) ,  é1.  de  M.  Hou- 
doB.  Il  smvit  lés  cours  de  l'Académie  royale ,  et  rem{>orta , 


•''<^.-. 
''^>i. 


265 


FLE 


et^  18 1 3,  le  a^  gr.  prix  de  sculpture  au  concours  de  Tlnsd- 
tut.  Depuis  l8to,  ses  ouvrages  ont  paru  aux  diverses  expo- 
sitions du  salon.  Yoici  les  principaux  :  Un  chasseur  exk  repos, 
exp.  en  181 4  ;  Tombeau  du  général  comte  Loysor,  exp.  en 
18 19;  Ganimède;  Le  sommeil;  Hëbé,  exp.  en  1822  ;  Eri- 
gone,  exp.  en  1834^  ^^  Satan  de  Milton;  Héro  attendant 
Lëandre,  exp.  en  182^  ;  et  un  grand  nombre  de  Bustes  dont 
ceux  de  Louis  XVIII  y  du  roi  de  Prusse ,  du  prince  Kourakin, 
du  comte  Rotopchin ,  du  général Eoy ,  de  Byron ,  de  ^k>ethe, 
deOelilIe  (M.  I.),  deTaLma,  de  Haydn,  de  Grétry,etc. 
On  lui  doit  encore  beaucoup  d'aUtrès  ouvrages  qui  ^e  trou* 
v^nt  dans  des  galeries  étrangères  ,  entre  autres  un  Bas-relief 
de  h^  Fausse  Gloire ,  en  Allemagne  ;  Une  baigneuse  ;  Ui» 
Amoucy  en  Russie ,  etc.  Sa  statue  du  Sommeil  est  à  Londres^ 
Ainsi  que  quelques  autres  productions  de  cet  artiste. 

FLEURIAU  DE  BELLEMARE  (Mlle.  Cécile) ,  peintre 
à  l'aquarelle  et  à  la  seppia,  Paris,  r.  du  Four-Saint-Ger- 
main,  17,  née  à  Nantes  en  17949  ^1*  de  M.  de  Bellemare, 
Fondateur  et  directeur  du  Musée  royal  de  Gaen.  S'occupe 
spécialement  de  dessins  destinés  à  retracer  des  tableaux  que 
la  gravure  doit  reproduire  ;  elle  donne  aussi  des  leçons  par- 
ticulières. 

^LJSURT  (Claude-Antoine),  peintre  d'histoire  e€  de 
portraits ,  él.  de  Regnault.  A  exp.  ^  en  1800:  L'enlèvement 
d'Hélène  du  temple  de  Diane,  En  1802^  Un  Amour  traçant 
un  serment  de  fidélité  sur  le  sable  ;  Un  enfant  jouant  avec  un 
chien.  En  1804$  Thésée  allant  combattre  le  minotaure.  En 
1806 ,  Le  songe  d'Oreste  ;  Angélique  et  Médor  gravant  leur 
chiffre  sur  un  arbre  ;  Yénus  et  Adonis  ,  au  moment  où  il  part . 
pour  la  chasse  ;  Un  portrait.  En  1808 ,  L'origine  de  la  pein- 
ture. En  1810 ,  Cornélie ,  mère  des  Gracques  ,  montrant  ses- 
enfans  comme  ses  plus  précieuses  richesses  ;  Plusieurs  por- 
traits. En  1812  ,  Cadre  de  miniatures  ;  Plusieurs  portraits. 
En  i8i4ï  Plusieurs  portraits.  En  181 7 ,  Portrait  du  roi ,  en- 
touré de  figures  allégoriques  ;  Les  adieux  d'Andromaque  ;  La. 
^naladie  d'Antiochus.  En  18 19 ,  La  fuite  en  Egypte  ,  effet  de= 


FON 


IcAne  (M.  d.  R.)  ;  Le  denier  de  la  veuve  (M.  I.)  ;  Portraits,  ^n 
X  S22 ,  Portraits.  M.  Fleury  a  obtenu  une  méà,  en  1806. 
FLEURY  ÉPINAT.  Fojr.  ÉPINAT. 
FLEURY  ROBERT,  roj.  ROBERT  FLEURY. 
FONTAINE  (Antoine-Nicolas-Marie) ,  violoniste^i»- 
JpositeuF,  r.  de  l'Arbre-Sec  ,.  46  ^  né  à  Paris  en  i^d^  ,  a  eu 
X^our  premier  maître  son  père ,  musicien  à  TOpéra.  Ilnreçut 
ensuite  les  leçons  de  MM.  Lafont,  Kreutzer.  ej(  Baillot,  pour 
le  violon  ;  de  MM,  Daussoigne ,  Gatel  e't'K«hj:i,'pour4'ha»- 
:aLiionie  ;  et  de  MM.  LoiûÀ  Maresse  et  Reicha ,  pouffla  o^iHpo- 
«ition.  Il  a  publié  :  Deux  Concertos  peur  le  violon  avec  ac^ 
•«::ompagnement  d'orchestre^  Quinze  Air«  variés  avec  diven; 
-aiccompagnemens  ;  Trois  .grands  Rondos  avec  accompagne- 
.xnent  d'orchestre  ou  de  piiinô  ;  Plusieurs  Duos  "concertans 
jpour  violon,  etc.  (chez  Ledmc,  Jaaet  et  Gotelle].  M.  Fsntaine 
s  obtenu ,  en  1809 ,  le  i^^  prix  de  violon  au  Conservatoire  de 
snosique.  U  était  attaché ,  comme  violon  solo^  à  la  musique 
^particulière  de  la  diambre  d^  Charles  X.  A  donne  dés  leçons 
«le  cet  instrument  et  d'accompagnement -de  jjiiano. 

FONTAINE  (  Jean-Mathias) ,  graveur,  r.  St.-Paul,  at, 
mé  à  Paris  en  1 991.  Cet  artiste  est  le  premier^en  Ffance,  qui 
«it  essayé  l'emploi  des. planches*  d'acier  pour  la  gravure,  à 
l'imitation  des  Anglais.  Ses  «travaux  en  c^  genre  y  qui  ont  eu 
'tout  le  succès  quUl  en  espérait ^  ont  paru  à  Texp.  de  18&7. 
Il  tient  atelier,  r.  St.-Merry,.  I. 

FONTALLARD  (  Jean-Françoîs-Gérard),  peintre  en  mi- 

lùatures  et  à  l'aquarelles,  passage  et^impasse  Sendrfer,  6,  né 

âMézières,  él.  de  l'Ecole  de  génie ,  puis  de  l'Académie  de 

Paris ,  et  enfin  de  M.  Augustin ,  peintre  sur  émail  du  cabi- 

i^et  du  roi.  Les  ouvrages  de  M<  Fontallard ,  qui  consistent 

CB  portraits  en  miniatures  et  4  l'aquarelle  >  ont  été  admis  à 

toutes  les  exp.  du  Musée  qui  se  sont  succédé  depuis  trente 

aas.  Quelques-uns  se  ti*6uvent  dans  des  galeries  particulières, 

entre  autres  Un  grpupe  d'un  capitaine  invalide  et  de  sa  fille, 

chez  le  comte  dé  Miloradowitz ,  gouve^ieur  de  St.-Peters- 

uourg.  Cet  artiste  a  ohtéttu  une  méd.  d'orde  ))remière  classe 


''m^z^fi^ 


au  salon  de  i8i4^11  donue  des  leçons  partîcttUères  de  minia- 
ture et  d'aquarflle. 

FQNTMICHEL  ( Hippolyte-Honoré-Joseph  Court  de), 
coiiipositeiir  4e  musique ,  à  Grasse'^(yar) ,  né  dans  cette  ville 
i^er^^iSoo ,  ël.  de  M.^Ghelard.  lia  remporte'  un  second  prix 
de  composition  musicale  ai^  concours  de  l'Institut,  en  1821. 
On  a  de  lui  plusieurs  rcMnances  qui  ont  été  publiées. 

FORBIN  (Louis-^Nico^s-Philippe-Auguste,  comte  dk), 
peintre  d'hisU>u*e ,  r.  St.-Lazare,  56,  n^  en  1779  à  La  Ro- 
que C»outl)es^du-Bliôiie) ,  él.  de  Boissieu,  peintre  lyon- 
nais, et  ensuite  de  David.  Sa  carrière  d'artiste,  cohimencée 
très-jeune,  fut  continuée  sous  Us  drapeaux.  11  fit  plusieurs 
séjours  ek  Italie  où  mûrit  son- talent.  Nommé  plus  tard  di- 
recteur général  desi  Musées  royaiHc ,  puis  chargé  de  l'inspec- 
tion générale]^ des  beaux-arts  en  France ,  il  eut  à  réparer  les 
désastre»  de  nos  galeries  dévastées  par  les  armées  étrangères. 
Il  a  rétabli  celle  du  Luxembourg ,  réservée  maintenant  aux 
ouvragito  des  peintres  vMind.  C'est  aussL  sous  sa  direction 
qu'a  été  créé  IdJVfusée  Charles  X ,  la  galerie  deYersailles,  etc. 
Cependant'  les  fonctions  d'administrateur  n'on^  pas  inter- 
rompu leis  travaiÀ  de  If  artiste.  Voici- ses  principales  produc- 
tions :  Un  paysage^  laténeur  de  diapelle,  exp.  en  1800;. 
ïntérieu^  d'un  ancien  nionuinent,»figU9es  de  Gérard  ;  Inté- 
ri^r  d'un  cloîti'e ,  exp.  ennSoi  ;  L^  vision  d'Ossian  ;  Proces- 
sion des  pénitens  noirs,  exp.  en  1806  ;  La  Religion  au  tribunal 
de  l'inquisition ,  exp*  #11 18 17  (gai.  4lu  Lux.)  ;  Inès  de  Castro 
couronnée  après  sa  mort ,  exp.  en  1819  ;  Gonzalve  de  Cor- 
doue s'em parant  de  l' Albambra  de  Grenade;  Mort  du  roi 
André  de  Hongrie  ;  Un  Arabe  moulant  au  lazaret  ;  Un  maure 
de  Tanger,  interrogé  dans  un  souterrain  de  l'inquisition  ; 
Conversion  d'un  corsaire  albanais ,  exp.  en  1822  ;  Ruines  de 
la  haute  Egypte  ;  Ruines  de  Palmyre  ;  Une  chartreuse  d'Ita- 
lie; Paysage  de  Sicile;  Ruines  d'une  chapelle;  Intérieur- 
d'un  cloître,  exp.  eu  1824;^^^  ^^  province,  près  de  la  mer^ 
au  soleil  levant;  Site  dltaliej  près  de  la  Riccia,  après  uim 
orage  ;  Vue  pAse  aux  environs  de  Lion  ;  Vue  de  Jérusalem  ^ 


FOR 


rès  de  la  vallée  de  Josapbat ,  exp.  A  la  gai.  Lebran  en  1826  : 
e  tabl.  a  été  réexp.  au  Lux.  en  i8Se  ;'Scène  du  tritiqnal  de 
.^inquisition  ;  Tue  de  Gampo-Santo  ^  Le  pape  Innocent  II  est 
ursuivi  par  des  assassins  ;  Vue  intérieure  du  cloitre  de 
£anta-Maria-Novel|a,  à  Florence,  exp.  en  1827;  etc. 
3L  de  Forbin  a  obtenu  une  méd^^d'orà  Vexp;  du  salon ;4<s 
1808.  II  a  publié  aussi  plusieurs  ouvrages ,  fruits  de  son  sé- 
jour en  Italie  et  de  ses  voyages  en  Grècç*  et  en. Syrie,  tels 
que  :  Voyage  dans  le  levant;  Souçenirs'de  la  SicUe^i  Un  mois 
à  Venise;  Charles Barimore ^  etc.  M.  de  Forbi»  est  membre 
de  rinstituty  section  des  Beaux-Arts,  eommandaur  de  la 
Légion^'Honneur,  chevalier  de  S  t. -Louis  et  d.^  Malie. 

FORESTIER  (Adolphe),  peintre-dessinateur ,  r.  de 
Bussy ,  3o,  né  à  Paris,  eut  pour  maître  son  père,  et  prit 
ensuite  les  leçons  de  Yalenciennes  et  de  Thibault*  On*  a  de 
lui  plusieurs  tableaux  d'histoire  sainte  et  de' genre  ,  des  pay- 
sagefiL,  des  intérieurs  et  quelques  portraits.  Il  a  été  dhargé 
{Kir  le  gouvernement  de  la  mise  en  perspective  de  plusieurs 
ouvrages ,  et  a  exécuté  celle  de  la  plupart  des  iable|iux  de  la 
galerie  d'Orléans.  M.  Forestier  dessine  les  planches  d'une 
nouvelle  méthode  de  dessin ,  inventée  par  feu  son  père  \  et 
)a*ii  va  publier.  Il  tient  chez  lui  atelier  de  dessin  et  y  fait  un 
Cours  de  perspective.  Il  donne  aussi  des  leçons  particulières. 

FORESTIER  (Mlle.  Marie-Anne-Julie),  peintre  d'his- 
toire, genre  et  portraits,  r.  duPot-de-Fer-St.-Germain,  i  a,  née 
4  Paris  en  1789,  él.  de  MM.  David  et  Debret.Ses  principaux 
ouvrages  sont  :  Minerve  protectrice  des  beaux-arts ,  6  p.  sur 
5,  exp.  en  i8o4;  Armide  et  Renaud,  5  p.  sur  4 9  exp.- en 
1810;  Sacrifice  à  Minerve,  exp.  en  181 2;  La  prigcesse  de 
Ne  vers  à  l'abbaye  de  Graville,  exp.  en  181 4;  Les  filles  de 
Milton  faisant  lecture  à  leur  père  aveugle,  exp.  en  18 19; 
Une  Assomption,  5  p.  sur  4 9  pour  une  église;  Une  Ste. 
Anne ,  pour  la  chapelle  de  Mme.  de  l'Epinay  ;  Plusieurs  por- 
traits, dont  celui  de  l'auteur  et  celui  de  M.  Guillard,  homme 
de  lettres,  etc. ,  etc.  En  1821;  Mlle.  Forestier  a  exécuté  pour 
^.d.  R.)  une  copie  d'une  Ste.  Famille,  de  Raphaël..  Cette 


FOR 


artiste  tient>  chez  elle  atelier  de  jeunes  demoiselles  et  donoe 
de^  leçons  particulières  de  dessin  et  de  pdinture. 

FORESTIËH  (Cbarles-Aimé),  graveur,  r.  Mazarine, 
^o,  né  à« Paris  en  17899  él.  de  M.  Maradan.  On  a  de  lui: 
P^cké  et  l'Amour,  d'afirès  Canova,  publie  par  Y alardi  ; 
Blusiears  plandies  du  Conts  à^ accouchement ,  de  Meygrier  ; 
Beaucoup  de  portraits  et  vi|2;nett£lâ ,  de  planches  d'histoire 
naturelle  et  d'anatomie.  Il  a  gravé,  en  181 5,  un  sujet  d'his- 
toire naturelle  pour  lé  grand  ouvrage  de  la  commission  d'E- 
gypte. .1 

FCttSTÏiR  (François) ,  graveur  d'histoire,  portraits  et 
genre ,'  r.,  des»  Ma thurins-St. -Jacques ,  i ,  né  au  Locle  (prin- 
cipauté de  Neuichâtel)en  1790,  él.  de  P.  6.  Langlois.  On 
de  cet  artiste  :  Le  portrait  du  roi  de  Prusse ,  d'après  Gérard, 
1 5  p6.  6  lig.  sur  1 1  po.  3  lig. ,  exp.  en  1617  ;  Portrait  du  ba- 


ron A.  de  Humfioldt,  d'après  Steuben,  6  po.  3  lig.  sur  4  po. 
10  lig.  ;  Portrait  en  pied  de  Ibrd  Wellington,  d'après  jG«rard 
20 .pb.  8Ug.  sur  i3  po.  10  lig. ,  exp.  en  1819;  St.  Françoi 
d'Assisè$,  d'après  Lahire,  12  po.  10  Hg.  sur  9  po.  8  lig.  ^ 
Aurbris  et  Géphale*,  d'après  Guérin,  17  po.sur  12  po.  lolig.^. 
exp*  en  1822;  Portrait  d'Albert  Durer,  d'après  lui-même  ^ 
9  por.  2  lig.  sur  7  po. ,  exp.  en  1824;  Ëndjmion,  d'après^ 
Girodet;  Portrait  du  l?oi  de  Bavière,  d'après  M.  Sticler^ 
i5  po.  6  lig.  sur  1 1  po.  3.  Jig.  ;  Enée  et  Didon ,  d'après  Gué— 
Tin ,  21  po.  9  lig.  sur  16  po.  3  hg. ,  exp.  en  1827  ;  La  gravur^^ 
de  trois  Camées  antiques  pour  l'Iconographie  grecque  et  ro— 
maine  (Gouv.).  M.  Fortlisr  est  occupé  en  ce  moment  à  graver^ 
le  tab.  de  Gros ,  représentant  François  P**  et  Gharles-QuinC^ 
dans  l'église  de  St.-Benîs ,  23  po.  9  lig.  sur  i5  po.  6  lig.  Il  m. 
obtenu  la  i'^  et  la  2®  méd.  à  l'École  royale  dès  beaux-arts  , 
en  1809  ;  le  2®  gr.  prix  de  gravure,  la  même  année,  et  le  i*'  gr- 
prix,, en  181 4;  une  méd.  d'or  du  roi  de  Prusse,  en  1814  5 
une  méd.  d'or  au  salon  de  1822 >)  une  méd.  de  bronze  à  l'exp  . 
de  Lille ,  en  t825.  A  été  nommé  membre  de  la  Légion-d'Hon— 
neur ,  en  1828,  et  membre  honoraire  de  l'Académie  de3 
beaux-arts  de  Bavière ,  même  année^ 


^■•«Hll^^H^ 


FORT  (  JeaBFrAntowe-'Siiiiéon) ,  peintre  de  paysage» 
rimile  et  principalement  à  raquarelie ,  Paris ,  r*  Neuve- 
^-Aoch ,  Syuék  Valence  (Drôme)  le^  28  août  1793,  él.  de 
•.  fimne.  Plusieum  de  ses  aquarelles  et  dessins  à  la*seppîa 
it  été  admis  anx  exp.  da  M.  R.  y  en  i8a4^^  1827,-  ainsi 
.'à  cf  Iles  de  la  S.  d.  A.  d.  A. ,  de  1825  et  1826.  Tettes  sont  t 
1  i8a4  9  Etude  prise  à  Marly ,  aquarelle  ;  Intérieur,  de  fo* 
,  id.  ;  EtÉide  de  rocher  prise  dans  la  forêt  de  Fontaîne*-- 
lau,  id.  En  1827,  Entrée  des  gorges  de  la  Vernûsôn 
auphiné);  Vue  du  moulin  de  Dugny  près  St. -Déni»  ; 
ute  du  Doubs  prise  de  GharmanTillers  ;  Yue  d'tm  moulin 
;s  de  Pont-en*Royan  ;  Les  .contrebandici^s  ;  Site  des  bords 
Houbs  ;  ££fet  de  brouillard  ;  Bessins  à  la  seppiar.  Des  des^ 
s  de  cet  artiste  font  partie  de  l'Album  de  Mme.  la  dn* 
esse  de  Berry  ;  et  Talbum  des  Grecs.  ^  acquis  par  la  S.  tl. 
d.  A. ,  est  échu  par  le  sort  à  S.  A.  R.  le  duc  d'Qriéané. 
.  Sin^éon  Fort  tient  deuit;  ateliers ,  un  pour  les  hoipii^es  et 
i  pour  les  dames.  Il  donne  aussi  des  leçons  particulières. 

FORTIER  (Claude) ,  graveur  d'histoire  et.de  ^paysages^ 
d'Orléans-S t. -Marcel ,  33,' né  à  Paris  eh  17761  Sesprinci"* 
ta  ouvrages  s(Hit  :  Plusieurs  sujets  peur  les  recueils  pu** 
lés  par  MM.  Filhol,  Laurent  et  Robillard;  Vues  d'Alix 
ate  9  Baccelonne,  le  Mont-Ferrat^  le  popt  d'Alcantara ,  et 
osieurs  autres  Vues  pour  le  Voyage  *en  Espagne  de  M.  le  ^ 
mte  Alex,  de  Labordé;  Une  forêt  du  Brésil,  d'après  le 
mte  de  Clarac ,  planche  de  a8.po.  de  long  sur  17  de  large, 
p.  en  1822;  Plusieurs  paysages  (S.  d.'A.  d.  A.))  Bataille 
Marengo  ;  Entrée  des  Français  .dans  Milan  ,  planchas  de 
•  po.  sur  16  ;  La  prise  de  GréiAoue  ;  Le  passage  du  pont 
\rcole;  Vues  de  la  Grèce,  d'après  Hilaire,  pouriM.vde 
ioiseul-6ou£Gier^  Différentes  Vues ,  d'après  , Bourgeois  y 
archail ,  Noël ,  €iveton  y  StoreUi ,  etc.  ;  L'entrée  des  Fran* 
is  dans  le  Piémont.  ^ 

FORTIN  (  Augustin-Félix  ) ,  statuaire  et  peintre  ^  r.  Ma- 
.xrine,  18;  él..  de  M;  Lecomte.  Ses  principaux  ouvrage», 
là  ont  été  exp.  au  M.  R.,  spnt  :  en  i.8o4  et  i&io ,  La  statue 

969  ^^'^^^ 


V  -^' 


FOR 


de  l'empereur  Naf)olëo]i;  en  180&,  Le  fronton  de  la  | 
du  Louvre ,  quittait-  face  au  pont  des  Arts;  Les  bas-rc 
d'une  fontaine,  rue' Popincourt,  représentant  la  Gha 
Un  bas-teliel  en  pierre  à  IWc  de  triomphe  du  Garroi 
représentad^t  la  Victoire  ;  en  î  81  o ,  Psyché  abandonnée 
rAmonr;  en  1812 ,  Les  bustes  de  Baron  et  de  Gresset , 
L'on  yp.it  au  fo^er  du  Théâtre-Français.  En  181 7  ,  Bust 
La  Bruyère  (Gouv^r)^  Autre  de  Philippe  de  Ghampa 
(Gouv.)*  En  1819:,  Buste  en  marbre  de  Yisconti  (M. 
Hatpocrate  ^  dieu  du  silence  ;  L'Amitié  déposant  une  ( 
ronce  sur  une  urne  funéraire ,  bas-relief;  La  Musique ,  - 
la  fontaine  de  la  Bastille.  £a  1824. ,  Bas-relief  en  mari 
représentant  la  Madeleine ,  grand,  nat.  ;  Une  tête  de  Gh 
Une  tête  dèvierije  pn  marbre.  M.  Fortin  a  en  outre  fai 
bas-reU^f  en  pierre ,  au  Panthéon ,  représentant  la  sou] 
sion  2^04  luis,  Le  pionument  érigé  au  général  Desaix  si 
place  Qaûpbine ,  .d'après  les  dessins  de  M.  Percier  ;  I 
bas-rçliels  enpi^re  dans  le  grand  escalier  du  Louvre,  r< 
sentant  Minerve  et  Apollon  ;  Plusieurs  bas-f  eliefs  de  h 
lonne^de  là  placé  YendÔnie ,  représentant  des  batailles  ;  ] 
cion'"-;  Le  ton^beau  du  duc  deBeaujolais,  pour  le  duc  d'Ûrh 
Ce  monument  est  à  Malte;  Un  Amour  enfant^  en  mari 
décorait  les  appaïtemens  de  la  Mahnalson  ;  Autre  Amou 
^  Suisse;  Le  re})os  d'un  chasseur;  La  fontaine  du  boule 
St.-M^rtin.,  d'après  les  dessins  de  M.  Gérard ,  ingénieu 
la  yille.^  La  fontaine  de  la  place  des  Trois-Maries  ;  Plusi 
bustes  en  terre  cuite ,  dont  quelques-uns  ont  figuré  aux 
du  X^uvre;  Ste.  Geneviève  et  la  Religion,  bas  relief 
l'on  voit  dans  une  chapelle  de  St.*£tienne-du-Mont. 
artîstje^  aussi  étudié  la  peinture ,  et  en  cette  qualité  il  a 
du  M*  B.des  tab.  et  dessins  suivans  :  £n  1804,  Invocati 
la  nature'  ;  Pesage  représentant  im  orage  ;  Des  patine 
Dessins  et  projet  de  fronton  pour  la  nouvelle  façade  de  I 
tel  Dieu  de  Paris  ;  Une'jeune  femme  en  prière  dans  un  e 
tage.  £n  1810,  Le  départ  de  Bellone  pour  la  guerre  ;  Des 
nés  femmes  enta'eliennent  un  sage  à  Tautel  de  l'Amour  ] 


FOU 


le  forcer  d'j  sacrifier;  L'Amour  vaincu  par  la  Beauté;  Un 
petit  Toyag^eur  endormi  ;  Nymphe  morte  de  la  blessure  d'un 
serpent;  Lesbie  pleurant  son  oiseau.  £n  11812,  Une  jeune 
fille  menée  dans  les  bras  de  sa  mèi'e.  Eir  1619,  Uii  Satyre'; 
Une  danse.  M.  For  lin  a  fait  en  outre  un  grand*  nombre  sle 
dessins  et  lithographies.  Il  a  remporté  le  grand  prix  de'scul- 
tureen  1788 ,  et  en  1789  a  été  nommé  membre  de  l'Acadé- 
mie royale. 

FOSSEYEUX)  graveur,  né  à  Paris,  él.  de  Moreau  jeune. 
On  connaît  de  cet  ai'tiste  :  Un  portrait  en  pied  de  Fernand 
Gortez,pour  la  galerie' d'Espagne ,  exp.  en  1800;  Le  retour 
de  l'enfant  prodigue,  d'après  Spa  (M.  I.),  exp.  en  1808  ;  La 
femme  hydropique,  d'après  Gérard  Dow,  exp.  ft  lâiQ; 
Henri  lY  et  Giabrielle,  d'après  Moreau  jeune  ,  exp.  en  1822. 
Cet  artiste  est  mort. 

FOUGAUD  (Auguste),  peintre  d'acpMreHe«,  r.  dé  la 

Harpe,  81^  né  à  Périgueux  en  1786,  mais  s'ei^cupant  plus 

particulièrement  de  dessin  et  de  lithographie ,  élève  de 

M.  Laconr ,  de  Bordeaux.-  Cet  artiste  a  exposé  au  Afusée 

Ao3ral,en  1 82 7 > une  lithographie,  repi^ésentant L'Adoration' 

^es  Mages ,  d'après  un  tableau  allemand  ;  et  en  i^3o ,  au 

Liux.,  Un  portrait  de  Napoléon.  11  est  auteur  d'une  GoUec- 

^on  de  têtes  dans  le  genre  du  crayon.  M.  Foucaud  doniié 

des  leçons  dans  un  atelier  qu'il  a  ouvert  pûftr  renseigjie<» 

^ent,  r.  de  la  Harpe,  81 ,  où  l'on  étudie  la  figurer,  le  paysage 

^t  Tarchitectm'e  ;  il  s'est  adjoint  à  cet  effet  divers  pfo^ 

feseurs.  . 

FOUGHER  (Jean-François) ,  peintre  de  marines ,  r.  du 

Ïarc-Royal,  lo  ,  né  à  Paris  en  1761,  S'occupe  ^rticulière- 

'^nentde  la  restauration  des  tableaux.  Il  a  été  employé  par 

le  Musée  royal,  et  a  travaillé  dans  la  galerie  deMDne.  là  du- 

^essede  Berry ,  dans  celle  de  l'ambassadeur  de  Portugal , 

et  plusieurs  autres. 

FOUGOU,  sculpteur.  A  exp. ,  en  i8oi  ,  Une  statue  de 
Pierre  Puget  ;  Buste  en  marbre  du  général  filampierre^  des- 
^é  à  la  galerie  des  consuls.  En  1804 ,  Statue  en  plâtre 


FOU 


dIEus tache  Lesiieur.  Eiî  -^1806,  Buste  dtt  cardinal  Maury; 
Une  £rigmi0  ,  en  marbre.  En  1808,  Chasseur  de  cavalerie 
du  i^*^  régiment.,  statue  en  marbre  pour  l'arc  de  triomphe 
du  Carrousel.  En  iBio,  La  Gloire,  statue.  En  1812  ,  Hébé  , 
statue.' En  1814  9  Buste  de  Jean  Goujon. 

FOULLON-YACHOT  (Mme.  Lucile),  peintre  de  por- 
tràils  à  l'huile^  él.  de  Robert  Lefèvre.  A  exp. ,  en  1806, 
1808,  1810,'  i8i2,  181/1,  1817,  i8i()  et  1822,  un  grand 
nombre  de  portraits ,  parmi  lesquels  nous  citerons  celui  en 
pied  de  Charles  X ,  commande'  par  la  ville  de  Lille ,  et  celui 
de  M.  Picard ,  membre  de  l'Institut; 

FOUQUET  (  Louis-Socrate  ) ,  peintre  en  miniatures,  sur 
porqelàiift  et  sur  émail,  r.  Notre-dame-de-Nazareth ,  12,  né 
à  Paris  en  1796.  Il  fut  appelé  à  Berlin  en  181 5,  et  occupé  à 
la  manufacture  royale  de  porcelaines  de  cette  ville ,  puis  à 
celle  de  Niphenbourg ,  en  Bavière.  C'est  dans  cette  dernière 
qii'il  a  fait  plusieurs  copies  d'après  des*  tableaux  de  la  galerie 
'  de  Munich.  M.  Fouquet  a  fart  beaucoup  de  peintures  sur 
porcelaine  pour  le  roi*  de  P^sse,  la  princesse  royale,  le 
prince  de  Hardettberg ,  le  duc  de  Saxe-Gotha ,  le  roi  Maxi- 
milieu ,  j[a  reine  douairière  de  Bavière ,  le  duc  de  Leuchtem- 
berg,  Tarchevéque  de  Nice,  etc. ,  etc.  Outre  différems  ou-* 
vrages  qui  ont  figuré  aux  éxp.  de  Berlin ,  Munich  et  autres , 
on  cite  eâcèr^-^L'a  Ste.  Famille ,  sur  porcelaine ,  d'après  Mu- 
i4Up  (à  Mtfiç.  la  marquise  de  Dolomieux)  ;  Ste.  Cécile ,  d'a- 
près Carlo  Dolci,  exp. ,  en  1827  ,  au  M«  R.  M.  Fouquet  a 
été  nommé ,  en  1821 ,  professeur-peintre  sur  émail  du  cabi- 
net du  dw:  régnant ,  prince  de  Saxe-Gotha.  H  donne  des  le- 
çons de  dessin  et  de  peinture  sur  émail  et  sur  porcelaine. 

FOUQUET  (François),  sculpteur,  Paris,  r.  de  Furs- 
temberg ,  g ,  né  à  Paris  en  1 787  ,  él.  de  son  père.  Ses  princi- 
paux ouvrages  sodt  des  modèles  d'architec|;ure  en  relief.  IJ 
est  autour  de  ceux  de  l'École  des  Beaux-Arts  à  Paris.  Ses  prc= 
ductions  ont  été  exp.'  au  M.  R. ,  en  1808  et  18 17,  et 
l'École  des  Be^jOK-Arts. 

FOUQU£l)R  (Jean-Louis),  peintve  d'hi^oire  et  M 


9  79 


'r,^-^\ 


portraits ,  galerie  Vivienrie  ,i,né  à  Tierce  ville  (Calvados)  en 
17 86,  vint  à  Paris  e'tudier  la  peinture,  et  se  retira  ensuite , 
en.  181 2,  à  Vannes,  dans  le  Morbihan,  où  il  ne  cessa  de 
s'occuper  de  son  art.  Les  églises  de  ce  département,  les  e'ta- 
l>lissenneps  publics  et  les  galeries  particulières  renferment 
^àucoup  de  tableaux  de  ce  peintre.  Nous  citerons  :  Un  St. 
Vincent  de  Paul  donnant  les  statuts  de  Tordre  à  ses  mis- 
sionnaires ,  10  p.  sur  7  (au  séminaire  de  Yannes)  ;  Plusieurs 
Assomptions  99  p.  sur  6  ;  Quatorze  stations  du  chemin  de  la 
Croix  (cathédrale  de  Yannes)  ;  Plusieurs  Descentes  de  Croix, 
10  p.  sur  7  ;  Deux  portraits  en  pied  du  feu  roi  Louis  XYIII 
(€rouv.)>  et  placés,  l'un  à  Auray,  Tautre  à  Ploërmel  ;  un  troi- 
sième a  été  acheté  par  le  maire  de  Lorient  ;  Uû  portrait  en 
pied  de  Charles  X  (acheté  par  la  ville  de  Yannes);  Un  Christ, 
la  p.  sur  8;  Un  autre,  de  8  p.  sur  6,  etc.,  etc.  Depuis 
1827  »  ^'  Fouqueur  est  venu  se  fixer  dans  la  capitale  y  où  il 
<Antinue  de  se  livrer  à  la  peinture. 

FOURAU  (Hugues),  peintre  d'histoire ,  dei  portraits  et 
de  paysages,  r.  de  la  Yerrerie ,  55 ,  né  à  Paris  en  i8o3,  él. 
de  MM.  Guérin  et  le  baron  Gros.  En  1827  ,  il  a  exposé  au 
M.  R. ,  La  mort  de  Grégoire ,  patriarche  grec ,  5  p.  sur  4-  Le 
Mariage  de  Tobie  avec  Sara ,  8  p.  sur  6. 11^  a  fait  plusieurs 
portraits.  En  1828 ,  cet  artiste  a  obtenu  à  l'Ecole  royale  une 
pi^mière  médaille  et  une  mention  honorable  pour  la  compo- 
sition historique  ;  une  seconde  m  éd.  et  une  mention  hono- 
^le  pour  le  paysage  historique.  Enfin  M.  Fourau  a  obtenu, 
^u  concours  de  i83o ,  la  i'^  méd.  dé  paysage  historique. 

FOURNIER  (Jean- Auguste) ,  peintre  de  portraits  à 

Vhuile ,  en  miniatures  et  en  lithographie ,  Paris ,  r.  St, -Louis 

^u  Marais,  58,  né  à  Yincennes  le   i*"^  septembre/ 1 790. 

M.  Fournier  donne  des  leçons  particulières  de  dessin  et  de 

♦  peinture. 

FOURNIER  DES  ORMES ,  peintre  de .  paysages  ,  à 
CWtres.  A  exp. ,  en  1817  ,  des  dessins  représentant  de»  su- 
jets tirés  des  Fables  de  La  Fontaine  ;  Effet  d'orage ,  tableau. 
^^  1819,  Plusieurs  paysages  peints  au  fixé  ;  Rosette  et  Lu- 


FOY 


]Mn ,  payéage  ;  Bëlisaire  ,  voyageant  avec  soa  guide  h 
est  surpris  par  la  nuit.  En  1822 ,  Des  religieux  secoure 
femme  qu'ils  ont  retirée  des  eaut  ;  Vue  de  la  tour  de  ( 
via  i  Vue  de  la  vallée  de  Lincoln  ^  en  Angleterre  ;  Yuc 
ville  de  Chartres;  Vue  d'une  petite  maison  qu^occuQ^aii 
le  grand  Frédéric.  En  1824 ,  Paysage  composé  ;  Le  pri 
Brunswick  retire  des  flots  un  de  ses  sujets  ;  Combat  pa 
Des  cénobites  dans  un  désert  ;  Paysage  représentant  ui 
de  la  vie  de  l'Espagnolet  ;  Etude ,  d'après  nature ,  s 
bords  de  l'Eure  ;  Autre  sur  les  rivières  d'Eure  et  Lo 
1827  ^  Yiie  des  soui'ces  de  l'Eure  ;  Autre  de  la  vallée  d 
Prest ,  près  Chartres  ;  Une  chaumière  du  Perche  ;  T 
Chartres  prise  du  village  de  St. -Jean. 

FOYATIER  (Denis),  statuaire,  t.  Madame,  14 
Bucière  en  1798  ,  él.  de  MM.  Marin  de  Lyon  et  Lemo 
principales  productions  sont  :  Un  jeune  Faune  ;  cette  s 
ex^.  au  salon  de  18 19.,  a  valu  à  l'auteur  une  méd.  d'or 
lui  a  décernée  à  titre  d'encouragement  ;  Si.  Marc ,  sta 
pierre  de  12  p.  de  prop. ,  que  l'on  voit  dans  la  cath 
d'Arras  ;  Bustes  en  marbre  du  comte  ^  de  la  comtesse 
comte  de  WoronsofF,  père;  Buste  en  marbre  du  ptir 
Castelcicala,  ambassadeur  de  Naples,  exp.  en  1822; 
du  colxite  Branisky  ;  Un  jeune  berger  grec  jetant  des 
sur  le  tombeau  d'Un  guerrier ,  étude  en  plâtre  ;  Le  sol< 
boureur,  exp.  en  1822  ;  Buste  en  marbre  du  Primatrice  (I 
Buste  de  lord  Stuart,  ambassadeur  d'Angleterre  ;  Un  A 
grand,  iiati ,  marbre  deParos  ;  Spartacus  ,  grand,  héi 
(Gouv.)  ;  L'apôtre  St.  Jacques,  statue  en  plâtre,  e: 
.  1827  , 6  p.  de  haut  (P.) ,  pour  l'église  de  St.  Jacques-di: 
l'as;  Le  buste  en  marbre  d'André  del  Sarte  (M.  R.); 
en  marbre  de  Louise  Labey ,  dite  1â  belle  Cordière ,  p 
Musée  de  la  ville  de  Lyon,  qui  a  décerné  à  l'auteu 
1828 ,  une  méd.  d'or;  Buste  en  marbre  de  M.  de  Court 
inaifre  de  Dijon  ;  La  bergère  Amaryllis  exécutant  des  ai 
un  chalumeau ,  statue  en  marbre.  Tous  ces  ouvrages  o 
exp«  au  salon  de  1827  ;  Buste  en  marbre  du  docteur  G 


I 


aippdr tient  à  la  veuve  de  ce  célèbre  physiologiste  ;  La  Foi , 
statue  en  pierre,  8  p.  de  prop.  (P.);  se  voit  aujourd'hui  dans 
l.^'église  Notre-Dame-de-Lorette  ;  Une  scène  de  l'incendie  de 
IRome ,  groupe   de  grand,   héroïque  ;  Le  régent  Philippe 
^'Orle'ans ,  statue  pour  S.  M.  Louis-Philippe ,  statue  de  6  p. 
de  prop.  ;  Une  jeune  fille  jeuant  avec  un  chevreau  ;  Buste  en 
jiiarbre  de  M.  Le  mot ,  pour  le  Musée  de  Lyon  ;  Trente-deux 
pieds  de  Las-reliefs ,  pour  la  frise  de  l'arc  de  triomphe  de 
VEtoile(M.  ï.).  Cet  artiste  a  obtenu  une  me'd.  à  l'e'cole  roy. 
de  Paris,  en  1817  ,  et  le  prix  de  sculpture  à  Lyon,  en  i8i6. 
FRAGONARD  (Alexandre-Evariste),  peintre  d'histoire 
et  statuaire,  boulevard  Bonne-Nouvelle;  3i ,  ne'  en  1783  à 
Orasse  (Var),  él.  de  David.  Le  fronton  de  la  Chambre  des 
Députés  ;  La  statue  colossale  de  Pichegru  ;  La  fontaine  du 
marché  des  Carmes,  place  Maubert,  etc.,  sont  de  cet  artiste; 
et  ses  principales  productions  en  peinture  sont  :  François  I^*" 
arnié  chevalier,  exp.  en  18 19;  Les  bourgeois  de  Calais  à  la 
tente  d'Edouard  ;  Marie-Thérèse  présentant  son  fils  aux  pri- 
mats de  Hongrie  ;  L'entrée  triomphante  de  Jeanne  '  d'Arc 
dans  Orléans  ;  des  sujets  de  la  vie  de  François  P**,  pour  ser- 
vir de  plafond  dans  le  Musée  Dauphin  ,  et  quantité  d'autres 
t>uvrages  de  grande  dimension,  qui  appartiennent  au  gouver- 
nement et  aux  princes  de  la  famille  royale.  M.  Fragonard  a  exé- 
cuté de  grands  dessins  qui  sont  devenus  la  propriété  du  roi; 
et  a  fait  aussi  des  paysages  et  des  lithographies  de  genre  et 
d'histoire ,  parmi  lesquels  :  Henri  IV  chez  Gabrielle,  gravé 
par  M.  Giraud  ;  Henri  IV  enfant,  gravé  par  M.  AUau;  La 
mort  du  duc  de  Berry,  gravé  par  M.  Girardet;  et  la  Naissance 
du  duc  de  Bordeaux,  gravé  par  M.  Lignon  ;  tous  ces  ouvrages 
et  quantité  d'autres  ont  paru  au  salon  de  181 7,  et  dans  les 
expositions  suivantes.  Les  uns  décorent  les  places  et  édifices 
-publics  à  Paris ,  au  Louvre,  au  Luxembourg,  aux  Gobelins, 
au  Palais-Royal,  à  Vei-sailles,  Amiens,  Orléans,  Strasbourg, 
Besançon,  dans  les  galeries  du  duc  d'Orléans,  chezMM.Odiot, 
de  la  Perrière,  etc.  Le  gouvernement  a  commandé  en  outre  à 
M.  Fragonard  :  Une  fuite  en  Egypte;  Un  baptême  de  Clovis; 


FRA 


Les  Auges  adorant  Jéhovah  ,  et  d'autres  tableaux  destinés 
pour  le  Louvre  ou  Ste.- Geneviève,  et  qui  ne  sont  pas  encore 
terminés.  Quatre  médailles  de  première  classe  ont  été  la  ré- 
compense des  travaux  de  cet  artiste ,  et  la  croix  de  la  Légion- 
d'Honneur  lui  fut  décernée  à  l'exposition  de  1819.  M.  Fra— 
gonard,  sans  tenir  d'atelier,  a  des  élèves  avec  lui. 

FRANCHY  (Mme.  née  Pillement)  ,  graveur  à  l'eau— 
forte  de  paysages  et  d'architecture ,  Paris ,  r.  des  Bernardins, 
22  ",  née  dans  cette  ville ,  él.  de  Victor  Pillement ,  son  père . 
Dans  le  nombre  des  planches  qu'elle  a  gravées ,  on  citera 
celles  pour  l'ouvrage  de  France ,  par  M.  de  Laborde.  Mme. 
Franchy  donne  des  leçons  particulières. 

*  FRANCK  (Philippe),  peintre  d'histoire  et  de  portrait^, 
r.  xles  Fossés-M.-le-Prince,  20,  né  à  Vieux  Stettin,  cap.  dek 
Poméranie,  él.  de  David.  Il  a  exp.  ausalonde  i8i2pl.  portraits, 
et  à  celui  de  18249  un  tab.  de  10  p.  de  larg.  sur  8  de  haut.,  repré- 
sentant Hylas  et  les  Nymphes  du  fleuve  Ascanius,  (M.  d.  R.), 
on  le  voit  maintenant  au  Musée  de  Versailles,  dans  les  appar- 
temens  de  la  reine  Marie-Antoinette.  M.  Franck  a  aussi 
exposé  au  salon  de  1827,  L'inhumation  secrète  de  Polynice 
par  sa  femme  Argée  et  sa  sœur  Antigo'ne,  tableau  de  8  p. 
6  po.  largeur  sur  6  p.  6  po.  hauteur.  La  Uthographie  de  la 
Vierge  au  linge  est  l'ouvrage  de  cet  artiste. 

FRANQUE  (Jean-Pierre) ,  peintre  d'histoire  et  de  por- 
traits, r.  de  la  Paix ,  21 ,  né  au  Buis  (Drôme) ,  él.  de  David. 
On  doit  à  cet  artiste  les  productions  suivantes  :  Le  songe  d'a- 
mour, figure  grand,  naturelle,  exp.  en  1806,  maintenant  à 
VÉlysée  Bourbon.  Bataille  de  Zurich ,  exp., en  181 2  ;  ce  tab., 
commandé  par  lé  maréchal  Masséna ,  a  valu  la  même  année 
à  l'auteur,  qui  l'a  exécuté  concurremment  avec  son  frère  , 
une  méd.  d'or  ;  il  décore  aujourd'hui  les  apparteuiens  du 
maréchal;  Hercule  délivrant  Alceste,  aussi  conjointement 
avec  son  frère,  exp.  en  i8i4  ;  Josabeth  sauvant  Joas  du  mas- 
sacre, figure  grand,  naturelle  (M.  d.  R.),  exp.  eu  18 17, 
(Galerie  de  Nismes);  La  conversion  de  St.  Paul,fig.  grand, 
propôrt.  (M.  T.),  exp.  en  1817;  ce  tableau  se  voit  au  Musée 


9 

fdeMfon.  La  copie  qui  en  a  été  faite  à  la  manufacture  des 
<7obelins  a  également  figure'  aux  exp.  du  Louvre  ;  Angélique 
pansant  la  blessure  de  Médor,  grand,  nat.  (M.  I.),  exp.  en 
1822  ;  Jupiter  endormi  dans  les  bras  de  Junon,  grand,  prop. 
(M.  d.  R.) ,  exp.  en  1822 ,  se  voit  au  Musée  de  Montauban  ; 
X'archange  Michel  terrassant  le  démon,  exp.  en  1822  ;  St. 
Jean  reprochant  à  Hérode  son  adultère  avec  Hérodiade  ,  gr. 
prop.  ,  commandé  par  la  ville  de  Paris  ;  se  voit  dans  l'église 
St.-Jean-St.-François;  La  Justice  veillant  sur  le  repos  du 
inonde ,  fig.  gr.  prop.  \  ce  tab. ,  dont  la  composition  appar- 
tient à  M.  AUaux,  décore  aujourd'hui  une  des  salles  du  Con- 
seil-d'Etat  (M.  d.  R.);  La  Vierge  écrasant  la  tête  du  serpent, 
^g.  grand,  nat.  (M.  I.)  ;  orne  l'église  de  Moissac  ;  L'Amour 
mis  à  l'abri  de  Torage  par  Anacréon  ,  tab.  de  Chevalet;  La 
Maternité  veillant  sur  le  repos  de  l'Innocence  et  la  préservant 
des  traits  de  l'Amour  ;  L'image  fugitive  de  la  beauté  repré- 
sentée par  une  jeune  fille  qui  se  regarde  dans  un  ruisseau  ; 
Plusieurs  portraits ,  etc. ,  etc. 

FRANQUE  (Joseph),  peintre  d'histoire,  professeur  à 
TAcadémie  de  Naples  ,  frère  de  Jean-Pierre,  él.  de  David.  A 
exp. ,  en  1806  et  1814,  Hercule  arrachant  Alceste  des  enfers. 
En  1808 ,  Baphnis  montrant  à  jouer  de  la  flûte  à  Ghloé.  ^En 
1810 ,  Allégorie  sur  l'état  de  la  France  avant  le  retour  d'E- 
f;ypte  ;  Portrait  d'Asker-Kan  ,  ambassadeur  de  Perse.  En 
ï8i2 ,  conjointement  avec  son  frèi'e  ,  la  bataille  de  Zurich  ; 
ce  tableau ,  commandé  par  Masséna ,  se  trouve  chez  le  maré- 
chal. Il  a  exp.  la  même  année  Marie-Louise  contemplant  le 
voide  Rome;  Napoléon  ,  le'  matin  de  la  bataille  de  la  Mos- 
kowa. 

FRANQUELIN  (Jean-Augustin) ,  peintre  d'histoire ,  de 
portraits  et  de  genre ,  quai  d'Anjou ,  25  (Ile  St. -Louis) ,  né  à 
Paris  en  1798,  él.  de  Regnault.  Ce  peintre  a  produit  un 
grand  nombre  d'ouvrages,  savoir  :  La  mort  de  Malvina 
(W-  d.  R.)  (palais  de  Fontainebleau),  exp.  en  1819;  Jésus- 
Christ  sortant  du  temple,  même  exp.  (M.  I.)  (cathédrale  de 
Tours);  Jésus-Christ  ressuscitant  la  fille  de  Jaïre,  exp.  en 


FRA»^*^ 


1822.  Ce  tableau  >  qui  appartient  à  l'auteur,  se  voit  à  l'église 
St.-Louis,  dans  File;  Le  Baptême  de  Je'sus-Christ  (P.)  exp- 
en  1824  (église  St.-Philippe-du-Roule)  ;  La  veuve  du  marin  , 
et  La  veuve  du  laboureur  ;  La  réponse  à  la  lettre  ;  Une  scène 
de  jalousie  ;  La  main  chaude  ;  Scène  familière  ou  Le  nouveau 
Croquemitaine  ;  La  convalescente  ;  La  cuisinière  désolée  ; 
Aristée  ;  Thisbé  ;  La  miniature  ;  lie  souvenir  ;  Un  jour  de 
noces  ;  L'heureux  ménage  ;  La  leçon  de  musique  ;  Le  por* 
trait  ;  Evirchoma  ;  Les  consolations  de  l'absence  ;  La  leçon 
de  dessin  -,  Une  lecture.  Tous  ces  tableau;^,  dont  une  grande 
partie  a  été  lithographiée  et  a  figuré  à  l'exp.  de  182^  et  à 
diverses  exp.  de  la  S.  d.  A.  d.  A.  et  de  la  ville  de  ])ouai , 
sont  placés  dans  des  galeries  particulières.  M.  Franqueliii  a 
encore  exp.  au  Lux.,  en  i83o,  Une  Femme  pinçant  de  la 
guittare.  En  i8i6et  181^,  il  a  remporté  plusieurs  méd.  à 
l'Académie.  En  1821 ,  la,Société  des  Amis  des  Arts  de  Douai 
lui  décerna  une  méd.  d'argent;  en  1828,  la  méd.  d'or,  et 
une  autre  méd.  d'argent  en  1827.  A  l'exp.  de  1827 ,  cet  ar« 
tiste  a  obtenu  une  méd.  d'or  de  seconde  classe. 

FRARY  (Alexandre-Jules) ,  architecte,  r.  de  Bondy,  88, 
ancien  élève  de  l'Académie  d'architecture ,  a  concouru  dans 
divers  projets  de  monumens  publics.  On  cite  :  Celui  présenté 
pour  le  monument  élevé  à  la  mémoire  du  général  Desaix  ; 
ce  projet ,  présenté  dans  le  temps  au  concours ,  a  été  gravé 
et  publié  par  Landon  dans  les  Annales  du  Musée  ;  et  Celui 
d'un  temple  à  la  Gloire ,  dans  l'église  de  la  Madeleine ,  qui  a 
valu  à  l'auteur  un  prix  de  1200  fr.  décerné  par  (M.  I.).  Il 
exposa  au  salon  de  181 4  un  pix>jet  de  monument  historique 
à  St.  Louis ,  à  Henri  lY,  et  à  l'auteur  de  la  Charte  constitu- 
tionnelle. M.  Frary  a  été  désigné  par  la  direction  des  bâti- 
mens  civils  pour  construire  à  Avignon  ime  salle  de  spectacle 
conjointement  avec  un  ingénieur  de  cette  ville^  C'est  à  lui 
que  l'on  doit  aussi  la  restauration  de  la  principale  façade  et 
des  salles  du  palais  de  justice  de  Carpentras ,  et  des  construc- 
tions additionnBlles  du  palais  de  justice  d'Orange.  Panoii  les 
constructions  particulières  élevées  par  les  soins  de  cet  artiste, 


FRE 


on  distingue  la  façade  des  bains  du  Mail  et  une  galerie  bi- 
bliothèque exécutée  rue  de  La  Rochefoucauit ,  pour  M.  le 
nuirquis  de  Fortia.  M.  Frary  est  auteur  d'un  ouvrage  sur  les 
moDuinens  et  édifices  du  département  de  Yaucluse.  • 

FREMY  (Jacques-Noël-Marie) ,  peintre  d'histoire  et  de 

portraits,  né  à  Paris  en  17849  él.  de  Reyiault  et  de  David. 

1^8  oavrages  de  ce  peintre  sont  :  La  Puiéeur  et  l'Amour ,  17 

po.  sur  i3  ;  L'fauitre  et  les  plaideurs ,  ^i  po.  sur  17  ;  Turenne 

«ndonni  sur  l'affût  d'un  canon,  21  po.  sur  17  ;  L'entrée  de 

tfoBsieur  à  Paris,  le  la  avril  i8i4,  2p.  10  po.  sur  2  p.  4  po* 

Ces  tableaa:p:  ont  été  exposés  ,  le  preinier  au  salon  de  1808 , 

le  cecond  au  salon  de  1812,  et  le  troisième  et  le  quatrième  au 

salon  de  161 4-  Cet  artiste  a  encore  exécuté  Le  sommeil  du 

grand  Gondé,  21  po.  sur  17  ;  Le  portrait  du  roi  Louis  XIII, 

1 7  po.  sur  i3  ;  et  la  Nymphe  Echo  pleurant  Narcisse,  17  po. 

sur  i3.  Ce  dern^  tableau  a  été  exposé  au  salon  de  181 4?  et 

les  deux  autres  au  salon  de  181 7. 

FRÈRE  DB  MONTIZON.  roy.  MONTIZON. 
FRESNEL  (Romain-François) ,  architecte ,  r.  Chante- 
ï'eine,  36,  néà  Foulbec  (Eure)  en  1795,  él.  de  M.  François 
I^bret,  membre  de  l'Institut.  A  présenté,  en  1827  ,  Un 
pi^jet  d'établissement  destiné  à  servir  de  refuge  aux  fofçats 
^U)érés  et  aux  prisonniers  libérés,  avec  un  développement  sur 
l^â  détails  du  projet.  En  1829,  M,.  Fresnel  fit  paraître  un 
^crit  sur  la  nécessité  de  fonder  des  maisons  de  refuse  pour 
les  condamnés  libérés ,  sur  le  régime  à  suivre  dans  ces  mai- 
sons, et  l'évaluation  des  dépenses  qu'exigerait  dans  lé  dé- 
P^ement  de  la  Seine  la  création  d'un  établissement  de*  ce 
§CQre.  Le  i4  août  1820 ,  M.  Fresnel  fut  nommé  inspecteur  , 
^tis  les  ordres  de  M.  Debret,  des  travaux  de  la  nouvelle  «aile 
de  rOpéra  ;  puis  des  travaux' de  Fécoie  royale  des  beaux-arts, 
^us  le  même  maître.  Il  a  obtenu  plusieurs  mentions  de  ai- 
^crs  degrés  de  l'Académie  d'architecturp. 

FREY  (Jean-Pierre  de) ,  graveur  9  pensionnaire  de  la 
^Ur  de  Hollande,  rue  du Faub.-Saint-Denis ,  18,  A.  de 
<'tc€|ues  Lainvers.  Ona  de  cet  artiste  les  productions  suivantes  i 


FRO 


Démonstrations anatomiques,  lopo.  4l-suri3po.  7  1.  (1798); 
La  famille  de  Gérard  Dow,  1 1  po.  5 1.  sur  9po.  (1806)  ^  Tobie 
et  sa  famille,  i3  po.  7  1.  sur  10  po.  (1809)  ;  Le  Samaritain, 
II  po.  61.  (181 1);  La  présentation  au  Temple,  16  po.  11  L 
sur  1 1  pQ.  (181 7)  ;  Le  baron  Dubois,  6  po.  sur  5  (1818)  ;  Le 
comte  d'Hauterive^6  po.  i  1.  sur  5  po.  (1827).  Il  a  exécuté 
pour  la  Calcograpl^  du  Musée,  savoir  :  Xies  pèlerins  d'Em* 
inaÙ8>  l5po.  sur  i3  (l8o3);  Ja(fob  bénissant  les  en£ams  de 
Joseph,  8  po,  3  1.  sur  10  pô.  (1808)  ;  Jacob,  Isaac  etRebecca, 
cette  gravure,  cominandée  par  le  ministre  de  l'Intérieur  et 
teripinée  en.  1812,  est  de  la  même  dimension  que  la  précé- 
dente. Il  s'occupe  en  ce  moment  à  graver  le  tableau  de  M.  Gra- 
net,  représentant  St.  Louis  délivrant  les  prisonniers  français 
à  Damiette,  hauteur  8  po.  2I.,  largeur  i2po.  10 1.  Gel  artiste 
dont  les  ouvrages  ont  été  exposé^  en  différentes  aHAées,  a 
obtenu  une  médaille  d'or  au  salon  de  180^  On  loi  doit  un 
grand  nombre  d'autres  travaux  qui  enrichissent  lés  Annales 
de  la  Calcographie  ^  publiées  par  M,  Vallier  en  1806;  les 
Annales  des  bâtimens ^  années  i8i7-oi8i8;le  Manuel  de V ama- 
teur d^ estampes,  de  M.  F.-E.  Jaubert.  publié  en  1821 . 

FRILLEY  (Jean-Jacques)«  graveur  et  dessinateur  de  vi- 
gnettes,  Paris,  r.  du  Fouare,  i3.  A  exp.  en  1824,  un  cadre 
de  vignettes,  La  pauvre  femnie  en  couche.  Il  a  fait  aussi  des 
gravures  pour  le  Rousseau  publié  par  Dalibon  et  le  Voltaire 
de  Desenne. 

FROMANT  (Louis-Pierre),  peintre  d'histoire  et  de  por- 
traits, à  Passy,  Grande-rue,  64,  ou  à  Paris,  r.  de  la  Lune 
z/^j  né  dans  cette  dernière  ville,  él.  de  feu  Regnault.  On  i 
de^lui  :.Une  Assomption  ;  La  Vierge,  l'enfant  Jésus  et  le  peti 
Su  Jean  >  Amphitiite  portée  sur  les  eaux ,  etc.  U  est  dessina 
teur  ejt  éditeur  des  portraits  des.  plus  célèbres  avocats  di 
barireau  de  Paris,  et  de-  têtes  d'étude  pour  exercer  le 
élèves.  Cet  artiste  peint  aussi  sur  émail,  sur  porcelaine,  e 
à  l'aquarelle.  Il  se  iivre  à  l'enseignement  de  ces  différen 
genres  de  peinti)i*e,  et  enseigne  la  figure ,  .  le  paysage ,  le 
fleurs  et  les  ornemens.  Il  est  attaché  à  plusieurs  pensions  d< 


FRO 


jeunes  gens  et  de  demoiselles  en  qusdité  de  prûfessear,  et 

doone  chez  lui  des  leçons  particulières. 

PROSTE  (Sébastien),  peintre  d'histoire,  de  genre  et 

de  portraits,  rue  Monsieur*le-Prince^  20,  né  à  Paris  en 

'794')  ^'l*  ^^  ^*  Regnault.  Les  ouvrages  de  cet  artiste  sont  : 
Le  bon  Samaritain,  12  p.  sur  9,  exp.  en  i8ig  (M.  I.); 
destiné  d'abord  à  la  cathédrale  d'Orléans ,  et  actuellement 
au  Musée  de  cette  ville  dont  il  fait  partie  ;  Portrait  en  pied 
de  Louis  XVIII  (M.  I.)  (la  Cour  royale  de  Rennes);  fje 
martyre  de  St.  Etienne ,  12  p.  sur  x4,  exp.  en  1822  (M.  I.) 
(cathédrale  de  Toulouse)  ;  Jésus-Christ  guérissant  un|)ossédé, 
9  p.  sur  1 1 ,  exp.  en  1824  (P*)  (église  des  BIancs-Mantiîaux)|; 
St.  Charles  Borromée,  6  p.  sur  9,  exp.  en  1824  (M.  d.  R.) 
(église  de  St. -Louis,  à  Versailles)  ;  Le  duc  d'Angoulême  vi- 
sitant l'hôpital  militaire  de  Chiclana,  en  Espagne,  tab.  de 
Chevalet  j  exp,  en  1824  (M.  d.  R.)  (petit  Trianon,  à  Versail- 
les); Une  Psyché  abandonnée,  5  p.  sur  7 ,  exp.  en  1825. 

M.  Frosté  a  obtenu  une  méd.  d'or  au  salon  de  1824  »  et  une 

méd.  d'argent  à  l'exp.  de  Canibray ,  en  1828.  Cet  artiste 

prend  des  élèves. 


GÂBET  (Charles),  jieintre  de  portraits  eu  mÎDiature 
à  l'aquaielk ,  r.  St.  Jacques,  4^,  ne  à  Courbevoye  (Seine) 
1593.  Daos  le  nombre  de  portraits  qu'il  a  peints,  se  trou« 
ceux  du  prince  Narischkiii,  de  la  princesse  Galitziii ,  de 
inai'quïse  de  '"',  de  M.  BobiUier ,  membre  de  la  chaoïl 
des  députes  de  itJi5,  de  M.  le  maréchal  de  camp"', 
M.  de  Baïbosa  ,  chargé  d'affaiies  de  Portugal,  de  M.  I 
billiei',  lieutenaDt-coloud  d'artillerie,  de  M.  le  baron  iUi 
bert,  etc. 

GABIO  (Jean-Micbel  del),  architecte,  à  St.-Éùen 
(Loire),  né  au  Gabio  en  Piémont,  le  i5  septembre  i^88,él. 
MAf.Vaudoyer  etDelespine.il  suivit  aussiles  cours  de  l'Éei 
rojaie.  Nommé  architecte  de  la  ville  de  St.-Etienne ,  il } 
construit  :  La  chapelle  sépulcbrale  au  milieu  du  cimetièi 
La  bourse  ;  L'hôtel  de  ville  ;  Le  palais  de  justice  ^  La  mab 
d'arrêt;  La  caserne  de  gendarmerie;  La  halle  au  blé;! 
abattoirs  ;  Le  bureau  central  de  l'octroi,  etc.  On  lui  d 
aussi  les  restaurations  des  églises  Ste, -Marie  et  St.-Thooi 
et  un  projet,  qui  doit  être  exécuté,  d'un  hôpital,  conten 
600  lits.  Quelques-uns  des  monumens  élevés  par  cet  artJ 
se  trouvent  décrits  dan»  le  Choix  Jes  édifices  de  Frai 
M.  Michel  del  Gabio  est  professeur  de  l'école  puhliqued 
cliitecture  à  St.-Étienae. 

GABRIEL  (Geoi^ejf-Françoifl-MaTie),  peintre  de  p 
traits  en  miniature  et  à  l'aquarelle,  dessinateur  et  Utho^'ap 
quai  des  Augustins,  63,  né  à  Paris  en  1775,  et.  deMM.  f 
geonetle  baron  Regnault.  Danslegrandnombredesdes 
qu'a  produits  cet  artiste ,  on  citera  ceux  commandés  pa 
gouvernement,  pour  le  grand  ouvrage  de  l'Inslitnt  d'ï^ 

S88  i 


GAI 


fu'il  a  exécutés  pour  l'ouvrage  sur  raliéualion  mentale 
Ësquirol  ;  ceipL-ci  au  a^ayon  et  a  l'^ujuarelle  ont  été 
s,  au  nombre  de  trente,  au  M.  R.  en  i8t4-  M.  Gabriel 
n  portrait  de  Mme.  de  Maintenon,  en  frontispice  de 
moires,  par  M.  Lafond  d'Ausonne,  gi^avé  par  Mécou. 
e  des  leçons  particulières  de  dessin  et  de  peinture 
figure  et  le  paysage. 

JBRI£L  (Louis),  graveur  en  taille  douce  et  au  pointillé, 
acques,  5i,  né  à  Paris;  cet  artiste  s'occupe  priacipa- 
de  la  vignette,  l'histoire  naturelle  et  la  botanique. 
DBOIS,  peintre  paysagiste,  a  exp.  en  i8o4  un  pay- 
leil  couchant,  réexposé  en  1812.  En  1806,  paysage  à 
he  représentant  une  Soirée  d'Young  ;.Une  matinée, 
à  la  gouache.  En  1810,  Une  procession  de  village, 
(te  est  mort. 

GNERY,  peintre  d'histoire  et  de  portraits,  à  Paris^ 
bbaye,  11,  a  exp.  en  1822,  Bethsabée;  Un  portrait. 
,  Entrée  du  duc  d'Angoulême  à  Madrid  en  mat  1828. 
IL  (Mme.  Edme-Sophie,  née  Garre),  pianiste-com~ 
,  née  à  Melun  en  1776,  et  morte  en  1819,  est  la  pre^ 
nune  qui  se  soit  fait  un  nom  dans  l'art  de  lacomposi» 
sicale;  elleéuitél.  deM.  BoïeldieuetdeMM.Perneet 
im,  elle  donna  au  théâtre  Feydeau  ;  Les  deux  jaloux, 
i8i3  ;  Mlle,  de  Lauuay  à  la  Bastille,  1  acte  ;  Angela, 
en  société  avec  M.  Boïeldieu,  i8i4  ;  La  méprise  ;  La 
le,  avec  M.  Garcia,  etc.  On  lui  doit  en  outre  des  airs 
s,  entre  autres  ceux  du  dranie  de  Montano,  de  M.  Du- 
q  recueils  de  nocturnes  et  un  grand  nombre  de  ro- 
;  les  plus  connues  sont  :  La  jeune  et  charmante  Isa- 
^'est-ce  pas  elle  j  Heure  du  soir  ;  Le  pouvoir  du  diable; 
coûter  ce  doux  serment  ;  La  TyroUenne  ;  Celui  qui  sut 
r  mon  cœur ,  etc. 

AILLARD  (Mme.,  née  de  EsAnaspAiRE),  peintre  de 
àts  en  miniature,  demeurant  9.  Paris,  r.  de  la  Clef,  14^ 
^à  tous  lès  salons  depuis  i5  ans,  tant  à  Pari»  qu'à 
m. 


•• 


GAL 


GAILLOT  (Bernard),  peintre  d'histoire,  Paris, 
Petites-Écuries,  i3,  né  à  Versailles  en  1780,  él.  de  1 
Ses  princî|iaux  tableaux  ont  été  exp.  au  M.  R.,  savoir  en 
Cornélie  mère  des  Gracques  ;  St. -Martin,  (M.  d.  R.)  p 
Yal-de*Grâce  à  Paris.  £n  1819,  La  conversion  de  St.  A 
tin,  (P.).  En  1822,  Le  songe  de  Ste.  Monique,  (P.),  ( 
des  Petits-Pères ,  à  Paris)  ;  St.  Louis  visitant  les  tomb 
(P.)  (sacristie  de  St.-Denis).  En  1824^  St.  Louis  porti 
coai*onne  d'épines,  (M.  d.  R.),  pour  la  cathédrale  de 
Les  saints  Anges,  (M.  I.)  pour  une  chapelle  de  LiU 
songe  de  St.  Joseph,  (P.)  pour  l'église  de  St.-Vince 
Paulê  à  Paris;  St.  François  présentant  ses  disciples  au 
(P.)  pour  l'église  de  St.  Jean  St.-François  à  Paris  ;  L'as 
tion  de  la  Vierge,  (M.  d.  R.)  pour  la  ville  d'Eu.  M.  Ga 
fait  aussi  un  tableau  de  Jésus  bénissant  les  enfans , 
l'institution  de  M.  Massin.  En  1817,  Une  médaille  d'o 
été  décernée  à  l'exp.  du  M.  R. 

GALLE  (André),  graveur  en  médailles,  vieille  r 
Temple,  44  v ^^  ^  St.-Etienne  (Loire)  en  1763 ,  él.  de] 
court.  On  doit  à  cet  artiste  un  grand  nombre  de  méd. 
nées  à  consacrer  la  mémoire  de  grands  événemens ,  s^ 
La  conquête  de  la  haute  Egypte ,  module  de  16  lig.  (1 
retour  d'Egypte  et  l'arrivée  de  Napoléon  à  Fréjus  ;  Le 
de  l'empire  (M.  I.)  ;  Le  couronnement  de  l'empereur 
léon  ;  La  prise  de  Vienne  ;  La  prise  de  Presboui^  ;  lei 
ci^essus  exp.  en  1806  ;  La  bataille  d'Iéna  ;  La  bâta 
Friedland,  toutes  deux  exp.  ^1  1808;  La  bataille  <] 
gram,  exp.  en  1812;  La  retraite  de  Russie;  La  conqi 
rillyrie  {Pannonia  subacta) ,  méd.  pour  la  ville  de  Pari 
dule-de  3o  lig.;  Portrait  de  J.  Goujon,  et  Le  sc( 
royaume,  exp.  en  1814  ;  L'érection  de  la  statue  de  Lot 
à  Lyon  en  1826;  Médailles  allégoriques  sur  la  m 
Louis  XVI,  exp.  en  i8ig;  et  La  captivité  de  la  di 
d'Angoulême  ;  Portrait  du  roi  de  Wurtemberg  ;  U 
d'Hippocrate  ;  Les  portraits  de  Louis  XVIIï,  modul 
lignes ,  de  Bichat ,  de  René  Descartes ,  de  Lamoigi 


GAR 


désherbes,  exp.  en  iSrg,  de  David,  module  de  25  lig.,  de 
inning ,  module  de  22  lig^  ,  de  Henri  Gratham,  etc.,  etc.  ; 
iusieurs  autres  médailles  pour  les  arts  industrieb  et  le  corn- 
lerce  ;  Jetons^  etc.  Il  a  gravé  la  planche  du  billet  de  5oo  fr. 
oor  la  banque  de  France,  exp.  en  18 19. 11  a  obtenu  le  prix 
écennal  en  i8og;  a  été  nommé  membre  de  l'Institut  en 
819,  et  décoré  de  la  croix  de  la  Légion-d'Hcxmeur  en  1825. 

GALLIOT  femme  SAUVAGEOT.  Foy.  SAUVAGEOT. 

GAMAIN  (Louis),  peintre  de  marine ,  Paris ,  r.  Notre* 
hme-de-Nazareth ,  21  ,  né  au  Grotoy  (Somme)  en  i8o3,  él. 
le  M.  Gudin. 

GARAT  (Pierre- Jean) ,  musicien,  né  à  Bordeaux  en 
1763 ,  et  mort  à  Paris  en  182 3.  Il  eut  dans  sa  jeunesse  plu* 
sieurs  maîtres ,  entre  autres  Lamberti  et  François  Beck.  Il 
rappliqua  surtout  à  la  musique  vocale ,  et  c'est  comme  ehan-> 
teor  qu'il  a  acquis  une  grande  réputation.  Pourtant  il  a  com- 
posé un  grand  nombre  de  romances  ;  nous  citerons  :  Vous 
qui  portez  un  cœur  sensible  ;  Vous  qui  savez  ce  qu'on  en^ 
dore  ;  Bélisaire  ;  Henri  lY  à  Gabrielle  ;  Bayard  ;  Je  t'aime 
tant  ;  Firmin  ^t  son  chien  ;  Le  premier  amour  ;  Y  sera-<-elle; 
Mlle.  Lafayette  ;  Le  convoi  du  pauvre ,  etc.  Il  était  profes- 
seur de  chant  au  Conservatoire,  où  il  a  formé  la  plupart  des 
chanteurs  célèbres  de  notre  époque. 

GARAT  (Josfeph-Dominique-Fabry),  musicien-com- 
positeur, cité  d'Orléans ,  7  ,  né  à  Bordeaux  en  1778,  frère 
du  précédent  dont  il  reçut  les  leçons.  Il  suivit  aussi  celles  de 
M.  Girard ,  professeur  au  Conservatoire.  Il  a  composé  beau- 
coup d'airs  détachés  qui  ont  été  publiés;  nous  citerons  :  Le 
printemps  et  l'amour  ;  Eliska  ou  le  Russe  ;  l'étoile  du  soir  ; 
Tais  vous  voir  ;  La  valse  ;  La  mort  d'Erbal  ;  Le  guervier 
écossais  ;  Proclamation  d'amour,  etc. ,  etc.  M.  Garât  est  pro- 
fesseur de  chaut. 

GARAUDE  (Alexis  de),  musicien-compositeur,  boule- 
vard des  Italiens,  28  ,  né  à  Nancy  en  1779 ,  él.  de  M.  Rei- 
chapourla  composition.  Outre  un  opéra,  La  lyre  enchantée, 
eet  artiste  a  publié  et  composé  Huit  œuvres  de  Sonates  pour 


4e  piano  ;  Vingt  œuvres  de  Quintetti^  Quatuors,  Trios 
Airs  variés,  etc. ,  pour  le  violon,  la  flûte,  la  clarine 
violoncelle  ;  Quatre  œuvres  de  Nocturnes  et  Duos  il 
Deux  cents^  Romances ,  Nocturnes  français  ,  Cantates 
deaux ,  Polonaises  ,  etc.  On  lui  doit  en  outre  plusiei 
féges^  Mn^  Méthode  complète  de  chant ^  adoptée  par  1 
servatoires  de  France  ,  d'Italie  et  des  Pays-Bas  ,  les  M 
de  violon  et  d'alto,  M.  Garaudé  a  été  successivement  i 
musicien  de  la  chapelle  du  roi  en  1808,  et  professeur  d 
à  l'école  royale  en  18 16.  Il  fait  chez  lui  un  cours  d( 
français  et  italien  ,  et  donne  des  leçons  particulières. 

GARNAUD(  Antoine),  architecte  ,  r.  de  l'Abba^ 
né  à  Paris  en  1796.  Ses  travaux  sont  :  La  restaura 
différens  'monumens  et  anciens  temples  de  la  ville  d( 
en  Istrie ,  et  de  Rome  ;  Le  monument  élevé^  en  i 
Toulouse  y  en  l'honneur  du  dauphin  et  de  l'armée  Fn 
Plusieurs  dessins  exposés  au  salon  de  1827.  Il  a  ob 
grand  prix  d'architecture  en  181 7  ;  un  prix  au  conco 
vert  pour  le  monument  dont  il  vient  d'être  fait  menti 
des  prix  accordés  pour  la  restauration  du  grand  the 
Lyon ,  en  1 826.  Il  tient  un-  atelier. 

GARNEREY  (Jean-François) ,  peintre  de  geni 
portraits ,  r.  Neuve-des-Mathurins ,  24 ,  né  à  Paris  e 
él.  de  David.  Ses  tableaux,  admis  au  M.  R. ,  sont:  ei 
1 801 ,  i8o4  et  1806 ,  Divers  portraits  dans  lé  genre  fl 
En  1808 ,  Une  dame  accordant  sa  harpe  devant  un 
Eu  t8io,  Mme.  de  Main  tenon  en  retraite  ;  Un  tab 
flem^s.  En  181 2 ,  Ëralerie  de  l'hôtel  de  Toulouse  à  Pat 
du  grand  salon  de  M.  le  comte  Joubert ,  directeur  de 
que  de  France  ;  Cortège  du  baptême  du  roi  de  Roi 
18149  Louis  XVI  au  Temple.  En  1817  ,  Diane  de 
demandant  à  François  P'  la  grâce  de  son  père  ;  Intel 
la  cour  de  l'hôtel  de  La  Trémouille;  Porirait.  En 
Place  de  l'Etape ,  à  Orléans  ;  Porte  des  anciennes  sép 
à  Orléans  ;  Vue  intérieure  du  portique  de  St  .-Germa 
xerrois  ;  Marie  Stuart  dans  sa  prison.  En  1822 ,  Intéi 


l'église  de  Rotnainville  ;  Cour  de  l'arcLevêché  de  Paris  ;  Cour 
de  riiôtel  de  Sens  ,  effet  de  neige  ;  Maison  de  la  reine 
Blanche  ;  Cour  et  escalier  de  la  Ste.-Ghapelle  (M.  d.  R.).  En 
1824  j  Intérieur  de  l'église  d'Auteuil  ;  Fonts  baptismaux  de 
la  même  église  ;  Portique  latéral  d'une  église  près  Beaumont; 
Départ  de  Vert-Vert  pour  Nantes  ;  Louis  XIV  et  Molière  ; 
Vue  de  la  place  de  la  comédie  et  des  tours  de  la  cathédrale 
d'Orléans  >  et  en  1827  ,  Le  duc  de  Montansier  conduisant  le 
jeune  dauphin ,  fils  de  Louis  XIV,  dans  la  chaumière  d'un 
paysan.  Cet  artiste  a  fait  plusieurs  intérieurs  d'église  ;  il  pro* 
fesse  dans  des  pensionnais  et  donne  des  leçons  particulières. 
GAHNERÈY  (  Ambroise-Louis) ,  peintre  de  marines ,  r. 
St.-Pierre-Montmartre ,'  i5,  fils  aine  du  précédent,  étudia 
sous  son  père  le  dessin ,  et  apprit  sans  maîtres  la  peinture. 
Ses  ouvrages  ont  figuré  aux  exp.  du  M.  R. ,  savoir  :  en  1817, 
Louis  XVIII  et  la  duchesse  d'Angouléme  à  bord  du  yacht  le 
Rojàl  Souverain  (au  duc  d'Angouléme);  EUnbarquement  de 
la  duchesse  de  Berry  à  bord  de  la  frégate  la  Syrène  (  duch» 
de  Berry)  ;  Départ  d'Angleterre  du  duc  de  Berry  à  bord  de  la 
frégate î'Eurotas  (duch.  de  Berry);  Ube  marine.  En  1819, 
Vaisseau  à  trois  ponts  jeté  sur  des  rochers  ;  Un  orage  ;  Une 
rade;  Vue  de  la  tour  de  Londres  (S.  d.  A.  d.  A.).  En  182.2  , 
Vue  de  nie  d'Or  dans  la  grande  rivière  de  la  Chine  ;  Vue 
d'un  marché  à  poissons  de  Londres  *,  Vue  générale  du  port 
et  de  la  ville  de  Brest  ;  Dessins  représentant  la  Roche-Ber- 
nard ,  Caen ,  Bordeaux  et  Kelcandroy  ;  La  barre  de  Bayonne; 
Prise  de  la  frégate  anglaise  ta  Guerrière  par  la  frégate  amé* 
ricaine  la  Constitution  ;  Prise  de  la  corvette  anglaise  le  Fro- 
lic  par  la  corvette  américaine  le  Wasp  ;  Prise  de  la  corvette 
anglaise  le  Peacock  par  la  corvette  américaine  le  Ho'rnet , 
Prise  de  la  flotte  anglaise  ]>ar  la  flotte  américaine  dans  le  lac 
€hamplain.  En  1824 ,  Pêche  à  la  morue  (S.  d.  A.  d.  A.).  Vue 
de  Boulogne;  Entrée  du  port  de  Dunkerque  (S.  d.  A.  d.  A.); 
Vue  de  Fécamp  ;  Vue  du  fort  d'AmbleteUse ,  Vue  du  port 
de  Bordeaux,  dessin;  Les  pontons  anglais.  En  1827,  Une 
plage  près  Marseille  ;  L'entrée  des  jetées  du  Havre  (S.  d.  A. 


GAR 


d.  A.)  ;  Le  Furet ,  côtce  de  la  duchesse  de  Berry  (coi 
par  elle)  ;  Tue  du  fort  d'Andrecel  ;  La  pêche  au  fauc 
teaux  pêcheurs  par  un  gros  temps.  M.  Garnerey  i 
exp.  au  Lux. ,  en  i83o,  une  marine  peinte  en  bois, 
bat  de  Nayarin,  peint  sur  les  lieux  par  ordre  du  go 
ment ,  et  La  pêche  au  hareng ,  n'ont  pas  encore  été  ( 
Cet  artiste  a  obtenu  une  méd.  d'or  à^  l'exp.  du  Loi 
1819,  et  une  autre  à  celle  de  Douai.  Elève  de  M.  Du 
pour  la  gravure  à  l'aqua-tinta ,  il  a  reproduit  de  ce 
nière  plusieurs  de  ses  compositions ,  et  publie  en  ce  1 
Vues  des  ports  et  côtes ^de  France^  in-fol. ,  dont  il 
toutes  les  planches.  M.  Gameray  tient  atelier  de  ] 
chez  lui ,  et  donne  des  leçons  particulières. 

GARNEREY  (Auguste)  ,  peintre  de  genre,  i 
1824  9  second  fils  de  Jean-François.  Il  apprit  le  dessii 
père ,  puis  ayant  abandonné  l'architecture  qu'il  avs 
mencé  d'étudier,  il  devint  élève  de  M.  Isabey ,  pour 
ture  à  l'aquarelle.  Outre  un  grand  nombre  de  tableî 
peint  beaucoup  de  vignettes  à  Taquarelle.  Parmi  ses 
paux  ouvrages,  on  a  vu  aux  exp.  du  M.  R.  :  En  1808, 
Mathilde  ;  Aline  ,  reine  de  Gk>lconde  ;  Tombeau  du  i 
de  Brézé  (cathédrale  de  Rouen).  Eh  1810 ,  Napoléon 
rie<^Louise ,  lé  jour  de  leur  mariage ,  devant  la  fa 
château  des  Tuileries  ;  Vignettes  pour  les  œuvres  de  I 
En  181 2 ,  Vignettes  pour  les  romans  de  Mathilde  et  ( 
Jehan  de  Saintré;  Portraits.  En  18149  Portrait  et 
coloriés  ;  Mme.  de  Lavallière.  En  181 7  ,  Portraits.  £ 
La  BeUe  au  bois  dormant  ;  Portraits  de  difFérens  soi 
de  l'Allemagne  ;  Portrait  des  jeunes  princesses  de 
Fleurs.  En  1822,  Les  folàtreries  du  bon  vieux  temps; 
En  1824,  Le  moine.  M.  Garnerey  a  fait  en  outre 
traits  de  la  duchesse  de  Berry  et  de  ses  enfans ,  de  h 
royale  de  Naples  et  de  divers  princes  et  princesses 
magne;  Plusieurs  intérieurs  et  quelques  dessins 
grand  ouvrage  sur  l'Egypte.  Il  avait  obtenu  une  méd. 
salon  de  i8j2  ,  et  était  peintre  du  cabinet  de  la  reii 


GAR 


tense.  Depuîà  il  fut  profefsseur  de  dessin  de  la  duchesse  de 
fieny,  et  dessinateur  des  costumes  de  l'Acade'mie  royale  de 
musique. 

GARNEREY  (Hippolyte-Jean-Baptiste) ,  peintre  et  gra- 
veur à  l'aqua- tinta,  3®  fils  de  Jean-François,  r.  Neuve-des- 
Mathurins ,  24  >  né  à  Paris  en  1 787 ,  él.  de  son  père.  Il  est 
auteur  d'une  collection  de  six  vues  coloriées  de  la  ville  et 
des  environs  de  La  Havanne ,  gravées  par  lui-même  à  l'aqua- 
tinta.  Il  donne  des  leçons  chez  lui  et  au  dehors. 

GARNIER  (Etienne-Barthélémy) ,  peintre  d'histoire  et 
d^  portraits,  r.  deVaugirard,  72,  né  à  Paris  en  1769^  On  doit 
à  cet  artiste  .les  ouvrages  suivans  :  Diogène  demandant  l'au- 
mône à  une  statue  ;  Ajax  bravant  les  dieux  (gai.  du  Lux.)  ;  Le 
roiPriam  et  sa  famille ,  esquisse  ;  Socrate  et  Alcibiade  ;  Tous 
ces  tab.  ont  paru  au  salon  de  1 794  ;  La  famille  de  Priam , 
tab.  exp.  en  1800  et  en  181 4;  La  charité  romaine,  exp.  en 
1801  ;  Hercule  arrêtant  la  biche  aux  cornes  d'or,  même  exp  ; 
Jeune  enfant  présentant  du  grain  à  des  oiseaux,  exp.  en 
1802;  Nymphes  qui  se  reposent,  exp.  en  i8o4;  Portrait  en 
pied  de  l'empereur  Napoléon  dans  son  cabinet ,  exp.  en  1808; 
Éponine  et  Sabinus  (Gouv.)  ;  Entrée  de  Napoléon  et  de  Ma- 
rie-Louise au  château  des  Tuileries  le  jour  de  leur  mariage, 
exp.  en  1810  ;  Les  funérailles  du  roi  Dagobert ,  exp.  en  181 2 
(église  de  St.-Denis)  ;  La  mort  d'Eurydice,  exp.  en  181 4'; 
Us  galeries  du  Louvre  bâties  par  Henri  lY ,  exp.  en  1819  ; 
La  Vierge  (M.  1.),  pour  l'église  de  la  Madeleine,  exp.  en 
1827  '  L'entrevue  à  Chartres  de  la  duchesse  d'Angoulême  et 
de  son  mari  à  son  retour  d'Espagne  (M.  1.),  pour  la  ville  de 
Chartres ,  exp.  en  1827  ;  St.  Louis  à  Amiens ,  même  exp.  ; 
Une  Assomption  de  la  Yierge,  exp.  en  i83oau  Lux.  Cet  ar- 
&te  a  remporté  une  troisième  méd.  et  une  première  méd. 
pour  le  dessin,  le  second  prix  de  peinture  en  1787,  le  prix  de 
Udemi-figure  en  1 788,  le  grand  prix  de  peinture  même  année 
(le sujet  était  Tatius  assassiné  pendant  un  sacrifice),  et  deux 
prix  d'encouragement.  11  a  été  nommé  membre  dellnstitut 
^  »8i6.  M.  Gamier  a  été  présenté  comme  premier  candidat 


»9 


GAA 


pour  la  place  de  directeur,  de  .l'école  de  Ronâe  >  en  1828;  mais 
M.  Horace  Yernet  aja^it  été  nommé.»  M.  Garnîer  a  reçu  la 
décoration  de  la  Légion-d'Honneur  avec  une  pension  de 
2,000  fr. 

GARNIER  (Clément),  peintre  de  portraits,  r.  du  Mail, 
8 ,  né  à  Paris  en  1801 ,  él.  de  MM.  Lethière  et  le  baron  Re- 
gnault. 

GARNIER  (François),  graveur,  r.  dii  Faubourg-St.- 
Jacques ,  89 ,  né  à  Brest,  el.  de  Bervic.  On  doit  à  cet  artiste  : 
Le  portrait  de  M.  Pozzo  di  Borgo ,  d'après  Géraid  ;  Orphée 
et  Eurydice ,  d'après  DroUiag  ;  Raphaël  et  laFornarina,  d'a- 
près Picot,  tous  deu^  exp,  en  1824;  Portrait  de  Charles X , 
d'après  Gérard  ,  ex  p.  en  1827  ;  Le  tombeau  de  Sainte-Hé- 
lène ,  d'après  Gérard.  Il  a  obtenu  une  méd.  d'or  fvu  salon  de 
1824  9  et  tient  atelier. 

GARNIER  (Hippolyte-Louis) ,  peintre-lithograj^ ,  r. 
Férou,  i5,  né  à  Paris  en  180!».  A  cxp.,  en  i8%2,  Une  TUes 
d'un  château  gpthique  (Calvados).  En  18249  Un  portrait  en 
miniature.  En  1827,  La  marée  d'équinoxe,  d'aj^cs  Roque- 
plan  ;  Marines ,  d'après  le  même. 

GARREAU,  peintre  d'histoire,  r.  du  Bac;  58,  passage 
Stc.-Marie,  7.  A  exp. ,  en  1819,  Othryadès.  En  i8aa,  St- 
Sébastien ,  martyr.  En  1827  ,  Une  jeune  nymphe. 

GARREZ  (Pierre- Joseph) ,  architecte ,  r.  du  Petit-AMir  - 
bon-St.*Sulpice  ,  149  né  à  Paris  en  1802,  él.  de  MM.  Dek^ 
piue ,  Yaudoyer  et  Lebas.  Il  a  remporté  au  concours  de  TI» 
stitut,  en  1829 ,  le  2^  grand  prix  d'architecture  et  la  gi:andtf 
médaille  d'émulation ,  dite  Prix  départemental  ^  étea  i83o  • 
le  i*"^  gr.  prix.  Le  sujet  de  ce  concours  était  le  projet  d'ii»^ 
maison  de  campagne  pour  un  prince ,  à  peu  de  distankie  d« 
la  capitale.  Quelques  tombeaux  sont  les  seuls  tmvaux  qs'v 
ait  entrepris  jusqu'à  présent. 

GARSON  (Victor-René  ) ,  peintre  de  portraits  et  d^ 
genre  ,  Paris ,  r.  de  la  Corderie,  5,  né  eu  1796  à  Pleërm^ 
(Morbihan) ,  faisant  aussi  des  dessins  de  médailles  et  de  mc^ 
numens  antiques.  Les  tableaux  de  cet  artiste ,  qui  ont  pars 


GAS 


«iiix  diverses  exp.  du  M.  R. ,  sont  î  En  1817 ,  Une  vue  du 
nlàtclié  du  Temple.  £n  1819,  Elie  ressusdtant  fenfant  de 
là  vetive  de  Sarepta  ;  Une  sortie  de  l'école.  En  1822 ,  Une 
fête  aux  Champs-Elysées  ;  Le  carreleur  de  souliers  ;  L'au- 
mône ;  Danse  de  petites  filles  ;  Le  rausard  puni  ;  Le  portrait 
de  M.  Xavier  Lfeprince.  En  1824 ,  La  confirmation.  En  1827, 
Une  scène  de  famille;  Portraits.  M.  Garson  peint  pour  M.  le 
duc  de  Garainan  une  suite  des  plus  beaux  camées  du  cabinet 
dtî  it>i.  n  enseigne  dans  des  pensionnats  et  donne  des  leçons 
particulières  chez  lui  ainsi  qu'au  dehors. 

GASSE  (Ferdinand),   compositeur  die  musique,  Paris , 
t.  des  Rlles-St .-Thomas,  17,  né  à  Naples  en  1780,  el.  de 
Gossèc  et  de  M.  Catel.  A  composé  là  musique  de  la  Finta 
Angara  (la  feinte  Bohémienne),  opéra  bufia  en  2  actes,  repré- 
senté à  Naples  en  janvier  1812;  Du  voyage  incognito,  i  acte, 
à  Paris,  théâtre  de  TOpéra-comique ,  eh  1819  ;  de  Tldiotë , 
3  actes,  même  théâtre,  en  1820;  de  Une  nuit  de  Gustave 
Wasa ,  2  actes,  même  théâtre  ;  de  la  musique  d'église  à  4  , 
S,  6  et  8  voix,  etc.  M.  Gasse  a  remporté  le  premier  prix  de 
violon  au  Consetvàtoire  en  1801 ,  le  2*  prix  de  composition  à 
flnslitut  et  au  Conservatoire  eii  i8o4  ;  le  grand  prix  de  com- 
position à  l'Institut,  et  le  premier  prix  au  Conservatoire,  eii 
iBoS.  Il  est  professeur  d'harmonie,  dé  composition,  de  chant 
et  de  violon. 

6ASSIES,  peintre  d'histoire  et  de  genre ,  Paris,  r.  des 
Martyrs,  passage  Btéda,  4»  él,  de  MM.  Vincent  et  Lacour.  A 
«îp.  en  r8io,  Homère  abandonné  par  des  pêcheurs  surim 
livage,  acquis  par  la  S.  d.  A.  d.  A.  :  Une  famille  naufragée  ; 
Cq  laboureur  tenant  d'une  main  unie  tête  de  mort  et  de 
l'autre  une  épée  rongée  de  rouille.  En  181 4»  Virgile  lisant 
^t^Êoéide  devant  Auguste.  En  181 7,  Horace  au  tombeau 
fc  Virgile.  En  1819,  Jésus  et  St.  Pierre  marchant  sur  la 
ïtter  ;  Dernière  communion  de  St.  Louis,  (M.  d.  R.)  ;  Homère 
«vantant  ses  poésies  devant  les  bergers  ;  Vue  d'un  intérieur 
gotlùque  en  ruines.  En  1822,  St.  Louis  visitant  ses  soldats , 
■^uranldesmadadies  contagieuses  qui  ravageaient  son  armée; 


Martyre  de  St.  Appien^  (M,  d.  R.)  ;  Combat  des  Trente  ; 
Marines  ;  Dessins  ;  Vue  des  environs  d«  Bath  en  Angleterre; 
Des  Français  échappés  des  prisons  d'Angleterre  sont  surpris 
par  une  tempête  ;  Intérieur  de  Tatelier  d'un  broyeur  de  cou- 
leurs ;  Dessous  de  la  tour  de  l'église  de  St, -Pierre  près  Ca- 
lais ;*Yue  du  bout  de  la  jetée  de  Calais;  Un  brouillard  ;  Des 
Arabes  attendent  des  naufragés  pour  s'en  emparer  y  ces  deux 
tableaux  appartenant  à  la  S.  d.  A.  d.  A-  £n  18249  La  Trans- 
figuration, (M.  I.);  Ste.  Marguerite,  reine  d'Ecosse,  lavanl 
les  pieds  aux  pauvres  ;  Clémence  de  Louis  XII,  (M.  d.  R.) 
Prise  de  Santi-Petri,  esquisse  terminée  (P.)  ;  Intérieur  d( 
Téglise  St.-Picrre-lès-Calais  ;  Vue  du  village  deSangate,  prè^s-  :=s 
Calais  ;  Des  contrebandiers  débarquant  des  barils  sur  le^  ^s 
cotes  d^  Douvres  ;  Yue  du  lac  de  Loniond>  en  Ecosse  ;  Ytr^  "  ir 
du  cap  Blanc-nez,  ce  tab.  appartient  à  M.  Schroth  ;  Entrée  ^=e 
du  port  de  Boulogne,  appartenant  à  M.  Casimir  de  CypieiTC 
Yue^du  rocher  de  Shakespeare,  appartenant  à  M.  le  vicomt- 
d'Houdetot.  En  1827,  Intérieur  de  Téglise  de  St.-Nicolas  à 

Boulogne-sur-mer,  (J.  d'O,)  ;  Naufrage  d'un  pécheur  et  dH^He 
son  enfant;  L'enfant  d*un  pêcheur  secourant  son  père  ,  c^^^es 
deux  tab.  appartenant  à  M.  Albert.  M.  Gassies  a  peint  dat^ncms 
la  première  salie  du  Conseil  d'état  des  figures  alIégorK^ — i- 
ques  représentant ,  les  Sciences  ,  les  Arts,  V Agriculture,  le 

Commerce ,  la  Paix,  la  Justice,  la  Force  et  la  Loi.  Il  a  aus^^sssi 
exp.  à  la  galerie  Lebrun  en  1826,  Les  aiguilles  de  l'île  ^  de 
Wight  ;  Le  rocher  de  Dumbarton,  soleil  couchant  ;  Les  cot^^rtes 
de  Falkestone ,  soleil  levant  et  brouillard.  Il  a  obtenu  u  ^^ne 
médaille  en  181  o. 

GASTON  (Pierre-Marc  Bassompierre),  peinU-e  d'histo^  — i^e 
et  de  portraits,  à  La  Flèche  (Sarthe),  né  à  Paris  en  1786,  ■  el. 
de  David.  Il  a  exposé  auM.  R.  en  1812  :  sujet  tiré  de  rAmcE:=3ur 

et  Psyché,  7  p.  6  po.  sur  9  ;  en  i8i4,  Sully  écrivant  ; ses 

mémoires,  3  p.  sur  2;  en  1822  ,  Henri  IV  chez  Gabriel ^^1 

2  p.  sur  2  p.  6  po.  En  18241  L'abjuration  de  Henri  IV,  à  IL i^-'* 

Denis,  4  P*  ^  P^*  ^^^  ^P*  6po.,  etc.  Ce  tableaua  valu  à  l'aut^^^''^ 
une  médaille  d'or.  Il  se  trouve  maintenant  chez  M.  le  c3iic 


GAT 


'^c  Ventadour.  M.  Gaston  a  fait  en  outre  un  tableau  du  Sacré- 
^QHir,  7  p.  sur  4»  pour  le  monastère  de  St.-Marcelin  près 
^ïenoble,  et  les  portraits  en  pied  de  Louis  XVIII  et  du  duc 
Je  Berry,  pour  les  salles  de  l'Ecole  royale^  militaire  de  La 
flèche,  où.  il  est  professeur  de  dessin  depuis  1816. 

GATATES  (Pierre-Antoine),  guitariste,  à  Paris,  r.  de 
tlniversité,  79,  ne'  à  Paris  le  20  décembre  1774»  fils  naturel 
1  prince  de  C***  et  de  la  marquise  de  S***,  s'est  formé  lui- 
ême.  II  était  destiné  dès  son  enfance  à  l'état  ecclésiastique, 
l'il  quitta  en  1 788  pour  s'occuper  entièrement  de  la  musi- 
e.  Il  fit  des  romances  avec  accompagnement  de  guitare 
i  obtinrent  une  grande  yogue,  puis  une  méthode  pour  cet 
itrument.  En  1798^  il  prit  quelques  leçons  de  harpe,  et 
ixx  ans  après  il  donna  une  méthode  de  cet  instrument:  Ses 
.très  productions  sont  des  duos  pour  guitare  et  piano ,  des 
LOS  et  aubades  pour  guitare,  flûte  et  yiolon  ,  et  quantité  de . 
mances.  Il  est  inventeur  du  genre  dit  '  folies.  C'est  à  lui 
l'est  due  la  première  lanterne  magique,  pièce  originale  ar- 
ingée  pour  piano  ou  guitare . 

GATATES  (Joseph-Léon),  fils  aîné  du  précédent,  har- 
ste,  à'  Paris,  r.  de  l'Université,  79,  né  à  Paris  en  i8o5,  eut 
3ur  maître  son  père  et  M.  Gousineau.  Il  balança  pendant 
uelcjne  temps  entre  l'histoire  naturelle  et  la  musique,  quél- 
aes  succès  qu'il  obtint  pour  la  musique  le  décidèrent  à  se 
vrer  à  Tétude  de  la  harpe  qu'il  professe.  Il  a  composé  plu- 
leurs  morceaux  pour  la  harpe ,  entre  autres  un  grand  duo 
our  harpe  et  piano  (la  partie  de  piano  est  de  M.  Ch.  Schunke) . 

I  a  aussi  fait  une  fantaisie  caractéristique  sur  l'air  de  la  Sen* 
inelle:  Edouard  et  Félix  ses  frères  se  livrent  aussi  à  la  mu- 
âque,  le  premier  jcultive  la  guitare,  le  second  le  piano,  celui - 
zk  a  fait  pour  cet  instrument  plusieurs  fantaisies  et  variantes. 

II  se  destine  à  la  composition  dramatique  et  a  composé  dans 
ee  genre  des  ouvertures,  symphonies  et  chœurs  qui  sont  en« 
core  inédits. 

GATDÏE  (Georges- Jacques),  graveur,  place  de  l'Estra- 
pade, I,  né  en  1773,  él.  de  Leroy.  On  a  de  cet  artiste  les. 


GAT 


ouvrées  suivans  :  Costumes  des  femivi^  du  pays  de  Caiu  e( 
de  plusieurs  autres  parties  de  la  Normandie  ;  Gostuiaaes  de9 
femmes  de  Hambourg,  du  Tyrol,  delalJoUande,  dç  la  Suisse, 
de  la  Franconie,  de  l'Espagne,  du  royaume  de  Naples;  G^ 
lerie  française  des  femmes  célèbres  ;  Plusieurs  portraits,  eu 
pied.  • 

GATTEAUX  (Nicolas-Marie) ,  graveur  en  médaillés , 
r.  de  Bourbon,  S5,  né  à  Paris  en  1761,  éL  de  MM.  Dplom^^ 
et  Gros ,  graveurs  sur  bijoux.  Ses  principales  producdoui 
sont  :  plusieurs  médailles  gravées  à  l'occasioq  des  e'yéncmiei 
ci-*après,  savoir  :  La  mort  de  Louis  XV  ;  L'e'rection  d|i  çol 
le'ge  de  chir[irgie ,  dont  la  première  pierre  fut  posée 
Louis  XVI  ;  Le  sacre  de  Louis  XYI  ;  L^  naissance  du  Jkok 
pbîn  ;  L'inveption  dea  aérostats  par  Montgol&er,  quatre 
dailles  ;  L'établissement  du  La3:aret  de  AIar9eiUe; 


de  Lftpeyrouse  ;  L'ouverture  du  canal  de  Bourgoguie  ;  l^a  fé— 
dératioB  dea  départemens  de  1^  France  ;  L'abolition  des 
viléges  ;  Le  passage  du  Khin  et  du  Danube  par  Moreau, 
l'an  yill  ;  La  médaille  que  firent  graver  les  six  corp«  d»^4Ed? 
marchands  lors  de  l'avénemeut  de  Loui»  XVI  ;  Trois^  m^^-^é- 
daUles  pour  les  États-Unis  d'Am^ique  ;  La  n^édaiUe  pomr  \^     \^ 
prix  de  vertu  de  l'Académie  française  ^  Portrait  d]^ 
de  Maurepas  ;  Portrait  de  d'Alembert  ;  Portrait  ds  Laltia&de 
Portrait  d'Haydn  à  l'occasion  de  Texécution  de  l'Oratorioe^^^  ^ 
l'an  IX  ;  Médaille  pour  le  prix  de  l'école  de  médecine, 
présentant  les  têtes  d'Ambroise  Pare  et  d'André  Fers^el  ; 
sceaux  de  l'Etat  ;  Les  sceaux  de  l'Académie  d'Orléans  ;  M^^  ^^ 
dailles  pour  le  Corps  législatif  e^  les  tribunaux  ;  Les  tr©^— "^î* 
consuls.  Cet  artiste  a  gravé  presque  toutes  les  planches  ép-*'^^^ 
assignats  ;  On  lui  doit  l'invention  de  la  presse  Wiéaa^fkiqi^^'yfi 
qui  appose  en  même  temps  le   timbre  sec  et  le  tiqib  -^^'^ 
humide  9  et  de  la  machine  à  mettre  la  sculpture  aux  poi]aB:=3^ 
avec  exactitude  et  célérité.  Il  a  exécuté  un  grand  nomb^^^ 
de  travaux  pour  les  administrations  des  Domaines,  de  )a  l^^^^ 
terie  et  des  Droits  réunis.  Il  a  été  nommé  graveur  des  "*- —  ^ 
dailles  du  roi  en  1781.     . 


GAU 


GATTEAUX  (Jacques-Edouard),  graveur  en  médailles 
et  scu^>teiiir,  r.  de  Bourbon ,  35,  né  à  Paris  en  17B8,  él.  de 
soM  père  et  de  M.  Moitié.  On  doit  à  cet  artiste  plusieurs  mé- 
dailles destinées  à  consacrer  la  mémoire  des  événemens  sui- 
▼ans,  savoir  :  La  capitulation  de  Mantoue  ;  Le  rétablissement 
de  recelé  des  Beaux- Arts  à  Rome  ;  La  paix  de  181 4  ;  La  sainte 
Alliance  ;  Le  pont  de  Bordeaux  :  Quatre  portraits  de  Char- 
les X  en  costume  du  sacre  ;  L'érection  de  la  statue  de  Louis 
XIII  sur  la  place  royale,  (M.  I.)  ;  Les  portraits  de  Grétry 
Malberbe,  Ducis,  Haydn,  duc  d'Enghien ,  le  comte  d'Artois 
à  l'occasicMi  de  la  convocation  du  collège  électoral  en  181 5 
Pugety  Philibert  de  Lorme,  Yarin ,  Edelinck ,  Rameau,  ces 
cinq  dernières  médailles  gravées  pour  l'Académie  dès  Beaux- 
Arts,  et  destinées  à  servir  de  prix  ;  Dix-sept  médailles  pour 
la  ^aderie  métallique,  savoir  :  Corneille,  La  Fontaine,  Mon- 
taigne, Bufibn,Puget,  Rabelais,  Yarin,  Mme.  de  Staël,  Phi- 
libert de  Lorme,  St.  Yincent  de  Paul,  Richelieu,  Mirabeau, 
Monge,  Masséna,  Edelinck,  Barthélémy,  Cassini  ;  MM.  Ma- 
nuel ,  Esgonnière ,  Perreau ,  députés  de  la  Yendée  ;  M.  de 
Lanneau,  chef  de  l'institution  de  S  te.  Barbe  ;  Charles  Du- 
pât j  ;  J*  Zamoiski,  cette  médaille  a  été  envoyée  en  Pologne; 
Buste  en  marbre  de  M.  Moitte,  exécuté  en   181 5  ;  M.  Nie- 

s. 

Marie  Gatteaux,  père  de  l'artiste,  buste  en  marbre;  Mercure, 
bas-relief  en  marbre,  même  année  ;  Rabelais,  buste  en  mar- 
bre, (M.  I.);  Michel  Ange,  buste  en  marbre  (salle  du  Musée 
de  peinture)  ;  Sébastien  del  Pioihbo,  buste  en  marbre,  (M. 
d.  R.);  Le  chevalier  d'Assas,  statue  en  bronze,  7  p.  de  haut, 
destinée  à  la  ville  du  Yigan.  Une  grande  partie  des  ouvrages 
ci-dessus  ont  été  vus  aux  exp.  de  181 9, 1822,  1824»  et  1827. 
Cetartiatea obtenu  le  i®' grand  prix  degravuréen  médailles, 
tme  pensjion  à  Rome  en  1809,  et  une  médaille  d'or  au  salon 

de  1824.       ' 

GAU  (François-Chrétien),  architecte,  r.  de  Vaugirard, 

55,  né  à  Cologne  le  i5  juin  1 790,  él.  de  MM.  Debret  et  Lebas. 

Il  a  fiait  la  restauration  de  l'église  St.-Julieh-le-Pauvre  à 

Paris;  Le  presbytère  de  l'église  de  St.-Se vérin.  Il  a  exp.  en 


i822,  Dessins  originaux  faits  en  Nubie,  gravures  de  Touvi-age 
sur  les  Antiquités  de  la  Nubie  ;  et  en  18249  Architectures, 
sculptures  et  peintures  égyptiennes  ou  Voyage  dans  la  haute 
et  la  basse  Egypte  ;  Douze  stations  sur  le  chemin  du  Calvaire 
à  Jérusalem.  Il  est  chargé  par  le  gouvernement  de  la  cous- 
•  truction  d'une  nouvelle  prison  pour  les  détenus,  près  la  bar- 
rière d'Enfer,  et  a  été  nommé  membre  de  la  Légion-d'Hon*- 
neur  en  i8a£f.  Il  professe  son  art, 

GAUCHE  (François-Tranquille),  architecte,  r.  du  Bat- 
tpir^St.-André-rdes-Arts,  10,  né  à  Choisy-le-Roi  en  1766,  él. 
de  M.  de  Wailly.  Ses  principaux  ti^vaux  sont  :  Les  sépul- 
tures des  familles  de  Lépine  et  de  Marescot  au  cimetière  de 
TEsten  |8ii  et  1824»  L'abattoir  des  Invalides  en  18 10;. La 
halle  aux  vins  en  i8u  ;  Maison  de  détention  pour  les  dé* 
lits  politiques  (ancien  hôtel  de  Bazancourt),  quai  St.-Bernard, 
en  181 5.  n  a  exécuté  difierens  travaux  de  réparations  dans  l'é- 
tablissement des  Jeunes  Aveugles ,  r.  St.-Yictor.  Il  est  auteur 
de  plusieurs  projets  de  maisons  et  édifices  publics.  Il  a  exp.  en 
i8o2>  projets  d'abattoirs  pour  Paris.  En  1806 ,  esquisses  di 
verses  de  constructions.  M.  Gauche  a  obtenu  le  2^  gran 
prix  d'architecture  eu  1809.  Il  a  été  nommé  expert,  du  ca 
dastre  en  1,809  ;  membre  du  jury  de  l'école  d'architectur 
en  181 9,  et  membre  honoraire  du  conseil  des  bâtimens  ci 
vils,  même  année.  Il  est  professeur  à  l'école  polytechnique.^ 

GAUDEFROY  (Pierre- Julien),  peintre  d'histoire,  de 
genre  et  de  portraits,  Vieille-rue-du-Temple,  35,  né  à  Paris. 
en  1801,  él.  de  Gros.  On  doit  à  cet  artiste  :  La  mort  d'Abel, 
exp.  au  Musée  de  Lille  ;  Des  nymphes  au  bain  ;  Acis  et  Ga-* 
lathée  ;  Plusieurs  vues  prises  en  Normandie  ;  Un  portrait 
exp.  en  1824  ;  Le  plafond  delà  salle  de  spectacle  à  Versailles 
représjsntant  Apollon  et  les  Muses.  Toutes  les  figures  des 
décorations  de  l'opéra  de  Sémiramis  au  théâtre  Italien ,  et 
des  copies  de  difierens  sujets  pour  la  galerie  de  la  duchesse 
de  Berry* 

GAULLE  (Edme),  sculpteur,  a  ej^p.  en  1808,  Un  jeune 
P^cl^eur,  bas-relief  en  plâtre.  En  18 12,  plusieurs  bas-reliefs* 


GAU 

Bu  1817,  Louis  XYI,  slatue  à  g^iouxpour  l'église  de  St.- 
)ems;Ue'tudede  la  nature,  bas-relief  pour  la  fontaine  de 
a  Bastille  ;  Buste  de  Claude  Perrault.  En  1819^  Têtes  pour 
es  fontaines  du  marché  de  la  Yieille-ruerdu  Temple.  En  1 827  j 
Statue  de  Louis  XYI  en  marbre  (M.  L).  M.  Gaulle  a  rem- 
lorté  le  a®  grand  prix  de  sculpture  en  1799  et  le  i*'  en  1 8o3. 
GAULT  DE  SAINT-GERMAIN  (Pierre-Marie),  pein- 
te, ancien  pensionnaire  du  roi  de  Pologne,  r.  du  Cimetière^ 
5t.-André-des- Arts ,  1 ,  né  à  Paris  en  1754,  él.  de  M.  Dû- 
hameau.  Ses  principales  productions  sont  :  St.  Jérôme,  10  p. 
tw  7,  pour  l'Hôtel-Dieu  de  Paris  ;  L'Assomption  de  la  Vierge, 
^p.  sur  6  ,  pour  l'église  de  St.-Julien,  à  Domfront,  exposé 
ians  la  salle  des  Blancs-Manteaux  à  Paris ,  en  1778  ;  ¥ue  de 
^rade  et  du  port  de  Moka ,  en  Arabie ,  d'après  un  croquis  du 
^omte  de  Kulljr,  18  po.  sur  24,  acquis  par  Louis  XYI  en 
a^86;Le  départ  des  bergers  pour  Bethléem,  effet  de  nuit 
[  S.  d.  A.  d.  A.) ,  eiqp.  en  1 708  ;  Cacus  terrassé  par  Hercule  , 
grand,  dessin  à  la  plume  lave  au  bistre  (S.  d.  A.  d.  A.)  ;  Un 
Christ,  8p.  sur  6;  ce  tableau,  exécuté  en  1774  et  aux  frais 
âeH.  de  Sartine^ ,  décorait  un  oratoire  de  l'Ave-Maria  à  Pa- 
>*is.  Le  Satyre  et  le  passant ,  pour  le  roi  de  Pologne  Stanislas; 
c^e  tab.  a  été  tu  au  salon  de  1 790  ;  Portrait  du  1*01  de  Polo- 
gne Stanislas  ;  Deux  sujets  de  la  vie  de  Henri  lY ,  tabl.  com- 
mandé par  MM.  Doyen  et  Cochin ,  membres  de  l'Académie 
^jale ,  pour  Mlle.  Clairon  ;  Portrait  de  Mlle.  Clairon  cou- 
ronnant les  bustes  de  Corneille ,  Voltaire  et  Crébillon ,  pour 
le  landgrave  de  Darmstadt.  L'esquisse  terminée  de  ce  tabl. 
appartient  à  M.  Crucy ,  à  Nantes  ;  Fêtes  séculaires ,  sujet  tiré 
^lliynme  Pemgiiinm  Feneris;  ce  tabl.  a* été  soustrait  a 
l'auteur  vers  la  fin  de  l'année  1792;  Des  capucins  distribuant 
des  chapelets  et  des  images  à  des  jeunes  -filles  dans  une 
^eo&e,  tabl.  qui  a  appartenu  à  M.  Mouton ,  banquier,  frère 
de  Tarchitecte.  Ces  deux  derniers  tableaux  ont  fait  classer 
Vauteur  au  rang  des  médaillistes  à  l'Académie  ;  Portrait  eb 
pied  damaréebaV  de  Richelieu,  en  costume  de  duc  .et  pair,  8 
P'  sur  6,  gravé  par  Yangelisti  ;  Portrait  de.M.  Declozau,  pro- 


S97 


.■'n-t^t 


<J4U 


piiétuire  dli  cûnetière  de  k  Madekme,  peint  en  1 79^ 
ir^iU  de  Al4iie-Aiigéli$pie  Gavudlle^  descendante  de 
neille  j  (jascade  de  laDor  am  mcmt  d'Or  y  ezp.  en  ida 
tv^t  de  l'auteur  4  6«oate  basaltique  de&ojpat  en  Au 
ppèa  Qertncoit-FerEand,  dans  la  collection  de  M.  Re^ 
|j*l|it  de  M.  Rey;  La  restaswation;  Une  danse  de  Bskc 
sujet  pris  sur  une  des  fontaines  de  Paris  (  M.  du  Somti 
Un  charlatan  ;  Un  paysage  ;  ces  deux  tidiL  scmt  dans  I 
net  de  M.  Perrin ,  directeur  de  l'école  rayale  de  ma 
liques  et  de  dessin  ;  Une  vue  dfii^aqueduç  d'Arcueil , 
çoUectÎQU  de  l'artiste  ;  Un  grand  nombre  de  pastid] 
l'on  trquve  skmvent  catalo^[ues  sous  1^  noms  des  i 
4q[u'ils  ii|iitent.  M»  Gault  de  St.-GKermain  est  en  outre 
de  plusieurs  ouvrages  de  littérature  relatifs  aux  beai 
savoir  s  f^êe  et  QSiwres  aie  Léonard  de  Vinci;  Fie  et  i 
4e  Nicolas  Poussin  fLes  Trois  siècks  de  lu  peinture  en  i 
Les  JPassioffs  i  Guide  des  amateurs  ^  écoles  ital.,  lomb. 
espag.  ;  Guide  des  amateurs ^  écoles  all.>  flani.i  faoU 
nalefi  de  la  cakogntpkie  générale;  Tente  pmer  ia  beile 
tioii  desjieurs  de  Frétfostf  Owixaks  productions  deVt 
les  sahns  de  1817,  1B19;  État  dos  arts  tians  ie  xix^ 
(Yoy.  h  Spectateur  y  par  Malte-firuu)  ;  Hàtoire  de  i 
TMeati  de  la  ci'*demni  proivince  iJPAwergne;  nombre 
files  sm*  les  arts 9  l'antiquité,  lliistoire,  dans  les  01 
quotidiens ,  hebdomadaires ,  etc.  Il  a  inventé  un  iust 
à  l'aide  duquel  on  trace  les  corps  en  perspective  sui 
ture  même  ^page  43  de  Léonaid  de  Vinci ,  éditi<m  d 
leur  )  y  et  a  fait  les  premiers  essais  des  miniatures ,  di 
mé&  (mode  antique),  en  SQoiété  avec  l'abbé  de  Lachj 
les  premières  expériences  sur  le  pitasphalte,  pour  inti 
l'jMage  de  la  poix  végétale  dans  l'industrie  et  les  aris^. 
.GAUTHEROT  (Claude) ,  peintre  d'histoire  et  y 
traits,  né  à  Paris  •  él.  de  David.  A  exp.  au  salon  de 
Pyrame  et  Thisbé  ;  et  un  Portrait,  fin  1801  ,  Flusiei 
traits.  En  1802,  Convoi  d'Atala;  Portrait  de  M.  f 
préfet  de  l'Isère.  En  i8o4>  Lféduc^on  du  jeune  G 


I 


GAU 


tin  y  esquisse;  Uq  poitraît.  En  18^,  Alloieutioii  fintè  par 
Sapoléoù  au  a^  corps  de  la  grande  anoée  en  160S.  En  1810^ 
L'empereur  blesse'  devant  Ratisbonne  ;  L'entrevue  des  empe* 
eurs Napoléon  et  Alexandre  sur  le  Niémi^n.  En  181 7,  St. 
iouis ,  dans  son  camp  >  psoioant  liti-mêin^  des  mililairiQs  «If* 
»ots  de  la  peste  ^  tabU  conwiandé  pour  le  roi  et  destiné  4  la 
écoration  de  la  diapeUedes  Tuileries  ;  S|.  Louis  donnant 
I  sépulture  à  un  soldat  de  s0ii  armée ,  esquisse  ;  |dd.  or- 
oimé  pour  l'église  de  La  Sfadeleine  9  Héroîiv^  d'EUssabeth 
lazette,  uppartienC  i  M.  (ÎAïatte  fils,  i^  1819*  Ténas  xm^ 
inée  par  Esculape ,  esquisse  ;  le  tableau  a  été  etp.  eii  i8a4f 
icqois  par  M»  deSommariva;  Portrait  du  maire  de  la  com-* 
imoe  d'Argenteuil. 

GAUTHIER  (Charles-Gabriel) ,  peiime  de  geprea,  r. 
J.-J.  Rousseau,  3,  né  à  Tonnerre  en  iSo9>  él.  de  M.  De- 
Dunie.  Ses  principales  productiosas  sont  c  Un  braconnier  ;  ce 
tabl.  a  été  lithographie  ;  Une  feynme  donnant  à  manger  à  une 
àèvre,  exp.  en  18:^17  (M*  Geringer,  marchand  decoideura); 
il  a  été  lithographie  par  M.  Mi^  ;  TJn  troupeau  de  moutons, 
6i{).  en  1827  (S.  d.  A.  d.  A.)* 

GAUTHIER  (MartinTPierre),  architecte,  r-  NenyeSt.* 

Ettstache ,  36 ,  né  à  Troyes  «a  1790 ,  él.  de  M.  Perciev.  Ses 

prkdpaugc  ouvrages  sont  ;  La  restauration  de  la  chapelle  du 

cbiteau  de  Vintrennes  ;  Le  quartier  neuf  des  aUénés  à  Btcé'» 

tre;  Le  monument  de  Fénélon  à  Gaanbray  ;  L'école  piAUqua 

delà  rue  de  Fkanis;  La  chaire  de  l'égUse  de  St.-G^rvaîsi 

sujet  du  concours  ouvert  par  M.  le  préfet  dâ  la  Seine  en  i8a4; 

U nouveau  bureau  des  nourrices,  r.  St.-DSenis;  L'église  fLs 

St.-Jean,  à  Boneval  (Aube);  La  Vestauration  complècse  du 

tenij^  de  la  Pflâx ,  à  Rome,  en  i8i5.  Il  a  obtenu  une  méd. 

^1808  pour  un  projet  d'hâtel-de<-ville;  une  mëd.  en  iSt^ 

pour  le  projet  d'un  théAtre  et  d'un  calé,  et  le  1^^  gr.  prix 

^'architecture  ;  une  méd.  au  salon  de  1S19  pour  le  projet 

i'une  basilique.  On  lui  doit  la  puUisatîon  d'un  camtage 

^yantpour  titre  i  Les  plus  beaux  édifices  de  la.viile  de  Oénes 

^f  àe  m  environs ,  exp,  en  .1 833  :et  1827 .  Il  ^professe  son  art. 


'  • 


GAV 


GA VEAUX  (Pierre),  compositeur  de  musique  , 
Bëziers  en  1764,  et  mort  à  Paris  en  1825,  él.  de  Fr 
Beck ,  organiste  dé  St.-Séverin ,  à  Bordeaux.  Après  avi 
quelque  temps  attaché ,  en  qualité  de  haute-contre  ,  à 
légiede  de  cette  église,  Gaveaux  la  quitta  pour  le  thi 
chanta  d'abord  à  Bordeaux ,  puis  à  Montpellier,  et  ent 
fin  comme  téliorau  théâtre  de  Monsieur.  On  le  vit  eus 
celui  de  Feydeau,  qu'il  n*a  quitté  qu'en  181 2.  Voici  le 
ces  qu'il  a  fait  représenter  :  Au  th.  Montansier ,  en  17c 
diable  couleur  de  Rose  ;  Le  boufiPe  et  le  tailleur  ;  Tro] 
Le  mariage  inattendu.  En  i8o5.  Le  diable  en  vacanc< 
th.  Favart,  Le  locataire,  i8oo.  Au  th.  Feydeau,  Le  ] 
2  actes  ;  Les  deux  Suisses  ou  L'amour  filial ,  1792  ;  Les 
ermites  ;  La  famiUe  indigente  ;  La  partie  carrée ,  1 798 
phronime ,  2  actes ,  1 794  y  ^^  petit  matdot  ;  Lise  et  d 
actes ,  1795  ;  Tout  par  hasard  ;  Géliane;  Deluçon  et  Na 
2  actes  ;  La  gasconade ,  1796  ;  Le  traité  nul  ;  Sophie  et 
cars  ,3  actes ,  1797  ;  Léonore ,  2  actes  ;  Les  noms  supj 
Les  deux  jockeis,  1798;  Owinska,  3  actes;  Le  troi 
trompé,  1800;  Avis  aux  femmes;  Un  quart-d'heure 
lence ,  1804  ;  M.  Deschalumeaux ,  3  actes ,  1606  ;  L'é 
de  soie,  1808  ;  La  rose  blanche  et  la  rose  rouge  ,  3  ; 
1809;  L'enfant  prodigue ,  3  actes,  181 1  ;  Une  nuit  au 
1818.  Enfin  à  l'Opéra ,  Le  réveil  du  peuple ,  hymne  , 
L'Amour  à  Gythère,  ballet  en  deux  actes,  i8o5,  etc.  Ga 
a  publié  en  outre  beaucoup  de  Romances  françaises  et  i 
nés,  eiKtre  autres  le  recueil  de  celles  d'Atala ,  et  a  mis4 
sique  la  scène  de  Pygmalion ,  de  J.J.  Rousseau.  I 
chanteur  à  la  chapelle  du  foi. 

GAVINIES  (Pierre) ,  violoniste ,  né  en  1726  et  m^ 
1800 ,  débuta  au  concert  spirituel  vers  1740  avec  suce 
fut  surnommé  par  Viotti  le  Tartini  français.  Outre  plu 
romances ,  entre  autres  celle  connue  sous  le  nom  de  Roi 
de  Gavniiés ,  il  a  publié  trois  œuvres  de  Sonates ,  plu 
Concertos  et  un  recueil  intitulé  :  Les  wrigt-quatre  Ma 
Le  seul  ouvrage  qu'il  ait  fait  représenter  est  :  Le  prêt 


G£B 


ktermède ,  au  th.  Italien,  en  1760.  Il  fut  nomme ,  en  1794  9 
professeur  au  Conservatoire ,  et  y  forma  plusieurs  bons 
élèves. 

GAYRÂRD,  graveur  en  médailles,  r.  Mazarine,  g.  A 
exp»  au  M«  R. ,  en  iSii4,  Portraits  de  Louis  XYIII  et  de 
tûQte  sa  famille.  En  1817 ,  Plusieurs  cadreç  de  médailles*  En 
1819 ,  Statue  en  marbre  de  l'Amour.  En  1822 ,  Jésus  portant 
la  croix.  En  i824)  Samson,  statue  colossale;  Buste  colossal 
ie  Louis  XYIII ,  pour  la  préfecture  de  l'Oise ,  etc.  ;  Les  bus- 
tes de  Bartholet ,  pour  la  bibliothèque  de  l'Institut  (M.  I.)  ; 
de  Gabriel  Naudé ,  pour  la  même  bibliothèque  (M.  I.);  de 
M.  Auger  ;  de  M.  Pariset  ;  et  en  1827  ,  Buste  en  plâtre  de 
H.  Ancelot.  M.  Gayrard  a  fait  en  outre  plusieurs  médailles 
et  modèles  qui  ont  figuré  aux  exp,  ci-dessus.  Il  était  graveur 
de  médailles  du  cabinet  de  Charles  X,  et  lui  a  présenté ,  en 
jaillet  i83o  y  une  méd.  sur  la  prise  d'Alger. 

6AZARD  (F.  y.)  9  peintre  de  marines,  él.  de  feu  Des- 
paux.  A  exp. ,  en  18049  Fin  d'une  tempête.  En  181  o,  En-- 
fancede  Paul  et  Virginie  ;  Naufrage  de  Virginie.  En  i3i4  9. 
Une  marine,  clair  de  lune. 

GEBAUER  (Fraoçois-Réné),  bassoniste- compositeur^ 
f'  d'Artois ,  10 ,  né  à  Versailles  en  1 778,  a  composé  un  grand 
nombre  de  Duos ,  Trios  et  Quatuors  pour^divers  instrumens, 
piano ,  violon ,  flûte,  cor,  basson ,  etc. ,  dont  :  Quatre  pour 
flûte  ;  Huit  œuvres  de  Symphonies  concertantes  pour  fliite  , 
cor,  clarinette  et  basson  ;  Six  œuvres  de  Quintetti  ;  Treize 
Concertos  pour  basson  avec  accompagnement;  Quatre  Sona- 
tes pour  basson ,  flûte  et  basse  ;  Six  Caprices  pour  basson;  Six 
pour  clarinette;  Soixante  Leçons  méthodiques  pour  deux 
flûtes;  Id.  pour  deux  clarinettes  ;  Trente-six  marches  mili- 
taires; Deux  ouvertures  à  grand  orchestre;  Les  trois  cent 
soixante-cinq  jours  de  Tannée;  Etudes  pour  le  basson,  faisant 
sûte  à  la  méthode  de  cet  instrument ,  etc.  M.  Gebauer  est 
i*^  basson  de  la  chapelle  du  roi ,  de  l'Académie  royale  de 
uuisique,  professeur  à  l'école  royale  de  musique  et  membre 
<i<!s  enfausd.' Apollon.  Le  roi  Louis  XVIII  Ta  nommé^  en  .i8i4> 


GEN 


chevalier  de  la  Lëgibn-cflfoiiùieitr  et  composilettr  de  la  mosl* 
que  de  l'éiaMnaior  de  ses  gâb:deji& 

GEGHTER  (Théodore) ,  statuaire ,  r*  du  Roi  de  Sicile  ^ 
35 ,  él.  de  M.  Bosio.  On  doit  à  cet  artiste  :  Deux  gladiafeuis,       1 
btoiiae ,  exp.  en  1824  ;  Thésée  terrassant  un  CentatU'è ,  mo- 
dèle eA  plâtre ,  demi-nâture  ^  même  exp.  )  Uti  jeune  Faune ,      I 
itattte  nodèie  en  plâtre  ^  grand,  nat.  ^  eil^p*  en  1 827  ;  Un  cerf      ^ 
et  un  lion,  acquis  par  le  roi  de  Saxe. 

GBLEE  (F.  Antoine),  paveur,  r.  Grange-aux-^lles^      ^ 
1 1 ,  n4  à  PaHs  en  1 796,  â.  de  MM.  Giraudet  et  Pauquet.  Ses 
ptoduiitiens  sont  :  Le  berger  de  Virgile ,  d'après  Boisselier ,       *~ 
^p.  en  18122  ;  Daphnis  et  Chloé,  d'après  Hersent ,  21  po. 
^r  16 ,  exp.  en  1824*  Il  grave  en  ce  moment  :  La  Justice  et       1 
la  Yebgeanee  divine  pom^suivant  le  crime ,  d'après  Prud'lton;       i 
LaYétius  aux  colombe»,  d'après  Lambert.  lia  obtenu  k  2°      < 
gr.  prix  de  gravure  au  concours  de  1820 ,  et  le  i^'  ^.  prit 
en  1624 }  Plusieurs  méd.  aux  exp.  de  Lille ,  Douai  et  Gam-       ^ 
brri ,  et  ufte  méd;  d'or  au  salon  de  1824. 

6ENÉRBLLT(Augtiste-Stanislas),dessinateur,r.Neuve' 
des-Petits-Champs,  5o,  né  à  Lyon  en  1777^  él.  de  M.  Alexis 
Grog^nard,  ancien  professeur  à  l'école  rojale  de  Lyon.  Cet 
artiite  a  été  attaché  au  gàtde-iiieuble  de  la  couronne  depuis 
1806  jusqu'à  i8i5.n  s'occupe  spécialement  du  dessin  appfi^ 
q»é  à  la  fabrication  des  éteHes  pour  ameublement  et  peur 
mod^ft.^ 

OÉNILLOK  (Jean-Baptîste-Frànçois),  peintre,  dessina- 
teur des  tôtea  delà  marine,  él.  de  Yernet.  A  exp.  en  1800, 
Tue  du  diâteàu  St.^Ange  au  moment  où  les  Français  l'occu- 
paient. En  1801,  Tue  d'Une  partie  de  la  ville  de  Naples ,  au 
nMxnaent  d'u«é  érvLpiiùn  du  Yésuve.  En  1802,  Yue  du  port 
de  Yen^e,  de  Colliout^e  et  du  fort  St.-Elme.  En  180^, 
Gombait  du  vaisseau  le  Redoutable  dans  la  journée  du  29  ven- 
démkdi?e  an  i4;  Combat  naval  au  clair  de  lune.  En  1808, 
Yue  d'un  vaisseau  naufragé  à  l'entrée  du  port  du  Passage. 
En  1810,  Yuë  du  Câstel  Nuévo  ;  Marine  ;  Yue  du  château  de  ^ 
Yersaittest prise  de  la  pièefe  d'eau  dès  Suisses;  Yue  du  cfaâ — ' 


GEN 


ît  du  poiit  SoitttWAtige  à  Kome.  Bu  ïBii^i  Yéiëifeâtt 
lié  au  ckiv  de  Hidv.  £ti  1819,  Ytte  dé  l'ëglbé  d^^  In- 
I  prisie  de  Fatenute  de  Beieteiûl.  Cet  artiste  e^  mort 

ÉNOD  (Michel-Philibert),  peinjtre  d'Histoire  et  de 
à  LyoB)  né  dftns  celte  ville  eti  1795,  ël:  de  M.  ftévoil. 
ks  prmcipaïqc  oiiVrage»  qu'il  a  eJ^pesél  au  salbti  ;  En 
L'enAiDt  nudadê ,  1  p<  6  po.  siiir  ±  ;  La  bonne  mère , 

diibenâfOD,  toUs  doïàx  achetée  par  le  dut  de  Berry  ; 
(tibiile  avec  des  amtiqiieg.  Bu  182a,  La  bénédiction  pa» 
e,  2  p.  6po.  sur  3  (au palais  de  St.-Gloud)  ,*  Lé  ehaédéttiP 
liesse  son  chien;  Sœur  hospitalière  donnait t  des  soins 
rpheUn  malade.  En  iHfi4^  Scène  de  rartnëi&d'observa^ 
ir  les  Pyrénées  (Lux.)  ;  Une  femme  d'Arles  venAtttd^s 
#;  Lé  moine  des  Pyrém^es,  a  p.  6  po.  sur  3  (MMée  d«i 

▲dieux  d'un  militaire  à  sa  JÎimtUe«  a  p.  6  po^.  lor  S^ 
3  de  Lyon)  ;  Jeune  mère  pleurant  sdn  filst  En  1827^ 
^et  de  l'Ajoeur  et  Psycfaé^  3  p.  6  po.  stir  4-  M.  Gënod 
1  oiitre,  Ste.  Thérèse  donnant  son  tnanteau  à  un  pâuvn?^ 
vr  6,  (église  de  St<-Kîzier  à  Lyon)  ;  St.  Polycai7>e  ré- 
de  sacrifier  aux  faux  dieux^  8  p.  sur  5  p.  6  po.  (com^ 
r  pav  la  ville  de  Lyon  pour  1<6  palais  Àrekiëpiteo  j)a!)  ; 
BÎmère  Aléaienne^  (galerie  d'Orlëans)  ;  Grecs  combat-^ 
paierie  de  la  duchesse  de  Berry)  ;  Le  Phidias'  du  canlol» 
ne,  (S.  d.  A.  d.  A.)  ;  L'ititériëur  d'une  galerie  d'anti^ 
;  Le  vieux  marin;  Le  pri^obnier  d'état  siou»  Louis  Xitt, 
;  dernier  tdoleau  n'a  pus  endure  été  exposé.  Plitisieiir9 
vrageàde  M;  Génod  Ont  été  reproduis  par  là  litbd* 
e.  Cet  artiste  a  obieiiu  en  18(9  une  grande  mëdaiHe 
iM.  R.  ^  en  iSaS,  deux  liiédAillés  d'argent  dont  une 
A  et  une  à  lilte ,  eiifin  en  182Î7  une  grande  mëdaitt^ 
Dtà  Douais 

tEIIRET,  peititre,  J^àris^r.  deSeine-St.^Gérmain^  6B.  ' 
.  en  i834>  des  dessins  à  la  seppià  ;  Un  baptéine  ;  L*in^ 
on  d'im  moine  à  St.  Léonard  pour  la  gnérison  d'tâi 
IX.  En  1827,  déteins  à  la  seppia  dbnt  uil  représente  fil 


805 


GER 


chapelle  de  la  Vierge  de  TégUse  de  Laye  ;  Une  cour, 
d'après  nature;  Entrée  deTéglise  de  Boulogne. 

GEOFFROY  (Jean),  graveur,  Paris,  r.  St.rDomii 
d'Enfer,  i5^  né  àJoinville  en  i7g3(Haute-Mame).Get2 
est  élève  de  M.  Thouvenin. 

GEORGET,  peintre  de  la.  manu£acture  royale  de  | 
laine  de  Sèvres.  A  exp.  en  1822,  François  P'  condi 
Charles-Quintaux  tombeaux  de  St. -Denis,  peint  sur  p 
laine  diaprés  le  tableau  de  M.  Gros.  En  1824»  La  fe 
hydropique.  Cet  artiste  a  obtenu  une  inéd.  en  1812,  < 
mort  vers  1823. 

GERARD  (François),  peintre  d'histoire  et  de  port 
r.  St.-Germain- des- Prés,  6,  né  à  Rome  en  1770,  fils 
Français,  etél.  de  David.  Il  avait  d'abord  étudié  diez  f 
statuaire,  et  chez  le  peintre  Brenet.  Son  premier  tableau] 
à  l'exposition,  de  1795,  il  représentait  Béhsaire  aveugle 
soutient  dans  ses  bras  son  guide  expirant.  Ses  autres  pi 
paux  ouvrages  sont  :  L'Amour  et  Psyché,  (gai.  du  Lux.) 
trois  âges,  exp.  en  1808;  Ossian;  La  bataille  d'AusU 
exp.  en  1808  au  M.  R.  et  en  i83o  au  Lux.  ;  L'entra 
Henri  lY  dans  Paris,  exp.  en^  1817  ;  Corinne  au  cap  Mi 
(M.  I.)  exp.  en  1822  ;  Philippe  Y  salué  roi  d'Espagne, 
en  1824;  Daphnis  et  Chloé,  même  exp.  ;  Ste.-Thé 
le  Sacre  de  de  Charles  X,  exp.  en  1827  ;  Tombeau  de 
Hélène,  exp.  en  i83o  au  Lux.;  Les. figures  colossal 
l'Histoire ,  la  Poésie,  la  Victoire  et  la  Renommée,  qu 
revues  à  l'exposition  de  la  galerie  Lebrun  en  1826,  au  | 
des  Grecs,  et  qui  devaient  être  {placées  aux  quatre  coii 
tableau  de  la  Bataille  d'Austerlitz,  destiné  dans  le  prim 
former  un  plafond  du  château  des  Tuileries.  Presque  toi 
tableaux  placés  dans  les  résidences  royales  ou  des  ga 
particulières ,  out  été  reproduits  par  la  gravure  et  la  1 
graphie.  Parmi  la  prodigieuse  quantité  de  portraits  qu'a  | 
M.  Gérard,  il  a  exp.  aussi  en  1808,  ceux  de  l'empereu 
poléon,  de  l'impératrice  Joséphine, .  des  reines  de  Hoi 
et  de  Naples.  En  1810,  ceux  des  rois  de  Saxe  et  des  1 


GER 


SicileS)  de  la  vice-^reine  d'Italie ,  des  prmces  Borghèse  ,  de 
PoQte-Corvo,  du  duc  de  Montebello.  Eq  1812,  ceux  de  Ma- 
rie-Louise et  du  roi  de  Rome.  En  181 4  9  celui  de  Louis  XYIlI. 
En  1817,  ceux  du  comte  d'Artois,  et  du  duc  et  de  la  duch. 
d'Orléans.  En  18 19,  celui  du  duc  de  Cbaitres.  En  1822,  ceux 
delà  duch.  de  Berry,  du  duc  de  Bordeaux^  de  Mademoiselle, 
sa  sœur,  deMUe.  d'Orléanâ.En  1^249  ceux  de  Charles  X,  du 
duG  de  Balmatie,  de  M.  Lauriston,  de  Mme.  Pasta.  En  1826  à 
la  galerie  Lebrun,  ceux  dû  général  Foy,  de  M<  Cannihg,etc. 
Sans  parler  des  nombreux  présens,  témoignages  de  satisfac- 
tion que  M.  Gérard  a  reçus  de  l'empereur  Napoléon,  déplu- . 
sieurs  princes  étrangers,  et  du  roi  Louis  XYIlI,  etc.,  il  a 
été  nommé  baron,  membre  de  l'Institut,  et  de  plusieurs  aca- 
démies, premier  peintre  du  roi,  chevalier  des  ordres  de  la 
Légion-d'Honneur  et  de  St. -Michel ,  etc.  Il  tient  atelier 
d'élèves* 

GERARD  (Louis-Auguste),  peintre  de  paysages,  aux, 
BatignoUes,  près  Paris,  r.  des  Dames,  12,  né  à  Versailles,  él. 
de  M,  Berlin^  On  a  vu  de  cet  artiste  au  M.  R.,  en  181 9,  Yue 
de  l'entrée  de  Ville-d' A vray;  Vue  de  la  porte  d'Auteuil.  En 
1822,  Vue  dé  Rouen  ;  Vue  du  calvaire  à  Rouen  ;  Entrée  d'un 
Jhms;  Vue  du  pont  de  Neuilly,  (d.  d'O.).  En  1824,  Uneclia- 
pelle  dans  un  bois  \  Le  chêne  et  le  roseau,  (M.  Boursault)  ; 
Tae  des  fonts  de  St.-Gloud.  En  1827,  Vue  de  la  chapelle  de 
Betharam  (Hautes-Pyrénées)  ;  Intérieur  *de  la  forêt  de  Fon- . 
tainebleau  ;  Vue  du  petit  pont  de  Creil  sui'  l'Oise  ;  Vue  prise 
à  Senlis  ;  Vue  du  château  de  Pierre-Fonds  ;  Vue  du  pont  de 
Batigny .  Et  à  la  galerie  Lebrun  en  1 826,  Le  Val  de  Pragnière 
(Haltes-Pyrénées)  ;  Paysage  avec  figures.  Une  partie  de  ces 
tdti'a  été  acquise  par  la  S.  d.  A.  d.  A.  et  figure  dans  des 
cabinets  particuUers.  M.  Gérard  tient  ateher  et  donne  des 

leçons  particuhères. 

GERARD  (Mlle.  Marguerite),  peintre  de  genre,  r.  Neuve- 

de8 -Petits -Champs,  18,  née  à  Grasse  (Var)  en  1761,  él.  de 

H.  Fiagonard.  Ses  principaux  ouvrages  ont  été  vus  au  M. 

'l') savoir  :  En  1801,. Deux  jeunes  époux  lisant  leurs  lettres 


90 


! 


I 


Une  jeune  femme  recevant  nne  lettrede  son  mari.  En 
Une  jeune  femme  méditant  sur  la  vie  (les  grands  h«i 
La  jeone  communiante;  Le  petit  messager  ;  Un  concei 
18 14)  Un  atelierde peinture;  Une  jeune  fille  donnant  1 
à  son  chat;  Une  jeune  fille  près  de  sa  grand'mëre  m 
'Eu  1817,  Le  bonheur  du  ménage.  En  i8a3,  Oraiso 
Vierge  ;  Les  tourterelles  ;  La  crèche  de  l'enfauit  iéail 
1834,  L'accouchée  ;  Un  intérieur.  La  plupart  de  cesou< 
ont  été  gravés.  Il  s'en  trouve  dans  la  galerie  de  la  dtti 
de  Berry  et  dans  plusieurs  autres  galeries  particulières, 
teur  a  obtenu  une  médaille  de  première  classe  au  sàt 
1606. 

GÉRARD  (Simon-Louis) ,  graveur  au  pointillé, 
Mùrier-St.-Victor,  1 1 ,  né  à  Paris  en  1 796,  él.  de  M.  S 
Qn  doit  à  cet  artiste  :  Quatre  sujets  gravés  an  pointillé  d 
les  dessins  de  M.  Colin,  et  tirés  du  conte  de  la  Lampe 
veilleuse  ;  L'entrée  de  Jésus  à  Jérusalem ,  et  plusieurs  1 
sujets  au  pointillé  d'après  les  di^ssins  dt  MM.  Ghasselà 
véria  et  Colin  ;  Un  grand  nombre  de  vignettes  pour  dit 
ouvrages  publiés  par  MM.  Louis  Janet,  Le  Fuel  et  FV{ 
Janet.  Il  tient  atelier. 

GÉRARD,  sculpteur,  Paris,  r.  d'Enfer,  60.  A  ei 
1808 ,  Modèle  d'un  bas-relief  exécuté  en  pierre  à  l'a 
triomphe  de  la  place  du  Carrousel,  il  représente  la  S 
et  la  Force  tenant  la  couronne  de  l'état.  En  i8i4|LaI 
vîctoiieuse  ;  L'Histoire,  les  figures  sont  les  modèles  d« 
exécutées  pour  la  place  du  Carrousel.  En  1817,  La  Seul 
bas-i'elief  qui  sera  exécute  en  marbre  dans  la  pi'Oporti 
5  pieds,  pour  la  tootatne  de  la  BastiUe.  En  i8a4t  Mod 


GER 


l)as-relief  exécaté  dans  le  Loavre^  côté  de  l'horloge  (M.  d.  R.); 
Le  roi  apportant  la  paix  et  les  lois,  et  la  France  lui  rendant 
son  sceptre  et  sa  couronne,  bas-relief  pour  la  cour  du  Louvre 
(M.  d.  R.).  En  1827,  La  restauration,  ba&-relief  en  pierre 
pour  la  cour  du  Louvre  (M.  d.  R.)- 

GÉRAUT  (Pierre-Nicolas),  graveur,  r.  du  Faub*-St.- 
Jaeques,  ao,  né  à  Paris  en  1786,  ël.  de  Levillain.  On  a  de  cet 
artiste  :  Plusieurs  sujets  pour  la  collection  du  Musée  publiée 
par  M.  Filhol  ;  Quelques  vignettes  pour  différens  ouvrages  ; 
La  cuisinière  hollandaise,  gravure  exécutée  d'après  Grérard 
Bôw,  exp.  en  1822,  et  qui  fait  partie  du  recueil  publié  par 
M.  Laurent  ;  Henri  lY  chez  Gabrielle,  d'après  Fragonard, 
(S.  d*  A.  d.  A.)  exp.  en  1824;  Une  planche  pour  la  collection 
des  costumes  de  la  cérémonie  du  sacre  de  Charles  X.  Cet 
artiste  a  obtenu  une  médaille  en  bronze  à  l'exposition  de 
Lille  en  1825. 

GÉRIGAULT  (Jean-^Louis-Théodore-André) ,  peintre 
d'histoire,  né  à  Rouen  en  1790  et  mort  en  182^,  étudia  d'à* 
bord  dans  l'atelier  de  M.Carle  Ternet  et  ensuite  dans  celui  de 
M.  Cruérin.Il  exposa  au  M.  R.  en  181 2,  Le  portrait  d'un  gre  - 
nadierà  cheval.  En  18 14)  Un  hussard  chargeant  ;  Exercice  à 
£eu;  Un  cuirassier  blessé.  En  1819,  Une  scène  du  naufrage  de 
la  Méduse.  En  1824?  La  forge  de  village;  Un  enfant  donnant 
à  manger  à  un  cheval ,  etc.  On  lui  doit  quelques  petits  ta- 
bleaux de  genre,  plusieurs  lithographies  pour  l'histoire  de 
Napoléon  par  Arnant  et  des  dessins,  dont  ceux  de  la  bataille 
de  Ghacabuco,  et  de  celle  de  Maipu,  en  Espagne;  Un  épisode 
de  la  retraite  de  Moscou.  On  a  vu  de  lui  à  la  galerie  Lebrun 
en  1826,  Intérieur  d'une  brasserie  (  M.  Biet)  ;  Un  postillon 
faisant  bmre  ses  chevaux  (M.  Goutan)  ;  et  La  suite  d'une 
impête  (M.  Constantin);  M.  Dedreux-Torcy  a  travaillé  à  ce 
dernier  tableau.  Gericault  obtint  aux  expositions  du  salon 
âeia  médailles  d'or  de  première  classe,  l'une  en   1812  et 
Vautre  en  1819.  Son  tableau  du  Naufrage  fait  actuellement 
pMtie  du  Musée  royal. 

GERONO  (Mlle.  Hubertine),   peintre  de  portraits, 


GIB 


fleurs,  peinture  sur  porcelaine  et  aquarelle,  r.  dnGros-Che^ 
net,  II,  née  à  RamiouUc  (Pays-Bas)  en  1797,6!.  de  Mme. 
Jaquotot  et  de  MM.  Robert  et  Redouté.  Cet  artiste  a  exp. 
au  M.  R.  diverses  peintures  sur  porcelaine,  savoir  :  En  181 7, 
La  marchande  d'Amours,  d'après  Simons.  En  18 19,  Une 
ruine,  d'après  Robert  ;  Un  pâtre  et  des  animaux ,  d'après 
Demarne.E.n  1822,  Des  animaux,  d'après  Omméganck;  La 
'  Mélancolie,  d'après  Féti.  En  1824 9  Le  retour  des  champs, - 
d'après  Demarne.  Elle  tient  atelier  et  donne  des  leçons  par* 
ticulières. 

GESLIN  (Philippe-Marc-Antoine),  théoricien  musical , 
Paris,  r.  Tiquetone,  18,  né  à  Riom  (Puy-de-Dôme)  en  1 788, 
él.  de  Galin  de  Bordeaux.  A  fait  paraître  en  1825,  Une  mé' 
thode  développée  du,  méhplaste  ou  Cours  analytique  de  mu- 
sique^ un  vol.  in-8*  avec  planches;  en  1826,  Un  cours  d^har- 
monie^  i  vol.  in-8**  avec  pi.  Ces  ouvrages  se  trouvent  chez 
l'auteur  et  chez  Janetet  Cotelle.  M.  GesUn  a  été  nommé  mem- 
bre correspondant  de  la  Société  des  sciences  et  arts  de  Lille 
en  1827.  Il  fait  des  cours  et  donne  des  leçons  particulières. 

GIBEJLE  (Jean-Népomucène) ,  graveur  à  l'aqua-tinta , 
Paris,  r.  St*-Etienpe-des-Grè8,  12,  né  dans  le  Wurtemberg 
en  1775,  él.  de  l'école  des  Beaux- Arts,  à  Tienne  en  Autriche. 
Il  y  a  remporté  en  1801  ,  le  grand  prix  de  paysage.  Nous 
avons  de  cet  artiste  quatre  vues  de  Bruxelles,  de  2  p.  6  po. 

GIBELIN  (Antoine-Esprit),  peintre  de  fresque  ,  né  à 
Aix  en  1739,  et  mort  en  181 4»  él.  d'Arnuffi,  de  l'école  flo-' 
rentine.  Après  un  assez  long  séjour  en  Itahe,  où  il  remporta 
le  prix  proposé  par  l'Académie  de  Parme  ,  sur  le  sujet 
d* Achille  combattant  le  fleuve  Scamandre ,  il  revint  à  Paris 
en  177 1,  et  fut  chargé  de  peindre  plusieurs  fresques  à  l'école 
de  médecine,  une  entre  autres  de  72  p.  de  longueur  sur  18 
de  hauteur  ,  six  figures,  l'Ostéologie,  l'Angiologie,  la  Chi- 
rurgie, etc. ,  degrandeur  naturelle ,  la  figure  colossale  de  la 
déesse  Hygie ,  etc.  Il  exécuta  ensuite  à  l'école  miUtaire  au 
fronton  des  deux  pavillons  méridionaux ,  les  figures  du  dieu 
Mars  et  du  Génie  des  sciences  militaires,  avec  leurs  attributs. 


GIL 


L'église  des  Capucins  (Ghaussée-d'Antin)  renferme  une  fres- 
que du  même  artiste.  Elle  représente  une  prédication  du 
patron  de  cette  église.  On  doit  encore  à  Gibelin  quelques  ta- 
bleaux et  un  gt'and  nombre  de  dessins  qui  se  trouvent  dans 
les  cabinets  et  les  galeries-  d^amateurs.  11  a  èxp.  en  i8o4 , 
quatre  bas-reliefs  pour  une  colonne  triomphale  représentant 
les  victoires  des  armées  du  Midi,  de  l'Occident,  de  l'Orient 
et  du  Nord. 

GIBERT  (Jean-Baptiste-Adolphe)^  peintre  de  paysages 
historiques,  r.  Mazarine,  53»  né  à  la  Guadeloupe  en  1802,  él. 
dç  M.  Gttillon  Lethière.  On  a  de  cet  artiste  :  La  chassé  du 
sanglier  de  Galydon,  3p.  6po.  sur4  p-  6po.  (S.  d.  A.  d.  A.), 
(M.  Boyard)  ;  Daphnis  et  Chloé^  toile  de  a5  (l'évèque  de 
Plaisance)  ;  Gléobis  et  Biton ,  6  p^  sur  5  ;  La  mort  d'Adonis, 
3  p.  6  po.  sur  4p*  6  po*  C^  tableau  a  été  vu  à  l'exposition  de 
l'école  des  Beaux* Arts.  Cet  artiste  a  obtenu  le  second  grand 
prix  et  la  première  médaille  d'esquisse  en  iSrzS  ;  la  seconde 
médaille  d'arbres  en  1827  et  en  1828;  et  le  grand  prît  en 

1829. 

GIBOY,  graveur.  Aexp.  en  t8io,  Apollon  et  les  Heures, 
d'après  Perrenot;  Vignettes  pour  la  Jérusalem  délivrée,  id. 
En  181  a,  L'Année  traînée  par  les  douze  Mois,  id.  En  18149 
Gaspard  l'Avisé,  d'après  Horace  Yernet.  En  181 7  ,  Lapêcbe 
miraculeuse,  gravée  à  l'eau  forte  d'après  Jouvenet  ;  Plusieui^ 
eaux  fortes  d'après  Swebach  dit  Fontaine.  En  i8ig,Gravtlres 
au  trait,  d'après  les  principaux  tableaux  du  salon  de  181 7  ; 
L'entrée  de  Henri  IV,  d'après  Gérard  ;  Autre,  d'après  le  ta- 
bleau ayant  appartenu  au  ministre  Sully.  En  1822,  Gravutes 
«a  trait  faisant  partie  de  l'ouvrage  de  M.  le  comte  Glarac  sur 
le  Musée  royal  des  Antiques,  sur  le  Louvre  et  les  Tuileries, 
Traits  gravés  d'après  quelques  tableaux  du  salon  de  i8ig. 
£n  1824,  Un  cadre  contenant  plusieurs  gravures  au  trait  pour 
l'ouvrage  de  M.  Glarac. 

GILBERT  (Pierre Julien) ,  peintre  de  marine,  à  Brest , 

né  dans  cette  ville  en  1783,  él.  d'Ozanne.  Il  a  exp.  au  M.  R. 

«n  1822,  Combat  de  la  Surveillante,  frégate  française,  conti>e 


Gift 


une  frégate  anglaise,  (Gouv.)  ;  Combat  de  la  frégate  la  Po- 
mone,  (d.d'0.)*;  Vaisseauxf ayant  devant  le  temps,  (d.  d'O.); 
Yues  de  Brest,  aquarelles.  En  1824^  La  prise  de  l'ile  Verte , 
(Musée  Dauphin);  CombatetprisedeSanti-Petri,(M.delaM.};  ' 
Gopaba^  de  la  frégate  française  le  Niémen*  £t  en  1 827 ,  Combat 
du  capitaine  Duperré  dans  le  grand  port,  île  de  France  ;  La. 
corvette  TEspérancependant  un  ouragan;  Une  Mairine.  M.  Gil- 
bert a  obtenu  une  médaille  d'or  à  Texp.  de  1824.  Il  est  pro* 
fesseur  de  dessin  à  l'école  des  élèves  de  la  marine  royale. 

GILBERT  (Emile- Jacques),  architecte,  né  à  JParîs  eh 
1793 ,  él.  de  M.  Barthélémy  Yignôn.  Il  a  remporte  le  a®  gr. 
prix  d'architecture  au  concours  de  l'Ikistitut ,  en  1820 ,  et  le 
i^'^gr.  prix  en  1822. 

GIRARD  (Pierre) ,  peintre  de  paysages ,  r.  Neuve  Cha- 
brol, 8 ,  né  à  Paris  en  1806,  éi.  du  baron  Gros.  A  exp. ,  en 
1827 ,  un  paysage  composé ,  effet  de  soleil  couchant.  Il  à  rem- 
porté au  concours  de  l'Académie  des  beaux-arts,  en  i83o, 
la  a*  méd.  de  paysage  histoiique. 

GIRARD  (Alphonse-François-Joseph) ,  architecte  ,  né  à 
Moatigny  (Seine-et-Oise)  yers  ]8o5,  él.  de  MM.  Yaudoyer  et 
Lebas ,  membres  de  l'Institut.  Il  a  remporté,  au  concours  de 
x83o,  le  2^  gr.  prix  d'architecture.  Le  sujet  du  concours 
était  le  Projet  d'une  maison  de  campagne  pour  un.  prince  ,  à 
peu  de  distance  de  la  capitale. 

'  GIRARIh^lexis-François) ,  graveur  en  taille^^louce  et 
au  pointillé ,  r.  de  Furstembeig ,  3 ,  né  à  Yincennes  près  Pa- 
ris en  1789,  él,  dé  M.  Regnault,  pour  le  dessin.  Ses  princi- 
pales productions  sont  :  Les  têtes  des  tableaux  de  la  Vierge  aii 
poisson,  exp.  en  1819;  La  Yierge  à  la  perle  et  autres,  d'a- 
près Raphaël  ;  Têtes ,  figures  académiques ,  d'après  l'andqae 
et  les  premiers  maîtres  de  l'école  moderne  ;  Une  suite  de.  tè- 
tes ,  d'après  le  tabl.  de  l'entrée  de  Henri  lY  à  Paris ,  de  Gé- 
rard; Corinne,  d'après  le  même ,  exp.  en  1822.  Toutes  ces 
^anches  sont  de  grande  dimension;  La  veuve  du  soldat,  d'a- 
près Sheffer,  exp.  en  1824;  La  fiaonille  du  marin  ^  d'après  le 
même ,  exp.  en  1827  ;  La  cliaumière  dévastée  ;  Le  portrait  de 


GIR 


Xmlma,  mi-corps,  gravé  en  1829,,  d'après  Gérard^;  Portrait 
^opied  de  Louis  XVIII  d^ns  son  cabinet ,  d'après  le  même. 
Cet  artiste  a  obtenu, ,  en  18 19,  une  méd.  en  or  au  M.  R.  Il 
donne  des  leçons  chez  lui. 

QIRÂABET  (Charles),  dessinateur  graveur  en  taille- 
douce  et  lithographe  y  Paris,  r.  de  l'Hirondelle,  18,  né  à 
Ikutchâtel  en  suisse  en  1780.  A  exp. ,  en  1824  9  un  cadre  de 
gravures ,  renfennant  La  tente  de  Darius  ;  L'entrée  d'Alexan- 
dre daos  Babylone ,  d'après  Lebrun ,  et  quelques  autres  gra- 
vure sur  pierre.  M.  Girardet  a  obtenu  une  méd.  d'argent 
de  la  Société  d'encouragement  de  Neufchâtel, 

GIRARDET  (Abraham),  graveur  en  taille-douce,  né 

dans  la  principauté  de  Neufchâtel  en  1764,  et  mort  à  Paris 

^u  1823,  arriva  dans  cette  ville  vers  1780,  et  étudia  chez 

^'  A.  Nicolet.  La  Transfigurati,on ,  d'après  Raphaël ,  qu'il 

^^<écuta  en  1896  ppur  la  collection  du  Musée  de  Robillard  , 

^^i  mérita  l'accessit  aux  prix  décennaux.  Depuis  il  grava 

*OccessWemeut  L'enlèvement  des  Sabines,  d'après  le  Poussin, 

^p.  en  1806;  Auguste  déifié  et  L'inauguration  de  Tibère  , 

4'4prçs  deux  dessins  de  Bouillon  ;  La  Cène ,  d'après  Philippe 

'de  Champagne ,  exp.  en  1808  j  Le  Christ  mort,  d'après  An- 

^éd^l  Sario  ;  Le  Centaure  ;  Le  camée  dit  de  la  Ste. -Chapelle, 

^xp.  en  1808;  Le  triomphe  de  Titus ,  d'après  Jules  Romain  , 

^p,  e^  1810;  Le  gladiateur  antique,  d'après  M.  Granger  , 

^1^.  en  1819;  enfin  un  nombre  considérable  de  Vignettes  , 

I^axmi  lesquelles  sont  celles  des  Œuvres  d'Horace  et  de  La 

Fontaine ,  éditions  in-4**  publiées  par  D|idot  ;  Des  Odes  d'A- 

&îBucréon,  par  St. -Victor,  in-8";  ces  dernières  ont  été  gravées 

d'aprè9>les  dessij)s  de  Girodet.  La  planche  de  la  mort  du  duc 

de  Berry^  copim^ntée  par  Girardet,  a  été  terminée  par 

M.  Pigçot.  Cet  artisl^  avait  obtenu  aux  exp.  du  salon  deux 

méd. ,  l'une  en  1806  et  l'autre  en  1808. 

GIRABDIN  (Alexandie-François-Louis,  comte  de),  pein- 
tre d'histoire  et  principalement  de  paysages  ,  r.  du  Rocher, 
2&,^é  àParis  ei^  17Ç7  ,  él.  de  M.  Bidault.  Il  a  exp.  au  M.  R., 
en  18*0,  Vue  dç  labrassçrie  à  Ermenonville.  En  1812,  Vue 


du  jardin  d'Ermenonville.  En  r8i4  9  Paysages  et  étadejs.  l^^oi 
1 8 1  g ,  Un  paysage  compose'  ;  Yue  du  Pic  du  Midi  sur  la  plaKz^e 
royale  de  Pau.  En  1822,  Vue  prise  sur  la  place  royale  à 
Pau;  Vue  de  Cotterets  (Hautes-Pyre'nées).  En  1824?  ^  ^ 
mort  de  Mme.  de  B.... ,  y  p.  sur  5.  Et  à  la  gai.  Lebrun,  ^==n 
1826,  Vue  de  Tentrëe  des  Eaux-Bonnes  (Basses-Pyrénées]^^  , 
et  J.- J.  3R.ousseau  dans  l'île  S  t. -Pierre-en-Seine ,  lithograpW^é 
par  Maurin.  L'auteur  a  fait  en  outre  Les  plaisirs  de  la  cac^^n* 

pagne ,  tabl.  de  petite  dimension  et  d'un  travail  très— soign é, 

dont  il  a  fait  hommage  à  M.  Percier,  architecte.  M.  de  €^Si. 
rardin  a  obtenu  une  méd.  d'or  à  l'exp.  de  1824-  U  est  cK  ^ 
valier  de  la  Le'gion-d'Honneur  et  de  St.-Louis. 

GIRAUD  (PierrC'François-Grégoire),  r.  Française,     ^^ 
né  au  Luc  (Var)  en  i'^83,  él.  de  MM.  Giraud  et  Raraey,  ^Dn 
a  de  cet  artiste  :  Un  bas-relief  représentant  la  mort  de  "PaïLsu, 
qui  a  valu  à  l'auteuir  le  i^''  gr.  prix  en  i8o5  ;  Pliilotecte  blesse^ 
qui  a  fait  adjuger  à  l'auteur  le  gr.  prix  de  Rome  en  1806; 
Phalante  et  Ethra,  bas-relief  en  marbre,  exp.  en  i8i4;  il  à 
valu  à  l'auteur  une  méd.  eh  or  ;  Un  chien  en  marbre ,  grand, 
nat. ,  exp.  en  1827  (M,  d.  R.) ,  destiné  pour  la  gai.  du  Lux. 
M.  Giraud  est  occupe  en  ce  moment  à  terminer  un  monu- 
ment funèbre  et  plusieurs  ouvrages  en  cire.  Il  tient  atelier 
rue  St.-Germain-des-Prés  ,  1 5* 

GIRAUD  (Jean-Baptiste) ,  sculpteur,  place  Vendôme,  3, 
né  à  Aix  en  1 762 ,  n'a  point  eu  de  maître.  On  a  de  cet  artiste 
Achile  mourant^  fig.  en  marbre  ,  qui  a  fait  admettre  l'auteur 
au  nombre  des  membres  de  l'ancienne  Académie  de  pein- 
ture et  de  sculpture  ^  et  donné  par  lui  à  la  bibliothèque  de  la 
vîHe  d'Aix  ;  Mercure  ;  fîg.  en  marbre  (en  Angleterre)  ;  Her- 
cule ;  Le  sommeil ,  petite  figure  en  cire  ;  Un  Faune ,  grand. 
nat« ,  Le  soldat  laboureur,  grand,  nat.  Ces  derniers  ouvrages 
ne  sont  point  encore  terminés. 

GIRAUD  (  Eugène  ) ,  graveur  en  taille-douce ,  r.  de  TO- 
déon,  38,  né  le  û  août  1806,  él.  de  MM.  Hersent  et  Ri- 
db^omme,  A  remporté,  en  1826,  le  i'*^  gr.  prix  de  gravure 
décerné  par  l'Académie  des  beaux-arts ,  et  a  envoyé  de  Rome, 


^  i836 ,  pour  le  travail  de  s^troisième  année ,  une  épreuve 
terminée  d'une  planche  gravée  ,  d'après  Salario. 

GIRODET-TRIOSON  (Anne-Louis),  peintre  d'histoire, 
né  à  Montargis  le  5  janvier  1^67 ,  et  mort  à  Paris  le  9  dé-* 
cembre  1824  ,  él.  de  David.  Son  nom  était  GIRODET  : 
ce  n'est  qu'en  1812  qu'il  y  joignit  celui  de  son  tuteur,  M.  le 
docteur  TRIOSON.  Il  remporta  le  grand  prix  de  peinture  , 
en  1789,  à  l'âge  de  vingt-deux  ans.  C^est  à  Rome  qu'il  a 
peint  Le  sommeil  d'Endymion ,  et  Hippocrate  refusant  les 
présens  d'Artaxerce.  Quelques  années  après  son  retour  en 
France ,  le  sujet  d'Ossian  lui  fut  commandé  par  le  consul 
Bonaparte.  Il  exécuta  ensuite  La  scène  du  déluge,  exp.  en 
1806 ,  et  successivement  :  Atala  au  tombeau ,  exp.  en  1808  ; 
La  reddition  de  Tienne,  même  exp. ,  et  réexp.  en  i83b,  au 
Lux.  ;  La  révolte  du  Caire,  exp.  en  1810;  Pygmalion  et  sa 
statue,  exp.  en  1819  ;  Tous  ces  tabL ,  placés  aujourd'hui  au 
M.  R.  ou  dans  des  galeries  particulières ,  ont  été  gravés  et 
lithographies.  Outre  les  grandes  compositions  que  nous  ve- 
nons de  citer ,  on  a  de  cet  artiste  beaucoup>4e  portraits ,  tels 
que  ceux  de  Bonaparte ,  père  de  l'empereur  Napoléon ,  de 
M.  Larrey ,  de  M,  Trioson ,  tous  trois  exp.  en  t8o4  ;  de  M.  de 
Sèze  méditant  la  défense  du  roi ,  de  M.  de  Chateaubriand  au 
milieu  des  ruines  de  Rome,  tous  deux  exp.  en  i8i4;  Ceux 
des  généraux  Bonchamps  et  Cathelineau  (M.  d.  R.) ,  exp.  en 
1824,  ^^^'9  ^tt*'f  enfin  une  grande  quanti^  de  Dessins,  dont 
nous  citerons  :  Cinquante  sujets  environ  pris  d'Anacréon  et 
gravés  par  Châtillon;  plus  de  deux  cent  cinquante  tirés  de 
Virgile  et  de  Racine  et  dessinés  pour  les  éditions  de  ces  poè- 
tes, publiées  par  Firmin  Didot,*in-4*  f  ^^^  ^^V^  chefs  devant 
Thèbes;  Les  amours  des  dieux;  Une  Pandore;  La  naissance 
4e  Vénus;  Ténus  implorant  Jupiter ,  et  une  infinité  d'autres 
tirés  des  poètes  anciens  et  modernes ,  et  quelques  composi- 
tions moins  connues ,  telles  que  La  Danaë ,  sous  la  figure  de 
Me.  Lange ,  et  recevant  une  pluie ,  non  pas  d'or^  mais  de 
wus  et  une  pièce  de  cinq  francs  ,  vengeance  de  l'artiste  irrité 
contre  la  comédienne  ;  tJne  autre  Danaë ,  figure  entièrement 


nvLÇt  exp.  à  la  gai.  Lebrun  en  1826;  Paul  et  Yîi]g^ie  tii^ver- 
6ant  une  rivière  ;  Les  quatre  saisons  9  tab]eaiu^  exëci^tés  pçiir 
le  rpi  d'Espagne,  et  dont  il  existe  des  copies ,  e|e.  M.  Ginn 
det  obtint ,  4  la  distribution  des  pfi'ix  décennaux  ^  le  i^'  p[u 
de  peinture  historifpjie  pou^  son  tableau  àtj^  Déluge ,  et  w 
mention  honorable  pour  celui  de  La  rç4ditipn  de  Yiemie.  V 
était  membre  de  rAcadémie  des  beauxrAr(&,  de  l'Institut,  et 
faisait  partie  du  Gonf  eil  établi  près  le  ministère  de  la  m^isop 
du  roi  y'eu  1Q16;  le  roi  lui  décerna  9  après  sa  mort,  les  imr 
gnes  d'officier  de  la  Légion  -  d'HcN^eur ,  et  elles  fuient 
attachées  sur  son  cercueil  ^  son  tombeau  est  ajoi  cimetière 
du  père  Lacbaise.  On  a  publié,  en  1829,  les  OEuvres  pofr 
thwnes^  poétiques  §t  didactiques  de  Girodet-TrÎQSQijL ,  %  yol. 

GIROUST  (Jeanr  Antoine-Théodore),  peÎMtre  d'kist(»re, 
xnembrederaiicienne  Académie  de  peinture*  A  exp. ,  en  1822, 
Ste.  Godelive  ,  iJÉ^ponine  et  Sabiuus. 

GIROUST  (A.-L.-G.) ,  peintre  d'histoire  et  de  portr^ts , 
ué  ^  Versailles,  él.  de  David.  A  exp. ,  en  1808 ,  La  piété  û- 
li^le.  En  1810 ,  Portrait  d'un  jeune  homme  étudiant  l'arclu- 
tecture.  En  181 2 ,  Portrait  de  M.  le  comte  de  Gavre ,  préfet 
de Seine-et-Oise.  En  1814»  Un  portr^t  de  femme;  SaôbiAMs 
decojuvert  dans  sa  retraite  par  les  soldats  4^  Vespajsien. 

GIROUX  fils  (André) ,  peintre ,  r.  du  Çoq-St  .-Honoré,  7. 
^^xp. ,  en  i8igf  Les  apprêts  du  marché;  Restes  de  l'aur 
cienne  abbaye  de  Montmartre;  les  figures  sont  de  Xaviqr 
Leprince.  En  182:2 ,  Une  étable  ;  Un  celUer;  Un  marché  à  la 
marée  ;  Etude  d'après  nature  ;  Promenade  au  parc  de  Mon^ 
seanjp;:  ;  les  figures  de  ce  dei^iier  tabL  sont  de  Xavier  Lepi;ince. 
En  1824  9  ^  pauvre  marchand  ;  ce  tabl.  appartient  à  M*  du 
Sommerard  ;  Une  haUe  aux  poissons  ;  £tudes]d'^rès  nature; 
Orphée  et  Eurydice.  Eu  1827 ,.  Vue  de  la  ville  djç  Capiri  prise 
dans  l'intérieur  de  l'ile;  Etudes  fûtes  d'après  nati^:e  dans 
l'ancien  La^^m.  M.  Girouxa  obtenu  une  me4-  ^^  ^322 ,  eta 
jf^eipporté  le  i^*^  gr*  prix  de  peinture  en  1825.  Il  a  envoyé  de 
Rwie ,  en  i83o  >  poui*  sa  3^  année ,  La  viie  d'ui^  site  agreste 


»I4 


GOB 


t^riae  à  Casa  Protsi,  dans  la  campagne  de  Rosiey  dite  La 
hhiae. 

GLON-VILUENEUVE.  rcy.  VltLBNBUVS. 
GOBERT  (Martial  )  »  peintre  de  poi*traits ,  ininiatnres  et 
ajsages ,  Paris,  r.  deTouraine ,  faub^  St.-Gerinain  ;  lo  »  né 
Paris ,  él.  de  MM.  Granger,  Aubry  et  Gbampin.  Il  a  exp. 
u  M.  R. ,  en  182!^ ,  Pays^ige ,  soleil  couchant.  En  18249  ^^^ 
u  cours  de  la  Seine  près  Sèvres  et  St.-Gloud*  Et  en  1837  , 
«entrée  du  port  de  Boulogne ,  acq.  par  M.  Iteslandes.  U  est 
professeur  aux  collèges  de  Henri  lY  et  de  Ste.- Barbe;  il  fait 
M  autre  un  cours- de  dessin  pour  les  aspirans  à  l'école  poly- 
edmiqcke  et  aux  écoles  militaires ,  et  un  cours  particulier , 
spécialement  destiné  aux  jeunes  demoiselles. 

GOBLAIN  (Antoine-Louis),  peintre  de  payaagetà  l'huile  ^ 
stà  l'aquarelle  et  dessinateur  d'architecture  pittoresque,  quai 
SL-Michel,  7 ,  né  à  Paris  en  17791  él,  de  MM.  L.  Moreau  , 
V.  J.  Nicolle  et  J.  T.  Thibaut.  Il  a  £ait  Une  grande  partiede 
degans  poui:  le  Voyage  pittoresque  de  la  France ,  qui  se  con>-* 
|K)se  d'une  suite  de  36o  vues  gravées  par  Schro^er  et  autjres, 
et  publiées  par  Ostervald  ^né  ;  a  lithographie  plusieurs  vues 
pittoresques  de  l'Ecosse ,  d'après  les  dessins  de  F.  R.  Pernpt. 
Cet  artiste  a  exp.  au  M.  R. ,  en  i8a4  >  Etudes  d'après  nature, 
aqau-elles.  Et  en  1827 ,  Vue  intérieure  de  la  cathédrale  de 
CbjMTtres,  aquarelle.  Il  donne  des  leçons  particulières. 

GîODARD  (Pierre-François),  graveur  sur  bois.,  Paris , 
^ce  Dauphine ,  22 ,  né  à  Alençon  eu  1 797  y  n^a  floint  eu  dé 
oiaitres.  Get  artiste  a  gravé  plusieurs  vignettes  pour  le  Misée 
{^obliépar  le  comte  de  Clarac  i  Les  aïKiennes  armes  de  France, 
pour  l'imprimerie  royale  ;  et  Les  armes  de  France  et  de  Na- 
varre qui  ont  servi  de  Frontispice  au  grand  ouvrage  publié 
sur  le  sacre  de  Charles  X;  cette  gravure  a  été  exp.  en  1827  ; 
Hunenrs  vignettes  pour  les  Fables  de  La  Fontaine ,  éd.  in*32, 
UQpninerie  de  Crapelet ,  iSag.  Diverses  productions  de  cet 
tftiste  ont  figuré  au  salon  de  1:824  ^t  à  l'exp.  des  produit»  de 
Vmdustrieen  1827.  U  a  obtenu  une  méd«  en  bronze  à  cette 
^^èce  exposition. 


GOB 


tïODMS  (Étienne>Hippoly  te) ,  architecte ,  r .  de  Ma 
5 ,  ne'  à  Breteuil  (Oise)  en  1781 ,  él.  de  M,  Belagardet 
lui  doit  :  La  construction  de  l'église  de  la  commune  de 
(Somme)  ;  La  restauration  de  :la  cathédrale  d'Amien 
travaulc  de  restauration  à  Téglise  de  Gorbie  ;  La  restau 
de  plusieurs  églises  de  Paris  ;  La  construction  du  sén 
de  St.-Sulpice,  de  l'église  St.-Pierre,  à  Ghaillot,  de] 
Dame-de-Bonne-Nouvélle ,  des  églises  St.-Denis  et  du  ! 
crement,  r.  St.-Louis  y  au  Marais  ;  Les  travaux  d'agrai 
ment  exécutés  dans  l'église  de  Ste.-Éhzabeth  ;  La  cl 
et  la  porte  d'entrée  du  cimetière  du  Père  Lachaise  ;  L 
numens  funéraires  du  maréchal  Pérignon  et  de  la  i 
Frochot  (même  lieu)  ;  La  pdrte  d'entrée  du  cimetière  c 
et  les  bâtimens  qui  en  dépendent;  Les  plans  du  nt 
quartier  de  Tivoli  ;  La  construction  de  sept  hôtels,  1 
Londres  ;  Plusieurs  maisons  particulières.  Tous  ces  t 
ont  été  exécutés  de  1806  à  182g.  Il  obtint  un  i^prix 
admis  au  concours  du  grand  prix  ;  fut  inspecteur,  en 
sous  M.  Legrand ,  et  en  181S ,  fut  nommé  architecte! 
teur  en  chef  de  la  2®  section  des  travaux  publics,  j 
époque ,  il  fut  chargé  par  l'administration  de  faire  l 
des  plans ,  coupes  et  élévations  des  égUses  de  Paris ,  p 
former  un  atlas.  Les  dessins  qu'il  en  fit  sont  au  noml 
viron  de  Boo,  et  sont  déposés  au  bureau  des  plans  de  l 

GODEFROY  (Mlle.  Marie-Éléonore),  peintre  d 
traits ,  r .  ft.*Germain-des-Prés  »  6 ,  née  à  Paris  ,  él.  < 
ron  Gérard  et  de  M.  Isd^ey.  À  expl  au  Louvre ,  depuis 
un  grand  nombre  de  portraits  :  entre  autres ,  en  1810 
trait  en  pied  des  enfans  du  maréchal  Nej.  En  181 2 
traits  des  enfans  du  duc  de  Rovigo  et  de  la  reine  Ho 
En  181  g  et  1822 ,  ceux  des  enfans  du  duc  d'Orléans 
1827  ,  ceux  du  duc  d'Orléans  et  de  M.  et  Mme.  de  G 
On  connaît  encore  de  Mlle.  Godefroy  plusieurs  portn 
n'ont  pas  été  exposés  ,  savoir  :  ceux  de  Mme.  d'Oude 
de  Mme.  la  comtesse  Latour-Maubourg ,  de  Rodes ,  < 
violon ,  de  Camille  Jordan  ;  ce  dernier  a  été  gravé  par  W 


à 


GOD 


:. ,  etc.  Cette  artiste  a  peint  efi  outre  pour  le  Gouv. 
irs  copies ,  d'après  M.  le  baron  Gérard ,  des  portraits 
is  XYIII  et  Charles  X.  Mlle.  Godefroy  a  obtenu  plu- 
méd.  aux  exp,  du  M.  R. ,  en  1812  et  1824* 
3DEFR0Y  (Adrien-Pierre-François),  graveur  en  taille- 
Paris  ,  r«  des  Francs-Bourgeois-St.-Michel ,  3 ,  né 
îtte  ville  en  octobre  17779  él.  de  son  père.  Cet  artiste 
rré  long-temps  aux  eaux-fortes  ;  il  a  gravé  un  grand 
3  de  caricatures  d'après  ses. dessins  ;  plus  tard ,  il  s'est 
'  aux  vignettes  ,  et  a  gravé  toutes  celles  des  Œuvres  de 
fYon  j  édit.  Ladvocat.  En  ,181 5 ,  il  a  été  chargé  par  le 
lal  Macdonal  de  la  gravure  des  brevets  de  la  Légion— 
leur.  M.  Godefroy  a  cessé  de  s'occuper  de  gravure  à 
le  sa  santé. 

3DEFR0Y  (Jean) ,  graveur  d'histoire  et  de  portraits , 
Fossés  Montmartre ,  3 ,  né  à  Londres  d'une  famille 
se  en  1771,  él.  de  J.  P.  Simon.  Il  a  exp.  au  M.  R. ,  en 
Portrait  du  général  Bojiaparte ,  d'après  Gérard  ;  Allé- 
la  gloire  de  Bonaparte  ,  d'après  les  dessins  de  Chau- 
îrcier  et  Fontaine.  En  1799,  Portrait  de  Mme.  Barbier 
ane ,  d'après  Gérard.  En  1800 ,  L'éducation  du  Carlin^ 
;Mme.  Cbaudet  ;  La  fausse  apparence^  d'après  Schalle, 
leurs  gravures  ^  d'après  Gérard  ,  Prud'hon  ,  etc.  En 
Plusieurs  gravures ,  d'après  le  Poussin  et  Raphaël  ; 
!  et  l'Amour,  d  après  Gérard.  En  1804»  Ossian,  d'a- 
érard  ;  La  mort  d'Hippoly te ,  d'après  Carie  Y ernet. 
6,  Les  cascatelles  de  Tivoli,  d'après  M.  Baltard.  En 
ua  Fidélité ,  d'après  Mme.  Yillers  ;  La  Reconnaissance, 
\  un  tableau  peint  par  l'auteur  ;  Le  Christ  et  sa  mère  , 
(  Annibal  Carrache  ;  Jupiter  et  Antiope ,  d'après  le 
c  (ces  deux  derniers  pour  la  collection  du  Musée  Ho- 
)  ;  Le  retour  de  la  course ,  d'après  C.  Vernet  ;  Portrait 
O'connor,  d'après  Gérard.  En  18 10,  Enée  ,  d'après 
et;  St.  Michel ,  d'après  Raphaël;  Portrait  de  Marie- 
î.£n  181 2,  La  bataille  d'Austerlitz  ,  d'après  Gérard; 
xitdeDosseck.  En  i8ig}  Le  congrès  de  Tienne,  d'après 


GOI 


Isaliè^.  M*  Godefiroy  a  £adt  en  ovitre  Le  soir,  d'après  Mme.  k 
QxÊSkdet;  Sujets  tirés  de  Daphkiis  et  (Moé,  d'après  les  de»* 
sitts  de  Gérard  ,  pour  l'édit.  de  P<  Didot ,  et  un  gratad  nom- 
bie  de  portraits,  dont  ceux  de  Bonaparte  à  la  Malmax^a^ 
d'a^ès  Isabey,  du  comte  de  Gastiglioue,  de  Louis  lîTiII, 
du  comte  d'Artois ,  du  duc  et  de  la  duchesse  d'Augouléme , 
du  duc  de  Berry  ;  et  depuis,  ceux  de  Charles  X,  du  daiH 
phin ,  de  la  dauphine ,  de  la  duchesse  de  Berry  ^  etc.  M.  60- 
.  defroy  a  obteuu  uu  prix  au  salon  de  1 79g.  ''< 

GrOIS  (  £tienne*»Pierre-Adrien  ) ,  sculpteui^statuaire ,  né  ». 
à  Paris  en  1781 ,  et  tnort  en  1828  ;  après  avoir  étudié  quel-  i 
que  temps  dans  l'atelier  de  M.  Jeaurat ,  meihbre  de  l'Acadé-  < 
mie  de  peinture,  et  sculpteur,  il  devint  él.  de  Michel-Ange 
Sloodtz.  En  1759 ,  il  remporta  le  grand  prix  de  sculpture,  et 
après  son  voyage  à  Rome ,  il  exécuta  Aréthée  pleurant  ses 
abdUes ,  ouvrage  qui  lui  ouvrit,  en  1770,  les  portes  del'A- 
cadémie,  dont  il  devint  professeur  six  ans  après.  Ses  autres 
ouvrages  sont  :  Le  chancelier  de  L'hôpital ,  statue  en  mar- 
bre placée  dans  le  palais  des  Tuileries ,  exp.  en  1801  ;  Le 
président  Mole,  dans  une  des  saUes  de  l'Institut;  St.  Yin- 
cent,  dans  le  chœur  de  l'église  St.-6ermain-rAuxerrois;St. 
Jacques  et  St.  Philippe  guérissant  les  malades ,  basH*elief,  aa 
Musée  des  Petits-Augustins  ;  Une  statue ,  au  Palais  de  Jus- 
tice ;  et  Un  bas-relief  représentant  Le  serment  des  nobles  de- 
vant la  Chambre  des  comptes ,  etc. ,  etc.  M.  Gois  avait  été , 
par  ordonnance  du  roi ,  nommé  académicien  libre  en  1816. 

GOIS  (Edme*-£tienae-François),  sculpteur-statuaire,  aa 
pdais  de  l'Institut,  ne  à  Paris  en  1765 ,  fils  et  ël.  du  préoé' 
dent.  Il  remporta  le  second ,  puis  le  i^^  gr.  prix  de  sculptaie 
au  concours  de  l'Académie.  Depuis,  ses  ouvrages  ont  été  exp* 
au  M.  R.  Yoici  les  principaux  t  Le  fleuve  l'Éridan ,  bas^relief 
'pour  le  Muséum,  exp.  en  1 796;  Le  groupe  des  trois  Horax^i 
exp.  en  1800  ;  La  Victoire ,  grande  fig. ,  même  exp.  (GoavO* 
Une  Vénus  (gravée ,  ainsi  que  le,  gi^oupe  des  Horaces  dans  1^ 
AnBales  du  Musée),  exp.  en  1799;  Buste  en  marbre  ^^ 
Gusta^-Adolphe ,  pour  la  gai.  des  Consuls,  exp.  en  18^^  ^ 


%iû 


OOA 


Statue  é^eSt¥é  de  Botiapaite ,  lïiéikie  exp.  ;  JeaAitfe  d'Arc , 
brociïe^  pôUr  k  grande  place  d'Grléaits ,  eïp.  eh  iSo2;  Le 
général  Ôesaix ,  pour  le  palais  du  Sénat ,  es^p,  en  t8o4  ;  Ce- 
phalë,  grand,  nat. ,  exp.  en  tSio  ;  Léda,  petite  dittuension  ;; 
fmixfs  de  Pi|^ul^Lebrûn  et  de  iMbnliaigne ,  fàAtùt  «àtp.  ;  Pbi- 
loctète ,  7  p. ,  exp.  en  i8ia  ;  Latone ,  exp.  en  i8i4  ;  Psydié, 
exp.  en  1817;  Sti  Jean;  Lfttôneallaitiâxt  ApoUcyn,inèkneéxp.; 
Tenus dann  sa co^iUe ,  eip.  en  i8^  ;  Ste.  Geneviève,  exp. 
en  16^27  ;  Léda  regardant  ses  qtUKUre  enfa^s  sortir  de  leur  co^ 
quitte-^  Inékne  exp,  $  etc.  Il  a  exécuté  en  outre  cen^  piedâ  de 
Bas-reiiefii  pottt'  la  colonne  de  la  place  Vendôme  ;  Un  mau- 
solée du  duc  de  Betry  y  pour  la  ville  de  Lille;  Une  descente 
de  croix ,  groupe  pour  l'église  St^-Gervais  à  l^aris  ;  La  fôn^ 
âdné  du  marché  St.^Martiu  ;  Une  statUe  de  €harlemagne  ^ 
pour  là  cathédrale  de  St.^Denis  ;  Celle  de  JTurenne ,  pour  le 
pôat  Louis  XYI  ;  Uue  autre  en  b^nte,  pour  la  viUé  de  Se* 
dân;  Un  grand  médaillon  du  même  maréchal ,  pour  le  mo- 
aatnentde  Sekebach  ;  Plusieurs  sculptures  pour  des  monu*- 
AvÈHs  du  citnedère  du  Pèi^e  Lachaise ,  et  plusieurs  biJÉHeé. 
M.  Goi^  a  obtenu  aux  exp.  du  salon,  en  i8éo  et  1805»,  ce 
que  l'on  appelait  alors  le  maximum  des  récompenses.  Eu 
t8ià>,  il  a  remporté  une  méd.  d'or  de  i*^^  classe.  M.  Gois  a 
reçu  aussi  des  villes  d'Orléans  »  Sedan  et  Lille  une  médaille 
d'honneur,  témoignage  de  satisfaction  des  travaux  exécutés 
poiâr  elles  par  cet  artiste. 

GOMIEN  (Paul) ,  peintre  de  miniatures  et  d'aquarelles, 
t.  de  Hanèvt^,  !%)  ,  ué  à  Ifaiicy  en  1799^  ^^'  ^^  Mausion.  A 
exp.  aux  ssâonà  de  182^1 ,  1824  et  1827  ^  Plusieuï:s  portraits  , 
dont  quelifues-uns  en  pied.  Il  tient  atelier  chez  lui  pour  la 
mhnatUre  e%  l'aquarelle. 

GONZENBACH  (Charles-Arnold),  graveur  eu  taille* 
douce ,  quai  St. -Michel,  1 1 ,  né  en  ido6  à  St.-Gall  (Suisse)  , 
^.de  M.  Forstter.  A  gravé  un  portrait  dé  Raphaël ,  diaprés  le, 
tableau  du  Musée. 

GOlffilTZ  (Johan) ,  peintre  de  genre  et  dé  poitraits,  r. 
de  rUniverài«é ,  84  •  Bé  à  Bergen  (Norwëge)'eB  1 782 ,  arriva 


GOS 

à  Piiris  eA  i8og  y  et  devint  élève  de  M.  le  baron  Grros.  De- 
puis cette  époque ,  il  a  exp.  au  salon  beaucoup,  de  portraits 
à  rhuile  et  en  miniature,  et  quelques  tableaux  d'intérieur, 
entre  autres  une  Yue  du  Musée  du  Luxembourg ,  exp.  en 
1824.  Il  a  remporté  un  prix  à  l'Acadénoie  des  beaux-arts  ,  à 
Copenhague. 

GOSSE  (Nicolas-Louis-François),  peintre  d'histoire  et 
de . décorations  théâtrales,  r.  de  Lancry,^  ,  né  à  Paris  en 
1787  ,  él.  de  M.  Vincent,  .Ses  principales  productions  sont: 
Un  ex  voto»,  premier  ouvrage  de  l'artiste  >  10  p.  sur  j;  ,  exp. 
au  M.  Rf  en  1808.  Il  décore  aujourd'hui  l'église  St.-Etienne- 
du-Mont^  Les  trois  âges,  5  p.  sur  4 9  exp.  .en  18 19  (acquis 
par.  la  Société  de  Lille)  ;  St.  Yincent  d^  Paul  convertissait 
sou  maître ,  exp.  en  1824 ,  jo  p.  sur  8  (M.  d.  R.)  (galerie  d 
Lux.);  L'adoration  des  Mages,  9p.  |  sur  12,  exp.  en  1827  (P. 
(église  de  St.-Louis-d'Antin)  ;  Ânacréon  ;  GlycèjQeet  l'Amour 
toile  de  la,  exp.  dans  la  gai.  Lebrun  en  1.829  (M.  Vivet) 
L'entrée. du  duc  d'Angouléme  à  Madrid 9  36  p.  sur  24,  pein 
en  détrempe  9  pour  l'Hôtel  de  Tille  de  Paris  ;  Plusieurs  por 
traits  en  pied }  Un  'grand  nombril  de  décorations  pour  diffé 
rens  théâtres  de  Paris  ;  Plusieurs  dessins  et  petits  tableaux  d 
cheyalet^  reproduits  par  le  burin  de  Jazet  ;  Trente-sept  bas- 
reliefs  composés  et  peints  conjointement  avec  M.  Yinchon 
ces  bas-reliefs  décorent  les  salles  du  Musée  Gharle.s  X;  Dif^^-- 
férens  travaux  exécutés  sur  des  voussures  avec  MM.  Ingre 
et  Meynier  au  même  Musée  ;  Plusieurs  autres  dans  la  cath^ 
drale  de  Reims ,  pom^  la  cérémonie  du  Sacre  ;  Treate-sept.ta^- 
bleaux  repr^entant  les  rois, de  France  en  grand  costume 
figutes  de  12  p.  de  proportion  (palais  de  larchevèché)  ;  Lei 
figures  en  pied  et  peintes  en  détrempe  de  quatorze  rois  d 
France  en.  grand  costume ,  6p.  de  proport.. (dans  le  cabine 
du  roi);  Un  plafond  représentant  un  groupe  d'enfans  portan 
les  emblèmes  de  la  religion  et  de  la  justice ,  i4  P*  »  U^ 
bleau  commandé  par  le  duc  d'Orléans  et  représentant  la  ren 
trée  de  ce  prince  au  Palais-Royal  en  1814.,  7  p.  sur.  5.  Ce 
artiste  a  remporté  à  l'Acadt^mie  de  peinture  de  Paris  utt< 


GOS 


minière  et  troisième  med.  en  1807  ;  au  M.  R*  »  une  me'd. 
argent  en  1819,  et  une  n>éd.  d'or  en  i8a4*  ^^  ^  ^ÇU  ^^  ^^ 
station  de  la  Légion-d'Honneur  à  l'exp.  de  1827. 

GOSSEG  (François-Joseph) ,  compositeur  de  musique , 
$  en  1733  à  Yergnies,  petit  village  du  Hainaut,  et  mort  à 
assy  le  16  février  1829.  Il  était ,  à  sept  ans ,  etifant  de  chœur 
e  la  cathédrale  d'Anvers.  A  quinze ,  il  en  sortit  pour  se  li- 
cer  à  l'étude  du  violon  et  de  la  composition ,  qu'il  apprit 
3al  en  méditant  le«  partitions  des  grands  maîtres.  Trois  an& 
près ,  en  1751 ,  Gossec  y  alors  âgé  de  dix-huit  ans  ^  se  risn- 
ità  Paris,  où  il  est  resté  jusqu'à  sa  mort.  M.  de  la  Popeli- 
ière  le  choisit  pour  diriger  Torchestre  de  ses  musiciens,  sous 
îs  yeux  du  célèbre  Rameau.  C'est  alors  que  Gossec  publia 
3s  premières  Symphonies»  Entré  peu  de  temps  après  ch/ez 
i  prince  de  Gonti  comme  directeur  de  sa  musique ,  il  com- 
-osapoor  ce  prince  plusieurs  œuvres  de  musique  instrument 
ak.  £a  1 764  9  il  donna  à  la  Comédie  italienne  son  premier 
nvrage  dramatique ,  Le  faux  lord,  i  acte.  £n  1766,  Lea. 
'«cheurs,  i  acte.  En  1767 ,  Toinon  et  Toinette,  i  acte;  Jjd 
Louble  déguisement,  i  acte.  En  1770,  il  fonda  le  concert 
Les  amateurs  ;  puis ,  en  1773 ,  il  s'associa  à  Gaviniès  et  à  Le- 
Luc  aine  pour  le  Concert  spirituel  qu'il  dirigea  pendant  qua* 
reans.  En  1784,  Gossec  fut  nommé  directeur  de  l'école  de 
hant  dont  il  avait  donné  l'idée ,  et  qui  fut  érigée  par  M:  le 
ftaron  de  Breteuil.  A  l'époque  de  la  révolution ,  nommé  chef 
le  h  musique  de  la  garde  nationale ,  il  composa  beaucoup  de 
misique  pour  les  solennités  de  ce  temps  :  Chant  du  i4  juil- 
et;  Hymne  à  l'Etre  suprême,  à  la  Liberté ,  à  l'Humanité,  à 
'Egalité  y  aux  mânes  de  la  Gironde ,  à  la  PaUrie ,  pom*  la  Fête 
le  la  Réunion ,  sur  la  mort  de  Ferraud  ;  Serment  républicain; 
^othéose  de  Voltaire,  de  J.-J.  Rousseau;  Musique  pour 
k^enierrement  de  Mirdbeau  (elle  a  été  depuis  exécutée  aux 
ûiïsèqttesdu  duc  de  Montebello)^  etc. ,  etc.  Pendant  la  même 
période,  il  avait  fait  représenter  à  l'Opéra  :  En  1773 ,  Sabi- 
DUS)  3  actes.  En  1775,  Alexis  et  Daphné ,  i  acte.  Philémon 
etBaucis,  i  acte.  En  1776 ,  Hylas  et  Silvie,  i  acte.  En  1778, 


ai 


tion  de  cette  école.  Quelques-uns  de  ses  élèves  soi 
tionnés  dans  ce  Dictionnaire.  Lors  de  la  formation  d< 
tut,  il  y  avait  e'té  admis  comme  membre  de  TAcadc 
beaux-arts,  et  Napoléon ,  en  instituant  la  Légion-d'H 
le  nomma  chevalier  de  cet  ordre.  Gossec  est  mort  à 
quatre-vingt-seize  ans.  Outre  les  ouvrages  dé}à  men 
il  a  composé  pour  Téglise ,  plusieurs  Messes  avec  orc 
Plusieurs  Motets  pour  le  Concert  spirituel  ;.  Une  M( 
morts  dont  les  planches  sont  perdues  ;  Un  Te  D«i 
Salutaris  hostia  à  trois  voix  qui  a  été  intercalé  dans  \ 
rio  de  Saùl  ;  Quelques  Oratorios ,  dont  celui  de  la  N 
Les  chœurs  d'Atlialie ,  etc.  En  musique  instrum< 
Trente  Symphonies  à  grand  orchestre  ;'  Dix-neuf  Qu 
Deux  œuvres  de  Trios  ;  Deux  de  Duos;  Six  Sérénad< 
sieurs  Ouvertures  détachées ,  etc.  ;  etc.  Enfin  il  a  pu 
Principes  élémentaires  de  musique ,  2  vol.  in-fol. ,  et  bc 
de  Solfèges  à  l'usage  du  Conservatoire. 

OOUIN  (Alexis-Louis-Charles-Arthur) ,  peintre 
traits  ,  Paris ,  r.  de  Paradis ,  au  Marais ,  1 1 ,  né  à  Ne 
(États-Unis) ,  él.  de  MM.  Girodet  et  Regnault ,  aute 
grand  nombre  de  tableaux  d'église  acquis  par  M.  de 
che-Aymon ,  pair  de  France. 

GOUJON-DEVILLIERS  (Antoine-Abraham),  j 
en  taiUe-douce ,  né  à  Paris  en  1784  9  et  mort  en  1818 
David  pour  la  peinture ,  et  de  Fosseyeux  pour  la  gra 
a  exécuté  avec  son  frère  plusieurs  sujets  pour  les  0£'. 
La  Fontaine  publiées  par  Lefèvre  ;  Quelques  Vues 
FQyage  en  Égfpto  et  pour  la  collection  du  Musée ,  par 


^'x 


Sfifi 


J    b 


GOU 

•aàrtnilaîl 

'1-  a  fait  en  outre  les  ouvrages  suivans  :  La  contemplation  du 
l^liilosoplie ,  d'après  Rembrandt  ;  La  uiéditation ,  d'après  le 
<&>eme ,  tous  deux  exp.  en  i8i!2  ;  Le  me'nage  du  menuisier, 
^après  le  même  ;  La  présentation  de  Jésus-Christ  au  temple. 
\près  le  même  ;  La  lecture  de  la  bible ,  d'après  Gérard 
w,  etc.  >  etc. 
GOUJON-DEVILLIERS  (  Etienne),  graveur  de  paysa- 
ges, frère  du  précédent,  r.  de  la  Montagae^Ste. -Geneviève  , 
=24)  né  à  Paris  en  i^SS ,  él.  de  Bertin.  On  a  de  cet  artiste  les 
C3uvrages  suivans  :  St.  François  des  pêcheurs  ;  La  route  de 
¥ouzzoles  ;  Le  port  de  Sorrento  ;  Des  vues  prises  dans  les  en- 
Virons  de  Naples  et  de  Gaàamiciola ,  d'après  M.  le  comte 
Turpin  de  Crissé,  exp.  en  1827  (S.  d.  A.  d.  A.)  ;  Le  bocage, 
cl'après  Caries  Dujardin  ;  DifFérens  sujets  pour  les  Œuvres 
€^6  La  Fontaine ,  Rousseau  et  Molière  publiées  par  Lefèvre  , 
les  OEiwres  de  Voltaire  et  Rousseau  publiées  par  Desenne  et 
Dalibon ,  le  grand  ouvrage  Sur  V Egypte ,  le  Musée  de  Filhol , 
et  les  Souvenirs  de  Naples  du  comte  Turpin  de  Crisse. 

GOULET  (  Nicolas) ,  architecte ,  né  à  Paris  en  174^,  et 
mort  dans  cette  ville  en  1820.  A  bâti  et  décoré  plusieurs  hô- 
tels et  maisons  particulières  dans  la  capitale  et  aux  environs. 
\oiciles  ouvrages  qu'il  a  publiés  :  Moyens  dC éviter  les  incen- 
*iies  et  d'économiser  le  bois  dans  les  constructions  ;  Inconvéniens 
^s fosses  ^aisance  et  moyens  de  les  supprimer^  1 785  ;  Disserta- 
^n  sur  les  murs  des  quais ,  les  trottoirs  et  fontaines  de  Paris  ; 
Observations  sur  les  embellissemens  de  Paris,  avec  une  nouvelle 
.attribution  des  arrondissemens  et  un  essai  sur  les  contributions, 
1818  ;  Recueil  d'architecture  civile ,  ou  description  des  châteaux 
et  maisons  de  campagne  des  environs  de  Paris ,  etc.  Il  est  un  des 
éditeurs  de  la  Description  de  Paris  et  de  ses  éditées,  M.  Gou- 
r'\  let  était  architecte  du  cadasti-e ,  adjoint  au  maire  du  6®  arron- 
U  ^issement  de  Paris,  membre  de  la  Légion-d'Honneur  et  de 
f  )  plusieurs  Académies  et  Sociétés  savantes. 
^\  GOUREAU  (Charles  ) ,  peintre  de  paysages  et  d'inté- 

ïieurs,  r.  de  la  Paix,  16,  aux  Batignolles,  né  à  Paris  en 
^\      ^197  7  él.  de  MM.  Couder  et  Desmoulins.  Il  a  exp.  au  M.  R,  : 


GOY 


Yue  de  l'église  abbati^  de  Jumiége ,  en  i8a4  ;  Yue  intë« 
rieure  du  moiiàstère  de  TezeUy  eu  Bourgogne ,  en  1827,  etc. 
Ses.  ouvrages  ont  e'té  admis  aux  exp.  de  Bordeaux ,  Lille ,     ^ 
Cambrai ,  Douai ,  etc.  Il  a  obtenu  une  mëd.  dans  cette  dei"-  — . 
nière  ville.  M.  Goureau  tient  chez  lui  un  atelier  de  peinture.  ^ 

GOURLIëR  (  Charles-Pierre) ,  architecte  ,  professeur 
l'école  centrale  des  arts  et  manufactures ,  r.  de  TOdéon ,  21 
né  à  Paris  en  1786.  A  présenté  aux  deux  dernières •  exp.  Ui 
modèle  de  tuyaux  de  cheminées  construits  en  briques  cin- 
trées.   Ce  nouveau  mode  de   construction  ,   proposé  pa. 
M.  Gourlier,  et  dont  l'idée  lui  appartient ,  a  valu  à  l'autei 
une  méd.  en  bronze ,  et  il  a  obtenu  un  brevet  d'invention, 
a  exp.  en  outre ,  en  1827  ,  Un  cadre  de  gravures  d'ai'chitec=- 
ture  ;  Plan ,  coupe  et  élévation  de  l'Hôtel  de  Yille  et  de  ft^a 
bibliothèque  de  la  ville  de  Moulin ,  par  M.  Angely  ;  Plai^    , 
coupe  et  élévation  de  l'église  de  Noisi-le-Sec ,  par  M.  Guéa^-^e* 
pin  ;  Plans  de  l'Hôtel  de  Yille  ,  tribunal  et  maison  d'arrêt  ^&e 
Ciermont-Ferrand ,  par  M.  Ledru  ;  Cadre  de  gravures  d'ai^c- 
chitecture;  Monument  à  Louis  XI Y,  place  des  Yictcûres,       à 
Paris ,  par  MM.  Alavoine  et  Bosio  ;  Plans  de  la  bibliothèqvjse 
d' Amiens  ,  par  M.  Cheussey  ;  Plan  et  élévation  d'un  presl»^* 
tère  à  Langon  (Gironde), par  M.  Potdevin.  Toutes  ces  £euilBj^sf 
font  partie  de  l'ouvrage  publié  sous  le  titre  de  Choix  d'éd^^^ 
ces  construits  en  France ,  et  dont  M.  Gourlier  est  an  des  é^cXt/ 
'  teurs.  Kommé  d'abord  inspecteur  des  travaux  de  restauratkoll 
de  la  Porte  St.*Martin ,  ensuite  inspecteur  des  travaux  de    M 
Bourse ,  où  il  a  été  spécialement  chargé  de  l'établissement  ^ 
chauffage  par  la  vapeur,  il  est  aujoui'd'hui  architecte  àcsg^n 
niers  de  réserve  et  rapporteur-secrétaire  au  Conseil  desb^^f 
mens  civils.  1 

GOY  (Auguste) ,  architecte  du  département  de  Seine^ 
Oise ,  membre  de  la  commission  des  bàtimens  du  même  m 
partement,  Yersailles,  né  à  Melun  (Seine*et-Marne)  en  171 
él.  de  M.  Alavoine.  Ses  principaux  travaux  sont  :  En  il 
La  construction  de  la  maison  d'arrêt  de  Yersailles.  En  ij 
et  1826 ,  La  direction  des  travaux  des  marchés  aux  beçl 


i 


GRA 


«  la  ville  de  Poissy  poiir  l'approvisionnement  de  Paris.  En 
^  827  »  La  restauration  entière  de  réréclié  de  Versailles.  En 
:s.628,  La  construction  d'un  tribunal  de  commerce  de  la 
smême  ville.  En  182g,  Celle  de  la  chapelle  de  la  maison  cen- 
-mrale  de  Poissy.  Il  est  auteur  des  pi'ojets  arrêtés,  De  la 
^ronstruction  du  grand  se'minaire  de  Versailles  ;  De  la  restai]^ 
:ntion  entière  de  la  cathédrale  ;  De  la  restauration  entière  de 
!l'église  de  St.-Louis  de  Poissy ,  et  De  l'agrandissement  des 
snarchésaux  bestiaux  de  la  même  ville. 

GOYET  (Jean-Baptiste) ,  peintre  de  genre  ,  r.  de  TAb- 
l>aye ,  3 ,  né  à  Châlons-sur-Saône ,  n'a  pas  eu  de  maître.  Il  a 
«xp.  au  M.  R. ,  en  1827 ,  trois  tableaux  :  Une  femme  nue 
endormie ,  Une  école  chrétienne  (actuellement  chez  M.  Lot- 
tin),  Une  chapelle  (S.  d.  A.  d.  A.);  et  au  Lux» ,  en  i83o,  Une 
femme  endormie. 

GOYET  (Eugène) ,  fils  du  précédent,  peintre  d'histoire, 
r.  de  l'Abbaye ,  3,  île  à  Châlons-sur-Saône  ,  él.  de  M.  le  ba- 
l'on  Gros.  Il  à  exp.  au  salon  de  1827  :  Un  incendie ,  i4  P*-  sur 
'  10  ;  Un  ermite  ;  Un  portrait  de  femme  en  pied ,  avec  le  cos- 
tume asiatique  ;  Un  Christ, 8  pieds  j-  sur  6.  Ce  dernier  tabl. 
décore  actuellement  la  salle  des  séances  de  la  Cour  d'assises 
de  SaÀne-et*Loire  ,  &  Châlons  ;  et  au  Lux. ,  en  i83o ,  Une 
tête;  Portrait. 

GRANDIN  (Jacques-Louis-Michel) ,  peintre  d'histoire, 
aéà  Elbeuf>  él.  de  David.  A  exp.  ,  en  1802  ,  Un  tableau  re- 
{trésentant  des  bergers  qui  se  disputent  le  prix  du  chant ,  et 
^i  ont  pris  pour  juge  une  jeune  fille.  En  i8o4f  Daphnis 
^tappé  d'aveuglement.  En  1806,  Télémaque ,  paileur  en 
t        I^te.  En  1808»  Sapho  et  deux  de  ses  compagnes;  Deux 
%niphes  au  bain.  Ces  deux  tableaux  ont  été  réexposés  au 
^       ^OQ  de  181 4*  Cet  artiste  a  obtenu ,  en  1Ô08 ,  une  médaille. 
**  GRANDPIERRE  DEVERZY  (MUe  Adriénne-Mari^^ 

^*  Uuise) ,  peintre  de  portraits  et  de  genre ,  r .  du  Roi-Doré,  8^ 
i  î  née  à  Tonnerre  en  1798 ,  él.  de  M.  Abel  de  Pujol.  Ses  prin- 
a  >^  dpdes  productions  soot  :  Un  intérieur  d'atelier  de  peinture, 
4p>  m  5  (M.  de  Soounariva)  ;  Une  scène  du  roman 


tJTS 


S^6 


GRA 


Blasy  2  p.  7  po.  sur  2  p.  i  po.  (M.  d.  R.)»  exp.  en  1824;  ^^^ 
d'une  partie  du  château  de  Fontainebleau  ;  La  reine  Christine 
fait  assassiner  son  écuyer  Monaldeschi,  3  p.  4  P^-  ^^  hanit  ^ 
sur  2  p.  3  poi ,  exp.  en  1824  (galerie  du  château  de  Fontai — 

nebleau)  ;  Un  sujet  du  roman  de  la  princesse  de  Clèves ,  2  p 

6  po.  sur  3  p.  6  po. ,  exp.  en  1827  ;  Intérieur  d'une  cuisin< 
du  château  de  Fontainebleau ,  2  p.  4  po-  sur  3  p.  (S.  d.  A 
d.  A.  de  Cambrai);  Un  sujet  de' Quentin  Durward,  2.  p. 
po.  sur  I  p.  10  po. ,  même  exp.  Cette  dame  a  obtenu  un 
médaille  en  argent  qui  lui  a  été  décernée,  en  1828,  par  1 
Société  des  Amis  des  Arts  de  Cambrai.  Elle  donne  des  leçons 


GRANDYILLE  (Ignace-Isidore  Gérard  dit) ,  dessin 
teur-lithographe ,  r.  des  Petits-Augustins ,  i3,néà  NaD< 
en  i8o3 ,  él.  de  son  père.  Ses  principales  compositions  sont 
Dimanche  d'un  bon  bourgeois  à  Paris,  bu  Tribulatioi 
de  la  petite  propriété,  collection  de  12  sujets  ;  Chaque  à^s^e 
a  ses  plaisirs  9  12  sujets  ;  Les  métamorphoses  du  jour;  L  ^^s 
dieux  de  la  fable  ;  Leurs  amours  ;  Collection  de  caricatui*  ^s 
avec  figures  d'animaux,  etc. ,  etc. 

GR ANET  (François-Marius) ,  peintre  d'intérieur ,  r. 
St. -Lazare,  58,  né  à  Aix  en  Provence,  étudia  d'abord  et».  <z 
Constantin,  peintre  de  cette  ville.  Il  vint  ensuite  à  Paris  et 
entra  à  l'école  de  David  ,  puis  entreprit  le  voyage  d'ItaLme. 
Les  ouvrages  qu'il  a  exposés  au  M.  R.  sont  :  En  1800,  Trois 
intérieurs  d'églises  souterraines.  En  1801,  Intérieur  d''^^  ' 
ancien  monastère  ;  La  cuisine  d'un  peintre.  En  1 808,  Clôt ^^< 
de  Jésus  et  Marie  à  Rome.  En  1810,  Stella  en  prison,  '^^j 
18 19,  lAtériéur  de  l'église  du  couvent  San  Renedetto  (Mu.^^ 
duLux.).En  1822,  Pierre Rosquier^  dominicain,  en  prison. 
1824»  Intérieur  d'une  boulangerie.  En  i827,Rernardo  Stro^ 
peintre  et  religieux .,  faisant  le  portrait  du  général  de 
ovdre  (d.  d'O.).  Il  a  aussi  exp.  à  la  gai.  Lebrun  en  i8t 
Scène  d'un  hôpital  des  enfans  trouvés  en  Italie,  etleMari^ 
forcé,  et  à  la  S.  d.  A.  d.  A.  en  1829,  Intérieur  de  l'ateV 
de  l'auteur.  On  doit  encore  au  pinceau  de  M.  Granet,  L^ 
térieurdu  Coljsée;  L'église  San  Martino  in  Monte;  Intérif 

/ 

i 


GRA 


cS.e  la  maison  de  Michel  Ange  ;  St.  Etienne  Lerond  à  Rome; 
Kntérieur  de  l'église  des  Capucins,  à  Rome  ;  Intériem*  de  la 
■basilique  de St.-François-d'Assise,  (Muse'e  du  Lux.);  Prise 
^'habit  dans  le  couvent  de  Ste.-Glaire,  à  Rome,  (Musée  du 
Xiux.)  ;  La  villa  d'Aldobrandini  ;  St.-Louis  délivrant  des  pri- 
^âonniers  français  àDamiette,  (Musée  du  Lux.);  Gloilre  de 
5te.-Trophine  à  Arles  ;  Cloître  de  St.-Sauveur  à  Aix  ;  Béné- 
diction des  productions  de  la  terre  en  Italie,  (d.  d'O.)  ;  Une 
scène  d'inquisition  ;  La  Ceci  conduite  à  la  mort  ;  Le  peintre 
Sodoma  porté  à  Thôpital  ;  et  une  foule  d'autres  tableaux 
4'intérieur.  Plusieurs  de  ces  tableaux  ont  été  reproduits  par 
la  lithographie.  M.  Granet  a  obtenu  une  médaille  d'or  au 
nilfm  dr  iéo6.  Il  est  chevaUer  des  ordres  de  St.-Michel  et 
de  la  Légion-d'Honneur. 

GRANGER  (Jean-Perin),  peintre,  r.  de  Hai^lay,  16,  né 
en  1779,  él.  de  MM.  Allais,  Regnaud  et  David.  Ses  princi- 
pales productions  exp.  au  M.  R.  sont:  Eu  181 2,  Ganimède 
(Musée  de  Bordeaux).  En  1 8149  Plusieurs  portraits.  En  181 7, 
ApoUoaet^ljpafisse,  (M.  de  Sommariva).  En  1819,  Homère 
ctie berger Glaucus,(Gouv.),Muséede Dijon;  St.  Charles Bor- 
lomée,  (P.)  église  de  St.-Sulpice.  En  1822,  Titus  Reçoit  les 
hommages  des  peuples  delà  Campanie,  (M.  d.R.)  galerie  de 
Versailles;  Plusieurs  portraits.En  1824,  La  duchesse d'Angou- 
lême  accueillant  un  Vendéen  qui  lui  montre  ses  cicatrices, 
{P.);  Phèdre  et  Hippolyte  ;  Plusieurs  portraits*  En  1827, 
Pelée  et  Andromaque,  (M.  d.  R.)  gai.  du  Lux.  ;  Melantho 
nymphe  des  mers.  Cet  artiste  est  chargé  en  ce  moment  de 
plusieurs  travaux,  savoir  :  par  le  P.  d'un  tableau  pour  l'église 
de  Notre-Dame,  représentant  Jésus  guérissant  des  aveugles 
et  des  infirmes  ;  un  autre  tableau  pour  l'église  de  Notre- 
Bame-de-Lorette,  dont  le  sujet  est  l'Adoration  des  Mages  ; 
parle  M.  I.  :  un  tableau  pour  la  ville  de  Yerdun  représentant 
l'^nonciation.  Il  a  remporté  le  grand  prix  en  1801,  deux 
médailles  en  181 2  et  18 17,  et  une  médaille  d'or  en  1820.  Il 
tient  un  atelier  de  demoiselles  sous  la  surveillance  de  son 
épouse  et  un  atelier  de  jeunes  gens. 


GRE 


QRAS  (yictor)i  professeur  de  violon,  Paris,  r.  des  M«r<- 
tyrs^  44?  Q^  ^  Amiens  ep  i8oa>  él.  de  Baillot.  Cet  artiste  est 
attaché  à  la  chapelle  du  roi  et  à  l'Académie  royale  de  mu3i«- 
que.  Il  a  remporté  le  i^^.prix  de  violon  en   1825.  Il  donne  ^^^^ 
des  leçons. 

CrRAS  (Amédée),  peintre  d'histoire  et  de  portraits,  frère 
du  précédent,  Paris,  r.  des  Martyrs,  44i  ^^  ^  Amiens 
1895 ,  él.  de  M.  Couder.  Il  fait  des  portraits  ,   donne  Ai 
leçons  de  peinture  et  est  attaché  au  théâtre  royal  des  Italiços.. 
en  qualité  de  musicien. 

GREGOIRE  (Paul),  sourd-muet,  peintre  de  paysage ^^^b 
et  de  portraits.  A  exp.  en  18049  son  portrait, ^  dessin.  E» —  n 
1808,  Une  vue  de  Provence.  En  18x49  ^^  tentation  de  Si 
Antoine.  En  181 7,  Le  retour,  La  Vierge  à  la  chaise,  d'apn 
Raphaël,  ces  deux  sujets  exécutés  sur  velours  de  soie. 
18 19,  Paysage  représentant  une  aire  et  la  manière  de  batti 
le  grain  en  Provence  ;  Un  clair  de  lune  ;  Un  bouclier  antiqui 

GREGOJ^IUS,  peintre  de  portraits  A  l'huile,  Pariî 
r.  Neuve-Luxembourg,  33.  A  exp.  aux  divers  salotis  (       Je 
181:),  181 49  181 7,  {824  et  1827,  un  grand  nombre  de  po^^v- 
traits,  parmi  lesquels  nous  citerons  ceux  du  général  Bemar     ^ 
du  général  Dahlmann,  du  général  Foy,  du  colonel  Di^ei 
M.  Grégorius  a  obtenu  une  médaille  en  i8i4< 

.  GRENIER  SAINT-MARTIN  (François),  peintre  d'hî 
toire  ,  de  genre  et  de  portraits,  Paris,  r.  Godot^de-Maun 
22,  él.  de  David.  A  exp.  en  1810,  A tala  mourante.  En  181 
Atalante  et  Hippomène  ;  Portrait.  En  18 149  Le  départ 
conscrit  ;  Le  retour  du  conscrit.  En  1817,  Une  scène  de 
gnétisme.  En  1S19,  Ste.  Geneviève  ramenant  les  Francs 
leui:s  remparts;  Le  chevalier  Robert  et  la  fée  Urgèle ,  tiré  -^t^* 
conte  de  Voltaire  ;  Attaque  d'un  village  par  des  tiraille»-^:^*' 
français  ;  Ambrosio  sortant  Antonia  encore  endormie  c^^^ 
toml^eaux  du  couvent  de  Ste.  Glaire,  à  Madrid  ;  LaPruden^^^' 
figure  allégorique,  (M.  d.  R.)  ;  Deux  portraits.  En  18^^» 
Ste.  Geneviève  apaisant  un  orage  qui  tombait  sur  ses  mo^-^ 
sons,  (P.)  ;  Deux  matelots  sur  le  bout  d'une  jetée  ;  GuëriL^**. 


GRE 


passant  soua  une  embuscade  ;  Une  sientineUe  prèa  d'un  ^ar 
bioD.  En  1824 y  Combat  de  Campillo-de*Arena$  ^  en  juillet 
J823,  (P.)  ;  Combat  de  Llers,  (P.)  ;  Militaires  aux  avant- 
postes ,  (d.  d'O.)  y  Conscrit  demandant  son  chemin  à  des 
paysans,  (S.  d.  A.  d.  A.);  Vue  de  la  rade  du  Havre  par  UA 
temps  de  brume,  ce  tableau  appartient  à  M.  de  Lasalle  ;  J^ 
hussard  fourrageur  ;  Groupe  de  marins  ;  Un  matelot  appuyé 
contre  une  palissade  ;  Un  sapeqr  en  tirailleur  ;  Un  C4:»nscrit 
portant  les  armes  avec  son  bâton  à  une  paysanne,  aquarelle. 
Ces  quatre  derniers  tab.  appartiennent  à  M^Sc;llroih^  Pottr^ 
Ëb  1827,  Grenadier  escortant  des  munitions  de  guerre;  porr 
trait  en  pied.  En  1626,  à  la  gai  Lebrun,  Une  laitière  des  en- 
virons de  Cherbourg.  M.  Grenier  a  obtenu  en.  18 10  une 
médaille. 

GRÉTRY    (André-Ernest-Modeste),    compositeur  de 
musique,  né  à  Liège  le  11  février  1741  et  mort  à  TErmitage 
près  Paris,  le  24>septembre  181 3,  était  fils  d'un  violoniste 
de  Lie'ge,  Il  commença  4ans  cette  ville  ses  études  music^s 
^us  des  maîtres  obscurs.  A  dix-huit  ans  il  se  rendit  À  Rome 
et  reçut  de  Casali  des  leçons  de  composition.  C'est  dans  cette 
ville  que  fut  joué  le  premier  ouvrage  dramatique  de  Grétry, 
he  Yendemiatrice  (Les  Vendangeuses),  opéra buffa,  1765.  La 
Musique  du-pseaume  Confitebor  tibi  Domine,  qu'il  composa  à 
Cette  époque,  remporta  le  prix  au  concours  pour  la  place  de 
tnaître  de  chapelle  à  Liège.  Deux  ans  après  son  retour  de 
H.ome,  il  s'arrêta  à  Genève  et  y  fit  jouer  Isabelle  et  Geçtrade. 
Enfin  il  arriva  à  Paris,  où  il  donna  successivement  àlaCoiïiédie 
talienne  :  en  1 769,  Le  Huron,  2  actes  ;  Lucile,  i  acte  ;  Le  tableau 
parlant,  1  acte.  En  1770,  Sylvain,  i  acte;  Les  deux  avares,  2. 
actes.  En  1 77 1 ,  L'amitié  à  l'épreuve,  2  actes  d'abord,  puis  ré- 
duit en  I  en  1776,  et  enfin  remise  en  3  actes  en  i  <786y  Zéinir  et 
Axor,  3  actes.  En  1772,  L'ami  de  la  maison,  3  actes.  En  17739 
Lâe  Magnifique,  3  actes.  En  1774»  La  rosière  de  Salency, 
4  actes  puis  réduite  en  3.  !Ën  i775|  La  fausse  magie,  2  actes. 
En  1776,  Les  mariages  samnites,  3  actes.  En  1778,  Matroco, 
4  actes;  Le  jugement  de  Midas,  3  actes.  En  1779,  Les  évé- 


GR£ 

nemens imprévus^  3  actes.  En  1780,  Attcassin  et  Nicolette, 
3  actes  ^,  Les  filles  pauvres,  i  acte,  pour  la  clôture  de  la  Go- 
médîe  italienne.  Aji  théâtre  Favart  :  En  1783,  ThaUe  au 
nouveau  théâtre  ,  prologue  d'ouverture  du  théâtre  Favart  ; 
Théodore  et  Pauline,  3  actes  ;  L'épreuve  villageoise,  i  acte. 
En  1784?  Richard  cœur-de-lion,  3  actes.  En  1786,  Les  mé- 
prises par  ressemblance,  3  actes.  En  1787,  Le  comte  d'Albert 
et  sa  suite,  3  actes;  Le  prisonnier  anglais,  3  actes,  remis  en 
1793  sous  le  titre  de  Clarisse  et  Belton.  En  1788,  Le  rivai 
confident,  2  actes.  En  178g,  Raoul  barbe  bleue,  3  actes.  En 
179D,  Pierre-le-Grand,  3. actes.  En  1791,  Guillaume  Tell,  ^^  , 
3  actes.  En  1792,  Basile  ou  à  trompeur  trompeur  et  demi,  ^  .^ 
I  acte  ;  Les  deux  couvens.  En  i794)  Joseph  Barras,  i  acte  ;  ^^.     ; 

Gallias  ou  amour  et  patrie,  i  acte.  En  1797,  Lisbtflb,  3 actes .s. 

En  1799,  Elisca,  i  acte.  Au  théâtre  Féydeau  :  Le  barbier  d 
village,  1  acte,  1797.  A  l'Académie  royale  de  musique:  Cé- 
phalée t  Procris,  3  actes,  1773  ;  Les  trois  âges  de  l'Opéra 
prologue,  1778;  Andromaque,  3  actes,  1780;  Emilie,  i  acte 
1781  -f  La  double  épreuve,  3  actes  ;  L'embarras  des  richesses. 
3  actes,  1782;  La  caravane  du  Caire,  3  acte,  1783;  Panurg*- 
dans  l'île  des  lanternes,  3  acles^  1785  ;  Amphytrion,  3  actes 
1788;  Aspasie,  3  actes,  1789  ;  Denis-le-Tyran,  3  actes,  171 
Anacréon  chez  Policrate,  3  actes,  1797  ;  Le  casque  et  h 
colombes,  i  acte,  1801  ;  Delphis  et  Mopsa,  3  actes,  i8o3.  A 
théâtre  de  la   cour ,  Amour  pour  amour ,  divertissement 
1777.  Pour  un  théâtre  de  société,  Momus  sur  la  terre.  L« 
opéras  du  même  auteur  qui  n'ont  pas  été  représentés,  soni 
Alcindor  et  Zaïde,  3  actes  ;  Ziméo,  3  actes;  Zelmar  ou  l'asil»- 
I  acte  ;  Electre,  3  actes  ;  Diogène  et  Alexandre,  3  actes.  Noi 
ne  parlons  pas  de  quelques  symphonies,  de  morceaux  et 
scènes  détachées  qu'il  composa  dans  sa  jeunesse  à  Rome 
à'  Genève.  En  outre  il  a  publié  Mémoires  ou  Essai  sur  la  n^^^^' 
sique^  ^797»  ^^®  Méthode  pour  préludes^  1802;  La   Véritt 
ouvrage  politique,  1802.  On  a  encore  de  lui  un  ouvrage 
thume,  Les  réflexions  d'un  Solitaire.  La  statue  de  Grétry  ^^^^ 
de  son  vivant  placée  dans  le  vestibule  de  l'Opéra-comiqt»^  ^^ 


^^ 


GRE 


son  buste  a  été  mis  après  sa  mort  dans  le  fojer  du  inéme 
théâtre  et  dans  celui  de  l'Académie  royale  de  musique.  Gré- 
t:rjr,  membre  de  la  Société  philarmonique  de  Bologne,  des 
sa  jeunesse,  fut  nommé,  en  1795,  inspecteur  de  Tensei^e- 
ment  au  Conservatoire  ,  membre  de  l'Institut ,  Fannée  sui- 
vante, puis  de  r Académie  de  musique  de  Stockholm ,  de  la 
Société  d'émulation  de  Liège,  du  jury  de  lecture  deTOpérà, 
clievalier  de  laXégion^d'Honneur,  etc. 

GREU2E  (Jean-Baptiste),  peintre  de  genre,  né  à  Ton- 
neins  en  1 726  et  mort  à  Paris  en  i8o5,  commença  l'étude  de 
la  peinture  chez  Lapdon,  à  Lyon,  puis  suivit  à  Paris  les  cours 
de  l'Académie.  Plus  tard,  et  lorsque  déjà  il  était  agréé  à  cette 
Académie,    il  fit  le  voyage  de  Rome.  Voici   ses  prinëi- 
paux  ouvrages  :  Le  père  de  famille  expliquant  la  bible  ;  L'a- 
veugle trompé  ;  Le  père  paralytique  ;  La  malédiction  pater- 
nelle ;  La  bonne  mère  ;  Le  père  d.énaturé  ;  S  te.  Marie  égy})- 
tienne  ;  L'accordée  de  village,  (maintenant  au  M.  R.)  ;  La 
petite  fille  au  chien;  Le  retour  du  chasseur;  L'enfant  au  ca- 
pucin ;   La  dame  de  charité  ;   Le  gâteau  des  rois  ;  La*  fille 
honteuse  ;  La  bonne  éducation  ;  La  paix  du  ménage  ;  La 
Cruche  cassée;  Le  départ  de  Barcelonnette  ;  La  bénédiction 
paternelle;  L'enfant  pleurant  la  mort  de  sa  mère;  Grefozé  a 
cxp.  au  M.  R. ,  en  1800,  Le  départ  pour  la  chasse;  La  peur 
de  Porage  ;  La  Crainte  et  le  Désir  ;  Le  Sommeil  ;  divers 
autres  tableaux  de  genre  et  portraits.  Eb  1801,  Le  repentir 
de  Ste.  Marie  égyptienne  dans  le  désert  ;  Un  cultivateur  re- 
xnettant  la  charrue  à  son  fils  ;  plusieurs  portraits.  Et  en  1804, 
Ariane  dans  File  de  Naxos  ;  Portraits  ;  Têtes  d'étude.  Otf  n'a 
de  lui  qu'un  seul  tableau  d'histoire  :  Sévère  réprimandant 
son  fils  Garacalla.  Presquç  tous  ces  tableaux  ont  été  gravés 
par  Filipart,  Massartpère  et  autres.  Us  se  trouvent  aujour- 
d'hui disséminés  dans  les  galeries  publiques  et  particulières 
et  les  cabinets  d'amateur. 

GRÉVEDON  (Pierre-Louis  dit  Henri),  peintre  et  litiho- 
graphe^  r.  du  Faub. -Poissonnière,  ^i  ^né  k  Paris  en  1 782, 
é\.  de  M.  Regnault.  On  doit  à  cet  artiste  :  Achille  £|bor- 


/ 


y 


GRI 

dant  au  rivage  de  Troie,  exp.  en  i8o5  ;  La  mon  d'Hettor, 
ce  tableau  a  fait  admettre  l'artiste  au  nombre  des  membres 
de  l'Académie  de  St.-Pétersbonrg }  Un  grand  nombre  de 
portraits  qu'il  a  Êiits  en  Angleterre  et  dont  quelques-uns  ont 
été  reproduits  par  la  gravure  ;  Plusieurs  portraits  peints  pei 
dant  le  séjour  de  l'auteur  en  Russie  ;  Quelques  tableaux  d 
genre  et  une  grande  quantité  de  dessins  qui  enrichissen 
différentes  collections*  L'Alphabet  des  dames  dans  les  ou* 
vrages  des  contemporains  français  et  étrangers  ;  La  galeri< 
d'Orléans,  portraits  des  personnages  marquans.  Cet  artist 
qui  a  ei^posé  à  tona  les  salons  depuis  1798  jusqu'à  Tanné 
1806  y  a  obtenu  une  seconde  médaille  à  l'âge  de   i3  an 
une  médaille  d'or  de  i*^®  classe  en  i8o5,  et  le  premier  prîz  d 
torse  en  1806.  Il  a  concouru  pour  le  grand  prix  en  i8o5 
1806,  et  remporté  une  a*  méd.  d'or  de  i''*  classe  à  l'ex 
de  ï8^^. 

GRILLON  (EdmeJean-Louis) ,  architecte,  boulevai 
St.-JDénis,  aa,  né  à  Paris  en  1786,  fut  d'abord  él.  de  M. 
barre  et  passa  ensuite  sous  la  direction  de  MM.  Debret  ^t 
Lebas.  Après  avoir  pendant  le  cours  de  ses  études  acadéu  ^  i- 
ques,  remporté  six  médailles,  il  a  obtenu  en  180g  le  seco^md 
graod  prix  d'architecture  sur  un  projet  de  cathédrale.  L-^€t 
artiste  a  été  chargé  de  la  construction  du  piédestal  du 
nument  qui  devait  être  élevé  à  Louis  XVI,  sur  la  place 
ce  nom.  Il  a  rempli  pendant  16  ans  les  fonctions  d'inspecté ^«^ 
des  travaux  du  gouvernement,  à  l'abattoir  du  Roule,  -^ 
palais  des  Beaux<-*Arts  et  à  la  salle  provisoire  de  l'Opéra  ^  ^^ 
estmujonrd'hui  architecte  du  gouvernement,  et  depuis  18^  9» 
rapporteur  près  le  conseil  des  bâtimens  civils,  an  minist^S^^ 
de  l'intérieur.  Il  est  un  des  éditeurs  collaborateurs  de  1 
vrage  intitulé  :  Choùt  d'édifices  publics  en  France  ^  etc. 

GRiSART  (Jean-Louis-Victor),  architecte,  r.  GrébîU< 
a,  né  à  Paris  en  1797,  él.  de  MM.  Guénepin  et  Hugot, 
inspecteur  des  tr^aux  du  gouvernement.  Cet  artiste  a  re 
porté  en  iSal  le  second  grand  prix  d'architecture  et 
i8a4Iune  médaille.  Il  tient  un  atelier  chez  lui. 

3552 


6R0 


GROS  (AntoineJean),  peintre  d'histoire,  r.  des  Fossés- 
St.-Gerinaiu-des-Prés,  149  né  à  Palis  en  177I9  él.  de  D«rid. 
Les  principaux  tableaux  qu'il  a  exposés  au  salon  depmis  en- 
viron trente  ans  sont  :  En  1801,  Bonaparte  à  Arcole,  acquis 
par  le  premier  consul;  Saplioà  Leucate,  acquis  par  le  gëne'ral 
Bessolle.  En  i8o4)  Bonaparte  k  Jaifa,  réexp.  en  i8â6  à  la 
galerie  Lebrun.  En  1806,  La  bataille  d'Aboukir.  En  f8o8  ^ 
Bonaparte  visitant  le  champ  de  bataille  d'Ejlau.  En  ïSio, 
La  prise  de  Madrid  par  Napoléon  ;  La  bataille  de  Wagram^ 
esquisse  ;  Bonaparte  aux  Pyramides.  En  1812,  Charles-Quint 
reçu  à  St,-])enis  pai^  François  V;  Entrevue  en  ^Mioravie  de 
empereurs  de  France  et  d'Autriche.  En  181 7.  Louis  XYIIf 
au  20  mars,  quittant  les  Tuileries.  En  18 19,  La  duchesse 
d'Angouléme  quittant  Bordeaux,  En  1822,  David  charmant 
Saiil  par  le  son  de  sa  harpe  ;  Ariane  abandonnée  dans  l'ile 
de  Naxos.  En  1827^  Charles  X  au  camp  de  Reims.  Cet 
artiste  a  fait  en  outre  un  grand  nombre  de  portraits,  parxni 
lesquels  nous  citerons  ceux  de  Napoléon  y  pour  la  ville  dé 
Alilan  ;  du  général  Lasalle  et  dé  sa  femme;  du  roi  de  Wes|i^ 
phalie,  de  Zimmermann,  du  roi  de  Naples^  |de  Murât;,  des 
généraux  Legrand,  Manthrun^  Foornier,  Victor  dnc  de  Bî^* 
Iiftne,  de  Lariboissière,  du  roi  Louis  XYIII^  de  la  duchesse 
d'Angoulême ,  de  ^.  Chaptal,  de  Yillemanzy.  deChailes  X, 
^us  ces  portraits  ont  figuré  aux  exp.  du  M.  R.  qni  se  a»ot 
succédé  depuis  1808.  Les  esquisses  en  grand  des;  combat^ 
de  Nazareth  et  JDel^Arisch,  en  Egypte,  qu'on  a  vuesà  l'exp. 
^U  profit  des  Grecs^  Les  peintures  delà  coupole  du  Pandiéon, 
CI  celles  qui  décorent  les  plafonds  et  les  vonssopcs  de  la  pie^ 
iiaière  et  de  la  cinquième  salle  du  Musée  Charles  X,  au  Louvre , 
sont  dues  au  pinceau  de  M.  Groa«  La  plupart  des  tdUesini 
de  cet  attiste  ont  été  gravés  et  se  ti*Quvent  placés àiqevird'façû 
dans  des  résidence3  royales  et  des  galeries  partîciilières.%L'«s 
tableaux  de  la  Peste  de  iaffai,  de  la  bataile  d'Eylau  et-^Ia 
bataille  d'Aboukir  ont  été  réexp.  en  i83o  au  Lux.  M.  âros 
est  membre  de  l'Académie  des  Beaux**Arts  de  'rinsti|ut  bt 
de  plusieurs  autreis  Acadésûeé,  prefeseeur  à  l'école  royale  de 


GUD 


peinture.  Il  a  été  nommé  baron,  officier  de  la  Légion-d'Hon- 
neitt;,  chevalier  de  l'ordre  de  St.-Michel,,  etc.  Il  tient  atelier 
d'«lèves. 

GROUBENTALL  (Ferdinand),  lithographe  et  peintre 
en  miniature,  Paris,  r.  des  Yieux-Augustins,  27,  né  en  1797^ 
à  Mayence.  Cet  artiste  donne  des.  leçons  particulières  de 
dessin. 

GROUT  DE  BEAUFORT(Eléonore-Gustave.)  Voyez 
BEAUFORT. 

GRUYERE  (Joseph-Louis),  sculpteur  ornemaniste.  Pari 
r.  duPont-aux-choux,  18,  né  dans  cette  ville  en  1792,  él.  d 
M.  Florion.  Cet  artiste  s'occupe  principalement  de  n^odele 
le  genre  médaille  et  la  fleur.  Il  donne  des  leçons  chez  lui. 

GUDIN  (Louis) ,  peintre  d'histoire.  A  exp.   en   1822 


Mw  Dubois  pansant  Rléber  au  pied  de  la  colonne  Pompée  ~ —    à 
Alexandrie.  En  1824,  Engagement  entre  les  troupes  français 
et  autrichiennes. 

GUDIN  (Théodore),  peintre  de  marine,  Paris,  r.  St. 
I^^izare,  57.  A  exp.  en  1822,  Les  suites  d'un  naufrage,  aqui 
relies  ;  Brick  en  détresse  rentrant  dans  un  port   du  Nor 
I^ge  à  tnarée  basse  ;  Vue  de  l'embouchure  de  la  Seine  ; 
brouillard.  En  1824,  Sauvetage  d'un  navire  naufragé,  (g: 
du  Lux.)  ;  Vue  du  fort  Chaput  près  de  l'Ue  d'Oleron  (M. 
Sommerard)  ;  Vue  du  pont  d'Archelles  ;  Vue  de  Diepp 
prise  dii  Polet;  Vue  aux  environs  de  Rochefort,  (M.  Schrot 
Vue  de  l'entrée  de  La  Rochelle.  En  1827,  L' America  visi 
par  des  corsaires  français  en   1796,  (d.  d'O.);  Un  bateau  * 

vapeur  débar(piant  les  passagers  devant  .Douvres,  (Mme.  ^^ 

duchesee  de  Béthune-Charost)  ;  Le  retour  de  la  pêche,  sol(— -^^^ 
co^cI]i8nt  ; .  Vue  de  Grenoble,  (d.  d'O.).  M.  Gudin  a  aui=-*^^* 
eiip.  à  la  gai.  Lebrun  en  1826,  Une  marine  par  un  tem^;!,  P^ 
orageux;  Vue  d'une  écluse,  et  plusieurs  autres  marines;  ^ 

au  Lux.  en  j83o.  Une  vue  des  environs  d'Alger,  route  ^^^^ 
3taoneUi  à  Keleif  ;  Coup  dé  vent  du  26  juin  i83o  ,  à  Si 
Pnruob  ;  Vue  de  la  plage  de  Sidi  Feruch  et  des  ouvrages  tc^^^' 
manlle  camp  retranché  et  la  défense  sur  le  bord  ;  Vue  dl —  ^ 


il 


^^^1^  334  ^kUÊÊ^ 


GUE 


côtes  delaManche.  Cet  artiste  a  obtenu  une  méd.  en  i8si4  ^^ 
a  été'  nommé  membre  de  la  Légion-d'Honneur. 

GUDIN  (Jean-Marie),  graveur,  r.  Porte-Foin,  ii,  néà 
Paris  en  1782,  él.  de  M.  Desnoyers.  Oaa  de  cet  artiste:  An- 
gélique et  Médor,  d'après  Berthon ,  exp.  en  181 2  ;  Jeanne  de 
lïaTarre  conduisant  Henri  lY au  tombeau  de  son  père,  d'après 
Mlle.  Lorimier  ;  Orphée  et  Eurydice  ;  et  Dibutade  ',  d'après 
M,  Dttcis  ;  Renaud  et  Armide  ,  d'après  M.  AnsiaU  ;  Jeanne, 
d'Albret  et  le  portrait  de  la  duchesse  de  Berri,  ces  deux  gra- 
vures ont  été  exp.  en  1819  ;  Les  portraits  des  membres  de 
famille  de  la  .Charles  X.  M.  Gudin  a  obtenu  une  médaille 
d'oràl'exp.  de  i8i2. 

GUE  (Julien-Michel),  peintre  d'histoire,  genre  et  déco- 
lotions  théâtrales,  r.  de  BufiTaut,  16,  né  au  Gap  Français  en 
1789,  él.  de  David.  On  doit  à  cet  artiste  :  Le  sacrifice  de 
Jephté,  i4  p-  sur  18,  exp.  en  1819;  Eliézer  et  Nephtali,  3  p. 
6  po.  sur  4;  plusieurs  autres  sujets  d'histoire,  tableaux  de 
genre  et  un  grand  nombre  de  dessins  ;  Le  plafond  de  la^alle 
du  trône  àl'Hôtel-de-Yille,  lors  de  la  fête  donnée  à  l'occasion 
du  sacre  de  Charles  X  ;  Les  peintures  des  voussures  au  M«.- 
sée  Dauphin  ;  Un  tableau  placé  dans  la  galerie  du  château  de 
Compiègne.  Plusieurs  autres  tableaux  dans  la  galerie  de 
^.  Worms  à  Bordeaux  ;  Vue  prise  aux  environs  de  Paris, 
^xp.  en  1827.  Cet  artiste  a  aussi  exp.  en  i83o  au  Lux.;  Vue  de  la 
^itte  desMonts-d'Or,  àRochefort;  Cabanes  de  bergers,  près 
<le5  Monts-d'Or.  Il  a  remporté  le  prix  de  peinture  à  l'étole  de 
Bordeaux,  et  concouru  pour  le  grand  prix  de  Rome  en  181 2, 
181 4  et  181 5  ;  ses  traVaux  ont  paru  à  l'exposition  au  proQt  des 
CrrecSy  à  l'exposition  de  la  S.  d.  A.  d.  A.  ^  aux  saloas^de 
1817,    '3^99   1827*  '1  A  obtenu  une  médaille  à  ce  dernier 
saloii. 

GUENEE  (Louis) ,  musicien-compositeur,  r.  des  Mar- 
tyrs, 4o,  né  à  Cadix  en  1786,  él.  de  M.  Reicha.  A  arrangé 
pour  la  scène  française  la  musique  d'opéras  étrangers  dans 
lesquels  il  a  intercalé  plusieurs  morceaux  de  sa  composition. 
Oatre  divers  œuvres  pour  le  violon ,  Duos ,  Trios ,  Quatuors, 


/ 


GUE 


Caprices  et  Concertos  >  il  k  composé  là  mûsiqii^  de  La  cham-  * 
bre  à  coucher,  en  t  acte,  de  La  comtesse  de  Tronney  en  3-^ 
actes  ,  tous  deux  à  l'Opéra- Comique;  et  pour  1«  Gjinnase^ 
Dramatique  :  Une  visite  à  la  campagne ,  en  i  acte.  M.  iGué-^ 
née ,  professeur  de  violon  et  de  piano ,  enseigne  aussi  riiar-—* 
monie,  la  composition  et  la  partition. 

GUÉNEPIN  (Jeaû^Marie- Auguste),  architecte, r.  St- 
tninique-St. -Germain,  46,  né  à  Paris  en  1 780,  él.  de  M.  Peyn 
Il  a  remporté,  en  i8o5,  le  grand  prix  d'architecture.  Pei^^^ 
dant  son  séjour  en  Italie ,  il  a  dessiné  et  mesuré  tous  les  éii^^. 
fiices  construits  par  Vignole ,  suivant  les  indications  donné^^^s 
par  MM.  d'Agnicourt  et  Dufourny.  A  la  même  époque,  i4  a 
exécuté ,  sur  l';^re  du  gouvernement,  La  restauration  de 
l'arc  de  triomphe  de  Titus.  Depuis  son  retour,  il  a  construit 
L^égUse  de  Noisj-le*Sec  près  Paris)  Le  maître^antel,  en 
marhre ,  dans  l'église  St.-Thomas-d'Aquin.  On  lui  doit  ei»- 
core  la  disposition  générale  du  nouveau  village  de  Believue, 
et  plusieurs  projets  d'abattoirs.  M.    Guénepin  a  rapporté 
d'Angleterre  les  plâtres  ,  qui  n'existaient  pas  en  France,  de 
plusieurs  détails  d'architecture  grecque ,  dont  les  originaiu^ 
se  trouvent  dans  le  muséum  britannique.  Il  est  membre  et 
architecte  de  l'école  des  beanx^arts  et  inspecteur  des  travaut 
publics  ;  il  tient  chez  lui  un  atelier  d'élèves  pour  rarchi- 
tecture. 

GUERARD  (Louis) ,  peintre  de  genre ,  Paris ,  r.  Ridie* 
lieu,  4^,  nd&'Lorienten  1793  ,éL  de. M.  Raffet« 

GUÉRARD  (Charles^ Jean) ,  peintre  de  paysages  etii* 
thogta^e ,  r.  Bourtibourg,  21 ,  ne  à  Plirisen  1790 ,  éL  de 
Lan^cé  (école  de  Bertin).  Il  a  exp.  an  M.  R. ,  en  1817 ,  Vu^ 
de  la  côte  de  Bellevué  ;  Vue  de  la  route  |de  Sèvres  à  YiU^ 
d'Atray,  tous  deux  sur  porcelaine.  En  18199  Tue  prise  dV 
la  route  de  St.-*Laureut>dii-Port  à  la  Grande  Chartreuse; 
Vue  de  Pentrée  principale  de  la  Grande  Chartreuse  ;  Yueàt 
tenant  de  Bréda ,  à  Allevard  (Isère)  ;  Paysage ,  ruines  d'ab*- 
baye  ;  Yoe  prise  à  Allevard.  En  r82!2 ,  Yué  de  Grenoble 
prise  aur^essus  de  la  porte  de  France  (d.  d'O.)  ;  Yue  des  iv^ 


s  ^u  château  Bayard  et  la  vallée  de  Grésivaudan  ;  Vue 
'une  partie  des  ruines  de  Tabbaye  de  Hautecombe  (Sa- 
oie);  Vue  de  l'avenue  de  Ménilmontant  près  Paris;  Vue 
lise  dans  le  village  de  Sèvres  ;  Vue  des  bords  de  l'Isère.  En 
S34 ,  Les  derniers  rayons  du  soleil  ;  Vues  prises  dans  le  parc 
eMortefoptaine.  En  1827  ,  Intérieur  de  cour.  Et  à  la  gale- 
ie Lebrun ,  en. 1827  ,  Vue  des  ruines  de  l'abbaye  de  Chasly  ; 
Dtérieur  d'une  ferme  ;  Vue  prise  à  Ghaville  près  Paris.  Il  à 
BÛt  en  outre  une  Vue  du  château  de  Neuilly  (d.  d'O.) ,  et  il 
st  auteur  de  plusieurs  ouvrages  lithographiques ,  tels  que  : 
jes  promenades  ou  Vues  de  Mortefontâine ,  d'Ermenonville, 
le  Trianon  ,  de  Chantilly ,  et  de  plusieurs  Vues  des  envi- 
ons de  Paris.  La  ville  de  Douai  lui  a  accordé  une  mention 
lonorable  à  l'exp.  de  cette  ville,  en  1823.  Il  donne  des  le- 
xms  particulières. 

GUERCHY  (de) ,  architecte ,  Paris ,  r.  Chantereine ,  9  v 
^«opérateur  à  l'érection  .de  plusieurs  salles  de  Ipectacle,  no- 
âmment  de  celle  de  la  rue  Ventadour.  M.  de  Guerchy  est 
architecte  du  ministère  de  la  marine. 

GUERIN  (Pierre),  peintre  d'histoire  ,  r.  de  Bourbon  , 

1%  né  à  Paris  en  1774  »  él-  de  Kegnault.Il  remporta,  en 

(  797  9  ^^  grand  prix  de  peinture.  L'année  suivante ,  il  exposa 

^e  retour  de  Mafcus  Sextus,  tableau  couronné  par  l'Institut 

'aujourd'hui  chez  M.  Goutan).  Depuis  ,  M.  Guérin  a  exposé 

^ccessivement  :  En  1802 ,  L'offrande  à  Esculape  (palais  de 

frianon);  Phèdre  (galerie  du  Lux.).  En  1808,  Bonaparte 

ordonnant  aux  révoltés  du  Caire  ;  Amyntas.  En  1810,  An- 

iromaqne  (gai.  du  Lux.);  L'Aurore  et  Géphale  (  chez  M.  de 

Sommariva).  En  1817  ,  Didon  et  Enée  (galerie  du  Lux.);  Gli- 

tenmestre  (galerie  du  Lux.)  ;  Ste.  Geneviève ,  patrone  de  Pa- 

^s (galerie  du  Lux.),  et  plusieurs  portraits  dont  celui  de 

^enriLarocheiacquelein  (Gouv.).  Tous  tes  ouvrages  ont  été 

gniTés.  Ije  tableau  de  Marcus  Sextus  a  été  revu ,  en  1826 ,  à 

^  galerie  Lebrun ,  et  celui  des  Révoltés  du  Gaire ,  en  r  83o  * 

^'vLux.M.  Guérin,  déjà  chevalier  de  la  Légion-d'Hontieur 

«û.i8o3 ,  a  été  nommé ,  en  1814,  professeur  à  l'école  royale 


»a 


GUE 


des  beaux-arts  ^  place  qu'il  occupé  encore  aujourd'hui  ;  ei 
i8i5,  membre  deTInstitut;  en  1819^  chevalier  de  l'ordr 
de  St.-Michel;  en   1822,  directeur  de  l'école  i'oyale  de 
beaux>arts  à  Rome,  titre  qu'il  avait  déjà  reçu  et  refusé,  ei 
1816  j  à  cause  de  la  faiblesse  de  sa  santé.  Il  a  accepté  la  sc^ 
conde  fois  et  est  parti  pour  Rome ,  d'où  il  n'est  revenu  qu'^ 
1829.  A  son  retour,  il  a  été  nommé  baron.  Il  est  aussi  mer^ 
bre  des  Académies  de  Rome ,  Florence,  Turih ,  Anvers,  eT< 
GUERIN  (  J.-B.-Paulin) ,  peintre  d'histoire  et  depoi^ 
traits,  r.  du  Mont-Thabor,  ^^  né  k  Toulon  en  1788.  Ses 
principaux  ouvrages  sont  :  Gain  après  le  meurtre  d'Abel,  exp. 
en  1812  et  181 4 (Musée,  du  Lux.);  Un  Jésus  mort,  couché 
sur  les  genoux  de  la  Ste.-Tierge  et  entouré  des  Apôtres  et 
des  saintes  femmes,  i3  p.  sur  10  (M.  d.  R.),  exp.  en  1817 
(église  des  chrétiens  catholiques  de  Baltimore)  ;  Anchise  et 
Vénus,  8  p.  10  po.  sur  17  p.  6  po. ,  exp.  en  1822 (Musée du 
Lux.) ,  et  réeitjp,  à  la  gai.  Lebrun  en  1826  ;  Ulysse  en  butte 
au  courroux  de  Neptune,!  3  p.  sur  10,  exp.  en  1824  (M.  I.) 
(Musée  de  Rennes);  Adam  et  Eve  chassés  du  paradis  après  leur 
désobéissance ,  10  p.  sur  8  p.*3  po. ,  exp.  en  1827 ,  et  re'exp' 
au  Lux.  en  i83o  ;  La  Ste.  Famille  livrée  au  pressentiment 
de  la  passion,  5  p.  9  po.  sur  4  p*  9  po. ,  destiné  pour  la  cathé- 
drale de  Toulon.  M.  Paulin  Guérin  a  fait  en  outre  une  grande 
quantité  de  portraits  en  pied ,  à  mi-corps  et  en  buste.  Les 
principaux  sont  2  Portrait  en  pied  de  Louis  XVIII  en  grand 
costume  royal ,  exp.  en  1819,  pour  le  roi  d'Angleterre,  et 
pUisieurs  fois  répété  pour  diverses  villes  de  France  ;  Portrait 
ei|  pied  du  général  Charrette ,  même  exp.  ;  Portrait  enpi^t 
de  la  duchesse  de  Berry ,  même  exp. ,  commandé  par  le  duc 
de  Berry  ;  Portrait  en  pied  du  maréchal  Suchet,  exp.  e^ 
1822 ,  destiné  pour  la  salle  des  maréchaux  aux  Toileries; 
Portrait  en  pied  de  Charles  X  en  costume  royal,  exp.  ^^ 
1827  (M.  A.  E.),  et  répété  pour  les  colonies  et  diverses  vil- 
les de  France  ;  Portrait  en  pied  du  général  d'Elbée  (M.d.R.)» 
même  exp. ,  destiné,  ainsi  que  celui  du  général  Charrette  ^ 
pour  la  galerie  royale  des  Vendéens ,  au  château  de  Sm^' 


iloud  ;  Portrait  de  l'archevêque  de  Paris ,  placé  au  chapitre 
nétropolitain  de  Paris  ;  Portraits  du  duc  de  Rohan,  du  coitite 
le  Forbin ,  de  l'abbë  de  La  Mennais,  etc.  Il  a  exposé  succès^ 
uvement  à  tous  les  salons  depuis  1810  ;  a  remporté  la  méd. 
il'or  au  salon  de  1817  ;  à  été  nommé  membre  de  la  Légion- 
i'Honneur  au  salon  de  182a  ,  et  professeur  titulaire  de  pein- 
ture et  de  dessin  à  la  maison  royale  de  St.^Denis. 

GVÉRIN  (Christophe) ,  graveur-dessinateur ,  à  Stras- 
bourg, V.  de  la  Nuée  Bleue,  20 ,  né  dans  cette  ville  en  1758, 
él.  de  Jolain  et  de  MuUer.  On  a  de  lui  2  L*Amour  désamié  , 
d'après  le  Corrége  ;  L'ange  conduisant  Tobie ,  d'après  Ra- 
phaël ;  La  danse  des  Muses ,  d'après  Jules  Romain  ;  Deux 
paysages,  d'après  Loutherbourg ,  etc.,  etc.  Cet  artiste  a 
obtenu ,  en  1810,  une  méd.  Il  est  conservateur  du  Musée 
de  Strasbourg  et  professeur  à  l'école  gratuite  de  dessin  ;  il 
donne  des  leçons  particulières. 

GUERIN  (Jean-Baptiste),  peintre,  fils  du  précédent, 
même  demeure ,  né  à  Strasbourg  en  1 798 ,  él.  de  Regnault , 
I  enseigne  aussi  le  dessin ,  la  peinture  à  l'huile  et  la  mi- 
lûatore. 

GUERIN  (Gabriel-Christophe) ,  peintre  d'histoire  et  de 
portraits ,  à  Strasbourg ,  iié  à  Kehl  en  1790  ,  él.  de  Regnault. 
Toici  les  principaux  ouvrages  qu'il  a  exp.  au  M«  R.  :  En 
liirj ,  La  mort  de  Polynice  ,12  p.  sur  i5  (Musée  de  Stras- 
lK)urg).  En  1819,  Le  Baptême  de  Jésus-^Christ,  t3  p.  sur  16 
(P.)  (église  de  St.-François-d' Assises)  ;  Portrait  en  pied  de 
louis  XVIII  (M.  I.)  (préfecture  d'AIbi).  En  1822 ,  Servius 
Tullius  9  1 1  p*  sur  ]3  ;  L'invention  de  la  lyre  et  'du  1  chant , 
idylle.  En  1827  ,  L'invention  de  Timprimerie  ;  Plusieurs 
portraits  et  Grands  tableaux  d'église ,  etc. ,  etc.  M.  Guéri n 
d  obtenu  une  méd.  d'or  à  l'exp.  du  Louvre ,  en  1817  .  et  une 
àûouad,  en  1822.  Cet  artiste  est  professeur  de  dessin  à  l'é- 
cole gratuite  de  Strasbourg  ,  et  tient  chez  lui  atelier  d'élevés. 
GUERIN  (Jean) ,  peintre  en  miniatures  et  à  l'aquarelle, 
Paris,  quai  Voltaire ,  19 ,  né  à  Strasbourg.  A  exp.  un  grand 
a<aivbre  de  portraits  en  miniatures  aux  divers  salons  de  1800 


^, 


'^m4 


GUE 

à  1.827,  parqû  lesquels  sont  Gciux  da  cotxitë  de  Friè»,  du  ba- 
ron Lejeune ,  de  l'empereur  Napoléon  et  du  lieutenant-gé 
lierai  Damas.  En  1824 ,  M.  Jean  Guérin  a  exposé  Une  mèr 
mourant  en  pre'sence  de  sa  fille. 

GUERSANT  (Pierre-Sébastien),  statuaire,  r .  des  Mi 
faub.  du  Temple,  i49néàDéols  (Indre)  en  1789,6!.  de  M.  G 
telier.  On  doit  à  cet  artiste  :  Un  bas*relief  en  plâtre,  degp^  ^ 
représentant  Le  retour  de  l'enfant  prodigue. Ce  ba»-relief,  cjxi/ 
a  été  exp.  au  salon  de  i8i4  9  &  valu  à  l'auteur  une  méd.  d'o]-, 
On  eu  voit  la  gravure  au  trait  dans  les  Annales  du  Musée  pu* 
bliées  par  M.  |jandon  ;  Huit  trophées  qui  décorent  le  grand 
escalier  du  palais  de  la  ch.  des  pairs  ;  Un  groupe  en  plâtre  j^ 
présentant  Achille  furieux  -,  Ge  groupe,  dont  les  fig.  ont  7  p. 
de  proport. ,  a  été  exp.  en  1819;  Un  bas-relief  en  plâtre  repé* 
sentant  La  Poésie  (M.  I.  ) ,  pour  la  fontaine  de  la  place  de 
la  Bastille  ;  Une  statue  de  la  Vierge,  modèle  en  pierre,  8  p. 
de  baut. ,  pom*  le  tombeau  de  la  famille  de  M^^  au  cimetière        ^  ^ 
du  Père  Lacbaise ,  exp.  en  1822  ;  Le  buste  de  Jeanne  Ha-       i^i^  j 
chette ,  même  exp.  (M.  L) ,  pour  la  ville  de  Beauvais.  Ce  baste      -^^ ,  uj. 
a  valu  à  l'artiste  une  méd.  en  or  ;  Une  statue  de  la  Vierge,       ^a.  En 
en  plâtre,  exp.  en  1824  (P.)  (église  de  St. -François);  Le      "^icke  fiJs 
buste  en  marbre  de  Germain  Pilon.  Ge  buste ,  placé  dans  la         GUTL 
salle  qui  précède  le  Musée  Gharles  X ,  a  été  exp.  en  iM      ^  et  de 
(M.  d.  K.)  ;  Les  statues ,  groupes  et  figures  qui  décoraient  le      -^âen  1^ 
trône  de  Gharles  X  dans  l'église  de  Reims,  lors  de  la céré**      'âmille 
monie  du  sacre  ;  Un  bas-relief  en  mairbre ,  de  5  p.  de  haut,      V(,  TJxi  t 
représentant  La  Sculpture ,  figui-e  assise ,  de  7  p.  de  proport      ^»t  en  ; 
(M.  d.  R.)  (grand  escaUer  du  Musée),  exp.  en  1827  ;  Le  duc      *  jb»S ,  i 
de  Bordeaux ,  statue-modèle  en  plâtre,  exécutée  en  1 827  poitf     ^  par  h 
la  manufacture  de  porcelaine  à  Sèvres.  Get  artiste  donne  des      saatntl 
leçons.  ïnnroqt 

GUET  (N.) ,  peintre  de  genre  et  de  portraits ,  Paris ,  r*       ^Ç^  d'€ 
du  Marché-St.-Honoré ,  1 1 .  A  exp.  au  M.  R. ,  en  1819  t      ^^Si4 , 
Lièvre ,  gibiei*  et  panier  pku^é  sur  un  buffet.  En  1822 ,  Corp^      ^«lagu* 
de  garde  du  2®  régiment  de  cuirassiers  de  la  garde  royale    ^      T*^ 
aux  Célesûns  ;  Un  petit  joueur  d'orgue;  Une  marchande  ^-^     ^**^ 


6UI 


P<^9B(m  ;  Un  intértenr  de  cotif  ;  Un  portrait/ En  ï^!x4>  ^^  *'6- 
tour  da«oIdat;  Intérîear  d^écarie  militaire  ,  ani  X^éltstiûs. 
la  1827  ,  Une  scène  du  parc  aux  huitres ,  à  GraudviHe  ;  lie 
Tetottr  de  la  pêche  au  lançon  ;  Un  barbarisme  i  La  laitière 
gFanyilloise  (M.  Bignon)  ;  Pêcheurs  de  Grimville  et  3e  C&n- 
cale.  Et  au  Lux. ,  en  i83o ,  Inspiration  d'une  éle'gie  ;  Pê- 
cheors  de  truites  ;  Costume  des  basses  Pyrénées.  M.  Guet  a 
obtenu  une  méd.  en  1822 ,  et  donne  des  leçons  particulières. 
GUICHARD,  sculpteur;  Paris,  r.  Monsieur-le  Prince,  20, 
né  dans  cette  rillc ,  cl.  de  MM.  Pajou  et  Vincent.  A  exp.,  en 
1802 ,  Plusieurs  bustes  d'après  nature,  A  son  retour  dé  Rus- 
sie ,  où  il  resta  pendant  long-temps  ,  il  exposa  de  nouveau  , 
en  181 4  >  Un  jeime  berger  jouant  de  la  flûte  est  surprié  par 
na  serpent  ;  Loûis  XVHI  ;  Duc  de  Berry  ;  L'empereur  Aléxaii- 
àre.  En  1817  ,  Hippomène  vainqueur  d'Aialante;  La  mon- 
asôe  des  médailles ,  bas-relief  pour  la  fontaine  de  la  Bastiile  ; 
Buste  de  M.  Bossu,  curé  de  St.-Eustacbe.  En  1819,  Statue 
de  St.  Jean  (P.)  ;  Buste  en  marbre  de  Turgot  (M.  L).  En 
1822 ,  Ulysse  blessé  à  la  chasse  par  un  sanglier  ;  Plusieurs 
bustes.  En  i83o  ,  au  Lux. ,  Un  buste  en  marbre  de  M.  Panc- 
koucke  fils.  M.  Guichard  a  obtenu  une  méd.  en  r8i4. 

GUILLEMARD  (Mlle  Sophife) ,  peintre  d'histoire ,  de 
genre  et  de  portraits,  r.  des  Marais-St. -Germain,  1 1  ;  née  à 
Paris  en  1780  ,  él.  de  Regnault.  A  exp. ,  en  1801 ,  Un  tableau 
de  famille  et  Portrait.  En  1802 ,  Alcibiade  et  Glycerion.  En 
itd4,  ^^  tableau  représentant  Zalucca,  femme  de  Putiphar, 
Tenant  en  secret  visiter  Joseph  dans  sa  prison,  8  p.  sur  7. 
En  1808 ,  Quand  la  Misère  entre  par  la  porte ,  l'Amour  s'en- 
vole par  la  fenêtre;  Divers  portraits.  En  1810,  La  Fortune 
ramenant  l'Amour,  et  Plusieurs  portraits.  En  1812 ,  Une  Ves- 
tale invoquant  les  dieux  pour  rallumer  le  feu  sacré  qu'elle  a 
négligé  d'entretenir  ;  Portrait  du  colonel  Gaspard  Thierry. 
En  1814  ?  Henri  lY  accordant  aux  prières  de  la  duchesse 
4*îl«tragues  et  de  la  marquise  de  Verneuil ,  la  grâce  du  duc 
i'Entragues  condamné  à  mort.  Eïi  1819,  Un  portrait.  Mlle. 
GfiûUemard  reçoit  des  élèves  chez  elle. 


GUI 

GUILLEMOT  (If.) ,  peintre  d'bistoire  et  de  portraits^ 
PjE^iSfT'  ée  VOaest,  «6*  A  exp. ,  en  i3i49  Bacchus  et  Faune ^ 
ligurea  d^étude  ;  Deiix  portraits,  ^n  1817  ,  Un  Christ  déposa 
de  la  croix  (P.) ,  pour  Téglise  St.-Thomas-d'Aquin.  Eu  i^ign 
Je'sus  ressuscite  le  fils  de  la  veuve  de  Naim  (P.)  ;  Mars  y  atùr 
par  l'amour,  surprend  Rbéa  Sylvia  endormie  (M.  d,  ]^0i  ^^ 
amours  de  Sapho  etPhaon  (M.  I.)..En  182^,  Lamort  d'Hippc: 
ljrte,.çui  vant  le  récit  de  Tbéramène  (M.  d.  R.)  (Gai.  du  Luxei^c 
bourg);  Portrait,  En  1 8^4  9  St.Yincent  dePaulç  aupirèa  de  Loiu 
XIII  pendant  sa  maladie  ;  St.  Yincept  de  Paul^  harangue  L^ 
dames  de  la  Charité  qu'il  a.vait  rasseinblées  pour  décider  dLi 
sort  des  ènfaps-troHvés  ;  ^pptbe'osp  de  3t.  Yincçnt  de  Paule 
Ce^  trois  tableauix  sopt  les  esquisses  des  fresques  exe'cutées 
pour  la  chapeUe  de  StrVincent-de-Pai4e  dans  l'église  de  St.- 
Sulpice  ;  Prise  de  Lorca  (P.)  ;  Portrait  équestre  de  René  d'An- 
joiik,  comte  de  Provence  et  roi  de  Naples  (M.  I.).  En  1827 , 
Combat  d'Hercule  et  de  Mars  sur  le  corps  de  Cycnus  (M.d,R.j; 
J^es  amours  d'Acis  et  de  Galatée  ;  Mars  et  Ténus  surpris  par 
Yulcain;  L'^sspmption  de  la  Yierge  (P.).  M.  Guillemot  a 
peint,  dans  la  première  salle  du  Conseil-d'Etat ,  un  tableau 
représentant  Un  trait  de  clémence  de  Marc-Aurèle  envers 
les  rebelles  de  ses  provinces  d'Asie.  M.  Guillemot  a  obtenu 
une  inention  honorable  en  1807  ;  le  i^*^  gr.  prix  de  peinture 
et  une  méd.  de  première  classe  en  18 19. 

GUI JiLQIS  (François-Pierre) ,  statuaire ,  r.  de  la  Mar-  / 
che  f  M  ,  pé  4  Pari^  en  1764  9  n'a  point  eu  de  maître.  On  iuii 
doit  ;  Uq  berger  en  r^pos ,  figure  en  marbre  de  3  p.  9  ej^f-  ^ 
i8ig  (S.  d.  A^.  d^  A.) ,  dont  le  modèle  en  plâtre  avait  été  e^ 
posé  en  i&i7  ;  Pierre  Corneille,  bi^ste  en  marbre  (M.  L),  etÉ 
en  }8i9;  Un  jei^nie  enfant  donnant  à  manger  à  u^  serpeO| 
gi^and.  naturelle,  exécuté  en  marbre  (M,  d.  R.),  e:^p,  en  i& 
(château  de  St.-Cloud).  ]Lie  modèle  en  plâtre  avait  été  exjif 
^1819;  Une  nymphe  considérant  un  papillon,  figure  enf 
tré,  grand,  nat. ,  exp.  en  1822;  La  Candeur,  tète  d'exg 
sjion  en  marbre ,  même  exp.  ;  Un  enfant  voulant  saisa 
lézard ,  statue-modèle  en  plâtre ,  exp.  en  1824;  La  Gr^ 

548    ""* 


GUY 


>as-relief  en  marbre  de  5  p.  sur  5  (M.  d.  R.)  (grand  escalier 
lu  Musée)  ^xp.  en  1827.  Cet  artiste  a  remporté  une  médaille 
l'or  en  1819. 

GUILLON-LETHIÈRE.  Voy.  LETHIÈRE. 

GUILLON (Albert) ,  compositeur  de  musique,  présen- 
temeut  à  Rome,  né  à  Meaux  en  1801 9  él.  de  MM.  Butoù  et 
Fétis.  A  remporté  au  concours  de  l'Institut,  en  1824 y  le  se- 
cond gr.  prix,  et  en  i8a5,  le  i^'^  grand  prix  de  composition 
musicale.  Il  a  fieiit  représenter  à  Venise ,  en  i83o  ,  l'opéra  de 
Maria  di  Brabante. 

GUIRAUD  (Jean-Baptiste) ,  compositeur  de  musique ,  à 
Borne,  né  à  Bordeaux  en  i8o3 ,  él.  de  MM.  Lesueur  et  Rei- 
cha.  U  a  remporté,  sur  une  cantate  d'Orphée,  en  1827 ,  le 
giand  prix  de  composition  musicale  au  concours.de  l'Insti- 
tat.  Déjà ,  au  concours  de  l'année  précédente ,  il  avait  rem- 
porté le  second  grand  prix.  M.  Guiraud  a  envoyé,  de  RoQie  , 
en  i83o,  trois  morceaux  composés  sur  des  paroles  italien- 
nes ;  1*.  Introdttzione  per  alto  solo  e  cori ,  extraite  d'^n 
opéra  séria  ayant  pour  titre  Ruggero  e  Bradamante.  a"".  Aria 
per  soj^rano ,  du  même  opéra.  3**.  Un  duetto  di  Maometto  , 
per  tenore  e  basso. 

GUYARD  (Jean-Baptiste),  graveur  en  taille-douce,  Paris, 
*.  des  Bernardin»  >  6,  né  dans  cette  ville  en  1787  ,  élève  de 
tf.  Langloisl'ainé.  Cet  artiste  a  gravé  pour  M.  Chambure,  La 
bataille  de  Polotsk,  d'après  M.  Charles  Langlois ,  i4  po.  sur 
a ,  et  plusieurs  Vignettes  et  Portraits  pour  différens  ou- 
tages  de  librairie. 

GUYOT  (Antoine-Patrice) ,  peintre  de  paysages,  vieille 
xc  du  Temple ,  lo ,  né  à  Paris  le  4  avril  1787  ,  él.  de  Re- 
aault  et  Bertin.  Il  a  exp.  au  M.  R. ,  en  1806  ,  Ruines  du 
i^teau  de  Boissi ,  dessii;!.  En  1808 ,  Deux  dessins  de  paysa- 
es.  En  1810 ,  Vue  d'une  forêt.  En  1812  ,  Vue  du  Ponl-en- 
loyan  (Isère);  Vue  près  d'Alvard;  Vue  près  de  Grest  (Drôme); 
études  près  Sassenage  ;  Etude  d'un  pavillon  de  la  Grande 
Chartreuse;  Vue  de  la  Grande  Chartreuse.  En  1814,  Vue  du 
château  de  Glaye  ;  Vue  de  l'aqueduc  de  Sassenage  ;  Vue  dUt 


GUY 


château  de  Pier^'efond  près  Gompiègne.  Ed  1817  9  Vue  du 
lage  de  Ghabeuil  près  Yalence  ;  Sujets  tirés  de'Daphnis  ^-^ 
Chloé,  aquarelles.  En  1819,  Vue  du  lac  de  Thoun  et  c^ 
château  de  Schadan ,  dans  le  canton  de  Berne  ;  Vue  ajus^:^ 
du  moulin  à  Bassigny ,  foret  de  Goinpiègne  ;  Yue  d'une  c^^. 
cade  à  Bagatelle  (ces  trois  tabl.  acquis  par  le  duc  de  Berry^; 
Xa  prière  à  la  Vierge;  Le  troubadour  et  sa  maîtresse;  Vue 
du  château  de  Brevannes  (ces  trois  derniers  peints  à  l'aqua- 
relle). En  .1822 ,  Fontaine  de  Mélo  près  Chantilly  ^  Vue  des 
environs  de  Paris.  En  1824 ,  Vue  des  Montagnes  de  Wetter- 
Hom  et  Well-Horn  (canton  de  Berne);  Ruines  gothiques; 
Coup  de  vent  ;  Chapelle  gothique.  Et  en  1827  ,  Environs  de 
Grenoble;  Vue  ajustée  de  GonceUn  près  Grenoble.  H  a  fuit 
aussi  des  Vues  de  la  Grande  Chartreuse,  des  Vues  de  Suisse, 
du  Bauphine' ,  etc. ,  à  l'huile ,  est  auteur  d'un  Cours  complet 
de  paysages  lithographie,  et  a  grave'  plusieurs  cuivres  pour 
Landon  et  Bourgeois ,  d'après  ses  propres  compositions.  H 
est  professeur  de  dessin  à  l'école  d'application  du  corps  ropl 
d'e'tat-major  et  à  la  maison  royale  de  St.-Denis.  -H  tient  uo 
atelier  de  dames. 


^«»^mitKti&^*^ 


HACQ  (JacqiMR-Marie),  graveur  en  lettres,  e.  de  k 
[iai^,5â,ne  i  Paris  en  1795,  n'a  pcûnl  eudemaitre.  A 
^ré  la  Bouvelle  carte  de  France,  lacorte  d'Espagne  pour  le 
ilépàt  de  la  guerre  ;  la  t:arte  de  France  pour  l'administration 
du  génie  imUlalre  ;  la  carte  de  la  Grèce ,  par  M.  le  dievaUer 
Upie  ;  la  carte  de  l'empire  Ottoman,  par  le  même  ;  ta  caEte 
ii^gjpte,  par  le  même  ;  la  carte  de  l'empire  Ottoman ,  "par 
A,  H.  Dufonr  ;  la  carte  générale  de  la  ville  de  Paris,  par  'Th. 
lacoubet  j  les  cartet  de  l'Atlas  de  Lesage  ;  la  carte  de  l'ile  de 
Candie,  par  le  chevalier  Lapie  ;  et  une  partie  de  la  carta  des 
:aii^gne3  du  maréchal  Gouviun  St.-Cjr. 

HADIN(Mlle.Félicie-Anne-£lisabeâi)>peintred'bisloire 
!t deportraits,  r.  duPont-aux-Choux,  i6,néeàParig  en  1799 
tél.  deM.Selorme.  FUe  a  exposé  en  i8a4,  buM.  R.,'St.  An- 
aîne  de  Padoue ,  tab.  de  8  p.  commandé  par  Mme.  la  com- 
eaiedeMarbceuf  ponrlacbapelle  du  couvent  du  Sacre-Caeur. 
hi  doit  à  cette  artiste  un  grand  nombre  de 'portraits  à  l'hwle' 
t  en  miniature.  FUe  enseigne  ces  deux  genres  de  peinture , 
iusi  que  celui  des  fleurs. 

HALFVY  (Jacques-Frnmental),  compositeur, de  musi- 
Ue,  r.  Montbolon,  36,  né  i  Paris  en  l 'j^g,  él.  de  M.  Chéru- 
àtû.  Il  a  remporté  en  1819  le  premier  grand  prix  de  com- 
■osition  muùcale  propose  par  l'Institut  ;  l'année  précédente 
I  avait  remporté  le  second  prix.  De  retour  de  Rome,4l  fut 
>onuné  au  1836  accompagnateur  du  tltéâtre  royal  Italien  , 
!>aii directeur  de  lamusique.  lia  donné  au  tbéètte  de  l'Opera- 
(àonùque.:  L'Artisan,  i  acte,  182';;  Le  roi  etl£  batelier,  i  acte, 
avecM.Rifaut,  1839;  Le  dilettante  d'Avignon,  iacte,j83o. 
Onik  encore  de  lui  lamusiqueduOeProiimdis,  texte  hébreu, 

3M  I 


HEI 


(Pleyel),  et  un  grand  opéra  Pygmalion,  qui  n'a  pas  été  repré^ 
sente.  M.  Halevy  est  professeur  d'haimonie  à  Téccile  royales 
de  musique. 

HARDIVILLER  (Charles-Achille  d'),  peintre  d'histoire 
et  portraits,  r.  duBac,82^  néàBeauvais  en  1795,  él.  de  Bavid^ 
Ses  principales  productions  sont  :  Le  Martyre  de  St.-£tienn^ 
10  p.  sur  8,  (M.  I.)  ;  Le  duc  de  BeiTy  pansant  un  blessé,  (V., 
duc  de  Maillé);  Jeanne  Hachette,  (h6tel-de-ville  de  Beauvai^^ 
Le  duc  de  Rivière  passant  la  revue  d'une  compagnie  de  g^i*« 
des  du  corps  ;  Deux  portraits  du  duc  de  Bordeaux,  dont  V^m 
appartient  à  la  duchesse  de  Berry  et  l'autre  à  la  duchesse 
d'Angoulême  ;  Portrait  de  Mademoiselle  de  Berry,  apparteo. 
àsanière.  Il  avait  été  chargé  par  le  ministre  de  l'intérieur  d'uB 
tableau  pour  la  ville  de  Nantes  représentant  le  Martyre  de 
St.-Donatien  et  de  St.-Rogatien;  et  par  la  duchesse  de  Berrj, 
de  quatre  tableaux  représentant  les  fêtes  données  par  elle, 
un  de  ces  tableaux  est  terminé.  Cet  artiste  était  professeui 
de  dessin  du  duc  de  Bordeaux ,  et  il  a  été  nommé  chevalier 
de  la  Légion-d'Honneur,  il  fait  un  cours  de  dessin  d'après 
une  méthode  nouvelle,  rue  Taranne,  12. 

HAUDEBOURT,  architecte,  à  Paris,  r.  de  laRochefou- 
cault,  19.  A  exp.  au  salon  de  1822,  divers  détails  du  palais 
Massini  à  Rome ,  ce  qui  lui  a  valu  une  médaille  d'encoura- 
gement. 

HAUDEBOURT-LESCOT  (Mme.),  ^oy.  LESCOT. 

HAUTIER  (Henri),  peintre  d'histoire  et  de  portraits,  r. 
du  Colombier,  9»  né  à  Paris  en  i8o2,éL  de  M.  Ingres.  Uaexp. 
au  Louvre  en  1827,  plusieurs  portraits  ;  et  au  Lux.  en  i83o, 
La  Parisienne  (une  femme  s'élance  pour  retirer  un  blessé  de 
de  la  fusillade).  U  donne  des  leçons  particulières. 

HEIM  (François-Joseph),  peintre  d'histoire,  r.  desFos- 
sés^M.-le-Prince,  3i,  né  en  1787  à  Béfort  (Haut-JRhin),  él. 
de  Vincent.  U  a  exp.  auM.  R.  en  1812  :  L'arrivée  de  Jacob 
en  Mésopotamie,  (Musée  de  Bordeaux).  En  18149  St.  Jean; 
(cabimet  de  M.  Denon).  En  1817,  Ptôlémée  Philopator;  l& 
robe  de  Joseph  aj^rt^  à  Jacob.  En  18 19,  La  résurrectioa 


HEN 


le  Lazave  s  Tite  ye8pa8i€n  {Basant  distribuer  des  secours  au 
«uple,  (M.  d.  R.)  ;  Titus  pardonnant  à  ses  conjurés,  (M.  d. 
l.);  Mart3rre  de  St.  Gyr.  et  de  Ste.  Juliette  sa  mère,  19  p. 
m  12  (P.)j  église  de  St.-Gervais  à  Parts.  En  1822,  Le  réta- 
blissement des  sépultures  royales  à   St.-Denis;  Plusieurs 
portraits  en  pied ,  (M.  I.)  ;  Le  martyre  de  St.  Hippolyte  , 
(Notre-Dame  de  Paris).  En  18249  Délivrance  du  roi  d'Espagne; 
Ste.  Adélaïde.  En  1827,  St.  Hyacinthe  invoquant  la  Yiei^e, 
ressuscite  un  jeune  homme  qui  s'était  noyé  ;   St.  Germain, 
évêque  d'Auxerre,  distribue  des  aumônes,  (M.  I.).  ]\(.  Heim 
a  peint  en  outre  La  prise  du  temple  de  'Jérusalem  -par  les 
Romains 9  (Musée  du  Lux.)  ;  Charles X  distribuant  des  rëcoih- 
penses  au  salon  de  1824,  (M.  d.  R.),,  gravé  par  Jazet;  Un 
grand  plafond  au  Musée  Charles  X  de  35  p.  sur  18,  ainsi 
qae  les  voussures  des  grisailles  à  l'Abbaye-St. -Germain;  et 
un  tableau  sur  place  à  l'église  Notre-Dame  de  Lorette,  (P.); 
Un  auirç  plafond  du  Musée  Charles  X ,  côté  de  la  rivière, 
(M.  d.  R.),  et  plusieurs  autres  tableaux  (M.  I.).  A  rempoi:té 
en  1806,  le  2^ grand  prix;  en  1807,  le  premier;  le  sujet  du 
premier  concours  était  le  Retour  de  l'enfant  prodigue,  celui 
^a  second,  Thésée  vainqueur  du  Minotaure.  Il  a  obtenu  au 
salon  de  181 2  une  grande  médaille  d'or  de  i'®  classe,  au  salon 
de  1817  une  autre  méd.  de  i'®  classe ,  et  au  salon  de  1824  il 
^  été  décoré  de  la  Légion -d'Honneur.  Il  tient  un  atelier 
d'élèves. 

HENNEQUIN  (P.-A.),  peintre  d'histoire,  né  à  Lyon 
^^1763.  Il  fit,  de  bonne  heure,  des  progrès  rapides  dans 
l'art  du  dessin ,  et  se  rendit  à  Paris  pour  se  perfectionner 
sous  les  meilleurs  maîtres.  Admis  à  l'école  de  David,  il  devint 
^  de  ses  bons  élèves.  Il  remporta  le  i*''  gr.  prix  de  peinture, 
et  fut  envoyé  à  Rome  aux  frais  du  gouv.  A  cette  époque,  la 
Solution  éclata ,  il  fut  poursuivi^  et  forcé  de  quitter  l'Ita- 
lie. Rentré  à  Lyon ,  il  y  fut  incarcéré  après  le  27  juillet  1 794. 
Parvenu  à  s'évader,  il  vimt  se  réfugier  à  Paris,  où  il  fut  em- 
prisonné de  ^ouveau;  il  allait  être  traduit  devant  la  cctomis- 
»ion  du  Temple  9  lorsqu'un  ministre  protecteur  des  arts  vint 


HBR 

a  soD  secours.  Mis  en  liberté,  c'est  alors  qa'A  piiûdiùsit  Oi^stc* 
poursuivi  par  les  Furies.  On  a  de  lui  «  indépendàmknentde  ce 
tabl.  plusieurs  autres  estimés;  Un  pli£)Qd  du  Muséum;  Ber 
dessins  et  des  gravures.  En  18 1 5  il  alla  se  fixer  à  Liège ,  oim 
il  entreprit  un  tabl.  de  la  plus  grande  dimension)  dont  L« 
sujet ,  tire  de  l'histoire  de  ce  pays  ^  est  Le  dévouement  d4 
3oo  citoyens  de  Franchimont ,  (ftii  périrent  jusqu'au  demî^ 
pour  la  défense  de  leur  cité.  M.  Hennequin  A  reçu  du  gou^-*^ 
des  Pays-Bas  et  du  prince  d'Orange  de  puissans  encouragi^ 
mens  pour  achever  ce  tableau.  Il  en  a  gravé  l'esquisse. 

HENRARB  (Henri-Joseph),  peintre,  r.  du  Fauboo^r- 
Poissonnière,  xo2|  né  à  Liège,  se  livre  surtout  à  la  peintijai 
du  portrait  et  du  paysage.  Il  a  exp.  en  t837^)  à  la  galem 
Lebrun,  Yue  prise  aux  environs  de  Liège  ;  Etude  d'sfwrèâ 
nature  sur  l'Oàrdie  ;  Yue  d'Italie  au  soleil  couchant  ;  XJn 
paysage  ;  Un  moulin  à  eau.  On  a  vu  aussi  de  lui  piusienn 
ouvrages  aux  exp.  de  Douai.  Il  donne  des  leçons  par$icnlièfvs 
de  dessin  et  de  peinture. 

HENRIQUEL  DUPONT.  Fox^  DUPONT. 

HENRY  (Mlle.  Ëiisa-Yictorine),  peintre  de  genre  etde 
portraits,  r.  St.-Louis,  7$,  au  Maiais,  née  à  Moscou.  EUe  a 
exposé  au  Musée  royal,  en  182a,  plusieurs  portraits  en  pied  r 
dont  celui  de  M.  Defrey.  En  18249  Clémence  Isaure  etLa»^ 
trec.En  1827,  Le  vœu  de  St.  Louis,  10  p.  6po«  sur  9  ;  et  qiielr 
ques  tableaux  de  genre.  Mlle.  Henry  a  peint  pour  (M.  I.)  vum 
copie  des  portraits  en  pied  de  Charles  X  et  du  duc  deBerrV 
d'après  M.  Gérard ,  et  deux  grandes  copies  de  sujets  saiff 
pour  église.  \l 

HENAY  (Antoine»Nicolas),bassonbte>  r.  duGadrauiff 
né  à  Paris,  él.  d'Ozi»  Il  a  suivi  aussi  les  cours  du  Gonsif 
toirede  musique  en  i8o3.  Il  a  publié  plusieurs  <bu^ 
duos,  concertos,  sonates,  etc.,  pour  le  basson.  M.  H( 
attaché  à  la  musique  delà  chapelle  du  roi;  t^^  basi 
théâtre  de  l'Opéra-cômiquc  et  de  la  Société  des  com 
a  remporté  en  180S  le  i^'  prix  de  basson  au  Gonsi 
de  musique  à  Paris,  et  est  profissstur  de  cet^ iastrumi/ 


HER 


HEROLD  (Louis-Joseph-^Ferdinand)  ^  compositeur  de 
uskpie,  barrière  du  Roule  aux  Termes,  6,  né  à  Paris  le 

janYier  1791,  d'un  père  compositeur  allemand,  éL  de 
îhul  pour  la  composition  et  de  L.  Adam  pour  le  piano.  11 
tint  en  181  oie  premier  prix  de  piano  au  Conservatoire,  et 
1812,  le  premier  grand  prix  de  composition  musicale ,  au 
icours  de  rinstîtut  et  se  rendit  en  Italie.  C'est  pendant 
1  6é)Our  qu'il  composa  et  fit  jouer  à  Naples  son  premier 
éra,^agîoventàd'£nTico  quinto,  a  actes,  181 5.  De  retour 
^TÎs,  il  df^nna  successiTement  au  théâtre  de  TOpéra-comî- 
e,  en   >8i6,  Charles  de  France ,  2  actes,  en  société  avec 

Boieldieu.  En  1817,  Les  Rosières,  3  actes  ;  La  clochette , 
ictds.  En  18187  Le  premier  venu,  3  actes.«En  1819,  Les 
oqtietirs,  1  acte.  En  1820,  L'auteur  mort  et  vivant,  i  acte» 
I  i8i3.  Le  muletier,  i  acte.  En  18249  ^^  l'oi  René,  2  actes. 
1  1825,  Le  lapin  blanc,  i  acte.  En  1826,  Marie,  3  actes» 
1  1829,  Emmeline,  3  actes  ;  L'Illusion,  i  acte.  A  l'Académie 
lyale  de  musique  :  Lasthénie,  i  acte,  i8^3;  Vendôme  en 
spagne,  i  acte^  avec  M.  Aubert ,  1823  ;  Astolphe  et  Jotîonde, 
illet  en  2  actes,  1827  ;  La  Somnambule,  ballet  en  3  ajtes, 
Î27  ;  Lydie ,  ballet  en  i  acte,  1828  ;  La  fille  mal  gardée , 
allet  en  2  actes,  1828;  La  belle  au  bois  dormant,  ballet  en* 
actes,  1829,  ett.  On  doit  encore  à  M.  Hérold,  outre  S3 
ouvres  de  musique  pour  piano,  celle  des  chœurs  du  Bernier 
ïot  de  Missûlonghi ,  drame  joué  à  l'Odéon  en  1828  et  un 
péra  non  représenté  :  L'amour  platonique.  D'abord  pianiste 
ccompagnateur  au  théâti^  Italien ,  il  est  depuis  1826,  chef 
e  chant  à  l'Académie  royale  de  musique,  et  a  été  nommé' en 
828  chevalier  de  la  Légion-d'Honneur. 

IffiRSENT  (Louis),  peinti^e  d'histoire  et  de  portraits, 
.  Cassette,  12,  né  à  Paris,  le  10  mars  1777  ;  él.  de  M.  le 
)aTon  Regnault ,  a  exp.  au  M.  R.,  en  i8o4,  Achille  livrant 
îriséis  aux  hérauts  d'Agamenmon  ;  en  1806,  Atala  s'empc^- 
konne  dans  les  bras  de  Chactas  ;  Le  tombeau  aérien ,  c6u- 
Luine  américaine  ;  en  1808 ,  Portraits  de  femmes  ;  en  f8io , 
¥énélon  ramenant  une  vache  à  des  paysans  (Gai.  de  la  Mal> 


HER 

maison)  \  ce  tabl.  à  été  réexp«  en  i8i4;  Passage  du  potil  d 
Landshut ,  réexp.  en  i83o  au  Lux.  ;  en  i8i4  9  Las  Casas  soi 
gné  par  des  sauvages ,  gravé  par  Adam  ;  Nicaise  apportan 
un  tapis;  en  181 7,  Mort  de  Bichat;  Louis  XYI  secourant  d 
malheureux  pendant  l'hiver  de  1788  (Chat,  des  Tuileries) 
gravé  par  Adaui  ;  Daphnis  et  Ghloé,  gravé  par  Laugier  et 
Gelée ,  et  réexp.  en  18269  à  la  galerie  Lebrun  ;  en  1819, 
tave  Wasa  (d.  d'0«),  gravé  par  Henriquel  Dupont;  en  182 
Rhut  et  Booz  (M.  d.  R.),  chez  Mme.  Ducayla,  grsf^é 
Alex.  Tardieu;  en  18249  Les  moines  du  mont  St.-Gothar 
conun.  par  le  comte  d'Artois*  M.  Hersent  a  peint  encore 
grand  nombre  de  portraits  en  pied ,  entre  autres  ceux 
duc  de  Richelieu,  du  prince  de  Carignan,  «xp.  en  i8a 
de  Henri  IV,  exp.  en  1827  ;  de  Casimir  Perrier,  etc. ,  etc. 
artiste  a  remporté,  en  1797,  le  2^  gr^  pr.  de  peinture ,  a  o 
tenu  2  grandes  me'd«  aux  exp.  de  1806  et  1819»  et  est  mem 
de  l'Institut  de  France  et  de  l'académie  royale  de  Berli 
professeur  à  l'École  royale  des  Beaux-Arts,  et  officier  de     Ja 
Légion-d'Honneur.  Il  tient  chez  lui  un  atelier  d'élèves. 

HERSENT  (Mme.  Louise-Marie-Jeanne,  née  MAUDurv^^ 
peintre  d'histoire  et  de  portraits,  fenune  du  précédent,  même- 
•dénigre,  née  à  Paris  en  1784,  él.  de  M.  Mcynier.  Les  prin- 
cipaux tableaux  qu'elle  a  exp.  au  M.  R.  sont  :  En  1819,  St. 
Yincenlde  Paule  et  les  dames  de  charité,  (chez  M.  le  comte 
de  Pradel);  Henriette  de  France,  (gai.  de  Fontainebleau).  En 
i822,Yisitede  Sully  à  la  reine  après  la  mort  de  Henri  lY.  Ëa 
1 824»  Louis  XIY  mourant  bénit  son  arrière-petit-ûls.  Ces  deux 
derniers  tableaux  font  actuellement  partie  de  la  gaL  du  Lux., 
le  premier  a  été  gravé  par  Alex.  Tardieu.  On  doit  encore  à 
cette  artiste  un  grand  nombre  de  portraits.  Mme«  Hersent  a 
obtenu  sous  le  nom  de  Mauduit  une  médaille  d'or  au  salon 
de  1817,  et  une  de  première  classe  en  18 19.  Elle  tient  chez 
elle  atelier  pour  les  dames. 

HERYIEU  (Jean-Louis-Nicolas),  peintre  sur  porcelaine. 
Parts,  r.  S  t. -Martin,  27 1 ,  él.  de  feu  Moreau.  Cet  artiste  fait 
principalement  le  genre  étrusque  et  la  figure  sur  porcelaine. 

500 


HES 

n  donne  des  leçons  particuliàres  de  dessin  et  de  peinture  et 
tient  atelier. 

HERYILLY  (Mlle.  Mélanie-Marie  d') ,  peintre  de  genre 
et  de  portraits ,  r.    de  rAbbaye-St.-Gennain  ,  1 1 ,  née  a 
Bruxelles,  él.  de  Guillon-Lethière.  Elle  a  exp.  au  M.  R. 
plusieurs  tableaux  de  genre  et  portraits,  savoir  :  En  1822  , 
Un  aveugle  jouant  de  la  vielle  ;  Savoyards  jouant  aux  cartes; 
Un  petit  mendiant,  effet  de  nuit  ;  Une  paysanne  et  son  chien; 
Une  jeune  fille  instruisant  un  vieillard  ;  Une  laitière  parta- 
geant son  déjeûner  avec  son  chien  ;  Une  tondeuse  de  chiens. 
£n  18249  Plusieurs  sujets  tirés  des  Aventures  de  Gusman 
d'Âlfarache  ;  Berger  pleurant  son  chien  tué  par  un  serpent  ; 
Portrait  de  M.  le  baron  Guilleminot,  fib  du  général.  Et  à  la 
galerie  Lebrun ,  en  182&,  Un  pauvre  et  son  enfant,  etc.  Tous 
ces  tableaux  ont  été  acquis  en  partie  par  la  Société  des  Amis 
d.-e8  Arts  ou  se  trouvent  dans  des  galeries  particulières ,,  en 
France  et  à  l'étranger.  Mlle.  d'Hervilly  a  obtenu  au  salon  du 
X^ouvre ,  en  1824  «  une  méd.  d'or,  et  deux  d'argent  en  1825, 
l'vme  à  Douai,  l'autre  à  Lille.  Elle  a  publié ,  la  même  année, 
poème  intitulé  :  V Hirondelle  athénienne ,  qui  a  été.vendu 
/u  profit  des  Grecs.  Aille.  d'Hervillj  tient  chez  elle  un  ate^ 
»er  d'élèves. 

HERZ  (Henri) ,  pianiste  et  compositeur,  Paris ,  r.  du 
-^^auboarg  Poissonnière,  5,  né  à  Tienne  (Autriche)  en  1804. 
^n  lui  doit  un  grand  nombre  d'œuvres  pour  le  piano ,  avec 
'Ti sans  accompagnement ,  tels  que  Concertos,  Trios,  Fan- 
lisies,  Variations,  Rondos,  Divertissemens ,  etc^  M.  Herz 
été  nommé  pianiste  du  roi  en  1827.  Il  s'occupe  d'ensei- 
lement,  et  plusieurs  artiste^  ont  été  formés  par  lui.  11  a 
lonté  une  grande  manufacture  de  pianos  ;  les  instrumens 
"^c^^nstruits  sojus  sa  direction  ont  le  double  avantage  de  se 
irêter  à  toutes  les  nuances  que  peut  exiger  un  habile  pia- 
liste ,  et  d'être  en  même  temps  d'une  soHdité  à  toute  épreuve. 
HESSE  (Henri-Joseph)  aîné,  peintre  de  portraits  à 
'huile ,  en  miniature  et  aquarelle ,  à  la  seppia  et  en  lithogra- 
phie, Paris ,  r.  de  Furstemberg ,  8  ter^  éL  de  David  et  dl- 


HEU 


sabey.  Parmi  leg  portraits  de  cet  artiste ,  qui  ont  figuré 
diverses  exp.  du  M.  R. ,  les  principaux  sont  :  En  1808,  Un^ 
jeune  femme  regardant  son  enfant  endormi.  En  1810,  Por—  - 
trait  en  pied  d'un  vélite,  eflfct  de  pluie;  Des  enfana  or-^— 
nent  de  fleurs  le  portrait  de  leur  père.  En  i8t4  9  Diyers^s 
miniatures  et  aquarelles.  En  1819  j  Portrait  de  la  duches^^ 
de  Beity ,  à  l'huile ,  gravé  par  Audouin ,  et  un  autre  Partrtw.^ 
de  la  même,  en  miniature,  gravé  par  Gudin.  Et  en  i8a 
Biverses  miniatures  et  aquarelles.  M.  Hesse  a  obtenu 
méd.  d'or  au  salon  de  181  o. 

HESSE  (Jean-'Baptistê^-Alexandre),  peintre  d'histoire  i 
de  portraits ,  fils  du  précédent,  Paris ,  r.  de  Furstemberg  ,^  j 
ter^  né  à  Paris  en  1806 ,  él.  de  son  père  et  du  baron  Groj^. 

HESSE  (Nicolas-Auguste) ,  peintre  d'histoire ,  r.  Me»»- 
torgueil,  8  bis ,  né  à  Paris  le  ^8  août  1795.,  él.  de  M.  Gr*<». 
Il  remporta,  en  1818 >  le  i^'^  gr.  prix  de  peinture  au  c^b- 
cours  de  l'Institut.  C'est  à  Rome  qu'il  a  peint  ses  principaaz 
ouvrages  qu'on  a  vus  depuis  aux  exp.  du  M.  R. ,  savoir: 
Ulysse ,  6  p.  sur  8  ;  Céphale  et  Procris  ;  Othryadès  ;  La  dé- 
position au  tombeau ,  copie  d'après*  Michel-Ange  ;  OËnon^ 
et  Paris  ;  Les  deux  Ajax  défendant  le  corps  de  Patrocle ,  pe»  ' 
tite  dimension  ;  et  Plusieurs  portraits ,  dont  celui  de  M.  Cou-  / 
tan ,  etc.  Depuis  son  retour,  il  a  exécuté  plusieurs  tableaux  : 
St.  Louis  visitant  la  Sorbonne ,'  1 1  p«  sur  19,  placé  dans  ca^ 
bâtiment  (P.)  ;  L'apothéose  de  St.  Louis,  7  p.  sur  10  (écok/ 
militaire)  (M.  d.  R.)  ;  La  Théologie  et  l'Histoire,  fig.  allégll^ 
riqueS)  3  p.  sur  la  (salles  du  Conseil  d'état)  (M.  dé  R.),  ei 

HEURTIER  (J.),  architecte,  né  à  Paris  en  17^9,  J 
mort  en  1823.  Après  avoir  été  attaché  long-temps  aux  1 
mées  comme  dessinateur  de  plans  et  de  fortifications ,  il  0 
pliqua  à  l'étude  de  l'architecture ,  et  remporta  le  grand  | 
en  1764*  A  son  retour  de  Rome^  il  fut  d*abord  employa 
restaurations  des  monumens  de  Yersailles ,  comme  archi 
du  roi  et  inspecteur  des  bàtim^is  et  du  château.  Puis^*/ 
la  révolution ,  attaché  à  la  grande  voierie  de  Paris ,  et-^ 
bre  du  conseil  des  bâtimens  civils.  La  plus  importaqf 


.i-^ 


5âS  f^ÊÉàÊÉ^  I 


>-  -^.. 


HIM 


constructions  de  cet  artiste  est  celle  du  Théâtre  FatUrt,  au*^ 
lourd'hui  Théâtre  royal  Italien  ;  il  fut  bâti  en  178a.  M.  Heur- 
:ier,  membi'e  de  Tanciçune  Académie,  fut  depuis  de  celle 
les  beaux-^rts  de  Tlnstitut. 

HIBON,  architecte-graveur  au  trait,  Parîs,  r!  deâ  Fossés- 
3t«-Gerinàiri-rAuxerrois ,  26.  A  exp.  au  salon  de  1817  ,  Tué 
Lxitërieure  de  la  halle  aux  vins  j  Autre  de  la  fontaine  des  In-^ 
nocens  ;  Autre  de  la  fontaine  du  Ghâtelet.  On  a  aussi  de  cet 
artiste  Une  vue  des  salles  du  Musée  ^  pour  Touvra^^e  de  M.  le 
cOinte  dé  Glarac  et  le  baptême  du  duc  de  Bordeaux  ^ 

HILAIRE  LËDRU ,  peintre  d'histoire  et  de  portraits  » 

Paris  ^  r.  du  Faubourg  Poissonnière ,  t2.  A  exp. ,  en  x8oo  i, 

Une  étude  d'une  Querculane  ;  La  mort  de  LatouFHTAvveiy 

gne.  Ce  tableau  a  obtenu  un  prix  d^encouragement.  En  1804^ 

ïtMfigence  et  honneur.  En  1806 ,  Femme  implorant  la  corn- 

snisération  publique.  En  181 4,  Le  triomphe  d#  Vinfo^tune 

sur  les  dangers  de  la  misère  et  la  séduction  de  For.  En  1,8^7) 

Scène  ^épisodique  des  malheurs  de  la  guerre  (M.  d.  E..)'  ^n 

:k822  ,  Piété  envers  la  vieillesse.  En  1824  \^  ^^^  ^^  l'^ccor- 

^ée  de  village  au  tombeau  de  Greuse  ;  Etude  d'un  artisan 

^Hresque  aveugle.  Indépendamment  de  ces  productions  ,  cet 

^irtiste  a  exp.  un  grand  nombre  de  portraits ,  depuis  l'Boo 

jusqu'en  1824  9  parmi  lesquels  sont  ceux  du  chevalier  de  Bou- 

flers ,  de  Mme.  de  St. -Aubin ,  de  Martin  (du  th<  Feydeau)  , 

^u  général  Lacombe,  de  l'archevêque  de  Toulouse  ^   de 

3M[.  Merlin ,  procureur  *^npéfial,  de  M.  de  Chateaubriand,  etc. 

HEVIELY  (Sigismond) ,  peintre  et  graveur  de  paysages  à 

-^'aquarelle  et  à  l'aqua-tinta ,  r.  de  TOdéon  33 ,  né  en  Suisse 

<n  1801 ,  él.  de  Fielding.  Ses  principales  productions  sont  ; 

musieurs  planches  à  l'aqua- tinta,  dans  l'ouvrage  Sur  èa  Sicile^ 

^pttbUé  par  M.  Ostervald  jeune.  lia  fait  paraître,  en  i8îo,lJn 

xecueil  de  paysages  et  sujets  d'étude  à  l'aquarelle.  Cet  artiste 

a  exposé ,  en  18247  Plusieurs  paysages  à  l'aquarelle  ,  et  en 

1^7  ,  Galerie  souterraine  du  théâtre  de  Gatane ,  et  Intérieur 

<lek  grotte  et  de  la  chapelle  de  Ste.  Rosalie.  Ces  deux  vues, 

gravées  d'après  les  tgçquisses  de  M.  le  comte  de  Forbin,  font 

il 


HOC 


partie  du  même  ouvrage  Sur  la  Sicile.  Il  domie  des  ieçor 
chez  lui  et  au  dehors. 

HIMELY  jeune  (Henri),  frère  du  pre'cédent,  r.  de  IN 
déon,  33,  peintre  de  fleurs.  Donne  des  leçons. 

HIRN  (Georges) ,  peintre  de  fleurs  et  de  fruits ,  né 
Golmar.  Divers  tableaux  de  cet  artiste,  représentant 
fleurs  et  des  fruits ,  des  corbeilles  chargées  de  pèches ,  ra^^i 
sins  et  melons ,  etc. ,  ont  paru  aux  exp.  du  M.  R.  qui  se  sc^immu 
succédé  depuis  celle  de  1812,  où  il  a  obtenu  une  médaille  ^^ 

HITORFF  (J.-J.) ,  architecte  des  fêtes  et  cérémonies       ^( 
la  couronne ,  r.  Goquenard ,  4o.  A  exp.  au  salon  de  182^  -2 , 
conjointement  avec  M.  J.  Lecointe ,  un  Dessin  à  l'aquar^^Uc 
du  de'cor  exécuté  dans  Téglise  Notre-Dame  pour  la  céréiMKno- 
pie  du  baptême  du  duc  de  Bordeaux.  Les  figures  sont       de 
M..  Chasselat.  Ce  dessin  a  été  gravé  et  exp.  au  salon  de  1%^2'j. 
En  i63o  ,  il  a  encore  exposé  au  Lux. ,  conjointement  dLTvec 
M.  Lepère,  Deux  Dessins;  Restauration  projetée  de  la  co- 
lonne de  la  grande  armée  sur  la  place  Yendôme.  M.  HitoJiff 
est  auteur  des  ouvrages  sulvans  :  Architecture  antique  de  la 
Sicile^  3  vol.  in-fol.  avec  180  pi.  ;  Architecture  moderne  delà 
Sicile ,  1  vol.  in-fol.  avec  74  pi.  ;  Description  des  cérémonies^ 
et  Recueil  des  décorations  exécutées  à  Notre-Dame  de  Paris  , 
le  I*'  mai  1820,  1  vol.  in-fol.  avec  12  pi.  ;  L*  architecture  po- 
lychrome chez  les  Grecs  y  ou  Restauration  du  temple  d'Empédo- 
cle  à  SélinuntCy  i  vol.  in-fol.  avec  6  pi. ,  etc. ,  etc.  Il  est  ar- 
chitecte du  Théâtre  Italien  et  de  celui^i^e  rAmbigu-Gomique, 
membre  de  l'Académie  de  Milan  et  de.  la  Société  des  anti- 
quaires de  Londres ,  chevalier  de  la  Légion-d'Honneur,  et  a 
obtenu  ime  méd.  en  1822. 

HOGQUART  (Edouard) ,  graveur,  quai  des  Augustins , 
25.  Se  livre  principalement  aux  gravures  de  piété  et  de  to- 
pographie. Il  est  possesseur  de  machines  exposées  en.  1824 
comme  objets  d'industrie ,  et  servant  à  graver  les  ciels  ,  fonds 
de  vignettes  ou  de  ^x^rtraits^  les  Teintes  droites  ou  ondulées 
pour  le  plan  et  l'architecture.  Il  a  ajouté  aux  propriétés  de 
ces  machines  le  moyen  de  tracer  des  Tailles  qui  co'incident 


HOO 


^U  point  de  vue ,  des  Ovales,  des  Cercles  concentriques,  etc., 
■action  de  ces  machines  se  faisant  sur  l'acier  aussi  bien  que 
sur  le  cuivre. 

HOGUER(Mlle.  Lucie),  peintre  de  portraits  à  l'huile 
2t  sur  porcelaine ,  Paris ,  r.  des  Saints-Pères ,  53 ,  él.  de  Re- 
piault.  Aexp.,en  1810,  Unejeune  fille  et  Plusieurs  portraits. 
Bu  181  !2 ,  Sully  considérant  l'image  de  Henri  lY.  En  1819 , 
La  bénédiction  maternelle.  En  182a ,  Portrait  de  Philippe  II, 
*oi  d'Espagne,  peint  sur  porcelaine,  diaprés  Yélasquez.  En 
[8249  Les  petits  orphelins,  aussi  sur  porcelaine.  En  1827  , 
Le  mariage  indien ,  sur  porcelaine ,  d'après  Hersent,  Mlle. 
Soguer  a  exp.  en  outre  ,  depuis  1812  jusqu'en  1827 ,  un 
^raud  nombre  de  portraits* 

HOLLIER  (Jean-François) ,  peintre  de  portraits  en  mi- 
:àiature ,  à  l'aquarelle  et  à  la  seppia ,  r.  de  Prove{ice  ,56,  pé 
1.  Chantilly  (Oise) ,  él.  de  David  et  d'Isabey.  Auteur  de  plu- 
sieurs portraits,  grandes  miniatures,  pu'mi  lesquels  sont 
^cux  de  M.  Etienne  de  Choiseul-Stainville ,  de  Mme.  la 
^xincesse  de  Ratzivill ,  du  maréchal  Ney ,  de  MM.  Talma  et 
L«afont ,  de  MUes.  Duchesnois  etYolnai ,  sociétaires  du  Théâ- 
.:*re-Français.  Les  portraits  de  Talma  et^eMJtle.  Duchesnois 
^xit  été  gravés  par  Aubert,  sourd-muet.  Il  a  constamment  ex* 
^<ysé  depuis  1802  ;  a  obtenu  une  méd.  d'or  en  1817 ,  et  une 
i^^conde  en  1824^  H  tient  un  atelier  de  dames,  et  donne  des 
^çons  particuhères  de  peinture  et  de  perspective. 

HOOGHSTOEL  (Jean-Marie) ,  peintre ,  ci-devant  res- 
-^^urateur  des  tableaux  du  Musée  Royal,  place  Royale,  i3  , 
=^é  à  Paris  en  1 765 ,  él.  de  Doyen  ,  et  de  son  père ,  pour  la 
^<stauration  des  tableaux.  Ses  principaux  ouvrages  sont  ai% 
^lusée  Royal  et  dans  les  cours  étrangères.  H  a  restauré  une 
grande  partie  des  tableaux  de  la  Prusse ,  de  l'Italie  et  de 
l-'Espagne  ,  qui  ont  été  enlevés  du  Musée  lors  de  l'invasiqn  , 
^n  i8i5.  Il  a  arrangé  et  restauré  la  galerie  du  duc  de  Dal- 
^KKiatîe ,  et  travaille  en  ce  moment  à  la  galerie  du  duc  de  Pa^ 
<jloue,  A  commencé  ses  travaux  pour  le  Gouverneraent  en 
VauTI,  sous  la  direction  de  Pajou ,  sculpteur;  et  plus  tard, 


HOU 


sous  la  dii^ection  de  Denon ,  le  Gouyeroement  a  accorde'  plu:^ 
sieurs  gratifications  à  M.  Hooghstoël  pour  ses  restauration^ 
du  Musée  Royal. 

HOPWOOD  (James) ,  graveur,  quai  des  Augustin^ ,  i 
bis^  né  ei^  Angleterre  en  1795,  él.  de  son  père.  Il  s'occu^ 
'  principalement  du  genre  pointillé ,  et  est  auteur  de  Cinquan 

portraits  de  personnages  célèbres  pour  la  collection  publi ^ 

par  MM.  Lami  Denozan  et  Firmin  Didot;  Du  portrait  delP^ 
pqléon  >  pour  ]a  vie  de  ce  prince  publiée  par  Gosselin  ;  D' 
suite  de  portraits ,  pour  un  royage  en  Angleterre  publié 
le  mênie  ;  D'une  ^utre  suite  de  portraits ,  pour  le  Répcrt 
du  Thédi^e-Françius  publiée  par  Duprat  ;  et  D'une  troisièK^^ 
pour  la  collection  publiée  par  Wendit  et  Lequien.  Il  a  gr^ave 
au^i  le  Portrait  de  la  reine  des  Pays-Bas  ;  Celui  de  la  frio. 
cesse  d'Orange.  Ces  deux  portraits  ont  été  exécutés  conjoiQ- 
teilient  avec  M.  Gibbel;  et  le  Portrait  de  Walter- Scott  pu- 
blié  par  Gosselin.\^i!et  artiste  donne  des  leçons  chez  lui. 

H0UD0N(Jean*Ant6ise),  statuaire,  né  à  Versailles  le 
aomars  1,74 '  9  ^^  mort  à  Paris  le  6  juillet  1828,  élève  de 
MM.  Lempine  et  Pigale.  Il  remporta ,  à  vingt  ans ,  le  grand 
prix  dç  sculpture ,  et  se  rendît  à  Rome ,  où  il  exécuta,  pour 
ï'églj^  des  Chartreux  de  cette  ville ,  une  statue  de  St.  Bruno. 
S«3  autres  ouvrages  principaux  sont  :  Morphée  ,  statue  qui 
li4  ottviitles  portes  de  ^Académie  de  peinture  et  sculpture 
de  Paris  en  1777^  et  placée  aujourd'|iui  à  Técole  des  beaus*' 
-art&;  Washington,  statue  d'après  nature,  aujourd'hui  danr 
la  salle  des  séances  d|i  Congrès  américain  ;  Voltaire  assis 
^styledu  Théâtre-Français);  Diane  chasseresse  (bibliotliè 
fixi  roi)  ;  Cicéron  (commandé  pour  le  palais  du  sénat,  et 
Yalut  ^l^AUteurune  grande  méd.  en  l'an  XIII);  L'éc 
X école  des  Beaux- Arts);  La  frileuse  (acheté  par  le  r 
Prusse)  ;  Le  maréchal  de  Tourviliè  ;  Le  général  Jou 
un  grand  nombre  de  bustes ,  parmi  lesquels  nous  citen 
suiyansi  De  1793  à  1800,  Diderot,  Catherine  II,  le 
GalUt^^n  I  Tui^got,  Gluck,  Sophie  Arnoult,  Monsieull 
dé: wov«iice  I  les  princesses  Adélaïde  et  Victoire ,  sd 

I 


f 
1 


<«^fl»  HOU  m^9»^ 


^i,  J.J.  Rousseau,  d'après  nature,  Franklin;  De  1800  à 
81  î,  BufFon,  Gustave  III  de  Suède,  Henri  de  Prusse  , 
ôuisi  XVI,  Suf&*en ,  Bouille,  Lafayette ,  Washington,  Tabbé 
arthélemy ,  d'Alembert ,  Mentelle ,  Ney ,  Napoléon,  José- 
line ,  Boissy  d'Anglas ,  la  princesse  de  Salm ,  Molière ,  La 
>ntainc ,  Palissot ,  Colin  d'Harleville ,  etc. ,  etc.  On  lui  doit 
ïcore  un  Bas-relief  représentant  une  grive  morte  ;  Un  mé-i 
liUoh  de  Minerve  ;  Un  buste  de  vestale  (gai.  du  Lux.) ,  etc. 
a  reproduit  l'image  de  Voltaire  ,  plusieurs  fois  en  stâtue/et 
L  ane  prodigieuse  quantité  de  bustes  ,^  dont  il  a  faitpi'ësent 
ses  confrères  de  l'Institut.  On  a  vu  de  cet  artiste  ,  à  Vfexp. 
;  i83o,  au  Lux.,  Un  buste  de  J.-J.  Rousseau,  en  terre 
ite  ,  appartenant  à  A(.  Duriez,  papetier.  Houdon  fut  sùcqes- 
v^ement  nomthé  agréé ,  puis  membre  ,  puis  professeur  de 
incienne  Académie  royale  de  peinture  et  sculpture  en  1 778; 
s  celle  des  beaux-Arts  de  Toulouse  ;  de  l'Institut  de  France 
1  1 795  ;  professeur  des  écoles  spéciales  de  peinture ,  sculp- 
ure ,  etc.  En  i8o5 ,  il  a  été  nommé  chevalier  de  la  Légion^- 
'Hcttineur  et  recteur  de  Técble  des  beaux>arts. 

HOUEL  (J.-P.))  graveur-dessinateul* ,  né  à  Roi^^n  en 
735 ,  et  mort  à  Paris  eli  i8i3  ,  él.  de  Lemire  ;  il  avait  aussi 
Ludié  l'architecture  et  la  peinture  sous  MM.  Descamps  et 
asanova.  On  a  de  lui  un  grand  nombre  de  Vues  et  de  Pay- 
iges ,  gravés  souvent  d'après  ses  propres  dessins ,  et  Un  re- 
liieil  de  264  planches  ,  intitulé  :  Voyage  pittoresque  en  Sicile  j 
Jdalte  et  aux  (tes  de  Lipari ,  et  représentant  leurs  princir 
ïux.  monumens ,  dessinés  d'après  nature  par  M.  Houdl  II  a 
^  poijir  colloborateur  dans  ce  travail ,  M.  Leprince ,  et  a  exp. 
A  M.  R. ,  en  ï8o4  ,  Vue  de  la  grotte  fie  Neptune^  à  Tivoli  ; 
i*ois  Vues  de  l'entrée  de  la  grolte  Jacqueline  ,  à  Caumont.. 
n  1806,  Esquisse,  peinte  à  la  gouache ,  d'une  colonne  re- 
K-ésentantk  France.  Et  en  1808,  Intérieur  d'une  verrerie. 

HOÛZELOT  (AlphonserAlexandre),  statuaire,  à  Troyes, 
é  dans  cette  ville  en  1802 ,  él.  de  M.  le  baron  Bosio ,  eut 
K>ur  premier  maître,  son  père,  Jean -Baptiste -Thomas 
^Qu^lot ,  professeur  dje  dessin  à  l'école  militaire  de  Brienne 


HUB 


et  ensuite  au  collège  de  Troyes.  On  a  de  cet  artiste  plusieU. 
bustes ,  entre  autres  celui  de  Charles  X  ^  exposé  lors  de 
passage  à  Troyes.  M.  Houzelot  fils  tient  atelier  de  sculptu 

HUARD  (François),  peintre  d'intérieur,  à  Arles,  n^^ 
Salon  (Bouche»Klu-Rhône) ,  commença  l'étude  de  la  peint\^e 
sans  maître ,  et  l'acheva  sans  autre  secours  que  les  conseils  de 
quelqties  artistes,  entre  autres  de  M.  Granet,  dont  il  a  adopta' 
le  genre.  Ses  principaux  ouvrages  sont  :  Le  portrait  du  feu 
roi  Louis  XVIII  (hôtel-de-ville  d'Arles)  ;  Portrait  de  M.  le 
gén^rsd  de  l'Epine  ;  Sacré  Cœur  de  Jésus  et  de  Marie,  grand 
tableau  d'églisç  ;  Intérieur  du  cloître  de  St.  Trophimo(gal. 
de  la  duchesse  de  Berry)  ;  et  Plusieurs  autres  intérieurs  de 
ce  doitre ,  dont  un  à  la  préfecture  de  Marseille.  Cet  artiste  a 
plusieurs  tableaux  de  ce  genre  commandés.  H  se  propose  de 
publier  une  suite  de  lithographies  des  antiquités  d'Arles  ^ 
dessinées  d'après  nature.  Ses  dessins  du  produit  des  fouilles 
d'un  théâtre  antique  sont  auministère  de  l'intérieur .  M.  Huard 
est  conservateur  du  Musée  d'Arles  et  professeur  à  l'école  gra: 
tuite  de  dessin  de  cette  ville»  Il  tient  aussi  atelier  chez  lai. 

HUBERT  (Victor) ,  peinUe  d'histoire,  à  Nantes,  r.  du 
Calvaire ,  i ,  né  à  Bourtb  (Eure)  en  1788 ,  él.  de  David  etde 
Guérin.  Ses  principaux  ouvrages  sont  :  Deux  tableaux  (?•)? 
représentant ,  l'un  Une  Madeleine  pénitente  (égUse  des  Miar 
delonettes  à  Paris)  ;  le  deuxième  Mort  de  St.  Joseph  (à  Bice- 
tre)  ;  La  mort  de  St.  Bruno  (M.  d.  R.)  (église  des  trapistes  de 
Notre-Dame-du-Hâvre);  Quatre  tabl.  représentant  les  quatre 
Docteurs  de  la  loi  ^  commandés  par  Mgr.  l'évêque  de  Saint' 
Brieux  pour  la  cathédrale  de  cette  ville  ;  Jésus-Christ  chei 
Marthe  et  Marie ,.  acquis  par  ce  prélat  ;  Des  grisailles  à  V'vDSr    ^ 
tar  de  celles  du  palais  de  la  Bourse  à  Paris ,  exécutées  dansU 
chapelle  de  Mgr.  l'évêque  de  Nantes;  Deux  portraits  en  pie<> 
de  feu  M.  le  duc  de  RicheUeu,  pour  Odessa  ;  Huit  tableai)^ 
de  religion ,  commandés  par  Mme.  la  duchesse  de  Richelieu 
et  donnés  par  elle  à  différentes  églises.  Plusieurs  production 
de  cet  artiste  ont  figuré  à  diverses  exp.  duM.  R.  M.  Hubc^ 
est  l'inventeur  d'un  instrument  dit  polymètre ,  à  l'aide  d#^ 


i^el  on  mesure,  sans  changer  de  place  et  d'une  manière  pré- 
ise ,  tousles  objets  que  l'on  veut  représenter.    , 

HUE  (J.-F.) ,  peintre  de  paysages  et  de  marines.  A  exp. 
n  1800 ,  Yue  de  la  ville  et  du  port  de  Granville ,  assiége's 
»ar  les  Vendéens  ;  Yue  du  goulet  de  la  rade  de  Brest;  Soleil 
:ouchant  au  moment  d'une  tempête  ;  Yue  d'un  phare  àla  m(e;F, 
emps  calme ,  clair  de  lune  ;  OEdipe  et  Antigone  traversant 
m  torrent  sur  un  pont  de  bois.  En  1801  ,  Femmes  qiii  se 
baignent  ;  Yue  du  port  et  de  la  rade  de  l'Orient ,  soleil.cou- 
hant.  En  1802,  Paysage  avec  figures  et  animaux;  Yue  des 
environs  de  Rome  ;  Yue  de  marine ,  effet  d'une  tempête  ; 
Ltttre  ,  temps  calme.  Eu  1804  9  Campagne  de  la  Grèce;  Ma- 
ine j  soleil  levant  ;  Autre ,  soleil  couchant  ;.  Le  rayon  d'es- 
HÀTy  cétabl.  appartient  à  M.  Regnault*St.-Jean-i>4'Apgely. 
In  1806,  Port  de  Boulogne;  Environs  de  Naples;  GlaiF.de 
une.  En  1808 ,  Combat  du  vaisseau  Le  Formidable  ;. Famille 
laufragée  sur  des  rochers  au  milieu  de  la  mer  ;  Repos  de 
basse  à  l'entrée  d'une  forêt  ;  Anacréon  faisant  danser  deux 
eunes  filles  au  son  de  sa  lyre  ;  Le  guide  de  Bélisaire  rece- 
ant  l'aumône  d'un  cavalier  romain.  En  1810,  Yue  du  pqrt 
le  Gênes  au  moment  de  l'arrivée  des  Français  ;  Passage  du 
Danube  par  l'armée  française ,  à  minuit,  pendant  un  orage  ; 
i^ue  de  la  tour  de  Terracine  (appartenant  à  M.  le  comte  Re- 
;Qault  St.  jean-d'Angely).  En  1812  >  Le  naufrage  de  Yirgipie. 
^n  181 4  9  Echo  pleurant  Narcisse.  En  1817 ,  Marine  par  un 
fros  temps.  En  1819,  ^^®  prise  du  bois  de  Satory  à  Yer- 
aiUes.  En  1822,  Yue ,  marine ,  paysage.  En  1824,  Paysage 
>rné.  Cet  artiste  est  mort  avant  1824* 

HUE  fils  (Alexandre) ,  peintre  de  paysages,  Pacis,  quai 
i' Anjou ,  23.  A  exp«  aux  salons  de  1810, 1812, 181 7  et  1819, 
Plusieurs  paysages ,  parmi  lesquels  nous  citerons  celui  exp. 
en  1817  9  V^^  ^^^^^  ^^  Paysage  composé, ^effet du  matin,  re- 
présentant Jésus  prêchant  l'évangile.. 

HUE  DE  BREYAL  (Mlle.) ,  peintre  en  miniatures.  On 
Avu d'elle,  aux  divers  salons  de  1810,  1812,  1814,  1817  ^^ 
iB^2 ,  Plusieurs  portraits  en  miniature. 


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HUHTAULT  (MaximOien-Joseph),  architecte,  né  à  Hu- 
ngaé  en  1765^  et  mort  en  18249  é^-  de  Mique.  Employé 
iscnr,  d'abord ,  dans  des  constructions  de  Trianon ,  il  ftit , 
rès  la  révolution ,  architecte-in^ecteur  des  salles  du  Con- 
1  dès  andens  et  des  cinq-^ceiits ,  et ,  sous  la  direction  de 
VL:  Percier  et  Fontaine,  ses  derniers  uiaitres,  il  fit  exécuter 
chapelle,  le  théâtre  des  Tuileries  et  les  riches  décorations 
ce  palais.  Il  remporta ,  en  1797 ,  un  second  grand  'prix  9U 
ocours  de  l'Instifut;  puis  voyagea  à  ses  frais  en  Italie ,  où 
it  une  collection  d'études  dessinées  des  édifices  et  monu^ 
sns  qu'elle  renferme.  Outre  un  grand  nombre  de  maispns 
d'édifices  particuliers ,  entre  autres  la  maison  qu'il  habitait 
e  Richepai)se ,  ses  travaux  les  plus  importans  sont  :  Au  pa- 
is de  Fontainebleau  dont  il  fut  nonimé  architecte ,  La 
construction  de  la  galerie  de  Diane  ;  La  fontaine  de  Diane 
cvée  dans  le  parc ,  en  face  de  cette  galerie  ;  Le  pavillon  de 
ïtang  et  un  jardin  qui  l'environne  ;  Le  rétablissement  des 
iscades  du  Tibre  ;  La  chapelle  bâtie  dans  la  forêt ,  etc.  Il  fut 
us  tard  nommé  directeur  des  travaux  au  château  de  St.- 
loud  j  où  il  composa  un  joli  jardin  pour  le  duc  de  Bordeaux; 
3n  projet  de  Fontaine  monumentale  pour  le  boulevard 
onnerNouvelle  fut  composé  sur  la  demande  du  préfet  de  la 
eine  et  exp»  au  salon  de  18 19.  M.  Hurtault  était  membre 
e  l'Institut  depuis  1819,  pifofipsseur'juré  dé  l'école  royale 
es  beaux-arts ,  inspecteur-général  du  Conseil  des  bâtimens 
ivils,  etc. 

HUSSON  (Honoré-Jean-Aristide) ,  sculpteur,  né  à  Paris 
3rs  i8o3 ,  él.  de  David ,  membre  de  l'Institut.  Il  a  remporté 

I  concours  de  i83o  le  i^'^  gr.  prix  de  sculpture;  le  sujet 

II  concours  était  Thésée  vainqueur  du  minotaure. 

PUVE  ( Jean- Jacques-Marie) ,  architecte,  Paris,  r.  de 
hoiseuil ,  4  ^'•^9  né  à  Versailles  le  28  avril  1788 ,  él.  de  son 
ère  ^  ancien  pensionnaire  de  l'Académie  dé  Rome ,  et  de 
ï,  Percier.  Il  a  exécuté  pour  le  Gouvernement ,  en  182 1 ,  Le 
tavillon  de  St.-Ouen.  De  1820  à  i83o ,  Différens  travaux  dans 
es  hospices  et  des  projets  de  "restauration  de  la  Salpêtrière  , 


561 


-«♦«GllH»» 


de  l'hospice  de  LarochefaueauU ,  à  Moatrouge  ;  des  Incui 
btes  (femmes)  ;  des  Ménages  ;  de  t'H6tel-Diea  ;  de  U  Piti 
des  Enfans  tnalodes  et  de  Necker  ;  Un  projet  d'amphithéâ 
pour  les  hospices.  II  a  obtenu  au  concours  la  constmctioa 
la  nouvelle  salle  de  spectacle  du  théâtre  royal  de  l'Opë 
Comique ,  coramuicée  en  iSz'j  et  ache?ée  en  182g.  Il  a  * 
des  constructions  nouvelles  à  l'bdtel  des  postes  en  i8a^. 
1808,  il  a  obtenu  deux  méd.  sur  deux  projets  présentes,  « 
près  le  même  programme  ,  à  l'Académie  d'architecture;  ( 
tard  une  autre  méd.  au  concours  de  l'Académie.  Il  a  r^ 
porté  le  prix  pour  la  construction  d'une  salle  de  spectac!] 
Tours,  sur  un  coDCOurs.  M.  HuTé  est  architecte  du  Gottri 
nementet  du  château  de  Compiègne. 


USER  (MUe.  Marie-Margaerite-Françotse),  peintre  de 
miniature,  r.  Ste.-Groix-d'Antin,  ii, née  en  1783,  à  Nancy, 
commença  l'étude  de  ta  miniature  sous  M.  Claudot,  peintre 
de  cette  ville,  puis  devint  à  Paris  él.  de  MM.  Aubry  et  Isa- 
bej.  Elle  a  reçu ,  pour  la  peinture  à  l'huile  les  leçons  de 
M.  Regnautt.  Parmi  les  miniatures  qu'eUe  a  exposées  ans 
divei-s salons  de  1808,  1822  et  1827,  nous  citerons  un  por- 
trait de  la  princesse  de  Dannemarck,  ceux  de  Mademoiselle 
Je  Berrj  et  du  duc  de  Bordeaux.  Ce  dernier  a  été  litbogra- 

INEMER  (FëUx),  peintre  paysa^te,  Paris,  r.  du  Mail, 
Si'Oéà  Paris  vers  1801,  él,  de  MM.  Perron,  Lethière  etfier- 
tifi.  Cet  artiste  a  exp.  à  Toulouse  deux  paysages.  D  tient 
■atelier  et  donne  des  leçons  particulières. 

INGOUF  (François-Robe r  1) ,  graveur,  né  à  Puis  en 
>  ^i^,  él.  de  Flipart.  11  manifesta  de  bonne  heure  lu  goût  &àï 
pour  les  beaux-arts.  Ses  premières  estampes  furent.  Le  retour 
du  laboureur  ;  Le  braconnier  rendu  à  la  liberté,  d'après 
Bfttaiech;  puis  les  Canadiens  au  tombeau  de  leurs  fils,  d'à- 
pi^s  Le  Barbier  aine;  Les  deux  Nativités  qu'il  a  gravé*^pBui' 
le  Alasée  français  de  Laurent  et  Robîllard,  l'une  d'après  Ha- 
pDaél,  l'autre  d'après  Rihera.  Cet  ailiste  a  fait  un  grand 
"Ombre  de  vignettes  et  de  portraits  pour  la  librairie,  et  dif- 
'creos  sujets  pour  le  Voyage  d'Egypte,  et  celui  de  M.  Cassas, 
'"gouf  est  mort  à  Paris,  le  i2juin  1812. 

INGRES  (Jean-Auguste-Dominique),  peintre  d'histoire, 
^U  palais  de  l'Institut,  r.  Mazarine,  3,  né  à  Paris  au  mois 
*^4.oùt  1781,  él.  de  David.  Il  remporta  au  concours  de  tlns- 
*^tut,  le  second  grand  prix  en  1800  etle  pi-emîer  grand  prix, 


l'année  suiyante.  Toici  âes  prYpcipaut  biiitrdgies  s  OEdipe   ef 
le  Sphidx^  4  V'  ^  P^-  ^^^  ^  î  ^^^  ddriitébse,  4  P«  siir  5  ;  Une 
femme  au  bain;  Jupiter  ist  Thétis ,  i6  p.  ;  Virgile  lisant 
l'Enéide  à  Auguste  et  à  Octavie,  lo  p.  sur  i3 ,  (villa  MïolUs 
à  Rome)  ;  Une  odalisque,  5  p.  ;  Raphaël  et  la  Fornarina;  La 
chapelle  Sixtine  ;  Le  maréchal  de  Berwick  ;  Jésus-Christ  re- 
mettant les  clés  du  paradis  à  St.  Pierre,  ii  p.  (église  de  la 
Trinité-du-^ont,  à- Rome)  ;  Francesca  di  Rimini,  (chez  M.  le 
comte  de  Turpin)  ;  plusieurs  portraits  dont  celui  de  M.  de 
Pastoret ,  etc.  M.  Ingres  a  exp.  au  M.  R. ,  En  1802,  Portrait 
defeimne;  £n  1806,  Napoléon  sur  son  trône,  appartenant  au     i 
Corps  législatif;  Plusieurs  portraits.  En  18149  Don  Pèdre     \ 
de  Tolède;  Le  pape  Pie  YII  tenënt  chapelle.  En  1819,  Roger 
délÎYiiânt  Angélic^ue,  (gai.  du  Lux.).  En  1822,  Charles  V) 
dàuphiU',  entrdnt  à  Paris  après  l'expulsion  du  duc  de  Botir- 
gogne,.(leeomtéde  Pastoret).  En  1824,  Le  vœu  de  LouisXIII, 
(M.  d.  R.)  i3  p.,  (cathédrale  de  Montauban)  ;  La  mort  de 
Léoll^cdde  Tind  ;  Henri  IV  jouant  avec  sesenfans,  (ces  deux 
demierft'  pour  Af.  de  Blacas).  En  1827,  Le  martyre  de  St. 
Symphori^n/  (église  de  ce  nom  à  Autun)  (M.  L).  Il  a  été 
chargé  par  le  gouvernement  de  peindre  deux  décorations  du 
palais  i^uirinal,  à  Rome,  représrentant,  l'une  Romulus  triom- 
phant dea  ddpouiU^s  opîmes,  18  p. ,  l'autre,  Le  sommeil 
d'Qssian^  i3'p-  ;  'Le  plafanfd  et  les  voussures  de  la  neuvième 
saile  du  Musée  CharlésrX,  reptédentant  :  Homère  déifié,  etc« 
M.  jAgi^es  a  été  élu  membre  de  l'Institut  de  France  en  1826» 
il  ^i  correspondant  de  cèliii  de  Flotence,  membre  des  Âca*^ 
démies 4d  Pliy  et  de  Montauban,  chevalier  delà  Légioïc^"' 
d'Honneur ,  etc.,  et  fait  partie  de  la  commission  des  Beaux-^ 
Arts,  près  le  préfet  de  la  Seine.  Il  tient  atelier  d'élèves. 

ISABËY  (Jean-'Baptiste),  dessinateur,  peintre  en  mi-^ 
niature,  au  palais  des  Beaux- Arts,  i  Paris,  quai  Gonti;  él.  d^ 
David.  Ses  principaux  ouvrages,  deâéiinés  à  TaqUarelle  ou  à  l^ 
seppia,  sont  :  La  revue  du  t®*"  Gonëul  ;  Les  dessins  du  cou-^ 
roûnemeilt  ^  Napoléon  ;  Visite  dé  l'empereur  à  là  manu-^ 
feuïtttre  de$  frères  Sévènes,  à  Roueii,  exp,  eh  i8o4;  Visita 


lUTî 


le  l'empereur  à  Jouy,  exp.  en  i8o|S;  Portilaitls  de  Napoléon 
•t  de  toute  sa  famille,  exp.  en  1810  ;  Ceux  de  la  Camille  im- 
périale d'Autridie,  exp.  en  1812;  Table  d'après  le  dessin  de 
^ercier,  représentant  Napoléon  entouré  des  portraits  des  ma- 
échaux  et  généraux  commandant  à  la  campagne  de  i8o5, 
néme  exp.  ;  Une  conférence  du  congi*ès  de  Vienne,  exp.  en 
817  ;  L'escalier  du  Musée  ,  aquarelle,  même  exp.  ;  Un  por- 
rait  de  Louis  XYIII  et  de  presque  tous  les  soûveiaiss  de 
Europe  ;  enfin ,  une  foule  de  dessins  qui  ont  été  litbogra- 
hiés  :  Cbambord  ;  Yues  d'Italie ,  La  tourelle  du  château 
.'Harcourt,  exp.  en  1827,  pour  le  Foyage  pittoresqtu:  de 
If  yfef.  Taylord^  Cailleux  et  Charles  Nodier;  et  beaucoup  d'au-^ 
res  ouvrages.  M.  Isabey  a  été  successiveoient  peij)|are  des-re- 
eitions  extérieures,  des  cérémonies,  du  cabinet  de  l'^mpe- 
eur,  directeur  des  décorations  de  l'Opéta ,  peintre  du  roi> 
:t  ordonnateur  des  fêtes  et  spectacles  de  la  cbur.  11  a  éié 
lommé  officier  de  la  Légion-d'Honneur,  ïnetnbr^  de  plit^ 
leurs  Académies,  etc.,  etc.  ^ 

ISABEY  (Eugène),  peintre  de  marines ,  r.  dé  la  Roche- 
oucault,  5,  fils  du  précédent.  Il  a  exp*  au  M.  R.  en  .1824 
•t  1827,  plusieurs  paysages  et  vues  de  marineis,  ipntre.  autres  : 
i^ue  de  la  plage  d'Honfleur  ;  Intérieur  du  port  de  Trouville  ; 
>^ue  prise  à  Trouville,  (gai.  de  la  duchesse  de^  Ber^yJ ,  elc. 
^ur^^gan  devant  Dieppe.  En  1826,  à  la  galerie .Lebi^un  ,  Une 
liapelle  basse.  M.  Eugène  Isabey  a  fait  la  campagne  d'AfiH- 
l^mie  en  i83o,  en  qualité  de  peintre  de  la  marinei^royale ,  et  a 
»eint  une  vue  prise  en  panorama  de  là  fade  de  Toulon ,  la 
'«ille  du  départ  d^  la  flotte,  dessin  pré^nté  à  Charles  X.par 
^abey  père  en  juillet  i83q.  Le  dauphin  en  a  accepté  la  dér 
licace  dans  Iç  même  mois,  et  un  autre  dessin  représentant 
Le  can>p  français  après  le  débarquement  à  Sidl  !Ferrnch.  Ilva 
obtenu  en  1824  une  inéd-  d'or.,  et  en  1827  «aie  autre,  de 
première  qlas§e.  '  '   . 

ÏUNG ,  graveur.  Foy.  LEJEUNE  (Ant«îne-Hubert). 


-^^HBÊ^^^ 


JACOB  (Nicolas- Henri),  peintrfi  et  dessinateur,  r.  Ja 
Pol-de-Fer-St.-Sulpice ,  i4,  né  à  Paris,  él.  de  David,  de 
Dapaïquier  et  de  Morgan.  A  fait  à  Milan  en  1809,  La  parade 
duprÎDce  Eugène  entoure  de  son  étal-majoi",  de  savansel  ! 
d'artistes  de  l'époque,  5  p.  sur  4  ;  et  en  1810,  dans  la  même 
ville,  Le  Courage  et  la  Vertu  protégeant  la  Science,  les  Beani- 
Arts  et  le  Commerce  ,  4p-  ^^^  3-  ^  esposéau  salon,  eniSoî, 
un  grand  dessiu  à  la  plume  représentant  Les  trois  principal 
passages  delà  ne  humaine.  Eu  1810,  un  grand  dessin,  Por- 
trait en  pied  de  Gramayel.  En  1817,  plusieurs  portraits  des- 
sinés j  Grand  portrait  en  pied  du  prince  Borghèse,  à  la  gai. 
du  prince  à  Borne  ;  grand  dessin ,  Portrait  de  la  duchesse 
Laute  e,t  de  sa  famille,  dans  son  palais  à  Rome.  En  1824,111 
dessin  sur  pierre  lithographique,  représentant  HippoljK, 
reine  des  Amnones  assaillie  par  un  lion.  Et  en  i83a  m 
Lnx. ,  Un  cadre  de  dessins  à  la  mine  de  plomb  (portraits  de 
iànùUe) ,  Portrait  de  David,  d'après  Langlois  ;  Tombeau  au 
Louvre  ;  Tombeau  à  la  place  des  Innocens.  M.  Jacob  estais 
teur  d'un  grand  atlas  pour  l'extraction  de  la  pierre  dans 
l'homme ,  destiné  à  l'ouvrage  deM.  Dupuytren;  D'un  grand 
Atlas  des  hernies  des  chevaux ,  pour  l'ouvrage  de  M.  Girard; 
Etdes  Régions  du  c<irpsbumain,  pour  l'ouvrage  de  M.  filan- 
din  (UthograpUies).  Le  ministère  de  l'Intérieur  lui  a  com- 
,  mandé  un  tableau  et  des  grisaiHes  pour  la  chapelle  de  l'école 
d'Alfort.  n  a  été  dessinateur  du  prince  Eugène  Beaubamli^ 
àMilan,  i8o5  à  i8i4<  et  est  professeur  de  dessin  à  l'Ecole 
vétérinaire  d'Alfort.  Il  a  remporté  une  médaille  à  l'expoùtioi* 
de  1634 ,  comme  dessinateur  lithographe.  Il  lient  ateher  ^^ 
donne  des  leçons  particulières  par  une  méthode  nouvelle. 

\  366  i 


JAC 


GOBBER,  peintre  de  fleurs  et  4e  fruits  à  la  manu- 
royale  de  Sèvres ,  né  à  Metz,  et  él.  de  M^  Gérard 
lendonck.  Ses  principaux  ouvrages,  qui  consistent  en 
t  de  fleurs  et  de  fruits  sur  porcelaine ,  sur  toile  ou  à 
:11e,  ont  paru  aux  expositions  du  M.  R.  en  1822, 
327  et  à  celle  de  la  S.  d.  A.  d.  A.  de  Paris,  de  Lille  , 
li  et  de  Gambray.  Il  a  obtenu  à  ces  dernières  plusieurs 
es  d'argent.  M.  Jacobber  donne  des  leçons  particu- 
s  peinture  à  l'huile ,  à  l'aquarelle  et  sur  porcelaine. 
20TTET  (Louis-Jullien) ,  peintre  de  genre  et  pay- 
,  Rochechouard,  8,  né  à  Paris  en  1806.  On  a  de  lui 
'S  paysages  acquis  par  la  S.  d.  A.  d.  A.  et  beaucoup 
•graphies  dans  les  collections  suivantes  :  Foyage  en 
de  M.  le  baron  Taylor  ;  Galerie  du  duc  d^ Orléans  ; 
de  la  duchesse  deBerryy  Voyage  en  Italie;  Voyage  en 
lé;  Vues  d'Amérique  y  dans  l'ouvrage  de  M.  Milbert. 
tttet  a  exp.  en  1827,  des  vues  du  Daupliiné,  lithogra-  ^ 
1  se  livre  à  l'enseignement  et  donne  des  leçons  parti- 

• 

CQUAND  de  Lyon,  peintre  d'histoire  et  de  genre^i  a 
;n  1824,  Le  viatique,  intérieur;  L'oiseau  tué;  Le  re- 
l'école;  Une  cour  de  prison.  En  1827,  lliomas  Morus 
lèle  à  la  religion  catholique  ;  Jeanne  d'Arc  prison- 
!s  Anglais. 

]]QUES  (Nicolas),  peintre  en  miniature ,  r.  St.-Ho- 
|0,  né  à  Jarville  près  Nancy  en  1780,  él.  de  MM.  Isa- 
)avid.  Ses  principales  productions  sont  ;  Le  portrait 
;  baron  Guvier;  Le  portrait  du  duc  de  Holstein.  Cejs 
rtraits  ont  été  gravés,  le  premier  par  M.  Lorichon,  le 
>ar  M«  Haùer.  Les  portraits  de  Mlle.  Rose  Dupui«, 
ttbini,  du  colonel Boissière,  du  colonel  Bro,  de  Mlle. 
e  Mme.  Gavaudan,  du  duc  d'Orléans  (dans  la  galerie 
dnce),  etc.  Tous  ces  portraits  ont  paru,  aux  exp.  de 
1827.  Cet  artiste  a  remporté  deux  médailles,  Tune  en 
autre  en  1817.  Il  tient  atelier  et  donne  des  leçons 
ières. 


deux  loutres  à  la  galerie  Colbert  (Les  solitaires).  En 
Lttx.  elle  a  aussi  exp«  plusieurs  portraits.  Mme.  Jacqv 
d^s  leçons  particulières  chez  elle  et  au  dehors. 

JACQUET  (Mlle.  Marie-Zélie),  peintre  sur  poi 
t*  de  rOratoire,  4»  née  à  Paris  en  1807,  ël.  de  MM 
et  Louis  Bertin.  Elle  a  ezp.  au  salon  de  1827  :  La  11 
berteaa,  d*après  Raphdël,  i5  po.,  sur  porcelaine,  aii 
portrait  de  femme,  d'après  AU:)ert  Guyp.  On  lui  do: 
dans  ce  genre  qudques  peintures  d'histoire  et  des  i 
des  cannées  sur  porcelaine  et  sur  ivoire,  etc. 

JACQUOT,  sculpteur,  Paris,  r.  de  l'Ouest,  16 
en  18)7,  Un  buste  de  Louis  XYIL  En  1819,  Daphn 
raht  dans  les^  eaux  du  fleuve  Pénée  ;  Paris  et  He' 
1824  y  Jésus-Christ  confond  Tincrédulité  de  St.  *. 
Une  yexmt  nj/mphe  descendant  dans  l'eau.  En  182'; 
statue  en  marbre  des  Pyrénées  (M.  d.  fi.)  ;  Un  amou 
cygne  (d.  d'O;)  ;  St.  Joseph,  modèle  en  plâtre  (P.); 
séparant  avec  sa  baguette  deux  serpens  ,  statue  en 
Un  Atnour  sur  un  dauphin ,  stafue  en  marbre  ,  Ue 
avec  flèches  d'or  et  ^e  bronze;  Buste  de  Quatrei 
Qiftincy.  M.  Jacquot  a  remporté,  an  concours  de  181 
g€.  prix  de  sculpture  et-le  i^'  en  18^20. 

JADIN  (Godefroy),  peintre  de'paysages  et  de'fif 
Rc^echouart ,  10,  né  à  Paris  en  180S  et  él.  de  M.  1 
On  à  de^  lui  Un  trophée  de  gibier,  (duchesse  de  Be 
chrwtt  #(f)  rroix.  (M,  d.  fi.K  etft.  Il  «st  f^rolesseiii*  Aet 


JAD 


atique,  r.  Bergère,  2,  né  à  Versailles,  en  1768,  él.  de  son 
Jean  Jaidin^  h£j>ile  violoniste  du  siècle  derniei* ,  et  de 
rère,  Hyacinthe  Jadin,  professeur  de  piano  au  Conseil 
re,  qui  a  laissé  quelques  œuvres  pour  cet  instrument  et 
ït  mort  vers  1800.  Ses  principaux  ouvrages  repre'sentés, 
au  théâtre  des  Jeunes  Artistes,  Constance  et  Gernaud, 
3,  1790.  Au  théâtre  Montansier,  La  religffuse  danoise, 
*s,  1 791  ;  Le  duc  de  iVoltza;  Alishelle  ou  les  crimes  de 
dalité,  3  actes,  1794»  Au  tlie'âtrede  Monsieur,  Joconde, 
*s,  1790  ;  La  suite  d'Annette  et  Lubin,  i  acte,  1791  ;  Il 
r  di  Pursognac,  3  actes  ;  Amélie  de  Montfort,  3  actes  ; 
re  puni,  i  acte,  1792*  Au  théâtre  Louvois^  Le^talismans, 
îs,  1793  ;  Agricole  Viola,  i  acte,  1794.  Au  théâtre  Fa- 
Le  coin  du  feu ,  i  acte  ;  Le  congrès  de  rois  ,  3  actes , 
;  Le  négociant  de  Boston,  3  actes,  1794)  L'écolier  çn 
ices,  I  acte,  1 794  ;  Le  cabaleur,  i  acte^  1796;  La  super- 
e  par  amour,  3  actes  ;  Le  mariage  de  la  veille,  1796; 
eux  lettres,  pactes,  1797*  Au  théâtre  Feydeau,  Vapo- 
e  du  jeune  Barra,  i  acte,  1793  ;  Le  lendemain  de  noces, 
e,  1796  ;  Gandos  ou  les  sauvages  du  Canada,  3  actes, 
;  Les  voisins,  lacte,  1797;  Le  grand-père,  i  acte, 
;  La  partie  de  campagne,  i  acte,  1810  ;  L'auteur  malgré 
:  acte,  i8iîî  ;  Le  coup  d'épée  viager,  î  actes  ,  i8i6  ; 
m  et  Colas,  i  acte,  1822.  A  l'Académie  royale  de  mii«- 
I,  L'heureux  stratagème,  2  actes,  1791;  Le  siège  de 
nville,  2  actes,  1793;  Mahonietll,  3  actes,  180 3.  Au 
re .des  Variétés ,  Mon  cousin  de  Paris,  i  acte,  1810. 
léâtre  de  la  cour ,  GueiTe  ouverte,  X)péra,  1788  ;  et  di- 
morceaux  détachés  chantés  sur  les  théâtres  de  la  capi- 
Hymne  à  Rousseau;  L'hommage  à  Marie- Louise,  1810; 
srment  français,  pour  les  Bourbons,  181 4  ;  La  fête  du 
cantate,  4817  ;  et  un  grand  nombre  d'oeuvres  de  musi- 
instrumentale ,  sonates  pour  piano  et  harpe,  trios  pour 
o,  violon  et  violoncelle;  romances,  symphonies,  etc. 
ladin  a  été  successivement  claveciniste  du  théâtre  de 
isieur,  professeur  au  Conservatoire,  eu  1802,  chef  d'or^ 

368  '"^    '^^ 


I 


1 


ti-ibuùoD  des  cnùx;  La  cathédrale  de  Paris.  En  1608, 1 
ivipérlale  couronnée  par  la  victrare  ;  Porte  de  Biandel 
à  la  rae'BKnre  de  l'entrée  de  N^wléon  à  Berlin.  Ea  i8i 
tons  en  argent  pour  diverses  socie'tés  ;  Mod^e  en  cire  r 
sentant  Napoléon.  En  1S12,  Une  médaille  grand  modu 
portrait  du  roî  des  Deus-Sieiles ,  commandée  par  ce  si 
rain.  Eh  1819,  Le  roi  donnant  la  charte  à  la  France  ;  Po 
du  maréchal  Masséna,  celui  de  Rollin,  une  Médase. 

JALEY,  sculpteur ,  foÈre  du  précédent,  Paris ,  1 
Thorigny,  5.  A  exp.  en  i8a4et  1827,  plosieiud bustes, 
voyé  de  Roue  ,  en  i83o  ,  pour  sa  a'  année,  le  iBodè 
]tlâtre  d'un  bas-rebefreprésenUnt  une  seine  pastorale,  g 
nat.  Cet  artiste  a  remporté  au  concours  de  i8a4>  te  : 
prix  de  scijlpture,  et  en  1827  le  1"'  prix. 

JAQUOreT  (Mme.  Marie-Yictoire),  peintre  surp 
hûne,  r.  de  la  Planche ,  19,  née  à  Paris  en  ^778  ,  a  b 
grand  nombre  de  peintures  du  premier  ordre  pour  h 
nufacture  de  Sèvres,  ehbe  autres  un  service  de  dessert  ^ 
à  l'empereur  Alexandre  par  Naptdéon  après  la  paix  de  T 
La  belle  }ardLnière.  d'après  Raphaël ,  ouvrage  qui.  lui 
les  con^liineos 'de  Eouis  XVIII;  La  reiae  Aime  de  Cl 
d'après  Yandiek  i  L'empereur  de  Giértud.;  L'Attala  d< 
rodet  ;  Un  grand  nombre  de  portraits  hbtoitques  (or 
la  collecUon  du  roi  ,  et  dlantres  d'après  nature,  tdsqiie 
de  WeltingtoB:,  lady  Damley,  la  comtesse-  de  Woionz 
duchesse  d'Orléans,  la  dachesee  de  Berry ,  la  comtes 
Lorges,  etc.,  et  une  grande  qnuitité  dedessins.  Les  p 
paux^avrages  qu'elle  a  exp.  au  M.  R.  depuis  1808,  se 


JAZ 


^^exp.  de  cette  année  des  por^s^its  et  camées.  En  1812,  La 
ierge  de  Foligno  ;  La  belle  Féronnière.  En  i8i4)  La  Vierge 
la  chaise;  Portrait  deCorvisart,  d'après  Gérard.  En  181 9, 
«  Vierge  aiïx  œillets;  La  Vierge  aux  poissons; -Portrait 
Henri  IV.  En  1822,  La  grande  Ste.  Famille  ;  La  maîtresse 
Titien.  En  1 824,  La  Corinne  de  Gérard  ;  Catherine  die 
are,  d'après  Van  der  Werff;  Anne  de  Boiilen,  d'après Hoi- 
cin.  En  1827,  Psyché  et  TAmour,  d'après  Gérard  ;  ftinae 
eGirodet,  etc.  La  plus  grande  partie  de  ces  ouvrages  oat 
té  commandés  par  le  gouvernement.  Madame  Jaquotot 
remporté  en  1808  une  médaille  d'or,  la  première  qui 
été  accordée  à  la  peinture  sur  porcelaine ,  a  été  nommée 
peintre  du  cabinet  en  1817,  et  pi^emier  peintre  du  ro 
^mar  porcelaine  en  1828.  Elle  tient  un  atelier  de  dessin 
^t,  de  peinture  où  les  dames  et  les  demoiselks  sont  seules 
•^jclmises. 

JARRY  DE  MANCY  (Mme.  Adèle  Le  Breton  veuve 
l-e  Breton),  peintre,  r.  du  Pot-de-Fer-St.-Sulpice ,  20,  née 
^a  17^9  él.  de  son  père  a  publié  :  La  perspective  simpH^ 
^yS^,  à  l'usage  des  personnes  qui,  n'ayant  appris  à  dessiner 
^ue  d'après  des  dessins,  veulent  s'exercer  à  dessiner  d'aprèa 
^=^ature  et  en  perspective ,  2  vol.  in-4^,  dont  un  atlas  de  plan- 
^^ies,  1828,  prix  20  fr.  ;  Le  dessin  d'après  nature  et  sans  maure ^ 
t>our  des  élèves  de  tout  âge  qui  voudront  commencer  par  des' 
^îner  d'après  nature,  dès  la  pranière  leçon,  i  voL  iii-8*; 
^exte  et  figures,  .i83o,  pr.  ^o  tt. 

JAZÈ^  (Jean-Pierre-Marie),  graveur  à  l'aqua^tinta ,  r* 

^e  Lancry,  7,  né  à  Paris,  en  1788,  él.  de  J. -Louis  De- 

l^ucourt.  Cet  artiste  a  gravé  Les  adieux  de  Fontainebleau, 

^^  po.  sur  39,  d'après  fiovace  Vernet,  Mazeppa,  24  pô.  sûr 

3i;  Le  Giaour,  28  po.  sur  aS;  La  bataille  d'Arcole,  22  po. 

s^nr  27  ;  Prise  de  la  redoute  de  Kabrunn ,  23  po.  sur  26,;  Le 

général  Glajpy ,  même  dimension  ;  Le  colonel  Moncey,  même 

dimension  ;  A  tous  les  cœurs  bien  nés,  28  po.  sur  23  ;  Le 

gr^adier  de  Waterloo,  19  po«  sur  23  ;  Le  serment  du  jeu  de 

paume,  d'après  David,  29  po.  sur  39  ;  Le  couronnement  de 


jon 


Marie-Louise  ,  d'après  David ,  même  dimension  ;  La  discn' 

I 

bution  des  croix  au  salon  de  1827,  d'après  Heim,  27  po.  sur 
36;  Le  retour  de' l'île  d'Elbe,  d'après  SteiAen;  La  mort  de 
Napoléon,  d'après  le  même ,  planches  de  29  po.  sur  3g  ;  La 
bataille  de  Navarin,  d'après  L.  Garnerey ,  22  po.  sur  Si; 
François  P%  d'après  Lemonnier,  22  po.  sur  29;  Des  mame- 
)oucks,  d'après  Carie  Vernet.  Cet  artiste  à  exposé  en  1817, 
Loi^s  XVI  recevant  le  duc  d'Enghien  au  séjour  des  bien- 
heureux d'après  Roëhn  ;  Une  neige  d'après  Bouhot  ;  Le  dé* 
part  de^ Sanchb  pour  son  gouvernement,  d'après  Martinet; 
Don  Quichotte  à  Barcelone  ^  di,  )  Une  course  de  traîneaux 
à  Krasnoikabak  d'après  Sanerweid.  En  1819,  Portrait  du 
duc  de  Berri ,  d'après  Carie  Vernet,  (S.  d.  A.  d.  A.)  j  Revue 
du  duc  d'Orléans,  d'après  Horace  Vernet  ;  Portrait  en  pied 
du  général  Lasalle,  d'après  Gros  ;  Bivouac  du  colonel  MoH^ 
cey,  d'après  Horace  Vernet.  Eni822,  Le  siècle  de  François  l**^*» 
d'après  Lemonnier  ;  Premier  régiment  de  hussards  en  tirai'* 
leurs,  d'après  Horace  Vernet;  Le  soldat  laboureur.  En  182^1 
Com]7at  de  la  barrière  de  Clichy  ;  L'atelier  d'Horace  Vem^"^' 
et  en  1827,  Une  course  de  chevaux  à  Rome.  Il  a  rempor*^^ 
uhe  médaille  d'or  ,  à  l'exposition  de  1819, 

JEHOTTE  (Arnold) ,  graveur  en  taille-douce  ,  r. 
Dragon,  22.  Ses  principales  productions  exposées  auLouvK"^ 
sont  :  En  1822,  L'Amour,  d'après  un  dessin  de  M.  DeseniB^^ 
En  1827,. Diverses  vignetifes  et  portraits  d'après  MM.  I>^ 
senne  et  Devéria  ;  Costume  d'un  garde  de  la  Manche ,  de  1' 
collection  d«s  cérémonies  et  costumes  du  sacre  de  Charles  ^ 
d'après  M.  Lancrenon,  (M..d.  R.). 

JOHANNOT  (Alfred),  graveur,  Paris,  Grande-rue-VerC^ 
36.  A  exp.  en  1824,  Un  cadre  de  vignettes  d'après  les  dessin 
de  MM.  Desenne  et  Devéria  ;  Ourika,  d'après  Gérard  ;  L«^ 
OrpheUns,  d'après  Scheifer.  En  1827,  Cadre  de  culs-de-IanE*^ 
pour  les  œuvres  deWalter  Scott,  Cooperet  Bjron,  etvign,^ 
tes  d'après  Desenne.  ^ 

JOHANNOT  (Tony),  graveur,  frère  du  précédent, 
Grande-rue-Verte,  36,  grave  dans  le  même  genre  que 


JOL 


«'ère ,  et  a  exp.  en  1827,  Les  enfans  e'gare's/d'après  Scheffer  ; 
Vignettes  et  culs-de-lampe.  ,  j  ' 

JOINVILLE  (EdmonH),  peintre  paysagiste,  r.  du  Dau- 
[>luQ,  8y  né  à  Paris  en  1801;  il  est  élève  de  M.  Hersent.  On 
1.  Tude  cet  artiste,  en  i8a6,  à  la  gai.  Lebrun,  Vue  prise  au 
Campo-Yaccino,  à  Rome^  et  a  été  chargé  par  la  duchesse  de 
Berri  de  peindre  plusieurs  vues  de  Sicile. 

JOLIMONT  (M.  de),  peintre  et  hon^inede  lettres,  Paris, 
boulevard  du  Temple,  48.  A  exp.  au  salon  de  1822,  Une  vue 
le  Normandie,  acquise  par  M.  Remoisent.  En  1824,  Marine 
st  dessins  de  monumens.  En  1827,  Vue  prise  à  Dijon,  aqua- 
r'élle,  M.  de  Jolimont  est  directeur  du  Gymnase  ceutral  {\m 
BeauK-Arts,  et  auteur  de  divers  ouvrages  sur  les  antiquités 
«t  les  mœurs  du  moyen  âge. 

JOLIVARD  (André),  peintre  paysagiste,  boulevard  St. -^ 
^^[artin,  ^9,  né  au  Mans  en  1788,  él.  de  M.  Bertlu.  A  exp.  aux 
^ons  de  1 8 1 9,  1 824  et  1 827 ,  plusiem^  paysages  peints  d'a^rèii 
nature.  Il  en  a  aussi  exp.  à  la  gai.  Lebrun,  <en  1826.  La  S.  d. 
k..  d.  A.  a  acquis  de  cet  artiste,  en  18 19,  La  vue  d'un  torrent, 
>Tise  dans  Touest  de  la  France.  Il  a  obtenu  une  médaille  eh 
S27.  M.  Jolivard  reçoit  chez  lui  des  élèves. 

JOLLIVET  (Pierre- Jufes),  peintre  d'histoire  etde  genre, 
•-  des  Saints-Pères,  12,  né  à  Paris  en  i.8o3,'  él.  de  MM.  le 
>aronGro$  et  de  Juinne.  Ses  principales  productions,' sont: 
CJn  portrait  en  pied  de  Charles-Quint^  peint  à  MacTrid ,  a])~ 
[>artenant  àM.  le  comte  de  St.-^Priest  ;  Un  portrait  de  S.  A.  R . 
doua  Maria  Francisca  épouse  de  Tinfant  don  Carlos  ;  Un  coni^ 
bat  de  taureau  dans  le  cirque  de  Madrid  ;  La  visite  du  direc- 
teur, costumes  espagnols;  différentes  lithographies  pour  la 
grande   collection  du  Musée  royal  de  Madrid.  Il  a  peint 
encore  un  tableau  commandé  pour  la  ville  de  Vitry-le-Fran- 
Çais:  Jésus*Christ  guérissant  des  malades.  M.  Jollivet  a  con- 
tr^ué  à  l'exposition  faite  en  1826  au  profit  de  la  caisse  pour 
Vex^ction  de  la  mendicité. 

JOLY  (N0>  peintre  de  paysages,  Paris,  allée  des  Veuves, 
19,  aux  Champs-Elysées.  A  exp.  en  181 7,  différentes  vuea^ 


JOR 


de  GrenoMe,  de^Chainbéry  et  du  cimetiète  du  village    ^ 
Montmartre.  En  1819,  ^^^  ^^  château  de  Yentadour  e^  </<? 
la  Baume,  de  celui  de  Henri  lY  à  Pau  ;  Yues  prises  en  Ecosse, 
à  Montmorency,  à  Yorèpe  près  Grenoble ,  et  à  St.-Jea]i'<fe5- 
Yignes  à   Soissotas.  En  1 824?  Yues  prises  aux.  environs  de 
Moutiers-grand-Yal ,  à  Descle  près  Bâle.  En  1827  ,  Yue  de 
Fierre-taiÛée  en  Piémont;  Bâtimens  en  ruines,  aquarelle- 
M.  Joly  a  obtenu  une  mëdaiUe  en  1827. 

JOLY  (Jules-Jean-Baptiste  de),  architecte,  Paris,  au  po- 
lars de  la  chambre  des  Députés,  né  à  Montpellier  (HérauX^) 
le  24  novembre  1 788,  él.  de  feu  M.  de  Lespine.  Il  a  fait  ex  ^^ 
enter  les  travaux  nécessaires  pour  les  expositions  des  prodni'^ 
de  l'industrie  qui  ont  eu  lieu  en  1828  et  1827.  Il  a  aussi  fm^^ 
exécuter  en  1826  les  travaux  d'agrandissement  et  de  restai 
ration  du  misistère  des  affaires  ecclésiastiques  et  de  celui 
l'instruction  publique  ;  à  la  même  époque  il  a  fait  lesproje 
et  dirigé  l'exécution  des  grands  travaux  du  M.  I.  Il  fait  ex 
ci:|ter  en  ce  moment  la  reconstruction  de  la  chambre  d 
Députés;  ces  travaux  ont  été  cominencés  en  1828.  M.  Joly 
publié  conjointemept  avec  M.  Fragonard,  peintre,  en  181 
un  ouvrage  grand  in-folio,"  intitulé  :  Recueil  classique  étofm 
mens  et  bas^reUef s  de  sculpture  pris  dans  les  monumens  gr^'^^ 
et  romains  et  dans  ceux  de  la  renaissance  ^  cet  ouvrage  a  été  'MJr 
thographié  par  lui  et  M.  Fragonard,  et  cxp.  au  Louvre  ^?d 
1819.  M.  de  Joly  a  obtçnu  5  méd.  et  a  remporté,  en  i8j5^  '^ 
prix  départemental,  à  l'école  royale  d'architecture  de  Pari^- 
Il  est  architecte  du  M.  I.   et  de  la  chambre  des  Députés   ^^ 
chevalier  de  la  Légion-d'Honneur. 

JOKAND  (Jean-Baptiste-Joseph),  peintre  de  genre,  ^^ 
paysages  et  lithographe,  r.  Faub.-Montmartre,  4^9  néàPa*^* 
en  1788,  él.  de  MM.  Mœnch,  Pilleihent,  Fragonard  fils  «^ 
Gros.  Parmi  les  principaux  ouvrages  qu'il  a  exposés  au  salo^f 
nous  citerons  :  Thiphaine  Ragumel  femme  de  Duguescl^^ 
raillant  le  seigneur  Felleton  que  son  mari  amène  prisonni^^^ 
exp.  en  1810  ;  Yue  de  la  cour  d'un  château  ruiné  ;  Yue  d' 


chapelle  de  l'église  dé  la  Couture  au  Mans  ;  Yue  de  la  poi^ 


JUI 


^  Tancieniie  ch&pelle  du  collège  de  Vendôme,   exp.  eu 
"»  ^195  Vue  d'nne  chapeUe  de  l'église  de  Notris-Bame  de 
^USoribtfii;  Vue  prise  à  Moret;  Vœ  intérieure  de  l'é^se  du 
^Ilhrist  dans  le  Hampskire  ;  Vue  de  l'église  daBélen.;  Intérienr 
^3a  doitre  de  Bélen,  exp.  en  iSa^r  ;  Intérieur  de  Téglise  mos- 
^:^ée  de  Békm  faisant  pa|rtie  du  voyage  d€  M.  le  comte  de 
^2fa|FaG  au  Brésil  ;  des  sujets  divers  lithographies»  faisant  partie 
^^VoàVTà^eiRXkaléScéneielâ  iaMonarcàie  française  i  exp.  en 
:i624*  On  a  aussi  de  lui ,  Un  tournois ,  des  lithographies,^  des 
dessins  à  la  seppia,  etc.  Il  a  publié  :  i*^  Recueil  des  peintures 
^t  sculptures  du  Corps  législatifs  181 1  ;  2^  jàtlas  des  siècles  de 
^a  monarchie  française ^  in-folio,  1828  ;  3*  Jjfanumens  celtiques 
^^ie  la  Bretagne  y  in-folio,  i83o.  Les  vues  et  dessins  de  cet  ar- 
tiste ont  paru  â  l'exposition  de  Lille  en  1825. et  lui  ont  valu 
vuie  médaùUe  d'argenC. 

JOÛBERT  (Mme.  née  Drolling).  roy.  DROLUNG.  . 
JOUSSELIN  (Michel),  peintre  de  paysages,,  r.  de  Lille, 
17,  né  à  Versailles  en  1768  et  él.  de  Bruançlet.  Il  a  exposé 
au  salon  plusieurs  tableaux  d'intérieur  et  de  paysages  entre 
autres  Une  vue  de  Paris  prise  de  Chaillot  ;  Un  paysage  repré- 
sentant l'extérieur  d'une  ferme  à  l'entrée  d'mie  forêt  ;  Vue 
des  Pyrénées  au  pont  de  Sia,  (duchesse  d'Angoulême).;  Vue 
de  St.-Sauveur,  près  de-Luce,  idem. 

JOUY  (Joseph-Nicolas),  peiiStre  d'histoire,  r.  de  Sèvres, 
n,néà  Paris  <m  octobre  1809,  él.  de  M.  Ingres.  A  exp.  eu 
1827,  Un  portrwt  de  jeune  homme  j  ^^  i83o,  au  Lux.,  Por- 
trait d'un  Grec. 

JUINNE  (François-Louis  de),  peintre  d'histoire,  r.  des 
Grands-Augustins ,  18,  né  en  1786  à  Paris,  él.  de  Girodet. 
A  peint  Un  Jésus-Christ  guérissant  des  aveugles  et  des  ma- 
lades, 10  p.  sur  8  (P.),  exp.  en  1817  et  maintenant  dans  l'é- 
[  glise de  St.-Vincent  de Paule;  St.-Fiacre  refusant  la  couronne, 
i"]  p.  sur  '12,  (P.),  même  exp. ,  et  aujourd'hui  â  St.-Sulpice; 
1^  maison  de  Michel-Ange,  exp.  en  1819;  Quatre  tableaux 
^eprésentans  Les  quatre  Saisons,  destinés  pour  le  château  de 
Trianon,  exp.  en  1822  ;  Girodet  dans  son  atelier,  12  p.  sur 


-**Gi>«* 


3,  même  exp.,  aujourd'haî  dans  U  gai.  du  comte  de  Soi«ri 
inariTa  ;  l<a  famille  de  Friairt  ptenrant  sur  le  corps  d'Hectc:^ 
i5  p.  sur  10,' (M.  à.  R.)  exp.  en  i8a4i  aujourd'hui  dan&     , 
gai.  du  Lux.  ;  La  maison  du  Tasse  ,  même  exp. ,  a  p.  ;     ^ 
Guerre,  figure  allëgor.,  pour  le  Conseil  d'état,  exp.  en  i&^^ 
lia  ville  de  l^arig  lui  a  commandé  un  tableau  à  faire  sur  plac? 
pour  l'église  de  Notre-Dame  de  Lorette,  et  le  ministère  de 
l'intérieur  un  tableau  pour  ta  ville  d'Orléans.  M.  de  Juînae 
a  feint  en  J829,  Inès  aux  pieds  de  Gbilde-Harold ,  lith.  par 
M.  Aubry  Lecomte.  Il  a  obtenu  un  second  grand  prix  en  1 808, 
une  grande  médaille  d'or  au  salon  de  1819,  et  la  croix  de  11 
Légion-d'Hooneur.au  salon  de  1824-  U  lient  atelier  et  donne 
des  leçons  particulières. 

JULIEN'(Bernard-Roma'm),  peintre,  Paris,  quai  des 
Augufttins,  3,  né  à  Bayonne  (Basse-Pyrénées)  le  16  septemlm 
1803,  él.  de  M.  Gros. 


KALESREKNEB  (Ghrùtiu),  compositeur  de  nDuiçiue, 
êàMunder  (électorat  de  Casse!)  en  1775,  i*su  d'une  fa- 
illie juive ,  éL.  d'Emmanuel  Bach.  Eumt  encore  très-jeune  , 

fiit  attache'  à  la  chapelle  de  l'électeur  de  Hfsse.  Il  passa  en- 
tité à  Berlin.  Le  prince  Henri ,  &ère  de  Frédéric  II ,  lui 
>iifia.  la  direction  de  «a  chapelle  et  de  son  théâtre ,  où  il  a 
it  représenter ,  entre  autres  pièces ,  Us  opéras  de  La  veuve 
a  Malabar,  de  Démocrite  et  de  La  femme  et  le  sefret.  Il 
obtia  à  cette  époipie  un  Traiié  d'accompagnement.  Il  quitta 
«rlin  en  i^gô ,  etrojaigea  en  Allemagne  et  en  Italie,  S'étant 
endu  en  France ,  il  se  fixa  à  Paris  et  y  publia ,  en  1 8aa ,  une 
Tùioire  de  la  musique ,  a  vol.  inrS".  Il  a  aussi  publie'  un  Traité 
ie  la/ugue  et  dit  contrepoint,  d'après  le  système  de  Ritcbtfr. 
•ous  Napoléon  ,  il  fut  attaché  comme  ra^tre  de  chant  à  l'A- 
adémieimpérialedemusique,  où  il  fit  représenter  rOlympie. 
ïn  ]8oo,  il  fit  recevoir  par  le  jury  OEnone  ,  et  ce  fut  en 
80G  que  l'on  s'occupa  de  représenter  cette.pièce.  Kalkhren- 
>er  mourut  le  jo  août,  lorsqu'il  en  préparait  la  mise  en  scène. 
KALKBRENNEH  (Frédéric) ,  compositeur  de  musique, 
ils  du  précèdent,  né  en  1784)  él.  de  M.  Adam.  Cet  artiste 
I  donné  plusieurs  oeuvres  pour  le  piano  ,  tels  que  deux  œa— 
'reide  Sonates  ;  des  Fantaisies  ;  une  Sonate  à  4  mains,  ete. 
^n  1809  ,  il  s'occupait  de  la  composition  d'un  grand  opéra  , 
>ai<jles  de  M.  Faganel. 

RANZ  (Gharles-Chrëlien) ,  peintre  sur  émail,  Paris,  r. 
de  Cléiy,  68.  né  à  Plauen  (  Saxe)  en  1 758 ,  él.  de  MM.  Uesse 
*t  Kemiy.  A  exp. ,  en  i8o8,  Portraits  et  tète  d'étudepeints 

«Utémait,  Deux  de  ses  principaux  ouvrages  ont  été  acquis  par 

ïempetew  Alexandre. 

377  I 


KNI 


KEPFEll  (Mjaxiâ^liem^jueite) ,  peintre-dessinateur^  Pa- 
ris, btfule^d  du  Temple,  io,néen  1798,  él.  de  M.  Abel 
de  PujoL  Cet  artiste  s'occupe  priniâpalement  des  dessins  pour 
les  ouyi-ages  de  librairie;  il  peint  aussi  à  la  gouache  et  à 
Tnuile. 

KINSON  (François),  peintre  d'histoire  et  de  portrait^ 
du  cabinet  du  duc  d'Angouléme,  Paris,  r.  Riclielieu,  1 15,  él  _ 
de  l'école  flamande.  A'iait  tm  grand  nombre  de  portraits 
l'huile,  panni  lesquels  nous  citerons  les  principaux  :  Le  g^ 
Qénd  liedere ,  exp.  en  i8o4  ;  Le  ministre  de  la  guerre ,  ^j 
t8o6  ;  Le  roi  d*Espagné  ;  Mme.  Bonaparte  ;  ces  deux  tableaix^ 
ont  été  acquis  par  le  roi  de  Westphalie  ;  La  princesse  et  le 
prince  Borghèse  ,  duc  de  Guastalla  ;  M.  de  Yiry ,  sénateur; 
ce  dernier  exécuté  pour  l'Académie  de  Bruges ,  exp.  en  1808; 
Pbrtrait  en  pied  du  duc  d'AngouIême ,  exp.  en  18 19,  donné 
paûr  hii  à  la  ville  de  Bordeaux;  Autre  de  la  duchesse  de 
Berrj  ;  Autre  de  la  duchesse  d'Angouleme,  exp.  en  182^; 
Celui  du  maréchal  prince  de  Hohenlohe  ,  exp.  en  1827  (M. 
d.  R.).  En  1817  ,  cet  aiiiste  a  exp.  au  salon  un  tableau  re- 
pi^'sentant  Bélisaire ,  privé  de  la  vue ,  ramené  par  Tibère 
dsins  sa  fanîillé.  Il  a  obtenu  une  méd.  d'encouragemeiit  en 
eii^8ô8.  M.  Kinson  est  chevalier  de  la  Légion-dHonneur, 
aiQsi  que  de  l'ordre  duXion-Belgique. 

KNIP,  peintre  de  paysages.  A  exp. ,  en  i8o4  >  une  gona* 
chè  rieprèsentant  un  paysage.  En  1806,  Une  vue  prise  dan* 
lalbrèt  de  Fontainebleau.  En  1808,  Une  vue  du  pont  d^ 
St.-Avertin ,  près  Tours.  En  1824  j  ^^^  grotte  en  ruine  au 
pàliiîs  des  Césars  ,  à  Rome  ;  Débordemens  du  Rhin  et  rupture 
dies  digues  daiA  l'hiver  de  1819;  Intérieur  d'une  bergerif 
prèS 'Paris  ;  Vue  prise  près  de  Civita-Dttçale ,  dans  la  Sabine; 
Vue  de  Hollande  avec  animaux.  En  1827  ,  Tue  des  t^oursde 
Montfort;  Plusieurs  autres  paysages  avec  animaux.  M.  Knip 
a  atissi  exp.  en  1826,  à  la  galerie  Lebrun.  Cet  artiste  réside 
actu(^ement  à  Amsjterdam. 

KÎfllP  (Mme.  Paulin ,  née  de  Courcëllhs),   peintre 
d'histoire  naturelle ,  r.  du  Mont-Parnasse,  6,  née  à  Paris,  él. 


KRE 


deBarabàa.  On  lui  doit,  entre  autres /le^  dessins  delamo- 
biographie  des  pigeohs  et  des  tangaras,  publiés  èn'a  t61.  ; 
dessins  d'oiseaux  et  autres  qui  bn%  été  en  par^.  exp.  aux  sa- 
vons, de  i8o8â  i8i4  9  et  ontéTSdu  une méd.  d'or  à  Pauteiir, 
en  lèïo. 

KRA!NTZ  (Martin-Nicolas),  peintre  de^ysagés,  demeu- 
i*ajit  à  l^inal  (Vosges) ,  né  à  Wancy  en  177$ ,  n'a  p9^  eu  de 
loutre.  Il  peint  le  genre  et  restaure  les  tableaux.  Lé  IMfusée 
d^jànal  contient  une  grande  partie  de  ses  ouvrages.  Les 
îcorations  du  théâtre  de  cette  ville  sont  de  lui.  M.  Krantz 
professeur  au  collège  dTpinal  depuis  26^ ans ,  et  tient  un 
aK.telier  de  peinture  chez  lui. 

KREUBÉ  (Charles-Frédéric) ,  compositeur  de  musique 
dxamadque ,  r.  de  la  Boule  rouge  ,11,  faubourg  Montmartre, 
xié  à  Lùnévillé  en  novenabre  1777 ,  él.de  M.  Kreut2!ér  aîné. 
Tl  fut  d'abord  attaché  à  l'orchestre  du  théâtre  de  l'OpérarGo- 
XKiiqae  en  1801 ,  dont  il  fut  ensuite  Second  et  enfin  premier 
chef  jusqu'en  1828.  Voici  les  ouvrSiges  qu'il  a  donnés  à  ce 
tbéilre  :  Le  forgeron  de  Bassora ,  2  actes ,  181 3  ;  Le  portrait 
de famiUe ,  i  acte,  181 4  ^  La  perruque  et  la  vedingote,  3  ac- 
tes ,  avec  M.  Kreutzer,  i8i5  ;  La  jeuneTielle-mère ,  2  actes, 
i  1816  ;  Une  nuit  d'intrigues ,  i  acte  ;  L'héritière ,  1  adte^  i8i'7  ; 

Edmond  et  Caroline ,  1  acte  ,'-1819 ,  Là  jeune  ^nte,'i  acte, 
■c  1 820;  Le  philosophe  en  voyage,  3  actes,  avec  M.  Pradlier , 
€^:  1821  ;  Le  coq  de  village ,  i  acte ,  ^  1822  ;  Le  parai^is  de  Ma- 
«L .  homet ,  3  actes ,  avec  M.  Kreutzer^  1823  ;  lennj  la  bouqûe- 
m  '  ^ère ,  2  actes ,  avec  M.  Pradber,  1 823  ;  L'oilicier  étle  paysan , 
ifC'i  ï  acte ,  1824  ;  Les  enfans  de  mdfte  Pierre ,  3  actes,  1826  ; 
is^i  Illettré  posthilme ,  i  acte,  1827  ;  Le  mariage  à  l'anglaise  , 
é^\  I  acte,  1828,  etc.,  etc.  M.  Krenbé  et^t  violon 4e  la  chapelle 
^t  pensionnaûre  du  roi. 

KREUTZER  (Rodolphe),  compositeur  drainatkpie  et 
violoniste,  né  à  Versailles  le  f 6  novembre  1766,  et  mort  à 
Genève  en  ï83i ,  eut  pour  premier  maître  son  père ,  musi- 
)ô»'|        ^ien  de  la  chapelle  du  roi ,  et  ensuite  Antoine  Stamitz ,  vio- 
loniste distingué.  Ses  deux  premiers  opéras ,  tépétés  seule- 


ment  devant  la  coi|i',,à  Versailles,  n'ont  pas  été  représentes.- 
Yoici  les  autres;:  Au  théâtre Fayart|  en  1790,  Jeanne  d'Arc 
kOrléâns,  3  actes.  £|à  1791 9  X^aul  et  Virginie  y  3  actes^  Lo- 
doïska,  3  acte3. .£n  17929  Le fmnc Breton,  i  acte;  Charlotte 
et  Werdier,  3  actes.  En  1793 ,  Le  déserteur  de  la  montagne 
de  Ejkm ,  i  acte  \  La  journée  de  Marathon ,  4  ^ctes  (ce  der^ 
nier  seulement  au  théâtre  Montansier).  £h  1794 ,  avec  onze  ^ 
autres  compositeurs  9  Le  comgrès  des  rois  »  3  actes.  En  1795^ 
On  respire ,  x  acte  ;  Le  brigand ,  3  actes.  En  1796 ,  Lnogèn^ 
où  la  gageure  indiscrète ,  3  actes.  Au  théâtre  Feydeau,  e^K 
1792 ,  Le  siège  de  Lille ,  i  acte.) En  17949  Le  lendemain  d^ 
la  bataille  de  Fleurus ,  1  acte.  En  1800 ,  Le  petit  page ,.  i,  act^^ 
En  x8o6,  Les.  surprises  qu  L'étourdi  en  vayage ,  2;  actes.  &  mi 
1807  ,  François  P'»  2  actes.  En  1808 ,  Jadis  et  aujourd'bu  £ 

1  acte.  En  1812 ,  L'homme  sans  iaçon ,  3  Actes,  En  i8i3^  L^< 
camp  de  Sobiesky ,  2  actes  ;  Goqstance  et  Théodore,  2  acte^. 
En  18149  avec  Boïeldieu,  Les  Béarnais,  i  acte.  En  181 5,  av^c 
M.  Kreubé ,  La  perruque  et  la  redingote  ,  3  actes.  En  iBi  6, 
Le  maître  et  le  valet,  3  actes.  En  1821 ,  Le  négociant  d« 
Hambourg r  3  actes.  En  1822  ,  avec  M.  Kreubé,  Le  parail3.s 
de  Mahomet,. 3  actes.  Voici  les  ouvrages  qu'il  a  donnés  â 
l'Académie  royale  de  musique  :  FlamininsàCorinthe,]|i  act.^? 
avec  Nicolo,  1801;  Athyanax,  3  actes,  1802;  Aristipp^» 

2  actes,  1808;  La  mort  d'Abel,  3  actes,  1810,  remis  ^J^ 
2  actes,  1823  ;  Le  triomphe  du  mois  de  mars ,  i  acte,  181  >â 
L'oriflamme,  x  acte,  avec  MM.  Méhul,  Paër  et  BertoKS^ 
1814  ;  La  princesse  de  Babylone»  3  actes,  181 5  ;  L'heure^ 
retour,  Lacté ,  avec  MM.  Persuis  et  Berton ,  i8i5  ;  Les  diei 
et  lescivaux,  i  acte,  avec  MM.  Persuis,  Berton  et  Spontii 
z8i6;  Blanche  de  Provence 9.  3  actes,  avec  MM.  BertoJf 
Boïeldieu,  Chérubini  et  Paër,  1821;  Ipsiboé,  4  actes,  1824 
Pharamond ,  3  actes,  avec  MM.  Boïeldieu  et  Berton ,  182É 
On  lui  doit  aussi  la  musique  des  ballets  suivans  :  Paul  j 
Virginie-,  3  actes ,  1806;  Antoine  et  Cléopâtre ,  3  actes,  i8« 
La  fête  de  Mars ,  i  acte ,  1 809  ;  Le  carnaval  de  Venise  ,3a 
tes ,  avec  Persuis ,  1816  ;  La  servante  justifiée,  i  acte ,  181 

) 

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I 


^wy ,  ïactes ,  1820  ;  La  roode  de  nuit ,  chant  de  circon- 
Klance  chtinté  en  mars  1B14,  etc.  ~M.  Kreutzer  a  publie  des   . 
Concertos  pour  violon ,  Symphonies  concertantes  pour  deax 
vidons ,  Quatuors ,  Trios ,  Duos  et  Sonates  pour  le  violon.  Il  ^ 
a  été  collaborateur  de  M.  Baillot  pour  la  Méthode  de  violon 
adopta  par  le  Conservatoire ,  et  a  composé  pour  cet  instm- 
uneot  des  Etudes  et  des  ouvrages  éléiuentûres.  Cet  artiste  a 
^  té  nommé  successivement  aux  places  de  professeur  au  Con- 
servatoire ,  en  I  ^97  ;  premier  violon  de  la  chapelle ,  premier 
"^"iolon,  puis  second  chef,  enfin  premier  chef  d'oKhestre  de 
X-'Acadénfie  royale  de  musique  ;  membre  du  jury  et  inspec- 
-ft«ur^énéral  de  la  musique  au  même  théâtre  ;  mdtre  de  la 
«clapellcduroi  en  survivance  de  M.  Plantade  père,  ettJievà- 
■Hei  de  la  Légion-d'Honneur,  etc. 

KREUTZER  (Jean-Nicolas-Auguste) ,  violoniste-com- 
positeur, r.  9t. -Georges,  ifr,  frère  et  élève  du  précédent, 
-né  k  Versailles  en  1 785.  On  a  de  lui  un  grand  nombre  d'œu- 
■vres  dé  musique  instrumentale ,  'publiées  thez  Nadenitann  et 
Boieldien.  D'abord  suppléant  de  son  frère  à  l'école  royale  de 
inaûque ,  il  a  été  nommé  ,  en  i8bS  ,  professeur  de  première 
cluse ,  ujembre  de  ht  chapelle  et  de  la  musique  âe  la  diam- 
b«dotoi,etc. 


LABADïË  (Jean-BaptUte-Auguste) ,  architecte ,  r.  St,- 
Tho(iias-du-Louvre  ,3o,aék  Paris  en  1777 ,  él.  de  M.  De- 
lespme..Uremporta,  en  lâoz ,  le  prix  auquel  on  a  donné  de- 
puis le  nom  dé  départamenlal.  Son  projet  d'Arc  de  triomphe, 
exp.  au  salon  en  i8o3 , .  remporta  le  prix  au  concours  oavert 
pour  cabrer  la  paix  d'Amiens.  Outre  plusieurs  autres  pw 
jets ,  dont  le  détail  se  trouve  dans  le  recueil  ^es  grands  prit 
de  l'école  d'architecture  ^  ou  a  un  projet  pour  l'^ëTatioQ  d'un 
moti(iment-eu  général  Desaix,  projet  qui  a  été  gravé  par  Hi- 
boa'  et  esppeé  à  )a  galerie  Lebrun.  Les  travaux  de  M.  Laba' 
d^r?  sont  :  La  construction  4c  la  salle  de  spectacle  au  Havre; 
La  déco.rBlÎQn  de  la  place  en  avant  de  ce  théâtre  et  les  blD- 
mens  d'habicalien  à  droite  et  à  gauche,  dans  l'alignement  de 
là  façade  v  TJne  fontaine  publique,  en  tête  du  bassin  d'Ingou- 
TÏUe  ;  La  restauration  du  clocher  de  Saint-Martin ,  à  Hu- 
(leur,  etc.  M.  Labadye  est  membre  de  ta  Légion— d'Honneur 
et  chevalier  du  IWérite-du-LioD-d'Or  de  Hobtein-iJu- 
bourg  ;  il  tient  ëcole  et  fait  ua  cours  d'architecture  dans  M* 
ateUer. 

LASARCHÈDE  (Mlle.  Dalila) ,  peintre  sur  porcelaine  et 
de  portraits  en  miniature,  r.  du  Chantre,  3o,él.  deM.A<i' 
bry.  A  exécuté  pour  la  duphesse  de  Berry  ime  copie  en  o"" 
niature  du  tableau  de  D^hnis'-et  Ghloé,  de  M.  G^d.  fl^ 
donne  de^  leçons  particufiSi^. 

LABARKE  (  Louis-Julien-Casteb  ] ,  musicien-compo^^ 
teur,  né  à  Paris  le  2^ïn3iTS  1771  ,  él.  de  Viotli  pourle  violc*^ 
Se  rendit  en  Italie,  où  il  arriva  à  Jiaples  en  1791 ,  et  y  ^ï" 
prit  la  composition  au  Conservatoire  de  la  Fie'tà' ,  à  l'école  ^ 
Nicolo  Sala.  De  retour  en  France  en  1 793 ,  il  étudia  sous  fn^ 

S&i  i 


LAB 


iittl,  et  deux  ans  après  il  devint  premier  viçlon  du  théllb*e 
Molière ,  où  il  fit  jouer,  en  1798 ,  Les  ëppux  de  Mdze  ans  ou 
iugusteetMarianne,  opéra  en  1  acte.  En  i799,M.liab^i?e 
Alt  admis  au  concours  à  l'Acad^niie  de  musique.  Il  est  au-^ 
Leur  de  trois  couvres  de  Duos  pour  violon ,  dé  deux  recueils 
ie  Romances ,  d'une  scène  des  Adieux  du  Cid  à  Cbimène  « 
mûn  de  Caprices  et  Airs  variés  pour  le  violon. 

LABttJERE,  peintre  de  paysages,  faubourg  St.-Honoré, 
^2  bis,  né  dans  le  département  de  Maine«et-Loire  en  1801' , 
1.  de  MM.  Brune  et  Picot.  On  a  de  lui  des  Études  du  Daur 
»hiné ,  des  Pyrénées  et  de  l'Italie.  Il  a  exp.  m  salpn  de  1827» 
Jne  Vue  de  Pierrefite  (Pyrénées). 

LABROUSTE  (FrançoisrMarie-'niéodore) ,  architecte , 
i  Rome,  né  à  Paris  en  1799,  élève  de  MM.  Yaudoyer  et 
Lebas.  Il  a  remporté  le  premier  grand  prix  d'architectfurje  au 
roncours  de  institut  en  1827.  A  envoyé  de  Rome^  en  iSSo, 
[K»ar  sa  deuxième  année,  les  dessins  et  plans  da  temple 
ie  Yesta  à  Tivoli ,  ainsi  que  ceux  de  plusieurs  tombeaux 
étrusques  situés  à  Corneto. 

LABROUSTE  (Pierre-François-Heiori,  architecte  ^  frèce 
du  précédent  ^  présentement  à  Rome ,  né  à  Paris  en  1 804^1  él. 
deMM.yaudoyer  etLebas.  Il  remporta  d'abord  <3b  i  831,  au 
concours  de  l'Institut ,  le»  second  prix  d'architecture ,  puis  le 
fp^d  prix,  trpis  ans  après ,  en  1824*  lia  envoyé  de  Ro«aie, 
en  i83o ,  pour  sa  cinquième  et  dernière  année  y  La  cctn|iaér 
^«ad'un  pont  frontière  fermant  la  borne  et  les  limites  ei^e 
U  France  et  l'Italie ,  au  point  qu'il  désigne  être  le  pont  de 
Beaavoisia. 

LABY  (Auguste^ransois),'peintre  d'histoire  /etportrait^, 

r .  Ste.-Anne,  18,  né  à  Paris  en  1786,  él.  d^  Bavnl.  A.  e^poisé 

an  sakxn  de  i8i4>  ^^  ^^^  d'Ecossais ,  d'Ecossaise  et  dbu 

V^tl^upbin,  gravées  par  Bertrand.  En  1817,  Le*  portrait 

en  pied  du  priace  de  Salm-Kirboiujrg,  6  p.  6  po.  sur  5  f  el*lie 

l^<Htrait  de  la  princesse  de  Salm-Kirbourg  et  son  fils,  6  p. 

^po.  sur  Sk  En  1824^  ^  portrait  de  Louis  XYIII,  en  pied 

et  en  costume  royal  cQnunandé  par  la  Société  de  l'Union  de 


58S 


LAC 


Lille,  17  p.  6  po.  1 5  1.  ;  Le  portrait  en  pied  de  Mme.  la  mar 
quise  Je  Béthisy,  demi^-nature,  3  p*  sur  2  p.  6  po.  ;  et  le  po~ 
trait -équestre  du  général  marquis  de  Béthisy,  2  p.  sur  1 1 
6  p'o;;  gravé  par  Ja2et.  En  i&î^  un  tableau  représenta:] 
Saint-4ieu  archevêque  de  Sens,  guérissant  une  jeune  fil] 
atteinte  de  convulsions,  3  p.  sur  4»  destiné  pour  Féglise  d 
Ville-Thierry,  près  «Motitereau;  Le  portrait  de  Charles  Z 
en  pied,  dans  ses  habits  royaux,  commandé  pa^Ia  ville  d 
Béziers  ;  et  un  Christ  en  croix  pour  Féglise  de  Villemomble 
6  p.  6  po.  sur  5.  A  remporté  le  premier  priit  à  l'Académii 
royale,  composition  d'après  la  bosse.  Il  donne  des  leçons  pap 
ticulières. 

LACAZETTE  (Mlle.)  /^  DELACAZETTE. 

LACHASSAIGNE  (Louis-Ferdinand),  peintre  sur  por- 
celaine, r.  Meslai>  27,  né  à  Aire  en  1790.  Outre  différens 
travaux  pour  la  manuf^icture  royale  de  Sèvres,  il  a  exposé 
àU  salon  de  1824  deux  peinmres  sur  porcelaine,  Marie  Stoart 
et*Yandick  d'après  M.  Ducis;  au  salon  de  1827,  La  sainte 
Famille,  i6po.  sur  i3,  d'après  les  tableaux  de  Raphaël,  acq. 
par  M.  Scbœlcher.  Il  donne  des  leçons  particulières  et  tient 
atelier  pour  les  jeunes  personnes.- 

LACHNITH  (Louis-Yenceslas),  musieien-compositeur, 
né  à  Prague  en  1766,  et  mort  en  1820,  était  élève  dePhilidor 
pour  la  composition.  Il  eut  aus^  pour  maître  de  cor  le  cé- 
lèbre Rodolphe ,  et  se  fit  quelque  réputation  sur  cet  in^tra* 
ment,  qu'il  abandonna  ensiiite  pour  le  piano .11  avait  été  long- 
temps directeur  de  la  musique  et  des  spectacles  de  k  coor 
dés  Deux-Ponts,  et  ne  vint  à  Paris  que  vers  1773.  Ses  opéras' 
comiques  sont  :  L'heureuse  réconciliation,  1785;  L'anti' 
quairé,  1789;  Eugénie  et  Linvid,  1798;  etc.  On  hû  doit 
aussi  plusieurs  ;>/ï^«/c«o,  genre  de  pièce  dont  il  est  l'inven- 
teur, et  t[ui  se  compose  des  morceaux  de  musique  réunis  de 
difPérens.  auteurs,  parmi  lesquels  il  a  quelquefois  intercalé  des 
airs  de  sa  composition.  Cespasticcio  sont  :  Lîes  mystères  d'Isis 
4{actes,  musique  empruntée  de  Mozart,  iBo2;  Saiil,  oratorio 
en  deux  parties ,  i8o3;  La  prise  de  Jéricho,  oratorio  en 


LAC 


parties,  i8o5;  lie  laboureur  chinois,  o^iféra  en  3flyBtes,  i8i3.  Il 
eut  pour  collaborateur  de  ces  travaux.  M:  Kalkbrenner  pèÉe. 
Les  autres  ouvrages  de  M.  Lacbniyi  sont  no  œuvres  de  mu** 
sique  instrumentale,  symphonies,  qiia^tuors',  comcerfbs,  so-' 
nates,  etc.  ,  pour  pisîno  et  harpe  ,  et>  un  grapâ  opéra  ^  Les 
fêtes  lacédémoniennes ,  qui  n'a  pas  été  représenta.  Il  est 
pour  moitié  avec  M.  Adam  père,  dans  sa  Méthode  du  doigté 
pour  le  piano,  adoptée  par  le  Conservatoire. 

LACOIMA  (François-Joseph-Paul) ,  peintre  de  genre  , 
Paris,  r.  de  Tournon,  2,  né  en  1780  à  Barcelone  en  Espagne, 
él  de  Molet  de  Barcelone ,  de  Yanspaëndonck ,  David  et 
Gros.  Il  a  peint  le  portrait  en  pied  du  roi  d'Espagne,  gravé 
par  M.  Blan  de  Barcelone  ^  plusieurs  portraits  lithq^gra- 
phiés  par  Maurin,  et  des  tableaux  de  fruits,  de  fleurs  et  autres 
qui  se  voient  à  Paris,  Madrid^  Barcelone,  St.-Pétersbourg, 
Naples,  Florence,  etc.  Ses  productions  ont  été  admises  au 
M.  R4  aux  exp.  de  1810,  de  1812  et  de  i8i4';  ^^  à  Madrid, 
en  1819,  1820,  1 821.  Il  a  remporté  à  l'Académie  royale  dé 
Barcelone  tous  les  prix  d'encouragement,  ainsi  que  le  .prix 
delà  pension  pendant  cinq  ans  pour  venir  se  perfectionner  à 
Paris^  Il  a  obtenu  une  médaiUe  d'or  à  l'exposition  de  Paris 
en  1810,  et  a  été  nommé  peintre  du  roi  d'Espagne,  le22Jan' 
TÎer  1819,  membre  de  l'Académie  royale- de  San  Fernando  à 
Madrid,  le  1 4 mars  181  g,  et  chevalier  de  l'ordre  deia  £s{)uela 
doràda,  le  4  février  ï8ao. 

LACOSTE  (Louis-Conil) ,  graveur  en  relief  sur  acier, 
«UT  cuivre  et  sur  bois,  pour  la  topographie,  *r.  St<-Iionoré, 
no,  né  à  Castelnaudary,  eh  17749  ^'^^  formé  sans  waître. 
Ha  gravé  quelques  dessins  pour  la  deuxième  édition^  de 
\* Histoire  de  Napoléon,  par  M.  Novvins;  des  timbres  humides^ 
pour  plusieurs  banques,  etc.  'S([.  Lacoste  est  graveur  breveté 
des  Menus-Plaisirs  du  roi,  du  gâwde-meuble  de  la  cou- 
lonue,  etc.  Il  tient  chez  lui  atelier  d'élèves< 

LACOUR  (N.),  peintre  d'histoire,  né  à  Bord^sauk  en 
114^  et  mort  en  i8i4,  e'tait  él.  de  Yien.  D£hfetour  de  Rome 
où  il  était  allé  aeliever  se»  études,  il  se  Çxa  à  Bordea^  ei 


Lt  nommé  professeur  à  l'Académie  de  tette  ville.  C'est  là, 
i|^i  que  se  tvimyent  la  plus  grande  partie  de  ses  tableatu, 
msles  (iglises  çt  les  gale«ie&  d'amateurs.  Nous  citerons  ses .  ^^^ 

'incipàies  productions  :  S(.  Paulin,  archevêque  de  Bordeaux  ^       l 

ivranC  sou palçiis  aux  inalhettreux;  La  façade  des  Charti'eux;  .  .. 

^ieufç  peitraits,  paysages,  marines,  etc.Il  a  exposé  au  '        /  j 

.R.  en  l^o1^  une  esquisse  peinte  d'un  tableau  représentant  ^^         -j^ 

rphée  ramenant  des  enfers  son  Eurydice  et  la  perdant  pour         «^^  ^^ 

mais  en  se  retournant;  Un  tableau  de  famille  ;  Un  avare  endor-        ..  ^^^ 

i  sur  j(on  trésor;  Un  mendiant  ;  Un  soleil  couchant  après  un       ^^  ij,^ . 

taujour  ;  Autre  après  un  jour  de  pluie  ;  Petite  marine,  effet  de    .  ^^^  i  p. 

|#il.  Lacour  était  membre  associé  de  l'Institut  de  France.        i^*, 

J^ACROIX  (Pierre),  peintre  d'histoire  et  lithographe,    ,^^  ^    .. 

4ie  V Arbre-Sec,  46,  né  à  Nîmes  en  1783,  él.  de  David  eL^s^Mt  ^^^   , 

I  Gros.  A  peint  un  tableau  qu'on  voit  au  château  de  Rosny,^^^^  '^lév^'  ^ 

Û  a  été  lithographie  par  l'auteur.  Ce  tableau  représentan^fc-t  ^^ir   ^ 

duchesse  de  Berry  et  ses  enfans  au  pied  du  buste  du  du^^nt  "^^^ 

I  Berry,  4  P»î   ^^  même  sujet ,  8  p.  sur  6;  St.  Françoi^^as  ^^7  ^ 

ivier  prêchant,  9p.  sur  7 ,  dans  une  église  de  Valence  ;  Ka  ^m^  "* 

léon  sur  le  ro«her  de  Ste.  Hélène  méditant,  4  P-  s^r  3  >  ^^t         t^?ï^  ^'  ^ 
hographié  par  l'auteur,  Il  tient  un  ateUer  et  donne  des  leçoi^  9  ^^^v^  ^ 

xticuUères.  ***eati  /» 

LACROIX.  ^07.  DELACROIX.  ^^ÉgS 

.  LADtJRNER ,  peintre,  Paris,  r.  Pigale,  1 1 ♦  A  exp.  es»  ^^^ ^r^ 
124)  Affaire  de  Mataro.  En  1827,  État-major  des  lanci^ss»  «'^°^<Qree^' 
5  la  garde  royale;.  ^^our  ef^ 

LAFll^E  CN.)>  peintre  d'histoire  et  de  portraits,  ancien       ^>  Bomi 
nsioi^naire^e  l'éoele  de  Rome;  él.  de  M.  Regnault.  %^       '^'^îesBei 
►uyre  a  reçu  beaucoup  de  productions  de  cet  artiste,  Ao:*^^       ^^  ^  I^w 
»us  citerons  quelques-unes.  Il  a  exp.  en  1806,  La  bataille  ^^      ^f^  ^  M 
tvoli;  Fem  d'artifice  tiré  le  \6  décembre  i8o4  sur  la  pla.^^  ^  ®v<f 

5  l'Hôtelrde-ville  au  couronnement  de  Napoléon  ;  Yulcai^i  *  «me^ 

ars  et  Vénus,  frise  r  Mort  d'Albert  Mermet;  Portrait  ^^      ^fl?îï 
irnardfp  de  St.-Pierre  ;.  Premier  sujet  de  Paçd  «t  Virgini-  ^'       ^'^ 
ï  1B08,  Clémence  de  Napoléon  envers  le  prince  de  Hart^^"       ^  '  ^' 
d.  En  t8io,  Al\iance  dekFrance  avec  l' Autriche  ;  Arrir-^^ 


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^  Paris  de  l'archiduchesse  Marie-Louise  ;  Embellbsement  àç 
^^^aris,  La  législation ,  l'industrie  nationale  ,  la  prospérité'  de 
l*  «mpire.  En  i8i  7,  Psyché  au  bain  ;  id.  abandonnée  ;  id .  dori- 
^"^antle  gâteau  à  Cerbère;  id.  sortant  des  enfers  ,  etc.  "*     * 

LAFOND  -(Charles-Nicolas-Raphaël),  peifltre  d'histoire 
^t  de  portraits .  r.  J.-J.  Rousseau,  3,  né  à  Paris  en   1 774»  "^l- 
eRegnault.  Ha  exp.  au  M.  R.,  en  1800,  Sùp|)lice  de  Sextus 
lUcinus.  En  1801,  Plusieurs pgrtraits.  En  1802,  Mort  d'An- 
ibal  ;  Rencontre  de  Téléinaque  et  d'Eucharis  à  la  chasse  ; 
1.  portraits.  En  i8o4,  Le  Samaritain,  réexpôsé  à  là  galerie 
ILebrun  en  1826.  En  1806,  L'impératrice  entourée  des  enfans 
^ont  elle  a  secouru  les  mères.  En  1808,  Jacob  bénissamt  ses 
enfans.  En  1 81  o ,  Mlle,  de  St.-Simon  demandant  la  grâce  de 
son  père.  En  1812,  Apollon  devenu  berger;  Portraits  ;  Le  pay- 
san westphalien  devant  Napoléon.  En  iHi4,  Saùl;  Velléda 
^ptêtresse  druide  ;  Cymodocée  prêtresse  dès  Muses;  M©rt  d^ 
Jacob  ;  plusieurs  portraits.  En  1 8 1 7 ,  Enée  au  mont  Ida,  (Mus. 
^e Rouen).  En  1819,  Le  sentiment  de  la  patrie,  épis<»de  dé 
laguerre  d'Espagne;  Rencontre  d'Eudore  et  de  Cymodocéç; 
lie  réveil  de  Psyché  ;  Charles  VII 'prend  d'assaut  la  ville  de 
Montereau  (M.  I.)  à  la  préfecture  de  cette  ville  ;*Numa  Pom-^ 
pilitts  et  Egérie,  (M.  d.  R.)  palais  de  Versailles.  En  1822,  Lé 
dac  de  Bordeaux  présenté  au  peuple  et  à  l'armée  par  sa  mère; 
La  lecture  en  famille  ;  Les  consolations  d'unb  veuve .  En  1 824, 
■^         l^'Amour  et  la  Discorde  contemplant  lètirs  tBuvres  ;  Cymo-. 
\        doeée  ;  Homère  aveugle  et  réduit  à  la  mendicité  ;  t^ortrait  de 
^1        la  princesse  de  Condé  ;  La  chaste  Susafnne,  (chlâteau  de  Meu- 
;i        don).  Au  Lux.  en  i83o,  Cymodocée  et  Dbmodocus;  Velléda 
^        traverse  le  lac  en  jetant  des  pièces  d^r  poUr  apaiser  la  flotté; 
^'^        Homère  aveugfce  chante  ses  Vers  et  deYnandë  l'auihône  à  1^ 
^        porte  d'une  vilte.  M.  Lafond  a  peint  en -outre  *:  L'ombre  de 
^[        Samuel,  (Musée  de  Dijon)  ;  li*impératrice  Joséphine  visitant 
ftl        la  Maternité  ;  Testament  d'Sudamidas,  (galerie  du  fiixem- 
pi"        ^wg);  9t.  Louis  de  Gonzagué,  tséminaire  de  Bâzas);  Ste. 
laP         V^«)^'  le  comte  de  Ste.-Sufaktie)  ;.  L'AsompJiMi  ;  La 
rti^        ÎJaévité,  (couvent  des  dames  religieuses  de^'Toulouse)  ;  Un 


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Glyrist ,  (tribunal  de  Tulle)  ;  PorU'aits  de  Charles  X,  pourle^ 
villes  d'Arras  et  de  Carcassonne  ^  Six  tableaux  placés  dans 
Fëglise  du  Tem|ile,  savoir  :  St.  Louis ,  Ste.  Clotilde ,  Le  Sa- 
cré-coéur,  L'Annonciatiou ,  ces  4  ^^'  ont  été  exp.  en  1824; 
La  mort  de  Se.  Joseph,  La  mort  de  St.  Benoît,  etc.  M.»  La- 
fond  a  été  cha^é  d'exécuter  les  ^Ueaux  et  décors  pour  le 
passage  du  roi  à  Arras.  Il  a  exécuté  aussi  les  peintures  du 
plafond  eiles  quatre  grands  paysages  du  salon  de  M.  le  baron 
Barbier.  Trois  médaiiles  d*or  lui  ont  été  décernées,  l'une  de 
première  classe  à  l'exposition  de  i8o4)  et  les  deux  autres  ei 
1808  et  iii*].  Il  tiestun  atelier  de  dessin  et  de  peinture,  e 
donne,  dga  leçons  particulières. 

LAFOND  DE  FENION  (Mlle.  Aurore-Éticanette  dc)^ 
peintre  d 'histoire  et  de  genre,  r.  des  Marais-^t «-Germain  . 
16,  née  à  Fénion,  département  des  Deux-Sèvres,  él.  de  Re 

Înault^  A  exp.  au  M.  K«  en  18 19,  Clotilde  lisant  ses  poésie 
In  1822  ,  La  duchesse  de  Berry  au  berceau  de  sa  fille,  (gai 
de  la  dttcbesse  de  Berry)  ;  Fleurette  à  la  fontaine  de  la 
renne.  En  18249  La  veuve  du  Vendéen,  (gai.  de  la  duches^B><e 
de  Beri^y)  ;  Hetiri  et  Fl^retle.  Cette  artiste  a  obtenu  e»  iSsb.^ 
une  méd.  £^  Douai,  en  1822,  une  méd.  d'or  au  M.  R.  et  ucmL.e 
mention  honorable  à  Lille,  et  en  iSsS  unç  2®  méd.  à  Dottas.!. 
LAFOWT  (Charles-Philippe),  musicien, Paris,^r. de ^KJ- 
voli,  18 ,  né  dans  cette  ville  le  i^'  décembre  1781 .  Son  premL^r 
maître  de  violoji.fut  la  ?œur  du  célèbre  Bertheaume.  Gelui^^^i,  / 
plus  lard ,  le  prit  pour  son  élève  favori ,  et  le  fit  voyager  aw^^c.  > 
lui  gi  ABemagne ,  ou  il  jouait  avec  son  maître  des  solos.  Cixsf 
ans  après ,  M.  Lafont  revint  en  France  et  prit  des  leçons   d^ 
KreuJtze^  pendant  deux  années ,  puis  de  Rode ,  auquel  il  svl^I 
céda  ^'St*-Pét0rsl)ourg,  sous  le  titre  de  premier  violon   m 
Tempereur  Alexandre ,  pendant  six  ans  ;  il  i<evint  ensuite  4 
Parts  y  où  it'fttt  nommé  premier  violon  de  la' chambre  du  n 
en  181^,  et  ensuite  premier  aecompagnatecir  de  Mme.  17 
duchesse  de  Berry.  Avant  aom  départ  pour  la  Russie,  il  été 
premier  yidlonide  l'impératrice  Joséphine.  Il  a  reçu  des  1 
çons,  pour  là  composition  ,  de  NavoigiUe  aîné  et  de  M.  Bf 

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^^n.  Il  reçut  des  conseils  de  Garât  pour  Ye  chant/  et  se  fit  en- 
tendre à  Feydeau  pendant  plusieurs  ahne'es.  M.  Lafont  a 
^^Qinposé,sept  Concertos;  htfit  Airs"  variés  pour  violon  seul  ; 
^ovze  Airs  variés  pour  violon  et  piano ,  avec  iiifférens  pia- 
nistes ;  ceux  qu'il  a  composes  avec  Henri  Hertz  ont' «obtenu 
"Un  très-grand  succès.  Il  a  composé  deux  opéras  qui  ont  été 
svprésentes ,  le  premier,  à  Paris ,  en  i8o3<;  le  second,  à  St.- 
?étersbottrg ,  au  théâtre  de  l'empereur  dît  l'hermita^e)  puis 
su  The'âtre^Français.  Il  a  composé  aussi  près  de  deux  cents 
Homances.  Étant  très-jeune ,  il  reçut  une  méd.  à  l'Athénée 
des  Arts.  Il  est  membre  de  la  Légicm-d'Honneur,  et  a  faitplu- 
rieurs  élèves. 

LAFONTAINE  (M.-D.-D.),  peintre  d'architecture, 
mines ,  paysages,  figures  à  Thuile,  gouaches  et  d^cor^itions 
théâtrales ,  r.  de  Grenelle-St.-Honoré ,  29.  Auteur  iti  pre- 
mier Pamorama  à  Paris ,  ouvrage  sur  lequel  l'ftistitut  fit  un 
rapport  ÊivoraMe,  et  de  plusieurs  tableaux  qui  ont  paHi^à 
diverses  expositions.  Les  principaux  àbnt  :  Un  intérieur nl'a^ 
telier  4te  peinture ,  exp.  en  1806  ;  Le  cloître  des  Oélestins  près 
Yarsenal ,  avec  figures  ;  Un  grand  tableau  ;représentant  La 
cadiédràle  àà  Païenne ,  exp.  à  l'Hôte Me-YiUe* lors  des  fêtes 
four  la  naissance  du  duc  de  Bordeaux  (Gouv.).  Il  tient  un 
ateKer  et  donne  des  leçons  particulières. 

LAFONTAINE  (Mlle.  Rosalie  de) ,  peintre  d'histoire  et 
de  portraits  à  l'huile ,  él.  de  Regnault.  A  exp. ,  en  i8o6 ,  Un 
portrait  de  femme  avec  son  enfant.  En  1808 ,  L'Amour 
ii^ajaBtpu  blesser  Pandore  ;  Portrait.  En  i8ïo  ,  Un  enfant 
donnant  à  manger  à  son  chat  ;  Plusieurs  portraits#  En  181;^ , 
Jeune  ôlie  avec  des  tourterelles i?  Portraits.  En  181 4  »  Veuve 
an  tombeau  de  son  époux;  Portrait:  En  J1817  ,  Jeune  fille 
tressant  une  couronne  de  Muet;  Enfant  jouant  avec  un  oi- 
seau; l^rtrait  ;  et  en  181 9,  Enfant  tenant  un  panier  de  fleufs; 
Portrait.' La  plupart  de  oes  portraits  sont  en  pied. 

ALf^ORfiUE  (Antoine) ,  architecte ,  à  Toulouse ,  né  en 
ïTÔ^dans' cette  ville,  y  fit»ses  études  d'architecture  à  Técole 
spéciale  des béaux-arts.  Aprèjs .avoir  été  employé,  dtî  1802  à 


LAG 


1817,  aux^travai»  des  ponts-et-chaussées-,  entre  antres  à 
ceux  4u  c^al  du  Languedoc,  et  avoir  rempli  la  place  de 
dessinateur-géographe  près  l'int^ecteur  en  chef  de  ce  canal , 
M.  Laforgue  fjK  nuijoint  à  Tarchitecte  de  la  ville  de  Toulouse     ^ 
pour  hsL  ilirectiou  des  tiavauj^  de  la  maison  d'arrêt.  Nommé   ^ 
architecte  de  la  préfecture  en  1 81 8 ,  puis  architecte  dudépar-^-^. 
tement  en  1822 ,  11  fut  cliargé  des  projets  et  de  l'exécutioBKH:^ 
du  la  ihuBal  de  première  instance. et  de  la  Halle  au  blé  de  1^ 
viHe  de  Muret.  Il  restaura  ensuite  Le  bâtiment  de  sous-pr^^^ 
fecture  de  la  «léme  ville.  On  lui  doit  encore  La  restauratii 
du  bâtiment  destiné  au  tribunal  de  première  instance  à 
louse  ;  La  construction  de  deux  églises ,  à  Gierp  et  à  Argu^^ 
Dessus,  ain^  que  de  .plusieurs  maisons  presbytoriales  ; 
direction  d^  travaux  du  couvent  et  de  l'église  des  dames 
ligieuâes  de  la  Yisitation,  a  Toulouse  $  La  construction  de 
l'usine  du  Ç^ut  de  Sabot  (Tarn)  ;  La  direction  de  l'aqueduc 
de  prise  d'oau  pour  les  fontaines  de  Toulouse  ;  Le  plan  de  k 
distribution,  de  ces  eaux  et  fdusieufs  autres  opérations  hy- 
drauliques pour  le  même  «bje^  ;  Le  nivellement  des  rues  ie       , 
cette  villç ,  etc.  ■  ,  ^ 

LAGRÉNÉE  aîné  (Louis-Jean-François) ,  peintre  d'iiis^ 
toire,  né  à  Paris  le  3b  décembre  1724?  ^1-  de  Carie  Vanbt-      ^^ 
Son  tableau  de  Joseph  expliquant  les  songes  lui  valut  le      ^ 
grand  prix  de  l' Académie  de  peinture  -;  il  partit  pensionnaire      ]^ 
de  l'Académie  de  Rome,  et; revint  à  Paris  en  1753.  Beut     \^ 
l'honneur  d'âCre  aggrégéâ  l'Académie  dont  il  fit  partie  conune      ^ 
membre  titulaire  detix  ans  après  ;  son  tableau  d'admissioD  fo^     kt 
L'enlèvement  de  Déjanire  par  le  centaure  Nessus ,  que  l'<^      R^ 
voit  encore  dans  une  des  salles  du  palais  des  Beaux-Arts-      k 
Quielques  compositions ,  notammant  deux  allégories  à&àr     m 
x^ées  au  château  de  Cboisy ,  et  qui ,  plus  tard^  passère&t  dSi     ^ 
Musée  de  Tersailles ,  lui  firent  sa  réputation  à  l'étranger,  ^^      |!)i 
sur  la  proposition  de  Timpératrice  Élizabeth  Petrowna»**      "^ 
devint  directeur  de  l'Académie  de  peinture  de*  St.-Féter*' 
bourg  et  premi^  peintre  de  l'impératrice.  De  retour  à  "Efif^l 
il  fut  nommé ,  en  1781 ,  directeur  de  l'école  français^  * 


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Rome,  où  il  ae  rendit ,  et  y  composa  La  viNive  du  Halabar  se 
sacrifiant  sur  le  bûcher  de  son  éponx  ;  ce  ialileau  lui  valut 
du  roi  une  pension  de  24o<>  &  •  H  ^  fait  pour  le  roi  un  grand 
nombre  d'ouvrages  que  l'on  retrouve  aux  Gobelins,  à  T%r- 
lailles  et  à  l'Académie.  U  existe  beaucoup  de  ses  productions 
i  l'étranger  et  en  France.  On  cite  plu»  particulièrement  : 
klexandve  conscdant  la  famiUe  de  Dnius  ;  Le  sacrifice'  de 
^dixène  ;  Le  cheVaUer  danois  ;  La  mort  du  Dauphin  ;  La 
été  de  Pompée  présentée  à  César;  La  chaste  Suzanne  ;  Les 
xràces  latinant  les  Amours  ;  Joseph  ;  La  Poésie  et  la  Philo- 
ophie;  Gérés  enseignant  l'agriculture;  La  Vierge  aux  an- 
;e8  ;  Le  bain  de  l'enfant  Jésus  ;  L'enirevue  de  St.  Louis  et  du 
lape  Innocent  lY  ;  Le  désespoir  d'Armide  ;  Apollon  et  la  si«- 
)ylle;  Popilius;  Les  préparatifs  du  combat  de  Paris  et  de 
M.énélas;  Marcellus;  Sara  et  Agar ,  femmes  d'Abraham,' etc. 
La  plupart  de  ses  tableaux  ont  été  reproduits  par  la  gravure. 
Napoléon  le  nomma,  en  juillet  18049  membre  delà  Légion«> 
d'Honneur.  II. était  professeur-iiecteur  de  l'école  dès  beaux- 
arts,  conservateur  et  administrateur  honoraire  du  Musée  , 
lorsqu'il  mourut,  le  17  juin  i8o5.  * 

LAG&ÉNEE  le  j^une  (Jean- Jacques),  peintre  d'histoire, 
né  à  Paris,  él.  de  Lagrénée  aîné  son  frère.  Aisxp.  y  en  1 800 ,  jm  * 
maseËratOytab.  sur  marbre  ;  La  Victoire  et  la  Paix,  tâb.  collé 
mr  glace  ;  Frise  en  marbre  représentant  deux  Renonnnées. 
Cette  frise  est  faite  par  un  procédé  de  Finvention  de  M\  La- 
pénée ,  qui  conûste  à  faire  sur  marbre,  en  incrustation,  tou- 
tes sortes  de  dessins ,  d'une  manière  presque  indesti'uctible, 
^  qui  peut  par  conséquent  aller  à  la  postétîté  la  plus  recu- 
lée. En  1804$  Archimède  sortant  du  bain;  Une  table -de 
nuirbre  bklnc  représentant  Napoléon  couronné  par  la  Vic- 
toire; Apollon  et  Diane  frappant  Niobé  et  ses  eofane;  Des 
Nommées  et  des  trophées ,  frises  exécutées  à. l'huile  sur  le 
verre  ;  La  mort  de  St.  Joseph ,  esquisse. 

LAGRÉNEË  (Anthelme-François),  peintre  d'histoire  ^ 
de  genre ,  de  portraits  à  l'aquarelle ,  de  miniature^et  de  ca- 
lmes ,  Paris  9  au  palais  de  l'Institut ,  quai  Gonti ,  q3  ^  né  dans 


celjLe  vUk»»en  i77§',  fils  de  Lagrënée  aîné ,  él.  de  Vincent.  ^ 
eTûjf.  y  en  liho^  Plusieurs  portraits;  Un  Grec  conduisant  ui 
char,  peinture  sous  glace  ;  Un  Grec  attaqué  par  un  tigre,  id 
Eil  1801  ,  Portrait  en  pied  de  Georges  Lafayetle  fils;  Plu 
sieurs  fniniatures.  En  2802 ,  Un  dr^on  combattant  un  ma 
meluck  pour  s'emparer  de  son  drapeau ,  dessin  à  la  seppia 
En"  i8o4  ,  1806 ,  1810 ,  1812  et  i8i4  ?  Plusieurs  portraits;  e 
en  18 19,  OEdipue  rencontre  Laïus  dans  le  sentier  funeste 
MUe.  Geoi^ds  dans  le  rôle  de  Camille  ;  Un  enfant  jouant  ave 
son  cheval  ;  Portrait  de  Mlle.  Bourgoiu  dans  Tippoo-Saël». 

LAGfRENEE  (J,-B.) ,  dessinateur  d'ornemens ,  Paris,  :] 
des  Champs-Elysées,  3.  A  exp.  ,  en  18 149  Les  vierges  sag^ 
et  les  vierges  foHos  ;  Vue  du  Musée  des  monumens  françai 
(on  y  voit  le  tombeau  de  Yalentine  de  Milan)  ;  Uerminic 
aidée  de  Yafrin ,  porte  des  secours. à  Tancrède  blessé  ;  Adar 
et  Eve  chassés  du  paradis  terrestre  ;  St.  Jérôme  ;  Frise  repré 
sentant  un  arc  dé  triomphe. 

LAHOUSSAYE  (Pierre) ,  violoniste ,  né  à  Paris  en  1785, 
et  txiprt  en  1818 ,  él.  du  célèbre  Tartini.  Après  un  assez  long: 
séjour  en  Italie  et  à  Londres ,  il  revint  à  Paris  et  y  fut  chai^ 
de  la  direction  de  l'orchestre  du  Concert  spirituel ,  en  1779» 
flèsuite  celui  de  la  Comédie  italienne ,  enfin  celui  du  théâtre 
de  Monsieur,  qui ,  plus  tard ,  fut  réuni  à  Feydeau.  Il  a  laissé 
huit  œuvres  d&  Sonates  pour  violon ,  trois  œuvres  de  Daoset 
une  douzaine  environ  de  Concertos  pour  l'église.  Lahoussaye 
fut  long-temps  professeur  de  première  classe  au  Conserw 
tbire ,  où  il  était  entré  dès  la  création. 

LAIR  (JeaB- Louis-César) ,  peintre  d'histoire  et  de  por- 
traits ,'né  en  1781  à  Jan ville  (Eure-et-Loire),  ayant  demeuré 
à  Paris  depuis  Tàge  de  16  ans ,  et  mort  à  Janvilfé  en  182B) 
el.  deiAegnault et  David.  lia  peint,  pour  la  cathédrale d^ 
Metz,  La  vocation  de  Ste.  Glossinde ,  16  p.  sur  12  ,  quiltt^^ 
valu  ]^  méd.  d'or  au  salon  de  i8j7  ;  Sept  tableaux,  du  Ch^ 
min  de  la  Croix ,  10  p.  sur  12  ;  La  mise  soi  tombeau ,  i4''  ^^ 
tion ,  qui^a  été  gravée  par  Dtbard ,  et  dont  le  pape  Léon  3^' 
A  accepté  la  dédicace  ;  Les  Vertus  théologales  ,5  p.  sur    ' 


LAI 


Les  filles  de  Jeruealew  ,  1 1  p.  sur  9  (P^,  P<H^^  Tëlpise  ,S(— 
AmbrcHse  de  Popincourt  ;  Une  desceate  de  Croix  9  iS  p.  si}r 
12, .pour  la, cathédrale  d'Uzès.  M.  J^air  a, en  outre  exp.  au 
M.  R. ,  en  180$ ,  Le  soir,  paysage ,  sujet  de  ytiiçtoire  de  J^o- 
bie.  En  1808  f  Hylas  ravi  par  las  nymphes.;  Pytbagore  em- 
peche.im  jeune  homme  de  battre^son  cbien^^pàysageç^  Jeanne 
d'Aïc  (salles  de  la.  mumcipalile..de  JanTÎile),  En,  i8{0 ,  Se- 
cond départ  de  St.  Louis  en  Palestine»  £n  1812,  Th.étis^  En 
1817 ,  St.  Vigor  (Ml,  I.;,-  pour.  Bayeux.  En  '1819,  Le  Christ 
mis  au  tombtfau ,  pour  Metz  ;  Le  Christ  en  croix,  pour  Avi- 
gaon  (M.  L)^Prométhée.sur  le  mont  Caucase,  desttaépour 
les  salons  de  Gompiègne  ;  Portrait  en  pied  de  Loui^  XYIIl 
(M.  d.  R.)»  pour  la-Coui*  royale  de  Caen;  Circc  recevant 
Ulysse  (M.  d.  R.).  En  182a  ,  Jésus  portant  sa  croix  (P.)*  St; 
Léger,  évéque  d'Autun  (M.  I.)  y. pour  la  cathédrale  de. .cette 
ville.  En  1824  v  Portraits.  Et  en,  1827  ,  La  résurrection-  de 
Lazare.  Le  dernier  ouvrage  de  ce  peintre. a  été  fait  pour  le 
Calfaire.  On  a  encore  de  lui  une  multitude  de  portraits'  et 
cUs  tableaux  de  petite  dimension.  11  professait  le  dessin. 

LAITIE  (Charles-René) ,  statuaire ,  ancien  pensiogiiaire 
<lu  roi  à  Rome ,  r.  de  Yaugirard ,  102 ,  né  à  Paris,  en  1782  , 
él  de  de*Joux.  U  a  exp.  au  M.  R. ,  en  i6ia ,  Buste  d*honune 
Cfi  marbre.  En  ifii4  ,  Buste  du  roi.  En  1817 ,  L'astconeme , 
lias^eUef  destiné  pour  la  fontaine  de^  la  .Bastille.  Ep  ^^19, 
St  Jean-Bapttste  (P.).  En  1822 ,  Buste  en  marbre  de  Tiolier, 
gntreur-général  des  monnaies;  Statue  de  La  FonJtaine,  en 
«ïarbre,  6  p.  de  haut  (M-.  !.)•,  pour  la  ville. de  Chiieau-* 
'Hiierry  ;  St.  Luc,  statue  en  pierre,  la  p.  de  haut«(M.  I.) 
(cathédrale  d'Arras).  Sn  1824  9  La  Charité  ,  grpupe  en  plâtre 
(P.)>  pourFéglise  de  St.-£tienne-du-Mont  ;  Un  has^relief  en 
lûerre  à  Fœil-de->hQeuf ,  dans  la  cour  du^Louvre,  représen- 
ta&tla  Justice  etla  Force  (M.  d*  R)  ;  Buste  de  Mme.  Tiolier. 
^  1827  '  Homèr6fyt^statuè'<Aodèle  €H  plâtre,  5  p.  9  po.  de 
pntptHrtion.  M.  Laitié  a  fait  en  outre  Le  plafond  de  l'escalier 
du  palais  de  la  Bourse,  représentant  Thémk  et  Maixure  (P.); 
Vn  bas-relief  en  marbre ,  représentant  la  Peinture ,  placé 


LAL 


tlans  le^^g[nin4^caliierd#  Musée ,  6  p^de  propèrt.  (M.  d«  R.). 
exécuté  en  iSaS  et  compris  dansTexp.  de  1827,  G^artistf 
est  occupe  en  ce  moment  à  terminer  un  groupe  ajant  la 
Charité  pour  figure  principale  ,  et  qui  doit  décorer  le  fron- 
ton de  kl  nouvelle  église  deJNotre-Dame-de^Lorette,  dites 
le  fâtâ)Ourg  Montmartre.  Ge  groupe  en  pierre  (P.)  aura  8  p 
3  po.  de  hauteur.  Il  a  obtenu»  une  méd.  à  «l'école  royale ,  ea 
l'an  YIII  ;  le  second  grand  prix  de  sculpture  en  l'an  XII ,  M 
1*'  gr.  prix  en  1804 ,  et  une  méd.  d'or  au  salua  de  1824. 

LAJOYE  (N.) ,  peintre  de  paysages^  animaux  et  fixés 
r.  du  Petit*Lion-St.-Sau^ur ,  26,  ne  à  St.-Ghabraix  (Greoft.- 
le  17  juin  1773.  A  exp.  au  M.  R.  ^  en  1823  ,  Un  pajsage  b^ 
torique.  Marins  aux  marais  de  Minturnes.  En  18249  HJ 
paysa^  historique ,  Henri  de  Sicile  (sujet  tiré  de  Gil-^Blas 
Au  Musée  de  Douai ,  en  18^7  ,  Un  paysage  d'après  natur« 
tableau  acheté  par  là  ville. 

LALLEMAND  (Adrien-Toussaint),  graveur  en  tiopo 
graphie  9  r.  St.-Jaoques,  66,  né  à  Paris  le  20  juillet  175^; 
él.  du  dépôt  de  la  guerre ,  où  il  est  eneore  employé.  A  grave 
les  Cflobes  de  18  et  14  po.  pour  l'Atlas  de  M.  Lapie,  et  l'At- 
las de  France  en  24  feuilles ,  d'après  M.  Bonnet.  On  a  en- 
core de  lui  la  Garte  d'Espagne  et  de  Pcn-tugal  en  63  feuiUes 
grand  aigle,  d'après  M.  Galmet  de  Beauvoisin,  exécutée 
60US  la  direction  de  M.  le  comte  de  Laborde^  ec  l'Atlas  nvÀ^ 
Pënel  de.So  feulUes ,  d'après  Lapie*  Get  artiste  a  mérité^en 
1^1 3,  d'<étre  exempté  delà  conscription,  faveur  réservée  à 
l'élève  qui  s'est  le  fdus  distingué  dans  l'année. 

LALOS  (Jacques),  architecte >  r.  Nf{ave-St.»Eustache ^ 
28 ,  né  dans  Le  département  du  Gahpudos.  Est  auteur  d'^ 
ouvrage  intitulé  2  De  la  cemposithn  des  parcs  et  jardins  pi^ 
resques.  Ses  travaux,  comme  architecte ^  consistent  enb^ 
mens  élevés  à  Paris ,  entre  auâ^es  la  Maison  égyptienne,. pl^ 
du  Gâire,  et  une  maison  eH  sl^le  gothique,  rue  St.^MarC^' 
Il  a  fivt  aiissi  la  composition  et  la  distribution  de  plusie^ 
parcs ,  jardins  ,  etc. ,  dans  les  environs  de  Paris  et  dans  t^ 
grande  partie  de  la  Franee. 


LAMBERT  (Georges^Joseph-Laurent) ,  musiqpnlioih* 
XM)siteur,  r.  da  port  Mabon^  12 ,  ne  à  Arras  fim  17801»  Il  eut 
pour  maîtres ,  d'abord  son  père ,  puis  Sehorn ,  maître  de 
chapelle  à  St.- Pierre.  Après  avoir  e'té  cpiel^e  teni^s  attaché 
comme  chef  d'orcbastre  à  la  troupe  qui  exploitait  le  dépar- 
tement du  Nord  y  de  1795  à  ji8o5 ,  époque  àlaqu&Ue  il  cdm- 
{X)sa  pluaieûrs  morceaux  de  musique  pour  l'instaïlatio^  à^ 
Tévêque  d'Ainiens ,  il  vint  se  fixer  à  Paris ,  où  il  se  li^e  en«> 
core  aujourd'lmi  à  l'enseignement  de  la  musique  voçsde.  Ou* 
tre  un  grand  nombre  de  Rom^nees  et  Rondos ,  entre  autrto: 
Qu'il  est  doive  ce  premier  désir;  De  lapudeutsà  sp^  aurore*; 
Bespeçtez  l'aimable  candeur  ;  Les  adieux  d'une  fiHe  à  sa  mèréj 
Cécile  ou  l'amout  ;  Les  bords  de  la  Loire  ;  Le  cantique  àl^l^ 
phonsine,  etc, ,  M.  Lambert,  a  composé  plusieurs  G«ntale6 
à  trois  voix  ;  un  Chceur  de  vierges  à  trois  voix  ;  Trois  Quatuors 
pour  deux  violons ,  alto  et  basse  ;  et  quelques  morceaipc  de 
i&usique  d'alise  :.  Domine  salvum  à  deux  voix  ;.<IIIa|^ifieeit 
à  quatre  voix;  Salutaris  boslia  à  «trois  voix,  etc.  Il  est  pro- 
fesseur de  chant.         «...  ^ 

LAMI  (Eugèoe) ,  peintre  de  batailles  et  de  genre,  r.Aes 
Marais-St.-Germain^  «7  ,  né  à  Paris,  él.  de  M.  Horace  Y^- 
xiet.  lia  exp.  au  M.  R^.,  en  1824  9  Combat  de  Puerto  da  Mi- 
niTete ,  en  Espagne  (gai.  du  Lux.)  ;  et  des  Etudes  de  chevaie». 
£n  1827  ,  Combat  de  Tramaced;  ^evue  de  l'armée' russe 
dans  les  plaines  de  Moscou ,  acquis  par  le  marquis  de  Yogué; 
l'e  prenûer  4e  ces  tableaux  a  valu  à  Uautçur  une  mëd.  ^r. 
Ou  doit  au  mémear^iste  plusieurs  portraits ,  dont  celui  du 
ii^échal  de  Hohenloe-Bartenstein  ;  Ùn.gnuid  nombre  d«  vi- 
gnettes pour  l'histoire  de  SKQpoléqn ,  âil-Blas ,  Don  Qui- 
chotte, Walter-Scott ,  etau  ,;et.plusiettra^recueil9Nle  lithogr|i- 
phies  de  gen^e,  telles  que  I^  epnlret^itf  34  Ypjsagô  en-Angle- 
^rre  et  en  Ecosse ,  etc*    •  •  • 

LAMOTTE ,  peintte  d'histoire  natur^e ,  Paris ,  t.  des 
Boulangers  9  1 3 ,  près  le  Jardin  des  plantes.  A  ^xp.  i^en  iSi^» 
Un  geai;  Un  perroquet.  En  1817  ,  Un  toucan;  Une  perru- 
che ;Un  pinson  gros  bec,  tous  peints  Ar^rcelaine.  En  1822, 


89^ 


Oise^ix^t  omemens  ;  Faisan  et  t:orbeau.  En  tS^JL ,  Un  geai        ^ 
l)|ieade  Gayettne  ;  Un  coq  combattant  un  dindon.  ^^     ^ 

.     LANÇRENOHf  (Joseph-Ferdinand) ,  peintre  d'histoire ,  ^  /a>; 

lwdu-FQ(ur-St.-6ei%4În,9  4^  né  à  Lods  (Douhs)  en  l'an  11^  ^^^  fi^ 

éi.  de  Ciroddt.  On  ande  lui  les  ouvrages  siûvans  :  Tobie  rei^^^  '  '^^cq 

daût  la  vu.e  à  son  père ,  &  p.  sur  4  ^  exp.  en  1819  (M.  d.  R^ j  ,%a 

f|[a]^rie  dé  FQntainebleau).  Le  plafond  du  salon  de  la  di:^^.  '^^^^, 
chessQ  de  Berrj,  représentant  Borée  enlerant  Orjthie,  9 


%  ta  1 


anr.  7  •  (|M[.  d.  R.)  >  exp.  en  1822  ;  Le  fleu\«  Scamandre ,  8  y>.         ^ 
8itf^6,'(M.  d*.  R.),>exp.  en  1824  (galerie  du  Lux.).  €e  taft>/         _^J 
a  été  litliographié  par  M.  Aubry  Lecomte ,  L'apothéose  de        xc£    '  § 
été.  Generiève,  9p.  sur  7  (P.),  exp.  en  1827  (église  de  St.         ji^.  ^ 
Lj^urent)'.. L'artiste  en  a  publié  une  copie  lithographiée;  La         î^.-  Me 
Paix  •  la  Justice  et  l'Abondance ,  tableau  placé  dans  une  des         ^^3^,-.  ^^_ 

galles  du  Conseil  d'état  (M.  d.  R.-)*  exp.  en  1827.  Cet  artiste  ^^  j^^^^ 

a  î^\j^  uïi  dessin ,  exp.  à  la  Société  des  Amis  des  Arts  en  1839,  j(^  étaii 

du  portrak  de  la  duchesse  de  Berry  accompagna  de  ses  en-  :èK  ^^  ^ 

£ans9  d'après  le  tableau  de  Gârard ,  pour  Texécution  d'une  i^t  ^^  1 
l^es  gravures  de  cette  année.  I!  a  ren^rté  le  second  grand         LiPQ>Q 

p(jk  ejt  1816 ,  une  méd.  à  l'exp.  de  181 7  »  et  ime  mention  Jeatûs,  g 

d^ntését  en  i3],8.  ^  Htaî^^i, 

.     I4ANDOJV  (Gharles^Paul),  peintre  d'histoire,  né  à  No-  U^m.  4 

i^Mïi  (Orne)  vers  1760,  et  mort  à  Paris  en  18:2^,  était  él.de  ^^àrAca4| 

Reguault.  Il  remporta,  jeune  encore^  le  .grand  prix  de  pein-  «îcrta  â  ^ 

ture^  et  depuis  son  l'et^ur  de«Rome  set  tableaaix  parurent  à  {.leete  du  I 

di^se»  expositiops..4a  Musée.  Yoici  tes  principaux  1  Sujet  ht  q«aliti| 

pastoral,  exp.  en  1800s  Le- bain  deYii^inie,  exp.  en  f8oi;  fsoale  de^ 

Autre  siyet  pasto/al,  exp.  .en  iJ^2  ;  Léda,  PoUux  et  ffélène,  %,  i8a8«| 

exp.  en  1806;  PliisieurscportfâLÎts,  exp.  en  1808;  Yénuset  .^suteiiri 

l'Amour, exp. en  i8|p  ;  Pâijjjtait  Virginie,  exp.  en  1812 (Lu^);  .  lAHBÉ 

/été  tle  Viei^Qj  njèwe  e:^^  ;.  Béi^le  et  Icare,  (gai.  du  Lux»)-  *>  «n   i8i 

Mais  ses  ouvrages  le»<plus  inaplbrtaDs  sont  les  dessins  au  trait  aère  èej 

dQs  âhefs*^d'(euwe  de  l'école  «mçienne  ainsi  que  de  l'école  "U  Bugi 

moderne ,  et  ^^xeux  qu'il  a  joints  aux  livres  qu'il  a-publiés  '^séchai 
sur  Icis  arts,  saLyoir  i  Nouvelies  des  arts,  5  vol.  in-8'  ;  Jnnales  m}G| 

du  Musée  et  de  Véc<^  moderne  des  Beaux^ArtSy  1 7  toi.  in'8*>         •j^^e.  1 


\'^ 


LAN 


oubliés  de  1801  ài8io;  Paysages  et tiâ^leimsc €lé^enre^ ^^^^ 
n^',  1^5  \  Annales  du  Musée ^  a^  collection,  12  ipol.  in^*; 
"La  galerie  Gustiniani  et  la  galerie  Massias^  33  voL ,  chitpljs 
•'ol.  contient  72  pi.  ;  Fies  et  œuyres  des  peintres  tes  pltm  té- 
éhresy  ao  vol.  iii-4.*)  i8o3  et  suiv.  ;  Des^çription  de  Taris  fMê 
eséd^ce^y  2  vol.  in'8%  1806  à  1809;  €ial€rie  hifiiqrique  4cs 
lommes  les  plus  célèbres  de  tous  les  siècles  et  de  téutas  'les  irn^ 
ionSf  12  vol.  in-12;  Choix  de  biographie  ancienne  etmod^ke^ 
&  vol.  in'i2  avec  i44  portraits  ;  Antiquités  d'Athènes  y  3  vol. 
u-folio  ;  Description  de  Londres  et  de  ses  édifices^  i  vol,  in?"^ 
lyec  4^  planches  ;  Amours  de  Psyché  et  Cupidon^  in-f<c^oaJ^ec 
^2  pi.  ;  Le  saint  Évangile  de  N,  S,  Jésus-Christ^  iïs-'^  *9\<fc 
Di  pi.  ;  Recueil  des  ouvrages  de  peinturé  et  sculptmre.  qU^  ont 
concouru  pour  les  prix  décennaux^  inr8**  avec  %6  plani^s; 
Àtks  du  Musée  ou  catalogue  figuré  de  .ses  tabkaum  et  '^g^afùèfi, 
Landon  était  conservateur  des  tableMK  dm  Musée^  ^intï^ 
du  duc  de  Berry,  membre  de  plusieurs  académies^  coiÂ^es- 
pondant  de  la  quatrième  classe  de  l'I&stitut,  etc. 

LANBON  (Charles-Henri), architecte,  &ls  du  préctféentr, 
àBeauvais,  né  à  Paris  en  179I9  él.  de  l'éccde  royale,  a  reni* 
porté  en' 181 3  le  second,  puis,  l'année  soivantie,  le  premier 
grand  prix  d'arêhltecture  au  concours  de  TËistitut,  et  a  en- 
Toyéà  l'Académie  des  Be^rux-Arts,  La  rêstauranioti  du  tëix)|>le 
deVesta  à  Rome,  exp.  en  1819.  Nommé;  à  son  retour  ,.aii^ 
chitecte  du  département  de  TOise,  M.  Landon  a  coâi^Cmit'  éji 
cette  qualité,  THôtel-Dièu  de  Beauvais,  1B27  ;  La  tïi&isqi]^ 
centrale  de  détention  à  Glermont,  1B28;  Letfiéâtl^e'A^B9«i&)- 
^ais ,  1828.  Cet  arti&te  était  architecte  du  gouueiteniesft  et 
dessinateur  du  cabinet  de  M.  le  dauphin. 

LANEUYILLE  (J.-L.),  peintre  de  poi^^its  à  l'hôAtti^tA 
exp.  en  1800,  1804,  1808,  181 2,  ijBi4  et  1817,  un  gvanâl 
nonibre  de  portraits  parmi  lesqjpieKs  nou»  citerons  ceux  de 
M.  La  Bussière,  Chaptal  sénateur;  Foataiine  ,  arebit^e; 
k  mafféchal  Serruriev }  le  comte  Demâdoff,  etc.  '  *« 

LANGE,  statuaire,  Paris,,  r.  de  la  BibUo^àqi^^  4?  -^^^ 
Toulouse.  A  exp.  en  »8oi,  Un  buste  du  grand  €oft>ert,  exé* 


LAN 


cuté  en  niaifbre  pour  la  galerie  des  consuls  ;  Ësculapé  e 
gnant  aun  hommes  la  yerta  des  simples  qu'il  leur  mo 
iliodèle'.  En  1804  ,  Le  même  ouvrage  terminé,  qui  0 
un  prix  d'enëourdgement.  En  1810,  Bacchus,  statue  en 
brdi  Le  Printemps,  ntodèle.  En  181 2,  Deux  bustes  en 
bre,  portraits.  En  i8i4»  Anacréon  et  l'Amour.  En  1 
Buste  "de  Me'uage  ;  Le  printemps ,  terminé  en  marbn 
1824»  Buste  en  marbre  du  chevalier  Geoffroy  d'Astier, 
tainè  au  corps  royal  d'état-major.  M.  Lange  est  charg 
ta  testàuration  des  statues  au  Musée  royal  depuis  18 10. 
'  LANGLAGE,  peintre  de  paysages  à  la  manufai 
rdyale#d6  porcelaines  à  Sèvres.  A  exp. ,  en  181 7  ,  Une 
prise  à  l'cSitrée  du  village  de  Ville-d'Avray  ;  Autre  dans 
de  Seguin  ;  Autre  du  châ teau  de  St.  -Gloud .  En  1819, 
du  Baiiphiné ,  effet  du  soir  ;  Yue  prise  sur  la  hautei: 
Meudon  ;  Autre  près  Ae  Bellerùc  ;  Vtie  de  la  Chartreuse 
le  ïtaupbiné.  En  i8!22,  Vue  d'un  étang  dans  la  foré 
Chantilly;  Vue  du  parc  de  St.-Cloud  ;  Vue  du  nouveau 
de  Sèvi-es  ^Vue  des  environs  de  Grenoble  ;  Vue  de  la  font 
^ff  Ville-d'Avray  i  Vue  des  environs  de  St. -Denis  ;  Vue  ] 
à  fiacrte^Combe ,  sur  lé  lac  du  Bourget.  En  1824  »  Vue  ] 
à  Sassenage  ;  Vue  pvise  sur  les  bords  de  l'Isère  ;  Vue  ] 
à*  Vt^rèpe  ;  Vue  prise  au  mont  d'Or  ;  Vue  prise  aux  envi 
de  Royat,  etc. ,  etc.  M.  Langlacé  a  obtenu  ,  en  1817 , 
rdéd .  «Teticom-agement. 

'  *  LANGLB  (Honoré-François-Màrie),  musicien-con 
sitadt)  né  à  Mofeaco,  d^ine  famSle  française,  en  1741 
moH  le  so  septembre  1807 ,  él.  de  Gaffaro.  Il  étudia  la  < 
position  au  Conservatoire  de  la  Pietà ,  à  Naples ,  où  il  1 
huît'ifés,  et  y  devint  premier  maître  de  chapelle.  Il  vi 
iJ^aKis.vers  .1768 ,  et  donna  au  Concert  spirituel  et  à  celu 
amateurs  les  cantates  Sapho ,  Gircé ,  Akide ,  etc.  ;  puis  â 
cac^é<)(iie  royale  de  musique ,  Gorisandre ,  3  actes  ,1791; 
ti^Aïus  et  Stratonice  avait  été  joué  quelques  années  avâi 
Théâtre  de  hi  éour.  Les  autres  ouvrages  dramatiques  d 
artiste«ottt,  :  Oreste  et  Tyndare  ;  Mahomet'  U  ;  Lavbisiei 


LAN 


t^lK)ixd*Alcide;Médée;  Tancrède;  L'auberge  des  volontaires; 
LiesYengeances;  ce  dernier  ouvrage  n'a  pas  été  représenté,  et 
se  trouve  en  manuscrits  à  la  bibliothèque  du  Conservatoire. 
Comme  théoricien,  on  a  de  lui  un  Traité  d'harmonie  et  de  mo^ 
^mktion^  ^79^  >  ^^  TVâi/e  de  la  basse  sous  le  chant ^  ^?97  »  un 
traité  de  lafêtgue^  1800;  et  une  Nouvelle  mptàode  pour  cMffrer 
ics  accords^  1801.  Langlé,  professeur  de  clavecin  et  de  coni- 
p^Mition,  fut  maître  de  chant  à  l'école  royale,  membre  et  bi- 
bliothécaire du  Conservatoire  de  musique ,  etc. 

LANGLOIS  (Ëusiache-Hyacinthe),  dessinateur  et  gra- 
veur à  l'eau-forte ,  à  Rouen,  né  à  Pont-de-U  Arche  en  1777  , 
éi.  de  David.  Qn  a  de  lui  un  grand  nombre  de  compétitions 
rq»rësentant  pour  la  plupart  des  Paysages  et  des  Moniimens 
gothiques ,  exécutées  au  crayon  ou  à  la  plume  et  de  petite 
dimension.  La  conunission  des  antiquités  du  département  de 
la  Seine-Inférieure  possède  beaucoup  de  dessins  et  crq^uis 
de  cet  artiste ,  d'après  les  monumens  antiques  de  cette  por* 
tion  de  la  Normandie,  Gomme  graveur,  il  a  «xécuté ,  diaprés 
ses  compositions ,  des  Frises  allégoriques  et  philosophiques, 
dana  le  genre.de  Théodore  de  Bridge,  et  une  infinité  de  plan- 
ches au.  trait  dans  des  ouvrages  littéraires  ou  arehéologiqust^ 
dont  quelquefois  il  a  lui-mêine  rédigé  le  texte  ;  entre  autres  : 
l' Notices  sur  les  manuscrits  du  moyen  âge  ;  a®  Histoire  monu-^ 
fntntaîc  dç  la  cathédrale  de  RoK^en;  3^  De  la  peinture  sur  verre; 
4*  Mémoire  sur  le  tombeau  de  Jumiége ,  et  Antiquités  de  ,ce 
^'ma^tère  ;  ô*  Mfisai  historique  sur  tabffajre  de  FonteneUe  et  de 
«Saji  FandriHoi  6*  Notice  sur  les  tombeaux  gallo-romains  dé^ 
^^of»erts  à  Mauen  ^  7*  Mofwjnens  ,  sites  et  e^stames  de  la  Nor^ 
^ndigj  etc.  Jjtf »  Langjûis  est  aufourd'hui  professeui:  à  TAcch 
demie  do  dessin  et  de  peinture  de  Rouen ,  membre  de  TA- 
^déjnie  des  sciences  de  cette  ville  et  des  Sociétés  royales  des 
^9&{iiaire$  de  France ,  d'Ecosse ,  etc.  Sa  fille  et  son  élève  , 
MUe.  Espérance  L^glois,  a  dessiné  <t  gcavé  plusiei^rs  plan- 
tes pour  les  ouvrages  de  âon  père. 

LAMGLOIS  (Jérôipe-Martin) ,  peintre  d'histoire ,  r.  de 
IftP^inière,  9,  né  à  BajiB  en  1779,  él,-  de  David.  Il  rem- 


LAN 


porta  en  i8oS  le  2®  grand  prix  de  peinture  au  concours  d 
rinstitut,  et  en  1809  le  i*'^  grand   prix.  Le  sujet  était 
Prîain  aux  pieds  d'AohiUe.  Depuis  son  retour  de  Rome ,  ' 
a  exp.  successivement  au  salon  :  En  1812  et  18149  L'abk 
Sicard  donnant  une  leçon  à  ses  élèves.  En  181 7  ,  Gassand.-' 
au  pied  de  la  statue  de  Minerve  (Lux.)  ;  Ajax  sur  le  rochei 
Déjanixe  enlevée  pso*  le  centaure  (M.  I.).  En  1819,  Àlexai 
dl*e  cédant  Gampaspe ,  sa  maîtresse ,  à  Apelie  (Musée  de  Toi 
louse).  En  1822 ,  Diane  et  Endymion  (M.  d.  R.)  (Lux.),  gi^v 
par  MùBer  ;  St.  Hilaire  écrivant  contre  l'arianisme  (cathé^ 
dràle  de  Bordeaux).  En  1824  9  Belzunce ,  évéque  de  Muv 
seille  (M.  I.)  (Musée  de  cette  ville)-  En  1827 ,  Mort  d'Ejr- 
netfao  (M.  d.  R. )  (Lux.);  Beaucoup  de  portraits  en  pied 
et  en  buste ,  etc.  M.  Langlois  a  obtenu ,  au  salon  de  1817, 
une  rnéd.  d'or,  la  grande  méd.  deux  ans  après,  et  a  été 
nommé ,  en  1822 ,  chevalier  de  la  Légion-nl'Honneur.  0 
tient  utelier  d'élèves. 

LANGLOIS  (Gharles) ,  pekitre  de  batailles,  Paii?,r. 
de  Latour-d' Auvergne,,  iS,  né  à  Beaumont  (Galvados)le  22 
juillet  1789,  él.  de  Girodet  et  d'Horace  VerHet.  H  a  exp.  «» 
Af.  R. ,  en  1822  ,  La  bataille  de  Sédinam ,  pour  laqujelk  il^ 
obtenu  la  même  année  une  méd.  d^or  (au  comte  Rapp).  ^ 
1824,  Passage  et  bataille  de  Larsobispo,  le  8  août  i9^) 
Prise  de  la  grande  redoute  de  la  Moscowa  en  181 2  ;  ces  deux 
tableaux  appartiennent  au  duc  de  Vieenc'e  ;  Passage  du  Lech, 
en  1796 ,  parle  général Gouvion  St.-Cyr  ;  Vue  d'orne  caseade 
du  mont  d'Or  (au  marquis  de  Lauriston).  En  1827,  Passage 
de  la  Bérésiïia ,  grftvé  par  Victor  Adam  (au  marquis  de  Gham- 
braj,  cdo&el  d'artillerie);  Bataille  de  Walls  (au  HnaréclialGoa- 
vion  St.-*CSyr),^€ombàt  de  Bénoutb,  lithographie  parMorio 
Lâvigûe  (d.  d'O.)  ;  Campillo  de  las  arénas  (Lux.).  M.  Laiigl<'i^ 
est  auteurdu  Voyage  pktoresque  ètinilitcùre  en  Espagne, iéH^ 
au  maréchal  €rouvi«n  Sti-Gyr  ;  du  Panorama  de  Navarip^  ap^ 
Vo»  voit  rue  des  Marais-du-Temple ,  4p.  Get  artiste  doi* 
exposer  au  salon  de  i83i ,  Gombat  de  Navarin ,  tabl.  de  i> 
p.  (M.  d.  I.  M.)  ;  Bataille  de  Montereau  ;  Bataille  de  Vau-- 


k 


LAN 


lamp  ;  Assaut  de  Girone  ;  Plusieurs  vues  des  environs  d'Al-* 
er,  et  le  combat  de  Sidi-el-Feruch.  M.  Ch.  Langloîs  est 
Qcien  élé  de  l'école  pol^r  technique  ;  il  est  chef  de  bataillon 
u  corps  royal  d'état-inajor ,  et  chevalier  de  la  Légion- 
l'Honne.tr. 

LANGLOI&DÉ  CHEVREVIU^E  (  Lucien-Théophile- 
bge-Sosthène) ,  peintre  d'histoire  et  de  portraits  ,  Kouen  , 
léàMortin  (Manche)  en  i8o3 ,  él.  de  M.  le  baron  Gros.  Ses 
mncipales  productions  sont  :  Une  copie  de  la  M adona,  d'a- 
}rès  Raphaël ,  1 1  p.  sur  8,  fait  en  11825 ,  placée  dans  l'église 
le  Belbeuf  près  Rouen  ;  Une  copie  du  grand  portrait  en  pied 
ie  Charles  X ,  d'après  M.  le  baron  Gérard ,  pour  la  ville  de 
Rouen  ;  Une  copie  du  Portrait  de  Bdssuet ,  pour  Dijon  ;  Une 
copie  du  portrait  de  la  duchesse  de  Berry ,  pour  la  manufac-' 
tare  royale  des  glaces  ;  Un  portrait  de  la  méine  princesse  , 
donné  par  elle  à  la  ville  de  Dieppe  ;  Une  assomption  de  la 
Vierge,  5  p.,  hommage  de  l'auteur  à  la  ville  de  Mortain  ; 
Une  Nativité,  12  p.  sur  8,  placé  dans  l'église  du  couvent 
d'Ërnemont.^  Dans  les  voyages  que  M.  Langlois  a  entrepris 
dans  l'intérêt  de  son  art  ^  il  a  fait  :  en  Italie  ,  Le  portrait  de 
Mme.  Lucien  Bonaparte;  Celui  de  M.  de  Sautis.  A  Genève, 
Celui  de  M.  Ëynard.  En  Grèce ,  Celui  d'une  jeune  femme  de 
Mégare.  A  Pompeïa,  Les  copies  des  principales  peintures 
^tiques.  Depuis,  en  182g,  à  Rouen,  Les  portraits  de 
M.  Narcisse  C..... ,  de  M.  l'abbé  L...*. ,  de  M*  Auguste  Le^ 
J6Une;  Un  ange  terrassant  un  mauvais  génie,  tabl.  de  7  p.  sur 
5,  dont  il  a  fait  présent  à  l'église  St.-Patrice  de  Rouen  ;  Une 
Apparition  de  la  Vierge ,  n  p.  sur  7  ,  pour  la  ville  de  Rouen. 
Cet  artiste  a  été  employé  aux  travaux  du  sacre.;  il  a  obtenu 
de  la  ville  de  Rouen ,  à  titre  d'encouragement  et  de  récom-* 
pense ,  en  iSaS ,  une  somme  de  800  f i*. ,  et  en  1 826 ,  une 
somme  de  1  ,obo  fr.  Il  tient  atelier  d'élèves,  enseigne  la  per- 
specdve  et  donne  des  leçons  particulières. 

LANGLOIS  DE  SÉZANNE  (Claude-Louis),  peintfe  de 
portraits,  ancien  directeur  de  l'école  de  dessin  à  Sei^s  ,  Pa- 
'»,r.  Geoffroy-l' Angevin ,  7  ,  né  à  Sézanne  en  1767  ,  él.  de 


LAN 


Beaufort.  Ses  principales  productions  sont  :  Un  grand  nom^ 
bre  de  portraits  des  généraux  français  les  plus  célèbres  ;  Le^ 
portrait  de  Sonini ,  continuateur  de  BulFon  ;  ce  portrait  a  ét^ 
gravé  par  Voissart  ;  Plusieurs  sujets  pour  le  frontispice  d'un«L^ 
bible ,  gravés  par  Voissart  ;  Une  Nativité  ,  d'après  RaphaëL^ 
exp.  en  i8ig  ;  Des  tableaux  de  famille.  Les  travaux  de  c  ^ 
artiste  ont  souvent  figuré  aux  exp.  du  Musée  depuis  vin^~^ 
cinq  ans.  Il  tient  atelier  et  donne  des  leçons  particulières. 

LANGLUME  ,  imprimeur  et  lithographe ,  Paris ,  r.  ^ 
VAbbaye-St. -Germain ,  4-  -^  ®^P*  >  ^^  1822  ,  Un  cadre  de  ma- 
rines  litliographiées  et  de  Portraits.  En   18249  Portrait  de 
Henri  lY ,  d'après  M.  Mauzaisse ,  et  dessiné  par  M.  Planât; 
Le  triomphe  de  Trajan ,  d'après  Prud'hon  ;  Un  cadre  conie^ 
nant  des  vues  de  Mortefontaine  ;  OEdipe  et  Antigone,  d'après 
M.  Fragonard. 

LANNO  (François-Gaspard) ,  aîné^  sculpteur,  présente- 
ment à  Rome ,  né  à  Rennes  en  1799,  éL  de  M.  Gartellier.  0 
a  remporté,  au  concours  de  l'Institut,  le  grand  prix  de  sculp' 
ture  en  1827.  Deux  ans  auparavant,  au  même  concours ^ 
aucun  des  aspirans  n'ayant  paru  mériter  lé  premier  prix, 
l'ouvrage  de  M.  Lanno,  jugé  le  meilleur,  avait  obtenue 
second  prix.  Il  a  envoyé  de  Rome,  en  i83o,  pour  sa 
deuxième  année ,  le  modèle  en  plâtre  d'un  Ba»-relief  i^ 
moyenne  proportion,  représentant  Pandore  chez  Épiméthée.      j 

LANSAC  (Emile  de) ,  peintre  d'histoire  de  genre  et  àe     \ 
portraits ,  r.  neuve  St .-Georges  ^  4 ,  ué  à  Pau  (Pyrénées)  en 
i8o5.  A  peint  un  épisode  du  siège  de  Missolonghi,  exp>  ^^ 
M.  R.  en  1827. 

.    L ANy P  (Louis-Marie) ,  peintre  d'aquarelles ,  r.  des  Pe^ 
tites-Ecuries ,  25 ,  né  en  1 789 ,  éL  de  M.  Vaudoyer  pourVaT^ 
chitecture.  On  a  de  lui  :  Galerie  française  des  femmes  célè""^ 
bresy  in-fôl. ,  gravé  par  M.  Gatine;  Costumes  des  fenuMi  S^ 
Normandie  ^    io5  pi.  in-fol.  ,  id.  ;  Costumes  de  divers  ptefS  ^ 
in-fol. ,  id.  ;  La  collection  des  costumes,  pour  le  Joarml  des^ 
Modes  ^  depuis  1817  ,  etc.  M.  Lan  té  a  exp.  en  1824  ,  aaM. 
R. ,  Portraits  de  Marie-Thérèse  d'Autriche  et  de  Afme.  de 


lak 


IVIaûitenon,  et  en  182$ ,  à  Lille,  Une  vue  de  Rouen  avec  réii^ 
nion  de  costumes  normands ,  aquarelle ,  qui  lui  a  valu  une 
méd.  d'argent. 

LANTOIN  (Esprit-Bernard) ,  architecte,  à  Draguignan, 

né  à  Aix  en  1787 ,  él.  de  M.  P.  Coste ,  de  Marseille.  Nommée 

en  I  Sac ,  architecte  du  département  du  Yar,  M.  Lantoin  a 

c^onstruit  en  cette  qualité  :  i*"  Avec  MM.  Penchaud  et  Baltard^ 

Le  palais  de  justice  et  les  prisons  de  Draguignan ,  62  m.  sur 

g6  ;  2**  L'hospice  de  Fréjus,  16  m.  sur  25  ;  3*  Le  palais  ëpis- 

copal  de  Fréjus,  3o  m.  sur  87 ,  1828;  4"  L'église  de  Nans  , 

1^0  m.  sur  25;  5*  L'hôtel-de-ville  de  St.-Raphaël,  12  m.  sur 

14  ;  G!"  Celui  de  Lorgues ,  21  m*  sur  24  ;  7^  Le  palais  de  jiks-^ 

tice  et  les  prisons  de  Toulon,  3o  m.  sur  35,  etc.  Plusieurs 

de  ces  édifices  se  trouvent  décrits  dans  le  Choix  des  édifices 

publics  construits  ou  projetés  en  France, 

LAPITO  (Louis-Auguste) ,  peintre  de  paysages,  r.  Beau«- 
regard ,  4-7  9^^^  St.**Maur  près  Paris  en  i8o5  ^  él.  de 
M.  Watelet.  On  a  de  lui  beaucoup  de  paysages  à  l'huile  et 
au  lavis.  lia  exp.  en  1827 ,  au  M*  R. ,  Yue  prise  dans  le  Sim- 
pion  ;  Souvenir  d'Auvergne»  A  la  Société  des  Amis  des  Arts  ^ 
en  1829,  Yue  de  Pont-en-Royan  en  Dauphiné.  Au  Lux. ,  en 
i83o,  Le  moulin  de  Migneau,  environs  de  Poissy.  D'autres 
tableaux  de  cet  artiste  ont  figuré  aux  exp.  de  Bordeaux  ,  de 
Douai,  de  Gambray ,  en  1826 ,  1827  ,  1828 ,  et  il  a  obtenu 
dans  chacune  de  ces  deux  dernières  villes  une  méd.  de  ré-^ 
compense.  M^  Lapito  donne  des  leçons  particulières  de  dessin 
e^  de  peinture. 

LARIVIÈRE  (Charles-Philippe  de) ,  peintre  d'histoire^ 
présentement  à  Rome ,  né  à  Paris  en  1798 ,  él.  de  MM.  Gi-^ 
:i:*odet  et  Gros.  Il  a  remporté  en  18249  au  concours  de  rin<- 
stitut ,  le  grand  prix  de  peinture  ;  une  méd.  d'or  lui  avait  été 
décernée  à  titre  d'encouragement  au  concours  de  1820.  Il  a 
^soLp.  au  M.  R. ,  en  1827  ,  Prisonnier  au  capitole ,  visité  par  sa 
famille;  et  a  envoya  de  Home,  en  i83o ,  pour  sa  cinquième 
skjonée ,  un  td^leau  représentant  La  peste  de  Rome  sous  le 
kontificat  de  Nicolas  Y. 


405 


LAT 


LARO^RIE  (Yktor-Adenis  de),  peintre  de  genres 
place  des  Yictoires  ,3,  él.  de  David  et  de  T Académie  royale. 
A  peint  plusieurs  portraits  et  paysages  faisant  partie  du  cabi- 
net de  M.  Didot;  et  Anacreon  à  Teos  ,  actuellement  chez 
M,  Kalkbrenner. 

LARPANTEUR ,  peintre  de  portraits  à  l'huile ,  à  Ver- 
sçiilles,  r.  de  la  Paroisse ,  128,  él.  de  M.  Pernot.  A  exp.  a 
divers  salons  qui  se  sont  succédé  de  181  o  à  1827,  Un  gran 
noiiibre  de  portraits.  A  la  dernière  exp^  figurait  Une  jeun< 
fille, en  prière.    , 

.  LASSUS  (Alexandre-Victor  de),  peintre  d'histoire,  r.^ 

Neuve-des-Petits-Champs ,  89,  né  à  Toulouse  en  1781 ,  él 

àe  David.  Ses  principales  productions  sont  t  La  prise  d 
Foé^i  par  Hariadan  Barberousse ,  8  p.  sur  6.  Ce  tabkaiiz 


a  été  exposé  dans  la  galerie  royale  de  Versailles  ;  A  tous  le 
cœurs  bien  nés ,  d'après  Peringer.  Ce  tableau  a  appartenu  a 

prince  Eugène  Beauharnais  ;  St.  François  de  Paule  prêchan 

la  foi  à  des  prisonniers  algériens  (galerie  de  la  dudiesse  d 
Berry)  ;  Les  assiégés  de  Missolonghi  se  retirant  sur  le  mo 
Aracynthe  à  travers  l'armée  égyptienne^  5  p.  sur  4  ;  Dive 
tableaux  représentant  des  scènes  napolitaines ,  placés  au  Lo 
vre,  au  château  de  Rosny  et  dans  la  galerie  d^  M.  de  Lassu 
Gaumont,  maire  de  Mont-Regeau  (Haute-Garonne)  ;  PI 
sieurs  copies  de  ces  difiîérentes  productions  ont  été  commacx— 
dées  k  l'artiste  par  (M.  d.  R.).  Il  a  exp.  au  M.  R. ,  en  18 19, 
1822  et  1827  ;  et  en  i83o ,  il  a  mis  au  Lux. ,  L'enterrement 
d'une  jeune  fille  d'Ischia  (Naples)  ;  Un  brigand  blesse'  secoum 
dans  une  grotte  par  un  ermite  ;  Napoléon  au  siège  de  Tou- 
lon, avec  Junot>  alors  sergent  d'un  régiment  de  volontaires. 
Il  a  remporté  plusieurs  n^édailles  en  argent  et  en  bronze, 
aux  6Kp.  de  Douai  et  de  Ltlle ,  en  182 1  et  182$. 

LATAPIE  (Jean) ,  architecte ,  à  Pau ,  né  à  Jurançon  en 
1784,  él.  de  M.  Percier.  On  lui  doit  :  A  Pau ,  La  rectification 
du  projet  de  la  place  de  Granunont ,  1816  ;  Un  projet  de  pri- 
son ,  181 7  ;  Uji  lazaret  de  terre ,  à  Urdos  (Basses^Pyrénées) , . 
120  m.  sur  4oo  ,  1822  ;  Le  lazaret  maritime  de  Rayonne,  120 


r 


. 


LAU 


I.  sur  4oo,  1823.  £a  1825,  Projet  de  l'église  St.-Louis  à 
au,  avec  M.  Famm-,  architecte  du  roi  ;  La  restauration  de 
[lôtel-de-yille  de  Pau  ;  Le  marché ,  la  halle  et  le  grenier  pu- 
ic  dans  la  même  ville,  47' ni.  sur 67  ;  Un  établissement  de 
lins  ,  même  ville,  3o  m. ,  1827.  £n  1829,  Projet  d'hôtel*- 
î-vllle  et  halle  pour  la  ville  de  Nay;  Projet  de  salle  de 
ectacle  et  de  vauxhall  pour  la  ville  de  Pau ,  etc.  M.  Latapie 
t  architecte  de  la  ville  et  du  châleau>de  Pau.. 

LATIL,  peintre,  Paris,  quai  de  la  Gitjé,  a3.  A  exp.,  en 
^24  9  Byrène  abandonnant  Olympe  dans  une  île  déserte 
ajet  tiré  de  Roland  le  furieux).  En  1827 ,  Le  lavement  des 
ieds  par  Notre-Seigneur  Jésus-Christ  (P.)  ;  Jésus  guérit  un 
ossédé.  En  i83o,^à  la  galerie  du  Luxembourg,  au  profit 
es  blessés ,  cet  artiste  a  exposé  Une  Madeleine  ;  La  tunique 
nsanglantée  de  Joseph  que  l'on  apporte  à  Jacob  ,  esquisses, 
la  obtenu,  en  1827  ,  une  méd.  d'encouragement. 

LATTRE  (Henri  de),  peintre  d'animaux,  r.  duMarché- 
>t.-Honoré,  36,  né  à  St.-Omeren  1802,  n'a  pas  eu  de  mai- 
re. Ses  tableaux  ont  figuré  à  plusieurs  exp.  du  M.  R.  et  à  la 
*.  d.  A.  d.  A.  Quelques-uns  se  trouvent  dans  les  galeries 
articùlièr«s  de  MM.  du  Sommerard,  de  Cypière,  etc. 

LATTRE  (Adolphe  de) ,  peintre  en  miniature ,  Paris  , 
tïe  de  la  Ferme  des  Mathurins  ,  23 ,  né  à  Tours  en  i8o5,  él. 
*Iâabéy.  Cet  artiste  s'occupe  principalement  des  portraits  en 
miniature  et  à  l'aquarelle.  Il  donne  desleçons  particulières. 

LAUDIER  (Mme<  Thérèse ,  née  Garnier)  ,  peintre  de 
ânre  et  de  portraits,  r.  St.-Louis,  au  Marais,  Sg,  née  à  Paris 
^  1776,  él.  de-M.  Vestier,  de  l'ancienne  Académie  de  pein- 
tre. On  a  d'elle  plusieurs  tableaux  de  genre  et  portraits  ex- 
Bsés  à,  Paris  ;  Une  Yierge  et  l'enfant  Jésus ,  tableau  exposé 
Turin  en  1809 ,  et  placé  ensuite  dans  le  château  de  Masino, 
Q  Piémont.  En  1816,  elle  a  peint  un  Christ ,  pour  la  salle 
.e  la  Cour  d'assises  de  l'Aisne ,  à  Laon.  Mme.  Laudier  donne 
kes  leçons  de  dessin. 

LAUGIER  (Jean-Nicolas),  graveur  d'histoire,,  à  Gormeil- 
cn-Parisis ,  né  à  Toulon  en  1 785 ,  n'a  pas  eu  de  maître.  Il  a 


LAU 

grave ,  d'après  M.  Delorme ,  Héro  et  Léandre ,  exp.  en  iSi-j-j^r 
et  La  mort  de  Léandre ,  exp.  en  i8ig  ;  Portrait  de  Mme.  d^;^    ' 
Staël ,  d'après  Gérard ,  même  exp.  ;  Daphnis  et  Ghloé ,  d'à-— -^^^ 
près  M.  Hersent,  même  exp.  (S.  d.  Â.  d.  A.);  La  mort  d»  -^4e 
Sapho,  d'après  Gros ,  exp.  en  1823  (S.  d.  A.  d.  A.)  ;  Zéphi^^  y^ 
se  jouant  sur  les  eaux ,  d'après  Prud'bon ,  id.  (S.  d.  A.  d.  A.~       j. 
Le  Tibre ,  figure  antique  ,  pour  la  collection  des  gravur-^.^j^ 
du  Muse'e  royal  ;  d'après  Desenne  ,  Des  vignettes  pour  le  C^^.yy 
vantés  4  d'après  Girodet ,  Pygmalion ,  exp.  en  1824^  d'apicr^^       /^ 
David,  Léonidas  aux  Tbermopyles;  d'après  M.  le  baroo       L 
Gros ,  Bonaparte  à  Jafifa ,  etc. ,  etc.  M.  Laugier  a  obtenu,  h       f^ 
grande  méd.  d'or  à  l'exp.  de  1817.  /^ 

LAUNAY  (Nicolas  de) ,  graveur  d'bistoire ,  de  portraits  W. 
et  de  paysages,  né  à  Paris  en  1789  ,  él.  de  Louis  Lempereur.  '^^ 
On  cite ,  au  nombre  de  ses  meilleurs  ouvrages  :  La  marche 
de  Silène ,  d'après  Rubens  ;. La  partie  de  plaisir,  d'après  Yœ- 
nîx;  La  bonne  mère  et  l'escarpolette ,  d'après  Fragoûard;  et 
La  première  leçon  de  l'amitié  fraternelle ,  d'après  Aubry.  H  ' 
a  aussi  composé  pour  des  ouvrages  de  librairie  une  foule  de 
vignettes  parmi  lesquelles  on  distingue  celles  faites  d'après 
les  dessins  de  G.  N.  Cocbin  et  J.  M.  Moreau ,  pour  les  œuvres 
de  J.-J.  Rousseau ,  in-4*  ;  de  Molière ,  in-8*  ;  de  l'Aiioste,  de 
Baskerville ,  eCc.  Il  a  fait  des  élèves  distingués ,  tels  qac 
MM.  Ponce ,  Fossoyeux  et  Dupréel.  De  Launay  est  mort  à 
Paris  le  2  avril  1792.  Il  était  membre.de  l'Académie  royale 
de  peinture  et  de  celle  de  Copenhague. 

LAUNAY  (Robert  de),  graveur,  frère  etél.  duprécéden*-'» 
né  en  1754?  Ses  principales  productions  sont  :  Le  maUietf 
imprévu ,  d'après  Greuze  ;  Les  adieux  de  la  nourrice;  Lemi 
riage  rompu ,  d'après  Aubry  ;  «t  Le  mariage  condii,  d'aprè« 
Borel.  Gomme  son  frère ,  il  a  exécuté  des  vignettes ,  d'après 
Marillier,  Moreau  et  Gocbin,  pour  labible.  Voltaire  etRoiis^^ 
seau.  Get  artiste  est  mort  en  181 4* 

LAURENCEL  (M.  le  chevalier  de),  peintre  de  paysages, 
Paris ,  T.  Taitbout ,  9.  A  exp.  en  1822 ,  Vue  du  pont  de  Gi- 
vita-Gastellana  par  un  coup  de  vent  ;  Vue  prise  à  Term  ;  So- 


^^«^■Sl^AU 


eil  couchant;  Sites  pris  en  Italie.  En  1824»  Vue  duPont^ 
lojal  au  moment  du  passage  du  roi  ;  Vue  prise  à  Moret  près 
""ontainebleau  ;  Intérieur  d'un  pressoir  à  Ecouen.  En  1827, 
^aysages ,  Vues  d'Italie  ;  Vue  prise  dans  la  forêt  de  Fontai- 
ebleau.  M.  Laurencel  a  obtenu  à  cette  dernière  exp.  une 
léd.  d'encouragement. 

LAURENT  (J.-A.),  peintre  d'histoire,  à  Épinal,  né  à 
accaiat  (Meurthe) ,  ël.  de  M.  Durand,  de  Nancy.  Voici -les 
rinci])aux  ouvrages  qu'il  a' exposés  au  M.  R.  s  En  1800, 
lusieurs  portraits.  En  i8o4,  L'AmoUr  endcK*mi  au  fond 
'une  coupe  de  cristal  ;  Femme  appuyée  dans  l'embrasure 
'une  croisée  ;  Une  jeune  personne  se  mirant  dans  une  fon- 
dne.  En  1806 ,  Henri  IV  chez  Gabrielle  ;  Le  messager  d'a- 
lour  ;  Villageoise  tenant  une  rose  et  assise  près  d'une  fon- 
âne  ;  L'Amour  soufflant  une  lampe  ;  Un  joueur  de  hautbois. 
Sn  1808 ,  La  prière  ;  L^  toilette  ;  Une  fileuse  écoutant  un 
meux  de  flûte  ;  Jeune  homme  écrivant  des  vers  sur  la  fené- 
re  de  sa  tant  doulce  amie;  L'Amour  captif.  En  1810,  Por- 
tait en  pied  du  roi  et  de  la  reine  de  Westphalie;.  La  màr- 
iiande  de  reliques  ;  Le  troubadour  guerrier  ;  La  fleuriste  ;  Le 
Mme  guerrier.  En  181  a ,  Napoléon  paraissant  à  un  balcon  ;. 
e  retour  inattendu  ;  Héloise  embrassant  la  vie  monastique  \, 
hevalier  croisé  voulant  convertir  une  jeune  sarrazine  ;  Acte 
e  reconnaissance  ;  L'orage  ;  Un  petit  mendiant  à  la  porte 
*une  église  ;  Plusieurs  portraits.  En  18149  Tableau  allégo- 
que  des  événemens  de  181 4;  Bathilde,  reine  de  France  , 
oïd  la  liberté  à  de  jeunes  esclaves  ;  L'homme  au  masque  de 
r  (galerie  de  la  duchesse  de  Berry)  ;  Une  nécromancienne 
ms  son  obscur  réduit;  Isabelle  de  Lorraine;  Une  beri* 
>ise  ;  Le  lever  de  l'aurore  ;  Jeune  pèlerine  ;  Plusieurs  poi^ 
aits.  En  ^817  ,  Trait  de  la  vie  de  Oallot  (galerie  de  la  dti- 
lesse  de  Berry)  ;  Jeune  personne  dévidant  de  la  soie  ;  Jeanne 
Arc  se  dévouant  au  salut  de  la  France  (tabl.  placé  dans  la 
lambre  où  Jeanne  est  née).  En  1819,  Glotilde  suppliant 
lovis  d'embrasser  le  christianisme  avant  son  départ  pour  la 
fttaille  de  Tolbiac  (M.  d.  R.)  (gai.  de  Fontainebleau);  Gen- 


\ 


(irtllou  essàj^ant  la  pantoufle  de  verre  ;  Peau-d'Ane  ylm,  jeu--^ 
nesse  de  DuguescUn  (Lux.)  ;  Chérebert  offrant  Tanneau  ro^a^ 
à  Trudegilde  qu'il  e'pousa  (M.  I.)  (Muse'e  d'Auch)  ;  Clémenc;:: 
Isaure,  institutrice  des  Jeux  floraux  à  Toulouse.  En  1822^5^ 
Trousseau  de-wariage  d'une  T^rrolienne  ;  Pèlerinage  à  Sai 
[Nicolas  ;  Autre  à  une  fontaine  miraculeuse  de  la  Yrierg 
Thibault ,  conlte  d'Espagne  ;  Lés  adieux  d'un  ûls  à  sa  mè^^^ 
Galilée  en  prison  (Lux.),  gravé  par  Dien  ;  Henriette  de  France 
au  Louvre  ;  L'Amour  désœuvré;  Eléonore  et  le  sultan  d'Io©- 
nie  (le  prince  Demidofl).  En  1824,  Fête  patronale  d'un  vj7- 
lage  des  Vosges  ;  Les  trois  sœurs  ;  Finette,  Babiilarde  et  Non- 
chalante (d.  d'O.)  ;  Le  petit  Chaperon  rouge  ;  La  beUe  Laure, 
représentée  telle  que  Pétrarque  la  vit  pour  la  première  fois, 
L'hommage  matinal;  Gendrillon  (d.  d'O.).  En  iS^";,  L'en- 
fant Jésus  présentant  des  fleurs  et  des  ^uits  à  sa  mère;  L'a- 
mant déguisé  ;  Intérieur  d'une  maison  au  dixrseptième  siède; 
Funérailles  de  l'homme  au  masque  de  fer  (ce  tabl.  appartient 
à  M*  le  duc  de  Ckoiseul).  M.  Laiirent  a  peint  en  outre  ;  L'A- 
mour se  cachant  dans*  une  rose ,  en  i8o4 ,  gravé  par  Mécou; 
La  fée  Urgèle,  en  1808  (galerie  de  la  Malmaison)  ;  Un  jeune 
page  se  couvrant  d'aimure^  at^cienues,  en  181  o  (gai.  d'Or^ 
léans)  ;  Clotilde  de  Sur  ville,  en  181 2  (galerie  de  Parme);  et 
quelques  portraits ,  dont  celui  de  Napoléon ,  qui  faisait  pac 
tie  de  la  galerie  de  la  Malmaison.  Il  a  exp.  encore,  en  i83o» 
au  Lux. ,  Un  serrurier  cherchant  à  faire  mordre  sa  lime  àut* 
geai.  Cet  artiste  a  obtenu  une  méd,  d'or  au  Musée  de  1808- 
II  est  aujourd'hui  conseiTateur  du  Musée  des  Vosges,  pro^ 
fesseur  à  l'école  de  dessin  linéaire  à  l'usage  des  jeunes  ot^" 
vriers,  à  Spinal.  On  lui  doit,  sur  la  théorie  de  ce  genre  J"^ 
dessin ,  un  ouvrage  qu'il  a  rédigé  conjointement  avec  ses  fil^ 
Paul  et  Jules  Laurent,  qui ,  tous  deux ,  suivent  la  même  car^^ 
rièreque  leur  père. 

LAURENT  (François-Nicolas) ,  peintre  de  fleurs ,  él.  de 
M.  Gérard.  A  exp.,  en  1801,  i8o4,  1810,  181 7  et  1819, 
divers  tableaux  de  fleurs  et  de  fruits. 

LAURENT  (Paul) ,  peintre.  A  exp. ,  en  1822 ,  Escalier 


■.hAvmH»*^ 


du  clocher  de  Tabbaye  de  St.-Germain-des-Prés  ;  Le  pi;être 
d'Argos.  En  1 824 ,  Parisina  ;  l  ne  cavernie  de  brigands  ;  Inté- 
rieur du  bain  tempéré  de  Plombières  ;  Yue  du  val  d'Ajol  près 
Plombières  ;  Plusieurs  paysages  et  études. 

LAURENT  (Mlle.  Emma) ,  peintre,  r.  de  Sartines,  6. 
A  exp.  au  M.  R. ,  en  1822  ^  Un  tableau  ayant  pour  sujet  La 
manie  des  romans.  Eu  182^^  Upe  convalescente , au  bain.  En 
1827,  Paysanne  des  Vosges  ;  Le  retour  au  village.  Et  aU  Lux., 
en  i83o ,  Plusieurs  portraits  en  miniature. 

LAURENT  (Pierre) ,  graveur  de  paysages  et  d'animaux, 
né  à  Marseille  en  1739,  mort  à  Paris  le  3o  juin  1809,  n'a  eu 
(l'autre  maître  que  Balecbou,  dont  il  n'a  reçu  que  peu  de  le- 
çons. On  a  de  lui  :  Une  jeune  femme  tenant  un  agjçieau  soûs 
son  bras  et  passant  un  gué  ;  Une  vue  du  Colysée  ;  Des  têtes 
d'étude  de  chèvres  et  de  moutons ,  d'après  Berghem  ;  Des 
bœufs  dans  une  prairie ,  d*après  Paul  Potter  ;  Un  manège , 
d  après  Wouvermans  ;  Le  passage  du  Rhin  par  Louis  XIY  , 
d'après  Yandermeulen  ;  Le  déluge ,  d'après  le  Poussin  ;  La 
ttiort  du  chevalier  d'Assas ,  d'après  Casanova.  Il' a  publié  en 
1802,  avec  M.  Robillard,  la  belle  collection  connue  sous  le 
Qom  de  Musée  français.  Les  différentes  planches  dont  se 
compose  cet  ouvrage ,  qui  a  valu  à  l'auteur  une  méd.  d'or , 
ont  été  vuesàl'exp.  des  produits  de  l'industrie  en  1806. 

LAURENT  (Pierre'Louis-Henri),  graveur,  r.  Hauteville, 
ïa  bis,  né  à  Paris  en  1779,  fils  et  él.  du  précédent.  On  a  de 
<^et  artiste  :  Plusieurs  sujets  tirés  de  la  vie  de  St.  Bruno,  d'a- 
pTés  Lesueur  ;  La  mort  de  la  Vierge  ,  d'après  Michel-Ange 
^e  Garravagio  ;  Le  martyre  de  St.  Pierre ,  dominicain ,  d'a- 
près le  Titien ,  exp.  en  1812,  faisant  partie  de  l'ouvrage  inti- 
^^ilé  le  Musée  français  ;  L'enlèvement  des  Sabines,  d'après 
'^^  Poussin ,  même  exp.;  La  messe  de  St.  Martin,  d'après 
ï-«€sueur,  exp.  en  181 4;  La  mort  d'Inès  de  Castro,  d'après 
I^senne  ;  La  communion  de  St.  Jérôqoie ,  d'après  le  Doinini- 
^^^  ;  Moïse  sauvé  des  eaux ,  d'après  le  Poussin  ;  Deux  costu- 
•**C8  pour  l'ouvrage  sur  le  Sacre  de  Charles  A.  Il  a  publié  la 
Collection  des  gravures  du  Musée  royal ,  faisant  suite  à  celle 


i 


L£B 


Au.. Musée  français  y  publiée  par  son  père.  Il  a  été  chargç  ^:5 
1825  de  la  direction  du  grand  ouvrage  sur  le  Sacre  de  Cfae^j 
les  X,  et  a  exp.  aux  salons  de  iBia  et  1819.  Il  a  rempoic^i^ 
deux  méd.  d'or  en  1 8 kg ,  et  a  été  nomipé  membre  de  la  Lé- 
gion-d'Honneur  en  1823. 

LAVALEE  (Jacques) ,  graveur  en  taiU&^ouce ,  r.  Ga- 
koide,  65 ,  né  à  Toulouse ,  él,  de  M.  Beauvalet.  Il  a  exécuté 
plusieurs  planches  pour  le  grand  ouvrage  sur  rÉgypte ,  les 
œuvres  de  Racine  ,  in-4*  (Bidot) ,  la  Galerie  de  Florence, les 
Vues  des  salles  du  Musée  des  Petits-Aûgustins  ,  etc. 

LAVAUDEN ,  peintre  d'histoire  et  de  genre ,  Paris ,  r. 
du  faubourg  Montmartre,  7.  A  exp.,  en  1822,  Un  petit 
marchand  d'oiseaux.  En  18249  Apparition  de  Jésus-Christ  à 
St.  Augustin  ;  Ulysse  et  Calypso  ;  L'arrivée  d'une  diligence 
dans  une  auberge  ;  Un  mercier  ambulant.  En  1827  ,  Le  bra- 
connier sui^pris  ;  La  becquée  ;  La  roue  de  fortune. 

LEBARBIER  aîné ,  peintre  d'histoire ,  membre  deTIn- 
stitut.  A  exp. ,  en  î8oi  ^  Le  premier  homme  et  la  première 
femme;  Hélène  et  Paris.  En  i8o4,  Portrait  du  comte  Sta- 
nislas   Myelzinski  ;   Balila  faisant  couper  les    cheveux  de 
Samson ,  dessin  ;  Gincinnatus  ,id.  En   1806,  Une  Lacédé- 
monienne  donnant  un  bouclier  à  son  fils  ;  Une  Yierge;  L'A- 
mour perché  sur  un  arbre  lançant  ses  traits;  St.  Joseph, 
étude.  En  1808,  Antigone  ou  la  piété  fraternelle,  Agrippin^ 
quittant  le  camp  de  Germanicus.  En  181  o,  La  chassé  aux 
papillons,  allégorie.  En  181 2,  St.  Louis  reçoit  l'oriflaffline 
des  mains  d'Eude  ou  Odon  avant  de  partir  pour  la  première 
croisade ,   ce  tab.  figure  dans  la  sacristie  de  St.  Denis.  E^ 
181 4,  Henri  IV  et  la  marquise  de  Verneuil;  Un  sujet  tiré  d^^ 
la  sixième  églogue  de  Virgile.  En  1817,  Médias  assassine 
belle-mère  Mania ,  satrape  de  l'iEolide  ;  Le  thébain  Phyl-^ 
lidas  tue  Léontiade  qui  avait  livré  la  Gadmée  à  Phébiàas  f- 
Exercices  dés  Lacédémoniens  sur  les  bords  de  l'Eurotas; 
Les  adieux  d'Abradate  et  de  Panthée  ;  Panthée  se  frappe  et 
expire  sur  le  sein  de  son  mari.  Cet  artiste  obtint  en  1808 
Une  miédaille  de  i'®  classe.  Il  est  mort. 


(/-Yi) 


LEB 


LEBAS  (Louis-Hippolyte),  architecte,  au  palais  de  l'In- 
stitut, né  à  Paris  en  17^2,  ël.  de  MM.  Vaadoyer,  Percier  et 
Fontaine,  membre  de  l'Institut,  de  la^commissiondes  beaux^ 
arts  de  la  préfecture  de  la  Seine ,  et  du  jury  de  l'école  royale 
d'architecture.  Ses  travaux  sont  :  Le  monument  élevé  à  la 
mémoire  de  Malesherbes  au  palais  de  Justice ,  dont  le  mo- 
dèle a  été  exposé  en   1822  ;  Celui  qu'on  devait  élever  à 
liOois  Xyni,  place  du  palais  Bourbon;  Plusieurs  édifices 
publics  dans  les  départemens.  Il  a  été  chargé  de  l'inspection 
des  travaux  de  la  Bourse  et  de  ceux  de  la  chapelle  royîile , 
lue  d'Anjou  ,  de  la  direction  des  travaux  de  l'église  Notre- 
Bamede-Lorette,  dont  le  modèle  fut  exp.  en  1824  et  obtint 
l'avantage  du  concours  ouvert  par  M.  le  préfet  de  la  Seine  , 
et  de  ceux  de  la  prison  modèle  de  la  rue  de  la  Roquette.  Il 
€8t  auteur  du  projet  de  l'un  des  quatre  grands  cimetières 
<Itte  le  gouvernement  voulait  faire  construire  autour  de  Paris, 
àvL  projet  d'une  fontaine  monumentale  à  élever  sur  la  place 
delà  Bourse,  etc.  Il  a  exposé  en  1810,  Un  intérieur  d'une 
«Me  ornée  de  peinture  du  1 5*  siècle  et  servant  de  Musée  de 
sculpture.  En  181 7,  conjointement  avec  M.  Debret,un  cadre 
^enfermant  quelques  feuilles  détachées  d'un  ouvrage  ayant 
pour  titre  :  OEuvres  complètes  rie  Jacques  Barozziet  Fignole, 
'I  a  remporté  18  méd.  d'émulation,  la  grande  méd.  du  prix 
départemental,  le  deuxième  grand  prix  au  concours  de  1806, 
^t  deux  méd.  d'or  en  1808  et  1819. 

LEBAS  (Michel-Olivier),  graveur,  place  Maubert,  19, 
'^^  à  Paris  en  1788,  él.  de  M.  Regnault,  peintre,  et  de  M.  Lan- 
?li>is,  graveur.  A  reproduit  à  l'eau  forte,  d'après  David,  Le 
E^ssage  des  Thermopiles,  et  d'après  M.  Gros,  La  peste  de 
l^siffa*  On  a  de  lui  encore  plusieurs  planches  au  burin  et  à  l'eau 
^orte  pour  la  galerie  de  Florence ,  plusieurs  au  trait  pour  les 
annales  du  Musée  ^  par  M.  Landon  ,  et  la  Fie  des  peintres  y 
par  lé  même ,  enfin  des  camées  et  médailles  pour  Vleono- 
graphie  publiée  par  M.  Visconti. 

LEBE-GIGIJN  (Antoine-Marie),  peintre-décorateur, 
W).  Poissonnière,  28,  passage  Violet,  10,  él.  de  MM.  Pro- 


411 


LEB 


taris  et  Degôiti,  est  associé  aux  travaux  de  M.  €icéri  pour  les 
difietens  j^atre» ,  les  fêtes  et  cérémonies  dé  la  cour.  A  exp. 
an  iSift^linç-vuei^extérieiire  du  ckâteau  d'Ecouen,.  Uâété 
noiumé  chevalier  de  la  Légion<*d'Bojinéur  à  l'occasion  des 
travaux  du  sa^re  de  GliÂiies  X. 

LEBEL  (Charles- Jacques),  peiutre  d'histoire  et  de  por- 
traits, él.  de  David.  A  exp.  en  i8o  >,  Ij'e  regret  maternel. Eq 
1810)  Napoléon  visitant  l'hospice  du  Mon't^S t. -Bernard.  En 
1812,  Un  jeune  homme  s'engage  pour  délivrer  son  père 
prisonnier  pour  di^ttes ,  son  colonel  est  témoin  de  l'emploi 
qu'il  fait  du  prix  de  sa  liberté  ;  Trait  d^humanilé  d'un  gre- 
nadier français^  En  1814» -Le  départ  despetits  Savoyards.  En 
181 7, «Sujet  tiré  de  l'histoire  du  maréchal  de  Turenae.  En 
1819^  7^'ait  de  courage  et  de  dévouement  de  M.  d'A^choo, 
archevêque  d'Auch:  En  1^22,  La  délivrance  de  St.  Pierre. 
En  1827,  Sujet  relatif  à  la  reddition  dé  Paris  sous  QenrilY. 
Outre  les  ouvrages  ci- dessus  M,  Lebel  a  exposé  un  grand 
nombi:e  de  poitraits^  Cuel  artiste  est  mort. 

LEBLANC ,  peintre  d'histoire  et  de  paysages^  à  Parisi 
ay^ue  de  La  Motte-Piquet,  jo.  Â  exp^  en  181 7 ,  Héloïse  au 
toinlMa  rd'j^eilard,  effet  de  lune  qui  a  valu  à  l'auteur  une 
méd,  d'ençèuragement.  En  1819,  Yue  des  rilînea  du  palais 
de  G^tien  à  Bordeaux  ;  Intérieur  de  l'église  St.-Séverin  à 
Bordeaux,  (S.  d.  A.  d.  A.)  ;  Vue  de  l'entrée  du  château 
d'Anet ,  Diane  de  Poitiers  est  sur  le  pont  disiribuant  des  au- 
mônes ;  Intérieur  de  l'ëgliâe  Montmartire.  En  1822,  St.  Paul 
hors  les  murs,  <Lux.)  ;  Yue  de  la  Trinité  du  Mont  à  Rome; 
Vue  de  la  cascade  de  Tivoli;  Un  intérieur  du  couvent  de 
rAra^Cœli  à  Rome  ;  IJn  intérieur  du  Golysée  à  Rome; Bue 
vue  du  Campo-Yaccino  à  Rome  ;  Une  femme  et  son  enfant 
fiévreux  consultant  un  ermite  ;  Site  pris  dans  le  palais  des 
Césars  à  Rome  (M.  d.  R.*);  Yue  d3  la  cour  St.  Laurent  à 
Paris.  En  1824,  Intérieur  d'un  couvent.  En  1827,  Artillerie 
légère  de  la  garde.  M.  Leblanc  a  fait  quelques  voyages  à 
Home. 

LEBÔEUF-NANTEUIL  (Cbariçs-François) ,  sUtuaire, 


L£B 


f'  Neuve  de  Madaine,  ^  bif,  ii^  à  Paris  en  179^,  élève  de 
M.  Cart;elHer.  'On  dpit  à  cet  artiste  les  ouvrages  suivans  : 
Ênrydice,  statue  en  marbre,  5  p.  àe  proportion ,  exe'cutée  à 
Rome  ein  18*2  (M.  d.  R0>  exp.  en  182.4  (Grand  Trianon); 
S  te.  Marguerite,  statue  en  marbre  de  France  de  5  p.  6  po. 
de  proportion  (P.),  exp.  en  1827  (église  de  Ste. -Marguerite); 
St.  Jean  et  St.  Luc,  statues  en  bronze,  S  p.  6  po«  de  proport, 
exécutées  en  1826  (P.)  (église  de  St.-Gervais);  Une  naïade, 
statae  en  pierre  de  Gonflaiiis,  12  p..  de  haut.  ,  (M.  d.  R.) 
(palais de  St.  Cloud)  ;  Buste  en  maiï)redePrud'faon,  p|X)port. 
colossale  (M.  d:  R.),  exp.  en  1827  ;  Le  fronton  de  l'église 
de  Notre-Dame  de  Lorette,  exécuté  en  1827  (P,)*  Cet  artiste 
était  chargé  de  l'exécution  du  monument  à  la  mémoire  de 
Louis  Xyil  à  la  Madelaine.  Il  a  remporté  le  ^rantf-prix  de 
Borne  en  181 7 ,  et  la  «lédaille  d'or  de  piremière  claaseà  l'exp. 
de  1827.       '' 

LEBORNE  (Louis),  peintre  de  paysages  >  de  geni*e  et 
de  portraits,  r.  Beauregard,  1 1 ,  né  àYersaiUeSyél.  de  M.  Ré- 
gnanlt.  lia  exp.  au  M.  R.  en  1827  /Méléagre  tuant  le  san- 
glidrde  Calydon  ;  Vue  prise  en  Savoie  qux  environs  du  Bour- 
get,  Me.  Cet  artiste  s'occupe  aussi  de  lithograplâè.  Il  donne 
des  leçons  de  dessin  et  de  peinture  pdur  la  figure  et  le 
piyWe 

LEBOUCHER  (Achille),  pântrede  genre ,  r.  de  TEchi- 
quier,!  ï ,  né  à  Paris  eh  1798,  él.  de  M.  leJWhronGros.  A  peint^ 
pottr  la  ^Ancbçsse  d'Orléans,  plusieurs  aquarelles  4t'apr^s  les 
tableauk  de-I&  galerie  du  Pafeiis-Rojal.  Il  4:onné  des  leçons 
piHiciilières  de  dessin  $  peinture  et  aquarelle» 

LEBOUR  (Alexandre-Xavier),  graveur  >  dessinateur  et 

lithographe,  r.  Galande,  né  à  Paris  en  r8oi.  Comme  litho- 

graphe  on  lui  doit.  Une  Ste.  Famille,  i3  pp.  sur  17,  d'après 

Iq}^  Romain  ;  et  deux,  sujets  de^  genre  d'après  Àevéria.  Il 

&  gravé  une  suite  de  Quatre  époques  de  la  vie  de  Jésus-Christ, 

i<>  po/sor  1 4;  Les  quatre  .parties  du  ^monde,  bustes  historiés, 

,    IJûe'Brigone,  demi*-corps,  quatre  planches,  formant  suite 

^  présentant  l'fiistoire  d'Edmond  etGaliste,  et  plusieurs 


de  portraits  et  de  paysages  ^  r.  Neuye-des-Gapucines , 
,  Paris,  n'a  point  eu  de  maitre ,  mais  seulement  des  < 
de  Joseph  Yernet  et  de  Greuze.  Parmi  ses  product 
plus  remarquables  sont  :  LaPai^  ramenant  l'Abondance 
nist.  de  Tint.  Ce  tableau  a  été  gravé;  L'Innocence  se  rë 
dans  les  bras  de  la  Justice  (Académie  d'Angers),  gravé] 
tolozzi  pour  faire  pendant  au  précèdent;  La  reine  et  ses 
grand  tabl.  exp.  au  salon  de  1787,  (château  deSt.-( 
Deux  tableaux  composés  différemment,  quoique  repré 
tous  deux  l'auteur  tenant  sa  fille  dans  ses  br^9,  il  yen 
(mittist*  de  l'intO-Forcée  de  s'expatrier  à  l'époque  de 
lulion,  Mme.  Lebrun  a  produit  dans  ses  voyages  un  i 
très-coni^dérable  de  portraits;  et  deux  tableaux  exëcut 
pies  d'après  lady  Halnilton,  elle  l'a  repre'sentée  dans  Vi 
les  traits  d'une  bacchante,  dans  l'autre  en  Sibylle,  celu 
partie  de  la  gai.  de  la  duchesse  de  Berry  à  Rosuy .  Entri 
portraits  de  cette  autdste,  on  citera  ceuxenpied  ci-après 
teur  peignant,  exécuté  à  IVome  ;  P^^ësiello ,  improvisa 
à  Naples ,  «t  gravé  pair  Besson  ;  La  grandèrducjhesse 
beth  ;  L'impératrice  ]\(arie  ;  Les  gr^de$  duchesses  i 
drine  et  Hélène,  peints  à  St.-Pétershourg  ;  Le  roi  de  ^^ 
Poniatowski  -,  à  Berlin.,  La  r^ine'  de  Pruss^  ;  à  Lond 
prinice  de  Galles  ;  ceux  de  Labruyère  ^t  de  l'abbé  Fie 
son  retour  en  France,  Mme.  de  Staël  en  Corinne,  (à  C 
chez  Mme.  Necker)  ;  Mme.  Catakni  au  piano  ;  La  di 
de  GlèveA  avec  sa  fille.  Mme.  Lebrun  aenoutreexn.  sk 


LEB 


Tokaii  et  autres.  Elle  a  été  admise  à  rAcadémic  royale  de 
peinture  en  1788,  dans  le  cours  de  ses  Voyages,  ellç  fut 
nommée  membre  de  celles  de  Bologne,  Parme,  de  St.-LUc 
à  Rome,  de  Berlin,  de  St.-Péi;er8bourg  ;  à  son  retour  de  celfe 
de  Rouen,  plus  tard  de  celle  de  Genève,  et  enfin,  en  i8aÔ, 
de  celle  de  Yaucluse. 

LEPRUN  (Hippolyte),  peintre  de  paysages,  a  exp.,  en 
ifti4,  Un  paysage  allégorique,  où  l'on  voit  un  tombeau 
triomphal.  En  1817,  Un  paysage,  représentant  Hercule  et 
Omphale;  Autre,  représentant  le  repos  de  Diane.  Ep  1822^ 
Hercule  endormi  entre  les  bras  d'Omphale  ;  et  en  1824  9  Un 
paysage,  représentant  Diogène  cherchant  un  homme  aux 
Bacchanales  ;  Autre  représentant  le  supplice  d'une  Yestaie  ; 
Le  bain  des  Nymphes,  troublé  par  les  Satyres,  payàage;  La, 
prière  nocturne  à  l'Amour,  paysage  ;  Vue  intérieure  prise  à 
la  secqpde  galerie  du  Golysée. 

LEBRUN  (Jean-Baptiste  Topïno),  peintre  d'histoire, 
fié  à  Marseille  ;  él.  de  David,  et  condamné  à  mort  en  180 1, 
pour  avoir  conspiré  contre  la  vie  du  P'  consul.  L'ouvrage  le 
plus  estimé  de  cet  artiste ,  enlevé  jeune  encore  à  la  peinture-, 
est  :  La  mort  de  Caïus  Gracchus,  tableau  qui  fut  acheté  par 
le  gouvernement,  et  placé  dans  lelVIiisée  de  Marseille. 

LEBRUN  (Mlle.  Eugénie),  peintre  de  portraits  et  de 
genre,  r.  de  Seine-St-Germain ,  32,  née  à  Paris;  éL  de 
H.  Regnault.  Ses' productions  sont  :  Le  por tirait  de  M.  Ma^-^ 
sino,  professeur  de  musique ,  exp.  eu  1822  ;  Portrait  en  pied 
de  M.  Lebrun ,  7  p.  de  hauteur,  même  exp.  ;  Porti'ait  de  Tau- 
tttir,  sous  le  nom  de  la  princesse  de  **'^,  exp,  en  1824  ;  Louis 
XlVet  la  belle  jardinière,  même  exp.  ;  Le  retour  du  soldat, 
iDèmeexp.;  Mme.  Montano,  actrice  du  théâtre  de  i'Odéon, 
même  exp.  ;  Portrait  de  Mme  la  vicomtesse  Ducrest ,  dame 
d'honneur  de  l'impératrice  Joséphine ,  exp.  en  1827  ;  Eliça-^ 
Wth,  reléguée  au  château  d'Ashriedge ,  exp.  à  la  Gai.  Le- 
l^riin,  même  année;  Portrait  de  M.  Lafon  ,  preiiûer  violon 
delà  chambre  du  roi;  Portrait  de  M.  de  Blossac ,  secrétaire- 
général  de  la  préfecture  de  poUce;  Portrait  de  Mme  de  Blofi- 


sac;  L'Assomptipn ,  8  p.  de  hauteur;  Ste.  Marguerite ,  & 
de  hauteur  :  <m  *deux  tabl.  ont  éle'  commandés  par  M. 
marquis  de  Pîna^  membre  de  la  Ghatnhre  des  députe's;  t 
]M^grlki,  tabl.  de'8  p.  Cette  artiste  a  remporté  une  médaille  < 
hf'oHze  à  l'exposition  de  Lille  en  iSaS,  uneméd.  d'argent  g 
module  en  1826,  le  prix  àxiportraitk  l'expôsit.  deCambrai^  t 
unie  méd.  enargent  au  salon  de  Douay  en  1 827 .  Elle  tientateliei 
-LEBRUN  (Louis),  architecte,  Paris,  r.. Chabrol,  8;n< 
à  Douai  en  1770.  Après  avoir  achevé  ses  études  à  l'École  po- 
lytechnique, il  s'appliqua  à  l'architecture.  Voici  les  ouvragei 
qu'il  a  publiés  sur  cet  art  :  Formation  géométrique  des  quatn 
ordres  de  V architecture  grecque^  in-4''i  i8i6;  Mémoire  sur  té 
glisefde  Sainte-Geneviève  y  et  correction  du  plan  de  la  coupe  e 
de  l'-élévàtion  de'  ce  monunientf  m-^*^  18 17.  Cette  dernière 
bi-oclmre,  et  plusieurs  autres  du  même  auteur,  étaient  diri 
gées  contre  l'enseignement ,  tel  qu'il  a  été  professé  juisqu' 
prést^nt  à  l'Ecole  royale  d'architecture.  M.  Lebrun  y  dési 
gnait  le.s  moyens  qu'il  croyait  susceptibles  de  l'àméUorer.  1 
a  fait  partie  de  l'expédition  du  cap.  Baudin  aux  Terres  aus 
traies. 

LEËRUN  (  Louis- Sébastien  ) ,  musicien  -  compositeo] 
né  à  Paris  en  17649  apprit  la  musique  et  (a  composition 
l'église  métropolitaine  de  Notre-Dame.  Ses  ouvrages 'drams 
tiques  sont:  L'Art  d'aimer  au  village;  i  acte,  1790;  Ils  n 
savent  pas<lire,  i  «acte,  1791  ;  La  |suit,^  de  la  Cinquantaine, 
acte,  i8do-,  Les  petits  Aveugles  de  Fran con ville  ;  Emilie  4 
Melcour-;  Un  Moment  d'hiii^ieur  ;  Là  Veuve  américaine;! 
Menteur  maladroi.t  ;  Le  Bdi](filâ,  i  acte  ;  L'Astroncnne,  i  actl 
Marcellin,  i  acte  (ces  trois  dertiiers  au  th.  Feydeau);  LeRos 
signol,. X  acte,  18 16;  Zéloîde,  2 actes,  181 8.  Ces  deuxdei 
niers  sont  du  répertoire  de  l'Académie  royale  de  musique 
Les  autres  ouvrages  de  cet  artiste ,  outre  quelques  opén 
inédits,  entre  autres  celui  de  L'^n  deux ,  que  des  raisons  p 
litiNques  em^^fêchèrenfâe  représenter,  sont  un  Te  deum  con 
po^jé  et  exécuté  à  l'occasion  de  la  victoire  de  Wagram,  dei 
Grand'messes,  des  Oratorios  exécutés  en  concert  spiritac 


LEC 


^t  quelques  autres  morceaux  de  musique  d'église.  M.  Lebruil 
fut  d'abord  maître  de  chapelle  de  SL-Germain-l'Auxerrois, 
puis,  abandonnant  Teglise  pour  le  théâtre ,  il  fut  successive- 
ment chanteur  à  l'Opéra  et  à  Feydeau ,  chef  de  chant  à 
i'Acadétnie  impériale  de  musique ,  ténor  de  la  chapelle  et 
maître  de  chant  de  la  musique  de  l'empereur.  Il  a  obtenu 
sa  retraite  en  1823. 

LECARPENTIER  (L.-F.),  professeur  de  dessin  à  l'é- 
cole de  Rouen.  Il  a  publié  les  ouvrages  suivans  :  Galerie  des 
peintres  y  in-8* ,  1 8 1 2  ;  Notice  sur  Bouteiller^  in-S** ,  1812;  Notice 
surHouei^  in-8*,  i8i4  ;  Itinéraire  de  Rouen  ou  Guide  des  voya' 
geurs,  in*8'ï  i8i6;  £ssai  sur  le  paysage^  in-8**,  1817.  On  lui 
doit  aussi  une  Notice  sur  Jean  Letellier^  peintre  du  1 7*  siècle. 

LECARPENTIER  (L.-Benjamin),  paysagiste,  éï.  de 
CaUet,  a  exp.  en  1800,  1801,  1802,  1806  et  i824>  plusieurs 
paysages  parmi  lesquels  nous  citerons  :  Une  vue  intérieure 
d'an  jardin  à  Lagny  ;  Des  baigneuses ,  effet  de  soleil  levant; 
Une  femme  au  tombeau  de  son  mari,  dessin  ;  Vue  prise  aux 
environs  de  Lagny,  etc. 

LECARPENTIER  (Paul),  peintre,  Paris,  r.  de  Lancri, 
10.  A  exp.  en  1824 9  Stratagème  de  Ténus ,  et  plusieurs  por- 
traits. En  1827,  Un  atelier  de  peinture. 

LECERF  (Louis-Alexis),  peintre  de  portraits  et  de  genre, 
r.  Sie.-Croix-de  la-Bretonnerie,  44)  ^^  à  Manicamp  (Aisne) 
en  17(^4?  él.  de  David.  A  fait  les  ouvrages  suivans  :  Portrait 
deTalDbé  Sicard,  exp.  en  18149  ce  portrait  a  été  gravé  par 
K«  Massai^d  père,  en  181 5  ;  Invention  des  voiles  de  vaisseau, 
ïnême  exp.  ;  Portrait  de  M.  Ma'ssard  père,  exp.  en  181 7  ; 
Bûe  femme  et  son  enfant,  fig.  en  pied,  exp.  en  1824;  Por- 
tait de  M.  Urbain  Massard,  même  exp.  ;  Vue  intérieure  de 
^  cathédrale  de  Chartres,  exp.  en  1827,  ce  tableau  appartient 
^  la  duchesse  deBerry;  La  mort  de  St.  Joseph,  11  p.  sur  7, 
îableau  commandé  par  Mme.  la  supérieure  de  l'hôpital  de  la 
^tié;  St.  Louis  de  Gonzague,  figure  de  5  p. ,  exécuté  pouv 
ïiu  couvent  de  la  ville  de  Valence  ;  Les  portraits  en  pied  de 

Pétion  et  Boyer,  commandés  parle  gouvernement  d'Haïti  ; 

«7 


Portrait  de  François  P'  et  le  portrait  d'Henri  FV,  (M.  d.  A. 
pour  l'ambassade  de  France  à  Gonstantinople.  Cet  arti 
donne  des  leçons  particulières. 

LEGLER  (Auguste-Toussaint),  peintre  de  tableaux 
chevalet,  portraits,  quai  de  la  Mégisserie,  5o,  né  à  Paris 
1 788 ,  n'a  point  eu  de  maître.  Ses  principales  producti 
sont  :  Un  trait  de' la  vie  du  duc  deBerry,  3  p.,  exp.  en  18 
(duchesse  de  Berry)  ;  Plusieurs  portraits  et  un  grand  n< 
bre  de  dessins  et  portraits  lithographies  des  hommes  ci 
bres  anciens  et  modernes;  La  collection  complète  des  p< 
traits  des  rois  de  Portugal.  Cet  artiste  a  exposé  à  tous 
salons  depuis  181 2,  et  au  Musée  de  Lille.  Il  a  de  plus  ei 
en  i83d*,  au  Lux. ,  les  lithographies  suivantes  :  Après  toi 
sire  ;  On  ne  passe-pas,  d'après  Charlet  ;  Le  trompette  mor 
Le  chien  du  régiment ,  d'après  Hor.  Yernet,  et  les  portrai 
d'après  nature  de  Lockroy  et  Mlle.  Georges,  artistes  dram 
tiques.  Il  donne  des  leçons  particulières  de  peinture  et  < 
dessin. 

LEGOGQ  (Antoine),  graveur  topographe  du  dauphin, 
attaché  au  dépôt  de  la  marinp,  Paris ,  r.  S  t. -Jacques,  7I)  ' 
à  Paris  en  1798,  él.  du  dépôt  de  la  guerre.  A  fait  la  grai^ 
d'un  plan  de  Cadix ,  imprimé  sur  colombier ,  est  charge 
celle  de  l'Atlas  topographique  du  département  du  Puj 
Dôme,  25  feuilles  grand  aigle ,  et  de  celle  d'une  part^ 
plans  des  côtes  de  la  Gorse,  ces  derniers  pour  le  dépâ( 
marine.  M.  Lecocq  tient  atelier  d'élèves. 

LEGŒUR  (Jean-Baptiste),  peintre  d'histoire  et  dél 
Paris,  r.  Neuve-St.-R.och,  20.  A  exp.  en  1822,  PsycW 
sœurs.  En  i824)  Le  sonneur  et  le  suisse  de  paroisal 
guette  ;  La  fileuse  endormie,  (M.  Lanéuville);  Dé 
de  la  charité,  (M.  Panckoucke)  ;  Gorinne  après  le  f 
son  amant  ;  François  P'  et  la  reine  de  Navarre,  f 
Giroux)  ;  et  en  1827 ,  La  mariée,  (M.  Larenaudif 
nocence  calomniée,  (M.  Didot).  / 

LEGOINTE  (Jean-François-Joseph),  archit^ 
Trois-Frères,  7  ,  né  à  Abbeville  le  21  juillet  i/ 

/ 


M.  Bélangev  et  d^  l'école  spéciale  d'architecture  de  Paris.  U 
vemporta  en  1810  le  prix  départemental,  et  voyagea  ensuite 
en  Italie  et  dans  les  Pays-Bas.  Outre  la  construction  et  la  restau- 
ration d'hôtels  et  maisons  particulières  à  Paris  et  dans  ses  en- 
virons 9  quelques  monumens  funèbres  élevés  au  cimetière  du 
Père-Lachaise,  et  la  continuation,  de  18 18  à  i8!25,  des  écu- 
ries de  Monsieur,  r.  du  Faub.  du  Roule,  auxquelles  on  a  réuni 
Rétablissement  des  pages  avec  de  nombreuses  dépendances, 
travaux  dont  il  a  été  chargé  seul.  M.  Lecointe  en  a  exécuté 
beaucoup  d'autres  conjointement  avec  M.  Hittorf ,  tels  que 
la  construction  de  la  nouvelle  salle  de  l' Ambigu-comique ,  la 
construction  intérieure  et  restauration  de  la  salle  Favart  pour 
l'opéra  italien  ;  L'ouvrage  sur  le  baptême  du  duc  de  Bor- 
deaux (M.  d.  K.),  dont  les  dessins  à  l'aquarelle  ont  obtenu 
Une  médaille  d'oc  à  ^exposition  duMusée  en  1827  ;  Plusieurs 
vues  de  la  cathédrale  de  Reims  et  l'encadrement  des  costu- 
Uies  pour  l'ouvrage  sur  le  sacre  de  Charles  X  ;  Le  projet  de 
ï'estauration  de  Kéglise  St.-Remy,  à  Reims,  ceux  d'un  mo- 
*^ument  au  duc  de  Berry,  d'une  chapelle  sépulcrale  pour  la 
piincesse  de  Gourlande ,   des  embellissemens  de  la  place 
■Louis  XVI,  d'une  salle  de  spectacle  et  de  bal  pour  le  baron  de 
^*:awn  à  Vienne,  etc.,  etc.  Comme  architectes  du  roi ,  ils  ont 
^ns  deux  dirigé  les  travaux  des  fêtes  et  cérémonies  royales, 
^  pompe  funèbre  du  prince  de  Condé,  celle  du  duc  de  Berry, 
"'^s  funérailles  du  feu  roi  Louis  XVIII,  Le  baptême  du  duc 
i^  Bordeaux,  le  sacre  de  Charles  X,  etc.  M.  Lecomte  est  ar- 
^4iitecte  du  roi  et  chevalier  de  la  Légion-d'Honneur.  Il  a 
^^p.  en  i83o,  au  Lux.,  un  cadre  contenant  plusieurs  dessins 
^    la  seppia.  Vues  d'Italie  ;  Vue  de  l'entrée  d'une  auberge  à 
l-^  Chambre  dans  la  vallée  de  Maurienne  en  Savoie  ;  Vue  in- 
^^rieure  de  l'église  Sta.-Marià-Maggioreà  Nocera  de  Paganî 
^ans  le  royaume  de  Naples. 

LECOMTE  (Hippolyte),  peintre  d'histoire  et  de  genre, 

Y*  Ghantereine,  10,  né  en  1781  à  Puiseaux  (Loiret),  él.  de 

^MM.  Regnault  et  Mongin.  Les  principales  productions  exp. 

psff  cet  artiste  au  M.  R.  sont  :  En  i8o4}  un  tableau  représen- 


LEC 


tant,  Des  chevaliers  croise's  partant  pour  la  Terre  Sainte^^ 
3  p.  sur  4^  (Vimpe'ratrice  Joséphine)  pour  la  galerie  de  Mi 
maison.  En   1806,  Vue  du  lac  de  Garda  ;  Le  géne'ral  Ti*-, 
bault  blessé  à  Austerlilz  ;  Louis  XIV  et  Mlle,  de  la  VaUiè^^^^. 
En  1 808  ,  Jeanne  d'Arc  ;  Vue  d'une  partie  de  la  ville         ^ 
Mantoue,  prise  en  face  la  prison  d'état.  En   iBio,  T:^^^-^ 
d'humanité  de  Napoléon    envers    les  prisonniers    an^l^y^ 
faits  en  Espagne ,  (  Gouvt)  i  Henri  IV  et  le  paysan  ;  L 'é^ 
cuyer  Blondel  racontant  à   Marguerite    de   Flandres    les 
exploits   du  roi  Richard  en   Palestine,  tableau  de  3  p^ 
sur  4  (galerie  du  Luxembourg).    En  181?.,  Reddition  de 
Mantoue,  7  p.  6po.  sur  4p-  8po.,  (Gouv.)  (gai.  deTrianon)- 
«En  18 14»  Vue  du  pavillon  de  Bagatelle  et  d'une  partie  da 
parc  ;  Vue  du  château  de  Diernstein  ;  Henri  IV  ;  Vue  d'une 
chartreuse  dans  le  Tyrol  italien  ;  Des  religieux  font  transe 
porter  à  leur  monastère  un  chevalier  blessé  ;  Les  trouba^ 
dours,  (M.  Zimmermann).  En  1817,  Entrevue  du  roi  ave*^ 
la  duchesse  de  Berry ,  dans  la  forêt  de  Fontainebleau ,  (]\t  - 
d-  R.)  ;  Colonel  de  hussards  français;  Autre  de  cuirassieic^ 
russes;  Un  cosaque.  En  18 19,  Paysage,  effet  de  pluie;  Id.,eff«^^ 
du  matin  ;  Entrée  d'une  forêt  ;  Vue  prise  à  ClignancpiirO   * 
Louis  XIII ,  ayant  forcé  les  retranchemens  du  Pas-de-Suz^^» 
reçoit  les  drapeaux  pris  sur  les  Espagnols  et  les  troupes  à^ 
duc  de  Savoie,  6  p.  8  po.  sur  9  p.  7  po.,  (M.  d.  R.)  (gai. 
Fontainebleaiï).  En  1822,  Tobie  quitte  Raguel  pour  retou' 
ner  vers  son  père,  (M.  I.)  ;  Marie  Stuart  s'évadaut  du  chî 
teau  de  Loch-Léven  ;  Vue  prise  dans  le  Ty  roi  italien  ;  Chu^ 
d'une  avalanche  au  Mont-St.-Bernard;  Une  jeune  femme,  a 
compagnée  d'un  cavalier  ,  s'arrête  près  d'une  ferme  pour 
prendre  du  lait  ;  Tirage  de  la  coiiscription  dans  un  village 
Un  officier  donnant  des  ordres  ;  Vue  d'un  petit  port  aux  er^' 
virons  de  Naples.  En  1824,  Avant-poste  de  l'armée  français 
au  bivouac  dans  la  Sierra-Morena  ;  Vue  du  village  de  St^ 
Remy  au  pied  du  grand  St.-Bernard  ;  Soldats  en  cantonna 
meut  près  d'un  fort  ;  Prisonniers  espagnols  conduits  à  lei 
dépôt  ;  Une  vue  de  Neuilly  ;  Attaque  et  prise  des  hauteui^^ 


LEC 


la  €orogne  par  la  division  du  général  Bourk,  Ç  p.  8  po« 
9  p.  lopo.,  (M.  d.  R.)  (gai.  du  Lux.)»  E»  1827,  Charrette 
<^argée  de  foin,  (Mme.  de  Tourzel)  ;  Courrier  travieraant  un 
-Croupeau  de  moutons  sur  une  grande  route,  (]VI^ /Schikler)  ; 
I^Iarche  d'animaux  au  soleil  couchant,  (M.  Fou^ier).M.  Le- 
<:oiiite  a  fait  plusieurs  autres  ouvrages  dont  :  Un  sujet  tiré  de 
la  Bible,  tab.  de  4  p.  sur  6  p. ,  (M.  I.)  ;  Convoi  de  blessés 
jrentrant  en  France,  (S.  d.  A.  d.  A.  de  1829);  etRobertson  et 
JeannieDeans  aux  rochers  de  Salisbury,  galerie  du  Luxeii^- 
l^ourg.  Cet  artiste  a  remporté  en  1808,  une  méd.  de  première 
«classe. 

LECOMTE  (Pierre),  peintre  de  portraits,  d'histoire  et 

^e  genre,  r.  de  Bussi,  16,  né  à  Paris,  él.  de  M.  Debret.  Ses 

principales  productions  sont  :  La  belle  au  bois  dormant,  3  p. 

sur  I  p.  II  po.,  exp.  en  1819;  La  découverte  de  la  gravure 

^en  1460,  20  po.  sur  17 ,  exp.  en  1822;  La  double  félicité  , 

2^4  po*  sur2o,id.  ;  Christine  de  Suède,  visitant  le  Guerchin 

à  Bologne,  27  po.  sur  22,  id.  ;  La  lecture  de  Boccace,  20  po. 

-sur  17,  exp.  en  1824»  La  lecture  duDante  ,  même  dimension; 

i^.  ;  Le  prince  de  Carignan  recevant  les  épaulettes  de  grena-* 

der  français  à  la  prise  du  Trocadero,  2  p.  lo^po.  sur  2  p. 

3  po.  id. ,  (duchesse  de  Berry)  ;  La  laitière  à  la  porte  de 

l'IiôteldeLarochefoucauU,2opo.  sur  17,  id.,  (M.  Boursault). 

I" examen  de  mathématiques,  même  dimension,  exp.  en 

1827.  ^^  outre  cet  artiste  a  exp.  aux  salons  de  1817,  1819, 

1824  et  '^^7>  ^^  grand  nombre  de  portraits.  Il  a  remporté 

^ne  méd.  d'or  en  1824.  Donne  des  leçons  chez  lui  et  au- 

^Jfihors. 

LECOMTE  (Narcisse),  graveur  d'histoire,  quai  de 
l'Horloge,  477  lié  à  Paris  en  1794»  él.  de  MM.  F.  Lignon  , 
^t  de  J.-B.  Regnault  pour  le  dessin.  Ses  ouvrages  sont  :  La 
Vierge  au  coussin  vert ,  d'après  André  Solario,  exp.  en  1827  ; 
Une  suite  de  petits  amours  d'après  M.  le  baron  Gérard  ;  L^i 
Vierge  à  l'oiseau,  d'après  Francia,  exp.  en  1827  ;  L'éducatiou 
d'Achille,  d'après  J.-B.  Regnault;  MariusàMinturne,  d'après 
douais;  Une  femme  disant  la  bonne  aventure,  d'après, 


LEC 


Schnetz  ;  Plusieurs  vignettes  et  portraits.  Cet  artiste  a  e: 
aux  salons  de  1822,  1824  et  1827.  Il  a  remporté,  en  i8i4 
3®  méd.  à  l'école  des  Beaux- Arts;  en  181 5,  la  2®,  et  pui^^jj^ 
i'®  ;  il  a  remporté  aussi  la  méd.  de  perspective  à  la  m^^^ 
école.  Il  donne  des  leçons. 

LECOMTE  (François-Louis),  graveur,  r.  d'Ulm,  5^  né 
àPai'is  en  l'jgS,  él.  de  MM.  MaradaA  et  Châtaignier.   J/a 
exp.  au  M,  R.  en  1824  la  gravure  Du  chien  du  régiment^ 
d'après  le  tableau  de  M.  H.  Vernet.  On  a  encore  de  lui  plu- 
sieurs vignettes  en  taille-douce  pour  les  œuvres  de  Yoltaire 
et  Rousseau,  et  pour  la  Ste. -Bible  (édition  Lefebvre),  enfin 
quatre  croquis   d'après   le  tableau  de  Didon   et  Enée  de 
M.  Guérin.  1-       | 

LECOMTE  (Félix) ,  sculpteur,  né  à  Paris  en  1787,  et 
mort  en  181 7,  él.  de  Falconet  et  de  Yassé,  remporta  en  1764 
le  grand  prix  de  sculpture  sur  un  bas-relief  représentant  L^ 
Massacre  des  Innocens.  Ses  autres  ouvrages  sont  le-  groupe 
de  Phorbas  détachant  OEdipe,  qui  le  fit  recevoir  membre 
de  l'ancienne  Académie  de  peinture  et  de  sculpture  en  177 r 
Les  sept  sacremens,  bas- relief,  exp.  au  Louvre  ;  La  statue  d' 
la  Vierge,  et  un  bas-relief  de  J.-C.  mort,  pleuré  par  les  troi      ^ 
Maries,  commandés  tous  deux  pour  la  cathédrale  de  Rouen  -^' 
exp.  en  1775;  La  statue  de  Rollin,  exp.  en  178g;  et  celle  d^^'  " 
Fénélon,  placée  dans  la  salle  des  séances  publiques  de  lin — '^' 
stitut,  exp.  en  1791.  Lecomte  était  professeur  à,  l'Académie*^  ^ 
de  sculpture  et  membre  de  l'Académie  des  Beaux*Arts. 

LECOQ  DE  BOISBAUDRAN  (Horace) ,  peintre  d'his-      ^ 
toire,  quai  des  Augustins,  1 1 ,  né  à*  Paris,  él.  de  M.  Lethièr^*^  ^ 
et  de  l'Académie  royale.  A  peint  Ste.  Geneviève  rendant  l^^-^ 
vue  à  sa  mère ,  plusieurs  portraits  en  pied  ,  etc.,  exp.  au  saloc:::^^^'^ 
de  1827. 

LECOQ  DE  BOISBAUDRAN  (Mme.  Cjane),  sœur 
précédent,  peintre  en  miniature,  r.deGrenelle-St.-Hon.,39^  ^^' 
née  à  Paris,  él.  de  M.  Regnaulta  exp.  aux  salons  en  18246^^  ^ 
1827,  plusieurs  portraits  de  personnages  connus,  dessins  e^^  ^^ 
lithographies.  Elle  donne  des  leçons  particulières  et  lien! 


LED 


telier  pour  l'enseignement  du  dessin  et  de  la  perspective  « 

LECOURT,  peinti*e  en  miniature.  A  exp.  à  diverses 
>oques,  depuis  26  ans,  plusiejirs  cadres  de  miniature  dans  le 
enre  des  émaux  de  Petitot. 

LEGUROBUX  (Jacques- Joseph),  peintre  d'histoire  et  de 
>rtraitSy  r.  des  Beaux-Arts,  1 7 ,  né  à  Dijon  en  1801 ,  a  eu  pour 
AÎtres  MM.  Lethière  et  Devosge.  Ses  principaux  tableaux 
»nt  :  François  P'  au  tombeau  de  Jean-sans-Peur  à  Dijon  ; 
t.  Louis  à  Damiette;  Un  trait  de  charité  ;  Jeune  fille  don- 
mt  ses  cheveux  aux  pauvres  ;  La  fille  de  Jaïre  ressuscitée  ; 
n  sujet  tiré  de  Lazarille  de  Tormes ,  tous  admis  à  Vexpo- 
tion  du  Louvre  en  1827  ;  et  deux  portraits  exp.  au  Lux.  en 
B3o.  Il  donne  des  leçons  particulières. 

LEGUYER  (Pierre),  peintre  dessinateur  à  Marseille ,  r. 
acon,  3i,  né  en  1795  à  Tarbes,  él.  de  M.  Aubert,  direc- 
^ur  de  l'école  gratuite  de  dessin  de  Marseille.  11  a  été  peintre 
écorateur  pendant  10  ans  du  grand  théâtre. de  Marseille;  H 
eint  aussi  le  portrait  et  le  paysage,  et  donne  des  leçons  de 
essin ,  de  lavis  et  d'aquarelle. 

LEDOUX  (Claude-Nicolas),  archite.cte^  né  à  Dormans 
^ame)  en  1 7  36,  et  mort  à  Paris  le  1 9  novembre  1 806)  aban* 
onna  l'art  de  la  gravure,  auquel  il  avait  commencé  de  s'ap- 
Liquer,  et  devint  élève  de  M.  Blondel,  architecte  du  roi. 
Quelques  années  après  ayant  remporté  un  graj;id  prix*,  il  fit 
I  voyage  de  Rome.  Parmi  les  travaux  publics  et  particuliers 
e  cet  artiste ,  on  cite  les  suivans  :  les  hôtels  d'Halleville , 
TJzès,  de  Montmorency ,  de  Montesquiou ,  de  Thélusson , 
i  sallede  spectacle  de  Besançon,  les  salines  d'Arc  en  Franche- 
omté,  le  château  de  Benonville  en  Normandie,  le  pavillon 
e  Lucienne,  les  barrières  de  Paris,  entre  auti*es  celles  du 
'rône,  de  Charonne,  d'Italie,  de  la  Yillètte,  etc.  Ces  ou* 
rages  se  trouvent  décrits  dans  les  Annales  dji  Musée  de  Lan- 
iOn,  et  dans  un  ouvrage  intitulé  V Architecture  considérée  sous 
?  rapport  de  Vart^  des  mœurs  et  de  la  législation ,  gr.  in-folio, 
8o4,  publié  par  Ledoux  et  Anquetil;  il  a  joint  quelques 
»lans  qu'il  avait  composés.  Cet  artiste  était  architecte  du  roi 


LED 


Louis  XYI  et  membre  de  rancîenne  Académie  de  peintar 
sculpture  et  architecture. 

LEDOUX  (Mlle.  Philiberte),  peintre  de  genre  et  de  f^^mr 
traits,  él.  de  Greuze.  A  exp.  en  i8o4,  Une  femme  tencr^^af 
son  schall.  En  18069  Une  petite  fille  tenant  un  pigeon;  ^""^/^ 
petit  garçon  tenant  une  balle.  En  1808 ,  La  boudeuse,  t^^te 
d'expression.  En  1810,  Une  petite  fille  devant  son  mirc^ir. 
Un  petit  garçon  ôtant  sa  chemise.  En  181 4  ?  Une  petite  G.Ue 
faisant  sa  toilette  ;.Une  jeune  femme  cachant  l'Amour;  et:  ea 
1819,  Une  petite  fille  tenant  une  colombe;  Un  jeune  enfant 
près  d'une  pomme  et  d'une  poignée  de  verges. 

LEDRU  (Hilaire) ,  peintre  d'histoire ,  de  genre  et  de 
portraits,  r.  du  Faubourg-Poissonnière,  12,  né  à  Opi  (Pas* 
de-Calais)  en  1774  9  i^'&  P^s  eu  de  maître.  Yoici  sesprinci-' 
paux  ouvrages  :  Les  adieux ,  dessin  ,  1798,  gravé  par  Des- 
noyers ;  La  mort  de  la  marmotte ,  dessin ,  1799  ;  Une  quer- 
culane^  dessin,  exp.  en  1802  ;  Lidigence  et  honneur,  tabl. 
de '6  p.  sur  9 ,  exp.  en  i8o4  ;  La  jeune  mère ,  4  p.  sur  6,  exp* 
en  1806;  L'artisan  aveugle,  exp.  en  1824;  La  fille  de  l'accordée 
de  village  (Gouv.)  ;  Le  vieux  porteur  d'eau  (Gk)uv.),  etc.  Ces 
deux  derniers  tableaux  ont  valu  à  l'auteur  deux  médailles  eii 
1825 ,  la  première  à  Douai ,  la  seconde  à  Lille. 

LEDUC  (Mlle.  Amélie) ,  peintre  sur  porcelaine ,  en  mi<- 
niatures  el  à  l'aquarelle  et  lithographe ,  r.  du  Gros-Chenet , 
8,  él.  de  M.  Leguay.  A  exp.  au  M.  R.  ,  en  1812 ,  Un  maçon 
prédit  l'élévation  de  Mme.  de  Maintenon  ;  Un  bénédictin 
travaillant  dans  sa  cellule.  En  1814  9  Trait  de  bonté  de      ' 
Henri  IV;  François  1®^  chez  la  belle  Ferronière.  En  1817  , 
Adélaïde  de  Coucy  ;  et  en  1827  ,  Portraits  sm*  porcelaine  de     - 
Mlle.  Delphine  Gay,  d'après  M.  Hersent,  de  M.  Deschènes,     -^ 
du  comte  de  Q...f  et  de  la  baronne  de  M....  ,  ces  deux  der- 
niers pour  bracelets.  Mlle.  Leduc  a  encore  exp.  à  la  galerie 
Lebrun ,  en  1826,  L'adoration  des  bergers,  d'après  Rubens, 
3ur  porcelaine ,  i3  po.  sur  10,  et  Portrait  en  pied  de  Mlle. 
)iimma  de  St.-J....  jouant  avec  un  chat;  et  en  1B27  >  ^or^ 
(ç^ts  de  Mlle.  Natalie  D....,  fond  de  paysage;  du  générai 


M 


LEF 

^'^y»  d'après  Horace  Vernet  ;  de  Mme.  d*A... .,  et  de  Mme.  de 
***....,  d'après  Hersent.  Le  portrait  du  général  foy  a  été 
^xp.  en  i83o  au  Lux.  Cette. artiste  a  fait  encore  un  sujet  al- 
^é^rique  peint  sur  une  urne  cinéraire  y  commandé  par  M.  le 
vicomte  de  L.... ,  préfet,  à  l'occasion  de  la  mort  de  sa  fille. 

LËFEfiVRE  (Charles),  peinti-e  d'histoire  et  de  portraits-, 
«•.  du  Mail ,  7  ,  él.  de  M.  le  baron  Gros.  A  exp.  au  M.  R. , 
en  1827  ,  Le  prisonnier  de  ChiUon. 

LEFEYRE  (Louis-Joseph) ,  peintre  de  portraits  ,  place 
de  l'Hôtel-deVille  ,  4,  né  à  Paris  en  1784.  Est  auteur  de 
plusieurs  portraits  à  l'huile.     -; 

LEFÈVRE  (Achille-Désiré) ,  graveur ,  r.  St.-Jacques- 
^—Boucherie,  33,  né  à  Paris  en  1798,  él.  ,de  son  père.  Ses 
>ii».Tage8  sont  :  Trois  vignettes  pour  les  œuvres  de  Voltaire, 
' 'siprès  les  dessins  de  Desenne  ;  Deux  vignettes  pour  les  œu- 
""^es  de  Rousseau ,  d  après  Devéria  ;  Deux  vignettes  pour  la 
'i«  de  Napoléon ,  d'après  MM.  Desenne  et  Devéria  ;  Une  vi- 
r^ette  pour  les  Nuits  d'Young,  d'après  Devéria;  Deux  vi- 
~>^ettes  pour  les  œuvres  de  Régnard ,  d'après  Desenne  ;  Une 
^^ette  pour  une  bible ,  d'après  Devéria  ;  Portrait  du  géné- 
^kïFoy  y  d'^après  Horace  Verne t,  exp.  en  1827  ;  Portrait  de 
'^mperçur  Napoléon,  d'après  M.  Steuben;  Un  jeune  enfant 
^:idormi ,  d'après  Prud'hon  ;  Portrait  en  pied  de  M.  de 
Xoitemart,  colonel  des  cent-suisses ,  d'après  H.  Vernet 
Grouv.)  ;  J.-J.  Rousseau  dans  sa  jeunesse. 

LEFEVRE  (Jean  -Xavier) ,  musicien-compositeur,  né  à 
•  ressis  (Suisse)  en  1763 ,  et  mort  depuis  1816,  él.  de  Michel. 
1-  était  connu  surtout  comme  virtuose  sur  la  clarinette.  On 
>-  de  lui  9  pour  cet  instrument ,  plusieurs  œuvres ,  Solos,  Con- 
>^rtos ,  etc. ,  et  une  Méthode  élémentaire  cfiù  lui  avait  été  de- 
iciandée  par  le  ministère  de  l'intérieur  ,  et  qui  a  été. adoptée 
^ans  les  écoles.  Lefèvre  fut  professeur  au  Conservatoire  dès 
"^^  création  de  cet  établissement,  et  il  a  formé  un  grand 
nombre  d'élèves  distingués.  U  était  chevalier  de  la  Légion** 
d'Honneur. 

LEFEVRE  (Sébastien),  graveur  d'histoii^e  ,  place  Mi^u- 


L£G 


bert,  7  ,  né  à  Paris.  A  exp.  au  M.  R.  Plusiears  planches,  d'a- 
près MM.  Horace  Yemet,  Devéria,  Charlet,  Langlois,  etc., 
entre  autres.  Un  portrait  du  général  Foy,  en  1827. 

LËFORESTIËR  (Henri-Joseph) ,  peintre  d'histoire,  ne 
à  St.-Domingue,  r.  Meslay,  55 ,  él.  de  M.  Vincent  et  deDa- 
yid.  Il  a  exp.  au  M.  R. ,  en  1819 ,  Un  Ecce  homo,  fîgure^de 
7  p. ,  et  en  1827,  Jésus-Christ  guérissant  un  possédé,  9p.  j 
sur  6  j  (M.  d.  R.)  (gai.  du  Lux.);  St.  Pierre  délivré  de  pri- 
son ,  i2  p.  sur  8.  M.  Leforestiera  fait  plusieurs  autres  ouvra- 
ges ,  dont  La  vocation  de  St.  Front ,  9  p.  sur  6 1 ,  figures  de 
6  p.  (cathédrale  de  Périgueux)  ;  Une  femme  disant  la  bonne 
aventure,  petit  tableau;  La  mort  de  Jacob,  tableau  quia 
valu  à  Fauteur  le  i*'  gi\  prix  en  1814.  Cet  artiste  avait  rem- 
porté le  2®  gr.  prix  en  i8i3. 

LEFORT  (Louis-Aristide) ,  peintre  de  genre,  r.  des  Ro- 
siers ,  9 ,  né  à  Paris  en  1 797 .  A  exp.  plusieurs  tableaux  aulVt- 
R. ,  en  r822  et  1827 ,  entre  autres  L'intérieur  de  Fabbayeclc 
St. -Léonard  près  Perpignan. 

LëGëNDRE  (Louis-Félix) ,  peintre  d'histoire  et  depa^T' 
sages  historiques,  r.  des  Deux-Ponts,  26,  île  St.-Louis,  né  ^ 
Paris  en  1 794 ,  él.  de  David.  Ses  principaux  ouvrages  om^-^ 
paru  aux  exp.  de  1819  et  1824.  Ce  sont  :  St.  Félix,  berge:^ 
effet  de  feu  et  clair  de  lune ,  3  p.  sur  4  ;  Ermite  endormi  ^^ 
pied  d'un  arbre,  5 p.  sur  9;  peintre  perdu,  3  p.  sur  5.  G^ 
artiste  a  obtenu  une  méd.  à  l'école  de  peinture,  il  donne  (L^ 
leçons  particulières  et  tient  atelier. 

LËGENDRË  (Héral) ,  sculpteur.  A  exp.  en  1817  ,  N»^ 
cisse  se  mirant  dans  l'eau;  Hébé.  £n  18 19,  Jeune  lutteu^^ 
Buste  de  Mme.  la  princesse  de  Neufchâtel;  Buste  de  M.  Ga9- 
£n  1822,  Eurydice  piquée  par  un  serpent;  Léda.  En  182.  ^ 
Othryadas  blessé  ;  Silène  ivre ,  statue  en  marbre.  M.  hegi^^ 
dre  a  obtenu  une  méd.  en  181 9. 

LEGER,  graveur  et  fondeur  en  caractères,  neveu  ^ 
successeur  de  Pierre-François  Didot ,  place  de  FEstrapad^^ 
28 ,  né  à  Paris.  Est  un  des  graveurs  qui  a  le  plus  contribua 
aux  progrès  de  l'art  typographique.  La  pureté  de  la  cou] 


486 


L£G 


desespoinçonsluiamérité  des  marques  de  distinction  aux 
diverses  expositions  des  produits  de  l'industrie  française  et 
le  dépôt  des  épreuves  de  ses  caractères  au  Conservatoire  dès 
arts.  Il  a  réuni  à  sa  fonderie  en  caractères  mobiles  une  fon- 
derie stéréotype.  En  1 819 ,  il  lui  a  été  décerné  une  méd.  de 
bronze;  en  iSaS ,  une  méd.  d'argent;  en  1827,  le  rappel  à  la 
méd.  d'argent;  en  1828  ,  un  brevet  d'invention  et  une  prime 
d'encouragement. 

LEGRAND  (Mlle.  Jenny) ,  peintre  d'intérieur ,  r.  des 
Moulins,  20 ,  née  à  Paris,  él.  de  Leroy,  de  Liancourt.  On  lui 
doit  un  grand  nombre  de  tableaux  de  genre  qui  ont  été  vus 
&UX  exp.  du  M.  R. ,  et  se  trouvent  répandus  dans  diverses 
galeries  particulières  et  dans  le  cabinet  de  la  duchesse  de 
Beny.  Ses  principales  productions  exposées  au  M.  R.  sont  : 
en  180 1 ,  Petite  fille  jouant  à  la  maman  ;  Une  table  de  cui- 
sine chargée  d'ustensiles  de  inénage.  En  1802 ,  Petite  fille 
Usant  les  fables  d'Esope.  En  1804,  Tableau  de  nature  morte. 
Eu  1806 ,  Petite  fille  tenant  un  panier  rempli  de  fleurs  des 
<^amps  ;  Une  femme  épluche  des  légumes  ;  Petite  fille  don* 
^ant  à  manger  à  des  lapins  (le  prince  de  Neufchâtel).  En  1808, 
Villageoise  assise  sur  une  brouette  dans  une  cour  (le  prince 
de  Neufchâtel)  ;  Vieille  femme  préparant  des  légUmes.  En 
^812 ,  Intérieur  i^ustique  ;  Dessous  de  hangard  ;  Etude  d'une 
Maison  de  paysan.  En  18 14)  Une  marchande  de  poissons  ; 
l^n  intérieur  exécuté  par  le  procédé  de  M,  Paillot  de  Monta* 
*>€rt.  En  181 9,  Vieille  femme  riant  du  dégoût  qu'éprouve  un 
enfant  en  regardant  des  huîtres.  En  1822 ,  Scènes  familières. 
£n  1824,  Un  dessous  de  porte  rustique  avec  figures  et  usten- 
Mles  de  ménage  ;  Une  marchande  de  marrons  ;  Une  mar- 
chande de  légumes.  On  lui  doit  aussi  quelques  tableaux  à 
l'encoustique.  Mlle.  Legrand  a  obtenu  une  méd.  à  l'exp.  de 
Paris  en  1819,  et  plusieurs  autres  à  celles  de  Lille,  Douai  , 
Cambrai  et  Arras.  Elle  donne  des  leçons  de  peinture  à  l'huile, 
^la  gouache  et  à  l'encoustique. 

LEGRAND  (Mlle.  Athalante) ,  peintre  en  miniature  et 
3UT  porcelaine ,  quai  des  Grands- Augustins ,  55 ,  née  à  Paris, 


LEG 

ël.  de  M.  Besselièvre.  Ses  principaux  ouvrages  sont  Le  por* 
trait  du  pape  Pie  YII ,  $ur  porcelaine ,  d'après  David ,  exp. 
au  M.  R,  en  1827  ;  Portrait  de  M,  le  docteur*  Lesseré  ;  Deo^ 
têtes  j  d'après  L'accordée  de  village ,  de  Greuse  ;  Portrait  i^ 
d'un  mathématicien,  d'après  Ferdinand  Bos,  exp,^  en  i83o  1^ 
au  Lux.  D'autres  productions  de  cette  artiste  avaient  déjà  ét^  l^ 
admises  aux  exp,  de  1822  et  i824.  Mlle.  Legrand  a  obteaU-  y^ 
une  méd.  à  Lille  en  1824.  Elle  donne  des  leçons  particulière^  1^ 
de  peinture  en  miniature  et  sur  porcelaine.  /- 

LÇGRAND  (Jacques-Guillaume) ,  architecte  ^  né  à  Par-^ 
ris  le  9  niai  174^9  ^^  mort  en  1807,  était  el.  de  Clérisseau.L^       I 
a  été  chargé  9  d'accord  avec  M.  Molinos,.  de  plusieurs  con-— ^ 
atructions  importantes.  Ses  principaux  travaux  sont  ;  Le  thé»-'^ 
tre  Feydeau  (ancienne  salle)  ;.  La  halle  au  blé  ;  La  halle  ai 
drap;  L'hôtel  Marbœuf  ;  La  restaui*ation  de  la  fontaine  àcr- 
Innocens,  etc.  Jl  a  exp.  au  M.  R. ,  en  1800,  Monument  ^ 
ériger  à  Toulouse  à  la  gloire  du  général  Dupuy ,  mort  ai 
Caire,  etc.  C'est  sur  ses  dessins  qu'a  été  construite  la  LanteriK^  ^ 
de  Démosthène ,  dans  le  parc  de  St.-Cloud.  Legrand  a  écr^^^ 
plusieurs  ouvrages  dont  quelques-uns  n'ont  été  publiés  qu'î 
près  sa  mort  :  Parallèle  de  t architecture  ancienne  et  modems 
in-4^ ,  1 799  ;  Galerie  antique  d'architecture ,  de  sculpture  et 
peinture j  ÏDr-iol^,  1806;  Traduction  des  œuvrjes  de  Pirantr-- 
sur  l'architecture  ^  20  vol.  in— fol. ,  1800;  Essai  sur  fhistoii 
générale  de  l'architecture ,  in-fol. ,  1809,  etc. 

LEGRAND  DE  SAINT-AUBIN  (Mlle.  AméUe),  peii 
tre  d'histoire  et  de  portraits,  r.  Copeau,  21 ,  atelier  r.  Mo: 
5ieur-le-Prince ,  20 ,  née  à  Paris  en  1798 ,  él.  de  M.  Meynie 
Ses  principales  productions  admises  aux  exp.  du  M.  R.  son^^* 
En  1819 ,  St.  Jean  dans  le  désert.  En  1822 ,  Mathilde  da^j*^ 
son  oratoire  ;  Baptême  et  mort  de  Malek-Adhel.  En  18: 
Eudore  et  Cymodocée  ;  La  belle  au  bois  dormant  ;  L'adroii 
princesse  ;  et  en  1827  ,  Un  Christ  descendu  de  la  croix,  eti 
Mlle.  Legrand  de  St.-Aubin  donne  des  leçons  particulières^  ^^ 

LEGRIS  (Mlle.  Amélie) ,  peintre  ,  Paris  ,  r.  St.-An^^" 
toine ,  79 ,  née  dans  cette  ville ,  él.  de  M.  Leguay.  Peint 


"■"^^LEG 


J>ortrait ,  le  paysage  et  les  fleurs  sur  porcelaine ,  en  miniature 
^^  à  Taquarelle ,  tient  atelier  de  peinture  et  donne  des  leçons 
particulières. 

LEGROS  (Jacques -Marie) ,  peintre  en  miniature  et  à 
l'aquarelle ,  r.  d'Enghien  ,  35  ,  ne'  au  Port-de-Paix  (républi- 
c^tie  d'Haïti) ,  él.  de  MM.  Isabey  et  Aubry.  On  a  de  cet  ar- 
timste  un  grand  nombre  de  portraits  parmi  lesquels  on  peut 
ter  ceux  de  MM.  le  général  comte  de  Woronzow,  premier 
;lde-de-camp  de  Vempereur  de  Russie  ;  Le  comte  Paning , 
[-ambassadeur  de  Russie  ;  Le  prince  Scherbatoff;  Le  prince 
X.«abanof  ;  Le  comte  Nariskin  ;  Le  comte  Pontarasky  ;  Le  ba- 
iroQ  Kiel;  Le  comte  de  Montalivet,  pair  de  France  ;  Le  duc 
cLe  Ghoiseul ,  pair  de  France  ;  Le  général  baron  Martel  ;  Le 
l^aron  Baude ,  ex-préfet  de  police  ;  M.  Andrieux ,  membre 
de  l'Académie  française  ;  Le  duc  de  Ch.  Béthune  ;  M.  le  doc- 
"^eur  Guillié ,  ex- directeur  de  l'institution  des  jeunes  aveu- 
gles; M.  Trubert ,  ancien  notaire  ;  M.  R.  T.  Massard  ,  gra- 
veur, etc.  Une  grande  partie  de  ces  portraits  et  autres  ont  été 
^:xp.  auM.  R.  depuis  1810.  Il  donne  des  leçons  particulières. 
LEGUAY  (Charles-Etienne) ,  ai*tiste  peintre  de  la  manu^ 
facture  royale  de  porcelaine  à  Sèvres ,  Paris ,  r.  S  t. -Honoré^ 
^  20 ,  né  à  Sèvres  en  1 762  ,  él.  de  l'école  de  cette  manufac* 
^ure.  Les  dessins  des  Boucher ,  des  Yanloo  lui  servirent  de 
^^iiodèles  ;  il  suivit  les  conseils  de  Foliol ,  peintre  et  marchand 
^e  tableaux  ,  qui ,  plus  tard  devint  son  ami.  Il  entra  à  dix-neuf 
^ns  à  l'Académie  de  Paris.  En  1796,  il  fit  les  portraits  du 
"Vicomte  de  Labellinay  et  du  prince  de  Condé.  Après  la  ré- 
solution ,  il  dirigea  la  manufacture  de  porcelaine  de  M.  Dihl, 
^t  y  créa  un  nouveau  système  de  couleurs.  M.  Leguay  eut 
^pielque  succès  dans  la  peinture  sur  verre,  que,  depuis  long- 
Temps  9  on  regardait  comme  perdue.  Il  a  fait  de  nombreux 
ouvrages ,  parmi  les  principaux  nous  citerons  :  Une  table 
pour  le  roi  d'Espagne  Charles  lY  ;  elle  a  4  p*  de  dimension. 
lËlle  représente  l'histoire  de  Psyché ,  d'après  les  dessins  de 
IRaphaël  ;  Un  vase  pour  Louis  XYIII ,  représentant  Diane  au 
^retour  de  la  chasse.  Le  dessin  en  a  été  exposé  en  1808;  Un 


hommage  à  la  vertu  (duchesse  d'Angoulême)  ;  Les  peines  et 
les  plaisirs  de  Tamour ,  déjeuner  dont  le  plateau  et  les  tasses 
ont  54  fig*  (duchesse  de  Berry);  Diane  triomphante  des 
amours,  vase  de  6 p.  de  circonférence  avec  33  fig.  de  11  po. 
de  haut.  Ce  vase  a  coûte  trois  amiées  de  travail  à  M.  Legnay, 
et  a  été'  exp.  au  Louvre  en  janvier  1825.  Le  prix  en  étaitfixé 
à  5o,ooo  fr.  ;  Charles  X  en  a  fait  présent ,  à  l'époque  de  son 
sacre ,  au  duc  de  Northumberland.  Indépendamment  de  ces 
productions ,  cet  artiste  a  exp«  en  1800  ,  1801 ,  1802 ,  iSo^? 
1810  et  18149  Plusieurs  portraits  sur  porcelaine  et  sur  ivoire. 
En  1 806 ,  Une  jeune  femme  et  sa  fille  se  mettent  à  Tâbri  de  | 
l'orage  dans  le  creux  d'un  vieux  diêne  ,  tableau.  En  1808, 
Une  frise  représentant  Vénus  sur  les  eaux  ;  La  toilette  de  Té- 
nus. En  181 2  ,  Ossian  et  Malvina;  et  en  1819,  Plusieurs  es- 
sais de  peinture  par  un  nouveau  procédé  qui  appartient  à 
M.  Leguay. 

LEISNIER  (Nicolas-Auguste) ,  graveur,  r.  St.-Jacqaes, 
277,  né  à  Paris  en  1787 ,  s'applique  spécialement  à  la  gra- 
vure de  figures ,  d'ornemens ,  et  d'architecture  pittoresque. 
Il  a  exposé  en  1822 ,  1824  et  1827 ,  au  M.  R. ,  Plusieurs 
planches  de  vases  étrusques  (pour  le  roi  de  Prusse)  ;  Un  po^ 
trait  de  Rabelais  ;  Vue  intérieures  du  péristyle  de  Dandour 
(voyage  en  Nubie  de  M.  Gau)  ;  Vue  prise  dans  le  golfe  de 
Naples,  d'après  M.  le  comte  Turpin  de  Crissé;  Vue  inté- 
rieure de  la  cathédrale  de  Cologne  ,  etc.  On  doit  au  même 
artiste  beaucoup  de  planches  dans  le  grand  ouvrage  sur  TE' 
gypte,  entre  autres  la  vue  intérieure  du  temple  de  Dendérab; 
Plusieurs  dans  le  Voyage  en  Nubie,  de  M.  Gau  ;  Dans  l'ou- 
vrage de  M.  Turpin  de  Crissé  ;  Quelques-unes  dans  l'ouvrage 
sur  le  sacre  de  Charles  X ,  et  Un  camée  dans  l'Iconographie 
grecque  et  romaine  (M.  d.  A.  E.),  etc.  M.  Leisnîer  a  obtenu 
une  méd.  d'or  à  l'exp.  de  1824* 

LEJEUNE  (Louis^François) ,  baron,  ancien  aide-de-* 
camp  du  général  Berthier,  aujourd'hui  maréchal-de-cam;^ 
d'état-major,  peintre  de  batailles  ,  boulevard  St.-Martin  ,  2^ 
né  à  Strasbourg  en  1776,  él.  de  Valenciennes.  Voici  les  pri*^ 


LEM 


paux  ouvrages  de  cet  artiste  qui  ont  été  exposés  au  salon  : 
icendie  de  Charleroi,  en  1800;  Bataille  de  Marengo,  en 
3oi  et  1802  (ce  tableau,  acheté  par  le  premier  consul,  a 
é  gravé  par  Coinj)  ;  Bataille  terrestre  d'Aboukir  ;  Bataille 
Il  Mont-Thabor ,  gravé  par  Bovinet  ;  Bataille  de  Lodi ,  en 
3o4  ;  Bataille  des  Pyramides ,  en  1 806  ;  Bivouac  en  Moravie^ 
n  1808  ;  Bataille  de  Somo-Sierra  en  Castille ,  en  181  o  ;  Atta- 
ue  du  convoi  près  Salinas  en  Biscaye ,  en  181 9  ;  Passage  du 
ihin  par  Jourdan  ;  Bataille  de  la  Moskowa  ;  Bataille  de  La 
•hiclana,  en  1824;  Une  scène  du  siège  de  Sarragosse,  en 
82'} ,  etc.  Tous  ces  tableaux  ont  été  exécutés  d'après  les  des- 
ins  faits  d'après  nature  par  l'auteur,  qui  a  assisté  comme  gé- 
léral  aux  scènes  qu'il  retrace.  M.  le  général  Lejeune  a  obtenu 
n  i8o3  la  grande  méd.  d'or  à  l'exp.  du  Musée.  Il  est  chevalier 
ie  St.-Louis  et  commandeur  de  la  Légion-d'Honneur. 

LEJEUNE  aine  (  Antoine-Hubert ,  Yung  dit  ) ,  graveur 
n  taille^douce ,  r.  de  la  Yieille-Estrapade  ,28,  né  à  Paris  en 
78g ,  él.  de  MM.  le  baron  Gros  et  Massard  père.  On  lui  doit 
3L  gravure  de  La  prise  du  Trocadéro ,  dédiée  au  dauphin.  Il 
exp.  en  1824  Plusieurs  vignettes  gravées  d'après  MM.  De- 
éria,  Desenne,  Chasselat ,  etc.  M.  Lejeune  tient  chez  lui  un 
telier  d'élèves. 

LËMAIRE  (Philippe-Henri) ,  statuaire,  r.  Pavée-Saint- 
^ndré-des-Arcs ,  18,  né  à  Yalenciennes  en  1798,  élève  de 
I.  Garteilier.  A  fait  :  Un  laboureur  trouvant  dès  armes  et 
es  ossemens  humains  ,  statue  en  marbre ,  6  p.  4  pO' ,  sujet 
iré  de  Virgile ,  exp.  en  1827  »  ^^^  jeune  fille  tenant  un  pa- 
illon ,  statue  en  marbre,  4  P*  9po* ,  même  exp.  (galerie  du 
bateau  de  Rosny);  La  Yierge,  l'enfant  Jésus  et  St.  Jean  , 
roupe  de  6  p.  6  po.  (église  de  Ste.  Elisabeth  rue  du  Tem- 
ple), même  exp.  ;  Une  statue  représentant  l'Espérance  (P.) 
pour  le  fronton  de  l'éghse  de  Notre-Dame-de-Lorette)  ;  Le 
iucde  Bordeaux,  statue  en  marbre.  Cet  artiste  a  remporté 
le  2*  gr.  prix  en  1819,  le  i®*^  gr.  prix  en  1821 ,  et  une  méd. 
de  première  classe  au  salon  de  1827. 

LEMAIRE  DEQUERSOKNIER  (Hyacinthe),  peintre  en 


LEM 


miniature,  Parlât  r*  du  Faub. -Poissonnière ,  i,  né  à  Dm- 
kerque  (Nord)  le  i8  novembre  1796,  él.  de  M.  Aubry.A/air 
Un  portrait  grande  miniature  de  M.  Cit.  Dupin,  députe', exp. 
en  1819  à  Douai.  Il  fait  un  cours  de  dessin  académique  et  li-     ; 
néaire  ,  lavis,  machines ,  et  donne  des  leçons  particulières. 

LEMATTRE  (Augustin-François) ,  graveur-lithographe,  j 
r.  Mazarine  ,  32  ,  ne'  à  Paris  en  1797  ,  él.  de  Michallon  et  de 
M.  Lefortier.  Ses  principales  productions  sont  :  Des  vues 
de  monumens  français ,  et  Paysages ,  d'après  Claude  Lor- 
rain 4  exp.  en  1822  ;  Les  ruines  du  théâtre  de  Taormino, 
d'après  M.  le  comte  de  Forbin  ,  exp.  en  1824.  Cette  gra- 
vure sert  de  frontispice  aux  Souvenirs  de  Naples  ;  La  cour 
de  l'ancien  archevêché  d'Evreux ,  même  exp. ,  pour  le  Voyage 
pittoresque  de  M.  Taylor;  L'enlèvement  de  Proserpine, 
d'après  M.  Rémond .  21  po^  sur  16 ,  exp.  en  1827  ;  Plusieurs 
pbmches  dans  les  Souvenirs  de  Naples  de  M.  le  comte  Tur- 
pin  de  Crissé ,  même  exp.  ;  La  mort  de  Rolland ,  d'après 
Michallon ,  21  po.  sur  16 ,  sujet  gravé  pour  la  S.  d.  A.  d.  A.; 
Intérieur  d'une  chapelle  du  couvent  des  Feuillans ,  d'après 
M*  Daguerre  j  Vue  d'un  vieux  château  en  Provence,  d'après 
M.  le  comte  de  Forbin.  Ces  deux  gravures  ont  été  exécutées 
pour  la  Galerie  du  Luxembourg ,  des  Musées  ,  palais  et  châ- 
teaux royaux  de  France ,  pubUée  par  M.  Liébert  ;  La  catbé' 
drale  de  St.-Denis ,  pour  l'albcun  de  M.  Delpech.  Cet  a^ 
tiste  a  remporté  une  méd.  d'or  à  l'exp.  de  i824' 

LEMASLE ,  peintre  d'histoire  et  de  genre  «  A  exp.  f^ 
1822 ,  Henri  IV,  lors  du  massacre  de  la  S  t. -^Barthélémy,  «'' 
conduit  devant  Charles  IX  ;  Schedoni ,  après  l'aveu  de  ViSr 
sassinat ,  s'échappe  du  confessional  des  pénitens  noirs  (sujet 
tiré  d'Élébnore  de  Rosalba)  ;  Intérieur  de  la  chapelle  Miu^^ 
tolo  à  Naples.  En  1824,  Le  peintre  au  cabaret;  UnejeaD^ 
paladine  blessée  ;  Le  mariage  par  procuration  die  la  duchesse 
de  Berry  ;  La  naissance  de  Henri  IV.  En  1827,  Mahoiï^*^ 
ferme  les  yeux ,  étude  grande  comme  nature.  Cet  artiste* 
obtenu  une  méd.  en  1822* 

LEMERCIER  (Charles-Nicolas) ,  peintre  de  genre  et.  ^^ 


LEM 


i^ysages  ,  r.  de  Vaugirard ,  8 ,  né  à  Paris  en  1796 ,  el.  de 
m  père  et  de  MM.  Regnault  et  Lethière.  Cet  artiste  a  fait 
ouze  tableaux  pour  le  gouvernement  de  Naples  en  1827» 
es  autres  ouvrages ,  reproduits  en  grande  partie  par  la  gra* 
lire ,  se  trouvent  aujourd'hui  dans  les  collections  de  MM. 
Iph.  Giroux  ,  Susse ,  Mayou  et  chez  tous  les  marchands  de 
ibleaux  et  de  dessins.  lia  exp.  au  M.  R.,  en  1812,  Un  arc  de 
riomphe.  En  1822,  La  mort  de  Bayard  (M.  Giroux);  Un 
laysage  orné  de  figures.  En  1824 ,  Le  pont  de  Batigny,  dans 
a  forêt  de  Gompiègne;  Plusieurs  études -d'après  nature;  et 
m  1827  ,  Paysage ,  site  d'Italie;  Costumes  d'Italie ,  aquarel- 
les. Il  a  remporté  en  1821  une  première  médaille  pour  la  fi- 
gure dans  la  composition  historique  ;  une  médaille  pour  la 
Perspective  en  1822;  plusieurs  autres  médailles  aux  exp.  de 
différentes  villes.  Il  a  obtenu  une  mention  honorable  pour  le 
paysage  en  1824,  et  donne  des  leçons  particulières. 

LEMIÈRE  DE  CORVEY  (Frédéric-Auguste) ,  compo- 
siteur dramatique  ,  r.  des  Boucheries-St-Germain  ,  62,  né  à 
Rennes  (lUe-et- Vilaine)  en  1771,  él.  de  M.  Henri-Montan 
Berton.  Ses  principaux  ouvrages  sont  x  A  l'Opéra,  Une  can- 
tate exécutée  en  1792  ;  Une  scène  patriotique  jouée  en  1794. 
A  rOpéra-Comique ,  La  prise  de  Toulon ,  i  acte ,  1 794  ;  An- 
<lroset  Almona,  3  actes,  même  année;  Babouc,  4  actes,  1795; 
l^a cruche  cassée  ou  Les  rivaux  de  village^  i  acte ,  1819;  La 
fausse  croisade ,  2  actes,  i8a5  ;  Les  rencontres,  3  actes,  1828. 
Au  théâtre  Montansier  :  Les  chevaliers  errans,  i  acte ,  1792  ; 
Grispin  rival,  i  acte ,  même  année.  Au  théâtre  Louvois  :  Les 
suspects,  I  acte,  1796  ;  La  blonde  et  la  brune,  i  acte ,  même 
innée  ;  La  moitié  du  chemin ,  i  acte ,  1 796.  Au  théâtre  Mo- 
lière :  Les  deux  orphelines ,  i  acte ,  1 798  ;  Les  deux  Crispins 
(paroles  et  musique) ,  i  acte ,  même  année  ;  La  maison  chan- 
^^'e,  I  acte,  même  année.  A  l'Odéon  :  La  dame  du  lac ,  4 
^ctes,  1825  ;  Le  testament,  2  actes ,  1827;  Tancrède ,  3  actes, 
Miême  année.  En  province  !  Constance,  i  acte,  1790;  Le 
poëme  volé,  1798  ;  Félicie ,  3  actes ,  1797  ;  La  paix  et  l'a- 
Bioui',  I  acte,  même  année;  Le  porteur  d'eau,  1801.  lia 

s8 


LEM 


composé  plus  de  60  œuvres  de  musique  vocale  et  instrument 
taie  et  arrangé  plusieurs  partitions  pour  le  forte-piano ,  etc< 
M.  Lemière  est  lieutenant-colonel  en  retraite ,  chevalier  de 
la  Légion-d'Honneur  et  du  M9Kte  militaire. 

LËMIRË  père  (Charles  Sauvage  dit) ,  -sculpteur.  A  exp. 
en  1808 ,  Un  berger.  En  1810,  L'Amour  mettant  une  corde 
à  son  arc ,  statue  en  marbre  exécutée  pour  le  gouvernement 
et  réexp.  en  i8i4*  En  181 3  ,  Génie  de  la  poésie  chantant  et 
s'accompagnant  de  sa  lyre ,  réexp.  en  1814  9  et  de  plus  cette 
année.  Un  jeune  berger  méditant  un  air  champêtre  ;  Bas-re- 
lief allégorique  pour  le  tombeau  de  Mme.  Belloc.  En  1817 1 
L'Innocence,  en  marbre  (M.  I.).  En  1819,  Un  enfant  de 
grandeur  naturelle  ;  il  est  prêt  de  saisir  un  caneton.  M.  Le- 
mire  a  obtenu  en  1808  une  méd.  d'encouragement. 

LEMIKE  (Antoine  Sauvage  dit) ,  peintre  d'histoire,  fils 
du  précédent ,  r.  de  Bagneux ,  faubourg  St.-Germain ,  1 1 ,  né 
à  Lunév\Ue  en  1*^73,  él.  de  M.  Regnault  et  de  son  père^ 
sculpteur.  Ses  principaux  ouvrages  sont  :  La  mort  d'Annibali 
10  p.  sur  8 ,  exp.  en  1806.  L'auteur  en  a  fait  don  à  la  ville  d6 
Douai ,  qui  lui  a  décerné  une  méd.  d'or  ;  Alexandre  portant 
un  soldat  blessé ,  7  p.  sur  5 ,  exp.  en  1 808  et  i8i4  ;  Une  scèn^ 
de  naufrage,  8  p.  sur  6,  sujet  tiré  d'Ossian,  exp«  en  1810  et 
i8i4;  OEdipe  etAntigone,  exp.  en  181 4;  Portrait  en  pie^ 
du  duc  d'Angoulême  (M.  I.) ,  8  p.  sur  6,  placé  dans  la  sall^ 
du  conseil  de  l'école  royale  polytechnique  ;  Plusieurs  pctf" — 
traits  et  dessins  ;  Des  travaux  de  décorations  dans  dijfférex^ 
palais.  Il  tenliine  en  ce  moment  un  tableau  destiné  à  ut*-^ 
église  (M.  I.).  Cet  artiste  a  remporté  deux  méd.  de  premiè^^ 
classe ,  l'une  au  salon  de  1806  et  l'autre  à  celui  de  1808. 

LEMIRË  (Mme.  Sophie ,  née  Brinisholtz),  peiutre  9-^ 
genre,  r.  de  Bagneux  ,11,  née  à  Versailles  en  1 785,  él.  ^' 
M.  Antoine  Sauvage  dit  Lemire  jeune.  On  a  de  cette  dam^ 
Glycère  an  tombeau  de  sa  mère  ,5  p.  sur  4?  e^p*  en  1819 
Mme.  de  La  YalUère  aux  Carmélites  donnant  des  instruc^" 
tions  de  piété  à  Mlle,  de  Blois  sa  fille,  2  p.  sur  18  po«,  ex] 
en  1812;  ce  tab.  a  appartenu  à  M.  Denon;  Rodolphe 


L£M 


Hapsbourg  et  Anne  de  Hohemberg,  sa  femme,  au  berceau  de 
son  fils  aîné  expirant,  exp.  en  i8i4;  Un  enfant  malade,  même 
dimension,  ce  tab.  a  été  acquis  par  la' ville  de  Lille  ;  La  reine 
Ingelburge  adoptant  les  enfans  d'Agnès  de  Méranie,  3  p.  sur 
a  p.  6  po.  ;  Mme.  de  La  Yallière  à  genoux  devant  le  portrait 
de  sa  mère,  i8  po.  sur  la,  (M.Alphonse  Giroux);  Un  jeune 
artiste  lisant  assis  sur  le  bord  d'une  fenêtre,  i5  po.  sur  lo  ; 
Une  scène  familière,  lopo.  sur  8;  Une  jeune  fille  fuyant^ 
8  po.  sur  6  ;  Plusieurs  portraits  et  dessins.  Mme.  Lemire  a 
obtenu  une  médaille  de  deuxième  classe  au  salon  de  t8i2, 
et  trois  médailles  d'argent  aux  expositions  de  Douai  en  i8ig, 
1821  et  182$. 

LEMIRE  aîné ,  peintre  d'histoire  et  de  portraits ,  maî- 
tre de  dessin  4  l'école  polytechnique  ,  Paris ,  rue  de  la  Harpe, 
90.  A  exp.  en  1808 ,  La  mort  de  Domitien ,  réexp.  en  i8i4« 
En  18 12,  Gimon,  condamné  à  mort,  est  allaité  par  sa  fille. 
En  iSi^i^ ,  Isaac  bénissant  Jacob,  dessin.  En  1819,  Trajan 
(M.  d.  R.)*  M.  Lemire  a  obtenu  en  1806  une  méd.  d'encou- 
ragement. 

LEMIRE  (Noël),  graveur,  né  à  Rouen  en  1728,  él.  de 
Lebas.  Ses  principaux  ouvrages  sont  des  gravures  pour  lea 
Contes  de  La  Fontaine,  édition  des  fermiers-généraux  ;  pour 
les  Métamorphoses  d'Ovide ,  publiées  par  lui  et  Basan  vers 
l'j'jo.  Il  a  aussi  donné  une  édition  du  Temple  de  Gnide.dont 
il  a  fait  toutes  les  figures.  Indépendamment  d'un  grand 
nombre  de  planches  gravées  d'après  Cochin ,  Éisen  et  Mo- 
reauy  pour  divers  ouvrages,  on  a  de  lui  les  portraits  en  pied 
de  M.  de  Ltafayette,  et  celui  de  Washington,  d'après  Le 
Paon  ;  Latone  vengée ,  et  les  Nouvellistes  flamands,  d'après 
Téniers  ;  Jupiter  et  Danaë ,  d'après  Carrache  ;  La  mort  de 
Lucrèce,  d'apcès  André  del  Sarte  ;  Le  gâteau  des  rois,  d'Après 

Moreau,  (critique  du  partage  de  la  Pologne)  la  planche  fut 

saisie  et  cassée.  Lemire  est  mort  en  180 1. 

LEMOINE  (Aimé) ,  musicien,  r.  de  Touraine,  6,  né  à 

Paris  en  1 795,  él.  de  Galin  et  inventeur  d'un  nouveau  mélo- 

plaste  à  parties  mobiles.  Il  a  donné  aussi  une  nouvelle  édi-" 


LEM 


lion  de  la  méthode  de  son  maître  avec  des  développement 
et  de  nouveaux  tableaux.  M.  Lemoine  est  membre  de  plu-' 
sieurs  sociétés  savantes.  Il  fait  chez  lui  des  cours  de  haute 
théorie  musicale. 

LËMOIM£  (Mme.  Xainte-Edmée,  néeBLor),  peintreen 
miniature,  Paris,  r.  Rochechouart,  23,  née  dans  le  départe- 
ment de  la  Seine ,  él.  de  Mme.  Augustin.  A  exp.  en  18149 
181 7  et  18249  Un  tableau  de  famille,  miniature,  et  des  por- 
traits. Ses  productions  ont  été  admises  aux  diverses  exp.  de 
Londres.  Elle  donne  des  leçons  particulières  aux  dames. 

LEMOT  (François -Frédéric),  statuaire,  né  à  Lyon 
le  4  novembre  1778  et  mort  à  Paris  le  6  mai  1827,  él.  de 
Dejoux.  Il  remporta  à  17  ans  le  premier  grand  prix  de  sculp- 
ture, le  sujet  proposé  par  l'Académie  était  le  Jugement  de 
Salomon.  La  révolution  vint  l'arracher  à  ses  études  eu  Italie, 
puis  le  fit  soldat.  Rappelé  à  Paris  en  1795,  pour  coopérer  à 
l'érection  d'une  Statue  colossale  du  peuple  français,  idée 
«ortie  de  l'imagination  de  David  et  décrétée  par  la  Conven- 


tion ,  le  j  ^une  Lemot  fut  ensuite  chargé  de  faire  pour  la  salle 
du  conseil  des  Cinq  "  cents  la  statue  de  Numa  Pompilius 
puis'pour  la  salle  du  Tribunat ,  celle  de  Cicéron  ,7p.;  Lé( 
nidas  aux  Thermopyles,  pour  la* salle  des  séances  du  Sénat: 
La  statue  de  Brutus  et  celle  de  Lycurgue,  6  p.  pour  le  Corps 
législatif  ;  Le  bas^relief  allégorique  en  marbre  de  la  tribun 
de  cette  assemblée  ^  Une  Bacchante,  en  marbre,  acq.  par  1^^ 
premier  consul,  exp.  en  1801  ;  Le  buste  de  Jean  Bart,  exp  — 
en  1804  )  donné  à  la  ville  de  Dunkerque  par  Napoléon-  ^ 
En  1808  ,  Le  char  et  les  figures  de  la  Victoire  et  de  \^^ 

Paix  qui  accompagnaient ,  sur  l'arc-de-triomphe  du  Car 

rousel ,  le  fameux  quadrige  en  bronze ,  enlevé  à  Venise  • 
En  i8io,  Le  bas-relief  qui  orne  le  grand  fronton  dé  la  a>  — 
lonnadedu  Louvre  ,  ouvrage  de  1 5  p.  de  hauteur  sur  7 
de  longueur  et  qui  fut  désigné  par  le  jury  pour  le  gran 
pnx  décennal;  La  statue  de  Murât,  181  o.  Depuis  i8i4 
M.  Lemot  fut  chargé  de  faire  la  statue  équestre  de  Henri  I 
placée  sur  le  terre-plein  du  Pont-Neuf;  celle  de  Louis 


^Myàgj»^  456  imMiù0 


élevée  dans  la  place  Bellecour  à  Lyon.  Outre  ces  ouvrages 
principaux,  on  a  de  cet  artiste  ,  La  Renommée ,  bas-relief, 
sous  le  vestibule  du  palais  du  Lu:(embourg  i  Une  Hébé  ver- 
sant k  nectar  à  Jupiter  transforme'  en  aigle,  groupe  en  mar- 
bre, exp.  en  1812  ;  La  Religion  soutenant  la  reine  Marie- 
Antoinette,  groupe  pour  la  cbapelle  expiatoire  ;  La  Rêverie , 
représentée  par  une  femme  couchée,  exp.  en  1812;  La  sculp- 
ture de  l'arc- de-triomphe  sur  le  pont  de  Châlons -sur-Marne; 
La  statue  du  général  Gorbineau,  modèle  en  plâtre  ;  enfin  un 
Apollon,  figure  colossale  en  marbre  que  la  mort  du  statuaire 
laissa  inachevée.  Lemota  été  nommé  en  i8o5,  membre  de 
l'Institut,  professeur  de  sculpture  à  l'école  des  Beaux- Arts, 
et  depuis  membre  associé  de  l'Académie  de  Lyon.  Il  avait 
remporté  en  l'an  XIII  .une  médaille  d'or ,  et  a  été  nommé 
o|&cier  de  la  Légion-d'Honneur ,  chevalier  de  St  .-Michel , 
baron,  etc.  Il  est  auteur  d'une  Notice  historique  ^ur  la  villç 
et  le  château  de  CUsson,  i  vol.  in-4^,.  1.817. 

LEMOYNE  SAINT-PAUL,  sculpteur.  A  exp.  en  1814, 

Une  jeune  fille  jouant  avec  un  enfant,  groupe  en  marbre.  En 

1817,  La  Vierge  et  l'enfant  Jésus,  marbre  exécuté  à  Rome. 

En  1819,  Galathée  sur  un  dauphin  se  rend  vers  le  berger 

Acis,  groupe  exécuté  en  marbre.  En  1822,  La  nymphe  Echo, 

statue  exécutée  en  marbre  à  Rome,  pour  M.  le  duc  de  Ber- 

wick  ;   Groupe  d'une  Bacchante  avec  un  jeune  Faune  ;  Un 

jeune  Faune  profite  du  sommeil  d'une  Bacchante  pour  lui 

dérober  ses  fruits.  En  1827,  L'Espérance,  statue  en  marbre; 

Groupe  de  jeunes  chevriers,  modèle  en  plâtre  ;  Ste.  Juliette, 

(P.)  modèle  en  plâtre.  M.  Lemoyne  a  renjporté  une  médaille 

en  1817. 

LENOIR  (Mme.  Adélaïde,  née  Binait)  y  peintre  de  por- 
tai ts,  r.  d'Enfer,  34,  née  à  Paris  en  1771,  él.  de  Régnault. 
A.  Cait  un  grand  nombre  de  portraits  dont  les  principaux  sont 
Ceux  de  Pierre  Claude  Binart  son  père  ;.M.  Lesage,  membre 
de  rinstitut,  professeur  de  chimie  ;  Dupuis,  membre  de  l'In- 
stitut; M.  Foubert„  ancien  administrateur  du  Musée  du 
1-aouvre  ;  M.  Happey,  directeur  de  l'établissement  royal  des 


LEN 


eaux  clariÉées;  M.  Dufour  père,  conseiller  à  la  Cour  d'appel; 
M.  Dufour,  vice-président  du  tribunal  de  première  instance; 
M.  Coste,  conseiller  à  la  Cour  royale  de  Rouen  ;  Ghampein, 
auteur  de  la  Mélomanie  ;  Mme.  Debret;  Mmes.  Julie  et  Rose 
de  Frenays,  Mme.  Duplantys,  Mme.  Laugier,  Mme.  Pasta 
et  Mme.  Rey,  sa  fille,  groupées  ;  La  poésie  lyrique ,  lab.  al- 
légorique, fig.  grandeur  naturelle.  Presque  tous  ces  portraits 
ont  figuré  aux  exp.  du  M.  R.  depuis  1 80 1  jusqu'à  1817. 

LENOIR  (Nicolas),  architecte,  né  à  Paris  vers  1726  et 
mort  en  i8io,  él.  de  Rlondel.  Il  remporta,  jeune  encore,  le 
grand  prix  d'architecture.  Outre  plusieurs  édifices  particu-^ 
liers,  il  a  bâti  en  1781  ,  le  théâtre  de  la  Porte-St.-Martin , 
destiné  à  recevoir  provisoirement  l'Opéra,  et  terminé  en  56 
jours  ;  Le  théâtre  de  la  Cité  (aujourd'hui  le  Prado),  élevé  à 
ses  frais  en  1 790;  Le  marché  Rauveau  (faub.  St.-Antoine),  etc 
C'est  à  lui  que  Voltaire  confia  l'exécution  des  travaux  de 
belle  habitation  de  Femey. 

LENOIR  (Alexandre),  antiquaire,  r.  d'Enfer,  34,   né 
Paris  le  26  décembre  1762.  Suivit  comme  élève  les  Académie 
de  peinture ,  de  sculpture  et  d'architecture.   Disciple  d 
Doyen,  il  cultiva  la  peinture  jusqu'en  1790.  A  cette  époqui 

il  conçut  l'idée  de  réunir  en  un  seul  dépôt  tous  les  monu 

mens  qui  avaient  été  dispersés  et  presque  détruits  pendaik^  ^ 
la  révolution.  Ce  projet,  soumis  à  M.  Bailly  maire  de  Paiîs  -^ 
fut  accepté  par  l'Assemblée  nationale,  et  M.  Lenoir  fut  nomm.^:^ 
conservateur  de  ces  monumens.  Il  fut  blessé  d'un  coup  d 
baïonnette  à  la  main  droite,  en  s'opposant  à  la  destructio 
du  mausolée  du  cardinal  de  Richelieu.  Depuis  ce  momei^ 
il  rassembla  tout  ce  qu'il  put  découvrir  de  tombeaux 
de  statues  et  autres  monumens'  de  la  monarchie  française 
qui,  réunis ,  montaient  environ  à  cinq  cents,  qu'il  restaura 
classa  par  siècles,  au  nombre  de  six  ,  et  placés  dans  les  si 
galles  du  couvent  des  Petits-Augustins ,  érigé  en  Musée 
monumens  français,  le  21  octobre  1795.  Les  cours  de  cet  é 
blissement  sont  encore  décorées  et  formées  avec  les  démoli-— - 
tjons  des  châteaux  d'Anet,  de  Guillon  et  d'un  clottre  gothi^ — 


ue*  Il  y  réunit  dans  des  sarcophages  de  sa  composition,  les 
KT  estes  de  Turenne,  de  Molière,  de  La  Fontaine,  et  de  Des- 
c^:artes,  etc.  Il  exhuma  àNogent-sur-Seine  les  dépouilles  mor- 
K,«lles  d'Héloise  et  Abeilard,  et  fit  construire  avec  les  débris 
m3.VL  Paraclet  une  chapelle  gothique  ;  tous  ces  monnmens  se 
-"««'oient  au  cimetière  du  Père-Lachaise.  Il  avait  sauvé  de  la 
^3e8truction,  en  1798,  les  mausolées  de  Louis  XII,  de  Fran- 
cis I*^  et  de  Henri  II.  Outre  un  grand  nombre  de  statues , 
e  bas-reliefs  antiques  et  de  deux  statues  de  Michel-Ange , 
^«oniques  en  France  ;  le  seul  tableau  qui  existât  en  France  de 
ra  Bartholomeo  di  San-Marco,  qu*il  avait  découvert  à  Autun  ; 
1  a  procuré  de  1794  ^  '^^49  ^^  Musée  du  Louvre,  un  nom- 
bre considérable  de  tableaux  et  de  colonnes  précieuses  qu'il 
vivait  également  recueillis.  Une  ordonnance  du  roi,  du  18  dé- 
€2eînbre  18 16,  supprima  le  Musée  des  Petits-Augustins ,  et 
«ïésigna  M.  Lenoir  comme  administrateur  des  monumens  de 
^'église  royale  de  St.-Denis.  Il  fit  transporter  à  St-Denis , 
'non  seulement  les  tombeaux  des  rois  et  des  reines,  des  princes 
«t  princesses  de  la  famille  royale  ,  mais  encore  tout  ce  qui 
pouvait  servir  à  former  un  abrégé  chronologique  des  nionu- 
ïiiens  français.  Les  ouvrages  que  l'on  doit  à  ce  savant  anti-? 
quaire  sont  :  Description  historique  et  chronologique  des  monu- 
mens de  sculpture  réunis  au  Musée,  in-8",  l 'jgS  ;  Musée  des 
Monumens  français,  8  vol.  in-8'  avec  258  pi.  ;  Histoire  de  la 
peinture  sur  verre  et  description  des  vitraux  anciens  et  moder- 

m 

^^s,  1  vol.  in-S',  i8o4  ;  Histoire  des  arts  en  France ,  prouvée 
par  les  monumens  ,  in-4*  avec  i64  pl«  ;  Recueil  de  portraits 
'inédits  des  hommes  et  des  femmes  célèbres  qui  ont  illustré  la 
France,  in-8*;  Nouvelles  explications  des  hiéroglyphes,  4  vol. 
iH"^»  avec  88  pi.,  1809  a  1S22  ;  Nouvelle  collection  d'arabes- 
9^es,  in-4'*>  1810  ;  Explication  d'un  monument  égyptien,  in-8*, 
^8ï3  ;  La  Franc-Maçonnerie  rendue  à  sa  véritable  origine, 

m 

*^*8',  181 4  ;  Mémoire  sur  les  sépultures  d'Héloise  et  Abeilard, 
*^*8",  i8ï5;  Considérations  générales  sur  les  sciences  et  les 
^^s,  in-8*,  1816;  Description  historique  et  critique  ties  statues 
^s^reliefs,  inscriptions  et  bustes  antiques  en  marbre  et  en. 


LEP 


bronze^  des  peintures  et  sculptures  modernes  du  Musée  royal, 
8  vol.  in-8*,  1820  à  1822  ;  uétlas  des  monumens  des  arts  libé-  \ 
raux^  mécaniques  et  industriels  de  la  France^  depuis  les  Gau- 
lois jusqu'à  nos  jours,  in-folio,  1820  (il  n'a  paru  qu'une  li- 
vraison) ;  Observations  scientifiques  et  critiques  sur  le  génie  et 
les  principales  productions  des  peintres  et  autres  artistes  ks  plus 
célèbres  de  f  antiquité^  du  moyen  âge  et  des  temps  modernes , 
in-8*,  1821  et  1824,  etc.  M.  Lenoir  est  un  des  principaux  ré- 
dacteurs des  Annales  françaises  des  sciences  et  des  arts,  che- 
valier de  la  Légion  -d'Honneur  et  de  l'Eperon  d'or  de  Rome, 
membre  de  la  Société  des  Antiquaires  de  France  ,  et  de  celle 
de  Londres ,  de  la  Société  académique  des  sciences ,  et  de 
celle  Philotechnique  de  Paris,  de  l'Académie  des  Arcades  de 
Rome,  de  l'Académie  italienne,  et  professeur  d'antiquités  à 
l'Athénée  royal  de  Paris.  Quoique  M.  Lenôir  n'ait  produit 
aucun  ouvrage  de  peinture  et  de  sculpture,  l'immense  sei' 
vice  qu'il  a  rendu  aux  arts  en  préservant  de  la  destruction 
une  grande  quantité  d'anciens  monumens  nous  a  fait  un  de- 
voir de  le  ranger  au  nombre  des  artistes. 

LEONARD  (Jean-Pierre),  peintre  d'histoire  et  de  genre,' 
r.  desFossés-St.-Germain-l'Auxerrois,  i4  ,  né  à  Montpel- 
lier en  1790,  él.  de  P.  Guérin.  Ses  principales  productions 
sont  :  Le  baptême  de  Notre-Seigneur  ;  Le  baptême  de  l'eu- 
nuque de  Gandas  (tous  deux  dans  l'église  cathédrale  de  St'- 
Pierre  à  Montpellier)  ;  La  mort  de  St.  Joseph,  12  p.  de  haut 
(église  de  la  Charité  à  Nismes)  ;  Cinq  tableaux  de  genre  et 
paysage ,  exp.  en  1824  ;  Les  ruines  du  château  deMontlhéry^ 
exp.  en  1824;  Un  juif  polonais ,  marchand  de  mouchoirs? 
étude  d'après  nature  ;  Africain ,  sur  le  bord  d'un  lac ,  se  pr^ 
parant  à  fumer  sa  pipe,  tous  deux  exp« ,  en  i83o,  au  Lu^' 
M.  Léonard  donne  des  leçons  particulières  de  dessin  et  de 
peinture. 

LEPAGE  (François) ,  peintre  de  fleurs ,  à  Lyon ,  né  ^^ 
1796  dans  cette  ville,  où  il  fit  ses  premières  études  à  l  ^ 
cole  de  peinture.  On  a  de  lui  plusieurs  tableaux  de  cheval^V 
représentant  des  fleurs  ou  des  fruits ,  et  qu'on  a  vus  aux  XX^^ 


dernières  expositions  du  Louvre.  L'un ,  représentant  un  bou- 
quet au  pied  d'une  croix ,  sur  un  tombeau ,  a  valu  à  l'auteur 
une  me'd.  d'or  au  salon ,  en  1822.  M.  Lepage  a  été  nommé  en 
i8a6  professeur  à  l'école  royale  des  beaux-arts  à  Lyon.  Il 
tient  aussi  atelier  chez  lui. 

LEPAULLE  (François-Gabriel  ) ,  peintre  d'histoire,  de 
genre  de  portraits  et  de  paysages,  r.  des  Petites-Ecuries,  38, 
né  à  Versailles  en  i8o4,  él.  de  MM.  Regnault,  Horace  Ver- 
net  et  Bertin.  Il  a  exp.  au  M.  R. ,  en  1824  ^^  '^^7  9  ^^^  P^^*' 
traits  et  quelques  tableaux ,  entre  autres  L'invention  de  la 
lyre  ;  et  au  Lux. ,  en  i83o ,  Le  portrait  de  M.  Volnys ,  artiste 
dramatique ,  rôle  de  Henri  V.  Cçt  artiste  a  remporté  à  l'A- 
cadémie le  prix  du  torse  en  1828.  Il  tient  atelier  chez  lui. 

LEPOITTEVIN  (Eugène-Modeste-Edmond) ,  peintre 
de  genre,  r.  Hauteville,  33,  né  à  Paris  en  1806,  élève  de 
M.  Hersent  et  de  l'Académie  royale.  Il  a  fait  les  ouvrages 
suivans  :  Des  moissonneurs  ,  i5  po.  sur  20  (duchesse  de 
Berry)  ;  Une  vue  prise  entre  Versailles  et  St. -Germain,  20  po. 
sur  3o  ;  L'intérieur  de  l'atelier  de  feu  Xavier  Leprince ,  com- 
mencé par  lui.  Ces  deux  tableaux  se  trouvent  dans  le  cabi- 
net de  M.  du  Sommerard  ;  Une  chasse  aux  corbeaux  ,  18  po. 
sur  24  (S.  d.  A.  d.  A.) ,  et  échu  par  le  sort  à  Charles  X  ;  Une 
chasse  au  marais  ;  Plusieurs  paysages  et  vues  maritimes.  Les 
ouvrages  de  cet  artiste  ont  figuré  à  l'exposition  de  la  Société 
des  Amis  des  Arts ,  en  1826  et  1827  ,  et  au  salon  de  1827.  Il 
a  remporté  une  deuxième  médaille  et  obtenu  une  mention 
honorable  au  concours  de  paysage  historique  à  l'Académie 
royale ,  en  1827 ,  et  une  première  méd.  au  concours  de  1828. 
n  tient  ateUer  chez  lui. 

LEPREUX  (FéUx-Louis),  architecte ,  r.  des  Beaux-Arts, 
5,  né  à  Paris  en  1796,  él.  de  MM.  Peyre,  Vaudoyer  et  Le- 
bas,  a  remporté,  en  1824,  le  premier  second  grand  prix 
d'architecture  décerné  par  l'Académie  des  beaux-arts ,  et  en 
1825  le  prix  départemental.  Il  est  attaché  au  ministère  de 
l'intérieur  en  qualité  d'architecte-inspecteur  des  bâtimens 
civils. 


LEPRINCE  (Charles-Edouard ,  baron  de  Grespy),  pein* 
tre  de  genre ,  r.  de  Vaugirard  ^  36,  né  à  Paris  en  1788,  él. 
fie  David  et  de  Mme  Lebrun.  Il  a  exp.  en  1812  et  i8i4f  Tu- 
renne  ,  à  l'âge  de  dix  ans ,  endormi  sur  l'aflfut  d'un  canon 
(Mme.  Lebrun)  ;  Mlle,  de  Glermont  (dans  le  cabinet  de  l'au- 
teur); Le  chien  du  cimetière;  Invocation  à  St.  Nicolas.  En 
1822^  L'orpheline ,  gravé  par  Kœnig;  Le  duc  de  Bordeaux 
représenté  d'une  manière  allégorique  (duchesse  de  Berry); 
Prêtre  grec  en  méditation  au  bord  de  la  mer  (le  comte  de 
Goëtlosquet)  ;  La  dernière  aumône  ;  L'orpheline  en  prières, 
sur  le  tombeau  de  ses  parens  ;  Yue  de  l'ancien  cimetière  d^ 
Glamart  ;  Un  invaUde  dépose  une  couronne  sur  le  tombcai 

de  Pichegru.  En  1824,  Une  réunion  d'invalides  à  la  repré 

sentation  de  la  prise  du  Trocadéro  (cabinet  du  roi)  ;  Julie  &^: 
St. -Preux  sur  le  lac  de  Genève  ,3  p.  sur  5  (galerie  de  la  du. — =■ 
chesse  de  Berry).  En  1827,  Portrait  du  marquis  de  la  Maâ — 
son*Fort.  Il  a  aussi  exp.  en  1827,  à  la  galerie  Lebrun,  La  der-— 
nière  scène  du  Mariage  de  raison  ;  et  en  i83o ,  au  Lux.  9 
L'amiral  Ganaris  au  tombeau  de  Thémistocle.  Get  artiste  •» 
fait  en  outre  plus  de  4oo  Hdiographies  ,  et  a  remporté  uim^ 
méd.  d'or  au  salon  de  1824. 

LEPRINGE  (A .-Xavier),  peintre  de  genre,  mort  eï» 
1826.  A  exp.  au  M.  R.,  en  181g,  Pâturage  ;  Paysage  au  soleil* 
couchant  ;  Foire  de  village  ;  en  1 822,  Le  carnaval  ;  Le  corps-d^ 
garde  de  l'hôtel-de-ville.;  L'école  de  village  ;  Les  bonnes  à  IM 
promenade  ;  La  procession  delà  Fête-J)ieuj  La  prière;  I^ 
laitière  ;  Gérémonie  du  baptême  au  passage  de  la  ligne  ,   / 
bord  d'une  frégate  ;  Une  frégate  au  cri  de  Terre  !  Ges  deiW 
derniers  tableaux  acquis  par  M.  le  comte  de  Gl^rac.  En  i8a| 
Les  bestiaux  embarqués  dans  Le  Passager,  à  Honfleur  ;  H 
marchand  forain ,  La  diligence  ;  Le  repas  ;  Les  patineurs  iÉ 
lerie  de  la  duchesse  de  Berry)  ;  Une  marchande  d'animav 
Yue  des  bords  de  la  mer  près  du  Havre.  Ses  autres  ouvrf 
sont  :  L'ordination  ,  faisant  partie  d'une  suite  de  7  tablef 
et  L'intérieur  de  son  atelier  ,  tableau  qu'il  laissa  inacfaf 
et  que  son  élève,  M.  Eugène  Potdevin,  se  chargea  de  tol^ 


& 

» 


LEP 


<3r  ;  L'antiquaire  ,  terminé  par  M.  Renoux.  Ils  ont  été  exp. 
^wji  1827  et  acquis  par  M.  du  Sommerard.  Leprince  avait 
ol3tenu  une  méd.  au  salon  de  1819 ,  où  il  avait  expose'  entre 
si.«itres  Plusieurs  sujets  peints  au  fixé.  Il  a  aussi  exp.  en  1826, 
^  la  galerie  Lebrun ,  La  chasse  au  lion  ,  et  le  marchand  de 
<^Iiansons. 

LEPRINCE  (Robert-Léopold)  ,  peintre  de  paysages 
Iftistoriques  et  de  portraits,  frère  du  précédent,  rue  de  Bel- 
l.«fond,  i4  et  16,  né  à  Paris  en  1800,  élève  de  M.  Xavier 
X^eprince.  Ses^  principaux  ouvrages  exposés  au  M.  R.  sont  : 
"En  1822 ,  Gharlemagne ,  égaré  à  la  chasse ,  découvrant  les 
^aux  d'Aix-la-Chapelle;  Le  catéchisme  dans  le  cloître  St.- 
"Etîenne-du-Mont  ;  La  première  communion  ;  La  procession 
du  St.-Sacrement.  En  1824,  Signature  d'un  acte  de  maiiage 
dans  la  sacristie  de  St.-Roch  ;  Moulin  à  eau ,  à  Honfleur  (ces 
deux  tableaux  acquis  par  M.  du  Sommerard).  En  1827  ,  Une 
lïaigneuse  (acquis  par  M.  de  Cypierre)  ;  Divers  paysages  , 
dont  un  commandé  par  (M.  d.  R.).  M.  Léopold  Leprince  a 
encore  exp.  en  1826,  à  la  galerie  Lebrun ,  Une  vue  prise  aux 
environs  de  Zurich.  En  1829,  à  la  S.  d.  A.  d.  A.  ,ii^aches  à 
l'abreuvoir,  près  Thorigné  (Sarthe)  ;  Paysage  avec  figures  ; 
^  i  et  en  i83o  ,  au  Lux. ,  Une  barricade  dii  boulevard  ;  Paysage, 
^  effet  du  soir  ;  Chemin  creux  après  un  orage.  Il  a  obtenu  une 
M  ^éà,  d'or  à  l'exp.  du  Louvre,  en  1824,  et  diverses  autres 
s  à  médailles  aux  exp.  de  Toulouse ,  Douai ,  Lille  et  Cambrai.  Il 
;  1,  tient  chez  lui  atelier  d'élèves  et  donne  des  leçons  particu- 
e  Jières. 

dd  LEPRINCE  (Gustave) ,  Paris,  r.  de  Bellefond,  i4  et 

ti         ^6 ,  peintre  de  paysages  avec  figures  et  de  portraits ,  né  le 
;  ;         5  juin  1810 ,  él.  de  Xavier  Leprince  et  de  Léopold  Leprince. 
i/         ^  exp.  en  i83o,  au  Lux. ,  Un  moulin  de  Bournay  près  Ro- 
w  ^hefort.  Il  donne  des  leçons  particulières. 

'-  LEPY  (Nicolas) ,  sculpteur,  à  Nancy,  né  dans  cette  ville 

^U  1785 ,  él.  de  son  père.  Il  quitta  sa  patrie  à  l'âge  de  vingt 
^ïis,  et  depuis  voyagea  dans  plusieurs  pays  pour  se  perfec- 
tionner dans  l'art  qu'il  avait  choisi.  C'est  à  cette  époque  qu'il 


fit  les  médailles  en  ivoire  de  .l'empereur  Alexandre ,  de  Var- 
chiduc  Charles ,  etc. ,  qui  furent  exposées  à  T Académie  de 
Vienne.  Revenu  à  Nancy  depuis  1823 ,  M.  Lépy  a  exécuté 
pour' cette  ville  la  statue  équestre  en  plomb  du  duc  de  IiO^ 
raine ,  René  II ,  et  le  buste  de  Léopold  I^^ ,  qui  doit  être 
placé  sur  le  monument  élevé  à  ce  prince  dans  l'église  des 
Gordeliers.  M.  Lépy  tient  atelier  d'élèves. 

LEQUEUTRE  (Joseph-Hippolyte) ,  peintre  de  portraits 
en  miniature  ,  à  l'aquarelle  et  à  l'estompe ,  r.  Grange-Bate- 
lière, 262  né  à  Dunkerque  en  1793 ,  él.  de  MM.  Granger  et 
Aubry.  Parmi  les  ouvrages  qu'on  a  vus  de  lui  aux  trois  der- 
nières expositions  du  Musée ,  nous  citerons  :  Les  portraits  de 
la  duchesse  de  Berry ,  du  duc  de  Bordeaux ,  de  Mademoi- 
selle ,  de  la  princesse  de  Nassau ,  etc. ,  etc.  On  lui  doit  aussi 
quelques  portraits  lithographies  ,  entre  autres  celui  de 
M.  Casimir  Perrier ,  etc.  Cet  artiste  donne  des  leçons  de  des- 
sin, miniature  et  aquarelle^ 

LEROUGE  (Jean-Nicolas) ,  graveur,  r.  des  Noyers,  87, 
né  à  Paris ,  él.  de  MM.  Albon  et  J.  Godefroy.  A  gravé  plu- 
sieurs sujets  pour  les  ouvrages  suivans  ,  savoir  :  La  galerie 
du  Palais-Royal  ;  La  galerie  de  Florence  ;  La  galerie  Robil- 
lard  ;  Le  Musée  Lam^ent  et  le  Musée  Filhol  ;  L'ouvrage  sur  le 
sacre  de  Napoléon;  Le  recueil  des  prix  décennaux.  11  a  fait 
Le  portrait  de  Louis  XVHI ,  d'après  M.  Gros ,  gravure  à 
l'eau-forte  terminée  par  M.  Audoin  ;  Les  portraits  de  Char- 
les X ,  de  la  duchesse  de  Berry ,  du  duc  et  de  la  duchesse 
d'Angoulême  ;  Plusieurs  planches  dans  les  Fastes  de  la  na- 
tion^ française ,  le  Voyage  à  Cpnstantinople ,  et  les  Voyage 
en  Egypte ,  en  Espagne  et  en  Allemagne ,  de  M.  A.  de  U- 
borde  ,  les  Voyages  du  capitaine  Freycinet  et  autres,  etc. 

LEROUX  (Jean-Marie) ,  graveur  d'histoire ,  r.  St-Vic- 
tor,  9,  nie  à  Paris  en  1788,  él.  de  L.  David  pour  le  dessin*  ^ 
exp.  au  M.  R. ,  en  18 19 ,  Portraits-vignettes ,  d'après  le  'T^' 
tien,  Horace  Vernet,  Desenne  etChasselat.  En  1822,  Fra^' 
çois  l^*",  d'après  le  Titien  ;  La  Madeleine ,  d'après  Genna*"^' 
pour  le  Musée  Laurent,  En  1824  ,  Le  portrait  de  M.  de  ï>^ 


Fayette ,  d*âprès  SchefFer  ;  La  dame  de  Charité ,  d'après  Ma- 
iame  Haudebourt ,  tabl.  acquis  par  la  S.  d.  A.  d.  A.  ;  Jeanne 
i'Arragon ,  d'après  Raphaël.  En  1827  ^  Les  portraits  du  roi 
itde  la  reine  de  Naples ,  d'après  les  miniatures  de  M.  Dun. 
]es  portraits  ont  valu  à  l'auteur  une  me'd.  d'or.  Le  portrait 
le  M.  de  Souza  ,  d'après  M.  le  baron  Gérard  ;  Le  grenadier 
)lessé  et  la  religieuse  défendue,  d'après  M.  Devéria.  M.  Le- 
oux  a  gravé  en  outre  :  Un  costume  pour  l'ouvrage  du  sacre 
le  Charles  X ,  d'après  M.  Mauzaisse  ;  Plusieurs  vignettes 
pour  les  éditions  de  Voltaire  ,  Molière ,  Boileau ,  Racine  ;  La 
Faite  de  Bianca  Gapello  ,  d'après  Ducis ,  et  Le  portrait  de 
M.  Rouget  Delisle ,  d'après  un  médaillon  sculpté  par  David. 
Ce  dernier  portrait  a  été  exp.  au  Lux.  en  i83o.  Il  termine  en 
ce  moment  la  gravure  de  Ste,  Thérèse,  d'après  M.  le  baron 
Gérard.  Les  travaux  de  cet  artiste  ont  également  figuré  à 
l'exp.  de  Cambrai  en  1828,  et  à  celle  de  Douai  en  1829.  Il  a 
remporté  une  médaille  d'or  en  1824,  une  médaille  en  bronze 
^  Texp,  de  Cambrai  en  1828 ,  et  une  autre  méd.  en  bronze  à 
l'exp.  de  Douai  en  182g. 

LEROY  (Sébastien) ,  peintre  d'histoire ,  r.  des  Grands- 
W^stins ,  I  ,  né  à  Paris  ,  él.  de  M.  Pejron.  On  doit  à  cet* 
irtiste  :  Les  Adieux  d'Ariane  et  de  Thésée ,  tableau  de  9  p. 
Musée  du  Mans),  exp.  au  M.  R.  en  1810  et  181 4;  Des  vi- 
gnettes et  culs-de-lampe  pour  difFérens  ouvrages,  jexp.  en 
181 2,  i8i4eti8i7;  Vénus  arrêtant  Enée  prêt  à  venger  la 
tiine  de  Troye  sur  Hélène  (M.  I.)  ;  Jésus  chez  Marthe  et 
Marie,  tous  deux  exp.  en  18 19;  Le  couronnement  d'Esther; 
ue  triomphe  de  Mardochée,  tous  deux  exp.  en  1822;  Ana- 
*réon  réchauffant  l'Amour,  exp.  en  1824.  Cet  artiste  a  rem- 
porté un  second  grand  prix  en  1798 ,  et  est  professeur  à  l'é- 
-ole  gratuite  de  dessin.  Il  donne  des  leçons  chez  lui  et  au- 
iehors. 

LEROY  (Alphonse),  peintre  de  paysages ,  r.  des  Grands- 
ÀQgUstins ,  1 ,  né  à  Paris ,  él.  de  M.  Bertin ,  auteur  d'un 
grand  nombre  de  dessins  à  la  seppia  pour  la  collection  Fil- 
^oi,  d'après  les  tableaux  du  Musée.  A  exposé  au  M.  R. ,  eu 


\ 


LER 


1822,  Un  grand  paysage;  Vue  de  la  vallée  de  Rôyat.  En 
1824  9  Wallace  dans  les  mines  d'Ëllerslie  ;  et  Vue  du  village 
de  Royat.  Il  donne  des  leçons  particulières. 

LEROY  (Jean-Jacques) ,  dessinateur  et  graveur  à  Feau^^ 
forte ,  Paris ,  r.  de  Sèvres  ,  83  ,  né  dans  cette  ville  en  1797 
élève  de  M.  Lesuetu*.  Cet  artiste  donne  des  leçons  partfr^ 
culières. 

LEROY  (Jean-David),  architecte ^  ne  à  Paris  en  1768, 
fils  du  célèbre  horloger  Julien  Leroy ,  mort  en  1759.  Il  alla 
passer  plusieiu's  années  en  Grèce  ;  de  retour  à  Paris ,  il  pu- 
blia :  Ruines  des  plus  beaux  monuniens  de  la  Grèce ,  in-fol. , 
fig. ,  1758.  Ses  ouvrages  et  ses  leçons  ,  (5omme  professeur,  le 
firent  admettre  successivement  à  l'Académie  des  inscripdoDS 
et  belles-lettres ,  à  l'Institut  de  Bologne  et  à  l'Institut  na- 
tional ,  classe  des  beaux-arts.  Leroy  moiu'ut  en  i8o3.  Ses 
élèves  lui  décernèrent  une  médaille.  Il  a  publié  ,  outre  l'ou- 
vrage cité  :  Histoire  de  la  disposition  et  des  formes  différentes 
que  les  chrétiens  ont  données  à  leurs  temples^  1 764  ;  Obserçations 
sur  les  édifices  des  anciens  peuples ,  in-8* ,  1 767  ;  La  marine 
des  anciens  peuples  expliquée ,  in-8'*,  17775  Les  navires  des  on- 
ciens  considérés  par  rapport  à  leurs  voiles  et  à  V usage  qu'on  t 
pourrait  en  faire  dans  notre  marine  ,  in-8*,  1788;  Recherches 
sur  les  vaisseaux  longs  des  anciens^  sur  les  voiles  latines  et  sur 
les  moyens  de  diminuer  les  dangers  que  courent  les  navigateurs^ 
in-8**,  1785  ;  Canaux  de  la  Manche  à  Paris;  Nouvelle  voiture 
proposée  pour  les  vaisseaux  de  toute  grandeur  ;  Mémoires  sur  le 
lac  Mœrisy  etc. 

LEROY  (Mlle.  Céline),  peintre  de  fleurs,  r.  des  Grands- 
Augustins,  I,  née  à  Paris,  él.  de  M.  Redouté.  Deux  ta- 
bleaux de  fleurs  et  deux  cadres  de  papillons  peints  à  l'aquar 
relie  par  cette  artiste  font  partie  de  la  galerie  de  la  duchesse 
de  Berry. 

LEROY  (François) ,  peintre  de  genre  et  de  portraits  ^  f* 
des  Moulins,  20,  né  à  Liancourt,  él.  de  M.  Vien.  Les  ou- 
vrages qu'il  a  exposés  au  M.  R.  sont  :  En  1800 ,  Un  captt<ii^ 
posant  des  scapulaires  à  des  jeunes  filles  ;  Portrait.  En  iSo^^ 


LES 


Jne  jeune  fille  changeant  de  chemise  ;  Vue  prise  dans  le  parc 
le  Juvisi.  En  1802,  Montagnard  accordant  sa  vielle  ;  Mon— 
agnarde  commençant  sa  journée  par  la  prière  ;  Vieillard  fai- 
ant  faire  l'exercice  à  son  chien  avec  sa  pipe  pour  amuser  sa 
etîte  fille ,  rëexp.  en  1810.  En  i8o4  y  Deux  petites  filles  ar- 
stées  devant  un  vieillard  qui  joue  du  tympanon  ;  Petite  fille 
ndormie  dans  une  hotte.  En  1806,  Napoléon  visitant  les 
nTiix>ns  du  château  de  Brienne  ;  L'innocence  au  bain.  En 
808 ,  Jeune  artiste  étudiant  d'après  elle  ;  Jeune  sœur  dessi- 
ant  son  petit  frère  endormi  dans  un  berceau  ;  Vue  d'après 
lature  ,  gouache.  En  1810  ,  Jeune  mère  écoutant  avec  satis- 
action  la  prière  de  son  enfant  ;  Paysage  à  la  gouache.  En 
812,  Le  cultivateur  satisfait  de  sa  récolte;  Les  petites  gla* 
leuses  endormies  ;  Petite  cascade  ;  Vacher  rassemblant  son 
roupeau  ;  Portraits.  En  181 4  9  Laitière  endormie ,  deux  pe- 
its  garçons  lui  boivent  son  lait  ;  Entrée  d'un  bois  ;  Vieux 
pâtre  qui  dine  dans  une  prairie  ;  Deux  jeunes  filles  endor- 
mies dans  un  bois.  En  181 7  ,  Deux  petits  montagnards  fai- 
santleur  prière  du  soir.  En  1819,  Deux  portraits  de  MM.Char- 
rettes  Goutrie.  En  1822,  Petites  filles  en  danger;  Paysa- 
ges peints  à  la  gouache.  Ces  gouaches  sont  vernies  par  un 
nouveau  procédé  aussi  solide  qu'à  l'huile.  En  1824,  Un  pe^ 
tit  montagnard  jouant  de  l'orgue;  Le  premier  devoir.  M.  Le- 
roy a  obtenu  un  prix  d'encouragement  en  l'an  VIII  y  et  plc^- 
ûeurs  méd.  aux  exp.  de  Douai  et  de  Cambrai.  Un  de  ses 
tableaux  se  trouve  dans  la  galerie  de  Versailles ,  et  les  autres 
dans  des  galeries  particulières.  Il  donne  des  leçons  de  pein-* 
tore  à  l'huile  et  à  la  gouache. 

LES  AGE  9  peintre  d'histoire  et  de  portraits  à  l'huile , 
^l*  de  Girodet,  a  exp.,  en  1810,  Une  femme  pinçant  de  la 
^tare.  En  1812,  Une  Erigone.  En  18149  Christine,  reine 
^^  Suède  ;  Vénus  sortant  des  ondes  ;  Henri  IV  et  Gabrielle 
d'Bstrées.  En  1817,  Angélique  et  Médor;  Les  Danaïdes,  esh 
^uiftse.  En  181 9,  Le  supplice  des  Danaïdes;  La  mort  de 
Jeanne  d'Arc.  En  1822 ,  Une  vue  d'après  nature.  En  1824  ? 
intérieur  d'un  harem  ;  Odalisque  sous  la  surveillance  du  chef 


LES 


des  Eunuques.  En  1827,  à  la  galerie  Lebrun,'  Le  bain  de 
Baphnis  et  Ghloé. 

LESAINT  (Charles),  peintre  d'intérieur,  r.  des  Vinai- 
griers, 17,  né  à  Paris  en  1795  ;  él.  de  M.  Bouton.  Les  princi- 
paux ouvrages  qu'il  a  exposés  au  M.  R.  sont  :  en  i8ig,  Vue 
d'un  atelier  de  peinture  ;  Vue  intérieure  d'une  chapelle.  En  ^ 
1 822 ,  Intérieur  de  la  tour  de  l'Archamp,  près  Fontainebleau; 
Chanoines  retrouvant  d'anciennes  reliques.  En  18249  Inté — .^ 
rieur  de  l'abbaye  de  Focombeau  ;  Le  monastère  des  béné- 
dictins ,  à  Montivillier  ;  Le  baptême  ;  Vue  du  vestibule  d'uni 
salle  à  manger,  à  Pantin.  En  1827,  Souterrain  de  l'ancienn 
abbaye  des  bénédictines  de  Maubuisson ,  près  Pontoise,  ac( 
par  M.  Dusommer^d,  etc.  Ce  dernier  tab.  a  valu  une  mé< 
de  i^^  classe  à  l'auteur,  qui  avait  déjà  obtenu  une  méd.  à\ 
à 'l'exposition  de  1822.  Il  a  aussi  exp.,  en  1829,  ^  ^^  ^*  ^*  '^* 
d.  A.,  Un  intérieur  de  l'abbaye  de  Bonneval,  près  Chartres. 

LESCOT  (Mme.  Hortense-Victoire),  épouse  de  M.  Haa- 
debourt ,  peintre  de  genre  et  de  paysages,  r.  de  Larochefott- 
cauld,  19,  née  à  Paris,  él.  de  M.  Lethière.  Elle  suivit  son 
maître  à  Rome ,  lorsqu'il  y  fut  nommé  directeur  de  l'école 
française.  Quelques  paysages  lui  valurent  une  couronne  à 
l'exp.  du  Capitole.  Ses  principaux  ouvrages  ont  paru  à  toutes 
les  exp.  du  M.  R.,  savoir  :  en  1810,  Une  prédication  dans 
l'égUse  St.-Laurent,  près  de  Rome;  Un  guincataro;  Dn 
mendiant.  En  181 2 ,  Le  baisement  de  la  statue  de  St.  Pierre; 
La  confirmation  dans  l'église  de  Ste.-Agnès,  à  Rome.  Ces 
deux  derniers  tabl.  sont  aujourd'hui  au  Lux.  Le  jeu  de  k 
main  chaude  ;  Mendiant  à  la  porte  d'un  couvent ,  un  jour  de 
distribution  de  vivres.  En  18149  Un  épisode  de  la  foire  de 
Grotta-Ferrata ,  pris  sur  nature  ;  Un  vieillard  et  une  jeane 
fille  se  chauffant  ;  Des  Piférari  jouant  de  leurs  instrument 
devant  une  Madone.  En  1817,  Une  diseuse  de  J)onne  aven" 
ture  ;  Un  escamoteur  ;  Vœu  à  la  Madone  pendant  un  orage '» 
Un  écrivain  public.  En  1819^  Naufrage  de  Virginie  (M.  !•)'» 
Des  religieuses  en  prières,  (M.  I.);  Intérieur  du  cloître  de  ^ 
Trioité-deS'Monts  à  Rome;  Le  marchand  de  tisane,  (M.  I-V» 


t^npauvre  et  son  enfant,  Le  vieillard  et  ses  enfans,  (M.  I.)  ; 
Untîapucin  faisant  baiser  des  reliques  à  une  jeune  fille,  (M. 
r.);  Vue  du  temple  de  Vesta  à  Tivoli  ;  Vue  de  la  villa  de 
[^edicis  prise  de  la  Trinité-des-MonlS  ;   François   P*"  efr 
Diane  de  Poitiers,  (M.  d.  R.)  ;  Le  meunier,  son  fils  et  l'âne  ; 
Le  condamne'  exhorté  par  .un  capucin  au.  moment  de  partir 
|)ourle  supplice;    Les  premiers  pas  de  l'enfance,  (M.I.); 
En  1822 ,  Un  théâtre  de  màrionueites  sur  la  place  du  Pan- 
théon à  Rome,  (M.  de  la  Peyrière)  ;.  Un  enfant  se  regardant 
«lans  un  miroir  ;  Le  marchand  de .  reliques,  (la  duchesse  de 
jRaguse);  La  mère  malade,  (M.  du  Sommerard)  ;  Un  jeune 
seigneur  renonçant  au  monde  ;  Deux  jeunes  filles  lisant  un 
billet  doux;  Une  nîarchànde  de  toile,  (M.  le  baron  de  Jassaud); 
Un  écrivain  (M.  Kreubé)  ;  Une  jeune  dame  et  sa  fille  portant 
des  secours  à  une  famille  indigente  ;  Les  prières  aux  stations, 
(le  comte  Pastoret)  ;  Le  compte  avec  l'hôte  ;  La  servante  gron- 
dée; Un  petit  Savoyard  pleurant  la  mort  de  son  chien.  Eu 
1824,  ^^^^  ^^  lecteur  du  roman  de  Gilblas,  (duchesse  d'An* 
goalême)  ;  Le  brocanteur  de  tableaux  ;  Le  concert  villageois; 
Juif  lisant  la  Bible,  (ces  3  tab.  acq.  par  M.  Coûtant)  ;  Artiste 
dessinaiit  les  casca telles  de  Tivoli,  (la  maréchale  de  Lauris- 
ton)  ;  Une  jeune  fille  consultant  une  jflèur,  (S.  d.  A.-  d.  A.)  ; 
Un  capucin  expliquant  le  sujet  d'un  bas-relief,  (M.  Maine  de 
Glatigny)  ;  Le  marché  d'œufs ,  (M.  Constantin)  ;  Un  père 
jouant  aux  cartes  avec  son  enfant,  (M.Tardieux);  Un  chasseur , 
(M.  Ternaux  Rousseau);  La  bénédiction  des  chambres  aux 
fêtes  dePâques;  La  danse dusaltarello,  (Mme.  Lombard);  Une 
paysanne  faisant  une  corbeille;  Un  paysan  buvant,  (ces  2  tab. 
21pp.  àM.  Schroth);  La  dot,  (M.  Pasqujier).  En  1827,  L'explica- 
tion du  tableau  dumariagede  vengeance;  Une  scène  d'inonda- 
tion; Le  petit  voleur  de  raisins  ;  Une  jeune  fille  au  bord  d'un 
ruisseau;  Les  moustaches,  (ces  3  tab.appart.  à  M.  Schroth)  ; 
I^e  médecin  de  campagne  près  du  malade  ;  Le  petit  fumeur, 
(Af .  bagazon).  Mme.  Lescot  a  encore  exp.  en  1826  à  la  gai. 
Lebrun,  L'enfant  malade  ;  Jeûne  fille  faisant  des  moustaches 
^  Un  jeune  homme  endormi,  (ces  2  tab.  acq.  par  M.  Schroth); 


«9 


IJne^ grande  partie  de  ces  tableaux  a  été-  reproduke  par  la 
gravure  et  la  lithographie.  Cette  artiste  a  obtenu  une  méd. 
d'encQuragenient  en  i8iOy  et  deux  inéd.  d'tir  de  première 
classe  l'une  en  1819,  l'autre  en  1827.  Elle  était  peintre  de 
la  duchesse  de  Bérry. 

LESTANG-PARADE  (Alexan4re  Chevalier  de),  peintre 
en  miniature,  à  Aix,  né  dans  cette  ville,  él.  de  M.  Augustin. 
A  expose  au  M.  R.  :  En  1802,  r8o4  et .  1810,  Plusieurs  por-  ^^i.» 
traits  en  miniature.  En  1806, 'Jeune  initiée  aux  nlystère^^ 
d'Isis,  miniature.  En  1812,  Portrait  équestre  de  Napoléon 

En  18 17,  Un  portrait  de  Henri  IV,^d*après  un  portrait  au 

thentiqué  ;  Costume  des  jeunes  filles,  à  Arles.  Cet  artist^<^ 
amateur  a  fait  beaucoup  d'autres  ouviages  qui  n'ont  pas  éti^ 
exposés. 

LESTUÛIER-LACOUR  (Gabriel),  graveur  en  taille^ 
douce,  r.  du  Fouarre,  7,  né  à  Abbeville  en  1800.  A  grave' 
plusieurs  portraits  et  vignettes  pour  la  Bible  (édition  Le^ 
febvre),  et  en  ce  moment  il  exécute  la  gravure  d'un  tableaa 
du  Dominiquin,  Le  triomphe  de  l^Amour. 

LESUEUR  (Jacques-Philippe;,  statuaire,  r.  St.-Domi- 
nique'^St. -Germain ,   20,  né  à  Paris  en  1769,  membre  (le 
l'Institut.  Les  ouvrages  qu'il  aexp.  au  M.  R.  sont:  En.  1800, 
Bas-relief  pour  le  tombeau  de  Mlle  Joly,  aetrice  du  th.  Fran- 
çais. En  1810,  Le  couronnement  de  Napoléon,  bas-relief  pour 
le  Corps  législatif,  et  La  paix  de  Presbourg ,  bas-relief  pour 
l'arc  de  triomphe  du  Carrousel.  En  181 2,  PI.  bustes.  Eu  181^(9 
Le  fronton  de  l'intérieur  de  la  cour  du  Louvre  au-dessus  de 
la  porte  qui  conduit  au  pont  des  Arts  ,  représentant  la  Force 
sous  la  Figure  de  Minerve,  récompensant  les  Sciences  et  le* 
Arts;  L'Espérance,  modèle  en  plâtre;  Minerve,  esquisse  eu 
terre  cuite;  Thalie,  id.  En  1817,  Portrait  du  docteur  Orfil** 
En  1822,  Buste  de  Corvisart.  En  i824)  La  statue  en  marbra 
de  Montaigne,  de  6  p.  (M.  L),  (Biblioth.  de  la  ville  de  Li' 
bourne).  En  1824,  La  statue  en  marbre  du  bailli  de  Soffref^ 
(M.  L),  pour  le  pont  Louis  XVI.  M.  Lesueur  a  fait  en  outr^  ♦ 
Le  tombeau  de  J.-J.  Rousseau  à  Ermenonville;  Le  Rbî^  * 


l)as- relief  qui  de'core  une  des  salles  du  Musée;  Un  bas- 
relief  en  pierre  sous  la  voûte  de  l'arc  de  triomphe  du  Car- 
roussel ,  représentant  la  Victoire  qui  couronne  un  trophée  ; 
Une  statue  en  pierre  représentant  l'Espérance,  1 2.  p.  de  iiaùt, 
dans  la  cour  du  couvent;  du  Temple  ;  Deux  bustes  en  marbre 
représentant  deux  sénateurs ,  placés  au  palais  de  la  Chambre 
des  pairs  ;  Un  groupe  en  marbre  composé  de  4  figures  de 
femmes,  de  3p.'6po.  de  haut.  (j|^.  Yanderberg).  Cet  artiste  a 
remporté  le  i^'gr.  pr.  de  sculpture  en  1780  ,  et  a  été  nommé 
membre  de  la  Légibn-d'Honneur  en.  1828. 

LESÙEUR  (Jean-François),  compositeur  de  musique,  r. 
Méhul,  2,  né  à  Drucat-Plessiel ,  près  Abbeyille,  en  176?; 
él.  de  l'abbé  Rose  et  de  Sacchini.  On  -a  de  lui  un  grand 
nombre  de  compositions  musicales,  savoir  :  Plusieurs  Messes 
et  Motets  ,  exécutés  à  Notre-Dame  ;  Oratorios  et  Psaumes  à 
grand  chœur,  exécutés  en  1786,  au  concert  spirituel;  La 
Caverne,  drame  lyrique,  joué  en  1798  sur  le  tli.  Feydeau, 
publié  par  Naderman  ;  Paul  et  Virginie,  drame  lyrique,  joué 
sur  le  inéme  Uiéâtre  en  1794»  publié  par  Naderman,  et  main- 
tenant chez  l'auteur  ;  Télémaque ,  opéra  joué  sur  le  th.  Fey- 
deau en  1796,  chez  Naderman  et  l'auteur;  Ossian  ou  les 
tardes ,  joué  à  l'Opéra  en  i8o4  ^publié  par  ImbaulC,  et  main- 
•^enant  chez  l'auteur  ;  La  mort  d'Abel,  tragédie  lyrique,  jouée 
^  l'Opéra  en  1809,  et  pubUée  par  l'auteut  ;  Alexandre  à  Baby- 
^otje,  opéra  héroïque,  encore  manuscrit,  parole  déM.  Baour- 
Lormian,  reçu  en  1816,  et  de  nouveau  à  l'unanimité  en  1823: 
*^'«i.uteur  se  proposé  de  le  publier  avant  là  représentation  ; 
Oratorio  de  Noël,  1826,  publié  par  Charles  Laffite,  et  main- 
tenant chez  M.  Petit;  Messe  solennelle,  publiée  par  l'auteur 
^Xi  1827;  Debbora;  oratorio,  1828;  Trois  Te  Deum  \  1829; 
^rois  Oratorios  pour  le  carême,  1829.  ^^^  œuvres  sacrées 
de  M.  Lesueur  se  composent  de  3o  à  33  Messes,  Motets 
^It  Oratorios ,  formant  20  à  25  livraisons.  M.  Lesueur  est  des- 
cendant d'une  des  plus  anciennes  familles  du  comté  de  Pon- 
tliieu ,  et  arrière-petit-neveu  du  fameux  Ëustach'e  Lesueur; 
à  l'âge  de  1 3  ans  il  fut  reçu  à  l'école  de  musique  de  la  catbé- 


drale  d'Amiens;  en  1779,  maître  de  musique  de  la  cathé- 
drale de  Séez;  en  1780^  de  la  cathédrale  de  Dijon.  Sur  le 
rapport  de  Grélry,  Philidor  et  Grbssec,  41  passa ,  en  1784 ,  à 
la  maîtrise  des  Saints-Innocens ,  à  Paris.  En  17B6,  il  gagna 
au  concours  la  maîtrise  de  la  cathédrale  de  Paris.  Ensuite , 
il  fut  noipmé  directeur  de  la  musique  de  la  chapelle  des 
Tuileries,  lei  i  avril  i8o4 ;  membrede  la  Légion-d'ponneur, 
le  17  juillet,  même  année;  surintendant  de  la  musique  du 
roi  en  i6ï5;  membre  de  l'Institut,  même  année;  membr 
de  l'académie  de  -musique  de  Stockholm  de  Berlin ,  le  2 
janvier  .1819;  décoré  de  l'ordre  de  St.-Michel,  le  i"'  m 
1821;  membre  de  la  société  des  enfans  d'Apollon ,  le  22  ayril 
1826;  membre  de  là  société  philarmonique  de  Vienne,  le 
août  1827;  décoré  de  la  croix  de  Louis  par  le  grand  duc  d.^ 
Hesse  Darmstadt,  le  22  décembre  1822.  Il  es*t  en  outremembr-^ 
du  jury  musical  de  l'Opéra ,  de  celui  de  l'Opéra-Cômique,  ^t 
des  académies  de  Dijon.,  Amiens,  AbbevlUe,  Tours,  etc.  'MU 
a  publié  plusieurs  écrite  sur  la  musique. 

LESUEUR  (Jean-Baptiste),  architecte,  r.  des  Troi^t— 
Frères,  3,  né  le  5  octobre  1794 5  él.  de  MM.  Percier  et  Fâ- 
min,  a  remporté  ^  en  1816 ,  le  2*,  et  en  1819,  ^®  ^*^  ëT-  P*"* 
d'architecture.  Il  a  obtenu- une  méd.  à  l'exp.  du  Louvre  ^n 
181 7.  M.  Lesueur  est  auteur-collaborateur  de  deux  ouvrage* 
sur  l'Italie,  i**  Architecture  italienne,  ou  Palais,  maisons  ^f 
édifices  de  l'Italie  moderne  ;  2"  F'ues  choisies  des  Monumens  €Z^' 
tiques  de  Rome, 

LETHIÈRE  (Guillaume  GoilLon),  peintre  d'hicîtoir^, 
au  palais  de  l'Institut,  r.  Mazarine^  3,  né  à  Ste.-Anne  (Gaa- 
deloupé),  en  1760,  et  él.  de  Doyen,  remporta,  en  1786,  Ifi 
gr.  pr.  de  peinture.  Les  ouvrages  qu'il  a  exp.  au  M.  R.  sont: 
en  ]8oi  et  1812 ,  Junius  Brutus  faisant  exécuter  ses  fils,  24  P* 
sur  14  (Gai-  du  Lux.).  En  i8o6>.  Le  traité  de  Léoben  (Gouv-)» 
qui  devait  être  exécuté  en  tapisserie.  En  1 81.7, Vue  des  plaines 
de  Rome  et  de  l'église  succursale  des  Dominicains  ;  Vue  .  ^^ 
St.-Piêrre  "et  du  Musée  du  Vatican  ;  Vue  de  la  villa  ^^ 
Médicis,  palais  de  l'Académie  de  France  à  Rome.  Eni8x9) 


LET 


Suée  et  Dîdop  surpris  par  un  prage ,  paysage  historique  (M. 
L  R.),  (Cbât.  de  Rambouillet);  Vue  du  châteu  de  Genazano 
lans  les  états  romains  ;  Venus  sur  les  ondes.  En  ^82s%,  Saint- 
jOuis  visitant  et  touchant  un  pestiféré  dans  les  plaines  de  Gar- 
hàge  (  Musée  de  Bordeaux};  Eseulape,  allaité  par  une  chèvre, 
st  trouvé  par  un  berger  ;  Rémus  et  Romulus  allaités  pai* 
ne  louve  :  ces  2  derniers  lithographies  par  Aubry  Lecomte  ; 
lôtes  d'Angleterre,  près  Brighton  ;  Une  felouque  eu  danger 
.aJQS  la  rivière  de  Gênes.  En  i8a4,  Fondation  du  collège 
dyal  de  France  par  François  P^  :  ce  tab.  est  destiné  à  dé- 
orer  une  des  salles  du  collège  Royal.  En  iS^i;,  L'héroïque 
^ruieté  de  St.  Louis  à  Damiette  (M.  I.) ,  (2®  «aile  du  Conseil 
'État)..  Les  autres  ouvrages  de  M.  Lethière  (iont  :  Virgiuius 
oigpiardant  sa  fille  ,  même  dimension  que  le  Juniùs  Çrutus 
es^  a  tab.  ont  été  gravés  à  l'aquatinta  par  Coquerelle  ;  Phi- 
3Ctète  gravissant  les  rochers  de  Lemnos,  1 3  p.  sur  10  (GUam- 
ive  des  députés)  ;  La  Madeleine  aux  pieds  de  J.-Ç.  (église 
ît.-Hoch;  Homère  chantant  ses  poésies;  Le  jugement  de 
^àris,  paysages  historiques,  tous  deux  à  Londres;  Qerminie 
hez  les  bergers,  4  P*;  Phorbas  détachant  Œdipe  enfant  (Gai. 
[u  Lux.)^  La  messe  dans  les  Gatacombes  (à  Madrid ,  chez 
f .  le  duc  d'Albe  et  de  Brunswick).;  Le  départ  d'Adonis  ; 
fort  d'Adonis  (le  duc  d'Albe);  Un  Archimède ;  Quelques 
Âysages  ;  Ste.  Hélène  découvrant  la  \Vaie  croix ,  tab^  de  1 5 
».,  etc.  ;  Le  passage  du  pont  .de  Vienne,..! 5.  p.  sur  10 ,  exp. 
u  Lux.  eu  i83o ,  etc.^  etc.  ;  La  luort  de  Gésar  et  La  défaite 
.e  Maxime  par  Gonstantin  ;  Deux  études  encore  dans  le  por- 
sfeuille  de  l'artiste,  doivent  faire  suite  aux  tableaux  de  Ju- 
ius  Brutus  et  de  Virginius,  et  représenter  ainsi  quatre 
randes  époques  de  la  république  romaine.  M.  Lethièrp  a 
té  nômn^ ,  en  K81I9  directeur  de  l'Académie  de  France  à 
lome^  place  qu'il  occupa  jusqu'en  i8ao;  en  181 5,  membre 
te  l'Institut ,  professeur  de  l'école  royale  des  Beaux-Arts  et 
ibevalier  de  la  Légion-d'Honneur,  etc.  Il  tient  un  atelij^* 
l'élèves,  d'où  sont  sortis  plusieurs  des  peintres  dont  le  npiu 
est  compris  dans  ce  dictionnaire. 


I 


LIG 


LEVILLY  (Philéad-Salvator),  lithographe,  r.  St.-An- 
dré-des-Arts,  75,  né  à  Paris  en  i8o3.  Il  a  fait  :  Une  suite  de 
vues 'de  Paris,  entre  autres  cellèsr  du  Panthéon  et  de  làSor- 
bonne;  La  collection  des  costumes  grecs,  d'après  Stakel- 
berg;  Un  monument'de  la  cathédrale  de  Lichtfield  ;  Deux 
paysages ,  d'après  le  Poussin  ;  La  Cène ,  d'après  Léonard  de 
Yinci ,  I  p.  sur  2.  Il  tient  atelier  chez  lui ,  et  donne  des  le- 
çoi^  particulières: 

LIBOUR  (Esprit-Aimé), -peintre  d'histoire  et  de  por- 
traits ,  quai  de  la  Mégisserie  ^  4^ ,  né  à  Laval  en  1785,  él.  ai 
MM.  David,  Regnault  et  Gros.  Ses  pi:incipaux  ouvrage 
sont  :  Un  mamélouck  mourant  de  fatigue  dans  le  désert,  7  p>  -^ 
exp.  en  1806;  Fureur  jalouse  d'un  Arabe,  i4  p.,exp."e:«çi 
x8o8;  La  mort  d'Abel,  10  p,,  exp.  en  i8io;- Venus  sortan»-^ 
des  eaux,  2  p.  Gpo. ,  exp.  en  1612;  Philoctèle  abandonna  , 
10  p-,  exp.  en  iS^n;  Céphale  et  Procris,  10  p.,  exp.  en  182' 
et  une  foule  de  portraits.  Cet  artiste  a  été  chargé  de  la  res 
tauratibn  d'une  partie  des  tableaux  de  la  galerie  de  Diani 
au  château  des  Tuileries.  Il  donne  des  leçons  particulièi^s 
dans  les  pensionnats. 

LIGNON  (Etienne-Frédéric),  graveur  d'histoire  et 
traits^  r.  d'Orléans-St.-Marcel,  35,  né  à  Paris  en  1781,  él. 
M.  MoreL  Ses  principales  productions  sont  plusieurs  pla: 
ches  dé  têtes  et  camées  pour  l'iconographie  ;  Le  convoi  d'. 
tala,  d'après  Gautherot ,  exp.  en  i8ioet'i8i4;  Ste.-Cécil.^> 
d'après  leDominiquin,exp.  en  1812  et  i8ï4;  La  Vierge  a«*x 
cerises,  d'après  Douven,  pour  la  galerie  Kobillard;  Plusieixï^ 
portraits,  savoir:  Mlle.  Mars,  d'après  M.  Gérard;  Le  4«*c 
d'Orléans ,  d'après  le  même  ;  Le  prince  royal  de  Prusse,  4'^* 
près  Steuben  ;  Bernardin  de  St. -Pierre,  d'après  Girodet;  I^ 
Canioëns,  d'après  M.  Gérard;  Le  songe  d'Emmanuel,  d*^' 
près  M.  Fragonard  ;  Mme*  la  (jomtesse  de  Genlis ,  d'ap*^ 
Mme.  Cbéradame  ;  Le  grand  duc  de  Bade  ;  Léon  X ,  d^^ 
près  Raphaël;  La  duchesse  d'Angoulême,  d'après  M.  A.**^ 
gustin  ;  Le  Poussin ,  d'après  lui-mêhie  ;  Lé  duc  de  Richeli^*» 
d'après  Law^rence  ;  Le  prince  d'Orange,  d'après  M.  Cdwa*"^* 


LOI 


TJne  grande  partie  de  ces  tableaux  ont  pam  aux  diverses  ex*^ 
positions  du  M.  R.,  depuis  i8i!2  jusqu'en  1824*  ^*  Lignon 
a  encore  exposé,  en  1819,-  ^^  Madeleine ,  d'après  le  Guide  j 
Le  Clirist  au  tombeau ,  d  après  le  niémé  ;  Portrait  de  Ber- 
nardin de  St. -Pierre,  d'après  Girodet;  celui  de  Molière, 
d'après  Fragonard.  Eu  1822,  Le  portrait  de  talma,.  d'a- 
près Picot  ;.  Psyché  et  l'Amour,  id.;  Le  triomphe 'de  l'A- 
mour, d'après  le  Dominiquin;  LaYiei^eau  poisson,  d^i^rès 
Ra|)haël;  et  en  1827,  La  naissance  du  duc  de  Bordeaux,,  dia- 
prés Fragonard.-  Il  a  été  chargé,  en  1826,  par  lé  M.  d.  A. 
£.,  de  graver  Le  portrait  en  pied  de  Charles  X,  diaprés 
M.  Gérard,  et  par  la  M.  d.  R. ,  Le  portrait  eu  pied  du 
même  dans  son  costume. du  sacre.  11  termine  en  ce  moment 
Lte  ravissement  de  St,  Paul ,  d'après  Le  Poussin.  Il  a  obtenu 
deux  médailles,  l'une  en  1810,  et  l'autre  en  1817. 

LISZT  (N.),  pianiste -compositeur,  r.  Mo«tholdn,  7 
ôzSy  se  en  Hongrie  en  1810,  él.  de  son  père,  musicien-ama-^ 
leur.  Après  avoir  parcouiii  rËuro})e ,  et  s'être  fait  entendre 
dans  toutes  les  capitales, -il  est  venu  se  fixer  à  Paris,  où  il 
H  donné,  à  T Académie  royale  de  mudq^e,  en  182$,  Don 
Sanche.  Cet  opéra,  plusieurs  œuvres  de  musique  pour  piano, 
et  quelques  morceaux  détachés ,  sont  aujourd'hui  les  seules 
productions  de  cet  artiste.  Il  est  professeur  de  piano. 

LÛCH£  (Etienne),  dessinateur4idiogi^phe,r.  de  Pro- 
vence,* 4^,  né  à'Nimes  en  1786;  él.  de  MM.  David-et  Gix)S,  a 
lithographie  plusieurs  dessins  de  Girodet.  On  n'a  de  lui 
cpi'uQ  seul  tableau  :  Phèdre  mourante  avoue  son  crime  à 
'Thésée,  exp.  au  Louvre  en  i8x^.  Il  a  aussi  exposé  la  même 
année  Une  scène  pastorale,  dessin.  Il  donne  des  leçons  pai>^ 
ticulières. 

LOISËL  (Alexandre-FrançcHs),  paysagiste ,  r.  St,rDomi- 
mque-St--Germ*  ,4^,  né  à  Neuilly-sur-Seine  en  1783,  él.  de 
]M[M.  Watelét  et  Rémond.  Ses  principaux  tableaux  sont': 
"^uc  de  Thiers  ;  Vue  d'une  usine  à  Thiers  ;  Vue  du  Cantal , 
"^ous  trois  exp:  au  M^  R.  en  1827.  On  a  encore  de  lui  La  vallée 
^'Orsay,  2  p.  6po.;  Vue  générale  d'Auvergne,  4  pieds  ;  Gorge 


LOR 


de  Tliiers,  2  p.  Il  tientatelier  et  donne  des  leçons  particulières. 

LOMBARD  (Mlle.  Césarine),  peintre  de  portraits  à 
l'Iiuile  ,  Paris,  r.des  Samts.^Pères,  65,  née  en  Dauphiné  en 
1792 ,  él.  de  Regnaidt,  a  exp.  en  1824  plusieurs  portraits. 
Mlle.  Lombard  s'occupe  aussi  de  lithographie,  et  donne  des 
leçons  particulières. , 

LORDQN  (Pierre-Jérôme)j  peintre  d'histoire,  Paris,  ^ 
r.  des  Maçons-Sorbonne,  x ,  né  à  la  Guadeloupe  9  él.  de  Pru^ — 

d'hoti.  Se» principaux  tab.^exp.  au  M.  R.,  sont  :  en  1806 ^ 

La  piété  filiale  de  Cimon;  en  x8o8,  La  communion  d'Atala    ^ 

8  p.  sur  6  (M.  Sommariva);  en  1 810,  La  délivrance  de  Ci 

mon,  9  p.  sur  7  (en  Angleterre);  en  181 2,  Hylas  attiré  ^p^zm 
les  nymphes ,  5  p.  sur  7  (  Musée  d'Angers)  ;  Agar  renvojr  ^ 
par  Abraham,  ]4  P*  sur  3;  en  i8i4>  Agar  dans  le  déserit  , 
4  p*  sur  3  (M.  Kirc^man);  eu  181 7,  La  reine  Marie-Ar^-^ 
toinette  à  la' Conciergerie  ,6  p.  sur  8,  commandé  parle  Mil- 
nistre  de  la  polic^ générale  ;  L'Annonciation,  10  p.  sur, 7  (P  .}, 
pour  l'église  St.  Gervais;  en  18 19,  St.  Marc  l'évangéliste^ 
i4p.  ^ur  II  (M.  I.),  pour  l'égUse  de  Libourne;  en  1822, 
Là  mort  de  Séiuiramis,  10  p.  sur  18  (M«  L),  (Musée  de 
Dijon);  en  i824rSt.  François  devant  le  Soudan  d'Egypte^ 
10  p.  sur  8  (P.),  pour  l'église  de  St.-François  ;  Le  duc  de 
Montpensier  s'échàppalit  du  fort  St.*Jean ,  à  Marseille,  eo 
1 795  ;  Le  retour  d'un  petit  savoyard ,  il  donne  à  sa  mère 
l'argent  qu'il  a  gagné  ;  Henri  lY  après  la  bataille  de  Gou- 
ti^as  (M.  I.)  ;  en  1827,  St.  Sébastien,  9  p.  sur  12  (M.  d.  £.)• 
Plusieurs  petits  tableaux  ont  également  figuré  à  ces  exposi-  / 
tions-,  entre  autres  :  Le  retour  à  la  maison  paternelle;  l^j 
mort -de  &aphaël;  Raphaël  chez  le  Pérugin;  Le  tronc  dei^ 
pauvres;  Les  sœurs  de  lait;  Jeanne  d'Arc;  Atala  sur  le 
4eau;  La  prière  du  matin,  etc.,  etc.  M.  Lordon  a  at 
exp.,  en  1826,  à  la  galerie  Lebrun,  Raphaël  et  la  Fornarii 
et  en  i83o,.au  Lux.^  La  Madeleine  dans  le  désert.  Il  a  obt 
une  grande  méd.  d'or  en  1808,  et  le  gouvernement  lui  ai 
cordé  son  logement  à  la  Sorbonne.  Il  est  professeur  de 
U  l'Ecole  royale  polytechnique,  dont  il  ,a  été  élève. 


LORDON  (  Jean-Abel) ,  peintre  d'histoire,  de  genre  et 
de  portraits,  Paris,  r.  des. Maçons-Sorbonne,  i,  élève  de 
IMM.  Lordon,  le  baron  Gros'^t  Lethière ,  a  exp,  au  M.  R.,, 
en  1827,  Un  tableau  représentant  Charles  VIII  à  Tosca- 
nelle,  et  au  Lux.,  en  i.83o,  L'attente.  Il  à  fait  plusieurs 
tableaux  de  sainteté  pour  des  chapelles  particulières-.  Cet 
artiste  s'occupe  aussi  de  dessin  de  vignettes.  Il  donne  des 
leçons  paiticuUères. 

LORIGUON  (Constant-Louis),  graveur,  qUai  de  l'Hoi'- 
loge^  55,  né  à  Paris  en  1800,  él.  de  M.  Forster.  Ses  produc- 
tions principales  sont  :  Un  ecce  Homo ,  d'après  le  Titien,  12 
po.  gur  109  exp.  à  l'école  des  Beaux-arts,  en  1828,  et  au  M. 
ft.  en  1824;  Le.  mariage  mystique  de  Ste.  Catherine  d'A- 
lexandrie, d'après  leCorrége,  iniéme  dimension,  exp.  àl'é- 
cole  des  Beaux- Arts  en  1825,  et  au  M.  R.  en  1827  :  ce  tab.  a 
"valtt  à  l'auteur  une  méd.  d'or  ;  Plusieurs  planches  pour  Ti*- 
conographie  grecque  et  romaine;  Deux  costumes  pour  l'ou- 
vrage du  sacre  de  Charles  X.  Il  a  remporté  le  2^  gr.  prix  de 
^Yure  en  taille-douce  en  18 18,  et  le  grand  prix  en  1820. 

LORIMIER  (Mlle.  Henriette),  peintre  de  genre  et 
<le  portraits,  r.  de  l'Abbaye,  3,  née  à  Paris,  él.  de  M.  Re- 
gnault.  Ses  principaux  tab.,  exp.  au  M.  R.,  sont  :  £n  i8o4) 
I^ chèvre  nourrice,  6  p.  sur  5  (Mme.  Mura t);  eii  1806  et  i8i4, 
Jeanne  de  Navarre,  même  dimension  (l'impératrice  José* 
pfaine),  gravé  par  Gudin  ;  en  1810,. L'enfant  recounaissant , 
<le  même  dimension  que  les  précedens  ;  enfin ,  un  grand 
ûombre  de  portraits  en  pied,  exp.  au  M.  R.  d^uis  i8oo. 
Une  médaille  d'or  a  été  décernée  à  Mlle.  Lorimier  au  salon 
de  1806.  • 

LORTA,  sculpteur,  él.  de  Bridan,  a*exp. ,  en  1800, 
Betcule,  en  repos,  tenant  dans  la  main  les. pommes  con- 
<iulses  au  jardin  des  Hespérides  (bronze);  Le  buste,  en  plâtre, 
d'Helvétius.  En  1802,  Une  figiure  allégorique  représentant 
l'Unité  conduisant  le  Peuple  français  à  la  victoire  ;  Un  buste 
deCaton,  en  marbre,  destiné  à  la  galerie  des  consuls.  En 
1804,  Le  peuple  français.  En  i8io,  Zéphyre,  modt;le  en 


LUC 

plâtré  ;  Vénus  et  l'Amour,  groupe  en  marbre  ;  Le  buste  d 
baron  Percy.  En  iSii,  Diane  surpïise  au  bain  ;  Minerve  pn 
tégeant  les  arts  ;  buste  en  marbre  d'Antonio  AUegri  y  dit  U? 
Corrége.  En  i8i4,  Un  amour,  réexp.  en  1819;  Vénus  coi^^^ 
rbnnant  l'Amour.  En  181 7,  Un  buste  en  marbre  de  Loo^ 
'XIV,  commandé  pour  l'orangerie  du  parc  de  Versailles  ;  E«a 
chimie ,  bas>relief  pour  la  fontaine  de  la  Bastille. 

LOTHON  (Mlle.  Elisa),  peintre  de  portraits  en^mima- 
ture^  à  l'aquarelle  et  sur  porcelaine,  et  lithographe^  au  palais 
du  Luxembourg ,  née  à  Paris  en  1806,  él.  de  Mme..  Jàqaotat 
pour  la .  peinture  sur  porcelaine.  On  a  de  cette  dame  :  Les 
portraits  de  Mlles  de  V.  et  de  D.,  peints  à  l'-huile  ;  Les  por- 
traits de  Mme.  la  comtesse  de  la  Roche  Aymbnd ,  de  Mme. 
de  Barbantal ,  de  M.  le  marquis  de  Sémonyille ,  et  de  riue 
des  filles  de  lady  Granville,  femme  de  l'ambassadeur  d'An- 
gleterre, exécutés  sur  porcelaine  ;  Les  portraits  de  Mmes.  de 
Lavallière  \  de  la  duchesse  d'Orlf^ans  (duchçsse  de  Berry),  et 
de  Mme.  de  Sévîgué  :  ces  trois  derniers  portraits,  cxécatè 
sur  porcelaine,  ont  été  copiée  sur  les  originaux  peints  sur 
émail  par  Petitot  ;  Une  jeune  fillç  jouant  avec  un  chat  (du- 
chesse de  Berry);  Une  amazone,  d'après  Girodet,  id.;Iie& 
portraits  de  Mmes.  de  Fontanges  et  Deshptilières,  comman' 
dés  par  M,  le  prince  Tchartoriski  ;  Ste.  Geneviève,  d'après 
Guérin,  lithographie,  17  po.  sur  11.  Mlle.  Lothon  a  (ait 
beaucoup  d'autres  portraits,  dont  quelques-uns  ont-fignié 
au  M.  R,  en  1827,  et  au  Lux.  en  i83o.  Elle  donne  des 
leçons  chez  elle  et  au  dehors. 

LOTI^IN.  ror:  PIERRET. 

LUCAS,  peintre,  à  Paris,  r.  des  Martyrs,  44,  a. exposé, 
en  iSig,  Vue  du  Carapo-Vaccino ,  à  Rome;  en  1822,  L* 
visite  du  petit  frère,  et  en  1824,  Une  vue  de  Rome,  Porto' 
Ripeita,  paysage. 

LUCOTTE  DE  CHAMPMONT  (MUe.  Anne-Alexanr- 
drine),  peintre  d'histoire  et  de  portraits,  r.  du  Parc-RoyaU 
I,  née  à  Paris,  et  él.  de  M.  Delorme.  On  lui  doit  plusiei 
portraits  de  personnages  marquans,  tab.  de  genre,  etc.  Eft' 


3L  été  chaï'gée  de  faire  Un  t^ableau  d'Assomption  pour  la  cha- 
pelle delà  Vierge  de  l'église  St. '•Spire,  à  Corbeille.  Ce  ta- 
bleau doit  avoir  6  p.  sur  4*  Elle  donne  des  leçons  de  dessin 
et  de  peinture  dans  plusieurs  pensionnats  de  demoiselles. 

LUSSAULT  (Pierre-Marie) ,  architecte  à Xorient,  ne'  à 
Paris  en  1785,  él.  de  son  père,  ancien  pensionnaire  du  roi 
à,  Rome.  Il  a  suivi  aussi  les  cours  de  l'Ecole  spéciale  d'archi- 
tecture de  Paris.  Voici  ses  principaux  travaux  à  Lorient  i  La 
porte  principale  de  l'arsenal  maritime,  1808;  La  fontaine 
de  la  place  St.-Louis,  181 1;  Le  marché  à  la  viande,  1821; 
Une  grande  partie  de  l'église  paroissiale,  1822,  1829;  Le 
collège  de  la  ville,  182.4,  1828;  La  prison  et  maison  d'ar- 
rêt; La  poissonnerie,  i825;  Le  bureau  principal  d'octroi, 
1826;  L'abattoir;  Un  monument  en  mémoire  de  Bisson, 
182g;  Un  autre  monument  à  la  mémoire  de  Cadoudal,  à 
Auray,  etc.,  etc.  Ces  travaux  ont  été  faits  soit  aii  compte  de 
^a  marine,  soit  à  celui  dé  la  ville.  Plusieurs  autres;  plans  du 
ïneme  auteur  doivent  être  mis  à  exécution./M.  Lussault  a 
remporté,  en  181 3,  une  méd.  d'or,  prix  décerné  par  l'Aca- 
démie d'Anvers,  qui  avait  ouvert  un  concours  pour  la  place 
d'une  douane  et  d'un  entrepôt.  La  duchesse  de  Berry  a  fait 
présent  d'une  coupe  en  argent  à  cet  architecte ,  à  l'occasion 
de  la  pose  de  la  première  pierre  du  monument  de  Bisson. 

LUTTRINGSHAUSEN  (Z .-Henry),  peintre  d'aquarelle, 
r-  Gît-le-Cœur,  6,  né  ien  1788  à  ]\îulhausen  (Haut-Rhin),  a 
^xp.  au  Louvre ,  en  1822  ,  Une  vue  de  Ringenberg  (canton 
de  Berne),  (S;  d.  A.  d.  A.)  ;  en  1827,  Vue  de  Fluelen  (can- 
ton d'Ury),  et  Vue  de  Brunnen  (canton  de  Schwitz).  H  a 
dessiné  encore  plusieurs  vues  qui  ont  été  gravées  pour  le 
^Ofage  pittoresque  de  M,  Osterwald,  M.  .  Luttringshausen 
donrife  dés  leçons  particulières. 


•n  r 


jiiature  et  à  l'aquarelle,  à  Lyon,  né  à  Dole  en  xy^ 
de  M.  A.  Devosge.  Plusieurs  de  ses  portraits  ont  fi 
diverses  expositions  du  Musée  de  Lyon. 

MAGNE  (Eugène) y  graveur  en  taîlle-douce ,  r, 
torgueil ,  33,  né  à  Nemours  en  i8o3,  él.  de  MM. 
et  Pierre  Guérin,  a  gravé  Une  Stc  .-Famille ,  d'aprèi 
dick  ,  pour  le  Musée  français ,  et  diverses  vignette 
l'Histoire  des  ducs  de  Sourgogne^  pour  lar  eoUection  de 
des  Œuvres  complètes  de  Foltaire  ^  publiée  par  Méc 
D^senne/et^  Bible  y  e'dit.  Lefebvre.  Il  a  exp.  au  I 
en  1827,  Un  cadre  de  vignettes. 

MAHY  (Jacques-Marie-Hippolyte,  baron  de  Cor 
peintre  de  genre  et  de  portraits,  ^.  des  Filles-du-Galvi 
él.  de  Girodet,  né  à  Paris  le  i3  janvier  i8o3.  Il  prol 
dessin ,  donne  des  leçons  particulières,  et  tient  ateli 

MAIGNEN  DE  SAINTE-MARIE  (Desiré-Ad 
Charles),  peintre  d'histoire,  r.  du  Bac,  102^  né  à.  P 
1794,  él.  de  M.  le  baron  Gros.  On  a  de  cet  artisU 
voltigeurs  du  9®  régiment  de  ligne  au  combat  de  V^ 
5  p.  sur  4>  exp.  en  181 4  (le  colonel  Dumoulin)  ;  Pr 
hauteurs  de  S  te  .-Marguerite,  dans  la  Gôrogne,  8  p. 
exp.  en  1824;  Le  portrait  de  Bisson,  5  p.  sur  2  p. 
(cabinet  du  ministre  de  la  marine)^ lithographie  par  M. 
Entrée  de  Louis  XVIII  dans  Paris,  le  8  juillet  i8i5,  ; 
4  (  le  duc  d'Havre)  ;  Le  combat  de  Badajoz ,  5  p.  su 


^-i^^l^w^^%l         A  M^«i*w#v#'^%       m3r%^^^\^\ 


MAL 


Jl  a  expose  au  M.  R.,  en  1827,  plusieurs  tab.,  entre  autres, 
Une  vue  du  pont  du  Breuil  (Seine-et-Marne)'.  Un  paysage  de 
cet  artiste  a  obtenu  une  médaille  à  l'exposition  de  Douai,  eii 
1829.  Il  a  aussi  exp.,  en  i83o,  au  Lux.,  Une  vue  des  ruines 
de  l'abbaye  St.-Jean-de-1'Ile ,  bâtie  en  i236,  par  la  reine 
Isburge. 

MAlLLOT^Nicolas-Sébastien),  peintre  de  genre,  r.  Chil- 
debert,  5,  ne'  à  Nancy  en  178 1,  él.  de  P:  G^rlier  ,*ancien  res- 
taurateur des  tableaux  du  roi.  Les  principaux  tableaux  qu'il 
a  exp.  au  M.  R.  sont,  en  1822  :  L'hiver  de  1812,  ou  les  mi- 
sères de  la  guerre,  et  le  Printemps  de  1821  ou  les  douceurs 
-de  la  paix  ;  Vue  intérieure  de  la  Chartreuse  près  Burgo9;  Un 
ennite  convertissant  un  militaire  ;  Un  paysage  par  un  temps 
orageux.  En  i824v  St.  Pierre  confessant  la  divinité  de  Jésus- 
Christ  ;  St.  Jean  l'évangéliste  prêchant  la  charité,  réexp.  )en 
1827,  ^^  ^^-  ^^^  peint  sur  pellicule  grasse  sans  papier  ni 
loile  ;  La  fuite;  et  en  1827,  Le  repos  de  la  Ste.-Famille  ;  St. 
Jean:Baptiste,'  etc.  Qn  lui  doit  en  outre  plusieurs  autres  tab. 
de  genre  et  de  piété,  entre  autres  un  St.  Pierre  ,  un  St.  Paul 
et  UQ  Christ,  placé  aujourd'hui  dans  le  séminaire  St.-Nicolas 
du  Ghardonnet.  M.  Maillot  a  aussi  exp.  en  iSSo ,  au  Lux.  , 
I^'homme  des  trois  journées  de  juillet.  Il  a  été  chargé  de  la 
restauration  de  divers  tableaux  du  Musée  royal.  Il  est  cheva- 
lier de  la  Légion-d'Honneur. 

MALAPËAU  (Charles-Louis),  peintre,  r.  St.-Benoit,  10, 
né  à  Paris  en  i7g5,  él.  de  M.  Regnault  pour  la  peinture  et 
de  M.  Percier  pour  Tarchitecture.  Il  est  inventeur  de  la  li- 
thochromie,  pour  laquelle  il  à  obtenu  du  roi  un  brevet  d'in- 
vention. Outre  un  grand  nombre  de  sujets  de  toutes  dimen* 
sions  lithochromiés  d'après  les  premiers  maîtres  anciens  et 
modernes,  tels  qu'une  Madone,  4p*  ;  Une  Annonciation,  6  p.; 
Uu  Christ,  9  p.^  et  quelques  autres  qui  ont  paru  à  la  dernière 
exposition,  on  doit  à  M.  Malapeau  quelques  portraits  peints; 
Qous  citerons  celui  de  Charles  X  et  celui  de  la  duchesse  de 
ferry,  deissinés  d'après  nature.  Il  a  deux:  galeries  d'exposition 
«ielithôchromie,  l'une,  quaiMalaquai,7  ,rautre,r.  Vivienne,2. 


^fS 


46  i 


j_ . 


d'Egypte,  d'après  Girodet,  exp.  en  i8in  et  1819  ;  Le  c 
tier  embourbé^  d'après  Bergeret,  exp.  en  1819:  Yi^ 
poi^r  les  Confessions  de  J.-J.  Rousseau,  id.;  Un  conte 
tragédie  pour  l'œuvre  de  Voltaire ,  d'après  MM.  De^ 
Chasselat,  exp.  en  1822  ;  Une  collection  de  gravures  à 
forte  d'après  Salvator,  Michel-Ange,  Rubens ,  Rem 
Téniers,  etc.;  enfin  un  grand  nombre  de  planches  et  vi( 
pour  la  Galerie  de  Florence ,  le  Virgile  de  Didot,  le  1 
en  Espagne  de  M.  Delaborde ,  les  Ruines  de  Palmyre 
toire  du  sacre  de  Napoléon,  etc.  M.  Majbeste'  est  en 
éditeur  de  l'outrage  intitulé  Galerie  de  St.  Bruno^  26 
taille-douce,  dessinées  et  gravées  par  lui  avec  frontbp 
sa  composition,  exp>en  182a  et  1824  ;  1^  roi^  sur  l'avi 
commission  des  beaux-arts  près  le  ministère  de  l'Int< 
en  a  fait  acheter  20  exemplaires.  M.  Malbeste  donne 
des  leçons  de  dessin. 

MALBESTE  (Mucius),  graveur  d'écriture,  Paris, 
Honoré,  121,  né  à  Paris  en  17949  ^l-  d'Alexandre  Ma 
A  gravé  un  titre  d'ouvrage  dédié  à  la  duchesse  de  R 
un  autre  dédié  à  S.  M.  le  roi  de  Suède,  qui  ont  figi; 
exp.  des  produits  de  l'industrie,  en  1823  et  en  18^; 
première  de  ces  expositions  il  a  obtetiu  une  médaille,  1 
qui  jusqu'à  présent  aitété  accordée  pour  ce  genre  de  gi 
IL  est  graveur  des  mandats  de  la  banque  de  France ,  \ 
atelier  d'élèves  et  donne  des  leçons  particulières. 

MALBRANGHE.  neintre.  à  Belleville  et  à  Paris 


MAL 


ciistie  de- l'église  St.*Lcu  ;  Un  paysage.  En  1822,  Un  hiver , 
effet  de  neige;  Des  mendiantes  sotis  un  vestibale  d'église  ; 
Une  jeune  personne  prenant  sa  leçon  de  dessin  ;  Escalier  du 
"Vatican'.  En  1824,  Vue  prise  en  Normandie,  effet  de  neige  ; 
"Vue  d'une  vallée  au- lever  de  la  lune.-  En  1827,  Usine  près 
Diuant,  effet  du  matin  ;  Vue  de  la  vallée  d'Auges ,  route  de 
Caen.  Il  a  aussi  exp.  à  la  gai.  Lebrun ,  la  même  année,  Une 
route  des  environs  de  Paris ,  effet  d'automne  ;  Vue  d'une 
grève  à  trois  lieues  d'Honfleur.  Ces  trois  derniers  tab.ont 
étéréexp.  au  Lux.  en  i83o.^ 

MALENt^ANt  (  Jean-Éloi-Ferdinand),  peintre  de  por- 
traits et  lithographe,  r.  Grenier-St. -Lazare,  7,  né  à  Paris  en 
1802,  él.  de  MM.  Dubufe  et  Jpurdan.  Ofitre  quelques  tab. 
de  genre  et  un  grand  nombre  de  portraits  tant  à  l'huile  qu'à 
l'aquarelle ,  cet  artiste  a  lithographie  plus  de  5oo  composi- 
tions d'ameublemens ,  objets  de  luxe,  bronzes,  statues,  etc* 
Il  donne  des  leçons  de  peinture,  d'aquarelle  et  de  litho* 
graphie. 

MALLET (Jean-Baptiste),  peintre  d'histoire  et  de  genre, 
r.  des  Martyrs,  ^5^  né  à  Grasse  (Var)  en  1759,  commença  ses 
ctades  à  Toulon  chez  Simon  Julien ,  peintre  de  cette  ville  , 
pais  vint  à  Paris  et  reçut  les  leçons  de  Prud'hon  et  de  Méri- 
mée. Voici  les  principaux  tableaux  qu'il  a  exposés  au  M.  R. , 
^  1800,  Un  tab.  représentant  un  Antiquaire.  En  1806,  In- 
térieurs, gouaches.  ]plni8o3)  Une  nymphe  au  bain  environnée 
d'Amours.  En  18 10,  Salle  de  bain  antique.  En  1812,  Les  deux 
jumeaux.  En  18 149  Intérieur  de  l'atelier  de  Raphaël.  En  181 7, 
Éducation  de  Henri  IV,  (M.  I.)  (Musée  de  Pau).  En  1819, 
U  nature  et  l'honneur,  (M.  I.)  (Musée  de  Marseille);  Une 
bénédiction  nuptiale,  même  exp.  En  1824,  Geneviève  de 
Brabant  en  prison,  etc.  Cet  artiste  a  obtenu  deux  méd.  d'or 
aux  exp.  du  M.  R.,  Tune  en  1812,  l'autre  en  1817. 

MALO  (G.-L.-V.),  graveur  de  topographie,* Paris  ,  r. 
St,'Iacques,  169,  né  à^Paris  en  1791 ,  ex-graveur  du  Dépôt 
général  de  la  Guerre  ,  dont  il  est  élève.  A  gravé  une  Carte 
^"Espagne  y  en  6  feuilles  grand  aigle,  dont  il  est  éditeur }  Une 


Carte  de  France  en  25  feailles  colombier,  etc.  Tient  ateli^^ 
d'élèvçs^et  donne  des  leçons  particulières. 

MALPIECE  (Alexandre-Jacques),  architecte,  r.  Kidie- 
panse,  4?  lié  à  Paris  le  27  février  1789,6!.  deHurtault.  Oatre 
plasi^urs  maisons  et  édifices  particuliers,  il  a  construit  l'église 
royale  et  paroissiale  de  St.-Germain-en-Laye;  les  dessins  de 
ce  monument  faits  conjointement  avec  M.  Moutier,  ont  été 
eXp.  au  M,  R.  en  1824.  M.  Malpièce  a  été  chargé  de  lacon- 
struètîon  du  monument  élevé  à  la  mémoire  du  duc  de  Bërry, 
sur  l'emplacement  de  l'ancien  Opéra,  et  d'un  projet  d'une 
fontaine  monumentale  pour  la  ville  de  ;Paris.  Cet  artiste  est 
architecte  du  département,  vérificateur-expert  des  bâtimens 
de  la  couronne,  etc.  Il  tient  chez  lui  un  atelier  d'élèves.  , 

MANCEAU  (François),  graveur  d'histoire  et  vignettes, 
Paris,  r.  de  l'Arbalète,  5,  né  à  Paris,  en  1786,  él.  de  Lépine. 
Plusieurs  de  ses  productions  ont  figuré  à  diverses  exp.  da 
M.  R..,  entre  autres ,  Mortde  Miltiade,  d'après Moreau  jeune, 
exp..  en  181 4.  Il  a  coopéré  pendant  dix  ans  à  la  gravure  du 
grand  ouvrage  sur  l'Egypte.  Cet  artistq  donne  des  letonspsur- 
ticulières. 

MANDAR  (Charles-François),  architecte,  r.  Mandar,9, 
né  à  Marines,  (Seine-et-Oise)  le  1 1  novembre  1 767 ,  él.  de 
Fleuret,  professeur  de  fortification  à  l'ancienne  école  mili- 
taire. Ses  principaux  travaux  sont  :  Des  fortifications  à  l'île 
d'Aix  et  à  Boulogne,  les  principaux  bâtimens  de  l'école  mi- 
litaire de  Pont-le-Voy  ;  les  projets,  qui  ont  été  exécutés  depuis, 
du  Magasin  général  de  Toulon,  et  du  phare  de  Groix,  etc. 
Cet  artiste  a  bâti  environ  20  maisons  dont  16  forment  la  rue 
Mandar  qui  porte  son  nom.  On  a  de  lui  deux  ouvrages  :  L'ar- 
chitecture des  forteresses,  ïnSy  1801  ;  Etudes  d'architecture  ci" 
vile,  in-folio,  1826;  et  quelques  projets,  celui  de  la  fontaine 
Desaix  ppur  la  place  Dauphine,  celui  du  Temple  de  la  Gloire 
qui  a  obtenu  uiiie  mention  honorable  au  concours  ouvert  à  ce 
sujet,  etc.  M.  Mandar  a  pendant  4  ^us  enseigné  la  foitifica- 
tion  à  l'école  militaire  de  Pont-le-Voy ,  et  pendant  23  an» 
l'architecture  civile  à  l'école  royale  des  Ponts-et-Chaussées  ; 


il  est  aujourd'hui  ingénieur  en  chef  de  ce  corps ,  professeur 
honoraire  ,  inspecteur-général  deiâ'bâtimens  civils  et  des  tra-^ 
Tauj:  hydrauliques  de  la  marine,  etc. 

MANGENOT  père  (Nicolas) ,  organiste  à  Épinal ,  né  à 
Metz  en  1770,  él.  dé  la  maîtrise  de  la  cathédrale  de  Muz  et 
de  ]L.  Jadin  pour  lé  piano.  Il  est  auteur  de  différens  mor- 
«ceaux  de  musique ,  Concertos  de  cors  avec  orchestre  -,  Sym- 
phonies, Romspices  et  Elégies.  M.  Mangenot  est  attaché  de- 
puis 26  ans  an  collège  d'Epinal  en  qualité  d'organiste^  Il  fait 
Vin  cours  d'enseignement  mutuel  ou  simultané  dé  musique. 
MANGENOT  (Nicolas),  musicien,  fils  du  précédent, 
àËpinal,  né  en  1808.  Il  est  él.  du  Conservatoire,  de  Guérin 
«t  de  Baillot.  Il  professe  le  violon  à  Epinal. . 

MANSION,  sculpteur,  aux  BatignoUes,  jprès  Pairis,  a 
«rp.  en  1810,  Aconce,  réexp.  en  181 4;  L'empereur  don- 
nant la  paix  à  la  terre.  Eu  181a  ,  Ajax,  fils  d'O'ilée.  En  18149 
Une  nymphe  de  Diane ' (Gpuv . ) ,  réexp .  en  1817.  En  1819, 
&'oupe  représentant  le  dieu  d'Epidaure  protégeant  la  beauté 
et  la  découverte  de  la  vaccine  symbolisée  par  la  vache  ;  Buste 
^  marbre  de  Rembrandt  ;  Buste  de  Philippe  de  Champai'- 
gne,  ces  trois  ouvrages  M.  d.  R.  ;  Statue  eh  marbre  deCy- 
^ppe,  amante  d' Aconce  (M.  I.).  En  1822,  Buste  dé  Teniers, 
peintre  flamand  (M.  d.  R.)  ;  Buste  de  Claude  Perrault,  ar- 
chitecte (M.  d.  R.);  La  poésie  lyrique  et  la  musique,  bas- 
ttlief  situé  cour  du  Louvre,  au-dessus  de  la  porte  d'entrée 
4e  la  salle  des  sculptures  ;  Bustes  de  MM.  Laugier  et  Dupuy- 
tren  ;  St.  JeaA  l'évangéliste ,  statue  colossale  pour  la  cathé- 
drale d'Arras  (M.  I.).  En  1824,  Buste  du  maréchal  de  Fa- 
bert,  pour  la  ville  de  Metz,  sa  patrie  (M.  I.);  Bustes  de 
Grétry,  de  Michelot,  etc.  Cet  artiste  a  obtenu,  en  1810,  une 
grande  médaille. 

MARCHAND  (Jacques),  graveur  à  la  manière  noire, 
genre  du  crayon ,  dessinateur  et  lithographe  ;  Paris,  r.  St.- 
Sévèrin,  3o,  né  à  Paris  en  1769^  él.  de  Godéfroy,  a  gravé: 
le  concordat  entre  le  premier  consul  et  Pie  VII ,  colombier 
entier  (Gouv.),  exp.  au  M.  R.  en  1804.  Cheval  anglais  par- 


tant  pour  la  course,  d'après  C.  Vernet,  colombier  enid^r, 
même  exposition.  Cours  d* études  de  paysages ,. dans  le  gCDre 
du   criiyon,   soixante   planches   grand- inlb^.i.  plusi eu» 
fragmens  de  ce   cours,  exposés > en  180B  et  1810.    ISBxpo* 
léon  à*  cheval,  d'après  M  «  Chabord  ,j- seigle,  exp«  en  iVno. 
Ci'odomir  et  Anatilde ,  grand-aigle ,  d'après  le  même.  Dijdfé- 
rens  sujets  de  lavis  et  d'aquarelle.  Cet  artiste  a  obtenu»  eu 
i8o49  pour  sa  gravure  du  Concordat ,  une  médaille  du  pipe 
Pie  Yll,  et  en  1810,  pour  son  Cours  de  paysages,  une  men- 
tion honorable  de  l'Institut ,  qui  a  ordonné  le  dépôt  de  «cet 
ouvrage  dans  sa  bibliothèque.  M.  Marchand  doone  des  le- 
çons parti cuUères  de  son  art. 

MARCHAND  (Mme.  Cécile,  née  Maréchal),  graveur, 
dessinateur  et  Uthographe ,  Paris,  r.  St.-Séverin,  3o ,  éL  de 
JVIM.  Noschenkdr  et  J.  Marchand,  a  exp.  au  M.  R.,  en  i8o>8) 
Des  intérieurs  de  cloîtres  dessinés  au  lavis  ;  en  181  o.  Une  vue 
des  aquedués  d'Arcueil,  aquarelle,  et  des  Fabriques  d'Italie^ 
gravures. 

MARCEL  (Louis),  graveur  en  taille-douce ,  r.  de&re- 
nelle-St.-Hon'oré,  5i,  né  à  Paris  en  1807^  él.  de  M.  Langlois, 
peintre ,  et  de  M*  Dupont ,  graveur.  Il  a  gravé  des  étad(3s     | 
d'après  Sigalon ,  et  un  grand  nombre  de  vignettes,  portraiti^    j 
bas-reliefs,  etc.  U  tient  atelier  et  donne  des  leçons  par^ 
Jticulières. 

MARIQOT  (Jeanne-Alexandre),  peintre  de  portraits,  r • 
Taitbout,  23?  né  à  Paris  en  1789,  a  e^^posé  a  tous  les  sakas 
depuis  1808  un  très7grand  nombre  de  portraits  à  l'huile,  ei^ 
miniature  et  à  l'aquarelle,  parmi  lesquels  nous  citerons  cens' 
de  l'auteur  et  de  son  épouse  ;  de  M.  Paul  deKock  ;  de  M.  Car* 
sinair  Delavigne;  d'Odry,  acteur  des  Variétés,  etc.,  etc„ct- 
en  outre,  en  18 19,  Un  vieillard  demandant  l'aumône.  Jlareinr 
porté  une  méd.  d'or  au  M.  R.  en  1819,  et  une  d'atgent  ^ 
Arras.  M.  Maricot  donne  des  leçons  de  peinture  et  de  desôii 
et  tient  atelier  d'élèves  chez  lui* 

MARIGNY  (Michel),  peintre  d'histoire,  de  genre  et  d^ 
portiaits,  Paris,  né  à  Paris  en  1797,,  mort  en  1829,  él.  d^ 


MAR 


MM.  Lafont  et  le  baron  Gros,  a  «xp,  au  M.  R. ,  en  iSaa  y  Une 
flagellation,  1 5  p.  de  haut  (M .d.R.)»  pour  l'église  de  St^Oiant^ 
à  Rouen.  En  1824  ^XJn  Christ  au  pied  de  la  croix ,  1 2  p.  de  haut 
(P.),  pour  réglisê  St.- Vincent  de  Paule,  à  Paris  ;  Renouvelle- 
ment d'alliance  entre  la  France  et  les  Suisses,  par  Henri  lY, 
l'an  1602.  En  1827,  Mo'ise,  législateur,  12  p.  de  haiit  (M.  d. 
R.),  pour  l'une  des  salles  du  Conseil  d'État,  au  Louvre;  Le 
joueur,  tableau  de  chevalet^  id.  ;  Portrait  en  pied.  Cet  artiste 
a£Biit  Un  St.  Jean  Népomucène,  12  p.  de  haut  (Église  St»- 
Eustache,  à  Paris).  M.  Marigny  a  obtenu  une  méd.  à*ot 
au  salon  de  1822,  pour  son  tableau  de  la  Flagellation.  A  rexp4 
de  i83o,  au  LuxèmbotLrg,  on  a  vu  de  cet  artiste  Un  miUtaire 
blessé. 

MARILLTER  (Clëment-Pierre),  dessinateur  et  graveur ^ 
né  à  Dijon  en  1740,  et  mort  en  1808,  él.  de  Halle.  On  lui 
doit  plusieurs  dessins,  Sujets  de  l'ancien  Testanient,  Les 
Quatre  saisons,  exp.  en  1802;  Un  grand  nombre  de  vi- 
gnettes ;  Les  262  figures  de  la  Bible  de  Defer  ;  Celles  de  la 
suite  des  Français  illustres ,  in-fol.  ;  Les  200  figures  des  0£u* 
vres  de  Dorât;  Divers  sujets  tiré§  de  Vllliade^  des  Œuvres  ^de 
Fabbé  Prévost ,  de  Jloucker,  d'Arnaud  Bacçulard  et  Sauvigny* 
m  a  aussi  gravé  à  l'eau-forte,  d'après  ses  propres  dessins,  plu* 
sieurs  planches^  entre  autres  des  paysages  pour  les  Foyages 
en  France  y  à  Naples  et  en  Grèce  ^  etc. 

MARIN  (Joseph-Charles),  statuaire,  impasse  de^ FeuiW 
lantines,  10,  né  à  Paris  en  17491  él.  de  l'Acad.  des  Beaux- 
Arts.  Voici  les  principales  productions  de  cet  artiste  qui  oqt 
été  admises  au  M*  R.  en  1808,  Une  jeune  fiUe  ;  Une  chèvre, 
«n  marbre  ;  Une  baigneuse  en  marbre,  de  grand,  nat.,  réexp. 
en  1822  (Maréch.  Gouvion-St.-Cyr).  En  1812  et  i8i4>  Té- 
lémaque,  berger  chez  le  roi  Sésostris»  statue  en  marbre 
(Gouv.),  et  se  trouve  au  château  de  Fontainebleau.  En  i8i4i 
Agar  et  Ismaël ,  groupe  en  marbre  (duc  de  Bracchiano,  à 
Rome).  En  1817,  L'Amitié;  J.J.  Rousseau  écrivant  ses  Con*- 
fessions  ;  Le  viceamiral  comt^  de  Tourville  ÇSl,  L)  :  le  marbre 
a  été  exp.  en  1819,  et  se  voit  sur  le  pont  Louis  XYL  A  cette 


MAR^4»«9^ 


detDière  exp.,  Venus  et  l'Amour,  groupe  en  marbre,  réexp^ 
en  1782  {Maréch.  Gouvion-'S t. -Cyr)  ;  Jupiter  et  Ganyinède- 
Une  mère  avec  ses  enfans;  Paris  offrant  la  pomme;  Un<^ 
bapchante  <,  etc.  On  doit  encore  à  cet  ailiste  :  Galathée  si%^ 
les  eaux,  en  bronze  (Maréch.  Gouvion-St.-Cyr)  ;   La  res-. 
tauratkm  du  baldaquin  du  dôme  de  l'église  des  Invalides; 
La  statue  en  marbre  de  M.  Tourny,  ancien  intendant  de  Bor- 
deaux ,  pour  cette  ville  ;  PI.  monumens  funéraires  comman- 
d-és  par  le  prince  de  Canini ,  et  le  tombeau  de  Mme.  de 
Beaumont.  Celui-ci,  placé  dans  l'église  St. -Louis,  à  Rome, 
a  été  exécuté  sous  les  auspices  de  M.  Chateaubriand,  et  a 
valu  à  son  auteur  le  titre  de  menibre  de  l'Acad.  romaine. 
M.  Marin  a  remporté  le  i**;  gr.  pr.  de  sculpture  en  l'anX. 
Il  est  ancien  professeur  à  l'école  royale  des  Beaux-Arts  à 
Rome,  où  il  a  fait  un  séjour  de  dix  ans»  Il  donne  des  le- 
çons de  son  art. 

MARIN  LAVIGNE  (Louis-Stanislad)  ^  peintre  et^dessi- 
nateur,  lithographe,  qùaifde  la  Mégisserie,  78,  né  à  Paris  en 
1797,  él.  de  Girodet.  Il  a  exp*  au  M.  R. ,  en  1824,  !»*«- 
trénie-onction  ,  qui  fait  partie  delà  galerie  de  M.  du  Som- 
merard  ;  Funérailles  des  rois  chee  les  anciens  Égyptiens  ; 
Composition  lithographie^.  En  18127  ,  La  Justice  et  la  Yen- 
geauce  divine  poursuivant  le  crime ,  d'après  Prud'hon  ;  Ba- 
taille de  JTemmapes  et  celle  de  Montmirail  ^  d'après  Horace 
Vernet  ;  Vieux  berger  d'Italie  ,  d'après  Schnetz.  Ces  trois  li- 
thographies font  partie  de  la  Galerie  lithographique  du  dac 
d'Orléans.  On  a  de  M.  Lavigne  un  grand  nombre  de  litho- 
graphies dont  nous  citerons  :  La  destruction  de  Missolonghif 
et  le  combat  de  Benhout,  d'après  Gh.  Langlois  ;  et  d'autres 
encore  dans  la  Galerie  d'Orléans,  etc. 

MARLET  (Jean-Henri),  peintre  d'histoire  et  de  genre, 
Paris,  au  palais  de  l'Institut,  né  à  Autun  en  177 1 ,  él.  de 
l'Académie  de  Dijon  et  de  M.  le  baron  Regkiault.  Un' grand 
nombre  de  ses  tableaux  ont  été  exposés  au  M.  R. ,  entre  au- 
tres ;  En  i8o'4  ,  L'enlèvement  de  Briséis  ;  Scène  des  Champs- 
Elysées}  Orphée  jouant  de  la  lyre;  Chasse  de  Diane;  Les 


MAR 


Sabines  sortant  de  Rome;  ces  4  ta|)leaux  dessines  à  la  plume. 
Xq  1806 ,  Pie  y II  donnant  sa  hétiëdiction  aux  eufans  au  pa- 
-rillon  de  Flore  aux  Tuileries,  3  p. ,  réexposé  en  1^14  ;  Le^ 
nymphes  de  Galypso  j  guidées  par  T Amour,  allant  mettre  le 
feu  au  vaisseau  d'Ulysse  ;  La  chasse  de  Télémaque  dans  l'île 
^e  Caljpso  ;  Télémaque  allant  aux  enfers  ;  Naufrage  de  La 
fère»  Ces  quatre  dessins  exp.  en  1806.  £n  1808,  LaMade-^ 
leine  chozle  pharisien,  i5  p. ,  placé  dans  l'église  des  Blancs- 
Manteaux  ;  Un  nègre  blessé  pansé  par  des  enfans  ;  Visite 
d'Asker-Kan ,  ambassadeur  de  Perse ,  à  M.  de  Champigny 
(M.  d.  A.  £.)•  En  18 10,  Une  première  communion  de  jeu- 
nes filles,  réexp.  en  181 4;  Un  atelier  de  jeunes  peintres  ; 
Asker-Kan  recevant  des  dames  dans  son  salon  à  la  manière 
persane  ;  Trait  de  la  vie  de  Fénélon  ;  Sujels  de  la  vie  de  Té- 
lémaque ,  dessins  à  la  plume  ;  Cortège  de  Leurs  MaJQsti^'s  tra- 
versant la  Galerie  du  Musée  pour  se  rendre  à  la  chapelle  ; 
I^ortrait  de  M.  Audry,  médecin,  donnant  des  consultations 
chez  lui.  En  181 2 ,  La  malédiction  paternelle;  La  réconcilia- 
tion ;  Plusieurs  portraits  ;  Raphaël  recevant  le  pape  Léon  X 
dans  son  atelier  lui  fait  voir  le  tableau  de  la  Ste.  Famille 
commandé  par  François  P',  6  p. ,  réexp.  en  ]8j4  (au  châ- 
teau de  St.  Cloud).  En  18 14,  Charles-Qùint  ramassant  le 
pinceau  du  Titien  ,6p.,  (au  château  de  St.  Cloud)  ;  Distri- 
))ation  d'ahmens  aux  pauvres.  En  181 7  ,  La  mort  de  Tàbbé 
Chappe  à  la  Californie ,  6  p.  sur  5  (à  la  famille)  ;  Sermon  dans 
l'église  du  port  à  Clermont  en  Auvergne  ;  Arrivée  des  pri- 
^Qniers  djes  armées  alliées  sur  la  place  de  Iode  à  Clermont  ; 
%aphaël  dans  son  ateliet  peignant  sa  maîtresse  ;  Concert  au 
quinzième  siècle  ;  Buste  de  Louis  XYIII  porté  en  triomphe 
parles  habitans.de^Nevers  ;  Un  lutrin  de  village.  En  1819  , 
I^essins  pour  les  Croisa4es ,  de  M.  Michaud ,  et  pour  la  Hefi- 
riade^  de  Voltaire;  Le  retour  de  l'exilé;  Le  duc  d'Angou- 
lême  visitant  le  Mont-de-Piété  ;  La  reddition  de  Huningue  ; 
1^  missionnaires  au  mont  Yalérien.  Cet  artiste  a  fait  beau- 
coup d'autres  tableaux  de  genre  et  des  portraits  de  grands 
personnages.  Il  s^est  occupé  im  des  premiers  de  Uthogra- 


MAR 


phie ,  et  a  fait  dans  ce  genre  plasieurs  planches  rëpand^ij. 
dans  le  commerce  ,  entre  autres  Les  tableaux  de  Paris  ,  pv^ 
vrage  périodique  ;  il  a  obtenu  une  méd.  en  iS%7, y  et  \Aasieurs 
prix  à  Paris. 

MARLESR  (Charles-Buonaparte),graveur  d'architecture, 
Paris ,  quai  de  la  Cité  9  29 ,  né  à  St.-Fargeau  (Yonne)  eàno^ 
membre  17969  él.  de  M.  Adam.  Il  a  gravé  des  plans,  coupe 
et  élévation  de  différens  monumehs ,  pour  un  Traité  de  char- 
pente ,  pour  un  Recueil  de  ponts  suspendus  en  fil  de  fer  et  en 
chaîne ,  pour  un  Traité  de  géométrie  descriptive ,  pour  an 
Traité  de  chimie  et  de  physique ,  etc. 

MARNE  (Jean-Louis  DE).  roj.DEMARNE, 

MARNOTTE  (Pierre),  architecte,  à  Besançon ,  né  à  Di- 
jon en  1797 ,  él.  de  Poyet  et  de  MM.  Achille  Leclerc  etPen- 
chaud.  On  lui  doit  La  restauration  de  Tare  triomphal  ro- 
main dit  PortC'-Noire  à  Besançon  ;  La  construction  de  deux 
églises  dans  le  département  du  Doubs  ;  Le  plan. d'une  halle 
au  blé  à  Besançon,  qui  a  été  approuvé  par  le  ministre  de  l'in- 
térieur, et  qui  doit  être  prochainement  exécuté.  Ses  recher- 
ches ,  relativement  aux  antiquités  du  pays  ,  ont  produit  quel- 
ques découvertes  intéressantes  en  mosaïque ,  médailles  et 
fragmens  d'architecture  et  sculpture.  M.  Marnotte  a  été 
nommé  architecte  de  la  ville  de  Besançon  en  1823,  et  mem- 
bre de  l'Académie  des  sciences,  arts  et  belles-lettres  de  celte 
ville  en  1826. 

MARS  (Louis-Philippe),  peintre,  à  La  Flèche,  né  à 
Versailles ,  él.  de  l'Ecole  des  beaux-arts  de  Paris.  Nommé  •  i 
d*abord  professeur  de  dessin  à  l'école  miUtaire  de  St«-Cjr  *, 
en  1816 ,  il  fut,  trois  ans  après ,  appelé  aux. mêmes  fonctioos  ^, 
à  l'école  de  La  Flèche  où  il  est  encore  aujourd'hui.  lia  peiot  I 
quelques  tableaux  qui  y  sont  placés,  entre  autres  :  U^e  I 
Vierge  et  l'enfant  Jésus  (dans  la  chapelle) ,  et  Une  allégorie  j | 
à  la  mémoire  de  Louis  XIV  (dans  la  salle  du  conseil )> etc.  1^ 
Il  a  obtenu  en  1810,  de  l'école  des  beaux-arts ,  une  première:  j  j 
nOiédaiUe. 

MARTIN  (Piera-e-Edmond) ,  peintre ,  se  livrant  paru' 


culièi.*ement  à  la  restauration  des  tableaux ,  Pâi*is ,  r.  du  fau- 
boiifj»  5t.-Honoré  ,  56,  né  à  La  Rochelle  en  1783,  élève  de 
VinC'ent.  Ses  principaut  ouvrages  et  plusieurs  portraits  sont 
restés  en  Italie,  où  il  a  fait  un  séjour  de  quatre  années.  Il  -a 
restauré  la  galerie  du  duc  de  Bordeaux,  au  palais  de  l'Elysée; 
celle  de  M.  le  duc  de  Blacas ,  et  les  cabinets  de  MM.  le  mar- 
dis de  bruc ,  les  comtes  dp  Brissac ,  de  La  Châtre  ;  et  d'au- 
tres amateurs.     '  > 

MARTIN  (Paul) ,  peintre  de  genre  et  d'intérieurs ,  Pa- 
ris ,  r,  du  faubourg  St.^-Martin ,  1 14 ,  né  à  Marseille  en  1799, 
n'a  pas  eu  de  maître.  Il  a  exp.  au  M.  R. ,  en  1827 ,  L'inté- 
rieur d'une  église  de  village  de  Champagne  ,  d'après  nature. 
Cet  artiste  a  aussi  peint  L'intérieur  de  l'église  de  Poissy. 
Oes  deux  tableaux  ont  été  acquis  par  la  duchesse  d'Angou- 
Urne.  M.  Reynolds  grave  en  ce  moment  un  autre  tableau  de 
cet  artiste ,  représentant  deux  personnages  du  siècle  de 
Louis  Xm  se  promenant  sur  une  terrasse. 

MARTIN  (Antoine),  musicien-compositeur,  à  Saint- 
Maîxent,  né  à  Rochefort  en  i8o5.  Il  apprit  presque  seul  le 
violon ,  le  piano  et  la  clarinette.  Il  â  publié  quelques  ouvres 
pour  les  deux  premiers  de  ces  instrumens ,  entre  autres  Dé- 
lassement de  l'étude ,  pour  piano ,  etc.'  M*  Martin  est  profes- 
seur de  musique  au  collège  de  St.-Maixent. 

MARTIN  (Jean-Biaise),  musicien-compositeur,  né  à 
Paris  en  1 769 ,  très-connu  comme  chanteuc,  eut  pour  maître 
de  composition  le  père  de  Mme.  Simons-Candeille.  On  a  de 
lui  plusieurs  Romances  et  un  opéra ,  Les  oiseaux  de  tner  ; 
joué  au  théâtre  Feydeau  en  1796.  M.  .Martin  a  quitté  leihéâ'' 
tre  en  iSaS.  U  a  été  premier  récitdht  de  la  chapelle  <lu  roi , 
et  professeur  de  chant  déclamé  à  l'école  royale  de  musique. 

MARTIN:  ^or  DELACLUZE. 

MARTINET ,. peintre  de  batailles,  Paris,  boulevard 
Mont-Parnasse,  71,  auteur  de  plusieurs  collections  de  ba-^ 
tailles  gravées  d'après  ses  dessins.  Il  est  élève  de  Swebàch.^ 
lia  €^p.  auM.  R.en  1808,  Une  chasse  au  sanglier  ;  Des  chas- 
seurs doimant  à  rafraîchir  à  un  laboureur.  En  1810,  Entrée 


à  Paris  de  Napoléon  et  de  Marie-Louise ,  le  jour  de  leur  ma — . 
riage,  le  i3  avril  i8io;  Une  foire  de  province;  Des  cavalier^ 
buvant.  En  1812,  Cadre  de  dessins  des  Fastes  français  :^ 
Bataille  de  Wagrani,  journe'e  du  i3;  Un  sujet  de  la  joumé:^ 

du  i4* 

MARTINET  (Achille-Louis),  graveur  en  taille-douc^, 
ne  à  Paris  en  1806 ,  est  él.  de  MM.  Paùquet,  FofôteretHeii);^. 
Il  a  remporté  en  1826  le  2^  gr.  prix  de  gravure  en  taille-doitce 
au  concours  de  Tlnstitut ,  et  en  i83o  le  premier. 

.  MARTINI  (Jean-Paul-Égide) ,  compositeur  de  musi- 
que, né  à  Freystadt  en  1741  et  mort  à  Paris  en  18169  mi 
en  France  en  1 764*  H  a  donné  au  théâtre  :  L'amoureux  de 
quinze  ans,  3  actes,  1 7  7 1  ;  Le  fermier  crusourd,  1 77 2;'Henri0 
à  Ivry,  3  actes,  1774  ;  L'amant  sylphe j  (représenté  à  la  cour 
seulement);  Le  droit  du  seigneur.  3  actes,   1783;   Sapho, 
3  actes,  1 794;  Ziméo,  3  actes,  et  Annette  etLubin,  en  1800,  etc. 
On  lui  attribue  encore ,  Sophie  ou  le  tremblement  de  terre 
de  Messine  ;  Le  rendez-vous  nocturne  ;  La  partie  de  cam- 
pagne. Ses  autres  ouvrages  sont  des  messes,  motets  et  psau- 
mes, des  cantates  dont  celle  d'Arcabpnne ,  et  une  autre  exé- 
cutée à  l'occasion  du  mariage  de  Napoléon ,  enfin  la  Mélopée 
française,  1790  ;  et  l'école  d'orgue,  1804.  U  a  laissé  un  Traité 
éléthentaire  d'harmonie  et  de  composition  s  Martini ,  d^abord  4i' 
recteur  du  théâtre  de  Monsieur  en  1787,  puis  surintendanC 
de  la  musique  du  roi  jusqu'en  1792,  fut  nommé  en  179$ 
l'un  des  cinq  inspecteurs  du  Conservatoire ,  et  depuis  lares* 
tauration,  surintendant  de  la  musique  du  roi.,  chevaUer  de 
Tordre  de  St. -Michel,  etc. 

MASQUELIER  (Louis-Joseph),  graveur,  né  à  Cisoing 
(Nord)  en  1741».  «t  mort  en  181 1,  él.  [de  L^bas.  Panai 
ses  principaux  ouvrages  qui  ont  été  exp.  au  M.  R.  nous  cite- 
rons, en  1800,  La  bataille  deMillesimo;  celle  de  Mondovi; 
L'entrée  des  Français  dans  Milan,  d'après  Yernet^  et  Lia  ré- 
ception de  Mirabeau  aux  Champs-Elysées,  d'après  Moreau 
le  jeune.  En  1806,  Deux  satyres ,  broiazes  anëqujes  ;  Pottrait 
du  cardinal  BentivQglio,  d'après  Yandick.  En  1808,  Plusieurs 


portraits  dessinés.  On  a' encore  de  cet  artiste  ;  Une  marine , 
d'après  Yernet  ;  Les  garans  de  la  félicité  publique ,  d'apr'ès 
Saint-Quentin  ;  Les  vœux  du  peuple,  d'après  Monnet  ;  Deux 
vues  d'Osteode,  d'après  Letnai  ;  plusieurs  planches  pour  le 
Voyage  de  Lapeyrouse  ;  plusieurs  sujets  d'histoire ,  de  ba^ 
taille ,  de  marine  ,  et  un  grand  nombre  de  vignettes  très- 
estimçes.  Masquelier  ak  orné  de  ses  gravures  les  éditions  im-- 
primées  de  son  temps,  telles  que  les  Métamorphoses  d'Ovide, 
les  Fables  et  les  baisers  de  Dorât ,  les  Chansons  de  la  Borde, 
les  Evangiles ,  etc.  C'est  à  sa  coUaboratlbn  avec  M.  Née,  qu'on 
doit  les  Tableaux  de  la  Suisse ,  formant,  2iËi  pi.  in-folio. 
C'est  encore  lui  qui  dirigea  l'entreprise  dé  la  Galerie  de  Flo* 
rence  ,  pour  laquelle  il  a  gravé  plusieurs  tableaux  ,  des  sta- 
tues, camées,  bas-relie£s,  etc.,  planches  qui  à  l'exposition 
de  1802,  lui  valurent  une  médaille  d*or.  Il  fut  pensionnaire 
de  l'école  de  Rome. 

MASQUELIER  (N.),  graveur,  fils  du  précédent,  né  à 
Paris,  él.  de  son  père.  Il  remporta  le  i®'  grand  prix  de  gra- 
vure en  i8o4>  fut  à  Rome,  où  il  passa  4  années,  et  de  retour 
^  Paris  il  donna  une  Madone ,  d'après  Raphaël  et  quelques 
autres  gravures. 

MASQUELIER  (Nicolas-François Joseph,  dit  le  jeune), 
^iraveur.,  parent  et  él.  de  Louis- Joseph,  né  à  Lille  en  1760,  et 
•ï^ort  le  20  juin  1809  ;  il  a  reçu  les  conseils  de  Yatteau  et  Gué- 
^'et;  on  a  de  lui  :  Intérieur  de  corps  de  garde  hollandais,  d'après 
I-ieduc;  César  au  tombeau  d'Alexandre,  d'après  S.  Bourdon; 
«-«'extrême-onction,  d'après  Jouvenet  ;  Un  Christ  à  la  colonne, 
A*après  '  Vouet ,  (Musée  Robillard)  ;  Plusieurs  eaux-fortes 
pour  le  niême- recueil,,  et  des  bas-reliefs  et  camées  ppur  la 
Galerie  de  Florence.  La  mort  ne  lui  permit  pas  de  graver  les 
planches  du  Dictionnaire  de  marine ,  que  l'auteur  lui  avait 
confiées. 

MASSARD  père  (Jean),  gravetu*,  né  à  Rélesmç  dans  le 

Perche'en  1740,  et  mort  en  1822  ,  n'eut  d'autre  mahre  que 

son  goût  pour  le  dessm  et  une  grande  aptitude  aii  travail. 

Outre  un  grand  nombre  dé  vignettes,  il  a  gravé  plusieurs 


MAS 


planches  pour  la  €ralerie  de  Florence.  Yoici  ses  principac^ 
ouvrages  :  La  nière  bien  -  aimée  ;  La  dame  Uenfaisante  ;  ■;^ 
cruche  cassée  ;  Là  vertu'  chancelante,  d'après  Greuae;  Âda^^ 
et  Eve  d'après  Cignani;  Agar  et  AbrahaiQ  ?  d'après  Girardoi»; 
Érîgohe,  d'après  Miéris  ;  Charles  P'  et  sa  famille,  d'après  Yal^ 
dick;  La  mortdeSoctate ,  de  David;  La  plus  belle  des  mères. 
Indépendamment  de  ces  productions^^M.  Massard  a  exp.  au 
M.  E..  en  i8i  7,  Un  portrait  du  conlte  d'Artois,  d'après  Callet; 
Le  ravissenient  de  St.-Paul,  d'après  le  Dominiquin  ;  Portrait 
d'homme  avec  un  enfant ,  d'après  Ysmdick  ;  Tête  de  jeune 
homme,  d'après  Rembrandt.  Ces  3  derâières  estampes  font 
partie  delà  coUec.  du  Musée  pub.  par  M.  Laurent;  Portrait  de 
Louis  XYIII  ;  Portrait  de  l'empereur  de  Russie  ;  Cadre  ren- 
fermant  plusieurs  estampes;  elles  font  partie  de  la  collection 
du  Musée  publiée  par  M.  Filhol.  En  1819,  La  Yierge,Jésas 
et  St.  Jean  ou  la  Y'ietge  au  berceau,  d'après  Raphaël.  Jean 
Massard  était  membre  de  l'ancienne  Académie  de-peinture, 
sculpture^  etc. 

MASSARD  (Jean-Baptiste-Raphaël-Urbain),  graveur  en 
taille-douce,  r.  de  Condé,  19,  fils  et  él.  du  précédent,  naquit 
à  Paris  le  10  septembre   1776,  et  étiidia  le  dessin  à  i'ëcok 
deBavid,  Outre  un  grand  nombre  de  planches  dans  le» belles 
éditions  Didot  de  Yirgile  et  de  Racine,  dans  celle* daCa" 
moëns,  dans  te  Musée  Robillard ,  et  autres  collections,  cet 
artiste  a  gravé  deux  sujets  tirés  d'Andi^omaque ,  exp.  at^ 
M.  R.  en  1800  ;  Joas  sauvé  du  massacre  par  Josabet,  d'aprè^ 
Chandet;  A  murât  ordonnant  à  un  esclave  de  lui,  apporter  l^- 
tête  de  Bajazet,  d'après  Gérard  ;  Le. pardon,  d'après  Landoim  ^ 
exp^  eh  1801  ;  Les  cinq  saints,  d'après  Raphaël,  exp.  c^ 
X  802  ;  Les  Spremières  livraisons  de  l'oeuvre  complet  de  NiàJa^ 
Poussin ,  exp.  en  i8o4  ;  Portrait  de  Napoléon  ;  Bacchus  an^ 
tique;  Costumes  pour  le  sacre  de  Napoléon,  exp.  en  1808^ 
Ste.  Cécile',  d'après' Raphaël  ;  St>Paul  prêchant  à  Ephèse,^ 
d'après  Ëustache  Lesuéur,  exp.  en  1810;  Portrait  en  pied  ^ 
du  duc  de  Feltre,  d'après  Fabre,  exp;  en  181 2  ;  La  danse 
des  Muses,  d'après  Jules  Romain,  exp.  en  i8i4  ;  Hippocrate 


4>«^aSMAs 


refusant  les  présens  d'Artaxerce,  d'après  Girqdet,  exp.  en 
1817  ;  Homère,  d'après  Gérard,  même  exp.  ;  Unî  grand  por- 
trait de  Louis  Xyiil,  d'après  Gérard,  exp.  en  1819  ;  Les 
funérailles  d'Atala,  d'après  Girodet,  exp.  en  1822;  On  a  encore 
de  M.  Massard,  Les  Sabines,  d'après  David  ;  Le  chasseur 
faupe,  d'après  l'antique  ;  Jocqnde^  d'après  Léonard  deYiïu^i; 
La  mort  de  Saphire,  d'après  le  Poussin,  etc.  La  Ste.  Cécile 
et  l'Hippocrale  ont  valu  à  M.  Massard  deux  méd.  d'or ,  la 
i'*  en  ,i8ip  et  la  2®  en  1817.  Il  a  été  nommé  cheyialier  delà 
Légion  -  d'Honneur  en  18249  pour  son  portrait  de  Louis 

xvm. 

MASSE  (Auguste),  peintre  d'histoire,  Paris,  r.  Vivienne, 
8,  né  à  Aix  (Bouches^du-Rhône),  él.  de  M.  Gros.  Il  a  exp. 
au  M.  R.  eu  18241  L'intérieur  de  l'ateUer  des  élèves  de 
M.  Gros,  et  plusieurs  portraits. 

,  MASSON  (François),  statuaire,  jié  en  Normandie  en 
1745  et  mort  en  1807,  él.  de  G.  Coustpu.  Ses  ouvrages  so^t  ; 
Les  bustes  deKléberet  deCaffarelli  du  Falga,  destinés  pour 
la  galerie  des  consuls,  exp.  au  M.  R.  en  180 1,  celui  ^e  Cafta- 
relli,  réexp.  en  1808;  buste  de  Cla^ide  Lorrain,  en  marbre, 
exécuté  pour  la  galerie  du  Musée  Napoléon,  exp.  en  1806; 
Buste  en  bronze  de  Napaléon,  exp.  ea  1808;  celui  du  prince 
Lebrun,  en  marbre,  même  exp.;  Statue  en  marbre  du  duc  de 
Plaisance,  exp.  en  181  o  ;  La  fontaine  de  la  place  de  Févêché  à 
Noyon  ;  Un  bas-relief  de  4^  pieds  de  long  pour  le  palais  du 
gouvernement  à  Metz  ;  Le  dévouement  à  la  patrie ,  groupe 
allégorique  qu'on  à  vu  long-temps  sous  le  péristyle  du  Pan- 
théon; Le  monument  à  la  mémoire  de  J.-J,  Rousseau,  d'ab(»rd 
placé  dans  le  jardin  des  TuilerieSi  et  maintenant  dans  le  palais 
du  Luxembourg  ;  Le  tombeau  de  Yauban,  dans  l'église  des 
Invalides,  etc.  On  lui  doit  plusieurs  statues,  celles  de  Péri- 
clès  ,  de  .Cicéron-,  les  bustes  de  Lannes ,  de  Dufresne  et  de 
plusieurs  membres  célèbres  de  l'Assemblée  constituante;  enfin 
quelques  compositions  moins  importantes,  Thétis  plongeant 
Achille  dans  le  Styx;  Une  bacchante  endormie  ;  Hector  at- 
taché au  char  d* Achille  ;  Le  Sommeil;  Une  Veuve  se  regar- 


ÛAV 


dant  dans  un  miroir  ;  ]^lore  ou  la  Jeunesse,  etc.  G^tte  d 
nière  statue  appartient  au  gouvernement. 

MATTE,  sculpteur,  Paris,  r.  du  Faub.-St.-Martin,  &  t . 
11  a  exp.  au  M.  R,  en  1810,  L'Amitié  consolant  l'Amour.  tCn 
1812^  Achille;  L'Amour  effeuillant  une  rose.  En  i8i4,  l« 
sommeil  d'Endymion;  L'Amour  pressant  sur  son  cœur  des 
lis.  En  181 7,  Psyché  abandonnée  par  l'Amour;  Un  bas- 
relief  représentant  la  peinture  pour  la  foptaine  de  la  place 
de  la  Bastille.  En  1819,  Buste  de  Yandyck,  (M.  d.  R.); 
Buste  dû  maréchal  Pérignon;  Une  bacchante  portant  un  faune. 
En  1822,  Buste  en  marbre  de  M.  Poivre ,  ex-administrateur 
de  l'île  Bourbon ,  (M.  d.  1.  M.)  ;  La  peinture  et  la  sculpture; 
La  Géographie  et  l'Astronomie ,  ces  deux  bas-reliefs  décorent 
des  œils^&*bœufs  situés  au  Louvre.  En  1824,  Une  petite  fi- 
gure d'Amour.  Indépendamment  des  ouvrages  cités,  M.  Matte 
a  ejcp.  un  grand  nombre  de  bustes.  Il  arèinporté  le  i^'gi-and 
prix  de  sculpture  en  1807. 

MAUDUIT  (Charles),  gtaveur  en  taille<louce  sur  cuivre 
et  sur  acier,  PaAs  ,  r.  du  faubourg  du  Tem]>le ,  66 ,  né  à 
Rouen  en  1788 ,  n'a  poimt  eu  de  maître.  Il  a  gravé  :  Une  re- 
ligieuse interrogée  d^ns  une  salle  souterraine  de  l'inquisi- 
tion ,  d*après  M.  le  comte  de  Forbin  ;  Des  vignettes  pour  un 
Voltaire ,  pour  la  Bible,  pour  les  Mille  et  une  nuits ,  pour  les 
œuvres  de  Casimir  Delavigne  et  pour  celles  de  Béranger  (ces 
dernières  sur  acier)  ;  Les  portraits  de  l'Arioste,  de  Mlle.  Kau- 
court  ;  Traits  ,  d'après  l'antique ,  pour  l'ouvrage  de  M.  le 
comte  de  Clarac.  Plusieurs  de  ces  gravures  ont  figuré  aux 
exp.  du  M.  R. ,  en  1824  et  1827. 

MAUDUIT  (Mlle.  Louise) ,  peintre  de  portraits ,  éL  de. 
Meyniér.  Cette  demoiselle  a  exp.  en  1810 ,  Le  portrait  de 
M.  Mauduit ,  professeur  de  mathématiques  au  collège  de 
France  ;  Une  jeûne  femme  en  pied  dans  un  paysage  ;  Une 
baigneuse.  En  1812  ,  Plusieurs  portraits.  En  i8i4  9  La 
mère  abandonnée;  Plusieurs  portraits.  En  1817  ,  Fondation 
des enfans-trouvés.  En  1819,  Henriette  de  France,  femme 
de  Charles I*"",  roi  d'Ahgleterre  (M.  d*  R.)  ;  Le  prophète  Ely- 


MAU 


see  ressuscitant  le  fils  de  la  yeuve  de  Sarepta  (M*  I.)  ;  Plu- 
sieurs.portraits.  Elle  a  obtenu  en  1817  une  nie'd.  de  2®  classe, 
et  en  1819  une  de  1'®.  Mlle.  Mauduit'est  devenue  l'épouse 
de  M.  Hersent. 

MAURICE  (Louis-Joseph),  peintre,  neàNancien  1730, 
et  mort  en  1820 ,  fut  reçu  avocat  ;  mais  entraîné  par  sou 
goût  pour  les  arts ,  il  s*adonna  à  t'élude,  du  dessin  et  de  la 
peinture.  Il  partit  pour  St.-Pétersbourg  en  1768,  et  devint 
premier  peintre  de  l'impératrice  Elisabeth.  Appelé  plus  tard 
à  Moscou,  il  assista  au  couronnement  de  Catherine  II,  et  fut 
par  ses  ordres ,  en  qualité  de  premier  peintre ,  l'ordonnateur 
des  fêtes  qui  se  donnèrent  à  cette  occasion.  En  1779»  il  se 
rendît  en  Italii^ ,  où  il  fit  une  collection  des  marbres  les  plus 
rares.  De  retour  en  France,  il  fut  chargé  par  Marié-Antoi- 
nette de  faire  exécuter  pour  ses  appartemens  particuliers  di- 
vers objets  en  marbres  rares ,  montés  en  bronze ,  ciselés  et 
dorés.  Maurice  possédait ,  avant  la  révobition ,  une  des  plus 
riches  collections  d'objets  de  goût  qu'on  eût  encore  vues. 

MAURIN  (Niçolas-Eustaclie) ,  peintre  d'histoire  et  li- 
thographies, Paris  )  r.  Hauteville,  33,  né  à  Pçrpignian  en 
1798,  él.  de  Regnault.  Il  a  lithographie  des  portraits  pour 
la  Galerie  des  Contemporains,  publiée  par  Delpech.  Les.qua- 
^e  parties  du  monde  représentées  par  quatre  figures  de 
f<£Qune.  On  a  encore  de  cet  artiste  diverses  lithographies. 

MAURIN  (Antoine) ,  peintre  et  dessinateur  lithographe, 
r.  du  Four-St.-Germain ,  1 1 ,  né  à  Perpignan  en  1 7g3  9  eut 
pour  maître  son  père.  Il  a  reproduit  par  la  lithographie  le 
tableau  de  M.  Couder  :  Pose  de  la  première  pierre  du  mo- 
iiument  élevé  aux  victimes  de  Quiberon  ;  et  celui  de  M.  Chef- 
^er  l'aîné  :  Les  femmes  grecques.  Ce  dernier  ouvrage  fait 
partie  de  la  galerie  du  Palais-Royal. 

MAUZAISSE  (Jean-Baptiste),  peintre  d'histoire  et  de 
portraits,  Paris,  r.  Neuve-St.-Georges ,  la,  né  à  Corbeil 
C  Seine-et-Oise)  en  1784,  él.  de  Vincent.  Ses  principaux  ou- 
vrages, exp.  au  M.  R. ,  sont  :  En  1808,  Un  portrait  de 
M.  St. -Martin,  peintre.  En  1812,  L'arabe  pleurant  son 


\ 


coursier,  i  o  p.  sur  8:  ce  tab.  est  au  Musée  d'Angers,  et  a  ralc^  ^ 
Tauteurune  i"méd.  d'or,  il  a  éte're'exp.  en  i8i4;  Plusie^^y 
portraits.  En  1817,  Le  l>aptême  et  la  mort  de  Glorinde,  10  p. 
sur  8,  au  Musée  de  Bordeaux  ;  L'Arîoste  arrêté  par  des  bn- 
gands,  7  p.  sur  5,  gravé  par  Rubierre  (Gai.  d.  Lux.)  ;  Por- 
trait eç  pied  du  général  comte  Suzannet  (M.  d.  R.).  En 
1819,  Laurent  de  Médicis,  6  p.  sur  5  (duc  d'Orléans)  ;  Trois 
dessus  de  porte,  cbacun  de  7  p.  sur  S,  qui 'ont  pris  place  à 
Versailles.  Les  sujets  sont  :  Un  groupe  de  Danaïdes,  Promé* 
thée,  Tantrie,  ces  trois  tab.  (M.  d.  R.);  Portrait  de  M.  le 
comte  de  Pradel.  En  1822,  Le  Temps  et  les  Saisons,  pla- 
fond d'une  des  salles  du  Louvre  ;  Un  portrait  équestre  de 
Henri  IV  (  M.  d.  R.),  g  p.  sur  6,  et  réexp.  en  1824  :  ce  tàb. 
se  trouve  dans  la  galerie  de  Diane  à  Fontainebleau  ;  Plus. 
portraits  ;  Autres  lithographies  de  Henri  IV,  d'Elisabeth,  de 
Goligny  et  de  Mornay,  pour  une  édit.  de  la  Henriade  de 
Voltaire,  En  1824»  Entrée  du  duc  d'Angoulême  dans  Madrid 
(P.);  IVIartyre  de  St.  Etienne^  i5  p*  sur  12  (M.  I.),  à  la  cathé- 
drale de  Bourges.  En  1827',  La  sagesse  divine  donnant  des 
lois  aux  rois  et  aux  législateurs  de  la  terre ,  plafond  de  la 
4*  salle  du  Conseil  d'Etat ,  3o  p.  sur  i5,  et  des  figures  et  or-  j 
nemens  relatifs  au  sujet  du  plafond.  On  doit  aussi  à  ceta^ 
tiste  Hercule  et  Lychas,  lo  p.  s^r  8  (Musée  de  Grenoble); 
Prométbée  anîmaht  l'homme,  gai.  des  Antiques,  au  Louvre; 
St.-Clàl/  guérissant  des  aveugles,  8  p.  sur  5,  à  la  cathe'drale 
de  Nantes.  On  lui  doit  encore  environ  200  dessins  sur  piient 
lithographique.  En  1824  9  M.  Mauzaisseaété  nommé  membre 
de  la  Légion-d'Honneur. 

>    MAYER  (Mlle.  Constance),  peintre  de  portraits,  él.  de 
Suvée,  de  Greuzé  et  Prud'hon.  Elle  a  exp. ,  aux  divers  saloi^ 
de  1800,  1801,  1806,  18149  1817  et  1822,  Un  grand  non^ 
de  portraits  à  l'huile  et  au  pastel.  Elle  ^  en  outre  exp.,  ^^ 
1802,  Une  mère  et  ses  enfans  au  tombeau  de  leur  pèr^* 
En  i8o4>  Le  mépris  des  richesses,  ou  L'innocence  entf* 
l'amour'  et  les  richesses.  En  1806,  Vénus  et  l'Amour  c^^' 
dormis,  caressés  et  réveillés  par  les  Zéphyrs.  En  1808,  ^^-^ 


MÉC 


^mbeau  de  Vénus.  En  i8ia,  L'heurénse  itière»  La  mèrfe 
infortunée.  En  .1812,  Une  jeune  Naïade  veut  éloigner  d'elle 
Une  troupe  d'amours  qui  cherchent  à  la  troubler  dans  sa  re- 
traite. En  1819,  Le  rèvedLu  bonheur..  Mlle.  Mayer  avait  ob- 
tenu une  méd.  en  1806.  Elle  est  morte  vers  18:11.. 

MAZOIS  (François),  architecte,  né  à  Lorient  en  1788  » 
et  mort  en  ^8a6 ,  él.  de  M.  Percier.  Ses  principales  construe- 
tbns ,  outre  Quatre  maisons  dans  le  quartier  François  P''  à 
Paris ,  sont  :  Le  passage  Ghoiseul ;  Le  passage  Sauoède ,  etc.' 
On  lui  doit  encore ,  La  restauration  du  palais  de  Tarcbevê- 
ché ,  à  Beims ,  palais  où  se  réunit  la  cour  pour  le  sacre  de 
Charles  X;  La  restauration. du  palais  royal  de  Portici  près 
Naples;  La  restauration  et  la  décoration  intérieure  du  couvent 
et  de  l'église  de  la  Trinité ,  à  Rome  ;  La  restauraticm  du  pa- 
lais de  l'ambassade  de  France  dans  la  méine  ville ,  etc.  Il  a 
publié  ou  laissé  manuscrits  plusieurs  ouvrages ,  fruits  de  son 
long  séjour  et  de  ses  études  en  Italie.  Ce  sontf  Les  ruines  de 
Pompeî^  dont  quelques  planches  ont  été  exp.  en  18249  3o  liv. 
ia-foL;  Sur  les  ruines  de  Pœstum,  de  Pouzzotesj  d'Hercukt^ 
num ,  etc.  ;  Mémoire  sur  les  embeUissemens  de  Paris:  depuis 
1800,' etc.  Ces  ouvrages  contiennent  utie  foule  de  planches 
qui  ont  toutes  été  gravées  ou  lithograplûées  d'après  les  des*- 
sins  faits ,  d'après  nature  ,  par  Mazois. 

MEGOU  (Joseph),  graveur  en  taille-^douce ,  r,  des Ma^ 

rais-St.-^rmain ,  3,  né  à  Grenoble  en  1774»  él.  de  Godefroi 

et  Roger.  Il  a  exp.  en  1806 ,  au  M..R. ,  Arlequin  égoïste  et 

gourmand;  Pierrot  qui  se  brûle.  En  ji8o8,  Des  enfans  en 

pënîtetace  dérobant  des  confitures  ;  Une  chanteuse  etrAraour 

déguisé  en  petit  pûerrot.  En  1810,  Pierrot  fouillant  daiis  la 

podie  de  son  père.  Toutes  ces  gravures  sont  d'après.  Sicardi» 

Outre  plusieurs  gravures  d'après  M.  Isabey ,  Les  portraitji 

en  pied  de  Napoléon  et  de  Marie^Louise ,  exp.  en  181^; 

Plusieurs  portraits  d'apiès  Isabey ,  exp.  en  i8i4;  Plusiews 

portraits  de  la  famille  impériale  russe,  exp.  en  1822.  On  a 

encore  de  lui  Yénuset  le  jeune  Ascagne  ;  Psyché  et  l'Amour, 

d'après  M.  Debois  Fremont,  formant  pendant  ;-et  Vénus 


blessée  »  d'après  le  Gnide  ;  ces  trois  gravures  se  trouvent  des? 
Chaillou-Po  ti*eUe . 

MEHUL  (Etîénne-Henri) ,  éompositeiir  dramaiiq^e,  aé 
à  Givet  le  24  j^^^^  '7^^  t  ^^  mort  à  Paris  le  18  octobre  1817  y 
eut  pour  maîtres  Hanser  et  ie  célèbre  Gluck.  1|  a  fait  repré- 
seûter,  à  l'Académie  royale  de  musique  :  Cora  et  Alonzo  » 
ii^gi  ;  Horatius  Codés  ;  Le  jugement  de  Paris ,  ballet,  2ac- 
actes  ;  Adrien ,  3  actes  ;  ces  trois  ouvrages  joués  en  1 798  ;  La 
dansomaniè ,  ballet  en  2  acles ,  1800.  Au  tbéâtre  de  rOpéra- 
Gomique  :  Eupbrosine,  en  5 actes,  puis  en  3 ,  1790;  Strato- 
nice  ,  I  acte ,  1792  ;  Le  jeune  sage  et  le  vieux  fou,  1  acte , 
1793  ;  Pbrosine  et  Mélidor,  3  actes ,  1^94  ;  La  caverne,  3  ac- 
tes ,  1795  ;  Doria ,  3  actes ,  1796  ;  Le  jeune  Henri,  2  actes  , 
1 797  ;  Ariodant ,  3  actes ,  1 798  ;  Bion ,  i  acte ,  1800  ;  Epi- 
cure,  en  société  avec  M.  Cherubini ,  1800  ;  L'Irato ,  i  acte  > 

1801  ;-  Une  folie  ;  Le  trésor  supposé,  i  acte  ;  Joanna ,  2  actes 9 
L'heureux  malgré  lui ,  i  acte  ;  ces  quatre  ouvrages  joués  en^ 

1802  ;  Héléna  ,  3  actes ,  i8o3;  Le  baiser  et  la  quittance,  en 
société  avec  MM.  i^reutzer ,  Boieldien  et  Nicolo ,  i8o3  ; 
Uthal,  lacté,   i8o5;  Gabrielle  d'Estrées,  1806;  Les  deux 
aveugles  de  Tolède,  i  acte,  1806;  Joseph,  3  actes >  1807  ; 
Le  prince  troubadour,  i  acte,  mai  181 3  ;  Là  journée  aux 
aventures ,  3  actes  ,  1816  ;  Yalentine  de  Milan ,  ouvrage  pos- 
thume, joué  en,  1822.  Au  Théâtre-Français  :  Ouverture  et 
chdsurs  de  Timoléon.  Les  autres  ouvrages  dé  Méhul  sont 
quelques  œuvres  de  musique  instrumentale  et  des  pièces  dé- 
tachées composées  aux  principales  époques  de  la  révolution  ; 
Deux  œuvres  de  sonates  de  piano  avec  accompagnement  de 
violon  ;  Six  symphonies  à  grand  orchestre  ;  Deux  seulement 
ont  été  publiées  (Frey)  ;  Ode  sacrée  de  J.*B.  Rousseau,  1793; 
Chant  du  14  juillet  ^  1797  ;  Ode  sur  le  18  fructidor;  Hymne 
du  9  thermidor;  Chant  du  départ;  Chant  du  retour;  Chant 
sûr  la  paix  ;  Ghant  funèbre  sur  la  mort  de  Ferraiid  ;  Chan^ 
patriotique  ;  C^antate  pour  l'inauguration  de  la  statue  de  Na*^ 
poléon  I^"^  (presque  tous  ces  morceaux  Ont  été  gravés)  ;  enfi»^ 
trois  opéras  non  représentés  :  Psyché,  Anacréon ,  Laucus  et^ 


MEL 


t^ydie.  Mehul  était  membre  de  l'Institut ,  l'un  des  trois  ins- 
pecteurs de  l'enseignement  et  professeur  de  composition  au 
Conservatoire  ,  chevalier  de  la  Légion-d*Honneur,  etc. 

MEISSONIVIER  (J.-A.) ,  compositeur  de  musique,  bou- 
levard Montmar^-e ,  25 ,  né  à  Marseill-e  le  8  décembre  1 788^ 
-I.  du  célèbre  Interlandi.  Il  a  publié,  outre  plusieurs  œuvres 
3e  musique  pour  guitare  ,  environ  dix- sept  Recueils  de  ro- 
iiaoces.  Nous  citerons  :  Ma  philosophie  ou  Le  fleuve  de  la 
rie  ;  Le  petit  tambour  de  la  garde  nationale;  Mou  carnaval 
de  Béranger)  ;  La  pensée  ;  Taisez-vous  ;  Le  premier  soupir  ; 
-a  fleur  du  souvenir,  etc.  ,  etc.  Il  est  rédacteur-éditeur  d'un 
oiirnal  de  chant  intitulé  :  Le  Troubadour  des  salons  ,  qui  pa- 
yait depuis  dix-neuf  ans  ,  et  dans  lequel  ont  été  insérées  les 
'omances  que  nous  venons  de  citer.  M.  Meissonnier,  après 
iv^oir  été  long-temps  professeur  de  guitare ,  se  livre  aujour-» 
l*hui  au  connnerce  musical. 

MELLING  (N.) ,  peintre  paysagiste ,  attaché  au  minis- 
tère des  affaires  étrangères,  Paris,,  r.  de  Condé,  5,  né  en 
>  765  en  Suisse.  Il  a  exp.  au  M.  R. ,  en  1804  ,  Huit  vues  de 
l^onstantinople.  En  1806,  Douze  autres.  En  1808,  Vue  gé- 
nérale de  la  ville  de  Constantinople ,  prise  du  côté  de  terre  * 
Vue  du  commencement  du  Bosphore ,  prise  du  champ  des 
ïnorts  ;  Vue  de  la  place  de  Top-Hané  et  des  casernes'  des  ar- 
tilleurs ;  Marcke  solennelle  du  grand  seigneur  ;  Vue  d'une 
partie  de  l'intérieur  du  harem  du  grand  seigneur  ;  Vue  géné- 
l'alede  Paris,  prise  des  hauteurs  de  Chaillot  à  côté  de  l'église* 
£u  1810 ,  Vue  du  palais  de  la  sultane  Hadidgé,  dans  le  vil- 
lage de  Kourouchismé  sur  le  Bosphore  ;  Intérieur  d'un  café 
public  sur  la  place  de  Top-Hané  ;  Marche  et  cortège  d'une 
noce  turque;  Vue  de  la  fontaine  Sari-Yeri,  près  du  Bos- 
phore ;  Salon  du  palais  de  l'aga  de  Bournabachi.  En  181 2  , 
Vue  prise  de  la  terrasse  de  Montalais  ,  maison  de  campagne 
du  duc  de  Bassano ,  entre  Sèvres  et  St.-Clôud  ;  Vue  des  rul- 
i^es  du  château  de  Pierrefonds  et  du  village  de  ce  nom  près 
Compiè^e  ;  ces  dessins  appartiennent  au  duc  de  Bassano  ; 
Vue  du  château  de  Ris,  etc.,  etc.  En  18149  Entrée  de 


MEN 


Louis  Xyni  à  Paris  ,  au  moment  de  son  passage  sur  le  Poi;:^ 
Neuf;  Le  vivier  de  La  Haye  avec  une  partie  du  cLâteau  «^ 
prince  d'Orange  ;  La  ville  d'Arhein  sur  la  rive  droite  du  BiiV^. 
Vue  du  parc  et  du  cbâteau  de  Loo;  La  ville  de  Zwool,  siff- 
les rives  de  TYssel  ;  La  ville  de  Kampen ,  près  l'embouchuiv 
de  l'Ysscl  ;  Vue  de  Leewarden  ,  capitale  de  la  Frise  ;  Vue  de 
la  place  de  Middelbourg.  En  1817 ,  Vue  de  Paris,  prise  de 
Gkaillot  ;  Autre,  prise  du  quai  de  la  Rape'e  ;  Vue  du  Champ- 
de-Mars  ,  au  moment  où  le  roi  distribue  les  drapeaux  de  la 
garde  nationale.  En  1819,  Vue  du  château  de  Gosfield,en 
Angleterre;  Vue  du  château  d'Hartwell,  Louis  XVIII part 
pour  la  France  ;  Vue  des  environs  de  St.-Gloud ,  prise  sur  les 
hauteurs  de  Bellevue  ;  Vue  de  la  salle  de  billard  du  château 
d'Hartwell.  En  1822,  Vue  du  vallon  de  Baunan,  avec  les 
restes  d'un  aqueduc  romain ,  aux  environs  de  Lyon  ;  Vue 
intérieure  de  la  ville  de  Lyon ,  sur  les  rives  de  la  Saône.  Eo 
1824  9  Dessins  à  la  seppia.  Presque  tous  ces  dessins  font  par* 
tie  des  deux  ouvrages  suivans  dont  M.  Melling  est  auteur  : 
Voyage  pittoresque  de  Constantinople  et  des  rives  du  Bosphort] 
Voyage  pittoresque  dans  les  Pyrénées  françaises  et  dam  les  dé- 
partemens  adjacens.  Il  a  obtenu  en  1810  une  méd.  Il  est  che- 
valier de  la  Légion-d'Honneur. 

MELLING  (MUe.  Adèle).  Voy.  CLERGET,  dans  ce  vo- 
lume et  au  supple'ment. 

MENAGEOT  (François-Guillaume) ,  peintre  d'histoire, 
né  à  Londi'es  de  parens  français  le  9  juillet  1744  >  ^^  mort  à 
Paris  le  4  octobre  1816 ,  él.  d'Augustin,  de  Deshais ,  de  Bou- 
cher et  du  célèbre  Vien.  Il  vint  à  Paris  encore  enfant ,  oùs(^ 
goût  pour  la  peinture  se  développa  de  bonne  heure.  Eti 

1765,  il  remporta  le  2^  gr.  prix  à  l'Académie  royale,  et  eii 

1766,  son  tableau  de  La  reine  Tomyris  faisant  plonger^ 
tête  de  Cyrus  dans  un  vase  plein  de  sang ,  lui  valut  le  pr^ 
mier  grand  prix.  L'Étude  qui  arrête  le  Temps  a  été  souve^ 
reproduit  par  la  gravure  ,  et  lui  ouvrit  les  portes  de  F 
cadémie  royale  de  peinture.  En  1781 ,  il  exposa  au  M. 
Léonard  de  Vinci  mourant  dans  les  bras  de  François  I".  P 


MEN 


e  temps  après  il  fit  paraître ,  Méléagre  entouré  de  sa  fa- 
illie et  refusant  de  s'armer.  Il  fut  reçu  adjoint  aux  profes- 
îurs  de  rAcadéniie  en  octobre  1781 ,  et  nommé  par  le  roi 
irecteur  de  Técole  française  à  Rome  en  1787.  Il  fut  persé- 
iité  en  Italie ,  lors  de  la  révolution ,  en  1 789.  On  vit  de  lui , 
Il  salon  de  1806)  La  supercherie  de  Vénus;  L*£nvie  veut 
rracher  les  ailes  de  la  Renommée.  Outre  les  ouvrages  déjà 
ités  y  on  a  encore  de  cet  artiste  :  Les  adieux  de  Polyxène  à 
[écid>e  ;  Astianax  arraché  des  bras  de  sa  mère  ;  Gléopâtre 
lisant  ses  adieux  au  tombeau  d'Antoine  ;  Diane  et  Venus  ; 
^agobert  l^^  donnant  des  ordres  pour  la  construction  de  l'é- 
lise St. -Denis  ;  ce  tableau  est  dans  la  sacristie  de  bette  église. 
f .  Ménageot  était  professeur  de  l'école  royale  des  beaux- 
rts  ,  membre   de  l'Institut  et  chevalier  de  la   Légion* 

.'Honneur. 

*         

MENAGER  (Jean*François-Julien) ,  architecte,  r.  St.- 
Ireniiain-l'Auxerrois ,  76,  né  à  Paris  le  24  mars  1788,  él.  de 
eu  Delagardette.  Il  partagea  le  1®'  gr.  prix  d'architecture  , 
u  concours  de  l'Institut^ en  1800.  Le  projet  d*école  des 
leaux-arts ,  sur  lequel  le  prix  lui  fut  décerné ,  a  été  repro* 
luit  par  la  gravure.  11  fit  à  Rome ,  pour  l'Académie  y  Le  pro- 
et  de  restauration  du  temple  d'Antonin  et  Faustine.  Ses 
ravaux,  à  Paris  ,  sont  :  L'érection  du  piédestal  de  la  statue 
le  Louis  XIII  et  des  quatre  fontaines  de  la  place  Royale.  Il 
.  exp.  en  1819,  Un  modèle  de  la  fontaine  St.-Sulpice  (P.), 
lette  fontaine  n'existe  plus.  Il  est  chargé  par  la  préfecture 
Le  la  Seine  ,  De  la  construction  du  marché  aux  charbons  de 
K)is  y  rue  de  la  Roquette  ;  il  est  aussi  chargé  de  Celle  du 
narché  à  fourrages  du  faubourg  St.-Martin ,  r.  Lafayette. 
H.  Ménager  est  membre  du  jury  de  l'école  royale  d'archi- 
ecture.  U  tient  un  atelier  d'élèves. 

MENJAUD  (Alexandre),  peintre  d'histoire  et  de  por- 
traits, r.  Croix-des-Petits-Champs  ,  28  ,  né  à  Paris,  él.  de 
^egnault.  Parmi  les  nombreuses  productions  de  cet  artiste , 
Qous  citerons  les  suivantes,  qui  ont  figuré  au  M.  R.:  En  1800, 
Crésias,  roi  de  Samos,  en  prison  avec  ses- enfans  y  sont  dans 


MEU 


TaUenle  de  la  mort.  En  1806,  Le  roi  Gandaule.  En  1808, 
Henri  IV  chez  Michaud,  réexp.  en  181 4  ;  Portiait  de  M.  Par- 
ceval  Gvandmaison.  En  18 10,  L'impératrice  occupée  à  faire 
le  porlrait  de  l'empereur  Napoléon  ;  Une  jeune  femme  près 
de  son  ûls  expirant ,  réexp.  en  i8i4  ;  François  V^  et  la  belle 
Feri'onière;  Portraits  de  femmes.  En  1812,  Napoléon  à  dé- 
jeuner tient  le  roi  de  Rome  dans  ses  bras,  l'impératrice  rt^ 
garde  avec  satisfaction  ;  Fénélon  rend  la  liberté  à  une  familk 
prolestante  détenue  pour  cause  de  religion  ;  Louis  XIV  ^ 
Racine;  Un  marchand  de  salade  s'introduit  dans  une  cvki 
sine ,  vole  un  verre  de  vin  pendant  que  la  cuisinière  dort.  Ëi 
18149  Louis  XVIII  ordonne  la  continuation  de  l'église  de 
St.-Denis;  Naissance  de  Louis  XIII.  En  1817  ,  Louis  VI  au 
lit  de  mort;  tableau  commandé  pour  la  sacristie  de  l'église 
St.-Denis  ;  Mort  de  l'abbé  Edgeworth ,  dernier  confesseur 
de  Louis  XVI.  En  181 9,  Le  Tasse  couronné  (à  M.  le  baron 
de  la  Bouillerie)  ;  La  communion  de  la  reine  (à  M.  de  Fitz- 
James ,  pair  de  France)  ;  Le  duc  d'Angoulème  reçoit  cheva- 
lier de  St.-Louls  un  officier  blesté  à  l'attaque  du  pont  delà 
Drôme(M.  I.);  Périclès  et  Anaxagore  (M.  d.  R.)  ;  L'avare 
puni  (gai.  du  Lux.)  ;  Rapliaël  et  la  Fornarina.  En  1822,  La 
mort  du  duc  de  Berry  (gai.  du  Lux.)  ;  Raphaël,  à  Tâge  dé 
quinze  ans,  présenté  par  son  père  à  la  duchesse  d'Urbiiij 
tous  deux  réexp.  en  1824  ;  Le  Tintoret  çt  l'Arétin  (à  M.f 
chevalier  Guénin).  En  1824,  ^  branche  d'acacia;  La  y'iil 
du  Tasse.  En  1827 ,  François  P*"  tuant  un  sanglier  (M.  d.  1 
Les  adieux  de  Girodet  à  son  atelier.  M.  Menjaud  a  1/ 
porté  au  concoui*s ,  en  1802 ,  le  1^'  gr.  prix  de  peiutur^ 
a  obtenu  en  1806  une  médaille,  et  une  autre  de  i'^  4 
en  1819.  / 

MEULEMEESTER  (Joseph-Charles  de) ,  graveu^ 
toire,  Paris,  r.  St.-André-des-Arts,  44 >  ^^  à  Brugew 
Bervic.  Il  a  exp.  au  M.  R.  y  en  1827,  Le  débrouilleuf 
chaos  ;  L'apparition  du  monde  ;  Moïse  sauvé  des  él 
buisson  ardent.  Il  a  gravé  ,  en  1800 ,  La  tête  du  prof 
inéon,  d'après  Suvée.  En  1802,  La  tête  de  Ste.  Cl 

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MEY 


^on  dessin ,  d'après  Raphaël.  En  1 8o3 ,  pour  la  calcographie 
royale,  La  Vierge',  diaprés  André  Solario ,  exp.  en  x8o4.  En 
1808,  pour  la  galerie  de  Florence,  Le  portrait  de  Rubens. 
En  1809,  L'Amour  triomphant,  sur  son  dessin,  d'après  le 
Dorainiquin.  En  1825 ,  Les  loges  de  Raphaël ,  1^'  cahier;  et 
en  1829,  le  2^  cahier,  d'après  les  dessins  à  l'aquarelle,  au 
nombre  de  52  ,  qu'il  a  faits  à  Rome ,  et  auxquels  il  a  consacré 
douze  années  d'un  travail  continuel.  Cette  entreprise  a  été 
encourîigée  par  le  gouvernement ,  qui  a  accordé  à  M.  de 
Meulemeester  quatre  années  de  demi-pension  de  l'école  de 
France  à  Rome.  Le  roi  des  Pays-Bas  lui  a  aussi  accordé  deux 
années  de  pension  dans  la  même  vue,  et,  à  son  retour  en 
1820,  Ta  nommé  professeur  de  gravure  à  son  Académie 
royale  à  Anvers.  En  1828,  cet  artiste  a  reçu  une  méd.  d'or 
du  roi  de  Sardaigne ,  et  il  a  été  nommé  membre  de  l'Acadé- 
mie de  Turin. 

MEUNIER  (Pierre-Louis) ,  peintre  de  paysages ,  né  à 
Alençon  (Orne),  él.  deMalbeste,  graveur.  Il  a  exp.  au  M.  R., 
en  1801,  Un  paysage  orné  de  figures,  temps  pluvieux  ;  Clair 
de  lune  ;  Site  pittoresque  avec  fabrique  et  mou  lin  à  eau , 
figures  et  animaux.  En  1802,  1808  et  18 10,  Plusieurs  pay- 
sages. M.  Meunier  a  obtenu  une  méd.  en  1810, 

MEUNIER  (J.-B.),  peintre  d'histoire  naturelle,  à  Paris, 
r.  du  Dragon,  34.  Il  a  exp.  au  M,  R.,  en  18147  Un  perro- 
quet, et  en  1827,  Dessins  d'histoire  naturelle,  peints  sur 
vélin. 

MEURET  (François) ,  peintre  en  miniature ,  r.  Neuve- 
des-Petits^Champs ,  89,  né  à  Nantes  en  1800 ,  él.  de  M.  Au- 
hry.  Un  grand  nombre  de  portraits  de  cet  artiste  ont  été  exp. 
au  M.  R. ,  en  1822,  1824  ^t  1827.  A  cette  dernière  exposi- 
tion ,  il  a  remporté  une  médaille.  M.  Meuret  tient  atelier 
d'élèves  pour  la  miniature . 

MEYNIER  (Charles) ,  peintre  d'histoire ,  Paris ,  r.  du 
ï*aon-St.-André ,  8,  né  à  Paris  en  1768  ,  él.  de  Vincent.  Il  a 
<&xp.  au  M.  R. ,  en  1800  ,  La  muse  Polymnie  et  la  muse 
£rato  ;  Les  adieux  de  Téiémaque  à  Eucharis,  8  p.  (à  M.  Fui- 


MEY 


chiron,  banquier,  k  Paris)  :  ce  tableau  a  été'  gravé  dans  Tou^ 
vrage  sur  les  prix  décennaux.  En  1808 ,  Le  76®  régiment  de 
ligne  retrouvant  ses  drapeaux  dan*^  l'arsenal  d'Inspruck, 
grand,  tabl.  (Gouv.),  ce  tableau ,  également  gravé  dans  1 
même  ouvrage,  a  été  réexp.  au  Lux.  en  i83o;  Erato  écrivan 
sous  la  dictée  de  l'Amour.  En  1810,  L'entrée  des  Françai 
dans  Berlin  (Gouv.)  ;  Une  esquisse  de  la  bataille  d'Austerlit^^ 
10  p. ,  fig.  demi-nature  (faite  pour  le  prince  Berthier  ;  encore 
(à  Grosbois)  ;  La  Sagesse  préservant  l'Adolescence  des  traits 
de  l'Amour  et  des  charmes  de  la  Volupté,  grand  tabl. ,  %. 
comme  nat.  (fait  pour  M.  de  Sommariva,  à  Milan),  réex* 
posé  en  i8i4-  En  1812,  Les  Français  dans  l'île  de  Lobau, 
grand  tabl. ,  fig.  de  8  p.  de  proport.  ;  il  a  figuré  long-temps 
auMusée  du  Luxemboui^,  pour  lequel  il  avait  été  commandé 
par  le  Sénat  ;  La  dédicace  de  l'église  de  St. -Denis  en  pré* 
sence  de  Gharlemagne,  9  p.  (Gouv.)  (dans  la  sacristie  de 
cette  église) ,  réexp.  en  i8i4*  En  i8i4  »  Œdipe  enfant  pré- 
senté à  la  reine  de  Gorintbe  par  le  berger  Phorbas  (M.  d,R.) 
(a  été  admis  dans  la  gai.  du  Lux.  ;  se  trouve  au  château  de 
St.-Gloud);  Naissance  de  Louis  XIY,  sujet  allégorique.  En 
1817  ,  St.  Louis  recevant  le  viatique  (M.  d.  R.).  En  1819,  Là 
femme  de  Mégare  donnant  la  sépulture  aux  cendres  de  Pho- 
cion ,  grand  tabl. ,  fig.  plus  grandes  que  nature  (M.  cl.  R.)  (gai. 
du  Lux.)-  Il  a  peint  la  coupole  de  la  salle  d'Apollon.  On  a  aussi 
vu  de  lui  en  1822,  Un  grand  plafond  au  M.  R.,  dans  une  des 
salles  de  sculpture ,  représentant  Rome  donnant  à  la  Terre 
le  code  des  lois  de  Justinien  (Gouv.).  En  1824»  St.  Vincent 
de  Paule ,  grand  tabl.  ,  fig.  grande  comme  nature  (M.  d. 
R.)  (dans  l'église  de  St.-Jean  à  Lyon).  En  1827,  ï^l^^ond  du 
Musée  Charles  X ,  dans  la  salle  des  bronzes,  représentant  les 
nymphes  de  Pardiénope  apportant  leurs  pénates ,  images  de 
leurs  dieux ,  sur  les  rives  de  la  Seine ,  fig.  de  grande  prop. 
Indépendamment  de  ces  nombreuses  productions ,  nous  ci- 
terons encore  les  suivantes  :  Cinq  grands  tabl.  d'Apollon  et 
des  Must^s ,  fig.  plus  grandes  que  nature  (appart.  à  M.  Bojer 
Fonfrède ,  de  Toulouse)  ;  Deux  grands  plafonds  au  Louvre , 


MIC 


m  sur  l'escalier  du  Musée  de  peinture  :  La  France  proté- 
^ant  les  beaux-arts  sous  les  auspices  de  la  Pair.  ;  L'autre  dans 

salle  qui  précède  le  grand  salon  d'exposition  :  Le  Génie 
'éservant  de  la  faulx  du  Temps  les  chefs^'œuvres  des 
ands  maîtres ,  fig.  de  8  et  9  p.  ;  Alexandre  donnant  Gam^ 
ispe  à  Apelle,  5  p.  (Musée  de  Rennes)  ;  La  mort  de  Pro- 
is  y  fig.  grande  comme  nature  (M.  le  comte  de  Schom^ 
>rn ,  à  Trêves)  ;  Huit  grands  bas-reliefs  dans  la  grande 
lie  du  palais  de  la  Bourse ,  sujets  allégoriques  (P.),  exé^ 
liés  en  1826;  Le  triomphe  de  St.  Michel  sur  le  démon, 
'and  tabl,  (figure  dans  la  chapelle  de  l'hospice  fondé  par 
[.  Boulard  à  Saint-Mandé,  en  1828).  M.  Meynier  a  rem- 
>rté  le  grand  prix  de  Rome  en  1789  ,  a  iété  nommé 
lembre  de  l'Institut,  section  des  beaux-arts,  en  181 5, 
;  a  reçu  la  décoration  de  la  Légion-d'Honneur  en   1822I. 

est  actuellement  officier  de  la  Légion-d'Honneur.  Il  tient 
a  atelier  d'élèves  pour  les  dames. 

MEYNIER  SAmT*FAL  (Loui&«Auguste)  ,  peintre  de 
enre  et  dessinateur,  Paris ,  vieille  rue  du  Temple ,  54 ,  né  à 
rebelles  en  1782.  Il  a  fait  une  grande  quantité  de  dessins^ 
ignetî;es  pour  la  librairie ,  a  coopéré  à  la  collection  du  Jour- 
ol  4e$  Modes,  Il  a  également  publié  un  gi*and  nombre  de 
iricatures. 

MIGHALLON  (Achille<-Etna) ,  peintre  de  paysages ,  né 
Paris  en  1796,  et  mort  en  1822  ,  fils  du  célèbre  statuaipé, 
ensionnaire  du  roi,  Claude  Michallon ,  mort  avant  i8oo.iLe 
lune  Achille  reçut  les  leçons  de  David ,  de  Yalenciennes , 
e  Bertin ,  de  Demouy ,  et  après  plusieurs  succès  académi- 
aes  et  deux  méd.  d'or  obtenues ,  l'une  à  Paris  et  l'autre  au 
)ncours  de  la  ville  de  Douai ,  il  remporta  en  1817  le  prix  de 
ijsage  historique ,  proposé  par  le  ministère  de  l'intérieur 
:  décerné  par  l'Institut.  Les  tableaux  qu'il  peignit  pendant 
\VL  séjour  à  Rome  et  après  son  retour  ont  été  exp.  au  M.  Ri; 
>as  citerons  :  En  1812 ,  Vue  de  St.-Gloud,  prise  aux  envi- 
>ns  de  Sèvres  ;  Un  lavoir,  étude  faite  d'après  nature  à  Au- 
ly  ;  Plusieurs^ paysages.  En  18149  Un  soleil  couchant;  Un 


( 


MIC 


moulin  à  eau.  En  1B17 ,  Des  bergers  contemplent  les  ruine^ 
d'un  tombeau. "En  1819  ,  La  mort  de  Rolland  à  Roncevau>^ 
(M.  d.  R.)  ;  Vue  du  lac  de  Nénii.  En  1822 ,  Vue  de  FrascaL^ . 
Vue  du  Weterhorn  et  du  passage  de  laScheidegg ,  au  cantoti 
de  Berne.  En  1824  9  OEdipe  et  Antigone  près  du  temple  Aes 
Euménides  (à  M.  Schroth).  Nous  citerons  encore  de  cet  ar- 
tiste :'Le  combat  des  Lapittes  et  des  Centaures  ;  Les  ruine5 
du  cirque;  Vue  des  environs  de  Naples;  Cascade  de  Suisse. 
Michallon  a  remporté  au  concours,  en  1817 ,  le  i®*^  gr.  prix 
de  pa)rsage  historique.  Il  a  obtenu  en  181 9  une  méd.  de  pre- 
mière classe  ,  et  une  d'or  en  1822. 

MICHAUX  (Auguste),  graveur  de  monnaies  et  de  mé- 
dailles ,  Paris  ^  r.  du  Sentier,  21 ,  né  à  Paris  en  1786,  el.  de 
MM.  Moitte  et  Lemot ,  statuaires ,  et  de  M.  Galle,  graveur. 
Parmi  ses  productions,  on  citera  :  Une  médaille  commandée 
par  le  Gouvernement  :  L'aigle  français  sur  le  Wolga,  en  181 3; 
L'effigie  de  Louis  XVIII  sur  les  monnaies  de  France ,  prix 
remporté  au  concours  en  181 5.  Pour  les  Pays-Bas  ,  où  M.  Mi- 
chaut  a  été  appelé  par  le  gouvernement ,  La  gravure  des 
monnaies  de  ce  royaume  ;  Les  grands  sceaux  de  l'état  ;  La 
médaille  de  la  réunion  de  la  Hollande  à  la  Belgique,  etc.  A 
son  retour  en  France,  en  1820,  Les  médailles  du  mariage 
du  duc  et  de  la  duchesse  d'Angoulême  ;  La  médaille  duréta^ 
blissement  des  statues  des  rois  ;  Celle  du  vœu  des  habitant 
die  Versailles.  En  1824,  L'effigie  de  Charles  X  sur  les  mon-' 
néies  de  France  ;  La  médaille  consacrant  le  don  de  la  Charte 
aux  colonies  par  Charles  X.  £u  1828,  médaille  du  poète 
Ducis  ,  dédiée  à  Versailles ,  sa  ville  natale.  M.  Michaut  a. 
exp.  au  M.  R.  en  1827.  En  1812  ,  il  a  remporté  le  2*  gr.  prix^ 
de  i^avure  en  médailles.  En  i8i3 ,  ayant  concouru,  la  classe? 
des  beaux-arts  de  l'Institut  exprima  le  regret  de  n'avoir  pa^ 
deux  prix  de  Rome  à  décerner ,  pour  lui  en  donner  un.  Lora^ 
de  son  séjour  dans  les  Pays-Bas,  il  fut  reçu  membi^  del'In — 
stitut  royal  ;  à  son  retour  en  France,  il  fut  nommé  médaillei — 
du  dauphin. 

MICHEL  (Jean-Marie) ,  peintre  en  miniatures  et  lithc 


^•«•►aK  MIL  m^^ 


graphe  ,  Paris ,  r.  Meslay ,  56 ,  né  le  1 1  mars  1785.  M.  Mi- 
chel donne  des  leçons  de  dessin. 

MICHEL  (François-Pierre),  graveur  de  topographie , 
r.  de  Sèvres,  2,  né  à  Paris  en  1791,  ël.  dudépôtde  la  guerre, 
où  il  est  encore  employé  aujourd'hui ,  il  y  remporta  le  pre- 
mier prix  en  1812.  Il  a  gravé  plusieurs  cartes  des  côtes  de 
France  et  de  l'île  de  Corse  pour  le  dépôt  de  la  marine. 

MIGNERET  (Adrien),  graveur  d'histoire,  Paris,  r.  de 
Lille,  3o,  né  à  Paris  en  1786,  él.  de  M.  Langlois.  Il  a  gravé 
et  exp.  au  M.  R.  les  ouvrages  suivans  :  En  181 7,  Molière 
mourant  assisté  par  deux  sœurs  de  la  charité,  d'après  Yaflard,. 
En  1819,  Jeune  femme  faisant  l'aumône ,  d'après  Metzu  ; 
Portrait  de  Molièie ,  d'après  Mignard  ;  Vignettes  d'après 
Horace  Yernet  pour  le  poème  de  Charlemagne  ;  Portrait  de 
Fleury,  d'après  Singry.  En  1822,  Molière  consultant  sa  ser- 
vante, d'après  Horace  Yernet.  En  1827 ,  Un  cadre  de  vignettes; 
Pierre>le- Grand  sur  le  lac  Ladoga,  d'après  Steuben.  M.  Mi- 
gnereta  obtenu  une  méd.  d'or  en  18 17  ;  une  méd.  d'argent 
à.  Texp.  de  Cambray  en  1828;  et  la  même  année  il  a  été  ho- 
<^€ré  d'une  récompense  particulière  de  l'empereur  de  Russie. 
Cet  artiste  tient  atelier  d'élèves. 

MILHOMME  (sculpteur).  Il  a  exp.  en  1810,  Une  Psyché, 
statue  en  marbre,  faite  à  Rome,  (Gouv.).  En  1812,  Le  général 
^oche,  statue  en  marbre,  (Gouv.),  réexp.  en  i8i4;  Buste  en 
plâtre  du  général  comte  Mioliis  ;  Buste  de  Balthasar  MioUis; 
^e  Mlle.  Duchesnois  ;  de  Talma  ;  La  Seine  et  le  Tibre ,  bas- 
^'cliefs  modèles  en  plâtre.  En  181 4»  Buste  deHenri-^le-Grand; 
^ePieYII;  de  Léonard  de  Yinci.  En  1817,  Statue  de  Col- 
*>«rt,  pour  le  pont  Louis  XYI,  réexp.  en  181 9  et  1822,  L'A- 
l>ondance ,  fig.  exécutée  en  pierre  pour  le  marché  St.-Ger- 
>33aiQ;  L'Histoire,  bas-relief  pour  la  fontaine  de  la  Bastille, 
^û  1819,  Camille  reine  des  Yolsques.  Milhomme  est  auteur 
d'un  grand  nombre  de  bustes  qui  ont  figuré  à  ces  différentes 
expositions.  Il  est  mort  à  peu  près  vers.  1822.  Il  avait  rem- 
porté au  concours  le  2®  gr.  prix  de  sculpture  en  1797,  et  lu 
'''en  1801. 


MIL 


MILLÂUL'F  (Laurent-François^Édouard),  coinpositeui 
de  musique,  né  à  Paris  en  1808,  él.  de  MM.  fioieldiea  et 
Lesueur  et  de  M.  Fétis  pour  le  contre-point,  A  remporté  en 
i83o,  au  concours  de  l'Institut,  le  2^  gr.  prix  de  conipositioD 
musicale. 

MILLET  (Frédéric),  peintre  de  portraits  en  miniature 
et  à  l'aquarelle,  Paris,  boulevard  St .-Denis,  9,  né  à  Gharlku 
(Loire)  en  1786,  él.  de  MM.  Aubry  et  Isabej.  Panni  les  nom- 
breux portraits  que  cet  artiste  aexp,  au  M.  R.  de  1806  à  livj , 
on  citera  :  En  1819,  celui  de  Mme.  laduch.  d'Orléans,  grande 
aquarelle,  i  p.;  deMUe.  d'Orléans ;de Mme.  l'ainbas. d'Angle. 
terre  ;  de  la  maréchale  Moreau  ;  de  M.  Bouton,  peintre  ;  de 
Mme.  Gail;  de  deux  enfems  en  pied,  i5  po.  En  1822,  lebaroo 
de  Montmorency  ;  Mlle.  Anaïs,  actrice.  En  1824,  Portrait  de 
M.  Bouhot,  peintre;  de  Xavier  Leprince  ;  de  Mlle.  Loaise 
Pierson,  actrice.  En  1827,  Portrait  de  Mme.  la  duchesse  de 
Montebello  ;  de  Mme.  de  Monville,  née  Montebello  ;  du  duc 
de  Montebello,  pair  de  France  ;  du  marquis  de  Sémonville; 
de  M.  du  Sommerard ,  min.  i  p. ,  de  Daguerre,  peintre,  min. 
de  10  po.  ;  de  M.  le  général  baron  Parquez.  Outre  toutes  ces 
productions ,  nous  citerons  encore  le  portrait  de  l'auteur) 
aquarelle  d'un  p.  j  ceux  de  la  famille  du  duc  de  Bassano;  celai 
de  Mme.  la  comtesse  d'Esterhazy,  miniature  que  possèdela 
duchesse  d'Angoulême  ;  celui  de  lady  Stuart,  miniature,  6po. 
Il  a  obtenu  une  méd.  en  181 7 ,  une  autre  méd.  en  1824961 
la  grande  méd.  de  première  classe  en  1827.  Cet  artiste  tient 
atelier  pour  les  dames. 

MILLET  (Alexis-Joseph),  graveur,  Paris,  r.  des  Noyers, 
14?  né  à  Paris  en  octobre  1790,  él.  de  M.  Testard.  Il  grave 
l'architecture  à  la  mécanique. 

MILLIN  DU  PERREUX  (Alexandre -Louis-Robert), 
peintre  de  paysages  historiques ,  Paris,  r.  de  GUcby,  9,  né  à 
Paris  en  1764»  él.  de  Hue  et  de  Yalenciennes.  Ses  principaii^ 
tableaux  exp.  au  M.  R.  sont  :  En  1801 ,  La  grotte  de  GèdreSv 
7  p.  sur  5  p.  6  po.  ;  Vue  des  cascades  de  l'Adour  à  Tramesr 
saigne,  près  Bagnères-Bigord.  En  18049  Vue  du  pont  d'E^'' 


MIL 


pagne,  3  p.  sur  4;  Vue  des  Eaux-Bonnes,  lopo.  sur  i4  ;  Vue 
générale  de  Bagnères-Luchon,  48  po,  sur  34  ;  Vue  du  cirque 
et  de  la  cascade  de  Gavarnie.  En  i8o6.  Vue  du  château  de 
Pau  où  naquit  Henri  IV,  les  fig.  sont  de  M.  Demarne  ;  Vue 
du  lac  de  Gomo  ;  Vue  de  l'Isola  dePescatori  ;  Vue  de  la  Pli- 
niana,  maison  de  Pline  le  jeune,  a8  po.  sur  22.  En  1808,  Vue 
générale  de  Cauterets,  4^  po.  sur  34  ;  Vue  de  la  Bidassoa  , 
Aetour  de  François  P',  4i  po.  sur  a8  ;  Vallée  deRonceveaux, 
Tombeau  de  Roland,  3 1  po.  sur  22.  En  tSio,  Château  de 
Bayard,  Départ  du  jeune  Bayard,  38  po.  sur  26;  Autre  vue 
du  même  château.  Retour  de  Bayard,  24  po.  sur  18  ;  Grotte 
de  la  Balme ,  Pèlerinage  de  François  I*"^,  34  po.  sur  40.  En 
1812,  Vue  de  Brescia,  Bayard  blessé,  38  po.  sur  26,  réexp. 
en  181 4;  Vue  des  ruines  de  la  maison  de  Catulle  sur  le  lac  de 
Goarda,  27  po.  sur  19  ;  Vue  du  château  de  la  ville  de  Join- 
Tille.  En  18149  Château  de  Nérac  ;  Charles  IX  et  Henri  IV, 
27  po.  sur  34  ;  Tour  d'Agnès  Sorel  à  Loches,  Charles  VII  et 
Agnès,  18  po.  sur  i4;  Maison  de  la  nourrice  de  Henri  IV, 
12  po.,  réexp.  en  1817,  (duch.  d'Angouléme),  Départ  du  sire 
de  Joinville  pour  la  croisade,  3opo.  sur  21  (M.  I.),  à  titre 
d'encouragement.  En  181 7,  Château- de  Villebon,  Sujet  de 
SoUj,  23  po.  sur  19  ;  Vue  du  moulin  de  Bai'baste  :  Henri  IV 
et  son  meunier,  16  po.  sur  12;  Vue  de  Vaucouleurs,  Départ 
de  Jeanne  d'Arc,  19  po.  sur  i4  »  Rocher  de  TEguille,  Rentrée 
des  Chartreux  à  la  grande  Chartreuse,  24  po.  sur  3o  (gai.  du 
I'Ux.}.En  1 819,  La  vue  de  Fontainebleau  avec  le  sujet  :Relevez- 
Vous,  Sully  ;  Vue  du  château  de  Loches,  Sujet  de  CharlesVlI  et 
Jeanne  d'Arc,  4  p.  sur  3  (M.  I.)  (Musée  de  Tours);  Vue  du  châ- 
teau de  Fontainebleau  tel  qu'il  était  sousHenri  IV.  En  1822, 
I^  vue  générale  du  château  de  Pau  :  Henri  IV  dans  les  bras  de 
8a  mère,  (M.  d.  R.)  ces  tab.  ainsi  que  celui  :  Relevez*-vous 
Sully,  sont  de  8  p.  8  po.  sur  5  p.  10  po.  et  se  trouvent  dans 
la  galerie  de  Diane  à  Fontainebleau,  pour  laquelle  ils  ont  été 
^^mmandés.  En  outre  nous  citerons  encore  de  cet  artiste  : 
Une  cascade  de  Suisse,  7  p.  sur  5  p.  6  po.  ;  Henri  IV  après 
^  bataille  de  Coutras,  4i  po.  sur  27  ;  Chapelle  de  Guillaume 


Mm 


Telly  10  po.  sur  6;  Yae  du  château  de  Pau  ,  Sujet  de  Ven* 
fance  de  Henri  IV941  po*  sur  28,  (château  des  Taileries); 
Vue  des  îles  Boromées ,  33  po.  sur  as;  Plusieurs  vues  de 
Suisse,  d'Italie  et  des  Pyrénées ,  ces  dernières,  que  possède 
M.  DuPerreux,  forment  la  collection  la  plus  complète,  tani 
en  études  peintes  d'après  nature  qu'en  portefeuille  ;  cet  ar- 
tiste ayant  fait  sept  voyages  pittoresques  dans  ces  montagnes. 
Une  grande  partie  des  productions  de  M.  Du  Perreux  oot 
figuré  à  toutes  les  exposit.  du  M.  R.  qui  se  sont  succédé  de- 
puis 1793  jusqu'en  1822.  Il  a  obtenu  ime  médaille  d'or  de 
5oo  francs  u  celle  de  1806.  Il  est  chevalier  de  la  Légion - 
d'Honneur. 

MILON  (Alexis-Pierre),  peintre,  r,  du  Four-St-Germ., 
35,  né  si  Rouen  en  17849  él.  de  MM.  L.  David  et  Bertin.  Il  a 
exposé  au  Louvre  en  1808,  plusieurs  portraits  dessinés.  En 
1827,  Vue  du  clother  et  des  balles  de  Lillebonne  (Seine- 
Inférieure),  ce  tab.  appartient  à  M.  Moyon  •  Vue  prise  aux 
environs  de  Mantes  ;  Etudes  d'après  nature  à  Douai.  En 
1829,  Vue.  prise  à  Danemond  (Seine^et-Oise)  ;  Vue  prise  à 
Vernon  ;  Vue  prise  à  St.-Esprit  près  Dinant.  Il  a  aussi  exp. 
en  i83oau  Lux.,  Une  vue  du  dôme  du  Val'^e-Grâce ,  étude 
d'après  nature.  Il  donne  des  leçons  particulières  de  figure, 
paysage  et  perspective. 

MIRAULT  (Claude- François),  peintre  modeleur  cd 
émail,  Paris,  r.  Ste. -Apolline,  2,  né  à  Paris  en  1784,  él.  de 
Hazard  son  oncle.  Ses  productions  sont  des  yeux  artificiels 
en  émail  modelés  et  peints  au  feu  du  chalumeau  ;  yeax  hu- 
mains ,  yeux  d'animaux  destinés  aux  préparations  zoologi- 
ques ,  et  des  imitations,  toujours  en  émail,  de  toutes  les  ma- 
ladies de  l'œil  humain.  Une  collection  d'yeux  artificiels  en 
émail ,  de  sa  composition ,  est  au  Conservatoire  des  arts  et 
métiers  ;  une  autre  dans  le  cabinet  d'anatomie  de  rËcole  de 
Médecine  de  Paris  ;  Une  troisième  est  déposée  dans  les  ar- 
chives de  la  Société  d'encouragement  de  Londres.  Une  col- 
lection des  maladies  de  l'œil  humain  se  ti*ouve  dans  le  cabi' 
net  d'anatomie  de  l'Université  de  Bonn.  Presque  tous  les  jctt^»^ 


MOE 


placés  aux  préparations  zoologiques  du  Muséum  d'histoire 
naturelle  de  Paria  sont  de  sa  composition.  IL  a  exécuté  aussi 
ceux  des  cabinets  d'histoire  naturelle  de  Vienne,  Berlin, 
Munich  ,  Madrid  ,  Naples ,  etc.  Il  est  auteur  d'un  ouvrage 
en  1  vol.  in*8*,  avec  figures  dessiriées  par  lui,  intitulé  :  Traité 
pratique  de  Vœil  artificiel^  ou  Expériences  et  observations  sur 
l'art  de  cacher  ia  difformité  produite  par  f  atrophie  totale  ou 
partielle  de  l'organe  de  la  vue.  En  i8io,  M.  Miraulta  été  reçu 
membre  de  FAthéuée  des  arts  ;  il  a  été  admis  aux  exp.  de 
1806  et  1819.  A  cette  dernière  il  a  obtenu  une  mention  ho- 
norable du  jury  central  pour  rcs  produits  de  l'industrie  fran- 
çaise. Cette  mention  a  été  confirmée  par  le  jury  de  l'exposi- 
tion suivante.  Il  est  membre  de  la  Société  d'encouragement 
pour  Tindustrie  nationale,  de  la  Société  royale  académique 
des  sciences ,  des  Académies  de  Marseille ,  Dijon  ,  Evreux  , 
etc.  Il  est  peintre  modeleur  en  émail  de  la  Faculté  de  mcde- 
cIdc  de  Paris.  M.  Mirault  donne  des  leçons  particulières  les 
jeudis  de  chaque  semaine. 

MIRBEL  (Mme.  Lizinka  de,  née  Rue),  peintre  en  mi- 
niature de  la  chambre  du  roi,  Paris,  r.  de  Chartres-St.-Ho- 
noré,  4,  née  à  Cherbourg  en  1799.  Cette  dame  a  exp.  au 
M.  R.  en  1819,  sous  le  nom  de  Rue,  une  miniature.  Portrait 
durci;  Autre  portrait  de  femme  pinçant  de  la  harpe.  En 
1822,  1824  et  1827  plusieurs  portraits  en  miniature  et  des 
dessins  à  l'aquarelle.  Elle  a  obtenu  en  1819  ^^  ^^^^  deux 
méd.  de 2®  classe,  et  en  1827  une  méd.  de  première.  Mme.  de 
Mirbel  tient  un  atelier  de  dames. 

MOENCH  (Charles) ,  peintre  d'histoire  et  de  décors  , 
^  Boucherai,  19,  né  à  Paris  en  1784,  él.  de  Girodet.  Il  a 
exposé  au  M.  R. ,  en  1810,  Polyxène  conduite  au  supplice 
par  Ulysse  ;  en  181 4  9  La  fontaine  Acadine  ;  en  181 7  ,  Borée 
Cûlevant  Orithie^  en  18 19,  Diane  surprise  au  bain  par 
Actéon;  en  1822 ,  Childéric  et  Baziné  ;  en  1824»  La  clochette, 
de  La  Fontaine;  et  en  1827,  Une  fête  de  matelots  sous  les 
feuêtres  du  roi.  U  a  exécuté,  en  outre,  les  peintures  en 
décors  du  Muséum  de  la  galerie  de  Diane  à  Fontainebleau, 


MOI 


d'autres  au  palais  des  Tuileries ,  la  restauration  de  la  cW 
pelle  de  Versailles,  enfin  de  tous  les  cbâteaux  royaux. 
M.  Mœnch  a  obtenu  une  me'daille  d'or  en  1817,  et  une  d'ar- 
gent à  l'exposidon  de  Douai  en  iSaS.  H  est  peintre-décoia- 
teur  du  roi  et  du  duc  d'Orléans. 

MOISY  (Alexandre),  graveur  d'architecture,dV>memens 
et  de  tout  ce  qui  a  rapport  aux  sciences,  Paris,  r.  des  Fossés- 
St.-Germain-des-Prés,  i3,né  à  Paris  en  1768.  A  coopéréaox 
gravures  de  l'ouvrage  de  La  Phénicie  en  Palestine,  dessiné  et 
dirigé  par  M.  Casas,  jusqu'en  1 799  ;  de  celui  de  la  Commission 
d^ Egypte  ,  dirigé  par  M.  JoinArd ,  depuis  son  établissement 
jusqu'en  181 1  ;  des  Ruines  de  Pœstum,  par  M.  de  Lagardette. 
A  gravé  les  planches  des  Fontaines  de  Paris  ^  dessinées  par  lai 
et  dont  il  est  éditeur;  les  270  planches  des  Annales  des  arts 
et  manufactures  ;  Une  planche  de  La  cathédrale  de  Cologne  ^ 
pour  l'ouvrage  de  MM.  Boisserée  et  Gotta.  Cette  dernière 
a  figuré  à  l'exp.  du  M.  R.  de  1827. 

MOITTE  (Jean  Guillaume) ,  sculpteur,  né  à  Paris  en 
1747  et  mort  en  1810,  était  él.  de  Pigal;  il  passa  après  la  mort 
de  celui-ci  sous  la  direction  de  Lemoyne.,  et  remporta  le 
grand  prix  de  sculpture  en  1 768,  le  sujet  du  concours  était 
David  portant  la  tête  de  Goliath,  fies  autres  ouvrages  sont: 
La  statue  en  marbre  de  Cassini  ;  celle  du  général  Custines, 
ces  deux  statues  appartiennent  au  gouv.  -,  Statue  équestre  da 
général  d'Hautpoul ,  modèle  en  plâtre  ;  Un  ba»^reUef  da 
tombeau  du  général  Leclerc ,  ik  ont  été  exp«  au  M.  R.  en 
1810  ;  Une  Vestale  faisant  Taspersion  de  l'eau  lustrale; 
Ariane  ;  Un  Sacrificateur  ;  Le  bas-relief  du  fronton  du  Pan* 
théon,  ou  était  représentée  La  patrie  couronnant  les  Vertus 
civiques  et  guerrières  ;  Un  autre  bas-relief  d'un  des  cintres 
de  la  cour  du  Louvre;  Plusieurs  autres  bas  reliefs  pourlfs 
barrières  de  Paris  et  le  château  de  l'Ile-Adam ,  les  figures 
colossales  de  la  Bretagne  et  de  la  Normandie,  placées  toutes 
deux  à  la  barrière  des  Bons-Hommes,  enfin  plusieurs  statues^ 
une  équestre  de  Napoléon,  etc.  Il  fut  chargé  aussi  d'exécuter 
les  bas-reliefs  pour  la  colonne  du  camp  de  Boulogne.  Moittc 


M4k 


MON 


a  laissé  plusieurs  modèles  qui  n'ont  pas  été  exécutés  en  mar- 
bre ;  telles  sont  les  statues  du  Destin ,  de  la  Force  ,  du  Réta- 
blissement des  cultes;  du  Traité  d'Amiens,  celle  de  J.-J.  Rous- 
seau méditant  l'Emile  (placée  d'abord  dans  le  jardin  des 
Tuileries)  >  et  celle  du  Guerrier  se  dévouant  pour  sa  patrie , 
(â  présent  dans  la  galerie  du  Luxembourg).  Moitte  fut  suc> 
cessivement ,  membre  de  l'ancienne  Académie  de  peinture 
et  sculpture ,  puis  de  l'Institut  et  chevalier  de  la  Légion- 
d'Honneur ,  etc, 

MOLE  (Joseph) ,  graveur  en  caractères  d'imprimerie  , 
Paris,  r.  Madame,  4i  ^^  à&^s  cette  ville.  Il  a  publié  une  col- 
lection typographique  complète ,  contenant  tous  les  caractè- 
res français  et  étrangers ,  notamment  deux  nouveaux  carac- 
tères arabes.  Les  productions  de  M.  Mole  ont  été  admises  aux 
exp.  des  produits  de  l'industrie  française  qui  ont  eu  lieu  en 
iSiget  1823.  Il  a  obtenu  une  méd.  eu  bronze  en  1819  et 
une  d'or  en  1823.  Il  fut  décoré,  cette  année  ,  de  l'ordre  de 
la  Légion-d'Honneur. 

MONANTEUIL,  peintre,  Paris,r.  de  Sèvres,  1 1 .  Il  a  exp. 
en  1812,  Ariane  a  bandonnée.  En  ,1819,  Une  baigneuse  ;  Un 
portrait.  En  18249  Tête  deYierge;  Etude  de  paysan  normand; 
Femme  Spartiate  au  tombeau  de  son  époux  ;  Dessin  du  tabl. 
deSaùl,  par  M.  Gros  (d.  d'O.).  En  1827 ,  Un  portrait.  La  même 
année ,  à  la  galerie  Lebrun ,  Les  marins  de  Dieppe  ;  Etude 
de  la  jetée  de  Dieppe;  Pêcheuse  des  côtes  de  Dunkerque.  En 
1829,  à  la  S.  d.  A.  d.  A.,  Le  lévite  d'Ephraim,  dessin  ,d'après 
le  Uid>l.  de  M.  Couder ,  pour  l'exécution  de  la  gravure  reve- 
nant aux  actionnaires  de  cette  Société. 

MONGEZ  (Mme.  Angélique,  née  LEYOL),  peihtre 
d'histoire ,  à  la  Monnaie ,  née  à  Paris  en  1776 ,  él.  de  David 
et  Hegnault.  Parmi  les  tableaux  qu'elle  a  exposés  au  M.  R. , 
nous  citerons  :  En  1802,  La  mort  d'Astyanax.  En  i8o4) 
Alexandre  pleurant  la  mort  de  la  femme  de  Darius.  En  1806, 
Thésée  et  Pyrithoùs ,  purgeant  la  terre  des  brigands ,  déli- 
vrent deux  femmes  des  mains  des  ravisseurs.  En  1808,  Or- 
phée aux  enfers.  En  1810,  La  mort  d'Adonis.  En  1812,  Per- 


MON 


sée  et  Andromède.  En  i8i4 ,  Mars  et  Venus  (M.  de  Somma- 
riva).  En  1819,  St.  Martin  partageant  son  manteau  pour 
couvrir  un  pauvre.  En  1827' ,  Les  pept  chefs  devant  Thèbes, 
etc.  On  doit  encore  au  pinceau  de  cette  artiste  un  grand 
portrait  de  Napoléon  qui  avait  e'té  commandé  pour  la  ville 
d'Avignon ,  et  un  portrait  de  Louis  XYIII  place'  dans  la  ville 
de  Toulouse.  Mme.  Mongez  a  obtenu  une  méd.  d'or  de  pre- 
mière classe  en  i8o4* 

MONJIN  (P.-A.) ,  peintre  de  genre  et  de  paysages,  né  à 
Paris.  Voici  les  principales  productions  de  cet  artiste  qui 
ont  été  admises  aux  dernières  exp.  du  M.  R.  :  En  1800, 
Marche  d'artillerie  traversant  un  gué  ;  Une  scène  imitée  de 
la  Philosophie  du  bonheur  ;  Le  passage  du  Danube  par  Tar* 
mée  française  ;  ce  tableau  a  appartenu  au  général  Moreau.  En 
1801  ,  Sujet  tiré  de  Robinsoii  Crusoé  ;  Musiciens  en  canton- 
nement à  l'armée.  En  1802,  Le  duel;  Plusieurs  gouaches, 
paysages  et  jardins.  En  1806 ,  Vue  prise  dans  l'Underwald, 
en  Suisse;  Sujets  tirés  de  Robinson  Crusoë.  En  1808,  Le 
chien  cherchant  à  retirer  son  maître  d'une  rivière  où  il  était 
tombé ,  réexp.  en  181 4  ;  Vues  de  rochers  ,  glaciers  et  chutes 
d'eau.  En  1810,  Bivouac  de  l'empereur  Napoléon,  près  le 
château  d'Ebersberg,  le  4  niai  1809;  Vue  prise  dans  le 
parc  de  M.  Thélusson ,  à  Dormans  ;   Le  démon  du  fana- 
tisme sous  les  traits  de  Jacques  Clément.  En  181 2 ,  Passage 
de  l'armée  française  dans  les  défilés  d'Albarède,  près  du 
fort  de  Bard ,  tableau  ordonne  pour   le  grand  Triauon  ; 
Pastorale  ;  Etude  d'un  chasseur  à  cheval  de  la  garde  impé- 
riale. En   i8i4  9   Bénédiction  de  troupeaux  partant  pour 
les  Alpes;  L'aveugle  Frélont  ;  Halte  militaire.  En  1817,  Fin 
d'une  tourmente;  Vue  prise  sur  le  Scheideck,  montagne  de 
rOberland.  En  18 19,  Jeanne  d'Arc  fait  prendre  l'épéede 
Charles  Martel  dans  la  forêt  de  Fier-Bois  (M.  d.  R.)  ;  La  !«- 
verie  ;  La  diseuse  de  bonne  aventure ,  répétition  d'un  sein* 
blable  tableau  que  M.  Mongin  avait  fait  avec  Mme.  Benoist> 
En  1822 ,  Vue  des  la  cascade  du  Giessbach ,  sur  le  lac  de 
Brientz ,  canton  de  Berne  ;  Retour  du^  soldat  dans  sa  famiU^î 


MQN 


Tue  intérieure  d'une  maison  près  Mulhausen.  Et  enfin  en 
824  >  Othon  de  Grandson  ;  Vue  pFi$«  sur  les  bords  de  FAar, 
Lans  le  canton  d'Argo vie  (duchesse  de  Bérry)  ;  L'intrigue  sur 
es  toits ,  étude  d'après  nature  ;  Le  curieux  ,  id. 

MONNIER  (Louis-Gabriel) ,  graveur,  né  à  Besançon  en 
l'y 33,  et  mort  à  Dijon  en  i8o4v^^*  ^e  Durand ,  graveur  de 
La  monnaie  dç  cette  ville.  Il  a  exécuté  en  taille-doi^ce  :  La 
carte  botanique  de  la  Bourgogne  ;  La  carte  topographique  de 
cette  province  ;  La  carte  des  montagnes  et  des  canaux  de  la 
France;  Les  antiquités  de  Dijon  ;  Le  frontispice  des  mémoi- 
res de  l'Académie  de  Dijon  ;  Les  bustes  et  médailles  anti- 
ques pQur  la  traduction  de  Salluste ,  par  Desbrosses  ;  Des  vi- 
gnettes pour  V Histoire  de  Bourgogne ,  etc.  Comme  graveur 
en  creux ,  on  a  de  lui  :  Le  sceau  de  Is^  préfecture  de  Paris  ; 
Celui  de  la  Côte-d'Or  ;  Celui  de  l'Académie  de  Dijon  ;  La  mé- 
daille de  l'Académie  de  peinture  de  la  même  ville  ;  La  mé- 
daille des  arquebusiers  de  Besançon  ;  Le  jeton  de  la  miséri- 
corde, etc.  Monnier  était  membre  de  l'Académie  de  Dijon. 
MONNIER  (Henri)  ,  peintre  et  dessinateur,  r.  du  faû- 
Wrg  Sl.-Honoré ,  6 ,  él.  d^  MM.  Girodet  et  du  baron  Gros. 
Auteur  d'une  foule  de  dessins  lithographies  ou  gravés  sur 
l^ois,  caricatures ,  scènes  familières^  la  plupart  forment  col- 
kction. 

MONSIAU  (Nicolas-André) ,  peintre  d'histoire ,  au  pa- 
lpas de  l'Institut,  né  à  Paris  ,  él.  de  Peyron.  Ses  principaux 
fléaux ,  qui  ont  figuré  aux  exp.  du  M.  R.  ,  sont  :  En  1800, 
Adonis  partant  pour  la  chasse.  En  1801 ,  Le  lion  de  Flo- 
rence, gravé  par  Cazenâve.  En  1802,  Molière  lisant  le  Tar- 
M'e  chez  Ninon  de  Lenclos,  gravé  par  Ancelin.  En  i8o4  9 
I^  mort  de  Raphaël  ;  L'éducation  de  l'Amour  ;  Eponine  et 
Sabinus  ;  ce  dernier  est  un  prix  d'encouragement,  et  se  trouve 
placé  à  Trianon.  En  1806,  Aspasie  s' entretenant  avec  les 
l^onomesles  plus  illustres  d' Athènes;  Le  Poussin  recondui- 
^nt  le  cardinal  Massini.  En  1808 ,  Les  comices  dé  Lyon  (or- 
donné par  Napoléon)  ;  Dessins  pour  une  traduction  des  ifcfe- 
^^'norphoses  d'Ovide.  En  1810  ,  Philoctète  dans  l'île  de  Lem- 


nos  ;  Alexandre  monte  lé  premier  à  l'assaut  de  la  ville  des 
Oxidraques  ;  Mme.  de  la  Valliëre  se  retirant  aux  Carmélites 
(M.  le  comte  de  Machault)  ;  Centaure  jouant  avec  des  enfans; 
L'extase  de  Ste.  Tliérèse.  £n  i8ta,  Couronnement  de  Marie 
de  Médieis  (placé  à  la  sacristie  de  Téglise  de  St.-Denis).  En 
i8i4)  Prédication  de  St.  Denis  (placé  comme  dessus)  ;  St- 
François  de  Sales.  En  1817  ,  Clytemnestre  serrant  sa  fille 
dans  ses  bras  (M.  I.)  ;  Le  départ  de  M.  de  Lapeyrouse,  sujet 
indiqué  et  commandé  par  le  roi  (galerie  de  Diane,  anx  Tui* 
leries)  ;  St.  Yincent  de  Paule ,  gravé  par  Baquoi  ;  Alexandre 
et  Diogène  (M.  d.  R.)"  (au  château  de  Versailles)  ;  M.  deBel- 
zunce,  ëvèque,  donnant  des  secours  aux  pestiférés  de  Mar- 
seille (galerie  du  Lux.);  Ste.  Cécile  ,  entourée  de  chérubins, 
chante  les  louanges  du  Seigneur.  En  1822 ,  Fulvie  découvre 
à  Cicéron  la  conspiration  de  Catilina  (au  Trianon)  ;  La  Mol- 
lesse. En  1824,  Aria  et  Pœtus  ;  Etablissement  de  Tordre  de 
St.  Bruno  à  Paris  (au  Trianon)  ;  Athénodore,  philosophe  stoï- 
cien. En  1827 ,  Ajax  et  Ulysse  se  disputent  les  armes  d'A- 
chille ;  L'éducation  du  duc  de  Bourgogne.  Outre  ces  tableaux, 
nous  citerons  encore  :  Alexandre  domptant  Bucéphale ,  fait 
en  1787  ;  tableau  d'agrément,  à  l'Académie  royale  de  pein- 
ture ;  La  mort  d'Agis  lui  valut  sa  réception  à  l'Académie  en 
1 789  ;  L'apothéose  de  Louis  XVI  (duchesse  d'Angoulême)  ; 
L'apothéose  du  duc  dé  Berry  (duchesse  de  Berry).  M.  Mon- 
siau  a  fait  un  grand  nombre  de  dessins  pour  la  librairie  qui 
ont  été  reproduits  par  le  burin  des  graveurs  les  plus  distin- 
gués, lia  aussi  fait  plusieurs  portraits  qui  ont  été  admis  à  di- 
verses expositions. 

MÔNSIGNY  (Pierre -Alexandre) ,  compositeur  drama- 
tique, né  dans  l'Artois  en  1729,^61  mort  à  Paris  en  181^) 
apprit  la  composition  sousOiannotti.  Il  a  donné  :  Les  aveo^ 
indiscrets,  1759;  Le  maître-en-droit ,  1760^  Le  cadidupef 
i76f  ;  On  ne  s'avise  jamais  de  tout,  1761  ;  Le  roi  et  le  fei" 
mier,  3  actes,  176a;  Rose  et  Colas,  i  acte,  1764;  Alin^  » 
reine  de  Golconde ,  3  actes ,  1 766  ;  L'île  sonnante ,  3  acte»  > 
j  768  ;  Le  déserteur,  3  actes ,  1769  ;  Le  faucon ,  1  acte,  177^^' 


la  belle  Arsène,  4  actes,  177^  ;  Félix  ou  L'enfant  trouve'  , 
'777  >  ^'^-  ^^  connaît  encore  de  lui  deux  opéras  non  repré- 
sentés :  Pagamin  de  Monègue,  Philémon  etBeaucis.  Mon— 
sîgny  fut  nommé  en  1800  inspecteur  de  l'enseignement  au 
Conservatoire,  membre  de  l'Institut  en  181 3,  chevalier  de 
la  Légion-d'Honneur,  etc. 

MONTABERT  (Jacques- Nicolas  Paillot  de) ,  peintre 
d'histoire  et  de  portraits ,  Paris ,  r.  de  l'Arcade ,  36 ,  né  à 
Troyes  (Aube)  en  1773 ,  él.  de  David.  Ses  principaux  tableaux 
sont  :  Jupiter,  exp.  au  M.  R.  en  1802  ;  Stratonice  et  Antio- 
chus,  en  i8o4 ,  Geneviève  de  Brabant,  en  1808;  Lédaj'^n 
1810,  et  réexposé  en  i8i4;  ce  tableau  valut  à  son  auteur 
une  méd.  d'or.  En  1817,  Diane  venant  visiter  Endymion 
(M.  d.R.).  Indépendamment  de  ces  productions ,  cet  artiste 
a  exp.  aux  divers  salons,  de  1802  à  1817 ,  un  grand'  nombre 
de  portraits,  parmi  lesquels  nous  citerons  Celui  de  Roustan, 
mamelouk  de  Napoléon.  Plusieurs  portraits. et  le  tableau  de 
Diane^ont  été  peints  d'après  un  nouveauprocédéque  M.  Pail- 
lot de  Montabert  a  découvert ,  et  qui  semble  très-  analogue  à 
l'encaustique  employée  par  les  anciens ,  dont  les  méthodes 
matérielles  de  coloris  ne  sont  pas  parvenues  jusqu'à  nous. 
Dans  ce  nouveau  procédé ,  comme  dans  le  procédé  antique  , 
la  cire  est  associée  aux  couleurs  ,  et  on  se  propose  pour  but 
de  conserver  à  celles-ci  leur  fraîcheui:  première  et  xîet  éclat 
que  nous  admirons  dans  les  ouvrages  que  nous  a  laissés  l'an- 
tiquité. On  doit  à  M.  de  Montabert  un  Traité  complet  de 
peinture^  en  g  vol.  in-8',  accompagnés  d'un  atlas  in-4**>  Paris, 
1829,  chez  Bossange,^  père. 

MONTAGNY  (Élie-Honoré),  peintre  d'histoire  de  la  ci- 
devant  reine  de  Naples,  r.  St.-Séverin,  10,  né  à  Paris,  él. 
de  David'  l^lusieurs  de  ses  tableaux  sont  restés  d^ns  le  palais 
du  roi  de  Naples  ,  entre  autres  :  Philémon  et  Baucis;  Une 
Galathée  ;  Le  Tasse  ;  ces  deux  derniers  sont  de  petite  dimen- 
sion. Etant  à  Rome ,  lorsque  M.  Suvée  y  était  directeur  de 
l'Académie  ,  il  fut  envoyé  à  Naples  afin  d'y  faire  des  dessins 
^Mt  Y  Iconographie  ancienne;  plus  tard  ,  en  iSo5,  il  alla  en 


MOJS 


Sicile  dans  le  même  but ,  d'après  les  désirs  de  M.  Vambassa 
deur  de  France  à  Naples.  Des  oayrages  de  cet  artiste  ont  et 
exposés,  dans  le  temps,  à  Rome,  au  Capitula.  Il  a  aussi  exp 
au  M.  R.  eu  1819,  Cupidon  combattant  avec  Antérospou 
lui  ravir  une  pakne.  M.  Montagny  tient  un  atelier  d'élèves 
il  enseigne  aussi  la  perspective ,  apprend  à  modeler  en  tern 
et  en  cire,  et  donne  des  leçons  particulières. 

MONTAGNY  (Jean-Pierre) ,  graveur  en  médailles,  Pa 
ris  >  place  du  Palais  de  justice ,  i ,  né  à  St.-Etienne  (Loire]  ei 
1789  ;  éL  de  son  père  et  de  son  oncle ,  pour  la  gravure,  et  d 
MM.  CaitelUer  et  Élie-Honoré Montagny,  son  parent,  pou 
la  sculpture.  Entre  autres  productions  de  cet  artiste,  on  ci 
tera  :  Deux  médailles  représentant  la  naissance  du  duc  d 
Bordeaux ,  l'une  d'après  Lafitte ,  l'autre  d'a.près  M.  Monts 
gny  ;  D'après  ce  dernier,  Les  quatre  Evangélistes;  ces  mé 
dailles  ont  été  reproduites  sous  différens  diamètres;  Pla 
sieurs  portraits  pour  la  Collection  des  médailles  des  homme 
illustres  ;  Ceux  de  Charles  X ,  du  duc  et  de  la  duchesse  d 
Berry  ,  du  pape  Léon  XII ,  de  J.- J.  Rousseau ,  de  Bailly,  d 
Fox  ;  beaucoup  de  bas-reliefs  gravés  en  creux ,  d'une  grand 
dimension,d'après  Raphaël  et  autres  graiids  maîtres.  M.  Moi 
tagny  a  aussi  exécuté  pour  la  monnaie  des  médailles  pk 
sieurs  médailles  ,  telles  que  pièces  de  mariage  et  autres.  I 
ouvrages  ont  paru  à  toi^tes  les  exp.  du'M.  R.  qui  se  sont  ff 
cédé  depuis  1819.  J 

MONTAUT  (Gabriel-Xavier),  graveur-dessina^ 
r.  des  Boulangers ,  8 ,  né  à  Oléron  en  17989  él.  de  M. 
ché  fils.  A  dessiné  et  gravé  à  l'eau-forte  La  collection  dej 
cei;its  portraits  pour  la  Biographie  des  Contemporains^ 
vol.  Cet  artiste  peint  aussi  le  portrait  à  l'huile  et  en 
ture  et  les  dessins  au  lavis.  M.  Montaut  est  membre 
de  l'ancienne  Société  royale  académique  des  sciencesj 
ris.  Il  se  livre  à  l'enseignement  et  tient  atelier  pour  lef 
la  peinture  et  la  gravure. 

MONTEIL  (Jacques),  peintre  d'histoire^  de 
de  portraits,  r^  Goquenard,  5o,  né  à  St.-Ambroû 


MON 


Cil  1800,  él.  deGirodct.  Outre  un  grand  nombre  de  portraits, 
il  a  peii^t  phisieurs  tableaux ,  ehtre  autres- La  mort  de  Napo- 
léon (M.  Rouy)  ;  Un  St.  Louis  de  Gonzague ,  (dans  iltae  des 
«  églises  de  Lyon),  etc.  Ce  jeune  peintre  a  pris  le  sujet  d'un  de 
ses  tableaux  dans  la  chanson  de  Béranger  :  Les  souvenirs  du 
"peuple;  il  repre'sente  Napoléon  dans  la  cabane.  M.  Monteil 
donne  des  leçons  de  dessin  et  de  peinture. 

MONTFORT  (Alexandre),  compositeur  de  musique  , 
<]ttai  Malaquais  ,  7  ,  né  à  Paris  en  i8o3  ,  él.  de  MM.  Bertou 
et  Boïeldieu ,  et  de  M.  Fétis  pour  le  contrepoint*  Il  a  rem- 
porté en  1829  le  2®  gr.  prix  de  composition  musicale,  au  con- 
cours de  l'Institut ,  et  en  i83o  le  premier. 

MONTHËLIER  (Alexandre-Jules) ,  peintre  et  dessina- 
teur lithographe,  r.  des  Marais-du-Temple,  24,  né  à  Paris j  él. 
de  M.  Bouton.  Il  peint  spécialement  l'architecture  et  le  pay- 
^^e.  On  a  aussi  de  lui  des  dessins-aquarelles  et  des  lithogra- 
phies,  Yoici  les  principaux  ouvrages  qu'il  a  exp.  au  M.  R.  : 
lixt^rieur  de  l'atelier  de  M.  Truchot,  en  1822  et  1824  ;  Intë- 
ri^ur  du  cloître  de  St.-Vandrille  ,  en  Normandie ,  en  1824  ; 
Eïitrèe  d'une  abbaye  près  Rouen  ,  id.  ;  Intérieur  de  l'église 
^^  la  Chapelle ,  près  Crécy  ,  en  1827  ,  etc.  M.  Monthelier  a 
^^t^tenuune  méd.  d'or  à  l'exp.  de  1824. 

MONTIZON  (Justine  Faâhe  de),  dessinateur,   r.  de 
'^ouraine,  7  ,  née  à  Paris  en  1792.  Elle  s'adonne  surtout  au 
^^ssin  dans  cinq  genres  différens  :  la  figure,  le  paysage  ,  les 
^^imaux ,  les  fleurs  et  l'ornement.  Parmi  ses  principaux  des- 
^^<^s ,  nous  citerons  :  Abraham  priant  avant  d'immoler  son 
^1-s  ,  4  p-  8  po.  sur  3  p.  9po.  (appartenant  au  légat  Macchi); 
^*i  St.  André  en  croix  j  22  po.  sur  18  ;  Les  portiaits  des  en- 
^'^ns  de  France,  18 p6.  sur  17  (duchesse  de  Berry)  ;  Une  Ste. 
f  tiérèse  (Musée  Çolbert) ,  etc.  Cette  artiste  a  reçu  en  1809 
^i^<e  méd.  de  la  maison  au  roi.  L'année  suivante,  elle  fut 
Nommée  maitrc^sse  de  dessin  de  l'école  royale  et  gratuite  de 
dessin  à  Paris ,  r.  de  Touraine-St.-Germain ,  7 ,  pour  les  jeu- 
^^s  personnes ,  école  qu'elle  dirige  encore  aujourd'hui  aveu 
«^  sœur. 


MONTIZON  (Mlle  Flore  Fbère  de) ,  peintre-dessina- 
teuT,  r.  de  Touraine  ,  7  ,  née  à  Parife  en  1794  ,  sœur  de  lapré- 
cédeiAe.  Se  livre  comme  elle  au  dessin  des  cinq  genres  dif- 
fërens  :  figure,  paysage,  animaux,  fleurs  et  orneinens.  Outre 
un  dessin  qu'on  a  vu  au  Musée  Golbert,  Ste.' Geneviève  de 
Brabant  en  prières  ,  on  a  de  cette  dame  :  Moïse  au  mont  Si- 
naï,  4  P*  2  ^^'^  ^  T  (appartenant  au  légat  Macchi);  Le  bap- 
tême de  St.  Paul,  au  pastel;  Une  chasse,  etc.  Mlle.  Flore  de 
Montizon  a  reçu  de  la  maison  du  roi  une  méd.  en  181 1.  Elle 
professe  avec  sa  sœur  le  dessin,  depuis  1812,  à  l'école  royale 
et  gratuite  de  dessin  pour  les  jeunes  personnes. 

MONVOISIN  (Raymond) ,  i>eintr€i  d'histoire ,  de  genre 
et  de  porti*aits ,  Paris ,  r.  de  l'Ouest ,  16 ,  né  à  Bordeaux  en 
1793,  él.  de  M.  le  baron  Guérin.  A  exp.  au  M.  R.  les  ta- 
bleaux ci-après  :  En  181 9,  Jésus-Christ  guérissant  un  po»- 
sédé.  En  18^4 1  ^^  fleuve  Scamandre  ,9  p.  sur  7  ;  M.  Ru- 
hierre  le  grave  ;  Aristomène,  9  P-  i  sur  6  |.  En  1827,  Té- 
lémaque^et  Eucharis,  10  p.  sur  8  (d.  d'O.);  M.  Laurichon 
en  fait  la  gravure  ;  St.  Gilles  surpris  dans  sa  i*etraite  par  ua 
roi  deis  Goths,   12  p.  sur  10  (P.)  (dans  l'église  St.-Leu)^ 
Henri  II  et  Rosemonde ,  4  p-  î  sur  3  {  (à  M.  Schikier)  ;  M- 
Tàvernier  le  grave  ;  Une  assomption  de  la  Vierge ,  8  p.  soi' 
6  (M.  d.  R.)  ;  Un  jeune  pasteur  napolitain  ,  5  p.  sur  3 1  ;  Dn^ 
bergère  soninaise  ,5  p.  sur  3  |  (ces  deux  derniers  d.  d'O); 
Gabrielle  de  Vergy  ;  Le  partage  du  butin.  Il  a  aussi  exp.  e* 
1826,  à  la  gai.  Lebrun ,  Un  épisode  du  Scamandre.  On  doit 
encore  à  cet  artiste ,  Le  duc  d'Orléans ,  frère  de  Louis  XIV» 
prenant  possession  du  Palais-Royal,  7  p.  sur  5  4  (d.  d'O.); 
Une  scène  de  naufrage;  Fayelle  et  Gabriel,  4  p* |sur3i; 
M.  Giro  en  fait  la  gravure  :  ces  deux  derniers  ne  sont  pasencor^ 
connus.  Sur  place ,  en  1822,  dans  Féglise  Notrie-Dame^*^ 
Lorelte ,  Une  naissance  de  la  Vierge.  M.  Monvx)isin  a  ren»^ 
porté  deux  méd.  de  i'®  classe  ,  le  2**  gr.  prix  en  1820,  et^^ 
i**"  gr.  prix  en  1822.  Il  obtint,  en  1821 ,  une  gratificatioa  A'^ 
roi  Louis  XVIII. 

MOREAU  (Louis  ,.dit  l'aîné) ,  était  él.  de  Mad^y.  (^^^ 


artiste  était  connu  plus  particulièfernent  pour  ses  peintures  à 
la  gouache.  Il  a  plusieurs  fois  exp.  au  Louvre  :  En  iSoi ,  il  a 
fourni.  Un  paysage  ;  et  en  i8o4,  Une  vue  prise  dans  le  parc 
dé  St.-Gloud  ;  Les  ruines  du  monastère  de  Montinai^tre  ;  Une 
vue  de  la  maison  indienne  de  Petit-Bourg ,  et  Une  vue  de 
Paris,prise  de  l'entrée  des  Champs-Elysées.  Louis  Moreau  est 
mort  quelques  années  ayant  son  frère. 

MOREAU  (  Jèan-Michel ,  dit  le  jeune  ) ,  déissinateur  , 
fière  du  précédent ,  né  à  Paris  en  174  ^  >  ^ï  mort  en  1814,  él. 
de  le  Lorrain  et  Lebas.  Ses  principaux  ouvrages  sont  :  Le  sa- 
cre de|Louis  XVX;  Quatre  planches  qu'il  a  lui-même  gra- 
vées à  l'eau-forte ,  et  qui  représentent  les  fêtes  données  à 
l'occasion  du  mariage  de  ce  prince  ;  environ  Deux  mille 
planches ,  gravées  d'après  ses  dessins ,  et  parmi  lesquelles 
nous  citerons  les  Vignettes  in «4**  5  au  nombre  de  plus  de 
deux  cents ,  pour  les  OEuvres  de  Voltaire-  et  de  J.-J.  Rous- 
seau; Cent  soixante  pour  V Histoire  de  France;  Cent  Jiour  les 
^^^ngiles  et  les  Actes  des  Apôtres  ;  enfin  un  nombre  infini 
^'siutrç^  compositions  pour  les  OEuvres  d'Ovide ,  de  Molière, 
«i  La  Fontaine  9  de  Régnard,  de  Raynal ,  de  Marmontel,  de 
^^lilie,  de  Barthélémy,  de   Laborde,  etc.  La  plupart  de 
Gs  dessins  ont  figuré  aux  diverses  exp.  de  1801 ,  1802,  1806, 
SoSfet  1810.  Stratonice  ou  la  maladie  d'Antiochus,  exp.  en 
S<)()^  Jjes  adieux  de  Coriolan  à  sa  famille,  id. ,. Réception 
^^  Napoléon  à  l'Hôtel-de-Ville ,  à  ï^aris,  le  quatre  décembre 
809,  exp.  en  1810;  Fête  donnée  par  la  ville  de  Paris,  le  lo 
uin,  à  l'occasion  du  mariage  de  Napoléon  ,  id.  Après  sa 
Uort,  on  a  encore  vu  de  lui ,  à  l'exp.  de  181 7 ,  Astyochus 
i^oursui  vi  par  des  matelots  révoltés  ;  La  prise  de  Mélos  ;  La 
peste  d'Athènes  ;  Départ  des  Athéniens  ;.  Hercule  étouffant  le 
lion  (le  Némée.  Ces  dessins  sont  extraits  de  la  collection  des 
Oeuvres  de  Thucydide  et  Théocrite ,  traduits  par  M.  Gail. 
W  bibUothèque  particulière  du  roi  referme  plusieurs  ori- 
ginaux de  cet  artiste.  Moreau  fut  nommé  successivement  des- 
sinateur des  Menus-Plaisirs  en  1 770 ,  membre  de  l'ancienne 
-^«^adëmie  des  arts  ,  professeur  aux  écoles  centrales  en  1797, 


\ 


•MOR 


et ,  à  la  restauration ,  dessinateur  du  cabinet  du  roi.  Il  avait 
obtenu  une  mëd  .de  l '^  classe  en  1 8 1  o . 

MORËAÙ  (Clément) ,  peintre  en  miniatures ,  r.  Saânt- 
Denis,  io3,  néà  Paris  en.i8oi ,  él.  de  MM.  Ingres  et  Baron. 
On  a  de  lui  Une  Yiergç ,  d'après  Raphaël ,  lithographie.  H 
tient  atelier  et  donne  des  leçons  particulières. 

MOIŒL ,  graveur,  né  à  Paris.  Il  a  exp.  au  M.  R. ,  en 
1800 ,  Un  Belisaire,  d'après  le  tabl.  de  David.  En  iëo4,  Le 
concert ,  d'après  le  Dominiquin  ;  La  muse  Càlliope ,  d'après 
Ingres;  Hébe',  d'après  Bartkolini;  Niobe  avec  ses  enfaus, 
d'après  Wicar.  En  iSoS,  Le  serment  des  Horaces,  d'après 
David ,  réexp.  en  i8i4*.  En  1810  et  1814,  L'enfant  prodi- 
gue, d'après  Leonello  Spada.  En  r8i49  0Edipe,  d'après  Gi- 
raud;  La  peinture,  par  Gigoli.  En  181 9,  Le  sommeil  de  St. 
Jean,  d'après  Cario-Dolci.  En  1824  et  ^827,  Jugement  de Sa- 
lomon ,  d'après  N.  Poussin.  M.  Morel  a  obtenu  en  1808  une 
méd.  de  2®  cfasse,  et  en  1827  ,  une  de  première. 

MORIOT  (Nicolas-Marie) ,  peintre  en  miniatures,  snr 
porcelaine  et  sur  email ,  r.  du  Faubourg-du-Temple ,  4^  ***» 
ne  à  Versailles  le  6  janvier  1788  ,  él.  de  M.  Soiron,  père, 
peinti-e  sur  e'mail.  Cet  artiste  se  livre  principalement  au  pay- 
sage et  le  genre  camayeux. 

MORIOT  (  Jean-Nicolas  ) ,  graveur  ,  rue  des  Bfrnar- 
dins  ,  24  >  né  à  Nancy  (Meurthe),  le  26  mai  1800.  Cet 
artiste  s'occupe  plus  particulièrement  de  la  gravure  à  IV 
qua-tinta. 

MORISOT  (Joseph-Madeleine-Rose) ,  architecte ,  né  le 
23  août  1767  à  Champeaux  (Seine-ct^Mame) ,  él,  deDeU' 
grange.  Il  s'occupait  plus  spécialement  dé  la  comptabilité  des 
bâti  mens.  En  i8i4»  Morisot  passa  à  Versailles  en  qusditéd^ 
d'architecte*vériûcateur  des  bâtimens  de  la  couronne,  eiB^ 
ploi  qu'il  avait  précédemment  à  Pai-is.  Il  mourut  à  VersaîB^ 
en  1821 .  Il  a  publié  i  Essai  sur  un  nouveau  mode  de  mesuX^^ 
ies  ouvrages  de  bâtiment ,  en  supprimant  les  usages  ,  i  V.  in-v  ' 
1802  ;  Tableaux  détaillés  de  tous  les  ouvrages  de  bâtiment,  ^^^ 
visés  suivant  les  différentes  espèces  de  travaux,  et  suivis  d'*^ 


articuîier  pour ch{ique  espèce^  7  vol.  in^^i",  avec  plan- 
I04.  * 

iRLdT  (Mnye.  Fanny),  peintre  de  portrait^  à  l'huile 
^rcelaine,  r.  Godot  de  Mâuroy,.i  i  ,  née  en  1798,  él. 

baron  Regnault  et  de  Mme.  Jaquetot.  Elle  a  exp.  au 

enr  18249  Deux  peintures  sur  porcelaine  :  La  Jo- 
L'après  Léonard  de  Vinci,  10  po.  sur  g.  En  18^7,  La 
e  du  Titieii,  12  po.  sur  1 1 ,  et  en  ou  trie  plusieurs  por- 
ïprès  nature.  Les  deux  miniatures  ont  été  admises 
.  de  Douai  et  de  Lille.  Mme.  Morlot  tient  atelier  de 
!  pour  les  dames. 

IRTELÈQUE  (t'erdinand-Henri) ,  peintre,  faubourg 
tin  ,  120 ,  inventeur  d'un  procédé  pour  peindre  sur 
.'Auvergne  ou  de  Volvic ,  né  à  Tburnay  vers  1775. 
e  à  l'applicaiion  de  son  procédé  de  peinture  sur  lavç, 
orcelaine,  etc.  Il  a  peint  pour  là  duchesse  de-BeIry, 
rieur  d'église ,  sur  verre  ;  et  pour  Charles  X ,  Un 
iste ,  et  Une  scène  de  marine ,  tou\  deux'  également 
e.  Plusieurs  artistes  ont  employé  avec  succès  le  pro- 
'a  inventé  M.  Mortelèque  ,  et  pour  lequeiil  a  obtenu 
laille. 

HFCHET  (François-Nicolas),  peintre  dliistoire  et  de 
j ,  né  à  Çray  (Haute-Saène) ,  él.  de  Greuse.  11  rem- 

1776  le  1®"^  gr.  prix  à  l'Académie  de  peinture.  Le 
Lt  qu'il  s'occupa  plus  spécialement  dés  portraits  en 
re  ;  cependant ,  plus  tard  ,  il  prit  le  genre  historique, 
nployé  par  le  gouvernement.  A  l'époque  de*  l?  révo- 
il  devint  membre  de  la  municipalité  de'  Paris ,  puis 
paix  de  la  même  ville.  Il  lut  envoyé,  en  1792,  en 
i  en  qualité  de  commissaire  pour  la  désignation  des 
'art  qui  devaient  augmenter  notre  coHection.  Il  re- 
lans  sa  ville  natale  en  17949  où  il  fonda  à  ses  frais 
le  de  dessin.  Mouchet  mourut  è  Gray  en  féviier  1814. 
X  plus  remarquables  de  ses  ouvragés  scHit  i  L'origine 
inture ,  et  Le  triomphe  de  la  peinture ,  qui  furent 

au  Louvre.  Le  burin  a  reproduit  de  lui  :  Le  lap- 


\ 


ooienuune  mea.^u  saion  ae  1024. 

MOUGEOT  (Jean-Joseph),  graveur  d'histoire 
pierres  fines,  r.  des  Francs- Bouvgeois-St.*Michel ,  3 
à  Paris  en  1780 ,  él.  de  MM.  Laurent  père  et  Morel,  j 
taillé-douce  ,  et  Jeuffroy,  pour  la  pierre  fine.  Il  a  exp. 
R. ,  en  1822 ,  Deux  jeunes  gens ,  d'après  Netscher ,  i 
Musée  royal  (2®  série),  puhlië  par  M.  Laurent  fils.  En 
Un  grand  canic'e  ,  de  Tienne  en  Autriche ,  représent 
bère  descendant  de  son  char  de  triomphe.  En  1827 
sieurs  vignettes  pour  les  Œuvres  de  lord  Byron ,  pi 
par  M.  Ladvocat.  Il  a  aussi  gravé ,  pour  la  Galerie  du 
Napoléon  (i*^®  série) ,  publiée  par  MM.  Laurent  etRob 
des  Figures  et  bas^reliefs  antiques  ,  et  Un  portrait ,  c 
Van  Dyck  ;  Pour  V Iconographie  grecque  et  romaifie  ,  Di 
portraits  d'hommes  illustres  de  la  Grèce  et  de  Rome.' 
en  ce  moment,  d*après  M.  Arsène,  Le  souvenir,  suj< 
pruntë  aux  Méditations ,  de  M.  Lamartine  ;  D'après  M 
Ion,  La  courtisane ,  pour  la  galerie  du  Luxembourg. 

MOURLAN  (Alexandre-Hippolyte),  peintre  en  1 
ture,  r.  de  la  Fevme-de&-Mathurins,  27,  né  à  Paris  es 
él.  de  Saint.  Parmi  les  nombreux  portraits  qu'il  a  exp( 
M.  R.  en  1819,  1822,  1824,  1827,  nous  citerons  ce 
M.  Alexandre  Descnne,  qui  a  été  gravé  par  Dupont.  M. 
lan  a  obtenu  une  médaille  d'or^  à  l'expôMtion  de  li 
donne  des  leçons  particulières  de  miniature. 

MOZIN  (Charles),  peintre  de  marine,  -genre,  Pî 


ieppe  ;  Vue  prise  de  la  jete'e  du  Polet  pendant  la  maFée 

^sse  ;  Une  mai'ine.  En  1827,  La  pêche  au  chalut,  4P'  sur 3; 

'ue  de  St.-Valery-sur*Sominc,  3  p.  sur  2  p.  6  po.  ;   Vue 

prise  sur  le  canal  de  Bergues  prèsDunketque,  (M,  le  docteur 

Goupil)  ;  Fabriques  sur  le  bord  d'un  canal,  (M.  du  Somme - 

i*ard).  lia  aussi  exp.  à  la  gai.  Lebrun  en  1826,  Une  marine  ; 

ÙL  la  S.  d.  A.  d.  A.  en  182g,  Une  ,vue  de  Paris  et  une  Marine. 

Uïous  citerons  encore  de  cet  ailiste  :  Le  Pont-Marie,  tab.  de 

4  p<  sur  3  ;  Diverses  vues  de  la  Seine ,  aux  Musées  de  Douai 

et  Lille  ;  L'abordage  à  Hon fleur,  3  p.  sur  4-  Un  de  ses  tab. 

figure  dans  la  gai.  du  duc  d'Orléans,  c'est  Le  radoubs,  2  p. 

sur  I  p.  6  po.  ;  plusieurs  autres  dans4e  cabinet  de  M.  du  Som- 

merard.  Cet  artiste  tient  deux  ateliers  d'élèves  ,  un  pour  les 

dames^et  un  pour  les  hommes.  . 

MULARD  (François-Henri),  peintre  d'histoire  à  la  ma- 
nufacture royale  des  Gobelins,  né  à  Paris,  él.  de  David.  Cet 
artiste  a. exp.  au  M.  R.Tes  ouvrages  suivans  :  En  1808,  Le  gé- 
néral Bonaparte  donnant  un  sabre  d'honneur  au  chef  mili- 
taire d'Alexandrie.  En  1810,  Napoléon  reçoit  au  quartiei--gé- 
ûéral,  de  Finkenstein,  Mirza  député  du  sophi  de  Perse ,  ces 
deux  ouvrages  ont  été  exécutés  pour  la  maison  de  l'empe- 
reur Napoléon.  En  1812,  Reprise  de  Diego.  En  1817,  Fran- 
çois 1"  à  la  bataille  de  Marignan,  (M.  d.  R.).  M.  Mulaid  a 
aussi  fait  un  Ex-voto  pour  la  ville  d'Hennebon,  tab.  de  12  p. 
de  haut;  Les  reproches  d'Hector  à  Paris  sur  sa  lâcheté,  (M. 
d.  R.).  Il  a  remporté  au  concours  un  a*  grand  prix  de  pein- 
ture en  1798;  il  est  actuellement  inspecteur  des  travaux  de 
dessin  à  là  manufacture  des  Gobelins. 

±  MULLER  (Charles-François),  peintre  d'histoire  et  de 
portraits  à  l'huile  et  en  miniature ,  professeur  de  dessin  et 
restaurateur  de  tableaux,  s'océupant  aussi  de  lithographie, 
boulevard  St.-Denis,  19,  né  à  Paris  en  1789,  él.  de  David. 
^  exposé  au  M.  R.  en  18 14)  L'Innocence  sous  la  garde  de  la 
Rdélité,  tabl.  de  2  p.  de  haut  sur  20  po.  de  large.  En  1817, 
Un  jeune  enfant  conduisant  sa  grand'mère  aveugle.  En  1824, 
*^  chien  de  Xantippe,  3  p.  sur  2.  En  1827,  une  lithogra- 


MUN 


phie  représentant  Deux  en£axis  abandonnés  dans  un 
8  po.  sur  7.  Cet  artiste  tient  atelier  d'élèves  et  donne  4 
çons  particulières. 

MULLER  (Henri-Gharles) ,  graveur  d'histoire, 
r.  de  Tournon,  21,  né  à  Strasbourg  en  1784,  éL  de  M. 
rifi.  Il  a  gravé  et  exposé  au  M.  R.  en  181 7,  Plusieurs  vigi 
En  18 19,  Le  portrait  dé  Sélim  III  empereur  Turc,poc 
vir  de  frontispice  au  grand  ouvrage  de  Gonstantinopl 
M.  Melling;  La  fuite  en  Egypte,  d'après  le  Domii 
(collect.  Laurent)  ;  Vignettes  pour  divers  ouvrages.  En 
L'enlèvement  de  Psyché ,  d'après  Prud'hon,  cette  pi 
appartient  à  la  S.  d.  A.  d.  A.  ;  Paysage,  d'après  6u 
Poussin  (collect.  Laurent)  ;  Le  St.-Jérôme  du  Corrége, 
pi.  fut  préparée  par  Bartolozzi  à  l'âge  de  85  ans  et  teri 
par  l'auteur  en  i822,réexp.  en  1824  (collect.  Laurent] 
portrait  de  Henri IV,  d'aprèsMM.  Gérard  et Percier,  foi 
le  frontispice, d'une  édition  de  la  Henriade,  in— folio* p 
par  M.  Firmin  Didot,  réexp.  en  1824  ;  Portrait  de  fei 
mille  Jordan,  d'après  Mlle.  Godefroy.  En  1824,  Vignet 
portraits.  En  1827,  St.  Jean,  d'après  Luini,  8  po.,  se  ti 
chez  l'auteur  ;  Vignettes  pour  différens  ouvrages.  M.  M 
a  aussi  gravé  pour  le  Musée  Filhol,  La  Léda  du  Corr^* 
Torse  antique  ;  Un  tableau  de  la  vie  de  St.  Bruno.  Il 
outre  gravé  plus  de  soixante  vignettes  et  portraits  poi 
plus  belles  éditions  de  la  librairie  moderne.  Il  termine 
moment  la  gravure  de  Diane  et  Endymion,  d'après  le 
de  M.  Langlois  qui  se  trouve  au  Musée  du  Luxemb* 
Cette  planche,  de  18  po.  de  haut  sur  14?  dont  il' sera  1 
teur,  aura  pour  pendant  Céphale  et  l'Aurore,  d'après  1 
bleau  de  M.  Delornie,  qui  figure  également  à  la  galeri 
Luxembourg.  Cette  dernière  planche  est  déjà  avancée.  Il 
chargé  de  graver  le  costume  du  duc  d'Orléans,  pour  l'ou^ 
du  Sacre  de  Charles  X.  Il  a  remporté  un  2®  grand  pri 
1812  pour  la  gravure  en  taille-douce,  et  a  obtenu  une  1 
en  1822.  Cet  artiste  tient  atelier  d'élèves. 

MUNIE  (André-Jacques) ,  peintre  de  paysages ,  é\ 


imrne.  Ilaetp.  auM.  R.  en  1800,  Un  paysage  d'après 
lire  ;  Un  petit  tab.  représentant  Un  enfant  et  une  femme 
■dant  à  une  fenêtre.  En  )8oi  ,  Une  route.  En  1806,  Of- 
ideau  tombeau  d'Escbyle.  Et  en  1812,  Vue  du  château 

Aljnges  en  Savoie  sur  les  bords  du  lac  de  Genève. 

MURAT  (Je^n),  peintre,  né  à  Fallctin  (Creuse)  en  1807, 
de  M,  Hersent,  membre  deVIosâtut,  a  remporté  en  i83o 
irix  de  la  d^mi-figure  peinte,  fondé  par  M.  de  Latour. 


■NAIGEON  (Jeîhj),  peintre  d'histoire,  r.  d'Enfer,  3i,k 
àBaune  (Côte-d'Or)  en  1757,  él.  de  Devosge  de  l'Aeadémis 
de  Dijon  et  de  David.  Ses  principaux  tableaux  sont  :  Pjrdms 
enfant  présenté  à  la  cour  du  roi  Closias  ;  Enée  partant  pour 
la  guerre  de  Troyes  ;  Numa  Pompilius  consultant  lanympte 
Egerie,  fig,  de  demi-nature  ;  Un  peintre  dans  son  alelier; 
les  figures  de  ce  tableau  sont  de  petite  diinension,  exp.  ninsi 
que  le  précédent  en  1791  au  M.  R.,  le  premier  de  ces  lab- 
fut  un  prix  d'encouragement  pourl'aii  leur.  En  i8oi,Plusieufs 
portraits  ;  Les  deux  grands  bas-rehefs  peints  en  grisaille  qui 
décorent  les  extrémités  duplafond  de  la  galerie  des  tableau 
du  Musée  du  Luxembourg.  Ces  bas-reliefs,  dont  les  esquisses 
ont  été  exposées  au  M.  R.  en  1810,  sont  des  allégories  àU 
gloire  de  Rubens  et  de  LesueUr.  M.  Naigeon  a  fait  ponrU 
directoire  le  dessin  de  la  grande  vignette  représentant  li 
république  française  qui  a  été  gravée  par  Roger,  pour  les 
brevets  et  les  actes  du  gouvernement;  il  a  peint  les  Neuf 
Muses  qui  décoraient  le  foyer  de  l'Odéon,  avant  le  dernier 
incendie  de  ce  théâtre.  lia  aussi  fait  les.  portraits  en  pied  et 
de  gr.  Dat.  des  célèbres  Monge  et  Delaplace  en  costume  de 
sénateurs.  M.  IVaigeon  est  conservateur  du  Musée  royal  an 
Luxembourg,  cbevalier  de  la  Légion -d'Honneur.  Il  rempoi^l 
en  1778  deux  méd.  à  l'Académie  de  Dijon. 

NANTEUIL,  sculpteur.  Foy.  LEBCÉUF. 

HARGEOT  (Jean-Denis),  graveur  au  pointillé  et  en  taiUf 
douce,  Paris,  quai  aux  Fleurs,  1 5,  né  à  Paris  le  28  septembre 
1795,  él.  de  M.  Benoist.  H  a  gravé  une  suite  d'estampes  ti- 
rées des  Incas  et  de  Robinson;  des  vignettes  ,  Seuroni  ^ 
culs-de-lampe  j  Les  portraits  de  MM.  Noisette,  Bosc,  ThouJo, 


luchesne,  Corvisard>  Talleyrand,  eic.  Il  ^  aussi  gi^avé  plu- 
leurs  port,  pour  l'histoire  de  Napoléon  par  M.  de  Norvîns. 
NICOLO  (Nicolas  Isouard  ,  dit) ,  compositeur  draina- 
Aque,  né  à  Malte,  d'une  famille  française,  eti  1777,  et  mort 
à  Paris  en  181 8,  eut  pour  maître  Azopardi  et  Sala.  Il  fit  re- 
présenter en  Italie  plusieurs  opéras,  entre  autres  Le  tonnelier 
et  L*impromptu  de  caiifpagne,  traduits  du  français,  et  sur 
lesquels  il  avait  fait  une  nouvelle  musique.  Ces  deux  ouvrages 
furent  donnés  à  Paris  au  théâtre  de  TOpéra-Comique  en  1801 . 
Voïd  les  opéras  qu'il  donna  depuis  successivement  au  même 
théâtre:  En   1802,  Michel-Ange,  i  acte;  La  felume  avare. 
En  i8o3,  Les  confidences,  a  actes.  En  i8o4,  Le  médecin  turc, 
I  acte;  Léonce^  2  actes.  En  i8o5  ,  L'intrigue  aux  fenêtres, 
I  acte  ;  La  ruse  inutile,  2  actes.  En  1806,  Idala,  3  actes;  La 
prise  de  Passaw,  3  actes.  En  1807 ,  Les  rendez-vous  bour- 
geois, I  acte;  Les  créanciers,  3  actes.   En  1808,  Un  jour  à 
Paris,  3  actes  ;  Cimarosa.  2  actes.  En  1809,  L'intrigue  au  sé-« 
l'ail,  3  actes.  En  1810,  Cendrillon,  3  actes.  Eh  181 1,  Lulliet 
Quinault  ;  Le  billet  de  loterie  ;  Le  magicien  sans  magie.  En 
1812,  Le  prince  de  Gatane  ;  Le  Français  à  Venise.  En  i8ï4> 
Joconde  ;  Jeannot  et  Colin.  En  1816,  Les  deux  maris  ;  L'une 
pour  l'autre  ;  Les  deux  capitaines.  A  différentes  époques,  il 
1  donné,  en  société  avec  divers  compositeurs.  Baiser  et  quit- 
ance  ;  Le  petit  page  ;  Flaminius;  La  victime  des^arts;  et  en 
[8ï4»  avec  MM.  Boïeldieu,  Catel  et  Ghérubini,  Bayard  à 
^ézières.  La  mort  ne  lui  permit  pas  d'adiever  la  partition 
l'Aladin.  C'est  M.  Benincori  qui  fut  chargé  de  terminer  cet^ 
imvrage  joué  en  1818.  On  doit  à  Nicolo,  outre  ces  opéi^as,  un 
Erand  nombre  d'œuvres  pour  piano,  harpe,  flûte,  violon,  etc. 
Ses  premiers  ouvrages  furent  composés  à  Malte  pour  la  cha- 
}elle  de  l'ordre  de  S  t. -Jean-de- Jérusalem ,  dont  il  était  or- 
ganiste. Ce  sont  g  cantates,  plusieurs  messes  à  vôîx  seule  ou 
ivec  accompagnement ,  des  psaumes,  motets  et  beaucoup  de 
àèces  détachées.  Nicolo  était  regardé  comme  un  des  plus 
labiles  pianistes  de  son  temps.  Il  avait  été  décoré  par  legrand- 
naîtré  de  Malte  de  la  croix  de  Donat. 


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.  NIQUET  atné,  graveur,  Paris,  r.  du  Cherche-Midi,  35. 
Il  a  gravé  et  exp.  au  M.  Pl.  en  1Ô049  plusieurs  gravures  qui 
font  partie  de  la  Galerie  du  Musée  Napoléon  publiée  par 
M.  Filhol.  En  1806,  La  mort  de  St.  Bruno,  d'après  Lesueur; 
Le  trioinphe  de  Flore,  d'après  le  Poussin.  En  18 10,  L'Apol* 
Ion  du  Belvédère  ;  La  Vénus  de  Médicis.  En  181 2,  Uoe  Diane 
chasseresse.  En  1819,  La  transfiguration,  d'après  Raphaël; 
Le  groupe  de  Laocoon  ;  Le  groupe  de  l'Amour  et  Psyché. 

NIQUET  (Antony-Grégoire) ,  graveur  d'architecture  et 
d'ornement,  et  de  tout  ce  qui  a  rapport  aux  sciences,  Paris, 
r.  de  la  BariUerie,  18,  né  à  Londres  en  1802,  él.  de  M.  Adam. 
A  gravé  un  grand  Jtlas  général  de  la  ville ,  des  monumeoset 
des  faubourgs  de  Paris,  exp.  au  M.  R.  en  1827  ,  et  publié 
par  M.  JacQubet.  Il  tient  atelier  d'élèves. 

NIQUET  (François-Richard) ,  musicien  compositeur,  r. 
de  la  Lune,  33 ,  né  à  Paris  en  1785,  él.  de  M.  Lesueur,  est 
auteur  des  partitions  de.  L'homme  à  la  minute ,  opéra  en  i 
a^^te.^au  théâtre  des  Jeunes  Artistes;  et  du  Petit  cousin > 
opéra  en  deux  actes ,  au  théâtre  des  Variétés.  Il  est  contre- 
basse de  la  chapelle  du  roi  et  du  théâtre  royal  des  Italiens^  et 
membre  de  la  Société  des  concerts  du  Conservatoire. 

NIQUE  VERT  (Alphonse-Alexandre) ,  peintre  d'histoire 
et  de  paysages  historiques,  r,  de  Vaugirard,  72 ,  né  à  Paris  en 
1 776,  eutpour  msdtres  David  et  Regnault.  Ses  ouvrages  ont  fi- 
guré à  presque  toutes  les  exp.  du  salon  depuis  25  ans.  Voici  les 
principaux  :  En  1 806 ,  L'ange,  ramenant  Tobie,  lui  montre  sa 
mère  qui  l'attendait  sur  le  chemin.  En  1 810,  Vue  du  dôme  du 
Val-de-Grâce  ;  Les  fiUes  de  Nachor  viennent  puiser  de  l'eau  à  la 
fontaine.  En  1S12 ,  Virgile  composant  ses  églogues,  paysage- 
Ejh  1=3179  Henri  IV  assiégeant  Paris.  En  1819,  Jésus  devant 
Pilate.  En.  1822  ,  Jésus  mis  en  croix  ;  Cinq  autres  tableaux 
fonnant ,  avec  les  deux  premiers  ,  Le  Chemin  de  la  croix , 
ont  été  commandés  par  l'évêque  de  Metz  pour  la  cathédrale. 
En  i8;i4,  Paysage  représentant  la  mort  de  Brunebaut;  Apo* 
théose  d'Huygens.  Le  tableau  d^  Jésus  devant  Pilate  a  valu 
une  méd.  d'or  à  l'auteur  en  1819,  et  a  été  gravé  depuis  p^i^ 


lolini.  M.  Niquevert  a  exposé  aussi  dans  les  villes  de  Douai^ 
lie  t,  Gand ,  etc.  Il  est  professeur  de  dessin  au  collège  de  La 
arche  ,  tient  chez  lui  un  atelierM'élèves ,  et  donne  des  le- 
»ns  particulières. 

NOËL  (Alexis-Nicolas) ,  peintre  de  paysages  historiques, 
occupant  aussi  dedessins  à  la seppia  et  de  lithographie,  Paris, 
Ste.-Hyacinthe-St.-M ichel ,  2 ,  né  à  Clichy-la-Garenne  en 
^92  j  él.  de  son  père  et  de  Dav^id.  Plusieurs  de  ses  tableaux 
-ït  figura  aux  exp.  du  M.  R. ,  savoir  :  En  1808,  Tête  d'é- 
ide;  Dessin  à  l'encre  de  la  Chine.  En  181  o,  Portrait  de  sa 
lère.  En  1812,  Chasse  au  chien  couchant.  En  1824 ,  Yue  du 
kiâteau  d'Ussé,  prise  des  bords  de  l'Indre  (à  M.  le  duc  de 
>uras)  ;  Vue  extérieure  de  l'ancienne  porte  du  château  d'Am- 
oise  (d .  d'O.).  En  1 827 ,  Tombeau  de  Rolland ,  à  Roncfevaux; 
Lucienne  porte  de  l'abbaye  de  St.-£enoist  ;  Vue  des  bords  de 
i  Loire  (  Maine-et-Loire  )  ;  Vue  de  Bernay  ,  en  Poitou. 
I.  Noël  a  en  outre  publié  :  Souvenirs  de  France  etd*Àllema-' 
ne;  Souvenirs  de  la  Touraine^  du  Poitou  et  de  V Anjou  ;  Recher" 
hes  archéologiques.  Il  est  auteur  de  la  Collection  entomologique 
^€s papillons  de  l'Europe  et  de  C étranger.  Il  a  aussi  exp.  à  Lille, 
k)uai  et  Cambrai.  Ces  deux  dernières  villes  lui  ont  décerné 
hacune«une  médaille,  en  182'^  et  1828.  M.  Noël  tient  ate-. 
ter  d'élèves  pour  les  dames,  fait  un  cours  de  perspective  et 
onne  des  leçons  particulières. 

NOËL  (Alexandre) ,  peintre  de  genre ,  r.  du  Cherche- 
lidi,  8,  né  à  Paris  en  1794?  e1«  à^  MM.  Guérin  et  Picot. 
^es  nombreuses  productions ,  la  plupart  tableaux  de  genre  , 
tit  été  livrées  au  commerce  ou  acquises  par  des  amateurs.  Il 
ient  atelier  d'élèves  et  donne  des  leçons  particulières. 

NOËL  (Alphonse-Léon) ,  dessinateur-Uthographe ,  r.  des 
^eaux-Arts ,  5 ,  né  à  Paris  en  1 807 ,  él.  de  MM.  le  baron 
»To«et  Hersent.  A.  fait ,  d'après  le  tableau  de  M.  Delorme  , 
représentant  Psyché  après  avoir  connu  l'Amour  ,  une  litho- 
çtaphie  de  i4po.  sur  18,  qui  a  été  exp.  au  M.  R.  en  1827  ; 
Un  albunî  lithographie ,  composé  de  douze  sujels ,  d'après 
H;  Decaisne ,  publié  en  1829  par  MM.  Noël  aîné  et  fils  ; 


33 


NOR 


Une  lithographie  y  d'après  M.  Boulanger,  de  la  dimension  de 
lo  po.  sur  1 3 ,  dont  le  sujet  est  Une  petite  fille  dans  on  jar- 
din ;  elle  a  pour  titre  :  Léopoldine ,  et  a  été  publiée^  aussi  en 
1829,  par  M.  Scliroth. 

NOËL ,  peintre  de  marine ,  él.  de  Silvestre  et  de  J.  Ter- 
net.  Il  a  exp.  au  M.  R. ,  en  1800 ,  Plusieurs  marines  dontles 
sites  sont  pris  sur  les  côtes  d'Espagne  et  de  Portugal,  savoir  2 
Un  clair  de  lune  et  une  neige  ;  Une  tempête  ;  Un  calme;  Un 
coup  de  vent  dans  une  rade  ;  Un  brouillard;  Un  ikcendie; 
Un  gros  temps  de  nuit  en  pleine  mer  ;  Engagement  de  plu- 
sieurs vaisseaux  ;  Yue  du  port  et  de  la  ville  de  Malaga;  Yne 
du  port  de  Lisbonne;  Un  naufrage.  En  1801 ,  Esquisse  do 
combat  de  la  corvette  La  Bayonnaise  contre  la  frégate  as- 
glaise  L'Embuscade  ;  Vaisseau  incendié  au  milieu  d'une  es- 
cadre ^  gouache;  Sapho  va  dans  une  forêt  offrir  sa  ijrei 
Apollon.  En  18 10,  Yue  de  Gibraltar;  Yue  de  Lisbonne; 
Marines.  En  1812,  Plusieurs  marinais.  En  i8i'7,  Frégate 
française  passant  de  nuit  devant  Alexandrie.  En  1822,  Mari- 
nes (M.  d.  R.). 

NOIRET  (Adolphe-Philippe) ,  graveur,  r.  de  Bièvre,a8, 
né  à  Paris  le  22  avril  i8o5 ,  él.  de  M.  Paul  Legrand.  Cet 
artiste  s'occupe  principalement  de  la  gravure  à  l'aqua-tinta 
pour  le  commerce. 

NOISOT  (Claude-Charles) ,  peintre  de  portraits  en  nô- 
niatnre  et  à  l'aquarelle,  Paris,  r.  du  Mait,  i3,  néà  Aoxonne 
en  1787,  a  exp.  à  la  galerie  Lebrpm,  en  1827,  Un  cadre  de 
miniatures. 

NORBLIN,  peintre  d'histoire ,  en  ce  moment  à  Rome, 
n  a  exp.  en  1827  ,  Cyparisse  mourant  sur  son  cerf.  Il  a  en' 
voyé  de  Rome ,  ^1  i83o,  pour  sa  quatrième  année.  Une  co- 
pie de  la  Yierge  de  Foligno,  d'après  Raphaël ,  et  La  nioit<l£ 
Phalaris ,  esquisse  exécutée  en  grand.  M.  Norblin  a  d)teBD 
au  concours  de  1822,  à  l'Institut,  une  mention  honorable*^ 
celui  de  1828  le  2*  gr.  prix ,  et  en  1825  le  premier. 

NORMAND  (Charles-P.-J.)^  architecte^essmateor  ^ 
graveur ,  ancien  pensionnaire  de  l'Académie  de  France  a 


NOE 


Roiney  Paris,  r.  des  Noyers,  33 9  né  à  Goyenoouvt  {Soimiie)^ 
en  1764  1  élève  de  l'école  royale  gratuite  de  dessin,  de 
M.  Thierry,  architecte,  et  de  IMt.  Gizors.  Il  a  exp.  au  salon  de 
1800,  Un  modèle  d'une  colonne  départementale  projetée 
pour  Melun  (Seine-*et»Marne) ,  Arabesques  gravées  à  Teau*- 
forte.  En  1802,  Elévation  et  ^upe  du  projet  d'un  micma^ 
ment  destiné  à  l'Institut  national  *  ce  projet  est  un  prix  d'en-^ 
couragement.  Voici  les  ouvrages  que  M.  Normand  a  pab|ié# 
dépuis  son  retour  de  Rome  ;  Ornements  ^  arabe s(^aeÈ  ^méa^. 
blés  y  frises.^  etc. ,  petit  in-fol.,  publié  par  livraisons,  complété 
en  1800  ;  Recueil  varié  de  plans  et  de  façades  précédés  de  dix 
frontispices  au-<Levant  de  chacune  des  dix  combinaisons  dôât 
est  formé  l'ensemble  des  façades,  in-*-fol. ,  181 5;  Nouveaa 
paraUèle  des  ordres  d'architecture  des  Grecs ,  des  Romains  et 
des  auteurs  modernes ,  in-fol. ,  i8iX)  ;  Le  Fignole  des  ouvriers ^ 
les  cinq  ordres  et  divers  plans  de  bâtimens,  in-4*9  i^^i  ; 
La  seconde  partie  du  même  Fignole ,  concernant  la  const^t&c^ 
tion  4^s  bâtimens  ,  in-4^  ?  1823  ;  Le  guide  de  Vornemahisîe  , 
in-fol.,  1826;  Le  Fignole  des  architectes^  traduction  faite  sur 
l'original,  avec  des  remarques  et  des  notes,  in-4^>  1827;  Méthode 
abrégée  du  tracé  des  ombres  dans  V architecture ,  faisant  partie 
duYignole  in-4'*,  1827  ;  Deuxième  partie  du  vignoîe  des  architec- 
tes y  contenant  des  détails  relatifs  à  l'ornement  des  cinq  or^ 
dres  d'architecture ,  etc. ,  in-4*?  1828.  Tous  ces  ouvrages 
ont  été  partie  composés ,  partie  extraits  ,  et  tous  dessinés  et 
gravés  par  l'auteur.  Indépendamment  de  ces  travaux , 
M.  Normand  a  gravé  au  simple  trait ,  tant  pour  la  peinture 
et  la  sculptuce  que  pour  l'architecture  et  l'ornement ,  au 
moins  sept  mille  sujets ,  morceaux  détachés  ou  faisant  partie 
de  divers  ouvrages.  Cet  artiste  a  remporté  le  2®  grand  prix 
d'architecture  en  1791  ;  le  i*"^  gr.  prix  en  1792. 

NORMAND  (Louis-Marie) ,  fils  du  précédent ,  graveur 
au  trait  :  figure ,  architecture  et  ornement ,  Paris ,  r.  des 
Koyers,  36,  né  à  Paris  en  1788,  él.  de  son  père  et  de  Lafitte. 
A  dessiné  et  gravé  les  Planches  de  VArc  de  triomphe  des  TtéHe-- 
ries  j  ouvrage  publié  par  lui  ;  a  fait  les  gravures  de  la  Galerie 

ù 


NOV 


m§^iqpfi  fhs  ^grands  h(mm€s  français ^.àont  il  est  aussi  édi-* 
t^Ur  ;  Celles  des  Tombaux  des  cimetières  de  Paris  et  des  dé' 
p^rteiuenSf  ouvrage  composé  .de  la  livraisons  de  6  planches 
chacune ,  qu*il  a  également  mis  au  jour  ;  l^artie  des  ouvrages 
suivaïis .;  Palais  Massini  y  par  Haudebourt  ;  Souifeairs  des  iro- 
nutnens  français  ,  par  Biet  ;  Baptême  du  duc  de  Bordeaux,  par 
Hitorff;  Sicile  moderne  y  par  le  même;  Rome  moderne  y  ^x 
k.Taronilly;  Restauration  des  thermes  d'Antoniri  CaracaUa^ 
p^r.Biouet  ;  Musée  de  sculpture ,  par  le  comte  de  Glarac;  Fê" 
r^f  données  au  duc  d' An^ouléme  à  son  retour  d^ Espagne  par  la 
yif(ç  de  Paris,  par  Laâtte,  etc.  >  et  un  grand  nombre  de  dessin» 
pour  l'imprimerie  royale. 

NORRY  (Charles),  architecte ,  r.  de  Vaugirard ,  28  ,né 
ai  Bercy  (Seine)  en  1756 ,  él.  de  MM.  Rousset  et  DoaiUj  à 
V Académie  royale,  où  il  remporta  plusieurs  prix  d'émulation. 
Fut  attaché  à  la  commission  de  l'expédition  d'Egypte ,  et  a 
coopéré  à  la  rédaction  du  grand  ouvrage  publié  par  l'impri- 
merié  royale.  Il  a  exposé  au  salon  divers  projets.  M.  Nony 
a  fait  partie  du  conseil  des  bâtimens  civils,  dont  il  est  encore 
metnbre  honoraire  ;  il  est  aussi  du  comité  consultatif  des  bâ- 
timens de  la  couronne ,  chevalier  delà  Légion-d' Honneur, etc. 
.  NOTRE  (Paul-Joseph) ,  peintre  de  batailles,  r.  d'En- 
fer,  25y^né  àParis  le  9  mars  i8o3,  él.  de  MM.  Lethièreetde 
Horace  Yernet.  Cet  artiste  donne  des  leçons  de  peinture  et 
de  dessin  chez  lui  et  au-dehors. 

NOUVIAIRE  (François) ,  peintre  d'histoire  et  de  por- 
traits ,  r.  des  Boucheries ,  3 ,  né  à  Stenay  (Meuse)  en  iSoS) 
él.  de  M.  Ingres.  lia  fait  plusieurs  portraits,  entre  autres 
le  sien  ,  exp.  au  salon  en  1827  ;  Ceux  du  marquis  de  Guero^r 
et  du  pilote  Trementin.  Ce  dernier  est  chez  M.  le  ministre  de 
la  marine. 

NOVION  (de),  peintre  de  genre  et  d'intérieurs.  H  a  exp- 
au  M.  R.  en  18 19,  La  toilette  d'un  invalide,  sujet  fait  d'a- 
près nature  dans  un  des  corridors  de  l'hôtel.  En  1822,  Inté' 
rieur  d'un  chalet  des  Vosges ,  près  des  lacs  de  Tournemer  et 
Lpngemer;  Intérieur  du  vieux  bastion  aux  Ormes  ^  dans  ^^ 


itt  de  Clisson.  En'  1824 ,  Entrée  du  défilé  de  Pancorba 
meyugo  ;  Tariffa ,  près  du  détroit  en  vejiai^t  d'Afrique; 
rt  et  la  rade  de  Tanger  (Afrique)  ;  I^  fig.  de  ces  trois 
LUX  sont  de  M.  Eugène  Lami  ;  Intérieur  du  salon,  de 
eorges  Onslow ,  à  Chalandrat ,  les  figures  sont  de 
ival  le  Gainus  ;  Le  château  du  pacha  de  Tanger ,  pris  en 
au  cap  Spart^l  ;  Col  et  hospice  du  petit  St.-Bemard  en 
t  du  Piémont  (médaillons  peints  aqi  fixé).  M.  NoTion  a 
a  une  méd.  en  1819^  ;  ,•.  j./! 


V 


OGH  (Geoi]ges),  p*intre  de  piratages ,  quai  de  k  M^ 
série,  5o,  né  à  Paris  en  1 798,  él.  de  M.  Cicéri.  Oo  lut  ^t, 
entre  autres  tableaux  :  Le  panorarna  voyageur  ;  et  Une  ne 
de  Paris ,  prise  du  haut  des  tours  de  Notre-Dame. 

ODEVAERE  (Joseph-Denis),  peintre  d'histoire,  né  à 
Bruges  le 2  octobre  1778,  d'abord  el.  de  l'Académie  de  pas- 
tore  de  cette  ville.  Après  avoir  obtenu  plusieurs  médailloi 
il  remporta  le  i"  prix  en  1796.  lIvintalcA  à  Paris  sous  les 
auspices  de  son  compatriote  le  peintre  Snrée,  et  devint  l'é- 
lève de  David  ,  sous  lequçl  il  travailla  jusqu'en  1802.  Il  rem- 
porta en  1804  le  i"  gr.  prix  de  peinture  ;  sou  tableau  était 
LamortdcFhocion.  Ilaesp.  au  M.  R.  en  1804,  Un  portnit 
en  buste.  Il  envoyade  Rome,  en  i8(0,  Le  couronnement  de 
Gharlemagne ,  et  Léon  III  ;  ces  deux  tableaux  furent  admit 
àl'exp.  de  cette  année.  M.  Odevaerelaissaà  Rome  desnw- 
numens  précieux  de  son  séjour ,  parmi  lesquels  on  cite  les 
deux  grandes  fresques  du  palais  Quirinal  (Monte-Cavallo)  i 
Bomulus  remportant  les  dépouilles  opimes  ;  et  Les  Grecs  et 
les  Troyens  se  disputant  le  corps  de  Patrocle.  De  retour  à 
Paris,  il  futprësenté  à  Napoléon,  qui  lui  fît  un  accueilli»- 
tingué  et  lui  donna  la  grande  médaille  de  son  couronnemeal. 
En  1812,  il  exp.  Le  roi  de  Rome  au  Capitole;  Un  Gbrist 
mort  sur  les  genoux  de  la  Yierge  ,  avec  St.  Jean  et  la  Made- 
leine, fig.  gr.  comme  nature,  tabl.  d'autel;  L'arrivée  d'Iplù' 
génie  en  Aulide  ;  ces  tableaux  ont  été  exécutés  à  Rome.  Api^ 
les  évéoemens  de  1814,  il  se  rendit  dans  sa  patrie,  et  (nt 
nommé  premier  peintre  du  roi  Guillaume  I"  en  i8i5;  il 
peignit  à  cette  époque  L'union  d'Utrecht  en  i5^9,  et  la  Ba- 
taille de  Nieuport.  On  cite  encore ,  parmi  ses  ouvrages  pria- 

t  S18  i 


OLA 


E^ipaoït,  Le  Martyre  de  St^  Laurent  ;  Raphaël  présenté  aa  pape 
Filles  II  par  le  Bramante  ;  Quelques  grands  tab.  d'église ,  etc. 
Bn  1827  ^  il  a  exp..  au  M.  R. ,  Les  derniers  défenseurs  de 
Missolonghi  préférant  la  mort  à  la  servitude.  Cet  artiste  ob- 
ûnt  une  méd,  à  l'exp.  de  1812.  11  est  auteur  d'un  ouvrage 
sur  les  arts  en  Italie  y  depuis  leur  naissance  jusqu'à  Raphaël,, 
et  d'une  traduction  de  la  vie  de  ce  peintre. 

OHMAGHT  (Landelin),  sculpteur-statuaire,  à  Stra»-< 
lK>urg,  né  à  Rothweil  en  x  760,  él.  de  Melchior,  célèbre  sculp- 
teur allemand.  Après  avoir  fait  un  voyage  à  Rome>  il  vint 
sa  fixer  à  Strasbourg.  Ses  principaux  ouvrages  sont  ;  Le  mo« 
nument  élevé  à  Desaix  par  l'armée  du  Rhii^ ,  près  Strasbourg^ 
Les  six  muses  qui  décorent  la  façade  du  théâtre  de  cette  ville; 
et  Les  monumens  élevés  à  la  mémoire  des  Blessig,  des  Kôck, 
des  Oberlin ,  des  Emmerich ,  dans  le  temple  neuf  et  dans  ce- 
lai où  s'élève  le  tombeau  du  maréchal  de  Saxe  ;  Un  crucifix 
et  les  statues  de  la  Religion  et  de  la  Charité ,  dans  le  temple 
de  Garlsruhe  ;  Une  Flore ,  dans  un  châteai^  près  Reims  ;  Le 
jugement  de  Paria  ;  Quatre  statues  de  gr.  nat. ,  dans  les  jar- 
dins du  roi  de  Bavière  >  à  Nymphembourg  ;  Le  tombeau  de 
l'emperem*  Adolphe  de  Nassau ,  dans  l'église  cathédrale  de 
Spire.  Il  a  exp.  en  1822,  Une  Hébé  et  Un  buste  de  Klopstock 
â l'âge  de  73  ans.  Plusieurs  autrea  ouvrages  de  cet  artiste  sont 
répandus  en  Allemagne ,  en  Suisse  et  en  France» 

OLAGNON  (Pierre-Victor) ,  peintre  de  genre  et  de  por- 
traits, r.  du  Cadran  y  lo,  né  à  Paris  en  1786,  él.  de  M.  le 
baron  Regnault.  Ses  productions  ont  été  admises  au  M.  R.  y 
ss^voir  :  En  1810 ,  Une  vieille  femme  enseignant  à  marquer  à 
une  petite  fille.  En  181 2 ,  Portrait  en  pied  de  M.  le  baron  de 
Roujoux  ;  Offirande  à  la  Vierge  ;  La  jeune  ménagère.  En  1819, 
Un  laboratoire  de  sœurs  hospitalières.  En  1822,  Une  scène 
mâconaaise  pendant  les  vendanges,  tous  deux  (M.  d.  R.)  et 
placés  au  château  de  Versailles.  En  1827  ,  Le  chapelet  de  la 
grand'mère  ;  Intérieur  villageois  maçonnais  ;  La  toilette  dans 
h  mansarde ,  gravé  par  Reynolds.  Cet  artiste  a  fait  des  étu- 
des qui  ont  été  gravées  par  Noël  Bertrand ,  et  plusieurs  des^ 


' 


PMM 


sins ,  d'après  les  grands  maîtres ,  gravés  p^r  divers  artistes , 
pour  le  Musée  FilhoL  M.  Olagnon  i;i  été  professeur  de  dessin 
au  collège  et  à  l'école  publique  de  Mâcon.  Il  donne  des  leçons 
particulières^ 

OLIVIER  (Jean-Joseph),  graveur  dessinateur,  place  St.- 
Michel,  12,  né  à  Castres  (Tara).  S'applique  surtout  à  ce  qui 
concerne  la  mécanique  et  l'architecture.  On  trouve  un  grand 
nombre  de  planches  dues  à  cet  artiste,  dans  les  ouvrages 
suivans  :  Édifices  de  Rome  moderne^  par  Letacouilly  ;  Choix 
d'édifices  publics  ,  etc.  ;  Dictionnaire  technologique  ;  etc. 

OLLIVIER  (Ëmile^Ëdmond) ,  graveur  d'architecture, 
t.  de  Seine-St.-Germ.,  53,  né  à  Versailles  en  1800,  n'a  pas 
eu  de  maître.  On  lui  doit  quelques  planches  intéressantes 
dans  l'ouvrage  de  MM.  Hittorf  etZanith,  notamment  la  coupe 
de  l'église  de  Montréal,  et  dans  celui  de  M.  Blouet,  sur  la 
restauration  des  thermes  de  Garacalla.  H  a  exposé  au  salon 
de  1827  plusieurs  planches  d'architecture  moderne  de  la 
Sicile,  gravées  au  trait. 

OLRY,  fils,  peintre  de  genre  et  d'intérieurs,  Paris,  r. 
St.'La^are,  33.  Il  a  exp.  en  1824,  Intérieur  de  l'église  de 
St.-Prix,  vallée  de  Montmorency ^  Une  cour  de  ferme;  Un 
petit  mendiant.  En  1827  ,  Intérieur  de  l'église  de  Taverny, 
près  Paris  ;  Vue  du  port  de  Saint-Malo  à  la  marée  basse; 
Deux  brigands  corses,  ce  tableau  avait  été  exposé  l'année 
précédente  à  la  galerie  Lebrun.  M-  Olry  a  obtenu  une méd. 
en  1824. 

OMMÉGANCK  (N.),-peintre  de  paysages  et  d'animaux, 
surnommé  le  Racine  des  moutons^  né  à  Anvers.  Il  a  eiip.  en 
•j8o2 ,  Un  paysage  orné  d'animaux  et  fig.  ce  tab.  est  un  prix 
d'encouragement.  En  1808,  1810,  1812  et  1817,  Vue  des 
environs  de  Liège  ;  Plusieurs  paysages  ;  L'Intérieur  d'une 
étable  avec  animaux.  En  i8i4>  Vue  des  environs  de  Spa, so- 
leil levant  ;  Paysage  avec  animaux,  (M.  le  docteur  Bourdois)- 
Il  a  aussi  exp.  à  la  gai.  Lebrun,  Un  paysage  avec  animaux? 
(M.  J.  Laffîtte).  M,Omméganck  avait  obtenu  au  salon  de  1808 
une  méd.  de  i''®  classe.  Cet  artiste  est  mort,  il  était  chevalier 


OUD 


de  Tordre  du  Lion  belgique,  et  membre  de  l'Institut  royal  de^ 
Pays-Bas. 

OORTMAN,  graveur.  lia  exp.  en  1812,' Champ  de  ba- 
taille d'Eylau,  d'après  M.  Gros  ;  L'empereur  Napoléon  ho- 
norant le  courage,  d'après  M.  Debret  ;  Un  concert ,  d'après 
Yalentii^;  Un  guerrier ,  d'après  Rembrandt.  En  i8i4>  Les 
soldats  du  «^ô^  régiment  de  ligne  retrouvant  leurs  drapeau;^ 
dans  l'arsenal  d'inspruck,  d'après  Meynier.  En  1817,  Deux 
sujets  de  la  Lusiade  du  Gampëns  ;  Portrait  d'un  général.  Cet 
artiste  est  mort. 

ORSEL  (Victor) ,  peintre  d'histoire ,  né  à  Lyon.  U  a 
exp.  en  1822,  un  tab.  représentant  la  Charité,  destiné  pouK 
l'hospice  de  la  Charité  à  Lyon.  En  1824,' Adam  et  Eve  auprès 
du  corps  d'Abel.  En  1827,  ^"^  Madeleine.  Cet  artiste  a  teï>- 
miné  en  i83o,  à  Rome  ,l  Moïse  sauvé  des  eaux  ^  tab.  de  gr, 
dimension  qui  a  figuré  à  la  dernière  exp.  au  Capitole  et  ^ui 
avait  été  commandé  en  1823  pour  la^  ville  de  Lyon.  M.  Orsel 
a  obtenu  une  méd.  en  1822.  Il  s'est  fixé  à  Rome,  où  il  résida 
depuis  long-temps. 

OUDART  (Paul-Louis),  peintre  de  .fleurs  et  d'histoire 
naturelle  à  l'aquarelle ,  dessinateur  et  lithographe ,  r.  St.- 
André-des-Arcs,  3o,  né  à  Paris  en  1796,  él.  de  G.  Vanspaash 
donck.  lia  exp.  au  M.  R.  en  18 19,  Le  coucou  piyaeduBté^ 
sil ,'  et  le  geai  bleu  d'Amérique ,  la  perruche  de  Pennant  de 
la  Nouvelle-Hollande.  A  lithographie  les  planches  de  la  Gà" 
lerie  des  oiseaux  du  Jardin  du  roi^  2  vol.  in-4^9  ^ur  carré  i  pu*-» 
blié  par  Carpentier-Méricourt  ;  a  fait  les  dessins  à  l'aquarelle 
des  oiseaux  et  de  partie  des  poissons^  reptiles  et  crustacés  du 
Voyage  autour  du  monde ,  entrepris  par  le  capitaine  Fressinet, 
gravés  par  Coûtant ,  ouvrage  in-fol.  sur  grand  raisin  ;  Les 
planches  lithographiées  de  tous  les  oiseaux  de  l'édition  in-4* 
sur  carré,  du  Buffon ,  publié  par  Yerdière  et  Ladrange  ;  les 
planches  lithographiées  in-8^  de  l'édition  de  Lacépède ,  pu- 
blié par  les  mêmes  ;  les  planches  lithographiées  d'après  na- 
ture de  V  Ornithologie  française,  in-4**  s^^  grand  raisin,  ptibl. 
par  S.-S.  Meshn;  4o planches  d'animaux,  représentant  chacune 


ouv 


un  site  du  pays  habité  par  l'animal^  avec  fond  de  paysages; 
lithographies  publie'es  par  Henri  Gaugain  ;  Douze  bouquets 
de  fleurs  exotiques,  lithographies  publ.  par  Eugeknann  ;  Les 
planches  lithographiées  pour  les  Lettres  sur  la  botanique ,  par 
J.-J.  Rousseau  >  publ.  par  le  même.  Cet  artiste  donne  des 
leçons  particulières  de  peinture  à  l'aquarelle,  de  fleura,  d'a- 
nimaux ,  et  d'histoire  naturelle  en  ge'néral ,  chez  lui  et  au- 
dehora. 

ÔUDET  (Joseph-Théodore),  architecte  à  Bar-le-Duc,  né 
à  Paris  en  1 798,  él.  de  feu  Gouvers,  architecte.  Depuis  le  mois 
de  janvier  1825,  époque  à  laquelle  il  a  été  nommé  architecte 
en  chef  du  département  de  la  Meuse ,  le  nombre  d'édifices 
et  constructions  publiques  qu'il  a  fait  élever  pour  le  compte 
du  gouvernement  s'élève  à  plus  de  soixante  :  Le  grand  sémi- 
naire de  Verdun  ;  Un  hôpital  militaire  à  St.-Mihiel  ;  Une 
paroisse  à  Stenay  ;  Huit  églises;  Trois  portails;  Une  chapelle 
des  prisons  ;  Sept  presbytères  ;  Deux  cimetières  ;  Deux  co- 
lonnes crucifères  ;  Quatre  mairies;  Un  pressoir  communal; 
Six  fontaines  ;  Huit  lavoirs  publics  ;  Deux  abreuvoirs;  Quatre 
ponts  à  plusieurs  arches  ;  Sept  ponts  à  une  seule  arche  ;  Trois 
chemins.  L'on  doit  surtout  citer  de  cet  architecte  une  colonne 
crucifère  qu'il  a  fait  élever  à  Rupt  en  Woëvre  et  un  portail 
d'architecture  gothique  à  Murvaux,  frontière  des  Pays-Bas. 
£n  t8i6,  M.  Oudet  a  été  nommé  inspecteur  des  bâtimens  du 
dépôt  de  mendicité  de  Yillers-Gotterets  ;  en  iSaS ,  architecte 
ingénieur  du  duc  d'Orléans  pour  ses  domaines  dans  le  Valais; 
en  i8a5,  architecte  en  chef  du  département  de  la  Meuse  et 
membre  de  la  commission  des  bâtimens  civils  du  même  dé- 
partement. 

OUVRIE  (Justin),  peintre  Uthographe  d'histoire  et  de 
paysages,  r.de  Bondi,  ^&y  né  à  Parisen  18069  él.  de  MM.  Tay* 
ior  et  Abel  de  Pujol.  Ses  productions  sont  :  Un  portrait  du 
roi  en  pied,  pour  la  ville  de  Dole  ;  Un  portrait  du  roi,  buste, 
pour  la  vilie  de  Villefranche.  Ces  deux  portraits  exécutés  d'a- 
près Gérard,  ont  été  peints  en  1827  et  1829.  Un  grand  nom- 
bre de  paysages  à  l'aquarelle  et  à  la  seppia  >  que  l'on  voit 


»OUV( 

ird'hoi  cliez  M.  Binant  r.  de  Cle'ry,  •}  ,  et  qni  ont  figuré 
[position  pour  l'extinction  de  la  mendicité ,  r.  du  Gro»- 
Let;Un  Christ,  d'après Prud'hon  ;  L'assoinption,  d'après 
roisiu.  Ses  travaux  lithographiques  sont  :  Plusieurs  pay- 
i;  La  Galerie  des  portraits  des  rois  de  France,  en  i  vol., 
Bge  qu'il  a  publié  avec  MM.  Thérenin  et  Demahu.  II 
le  des  leçons. 


PAER  (Ferdinand),  compositeur  de  musique,  r.  de  Rh 
chelieu,  89,  ué  ÂParme  en  juillet  17^4*  ^^  ^^^  pour  premier 
maître  de  musique  le  célèbre  GLiretti.  A  l'âge  de  10  ans  il 
composa  un  grand  opéra  intitulé  Circé,  qui  fut  représenlé  à 
Venise.  Sous  la  protection  du  duc  de  Parme  son  parrain ,  il 
parcourut  les  principales  villes  de  l'Italie  et  se  rendit  ensuite 
à  Vienne  pour  7  composer  plusieurs  ouvrages.  En  i8o6,àla 
mort  de  Meaqiann,  il  fut  appelé  à  Dresde  en  qualité  de  nulue 
de  chapelle  ,  où  il  composa  plusieurs  opéras.  Après  la  ba- 
taille d'Iéna  l'empereur  Napoléon  l'amena  à  Paiis,  oùilfiit 
directeur  et  compositeur  de  sa  musique  paillculière.  11  fut 
plus  tard  maître  de  chant  de  l'impératrice  Marie-Louise  et 
dirigea  l'Opéra-Buffe.  Les  opéras  qu'il  a  donnés  en  Italie 
avec  le  plus  de  succès  sont  :  la  Locanda  de*  vagabondi;  Oço 
fa  tutto;  Laodicea;  Cinna;  Agnese;  L'intrigo  amoroso;  H 
principe  di  Taranto  ;  Idomeaeo  ;  I  due  sordi  ;  La  testa  ris- 
caldata  1  La  Griselda,  etc.  Ceux  composés  à  Vienne  sont: 
Camilla;  Il  morto  vivo;  Il  calroralo;  Ginevra  d'Amieri; 
Achille.  Les  ouvrages  pour  la  cotir  consistent  en  cantatespoor 
l'impératrice  Thérèse,  qui  sont  :  Bacco  ed  Arianna  ;  La  coo- 
versazione  armonica ;  Il  trionfo  délia  chiesa  catolica  ;  lIS.sc- 
polcro.  11  a  composé  à  Dresde  les  opéras  suivans  :  I  fuor'  us- 
cili  ;  Léonora  ;  et  à  Prague ,  Sargino.  On  connaît  à  Paris 
quelques  opéras  de  M.  Paëi',  Le  prince  de  Tarente  ;  La  Ca- 
milla  ;  La  Griselda  ;  Numa  Pompiiio  et  I  Baccanti.  M.  Paët 
est  membre  de  l'Acad.  des  Beaux-Arts  de  Naples,  de  celles 
de  Bol<^ne  et  de  Venise  ;  clievalier  de  la  Légion -d'Honneor 
et  de  St. -Michel,  chevalier  de  l'oi-dre  pontificat  de  l'Épenm 
d'or ,  compositeur  et  directeur-adjoint  du  théâwe  Italien. 


PAJ 


PAGES  (Mlle.  Aimée), peintre  de  genre  et  de  portraits, 
"V.  de  l'Abbaye,  3,  ne'e  à  Parisle 24août  i8o3,  él.  de  M.  Mey- 
iiier.  Aexp.  auM.  R.  en  1822,  Psyché  enlevée  par  Zéphire; 
Un  portrait  de  femme.  £n  1824,  Daphnis  et  Chloé  ;  Clotilde 
et  Aarélien ,  tableaux  de  chevalet^  et  des  portraits.  En  1827, 
Une  étude  de  femme  et  d'enfant,  grands  comme  nature,  et  des 
portraits.  En  1826,  elle  a  eu  à  exécuter  des  tab.  qui  lui  avaient 
été  commandés  par  la  M.  d.  R.  et  par  le  M.  I.  Elle  a  exp.  en 
1827,  àlagal.  Lebrun,  pour  l'extinction  de  la  mendicité,  deux 
tab.  dechev.;  La  pauvre  fille  d'après  une  élégie  de  M.  Soumet; 
La  grand'mère,  d'après  une  ballade  de  M.  Victor  Hugo. 
PAGNIÈRE  (Mme.),  roy.  DROLLING. 
PAGOT  (François-Narcisse),  architecte  des  cathédrales 
de  Bourges  et  d'Orléans  ,  à  Orléans ,  né  dans  cette  ville  en 
1780,  él.  de  MM.  Delagardette  etLabarre.  Ha  fait  exécuter 
sur  ses  dessins  à  Orléans,  Le  palais  de  justice  ;  La  halle  au 
blé  ;  L^abattoir;  des  médailles  ont  été  frappées  à  l'occasion  de 
Férection  de  ces  trois  monumens,  le  dernier  a  été  publié  par 
le  conseil  des  bâtimens  civils  ;  La  bibliothèque  ;  L'hospice 
des  aliénés,  dont  la  duchesse  de  Berry  a  poséja  première 
pierre,  le  1®'  octobre  1828,  et  pour  lequel  il  a  obtenu  d'elle 
UDe  médaille  d'or.  Il  a  aussi  fait  exécuter  les  bâtimens  des 
barrières;  L'hospice  de  Patay .  A  commencé  le  dépôt  de  men- 
dicité, et  l'église  de  Gien  sur  l'emplacement  de  l'ancienne. 
A  été  chargé  par  le  gouvernement  de  la  restauration  de  l'é- 
glise de  Gléry  ;  de  l'achèvement  de  l'église  et  du  portail  de 
Ste. -Croix  d'Orléans,  terminé  en  1829;  de  la  restauration  de 
la  cathédrale  de  Bourges  commencée  en  1828.  M.  Pagot  a 
remporté  le  premier  grand  prix  d'architecture  en  i8o3.  Il 
est  professeur  d'architecture  à  l'école  d'Orléans. 

PAILLOT  DE  MONTABERT.  Foy.  MONTABERT. 
PAJOU  (Augustin),  sculpteur,  né  à  Paris  en  1 7  3o  et  mort 
en  1809,  él.  de  Lemoine.  Il  remporta  le  grand  prix  de  sculp- 
%.ure  en  1748  et  resta  à  Rome  jusqu'en  1760.  On  a  de  lui  près 
de  200  morceaux  de  sculpture ,  en  bronze ,  en  marbre ,  en 
jpierre,  en  plomb,  en  bois  et  même  en  carton.  Il  a  exp.  en 


PAJ 


176S,  Tesquisse  du  tombeau  du  roi  Stanislas ,  beau-^ère  de 
Louis  XV  ;  Une  statue  en  plomb  de  gr.  nat.  commandée  par 
la  duchesse  deMazarin,  représentant  l'Amour  dominateur 
des  élëmens,  et  quatre  figures  en  pierre  de  9  p.,  destinées  à 
orner  le  Palais-Royal,  et  représentant  Mars  ou  les  talensmi" 
litaires,  la  Prudence^  la  Libéralité ,  et  Apollon  ou  les  Beaux* 
Arts.  En  1800,  Un  buste  en  plâtre,  grandeur  nat.  En  1802, 
Buste  de  César  en  marbre,  pour  la  gaL  des  Consuls.  Ses  autses 
principaux  ouvrages  sont  ;  Pluton  tenant  Cerbère  enchaîné, 
cet  ouvrage  lui  valut  son  entrée  à  l'Académie  ;  Psyché  aban* 
donnée,  (gai.  du  Lux.);  Les  statues  de  Pascal,  Turenoe, 
Bossuet,  BuiFon,  Descartes  ;  Les  frontons  de  la  cour  du  Palais- 
Royal,  etc.  Les  statues  ont  été  commandées  par  Louis  XYI. 
C'est  encore  à  lui  qu'on  doit  les  sculptures  de  la  grande  salle 
de  spectacle  au  château  de  Versailles;  les  embellissemensdu 
palais  Bourbon  et  de  la  cathédrale  d'Orléans  ;  de  nouveaux 
pilastres  et  bas-reliefs,  les  deux  figures  de  Naïades  de  la  face 
méridionale,  et  celles  delà  face  occidentale,  pour  la  fontaine 
des  Innocens,  œuvre  de  Jean  Goujon ,  lorsqu'elle  fut  tram* 
portée  sur  la  place  du  marché,  etc.  Pajou  fut  nommé  en  1767 
membre  et  professeur  de  l'ancienne  Académie  d£  peinture 
et  sculpture.  Il  fut  ensuite  de  l'Institut,  Académie  desBeanx- 
Arts. 

PAJOU  (Jacques-Augustin),  fils  du  célèbre  statuaire, 
peintre  d'histoire,  né  à  Paris  en  1766,  mort  vers  i8ao,éL 
de  Vincent.  Plusieurs  de  ses  tableaux  et  portraits  ont  figuré 
à  diverses  exp.  du  M.  B. ,  entre  autres  :  En  1802  ,  Un  tabL 
de  famille.  En  18049  OEdipe  maudissait  Polynice,  gr.  dim.» 
lui  valut  un  prix  d'encouragement  (château  de  Fontainebleatt); 
Portrait  en  pied  du  maréchal  Berthier.  En  1808,  Un  tableaa 
de  famille.  En  1810,  Rodogune;  La  mort  du  général  Desait 
(maréchal  Berthier)  ;  Portrait  de  Fleury,  du  Théâtre-Fran- 
çais. En  181 2,  Napoléon  accordant  à  Mile,  de  Saint-Simon 
la  grâce  de  son  père ,  i3  p.  •{-  sur  10  (au  fils  de  l'auteur);  Po^ 
trait  de  Pierre  Jean  David ,  sculpteur  ;  Celui  de  M.  Cheret  ; 
En  181 4,  Le  retour  de  Louis  XVIII,  tableau  allégorique- 


PAL 


£n  1817 ,  Mane-Àntoinette  enunenée  de  la  prison  du  Tem- 
ple pour  être  transférée  à  la  Conciergerie  (P.) ,  pour  la  cha- 
pelle expiatoire  de  la  Conciergerie ,  réexp.  en  18 19  ;  Un  trait 
de  la  vie  de  Molière ,  petit  tableau.  En  181  g ,  La  consécra- 
tion de  Ste.  Geneviève  (à  Téglise  St.-Oermain-rAuxerrois)  ; 
Louis  Xiy  donnant  à  Molière  la  permission  de  faire  repré* 
senter  le  Tartuffe.  M.  Pajou  a  en  outre  exp.  aux  divers  sa- 
lon, de  1800  à  18 19,  (Jn  grand  nombre  de  portraits  ;  il  a 
obtenu  en  181  a  une  grande  médaille. 

PAJOU  (Auguste-Désiré) ,  fils  du  précédent ,  peintre 
d'histoire  ^  de  genre  et  dé  portraits ,  r.  St.-Dominique*Saint- 
Germain ,  20  9  né  à  Paris  en  1800,  él.  de  son  père  et  de  M.  le 
baron  Gros.  11  a  exp.  à  la  galerie  Lebrun,  en  1827  ,  Alexan*- 
dre  défendant  son  père  blessé  et  renversé  de  cheval ,  i4  p. 
sur  10  4  ;  Portrait  en  pied  de  Barbier  Dubocage.  Au  Lux.  y 
en  i83o,  Las-Casas  et  ses  guides  attaqués  par  un  tigre.  Il  a 
fait,  entre  autres  tableaux  :  Une  descente  de  croix  ,  6  p»  sur 
4  I  (église  de  Forges«les->£aux)  ;  Une  Trinité ,  7  p.  sur  5 
(dans  une  ^lise  du  département  de  la  Manche)  ;  Le  portrait 
de  M.  Molinos,  architecte;  Celui  en  pied  de  M.  Debaussy , 
président  à  la  Cour  royale  de  Paris.  Cet  artiste  donne  des  le* 
çons  particulières  chez  lui  et  en  ville. 

PALL1£R£  (Etienne),  peintre ,  él.  de  Vincent.  lia  exp. 
en  x8oo ,  Le  rosier  défendu.  En  1801 ,  Le  sacrifice  de  l'a- 
mour. En  18049  Pan  et  Syriux. 

PALLIÈEÎE  (ArmandJuliea),  peintre  dJI^stoire.  Il  a 
exp.  en  1808 ,  Honnem*s  rendus  à  Rubeus  ;  ce  tableau  valut 
à  son  auteur  une  méd.  ;  réexp.  en  181 4*  En  1810 ,  Mort  d'E* 
paminondas;  Apothéose  du  duc  de  Montebello.  En  1814 1 
Vénus  reçoit  les  adieux  d'Adonis. 

PALLIËRE  (Louis-Vincent-Léon) ,  peintre  d'histoire  , 
né  à  Bordeaux  en  1788 ,  et  mort  en  1820,  él.  de  Vincent.  11 
concourut  pour  le  prix  de  Rome ,  remporta  le  second  en 
1809  et  le  grand  prix. en  1812.  Son  tableau  était  Les  préten- 
dans  de  Pénélope  immolés  par  Ulysse.  On  a  de  lui  :  Argus  tué 
par  Marcure ,  peint  à  Rome  ;  Prométhée  dévoré  par  un  vau- 


i 


tour;  La  flagellation  du  Christ  (M.  d.  R.)  (église  delà  Tri- 
nité*du-Mont ,  à  Rome)  ;  Une  cbpie  d'un  des  meilleilrs  tabl. 
du  Garavage ,  peinte  à  Rome  et  achetée  par  le  roi  ;  Junon 
empruntant  ^  Vénus  sa  ceinture.  Il  a  exp.  au  M.  R.  y  ei^ 
1819,  St.  Pierre  guérissant  un  boiteux  (P.);  Tobie  rendant 
la  vue  à  son  père  (M.  I.)  ;  Un  berger  en  repos  (M.  I.);  ce^ 
deux  tableaux  au  Musée  de  Bordeaux  ;  Une  nymphe  cha&r^ 
seresse  sortant  du  bain  ;  Prédication  à  Rome  pendant  la 
nuit ,  etc.  Pallière  obtint  une  grande  méd.  d'or  de  i'®  classe 
en  1819. 

PALMÉRINI ,  peintre  d'histoire.  Il  a  exp.  au  M.  R. , 
en  1810,  Moïse  frémit  d'indignation  à  la  vue  du  peuple  juif 
adorant  le  veau  d'or.  En  181 2,  La  bataille  d'Aboukir.  En 
181 7,  Andromaque  évanouie  à  la  vue  d'Hector  traîné  au  cbar 
d'Achille.  En  1819,  La  Tempérance  (M.  d.  R.)  ;  L'enlève- 
ment d'Europe  (M.  d.  R.)  ;  La  Samaritaine  (M.  I.);  Deux 
têtes  d'étude ,  représentant  Lucrèce  et  Cléopâtre  ;  ces  deux 
tableaux  appartiennent  à  M.  le  comte  de  Pradel. 

PANSERON  (Auguste-Mathieu) ,  compositeur  de  musi- 
que/dramatique ,  boulevard  des  Italiens,  11,  né  à  Paris  eu 
1795 ,  él.  de  Berton  et  Gossec.  Il  a  eu  également  pour  maî- 
tres les  célèbres  compositeurs  Mattei ,  de  Winter  et  Salieri , 
dont  il  a  pris  des  leçons  pendant  son  voyage  à  Bologne ,  à 
Munich  et  à  Vienne.  On  a  de  cet  auteur  :  La  grille  du  parc, 
opéra  en  i  acte ,  représenté  sur  le  théâtre  Feydeau  en  1820 
(Janet  et  Coteliie)  ;  Les  deux  cousins ,  opéra-comique  en  i  acte, 
joué  sur  le  même  théâtre  en  1821  (inédit)  ;  L'école  de  Rome, 
t  acte ,  représenté  à  l'Odéon  le  4  novembre  1827  (Paccini)  î 
environ  i5o  Romances,  Nocturnes  et  autres  morceaux  de 
chant,  avec  accompagnement  de  divers  instrumens.  Il  a  rem- 
porté six  prix  à  l'école  royale  de  musique  et  le  grand  prix  à 
l'Institut  en  181 3;  a  été  nommé  maître  de  chapelle  hono- 
raire du  prince  Esterhazy ,  à  Eisenstadt  en  1817  ,  professeur 
de  chant  à  l'école  royale  de  musique  en  1824.  Il  est  membre 
de  la  chapelle  du  roi  et  des  Sociétés  philarmoniques  de  Bo- 
logne ,  des  enfans  d'Apollon  et  de  Boulogne-sur-mer ^11  donne 


kçoDS  de  cfaatit,  d'hai?mohie ,  de  composition  et  d'ac^ 
apagnement.  «  '   ,  * 

PARAFE  (de).  Voy.  LESTANG-PARADE. 

PARADIS  (Louis),  peintre  de  genre,  r.  St.-Benoît,  16,  né 
•âris  en  1 79J ,  el:  de  MM.  David  et  Gros.  Il  aexp.  aU  M.  R. , 
18222,  Des  portraits.  En  18(24  9^il<^on,  au  coUége  de  Gam- 
dge,  surpris  pendant  son  sommeil  par  deux  jeunes  dames; 
mçois  Y^  ;  Henri  IV  rédigeant  l'édit  de  Nantes  ;  Gil  Blas 
Qntant  ses  aventures  ;(Milton  se  faisant  lire  les  auteurs  an^ 
ns  par  ses  filles^  En  1827,  Sœur.  Marthe  apportant  la  grâce 
in  militaire  condamné  ;  Don  Raphaël ,  déguisé  en  officier 
lasainte<*hermandad,  chez  le  ju^f  Samiïel<(M.  Saucède)  ; 
i-Blas  au  lit  de  son  père  (M.  Noyon).  En  i83o ,  au  Lux.  , 
retour  du  cultivateur  dans  sa  famille  (M.  Roëhn)  ;  Epi^- 
le  du  28  juillet  iBSo ,  etc.  Il  a  été  chargé ,  en  1828,  d'exé* 
ter  plusieurs  peintures  à  l'occasion  des  fêtes  données  au 
c  d'Angoulême.  Il  donne  des  leçons  de  peinture  à  l'huile 
d'aquareUe. 

PARADIS  (Nicolas-Michel) ,  graveur  en  taille-douce,  r. 
quai  de  la  Tournelle ,  3 ,  né  à  Paris  le  10  mai  17(^2  ,  él. , 
ur  le  dessin ,  de  M.  Blondel ,  et  pour  la  gravure ,  deM.  Cou- 
é  fils.  Cet  artiste  a  produit  plusieurs  vignettes  pour  diffé- 
is  ouvrages.  Il  a  gravé  la  bataille  de  Gastiglione  pour  l'ou* 
)gç  de  M.  Arnault. 

*PARANT  (Louis-Bertin) ,  peintre  d'histoire ,.  de  genre-, 
portraits ,  de  camée ,  d'imitation  de  sardoine  et  d'agathe, 
t  ivoire ,  sur  porcelaine  et  à  l'huile,  Paris ,  r.  de  l'Arbre- 
c^  4^,  né  à  Mer  (Indre) ,  él..  de  Jean  Leroi.  Il  a  exp.  au 
•  R. ,  de  1800  à  1827  ,  Un  grand  nombre  de  portraits  et 
jets  peints  sur  pierre  imitant  la  sardoine ,  l'agathe ,  la  cor* 
line ,  le  jaspe  vert  ;  et  en  outre  il  a  exp.  en  1802 ,  L'enlève- 
'Qt^Proserpinepai'Pluton,  frise  imitant  la  sardoine  onix. 
1 1806,  Camée  ^léroïquej  Portrait  de  l'impératrice  sacri- 
ût  à  la  bie^ifaisance.'En  1808,  L'impératrice  protectrice  ; 
prihcesse  d'Arencfberg en  mélancolie.  En  18 10,  Napoléon 
Gri^nd  s'flpcupant  à  fixer  l'olivier  de  la  paix  sur  le  globe. 


Î4 


PAR 


En  1612 ,  Une  table  de  porcelaine  /de  3  )»i  «fe  JHiain>li|i^  r 
pre'sentant  des  dipitaines  grec^«t romain»:, avec, nn  sujet)»  : 
torique  de  la  vi^  de  chacun  d'eux  ;.  les  dessina  ^  eelte  taV) 
avaient  été  exposés  en  1810 ,  et  ôrdoBnés  par  Napû1éo/i 
Baîs-relièf  représentant  le  rpi  'de  Ron^e^  Portrait- de  Hfc'l^è- 
non.  En  i8i4  9  Portrait  de  Louis XYDI ,  sur  poreelaiiw»  Jb 
1819,  L'apothéose  de  Henri  lY/ tableau  de  i  p.  ji4eliaiit, 
sur' porcelaine  de  Sèvres  (due  d'Angpuléine)^;  LoukXIT re- 
cevant la  couronne  de  l'immoortalîté  au  tfrïieu^deS'«gi^Bièi 
hommes  de  son  siècle.  En  1824  9  ^  fermoture  du  temiA)^ 
Janus^,  frise  de  6  p.  de  long ,  sur  lin  vase  de  porcSëfaiine  de  Sè- 
vres (Charles  X)  ;  L'Amour  à  la  porte  d'Anatréon^  réexp. 
en  i83oau  Lux.  En  1827 ,  Une  frise  représentafnt  l*einpbi 
des  fleurs  dans  le  cours  de  la  vie',  8  p.  deloil^^/L'enii^da 
roi  à  Paris,  après  son  sacre  ;  Sujet  allegorlique^  eii  eamée,  sur 
un  grand  vase  de  la  manufacture  de  Sèvres ,  6  p.  de  long  ; 
L'Amour  mouillé  reçu  par  Anacréon ,  tabL  ;  L'Amour  se 
jouant  des  âmes ,  tabl.  Toutes  ces  productions  ont  été  exp- 
au  M.  R ,  et  la  plupart  ont  été  commandées  par  le  gouverne' 
ment.  M.  Parant  a  obtenu  une  méd.  en  1806,  une  jmtie  eo 
1808. 11  tient  atelier  d'élèves. 

PARIS  (Pierre- Adrien) ,  architecte ,  né  à  Bènaçon  en 
1747,  et  mort  en  1819,  él.  d'abord  de  son  p^re,  puis  i^ 
Trouard,  architecte  du  roi.  Il  fut  envoyé 'à  Rome  eoâmi^ 
pensionnaire  du  roi  en  1772.  On  ne  cite  pourtant  de  cet  ar^ 
chitecte  que  Le  portail  de  la  cathédrale  d'Orléans.  L'hôte 
de-*ville  de  Neufchàtel  et  L'hôpital  de  Bourg ,  d(Hit  il  avai^ 
donné  les  plans ,  ont  été  ensuite  désavoués  par  ini ,  à  caii9^ 
des  chaii.geniens  qui  y  avaient  été  faits  sans  sa  pai;ticipaidoiB. 
Mais  pendant  son  séjour  en  Italie  et  da^s  d'entrés  pajs ,  i^ 
fit  beaucoup  de  dessins  d'architecture  qui'^BQt  j»ara  sottdai^ 
le  Voyage  à  Napies,  de  Saiiit-Non,  et  dso^.jles  TMI^^^ 
la  Suisses,  par  Delkborde ,  soit  dans  les  ouvi^ges  4|iie'!Kris 
publiés  lui-même ,  tels  que  :  Recueil  d(i  d^^ms  ^étuà»^^^ 
chiteeture  ,  t^  vol.  in-fol.  ;  Examen desL  éd^fetèj^  de  Mê^ ^'itM 
M.,  avec  pi.  ;  Restauration  du  Colyséè\  ^§t"fX<,  vi^iA*  Uaf^' 


PAfe 


duit  en  français  :  V agriculture  des  anciens f  par  Dickson,  i 
vol.  ifa-8**,  1802  ;  L'agriculture  pratique  des  différentes  parties 
de  l'Angleterre ,  par  Mârshal  y  5  vol.  in-8*,  et  a£las ,  i8o3.  Il  a 
laissé  en  manuscrit  :  Observations  sûr  le  Fésuve  ,  par  W.  Ha- 
mihon  ;  Traité  de  la  sobriété^  par  Carnaro  ;   Voyage  au  nord 
de  t  Angleterre ,  par  Arthur  Young  ;  Itettres  écrites  de  Barba- 
rie ,  par  Jardin.  Paris  fut  nommé  en  1 778  dessinateur  chi  ca- 
binet du  roi;  peu  de  temps  après  il  remplaça  SouSldt  à 
l'Académie.  Il  était  architecte  des  économats ,  chargé  de  la 
décoration  des  fêtes  de  Versailles ,  de  Marli  et  de  Trianon  , 
architecte  de  FOpéra  pour  la  direction  des  décors  de  ce 
théâtre,  enfin  mfembre  de  l'Académie  d*architecture  et  ch^B*• 
valier  d^  St.-Michél  en  1788. 

PARIS  ,  peintre  sur  porcelaine ,  Paris ,  r.  de  Grussol  , 
17.  Il  a  exp.  au  M.  R. ,  en  1824  ,  Vues  du  château  de  Rosny, 
d'après  Ricois  (ces  tabl.  à  la  duchesse  de  Berry);  Portrait 
de  M.  A.  S. ,  peint  d'après  nature  ;  Copie ,  d'après  M.  Ife- 
înatne  (Mme.  Desarnaud).  Çn  1827  ,  Pâturage  à  l'approche 
de  l'automne;  Plusieurs  portraits.  En  i83o,  au  Lux.,  Un 
pâturage  ;  tous  ces  tableaux  sont  peints  sur  porcelaine. 

PARIS  (Jacques-Reine) ,  compositeur,  maître  de  cha- 
pelle de  la  cathédrale  de  Dijon ,  né  dans  cette  ville  en  1 79^5, 
€x-professeur  à  l'école  royale  de  musique  et  de  déclamation 
de  Paris,  él.  de  MM.  Travisini  pour  le  solfège,  Blandini 
pour  le  chant,  et  Berton  pour  la. composition. 

PARIS  (Claude-Joseph) ,  compositeur  de  musique,  Pa- 
fiSjj.  du  Faubourg-St.-Denis,  78,^néà  Lyon  en  1801  ,  él. 
de  Lesueur.  Il  a  remporté  au  concours  de  l'Institut  le  2*^  gr. 
pfixde  composition  musicale  en  1825,  et  le  i®'  en  1826*.  Il 
*fait  l'eprésenter  en  1828,  sur  le  théâtre  de  San-Benedetto, 
^  Venise ,  un  opéra  buffa.  En  i83o ,  Une  messe  de  Requiem 
de  sa 'composition*  a  été  exécutée  dans  Téglise  des  Petits-Pè- 
^^ ,  à  Paris.  M.  Paris  donne  des  leçons  de  piano  et  de  com- 
position. 

PARIS-TRONCOSSI.  rof.  TRON^COSSl  dit  PARIS. 
PARIZEAU  (Edme-Gratîen) ,  peintre  de  portraits,  r.  de 


PAS 


rOdéoû ,  25 ,  né  à  Paris  en  1783,  él.,  de  David.  Onlre  plu- 
sieurs portraits  et  dessins  exp.  au  M.  R.  en  181 2  et  1824,  on 
a  de  lui  un  grand  nombre  d'études  dessinées  d'après  les  grands 
maîtres  et  gravées  par  MM.  Girard ,  Bertrand ,  etc.  Il  tient 
atelier  chez  lui  et  donne  des  leçons  de  dessin  et  de  peinture. 

PARMENTIER  (Henri) ,  peinUe  et  dessinateur  lilho- 
graptie ,  r.  St.-Denis,  112,  né  à  Paris ,  él.  de  M.  Langlacé. 
Il  a' exp.  au  M.  R. ,  en  1824,  Vue  de  la  porte  de  Fleury,à 
Meudon  ;  Vue  du  château  de  Meudon  ;  Vue  d'une  papeterie, 
à  Thiers ,  etc.  A  la  galerie  Lebrun,  en  1827 ,  Vue  du  pont  de 
Batigny ,  dans  la  forêt  de  Compiègne  ;  La  forêt  de  Compiè- 
gne ,  etc.  On  lui  doit  aussi  quelques  litho^^raphies  dans  le 
même  genre.  M.  Parmentier  tient  atelier  et  donne  des  leçons 
de  peinture  de  paysage. 

PASCAL  (Antoine) ,  peintre  de  fleurs  ,  Paris ,  r.  des 
Boucheries-S t. -Germain,  4^ >  né  en  i8o3 à  Mâcon  (Saône- 
e>-Loire) ,  ël.  de  M.  Redouté.  Cet  artiste  est  auteur  d'une 
collection  de  fleurs  et  fruits  lithographies.  JEl  donne  des  le- 
çons particulières. 

PASQUIER  (Antoine-Léonard  du),  sculpteur.  A  exp. 
en  ï8o8,  Un  bas-relief  de  12  p.,  faisant  partie  des  880  p. 
qiii  ont  été  coulés  pour  la  colonne  de  la  place  Vendôme. 
Deux  modèles  de  Renommée  pour  la  porte  du  Louvre ,  sisr 
à-vis  le  pont  des  Arts  ;  Buste  de  Beaumarchais  fait  de  souve- 
nir. En  r8io,La  capitulation  d'TJlm ,  bas-relief  de  26  p.  àc^ 
long  exécuté  pour  le  corps  législatif,;  Un  buste.  En  1812,  La 
statiïe  du  général  Hervo,  destinée  pour  le  ^ont  Louis  XYl. 
En  1817,  René Duguay-Trouin  saute  avec  son  équipage  dan^ 
un  vaisseau  ennemi  pour  s'en  emparer,  réexp.  en  1822*  Cett^ 
statue,  de  1 3  p< ,  était  destinée  pour  le  pont  Louis  XVI  ;  Buste 
du  roi.  Il  a  obtenu  une  grande  raéd.  en  1810.  Cet  artiste  est> 
mort. 

PASSOT  (Gabriel-Aristide),  peintre  de  portraits  en  u»V 
niature  et  à  l'aquarelle,  r.  St.-Martin,  3oi ,  né  à  Nevers  ^^ 
1797,  ^'-  ^^  W.  Millet.  Parmi  les  portraks  qu'il  a  exp.  s^-"* 
salon  en  1824  et  1 827  ^  on  remarque  ceux  de  MM.  Rossir»-"*i 


PAT 


Jouy,  du  baron  d«  Nercrat,  de  Mines.  Mante^  Cinti>.  la  com- 
tesse de  Woronzoff,  etc. 

PAST1£R(J.  B.  Emmanuel),  peiyotre  deôgures  sur  por- 
celaine et  à  TaquareUé,  Paris,  r.  des  Petitefl^Ëcuries,  5,  ne  à 
Limoges  (HauXe-Yiâpne),  él.  de  Delille ,  professeur  de  dessin 
au  collège  de  cette  ville.  Il  a  éxp.  au  M.  R.  eri  1824,  L'entrée 
de  Henri  IV  dans  Paris ,  d^s^rès  j&érard  ;  Portrait  de  Duci^ 
poëte  tragique,  d'après  le  même  (duch .  de  Berry);  Un  portrait, 
d'après  Guerin.  En  1827,  Portrait  du  pape 4Pie  VU,  d'après 
David  ;  Psyché'  recevant  le  premier  baiser  de  l'Amour,  d'à- 
prèsGérard  (Casimir  Perriei^  ;  Bianca  Gapelio,  d*^aprës  Ducis; 
Portrait  de  la  famille  S.,  d'après  Isabey.  En  i83o^  au  Lux., 
Daphniâ  et  Chloe',  d'après  M.  Hersent  .(Casimir  Perr^r). 
Quelques-uns  de  ces  ouvrages  ont  étié  admisàl'exp.  de  Lille 
^n  1825.  Ils  font  tous  peints  sur  porcelaine.  M.  Pastiera  ob- 
tenu une  méd.  d'or  en  i'824  et  u'ne  d'argent  à  Lille  eniS^Sw 
Il  tient  atelier  d'élèves  pour  le  dessin ,  et  ^nn«  des  leçons 
particulieres.de  peinture  sur  porcelaine. 

PATÉ-DESORMES  (Pieire),  peintre  de  portraits,  butte 
et  boulevard  Mont-Partaasse,  !2,  né  à  Mouzon  en  177 7 y  él.  de 
Vincent  et  David.  Il  a  exp.  au  salon  à  diverses  époques  un 
gi^nd  nombre  de  portraits  peints  à  l'huile  ;  mais  ses  travaux 
principaux  ont  eu  pour  byit  l'enseignement  de  son  art.  On  lui 
<loit plusieurs  ouvrages,  tant  gravés  que  lithographies,  des- 
tines à  l'étude  du  dessin.  M.  Pâté-Desormed  est  professeur  de 
<less)n  en  chef,  des  collèges  royaux  de  Henri  lY  et  de  St.< 
Wis.  Il  donne  des  leçons  particulières  de  dessin  et  de  pein- 
ture et  fait  des  cours  dani  les  pensions. 

PATÉ-DESORMES  (Mme.  née  Robert),  peintre  de 
portraits,  femme  du  précédent,  même  demeure,  *née  à  Paris 
^n  1788;  son  père,  le  peintre  Robert,  fut  son  premier  maître; 
elle  déviât  ensuite  él.  de  son  mari.  Elle  a  exposé  au  M.  R. ,  en 
'8ï2, 1819,  eten  182s.,  Un  grand  nombre  de  portraits  àl'huile, 
•û  miniature  et  à  l'aquarelle. 

PATTE  (Pierre),  architecte,  né  à  Paris  en  1723  et  mort 
Nantes  en  181 2,  était  attaché  à  la  cour  du  duc  des  Deux- 


PAU 


PoBtà.  Il  dirigea  pour  ce  prince  là  coostraclion  de  deux  cor^ 
du  palais  de  sa  résidence  ,  et  celle  du  palais  de  Saresboiurs 
dessiné  sur  le  modèle  déTrianen.  Le  plus  important  de  ^q 
travaux  à  Paris  eit  l'hôtel  de  Gharost.  Il  est  plus  connu  comme 
écrivain.  Voici  les  principaux  ouvrages  qu'il  a  publiés  :  Mé- 
moires sur  la  construction  de  V église  Ste,-Genepiêve ;  Monumeas 
en  Vanneur  de  Louis  XF;  Traité,  de  la  construction  des  bâti- 
mens  y  Z  vol.  in«8**;  De  l'architecture  théâtrale  y  \  vol.  in-8*; 
Études    d*archite0ture;^  Projet  d'éclairage  pour  une  grande 
'ùille;  Description  historique  de  la  colonnade  du  Louvre;  Mi- 
moire  sur  l'achèvement  du  portail  de  St^-Gervais^  etc.  Il  a  laissé 
six  planches  gravées  de  sujets  de.  perspective  d'après  Piranesi, 
et  up  Temple  de  Y^nus,  d'après  le  Lorrain. 
.     PAU  DE  SAINT-MARTIN  (Alexandre),  peintre  de  pay- 
"  sages,  né  k  Mortagne ,  él.  de  Leprince  et  Yemet.  Il  a  exp. 
en  i8ûq,  Vue  prise  dans  le  parc  de  St.-Cloud  ;  Autre. des  en- 
virons de  Varennes;  Un  intérieur  d'écurie.  En  1892,  Vue  de 
la  ville  de  Falaise  au  soleil  couchant  avec  figures  ;  Yue^  dero- 
diers  et  cfiute  d'eau  ^nx  environs  de  Falaise  près  dii  tombeau 
de  Mlle.  Joli  ;  Vue  de  jardin.  En  i8o4,  Paysage  pris  aux  en' 
virons  de  Gaen  .avec  figures  et  animaux.  En  1806,  181 2  et 
18149  Pitisieurs  paysages.  -En  1810,  Yue  du  port  dè.Rouea; 
Paysages  et  diules  d'eau;  Paysage  et  animaux.  En  18171 
Yue  des  environs  de  St.-Fargeau  en  Bourgogne.  En  18191 
Yue  du  château  de  Falaise,  où  naquit  Gruillaume^le-Conqué- 
rant  ;  Paysage  et  ammanx  en  repos.  * 

PAU  DE  SAINT-MARTIN  (Pierre-Alexandre),  peintre 
de  paysages,  impasse  4^  laPoînpe^néàParis,  fils  etél.*d« 
précédent.  Parmi  les  nombreux  p^y^es  qu'il  a  exp.  au  Vf- 
R.  depuis  .181  o^  nous  citerons  :  En  1824,  Yue  de  lagraïuA^ 
cascade  de  Tendon  (Ypsges)  ;  Vue  d'une  entrée  de  l'Elysée 
Bourbon  (duch.  de^Berry),  ce  tab.  a  valu  à  l'auteur  une  m^ 
d'or;  Un paysage.des  environs  de  Paris.  En  1827,  Margot 
rite  d'Anjou  et  son  fils  tombent  entre  les  mains  des  voleur 
après  la  bataille  d'Exham.  Il  a  aussi  exp.  dans  des  galerie 
particulières  au  profit  des  Grecs,  de  la  mendicité  et  de  Ooiu* 


A  cette  .«Lesnièra  ièa  obtenu  en  1824  une  médailfe.  liaient 
atelier  et-doone  des  leçons  particulières. 

PAUL  (J.),  peintre  de  marines,  à  Yincennes.  A  expose 
au  M.  R.  i^  aux  salons  de  Lille,  Douai  et  Gambray.  Il  a  ob- 
tenu une. lae'd.  d'argent  dans  ce^  deux  dernières  villes.  Voici 
les  principaux  ouvrages  de  cet  artiste.  En  1824,  au  M.   R.^ 
Le  naufrage  de  TAriel,  sujet  pris  du  Pilote  de  Gooper.  En 
1827,  La  duchesse  d'Angoulème  à  Bieppe,  (S.  d.  A.  d.  A.).  Il 
a  peint  en  outre ,  Jesu^-Christ  apparaissant  au  inilièu  d'une 
tempête  ;  X<d jwufrage  d'Aymé  ;  et  plusieurs  autres  tableaux 
de  marines,  jBtc.  M.  Paul  tient  atelier  d'élèves  pour  le  dessin 
et  fe^MÛitare,  rue  du  Terrier,  3g,  à  Yincennes. 
PAUL  MARTIN. /%.  MARTIN. 
PECHEUX  (Benoit),  peintre  defresques,  r.  St.-Florentiu , 
i4)  né  à  Rome  en  1779,  él.  de  Laurent  Pécheux  de  Lypn. 
Deux  de  ses  tableaux  ont  été  exposés  au  Louvre,  Le  Ghrist 
sur  la  croix  ,  exp.  en  1808;  et  Sabinus  et  ^Éponine,  exp.  en 
i8to.  h  a  peint  aussi  une  Assomption  de  la  Yierge  pour  l'é- 
glise d^vetot.  ^n  oittre  iLa  exécuté  diverses  peintui*es  à  fres^ 
que,  dont  les  principales  sont  :  à  Rouen,  La  coupole  de  l'église 
tie  St.-Romain,  36  p.  de  diamètre  ;  à  l'église  de  St.-Godard, 
un  bas^i^UeT,  L'Ascension  de  J.-C.  ;  à  Yvetot,  le  plafond  de 
la  chapelle  de  la  Vierge  et  2  tableaux ,  L'Annonciation  et  la 
Coiiceplian  ;  des  bas-reliefs,  etc.  Il  a  fait  des  travaux  au  châ- 
teau des.Xuileries4dans  la  Galerie  des  Garraches,  des  trophées 
^  bronze  dans  la  salle  des  gaj*des-du-corps,  pour  le  sacre  et 
^6  mariage  de  Napoléon;  pour  celui  du. duc  de  Berry;  le 
^ptème  du  duc  dô  Bordeaux  et, le  sacre  de  Charles  X  ;  et 
^^  château  de  St.-Gloud.  Cet  artiste  remporta  le  grand  prix 
^6  peinture  à  Parme  en  1 794  ;  il  a  été  nommé  professeur 
^  l'Atadémie  ^i^yale  de  peinture  et  sculpture  de  Turin , 
^A  i^g6  ;  ntembre  de  l'Acadéinie  des  sciences  de  la  même 
^3le,.«n  i8o8;  de  l'Académie  des  sciences,  belles-lettres^ 
et  «mis  de  Rouen,  en  i8t4^  M.  Pécheux  est  auteur  d'un  ou- 
^''age  composé  de  texte  et  de  dessins,  sous  le  titre  de  Icono^ 
^%^e  mythologique  et  monumentale ,  etc. ,.  qui  doit  être  pu^ 


bliée.  Il  tient  un  atelier  chez  lui  à  l'usage  des  deux  sexes. 

PELÉE  (Pierre),  graveur  d'histoire,  Paris,  place  Hau- 
bert, 7,  né  à  Gourtedoux  pvès  Porentray,  canton  dé  Berne 
(Suisse),  él.  de  M.  Schinker.  Il  a  gravé  et  exp.  au  salon  de 
1827,  Plusieurs  vignettes  et  portraits,  d'après  MM.  Beseone 
et  Devéria,  pour  les  QE(if>res  de  Voltaire,  J.-J.  Rousseau,  etc. 

PELLETIER,  peiiître  d'intérieurs,  él*.  de  David.  Il  a 
exp.  au  M.  R.,  L'intérieur  d'une  église.  En  1808,  Vue  inté- 
rieure de  l'église  de  S  t. -Denis,  Napoléon  ordontie  le  rétablis- 
sement de  ce  bel  édifice.  En  1810,  Vue  intérieure  de  lâcha- 
pelle  basse  d'un  château  gothique^  Un  ermite  y  conduit  un 
chevalier  et  une  dame  pour  les  unir  secrètement.  En  i8n, 
Intérieur  d'une  galerie  gothique,  Une  jeune  fopime  demande 
pardon  à  son  père  d'avoir  contracté  un  hymen  secret.  En 
18 14)  Vue  d'une  galerie  en  ruine.  Des  brigands  amènent  dans 
leur  repaire  une  femme  et  son  enfant  qu'ils  ont  arrêtés.  Get 
artiste  obtint  une  méd.  en  1812. 

PELLICOT  (Louis-Alexis-Léôn  de),  peintre  d'histoire, 
de  paysages  et  de  genre,  Paris,  quai  des  Orfèvres,  46)  né  à 
Digne,  en  1787,  él.  du  baron  Guérin.  A  fait  plusieurs  tab. 
d'église  ;  Des  copies  du  portrait  du  roi  (M.  I.),  et  (M.  d.  R) 
pour  les  villes  de  .Grenoble,  Digne  et  Aurillac  ;  Un  tableau 
représentant  Cromwell  au  château  de  Windsor  ;  Des  vues  des 
monumens  antiques  de  la  France.  Il  a  exp.  au  M.  R.  en  1827, 
Le  poêle  ;  La  bonne  mère.  Il  a  aussi  exp.  à  la  S.  d.  A.  d.  A. 
de  Paris,  de  Douai  et  de  Gambray,  différens  tableaux  A  lagal 
Lebrun  en  1827,  I^'^ssai  d'un  chapeau;  Intérieur  d'une  cui- 
sine ;  Intérieur  d'une  écurie  ;  Intérieur  de  l'atelier  d'un  ton- 
nelier;  Etude  de  paysage  aux  environs  de  Nemours.  Cet  artiste 
donne  des  leçons  particuUères. 

PELLIER  (Pierre-Edme- Louis),  peintre  d'histoire  et  de 
portraits.  Paris,  r..  St. -Honoré,  35o,  él.  du  baron  Regnault« 
Plusieurs  de  ses  tableaux  ont  figuré  aux  diverses  exp.  du 
M.  R.  Entre  autres  :  en  1800,  Le  portrait  d'un  enfant  £q 
1804,  Calypso  recevant  dans  son  île  Télémaque  et  Menjlor. 
En  1808,  OËdipe  maudissant  son  fils,  (Gouv.)réexp.  en  i8i4- 


PEN 


En  1810,  Plusieurs  portraits.  En  1B149  Patrocle  remettant 
Briséis  aux  hérauts  d'armes  envoyés  par  Tordre  d'Agamem- 
jQon  ;  Ulysse  aux  jeux  de&  Pheactens  l'emporte  sur  eux;  £n 
181 7,  Un  Philoctète.  En  1827,  François  V"  armé  chevalier 
par  Bayard.  Cet  artiste  a  fait  encore  nn  Louis  XIV ,  12  p.  de 
haut,  pour  la  BibUotbèque  du  roi  ;  Un  Téléniaque,  grand 
comme  nature ,  et  un  autre ,  tab.  de  chevalet ,  le  premier 
(M.  I.)  (Musée  de  Caen))  Les  portraits  en  buste  du  Dauphin 
et  de  la  Dauphine,  (M.  I.)  (département  des  Alpes).  Cet  ar- 
tiste donne  des  leçons  particulières. 

PENAVERE  (Mlle  Anne-Antoinet|K)harlotte*£ugénie), 
peintre  de  genre  et  de  portraits,  Paris,  r.  du  Eaub.-St.-Denis , 
III,  née  à  Niort  en  1797,  él.  de  Vafllard.  Paiini  ses  princi- 
paux tableaux  qui  ont  été  ex  p.  au  M.  R.  nous  citerons  :  En 
1822,  Un  naturaliste  dans  son  cabinet;  Portrait  d'homme 
sur  .porcelaine,  d'après  PhiUppe  de  Çhampaigne.  En  1824, 
Une  fileuse  dans  un  intérieur  de  cuisine,  (S.  d.  A.  d.  A.)  ;  Un 
portrait  sur  porcelaine,  d'après  nature.  En  1826  et,  1828,  à 
Cambrai,  La  lecture  du  roman  nouveau;  et  Le  mémoire  de^ 
la  marchande  de  modesi^ces  deux^tab^  (S.  d.  A.  d.  A.  de  cette 
ville).  Elle  a  aussi  peint  une  Scène  villageoise,  (M.  duSom- 
raerard).  Mlle.  Penavère  a  obtenu  à  Cambrai  en  1826,  une 
mention  honorable  ,  et  en.i8a8,  une  méd.  de  bronze. 

PENCHAUD  (Michel-Robert),  architecte,  directeur  des 
travaux  publics  de  la  ville  de  Marseille,  néà  Poitiers  en  1775, 
él.  de  M.  Percier.  Yoici  les  principaux  travaux  qui  ont  été 
exécutés  sous  la  direction  de  M.  Penchaud  jusqu'en  i83o: 
Le  jardin  botanique  de  Marseille,  toutes  ^es  dépendances  et 
le  pont  de  pierre  contigu  ;  La  façade  du  dépôt  de  mendicité 
d'Aix  ;  La  maison  de  dépàt  d'Orgon  ;  Les  projets  de  restau- 
ration de  l'hôtel  delà  préfecture  des  Bouches-du-Rhène,  exé- 
cutés par  M.  Afichaud;  L'église  majeure  de  St.-Remy;  La 
maison  d'arrêt  de  l'arrondissement  de  Marseille  ;  La  grande 
caserne  de  la  gendarmerie  de  cette  ville  ;  Lé  temple  des  pr6- 
testans  à  Marseille  ;  Le  palais  de  justke  de  Draguignan  ;  Le 
grand  hospice  construit  sur  la  rade  de  Marseille  pour  le  tt'ai- 


P£R 


temeiit  de  la  fièvre  jaune  ;  L'abaitok*  dç  TarascoA  ;  Le  ^^akûs^i^ 
derlacour  rqyale  et  d^  tribunaux- à.  Aix;  La  maison  de  jus — «. 
ticetla  département  à  Aix  ;  L'arc  de  triolnj^e  élevé  pour.I^^ 
ville  de  Marseille  en  rhonneur  du  Dauphin  ;  La  grande  fon< — 
tairte  jaillissante  de  la  place  Royale  et^^Ue  de  la  place  Mon^^^ 
thion  à  Marseille  ;  Le  pavillon»  principe  d'entrée  du  isoli^ft^ 
royal  de  Marseille  ;  Tous  les  émbettiâsemeqs  exécutés  da^i^ 
cette  viDe  depuis  i8o3  ;  La  porte  majei^rë  et  les  agrandisse- 
mens  du  Lazatet  ;  Totis  les  travaux  maritimes 'â^ieadâBS^ 
cet  établissement;  La  chapelle^ du  port  Bieudonné.  fni^ 
pendamment  de  ces  ty avauix  M»  Pencbaod  a  fait  'exécuter  uo 
grand  nombre  d'^tabUssemens  particuliers  ;  pous  nous  som- 
mes-bornés à  cinsr  les  prificipaïax  ordonnés  par  le  gouverne- 
ment et  par  le$  communes.  Il  a  exp.  au  M.  R;  les  plans, 
coupes  et  détails  des  fouilles  exécutées  en  1810  par  ordre  du 
M.  L  et  aux  Irais  du  gouvernement  pour  rendre  tm  auûfte 
exact  de  la  situation  de  la  Maison  carrée  de  Nimes  ;  et  pians, 
coupes,  élévations  et  détails  d*un  projet  de  t&atSixxrGaiûmS 
monument  antique  approuvé  par  le  ministre.  Le  liQiiitiormaQt 
trente  feuilles  de  dessin  et  un  mémoire •expKcàtff^Tiiiéposés 
aux  archives  dé  l'Académie  des  Inscriptions  et  belles4ettres. 
Il  obtint  un  prix  du  M.  I.  pour  une  colonne  départementrie. 
Un  prix  lui  fut  décerné  en  i8qo  par  la  Société  d'agriculture 
de  Paris,  pour  projets  de  fern^  et  de  bàtimens.  ruraux.  Une 
collection  métallique  des  grands  homines  lui  fut  décernée 
par  le  ministre  pom*  récompense  de  fouilles  et  restaurations 
de  monûiliens  antiques  en  1818;  il  a  reçu  une  méd.  d'or  de 
l'Institut,  pour  mémoires  sur  les  antiquités  nationales  tn 
1824*  Enfin  il  a  obtenu  diverses  mentions  honorables  dans 
lés  Mémoires  de  l'Académie  des  Inscriptions  et  belles-lettres. 

PËRCIER  (Charles),  architecte,  auLoUvre,  bureau*  des  , 
bâlimens,  ^,  né  à  Paris  vers  1774*  ^  ^  presque  toujours  été 
associé  à  tous  les  travaux  exécutés  par  K.  Fontaine  {voytt^ 
nom  au  Suppléoieut) ,  son  aihi  d'enfance  et  son  collègue,  qiû 
était  avec  lui  architecte  de  l'em^reur  Napoléon.  MM.  P^r- 
cier  et  Fontaine  ont  exécuté  ensemble  l'arc  de  triomphe  cjà 


-/ 


PER 


lëcore  la  place  du  Carrousel  \  les  tvavaux  d'achèvement  et  de 
restauration  qui  ont  été  faitd  au  Louvre  et  aux  Tuileries  ;  en- 
suite ils  ont  construit  le  magnifique  escalier  du  Musée  ;  enfin 
Le  gouvernement  impérial  n'a  rien  fait  faire  de  grand  et  de 
magnifique  qui  n^eût  été  confié  à  ces  deux  architectes.  Ils 
ont  publié  de  compagnie  :  Description  des  cérémonies  et  fêtes 
qui  ont  eu  lieu  à  V occasion  du  mariage  de  C empereur  Nt^léon 
a9€c  Murie^Louise  y  i8io,  i<i-folio  avec  pi.  ;  Choix  des  pkts 
belles  maisons  de  plaisance  de  Rome  et  de  ses  environs  y  i8ioet 
ittiS,  in*folio;  Recueil  de  décorations  intérieures  pour  tout  te 
qui  concerne  l'ameublement  y  iSiià.  M,  Percier  dessine  avec 
précision  et  élégance  les  détails  deTarcfailecture.  Il  est  mem- 
bre de  rïnstitut,  Académie  des  beauX-arts;  du  conseil  des 
bàtimens  civils.  lia  été  nommé  chevalier  de  l'empire  et  offi^ 
cier  de  la  Légion-d'Honneur. 

PERDOtJX  (Joseph),  graveur,  Paris,  impasse  des  feuil- 
lantines, 14*  né  à  Orléans  en  175g,  él.  de  Joseph  Cotny.  A 
cdntribué  à  la  gravure  des  jilanches  de  la  Carte  des  chasses  du 
roi^  sous  la  direction  de  M.  Bertliier  père,'  depuis  1788  jus- 
qu'en 1 792 ,  à  l'hôtel  de  la  ^erre  à  Versailles  ;  et  à  celles 
des  grandes  planches,  Fues  <:^'J/a//^,  dessinées  par  M.  Bajetti, 
pour  faire  suite  aux  plans  des  campagnes  d'Italie,  au  dépàt 
delagij^erre,  àè  i8o5à  18152.  A  coopéré  aux  gravures  du 
Voyage  d'Espagne^  publié  par  M. le  comte  Delaborde  ;  à  celles 
Des  jardins  deJFrance^-pxibl,  par  le  méine  et  M.  Clément 
Bourgeois;  à  celles  &e  La  suite  de  paysages  ^fvlA,  par  Lan* 
don  ;  à  celles  de  La  suite  des  vues  et  fabriques,  par  M.  Clément 
Bourgeois  ;  à  celles  des  Monùmens  de  France^  publ.  par  M.  le 
comte  Delaborde.  Cet  artiste  est  inventeur  d'orne  mécanique 
propre  àfsdre  les  ciels ,  les  fonds  et  à  teinter  les  plans. 

PEREE  (Jacqùes-Louis),  graveur  dessinateur ,  r>  de 
Seine,  36,  né  dans  le  département  de  l'Oièe  en  1 769,  â.  dé 
MM.  Kimby  et  Regnault,'  a  suivi  aussi  les  cours  de  l'Acàdé* 
Uiie  royale  et  du  dépôt  général'  de  la  guerre.  On  a  de  Itii  plu- 
sieurs planches  jdans  l'ouvrage  sur  les  Monumens  français  inè^ 
ciits  pour  servie  à  l'histoire  des  artSy  costumes^  etc.  Qudque^^ 


^30 


PER 


uoes  même  ont  vaTu  à  l'aifteur  une  médaille  d'or  en  18:14.  ^^ 
a  gi'avé  plusieurs  sujets  pour' lé  grand  ouvrage  de  la  commis» 
sion  d'Egypte  i  ^         ' 

PÉMGNÔN  (  Alelis-Nicôlas  ) ,  peintre  d'histoire ,  de 
genre,  de  paysages  et  de  portraits,  r.  St.-Honoré,  286,  et  son 
atelier  r.  du  Fâub. -Poissonnière,  14»  né  à  Paris  en  1785, él. 
de  Giiodet.  Plusieurs  de  ses  tableaux  ont  figuré  aux  exp.  du 
M*.  R.,  entre  autres  :  En  i8i4,  Un  intérieur.  En  181 7,  An- 
nibal  €arrache  et  le  Josépin,  (S.d.  A.  d.  A.  de  Paris).  Eu 
'181^)  Le  Tasse  reçu  par  les  prdinaux  Aldobrandini.  En  1822, 
Une  scène  de  corps-de-garde  ^  costumes  du  16^  siècle,  (S.  d. 
A.  d.  A.  de  Lille);  Vue  prise  aux  environs  de  Paris.  En  1824, 
Michel- Ange  apportant  le  bras  d'un  Gupidon  qu'ail  avait 
sculpté  et^fait  enterrer ,  ces  tableaux  ont  aussi  été  exposés  à 
Douai  et  à  Lille,  le  dernier  a  figuré  à  l'exp.  de  i83oauLax. 
M.  Pérignon  a  obtenu  une  méd.  d'or  en  18.24;  ^^^  d'argent 
à  Douai  en  1825,  et  une  de  bronze  à  Lille  même  année.  Cet 
artiste  est  commissaire  expert  des  Musées  royaux  depuis  1816. 
PERIGNON  (Félix),  peintre  de  portraits  et  de  genre, 
r.  Bourbon-Villeneuve,  7,  né  fe  i5  mars  1808  à  Paris,  él.  et 
fils  du  précédent  et  de  MM.  Gros  et  Horace  Vernet.  M.  Péri- 
gnon se  livre  conjointement  avec  M.  René  Debay  à  Texper- 
tise  des  anciens  tab.  aux  ventes  publiques  et  à  la  restaufation 
de  ces  mêmes  tableaux. 

PERIN  (Alphonse),  peintre  d'histoire  eU^e  paysages,  ne 
à  Paris  en  1798,  él.  de  M.Guérin.  Il  a  exposé  au  Louvre  en 
1827,  Un  paysage  i-éprésentant  la  Samaritaine  ;  Femme  de 
Genzano  avec^on  enfant  ;  Une  sainte  famille,  (M.  I.)  (cathé- 
drale de  Fréjus),  ce  tab.  a  valu  à  son  auteur  une  méd.  d'or. 
Cet  artiste  a  obtenu  en  182 1,  au  concours  de  l'Institut,  une 
mention  honorable  ;  il  a  remporté  aussi  une  méd.  d'argent 
au  premier  concours  pour  le  paysage  historique.  M,  Périn 
visite  en  ce  moment  l'Italie. 

•  PEKLEl^  (MHe.  Aimée),  peintre  sur  pocelaine,  r.  Groix- 
des-^Petits-Champs,  487  née  à  Paris,  él.  de  Mme.  Joquotot. 
Cette  demoiselle  a  exp.  au  M.  R.  en  i8a4î  Plusieurs  portraits 


PER 


BUT  porcelaine,  tels  que  ceux  de  Talm£i  «  d'après  Picot  ;  (le 
iMlle.  Mars,  d'après  Gérard  ;  du  régent  Philippe  d'Orléans, 
d'après  Largilllère  ;  la  ducb.  de  LonguevSlle,  d'après  P)i.  de 
Cbampaigne.  Eu  1827  ,  Le  portrait  de  Tiercelin,  d'après  na* 
ture ,  sur  porcelaine. 

PERNOT.  (François-Alexandre),  peintre  de  paysages, 
Paris ,  r.  St.^Honor4  >  332,  né  à  Yassy  (Haute«-M arne]  en 
1793,  él.  de  M.  Bertin.  II  a  exposé  ai;  M.  R.  les  tableaux  ci- 
après  :  En  1819,  Le  pqnt  de  St. -Maurice  dans  le  Valais ,  £^ 
Cet  de  lune>  5  p«  (M.  d. R.)  (cliâteau'de Fontainebleau);  Vue 
du  château  de  Joinville  tel  qu'il  ét^it  en  i54o)  (d.  d'O.).  En 
1822,  Les  fossés,  de  Vincennes  en  i8i5,  6  p.  (M.  d.  R.)  (châ- 
teau de  Versailles)  ;  Paysage  effet  de  neige,  site  delà  Pologne, 
rappelant  un  trait  de  bienfaisance  du  roi  Stanislas,  3  p.  (S. 
d.  A.  d.  Â.  de  Lille);  Vue  d'un  escalier  qui  conduit  à  l'église 
du  Mont-Valèreà  Sion  dans  le  Valais.  £n  1824,  U^e  vue 
prise  dans  Içs  montagnes  d'Ecosse  (ducfaesse.de   Serry), 
lithographiée  par  Beroy  pour  la  collection  de  la  galerie  de 
cette  princesse  ;  Marins  sur  les  ruines  de  Garthage,.  paysage 
historique,  8  p.  (M.  le  générai  Montailleur)  ;  La  c^^apelle  de 
Guillaume  Tell  sur  le  lac  des  quatre  cantons ,  eifel  de  lune 
(duch.  deDan|as)  ;  Château  de  Bayard,  effet  de  neige;  Gliâ- 
teaulÉi  sir  de  Joinijuille ,  soleil  couchant;  Vue  de  la  vallée  et 
du  viuage  de Domremy ,  patrie  ^q  Jeanne  d'^rc  (ces  4  t^b* 
à  Mme.  la  comtesse  R.  de  D.).  En  1827,  Vue  prise  sur  les 
bords  du  Rhin  >,  dessin  à  la  seppia  ;  Une  vue  d'Abbotsford 
ré&idence  de  sirWalter  Scott  (M.  Jordan)  ;  Une  vue  générale 
d'Edimbourg  et  du  pillais  d'Holy-Rood  habité  par  Charles  X, 
4  p.  6  p.  (M.  le  vicomte  de  la  Rochefoucault).  Depuis  cette 
exp.  il  a  terminé  Les  vues  pittoresques  de  V Ecosse  ,  ouvrage 
composé  de  60  dessins  lit.  par  divers  artistes.  M.  Pernot  a  fait 
en  1818,  1820, 1823, 1824, 1826  et  1828,  divers  voyages  en 
Suisse,  dans  les  montagnes  des  Vosges,  en  Angleterre  et  en 
Ecosse,  en  Belgique  et  sur  les  bords  du  Rhin  ,  dans  lintérèt 
de  l'art.  Les  diverses  récompenses  obtenues  par  cet  artiste  sont  : 
Une.méd.  d'or  à  l'exp.  de  1822,  une  méd.  d'argent  à  l'exp.  de 


PERi 


Lille,  même  atmëe  ;  en  t8a5,  ime)épîhgle  cte  diamans  ^'i 
reçue  de  la  part  de  Charles  X,  pour  un  des.de  là  YuedTdiv^. 
bourg,  la  m^me  anne'e  une  ntéd.  de  bronze  à  l'exp.  de^'Docta/. 
en  1828-,  une  mention  honorable  à  celle  de  Gambraj.  M.  Per- 
not  tient  un  atelier  d'^èves  et  donne  des  leçons  particuliëm. 

HERON  (Louis-Alexandre),  peintre  d'histoire,  r.  de 
VAbbaje,  3,  né  à  Paris  en  1776,  el. *de  David.  On  citera 
de  ses  tableaux  :  Un  bev^er  pleurant  sur  la  tombe  de  son  ami, 
effet  de  lune  ,  fig.  grande  comme  nature ,  exp<  au  M.  R.  en 
1802  ;  La  paix  alimente  les  sciences  et  les  arts ,  allégorie,  fig. 
grande  comme  nature ,  em  1806;  Le  massacre  des  Innoceos, 
12  p.^de  k>i>g,  fig.  demi-hatùre,  en  1819;  Un  St.  Jean, 
gr.  con(ime  nature,  en  t822  ;  Vision  de  St.  Jean  Gfarisostôme 
donnant  la  commiyiion,  i5  p.  de  haut,  id.  et  r824  (?•] 
(église  Sti-Merry).  Oii  citera  aussi'  L^  i*ésurrection  de  Jésus- 
Christ,  10  p.  d«  haut  (P.)  (église  de  Paris);  Une  gtmit 
composition,  au  lavis ,  représentant  La'  mort  de  César.  Cet 
artiste  est  professeur  à  l'école  royale  de  dessin. 

HSRRIN  (Jean-Charles-Nicâiàe) ,  peintre  d'hiisbire ,  r. 
de  ITEcol»  de  Médecine ,  5 ,  né  à  Part»  en  1 754 ,  él.  de  Doyen 
et  Buramau.  Ses  principaux  tableacCx ,  dont  plusieurs  ont  fi- 
guré aux  diverses  exp.  du  M.  R.,sont  :  En  L787,  Cjannipc 
sacrifié  aii  pied  de  l'autel  de  Bacchus  pSd*  sa  fille ,  p^h'esse 
du  temple ,  ï2  p.  sur  9,  qui  le  fit  agréer  à  l'Académie  (Mu- 
sée de  Lyon  ;  La  piété  filiale  :  Une  fille  alaîtant  sa  mère  con- 
damnée 4  mourir  de  faim,  6  p.  sur  4  (en  Angleterre) ;  An- 
toine ,  espérant  revoir  Cléôpàtre,  se  laisse  panser  sa  blessure, 
6  p.  sur  4  (en  Russie).  En  1 789 ,  -La  mort  de  Sénèque ,  10  p. 
(M.  d.  R.)  ;  La  mort  de  la  Vierge  ?  12  p.  sur  6 ,  donné  par 
le  roi  aux  Chartreux  r  maintenant  au  château  d^  Versailles; 
Thésée  déplorant  la  mort  de  son  fils  (S.  d.  A.  d.  A.).  En 
1799 ,  Un  sujet  tiré  de  Lucrèce ,  représentant  Tétat  priimlif 
de  l'homme ,9 P*  sur  6  (Gouv.) ,  a  été  vu  pendant  plusieurs 
années  au  château  de  Versailles.  En  iSqf  ,  Phâon  transforme 
en  jeune  homme  par  Yén^is  ;  Socrate  surprenant  Alcîbiadé 
entre  les  bras  de  là  Volupté.  En  ï8b2,>  Cyrus  condamne^ 


^ 


PER 


périr  par  Tordre  d'Astyâges,  troisièine  roi  deâ  Mèd^;  ee 
t:ableau  fût  un  prix  d'encouragement  (au  château  de  Yersàil* 
les).  En  i8o4,  L'Assomption  de  la  Vierge,  12  p.  sur  9(ca- 
-thédrale  de  Montpellier)  ;  Socrslte ,  dans  sa  prison  y  'engage 
ses  amis  à  éloigner  sa  femme  et  son*  enfant,  afin  de  ponvoir 
<^on verser  librement  avec  eux  (M.  Bachelier  fils);  Portrait 
d'an  homme  de  lettres  observant  la  nature  au  sommet  d'Un 
des  rochers  de  la  Gorge-Sanadoir.  En  1806,  La  France,  ap- 
puyée par  la,reUgion,  consacre  àNotre-Dame-de-Gloire  lesdra-^ 
peaux  pris  sur  Fenneroi  ;  'commandé  pour  la  chapelle  deNa* 
poléon,  aux  Tuileries.  En  1808,  La' tempête,  tiré  de  Gcssner, 
çp.  sur  7;  Hector  reprochant  à  Paris  son  inaction.  En  1810, 
Portrait  en  pied  du  maréchalLannes,  commandé  pour  hi 
salle  des  maréchaux  (Gouv.).  En  1819',  Sujet  tiré  des  travaux 
d'Hercule  :  Cygne,  fils  de  Mars,  s'opposant  au  passage  du 
fils  d'Alcide  sur  le  point  de  terminer  ses  travaux ,  est  poni 
de  sa  témérité,* I A  p.  6  po.  sur  9 p.  6  po.  En  iSiza ,  -Dévoue*- 
menl  des  femmes  Spartiates ,  7  p.  sur  4*  M.  Perrin  a  obtenu 
en  1800  une  méd.  d'or  que  lui  a  méritée  son  Assomption  de 
laYierge.  En  i8e6,  il  (ut  nommé  directeur  de  l'école  gra-^ 
tnite  dé  mathématiques  et  de  des$in  ;  il  est  ancien  membre  de 
l'Académie  royale  de  peinture. 

fERROT  (Antoine-Marie) ,  peintre  de  paysages  ,  vues 
intérieures  de  ville ,  r.  des  Messageries,  ^  etr.  du  Paradis^ 
Poissonnière  ,  ^,  né  à  Paris  en  1787  ,  él.  de  Watelet  et  de 
Michalon.  A  exp.  au  M.  R. ,  en  1824,  Une  vue  de  Cîvita-*- 
Gastellana,  36  po.  sur  '28.  En  1827,  Une  vue  de  la  ville  de 

Me&sîne ,  4  P*  ^  P^'  ^^^  ^  P«  ^  P®-  î  Une  vue  du  Pont-Neuf 
à  Paris,  4  P*  sur  32  po.  Il  a  aussi  exp.  en  1826 ,  à  la  galerie 
Lebrun ,  Un  paysage,  étude  d'après  nature  à  la  Riccia ,  près 
de  Rome.  H  a  peint  en  outre  Une  vue  de  Clisson ,  4  P*  sur  3 
p.  4  po.  (duchesse  de  Berry). 

PERROT  (Jean-Simon-Narcisse),  graveur  en  taille- 
douce,  Paris,  r.  des  Mathurins-St.-Jaeques ,  10 ,  né  le 
a5  juin  1796  à  Soncôurt  (Haute-Marne) ,  él.  de  son  père..  Cet 
artiste  s'occupe  principalement  de  ta  taille-douce  et  dû  poin- 


{ 


PER 


tillé$  il  grave  l'estampe,  l^vigpeUe  et  Thilstoire  naturel! 
il  lithographie.,  tient  atelier  et  donne  des  leçons  de  peintu 

PERROT  (Victor) ,  peintre  en  miniatures ,  r.  Neui 
St.'£tienne^Bonne-NouveHe  ,  i5,  né  à  Toulouse  en  171 
11  a  publié  une  suite  de  lithographies  qui  a  pour  titre  :  Ge 
ne  des  Saints ,  d'après  les  chef-d'oeuvres  des  grands  maitt 
Cet  artiste  donne  des  leçons  de  miniature  et  de  dessin  en 
thograpkie.  • 

PERSUIS  (Louis-Luc  Lois  EAU  de),  musicLen-comp 
siteur,  né  à  Metz  en  1769  9  et  mort  à  Paris  en  1819 ,  ^^^  ^ 
du  maître  de  musique  de  la  cathédrale  de  Metz.  Yoici  l( 
ouvrages  de  ce  compositeur  :  Au  théâtre  Montansier  :  Estell 
3  actes ,  1^793*  Au  théâtre  Feydeau  :  Lanuite^agnole,  2  a 
tes;  Phanor  et  Angela,  3  actes,  1798;  Au  théâtre  Favarl 
FannyMorna ,  3  actes,  1799;  Le  fruit  défendu,  i  acte,  180c 
Marcel,  i  acte,  1801.  A  l'Opéra  :  Léonidas,  3  actes,  av 
Gresnick ,  1 799  ;  Ghant  de  victoire  en  l'honneur  de  Napoléo 
1806;  L'inauguration  de  la  victoire^  avec  M.  Lesueur,  180 
Le  triomphe  -de  Trajan ,  3  actes,  avec  le  jnême ,  1807  ;  Jér 
salem  délivrée ,  3  actes ,  181  a  j  Chant  français ,  1814  ;  L'hc 
reux  retour,  avec  MM.  Berton  et  Kreutzer ,  18 1 5  ;  ,Les 
rivaux  ,  18 16*  Il  a  fait  pour  le  même  théâtre-  la  musiqi 
plusieurs  halle ts  :  Ulysse ,  3  actes ,  1807  ;  Nina,  2  actes^j 
L'épreuve  villageoise ,  i8i4  ;  Le  carnaval  de  Venise,  3. 
avec  M.  Kreutzer,  i8i6>  etc.  Deux  opéras  de  Persuii 
pas  été  représentés  ;  ce  sont  :  La  vengeance ,  et  Honim^ 
dames.  Il  a  composé  beaucoup  de  morceaux  détachéi 
autres  Le  passage  de  la  mer  rouge ,  motet  qui  fut  e: 
concert  spirituel  en  17.91.  Persuis  a  été  successivei 
fesscur  de  première  clause  au  Conservatoire ,  par  voij 
cours  ^  en  1,795  ;  musicien  de  la  chapelle  du  premii 
puis  de  l'empereur  Napoléon  ;  professeur  à  l'écoh 
en  i8o4  ;  l'un  des  maîti^es  et  .chefs  de  la  scène  à  V\ 
180S  à  1810;  men;ibre  du  jury  de-lecture  en  i8< 
premier  chef  d'orchestre  en  1810;  inspecteur  g< 
musique^  de  i8i4  a  1816;  enfin  directeur  du 


*  Académie  royale  de  musique  et  du  théâtre  Italien ,  de.  i8i  J 
L  1819.  Il  était  en  même  temps  maître  de  chapelle  du  roi 
Louis  XVIII,  surintendant  honoraire  et  survivancier  de  la 
LXiusique  de  ce  prince ,  chevalier  de  St.-Michel ,  etc. 

PETIT  (Jean-Louis) ,  peinti-e  de  paysages  historiques , 
f-  de  Seine-St.-Gennain ,  16,  né  à  Paris  en  1798  ,  élève  de 
IVIandevare  et  de  M.  le  baron  Regnault.  Les  tableaux  qu'il  a 
e:xp.  au  M.  R.  sont  :  En  1822  ,  Une  fête  à  Diane,  pays,  hist., 
3  p.  ;  Le  moulin  des  prés  à  la  Glacière,  près  Geniilly.  En 
18^49  Anthénor  délivrant  Lasthénie  d'un  taureau  furieux, 
pays,  hist.,  5p.  sur  3p.  6po.  (M.  le  comîe  de  Solages  ,  à 
Toulouse)  ;  Intérieur  de  forêt  :  La  rencontre  du  Petit  chape-  ., 
ron  et  du  seigneur.  En  1827,  Le  combat  de  Roland  le  furieux 
^t  de  Rodbmont,  pays.  hist. ,  6  p.  sur  5  (M.  le  vicomte  de 
Solages ,  à  Alby)  ;  Vue  prise  sur  la  route  d'Alby  à  Rabas tiens, 
^tude  d'après  nature,  4  p«  id.  ;  Vue  prise  dans  la  vallée  de 
Valmond,  près  Fécamp,  en  Normandie.  En  18 19,  la  S.  d. 
A.  d.  A.  lui  a  acheté  une  marine  où  l'on  voit  Une  barque 
échouant  sur  des  rochers  par  une  marée  montante ,  et  une 
Î^Une  fille  mourante  aux  pieds  de  son  père  qui  lui-même  est 
pi^ès  d'être  englouti  par  la  mer  ;  ce  tableau  fait  partie  de  la 
Scierie  Giroux  ;  Une  autre  marine ,  clair  de  lune ,  une  bar- 
bue appareillant  à  Honfleur  (M.  Brulon)  ;  Un  moulin  dans  la 
^^llée  de  Valmond ,  près  Fécamp  (M.  le  chevalier  St.-Au- 
^^n).  Plusieurs  de  ses  tableaux  figurent  dans  les  cabinets  de 
^Al.  Moyon,  Giroux,  Susse,  Beaubeuf  et  Brulon,  et  sont  des  • 
^^ës  à  la  location.  M.  Petit  a  obtenu  à  Toulouse  deux  méd.; 
^  première  en  1826,  la  seconde  en  1829;  et  une  méd.  en 
^^^oiize  en  1829,  à  Douai.  Cet  artiste ,  professeur  de  dessin  au 
^^llége  royal  Stanislas ,  tient  un  atelier  pour  les  amateurs 
^*^  clonne  au- dehors  des  leçons  particulières. 

PETIT  (Louis-Marie) ,  peintre  de  genre,  r.  Pavée- St. - 
^ïàâré-des-Arcs ,  5,  né  à  Fontainebleau. en  1784,  él.  deDa- 
^^4  et  de  M.  Moitte.  Outre  plusieurs  miniatures  et  dessins  à 
■  ^^uareUe ,  il  a  exp.  au  M.  R. ,  en  i8i4  ,  L'écoher  suivant 
^^  arts.  En  1819,  Intérieur  d'une  école  de  dessin.  En  i8a2, 


Fête  à  Diane ,  paysage  ;  Le  moulin  des  Près  ,  à  la  Glaciè 
près  Gentilly.  En  i83o,  au  Lux. ,  Intérieur  d'un  atelier- 
peinture  ;  Vue  de  la  rotonde ,  des  terrasses  et  du  Muse'c^    ^ 
Luxembourg  ;  Vue  de  la  porte  du  midi  de  l'église  St.-Pi&»-y^ 
près  Londres  (aquarelles) ,  etc.  Cet  artiste  tient  atelier  d"*  élè- 
ves pour  le  dessin  et  la  peinture  ;  il  fait  un  cours  de  perspec- 
tive à  r  usage  de  ces  arts  et  donne  des  leçons  particulières. 

PETIT  (Pierre-Joseph) ,  peintre  de  paysages ,  e'ière  de 
Hue.  Il  aexp.  au  M.  B..  plusieurs  paysages  qui  sont  :  £0 
1800 ,  Vue  des  ruines  de  la  porte  St.-Jean ,  à  Rome  ;  Vue  du 
cbemin  de  chasse  dans  la  forêt  de  Fontainebleau.  En  1801 , 
V4e  de  Rome.  En  1802  ,  Vue  des  cascatelles  de  Tivoli  ;  Vue 
des  environs  de  Montmeillan.  En  1806  et  1810 ,  Vues  dlta- 
lie.  En  1808,  Une  allée  dans  la  forêt  de  Fontainebleau,  peinte 
sur  porcelaine.  En  1819 ,  Vue  du  château  et  du  pont  Saint- 
Ange  ,  à  Rome. 

PETIT  (Louis-Michel),  graveur  en  médailles  et  sta- 
tuaire ,  r.  -d'Enfer,  62 ,  né  à  Paris  en  1 790 ,  él.  de  M.  Cartel- 
lier.  A  fait  une  grande  médaille  à  l'occasion  de  l'achèvement 
du  palais  de  la  Bourse,  à  Paris ,  3o  lig.  ;  elle  fut  mise  an 
concours  en  1828  par  le  préfet  de  la  Seine,  et  M.  Petit  a 
remporté  le  prix  sur  un  modèle  de  cire  de  10  po.  ;  délie  du 
monument  de  Louis  XIV  pour  la  ville  de  Caen  (M.  I.)  ;  Celle 
de  la  chapelle  expiatoire  ,  rue  d'Anjou ,  à  Paris  (M.  d.  R.)  ; 
Une  collection  de  médailles  à  l'usage  des  prix  pour  les  col- 
lèges ;  Huit  médailles  pour  la  collection  des  grands  hommes 
français  ;  le  cadre  renfermant  ces  diverses  médailles  a  été 
exp.  aii  M.  R.  en  1824  ;  Pour  la  chapelle  de  la  rue  du  Tem- 
ple (P.) ,  Deux  statues  de  6  p. ,  représentant  la  Foi  et  l'Espé- 
rance, qui  ont  aussi  été  exp.  au  M.  R.  en  1824  ;  à  cette  exp- 
figurait  encore  le  buste  qu'il  a  fait ,  en  marbre,  du  maréchal 
duc  de  Trévise  ;  il  a  exécuté  plusieurs  groupes  en  bronze,  en- 
tre autres  un  de  2  p.  ;  Jupiter  endormi  dans  les  bras  de  Ju- 
non.  M.  Petit  a  concouru  en  ï83o  pour  la  médaille  votée p^ 
la  Chambre  des  députés. 

PETIT ^ JEAN  (Mme.  Marie-Antoinette,  née  Triuo- 


lrt)  ,  peintre  de  genre  ,  à  Lyon,  née  datts  cette  ville  en  1 796. 
Ses  principaux  ouvrages,  qu'on  a  vus  anni  exp.  du  IVl.  R.  et  à 
celle  de  la  S.  d.  A.  d.  A.,  à  Lyon,  Lille  et  Douai,  ont  été  presque 
tous  acquis  par  cette  Société.  Nous  citerons  :  La  belle  au  bois 
dormant ,  i5  po. ,  exp.  à  Lyon  en  1822  ;  La  jeune  femme  soi- 
gnant son  mari  et  son  enfant,  3o  po: ,  ex^.  auM.  R.  en  i8!^4' 
Les  premiers  exploits  d'un  chasàeur ,  36  po. ,  exp.  en  1827 
(Musée  de  Lyon).  On  a  encore  de  cette  dame  :  Le  repos 
d'une  jeune  Savoyarde,  20  po.  ;  L'examen  du  catéchisme  , 
3o  po.  ;  Triste  retour  d'une  nourrice ,  io  po.  ;  Deux  Savoyar- 
des endormies  sur  la  lisière  d'un  bois ,  25  po.  Mme.  Petit- 
Jean  a  obtenu  une  méd.  d'or,  à  Paris,  au  salon  de  1824,  et 
deux  méd.  d'argent  en  1827  ,  l'une  à  Douai  et  l'autre  à  Lille. 
Elle  donne  des  leçons  particulières  et  tient  chez  elle  un  ate- 
lier de  peinture  et  de  dessin  pour  les  dames. 

PETIT-RADEL  (Louis-François) ,  architecte ,  né  à  Pa- 
ris en  1740 )  et  mort  en  1818,  était  él.  de  de  Wailly.  lia 
exp,  au  M.  R. ,  en  1800  ,  Vue  intérieure  d'un  temple  égyp- 
tien ;  Vue  d'une  galerie  précédant  une  naumachie  ;  Destruc* 
tion  d'une  église ,  style  gothique,  par  le  moyen  du  feu.  En 
1806 ,  Dessins  et  plans  de  l'église  de  la-  Madeleine ,  rendue 
au  culte.  Il  dirigea  la  construction  du  palais  Bourbon ,  et  fut 
architecte  en  chef  de  l'aiieien  hôtel  du  trésor  royal  et  de  l'a- 
battoir du  Roule.  Il  a  jinblié  :  Projet  pour  là  restauration  du 
Panthéon  (  Ste-Geneviève )  ;  et  Recueil  de  ruinesd' architecture , 
gravé  par  lui-même  et  d'après  ses  desf;ins.  II.  avait  été  archi- 
tecte-expert-juré du  roi ,  et  il  fut  depuis  inépecteur  général 
des  bâtimens  civils  et  membre  du  jury  de  l'école  d'architec- 
ture ,  etc.  ' 

PETITOT  (Pierre) ,  statuaire  ,  Pari« ,  i^.  de  l'Est,  3 ,  né 
à  Langres*  Il  a  exp.  au  M.  R. ,  en  1800 ,  Tofnbeau  sur  lequel 
Une  mère  pleure  soii  fils ,  groupe  en  mari^re.  En  1801 ,  Buste 
Qn  marbre  du' pritice  Eugène  (pour  la  galerie  des  consuls)  ; 
Artémise  ou  L'amour  conjugal;  L'Innocence  surprise  par 
l'Amour,  bas-rélief  ;  Anacrécâi  chantant  une  ode  à  Vénus  , 
id.  En  1802 ,  La  Goncoifde  (pi ix  d'encouragement).  En  18049 


PET 


Buste  de  François  Groizier  (Gouv^.)*  ^^  1806,,  Le  (renie  fn 
çais,  en.  plâtre.  En  181 2,  La  mort  de  Pindare.  En  181 4^2 
L'Amitié ,  la  Guerre  et  la  Victoire  ;  L'Histoire  et  la  Paix  ;  L^J 
trionipbe  de  Bacchus  et  d'Ariane.  En  1817  ,  Loiijs  XVIi;;;^ 
acceptant  la. Charte,  dessin  allégorique.  En  1819 ,  Statue  .^^ 
marbre  de  Marie-Antoinette  (M.  I.)  ;  Groupe  de  Ghidéric^  ç^ 
Néliza. 

PETITOT  (Louis),  statuaire,  r.  de  l'Est,  7,  fils  da 
précédent ,  né  à  Paris  en  1 794 ,  él.  de  M.  Cartelier.  Ses  prin- 
cipaux .ouvrages  exp.  au  M.  R,  sont:  En  1819,  Ulysse  chez 
Alcinoùs,  roi  des  Phéaciens,  statue  en  marbre,  6  p.  6po. 
(Gouv.)  (au  château  de  Fontainebleau)  ;  Un  jeune  chasseur, 
blessé  par  un  serpent ,  porte  la  main  à  sa  blessure ,  réexp. 
en  1824  (Musée  du  Lux.).  En  1822,  St-.  Jean  Tévangéliste 
(P.)  ;  Buste  colossal  en  marbre  de  Claude  de  Forbin^cbef 
d'escadi:e  (M.  d.  B.)  (au  château  de  Fontainebleau).  En  iSaif) 
Apollon  recevant  l'hommage  des  Beaux- Arts  (M.  d.  B.);  Mi- 
nerve présidant  aux  récompenses  accordées  aux  Arts  (M<  d. 
R.);  ces  deux  bas-reliefs,  10  p.  sur  5,  décorent  le  palier  du 
grand  escalier  du  Musée  ;  Le  martyre  de  St.  Maurice ,  sta- 
tue (P.)  ;  Capitulation  du  général  Ballesteros  à  Campiilo,  bas- 
relief  destiné  à  décorer  l'arc  de  triomphe  du  Carrousel  (M. 
d.  R.)*  Fn  1827  ,  Louis  XIY ,  statue  colossale  en  bronze  pour 
la  ville  de  Caen ,  commandé  par  cette  ville  ;  L'Abondance , 
statue  de  1 1  p.  qui  doit  être  exécutée  en  marbre  pour  la  dé- 
coration d'un  des  quatre  piédestaux  extérieurs  de  la  Bourse 
(P.).  Il  a  aussi  exp.  au  Lux. ,  en  i83o,  Une  petite  statue  ea 
marbre  représentant  Un  génie  héroïque ,  dédiée  aux  héros 
de  juillet  i83o  ;  elle  foule  aux  pieds  la  Tyrannie.  Il  a  fait  en 
outre  Un  œil-de-bœuf,  exécuté  au  Louvre  ;  les  figures  sont  de 
7  p.  (M.  d.  R.)-  Cet  artiste  a  été  chargé  par  le  M.  I.  deTeié- 
cution  en  marbre  du  Monument  de  la  reine ,  pour  l'église  de 
la  Madeleine  ;  le  P.  lui  a  confié  celle>  de  l'un  des  quatre  flett* 
v(^  qui  doivent  décorer  la  fontaine  de  la  place  de  la  Bastille  f 
chacun  de  ces  fleuves  aura  17  p.. M.  Petitotà  remporté  le  2' 
gr.  prix  de  sculpture  en  i8i3,  et  le  prix  de  Rome  en  i8i4* 


PEY 


Il  a  obtenu  en  1819  une  grande  médaille  d'or.  Il  a  été  dé- 
coré de  la  Légion-d'Honneur  à  l'exp.  de  1827  ;  la  même  an- 
née ,  l'Académie  royale  de  Gaen  et  la  Société  des  antiquai- 
res de  Normandie  l'ont  admis  au  nombre  de  leurs  membres. 

PEYNAUD  (Jacques-François),  peintre,  né  à  La  Ferré- 
St.-Aubin  en  177 1,  et  mort  à  St.-Maloen  1829,  était  él.  de 
l'Acad.  d'Orléans.  Il  reçut  plus  tard  des  leçons  de  Girodet 
et  de  M.  Aubry.  Plusieurs  églises  du  département  d'Ille-et- 
Yillaine  renferment  des  tableaux  de  cet  artiste.  Nous  cite- 
rons :  Le  martyre  de  St.-Glément,  8  p.  (église  de  Cancales); 
Les  âmes  du  purgatoire,  4  P*  ^  po*  (église  de  Pleustuis);  La 
Gène;  Un  St.  François  de  Salles  ;  Un  St.  Vincent  de  Paule  ; 
Un  St.  Jean;  Unie  Ste.  Geneviève,  etc.,  etc.  Ses  autres  tabl: 
sont:  Le  portrait  en  pied  de  Maupertuis  (mairie  de  St.-Malo); 
Deux  vues  de  St.*Servan,  dédiées  au  duc  d'Angouléme;  Le 
plan  de  la  ville  et  du  port  de  St.-Malo  ;  Vue  du  château  et 
des  remparts  de  St.-Malo,  et  Un  grand  nombre  de  portraits 
à  l'huile,  en  miniature,  et  au  pastel;  Des  vues,  Sites  d'An- 
gleterre et  de  Bretagne,  Marines,  Tableaux  de  fleurs,  etc. 
M.  Peynaud  a  été  pendant  18  ans  directeur  de  l'école  gra- 
tuite de  dessin  à  St.-Malo ,  et  a  professé  pendant  3o  ans  la 
peinture  et  le  dessin  en  tout  genre. 

PEYRANNE  (Philippe),  peintre  d'histoire,  de  genre 
et  de  portraits,  Paris,-  rue  de  Vaugirard ,  52  bis  y  né  à  Tou-* 
louse  en  1780,  él.  de  Suau  père  et  de  David.  Ses  principaux 
tableaux,  exp.  au  M.  K.,  sont:  En  1810,  La  mort  du  gé-' 
néral  Kléber,  6  p.  sur  4  F*  ^  po-  ^^  181 2,  Fuite  de  Soliman 
vaincu,  tiré  de  /a  Jérusalem  délivrée^  même  dimension.  En 
1814  9  Apparition  d'Ismin  à  Soliman.  En  1819,  Olinde  et  So- 
phronie,  tirée  du  même  poëme,  3  p.  sur  4  P*  ^  po*  ^^  18249 
Deux  jeunes  personnes  s'occupant  de  l'étude  des  arts,  scène 
d'intérieur,  21  po.  sur  17  (M.  d.  R.).  En  1827,  la  Peinture  dé-» 
plorant  la  perte  de  Girodet  et  de  David ,  3  p.  sur  4  ;  Deux 
chasslsurs  auprès  d'un  tombeau,  même  dimension.  Depuis 
cette  dernière  exposition ,  il  a  fait  deux  tableaux  qui  lui  ont 
^ié  commandés>  l'un  :  Ste.  Anne  et  la  Ste.  Yierge ,  6  p.  suc 


PEY 


4  p.  6  po.,  pour  la  cathédrale  de  BeauTais  ;  l'autre ,  Le  mar- 
tyre de  St.  Etienne ,  5  p.  sur  4 ,  pour  Téglise  de  Mouchy.  Il 
a  aussi  exp.,.en  i83o,  au  Lux.,  Un  paysan  des  environs  de 
Paris,  blessé  dans  la  journée  du  29  juillet  i83o  ;  Un  salon  de 
restaurateur  ;  Sapbo  etPkaon  (esquisse).  Il  a  en  outre  exp.au 
M.  R.,  en  1811,  1822  et  1824»  Plusieurs  portraits.  Cet  ar- 
tiste a  obtenu  une  méd.  d'argent  à  l'exp.  de' Douai  en  1821. 
Il  donne  des  leçons  particulières. 

PEYRE  (Antoine-François),  architecte,  né  à  Paris  en 
1739,  et  mort  en  1823  ,  était  él.  de  son  frère,  Marie^oseph 
Peyrc,  architecte  du  roi.  Ayant  remporté  le  grand  prix  en 
1762,  il  se  rendit  à  Rome,  et  y  continua  ses  études  en  archi- 
tecture fit  en  peinture.  Dans  ce  dernier  genre ,  il  a  laissé 
un  grand  nombre  de  dessins,  tableaux,  gouaches,  etc.,  entre 
autres  :  Une  vue  intérieure  de  la  basilique  de  St. -Pierre , 
dessin  colorié,  qui  fait  partie  du  M.  R.  Gomme  architecte, 
outre  plusieurs  restaurations  qu'il  a  faites  de  monumens 
publics  et  un  grand  nombre  d'habitations  particulières,  il  a 
bâti  les  deux  petites  églises  de  Saint-Germain,  etc.  Il  a  été 
chargé  de  la  construction  du  château  de  Goblentz ,  dont  il 
corrigea  et  embelUt  le  plan.  Il  a  pubUé  ses  Œuvres  d'archi' 
lecture ,  dans  lesquels  sont  compris  beaucoup  de  projets  qui 
n'ont  pas  été  mis  à  exécution.  On  remarque  ceux  de  l'agran- 
dissement de  la  bibliothèque  du  roi  et  du  château  de  Ver- 
sailles, etc.  A.  F.  Peyre  avait  été  contrôleur  des  bâtimens 
du  roi  à  St.-Germain  et  à  Fontainebleau.  Il  fut  nommé  1 
après  la  révolution ,  membre  de  l'Institut ,  du  conseil  des 
bâtimens  civils ,  de  l'adâiinistration  des  hospices ,  etc. ,  etc- 
Il  ouvrit  à  la  fin  de  sa  vie  une  école  d'architecture  qui  a  ét^ 
très-suivie. 

PEYRE  (Antoine-Marie),  architecte,  rue  des  Poitevin^» 
6,  né  à  Paris  en  1770,  fils  de  Marie-Joseph  Peyre,  et  n^' 
veu  du  précédent,  Antoine -François.  Il  reçut  leurs  leço^? 
et   celles  de  MM.  Boulée  et  Regnard,  architecte  dû 
Ses  principaux  travaux  ,  comme  constructions,  sont,  à 
Le  Musée  des  monumens  français,  1 796  ;  Le  théâtre  de 


4>«^a»  PEY  m4^ 


^aité,  1800;  Le  marché  St.-Martiii,  1812;  Les  abattoirs  de 
la  ville  de  Lille,  iSaS  ;  L'établissement  de  la  Conciergerie, 
A  Paris,  1828,  etc.  Il  a  exécuté,  en  1824  et  1827,  les  res- 
taurations des  voûtes  intérieures  du  Palais  de  justice ,  et  de 
la  partie  latérale  de  cet  édifice,  sur  le  quai  de  FHorloge. 
M.  Peyre  avait  été  chargé  antérieurement  de  la  restauration 
du^ château  de  Maison,  construit  par  Maulard,  et  de  celui 
d'Ecouen ,  destiné  à  rétablissement  des  filles  de  la  Légion-» 
d'Honneur.  Plusieurs  projets  de  cet  artiste  ont  été  exposés 
au  M.  R.  Ce  sont,  en  i8o4»  Plusieurs  dessins  d'un  projet 
de  monument  poui*  la  Légion-d' Honneur,  dans  remplace- 
ment de  la  nouvelle  église  de  la  Madeleine ,  et  qu'on  devait 
appeler  Temple  de  la  Gloire ^  projet  qui  remporta  le  3°  grand 
accessit  dans  le  concours  ouvert  à  ce  sujet  par  l'Institut.  En 
1824  ,  Dessins  d'un  projet  de  la  villa  Trocadero,  à  élever  sur 
les  hauteurs  de  Chaillot ,  en  face  l'Ecole  militaire  :  Dessins 
d'un  projet  de  l'Ecole  vétérinaire  d'Alfort,  dont  l'exécution  a 
été  ordonnée  par  le  M.  I.  ;  enfin,  Deux  autres  projets,  un 
pour  le  Palais  de  l'industiie ,  au  Conservatoire  des  Arts-et- 
Métiers,  et  l'autre  pour  l'obélisque  du  pont  Neuf.  Deux  ou- 
vrages qu'il  a  publiés  contiennent  d'autres  projets,  entre  au- 
tres ceux  de  la  restauration  de  l'Odéon ,  après  le  deuxième 
incendie.  M.  Peyre  est  architecte  du  gouvernement,  che- 
valier de  la  Légion-d'Honneur  et  de  Tordre  de  St.-Wladimir 
de  Russie ,  membre  des  sociétés  royales  de  Lille ,  des  pri- 
sons ,  d'encouragement ,  et  du  jury  d'architecture,  etc.  Il  a 
déjà  formé  plusieurs  élèves ,  dont  les  noms  se  trouvent  com- 
pris dans  ce  Dictionnaire ,  et  continue  de  se  livrer  à  l'en- 
seignement de  son  art.  M.  Peyre  a  failli  être  victime  de  son 
amour  pour  les  arts,  en  s'opposant  à  la  mutilation   des 
sculptures  de  l'arc  de  triomphe  de  la  place  du  Cai*rousel , 
au  mois  de  février  i83i. 

PEYRON  (Jean-François-Pierre),  peintre  d'histoire,  né 
^  -Aix  en  1744?  ^*  mort  en  1820,  était  él.  de  Lagrenée  aîné. 
'*  l'emporta  le  gr.  prix  de  peinture  en  1773.  Ses  principaux 
^^leaux,  cxp.  auM.  R.,  sont  :  En  1800,  La  Séduction,  dessin. 


âi$i 


En  i8o4,  Paul  Emile,  vainqueur  de  Perse'e  :  ce  tab.  fut  un  jjrix 
d'encouragement  (gai .  du  Louvre) .  En  1 806,  Œdipe  à  Colonne, 
gravé  par  Montaldi.  En  1808,  La  mort  du  géne'ral  WalhuLm 
à  la  bataille  d'Austerlitz.  En  181 2,  L'école  de  Pythagore; 
Entretien  de  Démocrite  avec  Hippocrate  ;  Les  filles  d'Athènes, 
grave  par  Buisson.  On  connaît  encore  de  cet  artiste  :  La  mort 
de  Se'nèque  ;  Gimon  se  dévouant  à  la  prison  pour  racheter  le 
corps  de  son  père  (au  Louvre);  Socrate  et  Alcibiade;  Les 
jeunes  Athéniens  tirant  au  sort  lesquels  doivent  être  livrés 
au  Minotaure  ;  Àlceste;  Gurius  refusant  les  présens  des  Sam- 
lûtes;  La  mort  de  Socrate  (Gh.  des  députés).  Tous  ces  ou- 
vrages parurent  aux  exp.  de  l'y 80  à  1800.  Il  a  gravé  à 
l'eau'forte  plusieurs  sujets  du  Poussin,  de  Raphaël,  et  d'a- 
près ses  propres  tableaux.  Peyron  fut  nommé  directeur  de 
la  manufacture  des  Gobelins  en  1787,  pour  laquelle  il  exé- 
cuta beaucoup  de  peintures.  Il  fut  aussi  membre  de  Tan- 
cienne  Académie  de  peinture,  sculpture  ,  en  1788,  etc. 

PEYTAVIN  aîné  (Jean-Baptiste),  peintre  d'histoire, né 
à  Ghambéry,  él.  de  David.  Il  a  exp.  au  M.  R.,  en  1800, 
Phryné  accusée  d'un  crime  capital.  En  1801,  Le  supplice 
d'iine  vestarle.  En  1802 ,  Les  sept  Athéniennes  livrées  an 
Minotaure.  En  18049  Sacrifice  extraordinaire  des  Romains* 
En  1806,  Polyxcne.  En  1808,  Métabus,  poursuivi,  suspend 
sa  fille  à  son  javelot,  et  la  lance  au-delà  du  fleuve.  En  181O} 
Vieille  devineresse,  peint  sur  porcelaine.  En  18149  Unhommc 
et  une  femme  réfugiés  dans  un  souterrain,  pour  se  soustrait^ 
aux  fureurs  de  la  guerre  ;  Episode  du  massacre  des  Innocent* 
PEYTAVIN  (Victor),  peintre  de  paysages,  Paris,  ri^* 
Neuve-St.-Roch ,  i3.  lia  exp.  au  M.  R.,  en  1808,  Les  Gre^s 
et  les  Troyens  se  disputant  le  corps  de  Patrocle.  En  181^  ' 
Générosité  de  Napoléon  envers  Etienne  Folie,  son  anci^^ 
maître  d'armes,  et  beau-père  de  l'artiste  ;  Une  scène  de  r^^ 
leurs.  En  1824,  Un  paysage,  effet  du  matin;  Autre  efï^ 
du  soir. 

PFENNINGER  (Mlle.  Elisabeth),  peintre  en  mini-^ 
lure  ,  r.  de  Grétry,  5,  née  à  Zurich ,  en  Suisse,  et  élève    ^ 


PHI 


3IM.  Regnaultet  Augustin.  Toutes  les  expositiûns'du  Louvre, 
<depuis  1810,  ont  offort  des  miniatures  de  cette  artiste.  IMile. 
Pfenninger  donne  des  leçons  particulières  dé  peinture. 

PFITZER  (Jean -Baptiste),  graveur  d'histoire  et  de 
portraits,  Paris,  r.  d'Enfer,  25,  né  à  Goblentz  en  1790,  ël. 
de  Klauber,  d'Augsbourg,  a  gravé  en  18 16,  à  Tienne  (Au- 
tricbe),  Le  portrait  de  M.  Lampi ,  professeur  de  l'Académie 
impériale  de  peinture  ;  en  181 7,  celui  de  M.  l'abbé  Stadler, 
d'après  un  dessin  de  M.  Ender.  A  Paris,  en  1827,  L'entrée 
de  Henri  IV  dans  Paris,  d'après  le  baron  Gérard  ;  et  en  1829, 
pour  faire  pendant  à  cette  planche ,  La  naissance  de  Henri 
IV,  d'après  Lafitte.  L'entrée  de  Henri  IV  a  figuré  à  l'exp. 
du  M.  R.  en  1Ô27,  et  à  celle  de  Munich,  même  année.  Cet 
artiste  tient  atelier  d'élèves. 

PHELIPPEAUX  (Antoine),  graveur  au  pointillé,  Paris, 
r.  Copeau,  3,  né  à  Bordeaux  en  1767,  él.  de  François  Janinet. 
Parmi  les  planches  qu'il  a  gravées,  on  citera  celles  qiii  font 
partie  des  ouvrages  de  MM.  Bedouté,  Duffart,  Jeaume-St.- 
Hilaire  et  Turpin  (Fleurs  et  Histoire  naturelle).  Quelques- 
unes  ont  été  exposées  au  M.  B.  eu  i8o4*  Cet  artiste  a  gravé 
pour  l'ouvrage  de  la  commission  d'Egypte  depuis  i8o3  jus- 
qu'en 1816. 

PHILASTBE  (Humanité),  peintre-décorateur,  r.  San- 
6on,  2,  né  à  Bordeaux  en  17949  él.  de  son  frère.  On  a  de 
cet  artiste  un  grand  nombre  de  paysages  à  la  seppia  et  à 
l'aquarelle.  Il  a  été',  pendant  dix  ans  ,  Tun  des  peintres  de 
décorations  (paysages),  à  l'Opéra,  à  divers  théâtres  de  la 
capitale  et  des  departemens,  tels  que  ceux  de  Lille,  Douai , 
^yon ,  Dijon ,  etc.  C'est  à  lui  qu'a  été  confiée  la  restaura- 
tion du' théâtre  de  Brest. 

PHILIDOB  (François-André  Danigan,  dit),  musicien- 
^^nipbsiteur,  né  à  Dreux  en  septembre  1726,  entra  page  de 
*^  inusique  du  roi  sous  Campra.  En  1737,  il  composa  son  i^' 
^otet  à  grands  chœurs,  qui  lui  valut  des  complimens  du  roi. 
^  1 753,  il  mit  en  musique,  à  Londres,  l'Ode  de  Drydeu, 
^^  anglais,  intitulée  1:  la  Fête  d'Alexandre.  Philidor  étant 


PHI 


devenu  le  i"  joueur  d'échecs  de  l'Europe,  il  fit  imprimer 
à  Londres,  en  1749?  son  Analyse  des  échecs.  De  retour  en 
France ,  il  fit  chanter  à  Versailles  ,  vers  1754,  un  Lauda  Jé- 
rusalem. £n  1756,  il  fit  la  musique  du  Biable-à-Quatre,  op. 
com.  en  3.  actes,  de  Sedaiue.  En  17.58,  il  composa  quelques 
morceaux  pour  les  Pèlerins  de  la  Mecque.  En  1 769,  il  fit  jouer, 
à  la  foire  S  t. -Laurent ,  Biaise  le  savetier.  Ses  opéras  qui  ont  le 
mieux  re'ussi  sont  :  A  l'Opera-Gomique,  Le  Soldat  magicien, 
joué  en  1760;  Le  Maréchal  ferrant,  de  Quêtant,  en  1761; 
Sancho  Pança ,  en  1762.  Après  la  réunion  de  l' Opéra-comi- 
que avec  la  Comédie  italienne,  Le  Bûcheron,  en  1768 ;  Le 
Sorcier,  en  1 764  ;  Tomes  Jones ,  en  1 766 ,  et  Les  Femmes 
vengées,  en  1776.  Ses  autres  productions  sur  le  même  théâtre 
sont  :  Zéline'et  Mélide,  com.  en  2  actes  ;'Le  Quiproquo;  ia 
nouvelle  Ecole  des  femmes  ;  L'Amitié  au  village  ;  Le  Boa 
fils  ;  L'Huître  et  les  Plaideurs }  Le  Jardinier  de  Sidon  ;  Le 
Jardinier-  supposé  ;  Le  Jardinier  et  son  Seigneui*,  de  Sedaine. 
Il  a  donné  au  grand  Opéra  :  Bélisaire,  3  actes,  paroles  de  Ber* 
tin;  Thémistocle,  de  Morel;  Persée,  de  Quinault;  Erne- 
linde,  de  Poinsinet,.  représenté  en  1767.  Philidor  a  encore 
composé  à  Londres,  en  17799  Le  Carmen  saeculare  d'Horace. 
Il  mourut  dans  cette  ville  vers  1796. 

PHILIPPE  (Auguste) ,  peintre  de  paysages  historiques, 
r.  de  Bellefond ,  a3,  né  à  Paris  en  1797,  él.  de  MM.  Watelet 
et  Hersent.  Il  a  exposé  au  M.  R. ,  en  1822 ,  La  mort  du  Sage, 
d'après  La  Fontaine,  6  p.  sur  9.  Eu  1824  -,  Vue  composée  de 
Givita>Gastellana ,  6  p,  sur  9 ,  réexp.  à  la  gai.  Lebrun  ea 
1826.  En  1827,  Eudon  et  Velléda,  6  p.  \\xx  9;  Vue  prise 
dans  l'île  de  Gapri ,  etc.  On  a  vu  à  l'exposition  au  profit  des 
Grecs  un  tableau  de  cet  artiste,  représentant  La  maison  de 
Napoléon  à  l'île  d'Elbe ,  2  p.  sur  3.  Il  a  fait  aussi  un  grao^ 
nombre  d'aquarelles,  qu'on  a  vu  aux  divers  salons.  Il  est  pro' 
fesseur  de  dessin  et  de  peinture. 

PHILIPPINE  ( Jean-FrançoLs) ,  peintre  de  fleurs,  à  ^* 
manufacture  royale  de  Sèvres ,  né  dans  cette  ville  le  22  (^ 
vrier  1771,  él.  de  la  manuf.  roy.  de  Sèvres.  Il  peint  part*' 


PIC 


ilièreinent  les  fleurs,  les  fruits,  les  animaux  et  les  coquil- 
ges,  sur  porcelaine.  Il  peint  aussi  à  l'huile  ce  genre.  11  a 
Lp.,  en  1819,  un  grand  vase  orné  de  fleurs,  de  coquillages 
.  d'oiseaux ,  d'après  Van-Os. 

PHLIPAULT  (Mlle.  Julie),  peintre  de  portraits,  au 
edais  des  Beaux-Arts,  r.  Mazarine,  3.  Cette  DUe.  a  exp.  au 
[. R.  de  1812  à  1824,  plus,  portraits,  parmi  lesquels  on 
itéra  celui  de  M.  Galte' ,  lieutenant-colonel  des  voltigeurs 
e  la  garde  impériale  ;  en  18149  celui  de  la  duchesse  d'An- 
;oulême;  en  181 7,  Racine  Usant  Athalie  devant  Louis 
QV  et  Mine,  de  Maintenon  (M.  d.  R.).  Mlle.  Phlipault  a 
ibtenu  une  méd.  en  1814  9  et  une  seconde  en  181 7. 

PICCINNI  (Nicolas),  compositeur  demusique,  né  à  Bari 
royaume  de  Naples)  en  1728  ;  était  primitivement  destiné  à 
'état  ecclésiastique;  Il  entra,  eu  mai  1742 ,  au  Conservatoire 
le  Santo-Onofrio ,  qui  était  dirigé  par  le  fameux  Léo ,  et  en 
eçat  des  leçons ,  puis  du  célèbre  Durante.  Il  sortit  du  Con- 
«rvatoire  en  17 54 9  après  12  années  d'étude.  A  cette  époque, 
1  composa  Le  donne  dispettose ,  opéra ,  poui^  le  théâtre  des 
florentins  ;  L'année  suivante  ,  il  donna  Gelosie  ;  ensuite  Cu- 
ioso  del  proprio  danno.  En  i756  ,  Zénobie,  pour  le  grand 
héâtre  St.-Charles.  En  1767  ,  Olympiade.  En  1768,  il  fut 
ppelé  à  Rome  pour  composer  L'Alessandrp  nell'  Indie.  En 
760  ,  Cecchiana  ou  La  bonne  fille.  En  1 761 ,  il  fit  six  opé-  ; 
^s  ,  trois  séri^x  et  trois  bouffons.  En  177^9  Les  voyageurs, 
[>éra  bouffon.  Piccinni  quitta  Tltalie,  où  il  avait  donné,  dans 
sspace.de  vingt  années,  1 33 opéras  tant  sérieux  que  bouf- 
ns ,  sans  compter  une  quantité  innombrable  de  morceaux 
'tachés  ,  d'oratorios ,  de  cantates,  de  musique  d'église,  etc. 
arriva  à  Paris  en  décembre  1 776  ;  ce  fut  Marmontel  qui  se 
^^rgea  de  lui  appreildre  le  français ,  et  ils  commencèrent  à 
**anger  le  Roland  de  Quînault ,  qui  fut  représenté  avec  un 
'and  succès.  Peu  de  temps  .après,  il  fit  jouer  à  la  cour  Phaon, 
-  Watelet.  Il  allait  souvent  à  Versailles  donner  des  leçons  à 
ïeine.  Il  fitiphigénie  en  Tauride;  Atys.  En  1782,  il  fut 
^xnjné  directeur  de  l'école  de  chant ,  et  composa  Clytem- 


PIC 


nestre  et  Adèle  de  Ponthieu.  En  1 788 ,  Didon  ;  Le  dormeur 
éveillé;  Le  faux  lord.  En  1784^  Diane  et  Endymioo.  £d 
1 785 ,  Pénélope.  Il  quitta  Paris  en  juillet  1 791  y  pour  aller  à 
Naples  ,  où  il  arriva  en  septembre  suivant ,  et  fit  jouer  son 
Alexandre  aux  Indes.  En  17921  Piccinni  composa  pour  le  ca- 
rême ,  Jonathas ,  pièce  sacrée  en  3  actes.  Au  printemps  de 
cette  anne'e ,  il  donna  La  serva  onorata.  Après  avoir  éprouvé 
des  désagre'mens  et  subi  des  persécutions  dans  sa  patrie,  il  se 
décida  à  revenir  en  France ,  où  il  arriva  le  3  décembre  1798. 
Il  se  présenta  au  premier  consul,  qui  Taccueillit  avec  bonté 
et  lui  commanda  une  marche  pour  la  garde  des  consuls*,  puis 
fut  nommé  inspecteur  du  Conservatoire  en  mars  1800.  Etant 
tombé  malade ,  il  s'en  alla  à  Passy  avec  sa  famille,  où  il  mou- 
rut le  7  mai  de  la  même  année. 

PICCINNI  (Louis),  compositeur  de  musique  dramati({ue, 
né  à  Naples  en  1766,  et  mort  à  Paris  en  1827  ,  était  le  se- 
cond fils  du  célèbre  Nicolas  Piccinni,  et  fut  son  élève.  Il  passa 
en  France  la  plus  grande  partie  de  sa  vie.  Les  principaux  ou- 
vrages qu'il  y  fit  représenter  sont  :  Les  amours  de  Chérubin, 
3  actes  )  1786;  La  suite  des  chasseurs  et  la  laitière,  1788; 
Les* infidélités  imaginaires  ;  Le  sigisbé,  3  actes,  1804  ;  L'ai* 
née  et  la  cadette  ;  Amour  et  mauvaise  tête ,  3  actes ,  1808  ; 
Avis  aux  joloux  ou  La  rencontre  imprévue,  2  actes,  1809; 
Rancune  trompée ,  1819 ,  etc.  Il  n'a  composé  qu'un  seul  ou- 
vrage en  I  acte  ,  Hippomène  et  Atalante ,  p|»ur  l'Académie 
royale  de  musique ,  en  1810.  Les  autres  ouvrages  de  ce  com- 
positeur consistent  en  plusieurs  opéras  italiens ,  et  la  musi- 
que qu'il  fit  à  la  coiu:  de  Suède ,  où  il  fut  pendant  six  années 
maître  de  chapelle. 

PICCINNI  (Alexandre) ,  pianiste  et  compositeur,  r.  de 
Lancry,  18,  né  à  Paris  le  10  septembre  1779,  neveu  du  pré- 
cédent et  petit-fils  de  Nicolas  Piccinni.  Il  eutpour  msutresde 
piano  MJ!^.  Hausmann  et  Kigel ,  et  apprit  la  composition  sons 
M.  Lesueur.  Ses  principaux  ouvrages  sont  :  A  l'Académie 
royale  de  musique,  Alcibiade  solitaire,  2  actes,  1814.^1^ 
théâtre  de  TOpéra-Comique  :  Avis  au  public,  2  actes;  I^ 


\ 


yovLX  avant  le  mariage ,  i  acte  ;  Le  sceptre  et  la  charrue ,  3 
:tes  ;  Le  pavillon  des  fleurs ,  i  acte ,  en  société  avec  Dalay^ 
ic.  Au  théâti*e  du  gymnase  :  La  maison  en  loterie ,  i  acte  ; 
a  petite  lampe  merveilleuse ,  i  acte  ;  Le  bramine ,  i  acte  ; 
a  fête  française,  i  acte^etc.  M.  Piccinni  a  composé  en  outre 
i  musique  d'un  grand  nombre  d'ouvrages  des  théâtres  secon* 
aires ,  tels  que  celui  des  Je  un  es- Artistes ,  de  l'Ambigu ,  de 
I  Porte-St. -Martin ,  etc. ,  et  des  morceaux  détaches ,  Ro- 
ciances,  Cantates,  etc.  Cet  artiste,  ancien  accompagnateur 
t  premier  chef  de  chant  à  l'Opéra,  était  premier  pianiste  de 
a  chapelle  du  roi  et  pianiste  particulier  de  la  duchesse  d'An- 
;oulême.  Il  est  aujourd'hui  chef  d'orchestre  au  théâtre  de  la 
[^orte-St.-Martin,  pensionnaire  du  roi  et  de  l'Académie  royale 
ie  musique,  chevalier  de  la  Légion-d'Honneur,  etc.,  et  pi*o- 
fesseur  de  piano  et  de  chant. 

PICOT  (François-Edouard) ,  peintre  d'histoire ,  r.  de  la 
Rochefoucault ,  14»  né  à  Paris  en  i^Sfr,  é).  de  Vincent.  Ses 
principaux  ouvrages  ,  dont  la  plupart  ont  été  exp.  au  M.  R. , 
K)nt  :  En  1819 ,  La  mort  de  Saphire ,  i5  p.  sur  12  (P.)  (église 
ît.^éverin ,  à  Paris)  ;  L'Amour  et  Psyché  ,9  p.  sur  «y  (duc 
rO.),  i^ravé  par  Burdet.  En  1822 ,  Oreste  endormi  dans  les 
iras  d'Electre ,  12  p.  sur  8  (M.  d.  R.)  (gai.  du  Lux.);  Ra- 
phaël et  la  Fomarina ,  3  p.  sur  2 ,  gravé  par  Carnier  ;  Tableau 
eprésentant  le  dttc  d'Orléans  avec  sa  famille^  3p.  6  po.  sur 
*'  p>  6  po. ,  placé  dans  la  galerie  de  ce  prince  ;  Portrait  de 
Talma ,  gravé  par  Lignon  (Théâtre -Français)  ;  Celui  de  Paul, 
lu  théâtre  Feydeau  ;  St.  Jean  baptisant  Jésus  sur  les  bords 
lu  Jourdain.  En  1824 ,  Céphale  et  Procris,  8  p.  sur  6  (M.  d. 
\»)  ;  La  délivrance  de  St.  Pierre ,  dont  l'ébauche  avait  été 
^te  par  Léon  Pallière,  11  p.  6  po.  sur  9  p.  6  po.  (M.  I.)  ;  Le 
iac  d'Angouléme  à  Chiclana  (P.).  En  ^1827  ,  Plafond  repré- 
sentant l'Etude  et  le  &énie  dévoilant  l'Egypte  à  la  Grèce,  p<o  p. 
s«f  17  (ail  Musée  Charles  X)  ;  L'Annonciation,  1 1  p.  .sur  9  p. 
5  po.  (M.  L).  Depuis  cette  dernièpe  exposition,  Ste.  Geneviève 
^saiit  voeu  de  chasteté  ,7  p.  sur  5  (P.)  ;  Un  second  plafond 
P^ttr  le  Musée  Charles  X  lui  a  été  également  commandé.  'Il* 


PIE 


a  aussi  exp.  en  1826 ,  à  la  gai.  Lebrun ,  Un  en&nt  et  une  bi- 
che. En  181 1  ,  M.  Picot  a  remporté  le  31°  gr.  prix  de  pein- 
ture, et  en  i8i3  ,  le  premier.  Il  a  obtenu  aussi  un  prix  de 
peinture  à  Bruxelles  ;  une  grande  me'daille  d'or  au  M.  R.  en 
1819;  une  médaille  à  Texp.  de  Lille  en  1822  ;  et  en  i824) 
il  fut  décoré  de  la  Légion- d'Honneur.  Cet  artiste  tient  atelier 
d'élèves. 

PIÉRRET  (Savinien),  basson  à  l'Acad.  roy.  de  musique, 
dessinateur-litbographe ,  r.  de  Nazareth,  i,  né  à  Paris  en 
1^98,  él.  de  Delcambré  pour  le  basson.  Il  a  obtenu  un  piix 
du  Conservatoire  en  iB'ig,  et  a  composé,  pour  cet  instru- 
ment, des  Etudes,  Airs  variés,  fantaisies,  etc.,  ainsi  que  des 
Chansons  en  musique.  Ces  différens  morceaux  ont  été  pa- 
bliés  d'api^s  la  méthode  d'autographie  musicale  propagée 
par  l'auteur.  Comme  dessinateur,  il  a  reçu  les  leçons  de 
MM.  Sérangeli  et  Lyonnais ,  et  pour  l'oritëment  et  l'archi- 
tecture, de  MM.  Genain  et  Percier.  Il  se  Uvre  au  dessin  et  à 
la  lithographie  d'ornemens,  vignettes,  caricatures,  por- 
traits, etc.,  et  a  publié  plusieurs  ouvrages  dans  ces  diffé- 
rens genres.  M.  Pierret  enseigne  le  dessin  et  tient  atelier 
d'autographie  et  littiographie  musicale.  Il  est  aussi  professeur 
de  musique. 

PIERRET  (Charles) ,  musicien,  r.  Neuve-d'Artois, 48, 
né  à  Paris  en  181 3,  frère  et  él.  de  la  suivante  pour  le  piano, 
a  eu  pour  maître  de  cor  M.  Meifred.  Ce  jeune  artiste  a  déjà 
publié  deux  Airs  variés  pour  cet  instrument.  Il  est  professeur 
de  cor  et  de  pigind. 

PIERRET  (Phédoca,  femme  Loxim),  pianiste ,  scemr 
de^  deux  précédens  ,  r.  Laffitte,  4^,  né  à  Paris  verç  iHiO) 
él.  de  M.  Zimmermann  et  H..  Herz.  Elle'  à  remporté,  sa 
Conservatoire,  le  i^'  prix  de  piano  en  1826.  Depuis  elie a 
publié,  chez  les  principaux  marchanda  de  musique,  des 
Etudes  pour  piano,  des^Homances,  etc.  Elle  se  livre  à  l'eD- 
seignement  du  piano,  du  chant  et  du  solfège. 

PIERBON  (Antoine), peintre^^architecte,  r.  St.-Honoré, 
m3,  né  à.  Paris  en  1783,  éU  de  MM.  Yaudbyer  et  Durand. 


PïG 


Cet  artiste  a  e'té,  pendant quififise  ans,  employé  à  des  travaux 
d'architecture , et  de  lofpographie  pour  le  dépôt  de  la  guerre, 
lia  exp.  au  M.  R.,  en  1819,  1822  et  1824 ,  plusieurs  paysages, 
CanI  à  l'huile  qu'à  l'aquarelle,  parmi  lesquels  nous  citerons 
uneYue  du  monument  élevé  au  maréchal  Masséna  dans  le 
cimetière  du  Père-Lachaise,  exp.  en  1819.  C'est  à  lui  qu'est 
due  l'invention  de  la  p«esse  autographique ^  pouvant  four- 
nir 3oo  fois  la  reproduction  d'une  écriture  quelconque. 
M.  Pierron  tient  chez  lui  un  atelier,  connu  soUs  le  nom 
de  Cabinet  des  Arts,  où  l'on  exécute  et  l'on  enseigne  tout 
espèce  de  dessin,  peinture,  gravure  et  lithographie. 

PIGAL  (Ëdme-Jean),  peintre  de  genre,  r.  de  l'Homme- 

Armé,  2,  né  à  Paris  eh  1794*  ^^^  ^^P*  ^^  ^'  ^'j  ^^  1827, 
Le  ménage  d'un  vieux  garçon  ;  Une  consultation  de  méde- 
cin :  ce  dernier  a  été  réexp.  en  i83o  au  Luxembourg.  Il  est 
plus  connu  par  une  foule  de  compositions  lithographiées^ 
scènes  de  mœurs ,  et  autres  dessins  dans  le  genre  qu'on  ap* 
flelle  caricature ,  à  défaut  d'autre  nom. 

PI6ALLE  (JeatH'Marie),  statuaire,  r.  Lafajettè,  i,  né 
à  Paris  le  19  mai  179a,  él.  de  M.  Lemot.  Il  a  exp.  au 
M.  R.,  en  1817,  Un  médaillon  représentant  la  race  des 
rois  capétiens,  Louis  XYIII  et  sa  famille.  En  181 9,  Buste 
des  princes  dé  Gondé ,  de  M.  le  comte  du  Cayla  ^  pair  de 
Fiance.  En  1822,  La  statue  de  Louis  XYIII ,  qui  lui  a  valu 
une  méd.  d'or;  Le  buste  du  comte  de  Pradel.  En  1824, 
Plusieurs  bustes.  En  1827,  Ceux  de  la  Rochefoucault  et 
d'Hyacinthe  Rigault  :  ce  dernier  (M.  d.  R.),  placé  dans  la 
gai.  du  Musée.  On  doit  au  même  artiste  les,  bustes  du 
maréchal  Davoust  et  du  général  Frère  ;  celui  de  la  comtesse 
du  Cajla*,  placé  Siu  château  de  St.-Ouen ,  etc.  M.  Pigalle  a 
composé  le  projet  d'un  monument  à  la  mémoire  du  prince  àb 
Gondé,  monument  qui  doit  être  élevé  dans  la  cour  de  l'hôtel 
deg  Invalides.  En  ce  moment  il  exécute  la  collection  des 
statues  en  bronce  des  Français  les  plus  célèbres^.  Ces -statues 
auront  i3  à  18  po.  de  hauteur.  Déjà  ont  paru  celles  de  Mo^ 
hère.  Corneille,  Racine,  La  Fontaine,  Boileau,  Pascal,  Mi* 


PiN 


rabeau ,  Bossuet,  Bichat ,  Montaigne,  Montesquieu,  Maies» 
herbes.,  etc.  M.  Pigalle  a  obtenu  une  médaille  à  l'école 
impe'riale. 

PIGEOT( François),  graveur,-  place  St.-Etîenne-dtt- 
Mont,  6,  ne'  dans  cette  ville  en  1776,  él.  de  Langlois  aîné. 
Ses  principaux  ouvrages  admis  au  M.  R.  sont:  En  1806, 
Un  St.-Michel,  d'après  Raphaëlt^Un  St.-Rocb,  d'après 
Rubens.  En  1808,  La  mort  d'Abel,  d'après  Wan  derWerff} 
Descente  de  croix ,  d'après  Rubens  :  ces  deux  planches  (Mu- 
sée Filhol).  En  181 4  9  Les  Sabines,  d'après  David  ;  Les  trob 
âges ,  d'après  Gérard  ;  Les  remords  d'Oreste ,  d'api'ès  Hen- 
nequin  ;  La  Cananéenne,  d'après  Drouais  ;  Offrande  à  Vénus, 
d'après  Netscher.  Parmi  ses  nombrefuses  productions,  on  ci* 
tera  encore  de  cet  artiste:  Portrait  du  Caravage,  d'après 
lui-même,  pour  la  gai.  de  Florence;  La  vision  d'Ezéchiei, 
d'après  Raphaël  ;  Plusieurs  camées,  d'après  l'antique,  pour 
le  Musée  Filhol.  Environ  5o  planches,  dont  les  principales 
sont  :  La  transfiguration ,  d'après  Raphaël  ;  La  commun  ion 
de  St.Jérôme ,  d'après  le  Dominiquin  ;  La  Vierge  au  dona- 
taire, d'après  Raphaël;  St.^Gervais,  St.  Protêt,  d'après Le- 
sueur  ;  St.  Roch  guérissant  des  pestiférés  ;  Vénus  et  Vul- 
cain,  d'après  Jules  Romain,  et  Plusieurs  statues  d'après 
l'antique ,  etc.  Pour  le  Musée  Laurent  :  *L'enfant  et  les  bulles 
de  savon,  d'après  Miéris.  Pour  la  Collection  du  concours 
décennal  :  Phèdre  et  Hippoly  te ,  de  M.  Giiéidn  ;  Les  pesti- 
férés de  Jaifa,  d'après  M.  Gros,  La  révolte  du  Kaire,  de 
M.  Guérin;  Les  clefs  de  Vienne,  de  Girodet;  Le  couronne- 
ment de  Napoléon,  d'après  David.  Parmi  les  autres  ouvrages 
de  M.  Pigeot,  on  remiarque:  Piron  à  la  porte  d'Auteuil, 
d'après  Mlle.  RibaùU,  et  Un  costume  de  colonel  de  dra- 
gon, d'après  Isabey,  planche  qui  fait  partie  du  livre  du 
sacre  de  Napoléon,  etc.,  etc. 

PINCHON  (Jean-Antoine),  peintre  de  genre  et  de  por- 
trmts,  r.  de»Deux-Portes-St.-Sauveur^  28,  né  à  Paris,  él.  de 
Vincent  et  de  M.  Augustin.  Ayant  été  en  Russie,,  il  y  fut  nom- 
mé peintre  de  portrait  de  S.  M.  l'impératrice  Elisabetb. 


â60 


v>-  ^0 


PIN 


Depuis  son  retour  en  France,  qui  date  de  1808,  ses  ou** 
vrages,  qui  consistent  dans  un  grand  nombre  de  portraits 
et  quelques  tableaux  de  genre,  ont  figure  à  toutes  les  cxp. 
^u  M.  R.,  qui  se  sont  succédé  jusqu^en  iSiî'^.  On  citera, 
parmi  ses  tableaux  :  En  181 9,  Le  petit  décroteur  ;  Le  inen- 
diant  ;  Un  ramoneur  ;  Petite  auvergnate  ;  Une  blanchisseuse  ; 
Les  petites  marionnettes  ;  Un  rémouleur,  etc.  :  les  deux  pre- 
miers tab.  (S.  d.  A.  d.  A.).  En  1822 ,  Un  déjeûné  d'huîtres  ; 
Le  petit  paresseux.  En  18249  La  fileuse  et  Les  petits  joueurs 
de  cartes  (duch.  de  Berry)  :  ces  deux  tab.  ont  été  lithogra- 
phies par  l'auteur;  Deux  petits  mendians.  Il  a  aussi  exp.  en 
i83o,  au  Lux.,  Des  joueurs  de  dames.  Cet  artiste  ayant  exp. 
k  Lille,  à  Douai  et  à  Cambrai ,  a  obtenu  plusieurs  médailles 
d'argent. 

PINGRET  (Edouard),  peintre  de  genre  et  de  por- 
traits, s'occupant  aussi  de  lithographie,  à  St.-Quentin,  où  il 
est  né ,  él.  de  David  et  du  baron  de  Regnault ,  a  exp.  au  M. 
R.  :  En  1 810,  Un  portrait  en  pied  de  Mlle.  d'Orsay,  actuel- 
lement Mme.  la  duchesse  de  Guiche.  En  181 2,  Un  portrait 
en  pied  de  la  nourrice  du  roi  de  Rome.  En  1814  9  plusieurs 
portraits,  parmi  lesquels  celui  à  mi-corps  d'un  prêtre  grec. 
En  181 7,  Un  portrait  en  pied  du  colonel  Trefcon.  En  1819, 
celui  de  Mme.  Benjamin.  En  1822,  Un  tableau  de  8  p. 
sur  6  X  Le  vœu  de  Mme.  duch.  de  Berry  à  Notre-Dame- 
de- Liesse,  composition  de  40  ^  ^o  figures  portraits,  ac- 
quis par  cette  princesse  (église  du  château  dx;  Rosny);  Un 
autre  tableau  :  La  duchesse  de  Berry,  visitant  la  mauu- 
{ftcture  des  glaces  de  St.-Gaubain,  composition  de  ^o  à 
5o  fig.-portraits,  commandé  par  les  administrateurs  de  l'éta- 
blissement, où  il  est  placé.  En  18249  Le  duc  d'Angoulême 
au  canal  de  St.-Quentin ,  3  p.  6  po.  sur  3  p.  ;  Louis  XIY 
et  Molière,  trait  historique,  4  p*  sur  3  p.  6po.  ;  Diane  de 
Poitiers  recevant  un  message  de  François  I^'',  3o  po.  sur  24 
(château  Marcotte);  Les  Hospitalières  en  prière  devant  une 
statue  de  la  Vierge  (M.  le  comte  de  Crespy)  ;  Les  orphelins, 
^  po.  sur  24,  acquis  par  la  S.  d.  A.  d.  A.  de  Paris,  litho- 

56 


PIR 


graphie  par  Maurin.  En  1827,  La  mort  de  l'orpheline ,  3o 
po.sur  24'  lithographie  par  le  même  ;  La  veuve,  3  p.  sur 2  p. 
6  po.  A  Douai,  en  1826,  Rebecca,  tire'  d'Ivanhoëde  Walter 
Scott  ;  Louis  Xiy  et  Molière ,  réduction  de  celui  exp.  au 
M.  R.  A  Cambrai,  en  1826,  L'entrée  au  couvent;  L'intérieur 
d'un  cloître;  Les  Provençales;  La  prison  de  Chillon;  La 
vallée  Suisse  :  tous  tabl.  de  petite  dimension.  Cet  artiste 
a  fait,  en  1828,  Une  copie  du  portrait  de  Charles  X,  d'après  le 
baron  Gérard  (Grouv.).  Les  ouvrages  lithographies  par  lui 
sont  :  Un  mois  en  Suisse,  ou  Souvenir  d'un  voyageur,  ^0  cro- 
quis dessinés  d'après  nature,  un  vol.  in-fol.,  1825  ;  Promet 
nades  sur  le  lac  de  fFallensiade  et  au  pays  des  Grisons,  ^0  vues 
dessinées  d'après  nature,  un  vol.  in-fol. ,  1829.  En  1822, 
M.  Pingre t  a  été  nommé  professeur  à  l'école  royale  de 
dessin  de  St.-Quentin;  en  1824,  il  obtint  une  méd.  d'or 
de  i*"^  classe,  et  en  1826,  une  méd.  d'argent  à  l'exp.  de 
Cambrai. 

PINGRET  (Arnout  Joseph),  graveur  en  médailles,  Paris, 
r.  Guénégaud,  5,  né  à  Bruxelles  en  17989  él.  du  baron  Bosior 
a  fait  Une  médaille  de  mariage  pour  là  monnaie  des  mé- 
dailles ;  Trois  médailles  pour  la  Galerie  des  grands  hommes 
français  ;  Une  médaille  de  Nicolas  I^^,  empereur  de  Russie, 
22  lignes  ;  Six  médailles  pour  la  Galerie  des  grands  hommes 
étrangers;  Une  pour  l'expédition  de  Morée.  Ces  médailles 
ont  été  exp.  au  M.  R.  en  1824  et  1827.  Cet  artiste  a  con- 
couru, en  i83o,  pour  la  médaille  votée  par  la  Chambre 
des  députés. 

PIRINGER,  graveur  de  paysages,  né  à  Vienne.  Da 
exp.  au  M.  R.,  en  1810,  Un  clair  de  lune,  d'après  Yeilh; 
La  tempête ,  d'après  Noël  ;  Le  couvent  de  Neubourg ,  d'a- 
près Jaski.  En  1812  et  18149  Plusieurs  paysages,  d'après 
Rembrandt,  LucatellijVan  Bloemen,  Claude  Lorratii,  Gûafl- 
pre  Poussin ,  Turpin  et  Noël.  En  1817,  Passage  du  roi  suf 
le  pont  Neuf,  à  son  entrée  à  Paris,  le  3  mai  1B149  d'après 
MelHng  ;  Les  quatre  parties  du  jour,  d'après  Cl.  Loirain;  1^ 
coucher  du  soleil;  Un  dair  de  lune,  composé  et  gravé pa' 


POI 


Piringer;  Vues  de  Gonstantinople ,  d'après  Préault  :  elles 
font  partie  du  Foyage  à  Gonstantinople ,  par  M.  Pertusier. 
En  1819,  ^^ii^^9  d'après  CL  Lorrain;  Vue  de  l'entrée  de  la 
ville  de  Lyon ,  par  le  pont  de  la  Guillotière  ;  Vue  des  acque- 
ducs  romains  à  Bea'umont ,  près  Lyon  ;  Vue  de  la  tour  de  la 
Belle-Allemande ,  près  Lyon  ;  Principes  de  dessins,  d'après 
Bourgeois,  Boissieu,  Thibaut  et  Watelet.  En  182a ,  Entrée 
solennelle  de  Henri  IV  à  Lyon  ,  en  i  SgS  ;  Vue  de  l'entrée 
de  Lyon  par  le  faub.  St.-Claude ,  d'après  Wery  ;  Vue  du 
château  de  la  Duchèné,  de  celui  de  Roche-Cardon,  fon- 
taine de  J.-J.  Rousseau  à  Roche-Gardon;  Vue  de  Tile  Barbe. 
^  Tous  ces  sites  sont  près  de  Lyon.  Enfin ,  en  18249  Plusieurs 
paysages  qui  lui  valurent  une  médaille. 

PLANTAR  (Jean-Baptiste-Louis),  sculpteur  d'orne- 
mens,  Paris,  r.  du  Bac,  58,  passage  Ste.-Marie,  g.  Voici  ses 
principaux  ouvrages  :  Il  a  fait  les  ornemens  de  la  chapelle 
expiatoire,  rue  d'Anjou  St. -Honoré  ;  les  ornemens  du  palais 
de  la  Bourse ,  De  l'église  Notre-Dame-de-Lorette ,  Du  mo- 
nument en  marbre  du  maréchal  Suchet ,  et  De  celui  en  mar- 
bre destiné  aux  victimes  de  Quiberon. 

POISSON  (Pierre) ,  peintre  d'histoire  et  de  portraits , 
r.  de  Savoie,  1 5,  atelier  r.  du  Pônt-de-Lodi,  2,  né  à  Rouen  en 
1786,  él.  de  David.  Parmi  les  tableaux  qu'il  a  exposés  au 
M:  R.  nous  citerons  :  En  18249  La  fille  de  Jaire  ressuscitée; 
Jésus-Christ  guérissant  les  malades.  En  1827  ,  Les  vendeurs 
chassés  du  temple  par  Jésus-Christ ,  etc. ,  les  deux  derniers 
(Ctouv.).  Il  a  exp.  en  outre,  les  années  précédentes,  un  grand 
nombre  de  portraits.  M.  Poisson  donne  des  leçons  particu- 
lières. 

POITEVIN  (Pierre- Alexandre),  architecte,  à  Bordeaux, 
né  dans  cette  ville  en  1782,  él.  de  M.  Percier.  Appelé  dans 
le  département  de  Lot-et-Garonne,  dont  M.  de  la  Conver- 
serie  était  alors  préfet,  il  fut  chargé  de  la  construction  dupa- 
lais  de  justice  d'Agen ,  des  prisons,  du  palais  de  justice  et  de 
Vhôtel-de-ville  de  Marmande  ,  ainsi  que  de  l'agrandisse- 
ïnent  de  l'hospice  de  la  même  ville  et  de  la  maison  centrale 


POI 


(le  détention  de  Eysses.  Il  exécuta  ensuite  dans  le  départe^ 
ment  de  la  Gironde,  sous  l'administration  de  MM.  de  Tour- 
non.,  de  Breteuil  et  d'Haussez ,  divers  travaux  ,  tels  que  la 
reconstruction  des  voûtes  de  la  cathédrale  St.-André,  1820; 
la  construction  de  charpentes  dans  l'intérieur  des  flèches  pour 
les  consolider  ,  et  des  sacristies  archiépiscopales  de  cette  ca- 
thédrale ;  la  restauration  du  château  Gardillac  ^  changé  en 
une  maison  de  détention  pour  les  femmes  ;  la  construction 
d'un  hospice  d'aliénés  dans  la  même  ville;  Le  lazaret  Marie- 
Thérèse  sur  la  Gironde  près  Painllac  ;  le  piédestal  en  marbre 
pour  la  statue  de  Louis  XYI  sur  la  place  de  ce  nom  à  Bor- 
deauf  ;  l'église  paroissiale  St.-Nicolas;  le  tombeau  de  M.  Da- 
viau,  archevêque  de  Bordeaux,  dans  la  catliédrale;  les  écu- 
ries du  dépôt  royal  d'étalons   à  Libourne.  D'accord  avec 
MM.  Duhamel,  maire  de  Bordeaux  et  Jacques  Lucadon,  ad- 
joint délégué  pour  les  travaux  pu^plics^M.  Poitevin  fut  chargé 
de  la  construction  des  voûtes  et  d'une  nouvelle  pente  donnée 
aux  radiers  des  canaux  pour  l'assainissement  de  la  viUe ,  et 
de  la  restauration  des  églises  et  édifices  publics.  Il  construisit 
dans  le  style  gothique  les  façv«)des  des  églises  St.-Eloi  et  St.- 
Seurin.  On  lui  doit  encore  les  colonnes  rostrales  delà  terrasse 
de  la  place  Louis  XYI ,  et  plusieurs  maisons  particulières  ^^ 
Lors  du  passage  de  la  duchesse  de  Berry  en  1 828,  il  élev^BB 
un  pavillon  de  fête  ,  en  charpente ,  sur  une  superficie  d^^ 
2336  mètres,  au  centre  du  jardin  royal.  Cet  ouvrage  n'étai.'C 
pas  destiné  à  rester  debout,  et  c'est  le  moins  durable  desooBr 
vrages  de  l'artiste.  Mais  une  grande  partie  de  ceux  précé- 
demment cités  ont  été  mentionnés  et  décrits  dans  le  Reçue  ^^ 
des  édifices  publics ,  in-folio.  Un  projet  d'école  des  Beau^- 
Arts,  par  M.  Poitevin,  a  été  exposé  au  salon  de  1810,  ain^i 
qu'un  dessin  du  même,  représentant  des  fragmens  de  sculp — ' 
ture  et  d'architecture.  Il  a  aussi  exp.  la  même  année.  Un  icv. — 
térieur  de  Musée.  M,  Poitevin  obtint  une  méd.  en  1809     ^ 
l'école  spéciale  d'architecture,  sur  un  monument  à  la  m^^ 
moire  de  Pierre-Paul  Riquet,  auteur  du  canal  de  Languedo^- 
Il  est  architecte  du  département  de  la  Gironde  et  de  la  vil-^^ 


PON 


^e  Bordeaux ,  pix>fesseur  de  TEcole  d'architecture  de  cette 
i^ille,  ^tc. 

POMEL  (C.-J.),  graveur  en  difFcrens  genres,  le  poin- 
tillé p/iûcipaleinent,  Paris,  r.  du  Temple,  45,  né  à  Ar- 
<hand  en  Vène  (Doubs)  en  1780,  él.  de  M.  Guyot.  Ses 
principales  productions  sont  des  planches  pour  l'ouvrage 
de  la  commission  d'Egypte  et  pour  le  voyage  du  capitaine 
Fressinet. 

PONCE  (Nicolas),  graveur  et  homme-de-lettres ,  Paris, 
impasse  des  Feuillantines,  10,  né  à  Paris  le  12  nmars  1746  et 
mort  dans  la  même  ville  le  21  mars  i83i,  él.  de  M.  Pierre, 
premier  peintre  du  roi  et  de  MM.  Fessard  et  Delaunay  , 
menobres  de  T Académie  pour  la  gravure.  Il  a  exp.  au  M.  R. 
en  1804,  Six  portraits  faisant  suite  à  la  CoHection  des  Français 
illustres  ;  Une  scène  de  la  tragédie  de  Mithridate  ;  L'aveugle 
guéri ,  d'après  Lesueur  ;  Le  mariage  de  la  Vierge,  d'après 
Van  Loo.  En  1806,  La  bataille  de  Marengo,  d'après  Carie 
Vernei.  En  181 2,  La  Vierge  et  l'enfant  Jésus ,  d'après  Le 
Vouet.  Entre  autres  grands  ouvrages  aux  planches  desquels 
il  a  coopéré  on  citera  :  Le  musée  Laurent  ;  Le  cabinet  de  Choi" 
seul;  La  galerie  du  Palais^Rorûl ;  Les  campagnes  d'Italie; 
L'édition  in-folio  de  Racine  par  Didot  ;  L'édition  de  VArioste 
de  Dussieux,  toutes  les  estampes  de  cet  ouvrage  d'après  Co- 
chin  sont  de  lui  ;  Les  illustres  Français  avec  les  notices  histo-^ 
riquesy  avec  56  sujets,  in-fol.  ;  Les  bains  de  Titus  et  de  Livicy 
en  75  pi.  ;  La  guerre  d' Amérique  ^  en  société  avec  Grodefroy 
père.  Il  est  éditeur  de  la  Bible  de  3oo  fig.  d'après  Marillier  ; 
il  a  dédié  à  Louis  XVIII  la  belle  éd.  in-4''  de  la  Charte,  etc. 
Plusieurs  de  si^gravures  ont  figuré  à  diverses  exp.  du  M.  R. 
depuis  1794  jusqu'en  1820.  Des  diverses  productions  litté- 
raires de  M.  Ponce  sur  l'histoire,  l'économie  politique  et  les 
arts,  on  ne  mentionnera  que  ces  dernières  :  Une  traduction 
de  Schefelder  sur  la  lithographie  ;  l»eLavater  des  dames ^  in- 18  ; 
Mélùhges  sur  les  beaua^arts ,  1  vol.  in-8*  ;  Description  histo- 
rique ,  géographique  et  statistique  des  ports  de  France  y  in-fol., 
1819;  et  l'on  ajoutera  qu'il  a  écrit  dans  plusieurs  journaux 


565 


\ 


POT 


un  grand  nombre  d'articles  sur  les  arts.  M.  Ponce  a  obtenu 
à  rinstitut  un  prix  de  littérature  en  l'an  IX  et  trois  uientions 
honorables.  Il  est  membre  de  vingt  Académies  nationales  et 
étrangères  j  de  l'Athénée  des  arts,  de  -la  Société  philotech- 
nique  et  de  la  Société  grammaticale.  M.  Ponce  était  cheva- 
lier de  la  Légion-d'Honneur ,  membre  correspondant  de 
rinstitut  royal  de  France. 

PONCE-CAMUS  (Marie-Nicolas),  peintre  d'histoire  et 
de  portraits,  r.  Bretonvilliers,  3,  ile  St.-Louis,  né  à  Paris  en 
1796:, élève  de  David.  Il  a  exposé  à  tous  les  salons  depuis 
1796;  Entre  autres  :  En  1801,^  Les  jeux  de  l'enfance.  £n 
1802,  Un  trait  de  l'abbé  de  l'Epée  ,8  p.  sur  11.  En  i8o4, 
Eginar  et  Imma  ,  1 1  p.  En  1806 ,  Rollon  et  Poppa ,  i4  P*9 
ces  2  tab.  réexp.  en  181 4*  En  1808  ,  Napoléon  au  tombeau 
e  Frédéric,  8p.  sur  6  ;  Portrait  en  pied  du  père  du  ma- 
réchal Mortier.  En  1810  ,  Napoléon  à  Osterode.  En  1812, 
Entrevue  de  Napoléon  et  du  prince  Charles  ;  Portraits  en 
pied  du  duc  de  Trévise  (salle  des  maréchaux) ,  du  sénateur 
comte  Soulès,  de  la  comtesse  Soulès^  etc.  En  18 149  La  mort 
de  J.  Delille.  En  1817,  Evandre  et  Aiméné,  8  p.  ;  Alexandre 
visitant  Apelles,  i5p.  sur  10.  On  ne  lui  permit  pas  d'exp.  ce 
tableau  en  181 9,  à  cause  des  allusions  qu'on  crut  remarquer 
dans  les  personnages.  M.  Ponce-Camus  a  peint  un  grand 
nombre  de  portraits  qui  ont  été  admis  aux  exp.  de  i8ioà 
1827.  lia  obtenu  deux  grandes  méd.  d'or  de  i^^  classe,  l'une 
en  1804,  l'autre  en  1812,  et  plusieurs  prix  d'encouragement. 
Il  donne  des  leçons  particulières  et  tient  un  atelier  d'élèves. 

POTEL  (Mme.  Denise-Louise-Estelle  née  Bertier)  > 
peintre  de  portraits ,  r.  Guillaume,  8,  ile  .S|,-Louis,  née  à 
Paris  en  i8o3  ,  él.  de  son  père. 

POTERLET  fils,  peintre  d'histoire ,  Paris,  r.  Cassette, 
2o.Ilaexp.  au  M.  R.  en  1827,  Un  sujet  tiré  dePeverilduPic. 

POTIER  (Julien),  peintre  d'histoire  et  de  genre,  r.  de 
Grenelle-St.-Germ. ,  86 ,  passage  Ste.-Marie,  né  vers  1799» 
él.  de  M.  le  baron  Guérin.  Ses  productions  sont  :  St. -Landry 
évèque  de  Paris ,  fondateur  de  l'Hôtel-Dieu ,  implorant  b 


1 


POU 


race  divine,  1 1  p.  sur  9,  tableau  qui  a  figuré  à  l'exposition 
u  musée  en  1827  ,  et  commandé  pour  l'église  de  St.^ 
landry  des  Oppeloussas.  On  doit  encore  à  cet  artiste  des  li- 
biographies^  des  dessins  et  des  tableaux  de  genre  que  Ton  voit 
ans  plusieurs  collections  de  marchands  et  amateurs,  et  dont 
«sujets  ont  été  reproduits  par  le  burin  de  MM.  Yallot, 
iscot,  Choubart,  Bertrand,  Mauduison,  Touchard,  etc.  Il 
st  médailliste  à  l'école  de  Paris.  M.  Potier  a  concouru  pour 
{  grand  prix  de  Rome.  Il  donne  des  leçons. 

POTRELLEj  graveur,  Paris ,  r.  St.-Honoré,  i4o.  Il  a 
Kp.  au  M.  R.  en  1Q06,  Jules  Romain,  d'après  le  tableau  qui 
st  au  Musée.  En  1812,  Portrait  de  Michel- Ange,  d'après  le 
ibleaupeintpar  lui-même.  En  1 8 1 4  )  Portrait  de  Louis  XY III, 
'dprès  Gérard.  En  18 17,  Des  Amours,  d'après  le  même; 
'ortraits  de  Raphaël  et  du  Poussin.  En  1819,  Portrait  de 
lavid ,  peint  à  Bruxelles  par  Navez  ;  Portrait  du  prince 
chvarzemberg,  d'après  Gérard.  En  182a,  L'Amour  et  Psy<- 
\iéj  d'après  David.  En  18241  Portrait  en  buste  de  M.  Du- 
ois,  d'après  Gérard.  M.  Potrelle  avait  remporté  au  concours 
e  l'Institut  le  2^  gr.  prix  de  gravure  en  1806. 

POUPART  (Antoine-Achille) ,  peintre  de  paysages  et 
Wchiftecture ,  à  Sèvres,  avenue  de  Bellevue,  11,  né  à. 
aris ,  él.  de  M.  Bertin  pour  la  peinture  à  l'huile ,  et  de 
[.  Langlacé  pour  la  peinture  sur  porcelaine;  il  s'ap- 
lique  également  à  ces  deux  genres.  Il  a  exposé  au  M.  R. 
a  181 2,  Vue  prise  de  la  forêt  de  Gompiègne  ;  Vue  de 
fglise  de  St.-Prix.  En  1822,  Vue  du  pavillon  de  Breteuil , 
hezMme.  ladauphine)  ;  Vue  du  vieux  pont  de  Sèvres.  En 
^4'  Fabrique  sur  le  bord  de  la  Seine  auprès  d'Auteuil.  En 
(27 ,  Yue  de  la  papeterie  Malmenaide  à  Thiers,  etc.  Ces  ou- 
ages  font  partie  de  la  galerie  Giroux  et  d'autres  galeries 
irticulières.  Gomme  peintre  sur  porcelaine,  cet  artiste  a  exé« 
Lté  pour  la  manufacture  royale  de  Sèvres,  à  laquelle  il  est 
taché, plusieurs  ouvrages,  entre  autres  une  table  de  por  ^ 
(laine  en  181 9;  Une  vue  des  Musées  royaux,  formant  ca- 
ran,  dont  le  roi  a  fait  hommage  à  un  prince  étranger.. 


\ 


POY 


-odT—, 


M.  Poupart  a  obleau  une  mention  en  1817,  au  concours  de 
l'Institut ,  pour  le  paysage  historique. 

POURVOYEUR  (Jean-François)  ,graveur  en  lailIe-do«ce, 
Paris,  r.  de  Bièvre,  21 ,  él.  de  M.'  Jacques  Couche'. 

POUSSIELGUE  (Emile),  architecte,  Paris,  r.  de  Lille, 
81,  né  à  Paris  le  29  novembre  1796.  M.  Poussielgue  estaa- 
teur  d'un  ouvrage  sur  l'architecture  légale.  Il  a  eu  la  direc- 
tion  et  l'inspection  de  la  caserne  de  gendarmerie,  r.  Mouffe- 
tard.  Il  est  inspecteur  des  travaux  pubUcs,  expert  du  cadastre 
et  des  tribunaux. 

POYET  (Bernard),  architecte,  ne'  à  Dijon  en  174^,  et 
mort  en  1824,  était  él.  de  M.  DeWailly.  Il  remporta,  jeune 
encore,  le  grand  prix  d'architecture,  et  pendant  son  séjour 
en  Italie,  fut  chargé  par  l'ambassadeur  de  France  de  la  di* 
rection  de  fêtes  importantes.  A  son  retour  il  dirigea. plusieurs 
travaux  tant  publics  que  particuliers.  L'église  de  St. -Sauveur, 
qu'il  avait  commencé  de  bâtir,  fut  renversée  à  l'époque  de  la 
révolution.  Il  ne,  nous  reste  que  le  plan  de  ce  monument. 
C'est  Poyet  qui  sut  transporter  et  ajuster  au  milieu  du  mar* 
ché  des  Innocens  la  fontaine  de  Jean  Goujon,  qui  a  change 
son  nom  contre  celui  de  la  place  qu'elle  occupe.  C'est  encore 
à  lui  qu'on  doit  la  démolition  de  toutes  les  maisons  cons- 
truites sur  les  ponts.  Les  autres  ouvrages  sont  :  les  écuries 
d'Orléans ,  le  frontispice  dodécastyle  du  palais  de  la  chambre 
des  députés.  Il  exécuta  beaucoup  d'autres  travaux  en  ses 
qualités  d'architecte  de  la  ville  de  Paris,  de  M.  le  duc  d'Or* 
léans,  de  plusieurs  ministres,  de  l'archevêché ,  de  l'Univer* 
site,  de  la  chambre  des  députés,  etc.  On  a  de  lui  un  grand 
nombre  de  projets  qui  n'ont  pas  été  exécutés,  tels  que  celui 
d'une  colonne  colossale  avec  un  Muséum  en  spirale  intérieure, 
ceux  du  palais  de  l'Université,  du  pont  des  Invahdes,  d'un  édi- 
fice national  dans  les  Champs-Elysées  et  plusieurs  plans  d'b6- 
pitaux,  etc.  Il  avait  exp,  au  M.  R.  en  1801,  Les  plans  d'une 
colonne  à  ériger  aux  victoires  nationales»  sur  le  t^n^er-plein 
du  Pont-Neuf,  proposé  au  Corps  législatif  en  l'an  VI;  Autre 
projet  proposé  au  gouvernement  en  l'an  VIII  ;  Plan  géaét^ 


368 


PRA 


et  Yues  perspectives  de  la  nouvelle  place  de  la  Concorde. 
Poyet  avait  été  membre  de  TAcadémie  d'architecture ,  et  fut 
depuis  de  T Académie  royale  des  Beaux-' Arts  et  du  conseil 
des  bâtimens  civib. 

POYET  (Léonard),  peintre  d'histoire ,  r.  Neuve-St.- 
Denis ,  29,  né  à  Paris  en  1798,  et  él.  de  Girodet.  Il  a  exp. 
au  salon  de  18249  Une  sainte  famille.  Il  a  aussi  exposé 
en  1827,  à  la  galerie  Lebrun,  Enée  et  Didcm,  et  quelques 
portraits.  On  lut  doit  quelques  autres  ouvrages  qui  ne 
sont  pas  encore  ccHmus.  Il  est  professeur  de  dessin  et  de 
pdinture. 

PRADHER  (Louis-Barthélémy),  pianiste  compositeur, 
r.  de  Glichy,  32,  né  à  Paris  en  1782,  fib  d'un  violoniste-aci» 
compagnateur  distingué,  él.  de  Grobert  et  du  Conservatoire, 
Il  a  donné  à  l'Opéra-comique  :  Le  chevalier  d'industrie ,  1 
acte,  i8o4;  La  folie  musicale,  i  acte,  1(107  »  Jeune  et  vieille , 
I  acte,  181 1  ;  L'emprunt  secret ,  i  acte,  1812;  Le  philosophe 
en  voyage,  3  actes,  avec  M.  Kreubé,  ^1821  ;  Jenny  labouque»> 
tière,  2  actes,  avec  le  même,  1823,  etc.  Ses  autres  ouvrages 
sont  :  Treize  recueils  de  romances,  et  un  grand  nombre  de 
pièces  détachées  et  de  musique  pour  piano,  sonates,  concer* 
tes,  variations,  fantaisies,  etc.  M.  Pradlier,  qui  remporta  plit- 
sieurs  prix  au  Conservatoire,  y  devint  professeur  de  piano  et 
occupa  cette  place  jusqu'en  i8a8.  Il  était  pianiste  de  Charles X 
et  est  actuellement  maître  de  musique  des  enfans  du  roi , 
chevalier  de  la  Légion-d'Honneur,  etc. 

PRADIER  (James),  statuaire,  Paris,' r.  des  Beaux-Arts, 
4  bis,  son  atelier  r.  Neuve-de-l' Abbaye,  3,  né  à  Genève  en 
17949  él.  deLemot.  Ses  principales  productions  qui  ontfigui*é 
au  M.  R.  sont  :  En  1819  ,  Une  bacchante  et  un  centaure  , 
groupe  en  marbre  (Musée  de  Rouen)  ;  Le  même ,  également 
en  marbre  à  Auteuil  chez  M.  Ternaux  ;  Une  nymphe,  en 
tearbre.  En  1822,  Un  fils  dePïiobé,  en  marbre  (gai.  du  Lux.); 
fiuste  en  marbre  de  Charles  Bonnet.  En  1824?  Une  Psyché 
en  marbre  grec  (Lux.)  ;  Un  buste  de  Louis XYIII  en  marbre 
grec.  En  1827,  Un  buste  de  Charles  X,  en  marbre  de  Frauce 


«69 


( 


PHE 


(Musée  GhsHrles  X);  Un  Prométhée  en  marbre  d'Italiei  7  p. 
(M.  d.  R.)  n'est  ;pd[nt  encore  placé  ;  Une  Ye'nus  en  marbre 
des  Pyrénées  (M.  d.R.)  (Lux.)-  Nous  citerons  encore  de  cet 
artiste  :  Le  duc  de  Berry  mourant  dans  les  bras  de  la  Reli- 
gion, groupe  en  marbre  de  7  p.  placé  dans  la  chapelle  de  l'é- 
glise St.-Locds  à  Versailles,  où  le  prince  fut  baptisé  ;  Uii  buste 
de  J.-J.  Rousseau  (à  Genève)  ;  tin  bas-relief'  pour  Tare  de 
lriompi\e  du  Carrousel  ;'Une  figure  pour  la  Bourse  ;  La  For- 
tune publique  j  Quatre  Renommées  de  18  p.  pour  l'arc  de 
triomphe  de  l'Etoile;  Un  groupe  des  trois  Grâces,  en  marbre^ 
grand  comme  nature;  Un  fleuve  en  bronze  de  i^j  p.,  poiu' 
la  fontaine  de  la  Bastille  ;  La  statue  de  Rousseau  en  bronze, 
7  p.  6  po.  pour  Genève;  M.  Pradier  est  membre  de  l'Institut, 
il  a  remporté  le  premier  prix  de  Rome  en  181 3;  il  a  obteau 
au  M.  R.  une  grande  médaille  d'or  en  1819,  et  a  été  décoré 
de  la  Légion-ii'Honneur. 

PRADIER  (Charles-Simon),  graveur  en  taille-douce,  r. 
de  Fleut'us,  11,  néàCrenève,  él.  de  M.  le  baron  Desnoyers. 
Ses  principaux  ouvrages  ont  été  exp.  au  salon,  ce  sont:  En 
1812,  Le  portrait  de  la  reine  Hortense  ;  celui  en  pied  de  Ré- 
gnant de  St. ^Jean-d'Angely,  de  Ducis  et  de  Sicai*d,  membres 
de  l'Institut.  En  18149  celui  du  roi  de  Naples ,  d'après  Gé- 
rard ;  L'Amour  et  Psyché,  d'après  le  même.  En  1822,  La 
Tierge^aux  ruines,  d'après  Raphaël  ;  L'archiduchesse  Garo- 
line-Léopoldine  à  Rio-Janeiro,  d'après  M.  Debret.  En  1824* 
Yii^ile  lisant  ses  œuvres  à  Auguste  ;  Flore  etZephyre,  d'après 
M.  Gérard.  En  1827,  Raphaël  et  la  Fprnarina,  d'après  M.  In- 
gres. On  doit  encore  au  même  artiste,  Antiochus,  d'après 
M.  Ingres,  et  une  grande  quantité  de  portraits  en  pied  et  efi 
buste.  M.  Pradier  a  obtenu  une  méd.  d'or  ài'exp.  de  iSia* 
Il  est  chevalier  de  la  Légion-4'Honneur. 

PRETRE  (Jean-Gabriel),  peintre  d'histoire  naturelle, r. 
des Francs-Bourgeois-St.-Michel,  4?  né  àGenève,  auteurd'un 
grand  nombre  de  dessins  originaux  acquis  par  la  duch.  de 
Berry.  Il  a  fait  les  dessins  de  la  collection  d'histoire  natareUtî 
de  M.  le  Lorgne  de  Savigny  pour  le  grand  ouvrage  sur  l'E* 


^70 


PRE 


)rpte.  M.  Prêtre  donne  des  leçons  particulières  de  dessin  et 
s  peinture. 

PREVOST  (Pierre) ,  peinti*e  de  panoramas  et  de  pay- 
Lges,  né  à  Montigny  (Eure-et-Loir)  vers  1 766,  et  mort  en 
323>  eut  pour  maître  le  célèbre  Yalençiennes.  )1  a  exposé 
t  M.  R.  en  1800,  1810,  i8i4  et  18249  plusieurs  tableaux 
2  cLevalety  paysages  et  ruines,  dessins  à  la  gouache,  etc. 
'ais  les  plus  connus  de  ses  trayaux  sont  les  panoramas, 
snre  de  peinture  qu'il  introduisit  en  France.  Lesprinci- 
ittx  sont  :  Paris ,  Naples ,  Amsterdam ,  Bologne ,  TilsHt , 
^agram ,  Londres ,  Anvers ,  Athènes ,  Jérusalem ,  et  dix 
itres  environ.  Il  s'est  associé ,  dans  ses  grands  travaux , 
[M.  Bouton  et  Daguerre.  Prévost  a  laissé  i;tn  frère  qui 
iiidait  aussi  dans  l'entreprise  des  panoramas,  et  qui  a  donné 
1 1824,  de  concert  avec  M.  Ronmy ,  son  élève,  celui  de  Rio? 
meiro. 

PREVOST  (Constantin),  peintre  de  genre,  Paris,  r.  St.- 
nne,  87.  Cet  artiste  a  exp.  au  M.  R.  en  1827,  Confession 
'un  jeune  garçon  ;  la  même  année  à  la  galerie  Lebrun ,  Un 
iune  malade  donne  à  son  père  malheureux  un  morceau 
e  pain  dont  il  s'est  privé  ;  Un  veligieux  invoque  la  clémence 
u  ciel  en  faiveur  d'un  condan^né  ;  Une  mère  piiant  pour  la 
ons^rvalion  des  jours  de  son  fîls;  Une.6cèn«  d'hôtellerie; 
ià  grand'mère,  et  les  Joueurs  ambulans,  M.  Prévost  est  en 
e  moment  à  Rome. 

PREVOST ,  (Zachée),  graveur ,  quai  Bourbon,  lie  St.- 
x)uis,  35,  né  à  Paris  en  1797.  Il  a  exposé  aux  salons  de  1822,. 
824  et  1827  ;  à  cette  dernière  exp.  on  a  vu  la  gravure  de 
Winne  au  cap  Misène ,  d'après  M.  le  baron  Gérard  (S.  d. 
^-  d.  A.),  cet  ouvrage  valut  à  l'auteur  une  médaille  d'or. 
1  avait  obtenu  la  même  année  une  méd.  d'argent  à  l'exp. 
^  Oouai.  Cet  artist^e  doit  faire  paraître  sous  peu  de  temps 
^  gravure  du  tableau  de  M.  Delaroche,  St.  Vincent  de 
We  préchant  à  la  cour  de  Louis  XIII  pour  les  enfans 
^ndonpés. 

PRËVQST  (Eugène),  compositetu*  de  musique ,  né  4 


Paris  en  1809,  él.  de  M.  Lesueur.  A  remporte  en  1829,1e 
second  grand  prix  de  composition  musicale  au  concours  de 
l'Institut.  Il  n'y  avait  pas  lieu  à  décerner  de  i®'  prix. 

PROT  (Louis) ,  peintre  d'histoire  ,  él.  de  David.  Il  a 
cxp.  au  M.  R.  en  i8o6,.  Le  songe.  d'Alcione,  re'exposé  eo 
i8ï4.  En  1808,  La  délivrance  de  St.  Pierre  (M.  le  conile 
Lacoste,  aide-de-camp  de  l'empereur).  En  1810,  Napoléon 
refuse  un  million  que  lui  fait  offrir  le  duc  de  Parme  pour  le 
tab.  du  St.-Jérômc  du  Corrége;  Les  écoliers  distraits.  En 

181 9,  Plusieurs  portraits.  M.  Prot  a  obtenu  deux  méd.  une 
en  1808  et  l'autre  en  t8io. 

PROVOST  (Jean-Louis),  architecte  de  la  chambre  des 
pairs,  r.  de  Yaugirard,  19,  au  Lux.  cour  des  Fontaines,  néà 
Paris,  le  27  octobre  1781,  él.  de  M.  Percier.  Ses  principaux 
ouvrages  sont  :  La  restauration  de  la  <$alle  Montpensier  et  de 
plusieurs  grandes  habitations,  telles  que  l'hôtel  de  Monte- 
bello  et  l'hôtel  de  Galliffet ,  l'érection  du  tombeau  du  maré- 
chal Lefebvre,  au  cimetière  de  l'Est.  Ce  monument  est  publié 
dans  l'ouvrage  intitulé.  :  Monumens  funèbres  choisis  dam  lef 
cimetières  de  Paris  ^  et  publiés  par 'Normand  fils.  M.  Provost 
fut  admis  à  l'école  Polytechnique  le  17  mai  i8oa.  Nommé 
inspecteur  des  bâtimens  du  Lux.  le  18  décembre  ï8o5;  ai^ 
chitecte  du  roi  près  la  chambre  des  pairs  le  12  septembre 

1820 ,  membre  honoraire-adjoint  près  le  conseil  des  bâtimens 
civils,  le  3 1  décembre  1825.  Il  remporta  au  concoui's  de 
l'Institut,  en  1806^  le  2*  gr.  prix  d'architecture,  et  le  i*'en 
1811.  Dans  l'intervalle  le  prix  départemental.  Il  est  chevalier 
de  la  Légion<^d'Honneur. 

PRUDHOMME  (Hippoly te),  graveur  en  taille-douce,  r. 
Childebert,  9,  né  à  Paris  en  1793.  Outre  plusieurs  vignettes 
d'après Devéria,  Descnne ,  Steuben,  etc.,  il  a  gravé  d'après 
M.  P.  Delaroche,  Une  scène  de  la  S  t. -Barthélémy,  le  jeune 
(Jaumont  de  la  Force  sauvé  du  massacre. 

PRUD'HON  (Pierre-Paul),  peintre  d'histoire  et  de  por- 
traits, né  à  Cluny  le  6  avril  1760,  mort  à  Paris  le  16  février 
1823.  Il  eut  pour  mattre  M,  Pevosges  de  Dijon,  et  remporta 


dans  cette  ville  le  grand  prix  de  peinture  proposé  par  les 
états  de  Bourgogne.  Ses  étude))  furent  continuées  à  Rouie, 
jusqu'en  1789,  époque  de  son  retour  en  France.  Depuis  il  a 
exposé  au  salon  :  En  1801 ,  La  Paix,  allégorie,  Bonaparte,  au 
milieu  de  la  Victoire  et  de  la  Paix,  est  suivi  des  Muses ,  des 
Arts  et  des  Sciences;  ce  dessin  a  été  gravé  par  Barthélémy 
Roger.  En  1802,  Un  tableau  de  famille.  En  1808,  La  justice 
et  la  vengeance  divine  poursuivant  le  crime  (Musée  royal)  ; 
Psyché  enlevée  par  les  Zépkirs  (M.  de  Sommariva),  ces  deux 
tableaux  réexp.  en  i8i4-  En  1810,  Une  tête  de  Vierge.  En 
1812,  Vénus  et  Adonis  ;  Portrait  du  roi  de  Rome.  En  18149 
Le  Zéphir  se  balançant  au-dessus  de  l'eau  (M.  de  Somma- 
riva). En  1817^  Andromaque  (M.  de  Boisfremont).  En  1819, 
L'assomption  de  la  Vierge.  En  1822,  La  famille  désolée.  En 
1824,  Le  Christ  sur  la  croix  (M.  d.  R.)  (Musée  royal)  ;  Mi- 
nerve conduisant  le  génie  de  la  peinture  à.  l'immortalité 
(M.  J.  Laifitte)  a  figuré  à  la  galerie  Lebrun  en  1826;  et  un 
grand  nombre  de  portraits,  têtes  d'études,  tableaux  de  genre 
exp.  en  1808,  i8to,  i8i4>  1817,  1819  et  1822.  Ses  autres 
ouvrages  sont  :  Le  plafond  du  Musée  représentant  Diane  aux 
pieds  de' Jupiter  ;  La  Vérité  amenée  sur  la  terre  parla  Sagesse; 
L'Amour  réduit  à  la  raison  et  son  pendant,  gravés  tous  deux 
par  Copia;  Une  belle  tête  de  Vierge;  les  dessins  pour  l'édition 
in-4*  de  Daphnis  et  Chloé  et  de  Gentil-Bernard,  etc.  On  con- 
serve son  dessin  de  Cérès,  exécuté  à  la  plume,  et  beaucoup 
de  têtes  d'enfans;  une  esquisse  où  est  représentée  L'âme  im- 
patiente de  quitter  la  terre,  etc.  M.  de  Sommariva  et  pres- 
que toutes  les  galeries  célèbres  possèdent  quelques  tableaux 
de  cet  artiste.  Prud'hon  était  professeur  de  dessin  de  l'impé- 
ratrice Marie-Louise  )  et  avait  donné  les  modèles  du  berceau 
et  de  la  toilette  offerts  à  cette  princesse  parla  ville  de  Paris. 
Il  fut  nommé  membre  de  la  Légion-d'Honneur  et  de  l'Aca- 
démie des  Beaux- Arts  de  l'Institut. 

PUJOL  (Guillaume-Jean-Marie- Valentin),  statuaire,  r. 
Neuve-St.-Merry ,  44>  né  àFronsins  (Haute-Garonne)  en  1 781 , 
s'est  formé  sans  maître  dans  l'art  de  la  sculpture.  Ses  princi- 


573 


>  PUJ 

pauxouT.  exp.  au  M.  R.  sont:  En  1817,  La  danse,  bas-»li«[ 
pour  la  fontaine  de  la  Bastille.  En  1811,  Paris  lançant  le  tnit 
mortel  h  Achille,  6  p.  ;  La  statue  de  la  Marne,  8  p.  (M.  I.), 
pour  la  façadedn  Temple;  Le  buste  de  Jean-Bart(M.L),]Kmr 
la  ville  de  Dunkerque  ;  Buste  de  LagraD§;e  (M.  I.],plac«àli 
bibliothèque  Maiarine,  etc.  M.  Pujol  a  obtenu  une  mâiaille 
d'ori  l'exp.  de  1822. 


QUA6LIA  ^Ferdinand),  peintre  en  miniature,  r.  du 
Uarlay,  au  Palais,  2,  né  à  Plaisance  en  igSo,  él.  des  Acad. 
de  France  et  de  Florence,  fixé  à  Paria  depuis  1 8o5.  Il  a  exp. , 
en  1808,  i8i2,.i8i4>  1817  et  iSaa,  Un  grand  nombre  de 
portraits ,  parmi  lesquels  nous  citerons  :  Ceux  du  grand 
duc  de  Wurzbourg ,  du  duc  d'Abrantës ,  de  Degotti ,  exp.  en 
i8i3i  Du  duc  et  de  la  duchesse  de  Berry,  en  1817  ;  De  la 
reine  de  Suède  et  de  Norwége  en  iSaa.  On  citera  encore 
ceux  de  Napoléon  ;  De  l'impératrice  Josépliine ,  portrait  ori- 
ginal précieux  ,  qu'il  possède  eDc«re  ;  Celui  du  roi  d'Angle- 
terre, miniature  dans  le  genre  historique.  M.  Quaglia  a  ob- 
tenu une  méd.  d'or  en  1814.  Cet  artiste  s'occupe  d'un  traité 
approfondi  de  la  miniature. 

QUECQ  (Jacqoes- Edouard),  peintre  d'histoire,  r.  St.* 
André-des-Arts ,  18,  né  à  Cambrai  en  1796.  Il  a  exp.  au 
M.  R.,  en  1837,  Les  premiers  combats  de  Romulus  et  de 
Remus,  i4  p-  sur  1 1  ;  Deux  enfaus  jouant  avec  un  lapin ,  et 
menacés  par  un  serpent,  etc.  Cet  artiste  a  obtenu  à  cette  exp. 
one  méd.  de  seconde  classe ,  et  une  d'argent  à  Cambrai  l'an- 
oée  suivante.  M.  Quecq  est  en  ce  moment  à  Rome ,  où  il 
s'occupe  de  plusieurs  grands  tableaux  d'histoire.  Il  a  exp. 
SQ  i83o,  au  Capitole,  à  Rome,  La  mort  de  Vitellius. 

QUETERDO  (Louis-Ive),  graveur  à  l'eau-forte,  r.  St.- 
ûominique-d'Enfer,  4i  né  à  Paris  en  1788,  él.  de  MM.  Re- 
nault etCoiny.  Les  principaux  ouvrages  de  cet  artiste  sont  : 
lans  le  Musée  FUkol ,  La  Transfiguration ,  d'après  Raphaël  ; 
^a  Cananéenne,  d'après  Drouais.  Dans  le  Jtecueil  des  prix 
t^ceniMux,  Les  Sabines,  d'après  David;  Les  treis  âges, 
L* après  Gérard  ;  Marcus  Sextus,  d'après  Guérin  ;  Les  fureurs 


QUI 


d'Oreste,  d'après  Hennequin  $  Le  couronnement  de  Napo* 
léon  ,  d'après  David ,  etc.,  etc.  Dans  le  Musée  Laurent  et  hO" 
billard^  La  sainte  famille,  d'après  Raphaël;  Les  cinq  Saints, 
d'après  le  même  t  ces  deux  eaux^  fortes  ont  ete'  terminées  aa 
burin  par  M.  Richomme.  Il  a  gravé  encore  l'eau-forte  Des 
ravissemens  de  St.  Paul,  terminée  par  Lignon;  Celles  d'An- 
dromaque,  d'après  Guërin  ;  Neptune  et  Amphitrite,  d'après 
Jules  Romain;  Henri  IV  en  famille,  d'après  Tilt,  Ingres; 
Daphnis  et  Chloé,  d'après  M.  Gérard ,  qui  ont  toutes  quatre 
été  terminées  au  burin  par  M.  Richomme  ;  enfin ,  l'eau^forte 
de  La  descente  de  croix ,  diaprés  Daniel  de  Voltaire,  planche 
qui  doit  être  terminée  par  M.  Toschi ,  de  Parme,  etc.,  etc. 
On  voit  que  M.  Queverdo  se  trouve  ainsi  associé  à  la  gloire 
de  nos  premiers  graveurs,  bien  que  son  nom  ne  se  trouve 
pas  toujours  au  bas  de  leurs  planches.  Cet  artiste  s'occupe, 
dit'On ,  d'ouvrages  dont  son  talent  fera  tous  les  frais,  et  dans 
lesquels  aucun  autre  ne  sera  admis  en  partage. 

QUINART,  peintre  de  paysages.  Il  a  exp.  au  M.  R., 
en  1B19,  Le  duc  de  Berfy  tuant  l'aigle  dans  la  forêt  de  Fon- 
tainebleau (duch.  de  Berry)  ;  Renaud  dans  la  forêt  enchan- 
tée ;  Le  départ  d'un  chevalier  :  ces  trois  tableaux  sont  des 
paysages.  En  1822,  Xancrède  égaré,  paysage  historique. 
En  18249  Vue  de  la  Gava,  dans  le  royaume  de  Naples; 
Vue  prise  dans  la  forêt  de  Villers-Cotterets ,  Henri  IV  s'y 
promène  ;  Le  duc  de  Berry  met  dans  son  Tilbury  le  fardean 
d'un  paysan  :  ces  deux  tab.  (duch.  de  Berry).  M.  Quînarta 
obtenu  une  médaille  en  i8:%4* 


RAGGI  (Nicolas -Bernard),  statuaire,  à  Paris,  r.  des 
Fossés-Monsieur-le-Prince,  20,  né  à  Carrare  le  1 1  juin  1 791 , 
naturalisé  français  en  juillet  1828,  él.  du  baron  Bosio.  Voici 
les  principales  productions  de  cet  artiste ,  qui  ont  été  exp. 
au  M.  R.  £d  1Û17  :  Un  jeune  Discobole  lançant  le  disque, 
statue  de  graod.  nat.  En  1819,  Henri  IV,  statue  en  bronze 
de  8  p.  de  prop.,  commandée  par  le  comte  de  Dijon,  pour  la 
ville  de  IVérac;  Montesquieu  méditant  l'Esprit  des  Lois, 
statue  en  marbre  de  6  p.,  placée  dans  le  Palais  de  justice 
de  Bordeaux  ;  L'Amour  s'approchant  du  lit  de  Psyché ,  sta- 
tue de  gi'and.  nai.  En  1822 ,  Le  chevalier  Bavard ,  blessé  à 
mort,  statue  en  bronze  de  11  p.,  commandée  par  le  dé- 
parlement  de  l'Isère,  et  placée  sur  la  place  St. -André,  k 
Grenoble i  Buste  en  marbre  de  Ducis  (M.  I.),  placé  dans 
l'Hôtel-de-Ville  de  Versailles.  Eu  i8a4  >  Hercule  retirant  de 
la  mer  le  corps  d'Icare,  groupe  de  1 1  p.  (Gouv.);  il  décore 
l'une  des  salles  du  Louvre.  On  a  encore  de  M.  Ra^gl  :  Chloé 
doDuant  à  boire  à  un  petit  mouton,  statue  de  grand,  nat.; 
La  Vierge  avec  l'enfant  Jésus,  groupe  de  7  p.,  placé  dans 
la  chapelle  de  St.-Étieune-du-Mont  ;  La  reddition  de  Pam- 
pelune,  b^s-relief  de  11  p.  sur  6,  qui  était  destiné  à  l'arc 
de  triomphe  du  Carrousel  ;  Bas-reliefs  de  6  p. ,  qui  décorent 
le  tombeau  de  la  famille  Frochot,  au  cimetière  du  Père-La- 
cbaise  ;  Louis  XVI ,  statue  en  bronze  d'environ  18  p.  :  elle 
^tait  desbnée  pour  la  place  du  château  Trompette,  à  Bor- 
«leaux;  Louis  XIV,  statue  équestre  de  i4  p^  ordonnée  parle 
gouvernement  de  Cl^irles  X,  pour  la'  ville  de  Rennes  ;  Buste 
«:<>lossal  du  duc  de  Berry,  qui  décorait  la  salie  des  confé- 
K-ences  de  la  Chambre  des  députés  ;  Buste  en  marbre  de  Jean 


Goujon ,  pout  la  M.  d.  R.  M.  Raggi  s'occupe  en  ce  moment 
de  trois  statues  qui  doivent  décorer  Tare  de  triomphe  de 
rÉtoile  ;  elles  représentent  :  La  ville  de  Lyon ,  La  ville  de 
Perpignan,  et  La  ville  de  Rochefort.  Cet  artiste  a  obtenu, 
au  salon  de  1819,  une  grande  méd.  d'or.  Il  est  chevalier  de 
la  Le'gion-d'Honneur. 

RAMBERT  DUMAREST.  Voyez  DUMAREST. 

RAMEY  (Claude),  statuaire,  r.  de  Vaugirard,  38, né 
le  29  octobre  1764)  à  Dijon,  fut  d'abord  él.*  de  l'e'cole  de 
cette  ville,  sous  M.  Devosge  père,  puis  vint  à  Paris,  où  il 
reçut  les  leçons  de  M.  Gois  père.  En  1 782 ,  il  remporta  le 
grand  prix  de  sculpture ,  et  partit  pour  Rome.  Depuis  il  a 
exp.  plusieurs  fois  au  M.  R.  Voici  les  ouvrages  les  plus  im- 
portans:  En  1801,  Buste  en  marbré  de  Scipion  l'Africain, 
placé  alors  dans  la  salle  du  Sénat  ;  Sapho,  assise.  En  1817, 
Le  cardinal  de  Richelieu,  12  p.  (M.  L),  (pont  Louis  XVI), 
réexp.  en  1819.  En  1824 9  Biaise  Pascal,  pour  la  ville  de 
Clerniont.  En  1827,  Buste  en  marbre  de  M.  Lasaudade; 
Une  Cérès,  en  marbre.  Il  a  fait  en  outre  Une  statue  de  Sci- 
pion l'Africain,  6  p.  (Ch.  des  Pairs);  Le  général  Kléber,  8p. 
(escalier  du  Palais  des  Pairs  )  ;  Statue  de  Napoléon  en  cos- 
tume impérial^.  7  p.,  placée  dans  la  salle  du  Sénat;  Les 
bustes  de  MM.  Cousin ,  Durazzo  et  de  Praslin ,  sénateurs  ; 
Statue  en  marbre  du  prince  Eugène  de  Beauhamais,  Gp- 
(GouVi);  Une  Naïade,  12  p.,  placée  à  la  fontaine  de  Médi- 
cis,  dans  le  jardin  du  Luxembourg  ;  La  Prudence,  6  p.  (por- 
tail de  la  Banque  de  France);  Un  athlète  phrygien,  4  p.;  Sa- 
pho, 3  p.,  etc.,  etc.  Ses  autres  ouvrages  sont  :  L'entrevue 
d*Austerlitz ,  bas-relief  en  marbre  de  l'arc  de  triomphe  dtt 
Carrousel  j  Deux  bas-reliefs  de  l'escalier  de  la  Chambre  des 
Pairs ,  représentant  deux  victoires  avec  des  couronnes  ;  Les 
deux  figures  du  méridien ,  portant  les  signes  du  zodiaqa<Î7 
et  formant  bas-relief,  6  p.,  dans  le  jardin  du  Luxembourg; 
enfin,  Le  modèle  du  génie  des  vertufij  héroïques,  i5  p» 
l'un  des  4  grands  pendentifs  de  la  coupole  du  Panthéon  ; 
Deux  autres  figures  de  9  p.,  la  Musique  et  l'Architectureji 


RAN 


par  le  même  auteur,  se  trouvaient  aussi  au  Panthéon ,  dans 
la  petite  coupole  du  Midi  :  elles  ont  disparu.  M.  'Ramey  est 
membre  de  T Académie  royale  des  beaux-arts  de  l'Institut, 
et  chevalier  de  la  Légion-d'Honneur. 

RAMEY,  statuaire,  Paris,  r.  Notre-Dame-des-Cliamps, 
2  bisy  fils  du  précédent.  Il  a  exp.  au  M.  R.,  en  1822,  L'In- 
nocence pleurant  un  serpent  mort  ;  Jésus-Christ  attaché  à  la 
colonne,  attendant  la  flagellation  Ç^-)^  réexp  en  1824.  La 
Tragédie  et  la  Gloire ,  bas-relief  pour  la  cour  du  Louvre 
(M.  d.  R.),  exp.  en  1824.  Les  armoiries  de  France,,  soute- 
nues par  deux  génies ,  modèle  en  plâtre  :  elles  sont  exécu- 
tées en  bronze ,  et  placées  sur  la  porte  'principale  du  trésor 
royal  ;  La  Religion  protectrice ,  entourée  de  toutes  les  Ver- 
tus, pour  le  fronton  de  l'église  de  St. -Germai n-en-Laye  ;  La 
Gloire  et  la  Paix ,  pour  la  décoration  de  la  cour  du  Louvre, 
vestibule  de  la  rue  du  Coq  (M.  d.  R)  ;  Thésée  combattant 
le  Minotaure,  groupe  en  marbre  (M.  d.  R.)  :  le  modèle 
avait  été  exp.  en  1822.  Tous  ces  ouvrages  ont  été  exp. 
en  1827.  M.  Ramey  a  remporté,  au  concours  de  l'Insti- 
tut, le  2®  gr.  pr.  de  sculpture  en  i8i4,  et  le  i"  en  i8i5. 
Il  a  obtenu  une  méd.  en  i82'7.  Il  est  membre  de  l'Institut. 

RAMUS  (Joseph-Marius) ,  sculpteur,  à  Paris,  né  à  Aix 
(Bouches-du-Rhône),  en  i8o5,  él.  de  M.  Gortot.,  membre 
de  l'Institut.  Il  a  remporté,  au  concours  de  i83o,  le  2®  gr. 
prix  de  sculpture.  Le  sujet  était  Thésée,  vainqueur  du  Mi- 
notaure.  Il  avait,  remporté,  l'année  précédente,  le  i*'  prix 
de  tête  d'expression. 

RANG  (Mme.  Louise,  née  Vaucorbkl),  peintre  de 
portraits,  r.  du  Pont*de-Lodi ,  5,  née  à  St.-Malo  en  1806, 
é\.  de  Belloc.  Outre  divers  portraits,  ceux  de  Mlle.  Hyde 
de  Neuville,  de  l'amirad  comte  de  Morvil,  etc.,  etc.,  cette 
dame  a  peint  un  portrait  historique  en  pied  de  Bisson ,  tab. 
de  10  p.  (M.  d.  R.),  et  actuellement  dans  la  galerie  des 
marins  célèbres.  On  doit  aussi  à  son  crayon  un  portrait 
lithographie  du  pilote  Trémentin. 

RANSONNETTE  (Charles),  graveur  en  taille-douce, 


REB 


r.  du  Figuier-St.-Paul,  8 ,  né  le  27  mai  1793,  a  eu  pour 
maître  M.  Bertin.  Il  a  eip.  au  M.  R.,  de  1822  à  1827,  Plu-' 
sieurs  paysages  grave's  d'après  M.  Berlin;  Six  vues  pour 
l'ouvrage  de  M.  Turpin  de  Crissé ,  etc.  On  a  encore  de  lui  : 
Louis  yil  dans  les  défilés  de  Laodicée ,  en  Syrie  »  d'après 
M.  Boisselier,  gravure  de  21  po.  sur  16,  etc. 

RASCALON  (Jérôme),  peintre  de  paysages,  de  genre  et 
décorateur  du  théâtre  du  Vaudeville,  r.  de  Richelieu,  pas-* 
sage  St.-Guillaume,  16,  él.  de  Bouton  et  de  Giceri,  né  à  Paiis 
en  1786.  Il  donne  des  leçons  particulières. 

RAUCH  (Charles),  peintre  de  genre,  r.  de  Cléry,  34,  né 
à  Strasbourg  en  179^»  él.  de  M.  Laurent.  Il  a  exp.  au  M.  R. 
en  1827,  Une  vue  du  Havre  (à  M.  Florentin)  ;  Vue  des  envi- 
rons deJToulon  (  à  M .  Butte) .  En  1 83o,  au  Lux. ,  Vue  de  la  route 
d'Antibes  ;  Des  enfans  s'amusent  à  pêcher  le  long  d'un  ruis- 
seau; Les  portraits  de  Louis  IX,  LouisXII,  François  P*^,  Henri 
rV,  etc. ,  sont  placés  dans  la  galerie  du  château  d'£u,  collection 
unique  et  précieuse  de  personnages  célèbres,  formée  par  les 
soins  de  Mlle,  de  Montpensier,  et  continuée  par  le  duc  d'Or- 
léans. On  doit  au  même  artiste  :  Des  paysages  et  Des  vues 
de  France,  qui  ont  été  gravées  par  M.  Couché  fils,  et  insérées 
danô  l'ouvrage  de  M.  Girault-de-St.-Fargeau,  sur  les  com- 
munes de  France.  M.  Rauch  donne  des  leçons  particulières. 

RAVE  AU  (Mme.).  Voyez  BOUNIEU. 

REATTO  (Jacques),  peintre  d'histoire^  à  Arles,  né 
dans  cette  ville ,  él.  de  Regnault.  Il  remporta  le  grand  prix 
de  peinture  en  1791,  et  alla  à  Rome  en  qualité  de  pension- 
naire du  roi.^  On  lui  doit  La  nouvelle  décoration  du  grand 
théâtre  de  Marseille  en  1829  :  le  tableau-plafond^  de  forme 
ronde ,  représentant  Apollon  et  les  Muses ,  qui  répandent 
des  fleurs  sur  le  Temps,  3o  p.,  figures  de  8  p.  ;  L'histoire 
de  St.  Paul,  dans  le  chœur  de  l'église,  à  Beaucaire  (Gard)) 
figures  de  6  p.  3  po.,  etc.,  etc.  M.  Reattu  est  correspondant 
de  l'Institut  de  France ,  section  des  beaux-arts. 

REBEL  (Mme.  Eléonore-Sophie ,  née  Massarjd),  r.  du 
Faub. -St. -Jacques,  27,  née  à  Paris  en  1790,  él.  de  M.  Jew 


RED 


Massardy  son  père,  graveur  du  roi,  et  membre  de  rancienne 
Académie  de  peinture.  Cette  dame  grave  Irf  vignette  et  This- 
toire  naturelle.  * 

REDOUTE  (Pierre Joseph),  peintre  de  fleurs,  r.  de 
Seine-St.-Gemi.,6,  né  à  St.-Hubert,  le  ro  juillet  1759,  n'eut 
d'autre  maître  que  l'étude  de  la  nature.  Son  père ,  Charles 
Joseph  Redouté ,  a  laissé  plusieurs  tableaux  estimés,,  qu'on 
voit  encore  dans  l'abbaye  des  bénédictins  de  St.-Hubert. 
Depuis  4o  ans,  presque  toutes  les  expositions  du  Musée  pré- 
sentent quelque  tableau  de  M.  Redouté.  On  remarque,  à  celle 
de  1804,  Six  tab.  de  fleurs  à  l'aquarelle,  qui  étaient  pour 
l'impératrice  Joséphine.  Il  a  peint  beaucoup  de  tab.  de  fleurs, 
soit  à  rhuile ,  soit  à  l'aquarelle.  Cette  manière  est  celle  qu'il 
emploie  de  préférence,  et  la  galerie  du  Luxembourg  eh 
renferme  une  grande  partie  dans  ce  genre.  Il  a^  travaillé 
h  plusieurs  collections  de  yéUns,  et  on  évalue  à  plus  de 
6,000  le  nombre  de  ceux  quMl  a  peints  pour  le  Muséum  d'his- 
toire naturelle,  etc.  Enfin  il  ^  publié  un  grand  nombre 
d'ouvrages-figures,  gravés  diaprés  ses  dessinsl  Les  princi- 
paux sont  :  Les  plantes  grasses ,  Les  liliacées,  Les  roses,  La 
flore  de  la  Malmaison ,  1^  choix  des  plus  belles  fleurs,  etc. 
M.  Redouté  est  professeur  de  dessin  au  Jardin  du  Roi,  dont 
il  est^  peintre  depuis  plus  de  3o  ans.  Il  fait  un  cours  chez  lui 
tous  les  lundis,  depuis  le  i5  novembre  jusqu'au  i^*"  avril. 
n  est  m'embre  de  la  Légion-d'Honneur. 

REDOUTE  (Henri- Joseph),  peintre  d'histoire  natu- 
relle, r.  du  Colombier,  3o,  né  à  St.-Hubert  en  1766,  frère 
et  élève  du  précédent.  Ses  ouvrages  consistent  en  dessins,  au 
nombre  de  cent ,  environ  ,  pour  la  Collection  des  vélins  du 
Musée  d'histoire  naturelle  ;  plus  de  soixante  planches,  gra- 
Tées  d'après  ses  «dessins,  dans  le  grand  ouvrage  sur  l'Egypte, 
et  un  grand  nombre  d'autres  dans  leç  ouvrages  publiés  sur 
l'histoire  naturelle ,  tels  que  la  Description  des  plantes  rares 
de  Syrie ,  par  M.  Labillardière  ;  la  Flore  du  mont  Atlas ,  par 
M.  Desfbntaines  ;  le  Tableau  du  règne  végétât^  par  M.  Vên- 
tenât;  VJIistûire  des  arbres  fruitiers  de  l'Amérique ^  par  M.  Mi*» 


( 


R£G 


chaux;  VEncxclcpedie^  par  M.  de  Lamarck  ;  le  /ournal d'his~ 
toire  naturelle^  elc.,  etc.  Il  a  exp.  au  Musée,  en  1796,  Deux 
dessins  de  poissons  à  l'aquarelle.  Un  grand  nombre  de  des- 
sins du  même  aitiste  sont  encore  inédits,  entre  afitres  une 
Collection  de  poissons  des  côtes  de  la  Méditerranée  et  de 
rOcéan,  collection  que  possède  M.  Coquebert.  M.  -Redoute 
a  été  membre  de  Tlnstitut  d'Egypte ,  correspondant  de  celuL 
de  France.  Il  est  actuellement  peintre  du  Muséum  d'his--^ 
toire  naturelle ,  correspondant  de  la  Société  d'émulation  d^ 
Liège,  etc.,  etc. 

REGNAULT  (Jean-Baptiste),  peintre  d'histoire,  né  ^ 
Paris  le  17  octobre  17549  et  mort  dans  cette  ville  le  la 
octobre  1829,  él.  de  Bardin.  Il  manifesta,  dès  sa  plus  tendis 
enfance,  du  goût  et  des  dispositions  pour  le  dessin.  Il  sui- 
vit, fort  jeune,  son  maître  à  Rome,  où  il  se  livra ,  avec  suc- 
cès, à  l'étude  de  la  peinture.  Après  y  avoir  remporté  toutes 
}es  médailles,  il  revint  à  Paris,  où  il  gagna,  comme  à  Rome, 
toutes  les  médailles.  A  Tâge  20  ans,  il  remporta  le  i*^''  grand 
prix  de  peinture.  Le  sujet  était  :  Diogène  dans  son  tonneaa. 
Il  retourna  à  Rome  comme  pensionnaire  du  roi,  et  y  com- 
posa :  Le  baptême  de  Jésus-Christ  par  Saint-Jean ,  grand 
tableau.  I^e  temps  du  pensionnat  expiré,  il  se  rendit  à 
!P$iris,  et  il  fut  agréé  à  l' Académie;  en  1782,  sur  son  ta* 
bleau  d'Andromède  et  Persée.  En  1783,  il  fut  reçu  aca- 
démicien, d'après  celui  de  l'Education  d'Achille  par  1^ 
centaure  Chiron  (au  M.  R.  ).  Depuis  sa  .réception,  il  a 
exécuté  un  si  grand  nombre  d'ouvrages ,  qu'il  serait  dif** 
ficile  et  trop  long  d'en  donner  une  nomenclature  com« 
plète;  nous  nous  bornerons  à  citer  quelques-unes  de  ses 
principales  prodvictions  :  La  descente  de  croix ,  qu'il  fit  ponr 
la  chapelle  royale  de  Fontainebleavi ,  a  figuré  à  la  gai.  da 
Lux.,  et  de  là  au.M.  R.;  La  mort  de  Priam;  Iphigénieen 
Tauride  ;  Hercule  délivrant  Alceste  ;  Mar^  d.é$armé  pajr  T^ 
nus;  La  mort  de  Cleopâtre;  La  mort  du  général. Disais ' 
ce  tab.  exp.  en  i83o  au  Lux.;  Le  Déluge;  Alcibiade  arraçM 
par  Socrate  des  bras  de  la  volupté;  La  France  s'avap^aot 


REG 


sur  un  char  triomphal  vers  le  temple  de.  la  Paix,  tab.  de 
3o  p.  suj:  i6;  il  de'core  une  des  salles  du  Palais  des  Pairs;  Les 
drapeaux  conquis  à  la  prise  de  Yienne.  Nous  citerons  encore 
de  cet  artiste  :  L'heureux  événement ,  alle'gorie  représentant 
la  restauration  des  Bourbons  ;  La  mort  d'Adonis  ;  Les  trois 
Grâces;  Syrinx,  nymphe  d'Arcadie,  est  poursuivie  par  le 
dieu  Pan;  L'enlèvement  d'Orilhie;  L'amour  et  L'hymen, 
buvant  daus  la  coupe  de  l'Amitié;  Achille  tendant  son  arc; 
L'Amour  endormi  sur  le  sein  de  Psyché  ;  lo  suivant  Ovide  ; 
Danaé  recevant  la  pluie  d'or  ;  Jupiter  prenant  la  forme  de 
Diane  pour  séduire  Calisto  ;  La  toilette  de  Vénus  ;  Persée 
venant  délivrer  Andromède  :  Esquisse  du  grand  plafond  de 
l'éghse  de  Jésus,  à  Rome;  Allégorie  à  ^acceptation  de  la 
constitution  par  Louis  XYI;  Le  i4  thermidor  an  X ,  le  Se-- 
nat  conservateur  décrète  que  le  peuple  français  nomme  et 
le  Sénat  proclame  Napoléon  Bonaparte  consul  à  vie  ;  Le 
triomphe ,  esquisse  allégorique  du  tab.  de  la  Chambre  des 
pairs  ;  L** Amour  et  Psyché,  esquisse  ;  Hector  traîné  au  char 
d'Achille  ;  Ténus  portée  par  des  nuages  ;  Gléopâtre  se  pi- 
quant avec  l'aspic,  etc.  Indépendamment  de  ce  que  nous 
.venons  de  citer,  M.  Regnault  a  laissé,  après  sa  mort,  une 
suite  de  24  petites  esquisses  terminées,  dont  les. sujets  ont  été 
tirés  des  Métamorphoses  d'Ovide,  3otab.,  sujets  divers;  20 
dessins  encadrés  ;  38  têtes  d'études .  académiques ,  composi- 
tion ,  et  près  de  600  dessins  en  feuilles.  Cet  artiste  était  che- 
valier des  ordres  royaux  de  St .-Michel  et  de  la  Légion- 
d'Honneur,  professeur-recteur  aux  écoles  royales  spéciales 
de  peinture ,  sculpture ,  architecture ,  et  membre  de  l'Aca- 
démie royale  des  Beaux-Arts  de  l'Institut. 

REGNIER  (Jacques-Augustin),  peintre  de  paysages, 
r.  du  Helder,  14»  né  à  Paris  en  1787,  él.  de  M.  Bertin.  Il 
a  exp.  au  M.  R.,  en  1812,  Une  jeune  femme  jetant  des  fleurs 
3ur  une  pierre  tumulaire,  paysage,  temps  orpigeux.  En  1814, 
Moines  en  prières,  effrayés  à  la  vue  d'un  serpent  qu'un  chien 
découvre.  En  181 7,  Le  tombeau  du  roi  Arthur^  paysage,  6 
p.  6  po.  (gai.  du  Lux.)  ;  Vues  prises  dans  l'intérieur  de  Pa- 


i 


BEI 


ris;  Un  moulin  à  eau.  En  1819,  Jeanne  d'Arc  se  dçvouant 
au  salut  de  la  France ,  devant  la  statue  de  la  Yierg*  (M.  d. 
R.)  (gai.  de  Diane,  à  Fontainebleau);  Un  sujet  de.Macbédi 
(  M.  Benoît  à  Reims  )  ;  Vue  du  château  de  PieiTe-Fond  ; 
Vue  de  La  Gavée  (gai.  d'Orléans);  Moulin  de  l'Hôpital,  à 
BayQUx,  etc.  En  1822,  Une  vue  de  Royat  (S.  d.  A.  d.  A.)j 
Vue  du  Puy-de-Dôme ,  prise,  dans  le  cimetière  de  Royat 
(duch.  de  Berry)  ;  Vue  du  lac  Gravin,  au  Mont-d'Or;  Vue 
des  environs  de  Riom  (gai.  d'Orléans,  etc.,  etc.  En  1824, 
Un  sujet  de  Williams  Wallace,  paysage,  8  p.  (château  de 
Gompiègne  )  ;  Vue  du  cimetière  de  Royat ,  et  Vue  d'un  châ- 
teau en  ruines  (gai.  du  chat,  de  Rosny);  Rocher  de  Shake- 
speare (Mme.  la  maréchale  de  Lauriston);  Entrée  du  château 
de  Glisson  ;  Restes  d'une  porte  du  château  de  Montargis  (ces 
a.  tab.  à  M.  le  comte  de  Pastoret),  etc.,  etc.  En  1827,  Vue 
prise  à  Thiers,  sur  la  route  de  Cordon;  Une  chartreuse, 
paysage,  6  p.  6  po.,  etc.,  etc.  Il  a  aussi  exp.,  en  1826  et  1827, 
à  la  gai.  Lebrun,  plusieurs  tab.;  et  en  i83o,  au  Lux.,  Plus. 
vues  et  études.  Il  a  remporté  au  salon  trois  m  éd.  d'or  eu 
1817,  181 9  et  1827;  une  d'argent  en  18 19,  à  l'exp.  de  Douai. 
Geux  des  tableaux  de  cet  artiste  qui  font  partie  de  la  galerie 
d'Orléans  ont  été  lithographies  dans  le  Recueil  de  cette 
galerie  ,  par  MM.  Villeneuve,  Deroy  et  Bichebois.  Ge  der- 
nier a  aussi  lithographie ,  La  vue  du  cimetière  de  Royat,  de 
la  galerie  de  Rosny.  Beaucoup  d'autres  paysages  de  M.  Ré- 
gnier se  trouvent  dans  des  galeries  particulières. 

REICHA  (Antoine),  musicien  -  compositeur,  r.  de  la 
Cordérie-St.-Honoré ,  2,  né  à  Prague  en  1770,  et  naturalisé 
français.  Il  a  composé  plus  de  100  œuvres  de  musique  in- 
strumentale, qui  ont  été  publiées  tant  en  France  qu'en  Alle- 
magne. Deux  grands  opéras  de  cet  artiste  ont  été  représentés 
à  l'Acad.  roy.  de  musique.  Ge  sont  :  Natalie,  en  1816,  et  Sa- 
pho ,  en  1822,  On  lui  doit,  en  outre,  trois  ouvrages  didac- 
tiques sur  la  musique  :  i"  Traité  de  mélodie;  2"  Cours  d^Har^ 
monie  pratique;  3*  Traité  de  haute  composition^  2  volumes. 
Ces  trois  ouvrages  ont  été  publiés  à  Paris  depuis  i8i4' 


M.  Reicha  est  professeui'  de  composition  à  l'Ecole  royale  de 
musique ,  et  se  livre  à  renseignement  de  cet  art  dans  toutes 
ses  branches. 

REINHART  (Mlle.  Emilie)^  peintre  de  fleurs,  r.  Saint- 
-Germain-des-Prés,  3,  née  à  Amsterdam  le  24  Juin  1809,  é\. 
de  M.  Redouté.  EUe  remporta,  en  1824?  première  année  de 
«on  entrée  à  TEcole  royale  de  dessin,  une  méd.  d'argent  dé 
n^  prix.  Mlle.  Reinliart  tient  un  cours  de  dessin  chez  elle, 
et  donne  des  leçons  particulières. 

REINNARD  (Jean-Baptiste),  peintre  sur  porcelaine,  à 
Paris,  r.  des  Vinaigriers,  17  6w,  né  en  Allemagne  en  1778. 
Cet  artiste  s^occupé  spécialement  de  la  figure  et  du  portrait. 
Il  donne  des  leçons  particulières. 

RÉMOND  (Jean-Charles),  peintre  de  paysages,  r.  de» 
Beaux-Arts,  17,  né  à  Paris  en  1796,  él.  de  MM.  Bertin  et 
Regnault.  Il  remporta,  en  182 1,  au  concours  de  l'Institut,  le 
i**"  gr.  prix  de  paysage  historique  ,  dont  le  sujet  était  L'en- 
lèvement de  Proserpine ,  4  P*  ^^^  3  p.  6  po.  Il  a  exp.  au  M: 
R.,  en  i8i4i  L'église  d'un  village  de  la  Bourgogne.  En  181 7, 
Etudes  d'après  nature,  aux  environs  deVaugirard.  En  1819, 
GËdipe  et  Autigone,  5  p.  sur  7  :  cet  ouvrage  obtint  une  méd. 
d'or  de*  i"*®  classe  (S.d.A.d.  A.);  Paysage  historique  repré- 
sentant Philoctète  dans  l'île  de  Lemnos;  Etude  d'après 
nature  à  Royat.  En  1822,  La  mort  de  Carloman,  7  p.  sur  9 
(M.  d.  R.  ).  En  1824,  La  mort  d'Orphée,  4  P«  ^  po.  sur  5 
(gai.  du'Lux.);  Vue  prise  au  Campo-Vaccino,  à  Rome;  Vue 
prise  dans  la  Sabine  ;  Vue  d'Amalfi ,  prise  du  golfe  de  Sa- 
leme.  En  1827,  Caïn  après  le  meurtre  d'Abelj  4  P*  ^^^  ^» 
L'archange  Michel  terrassant  le  démon ,  10  p.  swr  7  ;  Tobie 
sur  les  bords  du  Tigre  :  ces  2  tab.  (P.)  pour  l'église  St.-SuU 
pice,  à  Paris  ;  Marins' découvert  par  des  soldats  dans  les  ma- 
rais de  Minturnes  (M.  I.);  Vue  des  ruines  de  la  Villa  d'Ho- 
race ,  à  Tivoli  ;  Vue  du  couvent  de  Grotta-Ferrata  ;  Vue  d'un 
couvent  de  capucins,  à-Rietti.  lia  aussi  exp.  en  i83ô,  aii 
Lux.,  IFne  vue  prise  sur  le  lac  d'Albani,  etc.  A  cette  der- 
nière exposition ,  M.  Rémond  obtint  encore  une  méd.  d'or 


REN 


d«  i'*  classe.  Le  roi  Stanislas  secourant  les  habitans  de  St.- 
Dië,  après  IHacendie  de  leur  ville  (M.  I.)  (  Musée d'Ëpinal). 
Les  tableaux  L'enlèvement  de  Proserpine  et  La  mort 
d'Orphée,  ont  été  gravés ,  le  premier  par  Lemaître,  le  se- 
cond par  Desaulx.  M.  Rémond  a  remporté  une  méd.  d'argent 
à  l'exp.  de  Douai  en  1819,  une  en  bronze  à  Lille  en  iSaS^et 
ttne  d'argent  à  Douai  la  même  année.  Cet  artiste  tient  chez 
lui  deux  ateliers  d'élèves  pour  la  peinture,  et  donne  des  le- 
çons particulières. 

R£MY  (Louis-Jean-Marie),  peintre  de  paysages ,Vieille- 
rue-du-Temple,  i3o,  né  à  Paris  en  1792,  él.  de  M.  Coignet 
On  a  vu  de  cet  artiste  plusieurs  tableaux  de  paysages  aux 
exp.  de  la  S.  d.  A.  d.  A.  à  Bordeaux,  Douai,  Cambraj, 
Lillç,  etc.  Il  a  exp.  à  Paris  au  M.  R.  en  1827  :  Yue  de  l'an- 
cien château  de  Sept -Monts  (Aisne),  etc.  Cet  artiste  se  livre 
à. l'enseignement  de  son  art. 

RENARD  (Jean-Augustin),  architecte,  né  à  Paris  en  17^ 
et  morjt  en  1807,  fut  él.  de  Halle  pour  la  peinture  et  de  Leroi 
pour  l'aixhitecture.  11  remporta  le  grand  prix  d'architectare 
en  1773.  Ses  principaux  travaux  sont  :  Le  plafond  à  jour  du 
salon  d'exp.  au  Louvre  ,  les  deux  grandes  écuries  que 
Louis  XYI  a  fait  bâtir  à  Sèvres  et  à  St.-Germain-eii-Laye, 
la  décoration  intérieMre  de  l'hètel  d'Orsay,  et  de  celui  du 
prince  de-Bénévent,  rue' d'Anjou  ;  une  galerie  ajoutée  à  Tan- 
cien  h^tel  des  relations  extérieures,  rue  du  Bac  ;  les  restau- 
rations du  château  de  Yalençaj,  et^.  Il  a  été  collaborateur 
xie  l'abbé  de  Saint-Non,  pour  le  Fojrage  pittoresque  dt Italie^ 
auquel  il  a  fourni  un  grand  nombre  de  dessins  pendant  son 
«^jour  àRoipe^  M.  Renard,  qui  précédeioment  était  inspecteur 
des  bâtimens  du  roi  et  des  canîèrea  *  membre  de  l'Acad.  de 
peipture,  sculpture,  architecture,  eiç,,  Sut,  après  la  révolution, 
architecte  du  département  de  la  Seine  ,  ins;pecteur  de  la 
grande  voierie,-  membre  du  comité  de  consultation  des  bâti- 
puens  de  la  couronne  impéi^ale,  e te, 

RENAUD  (M.-L.) ,  peintre  en  miniature  et  sur  porce- 
laine, r.  St.-Louis,  56,  au  Marais,  né  à  Paris  en  1797'  &^ 


/• 


REN 


principaux  ouvrages  sur  porcelaine ,  sont  :  Le  paysan  et  la 
paysanne  j  deux  tiableaùx  d'après  Dai^loa  ;  Portrait  de  M.  Ti- 
teux  duFresnoy,  d'après  Blondel;  Yan-Dyck  peignant  son 
premier  tableau,  d'après  M*  Ducis  (duch.  de  Berry);  ces 
peintures  ont  été  exposées  au  salon  en  1824  et  1827,  M.  Re- 
naud a  peint  dans*le  même  genre,  La  Sainte  -  FamiUe, 
d'après  Raphaël  ;  La  Vierge  à  la  chaise ,  d'après  le  même 
(  M.  le  cpmte  de  Pastoret  )  ;  enfin  plusieurs  portraits  d'a- 
près nature,  entre  autres  ceux  de  MM.  de  Gardenas  et  d'au- 
tres portraits  en  miniature.  On  doit  au  même  artiste 
quelques  lithographies,  telles  que  le^  Nymphes  endor^ 
mies  et  le  Réveil  des  Nymphes  ;  Le  portrait  de  lord  By- 
ron  ;  Le  départ  et  le  retour  du  matelot;  Le  coucher  de  la 
mariée,  etc.  M.  Renaud  donne  des  leçons  particulières  de 
dessin  et  de  peinture  en  miniature,  sur  porcelaine  et  à  l'a*- 
quarelie. 

RËNAUDIN  (Mme.  Rosalie)>  peinU*e  de  portraits,  r.  de 
la  Paix,  4)  él.  de  Girodet,  peint  le  portrait  en  miniature  et 
à  l'huile  ,  les  fleurs  à  l'aquarelle ,  etc.  Ses  principaux  ou- 
vrages, tels  que  portraits  ,  entre  autres  celui  de  Charles  X, 
copies  ei^  miniature,  d'après  ooios  grands  maîtres,  ont  étéexp. 
au  M.  R.  depuis  181 9,  et  plusieurs  ont  été  acquis  ^par  là. M* 
d.  R.,  par  le  Dauphin  etpsu- la  duchesse  de  Berry.  En  rSaa^ 
elle  a  exp.  Atala  au  toiûbeau,  miniature  d'après  Girodet 
(M.  d.  R.)  ;  Daphnis  et  Ghloé ,  grande  ininiature  d'après 
Hersent  (S.  d,  A.  d»  AO*  ^  1824»  Lesonimeil  d'Endymibn, 
miniature  d'après  Girodet  (Mme.  de  Lauriston)  ;  Zéphiresdr 
les  eaux ,  d'après  Prud'hon  ;  Ariane  abandonnée  ,  d'aqsrè'i 
Bf .  Gros,  etc.  Ell|B.^;o]>tenu  une  méd.  d'or  en  i8i4  ?  elle  en 
reçut  une  d'argent  Tannée  suivante  à  l'exp.  de  Lille.  Mme. 
Renaudin  tient  un  ateUer  d'élèves  pour  le  dessin  et  la  peisf* 
ture  et  enseignç  dans  plusieurs  pen'sionnats  distingués  de  la 
capitale..       .' 

RENIE  (Aijidré-Marie) ,  architecte,  r .  Basse-du-rRemj{>Bvt, 
a4i  né  .en  Ï789,  él.  d^.MM.  Vaudoyer  et'Percier.Il.  remr- 
pprtaau.çoncours  de  r  Académie  le  2^  premier  grand-^prii; 


REN 


d'architecture  ea  i8i  i ,  et  en  i8i61e  prix  départemental, au- 
quel il  avait  déjà  obtenu  plusieurs  accessits.  Ses  travaux  les 
plus  iinportans  sont  le  palais  de  résidence  du  duc  souverain 
de  Saxe-Cobourg  y  construction  de  style  gothique,  la  salle 
de  spectacle  bâtie  dans  cette  même  résidence,  et  la  restaura- 
tion intérieure  du  palais  du  duc  de  Saxe-Menmgen.  M.  Re- 
nié est  premier  architecte  de  la  cour  du  duc  de  Saxe-Goboarg* 
Gotha,  etc.  Il  est  de  plus  sous-inspecteur  des  travaux  da 
palais  du  Temple  et  de  l'hôtel  du  ministère  des  finances. 

RENOU  (Antoine),  peintre  d'histoire  et  littérateur,  né 
à  Paris  en  1731,  mort  en  1806,  él.  de  Pierre  et  de  Vien.  fl 
remporta  un  2^  grand  prix.  En  1760,  il  alla  en  Pologne,  où 
il  passa  plusieurs  années  à  la  cour  du  roi'  Stanislas,  comme 
peintre  de  ce  prince ,  où  il  peignait,  faisait  des  verset  jouait  la 
comédie.  Après  la  mort  de  ce  roi ,  il  revint  à  Paris,  et  com- 
posa en  1766,  Jésus  parmi  les  docteurs,  pour  son  aggréga- 
tion  à  l'Acad.  de  peinture;  Le  plafond  de  la  galerie  d'Apol- 
lon^ dont  le  sujet  est  l'Aurore,  le  fit  admettre,  en  1 781,  mem- 
bre de  l'Acad.,  dont  il  devint  plus  tard  secrétaire  perpétuel. 
Outre  les  ouvrages  déjà  cités,  il  a  fait  comme  peintre: 
Agrippine  débarquant  à  Brinde  avec  l'urne  renfermant  les 
cendres  de  Grennanicus  ;  Une  Annonciation,  placée  dans  une 
église  de  religieuses  à  St.-Germain-en-Laye  ;  Un  plafond  à 
l'hôtel  des  Monnaie»  de  Paris  ;  Un  autre  plafond  pour  le 
théâtre  de  Favart,  il  n'existe  plus.  Gonsme-Utt-érateur  on  doit 
à.  Renou  une  tragédie  de  Térée  et  Philonièle,  jouée  au 
théâtre  Français  en  1773.  Il  traduisit  le  poëme  latin  de  Du- 
£pemoy  sur  la  peinture^ 

RENOUX,  peintre  de  paysages,  Paris,  r.  des  Beaux- 
Arts,  i5.  Il  a  exp.  au  M.  R.  en  1822,  Yue  prise  dans  l'église 
4e  Lpuviers  ;  Ruinês'des.  casemates  du  château  Gaillard,  où 
est  né  Nicolas  Poussin;  Vue  de  Bercy,  tab.  commandé;  In- 
térieur gothique  (à  M.  deManpeou).  En  1824,  Intérieur  de 
J'égl;ise  St^.-Ét»ennè-du>^M6nt  (Lux;)  ;  Vue  intérieure  d'une 
salle  à  manger  à  Pantin ,  les  figures  sont  de  SI..  Xavier  Le- 
fxmce  ;  Vue  d'une  falais'e  du  Havre  ;  Vue  de  la  chapelle  et 


REV 


du  petit  cloître  du  cimetière  de  Donnemarie  ;  Sépulcre  de 
l'église  de  Louviers;  Maison  dite  du  tonnelier  à  Moret,  prè» 
Fontainebleau  ;  Yue  de  l'esplanade  et  de  l'église  de  Notre- 
Dame*de-la>Grâce,  près  Honfleur;  La  confession,  figures  ita- 
liennes, (ces  7  derniers  tab.  M.  du  Soininerard  ).  £n  1827, 
Vue  du  château  d'Amboise,  prise  du  chemin  de  Ghanteloup. 
Il  a  aussi  exp.  à  la  gai.  Lebrun,  en  1826,  Extérieur  de  l'église 
de  Maruioutier  (Alsace) ,  Vue  du  Rhin  et  des  montagnes 
d'Alsace  (duché  de  Bade).  En  1829,  à  la  S.  d.  A.  d.  A.  ;  Yue 
du  temple  d'Auguste  à  Vienne  en  Dauphiné  ;  Vue  des  bords 
delà  Durance.  M.  Renoux  a  obtenu  une  méd.  en  1822. 

REVEIL  (Achille),  graveur-dessinateur,  r.  de  l'Odéon^ 
33,  né  à  Paris  en  1800,  él.  de  MM.  Gros  et  Girodet.  Il  a 
dessiné  et  gravé  l'œuvre  de  Ganova  et  celle  de  Jean  Goujon, 
célèbres  statuaires,  et,  sous  le  titre  de  Musée  de  peinture  et  de 
sculpture  y  un  recueil  des  principaux  ouvrages  d'art,  tableaux, 
statues,  bas-relief,  etc. ,  conservés  dans  les  galeries  publiques 
ou  particulières  de  l'Europe»  Plusieurs  planches  de  ces  ou- 
vrages publiés  par  Audot  ont  été  exp.  au  M.  R.  en  1824  et 
en  1827. 

REVEST  (Mlle.  Cornélie-Louise),  peintre  de  genre  et 
de  porti*aits,  r.  Martel,  16,  née  à  Amsterdam  en  1795,  él.  de 
Sérangély  et  de  Vafflard.  Parmi  les  tableaux  qu'elle  a  exp. 
au  M.  R.  nous  citerons  :  En  181 2,  Ossian  chantant  àMalvina 
les  exploits  d'Oscar.  En  181 4»  La  Madeleine  se  jette  aux  pieds 
de  J. -G.  qu'elle  avait  d'abord  pris  pour  un  jardinier.  En  181 7, 
Rebeccaet  Éliézer.  En  18 19,  La  toilette  de  Psyché,  4  P* 
En  1822,  Épisode  de  l'escalade  de  Genève,  5  p.  (M.  H. 
Hentsch)  ;  Une  femme  avec  son  enfant  jouant  de  l'orgue.  En 
1824,  Ruth  et  Noëmi;  Le  Poussin  et  le  Dominiquin.  En  1827, 
Une  jeune  paysanne  napolitaine,  etc.  Elle  a  en  outre  exp. 
sans  interruption,  de  18 12  à  1827,  plusieurs  portraits.  Un 
tableau  de  cette  artiste,  La  Madeleine  aux  pieds  du  Ghrist,  a 
été  acheté  parle  Gouv.  et  donné  à  la  ville  de  Marseille,  celui 
de  l'Escalade  de  Genève  ,  appart.  à  cette  ville  ;  enfin  celui 
de  La  toilette  de  Psyché  a  valu  à  l'auteur  une  médaille  d'en- 


REY 


couragement  en  1819.  Mlle.  Revest  tient  un  atelier  d^ëlèves 
et  donne  des  leçons  particulières  de  dessin  et  de  peinture. 

REVO  IL  (Pierre),  peintre  d'histoire  et  de  genre,  à 
Lyon,  né  dans  cette  ville  en  1776,  él.  de  David.  Ses  princi- 
paux ouvrages,  exp.  au  M.  R.,  sont  :  En  18049  Le  passage 
de  l'empereur  Napoléon  à  Lyon.  En  1810,  L'anneau  de  Char- 
le-Quint,  5  p.  .6  po.  sur  4  P*  6  po.  (Lux.),  réexp.  en  i8i4>  £q 
1812,  Le  tournois.  En  18 17,  La  convalescence  de  Bayard, 
5  p.  6  po.  sur  4  P-  ^  P^*  9  Henri  lY  et  ses  enfans  (duc  de 
Berry).  En  18 19,  Jeanne  d'Arc  prisonnière  à  Rouen,  5  p.  6 
po.  sur  4  P*  ^  P^*  >  Jeanne  d'Albret ,  grosse  de  Henri  IT 
(M.  d.  R.)  (gai.  de  Fontainebleau);  Le  ménestrel  et  les  trois 
demoiselles  ;  Le  rachat  des  captifs  par  les  pères  de  la  Merà. 
En  1822,  Marie  Stuart  séparée  de  ses  fidèles  serviteurs  ;  Pro- 
menades dans  les  fossés  d'un  château  ;  Geoffroy  de  la  Tour; 
L'hospitalité  provençale.  En  18249  François  I®*"  faisant  che- 
valier son  petit-fîLs François II ,  5p.  6  po.  sur  4  p.  6po.  (comte 
d'Artois).  En  1827,  René  d'Anjou  chez  Palamède  de  Forbin; 
Diane  de  Poitiers  et  Henri  II  ;  Le  songe  de  Jeanne  d'Arc; 
Le  ménestrel  et  les  jouvencelles^  2  p.  6  po.  sur  22  po.  (dûc 
d'Angoulême) ,  à  Villeneuve -l'Etang,  dans  son  château. 
M.  Révoil  a  été  décoré  de  la  Légion-d'Honneur  en  i8i4- 
Il  a  obtenu,  sur  son  tableau  de  La  convalescence  de  Bayard, 
en  1817,  im  prix  de  3ooo  fr.,  et  il  a  été  nommé  peintre  de 
Mme.  la  dauphine.  Cet  artiste  est  professeur  de  peinture  à 
l'Ecole  royale  des  Beaux-Arts  de  Lyon,  depuis  1808,  époque 
de  la  création  de  cet  établissement,  et  membre  correspondant 
de  rinstitut. 

REY  (Etienne),  peintre  de  paysages  et  lithographe,  à 
Lyon,  né  dans  cette  ville  en  1789,  eut  pour  premiers  maîtres 
Pillement ,  renommé  pour  ses  compositions  dites  chinoises , 
et  Gogel,  peintre  Suédois,  professeur  à  l'école  publique  de 
Lyon  ;  enfin  il  entra  à  l'école  spéciale,  alors  sous  la  direction 
de  M.  Révoil.  Il  a  peint  plusieurs  tableaux  de  paysages,  dont 
un.  Ruines  d'un  portique  d'architecture  romaine,  exposé  en 
1819  (^.  d.  A.  d.  A.).  Parmi  ses  nombreux  dessins  on  re- 


REY 


marque  ceux  des  Album  de  Mme.  la  duchesse  de  Berry  et  de 
Mme.  la  comtesse  de  Tournon.  Il  donne  en  ce  moment  seer 
soins  à  un  ouvrage  intitulé  :  Monumens  romains  et  gothiques 
de  Vienne  (Isère),  lequel  doit  former  i8  livraisons;  les  plan* 
ches  ont  été  lithographiëes  par  M.  Key,  d'après  les  dessins 
qu'il  a  faits  sur  les  lieux.  Quelques-unes ^  exposées  au  salon 
de  i824>  ont  valu  à  l'auteur  une  méd.  d'or.  M.  Rey,  nomme 
en  i8i4  professeur  à  l'école  gratuite  de  dessin  de  Vienne 
(Isère),  puis  en  1821  professeur  à  l'école  des  Beaux-Arts  de 
Lyon ,  en  182^  associé  honoraire  de'  la  Société  des  arts  de 
Genève,  en  1828  membre  derAcadémie  royale  des  sciences, 
belles-lettres  et  arts  de  Lyon,  fait  outre  son  cours  de  dessin 
à  Técole  royale ,  un  cours  spécial,  et  tient,  de  concert  avee 
M.  Tliierriat,  un  atelier  pour  former  les  dessinateurs  destinés 
aux  fabriques  de  soieries,  indiennes,  papiers  peints,  etc. 

REY  (Jean-Baptiste) ,  compositeur  de  musique ,  né  à 
Laugerte  le  18  décembre  1734,  et  mort  en  18 10;  il  fut  atta- 
ché comme  enfant  de  cœur  à  l'abbaye  de  St.-Sornin  à  Tou- 
louse. Il  remporta  au  concours  la  place  de  la  maîtrise  à  la 
cathédrale  d'Auch ,  à  l'âge  de  1 7  ans  ;  après  avoir  occupé  ce 
poste  pendant  trois  ans,  il  fut  appelé  à  Toulouse,  et  nommé 
chef  d'orchestre  du  théâtre  de  cette  ville.  Il  continua  de 
cultiver  son  art  avec  succès  à  Montpellier ,  à  Marseille ,  à 
Bordeaux  et  à  Nantes ,  jusqu'à  Tâge  de  4o  ans.  Il  se  trouvait 
dans  cette  ville,  lorsqu'il  reçut  en  1 776  un  ordre  de  se  rendre 
à  Paris  pour  être  attaché  à  l'Acad.  roy.  de  mus.  en  qualité  de 
maître  d'orchestre.  Il  fit  exécuter  dans  cette  ville  plusieurs 
de  ses  motets.  En  1777,  Louis  XYI  le  fit  nommer  maître  de 
musique  de  sa  chambre  avec  une  pension  de  2,000  fr.  Pen- 
dant les  35  ans  qu'il  est  resté  à  TOpéra,  il  a  composé  et  res- 
tauré plusieurs  ouvrages  restés  au  théâtre,  il  a  achevé  l'opéra 
d'Arvire  et  Evélina  deSacchini.  L'empereur  Napoléon  l'avait 
i)onimé  chef  d'orchestre  de  sa  chapelle. 

REYS(Mme.  veuve,  Jenny-Augustine,  née  Allais),  pein- 
tre de  fleurs  et  de  fruits,  r.  de  la  Bûcherie ,  i4,  née  à  Paris 
en  1 798,  él.  de  Mme.  Allais  sa  mère  et  de  M.  Yanspaendonck. 


RIB 


Elle  a  exposé  au  M.  R.  en  iSiget  1822  qaelques  aquarelles, 
tableaux  de  fleurs  et  de  fruits ,  des  études,  etc.  Quelques- 
unes  de  ses  productions  du  même  genre  ont  aussi  figuré  à 
l'exposition  de  Douai  à  cette  époque,  ^lle  a  été  chargée  avec 
sa  mère  de  colorier  plusieurs  estampes  de  prix  que  renferme 
le  grand  ouvrage  sur  l'Egypte.  Elle  donne  des  leçons- pour 
ces  différens  genres  de  peinture. 

RIBAULT  (J.F.),  graveur  d'histoire,  né  à  Paris  en  176] 
et  mort  en  1820,  él.  d'Ingouf.  Il  a  gravé  et  a  exp.  en  1806, 
Un  portrait  de  Bernardin  de  St.-Pierre,  réexp.  en  181 4.  En 
1808,  Portrait  de  Lebrun  poëte  ;  Costumes  de  grands  fonc- 
tionnaires. En  1810,  Le  couronnement  d'épines,  d'après  le 
Titien,  ce  tab.  réexp.  en  181 4;  L'impératrice,  d'après  le 
buste  de  Bosio.  En  i8i4>Marcus  Sex tus,  d'après  M'.  Guérin. 
En  181 9,  Les  amours  de  Paris  etd'OEnone,  d'après  Yan- 
derverff;  Une  jeune  femme  accordant  sa  guitare^  d'après 
Metzu,ces  deux  planches  font  partie  de  la  collection  da 
M.  R.,  etc.  Il  a  aussi  gravé  plusieurs  autres  planches  pour  la 
Collection  du  Musée ^  par  Laurent  et  Robillard. 

RIBAULT  (Mme.  Athalie),  peintre  de  portraits,  Paris, 
r.  de  la  Monnaie,  12,  veuve  du  précédent,  née  en  1781  à 
Paris,  él.  de  M.  Lafitte.  Cette  artiste  a  produit  plusieurs  por- 
traits. Elle  donne  des  leçons  particulières.  Mlle.  RIBAULT 
«a  fille,  s'occupe  de  gravure  au  trait.  Elle  demeure  avec  sa 
mère. 

RIBAUJjT  (Mlle.  Julie),  peintre  de  genre  et  de  portraits, 
r.  Bourbon4e-Château ,  i,  née  à  Fresnay  (Sarthe)  en  1789, 
él.  de  M.  Lafitte.  Ses  principaux  ouvrages  qui  ont  été  exp. 
au  M.  R.  sont:  En  1810,  Oifrande  àEsculape.  En  1817, 
Jeune  personne  assise  dans  une  grotte  ;  Un  Amour.  En  1819, 
Louis  XIY  travaillant  avec  Louvois  chez  Mme.  de  Maintenons 
3  p.  En  1822,  Piron  à  la  porte  d'Auteuil,  ce  tab.  a  été  gravé 
par  Pigeot  ;  Stanislas  annonçant  à  sa  fille  Leczinska  la  de- 
mande en  mariage  de  Louis  XY  ;  Racine  jouant  à  la  pro- 
cession avec  ses  enfans.  En  1827,  Mignard  peignant  Mme.  de 
Maintenon  ;  La  quête  au  bal ,  etc.  En  1824,  Mlle.  Ribault 


RIB 


obtint  une  méd.  d'or.  Cette  artiste  peint  le  portrait  à  l'huile 
et  à  l'aquarelle.  Elle  dessiné  aussi  les  vignettes  et  grave  le 
trait  à  l'eau-forte  ;  dans  ce  dernier  genre  on  lui  doit  les  cos- 
tumes des  journaux  de  modes  le  Petit-Courrier  des  Dames 
elle  Mercure  des  salons. 

RIBET  (Jean-Constantin)  y  peintre  de  marines,  quai  de 
la  Mégisserie  ,  68,  à  IVéhou  près  deTalognes  (Manches),  él. 
d'un  peintre  de  cette  viUe,  Forestier,  inventeur  d'une  mé- 
thode pour  apprendre  le  dessin  dé  la  figur(p|  et  qui  est  mort 
en  1828,  âgé  de,73  ans  environ.  M.  Ribet  a  peint  plusieurs 
tableaux  de  marine  qui  ont  été  exposés  au  M.  R.  ;  ce  sont  : 
En  18 10,  Prise  de  deux  frégates  anglaises  le  Fox  et  la  Pié- 
montaise  par  les  deux  frégates  françaises  la  Vénus  et  la  Bel- 
lonne.  En  181 2,  Combat  des  frégates  la  Vénus  et  la  Pomone 
sur  les  attérages  du  Bengal ,  contre  une  division  anglaise. 
Ces  2  tab.  ont  9  p.  sur  5  p.  6  po.  M.  Ribet  donne  ses  soins  à 
la  restauration  de  tab.  de  tous  genres,  anciens  et  modernes. 

RIBON  (François-Michel),  peintre  sur  porcelaine,  r.  du 
Faub.-du-Temple,  127,  né  à  Paris  en  1790,  él.  de  M.  Baltz. 
Neuf  petites  plaques  peintes  par  cet  artiste ,  et  montéc^s  sur 
un  calice  ont  étéexp.  aux  deux  dernières  exp.  des  produits 
de  l'industrie.  M.  Ribon  peint  le  portrait  d'après  nature  sur 
porcelaine.  Il  donne  des  leçons  particulières  de  ce  genre  de 
peinture. 

RIBON  (Hubert) ,  dessinateur ,  à  St.«Maixent  (  Deux- 
Sèvres),  né  à  Châlons  (Marne)  en  1796,  él.  de  MM.  Variai 
de  ChàlÔQs  et  Potevin  professeur  au  collège  royal  de  Toulon. 
Cet  artiste  se  livre  au  paysage ,  à  la  tête,  fait  le  portrait  en 
miniature,  et  s'adonne  spécialement  aux  ouvrages  à  la  pluine. 
Il  a  fait  dans  ce  .genre  le  portrait  de.  Henri  IV  et  celui  de 
Charles  X,  ainsi  que  divers  tab.  d'ornemens,  arabesques,  etc. 
11  a  obtenu  en  1821,  une  méd.  en  bronze  et  en  1828  une  en 
argent.  M*  Ribon  est  membre  de  la  Société  académique  d'é 
criture-  de  Paris,  directem*  de  l'école  d'enseignement  mutuel 
à  St.-Maixent.  Il  donne  des  leçons  de  dessin,  au  collège  de 
cette  ville  et  fait  un  cours  chez  lui. 


38 


RIO 


RICHARD  (Fleury-François),  peintre  d'inténéurs  his- 
toriés, né  à  Lyon,  él.  de  David.  lia  exp.  au  M.  R.  en  1801, 
Ste.-Blandine  ;  Portrait  d'une  jeune  personne  devant  son 
piano.  En  1802,  Yalentine  de  Milan  pleurant  la  mort  de  son 
époux  assassiné.  En  i8o4,  Charles  YII  prêta  partir  pour 
aller  combattre  les  Anglais  ;  François  P^ ,  ces  2  tab.  réexp. 
en  i8i4  ;  Vert-Vert  ;  L'atelierdu  peintre.  En  1806,  Henri  IV 
exposé  dans  les  souterrains  de  l'église  St.-Denis  ;  Mlle,  delà 
Vallière  surprise -par  Louis  XIV  ;  Mme.  de  la  Vallière  car- 
mélite ;  Jacques  Molay  allant  à  la  mort  ;  Un  chevalier  se 
préparant  au  combat.  En  i8o8f  Déférence  de  St.  Louis  pour 
sa  mère]^  MaricStuart  reine  d'Ecosse,  ces  2  tab.  réexp.  en 
1814.  En  1810,  L'église  d'Ainay;  La  mort  de  St.  Paul;  Vue 
du  cimetière  de  Grignon  dans  la  vallée  du  Grésivaudan; 
Gil-^Rlas  chez  le  chanoine  Sedillo  :  Gabrielle  d'Estrées.  En 
1817,  Mme.  Elisabeth  de  France  faisant  une  di^^tributionde 
lait  ;  La  duchesse  de  Montmorency  retirée  dans  le  monas- 
tère de  Moulins  (Lux.)  ;  Mme.  de  la  Vallière  se  jetant  aux 
pieds  de  la  supérieure  des  Carmélites.  En  18 19,  Tannegui 
du  Cl^tel  (M.  d.  R.)  ;  L'ermitage  de  Veaucoùleurs  (Lux.)  ; 
Intçiieurdela  chambre  du  chevalier  Bayard.  En  1822,  Le 
Tasse  et  Montaigne  ;  La  mort  du  prince  de  iTalmont.  En 
1824,  Louis  de  la  Trémouille  ;  La  chartreuse  de  St.  Bruno. 

RICHARD  (Mme.  Charlotte-JoséphineSoniER,), peintre 
de  genre,  de  portraits  et  dessinateùr-4ithographe,  r.  du  Ca- 
dran, 19,  né  à  Paris  en  1791,  a  ^u  pour  maître  MM.  Chaudet 
et  Dueq.  Elle  a  exp.  au  M.  R.  en  i8i4  et  depuis  quelques 
tableaux  de  genre  et  des  portraits.  Plusieurs  de  ses  compo* 
sitions  se  trouvent  dans  les  albums  de  divers  amateurs ,  <t 
notamment  dans  l'un  de  ceux  de  la  duchesse  deBerry.  Mme. 
Richard  donne  des  leçons  particulières  et  tient  un  atelier  d^ 
dames  pour  le  dessin  à  la  gouache  et' à  l'aquarelle ,  la  litho* 
graphie  et  la  peinture.  Elle  dirige  en  outre  une  imprimerie 
Hthographi^e. 

RICHAR9  WAHL.  Voy.  WAHL. 

RICHE  (Mlle.  Adèle),  peintiede  fleurs, 4'aquareUe  e< 


^    \ 


à  l'huile,  au  Jai^din  du  roi ,  née  à  Paris  en  1791,  él:  de  G. 
Tanspaendonck  et  de  M.  Vandaël.  Elle  a  exp.  au  M.  R.  en 
iSiget  1824  des  tabL  de  fleurs  à  l'aquarelle.  Mlle.  Riche 
donne  des  leçons  particulières  et  tient  atelier  chez  eile. 

RICHOMME  (Joseph-Théodore),  graveur  d'histoire,  t. 
des  Grands-Augustins,  5,  ne'  à-  Paris  le  %8  mai  1 786,  él.  de 
M.  Regnaùlt,  peintre,  etdeM.  J.-J.  Coiny,  graveur.  Il  rem- 
porta en  1806,  le  grand  prix^de  gravure,  au  concours  de 
l'Institut.  Il  a  exp.  au  M.  R.  en  i8i4  :  Adam  et  £ve,cl'après 
Raphaël;  La  Vierge  de  Lorette,  d'après  le  même  ;  Le  por- 
trait de  Louis  XYIII  et  celui  de  Mme.  la  duchesse  d'Angou- 
lême.  En  181 9,  Neptune  et  Amphitrite,  d'après  Jules  Romain, 
(S.  d.  A.  d.  A.)  ;  Les  cinq  Saints,  d'après  Raphaël;  Ve'nus 
au  bain,  d'après  l'antique.  En  1822,  Le  triomphe  de  Ga- 
lathée,  d'après  Raphaël;  La  Ste.-Famille,  d'auprès  le  mênie, 
ces  quatre  tab.  font  partie  delà  collection  du  M.  R.  En  1824, 
Andromaque,  d'après  M.  Guérin.  En  1827,  Thétis,  d'après 
M.  Ge'rard,  etc.  M.  Richomme  a  obtenu  une  méd.  d'or  au 
salon  de  181 4)  et  la  croix  de  la  Légion-d'H^nneur  en  1824* 
Il  a  été  élu  membre  de  l'Institut  eh  1826.  Il  tient  un  atelier 
d'élèves  pour  la  gravuVe  d'où  il  est  sorti  plusieurs  artistes,  au- 
jourd'hui pensionnaires  du  roi ,  et^dont  les  noms  figurent 
dans  ce  dictionnaire. 

RICHOMME  (C.-A.),  graveur  en  lettres,  Paris,  t.  du 
Marché-Pallu,  26,  né  à  Paris  le  24  juin  1777,  él.  de  M.  "Au- 
bert  père.  Cet  artiste  a  exécuté  divers  grands  travaux  jSour 
le  dépôt  des  fortifications  et  pour  des  particuliers. 

RICOIS  (François-Cdme) ,  peintre  de  paysages ,  quai 
Voltaire,. 3  to,  né  à'Courtalain  en  1796,  él.  de  M.  Rertin.  Il 
a  exp.  au  M.  R.  plusieurs  paysages  en  1819,  1824  ^t  1827  ; 
entre  autres ,  en  1822,  Vue  dé  la  cathédrale  d'Amiens  ;  Vue 
du  château  de  Rosny.  En  1824,  Vue  de  la  vallée  de  Meyrin- 
gen  (Suisse)  ^  Vue  de  la'chapelie  dé  laTrémouille  à  Thouars; 
Vue  de  la  ville  de  Montreuil-Relay  ;  Vue  prise  à  Honfleur  ; 
Vue  prise  dans  TOberlan  bernois  (M.  du  Sommerard).  En 
1827,  V%e  prise  de  Sassenage  ;  Vue  de  la  forêt  de  Com- 


RIO  ^4*<^ 


piègne  ;  Vue  du  château  de  LierviUe  au  moment  de  la  mois- 
son (à  M.  de  Courtarvel,  pair  de  France)  ;  Un  chalet  suisse  à 
Meyringen(àM.  Alary).Eni829,  àlaS.d.  A.  d.  A.,Vueprise 
à  Hières  en  Provence.  Il  a  aussi  exp.  en  i83o ,  au  Lux.,  La 
porte defer au Mont-St.-Michel (Basse-Normandie),  etc. ,  etc. 
Cet  artiste  a  obtenu  au  salon  dé  1824  une  méd.  d'or,  deux 
d'argent  en  1825,  aux  expositions  de  Douai  et  de  Lille,  une 
en  bronze  à  Toulouse  en  1827  ,  enfin'  une  des  trois  grandes 
médailles  à  l'exposition  de  Cambray,  en  1828.  M.  Ricois 
tient  un  atelier  d'élèves  des  deux  sexes  pour  la  peinture  de 
paysages. 

RIESENER,  peintre  de  portraits  à  l'huile,  él.  deDayid. 
Il  a  exp.  au  M.  R.  de  1801  à  1827,  une  quantité  prodigieuse 
de  portraits  ,  parmi  lesquels  nous  citerons  :  En  1804^  celui 
d'Eugène  Beauharnais  ;  du  général  Ordener.  En  18 10,  celui 
du  comte  de  Cessac  ;  du  comte  Defrance  ;  de  l'évêque  d'Au- 
tun,  etc.  lia  obtenu  une  méd.  en  1808. 

RIFAUT  fils ,  compositeur  de  musique,  Paris,  r.  de  la 
Boule-Rouge,  Faub.  Montmartre,  1 1 .  Cet  artiste  est  pianiste 
et  chef  de  chant  au  théâtre  royal  de  rOpe'ra-comique,  ancien 
pensionnaire  de  liAcadémie  royale  de  France  à  Rome.  Il  a 
remporté  au  concours  de  l'Institut,  le  2®  grand  prix  de  mu- 
sique en  1620  et  le  1*'  gr.  prix  l'année  suivante. 

RIOULT  (Louis-Edouard),  peintre  d'histoire,  r.  de  la 
Cerisaie,  3i,  atelier  r.  St.-Antoine,  214?  né  à  Montdidier 
le  ^  octobre  1780,  él.  de  David  et  Regnault.  Il  a  exposé  au 
M.  R.  en  181 9,  Martyre  d'Eudore  et  Cymodocéç,  jo  p.  sur 
7  ;  Moise  abandonné  sur  le  Nil,  7  p.  sur '5.  En  1822,  Daphnis  . 
et  Chloé;  Le  sommeil  d'Endymion  ;  Le  lever  de  l'Aurore; 
Le  berger  Lamon  trouve  le  petit  Daphnis.  En  1824,  Angéli- 
que délivrée  par  Roger,  7  p.  sur 5  (château  royal  de  Meudon); 
Un  pauvre  homme  partageant  son  pain  avec  son  chien  ;  Pau- 
vre femme  près  d'une  fenêtre  par  laquelle  on  apperçoit  des 
personnes  à  table,  ces  deux  esquisses  sont  à  M.  Gyot  ;  Ufl 
écolier  donnant  son  déjeuner  à  un  pauvre  ;  Petit  garçon  re- 
gardant un  peintre  qui  dessine;  Petit  garçon  chtrchantâ 


ROB 


lire  avec  les  lunettes  d'une  vieille  femme.  En  1827,  Phrosine 
et  Mélidor,  4  p-  ;  Deux  jeunes  baigneuses,  4  P-  ;  Paul  conva- 
lescent après  la  mort  de  Virginie,  4  P-  ;  Vellëda,-7  p.  sur.  5  ; 
Une  Néréide,  sur  un  cheval  marin,  6  p.  sur  4  ;  Deux  petits 
Auvergnats;  Chactasau  tombeau  d'Atalaj  Jeune  faune  faisant 
danser  un  Satyre  avec  son  chevreau  ;  Un  brigand  calabrois  ; 
Le  pauvte  mendiant  ;  Amazili  et  Télasco  ;  Jeune  peintre  se  re* 
posantauprès  de  son  foyer.  Plusieurs  autres  tab.  de  genre,  etc. 
Son  dernier  ouvrage  est  Un  géant  enlevant  des.  femmes  ;  il 
n*a  pas  encore  été  exposé.  Cet  artiste,  privé  dt  l'usage  de  la 
main  droite  par  une  affection  nerveuse,  n'a  pourtant  pas  in- 
terrompu ses  travaux  depuis  1820,  il  a  peint  de  la  main  gau- 
che toutes  ses  compositions.  Plusieurs  ont  été  gravées,  entre 
autres  Phrosine  et  Mélidor,  par  Allais;  Angélique  et  Roger 
a  été  lithographiée.  M.  Rioult  a  remporta,  en  181 4  >  le  2^  gr. 
prix  de  peinture.  Il  a  obtenu  une  méd.  d'or  au  salon  de  1824. 
Il  tient  atelier  d'élèves  pour  les  deux  sexes, 

RISS  (Francis),  peintre  d'histoire  et  de  portraits  à  l'huile, 
Paris,  r.  de  Cléry,  9,  né  à  Moscou  le  6  décembre  ï8o4,  él. 
de  M.  Gros. 

RIVIÈRE  (Mlle.),  peintre  de  portraits,  r.  du  Petit- 
fiourbon  ,14)  née  à* Paris ,  él.  de  Criait ,  de  l'ancienne  Aca- 
démie. Elle  a  exp.  aux  salons  de  1806 ,  1808,  1810,  1812  et 
18 19,  Un  grand  nombre  de  portraits  et  quelques  tableaux  de 
genre,  parmi  lesquels  nous  citerons,  Eu  i8oti,  Une  femme 
brodant,  tête  d'étude.  En  181  o,  Une  danse  savoyarde.  En 
1819,  Henri  IV  quittant  Gabrielle.  Mlle.  Rivière  tient  un 
atelier  d'élèves  et  donne  des  leçons  particuUères. 

ROBELIN  (Charles) ,  architecte ,  r.  St.-Guillaume ,  7  , 
né  àNevers  en  1787  ,  él.  de  M.  Alavoine.  Il  a  été  chargé  de 
la  Restauration  de  la  chapelle  de  l'archevêché  de  Reims  et  de 
Celle  des  vitraux  peints  de  la  métropole  de  Besançon.  Il  a 
exécuté  aussi,  sur  l'ordre  du  M.  I. ,  un  Projet  de  restaura- 
tion de  la  métropole  de  Tours. 

ROBELOT  (Pierre) ,  peintre  en  miniatures ,  place  St.- 
Thomàs-du-Louvre ,  22 ,  né  en  Lorraine  en  1802,  él.  de 


ROB 


M.  Mansion.  Il  a  exp.  au  M.  R. ,  en  1827 ,  Plusieurs  portraks 
en  miniature ,  et  se  livre  exclusivement  à  ce  genre. 

ROBERT  (Hubert),  peintre,  né  à  Paris  en  1733,  et 
mort  en  1808 ,  étudia  à  Rome  l'art  qui  devait  Ijillustrer.  Ses 
principaux  tableaux  sont  :  Le  port  de  Rome  ;  Les  ruines  d'un 
arc  de  triomphe  ;  L'intérieur  d'une  cuisine  italienne  ;  Une 
galerie  antique  ;  La  cour  d'un  palais  romain  ;  Un  ancien  por- 
tique ;  Vue  de  la  vigne  Madame  ,  à  Rome  ;  Ruines  du  fameux 
portique  du  temple  de  Balbec ,  à  Héliopolis  ;  Les  campagnes 
de  Sabine  ;  L«  temple  de  Jupiter  ;  Les  ruines  du  temple  dé 
Yénus  ;  Le  pont  du  Gard  ;  La  cascade  du  belvédère  Pamphilej 
àFrascati  ;  La  maison  du  prince  Mattei,  près  Rome  ;  Le  quai 
de  Gèvres ,  à  Paris  ;  L'intérieur  de  la  colonade  de  St.-Pierre, 
dans  le  temps  du  conclave  ;  L'incendie  de  TOpéra  ;  Les  rui- 
nes du  Golysee  de  Rome  ;  Les  catacombes  ;  Les  ruines  du 
château  de  Meudon;  Une  porte  de  ville;  Une  statue  en 
bronze  sous  un  portique ,  etc.  Ces  deux  derniers  font  partie 
de  la  collection  du  Muse'e.  Les  autres  se  trouvent  en  partie 
dans  les  galeries  particulières  les  plus  importantes  ,  dans  les 
châteaux  de  Fontainebleau ,  Trianon ,  Meudon ,  etc.  Robert 
a  gravé  aussi  plusieurs  de  ses  compositions  ,  entre  autres  une 
suite  de  dix  sujets ,  intitulée  :  Soirées  de  Rome,  Cet  artiste , 
habile  en  plus  d'un  genre ,  excellait  dans  la  composition  de*s 
jardins  anglais ,  et  fournit  le  plan  des  Bains  d'Apollon  ,  dans 
le  parc  de' Versailles.  Robert  fut  agréé,  puis  membre,  con- 
seiller et  professeur  de  l'Académie  de  peinture ,  etc. 

ROBERT  (Jean-François) ,  peintre  de  paysages,  à  la  ma- 
nufacture royale  de  Sèvres,  né  à  Chantilly  en  1778.  A  l'âge 
de  quatorze  ans ,  il  remporta  le  i^^  prix  de  l'école  gratuite  de 
Chantilly ,  fondée  par  le  prince  de  Condé,  Quelque  temps 
après ,  il  entra  comme  élève  à  la  manufacture  de  porcelaine 
de  cette  viUe.  Au  retour  de  Tarmée ,  en  1 807 ,  il  fut  admis  en 
en  même  temps  dans  l'école  de  M.  de  Marne  et  à  la  manu- 
facture de  porcelaine ,  à  Sèvres.  Là,  il  suivit  les  chasses  de 
l'empereur  et  les  exécuta  sur  porcelaine.  En  181 2 ,  il  exp.au 
iVI.  R.  plusieurs  tabl.  qui  furent  achetés  par  l'impératrice 


ROfi 


Marie-Louise  et  par  la  grande-duchesse  de.  Toscane,  qui  se 
rattacha  en  qualité  de  peintre  3e  paysages.  Ces  tableaux 
étaient  Une  vue  de  la  côte  de  Believue,  prise  de  la  lanterne 
de  Démosthène  ;  Vue  des  environs  de  la  manufacture  de  Sè- 
vres ,  étude  du  matin;  Autre ,  ëtude  du  soir.  M.  Robert  re- 
çut une  médaille  à  cette  exposition.  Peu  après ,  il  partit  pour 
Florence,  où  il  composa  de  nouveaux  tableaux  pour  la 
grande-duchesse.  En  18149  il  revint  en  France  et  exp.  Une 
vue  de  St.-Gloud,  prise  de  la  butte  de  M.  Pûjeol.  En  1819, 
Une  chasse  au  cerf,  peinte  sur  porcelaine  (duc  de  Berry); 
Route  intérieure  du  parc  de  Saiiit-Gioud  ;  Chemin  exté* 
rieur  du  parc  de  Saint-Cloud  ;  Yue  des  château  et  parc 
de  St.-Cloud ,  prise  des  hauteurs  de  Sèvres.  Les  figures 
de,  ces  trois  tableaux  soilt  de  M.  Béranger.  Il  fut  nommé 
cette  année  peintre  des  chasses  du  duc  de  Berry.  II. a  exp.  en 
1822,  Un  paysage  sur  porcelaine,  d'après  Carel-Dujardin. 
En  1824  9  Vue  du  palais  de  Poggio,  à  Caiauo ,  prise  des  bords 
de  rOmbronne.  En  1827  ,  La  charette  au  cheval  blanc ,  d'a- 
près Carel-Dujardin  ,*  sur  porcelaine.  Il  a  peint  une  table  de 
4  p.  de  diamèU^e ,  où  les  châteaux  royaux  sont  représentés 
sur  porcelaine;  il  a  lithographie  ime  foule  de  paysages. 
M.  Robert  a  fait  des  découvertes  très- importantes  sur  les 
couleurs  employées  dans  la  peinture  sur  porcelaine. 

ROBERT  (Anne-Philippe-Edouard) ,  dessina teur- litho- 
graphe, r.  de  l'Université ,  1 13  ,  né  à  Paris ,  él.  de  Girodet. 
Il  a  exp.  au  M.  R. ,  en  1827  ,  Le  portrait  du  pape  Pie  YII  , 
d'après  David.  Les  autres  dessins  lithographies  qu'il  a  pu- 
bliés sont  :  Le  départ  ;  Le  dimanche  matin  ;  La  jeune  fille 
au  puits;  La  tragédie;  Mansfred  ;  La  collection  des  Saints, etc. 

ROBERT  (Mlle.  Fanny) ,  peintre  d'histoire  et  de  por- 
traits, r.  de  l'Université,  ii3  ;'née  à  Paris,  él.  de  Girodet. 
Elle  a  exp.  à  la  galerie  Lebrun. 

ROBERT  (Auguste),  architecte  du  déparlement,  à 
Lons-le-Saulnier  (Jura),  né  à  Gray  (Haute-Saône) ,  le  25  jan- 
vier 1790.  Il  a  commencé  ses  études  d'architecture  civile  à 
Dôle,  sous  M.  Yergnoux,  et  suivi  un  cours  particulier  à  Stras- 


i 


bourg ,  en  1809.  Depuis  cette  époque ,  il  fut  attaché  au  corps 
des  ponts-et-chaussées  en  qualité  de  conducteur  ;  il  a  été 
diargé  de  faire  construire  plusieurs  ponts  dans  le  Jura.  Il  fait 
exécuter  en  ce  lidoment  à  Lons-le-Saulnier ,  et  sur  les  projets 
approuvés  par  le  Gouv.  y  Un  grand  séminaire  ;  Un  palais  de 
justice  criminelle  ;  Des  prisons ,  et  Une  caserne  de  gendar- 
merie. M.  Robert  a  en  outre  fait,  construire  sur  ses  projets 
une  quantité  de  petits  édifices  de  tout  genre ,  tels  que  Fon- 
taine monumentale^  Eglises,  Maison  de  ville,Presby  tères,etc. 

ROBERT  (Léopold),  peintre  de  paysages.  Il  a  exp.  au 
M.  R. ,  en  1822,  Corinne  improvisant  au  cap  Misène;  Yae 
des  montagnes  de  Teracina  ;  Une  vieille  disant  la  bonne  aven* 
ture  à  une  jeune  fille  de  Sinino ,  Une  jeune  religieuse  rece- 
vant la  bénédiction  d'une  mère  abbesse  ;  Procession  de  reli- 
gieux dans  l'église  St.-Gôme  et  Damien ,  au  Campo-YacciDO. 
En  18249  Le  marinier  napolitain  improvisateur;  Deux  reli- 
gieuses effrayées  du  pillage  de  leur  couvent  par  les  Turcs  ; 
Pèlerines  se  reposant  dans  la  plaine  de  Rome  (à  Mme.  de 
Laoriston)  ;  Chevriers  des  Apennins  ;  Le  brigand  en  prière 
avec  sa  femme;  La  mort  d'un  brigand.  En  ^827  ,  Pèlerines 
reçues  à  la  porte  d'un  couvent  par  l'abbesse  (  à  M.  Schik- 
1er)  ;  Fille  d'Ischia  au  rendez-vous  ;  Pèlerine  avec  son  enfant 
mourant;  L'ermite  de  St.-Nicolas,  à  Iscliia  ,  recevant  des 
fruits  d'une  jeune  fille  (ces  deux  tabl.  à  M.  Marcotte)  ;  Jeune 
fille  de  Procida  donnant  à  boire  à  un  pêcheur  (à  M.  Lecomte); 
Pecoraro  trouvant  un  vieil  ermite  mort  ;  Deux  baigneuses , 
costume  de  St.-Donato  (ces  deux  tabl.  à  M.  Marcotte).  Il  a 
aussi  peint  Le  retour  de  la  fête  de  la  Madone  de  l'Arc ,  près 
Naples  (Lux.).  M.  Robert  a  habité  long-temps  Rome;  il  a 
obtenu  une  méd.  d'encouragement  en  1822. 

RORERT  (Fleury),  peintre  d'histoire,  Paris,  r.  des 
Martyrs,  2.  A  exp.  au  M.  R. ,  en  1824,  Des  brigands  qni 
rançonnent  des  religieux  ;  Portraits  de  peintres  français  en 
Italie  ;  la  scène  est  prise  à  Subiaco  ;  Une  famille  de  réfugiés 
grecs ,  peinte  à  Venise  en  1 824 ;  Un  jeune  pâtre  dans  la  cam- 
pagne de  Rome;  Une  religieuse.  En  1827 ,  Le  Tasse  aumo- 


ROB 


nastère  de  St.-Onufre,  à  Rome  (M.  d.  R.),  grare'par  M.Dien; 
Un  pénitent  noir  lit  à  un  criminel  sa  sentence  de  mort , 
mœurs  romiaines  (M.  du  Sommerard).  Cet  artiste  a  obtenu 
en  1824  une  me'd.  d'or  de  i'*  classe.  M.  Robert  à  exp.  en 
1826  ^  à  la  galerie  Lebrun ,  La  prière  du  soir,  vue  prise  dans 
le  gdfe  de  Naples;  Un  chef  de  brigands,  et  en  1829,  Uii 
intérieur  de  bergerie  où  sont  rassemblés  des  béliers  et  des 
moutons  (S.  d.  A.  d.  A.).  Il  a  aussi  exp.  eu  i83o,  au  Lux. , 
Un  bouc  et  deux  moutons. 

ROBERT-LEFÈVRE ,  pemtre  d'histoire  et  de  portraits, 
quai  d'Orsay,  3,  né  àBayeux  le  18  avril  1756,  et  mort  à 
Péris  le  3  octobre  i83o,  étudia  d'abord  la  peinture  sans  maî- 
tre ,  puis  devint  Tél.  de  Regnault.  Ses  productions  ont  été 
admises  à  toutes  les  exp.  du  M.  R.  depuis  plus  de  trente 
ans.  Yoici  ses  princi*  aux  ouvrages  :  En  1802 ,  Les  Callipiges 
grecs;  Les  regrets,  tête  d'expression.  En  1 810,  Vénus  désar- 
mant l'Amour,  7  p.  sur  4  9  gravé  par  Desnoyers ^  l'esquisse 
de  ce  tableau  a  été  exp.  au  salon  de  1 795  ;  Psyché  abandon- 
née sur  le  rocher,  5  p.  sur  3.  En  181 2 ,  Phocion  prêt  à  boire 
la  ciguë,  10  p.  sur  8  (galerie  de  Gompiègne).  En  1822 ,  Ro- 
ger délivrant  Angélique.  En  18:17  ,  Un  Christ  en  croix,  12  p. 
sur  9  p.  6  po.  (chapelle  du  Mont-Valérien).  On  a  vu  à  Texp. 
de  i83o,  au  Lux. ,  Plusieurs  tableaux  de  M.  Robert-Lefevre. 
Cet  artiste  a  fait  une  quantité  prodigieuse  de  portraits  qui 
ont  figuré  aux  diverses  exp. ,  de  1801  à  1827  '  ^^  ^^"^  ^^^^^ 
les  principaux  :  En  1801 ,  Portrait  de  Guérin.  En  18049 
Ceux  de   Mazzaredo,  de  Yandaël.  En  1806,  Portrait  en 
pied  de  l'empereur  Napoléon  sur  son  trône,  i4  pieds  sur 
1 1   (Gouv.);  ce  tableau  était  destiné  pour  le  sénat,  l'artiste 
en  a  fait  37  répétitions  ;  Portrait  de  M.  Bouilly ,  littérateur; 
Celui  de  M.  Bertin  ,  paysagiste.  En  1808 ,  Portrait  en  buste 
de  Napoléon  ;  Id,  de  Mme  Létitia,  mère  de  Napoléon  ;  Por- 
trait en  pied  de  la  princesse  Borghèse ,  pour  la  galerie  de 
St.-Cloud  ;  du  général  Lebrun ,  du  sénateur  Lebrun  de  Ro- 
chemont;  du  sénateur  Goûteux  de  Ganteleux,  de  M.  De- 
non  ,  etc.  En  1810 ,  Portrait  en  pied  de  M.  le  comte  de  Mon- 


ROB 


tesqidou  (Goav.) ,  pour  la  galerie  de  Compiègne;  de  Grélry; 
du  grand-diic  de  Wurzboug  ;  du  géne'ral  Boyer.  En  1812, 
Portrait  en  pied  de  rimpératrice  Marie-Louise;  Id.  du  duc 
de  Reggio  (salle  des  maréchaux)  ;  Id.  de  la  comtesse  de  Pey- 
rigord;  Id.  de  la  comtesse  de  Walther.  En  1814»  Portrait 
de  Louis  XVIII  (Gouv.)  (Ch.  des  pairs);  Portrait  en  buste  de 
■pie  VII  ;  de  Carie  Vernet.  En  1817  ,  Portrait  du  marquis  de 
Lescure  (M.  d.  R.);En  1819,  Portrait  de  M.  deSommariva; 
Héloïse  et  Abeilard  ,6  p.  sur  4 9  formant  pendant;  Mme.  la 
comtesse  d'Osmon  ;  du  prince  de  Solms.  En  1822  y  Portrait 
de  Malherbe  (M.  I.) ,  pour  la  ville  de  Caën  ;  Celui  du  mar- 
quis de  Fontanes  faisant  une  distribution  de  prix  (M.  h^  ; 
Celui  du  duc  de  Berry  ,  peint  de  mémoire;  Un  prêtre  grec. 
En  1827 ,  Portrait  en  pied  du  roi  ;  Portrait  de  l'archevêque 
de  Bourges.  Indépendamment  de  ces  nombreuses  produc- 
tions ,  nous  citerons  encore  :  L'Amour  aiguisant  ses  traits 
(Lux.);  ce  tableau  fut  un  prix  d'encouragement ,  en  1796  ; 
Une  Assomption,  i5  p.  sur 9  (église  de Fontenay-le-Comte); 
L'apothéose  de  St.  Louis ,  16  p.  sur  10  (cathédrale  de  La  Ro- 
chelle) ;  Angélique  exposée  sur  le  rocher ,  2  p.  ;  Le  Baptèine 
du  duc  de  Bordeaux  ,2  p.  sur  4  ;  Portrait  de  Joséphine,  im- 
pératrice ,8  p.  sur  5  ,  pour  Aix-la-Chapelle  ;  Mme.  Létitia, 
mère  de  Napoléon  (gai.  de  St.-Cloud);  Joseph  Bonaparte  et 
sa  famille ,  pour  le  palais  de  Naples  ;  Le  duc  de  Castiglione 
(salle  des  maréchaux)  ;  Les  ducs  de  Massa ,  de  Bassano ,  de 
Rovigo ,  les  comtes  de  Mollien ,  de  Montesqniou  (ces  cinq  ta- 
bleaux ,  gai.  de  Compiègne)  ;  De  Fontanes  ;  Le  poëte  Mal- 
herbes (Musée  de  Caen);  Charles  X  (Chambre  des  pairs), 
de  la  duchesse  d'Angouléme  {à  La  Rochelle)  ;  de  MM.  Ho- 
race Vernet,  Alibert,  Peyre,  Pertier,  Barbé-Marbois,  Le- 
brun, archi-trésorier ,  etc.  M.  Robert-Lefèvre  était  premier 
peintre  de  la  chambre  et  du  cabinet  du  roi ,  chevalier  de 
la  Légion-d'Honneur ,  membre  de  l'Académie  des  belles- 
lettres  de  Caen  ,  de  la  Société  philotechnique  y  etc. 

ROBINEAU  (Mlle.  Claire) ,  peintre  de  paysages,  Paris, 
r.  de  l'Arcade ,  33  ^  él.  de  Regnault.  Elle  a  exp^  au  M.  R>  > 


ROE 


i  1804^  Une  jeuDe  femme  au  tombeau  de  son  époux.  En 
ho ,  le  nîd  d'oiseaux.  En  1812,  Hilaire  etBrigite.  En  18149 
ue  du  tombeau  de  Louis  XYI  ;  Y ue  prise  dans  les  ruines  du 
lâteau  de  Montrichard ,  en  Touraine  ;  Yue  prise  dans  les 
oîtres  de  l'abbaye  de  Marmoutier.  En  1817  ,  Yue  d'Athè- 
;s  ;  Yue  du  torrent  de  Grégi ,  près  d'Aix  en  Savoie.  En 
^24  9  L^  rendez-vous  à  la  fontaine  ;  Malvina  ;  DapKnis  et 
bloé.  Cette  artiste  a  aussi  exp.  en  1827  '  ^^^  galerie  LeJt^ruu, 
epos  d'animaux  sur  le  bord  d'un  lac  (à  M.  Erard);  Des 
iches  dans  une  praiile  près  d'une  chaumière ,  et  Des  moul- 
ins dans  une  vallée. 

RODE  (Piei^re) ,  violoniste-compositeur,  né  à  Bordeaux 
n  1773,  et  mort  dans  cette  ville  le  27  novembre  i83o ,  avait 
éjà  reçu  les  leçons  de  Dacosta ,  Fauvel  et  Gervaia ,  lorsqu'il 
evint  él.  de  Viotti.  Il  vint  à  Paris  en  1786,  et  débuta  ,  en 
790 ,  au  Concert  spirituel  par  le  8^  concerto  de  son  maître. 
In  1801 ,  après  un  voyage  en  Allemagne  et  en  Angleterre  , 
[.  Rode  fut  nommé  professeur  de  violon  au  Conservatoire  , 
remier  violon  de  la  musique  particulière  du  premier  consul. 
[  passa  ensuite  quelques  années  en  Russie  et  y  occupa  la 
lace  de  premier  violon  de  Tempereur  Alexandre.  De  retour 
Q  France  en  1809,  ^^  centra  au  Conservatoire  en  181 1 ,  comme 
rofesseur  honoraire,  puis,  se  retira  à  Bordeaux,  sa  patrie. 
>n  a  de  ce  maître  plusieurs  concertos  gravés, 

ROEHN  (Adolphe-Eugène-Gabriel) ,  peintre  de  genre 
t  de  portraits ,  r.  de  Grenelle-St.-Germain  ,  59 ,  né  à  Paris 
:  5  mars  1780.  Il  se  livra  d'abord  sans  maître  à  la  peinture 
'histoire ,  et  concourut  pour  le  grand  prix  ;  puis  il  entreprit 
i  peinture  de  genre  et  de  portraits.  Yoici  les  principaux  ou- 
rages  que  cet  artiste  a  exp.  au  M.  R.  En  1800 ,  Une  parade 
e  charlatans  ;  Deux  corps-de-garde  hollandais  (pendans)  ; 
es  pêcheurs.  En  1801 ,  Une  marine;  Un  marché  ;  La  chaste 
liManne.;  La  séduction  de  Joseph  ;  La  bataille  de  Alarengo  , 
>njointement  avec  M.  Gadbois.  En  1802  ,  L'arracheur  de 
ents ,  et  Plusieurs  portraits.  En  i8o4  ?  Halte  de  soldats ,  re- 
roduit  par  la  lithographie.  En  1806 ,  Une  récréation  mili- 


ROE 


taire  ;  Un  paysage  avec  figures  et  animaux  ;  Une  foire  de  vil- 
lage; Un  sujet  de  Grisledis.  En  1808,  Hôpital  militaire  des 
Français  et  des  Russes ,  à  Mariembourg  (Gouv.)  (Lux.).  En- 
trevue de  l'empereur  Napoléon  et  de  l'empereur  Alexandre  ]a 
sur  le  Niémen  ;  &te  des  bords  de  la  Loire  ;  Plusieurs  por-  1^ 
traits.  En  1810,  L'empereur  Charlemagne,  entouré  de  ses  % 
barons ,  se  rend  à  la  cathédrale  de  Worms ,  a^ant  de  (aire  la 
guerre  contre  la  Saxe;  Yue  de  l'église  de  l'Abbaye,  bâtie 
par  Eginard ,  à  Seligenstadt  ;  Bivouac  de  l'empereur  sur  le 
champ  de  bataille  de  Wagram  (Grouv.) ,  gravé  par  Guttem- 
berg  ;  Un  marchand  d'esclaves  ;  Le  glouton  ;  Le  lendeinaii  t 
de  la  bataille  d'Eylau ,  tableau  commandé  par  le  prince  de  % 
Neufchâtel  (château  de  Grosbois).  En  1812,  Prise  deLéridi 
par  l'année  de  Catalogne  (Mme.  la  maréchale  Suchet);  En- 
trée de  Napoléon  à  Dantzick  (Gouv.) ,  pour  Trianon  ;  Halte 
de  soldats  hollandais  ;  Réception  de  drapeaux  à  Millesimo. 
En  1814,  Louis  XYI,  au  séjour  des  bienheureux,  reçoit  le 
duc  d'Enghien  ;  Un  hôpital  militaire.  En  181 7  ,  Arrivée  de 
St,  Louis  à  Paris  (M.  d.  R.);  Le  grimacier;  Les  chanteon 
ambulans  ;  Un  corps-de-garde  ;  Henri  lY  et  le  paysan  ;  Les 
foins.  En  1819,  La  caverne,  sujet  tiré  de  Gil-Blas  (duc de 
Berry)  ;  Halte  de  cavaliers  près  d'une  tente  ;  Animaux  passant 
une  rivière;  Récréation  militaire  à  la  porte  d'une  auberge; 
Un  intérieur  ;  Un  marché  ;  Enthousiasme  des  Français  poar 
Henri  ly.  En  1822,  Philippe  Wouwermans  à  ses  derniers 
moniens  ;  L'enfant  prodigue  (ces  deux  tableaux  à  M.  d'Ai- 
gremont)  ;  Le  pauvre  aveugle  ;  L'enfant  abandonné  ;  Une 
foire  de  village  ;  Yue  d'un  poit  dé  mer  ;  Le  médecin  consul- 
tant ,  costume  suisse  ;  Les  environs  de  Plombières  ;  Les  plai- 
sirs d*hiver.  En  1824  »  L'incendie  (à  M.  de  Cypierre)  ;  Le  fou 
par  amour;  Une  scène  de  voleurs  (Mme.  la  baronne  de  Ba* 
lainvilliers)  ;  Intérieur  d'une  forge  de  village  ;  La  leçon  de 
dessin  (M.  de  Jousserand)  ;  Vue  prise  de  l'île  de  Nçuilly  (d. 
d'O.)  ;  Vue  de  la  chute  du  Rhin  ;  Le  vieux  Vendéen  (duch. 
de  Berry)  ;  Une  récréation  militaire  (à  M.  Hérard)  ;  Une  Dla^ 
che  de  troupes.  En  1827  ,  Des  steurs  delà  Charité  distribuant 


le  la  soupe  et  du  pain  aux  pauvres  ;  Le  départ  pour  les 
tbamps.  Il  a  aussi  exp.  en  1826,  à  la  galerie  Lebrun,  Plu- 
îeurs  tableaux ,  et  en  i83o ,  au  Lux.  y  Le  retour  du  fermier. 
fous  citerons  encore  de  cet  artiste  :  Les  courtisanes  ;  Les 
œurs  (M.  Odiot);  L'orphelin  (M.  de  Gypierre),  gravé  par 
^hollet  ;  La  loterie  ;  Le  lundi  ;  Le  fou  par  aniour ,  et  Une 
bule  d'autres  tableaux  de  genre ,  paysages ,  marines ,  ani- 
naux  f  etc.  Il  a  exécuté ,  par  ordre  de  M.  I. ,  pour  la  ville  de 
3aen ,  les  portraits  de  Louis  XYIII  et  Charles  X.  M.  Roëhn 
L  remporté  un  second  prix  au  concours  pour  la  bataille  d'Ey- 
au,  une  méd.  d'or  au  salon  de  181  g ,  et  deux  autres  méd. 
lUx  exp.  de  Lille  et  de  Douai ,  la  première  en  1824»  la  se- 
conde en  i8a6. 11  tient  un  atelier  d'élèves-dames  pour  le  des- 
sin et  la  peinture  de  genre. 

ROEHN  (Jean-Alphonse),  peintre  d'histoire,  de  genre, 
et  de  portraits,  r.  de  Grenelle-St.-Gerni.)  69,  fils  du  précé- 
dent, né  à  Pâlis  en  i^OQy  a  eu  pour  maîtres  MM.  Gros  et 
Kegnault.  Ses  principaux  ouvrages  exp.  au  M.  R.  sont  :  En 
11822,  Joseph  expliquant  les  songes  (gai.  de  Versailles).  En 
18249  ^^  retour  de  l'enfant  prodigue  ;  Le  pauvre  aveugle 
(à  MM.  Sazerac  et  Duval)  ;  Les  ruines  de  l'abbaye  de  Bonne- 
val  ;  Le  feu  de  la  St.-Jean.  En  1827,  Une  mère  allaitant  son 
enfant  (àM.  Moyon)  ;  La  déclaration  (à  M.  Masson)  ;  La  leçon 
(à  M.  le  comte  d'Einblin);  L'absence.  Nous  citerons  encore 
de  cet  artiste,  St.  Louis  en  contemplation  ;  Le  portrait  de 
Charles  X  (Gouv.)  (pour  Saverne)  ;  et  une  foule  de  tableaux 
de  genre,  entre  autre  autres  :  Le  départ  pour  l'école  ;  Épisode 
de  la  vie  de  Legouvé  ;  La  petite  fille  et  l'oiseau  (M.  de  Gy- 
pierre);  Les  suites  de  la  guerre  (M.  Spronk),  etc.  M*  Al* 
phonse  Roëhn  a  obtenu  une  inéd.  d'or  en  1827,  ^^^  autre 
à  Pouai  en  1829.  Il  est  professeur  de  dessin  au  collège 
Loui^le-Grand  et  tient  chez  lui  un  atelier  d'élèves. 

ROGER  (Eugène),  peintre  d'histoire  et  de  portraits,  r. 
Taranne,  1,  né  à  Sens  en  1807,  él.  de  M.  Hersent.  Son  ta- 
bleau de  Jiicob  ikfusant  de  livrer  Benjamin,  a  obtenu  un 
second  prix  au  concours  de  l'Institut  en  182g,  il  avait  obtenu 


précédeminent  deux  méd^  Oq  a  de  lui.  un  autre  tableau: 
Sylène  et  ICvS  bergers  ;  Philoctète  et-JJlysse  à  Lemnos,  etc. 
Il  donne  des  leçons  particulières  de  dessin  et  de  peinture. 

ROGUIER  (Henri-Victor),  sculpteur,  r.  des  Filles-dn- 
Galvaire,  4*  ^^  ^  Besançon  en  1758,  él.  de  Boizot.  Il  se  lim 
d'abord  à  la  sculpture  d'ornemens  et  fut  attaché  à  la  manu- 
facture royale  de  Sèvres,  pour  la  confection  des  modèles  de 
figures  et  groupes.  Il  «n  fit  beaucoup  pour  les  fabriques  de 
bronze8,*et  exécuta,  sur  les  dessins^de  Prud'hon,  les  modèles 
de  la  toilette  en  vermeil  -donnée  par  la  ville  de  Paris  à  rim- 
péràtrice  Marie-Louise  et  les  sculptures  du  berceau  doiméaa 
roi  de  Rome  par  la  même  ville.  Ces  objets  ont  été  grave'spar 
Cavelier  et  Pierron.  En  1825,  il  fut  chargé  d'exécuter,  d'a- 
près les  dessins  de  M.  Percier,  le  modèle  pour  les  sculptures 
de  la  voiture  du  satre  de  Charles  X.  Les  ouvrages  qu'il  a 
exp.  au  M.  R.  sont  :  En  1808,  LTlmaginatîon poétique,  statue 
6  p.  En  1^812 ,  L  homme  conduit  par  le  Temps  vers  la  Sa- 
gesse, bas-relief ,  4  P"  6  po.  En  1814,  Prêtresse  d*  Gérés, 
buste  en  plâtre;  Portrait  de  feu  M.  Papillon  de  la  Ferté. 
En  1817,  Statu&de  Duquesne ,  modèle  en  plâtre.  En  1819} 
La  même  en  marbk^,  10  p.  (M,  I.)  pour  le  pont  Louis  XVI; 
Buste  de  feu  M.  Bellanger  dessinateur  du  cabinet  du  roi. 
En  1-822,  La  Sagesse  et  les  Grâces.  Ses  autres  ouvrages  sont: 
Une  figure  d'Henri  IV.placée  su/le  Pont-Neuf  pour  l'entrée 
de  Louis  XVIII  à  Paris  ;  le  chapiteau  en  marbre  de  la  co- 
lonne des  Bourbons  à  Boulogne-sur-Mer ,  16  p,  ;  Huit  des 
chapitaux  extérieurs  de  la  Bourse.  M.  Roguier  avait  remporté 
en  1785  un  second  prix  de  sculpture.  En  18  î  2  il  a  obtenu 
une  méd.  d'or,  le  bas-relief  qui  lui  a  valu  cette  médaille  est 
gravé  dans  les  annales  de  Landon.  Le  Duquesne  du  même  a 
été  gravé  au  trait  par  Francis.  Enfin  M.  Roguier  est  sculpteur 
des  fêtes  et  cérémonies  de  la. couronne. 

ROHAULT-DE-FLEURt  (Hubert),  architecte,  r.  d'A- 
guesseau,  12,  né  à  Paris  en  1777,  él.  de  M.  Durand  profes- 
seur à  l'école  Polytechnique.  Ses  travaux  rs  plus  importans 
à  Paris  sont  :  Le  marché  au  beurre  et  aux  poissons,  ito  ;  I^ 


caserne  des  sapeurs-pompiers  rue  de  la  Paix,  iSii!?.;  la  caserne 
de  gendarmerie  de  la  rue  de  Tournons  r 828;  la  caserne  de  la 
rue  MouiFetard,  .1B24;  le  passage  du  Saumon  de  1825  à 
i83o.  On  lui  doit  aussi  la  restauration  de  la  chapelle  des  or- 
phelins en  1825,  et  plusieurs  projets  qui  ont  été  adopte's  en 
1828,  pourramélioratidn  et  Tachèyement  des  hôpitaux  St.- 
Louis,  la  Charité,  St .--Antoine,  Beaujon,.  des  hospices  des 
Orphelins,  des  Incurables  hommes'^jr  de  Ste.*-Perrine.  Un 
projet  d'hôpital  du  même  a  ét4  grayé  «n  1810.  M.  Rohault 
avait  remporté  d'abord  le  second  prix  en  1800^  puis  en  1802 
le  grand,  prix  d'architecture  proposé  pan  Institut.  Depuis 
son  retour  de  Rome  il  remporta  un  prix  au  encours,  dé  la 
Madeleine.  Il  a  été  nommé  successivement  :  architecte  de  la 
préfecture  de  police  en  181 3,  membre  honoraire  du  conseil 
des  bâtimens  civils  en  1820 ,  inspecteur-général,  en  1824» 
chevalier  de  la  Légion-d' Honneur,  etc. 

ROLAND  (PhiKppe-Laurent) ,  sculpteur,' né  en  1746 
près  de  Lille,  et  mort  à  Paris  en  1816  était  élève  de  Pàjou. 
Après  avoir  fait  un  voyage  à  Rome  où  il  se  perfectionna  dans 
son  art  sous  la  direction  de  maîtres  habiles ,  cet  artiste  revint 
en  France  et  y  exécuta  successivement  :  Une  tête  de  Gaton 
d'U tique ,  pour  laquelle  il  fut  admis  agrégé  à  l'Académie  des 
Reaux-Arts;  Une  tête  de  Samson,  qui  le  fit  recevoir  membre 
•titulaire  de  ce  corps.  Ses  principaux  ouvrages  qui  ont  été 
exp.  au  M.  R.  sont  :  En  1800,  Le  buste  de  Pajou  statuaire  , 
son  maître.  En  i8oi,Bust<f!  en  marbré  de  l'amiral  Ruyler. 
En  1802,  Buste  en  marbre  de  Ghaptal  ;  Homère  chantant  ses 
poésies.  En  i8o4>  La  statue  de  Solon  pour  le  sénat.  En  1806, 
Cambacérès  ;  Eustache  Lesueur ,  buste  en  marbre  exécuté 
pour  le  Musée  Napoléon;  Tronchet  sénateur.  En  1810,  Sta- 
tue en  marbre  de  Cambacérès  (gouv.)j  Une  bacchante,  groupe 
en  bronze.  En  18 12,  Un  Homère  (gouv.)  ;  Statue  en  marbre 
de  François -Denis  Tronchet  (gouv.).  En  i8i4,  Un  jeune 
dormeur  ; 'Rttste  d'une  jeune  fille,  etc.  Cet  artiste  a  en  outre 
exécuté  une  statue  du  grandi  Gondé;  celles  de  Napoléon;  de 
Malesherbes  ;  La  Minerve  en  pierre  qui  fut  placée  sur  le  grand 


ROM 


escalier  du  corp^  législatif  ;  Plusieurs  bas-reliefs  tels  qae 
celui  dçs  Neuf  Muses,  destiné  au  palais  de  Fontainebleau; 
celui  de  l'entrée  principale  de  la  cour  du  Louvre  ;  celui  qui 
décorait  le  péristyle  du  Pantbéon  ,  enfin  les  caryatides  delà 
façade  de  l'ancien  théâtreFeydeau  et  plusieurs  des  sculptures 
qui  ornent  les  jardins  des  Tuileries  et  du  Luxembourg.  Le 
gouv .  ,pour  qui  déjà  il  avait  exécuté  quelques-uns  des  ouvrages 
que  nous  venons  de  citer ,  lui  avait  commandé  la  statue  da 
Grand  Gondé,  pour  la  décoration  du  pont  Louis  XYI.  Mais 
la  mort  interrompit  Roland  au  milieu  de  ce  travail  et  lors- 
qu'à  peine  il  avait  terminé  l'esquisse.  Cet  artiste  avait  obtenu 
à  l'exposition  du  salon,  eu  l'an  XIII,  une  méd.  d'or.  Depuis 
il  avait  été  nommé  membre  de  l'Institut  et  professeur  à  l'é- 
cole royale  des  Beaux-Arts. 

ROMAGNESI  (Joseph-Antoine),  statuaire,  Paris,  r. 
Phradis-Poissonnière  ,  12  bis  y  né  à  Paris  en  1776,  él.  de 
M.  Cartellier,  n'apprit  que  fort  tard  la  sculpture.  Il  exposa 
au  M.  R.,  en  1808,  Une  statue  de  la  Paix.  En  1810,  L'A- 
mour principe  delà  vie.  En  1812,  Minerve  protégeant  l'en- 
fance du  roi  de  Rome  ;  Buste  de  madame  Leverd  ;  de 
Saint-Prix,  de  Delrieu,  poëte  dramatique  ;  de  Ducray-Du- 
minil.  En  18149  Buste  de  Louis  XYllI  ;  du  comte  d'Artois, 
pour  le  Musée  de  Bordeaux  ;  de  Mcntesquiou,  pair  de  France. 
En  1817,  Buste  de  Louis  XVIII  en  costume  royal  (M.  I.); 
Autre  du  comte  d'Artois  (M.  I.);  de  la  duch.  d'Angouléme; 
Bas^relief  pour  la  fontaine  de  la  Bastille  (M.  I.)  ;  Buste  du 
duc  dC'  Wellington  ;  Orphée  chantant  la  guerre  des  dieux. 
En  181  g,  Buste  en  inarbre  deFontenelle(M.I.);  die  Mme.  la 
comtesse  de  Choiseul  ;  La  Paix  européenne,  statue  modèle 
en  plâtre  ;  Pothier  célèbre  jurisconsulte,  commandé  pour  la 
ville  d'Orlépis;  Buste  deFénélon.  En  1822,  Galliope  etPo- 
lymnie,  bas-relief  (cour  du  Louvre)  ;  Vénus  blessée  au  siège 
de  Troie.  En  1824»  L'Afrique  et  l'Amérique,  ces  deux  figures 
de  6  p.  pour  le  Géorama  ;  Une  Vierge  ;  Buste  de  M.  de  Bez 
fils  ;  Vénus  couchée  dans  une  conque ,  et  Léda ,  bas-reliefs. 
!Nous  citerons  en  outre  de  cet  artiste  l'Europe  et  l'Asie,  figures 


de  6  p.  pour  le  Géorasua;  Minerve,  protégeant  la  France  (Mu- 
sée de  Toulouse)  ;  Trophée  des  beaux-arts  et  des  sciences 
(conservatoire  des  arts  et  métiers);  Une  statue  du  Printemps; 
Le  baptême  de  St.  Jean-Baptiste,  bas-relief  dq  i3  figures;  et 
un  grand  nombre  de  bustes.  M.  Romagnesi  s'est  en  outre 
appliqué  à  la  confection  du  carton^pierre  qu'il  a  employé 
pour  ornement  de  sculpture  dam  les  appartemens  du  roi  à 
Reims ,  dans  les  bâtimens  du  ministère  de  l'Intérieur ,  die 
celui  dés  Finances  et  dans  divers  théâtres.  C'est  de  cette  ma- 
tière  qu'il  a  formé  le  buffet  d'orgue  de  l'église  de  la  Sor- 
botine  et  le  grand  candéla|;)re  placé  sous  la  rotonde  du  passage 
Colbert;  le  plafond  de  l'église  de  Notre^Dame-de-Lorette,  etc. 
Ces  ouvrages  ont  valu  à  M.  Romagnesi  deux  médailles,  l'une 
de  bronze  en  1828,  l'autrç  d'argent  en  1327,  aux 'expositions 
des  produits  de  l'industrie.  Déjà  une  médaille  d'or  lui  avait 
été  dé<;ernée  au  salon  de  1817  pour  sa  statue  d'Orphée^ 

ROMAGNESI  (Antoine-Joseph-Michel),  compositeur 
de  musique,  r.  Vivienne,  21,  né  à  Paris  en  septembre  1781, 
él.  de  MM.  Choron  et  Cambini.  Il  a  donné  au  théâtre  Fey- 
deau  en  1822^  Nadir  et  Sélim ,  opéra-coniique  en  3  actes^ 
Depuis  il  n'a  rien  composé  pour  la  scène.  Un  petit  opéra  en 
•Hn  acte  ,  .La  Guirlande  ,  qu'il  avait  écrit  pour  l'Académie 
royale  de  musique,  n'a  pas  été  représenté.  Mais  ce  composi- 
teur est  surtout  connu  par  des  Duos,  Trios,  Noëturnes,  Con- 
tredanses., Fantaisies  pour  le  piano  et  plus  de  .deux  cents 
Romances,  Ses  succès  dans  ce  dernier  genre  sont  assez  con* 
nus.  M.  Romagnesi  publie  chaque  année  un  recueil  intitulé, 
Être  unes  musicales.  Tous  les  ouvrages 'flu'il  a  composés  se 
trouvent  chez  lui.  Depuis  1828,  il  est  devenu  éditeur  et  mar- 
chand de  muçique.  • 

ROMAN  (Jean- Baptiste-Louis),  sculpteur, r.  de  l'Est, 

'7,  né  à  Paris  en  1793,  él.  de  M.  CartelUer.  II.  avait  obtenu 

en  1812  le  second  grand  prix  de  sculpture  au  concours  de 

l'Institut,  et  en  18 16  le  premier  graod  prix ,  et  se  rendit  à 

Rjome.-Ses  principaux  ouvrages  qu'il  a  exp.  au  M.  R.  soni: 

Xn  \  824,  Une  statue  'de  St.  Victor,  modèle  (P . )  pouri Féglise 

99 


\ 


RON 


de  St.-Sulpice  ;  Stdtae  de  Ste.  Flore^  modèle*  (P.)  ;  Entrée 
du  duc  d'Aogoulème  dans  Madrid  (M.  d.  R.)  ;  Modèle  d'm 
bas-relief  pour  Tare  de  triomphe  du  Carrousel ,  réexp.  ea 
1827  ;  LaHerre  et  Teau  (M.  d.*  R.)  ;  Bas-relief  en  pierre  pour 
la  cour  du  Louvre.  En  1827,  La  mort  d'Eury aie  et  de  Nisi», 
groupe  en  marbre  (M.  d»  R.)  (gai.  du  Lux.)  ;  Buste  en  mar- 
bre de  Girodet-Trioson  (M.  d.  R.)  ;  La  Prudence,  statue 
12  p.  (P-)  (Bourse  de  Paris)  ;  Une  baigneuse,  tl  a  exe'cuté  en 
outre  une  Statue  d'une  jeune  vierge  (Trianon)  ;  La  pécha  et 
la  chasse,  bas-relief  (cour  du  Louvre)  ;  Une  figure  représen- 
tant la  Garonne,  pour  la  fontaine  de  la  Bastille  ;  Un  monu- 
ment à  la  mémoire  de  Romain  Desèze,  pour  Téglise  de  la 
Madeleine,  etc.  M.  Roman  à  été  chargé,  conjointement  avec 
M.  Petitot,  de  l'exécution  du  monument  élevé  aux  victimes  de 
Quiberon.  Cet  artiste  a  été  décoré  de  la  Légion-d'Honneur 
par  le  roi  à  l'exp.  du  salon  en  1827,  et  a,  été  nommé  membre 
de  l'Acad.  des  Beaux-Arts  en  i83i  f  en  remplacement  de 
M.  Lesueur  décédé. 

ROMANY  (Mme.  Adèle,  née  de  Romance^,  peintre  de 
genre  et  de  portraits,  r.  de  laChaussée-d'Antin,  4^,  née  à  Pari», 
él.  de  Regnault.  Elle  a  exp.  au  M.  R.  :  Sapho  enseignant  la 
lyre  à  Phaon  ;  La  reine  écrivant  son  testament  à  la  Concier- 
gerie )  Les  soins  maternels ,  Le  présent'de  Daphnis  ;  L'Ami- 
tié fraternelle  ;  L'enfance  au  milieu  de  ses  trésors,  tous  tab. 
de  chevalet  et  un  grand  nombre  de  portraits  qui  ont  figuré 
aux  salons  de  1800  à  1824*  Mme.  Romany  a  obtenu  une  mëd. 
d'or  à  celui  de  1 808. 

RONDELET  (Jean),  aixhitecte,  né  à  Lyon  en  1745,  et 
mort  à  Paris  en  1829,  fut  él.  de.Soufflot.  Il  avait  à  peine 
vingt  ans  lorsque  son  maître,  doiat  il  avait  obtenu  toute  la 
confiance,'  l'employa  dans  son  cabinet  et  le  chargea  de  TiD- 
spection  des  travaux  de  l'église  Ste.-G^neviève.  Rondelet  fit, 
en  1783,  sous  les  auspices  du  Gouv.,  Un  voyage  en  Italie, 
consacré  spécialement  à  des  recherches  dans  la  partie  de  sob 
art  relative  à  là  construction.  C'est  là  qu'il  composa  son  im- 
portant Traité  de  l'art  de  bâtir.  Les  travaux  de  l'église  Ste.- 


RON 


Qeneviève,  suspeudus  à  la  mort  de  Soufflot,  furent  bientôt 
repris,  et  Rondelet,  de'signé  par  son  maître  comme  seul  ca- 
pable d'achever  ce  grand  ouvrage,  eut  à  vaincre  les  plus 
grandes  difficultés.  Il  s'agissait  d'élever  le  dôme  :  les  criti- 
ques du  temps  en  avaient  dëclâi'é  Inexécution  impossible. 
Pourtant  les  efforts  de  Rondelet  obtinrent  un  plein  succès , 
et,  par  l'élévation  delà  double  colonnade  et  de  la  triple  cou- 
pole qui  couronne  ce  monument  gigantesque ,  l'élève  mit  le 
comble  à  la  gloire  de  son  maître  et  y  associa  la  sienne.  Une 
nouvelle  épreuve  l'attendait.  Malgré  la  prévoyance  de  ses 
combinaisons  et  la  pesanteur  du  dôme  réduite  autant  que 
possible,  il  ne  put  prévenir  la  dégradation  rapide  des  piliers, 
qui  s'affaissaient  par  leur  seule  pesantem*  et  par  le  vice  de 
leur  construction  première.  Rondelet  fut  appelé  à  recon- 
struire en  sous-ceuvre  les  piliers,  et,  pour  assurer  à  jamais  la 
durée  du  dôme  et  des  coupoles ,  il  substitua  aux  colonnes  de 
larges  pilastres ,  sacrifiant  ainsi  à  la  solidité  de  l'édifice  cette 
légèreté  qui  en  faisait  d'abord  le  principal  ornement.  Outre 
plusieurs  constructions  particulières,  ce  savant  architecte 
participa  à  toutes  celles  qui  furent  exécutées  en  France ,  sous 
la  surveillance  de  la  commission  des  travaux  publics  en  1794 
et  1795.  A  cette  époque  il  contribua  à  la  formation  de  l'école 
Polytechnique,  et  particulièrement  à  l'organisation. de  toute 
la  partie  relative  aux  travaux  publics.  Il  exp.  au  M.  R.,  en 
18049  un  projet  de  coupole  pour  la  Halle  au  blé.  Depuis  il 
assista  constamment  aux  délibérations  des  conseils  des  bâ* 
timens  de  la  couronne.  Il  remplit  les  fcmctions  de  profetseur 
à  l'école  royale  des  Reaux-Arts,  fut  successivement  nommé 
mernbrede  l'Institut,  chevalier  de  la  Légion-d'Honneur,  etc. 
Voici  les  ouvrages  qu'il  a  publiés  :  Mémoire  sur  la  reconstrue^ 
Hon  de  la  coupole  de  la  Halle  au  blé;  Sur  la  marine  des  Anciens  ; 
Commentaires  de  Frontin;  Mémoire  sur  les  aqueducs  de  Rome; 
Mémoire  historique  sur  le  dôme  du  Panthéon;  Traité  théorique 
et  pratique  de  l'art  de  bâtir,  inr^^  deux  éditions,  etc. 

RONJON  (Louis),  peintre  d'histoire ,  r.  de  Grenelie- 
St. -Honoré^  5i,  né  à  Paris  en  1806,  él.  de  M.  Langlois.  Ou 


ROQ 


a  de  luLquelques  tab.  de  chevalet  :  Une  odalisque  ;  Une  étude 
de  moine  ;  Assassinat  de  Guise  (gai.  Ricott  Wyllis)  ;  Siqetde 
4a  vie  de  Richelieu  ,  etc.  ;  des  aquarelles  ,  Henri  III  et  ses 
mignons,  etc.  Il  donne  des  leçona  de  dessin  et  de  peinture. 

RONMY  (G.vF.),  peintre  de  paysages,  quai  de  l'Ecdc, 
,8,  ne'  à  Rouen,  él.  de  MM.  Vincent  et  Taunay.  Ses  ouvrais 
ont  e'té  exp.  au  M.  R.  Les  principaux  sont  :  £n  i8io,Laban 
cherchant  sesi<teles;  Un  charlatan.  £n  1812,  Idoinénée  fai- 
sant bâtir  Salente  ;  Gincinnatus  recevant  les  députés  du  sénat 
qui  le  trouvent  à  labourer  son  chalnp.  £n  18149  Le  couTent 
de  Grotta  Fërata.  En  18 17,  Le  temple  de  la  Sibylle  à  Tivoli; 
Vue  prise  à  Gensano  ;  Des  pénitens  portent  une  jeune  fille 
en  terre.  En  181 9,  Henri  lY  au  siège  de  Paris  (M.  d.  R.); 
Un  camp  de  Lapons  (d.  d'O.);  Vue  prise  dans  la  Sabine; 
Des  religieux  administrant  Taqua  santa  à  une  jeune  fille  près 
dulacd'Albano;  Port  de  mer  dans  la  Méditerranée.  En  1822, 
Une  diseuse  de  bonne  aventure  ;  Lepalads  de  Yalinontoneet 
vue  prise  à  Tivoli.  En  1827,  Abraham  arrivant  dans  la  terre 
de  Ghanaau  ;  Le  cardinal  Colonne  «'emparant  du  Gapitole; 
Yue  du  lac  Némi  ;  Yue  près  d'Albano.  Il  a  aussi  exp.  en 
1826,  à  la  gai.  Lebrun,  Les  oies  du  frère  Philippe,  et  ea 
1829,  S.  d.  A.  d.  A. ,  Yue  du  pont  de  la  Conférence  près  Pa- 
lestrine.  On  lui  doit  un  grand  nombre  d'autres  vues.  Plu- 
sieurs des  tableaux  de. cet  artiste  ont  été  reproduits  par  la  li- 
thographie. Il  s'en  trouve  au  château  de  Fontainebleau  dans 
les  galeries  d'Orléans,  de  la  duchesse  deBerry,  etc.  M.Roamjr 
a  obtenu  trois  méd.  d'or,  au  salon  en  1812,  1817  et  1827.  U 
dernière  était  une  médaille  de  première  classe.  Ilfautcomp- 
ter  au  nombre  des  travaux  de  cet  artiste  sa  coopération  aux 
panoramas  de  M.  Prévost,  et  l'exécution  de  Rio  Janei^  et 
de  Gonstantinople. 

ROQUEPLAN  (Gamille-Joseph-Étienne),  peintre  de 
paysages  et  de  marines,  petit  passage  des  Panoramas,  22,  né 
à  Mallemort  (Bouehes-durRhône)  en  i8o3,  él.  de  M.  .Gros- 
lia  ex|i6sé  au  M.  R«  en  1822,  Un  paysage  soleil  coucLant, 
et  voi  voulier  dans  une  écurie.  En  1824  >  Un.paysage,  sujet 


ROS- 


tiré  de  Quentin-Durward ,  Ô  p.  sur  4  ;  Cascade  du  Furoy  .à 
Saasenage  ;  Vue  de  la  jetée  du  port  de  Dieppe.  En  1827,  La 
marée  d'équinoxe  ,  sujet  pris  dans  rAntiquaire,  6  p.  6  po. 
(duc  de  Fit2-James)  ;  Vue  deSt.-Paulde  Léon  (M.  BruUon); 
Vue  de  la  pointe  Sainte  -Anne,  ces  deux  vues,  prises  eU' 
Basse-Bre(agne.  Il  a  aussi  exp.  en  1826  à  la  gai.  Lebrun 
plusieurs  tableaux.  On  lui  doit  encore  Une  marine  (gai.  d'0.);^ 
La  mort  de  l'espion  Moris,  sujet  pris  dans  Rob-Roy,  9  p. 
6  po.,  et  un  grand  nombre  de  paysages-marines  et  autres  de- 
petite  dimension.  Plusieurs  ont  été  lithographies,  entre  ai»- 
très  la  Marée  d'équinoxe,  dont  M.  Gelée  achève  en  ce  mo- 
ntent la  gravure.  M.  Roqueplan  a  obtenu  deux  méd.  d'or,  dont 
une  en  iSatt.  Plusieurs  méd.  lui'ontété  décernées  aux  exp.  de 
Douai,  Lille  et  Toulouse.  Il  tient  un  atelier  d'élèves  chez  lui. 

ROSSIGNON  (Louis- Joseph -Toussaint),  peintre  d'his*- 
toire,  r.  BulTaut,  i5,  né  à  Avesnes  en  1789,  él.  de<  Vincent. 
A  exp.  au  M.  R.  plusieurs  ouvrages.  Les  principaux  sont  t 
Zénobie  recueillie  par  des  bergers,  exp.  en  1810;  Attaque  du> 
faubourg  de  la  Rocheappea  à  Pampelune>  en  1824  ;  Siège 
de  Missolonghi,  en  1827.  Ce  dernier  tableau  a  valu  à  Tau*- 
teur  une  méd.  d'or.  M*  Rossignon  est  professeur  de  dessin.* 

ROSSINI  (Joachimo),  compositeur  de  musique,  Paris, 
boule vart  Montmartre,  10,  né  à  Pesaro  en  1789.  Après  avoir 
été  enfant  de  chœur,  il  entra  au  Consei*vatoire  de  Naples , 
puisent  pour  maître  un  prêtre  nommé  Angelo-Tesei  ;  il  entra 
ensuite  au  lycée  de  Bologne,  et  y  reçut  des  leçons  deMattei. 
A  Tâge-  de  vingt  ans  il  fit  jouer  son  premier  opéra  à  Venise 
qui  fut  ringanno  fielice  ;  puis  II  Tancredi,  Tltaliana  in  Algieri 
et  la  Pietra  del  pai*agone,  ce  dernier  opéra  fut  joué  avec  suc-^ 
ces  à  Milan.  Il  parcourut  l'Italie  de  i8ioà  1816  et  donna 
le  Barbiere  di  Siviglia  et  les  Nozze  di  Figaro.  M.  Rossini  a 
composé  en  outre  :  Mosè  inEgitto;  La  Donna  del  lago;.Otello;^ 
La  Cenerentola;  La  Gazza  ladra;  La  Semiramide;  L'Elisabetta; 
U  Turco  in  Italia  ;  Maometo  secondo.  Tous  ces  opéras  ont  eu 
plus  ou  moins  de  succès  en  Italie  et  dans  l'étranger.  M.  RoSf^^ 
8Îni  étant  venu  à  Paris ,  il  fut  nommé  directeur  de  l'Opéra 


italien,  et  composa  pour  le  grand  Opéra  :  Le  siège  de  Corintke; 
Moïse  ;  Le  comte  Ory  ;  Guillaume  Tell.  On  a  publié  des  mé- 
inoiii^  sur  la  vie  de  Rossini,  2  vol.  in-8*. 

ROUARGUE  (Emile),  dessinateur  et  graveur,  Paris,  r. 
de  la  Huchette ,  18,  él.  de  MM.  Delaunay  et  Mariage.  Cet 
aÀiste  s'occupe  principalement  des  dessins  et  de  la  gravure 
pour  la  librairie. 

ROUGET  (Georges) ,  peintre  d'histoire  et  de  portraits, 
r.  de  Richelieu ,  38 ,  né  à  Paris,  él.  de  David.  Ses  principaux 
ouvrages  ont  été  exposés  au  salon  ;  ce  sont  :  En  181 2,  Les 
princes  français  présentant  leurs  hommages  au  roi  de  Rome 
en  présence  de  Napoléon  et  de  Marie-Louise  ;  Portrait  d'Eir 
gène  David.  En  1814  9  OEdipê  et  Antigone  (M.  I.) ,  réexp.  en 
1819.  En  1817  ,  Mort  de  St.  Louis,  i3  p.  sur 9  (Lux.);  Por 
trait  en  pied  de  Louis  XYIII ,  pour  la  ville  d'Amiens  ;  Id.  du 
maréchal  duc  de  Goigny  (M.  d.  R.).  En  1819,  Un  Ecce  homo, 
16  p.  (P.)  (église  St.-Gervais,  à  Paris);  St.  Louis  recevantes 
envoyés  du  Vieux  de  la  Montagne ,  1 1  p.  sur  i5  (M.  d.  R.). 
En  1822 ,  St.  Louis  médiateur  entre  le  roi  d'Angleterre  et  les 
barons,  11  p.  sur  i5  (M.  d.  R.)  ;  ces  deux  tableaux  ont  été 
exécutés  en  tapisseries  aux  Gobelins  pour  la  salle  du  trône  ; 
François  I^'  pardonnant  aux  révoltés  de  La  Rochelle  ;  Fraih 
çois  I®'  refusant  Toffi'e  des  Gantois.  En  i8a4>  Henri  IV  par- 
donnant à  des  paysans  qui  avaient  fait  entrer  des  vivres  dans 
Paris  (M.  d.  R.)  (château  des  Tuileries)  ;  La  duchesse  d'An- 
gouléme  se  rend  à  Pouillac  dans  un  bateau  à  vapeur,  esquisse 
(P.);  Le  Christ  en  agonie  au  Jardin  des  oUves.  En  1827,  St. 
Louis  rendant  la  justice  sous  mi  chêne  (2®  salle  du  Conseil 
d'état).  Il  a  aussi  exp.  Plusieurs  portraits  aux  divers  salons , 
de  1812  à  i824>  Ses  autres  ouvrages  sont  :  Vénus  pardonnaot 
à  Psyché  ;  Portrait  de  Charles  X  et  de  sa  famille ,  etc. ,  etc. 
M.  Rouget  avait  remporté  en  i8o3  le  2®  gr.  prix  de  peinture; 
depuis  il  a  obtenu  une  méd.  d'or  en  181 4,  et  la  croix  de  la 
Légion-d'Honneur  en  1822 ,  etc.  Cet  ai*tiste  tient  chez  lui  on 
atelier  d'élèves. 

ROUGET  DE  LISLË  (Joseph),  compositeur  de  niusi- 


ROU 


qut,  n<;  en  mai  1 766àLons-le-Saalnier  (Jura).  Se  fit  coonai- 
tre  par  L'hymne  des  Marseillais,  dont  il  avait  composé  les 
paroles  et  la  musique.  Les  autres  compositions  musicales.de 
M.  Rouget  De  Lisle  sont  :  L'hymne  à  l'Espérance;  Le  chant 
de  vengeance,  intermède  exécute,  à  l'Opéra  en  l'an  VI;  Le 
chant  de  guerre;  La  matinée,  idylle  en  musique,  in-S",  1818; 
Un  recueil  de  5o  airs  français,  1825,  etc.  Ce  compositeur, 
homme  de  lettres  est  au^teur  en  partie  des  paroles  de  ces  di- 
vers ouvrages.  Il  a  publié  en  outre  quelques  productions  lit- 
téraires dans  lesquelles  se  trouvent  mêlés  des  morceaux  de 
chant  :  Essais  en  ve,rs  et  en  prose  ^  in-8'',  1796;  Adélaïde^  anec- 
dbte,  in-8',  1797  ;  V école  des  mères ^  ^79^» 

ROUILLARD  (Jean-Séliastieh) ,  peintre  de  portraits ,  r. 
desFossés-St.-Germain-des-Près,  7,  né  à  Paris  en  i789,él.  de 
David;  Il  a  exp.  au  salon  ,  depuis  181 7 ,  un  grand  nombre  de 
portraits  en  pied  et  en  buste.  Nous  citerons  ceux  de  MM.  Do«> 
nadieu ,  Delapanouze ,  de  Béthisy ,  Lanjuioais ,  Beugnot , 
Pasquier,  d'Hauterive,  de  Rosay,  de  Grammont,  dé  Montes- 
quiou ,  de  Gar^onnel ,  de  Chastellux ,  de  Yillèle ,  Chauveau- 
Lagarde ,  le  ^mte  de  Moléon ,  Bellart ,  baron  de  Leborel , 
^  le  docteur  Juville ,  etc. ,  etc.  Il  a  aussi  exp.  en  18 19,  Alexan- 
dre et  son  précepteur  Lysimachus  (M.  d.  R.).  Plusieurs  de 
ces  portraits  ont  été  reproduits  par  la  lithographie.  Le  por- 
trait de  M.  Ghauveau-Lagarde ,  commandé  par  le  conseil 
de  l'ordre  des  avocats ,  a  été  placé  dans  la  salle  de  ce  conseil. 
Celui  de  M.  Bellart  a  été  comniandé  et  donné  par  le  voi  au 
conseil  général  du  département ,  qui  l'a  placé  dans  le  lieu  de 
ses  séances.  Les  autres  portraits ,  peints  par  le  même  artbte  , 
sont  :  Celui  de  Louis  XYIII ,  pour  la  préfecture  de  Limoges  ; 
Celui  de  Charles  X ,  pour  celle  d'Aix.  Ita  aussi  exécuté  Celui 
du  dauphin  (Gouv.)*  On  doit  encore  à  M.  Rouillard  un  tabl. 
placé  dans  le  salon  de  l'œil-de-bœuf ,  à  Versailles.  Rouillard 
a  remporté  une  liiéd.  d'or  aU  salon  de  1822,  et  à  celui  de 
1827 ,  la  grande  méd.  d'or  de  i'*  classe.  Il  est  chevalier  de 
la  Légion-d'Honneur. 

ROUILLARD  (Mme. Françoise-Julie-Aldrovandine, née 


RUH 


Lenotr)  ,  peintre  en.  miniatures ,  r.  des  Fossés-St.-Germain- 
des-Prés  ,  -7  ,  née  à  Paris  en  1801  ,  él.  de  MM.  Saint  et 
Rouillard-de-Lacluze.  Ses  nombreux  portraits  en  miniature 
ont  paru  à  toutes  les  exp.  du  M.  R.  depuis  181 9.  Elle  a  ob- 
tenu une  méd.  d'or  aa  salon  de  1824»  et  deux  me'd.  d'ai^ent 
aux  exp.  de  Douai  et  de  Lille  en  1825.  Mme.  Rouillard 
doiine  chez  elle  des  leçons  particulières  de  dessin  et  de  mi- 
hiature. 

ROUSSEAU  (François) ,  graveur  et  lithographe  ,  Paris, 
r.  Ste.-Avoye,  17.  Cet  artiste  s'océupe  principalement  de  la 
gravure  à  l'eau-forte  et  à  l'aqua-tinta  ;  il  fait  aussi  la  litho- 
graphie. 

ROUSSEAU  (Mme. ,  nc'e  Virginie  Heti)  ,  peintre  en  mi- 
niatures, Paris,  r.  de  l'Hôpital-St.-Louis,  2.  Les  produc- 
tions de  cette  artiste  ont  e'té  admises  à  diverses  exp.  du  M.  R. 
Elle  a  aussi  exp.  en  1827  ,  à  la  galerie  Lebrun.  Elle  donne 
des  leçons  chez  elle  et  au-dehors. 

ROUST  (Jean-Henri),  peintre  d'histoire  naturelle,!. 
Croix-des-Petits-Champs ,  25,  né  àTroyes  (Aube)  en  1795, 
s'est  forme'  sans  maître  à  la  peinture  en  miniature.  Il  a  exp. 
au  Louvre ,  en  1824  et  1827,  Plusieurs  cadres  de  papillons  et 
de  mouches ,  etc.  Quelques-uns  ont  été  acquis  par  la  duch. 
de  Berry.  M.  Roust  peint  aussi  le  portrait  en  miniature,  et  a 
exposé  celui  de  cette  princesse  en  1824.  Elle  l'a  nommé  pein- 
tre de  son  cabinet. 

RUDE ,  sculpteur  Paris ,  r.  d'Enfer,  66.  Il  a  exp.  au 
M.  R. ,  Une  Vierge  immaculée  (P.)  ;  cette  statue  était  desti- 
née pour  la  chapelle  de  laYierge  de  l'église  Saint-Gervais; 
Mercure ,  après  avoir  tué  Argus ,  remet  ses  talonnières  pour 
remonter  dans  l'Olympe.  M.  Rude  avait  remporté  en  1809, 
au  concours  de  l'Institut,  le  2®  gr.  prix  de  sculpture,  et  le 
i^'^en  1812, 

RUDE  (Mme.) ,  peintre  de  portraits ,  épouse  du  précé- 
dent. Ses  pj*oductions  ont  été  admises  au  salon  de  1827. 

RUHIERRE  (Edme-Jean),  graveur  en  taille-douce,  r. 
du  FauboUrg-St. -Jacques,  27,  né  à  Paris  en  1790,  él.  àe 


RUM 


MM.  Boutrois  et  Malbeste.  Les  principales  planches  dues  au 
burin  de  cet  artiste  sont:  Henri  IV  chezMicliaud,  d'aprèsM. 
Menjaud,  exp.  au  M.  R.  en  1822  et  1824  ;  L'Arioste  respecté 
par  des  brigands,  d'après  M.  Mauzaisse,  exp.  en  1827.  On  lui 
doift  encore  Deux  nymphes  couchées,  (j|||'niantpendans,d'après 
Girodet;  La  reddition  d'Ulm,  d'après  M.  Victor  Adain,  i  p. 
7  po.  sur  2  p.  9  po.  ;  La  belle  Callirhoé ,  d'après  M.  Mon- 
Yoisin,  17  po.  sur  i3;  Le  frontispice  de  la  deuxième  édition 
de  l'ouvrage  sur  l'Egypte,  d'après  M.  Lafitte,  i5  po.,  etc. 

RUMEAU  (Jean-Claude),  peintre  de  genre,  de  portraits 
à  riiuile,  à  l'aquarelle  et  en  miniature;  il  peint  aussi  sur  por* 
celaine,  r.  des  Marais- S  t. -Martin,  43,  né  à  Paris,  él.  de  Da- 
vid et  d'Isabey.  Ses  principales  productions  admises  au  M. 
R.  sont  :  En  1806,  Intérieur  d'un  cloître,  des  religieuses 
allant  à  l'office  de  la  nuit  ;  Vue  intérieure  d'un  hospice  de 
charité.  En  1808,  Vue  intéripure  d'une  salle  de  bain;  Vue 
intérieure  du  palais  des  Beaux-Arts  à  la  villa  de  Medicis 
à  Rome.  En  1810  ,  La  Barbe  bleue.  En  1812 ,  Scène  de 
famille;  Dame  de  la  Société  maternelle.  En  i8r4  y  La  ca- 
verne de  l'enchanteur  Merlin.  En  18 19;  Marie  Stuart 
communiant  dans  sa  prison  ;  Le  chevalier  Bayard.  En 
1822J  Marguerite  d'Ecosse  ;  L'éducation  de  Sargines;  Lan- 
celotdu  Lac  et  Genièvre  au  tombeau  d'Yseult  et  de  Tristan'; 
Sera-t-il  constant?  je  saurai  le  fixer;  Pèlerinage  à  St. -Nicolas; 
Charlemagne  reçoit  l'ambassade  du  calife  Aaroun-al-Rasdbildy 
qui  lui  remet  entre  autres  présens  une  horloge  sonnante,  la 
première  introduite  en  France;  ce  sujet  a  été  peint  par  M.  Ru-^ 
meau  sur  une  plaque  de  porcelaine  pour  une  pendule.  Cette 
pendule  a  été  acquise  par  laduch.  d'Angoulême  et  se  trouve 
à  Villeneuve- l'Etang. 

RUMILLY^Victorine-Angélique- Emilie,  née  Genève), 
peintre  de  genre  et  de  portraits,  r.  Croix-des-Petits-Champs, 
Sg,  née  à  Grenoble  en  1799,  él.  de  M.  Regnault.  Elle  a 
exp.  au  M.  R.  :  En  1808,  Zerbin  blessé  à  mort  expire  dans 
les  bras  de  sa  maîtresse.  En  18 12,  La  prière  ou  la  première 
leçon  de  l'enfance  ;  Velléda  ;  Une  jeune  fille  arrachant  une 


RUT 


ëpine.  En  i8i4»  Vénus  et  l'Amour. En  1817,  Un  lab.  de  fa- 
mille. En  iSig,  Une  Ste.-Famille.  En  1822,  Sortie  d'une 
distribution  des  prix.  En  1824?  Le  retour  de  la  distribution 
des  prix  ;  La  jeune  mère  et  sa  fille.  Elle  a  aussi  exp.  en  i83o 
au  Lux.  181 5,  ou  comment  on  restaurait  les  Français.  Elle  a 
en  outre  peint  beaucoup  d'autres  tableaux  de  chevalet  du, 
même  genre,  des  portraits,  etc.  Mme.  Rumilly  donne  des 
leçons  de  dessin  et  de  peinture. 

RUSSO  (Raphaël) ,  compositeur  de  musique  dramati- 
que, r.  Lepelletier,  20,  né  à  Naples  en  1 786,  él.  de  Finaroli. 
On  a  de  ce  compositeur  Athalie ,  opéra  joué  à  Palerme  eu, 
1810  ;  L'amor  dispettoso,  id.  ;  Il  trionfo  di  Davide,  dans  la, 
même  ville  en  1812  ;  Il  falso  filosofo,  Palerme,  181 1  ;  Da  un 
dijordine  ne  nasce  un  ordine,  Naples,  181 5;  La  difesa  di 
Goa,  opéra,  Turin,  18 18;  L'exil  deRochester,  Paris,  1818. 
n  a  été  nommé  membre  de  la  Société  philarmoniquede  Tu-, 
rin  en  1 818  et  de  celle  de  Palerme  en  1828.  Donne  des  le- 
çons de  piano,  de  chant,  de  composition  et  d'harmonie. 

RUTXHIEL,  sculpteur  statuaire,  Paris,  au  palais  des 
Beaux- Arts  r.  de  Seine ,  i .  Cet  artiste  a  exp.  au  M.  R.  en 
1814»  Zéphire  enlevant  Psyché  ;  Buste  de  M.  West ,  premier 
peintre  du  roi  d'Angleterre  ;  Buste  de  l'empereur  de  Russie. 
En  181 7,  ceux  de  Marie- Antoinette,  du  duc  d'Angoulême; 
du  duc  et  de  la  duch.  de  Berry,  etc.  En  18 19,  Figure  allé- 
gorique en  marbre  ;  Buste  en  marbre  du  duc  de  Richelieu 
pour  la  ville  d'Odessa  ;  Buste  du  duc  de  Feltre,  en  plâtre. 
Bli  1824,  Buste  de  Louis  XYI  (M.  I.)  ;  Statue  en  pied  du  duc 
de  Bordeaux.  En  1827,  L'apothéose  de  Mme.  Elisabeth; 
Buste  de  Mademoiselle.  Il  a  aussi  exécuté  Dédale  et  Icare  ; 
Pandore,  Bossuet,  St.  Charles,  etc.  M.  Rutxhiel,  avait  rem- 
porté en  i8o4,  au  concours  de  l'Institut  le  2*  gr.  prix  de 
sculpture  et  le  premier  en  1808. 


SABATIER  ( Jean-BapUste-Léon  ) ,  dessinateur-litho- 
graphe, et  pËÎntre  de  paysages,  r.  du  Ciinetière-St. -André- 
des-Arts,  i3,  né  à  Paris,  él.  de  M.  Berlin.  Entre  autres  li— 
fhograpbies  qu'il  a  faites ,  on  citera  douze  dessins  d'après 
nature,  pour  l'ouvrage  intitulé  :  La  Seine,  depuis  sa  source 
Jusqu'à  la  mer;  Des  dessins  pour  le  Voyage,  piltoresq^e  et  ro- 
mantique dans  l'ancienne  France  ;  Pour  les  Antiquités  de  l'Al- 
saci's  Pour  la  Galerie  Utho^raphiée  du  duc  d'Orléans;  Poar 
V Itinéraire  pittoresque  dujleufe  Hudson;  Pour  le  Voyage  au- 
tour du  monde  de  la  frégate  la  Tkétis;  Pour  les  Lettres  sur 
l'Orient,  et  pour  divers  Albums:  quelques-uns  exposés  au 
Musée  royal  en  1817. 

SAINT,  peinu-e  en  miniature,  Paris,  r.  Neuve-du- 
Luxetubourg,  4>  ^1-  de  MM.  RegnauU  et  Aubry,  a  cons- 
tamnient  exp.  au  M.  R-,  depuis  le  salon  de  1804  jusqu'à 
celui  de  i83i  :  Un  grand  nombre  de  portraits  en  miniature, 
paiTTii  lesquels  nous  citerons  celui  en  pied  du  prince  Boris 
de  Sourakin,  exp.  en  1810  ;  DugéuéralCompers,  Du  comte 
Stanislas  Kossakouski ,  en  1812;  DeZimmerman,  en  i8i4i 
Du  tiovate  d'Artois,  Du  duc  de  Gramuiout,  Du  duc  deGui- 
che ,  en  1817.  M.  Saint  a  obtenu,  en  1806,  une  uiéd.  de  1' 
classe,  et  en  1808,  une  de  1^".  Il  était  peintre  du  roi,  et  che- 
valier de  la  Légion-d'Honneur. 

SAINT-ANGE-DESMAISONS  (Ange-Henri-Louis), 
graveur-dessinateur,  r.  Gatande,  37,  né  à  Paris,  él.  de  Da- 
vid pour  le  dessin.  Le  genre  auquel  il  s'est  principalement 
adonné  est  celui  des  Antiquités,  Médailles,  Pierres  (;ravées, 
Figures  étrusques.  Bas-reliefs,  etc.  11  a  gravé  environ  quioie 
planches  pour  l'ouvrage  de  M.  Mionnet,  formant  le  Supplé- 


SAl 


ment  à  la  description  des  médailles  antiques;  i4  planches  de 
la  Collection  de  M,  Allier  d* Hauteroche  ;  21  planches  àvi  Choix 
de  médailles  antiques  ef  Olbiopolis  y  et  un  grand  nombre  de 
planches  pour  le  Musée  B laças  ^  Le  Voyage  d*Orembourgà 
Bouhhara ,  Le  Catalogue  du  cabinet  du  grand  duc  Michel,  U 
Voyage  en  Grèce  par  Brond^tedy  cft  dans  les  ouvrages  de 
MM.  Millingen,  Millin/ Raoul  Rochette,  etc.,  etc.,  etc. 

SAIMT-AUBIN  (Augustin  de),  graveur  de  porlraits,  né 
en  1736,  et  mort  en  1807,  était  élève  de  Cars.  On  cite  parmi 
ses  meilleures  productions,  Les  portraits  de  Fénélon,  d'Hel* 
vétius,  de  Lekain,  de  Greuse,  de  Gondorcet,  de  Necker,  etc. 
Il  a  gravé  une  suite  de  portraits  des  hommes  illustres  du 
siècle  de.  Louis  XIY,  dont  une  partie  a  figuré  au  salon  de 
1804 )  etc.  Cet  artiste,  qui,  avant  1790,  était  membre  de 
TAcadémie  de  peinture,  sculpture,  etc.,  devint,  en  1798, 
graveur  delà  Bibliothèque,  place  qu'il  conservasous  l'empire. 

SAÏNT-AULAIRE  (FéUx-Achille  Beattpoil),  peintre  de 
marine  et  lithographe,  r.  de  Savoie,  9,  né  àYerceil,  Piémoat, 
en  1801,  él.  de  MM.  Garnerey  père  et  fils.  On  a  de  cet  ar- 
tiste :  Combat  du  brick  français  le  Palinure  contre  la  corvette 
anglaise  la  Carnation  (rOËiilet),  exp.  en  1827,  lithographie 
par  lui  ;  Cours  du  Nil ,  en  vue  du  Caire  :  appart.  à  M.  Maz- 
zara.  Lithographies  d'après  M.  £.  Isabey,  Le  Pilote  ;  d'a- 
près M.  C.  Mozin ,  Pçcheurs  normands  ;  d'après  Grépin,Le 
duc  d'Orléans  au  cap  Nord;  Plusieurs  vues  de  ports,  Un 
combat  de  Navarin,  et  autres  sujets. 

SAINT-ÈVRE  (Gillot),  peintre  d'histoire ,  de  genre  et 
de  portraits,  ancien  officier  d'artillerie,  Paris,  r.  Servandoni, 
23.  Il  a  exp.  au  M.  R.,  en  1822 ,  Prospero,  duc  de  Milan, 
exposé  avec  son  enfant  aux  fureurs  de  la  mer,  dans  une 
vieille  barque  sans  agrès;  Miranda  fait  une  partie  d'échec 
avec  Ferdinand,  qu'elle  accuse,  en  plaisantant,  de  tricher. 
En  18149  Job  et  ses  amis  (Gai.  du  Lux.);  Une  vieille  villa- 
geoise dans  un  cimetière  ;  Marie  Stuart ,  échappée  du  châ« 
teau  de  Lochleven  ;  Deux  matelots  naufragés,  au  pied  d'une 
falaise  calcaire.  En  1827,  Charles  IX  e|;  Marie  Touçhet  ;  Une 


SAL 


dame  effeuille  une  marguerite ,  costumes  sous  Louis  XII  ; 
Mousquetaires  j)réparant  leui's  armes  ;  Soldat  endormi,  sur- 
pris par  un  brigand.  Il  a  aussi  exp.,  en  1826,  à  la  gai.  Le- 
brun,* Don  Juan  et  Haïdée;  Deux  musiciens;  Isabeau  de 
Bavière.  M.  Saint^Evre  a  obtenu  une  méd.  de  2®  classe  en 
18249  et  une  de  1"  en  1827. 

SAINT-JEAN  (Louis-Honoré),  peintre  de  genre  et  de 
portraits,  r.  des  Juifs,  i3,  ne'  à  Dunkerque  en  1798,  él.  de 
M.  Sénave.  On  a  de  lui  La  leçon  d'amour  ;  La  leçon  de  fldte 
(M.  Morand);  Plusieurs  tableaux  d'église,  etc.,  etc.  IL  est 
professeur  de  dessin  et  de  peinture.  ' 

SAINT-MARTIN,  ^oy.  PAU  DE  SAINT-MARtiN. 

SAINT-OMER  (Mlle.)  Voyez  COCHET  DE  SAINT- 
OMER. 

SAINT-OURS  (  N.) ,  peintre  d'histoire ,  membre  cor- 
respondant de  l'Institut,  né  à  Genève  vers  ^762,  et  mort 
dans  la  niême  ville  en  1809.  Il  reçut  les  premières  leçons 
de  son  père.  Il  vint  à  Paris  en  1771,  et  fut  admis  dans  l'a- 
telier de  Vien.  En  1772,  il  obtint  là  i*"®  méd.  de  l'Académie, 
et  eh  1780,  son  tab.  de  L'enlèvement  des  Sabines  lui  valut 
le  i^**  gr.  prix,  qui  le  fit  «aller  à  Rome,  où  il  composa  le 
tab.  de  La  lutte  aux  jeux  Olympiques.  Effrayé  par  la  révolu- 
tion, il  retourna  à  Genève,  où  il  donna  plusieurs  composi- 
tions historiques  et  de  très-beaux  portraits.  On  cite  pailni 
ses  tableaux  d'histoire  Un  tremblement  de  terre. 

SALIERI  (Antoine),  compositeur  de  musique,  né  dans 
les  Etats  de  Venise  t*n  17 5o,  et  mort  à  Vienne  en  1825,  était 
él.  de  Gluck.  Il  a  fait  représenter  à  l'Acad.  royale  de  musique 
de  Paris  :  Les  Danaïdes,  Les  Horaces,  Tarare.  Trois  opéras 
du  même  cômpgsiteur,  et  destinés  aussi  à  la  scène  française, 
n'ont  pas  été  représentés.  Ce  sont  :  Chimène  et  Rodrigue  , 
Sapho,  La  princesse^  de  Babylone. 

SALIGO  (Charles-Louis),  peintre  d'I^^toire  et  de  por- 
traits, r.  ;;St.-Dominique-S t.  Germain ,  149  né  à  Grammont 
(Flandre  orientale)  en  1804?  él.  de  M.  Gros.  Ses  princi- 
paux ouvrages,  exp.  au  M.  R.,  sont  :  En  1827,  La  dame  du 


1 


SAL 


Lac  ,  5  p.  6  po.  En  i83iy  Faust  au  moment  de  s'empoison- 
ner, est  frappé  par  le  son  des  cloches  de  Pâques  ;  Le  champ 
du  repos  des  braves  morts  à  l'attaque  du  Louvre  ;  Briséis 
renvoyée  :  ce  tableau  a  valu  à  l'auteur  le  i**""  prix  de  pein- 
ture au  salon  de  Bruxelles,  en  1827.  Cet  artiste  a  peint  en 
outre  :  Une  étude  d'un  jeune  espagnol  (acquis  par  le  roi  des 
Pays-Bas);  Une  Ste.-Famijle  (Hôtel-de-VilledeGramnïont); 
.  Plusieurs  portraits  en  pieds,  tels  que  ceux  de  Mgr.  l'évéque 
Gallot  de  Baumont ,  Devillequier ,  De  Cambrai ,  de  Pont- 
Carré  ,  de  Pontois ,  etc. ,  etc. 

SALMON  (Jacques-Pierre-Françbis),  peintre  d'histoire 
et  de  paysages,  à  Orléans,  né  dans  cette  ville  en  1781 ,  él.  de 
MM.  Bardin  et  Regnault.  Ses  principaux  tab.  sont  :  Le  bap- 
tême de  Jésus-Christ,  4  P-  sur  5  (église  St.  Paul ,  à  Orléans); 
Une  vue  du  Loiret,  i  p.  6  po.  (Musée  d'Orléans);  St.-Jac- 
ques-le-Majeur,  5  p.  sur  4  (église  de  N.-D.-de-Recouvrance, 
à  Orléans);  Deux  vues  d'Orléans,  gravées  en  x8i5parPi- 
ringer;  La  place  de  l'Etape,  à  Orléans,  lithographiée  par 
M.  Vander-Burch  ;  Quatre  vues  du  Loiret  :  La  source ,  Le 
château  de  la  fontaine ,  La  motte  Bouquin ,  Les  moulins 
de  St.-Mesmin ,  gravées  par  Gibel ,  etc.  M.  Salmon  a  été 
nommé,  en  1801,  professeur-adjoint  de  dessin  à  l'École  cen- 
trale du  Loiret ,  où ,  élève,  il  avait  lui-même  remporté  au- 
paravant plusieurs  prix.  En  1809,  il  a  remplacé  son  maître 
au  Lycée  d'Orléans.  Il  tient  en  outre  un  atelier  chez  lui ,  et 
donne  des  leçons  particulières. 

SALMON  (  Adrien-Alphonse  ) ,  peintre  et  restaurateur 
de  tableaux,  Paris,  r.  Ste.-Marguerite,  4i ?  faub.  St.-Gerra., 
él.  de  M.  Lecourt.  Il  a  restauré  la  galerie  du  prince  de 
Gondé,  et  a  exp.,  en  i83o,  au  Lux:  :  Vue  de^la  porte  du 
bois  de  Fleury,  sous  Meudon,  réexp.  en  i83i  au  M.  R. 

SALMON  (Louis-Adolphe),  graveur,  né  à  Paris  en  i8o4) 
él.  de  M.  Dupont  et  de  M.  Ingres,  membre  de  l'Institut.  0 
a  remporté  au  concours,  en  i83o,  le  2®  gr.  prix  êf  gravure 
fin  taille-douce. 

SALOMON  (Jean-Jacques-Adolphe),  harpiste,  cloître 


^*^mt  sAu 


St.-Benoity  passage  Sorbonne,  28,  né  à  Paris  en  180m,  ël.  de 
Gousineau.  On  a  de  lui  diverses  Romances  avec  accompagne- 
mens  de  harpe,  ou  variation  pour  cet  instrument,  chez 
Gardon,  éditeur,  ou  Janet  et  Cotelle.  Il  donne  des  leçons 
particulières. 

SARAZIN  DE  BELMONT  (Louise-Joséphine),  peintre  de 
paysages,  r.  St.-Germ.-des-Prés,  1 1 ,  née  à  Versailles,  él.  de  Va- 
lencieni^es.  Elle  a  exposé  au  salon  depuis\8i  2,  un  grand  nom- 
bre de  paysages  qui  la  plupart  rappellent  quelques  scènes  his- 
toriques. Parmi  les  principales  productions  de  cette  artiste, 
nous  citerons  les  suivantes  qui  ont  été  exp.  au  M.  R.  :  En 
1812,  Fête  de  Junon  ;  La  vacherie  de  la  Malmaison  ;  La  ber- 
gerie, id.  En  1817 ,  Démodocus  et  Gymodocée.  En  18 19, 
Homère  compose  son  Iliade  ;  Servilien  rappelé  dans  sa  pa- 
trie (gai,  d'O.)  ;  Ruines  du  temple  de  Junon  et  de  la  ville  de 
Greorgenti.  En  1822,  Platon  au  camp  Sunium  démontre  à  ses 
disciples  la  cause  desi,  grands  effets  de  la  nature  ;  Gil  Blas  et 
don  Alphonse  \  Scènes  de  mariages  grecs  ;  Vue  de  la  vallée 
de  Montmorency.  En  1827,  Vue  de  Gastellaccio  dans  la  Ga- 
labre  ;  Vue  de  Gastellamare.  En  i83i  ,Vue  des  Pyrénées,  de- 
puis Rayonne  jusqu'au-delà  de  la  brèche  de  Roland.  En  1829, 
àlaS.d.A.  d.  A.,  Une  étud«  faite  à  Bagnères-de-Luchon 
dans  les  Pyrénées.  Nous  citerons  encore  de  Mlle.  Sarazin  : 
Vue  de  Villeneuve-rÉtang  (duch.  d'Angoulême)  ;  et  dans  la 
galerie  de  la  duch.  de  Berry,  plus  de  douze  tableaux,  entre 
autres  :  Vue  de  Naples  prise  de  Pizzo  Falconi  ;  Vue  de  Na- 
ples  prise  du  Pausilippe;  Vue  de  Lylibée  Sicile;  Deux  vues 
du  château  de  San  Giuliano  ;  Vue  de  Trapani  ;  Vue  du 
mont  Grix  ;  Vue  du  théâtre  de  Segeste;  Plusieurs  vues  des 
temples  de  Sélimente  ;  Vue  prise  de  Palerme  ;  Grotte  Ste.- 
Rosalie  près  Belmont,  Palerme,  etc.  Mlle.  Sarazin  tient  chez 
elle  un  atelier  d'élèves  et  donne  des  leçons  particulières  de 
dessin  et  de  peinture. 

SAUVAGE,  roy.  LEMIRE  jeune. 

SAUVAGEOT  (Denis-François) ,  peintre  d'intérieur  et 
de  paysages,  r.  Bourbon-lé-Château,  i ,  né  à  Paris  le  2  sep- 


SCH 


tembre  1793,  él.  de  M.  C.  Bourgeois.  A  exp.  au  salon  de 
1822,  Intérieur  d'un  cloître.  En  1824,  Yue  de  U  cour  de 
rbôtel  royal  des  Invalides  de  Paris.  Intérieur  d'un  monu- 
ment gothique  ;  Yue  prise  dans  un  souterrain.  Il  a  aussi 
exp.  en  i83oau  Lux.  IJn  paysage  compose'.  M.  Sauvageot 
donne  des  leçons  de  paysages. 

SAUVAGEOT  (Mme.  Désirée-Charlotte,  née  Galliot), 
peintre  d'histoire,  de  genre  et  de  portraits,  r.  Bourbon-le- 
Ghâteau,  i,  née  à  Paris  le  25  mai  1800,  él.  de  JM! .  Bouchet 
Mme.  Sauvageot  a  exp.  au  M/  R.  :  En  1819,  Un  jeune  ana- 
chorète en  méditation  ;  Un  chasseur  grec  en  repos.  En  1822, 
La  main  chaude  ;  Intérieur  d'une  école  de  village  ;  Un  por- 
trait. En  1824,  Un  portrait  de  M.  S***;  La  poule  aux  œufc 
d'or,  fable  de  La  Fontaine  ;  Un  vieillard  et  un  enfant  à  la 
porte  d'une  église,  réexp.  en  i83o  au  Lux.  ;  La  pauvre  fille, 
d'après  l'élégie  de  M.  Alexandre  Soumet.  Elle  donne  des 
leçons  de  peinture  et  de  dessin  et  tient  un  atelier  de  de- 
moiselles. 

SAUVAGEOT  (Alexandre-Charles),  professeur  de  mu- 
sique ,  r.  du  Faub. -Poissonnière  ,  56 ,  ne  à  Paris  ,  él.  de 
M.  Kreutzer.  Il  est  violon  à  l'orchestre  de  l'Académie  royale 
de  musique.  Il  a  rempoi:té  en  1798  le  premier  prix  de  violon 
au  Conservatoire. 

SAVARY  (Auguste),  paysagiste,  r.  St.-André-des-Arcs, 
14,  né  à  Mantes  en  1799,  ^^*  ^^  ^*  Boissier.  Il  a  exp.  aux 
salons  de  i8a4  ^X  '^^'79  Plusieurs  paysages.  Nous  citerons 
de  cet  artiste  les  tableaux  suivans  :  Une  vue  prise  de  Laral, 
au  bord  de  la  Mayenne  ;  Paysages  composés  j  Yue  prise  4u 
bois  de  Romainvillc.  Il  a  aussi  exp;  en  1827 ,  à  la  gai.  Lebrun, 
Une  vue  prise  aux  bords  de  la  rivière  d'Edre  ;  Vue  des  en- 
virons de  Château*Gonthier.  Il  donne  des  leçons  parti- 
culières. 

SCHAAL  (Jacques Louis),  peintre  de  paysages  histori' 
ques,  r.  J.-J.  Rousseau  9  hôtel  BuUion  ,  né  à  Paris  en  1799; 
él.  de  MM.  Daguerre  et  Lethière.  A  l'école  royale  des  Beànx- 
Arts  il  fut  mentionné  le  deuxième  au  concours  de  perspectif e 


en  i3i79  et  fat  admis,  en  i8ai,  au  concours  >de  ^Institut 
pour  le  paysage  historique.  Il  a  exposé  au  M.  R.  en  1824  et 
iBa'j,  Plusieurs  paysages  ;  Une  vue  dans  la  forêt  de  Com- 
piègne  ;  Vue  du  château  de  Royat.  Il  a  aussi  exp.  en  i83o, 
au  Lux.,  Une  baigneuse;  Le  départ  du  conscrit.  On  lui  doit 
en  outre  un  Traité  de  paysages  ,  composé  de  24  planches*  et 
fragmens  lithographies  (1824),  et  un  Traité  complet  de  pers- 
pective pratique  y  parla  méthode  usitée  au  théâtre  et  auDio- 
rama.  M.  Schaal  fait  chaque  année  un  cours  de  perspective 
du  i***"  février  au  r*""  mai,  et  il  tient  en  outre  une  école  de 
dessin  et  de  perspective  qui  est  ouverte  toute  l'année. 

SCHEFFER  aîné  ',  peintre  d'histoire  ,  de  genre  et  de 
portraits,  Paris,  r.  de  là  Rochefoucault,  5  bis,  11  a  exp.  au 
M:  R.  en  1812,  Abel,  étant  sorti  avec  Thirzade  sa  cabane^ 
chante  les  louanges  du  seigneur.  En  1817,  La  mort  de  St. 
Louis.  En  1819,  Dévouement  patriotique,  de  six  bourgeois 
de  Calais  ;  Socrate  défendant  Alcibiade  à  la  bataille  de  Po- 
tidée  (M*  d.  R.)-  En  1821^,  La  veuve  du  soldat;  St.  Louis 
attaqué  de  la  peste  visitant  les  soldats  malades  (P.)  ;  Les 
ombres  de  Françoise  de  Rimini  et  son  amant  apparaissant 
au  Dante  et  à  Virgile.  En  1824,  Gaston  de  Foix  trouvé  mort 
après  avoir  remporté  la  victoire  de  Ra venue  (M.  d.  R.)  ;  St. 
Thomas  d'Aquin  prêchant  pendant  la  tempête  ;  La  (in  d'un 
îticendie  de  ferme  ;  L'ewterrement  du  jeune  pécheur  ;  Une 
scène  d'Alsace,  en  i8i4;  La*pauvre  femme  en  couche;  Les 
enfans  égarés  ;  L'enfant  malade  ;  Le  i*etour  du  jeune  invalide  ; 
La  bonne  vieille  (ce  tab.  à  MM.  Sazerac  et  Duval)  ;  L'enfant 
qui  pleure  pour  être  porté  ;  Une  mère  malade  allant  à  l'église . 
appuyée  sur  ses  deux  enfans.  En  1^27,  Jeunes  filles  grecques 
implorant  la  protection  de  la  Vierge  pendant  un  combat 
(d.  d'O.)  ;  Le  champ  grêlé  (M.  de  Cypierre)  ;  Le  sommeiL 
du  grand^père  (M.  Schroth)  ;  Les  débris  de  la  garnison  de 
Miss#longhi  au  moment  de  mettre  le  feu  à  la  mine  qui  doit 
les  faire  périr  (M.  Laffitte).  Eu  i83i,  Portrait  équestre  du 
roi  ;  La  reine  Anne  d'Autriche  (Palais-Royal)  ;  Faust  ;  Mar- 
guerite ;  Le  Christ  et  les  eilfans  (au  prince  Galitzin);  Le  re- 

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SCH 


tour  de  rarmée  (à  M .Rotscbild)  :  La  tempête  (à  ifi,  Scbicklçr); 
Portrait  du  prince  Talleyrandf  celui  de  M.  Dupont  deTEaiei 
M.  Scheffer  a  peint  dans  la  3*^  salle  du  conseil  d'état,  Char- 
lemagne  présentant  les  capitulaires  à  l'assemblée  des  Francs. 
Il  a  exp.  en  1826  à  la  gaU  Lebrun  quelques  tab.  On  a  encore 
de  cet  artiste  Les  femmes  Souliotes,  quise  trouve  dans  la  gai. 
du  Lux.  Indépendamment  de  ces  productions,  il  a  fait  ua 
grand  nombre  de  portraits  dont  quelques-uns  ont  été  admis 
à  diverse?  exp.  Il  a  obtenu  une  méd.  en  iSii^,  il  est  cheva- 
lier de  la  Légion-d'Honneur. 

SCHEFFER  (Henri),  peintre  d'histoire  et  de  genre  , 
Paris,  r.  de  Larochefoucanlt ,  5  bis.  Il  a  exp.  au  M.  R.  en 
1824^  Le  Christ  sur  les  genoux  de  la  Vierge  ;  Une  jeune  fille 
soignant  sa  mère  malade  ;  Le  lendemain  de  l'enterrement  ; 
Les  parens  pleurant  la  mort  de  leur  enfant  (ceç  3  tab.  S.  d. 
A.  d.  A.).  En  1827  ,  Une  mère  convalescente.  En  i83o  au 
Lux. ,  Charlotte  Corday  protégée  par  des  membres  de  la 
section  contre  la  fureur  du  peuple  au  montent  où  ell^  vensdt 
de  tuer  Marat»  M.  Henri  Scheffer ,  a  obtenu  une  méd.  en 

1824-. 

SCHEFFER  (Jean-Gabriel),  peintre  d'histoire ,  genre, 
portraits  et  dessinateur  lithographe,  r.  Louis-le-Grand,  27, 
né  à  Genève  en  17979  él.  de  Regnault.  Il  a  exposé  au  M.  R. 
en  1822  et  1827,  Le  bon  Samaritain.,  tab.  d'église,  8  p.  sur 
6  p.  6  po.  ;  Plusieurs  tableaux  de  genre  itahen,  etc.  On  loi 
doit  plus  de  cent  compositions  lithographiées,  signées  J.  S. 
et  formant  plusieurs  recueils  différens,  tels  que  les  Griseites , 
.Ce  quon  dit  et  ce  qu'on  pense  ;  Le  diable  boiteux  à  Paris;  Ta- 
bleaux  de  manne ,  etc, 

SCHMELZ  (Charles-Simon-GuiHaume),  graveur  d'his- 
toire «  naturelle ,  r.  S  t. -Jacques,  219^  nédans  le  duché  de 
Hesse-Cassel  en  i787,él.  de  M.Muller.  I(  a  gravé  les  figurer 
de  Fouvrage  de  M.  Straus-Dùrckheim,  Considérations  surTu' 
natomie  comparée  des  animaux  articulés;  De  V histoire  des 
poissons,  par  le  baron  Cuvier  ;  De  la  flore  française;  De  la  flore 
hànovrienne  ;  Du  grand  oiwrage  suml' Egypte  y  etc.  Il  a  exp.  au 


M.  R.  en  i83i,  Des  insectes,  d'après  Meunier,  faisant  partie 
de  l'ouvrage  sur  l'Egypte  ;  Papillons ,  d'après  Vauthier  ; 
Poissons  et  coquilles  faisant  partie  du  Voyage  de  V Astrolabe 
et  de  la  Coquille  ,  d'après  MM.  Bevalet  et  Prêtre. 

SCHMIDT  (Mme.  Augusta),  peintre  de  genre  et  de 
portraits,  quai  des  Augustins,  25,  ne'e  à  Berlin^  élève  de 
M.  Mauzaisse.  Elle  a  exposé  au  M.  R.  en  1827,  Plusieurs 
portraits. 

SCHMIT  (Jean-Philippe),  dessinateur  lithographe  du 
roi,  membre  correspondant  de  la  Société  libre  d'émulation 
de  Rouen-,  Paris,  r.  de  M.-le-Prince ,  33.  On  citera  de  cet 
artiste  dés  dessins  et  vignettes  pour  V Histoire  et  description 
pittoresquedu  Palais  de  justice^  delà  Conciergerie  et  de  la  Ste.- 
Chapellede  Paris ^  i  vol.  in-fol.  de  18  planches  avec  texte, 
dédié  au  roi  ;  Collection  de  décorations  des  théâtres  de  Paris  ; 
Cours  de  dessin  dt ornement  dans  le  genre  du  crayon ,  à  l'usage 
des  écoles  de  dessin ,  d'après  l'antique  et  les  sculptures  du 
moyen  âge,  3o  planches  ;  un  grand  nombre  de  dessins  à  la 
plume  lithographique  ,  au  crayon  et  à  la  •  seppia ,  pour  di- 
vers ouvrages.  Plusieurs  de  ses  productions  ont  été  exp.  au 
M.  R.  en  iSa/f,  1827  et  i83i ,  parmi  lesquelles  nous  citerons 
celles-ci  :  En  1824,  Le  monastère,  d'après  Bouton  ;  Le  cloître 
dti  couvent  de  FAra-Cœli  à  Rome ,  d'après  de  Juine  ;  Marie 
Stuart  ;  La  Madope  ;  Intérieur  du  dôme  de  Milan ,  d'après 
Bosio  ;  Une  prédication  dans  l'église  de  St. -Marc  de  Venise, 
d'aprèâ  de  Juinne,  cette  planche  fait  partie  de  l'ouvrage  in- 
titulé TJn  mois  à  Venise^  par  M.  le  comte  de  Forbin  et  de 
Juiime;  Une  baigneuse,  d'après  Bouton  (duch.  de  Berry); 
Principes  d'ornemens,  etc.  Il  a  aussi  exp.  en  i83o  au  Lux.., 
plusieurs  cadres  contenant  divers  sujets  et  vignettes  litho- 
graphiées  à  la  plume ,  des  principes  d'ornemens  faisant  par- 
tie d'un  cours  complet  que  l'auteur  se  propose  de  publier  ; 
eifln  -la  Muse  romantique ,  grande  composition  dédiée  à 
M.  Victor  Hugo,  réexp.  au  M.  R.  en  x83i.  etc. 

SCHNETZ  (Jean- Victor) ,  peintre  d'histoire  ,  r.  de  la 
Paix,  i3,  né  à  Versailles  le  i4  avril  1787,  a  exp.  au  M.  R.  : 


\ 


en  i8i9>  Le  Samaritain  secourant  le  blessé  de  Jériclbo;  Jéré- 
mie  pleurant  sur  les  ruines  de  Jérusalem.  En  1822,  Le  grand 
Condéàla  bataille  de  Senef  (M.  d.  R.)  (salle  des  marécliauxl; 
Ste. Geneviève  distribuant  des  vivres  pendant  le  siège  de  Paris 
(M.  L).  En  18249  St.  Martin  coupant  son  manteau  pour  en 
donner  la  moitié  à  un  pauvre  (M.  I.)  ;  Un  pâtre  dans  la  cam- 
pagne de  Rome  (gai.  d'O.)  ;  Une  femme  de  brigand  fuyant 
avec  son  enfant  (même  gai.)  ;  La  diseuse  de  bonne  aventure 
prédisant  l'avenir  de  Sixte-Quint  (gai.  du  Lux.)  ;  Un  ermite 
confessant  une  jeune  fille  ;  Une  femme  assassinée;  Une  femme 
de  brigand  endormie  (ces  3  derniers  tab.,  S.  d.  Â.d.  A.).  En 
1827,  ^^  soldat  guelfe  blessé;  Costumes  de  Nettuno  près 
Rome  ;  Un  capùcih  accueille  une  jeune  femme  et  son  enfant  ; 
Une  vieille  femme  et  une  jeune  fille  en  prière  devant  une  ma- 
done ;  Le  cardinal  Mazarin  au  lit  de  mort  (2®  salle  du  conseil 
d'état)  ;  Le  consul  Boëtius  prisonnier  dans  la  tour  de  Pavie 
(même  salle).  Il  a  aussi  exp.  en  i83o  au  Lux. ,  Un  jeune  soldat 
français  sur  lecapitole  plume  une  oie  pour  venger  les  Gaulois 
ses  ancêtres  ;  Combat  près  de  la  Trebia  ;  Un  pèlerin  et  son 
fils  endormi  ;  Deux  jeunes  personnes  se  baignant  dans  le  lac 
de  Némi.  Nous  citerons  encore  Le  vœu  à  la  Madone  ;  Maza- 
niello,  etc.  Beaucoup  de  ces  tableaux  ont  été  commandés  ou 
achetés  par  le  gouv  ;  les  tab.  d'église  entre  autres  qui  ont  été 
placés  dans  la  cathédrale  de  Toiirs,  Téglise  de  Valence 
(Drôme)  ;  celle  de  Bonne-Nouvelle  à  Paris,  etc.  M.  Schnetz 
a  remporté  en  1816  au  salon  un  2.^  grand  prix,  et  a  obtenu  en 
18 19  une  grande  méd.  d'or  de  premi^  classe*  Il  a  été  nom- 
mé, en  1825,  chevalier  delà  Légion-d'Honneur. 

SCHOPIN  (Henri-Frédéric) ,  peintre  d'histoire  et  de 
paysages ,  né  à  Lubeck ,  de  parens  français,  en  i8o4 y  ^^'  ^^ 
baron  Gros.  lia  obtenu,  en  1829,  une  mention  honorable 
au  concours  de  l'Institut ,  et  a  remporté  le  prix  de  la.  demi-fi- 
gure peinte,  fondé  par  M.  Latour.  En  i83o,  il  a  également 
remporté  le  2®  gr.  prix  de  peinture,;  le  sujet  était  :  Méléagre 
prenant  les  armes  à  la  sollicitation  de  son  épouse. 

SCHROEDER  (Frédéric) ,  graveur,  quai  aux  fleurs ,  i3, 


SEG 


né  en  1768  dans  le  duché  de  Hesse-Cassel  ^  él.  de  Klauber, 
graveur  allemand.  Cet  artiste  grave  principalement  le  pay- 
sage, l'architecture,  Torn^ment,  tout  enfin  ,  excepté  la  fi- 
gure. On  a  de-  lui  plusieurs  planches  dani  des  ouvrages  fort- 
mant  suite  ^  tels  que  Le  Musée  Laurent  et  Robillard;  Le  Voyage 
à  Constantinople  y  etc. ,  etc.  Il  a  coopéré,  pour  le;5  ornemens 
et  fonds,  à  plusieurs  planches  d'histoire  ,'  entre  autres.  Les 
Sabines ,  par  M.  Massard  ;  L'entrée  de  Henri  IV>  par  M.  Tos- 
chi,  etc.  ,  etc.  11  a  exp.  au  M.  R. ,  en  iSrg,  Un  cadre  de 
gravures  pour  \&  Voyage  pittoresque  de  ta  France. 

SEBRON  (Hippolyte),  p.eintre  de  paysages  et  d'inté- 
rieurs, r.  Neuve  Samson,  !2,  né  à  Caudebec  (Seine-inférieure) 
en  août  1801  ,  él.  de  M.  Daguerre.  On  a  de  cet  artiste  quel- 
ques petits  tableaux  de  genre,  d'intérieur  et  de  paysages,  qui 
ont  été  exposés  à  la  galerie  Lebrun,  et  qui  figurent  dans  quel- 
ques galeries  particulières ,  et  notamment  dans  celles  de  la 
duch.  de  Berry,  de  M.  Gui  ton  et  de  M.  de  Gourty .'  Il  a  exp.  au 
M.  R. ,  en  i83i ,  Intérieur  de  Téglise  de  St.-Yandrille,  en 
Normandie.  Il  travaille  particulièrement  pour  le  Diorama. 

SECOND  dit  Féréol  (Louis).  Voy.  FÉREOL. 

SEGRETAIN  (Pierre-Théophile) ,  architecte,  à  Niort , 
né  dans  cette  ville  en  1798 ,  ancien  élève  de  l'Ecole  polytech- 
nique ;  il  dut  ses  connaissances  pratiques  en  architecture  à 
M.  Bruyère  ,  inspecteur-général  des  ponts-et-chaussées.  Les 
principaux  travaux  de  M.  Ségretain  sont  dans  le  départe- 
ment des  Deux-Sèvres  :  Un  h6tel  de  préfecture  ;  Un  palais 
de  justice;  Deux  églises  cantonnalesj  Un  temple  protestant; 
Plusieurs  ponts  de  peu  d'importance  ,  et  Quelques  maisons 
particulières.  Il  est  chargé  en  ce  moment  du  Projet  d'un 
établissement  de  prisons,  dont  l'esquisse  a  été  approuvée 
en  principe  parle  ministère.  M.  Ségretain  est,  depuis  18249 
architecte  des  bâtimens  civils  du  département  des  Deux- 
Sèvres. 

SEGUIN  (Gérard) ,  peintre  de  genre  et  de  portraits,  r. 
Taranne,  27,  né Â  Paris  en  i8o5,él.  de  M.  Langlois.  Cet 
artiste  a  produit:  Ma2eppa,  et  plusieurs  autres  petits  tabL> 


/ 


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SEN 


tirés  de  Walter  Scott.  Il  a  exp.  au  M.  R. ,  en  i83i,  Plusieurs 
porti*aits. 

SÉJAN  (Louis) ,  musicien -compositeur  ,  r.  des  Beaux- 
Arts,  12,  né  à  Paris  en  1786»  élève  de  Nicolas  Séjan,  «on 
père,   ancien  organiste  du  roi,  de   Saint-Sulpicey  et  de 
l'église  des  Invalides,  professeur  au  Conservatoire,  et  qui  a 
publié  quelques  œuvres  de  musique.  M.  LouisrSéjan  a  com- 
posé deux  Duos  pour  harpe  et  piano ,  deux  Sonates,  treize 
Variations  faciles ,  Fantaisie  sur  les  folies  d'Espagne ,  neuf 
cahiers  de  Romances ,  L'invitation  et  le  souvenir  y  rondeletto, 
Un  O  salutaris  hostia ,  à  quatre  voix,  etc. ,  etc.  Cet  artiste  a 
succédé  à  son  père  dans  les  places  d'organiste' de  l'église 
St.'Sulpice  et  de  celle  de  l'Hôtel  des  Invalides.  Il  a  obtenu 
aiv concours,  en  1816,  la  place  d'organiste  de  la  chapelle  du 
roi  ;  enfin  il  est  professeur  de  piado  au  couvent  du  S^acré- 
Cœur,  et  autres  établissemens, 

SELLIER ,  graveur,  quai  Bourbonf  4^»  ^^^  St,-Loub,  né 
à  Paris.  Cet  artiste  grave  plus  spéci^ement  l'architecture  et 
les  vues  pittoresques.  Ses  ouvrages  se  trouvent  dans  le  Grand 
ouvrage  sur  l* Egypte,  ;  Le  Musée  royal;  U Histoire  de  la  cathé^ 
drale  de  Cologne;  L'ouvrage  sur  les  Ruines  de  Pompez^  et 
celui  des  Monumens  de  la  Nubie  ;  Le  sacre  de  Charles  X ,  etc. 
Il  a  aussi  exécuté  des  gravures  comnaandées  par  le  roi  de 
Prusse.  On  a  vu  de  M.  Sellier,  au  salon  de  1819,  Intérieur 
d'un  temple  égyptien;  Intérieur  d'ime  église  gothique,  d'a- 
près Delorme,  et  à  celui  de  1824»  Des  vases. 

SENTIES  (Pierre-Asthasie-Théodore),  peintre  d'histoire 
et  de  portraits,  r.  de  Yaugirard,  102,  ^é  à  Paris  en  1801, 
él.  de  M.  le  baron  Gros.  H. remporta,- en  1823,  à  l'École 
des  beaux-arts ,  le  prix  de  d^mi-^figure  peinte ,  et  le  prix  de 
composition  en  1825.  En  1827,  ^  ^  ^^P*  ^^  ^*  ^«9  ^^  résu- 
rection  de  Jésus^Christ,  i4  p.  sur  10  (cathédrale  de  Valence). 
Ses  autres  ouvrages  sont  :  Un  portrait  de  Mme.  la  dauphine  ; 
Les  bergers  d'Arcadie,  d'après  le  Poussin;  Le  portrait  du 
général  Cathelineau ,  d'après  Girodel  ;  Une  Madeleine,  d'a- 
près le  Guide ,  copies  commandées  par  M.  d.  R.  M.  Senties  a 


â£R 


adopté  un  genre  nouveau  pour  portrait;  c'est,  le  dessin  à  k 
mine  de  plomb  sur  carton  de  Bristol.  Cet  artiste  tient  un 
atelier  d'élèves,  et  donne  des  leçons  particulières. 

SERRUR  (Henri-Aaguste-Gésar),  peintre  d'histoire,  de 
genre  et  de  portraits,  r.  de  l'Abbaye,  ii,  né  à  Lambersart 
(Nord),  en  1795,  él.  de  Regnault.  En  1817,  il  remporta,  à 
l'Ecole  royale  des  beaux-arts ,  le  prix  du  torse  ,  ou  demî- 
figare  peinte  et  plusieurs  prix  de  composition.  Les  tableaux 
les  plus  importans  qu'il  ait  exp.  au  M.  A.  sont  :  En  18 19, 
Tobie  ensevelissant  un  hébreu,  16  p.  6  po.  sur  8  (Musée 
de  Rennes).  En  1822 ,  St.  Yaast  guérissant  un  aveugle,  16  p. 
sur  9  (cathédrale  d'Arras)  ;  La  mort  de  Mazet,  4  P-  ^  P^*  ^^ 
1824,  Le  Camofens,  1 1  p.  6  po.  sur  9  (M.  d.  R.),  (Musée  de 
Yalenciennes)  ;  Le  Départ  et  le  Retour  (M.  Boursault).  En 
1827,  ft'unehaut,  10  p.  sur  -8,*^  Charles  X  prêt  à  monter  à 
cheval  au  moment  d'une  revue  (M.  Peyronnet)  ;  Une  scène 
de  birigands  (S.  d.  A.  d.  A.  ),  actuellement  à  M.  Demion  ;  En 
i83i,  Une  consultation;  Le  récit,  scène  d'Othello;  La  ro- 
mance, id.  ;  Portraits,  etc.,  etc.  Plusieurs  de  ces  tab.,  et 
d'autre»,  tels  que  celui  qui  représente  Un  soldat  blesse, 
tableau  qui  fait  partie  du  Musée  de  Douai ,  ont  été  admis 
aux  exp.  de  Lille,  Douai,  Cambrai,  et  y  ont  obtenu  des  mé* 
.-  dailles.  M.  Serrur  a  peint  plusieurs  portraits  de  Charles  X, 
pour  les  Cours  royales  de  Bordeaux,  Bourges,  Poitiers, 
Grenoble,  etc.  Cet  artiste  tient  chez  lui  un  ateUer  d'élèves. 

SERYIERES  (  Eugénie  -  Honorée  *  Marguei  i te ,  née 
Charen),  peintre  d'histoire  et  de  portraits,  k.  Mazarine,  3, 
née  en  1786,  élève  de  M.  Lethière.  Elle  a  exp.  au  M.  R., 
En  1808,  Agar*dans  le  désert,  6  p-  sur  4*  En  1812,  Mathilde 
et  Maleck  Adhel.  En  181 4,  Lanceiot  et  Genièvre  visitant  les 
tombeaux  d'Yseult  et  de  Tristan,  5  p.  (M.  1.).  En  1817, 
Louis  XlIIet  Mlle,  de  Lafayette,  4  p>  (ducdeBerwik)  ;  Mar- 
guerite d'Ecosse  et  Alain  Chartier  (S.  d.  A.  d.  A.).  En  1819, 
Blanche  de  Castille  délivrant  des  prisonniers,  5  p.  sur  3  (Mu- 
sée cie  Libourne).  En  1822,  Inès  de  Castro,  4p*  6  po.  (Lux.); 
Valentine  de  Milan,  3  p.  6  po.  (duch.  de  Berry);  Marie 


1 


SIG 


Stuart.  £n  1824»  Une  scène  d'Othello,  etc.  Mme.  Servières 
a  obtenu  deux  méd.  d'#r,  Id  première  en  i8q8,  la  deuxième 
en  iSi  7 .  Elle  tient  diez  elle  un  atelier  d'élèves». 

SEURRË  (Bernard  Gabriel),  statuaire^  r.  de  l'Est,  7,  né 
à  Paris  le  12  juillet  1796,  él.  de  M.  Cartellier.  Il  r«mportale 
grand  prix  de  sculpture  en  1818,  au  concours  de  l'Institut. 
Depuis  il  a  exp.  au  M.  R.  en  18249  ^^^  baigneuse  (Trianon). 
En  1827,  Une  statue  de  Ste.-Barbe  (P. ^(église  de  la  Sorbonne); 
Sylvie- déplorant  la  mort  de  son  cerf  (M.  d.  R.).  Le  même 
artiste  a  été  charge'  par  le  ministère  de  l'Intérieur  d'exe'cuter 
plusieurs  sculptures  pour  l'arc  de  triomphe  de  l'Étoile. 

SEURRE  (Charles-Marie-Emile),  statuaire,  frère  du  pré- 
cédent, en  ce  moment  à  Rome,  né  le  22  février  1798  à  Paris, 
ël.  de  M.  Cartellier.  Il  a  remporté  en  1822,  au  concours  de 
l'Institut,  le  2*^  gr.  prix  de  sculpture ,  et  en  i8!24}  le  premier. 
Il  a  envoyé  de. Rome  en  i83o,  pour  sa  dernière  année, 
une  statue  en  marbre  de  grandeur  naturelle^  reptésentant 
Léda. 

SIEURAC  (F. -Joseph-Juste) ,  peintre  en  miniature,  r. 
Neuve- de-Seine,  56,  né  à  Cadix  d'une  famille  française  ea 
1 781 ,  él.  de  M.  Augustin.  Il  avait  précédemment  suivi  àl'A- 
cadéniie  de  Toulouse  le  cours  de  peinture  à  l'huile.  Il  a 
exposé  aux  divers  salons  qui  se  sont  succédé  depuis  1810,  i 
des  cadres  de  portraits  en  miniature;  nous  citerons  ceux  de 
Madame  mère  de  Napoléon,  exp.  en  1812  ;  ceux  de  Thomas 
Moore,  de  Washington  Irving,  exp.  en  1827.  On  lui  doit  en- 
core ceux  de  lord  Byron  et  de*  Walter  Scott,  ces  4  portraits 
ont  été  reproduits  par  le  burin  de  M.  Wedgvood.^  Il  a  aussi 
fait  celui  de  la  duch.  de  Berry.  Il  a  exp.  ,eÊ  i83o  au  Lux. 
quelques  miniatures.  M.  Sieurac  est  auteur  en  outre  de 
plusieurs  aquarelles,  de  dessins  de  vignettes  et  de  lithogra- 
phies. Deux  médaiile$  lui  ont  été  décernées ,  l'une  à  l'expo- 
sition de  Douai  en  181 1,  l'autre  au  salon  de  Paris  en  ]8a7> 
Cet  artiste  donne  des  leçons  de  dessin  de  la  ^gure  ,  et  de 
peiplure  en  miniature  et  à  l'aquarelle. 

SIGALON  (Xavier),  peintre  d'histoire,  r.  duFaub.-St- 


*>«i»a»  SIM 


Denis  ,56,.  né  à  Uzès  en  1790,  acquittes  premières  notions  de 
l'ai^t  auprès  de  M.  Guérin,  et  depuis  s'est  livré  seul  à  l'étude 
des  grands- maîtres.  Il  a  exp.  auM.  R.  en  1822,  La  courti- 
sane (Lux.)*  En  18249  Locuste  essayant  le  poison  destiné  à 
Britannicus.  En  1827,.  Le  massacre  d'Athalie,  et  plusieni*s 
portraits.  En  i83i,  Vision  de  St.  Jérôme  (G.  de  laL.  G.)  ;  La 
mort  du  Christ  (M.  des  T.  P.);  Plusieurs  portraits;  un  tab. 
représentant  le  Baptême  de  St.  Jean,  lui  a  été  commandé  par 
la  ville  de  Nimes.  Son  tableau  de  la  Gourtisane  a  été  gravé 
par  M.  Reynolds ,  celui  de  Locuste  lui  a  mérité  une  méd. 
^'or  au  salon  de^  1824. 

SIGNOL  (Emile),  peintre  d'histoire  et  de  portraits,  r. 
Childebert,  9^  né  à  Paris  en  i8o3 ,  él.  du  baron  Gros.  Il  a 
remporté  au  concours  de  l'Institut,  en  1829,  le  2^  gr.  prix 
de  peinture,.*e(  le  i"  en  i83o,.  le  sujet  *de  ce  dernier  était 
Méléagre  prenant  les  armes  à  la  sollicitation  de  son  épouse. 
n  a  exp.  au  M.  R.  en  1824,  Joseph  racontant  son  songe  à 
ses  frères  ^  et  en  i83i,  Un  portrait. 
SIMÉON  FORT.  fqr.FORT. 

SIMON  (Louis-André),  peintre  décorateur,  r.  Gomtesse 
d'Artois,  i3»,  né  à  Paris  en  1764. 

SIMON  fils ,  graveur  sur  pierres  fines,  Paris,  r.  de  la 
Ifkhodière,  2.  lia  exp.  en  18 19,  Portrait  de  Louis  XYIII, 
de  l'empereur  Alexandre ,  d'Esculape,  un  Amour,  les  armes 
du  maréchal  due  de  Trévise,  tous  ces  ouvrages  gravés  sur 
cornaline.  En  1822,  ceux  du  duc  et  la  duch.  dei||erry,«  et  le 
duc  de  Bordeaux,  pierre  gravée  destinée  au  roi  ;  la  duchesse 
d'Orléans  ;  le  prince  Poniatowski.  En  1824  et  i8a7>  des  êa- 
dres  renfermant  des  pierres  gravées  en  creux  et  en  relief 
parmi  lesquelles  était,  le  portrait  de  Talma.  En  i83i,  Les 
portraits  du  roi ,  de  la  reine  et  du  prince  royal,  en  pierres 
(Gouv.).  M.  Simon  a  obtenu  du  roi  en  1819 ,  une  méd.  d'or 
et  une  2°  en  1827.  Il  est  professeur  de  gravure  sur  pierres 
fines  à  l'Institut  royal  des  sourds-muets.  Il  est  chevalier  de 
la  Légion-d'Honueur. 

SIMONET  (Jean-Jacques-  François) ,  graveur  en  taille-* 


SMI 


douce,  r.  St.-Merri,  ai,  DéàParisle4)ain  1788.  Cet  artiste 
s'occupe  spécialement  de  tout  ce  qui  a  rapport  à  l'architeo- 

ture. 

SIMONET  (Adrieii- Jacques) ,  graveur,  r.  St.*Jac({iie8> 
3a8,  né  à  Paris  le  29  décembre  1791 ,  il  est  él.  de  son  père. 

SlSCO(Louis-Hercttle),  graveur  en  taille-douce ,  r.  Chil- 
debert,  i ,  né  à  Paris,  él.  de  MM.  P.  Guérin  et  Ingouf.  On 
doit  au  burin  de  cet  artiste  plusieurs  grandes  planches,  Gly- 
temnestre,  d'après  M.  Guérin;  L'avare  puni,  d'après  M.  Men- 
jaud,  et  nn^rand  nombre  de  vignettes  pour  V Imitation  de 
J.'C.y  in-8',  traduction  de  M.  (ïenoude,  et  les  Œuvres  ^t 
Molière,  Racine,  Boileau,  Voltaire,  Florian,  etc.,  d'après  les 
dessins  et  les  petits  t^eaux  de  MM.  Gérard,  Carie  Yemet, 
Besenne,  Devéria  et  Julien  Potier,  Quelques-unes  de  ces  der- 
nières ont  été  admises  à  l'exposition  du  X.  R.  en  1824* 

SIXDENIËRS  (Alexandre-Yincent),  graveur  d'histoire, 
r.  de  laMontagne-Ste.-Geneviève,  23,^  né  à  Paris  le  28  dé- 
cembre 1795,  él.  de  M.Yillerey.  Il  remporta  au  concours 
de  l'Institut,  en  1 816,  le  sexond  prix  de  gravure  eïi  taille- 
douce.  Yoiciles  principales  planches  que  l'on  doit  an  burin 
de  cet  artiste  ;  Les  honneurs  rendus  à  Raphaël  après  sa  mort, 
d'après  Bergeret,  exp.  eni822;  Propèrzia  de  Rossi  terminant 
son  dernier  bas-relief,  d'après  M. ^Ducis,  exp.  en  1824 |B. 
d.  A.  d.  A.);  Yignettes pour  différens ouvrages, exp.  en  1827. 
Eudymion,  d'après  Girodet  (coUect.  de  lagaU du  Lux.); ^^ 
Sommeil,  d'après  Mlle.  Pages  ;  Le  Réveil,  id.  ;  L'entrée  an 
bain,  d'après  Rioult;  La  surprise  ,id. ,  ces  5  gravoré»  esp- 
ea  18'ii.  Les  4  derniers  appartiennent  à  M.  Scbroth.  On  a 
encore  de  cet  artiste,  Une  figure  antique  (collection  du  grand 
Musée)  et  un  grand  nombre  de  portraits  et  vignettes  pour  dif- 
férens  ouvrages.  Au  nombre  des  portraits  qu'il  a  gravés* noifê 
citerons  celui  d'Eugène  Beauliarnais,  la  veuve  de  ce  prince 
envoya  à  l'auteur  en  témoignage  de  sa  satis£BK:tion  une  mé- 
daille eu  or  à  l'effigie  de  son  époux.  M.  Sixdeniers  a  obtenu 
une  méd.  d'or  à  l'exp.  du  M.  R.  en  iSa^- 

SMITH  (Qonstant'Louîs-Félix),  peintre  d'histoire,  quai 


SOR 


ourbon,  19,  ile  St.-<Louis,  naquit  à  Paris,  eut  pour  maître 
^avid  etGirodet.  lia  exp.  au  M.  R,  :  En  181 7  ,  Une  Ste.- 
amille.;  En  1 8 1 9,  Le  serpent  d'airain  (P.  ) .  En  1 822 ,  Le  songe 
'Atlialie  (gai.  de  Versailles).  En  1824?  Androinaqueautom- 
eau  d'Htctor  ;  Y^nus  conduite  par  l'Amour  sur  Télénient 
ui  lui  a  donné  naissance.  En  1827 ,  La  clémence  de  Louis 
11  ;  St.  Pierre  ressuscitant  Labithe ,  etc^  Parmi  les  autres 
uvi-ages  de  cet  artiste  nous  citerons  :  Le  duc  d'Orléans,  ré- 
ent  (gai.  d'O.).  M.  Smith  a  obtenu  une  méd.  d'or  au  salon 
e  1817. 

SMITH  (Thomas) ,  graveur  en  taille-douce,  r.  St.-Jac-* 
ues,  22,  né  à  Rome  en  1779.  ^^  ^  ^^^'  com.me' graveur ,  at- 
acbé  pendant  dix-huit  ans  à  la  commission  du  grand  ouvrage 
ur  l'Egypte,  Les  ouvrages  auxquels  il  a  fourni  des  planches 
ont  :  La  vie  des  pei/^es  célèbres  ^  avec  l'esquisse  au  trait  de 
3urs  tableaux  :  Les  Itinéraires  de  M.  le  comte  de  Laborde  : 
\es  -voyages  de  M.  Taylor  en  Egypte  ^  l'édition  des  QEmres 
e  M.  Cuvier,'et  celle  de  Bujfon  (in-^*  Beaudoin),  etc. 
I.  Smith  tient  chez  lui  un  atelier  d'élèves  et  enseigne  la 
ravure  en  taille-douce. 

SOIRON  (François),  peintre  sur  émail,  né  à  Genève  en 
755.  lia  exp.  en  1800,  i8o4  et  1810  ,  divers  portraits  et 
ases^de  fleurs  sur  émail.  En  1806,  Un  portrait  équesti-e  de 
empereur  Napoléon ,  et  celui  de  M,  Denon.  En  1808 ,  les 
extraits  de  Mapol^n  et  de  l'impératrice  Joséphine.  Il  obtint 
cette  exp.  une  méd.  d'or  de  i"  classe.  Cet  artiste  est  mort 
I  i8i3. 

SOIRON  (Philippe),  peintre  sur  porcelaine,  r.  duChanp 
e,  20,  fils  et  élève  du  précédent.  lia  exécuté  pour  laduch. 
i  Berry  plusieurs  tableaux  sur  porcelaine ,  entre  autres  les 
sintures  d'un  service,  commandé  par  cette  princesse  et  re- 
résentant  des  sujets  de  chasse  et  paysages.  Il  donne  des  le- 
»ns  de  peinture  sur  porcelaine. 

SOR  (le  chevalier  Ferdinand),  guitariste  compositeur  , 
lace  des  Italiens',  hôtel  Favart ,  né  en  1780  à  Barcelonne, 
pprit  la  musique  au  monastère  de  Mont-*Seri*at  ^  et  exécuta 


64(â 


SOY 


bientôt  sur  le  violon  ,  l'orgue  ,  le  piano ,  la  guitare.  Il  avait 
déjà  £f>it  représenter  un  opéra  et  composé  quelques  mor- 
ceaux qui  furent  publiés  à  Paris ,  lorsqu'il  vint  lui-même 
dans  cette  ville  en  1812,  il  y  fit  paraître  12  études  et  qaeV 
ques  oeuvres  pour  guitare  dont  nous  citerons  und  faDtaisle 
dédiée  à  Ignace  Pleyel.  Nous  ne  suivrons  pas  M.  Sor  en  An-} 
gleterre  ni  en  Russie ,  où  il  composa  beaucoup  de  musique, 
celle  entre  autres  du  ballet  de  Gendrillon  [qui  fut  joué  plus 
tard  à  Paris.  Pour  nous  renfermer  dans  le  cadre  que  nous 
impose  le  titre  de  ce  livre,  nous  ne  rapporterons  que  la  mu- 
sique publiée  en  France  pai*  cet  artiste.  Outre  les  ouvrages    ^^ 
déjà  cités  ,  il  fit  paraître  depuis  son  retour^   1 2  études  pour 
guitare,  faisant  suite  aux  douze  premières  ;  24  l^ons,  2/( 
exercices  et  une  Méthode  nouvelle  pour  cet  instrument,  enfin 
une  sérénade,  plusieurs  fantaisies,  rotnai^ces,  etc.  Parmi  ces 
dernières  on  remarque,  celles  qui  ont  pour  titre  Marie  Stuart 
et  le  Dernier  cri  des  Grecs.  M.  Sor  est  professeur  de  guitare, 
de  piano,  d'harmonie  et  de  chant. 

SOUCHON  (François),  peintre  d^histoire^  de  genre  et 
de  portraits,  r.  des  Orfèvres,  ê,  né  e»  1787  à  Alais  (Gard),  | 
él.  de  David.  lia  exp.  au  M.  R.  en  1824  :  Martyre  de  St. 
Sébastien,  12  p.  sur  8  (cathédrale  de  Bordeaux).  En  1827, 
Résurrection  de  Lazare,  12  p.  sur  8  p.  6  po.  (église  St-Ki- 
colas-deS'Ghampa  à  Paris)  ;  Le  malade ,  etc.  Ses  autres  ou- 
vrages sont  :  Un  portrait  en  pied  de  Lorfis  XYIII,  8  p.  (mai- 
vie  d'Alais)  ;  Une  suite  de  douze  figures  de  femmes  qui  oui 
été  litliographiées  par  MM.  Lochp  et  Bardel  ;  Suite  de  quatre 
portraits  (maîtresses  des  rois  de  France)  lithographiéespar 
M.  Loche,  etc.  M.  Souchon  donne  des  leçons  de  dessin  etde 
peinture. 

SOYER  (N.),  statuaire  en  bronze,  r.  des  Troifr-Born" 
28,  né  à  Paris.  A  exp.  au  ]VI.  R.  en  1822,  Un  buste 
du  Sommeil,  d'après  M.  Matte  ;  Buste  de  Jupiter  Sérapis^ 
d'après  l'antique.  En  1824,  L'Amour  tourmentant  Fâme, 
statue  en  bronze  d'après  Chaudet  (acheté  par  le  roi  pour  k 
palais  de  Gompiègne).  En  1827,  Les  bustes  de  Jupiter  Oljui^ 


\ 


SPO 


ien  et  de  Marcus  Brutaa,  d'après  l'antique  ;  Moise^  d'après 
lichel-Ange  Buonarotti.  Il  a  en  outre  exécuté  une  statue  en 
pgent  de  Henri  lY,  d'après  M.  Bosio  (M.  d<  R.)  pour  le  ca- 
Inet  dii  roi;  Le  buste  du  duc  Han)ilton,  d'après  M.  Camp- 
îll  ;  Un  buste  de  Léon  XII  plus>grand  que  nature^,  Plusieurs 
ronzesde  cabinet ,  etc.  U  est  chargé  par  le  gouv.  de  l'exé- 
itîoH  en  bronze  de  la  statue  de  Stanislas,  12  p,  6  po.  Cet 
liste  a  été  envoyé  en  Italie  comme  pensionnaire  du  roi. 
3n  imitation  de  l'Amour  tourmentant  l'âme  lui  a  valu  «ne 
léd.  d'or  au  salon  de  1822.  Il  a  établi,  spus  la  raison  Soyer: 
;  Ingé,  une  fonderie  et  fabrique  de  brohzes ,  r.  des  Trois- 
ornes,  28. 

SPINDLER  (Louis),  peintre  de  genre  et  de  portraits  et 
es$inateur>  Paris,  cloître  St. -Benoît,  7^  né  à  Huningue 
laut-Rhin),  él.  de  Girodet  et  de  l'école  royale  de  peinture, 
et  artiste  s'occupe  des  vignettes  pour  les  ouvrages  de  litté- 
iture  moderne.  Il  a  exp.  au  M.  R.  en  1827,  Vert- Vert. 
la  ]  83 1 ,  Ninon  de  l'Endos  ;  Ivanohe  ;  La.  Jolie  (ille  de  Pertfa, 
es  deux  derniers  sujets  tirés  de  Walter  Scott  ;  et  en  i83o 
a  Lux.  La  Mélancolie  ;  Une.paysanne  d'Alsace. 

SPONTINI  (Gaspard),  compositeur  de  musique,  né  le 
4  novembre'  1778,  à  Miolalti,  ville  de  l'état  romain,  él.  du. 
ère  Martini,  à  Bologne,  puis  de  Borroni  à  Rome.  Il  entra  à 
3  ans  au  conservatoire  de  la  Pietà  à  Naples,  sous, la  direc- 
ion  de  S«la  et  de  Trajetta,  en  1796  il  y  fut  nommé  profes- 
lear.  A  cette  époque  il  composa  son  premier  opéra  intitulé: 
puntigli  délie  donne.  Il  se  rendit  à. Rome  en  1796  et  y  fit 
ouer  Gli  anianti  in  cimento  ;  donna  ensuite  à  Venise  :  L'a- 
Dor  secreto.  Il  revint  à  Rome ,  et  y  remit  en  musique  l'Isola 

Êibitata  de  Métastase  qu'il  envoya  à  Parme.  Il  composa  à 
les  l'Ëroismo  ridicolo,  qui  lui  acquit  l'estime  de  Gim^- 
,  dont  il  fut  le  disciple  pendant  cinq  ans.  Il  fit  un  voyage 
Florence,  où  il  i^t  représenter  son^Teseo  riconosciuto.  Les 
ittres  opéras  qu'lb  composa  en  Italie  ,  sont  :  à  Naples,  La 
nta  filosofa  et  La  fuga  in  mascbera  ;  à  Palerme,  I  quadfi  par- 
iiti,  Ilfinto  pittore,etGliËlisi  delusi  ;  à  Rome,  U  gelosoe 


STE 


l'dudace  ;  à  Venise,  Le  tnetamorfosi  di  Pas  quaie  et  chip 
gaarda  me  nove  de.  M*  S^ôntini  arriva  à  Paris  à  la  fin  de 
t8o3,  et  s'y  fitconnàttre  avantageusemeat  par  saFintafib- 
»(>£&,  qui  fat  représentée  en  i8o4  au  théâtre  Italien  ;  il  donna 
au  même  théâtre  en  18069  TEccelsa  gara,  et  en  181 1,  Senti- 
ramide.  Il  donna  en  société  avec  M.  Fay,  à  l'Opéra-comique 
en  i8o4>  Julie,  quLfut  représenté  en  i[8o5  souis  le  titre: Le 
pot  de  fleurs.  Il  fit  aussi  jouer  en  1804,  La  petite  maisoD, 
opéra  en  3  actes,  puis  en  i8o5,  Milton/  en  i  acte.  En  i8o;|, 
La  Yestale,  en  3  actes,  cet  ouvrage  lui  valut  un  prix  décen- 
nal en  181  o.  Ml  Spontini  a  fait  encore^représenter  à  l'Opéra, 
en  1809  ,  Fernand  Cortez ,  3  actes.  Eu  i8i4  9  Pelage  ouk 
Paix,  2  actes.  Ea  1816,. Les  dieux  rivaux,  opéra-ballet, 
I  acte,  avec  MM.  Persuis,  Berton  et  Kreutzer.  En  1817,  il 
retoucha  la  musique  des  Danaïdes ,  et  refit  celle  des  Bac- 
chanales. Enfin  en  1^19,  son  dernier  ouvrage  fut  Olympie, 
3  actes.  Cinq  compositions  de  cet  artiste  n^ont  pu  être  repré- 
sentées :  La  colère  d'Achille,  1816;  Louis  IX  en  Egypte, 
181 7  ;  Artaxerces,  1819;   Les  Athéniennes,   1822;  Alidor^ 
1825.  Cet  artiste  avait  été  nommé  compositeur  particuEer 
de  l'impératrice  Joséphine,  directeui:  général  de  la  mu- 
sique de  l'Opéra  italien ,  et,  en  18 m,  directeur  de  la  mu- 
sique, de  la  chapelle  impériale ,  membre  du  jury  de  lecture 
de  FOpéra,  .de  l'Académie  de  mueique  de  Stok^lm.  En 
i8t3  et  1816,  membre  du  cor^seil  musical  jusqu'en  iMil  1820. 
En  18 16,  le  roi  lui  6ta  la  plaœ  de  directeur  de  l'Opéra  ita- 
lien qu'il  donna  à  Mme^  Gatalani ,  mai»il  accorda  à  M.  Sjpoo- 
tini  une  pension  de  2,000  fr. ,  des  lettres  de  naturali»^ 
(1817),  et  le  nomma  son  compositeur  particulier  de  musique 
dramatique,  et  chevalier  de  laLégion-d'Honneur  (1818), 
Actuellement  M.  Spontini  e$t  direclieur  de  TOpéra  deBerl 
et  de  la  musique  du  roi  de  Pruase^,  membre  de  plosieaff 
académies,  décoté  des  ordres  de  Hesse*Datmstadt,  de  l'Aigle' 
Rouge,  etc.      ■  "w 

^STEUBEN  (Charles),  peintre  d'histoire  et  de  portraitSi 
Paris, quai Malaquai,  i3,  né  àManheimen  1791,  éi.  deRo* 


\ 


STO 


M  Lefèvre  e^t  du  baron  Gérard.  Il  a  exp.  en  1812  au  M.  R'. 
ierre-4e-Grand, réexp.  en  i8i4*  £n  1819,  St.  Germain, 
^êque,  ayant  distribué  aux  pauvres  ses  biens,  le  roi  Gfaildé- 
c  lui  envoie  pour  le  même  usage  ses  trésors  et  sa  vaisselle 
^).  £n  1822,  Mercure  endormant  Argus  ;  Guillaume  Tell 
élançant  de  la  barque  de  G«ssler;  Le  serment  des  trois 
lisses.  En  i824>  Plusieurs  portraits.  En  1827,  Trait  de  la 
unesse  de  Pierre-le-Grand,  réexp.  au  Lux.  en  i83o,  ce  tab. 
it  partie  de  cette  gai.  ;  Première  entrevue  de  J.-J.  Rous- 
!au  avec  Mme.  de  Wsorens  ;  Voltaire  chez  Ninon  ;  Une 
endrillon.  En  i83i,  Le  retour  de  l'Ile  d'Elbe,  gravé  par 
tzet  (gai.  d'O.)  ;  Matthieu  Mole  obtient  de  la  reine  Anne 
'Autriche  la  liberté  de  Broussel  et  de  Blanc-Mesnil,  en  1648; 
Krabeau  à  l'assemj^lée  constituante,  esquisse.  M.  Steuben 
peint  dans  la  quatrième  salle  du  Conseil  d'état  :  L'Inno- 
mce  se  réfugiant  dans  les  bras  de  la  Justice,  et  un  dessus 
e  porte  représentant  la  Force,  figure  allégorique.  En  i83o, 
Il  Lux.  La  mort  de  Napoléon,  gravé  par  Jazet.  On  a  encore 
e  M.  Steuben,  un  portrait  de  Napoléon,  qui  app.  au  colonel 
ibambure,  ce  tab.  a  été  exp.  à  Munich  en  x83o,  au  Kunst- 
erein  (réunion  d'art)  ;  Le  portrait  du  prince  royalde  Prusse , 
rave  par  Lignon,  etc.  Cet  artiste  a  obtenu  en  1819,  une 
léd.  d'or  de  première  .classe.  Il  est  chevalier  de  la  Légion- 
/Honneur  depuis  1828.  Il  tient  un  atelier  de  demoiselles. 

STEUBEN  (Mme.  Eléonore),  peintre  de  portraits, 
pouse  du  précédent,  même  demeure,  née  à  Paris,  él.  de 
Lûbert^  Lefèvre.  Elle  a  exp.  au  salon  de  1827,  Un  portrait 
e  femme.  • 

STORELLI  (Félix-Marie-Ferdinand) ,  peintre  de  pay- 
Iges,  r.  St.'*-Honoré,  ^87,  né  à  Turin  en  1778,  él.  de  Palmé- 
lus,  vint  à  Paris  en  1800.  Ses  productions  ont  été,  depuis 
o  ans,  admises  aux  différentes  expositions  du  salon.  Nous 
itérons  :  En  x8o6,  Vue  du  village  de  St.-Maure ,  en  Pié- 
lont,  aquarelie.  En  1810,  Vue  de  YiUefranche,  sur  le 
!ô  ;  Vue  près  de  Giambéry.  En  181:^ ,  Yiie  des  environs  de 
îavQOiie ,  aquarelle.  En  i8i4  9  Plusieurs  paysages.  En  181 7, 


r 


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STO 


Chute  d'eau  ;  Vue  du  yilla^çe  de  Ste.-Agathe ,  dans  le  Hi- 
varrais,  aquarelle;  Un  brouillard,  id.  En  1819,  Yue  de  h 
maison  royale   de  €astel-à-*M are ,  près  Naples  ;  Vue  k 
Casino  Stiozzi,  prèsFlorencer.  En  1822,  Pose  de  la  première 
pierre  de  la  chapelle  de  Rosny  (duchesse  de  Berry)'^yae 
prise  à  Chieri ,  en  Piémont  (même  galerie)  ;  Paysage,  cbute 
d'eau.  En  1824,  Yue  prise  dans  le  parc  de  Neuilly  (gai. 
d'Ô.);  Vue  prise  à  Caventto,  en  Piémont  (à  M.  Thurin); 
Yue  prise  du  lac  de  Como  (M.  le*  comte  de  Mesnard).  En 
i83i,  Vue  de  Trouvilïe,  en  Normandie;  Yue  du  Havre, 
prise  du  parc  aux  Huîtres.  H  a  aussi  exp.  en  i83o,  au  Lux.? 
La  lanterne  de  Palerme  ;  Vue  prise  dans  la  forêt  de  Gabas 
(Fasses-Pyrénées),  etc.,  etc.  Beaucoup  d'autres  paysages  du 
même  artiste   se  trouvent  dans  différentes   galeries  parti- 
culières, dans  celle  du  roi  de  Sardaigne,  de   l'Académie 
de  Parme,  du  château  de  St.-Cloud*,  etc.  On  lui  doit  en 
outre  plusieurs  dessins  et  aquarelles,  qui  ont  été  repro- 
duits par  le  burin ,  entre  autre ,  Un  paysage  gravé  par 
M.  Toschi,  et  plusieurs  autres  dans  la  collection  du  'Musée 
Laurent  et  FilhoL  M.  StorelU  a  obtenu  ,  en  1824,  ^^^  ^^^ 
d'or.  Il  est  chevalier  de  la  Légion-d'Honneur^  membre  de 
l'Académie  de  peinture  de  Parme ,  membre  honoraire  de 
l'Académie  des  Beaux-Arts  de  Turin  ;  il  était  peintre  de  pay^ 
sage  de  la  duchesse  de  Berry,  professeur  de  dessin  de  cette 
princesse,  etc.,  etc.  l\  tient  chez  lui  ateUer  d'élèves.  A 

STOUF  (Jean-Baptiste),  sculpleur,  él.  de  Coustou.  Bâ 
exp.  au  M.  R.  en  1800,  Michel  Montaigne,  statue  en  maa\fte 
de  2  mètres  (Gouv,).  En  1801,  L'Amour  et  l'Amitié ,  groupe 
en  plâtre  ;  Buste  en  fnarbre  de  Lavoisier,  pour  la  gai.  des 
consuls.  Eu  1804^  L'amour  paternel;  Statue  du  général 
Joçibert,  pour  le  Sénat.  En  18 14?  Une  tête  d'expression  en  f^ 
marbre  représentant  l'Affliction.  En  181 7,  Suger  abbé  de 
St.-Denis,  statue  (M.  I.);  St.  Vincent  de  Paule  ;  Travaux 
d'Hercule;  Combat  de  centaures.  En  i8i9,Ije  dévonemeoc 
de  deux  amis.  M.  S touf  était  membre  de  l'Institut;  il  est  mort 
vers  18 19. 


SUA 


STURM  <Pierre-Uftnri),  peintre  sur  éttlail,  r.  8t.-Ho- 
norë^  184,  né  à  Genève  en  1785,  él.  de  Henri,  peintre  àe 
cette  ville.  Cet  artiste  peint  le  portrait ,  le  paysage ,  les 
fleurs,  etc.  On  cite  de  lui  les  émaux  d'un  superbe  vase  d'or 
appdrtâtiâiïtau  comté  Demidoff,  et  les  peintures  d'une  Chasse 
et  d'un  Rendez-^ous  de  cbassè,  exécutées  sur  une  paire  de 
braeeiets,  ouvrage  commandé  par  le  prince  de  Bourbon,  etc. 
M.  Sturm  donne  des  leçons  particulières  de  peinture  sur 
émail. 

SUAU  (Jean),peintre  d'histoire ,'à  Toulouse, né  dans  cette 
ville  en»  17 58,  él.  du  chevalier  Rivalz.  Il  renrpm'ta  le  grand 
pvîx  de  peinture  sur  une  Allégorie  à  la  liberté  rendue  par 
Louis  Xyi  aux  Etats-Unis,  6  p.  (Acad.  de  peinture  de  ToiH 
louse).  Ses  autres  ouvrages  sont  :  Moïse  frappant  le  rocher, 
6  p.  ;  La  Vierge  aux  anges,  8  p.  sui*  5  ;  St.  Jean  dans  le  dé-- 
sert  ;  St.  Jean  baptisant  Jésus-Christ,  12  p.  sur  8  ;  La  Con-^ 
V€»siofn  de  St.  Paul,  10  p.  >  Le  Christ,  la  Vierge  et  St.  Jemn^ 
i4  p-  ;  St.  Jean  sur  les  bords  du  Jourdain,  10  p.  ;  St.  Micheè 
terî^âsÂant  le  démon,  7  p.6po.  ;  Le  cachot,  le  tombeau  et  le 
fantôme^  La  charité  romaine  et  tm  grand  nombre  de  tableaux 
d'égihse  et  de  portraits.  On  doit  au  même  artiste  pluaieitrs 
dessins  au  bistre  et  à  la  seppia  ;  nous  citerons  les  suivons  : 
Lat  chute  des  Titans;  Le  massacre  des  enfans  dieNiobé,.3a  po.; 
Hercule  et  Caeus  ;  Lychas  précipité  dans  la  mer ,  etc.'  Les 
tableMix  de  M.  Suauont  été  admis  aux  diverses  expositions 
do  Capilole  à  Toulouse,  à  celles  du  Louvre ,  et  plusieurs  se 
trouvent  aii|ourd'hni  dans  les  cabinets d'âtnate or s^  les  gai.,  de 
la  S.  d.  A.  d.  A.  à  Toulouse,  diverses  cathédrales  du  dépajrie^ 
ment  de  Tarn^et-Garonne  et  des  départe  mens  en  vironnansi! 
Cet  artiste  a  obtenu  deûxmédailles  d'ai^enten  1 77 1  et  1 776  ei 
quatre  médailles  d'or  en  1777,  1778,  1781  et  1784.  M.  Suau 
était  professeur  à  L'école  centrale  de  Haute-Baronne,  lors** 
que  les  Académies  furent  supprimées.  Resté  sévi,  à  cette 
époque  chargé  de  renseignement  des  beaux**arts  à  Toulouse t 
il  appela  auprès  de  lui  ses  collègues  de  FAcadémie,  alors 
salis  emploi^  et  partagea  avec  eux  pendant  i&  années  ses  hor 


4i 


SUD 


noraireâ  de  firoCessear  :  dévouement  qui  conserva  aux  élèves 
de  l'Académie  de  Toulouse  les  cours  de  peiuture,  scidpture  ^ 
architecture,  etc.  La  même  ville  doit  à  M.  Suau  la  belle  ga- 
lerie de  statues  antiques  qu'il  a  fondée.  Cetartiste  est  membre 
de  l'Académie  royale  de  peinture,  sculpture  et  architecture 
de  Toulouse,  professeur  titulaire  d^s  classes  de  l'antique, 
du  modèle  vivant,  et  d'anatomie  artistique  à  l'école  royale 
des  beaux*arts  de  cette  ville,  présidei)!  de  la  direction  du 
Musée,  membre  de  diverses  Sociétés  savantes ,  etc.  IL  û&A 
en  outre  chez  lui  un  atelier  d'élèves. 

SUAU  (Pierre-Théodore),  peintre  d'histoire,  à  Toulouse, 
né  dans  cette  ville,  fils  du  précédent,  él.  de  son  père  et  de 
David.  Les  principaux  ouvrages  de  cet  artiste  sont  :  St.  Fran- 
çois de  Salles,  17  p*  ;  La  Visitation  de  la  S  te .^.  Vierge,  10  p. 
6  po.  ;  St.s  François  de  Salles  surpris  par  l'apparition  d'un 
globe  de  feu,  10  p.  6  po.  ;  La  Vierge  et  l'enfant  Jésus  donnant 
le  rosaire  à  St.  Dominicpie  ;  Louis  XVIII  dans  la  salle  du 
trône,  10  p.  ;  St.  Amand  évéquç  dç  Rodez,  Le  Christ  en 
croix  ;  La  mort  de  Philopemen  ;  Un  portrait  de  Louis  XVIU 
(salle  de  la  mairie  de  Nay),  et  un  grand  nombre  de  tableaux 
d'église  placés  à  Toulouse  et  dans  différentes  villes  du  midi 
de  la  France.  On  doit  encore  à  M.  Suau  fils  plusieurs  com- 
positions dessinées  entre  autres  :  Assuérus  surprenant  Aman 
aux  pieds  d'Esther  ;  Estheraux  pieds  d' Assuérus,  34po.etc. 
Les  productions  de  cet  artiste  ont  été  exposées  au  Mu^ie.da 
Louvre  et  dans  les  salles  du  Gapitole  à  Toulouse.  Cinq, mé- 
dailles lui  ont  été  décernées,  deux  en  or  en  1806  et  1808» 
trois  en  argent  en  i8o5  et  1807.  ^*  ^u^u  fils  est  membre  de 
l'iicadémie  royale  de  peinture,  sculpture  et  ^architecture  de 
Toulouse,  et  de  plusieurs  autres  sociétés  savantes,  professeur 
au  collège  royal  de  la  même  ville,  etc.  Il  tient  chez  lui  un 
atelier  de  peinture  où  il  admet  des^élèves. 

SUDRE  (Jean-Pierre),  dessinateurUtliographe,  r.  fireJa, 
a,  né  à  Alby  (Tarn)  en  1783,  él.  de  David.  Ses  principaux 
dessins  sont  :  Le  Panthéon  français  ou  collection  d^.persoo- 
nages  célèbres  de  la  France;  La  chapelle  Sixtine,  d'après  M- 


SWA 


Ingres  3o  po.;  Une  odalisque,  d'après  le  même  ;  Michel-Ange, 
le  Poussin  et  Raphaël,  dessins  allégoriques  joints  aux  œuvres 
littéraires  de  Girodet,  lesportraitsdeMM.  Chauveau-Lagarde, 
Laoïjiiinais,  Delille,  Berthollet,  Ginoux,  l'archevêque  d'Aï- 
by,  etc.  Plusieurs'de  ces  dessins,  exposes  au  salon  en  1827, 
ont  valu:  à  l'auteur  une  méd.  d'or.  lia  exp.  à  celui  de  i83i, 
Alain  Chartier,  d'après  Beaume  ;  Deux  baigneuses,  d'après 
Rîoult,  etc. 

SUDRE  (Jean- François),  musicien  compositeur,  pas^ 
sage  Véro-Dodat,  26,  né  à  Albj  (Tarn)  en  1787,  él.  duCon*- 
«csrvatoire,  où  il  a  eu  pour  maîtres  MM.  Habeneck  et  Catel. 
Ses  {Nrincipaux  ouvi*ages  sont  3  Une  messe  à  grand  orchestre; 
un  Solfège  ^e  n^usique  vocale,'  une  Méthode  de  guitare,  dès  ' 
airs  variés  pour  violon,  un  grand  nombre  de  romances,  duos, 
tiîos,  quatuoi^,  diœurs,  etc.  M*  Sudre  est  inventeur  de  la 
Langue  musicale,  système  approuvé  par  l'Institut  de  France, 
après  etamen  fait  par  la  commission  nommée  à  ce  sujet,  et 
adopté  par- le  gouvernement  pour  le  service  militaire.  Il  con^ 
sîsteà  exprimer  par  le-  son  des*instrumens  à  vent  et  à  une 
grande  distance,  les  idées  que  nous  ne  pouvions  communi- 
qaer  que  de  près  par  l'organe  de  la  voix.  Cette  méthode  et 
les  autres  ouvrages  de  M.  Sndre  se  trouvent  chez  -lui.  Il  est 
«n  même  temps  professeur  et  éditeur  de  musique. 

SUSEMILH  (Théodore),  dessinateur  et  graveur,  Paris, 
r.  St.-Séverin,  6,  né  dans  le  duché  de  Hesse  Darmstadt  en 
1772^  Cet  artiste  s'occupe  spécialement  de  dessiner  et  gi*aver 
l'histoire  naturelle. 

■  SWA6ERS  (François),  peintre  de  paysages  et  de  ma- 
rines. Faub.-St.»Deni$,  12,  né'àUtrechten  1766,  s'est  formé 
sou»  différons  maîtres  de  l'école  flamande  et  hollandaise.  Il 
a  exposé  au  salon  de  1 798,  plusieurs  marines  et  une  Yue  de 
Hollande.  En  1798,  Yue  de  Mouyoord,  et  Vue  des  environs 
de  Dordrecht.  En  1800 ,  Environs  de  Roterd^m  ;  Environs 
d'Adrecht4iPn  1801,  Yue  des  environs  d'Utrecht;  Deux  pe- 
tites marines  dessinées  en  Zélande.  En  1802,  Paysage  et  ma- 
rine représentant  une  vue  prise  d'Anvers  sur-  l'Escaut.  En 


fiWE 


t8a49  Vue  des  envi^^n»  de  RoteKJbia»  au  soleil  couchantfià 
1806,  he  passage  d'^ii nommé  le  kage  Swoakin.  £0  i8i4i 
Vue  des  envirous  d'UtrecbcE»  iSig^ExiyiroH&deFoatûne- 
bleau  y  Uae  foret  de  H^arlom  ;  Une  vue  près  de  Flesùn^. 
£b  1822,  EaviroDs  de  Liège  ;  Une  mer  calme  ;  tJjie  mer  a^ 
tée-  lE^n  18249  Mer  calme  aux  eoirirons  d'Ordrecht  ;  Sntaréc 
de  la  forêt  près  d'Utrechi.  Il  a  en  outre  peint  un  grand  nott* 
bre  d'autres  vues  de  Hollande,  etc.  Plusieurs  des  tàblfiWl 
de  cet  artiste  ont  paru  aux  «i^p.  des  S.  d.  A.  d.  A.  df  Paris 
0%  de  Ilouai.  Ils  y  ontobltenu  des  mentions  honorablet. 

SWAGERS  (Mme,  Elisa),  pfsin^a  en  miniature,  époim 
du  précédent,  même  d^çmeure ,  él*  de  Paîou«  de  Mme*  Grmwt- 
Vincent  et  de  M.  Augusjtin.  EUeaétépiiofes^ur  de  ée/umàf 
dfi  première  classe  à  la  wallon  d'Éco«en.  Plusieurs  deMS 
productions  onjt  été  ^idmiaes  à  diverses  «xp.  du  Jtf.  E.  Qsttf 
dame  se  livre  h  V^nseig^emient  du  dessin  et  de  la  wnifénEeL 

SWAGERS  (Caroline),  pe»a^e  de  genre  et  de  pi^rtxdit», 
êl.  et  file  de  la  précédent,  même  demisure-  Elle  a  egcp^  a« 
M,  R*  en  ^83 1,  Le  cbapew  de  p^iU^,  ^W d'étude  y  PortnÉ 
4p  W»  .B***  en  garde  natiopjial. 

SWE3AGH  (dit  Fon.t4ines,  Jacques),  p^i^tre  4e  bataille 
et  d^  genre.  Cl^t  çiriiM^e  a  exp.  au  M.  R,  une  quantité  prodi** 
gieuse  de  tab.  dont  nous  allons  citer  quelqueis-iun^-  Gb 
i8oii«  Un  quartier  4^  vivundiers  sur  les  derrière  d'an  e^mp; 
Une  cour^  d^us  l«f  environs  de  {^ongchamp  ;  Un  ijiœ  de 
e^Yj^ienç,  En  1801  ,  Ji'jit^cpiie  d'un  bois  retmndbé;  Ufl^ 
cbasse.  En  1802,  La  bataille  de  Marengo;  BfttaîUe.de  Zimahi 
BataiUç  du  Mont-Th^bor»  esq^iasi?.  En  ^^4«  Dca  Tiviuodiers 
l^y^nt  leuprs  ^ntç^  j^y  diéçap^per;  Slarehé  a\u:  ebevaas; 
llaQa'ge  ;  Eoire  de  yillf^e  ;  E&c^rmoucbe  de  cavalerie  es 
Egypte.  Ep  1806,  Un  mâchai  ^  Une  auberge.  QSa  i8«8,U» 
cau^p  baraqué  ;  Une  marcbe  de  cavalene*  En  1 810,  Le  çM^ 
s^e  du  Paftube  par  remperwr  ;  Une  diasse  au  e«rf  ;  Vn  «^ 
lai  de  chiens  ;  La  vued9#ppnt^  du  Osmube^cetalj^  faiipur^ 
du  f^oyfig^  ^H  Jiitriclie  de  M.  Bfelî^orde.  £n  1012,  MawJie 
dVuiée;  Oostumes  de  Louis  XJII  ;  Le  petit  «breuyrâr; 


9é4 


-«♦fljg^^N»»' 


Mai'che  de  cavaliers  ;  Cfcarg«de  cxraliers  ;  Halte  de  cava- 
liers ;  Route  et  routiers  à  b  porte  d'une  auberge  ;  Rendez- 
vous  de  chasse.  En  i8i4i  Arabes  dans  le  dësert  ;  Piquet  de 
marché;  Le  laboureur;  Dâ>arqueinent  de  marchandises. 
Ed  1819,  Une  partie  de  campagne;  Un  convoi  militaire.  Eo 
1819,  Site  champêtre  dans  les  environs  de  Londres  ;  Site  de 
Champagne  dit  La  promenade  en  calèche  ;  Le  déparc  pour 
le  macché.  En  1 8va,  Vae  dit  Tyrol  (SU.  1.)  ;  La  illalle<^ste  ; 
Coursa  departflraeotaW^  Es  iÔa4i  Matfcbe  d'équipages  mUir 
taires.  Cetartiste  est  mori  avant  cette  exposition;  il  avait  6^ 
teuu  une  mêdùlle^  en  1-8 1  o. 

SWEBAGU  (Édowrd),  i^intre  de  genre,  Paris ,  r.  Vï- 
viema,  8,  âts  et  èl.  du  précédent,  il  a  etp.  au  M.  R.,  eu 
»82a„Man:hé  aux  chevaux  dans  le»  envirâns  de  Moscomij 
Ha*g^  sqmM  d'écwie  àdes  hussejrds  de  la  gands  ;  Voy^e 
d'hiver  en  Russie;  Vojaged'été  en  Russie.  Eh  i8s4,CoiirH 
ifai-prix  rayât  gagnée  par  la  NeU  en  i833.  En  1827,  Une 
ciwsseuicwf.  Âaausnexp.  en  1827,  àla  gai.  L^nia,  L'în- 
lâienit  d'uA^  COUT  de  campagne,  unpajreait  donne  à<  boireâ 
aes  chef  aux. 


TABAUËS  DE  GRANDSA16NE  (Adolplie),  pdntie- 
degsinateur,  Paris,  r.  Amelot,  34)  né  àuPetit-Andely  (Eure). 
Cet  artiste  s'occupe  plus  spéciblemeot  de  dessin,  dont  il 
donne  des  levons  particulières ^  il  enseigne  la  figure,  les  aiû' 
maux  elj  le  paysage ,  à  l'estompe  et  aa  crayon.  Il  a  exp-  an 
M.  R.,  CD  1819,  PlnsienrS' chiens.  En  1833,  Une  allégorie 
sur  la^naissance  du  duc  de  Bordeaux ,  acquis  par  la  ville  dt 
Rouen  ;  Trait  de  clémence  Je  Louis  Xll  (M.  d.  R.)  ;  La  S»- 
niaritaine  {M.  l). 

TAILLASSON  (JeanJoseph),  peintre  d'histoire,  né  à 
Blaye  en  174^,  et  mort  en  1809,  était  élève  de  Vien.  Set 
principaux ouvragessont:  La naissancedeLouisXIII;  Ulysse 
enlevant  à  PhîloctËte  les  flèches  d'Hercule;  Virgile  hsantà 
Auguste  les  vers  de  Y  Enéide  sur  Marcellus  ;  Olympias,  mère 
d'Alexandre,  arrêtant  la  fureur  de  ses  assassins;  TimoléDa 
à  Syracuse;  Héro  et  Léandre;  Andromaque  au  tombeas 
d'Hector  ;  la  mort  de  Séoèque,  etc.,  etc.  Le  premier  de  cm 
tableaux  valut  à  l'auteur  le  titre  d'agréé ,  et  te  second  celui 
de  membre  titulaire  de  l'Académie  royale  de  peinture,  en 
1777.  Il  avait  exp.  au  M.  R.  les  ouvrages  suivons  :  En  i8oi| 
Quatre  tètes  peintes  ;  en  1802,  Ptolémée,  à  qui  Bérénice  re- 
proche de  juger  pendant  son  jeu;  en  i8o4i  Hercule  rane- 
nant  Alcesle  k  Admète;  en  1806,  Rhadamîste  et  Zénobie. 
Taillasson  était  membre  de  plusieurs  Sociétés  savantes. 

TANNEUR,  peintre  d'histoire  et  de  marine,  Paris,  me 
Neuve-St.-Georges,  4-  Il  a  exp.  au  M.  R.,  en  1827,  Le  com- 
bat du  Vengeur.  En  18S1,  Vue  de  U  rade  de  Marseille,  prise 
de  la  plage  Moredon  ;  Vue  de  Marseille ,  plage  de  Catalans  ; 
Vue  du  lazaret  de  Marseille.  lia  aussi  exp.,  en  iSsg.il' 


TAR 


S.  d.  A.  d.  A. ,  Souvenir  de  Vérone;  Une  embarcation  ve- 
nant prendre  terre  par  un  vent  frais. 

TARDÏEU  (Jean Charles,  dit  Cocmn),  peintre  d'his- 
toire, f.  de  Bagneux,  n.  7,  fils  de  Nicolas  Tardieu,  et  petit- 
fils  de  Henri  Tardieu,  tous  deux  académiciens,  graveurs  du 
roi ,  né  à  Paris  en  septembre  1765,  él.  de  RegnauU.  Il  a  exp. 
«accessivementau  M.  R.,  de  1806  à  1822,  Un  grand  nombre 
de  tab.,  la  plupart  commandés  ou  acquis  par  le  gouverne- 
ment, et  qui  ont  trouvé  place  dans  les  gai.  du  Lux.,  de  Ver- 
sailles, de  St.-Gloud,  de  Fontainebleau,  de  Gompiègne  ;  dans 
les  Musées  de  Rouen ,  de  Besançon ,  et  dans  les  cathédrales 
<de  Rouen ,  Nimes  et  Lons-le-Saulnier.  Voici  les  plus  im-- 
portans  :  En  1806,  La  mort  du  Gorrége.  En  1808 ,  L'empe- 
reur Napoléon  reçoit  la  reine  de  Pi*usse  à  Tilsitt.  En  1810, 
Un  officier  français  faisantsoigner  un  prisonnier  arabe  après 
le  siège  de  Benhout  (M.  Denon);  Un  jeune  homme  entre 
le  Vice  et  la  Vertu.  En  1812,  Narocki,  polonais,  âgé  de  1 17 
ans,  est  présenté  à  Napoléon ,  qui  lui  fait  une  pension  ;  Halte 
de  l'armée  française  à  Syèiiè ,  en  Egypte.  En  181 4  »  Frédé- 
ric-Guillaume chezlegrapd  Frédéric;  Une  scène  du  marché 
des  Innocens.  En  181 7,  Louis  XVIII  fait  une  rosière  à  Mit^ 
taw  ;  Jean  Bàrt  à  la  cour  de  Versailles  (ces  2  tab.  Louis  XVIII); 
Le  cri  de  l'innocence  (Mad.  duch.  douairière  d'Or.).  En 
181 9,  Glio,  inspiré  à  la  vue  du  buste  de  Louis  XVIII  ;  Gon- 
version  du  duc  de  Joyeuse  ;  Suzanne  au  bain  ;  Une  famille 
de  centaures.  En  1822  ,  Allégorie  sur  la  naissance  du  duc  de 
Bordeaux  (ville  de  Rouen);  Trait  de  clémence  de  Louis  XII 
(M.  d.  R.  );  La  Samaritaine  (M.  I.).  Nous  citerons  encore 
de  cet  artiste  les  ouvrages  suivans  :  Ulysse  reconnu  par 
Euryclès  ;  Âgamède  et  Trophonius  ;  Jésus  -  Ghrist  chez 
Marthe  et  Marie  ;  Première  messe  de  Saint  Vincent  de  Paule  ; 
Un  veuf  au  tombeau  de  sa  femme  (prince  Henri  de  Prusse)  „ 
Les  Bacchanales  (prince' de  Marialva);  Une  suite  de  car- 
toiis,  sujets  historiques  (garde -meuble  de  la  couronne); 
Plusieurs  portraits  de  Gharles  X  pour  les  préfectures  de  lai 
Seine ,  de  Seine-infériejare ,  de  l'Eure ,  etc.  ;  enfin  des  Gopies 


XAR 


de  plusieurs  tab.  de  saintes,  d'après  Philippe  de  Ghampai* 
gne,  etc.,  copies  commandées  par  la  M.  d.  R.  M.  Tardiett 
ayait remporté ,  en.  1790,  le 2®gr.  priit  de  peinture;  en  1808, 
il  obtint  l'indemnité  de  logement.  Il  s'occupe  actuellemeiit 
de  tableaux  d'église  et  de  paysage. 

TAKDIEU  (Jean-Baptiste-Pierre),  graveur  esi  géogra- 
phie, né  à  Paris  en  1746,  mort  en  1616.  Ses  ouvrages  sont 
nombreux ,  voici  les  principaux  :  Il  a  gravé,  pour  rimpéra* 
trice  Marie-Thérèse,  lés  cartes  des  Pays-Bas,  en  53  pi. 
grand-aigle  ;  Les  cartes  des  chasses  du  roi  sous  les  ordres 
de  Louis  XVI  ;  Les  cartes  du  Voyage  de  M.  de  Sofiaini  en 
Grèce  et  en  Turquie;  Les  cartes  dq  l'éditipQ  de  Volpeys 
25  Cartes  topographiques  de  la  Saxe-Gotha ,  etc.  . 

TARDIEU  (Pierre-Alexandre),  graveur  e^  taille-douce, 
r.  Taranne,  7,  né  à  Paris  le  2  mars  1756,  él.  du  célèbre 
J.  G.  Wille ,  de  Jacques-Nicolas  et  Henri  Tardieu,  son  onde 
et  son  grand-oncle ,  graveurs  du  roi  et  membre  de  l'Acadé*- 
iTÛe  des  Beaux-Arts.  Voici  les  principaux  ouvrages  de  cet 
artiste,  qui  ont  été  exp.  au  M.  R.  :  En  1802,  Portrait  d'A- 
lexandre P**,  empereur  des  Russies,  d'après  Kncbekhen.  En 
1806,  Su  Michel  terrassant  le  Démon,  d'après  Raphaël.  En 
1B08,  Le  portrait  en  pied  de  Napoléon ,  en  costume  du  sacre, 
d'après  laabey.  En  1812,  autre,  d'après  Muneret.  En  i8i4) 
Portrait  en  pied  de  Marie-Antoinette,  d'après  Dulmpnt; 
Portrait  en  buste  au  maréchal  !Ney,  d'après  Gérard.  £q 
1822,  La  communion  de  Su  Jérôme,  d'après  le  Doi^ûni- 
c|uin.  En  i83i,  Portrait  en  pied  de  P.  Barras,  d'après  Hiiaire 
Ledru.  Voici  sçs  autres  ouvrages  les  plus  important  :  D^m 
portraits  en  pied  de  Henri  IV,  représei^tant  la  jeunesse  et 
la  vieillesse  de  ce  prince ,  et  un  troisième ,  9euleiiie4t  ea 
buste,  d'après  Porbus;  Le  portrait  du  covf^%ç  d'Arundel, 
d'après  Van-Dyçjt  ;  Ceux  de  Voltaire  et  de  Montesquieii;,^ 
reine  de  Prusse,  d'après  Mme.  Lebrun;  Le  Voyage  de  Név*- 
que  et  celui  de  Wancouver,  formant  18  gravpres^  et  cpmr 
mandées  par  le  M.  d,  1.  M.  ;  Quatre  portraits  de  Nîfpoléo»; 
Psyché  abandonnée,  d'après  M.  Gérwd;.  JudiA  «t  BWkK 


TAR 


pherne,  d'après  Allori;  St.  Michel,  d'stprès  Raphaël;  RutU 
et  Booz,  d'après  M.  Hersent  ;  Marie  de  Médicis  et  Louis  XIII, 
enfant)  etc.  M.  Tardieu  obtint,  sous  le  uïinistère  de  M.  Chap* 
tal,  et  à  titre  d'encourageiDent ,  le  logement  au  Musce  des 
Artistesr  Au  salon  de  1808,  il  remporta  une  méd.  d'or;  en 
18229  il  fut  ncHamé  successeur  de  Bervic  à  l'Institut^  en 
]8a5,  chevalier  de  la  Légion*- d'Honneur,  etc.  Parmi  les 
élèves  de  M.  Tardieu,  on  cite  MM.  Désnoyers,  Bertonniai; 
et  Aubert. 

TARBIKU  (AntoineiFrançois),  graveur-géographe,  né 
en  1757,  et  mort  en  1822,  était  él.  de  son  frère  aîné.  Il  tra-* 
vaille  d'abord  à  la  carte  de  Ferraris.  Se^  principaux  ouvrages 
sont  s  Les  cartes  H^arines  de  V^ûtlas  du  commerce;  Les  pians 
dfis  capitales  de  VMurope;  8  Cartes  dans  V Atlas  de  Mentelle, 
in-fol.  ;  Plusieurs  plans  dans  le  Vayage  pittoresque  e»  Qrècey 
par  M*  ChoiseuUGouffier  ;  Les  pf^latinats  de  Cracoviey  Plaek, 
Lublin  et  Sandomir  ;  L'atlas  in-fol.  du  Voyage  du  Jeune  J/iih 
charsiSy  4  •  édit.  ;  Une  carte  du  Hartz  ;  ^J Atlas  du  Voyage  aux 
terres  australes^  Celui  de  V Histoire  des  guerres  des  Fra'nçais  en 
Italie ,  d'après  Lapie  ;  Une  grande  carte  de  la  Russie  d'Eu^ 
rope,  6  feuilles,  etc.,  etc. 

TARDIEU  (Pierre),  graveur^géographe ,  place  de  IJËs- 
trapade  ,^^^nék  Paris  çn  mars  1784 ,  ûis  et  élève  du  précé- 
dent. On  lui  doit  plusieurs  Cartes  et  Plans ,  d'après  MM.  de 
Hnmbolt ,  de  Buch ,  Brousted ,  etc.  V Atlas,  texte  et  dessin  1 
de  V Histoire  ancienne^  de  M.  de  Ségur;  Plusieurs  planches 
d'une  Cartfi  du  comté  du  Mayo ,  en  Irlande^  La  Carte  des  rou^, 
tes  de  poste  de  V empire ,  en  181 1 ,  exécutée  par  les  ordres  de 
Napoléon;  La  Carte  matrice  du  nouveau  tarif  des  lettres,  pom' 
la  direction  des  postes ,  etc.  Plusieurs  de  ces  ouvrages  et  une 
planche  gravée  sur  acier  ont  valu  à  l'auteur  une  mention  à 
ï'e]^p.  de  l'industrie ,  en  1827.  M.  Tardieu  prend  des  élèves 

cJie?  lui. 

TARDIEU  (Ambroise) ,  gr^vem*  de  portraits  ei  en  géo- 
graphie, Paris,  r.  ^m  Battoir-St.-André-des-Arts  ,  7.  Il  a 
gravé ,  en  1824  et  i835  ,  un  Atlas  pour  le  Voyage  du  j^une 


TAU 


Anacharsis  en  Grèce;  en  1 8249  A tla^pour  les  OËuvres  de  RoUin; 
Toutes  les  cartes,  plans  et  portraits  des  Fiotoires  et  Conquêtes', 
Les  plans  du  Précis  des  événemens  militaires ,  da  général  Ma- 
tliieii  Dumas  ;  \j  Iconographie  universelle^  ancienne  et  màderne^ 
ou  Collection  deportraits  des  hommes  célèbres  de  tous  les  pays 
et  de  toutes  des  époques.  M.  Tardieuestgravear-géographedu 
dépôt  de  la  marine  et  du  dépôt  des  fortifications  de  l'adiniDisr 
tration  des  forets  et  du  Journal  des  Savans ,  membre  de  la  So* 
Clé  té  de  géographie  et  de  la  Société  asiatique. 

TASKIN  (Henri-Joseph),  pianiste<:oknpositeur,  r.  Bour^ 
bon-Villeneuve ,  3g ,  né  à  Versailles  en  1779 ,  éL  de  sa  ûaère 
pour  le  piano ,  et  de  sa  tante ,  Mme.  Couperin  ,  pour  la  coin- 
position.  Cet  artiste  a  fait  graver  Seize  œuvres  poiir  piano  et 
un  grand  nombre  de  Romances.  Il  a  en  portefeuille  beaucoup 
d'autres  ouvrages  qu'il  se  propose  de  publier.  M.  Taskin, 
membre  de  l'Athénée  des  arts  et  de  la  Société  académique 
des  enfans  d'Apollon ,  est  professeur  de  piano  et  de  compo- 
sition. 

TAUNAY  (Nicolas-Antoine),  peintre  de  paysages  histo- 
riques, né  à  Paris,  et  mort  dans  cette  ville  en  mars  i83o, 
était  élève  de  Casanova.  Parmi  les  principaux  tableaux  qu'il 
a  exp.  au  M.  R. ,  nous  citerons  :  En  180 1 ,  Le  général  Bona- 
parte recevant  des  prisonniers  sur  le  champ  de  bataille  i  ce 
tableau  est  un  prix  d'encouragementf(Lux.);  Des  religieux 
portant  à  lear  chartreuse  un  homme  qu'ils  ont  trouvé  nu  et 
blessé  ;  Passage  des  Alpes  par  le  général  Bonaparte ,  attaque 
du  fort  de  Bard.  En  1802,  Vue  du  port  Léon  ;  Un  enfant  de 
douze  ans  sauvant  des  flots  de  la  mer  deux  de  ses  camarades 
qui  allaient  périr,  historique  (Lux.)  ;  Une  jeune  fille  effrayée 
d'une  ourse  qui  venait  de  mettre  bas  dettx  petits  ;  Le  voyage 
du  musicien  interrompu;  Le  cheval  échappé.  En  18049^11 
ermite  ;  De^  bergers  se  disputent  sur  la  flûte  l'honneur  d'être 
couronnés' par  une  bergère  ;  Un  guerrier  élevé  sur  un  pavois, 
esquisse  ;  Extérieur  d^un  hôpital  militaire  ;  Heni^i  IV  et  le 
paysan  ;  Un  charlatan  arrachant  une  dent  ;  Une  scène  de  car* 
naval.  En  1806,  Un  ermite  prêchant  ;  Vue  de  la  grande  Char- 


TAU 


tneuse  de  Grenoble  ;  Présens  de  noces  ;  Le  départ  de  l'enfant 
prodigue.  En  1B08  ,  L'empereur  des  Français  dans  Munich; 
Le  Gimabué  et  Giotlo  ;  Les  jarretières  de  la  marie'e  ;  Salle  de 
billard  ;  Vue  d'un  port  de  la  méditerranée  ;  L'impératrice  Jo- 
séphine recueillant. les  ouvrages  des  altistes  modernes;  La 
même ,  en  voyage ,  reçoit  un  courrier  qui  lui  apprend  une 
victoire.  En  1810 ,  Bataille  d'Ébersberg  ;  Entrée  de  la  gaitLe 
impériale  sous  l'arc  de  triomphe  érigé  à  la  barrière  de  Pan* 
tin  ;  Bataille  et  passage  du  pont  de  Lodi  (prince  de  Neufchâ- 
tel)  ;  Hommage  à  Virgile  ;  Halte.de  charriots  militaires  ;, Mar- 
che de  troupes  françaises ,  etc. ,  etc.  En  181  a ,  Passage  de  la 
Guadarama  (Lux.)  ;  Combat  à  la  baïonnette  à  Gassario ,  près 
Millesimo;  Ermites  donnant  l'hospitahté  à  des  militaires  fran- 
çais ;  Une  procession  ;  Un  petit  port  de  mer  ;  Une  foire.  En 
181 4  9  Messe  dite  à  une  chapelle  de  St.-Bodi,  en  Italie  (Lux.); 
Un  ermite  arrache  son  élève  aux  séductions  de  la  ville  ;  CEu- 
vre  de  charité;  Lendeînain  de  noce  villageoise;  Vafrin  , 
ecuyer  de  Tancrède  ;  Jacob  arrivant  dans  la  Mésopotamie  ; 
Samson  propqse  le  mariage  à  une  jeune  fille  ;  Retour  de  bes- 
tiaux ;  Incendie  d'un  port  de  mer  ;  Scène  pastorale.  En  1819, 
Prédication  de  St. -Jean  ,  paysage ,  site  du  Brésil.  En  1822  , 
Vue  du  quartier  Matta-Cavallo ,  à  Rio-Janeiro  ;  Vue  de  l'en- 
trée de  la  baie  de  Rio- Janeiro  ;  Des  bergers  de  Théocrite  ou 
de  Virgile  ramènent  leurs  troupeaux  du  pâturage  ;  La  For- 
lune  et  le  jeune  enfant  ;  Le  vieillard  et  ses  enfans  ;  Une  ber- 
gère o£fre  les  prémices  du  lait   qu'elle  vient  de    traire; 
Henri  IV  serre  dans  ses  bras  Sully  blessé,  etc.  En  1824  y 
Eliézer  ;  Le  frappement  du  rocher;  La  bergère  des  Alpes.; 
Vue  de  l'église  de  la  Gloire,  à  Rio -Janeiro;  Henri  IV  et 
le   paysan;  Le  sacrifice  de  l'agneau  chéri,  etc.  En  1827, 
Moïse  sauvé   des  eaux  ;  Eliézer .  et  Rebecca  ;  La  bergère 
des  Alpes;* Les  oies  du  frère  Philippe.   On  a  encore  de 
cet  artiste  Plusieurs  vues  du  Brésil  et  un  grand  nombre 
d'autres   paysages   sans   figures ,  etc.  Plusieurs  des  ou- 
vrages de  ce.  p€»ntre  ont  été  reproduits  par  la  gravure  ou 
la  lithographie.  Il  avait  obtenu  une  grande  niéd.  en  l'an 


Xlll  ;  il  étailmembre  de  l'Institut  et  de  la  Légion-d'Honneur. 

TAUNAY  (Charles- Auguste),  staluaire,  fik  du  précc- 
den4,  né  à  Paris  en  1 768  j  et  mort  à  RioJaneÎDo  au  commeD* 
cément  de  i8&4*  U  reaipotta  un  i^'gr^  prix  de  sculpture.  On 
remarqua  de  cet  artiste ,  aux  exp.  du  M.  R.  ^  en  1808,  Une 
figure  représentant  un  cuirassier ,  destinée  pour  l'arc  de 
triomphe  du  Carrousel.  En  181  o,  avec  M.  Grueprard,  Fem- 
pereur,  sous  la  figure  d'Hercule ,  terrasse  les  orimes  et  met 
l'imiocence  sous  la  protection  du  code  Napoléon.  En  1812 , 
Statue  en  pied  du  général  Lasalle,  pour  le  pont  de  la  Goih 
corde;.  Buste  eu  marbre  de  M.  Bucis,  membre  de  l'institat. 
Ea  18147  Tombeau  du  fils  du  marédial  Dnxoc.  Les  éréae^ 
mens  politiques  de  i8i4et  181 5  le  détennsnèrent  à>  s'expa- 
triierarvec  plmâeurs  autres  artistes,  et  il  se  rendità  Rio4'mieisov 
où  il  lut  nommé  professeur  de  sculpture  à  l'Académie  des 
beanx^arts  de  cette  ^ille  ;  il  y  ^écuta  la  statue  du  Camoëns. 

TAUPIN  (Afauric&*Hippoly te*Edouard) ,  peintre ,  res* 
taiitarf[eui:de.iaUc2HUt9  r.  du  Puits,  au  Marais,  7,  né  en.  179$, 
étudia  la  pettUure  comme  amateur*  Il  eut  ff&nr  maltrt 
M.  Yanspaëndonck  pour  les  fleurs ,  et  M.  Budehrt  pour  lie 
paysage*.  Quelques  annteurs  possèdent  des-  tableaux  de  ce 
genre  peints  par  cet'  artiste  ;  mais  il  se  livre  partiouiîè«e«- 
mentà  la  restauration  et  à  ce  qu'on  appelle  le  rentoila^  des 
taUeaax. 

TAUBEL  (Jacques),  peintre  die  masines,  né  à. Toukn 
(Yar),  éL  de;Bojen.  H  a  exp.  au^M.  R. ,  de  iSoo  à  1817 , 
Ua  grand  nombre  de  marines ,  pavmi  lesquelles  nemsn  cite* 
roQs:  En  ïSoi ,  Une  partie  du  port  de  Toulon  et  de  b  rade 
lors  du  départ  du  général  Bonaparte  pour  l'Egypte\  En  i8co, 
Des  matelots  mettent  un  bateau  à  la  mer;  Combat  deJEbo^ 
loigne.;  Ruines  du  Golf  sée,  à  Rome.  En- iSo^,  Virginie  morte 
sur  ledmige  de  la  mev  ;  Mhrins  abandotmésen  pleine  mer. 
Eni  1806 , Unetenpéte ,  eto. ,  etc. 

•  TAYERMH}Il<Pierre<^Jo8epiî) ,  guai^encen  taille-douce, 
r.  d'Enfer^  12 ,  né  en.  11787  dans  le  département  des  ADdea- 
nes>,  n^eut  pas  de  maitve  pour  le  guidevdaïas  Fétude  des  arts. 


TEX 


Il  fut  adiuiB  pour  la  premièi^  fois  au  M.  £«  eu  i8t^  y  «t  y  ft 
exp.  .c^Ue  anuée ,  La  Circassieune  au  baiu  >  d'après  Blondel. 
£a  1822,  Nardss€  9  d'après  Albrier  ;  Portrait  du  TiUeù.  Eu 
i^24  et  1827  ,  Portraits  et  divers  ,suJ4ets, 

TAYLOR  (Isidore^Justin-Séyerin),  dessinateur ,  r.Aa 
Bondjy  64  s  ué  à  BrujKelles ,  d'uue  fiBimille  française,  eu  i<;89 , 
fut  el.  de  Suvé  pour  le  dessin.  Il  est  charge'  de  la  direetîoû 
de,  l'ouTrc^ç  composé  en  société  ayec  MM.  Charles  Kodier  et 
A4pb.  d^  Cailleux ,  sous  le  titre  de  :  ^^ége  fHUftretqwe  -dank 
l'ancienne  France  ^  3)Ooo  planches  ior^fol. ,  tt  tes4».  Il  a  pu-' 
hiié  enc<;»re  :  Voyage  pittoresque  en  Espagne ,  en  Porttigal  et 
sur  le f  côtes  de  VJfrique;  Voyage  en  Suisse  ^  en  Italie  y  en  Si* 
cil/s  y  en  4^l^lcrre ,  en  Ecosse ,  en  Allemagne,  en, ' Grâce ^  dans 
l'Asie  mineure  y  en  Syrie ,  en  Palestine  y  en  Egypte  et  en  Nit^^ 
PlusieiAn»  de  c^  gravures  ont  été  eiqioaées  au  salon  de  11827. 
J>^.  TayloTy  qui^ique.  simple  amateur,  a  composé,  outre  la 
|4iipartd«^^pUnche3.d(>iM:  se  composent  les  ouvrages  quenoos 
v^lipi^s  diç  à^Kf  un  très-grand  nombre  de  Utbfiig^:i4>bias  et 
4e  dessins  qui  ont  été  gi-avés  &i  Anglet^nre  et  en  France  f^r 
MH.  .Ç^ok,  Pye,  Xhompson,  etc.  Plu^ieiju»  de  ces  diessÎM 
91^141^  expp.  ^u  M.  H.  et  lui  ont  valu  une  luéd.  d'or  au  salon 
dfî  1824*  M.  Taylor  c^t  collaborateur  À  plusieurs  f^umaux 
consji^rés  ap^  arts,  membre  des  cominis$ions de  beatii^art$ 
pivèfle  miiji^stère  de  l'iutérieur  et  ccûui  de  la  maiaw  du  roi  ^ 
cjyv^vajiier  d^  l^  Légiour-d'Honueur,  baron ,  <etc. 

'7£3TABD(Fr9nç9is-Martin),  graveur  en  taille-douce»  r* 
du  P)4tre^3t**J!acgue9, 1 1 ,  né  i  Paris,  él»  de.M.  Suvée.  On  doit 
à  iiçu  jtwift  :  Lfs  {portrait  de  Philippe  de  Ghamp^i^e  (Musée 
FShpl);  Têtes  d'étude»  pour  M.  Visconti;  Divers  sujete  aqua- 
^in^,  fiiUiés  p9r  MM.  BuUa  et  Ba$pet.  M.  Testard  a  fourni 
d^  làf^  k  181S,  Plusieurs  defisin^  gjavés  au.  tmit,  pour  le 
^^wd  oHvr3g^  de  la  commission  d'Egypte.  Cet  altiste  u'^t 
pa»4lri^nger  4  la  peinture.  U  a  exp.  au  M.  R. ,  en  18x9,  Un 
ta^leftu  repré^ntant  le  temple  de  Dhenderah. 

TS^IBA  (Victor) ,  graveur,  Pwrîs ,  r.  St.-Jio»oré,  348^ 
él.  de  MM'  Laurent  père  et  âls.  Il  a  exp.  au  M.  R.,  en  i8ia. 


635 


THE 


Vue  du  cabinet  de  la  reine  dans  le  palais  de  l'Alhambra ,  à 
Grenade;  Vue  d'une  chapelle  mauresque,  à  Gordoue.  En 
]8i2 ,  Yue  de  la  salle  de  justice  au  palais  de  l'Alhambra.  En 
1822 ,  Un  chimiste  dans  son  laboratoire.  En  1824  9  Inlërieui' 
d'un  laboratoire,  d'après  Thomas  Wi th.  En  1822,  1824, 
1627  et  i83i ,  Un  grand  nombre  de  gravures  au  trait  pour 
l'ouvrage  de  M.  le  comte  de  Giarac,  intitulé  :  Musée  de  sculp- 
ture antique  et  moderne ,  etc.  Cette  même  année,  il  a  exposé 
Un  écusson  sur  la  façade  du  bâtiment  de  Ruprecht,  au  château 
de  Heidelbërg.  Cet  artiste  a  obtenu  une  méd.  en  1824. 

THENOT (Jean-Pierre),  peintre  et  dessinateur-lithogra- 
phe ^  r.  Navarin  ,  3 ,  né  à  Paris  en  avril  i8o3 ,  él.  de  Thibault 
et  de  l'Ecote  des  beaux-arts  de  Paris.  H  y  remporta  le  pre- 
mier prix  de  perspective  en  1824 ,  et  fut  élu ,  àeva.  ans  après, 
premier  candidat  pour  succéder  à  M.  Thibault ,  professeor 
de  perspective.  Ses  peintures  sont ,  pou^la  plupart,  des  pay- 
sages à  l'aquarelle  et  à  la  seppia.  On  a  vu  de  lui  aux  exposi^ 
tiofis  delà  S.  d.  A.  d.  A.  :  Intérieur  de  basse-cour ,  aquarelle, 
1824  ;  Le  pont  de  la  chèvre,  dessin  à  la  seppia ,  1829;  Chasse 
au  sanglier,  dessina  la  seppia,  27  po.  sur  34 (S.  d.  A.  d.  A.), 
]83o.  Il  a  exposé  au  salon  ,  en  1827  ,  Deux  vues,  dessinées  à 
la  seppia ,  et  prises ,  l'une  en  Auvergne ,  et  l'autre  en  Beani. 
En  i83i  ,  Vue  prise  à  Clignancourt ,  dessin  à  Taqueurelle; 
Ours ,  lion9 ,  panthère  ,  tigre ,  id.  ;  Quelques  planches  Utho- 
graphiées  de  son  ouvrage  Sur  la  Perspective.'  Parmi  ses  aie 
très  ouvrages ,  on  peut  citer  :  Un  intérieur  de  cave  1  et  Un  in- 
térieur de  cloître ,  aquarelles  ;  Le  retour  des  champs,  20  po., 
à  l'huile.  On  lui  doit  encore  beaucoup  d'autres  dessins 'fai-^ 
sant  partie  de  l'album  de  la  duchesse  de  Berry  et  de  celui 
qui  fut  vendu,  au  profit  des  Grecs,  à  Mme.  la  duchesse 
d'Orléans.  Outre  plusieurs  lithographies ,  «ntre  autres  Un 
recueil  d'animaux  et  quelques  sujets  dans  l'ouvrage  inti- 
tulé :  La  Chine  y  M.  Thénot  a  pubhé  :  Essai'  de  perspective 
pratique ,  in-8*  ,«1826  ;  Cours  de  perspective  pratique  ,  in-4* , 
1829 ,  etc.  Cet  artiste  fait  chaque  année ,  pendant  la  belle  sai- 
son, un  cours  de  perspective  et  pratique  d'après  natui*e,  ce 


THI 


cours  ayant  lieu  à  la  campagne.  Il  donne  en  ontfe  des  leçons 
de  perspective  et  de  dessin  à  la  seppia ,  à  l'aquarelle,  etc. 

THÉVENIN  (Charles)  ,  peintre  d'histoire  et  de  por- 
traits ,  Paris ,  r.  Neuve-des-Petits-Champs  ^  12 ,  él.  de  Vin- 
cent. Cet  altiste  a  exp»  au  M;  R. ,  en  1800 ,  Prise  de  Gaëte 
))ar  le  général  Rey.  En  16049  Le  général  Duchesne  marche 
sur  un  corps  d'Autrichiens  ;  Une  baigneuse.  En  1806,  Passage 
de  l'armée  française  sur  le  mcHit  Saint-Bernard  (Gouv.).  {2n 
1810,  Bataille  d'Iéna;  ce  tableau  a  été  conmiandé  par  le 
prince  de  Néufchâtel;  Attaque  et  reprise  de  Ratisbonne  ; 
Vue  de  quatre  établissemeus  de  filatiu'e  de  coton  de  M.  Ri- 
chai'd,  à  Trainel.  Eu  1812,  Portraits  de  MM.  Monsigny  et 
Caillot ,  pour  le  foyer  du  théâtre  FeydeKu.  En  1824  9  Sou- 
mission de  Barcelonne  obtenue  par  le  maréchal  Moncey  (P.). 
Eu  182^  ,  Audience  donnée  par  Henri  lY  aux  professeurs  4u 
collège  royal ,  après  la  reddition  de  Paris,  eu  i5g^  (M.  I.)  ; 
Le  martyre  de  St.  Etienne  (M.  L).  M.  Thévenin  est  membre 
de  l'Académie  royale  des  beaux-arts ,  conservateur-admini- 
strateur de  la  bibliothèque  royale  pour  les  estampes,  et  mem-^ 
bi*e  de  la  Légion-d'Honneur. 

THÉVENIN  (Claude-Noël),  peintre  de  genre  et  de  por- 
traits, r.  Chariot,  4S9  ne  à  Créniieu  (Isère)  en  1801,  él.  de 
M.  Abel  de  Pujol  et  de  M.  Maricot  pour  la  miniature.  Outre 
quelques  portraits  à  l'huile^  il  a  exp.  au  M.  R.  en  11^27,  Le 
joueur  de  vielle.  En  i83i.  Etude  de  vieillard  lisant  la  bible; 
Portrait  d'un  artiste  et  celui  de  l^auteur.  Il  est  collaborateur 
à  la  galerie  hthographique  des  portraits  des  rois  de  France,  à 
laquelle  Madame  a  daigné  souscrire.  M.  Thévenin*  a  obtenu 
une  médaille  à  l'exposition  de  Cambray  en  1828.  Il  donne 
des  leçons  particulières,  et  tient  chez  lui  un  atelier  d'élèves 
pour  le  dessin  et  la  peinture. 

THIBAUT  (Jean-Thomas),architecte,né  à  Montiereàder, 
en  novembre  1767  (Hte.-Marne),  et  mort  à  Paris  en  juin  1826, 
eut  pour  maîtres  MM.  Boullé  et  Paris.  Il  remporta  le  grand 
prix  d'architecture,  et  se  rendit  à  Rome  comme  pensionnaire 
du  roi.  A  son  retour  il  fut  nommé  architecte  des  palais  de 


THI 


Nenilly,  de  Malmaison,  de  rËljsée  et  auttes,  dont  il  dirigea 
le&  trayaox.  Il  fat  ensuite  appelé  eu  Hollande  pour  exécuter 
la  restauration  du  Palais  de  la  Haye  et  de  l'Hôtel  de  ville 
d'Amsterdam.  Revenu  dans  sa  patrie ,  cet  artbte  fut  ék 
membre  de  TAcadémie  des  beaux«*art8,  du  conseil  des  bâ- 
timens  civils^  professeur  de  perspective  à  l'école  d'architec- 
ture ,  etc.  A  la  réputation  qu'il  s'était  acquise  comme  archi- 
tecte .et  professeur  de  perspective,  Thibaut  joignait  celle 
de  peintre  de  paysages,  et  quoique  simple  amateur  en  ce 
genre ,  il  produisit  plusieurs  taUjeaux.  U  a  laiaaé  aussi  pla^ 
sieurs  ouvrages  sm*  la  perspective  * 

THIBOUST  (Jean-Pierre),  peintre  en  miniature  et  suc 
porcelaine,  r.  du  Dauphin,  6,  né  à  Paris  en  1763  et  él^  d6 
M.  Durameau.  Ses  portraits  en  miniature  et  stir  porcelaine 
ont  figuré  à  toutes  les  expositions  du  salon  depuis  1797  jud^ 
qu'en  181J9. 

THIËBERT  (Jiistinien),  architecte,  Sav<srne  (Bas^Rhin), 
Dé  à'VlUacourt  (Meurthe),en  i8o4,  él.  de  M.  A.  Lecleix,ftft 
nommé  architecte  à  la  suite  d'un  concouts  otçivert  à  Stras* 
bourg  en  1827,  et  dans  lequel  il  obtint  U  preoûère  place.  11 
est  architecte  de  l'arrondissement  de  Saverne. 

THIENON,  peintre  de  paysages  à  l'aquareUe^  Paris,  r. 
St«-*AndréKiea-Arls,  i4*  Cet  arliste  a  exp.  au  M«  R.  de  i8oi 
à  1822,  un  grand  nombre  de  paysages  dont  voici  les  princi- 
paux :  Vues  de  Clisson,  elles  font  partie  du  F'oyage  pittom^ 
que  dans  le  bocage  de  la  Fendée^  publié  par  L'auteur;  hûi 
tours  de  Rome  ;  La  fontaine  de  la  nymphe  Egérie  ;  Le  pont 
Salar^  sur  le  Tibre  ;  Gascatelles  de  Tivoli  ;  Fontaîue  du  jal^ 
dia  de  la  villa  d'Est;  Yue  de  la  gai.  d'Albane;  Lé  lac  de 
Peyrouse  ;  Le  château  de  Giaors  )  Les  Andelys,  ou  est  né 
Nicolas  Poussin  ;  Château  où  est  né  le  connétable  do  Glisson, 
etc.  Cet  artiste  a  obtenu  une  méd-  en  1817. 

THIERRIAT  (Augustin-Alessandre),  peintre  d'histoke 
eide  genre,  Lyon,  naquit  dans  cette  viUe  en  1789,  et.yéta4i< 
à  l'école  de  dessin,  sous  MM.  Réveil  et  Grognianl^  Ses  prin* 
cipaux  tableaux  exp.  au  M«  R.  soot  :  £n  1^17,  Int^ieur  da 


vieux  cloître  de  St.-Andrç-le-bas,  3  p.  (gai.  d*0.).  En  1819, 
Julienne  Duguesclin  défendant  contre  les  Anglais  le  château 
de  Pontorson,^  3p.  (S.d.  A.  d.  A.);  Un  soldat  français  fai- 
sant faire  l'exercice  à  son  fils.  En  182a,  Une  gerbe  de  fleurs, 
3  p.  (M.  le  comte  de  Forbin)  ;  Enterrement  d'un  Chartreux; 
3  p.  (S.  d.  A.  (h  A.);  Ecole  des  frères  de  la  doctrine  chré- 
tienne, 3  p.  (comte  d'Artois).  Ln  i824>  Interrogatoire  de 
Jacques  de  Molay  grand-maître  des  Templiers  (S.  d.  A.  d. 
A.)  ;  La  récréation;  Voltigeurs  battant  en  retraite  ;  Eglise 
d'Arnay  à  Lyon,  aquarelle,  2  p.  sur  3  (chez  M.  le  comte  de 
Forbin);  Une  fêle  religieuse,  3p.  (gai.  de  Madame).  En 
1827,  Ruines  du  réfectoire  des  Feuillans  à  Lyon,  etc.  On 
doit  au  même  artiste  un  grand  nombre  de  dessins. à  l'aqua- 
relle et  à  laseppia  qu'on  trouve  dans  les  album  et  les  cabinets 
de  nos  amateurs.  Il  a  publié  en  1825  un  Recueil  Uthographic 
de  fleurs,  fruits  et  ornemens  d'après  nature.  M.  Thierriata 
obtenu  à  l'exp.  de  Paris  deux  médailles  d'or  en  1817  et  1822, 
et  une  de  bronze  à  Lille  en  1825.  Il  est  membre  non  résident 
de  la  Société  d'agriculture,  sciences  et  arts  de  Lyon,  profes- 
seur de  dessin  depuis  1823,  à  l'école  des  beaux-arts  de  cette 
ville,  etc.  Enfin  il  dirige,  de  concert  avec  M.  Rey,  un  atelier 
particulier  pour  l'instruction  des  jeunes  gens  qui  se  desti- 
nent au  desssin  des  étoffes  de  soie,  indiennes,  broderies  et 
papiers  peints. 

THIERRY  (Jacques-Etienne),  architecte,  r.  du  Cime- 
tière-St.-André,  2,  né  à  Paris  en  1750,  eut  pour  maîtres  MM. 
Blondel  et  Radel.  Outre  les  plans  qu'il  présenta  à  différens 
coBcoiïrs  d'architecture,  et  ceux  qui  lui  furent  demandés  par 
le  gouvernement,  et  qui  ont  été  exposés,  tels  que  celui  qui 
fixait  l'edfcloi  du  terrain  compris  entre  la  rue  St.-Honorpet 
les  'kilenes ,  terrain  occupé  alors  par  des  couvens ,  il  a 
exp.  en  1806,  Un  projet  d'embellissement  de  Paris  du  côté 
de  l'Est;  Autre  d'un  monument  triomphal  élevé  à  la  gloire 
de  Napoléon.  En  1817,  Projet  d'embellissement  pour  la  fcm- 
taine  de  l'école  de  médecine  ;  Réunion  de  six  concours  pro- 
posés par  l'ancienne  Acad.  de  peinture  et  dont  Les  médailles 


THO 


ont  été  décernées  à  l'auteur  depuis  1-769  jusqu'en  1773; 
Projet  pour  l'arc  de  TEtoile.  On  doit  encore  à  M.  Thierry 
plusieurs  maisons  bâties  à  Paris  ou  dans  les  environs  et  les 
réparations  exe'cutées  à  Bagneux  dans  le  château  d'Arcy,etc. 
Cet  artiste  s'est  principalement  livre'  à  renseignement  public 
et  particulier.  Il  a  occupé  pendant  4^  ans  la  place  de  profes- 
seur à  l'école  gratuite  de  dessins  et  c'est  sous  ses  auspices 
que  beaucoup  d'artistes,  aujourd'hui  célèbres,  ont  commencé 
leurs  études. 

THIERRY  (E.-J.),  graveur  d'architecture  au  traiter,  du 
Cimetière- Saint-André ,  2  ,  né  à  Paris  en  1787,  ffls  du  pré- 
cédent, él.  de  son  père  et  de  MM.  Gaitte  et  Baltard.  Les 
ouvrages  auxquels  il  a  fourni  des  planches ,  sont  :  Recueil 
des  pria:  (V architecture  \  Forage  d'Espagne^  parM.  Delaborck; 
Vart  de  bâtir  ^  par  M.  Rondelet;  Les  canaux  S  t. "Denis  et 
St. 'Martin  ,  par  M.  l'ingénieur  Devilliers  ;  l'ouvrage  de 
M.  le  chevalier  Bruyère  ,  etc.  Il  a  exp.  au  M.  R/  en  i83i, 
Cours  pratique  de  dessin  linéaire ,  divisé  en  six  parties,  conte- 
nant 145  pi.  Il  tient  un  atelier  d'élèves,  et  les  exerce  au  des- 
sin et  à  la  gravure  du  Fignole  de  poche ,  édition  abrégée  de 
Yignole.  Il  démonti^e  aussi  le  dessin  linéaire . 

THIERRY  (Louis-Michel),  graveur  de  topographie, 
w  des  Mathurins  St. -Jacques,  i,  él:  de  M.  Blondeau,  a  rem- 
porté deux  prix  (i8i3  et  i8i4)  au  dépôt  de  la  guerre,  où  il 
est  encore  employé  aujourd'hui. 

THOMAS  (Antoine-Jean-Baptiste),  peintre  d'histoire, 
r.  Neuve  et  place  St.-Georges,  né  à  Paris  en  1 791 ,  remporta» 
au  concours  de  l'Institut,  en  181 3,  le  2®  gr.  prix  de  peinture, 
et  le  i®*"  en  18 16.  Après  son  retour  de  Rome,  il  a  exp.  au 
M.  R.,  en  181 9,  Jésus-Christ  chassant  les  vendeuiS  du  tem- 
ple, 10  p.  sur  12  (P.),  (église  St.-Roch).  En  1822,  Procpsion 
de  St.-Janvier,  à  Naples,  pendant  une  éruption  du  Vésute, 
4  p.  En  1824,  Achille  de  Harlay  ;  Chapelle  à  Stç.  Julie, 
aquarelle.  En  1827,  La  journée  des  Barricades;  Les  Seize  au 
parlement ,  ces  2  tab.  de  8  p.  sur  9  p.  6  po.  (2^  salle  du- 
Conseil  d'Etat).  En  i83i.  Un  religieux  méditant  sur  la  fosse 


THU 


qu'il  creuse  lui-même;  Ermite  cherchant  uii  abri  par  un 
temps  orageux  ;  St.  Louis  recevant,  à  Sens,  la  couronne  d'É- 
pines envoyée  de  Jérusalem,  esquisse  (P.>,  etc.,  etc.  On  doit 
au  même  artiste  plusieurs Tab.  de  genre,  dessins  à  l'aquarelle 
et  à  la  Seppia ,  ainsi  qu'un  grand  nombre  de  liihographies, 
entre  autres  un  recueil  intitulé  x  Un  an  h  Rome  et  dans  ses 
environs^  dont  plusieurs  dessins  ont  été  exposés  au  salon 
en  1824  et  1827.  M.  Thomas  peint  en  ce  moment  :  St.  Louis 
recevant  la  couronne  d'épines ,  tab.  de  8  p.  sur  10 ,  com- 
mandé par  le  préfet  de  la  Seine,  pour  l'église  St.-Louis  (Chans* 
sée  d'An  tin).  Son  tab,,  Les  vendeurs  chassés,  a  obtenu  une 
médaille  d'or  à  l'exposition  de  1822. 

THOMPSON  (Charles),  graveur  en  bois,  r.  Poupée,  7, 
né  à  Londres  en  1791,  él.  de  Robert  Branston.  Cet  artiste, 
fixé  en  France  depuis  près  de  i5  ans,  a  constamment  exp. 
au  M.  R^;  de  181 7  à  i83i,  un  grand  nombre  de  Vignettes 
gravées  en  relief  sur  bois  de  bout,  d'après  les  dessins  de 
Thurston ,  Desenne ,  Devéria ,  Monnier,  etc.  On  remarque, 
dans  la  volumineuse  collection  des  œuvres  de  cet  artiste, 
les  gravures  pour  les  Fables  de  La  Fontaine, .  M.  Thompson 
a  remporté  une  méd.  d'or  au  salon  de  1824.  Il  a  obtenu  aussi 
trois  méd.  d'argent  aux  expositions  des  produits  de  l'industrie 
en  1819,  182^  et  1827. 

THURIN  (Simon- Abraham) ,  peintre  de  marine,  r.  des 
Batailles,  5,  né  à  Fécamp  en  1797,  et  éL  de  M.  Storelli. 
Cet  artiste  a  passé  dix  ans  en  voyage  sur  mer,  et  a  appris 
ainsi ,  d'après  nature ,  les  secrets  du  genre  de  peinture 
qu'il  avait  adopté.  Il  a  exp.  au  M.  R.,  en  1827,  Une  vue 
prise  en  Hollande,  marine  (acquise  par  la  S.  d.  A.  d.  A.)» 
et  Plusieurs  marines ,  une ,  entre  autre ,  dans  la  galerie  de 
M.  le  vicomte  de  Sénnones.  Pendant  deux  séjours  qu'il- a 
faits  à  Rome,  M.  Thurin  a  étudié  avec  soin  les  monumens 
anciens  et  modernes  que  renferme  cette  ville,  et  s'occupe  en 
ce  moment  de  leur  description. 
>  THUROT  (Mme.  Blanche- Lucie,  née  Hoguer),  peintre 

de  genre  et  de  portraits ,  et  faisant  des  dessins  coloriés ,  à 


Paris,  r.  de  Rivoli-,  lo,  née  à  Versailles,  él.  de  M.  le  baron 
Regnault.  A  Texp.  du  M.  R.,  en  1810,  la  première  ou  aient 
figuré  de  ses  productions ,  on  voyait  d'elle  Une  jeune  fille, 
assise  sur  le  bord  d'un  ruisseau,  qui  réfléchit  sur  la  courte 
durée  de  ia  beauté ,  en  voyant  s'effeuiller  une  rose ,  dont  le 
courant  emporte  les  feuilles,  tab.  de  6  p.  sur  4*  ^n  1812, 
Sully  considérant  l'image  de  Henii  lY,  3  p.  sur  2,  qui  à  re- 
paru au  salon  de  iBi4  :  ce  tab.  a  été  lithographie  par  M.  Ja- 
cob. £n  1834^  ^6-  Grertrude,  en  deuil  de  son  père,  reçoit 
la  bénédiction  de  sa  mère  malade  :  ce  tableau  a  été  réexposé 
en  i83oau  Luxembourg.  En  i83i,  Jeanne  d'Arc.  A  ces  di- 
vers salons  elle  a  exp.  Plusieurs  portraits,  dont  quelques-uns 
en  pied.  Ses  productions  ont  été  également  admises  au 
Musée  de  Lille,  où  une  médaille  de  bronze  lui  a  été  dé- 
cernée,  et  à  la  galerie  Lebrun ,  pour  l'extinction  de  la  men- 
dicité. Mme.  Thurot  donne  des  leçons  particulières  de  dessin 
et  dé  peinture. 

TIERSONNIER  (A.),  peintre  d'histoire  et  de  genre,  à 
Nevers,  né  près  de  cette  ville  en  1797,  eut  pour  maître 
MM.  Gruérin  et  Lethière.  Il  a  exp.  au  M.  R.,  en  1827,  Un 
soldat  romain  prenant  possession  d'une  de»  habitations  que 
César  donna  à  ses  vétérans  après  la  bataille  de  Philippe,  6  p. 
sur  4  p-  6  po.  ;  Le  lavement  des  pieds  au  couvent  de  la  Tri- 
nité des  Pèlerins ,  à  Rome ,  3  p.  sur  ^  ;  Une  jeune  napoli- 
taine ,  !»  p.  6  po. ,  etc.  Ce  dernier  fait  partie  de  la  galerie  de 
M.  Bounsault 

TIOLIER  (Pierre-Joseph),  graveur  en  médailles,  né  à 
Londres  en  1763,  et  mort  e^  1819  à  Boorhonne-les-Bains, 
él.  de  M.  Duvivier.  Il  a  attad^é  son  nom  â  idusieurs  niéd. 
et  jetons.  Nommé,  en  i8o3,  graveur  général  des  monnaies 
e^de  la  chancellerie,  il  en  exerça  les  fonctions  pendant  ti^iie 
ans,  et  reçut,  trois  ans  avant  sa  mort,  la  croix  de  l'ordre  de 
St.-Michel. 

TIOLIER  (Pierre-Nicolas),  graveur  en  pierre  fines  et 
sculpteur,  fils  du  précédent,  à  Paris,  kôtel  des  Monnaies,  ^ 
nédanstrette  ville  en  1784,  él.  de  MM.  Jeu&oy,  pour  lagra- 


TOU 


vure,  et  de  Dejoux,  pour  la  sculpture.  Il  remporta,  en  i8o5, 
le  i"*^  ^rand  prix  de  gravure  en  pierres  fines  au  c<m€ours  de 
l'Acad.  impériale,  et  fut  à  Rome  de  1806  à  181 1 .  Depuis,  A 
a  éxp.  au  M.  R^,  en  1812^  18199  182a,  1824  et  1827,  des 
médailles  I  des^  pierres  gravées  en  creux  et  en  relief ,  de»  je*- 
ton&,  des  monni^ies,  et  divers  modèles,  et  en  outre  :  Bn 
18149  deux  empreintes  du  grand,  seeau  du  roi  et  deux 
empreintes  du  contre*scel  ;  Jeton  représentant  la  façade 
4e  k  Boui*se.  En  1822,  Un  jeune  pftti^e  jouant  de  la 
flûte,  denûrnature,  bas-relief  eiii  mfarbre  (M.  Hauddx>itrt, 
architecte).  En  18249  Un  amour  domptant  un  lion,  groupe 
en  marbre ,  qui  valut  à  Fauteur  une  médaille  d'or,  et  fut 
acheté  par  le  roi  (  se  trouve  actuellement  au  château 
de  Gompiègne  )  ;  RuÂte  en  marbre  de  feu  Duvivier,  ancien 
graveur  des  monnaies  ;  Ruste  de  £eu  Antoine,  architecte.  En 
1827. et  i83i ,  Empreinte  des  grands  sceaux  de  fVance. 
Comme  sculpteur,  il  a  exp.  à  ce  dernier  salon  :  La  vierge 
et  l'enfant  Jésus,  groupe  en  jenarbre,  M.  TtoUer  a  succédé  à 
son  père,  en  1816,  dans  k  place  -de  graveur  général  des 
iiïonnaies  et  jle  la  chancetterie.  Il  a  grave  les  grands  sceaux 
de  Fraïauce  de  Louis  XYIIIet  de  Charles  X.  Il  fut  nommé 
chev^ier  de  la  Légion•^d'Honneur  en  182 1,  et  officier  du 
ufême  ordre  en  1825. 

TIRRART  (Antoinie-Xavier<]ïlaude),  sculpteur-ornema- 
niste, r.  de  la  Paix ,  1 1«  né  à  Paris  en  1792 ,  ël.  de  feu  Se^ 
myse.  Cet  artiste  £«ut  chargé,  par  le  préfet,  d'exécuter  les 
Qrnemens  pour  la  réparation  du  Yal^e^râce.  C'est  à  lui 
qu'on  voit  aUssi  ceux  de  la  SiïUe  des  concerts,  rue  Taid>out. 
Il  s'occupe  surtout  de  la  fabrication  et  de  l'emploi  èti  cac- 
tan*fû^r«»  |K>ur  les  ornemens  et  statues.  Il  a  exp.^  en  1827, 
iliv<ei:f  objets  0iêré^  de  sa  fid^rMs^e.  M-  f  irrart  a  succédé  à 
MNL  Renoi$te  et  compagnie. 

70ULZA  (Mlle*  ÎQBéphhxe)i  peintre  en  mixuature,  r. 
Nâftre-Sc-Augttstin.)  3(5,  née  à  Marseille,  él.  de  M..Attbry. 
Un. grand  t)0iilbre  de  portraits,  peints  exk  miniature  par 
cette  artiste  )  ont 'paru  au  salon  en  1824,  1^27  et  i83i,  et 


TRA 


*  • 

leë  années  précédentes.  Elle  est,  comme  maîtresse  de  dessin 
et  de  peinture ,  attachée  à  différentes  institutions,  et  donne 
des  leçons  particulières. 

TOURCATY  (Jean-François),  peintre  et  graveur,  r.  de 
Sèvres,  21,  né  à  Paris  en  i<763,  et  él.  de  Bardin ,  agréé  à  TA- 
cadéinie  royale  de  peinture.  Il  a  exposé  à  Versailles,  où  il 
était  professeur,  plusieurs  tableaux  et  portraits,  et  quelques 
gravures,  d'après  les  dessins  de  son  béau-pèie ,  M.  Dardel 
(  Fqy.  ce  nom).  M.  Toureaty  s'adonne  en  ce  moment  à  la 
gravure  d'histoire  naturelle.  Il  est ,  à  ce  titre ,  un  des  colla- 
borateurs du  grand  ouvrage  sur  V Egypte^  de  la  Flftre  médi- 
cale ^  de  la  Faune  française ,  etc. ,  etc. 

TOUSSAINT  (Claude- Jacques),  architecte,  r.  des  Sts.- 
Pères,  18,  né  à  Paris  en  1 781 ,  él .  de  MM.  Gondouin  et  Chal- 
grin ,  fut ,  jeune  encore,  attaché  aux  constructions  publiques 
sous  le  Directoire,  et  depuis,  contrôleur  et  inspecteur  des 
bâtimens  de  la  couronne.  Il  a  exp.  en  18 149  au  M.  R.,  Un 
projet  de  cénotaphe  en  l'honneur  de  Louis  XYI  et  de  sa 
famille  ;  Huit  frontispices  pour  le  Nécrologe  français^  en  1824; 
Un  projet  de  l'église  de  St. -Henri ,  à  ériger  sur  l'emplace- 
ment de  l'ancien  Opéra.  Cet  artiste  a  aussi  publié  divers 
écrits  sur  l'architecture  :  i*  Traité  de  géométrie  et  d'archi- 
teMturCy  4  vol.  in-4*,  iio  pi.,  Paris,  1812  ;  a"  Projet  de  Vé^e 
de  St, "Henri y  in-4*>  planches,  présenté  au  roi  ;  3*  Mémento 
des  architectes  et  ingénieurs^  etc.,  5  vol.  in-8*,  i5o  pi.,  Paris, 
1825.  Il  a  en  outre  coopéré  à  la  rédaction  de  V Année  frao" 
çaisCy  ouvrage  publié  en  1825,  et  continué  en  1626,  M.  Tous- 
saint est  pensionnaire  du  roi,  et  membre  de  la  socie'té 
royale  académique  des  sciences  de  Paris. 

TRAYIES  (Charles^Joseph) ,  peintre  et  dessinajteur-li- 
thographe ,  r.  de  l'Est ,  5  «^^ ,  né  à  Winterlhur  (canton  de 
Zurich),  en  1804»  él.  de  M.  Heim  et  de  l'Académie  royale 
des  Beaux- Arts,  auteur  d'une  suite  de  lithographies  inti- 
tulées :  Galerie  des  épicuriens ,  I*es  Contrastes ,  TableaÊt  de 
Paris  y  etc.,  etc.  Il  peint  le  portrait  à  l'huile  et  à  l'aquarelk,  et 
donne  des  leçons  particnUères. 


TftEVERRET  (Mlle.  Victoïine),  peintre  sur  porce- 
laine, r.  des  Grands-Augustins,  20,  née  à  Quimper,  él.  de 
Mme.  Jaquotot.  Ses  principaux  ouvrages ,  peints  sur  porce- 
laine, et  exp.  au  M.  R.,  sont:  En  1822,  Portrait  de  l'abbé 
Guillon  ;  en  1 824 ,  La  Vierge  au  voile ,  d'après  Raphaël  ; 
an  1827,  portraits;  en  i83i,  porti^ait  de  Mme.  de  Mainte- 
non  ,  d'après  Mme.  Jaquotot,  etc.  Elle  a  aussi  exp.  en  1826, 
à  la  gai.  Lebrun ,  Le  sommeil  de  l'enfant  Jésus,  d'après  Ra- 
phaël, i4  po.  Il  existe  encore  de  cette  artiste  plusieurs  por- 
traits ,  d'après  nature;  entre  autres  ceux  de  la  ducli.  de 
Berry,  Du  duc  de  Bordeaux,  De  mademoiselle  de  Berrj,  etc. 
Elle  a  exécuté  aussi  plusieurs  peintures  pour  la  manufacture 
royale  de  Sèvres.  Sa  copie  de  la  Vierge  de  Raphaël  a  ob- 
tenu une  mëd.  d'or  au  salon  de  1824.  Mlle.  Tréverret  tient 
chez  elle  un  atelier  d'élèves  pour  le  dessin  et  la  peinture  sur 
porcelaine. 

TRÉZEL  (Pierre-Félix),  peintre  d'histoire  et  de  por- 
traits, r.  des  Maçons,  i,son  atelier  r.  M.-le-Prince,  20, né  à 
Paris,  en  1782,  et  él.  de  M.^  Lemire  le  jeune.  Il  a  exp.  au 
M.  R. ,  en  1806,  La  mort  de  Marc  Aurèle.  En  1808,  La 
mort  de  Zopire,  10  p.  sur  8.  En  181a,  Le  premier' né,  6p. 
6  p^  sur  5  ;  Phèdre  jugée  aux  Enfers,  4  P-  6  Po  s^**  ^  p. 
6 

Fuite  de  Gain  apn 
i8i4;  Poïtrait  du  général  Guilleminot.  En  181 7,  St.  Lau- 
rent, martyr,  11  p.  sur  14.  En  1819,  Les  adieux  d'Hector 
à  Andromaque  (M.  d.  R.)  ;  Les  femmes  de  Weinsberg(Li^x.). 
En  1822,  Fin  tragique.de  la  mère  et  de  la  sœur  de  Gustave 
Wasa,  i3  p.  sur  10.  En  1824,  Les  âmes  du  Purgatoire,  s'é^^ 
levant  vers  le  Ciel  (M.  I,)>  i3  p.  sur  lo,  pour  la  cathédrale 
de  Toulouse;  St.  Jean  écrivant  l'Apocalypse,  ibp.6po.  sur 
S  (P.),  pour  l'église  St.-Jean-St.rFrançois  ;  Circé  sur  le  rocher 
(M.  d.  R.),  (château  de  Versailles).  En  1827,  La  déposition 
de  Christierne  II ,  roi  de  Danemarck ,  réexp.  en  i83o  au 
Luxembourg;  Thétis  plonge  son  fils  Achille  dans  le  Styx. 
Il  a  aussi  exp.,  en  1826,  à  la  gai.  Lebrun,  une  scène  d'Eur 


M.  sur  5;  Phèdre  jugée  aux  Enfers,  4  P-  6  Po  s^**  ^  p. 
pi:  (M.  I.),  réexp.  en  ï8i4  (  Muséç  d'Angers).  En  1812, 
uite    de  Gain   après  son  crinîe,  9  p.    sur  7,   réexp.    en 


TRO 


fer;  L'-ame  échappe  au  fçénie  du  mal,  et  s'envole  dan^* 
Péternlté  :  ce  tab.  fait  d'après  une  e'bauche  de  Prud'hon. 
Es  i83o,  au  Lux.,  ArrWée  d'Armide  au  camp  des  clirétiens. 
Plusieurs  portraits  de  cet  artiste  ont  ^te'  admis  aux  diverses 
exp.  du  M.  R<  M.  Trézel  a  obtenu  une  méd.  d'or  à  ceHe 
de  1 810.  Cet  artiste,  qui  se  livre  à  l'enseignement ,  et  donne 
des  leçons  particulières ,  fait  actuellement  pai'tie  de  l'expé- 
dition scientifique  en  Morée. 

TRIMOLET  (Anthelme),  peintEe  d'histoire,  de  genre  et 
de  portraits,  à  Lyon,  ne'  dans  cette  ville  en  1798.  Ses  prin- 
cipaux outrages  sont  :  Intérieur  d'un  atelier  de  mécanicien 
où  se  trouvent  MM.  Eynard  et  Brun  (écoledela  Martinière), 
exp.  au  M.  R.  en  i8ig  ;  La  famille  de  Costa  (gai.  du  marquis 
de  Costa)  ;  Les  députés  du  conseil  de  Basle  présentait  li 
tiare  à  Amédée  YIU,  premier  duc  de  Savoie,  retiré  au  monas- 
tère de  Ripaille,  4^  p.  (gai.  de  M.  le  prince  deCarignan),etc. 
Le  premier  de  ces  tableaux  a  obtenu  une  méd.  d'or  au  salon 
de  «18 19.  M.  Trimolet  est  depuis  près  de  i5  ans  professeur 
de  dessin  au  collège  royaji  de  Lyon,     r 

TRIQUETI  (Henri  de) , peintre  d'histoire ,  Paris,  r.  du 
Bouloy^  19,  né  dans  le  département  du  Loiret.  Cet  artiste  a 
exp.  au  M.  R.  en  i83i.  Le  jugement  de  Galilée  par  l'inqui- 
sition de  Rome  ;  Assassinat  du  duc  d'Orléans,  frère  de  Aar- 
les  yi  ;  Une  femme  et  son  enfant  faisant  l'aumône  à  la  porte 
d'une  église  -y  Un  homme  lisant.  A  ce  même  salon  M.  de  Tri- 
queti  a  exp.  un  ouvrage  en  fonte  représentant  la  mort  de 
Chwles-le-Téméraire. 

TROIYAUX,  peintre  en  miniature,  Paris,  r.  Ste.-Anne, 
25.  Cet  artutea  exp.  auIV(.  R.  en  1827  et  i83i,  Plusieurs 
portraits  en  miniature  et  à  l'aquarelle. 

TIU)N€OSSI  (Joseph-François  dit  Paris)  ,  peintre  sur 
poreelaine,  r. de Çrusscdi,  17,  néàNaples  en févrieri784, él. 
d'abord  de  l'Académie  royale,  il  passa  de  l'atelier  de  M.  Gosse 
dans  celui  de  M.  Berlin,  où  il  apprit  le  paysage,  et  suivit  eo 
dernier  lieu  les  leçons  de  M.  Mortelèque  pour  la  peinture 
sûr  |K>rceladne.  Il  a  peint  à  l'huile  plnsieui*s  paysages»  qui  ont 


TUR 


éié  admis  aux  exposi lions  de  Paris  et  de  Câmbray  en  1827 
et  r828.  Un  de  ces  tab.  a  été  acquis  par  la  S.  d.  A.  d.  A.,  et 
a  valu  à  l'auteur  une  méd.  en  bronze.  Mais  il  est  plus 
connu  par  de  nombreuses  peintures  sur  porcelaine  >  parmi 
lesquelles  nous  citerons  :  Deux  vues  du  château  de  Kos- 
ny,  10  pieds,  et  Deux  chasses  du  duc  de  Berry  (ducheste 
de  Berry);  Les  omemens  et  figures  de  deux  grands  vases 
achetés  par  le  feu  roi  Louis  XYIII  ;  Différentes  vues  pour 
le  duc  d'Orléans  ;  Les  figures  du  tab.  de  IK<^ne  d'après  le 
Poussin,  q9Û  ont  été  mises  avec  quelqueis  autres  ouvrages  du 
même  artiste  à  l'exposition  des  produits  de  la  manufaeture 
i-oyale  de  Sèvres  en  1 8^.  M.  Parirs  a  peint  dans  le  même 
genre  beaucoup  de  portraits.  On  lui  doit  aussi  quelques  li- 
thographies. Cet  artiste  tient  chez  lui  un  atelier  d'élèves. 

TRUCHOT,  peintre  de  paysages  et  d'intérieurs.  Il  a 
exp.  auM.  R.  En  18 19,  Ruines  d'un  château  des  quatre  fils 
Aymon  à  St.-André  de  Cubsac  (Dordogne);  Tue  des  environs 
de  Bordeaux;  Toute  gothique  ruinée  qui  servait  d'entrée  au 
château  de  Yillendroi  (S.  d.  A.  d.  A.);  Abeilard  relisant  une 
lettre  d^Héloïse;  Héloise  en  prières  sur  les  maithes  d'un  au- 
tel (ces  deux  tab.  à  MUe.  Bigottini).  £n  1822,  Convoi  d'Isa- 
beau  de  Bavière  ;  Intérieur  du  grand  escalier  du  palais  du 
duc  d'Orléans,  les  fig.  sont  de  Xavier  Leprince  (d.  d'0.);yue 
du  Mont-St.-Michel ,  au  péril  de  la  mer ,  en  Normandie 
{M.  d.  R.)  ;  Henri  comte  De  Bouchage  dans  l'intérieur  d'un 
clohre  ;  Intérieur  de  chapelle  (ces  deux  tab.  à  Mme.  la  mar- 
quise de  Lauriston)  ;  Intérieur  de  l'église  abandonnée  des 
Prés-St.-!-Gervais,  près  Paris  ;  Vue  de  l'église  de  Cantorbéry 
en  Angleterre  (M.  le  comte  d'Houdetot)  ;  Reste  d'un  monu- 
"ment  d'architecture  saxoue  (M.  du  Sommerard).  £n  1824, 
Vue  de  l'église  duMont-St.-Michel,  les  figures  sont  de  Xavier 
Leprince.  Cet  artiste  avait  obtenu  une  méd.  en  1822.  Il  est 
•mort  vers  1828. 

TURPIN  (Pîerre-Jean-François),  peintre  dliistoire  na- 
turelle, r,  de  la  Yieille-Estrapade,  3,  né  à  Vire  (Calvados) 
en  1:775,  n'eut  d''ftfitres  maîtres  que  lanattire  et  l'étude.  Oa 


{ 


TUR 


lui  doit  plus  de  6,000  dessins  à  l'aquarelle ^  sur  vélin,  dèssihs 
qui  tous  ont  été  gravés  par  MM.  Scellier,  Plée,  Bouquet , 
Goûtant,  Massardainé  et  autres,  et  font  partie  d'ouvrages  sur 
-  l'histoire  naturelle ,  entre  autres  nous  citerons  :  Le  voyage 
fie  MAL  de  Humboidt  et  Bonpland  ;  Le  grand  ouvrage  sur  tE- 
gypte  ;  Les  plantes  de  la  NouveUe^Calédonie  ;  L^es  icônes  de 
M .  DecandoUe  ;  La  flore  médicale;  L'iconographie  7>égétale\ 
L'atlas  du  dictionnaire  des  sciences  natureUes  ;  Le  traité  des  ar- 
bres fruitiers ,  etc. 

TURPIN  DE  CRISSÉ  (Lancelotr-Théodore ,  comte), 
peiutre  de  paysages  et  d'architecture,  r.  des  Tix>is-Frères , 
4)  né  à  Paris  en  17819  él.  de  son  père.  Voici  ses  principales 
productions  qui  ont  été  admises  au  M.  Ji.  :  En  1806,  Les 
adieux  de  René  à  sa  sœur,  ouvrage  qui  lui  valut  une  méà. 
d'or  ;  Vue  du  temple  de  Minerve  à  Athènes,  etc.  En  1808, 
Vue  prise  à  Civita  Gastellana,  ce  tab.  a  appartenu  à  l'impé- 
ratcice  Joséphine  ;  Vue  du  temple  d'Antonin  et  Faustine; 
Cour  et  portique  de  la  maison  de  Michel-Ange  ■ ,  etc.  En  1810, 
Horace  à  Tivoli  ;  Baphnis  et  Chloé,idemandant  à  un  chévrier 
ce  que  c'est  que  l'amour.  En  181 2,  Vue  de  l'île  de  Gaprée; 
Vue  prise  à  Florence  sur  le  vieux  pont  ;  Vue  de  Gaëte  prise 
de  MoU.  En  181 4)  Vue  d'une  partie  de  la  vallée  de  Lauter* 
brunneu  ;  Vue  prise  à  Terracine.  En  1 8 1 7 ,  Restes-d'uii  temple 
dorique,  près  de  la  mer  ;  Ruines  de  l'abbaye  de  Groyla&d 
dans  le  comté  de  Lincoln  (au  duc  de  Feltre)  ;  Cour  intérieure 
du  château  de  Wuflens,  près  du  lac  de  Genève.  En  18 19, 
Vue  prise  à  Rome  sous  l'arc  de  Janus  ;  Vue  d'une  partie  des 
cascatelles  de  Tivoli  ;  Vue  du  château  de  l'CËuf  à  Naples^ 
Temple  de  Caïus  et  Lucius  connu  sous  le  nom  de  Maison 
carfée  à  Nimes.  En  182a,  Le  chasseur  de  l'Apennin;  Vues 
de  IMapJes  ;  Deux  vues  de  Pompeï  ;  Offrande  à  une  divinité 
champêtre.  En  182.4,  ApoUon  chassé  du  ciel  enseigne  la  mu* 
sique  aux  bergers  (Lux.)  ;  Vue  du  temple  de  Junon  à  Agri* 
gente  ;  Vue  du  temple  de  la  Concorde,  id.  ^  ces  deux  tab.  • 
d'après  les  dessins  de  M.  le  comte  de  Forbin.  En  1827,  Sy- 
rinx  poursuivie  par  le  dieu  Paii  ;  Le  berger  et  la  mer;  Quai 


TUR 


delà  Mergellina  à  Naples  (M.  du  Sonimerard).  Il  a  aussi 
exp.  en  1B26;  à  la  gai.  Lebrun,  "Vue  prise  à  Lugano;  Autre 
dans  l'île  d'Ischia.  On  a  encore  de  M.  Turpin  de  Crissé  des 
Yues  de  Grèce  d'après  les  dessins  de  M.  le  comte  de  Ghoiseul, 
et  un  grand  nombre  de  vues  de  Naples  et  des  environs,  dont 
plusieurs  dessinées  à  la  seppia  ont  été  gravées  et  publiées 
sous  le  titre  de  Souvenirs,  etc.  La  plupart  de  ces  ouvrages  se 
trouvent  aujourd'hui  disséminés  dans  les  galeries  du  Lux. 
du  duc  d'Orléans ,  de  la  duch.  de  Berry,  dans  le  Musée  de 
la  ville  d'Angers  et  les  galeries  particulières  de  M.  le  comte  de 
Pourtalès,  etc.  Il  est  membre  libre  de  l'Institut,  inspecteur- 
général  du  département  des  Beaux-Arts  çt  chevalier  de  la 
Légion  •d'^Honneur . 


( 


VAFFLARD  (Pierre-Antoine-AugUstin),  peintre  d'hii- 
toire  ,  de  genre  et  de  portraits ,  r.  Groix-dea-Pietit»diamp), , 
35,  néàParisle  i^  décen>bre  177^, ël.  de  Kegnanlt.  Voici 
ses  tableaux  les  plus  importans  qui  ont  éié  exp.  au  M.  B.  : 
En  1800,  ArthémiseetMina,  sujet  historique.  En  1802,  La 
mort  de  Jocaste.  En  i8o4i  Mortd'C^ipe;¥ouDg  et  sa  fille; 
EginardetEmma.  En  1806,  Honneurs  rendus  à  Duguesclb, 
II  p.  (à  Rennes).  En  iSoti,  Clémence  de  Napoléon  envers 
Mme.  d'Hatzfeld;  Molière,  mourant,  assisté  par  des  sœurs 
de  la  Charité,  grave' par  Migneret.  En  1810  ,  La  colonne  de 
Bubach  ;  Le  chien  de  l'hospice  ;  ce  tableau  a  été  gravé.  En 
1812,  Un  voyageur  lisant  une  épitaphe;  Les  pauvres  petits 
ramoneurs;  L'infortunée.  En  i8i4i  Electre  yeillant  près  de 
son  frère  Oreste ,  1 3  p.  (Musée  de  Bijon)  ;  Le  berger  et  le  roi; 
La  mélancolie;  Les  uaalbeurs  de  la  guerre;  Azelie  et  Yolnis. 
En  1817, Ste.  Marguerite  chassée  par  son  père ,  i3p.(P.}, 
destiné  pour  l'élise  Ste. -Mu^uetite,  à  Paris  ;  fiidon  et  Snée 
se  réfugiant  dans  une  grotte  pendant  an  d'âge;  Le  chien  et 
l'avet^le;  ce  tableau  a  été  gravé.  En  1819,81.  Ambroisesa^ 
lant  nn  prêtre  arien  de  la  fureur  du  peuple  <P.)  ,'dans  l'église 
St.-Anibroise ,  àParis;  Pythagore  (M.  d.  R.);  Mort  de  St. 
Louis  (ducb.  douairière  d'O.),  maintenant  dans  la  chapelle 
funéraire  de  la  maison  d'Orléans  ,  à  Drecy  j  Henri  IV  à  Ho- 
tre-Dame,  le  jour  de  son  entrée^dans  Paris ,  10  p.  (M.  L)  ; 
pour  la  ville  de  Pau  ;  Adam  et  Eve  chasses  du  pai'adis  ;  Sa- 
pho  retirée  de  l'eau  par  un  étranger;  Fleurette  et  Henri; 
Chai'les  VIII  ;  Cassandre,  tête  d'étude,  et  Plusieurs  portrai^ 
En  1^23 ,  Ulysse  demandant  des  secours  à  Nauùcaa ,  fille  mi 
roiAlcinoits  (âM.  Laffitte);LesétrenneBpouri822;  Lamar- 

\  668  i 


VAI 


chande  d'aUmnettes  ;  Le  prince  Ponialowski  retiré  de  Veau 
aprèd'  la  bataille  de  Leipsick  ;  Le  coadjutear  de  Retz  donnant 
la  bénédiction  au  prince  dé  Condé,  etc.  En  i824)  Dernière 
bénédiction  de  M.  Bourlier,  évêque  d'Evreux,  16  p.  (P.)  ; 
La  cruche  cassée  ;  Marie  Stuart  communiant  (  Sazerac  et 
Dttval  ;  La  mort  du  proscrit  ;  La  mort  de  Mazet  ;  ces  deux 
derniers  à  M.  Grille  ;  Le  fleuve  Acheloùs  ;  La  bonne  vieillis , 
chanson  de  Béranger  ;  Lise,  vous  ne  filez  pas,  id.  ;  Une  dor- 
meuse ,  Une  muse ,  Jeune  Grec,  Egyptienne  (têtes d'étude); 
Hélène  et  Paris;  Erato  ;  Othello;  Les  marchandes  de  modes; 
Henri  lY  et  l'abesse  de  Montmartre  (MM.  Sazerac  et  Buval). 
En  1827  '  ^^  ^^1*^  d^  S^*  Louis  (M.  d.  R.)  ;  La  confiance  en 
Dieu.  En  i83i ,  Barricade  ds^ns  les  journées  de  juillet  i83o  ; 
L'adieu  (S.  d.  A.  d.  A.)  ;  L'aveu  ;  La  liberté  perdue;  Molière 
Usant  sonTartafe  chez  le  cardinal  légat.  11  a  aussi  exposé  en 
1 826 ,  à  la  galerie  Lebrun ,  La  mprt  du  proscrit.  En  i83o,  au 
Lux.,  GaUic|>e;  Napoléon  à  Ste.-Hélène;  La  pare3seuse;  ces 
deux  tableaux  réexposés  au  salon  de  i83i .  Une  partie  de  c^ 
ouvrages  ont  été  commandés  ou  acquis  par  le  Gouv. ,  qui  en 
a  réglé  la  destination.  On  doit  au  même  artiste  s  Œdipe  bé*- 
nissant  ses  filles  9  19  p>  ;  Visite  de  Charles  X  à  rHôtei-Diéu  ; 
Le  pauvre  soldat ,  etc. ,  etc.  Une  méd.  d'or  a  été  décernée  à 
M.  YaflOiavd  en  i8a4  «  ^t  il  a  été  chargé  en  partie  de  la  res- . 
tanration  des  peintures  qoî  décorât  les  galeries  du  château 
de  Versailles,  et  celle  de  Diane  au  château  des  Tuileries.  H 
s'occupe  de  la  décoration  des  palais  etëghses,  peintures  à  fres- 
que, en  détrempe  ou  à  l'huile.  Il  donne  des  leçons  particu- 
lières; il  tient  en  outre  un  atelier  d'élèves  pour  les  jeunes 
gens  et  un  autre  pour  les  dames ,  r.  de  l'Arbre-Séc,  44  ^'^* 

VAILLANT  (Plerre-Marie-Gabriel),  violoniste^j*.  Mont- 
martre-, 178,  né  à  Paris  en  juin  1778.  A  composé  des  mé- 
thodes pour  violon,  violoncelle ,  flûte,  clarinette ,  cor,  trom- 
bonne,  guitare,  flageolet,  publiées  en  1827  et  1828.  Ou  a 
encore  de  lui  des  Trios ,  Duos,  Airs  variés  pour  divers  instru- 
mens;  des  Canons,  Romances,  etc.  Plusieurs  ouvrages  de  cet 
artiste  n'ont  pas  encorç  été  mis  au  jour.  Parmi  ceux-ci,  nous 


VAL 


citerons  un  Traité  de  composition  et  un  Solfège,  M.  Taillant 
fait  partie  de  la  musique  du  roi  et  de  l'orchestre  de  l'Acadé- 
mie royale  de  musique.  Il  est  professeur  de  composition. 
VAILLY.  Foy,  WAILLY. 

YALDAUON  (De) ,  peintre  d'histoire  et  de  portraits , 
Paris ,  r.  des  Moineaux ,  i8 ,  né  à  Bôle  (Jura)  en  1 772.  Yoici 
les  principaux  ouvrages  que  cet  artiste  a  exp.  au  M.  R.  :  En 
i8ig ,  Portrait  de  l'auteur,  peint  à  l'huile  d'olive,  sur  toile 
imprimée  à  la  cire.  En  1822,  La  tentation  de  St.  AntcHne, 
eflFet  de  nuit  ;  ce  tableau  a  été  lithographie  par  lui.  En  187.41 
Un  portrait.  En  1827 ,  Un  tableau  de  nature  morte,  repré- 
sentant un  Christ  et  une  tête  de  mort,  3  p.^  sur  2  p.  4  po-  ^^ 
connaît  encore  de  cet  artiste  :  Sabinus  et  Eponine  ,12p.  sar 
9  ;/Une  Ste.  Geneviève  ,  7  p.  sur  5. 

VALENCIENNES  (Pierre-Henri) ,  peintre  de  paysages, 
né  à  Toulouse  en  1760,  et  mort  à  Paris  en  1819 ,  fut  él.  de 
Iloyen.  Ses  principaux  tableaux  sont  :  Cicéron  découvrant  en 
Sicile  le  tombeau  d'Archimède  (gai.  du  Louvre)  ;  Œdipe  sur 
lemont  Gythércm  ;  Œdipe  au  templedes  E^ménides  ;  Philoc- 
t&e  dans  Vile  de  Lemnos ,  etc. ,  etc.  Il  a  exp.  au  M.  R. ,  en 
1800,  180 1 ,  1802 ,  1806,  1810,  Un  grand  nombre  de|»aysa-t 
ges.  Il  a  aussi  exp.  en  i8o4.  L'ancienne  ville  de  Trézène  et 
ses  environs  ;  Une  partie  de  la  vallée  de  Tempe ,  et  la  danse 
de  Thésée;  Un  coup  de  vent  ;  L'ancien  jeu  de  l'outré ,  etc. 
En  1814»  Éruption  du  Vésuve  sous  le  règne  de  Titus.  En  181 9, 
jMithridate ,  paysage.  On  lui  doit  aussi  un  Traité  de  perspety 
tive  et  de  paysage,  in-4*,  1808.  Plusieurs  de  ses  ouvrages  ont 
été  gravés.Valencî'ennes,  élu  membre  de  l'ancienne  Académie 
de  peinture  vers  1780 ,  fut,  plus  tard ,  membre  de  l'Acadé- 
mie de  Toulouse,  chevaUerde  la  Légion-d'Honneur,  etc.  Il 
avait  obtenu  en  Tan  XIII  une  grande  médaille. 

YALLIN,  peintre  d'histoire,  de  paysages  et  de  portraits, 
Paris,  r.  des  G^rands-, Augustins ,  17.  Cet  artiste  a  constam- 
ment, exp.  au  M.  R. ,  de  1804  ^  '^^7  9  ^^  grand  nombre  de 
tableauxdont  voici  les  principaux.  En  i8o4,  Vénus  traver- 
sant les  mers  pour  se  rendre  auprès  d'Adonis  ;  Marche  de 


VAL 


Silène  et  des  bacchantes.  En  1 808 ,  Portrait  du  docteur  For- 
lenze.  £n  18.10,  Thésée  et  Hip|M>lyte;  Diane  et  ses  nymphes 
au  bain  surprises  par  Actéon.  En  1812  ,  Des  voyageurs  lisant 
une  inscription  dans  le  défilé  des  Themiopyles.  En  181 7,  Les 
descendans  de  Michaud  ;  Michaud  arrêtant  Henri  lY  dans  la 
ibrêt  ;  Le  toiiibeau  du  roi  Dagobert  ;  Le  tombeau  d'Amadore 
de  la  Porte,  grand-prieur  de  France;  Jeunes  pâtres  se  dispu-  ' 
tant  le  prix  du  chant  ;  Un  vieillard  méditant.  En  1819,  Jeune 
fiimme  de  Sparte  s'amusant  à  des  jeux  gymnastiques  ;  Télé- 
maque  instruisant  les  bergers.  En  1822,  Baptême  de  Jésus-» 
Christ  dans  le  désert  ;  Platon  au  milieu  de  ses  disciples  ,  Ho- 
mère chantant  ses  poésies  ;  Femme  renversée  de  son  cheval 
par  la  foudre  (M.  Didot)  ;  Apollon  gardant  le^  troupeaux 
d'Admète,  etc.  En  18249  ^^  marchand  de  plâtre  moulé;  Po- 
lichinelle vampire  ;  Jeune  femme  déplorant  la  perte  du  gar- 
dien de  son  troupeau  ;  Henri  IVaniusant  ses  enfans.  En  1827, 
Tentation  de  St.  Antoine  ;  L'Amour  conduisant  deux  amans 
au  temple  de  l'Hymen  ;  Triomphe  d'Amphytiite.  Cet  artiste 
a  aussi  exp.  en  1826 ,  à  la  gai.  Lebrun,  Plusieurs  tableaux. 
VALLOT  (Philippe-Joseph) ,  graveur,  r.  St.-Jacques , 
59 ,  né  à  Tienne  (Autriche) ,  de  parens  français ,  en  1796 ,  él. 
de  Ortemann.  Les  principaux  ouvrages  de  cet  artiste  sont  : 
Un  portrait  de  Mlle.  Mai*s,  d's^rès  M.  A.  Devéria ,  1822  ;  et 
les  Yignettes,  diaprés  MM.  Descnne,  A.  Devéria  et  Steuben, 
pour  les  Œuvres  de  Voltaire ,  Rousseau,  Rabelais,  Legouvé, 
U Histoire  dis  Napoléon  ,  La  Bible ,  édit.  Lefebre ,  Don  Qui- 
chotte ,  etc.  ;  Le  portrait  de  la  duchesse  de  Berry ,  d'après 
M.  J.  Pottier  ;  La  bataille  d'Eylau,  d'après  M.  le  baron  (xros, 
planche  de  21  po.  sur  29,  1826;  enfin  un  grand  nombre  de 
Vignettes  et  portraits  qui  font  partie  de  divers  ouvrages. 
C'est  à  cet  artiste  qu'on  doit  les  eaux -fortes  de  la  servante 
de  Molière ,  du  Chien  du  régiment ,  et  du  Cheval  du  trom- 
pette ,  d'après  les  trois  tableaux  de  M.  H.  Vernet.  M.  Vallot 
tient  chez  lui  un  atelier  d'élèves. 

VALLOU  DE   VILLENEUVE   (Julien  ) ,  peintre  de 
genre  et  dessinateur  lithographe ,  quai  d'Orsay,  3,  né  dans  le 


i 


VAL 


département  de  Seine-et-Oise  en  1795;  él.  de  MM.  Garae- 
ray  et  MiUet.  On  a  de  lui  plusieurs  tableaux  de  genre  et  un 
assez  grand  nombre  de  compositions  lithogra^Aiiées,  entre 
autres,  Les  captifs  circassiens ,  etc.  Quelques-uns  de  ses  ou- 
vrages opt  figuré  aux  exp.  du  M.  R. ,  en  1824 ,  1827  et  i83i. 
Nous  citeroQs  :  En  1837  >  ^^  vente  du  marin.  En  i83i,  XJce 
jeune  fille  s'apprétant  à  passer tm  ruisseau.;  Un  nègre  et  une 
jeune  fille  muUtre  &ur  le  bord  de  la  Iner  ;  Lé  départ;  Le 
puits  ;  Le  ruisseau  ;  Les  deux  amies  ;  ces  quatre  ouvrages  sont 
lithographies  9  et  en  i83o,  au  Lux.^  Jeune  fille  racommo- 
dant  son  corset. 

VALOIS  (Achille* Josephf-Etienne)yStatuaR-e,  r.  de  l'Ab- 
baye St*-Germain,  II ,  né  à  Paris,  eut  pour  maîtres  David, 
peintre  et  Ghaudet,  statuaire.  Il  obtint  le  second  grand  prix 
au  concours  de  1808,  où  il  présenta-un  bas-relief  de  Dédale 
et  Icare  et  une  tête  colossale  de  Minos.  Ses  autres  ouvrages 
sont  :  La  fontaine  de  la  me  Gensier ,  et  celle  qui  est  placée 
au  com  des  rues  de  Vaugtrard  et  du  Regfird ,  à  Paris;  Une 
statue  de  Ste.  Geneviève  (église  St.*Ëtienne-da->M(»t  à 
Paris)  ;  ,Le  cénotaphe  élevé  aux  ducs  de  Berry  et  d'Ënghien 
dans  relise  de  Veroeuil;  Daphnis  et  Ghloé  (la  leçon  de 
flûle),  grand.  nat.}Mariu8  sur  lesminesdeOarthage;  L'Ami- 
tié, figure  placée  sur  le  tombeau  d'un  jeune  homme  ;  Une 
descsnto  de  croix,  groupe  en  terre  cuite,  à  Beaumënil  éhez 
M.  le  marquis  de  Montmorency;  Une  figure  de  Psyché 
(S.  d.  A.  d.  A.);  enfin  un  grand  nombre  de  bustes  en  inar- 
brb  tek  que  celui  de  liouis  XVIH,  plusieurs  fois  exécuté  et 
gravé  en  petit  par  M.  Audpin  et  en  grand  par  M.  Monsaldy; 
Un  autre  buste  de  Louis  XVIII  placé  dans  le  tribunal  de 
commerce, >palais  de  la  Bourse;  Getfû  de  Gharles  X  (donné 
par  le  roi  à  la  ville  de  LunéviUe)  ;  Celui  du  duc  Matdiieu  de 
Montmorency,  On  doit  encore  à  cet  artiste  quelques  dessins 
de  la  Collection  du  Musée  publiée  par  Laurent  et  Robillard. 
Il  a  exp.  au  M.  R.  les  ouvrages  sui vans  :  En  18149  Buste  en., 
marbre  de  Louis  XVIII,  commandé  par  la  chambre  des  dé-  ' 
pûtes.  En  1817,  Buste  de  la  dueh.  d'Angouléme  (Gouv.), 


VAN 

■trfnitiiia 

donné  parle  roi  à  la  ville  de  Bordeaux  ;  buste  en  marbre  de 
feu  Chaudet  (M.  I.)  ;  La  Médecine,  groupe,  ce  bas-relief  est 
destine'  pour  la  fontaine  de  la  Bastille.  En  iBig,  Paris  ;  Buste 
en  marbre  de  Bernardin  de  St.-Pierre  (M.  I.).  En  1822, 
Louis  XVI,  modèle  d'une  statue  colossale  en  marbre  (M.  L; 
pour  la  ville  de  Montpellier  ;  Buste  du  marquis  de  Fontanes 
(M.  d.'R.)  ;  Celui  de  Gre'try  pour  1* Académie  royale  de  mu- 
sique; Léda,  bas-relief  en  pierre  pour  une  des  fontaines  de 
Paris  ;  Psyché,  tête  en  marbre.  M.  Valois  à  remporté  une 
médaille  d'or  au  salon  de  18 17.  Il  a  été  nommé  statuaire  de 
Mme.  la  duchesse  d'Angoulême  en  1 816,  chevalier  de  laLé- 
gion-d'Hon^eur,etc.  Daété  chargé  d'exécuter  une  statue  pour 
l'église  de  rAbbaye-St.-Germain  à  Paris,  et  un  monument  co- 
lossal en  marbre ,  qui  devait  être  élevé  sur  la  place  d'Angou- 
lême à  Toulouse  à  la  gloire  du  Dauphin  et  de  l'armée  française. 
VAN-CLÉEMPUTTE  (Pierre-Loùis),  architecte,  bou- 
levard d'Enfer,  8,  né  à  Paris  en  1758,  él.  de  Gabriel.  Il  fut 
admis  plusieurs  fois  à  concourir  pour  le  grand  prix.  Nommé 
arthitecte  du  gouVerhement ,  en  l'an  IV,'  il  dirigea  les  fêtes 
publiques  et  fut  adjoint  aux  travaux  des  prisons  ,  sous  la  di- 
rection de  M.  St.-Hubert.  Un  projet  de  cet  artiste  a  figuré  au 
"  concours  ouvert  pour  le  tombeau  de  Desaix.  M.  Van-Cléem- 
putte  a  formé  quelques  élèves.  Il  est  membre  de  l'école  des 
Beaux-Arts. 

VAN-CLÉEMPUTTE  (Lucien-Tirté),  architecte,  r. 
du  Bac,  passage  Ste. -Marie,  11,  né  à  Paris  le  i5  mai  1795, 
fils  du  précédent,'  él.  de  son  père  et  de  M.  Percier.  Il  rem- 
porta le  premier  gr.  prix  au  concours  de  l'Institut,  en  18 16. 
Il  partit  pour  Home  en  qualité  de*  pensionnaire  du  roi,  et  y 
composa  les  projets  de  restauration  des  temples  de  Vesta  à 
Aome  et  à  Tivoli ,  de  celui  d'Hercule  à  Rome ,  du  théàtte 
antique  de  Tormina  en  Sicile  ^  projets  qui  ont  été  exposés  à 
l'Ilistitut.  Enfin  les  projets  de  restauration  du  forum  Trajan, 
dei  temples  de  Vénus  et  de  la  Concorde ,  etc.  Ces  deux  der- 
niers ouvrages  font  partie  de  la  collection  de  M.  le  due  de* 

«ttlacas.  En  1820,  M.  Van-Cléemputte  accompagna  MM.de 

.  45 


VAN 


Forbin-et  Hackerblac  dans  le  voyage  en  Sicile  doai  iis  ont 
pujblié  la  relation.  De  retour  en  France,  dcp^s  1822,  cet  ar- 
chitecte a  exécuté  le  tombeau  du  duc  de  Plûsance,  au  cime- 
tière de^Elst,  et  plusieurs  projets,  un  entre  autres  couuxiandé 
par  le  préfet,  pour  embellissement  à  exécuter  dans  la  même 
enceinte,  sur  le  terrain  dit  Tripier,  etc.  Il  a  exposé  à  THôtel- 
dc-;ville  un  projet  de  chaire  à  prêcher  pour  l'église  St.-Ger- 
vais,  et,  sous  les  numéros  i5  et  16,  deux  projets  d'embellis- 
semens  pour  la  place  Louis  XYI,  réexp.  au  salon  de  i83i. 
Enfin  on  lui  doit  deux  autres  projets ,  celui  d'un  palais  pour 
l'exposition  des  pimluits  d'industrie,  et  celui  d'une  salle  de 
concert,  à  élever  sur  l'emplacement  de  Tivoli  à  Paris, 
M.  Yan-Gléemputte  est  architecte-vOyer  du  département  de 
la  Seine,  architedLe  de  la  cpur  des  Comptes ,  inspecteur  des 
triivaux  de  Ste .-Elisabeth,  «te. 

YANBAEL  (Jean-François),  peintre  de  fleurs  et  fruits, 
impasse  des  Feuillantines,  i^^né  k  Anvers  le  27  msd  1764* 
sa  forma  sans  maître  à  la  peinture,  Il  vint  à  Paris  en  l'jiS. 
et  depuis  plus  de  3o  ans  ses  ouvrages  ont  figuré  à  toutes  les 
expositions  du  salon.  La  galerie  du  Luxembourg  renferme 
trois  de  ses  tableaux  ;  Deux  autres  de  7  p.  sur  5  ccpimandés 
par  l'impératrice  Joséphine ,  représentant,  l'uii  Offrande  à 
Flore,  et  l'autre  Le  tombeau  de  Julie,  sont  aujourd'huià]^- 
nich  ;  un  troisième,  commandé  par  Marie^Louise,  se  trouve 
actuellement  à  Parihe .  Il  a  aussi  exp .  en  1 896,  à  lagal.  Ld)nin, 
quelques  tab.  Beaucoup  d'autres  productions  du  même  a^ 
tiste ,  et  que  nous  ne  pouvons  désigner  que  spus  le  nom  de 
Tablea\ix  de  fleurs  et  de  fruits ,  décorent  les  châteaux  de 
St.-Cloud  et  de  Trianon,  la  galerie  de  laduchcs&e  deBerrj, 
le  Musée  de  Lyon ,  etc.  M.  Y^^ndaël  a  obtenu  a^u  salon  de 
l'an  IX  un  prix  de  4»ooo  fr.  lia  obtenu  deux  gr.  méd.  d'oft 
l'une  en  1 8 1  o  et  l'autre  en  1 81 9.  Il  est  i^embre  d^  l'Acadéinic 
royale  d'Amsterdam,  de  celles  d'Anvers  et  de  .plusieurs 
ciétés  savantes,  Chevalier  de  la  Lqgionr^d'Honpeur,  etc. 
initié  aux  secrets  d^  ^^  î^^^  plusieurs,  dimçs  qui  onjtjSjà 
e3FP.9sé  au  saloiiji.. 


VAN 


VANDENBERGHË  (Charles-Augu8te),pemtred'hi8toire 
et  de  portraits ,  Paris ,  r.  de  TArbre-Sec,  46,  né  â  Beauvais 
(Oise)  en  1798,  él.  de  MM.  Girodet  et  Gros  et  du  baron 
Guérin,  à  Rome.  Il  a  exp.  au  M.  R.  :  En  1822,  Noé  mau- 
dissant son  fils.  En  1824  et  1827,  Plusieurs  pôrti^aits.  En 
i83i,  M.  Paravey,  vicaire  de  Saint-Germain-llAuxerrois, 
inhumant  les  victimes  de  juillet  i83o  ;  Chef  de  brigands  ita- 
liens ;  Femme  de  matelot,  costume  de  Soninb  ;  Une  Romaine 
se  faisant  lire  une  lettre  par  un  capucin,  etc. 

VANDER-BURCH  (André-Jacques-Édouard) ,  peintre 
de  paysages,  né  à  Montpellier  en  mai  1 761,  et  mort  à  Paris 
en  août  i8o3.  Il  aexp.  au  M.  R.  en  1800,  Une  étude  faite  à 
Ermenonville.  En  1801,  Vue  du  pont  de  Sorente,  aux  envi- 
rons de  Naples  ;  Vue  des  environs  de  l'Allier.  En  i8o4  (après 
sa  mort) ,  Vue  de  ^e^trée  de  la  forêt  de  Manno  ;  Tue  du  lac 
de  Némi  ;  Un  ouragan,  vue  d'Italie,  etc.  Plusieurs  de  ses  ou- 
vrages ont  reparu  aux'  exp .  de  1 8 1 2  et  1 8 1 4- 

VANDER-BURCH  (Jacques-Hippolyte),  peintie  de  pay- 
sages, r.  St.- Jacques,  161,  fils  et  él.  du  précédent,  eut  succes- 
sivement pour  maîtres  David ,  Guérin  et  Mullard.  Il  a  exp. 
plusieurs  paysages  au  Louvre  en  1824  et  1827,  et  au  Musée 
deCaild^ray  en  1826  et  1828.  Les  principaux  sont  :  Vue  de 
la  Gava  (gravée  par  Piringer)  ;  Plusieurs  vues  prises  à  Sèvres, 
à  Fontainebleau  ,  en  Normandie ,  dans  le  département  de 
VIsère,  etc.  ;  Une  vue  de  la  Normandie  (S.  d.  A.  d.  A.). 
M.  Yander-Burch  a  exécuté  pour  la  Collection  du  Musée  du 
'  Luxembourg,  les  dessins  qui  doivent  être  graves  d'après  le  ta- 
bleau de  M.  Menjaud  (l'Avare) ,  et  celui  de  M.  Rémond 
(Orphée  tué  par  les  Bacchantes).  On  lui  doit  aussi  plusieurs 
lithographies:  Des  vues  de  France  ;  L'étape  à  Orléans;  Dé- 
couverte du  tombeau  d'Archimède  ;  Vues  d'Italie,  d'Angle- 
terre ,  de  Grèce,  etc.  Il  aaussi  exp.  en  1827,  à  lagal.  Lebrun, 
Eudore  et  Gymodocée  ;  et  au  salon  de  i83i ,  Etude  d'après 
nature  à  Pont-en-Royan  ;  Vue  du  port  et  de  la  jetée  de  Hon- 
fleur  ;  Vue  des  fonds  de  Grenoble  ,  etc.  ;  Vue  du  pont  de 
pierre  à  Grenoble  ;  et  Vue  du  pont  d'Avignon,  lithographies. 


VAN 


Cet  artisle  lient  atelier  et  donne  des  leçons  particoUère^. 

VAN  LOO  (César),  peintre  de  paysages,  était  membre 
de  la  ci-devant  Académie.  Cet  artiste  a  exp.  au  M.  R.  un 
grand  nombre  de  paysages  qui  ont  figuré  à  toutes  les  exp« 
depuis  1800  jusqu'en  1817.  Voici  les  principaux  :  En  1800, 
Soleil  couchant,  composition  (prix  d'encouragement);  Ferme 
aux  environs  de  Turin  ;  Le  château  de  Montcalier,  aux  envi- 
rons de  Turin.  En  1801,  Ruines  d'une  église  godiique  (prix 
d'encouragement).  En  1802,  Un  incendie  (prix  d'encoura- 
gement) ;  Un  hiver  ;  Vue  du  pont  de  Tivoli  ;  Une  neige  au 
clair  de  lune,  eCe.  En  1806,  Des  baigneuses  dans  une  forêt; 
Une  première  neige  d'automne,  etc.  En  1808,  Matinée  de 
printemps,  etc.  En  1 81  o,Unebrasserie  aux  environs  de  Gand. 
En  1814,  Grotte  de  Neptune  à  Tivoli,  etc.  En  1817,  Vue 
d'un  feu  d'artifice  du  château  St.-Ange  à  Rome^  Van  Loo 
s'occupait  principalement  des  effets  de  neige,  presque  tous  ses 
tab.  en  représentent.  Il'avait  obtenu  une  méd.  enranXIII. 

VANSPAENDONCK  (Gérard),  peintre  de  fleurs,  ne  à 
Tilbourg  en  Hollande,  et  mort  à  Paris  dans  le  mois  d'avril 
1822.  Exposa  au  M.  R.  vers  1785,  des  tableaux  de  fleurs,  et 
peignit  dans  ce  genre  un  grand  nombre  de  vélins  et  d'albums, 
conservés  aujourd'hui  par  les  amateui-s.  Il  a  fait  aussi  beau- 
coup de  dessins  qui  ont  été  gravés.  On  ci  te  surtout  une  grande 
collection  publiée  en  format  in-folio.  Quoique  Hollandais 
par  sa  naissance,  Vanspaendonckpeut  être  compté  parmi  nos 
artistes,  car  avant  1 790,  il  était  déjà  membre  de  ^Académie 
de  peinture.  Il  fut  en  1795  élu  membre  de  l'Institut,  puis 
nommé  professeur  d'iconographie  au  Jardin  des  plantes, 
membre  de  la  Légiou-d'Honneur,  etc. 

VANSPAENDONCK  (Camille),  peintre  de  fleurs,  quai 
des  Augustins,  55,  né  en  1756  à  Tilbourg  en  Hollande, 
frère  et  él.  du  précédent,  qu'il  suivit  à  Paris.  Il  peut  comme 
lui  être  classé  parmi  les  artistes  français  ;  car  il  a  exposé  con- 
stamment au  M.  R.  depuis  1789^  époque  à  laquelle  il  fut 
agréé  à  l'Académie  royale  de  peinture.  Plus  tard  il  fut  nommé 
4nembre  titulaire  de  cette  Académie  et  de  plusieurs  autres. 


VAR 


Cet  artiste  a  été  en  outre  pendant  5  aos  attache  à  la  inanu-* 
facture  de  Sèvres.  Il  exécuta  en  1 990  deux  tableaux  de  fleurs 
commandés  par  le  comte  d'Artois  (Charles  X),  et  deux  autres 
en  1795,  pour  le  roi  de  Pologne.  Plusieurs  de  ses  ouvrages 
furent  acquis  par  l'empereur  en  1809;  Le  roi  Louis  XVIH  a 
acheté'  un  tableau  de  fleurs  et  fruits  qui  est  placé  dans  le 
dbsileau  de  St.-^Cloud.  Beaucoup  d'autres  du  même  auteur  se 
trouvent  dans  des  galeries  particulières  tant  en  France  qu'à 
Tëtranger,  en  Hollande,  en  Angleterre,  en  Russie,  en  Alle- 
magne, etc.  M.  Camille  Yanspaendonck  a  obtenu  plusieurs 
médailles  aux  diverses  expositions  des  S.  d.  A.  d.  A.  à  Lille, 
Douai,  Malines,  etc.  Un  prix  d'honneur  lui  a  été  décerné  à 
une  exposition  de  Cambray . 

VARENNE  (Charle»-Santoire  de),  peintre  de  paysages 
et  de  marines,  r.  de  Corneille,  5,  né  à  Paris  en  1768,  él.  de 
Joseph  Yeruet.  Parmi  les  ouvrages  qu'il  a  exp.  au  M.  R.  on 
remarqué  :  L'incendie  de  Moscou  (acheté  par  l'empereur  de 
Russie)  ;  L'entrée  de  l'empeveur  Alelcandre  à  Varsovie  (acheté 
par  le  gouvernement  polonais  ;  Grands  paysages  ;  Vues  d'I- 
talie. Il  a  en  outre  exp.  en  1808,  Vue  d'Italie,  on  y  voit  Bé- 
lisaire.  En  181 4 9  Vue  du, lac  Meller  et  d'une  partie  du 
palais  royal  de  Stockholm  ;  Clair  de  lune  par  un  gros  temps  ; 
Kirgis  et  Kalmouçks.  En  18249  Vue  du  cap  de  Bonne-Espé- 
rance; L'ermite  anachorète  ;  Plusieurs  paysages  à  la  gouache. 
Cet  artiste  est  premier  professeur  de  l'Académie  des  beaux- 
arts  de  Varsovie.  Plusieurs  de  ses  ouvrages  ont  été  acquis 
par  l'empereur  Alexandre,  qui  l'a  décoré  de  l'ordre  de  Saint- 
Stanislas  de  Pologne. 

VAREKNE  (Mlle.  Dorothée  de),  peintie dje  miniature, 
d'aquarelles  et  de  fleurs;  fille  du  précédent,»r.  Corneille,  5, 
née  vers  i8o4  ^  ^^vïs,  él.  de  M.  Redouté.  Plusieurs  de  ses 
ouvrages  ont  été  admis  au  M.  R.  à  l'exp.  de  1824?  et  ei^ 
1827  à  la  gai.  Lebrun,  elle  y  a  exp.  Orphée  et  Eurydice , 
aquarelle  d'après  M.  DroUing.  Cette  artiste  donne  des  leçons 
particulières  et  reçoit  des  élèves  chez  elle. 

VARIN  (Joseph),  graveur,  né  en  1740,  etmo^rt  en  1800, 


VAU 


comptait  parmi  ses  aïeux  le  célèbre  graveur  eu  médaities, 
Jean  Yarin.  Ses  principaux  ouvrages  sont  :  I^a  carte  des  états 
de  Bourgogne,  ouvrage  qui  lui  valut  une  médaille  ;  une  grande 
partie  des  planches  du  Traité  d* architecture  de  filondel,  in-8% 
du  Traité  des  fortifications  de  Montalembert ,  de  V  Instruction 
pour  la  marine  royale ^  par  Belin  et  Berthier,  du  Voyage  pit- 
toresque de  Naples  et  de  Sicile ,  par  Tabbé  de  Saint-Non  ;  enfin 
celles  du  Voyage  en  Grèce ^  par  Gboiseul-Gouffier,  du  Tableau 
de  V empire  Ottoman  y  du  Voyage  en  Syrie  ^  en  Phénicie  et  en 
Palestine ,  et  un  grand  nombre  de  vues ,  parmi  lesquelles 
nous  citerons  celles  d'Aix ,  de  Besançon  et  de  Neofcbâtel  ; 
de  quelques  édifices  du  bourg  de  Caux ,  de  la  place  de  Bor- 
deaux ,  du  théâtre  de  cette  ville ,  de  celui  de  Nantes ,  da 
palais  des  Etats  de  Dijon .  des  prisons  de  Caen,  du  palais  de 
Justice  à  Paris,  des  galeries  et  du  jardin  du  Palais-Royal,  etc. 
Il  avait  gravé  aussi ,  de  concert  avec  son  frère,  la  statue  pé- 
destre de  Louis  XY,  placée  à  Reims* 

YATINËLLE  (Ursin- Jules),  graveur  en  médailles,  r.  des 
Yieux-Augustins,  4o,  né  en  août  1798,  él.  de  M.  Gratteanx.  B 
àyait  déjà  fait  une  médsdlle  de  Grassendi  pour  la  galerie  mé- 
tallique des  grands  hommes  français,  lorsqu'il  remporta,  en 
18 19,  le  grand  prix  de  gravure  en  médailles  au  concours  de 
l'Institut,  le  sujet  était  La  mort  de  Milon  de  Grotone.  Depuis 
il  exécuta  à  Rome,  où  ils  furent  exposés  et  envoyés  successi- 
vement à  Paris  :  un  bas-relief  représentant  La  mort  de  NiobI 
et  une  méd.  sur  le  même  sujet;  Philippe  de  Gommines  (gai. 
des  grands  hommes)  ;  Le  combat  d'Hercule  et  Alcipe,  bas^ 
relief,  Endymion,  bas-relief;  Gornélieet  ses  fils ,  ba»-relief; 
Deux  médailles  des  colosses  de  Monte^^vallo,  etc.  Il  a  exp. 
au  salon  de  i83i ,  Un  cadre  de  modèles  et  médailles.  Ses 
autres  ouvrages  sont  deux  médailles  commandées  par  le 
gouvei'nement ,  l'une  de  22  ligues  représentant  L'église  St- 
Denis  au  Marais ,  l'autre,  aussi  de  22  lignes,  représentant  La 
consécration  du  monument  expiatoire ,  r.  d'Anjou. 

YAUCHELET  (Théophile) ,  peintre  d'histoire  et  por- 
traits, r.  Gharlot,  19,  él.  de  MM.  Abel  de  Pujol  et  Herseot. 


VAU 


« 

Ita  remporté' en  1827  le  second  grand  prix  de  peinture  dé- 
cerne' par  l'Académie  royale.  Le  premier  grand  pïîx  de  1828, 
décerné  en  1829,  et  cette  même  année  il  obtint  un  prix  de 
tête  d'expression.  Il  a  exp.  en  i83o,  au  Lux.,  Un  portrait  de 
femme.  Au  salon  de  i83i ,  La  première  naissance  ;  et  plusieurs 
portraits. 

VAITDECHAMP  (Joseph),  peintre  de  portraits ,  boule- 
vard des  Capucines,  17,  né  à  Rambervilliers  en  1790,  él.  de 
Girodet.  Ses  productions  ont  été  admises  aux  exp.  duM.  R: 
de  181 7  à  i83i.  Cet  artiste  a  exécuté  pour  le  gouvernement, 
une  copie  du  portrait  de  M.  de  Bonchamp,  d'après  Girodei , 
et  uiï  tableau  de  St.  Charles  Borromée,  pour  la  chapelle  de 
la  Manufacture  royale  de  Beauvais. 

VAUDOYER,  architecte,  Paris,  r.  Mazarine,  S.  M.  Vau- 
doyer  a  exp.  au  M.  R.  En  1810,  1812  et  1814  avec  M.  Bal- 
tard  des  plans ,  coupes  et  élévations  de  divers  projets  des 
grands  prix  d'architecture  jugés  par  l'Académie  des  Beaux- 
Arts,  dont  il  a  été  depuis  nommé  membre.  Il  est  aitrhitecte  du 
palais  de  l'Institut,  secrétaire -archiviste  de  l'école  spéciale 
des  Beaux-Arts,  et  chevalier  de  la  Légion-d'Honneur. 

VAUDOYER  (Léon),  architecte,  présentement  à  Rome, 
né  en  i863,  fils  du  précédent,  él.  de  son  père  et  de  M.  Lebas. 
Il  concourut  plusieurs  fois  pour  le  grand  prix  de  Rome,  ob-^ 
tint  une  mention  en  1822,  Un  second  prix  en  1824,  et  enfin 
69^826,  le  grand  prix  d'architecture.  Il  a  envoyé  de  Rome, 
en  i83o,  pour  sa  troisième  année,  l'ensemble  et  les  détails 
des  arcs  de  Trajan  à  Ancôneet  à  Bénévent,  de  la  porte  d'Au- 
guste à  Fano  et  de  la  porte  Majeure  à  Rome  avec  les  aque- 
ducs de  Claude  auxquels  elle  se  lie. 

VAUTHIER  (Jules-Antoine),  peintre  d'histoire,  Vieille- 
rue-du-^Témple,  44?  ïiéàParisen  1774»  él.  deRegnault,  rem- 
porta le  second  grand  prix  de  peinture  en  1801.  Ses  princi- 
paux ouvrages  sont  :  Le  lévite  d'Ephraïm  :  Abraham  ren- 
voyant Agar.  Il  a  exp.  en  1806,  Une  famille  en  voyage  sur- 
prise par  des  lions.  En  181 4,  Pierre  Corneille,  au  moment  de 
commencer  les  Horaces  ;  Henri  IV  chez  la  veuve  Leclerc.  Ea 


VAU 


1819,  Paysage  où  l'on  voit  des  blanchisseuses.  Eu  1822, 
Saint  Louis  faisant  enterrer  les  morts  après  la  destrucUon 
de  Sidon  (P.)<  un  lui  doit  en  outre  une  grande  partie  des 
dessins  que  renferme  le  3*  vol.  du  Musée  royal^  publié  par 
Bouillon  ;  les  figures  d'après  Tan  tique,  de  la  Collection  du 
Muséfi,  par  FiUiol,  1 1  vol.  ;  Les  monumcns  de  sculpture^  des- 
sinés au  trait  y  i  vol.  ;  Les  sculptures  des  monumens  ^  Athènes, 
UtliographieSy  i  vol,  in-folio  i  enfin  plusieurs  planches  des 
Monun\ens  inédits  y  publiés  par  M.  Raoul-Rochette.  M.  Vau- 
thier  est  chargé  de  reproduire  par  la  lithographie  quelques 
unes  des  peintures  de  Pompeï.  Cet  artiste  est  professeur  de 
dessin  et  de  peinture.  Il  donne  des  leçons  particulières  et 
fait  des  cours  dans  plusieurs  pensionnats. 

VAUTHIER  (Antoine-Charles),  peintre  d'histoire  natu- 
relle, VieiUe-rue-du-Temple,  ^^  ué  k  Paris  en  1790,  et  frère 
du  précédent.  £st  auteur  des  dessins  de  la  Collection  des  par 
pillons  diurnes  et  crépusculaires  de  France^  publiée  in-8"  (Cré- 
vot)  ;  des  dessins  du  Dictionnaire  classique  d* histoire  naturelle^ 
16  vol.  in-8*  (Beaudoin)  ;  enfin  de  ceux  des  Œuvres  de  Buf" 
fon,  in-8°  (édition  Beaudoin),  etc. 

YAU^ËLLË  (Jean-Lubin) ,  peintre  d'aquarelles,  quai 
des  Augustins,  87,  né  à  Angerville  (Seine-et-Oise)  en  1776, 
él.  de  Hubert  Robert.  Les  ouvrages  qui  consistent  la  plupart 
en  vues  dessinées  de  paysages ,  d'intérieurs  et  d'architecture 
gothique,  ont  figuré  à  toutes  les  expositions  du  M.  R.  depiis 
25  ans.  Nous  citerons  ;  En  1802,  Une  vue  du  château  de 
Gruillon  en  Normandie.  E^n  1804?  Vue  de  l'intérieur  du  Musée 
de  Napoléon  ;  Vae  intérieure  de  l'ancienne  égUse  des  Petits- 
Augustins.  En  1806,  Vue  de  l'abbaye  de  St.-Denis;  Yueda 
château  d'Anet;  Vue  d'une  des  galeries  du  Musée  des  mo- 
numens  français.  En  i8o8,yue  de  la  porte  St.-Denis;  Vue  de 
delà  porte  St.-Martip  ;  Vue  intérieure  d'un  bain  in^^uresque; 
Vue  de  la  cour  des  bons  du  palais  de  l'Alhambra  à  Grenade 
(gai.  d'O.);  Vue  du  cabinet  de  1^  reine,  au  uiême  palais  "(gai. 
d'O.)  ;  Vue  d'une  chapelle  mauresque.  En  1810, Vue  d'Aran- 
juez  en  Espagne  ;  Vue  prise  de  l'ancien  café  Paris  au  Pont- 


VER 


Neuf.  Eu  1 812,  Vue  de  la  salle  du  iS®  siècle  au  Abusée  des  mo- 
nuiuens  français  ;  Vue  de  la  salle  du  réfectpire  de  l'abbaye  de 
Monfebrison  ;  Vue  de  la  grande  allée  de  St.-Cloud.  En  1 8 1 4?  In- 
térieur des  ruines  de  régliae  des  Grands-Augustins  à  Paris; 
Intérieur  de  la  salle  du  chapitre  de  Tabbaye  deSt.-Jean-des* 
Vignes  à  Soissous  ;  Ruines  de  la  cour  du  palais  de  Gaillon 
en  Normandie.  En  1817^  Le  massacre  des  Abencerrages  ; 
Vue  de  la  face  latérale  de  l'église  St.-Ouen  à  Rouen  ;  Vue 
dupiaiais  gothique  de  Rouen;  Vue  du  fossé  de  Vincenues. 
En  1819,  Vue  de  l'intérieur  de  la  cour  du  Palais  de  justice 
à  Rouen  ;  Vue  du  château  de  Josselin  en  Bretagne.  En  1822^ 
Intérieur  d'architecture  mauresque.  En  1824^  Vue  d'après 
nature  du  petit  cloîti*e  delà,  rue  des  Billette^  ;  Vue  d^une  des 
voûtes  du  palais  de  Justice  ;  Vue  d'une  salle  gothique  ,  id.; 
Vue  de  la  porte  et  du  pont  du  château  de  Nantouillet  ;  Un 
ermitage,  etc.  En  1827,  Vue  d'une  porte  et  du  puits  de  l'an- 
cien collège  des  Cholets  ;  Vue  intérieure  de  la  chapelle  de 
l'hospice  dcRosny.  Ces  2  tab.  aquarelle.  En  i83i,  Intérieur 
de  la  .chapelle  du  château  de  Maintenon  ;  Vue  du  petit  arc 
de  Septime  Sévère  et  de  l'arc  de  Janus,  à  Rome.  Vue  d'une 
partie  du  forum  romain  ;  Vue  intérieure  des  voûtes  du  Coly-** 
sée,  etc.  On  lui  doit  encore  les  dessins  du  Musée  des  monu- 
mens  français  y  publié  par  MM.  Re ville  et  Lavallé^  ;  Dqs  des- 
sins arabes  dans  le  Fojrage  pittoresque  en  Espagne  par  M.  A, 
Delaborde  ;  enfin  quelques  dessins  et  lithographies  dans  le 
Voyage  dans  V ancienne  France^  publié  par  MM.  Taylor  et 
Ch.  Nodier.  M.  Vauzelle  a  obtenu  une  médaille  d'or  en  181  o 
à  l'exposition  de  Pari^  et  à  celle  de  Cambrai  en  1827  une 
médaille  d'argent. 

VERDÉ-ÛELISLE  (Mme.  Marie-Ève-Alexandrine , 
née  Perignon),  peintre  de  genre,  r.  du  Faub.-Montmaitre , 
8,  née  à  Paris  le  29  avril  i8o5,  él.  de  M.  Pérignon.  Elle  a 
exp.  à  Douai  et  à  Paris  (galerie  de  la  rue  du  Gros-Chenet),  en 
1829,  plusieurs  tableaux  de  chevalet  parmi  lesquels  nous  ci- 
terons :  La  toilette  de  Diane  de  Poitiers  ;  Le  médecin  dans 
l'embarras,  etc.  Elle  a  aussi  exp.  en  1 830,- au  Lux.,  Une 


y 


VEII 


scène  du  comte  Ory ;  Autre  de  WalterScott ;  La  leclttve 
de  la  Bible  ;  Marie  Stuart  au  château  de  Lookleven;  Aa 
salon  de  î83i,  Charles  VII  et  Agnès  Sorel  ;  Unescèûe  de 
Louise  ou  la  réparation  ;  Henri  IV  fait  tirer  Thorosco^ie  de 
Louis  XIII  par  la  Rivière;  Weyland  déguise'  en  colpor- 
teur s'introduit  près  d'Amy  Robsart  ;  La  consultation  ;  La 
brouille. 

VERGNAUX  (Nicolas-Joseph),  peintre  de  paysages,  r. 
St.-Laiidri,  5,  dans  la  Cité,  né  à  Coucj  (Aisne),  él.  de  Hue. 
Cet  artiste  a  exp.  au  M.  R.  un  grand  nombre  de  paysages, 
de  1801  à  18 19,  dom  voici  les  principaux.  En  1 801,  La  grotte 
de  Neptune  ;  Chute  du  Rhin  àSchaffouzen.  En  18 10,  Tableau 
représentant  les  principatix  monuinens  de  Paris.  En  18 12, 
Ruines  du  château  des  sires  de  Coucy.  En  18149  Entrée  de 
Louis  XyiII  à  Paris  ;  Entrée  à  Paris  du  comte  d'Artois;  Ar^ 
rivée  à  Paris  du  duc  d'Angoulême  ;  Anûvée  à  Paris  du  duc 
de  Berry.  En  181 7,  Vue  intérieure  du  marché  de  la  Vallée; 
Vue  du  pont  de  la  Cité ,  prise  du  dôme  de  Ste.-Oeneviève; 
Vue  de  l'entrée  des  Champs-Elysées.  En  1819,  L'inaugura* 
tion  de  la  statue  d'Henri  IV  (M.  I.). 

VERLY  (François),  architecte,  né  à  Lille  en  1 760,  et  mort 
en  1822,  remporta  en  1784  le  2*  grand  prix  d'architecture. 
Cet  artiste ,  pendant  la  république  et  sous  l'empire,  fut  chargé 
des  travaux  de  la  ville  d'Anvers,  des  manufactures  d' Amster- 
dam et  de  Bruxelles.  Il  bdtit  le  palais  de  Justice  de  cette 
deraière  ville,  la  cathédrale  d'Arras,  la  belle  serre  du  prince 
d'Orange,  et  plusieurs  maisons  de  campagne.  Différens  pro- 
jets  de  cet  artiste,  entre  autres  celui  de  la  Galerie  funéraire , 
projet  qui  lui  a  mérité  le  prix  en  1784,  sont  conservés  dans 
le  cabinet  de  son  neveu,  architecte  à  Lille.  On  lui  doit  aussi 
un  tableau  représentant  la  vue  de  la  flotte  d'Anvei^  et  le 
bombardement  de  Flessingue  en  1809  ;  cet  ouvrage  se  trouve 
dans  un  des  Musées  royaux.  Outre  le  titre  d'architecte  de  la 
ville  d'Anvers,  Verly  fut  après  i8i5  nommé  architecte  du 
palais  des  princes  d'Orange ,  etc. 

VERLY  (Louis),  architecte  à  Lille,  frère  du  précédent, 

68a  ''^•^^^ 


^^^.v 


VER 


né  à  Lille  le  7  mai  1769.  Il  est  renomme'  pour  les  distribu- 
lions  intérieures.  11  joint  à  la  profession  d'architecte  celte  de 
peintre  à  l'huile,  à  la.  gouache  et -à  raquetrelle.  Il  a  construit 
pour  le  compte  du  gouvernement  la  manufactute*de  tabac 
lie  Lille ,  Tbôtel  de  ville ,  l'église  Gysoing,  etc.,  et  beaucoup 
de  maisons  particulières. 

y ËRL Y  (Charles),  architecte  à  Lille,  fils  du  précédent, 
né  à  Lille  le  20  juin  1794-  H  est  membre  de  la  Société  royale 
des  sciences,  agriculture  et  arts  de  Lille,  correspondant  de 
celle  de  Boulogne,  etc.  Il  s'associe  aux  travaux  de  son 
père. 

YERMëT  (Antoine'i-Charlès-lIorace),  connu  sous  le  nom 
•  de  Carle-Vernet,  peintre  d'histoire  et  de  genre,  Paris,  quai 
Voltaire,  i5,  actuellement  à  Rome,  né  à  Bordeaux  le  i4  août 
1758,  petit^fils  d'Antoine  Yernet,  peintre,  et  él.  de  son  père 
Claude- Joseph  Yernet.  Il  a  commencé  de  très-bonne  heure 
l'étude  de  la  peinture;  à  17  ans  il  obtint  à  l'Académie  le 
a®  grand  prix  de  peinture  ;  à  23  ans,  en  1782,  il  remporta  le 
premier  grand  prix,  et  partit  pour  Rome  en  qualité  depen-* 
siounaire  ;  En  1787,  il  fut  reçu  membre  de  l'Académie  royale 
de  peinture,  sur  son  tableau  du  Triomphe  de  Paul  Emile, 
i5  p.  de  proport  En  i8i4>  il  fut  nommé  membre  de  l'Insti- 
tut. Ses  principaux  ouvrages  exp.  au  M.  R.  sont  :  En  1800, 
Deux  dessins  représentant  La  mort  d'Hippolyte  et  Un  con- 
ducteur de  char  venant  de  remporter  le  prix  de  la  course , 
ils  fuirent  gravés  dans  le- temps.  En  i8o4  y  Bataille  de  Ma- 
rengo,  82  p.  ;  Deux  marches  de  mamelucks  ;  Un  train  d'ar- 
tillerie légère  ;  Chi^sseur  au  tir  ;  Le  colonel  des  guides  de 
l'empereur;  Bataille  contre  des  Mamelucks.  En  1806,  Es- 
quisse de  la  bataille  de  Marengo.  En  1808,  L'empereur  don- 
nant ses  ordres  aux  maréchaux  le  matin  de  la  bataille  d'Aus- 
p.  terlitz,  22  p.  ;  Portrait  .à  cheval  de  Napoléon;  Exercices  de 
Franconi,  etc.  En  1810,  Bombardement  de  Madrid, ^:om- 
mandé  par  le  sénat  ;  Bataille  de  Rivoli,  10  p.  ;  L'empereuf 
descendant  de  voiture  pour  monter  à  cheval  et  partir  pour 
la  chasse.  En  1812,  Une  chasse  de  l'empereur  au  bois  de 


VER 


Boulogne  ;  Passage  de  troupes  dans  ane  goi^ge  de  montagne» 
par  un  temps  de  neige.  En  i8i4>  I^e  duc  de  Berry  en  uni« 
forme  du  6®  régînieat  de  lanciei'  ;  Un  cheval  sauvage  effrayé 
par  •des4ions.  En  18199  Chasse  du  daim  dans  les  bois  de 
Meudon  du  comte  d'Artois  et  du  duc  de  Berrj';  Yieime  as- 
siégée par  les  Turcs  et  délivrée  par  Jean  Sobieski  (en  i683); 
Bivouac  de  cosaques;  Retour  des  champs;  Route  de  marché; 
Une  marchande  de  poissons.  En  18249  Prise  de  Pampelune 
(M.  d.  {l.)  (gai.  duiAùc.).  En  i83i,  Un  retour  de  chasse; 
Vue  d'ui)  four  à  plâtre  à  Montmartre,  ces  2  tab.  à  M.  Schik-^ 
1er.  lia  aussi  exp.  en  1826,  à  la  gai.  Lebrun,  Un  cosaque  dans 
les  montagnes.  En  i83o,  au  Lux.,  il  a  réexp.  La  bataille  de 
Marengo.  Nous  citerons  encore  de  cet  artiste  :  L'entrée  dans 
Milan,  9  p.  ;  La  bataille  de  Wagram,  iS  p*  Il  a  fait  en  outre 
dans  de  petites  proportions  un  nombre  prodigieux  de  sujets 
de  guerre,  de  chasse  ou  de  fantaisie,  des  portraits  à  cheval, 
etc.  A  cette  suite  d'ouvrages  peints  dont  il  serait  impossible 
de  donner  la  nomenclature,  ou  peut  joindre  une  suite  bien 
plus  Bombreuàe  encore  de  dessins  et  de  lithographies  dans 
tous  les  genres  et  sur  tous  les  sujets,  depuis  ceux  qui  appar-; 
tiennent  à  l'histoire  jusqu'à  ceux  qui  représentent  les  scènes 
les  plus  familières.  Parmi  les  premiers  on  remarque  28.  des- 
sins in-folio  pour  les  campagnes  d'Italie  du  général  Bouaparte. 
M.  Yernet  était  en  1806,  jieintre  du  dépôt  de  la  guerre.  Il  est 
chevalier  des  ordres  de  $t.-Micliel  et  de  la  Légion-d'Honneur. 
YERNET  (Horace),  peintre  de  batailles  et  de  marinef, 
Els  du  précédent,  petit-fils  de  Claude-Joseph  Vernet  et  ar- 
rière-petit-fils  d'Antoine  Vernet  peintre,  Paris,  r.  de  la  Tour 
des-Dames,5,  et  r.  St.-LazarD,  58  ter,  en  ce  moment  à  Rome, 
directeur  da  l'Académie  de  France,  né  à  Paris  le  3o  juio 
1789,  aux  galeries  du  Louvre,  où  demeuraient  son  père  et 
son  grai^d-père.  Yoici  les  principaux  ouvrages  de  cet  artiste  ^ 
exp.  au  M.  R.  :  En  181 2,  La  prise  du  camp  retranché  de 
Glatz  en  Siiésie  par  le  roi  de  Westphalie  ;  In téiûeur  d'écurie 
cosaque;  Autre  polonaise,  etc.  En  i8i4)  Portrait  en  pied  d'un 
garde-d'honneur.  En  181 7,  Bataille  de  Toloza  entre  les  Est 


\ 


pagnols  et  les  Maures  (M.  d.  R.)  (gai.  du  Lux.)  ;  Une  liaïUe  ; 
Suiprise  d*avant-poste  ;  Mort  de  Poniatowski ,  etc.  En  181  g, 
Massacre  des  Mamelucks  dans  le  château  du  Caire  (gai.  du 
Lux.)  ;  Ismayl  et  Maryam  ;  Gnerille  embusquée  pour  sur- 
prendre un  convoi  dans  une  gorge  des  montagnes  ;  ^Combat 
d'avant-postc  entre  les  Français  et  les  Espagnols  au  passage 
d'un  défile  ;  Portrait  du  duc  d'Orléans  passant  en  revue  le 
1®'  régiment  de  hussards;  Un  grenadier  français  sur  le 
champ  de  bataille  ;  Intérieur  d'une  étable  à  vache  ;  Combat 
contre  des  Algériens,  marine  ;  Prêtresse  druide  improvisant 
aux  sons  de  sa  harpe;  La  folle  par  amour;  L'hospice  du 
mont  Saint-Géothard ,  ces  10  tableaux  appartiennent  au  duc 
d'Orléans;  Revue  du  deuxième  régiment  des  grenadiers 
à  cheyal  de  la  garde  royale;  Molière  consultant  sa  ser- 
vante, etc.  En  1822,  Joseph  Yei^net  (M.  d^.  R.)  (gai.  du  Lux.). 
En  i824)  Portrait  équestre  du  duc  d'Angouléme  (M.  d. 
R.);  Portrait  en  pied  du  maréchal  GouvionSt.-Cyr  (M.  d. 
R.),  etc.  En  1827,  Episode  de  la  bataille  d'Hasting;  Ber- 
nière  chasse  de  Louis  XYI  à  Fontainebleau ,  ce  tab.  a  été 
présenté  et  offert  au  roi  par  Mme.  deYernon.  On  a  vu  de  cet 
artiste  cette  même  année,  au  Musée  Charles  X  un  plafond  re- 
présentant Jules  II  ordonnant  les  travaux  du  Yatican  et  de 
St. -Pierre,  au  Bramante,  à  Michel-Ange  et  à  Raphaël;  dans 
la  i'®  salle  du  conseil  d'état,  Philippe-Auguste  avant  la  ba- 
taille de  Bouvines.  En  1 83 1,  La  bataille  de  Yahny;  celle  de 
Jemmapes;  Arrestation  du  prince  de  Condé,  du  prince  de 
Conti  et  du  duc  de  Longueville  au  Palais-Royal  par  Anne 
d'Autriche,  en  i65o  (gai.  d'O.)  ;  Le  pape  Léon  XII,  porté 
dans  la  basilique  de  St  .-Pierre  de  Rome;  Portrait  de.  Yitto- 
ria  d'Albano  ;  La  confession  d'un  brigand  ;  Combat  entre  des 
dragons  du  pape  et  des  brigands  ;  Départ  pour  la  chasse  dans 
les  marais  Pontins.  Il  a  aussi  exp.  en  18261  à  la  gai.  Lebrun  , 
Mazeppa  (à  M.  Duchesne)  ;  Lesenfans  de  Paris  devant  Yitesp, 
campagne  de  1812  (à  M.  Odiot)  ;  Marine,  Combat  entre  des 
Grecs  et  àes  Turcs  (à  M.  Schrott)  ;  Moines  se  défendant  dans 
leur  couvent  en  Espagne  (à  M.  Laffitte).  Nous  citerons  encore 


VER 


de  cet  artiste,  Les  batailles  de  Montmirail,  de  Hanau,  etc.  ; 
Le  soldat  laboureur  ;  Le  soldat  de  Waterloo  j  Le  chien  du 
régiment  ;  La  barrière  de  Glichy  ;  La  défense  de  Sarragosse; 
Le  cheval  du  trompette ,  etc.  M.  HoraceYernet  a  pemt  tous  les 
genres  avec  succès,  tout  lui  est  familier,  les  batailles ,  les  ma- 
rines, les  portraits,  les  scènes  plaisantes,  les  scènes  terribles, 
les  chasses,  les  brigandages,  etc.,  etc.  Il  a  publié  en  i83o,  La 
dernière  cartouche,  tab.  qui  a  été  gravé  par  GhoUet.  11  a  esp. 
cette  mémeannéeauGapitole  àRome,  Unportraitde  Pie  YIII, 
et  une  Judith  tuant  Holopherne,  ce  tab.  réexp.  au  salon  de 
i83i.  Cet  artiste  ^vait  obtenu  en  1812  une  méd.  d'or  de 
première  classe.  Il  est  membre  de  l'Acadëmie  des  beaux* 
arts  et  officier  de  la  Légion-d'Honneur. 

YËRNET  (Jules),  peintre  de  portraits  en  miniature, 
Paris,  r.  delaChaussée-d'Antin,  27.  Getartbtea  exp.  au  M. 
H.  de  181  a  à  i83i,  sans  interruption,  un  grand  nombre  de 
.portraits  parmi  lesquels  nous  citerons  celui  de  Mlle.  Millot, 
actrice  ;  de  M.  Sevestre,  chirurgien  ;  Une  étude  de  femme  ; 
ceux- du  prince  et  de  la  princesse  B.....  Ga.....;  du  comte 

Achille  de  G ;  de  Mme.  la  marquise  G ;  Une  étude  de 

vieillard  ;  Le  petit^  écolier,  etc. 

YEENET  (Joseph,  dit  Laùzet),  peintre  de  paysages  et 
d?animaux,  r.  Montmartre,  16g,  né  à  Paris  en  1797,  ^^*  ^^ 
Michallon.  Ses  principaux  ouvrages  ont  été  adnais  aux  ex- 
positions de  Paris  et  de  Douai  en  1827,  et  à  celles  des  S.  d* 
A.  d.  A.  de  Paris  et  de  Bordeaux  en  1828.  Une  méd.  lui  a 
été  décernée  par  la  S.  d.  4;  d.  A.  de  Douai  en  1827 .11  a  aussi 
exp«  au  salon  de  i83i ,  Vaches  et  taureau  suisses,  eflet  da 
«aatin ;  YacLes  dans  une  prairie,  soled  couchant,  ces  2  tab. 
à  M.  Desoi  ;  Un  charriot  attelé  de  bœufs,  traversant  un  gué  ; 
B«pos  de  chasse.  Cet  artiste  donne  des  leçons  particulières 
et  fait  chez  lui  un  cours  de  dessin  et  de  peinture, 

VÉRON  (Alexandre-Paul-Joseph,  dit  Bellecoubt), 
peîulee,  r.  St.*Jaoques,  277,  né  à  Paris  en  1778,  él.  de 
David  pour  la  peinture  d'histoire,  et  deYanspaendonck  pour 
celle  des  fleurs.  Parmi  les  principaux  ouvrages  de  cet  artiste, 


VID 


nous  cileix>ns  :  La  morl  de  Glëopâtre.  11  a  exp.  au  M.  R. ,  en 
1801,  J^une  femme  arrosant  des  fleurs.  £a  1806,  Une  allé- 
^orie  sur  les  faits  mémorables  de  Napoléon-4e-GraQd,  En 
1808,  Le  passe- temps  d'Anacréon.  £n  i8io,Réuniop  de  mu- 
siciens ;  Études  de  têtes  italiennes  faites  à  Rome.  £n  1812, 
L'empereiir  vbitant  l'infirmerie  des  Invalides  (Gouy.);  Of- 
frande à  M arie,  aquarelle  :  c'est  une  Madone  ornée  de  fleurs 
(S.  d.  A.  d.  A.)*  £ki  i8i4y  Blacas,  prêt  à  partir  pour  la  Terre- 
Sainte,  reçoit  une  écharpe  d'Huguette  de  Sabrun  (Louis 
XyiII)v  En  1817,  Mort  de  St.  Louis  ^  Fleurs  à  l'aquarelle. 
]Sn  181 9,  Couronne  yotive  à  U.  déesse  FJore  :  ce  tab.  a  été 
acquis  par  Marie-Louise.  En  1822,  Fleurs  à  l'aquarelle.  En 
i83i ,  Roses  et  œillets  groupés  y^. à  l'aquarelle.  M.  Yéron  ob- 
tint une  niéd*  d'<)r  au  salon  de  1812.  Cet  artiste  donne  des 
leçons  pïirtîculières,  et  fait  chez  lui  un  cours  de  dessin  d^ 
Hgure,  miniature,  aquarelle,  portraitjs,  dessin  de  fleurs,  letc. 

VIBERT  (Joseph-Victor),  graveur  en  taille-dauce,  pré- 
jsenjtement  à  Rome,  né  à  Paris  en  1799,  él.  de  MM.  Ri- 
chomme  et  Bersent.  Il  a  remporté,  eu  1828,  le  grand  prix 
de  ^avure  en  taille*douce,  au  concours  de  l'Institut.  Il  a 
janyoyé  de  Rome ,  en  i83o ,  pour  sa  première  année ,  quatre  ^ 
diaarin^,  d'après  la  fresque  de  Raphaël,  coninue  sous  le  nom 
de Ja  Dispute  du  Saint-Sacrement. 

yipAIi  (JuleaJoseph-Génie),  peintre  et  dessipateur-li- 
tbogipaphe,  r.  de  RicheUeu,  67,  ué  à  Marseille  le  8  avril 
1795,  él.  de  M.  Paulin  Guérin  poiMr  la  peintuie  d'histpire, 
fiX  de  «M.  Aubry  pour  la  miniature.  On  lui  doit  quelques 
lithograj^ûes ,  entre  autres  :  Le  départ  du  petit  savoyard , 
d'après  le  tableau  de  M.  Serrur,  12  po,  ;  Endymipn,  d'a- 
près GirodQt,^  i4  po.  :  la  police  n'a  pas  permis  la  publication 
de  ce.d^mier  ouvrage*  Divers  dessins  de  cet  artiste  put  trouvé 
place  au  salon  de  1827,  et  à  l'exp.  des  produits  d^  l'industrie  - 
de  la  même  année.  Il  a  aussi  exp.,  au  sfalon  4®  i83i ,  U.ne 
marine ,  cotes  de  Bretagne  ;  Tableau  de  famille  4  l'^qu^elle. 
M*  yidal  donne  de&leçons  particuUières,  et  loue,  inoyenoiant 
garmtie,  des  modèles  et  des  études. 


^i|^l^  687  fgi^â^ 


i 


VIE 


YIEL  (Charles-François),  architecte,  né  à  Paris  le  12 
juin  1745»  et  mort  le  i*'  de'ceinbre  1^19,  était  e'I.  deChal- 
grin.  La  capitale ,  outre  un  grand  nombre  de  constructions 
particlilières,  lui  doit  plusieurs  édifices  publics  :  Le  Mont- 
de-Piété,  L'hôpital  de  la  Pkié,  La  Pharmacie  centrale, 
L'hospice  Cochin ,  l'amphithéâtre  de  l'Hôtel-Dieu  ;  enfin,  Le 
grand  égoût  de  fiicétre,  chef-d'œutre  de  l'auteur.  Il  a  publié 
aussi  quelques  ouvrages  sur  l'architecture,  tels  que  r/'n^W 
dtan  jnonument  consacré  à  Vhistoire  naturelle^  ^77^  y  in*4'>  ^^ 
V architecture  des  anciens  et  de  celle  des  modernes  i  «^87 ,  in-8*; 
Décadence  de  l'architecture  à  la  fin  du  dix^haitième-  ^ièele^ 
1 800 ,  in'4*  ;  ^^  ^^  construction  des  édifices  publics  sans  rem- 
ploi du  fer  y  i8o3,  in-4*;  Des  anciennes  études  sur  V architecture  ^ 
1809,  ^^"4*5  Moyens  pour  la  restauration  des  piliers  dtc-Pan^ 
theanj  1797-1812,  in-4';  Principes  de  r ordonnance  "Ct  de  la 
construction  des  bdtimensy  1797— i8i4î  in-4**;  Des  points  d ap- 
pui indirects  dans  la  construction  des  bdtimens^  i8oâ ,  in-4*- 
Viel  avait  été  nommé  architecte  des  hôpitaux  de  Paris  vers 
1780,  et  en  remplit  les  fonctions  jusqu'à  sa  mort. 

yiEN  (Joseph-Marie)  ^  peintre  d'histoire,  né  à  Montpellier 
le  18  juin  17 16,  et  mort  à  Paris  le  27  mars  1809,  él.  de  Giral 
etNatoire.  Il  remporta,  en  1743,  le  grand  prix  de  peinture, 
et  partit  l'année  suivante  pour  Rome ,  où  il  resta  jusqu'en 
1760.  Pendant  ce  séjour  il  peignit ,  outre  beaucoup  d'études 
et  de  copies ,  d'après  les  grands  maîtres ,  Un  grand  nombre 
de  tableaux  d'église,  entre  autres.  Le' massacre  dés  Inno- 
cens  ;  St.  François-de^-Salles^  plaçant  Mme.  de  Chantai  sous 
la  protection  de  S^t.  Yincent^^e-Paule  et  autres  saints  ;  Une 
suite  de  six  tab. ,  représentant  La  vie  de  St.  Marcelle ,  et 
destinées  à  l'église  des  Capucins  de  Taràscon  ;  Un  St.  Jean 
(pour  la  ville  de  Montpellier)^  L'ermite  endormi  (gai.  du 
Musée  royal)  ;  St.  Germain  et  St.  Vincent,  recevant,  de  la 
main  d'un  ange,  la  couronne  céleste  (même  gai.),  etc.  De 
retour  en  France ,  il  continua  dépeindre  avec  arde^.  On 
cite  comme  ses  meilleures  productions  :  Un  St.  Jérôme; 
L'embarquement  de  Ste.  Marthe  (exécute  pour  les  Capucins 


VIE 

de  Tarascon);  Dédale  attachant  sesaîles;  St.  Denis  préchant 
dans  les  Gaulés  (église  St.-Roch);  Les  adieux  d'Hector  et 
d'Andromaque  ;  Hélène  poursuivie  par  Ënée  pendant  l'in* 
cendie  de  Trojes  (château  de  Versailles);  Marc  Aurèle  fai- 
sant distribuer  des  vivres  au  peuple  ;  St.  Louis  remettant  à 
la  reine  Blanche  la  régence  du  royaume  ;  St.  Grégoire,  pape  ; 
Mars  s'arrachant  des  bras  de  Vénus;  Vénus  blessée  parDio* 
rnède  ;  Jésus  rompant  le  pain  ;  La  résurrection  de  Lazare  ; 
Sapho  s'accompagnant  de  la  lyre;  Hector  excitant  Paris  à 
prendre  ses  armes  ;  Une  jeune  grecque  comparant  son  sein 
à  un  bouton  de  rose  ;  Briseïs  dans  la  tente  d'Achille  ;  L'A^ 
mour  fuyant  l'esclavage  ;  L'Amour  et  Psyché  ;  Proserpine 
ornant  la  statue  de  Gérés  ;  La  Sainte-Vierge  servie  pat  deS' 
anges;  La  marchande  d'amours;  Andromaque  montrant  à 
soû  fils  les  armes  d'Heetor,  etc.  Tous  les  tableaux  que  nous 
venons  de  citer  ne  sont  qu'une  faible  partie  des  ouvrages  de 
Vien,  car  on  en  estime  le  nombre  à  179.  En  outre,  on  lui 
doit  beaucoup  de  dessins,  tels  que  Les  jeux  des  Nymphes  et 
des  Amours,  formant  une  suite  de  vingt  sujets;  Les  vicissi- 
tudes de  la  guerre,  aussi  de  vingt  sujets  ;  L'union  de  l'Hy- 
men et  de  l'Amour,  trente-sept  sujets.  Enfin  il  a  gravé  lui- 
même  quelques-uns  de  ses  dessins ,  entre  autres,  Les  Aven- 
tures de  Loth  et  ses  filles;  Une  suite  de  quatorze*sujets,  re« 
présentant  les  détails  d'une  fête  donnée  par  Vien  et  ses  ca- 
marades de  l'Académie  de  France ,  à  Rome ,  en  l'honneur 
du  cardinal  de  Larochefoucauld  ^  ambassadeur  du  roi  dans 
cette  ville.  Vien ,  agréé ,  en  1 75^ ,  a4' Académie  de  peinture 
de  Paris,  puis,  en  1 754?  membre  titulaire  et  professeur-ad- 
joint, reçut,  en  1776,  le  cordon  de  St.-Michel,  et  la* place 
de  directeur  de  l'Académie  de  •  France  à  Rome.  Il  '  passa 
six  ans  dans  cette  ville,  et  y  fut  élu  membre  de  l'Académie 
de  St.-LeU  et  de  celle  des  Arcades.  A  son  retour  &fk  France , 
il  fut  successivement  nommé  l'un  des  recteurs,  puis  direc- 
teur de  l'Académie,  premier  peintre  pensionnaire  du  roi,  etcr 
La  révolution  le  priva  de  ses  places;  mais  il  fut  nommé 

membre  de  l'Institut  dès  la  formation,  en  179g.  Bonaparte 

44 

689  '^^      ""^ 


VIE 


l'appela  au  Sénat  ^  dont  il  fut  doyen  d'âge  y  et  le  uomma 
ensuite  comte  ^e  l'empire,  commandant  de  la  Légion-d'Hon- 
neur,  etc.  Sa  dépouille  mortelle  a  été  déposée  au  Panthéon. 
Nous  ne  devons  pas  oublier  ici  le  plus  beau  titre  de  Yien 
au  souvenir  de  la  postérité,  celui  de . régénérateur  de  la 
peinture  en  France ,  titre  qui  lui  fut  donné  par  ses  contem- 
porains. Nous  ajouterons  qu'il  fut  le  maître  de  David. 

VIEN  (Mme.  Marie  Reboul),  peintre  d'histoire  natu- 
relle, née  en  1728,  et  morte  en  iSoS,  était  femme  du  précé- 
dent, et  son  élève.  Les  principaux  ouvrages  qu'elle  a  exposés 
sont  :  Une  poide  hupée  et  ses  petits  -,  Un  émouchet  terrassant 
un  petit  oiseau  ;  Un  faisan  doré  de  la  Chine  ;  Un  pigeon 
couvant  ;  Un  oiseau  de  proie  suivant  un  papillon  ;  Un  serin 
sortant  de  sa  cage ,  et  Un  grand  nombre  de  peintures  dans 
le  même  genre  et  de  tableaux  de  fleurs.  Plusieurs  ouvrages 
de  Mme.  Vien,  acquis  par  Catherine  II ,  ont  passé  en  Russie. 
Cette  artiste  était  membre  de  l'ancienne  Académie  de  pein- 
tm*e. 

YIEN  (Joseph-Marie) ,  peintre  d'histoire  et  de  portraits^ 
Paris ,  r.  Bellechasse ,  6 ,  né  dans  cette  ville  en  1 761 ,  fils  des 
précédens  ;  quoique  élève  de  son  père  et  de  Vincent ,  M.  Tien 
n'a  prétendu  qu'au  titre  d'amateur.  Mais  les  ouvrages  qu'on 
a  de  lui  )  bien  qu'en  petit  nombre ,  ont  été  remarqués.  Noos 
dterons  :  Le  portrait  en  pied  du  général  Bâche ,  son  beau- 
père  ;  Celui  du  duc  de  Gaéte  ;  Celui  du  maréchal  Jourdan , 
placé  aux  Tuileries,  dans  la  salle  des  maréchaux.  11  a  exp. 
au  M.  R.  ,  en  1800 ,  Portrait  de  Mme.  Yien ,  son  épouse.  En 
1801,  Portrait  en  pied  d'Ëhsabeth  Boisse.  En  i8o4.  Celui 
de  M. Yien,  sénateur  ;  De  M.  Frion,  sortant  de  nager,  et  re- 
prenant ses  vétemens.  En  1806,  Plusieurs  portraits.  En  1808, 
Portraits  en  pieds  de  Mme.  Yien  et  de  l'auteur,  près  d'un 
chevalet  sur  lequel  est  placé  le  portrait  ébauché  de  son  père; 
ce  tableau  lui  a  valu  une  méd.  d'or.  En  1810  et  1814,  Plu* 
sieurs  portraits.  En  1827 ,  Le  Christ  au  rameau;  Un  trompe 
Toeil.  En  i83i ,  Têtes  d'emperem*s  romans;  Silène  soutenu 
par  des  satyres;  Une  Diane ,  d'après  un  bas-relief  ;  Tombeau 


de  Julien  de  Médicis ,  dessin  sur  toile  ;  Un  mariage,  id.,  etc/ 
Ou  lui  doit  encore  un  grand  nombre  de  dessins  encore  iné** 
dits ,  entre  autres  celui  du  sacre  de  Charles  X.  M.  Yien  pos- 
sède un  cabinet  entièrement  consacré  aux  beaux-arts  et  com- 
posé d'une  manière  très-remarquable. 

VIGNAUD  (Jean) ,  peintre' d'histoire  et  de  portraits,  né 
à  Beaucaire  (Gard).  Il  a  exp.  au  M.  R.  sans  interruption  de- 
puis 1808  jusqu'en  1824,  un  Grand  nombre  de  portraits.  Ses 
autres  tableaux  les  plus  remarquables  qui  ont  figuré  à  divers 
salons  sont:  En  181 2,  La  mort  de  Lesueur,  peintre,  réexp. 
en  i8i4  (gai.  du  Lux.).  En  1817  '  ^^  Christ  apparaissant  à 
la  Madeleine  sous  l'habit  d'un  jardinier ,  tableau  commande 
pour  la  cathédrale  de  sa  ville  natale.  En  181 9,  La  fille  de 
Jaïre  (P.);  Amphion  apprend  de  Mercure  à  jouer  de  la  lyre 
(M.  I.).  En  1824»  La  fuite  en  Egypte  (P.).  M.  Yignaud  a 
obtenu  deux  médailles,  une  en  181 2 ,  et  l'autre  en  1817. 

VIGNE  (Joseph) ,  peintre  sur  verre,  r.  du  Sentier,  18  , 
né  à  Paris  en  janvier  1796.  Il  a  exécuté,  de  concert  avec 
M.  Auguste  Hesse ,  les  peintures  des  vitraux  de  la  chapelle 
que  Mme.  la  duchesse  de  Berry  a  fait  élever  à  Rosny  en  mé- 
moire de  son  époux  ;  ces  vitraux ,  dont  la  hauteur  est  de  1  o 
p. ,  représentent  les  portraits  des  rois  Charlemagne  ,  Phi- 
lippe-Auguste, Louis  IX,  Charles  V,  Louis  XII,  j^rançois  I**", 
Louis  XIV,  Louis  XVI ,  Louis  XVIII  et  le  duc  de  Berry  -,  ils 
ont  été  gravés  au  trait  par  M.  Achille  Lefèvre.  C'est  à  l'as- 
sociation des  deux  mêmes  artistes  que  sont  dus  les  vitraux 
peints  de  la  chapelle  intérieure  du  château  de  Rosny ,  la- 
quelle servait  d'oratoire  à  la  duchesse  de  Berry  ;  ces  vitraux, 
de  9  p.  de  haut,  représentent  St.  Henri  et  St.  Louis.  Parmi 
les  autres  ouvrages  de  M.  Vigne  on  peut  citer  les  peintures 
des  '^iti^uxde  la  chapelle  du  marquis  de  Fortia ,  r.  de  laRo- 
chefoucauld  à  Paris  ;  et  les  peintures  d'un  vase  en  porce- 
laine, haut  de  5  p.  représentant  une  allégorie  sur  la  dernière 
guerre  d'Espagne  ;  ce  vase,  exposé  au  Louvre  en  1823,  a  été 
donné  par  Louis  XVIII  à  son  neveu,  et  placé  depuis  dans  une 
gai.  du  diâteau  de  St.-Cloud.  M.  Vigne  donne  des  leçons 


VIG 


particcilières  de  peinture  sur  verre  et  de  chimie  appliquée  aux 
couleurs  propres  à  ce  genre  de  peinture. 

VIGNERON  (Pierre-Roch),  peintre  d'histoire,  dessina- 
teur lithographe,  r.  Rochechouart,  38,  né  à  Yosnon  (Aube) 
le  i6  avril  1789,  él.  de  MM.  Gautherot  et  Gros.  D'abord 
à  l'Académie  de  Toulouse,  il  s'adonna' surtout  à  l'étude 
de  la  miniature  et  de  la  sculpture.  Il  remporta  même  un 
prix  de  composition  de  bas-reUef  (Aristide  à  la  coquille)  et 
plusieurs  médailles  en  di£férens  genres.  11  a  exp.  au  M.  R. 
de  181 2  à  1 83 1,  Plusieurs  portraits  et  les  ouvrages  suivans  : 
En  18 17,  Les  apprêts  d'un  mariage,  2  p.  sur  2  p.  6  po.  (gai. 
d'O.).  En  i8ig,  Christophe  Colomb  et  Ferdinand,  5  p.  6  po. 
sur  4  P«  6  po*  (A^^  Decazes).  En  1822,.  Un  duel,  2  p.  sur  3 
(S.  d.  A.  d.  A.)  ;  Le  soldat  laboureur,  20  po.  sur  24  (à  Lille); 
Une  mère  forcée  par  la  misère  d'abandonner  son  en&nt , 
20  po.  sur  16  (gai.  d'O.)  ;  Une  exécution  militaire,  2  p.  sur  3 
(duc  de  Choiseul).  En  1824?  Les  petits  cuisiniers;  Les  por- 
traits lithographies  de  Mlle.  Mars,  de  Talma  et  de  Paul 
Courrier.  En  i83i,PortraitdeLouis*Philippe,etc.Ila aussi 
exp.  en  1826,  à  la  gai.  Lebrun,  L'enCant  abandonné.  On  a 
encore  de  cet  artiste,  Le  convoi  du  pauvre,  20  po.  sur  2  p. 
(duc  de  Choiseul);  Talma  à  Brunoy,  7  p.  sur  5,  etc.  Outre 
plusieurs  tableaux  de  genre,  on  lui  doit  encore  un  grand 
nombre  de  lithographies  parmi  lesquelles  nous  citerons  :  Le 
joueur  r^iné  ;  Une  collection  de  portraits  des  artistes  drama- 
tiques et  douze  grands  portraits  d'acteurs  et  actrices  célèbres. 
Les  différens  ouvrages  que  nous  avons  cités  ont  valu  à  l'au- 
teur une  médaille  d'or  au  salon  de  181 7,  une  autre  à  l'exp. 
de  Douai,  et  une  d'argent  à  celle  de  Lille,  en  1825.  Plusieurs 
de  Ses  tableaux,  tels  que  Le  convoi  du  pauvre,  Le  duel.  L'exé- 
cution militaire ,  ont  été  gravés  à  l'aqua-tinta ,  par  Jazet. 
M.  Vigneron  tient  un  atelier  d'élèves. 

ViGNON  (Barthélémy),  architecte,  r.  de  TArbre-Sec, 
33,  né  à  Lyon  en  1762,  fut  él.  de  l'Académie  royale  d'arcLi* 
tecture  sous  David  Leroy.  Parmi  un  grand  nombre  de  pro- 
jets composés  par  cet  artiste  et  qui  ont  été  gravés ,  nous  ci- 


terons  :  celui  des  tribunaux  de  paix ,  qui  lui  valut  un  prix  en 
1795,  et  un  autre  prix  en  1800,  après  rexécution-modèle  de 
ce  projet;  celui  d'un  monument  à  la  mémoire  des  soldats 
morts  pour  la  patrie ,  et  celui  d'une  colonne  élevée  à  la  gloire 
de  nos  armées,  projets  qui  remportèrent  en  1800  les  deux 
prix  proposes  par  le  gouvernement  ;  celui  d'un  monument 
à  Mars  pacifère  ^  en  mémoire  de  nos  triomphes,  lequel  obtint 
un  prix  en  1801  ;  les  plans  et  dessin  de  ce  monument  ont  été 
exp.  au  salon  de  cette  année  ;  celui  d'un  monument  au  gé- 
néral Desaix,  mis  au  concours,  et  pour  lequel  il  fut  décerné  à 
l'auteur  une  médaille  d'or;  le  plan  d'une  boucherie  pu- 
blique, présenté,  en  1802,  au  ministre  de  l'intérieur ,  exposé 
au  M.  R. ,  et  imprimé  depuis  dans  le  Muséum  de  Landon  et 
dans  les  Projets  choisis  y  publiés  par  M.  Detoumelle  ;  enfin  un 
projet  d'hôpital  pour  les  aliénés,,  gravé  dans  les  mémoires 
du  docteur  Tenon,  et  reproduit  dans  le  Parallèle  (Varchitec' 
turey  par  Durand.  M.  Vignon  a  dirigé,  de  concert  avec  M. 
Thibaut,  les  constructions  intérieures  du  palais  de  l'Elysée 
et  du  château  de  Neuilly  pour  Mme.  Murat^  reine  de Naples. 
Il  a  composé  encore,  en  société  avec  le  même,  les  projets 
d'embellissemens  pour  le  château  et  le  parc  de  la  Malmai- 
son,  résidence  de  Joséphine  ;  c'est  d'après  ces  projets  qu'ont 
été  bâties  la  bergerie  et  la  grande  serre  chaude.  M.  Yignon 
a  exécuté  aussi  pour  Louis  Bonaparte,  alors  roi  de  Hollande^ 
la  décoration  intérieure  de  son  palais  à  Paris  et  celle  du 
château  et  du  parc  de  Saint^Leu.  Cet  artiste  a  en  outre 
formé  beaucoup  d'élèves  et  a  été  choisi,  en  1809,  P^^^ 
faire  partie  de  la  commission  composée  d'anciens  élèves 
de  l'Académie  et  chargée  de  prononcer  sur  le  concours  des 

élèves. 

YIGUIER  (Constant),  peintre  et  dessinateur  de  vignet- 
tes>  Paris,  r.  des  Marais-St.-Germain,  i3,  né  à  Paris  en  1799, 
él.  de  feu  St.-Martin  et  de  Roëhn  père.  A  fait  plusieurs  vues 
lithographiées  inédites  ;.  Des  fac  simile  d'anciens  manuscrits; 
Les  dessins  de  76  vignettes  gravées  sur  bois  par  Godard  ; 
Des  Fables  de  La  Fontaine ^  édition  parisienne,  de  M.Crapelet, 


\ 


ML 


Paris,  i83o.  Il  est  auteur  du  Manuel  de  miniature  ^  etd*articles 
de  beaux-arts  dans  quelques  journaux. 

VILLENEUVE  (Jules-Louis-Frédéric),  peintre  de  pay- 
sages, à  Beaujon,  Champs-Elysées,  né  à  Paris  en  septembre 
1796.  Remporta  en  1821,  au  concours  de  l'Institut,  un  se- 
cond grand  prix  de  paysage  historique.  On  a  vu  de  lui  aux 
dernières  expositions  du  M.  R.,  plusieuis  paysages  peints 
ou  lithographies.  Parmi  ses  principaux  tableaux  nous  cite- 
rons :  En  1 822  ,  L'enlèvement  de  Proserpine ,  paysage.  En 
1824.  Vue  du  lac  deBrientz  (M.  duSommerard^  ;  Vue  d'une 
des  cascades  du  Giesbacli  (M.  de  Ve'rac)  ;  Vue  du  château  de 
TArbresle,  près  de  Lyon  (M.  Molinos)  ;  Vue  près  de  Meyrin- 
gen  (M.  Pochard)  ;  Vue  près  du  lac  Thun  (M.  de  Cypierre)  ; 
Vue  près  d'Interlachen  (M.  Bonnemaison).  En  iSSi,  Vue 
prise  dans  la  vallée  d'Aost  ;  Une  chapelle  dans  une  vallée 
suisse ,  etc. ,  et  plusieurs  lithographies  faisant  partie  du 
Voyage  pittoresque  dans  l'ancienne  France,  Au  salon  de  1824» 
il  a  obtenu  une  grande  méd.  d'or.  Plusieurs  ouvrages  de  cet 
artiste  ont  été  acquis  par  la  S.  d.  A.  d.  A. ,  d'autres  se  trou- 
vent dans  les  galeries  d'amateurs,  tels  quéf  MM.  duSomme- 
rard,  de  Vérac,  de  Cypierre,  etc.  On  doit  encore  à  M.  Vil- 
leneuve plusieurs  dessins  pour  le  grand  ouvrage  sur  la  Suisse, 
publiépar  Engelmann,  pour  les  ouvrages  sur  l'Italie,  sur  l'an- 
cienne France  ;  pour  la  Collection  de  la  galerie  d^ Orléans  et  de 
celle  de  la  duchesse  de  Berry,  etc.  M.  Villeneuve  doit,  àpar- 
tir  de  1 83 1 ,  se  livrer  à  l'enseignement  particulier. 

VILLENEUVE  (PaulGLow),  peintre  paysagiste,  Paris, 
r.  Mandar,  12,  né  à  Brest  en  i8o3,  éL  de  Watelet.  Il  a  exp. 
au  salon  de  i83i,  Une  vue  de  la  vallée  de  l'Élorne  prise  des 
rochers  de  Brezal  (Finistère);  Paysage  avec  animaux.  Cet 
artiste  donne  des  leçons  particulières. 

VILLERET  (François-Etienne),  peintre  d'intérieurs  à 
l'huile,  à  l'aquarelle  et  lithographie,  r.  Vendôme,  12,  né  vers 
1800,  él.  de  Gué.  On  a  de  cet  artiste  quelques  tableaux  Utho- 
graphiés.  lia  exp.  au  salon  de  i83i,  Intérieur  de  l'église 
des  Carmes-déchaussés  à  Gand  ;  Vue  de  l'église  des  Basses- 


VIL 


oeuvres  àBeauvais.  11  enseigne  la  perspective ,  le  dessin,  etc. 
VILLEREY  (Antoine-Claude-François),  graveur  dliis- 
toire,  Paris,  r.  St.-Jacques,  174»  né  à  Paris  en  1764,  él.  de 
Romanet.  Â  gravé  plusieurs  des  planches  du  Musée  Filhol  ; 
Une  grande  partie  des  vignettes  pour  le  P^oUaire  publié  par 
M.  Renouard;  La  bataille  d'Austerlitz,  pour  l'ouvrage  du 
Concours  décennal  ;  Innocence  et  Amour,  d'après  Prud'hon, 
fSpo.  sur  i3  ;  Hymen  et  Bonheur,  pendantde  la  précédente. 
Cet  artiste  a  exp.  au  M.  R.  s  En  i&2  4'  Sujet  de  genre  d'après 
Prud'hon.  En  181 7,  Vignettes  pour  la  galerie  de  St.  Bruno 
d'après  Lesueur,  cet  artiste  a  gravé  pour  cet  ouvrage  dont  il 
est  éditeur,  a6  planches. 

VILLEREY  (Auguste),  fils  du  précédent,  graveur  d'his- 
toire, Paris,  r.  St.-Jacques,  174,  né  à  Paris  en  1802,  él.  de 
son  père.  A  gravé  d'après  Mme.  Chaudet ,  pour  la  Galerie 
du  Luxembourg^  L'enfant  défendu  par  un  chien  ;  Plusieurs 
portrait»  pour  l'ouvrage  de  Mme.  Dabo  ;  des  vignettes  peau- 
un  Molière ,  un  Voltaire,  etc.,  d'après  le&  dessins  de  M.  De<p 
véria  ;  sur  acier,  plusieurs  portraits  pour  Y Iconogrc^hie  in^ 
structhe,  par  M.  Jari^  de  Mancy,  et  des  vignettes  pour  divers 
ouvrages.  lia  exp.  au  salon  de  i83i ,  des  portraits  etvigne.ttes. 
Il  tient  atelier  et  donne  dés  leçons  dans  des  pensionnats.  • 

VILLERS  (Maximilien),  architecte,  r.  d'Enfer,  î?^^  né 
à  St.'Martin-<lu-Parc  (Eure).  Cet  artiste,  él.  deM.  Percier, 
remporta  en  1 79371e  2^  prix  de  6,000  fr.  au  concours  national 
pour  un  temple  dédié  à  la  liberté.  On  lui.  doit  la  restauration 
et  la  composition  des  jardins  du  château  de  Mon^Huché  près 
Longjunieau ,  où  est  mort  le  général  Dessolles ,  qui  en  était 
devenu  propriétaire  ;  La  restauration  et  la  composition  des 
jardins  du  château  de  Bandeville  près  Doui*dan;  Le  plan  et 
la  composition  d'un  parc  au  château  de  Bruyères-le-Châtel , 
qu'il  a  restauré  en  partie  ;  Les  jardins  et  embellissemens  du 
château  de  Villeneuve ,  propriété  de  la  duchesse  d'Angou- 
lême  ;  Les  écuries  des  rues  de  l'Université  et  de  Bourbon ,  à 
Paris,  pour  la  même,  etc. 

VILLERS  (Jacques-Louis-François)  ,architecte  s^ Angers,» 


VIN 


né  à  Paris  le  7  février  1791  >  éi,  de  M.  Belespine.  On  a 
de  lui  :  à  Cholet,  Thôtel-de-ville  et  le  tribunal  de  commerce 
réunis  dans  le  même  local  ;  Une  fontaine  publique  dans  la 
même  ville  ;  Le  palais  de  Justice  à  Saumur  ;  La  colonne  élevée 
à  St.-Florent-le-Yieil,  en  mémoire  du  passage  de  la  duch. 
d'Angouléme,  en  iSsS;  AChemissé,  une  halle  surmontée 
d'une  mairie  et  d'une  justice  de  paix,  etc.  Plusieurs  projets 
onrt  été  commandés  à  cet  artiste  par  le  gouvernement,  entre 
autres  ceux  d'une  église,  d'un  hôpital  et  d'un  presbytère , 
poar  la  commune  de  Champ tvée,  etc.  Le  Muséum  d'Angers 
renferme  ttn  projet,  daté  de  181 9,  et  exécuté,  sur  la  demande 
du  préfet ,  par  M.  Yillers,  pour  la  réunion,  dans  un  même 
local,  d'un  peintre,  d'un  sculpteur  et  d'un  architecte.  M.Yil- 
1ers  tient  un  atelier  d'élèves. 

VINCENT  (François-André),  peintre  d'histoire,  né  à 
Padfr  le  5  décembre  174^,  et  mort  en  1816,  fut  él.  de  Yien. 
En  1 768,  il  remporta  le  grand  prix  de  peinture,  fut  nommé 
agréé  à  l'Académie  de  Paris  en  1777  et  membre  titulaire  Sans 
après.  En^n  après  la  révolution  il  fut  nommé  membre  de 
l'Institut,  de  la  Légion-d'Honneur ,  eét.  Ses  principaux  ou- 
vrages sont  :  Germanicus  haranguant  ses  troupes  ;  L'enlève- 
ment d'Orythie  ;  Le  président  Mdlé  résistant  atix  factieux; 
Zeuxis  choisissant  un  modèle;  Arrieet  PétUs  ;  La  piscine  mi- 
raculeuse (salle  de  l'hôpital  de  Rouen)  ;  Le  Christ  donnant  les 
clefii  à  St.  Pierre;  Henri  I Y  et  Sully;  La  clémence  d'Au- 
guatie^  etc.  lia  exp.  au  M.  R.  :  En  1801,  Portrait  d'Arnault 
de  l'Institut  ;"La  Mélancolie.  En  1806,  Une  jeune  ^fiUedes* 
^ée  à  être  offerte  en  sacrifice.  En  18 12,  Adam  et  Eve;  Une 
Madeleine-'péniteixte.  On  doit  au  même  artiste  plusieurs  ar- 
ticle duNbifveatt  Dictionnaire  des  Beaux- Arts, 

YINCENT  (Ambroise*Méry),  architecte  et  compositeur 
de  jardins,  r.  de  Seine-St.-Germain,  27,  né  à  Paris  en  sep* 
tembre  1776,  él.  de  M.  Levasseur.  Obtint  dans  ses  études, 
dix  médailles  de  l'Ecole  royale  de  Paris.  Depiiisil  a  été  nom- 
mé successivement  inspecteur  des  bâtimens  de  l'Elysée- 
Bonrboh  et  de  la  Malmaison,  contrôleur  des  bâtimens  de  la 


VIN 


coaroniie  à  Compiègne  ;  inspecteur  des  hospices  civils  de  la 
ville  de  Paris ,  architecte-expert  du  cadastre ,  et  près  la  cour 
royale  et  le  tribunal  de  commerce  de  la  même  ville. 

VINCENT  (Aristide-Henri),  architecte,  r.  de  Seine-St.- 
Crermain,  27,  né  à  Brest  en  juin  1804,  él.  de  M.  Gauthier  et 
de  son  père  Méry  Vincent.  Il  est  un  des  rédacteurs  du  Journal 
du  génie  cz»il  des  sciences  et  arts. 

VINCENT  (Mme.  Henriette-Antoinette,  née  Rideau  du 
Sal),  peintre  de  fleurs,  r.  de  Seine-St.-Germain,  27,  née  à 
Brest  en  mai  1 786.  Cetjte  artiste,  él.  de  MM.  Vanspaendonck  et 
Redouté,  aexp.  au  salon,  depuis  18149  divers  tabl.  de  fleurs 
et  de  fruits  peints  à  l'aquarelle.  Deux  recueils  d'études  dans 
le  même  genre  ont  été  gravés  par  M.  Lambert  sdné ,  sur  les 
dessins  de  Mme.  Vincent,  et  pubUés  par  Bance,  en  181 2  et 
1821.  Cette  artiste  est  professeur  de  peinture  de  fleurs  et  de 
fruits  à  l'aquarelle. 

VINCHON  (Auguste-Jean-Baptiste),  peintre  d'histoire, 
r.  J.-J.  Rousseau,  8,  né  à  Paris  le  5  août  1789,  él.  deSeran- 
geli  premier  peintre  de  la  cour  de  Turin.  Il  remporta  le  se- 
cond grand  prix  «n  181 3,  au  concours  de  l'Institut,  et  le  pre- 
mier en  18149  sur  son  tableau  de  la  Mort  de  Diagoras.  Depuis 
il  a  exp.  au  salon  les  ouvrages  suivans  :  En  1822,  Dévoue- 
ment du  jeune  Mazet ,  1 1  pieds  sur  9  pieds  6  pouces  (  laza- 
reth  de  Marseille).  En  1824,  Mort  du  Comola;  Jeanne  d'Arc 
sur  les  murs  d'Orléans,  10  pieds  6  pouce  sur  9  p.  (M.  d.  R.), 
à  Orléans.  En  1827,  Un  vieillard  grec  assis  sur  lés  ruines  de 
sa  maison  incendiée  ;  Properce  et  Cynthie  à  Tivoli  ;  Berger 
des  environs  de  Rome  endormi  sur  les  débris  d'un  tombeau 
d'empereur,  ces  2  tab.  ont  figuré  à  l'exp.  de  la  gai.  Lebrun 
en  1826.  En  i83o,  au  Lux.,  Un  sujet  grec  moderne.  On  doit 
encore  à  cet  artiste,  Cyparisse,  tableau  peint  à  Rome  en 
18 16  et  gravé  depuis  par  Caron  ;  Un  Ajax  défiant  les  dieux, 
tableaux  peints  à  Rome  en  1819,  et  un  grand  nombre  de 
fresques  parmi  lesquelles  nous  citerons  :  Une  descente  de 
croix  (à  la  Trinité-du-Mont  à  Rome,  181 7),  dont  le  carton, 
grande  dimension,  a  été  exp.  au  palais  de  l'Institut  à  Paris  en 


i 


VIO 


i8i8;  Les  peintures  de  la  chapelle  St. -Maurice  (église  de 
St.-Sulpice,  à  Paris,  1822),  dont  les  dessins  ont  été  lithogca- 
phiés  par  l'auteur  et  MM.  d'Hardivilliers,  Weber  et  Renoux; 
Les  grisailles  exécutées  au  palais  de  la  Bourse ,  dans  les  salles 
du  tribunal  de  commerce^  et  représentant  :  La  Vigilance,  le 
Travail ,  l'Agriculture,  la  ville  de  Paris,  les  Tissus  y  la  Monr 
naie  ;  Les  deux  plafonds  représentant  :  L'Abondance  qui  ré- 
compense l'Industrie,  et  la  Vérité  dévoilant  la  Fraude;  enfin 
trente-cinq  bas-relief  grisailles  composés  par  lui  et  exécutés 
en  partie  avec  d'autres  artistes,  dans  quatre  salles  du  Musée 
(1827).  Toutes  ces  peintures  à  fresque,  ainsi  qu'Un  Christ, 
tableau  de  i  o  p.  sur  9  (tribunal  de  première  instance,  à  Paris, 
1827),  avaient  été  commandés  par  le  gouvernement,  qui  déjà 
l'avait  exclusivement  chargé  de  faire,  pendant  son  séjour  à 
Rome,  des  recherches  sur  la  manière  de  peindre  à  bon  fresr 
que.  M.  Vinclion  a  été  nommé  en  1827,  chevalier  de  la  Lé- 
gion-d'Honneur«  Il  n'a  pas  encore  formé  d'atelier. 

VIOTTI  (Jea^-Baptbte),  célèbre  violoniste,  né  à  Fonta- 
netoprès  Turin  en  1765,  mort  à  Londres  en  1824  >  él.  de 
Pugnani.  Il  traversa  la  France  pour  se  rendre  à  Londres  à 
l'âge  de  12  ans  ;  revint  dans  sa  patrie,  puis  la  quitta  de  nou- 
veau à  l'âge  de  22  ans  pour  parcourir  avec  son  maître  presque 
toutes  les  cours  du  nord  de  l'Europe.  Ils.se  séparèrent  à  Ber- 
lin, et  Viotti  se  rendit  à  Paris.  11  débuta  avec  éclat  au  concert 
spirituel  en  1782.  En  1786,  il  dirigea  l' Opéra  italien  conjoin^ 
tement  avec  Léonard,  coiffeur  de  la  reine  Marie-«Antoinette, 
Il  se  rendità  Londres  en  1 792,  où  il  jouait  dans  les  concerts,  et 
s'intéressa  dans  l'administration  de  l'Opéra  italien.  Quelque 
temps  après  il  se  retira  dans  une  maison  de  campagne  auprès 
de  Hambourg.  Il  fit  trois  voyages  en  France  en  1802,  i8i4 
et  1 818,  et,  désirant  s'y  fixer,  il  accepta  la  direction  de  l'Aca-* 
demie  royale  de  musique.  Ses  principaux  ouvrages  gravés 
sont  :  29  concertos  pour  violon  ;  2  symphonies  concertantes 
pour  violon  :  36  duos  de  violon  ;  6  sérénades  pour  deux  vio- 
lons ,  ou  pour  piano  et  violon  ,  ou  pour  violon  et  flûte; 21 
trios;  17  quatuors;  3  divertissemens  ou  nocturnes,  pour 


VOL 


violon  et  piano  ;  Un  concerto  pour  piano ,  arrangé  ensuite 
pour  violon  ;  enfin  une  sonate  pour  piano.  Il  existe  une  Notice 
sur  Viotti  par  BaiUot. 

VISCONTI  (Louis-TuUius-Joachim),  architecte,  r. 
Neuve-St. -Augustin,  20,  ne'  à  Rome,  él:  de  M.  Percier.  Outre 
plusieurs  méd.,  il  remporta,  dans  le  cours  de  ses  éludes,  à 
l'Académie  royale,  un  second  grand  prix,  en  18 14,  sur  un 
projet  de  bibliothèque,  et  le  prix  départemental.  Ses  princi- 
paux ouvrages  sont  :  La  maison  et  la  fontaine  du  carrefour 
GailloQ  ;  La  maison  avec  terrasse ,  formant  Tangle  des  rues 
Neuve-Ventadour  et  St.-Augustin  ;  Le  tombeau  du  maréchal 
Suchet;  La  maison  de  Mlle.  Mars,  r.  Larochefoucault;  La 
décoration  du  café  Turc,  etc.  M.  Yiscontia  été  chargé  par  le 
gouvernement  de  la  restauration  de  la  bibliothèque  du  roi. 

VIVIER  (Mathias-Nicolas-Marie),  graveur  en  médailles, 
r.  St.-Jacques,  187,  né  à  Paris  en  1788.  Ses  principaux  ou- 
vrages sont  :  Lès  médailles  de  Lesage,  Favart,  J.-B.  Rous- 
seau, Bourdaloue  et  Quinault  pour  la  Galerie  métallique  \ 
celles  de  l'abbé  de  la  Mennai»,  de  M.  de  Quelen,  archevêque 
de  Paris  ;  Plusieurs  refaits  pour  la  monnaie  des  médailles  ; 
La  mort  du  duc  de  Berry  (diamètre  de  3  lignes)  ;  Henri  IV 
chez  Miçhaud,  et  pour  revers ,  la  duchesse  de  Berry  et  ses 
enfans  (i5  lignes)  ;  La  translation  des  cendres  du  célèbre  ju- 
risconsulte Pothier  (22  lignes)  ;  Une  méd.  de  22  hgnes  pour 
les  prix  fondés  par  la  Société  royale  de  géographie  ;  enfin 
beaucoup  de  médailles  de  dévotion ,  et  plusieurs  de  la  col- 
lection publiée  par  M.  Durand,  etc.  Les  productions  de  jcet 
artiste  ont  figuré  à  la  plupart  des  expositions  qui  se  sont  suc- 
cédé depuis  i8i4-  M.  Vivier  a  été  employé  à  la  ciselure 
des  bronzes  de  la  colonne  Vendôme  ,  et  phisieurs  des  ou- 
vrages que  nous  avons  cités  lui  ont  été  commandés  par  le 
gouvernement.  Cet  artiste  enseigne  le  dessin  de  la  figure  , 
du  paysage  et  de  l'ornement  ;  la  perspective  et  l'art  de  mo-- 
deler  en  tous  genres. 

VOLPATO  (Jean) ,  graveur,  né  à  Besançon  en  1 783 ,  et 
mort  à  Rome  en  1802 ,  était  élève  de  Bartolozzi.  Il  publia  d'à- 


vou 


bord  quelques  essais  sous  le  Dom  de  Jean  Renard.  Il  grava 
ensuite  plusieurs  planches  ,  d'après  les  tableaux  d'artistes 
italiens ,  et  s'étant  rendu  à  Rome  vers  1760 ,  il  fut  chargé  de 
reproduire  par  son  burin  les  peintures  dont  Raphaël  a  em- 
belli le  Vatican.  On  doit  encore  à  cet  artiste  :  Principes  de  des- 
sin^ tirés  des  meilleures  statues  antiques^  Rome,  1786,  in-foL, 
35  planches.  Yolpato  s'occupa  aussi  de  dessins  en  miniature, 
et  perfectionna  les  estampes  peintes  à  l'aquarelle.  Son  tom- 
beau, exécuté  en  marbre  par  Ganova,  se  trouye  dans  la  ba- 
silique des  saints  Apôtres ,  à  Rome. 

VOLPELIÈRE  (Mlle.  L.-P.-Julie) ,  peintre  d'histoire 
et  de  portraits ,  r.  Buffaut,  12  ;  son  atelier,  r.  Grange^Bate- 
lièi-e ,  1 3 ,  née  à  Marseille ,  ël.  de  Serangeli.  Parmi  les  tabl. 
de  cette  artiste ,  qui  ont  figuré  à  toutes  les  exp.  depuis  1808, 
nous  citerons  s  Un  St.  Martin ,  pour  une  église  de  Perpignan; 
Une  Annonciation  ;  Une  Psyché  ;  Un  Amour  endormi,  vendu 
à  M.  Éga&a ,  représentant  du  Chili  à  Londres  ;  enfin  plu- 
sieurs autres  tableaux  qui  ont  été ,  pour  la  plupart ,  vendus 
à  l'étranger  ;  quelques  copies  pour  le  Musée ,  commandées 
par  le  Gouv.  Nous  citerons  en  outre  un  grand  nombre  de 
portraits  exp.  au  M.  R. ,  de  1808  à  i83i ,  et  les  ouvrages 
suivans  :  En  181 2,  Une  baigneuse.  En  18 14?  Deux  jeunes 
Calédoniennes  arrêtées  près  du  tombeau  d'un  guerrier.  En 
18 19 ,  Tête  d'étude  d'une  jeune  mendiante;  Virgile  compo- 
sant sa  10®  églogue;  Une  Sainte  Famille.  En  1822,  Une  pay- 
sanne suisse.  En  1824  9  Une  jeune  princesse  de  la  Sonabe 
donne  le  sein  à  l'enfant  d'une  mendiante  qui  allait  périr.  £n 
1827  ,  Un  jeune  berger.  En  i83i ,  Une  odalisque  ;  Deux  jeu- 
nes filles,  etc.  Mlle.  Yolpelière  a  obtenu  une  méd.  d'or  a 
l'exp.  de  181  o.  Elle  tient  un  atelier  de  peinture  à  l'usage  des. 
demoiselles. 

VOULLEMIER  (Mlle,  Annette),  peintre,  r.  des  Vieilles 
Tuileries ,  34  9  née  à  Châtillon-sur-Seine  en  1 796.  Cette  ar- 
tiste ,  él.  de  Regnault  pour  la  peinttire  à  l'huile ,  et  de  M.  Au- 
bry  pour  la  miniature ,  a  exp.  au  salon  :  En  1817  ,  Une  sou- 
brette écoutant  à  une  porte ,  miniature  de  1  p.  achetée  par 


»vou 

la  duchesse  de  Berry  ;  La  sœur  de  charité ,  tabl.  de  2  p.  (S. 
d.  A.  d.  AO-En  i8ig,  Portrait  de  M,  CoDin,  grand  vicaire. 
En  i8a2 ,  Sœms  de  ta  Charité  visitant  un  malade;  La  cu- 
rieuse. En  1824,  Le  confessionnal ,  ap.  6  po.(S,  d.  A.  d.  A.). 
Les  pi'oductions  de  Mlle.  VouUemier  ont  figui'é  souvent  aux 
exp.  de  Douai ,  Lille  et  Cambrai.  Plusieurs  se  trouvent  au- 
jourd'hui dans  les  galeries  de  MM.  Giroux,  Moyon ,  Delarue 
et  autres;  quelques-uues  ont  étë  lithographiëes  par  l'auteur 
eptre  autrea  :  La  sœur  de  Charité;  L'ecclésiastique  consolant 
un  prisonnier  ;  Les  diseuses  de  bonne  aventure,  etc.  ,  etc. 
Mlle.  VouUemier  donne  des  leçons  de  peinture  à  l'huile  et 
en  miniature. 


WACHSMDT  (Ferdinand) ,  peiatre  d'histoire  et  de  por- 
traits, Paris,  r.  des  Beaux- Arts  ,  io,néàMulliaa3ea(Haa(- 
RhÎD)  en  1802,  él.  de  M.  Gros.  Cet  artiste  a  exp.  en  i83o, 
au  LuK.,  Une  habitation  d'Arabes ,  à  PéUka  ,  à  3  lieues  d'Al- 
ger ;  Une  maison  de  campagne  turque  au  bord  de  la  mer  ; 
Une  fontaÎDs  sur  les  hauteurs  d'Alger.  Il  tient  ateUer  et 
donne  des  leçons  particulières. 

WAHL  (Henri  Richard),  graveur  de  topographie,  r. 
St.-Iacques,  iz^,  ne  en  Prusse  en  1790,  él.  de  M.  Bâcler 
d'Albe  et  du  dépôt  de  la  guerre.  Les  principaux  ouvrages 
qu'il  a  gravés  sont  :  La  carte  de  la  France ,  d'après  M.  Doo- 
net,24fo>U^Si9P-^'"'  1^)  18171  Topographie  des  environs 
de  Lisbonne ,  grand  aigle ,  1821;  L'Italie,  d'après  M.  Piquet 
fils,  afeuilles,  1824!  Carte  de  la  Turquie  d'Europe,  d'après 
M.  Dufour,  4  P-  sur  3  ,  1827  ;  Les  cartes  et  tableaux  du  Nou- 
veau cours  de  géographie  générale,  publie  par  M.  le  comie 
Denaix,  ^5  planch. ,  et  diverses  cartes  et  plans  topographi- 
quespour  l'ouvrage  de  M.  Gouvion-St.-Cyr,  sur  ses  campa- 
gnes, et  celui  du  mare'chal  Suchet ,  sur  la  guerre  d'Espagne. 
Il  a  été  chargé  en  i8a3,  par  le  ministre  de  la  guerre,  de  gra- 
ver La  carte  itinéraire  d'Espagne  et  de  Portugal ,  5  p.  6  po. 
sur  4  p-  M,  Richard  Wahl  a  été  nommé  en  i8r4  graveur  de 
1"  classé  au  dépôt  de  la  guerre.  En  i8ig,  il  fut  désigné  par 
le  ministre  pour  l'exemption  de  la  conscription.  Cet  artiste 
lient  atelier  d'élèves  pour  la  gravure  île  topographie. 

WAILLY  (M.  Léon  de) ,  peintre  d'histoire  naturelle  « 
de  portraits,  Paris,  r.  Basse  du  Rempart,  40.  Acxp.  eit  1801, 
Une  feirime  assise  sur  un  rocher.  En  t8o4  ,  Le  tigre  ro^al- 
En  1 806 ,  Le  jaguar  ;  Le  moustac  ;  Le  faisan  doré ,  et  La  bi- 


WAR 


che  de  la  Louisiane.  En  1808 ,  La  grande  panthère  et  l'Orang- 
outang.  En  1819,  Un  cadre  de  miniatures  ;  Le  sal  d'Ame'ri- 
que  ;  Le  bison  d'Anoërique.  En  1822,  Le  chat  sauvage  de  la 
Cafrerie  ;  Portraits  à  l'aquarelle  ;  et  en  1824  9  L'ours  de  la  Si- 
bérie. M.  de  WaiHy  est  secrétaire  adjoint  au  département  des 
beaux-arts  ^  et  professeur  de  dessin  au  Conservatoire'  des  arts 
et  métiers.  Il  a  été  peintre  du  muséum  d'histoire  naturelle. 

WALGHER  aîné ,  sculpteur,  Paris ,  r.  des  Filles  du  Cal- 
vaire ,  4^ ,  né  à  Miderviller  (Meurthe),  ancien  el.  de  l'Acadé- 
mie. Cet  artiste  s'occupe  de  toute  espèce  de  sculpture  pour 
bronze ,  bâtiment,  etc.  Il  a  obtenu  une  médaille. 

WARLENCOURT  (Joseph) ,  peintie  d'intérieur ,  r.  du 
Pont  de  Lodi ,  5 .  né  à  Bruges ,  él.  de  David.  Parmi  les  tabl. 
qu'il  a  exposés  au  salon  depuis  1817 ,  nous  citerons  :  En  181 7, 
Vue  prise  d^ns  la  salle  du  17*  siècle ,  au  Musée  des  monu- 
mens  français.  En  i8ig,  Intérieur  d'un  atelier.  En  1822,  In- 
térieur du  Musée  des  antiques ,  au  Louvre ,  2  p.  6  po.  En 
1S24  9  Intérieur  de  l'église  Notre-Dame  ,  à  Bruges,  3  p.  sur  2 
p.  6po.  ;  Intérieur  d'une  des  salles  du  Musée  royal  des  anti- 
ques,  4  p-  (g&l*  du  roi  de  Hollande).  En  1827 ,  Intérieur  de 
la  galerie  des  tableaux  du  Musée  royal ,  4  P*  ^^^  3.  En  1 83 1 , 
Vue  prise  dans  la  salle  des  Saisons ,  au  Musée  des  antiques 
du  Louvre.  Plusieurs  des  tableaux  de  cet  artiste  se  trouvent 
chez  M.  le  ducDecazes  et  M.  du  Sommerard ,  à  Paris  ;  chez 
M.  le  baron Deliedekercke ,  à  Bruxelles,  etc. ;  d'autres  ont 
été  acquis  par  les  S.  d.  A.  d.  A.  de  Paris,  Bruxelles ,  Gand , 
Anvers ,  etc.  M.  Warlencourt  est  professeur  de  perspective  et 
de  peinture  d'intérieur  et  de  monumens. 

WARTEL  (Mme. Geneviève-Angélique,  née  Pages),  pein» 
tre  deportraitsà  l'huile  et  en  miniature,  r.Pavée-St. -Sauveur, 
II,  née  à  Nantes  en  1796.  Cette  artiste,  él.  de  M.  Vincent, 
de  l'Institut ,  a  peint  plusieurs  tableaux  d'église  pour  la  pro- 
vince. On  lui  doit,  en  outre,  une  miniature  d'après  le  tableau 
de  M.  Kinson,  représentant  Mme.  la  duchesse  de  Berry  et 
sa  fille.  Elle  a  exp.,  au  salon  de  i83i,  L'Amour  et  Psyché, 
d'après  Picot.  Mme.  Wartel  a  remporté  une  médaille  à  l'ex- 


705 


v-r^. 


WAT 


position  d'Arras  en  1826.  Elle  tient  atelier  de  dessin  et  de 
peinture ,  et  donne  des  levons. 

WATELET  (Loais-£ tienne),  peintre  de  paysages,  rue 
Neuve-des-Bons-Enfans>  29,  né  à  Paris  en  1780,  n'eut  d au- 
tres maîtres  que  la  nature  et  l'amour  de  son  art.  Parmi  ses 
nombreuses  productions ,  qui  ont  été  admises  à  toutes  les 
expositions  du  M.  R.,  de  1799  ^  i^^i?  nous  citerons  les  sui-. 
vantes  :  En  1802  :  Vue  du  moulin  et  de  la  fabrique  des  pou- 
dres, à  Essonne.  En  1810^  Des  bergerç  font  des  offrandes, 
au  dieu  Pan  :  ce  tab.  lui  a  valu  une  méd.  d'or.  En  181 2 ,  Ar- 
rivée de  Napoléon  au  château  de  Louisbourg;  Vue  du  châ- 
teau de  Montigny.  En  18149  Bergers  se  rendant  au  temple 
d'Apollon  un  jour  de  fête;  Intérieur  d'une  forêt.  En  1817, 
Une  danse  de  bergers  (gai.  du  L^x.),  a  été  gravé  dans  la 
collection  de  ce  Musée;  Deux  vues 'de  la  place  Louis  XY  de 
Paris;  Vue  d'un  moulin  des  envkons  de  Compiègne.  En 
1819,  Henri  ly  et  le  capitaine  Michauà,  paysage  historique, 
9  p.  (M.  d.  R.),  (gai.  de  Diane  à  Fontainebleau)  :  les  figures 
sont  de  M.  Comte;  Vue  d'une  vallée  au  pied  des  Alpes  (d. 
d'O.)  ;  Une  cascade  (idem)  ;  Vue  de  la  campagne  de  Sceaux. 
Grande  cascade  de  12  pîfds,  site  des  Vosges  (gai.  de  Saint- 
Gloud),  etc.  En  1822 ,  St.  Jérôme  dans  le  désert  ;  Vue  prise 
de  la  terrasse  de  St.-4jrermain-en-Laye  ;  Vue  de  la  chartreuse 
de  Grenoble,  etc.  En  18249  Vue  du  lac  de  Némi  (Mme.  la 
comtesse  de  Bar^uay  d'Hilliers);  Cascatelles  de  Tivoli; 
Cours  du  Var^  entrée  de  Nice  et  d'Antibes  (M.  Schroth);  Vue 
du  parc  de  Neuilly  (d.  d'O.).  En  1827,  Vue  d'une  usine  dans 
le  département  de  l'Isère  (M.  Flameing,  de  Nantes);  Pay- 
sage pris  sur  la  frontière  de  Savoie.  En  i83i,  Vue  générale 
de  la  ville  de  Rouen,  prise  de  la  montagne  de  Bon-iSecours 
(C.  de  la  L.  C.)  ;  Vue  du  pont  d'Allevard,  près  de  Grenoble; 
Vue  du  cours  de  la  Bléone.  M.  Watelet  remporta ,  en  1819, 
la  grande  méd.  d'or,  division  du  prix  décennal  décerné  par 
l'Institut.  Il  a  été  nommé,. au  salon  de  18249  chevalier  de 
la  Légion -d'Honneur.  Cet  artiste  tient  atelier  d'élèves, 
hommea  et  femmes. 


WIL 


WATTIER  (Edouard),  peintre,  dessinateur  et  litho- 
graphe ,  quai  de  la  Grève,  8oj  ne'  à  Lille,  él.  de  M.  Gros, 
Cet  artiste  a  fait  diverses  lithographies  pour  les  galeries  de  la. 
duchesse  de  Berry  et  du  duc  d'Orle'ans.  Il  a  exp.  au  salon 
de  1827  quelques  vignettes. 

WATTIER  (  Énûle  ) ,  peintre,  dessinateur  et  litfaogra-* 
phe ,  quai  de  la  Grève,  80,  né  à  Paris ,  él.  de  M.  Gros.  Il  a 
obtenu,  en  1827,  une  médaille  à  l'Académie,  et  fut  admis  à 
concourir  pour  le  grand  prix  en  1828.  Il  a  exp.  au  salon  de 
i83i,  Prière  dans  Féglise;  Sortie  de  l'église;  Ninon  de 
l'Endos  donne  au  marquis  de  la  Châtre  une  promesse  de 
fidélité'. 

WEBER  (Antoine-Jean) y  peintre  et  dessinateur-litho- 
graphe, r.  du  Faub,-St.-Denis,,  178  ter^  né  en  1797.  Cet  ar- 
tiste, él.  de  MM.  Gros  etTafflard,  a  exp.  au  M.  R.,  en  1824, 
Jupiter  et  Antiope,  d'après  le  Gorrége  :  cette  lithographie  lui 
a  valu  une  méd.  d'or.  En  1827,  Gustave  Wasa ,  d'après  Her- 
sent ;  Le  serment  des  trois  Suisses ,  d'après  Steuben  (  ces  2 
lith.,  duc  d'O.);  Portrait  du  général  Maison,  d'après  Gré- 
gorius.  En  i83i.  Un  portrait  et'tJne  lithographie,  d'après 
Benazech ,  représentant  la  mort  de  Ilstiri  IV .  On  a  encore 
de  cet  artiste  Le  soldat  de  Waterloo,  d'après  Horace  Ver- 
net.  M.  Weber  donne  des  leçons  particulières. 

WIBAILLE  (Gabriel-Emile  ) ,  graveur,  à  Paris ,  r.  de 
Lancry ,  33  his^  né  dans  cette  ville  le  5  mai  ti8o2 ,  élève  de 
M.  Paul  Legrand.  Cet  artiste  s'occupe  spécialement  de  la 
gravure  à  l'aquatinta  et  à  la  manière  noire. 

WILD  (Gaspard),  peintre  de  paysages,  boulevart  Mont- 
martre, I,  né  à  Zurich,  en  Suisse,  en  i8o4*  Cet  artiste  s'oc- 
cupe spécialement  du  paysage  à  l'aquarelle. 

WILLE  (Jean-George),  graveur  en  taille-douce,  né  à 
Kœnigsber^en  1717^  et  mort  à  Paris  en  1807,  fut  élève  de 
Dallé.  Ses  principaux  ouvrages  sont  s  Les  musiciens  ambu- 
lans;  Les  offres  réciproques;  Le  concert  de  famille;  L'ob- 
servateur distrait  ;  La  gazette  hollandaise  ;  Le  petit  physi- 
cien ;  et  un  grand  nombre  de  portraits ,  entre  autres  ceux 

45 


fWOE 
<(%«•»» 

du  grand  Frédéric,  du  comte  de  St.-Florentin ,  du  maréchal 
de  Saxe ,  de  MM.  Marigny,  Masse  de  BoulloDgoe,  etc.  Wilte 
était  membre  de  l'Académie  des  Beaux-Arts  de  l'Institut. 

WOËTS  (Joseph-Bernard),  pianiste -compositeur,  r.  des 
Martyrs,  4^,  né  à  Dunkcrque  eu  1786,  a  eu  pour  luaitres 
MM.  fierton  et  Boïeldieu.  On  a  de  lui  90  œuvres  gravées, 
parmi  lesquelles  nons  citerons  i  La  Toccata,  op.  6;  Grande 
sonate  en  ut  mineur,  op.  8  ;  Grande  sonate  en  fa  mineur, 
op.  3o,  dédiée  à  Muzio  Clementi  ;  Plusieurs  recueils  de  ro- 
mances, Scènes  détachées,  Fantaisies  ;  Les  Saisons,  grands 
duos  pour  piano  et  violon  concertant;  Rondo  mauresque; 
Rondo  fleuri  ;  Rondo  brillant,  etc.,  etc.  Ces  différentes  œa- 
Tres  ont  été  publiées  chez'  MM.  Janet  et  Gotelle,  Pteye), 
Henri  Lemoine  ,  Meissonnier,  Erard ,  et  autres.  M.  Woets, 
andea  élève,  pois  professeur  du  Conservatoire ,  donne  en- 
core des  leçons  de  piano. 


XAVIBR  (Antoine-Marie),  musicien  compositeur,  r.  de 
Gbchf  ,3o,  né  à  Paris  vers  i>;79,a  ei^  pour  maîtres  Ber- 
taume  et  Mestrino.  Il  entra  en  1794  clansTorchestre  du  théâ- 
tre Feydeau,  qu'il  quitta  «91804  pour  celui  de  l'OperaBuffa, 
où  il  est  resté  jusqu'en  1807.  Depuis  cette  époque,  il  fait  par- 
tie de  l'orchestre  de  l'Académie  royale  de  musique.  Cet  ar- 
tiste a  été  en  outre  attaché  k,  fy  musique  de  Napoléon  ,  et 
professeur  au  lycée  il(^^:ial.  On  a  de  lui  diverses  composir 
tions ,  entre  autres  Un  œuvre  de  duo  et  quelques  Romances. 
M.  Xavier  s'est  Mt  entendre  dans  plusieurs  concerts.  Il  est 
ichevaher  de  la  Légion-d'Uonueur. 


ZIMMERMANN  (Pieirc'Joseph-GiiilUunie) ,  conpon- 
teor  de  musique,  Paria  ,  r.  St.-Lazare,  64,  né  dans  cette 
ville  le  tgmars  1 785.  él.  de  Boïeldieu  pour  le  piano.  II  rem- 
porta en  1799,  à  peine  âgé  de  qtiatorze  ans,  le  prix  de  cet 
inslrument ,  et  en  1801  celui  d'harmonie ,  qu'il  avait  e'tudié 
sous  M.  Catel.  M.  Zimmermaim  a  contré  un  grand  nombre 
de  Romances ,  des  Sonates  et  dies  Concertos  pour  le  piano, 
n  est  professeur  de  piano  àTéctile  royale  de  musique. 


• 


n^^Qmni. 


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BERLIOZ  (Hector) ,  compositeur  {ajoutez  à  son  article). 
Il  a  remporté  au  concours  de  l'Institut,  on  iSSo,  le  grand 
prix  de  composition  musicale.  Il  estauteur  d'une  Êymphome 
en  cinq  parties,  exécutée  llN^décembre  i83o  devant  un 
nombreux  auditoire.  .1  :  ^  • 

BION  (Eugène-]jOiQ9) ,  ^«Ipteur,  né  à  Paris  vers  1807, 
él.  de  M.  Cortot,  membrdi^l^&amiitut.  A  obtenu  au  coniburs 
de  i83o  une  mention  h0pbi«Ue  pMr  Thésée  vainqueur  du 
minotaure. 

BOUCHER  (Cfaarles-Adolphe-Léon) ,  peintre  de  paysa- 
ges, né  à  Paris  vers  i8o4»  él.  de  MM.  Guérin  et  Ingres  , 
membres  de  l'Institut.  Une  iiie)(k,tioii  honorable  lui  a  été  ac- 
cordée au  concours  de  i83o^  poiMii'i^^n^  historique. 


GLERGET  (Mm*.,  néeM&LLiiH^)  (^«*?z  à  son  article). 
Elle  a  exp.  au  M.  R. ,  en  f8i4,  Une  .ttt^irisc  des  moulins 
de  Mont-Souris ,  près  le  petii^Mbntroiige.  ^9^1817 ,  Paysage 
effet  de  soleil  couchant  ;  Vue  d'une  pairie  '&  parc  et  de  l'o- 
rangerie de  Marne ,  prise  <du  Aâteau  prà»  de  Yille-d'Avray . 
En  1819,  Vue  du  château  de  Warwick  ;  ce  tableau  appartient 
au. roi;  Yue  du  château  et  des  environs  dêlHarne^  prise  de 
la  Brosse. 

DOMARD  {ajoutez  à  son  article),  lia  remporté  en  i83i, 
au  concours  ouvert  pour  la  gravure  de  l'effigie  monétaire  de 
Louis-Philippe  I**^,  le  double  prix  des  monnaies  d'or  et  d'ar- 
gent. 

DURAND  (Hippolyte) ,  architecte ,  né  à  Paris  vers  1801 , 
él.  de  MM.  Yaudoyer  et  Lebas ,  membres  de  l'Institut.  Il  a 

700 


remporte  au  concours  de  i83o  lavande  médaille  d'émuta- 
tion  (prix  du  plus  grand  nombre  de  succès  en  architecture). 
FONTAÎNE^ierrer-François-Louis),  architecte,  Paris, 
r.  de  rOratoire ,  4-  Le  nom  de  M.  Fontaine  n'a  jamais  été 
séparé  de  celui  de  M.  Percier ,  son  ami  d'enfance  et  son  col* 
lègue  j  et  se  rattache  à  un  grand  nombre  de  travaux  exécutés 
sous  le  règne  de  Napoléon.  L'arc  de  triomphe  du  Carrousel^ 
qui  remporta  en  i8io  le  grand  prû:  d'architecture  de  l'Insti- 
tut ,  est  presque  le  seul  monument  qu'on  lui  doive  ;  mai^s  il  a 
fait  exécuter  des  restaurations  importantes  au  Louvre ,  aux 
Tuileries ,'  à  Compiègne ,  à  la'  Malmaison ,  etc.  Présenté  au 
général .  Bonaparte ,   lors  de  son  avènement  au  consulat , 
M.  Fontaine  fut  employé  par  lui  dès  cette  époque  et  nommé 
depuis  architecte  des  bâtim^is  impéiiimx.  Il  a  construit  avec 
M.  Ikrcier  le  grand  escalier  du  Muséum.  MM.  Fontaine  et 
Percier  ont  publié  ensemble  les  ouvrages  suivans  :  Description 
des  fêtes -et  cérémonies  qui  ont  eu  lieu  à  roccasion  du  mariage 
de  Napoléon  avec  Marie^Louise ,  1810 ,  io— fol.  avec  planches; 
Choix  des  plus  belles  maisons  de  plaisance  de,- Rome  et  de  ses  enr_ 
virons  y  1 810  et  181 3 ,  in-fol.  ;  Recueil  de  décorations  i^térieu-- 
res  pour  tout  ce  €i;i^^sonceme  V ameublement  ,1812.  Il  est  archi- 
tecte du  M.  R.  etdesbâtimens  civils  delà  couronne,  mem- 
bre de  l'école  d'architecture  et  des  beaux-arts.  Il  est  officier 
de  la  Légiou^^'Honneur  et  chevalier  de  l'ordre  de  Saint- 
Michel. 

» 

I/EMIRE  (Antoine-Sauvage,  dit)  {ajoutez  à  son  article). 
M.  Lemire  est  professeur  der dessin  aux  écoles  royales  poly— 
technique  jet  des  Ponts-et-chaussées. 


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