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Full text of "Elemens des mathematiques"

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{  E  LEMENS 

DES 

i     MATHEMATIQUES. 


I 


Far  "M.    Pïe^b-e  Polynier, 
Doreur  en  Médecine, 


Che»^ 


A     PARIS, 

JEAN  DE  LAULNEnie  deU 
Harpe ,  proche  le  Collège  d'Harco ir, 
a  flnuge  S.  Jean-Baptifte. 
■  X 
JACQJJE  Q^UILLAUjmpri- 
inear-Jnré-ti braire  ,  nie  Gaknde, 
proche  la  me  du  Fouace ,  aux  Armes 
de  l'UniTcrfité. 


M  D  C  C  I  V. 


'  im  contritmadlnianta^  ifm'^n 
â  ij 
/if 


cette  admirable  jufiejfe  Jtefprit  dont 
la  Providence  vous  a  fi  libéralement 
fartage  ^  que  f étude  de  ces  Sciences  > 
l*è^uivoéjpte  ni  le  doute  rCy  peuvent  îa^ 
mais  trouver  flace.    EBes  frefentent 
toujours  k  tefprit  def  veritex^incqnte'' 
fiables  CJr  liées  fnfemble  par  un  ordre 
merveilleux  r  eBes  t accoutument  À  f  en- 
fer jufle  fur  toutes  fortes  de  matières  ^  À 
débrouiBer  ks  chofeS  les  plus  confufes^ 
(^  à  écLtircir  les  plus  obf cures.  Cfefi  en 
effet  cette  e Ma  fiitudefc^puleufe  (^par^ 
faite  qui  fait  le  mérite  des  Mathe^ 
mat i que  s  j  ^  je  croirois  avoir  rèuM 
heureufement  dans  cet  Ouvrage  >  s* il 
étoit  dime  de  votre  efiime  par  cet  en- 
droit  3  au  moins  aura^tÀl  fur  tous  les 
autres  qui  pourront  votés  ttre  pnfentez^ 
davantage  £etre  le  premier  qui  pa-^ 
roiffe  fous  lesaufpices  de  votre  zBufire 
Nom. 

S^il  convenoit  à  un  Géomètre  (tenu 
prunter  le  fecours  de  t Eloquence  pour 
exprimer  les  veritex^  quUl  connoit  ^ 
qu*eBe  occafion  n^avrm-rje  pas  de  pu^ 


blier  ces  grandes  quditetjtefprit  é"  de 
cœur  qui  brittent  en  vom  ,  ^  qui  vont 
noue  retracer  ces  rares  vertus  qui  font 
le  mérite  de  votre  Famille ,  é-  qui  font 
le  principe  de/on  élévation  / 

Mais  je  ne  peux  nî empêcher  de  vous 
féliciter  fur  davantage  que  vous  avex^ 

MONSIEUR  ,  dètre  né  avec  les 
difpofitions  necejfaires ,  pour  être  timi^ 
tateur  Jîdele  des  Exemples  de  toutes 
fortes  de  vertus  politiques  é^  morales^ 
que  vous  avez^  devant  les  yeux  dans 
la  perfonne  de  ce  grand  Miniftre 
votre  Illuftre  Père  qui  remplit  fi 
dignement  au  gré  du  Monarque  ef  de 
fes  Sujets  ^  les  deux  plus  impor^ 
tantes  Charges  de  l'Etat.  Le  Pu- 
blic a  déjà  de  votre  part  des  gages 
£une  capacité  digne  de  votre  Rang. 
Vous  avez^  donné  des  preuves  éclatan- 
tes de  la  force  ^  de  la  pénétration  de 
votre  efprit.  On  a  été  furpris  dans  les 
épreuves  publiques  que  vous  ave^doru 
nées  de  votre  fçavoir  ,  qu'à  un  âge  y? 

pete  avancé  vous  ayexj^ait  des  progrés 


I 


fi  canfiderables  dans  les  bettes  Lettre$^\^ 
^  dans  t Eloquence.  Les  expériences  '•1' 
de  Phyfique  que  vous  avexjaites  vous-  J^ 
même  y  é^  toutes  cette  s  que  fai  eu  thon^  ««^f 
neur  de  faire  devant  Vous ,  dont  vous  ^  • 
avet^  compris  é*  expliqué  les  raifons  w») 
avec  une  clarté  y  une  facilité  ^  et  un  »)fro 
flaifir  extraordinaire  5  les  Thefes  d$^  ÎjiJb 
philo fophie  que  vous  ave%^  foutenues 
avec  un  applaudiffement  général  ^  ont 
fait  voir  Nxcettence  de  votre  jugement  y 
^  un  génie  capable  de  pénétrer  dans 
les  Sciences  les  plus  Jublimes.  Maison 
qfi  moins  furpris  de  ces  heureux  fuccés 
de  vos  études  y  quand  4m  fc ait  y  quettc  . 
efl  votre  docilité  y  votre  %ele  vif^  ar- 
dent pour  la  perfeBion  des  Sciences ,  ^       ) 
des  beaux  Arts  y  ^  pour  la  proteEiion 
des  Sçavans  y  cette  joye  fenjîble  que 
vous  aveZiJoujours  eue  de  pouvoir  vous 
infiruire  avec  eux  dans  des  Conférences 
fréquentes    (^    nombreufes   par  leur 
concours  :  enfin  votre  pietéfincerCy  votre 
modefiie  fans  affeElation  y  dr  cette  aver-- 
fion  confiante  et  genereufe  que  vous 


Mt^fnur  far^eit  3  vice  frefqne  inje^ 
faraUe  £une  h^»^^' fortune. 
Voilk  les  dijpofiriavis  de  caurfkrlef' 
feies  font  fondez^  ^ejiime  (^  famemr 
fw  les  Sqaruans  emt  four  vous  y  les 
l»Aan^es  qt^mn  ne  peut  fe  diff  enfer  de 
vm  donner  ,  ^r  ce  qui  anime  le  x^k 
evu  lequel  je  Jiiis  ^ 


2i€a  J^SJEVR^ 


Votre  tres.lMiinble&  tccs^ 
obéiflant  fêmtciir  , 

P.  POITNIIIU 


PREFACE. 


B\  méthode  que  je  donne  ici ,  à 
eu  jufqucs  à  prefeni  un  fucc^s  Ci 
heureux,  que  parmi  un  alTez bon 

nombre  d'Êtudians  qui  s'en  font 

fervis  depuis  quelqnes  années,  il  ne  s'en 
eft  trouve  aucun  qui  n'ait  témoigné  en  être 
fort  content  :  &  les  progrés  que  plnHeurs 
ont  faiis  par  Ton  moyen  dans  les  Mathé- 
matiques ,  m'ont  fait  cfperer  que  la  liberté 
que  ie  prens  de  la  donner  au  Public,  ne 
lui  deplairoit  pas. 

Tous  ceux  qui  commencent  à  s'appli- 
quer aux  Mathématiques,  nevoyent  pas 
d'abord  oïl  ces  Elemens  les  peuvent  con- 
duire. Ceux  même  qui  les  ignorent  en- 
tièrement ,  en  font  une  efpece  de  mépris  , 
les  tcatienc  de  Sciences  vaines  &  intuiles, 
d'occupations  de  gens  oilîfs ,  qui  palTène 
tout  leur  temps  dans  un  cabinet  à  coniî- 
derer  des  lignes  &  des  furfares ,  incapables 
de  fonger.àdes  cho  fes  plu5rolides&  plus 
uciles.C'eft  pour    inftruire  les  uns ,  & 


pout  goéïir,  fîiï  eft  poffible,  k  prévenu 
riotf  des  autres,  que  j*ai  cru  deroir  com^^ 
mtticer  j^r-  les  icnexions  fuii^taiitesu 

D£    rUT I  LIT  ^ 
des  Mathématiques. 

PiRem/eremeot  je  cçmfidereraila  necefl 
ûié  od  toutes  fortes  de  perlbimes  (e 
UQUvetit  d'avoir  1  e(f;ric  exacSb  ^  pénétrant , 
finie  dans. toute  la  force,  la  vigueur  SC 
l-écenduë  dont  il  cft  capable.  Pour  erre 
periuadé  que  les  Mathématiques  font  des 
iciences  qui  produifent  tous  ces  bons  ef« 
fets  ;  il  fu£t  de  Êdre  attention  à  la  clari*  ' 
te  de  leurs  principes  >  à  la  jufteflè  des 
raiionnemens  5c  à  l'évidence  d^s  démon- 
ftrations  qui  s'y  rencontrent  continuelle^ 
ment.  Dans  ces  fciences  l'eiprit  s'accoft- 
tume  à  s'appliquer  auxchofes  qu'il  fe  pro* 
pofe  à  examiner  \  il  s'accoutume  à  connoîr- 
tre  la  venté,  à  la  mettre  dans  fon  )our^ 
à  en  établir  les  principes  d'une  manière 
fuivie.  Cette  habitude  eft  une  chofe  qu'on 
ne  peut  a(Ibs  eftimer,  c*eft  un  fruit  d'un 
prix  infini  &  le  plus  précieux  de  nos  pre- 


De  futilité 
miercs  études.  Rien  ne  rend  refpric  pla» 
pénétrant  «  plus  vif ,  &  plus  en  état  do 
percer  les  nuages  de  Terreur  ,  que  Texer- 
cice  où  il  fe  trouve  dans  les  Mathemati^ 
ques  pour  tirer  d'un  fort  petit  nombre  de 
principes  connus  ,  mille  chofes  qu'il  ne 
connoiiToit  pas  ;  pour  les  déduire  par  or^ 
dre^  &  pat  un  enchaînement  admirable^ 
Il  eft  Tare  qu'un  efprit  géométrique  pren- 
ne la  vrai'femb lance  pôui:  la  vérité»  Ceux 
qui  ont  yû  plufieurs  excellens  ouvrages 
de  peinture,  par  exemple,  de  graveure, 
de  fculpture,Lçavent  beaucoup  mieux  |u^ 
ger  d'une  eftampe ,  d'une  ftatuë,  Scr.  de 
îriême  cciix  qm  font  accoutumez  à  des 
idées  claites^'à  des  dembnftrations  exatd^» 
jugent  bien  mieux  du  défaut  ou  de  laper- 
feâion  d'un  raifonnement»  Ils  ne  font  pa$ 
fî  fujets  à  fe  gifler  tromper  par  quantité 
de  maximèsr  obfcares  &  incertaines  qui 
fervent  de  fondemens  aux  faux  raifonnc- 
'mens  dont  les  difcburs  des  hommes  font 
remplis.  Ce  qui  met  Tefprit  dans  fa  force 
&  dans  fon  étendue,  c'eft  de  Taccoûtu- 
mer  à  con:yrendre  plufieurs  choies  à  là 
fois ,  ce  font  ces  demonftrâtions  qu'on  ne 
peut  entendre  qu'en  appércevant  la  vérité 
de  cent  autres  demonftrâtions  dont  dles 
dépendent  5  parce  qu'alors  Tefprit  eft  obli- 
gé de  voir  en  même  tems  de  ce  qui  éclair$ 


des  Mathematiqnes. 

Se  ce  qui  eft  éclairé.  En  embrasant  taiit 
de  chofes  à  la  fois ,  il  porte  fes  vues  beau- 
coup plus  loin  que  dans  Tes  aftions  or*» 
dinaires*  De  même  qu'en  s'accoûtumanc  à 
porter  des  fardeaux  pefans ,  il  arrive  qu'on 
ne  Tent  prefquc  plus  le  poids.de  ceux  qui 
font  plus  legery  j  x:'eft  ainfi  qu'en  exerçant 
nôtre   efprit  à  des  veritez  abftraites  dc 
difEciles ,  nous  lui  rendons  faciles  toutes 
celles  qui  demandent  moins  d'application. 
Les  exercices  du  corps  font  qu'il  agît  avec 
plus  de /bupJeflê  &  d'agilité,   l'endurcit 
ient  au  travail ,  &  le  rendent  enfin  capa^ 
hic  de   fupporier  de  grandes    fatigues  ; 
de  même  aujffi  les  travaux  de  l*efprit  tels 
qu'ils  fe  rencontrent  dans  les  Mathéma- 
tiques ,  le  fortifient  &  l'accoutument  à 
concevoir  les  chofes  difficiles ,  à  y  don- 
ner toute  l'attention  neceffaire,  le  prépa- 
rent à  fuivre  le  fil  d'un  raifonnement  quel- 
que long  qu'il  foit ,  &  empêchent  qu'il  rie 
fc  rebute  de  la  multitude  des  chofes  qu'il 
eft  fouvent  obligé  d'examiner  pour  appcr- 
ecvoir  la  vérité  o\x  la  fauflcté  dans  des 
chofes  importantes.  Ces  (ciences  ouvrent 
VeCpiït  &  l'habituent  à  bannir  tous  les 
douies  &  toutes  les  probabilitez ,  &àiie 
donner  fon  çonfentement  qu'à  ce  qui  eft 
évident  &  inconteftable  -,  parcequ'on  ne 
veut  y  admettre  que  des  veritez  certaines 


/défifiirccm  ks  termes .obfibuirs  »  afin  d  «vi-»  ^ 
ttr  GQines  Jes  équliroques  .&  les  difpiices 
jdetnots  |t£tte  adreflè  ûfmtrni  le  ferc  jpwc 
itîrcTi  de  xt  qui  ^coniui  des  cliofes  ù  <a*- 
jchées.jc  fi  difficiles  y  font  admirer  >&  j^fti- 
3ncr  les  Mathématiques.  Ces  iciencesrâi&- 
^rennent  l'ei^rit  &  lui  font  agréables^ 
saneecpxe  natiurellcmenc  nous  avons  de 
•rindination  pour  connoicre  la  vérité  y  ^ 
ici  elle  parotc  toute  pure  »  &,  iàus  aucune 
^nuages  ^  ici  toutes  choks  ckmis. portent  À 
-l'aimer  ^  on  y  éprend  A  la  discerner  ;  on 
:y  trouve  ce  ispn  fortifie  Ja  rai£bn  >  ce  qoi 
ccteiid  la  vâe  de  T-erprit ,  &  enfin  ce  qui 
donne  lieu  d!admiret  la  grandeur^de  l'ame 
ide  l'hGanme^  ce  quifaitconnoître  qu'elle 
ne  peu;:  ccreique  itoBteipiricueÙe  &  inw 
mortelle* 

Cosiiderons  fceièntem^ne-ien  partie 
lier  Tuiîçe  des  Mathématiques  dans  ce 
^qui  regarde  la  {ooieté  des  hoimnes  »  &  fai. 
-ions  attention  à  la  ncceffité  qu'il  y  a  de  fe 
«ièrvir  des  lumieces  de- ces  £cien<:^s.)  Corn- 
•tnençons  par  leseElemens. 

UArithmctiquecft  xi*iunc  utilité  fi . iiiiî- 
îYerfellejcju'llîfcmWecqu'iln'y  a  perfQnne 
:qui  n'en»  pnî(3fe:ayoir  befoin  /  cat  fans  par- 
^ler  des  autres  parties  des  Mathématiques 
laûrquelles  elle^ft.  abA>lu0ient  Jiect  (lair^: 

tout 


Des  Mdthemdti^Mes. 

(Mr  le  monde  fçaic  que  les  Marcban^s, 
les  Trjé(àrier6^  Financiecs  ,  Banquiers» 
Caifliers  %  en  un  mot  ceux  qui  font  char- 
gez de  recettes  de  deniers,qui  ont  des  par* 
tages  ou  dkhibtttions  à  faire ,  foit  en  paix  ^ 
ibic  en  guerre  ,  (bit  dans  le  Bareau  »  foit 
dans  lesfamilles  ,  ne  peuvent  iséui&r  fans . 
des  calculs  pi?écis  ,  &  fans  des  fuppo* 

tarions  ezaâes  9  c'eft  à^dire^  £uis  la  fcience 
des  nonnibres. 

U  Algèbre  eft  la  £ience  générale  des 
grandeurs.  Si  on  conûdere  (on  étendue  .  fie  i 
la  fécondité  de  fes  demonftrations»  on  trou^ 
Ttta  qu'elle  conduit  l'efprit  pas  à  pas  »  &  • 
tnfin  lui  facilite  le  naoyen  de  découvrir  des 
vericez  les  plus  cachées*  Après  avoir  donné 
des  noms  à  des  grandeurs ,  on  trouve  par 
im  art  admirable  qu'en  faifant  certaines 
additions ,  fouftraâîions ,  mul^plicacions» 
&c.  on  apper^it  les  £bndemens  &  les  fui- 
tes des  raifonnemens  les  plus  fubtils,  &OI1 
(t  trouve  en  état  de  refondre  facilement 
les  queftions  les  plus  épineufes^  Rien  n'eft 
plus  propre  que  rAlgebce  pour  ménager  la 
capacité  fc  l'étendue  den6treefprit  pour  le. 
fake  atteindre  aux'  vérités  qu'il  cherche , 
quand  même  elles  fembleroient  êcre  an 
deffiis  de  fes  forces.  Il  y  a  une  infinité  doc-*, 
cafionsoû  T  Arithmétique  ic  U  Géométrie 

î  . 


^éinzihcs  M  peavent  donner  aûca^iefi  U^  • 
niieres^c'eftle  feol  calcul  dç  TAlg^brequi 
r^préfentanc  à  nocrc  erpric  plùfieurs  idies^ 
eti  même  tems  fous  des  expreffions  très. 
QTurces,  lui  facilite  le  moyen  de  pénétrée ' 
incdn^oaribtemèiit  plus<lpin«  Les  t^ptcL^ 
fions  de  VAlfftbte  ocoqpenc,  (\  peu:  nqiïO , 
e^ritpEarles  fens  qo'c;lIeàlelai|re^tcpnv-;. 
me  toutcmiejtgim-mêmcfans.lç  diftraircr 
à  des  chofes  ctrangeres,&  Taident  mer mcU-; 
lentement  à  parcourir  aYec  beaucoup  d/a« 
dïèflè  9  de  prompritiide  ôc  de  façilj^e  tous 
les  Tapports  &t6uoeft  Jie&.propriete:(.des> 
girandears  qi^'ii  e^iamine.  Je  dirai  même- 
que  dans  les  traitez  des  Mathématiques^ 
où  ces  fciences  (è  trouvent  fort  approfon-^ 
dies^on  trouve  un  très  -  grand,  npmbre  de, 
j^epcfittons  démontrées  par  la  QeojtneuiCj  : 
qd'^  n^auroit  janaaisxile  te ntcrpap  cetcq. 
voie^fi  on  n'e»avoit  aperçu  la  vérité  par  le^ 
moyen  de  l'Algèbre  qui  pour  cette railoa. 
a  mérité  d'être  appellée  lart  d'inventer. 
EtenefFec  après  que  TAlgebce  a  fondé  le; 
gué,  s'il  m\ft  pecmis  de  par]b?r  ainfi  »  8c 
qu'elle  a  découvert  .ic  prefe&téi  refpd^, 
uhe  vente  qu'elle  chercboit  ;  il  eft  ibuventf 
important ,  pour  une  entière  fatisfaAion,» 
de  la  rendre  feni3>ie  à  l'imagination  pai: 
les- figures  de  la  Géométrie^  éc.  dielairei: 
ainfi  Tefprit  autant  qu'il  le  peutltre. 


des  Mathématiques. 

Les  belles  découvertes  de  ces  derniers 
tems  fur  la  refblution  des  éqaadons ,  fut 
leur  conftruéHon,  fur  les  propriecez  ad. 
injrâbles  des  lignes  courbes ,  fur  l'ufagede 
cette  nouvelle  Géométrie  des  Infiniment- 
Petits  C|ui  eft  tant  à  la  mode  parmi  les  fça- 
vans  y  iont  des  preuves  authentiques  de 
lexcellence  de  TAlgebre. 

L  a  Géométrie  eft  d'une  utilité  fi  connue, 
que  les  ouvriers  même  tâchent  de  fe  la  ren- 
dre familière  pour  mefurer  &  toifer  leurs 
ouvrages.  S'il  y  a  des  partages  à  faire ,  foit 
à  la  ville ,  (bit  à  la  campagne  \  s'il  y  a  des 
terres  à  vendre  ou  à  achepter ,  c'eft  ime  ne- 
tei&té  indirpenfable  d'avoir  recours  à  cette 
partie  des  Mathématiques  pour  en  connoî^ 
tre  exaAement  Tétendue,  pour  détermi^*. 
net  &  limiter  les  po({e(Iions  d'un  chacun^â^ 
même  fouvent  pour  décider  plufieurs  pro« 
cez.  A  peine  poUvons^nous  ouvrir  les  yeqx 
fans  appércevoir  des  cercles ,  des  triangles, 
ats  polygones ,  des  Ipberes ,  8c  une  infinité 
d'autres  figures  géométriques  qui  femblent 
nous  inviter  à  chercher  leurs  proprietest. 
Jamais  on  n'auroit  porte  ia  petfeÔion  des 
Arts  jufqu'au  point  où  hoas  la  voyons,  s'il 
n'y  avoiteudârtscesdernierstçms dTiabf- 
le  s  Géomètres  qui  ont  fait  leurs  etfort^ 
pour  les  mettre  txMtx  état.  La  Geon>etrié 


^tûM  generalemenc  approuvée  de  coot  le 
inonde ,  Je  n'en  dirai  pa»  davantage  y  )*a«- 
jouterai  ieulemenc  c|u:'il  eftaufliimpofliible 
de  bien  entendre  le  refte  des  Mathémati- 
ques fans  Ton  fecours^  qu'il  eft  impoflible 
de  faire  la  leâure  d'un  livre  fans  connoître 
les  lettres  de  Talphabec.. 

L'Optique  eft  la  fcience  des  pseprietex 
de  ta  lumière  ^c'eft  cette  partie  des  Mathe-^. 
œatiques^  qui  rvous  apprend  àreadre  rai{oa 
des  phénomènes  de  la  vue  ,  qui  nous  f^ic 
voir  en  quoi  condfte  plufleurs  défauts  de 
r<cil,  la  manière  de  les  corriger ,  mcme 
d'augmenter  la  force  de  la  yifioniC*eft  dans 
rOptique  qu'oa  examine  les  propriété:^ 
des  refraifjkions  &  des  reflexions  de  la  lu- 
iDÎere.On  y  apprend  la  conftruâion  des  lu^ 
nettes  d'approche  qui  nous  font  découvrir 
&  appercevoir  diftinâement  dans  le  Ciel  St 
iuriaiterre  des  objets  que  leur  grand  éloi- 
gnemem  nous  rend  infenfîbles  ^  qui  nous 
facilitau  les*  obfervations  des  corps  cele>» 
fies  y  Se  peuvent  fervir  dans  les  armées 
pour  observer  les  marches  &les  campe* 
mens  des  troupes  ennemies/ur  la  mer  pour 
reconnoître  les  vaifleaux  des  pyrates.^  des 
corfaïres,  ôcc.  afin  de  fe  precautionner  con^ 
tre  leurs  infultes..  On  y  apprend  la  conftru^ 
âioa  de&  miao^copes  qui  iervenc  à  nous 


des  Matheyytdtiques. 

fofè  voir  les  Corps  ,  que  leurpetitefle  de- 
robe  à  nos  yeux ,  &  à  nous  faire  révéler 
plufieurs  fecrets  de  la  nature.  On  établie 
dans  rOptique  des  principes  qui  font  Gon- 
noître  la  cau(e  des  dHTerentes  couleurs  & 
des  différentes  apparences  que  nous  voyons 
en  mille  rencontres ,  des  effets  de  toutes 
fortes  de  miroirs.  Jamais  onn'auroit  bien 
connu  la  caufede  T Arc-en-ciel, de îamul- 
liplication  apparente  des  objets  par  \t%  lu- 
nettes a  fecettcs ,  des  effets  des  lai^terhes  8^ 
des  rab/eaux  magiques  ,  de  rîmpreffioii 
des  objets  dans  le  fond  de  \  œil ,  fi  on  ne  le* 
avoir  imitez  par  des  chambres  obfcurci 
des  prifmes  triangulaires  ,  &c.  fî  on  n'y 
avoit  enfin  découvert  &  démontré  urt 
grand  nombre  de  veritcz  qui  rendent  rOp»» 
tique  très  curieufe  &  d'une  grande  utilité 
pour  bien  entendre  la  Phynque..  L'Opti* 
que  nous  donne  les  principes  de  la  pcr(pe«» 
ftive ,  en  nous  apprenant  à  reprefentcr  les 
Corps  en  peinture  ^  &  à  tromper  agréable^* 
ment  notre  vâc. 

Les  Mechaniques  font  la  foienee  thi 
mouvement  &  des  forces  moavantes^Cettè 
fcience  des  Machines  eft  une  des  plus  belles 
panies  des  Mathématiques,  Y  a-t-il  fien 
jhis   admirable  qtte  cïe  pcnivoif  par  fe 

uojen  ^  ktiers,^  despoiutef  ^  des  roôes^ 

"  •  •• 


j... 


D4  futiïiti 
&c.  dugmentcr  une  force  cane  qae  la  re& 
fiance  de  la  matière  qu'on  employé  à  ces> 
machines  le  pourra  fupporcer  ^s  fè  bri^ 
ièr  ;  de  pouvoir  élever  des  mafles  énormes- 
aufli  haut  »  ou  les  cranfporcer  au  (fi  loin; 
qu  on  voudra  \  Les  moulins ,  les  prefToirs^ 
les  horloges  y  les  montres  y  les  pompes  fou* 
lantes  &  arpirani;es,&  les  autres  machines, 
hydrauliques  y  une  infinité  d'inftrumens  ic 
de  machines  dont  les  boutiqjiies  des  ou» 
vriersiôntremplies, quoique  fort  ordinai.* 
naires^  font  très  ingenieufês  dans  leur  inr* 
vencion  &  dans,  leuf  sufages.  Mais  fans  fou- 
tir  de  nous-mêmes^ nous,  trouverons  que 
fiotre  corps  eft  une  machine  dont  les  ofle^ 
mens  font  des  teviers,il  y  a  des  points  d'apt* 
pui ,  des  cordasses  ^des  forces  qui  y  font  ap^ 
pliquées,  des  nbr  es  paralleles^obliques^cic- 
culaires  ^  fpirales  >  des  muTcles  triangulaL 
lies,  pyramidaux ,  orbiculaires,.&  rhomboi- 
daux*.  Enfin  nous  trouverons  que  cette  ma«- 
chine  eft  un  aflemblage  de  ce  qu'il  y  a  de 

J^lus  beau  dans  laStatique^l'Hydraulique  & 
a.  Pneumatique..  On  ne  peut  fânS'Une  con.*^ 
tioifTance  exaÀe  des  Mechaniques  détermis; 
ner  la  force  des  mufcles  ni  leur  conftruc- 
cion,  raifonner  avec  jufteflè  fur  la  manière 
^e  marcher  des  animaux  ^  de  voler  desoi*. 
&aQx  &  de  Mger  des £oiiron&^,  ni  mêx«&fîur 


dii  Mathmjtti^im: 

le  tnoavemenc  circulaire  du  fang ,  (ur  la 
ftruéture  du  cobur ,  fuclescaufesdefa  dila**^ 
tation  &  de  fa  contraétion  y  fur  le  mouve** 
ment  &  {ur  Tufage  de  la  respiration ,  fur  la 
génération,  la  nutrition,  Taccroiflèment 
des  plantes  &  des  animaux ,  Scc^ 
L'Aftronomle  enfeigne  à  obièrver  le  cours 
des  Aftres»  C'eft  par  le  moyen  de  cette 
partie  desMathematiques  qu'on  connoît  la 
durée  de  Tannée  ^  la  caufe  de  la  diverilté  des 
climats  y  de  la  diâPerence  qui  eft  entre  les 
îpurs  y.  de  celle  qjiii  eft  entre  lesTaifons.  Les» 
obierrations  Aftronomiques  nous  £ont  con^ 
aoître  le  tems  précis  de  la  révolution  des 
corps  celcûes  ^  leurs  direâions ,  rétrogra- 
dations^ conjonâions  y  oppofkions  &c  ad 
peâs.  On  a  le  moyen  de  prédire  certaine- 
ment les  Eclipres.  du  Soleil,  de  la  Lune^ 
celks  des  fatellitcs  de  Jupiter  &  de  Satur- 
ne, long'tems  même  avant qaelles  arri^ 
lient  'y  ce  qui  eft  d'une  utilité  merveilleu(c; 
pour  peifeétionncr  la  Géographie  &  l'Hy- 
drographie par  la  connoiiTance  des  longi<i* 
tudes.  Il  eft  impoflible  d.etre  un  Phyfîcie% 
parfait  iàns  être  Aftronome ,  parcequ  un 
grand  nombre  de  phénomènes  &  d'efiFets 
particuliers.dépendent  du  mouvement  des 
Aftres  qui  font  des  caufes  générales.  On 
/£aic^£ar  exemple  x  le  rapport  &Ia  liailb|t 

îiiii 


~r> 


jyet Utilité 
eonftante&  invariable  qu'il  y  a  entre  le  flux 
&  reflux  de  TOcean  &  les  mouvemens  de 
la  Lune  ;  perfonne  auflî  n'ignore  les  in- 
fluences du  Soleil  fur  la  terre  que  nous  ha- 
biton  s.  Depuis  qu'on  a  invente  les  lunettes 
d'approche  on  a  découvert  dans  les  corps 
celeftes  une  infinité  de  choFes  très- curieu- 
ses. On  s'eft  apperçu  qu'il  y  avoit  des  ta- 
ches dans  le  Soleil;  qu'il  y  avoit  des  mon- 
tagnes &  des  vallées  dans  la  Lune  ;  que  la 
{)l4nete  de  Venus  avoit  des  phafcs  comnnc 
a  Lune  ;que  Jupiter  ctoit  environne  de 
fatellites,   &  Saturne  d'un  anneau,   &c; 
Cette  découverte  des  fatellites  eft  fort  utile, 
<;omme  je  le  viens  dédire,  pour  déterminer 
la  pofition  des  differens  lieux  de  la  terre  fur 
Uniglobe  artifîciel.pour  déterminer  les  lon- 
gitudes, afin  de  rendre  la  navigation  plus 
parfaite  &  plus  (ûre. 

La  Gnonaaniqtie  eft  la  fcience  des  ca- 
drans ,  elle  enfeigne  à  mcfurer  le  tems  ,  à 
ie  diviicr  enj>aTties  égales ,  à  marquer  fuir 
Afl?erentes  mrfaccs  la  projeftion  ou  repre- 
^cotation  des  cercles  horaires. 

La  Géographie  nous  enfeigne  la  coït- 
lïo^flance  de  la  terre  que  nous  habitons  ^ 
enenous  en  décrit  les  patticularitez.  Quoi-. 
50  il  nefoit  pas  neceffaire  d^étrc  fort  prow 
«ockt  dans,  les  i&^th^^morti*^^  «.^.  \ji 


des  Mdthematiquïïs: 
Içaveir  la  Géographie,  on  peucdifeneaiiS 
moins  qu'elle  en  dépend  dans  iês  points 
les  plus  eflentiels» 

On  doit  dire  la  mcnie  chofe  de  la  Cbro« 
fiologie ,  cette  fcience  fi  nece({kire  pour  fi* 
xerlesEpoques  des  années  qui  font  en  ufag^ 
chez  les  difièrentes  Nations  de  la  terre, 
pour  vérifier  l'hiftcnre  &  y  placer  \t%.  eve- 
nemens  les  plus  remarquables  arrivez  danf 
Iffs  ËmpicesiSc  dans  les  Etats  du  monde  >  ic 
enfin  pour  déterminer  ces  périodes  de 
temps  que  la  Religion  a  conlacrées  pour 
la  célébration  de  fes  Fêtes» 

La  navigation  s'occupe  principalemeiv 
«u  trafic  des  marchandifes  \  à  enrichir  des 
Royaumes  entiers  ;à  faire  naître  Tabondan^ 
ce  dans  les  lieux  les  plus  fteriles*  Ceft  par 
fon  moyen  que  I  or  ,  l'argent  &  la  fJupaït 
des  autres  métaux  nous  font  apportez.C'eft 
par  elle  que  les  Nations  les  plus  éloignées 
ie  communiquent  réciproquement  ce  qui 
leur  eft  neceflairec  C  eft  auflS  par  cet  art  que 
les  armées  navales  remportent  it%  viâoî- 
res  fur  leurs  ennemis»  Or  la  nav^ation  eft 
fondée  fur  la  connoiflance  de  plufieors  par- 
ties des  Mathématiques»  £lle  a  befoin  de  la 
Géographie  &  d!une  defcr^tion  exaâe  des 
mers  qu'on  appelleHydrographie,pour  tra* 
cer  aux  vaidèauxdes  routes  aflfûrées,  pour 
aflbrmk  le  couragp  des  Pilotes  fur  un  clc« 


fhent  fi  ineonftantjpour  Icar  faire  kr avcrfèr 
rOcean tout  entier ,  &  les  faire  arrirerjùr- 
ques  dans  ces  nouveaux  Mondes  que  Jdi 
-Empereurs  Romains  8c  les  plus  grands 
Conquerans  de  1  antiquité  n*ont  jamais 
connus.  Elle  a  befoin  de  la  Géométrie ,  de 
la  connoifTance  des  ufages  de  la  bouflble 
&  de  TAttronomie  pour  reconnoîtrc  (on 
chemin.  Elle  a  befoin  des  Mechaniquet 
pour  la  conftruâion  de  fes  vaideaux^ 
pour  la  difpoiîtion ,  la  figure  &  les  uÙl^ 

Î;es  du  gouvernail  qui  fert  à  faire  voguer 
e  navire  de  quel  coté  çn  veut ,  pour  fbs 
Voiles ,  fes  mats.  Ces  poulies ,  &:c. 

L' Arçhitedùre  civile  eft  Tart  de  conftrui^ 
te  des  maifonsron  y  trouve  les  principes  nà* 
ceflkires  pour  donner  la  beauté,  la  lolidité 
êc  la  pertedion  aux  édifices  tant  des  partie 
culicrs  ,  qu'à  ceux  qui  font  deftincz  àTufa* 
;e  du  public  ,  aux  Eglifes,  par  exemple  ^ 
i  la  conftruftion  dés  ponts  ,  aux  écoles  ^ 
aux  Palais  &  lieux  où  s  aflèaiblent  lesCours 
de  Juftice ,  aux  prifons  ,  arfenaux ,  Hôpi- 
taux ,  &c, 

L'Architefture  militaire,  ou  l'Art  des 
fortifications  ,  enfeigne  le  moyen  de  difpo* 
fer  &  de  mettre  à  couvert  wn  petit  nombre 
de  perfonnes  pour  faire  refiftance  à  un  nom-t 
brc  beaucoup  plus  grand.  C*cft  cette  partie 
Madiematiques  que  les  plus  vaillans 


des  24^hmdtùjues. 
Gaetriersfe  font  gloire  de  conHiIcer ,  lorf-' 
qtt'il  s'agiï,  pat  exemple,  d'aflûrcr  &  de  ; 
lœ^et  la  marche  &  les  campemens  d'une 
af  mée ,  de  choifir  des  poftes  avantageux  , 
d  attaquer  ou  de  défendre  des  villes ,  de 
prcfcrire  Tordre  des  batailles  :.on  y  trouve 
les  moyens  dé  rênveiftr  &  de  réduire  en 
ceîj^TC  d!ÈS  vUlei  entières.  Cette  fciencc  fcd: 
auffi  aux  divertiffemens  des  peuples ,  lorC 
qu'on  fç  çtopofe  de  faire^  des  feux  d'artifi- 
ces,  &  de  célébrer  des  réjouïflanccs  pu- 

bUgue5«  . 

Jenefimrois  jamais  fi  jevouloisrappor-, 
tcricitooterutilité  qu'on  peut  retirer  des. 
Mathématiques,  ainfi  j  ajouterai  feulement 
que  laPhyfiqucn  a  jamais  été  plus  parfaite 
quelorfque  les  plus  grands  Philofophes  ont 
été  d'exceUetist  M^themdkicieni.    Depuis.^ 
que  la  Philôfoftae  :  naturelle  a  cié  Jointe  > 
aux  Matheinatiqùes ,  &  qu'eUei  fefonc. 
prêtez  des  fccoùrçteciproqueson  «tau  det\ 
découvertes  agréables '&   dignes  detrç 
fçAes ,  que  les  Anciens  avoient  ïgnorécs;&: 
{m%  doute  plus  on  ciaUfviecak3.fdcnccs,. 
JusonfetrouverAobligé  cfc  conYenirqae^ 
les  Mathématiques  font  du  nombre, de  cel- 
les ipi  meriieiu  <lu*on  s'y  applique  tre$- 
ferieufcment* 


Dt  tiaihti 


fûurfefirvir  «Ulemer»  de  ce  Livre, 

i^.T  L  faut  avoir  la  précaution  de  ne  lire 
'  X  point  rArichmecique  ni  ce  qui  re^^^ 
4e  l'Algèbre  fâuis  avoir  la  plume  à  la  main 
&  du  papier  pour  s'exercer  fur  les  exemples 
que  je  propofe ,  &r  pour  en  inventer  enfui  te 
de  femolable^.  Dans  la  Géométrie  il  faut 
regarder  les  figures  à  mefure  qu'on  Ut ,  Se 
W  point  fe  rebuter  lorfqu'on  ne  comprend, 
quelquefois  pas  d'abord  tout  ce  qui  fe  renp^ 
contre.  Parcéqued^ns  les  Mathématiques 
ibfaut  de  Tattençion  &  de  la  pecfeverance  ; 
&  il  eQi  rare  que  dans  la  première  leâure 
qu^on  fait  de  quelques  élemens  des  Mathe^ 
xûatiques  qpe  cç  loit  »  on  les  poflêde  par* 
fifiitementa  Par  cette  première  leâui^e  on 
pavçourc  le  tout  autant  exaâement  qu  on 
le  peut ,  &c  enfuite  on  recommence  à  lire 
^  tout  de  npuveau,  ic  quelquefois  une  troi« 
£éme  le&ure  n'eft  pas  encore  inutile* 
a^  Tant  dans  l'Arithmccic^ue  ^dans  l'Al- 
gèbre, 


^Avertiffemens, 

gebre  ^  que  dans  la  Géométrie ,  il  faut  tou. 
jours  examiner  &  vérifier  les  citations  ^ 
parceqa'elles  lèveront  une  inanité  <le  dif- 
ficaltez.  C'eft  là  une  véritable  manière  de 
&ire  cet  étude  avec  fruit. 

}^  La  première  fois  que  ceux  qui  (èronc 
moins  ftudieux  que  les  autres ,  liront  ces 
Elemens,  ils  pourront  éviter  de  lire  ce  qui 
cft  depuis  la  page  105,  jufqu'à  la  première 
propodcion  des  proportions ,  &  dans  une 
féconde  lefture  ils  liront  le  tout  exa£be« 
mcnr. 

4^  Il'eft  bon  d'être  auffi  averti  qne  les 
lignes  ponâifées  font  marquées  de  cette 
forte ,  pour  les  différencier  des  autres ,  qui 
font  attachées  à  la  queftion.  Ces  lignes 
pon&uées  font  feuleçaent  utiles  pour  la 
demonftration  qu'on  fe  propofe  de  faire» 
La  courbure  des  lignes  ponduées  des  figu- 
res de  la  page  475»  fervent  feulement  pour 
fignifier  que  la  ligne  entière  A  B  eft  appel- 
lée  e.  Dans  les  plans  &  dans  les  folides  j'ai 
aufli  reprefente  par  des  lignes  ponâuées 
celles  qu'on  confidere  comme  fi  on  les 
voyoit  au  travers  d'une  furface  ou  d'un 
corps. 

5®.  Il  faut  encore  remarquer  une  chofc 
qai  pourroit  embarraffèr  ceux  qui  cornu 
menceat  l'étude  des  Mathématiques  ;  c'eft 


Averiiffemens.^ 

que  dans  la  reprefenucion  des  plans  &  des 
folides  on  eft  fouvenc  obligé  d'y  reprefèn- 
ter  des  lignes  perpendiculaires  à  d'autres 
lignes  menées  dans  ces  plans  \  par  des  li^ 
gnes  qui  paroiflènt  leur  être  obliques  ei^ 
les  voyant  marquées  fur  le  papier  où  on  lit.. 
Mais  il  faut  prendre  garde  que  cette  obli- 
quité eft  un  effet  de  la  reprefentation ,  de 
la  perfpeftive,  &  de  la  manière  de  deflîner  j 
parcequ'autrement  on  ne  peut  pas  expri- 
mer ces  chofes  diftinftement.  Dans  la  page 
2oi  onconfidere  la  ligne  CB  commepcr-^ 
pendiculaire  à  la  ligne  G  E ,  qui  eft  Tinter- 
ledion  des  plans  D  H  &  F  E.  On  voit  dans 
Ja  page  m  des  quarrez  qu'on  reprefente 
par  des  Rhombes  \  c'eft  la  manière  dont 
on  fe  fert  pour  reprefenter  le  cube  fur  le 
papier  qui  eft  une  furface  plane ,  c'eft  ce 
qu'on  appelle  projedion  en  termes  d'Opti- 
que. Ainfi  dans  la  page  501  on  confidere 
la  ligne  A  B  comme  perpendiculaire  aux 

lignes  Ep  &  CD,  quoique  dans  lafreprcr 
ientation  elles  paroiflcnt  obliques  :  parccr 
qu'on  confidere  le  point  A  comme  élevé 
en  l'air  au  deflus  de  la  furface  plane  G  H^ 
Dans  les  plans  &  dans  les  folides ,  cette 
manière  de  reprefenter  les  lignes  &  les 
furfaces  planes  fe  rencontre  très  fouvent» 
C'\  Les  Corollaires  font  fort  nece^* 


ces.  Il  ne  faut  pas  les  négliger  en  âmcone 
manière.  On  connaîtra  dans  la  fuire  qtie 
teuc  utilité  n'eft  pas  moindre  que  celle  des 
Tropofitions  générales  d'où  elles  viennent 

Lorfque  dans  la  Géométrie  il  y  aura  phi- 
iieurs  figures  au  même  endroit  avec  les 
mêmes  lettres  ,  il  faudra  lire  la  demon- 
ftration  en  r^ardanc  la  première  figure  » 
relire  encore  cette  même  demonAration 
te  regarder  la  féconde  figure  :  &  ainfi  de 
fuite  autant  de  fois  qu'il  y  aura  de  ces  ^ 
gures  \  parcequ'alors  la  mêine  demonftra* 
tion  doit  être  appliquée  à  chacune  de  ce» 
£gures.  Ceft  une  voie  qui  abrège  le  di£> 
cours,  &<}ui  applique  la  p^opofition  à  tou- 
tes les  circonftances  neceflaires.  Il  y  en  a 
des  exemples  dans  les  pages   241.  14). 
1^0.191.  i^g.&c.  C^  article  mérite  at* 
tention. 

Après  avoir  expofé  quelques  démon* 
^rations  dans  toute  leur  étendue  ,  je  les 
ai  enfuite  exprimées  d'une  manière  plus 
courte  pour  tes  prefenter  à  refprit  dans  une 
forme  très  fimple.  En  les  apercevant  ainfi 
clans  un  fort  petit  efpace,  il  y  a  beaucoup 
plus  de  facilité  à  les  comprendre  te  à  les 
xetenin  On  en  trouvera  avec  <ettc  redu- 
<ûion  dans  \e%  pages  ijOw  \^g.\6v.  j^SS.j^j^ 
479.  &C. 

Dans  les  pa^s  66.  iji.  &  Hans  les  pro» 

'     ^  '4 


jivertijfement 
pofîcions  49.  p.  Sec.  de  la  Géométrie ,  it 
faudra  fe  fou  venir  de  rexpreflïon  de  la^ 
mulciplicâcion  expliquée  dans  Ifi  page  4 o^ 
Et  dans  les  pages  46Î.  4^71.  487.  6cc.it 
faudra âufEfe  fouvenir  de  lexpreffion de» 
quarrez  expliquée  dans  la  page  iji. 

Dans  ces  Eleniens  je  n'ai  mis  de  T'Arith- 
mecique  que  ce  que  j'en  ai  cru  être  U  plus' 
neceffaire  j  &  j;e  nïe  fuis  contenté  de  ne 
traiter  que  les  premiers  Se  les  principaux 
fbndemens  de  TAlgebre  ,  afin  de  ne  pas  ire^ 
buter  d*abord  ceux  qui  commencent,  8c 
de  né  pas  fatiguer  leur  zèle  par  une  plus 
longue  fuite  de  jJrincipes. 

J'ai  donne  plus  d*écendire  à  la  Géomé- 
trie. Car  cette  partie  élémentaire ,  outre 
la  théorie,  contient  la  pratique  qui  fuit  eii 
forme  de  Corollaires  les  propôGtîoïis  ge- 
neiAles  dont  elle  dépend,. 

Si  quelquefois  j'ai  prouve  des  veritcz.^ 
que  quelques-uns  voudroient  faire  palTeç" 
pour  deâaxiomes  jt  ç'eftque  les  demonftra- 
tions  m'en  ônc  paru  très  faciles ,  6c  qu'en 
les  propofam  fans  preuve ,  j'aurcws  cru  pé- 
cher contre  Tidce  de  perfeékion  qu'on  a 
dans  4^s  M  ittieniatîques  ,  6c  contre  cette 
grande  exaâitiide  dui  reiid  ce&  fcieaces  il 
recommandabler. 

J'ai  mis  au  commencenltent  de  chacune 
^s  y  Parties  de  cet  Ouvrage  les  déânitiôns 


Avertiffement 

tieceffaires  »  a&i  quêtant  de  fuite  on  lei 
paille  tronver  plus  promptement ,  &  pour 
que  les  citation»  en  foient  plus  faciles. 

Enclide  étant  un  Auteur  Ekmentaire 
fort  ancien  &  Itf  plus  conhu ,  fes  Elemenjt 
Je  Géométrie  font  ordinairement  citez  où 
fuppofez  dans  pcefque  tous  les  Traitez 
particuliers  des  Mathématiques.  Pour  ret^ 
dre  la  leâure  de  ces  Traitez  plus  intelli* 

E'blc,  lorfqu'on  y  trouve  des  veritezdont 
demonftration  eft  renvoiée  aux  Elemem 
d'Euclide^  j'ai  rois  à  la  fin  de  ces  nouveaux 
Blçipens  une  Table  qui  contient  par  ordre 
les  PropoficioBS  d'Euclide  que  j^y  ai  dc- 
inomrées  ,  c'eft  tine  cirConftahce  od  cet 
Ouvrage  (èra  auflî  utile  que  les  Elément 
d'Ëuclide  même^  Ceux  qui  voudront  com- 
parer ces  Elemetis  avec  ceux  d'EucJide 
connoîtront  facilement  (i  la  ntiethode  que 
fai  obfervée  eft  plus  naturelle  que  celle 
de  cet  Auteur^  G  les  démonftrations  que  j'ai 
employées  font  plus  faciles ,  fouvent  plus 
direâes,  plus  évidentes ,  &  plus  courte^ 


fautet  à  eorrIgeK 

Agi  40.  Itg*  ij.  cft  Jïlus  grand^if/tf^tfÂyOU  Égal* 
^   P.  70.  lig.  24.  -♦-  ^  —  f  ==  fo,  lif.  =:  o- 
P.  léi.  lig.  antefenult.  de  17,  /i/.  de  ^7» 
P.  107.  /.  9.  H-  11*.  /.  — 11^. 
P.  ug.  Ui.  dîrnutt ,  ^tM^i^ 


V 


r.  170./.  i;*  !-=,/{/■•  f—J^  > 

^.  i«  f .  %.  »«•  4  onces  »  /t/1  f. 

p.  1S8.  %.  1^.  700  liv.  Uf.  71%, 

^.  iio./.  17.  cft  termi.  Uf.  cft  un  cctclciô»  ?.  »4 1; 

u.  (ont  terminées,  T»/.  font  deux  cercles  ^  (]im 

(ont  à^s  furfaces  d'dne  infinité  de  cotez, 
j^.  lAK.  /.  tfAUx^f.  à  tons  ks.  é^Kp^  aux  iif  à  toM 

les, 
P.  Uf.  %.  S.  cette  ligne  :  afotitez,  de  (ôste  qjoe  Ii^ 

centre  Toit  toujourjidans  k  ligne  fixe» 
^.  2f  1.  /^.  4.  <<«  OrJS,  I.  EG  /*/;  ÏG. 

P.  zS^.  /.  i7«  concourir ,  t^utés^^  en  un  pdbt;* 

îP.  ja8.  ii/.  27.  B  F  obliquement ,  /i/,  B  B,  ^ 

^«  3^  /.r9.  de  part  &  d'autrç^/i/IdepaiCt  ou  d'auttCJ 

iP.  jii,  %.  22.  du ,  ///  au.' 

j?« }8^. /. dfvmtftantepmitttkmtyCpiîxmt  le mtntt) 

circuîi,  t^ouii^^j  Bc  qui  (ont  quadrilatérales» 
^'  59^«  %•  i^«  OH  points,  /^./pointes» 
:^*  5^7.  %.  20.  YA.  Uf  Ya^ 
'^,  404'  /.  3,  laquelle  fera,  /i/I  de  forte  qu'elle  h£Bsé 
'^.  441  lig.ie.  la  lig.  C  H.  Iif.  G  H. 
«?•  44f  •  %.  23*  huit  toifei,  /i/l  &x  toifes» 
^*  44^.  %.  6,  huit  tot&s,  ^Z*.  fix« 
P.  482.  %  19.  F  G  H ,  Iif  F  KLG. 
tP.  5'o8.  /.  2-  on  ne  peut  mener ,  ajoutez ,  dans  te 

pian  ABi  é"  Hg.  ro.  ajouté^,  dans  le  plan  CU. 
'7.  538^  /.  f .  l*une  à  rausue^/;  &  de  même  hauteur* 
P'  yjf .  «^^A  4?  ^or.  prop,  74.  /i/.  71:.. 
^.  y  o  %.  dernière,  par ,  /i/*,  pour. 
•P»  y<»9'.  /.  5.  dtê  Cor,  entre  eux.  En,  ^acex^lej^intfr 

^•^i(^^>  entre  eux  en. 


ELEMENS 


DES 


MATHEMATIQUES; 


}pREM/£JtS  PRINCIPES, 

NO u  S  appelions  Grétndettr  toae^  ^pcfft 
être  augmente,  ou  dûninaé. 
On  a  donné  le  nonv  de  Mathemstuptes  aifS 
Sciences  dans  leiquelies  cm  confidese  les  pcopne-! 
^desGrandeorsw 

Ces  Sciences  fi>nt  fondées  fiir  crois  ibites  de 
Principes ,  fiir  des  Définitions,  des  Axiomes  ^  ft 
^Demandes» 

DEFINITIONS    GENERALES. 

I.  Les  Définitions  dans  les  Mathematiqees  fbnfi 
Ses  explications  qui  expofènt  la  fignification  des 
mots  dont  on  fê  fert.  Forces  Définitions  on  ez- 
pliqae  y  par  exemple  y  ce  qu'on  doit  entendre  pac 
les  mots  de  Triangle,  de  Poinéi,  &c« 

a.  Les  Demandes  font  des  fappofitions  fi  fim- 
pies ,  que  tonte  perfbnne ,  pour  peu  de  réflexion 
qu'il  y  fàflè ,  les  doit  admettre ,  telle  que  feroic 
celle-ci  :  On  demande,  par  exemple ,  pour  par- 
venir à  une  Demonftration ,  quUlfoit  permis  de 

A 


•i  Premiers  Principes 

mener  une  ligne  à* un  foina  à  un  autre  poinB  ^  0t 

dtmaginer  qu' elle  y  foit  menée. 

5.  Les  Axiomes  font  des  vcritez  évidentes  s| 
toute  perfonnc  qui  j  fait  attention  5  par  exemple  ^ 
un  Tout  efi^fluâ,  grand  au'une  defetfartiés,  é*àf    * 

4.  La  Propofition  eft  unip  exprçjflîoa  d'une  vç- 
rite  qu'on  veut  découvrir,  ou  d'une  choïè  qu'oie 
veut  faire. 

f ,  La  Demonfttition  eft  tinc  application  défi 
Définitions ,  Demandes ,  &  Axiomes^  pour  for* 
mer  une  perfiiàiîôn  invincible^ 

€.  Un  Thcorêrnc  eft  une  Propofition  àstn$t 
Uquelie  il  s'agit  feulement  de  la  démonftration 
d'une  vérité. 

jjy.  XJn  Problêirie  jcft.une  IVropofîtion  dansk-i 
quelle  il  s'agit  défaire  quelque chofe ^  &  àtàé-»^ 
montrer  que  la  manière  qu'on  pfopofe  pout 
faire  cette  chofè  eft  infaillible  ,  &  u4  Véritable' 
chjcmin  pour  y  parvenir. 
.  g.  Corollaires  ,  ou  Confequents  font  <Jcs  veri-' 
tez  qui  deviennent  neceflaireiQent  connue  s  par 
les  Propositions  démontrées ,  ou  par  les  Demàr^ 
tioi^sexpofées.. 

9.  Cette  marque  =  fîgnifie  Egal,  &:  cette  âUtrd' 
marque  -h  fîgnifie  Plus ,  &  cette  trctifiéme  note 
ou  marque -^fignifie  i^oinsi  par  exemple  z^ 
3=  ^ ,  c'eft  à  dire  deux  plus  5,  ou  z.  avec  trois  fqnt 
égaux  i;,  &8  — z  =  ^,  c'êftàdiregttioinsi^ 
ou  8  dont  on  a  retranché  1,  font  égaux  â  6, 

19.  Cette  note  ou  marque  ^  fignifie  plu$ 
Grand  ,  &  cet  autre  figue  ou  notç<^fignifiç 
plus  Petit  5.  par  exemple  7—2^4^  c'cft  a  dire" 
Ti  moins  deux  (bnt^  plus  grands  que  4  3  &  4  ^ 
f  ■+"  3>  Ç*^ft  ^  dire/4  plus  petits  que  j  plus  j. 


Jles  MétthematiéjHes.  j 

■     DEMANDES    GENERALES. 

I.  LorCjuc  plufieurs  grandeurs  font  parfaite-  ' 
inent  égales ,  qu'il  foit  permis  de  prendre  Tune 
aniieude  l'autre. 

it  Qu*il  foit  permis  de  nommer  une  grandeur 
du  nom  d'une,ou  de  plufîeurs  lettres  de  TAlphabet 
3.  Que  les  grandeurs  égales,ou  de  même  nature 
(oient  ciprimces  par  des  lettres  femblables ,  iî 
cela  eft  neceffaire  pour  une  demonft ration  3  par 
exemple  d^d  lignifieront  deux  Nombres  égaux, 
deux  différences  égales  ,  &c, 

4,  Les  Grandeurs  inégales  ,  ou  de  diflèrente 
nîLture ,  kront  exprimées  pir  des  lettres  diiFe- 
rentes  ,•  par  exemple  /?  &  ^ ,  &c, 

AXIOMES    GENERAUX. 

I.  Une  même  choie  ne  peut  être ,  &  ne  pas 
être  en  même-temps. 

1.  Un  Tout  eft  plus  grand  qu'une  de  fès  Par-  . 
ties. 

}.  Un  Tout  eft  égal  à  toutes  fes  Parties  prife$ 
emcmblej  par  exemple  files  Grandeurs  ^-+-^ 
font  toutes  les  parties  de  x. ,  alors  :?:  =  ^  H-  ^. 

4.  Si  à  Grandeurs  égales  on  ajoute  Grandeurs 
égaies ,  les  Touts  qui  en  refultcront  feront  égaux; 
par  exemple  G.  les  grandeurs  4h-  ^=;?^,  en  ajou- 
tant /  de  part  &  d*autre ,  on  aura  b^^d  -+-/ = 

f.  Réciproquement ,  fi  à  des  Grandeurs  égales, 
d'autres  Grandeurs  étant  ajoutées,  ou  çluhears 
Grandeurs  étant  ajoutées  fiiccellîvement  a  la  mê- 
me ,  il  refulte  des  Touts  égaux  j  ces  Grandeurs 
ajoârées  feront  égales  5  par  exemple  fi  uneGrtn- 

A  ij 


I 


Premiers  Principet 

fur  nommée  x  étant  jointe  à  f ,  forme  une  troî-^ 
iîéme  Grandeur  égale  à  14 ,  &  qu*iine  Grandeur 
nommée  J  étant  pareillement  jointe  à  y,  forme 
au(E  une  troi£éme  Grandeur  égale  à  14  ,  les 
<3randeurs  x  6cy  feront  égales  entre  elles  j  car  fi 
elles  n*étoient  pas  égales  entre  elles ,  Tune  jointe 
à  f  ne  feroit  pas  la  même  (bmme ,  ou  graiidcur 
que  Tfiutre  joiate  à  ce  même  nombre  ;. 

6,  Les  Grandeurs  qui  font  doubles  ,  triples  , 
quadruples ,  &c.  d'une  même  grandeur ,  ou  de 
Grandeurs  égales  font  égales  entr*ellesi  par  exem- 
ple Cl  a  contient  trois  fois/,  6c  6.  c  contient  pareil- 
ment  trois  fois/,  a8cc  font  des  Grandeurs  égales. 

7,  Si  à  Grandeurs  égales  on  ajoute  Grandeurs 
inégales ,  ou  iî  à  la  même  Grandeur  on  ajoute 
fucceflivement  Grandeurs  inégales  ,  les  Tbuts 
qui  en  refulteront  feront  inégaux  ,  &  le  plus 
grand.  Tout  fera  celui  dans  lequel  fè  trouvera, 
h,  plus  grande  des  Grandeurs  ajoutées  -y  par  exem- 
ple,fia^&àr  égales  entr*ellcs ,  on  ajoute  d'une 
part  dyU  àc  l'autre  part/,  6c  &d  ]>/,  les  Tours 
i'k^dy  6c  t -4-/ feront  inégaux,  &^ --h  ii  fera  le 
plus  grand. 

-  8.  Si  de  Grandeurs  ajoutées*  à  Grandeurs  éga- 
les il  refiilte  des  Touts  inégaux ,  les  Grandeurs 
ajoutées  feront  inégales ,  6c  celle-là  fera  la  plus 
graivle  qui  fe  trouvera  dans  le  plus  grand  Tout«. 
par  exemple  fi  /»  ==:  ^,  &  qu'ajoutant  /à  la  Gran- 
deur /» ,  &  ^  à  la  Grandeur  h ,  il  arrive  que 
jpH-/^^-+-^,les  Grandeurs /&,^  feront  iné- 
gales, 6c  f^  g. 

9.  Si  de  Grandeurs  égales  on  6te  Grandeurs 

égales,  les  refies  feront  égaux;  par  exemple  fi 

/'-♦-</-+•/==*  -^'/retranchant  départ  8c  d'autre 

les  Grandeurs  égales/,  il  refiera  ^  •+•  li  =  «,  - 

2o,  £t  leçiproquemcnt  après  ayoir  ôtâ  cescoii^ 


l^s  IliaihémÀtiéjuésl  ^ 

IKS  grandeurs  de  Grandeurs  égales  y  û  les  rcftcs 
{ont  égaux  y  les  Grandeurs  retranchées  feront 
égales  cntr'elles. 

II.  Une  moitié  d'une  Grandeur  plus  grande  ,* 
eft  plus  grande  qu*une  moitié  d'une  plus  petite  5 
«n  tiers  d'une  Grandeur  plus  grande  ,  eft  plus 
grand  qu'un  tiers  d'une  plus  petite,  parcillemenr 
on  quart ,  &c.  par  exemple  fi  4  ^  ^ ,  &  que/ 
ioiz  un  tiers  de  /» ,  &  ^^^S  ^^it  un  tiers  de  ^,  on 

•  II.  Chaque  moitié  de  Grandeurs  égales  font 
égales  cntr'cUes,  les  tiers  pareillement,  &c. 
- 13.  Réciproquement  lorlqu'une  moitié  de  Gran« 
4eur  e(^  ^%^'^  ^  "'i^  moitié  d'une  autre ,  les  Gran- 
deurs smlqaeîks  ces  moitiés  appartiennent  font 
égales  entr'ellcs.  La  même  vérité  fera  confiante, 
£wx  tiers  d'une  Grandeur  efl  égal  au  tiers  d'une 
autre ,  ou  fi  un  quart  efl  égal  au  quart  d'une 
antre,  &c. 

'  14.  Lorsqu'une  moitié  d'une  grandeur  efl 
jlus  grande  qu'une  moitié  d'une  autre  j  la  pre- 
mière Grandeur  entière  efl  plus  grande  que  icet- 
tc  autre  pareillement  entière,  La  même  chc^ 
eft  évidente ,  fi  un  tiers  d'une  grandeur  eft  plus 
grand  que  le  tiers  d'une  autre ,  &c. 

If.  Si  de  Grandeurs  égales  on  ôte  des  Gran- 
deurs inégales  ,  les  reftes'  feront  inégaux ,  &  le 
plus  grand  refte  fera  celui  qui  fera  le  refle  que 
hâ&tz  la  plus  petite  Grandeur  retranchée  j  par 
exemple  foit  a*^hr=zc^d^ûh'^Cy€n  retran- 
chant d'une  pan  ^.&  de  l'autre  c  ,  il  reftçra 

itf.  Réciproquement  fi  cenaines  Grandeurs 
xetranchées  de  Grandeurs  égales  ,  laiflcnt  des 
tcftes  inégaux ,  ces  Grandeurs  retranchées  feront 
inégales ,  &  celle  là  fera  la  plus  grande  qui  laif- 

A   iij 


g  jPrmiârs  Primif^t 

éra  le  plus  petit  rcAe-,  par  exemple  ûfi^m* 
ù'-ho,  3c  qu*apr&  avoir  j^etranché  d'une  part  h 
&  de  l'autre  »  ,  il  rcfie  w  <^  ^ ,  il  eft  éYidenft 
que  la  Grandeur ,  retranchée  h ,  fera  plus  grande 
que  l'autre  Grandeur  retranchée  ». 

17,  Si  de  Grandeurs  inégales  on  été  des  Gran'ié^ 
deufs  égales,  les  reftes  feront  inégaux  ,  âc  le 
ylus  grand  refte  fera  celui  qui  fera  ^fte  de  la^ 
^randenr  qui  étoiç  la  plu^  gnmde  ;  par  exemple  ^ 
ûa^b'^C'^b^  après  avoir  retranché d'uae 
jart  b ,  &  avoir  auffi  retranché  de  l'autre  pareille 
Grandeur  b ,  il  reftera  enc(»:e  4  ^  r. 
.  i8.  Les  Grandeurs  égales  à  une  troi^éme  ^ 
lp;it  égales  entre  elles  ^  p.ar  cx^n^le  fi^,  s=z  i#  ^ 
^  iS  ^  =:i  ^  on  aura /»  r=^. 

19.  I«es  Grandeurs  qui  {urp^^&nt  mie  tnaiifiér»^ 
me  d'un  excès  égal ,  font  égales  entre  elles  ;  paj^ 
exemple  fi  /»—-<?=/,  ^  u  ^— c=:/,  ç'eft  à 
dire ,  fi  /»  &^  furpafiènt  /  de  la  même  gfandeim 
Ce,  on  aura  ^  =^, 

-  ao.  Les  Grandeurs  qui  {ont  n^pindres  qu'uac^ 
troifiéme  d'une  Graiideur  égak  ,  font  parçilli^-t 
j^nent  égales  entre  elles  5  par  exemple  fi  a>  «-H 
4f=:«ï,&^-+-^=^  w,  c'ejft  à  dire  fi/»  âïjijEont 
moindres  que  m  de  la  grandeur  h ,  on  aura  asat^ 

zi.  Réciproquement  les  Grandeurs  qui  fijnt 
Igales  entre  elles ,  font  égales  à  une  troifiéme  é 
ou  furpaflent  une  troifiéme  Grand^aur  d'um  ex-» 
ces  égal  ,  ou  enfin  Ibnt  moin^îp  <|a'une  trcftn 
fiéme,  d'une  grandeur  égale,  W.  ■ 

11.  Si  de  trois  Grandeurs  /%,^,ff,  lapxjennâerft 
«  eft  plus  grande  que  la  deuxième  b  ^  Sç  û.  l^ 
deuxième  b  eft  plus  grande  que  la  troifiéme  r  ^ 
la  première  a  fera  plus  grande  que  la  troifiâoi^  ^ 


des  Md^emMtiqnBil  J 


""m 


AVERTISSEMENT. 

//  faut  obferver  que  Us  Définitions  i 
Demandes  y  (fr  axiomes  qn'on  vient  d*ex^ 
fofir,  canvienhent  généralement  à  tontes 
fes  Parties  des  Matkematiques  ;  cependant 
Hshaque  Partie  Elémentaire  des  Mathemar 
tiques  aura  encore  fes  Définitions ,  fes  Dc^ 
mandes  :»  &fes  Axiomes  forticnUers^ 

M 

DES    PARTIE  S. 

DE 

M  ATMIË  Xï  ATÎQU  E  S. 

LE  S  Psirt;e5  élementaifcs  des  Mathéixutiqaet 
fontrArithmetique,  TAlgel^e  ,  &  la  Geo* 
metrie. 

Les  antres  Parties  des  Mathématiques  -,  pat 
exemple  rAflroncynie  ^  les  Mechaniques ,  TOpti^ 
que,  les  Fortifications  ,  la  Navigation,  &c. ne 
font  qu'une  application  des  Parties  Blementaires 
des  Mathématiques  àla  Phyfique. 

Nous  partagerons  cet  Ouvrage  en  trois  Parties, 
Dans  la  première ,  nous  ne  parlerons  que  des 
opérations  d'Arithmétique ,  dont  l*ufage  eft  le 
plus  fréquent. 

I>an$  h  fccofide ,  nous  ezpoièrons  les  princi* 

A  iiij 


9  .Premiers  Pratêipet 

ûuz  fbndtfmens  de  l'Algebie,  pour  traiter  «ifiittO 

to'doflrine  des  Proportions  avec  toute  la  brièveté. 
Bc  rexxâicude  qui  nous  iciont  j)olSblc5. 

Dans  la  croiuéme  Partie,  nous  ferons  un  choir^' 
&  on  arrangement  des  Propofitions  les  plus  ne-> 
céiTaircs  de  Ta  Geomertic,  <jiii  y  feront  demontiées 
d'Une  manière  très  flmplc, 

Laclaité,lanouveaiué,~&  l'ordre metbodiqiM 
jqu'OM  aobiL-rvédans  cetOuvtagc&dans  IceDc— 
monftrations  desPropofitions  qui  s'jr  lenconttene,* 
ne  coutribuetoni  pas  peu  à  en  faciliter  l'intcUi^ 
■genre.  On  ofe  mcmc  dire  qu'on  y  trouvera  wx 
g;ru\d  lècours  pour  entendre  ce  qu'il  y  a  de  ploi  , 
beau,  de  plusutile,  &  de  plus  relevé  dans  la  Phyfî- 
qne.  Enfin  on  y  trouvera  Une  oavertDFeconlîiUi^ 
ftle  pour  k  telle  d»  Mubesuiiqaes, 


ELEMENS 

DES 

MATHEMATIQUES, 

PREMIERE     PARTIE. 

DE 

L'ARITHMETIQUE. 

PEFINITIONS    D'ARITHMMTlQyE. 

X.  ri  IT  I  T  ^'  cft  une  chofe  confiderée  ,  fans 
vj  faire  attention  aux  Parties  qui  la  compo^ 
fetit ,  ou  ùais  faire  attention  à  une  aatre  chofe 
dont  elle  peut  être  partie  j  par  exemple  yiuiCol^ 
un  éca ,  upe  toile ,  on  pied ,  &c. 

t.  Nombre  eft  une  Collei^on  d*ani;ez  i  paf 
exemple  ,  fix  toifès, 

5.  L'Arithmétique  eft  une  Partie  Elémentaire 
des  Mathématiques ,  dans  laquelle  oa  traite  firor* 
Jemeiit  de$  K9HV>tr^«  :  ^      - 

il  Y  a. dé  4iq^  Âit^  de  fign^a»  çu  faraâereft 
3ont  on  fe  fert  pour  exprimer  toutes  fortes  dç 
Nombres,  &  on  les  appeÛe  Chifres  ;  (çavoir  , 

I.    1.      3.      4.       s*    ^-     7*    ^*     9»     ©^ 
l9^4fiOX,^oiS)qiMcre)Cinq2fiZ)%t^r,ncBf^ei:^ 


^6  Première  Partie. 

DEMANDES  Ô^ARlTHMÉTIQJTBi 

I.  Le  dernier  chifrc  o ,  qu'on  appelle  z,ero  . 
ne  fîgnifie  rien  feul  3  mais  feulement  lorlqull 
cft  mis  après  les  autres  dont  il  augmente  Ixs 
valeur.  ^ 

1.  La  valeur  des  chiâres  ne  dépend  pis  feulentlenr 
de  leur  £gure ,  mais  auâi  elle  dépend  de  leur  àt-< 
rangement. 

3.  Lorfque  pluiîeurs   chifres  font  rangez  dé( 
Xiiite  )  ceux  qui  font  dans  la  première  place  ^ 
(  commençant  à  compter  de  droit  à  gauche  ,  ) 
ne  Virent  jamais  plus  qu'eux-mêmes  j  cettx  qui 
font  dans  la  féconde  place ,  valent  dix  fois  ce 
qu'ils  vaudroicnt  s'ils  ctoicnt  dans  la  premie|*e  y 
Sec,  i  y  par  exemple ,  dans  la  première  place  ne 
vaut  qu'une  feule  unité  j  dans  la  féconde  place  il 
vaut  dix  :  dans  latroifîéme  il  vaut  dix  fois  ce  qu'il 
aurbit  valu  dans  la  feconde,  fçavoir,  dix  dixaines, 
ou  une  centaine  -,  dans  la  quatrième  place ,  il  vaut. 
-dix  fois  ce  qu'irauroit  valu  dans  latroifiéme^ 
/{avoir ,  dix  centaines  ou  un  mille  ^  &c. 
n»  '  — —  --  —     '■'"'.  ■  ■  ■  '  ■ 

g  g  a     g    •« 


tS-  ^O  ••*        ^^        'ïî  «^  es  ^ 


m 

4.  L^s  zéros  fervent  pour  augmenter  la  valeur 
î|es  ciûfbes  qui  les  prcccdent  ^  en  faifaat  yoi| 


jirithmeiiéjué»  \% 

'ifle  ces  chifres  Cont  dans  un  r«uig  plus  recfilé  ^ 
conune  û,  après  y  il  y  a  deux  zéros ,  ces  deiuc 
teros  font  voir  que  5:  eft  dansle  troi£éme  r ang^ 
8c  qu'ainfi  il  vaut  cinq  cens ,  on  f oo« 

l^orlquUil  7  a  plimeurs  chifres  de  fiiiee,  01»' 
h^s  fepaie  de  trois  en  trois  par  tranches  y  a^ec 
^e  petites  virgules  pour  éviter  la  confîifion  j  la 

Îrcmiere  trai::bcheeft  àppellée  Unicez  i  la  féconda 
lilles,  &c. 
On  traitera  feulement  dai^  cette  premiefo  Par<«^ 
(îe  y  de  TAddition ,  Souflradion ,  Multiplication^- 
$c  Divifîon  des  nombres  entiers ,  &  on  fera  en^; 
^te  les  même^  opérations  fut  ks  Fraâions  oi^ 
(^ombres  rompus. 

'AXIOMES  D'ARITHMETIQP'B. 

f.  Si  deux  nombres  font  parfaitemoK  ^gaùr/ 
lotiqu'on  retran(?^«i:a. .  4*ua  de  ces  nombres  la 
valeur  de  l'autre',  il  né  reftefa  rien. 
^  <»»^prés  avoir  retranché  un  nombre  d'unâXl-« 
«  trc ,  sH  refle  guelque  choie  ,  pour  connoîtrc  S 
^  (ce  qiH  refte  eft  le  véritable  xpm  qu'on  cherche  ^ 
\    îi  faut  lYjoûtejp  avec  ce  qu'on  a  retranché,  &  il  doit 
ï    te&iterde  cette  addition  un  nombre  égal  a  celui 
i    dont  on  a  retranché ,  'puiiqu*il  n'eft  compofé  quA 
éc  deux  choies  ;  fcavoir  dece  qui  refte ,  9^  dç  <^ 
lui  a  été  retranché,  ^  \ 


■I»  <  <i  '*  I 


DE     L'ADDITION 

ES     N  O  M  B  R  ES] 

P  E  F  IN  i  T  I  O  N. 

L*Ai>mrioN  cfl  un  afTembla^  de  deux ,  o« 
de  pluficurs  nombres  eh  un  îeul ,  qu'on  aj^^^ 
^clle  S0mm  ou  T9tM* 


Pour  faire  cette  opération  ,  il  faut  £crîre  îeW  i» 
iàifres  qui  expriment  ks  nombres  qu'on   veucî  isi 
aiTembler  :  de  torte  que  les  onitez  fiiient  (bus  le^  ta 
imitez ,  les  dizaines  fous  les  dizaines ,  les  ceri-'^ 
faines  fbiis  les  centaines.  Sec.  ..ti 

Après  avoir  mené  une  ligne  fous  <:es  ndmbre^ 
iainu  difpofez ,  il  faut  afièmbler  ceux  qui  font  dé  ic 
même  clpece ,  c*cft  à  dire ,  qui  font  les  uns  fiir  lesft    r. 
autres  j  &lorfijue  leur  fomme  eft  au  deflbus  dcf    \ 
dix ,  ^  récrit  ibtts  chaque  rangée  5  mais  fi  éll^ 
excède  neuf,  alors  parcequ*ilfaut  plufieurs  chifre 
pour  l'exprimer,  on  écrit  feulement  le  dernier  qu 
le  trouve  vers  la  main  droite ,  &  on  rcferve  ce  qu 
i6  trouveroic  vers  la  main  gauche,  pourajoûtej 
à  la  colomne  dcchifrcsfixivante,  Ce  ainfi  de  &i|0'    ^ 

Pour  ajouter  ces  quatre  nom-»  r'^eTkA.  ^ 

très  m ,  907 ,  zf,  8840 ,  après  5  o  7  li 

les  avoir  difpofez  l'un  fur  l'autre,  -      x  f  Ti 

comme  on  vient  d^cnfeigner,  on  'iS  S  4  a  1 

commence  vers  la  main  droite,  ^       ^'  û 

iiiant:  o&^  fonty,&  7I  font  tot.io  î9  À  ' 

JV&  f  font  ao  î  fécris  o  fous  la^  •  ^  ^  ^  ^  « 


©remicre  rangée,  &  je  retiens  deux  dixainès,  quS 
i^.nX'"'  ^V^J  ^^^^«  deurdixaines  doiJ 

«  Zfa^Z  ^l^T'  "^*^'^?^^>  &  +  fi^»^'  ^  &  ^  font. 
Lfj-^  .^«î«5f '^^  le  zéro ,  )  I  fo^  neuf  5  j'icriâ  W 

m^rttTiT"^»^^^  Enfuitedans  letSfî^ 
r&  iS/nf  '  ^"^  ^  ^^^^  i7&<f  font z5,  j'écris^ 
î^//vecT  di?"""  ^^  ^^^^  ^^  quktiiémé^ 
ii^^^Tife^T^^^  que  j'avoïTetenus^ 

'  •'    *^  ^^®  «  J  SLVancc  un  ,  parccqucj 

c*ca 


X 


rè*tout.  On  ,tro|iv^ac  la  foxDme  totale  »  qiii 
rcfiiîte  de  tous  ces  nombres  eflioi^o^  c*eAâdire 
dix  rniilc  trois  c^ens  quatre-vingt  dix,       .  ^. 

.  A  U  T  K  E     E  IC  E  M  P  L'J«  \ 

Poar    ajouter     ce^  ^1^    1 1 C^ 

flgnibres    9    livres   i%  iv       1 1 

fclsî  15  LiyC&sf.  Il  J^ 

ûat.  coniijaiencer  par      •' 
Icsfols  ,4i{ant-  8  &  ;  .  Tow/        ^5  1,     1/   C 
font  15  &  i  font  ifj  j'f- 

vi%  ^  &  je  retiens  i  qat  vaut  une  dixaine  que  |e 
joins  a.vcç  les  dizaines  à^s  fols,  difkni  r  i  que  j*a;r 
retenu,  &i  /but  2  &  i  font  5  dizaines  iie  fbls|  mai9 
parcequ'ii  faut  deux  dizaines  de  fol^pour  faire 
une  livre^  je  trouve  que  ks  tipis^  dizaines  de  ifok 
font  I  livrer, .  r^e  10  fols  que  j*écris  i  jcôté  di 
y,  &je  retiens  i  livre  quç  je  join^avec  Icsj  liYtes^ 
di/ânt  :  i  livre  provenue  des  fols'  ^  &  3  font.  ^-^ 
L  &  9  font  X5  i  j'écris  5  &  je  retiens  i  j  cnfuite 
j  dans  le  fécond  rang ,.  je  dis:  iqiiej'ajr  retenv 
f  &  I  font  ^i  j;écris  a5&  partant  je  txoiijç  que  le  to- 
I     tal  OU  b  fomme  de  ces  trois  nooibreseft  2}  i.ij  Ç 

îout  ajouter  ces-    -  r rx-lr  ï-*-fî- -4  4» 
-noijobtesii^J.  uT^    2,419  -    17      5,— :--^A 

4  d5i4i9l.i'7r.  3'âl5       «io  '  '  i  o  '  I  o'      *  *  ^ 

ec«i9l.iQCio,d.|l  --r-: — — ;: — ^^^ ' 

ÉuKcoiïinpàcaî.paK .  ^%.^y\^    A^»  3  .^ 
les  deniers,  diunt:_ 

xo  deniers  &  3  foitt  ij  demers  vilaiit  i  fol  &  r 
Jemèf  i  j'écris  la  petitç.  ligne  A.,  pouf  wr^ 
<pgE.i  jfol^  &  je  retiens  X  denier  que  j'ajoute  ahr«t 


r4  Première  Partie. 

4  y  oc  qui  fait  f  que  j'é^  fous  les-  deniers^ 
4  Ënfuitc  je  compte        *        '  '  '      •  ."" 

combien  il  y  a  4c ^      vi  %'U-^t  f.  *  ^    d,'     - 

petites  lignes  mar-    1419       17        5 J^^ 

quées    à    côté^  de«  ::    :ai  o    -  i  6  '-i  o 

deniers  j  j*en  trouve     »      -^ 

une  ,   cclafignifie    5  5  ^  )  1.     6  H    j*  d. 
que**  t'eft    Un    fol  f 

qu'il  faut  joindre  avec  les  fdls,dilânt:  i;9t7,(liegli;« 
géant  le  o,  )  font"8&  1  font  iE03|*étri$  àpé^à  ^tiens 
I  qiïeje  joint  avec  les  dizaines  des^fdîs,  difitnt^  x 
retenu  ô:  j  font  z  &  i  font- j  te  i  fàtii  4  diiÀines 
de  .fois  j  &  parce  qu*il  faut  dcta'  dixftii^es  dt  Cols 
pour  faire  tinc livre,  je  pFcns la 'tnoîtié  de  ces 
4  dixaincs  de  fols  ,  cela  fait  1 4,  que  je  joms  ave<£ 
Içs  livres,difan)c  :  X  l.  pravemic'«  des  fols^^  (^^-r 
Migeiiit  le  o  j^fônt  ir&a  fohtîi5V  j-iéc^îs  j  &  j^ 
retient  1  ^iidiïTé  que  je  jèi^  à  kb^colôMntf  iai-t 
▼aiWc,  Hifenf:  I  retenu  '«afé«è  ^  «tf'i'fewt  ;  &  t 
fohr  tf  5  j*écris<Énf«itte|«fliftcàlatrbi£&ifte  co- 
ïômncje  distS  8c  4  font  n  &  r  font  13  j  j^cris^  8r 
je  retiens  i:  Ettfin  àti  tKjuatriéàk  Tàng  ,  je' dis  :  i 
4ixaine'de  cent  .'que  j'ày  retenu  avec  i  font  5 ,  j*é- 
tSrk-^.'v" ---^ '-*•'•  *'^*   •'— -  ■'*--•  -ii.iKi  'i  i.^.  .i 

Et  partant  je  trouve  que  la  fomme  ou  le  total 
des  trois  i\oimftè^ofmczrelt})S}\  a  f.  ;  d. 


H»    «f 


-•»• 


r>  E  t  A  ;  S  O  V  S  t  R  A  e  t-i  o  n 

».  (  f  ••  ■•  A  .7 

j^T  ,A  Soufffa^ioiV  cirt  unie  bp^ration  f>W\s^ 
"  JL^quelle  on  rétraiïcte  ou- ôte  im  pcm -ncmi^ 
Ik  d'un  "plus  erand. 


de  i'jirithmetsijfise.  15 

a,  Le  nombre  qui  refte  après  ce  xecranchâ* 
ment  eft  appelléeDijffr^»ff  de  ces  dieux  nombres; 
par  exemple  "ayant  âcé  8  de  14  ,  k  refte  qiû>eft 
i  cft\aD?j<?rfWf^de  8  à  14, 

Pour  faire  cette  opération  ,  il  faut  placer  le 
nombre  qu'on  veut  retrancher  ou  ibuftraire,  fbufr 
Je  plus  grand  nombre  ,  duquel  on  vcur  retradi«- 
cier  le  plus  petit  5  à^.  forte  que  les  Uixitez  (oiem 
fous  les  nnitcz,  lés  dixaines  ious  le$  dizaines,  &c. 

Enfuite  il  faut  mettre  une  ligne  ^u  de^fous  dç 
ces  chifires  ,  au  deffous  de  laquelle  on  écrita  k 
refe ,  ou  repdu  ,  ou  différence^  .  « 

Enfin  on  fouftrait  les  nombres  inférieurs  des 
fiipérieurs  l'un  après  l'autre  ,  ^  on  ccrit  de  fuitp 
les  relies  au  deiîôus  de  la  ligne. 

£    X    E    M     P    X.    £• 

Pourfbuftraire234de4y8,aprcs  de      4  f  8 

les  avoir  difpofèz,  comme  il  a  été  ottznt  x  5  4 
ênfeigiié,  il  faut  commencer  vers  ■■  ■  ■" 
la  main  droite  à  la  première  co-  .  refte  .  2  z  4 
lomne  ,  difaiit  ;  de  8  j'ôçe  4 
rcfte  4que  j'écris.  Enfiiite  à  la  fi^conde  colomne, 
je  dis  :  de  f  ôcant  3,  refte  z  (me  j'écris.  Et  à  la 
troifiéme  colomne  ou  rangée,  je  dis:  de  4 
&ant  1,  refte  z  que  j'écris.  Partant  je  trouve  qu'a- 
près avoir  retranché  434  de  4; 8  »  il  refte  114.       * 

Autre,  E  ?CE  M,p  tE. 

•    -•    » 
Peur    retrancher        <ir    4  x  ^  6  5  U  .  r  f  C 

1071 1,-4  f.  de  4x^03     otant       1071  4   • 

l  If.  f.  après  avoir     - — i— -^ 

ttflgé  CCS  deux  nottv-    refte     ^ofii^U    lif; 

'«^M'RaÔir.r.autrc,  .  ••   :     ,, '-  -  .  - -^ 

B  i j 


n\ 


itf  Tremiere  f  ortie. 

•éi. faut  commencer  par  les  fols  vers  la  main  if ox-^- 

xe  ^  difaiit  :   de   f 

étant •4^,^ceft©^- que      '    it    41  ^05  !•     rj  fl 

jTécris  fbusie  4,En-     itunt        1071  4 

fuite    aux  dixàines        -  ■;; * 

:ile  fois  ,  je  dis  :  de    ^'>      40f5  2'l-    ïi  ^ 

I  ôtant  rieti  ,  f  efte  i  que  j'écris;  Des  fols  il  feue 

]pstâdr  aux  livrés  ,  difarit  ;  de  3  je  retranche  r  , 

xeftç  i ,  qwe  j*écris,  Enfuite  au  deuxième  rang  ^ 

^  dis  :  de  ô  retranchant  7  ,  cela  ne  peut  être  ^ 

ibrle  ^  qui  précède  j'emprunte  une  unité  ,  la.— 

quelle  étant  transportée  en  la  place  du  zéro  yan— 

4ra  fo ,  &  partant ,  je  dirai  :  de  10  recranchai"vc 

•7 ,  il  refte  3  qu«  j'écris  fbus  le  7.  Enfiiite  au  troi— 

^me  rang,  je  dis  :  de  f  (  parceqiie  des   6  j'ia^ 

vois  emprunté  une  unité  ,  &  pouç  m'en  {buveniir 

j'avois  marqué- «n  point  delTusle^)  ôtant  o,refte 

'y  que  j'écris.  Au  quatrième  rang  ,  je  dis  :  de  x 

^retranchant  x  rcfte  rien^  partant  j'écris  o,  parce— 

qu'il  ne  faut  point  laifl'er  de  place  vuide  ^.^q^t* 

reiile  rencontre.  Et  au  cinquième  rang ,  je  dis  î 

Àt  4  retranchant  rieii ,  refte  4  que  j'écris  :  par-A-y 

lant  je  trouve  qu'il  refte  4o;3i  1.  ii  f. 

AuTRB   Exemple. 


..Pourfouf-  d€  1104^1.  12  f.  ^d* 
wairç; .  de        p/^:^    1^784         ï8       xo    - 

XXQ\6  1. 12  C ■  '    '      . 

^d.lenom^  re^e  '  ^  i  ^'\  \:  i  }  C  8  d, 
bre  de  1^784 

L' iS'  f.  w>  d.  Il  faut  commencer  par  les  deniers  ^ 
difant  :  de  ^-  deniers  je  retranche  lO  ,  cela  n'eft 
pas  poffible,il  faut  emprunter  fiir  les  fols  une  unité 
Valant  douze  deniers  %  pour  me  fouvenir  de  cet 
emprunt  ^  je  lailTe  un  p^itu  ior  le  1  ^ui  cft  dan» 


(^ 


Irrairg^iesiimtezëe  foi»  où  j>x  exnpriinté ,  é^  je< 
joins  CCS fx^iwersemgrmitez  avocles'^  d^nicnr^ 
d*où  on  propoîbic  de  ^cratichcr  lo^ela  &it  18  de^- 
lûers  3  donMetranchant  10  ^  il  tefte  S  dcmers,  qa? 
yécris  fous  k  Xang  des  dealers.  EsJmtt  jc.paili 
aux  ani^çz4ç«  fols  >.  4ifaj»t  :  de  i  je/retranclie  g  y 
cda  n'^  cas  ppffibJe  y yemprûinf  k  dixaine  .qui. 
le  precçde, ^  fiur.jLaqiiialle  je  xnacqpie  ii»  point» 
pour  me.^veuir  >fc  jcetiempj'viacv  &-jediç  IT 
de  u  j*ôte8  refte  5  qacjécripïoosrdès  unicc2f.de 
fols.  Éifuice  aux  dixaines  définis,  je  dis:  de  o 
j'ôte  I  {  car  la  dixaine  des  u  fols  a  été  cin- 
proncce  ,  avi  liçu  de  laquelle  il-  n*y  a  plus  rien  \ 
cela  oî^ft^pas  poljGWe,  c'eft;perttiquo)r  pafFanc 
aux  uaitez  deiiV/'ef,  j'emprante  furk  è  une  Hvxe 
valant  20  /bis,  c'eft  à  dire,  deux  dixaines  de  fols  ^ 
&  je  dis:  de  dqux  diicaines  de  ibis  en  ôtanc  une  , 
xeàe  i ,  que  j'ccris  à  côté,  du  3  pour  iaire  15  ibis. 
Apres  cela  je  paflê  zxQ.  unirez  de  livres ,  &  je 
dis  ;  de  y  j*ôce  4  (  car  puifque  des  6  on  ayoit 
emprunté  i  pour  porter  aux  fols  ,  iln*cn  refte 
plus  qqff  j"  )  re/èe  i  qUe  j'écris;  :  Enfuitc  au  deu4 
xiéme  rang,  je  dis  :  de  4  j'ôte  8  ,  cela  n*e/l 
pas  poiCble  :  partant  je  cherdhe  fi  on  peut  em- 
prunter des  chifres  precedens  ,  je  trouve  que  du 
zeto  précèdent  on  ne  peut  rien  emprunter  j  qu'on 
ne  peut  pajceillement  rien  emprunter  du  2,  qui 
pxccede  fe  zéro,  parceqite  cet  lui-mêmî  n'cil 
pas  fuS&nt  pcyor .  le  €  qui'eft  au  deifous  ,  &  je 
crouve  qu- on  peut  emprunter  du  dernier  1 }  ;'em« 
prunte  dpnc  un ,  &  pour  m'en  fouvenir  jV  ^^^ 
<jue  iia  point.  Cet  i  ainfi  emprunté  étant  tranf^ 
porté  fur  le  pénultième  x,Taut  *  10  5  m^s  de  ces 
jo  je  rcferve  encore  une  unité  i  partant  au  dclfiw 

-    î      •    ' 
?  Demande  l^Jf  Atkhmetiipii.  .»#  \    .    1 

B  iij 


àxx  péindtîéine  % ,  je  'maTqneiin  poinf  qtif  Sî^ 
fpnvenir  des  9:que  j'^  ay^laiflè^.  Or  cette  onité'' 
jpefèrvée  étant  tnnipottée  au-deffiis  ëuzelo ,  vaur 
dix  en  cette  place  ;  mais  de  ces  loje  refêrye  en- 
cote  une  unité  :  pana»&  il  ne  reftera  que  9  aav 
/  deflâs  du  zeio,  6s  cette  unité  ainfi  reférvee  étant* 
miiê  der-am  lé  4,*  fera  10:  o^en  la  joignant  avec' 
£e  4  y  cela  fera  14  \  on  dira  donc  de  X4<  ôtftnr 
%  I  sefteK  que  j'écris: foM  lexlàOJtiéîïie-r^g. 

Au  troifieine.  rang^ ,  je  dis  :  'de*  9- ,  qu'on  vienr 
de  tran/jporter  au  deâùs  du  zéro  y  dtant  7  ,  reftfr 
a  qiK  j*ecris  fous  le  croifîéme  rang^» 
«  Au  quatrième  tang,  je  dis  ;  neuf  qu'on  vienc 
de  tranfporter  au  delms  du  %  étant  joints  avec  ce 
% ,  cela  toit  II 5  or  de  11  j'ôtc  6  refte  f  q«e  j^é* 
fris'fous  le  quatrième  rang.- 
,  '  Enfin  au  cinquième  rang- ,  je  dir  :  de  i 
étant  r  ,  refle  o  (  car- on  avoir  emprunté  untf 
iHiité  du  2.,  cela  fait  qù*il  n^  a  plus  que  i  )  je  n'é- 
cris rien  ,  parceqne  les  zéros  font  inutiles  lor{l 
ou*iis  ne  font  point  précédez  d'aucun  autre  çhi- 
»e  :  partant  je  trouve  qu'il  reftè  fi^t  ]»i}  f.  8  d; 

€)ifervstimsfitrfAddifim&  la  SvufirjUfiim^ 

Pour  être  certain  û  PAddition  efV  cxaâe ,  it 
Ciut  retrancher  du  total  ou  de  la  fbmme  de  cette 
opération  ,  chacune  des  femmes-qu'on  a  ajotP* 
tées  5  s'il  ne  refte  rien  ,'  c'eft  une  preuve  maiii- 
fefle  que  ro«>eration  eli  très  exaé^e  :-  s'il  leflft 
quelque  chofe ,  il  faut  la  recommencer.  { 

-  On  peut  faire  ce  retranchement  ou  fbuftrac- 
tion  ,  comme  oïl  le  vient  d'enfèigner,  ou  bien  de 
cette  manieie. 

Soit  par  exemple  l'addition  de  ^1,   SS  t  ^ 
xS  3  pour  être    mwx  que  14;.  eft  véritable^ 


Bisut  7  k  total  qu^on  cjicf che»^  Je  fémnchb  4a 
Iff  ks'  dizaines  de  ces  trois  nombi^s  pet»  âpa*!» 
xémenty  &  enfivke  ki^rs.  mutez  ^  (piufipi*il  n'y  a 
cUns  ces  crois  naoïbres  que  des  dita4ncff  ^ 
&  des  unifez.  Je  ^ ot^mence  par  las  jii^ntines  , 
&  )e  dis  :  ^  &  f  font  u  &:  ifoat:  xj  ^;  de  14 
çiiîfi»it.au<kiroùs,f^teij,  .  ;  ./..  ^^ 
Jtfieique  j*écri»fous  k--^^  •  -  i.  ;•  . 
Cet  I  avec  kj  fuiifant  fera..  ,.  v  -  -  ^  L 
if-^e  paflè  aux  unirez,  &  jô  '  .  ."  ._■  : 

dis:x&jfaflt7&8ii>m       y^,,^     .^  ^  • 

if  >  de    II  que  je    trouve  ^ 2J 

au  dcffous,  fôtc  If ,qui  eft  la        ^^^^^        ^  ^ 
foimne  des  unitez^jrefte  o.Et 
partant  on  a  bien  réiiflî ,  p;trceqiv  sîl  ^&ûk 
«lelque  choCè ,  on.auroit  mal  compté,  &  il  faii^ 
czoit  recommencer,  Toperation^ 

Soir  par 
exempk  ^  f  J  1    i  %  C    4  ^ 

une  autre  i  9  x        15  ^    - 

fommcfiiU  7  s  7         <  .■ 

5  C  ^  d,.  oîi      r— -   ^   -^    / 

fouhaitefça-   fommc      j  i  x   1.     i  '5  C   .^  o, 
▼oir  fi  c'eft      ^- — '- ..,,  .;  ■:  m    .  -    -^ 

véritable-         preÉive    :i£  i  t        Jt'  i  49 

ment  &  fans. 

erreur  la  fomme  ou  total  des  trois  nombref 
M3  l,ia,C  4  d,  ^c«  on.  retranchera  de  ce  total 
.fui.  i^  f.  ^  d;  ce  qui  iè  rencontre  ièparémenit 
dans  ces  trois  nombres  3  f^veir ,  des  oelitaines  *, 
des  dixaines ,  &  des  unirez  de*  livres ,  &  en&ise 
àcs  dixaines  ic  unitez  de  iibls,  &  enfin  des  unitez 
de  deniers  5  on  feroit  la  même  chofe  s'il  y  avoir 
des  milles ,  &c.  Qn  commencera  par  les  cei»- 
taines  ,  difànt  :  1  &  x  font  3  5  de  f  qui  eft  aa 
deilôus,  6tez  },refte  i^.qu^oa  ccJtixii  au  deflbi£$  de 

fi   luj 


i 


f  ^  ic\ct  x'tétZilYca  le  I  qui  eft  cnimte^dlî  f  '^  2 

Xâdncs*,  di-  .        i  $  i»         15:^^' 

^ànc^f^^       ^--  71    •       7    ''  '' ^'      * 

font  I4i  .  fie    •t-r: ■ — *-' — r — ^-î^ = — 

7  font  II  i  femme  f  xi  i.  1 5  f.^  ^  <!• 
5c'  11  qui  *■  '  '  "■■•■/■'.■■?■  ■  '*i 
foritaudeC-    preiw^    ari:  i'   '  M'x  '  <i-  ^ 

Tous  ,    j*ôte  ^  ,"  : 

xi^rcfte  i^iwi  écrila^ùs  le  4  j^cfc  qui  avec  le  !^ 
liiivaiitferaii.On  pàiïèra'aur  unitci  ,difaAt  :'$ 
fc  t  font  f  &  f  foilt  la ,  de  11  qui  font  àa 
deltous ,  ôtez  10  reftè  i  qu'on  écrira  Tous  le  i:  ot 
cette  ûérmùit  tmité  qui  refte ,»  eft  une  livré  qui 
4«autde)iK(dij^aitiêS'd^  Coh  ,JS^  &n  y  joîgnaar  hL 
dixaine  des  13  fols^dû  total^^dèlà.  lait  5  'dixaincs, 
dont  retranchant  1  dizaines  qui  fe  tréurent  dans 
isL  cDloôine  des  .fols ,  refte  i  qu'on  écrit  fous  là 
dizaine  des  15  f.  ce  qtti  fera  encore  avec  lé  3  ,  i)X 
Oa  paiffera  aux  unitea:  de  fols  ^  difànr  :  iSc  5  font 
i  Se  j  font  Us  de  13  qui  font  au  déllbus  ,  6téz 
il  «eftc  I  f.  Or  -ce  fol  qui  refte ,  joint  avec  les  S 
deniers  qui  font  au  deflbus  des  deniers  y  fait  t  C 
6  i,  qui  étant  retranchez  de  1 C  6  d.  qui  (è  trou- 
vent dans  les  deniers  ,  il  ne  refte  rien  :  ce  qui 
fait  voir  *  qu'oA  a  bien  réîiffi  j  parce  que  s'il  rcC- 
toit  quelque  diofè ,  on  feroit  dans  Terreur ,  &  il 
f aodcoit  recommencer  entièrement'  la  -  fopputài^ 
tion.  On  fera  de  même  à  l'égard'  des  autres 
jezemples. 

La  preuve  de  la  fouftradion  fera  faite  en 
ajoutant  le  reftè  ou  refîdu ,  avec  le  nombre  qui 
a  été  retranché  -,  &  fi  l'opération  eft  exaâ:e ,  la 


cj 


j4rithmèti^ue:  xf 

fomme  de  ces  deux  nombres  doit  *  ètrt  égale 
va  nombre  dont  on  a  retranché  5  fi  cela  n*arrivc 
pas  ,  Topcration  n*eft  pas  exaâe ,  partant  il  faut 
la  recommencer.  Car  la  fomme  de  la  grandeoe 
retranchée  &  de  la  grancfeurreftante ,  doit  ne-, 
ce&irement  être  égale  à  la  grandeur  dont  on  a 
fût  le   retranche-  de     i  60^ 

ment ,  poifque  les  itant        6io 

parties   pri/es   en-         ..— ..»— .1^ —      1         - 
Icmble  font'  égales         refidtt  ou  refte         980 
au  Tout  dont  elles  r 

font  parties.  Donc  freuve     i  6  o  O. 

pour     être    afforé 

qu'en  retranchant  dei^oo  ,  ce  nombre  ^zo,  te 
refte  c&$ÎOy  c'eft  à  dire  ,  que  ^10  &  980  font 
les  part/es  du  Tout  1^0  o,j 'ajoute  ces  deux  fbmmes 
<2o  &98o,&-fî  elles  font  itfoo,  je  conclus  Qu'elles 
font  verkablement  les  parties  de  1^00 ,  &  par 
cônfiquqit  <jae  mon  Opération  eft  bien  faite. 
X>n  (myiJL  h^-ia^^  dans  les  futre» 

exemples. 


DE  LA    MULTIPLICATION, 

DES    NOMBRES, 

D  EF'INI  TI  ON  s. 


antre  nombre.  Par  exemple,  multiplier  i( par 5  g 


-  ^-•■* 


n  Tnmiere  Pdrtie. 

c'cft  ajouter  le  nombre  ^  â  loi-^nâmc  aatant    . 

fois  qn'il  y  a  cTunitcz  en  ^  ,  c'cft  à  dire,  5  Fois 
pour  avoir  18 ,  qui  dl  k  nombre  qu'on  chercfac. 
.  z»  Le  nombre  cherché  par  la  MultipUcatiai-i  , 
qui  exprime  le  total  on  la  fommc  de  Fadditioa 
^•un  autre  nombre  ajoute  à  lui-môme  autant  <ic 
ois  ^u'il  y  a  d'unitez  dam  un  troificmc ,  eft  a.p^ 
^ellc  Produit  de  U  MultiflicMtioa  i  par  exemple  , 
24  eft  le  produit  de  3  multiplie  par  8. 

|.  Les  deux  nombres  dont  un  dl  ajoute  à  lui- 
même  autant  de  fois  qu'il  7  a  d'unitez  dans  Tau— 
fre ,  font  appeliez  Racines  du  Froduit  de  la  Mul- 
"JfîicaHbn  ^  par  exeniplc  f  &  7  font  les  racines  de 
j; ,  parceque  /  multiplié  par  7,  fait  3;. 

COROLLAIRE.   V 

En  «lultipliant  un  nombre  par  l'autre ,  indiP- 
ftrcmment,c'cft  à  dire,  le  premier  par  le  fecondj 
ou  le  fécond  par  le  premier  ;  il  en  refuke  to&- 
|ours  le  même  produit.  Cela  eft  fi  évident ,  que 
ce  feroit  embrouiller  &  obfcurcir  cette  veritc,quc 
delà  vouloir  démontrer  ;  par  exemple ,  i  fois  5 
•ft  la  même  chofè  que  3  fois  1 ,  fçavoir  6  :  û  ou 
4it  S  fois  s  y  ou  s  fois  8  $  on  -csouveia  toujours 
40  pour  produit.  Puifqiié  cela  eft  ainfi  ,  il  fuif 
^es  définitions  qu'on  vient  d'expofer,  que  le.pro- 
auit^de  la  AJultipUciWPn  contient  autant  de  fois 
nnc  de  fcs  racines ,  que  l'autre  racine  contient  de 
tois  Funité.  Car  ,  cpmmcon  yicntdcdire,  ce 
produit  n'eft  rfen  autre  chofe  qu'une  des  racines 
afoutée  à  ^trtSme.aifcantrdiï  ftas  qu^il  y.îi  âMr^. 
nitez  danf  :ra^re  racine*  Par  exemple  le  nom^ 
W  f  4  *  <¥ii  eft  le  produit  de  ^ .  rauk^Hé  pari  e?  / 
contient  aittant.de  fois  ^,qne  i^  contient  ^fai« 
^i  pireiUenient  le  même  nombre  f4  contient 
autant  defoij  ^,que  ^  ponâBBf  4elGMs  K».CàOH 


nllaîre  mérite  qu'on -y  fafle  actentlûii  ^  paxoc-i 
jB'on  en  cûçra  plofioiis  avantages. 
Pqoc  crouyer  le  nombre  qu'on  cherche,  par  !• 
maitiplkatiôn,  il  £ui€  plac^  lesideoK  noinhres  4 
mnkiplier  l'iin  fut  rmure  de  la  même  naanieie 
que  dans  les  operaûons  piecedemes.  Les  exem- 
I  fks  qu'on  Tetr;^  dans  la  ûûtc ,  feront  mietuc 
I  çonnoxre  comment  il  faot  faire  la  mnlciplica^^ 
ûon ,  que  tous  les  préceptes  q^'on  en  peonaic 
dcmner  par  avance.    .       . 

£  X  1  M  ^  t  B. 

> 

^oot  txmldpUcr  147  par  f  ,  c'eft  i  ..     ^  i% 

dire  ,   pour  trouioer  un  nombre  égal  ) 

à  X47  repère  j  ibis  ,  ou  à  Z47  fois  5,         — 

'  eft  h  même  chofê  ^  apiés  lesaroic        7  «4 1 

(êz  ^  comme  il  a  été  enièigné  9  \ 

.ic  coounenGer  vers  la  main  droite ,  diûatft 

$foû  7,oa7  fois  3>  <pi  eitla même  choie,  ioi< 

tf  :  j'écris  i  fous  le  premier  chifre^  ,&  je  retient 

4aiis.  ma  mémoire  a  dizaines  pour  le  rang  ùii* 

ytat  i  je  dis  enfiiite,  3  fois  4  font  1^ ,  5c  a  qn^ 

f  avois  retenus  font  14 ,  j'écris  4  &  je  retiens,  ij, 

ch&L' j6  àis^  3  fois  a  font  6.^  i  que  j'a^ois  retepl^ 

fûQt  7qQe  j'écris:  partit  jp  trou(ve  que  le  pcOf 

ibit  4ç  cette  rpodi^plicati^a  dl  741. 

AUTRB    ËxstfiprB. 

,.\  Pour  multiplier  27;  par  *  7  ^ 

^  ,  c'eft.  à  dire  ,  pour  fi 

trouver  qiellefommepro-   ,     —  ^ 

çdpit  ;*4  ÉMS  zjî  V  il  Êttit  ,  .                  ^.^.^^ 

dire  4  (ȕs  5  wi>r  i^  ^  9c  :  -,                 f  f  o  > 

icn0&ofo»slè42(retenir.       ' '  ;* 

1  toaines.  Eniiiitc  4  fois  frâduh     6  6  09. 
7 ,  ou  7  fois  4  fom  x8  ^  âc 


^"4  ^nmèrtfmiel 

^•qttej'ayoîs  retenus  Som  3a,  j'écris  o&  Jer«-^ 
tiens  3  dixaincs.  4'ftHS  i  fimt  S  ,  &  $  Hjue  i*a^ 
tois  retenus,  font  ii ,  j'écris  1  fou»  le  %  ittukiplié, 
Je  j'avance  î  dizaine,  parcequec'efttouti  . 
.  Enfttite  il  faut  iaultiplier  ly  P^  lesz  dixai- 
nes  de  14  en  cette  fone  j  i  fois  s  font  10 ,  j'é-r 
cris  o  fous  les  dixaines  de  14,  &  je  retiens  x  ^ 
ênfûite  t  fois  7  font  14,  & i  que  j'avois  retenu, 
font  ly ,  f  écris  f  &  je  retiens  i  j  x  fois  i  font  ^ 
«&  1  que  j*avois  retenu  font  ;,  j'écris  /,  Çesdeas 
produits  partiaux  aififî  arrangez  étant  par  Tad- 
jdition  réduits  en  une  fonime  ,  on  trouve  quç 
le  produit  total  eft  ^^00 ,  <p*on  cHerchoit; 

O  B  s  «  R  V  A  T   I   o   N     I* 

î  LOrfqu'il  faut  multiplier  un  nombre  par  def 
livres ,  fois  où  déniera .  on  commence  toujours 
fit  les  moiiidres  cfpeces  de  monnoye.  Or 
pour  multiplier  par  les  deniers  &  «voir  dans  la 
m$me  opération  un  produit  réduit  en  fols ,  félon 
Ic^  deniers  qui  fe  rencontrent  depuis  i  ju^u-à 
fenze,  il  faut  prendre  de  la  fomme  qu'on  veitt 
j^ultiplier ,-  tes  parties  5  fçavoir , 
/  torfqu'il  y  a  i  denier  ,  pour  avoir  en  f<^  la 
ivalcur  du  produit  ,  on  prendra  une  douaiémè 
partie  du  nombre  propoIc,pàrcequ'un  deAiei  eft 

jine  iic  parfie4'un  foC        •:  ' 

Ai  deniers,  onjprendra  une  fixiémcpame^ 
bircèque  i  deniers  font  la  fixiéme  partie  d*^iol.    . 
V  À  5  deniers,  on  prendra  un  quart ,  pârcequQ 
3  deniers  font  lé  quart'  d'un  fol.  '  ^  '  •  ^ 

*^  A4  deniers  ,  on  prendra  une  tierce:  pamtf>^ 
pirccSiie  4  deniers  font  le  tiers  d'uii  fol.  *  ^      ' 

A  j  deniers,  on  prendra  un  quart  «tuncfixié-* 
Ihe  panie,  parccgue  f  deniers  font  çompofcz  de 
}  de>ucts&  de  i  deniers.    •  -    '- 


Arithmétiques  te 

A4d^  on  prendci  la  moitié  dji  nombre  pco^ 

pofè ,  paxceque  6  4.  foAC  la  moitié  d'up  (bl. 

A  7  d»  on  prendra  le  tiers  ,  &  chfuitc  le  quart  ^ 
puceqae  7  a.  fbntcompofèz  de  4  d.  âc  de  )  d. 

A  S  deniers  ,  il  faut  prendre  les  deux  deis 
Ton  après  l'autre,  parcequeg  deniers  fbiucom-*' 
foki  de  deux  fois  4  deniâ:s. 

A  9  deniers  ,  il  faut  prendre  une  moitié  êc 

enfiute  le  quart,  parceque  9  deniers  /bntcom-. 

pofez  de^ deniers^ de  5  d. 

A  xo  deniers ,  il  faut  prendre  une  moitié  8c  im 

'  tiets  y  parceque  10  deniers  font  compolêz  de  C! 

deniers  8c  de  4  deniers. 

A  II  demers  ,  il  faut  prendre  a  fois  le  tiert  ^ 
Se  une  fois  le  quart ,  pour  avoir  en  £>ls  la  Taleur 
du  produit  des  detiiers ,  parceque  ix  deniers  finir 
compofèz  de  deux  fois  4  &  de  i  fois  j, 

Ijcs  exemples  fiiirans  rendront  Tintelligeiice 
&  l'applicatipn  de  ces  cho&s  claires  6c  ùtak^j 
pour  peu  d'attention  qu'on  y  faflc. 

OBSERVATION  II. 
^  Xoriqu'on  prend  quelque  moitic,tiers^  ou  qtiar^ 
&c.  d'un  nombre,il  faut  toujours  commencer  rerr 
hmain  gancHe,  afin  que  s'il  refte  quelques  unitez 
ac£aque  c^re,elles  (oient  jointes  au  liiiram  c& 
qualité  de  dizaines. 

OBSERVATION    III. 
Jjoiiqu'on  veut  réduire  en  livres  un  nombre  ée 
fols  ,  par  exemple  pour  réduire  en  livres  41s 
fols  'y  û  faut  feparer  le  dernier  . 

chifie  8,  ^prendre  la  moitié        4  a  I  S  C 
des  antres  ,  difant  :  la  moitié         - —  * 

^  4  eft  a  qu'il  faut  écrire,  la        a  i  liv.    8  C 
moitié  de  a  eft  I  qu'il  faut  auffi 
éoire ,  &  le  chifre  S  qu'on  avoit  &paré  figatfie 
tfok  'y  partant  41$  folsjbnc  ac  lirres  S  fols, 

C 


^ 


^.  TtômUn 

^QU£  réduire  en  livres  ui^^  £  auprès  a¥oir  {êpar^ 
le  dernier  fhifre  ^ ,  on  prend  U  moitié  des  au-» 
rrcs  :  gn  ne  dira  pas  la  . 

làoitié  de  r  ,  mais  on        J  ^  i  9  r  ^  C 
^ra  la  moitié  de  u  eft  ■ 

6  qull  faut  écrire.  On  ne  ^  o  9  U     t  ^  C 

dit  point  la  moitié  de  i  $ 
<eft  pour  cela  qu'on  écrie  o  au  deflbus  >  par-» 
€eqi^*il  ne  faut  pas  laiiler  de  place  vuide  en  pa^» 
reiUe  rencontre  ^  mais  cet  i  vaut  zô  à  Tcgard 
4[i  ^  fuiva^ic,  &  y  joignant  ce  9.,  cela  fera  ^9  % 
on  dira  la  moitié  de  19  eft  9  reflbe  i,il  faut  écrire  9 
fous  le  o  y  &  I  qui  refte  e(]^  une  dixaine  qu'il  fauc 
écrire  devant  le  ^pour  fignifier  i^  C  partant  ^19^ 
U^]&  font  ^9  livres  i^  io\s^ 

Si  on  veut  connpître  quelle  ibmrae  produî-i». 
fiint  48  Muids  de  vin  àrai&>n  de  3;  livres  it  fols 
phaoue  Muid^  c*efl  chercher  quelle  fbmme  pto- 
dùifent  48  fois  jf  livres  i^  fols. 

Il  favt  commencer  parles  fols ,  dilant  t  a  fois  f  ' 
(ont  16  5  parlant  j'écris  ^  fous  le  ;  &  je  retiens  r^; 
*  fois  .4  font»,  &  un  ^,.^, 

queiavois  retenu  font  ^         1    •.  r 

^ijccns  9r^nluite  je  •  >  >  • 
fndciplie  par  la  dizaine 
des  u  fols  ,  difant  :  x 
£3is  ^  font  9  ,  j'écris  8 
£)us  le  9 ,  au  rang  des 
dizaines  5  i  fois  4  font 
4,  j^éciâs  4,  Après  avoir 
additionné  ôuaflèmblé 
ce»  deuz  produits  de 
fois  ainfî  arrangez  ,  je 
trouve  que  le  produit 
total  des  48  fpis  ufoja      Y  7  o  8    !«    1  f  f^ 


9  <f  c 

48 

S7 

6     Ç 

18  1.     16    Ç 
I  44 

Ariéfnefiéfueé  "  i*^ 

eft  f^é  (.  je  réduits  ces  yf6  f.cn  livres ,  comme 
il  a  été  emèigné  5  je  trouve  pour  leur  valeur  28  !• 
1^  f.  Oue  j'écris  atu  delïôus. 

Ëimiite  je  jnuMjplie  par  les  livres  ,  difânt  :  8 
fois  f ,  ou  ^  fois  %  (ont  40» ,  j'écris  o  fous  le  %  àçs 
livres  provenuè's  des  (cÂs  ,  ic  je  retiens  4 :  4  fois 
/  font^ô  5  &  4  <F^  j'avois  retenus  font  14  j  j'é- 
cris 4  &  j'avs^ice  *,^Je  multîj>lie  enfiiite  par  les 
dizaines  de  3^  ^  difant  :  5  fois  %  font  14  3  j'écris  4, 
an  rang  ^es  dizaines  ibus  le  produit  précèdent  &; 
je  retiens  x  :  trois  fois  4  font  li  ^  &  1  que  j'avois 
retenus  font  145  j'écris  4  &  j'avance  i,  i^|^  avoir 
additionné  ces  trois  produits  ,  je  trq^pi  1708  U  ' 
lé  f.  pour  la  valeur  tcucale  des  4$  Muid^  dor  vin^ 

A  0 1 K  s    £  s:  E  M  p  t  E. 

io'd  8  *«»»i      *  •        ' 
4  ,.*  X  ô  7  1*  ïo  f*  ^  dt    • 

^  ■      ■  w   I.  ■       ■      I  ■    ■      \      ■!  ^o^     *  f. 

&  o  oS    o 


%\o% 


4     C 


ï  o  f  4  U        4  ^ 

1  4  o  f  ^ 
40x60 


frodmt     416  7  I  o     1.     4    ^» 

.  On  demande  quelle  fomme  d'argbic  doivent' 
Coûter  aoo8  aunes  de  marchandiie  à  râifon  de 
»07 1. 10  f.  6  d.  je  commence  par  les  deniers  ,' 
k  i  caufc  des  6  deniers  ,  je  prends  la  moitié  de 
^^8»  en  cette  forte  commenjanc  vers  lamaii^ 


I-H  Fnmiere  Fartle» 


*  ••,  1  o  7  1.  lo  C  tf  J* 


I  c  o  4    C 
A  o'e  8  o 


2  1  o  8  I  4     C 


J  o  f  4    1.       4  C 
140;^ 
40  Ida 


fr$âmt       41^710    î.       4   C 

'     '    '        ■  r. ^ 

rttchcjdifant:  kmoiticdci  eft  r,  que  j'ccris  Cota 
t  i  là  ttioitié  de  o  eft  o  que  j'écris  cnfuitc  j  la 
mokié  de  o  eft  o  ,  que  j'écris  pareillement  j 
enfin  la  moitié  de  g  eft  4  ,  que  j'écris  fous  le  8. 
Partant  je  trouve  que  1008  fois  6  deniers  produi- 
fent  icK>4fols. 

Je  multiplie  enfuitç  par  ks  fols  j  mais  parce-- 
^ue  les  o  ne  multiplient  point-ou  ne  produifenc 
lien  ,  pour  le  zéro  des  10  fols  ,  j'écris  à  fous  le 
4  du  produit  des  deniers.  Enfiiite  je  multiplie  par 
ù.  dizaine  des  10  fols  y  difant  :  i  fois  8  (ont  8  » 
j'écris  8  au  rang  des  dizaines  :  i  fois  9  eft  ©,  j'é- 
cris o  :  ifois  o  eft  o  >  j'écris  o  :  i  fois  2  font  a,  j'é- 
cris i,J'aflèmble  après  cela  ces  deux  produits,dont 
je  trouve  que  la  fomme  eft  11084  ^>que  je  redfiis 
en  livres,  comme  il  a  été  enfeigné  ,  &je  trouve 
pour  leur  valeur  10^4 1.  4  f. 
-  Ênfoite  je  multiplie  par  lés  unirez  de  livres,  di^ 
fant:7  ^^^  ^  ^^^^  ^^jj'écris  6  8c\c  retiens  f '.7  fois  ci 
il'cft  rien,  nxais  ;  que  j'avois  retenus,  font  ji  j'é-j 


cris  f  :7fbiso  eft  o  ^j'écriso:  7  foi^  &  ou z foi; , 
7  font  14  ',  j'écris  4  &  j'avance  i,  £afiiite  parce-*, 
que  les  zéros  ne  produiiènc  riea  ^  pour  le  o  qui 
|recéde  le  7  des  107  j  j'écris  0  an  rang  des  dixai-^ 
fiés  fous  le  y  an  produit  prêcedeo^fc  je  multipliei 
parles  z  centaine^di(ànt:x  fois.  &  font  x^j  j'écris  f. 
aurangdes.centaines^&Jeretiçns  z:  a  fbis«  Ibnc. 
6',  mai^  I  que  j*avois  receau  eft  i  ^  j'écris  i  £00» 
Iç,  4:^2.  fois  o  fent  o  'j  j*écris  o  :  enfin  a  fois  %  iôm, 
4  s  j'écris  4/*  Après  avoir  ailèniklé'  ces  trois, 
produits  ainfi  or^^eez ,  je  trouve  que  les  soqS. 
iones  de  marchandiiês  coutecont  4x^7x0 1, 4,  C 


147 


1.  14  fl  f  d. 


7S 
«47 


f. 


%1  6 


«    f. 


roS 
441 

73  f 
194 

î  7  i  9  9 


On    demande 

Selle   (bnnne*  il 
it   pour    payer  - 
X47    arpens   ,  ou 
acres  de  terre  ,  à 

i£Sbii  de'ifî'  ^» 
14  f.  9  d.  chacun  J« 
commence  par  les 
deniers  f  je  prens 
pour  9  d,  une  moi-^ 
tié  y  &  eniuite  un 
quart  de  X47 ,  Tua 
après  râiitre,  comb- 
ine il  a  été  enfei-* 
{né.  On  ne  prend 
pas  la  moitié  de  x , 
parceque  an'eft  pas 
miy  inais  on  joint 
cet  I  avec  le  4  fui-  .       ^.,  ^      ,.  .  ^ 

wit^ on  dit,la  moitié'de  14  cft  7iau;il  faut  écrire- 
W  k  4.  ;  U  gioitié  de  7  cft  3 ,,  relie  î.i  U  û^ 


1.     S     f.  5    * 


V   «  c  $  i; 


ty  f.  - 

*  ^i^ 

r« 

9 

f  8  « 

147 

* 

jfo:  FfiMere  Pdrtiip. 

écrire  $  C&aa  le 7,  &  cet  i  qui  rcfte  cff  nncrnoî*^ 

tié  de  loi  Talaht  6  d.j'écris  6  d,  Enfuitc  je  prcnar 

le  quart ,  conunen^mc  toujours  vers  la  ixiaia' 

gauche  5  je  trouve  qu'il  ne  Éiut  point  chercher  en 

s- combien  de  fois 

4',  mais  je  joins'  147 

cet  I  avecle  4ftti-       «•.!;  j    'l.  14  f.  9      dt 

vant,  &:  je  dis  :  €tt 

14  combien  de  ibis 

4  ,c'eft  à  dire,  le 

quart  de  14  eft  5-^ 

jefte  ty  j'écris  5 

fous  Te  4  ,  &  les  x 

qui   rcftent  étant       ^  i  ^  1  g    f   "  j/ 

comparez  avec  le  1  , 

7  oui  fuit ,  valoTt  ,08    1...J    C  i'  d* 

*  diiaineif  partant  ^^      *^ 

je  dis  :  le  quart  de 
»7  eft*  ^  ,  refte  3  , 
j*écriff  6  3  mais  ces 
3  qui^reftent  font 

3  quarts  de  fol  va-  '  ^  7^  X  9 .9    1,     Z    C»    3    <t« 
]antS9d.j^écris9d. 

:  Après  ceK  je  multiplie  par  les  (bis,  di£int  ":  ^^ 
lois  7 font  xSjj'écrisg^  je  retiens  i:  4fbis  4  (ont 
Hdc  1  retenjis  font  jg. ,  j'écris  8  &  je  retiens  i  y 

4  foi$  I  font  4  ,  &  j  que  i'ay  retenu  font  y  ,  j'é- 
cris y.  Jemultijplic  par  lagixaine  des  fols,  difant;- 
%  fois  7  font  7  j  j'écris  7,  au  rang-  des  dixaines'  r 
X  fois  4  font  4  3  Vécris  4  :|i  fois  i  eft  1 5  j'écris; 
i«  Après.  avQÎr  auèmblé  cel  produits  ,  tant  des 
deniers  que  des  fols ,  je  trouve  que  lecH^  produit, 
total  eft  21^8  C  fd,  dont  la  valeur  eh  livrés  cfb 
108 1-  8  C  3.  d,  que.  j'écrisi  au  dcfïbus. 

Enfin  jd  mtiltiplie  par  les  livres  y  difant  :  j' 
êns  j  £»nt  xi  h  j'écris  i  }.  fous  le-  8*  du?  produit 


ics  /bb,  &  je  retiens  %  :  3  fois  4  font  U>  &  z  çip 
favois  retenus  font  14  $  j*écris  4.&  je  retiens  x  : 
)  fois  I,'  oa  im&feis  3  font  3  ,  &  rquc.j*aiK>is  re<* 
tenO)  ront43J'écris  4,£niuite  je  dis:^  fois  7  font  jfi 
^ficii&f  foosle  4^a  rang/dts  <iizftines,âç  je  rctifmr 
f  ^4  ^  f  ;  oâ  f  fois  '4  font  10  ^  &  trdis  qob  fit» 
vois  retenus^  font  23  5  j'écris  5  &  je  retiens  x  :  i 
ibis  f  font  fy'ic-%  que  j'avois  retena'/bnt  7  j  j:*é- 
cris  7«  Enfin  je  multiplie  par  les  centaines  ,  di« 
£uit  :  x:fQis  7  font  24-}  j-'écris  4  au  rang  des  ôkaA 
taines  ,  &  je  retiens  2  :  z  fois  4  font  8  ,  âci  qœ 
j*aypis  tetenu^fbnt  ^^j'écris  9:2 fois  i!,oi»une fou* 
lont  24j!€cri$  1,  ^rès  avoir  aflèmblé^comme  il  « 
.&c  enfeigtiê  dans  Taddition,'  ces  4  produits  ainA 
arrangez^  on  trouvera  que  pourpafer  les  147 
arpents  de  terre ,  il  faut  lafonune  de  37(99  Isficf 
t'fi>l»  3  deniers» 

AV^KT  IS  S'EMIEÏJT. 

Pour  redmre.ttn  non^re  de  Unes  en  fols  ,  SI 
bm  multiplier,  ce  nombre  par  20  fols ,  pnifque 
çbqae  livre  vaut' 20  fols  )  le  produit  de  cette 
mnltiplication  donnera  en  fols  la  valeur  des  li« 
vies  :  par  exemple  pour  réduire  u  livres  en  ibis  , 
ou  miiltiplieia  12  par  20  >  paiceque  12  i.  font  is 
fois  20  fols.  • 

«  fiour  réduire  on  nombre  de  fols  en  denier^,'  il 
£uit  multiplier  ce  nombre  par  12,  puifque  cbaqae 
6A  vaiK  \2l  denieis  3  le  prodoit  de  cette  multiplia 
cation  doxmera  la  valeur  des  fok  en  deniers:  par 
^emple  pour  réduire  if  fols  en  deniers,:  lya  vosà^ 
tiplie  If  par  x^ ,  piirceque  x;  fols  font  if  fois  xft 
ifcnicis. 


-/ 


Ittj 


ft'  fnmtrt  Vanité 


IWH 


-       DE    lA    DIVISION 

JPES     NOMBRES, 

:  DEIINITIONS; 

* 

I^T    A  Diyi£oii  eft  une  opération  par  laquelld* 

:  JLy  on  partage  un  nombre  ea  autant  de  pa^^ 

fies  égales  y  qu'il  y  a  d'unitez  dans  un  autie, 

.-   X»  Le  uonjbre  qui  exprime  une  de  ces  paxtieà 

j%aics ,  eft  appelle  g«ofi«i/, 

^   f;  Le  non^  qu'on  veut  partager  ^  eft  appelle 

4,  Le  nombre  qui  expnme  en  comisiien  de 
parties  on  veut  divifer  Tautie^  eft  appelle  2>â^ 

Pour  divifer  un  nombre  par  un  autre,  on  cher- 
dbe  combien  de  feis  le  Divuèur  eft  contenu  dans 
le  nombre  à  divifbr  y  le  nombre  qui  exprimerai 
combien  de  fois  Ton  fera  contenu»  dans  l'autre  ^ 
&ra  le  writable  C^otienc  de  la  div^on:  ce  qu'on; 
(eca.  voir  évidemment  dans  le  premier  des  Co^ 
sollaires,  oui  fuivxoat  après  qu'on  aura  expolK  la^ 
manière  de  faire  cette  opération, 
i .  Il  faut  écrire  le  nombie  à  divifer ,  aifîiite  me- 
ner une  Ik^c ,  éiciire  ledivifèur  deflous  ,  comM 
mençant  &  gauche  à  droit,  &  au  bout  de  la  lignçt 
qu'on  vient  de  moier ,  on  écrira  le  quotient»  ^ 
«ooune  on  v^rra  dans  la  fuite, 

t^9ttr  divifer  xxS  par  4^  ({eft  idixe ,  pour  troiP* 


ver  cpA  eft  le 

quart  de  u8,oa'  '  e  (o 

enr  ii8  combien    nmb.kdivifef  t  X  Je  t^ 
de  fois  4:  après  ?■        ^  5*fi«^é 

avoir  écrit  le  *  dhifeur^  ^  4f  ^ 

nomlxre  iz%  8c  .       ^ 

avoir  mené  la  ligne  au  dcS6ns\  jç  ne  peux  pat 
écrire  le  divifèur  4  au  deâbus  de  i ,  parceque  4 
ne  font  pas  contenus  en  i  y  mais  je  récris  foos  Iç 
a  ,  &  je  cherche  en  la  combien  de  fois  4  ,  il  7  eft 
5  his ,  j'écris  j  en  un  lieu  particulier  ou  je.  veux 
placer  le  quotient*  Enfiiite  je  multiplie  ce  3  da 
quotient  par  le  divKèur  4  ,  ce  qui  fait  u  :  or  ces. 
xa  étant  retranchez  de  u ,  qui  ibnt  les  deux  prc« 
xniers  chiôrs  du  nombre  à  divifèr^  ne  refte  rien* 
Partant  j'écris  o  au  ddSis  du  a,  &Je  retranche  le 
diTi^èar  4  &  les  deux  premiers  chiées  iz  du  noiïv« 
bre  à  divifer,  Enfôite  j'avance  le  divifeur  4  Coai 

5  ,&  je  dis  en  gcombien  de  fois  4?  je  trouve  que 
4  7  font  a  fois  -y  j'écris  a  au  quotient.  Enfmte  je 
multiplie  le  divifenr  4  par  ce  a  >  ce  <rai  produit 
8.  Or  retranchant  ce  produit  8  du  cnifre  8 -du 
nombre  à  divifêr ,  il  ne  refte  rien  :  jpaftant  j'é- 
cris o  au  deflus  de  8  avec  une  petite  leparation  ^ 

6  je  tranche  le  4  &  le  8.  Cela  fait ,  je  trouve  5a 
pour  quotient  de  cette  diviflon  ;  c'eft  à  dire  que 
^  eft  une  quatrième  partie  de  ix% ,  ou  que  31  e{( 
4  fois  en  u8  ,  ou  enfin  que  iz8  contiei^:  autant 
de  Sois  4  que  31  contient  de  fois  ruaitc«  ^ 

Aot&bExbupli.. 

Pour  divifcr  804 en  ç  parties  égaks  $  apre^ 
avoir  écrit  le  divifeur  jibuslc  a,  premier  chifie 
du  nombre  â  divifèr,  vers  la  main  gauche  ;  jç- 
dis  en  S  con^ien  7  a  (41  de  fois  $  }'ù  ye&it^ 


1 


l 


^  frémira  fdftSc, 

[élivi/iftr  y  J  y  K 

fois  y  j'écris  i  aa  auotient.  Eniuite  (  mdtipliant 
IDC  qiïe  je  Tieiis  d'écrire  au  quotient  paf  le  àivk^ 
4fcar  )  je  dis  i  fois  f  font  f.  Or  f  étant  retranche^ 
de  8  ,  il  refte  j  que  j'écris  fur  8  après  avoir  tran^ 
ché  le  8  &  le  f  avec  une  petke  ligne  pour  xnzr-^ 
tpct  que  Toperation  eft  finie  à  leur  égard.  Je  i*é^ 
tris  le  divileur  ^  fous  le  o'  du  nombre  à  divifor  y 
4c  çonfiderant  le  ^  que  je  viens  de  prouver  de  leftd 
4ur  le  chifre  9  ,  devant  le  o  du  nombre  à  divifirr^ 
cela  fait  30  5  je  cherche  en  30  combien  de  fois  lé 
tiombie  f  ?  je  ly^rwive  ^  fois  que  j'écris  auf  quo-s* 
^  tient,  &  je  multiplie  ce  iT  du  quotient  par  le  divi-- 
leur  f  ,  cela  fait  30.  Or  ce  nombre  36  étant  re- 
tranché du  premier  nombre  3a ,  il  ne  refte  rien  •;. 
(lartant  (ayant  tranchéde  divifèur  f  ôc  le  premier 
iiombre  30  )  j*écris  o  au  dèilùs  de  o.Enfin  confî-^ 
derant  ce  dernier  o  comme  placé  devant  le  4  dit. 
nombrt  àditifer,  cela  ne  fait  que  4^  je  cherche  en 
4  combien  de  fois  f  >  ce  nombre  f  n'y  étant  point 
contenu  ,  j*écris  au  quotient  0  >  &  je  dis  5  rois  o 
]^roduifent  o>  lequel  o  ou  rien  étant  retranché  de 
4,  il  refte  4  que  je  fopare  avec  une  petite  ligne 
4'avec  les  autres  cmftcs  tranchez.  Ainfi  je  trouve 
pour  quotient  de  cette  divifion  1^0  Se  4  qui  ret 
lentyC'eft  à  dire  que  z^o  eft  une  f^  partie  de  804^ 
excepté  4  :  «oubien  que  le  nombre  f  eft  contenez 
1^0  fois  dans  804  mains  4«Ce^non^re  ^reftcjen- 
îËûièàdivifer. 

ÂOr&X     EZBMPIE. 


«  *j 


iiriiel^: 


|Jdk«n  chi&es,.  il  eft  un  pcuplifts -difficik. 
dfapprendfe  cette  opejratioa  que  les  autres  >  c*eft; 
pour  cela,  qu'il  faui:  s'y  appliquer  un  peu  ^Taa^ 
tige  ,  &  s'f  exercer  frequenv 
ment  pa^  plufieurs  exemples  s        (a 
^ptès  cela  on  y  trouvera  la  ihê-     ^  X  [f 
mi|&cilité  que  dans  les  autres,     if  ^  Hf  r 

Pouz  <iiyifci^T^4  par  zf,  après      — —  J  ^  g|  ' 

aroir  écritiz;  fous  93  ^^  il  £iut    Xjf^  f  C        , 

(chercher  en  Con   eiprit  conw        â: 

Uendèfbis   2,  le  rencontrent 

ai  ^«  On  trouve  Tentableoijent  4  fois  t  en  i|  j^i 

mas  il  ne  faut  écrire  au  quotient  que  5  foig; 

(  ibuvent  on  met  au  quotient  moins  qu'on  ncv 

irouTe  Teritatlementy  a  canfe  de  quelques  dixai-^ 

nés  qui  reparent  cda  dansToperation,  ce  qu'ofii 

conno&rafacikmentdans  la  luitey&parrui^)» 

Or  multipliant  ce  5  du  quociem  par  f  du  diviieur^ 

cda  fait  if ,  j'imagine  &s  dixaines  prépofSes  an  |^ 

<pii  eftfùr  le  f, autant  qu'il  efî  necefi^e  pour  for^ 

iner  on  nombre  dans  lequel  x/  foit  contenu.  Dan« 

cette  occafion  ici,  ilÊMit  imaginer  que  le  ^iqiiiefli 

fiir  le  ;  foit  précédé  de  z  dixames»  cela  fera  ty,Sc 

dire,  fi  de  zy  on  jprtraucjie  le  nombr ç'jf ,  dont  on 

rient  de  parler,  il  refle  3  que  j'écris  deflûs  le  },&  je 

retiens  les  x  duaines  que  j'avois  imaginées,  dl  je 

ttanchefej&ley  dçdej^us»  Enfiiste  je  oMikipli^ 

«k  2^de  de£K>us  le  9  par  le  3  aue  j'ay  écrit  au  quo-» 

Ti^  y  cela  fait  6  avec  les  ^  dizaines  que  je  viens 

de  retenir,  cela  fait  9.  Qr  cesS  étant  rettandiev 

de  7 ,  si  lefte  I  que  j'écris  fii|:  k  f  >&jc  tranche 

le  ^  &  le  a  de  deâôus. 

:  Enfîiiteje  r'écris-ledivifeur  %fz  defiwteqBd 
le;iiiive  le  f  précèdent  &  foitfbusle4  ,& 
ic  z  fous  le  f  précèdent.  Et  je  cherche  en  18  com^ 
Um  de  fois  dt  contcnuk^  quidl;  etrhas  fous  J« 


V 


Y(i  Fumi0re  fdrtle. 

coiomie  <lu  S.  Je  trouve  qu'il  j  eft  contenv  ^ 
fbis  ;  mois  (  parceque  j'aurai  dans  un  momcn^ 
0Gcaiion  4e   retenir    quelques 
dizaines  qui    contribueront  à        (• 
fîippléer  le  refte  )  j'écrirai  au     t  X  {f 
quotient  feulement  7«  Or  diTant    ^  ^  Hf  f 
§  fois  7  (bnt  ^  (  imaginant  4      m  •       \  i  % 

Epofez  au  4 de  deflus  )  ces  jf     X ^  ^\ 
ut  retranchez  de  44  ^  il  refte        X 
9  que  i'écris^iur  le  4,  &  je  retiens 
ces  4  dizaines.  Enfiiite  je  multiplie  encore  le  7  d« 
quotient  par  le  1  qui  eft  fous  le  f  y  cela  fait  14, 
auquel  nombre  joignant  les  4  dizaines  que  je 
viens  de  retenir  ,  cela  fait  i8«  Or  ces  18  étant 
retrandiez  des  18  qui  font  au  de/Iiis  de  93 ,  il  ne 
refte  tieiSf  Partant  j'écris  o  fur  le  8 1  &parcequ'il 
n'y  a  ptos  de  chifre  du  nombre  à  divifer  fous  Ic^ 
quel  je  puiilè  .avancer  bu  r'écrire  le  divifèur  ay  ^ 
je &pare  avec  une  petice ligne  ko  &.  le 9  5^^ J^ 
▼iensd'écrire,  pour  marquer  que  c'eft  ce  c^i  refte 
i  divifer  par  i^.  Enfin  je  trouve  que  le  quotient 
de  cdxe  divifion  eft  57,  refle  9. 

AOTRB    ExfiUPLIi 

?our   divifer   i;8o8h        0^  5 

Îar  f09  ,  à  caufc  que  le     i'^jS  ^  1 5  4  r 
ivifeur  ^09  n'çft  point    — s  y 

îcontenu    dans  ifS     qui        i^fi^  '^ 

<bnt  les  )  premiers 
)chiftcs  du  npmbre  .à  divifer  ,  j'écris  le  pw-i 
Plier  chifre  f  du  divifour  fous  le  j  deuxième  chi- 
fre du  nombre  i  divifer  ,&  le  relte^  de  fuite.  Cela 
^t,  je  cherche  en  1/  combien  /  font  contenus 
Je  fois ,  j'y  trouve  ce  nombre  f  trois  fois ,  j'écris 
f[4U  quotient,  que  je  mukiplie  par  le  ^  denii^r 

ddfte 


'arithmétique.  J7 

L        ctifre  du  divifeur  ;  cela  fait  27  ^  en  imaginant 
'         j  diiaines  appofées  devant  le  o  de  dcffus  le  9,  cela 
fera  50.  )  Or  17  produit  du  quotient  &  de  ce  9  à\i 
\         divifeur  étant  retranchez  de  ces  jo  imaginez  dans 
le  nombre  à  divifcr,  ilrefte  5,  Panant  ;*écris  j  an 
dçlTus  duo  ,  &  je  retiens  les  j  dixaines  que  j'avoit 
imaginées ,  &  je  tranche  le  9  &  le  o  de  deflus» 
Enfuite  je  multiplie  ce  5  du  quotient  par  le  o 
du  divifeur  j  cela  ne  produit  que  o  ou  rien ,  au- 
quel j'ajoute  ces  j  dixaines  que  je  viens  de  retc- 
iiir ,  cela  fait  5  que  je  retranche  du  8  du  nombre 
à  divifer  ,  ilrefte  5*  que  j'écris  au  dcffus  de  ce  8  ^ 
&  je  tranche  le  q  &  le  8  ^  qui  fon(  l'un  fur  Tau.- 
tre.  Enfuite  je  multiplie  ce  même  j  du  quotienc 
parle  /  au.  divifeur,  cela  fait  i;.  Or  ces  if  étant  re- 
trancliez  de  i;  qui  font  le  commencement  du 
jiombre  ^  divifer,il  reftc  o  .Portant  j'écris  o  fur  le  /^ 
Apres  cela  je  r'écris  ♦ 

Je  divifeur  en  plaçant  o  t 

{bn  dernier   chifre  9        9^  ^  ^  9 
fous  le  8  dunombre  â     i j^% ^  JS  94^ 

divifex  après  le  9  pre-     -^^ r <}  jc 

cèdent ,  &  le  refte  des        ^  S^  i  ^  .  C 

autres  chifres  de  fui-  ^^ 

te  vers  la  main  gau- 
che. Le  o  quieft  lur  le  jr,  &  le  ;  qui  eft  fut  le 
8  ne  formant  que  le  nombre  de  ; ,  je  cherche 
en  y  combien  il  y  a  de  fois  j-,  je  trouve  que  ce 
nombre  j  eft  feulçment  contenu  une  fois  en  ;  ^ 
j'ccris  I  au  quotient,  ^e  multiplie  cet  i  par  9  qui 
eft  Je  dernier  chifre  du  divifeur ,  cela  rie  produit 
que  9.  Or  ce  9  ne  peut  être  retranché  du  8  qui 
eft  deffus  ;  mais  en  imaginant  i  dixaine  prepoi'éc 
à  ce  8 ,  cela  fera  18  ,  dont  9  étant  retranchez^ 
il  rcfte  9  que  j'écris  fur  le  8  >  je  tranche  ce  9  ac 

ce  8,  &  ie  retiens- cette  dixaiiie imaginée.  En- 
1  ^    }  O 


^t  FremUre  Partie» 

fiiite  je  multiplie  cet  i  du  quotient  par  o  du  dî-» 
yifcut  y  cela  produit  o  »  y  ajoutant  cette  dixaine 
que  je  riens  de  retenir ,  cela  fait  i  qui  étant  re-^ 
tranché  du  3  qui  eft  fur  le  o ,  refte  t  que  j*écris 
(iir  ce  3.  Je  multiplie  le  1  du  quotient  par  f  der^ 
.,  nier  chifre  du  divifeur  ,  cela  ne  fait  que  $  (  por^ 
^iceque  l'unité  ne  multiplie  jamais  )  qui  étant  re.- 
érancKé  du  s  qui  cft  defliis  le  8 ,  il  ne  refte  rien  ^ 
J'écris  o  fur  le  f  &  je  tranche  le  y  du  divifeur  ,  Se 
jLe  ;  &  le  o  qui  fontfur  le  2  &  ley  du  nombre  â 
divifer. 

J*^crisunc  troifié-     ; 
sac  fMs  le  divifeur  t 

fous  le  nombre  â  di-  '^  ^9 

vifcr  :   de  forte  que         ^ £^  |,  ^ 
&i\  dernier  chifre  9     *  !fXpSt0  4 

fl>it  fous  le  f ,  &  en-     ' ■ *^  )  x  # 

fuite  fcs  autres  chi-       J?^^  é  i. 

fres  fous  les  iHittes  ^9^^ 

de  4roit  à   gauche  5  .-^ 

&  je  dis-  le  o  qui  eft 

au  ^elTus  du  j*  &:  le  ^  qui  eft  enfiiite  au  deflùs  du 

3  »è  font  qiie  z  :  or  en  t  combien  de  fois  y  ?  À 

n'y  eft  point ,  &  partant  f  écris  o  au  quotient, 

Eiifuite  je  multiplie  le  9  du  divifeur  par  le  o  du 

quotient ,  &  je  dis  ;  9  fois  o  c'eft  o  ,  de  9  qui  eft 

au  deffus  .étant  o  ,  refte  9  que  j'écris  au  deffi» 

^u  9  &  je^ran^he  les  deux  9  precedens^Aprês  celsL 

to  multiplié  par  o  produit  p  ,  de  9  qui  eft  au  deC 

fus  du  % ,  étant  o  ,  refte  9 ,  que  j*écris  au  delTus 

du  dernier  t  précèdent ,  que  je  tranche  avec  le 

o  du  divifeur.  Je  dis  encore  :  ;  fois  o  c*eft  0  9 

de  1  qui  eft  au  deffus  du  3  étant  o ,  refte  x ,  que 

yécris  au  deffus  du  ^ ,  &  je  tranche  le  1  précèdent 

&  le  f  du  divifeur, 

£nfin  je  x*écris  le  dirifeur  ,  de  forte  que  (mi 


ittïiSttt  cKifre  9  ibit  fous  le  4  da  nolnbre  z  di^ 
ti£cr,enfaitedes  autres  derniers  chifres  du  même" 
divifèui,  &  que  les  aulxes  chifres  de  ce  mêma* 
divifeur  foient  ibus 
ics  autres   immé-  2r(4 

diatement  fuivâ-ns  ^  X  f^{^ 

rers  la  main  gau-  9^  ^  ^  ^  f^  (9  - 

chc.Je  ckercbcew        *^^^^^  #V 

10  combien  il  7  a  .  <  3  i  o  / 

icfcMSf  Retrouve  ^9^ééé.éL 

que  ce  nombre  7  Jf'^^Ç^P 

ed  f  fois ,  j'écris  f  ^f 

au  quotient.    Par 

ce  nombre  5  du  quotient  je  multiplie  ^.y  dernief 
ehifre  dudiviCeur  ,  ce  qui  produit  4;  5  j'imagine 
autant  de  dizaines  prépofées  au  4quie(l  Cus  ce 
5' ,.  qu'il  eft  neceflaire  pour  que  4;  7  foient  con- 
tenus; je  dis  :  4f  étant  retranchez  de  f  4  >  il  refte . 
j  que  j'écris  fur  le  4,  je  retiens  y,  je  tranche  le' 
^  &  le  4.  qui  eft  au  de/Tus.  Enftiite  je  multiplié 
jrpar  o,  celapitxiuit  0  auquel  ajoutant  y  que  j^' 
iftens  de  retenir ,  cela  fait  j-qui  étant  retranchez 
du  9',  qui  eft  fiir  le  ^j,  il  refte  4*. quej-écris  fur  le 
9 ,  &  je  tranche  ce  9  &  le  o  du  divileut.  Je  mul- 
tiplie le  non^re  f  du  quotient  par  le  nombre  j- 
du  divifcur ,  cela  fait  if  ,  lequel  nombre  étant 
Ktfanché  de  ts^  ,  il  refte  4  que  j'écris  fur  le  9- 
aprcs  avoir  tranché  les  i^  &  le  j-  du  divifèuri 
cela  fait  je  fcpare  avec  une  ligne  ce  reft^  449,. 
^art^uit  je  trouve  que  le  quotient  de  cette  diviiioa 
cftjioj ,  &  qu'il  refte  449, 

i;  Lorfqu'il  arrive  que  le  produit  du  ehifre  du 
^tiem&  du  dernier  ehifre  du  divifeur  verç  la. 

D  ij 


40  Première  Partie.  ^  .       . 

main  gauche  feul ,  ou  joint  avec  quelques  dixai— 
nés ,  il  on  en  avoit  retenu  ,  forme  un  nombre 
plus  grand  que  celui  qui  eft  au  deflîis  du  divilèur, 
âont  on  voudroit  retrancher  ce  produit  5  c*eft 
une  marque  que  le  chifre  écrit  au  quotient  ex- 
prime un  nombre  de  fois  trop  granci.  Partant  il 
convient  le  diminuer  de  quelque  unité. 

1.  Au  contraire  ,  après  avoir  multiplié  le  chi- 
ite du  quotient  par  le  divifeur ,  comme  il  a  été 
cnfeignc ,  s'il  arrive  que  ce  qui  refte  au  deilus 
du  divifeur  ou  avant  qu'on  l'ait  r'écrit ,  ou  lorC- 
qu'il  eft  en  fa  dernière  place,  eft  plus  grand  que 
1:  même  divifeur  5  c'eft  une  marque  que  le  chifre 
icrît  au  quotient  n'exprime  pas  un  nombre  afïêz^ 

Srand  :  partant  qu'il  faut  augmenter  ce  nombre 
e  quelque  unité. 

5,  A  chaque  pofîtion  ou  promotion  du  divi- 
feur ,  on  ne  doit  jamais  pofèrau  quotient  aucun 
chifre  qui  exprime  un  nombre  plus  grand  que  ^. 

4.  Lorfqu'on  fe  contente  d'indiquer  unie  multi- 
plication de  deux  ou  pluileurs  grandeurs ,  on  in- 
terpofè  ce  figue  x  5  par  exemple  1x5===^.  Cela 
fignifie  2  multipliez  par  j  produifent  une  gran- 
deur égale  à  6, 

f.Lorfqu'on  veut  feulement  exprimer  la  divî- 
fion  d'une  grandeur  par  un  autre  ,  on  interpofè 

ce  figne  •**-  j  par  exemple =  5  :  cela  (îgnific 

que  6  divifez  par  x  donnent  pour  quotient  une 

grandeur  égale  à  j.  Si  on  écrit  feulement  —  ,  ce- 

la  fîgnifie  $•  unitez  divifées  par  4  5  c'eft  ce  qu'on 

appelle  Fraction ,  comme  on  verra  dans  la  fuite , 

^•Le  terme  ou  mot  qui  eft  particulièrement 


I' 


en  ufàge  dans  l'Addirion,  c'eft  é*  -,  pxr  exemple  3 

ci»  y  font  8. 

7.  Le  ternie  qui  eft  particulièrement  en  u/âge 
dans  la  ^onftr^tliDa ,  c'eft/fei  paï  cïemple  ,  fi 
lie  7  on  retranche  4 ,  refte  j; 

S^Ie^tefiâe  qui  eft  pafneiilieretn^tenuÊige 
dans  la  Multiplication  ^c'eft/^lr;  par  exemple  4 
fik  8  i^  48. 

^.  le  terme  qui  eft  parctcuSieremem  en  u&ge 
dans  la  Divifion ,  c'eft  ej^  ;  par  exemple  en  iz . 
combien  de  fois  1?  6  fois. 

lâi  ^^ae  de  bDivifion  fait  naître  les  <?mq 
Corollaires  fiiivans  qa'il  eft.  important  de  bimi 
i^nurquer. . 

COROLLAIRE     I. 

Pour  faire  la  Divi(k>n ,  il  &at  chercher  com-^ 
bien  de  fois  le  diviièar  eft  contenu  dans  le  nom- 
bre à  diviièr ,  fn  Tayant  trouvé ,  ce  nombre  de 
fois  eft  le  quonent  qu'on  cherche.  Soit  par  exeni» 
pie  le  nombre  if  à  divifer-par  ^  ,  je  .cherche  en. 
if>  combien  il  y  a  de  fois  f,  je  Vy  trouve  5  fois  }., 
jB  dis  que  jcft  le  quotient,  c'eft  à  dire,  une  f^  par- 
tie de  If  ^  car  nous  venpns  de  voir  que  3  fois  oe 
^vifeur-  f  produit  if,  parceque  f  eft  5  fois  en  if. 
Il  eft  certain  que 'f  fois  3  font  aufîî  ly  y.  puifijuc  • 
3, fois  f ,  ou  j.  jtois  3  font  le  même  produit  j  9c . 
partant ,  puisque  j*  fois  5  font  if  ,  il  eft  évident 
que  ce  nombre  3  eft  une  ^ e  partie  de  if  ;  car.  il 
eut  l'ajouter  ^  fois  à  lui-même  pour  faire  le 
nombre  if .  Donc  le  nombre  qui  exprime  com- 
bien de .  fois  uttrioombre  €?ft  concenu  dans.un'àu-si 

a  iîji 


42  Prifniere  Partiel 

<re ,  eft  te  quotient  de  ce  dernier  nombre  diyifc 
car  Tautre, 

COROLLAIRE     ït 


,  Il  fuit  de  ces  chofes  que  le  nombre  à  divifer^ 
ce  ntient  autant  de  fois  le  divifeur  ,  que  le  quo- 
tic  nt  contient  de  fois  Tunité  3  car  le  divifeur  cft 
■contenu  autant  de  fois  dan'S  le  nombre  a  divi-^ 
&r  ,  que  Tunité  fe  trouve  exprimée  de  fois  par  fc 
c^uotient.. 

COROLLAIRE    III. 

Le  produit  du  è[Uotient  de  la  Divifîon  muTtî^ 
trli^  par  le  divifeur ,  eft  toujours  égal  au  nombre^ 
a  divifer.  Car  puifquc  *  le  nombre  à  divifcr  con»- 
tient  autant  de  fois  te  divifeur ,  que  le  quotient, 
contient  de  fois  runitê^  û  j'ajoute -le  divifeur  i 
Jui-même  autant  de  fois  qu*il  j  a  d*unitez  dans 
lie  quotient ,  c*eft  à  dire,  **  fî  je  multiplie  le  divi- 
feur par  le  quotient ,  le  produit  de  cette  multii- 
plication  fera  égal  au  nombre  à  divifen 

CORt)LLAIRE    IV. 

La  Multiplication  &  la  Divi/îon  fc  fervent  di^ 
preuves  Tune  à-  l'autre.  Car  on  eft  certain  que  le 
li  ombre  8  ,  par-exemple ,  multiplié  par  f  produit 
40 ,  fî  8  étant  ajouté  à  lui-même ^fois, fait  40-i, 
c'çft  à  dire ,  fi  8  font  contenus  f  fois  dans  40  ,  ce 
qu*on  peut  fçavoir  en  divifant  40  par  8.  Au  con- 
traire on  eft  certain  qu'ayant  divifé  40  par  8  ,^lc. 

*  Cor.  z,  frecedl 

î*  J>éf,  de  U  MMf^ 


qBOîienc  cft  y ,  fi  f  cft  8  fois  dans  40  5  ce  qu'on  con- 
uok  en  multipliant  le  Quotient  $  par  le  divifèor  t.  ' 
De  même ,  fi  34S9  eft  le  quotient  de  15^0^8  divi-. 
fez  par  39  y  &  27  reftans;  pour  être  aâiiré  que  cacç 
opération  eft  bien  faite , 
iJ  faut  multiplier  ce  quo-  ^^(^ 

rient  3489  par  59 ,  &  au         ^  9^ii7 
produit  ajouter  le  rcfte     ^  ^  F  9^  9  ^  C   •-        , 
ay^Iors  u  la fommc qui     *'         ^  ^"^  J  î 4 *f 
en  rcfultera  cft  égale  au        3^ 9  9  9  9^ 
nombre  à  divifèr^on  doit  '3'^^ 

être  cenain  que  l'opération  eft  très  exaâe«  S*il 
arrÎToit  autrement ,  Toperatiou  ne  (croit  pas  jufte, 
^  il  faudroir  la  recommencer. 

En£n  pour  connoître  fi  741000  eft 
le  véritable  produit  de  f  70  multipliez       570      • 
par  i5«o ,  il  faut  divifer  741000  par         i  3  o.o* 

170 ,  8c  on  doit  trouver  1300  an  quo- 

tient  (ans  auoin  rcfte  ;  ou  bien  il  faut    17 1  o  o  •■ 
divifer  741000  par  ijoo^  &on  trou-    j* 70 
Tera  auffi  £uis  aucan  rcfte  f  70  pour  le 


quotient.  S'il  arrivoit  autrement ,  l'o-  741009 
peration  fèroit  ricieufê  fie  fanfle ,  fie  ■ 

â  iftudrdit  la  recommencer  plus  ctadciaent; 

COROLLAIRB    V. 

•  La  DiTÎfion  cft  une  Souftraâion  abreg&.  Car 
afin  qu'on  puifiè  afiùrer  que  le  diwiCcut  eft  coutena 
un  certain  nombre  de  fols  dans  le  nombre  à^ivi- 
fct  j  il  £iut  que  du  nombre  à  diri&r  on  puide  re« 
trancher  le  (Urifênr  autant  de  fois  qu*on  a  treuré 
qu'il  j  écoit  contenu.  Par  exemple ,  fi  on  liviA 
14  par  6 y  on  dira  que  le  divifeur  <  eft  4  fois  en  zj^ 
fie  pour  en  être  certain  ,  on  retranchera  4  fois  ^ 
la  nombre  14 ,  (feft  a  dire  que  de  14  on  fctrail-^ 
diera  le  produit  de  4  multiplié  par  4. 


44  Première  Partie. 

DES    FRACTIONS. 

DEFINITIONS. 

i.T  TNb   ïradion  cft  la  manière  d'exprimer 

Vj/uneou  placeurs  parties  d'an  ou  de  plufieurs 

tous ,  unitex,  ^  ou  entiers  ,  divifez  chacun  en  un 

certain  nombre  de  parties  égales.  Par  exemple  , 

ht  difpoiîcion  de  ces  deux  chifres  ^  Agnifie  trois 
des  parties  égales  d'un  entier  partagé  en  4 ,  c'eflr 
a  dire  trois  quarts.   Cette  autre  expre/Iîon  -^  fait 

connottf  e  que  ,  piufieucs  entiers ,  par  exemple  ^ 
pkifieurs  écus  étaac  divifez  ckacua  en  trois  parties 
égales ,  on  veut  marquée  7  de  ces  parties  égaies  ^ 
cfeft  à  dire ,  7  tiers. 

Je  pepx  encore  dire  qufune  Fraûion  eft  une 
diriâofl  indiquée  feuiemem^c'eft  à  dire,dont  onex<r 
frime  le  quotient  en  écrivant  la  grandeur  àdiTÎ&r 
8Q  delTus  d'une  pente  ligne,  enûiite  en  écfivant  le 
divifeixr  au  deHnn*  Parexemple,  pour  exprimer  \tk 

quotient  de/  umtez  divifées  par  S,0{i  écrit  |,  ce  qui 
figpifie  .cinq,  huitièmes,  c'cft  à  diFe,que,  fi  on  con- 
fidere  un  Tout  divifé  en  hnir  parties  égales ,  cette 

îra^ion  ^  fîgnifiera  ;.  des  parties  égales ,  qui  font 

4e&  huitième^  • 

Poux 'bien  entendre  comment  ;  umcez  pen- 
yrtnt  être  divifées  en  &  parties  égales ,  &  com-; 
ment  le  quotient  de  cette  divifîon  eft  $  huitièmes 
iu  Tout  ou  de  l'Entier  $.^  il  faut  confiderer 
chaccme  de  ces  f  unitez  comme  partagée  en  f 
parties  égale;  ,  ce  qui  produira,  ^lo  nuiiiémes  d'u-^ 
iiité.  Alors  (BA  %ilimt  ces  40  huitièmes  parties 

égales 


f 


Ai^ithmetiqHe.  4J 

égaies  d'unité  par  ce  nombre  8  ,  c'eft  k  même 

chofè  que  fi  on  divifoit  ces  f  unirez  par  8  5  puit 

que  ce  nombre   de  ;  unitez  &  les  40  huitièmes 

parties  de  chacune  de  ces  unitez  Çorxx.  la  même 

choCe  ,  &  que  le  quotient  de  la  divi/îon  de  40 

huitièmes  parties  d'unité  par  8 ,  font  ;  huitièmes 

parties  d'unité, 

1.  Le  dénominateur  d'une  fra<^ion  eft  la  gran-> 
dcur  inférieure  à  la  petite  ligne  interpofée ,  par- 
ceque  cette  grandeur  dénomme  ou  exprime  dansr 
les  nombres  les  cinquièmes,  ieptiémes,dixiémes, 
&c,  parties  de  l'unité  5  comme  dans  cet  exem* 

pie  —  ,1e  nombre  5  fait  connoltre  que  ce  ibnt  dd 

î 
tiers  d'imité, 

5.  Le  numérateur. d'une  fraftion  efllagran-^ 
deur  iuperieure  à  la  petite  ligne  interpofée  ,  par- 
ceque  cette  grandeur  exprime  combien  de  par- 
ties de  l'unité ,  qui  font  dénommées  par  leçhifrc 
inférieur ,  vaut  la  fraâion.  Par  exemple  dans 

4 

cette  fradion  —  on  trpuvç  pour  numérateur  4  ^ 

qui  fait  connoîçté  que  la  valeur  de  cette  fraAion 
eft  4  feptiéme^s  parties  d'unité. 

On  fait  à  l'égard  des  firadt  ions  les  mêmes  op©- 
lations  qu'oi/  Tient  de  faire  pour  les  nombres  en-* 
tiers  ;  ma^^yant  que  d'en  venir  à  la  pratique  ^ 
il  faut  renxarquer  les  4  chofes  fuivantes. 

Ohfervations  eJfmtîeUet  four  Vnfag^^ 
des.  'FraBions* 

I.  Pour  réduire  une  fra<Stion  à  de  moindres 
termes ,  c'eft  a  dire ,  pour  exprimer  une  fraétion 
par  des  termes  plus  umpks  4  par  exemple  poùi; 


trottyer  une  fra^ion  eqiûydeme  à  — ,  &  qit£ 

Ibic  exprimce  par  des  chifces  moindres  que  tf  8C 
que  i8 ,  il  faut  chercher  un  nombre  par  lequel  on 
puiilè  diyiièr  également  le  numérateur  &  le  dé- 
nominateur fans  aucun  refte.  Comme  dans  cer 

exemple'— ,  on  trouve  que  %.  peut  diviiêr  6Sc  i% 

fans  refte ,  on  mettt^  le  quotient  de  6  divifë  paît 
X  pour  numérateur  de  la  nouvelle  Fradion ,  &  le 
quotient  du  dénominateur  divifé  par  le  même 

r. 

nombre  %. ,  pour  dénominateur ,  &  on  aura  — • 

9 

pour  la  nouvelle  fra(Stion  >  qui  ^aut  autant  que* 

€ 

—-.«Mais  on  peut  encore  trouver  un  nombre* 

qui  divifcra  également  j;&  9iàns  refte, içavoirjj|, 

^partant  on  aura  JLzm  lieu  de — , ou  de  —•. 

Pour  trouver  facilement  le  divifeur  commun^ 
â  faur  diviier  lé  plus  grand  dès  deux  nombres^ 
qui  expriment  la  fradion  par  le  plus  petit  ;  &: 
s'il  reire  quelque  choie  y  le  nombre  qui  a  érvi. 
de  divifeur  h  la  divifion  précédente  ,.fëra  divifif 
^ar  ce  refte  j:&  fi  aptes  cette  divifion  il  refte  en* 
core  quelque  nombre^,»  ce  fera  un  nouveau  divi- 
£ur  pour  1#  nombre  ^  a  fetri  de  divifeur  a  la 
divifion  précédente.  On  continuera  de  même 
|lifqu*à  ce  qu-oïi  fbit  parvenu  a  quelque  divi£on 
4>iî  il  nre  refte  rien  $  le  dernier  de  ces  divifeurs 
^ra  k  divifeur  commun  au  nurajerateur  ic  aA^ 


arithmétique.  éf.f 

^Snoimnateor  de  la  fradion  ftopoŒe. 

Soit  par  exemple  cette  &adionlL ,  &:  qu*ai 

^numérateur  4,; ,  &  au  dénoimnateur  71 ,  il  /bit 
i^ccetfkire  de  trouver  un  divifeui  commun  fans 
xe/fc.  Il  faut  divifèr  71  par  4; ,  il  rcftcra  fj  ;  en- 
fîiire  on  diyifcra  ^  par  le  refte  tj ,  il  reftera  18  j 
on  diyiièra  encore  xy  par  jlS  ,  il  reftera  9^  &  en^ 
fil  on  divisera  18  par  ^  ,  &  il  ne  reftera  rien  $ 
ex  qui  fera  connoitre  que  9  (cra  le  plus  grand  de 
4Mxnmttn  dlvifettr  du  numérateur  ^  &  du  acnomir 

nateut  de  îz  fraâioni--qui  fera  réduite  par  CQ 

waojcn  à  £>n  équivalente -L..  Mais  s*ilafriy!oic 

^u*après  svoir  fait  toutes  ces  divifions  ^  il  7  eue 
four  refte  i,  ce  feroit  une  marque  que  la  fra^ioai 
nepourroit  êpre  réduite  à  de  moindres  termes. 

S'il  Ce  cencontf oit  un  ou  plufienrs  o  à  la  fifk 
du  num^ateui:  &  dadénonainatenr  d'une  frac-« 
tion^  on  réduira  facilen^ent  cetteiradion  à  moin<« 
dres  termes  y  en  étant  autant  de  zéros  de  la  £a 
du  numérateur^  que  de  la  fin  du  dénominateur^ 

par  exemple.^  cictte  fradion  — -  fera  réduite  i 

ygo    . 

ton  ^uivalente  ou  ëgale — ,  en  retranchant  dd 

5 

fin  de  d'autre  o  o  :  puîfque  dans  cet  exemple 
<*eft  la  même  chofc  que  fi  on  divifoit  le  numé- 
rateur 400  &  le  dénominateur foo ,  J^^^  knoitt- 
îre  100.  Si  on  ôtoir  feulementun  tero ,  ceferoic 
diviièr  par  10  >  &c, 
4  $,.  BLcduire  deux  ûzQàons  à  même  dénoo^* 


X 


S|.S  Première  Partie. 

nation,  c'cft  leur   chercher  un  dénomînar^iir 
commun  (ans  changer  leur  valeur  j  par  exemple, 

pour  réduire  —  &  —  i  une  même  dénomina.^ 

5       4 

tion ,  il  faut  multiplier  les  dénominateurs  j  &  4. 
Tunpax  l'au- 
tre ,  on  aura      g 
jx    qui   fera 
le     dcnomi-      z 
aatcur  com-    — 
mun.Enfuite      5 

on  multiplie-    ^- • — 

r/a  le  nume-  i  x  ~  ■ 

tateuri  d'une 

^e  ces  fradionsparle  dénominateur  4  de  l'autre, 
te  on  aura  8  qu*on  écrira  audeflîis  dui.  Enfin  on 
#nultipliera  le  dénominateur  5  par  le  numera^ 
teur } ,  on  aura  9  qu'on  écrira  fur  lé  5,  Et  partant 

X  8 

^)n  aura  au  lieu  de  —  fon  égale  —  5  &  au  lieu 

jde— on  aura  fon  égale—,  Or-L.&~?-fbnt  ea 
4  li  IX     IX 

mÊme  dénomination ,  ce  qu'il  falloit  chercher. 
Lorfqu'il  y  a  plus  de  deux  frayions  5  par  exem- 

pic . —  — ,  --î^ ,  il  faut  multiplier  tous  les  déno-< 
.  •      3      4     T 

minateurs  de  fuite  l'un  par  l'autre ,  comme  dans 
•cet  exemple  5  3  fois  4  font  ix ,  &  f  fois  u  font  60 
qui  fera  le  dénominateur  commun  5  &  pour 
avoir  les  numérateurs,  on  prendra  pour  le  nu- 
nierateur  de  la  première  fra<5bion  les  deux  tiers 
de  60 ,  fçavoir  40  5  pour  le  numérateur  de  la 
iièconde ,  9i>  prendra  les  trois  quarts  de  60 ,  fça- 

"vôir, 


''i^  ^  >^&$ettf  le  nooittateiic  de  k  QoiiiéaK 
jRrendra  les  quaiÇc-cinqiiiéincs  de  60  :  on  fera  de 

iii£aE»e  loct^*!!  7  aiuat  im  pliis  ^taod  oooi^ 
fcmajo»X)tt  ttottwa  12,  li^  lî^  au  lieu  dç  JL^ 

o  O     oO    60  1  • 

*^»  «r~î  1*  fiiîfim  de  cek cft  iàcile  à  cmh 

pBcndxe  ^  pafCfii]tt'<n  cec  exemple  ou  Gon£dere  le 
Tout  ou  TEndcr  diviff  en  ^o  parties  égales.  Ainii 
lodaa*Qii  fceadia.  le»  deux  tiers  de  ^,  on  au» 
ksdeox  docs  d'an  Entier  i  ce  qui  eft  U  même 

d)ofe  i;|Be  la  piCBikie  fraâiaa  :  ou  dûa  la  aiêioe 
diofè  des  auues. 

5.  Pour  connofttc  la  râleur  d*imeftaâionpac 
rapport  âi'Entier  ^  dontelle  exprime  une  ou  plu-- 
£eurs  partks  i  par  exemple  pour  connc^re  la  ra- 

leqr  ilef  r---4'«neIiiB:e^£m£aliUd^lieriololiL 
4 

▼akuf de  laHwe  par  teunmrrarwir;  delà  frao 
tion ,  &  divKêr  le  produit  60  par  le  dénomina/« 
teiff4dela6aâioa,  lequodenr  de  cette  diyi£oft 
fera  if  fois ,  qui  eft  la  yaleùr  cherchée  i  parceqiie 
k^txok  quarts  d'une  livxeeil  la  mèmechofe 
que  le  quart  de  trois  livres ,  comme  on  a  obfèrré 
dans  la  définition  de  &aâioa  qui  eft  la.preaakixi 
des  précédentes 

4.  Pouf  réduire  des  Entiers  ou  unitcz  en  firac-* 
tion  y  'A  faut  multiplier  le  nombre  de  ces  unités 
par  le  dénominateur  de  la  fraâion,  dans  laquelle 
«n  lesTCut  réduire  %  par  exemple  pour  réduire 
4  en  cinquièmes,  il  faut  muitipUer  4  par^ ,  o« 
snuaao  »  auquel  on  mettra  ;  pour  dénominateur, 

koa  aura — •  Cela  ^ft  érideac,  puiiqueclijquc 

*  Ht 


5©  Première  Partiel 

unité  raixc  y  cûiquiémes,  quatre  quaits,  dix  dtxi^' 
ineS)&c. 

Réciproquement  enfin  pour  réduire  des  &ac-«' 
tions  en  Entiers  ,  lorfque  cela  eft  poflible ,  il  fauc 
divifer  le  numérateur  par  le  dénominateur ,  &  le 

2uotient  de  cette  diviuon  exprimera  combien  ïau 
aâion  vaut  d'Entiers  )  par  exemple  ,  pour  {^jar-.  - 

■ 

voir  combien  cette  fraâion^Yaut  d'Entiers,  ei^ 

s 

ilivifànt  i;  par  f ,  on  trouvera  que  cette  fraâîon 
Taut  3  Entiers  ^  pui(qu*il  &ut  y  cinquièmes  pour 
faire  un  entier,  ou  trois  tiers,  ou  i)  treiziâpes^âcc» 


DE     ^ADDITION 

DES   fractions: 

^I  les  fraétions  qu'on  reut  aflèmbler  /ont  en 

même  dénomination  j  par  exemple — &  ~ ,  il 

S        S 
faut  aflcmbler  les  numérateurs,  &  foufcrire  à  leur 

fbmme  le  dénominateur  commun,  &  on  aura  -Z«  ; 

S 
Si  lesfradions  ne  font  pas  en  même  déno-« 
mtnation  ,  il  fout  les  y  réduire  * ,  &  cnfuite  at 
ièinbler  les  numérateurs ,  comme  on  vient  d'en- 

ieigner 5  par  exemple  pour  aflcmbler—  &  ~  ^ 


im  ttoureraleiits  équivalentes  —  Sc  -^en  même 
â&iomiaation  :  on  fera  ra4ditton  de  8  &  de'9 
&onaora — pour  la  fommedes  deuzfiaâions 

Xi* 

• — ^'T—.  ce  qui  eft  la  oiême  cfaoféqaexeitticc 

XX 


DE  LA  SOÙ5TRACTIOV 

DES   FRACTIONS. 

ON  peut  {çiiftraire  cm  lettancher  une  fia(f^ipn 
d'une  autre  fraâion,  ou  d'un  ou  de  pluficurs 
cuticis, 
:  Pour  fbttftraire  une  frai^on^  par  exempb 

■^,  d'une  autre  fiaAion-^  de  ménsedénomina-' 
7  J 

tion  i  il  fautibuibaîre  le  numerateuc)  de  Taotse 

l»iineraeecu:f,&  cm  aura  pour  rèile — . 

7 

,  Si  fcs  Flambions:  né  font  paff  en  mente  déno- 
jnination  ,  il  faut  les  y  reduirOi,  &  fouftraire  en^ 
iiuteie  numcratenrde  Tune ,  du  humerateur  de 

V 

raotie  j  par  exemple  pour  6ter  la  fradion  -—  da 

^, après  les  avoir  réduites  à  même  dénomi»v 
•  E  ij 


V 


j  i  '  Premure  T^mie. 

lioA,  on  aEralewi  Àjnmlenccs — ^  — >  & 

après ATok ibolixaSiK de  ^f ,  pncroaràEa  po«r 

foiur  letiuidier  ooe  fiaâion  é^  oh  plvfietirs 

entiers,  il  faut  réduire  ces  entiers  en  fraâian  de 
même  dénomination  que  la  fradion  quV>h  vear 
retrancher.  En&ite  on  fboftrait  le  numeratenr 
de  Tune  ,  du  numérateur  de  Tautre ,  comme  on. 
vient  dVnieigner  :  par  exemple  pour  lôuftraice 

* —  de  5  entiers  ,  après  ayoir  réduit  les  troî«  cii— 

iktxs  en  cin<|uiénies,  on  aura  ~ ,  dont  «-^^tant 

^cez/ieOe  — ,  ftain&  dek  amtes. 
S 

On  peut  Toir  facilement  par  ce  moyen  igiM 
^Ue  de  deux  frayons  inégales  eft  iapliis  gran- 
de ,  &  de  combien  Tune  excède  l'autre.   Osk 

«couvera ,  pat  exemple  que  -^  excède  • —  de  U 

.....  ,j  .       .1*  i  .'> 

valeur  de  —  » 

Si  on  Ycut  faire  la  preuve  de  l'addition  de 
fr^dions  ,  il  faut  retrancher  du  total  chaque 
fradion  qui  a  itk  aflèmblée  ;  &  après  cela,  s'il 
ne  refterien,onal»en'xéufE^  s'il  arrive  autre* 
ment ,  on  s'eft  trompé. 

Pour  faire  k  preuve  de  k  fimftraâioa  des 
fraâions,  il  faut  ajouter  ce  qu'on  trouve  qui  reiiip 
aviec  ce  qu*on  i  setranclié ,  &  k  total  doit  Itrp 


igd  a  la  fiaâion  dont  on  à  retranché.  Ces  prea- 
fcs  ont  le  même  fondement  que  daxis  ks  nonil- 
bres  entiers» 


DE    LA    MULTIPLICATION 

DES  FRACTIONS. 

ON  peut  multiplier  des  fraâions  par  des 
fraàions  ,  oa  des^  entiers  par  des  fradions^ 
ou  enfin,  des  entiers  Se  fraétions  par  des  entiers  Se 
£caâionf^ 

Pour  multiplier  des  fraâions  Tune  par  Tautre, 
ii  feot  multiplier  leurs  numérateurs  Tiin  par  l'àir- 
tre  ;  le  produit  qui  en  refultera  fera  le  numera^ 
tcur  de  la  fraâion-  qu'on  cherche  pour  produit  • 
îl  &ut  enfiiite  multiplier  les  dénominateurs  Tun 
par  l'autre,  &  le  produit  (èra  le  dénominateur  de 
h  fraâion  qu'on  cherche.  Par  exemple^pour  mul- 
tiplier —  par  -1-  ,  on  aura  pour  produit  —  ^ 
Se  après  l'avoir  réduit  à  moindres  termes  y  oil 

aura~,. 
10 

Pour  multiplier  un  non^re  par  une  firai^ôn^ 
on  réduira  ce  nombre  en  fraélron,-  ce  qu'on  peut 
iliie  en  deux  manières ,-  ou'  en  mettant  a  c^ 
nombre  pour  dénominateur  i  ,  ou  en  le  muM^ 
pliant  par  le  dénominateur  de  là  fra^ion^comme 
on  a  cnfeigné.  Enlîiite  on  fera  k  multiplication, 
de-ces  deux.fraâions.  Parexemple;  pour  mnlti- 

£   iii. 


f  4  Trtmen  féOiUl 

^.^  4fAi  —  ,il£uidn  mulriflicr ~ par ^—  ^ 

comme  oa  Tient  d'enfèigiiei  ^  &  on  an»  poiur 

produit  —  ^ 

Pour  multipliée  desende»  &  frafiionspajc  des^ 
^entiei:s  ^  £:^âions  -,  par  exemple ,  pour  mvlti^ 

t  t  ~     1    ' 

pHcry- — parj  — ,  il  fitut  réduise  f^- — danm 

II 
une  feule  Éa£âou  ^fçavoir  «^ ,  U  ûnt  famUo^ 

ment  réduire  y  —  en  une  ieule  fîzaétion  —JEiW 

'     II      ir  ^ 

Jôite  on  mulùplien — pat— ^ ,  cequiieuUinâ^ 
lae  choie  que  de  multiplier  ;.  ft'— par  )^^  — •  ^ 
on  aura.pQur  produit  —  .. 


«k>i^ 


DE     LA    DIVISION 

DES    FRACTIONS 

ON  peut  diyifèr  une  fraâion  pat  une  aotte- 
rraâ:ion^  ou  des  entiers  pat  une  fraâion  ^ 
ou  enfin  des  entiei^  &  Iraâions.  pat  des.  entier». 
&  fraâions. 

Jpjur  diyiièr  une  fraâion  par  une  autce,  il  fane:: 
multiplier  le  numérateur  de  la  fraâion  à>  diyiSa;- 
f^  k  rifoominatrntdc  te  ûaâion  qui  tientliei^ 


*» 
\ 


itiifitèaï ,  &  ce  fu»diut  fini  le  noiMntevr  de 
k&aâjoaiop  elibjc^otkttdiccché.  Enfiiite  E 
£uit  multipliée  le  numeiateiir  de  la  fraddon  qui 
<iem  liea  <£s  diiviièvpar  Je  ^ÉMimiiaicv.  d^  la 
fntâioa  à.divifer ,  &  ce  produit  fera  le  dénomi^ 
muem  lu^yaoûaat  chescné  y  par  ej^mple  poor 

difîfet — pat  —  ^  il  Cxat  multiplier  le  juMUcaa» 

•    ^         *        k 

feura^^de  la&aâion — parle  d/homiimwa: r 

^la&aâioii~,  aaa]iraio;pQacleniBiitt»« 
aeot  du  quotient^  &  on  multipliera  le  denomana»- 
leur  ^  de  la  fiaffioa  iiiyiiêr  -i-^pack  uncfftr 

1; 

vur^dudiirifeur  — y^conanca  f,  pov  dûip* 

BÙnateur  du  quiddent  clieiiché,4]iii«ft.~» 

9 
Pour  ^Tzlêr  un  entier  par  une  fatâiom  ^  <m 
xedoira  cet  entiec^en£aûum,en  mettant  i  polit 
dinominatenr  :.pa£  exemple  ».{Qar  dÂvi(br  $  pac 

'--,c'efLla4tt£mccho£equc  Aondivilè— pat 

^ ,  œ  qu^ôn  fèra^^  comme  on  tient  d'enfôgnei^ 
t 

&  on  aura  pour  quotient  ^-L  ^  . 

•  .     4 

Pont  divifer  des  e*ntiers  &  dès  fiadions  pa£ 

tes  entiers  ^4lbsf#a^ons ,  on>^aira  rentier  & 

lii  6aâien  àévfifbt ,  en  use  (euk  fradhon.  On 

ledoisa  ^aseôttemezit  l^ntier.  8c  la  fîaé^ion  qui 

E  iu|. 


.  *  • 

}f6  Jhremîere  P  ârtie. 

tient  lien  die  divifeur,  en  une  feule  frfltâion,&  onf 
fera,  enfiiiie  la  diyi£on ,  comme  on  vient  d*èiw- 

feigner.  Par  exemple  poar  dirilèr  ^ —  par  f — -> 

a     •        5* 

t*tft  diYÎfcr  —ipar  — ^  ,  &  on  aura  ^  pour 

^piotient» 

On  fait  la  preuve  de  la  multiplication  des%ac« 
tions  comme  dans^les  nombres  entiers  ,  endive 
£int  le  produit  par  une  des  fra^^ions.qu^  a  été* 
multipliée;  &  on  doit  trouver ^ur  quotient  l'aQ;=* 
tre  fradion  qui  a  été  multipliée ,  fi  on  a  bien 
féuffi; 

On  £aÂt  aufn  la  preuve  de  la  divifion  des  frac- 
tions comme  dans  les  nombres  entiers  ,  en  muT^ 
tipliant  la  fraé^ion  oui  eft  le  quotient  cherché  , 
par  la  fra^ion  qui  elble  divifeur  ^  fi  on  a  bien 
rétiffî ,  le  {>roduit  de  cette  multiplicatipn  eft  égal 
à  la  fra<S^ion  à  divifer; 

Le  produit  d*une  multiplication  de .  fraéHomN 
éft  plus  petit  que  chacune  des  deux  firaéHons,  qui 
ont  été  multipliées  Tune  par  l'autre  j  &  le  quo*i 
lient  d'une  divifion  de  niadions  eft  plus  grand 
que  la  fra€):ion  à  divifer Xe  contraire  de  ces  deux 
ehofes  arrive  dans  la  multiplication  âc  dans  la 
divifion  des  nombres  entiers.  On  rendra  raifbn. 
de  cela  dans  la  fiiite,, 

S^l  fe  rencontre  des  fraéèions  de  ffadions^ 

par  exemple ,  —  de  JL  ^  pour  lès  réduire  à  uner 

ffadHon*  fimple  -y  c!eft  à-  dire  ,.  pour  Gonnoittir' 
quelle  eft  la  fradion  ,  qui  vaut  les  deux  tiers  de 
qpatre  cinquièmes  5  il  faut  multiplier  fifp^ircy 
ment    le  numérateur  '&.  le  dénominateur  de: 


Jl^psaleMamsmuàtcm^ét — ,  alors  en  aura 

i^  qw  eft  la  vthocthok  que  Jt ,  piàCqxfca  tç^ 
dniâiu — àjxi»mixes  «çnnes,  on  trcMiTe^. 
Or  prenant  z  fois  le  tiers  de —  .on  trouve  *-«• 

«ni  eft  la  Takat  cliezchée  des  deux  tiers  de -«• 

Après  uToir  nwkiplié  le  dénominateur  5  de  la 

fraction • —  part  dénominateftr  de  la  firaâion 

*— ^on  potiyoitièooateiiter  de  multiplier  le  niK 

neraienr  4  de  la  &aâien  -^  par  Je  nsmeta- 

z        ^  8 

lenrade  l»fiaâif»t  —  ^onattttntaa£ie4 — > 
.  3  iS 

paxœqoece  numeraaearx  marque  deux  parties 
deiba  dénominateur  1»  Au  Ucoqu^e  l^riqu'on 

fniiki(iie.^par4,ona  —  ,doiieon|K.d«eiiçuide 

que  %  de  fiif 'trok  parties  égales,  cjfiSid  tsoui»  en 
mukipUaat  feulement  %  par  4. 

On  conâderera  donc  comme  une  xe^le  ^ene- 
nie  que  pour  reduijcedes  6aâi6ns  de  fmdtons  à. 
des  fraéhons  fimple^ ,  il  faut  multiplier  les  nu- 
mérateurs de  fuite  l*un  par  Tautre  ^  ce  pro- 
duit fera  le  numérateur  de  la  â:aâion  fim-» 
pie  cherchée.  On  multipliera  auffî  de  fm-^ 
K  ks:  djiaQmnatpus  l'un  par  raqtK  ^^  Ss,  u;^ 


jS  Fremiert  PdttU. 

produit  fêta  le  dénoniinaienr  comintm  dg  Ut  i 
.  ftiâion  limple  qu'on  cherche  :  fu  ucmple  ,  i 
'  poui  coimoiue  û  vakai  ou  U  miâioti  GixipÏK  à 

-  ics  —  de  —  de  -— .  Je  dirai  :  ^fois  j  fiint  <  ï  1 

ec  f  fois  <  font  }o.  Enfuiie  3  fois  4  Cont  12. }  &  £ 
~fois  iilônt  71.  &  pucmt  la  tnâion  fimple  cher- 

chéeeiti— =' — .On  aeindc  la  mbne  ma- 

7*      Il 
KÎcic  i  l'égard  des  amies  iiaâions  de  &aâif»»f 


H  LJiMliNS 

DES  * 

MATHEMATIQUES. 

SECONDE     PARTIE. 

Jft3IMEJE3RJKIKSKJll'3fëêfe^iiJllJfi3ftjfe3B. 

D  H 

L'  A  L  G  E  B  R  E. 

pEFZN/T/OWJ     D'ALGZBRZ. 

I'A  L  G  I  B  R  B  eft  une  |»mc  (oaàaA. 
Kietuole  des  Mjuhematiqaes ,  dans 
bqoelle  en  traite  des  gtandcnn 
conâdeiées  généralement. 

La  di^ience  de  deux  giaiin 
deiirs  inities  eft  ce  <^  rcfte  après  avoir  letian-  ^ 
ché  de  la  plus  grande  une  grandctu  égale  à  I4  ' 
plus  petite.  ' 

COKOtLAIRE. 

llOEfi  lor.'qa'cm  dit  qu'Une  fftBàfU  )  fM! 


ISo      .        Seê0fidc  Pâme, 

cxeWter  0  eft  contenue  dans  une  autre^y 
peuc-Jcre  partie  de  cette  grandeur  h  j  c'eft  à  dixc^ 
qu'on  confidere  dans  la  grandeur  h  une  partie 
c=  4(,  &  qu'au  lieu  dcMon  prend  '^  c  partie  <ie 
^, on  qui  ell  contenue'  dans  à.  Enfiiite  ce  qu'oxx 
dit  de  r  doit  être  entendu  de  /» ,  puisqu'on-  peur 
prendre  l'une  pour  l'autre. 

3.  Rapport  ou  raifbn  eft  une  coniparaifbn  d'ix^ 
lie  granaenr  à  une  autre  gnuideor  -,  &  dans  cette 
comparai/on  on  £ût  attention  à  la  manière  (^ê-^ 
tre  d'une  de  ces  grandeurs  au  regard  de  l'autre» 

A  V  E  R  T  I  S  S  E  M  E  Jtl^T, 

On  peut  comparer  deux  j^randeurs  entre  ell« 
en  deux  mamercs;  ic^^  En  ââinr  fbulenient  ac--^ 
centionâ  leurs  difièrences  -,  c'eft  à  dire ,  en  èxa«. 
loihant  de  coidaen  Tune  {uipa&  Tautre ,  ou 
Texcez  de  Tune  &  le  défaut  de  Tautrc.  z^^  En 
confiderant  combien  de  fois  ,  ou  de  quelle  ma^ 
niere  une  grandeur  €n  contient  Oneîi^uerc;  d'oii 
il  eft  évident  qu'il  y  a  deux  Ibrtes  de  rapports. 

4«  Rapport  Atithmetique  eft  une  comparaiïbn 
faite  entre  des  grandeurs ,  dans  laqct^  6a  n'f 
^g,ajcd  qu'aux  di&rences, 

COROLLAIRE. 

.  Donc  il  n'y  a  aucun  rapport  Aàthmeciqur  en^ 
Ire  deux  candeurs  de  diwr&s  efpeces  ^  mais  &ih 
iement cotre  deux  grandeurs  de  même  ^péce^ 
conune  entre  un  nombre  &  un  nombre^un  temps 
«c  un  temps  ,  un  fon  &  un  fon ,  une  diftance  de 
«hemin  èc  une  diftajacedccfacmin^  ^il  n'y  ^ 

't  Dmmtdt  Jvimkre  imerêliy 


I 


Atgeirè. 


^ 


JEnttc  im  tfiim  &  une  hcnè- ,  fuifito  W  «no« 
pis  contenu  dans  une  lfctic\  iine  grandeur  ne 
F*^*  ^5a>nttnnc  ^ue  dani  une  grandeur 

.  f^ftopomow  Amiimniqiie  iéft  aiié  ««lité  ^ 
^^^«=?  ^  irft  entre  acax  gfail<fcu« ,  &  dé 
faM«taae«u  «ftentredcte  aikre$  g«n«lear,  - 

d  une  autre  dlég^  à  rexoez  d'une  troifiém« 
grandeur  an  dd&s  a'qnegpMïiéitte  j  ou  bien  fi 
kpt^re  çwtjdeureft  ArpaÛèe  par  kfeconde 

-   ^^  ^*^  ♦  '  *w  "t  bac  cw  hoatti 
g^naarffflnt  ctt  jprofiàrdota  ibritW 
*«"5*»  /.  »>  âfc  Mi  dcc.  OŒ  fcj  éctit  ainfi    (i  l 

O*  h»  J*  gnndeàf  ifii^aft  i ,  *.  la  dié<H# 
manière  que  14-  fiitpaflê  u.  ^^ 

^toèmppropottioniieMv  ou  termes  er- 
06wr  font  la  l'e  ^  4,  gtandeuts  d'une  piopir- 

B«AnaunietB|uc^  ârles  oKMreinies  pronottiôni" 
■œesf  6ir  tenner  nàUi^cns  font  fe  jt^  je  4t$  i 


«wnodkïfiHit  égalci  „<mrréd(iit  Ja  p«»p«^ai 
trois  termes ,  celui.d«:milie«:.«eBtat  ià>ce  de 
«SMw:  majeniMpa^oiainuieUas.  Par  ekem. 
Jl»,  ft «.i.-f.r.oa.  l'écrit  ainfi -T«  *  «  «s 
fs  fi|mj|e  oamtâê  duu  JS(  ~* 
•eft  a  i ,  comme .4<ft  àv; 


J((M^ 


V 


jff  t  Secmâe  FHrtie. 

-  7,  ftoportion  x»ntiniie  eft  cdié,  qui  cft 
%e  à  trois  ternies ,  à  caufe  de  Tégaiité  des  termes 
«noTcns  ,  comme —f' ^»  f, n?.  ' 
«¥B;Prqgifefli(»i  Arithmétique  eft  oné  faite  de 
plus  de  trois  grandeurs  rangées  de  telle  manière 
^^elles.fbient  toûjoars en  augmentant,  où  toû« 
fDurs  en  dimdnaant  ^  de  forte  que-toaterles  diffè* 
.^enees"  foient  ^^tes  entre  elles  :  par  exemple , 
H5"  ;.  7-  9-  «•  iî«  &C;  <»i  tien  —J- 14. 10.  i.  t.  &c. 


C  OR  O:  t  t  A  î  R  E. 


1* 


Vf  Puifip*il  f  i'iïne  diferehce  égalé  entre  «ous 
ie&  termes  d'une'progteilîein  ;  îl  eft  évident  qu'en 
^gonno^ant^lèpffeméertcrmc  avec  là  différence 
qui  {eft^cntre  lek  cei}mes.fiiivans  die  cette  progre^^ 
Soit  ^.oa^connnitxafttcilememciiâccun  des^cermet 
Jrcette:|>rogrçffiofci>af  exemple  dans  cette  prb^ 
greffion,  -7-  d.  b.  c  4:  èi  fi'gi  d^c^ 
,.  ...o.-  -ï. 4r7iitt.ïj.îM9'^ôcc,.  -  •  > 
.  '  5i  la  differencequi  eftentte'^^^eft  »r3ar|{ 
<elle  qui  eft  entre  i^éc  c  eft  encore  m-ôé  ainâ 
lie-fiiiti^.  £)it  piiilqae  le  fécond  tcfme  ^  n'eft  que 
le  premier  a  augmenté,  de  k-di&rencc'  qm 
règne  dans  cette  progrefGon  -,  connoiifant  le 
prcmie£3ferftid^  "avec  kt  diflfcrcj*cc?^ff  <^e  pro- 
greffion,on  connoitra  h  j  parceque  ^  -+-  «1  =  ^, 
brconnoiflànt  b ,  on  ûonhoit;ra  rvparceqHex(''HH 
m^¥'m'yO\ia'i^±  i»£=e.Oilconnoiird.  de  cette 

AÎanietv  tous  les  autres  cerfltes. ^^ 

.t^Si  lapi^sgreffion  étoit  en  (tiininaant  /ut^  lieu 
àeprépoferrl-auxdiffciaenccs  ,  oii  mettrait  i-^j 
pAre^emple/fi^jr^sr^  eft  là  différence;  on  imz 
h.  b-^g.h—xg.h-^igV&t::  '     ''   *^ 

faisant  »n  j?CHt  i^)içx$il^^ 


MiaEeâes^  deux  progreffîons  précédentes  V  d^utiê  ' 
manière  qu'on  verra,  dons  tous  (es  termes'  <?^ 
Qu'ils  ont  de  bommuh,  &  en  qctoi  ils  différent 

"iè      4*  ■/.  lO.     &C. 

9.  Rapport  Géométrique  eft  une  coihpairaifbt^ 
fittre  entre  deux  gitadeurs^ft  dans  cfette  comparai- 
fbn  on  confidere  de  quelle  manière  une  grandeuif 
en  contien^  'une  aiitre  \  où  de'quèlle  n^iere  une 
grandeur  eft  contenue'  dans  une  autre.  Par  exem- 
ple ,  fi  oxt compare  if  à  f  j  &qu'onfà({e  attenifion 

Ïue  lenombrc  if  contient  trois  fois  le  nombre  f^ 
u  que  y  eft  contenu  trois  fois  dans  ry  j  cette  con- 
£deration ,  ou  manière  de  contenir  eft  ce  qu'oH 
appelle  rapport  oxi  raifoniSeonieirii^fie^    '  ' 

COROLLAIRE.        *         ;! 

Donc  il  ne-  peut  y  avoir  un  rapport  Géométrie 
que  qu'entre  deux  grlndeurs-de  même  erpccej 
puifque  "^  une  grandeur  ne  peut  contenir  qu'une 

Îrandeur  de  mêmee/péce ,  ou  être  contenue  que 
arw  une  grandeur  de  même  e^ce.  Parexem-r 
pkf  il  n'y  a  aucun  rapport  entré  la  diftance  de 
Koèl  à  Pâque  ^Uhi diftancede  Paris  à  R^iien.  ' ^ 

10.  L'antécédent  d'un  rapport  eft  la  grandeur 
qu'on  con^>are  à  une  autre  5  &  le  confequent  de 
ce  rapponeft  la  grandeur  à  laquelle  une  autre  eft 
comparée^  •>  *  •  • 

iik  Les  termes  d\in  rapport  fom  Tantecedent  ^ 
le  confequent.  ^  #       -       ' 

AVERT  I  SSt  MiJ^T.  ! 

C'eft  un  ufage  dans  les  Mathématiques  ,  lorCi 
qu'on  parle  du  opport  d'une  grandeur  it  une  au{i 
tre ,  fans  déterminer  s'il  eft  Arithmétique  oa 


(^4  Seconde  Partie. 

Ceometriqne ,  <}a*on  doit  toujours  «i]cai4i^ 
c^'eft  du  tappoj^  Ceotnetcique  dont  on  parle, 

II.  L'éxpofant  d'un  rapport  eft  le  quotient  de 
tantéGedentdmfc  par  Te  conïec|aent.  Par  exem-» 
pk ,  TexpoÉuit  du  tagpbrt  de  j©  à  lo  eff  )  s  P**^"" 
ceqoe  ce  anotient3  exfocfe  -qmtih, ,  çVft  i  aire  y 
«ombleh  ac  ibis  le.  nombre  xo  contieat  le  àiwin 
leiix  io« 

COROtXAIilE    I. 

B  fuit  de  cette  définition  aue  les  rapports  ifont 
entre  eux  conmie  leurs  ezpoiants  /ou  que  tel  ei]b 
le  quotient  de  la  divifion  de  l'antécédent  par  lé 
confequent ,  tel  eft  le  rapport  de  cet  antécédent  f 
ce  confèqiient,  C'eftàdire,  qùefî  ce  quotient  eft 
grand ,  ce  rapport  fora  grand  j  (l  le  qabciei>t  eft 
petit ,  le  rapport,  fera  petit  ^  enfin  fi  le  quotient 
ie  r^eccdent  diyifë  par  le  confèquent.  ^ft.  égal 
au  quotient  d*tth  autre  antecc'dent.diyiré  par  un 
autre  'conféa|ûent  :  le  rapport,  du  p^ejx^iett  zsxxçac^, 
^icnt  au  premier  confequcnt ,  feiîa,égal^ai|;  r;?p^ 
poit  du  fécond  antécédent  au  fécond  coiuèqujsiit^. 
ces  rapports  feront  îcs' niâmes  ^ces  rapfbOffs  ffc-. 
lont  lemblables^  Riifque  "^  xappoçç^nw  aua?ç 
cbofe  qu^  la  manière  dé  coiitemr  oç^  (ï*ètie  con- 
tenu -y  ce  qui  eft  ezprinaé  par  ^e  quotie;nt  d'un 
terme'  de  rapport  divifc  par  Tautie  tetn^*  Par; 
exemple  ,  le  rapport  de  16  à  1  eft  plus  gnùid 
Que  le  rapport  de  \o  à  j-  ,  parooqiie  le .  ^ottçnt 
de   lé^  d^ifez  par  i   eft    plus  grand   que  iç 
«uotient   ae  10  di^ifé  par  ^  :  i^  jcontenant  8^ 
fois  1 ,  flt  jo  contenant  feulement  %  fois  5^.  Soit 

jaretllcnaent  — ^  ~  "^  »  ^  ce^  .  «acpniaja  q»ç,^  Ift 


'  'Ahebré.    "^     . .  6i 

t^tt  de  9  a  tf  cft  égal  au  rapport  *dfé  6  st  ^  i 
poilqae  le  quotient  de  9  divifé  par  ^  eft  ëgal  aie 
quotient  de  é^  diviffi  par  4;  Ce  qui  fait  yoir  que 
rantecedenc  de  l'un  de  ces  rapports  contient  au- 
tant de  fois  ou  de  la  nième  manière  (on  con{e-^ 
quént .'  que  r^tecedent  dé  Taùtre  rapport  con-^ 
Dent  ton  confèquent. 

COROLLAIRE    II. 

'  Reciproqoetncnt  tel  eft  le  rapport  d'un  amè-^' 
cèdent  a  fou  condequent  $  tel  eft  auflî  le  quôtie^é 
2e  cet  antécédent  diYiuc  par  fon  confequeat, 

COROLLAIRE    III. 

t^onc  deux  rapports  égaux  à  nn  3^  font  égaux 
cntfeux.  Soit ,  par  exemple ,  le  rapport  àcbic 
égal  au  rapport  de  y  à/,  &  le  rapport  de  ^  a  Â 
^gaf  au  itième  rapport  de  <^  à  /  :  je  dis  que  le 
rapport  de  ^  à  r  eft  égal*  ad  rappon  de  g  ib\ 
CarJ;»]  puifque  le  rapport  de  ^  à  r  eft  égal  au  rap-^ 

ponde  d  if  y  Oh  aura  [b]  lé  quotient--^  =^  -?-  > 

'   -^  f 

puifouc  [a]  le  rapport  icgzh  eft^gaîan  rapport 
de  a  k  f  ^   on  'aura  pareillement  le  quotie'nè 

"T- =ït -ç- JDonc  [c] —  =  -T^i  &  partant  [d]  on 
iï*.       j"  c         b  *  j  - 

wara  le  i-apport  de  hic  égal  au  rapport  àcgkh^ 

13.  Proportion  ou  analogie,  c'eft  la  (imiîicu- 

ie  ou  égalité  de  deux  rapports.  On  écrit  une 

H  Sufpofit.    {^iCtfrix.déf.fref. 

F    iij 


et  Sicindi ,  Tdrtiel 

f  rûponion  de  cette  manière ,  ^.-^  :  :  i^«,  4;»oii& 

i^  =  -^;ccqïâfignifie,  %Jj[Qatz.6.  comme 

ï^,  Lô  termes  extrêmes  d'âne  proportion- 
font  te  premier  antécédent  &  le  dernier  cohfe^ 
Gaent  5  les  termes  moyens  d-une  proportion^ 
font  le  premier  i:onfequent&.  le  fécond  antécé- 
dent. Par  ex(:mple ,  fi  ^.  ^  ::  c.d^  les  termes  ex-- 
thèmes  de  cette  proportion ibnt 4  &^^  &.les  ser- 
ines moyens  Tont^  &  i?/  ..  ..  c  j  .   . 

"  ly.  Une  grandeur  moyenne  proportionnelle 
eft  celle  qui  étant  x^pettée  deux  fois  \  tient  Hcvb. 
de  termes  m:oyens  dans  une  proportion.  San 
exemple,  fi  5.  6v:%.  U.  te  nomrare  e  fera  la 
moyenne  froportionnelk.  On  abrège  cette  Aihl^ 
logîe  de  cette  fbrte-77-  j.  6.  lû  ce  qu'on  àgjpcllcr 
proportion  comûxuèV 
^1^.  Prôgreffion  Geometriqiie  eîlnmcfuitç  Aç 

eus  dé.  trois  grandeurs  rangées  de  tcHe  forte  que- 
rapport  de  la  pipemiere  àla  féconde  ^  eff  éga£  ^ 
an  rapport  dé  la  i?  àla  ^  3  iîc  que  te  rapi>0rt  de 
laïc  a  la  t?,  eflcgal  au  apport  de kj^aia.^fy. 
Sc'ainli^dtt  refte,  cetm'on  écrit  de  cette  maniéré  i>' 
•^|i*  itf.  8.4,2MC'oltà  dke,  52.  font  fH^  cooir 

me  rè  à  8,  &c. ou ~  fw^ ^f . Hr ^ &c^ 
*  17,  "Rapport  compôfé  éft  ceîui  dont  IHutpoIanr 

efl  «ég^  au  j>roduit  des  ezpoûtnts  de  ^lofieuss^ 

rapports.  Par*  exempte  ,  te  rapport  àdéliA 

m  compofe  du  rapport  du  nombre  rtf.  aunorn-- 

bre  S,  des  i  4,  &de4à  2«  Êàr  l*expofànt  dii 

rapport  <iu  nombre  i(^  à  lî,  qui  éfl  % ,.  eu  égal  att^ 

produit  des  expofânts  du  rapport  de  i^  à  8 ,  3e  8> 

à 4 ,  ft  de  4  àa^  qui  font  f  K  aX  l=-8. 

La  con^fofijçioh  <b  .jcappott  ik  x^  a  X  peuE 


flicies«.Oa  .pciu  diiBy.pas  tsfcefi^^  ^pecésaf* 

moicipUez  âç  fiiite  r«n  par  ranuceftégil  aa^ 
jyintwce- ^^«rfygi&iir  du.  jo^cict  dç  x^.à.i»  'OKr> 

Itom  iiwitq^  pue  respoiàoc  du  r^pQOirdr  i&  Iv 
1,  €]uie&i — ^  &  le  produit  £.  de  ces  deux  es« 
pofant&  âant  encore  miikiplid'  pa£ 


«i|lié  ^^-ce  deoikf  pso^ott 


^iwe  fi^-cc  ««tiKy  pgoamt  ^^ 

I 


itta  ua  dçiaier  pn^uic f  ^g^à^j^rés^wAnt d«it| 
«^pettdeî^-ào^ 

il^  lUppQCt  doublé' ,oir  JBÛfiùi  douUéè^c'fft  v 
«9  J»ifi^if  coawofe  de  deuiz  .xi^i^pw»  4gawiK  ^.^ 
xs^gpQrç  aapl£c^  oa  frappent  coojipofê  de  uoi^: 
xa{i|iQi^  égaux  ^4^dnij5f>  ^  de  iquacce  ,«lfif>eEtf  ; 
^fiàoix.  ^  to^  £a£  «<eii^  ,^  le  ûif^pon  de  ;g^  i.f ;  ^ 
m^ouble  ^  ^létAor  coa^pofê  da  nappait  de  t 

1^.  Les.,^^axidett];s  jsdpsoqneiaqkc  psopos^^ 
tionneJUes^  ou  en  raiTon.  ou.  la^oix  secijpcoqo^,^ 
imi  «die$  ^im^inMnt  de  tcrmq^à^iiae.aofilc)^. 


-^ ^  TT-H^I^W*" 


iê  Sec^ie  Partie. 

êc  qui:  iônt  rAiigées  de  telle  foMe  xfit  le  pcaniic» 
amecedenc  d'un  lappon ,  8c  le  confequeAt  4e 
l'autre  rappon  {e  trourent  eniêmblej  c*eu  à  dke^ 
dans  un  même  produit ,  ou  dans  une  même 
fradion ,  ou  qui  appartiennent  a  une  même 
grandeur  $  ou  enfin ,  ce  qui  eft  la  même  chofe  ^ 
quand  l'analogie  commence  dans  une  grandeur, 
&  finit  dans  la  même.  Par  exemple,  lesracines  de 
ces  deux  produits  a^Bccd  font  en  raifcHi  tecf^ 

Îiïoque,  ou  reciprocmement  proportionnelles  , 
1  il.  c::  d,lf.wt&  #•  du  c.  K  Pareillement  les  mr* 
merateurs  &  dénominateurs  de  ces  deux  iraé^ions 

f    ^    X  -'■.,'• 

»—  &  — -  font  en  raifon  réciproque  >  fi/1  x  :: 
1      -  *  •  .  • 

z.  g.  Pour  entendre  encore  mieux  ceci ,  il  faut 
ièulement  remarquer  qu'on. commence  Iç  xai^ 
fonnement  dans  une  grandeur  ,  qu'on  le  con- 
tinue dans  la  féconde  ^  3c  que  de  la  ièiconde^otl 
revient  à  la  première  dans  laquelle  on  finit, 

'  ta.  Propoution  converfe.  ou  réciproque  d'ilne 
mtre  propofition,  eft  celle  dans  laquelle  on  fup- 
pdCe  oomme  ctfnftanD^&  certain  ce  qui  étoitcn 
queftion ,  ou  ce  qu'on  çherdioit  dans  l'autre 
ph)pofition  'y  &  dans  laquelle  ^  on  prét|&nd  con- 
clure Se  détnontrer  ce  qui  étoit  fuppofé  comme 
certain  &  confiant  dans  cette  autre  propofition; 
Par  exemple,  foit  cette  propofition  :  Si  tme 
grandeur  tfi  égdt  à  une  feutre  i  la  moitié  de  U  prr^ 
mierefera  égak  k  latuoitié  de  la'fecende.  Sa  con- 
verfe&ra  telle.,  Si  la  moitié  ^ une, grandeur  eft  ég^ 
lek  la^ffmtié  de  f  autre  grandeur*»  la  première  gran- 
deur fera  égale  i  la  féconde.    ' 
V  -î^i  Nenire  ^pair  eft  celui  qu'on  peut  diyifef 
en  deux  panies  égales  fans,  fraction  ou  fan^  ^^^i 
èc  le  nombre  im()air  eft  cHut  qu*ôii  "nt  peut  par-** 


i^&€^ s i^f  exemple ^ 4  cftw^non^cpaii:,/ 

deux  manières  ,  ^xu^  d^ux  expireffiQiiS(4ie  iemK 
gamtiearB  ig^ks.  Par  exeç^  4  jkr.  ^^  24  ;=  44^ 
Cteft  un^  équapp^  ,  ç'eft  â  dii;e:,  une  diqâhle^cx^ 
j^eAcHi  i,ç^i^3^^é^  24<ft  Qoe  exprefficia,  ^  44 

en  eft  un  autre.  Cependant  4  x -H  14  e(lla,n(ièfmP 

4«Hr  M  =^44*  O^^  appeUe  membres  oo^  pasciet 
i*wie  équacioi^  capji^  eft  de  pa.n  âc  d'aiiiue  4a 
i^c  d*cgaHté=:  5  pu  exemple  4.A:  -4^  94  &  ^ 
Tonc  l^s  Jn^mfaqef  de<eaç.  ^^MU^a  4.4^.  ^«^-44 

z.  On  a  de  coutume  d'employer  de  petites 
lettres  dç  ^aipt^^eck  {ooc,  les  expreâîons  donc 
on  fè  fcrt  en  Algèbre.  Les  grandeurs  connnè's 
£^<^dii^îr^3em  etpwoiées  par  les  poemieres 
^cres.  deiTalphabetb  y  Jk  les  gi^uidefifs  inccgif^ 
VKi ,  par  les  demif«s  Ijscttjw  de  Talphabcdu 

a^^  pn  iceut  ewimei;  ui^gfiuidew  priiê 
*n  certain  ncmibre  de  fois  ,  on  met  devant  la. 
^ettEexjiâ  expcaae cette  grandewr ,  on  diifrequi 
i^xpriçoe  eooâbien  de  unis  oet^e  grandeur  doit  êtte^ 
pijfe*  Par  exemple  Xc^fignifle  U^  grandeur.* 
priiè deux  fois  jide  mtme4^^ott>?.ftgmfiekL 
quadrille,  qu  Je  fextuple  de  Jh  j  &  ainfi  du  reftc. . 

A,  Une  kitfie  qui  ne-pa^t  pointiêttepceoedée! 
«aucun  figne  eft  toujours  ruppofée  fitre^eeedéç^ 
4c  ce  &nie«^i->^  fMurepqû^lois  Qn.sieeôaiLÇQiçjpas: 
«ifelle  &r  retranchée^  ^i&£.da^<ette  ezpreffioi^ 


7*>  Seeifnie  Partie. 

>f»^««^i^,1ce qui  fera  k  même  choA  qoi^^ 
\  4.  Quand  il  y  a  un  figne  interpofé  entre  dai 
grandeurs  3  par  exemple /-^^ ,  ce  figue  ^  toû-i' 
purs  attribué  à  la  grandeur  qu'il"  précède.  'I>Afi» 
cet  exemple  H^eft  attribué  à  ^,  &  cela  ^gnifie / 
plus /;  de  même  s*il  y  avoir  «— . 
.  ,  f .  Une  erandeur  exprimée  par  une  lettre^  qui 
n'eft  précédée  d*au£ttn  chiôc  y  eft  cenfée  êcre  t>re* 
cédée  par  1  \  par  excihp]»  ir  eft  la  même  ciiofit 
wei^, 

'  i(.  Le  changement  de  pofition  dans  le&  chifiét 
écrits  de  fuite ,  caufe  une  divei(îté  dans  les  nom^ 
bres  \  par  ^exemple  it  eft  différent  de  21,  quoique 
ce  ne  ibient  que  les  mêmes  chtfres-  tranfpoiez* 
i>es^randeurs  pco^ent^être  écrites  rime  devajif 
Fautre  indifféremment ,  &  fans  que  la  valeur  dé 
l'cxp»/Bon  ckansç  jr  pa*  cacmplet  4<^<H~  *  =a 
^-|"4^«  ah  =  fa^Sc  ain£  des  autres» 

A  Xï  0  KTl  «^    *'A  L  G  f  >H  »*  -'^ 

c*   ."SJ"    >.».•     -''il  l..»':r;  '  •■•   <  -  .  •*—  ,a.*r        .1..       ,..  K%' 

<  Y*  Vite  grandeiiuï  précédée  du  figne*4-v  ^  uns 
fateilkj^andaïc  précédée  da^figne-"^  font  efl^ 
lèmble  ^ajés  à  zero^  ou  rien  ;  par  exemple  -^  f 
*—  I  r»  j-  o  ^'C*cft  à  dke ,  plus  y  de  moins  y  ne  font 
i)en«      . 

S'il  fe  trouve  dans  une  expreffion  deux  grart^ 
âeurs  précédées  des  fignes  contraires ,  on  réduit* 
cette  expreflîon  à  une  plus  fîmple  ,  ou  plus  coor^ 
te  3  fiiivant  ce  premier  Axiome.  Par  exempte 
a/t'^ah-'^aS'^'CcCcïù,  réduite  àcelle*ciqui 
ki  eft  équivalente  as  *^cc  j  piiifquie  ai  ^^ 

u  La  plus  grande  de  deux  grandeurs  moins  k 
différence  eft  égale  à  la  nlus  petite  i  &  la  plot 
petite  plos  la  ^i&ccnce^  égaie  à  lia  pkis  gem^ 


d«#âr  exemple,  ftii^^,  ar^ekdiifoeiice 
tek  t  ^miaitf'ai»--^f  =:^,oabien^H-"^B=si^ 
Donc^s'il  eft  neceflàue  pour  «le  dcasoiii(katioi^ 
pMWHit  oÀ  on  trouvera  4P ,  on  pourra  fiibftî- 
cuec*&-4-c  $  &  par  tout  où  on  trouverai,  oa 


^11    ■    ,1   1    M   '   »■    t        !   f    i 


D'E      L*  A  D  D  I  T  I  O  N  *  '  •> 

DES     GRANDEURS   ' 

ÉJf^RIME'fS',  GÈNERÀLÉMESî'r.  '        '  ' 


•  ».      .       3 


T  Oi£|it^m  vffÊt  ajouter  enicoaUc  étt.  gtfn*^ 
Jb^iiears /denr  chacune  tftci{HQtméei^  une 
«NipliufieBrSf  letxres  ,11  fiiflit  de  tes  écrkc  cte  fiiitc 
£uis  tien  changer  à  kuis  figaei  ^c'eft  m^  xegl^ 

Eera&  pour  l'Adilition*  Pari&zemple  y  pour  af^ 
blet  «avec  zii  &  avea  4«,  on^  écâra  4«#« 
«•-f-  4  «  j  pour  ailbtnbier  .*  — ^  ^  .^  ^  avcf 
iA^i^H-4ir/onégeirafin4emenc  4*^i^j[ 
«^2  4P  ^  z^  1^  4  ^  ;  &  pour  abl^ger  $es  ezpreu 
&X19  lorfipie  cela  eft  poflible  ,•  il  faut  écrire  cei 
gr&n4alrs  l'uneaii  dcjUpus  de  Vaucre  »  &^pl?&nr€f 
ttwcnofesv          >.    ^•.'        .r, ./  , 

V  i^.C^  k»  grandeurs:  exprimées  par  des  Jetii 
tfct  &ffibkèVes,  -Ux^  ont  Jes  mêmes  lignes  ^ 
doivenr  être*  ajouti^  «nicmble  ,  h8c  que  .leofT 
Xomme  fbit  précédée  du  figne  <]tti  pr^cedoétchact 
*n»'  eoi  pardimlier;  Par  temple  y  fi  m  vçn; 
* j    •'•.'•,    ..  ,  -       '% 

•  5  ^mim 4^nit imr^  ^, .,  r^. .       :.,y 


'A(rrftit    fxtHFic», 


1» 

44- 

9i. 

[  S^                 1 

<«»         f 

h» 

f|  ^4.    M-Mre  j  a<Mr*  |  8M-4^*-» 

INTil,  rx*'!  j^x» 

ir» Sites «»id«iitfrsAËidc6  <Mf  ejÉjbÉàgnéeii Ftf 

figncs  d^ttms- ,  é^efl  à  Jke  ^  par  «H**  ott-^  ^  aë 

cofkAetcie  <]iif£lte§  dmTéiie  ètte  ttxxm&lboà  l'âne 
de^  l^antreV  O»  daé»  ceàé  ciicon&utcè  ,  àpiàl 
iryok  rétranché  ht  Taleiir  dit  plus  ^t  cfaifre;  qèi 
|rrece^c  nne  de  ces-  gr and^eors  «iim:  exprimées,  de 
hiva^eiur  (ta  cfc^êqui  j^reeede  Tatttie  ;  (m  ooffa^ 
ièrre  âceqn  réftè  le  figne',  ^i  appaitàidîc  h  \à 
grandeur  précédée  du  pte  ghmd  cUfie;  Plup 
exemple  pour  ailèmbler  8  h  avec  -— >  ;  ^ ,-  éé  figAd 
<t—  marque  <]U*H  hé  âutc  poffic^dlbiièief  i*^  arec 
<^-^  f '^,  mais  plftcât  retrancher  f  &  dti^  iKMnbfè  f^  ^ 
âèau  Heurte  la  R>mim  qu-onatirok  cné' ,  <n» 
aitTa^j^pou^'reflë. 

^*  5^.  Lmque  éin$  Pêxprcffiftiti  d*ttiie^  grandesé 
on  trouve  une  lettre  précédée  du  figne  -4- ,  &  une 
autre  femblable  péeèédft  d^^pû^-^j'oésdeuz 

leorcf 


lecties  doirent  être  effacées  s  (ôk  par  areinple  m 
«->(  •4-'^*|i<*406ttecatpteffionTeni(eniie  —  ^  ft 
•4-  h.  Or  ^pliis  &  moitié  lamème  eraâdeurn'eft 
lien.  Ainfi  apr^js  aroir  effiicé  — -  9  8c^  t ,  Oft 
aata  4p>4-;  ,  qui  cft  la  m^me  ckofe  ^  #«-^  4^ 

CX>ItpLLAlKB* 

Il  fiik  de^^  chiktYMons  q«e  ,fi  «n  mir 
ijoocer  enfianblepliificiin  grandeurs  ifzt  czena^ 
f lc/-7^«4-  fe  avefc  xf'^g  —  ^  3  fuivaijt  la  rè- 
gle générale  après  les  avoir  écrites  de  fiiice  ay^pç 
kors  iîgnc&  0/1  ^muf^^i  -i-A,**-  tf'^g'^  *  S 
&  gae  s'il  /e  trouve  des  grandeurs  égales  ou  (èm- 
Uabicf  preoKiées  de  cl^fre»  ^g^>U)  &  de  iîgnet 
conttaires^mmie  dans^cét  ezeiople  odi  on  ciovre 
— ^&*+-5,.  H^ïr&— ^^  oncffiîpera  deux  k 
4i3ix  ces  grandeiirs  fêxnblables ,  &  on  wi^}/ 
pour  laiomme  de  ces  infimes  ^fandcurs, 
^Xorlque  les  grandeurs  ezpriméei*par  les  mo- 
ines lettres  iêront  prooedées  de  chi&os  inégataz 
arec  des  fignes  contraires,  on  retranchera,  corn- 
me  on  a  dit ,  la  valeur,  du  plus  pdtit  de  ces  chifires 
delà yaleur  de  Taytre ,  &  on  mettra  au  refte  le 
£gne  qui  appartehoit  au  plus  gcand  de  ces  chifres. 
Par  exemple  ,  fi  on  vei^t  ajouter  «-H  ^ — 5  avec 
^ii  — ^&i4"8  ,  onaura  ^-t-J— jHkrxi»— ^^ 
*^£  i  on  effacera  *4*  ^  »  &  '^  dans  la  grandeuc 
»7«  5  ^  .on  retranchera  &  effacera  -^  ^  i  ilreftera 
fncorc^-rj-i-ti»— a^-i-B;  on  effacera  .en- 
'c0rç^-7l  I  &  dans  le  nombre  «f-Si  on  effaçel(ft^ 


&ili:cfle- 

auSêmble* 
ra  et  avec 

oti     aun. 


«  •  * 


^■imi 


-ou  tbtdl  des  çt*ûdéW5  4*i»*'*-1  «C 


iritaali 


!« 


■       ^      ..  ^-.        ^-^..^-^^A 


^  ■      ^ '■ ; I  •    ■         '        ''    ""* 

ftXTTRB  4      ÈXÉMP  IBS. 


*    o         «^  a  *  - ■ — ^^—^«i^^ 


Pour  abréger  la  règle  générale  qu  on  a  ^éta^ 
l)Ue  pour  raddition  on  écrira  Tune  fous  l'au^ 
tre  les  grandeurs  qu'on  Veut  atfembler  avec  leur* 
TTênesdé  ^àa  de  ^ .  On  mettra  chlcïuegtaîf:. 
dcur  littérale  Tous  celle  qui  lui  cft  len^lablc  , 

*  SmvAnthfremlere des ohferv*frt(^edcnW,f,  7t«! 


«miftld  it  X  été  eniSgné  dont  Vadâmcm  ûei 
liombres.  On  ajoutera  enfemble  tons  les  nom-' 
btes  qui  precedenfr  les  grandeurs  fbmjlilables  qui 
ent  k  même  âgnc  -*|» ,  &  qu'on  a  écrire  l'une 
fat  Tautre.  On^ma  la.  mÊpae  chofé  4^  nombre^ 
^  précèdent-  les  grsuadenrs  fèn^Uables  quionc 
lememe  figne -p- ,  s^il  7  en  a«£n£n  s'il  nV  a  point 
de  grapdesixs  ifcmblaUe6  «  qui  ûfont  diSètents 
Ignés  'j  enfuite  de  la  ibmme  des  chiites  ,  qui 
«Qt  précédé  celles  qui  atoient  les  mêmes  iignes^ 
on  &;rira  la  lettre  qui  étçit  précédée  de  cha^ 
«K  chiite  en  particulier.  Et  s'ily  a  des  gran- 
ienis  fêmbldbles  qtiiayent  différents  fignes  ,  on 
Ibuftraira  la  plus  peatc  (bmme  de  la  plus  gran- 
de,  2r  op  éaiiyL  le  refte  aroc  le  figne  qui  pre- 
ccdoit  jbplos  grande, 

DE  LA  SOUSTRACTION 

DES     GRANDEUR.  S 

BXPRIME'ËS   GENERALEMENT. 

LOrsq.ci'qn  vrat  fouftraire  une  grandeur 
d'une  autre  ,  il  ftiffit  de  changer  tous  les 
%ncs  de  la  grandeur  qu'on  veut  fouftraiçe  ,  &; 
f  ajoiitcr  en^tc  cette  grandeur  à  celle  dont  oa 
▼auloit  faire  cette  fouftraârion  ,  de  la  manière 
qu'on  Ifr tient  d'enfeigner  ;  la  fbmn\c  q«îi  enC  re- 
faite eft  lerefte  qu'on  cher- 
di»e  par  cette  fouftraâion.  B  x  s  »t  p  l  «. 
^w  cxempleppur:fouftcairc  ^^j  ja^^éb- 

4*— j*de7.*.^-.^i^,  en        ^t^^   4^»  — 5^ 
wacLecant  les  fignes  de  4  <i         —  ■     ■ 

•^5>.  je irowre  -^  4/1  ^^4^        tefte .  ^ ^ -h 5 ^» 


7Î  SecênJè  Fdrtie^ 

ckc  par  cette  opération. . 

rf#    24  — 4^  •4-- r— 31^ 


) 


Pbnr  tire  periuadé  qu'en  clianeèant  les  fignes  <Ie 
là  erandear  à  retrancher  ,  &  hiCmt  enfuite  une 
adaition  ,il  relulteune  {buftradion  ;  il  faat  con«, 
£derer  que  dans  le  premier  exemple  ^  au  lieu  de. 
H-  4  4  on  met  —  4  /» ,  ce  qui  mangue  claire- 
ment une  fbuftradion  3  au  heu  de  — *  3  5  on  met 
Pi*  3 ^,  cela  féit  encore  voir  une  fbuftraébion  ou 
ntgsdon  de  ta  négation  — *  $1^,  ce  qui  fait  h 
grandeur  affirmative  ou  pofitive  «-ih  )  ^.  La  xnèttiQ^ 
chofe  paroitra  évideounent  à  T^ard  des  autrca 
ràples» 


DE  LA  MULTIPLICATION 

DES    GRANDEURS 

EXPRIME'ES    GENERALEMENT. 

IL  y  a  deux  fuppofitions  ou  denundes  partielle 
lieres  pour  la  Multiplication. 
I.  Pour  exprimer  le  produit  de  grandeurs 
multipliées  Tune  par  Tautre  ;  par  exemple  de  la 
erandeur  a  multipliée  par.  la  grandeur  b  y  on 
ccrit  €es  grandeurs  l'iue  aupr^  de^  raiii;rc  »  c'eA<^ 


i  dire  »  «^  ou  (4 ,  qui  cft  rexpte/Con  Au  (Piodoîc 
^  I»  multiplié  par  ^.  Si  je  veux  multiplier  cet 
gmndeurs  h^  d,  t^  Tune  par  Vautre  $  ie  multiplie 
d*abotd  h  par  d^tt  qui  fait  hd ,  &  en  mire  je  muU 
tipUe  ^i<  par  <r ,  ^  je  trouve  Me  qui  exprime  I9 
produit  que  je  cherche»  Je  pourrois  aum  multi* 
plicr  ^  par  4  ^  ou  4^  par  <  «  &  multiplier  k  produit 
ul  pat  ^  pour  avoir  fdh  qiû  eft  le  m&âe  produit 

J|ae  ^iJ^,ou  hcd»  Quoiqu'il  voit  indifiereiK  d'écrire 
il ,  oo  tAtfoyxs  exprimer  le  produit  de  a  multipliéi 
par  ^i  cependant  l'ufàge  eu  qu'on  arrange  ces 
lettres  de  telle  manière  que  les  premières  da 
TAlphabeth  foient  prononcées  ou  écrites  les  pre- 
mières ;  ûnfi  igt  mettrai  plutôt  #i ,  ^  de  mibat 
4es  vûxits  proàvàts, 

Z,  lor{qu*ii  k  rencontre  un  produit  de  pl|i« 
Xeors  grandetirs  égales  oU  exprimées  par  kf 
mêmes  lettres,  par  exemple  i»««|  on  abrège 
cette  expreflion  en  cette  manière  s^^  qui  £gni£e 
la  mén^e  cho£b  que  s  a  a.  De  même  au  lieu  de 
hiH,  on  peut  mettre  t^  $  6c  ainfi  des  autres  ^ 
en  écrivant  on  peu  plu$  haQf  Iç  fWfC  qui  fixic 
li^  lettre. 

Il  çft  donc  éyident  que  ces  deux  exprefllonf 
0^i  te  ^k  ne  fignifienr  pas  la  même  chofè  s 
puisque  ^-^i  lignifie  feulement  que^»  e(l  ajouta 
e  ^i  et  que  si  £gnifie  que  s  eft  multiplié  par  t^ 
Si  je  veux  que  0  vaille  6  Se  que  k  vaille  f  j  1% 
pttmiere  exprefGon  s^k^t  vaudre  .#  -^  /  9=  1 1  » 
le  la  féconde  st  vaudra  4Xf  ::^)f  • 

Il  faut  hien  prendre  g?rde  au/Ii  d  ne  pas  pren* 
drecerteexprdfionjdpour  celle*ci  dK  Car  )4 
e'eft  que  la  fomme  de  |.  grandeurs  égaksdont 
chacune  eft  appellée  d,  on  )  fois  la  même  gran* 
^ur  d'^  ttd^  £gnifie  qac  i)e  .prf^dujn:  de  d  xqMm 

'  G   iij    ** 


9*  Seconde  fdrtie^ 

piié  pitd^  qui  eA  dd^  tfk  encore  mtiltîplié  par- 
la même  grandeur  d.  Si  je  veux  que  d  vaille  f  , 
1^  vaudront  y  -h  y  h-;=  ij  ^  Se  d^  vaudra  izy,- 

-  r.  Lorsqu'on  multiplie  Pane  par  l'autre  ,  det 
^ndeurs  qui  ont  des  fignes  fen^blablcs ,  c'eft  4 
ilire  -+•&-!-,  ou  —  &  —  j  leur  produit  doit 
toujours  avoir  le  figne  -i- ,  2lc  ii  elles  ont  des  li- 
gnes dif&rens ,  leur  produit  doit  avoir  le  £•» 

-  Pour  bien  entendre  cela,  il  &ut  premièrement 
ftmarquer  que  multiplier  une  grandeur  par  une 
autre»  <clè  [*]  répéter  ou  prendre  cette  grandeur 
aïkant  de  fois'qifil  j  a  d'unitez  dans  l'autre^ 
Or  on  peiic  prendre  une  grandeur  plufi^urs  fois 
éa  denx'ihânieiesy  fçatoir  pour  l'ajouter  pla- 
ceurs fois  de  en  faire  un  total  pofitif  &  affirmatif| 
eu  |»our  la  retrancher  pluficurs  fois  &  en  £ûxe 
un  total  négatif^ 

-•Soient  par  exemple  •♦-csrs  4  & -4*  </=^;  5  Û* 
|e  multiplie  -|-*c  par  -4-4)  le  produit  dç  ces  deux 
gtandeurs  (èra  riil=±:  lo ,  qui  aura  le  £gne  «f*^ 
Parceque  les  fîgnes  qui  précèdent  c  9c  d  étanc 
tous  deux  affirmatifs ,  par  cette  multiplication 
j^*^jouterai  (  autant  de  fois  à  lui  même  qu'il  y  ^^ 
i'unitez  dans  la  grandeur  i  [*]  ;  ou  bien  j'ajou* 
serai  i#  à  hri  «lêmê  autant  de  fois  qu'il  7  si  d'upi^; 
tcz  dans  c ,  ce'  ^ui  revient  à  fa'  même  chofe.*  Il 
lie -doit  'donc  pâroître  dans  cette  circonftaricç 
ÎEUcnn  ligne  dé  négation;  .Doncvf"  maliiplié  pa| 
fh  <loftne  au  produit  ^;  ^ 

-^f]Z>éfi^fimdilaMfkifltcaHû»,  fâii-ix.      ' 
l^    «^  Soient 


JÊlgtiril  /^j 

'  Soient  prei&nrement^eux  grandeors  mi  zjent 
ics  figncs  négatifs }  par  exemple,  ^^fU'^gi 
fi  je  multiplie  — /par — g»  leur  produit  fera  f^ 
qui  aura  le  £gne  «4**   Parcjcque  les  £gnes  qid 
ptcccdcnt/&  pétant  tous  deux  négatifs.  Tua 
montre  qu'au  lieu  d'ajouter  l'autre  grandeur  plu'- 
i^ors  fois ,  il  faut  la  rerrancher  plufieurs  fois. 
Baas  cet  exemple — g  exprime  qu'il  feut  retran- 
cfccr  —/autant  de  'fois  que  —  g  exprime  ou 
6>mient  d'itnitez  ;  or  retrancher  ou  nier  —  / 
plufieurs  fois ,  c'eft  affiemer  on  mettre  plnfienrr 
feis  -4-  /;  cette  négation  de  négation  eft  une 
affirmation.  Ce  qui  eft  cbir  \  puifque  pour  ex-» 
primer  la  fouftraâion  d'une  grandeur  qui  a  àij^ 
ïefignc  —,  fc  cftjTs  îtft  donner  le  fignc  -f-.Car 
leifigne—  ezprîmç  qùfc  çpttc  grandeur  doit  être' 
xeeeànÉciiée.   Or  enfuite  *fl  je  ne  yeux  pas-  la  rc-* 
t«w)diciL,'}c  dîQirsltii  ôtcrUe  fignfe  ^— ,  &  la  lait- 
fer  dans  ion  état  réel ,  affirmatif  &  'pofitif.  Afiir 
d'exprimer  ce  dernier  état ,  il  faut  donc  en  don- 
ner une  marque  qui  eft  le  figne  «if**;   Quand  je 
multiplie  t  3  par  -—  ^ ,  je  cherche  combien  de 
fois  je  dois  retrançhér^à  Ibuftraâion ,  ou  négar 
tion  que  je  m'étofs  '-prppbCé  de  faire  de  7.   Je 
rroQve  que  je  prens  la  refolutioxiy^ou  que  je  me 
propofe  y  de  ne  pojbr  &tçt  line  fois  7 ,  encore 
une  fois  7  ,  &  encore  «ne  fois  7.  C'eft  à  dire  que 
je  veux  laiflèr  7  trois  fois ,  ce  qui  doit  enfin  pro- 
duire w^±t»  Doncc^-^^nlttltiplié  -p^r  —  donne 

pow-produit— H.  -  

,  1,  Lorfque  4c  deux  grandeurs  à  multiplier  il  V 
en  a  ,une  précédée  du  figne  -4^  &  l'autre  du  fi- 
gne r—  ;  le  produit  doit  toujours  être  précédé  di|' 
figne — .   Par  excnîple ,  (oit  H-f  à  multiplie^ 
j^r  —  1^ ,  ou  -7^17»  par  -t-r ,  ce  qui  eft  la  mêaje^ 


^  SiCimde  f4trtif0 

çhoiê  i  U  produit  de  ces  deux  gcandoiit  lent 
m^$m*  P^ceque  la  grandeur  précédée  da  fîgDCt 
•^,  exprime  qa*il  faut  retranclier  plofieurs  lois 
#elle  qui  eft  précédée  du  figue  -t- m  comme  dans 
oet  exemple,  — •  m  eiprime  qu'il  uot  retrancher 
«4»  $  auunt  de  fois  que  m  exprioie  d'unicea»  Lçî 
produit  qui  n*eft  que  l'addition  4e  tous  ces  rcw 
rranchemens  doit  donc  être  précédé  du  fipie 
négatif  on  de  fouftradion  mm  «  SnppoTon»  <]iae( 
•^r==«4-f«  &  q«c  •— J»  =:  •— !•  Quand  je 
niultiplie  •«-  a  par  «4* ^^  je  cbecchc  combien  îi 
iÉûit  que  je  retranche  po^  retrancher  jnoans 
deux  lois  f ,  |e  trouTC  qutiiaut  retrancher  «I*  j  » 
&  encore  •4»  f»  c'eft  à  dire  qu'il  iiiutretrancLeir 
141, 6c  pour  rexprimer  l'écris  -^  x«.  Je  peux  de 
même  dire  que  la  grandeur  précède  du  figne  ■♦•^ 
€;tprime  combien  de  fois  il  faut  repeter  on^aflir^ 
mer  la  négation  de  la  grandeur  ^  ^  preced^o 
ijnÉgne-^* 

i*p.l«         Il         I  ■    WWIT— ^P»!^^»* 

|iS4— -f  ni 


«v» 


JPr#4t  )«^  —  ij V *^iid4^ 


^^ 


Soient  CCS  dctix  grandeun  i»  —  j  ^  &  5  4  —  4  4% 
i  multiplier  l'une  par  l'autre,  il  faut  les  écrire 
Tune  au  deflbus  de  l'autre.  Il  eft  indiffèrent  de 
commencer  À  multiplier  4e  gauche  à  droit  ^ 

pu  dç  drpir 


'^ 


i;  .ravidie  ,  .cette  miâdplkïttion  aiora  plus  4<E^ 

le^oiblance  à  la  oiultiplic^idoa  prdûuarç  pai^ 

chi&es  :  mais  pajcceqae  lorfqa^on  commence  de 

gauche  à  droit  ^  on  airatige  phis  facilement  lec 

produits^  c'eft  pour  cela, que.  nous  commence* 

ions  de  gauche  àLdcoit parla  grandem  a,  4i£uit  :; 

i4iinultiplié  par  ^j» produit  j^^^  c«rx>n  muU 

tiplie  d'abord  ron  par  Taot^e  tes.  .çhifixs  qui  pie-< 

cèdent  chaque  lettre  :  comme  dan$-  cet  exem^ 

on  multiplie  ipar  3,ce^ttiptodnit  \  $  &  cn&te  df 

ce  )-oa  cent  4P  &^pc«fche  l'un  de  l'autre,  Aptèv 

cela  multipliant—* ^.i^ par  -l*  y0  «cela  *  produit 

.»—  9  «  d ,  qu'on  6crit  avec  £àn  ligne  aprj^s  3  ji  4» 

1b  hatpâiEx  enfiiite  à  là  &conde  partie  de  là 

grandeur^  4  •—  ^  d ,  qui  eft  —  4  d ,  (uiant  :  -4-  M 

snuitij^é  par-—  4  d.  produit  —  4«  d  >  que  j'écrur 

fôus — ^  /»  d  j  parceque  — ^^«d  eft  déjà  une  graxv- 

deur  femblable.  S'il'  n'y  en  avoit  point  de  (èov 

Uables,  on  pounoit  écrire  ce  dernier  produib 

—  4iid  fous  3ii/f  on  aiMeurs  ihdifFéremmenr» 

£nfaite  il  faur  dire -^jd  multipliez  par— ^4d 

prodoifent-l-  itd  d  qu'il  Ëint  écrire  apr&  le  pnv 

aùit-*-4iid.  'Enfin  félon  ce  qu'on  a  enièigné 

dans  l'addition,  après  avtûr  ajouté  ces  produits ', 

on  trouverapour  le  produit  total  qu'on  cherche^ 

^«/i«»i^ird'^ndd,  qui  r eftdte  de  lagraa« 

deut  4 — 3  d  multipliée  par. j  4—  4d. 

Pour  moltiplicB  t^h'^j^hc  ^fg  par  i  -4- 1  iw;f 
3  faut  dire  «  ^  multiplié  par  h^  produit  i»  ^  ^  qu*ii 
iiat   écrire.  -f-4^c  multiplie  par  h  produit 

î  i.^Pa^  dt.tmfmlj[emeht Recèdent,  f Age  jZ» 


^  Seoànii  Psniel  ' 

H*  4^>  f  ^It  faut  écrîee  otifuke  de^l  t\  *'^**^ 
mulâpUé  ptff  14»  A  ffoduk^^/if  ii^  ^  ^  faut  $^£^ 

écorc  ce  dernier  pcodw 


frflAiiP  sUHr^hih  )  uAm^f^k^^hcm^^^^xf^, 


■■^P««^Wi>»^i^««^wWiWva«« 


Après  cêk  il  fam  moltiplieri»  i  H-  ^i  c — fj[ 
par  X  w  »  di&nc  :  ;ii  ^  muldplié  pax  ^  «o  piqduit 
$,abm^  qu'on  écrira >â  on  voudra^  parcèqu^ 
dans  le  rang;  des  autres  produits  il  n*y  en  a  poltit 
de  femblabks  à  ce  dernier.  On  continuera^difaoc: 
éHH 4^^  multiplié  par  -4-iw,  produit  8^ ri»  * 
qu'on  écrira  enfuîte  du  produit  précèdent,  Enfin 


lé  produit  qu'on  cherche eft  M^^bch^iM^ 


j 


-'     . 


f/  " 


H 


'U't     *» 


ti   1 


— ^1 r— ^ • ^: ir 


^£    tA    DIVISIOR 


♦  / .  < 


> 


t>ES  <ÎRANDEUR> 

£JI:PIIIME*ES  GEI'ŒIULEMENT.-     ' 


^.' 


< 

t  w 

^T>  A  N  »  la  Multiplication  on  eft  conTentik 
J^que  pour  exprimer  le  produit  de  plufieui*. 
gtandctiis  mukipliccs  entr'dlcs ,  oa  les  écriroic, 
fiine  auprès  de  l'autre  t  la  Dinfion  étant  entier©^. 
»«tt  oppoiïp  à  la  Multiplication  „on  cft  parciU 
teicnt  convenu  que  pour  divifer  une  gr^nflepil. 
par  une  autre  ,  on  dfaceroit  dans  la  grandeur 
*  diviftr  les  letti^es  qui  s*jr  pourroient  trouyer 
mblafales  à' celles  du  diviièur  ^  fie  qu'on,  pren- 
Voit  poiiç  quotient,  le»  letttps  qui.  teftcroicnr, 
P« exemple , pour  ^irifcr. i:/pai:^.  to  a pwjjj 


fHlful0mi  àwfer   rjT 


t 


tSvifem   j(     Ak 


ifftit^. 


I. 


frmubm  idivifer   sdi   C 

i      i 


divifi 


font  précédés  des  mioiies  fignes  ,  lear  cjfÊoàaaa 

Sbît  une  gtandeoîr  ^^  Itg  afivifer  pai  -^  * ,  îr 

^oticatièra^•^;^pascfiqQC>  i^  J^çr^iciir  ^/ 
eft  [«]  précédée  dtt  figttc-+-  j  i^Te  ditifeur/ 
»ft  [']  a»fl;  prPfltfd^ da  figtig «■»» ^  f.  fiQfiiLk.dif 
▼ifeur  &  le  qaorient  font  [*]  les  deux  racines  qui 
ont  prodiâ  ilg)taidteisà4inrcC^/Jlk.fttit  donc 
neceflâirement  que  le  quotient  (bit  auffi  précédé 
JM(  ffgoe  4Jh.  iCar&ir<j^imkliC  ^k  f  i3fcced$~dii 
Êg^^i^faàSxpc  h.  gmdenc!  è  divi&ftn'eft  que 
Il  pfodi^tdfl»divâ&nrtsurkquotten£>  ce  pro«» 
ékitiE^6iattFKiBcèM<mfigike'^/£^^  fêioit 
lx%kpQikiaiii,tiui  m  qae.^j[  cft  |»€oedâ 


CurdS.  j.  lUln'BivUimdef  nmtres  m  Arim' 


y 


Soie  encoM  U  candeur  «^  m^m  JL\^iàitt  0«r 
— i*»  y  le  qaocieiitlei:a-^sm.paj:  laména^  raifim 
ip'op  Tîanc  de  dirc^'Cai:  ï^  le  ^Uwfeir  »  eft 
<»)  précédé  du  figne— .  A^Ukgtaadair  idL 
Vifei m» eft  (')  précédée, da figne «-^^^j®»  JLe  d£- 
Tifeu  &  le  quotient  )fbnt  deux  grandeurs  qui  ^^nr 
.jnokipliées  J'uncpar  Iraaut .prodoiiènt ^^m n. 
•C'eft  donc  une  -neceffité  que  le  quotient  fi^  ^ie 
fttcedérAar&pi/C^  l^parce^^s'^  était  jp(ece4é 
^£giie^i  le{>ro4ai^de  çe-qoptientpaxcedi;. 

^etix  £p?rokm»fS:xokl*}fteççdiài^^^ 
ieqnife:oitumuela.J(upp(mtion»  \ 

^.  l«or£qfie  la  gEand^mra  diyi&r.^  le  divi&ur 
fiMi£  pçecedtfz  de&H^MdAlSsieaSy  leai:  quociem 
•:^ra  précède  du/fgHCi— , 

SiHtipat  exemple  4^')i  âiv^er  par  --r  ^  >  ij? 
OBOckiit  iêra  i^— 4.,  ^\Le.  divifâr  xdft  |recêdé  dii 
3Çie*^;  c'eftdoap«iie4ioc^|iùéqi]elp  quptîei^ 
fôit  aiBdipreoedé  4a  ^^iie^-*^.i  ,:ma  que  le  pxoH 
îliittt  dadivFi&aC'--^-4PMi^Je>qii^  {bit  la  m^* 
«le  ehdfiï  qfte  là  j^nuidiniir^ldiYiftr  i»Wr  Onïeroie 
mipàséi  i«ifi>uncin«it  '«^  ^nlloit  divi&r  -^#f 
{»S''>4p'|i  >  ^-«a  ^ttDoit.ppQr-^qttOtienr ^---«:^      . 


•  '  '» 


•     '1  ^"M  'M '9  a  «» 

^vifec  par  idii^'f.  Il  faut  ^cice  ^  diri^ 
Xeur  li-'l-'/deâbus  lagrande&r  i  divifer.  Oapeuc 
fooifinenfcrdegaucheadroity  &dire,  le%nc 
•^qiii  précède  dgy  JUviCé  par  ie  dgaç  «f*  qiif 
ptetfdci^angle  dYrifettt  ^  donne  au  quotient 
«t«^eiM[iute^^4iyi&  par-i<,;d^    poor  qiio^ 

-        i 


S4  SecêniiTànii: 

'lient;,oii  écrira  o       o 


f  au   qooticnt.    ^mmAg^^gf 


pliant  le  guo- 

tient  «4«jf  par  la    .        <!•*-/ 

Î;randeur  H*  / 
u  divi(ciir,ceia  pioduit  ^/,qu'ilcottvîcnt  rctran-' 
'  cher  y  0t  partant t>ri  lui  pi«po£b  le  iigne— -,  &•& 
àiéxAc  $*il  7  a  dans  la  'grandeur    4  divife 
quelque  grandeur  de  même  genre  ;  ^  dans 
cet  exem^e  on  trouve  «4-;/;  au  édbs  de 
«ette  nandeur  on  écrit—  ;/ ,  qui  êift  le  produit 
jurecèiient  retranché.  Enfiiite  ces  deux  grandeur 
lemblaUes  étaiir  piecedées  de  chffîres  égaux  & 
4e  lignes  diffêrefis  ,   félon  ce  qu'on  a  en£bigni 
^dans  radditioh ,  elles  fs  détruifôit ,  on  lis  tran« 
che  ,  &  il  n^  refht  rièh  ,  on  écrit  o  att  éûÛni, 
ïnfuite  le  quotient  ^g  étant  multiplié  par  l'âii' 
tre  partie  «4"  ^  du  diyifcur ,  produit  «f*  dg  qu'il 
taitt  retrancher ,  6c  pour  cela  on'prépofe  le  ûgae 
m^^êcon  écrit  — -  ^^  au  defliis  de  la  granckoc 
Semblable  «4«^j^.  Ces  deux  grandeurs  &  détruis 
fiant  ècaufe  de  feurs'fignes  dsflercns ,  on Jbs  effi^ 
jce  &  au  defltis  on  écrit  o. 

Il  refte  encore  ^dh^^fH'à  £yifèr  ,  on  dira 
^qui  précède  i/^ ,  dirifë  par  Hp  .  qui  précède 
^d^fy  donne  au  q\ionènt^-f*;  Enmité  d%  dîyifi 
'par  d  ^dbiine  pour  quotient  h  ;  il  faut  écrire  «4*(> 
au  quotient,  »4»^  qu'on  vient  *d*écrirë  au  quo- 
tient multiplié  par  Hr/ du  divifcur,  produit 
>4-/é  au*il  faut  retrancher ,  &  pour  cela 
lui  prépofer  lé  fignc  —  .  £t  après  cela  il  feot 
examiner  dans  la  grandeur  a  divifo  s'il'iè 
trouve  quelque  grandeur  fèmblable à  fhyOnj 
trouve  -<-/»,. au  deâiis  on  écrit  -^/fe ,  de  ftrtc 
que  ces  deux  grandeurs  par  l'tddkian  fè  détruis 


^Êtgéml  M 


V^ 


fiât,  «à  les  ^;,  ^«.deflÎBoa  écrit  «  E»^ 
rrr:     *^  -y»»  ,  ces  deux  irrandeuck  6  JA- 

r 

après  ayoïr  cent  le  - 

diTiièar  rHr/  air  <i4»/ 

deffoiis,il£!midM'         '      ^ 
*^€ç  «jdiYifS    par 

•^< ,  4>im«  pou^quotiçnt -|-  c.  Enfiiîte  -|- f  «1 
cft^ga«ic»t^iiittlriplié par  ^-/qw  cftaa  di^l 

cda^il  ^  Iç  prépofer  fc  fig„c  _  ^  iT^^^ 
r-€f  aa  defliis  de-^-xi:/.  Eofuic  par  Tadd^ 
tion  de  CCS  deux  grandeurs  il  rpftcra  ^  c/qu'on 
«erija  aa  defiiis  de  —  ^/,  &  «a  trancli(pra  Z^  tf  / 
^  •+  *  «/r  cnfiiitc  onnnultipUcra  «i»'^  qui  eft. 
»9«9tMii|«ff4%«tt4«ii«fti^^ri^r  ,7^  j^ 


Il  réftora  encore 
a  diidfcr  -4-  cf^ff  j 
ondira-t^c/diyifé 
par  M-  <?  donne  an 
quotité  ■+•/,  or 
*+■/  du  quotient 
multiplié  par  •+•/ 
ittt  divifeut  produit 
i^Vjf  qu'en  retran- 
chera de  la  grandeur 

à  divifeif  en  écrivant  —/au deflïis  de  ^ff-,  cc| 
detlr  grandeurs  fe  détruifaitcon  les  'cf6^era,&  oa 
éërita  é'aii  defiîi».  Enfin  i-K/<ta  quotient  mul- 
tiplié par  -H  c  du  divifeiir ,  produit  -4-  i;/,'quW 
retranchera  de  ^  <?/,  en  écrivant  au  deffus  —  cf^ 
ces  deux  grandeurs  fe  détruifa^it  on.  Iç?  effacçra, 
^  on  écrira  o  au  dcifitt.  Et  pmant  la  grandeur 
€C9^%  cf'^f  étant -divifie  par  ^  «4«  jr  donner» 
au- cfûoriâiït  ï  (4*"/,  '    -         \      ' 

Pour  diviftr  la  grandeur 
ià-^ee  par  i/H-tf  ,  U 
feut  dîré  -+-  i  ^  diti(8  par 
^-#^  donne  pour  quotient 
4-  rf.  Or  -+-■><  qu'on  vient 
d'écrire  au  quotient  nriùlti- 
^îé'par  p*-  ^  qui  eft  au  di- 
vifeur  produit  -f  ^  e  qu'il  faut  retrancher ,  ^ 
pour  cet  "effet  lui  prepofer  le  figAe  — 3  mais 

i^fticiafte<  iwi  W^nôAs^ié  ««*  m  $n  né  muvq 


fdint  de  grandeur  fenîlable  àce  orodiiir  •— 1/#, 
«mTécrira  crppidfint  iricait  si'deflli  de  «— #  #. 
lài&ite  «1-^  qui  eft  au  quodent  étant  multiplié 
^jur-^Wquiclcau  diTifcn%  pao^t  ^^dd  <^u'oa 
xetranchera  de  la  grandeur  a  divi(cr,eil  écrtvanc 
—ij  Wan  defibs  de  ht  grandeur  «4»  ^  i  qui  syren». 
contre.  Ces  deux  dernières  grandeurs  fe  détrui- 
iant,  Qnle$c£&Giia  iiûfié^àn  •  audcfliis» 

Il  xefte  encore  è 
Jififcr  -^  ie  Bc  —  ^^ 
On  dira,  — 1^«  diirifî 
par  -4- 1<  donne  pour 

£)ticnt— ,f,  Ot^m^é 
tu  taûtipliép^-^a 
pioduit  — ##^n'ii  âne 
Kçrancfcer  i  pour  fe><- 
itvidicr-7-r^  il  faur  , 
içiie-4-f#  ,  «omine 
on  a  enseigné  dans  la 
fi)aftraâion.  On  écrira' 
^nc  -^ # #  au  dcâûs  de  la  grandeur-^  e  $  cçd 
iè;eoGonupe  dans  la  grandeur  à  divifêr  ;  mai^ 
comtxieces  deuxgrandeors^^^tedC'H-f^fèdé-^ 
tmi(ent ,  on  kt  çflEicera  &  6n  écrira  a  aif 
^fiiis.  Enfin  — «^  qui-  eft  au  quotient  ,  muU 
liplié  par -4- i/  qui' eft    au   di^Crur   jtrodaif 
^^c  qu'il  faut  retrancher  en  lui  prépduuit  1^ 
'^ -lr«  &  conune  il  s'en  rencontre  une  de 
oW  e(peoe  dans  la  grandeur  à  divifcr ,  f^'^-* 
voir  — .  dtyOn  écrira  au  deâîfs  ce  produit -^dei 
^.àe\ix  .grandeurs  &  dérrui&nt  on  les  cfiFace* 
i^  )  &  on  mettra  a  an  defliis  pour  marquer  qu'il 
i^.iefte  lien.  JEt  partant  la  grandeur  dd-^e  e; 
^tdiyifée  faad^t^  le  quotient  eft  i^— -r^ 
kUnereftezien, 

«a»     H, 


L 


Soit  k^randcor  8 41' «-i^^-Wwt»'  ■■■t^ à  dm^ 

1er  par  2.  i»  "4r  ^.  Il  &at  écnre  ie  liiviièttr  2.-^*4- ( 
{bus  k  gjCâxideur  à  divifer^  Apris  cela  il  faut  di-» 
îrifèr  le  nombre  8  qui  précède  i»f  pat  le  nomhue 
%  qui  précède  la  grandeur  4  danr  le  divifeur^  tota^ 
me  on  Ta  enfeigné  dans  la  diviâondes  notnbre^ 
on  aura  4  qu'on  écrira  pour  quotient  $  enlôite  «^ 
étant  divifê  par  a  donne  pour  quotient  m^M'  qu'on 
écrira  au  quotient  iowcdiatefneiir  aprâs  le  4.  Or 
-H  4  «i»  qu'on  vient  d'écrire  an  quotient  muld^ 
plié  par  ^  ^ ,  produit  »H  4  /»i»f  op'il  faut  re* 
traiiclicr,&  pour  ccUt  lui  prépbferle  figne  —  ^mah 
parceque  dans  la  grandeur  àdivifèr  on  ne  trouve 
point  deaahyOn.  écxix^  l'écart  fort  au  loin 
— 4i*i»^dont  on  vient^fe  parler,  En&ite  il  faut 
multiplier  4a  a  du  quotient  par  i#  dû  diViieur, 
cela  fait  Za^  qu'ilfautretcancher;  c*eft  pour  cela 
qu'on  lui  prépofe  le  figne  --  en  récrivaniî  audcfr 
fus  de  la  grandeur  &  même  genre.  Ces  deui 
crandcurs  —  8^  &  -H  8  ^^  le  détruifant,  on 
les  tranche,  6c  on  écrit  o  au  deiTus  pour  maxquer 
qu'il  ne  refte  rien. 


■ ^)  4^^— lii* 

» 
U  cefte  tacùte  matit  »^4ssh^^àth 

#4»*«»^^^  On  din^-^qoi  fttcdc  4 4M  HiiA 


par  -f*  qui  précède  t  ««4-  ^^doniie  an  quotient  -— 
qn*on  éciini  •ofiiite  de  4  4»  #.  Après  cela  on  dira, 
4  qui  précédé  a  a  ^divifé  pari  qui  précède  s  éua 
k  diTuènr,  donne  pour  quotient  1  qu'on  écdr^ 
àa  quotient,  a  m  h  c&TÎft  pat  41  donne  pour  quoi 
tkn  nh  qu'on  écrira  an  qqocient.  Ox-^^sb 
qa'ôn  Tient  d'écrire  an  quotient  tnuitipKé  par 
H*  i  qui,  eft  an  divifèur ,  produit  7—  x  4  ^  fr  qu'il 
to  letranclièr,  ic  pour  cela  on  lui  prépoSrta  lé 
£m-4- ,  &  comme  on  trouve  dans  ta  grandeur 
a  ditifer  une  grandeur  ièmbiable  à  ce  dernier  pro^- 
duit,,^on  écrira  an  deflus  -f-x  4 ^ ^ ,  £c  après  ea 
avoir  fait  l'addition  avec  -—  41  f  (  ,  il  rciîiltd 
^^hh  qu*oa écrit  au  defliis ,  &  on  efFdc .  les 
dcw  précédentes  grandeurs.  Ênfinte  —  x^'^  da 

Snonçnt  multiplie  par  -+-1  i»  du  divifnir  ,  ;  ro- 
uit —  4  «if^cu'il  ftut  retrancher ,  &  poiirceîi 
on  écri-  -  ^4-  4  -i.^  ^  au  d^fllis  de  —  4  # ^  ^  --^u '  hi 
eft  ilMt>Lble  s  c?$  deux  grandeurs  lè  ciétr aiiàiit 

H    iij 


par  Taddition  a  caufe  de  leurs  fignestontralre^^ 
on  les  eSa^y  êc  on  écrit  au  deffu»  o  pour  mar^f 
qucr  qu'il  ne  icfte  lien.  *^ 


0 

*^^4aab 
o 


r^aii.      j-^r 


llrefieencorèadiTïKtHr^ti-liri — -i^-i  oo^ 

z 

'iixz^^iabh^Yi^è^ij:  za^ixaic  pour  qiaocidnr 

«   •  I-  .  ^       ■. 

Hh — '6  &  ^  qa*on  écrit  au: quotkni:  ^pacceque^ 

comnte  on  a  ayem  ci^derant  ^  l6riqu.^il  ne  pa^ 
ïoît  point  qu'une  grandeur  fbit  précédée  de  chi- 
fres  y  on  y  fous^entend  toujours  :&   Qr  r  divifi 

par  z  donne  pour  qqptieat  -^  qu^on  prépo&i  i  » 

X. 

au  quotient  avec  te  fijgjxe  •♦-  •  Enfuite  •+•  — bk 
qu^on  vienr  d'écrke  au  quotient  étant  multiplié 
par  b  qui  eu  aa  divifiur  y  produit  ■+•  —  i^qa% 


I 

fa  JétgnyJiee  ;  gg  pwrcdxn  écrit— -^tt 
IB  dftflàs  deia  ^»wdau:ië)nttaUe  <m  &  tloi^ 

^em  &  dcuttiialit  ]^  Faddiiiôit  â  canlc  tic  Jem» 
£gnes  conuaîzes  ,.oa  les  eâace  yècon  écrit  o  aa 

icS&s^  Enfin  1-4^  —  ^  i  qoT  e£E  au  quittiènt  muL^ 

tiplic  pai  v«  du dhifêar ,  produit  -Is»  x «^ ^ cja'it 
£uit  £etcanche£>.&oix«cni:a— r  #^  ^  au  deflnsda 
k  grandeur  feaékblc  oui  reftoit  encore  âdivifèr^ 
Cts  deoatgfûniim^'&  ^ctcuiGinf  ^  mi  4es  tfycBA 
iBc  ou  écsira  a  au'dei&is.  Et  partant  8  /»'  — «  il  ^  ir 

»h  ' — i^diviiepar  2l4»|p  i  dolme  pour  <]U0tient 

.    .  •  ji..-  •     .... 


X 


ÎDur  di¥ifet  7*e^5«— ji^^^  h'^rj^ef^^^f 
*ym^  par  ^gh-^^^fy  après  avoir  écrit  lediyifcur 
SiideÛaus  de  la  graïuieur  idiyi&i:,  on  dira„-i-  7 

""  »  T  •  •  •  . 

H       1% 


ir  Seiêwde  fiMU. 

i^fidiviaplrfil^  donne  pool  qÉ^c^  #m.  Oa 

^BoaentottikiplîéparH^tA/aaaii^^  p*o^ 

èmi^^~M9kf  quHm tctMu»Ac en  luiprfe- 

po&nt  le  figne— «  &  on  Wcrit  an  dcffiis  de  k 
ipandciu  qm  Im  cft  fcmblable  ï4##*/  <pii  w 
UoèToir  àdiTJfiv  ^  par  radditioh  il  leOrite  de  ces 


^ttgondett»  *^— ^^*/.y'ôtt  écrit  ai*  def- 
ds,  EaAice  «4-  x — êe  du  quotient  mnhipUfpar 

5  f  i  do  divifciKjploduit  74if  j:  *  qu'on  letranche 

de  pai^ille  grandeur  à  dirifer,  âpre»  rafoir  écrkd 

au  deffiis  avccle  fignc  — -,  il  ne  reftc  rien,  onla 

tranclie  &ott  écHc  au  dèflus  è.  *  j 

U  lefte  encore  à  dlYiftr  —  j^fj:^-*-  9— ' 

î 

4  #*/— ^^>/-4-î  i»ï  5  ondit,  —  }«^*^*divi(ï 
par  ^^gh  dcmne  pour  quotient  — r  ^  ^  ^'on 
y  écrit.  -Or  —  hb  du  quotient  multiplié  par 
^ibjèa.  divifcW,  pfbdak  -^  i^^  qu'il  faut 
retrancher  ,  &  pour  cela  naettre  ^^zh^  f  qu'on 
écrira  au  dellus  de  la  grandeur  —  6  ^'/qçi  ^^ 
cftfemblâbh,  &par  l'addition  de  ces  deux  gtan- 
deurs  il  r.'fulcfra  —  4  *'  /qu'oa  écrira  au  d.^^lfii$, 
at  on'trxichcri  les  deur  précédentes.  Erffiite 
—  ^  ^  ma.'iplié  p  r  ^  rh  produit  —  r;g  hbb 
qu*6-:.  £:  tiu  -.ch.Pr«i  'Ju  Uii  prtpolint  le  ligne  -h> 


'  ■  -  f 


rtta«b>««MN 


»!*■+•**/ 


^«•rie»^  ^  ^J^ae^it , : '. 

<t  Vécàf9sst  vu  itOùs  ieh,  ^HUnJfur  Je  diâsMI 

nmcpar  Taddition  à  caofè  de  leurs  figues  aki-* 
tiaixes,  on'.le$  tnnchu:a^*09  ^ira^au  deflos» 

11  rcftcra  ^core-i«  9  —  iff  #/—  ^h^f^r^m^^ 

qu'on  ne  peut  divifôr par  igb'^thf  â  caa(e 
fie  «lans  cette  erandeur  reflanee  il  ne  (t  troitvq 
p(»nt  (k  lettres  ien^laUes  à  ^  ^  du  divifeur  %  c*ef]| 
]K»ir  cela  qu'on  écrira  ce  refte  enfiûte  du  quotient 
qtfon  ▼ient  de  trouver ,  &  au  deflôusde  ce  refte 
on  écrira  lédivi&ur  ,  &  on  nterq^a cette  flvurqut 
——  entre  ces  deux  grandeurs  ,  ce  qui  fera  une 
h£àotii  Se  parùrarte  quocknt  de  cette  divilioii 

ktii'^scl^n^  — — —^ — - 


'  \ 


•  •k 


IfiMv^i:  :\^    \  j..    :     :.  rr^  .  v  .-. 


J 


««• 


La  preuyc  de  c^  ilm£on^  fê  ÙLÏtcottitne  isatM 
f  Arithmétique ,  âi  multipliant  le  qéotient  par  le 
^yilêur  $  &  s'il  7  a  On  ivfte,  on  Tajoute  au  pro«* 
Mt  d6  cêtre  rnukiplidatton ,  et  on  ttomrt  ètiSa 
fegrandeuf  qui  kcàtk  diTifer ,  £«11  àbka  £cu/& 

£figranjdeaiàqti*onnepelR  dl^rifêr  fans  rdle 
fent  le  plus  /bavent  écrites  au  deffiis  de  leur  din* 
Iferfr  en  formée  ftadion.  On  fait  toujours!» 
HntmedioTeà  Vépctià&i  grandeurs,  qui  necon» 
Itenneht  point  de  lettres  lemblables  à  celles  ds 
iiYifèur.  Par  exemple  pour  àiv'ikted  fzxe^d 

•n'écrie ^ ,  ce  qui  en  e^çprîme  te  quotient; 


fûttr  diVifb   êik-^^i  pat  h^d  on  écrit 

mkr^cd  .      ^  ■  *    .  ** 

^iJ«if   •  '^^^'^  àmki  M  h  par  /,  on  écrit  -y  > 

4k  aloncaiiTi&wu  indiquées  lam  des  fkaâjdttli 


J^ihi;.    .  ^ 


*iw*i 


DE     t'E  XT  R  À  C  T I  ON 

DES     R  A   Ç  I  N  E  S, 

»  *^  •      .  .   . 

::^:     .6  b  FINITION  5.     • 

*  ■ 

{.n  Ac^Nieftiinegràiuicur^uiécaiieinulci-^ 

JX^liée  par  elle,  mime  ou  parant  aoueg 
^loduk  une  autre  grandeur  $  par  exemple  «  ett 
cacine  du.  produit  «1»^  ou  du  produit  #^,01^ 
f'.'Xa  gr^wi^  eft  audi  racine' du  m^mepr^ 
doiir  4^  ^  ou  du  prfidw  t  *.  /,  1,  ^ ,  j^at  iç^  tf^t 
dne$  du  produit/^  Ké6cy  font  les  raona^M 
kot  produk  10 ,  ^.^       -  •       - 

t.  Puillànce  ou  degré  d'âne  grandeur  eft  le 
pndaitde  cette  mtme  grandeur  mukipUée  une 
oaplufieurs  fois  par  elkrm^e  1  par  exempk^k^ 
I'  ,/*,  Ac.  fbntles  puii&iHres  de  ^,  r//,  &c.  ^ 
'  H  7  a  plnfieius  ibrt^  de  puii&nçes  ou'degrej^' 

)•  La  premiffie  puil&nce^u  le  premier  <&gr£ 
dHine  gcandesr  eft  le  produit  d'une  g^deur 
■takipuée  par  x  $  par  exemple  x/»,ou  «eft  1^ 
P^nuere  pûiftance  de  la  grandeur  aidc^U,  pre- 
mière puiflàade  de  la:  grandeur  d^  &c. 

^  4«Laie  puiflànce,  ouïe  x^icfféy  oulequArr^ 
d'une  grandeor  eft  k  produit  &  cette  grandçiir' 
"ïtt^pHée  une  fois  pajr  elk-mênie  j  par  exeni- 
ple  k  xe  paidance  de  r  eft  c  ^  ou  f  *  ,  le  quatre  clr 
J«'<*  eft  if/»*i*.  Le  quarré  ou  %-  puiffance  de 
^  eft  5^^  de  8  eft  ^4,  &G.  "] 

f .  La  lepiûftigice  pu  le  je  degré,  ou  le  ci^  d'u-i 
ft^grandeur  eft  le  produit^^  .cette         ^  - 


tiplife.  fâX  fi>n  qtiarré  ,  bu  par  fa  i«  puifiàace/ 
Par eieinplrle  xobe  ,tm  3e  Y'^Sàaiecétftikfiff 
oa/>$  lecube  de  zddfe&z  d^fi  -,]c  cube  de 

^.  La  ^c  paillànce,  ou  le  4?  degr<^  ou  le  qiuu> 

^rpdme  de  cette  grandeur  {Kur^ftn  cuke  oa  jpar 
a  )C  puiiEuice  :  par  exemple  la  4'  puiflàoce  de 
d  c{td*i  Ixfp  fàittàMCÊ  dtx  tltat^ijtc  oa  c^  i^ 
lûnfi  des  autres  grandeurs. 

7«  ^Lèttcfss  pour  «brçger  PezpodBoià  d^me 
nM&npe  ,^oa  ictit  un  cUfre  fiipcneurà  cAtéde 
£1  -raciàe  de  cette  puiflance ,  ce  âùfre  eft  appdii 
étt)«f3uftde  cette  poidànce;  par^xempleattlka 
4'ecfire  e  4^t  ^û  ^ii^é€m4* ,  an  AfpdVc  ce  % 
i^iezpo&ttrde  lapaid[aii06'»#«#* 


A^VERT  IS^S  EM  Bir t. 

^ne-jpandeor  éftrecotmiifi^pearqiiarteey  loff:, 
lp^Dn  peut  partager  «n  deux*  parties,  égales  leis 
lettres  qui  «cp^imenc  ^ecee  grandeur,. de  tçUe 
«lanière  ijueles  mimes^lestret  fefencôntrentde 

San  &  d*autie:pareïemple  jf/i'^fcÀ  eft  le  quané 
cfgh^  parceque-  cette  grandeur  fg  h  maki-* 
(hée  par  dlcHtième  produit //^jfibiir.  On  dira 
lôflî  tju^xne  (grandeur  eft  cube  lodiqu'on  peur 

Fartager  en  trois  parties  égales  les  lettres .  qui 
expriment  y  &  ainfi  des  autres. 
t,  Extcaâion  de  racine  ,  ou  refi»lution  d'one 
pui^ance  ,  e*eft  trouver  la  grandeur  qui  étant 
mnhipliée  par  elk-même  un  certain  nombre  de 
feis  produifexette  puidànce  $  par  cxeimple  cber« 
cher  uix  nombre  qui  étant  multiplié  par  lui<*|nAme 
l^roduilè  le  nombre  quarté  144  ^  c'cft  extraire  Ul 
fociae  ic  144  ^uiieft  u% 

toriquiS 


lorsque  h  puifTance,  dont  eft  qaeft[oii,eft  on 
quarré,  fa  racine  qu'on  cherche  eft  appelléc  rar* 
cinc  îqaarrée  j  fi  cette  puiflance  eft  un  cube  ,  (4 
racine  eft  appellée  racine  cubique  j  fi  cette  puiC. 
£uace  eft  du  4*^  degré ,  fa  racine  eft  appcUfc  ra* 
cinc  quatrième  ,  de  même  des  autres.  Enfin  la 
tâcine  tire  fon  nom  de  la  puiiTancc  dont  cUc  eft 
racine. 

Lorfqae  les  grandeurs  font  fimples,  on  qu'elles 
s'expriment  avec  peu  de  lettres ,  comme  aaovi 
cec^  il  eft  tres-facilc  de  voir  leurs  racines.  On 
coniioîc  par  exemple  évidemment  que  la  racine 
qoarréc  de  lid  eft  d^  que  la  racine  cubiquç  de  /« 
«ft/s  &  ainfi  des  autres. 

Pour  extraire  les  racines  des  grands  nombres, 
ileli  ncee&ixe  4e  fçavoir  Jes  qiiarrez ,  lç%  cubes, 
Icc,  de  cjiaque  caraâere  ,  dcpu^ç  j  jufqu'à  9  j 
principalement  les  quarrez ,  parceqç'^s  fpnt  plus 
#'jx£ige  quf  les  autres  puiiTances. 

htcmes   I,  i^  5.   4.    i".     6,    7.     |.    ^.    10, 
ftww^i,  4    J.   I^.  Zf.   J^.  49.  64-  81.   Ip9. 
Ci^fci      1, 8,  17,  ^4.  u;.  zi^.  J45.  ju,  71^.  loQ^. 

Lorfqu'on  fouhaite  trouver  la  racine  de  quelque 
grand  nombre  5  par  exemple  ,  fi  on  cherche  la 
racine  quarrée  de  1^6 f  ,  il  hiut  feparer  ces  chiftcs 
de  deux  en  deux ,  &  commencer  de  droit  i  gau- 
che ,  cnfuite  faire  une  ligne  ^u  deifous ,  &  â  Con 
extrémité  on  écrira  les  racines  cherchées ,  dan» 
ia  même  forme  qu'on  écrit  le  quotient  4*n*  la 
divi^on ,  cpimne  on  verra  dans  la  fuite. 

Pour  rendre  raifbn  de  ce  partage  de  chiftes ,; 
il  faut  obferver  que  fi  un  nombre  eft  expriipé  p^ 
|lus  de  dc«z  chiites ,  &  raciae  eft  exprimée  ptc 


^S  Seconie  Partie. 

plus  d'un  chifre  j  parccquc  loo  eft  le  plus  petit 
nombre  de  ceux  qui  font  exprimez  par  trois  chi- 
frcs ,  &  fa  racine  quarrée  qui  eftj  lo  eft  le  plas 
petit  nombre  de  ceux  qui  font  exprimez  par  deux 
chifres»  Tous  les  nombres  qui  {ont  au  defliis  de 
10  o  ,  ont  donc  pour  racine  un  nombre  exprimé 
par  plus  d'un  cnifre  3  &  tous  les  nombres  qui 
font  au  deffous  de  loo  ,  c'êft  à  dire  ,  qui  font 
exprimez  par  moins  que  trois  chifres  ,  ont  une 
racine  quarrée  moind|:e  que  10  ,  &  ont  donc  une 
racine  exprimée  par  un  feul  chifre.  Or  quand 
il  faut  extraire  la  racine  d'un  nombre ,  il  faut  par* 
tager  ce  nombre  en  certaines  parties ,  ou  tran- 
ches ,  telles  qu'on  j  puidè  trouver  lc%  plus  grands 
quarrez  dont  les  racines  fbient  exprimées  chacu** 
ne  par  un  feul  chifre.  Pour  fatisfaire  à  ce  deilein, 
on  commence  de  droit  à  gauche ,  &  on  fepare  ces 
chifres  de  deux  en  deux  -y  parceque  la  racine  d'un 
nombre  quarré  exprimé  par  deux  chifres  ,  eft 
toujours  exprimée  par  un  feul  chifre. 

On  cherche  l'un  après  l'autre  les  chifres  qui  ex- 
priment cette  racine.  On  commence  par  le  pre«- 
mier  chifre  de  cette  même  racine  qui  eft  vers  la 
main  gauche  ,  &  qui  eft  de  plus  grande  valeur 
que  les  autres  ;  on  continue  de  gauche  i  droit* 
Ce  premier  chifre  étant  trouvé ,  on  s'en  fert  pour 
trourer  le  fécond  ^  les  deux  premiers  étant  en« 
fuite  confîderez  comme  un  feul  nombre  (èrvent 
à  trouver  le  rroifiémc  chifre  de  la  racine  qu'on 
cherche  j  les  trois  premiers  étant  confiderez 
comme  un  feul  nombre  fervent  à  trouver  le  4* 
chifre  ,  &  ainfi  de  fuite  ,  jufqu'a  ce  qu'il  ne 
ygfte  plus  de  Chifre  a  trouver. 

C'eiï  pour  cela  (ju'pn  ne  cpnfldere  janiai$  là 


^ itt  qu'oa  clierçhç  que  comrjfie  iine  grandeur 

eompofle  de  deux-f^anies  a^^^h  a  repreiêhtcle 
Ch3&e  ouïes  chîfres  trouvez  ^  & ^  rcprefente  le 
chifre  qu'on  dbetchc,  te  <parrè  de  cette  grân-^ 
de\ir4i<4-i  qui  eft  4/ï4-iJ«^'*^^i^,  fcn'cfc  ré- 
.ilc  daoïs  les  extradions  des  racines  quariçes»  '"' 


•ï 


E  X  s  M  p  1  i. 


^ .  Soit  cenômbre  u^j  dôntil6uf  Cje^aïre  k 
.ïacinc  quarrce,c'eft  adiré,  trouver  le  nôitibre 
.OTi  étant  multiplié  une  fois  par  lui-même  proM» 

duife  1369»  ,  .      .     .   ,^ 

\^     On  fepaferâ  1^  dhî-       _  c' 

frcs  de  deux  en  deux  ^  .       ô 

.  comme  ii  a  été  enfci-» 

fné  )  enfuice  il  faut  ccttv*- 
dcrer  qu'il  7  aura  au- 
.tant  de  cîûfres  poUr  ex-^  . 
primer  la  racine  qu'on 
cherche  ,  qu'il  y    a  d€     -  jif  =  j* 

-tranches  dans  le  nombre  ^  =  7. 

ijé^.}  &  partant  comme  ^ 

U  s'y  trouve  deux  tranche^  de  cKifrès'  ,  fçav^W 

â&  é^,  cela  marque  qu'il  n'y.  aiita  que  dcujf 
ifrcs  pour  exprimer  cette  raçiiic  cherchée^  doiy 
2c  premier  chifire  eft  appcÛé  a  ^  le  fecoïid  h^  . 
\,  Mais  parccque  Jç  .qUiarré  de /»  •4*  ^  qui  rc;* 
jprefcate  le  nombre ^^  ^  contient  le  quarréde  a^ 
éf.  deux  fois  ie^roduit  àz  a  multiplié  par  h  ,  ou^ 
fiç.qui  eft  la,  mÀnoe  chofe,  le  produit  du  4^*jbjf 
jjç  n  mulç^lié  pari  &  encore  le  quarré  h  j  •c'eïf 
p^uf.  cela  qite  noas  ferons  l'extra&ion  des  raci- 
nes de  ces  trois  produits  l'une  iprès  l'autre.  ^ 
i^.  C'eft  dans  la  première  tranche  vers  li 
{[^^a.Uic|ie  ^u'oa  i3B0UTe.ràiyûac$  le  c^uarr^  ^ 


I 

loo  Seionde  Partie, 

pf emief  chifre  de  la  racine  clier(;hée  ,  cofXMiè 
on  le  verra  dans  la  fuite  $  à  caoTe  de  cela  ,  je 
cherche  la  racine  du  quarré  ,  qui  approche  le 
plus  près  de  13 ,  &  je  trouve  que  c'eft  5  racine  de 
9  5  j*écris  5  au  rang  des  racines.  Ce  chifre  j  eft 
jeprefenté  par  a  :  je  retranche  enfuite  de  15  k 
quarré  tm  ,  c'eft  à  dire  le  quarré  de  la  racine^ , 
qu'on  vient  de  trouver,  qui  eft  ^ ,  il  refte  4  ,  que 
j'écris  fur  k  3, 

a,°.  Dans  les  produits  1/»  h^bb  outre  Jbt  ra-* 
cine  /i  =  3  qui  vient  d*être  connue  ,  il  refte  eri- 
«ore  à  trouver  la  valeur  de  Tautre  racine  b^  Cette 
ac  racine  k  trouve  dans  qe  qui  peut  refter  dans 
la  première  tranche ,  après  qu*on  en  a  retranché 
le  quarré  de  la^premiere  racine ,  Se  dans  le  pre- 
mier chifre  vers  la^ain  gauche  de  la  deuxième 
franche  ,  ce  qu'on  fera  voir  par  la  fuite  5  mais 
lorfqu'on  connok  un  produit  avec  une  de  fès 
racines ,  il  eft  Ëicile  de  trouver  l'autre  racine  de 
ce  produit ,  en  divifâiit  ce  même  produit  par  là 
racine  connue'  s  le  quotient  de  cette  divifion  don-- 
nera  l'autre  racine   qu'on  cherche.    Dans  cet 
exemple ,  le  4  qui  refte  écrit  au  deÂus  de  13 ,  8C 
le  6  ,  premier  chifre  de  la  ic  tranche  font  4^ , 
dans  lequel  nombre  eft  le  produit  dont  le  docr- 
ble  de  a ,  c'eft  a  dire  le  double  de  3  eft  une  de$ 
racines  qui  vient  d'être  connue  ;  6c  partant  6 
on  divifè  ce  produit  par  6  qui  eft  le  double  de  3, 
on  trouvera  pour  quotient  7 ,  fécond  chifre  de  la 
racine  cherchée  qui  eft  reprefenté  par  b  -,  &  par- 
tant û  on  multiplie  ce  dernier  chifire  trouvé  pat 
ce  double  du  premier  chifre  trouvé ,  on  aura  42^ 
c*eft  à  dire  lab  ^  on  retranchera  ces  41  des  4^ 
dont  on  vient  de  parler ,  il  refte  4  qu'on  écrira 
ftr  le  6. 

f.  BnSn  des  4^  qui  reffcnt,  on  rctranchcri 


/'   i%#fcr.  '^  loi 

le^iiftité  deeme  iaàaàsrc  xadne  7 ,  7|iii>ft  4^ 
il  nercAcsra  lien 4. t)n écrira  o  attdcflus,  8c  ^mi 
pndneriiqiie  Ja  racine  57  cft «ataâe.^  c*cft  à  «lire 
Cja&  le  hotnbcâ  i54»9  eft  im  aoiubiB  <}iiani  donc 
uocme  cft  préaicmenc,37, 
;  Iltefte  paràbiceinent  à  faite  roir  qacleqitarrf 
fiif premier  chifbe  de  ia  racine  ckeccbée  &  muvp 
foujours  dans  ki  première  tranche  du  nombeç 
doato^  Teut  exoraire  la  racine  ;  que  leproduir 
du  dooUeda  premier  chifre  de  la  racine  cfaorchée 
muhiplic  par  k  deuxième  chifre  de  cette  racine^ 
rftdans  ce  qui  peut  refter  de. la  première  tran-^ 
tke  y  &  dans  le  pienoier  chifre  de  la  deuxiét»^ 
«tanche  yen  la  main  esuche  3  Enfin  que  lequaftii 
du  a^cfaifrede.laxacme  cherchée  e(tdans  ce  qui. 
rcfte,-  &  dans  le  dernier  chifre.  de  la -deuauéwifc: 
"tranche  en  commençant  de  gauche  i. droit,. 

Pour  conaojfaefes^c^pfes.  ;. 
éyidemment ,  il  n'y  a  qu'à-         #^-^=    37- 
faire  le  quarfé  de  la  racine'         ^-^-^       '37* 
cherchée'  37  ,  c*èft  à  dire  , ,         ■  n  »       à 

multiplier  37  .par  57 ,  &  rc-         •     *  ^crc 
yttft^ncr  quandWdit  7  fois  x  r 

loiU  49,que  c'-çft  lequarué  du^         r  «^  V 
iècohd  chifre  de  la  racine  qui  ^  i.  ^ 

fe   trouve  indubitablement* 
daoïis  HJècômle  ir<ncheen.  «^^sr^ 

tomptfeint  de  gauche  d  droit. 
Chiidte  qwuid  on  dit  ^  fois  1      ^ 

^  dixâincs  ibntix  3  6n  écrit  l'î  1   ^'> 

iéu  i^EUi^  des  dizaines ,  &  le  •  ' 

i-dâtîs  on  râlig^^^lUd  aurancé-, ,         '        •  ' 

fctts   tes  cent^nes.  Quand 
^  ttmkiplieptu:  3  qui  font  lés  dizaines  ^de  27 -,en^ 
diGint  er[Corc  :  3  fois  7  ,  oU  7  fois  3  dizaines  font 
-k^CM46fk  M&icÛomaksu  4ffaM<sp]^e« 


t 
I     . 


ICI  '  Seconde  Pdrtle. 

dentés  s  on  voit  évidemment  ^ue  ces  ieaxtx  totdg 
deux  fois  le  produit  du  demier  chifre  )  de  Ut 
racine  cheicnée  multiplié  par  le  fécond  chifre  7-1^ 
ce  qui  eft  la  même  chofe  que  le  produit  du  doa-^ 
ble  du  premier  chifre  par  le  fecond  ,  parceqac 
l'un  &  Vautre  font  41.  Enfin  3  étant  multiplié 
par  ) ,  qui  font  des  centaines ,  on  trouve  9  pour 
produit  qu'on  écrit  dans  fon  rang  :  on  trouve 
que  ce  9  efl  le  quarré  du  premier  cnifre  )  de  Ut 
racine  cherchée.  De  forte  qu'en  commençant  de 
droit  à  gauche^  on  partage  maintenant  de  deux 
en  deux  ces  produits  écrits  de  cette  manière  fans 
les  changer  de  fituation ,  on  trouvera  le  quarrâ 
du  premier  chifre  de  la  racine  dans  la  prenûere 
tranche,  de  les  autres  produits  defuite,  cotâmes 
•n  vient  de  dire» 

AuTUBExBMPIt. 

Pour  connoître  la  ra-*  i 

cîne  quarrée  du  noipbre        X^^\ 
^48  ;7,  ou  du  nombre        /?    ^^^S7ç 
quâiré  qui  en  approche         ■  ■        ni      \^%. 
le  plus  près  ,  il  &ut  fe«  ^  a»        A 

i>aTer  de  deux  en  deux  x 

es  chifres  qui  expriment 

ce  nombre  m  commençant  de  droit  â  ^udhe» 
Il  £c  trouvera  trois  tranches  ;  enfuite  il  faut 
^commencer  de  gauche  à  droit  à  la  première 
.tranche'^  difànt  :  la  racine  du  nombre  quarré  qui 
approche  le  plus  près  de  ^  c'efl  x  ,  qu'il  fauç 
^écrire  au  rang  des  chifres  de  la  racine  ou'on 
cherche.  Après  cela  on  retranche  du  nombre  ^ 
le  quarté  de  ce  chifre  %  qui  efl  4  ,  il  refte  %  qu'oa 
^crit  fur  le  tf  y  &  on  tranche  ce  6. 

Xe  premier  chiCre  i  de  la  racine  cherchée  vieii( 


tbtt  connu ,  il  eft  reprefcnté  Mr  4  \  mus  pair* 
ceque  dans  /m-W^M*^^  qui  ell  le  quarté  de  a 
H-*  ^  outre  la  racine  du  qo^ré  a  il  ^  il  faut  encore 
connoitre  en  chifrQ  la  valeur  de  l'autre  racine  qui 
f&.  dans  le  produit  2.  il  ^.  Pour  y  rcdflir  on  con£U 
dereni  que  le  %  qui  eft  au  deuus  du  é  &  le  4 
qni  eft  dans^la  deuxième  crandbe  fera  34 ,  &  ^ 
comme  oiî  a  eniêigné  dans  l'exemple  précèdent^ 
eu  diyiièra  14  par  le  double  de  la  racine  qu*oa 
tient  de  trouver  y  qui  eft  le  double  de  i  égal  à 
4^=  Z4;  &  pour  cela  on  écrira  ce  nombre  4 
lous  le  4  de  la  deuxième  tranche.  Si  le  double 
de  cette  racine  étoit  exprimé  par  deux  chifrea ,' 
on  écxiroit  toujours  le  dernier  îbus  le  premier  de 
la  deuxième  tranche ,  &  l'antre  fous  les  autres 
chifres  vers,  la  main  gauche.  On  dira  en  x^  conv* 
Uenyat-ilde  fois  4?  on  l'y  trouve  véritable- 
ment e  fois  I  nuis  il  Ëiut  obferyer  que  &  je  Vér* 
crirois  ^  fois  y  il  ne  me  refteroit  que  &  dans  U 
deuxième  tranche  y  d'od  je  ne  pourrois  plus  fout 
tiaire  le  quarré  de  ce  nombre  6  y  Çc  partant 
j'écris  au  rang  des  racines  feulement  le  cnl&e  ^ 
Enfiiite  je  multiplie  ce  fécond  chifre  {  =  ^  de 
la  racine  cherchée  par  4  >  ce  qui  fait  zq = z.  a  ^  ,^* 

Îue  je  retranche  de  14,  il  refte  4  que  j'écris  fur 
î  4  de  la  deuxième  tranche.  Enfuite  jje  tranche 
le  z  qui  eft  fur  le  éi ,  &  ce  4  de  la  deuxième  tran^. 
çhc  coQ^ime  inutiles  j  après  cela  û  refte  encore  le 
4  qui  eft  au  àttSiS  du  4  de  la  deuxième  tranche 
&  le  8  fuivant ,  ce  qui  fait  48  dont  on  retran^ 
chera  fc  quarré  du  chij&e  %  qui  eft  zj[  =  ^  ^ ,  il 
rcftera  15  qu'on  écrira  au  deflus  de  ces  483  &  oa 
tranchera  enfuite  ces  48L 

Après  cela  y  il  faut  çonfîderer  que  les  deux 
chifres  Xi  de  la  racuie  cherchée  font  exprime?i 
Jftï  4*  Qï  pttif«îUC  dans  ie  quarré  a  a  Hri^^jt 


^ibiflbns  aéjà  la  nci^  '     2r  (5    (4^ 

•ne du qttarr&  4» qui  ^  1  ^  i.l  ?  ï  ^  '  > 
Wft  if  ;il  nous  reîte-  '^1  ^  %  \^t$  r 
-«hcorc   i  connoîtrc'  ^  ^C^^ 

*n  chifrts  la  Taleiur:  ^  ^    P  P^      \ 

«de  l*âtttfl;  racine  qui-  Of  ^   -T  ^ 

&  trouve   dans    les;  " 

otoduirs  ^)ï^-4r■  *  *  5  mais  ce  ptoduiç  i  »  ^ïç 
^m)uve  dans  les  ^Itifres  qui  viennent  dé  teftér 
€ans  la  deuxième  ttatiche  ^  &  dans  ^k  i  de  ^ 
lïoifiéine.Je  doubictai donc  la  racine  dé  aai^yç: 
«ue  je  viens  de  trouver ,  ce  qUi  fém  fo  ,  dont 
H-'écris  le  dernier  chifre  ofôus  le  premier  de  li. 


tbis  le -3*  fous  la  5<!  colomne  qui  pfccedetoit ,  5c 
■ïdutfi  desaiitres.  Après  cela' j^  ^fais  une'dlvifiorf,. 
^  Je  dis  :  en  %i  combien  y  a  t-iï  de  fois  ce  demiet 
•f  qui  fe  trouve  au  deflotts  du  3  ?  je*  trouve  qu'il 
'peut  y  être  4  fois,  j*éctis  4  au  rang  deé  jéacitics.^ 
•partant  ce  4  fejfa  le  3e;diifre  de  la  racine  chei> 
cbèé.  Je  multiplie  enfufté  ce  f  parles  ^o^^^tA^^ 
le  produit  eft  ^bo,  je  le  reftrâiiche  des  7^^  qui  font 
^  deffus  en  cette  forte  :  4  fois  o  c'éft  o  ,  xjm: 
lêtant  retranché  de  y  ,  il  refte  f  que  j'écris  au  dcl- 
îUs  du  f.  Enfuite  4  fois  y  font-ia  qui  étant  re- 
tranchez des  ij  qui  font  au  deflùï,  il  refte  3  qï& 
l^cris  ati  deiliis  du  3*     • 

•Enfin  des  357  ,  qui  irefteitt,  je  retranche  fé 
iquarré  de  ce  dernier  cjiifre  4,  qui  eft  1^  =  ^.^f 
&  pour,  cela  j'écris  lû  enpofant  6  fous  le  dernier, 
thifire  7 ,  &  la  dixaine  r  fous  la  cbîOMnfe  Jprtce- 
'dente.  Je  dis  enfuite  de  yôtez^,  réfte  i-qu6 
\-éxïisrùrle.7.  DefiSte'z  i. qu'on  ^em  dteirt 


Aîgéhrel  Wf 

ai  deflbctf ,  refte  4  que  j'ocris  âo  Jdfàs  du  j*.  £1 
pitanc  il  xefte  encore  341 ,  qoe  je  /èjKire  après 
aVoir  tranché  le  xefte;  &  je  conclus  que  le  nom- 
bre 64Sn  i^'c^  P^  lui  nombre  quarre  5  mais  que 
154  eft  la  racine  dn  nombre  quarré  qui  approche 
le  plus  près  de  ce  nombre  6\%yj ,  ce  qu'on  cherr- 
choir  y  c*eft  à  dire  que  £\  de  ^48^7  on  retranche 
f4r ,  on  aura  un  nombre  quatre  ^4^1^  >  dont  ia 
racine  eft«if4. 

Il  faut  remarquer  que  s'il  7  aroit  une  4^  tran-f 
che,  ondtfubkroit  la  racine  trouvée, &  on  ope- 
teroit  y  comme  on  a  fait  en  paflknt  de  la  1^  à  bi 
f  tranche  \  de  même  s'il  7  avoir  une  5^  tran«: 
che  ,  &c. 


AvTltt        EZBMPLI* 

•^ii*4»ïo  il  é  — if  h  h 

#  4— 10  41 M^  ^  ^ -*-af  ^  *— i#*M^^ 


a#  x;i& 


H 


Toar  tirer  la  racine  quarrée  de  MM'^-^iùMi 
-^liic-l-if  ^^— io^^-+"C<?,  je  dis  :  la  raci- 
ne quarréede  /i  «eft  i»  que  j'écris  au  ïang  desra^ 
dnes«  Enfiiite  dans  la  grandeur  propofë  je  re- 
tranche ou  j'eâàce  le  quarré  /»  i»  de  cette  racine^ 

x^.  ]e  double  cette  racine  a ,  &  j'écris  z  /»  pour 
diviiêur, difant  :  — loab  diyifêpar  «4» i/i don. 
Ae  pour  quotient  -«  ^  ^ ,  je  multiplie  —  f  ^  pa^ 
•fi  1  i» ,  ce  qui  produit  — 10  Vi  b  que  je  retranchç 
àt  pareille  grandeur  en  reffaçantdans  l'exemple 
propoË  ,  il  ne  refte  rien ,  j'écris  o  au  deflîis.  En., 
fiiite  je  retranche  le  quarre  de  cette  dernière  ra- 
cinç trouvée  — «j^  qui  eAmjrtibb^dc  pareiUç 


flRJS  Seêành  Tnrfîe. 

^rahddrr  qtfï  fe  trouve  dans  Vcxtmpif^ÊOlpo^ 
•S  ne  rcfte  rien ,  je  k$  efface  Vnnu  U  TaBOw  ^  fs 
f  écris  ô  an  déflks. 


J.  .,     ,i,      1      ,    ..Mil.,      i  : ^ ^ *.  •?  4F«— f  ^i-W 

'    5^  Je  QùkSAétt  k  fackietrsûtat^c  a  ^^fi 
J^otoirfte  dans  les  nombres^  &  fe  k  icmble  pouf 

j'écris  au  deflbus  de  la.  grandeur  propoCée.  Je-dis^ 
f^zac  divifépar  -^-^  /» j  donne  pout  quotient 
•4-  r  ,,  quryécris  pow:  jaciac^^^ikesckée.  Enfuite 
je  multiplie  cette  dernière  racine  par  —  xo  è  ai 
dernier  divifeur ,  cek'iprodiiit  —  lokc  que  jt  re- 
tranche de  — :  lo  ^  ^  qai  <5-tçoare  àm^V^itemfk 
y ropoK  ;  18  iik  «?fte-  fi^n  jp^ttarti  jt  lesteffiK»  &î 
yécris  o  aa  deflus. .  Apfès  césL  je  multipfic  ce«e? 
derniete  racine  chfercMe-f-r  par  -^«.^  du  der- 
nier divifeuf  .,ccqui  fait  -4- .2.4  <:  qa'on  retrancha 
«e  pafôifle-gtantleiir  qtri'-fe  tAidôritre 'daâfisTe- 
•Xemple  propofé ,  il  né  irefté  rieft ,  on  -fc^  efede^ 
18:  on  écrit  ô  ati  defliis.  Enfin  on  f  e«anche  n 
^«arré  de  «4^'^  ,  âerniere  racine  trouYce^  depi> 
tcUlt  gtandettt  qui  fe  rencontre  dans  VenemfHf 
propofé ,  fi:  il  ne  rêfte  èien.  Fartant  je  eoncte 
Xp.c  la-  racine  qttarrée  dt  4/t  — lo^i^-Vt-^' 
»+•  if  i^  ^-^  ia>  ç  «4-  <:  ^  cil  précifément  i#*-.f  * 

'  Il  faut  fetnarquer  que  dans  cet  exentpfe  k  1»^ 
^ine  cherchée  peut  auffi  être  — /»-4-f^— (?ei| 
changeant  tous  les  fîgncs  de  k  racine  precedentt 
^tn^e  i  ps^rceque  il  on^^noltqftie  cettae  gjBSui^ 


im  fs^  elle-même ,  on  crouyera^ur  Con  quàr- 
élbL  «andeitf  .qu'pfi  yjenc  de  propp&j:  pouc^ 
jCzemple.  Pour  faixe  reztraâion  de  cette  racine 
avec  ces  dernier»  i^nes ,  on  peut  commencer  en 
dàËmt:  kiarâ3tteqiifiai^de#>»eft-*'«|&aina 
dmefte, 

emmsDcccA comme  dànsHt^Jfifaple.  {recèdent  ^ 
jéciire  au  rang  des  racines  ^4  i»  quieft  la  racine  de 
ft^s^^  9l  oïl  qoacinucjrji  Vi^es^m.  comme  danij 
Tezemple  précèdent.  J^nSn  pn  trouvera  {>our 

»cine4A^9^.^ii<^    .^       j 

A£n.  de  mieux  s^ezerçer  dans  les  conlmence* 
jkijtos  qHfQa  ■émUcxxs  cbofes ,  lOnpqit  prendre 
âes  rax^iaef  iyolDAué  Itc  ks  qiiarrqc.s  &  enfuit^ 
da^pajasé  en  çxQ:ai|»  k  MÔne  «  coQuneQn  rient 
dTemeignef. 

:  Pour  pjKyve  q«e  rexQaaâîoR  qu*o»  a  faite  de 
ta^aeine  q««rp6e  cft  telle  qu:'on  la  fotthaite  ,  il 
km,  «oltiplier  la  jaoske  tcnuyée  par  elle-même  , 
It  auptodiik  de^xttemsikipjykadon,  on  ajoutera 
k  fcfte  s'il  s^en  ^vxtm  a^iès  f exuradion.Çette 
foomae  &ra  on  nombre  égal  à  celui  dont  on  $, 
Âfé  Ja  racine ,  /i  pn  a  hiearâi0î«  ^i  cela  n'arrivç 
pas ,  roperation  fera  mal  faite ,  &  il  faudra  la 
lecommencBr,  Pour  mûkitro:  ^ot^  a  bien  rélifC 
dans  Textradion  de  la  racine  qnarrée  du  nom- 
bre 649^7  qu'^m  a  pzopd%  daiis  iiâ  des  exemples 
piecedems,  il  &at  moltàplier  la  racine  uouvée 
if 4  par  eUe-méme.,^  au  produit  de  cette 
mûltiplicaiÛKi  ajoQtec  le  icefte  541  ,  on  trouai 
?era  en&i  le  noième  notnbce.dpnt  on  a  tii:^  la  ra^ 
cine. 
^  5'â  fe  reficona<»t  ime  6aâipn  dont  on  vout 


idi   /  Seconde  Partiel 

farezemple  —  ,  on  prendra  la  racine  quarrfie 

'4ixL  numérateur  ^6^  &enfidte  on  prendra  la  n^ 
due  quarrée  9  du  dénominateur  81 ,  &  on  aura 

•*-  =  — >  pour  la  racine  cherchée  $  parceque 

cette  fraftion — multipliée  par  eUeHOiimepro* 

4uit^»  Par  lam£merai(bnonti^uyeraq«eIa 

*'  ff      f 

pracine  quaxtéede  cette  fcadion  -^  eft  -^  » 

IS        g 
Après  avoir  fait  les  extradions  des  jracines  ; 
comme  on  vient  d'enfèigner  $  s'il  refte  quelque 
diofe ,  c*eft  une  marque  qu'on  ne  peut  en  czo«« 
ver  qu'une  radne  approchée  ,  ou  feulement  la 
racine  du  nombre  quarré  qui  approche  le  plus 
près  du  nombre  propofé.  Su  refte  quelque  cnoic 
après  avoirtenté  l'eztraâion  de  la  racine  d'une 
erandeur  littérale  on  évite  cette  extraâion  ,  qui 
a  caulè  de  ce  refte  n'cft  point  exade.  On  verra 
dans  la  fiiite  de  quelle  manière  on  doit  exprimer 
ces  racines  à  l'égard  des  quairez ,  des  cubes ,  8cc, 

Pour  connoître  la  racine  cubique  du  nombre 
lofif  40<^7  y  ou  du  nombre  cujbe  qui  en  approche, 
le  plus  près ,  il  &ut  iêparer  de  trois  en  trois  les 
chitres  qui  eiqpriment  ce  nombre ,  en  commen- 
^çant  comme  dans  l'extraâion  de  la  racine  quar^ 
rée  de  droit  à  gauche.  On  rendra  raifbn  de  cela  9 
comme  on  a  ait  pour  la  racine  quarrée  $  parce-* 
guciooa  eft  k  plus  petit  des  nombres  cubes  ez« 

primea; 


«i  ^  jo  eft  aum  la.  plus  petite  de  cdiçs  qui 
ttnt  exprimées  par  plufiears  cfai&es.  Donc  tout 
liwnbteaii  de^lous  ^  ;ooo  ,  c'eft  à  dire,  qui  e<( 
maîini  pat  mrâis  que  ^  cbifires  au^ra  fa  racii^e 
çiJM^ae  exprimée  par  un  leol  diifreXorfqa'on  fair 
JVxcraâioa  de  la  racine  cofajque  d'un  iiombce  » 
en  dietche  les  pidnes  des  plus  grands  cubes  qtu 
fint  dans  cenpnibre ,  ezprin^ées  chacune  par  un 
ddfse  ihlleipenc.  Qn  eft  aflhré  de  trouver  ces  ra* 
ctnes  ta  iéparam  les  ch^es  de  ce  nombre  de  j  ea 
).  Si  on  To^oit  extraire  la  racine  de  la  4epui£. 
£ince ,  ocilcpatqpok  ladûfres  de  4.  en  4  ;  pour 
la  f  puîi&ncc  j  de  I  en  X ,  Zçc.  on  fcrolt  to&«- 
joon  un  jai/ônnement  (einblafale.au  précèdent, 
^  n  ^Qt  eiicore  fe  reUbareoir  de  .la  règle  gène* 
tafe-pottî  les  extradions  de  toutes  formel  de  raci- 
nes,  qui  ei^  qu'on  iepre£bite  to&joui:s  la  racine 
Ï'oacherdie  covmxeutie  grandeur  compofSe 
deux  parties  à^^é  ^a  reprefente  le  ckiére  o« 
les  dsfres  trourez ,  Se  h  reprelènte  le  chifre  qu*om 
cheiche.  Le  cube  de  cette  grandeur  s^^b  qui  eH 
ii>*+-5<»i»^-sH5«*'^'!i^^fert  de  règle  daiisle* 
eztiadions  des  racines  cdbiques. 

Il  faut  cqit^- 
mencer  yers  la  7 .  « 

main     gaudic  *  *  |  y       I 

trancke,  diiànt;        — n  ■  < ^* 

b    racine    du  ##    ^  fc 

tKnww  cQpe  ^4^ 

àm  approche  le 

|1^  tfe  de  iQf  <fék  4  qu'il  «mt  écrire  » ranjj 

écs  Aiftcs  de  la  racine  qu'on  cherdie.  Aprc^ 

cck  on  retranche  du  nombre  lo;  le  cube  ^4  ai 

ff  nomJnc  4  :,  a,|^ftc  XI  q«j*Qii  écrit  au  defiué 

15 


^xio  Seconde  F^rtie. 

>e  lof  ,   &  on  efface  ces  lof. 

Le  premier  chifre  4  s?:^»  de  la  raclqe  eherch^e 
^iem  4*ê(^c  connu  ^  mais  en  fuivaxit  n^e  seàle 
générale  ^  il  refte  encore  à  conaoïtre^  en  chiites 
la  valeur  de  Taucre  racine  b  qui  eft  dans  le 


qui 

duit  )  A  A  ^.  La  valeur  de  ce  fécond  chifie  fè  trou- 
ve dans  les  41  reftancs  de  la  première  tranche  , 
'&  dans  le  i  de  la  1^  tranche,  c'eft  à  dire  dans  411. 
On  triplera  donc  le  quarfé  de  la  i:acine  qu'on 
vient  de  trouver^ft  on  aura  4g  =:  3  41  ii  qui  iènrir^ 
de  divifeur.  Il  faudra  récrire  au  deflous ,  de  forte 
que  'fon  dernier  chifre"  S  fe  trouve  Tous  le  prc- 
jxdçi  i  de  la  t^  tranche*  Enfuite  on  dira  comme 
dans  l*eztraâ:ion  de  la  racine  quarrée ,  en  41  qui 
*refle  fur  of  combien  7  a  t-ij  de  fois  4  qu'on  viei^ 
'd'écrire  au  delfoqs }  on  Vj.  trouve  10  fois  ^. niait 
parcequ'on  n'écrit  jamais  au  quotient  d'une  dii- 
viflon  plus  de^  i  chaque  po£tipn  ,  &  que  mêmç 
dans  la  circonftancé  prefènte ,  après  avoir  tenté, 
on  ne  peut  ni  écrire  9  fois  y  ^i  g  fois  3  .parcequç 
les  refies  qui  fe  trouveroient  d«uis  les  premières 
&  fécondes  tranches  ne  fèroieivt  pas  fuffifànts 
pour  qu'on  en  pût  encore  retrancher  la.  valeur 
de  3  iïl^  -4-  ^S  c'efl  pour  cela  qu'on  n'écrira 
que  7  au  rang  dès  racines.  Il  faut  enfuite  multi- 
plier ce  fécond  chifre  7  c=  ^  de  la  racine  par  8  » 
cela  fait  ^6  qU'on  ^retranche  de  61 ,  en  imaginant 
4  dixaines  avec  le  i  de  la  première  tranche, 
cqmme  dans  la  diri/ion ,  il  reflie  ;  .qu'on  écrii 
fur  I  >.&  on  retient  6,  Ap^ès  cela  on  dit  4  fois  7 
fontiS ,  &  6  qu'on  vient  de  retenir  font  34  qu'on 
retranche  de  41 ,  il  réfte  7  qu'on  écrit  au  oelTus 
4e  !•  Ce  qu'on  vient  de  faire  cfl  la  même  choie 
que  fl  de  411  on  recranchoit  3^^;=  5  4  4  ^  produiç 
ce  4S  multiplié  par  7 ,  &  qu'on  écrivit  au  deffii^ 
îc  ^eftc  ?;•  Enfuite  ppur  fati$f|urc  au  troiftçW 


Atgeire.  itt 

pjodttit  ^ahb^oïi  multipliera  49=^^^ ,  qni  eft 
iequarré  de  7  pax  le  triple  <le4quieftu  =  5i». 


I 

i 


y  7' 

*^4 


on  aura  pour  pro- 
duit ^Z^-z^^a  bk 
qu'on  écrira  ,  de 
forte  que  ibnder- 
iiier  chifre  8  k 
trouYC  (bus  le  cSi- 
fre  y  délai®  tran- 
che. EnHiite  on 
fooflraira  ce  nom- 
bre fS»"^  ce  qui 
refte  au  deflus,  comme  on  a  cnfcîgnc  dans  U 
(btiftra€don,&  on  écrira  encore  le  refteau  dcflîis,' 
s^rès  avoir  tranciié  les  chifres  précédents  comti^ 


_  e 


4r 


ûmrifef,  .  Enfin  .4on  écrira  tncofe  iti  ddlbos 
Î45  —  ^*"qui  eft  le  cnhedc  7  ,  qu'on 'retranchera' 
a  la  manière  oïdinake  de  ce  qui  refte  audéflits. 
Cela  étant  fini'^jans  ces  :dcux  jftemiereï  tfan^ 
fihcs ,  on  patfera  à.la  ttoifî^mc; 
■  Il  faut  prefeucmcm  remarquer  que  les  deitr  • 
«lûfrcs  47  de  laracineqtt'^nràterdie  ^ront  ex-* 
primezpar  :/»  ;  &  que  dans  le  ettbe'«>  •4*'3  d^h 
^xabh *+î ^ ,  qui  reprefexte le  nonibre  pro-' 
F>é;  dbnr  ^n  veut  ^doer  :  la  xaciae  <ciibe  ,  heuir 
vtqoas  (te  GQmiD^b\n|citie.îucube  #>  «pg 

K  ii 


ux^ 


Sfiûfêiti  Partie^ 
4a 


47* 


eft  47  ,  il  refte  encore  i  coimolcr^  U  ir»]ettt 
CR  ckftes'de  Fàiitre  ladne  qui  &  tcotiTe  dam  k 
A^  produit  ^4^.  La  valeor  de  ce  piodatt  fe  tiwite 
iaa$  ce  qai  Tienc  de  refter  de  ka^  crajicfac  ^  éc 
dians  le  ptemier  cliifre  de  k  3^  On  tiiplexa  dont 
k  ijna^é  de  47  qni  eft  ^^27  ess  |  ^  41 ,  qu'on 
fcrira  pour  diviiênr ,  de  forte  que  ion  dernier 
chifre  7  iêtionveibos  kpsemiei:  dùfie  o  de  k 
^^  tranche.  An  lien  qi^  faut  palTer  de  k  V  ^  ^ 
l^tranche  3  $*i^  &IIoit pa&r  de  k  )*  à  k  4'',  on 
raiyroit  toujours  k  même  méthode.  Après  cek 
on  fait  une  divifion ,  diCuit  î  en  i)  combien  7 
a  t-il  de  fois  6 ,  on  l'écrira  a  fais  aç  rang  ài» 
fainnev,  Enfiiite  on  multiplien  ^^a7=5i«> 
nancrlBonbir  aa»& ,  toèiniex)»  Vklit  deftiKi 
|ipr(qtt*Qn  atiottTé  kclii&e 7 ,  ^  on  aura  pooi^ 
pmiir  T9zf4  3=)^«i5  qu'on  fetrancheia  de 
3^|fo^uî  tontkt  dùfres  leftantsdek x^  trindhe 
9c  le  presaier  ^k  ^^  On  aura  pour  icf^  s^ 

£éh  éi^aot^ribs^  ^xo  qû&nt  ks  ditti: 
iviears"  çhiftes  de  «le  minabie'k^^iD-  ^  «pU^ 
a>N»ic  tfaaelié  k»  pftoedents;,  Bftfince  tm^  laiii^ 
tipdîer».  k  tôpk  de  47  ssmi  pai^  4  quarré  ^ 
%  =s^  demkr  chifte  ttoa?é  de  k  racine  ,  oit 
«ua  pour  pi!od«t  jAf  ts|»é^«  On  toim 


V*  JUgeite.  itj 

^  iwnlbit  âS.  defibus  des-  âttcre»  /de  fone  que 
ÎBKk  éemct  chifre.  4  imt  feu»  le  1'  de  la  ^^ 
Hanche.  Après  cela,  on  retranchera  à  la  manière 
OBctBtaif c  ce  iK>nifare  ^4(4  def^^c^i  (è  crouTenc 
aa  détins.,  il  xeAeraa  qu'on  éefita  fur  k  dernier 
j$  dtce  nombre^â^tès  avoir effiicéks  pi*eçed6nt^. 
^Soin  des  «7  qui  reftent ,  on  retranchera  S  :=  ^ 
«bIk  da  demier-chi^redb  la  racine',  ft  il  lefterâ 
«Qcore  i^  qu'on.fepaiem^  après  ayoir  tranché  k$ 
anerésçomme  inutâes;  ^ 

fit  partant  on  coÀciUera  que  là  racine  cher* 
chée.471  n'eft  pas  piSélëhient  la  rfecine  <^biqae 
du  imnbre  propoCé  ;  mais  que  fi  de  '  ce  non^re 
^lopoScon  retcandiott  les  19  qui  reftent ,  on  au^ 
^oit  ^ur  reftc  on  nondnfe  cube,dont  là  racine  eft 
iptécmment  471 ,  qui  eft  ce  qu'on  cherchoit  par 
«et»  opération.      * 

Fnir.ticier  la  racine  abkintdé^it^'^^aat 

-H^  f^h be^^i^h  cc'^tOj  on  fuia^ra  là  mè- 
^e  méthode  ^  le  ménie  rai&nnement  qu^on 
^ent  de  mettre  en.  ufage  pour  les  tunnbres  ,  -ei^- 
-cepci  feulamenc  qa*il  n'eft  point  "néceilâire  de 
ipartagcr  par  tnuiclieS'de  3  en  3  les  parties  litté- 
rales de  cette  grandeur ,  comme  on  a  fait  dans 
les  chifres  $  &  on  trourera  que  la  racine  cherchée 

feais-4-^i-Hi  <?, 

^exemple  précèdent  de  la  grandeur  litterde^ 
dont  on  a  âut  l'extra^on  de  là  racine  quarrée  , 
Jk  Jcs*  autres 'esrém^lesprdpofeï  en  nombres  , 
-donnent  ime:  ouverture  iuffiËinte  pour  Textrac-- 
don  jdes  lacines  de  toutes  fortes  de  puiflanceè* 
.Par  4»emp]e 'pour  tirer  la  raciûe  d*uhe  4^  puiC- 
iaaced^one'^a^ideur  pj^o^iée  en  nombres  ,  oti 
-partagerai  lea  chifreti^  4  en  4,  commertçmil  de 
âtffit  à  gaqcbo,.^  41a  prciÛUf  po^  :^egk  lii^ 


|I4  Secêfelk  T^rtie* 

-^  pot&nee  iit  0^h  qui   cft  vi^^ 4H<3fniK># 

«4»  ^  />i>  ^^  «4^  4^i<  •*!•  ^  i  &  ainfi  ^dtt  aucoi 

yiitfancff» 

«libiqoc^  £âit  omlriplm  paiir  cik-œta^ffilaL  McinB 
uofttie^  qiiijiroibiiuiê  çuyffétbceite-zaeiniL 
in  ÊMtenTuiwâiiiliiplrf  feçtsn&par^ftie  aaiafefc 
l^ndiit  ctoavéç,k:pmtik4r€medaiissrexnHk»» 
IpUCMon  fy^^U  cMbe  4c «cttexidiie , qm^iln 
pcécilcmcnt  égal  an  notpbcc  pKppfl&  )  £  jasii 
«ec^oKttftAi^nilo'tioîrfMtticfté.,  êcisfil-itoic 
«efté'^iclqttrclioft ,  «ti  r^jmittttt  â  ccaibe  ^a 
^•û  Mcjikianiiiit , ,  6  on  a  bkn  xfi^  ttanver 
iuic^&inoif  égak  au  fapûak»4»at  on  ^:mù^ 
fMÂie  Tcxtuâion  diekf«ctiirciiUi<|«e;  ficda  oi^ 
«ive  avtrcoient  ^  Topcmioo  cft  ^idcafe  ac  0»! 
faite.  Pool  ^tsc  certain  fi  471  eft  TCiîriliii  wmiw 
4a  ^racine  dta  nombfe  xof i;40(7  poopodS  dam 
^d^s^ssmx^les  piecedems,  ou  dn  nombce  qai 
^tn  app^àche  le  plus  près-,  il  &Qt  cvbcranrc  a^ 
<«in^  ;^T«e  47a ,  ^a  foacobcajoâttc  te  isâc 
j^ ,  4  on  a  |)icn  xcuffi  ,  oa  trouvera  'tnlin  II 
^icaobiff  4ant  on  ('étmt.pxmoTcdVxtBaijK  lass^ 
^ine.  QvL  agiia4e  vitefte  à  T^aid  dta  a«M|l 
'«cdz^lcs* 

Un  NoQibxe  n'eft  point  on  nooofaexjwcrf^ 
jQr(qa>»n  ne  peut  tiMTer  on  aatrciONKiibse  <n^ 
iif;c  /  lequel  emi  miiltiqpiiépfiu^hû^mênne^  dosH 
ne  unjiodw  ^ggl  a  ce  pfcmier  nombcé;  On  en 
.jiigcra  de  m^mc  <tli  aoniibrc  qui  n^eft  point  cobé, 
4c  ainfidcy-aiurestpiuflânoea  :  tek  iQiilitlernDiif- 


.^.  •.  *«  '*^l 


|iiie  ncmm  ptcmnaïayt  «ne  ndne^qmnéf 
ii%a  iiMohft  qui  n'cft  poimqvané^  «n  fcaccc^ 
fendant  tsmiTcr  «inç  mciore  »^  affirochc«ft  £ 
|Kis4c  Jbtcafiinc  clKidiic  4(  ce  iioimif  q«iÀ 
prâit  qouxé ,  que  Teicés  de  cette  xacine  cliex« 
chceyacdfltfis  la.  tâcineigogyfe.,  Atm  mftindit 
i^  Taleiir  de  celle  fiaâion  oa'on  ¥#iidrà 
Aiofi  «A  'a  «a  «iKQfeR  d'afgpiDcher  i 
de  lacackie  quacrée  do  o^^nbtt  qui  a'cft 

£im  (çujxé.  finfia  qm^  ie  nombre  cnâei 
ntonnefCiittiùaTCtla  ficine^  ncftit  Mf 
an  nambic  opuU  4»  un  noBtibce  oibe^  Icc»  d^ 
ae  lacine  connnc  de  detenoinée  i»ac  des  noo^ 
tme^jmaàas  ^  oQ]ias«des«imexilt  6attfloti.m 
lie  GmifideœcqKiuiaiuaoïiiooejmiioiiilv^ 
xi,  cube,  Sec,  de  la  racine  inconnne  c^u'oa  ne 
fevc  ttaavei^fc  c'eft  cette  confidecauonqotocMK 
doit  àrextiaâioad^anencine  qui  am>xocliefi 
|liibdektiafiinexherdiée»«i^ne.t'ai  raudca  fÊ$ 
telle  fiaâion  qu'on  vondra  détenmnei,  qu'on 
^Ut^BOisoiitsé  aa  jofte  iUraoâie  de  cenombs^ 
-  J^:iq{le  .geneiale  fomt  pamnix  ix^cm.Mf» 
proiimarion  eft  deonnltipli^  le  nombre  propo* 
li^  qu'on  ooafidere  coiiune  kyiM&nrp  dont  cm 
>eQt  exoraire  la  racine,  par  lapuiflânce  (èmbla- 
bleda  nombre  qu'on  teiu  être  le  dénominateur 
de  la  firaâion  y  qui  Csfz  jointe  à  'la  tadae  du 
qnaxxé  qui  approchora  le  >pki$  pris  du  non^bie 
'propofé.  Par  exemple  fi  on  Veut  trbuver  la  raci- 
ne approchée  ie  ^^^  on  £ût  d'abord  réflexion 
que  la  racine  dunond>re  qnar^,  qui  approche  le 
plus  prés  de  ^9  ,  c'eft  ^«  Mais  le  qnarré  de  4 
n'eft  que  5^s  il  faut  donc  daranuge  que ^. pour 
!i?îre  la  racine  quarr^e  de  59  ;  il  fimt  moini  aup 
.7^1  parcequc  le  quarré  de  7  cft  49  ,  qui  cft  pluf 
(rand  que  j^.  3nfin  il  faut  donc  afoucer  i  iuai 


\i€  Se€êHd^  Tdrtie.  •     *       /> 

Ccaàion,  je  forte  que  le  quarré  à»  €i  &  WtC*   . 
£ra4Hoii  approche. des  99.  datant  qit^oa  v<»idcai  . 
Je  iteQX  par  eacemple  <}a'à  oettc  zttcine  >^  oa   . 

joigne  4et  cteizi^aiet,  &  qu'il  ne  «'en   faille 

-  »        .  •    ■       ...»  .,••-'.-••• 

^  >-->  qa%ii  -ne  if^kc  ^  préciflbnentJir  iraciiic 

*  *      »- .  4.        <  «    .»..■....  ^  ^     *.» .  j 

de  39.  Il  fiiut  eonfideret  )9^cttiiiine  texvqaaixiéi^ 
Vient  dn  ckerclie  k  racine-,  9c  à  caolè  des.  trei*  ^ 
kiéoaes  qa'on  veut  aroir  ^  il  faut  multipliée  cf  si 
honibre 39 par li^ofiiéi  leqoarré.  de  15  y- 8c  oa  « 
aonupour  produit  ^^91 ,  donc  on  aura  pçNur.ratf'  .  :; 
€kic  qimftee  gi-tefte  30%  On*  ncgli^a  ce  xefte^  • 
)0 ,  <  &  on  fera  (èulement  attention  4  ^settt  çaciae  1 
ti ,  qu'on  ditiferapMT  15 ,  qui  cft  la. racine  d« 

quané  x^;  acoa  aura  pour  quotient  $  ^  «Bt 

partant  on  eoncluëra  que  €  ^  at^oché  £  pat$ 

de  là  racine  cherchée,  que  Ji  on  ajoutoitnntreî^ 
ttcmc  ,  on  auroit  une  radne  tiof  gtsoiiti',  far-* 

«eqoe  k<pmtéde«--^«ft  ,-7;«j9j^  ,  » 

lieu  que  le  quarté  de  6  —  eft  —  =  xZ  —  .* 

On  doit  opérer  de  la  même  manierjC  i  l'égard 
des  autres  nombres  dont  on  veut  exttùic  l'es  ra* 
cincs  approchées ,  &  ce  afi*an  dit  à  Tégard  des 
treizièmes '5  on  le  peut  dire  de  même  de  toute 
autre  firadion  qu'on  fe'veut  propofer. 

Mais  à  caujfe  que  dans  rapprôximation  des 
raciiiBs  ouarréés  ,  cubes  ,. ou  toute  autre  que  ce 
ioit^  il  çft  bçj^ucoup  plus  ïacilç  de  fe  fervir  dêj 


r    ; 


'  .-i 


ikDÊmet»  qÉ'aii  appâefriâioaf  diôankè  >  mi 
«mtiémea»  on  imlÛcmcf  pMOci  >  4ec.  pour  «o»». 
tet  à  U  ncine  du  aomiMre  qaaireqiii  appiocae  te 
1^  pcès  de  œlm  qo'on  fe  proposé.  C'eft  pour 
cdaqoefionTcociiûxe  i*eztnkâkinde|jijaone 
qinnétd'iin  aoiqfase  qui  n'cft  poiot  qMiré^  ci» 
s^ooteâce  nooibre^  OypaioBfi'il6ttwiTepar 
oe  m^eamdlc^lié  pat  loo  ,  qoarré  de  lo^  Si 
«Ml  écrit  cnTiiite  a  ce  nomfcie  ptopoS  qncse  ae*. 
Ms  ,  ii  ie  uuiifent  mnkipiir  par  loooo ,  qui 
•ft  kqoanédeioO)  AT  alors  lut  aua  peMtme*^ 
tion  des  çentifanet.  B"fc*  oBand  on  aiouK  dca 
«ros,  ilfaatto&îotnlesajoftnrdeuz  i  doua 
canfie  des  cpusm  dexo,  loo ,  xaoo,  te,  Qm 
ym  puce  wofok  xpti  pi»  on  ajoAma  de  «e^ 
M»,  pbsla  xsftciiiemnréeappiocfaesa  de  celle 
tpton  cherche.  On  cft  par  ezenqde  pbs  affilé 


'  ^nrwpte  pour  %yck  k  tu&ie  aj^oocki^ 
4e  14,  i'^QU&B  eB6iifedc;L4demteim^.âcpat 
ee«jytAi4  ^  tBomreiÀ  xpuhiplié  pat  loorqni 
dftie ifÊàtii nlf  lo ,  ccqui  pi)odhûaia40tt  dool 
on  antapoDT  xadae  4!,  leAt  ^â  qnTon  acgii* 

gen,  &;oD  dmftca4S  par  10  ,  cnaiim  4-?^ 

;=4-^,qiiiiba  Jacacûie  qaaxîée apptocb^^ 

■  ■    -^  .  î  ^  .   ' 

.  ^l^onmll0ie  fidae  ^:  «^pommarioii  Teit 
tnââondelaiBoî<ieciiluqi«4*t^iflofi^  qttÎM 
feroit  pxt<3ube,  on Int  ajoocfifoie f  xeros ,  oq^ 
'^M  »  QB  s  ^  te.  pMCfpUott  k  «mhar  fit? 


ïlff  Seconde  PânUl 

po(S  étant  coiifideré  comme  cube  de-  U  racinéi*; 
cherchée ,  iè  trouverok  multiplié  par  looo  ,  qui** 
eft  le  cube  de  lo  5  ov^par  icooooo ,  qui  cft  leij 
cube  de  100.  Enlîûce  on  tireroit  la  racine  cnbiqne; 
de  ce  produit ,  &  on  diviiîbrûit  cette  racine  trou^. 
▼ée  par  tô ,  ûon  avoit  a]outé  5  zeiosy  par  >xoo«*  : 
fi  ttn  en  aVoit  ajouté  6  ^  9c^.  on  auroit  an-; 
quotient  de  cette. divifion  la  rasine  ciÂique 
approchée  qii*on  chercheroit»  .  -  t . 

Si  on  Tcmioit  faire  par  apptoximatidn  Wcr^- 
tradhon  de  la  racine  4«  d'ttn  nombre  qui  ne  &^ 
loit  pas  précifémenc  une  4c  puillànce  ,  on  lui-  • 
ajouteroit  4 .  zéros ,  ou  S  zéros  ,  &c.  epfnice: . 
•n  feroit  l'eztraâion  de  la  racine  4e ,  fuivanx  les^ 
règles  générales  qu'on  a  pratiquées  pour  les  ex-  . 
traâions  de  racines  quarrées  ^  &c«  enfin  on  ope* 
Àrôit ,  comme  on  Tient  d*cnièigner. 

X,aceititude  de  cette  pratique  eft.facile  à  com-* 
prendre.  Sbit. le  nombre  39  qu'on  vient  deprc^  . 
poter  d^s  un  des  exemples,  précédents  3  puisqu'il» 
eft  con£deré  comme  un  quarré  dont  on  cherche 
là  racine ,  on  atira  ^^  3=:  i^a.  Sort  l'autre  nonlbre 

Îris  à  volonté  13. = ^ ,  dont  le  quarré  i€$  ^:^,k  b  f  : 
on^inukiplie  iSii par  b  b^  on  aura  0ébb ^^èonxt 
la  racine  qoaxxée  eft  «^ ,  puifque  m  b  multiplié.  : 
par  lni*mcme,  produit  a^bb.  Or  cette  xacin9 
j»^  étant  divifte  par  b=n  ^  donne  pour  quo^  ' 
tieat  »  qui  eft .  la  racine  dcss^at  39.  Soit  par 
fexemple  f6  dont  on  cherche  la  racine  cn|>ique  :    . 
puilqu'on  confidere  ce  nombre  comipe  c^bc ,' 
«n  aura  x^=>»'.  Soit  un  autre  nombre  ,  par    : 
exemple  1000=^ ,  dont  la  racine  cubique  efli 
lé  =^  $  fi  on  multiplie  a^  par  b^ ,  on  auratpour   ! 
produit  a*  b^  =  f  ^000 ,  dont  la  racine  cubique ^  . 
t(t  b.  Or  cette  racine  étant (divifëe  par  iqss^  , 


Atgebre.  xi^ 

\On  fera  un  pareil  raifonnement  k  Végzrd  de 
Tcxtradion  de  la  racine  des  autres  pmtfàncc» 
iorfqu'on  veut    avoir  des  racines    approchccf. 
On  voit  évidenamcnt  que  la  fradtion  jointe  au 
nombre  entier  qui   eft  la  racine   exaùle  de  la 
puif&nce  qui  approche  le  plus  prés  du  nombre 
propofé  feroit  précifcœent  la  racine  ciicrchéc 
9'il   ne  reftoit  rien  après  ces  dernières  extra- 
dions. Mais  àcaufe  de  ce  rcfte  qu'on  e/l  obligé 
de  négliger^  on  ne  peut  avoir  que  des  raeiiKi 
approchées* 


^■;^^m.-ii^  i*.^ 


DES    RACINES 

dont  an  ne  f  eut  faire  textra&im 
exa&ement. 

t.  T  TNe  puiflànce  par&ite  eft  celle  dont  oa 
\J  peut  extraire  la  racine  fans  reitc.  Par 
exemple  *»  eft  une  puiflànce  parfaite  j  parce- 
^ne  û  racine  exaâe  eft  «.  Le  nombre  ij-  eft 
une  puifiance  parfaite  :  mais  a  b  n'eft  pas  une 
puiiTance  parfaite  ,  ni  it ,  &c. 

A.  Lorsqu'on  ne  peut  faire  l'extraâion  de  la 
racine  d'un  nombre  propofc  fans  qu'il  refte 
quelque  chofe ,  fouvent  on  fe  contente  d'expri- 
mer cette  racine  par  ce  fignc  V  ,  appelle  Signû 
fadical.  On  écrit  ce  ligne  devant  le  nombre  pro- 
pofë,  &  Cuc  ce  même  ligne  on  écrit  encore  un 
chifre  qui  eft  Texpolant  de  la  racine  dont  il  s'a- 
gît î  on  l'appelle  au/îî  fexpofunt  du  fignë  raeU^ 
'^»  Par  exemple,pour  cxpzimci  h  rac^iequar- 


t%6  Secondé  Partie* 

t  èjr 

rée ,  on  écrit  V  -,  la  racine  cubique ,  an  écrit  V  j 

4 
Ift  racine  de  la  4*  puiflance ,  on  écrit-  V  »  &c. 
Lorfqu'on  écrit  feulement  ce  figne  V   devant 
quelque  grandeur  ,  cela  fignifie  racine  quarrée, 

z 
Par  exemple  cette  expreffion  V  i  f  8,  ou  y  i  ;  8, 

î 
«gnifie  la  racine  quarrée  de  i; 8  5  V^  ^  ,  c'eft 
à  dire  ,  racine  cubique  de  a  b.  Si  la  grandeur 
dont  on  veut  exprimer  la  racine,à  pluficurs  par- 
ties 5  on  écrit  le  figne  radical  devant  cette 
grandeur  ,  &  depuis  k  figne  on  mené  une  ligne 
au  delîus  de  ia  grandeur ,  pour  marquer  qu  elle 
cft  toute  ious  ce  mçme  figne.   Par  exemplç 

y  4t.  '^b  c  y  cela  fignifie  la  racjuç  ^^  de  ab 
^^b  ;&  ainfi  des  autres.  Pour  exprimer  la  ra- 
cine dont  il  s*agit  ,  on  le  contente  d'écrire  le 
figne  radical  devant  les  grandeurs  littérales 
dont  on  ne  peut  extraire  cette  racine  fans  qu'il 

y  ait  un  refte. 

3.  Les  racines  fourdes,  ou  irrationnelles,  font 
celles  qu*on  ne  peut  exprimer  que  par  le  moveu 
de  ce  figne  V ,  fur  lequel  on  écrit  z  ,  j  ,  ou  4 , 
&c.  pour  expofant  de  ces  racines. 

4.  Les  racines  imaginaires  ou  impoffibîes 
font  celles  des  grandeurs  entièrement  négati- 
ves &  lorsque  les  expofans  de  ces  racines  font 
des  nombres  pairs.  Par  exempleV  — ^58,    ou 

y ii,ouV — /»♦,  ouV  —  dd^Scc.  font 

des  racines  imaginaires  ou  imppffibles,  Parce- 
qu'on  ne  peut  trouver  aucune  grandeur  telle 
qu'elle  puifiê  être ,  foit  négative  ou  pofitivc , 
dont  le  quarrc  ou  la  4?  puiflance  ,  ojila  ^*  ,  &c. 


jilgeiré.  ïlt 

fecnc  négatives  j  puifquc  ,  comme  on  â  tû  [•] 
dans  la  mukiplication  ,  -i-  par  -*- ,  ou  —  pax 
—  ,  produit  toujours  -+• . 

Quand  on  veut  aprofondir  l'Algèbre ,  les  ra^ 
cines  fourdes  font  fort.frequentcs.  Parceqae  Yct- 
tradion  des  racines  ,  principalement  de  celles 
qui  /ont  quart ées  ,  ou  qui  /ont  cubiques  ,  eft  une 
opération  fort  ordinaire.  Outre  cela  il  eft  certain 
qu'il  y  a  plus  de  nombres  qui  ne  font  ni  quarrez 
ni  cubiques  ,  que  de  nombres  quarrez  ou  cubi- 
ques. Par  exemple,  depuis  i  jufqu'à  50  il  n'y» 
que  4  , 9  ^  lé  ,  &  if  qui  foient  quarrez  exaâe^ 
ment ,  &  les  autres  nombres  1 ,  3 ,  f ,  6 ,  7 ,  &c. 
ne  font  point  des  puidànce^  parfaites.  Ain/i  il 
eft   éyïdent  qu'on  doit  trouver  fouvenc    des 
racines  lourdes.  Or  on  peut  ajouter  une  racine 
fourde  avec  une  autre  racine  fburde ,  ou  Tea 
fouftraire,  les  multiplier  ,  o«i  les  divifèr  l'une  pat 
l'autre  ,  quoiqu'on   ne  connoifle  pas  precifé- 
ment  la  valeur  de  chacune  ,  &  ces  opérations  , 
entr'âutres  la  multiplication  ,  font  d'un  grand 
«fage  dans  la  pratique  de  l'Algèbre  ;  c'eft  pour- 
quoi il  eft  fort  necellàire  de  fcavoir  comment  on 
les  peut  faire  fur  ces  fones  de  grandeurs.  Pour 
faire  ces  opérations  ,  il  faut  premièrement  fça^- 
voir  préparer  les  racines  fourdes ,  i**.  en  les  re- 
duifant  à  un  même  nom ,  ou  à  un  même  figne; 
1^.  En  les  reduifant  à  leurs  ezprei&ons  les  plus 
£mples ,  quand  cela  eft  poflible, 

"BieduBion  des  grandeurs  irratimeîîes  k  un  même 
nom ,  OH  même  figne. 

Cette  préparation  eft  fondée  fin  un  principe 
PJ  Avettiff,  t^g.  77. 


Jxi  Sicondi  Partie 

Jont  tout  le  monde  convient ,  qui  eft  qu'une  r^ 
cine  eft  toujours  la  même ,  c'eft  a  dire  qu'elle  n$ 
devienf  ni  plus  grande  ni  fins  petite ,  larfque  de  ra^ 
tine  quarrie  qu'elle  étûityOn  fait  qu*elle  eft  racine 
iuhique ,  ou  racine  4^  •  racine  f  ,  C^^«  Par  exenv 
pic  ,/cft  la  racine  de  toutes  ces  puiffanccs/** , 
f^yf^y  /* .  Ce  qui  montre  .clairement  que 
les  racines  de  ces  puiiTances  ne  font  pas  plus 
grandes  Tune  que  l'autre. 

Pour  réduire  différentes  grandeurs  irration-* 
nelles  fous  un  même  figne  fans  changer  leur  va- 
leur ,  il  faut  chercher  le  plus  petit  nombre  oui 
puiilè  être  divifé  fans  refte  par  les  expofàns  des 
Sgnes  radicaux  lous  lesquels  font  ces  grandeurs 
irrationnelles.  Enfuite  il  faut  éleyex  chacune  de 
ces  deux  grandeurs  à  une  puiflance  qui  ait  pour 
expofant  le  nouveau  nonîbre,  lequel  fera  aulE 
Texpofant  du  nouveau  £gne  radical. 

Soient  pes  racines  f0gyr4es  Y  tf  &c  yfg  à 
réduire  fous  un  même  ligne  radical*  L'expofant 

de  y  eft  1,  &  rçxpofànf  de  y  çft  j.  Pour  trouver 
un  nombre  qui  pui^è  écrcdivifé  fans  refte  par  a, 
3c  enCuite  par  ) ,  |e  pei|x  multiplier  t  par  $  pour 
avoir  tf .Mais  parceque  cette  vove  eft  quelquefois 
trop  longue,j'aime  mieux  chercher  ce  nombre  en 
y  reâechiilânt.   Ce  nombre  é  me  fait  donc  con- 

xioître  qu'il  faut  élever  Y  hc  Se  Yfg  a  la  6® 
f  uiflàncc ,  çc  qui  fc  fait  en  prenant  le  cube  de 

h  c  AcYznt  lequel  j'écrirai  ce  fîgne  y,  Se  en  pre- 
nant le  qMarrç  àéfg  devant  lequel  j'écrirai  auflî 
4  ^3  3  6 

y,  &  j'aurai  y^^  zzzYbc  ,  &  Yffeg=: 


Y  fg*  Car  cette  grandeur  b  c  tfk  con£derfe 
coaime  un  quarré ^  àcV b  c  en  exprime  la  raci- 
ne. Or  le  quarré  dt  b  c  qui  eft  bbcc  eft  la  4® 
(mlTance  de  Vbcy  puifqu'en  multipliant  ua 
quarré  par  lui-mème^cela  forme  une  4^  puiflan- 
cC'j  &  on  multiplie  encore  cette  4*^  puiflàncç 
bbce  par  ^  ^  qui  eft  le  quarré  de  (à  racine ,  cela 
formera  la  é^  puiflànce  cfaeichce.  On  fera  le 

même  raisonnement -pour  connoitre  que  Vffg  g 
Soient  les  grandeurs  irrationelles  Y^d  Se 

4        ^ 

y/ h  à  réduire  à  un  même  nom ,  ou  fous  un 
même  tigne.  Je  fais  reflexion  que  le  nombre  4 
peut  être  divifc  exaâement  par  le  nombre  4  qui 

-  4 

eft  reipofant  de  Yfhy  &  que  ce  même  nom- 
bre 4  peut  aufn  être  divifé  éxaâement  par  1  qui 
eftTexpofantde  y^W.  Cela  fait  donc  connoi^ 
tre  que  les  puiilânces  de  ces  deux  racines  doi- 
vent devenir  des  quatrièmes  puiflances ,  &  pouc 
cela  il  faut  prendre  le  quarré  de  Ved  y  6c  oa 

4  4 

aura  Vcc  dd^^Vcd,  9c  Vf  h  ne  changera 

point, 

Ridf^im  des  grandeurs  irrstîwnelles  à  leurs 
exprejfions  les  flusfimfles. 

Si  la  grandeur  enfermée  fous  un  ^sne  radi^ 
cal  êioit  une  pu^ance  parfaite  ,  c*eft  à  dire  ^ 
^ont  on  pût  tirer  une  racine  exaâe  3  &  fi  Tex^ 
pofant  de  cette  puUrance  parfaite  étoit  égal.à 
l'expofant  du  figne  radical  3  pour  rendre  Vcx^ 
preûion  plus  fimple ,  il  £»ttdioit  feulement  ex^ 


114  Seconât  Partie 

traire  la  racine  exprimée.  Soit ,  par  exemple^ 
cette  exprcffion  Ycci  le  figne  raélical  expriir*e 
une  racine  quarrée  ^  Se  ce  cA  un  quatre.  Il 
faut  réduire  Y  ce  à.  c  qui  eft  la  racine  de 
fe.àc  même  il  faut  réduire  cette  ezpreflîoxi 


y  bh^^  tbc^ce  â  celle-ci ,  ^  —  r. 

Mais  Cl  la  grandeur  contenue  fous  le  figne  ra«- 
dical  n 'eft  pas  une  puifTance  parfaite ,  ou  fi  fbn 
exporant  n'eft  pas  aulfi  Texpcfant  du  figne  radi- 
cal i  il  faudra  réduire  Texprefllon  à  Tes  plus  /im- 
pies termes  ,  lorfque  cela  eft  poffible  ,  en  cette 
forte. 

Il  faut  diriger  la  grandeur  propofée,  par  un 
divifeur  qui  la  puifTe  divifèr  exadement ,  c'eft  a 
4ire  >  fans  refte  ,  3c  de  forte  que  ce  quotient 
SJoit  une  puiifance  parfaite.  Si  cette  grandeur  eft 
un  nombre  ,  il  faut  chercher  ce  divifeur  dans 
les  nombres  premiers  x ,  5  ,  f  ,  7  ,  &c.  de  forte 
^ue  ,  s'il  eft  pofiible  ,  il  loit  tel  que  le  quotient 
de  la  di?ifion{bit  un  nombre  quarré  ,  s'il  s'agit 
d'une  racine  quarrée  ,  ou  cuoique  3  s'il  s'agit 
d'une  racine  cubique ,  &c.  &  s'il  Ce  rencontroit 
plufieurs  divifeurs  tels  qu'on  les  fouhaite ,  il  fau- 
droit  toujours  préférer  le  plus  grand.  Si  entre 
ces  quotients  >  on  n'en  peut  trouver  qui  foient 
^^frcE  ,  cubes  ,&c  $  on  ne  peut  faire  laredu- 
âion.   Il  faut  prendre  la  racine  de  cette  puiilànr 
ce  parfaite  ,  c'eft  a  dire  ,  de  ce  nombre  quarré, 
ou  cubique,  Sec  ,  l'écrire  devant  le  figne- radical, 
&  écrire  le  divifeur  après  le  figne  radical. 

Soit  propefée  Y  a^  b  pour  être  réduite  à  l'ex- 
prefiion  la  plus  fimple.  Entre  tous  les  divifeurs 
qui  peuvent  divifer  exadlement  A^b  ^  je  trou- 
ve a  ^  qui  le  divi(è  de  telle  manière  que  le  quo- 
tient /P  i»  eft  un  quarré  dont  je  prends  la  racine  a 
^c  j'écris  dcvwitle  figne  «dical,  après  ce up^ê» 


pt  fignc  J*&rî$  le  diyifeur  n  h  5  &  je  trouve 
^K*î  au  lieu  de  V  4»  ^  ^.  J*ai  choiu  un  div>- 
bai  tel  qu'il  m^  dqnnQit  un  quarré  pour  quo^ 
tient.  Pvceqae  'Kfignifie  r^c/>#  qté^rrée^  S'il  jr 

Avoit  eu  r  A  ^  ^  ,  il  jurait  fallu  prendre  h  poot 
dirikox  y  afin  d'avpir  pour  quotient  un  cube  û^ 

Toir  *  S  &  j'aurois  écris  *  y  *.  On  trouvera  de 
même  qneVddf^z  iYf\  puifquerf  =  y^*é 
Car  multiplier  y/ par  à^  dont  k  produit  cft 
à'Vf^  ou  multiplier  y  <<  *  par  Vf,  dont  le 
produit  eCtydii/;  c'eft  la  même  chofe. 

Soit  encore  cette  autre  grandeur  Vhh  c^  à 
réduire  à  une  ezpreflSon  la  plus  /împlc.  £ntre 
tousJcsdiWfeursdc^^c»  il  en  faut  choifir  ua 
qui  donne  pour  quotient  un  quarré.  Je  trouve 
que  c'eft  #  qui  donne  pour  quotient  le  quarré 
ihcc  dont  j'écris  la  racine  V  c  devant  le  fignô 
radical ,  j'écris  le  divifeur  c  après  cefigne  radi- 
cal ,&  je  trouve^!:  y  c.  De  même  y/**^^  fera 
Kduite  k  fH^hV  b» 

Soit  enfin  cette  racine  fourde  ySo  ,  je  la  ré- 
duirai i  cette  exweffion  plus  fimple  &  équiva-i- 
lente  j^Ys  ,  c'eft  a  dire  que  la  racine  quarrce 
de  80  eft  la  même  chofe  que  le  produit  du  non** 
bre  4  multiplié  par  la  racine  quarrée  de  f .  Car 
j'aydivifc  %m  par;,  &  j'ai  trouvé  pour  quo- 
tient le  nombre  quarré  i6-  Si  )e  multiplie  pre-» 
fentement  16  par  ;,  j'aurai  [']«o.  En  multipliant 
i^par  ;,  je  multiplie ['Jaufll  la  racine  de  i^  par 
la  racine  de  f  ,&  le  produit  de  ces  deux  rackies 
eft  égal  à  la  racine  de  80.  La  racine  de  U  eft  4, 

[^]\Cêf.  5.  de  U  divifimfag.  41, 
l]D€monfirAt.  d€  h  idfduf.dis  m.  f$HYdt$ 


ii6  Seconde  Pdrtie 

c'cft  pour  cela  qu'on  écrit  4  y  f  au  lieu  de  VsToi; 
Cela  eft  facile  à  comprendre  ,  puifque  4  =  'Ki^ 
&  que  multiplier  V  itf  par  V  j  ,oa  4  par  Y  f^c'cft 
la  même  chofe.  On  réduira  de  même  Vixj^^h 
à  cette  eiprefHon  équivalente  t  «1^3  i»  ^.  Car 
le  plus  grand  divifeur  de  ii  a^  h  qui  puiffe  don- 
ner au  quotient  des  quarrez y  fçavoir  j^  de  as  ^ 

Si  la  grandeur  propofée  (bus  le  fîgne  radica), 
Étoit  une  fradion  5  &  s'ilétoit  poflîblc  de  la.  ré- 
duire a  une  ezpreflion  plus  fîmple  :  il  feroit  au» 
cant  facile  ày  réui&r  qu'à   Tegard  des  autres  . 

fraudeurs .  Car  pour  cela  il  n'/  auroit  qu'à  re«  * 
uire  le  Numérateur  2  Ton  expreflion  la  plus 
iîmple  ,  &  le  dénominateur  pareillement  à  Con 
czpreffion  la  plus  fimple  )  &  alors  ce  numera* 
teur  Se  ce  dénominateur  ainfî  réduits ,  fcroient 
le  numérateur  &  le  dénominateur  à'vtac  nouyeile 
fraéhon  égak  à  la  propofée» 

Soit  y  par  exemple ,  V à  réduire  â  fon 

d  df 

eipreflîon  le  plus  fimple.  Le  numérateur  fera 
réduit  à  h  Vit  c^  ic  le  dénominateur  fera  réduit  à 

^  Yfi  dpnt  on  formera  la  fradion *  qui  fera 

égale  à  y^. 

.     Si  on  propofeyiî^J^,  ouyi^*— ,à 

réduire  à  l'expre/Con  la  plus  fimple ,   on  trouve 
4  nY/^ab 


î>^3 


•  Mais  Je  numérateur  de  cette  ÎUr 


Algihrc.  '  irf 

éËon —  fc  tioayant  nmltipUé  par  V  t  ^t: 

étant  en  même  temps  divifé  par  Y^i  pnifque 
la  Diyi£on  détrait  ce  que  fait  la  Multiplie^* 
don   ;    on  aura,    donc    encore  cette  fra^ion 

rédaite  à  fon  équivalente  ■  ■  < 

REMAR  SlVE» 

Si  on  élevé  ce  qmeft  étrit  devant  le  figne  ra.- 
dical ,  à  la  puifiance  exprimée  par  l'expoTant  de 
ce  même  ugne ,  &  fi  on  multiplie  ce  qui  eft; 
foas  le  figne  radical  par  cette  nouvelle  puiflan- 
ce^  aa  lies  d'une  ezpreffionplus  fimple  ,  ce  pro- 
duit en  donnera  une  plus  compofée ,  6c  on  pour* 
xa  mettre  le  tout  (bus  le  même  %ne  radical, 
pour  avoir  la  même  ezprefCon  qui  étoit  aupa^ 
lavant  la  réduâion- 

Soit ,  par  exemple,  ^hy^af.  Si  j'élève  3  ^  jl 
lapuiilknce  e^prj^^e  parV,  je  trouverai  ^h^ 
pour  le  quarxi4e  j  ^ .  Si  je  multiplie  ^  b  t  par 
a*/,  je  trouverai  ^Zbkafy  &  remettant  Iç 
figne  radical  Y  4evant  ce  produit  ,  j*awrai 
>i8^^^/r;;?3^yi*/.  Ceci  fert  pour  s'aflîi- 
let  fi  on  a  bien  fait  la  rédudion  de  la  grandeur 
irrationnelle ,  à  fa  plus  fimple  expreUîôn. 

Par  ce  même  moyen  il  eft  trcs-facile  de  met- 
tre une  grandeur  propofée  fous  un  tel  figne  ra- 
dical qu'on  voudra  ,  en  l'élevant  à  la  puiffancc 
du  figne  radical  fous  lequel  on  veut  mettre  cette 
grandeur.   Par  exemple  ,  fi  on  veut  mettre  b  c 

ibus  y,  il  faut  écrire  Yb^fc*  . 
Lorfqu'o»  veut  réduire  des  gran4e««  vra* 


îiS  Seconde  Partie 

tionocllés  à  un  même  nom  ,  fi  elles  dvoient  dcjal 
été  réduites  à  leurs  exptcllîons  les  plus  finaplcif  j 
il  faut  les  remettre  dans  leur  premier  état  ,  en 
mettant  le  tout  fous  leurs  figncs  radicaux , 
comme  Je  viens  d*enfeigner. 

De  l'Addition  des  grandeurs  irratimnelles. 

La  méthode  générale  pour  aflcmbler  pluficun 
racines  fourdeS  eft  de  les  écrire  de  fuite  ,  en  met- 
tant devant  chacune  le  figne  radical  avec  l'ci- 
,  pofant  de  la  racine  qu'on  veut  exprimer  ,  éccn 
interpolant  le  figne -4-,  Par  exemple  cctré 
grandeur  Ybc  fera  ajoutée  ^Yfg  en  cette  ma- 
nière y  ^  C'JhVfg  .  Pour  ajouter  la  racine  ca- 
bique  de  7  avec  la  racine  j*  de  14 ,  il  faut  écrire 

Les  grandeurs  irrationnelles  étant  réduites  a 
desexpreflîons  fimples ,  &  étant  de  même  nom, 
ou  réduites  aux  mêmes  fignes  5  û  les  grandeurs 
qui  font  fous  le  figne  radical  font  égales  ,  il  faac 
ajouter  ce  qui  eft  devant  le  figne  radical ,  & 
laiffcr  fous  ce  même  figne  ce  qu  on  y  a  trouvé. 

Soit  par  exemple  4  V  x  i  ajouter  avec  5  T  i  > 
il  faut  dire  4  &  3  font  7 ,  &  écrire  7  Yx  pour  li 
fomme  qu'on  cherche  5  ce  qui  eft  évident.  Car 
foit  Y  tz=a  ,  On  aura  donc  4  Vx  =  4  «  ^  &i 
^Yz=z^  a  *DonC7  yz=7/» .  , 

KEMARQJOB. 

La  fbmmc  des  racines  de  19  &  de  15  eft  pli» 
grande  que  la  racine  de  41  qui  eft  la  fbmme  de 
19  &  de  zj  :  de  même  que  la  fomme  des  racines 
(ic  4  &  de  9  eft  plus  grande  que  la  racine  de  13 


Algthrel  ,^a 

icmicft  la  fommc  de  4  &  de  9.  Car  k  Çomnxt 

des  racines  de  4  ^  de  9  cft  j,  &  la  racine  dcit 

41  (cit  pa$  4,  ' 

D«  USoHfifMBi0n  des  grandeurs  irrattânmelles. 

Poux  retrancher  une  racine  fourde  d'une  au, 
tre  ,  il  faut  écrire  celjc  dont  on  veA  retrancher 
&cnfuiteçcri;:e  l'autre  preced/ée  du  jûgnc ' 

Pour  retranche^  yf?e  de  yk    il    faut   écrire 

Les  grandeurs  irrationnelles  étant  réduites  i 
dçs  exprcŒons  finjples  ,  ^  étant  de  même 
nom  ;  il  les  grandeurs  qui  font  fous  le  fignc  ra- 
dical Cont  égales ,  il  faut  fouftrairc  l'une  de  l'au- 
tre celles  qui  font  devant  le  fîgne  radical.  Par 
e^cempie  pour  retrancher  y  y  7  de  $  Y 7  pa 
écrira  po^r  refte  j  T  7  . 

Ç^  />»  h^HltifUcation  des  gr/indeurs  irratiç^nelles. 

Il  fout  les  réduire^  au  ipoins ,  a  même  non? 
©Ji  fous  des  fignes  femyables.  Enfuite  il  faut 
nmlriplicr  les  grandeurs  donc  Içs  racines  fonç 
propofées  ,  l'une  par  l'aune  ,  &  devant  le  prp- 
<luit  écrire  ^e  figne  radical  avec  Ton  exppfant  J 
cpmme  ilétoit  à  chacune  de  ces  grandeurs  ayanr 
yi'cilcs  fuflènt  rimltipliécs. 

Soky df  à  mukiplier  par  V^.^j  le  produiç 
fera  Ydfg  h  .  Pour  multiplier  Y  ^  par  y  é  ,  il 
faut  écrire  y  f  4  qui  fera  le  produit. 

Pour  rendre  raifon  de  cette  manière  deniulti-r 
pjier les  racines  fourdes  ,  il  faut  remarquer  que 
^  racine  du  produit  de  deux  puillances  de  mêjDp 


tjè'  Seconde  Tante 

nom  multipliées  Tune  par  l'autre  eft  igale  âlf 
produit  des  racines  de  ces  deux  puif&nces*    Car 
ibit  le  quarréxAf  multiplié   f^tyy^  on  aur^t 
xxyy  dont  la  racine  quarrée  eft  xy  qui  eft  le 
produit  des  racines  x  &^  des  deux  quarrez  x  x 
^yy-  De  même  ,  fi  on  multiplie  le  cube/* 
par  h* ,    on  aura  le  produit  fffhh  h  dont  la 
ixicine  cubique  fh  eft  égale  au  produit  des  ra- 
cines cubiques  f  8c  h  àc  ces  deux  puiffances  ^  ce 
2ui  eft  auflj  évident  pour  les  autres  puiilances, 
>t  à  l*cgard  de  ces  s;randeurs  ,  par  exemple  Yf 
^VSy  j*ai  confiderc  9  &  ^  comme  des  quarres 
dont  les  racines  fonr  inconnues.  Soit  V  9  =  ;ir^ 
àV^=4i5  j'aurai 9  =  ;*: ;^,  &  ^=*  *  .    Au 
lieu  de  multiplier  9  par  6  y  on  peut  donc  multî» 
plier  ce  qui  leur  eft  égal ,  fçavoir  x  x  par  «  a:  , 
&  on     aura  x  x  z,z=:f^  ,  dont  la    racinjC 

Si  les  racines  fourdcs  qu'on  veut  multiplier 
Tune  par  L'autrc,étant  de  même  nom ,  ont  auffi 
été  réduites  à  des  expredions  plus  fimp les  ;  il 
faudra  multiplier  les  grandeurs  qui  précèdent  les 
fignes  radicaux  ,  Tune  par  l'autre  ,  &  écrire  le 
produit  devant  un  de  ces  fignes.  Il  faudra  au$ 
multiplier  les  grandeurs  qui  font  fous  les  fignes 
radicaux,  &  écrire  le  procuit  fous  ce  nu  me  fi- 
gne  ',  alors  on  aura  le  produit  qu'on  cherchoit. 

Soit'^  Ye  à  multiplier  par  /Vg  ,  je  multipli- 
rai  h  par/,  &  j'écrirai  le  produit  ^/ccvant  le 
figne  radical.  Je  multiplierai  auflîrparj:,  8c 
j'écrirai  le  produit  fous  le  figne  radical  V  pour 
avoir  ce  produit  hfVcg. 

De  même  ^y  %  étant  multipliée  par  ^Vy 
donne  pour  produit  i/  Y 14, 

Pour  faciliter  davantage  la  multiplication  de 
ces  fortes  de  grandeurs  dans  toutes  les  circon- 

ftancciS 


jilgâhre»  131, 

^bances,Il  ÙLUt  remarquer  qu'on  peut  écrire  z 
dcrmt  ou  après  le  figne  radical ,  quand  même 
x/ncs'yferoit  pas  trouvé  aupauTanc«  Parceque 

0=zia  =  iéi'z=:^—=  —  Vi  ,   c'cft  âdirc 

II 

que  dcTant  a  on  [*]  fouC^ntend  i  ^  on  confidere 
^  comme  une  première  puiflance  [*  J  dont  Tcx- 
pofiint  efti  ;  on  coniidere  a  comme  uiie  fra« 
^on  [*]  dont  le  divifeur  eft  i  j  enfin  on  confi- 
dere M  comme  multiplie  par  Vi,  puifquc  Vi  =  r, 
•u  que  I  eft  la  racine  de  toutes  les  puifiances 
de  I.  Il  faut  dire  la  même  chofe  de  toute  autre 
grandeur  fimple ,  par  exemple  ^^  ^  gjh  ,  &c» 
C*efl:  fur  ce  principe  que  ,  pour  multipliée 
cette  grandeur  ^/Vg  par  Vhm^  au  lieu  de  y  h  m 
fécrirai  i  Y  h  m  •Et  y  comme  je  viens  d'enfei-*. 

fner  ,  je  multiplierai  <^/ pan  ,  ce  qui  ne  prod- 
uira que  dfy  enfuite  je  multiplierai  g  par  hm^ 
pour  avoir  g  hm  y  Scie  produit  que  je  cnerckoif 
itxzdp^ghm. 

Le  produit  de  hY^f^i  cV^fcH  hcYa  aff.  Oc 
dans  ce  produit  h  cl/tk  affy  on  trouve  aa  ff  c^i 
eft  unquarrc  dont  la  racine  eft  afcpx  niukiplie 
h  c.  On  trouvera  donc  que  hcV/^  ^ff=^  k  c  /»/, 
en  multipliant  b  c  par  r  t^t^ff.  Cela   fait  voir 
que,qttand  on  multiplie  des  racines  fourdes  Tune 
par  l'autre ,  fi  les  mêmes  grandeurs  fe  trouvent 
fous  les  fignes  radicaux  de  la  1^  puiiIance,lepro- 
I  duit  des  grandeurs  qui  précèdent  \t%  figues  radi* 
eaux  étant  multiplié  par  la  grandeur  qui  fe  trou- 
ve fous  un  de  ces  fignes  ,  doime  le  produit  qu'oa 
cherche. 
Enfin  fi  on  multiplie  Otfyh  <i  par  j  V  ^  <i  ,    le 

\^]T>imande  f.  d-4lgeh.  fag.  7g. 


ni  Seeonie  Pdrtîe 

.roduit  fe»  f  */W.  De  même  cette  grand«ar 

V/î  17 multipliée  pary/x*.  ou,  ce  qmcft  1» 

*S11  y'a ie«  fr»^««»*  ^«^*"* ^^ ^Snc  radical, 
•u  foiis  le  figne  radical ,  mfcme  devant  &  âpre» 
ce  même  figne  }  la  m»ltipUcationdece$  racmei 
fourdes    n  en  fera  pas  plus  difiScile.  Soit  la 

grandeur  L^  à  multiplier  par/VO  ou, 
ce  qui eft  lamême  çho{c,i_y  Xp«—  -y  ^ 
le  produit  fera  i/v*-^,    qu'on    teduita  à  ' 
J^  y^i  Parceqtfcn  diyifanç  ^  f^t  h ,  on  « 
jour  quotient  le  qjiarré    —,  dont  la  ucine~ 

,  •  r     */ 
inultipbe  — ♦ 

Si  on   multiplie  — V-^-par  y  è  ,  ou  par 


h 
h 


Ji,  Y —  qui  cft  la  mtme  chofc  que  Y  h ,  on 

aura  --^)^  -7-  P®'*^  ^^  produit  qui  cft  égal  i 
ç        h 

^Yf.  Parceque  ~- as/.  On  dira  la  même 

çhofe  des  autres. 

Après  ce  qu'on  a  tu  jufqu'ici  ,  on  ne  trouver* 
aucune  diflficult^  dans  la  multiphcation  <l<» 
grandeurs  irrationnelles  complexes ,  c'cft  aduC| 


Ahihre;  ij^ 

îbnfU  muItijpUcation  des  grandeurs  irration- 
nelles campolées  de  plufieurs  parties.  Car  il  faut 
âiie  la  multiplication  de  ces  fortes  de  grandeurs 
à  la  manière  ordinaire ,  en  multipliant  chacune 
des  patties  de  la  grandeur  à  multiplier ,  par 
chacune  'des  parties  du  multiplicateur  ,  &  la 
ibmme  de  tous  leurs  produits  formera  le  pro- 
duit total. 

Swif^gYm  i  multiplier  ^^if^gVm  . 
Après  les  avoir  écrites  Tune  fous  Tautre  3  je  dis 
/  multipliée  par  /  fait  //,  j*écris  //.  Enfuite  je 
dis  {if m  multipliée  par  /,  tait  fgVm  que  j'é* 
cris.  Je  dis  encore , 
/  multipliée  par  j^  y  m           /-♦-  g  Vm 
fait  fgYmcpt  j*é-            f^gVm 
cris.  Enfin  g  rm  mul-       —————. 
fipliéc  par  g  Vm,  fait        //-*-  fg  V^ 
Zgymm=ggm  que     fgYns^ggm 

f écris  aaffi  .    &  je         ff^^f.'VmJ^^.n. 
trouTC  pour  le  pro-        11-^^1  Zy^^Mrlg^. 

duit  total //-♦•  tfg  Ym  «^  ggm. 

Je  trourerai  par  la  même  Méthode  que  cette 
grandeur  f/-*»  5  h  V^oaultipliée  par  i/— wVw, 


Si  on fe  ^pofe  mYnU'^xy  à  multiplici 
par  V»«-4-^î  on  trouvera  mnu^mxy  pour 
prodttit.Car  nuàixy  ùmt  conûdcrées  comme  une 
îèule  grandeur  qui  efl  fous  le  même  figne  radical. 


Orif «f-4*;i:j^eftlequarrcdeyi»if-4-x;'.  Pour 
multiplier  ces  deux  grandeurs  l'une  parfautre  il 
foffit  donc  d'ôrerle  ugne  radical,&  de  multiplier 
num^xy  par  m  qui  précède»  De  même ,  £  on 


multipUc  *yf/-h^^  par   *y*/pb#r,lc 


154  Seconde  TdrtU 


produit  fera  h^f  •^bbcc.  Mais  iVif^^cc 


multipliée  par  ^r*/—<?  c  ,  feit  bbYbbff^c^. 


Parccque  bybf^cc  ,  &     bVbf'^sc    ne 
font  pas  la  même  grandeur. 


Si  on  avoit  m  Yn u^  x y  i  multiplier  par  j 
fgm^hm  y  il  faudroit  mettre  fg  —  h  m  fous  le  \ 
iîgne  radical  comme  j*ai  cnfeigné  [']  3  &  alors    ; 


on    auroit  tnVnH  ^  x y   a    multiplier  par 


Vffgg^^fghm^hhmm  . 


Enfin  fi  on  multiplie  Vit  «i^  y 7»  w — uk 


par  ybt^^Vmm^^ux  ,  le  produit  fera 
h  c^mm-^H  x  ,  Pour  entendre  cela,  il  fuf- 
fit  préfentement  de  faire  attention  à  Toperar* 
tion. 


MhîuV  b  c^^-V  mm  *^  H  X 


Tar    YbC'^Vmm-^ux 


bcwJ^y  bcmmf^bcHx 


^^ybcmm'^bcux.mmmm'^ux 


^réduit   bc^^  mm^u  x . 

On   trouvera  par  la  même  méthode  que 


/ 


ïif'i'VHX'^y z    étant  multipUce  par  m^-^ 

La  multiplication  des  racines  fourJes  étant 
afièz  importante  pour  qu'on  tâche  de  prévenir 
tontes  fcs  difHcultcs  autant  cjull  ferapoUible  ,  je 

,-j^^  erai  encore  un  exemple.  Soit  Valf^ 


y^a^hhi  multiplier  par  Va  h  ^-^Yao—hh-, 
afin  de  rendre  cette  opération  plus  fîmple ,  foit 
ah=,my  &  44—^^  =  ».   J'aurai  donc  i 


multiplier  y  m  '^Vn  i^ziV  m-^Vn  dont  le 


produit  cft  V/»wH-/o V»*— otV»— »=: 


Ymm'^.n:=:Vi^Ahh  —  aa^hb  ^   en  re- 
mettant au  lieu  de  ;;;  &  de  ;»  ce  qui  leur  eft 

Pour  exprimer  le  produit  de  deux  racines 
ibardes  multipliées  Pune  par  Tautre ,  on  fc  con- 
tente quelquefois  de  les  écrire  Tune  après  l'au- 
tre, &  on  interpofc  le  figne  de  multiplica-. 

tion  X .  Par  exemple  pour  multiplier  Val^^tc 

S  5 ^       f 

par  y  t  rf  ,  on  écrit  V  ah^b  c  x  Ybd  . 

Le  produit  de  deux  racines  fourdes  cft  connu! 
lorfque  le  produit  des  grandeurs  dont  on  a  ex- 
primé ces  racines  eft  un  quarré.  Par  exemple  ^ 
on  connok  que  le  produif  de  V  ix  multipliée 
paryjcft^=yj^. 


f  }C  Seeùfidt  Partie 

Di  U  divifim  des  grandeurs  irrMtmneUef; 

Il  faut  les  réduire  au  moins  à  même  non  ^ 
Jtn  (bus  des  fignes  femblables  ,  comme  dans  la 
Multiplication.  Enfuite  il  faut  écrire  la  gran- 
deur dont  on  exprime  la  racine  à  divi&r ,  fie  aa 
deflbns  il  faut  écrire  la  grandeur  dont  la  racine 
exprimée  eft  le  divifeur.  Enfin  il  faut  interpO'» 
fer  le  figne  de  divifion  — ,  &  devant  le  tout 
mettre  le  figne  radical. 

S^it  V  4» i  à  divifer  par  Ycdy'û  faut  écrire 

ah 
y—;  *  Pour  divifer  /  par  V^  ,  il  faut   écrire 
cd 

f  y^ 

Zr'  Pour  divifer  V  ^  pario.il  faut  écrire  —  ; 

Pour  démontrer  cette  operation^&ir  yi8=/9 

9C  Yy  =«  :  Je  dis  que  V — =  ~  •    Car ^ 

7         * 
puiCqu'en  confideré  i8  comme  un  quarré  donc 

la  racine   eft  jr ,  on  aura  iS=^jr,  de  mêtnr 
7=**.  Doncy— =y^=  ~W.^* 

^il  fallait  démontrer. 

Si  les  racines  fourdes  qu'on  veut  divifer  Tanc 
par  l'autre  étant  de  même  nom ,  ont  été  rédui- 
tes à  des  expreiïîons  plus  fimples  ;  il  faudra  di'» 
▼ifer  les  grandeurs  qi;ii  précèdent  les  fignes  ra- 
dicaux ,  Tune  par  l'autre,  &  écrire  le  quotient 
devant  un  de  ces  fignes  radicaux.  Il  faudra  auffi 
divifer  les  grandeurs  qui  font  fous  les  fignes  ra- 
dicaux ,  l'une  par  l'autre  ^  &  écrire  le  quoticnr 


Algèbre»  xyf 

ftas  un  de  tes  mêmes  fignes  ;  &  alors  on  aur^ 
J£  quotient  qu'on  cherchoit« 
Soit  dhVm  à  divifèr  par  fh  Vn  ,  '  j'écris 

par  jV^  ,  je  trourc  ~y— —  JLVisa 

7         <         T 
I 

f 

5*il  7  a  des  fjraftions  dans  ces  grandeurs  ir^ 
rationnelles .  la  divifion  de  ces  racines  fourdcf 

b 
n'en  fera  pas  plus  difficile.  Soit^Vj:»   à  di-» 

d 
yifêr   f^i  yVhxi  il  fautdivifcr  la  fraftio» 

.^par  —,,  «c  le  quotient  fera  —qac  j'écri- 

rai  devant  le  figne  radical ,  U  fous  ce  même 
figne  j'écrirai  les  grandeurs  gn  ^  ^«  en  fra- 

âion  ,  de  cette  manière  -i.  y  f-^  CC  qui  ex^ 

dm      h  X 

primera  le  quotient  que  je  cherchois. 

Pour  diyifer  —  y  -^vzt  mVn  * ,  ou  pax 

n         n 

m  ^,nx  .  tn      ^mx 

■ — V  — ^,  je  trouverai  -—  Y —  peur    quo- 
X        t  mn      nnx        # 

tient  qui  eft  éffal  z~V  —  ' 

Pour  crprimer  le  quotient  d'une  racine 
fcurde  diviféc  par  une  autre  ,  fouYcnt  on  ne  fait 
qu'écrire  la  grandeur  a  divifer  arec  fon  figne 
tadiçal ,  &  au  delTous  on  écrit  l'autre  grandeur 


ii8  Seeonit  Partie 

atuffiarec  fon  figne  radical ,  &  on  inccrpofê  fe, 
figne  de  diyifion  —  .  Par  exemple  ,  pour  di- 

Tifer  y*  t  »+  */par  r  f  d ,  on  écrit 

Ycd 

s 

f           5                 v%t 
Poir  dixifcr  V^Z  par  V»,  on  écrite •    Dç 

rnSme  des  autres* 

2)  £5    COMBINAISONS 

^  des  changemens  et  ordre. 

UN  nombre  de  choies  étant  déterminé  ,  fi 
on  les  veut  toutes  prendre  deux  à  deux  , 
«rois  à  trois ,  &c.    &  trouver  toutes  Iturs  difpofi- 
tions  ou  conjonâ:ions  ^  l'artifice  dont    on   fe 
fcn  pour  7  réuffir  exadement  eft  appelle   Corn* 
èin^ifon.  Si  je  veux  ,  par  exemple,  combiner  cei 
quatre  grandeurs  ,  ou  ces  quatre  lettres  de  TAl- 
phabcth ,  /» ,  ^  ,  i  »  0  ,  &  trouver  toutes  leurs  dif^ 
portions  en  les  prenant  trois  à.  trois  j  j'obferve 
un  ordre ,  en  commençant  par  />  ;  &  je  combine 
a  avec  lui-même  ,  &  avec  tous  les  autres  #  ,  <  , 
&c.  en  cette  forte  y  aa  ,  a  e,  ai ,  ao,  Enfuitc 
je  combine  e  avec  a ,  avec  c  ^  i^c.  en  cette  forte 


m.^t .  A.èé  »  Je  fais  la  même  cho/e  i. Tégsurd 
3e  i^  de  même  enfin  à  l'égard  de  #  «  Et  je  trouve 
.que  CCS  quatre  lettres /»,e.,f,  #«  penrent  êac 
^combinées  en  (çize  inaniercs  diflereoces  en  te 
prenant  x  ài.  Pour  les  prendre.)  à 3  ,  je  corn* 
jnence  à  combiner  «  arec  «i»,i»  «^  4cc.  <c  j'ob- 
fèrve  le  ntême  ordre  que  dans  la  première  cooi'» 
i>inaifi>n ,  en  combinant  enfiiite  h  tgrec ss  ,  « .^ 
^c.  Je  trouTC  que  ces  4  lettres  peuTent  étic 
.combinées  en  ^4  manières  en  les  crenant  3  a  5. 
Ge  qui  me  fait  appercevoir  que ,  ft  je  multipUç 
iS4  par  4  qui  eft  le  nombre  de  ces  4  lettres  j  jt 
.^rouyerai  qu'^n  peut  encore  combiner  ces  4 
lettres  en  tf6  manières ,  en  les  prenant  4  à  4, 

f\cp€ux  faivrc  la  même  niethode  pour  les  nom- 
res  qui  feront  plus  grands.  Ixs  Logiciens  con»« 
iioifTent  l'utilité  de  ceci  pour  trooyer  Jevrs  44, 
modes.  Je  me  fuis  auffifenri  de  cette  méthode 
pour  trouver  trois  parties   différentes    dans  la 
prop.  i|.  de  la  Géométrie ,  Se  pour  eu  trouver  4 
aans  la  prop.  14.  Dans  cette  dernière  oceafion 
je  néglige  les  combinaifons  dans  ieCyacUes  la 
même  grandeur  fc  rencontre  deux  fois,  5c  celles 
qui  ne  font  différentes  que  par  la  tranfbo£tioa 
des  grandeurs.  Parcequ'cntre  quatre  dinerentes 
ichoUs  pxopofécs  ,  j*ai  intention  d'en  -  fuppofcr 
deux  &  de  prouver  les  deux  autres^  L'an  des 
combinaifons  eft  fouvcnt  fort  utile. 

Leschangemcns  d'ordre  ont  auffi  leur  Jïierite 
particulier.  Ce  n'efl  autre  chofe  que  la  méthode 
Ac  trouver  en  combien  de  manières  plufîeurs 
chofcs  propofëes  peuvent  être  placées  différem- 
ment. Je  veux  fçavoit ,  par  exemple  ,  en  com- 
bien de  manières  différentes  ces  quatre  gran- 
deurs,  ou  ces  quatre  lettres  ^,/,  |>^>  P«ï- 
vent  être  placées.  La  prcniicrc  g  prifc  fettlc  ne 


140  Seconde  Partie , 

peut  êcrie  placée  qu'en  une  manière*  Mais  fi  om 
lui  joint  la  A®  ,/  i  on  trouve  qu'on  la  peut  pla^ 
cer  c»  4cux  manières.  Car  on  peut  mettre /dc- 
îrant  ou  après  e ,  ce  qui  fera  jces  deux  tchange^ 
mens  de  place  /«,  ef.  Si  on  7  ajoute  .une  $® 
qui  eft^  :  il  eft  évident  qu'on  peut  mettre^  en 
trois  places  de  fe ,  fjavoir  au  commencement  j 
&  cela  hïngfe  i  au  milieu  &  cela  fcrz^fg  e  itf:  \ 
ihSn^Sc  cela  fera  fe  g.  On  peut  auflî  faire  I4' 
jBiême  chofe  <lans  ef.  Ce  qui  fait  voir  qu^on 
peut  placer  irois  cho{es  en  ilx  manières  différent 
tes.  Si  j'ajoute  une  4c  lettre  ,  je  confidere  que 
cette  4^  lettre  peut  fe  trouver  en  quatre  places 
dans  chacun  des  fiz  changemens  dont  on  a  trou- 
vé que  trois  lettres  étoient  capables.  D'où  je 
connois  que  quatre  choies  peuvent  jètre  placées 
en  fix  fois  quatre  difièrentes  manières  «  c'cft  a 
dire  en  yingt^quatre.  Ce  qui  fait  encore  voir  que 
iî  j'ajoute  .une  ^lettre  en  niivantle  m&me  ordre 
qu'on  vient  de  pratiquer  ^  ,clle  peut  faire  vingt- 
quatxe  fois  cinq  changemens  :  Ôc  ainfi  de  fuite. 
Cette  méthode  peut  fervir  ,  entr'autres  ufàges, 
pour  trouver  tous  les  change^iens  poflibles  des 
lettres  d'un  nom  ,  afin  de  choisir  celui  qu'on 
▼Qudra.  C'eft  par  cemojen  qu'en  nefaifant  que 
changer  de  place  ,  les  lettres  du  nom  î  d'un 
fçavant  Philofophe  de  l'Univcrfité  de  Caen , 
nommé  Fetrus  Çsli ,  on  a  trouvé  Pater  Lucis, 
Ert  tranfpofant  les  lettres  du  mot  Legica  ,  on 
tfouvc  C4ig^» 


AVERTISSEMENT 


A 


-  Dans  les  désionftrations  fuivantes  des  prop.or-< 
tions  des  grandeurs  ,  j'employcrai  les  expreffion^ 
générales  d'Algèbre  ,  cro/ant  par  ce  xfXoycjB^ 


klùeaz   (atisfaire  aux  applications   preiqu*infi- 
ràcs  qu'on  peut  faire  des  veritez  que  j'/  établirai. 
Je  préfère  cette   voje  univerfeile  ,  Teftiinant 
davantage  que  la  manière  dont  on  a  coutume  de 
fe  fetyic.dans  la  Géométrie  .dans  laquelk  ,  pour 
démontrer  ces  mêmes  veritez  ,  on  employé  ordi- 
nairement des  ligues  .j  &  apr^  cela  on  prétend, 
que  ce.  qu'on,  a  dcjïiontré  par,ces  lignes ,  &àré- 
gaid  de  ces  nnêmes  lignes ,  doit  avoir  la  même 
certitude  pour  les furfaçes  »  lesfblides,  lestiom- 
bres,  &  pour  toute  autre  efpece  de  grandeur.  Il 
arrive  Hiême  allez  fbuvent  qu'on  fe  contente. 
dans  ces  circonftances  de  s'exprimer   par  desr 
diiftcs.  11  êft  yrài  quç.les  cHifres  font  utilrfs  pour . 
rendre  plufîeurs  veritez  plus  fenfibles  ;  mais  ils  ne 
peuvent  jpaiîèr  qije  pour  dps  exemples,  qui  nc. 
pfuvent  fervir  de  preuve/olidç  pour  une  démon- 
(tration  générale. 

Ceuzxpi  commencei^t  à  s'appliquer  à  l'étude 
des  Mathen>atiques ,  trouvent  fouvent  de  la  dif- 
fipulté  à  croire  que  Ifô  dcmonftrations  des  pro- , 
portions  faites  par  ces  deu;z  dernières  méthodes^ 
ayentaut^t  d'ctenduè\  que  leurs  Auteurs  leur  en 
attdJbucnt  j  c'eft  poijr  cela  qj^e  j'ai  mieux  aimé  . 
dçinpntrer  ces  veritgz  p^r  des  expJ(;eiEons  d'Algè- 
bre ,  qui  conviennent  i  toutes  fortes  de  gran-  . 
deurs'^-àfin  de  pefuyoir  me  feryir  de  ces  mames 
veritez   Conime  d^    principes  incpnteftables  y. 
tint  d^gis  ,1a  Ge;oiiietiie  ,  que  dans  le  reftc  des  ,  . 
M^tiipmatiques._  Je  ferai  en  foiitc.que  la  manière  : 
dont  ces  veritez  y  ;(cront  démontrées  diniinuèfa  . 
lenôntbre  àcs  propotfçiops^  fg^ns  en  diminuer  l'é-  ;; 
tendçç'i  que  l^riouveai^té  des  déniçnftratiqti^jfic.. 
Pftiçiera  aucun  pi^udip^u^à  iw  fimp^icité  ^*^i 
confervera  la'  vérité  dans  fa  force ,  daiis  fa  pu- 
reté ,  &  dails  fon'évi^e^çç  qui  en;çft  le.  ca^ai^jC 
infcparabtc,    '  ^  '  1  iij' 


Il*'  Seconde  Panie^ 

méimmmmiÊmimimmmm 

DES    PROPORTIONS 

DES    GRANDEURS 

EN     <5ENERAL. 


PREMIERE    PROPOSITÏOR 

Arithmetifiéf  ,  ift  ég^e  %  hfmme  ihs  termi 
moyens» 

EEMONSTRATIOK. 

S<)îene  <n  propordcm  AntkinetiqHe,ces  ^Bacie 
grandeurs  W./:^.  ^jou  i,  j  :7,io,  il&it 
démontrer  que  radditien  de  W  ayec  ^ ,  fonnevsc 
fo^me  où  total  égalcâ  celle  de/&  de  g  j  c'eftâ 
dire  ,  qac é^ h ss/H-^ ,  on  qne  i «hio «b; 

H-7*^ 
Qoe  k  diflèrence  de  ^à/fek  iiu>fnmte^,la 

la  diBerencc  de  jf  à  Ar  fera  donc  f  )  iwffi  *.  I><xfi> 
fi^</  &f  <* ,  Ucft  évident  {»)  ^uc  ^-|-* 
=*/*,  &  qae;-^^  =e=^,  gc  paitant  ks  quatre 
tfll-mes  de  cette  propoitiofi  peuyent  ^re  réduits 
à  cette  eatpreffion  W. /^•i»/i:f.fH*^.  H  6« 
<l^nw  démontrer  que  le  i^^remier  eennc  iâc  k 
^dmkr  qfiieftj^.«»^^rts^ki6{nibk,  &ftt  %am 


mfxmat  i'^iy^  ^fwmt  tfAéAg  ^fém 

cafanbk  ,  c-eft  à  4ize,  que  W«4-x^-«-^z=4 
*f^^;*<?e<]tii  eft  -évident  ^  j^ttfipie  ëe  pâit  tc 
d^inze  da  fignc  d-égalké  il  7  «  des  grandeoff 
égales  oitr'elles  ,  ce  ^fiiifâUmt  èenmmtr. 

Sid'^fec i^  h  ^\2L  demonftntioii  ferafiû- 
te  comme  lapieosdenee^  «a  lien  dto  pcemier  ter^ 
tmà^  ^n  n  prendra ^ «4-/5  ait  l^ett  de  f  on 
prendca  ^-4-i&  3  on  bien  aulieadalÎNJondtemie 
/,  onpsendca  if^^^i  dc^ui  lien  de  A,  on  pien«i 
dttf— ** 

Ceue  proportion  1  •  f  :  7  •  to.ieant  la  même 
qtticdte-ci,  i.a-l-)  :  7  .  7-I-3  ,îl^ivideiie 
ope  les  termes  moyens  A  «4-3  «4-7  £int  la  mèoMT 
cnoiè  que  ia  iomme  des  extr^es  1  -+-  7  -4*  }  i  ft 
panant  qnïly^  ogaiité^ie  poct^  à^Mttit« 

COKOllAIRE    î. 

OonciUm  une  |n:ogrelfion  Aricfametiqoelâ 
ïbnune  de  dette  termes  également  âoignez  de»* 
deux  extrêmes ,  eft  égale  à  celle  des  exti^mes, 
Sdîc  une  progreffion  prx&  à  volonté  5  par  exem« 
pic ,  -J-  il.  r.  /.  ^.  fe.  Ces  termes  f2t;  ferait  éga- 
llment  éloignez  des  extrêmes  i  8c  ^  3  il  faut  de- 
liaontrer  que  f-**^=<^-Hfe.  ïl  y  à  (*)  même 
dmèrence  oitte  il&«^  qu'eamef^é.  Donc  ces 
4^andeurs  i.  «.  / .  Jb.  font  en  proportion  Aritin 
metiqiie  3  ac  (3)  panant  dt-i-jbsse-f-x, 

COROLLAIRE     II. 

*  t)ans  une  proportion  continue,  ou  dans  und 

Liu; 


nS  Secondé  TdHii. 

pfOgrefliondpm.l^. nombre  des'termeseft  Im- 
pair ,  le  doub^ .  du  terme  du  ntilieu  .eft  égal  i . 
Ufbmme  des  ternies  extrêmes.Soit  cette  progceC--^ 
^m.  Arithmétique  ~  t^l  h,  c.  d»  e  ^'  dont  le  tesme . 
du  milieu  eft  c*  Ce  terme  c  tient  (')  lij^u  de  déax' 
termes  y  fçavoir dç  con^qUeAt  i  b y6C  d'aiitêce-^ 
dent  à  /i..  Çç  feul  terme  étant  répète  .peut  donc  * 
tenir  lieu  de  deux  termes  moyens ,  &  avec  ^  &i . 
fiirc  cette  proportion  h^  c  :  e,  d.  Et  (*)  .panant^ 
a(=^-h^  i  rtiiaisonfçait[*Jquei'Hr<<  =  i»-t-^ 
Donc  auffi  ic=/»  -4-  *.  On  dira  par  l'a  même 
tûGctn  que  la  foitnme  des  deux  extrêntes  des  trois 
grandeurs  qui    (ont  en  proponion    continué' 
Aritkpietique^eil  doui>le  de  la  grandeur  moyemle. 

,COROJL^,A,IJR.E.    m. 

Donc  pour  trouver 'a  trois  grandeurs  données 
une  4*  prSportiôiinefle'Aritnmetîque  ,  il  faut 
Retrancher  la  première  de  la  fonjiine  tlesdeux 
ràtrés,  Puifque  cette  Yommc  eft  égale  à  celle  âe^ 
là  première  &  de  la  4*,  ce  qui  reftera  fera  la 
4^  proportioAinelle  cherchée.  Pajc' exemple  fi  on 
a  ces  trois  grandeurs  f,g ,  h ,  on  aura  pour  4® , 
proportionnelle  g-i-h  — /  j  c*eft  à  dire» qj»C, 

COROLLAIRE     IV. 

Jour  trouver  à  deux  grandeurs  données  une^ 
f  continuèïiient  "proportionnelle  Arithnietique ,  ' 
il  faut  retrancher  la  prenûere  du  double  de  la  z^-y 
fSLï  exemple  ib  Stk^  ^  6n4rouVera  pboî:  j*  pro-^ 
pprtionnelle  zc  —  b  y  c'eft  à  dire  qaer-7^'^ 

C)  Déf.  7.  /tAlgib,     (*)  Praf.frefentei, 
[5]  Cof.x.  t^^fpref. 


jltgeSre.  lift 

COROLLAIRE     V. 

Pour  trouver  entre  deux  grandeurs  données  lihe 
moyenne  proportionnelle  arithmétique,  il  faut  pren-  ' 
cire  la  moitié  de  la  fomme  die  ces  deux  grandeurs  ' 
données  \  cette  moitié  fera  la  moyenne  proportion- 
nelle cherchée.  Par  exemple,  entre  i  &  ^  je  trouverai' 
5  pour  moyenne  proportionnelle.   Car  foit.  appel- 
Içc  X,  cette    moyenne    proponionnellc  chçccfiée  5 
j'aurai  donc  i.  «  :  «.  8.  Alots  [']  vc  rs  to-    Donc' 


»'. 


PROPOSITION!  I. 

ti  ftâduit  des     termes    extrêmes    iune   frapartim 
géométrique  eH  toujours  érsl  au  froiuit 
des  termes  ^moyens» 

DEMONSTRATION- 

t. 

Soient  quatre  grandeurs  qui  forment  une  propor- 
tion géométrique  a  /b  :i  c  ,  d^  Je  dis  que.  le  pro- 
duit des  termes  extrêmes  qui  eft  a  d^  cft  égal  au  pro- 
duit des  termes  moyens  qui  eft^«, 

■Je  nommerai  x  rexpofant  du  rapport  de  #  a  (  ,, 
c'eft-à-dice  que  f-  =  *i  le  produit  fcjf  4u  quotient; 
X  multiplié  par  le  divifcur^  fera  [']  égal  ijk  gim^. 
dcur  àdiyifcr/». 

[']  frof,  fre fente» 
[*]  Ax^  u.  Gen. 
p]  Cor.  y  dt  l^s  divif,  dfs  iSmh*  f^ii  ^.    . 


î     •' 


i^&  Secùmle  Partie. 

Le  rapport  decàdeA  [«]  égal  a  celui  deditz^ 
J'aurai  [»]  donc  anffi  |^  =ry  5  &  [i]  dx  =2c. 

,  Je  Tiens  de  démontrer  que  ranteccdcn t. ^1=^^:  & 
que  rantecedent  c:=dx  :  prefentemcnt  je  démontre 
que  le  rapport  de  ^jc  à  * ,  eft  égal  au  rapport  de  4  à 
fi  &  que  le  rapport  àcdx  k  d,  c&  égal  i  celui  de  c 
4  ^.  J'ai  nommé  *  Texpofant  du  rapport  dca  i  h^ 

dx  .d  ::  c  .  d, 

T>oncbx  .  h  iidx.d. 

Donc  bdx  =  bdx. 


'»:  e  .  d. 
Ponc  txzsza.  Donc  dx=zc 


il  eft  éridcnt  [♦]  que  Texpoûnt  du  rappon de  ^jc  à ^, 
€ft  auflî*.  Donc  (»]  hx  A  :  la^  b.  Je  trouve  de  mê- 
me que  rcxporanr  du  rapport  de  c  i  i/ eft  appelle*,  & 
Îaç  rexpofant  du  rapport  de  i4r  à  W  cft  f*  1  auffi  x. 
>oncdx.d::c.d.  *" -*  : 

En  la  place  de  la  grandeur  s  je  peux  donc  f  »}  fub- 
Ifatucr  bx,^  enla  place  de  c  je  peux  auiïi  lui  fubftt- 
luer^Af  Enfin  ^n  lieu  de  cette  proportion  s.bixcd^ 
I aurai  fon  écjuivalente,  fçatoir  ,bx.b::dx.d. 

Jiparoit  évidemment  que  le  produit  des  termes 
extrêmes  de  cette  deniiere  proportion  eft  éeàrau 
produit  des  termes  moyens  ;  c'eft-à-dirc  ait  bée 
~^dx  i  pmfquc  de  part  &  d'antre  du  figne  d'éga- 
Jitc  on  apperpit  les  mêmes  grandeurs.  Or  muhi- 
pier  rnn  par  f  autre  les  deux  termes  extrêmes , 
«  1  un  pat  l'atitre  les  deux  termes  moyens  de  cette 
w»A*^pR>pQ|iipn  bx^  bxxdx..  d.  C'cft  [»]  k  même 


^éir  fttffofit. 

Cor.  a,  def,  lu  ttAlgob,  p/^p  ^f. 
Cor.  y  dois  tUvif.  des  Nomb.  pag.  ai^ 
Cor:k:  Urf^  lu  d'Algfb.fsgo  1^4. 
VJ  Dfmsndo  i.  ginor^h^pag,  j. 

diofè 


I 

41 


.    Algèbre.  »jl 

cKolé  que  mnltiplier  l'un  par  Tautre  lc%  deux  ter- 
mes excrèmes ,  &  rmi  par  l'autre  les  deux  terme» 
moyens  de  la  première  ^  puifqu'on  vient  de  voir  que 
ces  deux  proportions  (ont  égales  en  toutes  manières* 
Donc  ad  s=zbc  y  ce  qu'il  faUûitdéfmntrer* 

En  appliquant  cette  proportion  gênerai»  â  tai 
exemple  particulier  qu'on  voudra  y  comme  â  cette 
proportion  ^  *  a  :  :  xf  .  y.  on  trouvera  toujoors  que 
^Xf  =ax  i;=3o. 

De  la  même  manière  que  je  viens  de  faire  yàîi 
l*égaiité  ou  équivalence  des  deux  analogies  s  c'eft 
ainii  que  dans  le  Corollaire  de  la  proportion  f  fuir* 
vante  ,  &c.  il  eft  facile  de  faire  voir  que  les  dcut 
rapports  de  cette  .proportion  dx  .  d  ::gx  .g  .  fonc 
égaux  aux  deux  de  cette  auue  analogie  €  •due  ^g4 
pour  conclure  enfuite  que  ce  qui  fera  démontié, 
de  l'une  de  ces  deux  analogies  fera  auiC  déivKia'w* 
trc  de  l'autre  ;  parcequ'eiles  (on\  égales  en  toutei. 
manières,  Prefque  toutes  les  démonurations  des  ^ 
Proportions  fuivantes  (ans  en  excepter  mftmela  pre«« 
micrepanie  (ie  la  proportion  8^  dépendent  de  cetsd 

féconde  proportion  &  de  la  }*• 

« 

COROLLAIRE    I. 

Dans  une  proereffion  géométrique ,  le  produit 
des  deux  termes  également  éloignez  des  deux  ex«r 
trémes  ,  eft  égal  au  produit  des  termes  extrêmes.^ 
Par  exemple  dans  cette  progrefllon  -^s  .h.c  ^d.e  ^ 
i  l^s  termes  h  ^  4  A>nt^  également  éloignez  det 
j  extrêmes  /»  &  e  ,  je  ctis'  que  bd  =  ae^  Car  puif- 
que  [']  la  progreflion  eft  une  fuite  de  rapoits  égaux 


ny  Seconde  Parfie. 

critr'cox  j'on  sl  à.h  ::  d.e.  Donc  [«]  W  :=  4f .  OA 

démontrera  de  même  que  te  =  W. 

COROLLAIRE    II. 

•Pour  trouver  i  trois  grandeurs  données  une  4 
Crandtfur  proportionnelle  géométrique,  il  faut  mu- 
riplier  la.i^  parla  t' ;  k  diVifcr  le  produit  par  li 

^'cc^  Coroilairc  cft  le  fondement  de  la  Règle  de 
proponioik,  fes  lifages  font  en  très  grand  nombre» 
Soient  par  exemple  ces  5  grandeurs  11 .  8  .  50  •  auf- 
-'  -'  *\  quelles  je  cherche  une  4 

U  .  Sj^îo  »  X.      à  proportionnelle  gcomctri- 
Ua:  _  240  •        t  ^^ç  .  cVft.à.dire,  que  ces  ) 
X  --,  10.  i    nombres  m'étant    propo- 

^  Donc  u  .  S  ::  î* .  iQ.  ^  ^^^  ^  .^  ^^^^  j^^,  ,i{;,,hct 

un  4®  nombre  auquel  le  5*  qui  cft  30 ,  Toit  comme  it 
/ft  à  8.  Je  nommerai  x  cette  4'  proportionnelle  j  & 
mtthipHant 50  par  8 ,  )e  trouteraî  [']  tix  '=  240-  ^^ 
k  u*  partie  de  u*  cft  [»]  égale  à  la  11*  parnc  de 
i^,  cVft-i- dire  que  *=:io.  Je  connoîtrai  donc 
que  .lat-aî^r  de  ic  ,  ou  dû  4*  terme,  qui  ^ft'le^om- 

bi»c  que  je  cherthois ,  eft  io.  j»      t. 

En  gênerai  pour  trouver  à  ces  j  grandeurs/,  ^,  »» 
une  4*  proportionnelle,  je  multiplie^  par  h  ;  enfuitc 
je  divifele  produit^A  par/'  &  fai  pour  4^  propor- 
ttonncllc  H'  ;  parccquc  [']  le  produit  des  mojeAncs^ 
gh  eft  égal  au  produit  de  la  première  grandeur  mul* 
tipHée  par  cette  4*  proportiontïelte  inconnue.  Prcfen- 
tement  je  peur  prendie[î]  le  produit ^fc  pour^celui  qui 
fcroit  Tenu  de  la  grandeur/,  &  <ic  la^quatriémc  qai 

P]  ^^^»  preftnte. 

[M  Demande  u  genff,  fâg*  u 

^'  ■  ^      ^  cft  inconnue 


^Atgehre.  ijt 

«fl  mconiiuc  ,  multipliées  J'anc  par  l'aq^e  5  & 

panant  cii.3ivifant  ce  produit^  A  par/,  le  quo- 

dcnt(*)  fera  nçcç/Tairemcnt  la  4*  grandeur  pro^ 

poxtiqnnellé  incoiuiiie  (jd'Qn  dierchoîc  •  c'eft  ^ 

4ixç,  que/,  giih  .  —  ^ 

T'  '   '  » 

CÔtt-PlLAÎR.»    lîî. 


».    î 


l)onc  lorfim'on  trouve  une  trayon  Jonc,  \^^ 
numérateur  eu  un  prodl^t ,  il  cft  facile  d'y  troûJ 
▼er  4  grandeurs  proportionnelles.  Soit  par  cxonn 

jple  — ^  :   on  troùyera    ces  4  prop6rtionntt)le| 

^^  ^  :  :  P^  — ,  QUc^h  XI  i^.' —  ,  Pmlqu'-on  voi|r 

ivideomieht  qiie  —  ell  une  4^  proportiônnçUe 

Ïa  diviièur  e  &  aux  deux  racines  aUb  à^  pfO*^ 
ait  ^  ^. 

COROLLAIRE    ly. 

I     •  •   • 

.-r--  5,  '  , 

Dpaç  jioujr  trouver  à  deux  grandeurs  donnée^ 
«ne  j^cbntinuement  proportionnelle  gêornetri- 
gue  ,  U  faut  divifcr  lé  quàrrc  xlfc  la  ^  fir  1^ 
première  ,  &  le  quotient  fera  là  j®  proportion-* 
nelle  cherchée.  Par  exemple  fbient  les  deu:^ 
grandeurs*  6c  .^,  je  dis  que  leur  f  continue^» 

ihcnr  proportionnelle  fera  —  ^  c*eft  i  dire  que 

îjf  *.  ^.  — ,  Puifi^tit  cette  pàlpgic  eft  [*]  é^ufc. 

1 


iH^  Secondi  Partie* 

%^tsf^^  celle-^  ^r  ^  ;  :  ^r —  ce  qtû.reviem  l 

'^  msi^i^A  ^x\çi  <laAi  te  ÇoroUakc  ^  precciknt», 
jCnnn  cntxc  deux  grandeurs  données ,  on  aurs 
ra.  pour  moyenne  p^ogprtîonncUa  Isl.  raciofl^ 
quarrée  du  produit  de  ces  deux  grandeun, 
pa,r  exemplf  entfOr  »  &  ii^  ,  o».  a^a  pour 

«oyenne  proportionnelle  ^77  i  c'çft  4  dirç 

SUPPOSITION     II  R 

jiikffâdmtdt^^rmei  extrêmfs  de nutàn  fgunàern^ 
'  ê^  égal^anfr^Mf  dés  tinhis  mytns  »us^W 

DEMONSTRATION. 

tîctte  ptopofition  eft  là.  converfi  ou  reciptôf 
que  de  la  prqcçdçntp.;  Soi^  4  4^=;^;^  ^  ie  dis  que 
0  »  h  :  :  c  .  << .  Car  fi'*  n'&oit  pas  ^î  comme 
€\.d^  Ufeudçoiiuqi^'lac  graiideur  #  fut  ttop 
ffimàt.  Q}i,  trpp.  pçtijce }  &.  partant  pour,  avoiï 
#u  (  :  :  r  »  /< .  il  faudroit^aMjnenter  pii  dimi- 
WÇr,4P  dé  pç  qu'il  fçroit  njççeflàire  pourçcla^Sûp-» 
pofons. ,  pv.exejnpjiç^  QUÏl  fa^le  ajouter  à  4,  la 
graîidèwr.wb.  On  aijiriL  dpnc  iS  -H  »ii  •  f  :  :  ^  •  ^  • 
&  partant  [*]  adfJ^a^dm  feraéçaj'à  ^^:  maiif 
ff]  ;WjJlL  0  4^hc  ,  ilfiwdifPit  donc  [î]  que  4^ 
J^dmz=za  rfjC'cft  i,dîre  que  le  tout  fôt^gal  à  une 

fallu  iciranchcr  1»  de  * ,  on   aur piR  dôiic  «| 


m'^m.h  ::  c  ^d.  Ex  partant  (')  Ad^-^dm 
^h-,  mais  {*)  Ad.=ibci  doac  (*)  Md — dm 
4arûitété  égal  a  4(4^,  c*e():èdire^ac  ad^^dm^ 
qui  n*eft  qu'une  pâme  de  ad^^àusoit  été  égale  au 
tout  4kJ  ,ce  qui  çft  [♦]  encore  impoifible.  Donc 
4ea fojppoiaiit  iS^=3 hc  |  iiA  n*é(oicpa$  à  b  cqh^^ 
01e r a //,  il  faj^loit  qoe  le  tout  fut  ézal  à  une 
de  icsptxties  ^  done  oe  même  qu'il  eft  impoiQ^ 
Uc  qu'un  tout  (bit  égal  à  une  de  fcs  parties,il  cil: 
pareillement  impojËUe  que  0  ne  (bit  pas  ki 
comme  f  9'  d.  Donc  m  .  b  ::  e .d,.  lorfque 
0dz=:b  e  ^  ce  qi^ilfsllak  démontrer. 

Ces  fortes  de  demonftrations  font  appellcec 
indireé^es ,  qur  font  Toxr  qu'il  eft  m^ofm>le  que 
la  cho{ê  fbit  autrement  que  comme  oh  la  pro-« 
pofè  j  parceque  fi  elle  écoit  antaement ,  on  Te- 
lioit  obligé  a'accoider  une  choile  évidemment 
Caufife .  contraire  a  un  axiome.  La  demonftra* 
lion  foivantc  eft  direâe ,  parcequ'on  y  fait  roiir 
que  par  une  Cuite  n^ceflaire  des  principes  qu'on 
>  établis  ^  la^ofe  doit  être  telle  ^'qj&  la  pi!|^^ 

AtrTILI      D  SUP  M  s  T&À  TXOM4 

Sdt  nd:=s,cb^  fe  dis  que  #.&  ::  c  »d  .çu 

(bit  -p  =/;  donc  (*J  ^/c;=^5  &  partant  danir 

le  produit  is^  en  âibflitiiant  (/  au  lieu  de  #  ^^ 
on  aura  bfd :s^cb  ^U  divifant  le  tout  par  b  ;< 
ou  aura  fd=zc\  parceqfie  deux  grandeurs 
imites  étant  diyifées  pa^  deux  grandeuirs  égales  » 

f  )  Brtf.  %.  (*)  Parfit^/.  [']  Ax.i%.gmer:d. 
t^]  4¥.  3^»  i*»*    (V  Cw.  J,  d$  U  divif.  fag.  4^. 

M 


wK- 


"i  \  4  Seconde  Partie. 

donnent  des  quocienlts  égaux  entr'car,cckeft  PJ 
évident.  Or  au  lieu  de  c  troiifipme*  dé  ces  4 

frandeurs  a  ^h  •  c  ^d  .  &  on  fùbftituè  la  gran- 
eor  fd  qui  lui  cft  égale ,  on  aura  #  .   h  .fd; 

fd 
d  i    Oïl  trouvera    encore    --r-  =;=/ .  Mais  [*] 

d 

JL  =/.  Partant  [^)  s^  .h  \:fd  .d  .  èc  tfy 

>   h  '        •     '         ^ 

mettant  au  lieu  de  la  grandeur  fJl  (on  égale    ; 
Cy  on  aura  a .  b  :ic  ^d  ^  ce  ^5  faUpit  dif  -j 

COROLLAIRE.  ^ 

On  tire  immédiatement  de  cette  propôfîtiorf    ! 
entr'autres  confequenccs  cinq  manières  de  faî- 
fbnner  ,  très  célèbres  dans  les  Mathématique, 
&  qui  tiennent  un  des  premiers*  rangs  entre  les 
principes  de  ces  feiences. 

Pour  démontrer  la  certitude  de  ces  raifbnne- 

mens  ,  je  prendrai  cette  analogie  c  .d  ::  é ,  ^, 

V  qui  me  fervira  d'exemple  poiy:  toutes  les  antres 

imaginables  qu'on  pourra  faire   à  l'égard  des 

autres  grandeurs.  Que  l'expoiànt  du  rapport  de 

■  r  ■ 

cs^d  foit  appelle  x  5  c*eft  àdirc ,  que  ~-  =  yi 

*     .  d        ' 

il  eft  confiant  que  dxz=:e  ^  l'expo/ànt  du  rap- 
port dé  ekg  fera  aufli  égal  ix  ,  pui(que  [*] lis 
rapports  font  égaux  5  &  on  aura  (♦}  ^  a:=f  :  8c 
partant  au  lieu  cette  analogie  c  .  </  :  :  e  ^  g\ 
g;i aiura fon équivalente  dx .d  ::  gx  .;g.  Cck 

[']  Ax.  II.  gen.  [» ]  Sufpofit.  C)  Cor.  L  déf.  lu 
Mgih..   {f)Q4if.i.défidclêiivif.p.j^,     ''' 


\ssU^  bien  conçu  ,  il  fera  trci  facile  d'apper-? 
cevoii  réridence  des  co^Kluiions  fuiyantes« 

dx   •   â    ::   ^x   •  g  ^, 
I. 

ï)onc  d  .  dx  \:  g  .  gx  ^  c'eft  a  dire ,  le 
con/êquenc  eft  à  Tantecedent ,  comme  le  con- 
Ibqaent  à  Tantecedent;  Dans  les  Mathemad*-- 
Gues  pn  ^pelle  cette  manière  de  conclure  ^  2Uh 
fin  inverje» 

Donc  dx  ,gx  :  :  d  .g  ,  c'eft  à  dire  ,  Pante- 
tedent  eft  â  Tantecedent ,  comme  le  conîèquent 
au  confequent.  On  appelle  cette  ccnclunon  , 
'iiaifm  alterne , 

Ibonc  dx-^d  .  d::  gx^g  .  g  .c'eft  à  dire, 
Tantecedent  plus  le  confequcnt  eft  au  confe- 
qucntjComme  TantcçedeAt  plus  le  confèquent  eft 
au  confèquent.'  On  appelle  cette  conclufion  , 
cemfofition  de  raifm. 

0 
« 

.4' 

Donc  dx^^d  .d  ::  gx^-^g^g  .  c'eftàdi- 
K  ,  l'antécédent  moins  le  confèquent  eft  au  con- 
fequcnt, comme  Tantecedent  moins  le  confèquent 
«4  au  confèquent.  On  appelle  cette  conclulio»  , 
^fim  de  Raifon, 

M  ii 


ïj  J  Seconde  Partie] 


(dire ,  ^antécédent  eft  à  Tantecedenc  moins  le 

.  confeqaent ,  comme  l'antécédent  eft  à  l'antecc- 

dejit  moij^  le  confeqaent.  On  appelle,  cette  con^ 

^fion  y  cm'oerjlm  de  RMifhn^ 

'  Dans  chacune  de  tes  cinq  demieits  analogies ^' 

le  produit  des  termes  extrêmes  eft  égal  àti  produit 

te  ternies  moyertsr,  Psa  exemple  dans  la  pre- 

jxiierc  on  trouve  le  produit  de$  termes  extrèmey 

igxr=zdgx^  c'eft  à  dire,  égal  aBJproduit  des  ter- 

ines  moyens  ,  puifquedepart  &d'auti!p  du  figne 

d*cgaliçe,  on  trouve  Its  mêmes  grandeurs.  Dan^ 

l^s  auties,on  trouvera  pareille  égalité  de  produits; 

ic  panant  tlans  tous  ces  cinq  changemens  les  qna- 

tres  grandeuïsqui  y  font  énoncées  font  toujours 

{';  proportionnelles. 

Au  lieu  de  cette  analogie  dx  »d  ::  gx  .  $i 
tepreiiant  fôn  équivalente  c^^.::e.|,oncn 
conclucra  la  même  choie. 

fi       c  .  d  ::  e  .gi 


Çinverf       d  ^  c  ::  g  ,  e  » 

J divif.        c-^d  .  d  ::  .♦— ^  ,g. 
i^$mverf.    c  .  c^d  ::   e.€^g» 


Algèbre.  t^j 

PROPOSITION     17. 

I^  Lifrêimt  £unê  multiflicMthn  tfi  à  une  det 
ffrâtUenrs  mtdtif  liées  ^  xwime  ^ Mette  grMndeitt 
mdùfiUi  efi^  Vanité^ 

i^,  Vne  gfétmdeffr  k  diviferefi  au  dàufeur ,  €ffmme 
liqwtientêfi  i^TuuiPé. 

DEMONSTRATION 

Soit  k  grandeur  s  multipliée  par  h  :  je  dis  que 
k produit  0h  »bt:  u,i.  ou. que «^  «  a  :  :  ^ .  i , 
£ar  n  lab  =^4^  .  Doue  [*]aii  .b  ::s.i. 

Cette  yerité  ctoit  déjà  connue  ['].;  puîfque 
[*]  ie  prodmt  de  la  multiplication  contient  au- 
^antdefbis  une  des  grandeurs  multipliées,  que 
l'antre  grandeur  multipliée  contient  l'unité. 
5oitle  nombre  y  multiplié  par  ii,  il  ed  évident 
que  le  produit  ^o  •  u  :  :  / .  x .  &  que  éo  «  ;  :  : 

DEMONSTRATION 

BI     X.A     SECONDS     PAJIXIS. 

Soit  la  grandeur  c  dirifce  par  ^^ ,  &  le  qno^ 
dent  foit  Jf  :  Je  dis  que  c  .  d  ::  x  .  i*  Car  *J 
c=:4lx,c'cftà  dire  ['],^^  =-^ AT.  Donc  [*] 
<»d-.\  X  •!,  Ce  qu'il ffûlpit  démontrer^ 

L'cYÎdence  de  cette  (ècohde  partie  a  dcja  paru^ 
-lorfqu'on  a. remarqué  [']  que  la  grandeur  à  dL- 

[']  Demande  fdAlgfh. 

>]  c<>r.  I.  i><s^.  i;t-  -^^i*^-  ^^f  •  ^4- 

♦]  Ciw.  ^«  lii/.  de  la  hdulfif,  fag,  zi* 
'5]  Cm'.  ).iie  /<»  Divifion.fag,  41^ 
J*]  Car.  1.  i«  la  Vivifie».  fAg,  ^. 


I  i%  Secmie  P'urtit. 

irifer  contkm  aueanc  de  fois  le  Jiri&Qr  nfctt  le 
quotient  contient  funicé.  6oit  le  nombre  40 
^ivifé  par  ;  ,  dont  le  quouem  cdd  Z^  on  usouye* 
l»que40..f  :  :  i.  1 . 

COROLLAIRE     L 

toi/qu'il  fe  isencontxe  un  produit  de  graiir 
âeurs  littérales  ,  &  que  dans  ceip^toduit  on  aper- 
çoit les  racines  de  ce  même  pDo4uit  5  ^1  eA  far 
cilc  d*y  trouver  les  termes  d^ûne^proportion  gc^c^- 
métrique  &, de  Jcs  arranger.  Soit^  par  e^pemplc; 
^  ^ ,  on  7  trouTcra  cette  proportion  a  h  ,6  ;  va, 
t  .ou  bien^ ^  ,m  :  :'ù  *  i» 

'      COROLLAIRE     II. 

L^rfqu'il  fe  lencôiltrc  une  ff«(^ioïi  ou  àm^ 
Con  indiqu  ée  ,  il  eft  pareillement  facile  d^y  croù- 
▼tt  les  termes   d'une  proportion  -géométrique^ 

Soir  par  exemple  -—  ^  je  dis  qufe  4  ,^  :  :—  ,1, 


4 


çSiX  —-  exprime  le  .quotiçnt  .4c    a   divifépâi: 
*,  Soit  .^  ,  je  dis  ['3  que  7 .  9  :  :  — -x.  puit 

que  _  eft  le  quotient  de  7  divifé  par  9» 

9 
CORO  L  L  AI  RE    IIL 

La  valeur  du  produit  de  deux  fraârions  ttidti- 
plîccs  Tune  par  l'autre  ,  doit  être  plus  petite  qae 
îa  valeur  de  chacune  de  ces  deux  fraâ:ions  multi- 
pliées,l'une  ou  l'autre  étant  pli»  petite  qu'un  en- 
tier. Parceqne  f*]  le  produit  de  ces  deux  frac- 
tions eft  aune  des  fradions  multipliées ,  comme 
l'autre  fradion  multipliée  eft  à  l'unité.  Or,  fi 
xrette  autre  fraâion  multipliée  eft  plus  petite 
qu'un  entierjle  produit  de  ces  deux  fractions  fera 
audî  plus  petit  que  Tune  ou  Tautre  prife  à  volonté 

[' j  Turt.  x-fraf,  {réf.      [»]  Tart,  i.  frof:tref. 


\Algehri.  îj? 

.*  le  gnodenc  d'une  fi:aâion  SHiRt  parTa^utrc^ 
tR.  toujours  plus  grand  que  la  &aâion  diviiëe^ 
loifipe  la  fraâioa  à  diviler  eft  plus  pecice  ^'uf( 

enùer.  Soit  pat  exemple  la  fta^on  •—  âirilSt 

j)ar  —  ;  on  aura  pout  quotient  7—  5  je  dis  que 

n^T*  "^  -  ^  *T '•  *c*^.  ^ 

^.^xi^.i.Ot  C:)   la  6aaion4 

^**-  ,  b  ^r  b  c 

quotient  —  eftplusgrand  que  la  fraâÂqn  dirilçâ 

^.  On  avoit  déjà  remarqué  la  vérité  du  C<M 
b         ' 

^jfc^kire  présent  ^aas  tapage  y^ 

PROPOSITION     V. 

tes  graniems  qui  font  igaJement  multîfiiéés  dbk^ 
nent  des  froduits  ^qui  fmt  mtr'eux  ,  cmme  tes 
mêmes  granHetits  {ont  tntfeiks  0vant  qt^^As 
JhUnt  mtdtifUée^^ 

BEM6N5  tïl  A  TÎO  K*     ' 

*     Soient  les  granâeurs  càcd'^  &  qu'on  «lufe 
*  Part,  1,  frop.  fref. 


t40  Seconde  Partie. 

pue  Vnnt  Bc  l'autre  par  une  aurre  grandeur /^ 
je  dis  que  c  .d  \\  cf  .df .  Cela  cft  évident 
«uifqoe  '^  le  produit  des  termes  extrêmes  r  df  eft 
«tgal  an  pKxliut  des  termes  moyens  def  ;  k 
fartant c,  du  cf , df. ce qtfUfslloirdementrar^ 

COROLL  AIRÇ      I.     - 

,  Donc  les  racines  {burdes  de  même  nom , 
réduites  aaz  eiprefEons  les  plus  fimples,  font 
entre  elles  comme  les  grandeurs  qui  précèdent 
k  figne  radicai^fi.  dans  Tune  &  dans  Tautre  des  ra- 
cines comparas  il  Ce  troute  des  grandeurs  éga- 
les précédées  du  figne  radical*  Par  exemple ,  on 

.to>uycraqvc#y*./1^::  s.f.  puifijuc  4 
9c  f  font  également  multipliées  par  VT.  de 
^  mime  jVT.^Vyriî.^. 

COROLLAIRE     II. 

n  fiiit  de  cette  propofition  qu'on  ne  ctian|£ 
4poë:\t  la  Talear  des  fraâions  qu'on  réduit  à  xfi" 
cne  dénomination.  Par  exemple  ,  fi  on  réduit  à 

h         d 
«aême  dénomination  les  fradions  - — •  &:  -^  >  ^ 

ftura  — =—3.,  «  — ;r  =  — >•  car  on  voit  dai- 
c       cf         f       cf 

rement  que  dans  cette  reduâion  h^c  font  mol^ 
tipliécs  également  far  /;  &  partant.[']  que  le 

h        hf 
^  ^oticntdc  f  divifé  par ^ ,  cVft  àdire,. —  =="-> 


5  frof.  1.     [«]  JPref.frefi&  Cet.  *.  dej^  uv^**» 


t  i    "* 
Aftîllemem  dâEnsIa  fraâion  — -on  ^Ic  qœ  ê 

s  f  ^ 

It  /  font  multipliées  également  par  e^  ftpar^ 
d       c  d  ,    ^  ^ 

^       ^^  d        $d 

i  dire  *  que  ks  quotients  •—  &  -—  font  égaux 

entr^rux.  La  même  chofé  paroîcra  éyidemmenC 

.en  reduifant  —  Se  — ^  à  m(me  dénominatîoné 

COROLLAIRE    IIL 

Bonc  l6f(qtie  les  racines  deé  qoarttz  fbnf 
égales,  les  qUaixez  qui  en  proviennent  foni: 
i^aux.  Par  exemple  fi^srs^,  on  vaixunisAhb^ 
Car  pj  ^  .  ^  :  :  f^t^  .  hl  ^  paifque  oe  n'eft  rien 
autre  chofe  que  s  Se  h  multipliez  -également ,  U 
fuppofition  étant  que  a=:h  .  Se  partant  de  m6n 
ineque{')  i^rssA^  ainfi^jias^» 

COROLLAIRE     I  Y  ; 

Réciproquement  les  quarrtz  étant  égaux  a 
leurs  racines  feront  égales.  Par^-cxcmple  Ù 
M^zrzbb  ^je^quea  =  h'^  car  fiit.n'étoltpaf 
égal  ib  ^Qp. pourroit ajouter  i  cette  grandeuri 
ou  en  retrancher  ce  qui  feroit  neceuaire  pour 
former  une  gr^deur*  égale  à  ^.  On  pousroîé 
par  exemple  ajouter  m  pour  faire  cette  fomm0 

n  frcf.  frefint9.    (')  r#r  /«^ff <S?^ 


^4^  Seeùndg  Pi4rtie. 

0^m:=:hi  or  (i0^m=ih,  qn  vidnt  dede-* 
giontrer  qae  le  qaarré  de  s^m  feroit  égal- 
ée quarredei  ,  c'eft  à  dire  qae  aS'^x^m 
p;ifrmm=^Jf h i mais  (^)  on avoit  aiiiE«i»:=l ^« 
Et  partant  «ii'H-2itm*f-i»ffii  feroit  (*)  égal  au 
finil  quatre  «  4( , .  c'eft  à  dire  le  tout  à  une  de  fe^ 
parties  5  ce  qui  eft  (')vimpofCble« 
.  Donc  enfin  fi  les  racines  font  inégales  y  led 

Îuafrez  feront  inégaux  j  car  fi  les  quarrez  étoienr 
^auz  ,  les  racines  feroient  égaler  3  ce  qui  eâ: 
contre  la  fuppofition. 

£t  au  contraire  fi  les  qùarrez  (ont  inégaux  ^ 
les  racines  feront  inégales  par  un  nùfonnement 
fenni>lable  au  précèdent. 


PROP  QS  IT  ION    VI. 

Xts  quotients  des  grandeitrs  également  Mvifées  fmt 
!  entreux  »  eemme  ces  mêmes  irsndeurs  fwfars^ 
fVM^tqsé  elles  foientdivifées. 

DÉMONSTRATION. 

Soient  par  exeoiple  les  4eux  grandeurs  dêc  /^ 
ic  que  rtule  6c  Tâutf e  foit  divilée  par  ^  3  je  dis 

d     f 
tpc  d^f  i;  -7-*  V- •  Cclaefl évident:car,  pnif-. 

.       .  df 

iffit  le  produit  des  termes  extrêmes  -r^  eft  égal 

pi  produit  des  tennis  moyens  — ,  c*eft  à  dire  ^ 
{^ÏTMrfi^pofit.     (»)  4x.  i}.  gémir,  , 


if      fi         ^  ,     .        i      f 

COROLLAIRE      I. 

Donc  on  ^eu£  réduire  une  fiaiéHon  à  one  <gfj 
pre/Iion  plus  fîmple  ,  ou  à  moindre  dénomitia-ij 
tion  y  £uis  changer  la  valeur  de  cette  fraétion; 

Pax  exemple  pnnt  réduire  —  à  une  exprelCoa 

plus  (Impie  y  je  cherche  un  diWfèur  commjpii' 
pour  II  &  If  y  je  troure  que  c'eft  ; ,  qui  diyife 
iz  Se  1/  également  fans  relie.  Après  ayoir  divifé 
12,  pair  3 ,  on  a  pour  quotient  4 ,  qui  fera  le  no** 
^onerateur  de  la  nouvelle  fra^on  5  &  après  aycnc 
dîyife  1/  par  la  même  grandeur^  y  lo  quotiem; 

cftj-,  qui  (êraledenomiaâtear.  Or — 5=-ir^3 

.puifque  [']  xt  font  a  if ,  comme  le  quotient  d^ 
xa.  diyifê  par  3 ,  eft  au  quotient  jde  ij  ;diyifé  'pa< 

5  ,  c'eft  a  dire ,  que  II ,  i;  ::  —  =  4  .— ^qp.^ 
on  t^^oarera  par  le  même  jmfimnement  jjad 
~  =  -7-,  en  diTx£ânt  le  numérateur r il;  tcVè 
dénominateur/^  par  ^^ 


COROtLAIRfi     ir. 

t)onc  lor{qu*il  y  a  quatz^  grandeurs  teres  qitf 
b  première  ait  plus  grand  rapport  à  la  féconde^ 
que  la  }^  à  la  4^ ,  le  produit  des  termes  cztrêmcy 
t&.  plus  grand  que  le  produit  des  termes  moyens. 
^it  par  exemple  m ^à'^h  .c  ^  je  dis  que 
ékc'^ib  'f  car  rezpofànt  dt}  rapport  de  4  a  i 

jfoit  nommé/,  c'cft  à  dire  --p =/i  au  lieu  <b 

j^  grandeur  n ,  m  aura  Ton  [']  égale  1^/.  5oû 

•—i  a=^,  on  aura  aaffi  ^j:»* .  «c  [*]  /> j, 

JEnfÈii  au  lieu  des  quatre  grandeurs  procedentei 
i».  à  .h  .ty9fSk  aura  leurs  équivalentes  lil/j 
^'^cg  *  c».  Le  produit  des  termes  ei^èmes; 
içavoir  dfc  eft  plus  grand  €ptdcg\  quieftlc 
f  rodoxe  des  termes  moTCns  3  car  en  divi&w 
dfc  Se  de  g  par  dc^  on  aura  p]  dfc  .  i/^j:  :; 
fng.Ot  [*J  /^i  î  donc  pareillement  dfc^ict^ 
c*^  à  dicie  le  prodixir  des  termes  extrêmes  êi 
teft  plus  grand  q|i^  le  produit  des  tomes  mojcaf 

l'jfrol.trefmti. 


PROPOSITION 


jfigthre,  ,  14.J 


PROPOlSITION   VII. 

Si  en  dhiff  des  ff-^adeurt  égaUt ,  w  U  niim 
f Ut/leurs  fou,  f»r  d  autres  pmdturs  j  Us  «to^ 

\      *^t' !'>'<>»*  fntr'eitx  recifr«^u»mnt  tmme  Ut 
dtvtfeitrs. 

■ 

D  EMON  5TRATI0N, 

Soit  J4  f  «i¥lc»r  d  diwff c  par  /,  Sait  encore 
k  môme  grandeur  d  divifée  par  /^  ;  je  dis  qac 

—  •  -r^-.  :^ ./.  Car  le  produit  i^  des  ter-- 
n^s  extrêmes  de  ces  quatre  grandeurs,  «ft  égal 
a«  produit  -7^  <les  termes  moyens  ,  parçcquc  ['J 

conclura  donc  enfin  [']  qœ  ^  •  ^  ;>  j& ,  /^ 

f       h     ' 
Ce  qu4fi^itdémmtrft.'  .;  .     :    . 

[']  J'^rf .  I.  ^«  VAvmjff.  fax.  Si*.;,  '    ' 


14^  Seconde  Partie 


/ 


PROPOS  ITION    VIII. 

1*.  Les  grandeurs  égales  ont  mime  rapport  ànm^ 
grandeur  ou  k  des  grandeurs  égales, 

1^.  Recipre^fiement  les  grandeurs  qui  ont  mêm 
rapport  à  une  f  grandeur ,  eu  k  dès  grandntrs 
égales  ,  font  égales  entr'elUs. 

DEMONSTRATION 

Soit^  =  ^,  je  disque  a.e  iih.c,  carf] 

&  partant  [«]  a  ,c::B  .c  »  ce  qu^'d  falloit  dt- 
menfreti,  . 

D  ,E  M  O  K  ^  T  R  A  T  I  O  N 


\. 


BII.A     l9ICO«rD«     PAJlTIlit 

Soit  b'd::  /.  d  ..j^  dix  que  i=/..Ctf 

!']Prep.^.'^' 


i')^  =  —  .  mais  (»)*,/::-j^.-j.Doçc 
h  =?/•  u  f^il  falhit  dempntrer» 


x 


PROPOSITION!  X. 

1^.  1W  metmgranJetfr  0  mime  raff^rtà  des  gratH 

iemrs  égales  ent?  elles  ^ 
x^.  kecifrofsiepaent  fi,  une,  mtme  grandeur  a'  tf^ffe 

raffwt  i  i autres  grandeurs",  ces  dernières  granz 

deur'sferûne  égales  entr  elles» 

-        I 

DEMONSTRATION 

32   £A    ÏREMXEKE    PA&TIt. 

Soit  par  exemple  k  grândear  r,  &  dz=:f;]é 
éis  que  c  .  d  ::  e ,  f  .  cela  fera  l'j  évident  fi 

,  -V=?-^ .  Orc'eftuHC  chofc  touftantc  j  car  (♦) 

^.j,:f.d.otC)f=d.ionC~=j. 
&  partant  c  .d  ::  e,f.  ce  qu'il  faïloit  démontrer^ 

DEMONSTRATION 

DB    tA    S  S  C   O  M  D  E.    P4.ATIB* 

S»it^  .  ifr  :: ; .  M .  jç.  d»  que  * ^  «». .c|f 
(')  PsrfiM^t.  &  Cor.  t.  déf.  u.  Mg.  (?)  P»"*!!-  *» 

(«)  cw.  I.  <fc/.  tt,  -<//**.      (♦)  '»'^-  7.  : 

^  Ni) 


hfi  Sifonde  fârtit, 

f]  4- =-£ .  or  n-f .  i  ::  * .  * .  Ame  4e 
b        m  km 

ifièmc  qnc  4-  =  — .amfi  »===*,  #fjM'i//i^ 
hitdimmtrir.  '*        ^ 


F  R  O  P  O  S  IT  I  p  N     X 

■î*.  JU  ^/«f/  fr^iuifr  de  diuae  grandeurs  ê  fiés 
ffand  fdlfart  Xune  f  gr tendeur  w  À  grandems 
égales ,  &la  ^mfetitt  0  flm  fetit  raffm  i 
(este  f  grandeur. 

1*.  Kecifroeptemint  fi  de  deux  gfmsâims  U  fre^ 
mère  aflus  grand  taffort  h  rnnti^  ,  é'fi  U 
féconde  a  un  moindre  raffort  h  cette  f  ï  la  pe* 
tmere  gratuieur  fera  flus  grande  fue  la  fecwde* 

DEM  ON  S  T  R  A  T  I  O  N 

»I     LA     rXiMlIKt     PARTIS. 

Soit  la  grandenr  4(  ^  ^ ,  je  dis  que  4 .  r  ^  ^; 

a         h 
#»c'eftà  dire,  que — > — .  car  [«Jlesqw^ 

ie  c  * 

tients  de  — &  de  •^-  feront  entr'eoz  comme  ê  à 
*imai$[']i»>fjdonc~>— ,  ç'cftàdiicà 
•|*]  a .  ^>  *  .  c.  w  qu'il  faUtntdemonirer» 

!']  Pdrfuffo/lt.  &  Cor.  t.déf  u,  d^Algft. 
']Prop.  y.  [i]  Prof.  ^. 
♦J  Cm  I.  déf  tt.  €Mgebtj^ 


j9lgthre.  f4j 

BEMÔNSt  R   AT ION 

PS    LA     SECONSB     PAJtTIJ^ 

Soit  A  .  #  ^  ^  •  c  *  c'cft  à  dire  ,  que 

^>  —  .icdisqttC/»>^;car  [']-!.  ^  .  . 
e  c  e       c    ' 

ah 

4.^. mais  [*]  . — x^—  •  donc    pareillement 

€  C 

•n  aœra  éT^b  .  te  qu'il  fallait  démontrer. 

PROPOSITION    XI. 

s**.  X>oe  %^  grandeur  a  un  plus  fetit  rafperf  gt  la 
fins  grande  de  deux  grandeurs  inégales ,  ^  A 
plus  grand  rapport  à  la  plus  petite  grandeur» 

:^^  Réciproquement  y  fi  unef  grandeur  a  un  pim 
peut  rapport  h  une  des  deux  grandeurs'»  C^  sem 
pUés grand  rapport  k  f  autre;  la  première  d$  C9$ 
gréindems  feraplHsgrand$  qu$  I0  féconde^ 

DEMONSTRATION 

01    LA    fKMUlMKt   FarTZI* 

Soit  d^fySc  f©it  une  )*  grandeur  par  exem- 
ple h ,  je  disque  h  .d^h.f.  c'cft  a  dire  que 

7- <-^  •  car  [*ji.  •  i,::/.rf.  or[»]/<i. 
Donc  ~<-i.  •  Donc  [♦]*.<<<*  .f.teiH'il 


NiiJ 


ij^  Seeanii  Partie 

P  E  M  O  N  S  T  R  A  T  I  O  N 

5oit/.^<:;i<.  ^  ,  c'cftà  dirê,ci>-£^ 

d        d  . 

|e  disque  ^^ /i,  car  [*J - —  •  ^  :  •>  .  ^  •  Oï- 

d         i 
p]  • — ^  .<^    - .  D»nc  pareillement  ^-<^^ ,  ou  ^ 

ce  qui  eft  la  même  chofc ,  ^  ^  ^  >  w  pâ^il  fallait 
difmnher. 

PROFOSITION     XII. 

fî  déi  grsmdems  pv^orticnniUes  fmt  multîflUtf 
far  i'auptei  grandeur s^  frapùrHfinnelhs  de  thmê 
êrdrè,  leurs  ftêdmts  fermt  frofêrtipnnels  l»^ 

UEM  O  N  STR  A  T  I  ON. 

Soient  pkiiîcufs  rangées  de  grandeurs- pr»^ 
^onionrïelles  , par  exemple  a  ^h  :  i  c.d  .9c  e» 
/rr/;*".  écrites  Tuné fous  l'autre,  dcfetequc 
ks  antecedens  eêcg  d^une  rangée  (bienc,  (bus Jet 
antecedens/»&<:de  raurre,&  les  confcquens./ 
&:  h  de  Tune  (bus  les  confèqueils  è  ^  dit  Tau^ 
oCfêc  tùivkfiiin  dans  ce  mètxte  ordre  y.  quelque 
nombre  qu'il  y  ait  de  ces  mngées  ^  £l  on  mult>« 
plie  par  ordre^les  antecedens  a  6c  < ,  cÉcg  Tua 
par  l'autre,  8r  fi  on  multiplie  aufli  par  ordre  le$ 
con&^uens  h  6c  fy  d  6c  h  l'un  par  l'autre:  un 
produit  a  e  des  antecedens  fera  au  produit  6fdc 
leurs  con{èquens,comme  un  autre  pipduttr^  des 
autres  antecedens  fera  au  prodi|4ti/À  de  leiirs  c^n- 
iequens  -,  6c  ainfi  de  fuite.  Pour  le  dlmpnttcr^ 

V]Pref,  7,  .     .   •    VU^n^K  -  . 


'ians  \z  première  analogie  £>k  Vei^ùjM  da 
■  iï£petc  ce  0  i,  b  nommé  x  ^  c'eft  à  dire  , 

h  '  9    .  f  :i  i   .  b  . 

!    Donc     b  X  ' ^-^        " 

:  tea,-  mais    Les  mtmsÇ  . 

fuiËpc  [»]  le     ^pte     les     \  *  *  •  »  s:  »*  •  •  •' 

lipport  âce  grandeurs  1^  f  ..  jfc,f  /^ 
àrf  cft  égal  frecedentesJJ^  '^  "  ^^*  *' 
an  rapport  de  ^, • 

ta*  f»]*^^    ^^      i*/*i.t/::  ixi*.itt* 

k  J  «^•^^■^^^■^■i»^*^"— ^■"■^■^■^^^-^^■■^■i»»^— »Bii^P^»i»M»»i^^^Bi^^^ 

./   _j^     j^.    dmc  enfin  se  .  hfn  cg  »  db. 

^— '»«^ . 

partant  i/  ;r  s  r.  Dans  la  (cconde  analogie  iôie 

^ =*,  on  aura/*  ssf  i  par  la  même  raifi» 

qae  dans  l'analogie  précédente  ,   on  trottyera 

atiffi  4.=:x    &  le  produit  *«=/.  Dans  k 

premicire  proportion ,  au  lieu  de  Tantccedeilt  m 
on  ptendra  ce  qui  lui  eft  égal ,  {çavoir  ^  at  5  &  an 
lieu  de  r  oh  prendra  "^;p.  Dans  la  féconde  pro^ 
ponion  ,  au  lieu  de  Tantecedcnt  e  on  prçndii  ce 
qui  lui  cft  égal ,  (çavoir/*  5  &  au  lieu  de  g  on 
prâidra  ht.  De  forte  qu'en  la  place  de» 
deux  analogies  proposes,  on  aura  leurs  équà- 
▼alcntcs,  hx  ;b  ::  dx  :  d\  &  /«  ./  ::  b£  .  b. 
'Ot  il  eft  conftant  que  le  produit  hxfz  éa 
ptemiera  antécédents   eft  au  produit   bf  de% 

N   uii 


-tfi'  Seconde  Partie. 

Ïremieri  con&qaents  ,  comoie  le  ftohùt  d^ 
z  des  (cconds  aacccedents  eft  au  prodiûc  d  h 
des  féconds  confêqaents  i  c*eft  à  dire  ,  que 
éxfz  .hf  ::  ixhz  .dh.  Car  le  prodok  des 
termes  eztr&nfkes  hxfKÀh  z=zbfdxbK  prod«k 
des  termes  moyens  :  ce  qui  paroiténdcoMnenc; 
poifque  de  part  &  d'autre  du  figne  d'égalité  on 
aperçoit  les  mêmes  grandeurs  ^  &  partant  £  ao 
lieu  du  produit  des  antécédents  ixtcfx»  y  on 
prend  le  prodiiit  a  e  des  antécédents  ^Sce  qui  leqr 
font  égaux  ^  &  au  lieu  du  produit  des  ante^ 
oedents  dx  &  ib;^,  £  on  prend  le  produit  de 
kurs  égaux ,  fçaroir  eg  -,  on  aqra  aê  ,^f  i: 
€g  .  dh  .  cê  qu*Ufalloit  danentrer^ 

S*il  7  avoir  plus  de  deux  rangées  de  pfopoc* 
tionnelks  ;  par  exemple ,  s'il  7  en  avoit  5 , 4,  f , 
te.  on  (e  &mroic  pouf  la  demoaftration  du  mé- 
me  raifinuiement   qu'où  Tient  de  mettre  eu 

COROLLAIRE    L 

La  propofiti^  pre&nte  &  la  ^  fcmt  k  taa^ 
flcment  de  deux  anacs  maniexes  de  compaaer 
ks  grandeurs  proportionnelles ,  qui  (bat  cnco- 
xetiYai  gtiAd  ufi^  dans  ks  Matfacmatiqiies. 
£t  on  peut  dire  que  ks  dnq  manicics  énoncées 
juir  le  Coffc^laire  de  la  propofit.  ^  aipec  ks 
deux  (îitTauiics ,  fimt  £  nfrrteiics  pour  arancer 
^ans  ks  Marhcmatîqacs  ,  q^'il  faut  afoiicr  qœ 
«eux  qui  veadioicQt  7  piétcndie  iâos  k  kcooES 
de  cette  Abdk  diak^qne  >  feroient  des  cffiotts 
înwiks.  Cependant  quoique  d'abwd  il  s'en 
douft  qà  ont  qadqne  peine  à  s'y  acconfirnirr,  tl 
aiefàat  pas  pour  cda  j  icnoDccr  s  parodie  la 
fréquente  application  qu'on  ca  toi  d&ns  la  isilÇ 
te  icpdia  nrvfimiilimcib' 


'Al£thrt.  Ig 

t. 

Soknt  deez  fangits  ic  duâtre  grândeaif  j 
exemple  a  >  i  ^  t  éd,.9c  t  .f.  d.b.  telles 

que  41 .  ^  :  :  e  .  d  .^h  .f  :i  d  »  h  ,  jt  Its  u^. 

lange  en  écrivant  le 

fccood   antécédent    «  m  »  h  ^  f  ^ 

êc  k  fécond    confe-  €  »  d\  h  ^ 

^mnti^delapiemidre — -■  .,  „> 

analogie  (bas  le  pre-  Vmc  s  «/  :»  t  «  ^  , 
-Mier  antécédente»,  & 

feus  le  pxemier  confequent  K  Enfiûte  le  ptemier 
ic  le  fecond  confeqnent  de  la  première  analogie , 
I^Yoir  k  ^  d  ièrvitont  d'antécédents  à  la  /&- 
conde  ;  &  j'écrirai  feulement  enfuite  Tan  for 
faotre  les  conièquents/  9c  h  ^  cela  formera^  denx 
BOQYelles  rangées  chacune  de  j  grandeurs»  Je  dis 
que  ia  piemiere  grahdeur  41  de  la  première  ranp* 
%éc  eft  a  la  demiexe  /  de  la  même  rangée  ; 
comme  lapcemiere  ^  delà  deuxième  rangée  eft 
à  la  dernière  h  de  la  même  rangée  ,  c*cftà  dire 
qat0  ^f  II  e  ^h  .  , 

Pour  fe  convaincre  de  cette  vérité  ,  il  faut 
écrire  les  deux  rangées  de  proportionneikt 
M  .  i  i:  c  ^d  .  Se 

^  .f.d  .h  .  Tune  #  •  i  ::  e  .  d. 

for  rautre ,  on  trou-  h .  f  ix  d  .  h  . 

fera  [*]  que  ces  pro-  ■ 

Aiits  feront  ^repot.  ^h^ify.td.dh, 

ticumels  sp.kfr.        « * 

€d  .  dh.  Mais  au        donc.  0»  f  M  €  .h  . 

lieu  du  rapport  de 

ébikf^  on  peur  prendre  k  rappon  de  m  à/qq) 


■ti 


tf4*  SaêndePéttiii 

luicft  [']  égal;&  au  lien  du  rapport  it  tii,  db^ 
on  peut  prendre  fon  ég|^  qui  dt  celui  de  c  à  i^; 
mais  puuque  le  rapport  icsk  zhfeA  (*)  égal 
au  rapport  éccd .  dk'ion a«ra«i  •/ :s  è  ."h  . 

Cette  manière  de  coticlore  eft  zpfcUéc  frtfm' 
^mhkàwdênnh. 

S'il  y  avoit  plus  de  deux  rangées  degrandeon 
psoportionn)5Ues  telles  que  les  oonicquenes  de  k 
psemicre  anad^giefuiTenr^auxauz  ancecedenii 
de  laieconde,&  que  les  ccmtequents  de  là  féconde 
itiflènt  égauk  attx  antécédents  de  la  )*  $  dt  âùn£ 
de  fuite  ,  on  les  dilpofêroit  en  deux  rangées 
comme  les  prûpbrtionneUes  précédentes  ,  &  on 
Concluè'roit  que  la  première  du  premier  rang  t^ 
roic  à  la  quantième  du  même  rang  :  comme  h 
|»remiere  du  fécond  rang  efk  à  une  pareille  quan- 
tième du  même  lang.  Par  exemple  fbient  /•««:; 
m.oi  ëcm  .f  :: 

^u.  9CC  ^  je         ^^ — — 1 

dis  que  / .  r  ::        dmc    l.  r  ;  :  n  .  /* , 

»  ./*5que/.^::    .    dmc    l.t  ::  ».  u  ^ 

ii  •  »  •  &c.  la        d^nc    é^t 

(demonftration 

en  e&  emieremcat  fêmblable  à  là  précédente. 


; 


S'il'  y  a  denx^mgées  chacune  de  qoatie 
toandeurs  proportionnelles;  par  exemple  41  .  d  :: 
fmg^Scd.^m^i  h.f^  de  forte  que  le  premier 
confèquent  de  la  première  analogie  f<Àt  égal 
«^1  piemiiev  ancecedcnrdela  7?  j  &  que  le  a^  ai»- 


Algebrèl  t^f 

ceceJent  de  h  ptemiere  analogie  foie  égal  au  i^« 
œnTequent  de  k  a^s  ) 

j'éccis  les  antécédent»  m.  d^m. 

fckscoalêquents^dela  ^•f*t* 

pxenùere  analogie  l'un- ' 

fous  Tantre  ,  de  fone  ^w*^  é^.mwh-.i. 
eue  ]t  (ècond  antece-  .  - 
ieifxfivR  foQs  le  premier  confèquent  d  5  enjfiiite 
i*éens  :1e  premier  confèqnent  00  de  la  féconde 
anaiosic  dans  le  premier  i^ing.  Enfin  j'écris  iQ 
fccon?  antécédent  ^  de  la  ^  analogie  fous  le 
premier  antécédente»  de  la  première  »  &.le  fe-» 
cond  confeqnent  /  devient  le  même  que  le  a^ 
antécédent  de  la  ptenûere  proportion  y  cela  for-^ 
me  encore  deux  nouvelles  rangées  »  chacune  de 
trois  grandeurs.  Je  dis,  comme  dans,  le  premiec 
article  de  ce  Corollaire  :  donc  A.miwh  .g  .  * 
Four  cpnnoître  la  vérité  de  cette  condufion  j, 
il  faut  écrire  les  deux  rangées  de  proportionnel^ 
ks  M  ,d  \i  f^g.  ic  d.  w  :  :  b.  f.  Tune 
fous  Tautre ,  on^ 

trouvera     qu*en  *  ,   d    r :-  f  •  %* 

tipliant    par        .      d  »  m  xi  .h  ^  f^ 


brdi 


dre,  [  **]  on  au- 
a  «4..  dm  i:  ^  .  dm,  11.  f  b  ^ gf^ 

fh,  gf  .  mais  r- 

[']  «d,  dm  :  :.  J>mc  s.m  ::  b  »  g  §. 

if::b'  g  ,  donc 41, m  :  :  *•  j. 

Cette  maniese  de.  conclure  eftappellée  po^. 
Jmim  trmUée, 

COROLLAIRE    ir. 

1.  Les  quarrer  de  quatre  grandeurs  propor- 


ijé  Seeokde  Partie.^ 

tionnéiles  font  aofli  piopomonalls  emr*ieQx^ 
de  même  les  cubes»  &c.  1^  exemple»  fi  ^  «  ^  n 
e  .d  .on[']sMiZftM.bk  i:cf  .dd  .  pacceqfr 
c'eft  la  même  chofe  que  fi  on  airok  multiplia 
Tttne  pai^  l'autre  ces  deux  rangées  de  pxopor» 
ûormcWcs^.è  v.e.d.ôcs^i  i^c^d.Onzm 
pareillement  m^  .  h^  :  :  c» .  i»  •  parccque  cf 
tant  iesprodoits  de  ces  deux  tangics  de  propos 
tionnelles  ênt.kb  xi€9.dd^9c  s.k  i:  e  .  à, 
«lukipUées  par  ordxe. 

u  Redproqnement  loriique  qnati»  quanta 
ibnt  proportionnels ,  leurs  racines  font  aidi 
propomonneUes.  SùÊtet^ff^gg^hh^  Je  <iii 
qae  e.fiig»  h»  Car, fi  « n'étoit pas a/comtof 
^ài^»  on  pQurrott  augmenter  Tun  ou  l'autseif 
cesantecedens,  jafqa*a  ce  que  la  propormn  fil 
pacTaite.  S'il  étoit  necefiaire  d'aug^mentcr  k 
premier  antécédent  « ,  pat  exemple  ,  ju^u'à  ce 
qu'il  deTint  ify.g.h.  Suppofons  que  e  étant 
augmenté  d'une  grandeqc  que  j^appeUerai  m^ . 
cnzit  eJhm.fiig.h ; îlcft cooftant  [*] qu'fltt 

auroif  *e-4-?a«i» -*•»»•//::  gg*hh.  am 

on  auseoit 
quarré  #É| 

eft  [^]  impoiTible- 


[']  ^e  :ff::gg  ^  hh  ^  Se  panant  [♦}  on  ai 
€ê  '^zem^mm.ff  r,  ê€^ff.  Le 


[»]  Part.  I.  Çtff.  jke/I 
C«r.*5.  W<p/.  II.  d'Mgeh 


{ 


PROPOSITION 


PROPOSITION    XIII. 

&fi  «.  df'v.refMr  ordre  les  gr^de^s  de  utl 
TT' rangée  ,^  les  grandeurs  correffondan^. 

ftrtnt  tropertwtnels  entifeux.  ' 

DEMONSTRATION. 

Soit  la  première  rangée  de  grandeurs  prs-- 
pomonnelle*  *.*,,..  ^  f  Soit  en?o« 
une  fccondc  rangée/  .  i  :  :  A .  «, .  ,c  dis  que 

y  •  J"  ''f-  "^'9^  eftconftant  *file 

produit  du  qaotient-1  multiplié  par£  cft  égal 

b  m         ^ 

aa  produit  de  —  &  de  -^  multipliez  l'un  pat 

l'autre.  Or  cela  oft  »  ,  b  ••  c      d 

érident     puifque  f  .  g  .V  h  .' „ 

•*»=*r,  &que .. ^ 

/w=^^.  Carie  ^        a       t          c       J. 

namcrateur  de  la  *^^^  "^  '  ' —  :  : 

fraélion  — .  étant 


h 


égal  au  namera-  r^ '~r 

rateur  de  l'autre  î^~g^ 


b  c 
fraction  — ^  ,  &  le  dénominateur     de    Tune 
gh 

^tant  égal  au  dénominateur  de  l'autre  ;    — 

fm 


rcS  Seconde  Tdrtie 

b  c 

fera  la  ipême  chofc  que  —  .  Le  produit  des  ter- 

mes  extrêmes  fera  donc  égal  au  produit  des  tet- 

^        .     «         ^  c        d 

mes  moyens.  Donc  ^    -—     —  ;  :  -7-  •  ■ — •  • 

f     *    g  h      m 

ce  qn'il  frUoit  démontrer. 


PROPOSITIO  N     xiy. 

t^fqHfl  y  »  fx  grandeurs  telles  que  la  première 
foit  àla  x^  ,  c^mme la  ^^  à  la  ^^  ;  ^lafàU 
z^  ,  comme  la  6^  à  la  4^  .*  la  fomme  de  la  pre- 
mière (^  de  la  f^  fera  à  lax^,  comme  l^fomtm 
de  la  ^^  &  de   la  ^  à  la  4^. 

DEMONSTRATION. 

Soient  les  fix  grandeurs  a ,  h ,  c  ,  d  ,f,  g, 
telles  que  a  foit  à  h  comme  c  ^  d  ^  8c  que  la  fC 
/  foit  a  la  !«  ^ ,  comme  la  6^  g  eft  à  la  4c  ij 
je  dis  que  /»•+•/.  b  :  :  c-^g  .  d .  Pour  le  dé- 
montrer ,  foit  appcjlé  X  l'cxpcfant  du  rapport 

iç  a  Si  h  y  c'eft  à  dire  que  — .  =  at  j  Texpofant 

du  rapport  àc  c  i  d  (èra  [*  j  auffi  x  ,  puifque 
(  î  j  ces  rapports  font  égaux.  On  aura  donc  [♦] 
jlfx=a  y  Se  dx=:c .  lèit  appelle  y  rexpofànc 


*  frop.  %. 

'*]  Cor,  z.  Def.  ii,  Algeh. 
^1  Suppofit. 
>J  Ci»r.  3,  de  la  dhifiony  pag,  ^z, 


f 


Al£èhre.  *S> 


hx   .h  d  X  .     d. 

by   .  b       :  :      d  y   .     d. 


Idmc  bx-^by.b  ;  idx'jrd y  .d.  j 

\car  bdx^bdy  =   ^i/je  «H   ^  z^;' .      | 
f  \D(>»tf     ^-i-/.     h    M    c^g   .    d.      J 

du  tappon  de  /  à  ^ ,  c'cft  à  dire  que  J-^  -=  y  j 

TexpoGme  du  rapport  de  j:  à  ^  fera  [']  auffi^  , 
ces  rapports  étant  [^]  égaux.  Dans  ces  deux 
analogies  a  ,b  y,c»  d  Se  f^b  :  :  g  .  d  ^cn  fub- 
ftituant  au  lieu  de  /» ,  c  ,/,  &  ^ ,  les  grandeurs 
égales  b  X  ydx  y  by^Sc  dy  ,  axL  lieu  des  deux 
analogies  prccedentes,on  aura[']ces  deux  équi- 
valentes bx  .  b  ::  dx  ,d  ,6c  by\  b  *,:  dy  .  d, 
Or[*]il  eft  évident  que  b  a;-4-  by  ,b  h  dx'*^  dy, 
d.  Car  le  produit  bdx-^b dy  des  ternies 
extrêmes  efl  égal  au  produit  b dx'^bdy  des 
moyens.  Au  Ueu  de  bx»^dy,  &  au  lieu  de 
d x^ dy  ^xcmsxtznt  [^j  les  grandeurs  qui  leur 
font  égales  m,  f,  Cyg  y  on  trouvera  que  a^f, 
b:  :  c^g  .d  .  Ce  quilfdloit  démontrer» 

']  Cor.  1.  Vef.  IX.  dlg^K 

*]  Suffofit. 

»]  Demsnd.  x.  Gm, 


lio  Seconde  TnnU 

Sionavokces  ^grandeurs  h .m,â,f  ^u*tf 
telles  que  h  .m  :  :  û.f  ^Ôc  que  ^  .  iv  :  :  0  .  x^ 
on  conclueroir,  donc  h,m^u  i  :  0  ,  ^«4* ^• 
Car  [']  en  changeant  la  première  analogie  en 
celle-ci  m  .h  wf  ^0  ,  &  en  changeant  la  fé- 
conde en  celle-ci  u  .h  :  :  *  ,  «  ,  on  trouycrs 
par  la  démonftration  qu'on  yient  de  faire ,  que 
i»-4-  n  .h  :  :  f^z  ,  tf  .  &  enfin  [']   que 

h.miio^f  .   r  m. h  ::  f  .  0. 

h.u::o.  z.   i  ^^'^^^  H. h  ::  T  .0. 


Donc     m^n  ^h  ::  f^z*  e. 
"Enfin     h .  mwi\r9*  ::  «.^H"^,- 


PROPOS   ITION    XV. 

S^ily  a  une  fmte  de  rafperts  igaux  entr^eux  ;  h 
fomme  des  antecedmts  fera  k  la  fomme  des  coh 
fequents  ,  comme  un  des  amecedents  eft  à  fm 

confefsunt» 

DEMONSTRATION. 

Soient  ces  rapports  égaux entr'euT,  a  .h  :i 
e  'd  :  :  e  «  /•  &c«  je  dis  que  la  fomme  des  an^ 
tecedents  i»  -t-r  -f-  e  eft  à  la  fomme  des  confc- 
quents  b^d  ■+•/  comme  a  e&àh^oncid^ 
ou  eif.  Pour  le  démontrer,  foit  nommé x 
l'expoiant  du  rapport  de  a  i  h^  c'eft  à  dire  qac 

—  z=zx  j  on  aura  [*]  auiE    —  =  ap,  fc  — 
h  d  f 

s=x  5    puifque  [0   ^^  rapports  font  égaux» 

rn  Part.  I.  Car-  Trop*  3. 

p]  Cor.i.  D4f.  !!•  Alsci.  l]  Suft^tU 


algèbre,  ïii 

r  A»f r:  c  ,  d\  i  §  ./.       1  bx,  h  :  :  dx  .d    :  :   /*  •  /♦">. 
^  c  e  Xbx-^dx^fx.h^d-^f-^'A 

wfAr=iï,//*=r,/à:=f.  j  bdx  ^bfx.  | 

Donc  ^  AT  =/»,</  Ar=  f,  fx=e,  &auiieu  des 
grandeurs  /» ,  c  &  ^ ,  en  fubftituant  leurs  égales^  , 
ou  aura  b  x  ,  b  :  i  d  x  »  d  i  ;  fx  .  f*    Or.  il  elt . 
évident  [']  que  bx'^tCx  -4- /a:  .  t  -*-  <<  -4-  /  •  » 
^  a;  .  ^  ,  Car  le  produit  bbx'^b  dx^b  fx 

.des termes  extrêmes  eft  égal  au  produit  bb X'^ 
bd  x-^  bfx  des  termes  moyens.  Au  lieu  de  b  x 
^d  X -+-/Ar ,  reprenant  ce  qui  y  cft  égal  /» -+•  c 
•^  e  5  on  concluera  que  /» mj^  c^ e  ,b^  ^"**> 
/  :  :  A  .b,  Or[*]  le  rapport  de  ^  à  i^  eft  égala 

'  celui  àc  a  k  b  ^  qui  eft  au0i  égal  à  celui  de  f  à 
/*  Donc  la  fomme  àts  antecedéns  i»  -f-  c  -4-  ^ 
cft  à  la  fomme  des  confequens  b^  d'^f  y 
comme  un  antécédent  à  fon  coufcquent  ,  ce 
ftiil  falUit  démsntrtt^  ^  - 

PRO  POSITION  xvr. 

I.  lu»  fins  grande  de  deux  grandeurs  inégales  eft 
égale  à  la  moitié  de  la  fomme  faite  de  ces  deupff 
grandeurs  fi^  de  la  moitié  de  leur  différence. 

j,  La  plus  petite  de  ces  deux  grandeurs  eft  égale  ^ 
la  moitié  de  la  fomme  de  ces  mêmes  grandeurs 
moins  la  moitié  de  h  différence^ 
»  -  ■*'     ' 

10  3j 


lii  Seconde  Partie» 

PEMONSTRATÏOÎ^ 

PB     LA    flLIMIlJLI     PA&TXX^ 

Soient  ks  deux  grandeurs  a  &  ^,  telles  qaei 
n^h  ,  &  que  leur  différence  foit  c  :  Je  dis  que 
la  %Tt!aèc\a  »  ^  égale  à  la  moitié  àc  0^h 
&  de  ^ .  Car  alors  [']  on  aura  ii — f  =  i. 

Mais  on  chcrclic  la  fomme  des  grandeurs  ét^ 

te  h'  il  faut  donc  ajouter  m  avec  ce  qu'on  vient 

de  trouver  égal  à  h  ,  On  aura  donc  ^^k^^c 

==  4 -4-  ^  ,  c'eft  à  dire  [*]  z  il  —  c  =  /»-*-*.  Si 

on  divife  le  tout  pan,  on  trouvera  [^J  ^  — 

JL  c=;  •   Si  à  ces  deux  dernières  gtan» 

Jeurs  on  a-joute  de  patt  &  <l*autre  • —  ^  on  auii 

- — .  iH-  i^ 

a.  z 

DEMONSTRATIOÎ^ 

D  E .    i  A      S  B  C  O  N  D  E     P  A  S.  T  I  £• 

Pui(quc[^.]  /»  p>  ^,  &  que  la  difFcrcncc  cft  f  :  jc^ 
4is  que  la  grandeur  h  cft  égale  à -^  —  — ^.  . 


[4]  ^  =  *J*L!  -i-  ^  .  r*  iUilfdUit  démm 


.  {*]  4<i<<.  dfsgrandeitfs  pag-  yx.  vhfsrv,  u 
'i]  Prôp*  6'  eu  AAf.  II.  gen. 
>]  Ax.  4.  ^e».  é»  /«AT,  I.  d'Algib^ 


N 


AIgtiril  iS^ 

Car  on  aura  [']  ^-hc=^  .  Pour  avoir 
une  erandcor  égale  a  la  fbmme  des  grandeurs 
41  &  ?  ,  il  faut  donc  ajouter  la  grandeur  h  à 
^■♦•c,  &  on  àutsib  '^C'^b^za^h  y  c'cft 
à  direquex^-4-/;  =  4-4»^  .  Siondiyife  pas 
a  ces  grandeurs  tè^^Cyôc  am^h,  on  troorer» 

I*J  *+-^  =  ■ •  «Si  on  retranche  départ 

a  a 

&d'autre  —  ;  on  aura  PI  ^a=^    ,  ■  .^^; 

PROPOSITION    XVII. 

P^;^^  £€s  deuxffoduits  a  b  <$•  c  d  /i(m  ^^m  lie/  rs^ 
cines  b  ^  d.  ^fi  m  ft^ftUue  amures  grandemt^ 
Z&iiy  &  fi  h  .à  ::  g.li;^  tmrit  dem» 
wuvemux  ffûdmts  a  g  ^  c  h  f mî  fermt  tt^ 
tr4ux  y  comme  a  b  efi  à  cà  y  cêfi  k  dire  fMfc. 
a  b  yifw  à  cd  .•  ;  a  g  .  c h . 

DEMONSTRATION. 

le  produit  des  ternies  extrêmes  abc  h  ef£ 
^gal  an  produit  des  termes  moyens  cdag.  Car 
en  divilàm  ces  deux  produits  ak^h  êc  c  d^a^. 
par  «  c  qui  s'y  trouve  commun  5  on  aura  [*} 
0hch  ,  cda^  :;  hh.dg*  Mai$['»],pui/quc  hé 
^  *-  g*h  y  on  aura  [^^hh^ridg.  Donc  pareil- 
lement :i»^tJ^=/;<i/»^.  Dpnç  [*]>»*♦  frf;> 

[*]P/(7f.<î.  p]Pr^/».a. 


3rif4  Seconde  Partie 


PROPOSITION    XVIII. 

te  rapport  du  produit  de  pîufiturs  antécédents  au 
produit  de  plufienrs  confequents  ,  efi  compofé  du 
rapport  du  premier  antécédent  au  premier  confe^ 
quent;  du  rapport  du  t^  antécédent  au  ic  confe-^ 
quent  j  du  rapport  du  3c  antécédent  au  f  confcz 

•  quent  y  &  ainfi  de  fuite. 

DEMONSTRATION. 

Soit  rantccciem  ^  &  le  confequent  h  ;  £ok 
tncorc  l'antécédent  t  &  le  confequent  y.  Si  ori 
maltiplife  l'antécédent  a  par  Tantecedcrit  r ,  on 
aura  pour  produit  a  c.  Sw)n  «xultiplic  le  êonfc- 
^aent^  par  le  confequent  d  ,.  on  aura  pour  pro- 
iduit  hd\  je  dis  que  le  rapport  de  ac  à  hd  cft 
^mpofé  du  rapport  éca  ib  ^8cà\i  rapport  de 
eid.  Pour  en  faire  la  démonfcation ,  *  il  fuffit 
de  faire  voir  que  rexppfant  du  rapport  du  pro* 
duit  a  e  àbd  eft  égal  au  produit  des  expo^ 
Éints  dçs  rapports  de  ^  à  ^  &  de  c  à   </.    . 

Soit^  rexpoîant  du  rapport  àc  a  k  h  appelle 

/,  c*cft  a  dire  que— .=/j  donc  t/=#; 

b 

Soit  -—=::£',  donc  dji=zc,Au.  lieu  des  ante- 
4  - 

«edents  aéc  con  aura  donc  leurs  équivalents  hf 

^  dg;Scz\i  lieu  du  produit  a  c  des  antécédente 

a^  c  ,  on  aura  fon  équivalent  h  fdg.  Or  divi- 

ftm'l^'proiuit'  èfdg  des  stf»tCGç4cn'ts  par  bi 


éc^  kd         lUnc  tf^f^  D^K  dg:=ig 


.  ^d 


tfdg  .  hd 


produit  âes  confequents ,  on  aura  pour  quotient 
fg  qui  fera  rexpofant  du  rapport  de  4  c  à  hd^ 
mais  fg  cft  le  produit  de  rexpofant  du  rapport 
de  il  a  *  &  de  celui  de  c  à  i^.  Donc  [']  le  rapport 
du  produit  des  antécédents  au  produit  des  con-* 
fequents ,  eft  compofé  du  rapport  de  chaque  an- 
teccdent  à  chaque  confequent ,   ce  qu'il  fdloit 

démontrer»   ' 

S'il  y  avoit  un  troifiême  antécédent  «  &  un 
twifiéme  confequent  h ,   le  rapport  du  produis 
Mce  AU  produit  h dh  feroit 
compofé  du  rapport àtsi  hi  ^  *  ^ 

du  rapport  de  càd  ^du  rap-  ^  '  f 

pottdc^àJbj  &  ainfi  des  au-  *  •  ^ 

très,  s*il  y  en  avoit  davantage.  ■' 

Latcmonftration  en  eft  très-        ace  \    bdh 
facile  ,&  entièrement  fembla- 
ble  à  celle  qu'on  vient  de  faire  pour  t^cZcid.     • 

COROLLAIRE      I. 

Les  quarrez  font  entr'eux  en  raifon  doublée 
de  celle  de  leurs  racines.  Far  exemple  f  (le  if  4 

\:\J>if.  17.  ^i^h 


16^  Seconde  Partie. 

font  deux  quarrez  qui  font  l'un  à  l'autre  en  rzi-* 
ion  comporée  de  celle  de  c  i  d,  de  encore  àt 
celle  de  r  i  d.  Or  ces  deux  rapports  font  égaux^ 
Donc  le  rapport  de  <;  r  à  i^  i^  elc  '^  doublé  de  celt  '' 
dcc  kd.  On  peut  aufC  démontrer  facilemei 
par  un  raifbnnement  femblable  à  celui/ qu'oi 
vient  de  faire  ,  que  les  cubes  font  entr'eux 
laifon  triplée  de  celle  de  leurs  racines  ;  pai 
exemple ,  que  le  rapport  de  d^  à  p  eft  triplé  dt 
rapport  de  dif^Sc  ainfi  des  autres  puiuânccs^ 

COROLLAIRE    II. 


le  produit  de  deux  fradions  multipliées  l'un 
pzi  l'autre  efl  une  5^  fraâion  dont  le  numéra- 
teur eft  le  produit  des  numérateurs  de  ces  deus; 
/radions ,  &  dont  le  dénominateur  eft  le  pr 
duit  des  numérateurs  de  ces  deux  mêmes  fra-- 

dions.  Soient  les  fraétions  —  &  -^  à  multi- 

<^  i 

plier  Tune  par  l'autre  :  Je  dis  que  leur  produit 

eft  exprimé  par  —  •    Car  [']  le  rapport  de  hf 

c  g 
à  t  ^  eft  cOmpofé  du  rapport  dtbïc  ,  &  du  rap- 
port de  /  à  j-.  Le  quotient  du  produit  b  f  divifé 
par  c  gçH  donc  [*]  égal  au   produit  des  quo- 
tients de  b  divifé  par  ^  ,  &  de  /divifée  par^, 

La  méthode  doat  on  fe  lêrt  pour  divifer  une 
%:aâion  par  une  autre ,  peut  être  facilement  dc- 

a  b 

montrée.  Soit  -1- à  divifer  par  —:  Je  disque 

•  / 

*  Déf.  1%.  Algeb. 


r 


Algehre.  i^j 

Jçfodentqtfotiçhe/rcJic,  cftcxpriinJE  par  cette 

faâion   —  .  Car  fi  on  ^cduit  [' J  ces  deux  &»• 

!  ûions  à  mêmcdcnominadonJ^lon  aura  -i  =3 

^    '    ^^         ^      TUT  -rn^/       -^^  ^ 

^  , ■ —  =  — .  Mais  Pi  -1-  •  — ^  Il  c  f, 

d'df        f  ^Uf      d  f         ^ 

<:  /*        d  h 
;  ^* .  au  lieu  des  fradions  —   Se  — ^  en  fubftî- 

tuant  leurs  égales  —  ^    -_.  •  pn  aura  -3-  • 

d  f  d 

h  e 

^  :  :  cf  .dh  .h:  quotient  de  la  fradipn  — * 

^iYifée  par  —  fera  donc  [♦]  égal  a  -L 
f  ^** 

On  peut  très-facilement  démontrer  Taddi^ 
;tioti,  la  fbuftradion  ,  la  multiplication  &  la 
i  divifîon  des  fradions  ,  en  faifànt  attention  à  la 
'méthode  dont  on  fe  fert  dans  ces  opérations. 

.    Si  on  veut  ajouter  ^   à  -i-  5     je    dis    que 

h  m 

|î — -i — :  — -  -1. •+■  .:i-  •  Car  le  quotient  dç 
hm  h  m 

4-  Cîit  appelle  x^  c'eft  à  dire ,  A  ==  at  5  &  foit 
h  h 

Pag,  47.  OhfeYvatîon  i^ 
Cor.  1,  trop,  f . 

[*]  De/.  13.  Algeh,  &  Cor,  t.  def.  if 


Seconde  Partie  l 

jf  — jf ,  on[']aura  g  t=  Aa?,  &/=î:  f»J  •  au  Sel 


iw 


z-       f  . 


4cs  frayions  i-i  &   -^  je  prendrai  donc  Icim 

égales  —  &  ^ ,  &  [Mcn  les  réduiCuit  à  mê- 
^        h         m 

.  A;»rw        hmj 
me  dénomination  je  troUTcrai  ——-   &  -— 

qui  feront  égales  à -|^  &  ~  •    ^r  en  aflcm* 

blant  les  numérateurs  hxm  9c  hmy  ^  tu,  ^^ 
pliquant  à  leur  fommc  le  dénominateur  corn- 

tamhm,ïL  eft  évident  [*]  que     — — • 

=  AT  ^y  ^ui  eft  la  fomme  des  quotients  decet' 
deux  fraâions. 

f         Jf 

Si  on  veut  fouftrairc  —  ic  -^  ^  i\  t&  ea^ 

tu  h 

cere  érident  qu'en  fouftrayant  — ^  =  ^  <1« 

-- —  =  -7-  ,  c'eft  à  dire ,  en  fouftrajant  le  nu* 

hm         n 
merateur  hmy  de  hxm^  &  appliquant  le  «c- 

hxm'^hmf 
nominateur  commun  hm^on aura  — ^ 

Si  on  veut  multiplier  -p-  P^^  — ;  en  mnl^ 

']  C^,  î.  P/»^*  4t.  de  ta  iwificn^ 

*J  P/»^^  «i./'i^r/.  I.  <<^  l'avmif.  tîpUant 


^pliant  l'une  par  l'antre  kurs  éaprrakntet  -7- 

i  ~ ,  c'eft  à  dite ,  en  mnliipliaiit  le  numeia- 

teat  hx  pu  my  ,  te  le  dfnominawiu  h  pu  m, 

I   an  aura  -^^=  xy  qui  eft  le  praduît  Je  la 

&aâioii  — -  multipliée  pat  _ .    Puilâue   ['] 

4  =*,&qae£s=^. 

1      Si  «n  Tcot  dirifer  X.  pat   —  j- en    fàifanc 

attention  â Jeuis  égales    -l^^  ^,  on  œulct- 

pUua  le  nnmeiateot  h  x  par  le  dénoniiiiaieur 
<")  &  le  dénominateuc  A  pat  my  pour  aroir 

!   T —  = — -  qutfcia  le  quotient  de  U  &aâioii 

4-^riréc  pu  -L' 

■     »  *" 


170  Seconde  Tartie , 


PROPOSITION     XIX. 

S'il  y  a  une  fuite  de  grandeurs  :  le  raffwt  de  îâ 

première  à  U  dernière  fera  eomfofé  des  raffwtt 

des  grandeurs  interfefies. 

DEMONS  T  RAT  I  OR 


xappon  ac  4  a  9  ,  oe  cenw  ac  »  »  c  ,  «  a»  i*^ 
pon  de  c  idy  pour  ]c  df montccr ,  il  Tuffit  ['j 
de  faire  voir  que  rcxpofant  du  rappofc  de  ii  à-  » 
eft  égal  aa  ^rodaic  des  expoûns  de  ces  autre» 
rapports» 

^  a.      k      e^        i. 


^  '     ^    '  *  d  s 

*  • 

L'expofant  dn  tappott  de  «  i  4  fbît  appelle^» 
e'eft  à  ditÉ ,,  [•]  -^  s=:^.  Donc  [»]  <<^  =s<i,fi>it 


f 


J>ef.\x.AlgeK  % 

[qCer.^d^Udivif.tag.  4u 


Aigthre.  171 

coc»ierexpo(ânt dn  rappon  ithlt  appelle »^ 

c'cftàdirc,  —  =jifj  donc  sx=iii  majs  a« 

liea  de  c  en  lai  fiibftituant  ce  qui  lui  eft  égal  ^ 
!  isgLiQtt  àf^ea  au»  dfx==zè.  Soit  en£n  Tex- 
'  pofant  <lu^appoR  it  s  i  B  aj^ellé  y,  c'eft  â 

dire  «v^T-  =y*  Donc  ky=szsi  mais  an  Jico  de  i^ 

j  en  loi.  ZaUUmanc  ce  qui  Im  eft  égal ,  rçaroir 
dfx^  on  aura  dpxy:=ra.  Or  préfencemenc 
potirconnoxcre  l'ezpoianc  du  rapport  de  la  gran- 
dear  i»  à  la.  grandeur  d'y'û  faut  diyifer  0  ou  Ton 
égale  dfxy  par  i^,  on  aura  pour  quotient  on 
expofanc/xyqui  eft  égal  au  produit  des  rap- 
ports de  aài ,  dct  kc  ^  âcdee  i  d  multipliez 
Tan  par  Tautre.  Le  rappon  de  jêidcA  donc  f '] 
compôfé  des  rapports  des  grandeurs  ioterpofée» 
cfttte  sScd^  ce  tpiil  fédhit  démtmrtt. 
COROLLAIliE 
Dans  toute  progrefEon  géométrique  .  les 
quaiîezde  deux  termes  qui  font  immédiate- 
ment de  fuite  y  font  entr'eux  comme  le  premier 
terme  au  trodfiéme.  Soit  la  pspgseffion-;^  #» 

d./.^j  jcdisquc**.i^i^  ::  *./•  Car  [*]  Ir 
rat)pon  de  ^^  àdW  eft  doublé  du  rappon  de 
à«<^.  Or  [»]  le  rappon  de  ^  à /eft  pareille- 
ment doublé  dtt  raopon  de  I  à  / ,  pasfque  le 
lappon  de  ^  à/  eft  compoS  de  celui  de  t  à  4 
le  de  celui  de  4  à  /^qui  ibm.[^]  égaux.  Il](* 

[»J  Cmr.  I.  freif.  iS. 

[»I  ^t0f.  frtf.  &dÊf:^  iAlgêK 


1 7 1  Seamdi  Partie. 

donc  même  rtpport  entre  hb  iz  di  qa^entie 
k  &/•  Donc  kk  .dd::  b  .f.  OiuRn un paxdl 
taifonncment  pour  démontrer  que  les  cubes  de 
deux  termes  qui  font  immédiatement  de  fuite  *| 
dans  une  progreffion  géométrique,  font  entr'eur 
comme  le  premier  terme  au  quatrième ,  c*cft 
adiré  ,en  raifon  triplée  i  par  exemple  que  b^  eft 
a  d*  comme  b  à.  g.  On  connoitra  auffi  les  nip- 
pons des  autres  puifliances  ,  en  y  faifânt  l'appli- 
iationdu  Corollaire  prefent. 


PROPOSITION    XX. 

ti  froduit  d$  deux  grMndiurs  tfi  uni  ffrandm 
fmytmu  frofortionntUe  entre  la  quârreJ^ 
de  ces  grandeurs  ^  ** 

D  E  M  ONSTRATION* 

Soient  les  grandeurs  s  86  by  dont  le  produis 
êft  ab:  Je  dis  que  -f^  ^a.ab.bb.  Car  le 
produit  des  termes  extrêmes  sabb  eft  égal  as 
produit  Mbabaa[*]  asbb  des  termes  mojens,  , 
Donc  [']  éta  .sk  ::  é$b  .  bb .  C#  qs^iifâiUt  \ 
dàmentrer. 

PE  LA  REGLE  DE    PROPO  RT  lùNé^ 

La  règle  de  Proportion  eft  une  operationr 
d'Arithmétique  fondée  (ùria  principale  propriété* 
des  proportions  qui  eft  que  le  produit  des  termes 
extrêmes  de  quatre  grandeurs  proportionnelles 
eft  égal  au  produit  des  termes  moyens,  comme 
•n  verra  par  la  fuite.  Cette  opération  eft  aaiE 

[']  Demand,  4.  Algeb. 

appellée 


'algèbre:  {69 

pjff!Ùtt  ïïigU  de  tr^ ,  parceque  crok  gtÊodean 
éxiat  conauts  ,  on  £e  fen  de  cette  pratique  pour 
tioaver  une  4^  proportionnelle.  Enfin  on  Tap-* 
pelle  Réglé  icf ,  à  cauiè  de  fès  ufkges  infinis 
&  de  ibni  otili^  très-grande  dans  Ids  Madie- 
lûatiqHes. 

En  gênerai  il  7  a  de  deux  fi>rtes  de  règles  de 
Propomon  ,  la  fimjple ,  &  ia  compofëe  ou  com-^ 
p/ere.  La  fimpk  eu  celle  qui  ne  cpntieàtjque-^ 
tiennes  connus ,  &  la  comporée  eft  celle  qui  en 
contient  plus  de  3.  Il  £siut  premièrement  eza* 
laiher  la  règle  de  Prdpoi:tion  fimple  &  la  ma-i 
niere  de  s'en  fêi^ir  ^  eiuaite  onpailera  à  la^coqv 
pofée. 

La  règle  de  Proportion  fimple  eft  encore  -de 
deux  fi>rtes ,  içavoir  la  direâe,  le  l'indire^, 

La  règle  de  Proportion  direâe  eft  celle  dans 
laquelle  le  premier  terme  eft  au  (ècond,  comme 
le  2®  eft  au  4^  qu'on  cherche  ;  ou,  ce  qui  eft  la 
même  chofe ,  lorf^e  le  rapport  du  premier 
terme  au  3^  eft  igaî  au  rapport  du  (econd  U  du 
4^  qu'on  cherdie  ^  c'eft  à  dire ,  fi  le  j*  terme  eft 
plus  grand  qii«  le  premier  ,  le  4^  terme  qu'on 
dierche  doit  être  dans  la  même  Proportion  plus 
grand  que  le  fécond  ;  &  fi  le  ^  terme  eft  pluf 
petit  que  le  premier ,  le  4^  terme  qu'on  cherche 
<loit  être  pareillement  plus  petit  a  proportion 
que  le  fécond  :  ou  enfin,  ce  qMi  revient  aux  mê- 
mes diofes ,  c'eft  à  dire  ,  lorique  la  Proportion 
yi  du  plus  au  plus ,  ou  du  mràis  au  moins.  Par 
esemple  ,  fi  -  S  aunes  de  marchandifb  coûtenr 
îiUv.  il  eft  érident  que  7*  aunes  de  la  même 
marchandifè  dmyent  coûter  dayantase  ,  Tçayoïr 
M  lir.  qui  eft  le  4*  terme  qu'on  cherche  par 
cette  opération.  Si  if  homnjes  ont  gagné  par 
)m  travail  48  liy.  j  des  mêmes  honunes  ne 

P 


17©  '  Sei9»dè  ^artle^ 

gagneront' en  mêmc-tcnjps  que  i<^  lin  <fà  d|. 
encore  le  4*  terme  qu'on  cherchpit  ^  ce.  qui  y*i 
au  moins  au  moins  $  c*eft  i  àixd ,  que  moins  il 
va  d^hommes ,  moins  il  y  a  df  gain$  &  partant 
CCS  exemple»  convienncni;  à  la.  règle  direâe. 

JLa  règle  de  Proportion  indirede  eft  cçUc  daitf 
laquelle  le  rapport  du  premier  oeàne  au  5®  eft 
légal  au  rapport  du  4^  qu*o|icbeiche:,au  fccondr 
c'cft  à  dire  ,  fi  le  premier  terme  elj:  plus.]Kran4 
que  le  f  5  le  4^  terme  qu'on  cherche  lèfa  ^firor 
pbrtion  plus  grand  que  le  »f  :  ii  le  pi emier  eA 
plus  petit  que  le  j® ,  le  ^  fera-  au/fî  plus  petit  que 
le  1  .  Ce  qui  eftf  la  inéme-4io&^ue  de  dire  1 
|a  règle  de  proportion  eft  indireae  ,  fi  .te  j 
tttme  étant  plus  gïrand  que  le  premier ,  le4* 
qu'oïl  cherche  doit  être  pW  petit  que  le.  %?■.  .5.  oi^ 
il  le  5*^  terme  étant  plus  patit'qaelepreauer ,  le 
4^  qu'on  cherche  eft  plus  grand  que  •  lei.®;  Enfii^ 
on  connoit  la  règle  de  Proportion  ixidiceâc,  &' 
pn  la  diftin^ae  d'arec  la  r^gk  direéle ,  lof/quê- 
le  fens  de  la  oueiHon  va  d»  plus  au  moinsroii 
du  moins  au  plus ,-  ce  qu'il -eft  ip^oreasit  de  bien 
rênTiarquer  pour  ne  s'y  point  tc^mpex;  far  exem^ 
pic,  fi  K  per&iines  oiit-dépenM  ûnexertaine' 
femme  ti'^argent  en  6  mois^  ^  céndbieu  de 
temps  40  pcrformes  dépen(«ront^il5  une  parcilie; 
fèmme  ?  il  eft  éyidenfijué  ph»  le  5^  terme  cft^ 
grand,  moins  il  faudra <le  temps  ppurd^n&r> 
Ji  fomme  d'argent  ^ont  il -s'agit ,  cpqui  <«iadtt- 
plas  au  moins.  Si  ^  ouvriers  fpnt  un  cenaitt' 
nombre  de  toifrs  dé  mafiblanârie  en  $  jpurs  5  eiir 
combien  de  jours  4  ouvriers  lerbnf-ils  kam^m^ 
ouvrage  ?  il  eft  encore  évident  qjie  moins  û  j\ 
î^ura  d'ouvriers  j  il  faudra  plus^-teinps  poui 
faire  cet  ouvrage  5  &  partaitt  que  le  fens  de  la 
fljacftipn  eft  du  moins  au  pl^Sy  cé.qiji  ikitcoa»- 


^     .       Algibri.  i^t 

iktkxit  qiie  àes  exemples  apparti^anent  à  la  régis 
indireâe, 

Lorfga'on  rencontre  une  queftion  qui  appar-^ 
•'tient  à. ht  règle  de  Proponion  fimple ,  ioit  qu'elle 
ibit  àireiâe  ou  indireâe  ,  afin  de  fçavoir  quel 
doit  toe  le  premier  ^  ]è%^  ^Azf  terme  ,  il  les 
jaut  difpofer  de  telJie  manière  que  le  premier  & 
Je  5^  fbient  de  mime  nom ,  «&  que  klècond  foie 
mh  au  milieu  auquel  le  4^  qu'on  cKerche  ki^ 
.&ini>lablev 

"ExemfUs  de  la  tegU  éU  Profârticn  direBe^ 

-  Si  14  perfiAines  dépen&nt  9I  liir,  en  Un  certaul 
4emp&  5  cctttiineA  dépea&nc  ao  peribunes  en  au^ 
£int de  temps?  >        . 

-  Pourrefoudre  cette  queftion  ^  ilâiatezamiH 
lier  fî  elle  appartient  à  la.  règle  de  Proportion 
direde  ou  à  rindite<5^^  Le  but  de  la  queftion  fait 
-connoitre  qu'il  s^agit  d*unexegk  de  Proporcian 
^âireéïe  s  on  arrange  le&  termes,  de  cette  manière^ 

^i  14  ferfm.  iéfen» ^tlvu»  camlnm  lo fiffonnesi 
'  U  faut  çMaytt  que  dans  cet  exemple  &  dans 
^ous  les  aatxe6  femblaUes  ^  il  ne  faut  quf  trou^ 
•rtr  un  4®  terihe  ou  nombre  proportionnel  aux 
trois -autres  qui  ibnt  cortnus.  J'appelle  x  ce  4^ 
terme  qU*on  cherche  ,  ttinfi  Tanalogie  eft  telle 
14  .  98  :  î  %ù  .z, ,  Il  eft  feulement  queftion  d« 
trouver  lé  taletti  de  ;t;  ^  &  ppur  y  réoflir  on  muk 
tipUe  le  f  qui  eft  10 ,  par  le  z^  qui  eft  98  ,  on  a 
potif  produit  i9^osâii4«*  .  Ot  en  «livifaiit  ce» 
«feux  grandeurs  égales  par  14  ,  qui  eft  la  racine 
^ui  noilis.  èft  «ohnûc  ims  le  produit  X^k\  oh 
aura  d'unepart  140  ,  &  de  Tautrc  *  >  &  partant 


i^x  Secênde  Tdrtlf. 

L']  on  «ira  i4ors« ,  c*eft  à  dire  qoe  le  4^  term^ 
qu'on  cherchoit  eil  140  3  &  partant  qoe  14 ..  ^%  :: 
xo  .  140  ,  d*ott  on  concluëra  qui  £  14, personnes 
Jépenfèiit  98  liv.  10  perfomies  dépenfèront  en 
autant  de  temps  140  liv.  Cette  pratique  eft  eor 
tl^rement  fondée  iurle  Coroll.  ^  de  la  Prop  x^ 

B 

AOTUI       ExiMP  tE« 

Si  34  aunes  de  marchandifè  coûtent, 80  Ut» 
14  f.  6  d,  combien  coûteront  a  proponion  ij  aui* 
nés  de  la  même  mardbandifètf 

On  refbudra  cette  queftion  comme  la  prece^ 
dente  en  multipliant  le  f  terme  par  le  a^  qui  eft 
So  liv.  14  C  ^  d.  &  on  aura  pour  prodoit  ma  liM. 
17  f,  4  d.on  divifèra  mol*  parle  priémier  tern(p 
34  y  on  aura  pour  quotient  de  k  première  divi-^ 
fion  3f  liv.  rcfte  lo  liv.  qu'on  réduira  en  fols  en 
les  multipliant  par  xo,  on  aura  400  fols^  au(qaels 
on  ajoutera  17 1.  qui  fe  font,  trouvez  dans  le  pro- 
duit iiio  liv.  17  1,  6  d.  &  on  aura  417  f.  qu'on 
divifcra  encon  par  34  ,  on  trouvera  iz  f.  pour 
Quotient  de  cette  a®  divifion  ,  refte  9  f.  qu'on  re- 
cuira en  deniers  en  les  multipliant  par  u  >  oa 
aura  108  d.  aufquels  on  ajoutera  ^  d.  qui  fe  trou- 
vent feparément  dans  k  produit  du  3^  terme 
multiplié  par  le  fécond  ,  &  on  aura  Z14  d.  pa 
diviièra  enfin  ce  nombre  114  par  34 ,  &  on  trou-« 
vera  pour  quotient  3  d.  refte  u  qu'on  mettra 

avec  le  divifeur  34  en  cette  forme  de  fradion  — » 
te  en  U  rcduifiuit  à  mçiadl^c^  Î^^Wf? ,  on  a9r«(. 


Atgehri.  'Jtjj 

--qu'on  écrira  cnfiiite  des  6  d.  d*oà  on  con- 

clucraque  fi  j4  aunes  de  marchandife  coûtent 
«o  &.  f4;f.  «  d.  ïj-  aunes  dr  pareille  n»uKlundi& 

cernèrent  au  même  |fM  55:  Irr.  a  C  j  d.  &  -^ 

ifcAaiier.  -  17 

.â'  onyeut  (çavoîr  conoineii  conte  cfasaque  pkite 

àerm  kftùjfielt  muid  coûte  ^o-  liy.  &  contient 

2J0  pintes  5  on  diipofe  les  termes  de  Jb  ^piei^on 

ffc  cette  (brre.    • 

5i  i^©  pinte^  ccnitent  |!o  liv,  combien  t  pinte? 
&  foivarit  k  méthode  qu'on  vient  d*énfefgnerv 
on  trouTef  a  <^  la  talear  de  daque  pbxte  eft 

ff.td.  ii. 

De  inéme  fî  i^s  aune$  de  mârchandsfe  cen:^ 
t<neiit  300  livres- y  on  trouveioit  ktvalcoi  dft 
cha^.aittie» 

Autre   Exsiipt^      - 

5*ilfe  rencontroit  une  queftion  propose  iê 
taxa  manière.  Si %sU  peiaiït  ont  coacf  rS  1.  cdm- 
Wen  de  1,  p^nt  coûteront  éo  1.  En  Êùfiint  refle- 
«on  fia  Farrangement  de:if ,  la&r  ^  il  c&évu 
dem  qott  c*eftun  j®  terme  qu'on  cbeiche ,  qo'U 
eft  fecile  de  trourer  en  malripliant  k  premier 
xf&  lé  dernier  tfo  Tmipar  Tautte  5  &  diviûint 
leur  produit  if  00  pat  k  1=  terme  qui  eft  comiu^ 
m  a  au  quocienv  de  ca:te  ditiiion  S5  litres  pefant^ 

&  —  pour  j«  tenne  ^  d'oiî  on  concloî  <juc  fi  tj 


Î74'  Secùnâe  Tàrtle: 

Uyres  pefânt  coûtent  x8  livres^  il  faudra  itt  mlàR 

prix  8j  livres  pefant  »  &  —  pour  avoir  de  k 

marchandifi:  {ùffifaminent  jpour  ^o  liv.  Cetttf 
pratique  eft  encore  fondée  fur  les  Cor.  a  &  4  de 
**  la  Prop,  1.  On  pourroit  auifi  {')  arranger  les  ter- 

mes de  cette  queftion  de  cette  forte  5  18  livres  fe^ 
fant.if  livres  ::  60  livres  fefaM .  x,,  £t  alors  on 
trouveroit  le  4c  terme  comme  dans  les  exemples 
précédents. 

S'il  fe  rencontre  une  queftion  pareille  à  ceUe*^ 
ci  i  3  liv.  de  canelle  coûtent  if  liv.  u  f.  combien 
coûteront  8  livres  ;  onces  ?  Il  faut  réduire  lepre^- 
micr  terme  j  livres  en  onces  ^  &  le  3e  ^livres  pa^ 
rciUement  en  onces  ,  &  y  ajouter  les  f  onces 
qui  en  dépendent ,  afin  que  ces  termes  foient  d< 
même  efpece  3  &  on  change  la  queftion  en  celle- 
ci  qui  lui  eft  équivalente  :  fi  48  onces  de  canelle 
coûtent  i^  liv.  irX.  combien  i^  onces  ?  &  oa 
iaclxevera  l'opération  comme  on  a  enfèigné^ 

Exet^hs  de  U  règle  di  Trcf^tion 

indireâe^ 
» 

Suppofbns  qu'il  y  ait  dans  une  Ville  Uoé 
liommes  en  gamifbn ,  6c  que  le  Gouverneur  ait 
«ntre  les  nnains^  ùna  certaine  femme  d'argot, 
^  ^  dont  lira  ordrp  de  donner  13  f.  par  jour  ichacua 

jufqu'à  un  certain  ten^s  j  le  nombre  des  f<^dats 
a  été  augmenté  juiqu*a  if  00,  on  demande  com« 
bien  le  Gouverneur  doit  donner  à  ckacun  ,  afin 
que  k  fomme  qu'il  a  entre  les  mains- fiiffijfe  jttt 
qu'au  temps  limité  ?  Il  eft  évident  que  le  JXOSf^ 


.  I 


'Algeln:  vfi 

Bes  loldats  étant  augmenté,  il  doit  iùtmét  moins 
8  diacon.  On  difpoïc  les  termes  de  cette  forte. 
.    Si  1800  hommes  reçoivent  chacun  15  fols^ 
tombien  xf  00  hommes  recevront-ils  chacun  l 

Poutiefoudre  cette  queftion  &  toutes  les  au- 
tres femblables  eu  de  même  genre ,  on  multiplie 
le  premier  terme  1800  parle  fécond,  &  on  di« 
Vile  ie  produit  41400  f.  par  le  5e  terme  z/oo ,  on 

trouve  x6  1.  6  d.  &  ■ — .==  —  pourle'4ctenntf 

i;oo      ij 

cherché  5  ç'efl  à  dire  que  le  Gouverneur  dote 

donner  à  chaque  foldat  x^  fl  ^  d*  —  pour  fittisu* 

faire  à  la  queflion. 

Pour  connoître  lacenltudede  cette  pratique 
tant  pour  la  queftion  propose  que  pour  les  an« 
très  femhlables  ,  il  faut  con£deter  cette  règle 
indireâe  comme  réduite  à  une  direâe  *,  c'eft  à 
dire  ,  que  puifque  la  queftion  eft  telle  que  le 
premier  terme  eft  au  }« ,  comme  le  4  e  qu'on, 
cherche  eft  au  fécond  3  j'appelle  z,  ce  4^  terme 
qu'on  cherche ,  &  j'arrange  tous  les  termes  de 
cette  forte  en  Proportion  direâe, 

1800  h&mmes  ,  t/oo  hommes  :  :  J(  •  23  f» 
De  forte  que  dans  la  difpofition  précédente 
lorfqu'on  a  multiplié  le  premier  terme  par  le  fé- 
cond ,  &  qu'on  a  divifé  le  produit  de  cette  muU 
plication  par  le  5c  ^  c'eft  la  même  chofe  que  ft 
flans  ^tte  dernière  di{pp£tion  des  termes ,  on. 
multiplioit  le  premier  terme  par  le  dernier  »  ^ 
qu'on  divisât  le  produit  par  le  x^  terme  :  ce  qui 
montre  que  les  Corollaires  %  6c  4  de  la  Prop,  % 
fcnt  le  fondement  de  cette  pratique  ,  &  que 
iê»i^  le  (Ç0ips  qu'où  ^ttl^plie  le  premier  ter^^ 


Sj6  Seconde  TàriUl 

par  k  6cmid ,  ù  qu'on  àmSk  k  produit  parle 
troifiéine ,  cela,  fôppofe  tadtcBuenc  qii.*on  a  Êûs 
||?yi<  kl  qneftioa  pcofNiféc  vne  cnhKStinti  de  la 
legle  de  Fn^ponkni iadueébeè  une diiedke.  C^ 
peut  doiic  Êurikmcnc  temac^r  qoe  Âtasegle 
cft  dixeâe  ,  oa  cemcâE  k  pnxliuc  des  dcor 
sennes  moTens  ^  &  ofi  des  exttteies  ;  A:  fi  k 
segk  eft  indiieâe,  on  connoai^  pvodœt  des^^ 
Hêmes  ^&  feiikmenc  un  des  cennes  moyens. 

Siippo(b»s  qu'il  7  ait  dans  une  Place  affiegée 
)|6o^  &kiats  potti^ia  difeniê^  drq«'iln>  ait  der 
▼ivfes  que  poor  8  mois  ;  que  k  Gouverneur  ait 
été  averti  qu'on  ne  peut  lui  donner  da  ftcOttt 
pour  Êdre  kver  k  liege  que  dans  lo  ftloi^ ,  on 
demandée]^  nombre  de  &ldats  ik  doit  liiéttl^ 
hors  de  k  pliu» ,  afin  de  feûtenir  k  fiege  p«if^ 
dant  ces  lotnuMsfâns  rkn  dknin«e£  de  ceqa'oit 
domioit  ehàqtie  jour  à  chaque  ibldat.  Le'  but  de 
k  queftion  hût  connottre que  jplusii  y  aura  de 
temps  ,  moins  il  faudra  de  (bldats  noùr  pouvoir 
coneiiittnr  de  k  même  manier  l'cnage  (ks  pro-* 
vifîons  ;  c'efl  pour  cela  qu'on  arrangera  ks  ter-* 
mes  dr  cette  lorcc, 
"«ri  %  rneis  fmffifmt  ^'  jfoaofîddstf,  À  fûmUe» 

Om.  trouvera  en  operane  conune  dans^l'e^tefn-' 
pie  precedmc ,  que  k  Gouverneur  dM  feulement 
tfon&rvev  ^•oo  ibldics  ^  ëit  Mnvoyet  ks  attmt 

An  T-Rt  9   Exsuftt^ 
!l^  hoàsne  H/âTùtt  qu'ikijé  fcrisliit^  fiMÉ»i^ 


y 


.Stiffat  a  d^pditifei  pour  donner  du  jutin  atgc 

pinytc^  y  veut  rçavoir  combien  il  aura  de  pain 

polir  la  même  fbmme ,  lorfque  le  bled  deyiendia 

pliis  oa  moins  cher  ;  par  exemple  ,  lorfque  la 

mefure  dubled  yaloit  i8  liv.  pour  une  xrenaine 

fomme  d'argent  il  ^voit  8  onces  de  pain  ;  conv 

liend'oflces  en  aura  t-il  pour  la  même  fùmiac^ 

lorfque  h  même  mefùre  de  bled  ne  vaudra  que 

Il  iiV.  On  arrangera  les  termes  de  la  qucftion  de 

cette  forte. 

^ii%  livres dcnwntîmces,  combien u livres f 

On  connoit  facilement  par  la  feule  expofition 

,    de  la  queftion  ^  que  cette  mefure  de  bled  valant 

,  moins,  on  aura  davantage  de  pain  pour  la  même 

^  fomme  d'argent^  &  on  trouvera  après  Toperat^O, 

'•  qu*on  en  aura  n  onces. 

Dans  une  armée  il  faut  chaque  jour  ^4  muids 
de  vin ,  dont  chacun  contient  ^jo  pintes  5  on  de« 
mande  combien  il  faudra  de  muids  lorfque  cha^ 
cun  ne  contiendra  que  iif  pintes  i  On  fait  refle-* 
lion  que  moinschaque  muid  contiendra  de  pinr« 
tes ,  plus  il  faudra  de  miïids.  On  arrange  les  ter-r 
Aies  de  la  queflion  de  cette  forte  330,  }6  8c  zxf  ^ 
&  on  trouve  par  la  fupputation  y  comme  on  3 

*  '     ■  •  * 

eofeigné ,  qu'il  faudra  par  jour  f  x  muids  &  -^ 
de  muid.  t 

Une  perfbime  fè  prop^fè  de  faire  faire  un 
manteau  de  5  aunes  d'unç^  étofe  dont  la  largeuiç 

*  ■  > 

eftde  -2^,  d'aune  3  on  demande  combien  il  fatt^' 

dra  d'aunes  pour  le  doubler  avec  ime  étofe  d'une 
demie  aune  de  largeur?  On  fait  reflexion  quç 
inoins  cette  étofe  aura  de  largeur ,  plus  il  en  fausT^ 
^1  d'iHmSi  ffl  Ji9nguç]Kr  fous  Jf  doublure^  paiç^ 


^rfi  ,  SecûffJé  Pdrtiéi. , 

Hqja'il  fané  qae  la  doublure  ait  autant  J'éten^ 

^ue  le  refte  de  l'habit ,  on  arrangera  les  termes 

de  cette  ifaanicre  ,*i-.  de  largeur  ^;  atines  de  lon- 

'pitôt  5  —  de  largeur ,  &  on  trbuTC  par  la  lup^ 

';ptttation qu'il  faudra 7  aunes &:  - — -de  doublttre^ 

^La  règle  de  Proportion  cômpofée  eft  de  dcoi^ 
fottes ,  la  direde  &  TindircAe, 

La  règle  de  Fropqrtion  conxpo<2e  direâe  eft 
t:elle  qu'on  réduit  a  une  règle  de  Proportion  fim- 
ple  direftc,  &  la  compolée  indiifeâre  eft  ccli^ 
^'on  xcdoit  à  une  règle  fimple  indire(5te, 

txm^es  de  U  règle  de  troportioû 
çêmfcfteé 

Si  i  toitûne^  gagnent  en  i  jours  7^  livres  y 
'ionftbien  gagneront  4  hommes  en  15  jours. 

tbur  refoudre  cette  quedion ,  fl  faut  la  ifeAiirè 
i  tjne  réglé  de  Proportion  fimple^  &  afin  d'f 
*cilflir ,  S  faiir  oblerver  que  dans  ces  fortes  d6 
4juefl:ion$  il  j  a  toujours  trois  chofès  principles 
Zl  connuè*s ,  fes  aùtces  étant  feulement  accefToi- 
tts  8c  comme  appartenantes  à  ces  trois' chofe$.  ' 

Ceux  qài  fe  fomjienhent  desfrincifes  de  la  GrMh 
fnaire  ,  en  fewvent  frire  ici  trfdge  four  difii^uef 
facilement  ces  chofes  frinciPales  ou  frincifaux  M' 
fiks  ifmeque  le  premier  ep  toujours  nâminaHf  h 
yerh^e  qui  eft  en  ufage  dans  la  quefiion  ;  le  fécond  M 
tes  principaux  termes  (ft  régime  de  te  yerhe  i  &  U 
je  de  ces  principaux  termes  eft  encore  un  nominatif 
de  ce  mime  verh, 

DaAs  h  (|uefti&n  pte(énte  »<  les  bonimés  &1^ 


t^lWies  fiint  les  principales  chpi^,.Pout  faire 
lUîéWaâioli  <lç  cette  ouefHon  â  une  qaeftioi^' 
ie  règle  de  J?j:op6nion  jSmple ,  U  faut  confideret 
que  fi  ^  koinmës  gagnent  en  %  jours  7^  livres  ^ 
jfeft  la  Totm^  cholfe  quç  $  un  Honimç  gagnoiç 
Içj^  mêmes Vi^  livres  en  48  jovirs  j  puifqué  fiuvânc 
cette  qQcfUon  on  fiippoie  que  çJbacun  des  Ç 
hommes  travaille  jpenîmt  %  joi^rs  ppur  gagnas/ 
les  7é^  Iiv.  qc  q^  jeft  Suivaient  au  trayaJ  d'un, 
/èol  ipfnme  pendant  6  (qïs  8  jours»  j^e  niéiptf^ 
l'autre  partie  de  la  queftion ,  o^  on  demàndç 
(Combien gagneront  4 tommes  en i;  jours, eftla 
mtme  cho(e  ^ué  fi  on  demandait  coniî)iên  doiç 
gagner  un  travail  de  .^p,  jours  ^  pa|:ceqne  danf  * 
cette  partie  ôh  fbppôft  que  cfiacun  de^  4  hommes 
travailla  1/  jpur^4  p^)|;i;e.  «^Jtn  pa  réduira,  Uk 
queftioiî  précedçnte  i  celle-rci  : 

Si  4Z  jours  detravMimfehtj€lh;rps,€miiift 
fy>J9urs  d$  travM  f 

On  peur  encore  regarder  cette  reduftion  d'un<S 
«fiQx  nçuuiiere  ^nsen  (;hangei:  layaleur  des  terw 
iriés^  fi  48  liQpcu^çs  gggnçnt  7^  livres^  cornbiei| 
,<o hommes  ?  .Car  Ibr^ue  ^hommes  tfavàillent 
pendant  8  jou{s^  c'eft  le  travail  de^^  Konunes 
jrepeté  8  ibis^^  'ce  qui'eil  ^u^aldit  au  travail  de 
^  liûmqaes-pepdiliit  un  Jour,  De  même  dan^  la 
oemiére p^tiedè  iaqueition,on  cherche  àpiro- 
partiQiv.lc;prix.4u.tr^vailde  4  hpnunes  répéta 
If  fois  p^QAani  les  ïf  j.ours ,  ce  qui  eft  équivalent 
au  travaille  ^o  hpinmes  pendant  un  jour  j  àçen.' 
oper^mtxom^  pn  a  enteigiié  dans ja^reglç  dtf* 
pronotupn  ja^Ofisf  «  on  t^rpuyera  que  4  homme^ 
pcïiû^nc  ^  jbursjgagneront  ^rUyres  à  oroportiprt 
de  ce  que  6  hommes  ont  gagné  jj(  livres  en  f( 
joors, 

P  fuft  i'ayoijf  jbicû 


it6  SiCânde  Partie. 

pouYoir  enfiiite  facilement  réduira  tomttsjH 
Reliions  femblables  ou  de  même  efpsce  que  la 

Srecedente'y  à  des  reeles  de  Propomon  /impies , 
^iyant  cette  oiechode  générale  qui  eft  de  mul- 
tiplier entr'cux  tous  ks  termes  qui  dépendent 
l'un  de  Tautre,  c*eft  à  dire ,  qui  conriennentriia 
i  l'autre.  Après  cela  le  feul  di^crnement  fer» 
cprmoître  rarrangément  qu'il  faudra  donnera 
ces  termes, 

*  On  mulHplie  plufietirs  grandenrs  mt/elUs,  Urff. 
^on  en  vmltiflie  deux  tunefÂf  rsutre,  (^  qnc» 
nmltlfUt  n^Wi  kur  frodmtfétr  une  f  ;  ^éêènfiéê 

"/     ■  m 

Si  u  maflbns  ont  fait  pendant  Hours  lo  toUêf 
j3*ouTrage,  combien  S  malTons  en  teront-ils  pen«i 
fiant  5  jours. 

On  réduira  cette  queftion  à  cette  règle  de  ?to* 

j^omçnfiinple^ 

Si  40  mMjfefisfmt  10  tosfef ,  cemhlen  14  mMJfm^ 

^X  on  trouvera  pour  4^  terme  cherché  $  tpif^« 
A  cr  r  it.  9    £  ;c  E  M  P  t  B^ 

* 

\  On  pouypit  prppofér  la  queftion  de  rezempltf 
Ij^recedentde  cette  manière  : 

.  Si  u  maflbns  pendant  ^  jours  ont  fait  im  toifef 
â'ouvrage;  en  combien  de  jours  %  mailpns  feronU' 
i^s  8  toi&s  ,  à  proportion. 

Il  faut  réduire  cette  queftion  i  une  règle  de 
jropojrtipn  fimplç ,  commeles  précédentes.  Pour 
i;;ela  je  nomme  z,  le  nombre  des  jours  que  je  cher* 
die ,  &  je  trouverai. 

,  ^9  nmpons .  %qtoifes  ::   8£  majfof^s  ^  J^teîfes^ 

"  On  fjaic  que  €*€](}:  un  des  termes  mojens  de  1% 

Proporcipni 


Algehrê.  i%\ 

WiofQtâxm  s  ^▼oir  le  fécond  antécédent  g  «  qui 
eft  inconnu.  On  fc  trouve  *  tn  maltipliant  le  pre- 
cnier  ^  pat  le  dernier  8^  &  en  divifânt  le  pro« 
dÉk  4^0  par  leterme  moyen  connu  20  >  &  on  a 
^t{aotienc  de  cette  diyifion  14  pour  le  3  c  terme 
de  la  PropoRion  ;  mais  par  k  manière  de  réduire 
ces  ooeraons  a  des  règles  fimples ,  qu'on  rient 
d'cnictfner,  on  connoirque  ce  5^  terme  24  e(k 
ni  prodait  dont  le  nombre  9  qui  fê  trouve  dans 
cette  dernière  queftion  eft  une  des  racines  ^  en 
£Ti&nt  24  par  8  ,  le  quotient  de  cette  diyifion 
bit  connoitre  l'autre  racine  }==;&,  ce  qui  faic 
(ja'on  rétablit  la  queftion  de  cette  manière. 

Si  II  maflbns  pendant  f  joun  ont  &it  20  toi-^ 
6s  :  S  maflons  en  \  jours  feront  les  8  toKès  pn>« 
pofées. 

On  pouvoir  encore  dire  [*  j  que  le  produit  de$ 
extrêmes  48o=:i^o«>  qui  eft  !e  produit  deé 
termes  moyens  ^  &  que  div^(knt  l'un  de  l'autre  de 
CCS  termes  par  1^0 ,  on  trouvera  [*}  5  =  jt  pour 
qootient ,  8C  partant  )  eft  le  nombre  des  jours 
^'an  chcrchoit.    . 

Si  )8  oÂivciers.  ibnt  un  foISS  de  74  tiH^  en  t 
)pars.^  on  demande  en  combi^i  de  jours  ^  ou-« 
vriets  en  feiontf  o  toiles  ?  Aupaxavaat  que  de  rew 
iuire  cette  queftion  k  une  queftion  fimpte  ^  oni 
mettra  les  tesmes.  dans  cet  o«ke  « 

^  MvrwfSr.  ^j^r4^*  jiUifés^  «:  ^Miyri^^j 

On  réduira  cette  queftioA  4  ua^  tegle  d<  pro^ 
{ortion  fimpleq^  u^a  telle« 

*  Car.  %.  é»  4.  Pf^.  ^  [*J  P^<*-  tr 

E*)Priîr.  4. 


» 


jSx  Seeonde  PdrtU, 

30+  oi^vrUps  .  71  toifes  :  :  60 z,  ouvriers*  fQ  tê^er^ 
On  vQJt  clairement ,  coaimc  4ans  l'exemple 
précèdent ,  que  p'eft  un  des  termes  nipyens , 
Icavoir  la  valeur  du  z^  antécédent  qu'on  cker^ 
5:ne,  Qa  a  mis  5Q4  ouvriers  pour  le  premier  tcr^ 
me  ,  parceque  le  travail  de  ces  33  ouvriep  cij; 
répété  fuçpeffivement  autant  de  fois  qu'il  y  a  de 
jours  ,  ce  qui  eft  la  même  choCb  que  s'il  avoi( 
fallu  à  chaque  jour  employer  3  g  o^vriers  nou- 
veaux ,  ce  qui  fait  que  pet  ouvrage  de  .7^  toifc^ 
peut  être  çpnfîderc  corpime  l'ouvrage  de  50^  oa. 
yricrs,  \)c  même  on  peut  coii/idcrer  le  f  tennç 
comme  un  .puvjrage  cle  60  K  ouvriers  ,  en  prç- 
nant  aL  pour  le  nombre  des  jours*  On  refbudrar 
cette  qiieftion  comirie  la  précédente,  &  on  trouver 
ra  pour  la  valeur  de  x  qui  eft  le  nombre  des  joufs, 

I  jours  &^^, 

A  1/  T  R  B     E  X  Ç  M  3P  1,  5; 

Si  %  ouvriers  qui  ont  fait  chacun  f  aunes  d'é* 
tofe  par  joui;  ,-  onr  gagné  3f  o*  liv.  èa  1%  jours  j 
combien  auront  gagne  16  ouvriers  qui  auront 
Aft^cha«&h  4~aUhês'  par  jour  pendant  30  joun?  , 
► .  L'état  dé  cette  queftionTait  cohnoîtrc  que  le$ 
I  aunes  d'étofe&  les  i9  jours  appaniennent  aux 
1  ouvriers  ,  èc  partant  qu'on  peut  multiplier  le 
nombre  de  ces  deux  ouvriers  par  rg  ,  &  le  pro- 
duit 3  <r  par  ies  f  aunes  pour  avoir  180  qui  fera 
le  premier  terme  d'une  règle  dé  Ptbjfiârtion  fim- 
p{6i  laquelle  {èrà  réduite  ïi  queftion  ^  parceque 
S  2.  ouvriers  ont  travaillé  pendant  18  jours ,  c'cfl 
la  même  chofe  que  Ci  ^6.  ouvriers  avpient  tra- 
vaillé pendfuit  an  Jour  \  puif^uc  c'eft'lc  travail 


^îgehré.  ijj 

àt  dMx  ôQyriers  répété  i8  fois.  Or  pnifqne  paf 
IsL  fappofîtion  chacun  faifbit  f  -auneis  d'étofe , 
le  travail  de  tous  ces  ouvriers  feroit  i8o  aane^ 
d'étofe  qui  avoiem  produit  jfo"  liv.  de  gain.  De 
la  même  manière  qu*on  vient  de  trouver  le  pre* 
mier  terme ,  on  trouvera  le  f  de  la  reglç  àt 
Proportion  fimple  qu'on  vient  de  former  3  car  le 
travail  de  i^  ouvriers  pendant  30  jours  eft  le 
même  que  le  travail  de  480  ouvriers  pendant  un 
j«Hir.  Or  pttifque  par  la  fuppofition  chacun  fait 
4.  attûes  d'étofe ,  le  travail  fera  1910  aunes  :  de 
torte  qu'on  aura  la  qoeflion  propofce  réduite. à 
cette  règle  de  Proportion  itiiiple, 

Si  i8a  iiunes  donnent  ^$0  liv.  $ombien  2910  i^uneif^ 
On  trouvera  pour  4®  terme  5735  liv,  ^L%à,     " 

AtrT  RÎË     E  ^  jT  M  >'L  E. 

Si  14  livres  pefant  apportées  de  30  lieues  en 
ir^joi^rs  coûtent  pour  le  port  13  liV.  combien  cou-î 
tera  le  port  de  6  liv.  pour  18  lieuè's  en  3^  jours. 

On  réduira  cette  queftion  à  une  règle  de 
Proportion  fimple  ,  comme  on  a  cnfeigac  diiw 
Pezemple  precaient,  - 

Si  f  040  coûtent  23  liv,  coffihien  314  ? 

Pour  bien  entendre  cela  ,  il  faut  confiderer 
que  fi  on  transporte  14  livres  pcfant  pendant  i% 
jours  ;.  c'eft  repeter  14  livres  pefànt  11  fois  ^  ce 
qui  eft  équivalent  à  16%  livres  pefant  portées 
pendant  un  jour  ;  Chaque  nombre  de  14  livres 
pe&nt  étant  confideré  comme  porté  pendant  un 
jouri  ainfi  il  eft  facile -de  connoître  qu'on  peut 
«garder  le  total  qui  eft  16%  ,  comme  tranfporté 
pédant  on  jour.  Or  (')  ces  1^8  liv.  pefant  ont 


xS4  Sefondt  Partie. 

été  portées  pendant  ^o  liettè's  ,  ^hacane  'et  cil 
IWfes  a  donc  ccé  portée  )0  lieiicS)  &  pttxtaacc'cjl 
la  même  choie  que  £  une  livre  pefknt  ajvoit  ét^ 
portée  pendant  ^040  liencs  1  paifipae  c*eft  la 
jnÊme  choie  qoe  £  on  conûderpk  une  deccsiâ 
livres  pelant  répétée  ié%  fois  à  chacune  des  )o 
lieaës.  Or  30  fois  ié%  produit  f  040  Heoès  p^cou* 
rues  pax  cette  livre  pefant. On  fera  kmemietai^ 
fcnnement  pour  le  .5e  teriqe  314  de  la  f  egle  fifSH 
pie  ;  &  on  icoavera  pour  réponfe  à  la  queftioii 
que  .le  port  des  4  Hvres  peTant  pour  iS  lioics  en 

3  jours ,  coûtera  x  Itv.  9  iols  ^  4»  le  1!^  de  dc< 

l4ci;s  =  — .^ 
1 

A  ITT  Al      ExiM^PX^.' 

Suj^tofons  qu'il  y  ait  dans  une  Ville  aJEe^ié 
2^00  loldats ,  &  que  pendant'.4mois  chacun  re- 
çoive par  jour  16  onces  de  pain  ^  s'il  ne  refteen* 
Ibite  dans  cette  place  que  lSoo  fbldats  pendant 
3  mois ,  on  demande  coodhien  chacun  recevraptf 
jour  feulement ,  afin  que  ces  pcovifions  poi&nr 
fuffire  pendant  ce  ten^, 
.  Il  faut  réduire  cette  queftion  à  une  règle  de 
IProponion  fimple,  en  multipliant  le  nombze 
af  00  par  4  nnois  ,  &  le  produit  qui  eft  loooo 
fera  le  premier  terme  de  ta  règle  Smple,  &  lé 
onces  de  pain  &ra  le  fécond ,.  &  en  multipliant 
xSoo  foldats  par  3  mois  ^  on  aura  ^400  pouf 
produit ,  qui  ièra.  le  f  terme  die  cette  cegle  de 
Proportion  fimple. 

Pour  rendre  raiibndu  premier  tera)^  1000  0» 
il  faut  obferver ,  comme  dans  les  exemples  pré- 
cédents ,  que  1/00  iôldats  pendant  4  tofm  ct^  ^ 


'jilgehre.  tSç 

mèmechole  que  rooob  fbldats  pendaht  i  mois  i 
pmtçpc  ce  n*eft  autre  chofe  que  z;o(a  répété  une 
tois  chaque  mois  ,  c*eft  à  dire ,  4  fois  pendant- 
les  4  mois.  Oa  dira  la  même  choie  pour  le  5®. 
terme  ^400  foldats  j  &oa  fera  cet  arrangement. 

Si  loooo  foldats  refoivent  16  onces  ,  combien. 
5"  400  ? 

Il  eft  facile  de  remarquer  que  moins  il  /  aura 
àc  /ôldats ,  plus  ils  recevront  chaque  jour  ,  & 
parÉatu  que  cette  régie  iîmple  eft  indiredc,  E6 
fajfànt  le  calcul ,  par  la  règle  fîmple  indircâe  , 
comme  on  a  cnfeigné ,  on  trouvera  que  chacaa 

des  iSooo  recevra  19  onces  &  --^  d'once  3  mais 

puifqde  la  livre  vaut  i^  onces  ,  cela  eft  équiva^ 

valcntà  i  livre  &  — ,  4onces  &-îi. 

On  fait  la  preuve  d'une  règle  de  Proponion 
par  une  autre  règle  de  Proponion  ,  dans  laquelle 
oix  mer  pour  un  des  termes  connus  celui  qu'on  à  . 
titmvc  par  la'  première  règle ,  &  on  fuppoiè  pour 
inconnu  un  des  termes  connus  de  cette  première 
^c^JEc  5  par  exemple  ,  fî  ly  livres  de  marchandifç 
coûtent  18  francs ,  combien  10  livres  de  la  même 
marchandife  ?  On  trouve  pour  4*  terme  iz  francs; 
qui  eft  la  fomme  qu'on  vouloir  connoître.  Pour 
preuve  que  cette  opération  eftexa^e  ,  on  dit,  fi 
10  livres  de  marchandifç  coûtent  ix  francs,  conv  - 
me  on  vient  de  trouver ,  combien  if  livres  de  la  , 
même  marchandifç  ?  Si  on  a  rélifïi  dans  la  pre- 
mière queflion  ,  on  trouvera  dans  cette  féconde 
pour  4^  terme  le  fécond  de  la  première  queftion 
qu^  étoit  connu.  On  fera  de  même  pour  les  axH 
^€f  reglcç  de  Proportjon  fimples  ou  conjipofécs*; 

CL") 


lîi  Seconde  PdrtU^ 

par  exemple  ,  fi  une  perfonne  pendant  f  mck 
s'eft  ferri  de  Sao  livres  appanenantes  à  un  au-* 
ue  y  on  demande  quelle  fomme  ce  premier  doit 
prêter  à  cet  autre  pour  ;  mois ,  afin  d'égaler  la 
recompenfe  ^  comme  il  £é  propoiê  de  lui  prêter 
pour  moins  de  temps ,  il  faut  qu'il  lui  prête  une 
plus  grande  fommc  ,  êc  panant  c'eft  une  règle 
fiiTerle ,  on  tronre  parle  cakiil  que  ce  (ècond 

doit  prêter  au  preaiier  155^  liTres —  •  Pour 

prenye  de  cela  on  fait  cette  autre  quefiion  :  fi  | 

Aiots  donnent  i^^  liTies  — ,  combien  f  mois  I 

£r  on  trouve  par  la  règle  inTerfe  les  800  livres 
de  la  quefUon  précédente^  ce  qui  fait  voir  qu'on 
abieniéiinS. 


2>£    LA    1^£GLE  DE    COMPAGNIE 

Laiegle  de  Compagnie  ou  de  fbcieci  eft  tac 
opération  par  laquelle  on  partage  on  nombre  en 
parties  proportionnelles^  à  des  nombres  donnez. 

Il  y  a  deux  fortes  de  leglè  de  Compagnie , 
i^voir  la  fimple  &  la  compolëe,  Xa  règle  de 
Compagnie  fimple  cA  celle  oïl  on  n*a  point 
igattd  au  temps ,  êc  la  compofSe  eft  celle  ou  on 
«  ^gard  à  divers  temps. 

Exemples  de  U  re^le  de  Cwffagnit  fimfh, 

^  Trois  per&nnes  ont  £ût  une  bourfe  oomvume 
-|<our  acheter  ou  iàixefaire-desmarciiandifes  3  k 
yiemiffr  ami»  4^0 Iîkcs,  le  iccond  ajo  lÎTics^ 


Algehn.  l8^ 

ir  letroîfiéme  70  livres  5  &  après  leurs  négocia* 
fions  ,  ils  ont  gagné  tous  enfemble  300  livres,  Ih 
demandent  à  partager  ce  profit  entr'eux  â  pio-* 
ponion  de  l'argent  (jue  chacun  a  mis. 


410  tiv.  mfe  du  pretmer, 
7  o  Uv^  mfe  dêé  Srcifim 


MAI  dûs  tmfcs         7  1  iO  Uvfis» 

Vont  refoudire  cette  queftion  5c  tdoees  tes  an» 
très  (èmblaisles  ,  il  faut  faire  autant  de  règles  àfi 
Proportion  qu'il  7  a  de  miiès^^c  metcse  pour  pr^ 
xoier  terme  la  fomme  de  toutes  les  mi/cSy  Se 
pour  x^  tenne  on  mettra  le  gaia  ou  profit ,  ^ 
pour  chaque  f  terme  ,  on  mettra  la  fomme  qup 
•chaque  perfbnne  a  pajfée. 

Dans  la  queftion  prefente  ,  pour  trouver  )p 
^ain  de  la  première  petfonne  qiû  a  nus  410  Uv. 
•oildira  : 

Si  7Z0  Uv,  fui  pmt  U  mfe  maU ,  etnt  donm 
j^QO  livres  de  i^i»>  cemhien  d^nev^nt  410  U'VMe 
.qui  fmt  la  mifi  dé^  fremier  ^ 

Pax  le  moj(en  de  xptte  rpgle  de  P)rppOttion , 
jon  trouera  17/  livres  pour  4^  .tç^iiçie  ,  o^fffiMi^ 
on  a^onlicigné. 

Pour  trouver  CjC  qui  ajppartient  a  la  fecondp 
^ribnne  qui  a  misa^  libv.  pu  dira  : 

Si  720  /k»,  dannmfi^^o  li'vres,  ^mbienx'^Uvfe^ 

On  trouvera  par  cette  rcgle  de  P«>portion,^ 
45tt'il  appartiei^t  ^^  iif,  i^  f .  8  4.  è  c«Uii  qui  a  mis 
^^  livres.  ' 


fit  Seconde  Partie. 

î^our  trouvée  ce  qui  appartient  à  k^troifiàosie 
'perfbnne  qui  a  mis  70  livres ,  on  dira  : 

Si  yiô  U'ù^dortnent  306  livres,  cûmhien  70  Uvnsf'  , 

On  trouvera  que  celui  qui  a  contribué  de  la 
fomme  de  70  livres  ,  doit  recevoir  19  livres  j  C 

4  d,  du  profit.  Au  lieu  de  5  perfonnes ,  s'il  y  en, 
avoit  4 ,  f  y  ^ ,  &c,  on  fuivroiît  toujours  la  mêine 
méthode. 

Pour  preuve  de  la  jufteflc  de  cette  opération  ,^ 
on  ajoutera  ensemble  ce  qui  revient  à  chacun  du 
gain  ,  &  fi  le  total  qui  en  refiiltera  eft  précifc-' 
ment  égal  aii  gain,  Toper ation  eft  tres>bienfait^f 
s*il  arrivoit  autrement  il  y  auroit  erreur  ,  &  il 
faudroit  la  recommencer.  Dans  l'exemple  qu'on . 
▼ientdc  propofer,  on  trouvera  que  175'  liv.  9f 
liv.  i^  f.  8  d.  &  29  liv.  j  f,  4  d.  font  300  liv.  ce  qui 
montre  qu'on  a  bien  réliffi. 

On  pouvoit  encore  refondre  cette  queftioA 
d'une  autre  manière,  en  cherchant  combien  cha- 
cune des  700  livres  qui  font  le  total  des  mifes^doit 
emponer  des  300  livres  de  profit ,  par  cette  regk 
4c  propoixion  : 

Si  720  liv. donnent 300  Ivores ,  combien  i  livret 

Lorfque  par  cette  opération  on  a  connu  ce  , 
qu'une  livre  des  700  liv,  emporte  de  profit,qui  cil  ' 

5  f.  4  d.  on  multiplie  enfuite  les  410  1.  que  le  prt- 
mier  a  payées  par  8  C  4  d ,  &  on  trouve  au  pro- 
duit i7f  livres ,  qui  eft  le  même  nombre  qu'on  a 
trouvé  par  l'autre  méthode  qu'on  vient  d'enfei- 
gner  ;  on  multiplie  auifi  230  livres  par  8  f.  4  d» 

6  70  liv,  par  8  f.  4  d  ,  &  on  trouve  au  produit 
de  ces  multiplications  ce  qu'on  cherche.  Au  licg 
des  300  liv.  de  profit ,  fi  c'étoit  300  liv.  de  perte, 
on  panageroit  a  ces  3  perfonnes  cette  pêne  de 
la  même  manière  à  proportion  de  l'argent  que 
chdcua  à  mis ,  c'eft  à  dire ,  que  cdu  qui  anui 


IsiféxMgjt  féAtoii  ^arantage  5  ^  akfi  des 

Adth^      ExxuPtJ* 

tT-n liemtiie  cède  aies  créanciers  fon  bien  qtxî 
cft  ipo  livres  5  au  premier  de  ces  créanciers  il 
àoït  i£^  lirres  ,  aa  lêcond  171 ,  au  rroifiéme 
S48  ,  ^  au  quatrième  i»^o  livres;  mais  comme 
k  bien  de  eetlebiteur  n'cft  point  fuflSfant  pour 
iàtisfaire  entièrement  ces  créanciers  .  il  eft  queC- 
lion  de  leur  en  faire  une  repartition  à  proportion 
de  ce  qui  leur  eft  dû* 

'6i  o 


•m^ 


M» 


t9téU  des  dettes  3000  livres^ 

On  fera  ces  (upputations  comme  on  a  -enfci-» 
gné  dans  l'exemple  précèdent ,  8c  on  trouvera 
que  le  premier  à  qui  il  eft  dû  iz6o  livres  ,  doit 
recevoir  loj o  livres  des  ifoo  liv,  le  fécond  à  quî 
il  eft  dû  ijx  livres ,  recevra  né  livres  13  fols 
4  d.  le  troifiéme  à  qui  il  eft  dû  848  livres ,  re- 
cevra 706  livres  15  r.  4  d.  &  le  quatrième  à  qu4 
il  eft  dû  610  liv.  recevra  fi6  liv,  ij  f.  4  d. 

Il  faut  remarquer  que  s'il  fe  rencontre  outi« 
les  livres,  des  fols  &  des  deniers  dans  les  mifes  di 
chaque  perfbnne  ,  ou  dans  le  gain  ou  perte  com- 
mune ,  avant  que  de  mettre  en  ufage  les  règles 
de  trois  ,  il  fatft  reàuire  toutes  les  Tommes  aut 
moindres  cfpeccs  de  monnoyc  ^  par  exemple  ci^ 


I90  Secùndi  Piânkl 

deniers  s*ils*7  rencontre  des  deniers  ,  oa  en  iolS 
fi  outre  les  livres  il 'ne  s*j  rencontre  que  des  fol^  i 
ou  bien  on  ne  redaira  en  (bis  ou  en  deniers  que  le* 
premier  &  le  jc  terme  de  chaque  règle  de  trois  -, 
&:  enfin  on  achèvera  comme  on  tient  d'enfeigner. 
Pour  encendre-cela  plus  facilement ,  il  faut  faire 
attention  à  l'exemple  fuivant. 

Trois  perfbnncs  ont  zf o  1. 1;  f»  à  payer ,  it 
forte  que  chacun  contribuera  à  ce  payement  â 
proportion  de  Con  bien,  Le  premier  a  300 1. 11  f. 
derevenui  le i*^  à ijo  1. 7  f,  &lej*^àyo  1,  igf.On 
demande  combien  chacun  payera  de  la  fomnle 
propoféc. 


Xjù  h  ïsf 


\  joo/Zt;. iz/;  =  ^011/; 

/  /o/w.  18/.  =  ioisj; 

;«i/iv.i7/,  =  ii>î7/. 

ta  faut  réduire  en  fols  k  total  du  bien  de  ces 
Itois  perfonnies  ,  &  on  trouvera  11^37  C  II  ^ 
audî  réduire  en  fols  300 1.  qui  font  le  bien  du  pre« 
Aiier  ,  on  y  ajoutera  les  11  f.  &  on  trouvera  6oix 
f.Il  faut  faire  la  même  chofe  à  régarddes  deux 
autres  ^  Enfuite  il  faut  faire  une  règle  de  Pro- 
jportion ,  &  au  lieu  de  fSi  1. 17  f.  qu'on  mcttroit 
pour  le  premier  terme ,  on  y  mettra  fa  valeur  en 
'lois ,  ce, qui  eft  équivalent,  ifo  1.  if  f,  feront  le  i* 
^erme ,  &  le  j®  fera  6on  f.  qui  font  la  valeur  de 
300 1,  Il  C  &  on  dira  : 

Si  11617  f^  donnent  ifo  /.  if  /*,  combien  6011  fols  ? 

Après  avoir  cherché  combien  produifent  ^ou 
fois  i;o  1.  If  f,  on  trouve  ïfoyp^  1,  &  après  les 
^Yoir  divifces  par  u6}j  ou  trouve  pour  quodeof 


n^Lio  1.  lo  <*•  *       '  que  doit  payer  le  prçaucr 

de  ces  trois  pcrfbnnos  cjui'a  300  1,  uC  deceyenu. 
On  aaroit  croavé  ki  même  cbôfe  fi  on  avoit 

daffi  réduit  en  fols  les  ip  !•  if  C  &  fi  6n  aVoif 

formé  cette  règle  de  Proportion, 

Si  ii6y[  f»  donnent  yoi;  f.  combien  6011  foU  f    ' 
Et  après  avoir  niultiplic  ie  f  terme  par  le  *• 

on  auibic  trouré  3orfOi8o  {bis  j  &  après  les  avoir 

dirifez  par  ué^j  y  on  Aijroit  trouve  pour  quotient 

i;90  C  10  d.  ■       ■  =  iiQ  1.  lO  1.  10  d.-i~i-  j 
1KÎ57  n%  * 

co^[ime  on  avoit  déjà  trouvé. 

En  continuant  l'opération  ,  on  trouvera  qutf 
hf  z^  pcribnne  qui  a  130  1. 7  f.  de  revenu ,  payer* 

937^ 
f.  8  d. 

'  Bxep^le  de  la  règle  de  Compagnie  empofU;    * 

Trois  perfonnes  (c  font  afibciez  &  ont  prîrf^ 
tefoJution  de  negoticr:  le  premier  à  employé 
Uoô  livres  ,  &  après  que  4  mois  ont  été  finis  il 
a  retiré  fon  argent  5  le  fécond  a  employé  çfor 
livres  pour  6  mois  5  &  le  troifiémç  a  employée 
foo. livres  pour  16  mois  5  ils  ont  gagné  14OP  liv.' 
On  demande  combien  il  en  doit  appartenir  à 
cliacun  à  pro^ition  de  Targcnt  qu'il  à  employé^ 
fcdu  temps.qu'il  fa  laiffé  en  commerce^  ; 

Pour  rcibudr'é  éctte  qù^ion,  il  faut  muîtipKef' 
U  g^fe  du  premier  par  k  temps  qu'à  fcrvi  hii 


1^1  SecMde  Pdrtiél 

jr/d»  X4OO  fit;.  /     j  ^  o         f0$ar  6  mois' fy 09  ^  1 
-    y    .6ao        foitr  to  maU  60OQ  .'\ 

l6$oo 

SU'geât ,.  8c  on  aura  4800  livres  ;  il  Ikatinulciplier 
Ja  mi&  du  tf  par  Con  temps  ,  le  produit  eft 
lyGolivres^enfin  lamiicdujcpar  le  iien,  ceh 
fait  6000  livres  :  de  (orte  qu'on  confiderera  ces 
'9  fbnimes  48bo  liv.  f 700  liv.  de  ^000  liv.  comme 
fbtkmics  par  oes  trois  gedbnncs  ^  8c  que  kor 
tomme  totale  qui  eft  i^foo  lin  aproduit  le  gain 
des  1400  liv.  ce  qui  fc  réduit  à  une  règle  de  Com^ 
pagnie£mple  ,dans  laquelle  on  opérera,  comme 
on  a  enfèigiiédam  le  premier  des  exemples  ^;^ 
cedents. 

Il  7  a  plnfieurs  autres  qneftions  qoTon  troM 
dans  les  traitez  particuliers  d'Arithmétique  hixs 
par  dif&rens  Auteurs  ^  mais-patCQ^u'on  peut  te* 
toiAire  facilement  ees  queftions  par /es  principes 
qu'on .  vient  d'étaUir,  jir  a'aipas  cru  <^'iitut 
neceflaire  de  $y  arrêter  plus  long^temps.  Les  tt* 
^les  qu'ils  appellent  d'Alliage  8c  de  faulîès  pofr* 
dons  y  même  plufieurs  queltions  ou  on  etnplo]rtt 
ordinairement  un  calcul  d'Aridimetiqiie  afe 
laborieux,  ibnt  pratûjuées^dc  rcfoluc's  beaucoop 
plus  facilement  éc  plus  clauement  par  les  éqva-* 
rions  qui  meritenr  ailêz  q^*on  en  £^1^  unetaico 
particulier»  Ainfi  de  peur  d'être  enni^jeux  à  ceia 
qui  commencent  à  s'appli^œr  à  l'étude  des  Ma-» 
wmatiques  ^  je  Snixû  ici,  ççttç  i^conde  Partie, 

ElEMENS 


m 


EtEMENS 

DES 

MATHEMATIQUES* 


PE  t A   GEOMETRIE.' 


'A'  GÀiwarle  lift  ^ine  panie  fimibJ 
^•^-nttk  dec  MatbemuiqiKi ,  Janr 


laquelle  ott  txtkit  des  lieneï .  dea- 
riii&et.,^de.iaii)(,  ' 

-  „.  w  "*^^Ï*^J*  P"ti*  l»  PMt»Bée  « 
taJis  Chaftittes.' Dansleprcmfcrontraitaade* 
%nes  i  (Uris  I<Hiçoiid,  des  fiirfaoes  ;  &  dans  le 
ÎV"  ^H"^' .  apt&Mpir  eïpolS  ie»  définitions 
qm  lenr  conTicnnent,  &  qui  fiint  neccllàiies  pour 
fintelligeacedekijn  ^K^ifltez. 


/ 


sfl^  Tmpme  Partie: 

2.  tXn  pplnt  KatbeniiaMqKC  ^Oc  ce  q/x*s>ximA^ 

ficîere  comme  n'ayant  aucune  partie  j  c'eft  à  éiie^ 
Êns  y  faire  attention  à  aucune  longueur^  ^g^ 
ni  profondeur,  ^ 

5.  Une  ligne  eft  une  grandeur  confideréâ  -i 
comme  étcnduç  en  longueur  (ans  largeur  âc  uns-  ■ 
profondeur  -,  par  exemple  la  diftance  de  paôs  i 

C  ORO  l,  L  A  I  R^E    1/       - 

Si  on  confidere  (ui*ua  point  puidè  être  trûXil^ 
porté  d*une  dation^  une  attre  ,  la  trace  ou  b 
vofti^  psM:  pàco-pointauxpifpa^ÀArsM^etlirae^ 
puifqiie  ce  i^ft  wie-ïongueur  Uns  kigeur  ^  vitii 
profondeur.  ^ 

,     CIO  R  pî.  mT^3\  A  fi  ^  : 

,.D.onc  ks  deu?  cxttêmitez .  c'eft.àdire^.k 
6ommencement.^  la.  £a  d'unie  .ligne. font,  dçm 
points  ',  puifque  c*eft  le  point  qui  commen-* 
ce,  il  être  ;  H^ù.  ^  ;qui  '  (>;i  "  fejc  ^^  c©mineitt|- 
ment ,  &  que  c*eft  ce  même  point'qui  ceflêd'l* 
Ii£j9iujquienfaitlajfin«  ._  _^ 

Cp^9J.LAlRE  III, 

.Donc  lorfiiue  deux- ligi^Xè: coupent,  M^ 
Qomniune  feoion  eft  un  point.  Soient  les  deujt 
%nej  AB  &  CD 
qui  Ce  coupent  en  E, 
j«  dis  oue  leur  t^om-^ 
mmic  icdipn  eft  un 
peine  :  car  fi  tlk 
étoit  ceux ,  t)u  plu* 
4pujs  points»  il  tau- 
droit  que    la    l^ac 


la  définition  prefente*  r 

.11  y  a  des  lignes  de  deux,  fortes,  dç  droites ,  «6» 

de  cbuibes.  *     ! 

4.  Une  ligne  droite  eft  celle  qui  eftlaplus 

comte  de  louiçaLtei-Jigi^c*'  .  .  ; 

qgîon  peut  mener  d*un^int   .  A  ■  ■  B. 

à  un  autre  point  j  par  rom-,     :  , 

pie  A  B.  '        .  ,  * 

/.Une  Ugneï^OttrW  eft  celle  gut  étant  meacc 

d'un  point  à  un      «X  1         .  j^  ' 


pas  la  plus  courte      a 
de  cdiw  qofptiiC^ 
fent  être  termi- 
nées'parces  :dnlz 
points.  ,''.0a  U 


/^ 


qudle  étaht  me-    F  1    .  .X''*"^*'^        f 
née  .d'un    point         \,.i0r  ^V^ 

revient  au  même 
point  j  par^zemple  14  l^rié  ABC  au  E  F  G. 

Les  lignes  droites  confideré^s  à  Tégard  Tu  le 
it  l^tre-  rdàt.de'txoii  fortes  ,-  pe'rpçodiculaîres, 
obliques,  &.paraliélea,  ■  : 
'-  6.  Une  ii^ne  pacpOttliaiiUice  à  mise  autre  ligiiô 
droitC'eâ?  celle!  gui' rTOcoâtre  cette  autre  lig.iei 
A:  qui  ne  peâiche  ou 
&inciined^un0;ipare  y\ 

Hi     d'autre  ;    par 
•temple  k  .  ligne 
A(B  eft  pierpeiiidic^ 
kkcàl^jiyicdiQir.    . 
te  CD,  fi  cette  li-     "^C  .« 

gne  A  B  ne  penche 
pu  n'incline  de  part  ni  d*aut#r 

7.  Une  ligne  droite  oblique  à  une  autre  ligne 


S> 


fff  Trû$fi(mi  Ttùfié. 

Îenche  on  incline  plus  "v"^ 

'on    côté  que   û"^ 
autre  $  fax  exemple  b 
ligne  «D,  qui  wn- 
ccnue  la  ligne  A  C 
9c  qui  indîne  pltiSTcrt 
Ic^int  Cque  vers  A, 
cit  oblique  à  la  ligne  A  C. 
'  «.  te9^1ig»eiparâlieles^6âmtt0r<pi  fimt  ^fâr- 
jkmene  diltaoces   entr'eUet  r^ 

Jans  toute  jèinr  longueur  s     Ai'm  .m    i    i    B 
parexemjilc  les  lûmes  Aft    ^         -^  ^ 

dcCD^  '     C"'  ■  ■■D 

9*  UhA'HSic&ce  ^^Ba^  graAJeiir  oeniftkife 
€oi«[nie  étendue -en  lonrac  eifciârge  fenspio^ 
fondpur  j  telle  ^.la  furface  A*Wie  Caàipàguf 
S^'q^  xi^pjfSte  par  arpentf ,  ou  par  «Bâfes^  to« 

CQROLXAIRE    ït 

Sî  onxpnUevcxphaat  ligne  paifi  êtte  ttauiA 
portée  de  travers  ou  tranficrûletnent  àlwnt  fia* 
cion  a  une  autre  ftaoèn ,  m  qu'une  ii^  anubc 
faflê  une  révolution  antoor  de  iès  deust  extfiè^ 
«nitez ,  k  trace  ou  le  rcftige  par  oA  cet»  ligne 
aura  palTé  feca  çne  fiifface  5  pui^oexe  icraïaie 
grandeur  étendue  en  longueur  icaafedc  la  lon- 
gueur de  la  Êgne  ,  en  largeufc  ^.'caa&  dsmOH 
jemcnt  traniVerfal  de  cette  ligne  ,  Scùm  pitK 
fomteor  parceqiîgrwttriigncuîftcf  »>  (^1  aoaM 
Aé  profondeur.  Q 


[        COROLLAIRE      II. 

Ôoncksdeui  eitrê(nit«,c'ettàdirc  le  com-i 
«leiicement  &  la  fin  H'unc  Iiuface  font  deux 
lignes ,  puifi^ue  x.'th  1*  minie  Jigiw  qui  coiii' 
iHcnce  à  être  mûè',quieii  Elit  Je  commeiiceinentj 
quei^ft  cette  rilflHîlîgite  qui  celTe  d'eue  mue 
eu  fait  U  fin,  Ijç  qug.les  poinra  qui  terniDciit  cette 
ligne  mife  en  mouvement  ,d'éetifmt  ('}  chicuii 
ane4igne.  - 

IL  j  adedeux  foiteide  fuifïceB,dcs  plan;s& 
izs  coucbes, 

lo.  Une  futfice  plane  ou  feulcmcm plan  ,  eft 
pelle  dans  laquelle  on  peut  mener  à  roloaié  une, 
ou  pluficiirs  lignes  droites  ;  c'cft  à  dire  ,  qu'unç 
ligne  droite  ronclie 

dàJis  tous  les  points  n  - 

flans  quelque  iïtui^  ■ 
tion  trvifrer&le 
ou  deumnft  q4,'oa 
U  piffle  appliquer 
iaiîçe^é.  fîïrfaci. 
Telle,  peut  être  Ja  -A 
iDiriàcc  A-*.  '" 

COROLLAIRE. 

Si  nac  Bgne  droite,  pai  exemple  C  E,  cft  danf 
tin  plan  AB,  ou  fi  cette  ligne  y  aqnelqu'une  de 
Ca  parties  ,  cette  ligne  droite  étant  prol^gtc, 
fir  exemple  en  D  ,  la  partie  ED  fera  auili  dan* 
k  mfane  plan  AB  ,  &  quelque  loi  i  qu'on  la 
prolonge ,  elic  Ji«coûjouis  dam  le  oieo»-  i^^'^  i 

{')Cm.  1.  dif,i.Ct9m,         ,  ' 


19  ?  Tfêifim  Fdrttf^ 

car  fi  cette  liene  dxoite  CE  étznt  ftém^ée- 
n'étoit  pas  toujeufs  dans  le  même  plan  A  B  pro^ 
longé  auffi  s*il  eft  aecdOlâire ,,  ii  s'txifiÛTiwt.  ^ 
cette  lij^c  droi- 
te ne  fe  confon* 
droit  pas  avec 
cette  furface ,  ou 
ne  la  coucheroiCL 
pas  dans  toiitcf& 
fongoeut    ;    8e 

partant  *  cette  furface  ne  ftroit  pas  plane ,  cecpi 
«ft  contre  la  inppofôon.  Donc  une  ligne  droitr 
menée  dans  rnijhn  ,  ne  peut  être  (don  une  de 
fks  parties  C  E  dans  un  plan  quelconque  AB,  & 
élevée  au:  ddÛTus  de  ce  ^bn  félon  uncdc  fcs  par-^ 
tics  EF. 

ir.  Une  fuiface  courbe  eft  ceîfc  fit  Êiquclle  m 
nt  pcutnacncr  jduficuii  Jignei  droites  à  Tolcœt^ 
c'cft  àdire ,     ^ 

dan)    toutes     ^ N 

(brtcsdcpo- 

Étions  tTAXif^ 

rcrCdts  y  cMf 
que  ces  li- 
gnes droites 
ne  peuvent  . 
coucher- danS: 
coure  leur 
longueur  >  tclfeeft^la  fiirfece  C  D  wt  $lf  ; 

Son  confidextt  rintèrieuc de Jar-a^ottdxue ilir 
Miette  ferfacc  telle  qu^ellc  cft.  en  X ^  ou  en i,  «^ 
rappelle  furfiice  concave  y  9c  £on  confidést  l*c»r 
térienr  de  cette  courbure  telle  qu'tilr  eftcn J^  ^ 
en  1^:^  oa  l^appdk-âiE&ae  convcvw 


.  ir  fimr  pidciitement  &iK  attefttSoà  in  d^^ 
iBgioiis  ûuixonwnneittaaK  pifipiiec8Z.des  ligne» 
^ncnéesivr  lesiôx&ocs  pou  idéonkioiucpii  om* 

4e  Tautre  y  de  enfin  aux  lig^*  aisieintent  de  tco* 
jn/es,  debosnes  ,oade  Umi«sa.de&fiu&ces» 

li.  UnaAgie  cft  V6^ 
calmement  4ttoavcrtUMf 
compn&  cnàic  deux  dtf^ 
fcEcntcs  kgnes  ,^ui 
concooxent  ^  pas  ^av^ 

»le  AB<X  ^ 

-  fi>a  en  geaeiirftroir 
fi>rtes  ^âxi^e»  compti^ 
jar  des  ligp»  ,  fçavoir 
ang^ecediligne,  cnrvi* 

4rgne,  ^mix«-  ^       , 

13.  X7n  sni^ftâiligne  eH un  6»xtemait  0» 
•UTCXtofe  formée  par  dei»  lignes  droios  j  par 
■wenipk  Vang^  AAC.  le  curriHj^  eftTou- 
▼enuK  çpmptifc  pas  deux  ligpes  couAe»  j  6e  lé 
mJtCyfsxfuDC  coU!ibe&  uac  liçne droite. Danf 
k  ixiite  cttii  txaketa.  leukaSBot  dcfr  angjbs  tcÛif 

n  faut  obfei^er  qu^fcn  ic  fcrro»  <fc  lettie» 
pour  cxpri**er  un  angje  formé  par  des  ligne*,  la 
fep^  dji  mîMcii  &  rcxprcIBon  marquera  toûjour» 
^  pointe  00  le  fbnunet  del^iangkqoiclklepoin» 
ic  concaaxs>  parcxcn^k^daitt  l%n«eflîon  dr 
]&ui^  AB^  ou CftA  qui  eftlk ntteaecho&j 
ïfciwitet  «m  poiniede cet an^ <A k poiat% 


C  O  ît  O*  I.  1b  A  î  R  R 

Biuicde  cet»  définition  que  tel  cft  l'^càttè-i 
in(4e  dWK  Ugiws  qui  ^caii^ourcnc  ^.  tel  Ja|r 


«tm  Tnùfiime  Târtie. 

Tangk  qu'elles  forment ,  c*cft  a  dire^  que  {do^ 
cet  ccartement  fera  grand ,  plus  aufli  cet  angle 
£rra  grand  j  &  que  phis  cet  écartement  fera  peôt^ 
Tangle  fera  petit  :  &  ^'enfisi  on  n'a  point  égaid 
a  la  longueur  des 
ligoes  qui  rorment  un 
angle  pour  détcrmi-  g 
ncr  la  grandeur  de  ^ 
cet  angle  \  par  exem- 

Jlc  ,  Tatigte  AFG 
ft^plqs  gra^  que 
Tangle  BFD  ,  qui 
ii'en  eft  qu'une  partie, 
quoique  les  cotez  j^F 
&^DF  de  Hangle 
KT  D  foient  plus 
longs  que  les  cètez  A  F  &  F  G  de  l'angle  A  FQ» 
y  Xes  angles'  rcaflignes  font  de  trois  fortes , 
j^oits,  obtus ,  &  aigus. 

.  ï4.  Un  angle  droit  eft  cchuquieft  comprise^ 
Ibrmé  par  une  ligne 
perpendiculaire  à  une 
WUC  ligne.  Tel  eft 
l'angle  ABD,fîAB 
rft  perpendiotiaire  à 

If,  Un  angle  obtiw 
eft  celui  qui  eft  plus      q 
:grand  ou  plus  outert 
qu'un  augle  droit  j  par  exemple ,  l'angle  EB  D| 
guieftplus  grand  que  l'angle  drpit  AB  D. . 

t€.  Un  angle  aigu  eft  celui  qui  eft  plus  petit 
qu'un  angle  droit  j  «par  exemple  ,-  l'^glc  E  B  C 
gui  eft  pliis  petit  que  l'angle  droit  ABC. 
'  En  gênerai  les  angles  aigus  OU  obnis  foof  ^ 


«McBS^  oa  -ftigtis ,  'peuTcnt  'encore  lecrrar  difife* 
leas^ncnns  :  «Ofï  ks^pMC  appellera^es  phof  »' 
tnglev^e  plans ,  &  angles  adtctties* 

i7«  Vijle  plan  cft  celui  qui  eft  de&mè  fiif 
tac  fiitâdç  pwiey  coaune  J'aÀgJeAVC  de  Is 

ift.  Un  angle  <Ie  plans  on  de  deizr  pSam  m 


par  un  mètne 
point,  cbacime 
de    ces    deot. 
perpendiculai-« 
ses  étant  ûic-» 
liée  :daiB  clf d- 
qae;j^anjpar 
cxeii4>le  fia  ' 
ligne  AEmC' 
Hk   dam  te 
plan  DE  efl: 
peipendiciElai*:) 
fe  a  k  coa^ 


»  " 


•\ 


gI,  &  tfialignCJCB  menée  ÂdXû  îcpknT» 
eft  auflî  perpendiculaire  à  cette  jcoanmane  fi^ 
tim  iG.E  par  le  même  point  JR  »  l'écartcmeiit  » 
eàdcŒxHgneç  AB  acvCBeft  l'angle  o«^n* 
par  le»  deor  ptew  «DE  &  FE  5.  Tang^  det 
plans  FB  &  (3«  doi^  «tre  dmfideré  ciumoe  kl 
précèdent  j  &  ainfi  des  autres. 

1^,  Angiet  atemes-foçïic  t:cux  qti.onile^rottiJ 
■Kt  daiisdifiacntcfriH8tTtei,.&JcplUW  p^lceâ 
de  part  &  d'antre  d'une  ligne  droite ,  qui  coupé 
«Tiieiiies  lignes^  <«  ^  ippelle  alternes  in^ 
lesQca  lor%i1]s  feot  cntfic  ces  li&nes  ^moM 


ïoi  Trûlficme  Tâtht; 

autre   ligne-  coupe  5  &  aïkcrnes  eztétnis  *  kxrf^ 

ùu'ils  ne  font  pas  entre  ces  toêmeg  lignes  ^  daJif. 
Icrquelles  leur  fommet  eft  pofé.  A  B  F  &  »  ï  G  ^ 
tfB  &  f BC  font  D         ^ 

)to  angles  aïter-' 

ces     internes     )       .  1^ 

CBC  &  EFHî    A  ^  Bi 

ABD  ^  HFG 

font    dies   Angles  ><  /^         .     .    |M. 

alternes      exter-»^     £  ^^  ^ 

fces:  ^   ' 
Le»  angles  J»0-^ 

fez    d*unf  nrfOTC  ,  4*  .  ,  /  .        ^ 

côté  de  ll%ne  DH  fent  aûffi  intérieurs  &  cxu 
xérieurs  6  W'^  (J^FB  font  intérieurs  du  même 
côté^  ie  rfiêÀie  des  ;ingles  AB  F  >  EFB  :  les 
aMfc^j;>*<;  &  G  FHfeat  extérieurs  du  aiême 
c&  r  m  -dâsa  1%  même  ^fe  des  >h|;lc$  ^  B  D^ 

I^S.  La  ligàe'drt>it«  pcrpcndiculàir^'aun  plan. 

eft  celle  qufeft  per*    -\ 

pendicnlaire  à  touws'  C- 

Us    lignes     droites 

Ju'on  piut  mener 
I^Liys  GCf  même  Maii 
par  re^trèjaitc  de 
ç0tte  ligne.  ;  par 
exempit  CD  cft 
perpendiculaire  au 
plau.ABjfielle.cft 
perpendiculaire  aux  -  .  '  ■  -•  .  :  • 
lignes  T E  ,\G>li  ,r^c.  qniûmt  menées  dans 
#e  plan  yar  L'extrêipké  D  de  cette  ligne  droite 

-  u.  Les  plans  parallèles  ibnt  ceux  qui  font 


iof 


■ *•       '  *• 

Vemctrîejf 

ëgdement  diftans 

Ton  de  l'atttre^ans 

loute  leur  étendac  ^ 

far  exèmpk  A'B '^ 

>  ^Ûfi^fiirÂce  i^ln;- 

ne  à  caofè  de  fés 

Jimic^u-wmes  cflrde  «rbîs  fortes  ;  U  farfeai 

plane  ^câriiigàç  ,  la  cJtyviHghe ,  £c  la  mmç.j 

redHligne  eft  c^e  qui  ' 
eil  tènniaâi^ar  des^ 
lignes  drpites  5  par      . 


'^);  £s  'Atfâce  plans 
<a«^gne-d|  celle  qi|i 
cft  terminée  par  une^ou 
j^lufieors  lignes  courbes, 
^mme  les  fiic&ccs  4  > 


^4*  "La  fixface  plane 
ûiixte  eft  celle  qui  eft 
^iniinée  par  iei  li- 
gnes droites  &  dçs  B-   . 
jnes  courbes  ;  cotùXfi^ 

Mais  parcequ'il  y  a  une  infinité  dé  fortes  de 
.firfaces  curvilienes  &  de  fiirfaces  mixtes  ^  «c 
^'^a;rc  les  forUces  pk^Af «  ^  les^ulcs  rcâiiignei 


|04  Troifiimi,  Bén^ièl 

fc  canrflkaes  drmlaiies  fontlesr^oi^lpcdBb 

teHÇ  ^rroa  ujim  ijui  ibnt  ^*iia  pfus  fcequcm 

an'dj»  di^ûte£4  ftokment.  de  cet;  deux  dçfaiocea 

>f .  Vu  eewlg  ift  qnc  fiuftfrykni»  ifmjwf^' 

pir  «ne  ligne  courbe  èbnt 
yfoi  bs .  oQinnlbnft  J%ak« 
mène  ilillàns  d*iuu  point 
plis  dans  cette  Inifiiicers  telle 
eft  la  fntfsMceBlp  temû- 
nfc  par  Jr1^n\  combe- 

i«^J(A  circonferçiiCc*fin  .; 

cercle  ;ei(ime.!fçne  ckcakire  ,  eft  itne  lignf 
courbe,  qui  termine  le  cercle  de  tontcf  parts| 
iclle  eft  la  ligne  courbe  BEDFB. 

xj.  Un  arc  de  cercle  eft  ulie  paaiededrcpii^ 
ference  telle  qji'elle  foit^parcMmlfe  la  parti» 
k£  ou  ED»    * 

aS.  Le'^centre  d*on  cerde  eft  on  poktt  pcii 
dans  ce  cerck,  oui  eft  éÉakmcm  diftant  de 
touff  les  points  ae4a  circon&cnce;  ^xxsmjjt 
le  point  C* 

COROLLAIRI^ 

Dime  poiir^^rire  un  cercle ,  il  faut  eonjBJ 
voir qi^une ligne  droite;  pjU  exemple  EC  foie 
mûf  au  { tour  d'une  de  fes  extrènûtez  fixes  C 
danU  tm  même-  plâh  ;  car  la  ligne  cootbe 
B  &t)  FB  Recette  ligne  B  C'aura  d*£critepar 
le  mouvement  du  point  B ,  lorCjii'eUe  fefa  rc- 
venuedans  k  naiême  finiation  dbà  elle  ayoic 
commencé  à  Ce  mouvoir ,  (êra  une  circonférences 

i$  Gcrdfi  i  piu^c  chiCHA  des  points  de  cette 

ligne! 


<Jiûmetrie.  ioj 

^  Côiube  fèxa  également  diflafic  de  Taucf e 
jc^imité  fixe  C  de  cette  ligne  droite  mobile. 

1^'eipace  ou  faiface  plaiie  qui  fera  terminée 

^ar  cette  ligne  courbe  fera  le  cercle  ,  &  Tez- 

^êixûté  fixe  de  cette  Ugne  mobile  fera  le  centre^ 

&9.  Un  ra^on  de  cescle  eft  une  ligne  droite 

'«tnenée  da  centre  à  laxircbnfcrence;  par  exemple 

COROLLAIRE     L 

Donc  les  rayons  d'un  m6me  cercle  (ône 
égaux  entr'eox  j  puifqu'ils  font  tous  menez  dit 
ctentre  a  quelque  point  de  la  circonférence ,  &: 
oue  C)  le  centre  d'un  cercle  eft  également  diftanfi 
icXQVts  les  points  de  la  circonfbrence. 

COROLLAIRE    IL 

Donc  les  lignes  droites  menées  du  centre  de 
cercle  ,  plus  courtes  qu^un  ravon  fe  termineront 
dans  le  cercle  (ans  parrenir  a  la  circonférence  ( 
Jk  les  lignes  menées  du  centre  plus  longues 
ou*un  jrayon  outrepafleront  la  circonférence ,  ^ 
ic  termineront  hors  le  cercle  :  car  elles  fe  termi^ 
netont  plus  loin  du  centre,  <|tte  chaque  point  de 
la  circonférence ,  c'eft  à  dure  ^  qu'elles  outxoi 
paieront  les  bornes  du  cercle» 

30.  Une  corde  ou  fbûten» 
dante  d'un  arc  de  cercle  eft  une 
Hgnc  droite  menée  d'une  des 
extrèmicez  de  cet  arc  à  (on 
intre  extrémité;  par  exemple 
G  H.  Une  co;:de  appartient  en 
mtme-remps  ideux  arcs^donjc 


»    > 

106 


Troiftéme  P/irtU: 

elle  eftfoûtendantcj  par  exemple  G'H  appaiticn| 
^  G  L  H  ,  elle  appanient  auffi  a  l'arc  G  M  H, 

}i.  Un  diamètre  eft  une 
ligne  menée  d'un  point  à 
un  autre  point  de  la  circon- 
férence ,  éc  qui  paflc  par  le 
centre  ,  comme   la  ligne 

ÇOROILAIRB- 

Chaque  diarçiêtre  eft  double  d'un  rayon, 
Donc  tous  les  diamètres  font  égaux  cntr'eui  j 
parceque  i'j  les  grandeurs  qui  font  doubles  d'iinf 
même  grandeur  ,  font  égales  entr*ciles. 

ji.  Un  fegmcnt  de  cercle  eftuift  partie  da 
cercle ,  terminée  par  une  corde  ou  ligne  foûtcn- 
^antc,  Se  par  Tare  foûtenupar  cette  corde  j  par 
exemple  la  partie  G  L  H  G  q^  G  J^i  li  Ç  du  cer? 
pie  de  la  définition  jo. 
;  ^3,  Un  feâeur  de  cercle  eft 
une  partie  du  cercle  terminée 
|)ar  .deux  rayons  qui  forment 
«m  angle ,  &  par  Tare  inter- 
ccpt.é  entre  ces  deux  rayons  i 
par  exemple  Tefpace  A  M  N  A. 
34,  Une  ligne  touchante  /a 
circonférence ,d*un  cercle,  « 
eft  une  ligne  droite  mc- 

3 se  d^ms  le  plan  ^yt  cef» 
ç ,  qui  rcn«>ntre  la  cir- 
x:onftrence  de  ce^  cercle 
fsLn$  U  jcouper  aucune^ 
peni ,  c*cft  à  dire,'qù'dlé 

C):\4x,  6.  général. 


Géométrie.    .  ao-r 

à'entre  «n  aucune  manière  dans  le  cercle  -,  pat 
exemple  la  ligne  S  T. 

jf.  Un  degré  cft  la  trois-cens  Soixantième 
partie  d'une  circonférence  de  <îercle  j  c'e/l  à 
dire  ,  fi  on  divifè  une  circonférence  de  *  cercle 
en  3éo  parties  égales  y  chaque  partie  fera  appel-* 
lée  un  degré. 

5^.  Une  minute  eil  wnt  fbixantiéme  panie 
d*an  degré  ,  c*cft  à  dire  que ,  fi  on  divifc  un  de- 
gré en  éo  parties  égales  ,  une  de  ces  parties  eft 
une  niinute  ou  prime, 

37.  Une  féconde  eft  une  fbîxanticmé  partie 
d'une  minute ,  c'eft  à  dire  que  ,  fi  on  divife  une 
minute  en  60  parties  égales  ,  une  de  ce»  par- 
ties cft  une  féconde  s  en  fubdivifant  de  cette  m;i- 
niere  par  60 ,  on  trouvera  des  tierces  ,  des  quar-- 
tes,  &c.  àrinfini. 

Nous  commencerons  les  définitions  quicon<« 
viennent  aux  fiirfaces  planes  redtilignes  par  cel- 
les du  triangle  re^ligne  ;  patcequ'on  peut  re-* 
duire  toutes  ces  fiurfaces  en  triangles  ,  en  me- 
nant des  lignes  droites  à  tous  les  angles  de  ces 
furfaccs ,  d'un  point  pris  à  volonté  dans  ces  mô^ 
mes  furfaces. 

38.  un    triangle  redliligne         B 
cft  une  furface  plane  termi- 
née par  trois  lignes  droites  , 
comme  ABC.  ~,  ^ 

Il  7  adc  trois  fortes  de  trian- 
gles fi  on  confidére  feulement 
leurs  cotez  3  fçavoir  ,  Equila-  j^ 
tcral ,  Ifofccle  &  Scalêné  :  &  fi 
on  con/idére  feulement  kurs 
angles ,  on  en  trouvera  encore 
^  ttois  fortes  ;  f^avoir  Oxigqne  ou  Acutangle  ; 
&cftangle ,  &  Ânit>ligone  ou  Obtufangle. 

Si] 


|0r8  Troipme  fdrtUl 

)#•  TTn  triangle  éqoilateral 
cft  celui  qui  a  les  trois  cotez 
^gaux  enc£*eux  ^  par  exemple 
D£F. 


'40. TTn  triangle  Ifofcelr 
eft  celui  qui  a  feulement' 
èeux  câtez  égaux  ^  par 
exemple  le  triangle  ABC 
qui  a  deux  cotez  A  B  & 
B  C  égaux  entr*eux, 

4T,  Vn  triangle  /ca^ 
lene  eft  celui  qui  a  £ts 
trois  cotez  inégaux  en- 
ir'eux;  parexempklc 
triangle  G  H  L, 

41,  Un  triangle  acutangle  ou  oxigone  eft  et* 
lui  dont  tous  hs  angles  font  aigus  5  parexem* 
pie  le  triangle  AB  C  ou  DE  I. 

43.  Un  triangle  rec- 
tangle eft  celui  dont  un 
des  angles  eft  droit  > 
par  exemple  le  triangle 
M  N  O  ,  dont  l'angle 
M  O  N  eft  ;droit. 

44,  Un.  triangle  ambligone  ou  obtufanglc  eft 
celui  dont  un  des  angles  eft  obtus  j  par  exem- 
ple le  triangle  GLH  dont  l'angle  GHL  eft 
obtus.  ^ 

4;.  L'hypotenufe  d'un  triangle  reÛanglc  cfl 
le  côté  oppofé  à  l'angle  droit  j  p v  çxÔBif  !« 


Géométrie.  ^^9 

U  N  cft    rhypotenufe  du/-  triangle  tcûinglc 
AI  N  O   de  la  définition  43, 

46.  La  bafc  d'uil  triangle  eft  le  troificme  côté 
qui  rcfte  lorfqu'ona  parlé  des. deux  autres  j  par 
cxenciple  fî  on  a  parle  des  deux  cotez  A  B  &  A  C, 
du  triangle  ABC  ,  le  troiiiéme  c6tc  BC  fera, 
appelle  bafc.  La  bafe  des  autres  furfaces  /  ou  des 
U)Uâ€$^  eft  ordinairertxent  le  côte  inférieur, 

les  furfaces  re^lignes  quadrilatérales  ou  qua- 
drilatères ,  ou  terminées  par  quatre  lignes  droi- 
tes ,  en  gênerai  font  de  trois  fortes ,  trapefes  , 
trapefbides  ,  &  parallélogrammes. 

47.  Un  trapeie  eft 

une  {iirfiace  terminée  .  D 

par     quatre     lignes 

droites ,  dont  aucune 

n'eft  parallèle  à  Tau^ 

tre  ;  par  exemple  la 

fiirface  A  B  C  D. 


4S.  Un  trapefoide 
eft  une  furface  ter-  .  E  H 

minée  par  quatre  li-  A****^ 

çnes    droites      dont  /■\' 

3cux  font  parallèles  F  1 

cntr'elles  5  par  exem-  p  f  '      ■  G 

pic-,  la  furface  EFGH ,  - 

dont  les  deux  cotez  ou  lignes  EH  &  TG  lonc 
parallèles  cntr'elles. 

49.  Un  parallélogramme  eft  une  furface  ter- 
minée par  des  lignes  ^ 
droitcs,dont  les  cotez 
<»u  lignes    oppofées 
font    parallèles   en- 

tr'cUes  'i  par  excnn-i     K 

S   iij 


iio  Seconde  Partie. 

pie  la  (ur&ce  K  M  ,  dont  les  cSeez  K'L  Se 
I M  oppofez  font  parallèles  l'un  à  l'autre  ,  8c 
dont  les  cotez  I K  &  L  M  font  aufli  parallèles 
l'on  à  l'autre. 

Il  }r  a  quatre  (brtes  de  paralldogrannihe^ 
quadrilatéraux  ,  fçavoir  le  Qjurré ,  le  Rhdfxibe  , 
k  Parallélogramme  Oblong  ou  Redanglc  ^  &  le 
Khomboide, 

fo.  un  quatre  eft  un  parallélogramme  dont 
deux  des  côcez  comprennent 
«n  angle  droit ,  &  font  égaux 
cntr'eux  j  par  exentplc  le  pa- 
rallélogramme N  P  dont  ks 
côtçz  N  O  &  N*R  compren- 
nent l'angle  droit  O  N  R  ,  fi: 
font  égaux  entr'ettx.  '- 

fi.  Un  rhombe  efl  un  paralkbgramme  dont 
deux  cotez  comprennent  un 
angle  oblique ,  c'efl  à.  dire , 
éiMou  obtus  y  &  ces  deux 
cotez  font  égaux  entr'eux  >. 
par  exemple    le  parallélo- 
gramme B  F ,  dont  les  cotez 
B  C  ârB-€-  feiit  égaux  en- 
tr'euy ,  &  comprennent  par  leur  écartcmcnt  Yv^ 
glc  oblique  CBG. 

fi.  Un  parallélogramme  oblong ,  ou  fim»» 
plement  redïanglc  ^  efl  un 
parallélogramme     dont     lés 
deux  côcez  comprennent  un 
angle  droit ,  &  iont  inégaux 
cntr'^cux  ^  par  exemple  le  pa- 
rallélogramme   EG   ,    dont     p  m 
les  cotez  EF&    Ê  1>  font    ^ 
inégaux,  &  comprenncat  fanglc  droit  DE  F» 


XSeùmetrie.  iii 

Ij.  TTn  rhomboïde  cft  un  paralldbgtammc^ 
3ont  deux  cotez  com- 
prennent    un    angle  «  q 
oblique  ,  c'eft  à  dire^        .                           y 
aiguouèbcus,  &  ces         i/^                   y^ 


deux  cotez  font  iné- 


B 


gaux  entr'eux  \   par     /^ 
exemple  le  parallélo- 
gramme AC  dont  Itt  cotez  AB  5c  AE  ^^otit 
«égaux  ,  &  comprennent  l'angle  oblique  B  A  E, 

COROrlAIRE      I. 

Donc  en  gênerai ,  fi  deux  lignes  menées  ddn$ 
Un  même  plan  concourent  en  un  point  ,  & 
£on  fuppoi^  qu*une  de  ces  deux  lignes  foie  mue 
ttanfverlalement  Iclon  la  longueur  de  l'autre^ 
^  toujours  parallèlement  à  elle-même  lorC- 
qu'elle  étoit  dans  fa  première  fituation  ;  étant 
arrivée  à  l'extrémité  de  l'autre ,  un  parallelo- 
granlme  fera  décrit  :  par  exemple  fi  la  ligne  A  C 
cft  mue  tranfyerfalemem  ,  lelon  la  longueur 
de  CD,  ou  CD  félon 


H    M 


B 


Kr" 


B 
C 


I 


:.-«..:. 


Ip 


•* ••  ■•••l  %wtm 


%  I  •••>•  • 


:i 
j 


la  longueur  de  C  A  & 
toujours  parallèlement 
à  leur  première  fitua- 
tion ^lorfque  A  C  fera 
parvenue  à  l'extrémité 
de  CD  en  BD  ,  ou 
que  C  D  ièra  parvenue 
a  l'extrémité  de  ÀC 
^  A  B  ,  la  furface  C  B  qui  fera  décrite  feja 
Un  parallélogramme  j  puifque  les  cotez  A  O 
&  B  D  font  parallèles ,  &  que  les  cotez  AB  & 

fip  feront  auiS  paxaJiçk?  par  ^  fiippofitioa 

&   iiij 


G  L 


I> 


K 


11  i  Seconde  Partiel 

qu*on  a  faite  que  ces  cotez  écoient  to&jours  pa^ 
nlleles  pendant  leur  mouvement. 

COROLLAIRE      II. 

Donc  la  furface  d*un  quarré  ou  d'un  parallé- 
logramme reâanele  eft  décrite  par  un  des  cottt 
perpendiculaires  a  l'autre ,  mû  tranfrerfalement 
iclon  la  longueur  de  cet  autre  y  c'eft  adiré  ,  re- 
|>eté  autant  d^  fois  qu'il  j  a  de  points  dans  oer 
autre  côté  3  ce  qui  eft  la  même  chofè  que  de 
multiplier 'un  côté  par  l'autre  :  êc  partant  pooc 
ayoir  la  furface  du  redangle  C  B  ,  dont  un  des 
cotez  A  C  eft  de  )  toifes  ,  &  l'autre  CD  de  s 
coifes  ,  il  faut  multiplier  A  C  par  CD,  ou  CD 
ar  A  C  ,  on  trouvera  pour  cette  fiirface  if  toi- 
ts quarrécs.  Parceque  chaque  toife  linéaire  de 
la  ligne  A  C ,  par  exemple  C  E  dans   la  pra- 
motion  tranfverfale  qui  en  fera  faite  de  la  ntua- 
tion  C  E  en  F  G  décrira  une  toife  quarrée  C  F: 
de  forte  que  la  ligne  A  C  contenant  5  toifes  li- 
néaires étant  panrenuc  en  G  H  aura  décrit  5  toi- 
fes quarréi^s  j  fi  on  en  fait  encore  une  promotion 
jufqu'en  L  M, elle  décrira  encore  j  toifes  quarrécs, 
&  ainfi  de  luite  jufqu'à  ce  qu'elle  foit  parvenue 
en  B  D.  Et  partant  fi  le  côté  d'un  quarré  eft  mul- 
tiplié par  l'autre ,  on  connoîtra  au  produit  de 
cette  multiplication  la  valeur  de  la  fiirface  de 
ce  quarré.  Pareillement  fi  on  multiplie  le  côte 
d'un  rectangle  par  un  autre,  on  aura  pour  produit 
la  furface  de  ce  redlangle.  X)n  ne  doit  pas  con- 
clure la  même   chofe  du  rhombe  &  du  rhom- 
boïde ,  comme  il  fera  démontré  dans  la  fuite. 

COROLLAIRE     III, 
Donc  les  cotez  oppofez  des  parallelogram^ 


B 


Geûmiirîe.  ii^ 

(ont  épxa  enu'eoz  j  par  ex^eotplc  les  câtes 
A  B  &  D  C  font  égaux  entr'euz  5  puiiqae  *  Je 
paralldogiamme  B  D  eft  décrit  par  la  ligne  A  B 
tranfporœe   tranfyerfàlement    ^  j^ 

en  13  C  ;  par  le  même  rai- 
ibimement  AD=B  C.  On 
dira  la  même  cho&  des  autres 
parallélogrammes. 

/4.  Une  ligne  diagonale 
eft  une  ligne  menée  du 
fbmmet  d'un  des  angles  par  le  Commet  de  Tan^ 
gle  oppofc  d'un  paralklogramnie  ;  par  exemple 
la  ligne.  A  C  qui  eft  menée  du  fommet  de  Tan-- 
gle  A  ,  au  fommet  de  Tangle  oppofc  C  du  par; 
f  allelogranmie   B  D. 

,SSn  Une  furface  réguliè- 
re eft  celle  dont  tous  les  cotez 
font  égaux  entr'eux  ,  &  dont 
pareillement  tous  les  angles 
lont  égaux  entc*eux ,  cdmrtie 
la  fui^ce  M  ,  &  la  furface 
N  P  de  la  définition  f  o. 

f  tf.  Un  polygone  eft  une 
furface  terminée  par  un  nom- 
bre de  cotez  plus  grand  que  4  ;  par  exemple  M» 

COROLLAIRE. 

Puifqu*on  peut  (*)  confîderer  une  ligne  coin« 
me  une  trace  ou  veftige  d'un  point  mû  d'une 
ftation  à  une  autre  ftation  ;  &  que  le  plus  coure 
chemin  qu'on  puiHè  imaginer  dans  la  courfô 
d'un  point  qui  eft  eh  mouvement,  #eftle  che-« 
min  que  ce  point  parcourt  en  paflàuit  d'toe  fta-; 


0 


5  Cpt.  I.  déf.trefmt0.    {^)  C^.  I,  def,  y  G§0, 


114  Troipifne  Tahie. 

tion  à  xtot  antre  qui  lui  eft  infiniment  prcfcbei 
le  le  chemin  le  plus  coure  de  tous  ceux  qu'oa^ 
)>em  imaginer  d'un  point  à  un  autre  point  étant 
(5)  une  ligne  droite  $  la  ligne  menée  d'an 
]»oint  à  un  autre  point  qui  eft  infiniment  procbey 
eft  une  ligne  droite  j  &  partant  toute  ligne 
droite  ou  court|c  peut  être  confiderée  comme  une 
infinité  de  petites  lignes  droites  infiniment  pèti'^ 
tes.  Donc  enfin  une  ligne  courbe ,  par  exemple 
lÉie  circonférence  de  cercle ,  eft  *  un  pol^igone 
d'une  infinité  de  cotez  infiniment  petits. 

Les  polygones  (ont  diftinguez  entr'eux  p^tr  k 
nombre  de  leurs  angles  ou  de  leurs  côcez ,  c'efti 
dire  ,  qu'une  fiir&ce  de  ;  cotez  eft  appellée  pen- 
tagone \  une  de  6  cotez  ,  £xagone  $  une  de  7  cô-' 
tèz ,  Eptagone  ;  une  de  8  càtiez ,  Oâogone  ;.une 
de  9  coteZyEnneagone^  une  de  10,  Décagone,  &C,. 

^7.  \3n&  (Urhice  plane  circonfcrite  à  un 
cerck  f  eft  celle  dont  tous 
les  c6téz  touchent  k  cir^ 
conférence  de  ce  certlc  j' par 
exemple  la  furface  GHlKL  » 
dont  chacun  des  cdcez  GH^ 
H  I,  &c.  touchent  une  md« 
me  circonférence  de  cer* 

cle. 

f8.  Une  furface  plane 
înfcrite  dans  un  cercle  ,  eft 
celle  par  tous  les  fbmmets 
des  angles  de  laquelle  une 
çircon&rence  de  cercle  paC- 
i^  ;  par  exempk  k  ùjkhf^ 
ce  A. 

(»)  D//  4.  Gtô. 


Cedmnrie»  jij 

^9.  Dans  les  fujcfaces  reûiHgnes  9c  équian» 
^les  Tune  à  Tautre  ,  an  çôcé  eft  lioinologqc 
a  un  antjre,  loxfqaeie{>remier  ^  termine  aux 
Ibmmets  4es  angles  d*^ne  fur&ce  ,  qui  (ont 
éj^aux  aux  angles  de  l'atUtre  furfacc  ,  au  fbnune^ 
de£quels  fè  tennine  le  fécond  côté  bomologiiep 
On  djia  la  mêjzxe  chofed^es  autres  cétez  hompr 
togues  j  par  exemple^  1^  q 

les  forfaces  Â  B  C  £>  isc 
C'F  G  H  font  équianelçs 
Tune  à  l'autre  ,  c*elt  à 
dite  ,  fi  l'ande  A  B  Ç 
d'une  de  ces  wrfaces  eft 
^gal  à  rangle  £  F  G  de 
l'autre  ,    &   fi    Fangle 

CDA  =  ;G  HE  ,  & 
D  A  B  =T=  H  E  F }  le  cô- 
xé  A^Aclccôté  EF  fe- 
ront homologues  3  par« 
xeque ,  fuivant  ce  qu!on  .vient  de  dire  9  A^ 
iè  termine  aux  fbmmets  des  angles  A  &  B  qujî 
font  *  égaux  aux  angles  E  &  F  ,  chacun  à  cha* 
cun.  Par  la  même  raifbn  B  C  &  F  G  font  ho- 
fnojbgues ,  de  même  A  P  &  EH,  &c. 

Dans  les  triangles  équiaiîgles  ll.un  à^*autre,  les 
cotez  honiologues  font  ceux  qui  font  o^pofèz  ai 
auigles  égaux. 


comprennent  des  angles  égaux  dans  une  de  cef 
furfaces,  font  proportionnels  aux  cotez  homolo- 
£uçs  qui  comprennent  pareils  angles  égai^dgA« 


X\6         ^    Trùîjtémê  fârtie^ 

fautrefiirfaccj  par  exemple  - 
k  furiace  B  D  eft  femblable 
a  E  G  ,  fi  l'angle  D  A  B 
=  GHE  }fiABC=H£F; 
£BCD  =  EFGifiCDA 
:=  F  G  H  5    &  fi   le  côté 


DA  .  AB  ::  G  H  .HE;      u  g.,,,      ,fi 

êcfi kB.zc il  HE.     r\ri^ 

EF^fiBC  CD  ::  EF  .      Tv  I -illJ  « 

TG  i   &  enfin  fi  C  D  .      ^^^  ^ 

DA  ::  FG  .GH. 

On  fera  libre  aufiîde  comparer  chaqne  cAri 
4*une  de  ces  fiirfacçs  à  chaque  côté  qui  loi  eor- 
zelpond  dans  l'autre  ;  par  exemple  A  D  •  H  G*:: 
AB .  H^H^C  EF .  &c.  la  fimilkudede  ces 
furfaces  fiibfiAcra  toujours.- Car  s'il  fe  trouve  une 
furface  dont  les  cotez  ï#ient  entr'eux  félon  la 
première  manière  de  comparer  qu*on  vient  d'ez« 
po(èr,  ces  mtoes  cotez  fiâront  aufii  *  entr*eux  Ce* 
Ion  la  féconde» 

On  fe  fert  indifféremment  de  ces  deux  m^uiie** 
res  de  comparer  les  çôtez  des  fiir£aces  fèifibla^ 
blés ,  parcequ'une  de  ces  manières  ne  peut  tare 
Vrajc  fans  que  l*aajt:rc  le  fbit. 

Il  faut  feulement  remarquer  que,logrique  fèloA 
la  feconde  de  ces  deux  manières  on  compare  les 
cotez  homologues  d^n  triangle  ou  autre  fur&ce 
aux  cotez  homologues  d'un  autte  triangle  fêmbla- 
ble  ou  de  quelqu*a^tre  fùrface  (èmblable,  les  ante<> 
cedens  d'une  même  analogie  fè  doivent  rencon- 
trer dans  le  même  triangle  ou  dans  la  même  fut'" 
face, 

COROLLAIRE. 

*  ■ 

Donc  les  quarrezfbnt  deux  fiir&ces  fên^lablcf 

î  Car.  frof.  3. 4rU  *•  Mftb, 

icntf'ellcs^' 


Gtametne.  tty 

A,  Les  corps,  ou  les  foUdes  ùyot  des  eruideun 
JrauluÈ's  en  long  ,  en  luge ,  8c  en  protond  {  pac 
exemple  une  pieric ,  une  pièce  de  bois ,  6ec, 

COROLLAIB.E     L 

Donc  £  on  confiJere  qa'une  Torface  pnilTe  taC 
Vaniportée  de  travers  ou  tranfverlâlemeni  d'une 
Jhtionà  une  autre  lUticii,Du  qu'une  farfïcc  SaŒs 


mie  rerolittîon  autour  de  devx  points  d'une  dei 
I^Ties  qui  la  terminent  i  un.  corps  ou  lÂlide  lèn 
décrit  par  la  trace  ou  le  veftige  par  oà  cette 
iïri&ce  aura  ps.^.  Car  ce  lèra  une  giau~ 
dcur  étendue'  en  -  longHCUt  Se  en  largeur  i 
C^aCc  de  k   longueuf  &  largeur  de  la  Tutlâcc 


Ai8  Troifiéme  Tartte. 

mue  ,  &  cette  grandeur  outre  la  longueur  Sc 
large  ur  fera  aulli  étendue  en  profondeur  ,  â 
cau-ê  du  mouvement  tranfverfal.  Par  exemple 
fi  U  lUrfacc  A  C  eft  tranfponée  de  fa  £tuauoa 
A  C  en  EG  ,  l'efpace  AB  C  D  E  T  G  H  qui 
fera  décrit  par  ce  mouvement  ,  fera  un  fbliae. 
Pareillement  fi  quelque  furfaee  ,  par  exemple  , 
I L  M  ftti:  une  rtvolutipn  au  tour  des  deuip 
points  1  6c  L  tie  la  ligne  1 1 ,  qui  eft  un  de  fc^^ 
termes  ou  limites ,  i  L  M  N  fera  un  folidc. 

COROLLAIRE      II. 

Donc  Ids  extrêmitez  d*un  corps  font  ^  Cui-^ 
faces  ;  pafceque  lî  on  çonfidcre  gue  ce  corps 
foit  dcc|[it  par  une  furfaee  transportée  d'une 
ftatioia  à  une  autre  ftation  .  la  furfaee  qui  com-i 
menccra  à  fc  mouvoir  ,  &  cette  même  furfaee 
qui  ceffera  de  fe  mouvoir ,  feryira  à  terminer  ce 
corps  j  les  autres  extrêmitez  font  décrites  par 
le  mouvement  tranfverfal  de  chaque  ligne ,  qui 
terminera  cette  furf.^ce  en  mouvenient.  Si  on. 
confîdere  que  ce  corps  foie  décrit  par  la  révolu- 
tion à^MCiQ  furfaee  au  tour  d'un  o^  plufîeurs 
points  ,'  le  mouvement  tranfverfal  des  lignes  qui 
feront  mues  avec  la  furfaee  dont  elles  feront 
termes ,  décriront  des  furfâces. 

Il  y  a  plufîeurs  fortes  de  folides  ,  mais  dans 
ces  EÎemcns  on  traitera  feulen>ent  des  Pyramir 
des,  des  Cônes,  des  Prifmes,des  Cylindres  &  des 
Sphères  )  parccquc  ce  font  les  efpeces  des  folides^ 
qui  font  le  plus  en  ufage  \  &  dont  Ja  çoiuioiA 
fariee  eft  irres-necelTaire. 

éi.  Une  Pyramide  eft  un  fblide",  qui  a  pour 
terme  une  furfaee  quelconque  reâ:iligne  ,  &  qui 
ji  eufuite  po^r  autres  terme^  plufieurs  friapgles  ; 


\* 


Je  lôrte  qà'un  des  angles  de 
chacun  Ce  termine  i  un  fom- 
mec  commun ,  5c  que  cha- 
cun de  CCS  même»  trian- 
gles z  poQc  baie  un  cdic  de 
cette  furface  re^biligne  ;  tel 
elllc  coips  ABCD. 

6i.  Un  angle  folide  cft  l'é- 
canemenc  ou    ouyertute  de       r.  '. 

plus  de  deux  plans  qui  fc  ren- 
contrent l'un  l'autie.fc  qui  fc  "^ 
finiflent  en  pointe  dans  un  lomtnet  commun,  en 
teimiuajic  d'une  paît  un  efpace  concave.  Dans  la 
pytamide^BCZïjles  plans  jiDC,  CDB,  &  BDA 
qui  Os  rcncAnttenc  dans  les  lignes  AD  ,  DC  6c 
J>B  ,  forment  un  angle  Tolide  donc  le  lommet 
t&  D.  I>ans  une  chambte,  les  deux  murailles  &  le 
plancfaertpii  fe  lencontieni  forment  un  angle 
fblide. 

Il  7  a  des  pTramidcs  droites  &  despyiamidc» 
obliques. 

tf+.  Une  pyramide  droite  eft  celle  du  fommet 
de  laquelle  on  peut  mener  une  ligne  perpendi- 
culaire f«r  la  baie ,  fans  qu'il  (bit  pour  cela  ne- 
ccllâirede  prolonger  cetcebafcioubien  du  fom- 
met de  laquelle  une  ligne  Étant  menée  perpen- 
diculairement àlaba{c,feu<iuve  au  dedans  de 
cette  pyramide. 


gée,  eft  une  pyramide  droite, 
<;.  Une  pyramide  oblique  eft  celle  & 


tio  Trêiji/me  fârfîél 

de  laquelle  une  ligne  ne  peut  être  menée  per^ 
pcndiculairemcnt  que  fur  la  bafe  prolongée.  Par 
exemple  ,  la  pyramide  F  G  H I  da  fommet  I  de 
laquelle  la  ligne  IK  eft  menée  perpendiculai- 
rement fur  la  furfacc  GIH  prolongée ,  eft  une 
pyramide  oblique. 

66.  Une  pyramide  polygone  eft  celle  dont  la 
bafe  a  plus  que  quatre  côtes.En  particulier, ces  py- 
ramides font  diftinguées  entr'elles  par  la  rarieté 
de  leurs  bafcs  5  c'eft  à  dire  qu'une  pyramide  fera 
nommée  triangulaire  ,  û  fa  bafe  eft  un  triangle^ 
Quadrangulaire  ,  fi  fa  bafe  eft  un  Quadrilatère  5 
Pentagone ,  fi  fa  bafe  eft  un  Pentagone ,  Ëza- 
gone ,  &c. 

47.  Un  cône  eft  une  pyra- 
mide dont  la  bafe  eft  termi-* 
née  par  une  infinité  de  côtés; 
c'eft  à  dire  ,  dont  la  bafe  eft 
un  cercle  ,  par  exemple  le 
folide  LMN  OP. 

Il  y  a  des  Cônes  qui  font 
droits  ,  &  d'autres  qui  font 
©bliques. 

^8.  Un  Cône  droit  eft  celui  du  fommet  du- 
quel une  ligne  étant  menée  perpendiculairement 
SL  la  bafe  ,  paflè  par  le  centre  du  cercle  qtii  en  fait 
la  bafe.  Par  exemple  le  Cône  LM  NO  P  du 
iemmet  P  duquel  la  ligne  P  R  étant  menée 
^perpendiculairement  à  la  bafe  LMNO 
par  le  centre  R  de  cette  bafe. 

1)9.  Un  Cône  oblique 
eft  celui  du  fommet  du- 
quel une  ligne  menée 
perpendiculairement  à  la 
bafe  ,  ne  pafï'e  point  par 
le  centre  du  cercle  qui  en 
fait  la  bafe.  Par  exemple 
le  Co ne  RS  TVX  du 
fomm  et  X  ,  duquel  Ja  ligne  X  T  menée  perpen- 


paflè 


Giùntttrle.  m 

'^colairement  à  la  baie ,  ne  pallë  pamt  par  le  ' 
centie  Z  de  cette  bafe ,  mais  par  un  autre  poiat 
de  cette  bafe  prolôDgÉe  s'iîcft  neccffaire. 

70.  L'Axe  d'un  Coiic  eft  la  ligne  menée  de 
fon  fommec  au  milieu  oucemtedefa  bafc.  Par 
exemple  là  ligne  P  R  eft  l'aie  du  cône  LMNOP, 
&  U  ligae  X  Z  eft  l'aie  du  cône  B.  V  T  S  X. 

71.  Un  prii'me  e,î  un  ToUde  terminé  par  des 
furfaces  plmes  reâ  I  gnes  ,.dont  dcui  font  pa- 
rallèles entr'ellcs ,  ég  1  les ,  Si  dcf- 

quelles  deux  luifaces  chaque  câ- 

té  de  l'une  eft  égil  à  chaque  côté 

de  l'autre  ,  Se  les  autres  futfj.ces 

font  des  parâUelogramjies.  Par 

eiemple  A  L  M  N  O  P  ,  dont  les 

deuT  furfaces  AL  M  &  NO  P 

IbiiE  parallèles  &,  égales ,  &  Ie« 

autres  ,  fçavoir  A  P  ,  A  O  ,  L  P  , 

font  des  parallelogrammes,eft  un  j^^ 

prifinc. 

Il  y  a  des  prilînes  droits  &  des  prirmes  obli- 
ques, 

7t.  tTn  prifme  droit  eft  celui  dont  les  fiirfaces 
parallèles  Ibnc  perpendiculaires  auK  paialk'lo- 
gtammes ,  qui  le  terminent  ou  qui  en  font  k 
contours  ;  par  eiemple  le  priûne  L  A  M  N  P  O, 

7j.  Un  prifme  obli- 
que eft  celui  dont  les 
lurfaces  parallèles  ne 
font  point  perpendi- 
culaires aux  parallélo- 
grammes qui  le  ter- 
minent ;  par  exemple, 
le  prifme  MN. 

11  y  a  des  prifmes 
qu'on  appelle  parti- 
çulieiesKm  PïiiiUelepipedef. 


tii  Troifiémi  Partie: 

74*  TTn  parallélépipède  eft  on  prifme  terminé 

par  fix  parallélogrammes  ,  4ont  ceux  qui  font 

oppoièz  font  égaux  8c  parallèles  entr'eiix  ^  pat 

exemple  le  folide  M  N ,  ou  A  B« 

Il  y  a  des  parallélépipèdes  qu'on  appelle  cubes» 

7;.  Un  cube  eft 
un  ^  parallélépipède  n 

terminé    par     fix  ** 

quarrez  égaux  en- 
tr*eux  ;  par  exen^ 
pk  Iç  folide  A  B. 


<:01tOLIAIR£     I, 

Donc  fi  on  ftippolèqu^one  fiir&ce  plane  xeâS- 
ligne  quelconque  foit  mue  tranfverfalemcnt  fe- 
lon  l'a  longueur  d^une  figne  droite  fixe ,  &  que 
les.  câtez  qui  la  terminent  foient  toujours  pen^ 
dant  ce  mouvement  parallèles  à  eux  mêmes 
confiderez  dans  la  première  pofition  5  lorsque 
cette  furface  ceflera  de  k  mouvoir  ,  Tefpacc 
qu*eile  aura  parcoirm  fera  un  prifme.  Car  x®.  H 
y  aura  deux  des  fiirfaces  qui  termineront  ce 
K)lidey  qui  feront  parallèles  ciitrVIles.  z^»  Les 
Autres  furfaces  feront  des  fcrfaces  parallcl<>- 
grammes  ;  puifgu'elles  feront  décrites  par  fe 
mouvement  tranfverfal  èts  lignes  droites  >  q«i 
termineront  cette  furfac  plane  en  mouvement., 
&  puifque  ce  mouvement  tranfveifkl  fera  fait 
parallèlement  &  félon  la  longueur  d'une  Ugiie 
droite  ,  £uis  vaxiei  de  part  ni  d^attor; 


Géométrie.  lit 

COROLLAIRE  IL 
I>onc  la  folidité  d'un  priTme  redangle  eft  d£- 
cnce  &  exprimée  par  une  des  furfaces  parallèles 
xnuë  traniyerfalemenc  félon  la  longueur  d'une 
ligne  droite  qui  lui  eft  perpendiculaire  -,  c'eft  â 
dire^par  une  des  furfaces  paralleles,repetée  autant 
de  iois  qu'il  7  a  de  points  dans  la  longueur  de 
cette  ligne>  ce  qui  eft  la  même  chofe  que  de  mul« 
tiplier  une  des  furfaces  parallèles  d'un  prifine  rec- 
tangle par  fa  hauteur.  Par  exemple,  pour  connoî-i 
Xre  la  iblidité  duprifme  reâangle  ABCD£f  GH  , 


t,)im  ■■..•yl»  ••••*■• 


dont  la  largeur  eft  de  deux  pieds  linéaires,  &  h 
longueur  de  5  pieds ,  &  la  hauteur  de  4  ;  il  heat 
connoîtrc  la  bafê  A  C  r  fi  cette  bafê  A  C  efè 
un  reâangle  y  on  multipliera  i  par  ;  ,  &  oA 
aura  6  pieds  quarrez  pour  la  fûrface  A  C  ,  la-» 
quelle  étant  multipHce  par  la  hauteur  ,  fça« 
voir  6  pieds  quarrez  par  4  pieds  linéaires  ;  oit 
aura  14  pieds  cubes  pour  la  folidité  de  ce  prifmd 
cacier*  P^rceque  cfaaqae  pied-  quarré  de  là  £»>« 

T  iiij 


ii^  TroiRime  Târtlt' 

tK.t  AC  étant  ma  tntnfveifâkment  lëlon  h 
luuteut  d'un  pied  lineaiic  en  I K ,  décrira  un  pied 
cube.  Oi  dans  la  futface  A  C  il  y  2  fi  picdt 
quiirez  j  donc  lorfijue  cette  futface  A  C  &ra 
mue  paialklcmenc  a  clle-mËme  de  la  hanteoi  \ 
d'un  pied  linéaire,  cju'elle  Icra,  par  cicnipie,ïn 
I  K  )  elle  aura  décrit  6  pieds  cubes.  Donc  cette  > 
furface  de  fi  pieds  quaiiez  étant  mûc  de  la  bail-  1 
teur  de  4  pieds  linéaires  ,  elle  aura  décrit  14  , 
pieds  cubes,  Tolidité  du  priime  entier  propofé. 

76.  Un  cylindre eft  un  prirmc ,  dont  deux  for- 
faces  qui  font  parallèles ,  font  terminées  cHacuuc 

rir  une  infîniié  de  côtei,  c'ell 
dire  ,  dont  dcuï  furface;  pa-  — 

xalleles  Ibni  deux  cercles  j  par  \ 

exemple  A  fi. 

77.  L'aie  d'un  cylindre  eft 
une  ligne  droite  menée  du 
centre  d'un  des  cercles  paral- 
lèles au  centre  de  l'autre  ,  pat 
exemple  la  ligne  C  D. 

Il  y  a  de  deux  fortes  de  cy- 
lindres ,  de  droits  &  d'obliques.     ■« 

78.  Un   cylindre   droit    eft 

celui  dont  l'axe  eft  perpendiculaire  à  la  baie, 
Far  exemple  te  cylindre  A  B  ,  dont  l'axe  C  D  eft 
perpendiculaire  a  la  bafcAË,eft  un  cylindre  droit, 
79.Un  cylindre  obli- 


que eft  celui  ,  donc 
l'axe  n'eft  pas  per- 
pendiculaire à  la  ba- 
ie î  par  exemple  le 
cylindre  F  G  ,  dont 
l'aie  IL  n'eft  point 
perpendiculaire  à  la  1 
tafe  F  H,  eft  un  cy;-. 
Uti<Iie  (>Ûique, 


iG 


COKOLLAIRS      I. 

t>oac  pour  décrire  un  cylindre  ,  il  £uit  f!i^ 
^ofêr  une  ligne  droite  fixe  par  une  de  £ês  eztrc-' 
snitez  dans  le  centre  d'un  cercle,  &  immobile 
félon  Ùl  longueur  j  enfiiice  que  ce  cercle  fbit  m4 
toujours  parallèlement  à  lui-^même  julqu'à  Tau^ 
tre  extrémité  de  cette  ligne  :  ce  cercle  après  avoir 
ceâfé  de  fè  moutoir  aura  décrit  un  cylindre  par 
ion  mouvement ,  9c  cette  ligne  (èlon  la  lon« 
^eur  de  laquelle  il  aura  éeé  mû  en  fera  l'axe» 
Car  le  folide  décrit  par  ie  mouvement  tranTver;- 
fal  de  ce  cercle,  fera  terminé  p4ir  deux  cercle 
égaux  ,  &  les  cotez  infiniment  petits  de  la  cir- 
conférence de  ce  cerde  y  auront  décrit  par  leur 
mouvement  tranfverfàl  une  infinité  de  paralle^ 
logrammes  d^une  largeur  infiniment  perite  ,  9ç 
de  la  longueur  du  cylindre  ,  qui  termineront 
tous  ce  4nême  cylindre, 

COROLLAIRE     11. 

Donc  pour  connoftre  la  folidité  d'un  cylindie 
reâangle ,  il  fuffit  de  multiplier  la  furface  qui  dk 
le  cercle  de  la  bafe ,  par  la  hauteur  de  ce  cylindr^ 
&le  produit  de  cette  multiplication  exprimera  la 
valeur  du  cylindre.  Parcequc  ce  cylind^  n'eflque 
fa  bafc  circulaire ,  répétée  autant  de  Ibis  qu'il  j  % 
de  points  dans  fa  hauteur, 

80.  Une  fphcre,globe, 
ou  boule  eft  un  corps  ou 
tolïàt  terminé  paa:  une 
fûrface  courbe  ,  dont 
tous  les  points  podîbles 
font  également  difhuis 
4*1111  feul  point  pris  à^M 


Mé  Tr^lpme  Pdrtie. 

te  folWc,  Par  exemple  le  corps  ADB||C^' 
€ft  terminé  par  la  uirface  ÂBCDE  ,  &  dms 
lequel  le  point  G  eft  également  diftant  de  coas 
les  points  de  cette  furface ,  eft  une  fphere^   , 

8i.  Le  centre  d'une  fpherc  eft  le  point  pris 
dans  ce  folide ,  qui  éfl:  également  diftant  de  teas 
les  points  de  la  furfacede  ce  même  corps  3  pat 
exemple  le  point  C. 

Si.  Un  raf  on  de  (pherc  eft  une  ligne  droite 
menée  du  centre  i  fa  furface  ;  &un  diamètre  de 
fphere  eft  la  ligne  droite  qui  eft  menée  d'ua 
point  à  un  autre  point  de  falnrface  ,  Se  qui  pafiè 
par  le  centre.  C  B  par  exemple  eft  ua  rayon ,  & 
A  B  eft  un  diamètre. 

COROLLAIRE      L 

Donc  les  rayons  d'une  fphere  font  égaux  en- 
Ir'eux.  Car  puifque  le  centre  d*une  fphere  eft 
également  difhint  de  tous  les  points  de  fa  furfa- 
ce, &  que  les  rayons  font  des  lignes  droites  me- 
nées du  centre  à  la  furface  5  il  faut  neceffairement 
qu'ils  foient  tous  égaux  entr*eux.  Pareillement 
tous  les  diamètres  de  la  même  fphere  font  égaux 
cntr'eux  ,  puifqu'ils  font  chacun  doubles  de 
Rayons  qui  font  égaux  entr'eux, 

COROLLAIRE     II. 

Donc  fî  on  fîippofê 
qu'un  demi  cercle,  par 
exemple  D  B  C  D  fbit 
mû  ou  faflè  une  révo- 
lution au  tour  de  fbn  . 
axe  ou  diamètre  B  D  , 
lorfque  ce  demi  cercle  . 
fçra  reyg^u  dans  h  . 


'      Géométrie:  2Ï7 

m&me  fituition ,  d'où  il  étoit  parti  j  par  ce  mou-' 
remcnt  il  aura  décrit  une  fpherc  ,  puifque  Tare 
B  C  D  de  circonférence  qui  termine  d'une  part* 
ce  demi  cercle  D  B  C  D  ,  décrira  une  fùrfa-! 
ce  courbe  dont  tous  les  points  feront  égale-^ 
ment  diftans  du  point  A  ,  qui  en  fera  le  cen- 
tre :  enfin  cet  e%ace  ainfi  décrit  &  terminé 
par  cette  {iirface  courbe  fera  un  fblide  5  puifque 
outre  la  longueur  &  largeur  qui  font  daiis  le  de- 
mi cercle ,  il  7  aura  profondeur  à  caufe  du  mou- 
Tcment  tranfverfal  qui  fe  trouve  dans  la  eircoa-* 
volution  de  ce  demi  cercle, 

83-  L*axe  d'une  fphere  eft  un  de  fcs  diamètres  ^ 
au  tour  duquel  la  fphere  tourne  ou  fait  quelque 
révolution  5  par  exemple  B  D. 
"  84,  Les  pôles  d'une  fphere  font  les  deux  points 
qui  font  les  extrêmitez  de  Taxe  ^  par  exemple  le' 
}k>int  B  &  le  point  D. 

f  y.  Un  grand  cercle  d'une  fphere  eft  celui ,  dont 
le  plan  paife  par  le  centre  de  cette  fphere ,  Se 
dont  la  circonférence  efl  décrite  ûir  la  furface 
de  cette  même  fphere, 

86,  Un  petit  cercle  d'une  fphere  cfl  delui,  dont 
le  plan  ne  pafïè  pojni^ar  le  centre  de  cette  fphe-*  • 
re ,  ^-^t  la  circonférence  cA  décrite  Cui  h 
furface  de  cette  même  fphere, 

87,  tes  pôles  d'un 
arc  de  cercle  ou  d'un  - 
cercle  de  la  fphèr* 
font  deux  poiiits-pnj 
for  la  furface  de  la 
même  fphdre,  chi^  ^ 
con  éealement  éloi- 
gnez de  là  circonfe* 
|:ence  oe  ce  cercle  j 
P|J  (  ce  qui  eftja  mÔ-î 


jjil .  Trolfiimt  Partiel . 

Qie  choie.  )  ce  jlbaties  extrêmitez  dutUaoxteetie^ 
k  fpherC)  qui  eft  peipendiculaixc  au  pba  de  <» 
cercle  par  le  ccnuc.   Par  exemple  ks  poks  d» 
gsaipA  cercle  CP,  &  du  pciât  cercle  Jg  F  qui  lia 
cft  parallèle  »  fom  le$  deux  points  A&B« 

8$.  Un  ppljêdrc  eft  un  fblide  de  plufiem 
agigks  ôç  d«  pluueurs  furfaces  planes. 

En  patticwfer  wi  diftiague  les  polyèdres  par 
le-  nombre  de  kurs  fiwfaces.  Par  exemple  uot: 
pff^mJi^c  criaagolâ^rc  ièra  appellée  un  corps  de 
quatç^  ijirfeMces  ou  Tetracdre:utt  cube  fera  a^Ué 
un  corps  de  £x  furfaces  ou  Sx^edre ,  &c» 

« 

C  QR  O  LL  A  I  HE. 

■  Daae-ufle-^lme.  d^ir  ècie  confiderée  comndtf 
m  9f>^^^  d'une.  infinM  de  furfaces ,  qui  fofl^ 
quadrilatérales  &  infiniment  peciies.  Carpuifijuc 
ipe  fpherev  eft  >*  dé^^e  par  le  j»puv«iO£;nc  de 
c^i^nvoluitipn  d*u&  deou  c^pcle  ^  exwpl^ 
AC  KA:  a»,  tQjK 
de     fi)n    diamètre  ^A 

A  D  j  &qft'unc  cir- 
conférence de  cer- 
cle eft**  coo^dçt^- 
commeun  polyeo- , 
ne  d'une  infinité  de 
cotez  j  fi  on  cbnÊ- 
dere  un  grand  cer.* 
cle  ,  par  exemple 
C  G  ,  dont  le  plan 
foît  perpendiculaire  au  diamètre  AD  du  desnl 
cercle  A  C  D  A  ;  qu'une  petitelignepar  exemple 
B  C  foit  un  infinitiéme  côté  de  IL  demiedtcon* 

ferençç 


M  D 


iSemetrie.  i\p 

ftxenoe  dft  terde  A  C  D  ,  de  que  CF  fbtc 

4a  înfiiiidjéine  côté  de  la  circonfèrenoe  du  cer- 
cle C  G«  Lorfbae  le  demi  cercle  A  C  D 
en  faiCutt  fa  rev«ation  aura  ayaticéde  la  diftaii« 
cède  kligne  Cf  infiniment  petite  qui  eftvn 
d6té  de  la  drconference  du  cercle  C  G ,  la^^«> 
xe  quadrilatère  C  £  mfinimenr  petite  ^  fera  ime 
de  cdles  qui  £exoat  décrites  pendant  ce  ipowre^ 
ment.  La  ligne  infiniment  petite  C  H  décrire 
auifi  par  £>n  mouvement  des  figures  quadrila^ 
cerales  C  N ,  &c.  &  ainfi  des  autres  infinitiémef « 
A  r^ttd  de  chacune  des  deux  lignes  infinlmene 
]petites  AL  6c  D  M  ,  qui  ont  une  de  leurs  exorè-i 
mitez  dans  les  eztrêmitez  du  diamètre  A  D,  ellev 
décriront  pendant  ce  mouyemenc  deux  cercle» 
ilifiniment  petits  $  car  chacune  de  ces  deux  in- 
finitiémes  eft  perpendiculaire  à  un.  diamètre^ 
Parcequ'on  démontrera  dans  la  fuite  qu'une 
ligne  qid  touche  une  tirâonfèrencç  de  cercle^ 
eft  petpendÎGulaire  au  diamètre  qui  fe  termine 
au  point  d'attouchement ,  &  ^mé  de  ces  ligne» 
in&iiment  petite  étant  prolongée  eft  la  ioo^ 
chamc* 

C  ORÔLL  A  IRE     II. 

Bonc  fi  du  cdntre  de  la  (phete  on  mené  det 
lignes  aSz  angles  àt  ces  quadrilatères  infini««' 
ffienc  petits  ^  cela  déterminera  une  infinité  de 
petites  pjramides  qui  anij^nt  toutes  leur  fi>m-^ 
met  dans  le  centre  delà  (jphere ,  &  feur  ba£ê  in. 
Adment  peéte  dans  là  fiitface  de  cette  fphcte. 
fbtL  aura  aufl!  deux  <^ones,  dont  chacun  aura  pour 
axe  lâ  mnxikA^x  diamètre  du  denai  cercle  ,  qui 
ajira  fait  la  révolution ,  &  donc  la  bafe  infiniincni; 
fffàxt  {kfz  «iffi  dan»H  (m^U  d«  la  ^here. 

w 


i;  o  Trtifiimt  fànït. 

%<^  Dnix  folidcs  rembkbles  îotA  ceox  ,  don| 
le  premier  eft  tmnini  par  des  plans  Icndilables 
à  ceux  qui  cermincni  le  Iccoiid ,  chacun  à  cW* 
cun  ,  &  en  pareil  nombre  <le  pan  &. d'autre, 

'  )o.  Une  £gure  eft  une  gtaodeui  étendue'  at 
long  &  en  large  feiikmcnc  j  ou  en  long  ,  en 
isrge ,  &  en  piofbnd ,  cemûnéc  de  toutes  pans, 
Vn  ictangic  ,  pai  exemple ,  eft  une  figuie  j  une 
pXiamide  cft  un  figure ,  &c, 

i^.  De  iDÊmc  que  les  figom  teâtlignes  pm-r 
vent  ttre  réduites  ca  uianples  ,  '|in£  ^  coipq 
en  Ibtidcs  peuvent  Être  diyifez  Bt  rcduùï  cnpjrta^ 
mides  triangulaires.  Par  exemple.,  le  tolide 
ABCDEFGHIK  fera  réduit  pîci^iewmeitt 

triangulaires 
ABC  FGH, 
ACDFHl,  _ 
ADEFIK,  ' 
oi  fiippofant 
des  plans  me- 
nez d'un   des 
angles     des- 
plans     qui 
«Mminent^  ce  ^ 
jCslide    ,    aux 
angles^  auT 
«es  plans  qui      ,  d' 
le  terminent.       ^ 

_  t".  Chaque  ptifoic  niangulaîic  A  B  G  O  £  ï 
fera  réduit  dans  ces  trois  pyramides  A  B  C  F  , 
DEIB&ABDF,enle  ûippolii^  coupé,  pàx 

)XA  deux  plans  A  B  F   &  B  F  O. 
t,  Afin  de  pouïo^  f^fiknicnc  ij^ingucr  kt 


Géométrie.    '  jji 

pyramides  triangulaires  donc  il  eft  qaeftion  dans 
le  (blide  reprefencé  par  la  féconde  des  deux  dcf^ 
nieres  figures ,  il  faut  premièrement  confidercr 
nn  triangle  comme  bafè  de  la  pjramide  qu'on  f 
cKerche ,  &  obferrer  enfuite  (*)  les  trois  trian- 
gles qui  auront  chacun,  pour  bafe  un  des  trois 
cotez  de  ce  premier  triangle ,  &  qui  auront  en 
Outre  un  fommet  commun.  Cette  remarque  eft 
fort  utile  lorfque  dans  des  fblides  on  eft  oblige 
d'examiner  des  pyramides ,  ou dcles  comparer 
l'une  à  Tautre. 

4^.  Une  grandeur  exprimée  par  une  feule  pe- 
tite lettre  de  Talphabeth  eft  ordinaitement  ajf- 
pellée  une  ligne.  Parceque  dans  TAIgebre  on 
n'exprime  une  ligne  droite  que  par  une  petite 
lettre  de  Talphabeth, 

Un  produit  de  deux  grandeurs  différentes  ex- 
primées geneifalemént  comme  4  ^  eft  appelle 
un  plan  ou  redangle  compris  foUs  a  8c  h,  Par- 
ccqu'un  reâangle  dont  un  c6ré  (croit  a  Se  Tau* 
tre  h  ,  auroit  *  4  ^  pour  Texprcffion  de  fafùrfacei 
tm  reébangle  n'étant  rien  autre  chofe  qa*un  de 
£ès  cotez  multipliez  par  Tautre, 

Un  produit  formé  par  deux  grandeur^  égaler 
eomihe  4A  ctï  appelle  le  quatre  Ac  a.  Parce-» 
qu'en  multipliant  par  lUi-meme  le  côté  appelle 
^  d*un  quatre ,  on  a  la  furface  /»  /»  de  ce  quarré» 

£n  Géométrie  on  expriiiie  le  quatre  d'une 
ligne ,  par  exemple  ,  de  A  B  en  cette  oianiere 
AB*,ouABÎ  ,ouABxAB. 

Un  produit  de  trois  grandeurs  exprimées  jgc- 
nfraJement ,  comme  sbg  ^  eft  appelle  un  (oU* 
3e  5  parceque  ces  trois  grandeurs  expriment  le# 

(')  Déf.  6t.  Geo. 
*  Cor.  a,  déf,  ;u 

y  V 


jji  Trpîfiimi  Fartie. 

tf  ois  dinaea£ons  qiti  Ce  rencontient  <I|iis  on  a 

•a  folide. 

Un  produit  de  trois  gnndenrs  égales  ,  ^o  îe 
produit  d'une  grandenx  multipliée  deux  fois  par 
elle-même,  comme  ^  ^  ^ ,  eft  un  folidc  appelle 
tvbc  y  dont  une  racine  eft  K 

DEMANDES 

DE      GEOMETRIE. 

O  N  /uppofè  dans  la  Géométrie  que  ce  qui 
rft  énoncé  dans  ces  trois  articles  eff  poflîble  y 
&  qu'on  ne  refufèra  point  de  l'accorder  lorfquc 
«ela  fera   neceflàire  pour  une  demonftra.tioa« 

1.  Qu'il  foit  permis  de  mener  une  ligne  d'ua 
point  à  un  autre  point  ,  ou  du  moins  de  Gaj^ 
pofer  qu'elle  fbit  menée. 

2.  Qu'il  fpit  permis  de  prolonger  ou  concis 
nuer  une  ligne  droite  fi  loin  qu'on  youdra. 

3.  Qu'ennn  on  accorde  qu'au  tour  d'un  point 
on  décrive  une  circonférence  de  cercle  y  à  tellç 
4)uyerture  de  compas  qu'on  voudra, 

AXIOMES 

P    E       GEOMETRIE. 

!•  L  B  s  lignes  appliquées  l'une  fur  l'aune  ; 
qui  ne  Ce  fiirpaflènt  point  l'une  l'antre ,  font 
•gales  eotr'çlles  &  fcotblablec  ,  de  nAÔn  dd 


Géométrie.  i^j. 

ftfigles.  Pareillement  les  furfkces  appliquées  l'u- 
ne  fur  Tamre  ,  lefquclles  ne  fe  furpailcnt  oa  ex- 
cédent aucunement  Pune  l'autre ,  c'eft  àd'rc ,  qui 
conviennent  entre  elles  en  toutes  manières ,  f«nc 
â-Uni  égales  entr'elles,  • 

a.  Il  eft  impôiïîble  au'entre  plufîçurs  grandeurs 

STifes  à  voIont4  *  ,  ^  >  r ,  d^  8cc^  il  y  en  ait 
èùx  ,  par  exemple  aéch  qui  /oient  telles  que 
s  foit  plus  grande  ou  plus  petite  que  toutes  ïes 
autres  reftantes^  ,  r  ,  î,  &  qu'en  même-temps 
h  foit  auflî  plus  grande  ou  plus  petite  que  tocstes^ 
les  autres  4» ,  r, /,  &c. 

Pour  rendre  cet  axiome  encore  plus  évident  - 
fuppofons  entre  plufieurs  grandeurs  que  a  ôc  a 
fbient  chacune  plus  petites  que  iss  autres  ^  /»  cfl 
*  plus  petite  que  chacune  des  autres.  Donc  cette 

frandeur  a  fera  plus  petite  que  t»  Pareillement 
eft  *  plus  petite  que  chacune  des  autres.  Donc 
^  fera  plus  petite  que  a  ,  c'efl  à  dire  que  /»  Cstx 
plus  grande  que  (.  Donc  a  féroit  en  même- 
temps  plus  petite  que  h ,  &  en  même-temps  jfluf 
grande  que  la  même  grandeur  ^.11  faudroit  donc 
que  a  fût  plus  grande  &  ne  le  fût  pas  en  même-' 
temps ,  ce  qui  ef^  ^^)Jtyii€nfaiiCni  impoi&blc. 

C  OR  O  LL  A  I  R  B    I. 

H  cfl  impoffible  qu'entre  plufîeurs  grandeurs 
il  7  en  ait  une  plus  petite  que  la^  plus  petite, 

COROLLAIRE      II. 

Donc  pour  afler  d*ian  terme  à  un  autre  ,  il  n'f 
»  qu'on  fcttl  dvcmin,qui  foit  le  plus  coure  de  tou*^ 

y.  *9 


iî  4  Tntfème  TàrtU: 

COROLLAIRE    III. 

Donc  rflm  point  i  un  autre  point,  on  ne  penl 
mener  qu'une  Têulc  ligne  droite  }  puiCjue  ('J  U 
ligne  droite  occupe  le  plus  court  chenun  qu'il  7 
aid'nn  point  à  un  intie  point ,  &  que  ('}  ce  che- 
aiin  en  unique, 

COROLLAIRE     IV. 

Donc  la  mefure  de  la  diftance  d'un  point  i 

«B  autre  point  cft  une  ligne  droite  menée  d'un 
de  CCS  points  à  l'autre.  Car  cette  Hgne  droite  eft 
une  mefure  conftante  ,  unique  &  immuable  : 
puilîju'on  n'en  peut  mener  qu'une  iëulc  d'un  d* 
CCS  poinrs  à  l'autre, 

l^)  CoT,i..Ax.fn[tnt, 


CHAPITRE      I. 

DES       LIGNES; 

^— i«^— —  a^— ^        I  I       .      — — If— — — ^ 

PROPOSITION     I. 

fi  des  exfrêmiteH^ttune  ligne  droite  en  mené  deux 
autres  lignes  ^hmqttes  concourantes  du  mimw 
coté^  Ufomtne  de  ces  lignes  concourantes  fera  plue 
grande  que  la  feule  ligne  droite  des  extrimiteZ 
de  laquelle  elles  font  menées^ 

DEMONSTRATION. 

Soit  la  ligne  érohe  AC  ,  êc  q«e  par  fês  et-i 
trèmitez  AScC  ^on  snckie  deux  autres  lignes 
AB  8c  C  B  qui  concoarent  du  même  cAtc  :  je 
dis  que  U  fomme.  de  ces  lignes  concouruite» 
AB-^BC  eft  plus 
grande    <^iie   k  ieulc.  j^ 

jjigne  ^  C.  Car  la  ligner 
4ix>iteu4C  occupe^ le 
l^ltts  court  chencôn  qitt 
tft  dvkpoint  A  aa  point 
C  :  mais  les  lignes  A  B 
8c  BC  n'occupent  pas 
hs^  cbemia  ^  c  qui  eft  le  pibis  comt.  DoaceUei 


ij6  Trùifi/fHi  Paftii. 

occupent  un  chemin  |>lus  loog  que  la  feule  Hgntf  * 
A  C.  Donc  la  fomme  des  lignes  AB-^TicA 
plus  grande  que  AC  y ce'^uiifàUoit.iUmmtrer, 

COROLLAIRE. 

Il  fuie  de  cette  pro- 
pc^tion  que"  la  ligne 
Courbe  ABC  eft  plus 
grande  que  la  feule  - 
ligne  droite  AC  y  ^  Al 
Tune  &  Taupre  font 
terminées  par  les  mêmes  points. 


PROPOSITION     II. 

ifi  de  deux  f  oints  <m  mené  deux  ttpies  qui  comfâ»- 
rent  dans  un  f  foint,  éi*'fi  de  ces  deux  mêmes 
f  oints  on  mené  encore  dans  le  même  plan  deux 

.  lignés  droites  qui  concourent  vers  d^  entu  leK 
deux  précédentes  ;  la  fomme  des  deux  premières 

■  fera  flus  grande  que  la  fomme  des  deux  dernier  eu 

DEMONSTRATION. 

Soient  les  deux  points  A  &cB  dont  on  mène 
les  lignes  AC  Se  B  C  concourantes  au  point 
C ,  &  <&nt  on  mené  encore  les  lignes  AJ^  Se 
BD  concourantes  au  point  D  vers  C  ,  &  entre 
leç. premières  lignes  AC  Se  BC.  Je  dis  que 
AC'Jk'CB'^  AD'-^DB.  Pour  le  démontrej; 
il  faut  *  prolonger  A  D  juCju'^à  la  rencontre  de 
k  iîgne  KC  en  E.    Or  (*;  AC-^C  E>  wlEr 

*  I>emand.  u  Qio.    {* J  Fref.  Xr  ^««j 


Géométrie.  ij7 

iDoii/cren  a^utont  de  pan  &  cl'amrf  BB  ,  on 
aura  *^C-+-CEp+.E«>^£^-£5.  M4k 
(■)  C  E  •♦-  E  B  =  C  B. 
Donc  ,><C-4-CB> 
^£  -4-HB.  Enfin  BS-4* 
EI> ^BD.  Donc  en 
ajoutant  de  pan  &  d'an- 
tre D-<f,oi;i  aura  *  B^^ 

D  ^.  Ce  qui  eft  la  inè-. 
me  ehofb  (jue  de  dire 
AE-^BBJ^AD  ^ 
D  B  }  puifque  AD'^ 
DE  =  ^£«  Mais  on  vient  de  troUTer  que 
i^r^C-V-CB^^E-HEB.  Donc^C*4-CB 
>^E  -t-EB^-^D-fr-DB.  Donc  enfi^ 
(*)  AC^CB'^AD'^pB.ce^H'ilfaUiùt^, 


montrer^ 


PROPOSITION       II  r. 

Chaqite  fomt  étime  lign^  droffe  feffendiciélétire  M0 

•  milim  et  une  autre  ligne  droiti  ,  efi  ég/Uemeni 

difiant  des  deux  extrSmite^de  Ia  ligne .  au  m^ 

lieu  4e  laquelU  cette  première  ligue  eft  ferpet^. 

dtctd^ire* 

DEMONSTRATION* 

S  Oit  la  UffieAB  pcipeadicailairc  à  la  ligne 
C  D  par  le  point  E  qui  en  eft  le  milieu  :  je 
dis  que  chaque  point  de  h  ligne  AB  y  pa^ 


*  Ax.  7.  gêner.     («J^  Ax,  J.  6r#| 
0  Ax*  i2.igmcr^ 


A 
•F 


iî8  TroiJî/mePdriUl 

exemple  T  ,  eft  également  diftant  clés  pointa  6 

&  D  extrèmitcz  de  la  ligne  C  D.    Car  pour  que 

ks   points  I  6c  C  fiiSênt' 

plus  proches  Ton  de  l'autre, 

que  le  même  point  F  Teft 

du  point  D  )  il  faudroit  que 

la  ligne  A  B  fut  plus  iiidi- 

née  vers  C  que  vers  D^ou 

que  la  ligne    AB  ne  fût 

pas  perpendiculaire  a  la  K- 

gne  C  D  par  Ton  point  du 

milieu  £.  Mais  Tun  &  faù^ 

tre  eft  contre  la  fuppofi^ 

tion.  Donc  le  point  F  fera 

également  diftant  du  point  C  Scitt  pdint  D 

cxtrêmitez  de  la  ligne  CD  au  milieu  de  k- 

Suelle   AB  efk  perpendiculaire  ^  ce  qu'il  ftiUoit 
emontrer» 
On  dira  la  même  chofè  de  tous  les  aattes 
feints  de  la  ligne  AB, 


B 


14*1 


,■        t 


PROPOSITION      IV. 

Vne  ligne  perpendictdalre  k  une  autre  ligne  ârôiu 
far  le  foint  du  mlieu  de  cette  dernière ,  f4' 
fartons  les  points  qui  font  également  diftansdes 
extremite:(^de  la  ligne  au  milieu  de  laquelle  th 
efi  ferfendiculaire, 

DEMONSTRATION. 

S  Oit  la  Hgne  A  S  perpendiculaire  à  la  ligne 
C  E  par  le  point  D  ,  milieu  de  cette  ligj 
C  £  :  je  dis  que  U  ligne  A  B  paifera  par  tous  I 


Gcametne*  ijj 

peints  qui  font  également  diftaiis  des  eztremi* 

tez  C  &  E   àt  la  ligne  jCÎ.  Car  la  ligne  A  B 

prolongée  fî  loin  qu'on  voudra  ayant  [*J  chacun 

de  &&  points  égaknsent  diflans  des  eztrênûrez^ 

C  &  S  de  ia  ligsie  C  t  y  û  fttf&t  pour  Id  propoâ-^ 

fition  présente  de  de* 

^QiiueË  qtt'y  n'y  ^  A 

aucun  point  pris  hors 

de  la  ligne  A  B  qui 

fpit   égalenatnt    di- 

ftantdel  czttêmitez 

C  &  £.     S^it    par 

exemple  le  point  F 

pris  à  yolbiité  hors 

la  ligne  AM  ;  je  dis 

que  ce  point  F  sMk> 

pas   égalemtnc   di^- 

ftant  des  extrênûter 

C&E  ,  c'eft  à  dire 

qu'ayant  mené  les  lignes  y  C  &  FE  ,^  on  airr* 

jFC^F£,  Du  peint  î^ovpafiêFC  ,  au  point 

E  •,  foit  menée  la  ligne  G 1.  On  fçait  [*  j  que 

GG:t=tQE.en  ajoutant  de  parc  êc  d'autre  G  F, 

oaaara  p]  C  G^CVisiiS  G^  OF  .  Mai» 

p]  EG^GWytM  F.  Donc  auffi  [♦]    C  G-*- 

GF>Er,c'eftàdirequeFC>FF.   Donc 

le  point  F  n'eft  point  également  diftant  de  C  & 

de£.  Donc  enfin  ^  F  paâè  pat  Éous  les  points 

é|ralemcnt  diftans  de  C  ^  de  F,  a  qu'il  frlUit 

Àétncntrw.  '  '     \ 

On  ièrg  le  mêftie  r^iifontiement  pour  tous  les 
antres  points  pris  hors  la  ligne  A  F« 


f: 


PJ 


A^»  4.  Gen^ 


V 


{^  J  I>MXi*  I*  Genà 


tJ^cy 


TroiJîim9  Partie. 


COROLLAIRE» 

Far  on  même  point ,  par  exemple  ,  par  le 
point  B  de  la  ligne  CD  ,  on  ne  peut  mener  dans 
Je  même  plan  CAED  plu£eurs  lignes  perpen- 
diculaires a  la  même  ligne.  Soit  ki  ligne  AB 
peipendiculaiie  à  la  li- 
gne C  2)  pat  le  point  B^ 
Se  ibit  menée ^par  le  mê- 
me point  B  une  autre 
liet>e  BE  : .  je  dis  qu'il 
Cuimpotïible  que  cette 
ligne  B  E  foir  perpendi- 
culaire à  la  Inême  ligne 
C  D  par  le  même  point      ^mm 
B,  Car  ayant  pris  de  part     C 
&  d'autre  ou  point  B  les 
lignes  égales  BC  &  B  Z> ,  11  fimdioit  [']  que 
cette  ligne  B  £  eftt  chacun  de  tous  les  points  éga* 
Icmem  diftans  du  point  C  &  dupoiot  D.  Ci  on 
vient  de  dénuMVrçr  qu'il  n'jr  u  que  les  peints  de 
la  perpendiculaire  AB  qui   fi>ient  également 
diftans  des  exrrêmitez  C  &  D  de  1»  ligne  C  D. 
Donc  la  ligne  £B  ne  peut  ttrc  petpcndicnlaiïç 
à  CD. 


B 


•    i  i  * 


iPROPOsmoN 


Geometrif.  144 


PROPOSITION      V. 

A 

pnê  UffM  droite  qui  faffe  far  deux  f oints ^  éu  quia 
deux  de  fes  feints ,  dont  chacun  eft  également 
éUftant  -des  dessx  ea^êmitex,  tune  autre  ligne 
droite,  èfi  ferfendiculairs  à  cette  autre  ligne  dreiu 
far  U  feint  qui  en  efile  milieu^ 

DEMONSTRATION, 

Soient  les  deux  points  A  8c  B  ^  chacun  égi- 
lement  diftant  des  ezttémitez  C  Ôc  D  de  ht 
ligne  CÏ>  :  je  dis  'que  la.  ligne  droite  qui  pafTera 
par  ces  deux  points  A  8c  B  £êra  perpendicu- 
laire à  la  ligne  C  D  par  le  point  £ ,  qui  en  eft 
le  milieu.  Car  la  ligne  A. 

droite  qui  pafTera  par  ces    

deux  peints  AôcB^  pat     q  £  j^ 

fera  par  le  même  chemin 

par  où  paiTeroit  la  ligne  j^^ 

qui  fèroit  perpendiculaire 

a  C  D  pa^  (on  milieu  M;  j^^ 

puifque  cette  ligne  qui  fe-  B  « 

loit  perpendiculaire  à  CD 

par  le  milieu  E ,  paflcroit  ^ 

(■)  par  les  points  A  8cB.    C  D 

Donc  (*)  ellefc  confori-  , 
droit  arec  cette  ligne  droite  menée  par  let 
points  A  8c  B,  Ex  partant  la  ligne  menée  par 
les  points  A  8c  B  y  feroit  la  même  que  la  ligne 
perpendiculaire  à  C  P  pat  le  milieuJS ,  ceqt^ilfaU 
Uit  demmtrer* 

{*)  ^cf.  4^  Geû,    (*)Çor.yM*t'Geê. 


24*  7n!*/fmf  f^tie. 

COROLLAIRE     I. 

Si  nnc  ligne ,  par  exemple ,  £  F  eft  pctpem* 
diqilaire    à    une 
autre  lignée  D; 
réciproquement 
cette  autre  AD 
jfèraauflî  perpen- 
diculaire â  £F. 
Car  fiu:  U  UgoP 
AD  it  part  & 
d*autrede£Fpr^ 
nons  les  parties 
C  fi&CDc&ar 
lesçntr'elles.  B.a 
point  B  coDimC 

<!entre,  &'dç  rîncerTaIIe.BF  pâfc  à  yol9m4pîUf 
longue  que  È  C  foit  dccxi^  Taçc  de  cer'ck  F  GÈ, 
Puifque  PI  B-F-  eft  pcrpeniiciilajje  a  ÇÇ  ,'9^'^ 
(^  DE=:£B(J)=î=BFC*)==3:FP.  Do?!^  Ç5 
==BF,&I)E  =  FD  ;  àç  paftant  cEacun  4q 
points BSci  font  égalÔT^eoi:  diJSans  dçf  pçint^ 
£  &  F.  Donc  {*)  BDoaJlD  feraperpendii^lair; 

à£F.      •  ■  "^    "  ' 

C  O  R  O  HA  I  ÇL  E    II. 

-  Cette  propofitioij  fèrt  4c  fondçmen/ç  a  to' 
m'ethodes  qu*on  pratic^iie  iouyent  pour,  meoi^ 
i}ne  ligne  pejgprndiçul^iré  à  une  aiipre.  ligne  par. 
un  point  doimé.  Ce  ppinf  peut.  éu:e  donne  i)<^ 

là  ligne  dopn&^uf  çjjV^^R^f^^~Mli^ 
dpnnéc;. 

(')  Par  fufpopt.     (•)  Pf^.  5.  <?^tf. 


« 

GèofHetrie.  245 

Soit  par  exemple  le  point  A  dohiié  hors  \^ 
ligne  ic  yû  que  par  ce  point  A  il  faille  nicncf 
une  ligne  per- 
pendiculaire a 
cette    ligriè 
BC.    Il    faut 
pofêr  un  pied 
au    compas 
dans  le  point 
donné  A  ^  Se 
oarrir  ce  codi- 
pas    CM&ùixh^ 
ment  pout  dé- 
crite tin    arc 
MH2>  quifôic 
coupé   pïr  la 
ligne    donnée 
BC  ^n deux  points  H  8c D\  Enùûtt  de$  points 
M  ScD  comme  centres ,  on  décrira  deux  arcs 
ï  FDG  si  i^tML  d'une  ouverture  de  compas 
luffifante  pour    qu'ils  fe  coupent  par   exemple 
tti  F«  Enfin  par  U  pbint  donné  A ,  et  paï  ce 
point  d'imerfe Aion  F  on  nienerà  U  ligne  -4  F  ; 
je  dis  que  cette  ligne  A  1F  cR.  k  perpendiculaire 
cu'on  cherche.  Car  i°.  le  point  A  cft  également 
diftant  des  points  6^  kD,  Parcec^é  A  M  8c  AU 
foiit   rayons  du  même  arc  de  cercle  MHD, 
a*.  Lé  pôiât  F  eJÎ  également  diftant  des  points 
M  &  Z>.  Car  les  lignes  MIP  8c  1>T   font  déis 
rayons  â'^ci  it  cétdei  ÊFÔ  G  &  NF  Af  £  dé- 
crite de  la  méiixe  otrvfehurt  dé  compas.  Donc  la 
îa  ligne  A  F  pàHSiïii  pàt  les  déùi  points  A  8cV 
également  diftans  àti  extrémité:^  Af  &  D  de  la 
ligne  M  I>,fera  (*)  perpendiculaire  i  k  ligne  Af !>• 


C)  ^r(fp.  fref. 


Xi) 


144  Troifiéme  Târtîe.^ 

Soit  jiaf  exemple  le  point  C  donné  dans  I» 
ligne  uf  B,  &  que  par  ce  point  il  faille  niencc 
•ne  ligne  perpendiculaire  à  cette  ligne  -<<  B  5  il 
feat  mettre  un  pied  du  compas  dans  ce  point 

donné  C  ,  &  prendre  ^^  **  ^S^^  «^^  ^  P*^ 

&    d'antre    de    ce  . 

point  C  les  lignes 

égales  C  F  &  CE. 

Enfuite    des  points 

Ï&F  ,  on  décrira 

deux  arcs  d'une  mt- 

ine    oavennre    de 

€Dmpas  prifè  à'  vo^ 

lonte ,  U  aflèz  gran- 
de   pour  qu'ils    (ê 

coupent  y  par  exem« 

pie  dans  le  point  2>» 

infime  il  taut  me-» 

nef  par  ce  point  dlntcj&Aion  D,  &  pat  ce 
point  donné  C  la  ligne  D  G  :  )e  dis  que  cette 
Kgne  D  G  fera  la  perpendiculaire  qu'on  chcrr 
che^  Car  iMe  point  C  c*  (')  également^  diftapt 
de  E  &  de  F.  i^  Le  point  T>  eft  auffi  également 
diftant  de  £  &  de  F  ,  puifgue  les  lignes  E  D  & 
yD  font  rayons  égaux  ,  «ant  (*)  mefiifez  par 
la  même  ouverture  de  compas.Donc  C^f  la  ligne 
D  C  paflè  par  les  points  D  &  C  également 
diftans  de  E  &  F.  Doac  L*]  D  G  eft  perpendicu- 
Jaire  i-AB^ 

Si  le  point  donné  eft  à  l'extrémité  d'une 
ligne  droite ,  on  trouvera  dans  la  fuite  une  autre 
méthode  pour  mener  par  ce  joint  une  perpenr 
diculaire  à  cette  ligne  donnée^ 

(')  T0r  confifuBim.       W  Tdf  [uf^ofiàm^ 


»  _ 

COROLLAIRE     III. 

On  dré  encore  de  cette  propofîtiôn  une  mé- 
thode pour  couper  géométriquement  ,  c'eft  à 
dire  ,  par  règles  infaillibles ,  une  ligne  en  deux 
parties  agiles.  Sàït  la:  ligne  A  B  qu'il  faille 
conptt  en  deux 
parties  égales.    Il  zQ 

faut  des  exttètïïittz  •%.  \^,,.' 

A  ^  Bée  cette  li-  'Jj*.^ 

gne  AB  décrire  les  .^  |  V 

arcs  DFG&DCG  //     |    \\ 

d-une   même    ou-  A^     1^1  fM      . 

▼erture  de  compas  Ni    j   // 

prife  à  volonté ,  &  A^î  /^ 

afTez  grande  pour  •T*» 

que  ces  dctix  arcs  v**^^  W**' 

le  coupeitt  dans  les 
ï>ointt  G  &  I>,  Je 

mené  enfuite  par  ces  deux  points  d'interfèd^ion 
6  ^i>  la  ligne  droite  GD  :  je  dis  que  le  point 
£  par  od  cette  ligne  CD  coupe  la  ligne  AB^ 
eft  le  milieu  de  AB.  Parceque  les  points  G  6c 
D  font  également  diftans  de  ^  &  de  B^  à  caufè 
que  les  rayons ^D  ^DB^  AG^BG  font  L^  nie- 
forez  par  la  même  ouverture  de  compas.  £t 
partant  L*l  la  ligne  GD  efl  perpendiculaire  àl 
ABfzx  le< milieu.  Dont  enfin  A^zsiB B. 

[»   J^drfufpof. 


X  iij 


24^  Trûiji^me  Pânki 


PROPOSITION     VI. 

x.  La  ligne  menée  d^un  point  prk  hors  ttune  liffu 
droite  perpendiculairement  À  cette  même  ligne,  ef 
lapltis  courte  de  toutes  tes  Ugnes  qu  on  pestt  me- 
ner de  ce  point  à  cette  même  ligne  droite^ 

A.  Réciproquement  la  ligne  qui  efi  la  pins  courte  de 
toutes  celles  qu'on  peut  mener  tfun  point  pris 
hors  d^une  ligne  droite  s  cettt  même  ligne  Jm  efi 
perpendiculaire^ 

DEMONSTRATION 

DI     LA     PRffHIBRS    PARTIS. 

S  Oit  le-  point  A  pris  à  volonté  hors  h  ligne 
£  C ,  &  que  de  ce  point  A  on  mené  la  ligne 
A  E  perpendiculairement  à  la  ligne  B  C.  Je  dis 
que-  cette  ligne  AE  eft. 
la  plus  courte  de  toutes 
hs  lignes  qu'on  peut  me- 
ner du  point  A  à  cette  / 
ligne  BC  j  qu'elle  fera  ,.  / 
pai  exemj:^ ,  pks  courte  / 
que  kfc  liene  A IX  menée  ^  ( 
i  volonté  du  point  A  z  &  ^  \  :*•  ^ 
cette  ligne  BC*  Pour  le  \  I  , 
démontrer  foit  IM  pro-  \  f 
longée  la  perpendiculai-  \\^ 
te  AE  jurqu'cn  F,  ic  >  ^^ 
ferte  que  £F  devienne 
éjg^  i  AE  y  qu'bn mené  enfijitc  la  ligne Vf^ 

l*J  Dtmatfde  a.  Gi^ 


Géométrie.  247 

Puifque  AT  tû  perpendiculaire  à  FC ,  réci- 
proquement C*J  BC  cft  perpendiculaire  À  AF  ^ 
6c  àcaufeq«eL*]^E=EF,  BC  eftperpendi*- 
culaire  au  milieii  de  A  F,  Donc  W  DA=2 
Z>F.  Or  [♦]  ^F<^-4D-+-I> F.  Donc  L^]  la 
inoitiéde  AF ;  c'cft  à  dire  la  perpendiculaire 
u^E  fera  plus  petite  que  la  moitié  de  ^  I>-h  DF 
qui  e&AD  y  ce qu'Ufalloh demmtrer. 

DEMON  ST   R   AT  ION 

DB     LA     SECONDS     PARTIE* 

Si  dît  point  H  pris  à  rolonté  hors  la  ligne 
M  G  ,  on  mtm  la  ligne  HLi  cette  ligne  Af  G , 
de  forte  que  la  ligne  H  £  foit  la  plus  courte  de 
toutes  cclks  qu'on  peut  mener  de  ce  point  fT  i 
cette  même  ligne  Af  G  ,  je  dis  que  cette  lignç 
H  L  fers,  perpenr* 
dicolaire    a   Af  G,  a{J 

Car  û  H  L  n*toit  A 

pas  perpendiculaire  / 

a  MjG-  y  Se  que  ce  ^ 

fût  y  par  exemple,  la 
ligne  H  N  qui  fût 
perpendiculaire     à:      ifT  tit     r 
Af  G  ,  la  Hgne  per-      M  JM    L  G 

pendiculaire    H  JJ" 

menée  da  point  H  a  M  G  ne  feroit  pas  la  plusr 
courte  de  toutes  5  car  on  en  auroit  une  qui  feroit 
encore  plus  courte ,  (çaToir  cette  ligne  H  L  qu'ort 
fiippoéè  la  plus  courte  de  toutes  y  mais  la  ligne 
menée  du  point  H  perpendiculairement  à  1^ 

[tl  Cor^  I.  Pfûp.  p  G€<h>    [*'  Far  con^uSticW^ 
1^1  Prùf^  p  Gect,       Itl  frof.  i;  Gîo* 


â4t  Trêifiime  pMrtie. 

ligne  MGett  [']  la  plus  comte  de  celles -^Vm 
peut  mener  du  point  H  à  la  ligne  Af  G  ,  &  T'Jii 
eft  érideniment  impoiCble  qu'il  y  ait  Une  ligne 
plus  coune  qœ  la  phis  coune.  Donc  la  ligne 
HL  étant  la  plus  courte  de  toutes  ceUcs  qo'on 
peut  mener  d'un  point  B  i  une  autr^  ligne 
AfG,  eft  perpendiculaire  à  cette  ligne  MG^ 
ce  qt^UfalUk  tUmmtrfr, 

COROLLAIRE     h 

Donc  d*an  m£me  point  ,  par  exemple  da 
pointa  pris  hors  d'unie  l^e  dcoite  GDiua& 
un  même  plan , 
on  ne    peur  me-  A 

tter  à  cette  ligne 
C  D  que  la  teule 
ligne   peipendicu- 


laire  ^B.   Parce-      ^  ^  D 

que  [«]  la  perpen-      ^ 
diculaire  ^  £  eft  la  plus  courte  de  tontes  cclks 
qu'on  peut  mener  du  point  A  kit  ligne  C  D, 
Donc  L*J  elle  eft  unique. 

COROLLAIRE      II. 

Si  par  un  point  également  difttnt  des  extrf- 
mitez  d'une  ligne  droite  on  lui  mène  une  »«« 
ligne  droite  perpendiculairement ,  cette  demiert 
fera  perpendiculaire  au  milieu  Jk  la  pxclni«e^ 

Soit  le  point  A  également  <lâftant  àdi  c** 

i^  Tremeri  partie  de  U  ^ap,  fref. 
t*3  if .  Bartie  de  U-Jhrop^pref 


Ge$mitrîe.  14^ 

trttnitei  B8c  C  dchUgncBC ',pâtCtpointA 

lait  menée  une  ligne  ,  par  exemple ,  AZf  per«- 

pendicolaite  à  B  C  :  je  dis  que  AD  doit  ncccC- 

laûement    être    perpendicixlaire  i  BC  par  te 

point  du  milieu.  Car  fi  ce 

n'écoic  pas  par  le  point  du 

milieu ,  ce  leroit  par  un  an-- 

tre  point  ;   par  le  point  £ 

milieu  de  la  ligne  BC  Coït 

menée  la  ligne. B^perpea^  . 

diculaire  à  cette  ligné  BC  y  _ 

la  ligne  E  A  paflèra  L« J  par     ^''^DMÉ"'"'*^ 

le    point  A  ;  9l  partant  du 

point  A  on  pê«rroit  mener 

deux  lignes  perpendiculaires  a  la  même  ligné 

JB  C  dans  le  même  plan ,  ce  cjui  eft  l*J  impoli 

£ble. 

COROLLAIRE    III, 

Donc  la  diAance  d'un  point  â  une  ligne  droite 
doit  être  mefurée  par  une  perpendiculaire  me-» 
née  de  ce  point  à  cette  ligne.  Puifque  d  cetcfc 
perpendiculaire  eft  la  plus  courte  dilUnce  ,  oni-- 
^e  &  immuable. 


01^ 


OL  L  A  I  R  E     IV. 


Donc  £  la  ligne  AB  eft  parallèle  a  la  UgaS, 
C  D  ,  toutes  les  lignes  me- 
nées perpendiculairement  de      •  A  B 
Vune  à" l'autre,  feront éga-         C— — —  D 
Icsentf'elles.  Car  ,  pui^e 

ViPrap.  4.  Geo.    [*]  Ciff.  i.  Frof.fnf. 


t$fii  TrûJfiime  Pdrtiel 

il.  la  ligne  ^ÎB  eft  également  diftante  dans  ^cM^ 
î  loneaeur  de  là  ligne  CD  ,  ckaque  point  dd 
cette  ligne  AB  fera  auiti  également  diftant  de  la 
ligne  C  2>»  Or  la  diftance  de  chaque  point  db 
la  ligne  ^  J^  à  la  ligne  C  D  ek  1*2  meuitée  pai 
la  ligne  gui  en  eft  menëe  perpêndicolairement  a 
la  ligne  C  2>,  Donc  toutes  les  perpendiculaires 
menées  d'une  parallèle  à  l'autre  £bnc  égales  en« 
tt*clles« 

COROLLAIRE      Y. 

Si  les  lignes  AB  de  AD  Q^  menées  dtf 
point  A  pris  dans  la  per- 
pendiculaire AC  à  des 
points  de  la  ligne  BD  égale« 
mcnt  diftans  de  la  përpehdi-' 
culaire  AC  ^  ces  lignes  obli- 
ques AB-^  AD  feront  égales 
cntr'elles.  Puifque  [»]  la  ligne 
A  C  perpendiculaire  au  milieu 
de  B£>  a  le  point  A  égale- 
ment diftant  des  points  B&D. 

COROLLAIRE     VL 

Réciproquement  fi. les  obliques  AB  Se  Al> 
menées  d*un  point  Aàt  h.  perpendiculaire  fur 
Ja  ligne  B  D  font  égales  entr'elles  »  les  diftances 
BC  &  CD  de  la perpendicukite  liront  .*j  aufi 
égales  entr'eHes. 

f^  Déf.  S.  Geo.       [•]  Cor.  a.  Mrt^-  fréf 
CO  Frof.  5.  Geo. 


Gtmetrie,  ÏJjt, 


PRO  POSITION     yii. 

Ssttt lu Upuf  ireittunaU»!  Mu»  fàntpkhvri 
iim*  lijff  dmte  À  cetti  Ugut ,  celht  qm  /vrfif 
Jim  élûfftétt  de  la  ferfendicuUir*  fmttlm  tm-r' 
fftet ,  à-  cdlfs  qm  e»  Jiot  flui  ^eebttfmt^^iit^ 
tMtnei, 

DEMONSTRATIQR 

jriïiYolQnté  \fi^\K, 


pendiculaire    AJi    pto- 

loneée  fuffiCunjnpftt  foit  pnC^  làffllùe  J,C=»4^ 
&  îbieiK  inçnée^le»,  lignes  droites  CE&lCJO.^ 
Puilque ACtSil*'!  petpendioilaire  \DG.;D<3. 
fcra^L']  aiiJS  pei^gendkulaire  à  AC  ,  m^mC'  aUt 
milieu  de^C.DoncC'l  AIf==I>C  Sç  -iEs?, 


■»t»  TnyUmt  Vmiti 

COROLLAIRE      !• 

Donc  d'un  mfime  point  A  pris  à  Ti^onté  ho» 
a'onc  ligne  drpitc  ED  ,  on  rie  peut  mener  â 
cette  même  ligne  a 

plus  de  deaz  lignes 
droites  égales  en- 
cruelles.  Soient  pas 
exemple  les  lignes 
AB  U  AD  egjt- 
lement    diftantes 
de  la  perpendicu- 
laire AC  ,  elles        ^  *  ^  ^ 
feront   [»]  égales        ^  ^           ^  ^ 
entr*eUes«  Si  on  en  ménoit  une  f  du  même  point 
Ai  h  mime  ligne  £D  ,  ilfaudroit  neceffaire^ 
ment  la  mener  plus  proche  âc  AC  que  A  Boa, 
idf  D ,  ou  il  £iudroit  la  mener  plus  éloignée  de 
cette  même  perpendiculaire  AC.  Donc   ceat 
f  ligne  oblique  ièrpit  plus  petite  ou  plus  g£^»ic 
que  chacune  de  ces  deux  .^B  pu  AD. 

COROLLAIRE    lli 

Si  du  point  F  on 
inene  les  lignes  F  G 
êcFB  y  de  foneqne 
BG  fc  teritiine  au 
point*  G  plus  éloigné 
de  la  ligne  perpendi- 
culaire FL  y  que  le 
peint  $  auquel^  termine  la  ligne  F  £  :  je  dis 

qttc 


E   L     HO  M 


Ve0metrtf;  tijj 

'.  qat  h  ligne  TG  cft  pins  grandf  njw?  Tt.  Car  prç- 

•  nûins  le  point  H  autant  éloignée  dtt  ppinc  L  que  le 
' points,  alors [*] nous  aurons FH=t=ra,  Or[*]F(S. 

J>  fH.  Donc  FG  p>  FE.  .  » 

COROLLAIRE    I  U.  » 

Une  ligoc  xifoite  ne  pciit  couper  une  circonférence 
de  cercle  qu'en  deux  points.  Car  fi  la  ligne  AE ,  par 

•  exemple ,  pouvpit  couper  la  circonfetcnçc  BFDCcft 
crois  points  B ,  C ,  2>}  du  centre  iS  on  pourroit  menée 
crois  lignes  droites  [>]  égales  * 
entr^ellcsà  ces  )  points  B ,  C  >  i>,  *^ 
Kpti  (èroient  [♦]  communs  &  à 
la  ligne  droite  ^F  &  à  la  cir- 
conference  $  &  il  cft  [']  im- 
podible  quedu  centre  G  tin  ^uit 
fe  mener  j  lignes  droites  f^AE  F    . 

qui  fbient  égales  entre  elles.  la  ligne  ^£  ne  pe«e 
rencontrer  cette  circofiferente.rn  4  points,  puiiqte 
le  nombre  4  fuppofe  le  npmbre  }.  ^        ., 

COROLLAIRE     IV. 
Une  ligne  droite  qui  rencontre  une  circonferen^ 
de  cercle  en  deux  points ,  coupe  cette  circonférence, 
jSc^t  la  li^nç  M  qui  rencontre  la  circonférence  Ç<?Ô 
dans  les  points  C  &  i>  :  je  dis         ^  ^f-^^^D 
que  cette  ligne  B£  coupe  la  "  -  /\  P|  ^ 
circonférence  CGP.  Pour  le    .     /  -  *'4^'* 
démontrer ,  il  faut  m.cncr  du         VA 
'centre  A  aux  points  CScD  les 
rayons  ACy  AD^  &  la  perpen-  ^^ 

diculaire  AI^  Il  «ft  évident  que ,  lorsqu'une  ligne 

prolongée ,  s'i]  eft  necéiTaire ,  fe  trouve  de  part  jk 

d'autre  d'une  autre  Hgne,  cette  première  Ugne  cou» 

ipera  la  féconde.  Or  la  ligne  BE  rencontrant  [♦Jla 

•circonférence  CGD  dans  les  points  C  êc  D  ^  fc  trou-» 

-vede  part  &  d'autrede  la  circonfrrencc  CGD. 

Premièrement ,  BE  fe  trouve  d'un  côté  de  la  cki 


!']  Çor.s^Prûp.  6'  Geo, 


Pr4f.fref.,  { 


If4  Trùifiéme  Tartii. 

^Ht»  H  0^tim  yt'  ic  tes  pEixxicE;BC:IctBS<le  la  ligne 

'^^piMcfikkesûi^Us^lfpKswM  A4 

(cspanies  BC  &  DE  (bnr^}<ibàotfne  :phls  knigaci 
me  les  njàvk  itf C^ûlD  ^  4càit  ^kis  éltiignés  de  k 

^rpëh^coKike  iAF^mt  les  f^ns  «éC  £c  vl29t« 

Secdnéemtm  ^  €l6  (]0i'cft  psirie  de3£;,  Xè  «nmliç 

^iih*ktkre'é6«é  delàtckcbnfevence^  CBr<I&iè  tMNii. 

^'^^^lê^mreft  là  cincoigfrréùce  Ç<?i3^  ,  ^Ç- 

Îie  [*j.toutas  lesUgitet'qii'on  poorniiinenerdu  ocntn 
ÀÂ^Bgot'V^ itbroiit Aucune pios 0Dattes't|Cie  lei 
rajohs  ^C  &vfD,<iê  forte  <)ae2af>er|>endfçol»]re  ^ 
{crâf['}i»pîus  courte.  Toutes  lcs\Hgtics^à*on^BS- 
Ta  rKêner  du  centre  Aàh  ligne  C£S  ft  tertninefom 
donc  pj^atft  le  cencve1Kc'la<irconfrrense.  Or  tou- 
tes les  extremitèz  de  cdi  lignes  iferpnt  dans  .la  lignç 
lviènie<Sll.  Ociiie4%ne'4&l>  'feta'^onc  cmrele  cenue 
Kfeiaîcirçoiifetenice.  La  ligne  B£x2oupQ:a  dwic^kcetr 

Si  une  lî^nfc  drbt^^dhdkeiine  SdrconfercQce  de 
1iflfôft'/t?nt  la  t6udlëràaoncenl^fcWj>oitit.  «Caf 
**«!è%  «Hlcb«t  en  a^ût^/^lelà  <x>tipeï^k  [tj.  Efl^ 
^'A^it^cmc  plu  t0ucliaiit6  ^  et  qili%ft40iif«alK« 


»<-^r**'  ^    ' 


(  >b(0\POsiTro(N  vii^ 

f^efi-k^^Hm ,  »e  fiuvint  avoir  Mne'fdrHi  c^9m$m€^ 
j.  DEMONSTRATION. 

ÂJtgnès^BI^eciiiC  ne  fnurent  viowiiine:|MtiDtietKiâH 
piùiles  ftf -earcmple  itfi^  ^  ^eft.âaife,ffpieïî  aUC  -cft 
Mn^-Sglic  ànmiiimB^ùt  p[àuréàreiîi(&  tuiC'ligneAoH 
te.  Pourk^montiej^  (m  meitéctpac  iespointfi  ImM^ 
jpiç  SF^e^ndlottlamè  laOigite  ^TCN^tm  %|>ore 


Géométrie.  i]$ 

une  ligne  droite.  Réciproquement  C 3  toute  ente 
ligne     ABC    fera 
perpendiculaire     à  jg  | 

EF.     Pareillement  | 

^B  partie  de  ^C 
'fera  perpendiculaire 
àEF.Or  fi  AB  de 
3  D  étoient  au/fi  une 
même  ligne  droite , 
la  ligne  AB  étant  _ 

prolongée    paffcroit  >     ,      > 

par  BI>  }  &  après  avoir  pris  BF  égale  a 
BE  ,  cette  ligne  jfBP  paflcroitL».]  par  toU» 
ies  poiats  «gaiement  ^iftans  des  poims  E  & 
F  &  partait  ,i ,  Bl>  feroit  ^fU  pergendicu- 
laieàEF.  Donc  les  deux  lignes  5C-&  BD 
•feroient  petpcntiiculaiics  à  la  même  Ugne  ÇiF 
par  le  même  point  B  dans  im  même  plan  ,  cz 
qui  eft  L+J  impofTiblc.  Et  partant  deux  lignes 
droites^  pat  exemple  BD,  BC  ,  ne  peuvent 
avoir  une  partie  commune  ABj  cequ^lfrUint 
démontrer* 

C  O  a  O  L  JL  A  I  R  E. 

.     Donc    la  pofition  oa  fituation  d'une  lig  iç 
dipite  çft  dctertçli- 

née  par  la  pofition  ^ 

dp     deux     de  .  fes  ^..w-*-— ' 

points.   Soient    les  ■    ■    i'  ■  J"*"    '           A 

points.  -*f  at  «  ^  je  j^     -  B    -               ^ 

dis  Que  la  pofition  ^      "«  j- 
de  la  Ugnc  qui  paffe  par  ces  àèux  pomts  cft  de. 

t^  Ccr^l.Pr^.S^Geo.  i^^^  Prof.  ^^Gca. 

IV  hof.  s.  Oeol      \yi  cor.  Pr^;.  4;.  ^'^f 
^  '  y  ij 


1^6  Troifiime  Partie. 

tcrmmée.  i^.  Du  point  A  au  point  Jî  on  ne  pcm 
L'J  mener  qu'une  feule  ligne  droite,  i?.  Si 
en  prolonge  cette  ligne  AB^  la  po£tion  de 
toute  la  -ligne  ABC  eft  déterminée  ,  c*eft 
à  dire  qu'elle  ne  peut  paflèr  indifFeremment 
par  le  point  C  ou  par  le  point  D  dans  di£> 
ferentes  po£tions  5  mais  qu'elle  doit  pailèr  ne- 
cefTairement ,  par  exemple  ,  par  le  point  C  dans 
cette  feule  pqfition  ABC,  Car fuppofbns qu'elle 
palfe  par  le  point  C  j  fuppofons  pareillement 
qu'elle  pût  palfer  par  le  point  I>,  il  faudroit  donc 
que  ABD  &  ABC  fudènt  deux  lignes  droi^ 
tes  j  ce  qui  eft  L*l  impoflîblc. 

PROPOSITION      IX. 

i,  si  on  prend  un  point  hors  le  centre  (^  la  eircon^ 
fstence  Hun  cercle  ;  i/»  ligne  droite  menée  de  ce 
pointa  cette  circonférence,  laquelle  étant fro^ 
kngée paffe par  le  centre,  fera  la  plue  Comte  de 
tomes  ailes  qu'on  peut  mener  de  ce  point  à  €ette 
circonférence, 

a.  Réciproquement  Jl  une  ligne  droite  menée  et  un 
point  pris  hors  lé  centre  ,  ^  la  circonférence  étu» 
cercle  à^cette  circonférence,  eft  la  plus  courte  de 
toutes  celles  qu'on  peut  mener  de  ce  point  à  cette 
cerconference;  fi  on  la  prolonge  ,  elle  parfera  par 
le  centre» 

P  E  M  O  N  S  T  R  A   T  I  O  N 

>r  B  B    L  A..P  REMIERB   PARTIE. 

N  point  peut  être  pris  hors  le-centre&Ia 
circonférence  d'un  cercle  en  deuxmanicrcfi 


u 


iK  Cor.  3.  Ax.  1.  Ceos       t*]  ffop>pref* 


(  Géométrie.  155 

ime  ligne  droite.  Réciproquement  C« 3  toute  c^tte 
)  *ligne     ^BC    fera 
^  perpendiculaire     à  p  * 

^  EF.      Pareillement  **  | 

-^  B  partie    de  -4  C 
'  "fera  perpendiculaire 
àEF.  Or  il  ^B  & 
^  I>  écoietit  auffî  une 
même  ligne  droite , 
la  ligne    ^B  étant  ' 
prolongée    pailèroit 
par     B  I>.  j  &  après    avoir   pris    BF  égale    à 
BE  ,   cette  ligne  ABJ>    païîcroitt*.]  par  tous 
ies    potats  «gakment  -diftans  âcs  points  £  -& 
F  ,  &  partaiK  i^r  BD  fcroit  aafE  perpendicu- 
laire a  F  F,  Donc  les  deux  lignes  BC  Se  BD 
-feroient  petpentikalaires  à  la  mimfi  ligne. £;F 
par  le  même  point  B  dans  un  nxéme  plan  ,  cz 
wi  eft  \j^}  iBQLpofTible.  Et  paitant  deux  lignes 
oroites  ^  pat  exemple  B  D ,  B  C  ,  ne    peuvent 
avoir  une  partie  commune  ABy  e€qH*$l  fttUoit 
àcr»anPrer*> 

COROLLAIRE. 

r>onc    la  pofition  cm  Jdtuation  d'une  iigiç 
dipitc  çft  dctensii-     .      . 
née  par  la  pofition  -^ 

-d^     deux    de    fcs  ^ 


.^••*.-"— — 


A     B  ^ 


•points.  5<»ent  les 
points-  wf  acS^  $e 
dis^  que  la  pq/ttion 
de  la  l^nc  qui  pafle  par  ces  deux  poSnts  cft  dc- 

t*-  C9r.i.Bf^.sGeo.   i^l  Pfof.  z^- do. 
tu  jPfof.  f.  G$q:      \M  Cor.  Prù{.  4.  G^o,' 

Y   ij 


1 


îiS  Tr^lfiemt  Partie. 

ciiconicreiiceXar  *BE 
m^EAy^BA^  c'cfti 
dire,  que  B  "B^EA 
^BC^CA,  Donc 
en  retranchant  de  parc 
&  d'autre  les  rayons 
B  A  ^  AC  yOn  aura 

frûûit  demcntrerj 

On  démontrera  la 
même  chofe  à  régiird 
de  la  ligne  B  D  &  de 
toutes  ks  autres, 

D  E  MO  NSTRATION 

X>B     LA     SBCONDS     FilllTIB. 

Soit  la  ligne  B  C  menée  du  point  B  pris  hon 
le  centre  &  la  circonférence  du  cercle  C  DBIG 
à  cette  ipême  circonférence  5  £  cette  ligne  BC 
eft  la  pltts  courte  de  toutes  celles  au*on  peut  me- 
ner de  ce  point  B  à  cette  circon^repce  :  fe  dis 
que  û.  on  la  prolonge  ,  elle  doit  paflèr  par  le 
centre^.  Parceque  (')  la  ligne  menée  d'un  point 
pris  hors  le  centre  Se  la  circonférence  d'un  cer^ 
cle  à  cette  circonférence  ,  qui  étant  prolongée 
j>afre  par  le  centre ,  eft  la  plus  courte  de  toutes. 
Or  une  ligné  menée  d*uii  point  pris  hors  k 
centtç  &  la  circoi)ference  d'un  cercle  ,  étant  h 
plus  courte  de  celles  qifon  peut  mener  de  ce 
point  a  cette  circonférence  y  ti  elle  ne  paffoit  pas 
paf  le  centre  étant  prolongée  j  la  ligne  menée 
du  point  pris  hors,  le  centre  Se  la  circonférence 
du  cercle  a  cette  circonférence ,  qui  étan|  pJ!;o-! 

*  Prop,  X.  Gââ.         (')  Ax,  17,  ^«w, 
(*;  Part,  I.  Pr^.  frtjf. 


Gtometriél  xyf 

longée  paâèroit  par  le  centre  ne  fcroit  pas  la 
plas  courte  ic  toutes  celles  qu!on  peut  mener 
tde  ce  point  à  cette  circonférence.  Car  fi  cette 
ligne  B  C  qui  ièroit  (')  la  plus  courte  de  toutes 
ne  pailbit  par  le  centre  y  elle  paflèroit  par 
ailleurs  8c  lèroit  plus  coune  que  celle  qui  étant 
prolongée  pafleroit  par  le  centre  -,  puiiqu'on  la 
liippofèroit  la  plus  courte  de  toutes ,  ce  qui  efl: 
contraire  a  la  première  partie  de  la  Propofition 
prefbnte.  Or  [^)  il  ne  peut  y  avoir  une  ligne  BC 
plus  courte  que  la  plus  courte.  Donc  la  ligne  qui 
eft  la  plias  coune  de  toutes  celles  qu*on  peut  me* 
ner  d'un  point  pris  hors  le  cQntrc  &  la  circon« 
ference,  étant  prolongée  pa&ra  par  le  centre, 
€e  fu'àl/all^t  démontrer. 

PROPOSITION    X. 

t.  Entré  toutes  les  lignes  qM*an  peut  mener  étun 
foint  fris  hors  le  centre  ttun  cercle  k  U  circonfé- 
rence de  ce  cercle ,  celle  qui  faffera  fur  le  centré 
tfi  la  flus  longue  de  toutes. 

a.  £/»  ligne  menée  dun  foint  fris  hors  le  centre  ttun 
cercle  à  Is  circonférence  du  même  cercle ,  é*  f  «» 
fe  termine  i  un  foint  de  la  circonférence  flus 
froche  du  foint  où  fe  termine  celle  qui  fajfe  far 
le  centre,  eft  flus  longue  que  celle  qui  fe  termine 
du  même  côté  de  celle  qw  fajfe  far  le  centre  ^  à  un 
foint  flus  éloigné. 

DEMONSTRATION 

os      LA     PREMIfilLB       PARTI!. 

Oit  le  point  B  pris  hors  le  centre  du  cercle 
DE  FGC  y  c*cu  à  dire  ,  ou  entre  le  centre  Sc 

Vl^iofit,         [*)Çor.hAx.t.  gêner.  ^ 

y   iiij 


s 


1^0 


Tm^imt  Fdrtif. 


la  circonférence,  ou  fur  la  circonférence,  onhozs 
le  cercle  :  je  dis  que  la  ligne  B  JF  qui  paflè  par 
le  centre  A  eft  la  plus  longue  de  toutes ,  par 
exemple,  qu'elle  eft  plus  longue  que  BE  ^  B  D , 
■&c.  Soient  menez  les  rayons  A^y  ADy  &c. 
AV^^AE"^  ^  Donc  en  ajoutant  de  part  &  d'aa- 
itxc-<ÏB,  oti  aara  ;*)  S^-+---<F=BX-4r-<*I. 
Mais.C)  BArirAf^S  E.Donc  (^)  BA'^JFy 
^c&  i  dire,  BT'^BB^ce  qtt*il  fallait  démontrer, 

*  CûT'  I.  déf.  1^.  Geo*       (*)  Ax^  4.  gen. 


ffeomtrieé  xii 

ÎPar  k  même  raifonnemcnt  on  démontrera  tz 
même  chofe  à  Tégatd  de  BD  êc  it  toutes  les 
autres. 

J>  EMONSTRATI  ON 

]>S       X.A     SiCONDE     PARTII/ 


S 


Oient  les  lignes  BEScBD  menées  an  poînf  ^ 
B  pris  hors  le  centre  du  cercle  C  D  E  F  G  à  la 
circonférence  de  ce  cercle;  je  disque  la  ligne 
B  E  qui  fc  termine  au  point  E  plus  proche  du 
point  F  où  fe  termine  celle  qui  paflè  par  le  cca- 
tre,eft  plus  longue  que  la  ligne  B  D  qui  fe  ter^ 
mine  à  un  point  D  plus  éloigné  &  du   même 
coté  de  celle  qui  paffe  par  le  centre.  Pour  le  dé- 
montrer, foi  en  t  menés  du  centre -4  aux  points 
2>  5c  E  ,  les  rayons  AD  5c  A  E.  Il  cft  confiant 
*  que  H  D  <|]  H  E  ,  puifquc  le  point  H  cft  pris 
hors   le    centre   &  la  circonférence   du  cercle 
C  D  E  F  G.  Donc  en  ajoutant  de  part  &  d'autre 
B  H  ,  on  aura  [']EH^HM^  VH-^HB. 
Mais  pJIJH-l-fl'B^JîZ).  Donc  [^^BB  fera 
plus  grande  que  ^  D  ,  ce  quH  falloit  Hmntrft^ 

*  VMTt*  1,  de  U  ?f0p  T^,  Gço. 
[*]  Ax^  7.  gênerai» 
{»]  Ffêf,  I.  Geo. 
[•  J  Ax  II,  gênerai. 


liz  Trêijiitne  tdttU. 

PROPOSITION    XI. 

tntfê  les  MfCi  iu  mimé  ctrcUy  au  des  ttrdes 
igMMx ,  qui  n*exfedent  fomt  une  demie  circonfe^ 
fmce: 

I.  Ceux  qui  fmt  égaux  font  foAtenus  fâf  dis 
€§fdes  égules  ; 

1.  Les  fins  grunds  font  foutenus  fat  des  cef" 
des  fins  grandes  y  <^  Us  flus  fetits  ^  far  des  m* 
des  flus  fetites»    ' 

DEMONST   RATION 

»I     LA      P&IMIS>.1    PAX.T2I. 

Oient  kf  aies  égaux  ABD  9c    G  ET  ^     , 
_  cercles  égaux  :  je  dis  que  les cories  AD  k, 
GFiôxitaum  égales  cncr'elles.  Car  fuppofons 


s 


que  Tare  G  EF  Coït  appliqué  fîir  Tare  ABDf 
de  fone  que  le  point  G  foit  pofc  fur  le  point  J, 
&  le  point  F  lur  le  point  D  ;  ces  deux  arcs 
ABD  ^  &GEFfe  confondront  en  un  fcul  arc 
ABD  ;  puifque  l'un  &  l'autre  font  *  décrits  â 
même  diftance  des  centres  C  Se  H.  Les  corde» 
AD  Se  G  F  ayant  donc  par  cette  applica- 
tion les  points  A  3c  2^  communs ,  cette  ligne 

*  ]Par  fuffojrr. 


[  «foc:  finwôon  l'tinc  &  l'ainK  ne  feàvnm-éae  deus 
I  }jigi)et  dimcci dàSczeaies.Let  arcs égios ibnc  donc 
Â>HWntts  .fMiiics  coi4ci  ^g»lci  ,-(i  ^'ilfditit di- 


T>£MQ  NSTRATION 

Saitl'a^c  (ifi^iplus.gnwdque  lïuc  OGE[  te 
iit  que  1ï  corde  jfC  cA  pLuï  grande  que  la  coide 
'PS.'^wi  kdéiapaner  ;  fui  le 

I  litvKCi^ffS^fiMCJgiilàrarc 

propoft  D0£ ,  &  je  mené  ]> 
'  C9fde>4B.^Al«SG<Mei:ordc-«B 

(èti  pj  égale  à  U  coide  Q£.  Or 

la  coide  u4C  cA  [■  ]  plus  grande 

^oe  la  corde^B  .Cette  corde  AC 

m  r*]  donc  plus  grande  ouela 

<oidc  Dlâ'y  u  jiiufitlUil  dénMmtrtr. 

COROLLAIRE!. 

I  R<GJptO<]wment  les  plus  grandes  cocdes  (ov- 
tiennent  des  arcs  plus  grands,  te  les  plus  peticei 
oordei  (butiennent  des  arcs  plus  petirs;  ioit  la 
;  Eorde  AC  plus  grande  que  la  corde  ED  ;  je  dis  que 
:  i'àic  AHG  eft  plus  grand  que  l'arc  ZGD,  Car  i'atc 

P]  x:«r.  î.  Ax.  i.  Cw.  f»£i  1J4. 

1']  Pért.  t.Fref.frtf. 
'  l  Part.  I.  Trop.  10.  Gm.  fAg§  ift, 
»]  Dtmandt  u  G*». 


rf4-  Trrijieme  Partit. 

jiHC  ptnt  rcufemenc  être  plus  grand  ou  f^as  pcdt 
^ue  EGD  ,  ou  égal  à  £GD.  Or  dans  la  rappofirioii 
prefentc  Tare  AHC  ne  peut  être  pliis  petit  que  Tare 
^GD,  Car  [•  ]  la  corde  AC  ïctM  ^lu»  petite  que  la 
corde  ED  ,  ce  qui  eft  contre  la  fuppoutioit. 
L'arc  AHC  ne  oeut  être  égal  à  Tare  £GD.  Car 
[*]  lacorâe  AÙ  fctoit  égaie  à  la  corde  £1>  >xé 

2ui  eft  encore  contre  la  fupponcion.     Il   refte 
onc  qve  ï^slzcAHC  e(t  plus  grând'qbe  Vsvic  EGD^ 

COROLLAIRE    II. 

Les  cordes  égales  feutiennent  des  arcs  égaaiv 
Car  £  ces  arcs  n'étoient  égaar  y  celui  qui  leroit 
plus  grand  (croit  [*]  (butenu  par  une  plus  grande 
corde  ,  êe,  le  plus  petit  par  une  plus  petite  corda, 
Cjcs  cordes  ne  ferdient  donc  pas  égales,  ce  qui  &- 
f  oit  contre  U  fuppofitioh. 


PROPOSITION    XI  L 

j.  Vne  ligne  perpendicuUife  s  un  rayon.  Pdf  Ufûîn$ 
qui  eft  cammm  i  ce  rayon  ,fi*  htk  àfcenferencg  » 
eft  touchante.  .     ^ 

z.  Si  une  ligne  droite  touche  une  circonférence  de  cer^^ 
de  ;  une  autre  ligne  droite  étant  menée  far  le  centre 
au  fointd*  attouchement ,  fera  perfendiculaire  à  cet-, 
te  touchante, 

X,  Vne  ligne  menée  perpendiculairement  à  une  tôu^^ 
chante  far  le  point  it attouchement,  faffe  far,  1$ 
centre.  .   , 

I 

[']  Part.  X.  Prof,  fref 

[*]  Part.  X.  Prop.  pref.  , 


Geomeirhk  xce, 

D  IL  M  O   N  S  T  R  A  T  I  O  N 

S  Oit  Ja  Kgnc  CI>  perpendÎGahire  au  rayon  AB^ 
par  fou  eattrcmûé  fi  :  Je  dis  que  cmc  ligne  CD^ 
E   F   B     G       touche-la  circonférence  JJHZAf, 
C^^^- iv^   -D  CarCZ>Aant(']gerpchdiculai- 
if   V- 1  *•    \^      ^^  *^^  '  «ciptoquement t* J  ^i 

eftpefpendiculaire'a  CO.Tottces 
les  lignes  AE ,  AF^  ^Gf ,  &c.  qiû 
,^^^^         -    feront  menées- du  pointa  à  tous 
L  ies  points  poffibles  de  la  ligne 

CD  feront  [»^]  chacune  plus  longues  que  le  rayoïv 
J^B ,  ou  que  fes  égaux  AH  ,  AM ,  &c.  tes  extre- 
mitez  de  ces  lignes  -^E  ,  ^F ,  AG ,  &c,  qui  feront 
dans  la  ligne  même  CD ,  feront  donc  [♦]  hors  de 
£st  ckconierencc  BH£Af.  La  ligne  «CD  perpendi'*' 
culairep]  au  rayon  ^B^adonctous  fes  points  kors 
"de  la  circonférence  BHLAi  ,  excepté  le  point  JT;. 
Cette  ligne  CD  touche  donc  [*J  la  circonférence 
M  LU ,  te  ju'irfalloifddmûmrer-  t 

It'EWAmSli'OB.    i  r 

!  "  TTne  ligne  droite -peut  toucher  Une  cîrconfcren^ 
'  ee  de  cercle ,  &  perfonne  ne  doit  le  nier  :  cek  cft 
I  évidentpat  cette  première  pactie. 

A. 

^  }  Par  fuppûfition, 

']  C^,  I.  Prof,  f.  Geo,  pag,  143. 
'^]  Part.  I.  jydjl.  V;  ip^d.f^jj.  i4^# 

^]  C<?r.  z,  def,  i^.  Geo.  pag.  tof . 


%66 


Trêifi/mt  P'dttiti 


/ 


D  EkPO'NSTR /triONl 

S  Oit  k  toiiehaiite  C2> ,  flt  (bu*  {à>tiir  d'anonche^ 
ment  fok  4 1  je  dir  qiie  te  rajwn  ^^mcni^  d» 

oeatre  ^^  zw  points  d^uouchê*. 

mentir,  cftfpergçnrftrnlaîrr  à  h 

^^  totafiluiite  GDi  Gajtlktoodume 

r|i  reiiM  B.£F  picrle  pctnt  4Fqui  cft 
rcstremicé  dw  rijott^JB  ^  oàtt 
CAnciiMSte  QO  ne  rencontrera  ta 
circonférence  Bi£B[^]  oœ  dana  ce  Ctni  poiot^^ 
Tons  tes  aiitrei  poidts  de  lar  ligne  CZ>  icsoac  [^ 
dcknc  plus  éloig;>d»  àw  centre^'  que  1q  point  £»  Llb^ 
ligne  .^if&ca  donc  la  plu5  courte  de.  cùtes^qyVut 
jpcut*  meiKr  dœ  centre  A  à  la^  toochante  CJK  La 
myon'^B  feea  donc  &*]  peipandiculaû»  à  la^toui» 
c)untéyC«< 


D  E  M  O  N  S  T  R  A  T  r  O  H 

BI     lA    :^]|0-S^S!î»I|B     P'A&TIB. 

Sort  la  Itgne  toa^hanto  -46  y  8c^  par  Cott  peint 
d'artoBd&oKtit  G*  fok  menée  la  ligne  CE  pes* 
peadiculaire  à  cetfe  touchance  jiR:  jç  dis  ^e  U 
perpendiculaire  C£  paflera  par  le  centre  du  cer*^ 


Par  StfppoftfffK 

Cor.  f.  PTflp.  Xi  G€om.f0g.  %f^ 


tie.   Pour  le    âêmontter  il  fuffic  de  faîrc  Toit 
^*â  eft  knpo(SB\e:qatt  lèccnw  dix  oeisie  puifle 

être  ailleurs  aue  dans  cette  ligne 
CM  ftokmms.  ^  s'ilt  ofb  nèe^ 
&ite^  Càt.§khi  oenttv  dur  cecdi& 
éo»ifi  aîUtvics  que  danA  la  ligne 

t     ^^if^  njlf^"  ezfa^leyen^,aloj|F  du  poinc 
C  2M(4  0qin(K,<fattoqplkement'C 

«^ofimceé  kr  liane  Pff.çeteirlgne  JDC  feroit  l'f 

Eiendtculaiie.  ^là  sachante  ^«.  M^is  [»j^B 
oauffi  porpendic^iis  àMiJï»Pa^^c  m^Rippointp. 
CiL^taïuDÎtdofifidnaVrliSr)^  perpendiiciilaircs  i 
itsmkmsliffuA9  dansrleRl£n^e.^at^^  ce  fpi  eft 
[*]impoffiblc.  îicft  dbnc  pareillement  impoffibic 
que  la  ligiifeTpcisenilianlâire  àila^CDutfhjKitaw^B  pai 
le  point  d'attouchement ,  ne  paflé  par  le  cea- 

U  Itgpe  totidbajtf  0  meniEe  par:  fexfir^roi^  d'ajt 
I«y4w^  ,  c(t  gerçendiculairc  i  «c  r«y.^iv  Car  ccxui 
Utiemità  de  la^fW  eft  [♦Jk  ifulgoinc  q,qt  foitr 
<;oavniHi  «  la.  circon&rcace  &  i  b.  tpu<;hani;e«  Ce. 
v>km%  rayoadft  d<mc['Jpflrpcn4k:uJ»iî!c  ila  tour 
^wm  y  9i  tcçiftoffutxQfimi  U  caoc&^nte  liû  eft 
E*J  p«p«ndîcttlairc*  Ce  CouwUaicc  cft.hcQn¥çj:fe 
4eUpceaiieii«  pa<u/e4eUsi;otpQfiâoaf(efb>JM%r 

[']  PiirftV  t.  Prfl^.  ffef. 

f^jParlafuffoJitm. 
']  Cor.  Pf«|».  4.  Gèwn.JiAé,  14^ 


eOHOLLAIRE     lU        .  /: 

Soie  le  point  O  donné  dans  U  circonfciencc  da 

«erclCy  par  exemple ^^IDCX  i«cqac  par  ce  point» 

ft  il  faille  mener  anctouciiair 

te.  Pour  jr  réuûir  il  font  me* 

ner  du  cenire  ^  à  ce  ^in\ 

Âf  f/t       \C    ^nné  Die  rayon  GD&C"J 

enfûite  mener  la  ligne  £X 
perpendiculaire  au  rayoa 
tt      ^^^^^yA_^^      j  è0  par  ce  point  D  5  cette 
D:  ligne  £F  fera  [*]  touc]lanre^ 

À  la  circonférence  AÎ>CB  par  le  point  donné  iH 

COROLLAIRE    llU 

•  *    ,   . 

Une  lighe  menée  par  ïe-centre  d'un  cercle  pep4 
Ipendiculai^rement  à. une  touchante ,  pafTcra  par  le 
point  d'aftbudiemenr.  Ccrre  rérité  eft  lÉyidcnte^ 
pui{qu*il  eft  uupoffibleque  cette,  perpendiculaire 
ne  padè  par  le  point  d^atcouchement.  C^tû  cette 
iperpendicolaïre  paflbit  par  on  autre  point  "de  lar 
touchante  ,  que  par  celui  d^trouchement ,  alors' 
a^ant  mené  du  centre  au  point  d'attouchement  un' 
rayon  ,  îl  ferait  [»]  auffi  perpendiculaire  à  la  lou-^ 
chante.  Il  7  auroit  donc  deux  perpendiculaires 
ihenées  du  centre  i  latoiichante,ce  qui  efl  [^J  im-' 
podible.  Ce  Corollaire  eft  rinTerfè  ou  reciptoquc 
4e  latroifiéme  partie  de  1^  propo£tion  prefcnccy* 


h]  fart,  u  nréf:  ffe% 
p]Psrt,%.Prof»fréfJ 
{^j  Car.  Pr$fi  4.  Giêm.  fA^,  140^ 


»  * 


Geémtirte^ 


M* 


COROLtAlUE    lY. 

Tar  le  même  point  d'une  circonférence  de  cer- 
cle on  ne  peut  mener  qu'une  touchante  à  cette 
circonférence.  Soit  par  exemple  le  point  D  d'une 
<:îrconferencedecei:cle,  £on  pouYoit  mener  par 
ce  point  D  les  deux  li- 

.  '.%n^s  4^  ôc  EF ,  de  forte . . 

.  4|ue  Tune  ^  l'autre  fuf-. 
£cnt  couchantes  ,  l'une 

.^Sc    l'autre  feroient  ['] 

î  perpendiculaires   à    la 
sn$fiic  ligne  ou  au  mê* 

r-  «ac  rajon  C  O  par  le  g 
n^éme.j^oint^  &  dans  le 

,  xnême  plan.,  ce  qui  eft  [']  impo/Eble.  Toute  li- 

'  gnc  menée  par  l'extrcmitc  d'un  rayon  ,  &  qui  for. 
me  avec  ce  rayon'<]uelque'angle'qbliqiienepeuc 
^onc  toucher  la  circonfercncc.du  cercle.  Car  autre- 

,  ment  il  pourroit  y  avoir  deux  touchantes  par  le 

..  inême  jpoînt ,  fçayoir  la  perpendiculaire  [*]  &  pj 
^çtte  oblique.  .  kr-* 

COROLLAIRE     V. 

Si  on  mené  par  quelque  point  d'une  circonfe* 
rence  de  cercle  une  ligne  droite  touchante ,  &  fi 

.par  le  même  point  on  mené  encore  une  autre  I4- 
gnc  droite,  cette  dernière  ligne  droite  coupera  là 

'.  circonférence  car  ou  elle  coupera,ou  elle  toucl^era 

{*]  Cùf.x.Trof.fref. 
l^jParfyffofithn, 


^y  o  Tràffffme  ^ftirtU. 

cette  circonfcrcnce.  Or  elle  nelajicut  touclier 
carilyaûtoit  parle  tt^nie^omt^dettï'ligne»  tos- 
d]Uince$»ce  gui  cft  [']  impoffiblc.  Cette  dcmi«c  !■ 
coupera  donc  la  circoûfcrencc. 


,^i^,^,„^a^,„^m 


PHOTO  STT  ION   1X111. 

t.  l44itni  mméi^M  antre  'dm*emUftrfeM€mlmht' 
ment  à  mi  mdê. ,  /«f *  ft^tmékmlmrê^f^r  U^m 

kiu  de^fite  tndê.  j^ji^^  - 

.  ^'  tUcifroautmmt  ,*  lé  UgÊê  muth  fèrdmâtemUm' 
tnmtè^  une  cndê  i#  a  cmUrf^Ufçmt^dt^-mUm 
-à9tettttnd$  ^-p^tfMfmthttntr$^dH.t€Hk. 
%^  I^  Upu^mmii  dn  cn^trt dm  xêtéltfMr  U^tmêm 

\j)  E  M  O  N  S  T  RAT  I  O  N 

S  Oit  la  ligne  DB  menée  du  centre  2)  du  ceide 
perpendiculairement  à  Ja  corde  ACi  je  dis  que 
^  cetteUgnéDB  eft  perpertdièûlairr  au  milieu  de  cette 
corde.  Car  [*  j  la  ligne  menée  d'un  point  égal^ 

.ment-diftant  des.  extremitez  ^^ 

&*Cde  lacordeidC,  pcipcn- 

dicillaif emcnt  a  cette  lignc,fcx« 

perpendiculaire  au  milieu  dccçt- 

te  même  ligne  AC.  Or  la  ligne 

^  DB  menée  perpendiculairement 

à  la  ligne  AC  par  le  centre  D , 

cft  menée  par  un  point  également  diftant  des 

./xtrcmitez  ^  *  C  de  U  ligne  ^C^puifcpie  [i]  1» 

f «]  Cir.  4.  Pràp^'  fref. 

I  *]   Cor.  1.  Prof.  4.  Ceo^ft^g. a^S. 

p]  C^.  l.Di?/.  1^.  Geo.  Page  tou 

rayon* 


GeùmeïrU.  vfi 

mydns  'DAtx.tyc  fom  égaux  cntr'cux.  Doue 
la  ligne  JD  B  menée  perpendiculairement  du  cen- 
tre I>  à  la  corde  A  C  fera  perpendiculaire  par  le 
milieu  de  cette  corde,  «  j«*i/  faSait  ékmmtrer^ 

DEMONSTRATION 

JXl     JtA     SICOKOI     PAJITXH. 

Soit  la  ligne  E  e  perpendiculaire  à  la  corde 
AB  paar  le  milieu  de  cette  corde  ;  )e  dis  que  la. 
hçQc  EC  étant  prolon- 
gée paflcta  par  le  point 
•r  centre  du  cercle.  Car  la 
Kgne  EC  étant  fctpcnii- 
'culaire  au  milieu  d'une 
wtrc  AB  paflcra  {*)  par 
ïoûs  les  points  iqui  font 
^^tncnt  diftans  des  ex- 
trfenitcï  ^  &  B,  Or  le  centre  F  eft  également 
«Utant  des  extrèmitcz  AScB.  Puifque  les  rajon^ 
^A^FB  fom  égaux  entr'cux.  Doik  la  Bgne  E  C 
perpendiculiHLrc  à  la  torde  A  B  par  le  milieu  > 
Jwffcra  par  le  centre  F  fi  elle  eft  prolongée  y 
•  «*  î«**i^  fallûif  dimmtrer^ 

JD  E.M    O  NS  T  R  A  T  I  O  N 

Soit  la  ligne  2)  B^  menée  du  centre  2>  dtt 

?^^^   au  milieu  B  de  I*  corde  AC  i  yt  dis; 

qœ  cette   lipie  I>B   fera  perpendiculaire  à 

^tte  corde    ^C,  Car  cette  ligne   t^B  aufa. 

I .  deux  de  ies;  points,  également  £ftaas  des  cxr- 

I 


17  A  Trcijiéme  Târtiel 

doivent  être  également  diftans  d*àn  flifene  poim; 
qui  eft  le  ccnuc ,  fi  ces  trois  points  étoient  en 
âme  droite,  on  n*y  pourroit  faire  paflcr  de 
*  Conférence  ie  cercle ,  puifqtt'oji  îi*y^pQurroit 
trouver  un  quatrième  point  dont  on  pût  mener 
à  ces  uois  points  uois  lignes  droites  égales  en- 
cr*elles« 

C  b  R  O  L  t  A  ï  R  É     IIÎ. 

n  fuit  de  la  troificme  partie  de  cette  propo- 
fition  y  que  deux  des  cordes  du  même   cercle 
qui  fe*  coupent  dans  un  point  qui  n'eft  point  le 
centre  ,  ne  fe  couperont  jamais  par  le  milieu 
tune  Tautre.   Soient   ks  deux  cordes  AB   ii 
CJO    prifes  à  volonté 
qui  fc    ccJWpent    dans 
un  point  yhçrs  le  ccn- 
ire  :.  je  dis  que  ce  point 
F  ne  peut  être,  le  mi- 
Bçu  de  runc&del>u- 
U9  de  ces  coiyies  A  B 
àiCV'  ait  ïi  ce  ]0oint 
F  fÉtpit  le  inilieu  de  ces  deux  cordes ,  (bit  me- 
née V  ligiie  EF  du  centre  E  au  point  d'inter- 
fcAîoa  Facette  ligne  E  F  feroit  L^J  perpendicu- 
laire aux  cordes  AB  ScCD  ySc réciproquement 
t*]ces  coiàcsAB  Se  CD  feroient  perpendicu- 
laires 4  la  même  ligne  E  F  par  le  même  point, 
dans  le  même  plan  ,  ce  qui  eft  L^]  impo/Eble. 
Jjonc  ilef^  p^eillement  impoffible  que  les  cor- 
des 4B8cÇI>ik  puiflcnt  çciuper  l'une  TautrC 
par  le  milieu. 

•'•  -*  Cor.  ï.  Frap.  7.  <?w.      C*!  f  Fatt,  Trtf.  fr^- 


."».    '. 


'  \  ■  -      ■    ■  .      ' .  '.  ■■•.■. 

%.  'La  Ugfii  iroîte\meniiyaf  le  nAUeU  tun  àfc  iâ 
çeretè  ,'é* 'futile  milieu  de  /»  Corde' fçAterd/mtB 
^dejet àrc r'^jkré$»,ferféffdictdaire  k  cntt  cwdt.^ 
é^yt^i^^ar  le  centre  du  cercté,   '      ,.        .   .  ' 

X.  La  lign^roife  menée  femndUulÂWfménr'fàf  h 
milieu  de  l^  carde  de  Cercle,  ft^éra'Mr  ïecentm 

Z  ':xilkWiè/i^e'S'^ptr  te  mîtteu  de  fmc  foifunk 
ykr-4eHe  i^de. 

i^Jtttrfigneimhéepay  le'CënWe  dm  cètcîe,  é'p^ 

•  •  '  iém^ivHtde  fnmde ,  féraferpendimlMire  À  cèttê 
carde .  (^  f^(^^^  f^T  j[e  miUeu  d^  t^rcfiétew 

T  -  fit^  cote  éordè^    '  - 

4.  X/»  IfgnermeHh  fé^^^Uét^dé-fiar&^^^per" 
pendiçHUirement  klot,  carde  aui  en  efifat^tendan-' 
^  i'^fefk  téîte  àorde  ptti  k-m^im,  é'pajèra 
fdrUéifef^tfe'dUtçrdê. 

^•'  -lj»iiiHe  ifUihéé  f»r  h  miVuu^e  tXdtc  dfune  nV 
canfereif£e^  de  cercle  ($•  far  le  centre  ,  fera  fer-- 
fendicutkke  à  la  carde  foAtendante  de  cet  mrc  , 
e^  coHfhrÀcette  carde  far  le  milieu. 

j^.  EnfijÊ^'U:  ligne  menée  far  le  centre  du  aercle  fer-- 
femiciUairementh  une  carde ,  causera  cetie  carde 
par  le  milieu  ,  é*  conféra  pareillement  en-  deux 
parties  égales} art  foâtenu  far  cette  carde. 

DCE  M   O  N  5  T*  R  A  T  I  O  N 

Z>  £    X  A    P  K  1  V  Z  S  R  E     V  AKT  lt>^ 

« 

Soie  la  li^e  droite  D £  menée  par  le  milieu 
.  D  de  F41C  HO Biy.tc  pâCple  milieu  £•  dei  la 
jcorde  ^B  j&âcepdMp  de  cci^yil><^;;  jeudis 


«    1 


"que  ecttc  ligne  2>  E  cft  pcrpcndiaikirc    à  h 

code  AB^  9c  qu'elle  pafe»  fark  ccnttç.C 

du  cercle.  Car  i*.  la  ligne 

D  E  anra.rii'J  ^  ?»««  P  l 
également    diftanc    des 

.cxtrtmifiez  ^&  E  de  U 

^nc  A^.  ^^    Puifque 

ïao:   AI>  eft   L«]  éçal 

*à  l'arc  DE ,  les  cordcf 

>f  J>  &  jD  B  feront  Cjc- 

;^alcs  entr'cUcs.  Donc  la 

jnème  ligne  D  £  aura  au/Ule  point  JD  égalemeiif 

(iiftant  des  extrêmitez  A  Se  B.  DoRcla  ligne 

J)E  fera  1^3  perpendiculaire  a  la  coide  .iCB,&W 

f aflèrapar  le  cemre  C^^ce  ft^U/étUmtJtnmtrer» 

b  E  M  O  NS  T  R  AT  ION 

Ol     tA    SSCOKl>fi    iPAjlTZX. 

Soit  la  ligne  £  F  menée  perpendicidaireniûie 
à  la  corde  ^£  par  fbn  point  du  iniliçu  :  jeiit 
que  cette  li^epai&iraparjlç  çeoxfc  duGCtdci 


S      K 


à 


^4ic  ^teouliett  de  l'afc  (b&tena  par  cette  corde. 
Cu  4**.  cette  ligne  £  F  paflcra  £■]  par  le  centre 
C  du  cercle,  i®.  Cette  même  li^nc  aura  [»]  fba 
point  D  également  diftant  des  cxtrèmirez  A  Se 
9.  Do|ic  les  cordes  ^D  8cDB  feront  L<]  égaies 
chtr'eUes  ; Jk panant  W les  arcs  ADâcBB  foa^ 
tcnuÉ  par  ces  cordes  feront  aufC  égaux  entr'eux« 
Z>oAC  le  point  2>  par  o3  pailè  la  ligne  F£  efl: 
Je  oûlica  de  l'arc  ADB  &ûceau  par  la  corde 

DEMONSTRATION 

^t    LA  ;r&OI«II*«CB    YAJLTIS. 

Soit  U  ligne  «C  £  men£e  par  le  centre  C  dv 
derde,  &  par  le  milieu 
C  de  la  Gorde  ^£.  Je  dô 
^e  cette  ligne  C  £  eft 
perpendicnlaire  à  la  corde 
4^>&  que  fi  on  la  pro- 
longe elle  paflêra  par  le 
milieu  de  l'arc  ADB 
Ibutenu  par  cette  corde. 
1®.  La  ligne  C  E  C*.  fera 
perpcndjaikirc  à  U  corde  AM.  %\  Cette  lime 
C  E  paflcra  par  le  milieu  de  l'arc  AVB  foûtena 
par  cette  corde  A  B.  Car  puifquc  C  £  eft .»  per- 
pendiculaire au  milieu  de  Ja corde  AB^  cette 
^ême  ligne  C  £  aura  L»  j  k  point  B  également 
diltant  des  cxtrêmitez  A  Se  Bat  cette  corde  A  Bj 
&  partant  les  cordes  Ar>  ^  pB  feront  é^aks 
cntr*clles.  Donc  les   ans  AJ>  ^  bb  &om^ 

1*3  ffof.  4.  G$o.        C*]  Fref.  j.  Geo, 
^LP^'  4.-^.  ikGto.  C^]  Car,  t,  Prçf,  n.  Gh» 


ayS  Tfoijiéme  fkrtie. 

£»]  auffi  égaux  cntr'eux.  Donc  la  ligne  C  E  ét^ûXi 
'prolongée partagera  V dite  AD B  en  deux  parties 
*égalcs  i  ce  ^u'ilfrUçit  démontrer. 

D  E  M  O  N  sr  R  A  T^i 


N 


ps      LA    <^UAT&IS*U£     PARTl£« 


Soit  la  ligne  D  E  menée  par  le  milieu  Z>  ^ 
Farc  ADB  pcrpendiculairemciw  a  la  corde  ABi  ' 
je  dis  que  cette  ligne  D  £  cûupera  la -cordé  A  B 
,çn   deux  parties  ,égalcs  , 
'&    qu'elle  paflcra   par  le 
centre  G  du  cercle.  Car 
1®.  puifqne  Tare  A  D   ctt 
égal  à  Tare  D  B ,  les  cordes 
AD  ScDB  feront  l»3  éga- 
les entr'ellcs'j-^  partait!  le . 
point  D    fera  \cgalemcnt  ' 
diin:ant  des  extrémitez  A 
^B  de  la  ligne  AB,   Ponç  Cs ,  la  perpcndiqi- 
bire  D  B  paflTcra  par  le  milieu  E  de  la  ligne  A  B, 
1*».  Cette  ligne  D  E  [♦]  pafiéra  par  le  centre  C  dû 
cercle,  eequilféiUûii  démontrer, 

•D  E  M  O  N  S  T  R,A  T  I  Q  N 

BB    LA     CZNQJ^IS*.M«    P  A  &  T  I  X. 

Soit  la  ligne  p  C  menée  par  le  milieu  D  de 
Tare  ADB ,  &  par  le  centre  C  du  cercle  :  je  dis 
..que  cette  ligne  D  C  eft  perpendiculaire  a  la  corde 
AB^  8c  que  le  poiin  £  par  oà  paffe  cette  ligne 
JDC  eft  le  milieu  de  la  corde  -i<B.  Car  i**.  te 
point  D  fera  égalenien;  diftant  des  points  ^  8ç 

i*   Ccr.i,  Prop,  ii.Geù*    E*]  Frof.tt-  Geo* 


Ceometrh. 
t  i  cotnixie  on  1-a  fait 
voir  dans  les  demonftra- 
tions  précédentes,  i^.  Le 
centre  C  eft  aufîî  éga- 
lement diftant  des  mê- 
mes points  AScB»  Dont 
cette  ligne  C  D  fera  per- 
pendiculaire au  milieu 
de  la  cûrde  j1  B  ^  ce  qu'il  falhif  defnmtrer. 

DEMONSTRA   TION 

Dfi     LA     '8IXIB*M£     PAKTX^. 

Soit,  la  ligne  C  £  menée  par  le  centre  C  d'oa 
ceide  ,  perpendiculairement  à  une  corde  AB  : 
je  dis  qile  la  ligne  C  £  coupera  cette  corde  A  R 
par  le  milieu  £  ,  &'Coypera  pareillement  Tare- 
ADB  en  deux  parties  égales  au  point  D.  Car 
1°.  la  ligne  C  £  fera  (')  pérpendicutaite  au  mi- 
V^ude  la  corde  ^B^  donc  elle  la  coupera  en 
deux  parties  égales,  z^.  Cette  ligne  CE  étant 
perpendiculaire  au  milieu  E  de  la  corde  A  E,  au- 
ra (*)  chacun  de  Tes  points  également  diftans  de« 
cxtrèmitcz  A  ôcB;  &  partant  (*)  les  lignes  A  H 
&  DE  feront  égales  entr'elles.    Donc  (♦)  les 
arcs  AI>  ^DB  feront  Agauz  entr'eux  ,  c*eft à 
dire  que  Tare  ABB  fera  partagé  en  deux  pir- 
ties  égales  par  la  ligne  droite  C  £  prolongée  ,  ce 
if^'Ufattoit  demmtrer. 

COROLLAIRE     I. 

D'un  point  pris  hors  le  centre  d'un  cercle  ; 
Ç'eft  à  dirf  ,  pris  entre  lé  centre  &  la  cir- 
conference  .    ou    fur  la  circonférence  ,    ou 

C)  ^Aft.  I,  IProf.  I).  Geo.       C)  Prof,  y  Geo. 
V]  Cor.  4.  Ax.  t.GiO.       .  W  C^'  *•  ^^'f'  "• 

A*   ij         . 


il  o  Troiflétne  TârtU. 

liors  le  cercle  ,  par  exemple  du  pomt  A.  le* 
Hgnes  menées  à  des  points  de  la  circonfc» 
icnce  ,  par  exemple  1i  ic  C  ^  également 
diftans  de  paft  &  d'autre  du  pc^iat  2>  o4  £c  tcx- 
mine  la  ligne  menée  de  ce 
point  A  qui  pafiè  par  le 
centre ,  font  égales  entr'el- 
ks.  Car  ^')  la*  ligne  qui 
paflè  par  le  centre  &  par 
ce  point  2>  eft  perpendi- 
culaire à  la  A>u£end^tc  de 
Tare  B2>C  aux  deux  ex- 
trèmitez  duquel  ces  tignes 
ABècAC  fent  menées» 
Donc  le  pointai  eft  L^.éga^'  ^ 

«cm  dmant  de  «&deC.  DotscA£=A€-^ 

COROLLAIRE     IL 

T5onc  Mciproquemcnt  fi  les  l^g^es.  A 2  Se  AC 
font  égales  entr'ieUca  ,  Jes  points  B  &  C'  font 
^Également  diftaas  de  part  &  d'autre  de  l'ottrê- 
mité  I>  de  la  ligne  mtxïki^  du  point  A  y  Se  quf 
paffe  par  le  centre.  Parcequ'alors  les  points  A 
Se  E  feront  (^)  également  diftans  des  points  B 
Se  Cl  Se  partai^t  (♦)  la  ligne  AD  fera  perpendi- 
culaire au  milieu  de  lacordc  B  C.  Donc  l^^  Ccn 
extrémité  ou  point  D  fera  éffalement  diftamc  de 
J&deC.  ^ 

COROLLAITCE     Illi 

Donc  d'un^  point  A  pris  hors  le  ccmtre  Jhm 
cercle ,  c'cft  à  dire ,  ou  entre  le  centre  &  la.  cir- 
conference ,  ou  fiirla  circonférence  ou  hors  le 

{')  Prop.  f.  Gea,  [*J  prap^  y  Geo. 

W  l^rof,  y  Gto. 


.  Ceûmetrie .  z8i 

çf  rde  ,  on  ne  peut  mener  â  cettt  circonférence 
que  deux  lignes  égales  entr'elles  i  car  H  on  ea 
menoitune  j^,  on  la  meneroic  départ  &  d'autre 
des  lignes  AB  odACiSc partant  cette  3*^  ligne 
(èrbit  *  plus  longue  ou  plus  courte,Donc  on  n'en 
peut  pas  mener  trois  égales. 

COROLLAIRE      IV, 

Donc  fi  on  prend  un  point ,  par  exemple  T , 
hors  le  centre  d'un  ceiclc  LF  M  NH^  la  ligne 
F  L  qu'on  mènera  de  ce  point  F  à  la  circon- 
férence ,  qui  Ce  terminera  d'un  côté  de  la  ligne 
F  H  qui  pafle  par  le 
centre ,  à  un  point  plus 
près  du  point  H  où  fc 
termine  cette  même 
ligné  F  H  ,  fera  plus 
longue  que  la  ligne 
FM  qui  fe  terniinera 
.de  l'autre  côté  à  un 
point  Af  plus  éloigne, 

Cat  foit  pris  le  point 

N  autant  éloigné  du 

point  H  que  le  point  Z ,  àti  âuri  **  F IT  =s 

FIimaisL^]FAf<FN.DoncFM<FL. 

COROLLAIRE      V. 

Donc  le  diamètre  d'un  cercle  partage  la  cir- 
conférence en  deux  parties  égales.  Pour  le  dé- 
montrer /bit  menée  à  volonté  la  corde  D  B  ,  Se 
J>ar  fon  milieu  (bit  menée  la  ligne  A  C  perpen- 
'^iculairemcnt  à  cette  même  corde  j  la  ligne 


*  1*  Part-  de  U  Prof.  10.  Giû^ 
**e<?r.  I.  Pr&f.fref. 
VI  j,^  Part,  Pr^{*  X©, 


A  a  ii) 


iSt  Ttêifiimg  Psrtie. 

A  C  paiera*  pat  le  centxc  £,  & 
née  de  pan  &  d'aatie 
par  la  circonference 
die  fcn  un  diamè- 
tre. Or  **  les  points 
D  de  B  (êront  au^ 
tant  rim  cjoe  Tao* 
tre  éloignez  des 
points  A  8c  C  i  8c 
piitant  la  corde  DA 
:s^BA.  Donc  Tare 
J}GA=rAHB.  Pa- 

tcillement  puisque  la  corde  CI}=^CB  y  on 
aura  l'arc  CLD  =  CMB^  Donc  [']  les  axes 
CLD-k-DGA  =  CMB-^BHA^  c'eftàdi^ 
se ^ que  tout  Tare  CLDGA  =  CMBHA^ 

COROLLAIRE     VL 

Donc  deux  circonférences  de  ccides  ne  pes^ 
Tent      £c      couper 
qu'en  deux  points»  n 

Car  fi  les  deux  cir-  ^ 

conlérencès  ABCI> 
8c  ABCG  6poQw 
▼oient  coupes  en 
trois  points  Ay  B^ 
êcC  ,  il  faudrait  que 
du  point  B  ,  ceo,. 
tre  (k  cercle  ABCD  ^ 
on  pot  aiene£  tioi& 
Jignes  droites  i  cestiots  points.^.^  £^  &  C^q 

*  »*  Part.  Fr^  jy,  Gè9. 

l"3  Part*  1,  Frof,  u.  G^f  s<5»  ^at.  4.  ^w; 


i 


Geêmetrie.  i^i 

Siflcnt  ♦  égales  tturtUcs ,  ce  qui  «ft  pi  in>» 
poilîblc  î  piiiiqiie  de  ce  point  £  qui  eft  pris  hois 
k  centre  F  du  cefclr  ABC  G  on  ne  peut  menei 
i  la  cixconfeicnce  ABC  G  plus  de  deux  lignes 
droites  égales  entr'eUes» 


PROPOSIT  ION    XV. 

!•  T^i^  %i^  ferfendieuliûre  i  tme  de  âi$ix  ^ 

ralleles  ,  e)^  aujp  fgrfinéiicfdsin  à  t autre  fa» 
raUelê. 
a*  Recipro^muntfi  des0f  liffusfinttferfendicsdai" 
tes  ^  une  mime  ligne  droite ,  ces  detêx  lignes  fins 
faralleles  enir^elks^ 

DEMONSTRATION 

DB      LA    PUSMXI&B      J^A&TXE. 

Soient  les  lignes  AB  Se  CJ>  parallèles  enM 
truelles  ,  &  que  la  ligne  B  F  ibit  perpend>« 
CQlaire  à  \x  ^gncAB  :  je  dis  que  cette  ligne 
£  F  eft  aiiffi  perpendiculaire  i  Vzxtttt  paraUek 
C  Z>.  Pour  le  demontier  da  point  G  Se  d'une 
ouyertore  de  compas  Gif  pciie  à  Tolonté  plus 
grande  que  G  T  toit  décrite  la  circonférence  de 
cercle  H  S  VF  ML,  Du  point  L  fbit  menée 
la  ligne  LO  perpendictidaiiement  xCDy  Se 
prolongée  jusqu'au  point  N  reticontie  de  cette 
cifconfèrence.  PareiUement  du  point  S^  &k 
menée  la.7j|gne  s  R  perpendiculairement  à  C  J>y 
Se  piolong^sjufqu'à  la  xenconue  F  de  la  cir« 

*  Cer»  I.  <fe/^ 

A  a  uij 


iS4  TroifUm  Tmiii 

conférence  -,  cnfuitc  du  point  H  aux  points  V  «c 
H  foicnt  menées  les  cordes  HV^Hhi. 


A    S. 


H 


:.•• 


•  .'î 


■îi4 


L   B 


P 


jO/Ko 


,^-*K 


/F 


Pttifqae  I  N  cft  pcrpendîcakire  â  GAf, 
recipjbquement  LM  GAf  cft  perpendiculaire  à 
ZN  .Se  partant  L*]  Z  O  =  0  N,  On  aura  par  le 
même  raifonnemcnt^R  =  2lP ,  puifaueC^Di'P 
cft  perpendiculaire  à  G  C.  Or  à  caufe  des  pa- 
lallcles  ^  fi  a:  C  D  ,  la  moitié  5^  R  de  la  ligne 
SP  cft  [♦]  égale  à  la  moitié  iO  de  la  ligne 
ZN.  Donc  p}  toute  la  corde  SP=:ZN  5  & 
partant  les  arcs  SVP  8c  LMN  font C*l  égaux 
cntr'cux  ,  &  L7]  la  moitié  SV  de  Tare  SV? 
fera  auflî  %ale  à  la  moitié  L  M  de  l'aTc  Z  Af  N. 
Or  la  ligne  £  G  étant  L*]  perpendiculaire  à  la 

l']  C4V.  I.  Prùp.  fkSeo.  [*]  P/»r^  i.  Prap.iy  Geo. 
[3^  P<»f  cm^uBion.     [^3  C^w.  4.  Prt^.  6.  Geo. 
Vi  Ax.  ij.  Geo.      C  ■  3  P/Wf.  I.  P»'<ï'.  II,  Gw, 
£7 J  ^a:.  Il,  generd.         VI  SuHopt. 


Géométrie.  ^1%^ 

gefiê  3^1  ^enattrart l'arc  SrLt^ïtS.  Ôonc 
en  ajoutant  rare  HL  i  l'arc  ZM  y  8c  l'arc 
J^,9 'à  l'arc^r,  onauraPÎ  HLM=HSJ^ 
&  partant  les  cordes  i^l  HM  8c  H  V  feront 
égales.  PafeiHemént  C^l  GV=^Gi4^  Donc  la  ligne 
£  F  aixra  deux  de  fês  points  ,  (Ravoir  H  8c  G 
également  diftans  des  points  V  8c  M,  Donc 
enfin  (  ']  £7  fera  aulfi  perpendicalaite  à  la  fécon- 
de ligne  parallèle  C  Dyce  qu'il  fallait  démontrer^ 

D  E  M  6  N  S  T  R  A  T  I   ON 

2>I    lA    »EC   G  KDB    PAXTZE. 

S^oient  les  lignes  ^£  8c  CD  perpendicalai- 
tts  à  la  même  ligne  £  F  r  je  dis  que  ces  deux 
lignes  font  parallèles  fcnif'elles.  Pour  le  demon-^ 
trer  fbit  décrite  du. point  G  1%  circonférence 
JSSVPNM'LH  y  8c  foicnt  menées  les  mêmes 
lignes  ponâuées' ,  &  de  ta  mfême  manière  que 
dans  la  première  partie  de  la  propofîtion  pre-^ 
fente»  Poiique  t*J  les  Jignes  A B  8c  CD  font 
perpendiculaires  à  FF,  réciproquement  FF 
Icra  perpendiculaire  ^  SL  8c  z.  VM  ;  &  par^ 
tant  on  aura  C^]  Tarc^  y  S  H  =H  LM.  On  aura 
pareillement  CM  Parc  SH=zHL.  Donc  [•]  Tare 
S.V  fera  égal  k  LM  i  mais  puifque  SP  8c  LN 
font  i^l  perpendiculaires  à  CI> ,  Tare  S  V=VP 
^^'8cLM  =zàtN.DoncVll3L  coidcS P  —  LN. 
Donc  [^]  enfin  la  ligne  perpendiculaire  S  R  fera 

C*3  Part.  S'  Prof.  14.  Geo.    t»]  Ax.  4.  gerrer, 

[î]  Parta*  Prof, 11.  Geo.    C+ÎCar*!.  déf  x^*GePf 

[^3  Prof.  f.  Geo.       [^  Suffofit. 

V:  Prof.  },  &  Cor.  t.  Prof,  n.Geo* 

[*3  Ax.  9.  gênerai.       f^  j  Par  confiruBtonr^ 

l^lAx.  XI,  gmerai.  &  Part,  i,Prûf\  iyG49^ 


l%4  Troîp/ffii  Pdiffiel 

égaie  a  la  perpendiculaire  £  O  j  &  partant  ;, 
puirque*  là  poûtion  d'une  ligne  droite  (ûit  ne- 
ceffaîrcmeht  ccUë  dé  deux  de  fes  points  ,  oa 
trouvera  que  les  deux  points  5"&  L  de  la  "ligne 
ji  B  étant  ['3  également  diftans  de  la  ligne  C  D  ^ 
Î3L  ligne  AB  iera  pareillement  également  dif- 
tante  àcCV,  Donc  [*]<:esdeux  lignes  jiB  Se 
C  D  feront  parallèles  entr'cUes  ,  ce  quil  faUcit 
demoritrery 

C  O  R  O  L  L  A  m  E    I, 

t>oïié  deux  lignes  perpendiculaires  i  dné  mft. 
me  ligne  droite  ,  ou  deux  lignes  parallèles  ca^ 

truelles  étant 
prolongées  ne  A 

peuvent  ja^ 
mais  conclu- 
iir  nulle  part. 
Soient     les 

deux     lignes         

EF    &    GH       ^       ,^ 
perpendicu-         ^  , 

laires  à  -4  X) ,  l 

ou   parallèles  D  ■ 

cntr'elles  ,  & 


B-B 


que  A  D  leur  fcic  perpendiculaire  5  s*il  étoit 
•  poflîble  que  ces  lignes  E  F  de  G  H  étant  pro- 
longées pulTcnt  concourir  en  quelque  lieu  du 
liionde  ,  par  exemple  en  L ,  il  faudroit  que  de  ce 
point  I  il  j  eût  4eux  lignes  LB  ScLC  menées  • 
perpendiculairement  à  la  même  ligne -<1D  dart« 
Dn  même  plan ,  ce  qui  eft  CO  impoffible.  Donc 

*  Car,  Prop.  g.  Geo.       C'3  Cûr»  y  Trof.  è.Gee, 
C'3  Déf.  9,Gee.     .  L* 3  Cor.u  Praf^  ^.  ^^^^ 


Geomeiri^  %%^ 

çt%  Hgncs  lEt  &  C'H  ne  peuvent  donc  fc  rencontres 
zuillepart. 

CQiLùLtyviHe  îi. 

Les  arcs  ?D  &  CE  compris  entre  le$  cordes  parai- 
Jcics  ^  &  i>B,  font  égaux  enrr'eux.  Car  feit  Qien^ 

ï  F 

k  diamètre  F<?  perpenfiicujairemenc  a  une  des 
deux  cordes  BC  ou  DE.  Alors  [»}  ce  diamètre  TQ 
icra  au/fi  perpendiculaire  à  l'autre  corde ,  9c 
même  [^]  fe^a  perp^Midipikire  à  Tune  &  à  Paa- 
îrc  par  leur  milieu.  Outre  cela  [Ij  ce  même  dic«i 
ixierre^J^x0Qpciales  erts  htc  &  j^GI?  chacun  en 
deux  parties  égales  ,  c'cft^i-dire  que  JBF  =  FC  èc 
iquc  DG  as=  OE,  Si  à  l*a«:  ^F  on  aiputc  ^G  d'ttric 
part  ,^  il  à  i'arc  CF  on  ajoute  G£  d'une  aurret>art& 
on  aura  BF  ff-  DG  aî?CF  H^  BG ,  &  [*]  Tare  ^nti^f 
'F^<ï=  FECy,  Pj^manobotts  d^mie  part  BV  ^DO 
-^  <ic  l-aucrc  part  CF>f-EG  j  les  arcs'BI^^  CE  com4 
:çrls  entre  les  cordespa^liete  9Ç  8cVf  y  rdkcioiifc 
4^]-%attxciusr'^px^ 

^]  Tsft.  I.  IPfCf.  ij,  Geom. 
.♦]  Cor.  f.  Prof.  14,  Ge9m» 


1 9  s  Tmfiémi  fdrtîe. 

COROtLAIRE    ni. 

Une  ligne  touchante  parallèle  à  ane  corde  k 

'cercle,  divifê  en  deux  parties  cgaleg  par   le  point 

|[*accpuchepient  l'arc  foutenu  par  cettç  corde.  Sou 


*]a  ligne  touchante  AB  parallèle  a  la  corde. CD  :  je 

.  à\$  que  Tare  CFD  foucenu  par  cette  corde  eA;  xiiviw 
en  deux  jparties  égales  par  le  point  d*actoucbeaictfc 
F.  Car  foit  mené  le  rajon  £F  du  centre  ^  à  oc 
point  d*atcouchement  ?.  Alors  le  rajon  £Fièra  [^] 
perpendiculaire  à  Ja  touchante  ^B  ;  ce  même  r^jon 

*^£F  ,  (èra  donc  [*]  auffi  perpendiculaire  à  la  cordf 
<:£>,&  partagera [<] en  deux  parties  égales  ,  l'arc 

'CVD  au  point  d'attouchement  F  ,  qui  eft  auflLsa 
point  de  la  touchante  AB, 

COROLLAIRE    I  Y. 

* 

On  peat  tirer  de  cette  proportion  Une  fiie 

[*]   Fart.  a.  Trof,  u.  Geo.    - 

M  Vart.  i.  Bvifp.  frèf. 

^0  Vro{.i^.C€9.Fnrt.4-  .  .    , 

cAode 


f 


Géométrie»  .    189 

diôée  jp^ur  mener  par  un  point  donne  hors 
d'iKic  Hgnc  donnée  ,  une  ligne  parallèle  à  cette 
ligne  donnée»  Bt  on  peic  s'en  ïeryir  fore  com* 


< 


inodénent  i  péncipâlement  £u!Mles  âe(reins 
d'Ârchiteôure  civile  ,  cm.  mîlit^e  ,  torfcyi'il 
^agit  de  mener  une  ligne  parallèle  i  une  au- 
tre ligne  par  un  point  donné.  Soie  par  exem-* 
pie  le  pointée  tbnné  hors  la  ligne  AB ^  par 
lequel  point  C  on  yeut  mener  une  ligne  pa^ 
rallele  à  uf  5.  II  faut  prendre  une  règle  de  bois 
X>  E  ayec  une é^uerre  LH M  d'une  afTez  bonne 
^paideur  ,   parcequ'on  s'en  fcrt  avec  plus  de 
jufteflè  pour  mener  les  lignes  nepe/Iàires  -,  on 
applique  d'abord  le  côté  H  L  de  cette  équerre 
fur  la  ligne  ^3,  par  exemple  deF  enG,& 
^nppfe  la  règle  D£  le  long  du  côté  HAf  de 
cette  équerre.  EnfUite  retenant  avec  une  main 
b  règle  X>£  toujouridans  la  même  fituation» 


i9*  TitiJl^HM  pArtie. 

•Tcc  l'avcre  main  on  £û[  glîffi^  l'jqueire  J!r 
long  de  cette  re^Ic  DE  jutqu'à  ce  que  le  point 
C  paioillè  ;  CDfin  on  mené  U  ligne  H  C  ,  qiiî 
tft  *  U  ligue  par&Ucle  qu'on  ckerchoit. 

•  tëft.  t.  fr*l-  rrtf. 


Gcûmetrie.  x^\ 


PROPOSITION    XVI. 

».  JLes  cêfdes  de  sêtcU  égalemenf  éloignées  du  centre 

font  égales  entr  elles. 
^  2«  Recffrpquêfnent  lûrfque  Us  cardes  de  cercle  font 
égales  entr  elles',  eUesfont  égalemeni éloignées  d$e 
.centre. 

3.  Le  diamètre  etun^  cercle  efi  fias  grand  que  cha- 
cune des  autres  cordes  qu*m  feat  mener  dans  ce 
cercle. 

DEMO  N  S  T  R  A  T  I  O  N 

D  fi     LA    PR£MX£iLfi     pA&TIE. 

Soient  les     cordes   AB   ^  CD   également 
éloignées  du  centre  E  du  cercle   ACDB  : 
je  dis  que  ces  cordes  font  ég^es  enrr*elles.  Pour 
I  le  démontrer  foit  mené  pax  le  centre  £  le  dia- 
mètre F  G  parallèle  à  la  corde  AB-,  par  lemê- 
nie  centre  E  fbit  encore  mené  le  diamètre  H  L 
parallèle  à  l'autre  corde  CD.  Du  centre  E  foient 
menées  les  lignes  EM  6cÉN  perpendiculaires 
aux  cordes  AB  Se  CD  i  ces  perpendiculaires 
feront  [*j  les  mefiircs  des  diftances  du  centre 
à  ces  cordes.  D'une  des  extrêmitez  d*une  dcç 
cordes  AB  ou  CD  ^  par  exemple  du  point  A 
foit  menée  la  ligne  AS  perpendiculairement  ai 
diamètre  FG  ^  8c  cejtte  ligne  AS  foit  prolongée 
jnfaa'à  la  rencontre  de  la  circonférence  en  P« 
Hnnn    d'une  extrémité  de  Tautre   corde  ibic 

• 


mxatt  la  ligne  DR  perpendiculûie  fir  fc  Jâ.  ! 
Hittre  Ht,  &  cette  ligne  J>fl  foit  prolonge 
jaf^D'ao  point  o  lenconue  «Je  k  circonfeiencc. 


Pitilqae[*]  ks  ^Ibnces  E  AT  &  'ETldaaa^ 
ex  i  ces  cordes  font  égales ,  les  peipendicula»* 
iesAStcJ>K  feront  [•  j  aufli  égales ,  e'cft  à  di- 
le  ,[*]  que  les  cordes  entières  AT  8c  DO  fc- 
font  £giles.Donc  [*]  les  arcs  Aff  &  DLQ  frremr 
^gam  :  &  enfin  [']  leun  moitiei  AF  &  2>L  fe- 
ront égales  entr'ellcs.Or  puîfque  jiPcft perpen- 
diculaire an  diamètre  F  G,  recipio<nieineiit  Gf 
fera  [*]  perpendiculaire  à^P,&  même  [■»]  par- 
tagera l'arc  ATP  en  deux  parties  égales  a» 
point  F;  par  le  même  raifonnement  le  diam^ 
tre  HL  partagera  l'arc  DIO  en  deux  paitiei 
égales  au  point  t.  Pnifquc  nous  venons  (k 
ttouTer  Qoe  les  nwitiez  de  ces  arcs  qui  font  AT 
&  Z>£  font  égales  cntr'eUes  ,  il  eft  conftant 

f ']  Sitpf»^t.    [']  Car.  4.-Pref-£.  &  Dem.  j.  gt», 
[M  fart.  1  Trop.  Il,  Gia.t^  Ax.i^.gen, 
[*]  Cm.  i.  Pnrf.  II.  Gw.   [»J  Ax,  u,im, 
[•j  Cor,  I,  Prty,  j-,  Gm. 


Géométrie.  29  j 

qtt*en  ajoutant  i  AF  ton  égal  [']  BG^y  &  ea 

ajoutant  à  D  L  fon  égal  H  C ,  on  aura  [* J  la 

fomme    des    arcs    -4F-+--BG=DXH-H  C. 

'  Mais  Tare  'ET  G  cft  |  »  j  une  moitié  de  la  cir- 

'  conférence  ,  quieft  égale,  à  Tautre  moitié  UVL. 

:  Donc  en  ôtanr  AV^^BG  de  Tare  TTGy  &  ôcànc 

i  I>  L-^H  C  de  rare  HVL^  û  reftera  Taro  [♦] 

^r5=CKI>,  Donc  [}]  les  cordes  A B  Se  CD 

(êront  égales  entr'elles,  f«  quilfalUit  démontrer. 

DE   MONST   RATION 

DE      LA      SECONDE     PAKTIE. 

Soient  les  cordes  AS  8c  CD  égales  en'r*?î- 
ks  :  je  dis  qu'elles  font  également  éloignées  du 
centre  £ ,  c*efl  à  dire  [*j  que  les  perpendiculai- 
res E  Af  &  E  N  font  égales  entr'clles.  Pour  le 
deiidontrer  ,  après  avoir  mené  les  perpendicu- 
laires £  M  &  £  N  ,  foiént  menées  les  autres 
lignes  FGyHLyAPyDO  comme  dans  la  pre- 
mière partie  de  la  propofition  prefente. 

Puii^ue  [f]  AB==:CD  ,  les  arcs  ATB  & 
CVD  feront  [*]  égaux  entr'euxj  mais  pj  Tare 
I  T  G  =z  H  V  L.  Donc  ôcant  d'une  part 
l'arc  ATB  8c  ôtant  de  l'autre  part  l'arc  CyD^ 
il  reftera  [*]  la  fomme  des  arcs  AF-^BG^ziHC 
■4-  L  D  5  niais  [^  )  les  meitiez  de  chacune  de  ces 
deut  fommes  d'arcs ,  fçavoir  AF  8cDL  feront 
égales  cntr'elles.  Donc  [®  J  deux  fois  A  F ,  c'cft  à 

[' ]  Cor.  1.  Vrof.  i^  Geo.        [^\Ax.  ^.gen. 
*{^]  Cw.;.Pr<^.i4.  Geo.        [♦]  Ax,  ^.gen. 
[5 J  Fart.  î.  Pr«!f>.  11.  Geo.  [*]  C<?r.  5.  Pfvf .  6.  Geo. 
[f-l SuppofiK  [*]  Cor.  a.  Prof.  11,  Gf<?,. 

[^  ]  C<?r.  X.  Pr<>/>.  If.  &  Ax^  ix.gemr. 
^)  Ax.  lugen.  &  Pan.  6.  Frof.  14.  Geo. 

T»  L      •  •  • 


194  Trot  f /me  Tartie. 

dire  y  Taie  A'SI  ieia  égala  deux  fois  2>  JE  qttî 
eft  l'arc  DLO  -,  or  poiiqae  les  arcs  AWF  Se 
DLO  (bnc  égaux  entr*Cttx ,  les  cordes  AP& 
J>  O  feront  (')  égales  entr'elles.  Donc  les  ligner 
G¥  Se  HL  menées  par  le  centre  E  ,  &  par  le 
milieu  de  ces  arcs  AWT  &  BLOi*)  feront  pet« 
pendiculaires  par  le  milieu  de  ces  cordes  ^  & 
partant  P>  les  perpendiculaires  AS  8cD  R feront 
égales  entr'cllcs.  Or.  (♦)  la  perpendiculaire  AS 
=zEM  ,  &  la  pcrpendiculaixe  11D=£Z9',  Donc 
py  la  perpendiculaire  £  Af  =E  N  5  donc  les  cor- 
des égales  A B  81  CD  feront ( ^> également  cloir 
gnées  du  centre  B  ^  ce  qttilfalUit  demmtrer. 

DEMONSTRATION 

I>S     LA    TROISIl'lil     PARTII. 

Soit  k£amêtTeTr>jedis  que  cediamttst  ! 
cft  plus  grand  qoé 
toute  autre  ligne- 
TZ  menée  dans  le 
cercle,^  terminée 
depaftdc  d'autre  i 
la  circonférence» 
Four  le  démontrer 
fbient  menez  ht 
layonsXr&XZ; 
fi  eik  confiant  ^3 
que  TXs^rX  , 
&qiic  VX  =  ZX^DoRCl*]TX^XV^TX 

C)F4rt.  1.  Pw^.  II.  Ge0.  (')  Part.  f.  Ttof.  14.  (7^^ 

(*)  Pém.  I,  Pfvp^  1%.  é*  Ax^ïZ.gen^ 

\*)    C^..  4.  Pref»  6'.  Gwu    (^  Demande  x.  j^wr. 


Geomttrie*  19J 

.4-  XZ.  Or  F']  rx  H-X^  >  rz.  Dotlc  [*]  le  dia- 
mètre TXV  ^  TZ  ,  f4P  qntl  fulloit  démmtnr. 


I>R  O  POSITION     XVII. 

X.  2>x  r^fi/f/  de  cereU  les  plus  proches  du  centre fint  plus 
grandes  qne  celles  qui  en  font  plus  éloignées^ 

t.  Réciproquement  lârfqu^une  corde  de  cercle  efi  plus 
grande  qu*uhe  sutre  ,  celle  qui  efi  plus  grande  eft 

.   t^usjroche  du  centre  que  celle  qui  eft flus  petite^ 

D   E  M  O  N  S  T  R  A  T   ION 

BI     LA     PRfiMIS&sPAR  tl  I. 

Soît  la  corde  BF  plos  proche  du  centre  jf,  quel*' 
corde  CE  :  je  disque'cetre  corde  JÎF  efV  plus  gran-. 

de  que  la  corde  CE.  pour  le -dé- 
montrer', j^  mené  du  centre^  la  li- 
gne AG  perpendiculaire  à  la  corde' 

^U  ^^'y  ^    ^*  ^^g"^^  -^^  perpendicff- 
J  -  larre  àlacordeC£}ce$perpendicu- 
D  laires^G.*  AL  feroill  [i]  les  difo 
tances   des  tordes  Bf  &  CE.  La  diftance  Al  étant- 
M  plus  longue  que  AC ,  j'en  rerrancliêttii  la  partie» 
:^Hégaleft^G,  &  par  le  point  M  je  menecai  la^ 
corde  MS  perpendiculaire  à  AL,  Alors  les  cordes  BT 
&  AfN  {ctont.[5.J  égales  entr*ellcs.  Or  la  corde  M  S 
étant  fbdtenâante  de  Tare  AiDNy  ftra  [^]  plus  gran- 
de crac  la  dbrde  C£  qui  eft  foutendanee  de  Tare  plus 
petit  èVE-  Àii  4ieu  dà  hdk  prenant  fon  égale  ÎF  , 
je  trouverai  donc  que  la  corde  CF  qui  èft  plus  proche 
du  centre  X  ,  eft  plus  granrfe  que Ja  corde  CE  qui  en 
jpft  phis  éloignée ,  ce  fi  il  fallut  démontrer. 


Demande  t,  gen. 


.  Pi 


SuppefitioU» 
5]  Part.  I.  prop,  t  é,  GeoJ 


Bb  uij 


DEMONSTRATIO  N   ^ 

Bs    £A    ftcoNoi    Failli». 

Soit  la.  corde  AB  plas  grande  que  CP  :  je  dû  qoe 
^B  eft  plus  proche  du  centre  E  que  la 
corde  CD.  Car  ^B  ne  peut  être  qu'es 
ces  trois  ficuations^  fca.Toir ,  plus  fotjl 
cke  du  centre  B  que  la  corde  CD  »  oi^^ 
autant  éloignée  que  la  corde  CD ,  o^ 
enfin  plus  cloignce  que  la  corde  CX>. 
Or  AB  ne  peut  être  autant  éloignée  du  centre  £  que 
CD.  Car  AB  fecoit  [' J  égale  à  CD ,  ce  qui  eft  contre 
la  (oppoficioa.  A3  ne  peut  £tie  f^us  lloigtiée  du  cen- 
tre E  que  CD  ^  car  cette  corde  AB  feroit  f*]  plus  pe- 
tite que  C/>,  ce  qureft  encore  contre  la  mppofition. 
I^  cocde^^B  qui  eft  la  plus  pande ,  (èra  donc  fJas 
jtfoclie  du  centre  £,  que  CD,  u  qu'il  ftlUif  din^ttr^r^ 

PHOtOSITIONXVIII. 
Diux  circonfermces  de  cenUt  quiff  coupnp,  pu  ipûft 
touchent  interiiuremtnt  y  n*out  fês  ItitUtne  $mttr»u  • 

-      DEMONSTRATION. 

Soient  les  cicconfercnfes  des  cerçles  BEC  ^  BFJD 
qui  £e  coupent ,  oi|  q9i  fe  touchent  au  poinç  B  ^  jç 
dis  qu'aucun  points  pareumple  le  point  A  ,ne  pe«9  * 
lue  un  ccntfc  cowunun  à  ces  deui  cercles»  Fonc  ht 
»  B 


Hémontrer,  de  ce  point  A  foît  nïenée  au  point  & 

rencontre  û  ligne  di otte  j£B ,  &  du  aièuie  poii^  ^' 

rncore  menée  une   autre  ligue  ^CJ^  qui -le  ^^^ 

rj . ^m^ h trt^^li.  Q99.   |»J  têru  u  frçf^  fr^. 

mine  # 


l 


<Seômet^e.  \^^ 

nîne  à  la  demicre  circonférence  S*i]  itoit  po^ 
fiblc  que  ce  poiat  ^  fût  un  centre  commun  à  ces 
kux  cercles^  les  rayons  du  cercle  BFD  feroient 
égaux  aux  rayons  du  cercle  BEC  ^  &  panant  I M 
pn  auroit  jij>  =^AB.  Pareillement  [*]  AC  feroïc 
fealà  AB.  Doncp]  il  faudroiiqjie  la  ligne  ^D 
fut  égale  a  ^Cscc  qui  eft  W  impoflîble.  Donc  le^ 
cercles  ^ont  les  circonférences  fe  coupent  ou 
^^ouchcnt  intérieurement  ne  peuvent  avoir  iti% 
centre  commun  ,  ce  efH^Uf^Uoittiemmtrfr. 

COROLLAIRE. 

Donc  deux  circonférences  de  cercles  qui  onf 
le  même  centre  ,  ne  peuvent  fe  couper  ni  fe  tou- 
cher, par  fi  elles  pouvoient  {ç  couper  ou  fe  tou- 
cher, ces  cercles  [♦]  n'auroient  pas  lemêmcçen. 
*re  ,  ce  qui  eft  contre  la  fuppofition. 


PROPOSITION     XIX. 

^*%;w  droètê  menée  p0r  tes  centres  de  deux  cw^ 

cZ«  dontles  circonférences  fetotêchent,  paffepMr 
fmotuhement  on  rencontre  de  ces  circonférences, 

I         DBMONSTRAT  ION. 

;  I^Oit  la  ligne  AB  menée  par  les  deux  centres  4 
y^C  des  deux  cercles  ^D¥  &  GBHD  ^  je 
;.  <iw  que  cette  Hgne  A  B  prolongée ,  s'il  eft  nçT 

l^hÇor.i.défxi^.  Gee. 
r]  Ax.  iZ.genéaL 
i/]4M.i.gen.    l^]Fref,fr^,         ,    . 


cdlàûe,  paffiéra  fv  rateopcfanneiic  2>  Aos  du 
fonfèiencn  ic  cfs  .oeidesN,  Car  £  on  confideie 
kccmic  ^osameim  pcnntpnsl^wrtle  cea«e 
C  da  ccfdc  HO  G  ï,  b.  ligi»-^i>  qui  paflc  par 
ifi  ccnne  C  eft  [S  1^  pl«s  coanc  ite  toutes  cdks 
«'on  peut  laener  éii  point  X  à  k  cscctafe* 
aencft  m  ooelc  S2>6 J;  Bouc  cette  Mené  & 
yyp^itg»  i  re&dtàDt  de  cette  cifcooterencr 
lS^ilX^9  9*  eftlcpli»pw;ke<kce.ccBt£c  .4. 


Dr  rcndioit  de  cette  disccmfoience  fomcliaiite 
<ïSfi;DquL  efr  le  plu»  peodie  da €cntic  ^  e& 
l'anoachemieBC  ^..PUi^oe  lescnconfiçieiices  qui 
4»  «wchenr ,.  fe  rnusoniKCBC  de  trife  feite<]p]c 
l'une  n'entre  point  dans  le  code  de  Taime. 
Donc  k  Ugne  j<3  <pi  paiP^pai:  les  centicsd» 
ciiconferences  FD£  &  HBGD  €fd  Ce  toachent 
piÉk  p^rattoudîcinent,  i»jma  fOMimmh. 

x;oiiaL]LAiH.£; 

ponc  ràttoQchcmenr  de  dcw  dcçoofaenix^ 


p]  Ittm.x.  rr^*f.^t9% 


Ceometrie.  *  jot 

dt  cercles  n'eft  qu'on  ical  poinc.Car  fi  l'attouchc* 

jtnent  i>,par  exemple,confiftoit  en  pldîeurs^  points 

qui  furent  xommuns  aux  deux   drconfcrences 

IFEDSc  HDGB^  on  pourroit  mener  de  ce  point  «^ 

à  la  circooièrence.H  DGB  plufieucs  lignes  qui  fe 

terminc^foienc  à  ces  points  communs.    Donc 

(M  CCS  lignQB .(èroient  égales  à  la  ligne  AD  qui 

-clr  partie -de  jîB  laquelle  paâànt  par  le  centce  , 

pafte  [*]  par  fattouchemenc»  £>onc  oette  ligne 

jiD  ne  leroit  pas  la  pkis  ,CQuiste  de  toutes , 

puifque  ces  autres  lignes  menées  Ju  poinc  A  i 

40CS  points  communs    lui  ferpient  .égales.  Or 

cette  ligne  ^D  eft  (^)  la  plus  courte  de  toutes 

,^eUi:s  qu'on  peut  mener  du  centre  A  à  la  circon- 

/ereuce  ffDGB.  Doive  rattoocbement  p  n'eft 

qu'un  fcul  poinc« 


roiT) 


DES      ANGLES 

r 

RECTi  LIGNES. 


V  R  O  P  05ÎTI0N      XX. 

jjt  mefure  ttun  angle  reBUigne  eft  F  are  décrit  40 
fanfemmet&  comfm  ermefes  cote^ 

f)  ^liO^  STRATION. 

S  Oit  l'angle  reéHligne  <SCVi  je  dis  que  & 
mefure  eft  Tare  G  D  compris  entre  fc$  côiec 

.    [»]  Cor.  X.  dif.  19.  Geû.  [»3.  Pref^  frt£. 

Ce 


5P1  Troifiimt  fdrfii^ 

CGScCD^Sc  décrit  de  fonfommec C ^àsfmif 
cencfc.  ÇarconfidcronsU  l^nc  CQ  -•— «--»'^ 
fur  CD,  &  qu*en- 
ibite  cette  ligne  C  G 
foit  mûè*  ters  £  ,  ofi 
bien  CX>  ytxs  F  au- 
tour de  leor  extrémité 
£xtC  y  afin  qqe  cette 
ligne  parvienne  dani 
U  ficvation  CG ,  k 
tooiM  G  en  s'écan^ 
an  point  D ,  ou  k  poinT  D  en  s'écaicant  Al 
point  G  dtoifa  Tarc^  O  qu  en  Og  fèczootnan 
ja  trace  ou  le  veftige.  Efonc  l'arc  D  G  fera  k 
jnt&ut  de  rouveflui«,oa  écartftnem  4e  lîai^lè 
pC  DyCe /jffUfdlntianêntrêr- 
ÇpKQLl^  Kl  ÎL  E     I. 

ponc  cfaaqne  angle  drok  a  pour  me(^te  99 
quan  de  circonférence  s4e  cercle,  2;oit  la  ligne 
WC    perpen- 
diculaire à  la 
lignées 5  du 
point   C   fi>it 
décrit     Tare 
de      cercle 
^GFKDqui 
cft[*]  une  de- 
mie circonfé- 
rence, n  eft  :33  conflit  que  k  point  f  d| 
également  diftant  des  points  jB  &  2)i  àc  panaiit 
ks  cordes  B  F  &  FZ>  étant  (^}  %ales ,  les  arcs 

r?l  iC^.  r^  d^  3.  G#^*       t']  C^.  ;.  Tf^,  14*  G#^ 


fGf  &  fHI>  feront  (^)  airflî  é^aux  cntr'eajc. 
^Or  (M  BG  F  cft  la  mefiiic  «kTan^e  droit  BCF, 
ParciUement  l'arc  F  H  D  cft  la  mcflire  de  Taii- 
glc  FCI>  ,  &  Içs  ^cs  BGF  êc  FHD  étâîjit 
i  égaux,  font  chacun  la  moitié  de  la  moitié  d'une 
arconfercncc.  Dïmc  Icis  angles  droits  B  C  F  & 
1?CD  ont  chacun  pour  mtefifc  un  quart  de  cir- 
confcrence  de  cercle* 

COROLtAi*.»    II. 

Dionc  on  cannôîtra  l'égalité  ou  àiégalitc  des 

togles  reailigncs  par  TégaUté  ou  inégalité  des 

arcs  compris  entre  lews  corçz  décrits  de  leoti 

fiointes  ou  Commets  à  la 

lââme  ouverture  de  com*^ 

pas  prife  à  volonté.  On 

«onnoîtra  par   exemple  , 

çie  l'angle  ABC  cîï plus 

petit  que    I>E F ,  £  i'vc 

AC    cft  plus    petit  que 

I>F  ,    i*un   &  Tautre  arc 

éunt  décrics  à  même  «lï^ 

Terture  de  compas  5  de  & 

Tare  A  C  étoit  égal  à  l^re 

D  F  ,  l'angle  ABC  fcroit 

égalà2>£F, 

Réciproquement  lorfqu'un  angle  eftégal  â  un 
autre,rarc  qui  en  eft  la  mefure  eft  égal  à  Tarcqui 
cft  la  mefure  de  rautre,lor(que  ces  deux  arcs  font 


légaux  5  enfin  Tangle  qdi 
grand  a  le  plus  grand  arc  pour  mefure. 

C)  C0ra»  frot'  nrG#*.  (^)  ^ref^fref. 

Ce  i) 


fo4  Troijteme  Tài^tf. 

COROLLAIR.£     Ht 

Pbifqoe  les  Mathématiciens  fibnc  convenos^ 
entr'euz  qae  la  dÎTifion  ordinaire  de  la  circon-  ^ 
fcfence  d'un  cercle  feroit  d6  3^0  parties  égal» 
qo^ils  ont  appellées  deviez  3  il  fait  du  CocoUaiie 
premier  de  la  Propoiicion  prefente  qu'un  angles 
droit  a  pour  melùre  un  arc  de  90  degrez. 
Donc  tOiS  les  angles  droit»  font  égaux  en- 
tx'cuz,  parceqa*ils  ont  chacun  la  même  mefore, 
Pui(qu*un  angle  obtus  eft  *  plus  grand  qu'un  an- 
gle droit ,  il  aura  pour  meuire  an  arc  de  cercle 
plas  grand  qu'un  quart  de  circonférence  ,  c'ed 
a  dire ,  plus  grand  qu^m  arc  de  ^cr  degrez. 
Enfin  piii^u*un  angle  aigu  eft  plus  petit  qo'oA 
angfe  droit ,  il  aura  pour  memic  ua  arc  (l«s^ 
{etit  qu!un  aicde  90  degrez« 

COROLLAIRE    ÏV. 

0onc  il  eft  &cile  de  faire  un  angle  reâfiligiié" 
égal  à  un  autre.  Soit  par  exemple  l'angle 
ABC  ^ic  qde  fiir  la  ligne  F  G ,.  on  fe  propofr 
de  faire  un  angle  égal  a^rangle  A  SC  >  &  dont 


?  Déf  xj.  Oto^ 


Getrmetrîe,  joj 

k  (onmwt  &ii%  dxt  point  H,  On  dccrira  dta  point» 
3U  H  des  axes  I>îillE  ^  LOH  k  mèoie  ou- 
T^fctire  de  coippas^cnTuiteon  ouvrira  le  compas 
.d|i.  point  'Se  ^u  point  J>  ,  iSc  on  tr anfportera  cette 
'ouvertme  fur  Tare  MOL  àt  M  tn  l^^  ^  enfin  on 
mènera  par  les  points  H  &  I^  la  ligne  if  X  :  je 
,dis^    que    Tan^c   LHG:=zjiB'C,    Car   aprè» 
avoir  mené  les  cordes  EI>  ScML  ^  on  trouve 
oU'elks  font  égales  enci'elles  y  Tiinc  ^  i'auue 
«ant  meforée  par  la  même  ouTenure  de  com- 
pas. Donc  *  les  arcs  DNE  ôc  L OM  font  aufll 
IgfMUt  encx'eiix  -,  &  panant  ClABC^zJLHG^ 

COROLLAIRE     V. 

Ofn  peut  tirer  de  cette  propo£tion  une  i»?-r 
diode  pour  partager^  ou  couper  géométrique* 
ment  im  angle  en  deux  parties  ^ales.  Soit  l'an^t 
*£  uf  B  C  ^  pour 


t 


partager  en 
deux  parties 
cgates  on  décria 
r^dufbmmetS; 
d'une  jinterrale 
(Ml  ouTerture  de 
compas  'priiie  à 
volonté  Tare 
àiFC.  On  mè- 
nera   la    corde 

j(C ,  endite  on 

coupera  L'i  cette 

corde  en  deux  parties  égales  au  point  E^  5c  dur 

point  S  par  4e  point  £  milieu  de  ce  fp  corde  , 


*  C&r>  r.  Ff <f  r  n.  Gta^ 


Ce  i§ 


3©^  Trcifi/me  Tdrtit. 

cm  mènera  U  ligne  BJ}  :  je  dis  que  V^ngh^ 
ABDz=DBC  i  &  panant  que  la  queftion  eff 
icfoluc.  Car  l'arc  A  F  qot  cft  L*]  la  mcforc   de 
cet  angle  ABDeA  [*]  égal  à  l'arc  Ù  W  mciâic^ 
de  l'angle  J>BC. 

COROLLAIRE     Yt 

On  trouve  |lar  le  moyen  du  Corollaire  /«  de- 
là Proportion  ptefaite ,  une  méthode  pour  di^ 
-vifer  un  angle  géométriquement  en  parties  égst-^ 
le»  4 ,  %y  i^>  &:c.  en  continuant  à  divifer  endeiuc: 
parties  égales  chaque  panie  de  cet  angle» 

AVERTISSEMENT^ 

Pkrcequ'bn:  n'a  pas  encore  trouvé  une  onr^ 
fkode  pour  divifirr  un  angle  afec  la  règle  &  le^ 
compas  en  un  nombre  de  parties  égales-  pris  à: 
volonté  ;  p«f  exemple  en  j ,  y ,  7 , 9 ,  &c.  ^eft. 
pour  cela  qu'on  fe  contentent  d'indiquer  la  di- 
▼ifion  fuivamc  en  forme  d'obferration  $  car  m» 
n*7  réufCra  pas  par  des  voycs  géométriques ,. 
nais  feulement  en  cherchant  ou-  tâtonnant». 

R  E  lA  A  R  Q^  tJ  R 

Pour  divifer  la  circonférence  d'un  cerde  ç/i^ 
^Co  panies  égales  ou  degrez  $ 

I**.  Il  faut  divifer  la  circonférence  du  cercle- 
donné  en  deux  parties  égales  entr'elles  par  le 
iaojtrx  d'un  diamètre  3  chacune  de  ces  moitiez- 
vaudra  z«o  degrez ,  ptufque  le  tout  en  ya«t  3^o«: 

i^l  Pr9p,  fref     ' 


x^«*  Il  ËkUt  divifèr  chacune  de  ct%  tnoîtîez  e» 
deux  parties  égales  :  chacune  de  ces  parties  cga^ 
ies  raudra  ei>  contiendra  90  degrez^  ce  qu^eft  Is- 
4^  partie  de  la  circonférence.' 

^^W  faut  diyifèr  ce  quan  de  cercle  en  ttoiff 
parties  égales  :  chacune  cie  ces  parties  raudra  oir 
contiendra  30  degrez,  on  rranfportera  enfuîte  ces 
3.  parties  (ûr  chacun  des  3  autres  quarts  de  cercle^ 
4*^.  Il  faut  diviler  une  de  ces  dernières  par'- 
ties  en  trois  autres  parties  ég^es  ,  dont  chacune 
contiendra  la  degrez  ,  &  tranfporier  ces  ihême» 
parties  fur  le  refte  db  la  ckconfetence  ayant 
que  de  changer  rouvertute  du  compas^ 

j^.Il  faut  diyifer  chacune  de  ces  dernières  partieS' 
est  deux  autres  dont  chacune  comprendra  ^  d&« 
grcz. 

I»®.  Enfin  il  feut  divifer  chacune  de  cesr  der- 
nières parties  en  cinq  autres  parties ,  dont,  une 
étant  tranfponéc  3^0-  fois  fur  la  circonférence  / 
dcteitninera  ces  3<»o  degrez  ou  parties  égales. 

Un  cercle  ou  une  circonférence  de  cercle  dî-* 
•yïSc  de  cette  forte ,  férvira  dlnftrumenr  pour 
connoître  non  fcuFement  chaque  partie  de  toute- 
autre  circonférence ,  nuis  auflî  pour  comioître  ^ 
grandeur  des  angles* 


€  c  n 


}0V  Trûifiime  TsnU. 


taM-idk 


PROPOSITION    XXI, 

X  'Om  UgiH  droite  rencontrant  une  autn  Upur 
droite,  forme  de  fart  cJ»  d autre  deux  angles  fi 
font,  pis  enfemble , égaux  à  deux  droits, 

t.  Recifro^uementfi  deux  liffus  droites  rencarttrtfit 
une  autre  ligne  ,  rf»  forment  avu  elle  deux  an- 
gles r  qui  ,prif  enfemble  ,foient  égaux  à  deux 
droits ,  ces  deux  lignes  droites  qui  feront  particu- 
lières à  chaque  angle  ne  formeront  qu'une  fesde 
ligne  droite^ 

DEMONSTRATION 

UN«  ligne  droite  en  peut  rencontrer  imff 
auttc  en  deux  manières  ^  ou  perpendicula^- 
icmcnt  ou  oUiquenaem. 

Si  une  ligne  droite  en  rencontre  une  ^urre  pcP 
pendicolairenient ,  il  eft  confiant  Qu'elle  formff 
avec  elle  deux  angles  pris  enfemble  égaux  à  deux 
droits  y  puifque 
chacun  eft  Cl 
droir. 

Mais  fi  une 
Jigne,  par  exem- 
ple ufl>  en  ren- 
contre une  autre 
ÎF  obliquement 

dans  le  point  A:.  Fp 

je    dis    que  la  •* 

fcffïme  des  angles  BAD  Se  DAE  eft  ég^c  i 
^ux  angles  droits.  Pour  le  démontrer  fiwt  paer 


Geémetrie.  3of> 

Sife'  piïltmtTAt  point  A  la  ligne  C  F  petjpcn- 
dicûlairetncnt  à  B  E  j  il  cft  évident  qne  la  foin- 
me  des  angles  BAD  &  I>An  a  la  même  ou- 
^^cÉtaxt  que  les  deux  angles  droits  BAC  ScCAE 
pris  enfemble.  Donc  *  les  angles  BAD  ScDAEr, 
pris  enfemble  font  égaux  aux  deux  angles  droits 
Bu€C  Se  CAB^ce  qu'il  fiflhit  dembntrh. 

D  £  M  O  N  S  r  R  A  t  t  O  K' 

Soient  les  lignes  droites  ^  B  &  D  B  qui  ren- 
contrent 1^  ligne  C  B  au  point  B  ,  de  forte  que  ' 
les  angles -rfBC&CB-D  pris  enfemble  foient 
égaux  à  deux  droits  :  je  dis  que  ces  lignes  AB 
&  Z>B  ne  feront  qu'une  feule  ligne  droite,  c'efl, 
à  dire  que  la  lig^e  droite  A  B  étant  prolongée 
padera  par  B  D  ^  ne  pouvant  paflèr  par  ailleurs. 
Car  fi  cette  ligne  droite  pouvoit  paflér  par  ail- 
leurs ,  ce  ferdit  de  part  &  d*âutre  de  B^jD  ,  par 
exemple  par  B  E  ou  par  B  F.  Si  cette  ligne  AB  é- 
tîmt  prolongée  paffoir  par  BE^la  ligne  ABE  ferait 
une  ligne  droite  j  ^ 

&  partant  [*]  l'an- 
gle CBE-  '  avec 
C  3  ^  fcroit  la  va- 
leur de  deux  an- 
gles droits.  Mai^.  A  g  ....^  |^ 
[*]  pareillement  "^^  F' 
l'angle  CBD  avec  le  même  angle  CBA  6îr 
aufu  krmême  valeur  de  deux  angles  droits.  Doncr 
tn  l'angle  CBD  fcroit  égal  i  l'angle  C  B  E ,  ce 
q»i  cftfL*]  impoflfcle.  Donc  la  ligne  AB  étanr 
prokmgée  ne  peut  paffer  par  B£.  On  dentpa^ 

*  Ccr.  1.  Prap.  lO.  Geû, 
!        t'i Fart.  i. Prop^ ffef.       L*^  Sufpùfit. 


taMi 


B 


^  Tmfiimi  fértiê. 

tsen,  de  U  mtine  cnanieie  que  A  B  £ean€  f  hm 
longée  ne  peut  padêr  par  £  F*  Donc  cecceligo^ 
^B  Diilêra  par  BD  ,  cê m^U  féB0$t  demmurtf. 
n  ittic  tfois  CotoUaires  de  la  pEenûere  paxde 
4e  la  Pît>poficion  pcefente. 

CQUOLLAIRB    I. 

Si  une  li^e  droite  y  par  ezeoiple  jiS ,  lOi* 
centre  une  atttre 
ligne  dioite  C2>, 
de  fone  qu'elle  fbr-*^ 
me  d*ane  pan  un 
angk  ABC  qoi^ 
Ibit  droit)  Tancre 
angle  ABD  fera 
aoffi     droit.     Car 

ics  deux  pris  enfêmble  font  égaux  à  dein  dtoîtf, 
4^ on  enconnoit  dé^nnL'  qui  eft  ABC. 

CO'KOlLArlI^B     H. 

.•touslc8anglcsEFG,GF£r,  HIMyMFN 
po(ez  du  même  coté  d'une  ligne  droite ,  par 
exemple  £  N  ^dan» 
an    même   plan  , 
êc  qdi  ont  tous  k 
même  fommet  F, 
font  égaux  i  deux 
droits. .  Pîiilque  t»] 
les  angles  fîF£Sc 
H  IN  font  égaux  a 
la  fbmme  des  an- 
gles tTG^GTH\  HTM,  MTJf  j  «t  qqefes 
angles  HFEdC^FN  fonriacnfeiBfclc ILax 
a  deux  droits^ 

ViSuppofit.       {n  Ax.  t.  gmrt^^ 


C  à  KO  I.  t  AI  H.  B 


4«t 


HI. 


:    l^nc^nfin^^iu.'iîîs  ^glcs  pofQilcs  «utooe 

,Ju  même  point  i  &  4^4Ui  i^vç^jiiuiCwB^ 

^ris  enfcmbl^égaîir 

>i      ^atre     ahgk$ 

.£i!Oirs«     ^Patccquc 

la.  (bmme  des  aa-  . , 

^Ics    j^fot     d'im    0 

'même  ^  ciftti  de  la 

^gne  OR  eft égale 

à,  deax    4roits  4  4c 

la  CbmlKie  des  au- 

'tzes  angles  pofeK  de  Tançce  ^té  Je  cote  Ikne 

^4irpi8e  eft  aui&^gaie  à  deux  droits  ^  ce  qoinMe 

^ux  la  fosdmie  totale,  ipatxe  angks  c|i;0its. 


^.  I>^;r  CliM!^  i/mf^  qui  ^  ^o/ffent  forment  te 
angfe$  ofpûfe:(/mfimmtft. égaux  mi/eux. 

\p\  MjecifroffumeBtjf  ^utirs  Ugttes  draUa  fe  r$n>- 
contrent  Jé^ns  un  pomtj^  do  foru  jjue  Us  angU$ 
ofpoftK  MU  jhmmif  fuient  égaux  entr'eux,  ces  quor 
Srt  Ugaee  r»e  ^ent^utjîUffx  Uptes  droites . 

D  E  M  O  N  S  T  R  A  T  I  O  H 

■*  •  »  •      .  ... 

Soient  les  deux  lignes  à^ïÂtt%AJB  ScCp  €fffi 
&  coopeiic  l\mc  rjuitre  dans  le  point  £•:  je 
dis  que  les  onglet  ABD  5c  CMB  qoi  foiir 
Pffokz  au  rpnpuuet  foot^^s^  enttVpx>  ^<^ 


MX  Tnîfiime  fartU. 

^eilletnenc les  angles  AECScDEP  aaflî^y 

pofci  pâi  le  fommct 

fynt  égaux  entr'cux.        C 

Carranglc -rfSBac        *" 
.fanglc  AEC    font 

[*3    ég^ux  i   deux 

dÔ>its  »  pareiikmenc 

i'angltc  C£B   &  le 

/nême  angle  ilEC 
•  «ris    enfemble'  font 

égaux  à  deux  cUoits.  Donc  £^I  l'angle  AEDtt 

égal  à  f  an^e  C£  B.  Or  ces  deux  angles  fooc 

oppofez  par  Je  fotnmet ,  &:  x>n  peut  demontisr 

la  même  chofè  de  la  même  manière  à  r^ai4 
T^es  angles  ABC  icDEB.  Donc  les  angies 
.  «ppofcz  au  fommecfoncigaaxeocr'eux ,  ce  ftijl 
fitUmt  demcntnr. 

DEMONSTRATION 

pi     LA    SECONDE    PAfTIi» 

Soient  les  lignes  AE  ^  2)£.  CE,   BE  qui 
'  te  rencontrent,  du  point  £ ,  de  forte  que  l'angle 
AE  Ç  fbit  ^al  à  l'angle  DEB  qui  jui  ej(l  op- 
pofé  parle  fommet,  &  que  l'angle.ifJBD  £6it 
égal  ai'angle  CEB  :  je  dis  que'les  lignes  AE 
6c  £B,C£&£Dne  font  que  deux  lignes  droi- 
tes. Car puifque C'3  l'angle  AECz=iDEBj  i 
on  ajoute  d'une  pan  l'angle  AED  &,  de  l'aune 
Pangle  C£B,  on  aura  L^J  AEC'^AED^ 
D  E  B^CEB.  Mais  u^j  laibmme  de  «es.quacie 
angles  qui  Qnt  leur  fbmmet  dans  le  point  £  yau^ 

1^1  Psrt.  r,  Pfêf^  ai.  G«#.       [*]  Ax^  /.  ^^. 
1  »  ]  Si^fit.         c*.  Ax.  4.  f  «I. 

quatre 


"q^Cfatre  angles  droits.  Donc  AEC-^jISD  en 
va-udri  U  moitié  ,  c'eft  à  dire  deux  droits. 
I3onc  *  les  lignetCE  kED  ne  fciom  qa'une 
Icute  ligne  droite.  On  trouvera  par  un  ïai(bn- 
nement  lèmUable  au  précèdent  que  jtED^» 
Z:>  EE  =  ^£C-t-C£Bj&  partant  que  AEO 

'  w-t^  D  EB  font  la  moitié  du  towl ,  c'eft  à  dire 
^ue  ^  £  D  -t-  D  £  S  font  égaui  à  deux  droits  : 
Se  que  *  les  lignes  ^  £  &  £  2  font  une  feule 
ligne  droite.  Donc  enfin  ces  quatre  lignes  ne 
font  que  deux  lignes  droites,  et  qit'il  fiUlvit  4i- 


*  tmt.  t,  Pnf,  II.  G»«. 


JI4 


TrtijSimt  PurtUl 


■■■    ^1 


PROPOSITION     XXIII. 

x^.  Si  diux  lignes  fâfdllelisfênt^  caafées  fésr  âm^ 
tfêifiéme  lif!^  dfê$t$ ,  Us  sngles  éUitrnes   if^crnfs 
fmt  égéimx  ent/mx. 

x^*.  Kecifr^quiment fi  deux  lignes  ifêitetfêntcm^, 
féisféirién€  troifiéme  ,  fji^fi  les  mngles  iUtemês  /«- 
ternes  font  epseêx  entr  eux  ;  tes  deux  Upses  ér^i^ 
Us  ferent  famlleles  ensr' elles» 

D  E  m:  ON  s  T  R  A  T   I  O  N 

oi   LA   pxiM^tmi   Partis. 

DEux  lignes  parallèles  peuvent  être  coupées 
par  une  troificmc  ou  pcrpendiculaixement 


4 


f 


>♦ 


ou  obliquement.  Si  elles  font  coupées  perpendi- 
culairement ,  il   eft  confiant  *  rioa  iêulcjncut 


que  'i€$  ânglefrakernes  internes  font  légaux  en* 
tr*cuz  y  mais  auffii  que  les  kuic  angles  qui  (bni 
Ibrxnez  par  cette  imerfeâion  font  égsMX  en-» 
tr'eux  ,  chacun  à  chacun  ^  Car  tous  les  angles 
droits  foiit[']  éganX'CQtr'cttx. 

Mais  £  (k«  lignes  droites  ,  par  exemple  les 
lignes  ABi&i  ÇU  ptfalleks.  enu'cllcs ,  font 
coupées-obliquemenr  par  la  lign^  E  H  :  jt  dis 
que  les  angles  A,Cf^  êc  GFD  alternes  internes 
font  é^uix  .  cmr'eux.  Pour  le  démontra ,  dc9 
points  F  '^  G, pris  pour  centres  &  de  Tinter- 
Vale  F  G  foient  décrites  les  circonférences  de 
cercles  égales  GS^ OR  &  /4*F  T.  Enfuite  du 
pointFloit  menée'F  £  p'erpendiculaire  à  AB^ 
de  prolongée  iufques  en  M-i  ôc  du  point  G  foie 
menée  GN  perpendiculaire i  CD  ,4c  prolon^ 
gée  jttfqiies  en  O, 

Puifque  F  Af  eft  [*]  perpendiculaire  iGP^  ré- 
ciproquement [']  GP  eA  perpendiculaire  iPM^ 
Donc  G P  coupe  FM  en  deux  parties  égales, 
&  .  [♦]  coupe  pareillement  l'arc  Af  P  F  loûte- 
nu  par  cette  corde  F  Af  en  deux  parties  égales 
au  foint  P.  On  dira  la  même  chofè  à  l'égard 
de  la  ligne  F  R ,  de  la  corde  G  O  y  &  de  Tare 
CRO.  Mais  à  caufè  dçs  parallèles  AB  Se 
CD  y  les  perpendiculaires  F  Z  égale  à  la  moir' 
tié  de  F  Af  ,  &  G  N  égale  a  la  moitié  de  GO  , 
font  [»J   égales   entr'elles  i.  &   l^]  les  .cordc$ 


[' 

p 


Cêr.j.Prâp.zQ,'Ge0, 

Par  cênftruBion. 

Cor,  I.  Prof,  y.  Gio, 
[♦]  Parf,  6.  Prof.  14,  Geo. 
■»]  C#r.  4;Pfp^.  <.  C?«^ 

04i| 


f 


314 


Tr$ifiim€  Partiel 


PROPOSITION     X^III. 

!<'.  Si  diux  lignes  fMfMlleUs fênt  coaféês  fsur  urne 
tteiftéme  Ugmé  drêite ,  Us  angles  iUiernes  internes 
fmt  égaux  entf'eux^ 

z^*  Rec^reqnementji  dmx  lignes  ireitespmfeost^. 
féesf0run€  treifiéme  ,  é^fi  les  nngles  aliernêx  in^ 
ternes  font  égnmx  entrenx  ;  ees  deux  lignes  ek^i-r 
us  ferent  fnmlleles  entr*  elles. 

D  E  m: on  s  t  r  a  T  I  o  n 


D 


oi   LA   rtiMujtïï^M   Partie. 

Eux  lignes  parallèles  peuvent  être  couples 
par  une  troifiéme  ou  pcrpendiculaixcmcnc 


.♦♦ 


J^*^  O 


ou  obliquement.  Si  elles  font  coupées  perpendi- 
culairement ,  il   eft  confiant  *  noa  ièulcmcitt 

*  Pi»r/,  u  l^ref,  i;,  Gw. 


qtie  'ii$  angles  akexnes  internes  font  égaux  ea* 
tr'ciUy  mais  auffii  que  let  kttic  angles  qiii  (bni 
fbrxBiez  par  cette  interfeâion  font  %^  eiir» 
rr'eùk  ,  chacun  à  chacun  i  Car  tous  les  anglet 
4iroits  font  [']  éganx-  CQtr'cttx. 

l^ais  &  àU  lignes  édites  ,  par  exemple  let 
lignes  ABi&i  ^Ç  U  ptf alleks.  en^*ellcs  ,  font 
coupées-obliqaç.menr  par  la  ligne  £  /f  :  je  dis 
que  les  angles  A.CT  Se  GFD  alternes  internes 
font  ég^uz  cmr'euz.  Pour  le  démontrer,  des 
points  F  '^'  G^pri^  pour  centres  &  de  Tinter- 
Valc  F  6  îbient  décrites  les  circonférences  de 
cercles  égales  GSyOR  &  /^*F  T.  Enfuite  du 
pointFioit  menéc'F  L  ^perpendiculaire  à  AB^ 
&:  pirolongce  jufques  en  M-j  &  du  point  G  foie 
oienée  GN  perpendiculaire  à  CD  ,4c  prolon^ 
.  gée  juCjues  en  Q, 

Puifque  F  Af  cft  [*]  perpendiculaire  à  G  F,  re-' 
ciproquement  [']  GF  eft  perpendiculaire  i^Ai^ 
Donc  G  F  coupe  FM  en  deux  parties  égales, 
&  r  [♦]  coupe  pareillement  l'arc  Af  F  F  K)ûte-. 
nu  par  cette  corde  F  Af  en  deux  parties  égales 
au  point  F.  On  dira  la  même  cho/è  à  l'égard 
de  la  ligne  FK,  de  la  corde  G  O  ,  &  de Tare 
G  K  O.  Mais  à  caufe  des  parallèles  ^  F  8c 
f  C  I>  ,  les  perpendiculaires  F  Z  égale  à  la  moi. 
tié  de  F  Af  ,  &  G  N  égale  à  la  moitié  de  GO  , 
font  [»J   égales   entr'elles  5,  &   [/^]  les  xordc* 

I  p]  Cêr.j.Pr&p.to,'Ge0, 

[»]  Fi»r  cênftruBion. 
I  [»]  Ctff.  I.  Frtff .  y.  G#*. 

[♦  J  Fi»r^  ^.  Prof.  14.  G#^. 

t»]  C#r.  4:Prop.  ^.  G«^ 

^  Viil 


jitf  Tràifiéme  Partie. 

enûcres  GO  ec    FJSi  font  aufG  égales 
elles.  Donc  les  ttcs  FPAf    ôc  ORG  de  cer- 
cles  égaux    foûtcnus   par  ces   cordes     égaies 

^        /     1^.  r     >^C  i-B 


f 

C--4 


font  [«]  égaux.  Donc  les  moîtiez  Fi»  &  CTiî  fe 
ces  arcs  font  égales  entr'elles ,  c'eft  à  dire  que 
les  mefures  des  angles  altewies  internes  AQV 
?i  ^,^^^^^  égales.  Donc  Ces  angles  feront 
r]  égaux  entr'eux.  Pareillement  puifque  [»J 
rare  VS  G^=PFTB  ;  retranchant  d'une 
part  Tare  GK  &  de  l'autre  Tare  P F,  il  re- 
liera [4]  l'arc  VSG:=TTF.  L'angle  obtus 
rJPG  fera,  donc  T*]  égal  à  fon  alterne  F  G  S. 
Donc  en  gênerai  les  angles  alternes  internes 
feront  égaux  cntr'eux  ^  ce  qu'il  fallwt  dmm^ 


f7  CifT.  zi  Vrof.  rr.  Geâ^ 
[*]  Cor.  u  Frof.  to.  Gw. 
[•]  Cor.  f.  Prof,  14.  Qe0, 


&edmtfrie.  Îî7 

'    •         '  •  ■/ 

I>    E  M  O  N  S  T  R  A  T  f  O  N 

1>B    LA    :SBC0N1>S    (AUTIfi. 

•  '  Si  lïnc  j* 'ligne  drbitc  en  coupe  deux  antres^ 
Ac  'forte  que  les  aigles  sthemes  internes  qu'eu 
iuppofe  égaux  {oient  droits^  *  il  eft  déjà  confiant 
que  ces  lignes  fêronc^arallelesj  xsïsàs  £  ces  angles 
ionc    obliques^  elles  iêront  auffi  parallèles  ;  ce 
«^a"oii  démontre  de  cette  manière.  Soient  les 
lignes    A B  8c  CD  coupées  par  une  f  ligne 
droite  E  H  ,  &  que  Tangle  AGF  foit  égal  à  Ion 
alterne  G  FD  :  je  dis  que  ces  lignes  ^B  8c  CD 
ipnt  parallèles  emr':elies«  Des  points  G  &  F  pris 
pour  centrés  ,  &  de  l'intervale  GF  foicnr  décri- 
tGs  des  circonférences  de  cercles ,  &  menées  des 
lignes  perpendiculaires  de  la  mênie  manière  que 
dans  la  première  partie  de  la  Fro|>ofition  pre« 
icnte. 

Van^le  ^<?.F  étant  [^ 3  égal  i   GFR,  l'arc 
P  F   mefuxe   de  l'angle  AGF  ^  fera  égal  a  G  R 
mefare  de  l'angle  G  F  T.  Donc  M  le  double  de 
Tare  F  P  ,  c*eft  à  dire  ,  l'arc  F  P  Af  fera  égal  à 
G  RO  double  de  l'arc  GR.  Donc  L^j  îa  corde 
FM   fera  égale  à  G  O  ^  mais  la  ligne  FR  étant 
\^  j  menée  perpendiculairement  i  G  O  partage 
également  cette  corde  GOyBc  Tare  GRO  -,  on  dira 
]a  même  chofê  à  l'égard  de  la  ligne  GP,de  la  cor- 
de AfF  &de  l'arc  MPF,  Donc  la  perpendiculaire 
.  Giû'qui  eu  une  moitié  de  GO^fera  ^  égale  à  la  per- 
pe  j^dicolaire  IF  qui  eft  une  moitié  .de  Aï  F.  Doiic 

*  Part, t.  Frop.  ly.  Geo.         C*l  Siifpofit.    ^ 
^>]  Fart.  6*  Prop.  14.  Geo.&  Ax^  é*g^r^* 
[5]  Fart.  1.  Frof,  11,  Gito.  '} 

[♦5  Par  cmftruaion,  &  Cor  u  ^^^'  S*  ^^ 
i^.Ax.u,s^.  Dd  iij 


}xJ  Ttùifiémt  Péêrtie: 

puifque  les  points  Lêc  G  de  la  ligne  Ji  à  (à^f 
également  dîftans  de  la  ligne  C  I>,  leor  diftancfe 
étant  *  mesurée  par  les  perpendictUaires  égales 
LF  êcGNylà  pofition  de  la  ligne  A  B  fuivra 
C'Jcclle  de  fcs  deux  points  X  &  G,  c'cft  à  dkc 
que  AB  fera  [» j  parallèle  iCD^  ce  qu'il fitOûè 

COHOLLAIRE. 

On  peut  tirer  de  cette  féconde  partie  une  me^; 
diode  pour  me- 
ner une  ligpic 
parallèle  à  une 
autre    par   un 
point     donné» 
Soit    le    point 
donné  A  ,    & 
qneparcepoijit 
iïfoille  n>ener 
.une  ligne  pa- 
rallèle a  une  ligne  donnée  BC.  Il  Sut  mener  par 
ce  point  A  la  lig^ie  droite   D  E  qui.  coupe  là 
ligne  droite  donnée  B  C  au  point  L.  Eh/uite  da 
point  L  pris  pour  centre  ,  &  de  l'intervale  L  A 
on  décrira  l'arc  A  Af .  Du  point  -rT  &  du  môme 
mtervaTe  AL  on  décrira  encore  l^ârc  L 2^  fur 
lequel'  on  prendra  avec  un  compas  de  I  en  H 
Tare  LH  égal  à^M  ^  &  parle  point  H  &  le 
point  A  on  mènera  la  ligne  FG  :  je  dis  que  cette 
ligne  F  G  eft  la  ligne  parallèle  cherchée.  Car  les 
angles  alternes  internes  F  AL  Se    ALC  Cent 
égaux  cntr*euxi  puifque  ks  arcs  égaut  HZ  êc 

*  Cm', },  Pffi^,  ^  Ge^ 
C,  Car.  >rop^  j,  g^k 


y 


^M  ^  ^'yrotic  la,  mefure. . potie  [^  les  li-» 
gncs  F  G  &  BC  font  parallèles»  ^ 


P'ROPOSITiaN      XXIV. 


«• 


9S#  une  ligne  droite  T  E  coupe  deux  lignes  faratte^ 

les ,  far  exeff^le  A B  &  CD, 
X**.  Il  angle  extérieur  F  G  B  câ»  Sangle   interieuf 

GH.D  du  même  côté  font  égjiux  entr'eux, 
2^»  Les  angles  alternes  externes  IG^B  à»  C  HE  font 

'■■  etuffi  égaux  entr'eux^^ 
3^«   La   fomme  des  angles  intérieurs    B  G  H  e^ 

G  H  I>  du  même  ceté  eft  égale  ideux  angles 

drMts* 
'4^.  La  femme  des  angles  extérieurs    £  G  B  d* 

J> HE  du  même  coté  efi  égale  i  deux  anglh 

droits, 

DE  Kf  Ô'N  S  T  ÏC  A  T  I  OS 

0B     LA    PUB  MIE  KB     JARTïïi 

L'Angle  [S]  TGB=AGH.  Or  [♦]  Tangicr 
GHD=zAGH.    Donc  [*]  l'angle  FGJI 

Or     CCS. 
deux  an- 
gles  Ibnt 
i'ezterieur 

&  l'iate- 
lieur  du 
même  c6-         È  ,      .  -  * 

té.  Donc  Tangle  cxtedoûr  &  Uiriterienr.  dît  in64 

p  Pr<^^  lo.  Geo.      ,  [«]  j»r($.  pef.  le  P,,rf.',  * 
ly  Vart.u  Prof.  ii.  <^^a,  [♦]  Part.^i.  Fr<^.zijÇeùir 
V\  4x.iZ.gen.  *      -^ 

D  d  in} 


l'angle 


I 


"9^ .  rr$i]i/me  Tértîe. 

même  cAté  font  égaux  cnaTciix ,  tg  qu'a  fmamt 

1)  E  M  O  N  s  T  R  A  T  I  O  N 

L'angle*  FGB=:GtfB.  Oif«l 
CJÏD.  Donc  [»j  .      -^ 

ïangle     ]F  GB:=s 

ÇàE.  Or  ces  deux 

ianglcs  font^ikcr- 

nes  cxternes,Donc 

les  angles  alternes 

externes    font  é- 

^aux  aîtr'eux,.« 

Wér'ilfallûh  démon- 

D  E  MO  NS  T  R  A  T  !  ON 

':2  f/]f^^«*«n^-d««  angles  JT^f  &  BGHdk 
^gak  a  deux  angles  dfoits>  ^u  lieu  de  l'angle 
FG^,  prenant  [Vj  fon  égal  *  dHD  ,  on  fu- 
ra  encore  les  angles  J^GH^GHD  é^aux  a 
*wx  angles  droits.  Or  ces  angles  BGH  k 
G  SB  iont  mtcrieiirs  &  du  même  côté.  Donc 
lesangles  intérieurs  &  du  même  côté  .  pris  en. 

*  Pf(f.  pef.  Part.  1. 
1*3  Ax.  iS.^eneral. 


.>  1 


•>... 


Gecmitrih  jii 

dTe  m  O  N  s  T  R  a  T  I  O  N 

I>  É'   L  A    QJ[JAT11IE*MB     PAIITI2,> 

X'angle  I>irE  &  Tanglc  DH G  ,  pris  enfcim, 
bJe ,  font  [']  égaux  à  deux  angles  droits  ;  atk 
Meu  de  l'angle  DHG  ^  prenant  f*]  fon  égal 
[^']FG  B  ^  on  aura  les  angles  F  GB  6c  DHB^ 
pris  enfèmble ,  égaux  â  deux  droits.  Or  ces  ai>> 
glcs  FGB  ScDHE  font  extérieurs  &  dumémt. 
coté.  Donc  la  femme  des  angles  extérieurs  Si 
du  même  côté ,  eft  égale  à  deux  angles  droits  ^ 
H  qu'il  faUcit  dimontrer» 

jiVERTISSlEMENTf 

Ce  qu'on  rient  de  démontrer  dans  la  Propo-s 
iStion  précédente ,  &  ce  qu'on  démontrera  danjç^ 
la  Clivante ,  toucKant  les  angles  AGH  &  GHD  j 
FGB  &  CHB  i  BGH  &  GHD  j  KGB  & 
C  H  E  ;  on  le  démontrera  très-facilement ,  fie: 
on  conclucra  la  même  chofè  par  le  même  rai- 
fonncment  à  Tcgard  des  angles  C  H  G  ^  H  G  B-, 
AGF  ,  EHJD  i  AGH  ,  CHG  y^GF^ 
tHE, 


[^"]  Part.  I.  Pxof.  n.  Gtair 
~^J  Demande  i,  j'w^ 
'^]  Prof. fref,  Part,  u 


<É^Si^ 


t; 


I*« 


Itrvx^tM  pM^e. 


«■■ 


P.RQPOSITION      XXV. 

^i  deux  lignes  droites ,  par  exempte  A  6  e$*  C  fi  , 
fûHt  coupées  far  une  trêifiéme  ligne  droite  £  F^ 

de  forte  qf/U  arrive  ^ 
t^.  Ou  que  les  angles  extérieur  f^  interieter  du 

mime  cité  FGB  &  GHD  fanent  égaux  entr'eux; 
%^*  Ou  qm  les  angles  alternes  externes  f  GB  (^ 

C  H  É  foient  égaux  ent/eux  ; 
i^n  Ou  que  la  femme  des  angles  intérieurs  du  même 

coté  BGB  d*  GHD  foitégaleà  dtuxanglesf 

droits; 
4^.  Ou- enfin  que  ta  fomme  des  angles  extérieurs  ist 

même  coté  fGB  d»  D HE  foit  égale  àdeux^ 

angles  droits  : 
tes  lignes  Ah  &  CD  feront  faraUtks  fane  ^ 

Vautre^ 

I>EMe>NSTRATION 

Pfi     LAFRBMIIRS     PARTI  !• 

^  l'angle  GflZ>  cft*  égala  l'angle  IGB-, 
ùiais   Tanglc  ^ 

wfGHcftp]  * 

auffi  égal  au 
Àiême  angle 
JGB.  Donc 
I»]  IWlc 
AGH  ict^ 
égalàTanglç 
GHD.  Donc 

"^Suppojit.     [']  Part.  X.  2rot.  u.  Cre$.. 
L  J  ^»  ifc  gênerai. 


^piH  ABScCJ>  feront  pajtdUeks  e«ia:*el« 
%es  ,  ee  qu'il  faUoit  detfmmr^ 

D   E  MO  N  S  T  R  A  T  I  O  H 

DB     LA     SEGONOjS     PA||LriB« 

L*anglc  ÎGBSc  Tanglc ÇMÈ  fom  «3  ^aur 
,<într'cux.  I>onc  au  lieyi  de  Tangle  F  G  ^  en  pre- 
nant C*  J  fon  en  égal  AGH  yicm  lieu  de  l'angk 
C  H  E  prenant  &i  W  égal  G  »  D  :  on  trouver» 
4c3  an|(les  alternes  ineernes  AQH  &  GiïD  éga^ 
..emr'éux.  Donc  *  les  lignes  AB^cn  feront  pa* 
valides  cf[itr'clles ,  ce  qtiH  faiUit  démontrer. 

DEMONSTRATION 

DI   LA    SSCO^pt   fAKTlE» 

.  »  '  ♦ 

JL'angIc  D  H  ff  joint  arec  Tanglç  BGH  fa^ 
[']  la  valeur  dcJcux  angles  droits,  Qr  Tangle 
yl  G  H  joint  avec,le  n>ên]i&  angle  BQ  H  fait  au/H 
la  mente  valeur  de  dçux  angles  droits.  Donc  [^J 
ifangle  ul  G  H  fçra  égal  à  l'angle  D  H  G.  Donc 
^  les  lignes  ^  jB  &  Ç  Z>  font  parallèles ,  c#  j/i'i^ 
falloit  demmtrer^ 

P  E  M  O  N  S  T  RATION 

]>B    LA    ^trATllIE*M|t     PAIVJZB» 

L'angle  FGB  joint  avec  TangleDHjB  (^t 
[']  la  valeur  de  dcur  angles  droits.  Au  lieu  de 
l'angle  F  G  B ,  fi  ;^  *]  on  prend  bvk  Lij  égal  AQH^ 
,on  çrouveira  auffi  que^  l'angle  AQH  joint  à  l'an- 
gle EHD  fera  la  valeur  4c  douç  angles  droits. 
Mais  [♦]  l'angle  GHD  jo^nt avoc Eanglc EHD 

1    -  .  , 

*  Part.  1.  Pr<?^.  ij.  Gee.    [' J  P*r  /"«ff  <?/îf, 

[*]  Dem»».  Lit».      t*l  ?i»r^.  i.  Pfof-  tx.  Geo, 

l^^.Part,  i.frcf.ifL,  Ge<^.  [^3  Ax^  ;.  f «». 


p  R  o  j?  o  s  I  T  I  O  N      K  X  V  r. 

Us  U^nesfaraUeUsàme  ffont^arêlleUse»tr'^Us^ 

DEM  O  N  S  T  R  A  T  I  O  N. 

Soient  ies  lignes  AB  3cB.F  parallèles  à  une 
une  cxoifiéaie  ligne  CD -.  je  dis  que  JiB  9c 

G 


i 


>EF   font  parallèles 
entr*4ellcs.  Car  puif- 
que  AB  c(h  [*]  pa- 
rallèle icp  ,   on 
aura  [♦]  Tanglc-Glf» 
.  égal  à  rangle  GÏD. 
-  Pareillement  puifque 
.  [♦    la  ligne  El?  cft 
'  parallèle    à,   C  D  ^ 


[*1  Ax.ç.gem. 


l'angle 


GetÉ$etrUl 


r«.o POSITION  xxxix, 

^i  Êt9^mtghah  fimfmiMf  dam  U^mmfiriiH^ 

;    (tfmn  €mh  ^tji^iil  tp  camfrk  fétr  dtux  lignes 

.^tû  cwfimt  fettê  circmjkrenee  ^  cafar  w$e  Ugnê 

Îui  Im  cçufe  fi>  ^atitri  qui  la  tûueke  ;  il  a  f9m 
*  mefHH  U  nmtié  40  fM  f»^^  cmfm  0itf$ 

fl>  E  M  O  N  S  T  R  A  T  I  O^èT. 


SI  un  angle  ,  par  «cemplc  Anç^  a  foti 
fommct  W  foft  dams  la  circonfetençe  ci*un 
j    cercle  ,  &  cft  formé  par  deiix  lignes  v<  5  fie 
'    8  C  ,  qui  coupent  cette  çiiton/èirence ,  de  ib^ce 
;  ^uc  le  centre  fe  trouve  fur  une  de  ces  lignet, 
I .  ou  entre  ces  mêtnéi  lignes  ,  la  DeinQa%ati0n 
ie  la  ?ropofition  prefen^^  eft  relie,  Sokiit  txie- 
nées  les  lignes  DIR  êc  F  G  par  le  centre  pa« 
ralleleoient  aux  deux  autrçs  Ujjnes  A  M  Self  Ç 
I    ëui  comprennent  cet  angle, 

r*3 yangle DHÇ^szfH E.Ponc  C»J  Tare  XW? 

'VI  Tan.  i:frop.  i;.  G;tf#^ 

Iff   ' 


ni6  Trùtfihnef4rtif. 

'  AD.  Donc^  lic«dcFB,  c*dftà4irc  de  SI 
yc:*>rfD-t-GC.  Donc  rare  OGtiteafO  H*^*! 


•. .  t 


ferai»  moitié  «lc,-<)Q..<;«iof^')»n«.««n*=« 


\ 


..«rfiire  eeuro  ZÏ.G:  ce  même  angk  D^Ç== 
.,IHC=suiBC  1*1.  Doricr*ngk  ^BCquia  Iça 

"  &mm«.  Jms  h:  ci»i:<»nKKÇ<f..?«~  "•.."?*'î' 
;  oKfurc  „fçatoir  DG.  ..c-cft*dirc  U  ««omé-de 


dtiiMKrW' 


SECONDE    eiRCONSTANCI» 
tin  angle  ptut  aToir  foii  fommct  danS  l* 
^ui  conpcnt  cette  «eew^eresce.de  tçU*  m»* 


tlste  qtle  le  centre .  da  oeide  11'^  6k  4mc  de$.  ; 


.1 
4iut  mener  par  le  point  S  où  le  côté  le  pîiis 
pioche  dtt  centre  Jl  coupe  la  cJrcçaferepç e ,  une ,, 
ligne  parallèle  à  l'autre  côté  ^R  de  l'anglci&par  ' 
l'autre  .poinjc  T  où  cette  dcrnicte  pen^çle  cou- 
pera û  circonférence  ,  H  faùtYs^  cft  neceflaire  ) 
xntnet  enco*  une  lipic  J  v  ^j^zWfh  an.  côti  . 
-RS  àe  l'angle  le  plus  proche  4u  centre  A.  ft£^  , 
continuer  ainfi  alternativement  jufqu'à  ce  que  le 
centre  fe  «touvè  entre. licuîf  de  ceç  dernières  lip. 
gnes  paiîdlclcs  ou  fiu  une  de  ces  mêmes  lignes* 


..'?  r 


;"il  eft  évident  t'VqHcl'à9glfe"2',P;ar,  ,par| 

■  »       '  '  ' 

qtcmplc,apourfa  mefure^^ — ■  rx.    Mais  Ics^ 

Zr 

[»]  arcs  rx  ,  ^r ,  RT  ,  â.^,,  &C.  font  égaux 
cntr'eux  ,  &  [O  tous  les  angles  TVX  ^STV  y 
TSK^èlKS  ,  &c.  font  égaux  cntr'eux,  par- 
cequ'ils  font  alternes  &  entre  parallèles.  Or  ces 


[']  On  le  vient  de  démontrer^ 
t']  fl^r;.  I.  Trof*  ty  G^o* 


£e  ^ 


fit  Tréîjiimi  Fariû. 

ângkt  ^«ttz  $mt  4cf  mcfiues  égalés.    9mSfae 

t^glt  Tvk  a pMit fa mefiite  —  TX^Tm^ 


gfe  HfiS  qui  tel  cft  égal,  aaia  aoiE  pour  ùl 

ùac^TXtsi — j^f.  Donc  Tangk  Sr^ 

a  '  .  a  ^ 

aiîra  pour  mefine  -^  ^  ^  €•  fm'U  fMm$  dê^ 

'TROISIfi'Mfi  CIRCONSTANCE 

Si  on  angle,  par  czcmpleDIf,  afimiôauiier 
poft  dans  la  ciiCon- 
ibrencj^  ^  eft  formé 
par  tine  tûacKaiite 
2>£'  &  une  autre 
ligue  £F  qui  padê 
par  le  centre  ^  il  eft 
eyictent  que  la  me« 
fure  de  cet  angle 
Z>EF  cftC'iîa.moi- 
tié  de  Tare  aa  de 
la  demie  circonférence  JÎGJP  comprife  en- 
tre fes  cotez  ,  puifque  Tanglec^j  I>ïy  «ft 
droit. 

Mais  fi  un  angle  ,  par  exemple  KST^ék 
formé  par  une  ligne  KS  cpi  couche  ,  «c  paï 
une  autre  ^  T  qui  coupe  la  circonférence  ,  de 
iortc  que  le  ecntrc  du  cercle  ne  foit  pas  entre 
Jçs  côtçz  de  cet  angle ,  ni  fur  un  de  ces  cétez  5  il 
fiiut  mener  par  le  point  T  la  ligne  TV  paralje- 

i.*3  frfff.  tt.  Ct0. 


Géométrie.  JtJ 

le  i  la  touchante  BS.  On  vient  de  démontrer  que 

ranglc  STV  a  pourmcfitfc  — SV=,^—ST. 

Or  Cl  l'angle  RST,  y 

=:S  TV.     Donc       P^  t  ^ 

Tangle RST  aura  X^y^^^^^      **- 

pour  fa  mefîire  la  ^/^  ^       ' 

moitié  de  l'arc  5*  T         T/K^-- - ••'\V^ 

compris  entre  fcs  I  #  J 

cotez  ,  ce^Htlfal"  y  1 

te>  defnmtrer,  ^^  ^^ 

Si    le  centre  du  ^^— ,  r-^^ 

cercle  fe  rcncontroit  entre  les  côtes  de  l'angle , 
comme  il  arrive  â  Tégard  de  l'angle  TSX 
Aont  le  fommet  S  eft  pofc  fur  la  circonférence  , 
6c  qui  eft  formé  par  une  touchante  Se  une  ligne 
qui  coupe  la  circonférence  ,  ùl  mefûre.lera 

—  TVS.  Car  les  angles  TSX  &  TSR,  pris 

enfeoible ,  font  [O  égaux  â  deux  droits.  Donc 
ils  ont  C^j  pour  médire  la'  moitié  de  la  circon^ 
ference  STV  ^  c'eft  à  dire [+3  là  moitié  àc  ST 
B4-T»r^  ^mais  l'angle  RST  a  dé)apour  fa  me- 

furc  —  TS.  Donc  l'angle  TSX  aura  pour  fi 

«nefiire  la  moitié  du  refte  qui  eft  l'arc  TV^ 
compris  entre  fcs  cètei,  ce  ^$itlf»iUk  dmontur. 

COROLLAIRE      I*  ! 

Donc  tous  les  angles  A^C  ,  AUC  yAHC^ 

*  C&r.  y  Trof*  is.Gee.  [«]  Part*j.Pr(f.i}.Céa. 
l^lPârt.u Prefu.Gi^  [«] C^, i, |y<f .ao. (Stê* 


JJ0  Trolfifme  fdrtie. 

&c.  (  quelque  nombre  qu'il  y  ea  aie  ]  qoi 
kut  pointe  ou  rommet 
4ans  une  même  cir- 
conférence de  cercle, 
ic^  qui  fi>nt  appujez 
ikrun  même  arc^C 
fbnc  l*]  tous  égaux  en- 
|t'euz  i  parcequ'ils  onc 
I*  tons  la  même  me- 
fiire  ,  fçayoir  la  moitié 
4tt  oïkaiit  axe  A  C« 

COROLLAIRJB     I  I. 


Noi^fèulement  les  an^es  qui  (ont  apfiu/es 
£u  le  même  arc ,  &  qui  ont  leur  fbmmet  dans 
Ul  même  drconierence  font  égaux  CAtr'coK^ 
mais  auifi  les  an- 
gles qui   Coïit    ap« 
Suyez  fur  des  arcs 
gauz  ,  &  qui  ont 
leur   (bmmet  dans 
la  même  circonfé- 
rence, font  pareil- 
Isment    égaux  en- 
tr'cux.  Si  l'arc  A  C, 

Sar  exempk^eft  égal 
Tare  D  F  5  Tangle 
Ane  ajant  k»]  poar  Ùl  mefute  là  mmtié  «te 
cet  arc  A.C ,  &  l'angle  I>  £  F  ayant  pour  miefiire 

la  moitifde  l'arc  2)  F  ;  &  puifijue  [»1 -^  jf  C  5= 
--.  D  F:  ces  deux  angles  AMC  8c  DEF  auront  t*l 

P  ]  Cor.  u  Fnf .  ao.  G^.     C*]  fraf*  fnf* 
V]A,x.x^,gm. 


Géométrie.  531 

pour  mefiirc  des  aies  égaux.  Donc  ils  fallut  par» 
xcillement  ^a«ix  cnu'cux, 

COROLLAIRE   III. 

\Jn  angle,  par  exemple^BC  ,dontle fbm- 
mct  3  clt  dans  la  circonférence  d'un  cercle ,  A; 
oui  eft  appuyé  fur  la  moitié  de  la  circonférence 
&^cc  i*rcle  ,  cft  un 
angle  droit.  Parceque 
cet  angle  a  LM  pour  fa 
jnefure  la  moitié  de 
Varc  fur  lequel  il  eft 
appuyé  ,  ou  qui  eft 
compris  entre  les  co- 
tez ,  c'eft  à  dire  la  moi<« 
tié  de  la  demie  circon- 
ference  ^£C.  Or  la 
moitié  d'une  damie  circonférence  eft  un  quart 
de  circonférence ,  mefurç  [*]  d'un  aa{|le  diroî^ 
Donc  l'angk  Al&C  Ctiz  droite 

C  O  R  O  L  L  A  I  R  E     1  Y. 

I.%ngle  2>BC  qui  a  (on  ibnlmet  dant 
la  circonférence^  &  qui  eft  appuyé  fur  un  arc 
plus  grand  qu'une  demie  circonterence  de  cercle 
eft  obtus.  Parceque  cet  angle  comprenant  entre 
k%  cotez  un  arc  D^  £  C  plus  grand  qu'une  de- 
mie ckconference  de  cercle,  aura  pour  fa  mcfiire 

Umoitié  de  cet  aK  BA^C.  Ort^j—D  AMC 

a 

p>  ^  ^I C  ,   cVft  i  dire  que   cet    angle 
\^]Ax^u.g€n^.  Ce  iiij 


2>SCsara  pour  U  mefure  un  aîc  phis  gcaiicl 
qa*im  quart  de  cercle.  Donc  ce  même  angle 
DBC fera  [' j  un  angle  obtus. 

COROLLAIRE      V. 

Donc  Fangic  BAC  qui  a  aufli  fon  fonxmer 
pofi  dans  la  circonférence  du  cercle  ,  &  qui 
comprend  entre  Tes  cotez  Tare  B  C  pli^  périt 
qu'une  demie  circonférence  de  cercle,  fera  un. 
angle  aigu.  Parceque  cet  angle  BAC  aura, 
pour  ft  mefure  un  arc  plus  petit  qu'un  quart  de 
circonférence  de  cercle» 

COROLLAIRE     VI. 

Enfin  jfi  deux  angles,  p"  exemple  -4B  C  & 
AiyC  y  font  appuyez  fui:  le 
même  arc ,  par  exem- 
ple ^C,  &£lerom* 
met  B  d*un  ,  fçavoir 
dcl'anglè  ^BC,  eft 
dans  le  centre  d'un 
cercle,  &  le  fommei 
D  ou  pointé  de  l'autre  ^     ,^ 

Mf  D  C  eft  dans  la  cir-  """""^O 

conférence  du  même  ^ 

cercle  ;  il  fiiit  necefTairement  que  celui  qui  &a 
pofé  dans  le  centre  du  cercle  ,  fera  double  de  ce« 
lui  dont  )e  fbmmet  fera  dans  la  circonférence^ 
JPirceque  l'angle  du  centre  aura  £*  J  pour  fâ  me- 
fure tout  l'arc  fur  lequel  il  eft  appujé  ,  &  Tan- 
gie  dont  le  ilbfmmet  eft  dans  la  circonfecence ,  si 
*  pour  (à  4ne{ûre  feulement  la  moitid  d^cc  m&> 
0ie  arc  fur  lequel  il  eft  appu/é» 


C*3  ,Cor^  y  jPf^.'zo«  <»«#• 


l^yWrp^^^é^  <SfK 


Gennetrie.  3J| 

COHOLLAIRB      VII. 

On  peut  tirer  de  la  propofition  {urefcnte  vaut 
mcthcKfe  pour  mener  une  ligne  perpendicula^ 
Kmenc  à  une  autre  ligne  par  on  point  pris  dan» 
autre   ligne. 


ii. ,,.« .  » 


t) 


Soit   par  exemple 

le    point  A ,  citrê- 

snité   de    U  ligne 

JET  ,  par  Icqucl'iî- 

faille   mener    une 

ligne    pcrpendicu^ 

laire  à  cette  ligne 

jlT.  Il  faut  mettre 

un  pied  du  compas 

dans  ce  point  don- 
né ^  »  &  Tautre 
pied     du    compas 

dans  un  autre  point  pris  à  yolontê  hctrs  la  Ugoc 
donnée  ^F,  par  exemple  en  C.  Enfuite.  de 
rintervale  C  u4  on  décrira  une  circonfesencedtf 

cercle  ^B  Z>£,  dé  forte  qu'elle  coupe  la  li^ 
dbmiée  AT  dans  les  points  ^  &B.  Par  ce  point 
B  &  par  le  centr:  C^ti  mènera  la  ligne  droite 
B  C  qui  coupera  la  circonférence  au  point  H. 
par  ce  point  E  &  par  le  point  donné  A  on  me^ 
tiera  la  ligne  ^£  :  je  dis  que  cette  AZ  efl  U 
perpendiculaire  qu'on  ckerdioit. 

Car  la  ligne  B  £  paflânt  par  le  centre  C  eft . 
un  diamètre  du  cercle,  &  partant  l'angle  hAZ 
fifra  *  ajppujé  (iir  une  demie  circonférence  ,  dont 
1*3  il  aura  la  moitié  pour   mefure.  Donc  cet. 
angle  B^£  fera  (*)  droit.  Donc  >]  la  ligne 

*  C^.  f.Pfif.  i^.Ceê.    C'3  C^.  5.  Pffff.ffif 


5J4  Troifiiint  Pdràie. 

AIE,  fer*  ocrpciidkulaire  a  A:f.  ÇçftJij  Çord* 
'  '      prefenc  dont  j'ai  fait  mention  à  la  fin  da 
laiic  a  de  la  Piopofition  ^^  de  cette  Geo- 


Oorollaiie 


COROLLAIRE      VII  I. 

On  a  enfeigné  L*]  une  mahode  pour  meaer  one 
Couchante  à  une 
circonferen- 
ce  de  cercle 
par  un  point 
donné  dans 
cette  ciccon- 
lèrence.Mais 
fi'^le    point 
doinhé'    eft 
Jbors  du  cer- 
cle, oh  tifera 
de  la  Propo- 
Sxlati    pre* 
feitte     une 

metliode  pour  mener  une  touchante  â  lacircon-' 
foence  de  ce  cercle.  Soit  par  exemple  le  point 
donné  D  hors  la  circonférence yl  B  C  ,  &;  c]ue 
par  ce  point  il  faille  miener  une  touchante  à  la. 
€irconferejv:e  ABC.  Du  point  donné  D  on  mè- 
nera au  centre  £  du  cercle  donné  la  ligne  droite 
Z)  E,  Enfiiite  on  prendra  cette  ligne  I>  E  pour  un  • 
diamètre ,  en  décrivant  de  Ion  milieu  F ,  &  de , 
rûitervale  F  E  ou  F  JD  la  circonférence  B  E  Ç  D. 
Enfin  du  point  D  au  point  B  ou  C  où  cefte  àtu 
niere  circoiifercnçe  coupe  la  première,  on  mè- 
nera la  ligne  DE  ou  Z>  C  :  je  dis  qu*au  lieu 

•  t*3  C^..4.Frtfjf.u.  G##.  _ 


fSeometrit.  m 

ï*aiie  ttodc^antc  menée  du  point  donné  D  à  1» 
ch'cftiiference  donnée  JfG^,  on  en  a  deux,  (çs*-- 
▼oir  DB  &  DC,  Car  après  avoir  inené  aux  points 
^ecC  les  fayonTÏB  &  EC ,  on  çonnottra  [']  que 
les  angles.  J>BE  &  DCE  foutdcs  angles  droits  f 
puifque  cfiàctHi  de  ces  angles  eft  appgyé  for  une 
hernie  circonférence  JECb ou  EBI>,  Ces  lignes  D5 
«u  DC  font  doiîrf^J'Jcs  toachaïttcs  çhotciiées» 

•         .     »  -  -  •    »  •  ^•-  "  .  •  • 

^- J  ■    1-^^— —    _  «  t    •  r    . ^^  _  ^^.  ,  ■«■         lu'it ^  f 

•    •  .  ,  te 

L  '  ■  '  ■ 

y?ROP:qiStTION    XXYIIU 

*t>»  4;^^/e  ^<?»/  le  Commet  eft  pofé  entre  h  centre  ^. 
Sa  tîftènfertnèi  dm  .eàrie ,  a  fner  fa  mefure  /^ 
'    fnortii  i^ii^fmmtfatHJe  l*arc  fur  lequel  H  $jh, 
'    ^ff^y^  >  é^dei'are  fur  U^l  eft  •affuyé  U»gh 
'  ^fofé farAefsfàmit*      ^  : 

1^  EWO  N'  S  T.  KA  r  i  O  N?. 

I^Oh  l'angle  i-4BC  :deîît  le  fomn^et  B  foir  .poffe 
[Centre  lecèiitce  âr  rlàcirconferenoe  du  CQtclc 
jiC  JStE  :  je  dis  que  cet  angle' ^£C  a  pour  fit 
jnefbre  laîmdicié  de  lar(bnune  faite  dos  atcs  wfCl 
fiir  Iccjuci  il  eft  appdyé,  &  E27  fur  lequel  eu  ap«> 
puyé  celui  qui  lui  cû  oppofc  au  feninict.  Pour. 
le  démontrer  (bient  prolongées  les  lignes  jiB  to 
CB  qoi  connprennent.cctangle^  jafqu'à  la  ren- 
«wiisc^dc  kf  citcon(erea]Qe>en  JJk&i  en  E,  Enfuiio 
^•un  de  CCS  points  D  ou  È  foit  menée  une  ligne 
3EF  qui  coupe  la  circonférence ,  Se  qui  foit  paral- 
lèle a  un  des  côcez  ÈA^oxxBC  iôranglc,  Alott. 

I*]  Civir  3.  Pf^.  ^ri/:  >iiji?  5^î. 

£1  JK*ft.  J.  di%fr9t.  tt-  ^^*«  l'^If  l^«*. 


•v 


$|f  Tr^fiiwn  Parties 

Fangl»  F£C  t  ('}  pour  fa  oicfiue  la  sncAué'AL 


l'angle  tEC  aura  pour  Ci  mefare  la  moitié  de^ 
AC  -k^m.  L'angle  KEC  x»^ac  [»].  L!anglc 
<^BC  aara  donc  aiiSi  pouf  fk  mefare  la  moitié  de 


L'anf  le  AVE  <m  [*}ibii%al  Ci^^  awa  ao/É 
pour  la  mcfbre  la  moitié  de  la  fbnunià  des  a^cs 
JpE'^Cp^  Caip]  les  at)gksyAC&jtf£fQne 
égaux  à  deax  angles  droits.  La  narfuie  de  ces 
deux- angles  jpris  enfanble ,  eft  donc  la  moitié: 
de  la  ciitooteretice  de  cercle  ACimS.  Qi  f^]  l^ 
moitié  de  cette  cinronference  eft  la  moitié  des. 
ires  jfC',  Cl^^  M;  ic  É9A  qui  la  comp»fenC« 
I5  viens  de  csottrer  que  Tangle  .ifAfi^adé^-poQir 
M  mefare  la  oioltié  de  la  finnme  des^ires  idlC  Hp^ 
IBJ>4  tfangfe  CSp-  a  donc  poér  fa  nacfiisc  1»^ 
moitié  dti  refte,  c*éft  ârdivr  la  moàriéde  CD  iulL 
leqaeJ  it  eft  appuyé,  êe  de  Tare  ERd  fur  kqvcl^ 
tA  appajé  l'angle  qni  eft  oppofé  parlefiMttme^ 

En  gênera)  toot  at^^,  parexempk  ^^C; 
dvat  le  fommet  JUA^pt^rcnoû  k  «fiatce^L  lik 

M  Cor.  z.  Prof,  ij,  Qe^.f.  tîj%  • 

*  '♦j  Patrr  I.  Pr^,  14.  de.  p.  ji^ 
f ♦]  Fsrt.  I.  Pnf^ii^  ^.  jf»  j^ ^     . 
(*]  Piir^  i.Pivp.  u.  G^«,  |r.  5ofe     . 


M 

t 


;.  À 


\ 


^tàfciontt^itcc  d*im  cercle ,.  foir  que  a  centre  hM 
^trè  les  cScez  ou  mm  ^  a  donc  pour  ùl  inefiire 
ià  moitié  de  la  (bmme  fixité  de  l'atc  JiC  fiur  Ucpktk 
Il  cft  appujé  ^t  de  ï\rrc  El>  fe  lequel  eft  appuyé 
Fkngle  £BZ>oppofi&  au  precedentpaz  k  fbnuàcK» 
€«#  gfâ*4l  faSiûit  dimmtHr%. 

QgânJ'  les  c6t€2  d*un  ançle  rçôiligne  reocjo»' 
"~*    une  cârconfcrence  de  cercle  ^  le  fotnvoSk 


^  cet  angle  peut  te:e  en  4,prîncîpafc$  pofltionil 
l^fis  Tenons-de  ▼«iix  quel  âii  dç  cet  citconfe^ 
ience  on  doir  prendte  ^  premièrement  pour  êtr<j 
la  ttiefure  de  Tangle  qui  a  fon  (bmulct  po(?  dajQt 
It  eencre  ditccrclç  f"J^  î%con4^ent^  pour  être 
Itt  tncfûrede  celui  qui  a  fon  fommér  pofé  danl 
1b  ciiconfetençc  f*^^  troifîimcm^nt*^  pour  *ife  ïi 
macCure  de  cejûi  qura  fon  femmet  pt^ft  entre  lé 
<itt\tTc  ai  k  circonférence  t^î.  îl  tefte  encore  ï^ 
"i^ontrer  quelle  eft  Jamcfurc^  cet  anjte  knù- 

Îû'il  à  fon  foKimet -jpùlc  liois  d^un  cercle  ^  ce  qu^ 
s-a  dererminé  ividcannent .danç  ta  Mopc^tioa* 


'^•'  •''  Il      I      II  ..Il 


4 


^R  O  PO  S  ï  t^ï  b  Û  "XXJX 


i  ^fifn  éiêfx  citeTrnncmmmt  ù  €immfif§$Hm^ 
,  '  de^  u  cerdt^^  fa  0t^uf^  fera  la  mêîHé  de  tê^f^^ 
c  i^n^.  Pmi.  cômprh  mtr$  fis  cin^^  fins  à^fnà 

mimes  citiz&f^m  fr^i  de  ftfn  fammet. 
*•  Z^qi^^ilya^f^ifj^mptm^i  affsif&zfufUmhté 
«r^>  cdm  qni  a  fmfe$nmkfffé  euên^U  €àftf^ 

•t]  Trvfi  to.  <?».■  f»gt  jor,-.  .  ; 


«    «< 


.  ^  U  circonférence  iff  ftus^gr^ni  que  ctïm  qtà  k 
'  finifmm^ifcfi  fur  U  circonférence  l  e$*  celui  qui 
'.    -àfon  [omm&t  fofé  fur  In  circonférence  ,  ^fi  flû$ 

jrànd  que  celui  qui  s.  pn  fommet  fofé  hors  h 

cercle., 

DEMOK&TRAT lOH 

Dl     lA     PHEMliRE     FA&ItlB»^ 

S  Oit  Voxi^tA'BV'  donc  le  femmet  B  câ  pofi 
hors  le  cercle  AGD CO  y.  &.  donc  ïqs  deuic 
t'ôcez  toachcrïr^  ou  coupènc  Ta  (^conférence  dç 
ce  cercle^oa  enfin  dont  un  c6cé  la  touche  &  l'autre 
la  coupe  :  jç  dis  que  la  mefure  de  Tangle  ABB 
êft  la  moitié  de  l'excès  doncTàir  .^Hi> xompris 
entre  les  cotez  ^A  &L  B^Û  fut^aiûte  Tare  OQ 
compris  entre  ces  mêmes  côtçz  ^  &  qui  eft  le 
pjus  proche  du  ibmmet  £.  Pour  le  démontrer» 
u  faut  mener  par  un^es  poif^rs  ou  les  cètez  de 
Panglê  ABI>  rencontrent  cette  circonierence  , 
par  exemple  pat,  le  point  C  ,  la  ligne  €  G  pa-^ 
rallck  i  l'autre  côté  B-^.  Si  de  l'arc  AGHJ> 
|e  retranche  Tare  AG  \=z  OC  p]\  je  trouver^ 
ty^pic  rare  GH2>  eft  l'excès  dont  cft  atcAGHI> 
lurpaâè  r^rC'OC»  Mai«^  la  ^moicté  de  x^  arc 
•G  H  d^  cft  [']  la  mefure  de  l'angic  G  C  D ,  ou  de 
ÇCP  fi  BD  eft. touchante,  &  [♦]  Pangle  ÙCH 
aszABD,  L'angle  4BJ?  a.  (kinc  auflî  poopfa 
«lefurc  la  moitié  de  l'arc  GfiD^  c'^eftàdire  la 
^oitié  de  l'excès  donc  l'arc  AGJ>  ûirpaâe  l'arc: 
^C  ^MV^i^f^^^htiemoniref.  ,  A\ 

.  jf*]  Cor^  a.  ou^^,  Prup,  if .  Geo.f.  t^i^ 

.inp.éft.él^Ali.p,S9. 
V]  Prop.  17.  Ceo.p.^if. 


1 


CEkONiSÏRXTlti^ 


«  » 


GeometM. 


1^9 


Gif 

DEMONSTRATION 

J)E      LA    S£COND£     PARTI  B. 

Soient  les  angles  Jl  S  D  ^  AF  D  Se  A'EI^ 
appuyez  fur  le  même  arc  -4  G  £>  ;  le  fommec  - 
B  de  Tanglc  A'EB  foit  pofé  entre  le  centre  îf 
&:  la  circonférence  AGDF  -^  le  fommet  F  d? 
l*angle  ^AFD  pofé  fur  la  circonférence  même, 
&  le  fommet  B  de  Tangle  A  Bl>  pofê  hors  ie 

Ff  ij 


34^  Trâifi/me  Pdnlfl 

•ucle  :  je  dis  1®  que  l'angle  AUD  tlk  phs 
grand  que  ^FD^a^  que  cet  angle  ATDcHt 
plos  grand  que  ABJ>,  Pour  le  démontrer  (oient 
prolongez  les  cotez  ^  £  de  D  £  de  l'angle  ^  £  2> 
jafqn'aoz  points  X  &  Af  oà  ils  rencontrent  Ja 
circonférence.  L'ançlc  ^£  D  a  *  pour  Ùl  me- 
fiireia  moitié  de  l'arc  AGHD  6c  encore  k 
nnoitié  de  l'arc  XAf.  L'angle  ^FD  a  C'J  pour 
6l  nf^efîire  feulement  la  moitié  de  l'arc  ACHD. 
Donc  L^.  l'angle  AED  cA  plus  grand  que  l'aiv- 
gfe  ATD.  Or  l'angle  AFD  qui  a  pour  & 
mefure  la  moitié  de  l'arc  AGHD  eft  plus 
grand  que  Tangle  ABD  y  qui  a  feulement  pour 
la  mesure  '  la  moitié  de  l'arc  GH2>  partie  de 
l'arc  AGH  Di  Bc  partant  l'angle  ATlf^ASO. 
Donc  [♦]  enfin  l'angle  A'EI}^  AIp^ 
AhD  y  ce  quil  fsUoit  demontnu 

,      COROLLAIRE    L 

D'an  point  pris  hors  d'un  cercle-  on  ne  perf  ■ 
mener  que  deux  touchantes  à  ce  cercle.  Car  du 
point  B  ,  par  exemple  ,  pris  hors  le  cercle 
TDCB  après  avoir  mené  kî  deux  touchantes 
ne  6c  BT  y  û  on  en  pouvoit  mener  une  3* ,  il 
^udroit  la  mener  d'une  part  ou  d'autre  de  la 
ligne  A^yOïx  vers  F  ou  vers  C :  fi  on  la  pou- 
voit  njener  vers  C  ,  il  faudroit  encore  ncccffai- 
rement  la  mener  de  part  ou  d'autre ,  par  exem- 
ple en  £  ou  cnD.  Or  la  ligne  BB  ne  peut  être 
touchante  ,  ni  la  ligne  B  D.  Car  après  avoir  me* 
né  les  rayons  AB  6c  AD ,  cette  ligne  BB  fut 

*  Prop.  xS.  Geo.  [»]  Prof.  17.  Geo. 

tM  Cor.  X.  Préf.  lo.  G0O.    [f3  Part*  vProf.frof. 


Ge&mitrîen  341 

♦arèc  le  éàyon  A'B  Tanglc  aigu  BE^,  gui 
eft  appuyé  fur  l'arc  ^F£  ,  &  la  ligne  BD  tait  t 
arec  le  rayon  A D  Faaglc  BDA  obtus  ,  étant , 
plus    grand  que    l'angle  droit  SCA,   Or  & 
ces    lignes  écodent  touchantes  ^  elles  feroienr 
[' J  arec  le  fayon  mené  du  centre  à  leurs  points  ; 
d'attouchement ,  des  angles  droits.  Donc  ces 


lignes  ne  font  point  touchantes.  On  fera  Je  mê- 
me raifonncmcnt  à  Tégàrd  de  toutes  les  autres- 
lignes  droites  menées  du  point  J8  à  la  circonfé- 
rence FDCE,  Ne  pouvant  donc  mcrier  dé 
ce  point  B  trois  touchantes  a  cette  circoiifcrcn- 
ce  ,  à  plus  fonc  raifon  on  n'en  pourra  pas  me- 
ner 4  ou  f ,  paif<jue  ces  nombres  renferment  le 
noDobie  }. 

COROLLAIREI I, 

D'un  même  point  pris  hors  d'un  cercle ,  Icai 
^eux  touchantes  qu*on  pe\it  L^l  mener  de  çq 

V2Prop.  11.  Geo, 
i^XCor.uFrûf.fref» 


-j  4 1  Troi fi/mi  PdHie. 

point  à  ce  cercle  feront  égales  entr'elks.  Soicnf 
ks  deux  touchantes  HL  ôl  HM  menées  du 
point  H  i  la  circonférence  PML  :  je  dis  cm'el- 
ks  font  égales  entr'elles.  La  ligne  menée  de  ce 
point  H  au  centre  G  de  ia  çiiconferencc  FMI 
cil  perpendiculaire  au  milieu  de  la  ligne  LM» 


Car  les  rayons  N  X  &  N  Af,  égaux  entfeitt,foiir 
menez  du  point  N  centre  de  la  cirçonfercnct 
MHLaut  extrémité!  X  &  Af  de  la  ligne  LM , 
qui  font  aufB  cxirêmitez  des  touchantes  -^j^* 
H  Af .  Pareillement  les  rayons  G  i  ôc  G  Af  font 
égaux  cntr'eux  ,  étant  menez  du  centre  G  de 
la  circonférence  MLP  aux  mêmes  cxtrêmi- 
t^z  r  &  Af  de  la  ligne  LM.  La  ligne  HG  aura 
donc  le  point  N  &  le  point  G  également  diftans 
des  extrémitez  L  8c  Af  de  la  hgne  LM.  D«nc 
H  G  fera  *  perpendiculaire  au  milieu  de  LM, 
Donc  le  point  H  fera  (^)  àuflî  également  difVam 
de$  mêmes  points  L  Se  Af.  i)onc  les  touckamss 
H  L  6c  H  M  feront  égaki  entr'cUes. 

*  Prop,  f .  Gea» 
(')  Prof.  j.  Gi0* 


Ctpmetrii.  34} 

COROLLAIRE    III. 

XTne  ligne  menée  par  le  iômmet  4'Bn  tn^le 
«ompris  entre  deux  lignes  qui  touchent  k  cir- 
conférence d'un  cercle ,  &  par  le  centre  de  ce 
cctcle  ,  panage  cet  angle  en  deux  parties  éga- 
les. Soit  l'angle  compris  entre  ks  deux  too- 
dbantes  BA  &  BC  : 
je  dis  que  la  ligne  B6 
menée  par  le  iommet 
2  de  cet  angle  ^  &  par 
k  centre  2>  du  cercle 
jlGCB  partacrera  l'an- 
gle ABC  ta  deux  par- 
ties égales ,  c'eft  à  dire 
que  l'angle  ABGssi 
QSC.  Car  les  tou- 
chantes BA  &  BC  font 
*  égales  entr'clles.  Les 
lignes  DA8c  VC  font 
{^)  au(&  égales  entr'el- 
kf.  Donc  la  ligne  BG 
%  deux  de  (es  points  B  Se  D  q\d  Cont  également, 
diftans  des  points  extrêmes  ^  âc  C  de  la  lijgne 
A  C.  Dbnc  l*)  cène  ligne  fi  G  eft  perpendicu-! 


parues 

l'angle  ABG  sl(*)  pour  (à  mefure  U  moitié  de 
l'excès  dont  l'arc  Al?  G  TurpaSè  l'arc  AB  ,  èr 
Tan^  GBC  a  pour  ià  mefure  la  moitié  de. 

*  C^.  a.  Bfêf.pgf^  (»)  C^.  1.  rfe/.  x^.  Ce$. 
(*)  JPr^'f •  y-  Gto.       (ï)  p^rr, a.  Pw;^.  14,  Gê9> 


^44  Troijl/me  Tdrtie. 

l'excès  dont  Tare  GHC  furpaflc  l'arc  tC. 
Puifqac  -iE'srEC^&quc  ^FG=:Gfl'C, ces 
deux  excès  font  *  égaux ^ntr*çux.  Donc  les  mc- 
fures  àcs  angies  ABG  8i  GB€  font  égales 
entr*clles.  Donc  (')  l'angle  ABC  cft  partagé  en 
deux  parties  égales  par  la  ligne  B  G  qui  paflè 
par  le  fommet  B  8c  par  le  centré  B, 

On  pourrôit  enCote  démontrer  la  mèm€  cbo* 
Ce  d'une  autre  manière.  'Car  après  avoir  mené- 
les  rayons  GL  êc  G  M  aine  points  d'attouche- 
ment {*)  ,  on  trouve  que  les  arcs  GRL  êc 
GO  if  de  la  circonférence  MHLG  font  fou- 
tenus  par  des  cordes  égales  G  L  8c  G  M.  Donc 
les  angles  LHG  8c  GHM  ayant  leur  ibmmet 
H  dans  la  circonférence  ,  èc  étant  appuyez  fur 
des  arcs  égaux  de  la  même  circonfetence ,  font 

a  égaux  entr'etix.  Donc  enfin  Fanglé  LHM 
partagé  en  deux  paftics  égales  par  la  hf 
gnc  H  G. 

COROLLAIRE    IV^ 

Réciproquement  fi  ufte  ligne  menée  pAi  le 
Amnxet .  d'un  angle  totnpris  entre  deux  cou- 
diailtes  de  circonicçence  de  cercle  partage  cet 
aftgle  en  deux  parties  égales ,  elle  pafTera  paf 
lé  centre  de  ce  cercle.  Soit  l'angle  ABC  cûi^- 
jfris  entre  les  deux  touchantes  BA  8c  BC  z  je 
<iis  que  fi  la  ligne  B  G  panafgè  cti  deux  partie^ 
^ales  cet  angle  A  BC ,  elle  paflTefa  par  le  centre 
&  cercle  ^ G C E.  Car  puifque  (♦) l'angle  ABG 
&GB  C  y  les  mefures  de  ces  deux  angles  feront 

*  jix»  u.  gènerd,       CYCor*  %»  Trop,  lo.  Geo* 
i  *i  Tig.  du  Cofidi.  î.  de  U  Frof,  fref, 
ViCar.z.Jhrof.z'j^Giffi     i^)  Si^fàfit. 


égales  «nrr'dkç.  Et  alors  fi  ,  d'une  ouTcrtiiè 

Â^  cotppas  égale  i  BA  &  du  fommec  B  prit 

pour  pentre ,  on  dccnt  un  arc  de  cercle  i  puiiqu^ 

X*]  If  s  touchantes  BA 

jpcBC  fom^ales  cn- 

tr'elles ,  cet  ^rc  de  cer- 

jcle  paflcr^'  [.»]  par  le 

point  C  enriipiité  de 

la  touchante  ^  CJ^'arc 

uf  Z?  fer^  donc  f  » J  "égal 

à  ÙÇ.  U  ligne  ^i>, 

ou  #G^  fera  donc  [♦] 

perpendiculaire     à   la 

corde  ^C  îoiicendan^. 

té   dç  Tare  ADC  Sô. 

de  râlrc.-rfEÇ,  06nc 

Î^^j  cette  ligue  i  G  pah 
era  par  le> centre  du  cercle  4GC^. 

Ç  O  R  O  ^  t  JV  I  R  E     y, 

Si  de  deux  points,  par  exphple  A  te  B,  on 
mené  deux  lignés  qui  concourent  en  un  point 
e  ,  &  il  de  ces  deux  mêmes  points^  &  B  on 
mené  encore  dans  le  môme  plan  plufîeurs  ligncf 
aroites^D,BDi  ^E,  5Ei^,F,  BV ,9cc. 
qui  concourent  en  difFerens  points  D ,  E,  F,  ver| 


f 


^]  Cet.  x,:Prgf^  Trtf. 
[♦î  Part.  ;.  Prâf.  14.  Geo.  , 


lit  Trvijtimt  f'i^nîe, 

-le    oar  exemple  -fT  B  ,  dont  le  fommw  fet» 

Sôs'pfÉsdTuiignc  droire  «ju-on  pw  mena 

5u  point  ^«  P"*^ 

S,    feia  plus  grand  C 

q«l-.ngle-*Eiiqu. 

en  eft  plw  éJo'P»*.: 

car   fi  par  '  le»    tfoia 

points**,  EA*  P'^ 

^  [T  paffer  1»  or-r 

conférence  de  «"de 

XHSE  ,  on  tiou«ra 

PlHwrangle-^FB 

eolïtnirc  le  centrt  & 

il    cit»nfiax»»ce    eft 

plus  gr»d  que  l'an- 

cle^EJiScquel'Mi- 

|k    ^Efl    eft    plus 

grand  que  l'an  jle  Ap  B.  .On  tr«iKra  de  bi 

même  manière  q«c  rangte  ^  O  P  eft  plfu  grand 

tiBe  Vftn^li  ACB,  en.faifanc  paffer  pack» mû 

poinis  A,  I> ,  B  «me  «uirc  circonfprcnpe i  <c 

Jonfi  des  autres  angles  quclqjK  nombre  qu'il  I 

ou  ait. 


iî 


-je*»'.  v'^'f'J- *'*•-■ 


Geometnt.     '  j4?7 


îh^S -Q»  «^ ^"  «^ H^'' "0* ''0'*  "^l* "fr ''î'*  "V "fr  "O*  "^ 

C   H  A  P  I  T  R  E     I  I. 

DES     SURFACES. 

EÀ  .  •  •  T 

N  T IL I'   le^  proprietez   des  furfaces  ^  je 
confidereiai  d'abord  celles  dés  furiaces  gla- 
nes ,  &  je  i\e  flnca^  attention  qu'à  ce  qui 
$'y  rencontre  de  plus  neceflkire  pour  s^inftnure 
des  principales  projpçfitions  des  preniiers  éle- 
i3Ciens  de  Géométrie..  Ënfaite  dan^-  le  chapitre 
troi/îéme  j'enfeign^rai  la  manière  dont  on  peut 
connôkre  la  gra^^eor  dei  furfaces  tylihdriqutfs 
&  fpheriqoes.     : 

Mais  puifqa^QA  lediitf  c»  mangles  une  fuf^ 

face'  plane  tefpiince  par  plus  de  trois  lignes 

droites  ,  en  7  prenant  un  point  à  volonté,  ^  4c 

ce  point  menant  des  lignes  droites  à  tous  IcH 

angles  de  cette  fui&ce  s  i\  eft  évident  que  le 

xris^ngle  efk  la  fiurfate  plane  reôiîigne  la  pluiB 

iimple  de.  toutes.  C'efl  pour  cela  que  dans  ht 

xccnerche  de  ce  qu*il  y  a  de  plus  élémentaire 

dans  l'étude  des  proprietez  qui  conviennent  aux 

furfaces  planes  ,  nous  commencerons  par  le^ 

fmi^les,  ^        ;: 


I 
1 . 


m^^ 


)4^  Tfifiimi  Témii. 


PROPOSITION      XZ3C 

#f  m  frdmg^  Ml  dpi  Jttm  irijmgle  teâHiffu, 
tém^  extmemrfêrM  i^Ml  smx  deux  mfifkmi 
^fêfil^frmtitfemUê. 

DBMONST&|TION. 
bit  le  triangle  ceâilîgne  ABC  donc  m 


S  Oit  le  tnangle  ceâiIigne  ABC  donc  m 
pxolongeca  on  côté  ^  pac  exemple'^  C  ;  je 
disqneiaii-  ^ 

fieurlCO  1^  X 

cft^  aux 
éatx    tnter 

■ 

noirs  oppo- 

fszAUB^ 

«ris  cn&m- 

blct  Pour  le 

Remontrer,  parle  point  C  toit  *  menée  la  ligne 

CE  parallck  à 4 3.  Il  eft /Érideni  »*  que  1-an- 

rk  ABC  =  BCE^  &  [«j  que  l'angle  ECD 

srQ^C.  Or  l'angle BCD=BCE-f-ECD5 

afilieûde  BCE-^^CD,  on  peut  prendre  es 

quiy  eftcgal,  fyyQu  AhC'^hAC.  Donc 

fangk  extcrieuf  hCD=ABC^^BAa.(ê^ 

*  C^r.  4.  Prfl^.  If.  PU  Cor.  Tt^.  xyGiê. 
*»  Piirf.  I.  Pr«f .  15.  Gêê. 


CpXOLLAIUSr 


Gcometrie,    .  J4J 

COROLLAIRE. 

Ajant  prolongé  un  côté  pris  à  volonté  d'iia 
triangle ,  Tangle  extérieur  ,  par  exemple  BCV^ 
forme  par  ce  moyen  ,  fera  *  pUis  graix  m  u- 
cun  des  intérieurs  A  èc^  .çppofez  ,  puii^a'il 
fera  [']  égal  à  la  &mme  d^s  ajigles  ^  &  fi  qui 
en  feront  les  pa^tiçs^ 


PROPOSITION      XX  Xï. 

t€S  trois  angles  de  chaque  triangle  reBiligne  ^  ffk 
€nfemble  ,  ^[ont  égaux  à  deux  angles  droits* 

DEMONSTRATION. 

S  Oit  un:  triangle  redilignc  pris  à  volonté,  par 
exemple  ACB  :  je  dis  que  fcs  trois  angles 

pris    édemble    A^Cmt-BAQp^BCA    iont 

égaux    à    deur 

angles     droits.  B 

pour  le  démon-  ^^ 

trçr  foit  prolon- 
i  çé  un  côté  pris 

I  a  volonté  ^ .  par  x— — «—— — >jw««w 
i  exemple     AC.  ^  V  1# 

I  L'angle  extérieur  B  CD  =-rfBC-f.B  ^C  [*J* 
Donc  en  ajoutant  de    part  &  d'autre  Tangle 
^CB, on  aura[îj  BCD^^CB  =-450-4* 
IRAC^ACB.  Or  i^]  les  angles  BCD    àc 

\^     "^  Ax.ugen.        VjProp.fref. 

\     [*]  Trof,  \o.Geo,       [^  :  Ax*  4.  ^^em, 

i      M  ^art.u  PraP.  u.  Geo^ 


r.nrt 


jjo  Troijieme  Partie. 

ACB  pris  cnfcmble  font  égaux  â  deux  droits. 
Donc  **  la  fonimc  des  trois  angles  ABC^ 
BAC  ,  &  ACB  du  triangle  ABC  eft  égalez 
deux  angles  droits,  é€qutlfallûit  dmmtrer, 

COROLLAIRE     I, 

Si  un  des  angles  d'un  triangle  eft  droit ,  le» 
deux  autres  angles  pris  enfcinbk  feront  égaux 
a  un  droit.  Car  tous  ces  trois  anglet  pris  en- 
femblc  ne  font  [*J  égaux  précifément  qu'à  deux 

droits.  .       ^ 

Et  réciproquement    fi  un   des  angles  d'an 

triangle  eft  égal  aux  deux  autres  ,  cet  angle  eft 

droit  5  parcequ'alors  il  fera  égal  à  U  moitié  k 

total  de  ces  trois  angles ,  lequel  total  ou  fommc 

f  ft  [']  k  vttleur  dç  deux  angles  droits. 

COROLLAIRE     II. 

Chacun  des  trois  angles  A  ^  B ,  C  du  trian- 
gle ABC  peut  être  aigu  j  mais  il  ne  pcôr f 
en  avoir  qu'un  droit  ou  un  obtus,  Parccqu'à 
ne  peur  y  en  avoir  deux  droits  ou  deux  obtus ,  w 
un  droit  &  un  obtus.  Car  C\  deux  angles  droio 
ou  deux  obtus  ,  ou  un  droit  &  un  obtus  poa- 
voient  être  dans  un  même  triangle ,  ils  feroicnt 
avec  le  f  angle  une  grandeur  plus  grani 
que  deux  angles  droits,  ce  qui  eft  contre  là 
Vérité  de  la  PropoCtion  prefeiite,^  Et  psirtanl 
lorfque  dans  un  triaàiglc  redilirnc  il  fe  rencon- 
tre un  angle  droit,oU  un  angle  oo((is  >  chaciinda 
imx  autres  doit  être  aigu, 

*  Dentande  i,  f  e». 
i'I  Prof,  f  réf. 


Geêmetne»  jji 

COROLLAIRE     III. 

La.  fomme  des  trois  anglçjs  d'un  triangle  rec- 
tiligne  pris  à  yolonté ,  eft  égale  à  laibmme  des 
trois  angles  d'un  autre  triangle  rédiligne.  Puit 
que  la.  fomme  des  trois  angles  d'un  de  cestrian- 

?;les  eft  *  égale  à  deux  angles  droits ,  &  que  la 
emme  des  trois  ûnzlcs  de  l'autre  triangle  eft 
anfH  égale  i  la  même  grandeur  qui  eu  deux 
angles  droits, 

COROLLAIREIV, 

Si  deux  angles  ,  par  exemple  A  8c  C  d*an 

triangle    ABC    (  pris    cnftmble    ou   feparé- 

ment  )  font  égaux  aux  deux  angles  D  6c  F  d'un 

autre  triangle  DEFy 

pris    enfemble   ou 

leparémcnt  5   le  j* 

angle  reftant  B  d'uii 

de     ces    triangles 

ABC  fera  égal  au 

f  angle  reftant  £ 

de  l'autre  triangle 

DE  F,      Parceque 
[*]  la  fomme  des 
I   trois  angles  A^B^C 
d'un  triangle  ABC  étant  égale  à  la  fomme  àcs 
trois  angles  Z> ,  E  ,  &  F  de  l'autre  j  fi  on  ôtc 
d'une  part  la  fonune  ^  -+•  C  faite  des   angles 
^  &  C  ,  &  fi  on  ôte  de  l'autre  part  la  fomme 
M'^F   faite  des  autres  angles  D   &    F  j  on 


*  Prff .  fref. 


[;]  Cor,  5.  VrpÇ,  puf. 


I  • 


J54  Troïftime  f  ortie. 

N  EA  ed  égale  à  quatre  angles  droits  ;  parce<^ 
que  les  angles  intérieurs  avec  les  angles  exté- 
rieurs valent  *  autant  de  fois  deux  angles  droits 
qu*il  7  a  d'angles  ou  de  cotez  à  cette  furface 
reûiligne.  Or  **  la  fonfme  des  angles  intérieurs 
eft  égale  à  autant  de  fois  deux  angles  droits 
moins  quatre  qu'il  y  a  d'angles  ou  de  cotez  i 
cette  même  furface.  Donc  la  fomme  des  angles 
extérieurs  G-rfB-f- H BC ^  &c.  eft  égak  à  ces 
quatre  angles  droits. 

COROLLAIRE      I. 

Il  fuit  de  la  première  panie  de  la  Propofîtiœl 
prcfente  que  toutes  les  furfa  ces  planes  redilign» 
qui  auront  un  pareil  nombre  de  cotez  ,  aaront 
le  méthe  nombre  d'angles  droits  pour  la  valau; 
de  la  Ibmme  de  leurs  angles  intérieurs. 

COROLLAIRE      Ih 

Il  fuit  de  la.  féconde  panie  delà  Propc^tion 
prefente  que  toutes  les  furfaces  redilignes  de 
quelque  eJTpéce  qu'elles  foicnt ,  c'eft  à  dire  ,  quel 
nombre  de  cotez  qu'elles  ayent  chacune ,  auront 
les  fomnies  des  angles  extérieurs  égales  entr'cl- 
les  j  puiiqae  la  fomme  des  angles  cxterieaisdt 
dhacunc  cil  égale  à  quatie  angles  droits» 

♦  Psrt.  1.  Pr(f.  u.  Gc9i 
**J^sna.Prtf.fnf. 


J 


èeomctrie. 


355 


PROPOSITION     XXXIII. 

2.  l[>edeux  coteZfûU  detroU  côteH^inigAux  tntreu:e 

stun  triangle ,  le  plus  grand  cité  efi  ofpofé  atê 

f  lus  grand  angle. 
%,  Réciproquement  de  deux,  ou  de  trois  angles  iné-* 

^afêx  entreux  d^un  triangle ,  le  flfis  grand  angU 

efi  ofpofé  au  flue  grand  cité. 

DEM  ON  S  T  R  A  T I  O  N 

DI      LA    PREMIERS       PARTIS. 

S  .Oit  le  triangle  hCD  dont  le  côté  BZ>  eft 
plus  grand  que  le  côté  BC  t  je  dis  que  l'angle 
B  C  JE>  >  B  Z>C,  Car  fuppoiint  *  une  circonfc-. 
rcnce  de  cercle  dé- 


^^.^•"...^^ 


crite  par  les  fommets 

d'es   trois  angles  B, 

Cy  Di  rare  BA_D 

fera  f*j  plus  grand 

que     l'arc     BEC. 

Donc  [*]   la  moitié 

de  cet  atc  B  ^  D  qui 

cft  [']  lameftre  de 

l'angle   C   eft   pluj 

grande  que  la  moi- 

tié  de  l'arc  BEC,  qui  eft  lamefurede  Tangle 

2>,  Donc  l'angle  C  oppofé  au  plus  grand  coté 

BD  fera  plus  grand  que  Tangle  D  oppofé  att 

plus  petit  côte  BC  y  ce  qu  il  fallait  démontrer. 

*  Cor,!'  Prop.  ij.  Gâo,     [*]  Cor.  i.  Prop.  u,  Çeo^^ 
'      V]dx^il,ge»i  i^}  Prop^  ij.  Geo. 

Cg  iiij 


}î^  Troifi/me  T^nie. 

DEMONSTRATION 

PI    LA     SECONDS    PARTIE. 

Si  l'angle  C  du  même  triangle  BCD  eftplai 
grand  que  Tangle  D  :  je  dis  que  le  côté  B  D  fera 
plus  grand  que  le  coté  B  C.  Car  *  Tangle  C 
étant  plus  grand  que  Tangle  D  ,  la  moitié  de  l'arc 
l^AD  qui  eft  la  mcfure  de  cet  angle  C,  fera  ']. 
plus  grande  que  la  moitié  de  Tare  BEC  qui  eft 
la  melure  de  Tangle  D,  Donc  Tare  B^i>  double 
de  fà  moitié  fera '*j  plus  grand  que  l'arc  B£C 
pareillement  double  de  ia  moitié.  Donc  [,']  le 
côté  B  D  fera  plus  grand  que  le  côté  SC,  et  fêil 
frUûit  éUmonmr. 


mOPOSITION      XXXIV. 

1.  lis  cotizf  un  triangle  qui  font  égaux  entr*eux, 

font  effofeK  à  des  angles  fareiUement  égaux  en- 

treux, 
%,  Reci^oquement  les  angles  d^un  triangle  qui  font 

égaux  entr'eux ,  font  offofex,  à  des  cote:(JgaHX 

enîreuXé 

D  E  M  ON  S   T  RATION 

D£     LA    P&EMIBRE     PARTIE. 

Soit  le  trhingle  "F  Ht  y  dont  les  cotez  F  H  & 
F  L  foient  égaux  entr'eux  :  j  c  dis  gue  les  an- 
gles H  Se  L  oppofez  à  ces  cotez  égaux ,  font 

•  ... 

*  Suffofit.     [']-^Ar.  u.  gêner, 

[•]  Ax*  14.  gêner ^    [  *  J  Fart,  i.  Pf 0^.  11.  Ge$i 


Géométrie.  ^^y 

î  égaux  cntr'cux.  Pool:  le  démontrer  fuppo^ 
ions  une  circonférence  de  cercle  HLM  F  G  dé-, 
crite  *  par  le  fom- 
met  des  trois  an. 
glcs  H,i;,F.Ileft 
confiant  ['3  que  les 
ajfcs  FGHScFML 
feront  aufE  égaux 
cntr'eux  5  Se  que  ks 
angles  H  Se  L  font 
t*3  mefurez  par  la 
moitié  de  ces  arcs 
VAiL     Se     FGH^ 

Donc  les  angles  H  Se  L  feront  égaux  cntr*eux , 
#tf  qHtlfalhit  démontrer. 

DEMONSTRATION 

DS     LA    SBCOHDI     PARTIB, 

-  Soit  le  triangle  HLF  dont  les  angles  H  Se  L 
ioient  égaux  entr'eux  :  je  dis  que  les  cotez  F  L 
Se  F  H  oppofèz  à  ces  angles  égaux  ,  font  auflî 
égaux  entr'eux.  Après  avoir  mené  la  circonfé- 
rence HLM  F  G  par  les  fom  mets  des  5  angles 
de  ce  triangle  j  on  trouve  que  pui(que  les  an- 

flcs  H  SeL  (ont  [M  égaux  c«tr*eux^  les  moitiez 
es  arcs  >  M  L^  &  F  G  H ,  qui  en  font  »]  la  me^ 
fure ,  font  auflî  ^j  égales  entr'elles  5  &  partant  les 
arcs  F  ML  Se  FGH  qui  fout  doubles  de  ces 
nioitiez  ,  font  C^  auflî  égaux  entr'cux.  Donc 
tf  ^Ics  cotez  F£  &  FH ,  qui  font  des  cordes  ou 
*outendantes  de  ces  arcs ,  font  égaux  cntr'eux, 

i    *  Cor.  z, Prof.  j^.  Geo.       VI  Cor.t.Prop.iuÇeo. 

!  u  ^''^^  17.  <^^^.  [']  Support. 

'    \i^^'^*^rop.  10.  Geo.        l^ljix.6'gen. 
^  ^Fart.i.prof.ii.Gea, 


]58  Trûifieme  Partie. 

Ox*cei  cAtct  F£  &  F  H* font  oppolez  aor  an^a 
égaux  H  êc  L,  Donc  les  angles  d*un  triangle 
ég/Mx  entr'euz  font  oppofèz  à  cotez  égaux ,  et 
^i/llfrOûit  démontrer . 

COROLLAIRE     I. 

Il  fine  de  la  Demonftration  de  la  premieie 
panic  de  la  Propofîtion  prefeme  y  qu*un  triangle 
équilateral  a  tous  fes  angles  égaux  entr'eux , 
c'cft  à  dire  qu*il  eft  équiangle.  Car  û  on  fûppofe 
une  circonférence  de  cercle  menée  par  les  fom^ 
mets  des  trois  angles  d*un  triangle  équilateral, 
les  côcez  de  ce  triangle  feront  (bûteudantes 
d*arcs  égaux  entr*eux ,  dont  les  moitiez  feront 
*  mcfiixes  des  angles  oppofez. 

COROLLAIRE      IL 

U  fuit  encore  de  la  Demonftration  de  cette  pie- 
jniere  panie,  qu'un  triangle  Ifofcele  ,  c'eft  à  di- 
re ** ,  qui  a  deux  cotez  égaux  entr'eux  ,  a  Ici   ' 
angles  oppofez  à  ces  cotez  égaux  entr'eux. 

COROLLAIRE       III. 

Il  fuit  pareillement  de  la  Demonftration  de  j 
la  1^  panie  de  la  Proportion  prefeme  ,  que 
lorfque  les  3  angles  d'un  triangle  (ont  égaux 
entr'eux  ,  c'cft  a  dire  ,  que  lorfqu'un  triangle  cft 
équiangle  ,  il  eft  équilateral ,  ou  que  ce  triangle 
a  tous  ces  oôtez  égaux  entr'eux,  Puifqu'ayanc 
Pi  décrit  une  circonférence  de  cercle  par  les 
fommets  de  ces  trois  '  angles  ,  ies  cotez  de  ce 
triangle  feront  cordes  ou  foûtendantes  d'oics 
égaux. 

♦  Pr»f>  17.  Geû.        **  Déf.  40.  Gen, 

['J  Car,  a.  Prof,  13.  Gr#. 


Géométrie.  %%^ 

C  O  R  O  L  L  A  I  R  B     I  V. 

Il  (uit  enfin  de  la  Demonftration  de  la  a>* 
paccie  de  la  Propofition  prefentc  ,  que  lorfque 
lêulement  deux  angles  d*un  triangle  iont  égaux 
jrntf'cux ,  ce  triangle  cft  ifoifcefe',  c'cft  à  dire  , 
'  ;^  qu'il  a  les  deux  côcez  oppofèt  à  ces  deux  an*- 
gles  ,  égaux  cntr'eux. 

COROLLAIRE     V. 

'  -*  £ntre  les  ufages  d&la.nropo£tionprefènte,  j'en 
propoferai  un  pour  mcmrer  irne  diflance  acceffi- 
blc  feulement  par  une-  de  £qs  extrémités.  Mais 
auparavant ,  il  efl  neeeffaire  de'  faire  attention  à 

^  la  manière  de  déterminer  une  ligne  droite  iiir  ie 
terrain. 

Pour  tracer  dans  la  Campagne  uiie  ligne  droite 
du  point  B  au  point  C ,  à  chacune  des  deux  ex- 
trémités £  &  C ,  il  faut  ficher  dans  la  terre  un 
picquet  ou  bâton  j  enfuite  il  faut  fe  mettre  un  peu 
éloigné  d*une  des  extrémités  de  cette  ligne  ,  par 
exemple  en  ^ ,  &  regarder  le  bâton  planté  en  J5, 
de  telle  forte  que  ce  même  bâton  couvre  à  la  yûc 

•  &  empêche  d'appercevoir  le  bâton  CD.  Alors 
on  fera  planter  ou  ficher  en  terre ,  d*efpace  ea 
cfpace ,  d'autres  bâtons  E ,  F  &c.  de  forte  que 
•regardant  le  bâton  B  en  fe  tournant  vers  C  I>  , 
il  arrive  que  ce  m^me  bacon  B  couvre  à  la  vue 
ies  autres  bâtons  JE^  F  &c.  La  ligne  BZ¥C 
fera  une  ligne  droite  5  parceque  nous  jugeons  i 
la  vue  qu'une  ligne  eft  droite ,  lorfqu'en  la  re- 
gardant par  un  bout  félon  fa  longueur,  on 
n'apperçoit  aucun  de  fes    point)5   s'écarter   à 

*  P<f/.  40.  Gee. 


Ge9m€tne.  %  €x 

fSc  Canx  coté  N  O  étant  dirigé  félon  la  longueur 
de  la.  ligne  droite  XjAf,  en  regardant  le  long 
du  côté  OPy  on  puifTe  appercevoir  le  point!, 
Alors  on  connoitra  la  diuance  G  O  qui  fera  la 
inèmc  que  G  /  j  &  lorfqu'on  mefurera  G  O,  c'eft 
,&  même  chofè  que  fi  oa  mefuroic  Gl,  Parceque 
.ans  le  triangle  Ifofcelc  fOK  l'angle  ^NO 
tant  *  droit,  l'angle  N  OF  Cctz  [*J  un  demi 
gle  droit.    £t  dans  le  triangle  COI  l'angle 
G  O  eft  droit ,   &  l'angle  GOI  étant  égal  à  la 
oitié  d'un  droit ,  on  aura  [*]  GIO  aum  égal 
un  demi  droit.  Donc  [*]  GOz=:GI. 
On  peut  fiir  le  même  principe  connoitre  la 
tnefxire  de  la  hauteur  d'une  tour  i^.S',  ou  d'un 
axbre  fans  y  monter.  Pour  cela  il  faut  conftruire 
un  triangle  re^angle  Ifoiceie  TVX ,  &  attacher 
fon  côté  T  r  fur  un  bâton  pour  le  fupporcer.  Au 
point  X  il  faut  attacher  un  filet ,  &  à  fbn  ex- 
.  trêmité  un  plomb.  On  éloignera  ce  triangle ,  ou 
on  l'approchera  de  latoiir  lt<9Jufqu'à  ce  qu'ayant 
fiché  en  terre  le  bâton  qui  le  (upporte  ,  &  regar- 
dant le  long  du  côté  T  X ,  on  puifTe  appercevoir 
l'extrémité  S,  Alors  fans  remuer  le  triangle  TVX^ 
ovL  regardera  par  le  point  X  le  long  de  ce  côté , 
X  r ,  &  on  marquera  le  point  T  od  fe  termine 
le  rayon  vifuel  X  T  T  :  Je  dis  que  la  longueur 
X  R  efl  égale  à  la  hauteur  K  S  qu'on  cherche.  Car 
la  ligi^^  ^  plomb  X  Z  eft  perpendiculaire  a  la  Xi-* 
crne  horizontale  tK  qui  eft  fur  la  furface  de  la  ter- 
rcReciproquement  cette  ligne  rileft[*]  perpen- 
diculaire à  XZ  5  nuis  la  ligne  TV  eft  *  aufli  per-. 

[*]  Vraf.  31. Gt9'         CO  FarP.z.  Prcf.pref. 
VlC9r,i^FraP,j,G09f 

Hh 


l^t  Troïfiéme  fârtie. 

pcndiculaire  à  XZ.  Donc  TK  &  TZ  font  *  pa^ 
jralkles.  Or  l'angle  X  r  P^  cft  Cl  égal  i  la  moi- 
tié d'un  droit  &  ['  ]  l'angle  X  T  K= .9  r  R.  Dans 
le  triangle  T il  5* ,  l*«*îglc  SXK  fera  donc  égal 
à  la  moitié  d'un  droit.  Donc  auffi  l'angle  1CSK 
fera  L']  aufC  égal  à  la  moitié  d'un  droit  j  car  oa 
fuppofe  que  l'angle  ^KT  eft  droit.  Donc {']!» 
ibstutcur  KS  ç^  égale  à  la  diftance  X  K  <ju'oi  i 
peut  meûircr  facilement. 

PROPOSITION     XXXV, 

|[<^^  Dei^  fiuTLpk  fefMtmmt  fun  triangle  it/mt 
.€gaHX  aux  dm*  Cfftix,  Sfêfifris  fefaréwent^im 
Autre  triangle ,  fi  t  angle. cùmfris  far  deux  de  ca 
.€^te:(^  ^un  As  ces  triangles  efi  égal  à  fanglf  , 
xomfrie  far  deux  de  fies  mêmes  citez,  de  Taittrt 
triangle'»  la bafe de ^Mufera égale .0 la  iafeè 
Vautre» 

|L^.  Peux  cfltez  prM  fffaréfuent  dl4tn  triangk  km 
égaux  aux  deux  c^tez,  auffi  pris  fefarémeut  i» 
jtutre  triangle  ,  fi  V angle  cemfris  far  deux  à^ 
xes  C9te:(jtun  de  ces  triangles  efi  flue  grand  jue 
r  angle  cempris  far  jdeux  de  ces  mêmes  eite:(^  ils 
i  autre  ;  le  triangle  qui  aura  ce  flus  grâni 
angle  aura  une  bafig  flus  grande  que  telle  k 
Vat^t  triangle. 

î>£MÔNSTRATION 

•DE    XA      PlLâtflEILfi     PJiRTIS. 

Soient  les  deux  triangles  ABC  êc  DET  tàs 
que  ie  côté  £F  du  triangle  I?£J  foit  %4 

• 

*  Partez»  Trof.  if. Gcq. 

1*]  Vrcf.  51,  Geo.  &  Car.  2.  Prep.fref,  , 

t^lifaft^X. Irof'  xj^.Géû.   W  J^art. ^. Pref.fref. 


atr  céfiéAC  du  triangle  ABC  ^  &  que  le  côté 
JDJEF 


foit  égal  au  côté  A  B  ,  enfin  que  l'angle 
?   foit  égal  à- l'angle  G  ^B   :  Je  disque    k 


coté'  F  IS*  oppoût  â  cet  a'ngfc  D  E  jP^  erf  égal 
au  côté  CB  oppoCé  kyângicCAB.  Pour  le  de- 
laoj^trcr,  conuderohs  le  triangle  DET  appliqua 
en  H  AC  y  de  forte  que  le  côté  E^  foit  pofé 
fur  le  pôfé  AC  s-  crt  appliquant  lé  point  E 
fur  le  point  A,  le  point  F  tombera  fiir  le  point  Ù 
àcaufc  de  l'égalit*  fffppofée,  Êe  côté  AH  fera  Itf 
même  que  le  côté  MD.  Du  poinr  ^  coftime  cen- 
tre^ &  de  la  diftance  deAH^  on  décrira  uùe.cir- 
conférence  de  cercle  RGB ^  qui  paiîèrà  par  rex- 
ttêmité  B.du  côté  de  uf  B  j  car  [']  A H±=iAB\ 

Puifque  [*]  l'angle  DE  F,  ou  fonégal  H  AC^ 

cft  égal  à  langle  ÇAB  y  leurs  mefutes  qui  font- 

[*]  les  arcs  HLSc'ÈL  y  feront  cgaleS  ehtr'elies. 

Or  en  rare   tHG^^LBG.  Donc  ô tant  d'un* 

i  ttirt  Tare  £H',,&  dé  Fautre  Tare  2iE',  il  réftcra' 

P]  l'atc  ^  fe  =sBG  •  Se  partant  les  fighes  CIT 

\  &  CB  éeant  menées  du  point  C  pris  hors  le 

*  centre  A  du  Sertie,  à  la  circonférence,  fc  ter- 

1 

\^  Cor,  ;*  Ff^.  14^ "fe^^.  [♦]  Ax.  ^,  ge», 

Hh  1; 


^ 


3^4  Trôîjlime  PdrtU. 

mineront  aux  points  H  &  B  également  diftanf 
àxL  point  G  ou  le  termine  la  ligne  C  G  ,  qui  paA' 
par  le  centre  A.  Donc  [']  C  H  =  C  B.  Oans  Ics^ 
triangles  D  E  F  &  C  -4  B  ,  les  cotez  if  C  ou  DF  ' 
&C  B  oppofez  à  angles  égaux  feront  donc  égaio: 
cntr*eQx  ,  ce  qu'il  fiUloit  demmtnr. 

DEMONSTRATI  ON 

Dl     LA    SECONDE     PAUTIE* 

Soit  le  triangle  DBF  dont  le  côté  E  F  cft 
égal  au  côté  AC  d'un  autre  tringle  CAB\ 
&  le  côté 
ED  =  -rfB, 
Zc  Tangle 
I>EF  eft 
plus  grand 
que  l'angle 
CAB  :  je 
dis    que  le 

côté  FD  op- 

poie    a    ce 

plus    grand 

angle  D  E  F 

cft      plus 

grand     que 

le  côté  CB 

oppofé  au  plus  petit  angle.  Pour  le  démontrer 

foient  appliquez  ces  deux  triangles ,  comme  dans 

la  première  partie  delà  Proportion  prefente, 

&foit  décrite  la  circonférence  HGBL 
PuifqucC^j  Tangle  DBF  ou  HACy>CAB\ 

(k  mcfure  J]  LH  eft  plus  grande  que  l'arc  11, 


[']  Cor.  I.  ?rop,  14.  Geo. 
1*3  Car.  z*  Prof*  ZQ*  Gf^ 


[*3  SuffûfiP, 


"  Geififêfrie:    .  5^5 

mcfure  de  Tangle  CAB.  Or  Cj  1*arc  LUG~LBG. 
H^onc  en  oi^il  d'ifoe  part  Tare  11?  ,  &  ôtant  de 
r^utre  Tare  L  B  ,  il  rcftera  C*  J  Tare  H  G<::^G  B  -, 
&t  partant  le\  point  C  étant  phshorsle  cerclé  , 
on  aura  L^D  la  ligne  C  H  plus  grande  <{^e  C  B  ii 
c'cft  à'dire.,  s^c  dans^im  de  ces  triangles  le  côté 
I>  F  cjqi  eft  oppofé  au  plus  grand  angle  JDEF, 
eft  plus  gtand  que  le  cèté  C  B ,  oppofé  au  plus 
petit  angle  dans  rautreitriangte  ,  c^  qu'il  fallait' 
démontrer ^ 

c  OR  oi  i  AI  R  E    r;. 

/  1 

K.^iproqucment/lorfdue  deux  triangles  ont 


_      _w j O  il 

la  ba(è  de  Tun ,  eft  égal  à 
àTaiigle  oppolc  à  la  bafe 
de  Tautre.  Soient  par  c- 
xémple  les  deûr  trïang;le$ 
A'IBC  6c  DBF\  tdirque 
le  côté  As  foit  égal 
attcôtéI>E,  &  le  coté 
BC  =  BF  ,  &  enfin  la 
bafe  Ae:=:Df  :  je  dis 
qite  Tangle  ABC^=.DBT. 
Car  fi  rangle  ABC  écoit 
plus  grancT,  ou  plus  petit 
cfie  Tangle  DB¥^  on  ad- 
roit [♦]  la  bafe  A  C  phis  grande  ou  plus  petite  que 
Dt\  ce  qui  eft  contre  la  fuppoficion  prcfcntc. 
Dionx;   l'angle  ^B  C=  Z>  B  F. 

C  )  Cor,  f.  Prof- 14.  Geû,^    j^*  ]  Axits.  genêt âli 
(  ^  )  :Cor>  4f  Prof.  14^  Gtoi- 


/ 


}éé  Trùijtémi  Pmîil 

COROLLAIR£     I  I. 

Donc  en  genetal  deux  triangles  équilaterânr 
l'un  à  l'autre  ^  font  cquianglet  l'un  a  l'autre  de 
celle  forte  que  les  angles  oppoiêz  à  c6tez  égaui^ 
£>nt   égaux   entre 
eux.     Soient     ]cs 
deux  triangles  ABC 
êc  DEF  equilate- 
laux  l'un  à  l'autre  , 
c'eft  à  dire  quie  le 
côte  AB=:DE  y 
que    JBC=:EF  ^ 
que    AC^=zDF  : 
je  dis  que  ïcs  an. 
gics  A  Se  D  ^   par 

exemple  ,  qui  (ont  oppotèz  aux  cotez  égaux 
B  C  &  E  F  ^  font  égaux  entr'eux.  Car  [*  J  les  co- 
tez AE  Se  AC  étant  égaux  aux  côtés  D£& 
2>  F  ^  chacun  à  chacun ,  u  les  angles  A  ScB  n% 
toient  pas  égaux  ,,  le  plus  grand  de  ces  an- 
gles fèroit  [^J  oppofé  au  plus  grand  côté.  Le  coté 
JBC  ne  fcroit-  donc  pas  égal  au  coté  FF,  ce 
qui  cdt  contre  la  fuppofixion.  On  trourera  par 
le  même  rationnement  que  l'angle  B:^E^  Se 
que  l'angle  C=^'f.  Parcequ'on  trouve  toûjour» 
que  ces  deux  triangles  ont  deux  cotez  égaux,cka-^ 
cun  à  chacun ,  &  des  bafès  égales  entr'ellcs.  £n< 
fin  deux  triangles  équilateraux  l'un  à  l'autre  font 
E^l  égaux.  Car  en  les  appliquant  l'un  {urrantté^ 
de  fone  qu'on  pofe  les  cotez  égaux  fur  les  co^ 
tez  égaux;  ces  triangles  conviendront  en  toorc 

■ 

VI  ^^ofit.      [»]  Brtf\  fref^fm.  K 


Géométrie.  %€j 

«niniere  ;  c'cft  à  dire,  qu'ils  rtt  sVxccderont 
point  Tun  l'autre.  Parccque  autrement  les  cotez 
«le  Tuii  ne  ferpient  pas  égaux  aux  cotés  de  Tau» 
tre ,  chacun  à  chacun ,  ce  qui  eft  contre  la  Tup^ 
poficion» 

COROLLAIRE    III. 

Réciproquement  de  deux  triangles  qui  ont 
deux  cotez  égaux  Tun  a  l'autre ,  celui  qui  ^ors 
la  plus  grande  bafc,  aura  l'angle  compris  par  ces 
deux  cotez  plus  grand  que  celui  qui  aura  la  plut 
pe%e  bafc.  Scient  par  exemple  les  -triangles 
FGH  ScLMS  tels  que  le  cote  JPG==LM  ,  de 
le  coté  FH=LN  ,  &  que  la  bafe  G  H  foit  plus 
grande  que   la  bafc   M  N  :  je  dis  que  l'angle 


OTH'^MLN.  Car  cet  angle  GtH  ne  cent 
être  que  plus  grand  que  l'angle  M  LN  y  ou  égal 
à  cet  angle  AÎf  I N  ,  ou  plus  petit  que  ce  même 
angle  M  L  S.  Or  l'angle  GTH  ne  peut  être  égat 
à  Af  I N  î  car  il  faudroit  *  que  la  bafe  G  H  fûs 
égale  à  la  bafe  Af  JN" ,  ce  <jai  eft  contre  la  fup- 
pofition.  Pareillement  Tangle  GFH  ne  peut 
être  plus  petit  que  Tangle  M  I N  j  car  tO  la  bafe 
G  H  fcroit  plus  petite  que  la  bafc  Af  N  »  ce  qui 

^  Fart- u  Prof,  fref. 
l^l  Fart,  u  Prof,  tr^.^ 


j4S\  Troifi^mt  Fdffii^ 

eft  encore  connse  la  (iippofitida.  DônC;  VkAgjLcr 

GFH  qui  eft  oppoiê  à  la  plus  .grande  baie  ,  {en 

plus  grand  que  Tangle  MLN  ,  quieil  <q>p<^  i. 

lapluspeùiebaTc... 

COROLLAIRE     IV. 

Pour  décrire  on  triangle  qui  (bit  équilateral, 
6|aiangle  êc  égal  a  un  autre  cnangîc  donné 
jiBC^  Avec  un  compas  on  prendra  la  ligne  2>  E 
égale  iAB.Dfi^  _ 

point  D  comme  ^.      -i— .]£, 

centre,  4c  de  1  m-  A  .0^  n    *s^^ 

tcrrallc  Z)  F  éga- 
le à^C,  ondé" 
orira  uu  arc  de 
cercle.  Du  point. 
£,.  &  de  rimer- 
▼aie  £F  égale  à 
BC  on  déaira 
encore  un  arc  de 
ccrcle,qui  coupe^ 

ra  le  premier  au  point  F«  Enfuite  du  point  2)  zn* 
point  F  on  mènera  DP,  &  du  point  £  au  mc« 
me  point  F  on  mènera  £F  :  je  dis  que  le  trian- 
gle i>££  fera  iquilateral  au  triangle  ABC  ^, 
comme  il  eft  cTidcnt  ['}  ;  ce  triangle  D  £  F  fera 
(*]  auifi  équiangle  av  triangle  ^  £  Ç  |  enfin  \}\ 
ces  deux  triangles  feront  égaux  entre  eux.. 

Oh  £t  ferviroit  de  cette  méthode  fi  on  vouloit 
décrire  un  triangle  qui  eut  Tes  cotez  é^mx  à  trois 
lignes  donixées,,  chacun  à  chacun* >  pouryû  que 

P]  V^f  cmfiruHîm^ 
Y]  Car.  u  Praf.fref, 


Geêmetnel  ^Sf 

àetfx  de  ces  lignes  prif»  enCavhU  l  volonté 
fullënt  *  plus  grandes  que  U  Ctoifiémc.  Car  au- 
trement les  ait^s  décrits  des  deux  eTtrËmitez 
d'une  de  CCS  lignes,  &  d'ouveituret  de  compac. 
Cga.les  à  chacune  de»denf  autres  ,ne  poutroienc 
pas  (è  conper  ,  par  exemple ,  au  point  F, 

C'eft  ainfi  qu'on  peut  décrire  an  triangle 
éguilaterai  fur  une  ligne ,  en  décrirant  des  deux: 
cxtxèmitu  de  la  ligne  ^opofôe  deux  arcs  d'une 
ouTemuc  de  compas-  égale  à  cette  ligne  ;  ce» 
deux  oztiénlttez  fetoient  les  fommecs  de  dcar 
angles ,  Se  le  point  d'inteifeâton  de  ces  dcur 
arcs  fecoit  le  fbmmet  du  troifiéme, 
■  On  fepent  lervirdc  ce  Corollaire,  pour  dé- 
cvire  une  figure  égak  ,  éijuilatcrale  ,  &  équian- 
ele  à.  une  autre  figure  piepofée ,  en  divifant  en 
ttiariglcs  cette  ngutc  propofée,  &  en  Éiifant 
d'autres  ttiinglciaonrkï  cotez  Teroient  égaux 
aux  càtcï'dçs  triangles  de  la  Sgute  propoicc. 


J70  Tr$ifiimi  Pdrfii: 


'«■«■i^HiiMMMMMiaiMaaaa 


PROPOSITION    XXKYI 

Xis  lignes  faralUUs  é^  ^g^l^s    cmfrênmnt  fmtr 

leurs  extrifniUK  de  mime  coté  ,  des  lignes 

faralleles  &  égales, 

PEMONSTRAtlON. 

Soient  les  lignes  A  B  8c  CD  parallèles,  ic 
égales  entr'elles  c  J«  dis  que  les  lignes  A  C 
8c  B  D  fèrcMit  aaffi  parallèles  9c  égales  :  pour 
le  démontrer  ,  foit  menée  la  diagonale  AD, 
Les  angles  alternes  internes  BAD  8c  ADC 
font  *  égaux  cntr'ettx» 
Puifquc  [']ABz:sCD 
&  que  le  c6té  AD  eft 
commun  aux  deux 
triangles3.in>  8c  ADCy 
le  triangle  BAD  aura 
les  deux  cotez  B'A  8c 
AD  égaux  auflr  c6têz 
CDScDAdn  triangle  A  D<: ,  chacun  a  cha- 
cun ,  &  les  anglesi-4D  8c  ADC  ktmt  aulfi 
égaux  cntr'cux.  Et  partant  [*]  l'aies  bafcs  AC 
êcBD  feront  égales  entt*clles.  %*"  les  angles 
BDA  8c  DAC  oppo&ï  aux ^  cotez  égaux 
AB  8c  CD  y  feront  [*]  auffi  égaux  entr*eiii. 
Ces  lignes  AC  8c  BD feront  donc  [♦] paral- 

*  Fart.  I.  Prep.  iyCee^  ^ 
[']  Suffofit.  "  »     \. 

[*]  ?art.  I.  Trof,  ^f.Gee. 
ÎO  Car.  1,  Pref.  jf.  Geo. 
[♦]  Part.  i.  Pref.  tj,  Geo. 


c-i%fl$ttttû* 


m 


\\p\ict  entt'dies.  Dûn€  les  lignes  j>aralleles  & 
égales  ^S  &  CD  comprennent  ,  par  leur» 
extrencûtez  ,  des  lignes  ^  C  3c  B  D  égales  ft 
pajcaileksy  u  t^'û  ftdUit  JUmatmit. 

LA  démonftration  qu'on  vient  de  faire  eft 
feulement  pour  les  lignes  menées  aux-ex;re- 
mités  A  ScC^  B  &  D  du  même  côrc.  Car  les 
lignes  menées  par  les  extrémités  A  ^  D^  C< 3c 
B  de  ces  parallèles  ,  de  diiFereus  côtés»  ne  {ë- 
roient  jamais  parallèles  ,  parcequ'elles  (è  cda* 
peroient  toujours  ,  3c  ne  ièroient  égales  que 
£qj:c  rarement. 


COROLLAIRB.  ^ 

Si  on  veut  conftnûre  un  qnurré  fur  la 
'AB  i  parles  deux  extrémités  A  3c  B  .  il 
mener  deux  lignes  AD  Bc 
B  C  perpendiculaires  &  égà-« 
les  à  cette  ligne  A  B  ^  Se  par       '^ 
leurs  extrémités  2>  3c  Cil 
faut    mener  la  li^e   DC. 
Alors  la  figure  AC  Cerz  le 
guarré  qu'on  fouhaittoij. 

Car  1®  la  ligne  AD  fera 
[']  parallèle  à  B  C, 

^^  La  ligne  DC  fera  [»] 
parallèle    k   égale  i  AB, 


ligne 
taut: 


A 


[' 


Frff.fref 


'J71  TmJÎ/mt  Pértle. 

U  figate  AC&n  donc  [']  dn  parallelograaiàîe. 
i".  Ut  angles  B-*l»  &  ABC  ?wnt  f] 
igaiu  «  deux  droits  ,  &  l'angle  A  étant  [i] 
Jtoif  i  l'angle  D  fera  droit.  On  trouvera  pit 
lemSmerailonnementqaeranglç  C  eft  droit; 
«nfinl'anglcBeftaBffi[i]_dioi[.  Donc  AC  A 
[*J  Bn  qnuié. 

r*l  Dïf.  4j,  CM. 

f']?4r/.  j,Priip.t4.  Cte, 
'1  »«/.  14.  0«. 
\Dtf.st.G10. 


4Se^Heitt^* 


37» 


-PROPOSITION    XXX Vil. 

n,  'Reàfro^uement  un  quadrilatère^  $u  furfacequa-^ 
drilaterale  ,  dûti^  les  cote1{^offûf€^  fmti^ux  enr 
t/eux^  eft  unfarallelogramme^ 

DEMONSTRATION 

SI  un  paraUelogramme  cft   tedangle^   pat 
tacciBplc  K:>wr ,  il  ciï  confiant  gue  les  cote» 

oppofèz   IK  ^  ï  ^    _^ M 

Z  M  font  égaax 
^ntr*cux.  Parcc- 
qne  ce  (ont  pec- 
|pendic^laires  en- 
tre paralleles,qai 
*  font  égales  en- 
tt'eUes,  Par  le 
même  raisonne- 
ment lC.Z=JMw 
On  dira  la  mê- 
me    chofe    du 

quatre  N  P. 

Si  le  parallé- 
logramme e^ 
iiobliquangle,  par 

exemple  C  B  :  je 

tdis    que      CA 

=D  JB  ,  «C  que 

>4Br^qi>.>Pouc 


^  j::.(n'^^^Pr(f.jÊ'Gjtfi' 


j7i  Tr$ijt^mt  Partie. 

Ic^délaaonurcr  :  par  le 
milieu  d'un  des  co- 
tez ,  par  exemple^ 
par  le  milieu  H  de 
A  S  foie  menée 
TE  perpendiculaire- 
ment à  ce  coté  A  B, 
£nfuitc  foit  pro- 
longé le  coté  C  A , 
jttfqu'i  la  rencon- 
tre G  de  la  perpen- 
diculaire £  F ,  &  de 
ce  point  G  foit  me- 
née par  le  point  B  k  ligne  G  M  qui  lencoD- 
trera  en  M  le  coté  C  D  prolongé. 

Puifque  *  £F  eft  perpendiculaire  au  mi- 
lieu de  AB^  on  aura  [^  GA=zGB.  Et  partant 
le  triangle  AGB  eft  C'jlfofcclc.  Donc  [J]  l'an- 
gle pAB  =iGBA.  Mais  puifque  *  les  lignes 
ABBc  CM  font  parallèles  entr'elles,  langk 

f^'\  GAB=:GCM^Sc    GB A=t G MCDone 
'J  le  triangle  C  G  Af  eft  auffi  Ifofcele  :  &  par- 
tant  CG=AiG.  Donc  retranchant  d'une  part 
GAyScàe  l'autre  B  G  ,  il  reftera  L*3  ACz=^M, 
Or  [♦]  l'angle  B  D  hî=G  C  Af ,  on  yicm  auffi 
de  dire  que  l'angle  GMCzzzGCM.  Donc  L'J 
fanglc  BDAf =:BMD ,   &  partant  [^3  I>B=JiU* 
Mais  on  Tient  aufli  de  faire  voir  que  AC=:BM» 
Donc  W  le  coté  ACs=:BD  $  donc  les  lignes 
AC  8cBD  étant  parallèles  &  égales ,  compren- 

'*  Suppojit.  I*]  Ptop.  5.  Gi». 

[•3  D<ry,  40.  G^.       [*3  Cor  X.  Pr(>f.  54,  Ce». 
j[♦lP/»r^  I.  Pf^.  14,  Geâ.  L*]  Cor^^*?rof,i^fia* 

dront 


•'  Gé$mttri0.  ;^. 

4«pnt  parleurs  cxtrèmiccz  les  lignes  égales  ii 
ec^X^At^.  pàhancen  gênerai  lès  cotez  ormofci 
d  un  parallc^ogramme,  pt  exemple  de  c/  font 
égatix  cntt'cjix ,  ce  qu'il fimitdmmrér.    ^     ■ 

l5'Ë   M~'ô'  N  s  T  RATIO  N 

BS    4.A    S.eC0N0jI.    PAXXIl. 

Soit  le  quadrilatcfe.  2>  ç  dont  les  cotez  2>iï 
actF<?^:*^ïti?<rront  égaux ^jntrVux  Hcais 
que  ce  quadrilatère  eft  un  parallclègr^iftime.Poui^ 
Ifflcmontrcr  (bit  in«iéc  ladiâgonak  Fff,  Lcé 
irianglca    PTH    ac,  -'J.     -    (      • 

aj^Hfoîit  équilatç^S     ^      '-  ^ 

raux  run  x-llfutre.   \ 
CarN  le    côté     Fjï. 
eft  càmnmn  ^^toiii 

tes     deux    ,     &    *  _^ 

DHzrzFG    ,      VF  F       ■      .i.vGi 

tti  li  G ,  Donc  ÎM  '  ^' '  ^  .V  'i).fx  Av 
les  angles  ©ppofet  à  cotez'  égaux  font  îgattie  ' 
crttr'èux  ,  c'eft  à  dite  que  *  D  F  H  =rt  F  H  G  -,  &' 
2>HF=sHF(?.  Donc  [»]  i)F  *  H  G  font 
parallelèi-entr'elles-  parcfllcmene  D»  Se  B^ 
font  auflî  parallèles  entr'elles.  Donc    enfin  là^ 

fç  on  o  Lt  aiVe    C      ' 

Un  quarté  cft  Hn^atallclogràmm^  ^ont  toi 

^'*l    ^^^7?^     '-    -'-  >•     '         •   O  ^^.i       rt        ... 

S*]Cor.i.Prcp.^f,Geû, 


^ 


74  Troifiémi"  Pârtiti 

q  latte  coter  font  <ga«x  ca- 
i.-'eur.  Soirlcqptxrc  W^i*.;  je     R  i  t  ■>     ■>  vP 
disque  NO  =  P4*î=*Aœ 

L«.   NR=OP   ,    cnfià   FR 

CÔROLLAtHÈ-    il.    " 

;  Il  fuitd^.lf^PropQfitioii  pçefenîçfjiStolci»^ 
go«alcd*ttn  parais:      . 

klogr^tumc, ,  9^j:d  ..!>  >      '■  -  •    H" 

exemple  ht  diago-  !,■'■    ^«^  >  "*    '' 

nale  F  If  du  parai-   ,..    y.       i      ^^>*^ 

lelogramme  I>-G-t-  '    ** 

diviic  ce  parallel©- 

gramme    ctt  àcuXf 

p^fties  égales  »  c'çlt    T 

a  4ire  que  letria^-  .  . 

de  PHF  eft  égal  au  triangle  F  |Î,<7<|  Carr'lte 

a)téJE>H=?=FGrI?.y;=^-ifÇ*  &*-H  eft  un 

eoté  commun   ^ux  deux    trurij|les  I) HF& 

jauxi 


commun  ^ux  deux    truri©es  nur  <ic 

G.  Donf  ces  deux  triangles  tçrçni^  éqailatc- 

Vmt  àlfaintre,  .Donc  tp -ils  feront  jégaox  çn- 


*    1 


La  fecopde  paf tif  de  la  Pwpofitwn  prefcnte 
eft  le  fondement  d'une  tnethode  dont  on  le 

itrl  Pftur  mener  par.W»  f^^P  ^^«^^  ^^  ^ 
parallèle  à  une  figne  donnée.  Soit  pai' exem- 
ple la  ligne  donnée  ^B ,  &  le  point  G  jw 


-'   '      V 


t>}  utfjc.  I.  Geê,  ,     :  .        ; 


1f%pr\  ilfaillf  mener  une.ligj;ic  parallèle  à  cett» 
ligne  ^  5.  Il  faut  mener  à  Toloncé  par  ce  foinc 

c  u^e^ttg^ôvdix    y     ;  r  '  :      :  .  ..  : 

3 ai  coupe  la  ligne  ^ 

onnée  ^5   au  ^    ïl    1^          ^  /V- 

point  Z>.  Enfmte     'V .:v^l.**..-.-...V^P 

onourj^uncom-  /^C**0       /          i 

pas  du  point'!),  ./^  ^           / 

çre  ,  par  exempie     '•^ .  V 

en  JE  ,  &  de  cette  ^ 

ouverture  DE  en  décrit  du  point  C  Tare  LT  M. 
De  rouverture  'D  C  on  décrit  du  point  £  Tare 
NT  O  i]ui coupe  le  precedi^at  au  point  -F  >  par 
ce  point  F  &  par  le  point  C  on  mené  la  ligne 
Gif  :  Je  dis-qoKr  cette  ligne  tyH  «ft  la  ligii^ 
parallèle  chçrdiée»  Câit  dans  je  tqu^adrilaccce  £Ç 
les  cotez  opp^fez  fbot  *  égaux  entr'eux.  Don^ 
Cl  ce  quadrilatère  eft  un  parallélogramme  i  Se 
partant  [*]  les  co(ez  oppofez  font  parallèle^ 
DoncJFC  ou  G  H  eft  paraUek  i  AB. 

%  . 

*  Pur  çMStrttfUm^:.  ■       > 

VI  r»rt.i.  trop, fret. 
^"iDéf,  ■     Geo. 


li  l| 


17^  Tfifim  ImU. 


FHOPOSITION    zxxyiii. 

'  tgMMX  €mifemx. 
x.LtS4Mn^  iim  puahiLittre ,  frk  enpnM, 

fmtigémxm  ^àrtks^ 
|.  ^nfuUfmmm  desdngïês  0ff9fe1(^  Jtun  ^uM- 
lêmt  mfcrii  dams  mm  sercU  vsUmt  deux  ângUt 

DEMONSTRATION 

]>B     LA    P&IHIIXX     FAUTIX. 

S  Oit  k  parillddgtamme  BE  :  je  dis  q« 
Tanglc  >f =C  ,  qaeB=£.  Car  les  anglç 
^  Âc  C  pris  cnfeidUe  ftnc  1*3  égaux  à  deu 
droits  ;  pareillemenc 
ks  angles  Z  9eC  pris  |. 

la  même   gra^, 

OQi    cft  deux   angles      _ 

droits.  Donc    ^*^   ^^      A  R 

iômme     des     angles 

^-*"^  =  ^-*"^.  Donc  en  ©tant  de  partft 
d'autre  l'angle  C  ,  il  rcftera  CO  l'angk  B=:B. 
Par  un  raifonncment  femblable  <m  troavctt 
que  ^-|-B==C-+^.5  &  partant  que  ^  =  C. 
Or  ^  &  C  ;  B  &  £  font  des  angks  oppofci  de 
paraDclogramme.  Donc  les  angles  oppofcz  d'an 
parallélogramme  font  égaux  cntr'eux  ,  et  quâ 
falloit  démontrer^ 

[M  Vm,  3,  Prof.  14.  a$ê.      [»J  Ax.  ig,  gmtf. 
\}-^  Ax-  f' gênerait 


/~~y 


Géométrie.  37^ 

E    M  O  N  S  T  R  A  T  I  O  N 

OB      LA      SBCON.I>X     »  A  R  T  I  8< 

Soit  par  exemple  le  quadrilatère  ABCD  ^ 
il  faut  mener  aux 
iommets  de  deux  an- 
gles oppofez  ASc  C 
la  ligne  AC.  Il  eft 
conUant  [*]  que  la 
Ibnitne  des  5  angles 
du  triangle ^DC  eft 
égale  à  deux  droit»; 
pareillement  que  la 
ibtnme  des  angles  du 
triangle  4BC  eft  au/5 
égale  à  deux  andes 
droits.  Or  la  Amme  desr  angles  dti  qlia-. 
drilatcre  ^BCDeftla  môme  que  lafonunc 
de  ceux  des  deux  triangles  ADC  &  ABC* 
Donc  la  femme  des  angles  du  quadrilatère 
A9CI>  c^  égale  à  ^  angles  droits ,  et  .qu'U/aU 
toit  â^montreèé,^ 

D  E  1^1  OV  $  T  R  A  T  r  O  N 

De   X  A    T&oisiB'âB     PA&TXB. 

La  fomme  de  deux  angles  oppofez  ,  par 
exemple  A  Se  C  ^  B  Se  I>  d'un  quadrilatère 
^  BCV  infcrit  dans  un  cercle  eft  égale  à  deux 
angles  droits.  Car  ces  deux  angles  ^  &  C  ,  pris 
cmemble,  ontC»]  pour  mefure  la  moitié  dW 
circonferejice  de  cerde,  c'eft  à  dire  cn ,  la  moitié 
de  fès deux  parties  BCD  Se   BAV»  les  deux 

[*]  Trop.  51.  Geo*       t»l  JV^.  17.  Gw, 

1   uj 


•% 


57*  Tnifiimi  T ortie. 

angles  B  &  D  ont  *  pareilicmenc  pour  toi^Gu» 

U    moitié    dès     arcs 

AiyC  êc    ABC  for  D 

kfquels    ils  font    ap- 

payez ,  ce  qui  cft  [*]  la 

même  ckofe    que  la 

moitié  de  teste  la  dxw 

conference  ABC  2>  Ja« 

quelle  moitiéi^eft  ['3  la 

mefocé  de  deux  angles 

droits.  Donc  la  lÏKnme 

dès  angles  oppo&z  du 

auadxilatcrc^BCi>  infcilt  dans  îc  cercle  cS 

^ale  à  deux  droits  ,  a  q^Hfattoêt  denuminr. 

COROLLAIRE    t. 

La  CAnverlè  de  la  première  panie  dt  la  Pro« 
pofition  prefènte  eft  telle  ; 
un  quadrilatère  dont  les 
angles  oppofez  (ont  égaux 
cntr'eux,  eft  un  parallélo- 
gramme. Soit  le  quadrila- 
tère .AQ  dont. les  angles. 
oppo(èz  A  Si  C  font  égatu 
entr*eax ,  èc  dont  les  angles 
£  &  £  font  auffi  égaux  en- 
tr'eux  :  je  dis  que  Içs  cotez  £  C  &  ^B  font 
parallèles  cntr*euxi  de  même  des  cotez  AIK 
BC.  Car  fi  à  Tangle  A  on  ajoute  l'angle  £,  & 
fi  à  l'angle  C  d'une  autre  part  on  ajoutie  l'angle 
B,  on  aura  i:»j  ^^E=:C-4ri5.  Or  cçs  angles 

*  Tr<ff,  17.  Geê.    .        f]  Ax.  y  Qiê. 
[* ]  Cor.  I.  Vfof,  zou  G99. 


.  ■  Geêmetrie*  57) 

.^.4.S.4-C-4*B  font  [']  égaux  i,  quatre 
^oics*  Donc  les  angles  A-^B  feront  égaux  à 
deux  droits.  Donc  [*]  les  lignes  ÉC  Se  AB  font 
parallèles  cntr'clle».  De  même  fi  on  ajoute  Pan- 
glc  B  à  rangle  A  ,  &  Tangle  E  à  Fanglc  C  ^  on 
aura  ^  -4»  B  s=:  C  -4»  E.  Et  enfin  on  uouvera  que 
les  anglet  A-^B  feront  égaux  à  deux  droits. 
Oonc  ks  lignes  AM  ScBC  feront  auffi  parât 

Jkks. 

COROLLAIRE    II. 

Si  nn  paraHcIogrammc  ,  pat  exemple  AC^ 
A  dcuxdc  fes  cotez  A3  Se  AB  qui  compren- 
nent un  angle  ,  égaux  aux  deux  cotez  H  E  ^t 
i  F  d'un  autre  parallélogramme  £  G  5  &:  fi  ran- 
f!icI>AB  compris  parles  deux  c&tez  de  Tua 


cft  égaJàTàngllc  HÎF  eomprîs  paf  les  dcu* 
cotez  de  Tautre  ;  un  de  ces  parallélogrammes 
A  C  fera  égal  à  Tatitre  EG  y  en  toutes  manières. 
Car  1°  le5  cotez  Z>  C  &  C  B  étant  [J]  égaux  aux 
cotez  AB  ScAD^ccî  mêmes tôtez  D  C  &  C  B 
feront  auflî  égaux  aux  cotez  E  F  &  E  H ,  &  enfin 
t^  aux  cotez  G  H  8c  GF  ,  chacun  a  cRacuh.  a* 
ifcs  angles^  &  B  font  égaux  [♦]  à  deux  droite." 
(Pareillement  E  A  F  font  [♦]  égaux  à  la  même 
>î  t*  Pjtrt.  deU  Vf  Cf.  fnf. ,  C*3  ^Art.y  Vrof.is.Geo. 

^^'2ékn*uv'f^fi7* ^^-  W ^'''•^ 5- frt^^*^^^^ 

Il   uij 


i'' 


1 


)S6  Treijiéme  fsrtle^ 

gnndeiir  qui  eft  deux  droits.  Donc* 
£-f-F.  M&is  V']A=sE.  Donc  retcanchant  d'o* 
ne  paît  ^ ,  &  de  l'autre  £ ,  il  reftera  [*]  l'angk 
^=F.  Ori*]  ranglcC=.<f,  &G=E.Doiie 
»  l'angle  C  =  G.  Pareillement  [»  1  D  ~  B ,  ft 
H  =:F.  Donc  *  l'angle  D  =  H.  f  Enfin  kf 
cotez  d'une  de  cet  iSirfaces  étant  éganz  atoz  06* 
tez  de  l'autre ,  cfaacnn  à  chactin ,  de  même  dei 
angles^one  de  ces  fiirfaces  fera  [^j  égale  à  TaîBxc 

COROLLAIRE      IIL 

Xorique  la  (bnime  des  angles  oppoftz  d'im 

Îutdrilatere  n'eft  point  égale  i  deux  angles 
oits  y  ce  quadrilatère  ne  peut  être  infcrit  da/if 
nn  cercle.  Car  £  ce  quackilatere  pouroit  taf 
in(crit  dans  un  cercle  ,  ces  angles  oppo&z  ie- 
loient  [']  égaux  à  deux  angles  droits  ,  ce  qui  cft 
contre  lafiippofition. 


PROPOSITION      XXXIX; 

Zif  fërslUlêgréimmes  ,fpfez  fur  U  même  tM/i& 
entre  les  mimes  lipsesfarsUeles  fmt  igi^ux  n»* 
tiessx. 


s 


DEMONSTRATION. 

Oient  les  paraUelogrammes  ^D  &  EB 
pofez  fur  la  mtmt  bafe  CIX  ,  ic  entre  les 

Ax.  i«.  gen.  [  *]  Sstffùjk. 

^]Asê.x.Qe0»       VlFmrf.^^Ptàf-.jrefi^  " 


{^lAx. 


■•««•••••», 


•  •' 


GiôiHitrii.  jSé 

«Mêmes  parallèles  ^  F  &  CI>  :  je  dis  que  la  fur^ 
£u:e  du  paralleiogramme  ACDB  tvt  égak  i 
k  fctr£ace  du  paralleloguaime  £Ci>JF«  ^ 
(  Car  les  triangles 
ACE  êcBl>F6nt 
*.les  anglcs^CAE 
9cJ>BT  égaux  en« 
tfcttx  ^  &ontpa- 
xeiUement  les  an- 
gles AEC  Se  BFD 
aufli  égaux  cn- 
tr*ettx.  Donc  l'an- 
gle     -4  C  E'    fera 

L*T  égal  à  l'angle  BD  T.  ^^Or  C*!  le  côté  AC:=s 
Bl>  y  parceque  ce  font  cotez  opjpofez  de  paral-« 
Iclogrammes,  de  même  le  coté  CB:=::zDlP* 
Dans  le  tfiangle  ^  £  C  on  a  donc  les  côcea 
.  ^C  '&  CE  égaux 
aux  cotez  VB  &  A  EB  F 

DF  , 
A  C  B  égal 
.glc    BDF.   Donc 
&s   bafes  A  E  Se 
^F    feront  [^lé- 
gales   entr'clles^ 
^.    les    triangles 

^  Ç  E  &  BDF  feront  [♦]  auflî  égaux  entr'eux.   . 
Mais  les  parallélogrammes  AD  Se  CFpeit- 
vent  être  pofcz  fur  la  même  bafe  CJ>  tn  ^ 
manières.- 

1^  Le  point  :e  ouÏ^  fe  peut  rencontrer  entre 
ks  points  A  ScB:  alors  on  ajoutera  au  irian- 

*  Part.  1.  Prep.  14;  Geo.  [']  Cût.  4.  ^r^*  î^*  ^'^• 
" '  Part.  I. Prâf.ij. Cto.    [*]  fsrt.l^rofV*^*^* 
Ax.i.G$9. 


Se   Tanglc 
éeal  à  TaiiF- 


^H  .  Tnifienie  Partii» 

^le  ACE  ia  furfkce  CDBE-,  k  au  triangf^ 
-S 0F  on  ajoutera  la  même  fnrhcc  C  t>BEi] 
on   *    anra    C^E-*-ÇDBÏ  =  B2>F-#- 
CDBE  ,  c'eft  à  dire,  te  parallclogramme  AD 
ictz  égal  à  £  I>. 

a^  Le  point  £  (epeut  rencontrer  fbr  le  poùtf 
By  ottFfiir  A:    alors  aa  triangle  ACE  oe 
ajourera  le  triangle  C  BJO  ;  dt  au  triangle  BB1 
on  ajoutera  le  même  triangle  CBB  ^  &  *  où 
tmgkACh^C3D=hDJ^^CBD  ,  ceft 
à  dire ,  le  pa- 
fallelogram-        à 
me    AD=s      A 
CF. 

9*  Enfin  les 
points  £  &  F 
le     penrent 
rencontrer 
entièrement 
Ikors  la  liene 

AB  y  de  tortequeCB  coupera  BD  en  G.  Alors 
du  triangle  ACE  êc  à\i  triangle  B 2>  F  on  re- 
tranchera le  triangle  B  G£  quifeur  eft  commun, 
Jrilreftera[*j  lalur&ee  jf  C  GB=£GDF.  Et 
en  ajoutant  de  pan  Se  d'autre  le  triangle  C  G  i>, 
on  aura  "«^  ^  C  GB  H-CGD=£  GD  F-l* 
CGDy  c'eft  à  dire,  le  parallelogranune  AB 
sszCF^ce  qt^il  faOûH defffontnr. 

COROLLAIRE      î. 

Les  parallélogrammes  pofi»  fiir  des   baies 
(gales  ôc  entre  les  mêmes  lignes  parallèles  ou 

*  Ax,  4.  giffersl^ 
^^2  Ax.  9.  gnurd. 


Geêmetrie^  j»j 

*  4^  môme  hauteur  ibnt  auâi  égaux  entx'eux» 
Soient    les  • 

bafes  CDSc        A  B  '      E  F 

4?  £{^      deS'  — """"'T j  .     "        »         **-' 

cLc     niCTue—  ■  lr'—> iw*<p^«a««— m«4i.«.i.         ■   '■— ^ 

hauteur,  c- ,^^C         -»  0  K 

gales     en-     *-**-—«*«■».  .-*  - 

tr'clles  :  je  ilfc  que  le  par^Aelogiamme  C'J^ssê^ 
CE,  Pour  le  demontrei:  forent  menéieç  Je» fi-;.. 
gncs.  C  B  ic  2>> ,  la  furfacç  CW  fera  uii  parai-» 
lelogratnme.  Car  ^  puifijue  [*J  EF  =  GH  ,  et; 
que  in  CD=GH  ,  ou  aura  CZ>  =  EJFi  ce* 
deux  lignes  CD  ^  E  F ,  étant  «gales  &  paralle- 
ks,  comprendront. [JJ parleurs  cxuômitez  lef 
lignes  C  £  &  Z>F  parallclest  &  égales.  Or  [♦]  k 
parallélogramme  6B=CF  »  &  GP=;=C;fJ 
I>ono.'lCJR==GF.  .  ,      ^ 

COROLLAIRE    II. 

Les  fixjrfaces  dk$ parallélogrammes  demimfi 
circuit  ,.4ont  les  angles  font  droits  ,  ou  ap-. 
proc^j^nt  k  jlus  dçs. angles  droits  ^  .font  plusi 
glandes'  que  les  furfaces  des  autres  paràlielo-, 
grjunmes  dont  les  angles  approchent  moinç  des 
**^6???.  4rpits..  Spît  le  patalltlpgtammc  jiul 

*  Çûr,  4f  Prof .  4,  Geû^  ; 

0Iartyï.J?mVt-rrGe9^  "'.\ 

l'-\Sufpofit. 

i*l Prof. f réf.    ..,-■.,  .'.      . 

[^]4:ç.,it.fener4l.,    ,    ■  ..        ' 


Troififme  Fdrtii. 
xedangk)  9c  D  H  obliqtiangle ,  &  (blem  ces 
deux  parallclo- 
rranunts  équi-  *     A 
uceraux    entre 
euxjc'eftàdire; 
*  que   G  A=s 
GD  i    HB  = 
ffV  ^  on  a  i;«i 
^B  =  GH,& 
I>¥  =  GH  y^ 
P3   «nfin    Ai 

==  D  r  j  le  côte  Xi  n  eft  commun  :  je  dis  (fie 
te  parallcîogrammcuf  H><yF:Cat  L^3  le  paral- 
lélogramme DHzszCH^  mais  CH^AH^ 
êcAH  eit  redangle  ,  &  2>  H  obliquanglc  -,  Vm 
&  l'autre  d'égal  circuit.  Donc  les  parallclc^am- 
mcs  reâangles  font  plus  grands  que  les  obli- 
quaneles  ouoique  équilatetaiix  entr'eux.On  <li» 
kniemc  chbfedes  cthihgleC, 

C'cft  pour  cela  que  j'ay'H^Î  iremarquf  ail- 
leurs 1*1  que  pour  avoir  en  pieds  quarrez  ,  ou  en 
toifes  quarries,  &c,  k  funace  d'un  pardlclo- 
graqime  dont  les  angles  font  obliques  ^  il  n^ 
»lloit  pas  multiplier  Tûn  par  l'autre  les  côtt? 

Sîui  comprennent  un  de  ces  angles.  Parccqu'cii 
aifant  cette  multipliçatioh  ôti  trouve  feulctneni 
pour  produit  le  nombre  des  |)atâîlclpgrâmmé 
obliques  quicompofeni  le  paraljfciogrammc  tï^ 
tâl  & quitorionréqulâiiglcs  j  mais* on  ne  trouve 
pas  le  nombre  des  parallélogrammes  d'une  toifc 
quarrée  ou  d'un  pied  qua(té  ,  &c,  quelle  "paral- 
lélogramme contient.  lî'quaiid  on  Veuc  conncJ- 

♦  Supfofif.  [»i Part. r.TM^^^'^  Oèo.  ' 

L*]  Ax.  19.  gêner.    LnPr(ff.Jfref[)'' 
i^lfin  du  Cor.  i.  déf^  jy  fkge  ml  Geo. 

m 


GtûtmMe.  JS5 

'fiâfacerfiinie  Mi^  pu  Mivm^V^^gi  eft 

•de.oherdiorjdc»  C9ifes,:quaiEr^s. ,  fcfcï^^  quar- 

rées  ,  Ôcc.rfiu  exemple  fi  on  multiplie  l'un  par 

Tautre  les^ôtez^C  &yf^  du  paraÛclQgjramLme 

reé^angle. 

wfB,  &4  c  u 

le  côté  A  G    I  -■.,!        I        i       i"-«»^ 

cft     de    I  T'\J       /       '       ^^- 

toUès  ,    8C 

IccàtéAÉ^ 

de  4  toifesn 

on  aura  la 

coi(ësqua£-  |^ 

réespourla  *• 

flicÊice  du 

pafallclpgiramme  AB.  S!  le  ç^4  «<f  £  i\i  pi- 
raltclogramme  obliquangle  ^  Z>  eft  auffi  lie  f 
Cot£es  ,  en  multipliant  >ee  c6cé  ^£  par  AV  de 
4  tdifef ,  xwi  awnu  n  toifcs  ohJiqiwHgtef  ,  c'eft 
à  dire  n  petits  pa^Uelogrammes  obliques 
^td  Cofta  ia  irainir  du  pacalleiogramme  tptiH 
A&y  mais  qui  n'exp0msnt  point  la  valeuc  des 
tPifes  qfiames  Qu'on dKtehe.  C'rotiirientdtt 
faire  t*6^k  qakin  rnombe  dont  chaque  cdcé  eft  d'u^ 
ti«t^Sfe4dloi^giMttr,  çft  p&zs  jpecic  qu'une  toiiç 
qaai^éè. 

Ali  lie»  cfiHoTL  Yiem   d'cxafniiMr  let  fnr«. 

-fiices   de   deUK   fttrallolapramam    de  mènie 

circuit ,  lorfque  les  c6tez  &  l-aniont  égaux  aux 

çAtez  dé  Tamte ,  êc  que  chaque  angle  de  Tua 

diAèrede  chaque  angle  de  iîautre  1  ^^on«zami^ 

4ie-  p^fintcttienc  tes  &f£ices  d&  deux  de  cas 

parall^ogi^mmes  y  lorCquc  les  angles  de  l'iin 

ibnt  'légaux  aut'  angtes  de  t^aUM  ,  ehîûrun  à 

«fbafiun  »  de  me  duique  c6cé  deTun  éî&scr  do 

çKaqué  cAté  de  l'autre  ^  Çfn  trouvera  encore  ^rucs 

les  paialielo^raa^ef  l^ç  xn6me  cirerait  qui  apy 


}S  (î ,  Tr^ijîéme  Téirtli. 

piochent  Te  plus  du  quarré  ,  feront  plus  px^k 

eue  les    autres  qui    en     approchent   moins. 

8  B 


i  t 


»    4 


0 

X 


««■MMMH 


"'^ 


I>    % 


Soit  par  exemple  le  parallelogramaKie  reâangle 
A  B,  dont  un  cAtc  eft  de  8  toifes  ,  &  Tautic  de 
4  5  foit  un  autre  parallélogramme  reâitiglc 
C  D  dont  un  côté  (oit  de  i  toiles  &  l'autre  ^ 
\t  :  on  trouve.  *  que  la  fiirfj^cti.d»  paralfelograin- 
mc  A  là  eft  de  48  toifes  quarrées ,  &  que  la  fur- 
lace  du  psHcallelogrâJmnne  OD-  eit  feulement  ^c 
X4  toifes  ,  quoique  chacun  foit  tie  &8  •  toifes  ^ 
neaires  de  circuit.  ' 

Enfin  de  ce  Corollaire  on  concluera  qttC 
les  quarrez  font  les  furfaces  planes  les  {^ 
granides  de  toutes  celles  qui  0ne  k  même  çircuib 

C  OR  O  t  L  AI  R  E       I  I  I. 

La  fûrface  d'Un  parallélogramme  (>bU<]iianj|IC 


■  •■•<■■««■■•• 

•V-T— 

1  > 

-  ^^^ 

jr^ 

^^  • 

^ 

X 

cft^gak  àa  produit  de  fa  bafc  mokipHétf^^ria 
hauteur.  Soit  pat       '  '    r        •  i 

exemple  le  paraU         E  F         A  >         B 

jelograjnme  obdi- 
quangle  CB,  lorf- 
qu'on  multiplie  la 
bafr  CZ>  par  la 
hauteur  C£  ou 
2>  F  ,  on  a  *  pour  '  ^  -  ^ 
produlc  le  paral- 
lélogramme C  F.  Or  [*î  le  parallélogramme 
C  F  cft  -égal  au  parallélogramme  C  B.  Donc  en 
multipliant  la  bafc  C  D  par  la  hauteur  du  pa- 
lillèlogrammc  C  B  ,  on  aura  -pour  produit  la: 
Tsdcur  de  ce  même  parallélogramme  C  B. 

COROLLAIRE    IV. 

Les  parallélogrammes  font  doubles  des  triant 
glcs  de  mè- 

mebafc&dc        A  B       E  F 

même  hau- 
teur«  Soient 
le  parallélo- 
gramme CB^ 
par  exemple, 
&  le  triangle 

CD^  y  pofcz  fur  la  même  bafe  C  D  &  en- 
tre les  mêmes  lignes  parallèles  ^  F  &  C  G  :  je 
dis  que  ce  parallélogramme  C  B  cfk  double  du 
triangle  CVE.  Pour  le  démontrer  ,  foit  menée 
par  le  point  D  la  ligne  D  F  parallèle  à  la  ligne 
C  £  ,  on  aura  ["]  le  parallélogramme  C¥=:iCB. 


*  Ctr.  1.  déf.  f3,  G94*  • 


Kk  i) 


Or  *  le  trifligk  Ci>2Z  cft  b  moitté  4ir  f9^ 
zalklogiamme  CF  ,  oa  de  fion  é^  CJ. 
Donc  ce  paralldogmiiine  CB  fcia  doablë  (ie 
GA^f  pù^a'im cont  cft  dooUe  4'iiae  4e  As 
«noificB. 


i^i" 


PROPOSITION    XI. 


ksftségalês,  &mtu  lamtmci  Upusp^âlh- 
Us  »  fmt  égéÊMM  Êntr9ux. 

^,  RgiifrêqMemmf  Us  m0nfh$  qui  fmt  fur  U 
mifm  ksfÊ  ,  oufm  é^f  èmffSégaUs ,  e»  UfUM 
droite  ,  du  mime  coté,  &  qui  font  égaux  eutrt 
etêx ,  /W  futre  les  n^mes  tiff*ss  parsileles. 

3^.  Ree'froquemenr  enfin  les  triangles  qui  font  e»tfê 
Us  mêmes  fMraW:les&épM$9e  entr'eux,  fmsfiif 
la  mime  hafe ,  ou  fur  des  bafes  égaUs. 

DEMONSTRAtlON 

Soient  les  triangles  jiBC  <c  J^ET  fur  k  mime 
bafe  AC  ,  ou  fur  kt  Mts  égaks  AC  &, 
D¥  ,  &  entre  les  mêmes  parallèles  AFScGH: 
je  dis  c;ue  le  triangle  ABC  tCt  égal  au  triangle 
DFE,  Pour  le  démontrer  ,  foit  menée  par  le 
pointa  dH  triangle  ABC  une  ligne  parallèle 
SkCBi  puiique  GBcd  £'J  parallèle  à  AC yOn  aura 
le  parallélogramme  C  G  :  la  même  chofê  fèroic 
arrivée  ,  £  par  le  point  C  on  aToic  mené  une 

<• 

♦  Cor.  t.  Trop.  37.  Geo.  . 
l«  ]  Suffofit. 


Gcûmetrie. 


«r« 


}«> 


«tl^aManiHMitMi 


AD        CF 


..  A 


li^tie  parallèle  L  AB,  Soit  encore  menée  par 
le: point  F  la  ligne  'F H  parallclcmcnt  au  côté  I}E* 
Le  parallélogramme  I>  H  fera  *  égal  au  paral- 
lélogramme GC^  puiCjue  la bafc  AC  =  D  F  y 
&  que  ces  deux  parallélogrammes  for^t  entre  les 
mêmes  lignes  parallèles.  Or  puifque  C  G= 
I>Hy  on  aural']ie  triangle  ABC=zDEF^ 
$e  qti  il  fallait  démontrer» 

D   EMONSTR   ATION 

DE     LA     SSCONPS     PARTII* 

Soient  les  deux  triangles  ABC  &  DEF  cgaur 
cntt'eux,  pofez  fur  la  même  bafey€C  ,.ou  fur. 
des  bafes  égales  AC  ScÙF^  en  ligne  droite  & 
4ttinême  .coté  :  jci-dis  que  ces  deux  triangles 

*  Préf .  3$.  &  Cor.  i.  Frof*  j^.  Cr*. 
VIAx^ïi.genirah 

K  K  Xlj 


a«o  Trûifiimi  Partie. 

font  entre  les  mêmes  lignes  parallèles      cV/î  i 
dire  ,  que  la  Hgae  BE  mence  par  les  fooimets 

B  &  £  fera  paraUelc  à  ^^ \'S^^,^^^  J^  ^ 
la  fuppofîtion  prefcnre  ,  xl  cft  mipoffiblc  qu  on 

mène  par 
le  {bcnmet 
B  une  autre 
ligne  que 
f  Equi  foie 
paraÛele    à 

A¥.  SiJ8E 

n'étoit    pas 

parallèle    i 

AT    ,    on 

en  poorroic 

mener*  une 

parce  point 

B    y     qui 

paficroit 

de  pan  ou 

d(*aurre     du 

point     £  , 

f^avoir  3  H 

on  BG.  Si  c*étoh  par  exemple  BH  (fû  fit  pa- 

xallcle  à  ^  F ,  on  auroit  1*3  fc  triangle  DHI^^ 

ÀBC  i  mzisl*lDEFt=zABC.  Donc  le  triant 

^eDHF  (croit  [JJ  égal  à  1>  E  F ,  c*eft  à  dire,  k 

partie  &roit  égale  au  tout ,  ce  qui  eft  C^>impo& 

ble.  Par  la  même  raifbn  B  G  ne  peut  être  parallèle 

àr  AV.  Ccft  donc  lafèiilc  ligne  BB  quieftp». 

rallele  i-AI ,  ce  qu'il fàUoh  demontnr. 


[*1  Suffofit\ 


W  PAit.  ».  Prtf^^f, 


AN  C    MP 


GeèmeMè.  j^t 

î>    EMONST  RATION. 

DB    LA    TB.OISXb'MB     PAUTIB* 

SoitletmngleABiissNOFy  ëccjfitVvax 
&    l*aucre 

Coit  entre  B  O 

les  mêmes 
lignes  pjL- 
ssUlelcs:  je 
dis  que  les 
baies  ^Af 
^c  HP 
£6nt  la 
jziême^  ou 
Ibnc  éga- 
les entre 
elles.  Car 
fi  l'une  de 
ces  deux 
haScs  n'é^ 
toit  pas  é- 

Î(ale      à 
•autre ,  & 
que  NF , 
par  exem- 
ple ,    fut 

plus  grande  que  A  M ,  retranchant  Cou  exch 
CFy  on  auroit  la  bafe  NC  du  triangle  NOC 
éçale  kAM  bafe  du  triangle  A  ftAf .  Le  *  trian- 
gle NOC  fkoit  donc  égal  ÏABM  5  mais  C*  j  NOP 
=siABM.  Donc  le  tout-  N^  O  P  feroit  C*3  égal 
.   à  fa  pâme  ^  O  C,  ce  qui  eft  L  ' }  impofTible.  Donc 


Il  WHliliWaif 


B 


C»3  Sufpùfit. 


5>t  Trùlfiim  Pé^Hîe. 

k  bafe  AU  fer^ égale  iNF^cs  ^H^ilféMaii sk^ 

Ce  qui  a  été  démontra  dans  Ut  t^  &  j^  partie 
de  la  Propofitionprefcnte  â  l'égard  des  triangkSy 
peut  htt,  démontré  de  la  même  manière  à  Te- 
gard  des  parallélogrammes.  J'ai  cru  qu'il  Ciffi- 
roitde  faire  ces  di&rentes  demonftrations  feu- 
lement à  regard  des  trianglesrCar  ,  loiCquc  des 
parallélogrammes  pofez  lur  la  même  bafê  ,  di 
même  côté  ,  (ont  égaux  entr'euz  \  après   avoir 
mené  des  diagonales  ,  on  ^  trouve  aufC  des 
triangles   qui  en  font  les  moitiez  ,   qni  (ont 
égaux  entr'eux  ,  pofez  fur  la  même  bafê  -y  8c 
partant  entie  les  mêmes  lignes  parallèles.  Il  cik 
évident  *  que  les  moitiez  oes  parallélogrammes 
nt  peuvent  être  çntre  les  mêmes  lignes  parallè- 
les fans  que  ces  parallélogrammes  foient  aulE 
entre j^es  freines  lignes  parallèles. 

C  O.R  OLLAIRE      I. 

La  furface  d^un  triangle  efl  égale  à  la  moi- 
tié-du  produit  de  fa  bafe  multipliée  par  fa  haùtcor, 
ou  (  ce  oui  efk  la  même  chofe  ]  au  produit  de  la 
moitié  ae  la  bafe  multipliée  par  fa  hauteur  j  ou 
c^£n.au  produit  de  la  bafe  multipliée  par  la  moi- 
tié de  la  hauteur. 

Soit  le  triangle 
reftanglc  ABC.  Si 
ori  multiplie  l'un  pat 
l'autre  les  cotez  qui 
comprennent    l'an- 


gle droit ,  c'efl  à  di-      """/t         r%  ,   •   fe" 
re-,  fi  on  multiplie  xv       j^        j> 

la  bafe  A  B  par  la  hauteur  ^  C  ,  on  a  pour  pro- 


tlwwaa* 


ihiit  le  parallélogramme  reâangle  ^7;  afc  c4 
prenant  la  moitié  de  ce  produit ,  on  aura  la  fiUT 
fecc  du  triangrle  ACB^  qui  eft  *  la  moitié  de  A  F, 
Si  on  multiplie  le  côté  ^C  par  ^2>  mokiédi 
côté  ^B^on  a  le  parallélo- 
gramme r^anele  A1& 
«jui  eft  la  moitié  du  pa« 
rallelogcamme  AT  ; 
puisque  C'J-4B=:DF. 
Mais  le  triaiiglé  ABC 
i^.»3  égal  à  la  moitié 
in  parallélogramme  AT. 
Donc  le  triangle  ABQ 
eft  égal  au  produit  de  fa  baoteur  multipliée  pa« 
la  moitié  de  (a  bafe,  ou  au  produit  de  fa  ba(# 
multipliée  paf  la  moitié  de  ia  £aureux. 

On  dira  la  même  chojfe  de«  triangksr  ^Itii^ 

quangles  ,  c'eft 

à  dire^  oxigones 

ou  obcufanglea. 

Par  exemple  le 

'tnangle     DEF 

oxlDBH  efté- 

gal  à  un  triangle 

reftangle  'DZG 

de    même  bâfe  *        '  .  -  ' 

&  de  même  hauteur  ;  &,  partant  ce  qu'on  vient 
de  dire  du  triangle  reftangle  DEC  convient 
auHI  aux  triangles  obliquangles  J>EF ,  D£H,  9lç^ 

COROLLAIRE     lî. 

Il  eft  donc  facile  de  connottre  combien  de 

*  Cor.  %.  Trùf.  57.  Geo.  'O  Çfif.  i,  Pr<jJ,  |^  G#«{ 
t* J  Cor,  4,  Trof.  59,  Gl^» 


u^^^ 


j^4  ^Trâijieme  Partie. 

toiles  qtiâiïces ,  ou  combien  de  perches,  8cc,  c6n- 
licrtdfa  une  fiirface  pliait  reûilign^  propofce, 

rmtvû  qu'on  la  puilie  parcourir  à  Tolonté.  Car 
fiiffira  de  réduire  cette  fiirface  en  triaaiglcs  rec- 
tangles y  ou  en  parallélogrammes  red^angles ,  & 
de  connoitre  la  furface  de  chaque  triangle ,  oo 
de  chaque  parallélogramme  redangle.  La  fom- 
me  de  toutes  ces  furfaceis  particulières  (èra  *  h 
râleur  de  la  furface  totale  propolîe.  Mais  aupa- 
rayant  que  de  voir  un  exemple  de  cette  prati- 
que y  il  eft  necelTaire  de  faire  attention  i^  aux 
efpéces  de  mefures  les  plas  en  ufage  ^   z^  aux,- 
manières  de  mefurer  une  longueur  ou  diftance 
fiir  le  terrain  ^  )^  parnn  point  domié  ésLns  une 
ligne  droite ,  ou  hors  de  cette  ligne  comment 
•n   lui  mène  une  autre  ligne  perpendiculaire 
dans  une  plaine  ou  campagne, 

X®  Il  faut  remarquer  qu'il  y  a  des  toifcs  linéai- 
res, toifes  quarréeSj  Se  toifes  cubes  5  de  même  des 
pieds  y  des  pouces ,  &  des  autres  mesures* 

Une  perche  linéaire  contient  18  pieds  ,  19 

!>ieds ,  bu  11 ,  même  14  pieds  de  longueur , 
èlon  le  pais  od  on  yeut  mefùrer  ou  arpenter  ; 
tiiie  toifê  linéaire  contient  6  pieds  ;  un  pied  li- 
néaire contient  u  pouces  5  un  pouce  contient  a 
lignes. 

Une  toifê  quarrée  contient  ^6  pieds  ;  unpiel 
quatre  contient  144  pouces.  On  connoitra  de 
u  mime  manière  les  autres  mefùres  ,  en  qoar- 
rant  leur  longueur.  La  toife  cube  contient  ii6 
pieds  cubes ,  écc.  Il  eft  encore  facile  de  connoitre 
le  cube  des  autres  mefures. . 

1®  On  mcfure  la  longueur  d'une  ligne  droite 
fiir  la  terre  ayec  une  perche^ou  une  toue  de  bois« 
£t  alors  un  homme  feul  peut  appliquer  cette  per- 


.  Geametrle*  .35I 

çhc  en  partie  y  ou  entièrement  ;  une  oa  plafîeurs 
fois  fiicceffivement  fiir  la  ligne  qu'il  veut  mefu^ 
rer.  Cet  homme  commence  à  appliquer  un  bout 
^  de  ÙL  perche  au  bout  de  la  ligne ,  en  mettante 
un  de  Tes  pieds  au  point  A  pour  empêcher  cette 
perche  de  Gifler  5  enfin  il  Ta  couche  fucccflîve-^ 
inent  en  abaiflant  le  point  J$  en  C  ,  &  âeranif 
«nfoite  le  point  A  ,  Ù  compte  combien  il  Va 
ct^uchie  de  f^is» 


On  mefure  aufli  une  diilanct  fur  laterrè  â«ee.. 
Iine  perche  ,'une  chaîne»  ou  une  corde  quîne 
«-alongc  ou  ne  raçourcit  auconemeitt  ;  on  Ce  Cett 
de  picquets  -D ,  £ ,  F ,  &c.  Alors  il  faut  deux 
pertonnes ,  qui  s'aideront  Tun  Tautre*  Soit  la 
diftanee  du  point  G  au  point  H  -,  fi  on  fè  pro^ 
pofe  de  la  mefiirer ,  le  premier  mefureur  fc  met* 
tra  àrextrèmité  G,  &  Tautre  mefureur  en  /, 
qui  fera  averti  par  la  perfonne  qui  eft  en  G  de 
ie  détourner  de  pan  ou  d'autre  iufqu'à  ce  qu'il 
fiche  fon  picquct^en  ligne  droite  de  G  en  H.  Après 
que  le'  niefureur  /  a  fiché  fon  picqoet  en  / , 
il  marché  ve^s  ^  jufiju'à  ce  qiie  lé  mefureur  G 


J9f  TroîJUme  Partie, 

ibic  patretia  en  /  i  &  alors  le  mefureur  G  prend 
le  picquec  qui  étoic  en  / ,  &  Us  continuelle  ain£ 
jufqu'en  H.  Etant  parvenus  en  H  »  kxnefiireur^ 
compte  conobienil  7  a,  de  picquets.  £nfin  & 
la  dernière  perche  ne  fè  termine  paseniîf  ezao- 
tement»  le  mefureur  G  compte  encore  combien 
il  y  a  de  pieds  &  de  ponces  depuis  le  dernier 
piç(|aet  julqu'aa  point  H ,  fc  écrit  le  tout  iôr  w 
fiapierjîour  s'en  fourejur* 


•  )*  Par  im  p^inc  d^nné  istn&  une  ligne  droî» 
on  bors  d^one  U^e  droite  donnoc  dans  U 
campt^e  po^tnener  uneligne  pe  rpendiculaiie 
à  cette  ligne  dfonnée>  on  (efert  d'un. bacon ££» 
ctt  d*ttn  (upport  à  f  pieds  £^A  5  T  ,  âc  à  rextzè- 
«tiré KtmT'ûy^ 4,pinnuk$  »  ou  poîncs if, K| 
O ,  P  imatobiles ,  placées  chacune  à  dbaqueti- 
ttêmité  des  lignes  MH  êcOf  menée»  peipcnili- 
icttlairemi^t  l'une  è  l'autte  fiir  «ne  planche,  Loilt 
aqu'on  nc'peot  ficher  en  teri?e  Textiemité  du  bi» 
jti>niK  £^  on^  fèitdttfu{çort  à  ^  pied*  ^1(^7. 
1^  Soit  le  point  r  donné  dans  laligoc  V  X»  ftfstt 
placé  le  bâton  IC  £  fitf  la  ligne  donnée  VX  aa 


' 


J 


_, 

..-,  .•     ••        (jfometrU,  ,.- 

pï>mt;r,  «bayant  dirigé  les  pinnules  MU  VZ 
1«    picqtt*  .3r-&  i^,cn  regardant  fnfui« 
par  les  deux  autres  pinnules  O  J  .  /;  o„  ^rA^ 
ne  de  ficher  un  piquet  en  ^'Z  dc^  W  ou^I 

V  ^      \*    r  •'  P^""  ^  ^^  ^«  hors  ij  lijnl 

f^î^l  r.  7v  '^"'  ^A<i''  f-  vers  JC  ,  ou  dç 
;  ^  ircrs  F  de  forte  que  Ês^pianules  ÛScu  foieS 
i  unç  &  IW  dirigées  Ters  c  &  verf  *  .  &  oj 
continuera  de  trànt^ortçr  ce  bâtoa  \dlkl 
qu  en  regardant  par  les  pi«„ules  triverfantS 
O  &  P  ,  on  apperçpive  Ic.ifgnf  ou  piSficS 
*^  P^*"'.  ^^^""^  .^•.' t^  bâto^  fc  trouât  S 
plac<^  danslcîpomf  r  'ce  fera  par  od  p4ïfa  " 
,  l^rpeiidicBlaire  menée  d^  poiw  ^ounf  |  â  2  ' 

car    I  angle  dro.t  cK»tSÏ*U  même  ^ue  celu 
4e  CCS  clans.  Donc  la  ligne  r  Z  qui  eft  f.j  t,^ 

rp.  Çpnç  [^Jia  lign,  rz.^ft  pe^odicèç 

foM."""' /-^""  piane  tur.le  certain  qu'o.  ' 
fouhaite  melîjret  ou  arpenter  j  p„  examinera  fi 
cette  furfape.  Iprfqu-il  »>  a  que  q«att^  angl«  J 
nn  parallélogramme  reâangle  ,  î:e  qui  elfàci L 
a  eonnoitrc  en  appliquant  à  chacuj  4es  angles 
de  cette,  futfaçe  le  Utçn^iÇjf  avec  fespinnules  ' 
MyK,  0,  P.  Ci  cette  furfaceeiî*^^^  pLS! 
gramnjc  teûangle  jl  eft  feçik  Hj  jg  co«- 
nourc  le  -nombre  des*  perches ,'  ou  toifes  "  &c     ' 

y  r-      • 


k 


j  9  8  Twfi/me  Téirpiel 

qa'on  cberche.  S*il  n'j.  a  aue  <ieaz  angles-^rottl^ 
comme  il  arriye  dans  U  furface  ^£ C^  ,  doi)C 
les  angles  ^  &  D 

font  droits  ^  on  me-       ,^  i»  /«% 

nera  du  point  B  la 
per;jcndiculaiic  B£, 
&  on  aura  le  parai- 
lelogramme  rec- 
tangle ^£  ,  &  le 
triangle    re^ngle 

5  E  C.  Après  avoir 

znefuré  les  cotez  du  redlangle  ^£ ,  on  meltirttS 
enfuite  les  cotez  BE&c  EC  i^  triangle  reâan- 
gle  B'EC.  On'ccmnoitra  *  enfuite  la  furface  do 
redangle  ,  [*]  celle  du  triangle  teâangle  B£  C, 

6  [*]  enfin,  on  connoitra  la.  ûir&ce  entioe 
-rfBCD. 

Soit  une  autre  fiirface ,  par  exemple  FGHZif , 
dont  aucun  des  angles  n'ed  droit»  On  diyiiêra 
cette  furface  an  triangles  ,  en  menant  du  fom* 
met  d'un  de  Tes  angles  ,  par  exemple  du  point 
H ,  Ac^  lignes  aux  fbmmets  de  chacun  des  au« 
très  angles,  Enfiiite  du  point  G  on  mènera  la 
ligne  GO  perpendiculaire  if  H.  Du  point  Af 
on  mènera  la  ligne  M.  N  perpendiculaire  a  la 
même  ligne  F  H«  Enfin  du  point  L  on  mènera 
la  ligne  L  P  perpendiculaire  z  Ai  H  y  6.  quelqu'un 
de  ces  angles ,  par  exemple  kdLH  ^  avoit  été 
droit ,  on  n'auroit  pas  eubcfoin  d'autre  perpcn- 
dculaireque  LH. 

On  meiurera  chacune  de  ces  perpendiculaires, , 
/çaroir  t  P  que  je  fuppofè  par  exemple  de  g  toi- 
fcs  yiç  la  baie  Al  H  que  je  fu^j^ofe  de  z^  toifèsi 

♦  Cor.  i.  déf,  fi.  Cep^     [^]  Çpr.  vProf.j^f^^Giê^ 


'  GèomètHe.  399 

"Ofiimrfarfra  là  baft  tH  que  je  fuppoft  être  de 
«48  toiiês  1  pieds  ,^&  là  pètpendîcùlairé  Af  N  de 
^^iLir  toifès  -y  ^fiA  la  perpetidicùlàirc  G  O ,  que  je 
^Appôfe  <de  xr  tdifes  4  pieds. 


P^ur  cônftoître  tombicn  k  ttîangle  MtM 

contient  de  toifès  ,  il  faut  multiplier  la  bafe 

^èl  If^=:t^  toifcs  paf  4  tbifes  qui  wnt  la  moitié 

de  lâ  perpendiculaire LP  y  le  produit  qui  cft  iitf 

-  tôifes  eft  •  la  furfoce  du  triangle  M  LU. 

Pour  connoitre  la  furface  du  triangle  FM  H  ^ 
'on  multipliera  labâfe  FH=48  toifes  1  pieds 
par  la  perpendiculaire  M  N  qui  eft  de  11  toifes  j 
le  produit  de  21  fois  %.  pieds  fera  41  pieds  =.-  7 
'-  toi  (es  ,  ôc  le  produit  de  ti  multiplié  par  48  fera 
I008  toifes  :  de  forte  que  le  produit  total  de  it 
toiles  multipliées  par  48  toiles  z  pieds,  fera  loi; 
toi  (es  quarrées,doht  la  moitié  f  07  toifes  &  demie 
cft  la  furface  du  triangle' F  M  H. 

Enfin  pour  connôîcre'la  fiirface'du  triangle 
TGff  y  on  prendra  la  moitié  du  produit  de  la 
feafc  FH  =  48  toifes  z  pieds  multipliées  par  la 

fCor*  I.  Prof*  40'  Geo» 

Ll  ij 


4^e  Troifiéme  Tdrth, 

perpendiculaire  G  O =ix  toiiès  4  pieds.  Pour 
fkire  cette  multiplication  ^  on  réduira,  les  4S 
toifes  en  pieds ,  &  on  ajoutera  les  a  pieds  ^  ceU 
"fcta  z^o  pieds  (  s*il  y  avoit  eu  des  pouces ,  on  au- 
roit  réduit  le  tout  en  pouces. }  On  réduira  pa- 
reillement lesTt  toiTes  en  pieds,  on  7  ajoûcen 
les  4  pieds  ,  &  on  aura  70  pieds  qui  étant  mul- 
tipliez par  les  290 ,  cela  fera  Z0300  pieds  qaar« 
rez  ,  dont  la  moitié  eft  loiyo  pour  la  fùrface  du 
triangle  F  G,É  l  msis  puifqu*il  7  a  5^  pieds  qnar- 
rez  dans  une  toile  quajrcée  ,  en  diyiiant  10 150 
pieds  quarrez  par  3^,  oii  aura  i%i  toifes  quai- 

ries  ayec  —  de  toile  qu^rrée ,  &  7  pieds  quanez 

4 
pour  la  furface  du  triangle  F  G  H, 

Oii  fera  une  addition  de  116  toi/ès  ,  furface  dd 
triangle  M  LU  ayec  /07  toifes  fi:  demie,  (ijrfacc 

du  triangle  F  M  H  ^  Se  avec  281  îôifes  —  &  7 

.4 

pieds ,  furface  du  triangle  F  G  H«  On  aura  pour 

total  ^of  to  ifcs  —  &  7  pieds  quarrez  pour  *  la 

4 
furface  entière  FGHLM, 

Pour  toifer  une  couverture  de  maifon  ,  telle 
que  feroit,  par  exemple 
ABCD,  dont  le  fête  E  F 

cft  E  F ,  il  faudroit  me-  /\  /\ 

furer  le  côté  C  D  &  la       /      >.     Jg/    \ 

fomme  des  cotez  CE       a[        ^^Zl^-II ^ 

&  £^.  On  confidere*     "^        C  D 

roit  le  toutcomme.fi  c*ctoit  un  parallelogram- 

^  Ax-^^  gêner. 


Géométrie.  .4*1 

"inc  rcftanglc  G  H,  les  lîirfaccs  CM  ôç  La 


M  H 


^u*on  fuppofe  ècre 
les  mêmes  que  A  F 
*&  C  F  y  étant  confi- 
derccs  cdmme  une 
Êble. .  Alors  *  il  fe- 
ra facile  de  connoî- 
trc  cette  iurface« 
On  peut  par  cette  méthode  mefiirer  la  furfii:e 
d*unc  chambre  ,  d*un  jardin ,  d'un  enclos,  &c. 


PROPOSITION      XLI. 

Dans  un  fAtaïlelogramme  fi  on  mené  une  diagma^ 
le  »\&fi  ^»  w*»*  tnfuite  dsns  ce  farallehgrftm- 
me  une  ligne  parallèle  à  un  de  [es  cotez,  i  &f4r 
le  foint  ûk  cette  dernière  ligne  confe  U  diagonale 
fi  on  mené  encarç  une  autre  ligne  parallèle  ^  un 
autre  cité  :  i  °  les  parallélogrammes  par  eiU  la 
diagonale  ne  pajfera  point ,  feront  égaux  entre 

.  eux*  1°  Si  le  parallélogramme  propofé  efi  un 
quarré ,  les  parallélogrammes  par  eià  pajfera  la 
diagonale  feront  aujfi  dfs  quarrex,» 

DEMONSTRATION 

Bt    LA    PSLEHIBK.K     PAX.TIB. 

Soit  le  parallélogramme  ÈD  dont  une  dia- 
gonale cttACi  foit  menée  la  ligne  £  F  pa- 
rallèle au  côté  BC  i  &  par  le  point  L  où  cette 

*  Cwvi.  déf.  f  j.  Geo, 


H 


\ 

L 

\ 

D 


4(>i  Troifieme  Partie^ 

ligne  E  F  coupe  la  diagonale  A  C  Coït  menée 
la  ligne  G  H  parallèle  au  côté  CD  :  je  dis  "que 
3L=:LD,  Car  i°  JB  X  eft  *  un  parallélogramme, 
puifque  E  L  c(i  *  parallèle  k  BG  :  6c  B  ^  étant 
parallèle  k  C  D  ^  de  mê- 
me que  GH  ,  on  aura 
B  E  parallèle  À  G  L.  LD      ^ 
eft  auiG   un    parallélo- 
gramme ,  puilque  LH 
cfk*  parallèle slFD.EF      £ 
étant  *  parallèle  à  ^  C  , 
6c  AD  étant  [']  parai-       g 
Iclc  à  JBC  ,  on  aura  [*J  Vi 

AD  parallèle  à  E  F. 
Donc  HD  fera  parallèle  à  ZF.  Par  le  même 
raifonnement  EH  Se  G  E  font  des  paralklo- 
grammes.  i**  [' j  Le  triangle  ABC=ADC. 
Mais  à  caufc  des  parallélogrammes  E  H  &  G  F , 
le  triangle -4EZ=-rfH2:  ,  6cLGC=^LFC. 
Donc  [♦]  AEL'^LGCz=:zAHL^LFC. 
Donc  û  du  triangle  ABC  on  retranche  A  EL 
^^LGC  d*une  part  ,  &  fi  du  iriangk  ADC 
on  retranche  AHL-^LEC  d*unc  autre  part  5  les 
parallélogrammes  BLôc  LD  par  où  la  diago- 
iiale  nepafTe  point ,  refteront  L'j  égaux  cnir'cux, 
ce  qu'il  fallait  démontrer» 

*  Par  cûPiflruâHûn, 

a  Prap- 16  Geo. 

[  '  i  Cor.  2.  Prof.  37,  Geo.        .    . 

f ♦]  Ax.  4.  ge». 

[^j  Ax.  ^,  gêner. 


Géométrie.  40} 

D    EMONSTRATI  ON 

I>B     LA      SBCOHDB     PARTI  B* 

Si  le  parallélogramme  BD  eft  un  quarré ,  les 
cotez  BA  Se  BC  feront  C]  égaux  entr'euz  ,  Se 
le  triangle  ABC  fera  [■]  Ifofcele.  Donc  LO  VsLa-* 
g\c  BACssBC  A;  mais  auffi  [^]  Tangle  £  £  ^ 
==zBCA.  Donc  ['J  l'angle  EAL  =  ELA. 
Donc  [']  le  triangle  AEL  t^  Ifofcele.  L'angle 
uiELcfï  [♦]  égal  à  l'angle  droit  ABC,  Donc  le 
parallélogramme  £  H  eft  [7]  un  quarré.  On  dé- 
montrera par  le  même  raifbnnement  que  G  F 
cft  un  quarré«  Donc  û  le  parallélogramme  total 
B  I>  eft  un  quarré ,  Its  parallélogrammes  par 
où  pa&ra  la  diagonale  ^  feront  des  quarrez  ,  a 
qf^  il  fallait  tUmmtftr, 

COHOLLAIRE. 

Entre  les  ufàges  de  la  première  partie  de  la 
Proposition  prcfente  ,  elle  contribue  à  la  dc- 
inonftration  de  la  manière  dont  on  peut  k  (êr- 
vir  pour  faire  un  parallélogramme  égal  à  un 
triangle ,  par  exemple ,  au  triangle  C  D  E  j  &: 
même ,  ix  on  yeut ,  ce  parallélogramme  aura  un 
de  fes  cotez  égal  à  la  ligne  ^  ^  &  un  de  firs  angles 
égal  à  un  angle  donné  B, 

I®  Ayant  mené  par  le  fbmmet  V  du  triangle 
CDB  la  ligne  FO  parallèle  à  la  bafe  CE,  & 
ayant  pris  la  moitié  de  cette  bafê  pour  celle  d'un 

V  ]  D//.  y o.  Gi0.  V  3  Dif.  40.  Geo. 

[*\  Cûf.x^  Prof,  ^^- Geo. 
[*]  Part,  i.  Prof.  Z4.,  Geo^    1^1  Ax.  li.  gen. 
[*]  Cor.  4.  Prof.  j4,  Goo.      £7j  jy^f,  ^q,  ceoé 

Ll  iiij 


>404  TfQtft/me  Târtit. 


B     M 


H         T 

Kiallelogratntne»  Da  miliea  M  ic  teere  m&me 
Ce  CE  oh  mènera  la  ligniC  M  N  ,'  laquelle  fera 
avec  ME  Tanglc  NME=B.  Enfaite  on  achè- 
vera le  parallélogramme  MO  qui  eft  *  double     | 
du  triangle  Af  DE,  dont  le  triangle  *CDE  cft     i 
[*J  auffi  double.   Donc  d  le  paxallelogiamme     | 
MO  eft  égal  au  triangle  CDE. 

z^  Sur  la  ligne  F  O  on  prendra  N  F=^.  En- 
fuite  du  point  F  on  mènera  par  le  point  M  la  : 
ligne  indéfinie  F/  ,  &  on  prolongera  k  côté 
OE  jufques  en  /  ,  rencontre  de  F/.  On  achè- 
vera le  parallélogramme  GO  y  &  on  pio- 
longera  EC  c\\^  ^^  NM  en  H ,  pour  avoir 
le  parallélogramme  qu*on  cherchoit  qui  eft  G  M 
égal  i^li  MO  y  &  enfin  égal  au  triangle.^on- 
nc  CDE,  Ce  parallélogramme  G  M  a  Mit 
côté  GH  —  TN=:A  [î].  L'angle  PAfH:^ 
NAfEtf=B. 

V 1  Part.  I.  Prap.  40,  Gf *  cJ»  -^J^*  J  •  l*^»' 
[*  ]  Ax.  6.  gênerai.       [  ^  ]  P«yf .  i.  Prop,  fref. 


Ceomeprie* 


4Ç>5 


tRO  POSITION    Xtll 

\%e  quatre  iune  ligne  dhifée  en  iewc  parties  à  vé" 
lonté  ,  e^  égal  aux  quarrez.  de  chacune  de  fes 
deux  parties  c^  k  detex  reHangles  cmfm  f$0ê 
ces  mêmes  farties^ 


s 


D  EMONSTRATION. 

Oit   la  ligae   C  D  coupée  en  deux  panies  au 
point  H  :  je  dis  que  le  auarré  de  cette  ligne 
cil  égal  aux  quarrez  de  cnacone   des  parties 
CH    Ôc    HD  ,     &  à 
deax  reâangles  com* 
pris  fous    ces  mêmes    ^ 
parties  CH&HD. 
Pour  le  démontrer,  foit 
.  C  B  quatre  de  la  ligne 
:C:D,  Par  le  poiiu  de    £ 
divifion  H  foit  menée 
HL  parallèle  au  côté 
BB.    Soit    menée  la   ^ 
ligne- diagonale  AD, 

Enfin  par  le  point  F  où  la  diagonale  coupe  la 
ligne  LH  (bit  menée  E  G  parallèle  au  côté  C  D, 
1°  Le  parallélogramme  EZ  eft  *  kquarré  de 
C  H ,  puifqu'il  eft  le  quarré  de  ^Tz=.CH.  Le 
parallélogramme  H  G  eft  le  quarré  de  la  ligne 
H  D.  z°  Le  parallélogramme  C7  t^  compris 
fous  CH  ôcHD  ,puifque  [»]  TH:==zHD  5  &  le 
parallélogramme  FBtù:  aufli  compris  fous  Ç  H 
&ifDj  car  LF=:;EF=:Ca^  de  mèmcFG 

*  Part.!.  Prfip.  41,  Geo.  &  Part,  i.  Prof*  57.  Gc0^ 
LM>f/.;o.Gw. 


^4**  Trotpémt  Fartie. 

-c=jff0;Donc  le  quarrc  CB  cft  »^gâî  aiix"*flix 
quarrcz  E  i  &  H.  G  des  dcuj^  paicics  C  H  te 
H  D  ;  Sc'cticore  àr  dcûxlrèaàftglcis;  C  F^  &  TB 
compris  foas  ces  mêmes  parties  CH  ôc  HV  , 

'€i  qu'il  fitUoit  démontra» 


>-«IÉa 


PROPOSITION      XLIII, 

.  -  ... 
Si^me  ligne  droite  ift  coupée  en  deuxfdrties  fgMhs, 
&  mfuite  en  deux  fi^fties^  inégAles  ;  le  réHimj^ 
eemfr'u  feus  liPfafties  inégules  Mvec  le  qusm 
'  de  U  f^rtie  mterceftée  entre  Us  detex  fénts  ir 
feâton^  efi  igul  Mê  quaeri  de  U  moitié  detem 
U  ligne. 

DEMONS  T  R  A  T  I  O  *N. 

^iQ  Oit  la  ligne  droite  AB  diviféc  en  âeiixpap 

Uties  égaies  au  point  C ,  *  en  deux  inapte 

an  point  D  : 

te  dis  que 
<ie     reâà^igle 

compris  fous 
j  les  parties  iné* 
/gaks^D  & 
.^*^aTCc  le 
'  quarté  de^ta 
^particCl^cft 
^éçalanquaC' 
cr?deCBmoi- 

\tié  de  AB.  Pour  le  démontrer ,  il  faut  fidrcTc 
^<paxté  de  C  B ,  '«c'incneria  diagonale  i  B ,  * 

■*^Ax»  ygen^ 


K     L 


Cfémetrii.  '407. 

par  le  point  2>  mener  VK  parallèle  au  côté 
B  t.  Enfin  par  le  point  de  feélion  G  on  mènera 
BH  pâraUelôftu  cétéAS  i  de  on  fêta  ^£^pa« 
raJileleà^H. 

Puifquc  *  D  G  eft  parallèle  à  ÇH ,  &  que  jtE 
eft  aum  parallèle  à  S  H  ,  on  aura  [' j  ^  £  paraU 
leleàDGj;  mais[']  DG=zDB.  Donc  le  pa- 
railelogramme  AG  cfi  compris  Cous  les  parties 
inégales  :^Z>  êc  DB.  Le  parallélogramme  ^  F 
=  C  iï  [  J  J  j  mais  C*  J  CG=iGL.  Donc  en  ajoû^ 
tant  de  part  &  d'aUtrç  1>  H  ,  on  aura  C  Q  ^ 
I>H=GZ-+-Diî,  c'eft  àdire,DL  =  ÇH.^ 
Donc  ['  I  iif  F  =  D  X,  Donc  en  ajoutant  dé  part 
&'d'autreCG-4-FlC  ,  on  aàra  ^  F  H- C  G -H 
FJC  =  D2.-*-CG-^.FK,cequicft[«J  la  mô- 
me chofe  <fic^ G -4- FK=:CLy  c'eft  à  dire 
que  la  îoname  dui  rpdlangle  A  G  compris  {bus 
les  parties  onégfles  AD  Se  D  B^  êc  du  quarré 
F  K  je  la  partie  G  D  ^efl  égale  au  quarré  G  £ 
de  2a  moitié  .C  £  de  la  lign^^  B ,  rf  fH'ilfrU§$$ 
démontrer»  1 

X*  i  P^rr.  I.  Prfl;f .  41.  Gm» 
[*]  ^AT.  iS*  genêt  kl.. 


i$;f^ 


^4**  Trètp/me  Partie. 

'c=;ff0.1>onc  le  quarrc  CE  cd  'nfgàTSialtelt? 
quanrz  EL  8c  H  G  des  deux,  parties  C  H  k 
HD;  &*«îcore  àT  4eûx'ré6lshglcif  CF'^êc  li 
compris  Cous  ces  mêmes  parties  C  H  &  HD , 

'  €t  qu'il  fi^lûit  âemmtnr. 


«■«•i 


PROPOSIT  ION      XLIII, 

^î  MHi  ligne  iroitê  tfieoitfée  en  deux  finies  fgtdto, 
f^  wnfuitê  tu  de$tx punies  inégales  ;  UréSénigk 
gûmfris  fem  Usfatnes  irUgdes  M*uec  le  querfi 
de  l4f*rtie  mferceftée  entre  les  detex  fmts  à 
feBieUf  eft  égal  au  quané  de  la  mmU  deiem 
la  ligne. 

DEMONS  TR  A  T  I  O  ^. 

^jQ Oit  U  ligne  droite  AB  divifëe  en  deiupap 
Oties  égaies  au  point  Cj  Uen  deux  in^^  , 
an  point  D  : 

J*c  dis  que 
B  rcdàfigle 
compris  fous 
j  les  parties  mé- 
/gaies  jiDSc 
:  3^  ayec  le 
•  quarré  de  ta 
"particCDcft 
î'éçalanqttar- 
-re.4eC£moi- 

itié  de  AB.  Pour le'dcmonti«r ,  ÏI  faut  fidrcTc 
»q«aKé de CB,.«c^tncner la  diagonale  iB,«c 


K     L 


yrcA*  k  qunéae  r<k=CB.  DaneFic  eft  le 

^qtfxé  èa  CB  mmkii  de  AB.  Le  paxtUelo* 
gxamme  AF=:CG  [«]  ,  4c  C» 3  LG=CG. 
Donc  (113 XFs=  G2U  Donc  en  ajoAtânc  CH  de 
part  &  d'autre ,  on  aiiraL*3  jfFH-CH'sGi; 
«4^CH,  ç*cA  i  àixc  AJff^=s:G L^C H.  Do&e 
ajoûtinc  encore  de  part  ôt  à*$mte  le  qnairé  F  XT^ 
01^  aura  ^HH-FIC  =  G£«4-C£rH-FK  ,  ce 
qui  eft  la  même  diofê  [']  que  AH^FKss 
CL;  c'eft  à  dire  que  le  leâançle compris  (oos 
la  ligne  AD  compofée  dtt  ta  dmfôe  A  B  Se  et 
rajoutée  BD  Se  ùm  l'ajoutée  2  2>  ,  avec  le 

Îuarré  tK  de  la  %ne  CB  mokii  de  la  dWiffie^ 
>nc,pris  enfêmble ,  égaux  au quairé  CL  de  la 
ligne  C  B  compoflEe  de  la  moitié  CF  de  la  di«« 
iriS^  de  rajoOcéeBD,  «y  ft'ilf^MtjikmmrtHrm 


PBLOPOSITIQM      X17. 
é%dip$s^4^U  ci9pit^mnt$ du mhm U9dê%^ 

S  Oit  le  cercle  ^  j?  ;  du  centre  C  (bit  mené  te 
rayon  CD  :  je  dis  que  ce  rayon  CDtfï  égal 
4  une  corde  de  $0  de^z  peu  daai  la  ck coo* 

*  F4f^- 1.  Fwf .  57.  G##, 
[«]  Cw.  I.  Fr#f .  )9.  Ge#, 
[»]  P^it.  i.Fr#^.  41.  G^#i 

[♦]  Ax.  4.  gênerai. 

Mot 


4<>t 


Troifiéme  Fdrth;, 


FROJ>OSITION       XLIV, 

Si  ^  MJûHtê  une  liin$  droitw  k  une  Mutn  dvuifee  en 
'  demx  égdïeffunn  U  reitângle  commis  fous  tome 
Im  ligne  eomfofee  de  In  divifée ,  c^  de  tajeutéet^ 
fem  Vt^jeiétée  ,  avec  le  qunrré  de  U  moitié  de  U 
divifée,  efi  égnlau  quatre  de  la  ligne  comptée  de 
Umeitiéde  U  divifée  o*  de  Vajoàtée. 

^    DEMONSTTIATION. 

SÔit  U  ligne  droite  AB  diVifcc  en  deux  éga- 
lement au  ppim  Ç  i  i  laquelle  foie  ajoutée  ia 
ligue  £Z>  :  je 

disquelerec-  I  KL 

tangle  com- 
pris fous  H 
Ugne  entière 
Aï> ,  &  fou5 
la  li^ne  BD 
avecl^quarré 
de  la  panie 
C  B  moitié  de 
la  ligne  ^ir, 

cft  égal  au  quatre  de  la  ligncCIJ  cothpoftedcla 
moitié  jB  C  &  de  Tajoâtée  B  D.  Pour  le  dctnon- 
NCter ,  il  faut  faire  le  quatre  dé  C  D  ^  ^  mener 
la  diagonale  1 D  ;  par  le  point  B,  mener  BK  pv 
yallcle  au  côté  DL  ;  par  le  point  de  fcAion  G, 
il  faut  mener  E  H  paf allcle  au  côté  AI>^ScAl 
parallèle  i  D  H. 

Le  parallelogramnae  AH  è(k  compris  fous 
AD  ScD  H  i  mzis*  ÙH'=bB.  Donc  lé  pa- 
rallélogramme AH cf^  cpn>pris  fei^s  AD  &^BD^ 


■ 

\ 

G 

y 

H 


» 


*  T»rt.%.  trtf,  41. Gm.  {J>  dif.f9,Ge» 


FKÇ* 


tfêêimitrii.  l^a^ 

Wmék^  le  quiréae  r<k=CB.  DmefK  eft  le 
^qtfcé  de  CB  mekié  4e  jf  S.   Le  paxiUelo^ 

flamme  AI=CG  [*]  ,  4c  C» 3  LG=CG. 
)onc  [Ll]  AFssGL-  Donc  en  ajoAcânc  CH  de 
paa& d'autre,  en  9mzW  AFm^CSr=:Gù 
^n^rCH  ^  ç'cA  i  àixc  A H^=si G L^C H.  Doùc 
ajo&tinc  encore  de  parc  Si  d'ainire  le  qnairé  F  K^ 

on.  aua  ^HH-FIC  =  G£«4-CffH-F£,  et 
qui  eft  la  même  diofê  [']  que  AH^FKss 
C  £  j  c'eft  à  dire  que  le  c eâangle  compris  (bot 
la  ligne  AD  compofée  dtt  bi  dmfée  A  B  Se  et 
rajoutée  BD  &  fous  Tajoâtée  B2>  ,  avec  le 

Ïiarré  F  JC  de  la  %ne  C B  moki£  de  la  dWiffie^ 
ne ,  pris  enfêmble ,  égaux  au  quatre  CL  de  la 

•  ligne  C  D  GompoflEe  de  la  moitié  CB  de  la  di«« 

*  vSk^  de  l'ajoutée  B  I>,  ^  fi'ilfêUêtPjimmrtHrm 


PROPOSITION     xty. 

I>EM  ON«  TU  A  T^  Ô  N» 

Soie  le  cercle  ^  B  j  du  centte  C  (bit  meiié  le 
rayon  CD  :  je  dis  que  ce  rayon  CD  eft  égal 
4  une  corde  de  $o  wffti  plis  daai  la  cèrcûaw 

£»]  Cor.  I.  Fr#f .  )$•  Ge#, 

[♦]  Ax.  4.  gênerai. 
IHAx.ygintrM^ 

M» 


'4ii  Troifiim  Tdrfie. 

les  aomm  y  ps»r  exemple  quelques  Hoîlàgto^ 
tout  lUns  rerreor ,  lorsqu'ils  croyenc  âue  la  çk- 
€on£éreiice  des  roifcs  d'tine  horlofee  cft  ptédâ* 
nem  triple  du  diamètre  de  ces  oKâiés  roSes. 


PROPOSITION     XLVI. 

îftî  ^  ^  «»//#»  étâin  cM  £un  fofyg9»e  regstÙerm 
W9mê  une  ligne  peffetuUculMire  À  ce  cM i  &^ 
fétr  le  milieu  du»  sutn  cM  qui  forme  ar^  MngU 
Mvei  h  frecedent ,  onhti  $mm  encore  une  autrt 
iipu  perpendicttUiu  :  Ip  cencoun  eU  tes  dtax 
fetfimdieuhiresfers  le  centre  éteme  circ^t^enà 

.  deeenb.qf^t^^r^f»  f^  hs  fommeis  éks  m 
ttif  Mns^es  de  te  fe^gme. 

-•»      «-•-» 

DÈMÔNSTRATiOll^ 

S  OH  le  poljrçone  régulier  ^SC2>£Fspark 
miliea  H  du  c6t^  AI  &k  menée  la  hgot 
j^ecpendkukire 

Jieo  G  dtt  cèté 

encore  meniée  la 

ligne   pçrpendi- 

xulaire  CI,  :  je 

dis  que  le  j^inc 

X  qui  eft  le  coh^ 

cours  de  ces  deuf 

pcrpcndiculairef, 

eft  le  centre  de  la 

circonférence  qu'on  cherche  j  cVfl  à  dite  ^  tm 

fi  du  point  Z  &  d'une  puvéï'turfe  de  compas  tede 

a  LA  qn  décrit  une' circonférence  de  cerclé ,  elle 

panera  par  les  pointt  B^C^D^  «ce.  Pour  k 


.  • .  Gipmetrie.  ,  ^  4, 

entrer  ^  ilfi^  de  dcoiQntrec  que  les.ligncf;^ 
JL  ^y  LB^ltC  y.LB^  &c« Vont  égales  entr^cUesi 
4?uii!cjue  le  point.  I.  appartient  â  l^  ligne  HLSc 
A  lâi  ligne  G  Z  ,  il  eu  *  également  diftaut  deî 
points  £ ,  F  &  -4,  Donc  [']  la  ligne  £  E  =: 
JtJF'=Z-r^.  Donc  les  triangles  E IF  fe  FZ^ 
Soi}^  cquiUtcraux  Tun  à  Fautre  j  Jes  cotez  FF  & 


igl 

li^n^    LA=^LB,    Les   deux  triangles   LVA 
'fie     LAB    ccanc    équilateraux    ^  on  aura  L'3 
Xaogle  T^Z.=;=u<BL.  DonçC*.  l'angle  LAB 
reftçjja  cgfii  à  Z^C  ,   <^'ouvc  çclà  on  aori  rn*- 
'côjpe  L7    LA^  A B  égaux  aux  côtei  LS'Sc  ÈO^ 
Jbohc  .*  laba(^  LB.z=itC,  0\  deaiontrera de 
ia  inême  maiiieri que.  Z!  Ç  ==LD  y  &c.    Donc 
toutes  les  lignes  droites  menées  du  point  Z  ai;t 
CoiTinaets  des  angles.  A  y  B  ^  C  y  &c.  font  égajfcs 
entr'elles  ,  ce  quilfalioit  démontrer,  -  ^ 

COR  O'L  L  A  I  R  E. 
Quand  pu-  dit  .['.  qa'uu  pol/çoi;e  çA  jn(crîc 
dans  un  cercle  ,  en  même-temps  ce  tercle'  eft 
5^cllc  cij;cQnf(srit  à  ce  polygonq  ;  &  lorfouc 
£^j  le  polygone  eft  circonfcrit,  en  même-tempii 
le  cercle  eft  appelle  iiifcrit  au  même  polygone. 
Il  eft  donc  évident  que  la  Proportion  prefeiite 
cnfeigne  la  manière  de  çircomcrire  un  cercle  à 
*"      ■  '  ■  .      ■  . .   '  .  • 

'    *.?rof'  3.  Geo*  [']  Cor.  ^,Ax.  1.  Geo.     ' 

[^]  Béf,  ss>  Geo.       L'i  Cor.  1.  Vrof*  jf .  Geo. 
[*  ]  Ax.  9.  gen^  Vi  Vnrù  i^Frof»  31.  Geà^ 

.^^Ipéf.sS^Geo.é'Ax.^.gen.'' 
'  m  Tart.  ï.'Ttop.  5^ .  &  déf.  f  f.  Geol  • 
m    Véf.s%,Gco.        \?uVéf^S7.Gto.    ' 


414  Trffi fi/me  Téttfki 

tm  polTgone  tegolrer  donné ,  en  failaht  paiSà 
une  circonférence  par  les  fbmmets  de  tous  la 
anjglcs.  On  à  encore  une  maniefc  £LciIe  pont 
inlcrire  un  cercle  à  un  polygone  donné.  Car 
;après  avoir  trouré  *  le  point  X  centre  de  la  cir- 
conférence qui  paiTe  par  tous  les  fbmmets  det 
angles  >f ,  B ,  C ,  &c.  Si  de  ce  point  £  &  d'une 
ouyemire  de  compas  éj^alc  à  la  perpendiculaire 
£  G ,  on  décrit  tint  circonférence  de  cercle  ,  dit 
touchera  les  aùrres  cotez  lA  y  AB  y  BÇ  ,  &c 
pour  cela  il  fiiffit  [*]  qut  toutes  les  perpendicu- 
laires menées  de  ce  point  Z  â  ces  eâtez  rA\ 
AB^  «ce  foiént  égales  cntr'elles.  Or  cela  cft 
érident ,  parceqOe  les  dotez  de  ce  polygone  étajlt 
X*3  égaux  cntr'cuT,  (èront  cordes  égales  de  la  cir- 
conférence circonicrite^Donc  elles*  feront  C'-  éga- 
lement diftantés  du  centre  X  i  inais'ces  diftanc^ 
Ibnt  L^JnièArécs  bar  des'petpendiculaires  menéa 
dé  point  £  à  ces  cotez  VA^AByBC^  &c.  Donc  toiF- 
tes  tes  perpendiculaires  feront  égales  emr*elies. 


1     k. 

I  1      n 


PHOJbsitlON      XL  VII. 


^t  quam!(;&  ^eiuraUmeht  to$a  Us  fùlyginus  n  ^ 
UersJ^unpareU^nàmbre  de  ci  fez,  ,fcntdesfipim 
femiUUes, 

'  DEMONSTRATION. 

Oient  les  deux  quanrez  AC  ScEG.  i°  diaque 
angle  de  l'un  éftP^égàl  à  chaqUc  àiçlt  dcl'ïuh 

^FarUPr^f.fref. 

t^Def.  j4.  Ge§,  é*  Cor,  j.  Trep.  n.  Géâ. 

V'^G0r,iffrif.io,Gi0^ 


s 


rtte.  «u^^^JB ,«ç  «  it,  ta, 4e. se  .-c©/: 

*  ^  ,  GH  &c.  D<M»c  t'j  les  qnaocz  *1C'&  E« 


w^        V  % 


•^^  ^^ 


i^Mli 


A 


H 


■lu. 


■  i  w  J  { 


Soient ,  par  exemple ,  Jeiïr  pentagones  rég^ 
tiers  ^BC2>£  ^c  F GH/£.  ]">[*]  ^B  .i^  :: 
TG  w  GTf  .  &.BC  .  C2>  i:  GH  .  Hi  .  &c. 
i^  La  fomme  des  angles  inttcieurs  du  pentagone 
jf  BC  D£  eft  [']  égide  à  la  femme  desahglesin* 
tgtfeùis  <Îq  pentligôné  T  G*  2  K,  Do»fc  .L*3  ui|{ 
'angle  de  l'Iih  fera  égoii  mi^hglé  de  IVuitie*) 
Donc  f  ^]  dha^iie  angle  de  Tim  (fera  ég»l  i-diaqiiâ'' 
ahgte  de  F àttcîte.  DOttc  detxipontagQne^  regulicûs  < 

r«)D^/.^o.G^.  [•]  Dip/.  rf.  Ge#. 

Mai  iiii 


On  fera  le  mëmie  rjâfoQneo9cnt  poon  Waimâf 
pol/eoncs  réguliers  cjiii  ièronc  d*un  cgal  nomboe 
lie  cotez, 

C.ORO  L  L  A  I,K  E. 

' Soient  les  polygones  réguliers  ^BCDE  & 
T'GHIK  d'un  pareil  nombrejde  côcez  j  &  i 
ctucun  de  ces  deux  pol/gones  (oient  infcries  & 
circon(crits  des  cercles.  Plus  chacun  de  ces  deux 
polygones  aura  de  cotez ,  il  rencontrera  en  un 
plus  grand  nombre  de  points  les  circonférences 
des  cercles  infcrits  &  circonfcrits  :  de  fbnc  qoe 
fi  ces  polygones  deviennent  infinitilateres  ,  cVft 
4  dire  ,  s'ils  ont  chacun  une  infinité  de  cotez  j 


lè  éerde  cn-confcrk^iSétrinfcrie  au  même  poly- 
g'onefe  confôndroiiff  en  fin  feul  cercle;  Parceque 
lé  p  plyçinc  qui  fttrûàTfe  comme  comprimé  en« 
tfèc  ei^enz  cejrcles.efttofij$i^S£tpli|$  gran^  ^juel/è 
ccrc  le  infcrit ,  &  plus  petit  que  le  cercle  circôn- 
fcrit  ,  jufqu'à  ce  qutnfin  ces  polygones  ayant  vne 
nfi    nité  de  c6te;c ,  Se  le  cercle  in/crir  &  le  cir- 

|on  fcât  au  oktmc  folj^çn^k  confon^t  ci^ua 


GfûfMtrit.  '4x7 

àtial  cercle  à  ^  même  circuit  &  k  mèmefinfacf 
deviennent  cofiunimes  à  ces  cercles  inscrits  Â; 
çircoiifcritsv  Doik  ces  cercles  étsmi  deyenus*  I4 
même  cbafeqoe  dèis  polygones  réguliers  d'une 
infîiiité  de  cotez  ,  il  faut  conclure  *  (jue.ks  çci^ 
dés  font  des  figures  Temblables. 


M^» 


PROPOSITION    XLVIII. 

,  >    .      .     .....  ^ 

#)  un  triangle  efi  de  mime  humeur  qtte  plufieun 

autres  triangles  ,  i^fi  la  hafe  de  ce  triangle  efi 

é^éfle  à  la  femme  des  bafes  de  ces  triangles  ,  U 

perfàce  de  ce  mhne  triangle  fera  égale  Â  la  fmr. 

fne  des  f»rf aces  de  tetU  ces  frianglee^ 

DEMONSTRATION. 

SOît  par  exemple  le  triangle  ABC  àc  mkoae, 
kauteur,  c'eft  a  dire,  entre  les  mêmes  parallè- 
les, que  les  trian- 
gles ADZ  ,  EFG, 
GHB  },Sc  foitla 
bafè  AB  du  trian- 
gle ABC  égale 
a  la  {bmme  des 
bafes  ^£,  £G  & 
G  B  des  triangles 

ADE,EFGydcc.  je  dis  que  le  triangle  ABC=A£b 
-f-EGF-4-G«B.  Car  [«J  le  triangle  ABC^ACE 
^i>kTECG''f<SCB.  Or  .M  le  triangk  ^CE=^DE  j 
tCG=EFGjGCB=GHE.Donc  au  lieu  des  triati- 
gles  i^CE-+»ECGHhGCE ,  -fi  i^3  on  prend  ce  qui 
kur  eft  égal/favoir  «tflZ>£«h£FG«4*G^^on  tro^^ 


^iS  Troijt/me  Partiel  I 

¥tra que  le  triangle  ABC  tfk  égal  à  la  fômine 
les  triangles  AD  E^  EFG  yG  HB  ^  dont  fci 
fcafês  prifcs  en(êmble  (ont  égales  iAB^^  doit 
les  hauteurs  font  égales  à  celle  du  triangle 
ABC  i  étant  tous  entre  les  mêmes  lignes  pi- 
rallelcs ,  çê  qu'il  fallait  démontrer. 

COROLLAIRE     I. 

Si  on  multiplie  le  circuit  d*un  polygone  le^ 
^lier  par  la  moitié  de  la  perpendiculaire  me- 
née du  centre  du  cercle  quiîui  eft  infcrit  ou  cir- 
conscrit ,  à  un  des  c6tez  de  ce  polygone  ;  le  pro- 
duit de  cette  multiplication  fera  la  furface  de  ce 
polygone  régulier.  Soit  par  eiemplc  le  polygone 


j^   B    c     D    E    FA 

*lfé^ùlier  -r<BC2>BFî  je  dis  qoele  produit  du 

""tpcntourfr ou  circuit  ABCDBW  miàtiplié  par 

la  moitié  de  la  perpendiculaire  G  H  eft  la  fiir- 

fiice  aatscfi  de  ce  polygone.  Cgx  ftprès  àyoir  me« 


Ge^metrlel  4if 

ni  du  point  G  qui  eft  *  également  diftanc  às$ 
points  ^  ,  B',  C  ,  &c.  les  lignes  GA  ^  GB, 
GC,GZ>,GE,  &c.  on  ^ivKcra  ce  ooljgpnc 
en  triangles  qui  font  tous  de  même  iiauteuf  ^ 
puifque  l'J  toutes  les  perpendiculaires  menées  d« 
point  G  à  ces  c6cez  AByBC  ^CD^  font  égaler 
en tr 'elles.  Suppofôns  que  la  fomme  des  oaiê^ 
de  tous  ces  triangles ,  q^i  eft  le  circuit  du  po- 
Jjgonc  ,  foit  la  ligne  AA^Sç  <jue  I4  ^g^^  Alj, 
perpendiculaire  i  AA  Coït  égale  à  Uliauteujc 
commune  de  toHS  ces  mêmes  triangles.  Il  e(|b 
évident  L*3  que  le  produit  de  la  bafe  A  A  .mùlti-« 
pliéc  par  la  moitié  de  la  hauteur  AL  du  triian^ 
gle  ALA  eft  égal  au  triangle  ALA=V1AGB 

\=zl^2^PÇDEr,    ' 

COKOLLAtKE     l  h 

^    X^  fîirface  d'un  cercle  eft  donc  ^aie  aspcD*. 

duit  de  la  circonférence 
de   ce  cercle  multipliée 
par     la  -moitié  de   (ou 
rayon.  '  SoTt    le    cercle  ' 
jABC  D  :  je  dis  que  B^ 
(urface  eft  égale  au  pro- 
duit de  la  circonférence 
ABCDA  multipliée  par 
.la  moitié  du  rayon  AE» 
Car  ce  cercle  eft  [^  un 
.polygone  régulier  d*une  infinité  de  cAtez  ûifibi^' 
«nej^j  petits.  Supppfons  qu'un  de  ces  Ç^^  infi- 
niment petits  foit  ^  5 ,  les  lignes  EA^  ^  39 

*  Sufpofit.  OH  Prof.  46.  Geû.  [*  "•  C^r.  Fref.  ^g.  G^#^ 
1*]  Cor.  I.  Proj.  40.  GçQ.      [']  Prcf .  ^*/l    ^ 
Ax.  3.  ^w,  C'3  C<v.  déf.  ;^.  (»##, 


4%^  Trâipme  fârtîf. 

xj^  (bnf  cdtez  in  niaiigle  Al^B  (ctofit  infiû.| 
«nenc  prodies  l'une  de  l'autre  ;  ic  p^ait^nt  la.  Juo- 
teur  de  ce  triangle  £^ f  fera  confiderée  com* 
ne  mi  rayon  de  ce  cercle  jfBÇp.  Sî  on  mal- 
fiplie  la  (pnune  4c  coures  les  baies  ûfiniinnc 
petites  de  ces  pepts  .triangles  dont  le  iommet  cft 
4ans  le  centre  £ .  par  k  mpitié  de  leur  faautm 
(Qminune  ,  ç*eft  i  dire ,  fi  on  multiplie  la  di- 
conferfinçe  da  cercle  par  la  moitié  du  rajon ,  ni 
aur^  £'•'  donc  pour  produit  la  f^irfacc  de  ce  o^ 
de. 

pans,  la  pratique  il  eft  facile  de  connofcre  k 
longueur  de  Jaxirconfèrçnçe  d'un  cercle  ^  il  ûffit 
j>our  cela  d'appliquer  le  bout  d'iui  cordeau  dans 
Je  point  X,  par  exemple  ,  &  de  ooucber  enfiiite 
]c  rcfte  de  çt  cordeau  filr  la  circonférence 
ABC  J>4*  Apxàs  Jïci^ on  ^endjut ^  cordeau  en 
ligne  droite ,,  &  Ofi  ç|iefurera  con^ien  il  condcne 
^  ipîeds ,  de  jpouces  ,  &c,  ce  qui  fera  connôit^c 
1^  jgrandeur  de  k  circonfei^ence  doncil  s'agiu 

COROLIAIRB      IIL 

pour  connoitrekfiu&ced'ttii  feâeurdeeer^ 
cV ,  il  faut  multiplier  ibn  arc  par  la  moitié  de 
fon  rayon ,  %  le  produit  de  cette  multiplicarioa 
exprimera  k  furface  de  xe  feâeur.  Car  le  feâesr 
d'un  cercle  eft  k  fbmnie  d'une  infinité  de  tnan- 
gles  infiniment  petits.,  dont  la&mniedes  bofo 
-ffl^  Tare  de  ce  kdfxxa ,  &  dont  k  luiutenr  coo»- 
tnune  eft  ondes  rayons  qui|pem)ine;Qt  ce  misil 


rj  M^H. 


CX)aOUAJILB 


-       COR  OLLAIREIV. 

Si  on  ib  propofè  de  meforer  la  furface  du  trape« 
Ibide  ^  B  C  D ,  il  faut  multiplier  la  moitié  de  Ul 
fotnaie  des  cotez  ABScPC  par  la  hauteur  de 
Icette  figure  qui  eft  ia  perpendkiilaire  J>  £ ,  &  le 
godait  exprime- 
ra  la   yaleor    de  i%  C      P 
la  liirface   qu'oa                 >?•%  '         V"""; 
cherche.  Cdur^fi  on            ,/^|  ''''•*-4      \  1 
mené  la  diagona-        ^r        1           ***'-.\^ 
leI>B,ileftévi-      /^          I  .     "^ 
dientqvelestrian-    ^         JS  B 
gles  ^BD&2>fC 

*font  de  même  hauteur  étant  cntft  les  mêmes  ^a- 
xaUcles  ^«  &  2>  C  Or  f  «  J  k  moitié  de  la  fom- 
me  des  bafes  ABScDC  multipliée  par  la  hau- 
teur commune  D  M  exprime  la  valeur  des  deux 
triangles  ABD  ècDBC.  Donc  le  produit  de  U 
moitié  de  la  fomme  des  cÂtcz  AhScDC  multi- 
pliée par  la  perpendiculaire  eft  la  fiirface  de  la 
bgaxcABC  D. 

-  Si  on  ne  pouvoit  parcourir  cette  furfacc  pour 
itiefurer  la  perpendiculaire  D Éi  il  fuffttoit  de 
proîongcï:  le  cété  D  C ,  enfufce  du  point  JB ,  par 
exemple  ,  on  meneroit  k  perpendiculaire  B€ 
qui  fcroit  cônnoître  Ion  *  égale  ED. 

S*iÀ.  fe  rencontre  un  polygone  irrégulicr  ,  pat 
ttcnhple  ,  G  HLM  NO  Scfat  on  Ve  propofe 
de  mefiirer  la  fiirface  5  il  faut  mener  une  li- 
gne du  fommet  G  de  l'angle  O  G  H  au  {6m^ 
met  £  de  Tangle  if  JC  H  qui  patult  le  plus^  éloi^ 

*  Car,  4,  Pffip.  6.  Ge0. 
[*3  ^rtf-fref,  é*  Cor,  i,  Pr^*  40.  Geâ. 

Nn 


H 


411  Tr^fi^fne  Vdrtle. 

ené.  Enfoite  da  fommet  de  chacun  des  aoties 
Sigîes  de  la  figure  on  mènera  fi^  cette  ligne 
G  L  les  per-  ^ 

pendicul  li- 
res OV,  SK^ 

[»]  mefurc- 
ra  le  trian- 
gle GPO, 
le  trapcfoi- 

&  les  autres 

crepcfoïdes 

&  trianglts  ,  pour  1*1  connoître  enfin  la  EoAcc 

entière  G  HLM  NO. 

Si  pn  veut  mefiirer  une  fiirface  *irréguliere 
qu'on  ne  peut  parcourir  librement  eu  ligne  diob-. 
tcpar  eiem- 
pie      celle  U     jSi 

d'un    étang 

du  terrain  oà 
cftconftruitc 
une  niaifon , 
d'un     bois 
taillis  ,  &c. 
lor [qu'il  n'y  a 
aucun  obfta- 
de ,  on  pro- 
longera le  côté  A  B,  ou  AF^  &c.  Sur  le  côte  AB 
prolongé  on  mènera  la  perpendiculaire  D  G  que 
l'on  prolongera  vers  H,  A  cette  ligne  G  H  on 
mènera  perpendiculairement  la  ligne  H  L  pat  le 
point  E,  qui  fera  *  parallèle  à  M G.Par  le  point  ï 

[']  Cor.  I.  Prtf»  40.  Gw.  0>  Cor,  fref^ 

i^^Ax^^.gen, 

*  P/»it;  wProf.  i;.  G/<^^ 


Géométrie^  4*5 

^ft  mtûtt^  la  ligne  L  M  perpendiculaire  à  H  £ , 
cette  ligne  AfL  fera  *  auffi  parallèle  à  H  G.  On 
medirera  le  parallélogramme  M  H*  Enfuite  on 
mefiirera  les  fîirfaces  des  triangles  CND ,  DHEy 
BLJF  ^FMA^Scdu  trapefe  BGNC.  Enfin  de 
la  valeur  du  parallélogramme  Af  H  on  retran- 
chera la  fomme  de  ces  triangles  &  trape(è  ,  le 
refte  fera  conneftre  combien  de  toifés  ou  de  per« 
ches  contient  la  fiir£ice  ABCDEF. 


PROPOSITION     XLIX. 

Z^s  parsllelo^ammes  dmt  les  hauteurs  font  égales , 
font  entre  eux  comme  leurs  hafes  ;  é^fi  les  bafes 
font  égales,ils  font  entr  eux  comme  lems  hauteurs. 

DEMONSTRATION. 

Soient  les  parallélogrammes  AC  ^EG  donc 
les  hauteurs  BC  &  JL  foient  égales cntr'ellcj: 


je  dis  que  AC  .EQ  ::  -4B  .  EF.  Car  [']  le 
parallélogramme  A  C  =^  B  X  B  C  ,  &  C* ]  le  pa- 
rallélogramme E  G  =E  F  X F  Z,  Or  en  divifaiij? 
ces  deux  produits  par  les  hauteurs  égales  hC  éc 
J?Z,  onauraT^] -4BxBC..EFxFZ:  :  :  -4B  . 
EF  .  c'eft  à  dire  [♦]  que  le  parallclQgrammc 
(^  C  .  E  G  ::  ^  B  .  E  F  ,  «  qu'il  fallait  démontrer. 

*  Part,  1,  Prop.  if .  Geo.  V^  Cor» i.  déf,  ^y  Geo. 
[»3  Cor.  }.  Prop.  jj.  Geo,  CH  Prop.  s,  Mgtif. 
[♦J  Vem.  I.  gen.  Nn  ij 


4^4  Tfûijiémi  Véirtie; 

Si  ks  bàfe  atoienc  ht  fiippofiEes  %ales  ,  «i 
awoit  dirifi  ces  dcuz|^odiiics  par>tf  B  &  par£F^ 
IconaorokeajCBxBC  .  EFxFL  ::  BC  .  FI» 

COROLLAIKE. 

Les  triangles  donc  les  hauteurs  font  égakf 
Xbnc  aoiE  cntr'eiiz  comme  lents  bai«s»   Soicm 


T<     Mo 


K 


ïe$  triangles  LAiJSt  ^0?S  y  dont  k$  hantcnrf 
TW  &  R5*  font  égales  :  je  dis  que  le  triangle 
£  M  N  eft  au  triangle  OPS  ,  comme  la  bafc  LAÎ 
eftà  labafe  OP.  Car  *  le  triangle  LMNziz 

—  r^  XI  Af,&  le  .triangle  OPs=i—RS^ 

OP.Donc  C'I  en  diyifanc  ces  deux  produits  par  les 

j^andetirs  [*3  égales  — r2«',&^A5',  on  ara 

— ^r^xXAf  .  ^KSxOF  t:  ZM  .  OI  , 
a  a 

^•cft  à  dire  le  triangle  ZMN  .  OPS  :tZM  .OP. 


Géométrie.  4^5 

Si  Icsbafes  LM8c  OP  avoicnt  été  fuppofées 
égales,  on  auroit  divifé  les  deux  premiers  ternies 
de  ranalogic  par  LM  &  par  OP  ,  &  on  auroit  * 

trouvé  —TNxLM  .~RS>iOP  :;  — TN. 

1  i  i 

JLrs  :iTN  .RS[']. 

2, 


PROPOSITION      L. 

!«>  Si  un  farallelogramme  a  un  defes  angles  égal  à 
un  angle  dun  autre  faraUehgramme  ;  ces  paral- 
lélogrammes feront  entre  eux  comme  les  produits 
des  cotez,  qui  comprennent  ces  angles  égaux- 

,t5*  Si  un  triangle  a  un  defes  angles  égal  à  un  angle 
et  un  autre  ;  ces  triantes  font  aufft  entreux  corn-- 

•  me  lesproduiis  des  coteT^  qui  comprennent  ces  an^ 
gles  égaux» 

DEMCNSTRATION 

SI     LA      rRSHIIKI     VARTISr 

S  Oit  le  paiallclogramme  A  C  dont  l'an- 
gle ^BC  foit  égal  à  Panglc  HEF  du 
parallélogramme  EG  :  je  dis  que  ^C  .  E  G  :  : 
^BxBC.EFxEH  Pour  le  démontrer  ,  U 


*  Trep.  f'  Algek. 


W»  iij 


^^^  piolonger  les  càitz   Ah  &  C E  jni^aei 
aux  pointsN&X,  dtfôttc<pc  BN  =  £â^ 
2c  qoe  BL 
=E  f .  En-     D__C     X> 

-fiûtc  parle     \  V      X 

point  K  on 
meneraNA^ 
parallèle  i 
fiX,  &par 
k  point  £ 
on  mènera 
Zài  paral- 
lèle à  BN  : 
Se  on  abra 
(']  le  paral- 
klogranv- 

me  LNzssMG.  Enfin  on  prolongera  le  cM 
2>C  y  &on  prolongera  k  coccMN  pour  avoir 
k  paxaUelogranEune  B  O. 

£*]  Le  paxallelogramme  AC  .BQ  ::  AB  .BK, 
[•]  Le  parallélogramme  B  O  .  JLN^  ::  CB  .  BI. 
T>oncii]ACxBO  .BOxLN  ::  ^BxCB. 
B  N  X  B  X,  Or  fi.  on  dirik  ks  deux  premiers  ter- 
mes de  cette  dernière  analogie  par  B  O ,  on  aujra 
[♦]^C.  LN:=xEG  iiABxCB.BNxBL^ 
I H  X  £  F  [  J  J  ,  ff  çiH'il  falloif  dffMmtrêf. 

DEMONSTRATION 

Ot     LA    SSCONDfi      FARTIE. 

Soit  le  uiangk  O  P  R  dont  l'angle  tHOCA 
égal  à  Tangle  VS  T  du  triangle  STf^ijc^s  que 
le  triangle  OPH  .  STV  ::  OPxPR  .SVxST  . 
Pour  le  démontrer ,  il  faut  prolonger  le  côté  Of 


yi  Cor.  1,  Prof.  ^Î.Giê. 
y]Prof,ti.Alfreh, 
^*Jf4r$anft  nftion. 


t*.1  Trop.  49.  Cep. 
l^^Prcf.é.Ai^. 


eeâmitne.  |ij 

'Infqaes  en  If ,  de  for- 
te qtic  pr=^F, 
&  prolonger  RP  ju£- 
ques  en  X*,  Sclor- 
ce  qac  PX=STyic 
jneacr  la  ligne  X  T. 
Alors  *  le  triangle 
TXY  fera  égal  au 
triangle  SVT  ^  ** 
ajanc  l'angle  XPX 
égal  àrangle  F^T 
du  triangle  S  TV. 
£nfuite  en  mènera  la 
ligne  HT. 
f«3  Le  triangle  OJPR  .RPT  iiOP  .PT. 
»]  Le  triangleUPr .  PXr  :;  KP  .  PX. 
Donc  [*j  OPKy.KPr  .KPry^PXr  \^. 
OPxRP.  PTxPX^  &  en  divifant  ks  deux 
premiers  termes  de  cette  dernière  analogie  par 
la  grandeur  RPT  qur  fe  trouve  multipliée  dans 
l'un  &  dans  l'autre,  on  aura  ['J  le  triangle 
OVK,PXr  —  STV  ::OPyPR.Pr}^PX 
Z3iSV}^STy  cequilfiUlûkdefftontrir. 

COROLLAIRE     I. 

• 

Les  parallélogrammes  reâangles  font  W  eii^ 
tr*eux  cpmme  les  produits  de  leurs  c6te2  qui 
comprennent  un  angle  droit ,  puifque  [^1  tous  les 
angles  droits  font  égaux  :  ce  qui  eft  la  même 
«hofè  que  de  conclure  en  gênerai  que  les  parallce 

*  Part,  i:  Prof. ^^. Geo* 

*  *  Stifftfit,  eJ»  Part.  I,  Prfif*  ii,  Gto, 

[*}  Cor.  Prof.  49.  Ge^.        t*]  Prap.  u.  Alg.  " 
[  i ]  Prof.  6.  Alg.  £♦]  Pârt9u  Prof.  fref. 

[']  Qot^  j.  Prof^  ig.  Cê0* 

Nn  iiij 


^4it  Tr^ipmi  Tdrtim. 

logrammes ,  (bit  reâangles ,  Toit  obliqaan^Ies; 
fonc  entr'caz  comme  les  produits  de  leurs  Da/ês 
par  leun  hauteurs.  Car  les  parallélogrammes 
obliques  font  L'3  égaux  aux  parallelogramma 
^jreâangles  de  même  bafè  &  de  même  hautoiL 
pn  dira  la  même  choIè  des  triangles  re<5bingle^ 

COROLLAIRE      II. 

Si  deux  parallélogrammes  fent  égaux ,  &  I 
un  de  ces  parallélogrammes  a  un  de  les  an- 
gles égal  à  un  angle  de  Taucre;  les  côtcz  de 
€t%  parallélogrammes  qui  comprendront 
ces  angles  égaux ,  feront  entre  eux  récipro- 
quement proportionels,  ^oit  le  paralîelo' 
gramme  >fC:ï=E  G,  &  l'angle  DufB=i^£F: 


je  disque  -rfB.  EF  :  :  EH .  -rfD.  Car I*liiC. 

EG  r.^DX^B  .EHxEF.ÔrW-rfCsrrïG. 
Donc  ulI>x^B  =  EHxEF.  Donc  t*]^B. 

COROLLAIRE        III. 

Si  un  parallélogramme ,  pat  exemple  ^ACi 
l'angle  BAli  égal  à  l'angle  H^T  d'un  autic 


Gêùmetrîe*  l^ijf 

Itatcallelûgramme  £  <? ,  &  fi  les  cétet  tfà  com- 
prennent ces  angles  égaux,  (ont  reciprpquemeae 
proportionels  -,  ces  parallélogrammes  AC  6cBG 
leronc  égaux  entr'eux«  Car  pwfipie  *  AB  .EJ? 
::  EH  .  AD  3  on  aura  **  AByAD=:EFx 
Eir.  Or  [']AC  .EGiiABxAD.EixEa^ 
Donc  AC=EG. 

COROLLAIRE     IV. 
Si  deux  triangles  font  égaux  eotr^eux  ,  &  ^fi 
tin  angle  d'un  de  ces 
triangles  eft  égal  à  un    A 
angle  d'un  autre  5  les 
cotez   qui  compren- 
dront ces  angles  fe- 
ront réciproquement 
i>roportioncls.      Soit 
c  triangle   ABC=:, 
J>EF  }    foit  Tangle 
CAB  égal  àTangle 
Fi>£  :    je  dis    que 
AB  .DE  ::  DF  .AC.   Car  [*]  le  triangfe 
ABC  .DEF  ::ABxAC  .DExDF.    Or* 
k  triangle  ABC=:DEF.  Donc  AB  xACsii 
I>ExDF.Donc[^]AB  .  DE  ::DF  .AC. 
COROLLAIRE     V. 
JSi  un  triangle ,  par  exemple  ^  B  C ,  a  l'angle 
CAB  égal  à  l'angle  F  DE  d'un  autre  triangle 
2>£F ,  &  £  les  cotez  qui  comprennent  ces  angles^ 
igaux  font  réciproquement  proportionels  ;  cef 
triangles  ABC  &  DEF  feront  égaux  entr'eux» 
CzrhAB'DEiiDF.  AC,  On  aura  **  AB 
X^C=:D£xI>£smais[']ktriangle^BC.^ 


*  Suffàfit* 
V^F0rta.lPr»p.fref. 
^Ti  Fffif.y  Alitt. 


**  Pr^.  1.  AlgiK 
LnFMrt.x.H^.frif. 


•4}6  Trùifieme  TdrtiC 

DEF  ::  AB)CAC  .BExl>F.   Donc 
szDEF. 


'^BC 


R    E    M   A    It   SiV  E^ 

Les  Corollaires  4SC  f  àchi  Proportion  pc^ 
lente    pouvoient 
encore   être    dé- 
montrez    d'une 
Autre     gnaràere 
ton  fimple. 

i^  Soit  le  trian- 
gle ACB:^DEF  , 
&  Fangle  ABC 
=  £Z)F;  jcpro- 
longe  les  lignes 
AsecCB,  &je 
dis  *  le  triangldf 
BGH  égal  &é^ 
quilateral  à  £DF| 

enfin  je  mené  la  ligne  C  i!?.  Le  triangle  ASC  ; 
€BH  ::  BGH  .  CBH**.  Or  [»]-rfBC  .  CBff  :: 
AB  .BH  .  &  BGH.  CBH.  GB  .BC.  Aa 
lieu  des  rapports  égaux  qui  font  entre  ABC  & 
&  CBHyôc  entre  BGHScCBH  ,  febftitaaiit 
leurs  égaux  ,  on  aura ^B  ,  BH  ::  GB  .BC. 

1^  Si  AÊ  .BH  ::  GB  .BC  ,  on  aura  k 
triangle  ^BC  =  B  G  H.  Car  -rfBC.CBH:: 
AB  .  BH  ^dcGBH  .CBH:î  GB.  BC  Donc 
^BC  .CBH  :;BGH.  C B H. Donc  [*] -rfBC 
==:BGH=2)5F  I  î].  Les  Corollaires  1*  Se  fie  h 
Propofition  prefcnte  peuvent  encore  être  de- 
«lontrez  par  le  nième  raiibnnement. 

*  P*rM.Prtff .  3y,  G«t  **  Parf.i.Fr<ff.t' Al^, 
l^jBraf.^^.Gec.  [*] Part,  1, Bref.  Z.Ccê. 
['J  Par  ç9»firHB$on% 


Gtûmetrii; 


PROPOSITION      £1. 


f*  Si  um  Ugnt  droite  menée  farsUelement  à  ts  isfi 
et  un  triangle ,  cwfe  les  deux  guêtres  xStiK  de  4ê 
triangle i  elle. Us  cottfers  en  quâHre  fM/ties  fren. 

'^   fôrtieneUes  ent/elles» 

x^  Recifroquement  fi  une  ligne  df»te  tênfe  dêtm 
cotez,  dun  triangle  en  quatre  parties  frefertieneU 
'  Us  entr  elles  i  elle  fera  farallele  à  la  lofe  de  cé 
triangle» 

PEMONSTRATIOH 

DI     LA    PILBMIBJL^     PARTZB» 

S  Oit  le  triangle  ABC  dent  le<  cètczAC  Sa 
B  C  {oient  coupée  par  la 
ligne  D 1^  parallèle  â  la  hzCc 
AB:  je  dis  que  AD  .  2>C  :: 
B^  •  £C.   Pour  le  démon- 
trer ,  caries  points -i>  &2 
ibienc  inenéçs  aux  angles  B 
&  ^  les  lignes  DB  êc  BA^ 
Puifque  *  B^  eft  parallèle 
â    ^B  ,  le  triangle  ABB 
fera   C]    égal    au    triangle 
B  D  E,  Donc  C*3  le  triangle 
ABD  .  DBC  :  :  BDB  .  DEC. 

Or  le  triangle  ABDett  Ln 

au  triangle  DBC^  comme  Ùl     ^ 

bafe^Dà  la  bafe  DC  du     r^ 

mangle  DBC  y  puifqu-ils  ont  même -hauteur  } 

*  Suppofit.  f ']  Pé^t.  I.  Bref. ^o.Oee. 

{^.]  Part.  i.  Prof.  8.  Alg^    V\Prof.  4^.  Geo. 


4î4^  TrûiJtAké  P'krtiel 

me  proponioniteJIè ^rckéé;  Car  dàky^lei^Si^l 
gle  EIN  1a  ligne  H  Af  eft  «"  parallèle  à  la  bai^- 
ZN.DoncEH  .HL  :i  EM  .MSr.    hUaàs*' 
^B  =  EH^icCJ>=AHJh:=£Mi4QnanÂS, 
CDU  CJDj.AfJtf. 

COROLLâlRB    IL 

t 

•-  -  » 

On  ttotLvctA  facilement*  k  tiûàs  Ugaet  Ji^ih 
né«s  une  quattiéme^ptopônioAneflc.' Sokni  Ja 
ligtièf  AB'^  CJ>y  £F  àa%a*U^.U  lûlte  j^ 

A— r B 

c —  t>  Vi. 


»  •    r  «  »  •  • 

Terminé  quatrième  proportionnelle,  Tàt  le  point 
G  pris  à  Volonté ,  on  mènera  les  lignes  indêfi*- 
nies  <jH  &  GAf..  Sur  là  ligne  GK^  on  pren- 
dra GNi==:AB',ScNO  =  Cl^  ;  furlaligne 
G  Af  on  prendra  GP  =  E  F.  Enfin  pair  les  points 
jir  &  P,  «in  nEXênerâ  k P  s  &  pajT  k  point  0 
oin  mènera  O  R  parallèle  a  ^  J?.  :  je  dis  que  la 
ligne  PR  eft  îa  quatficmepropoitionnellcclier- 
^ée.  Car  dansL  le  triahglié  G  O  It  là  ligne  S  P 

*  Par  conJhuêUm. 

[*J  Part.^n  Prtf,frif,f^  Damn^kiei.  (^m^ 


m  Uptemi^  analogie    an  iien  du  «pw^ 

qui  loi  ^  égal,  fçaroir  celai  du  trianitlc  abd 
au  tnaiiglc  X)£C  ;  &  au  lieu  du  rapport  de  la  b^c 
.S  £  ^  £  C .  fi  on  fubftitue  fon  égal  qui  cft  le  rap- 
port du  triangle  tDB.  au  triangle  E  O  C  :  on  aura 
-ttO.DEC  :  i  BDZ.  fDC.  "donc  *  Ictrianirle 
^I>E  =  BDE.  f  J  Donc  la  ligne  DE  eft  paralldc 

COROLLAIRE-    I. 

Ma  première,  partie  de  la  propoûtion  orefent» 
«Il  le  principe  d'une  métode  dont  ou  fç  peut 
licrvir       pour  *^ 

B 


A 
C 


trouTcr  une  3' 
ligne  propoc- 
tionneUe  à 
deux  lignes 
'donées.  Soient 
ks  lignes  AS 
^  CD  at»A 
-quelles,  on  Ce 
propofe  de 
trouver     une 

troifiéme  ligne  propordonncae ,  c'eft  à  dire   de 

ligne  cherchée  II  &ut  mener  les  lignes  indéfi- 
nies  ET  8c   E G  qui  forment   fangle  GEf 

Ê  J-"A  ^*'Jî  "^'  *^  ^  faî^  prendre 
^f  3  &»I  =  C©  j  &  fur  la  li/„e  EG 

il  faut  prendre  E M  encore  égale  i  CD    Enfin 
par  les  j.omts  S  Se  M,  il  fiut  mener  la  ligne 

^    .,',*v'"'"*  P"  ^«  P**'nt  ^  la  ligne  lif- 
parallèle  a  H  Af  :  je  dis  que  .M  J?  eft  £  troifié- 

*  P*»*.  t.  Pr^.  8.  -f/x«*.  [']  ?««^.Pr^.40.G<^ 

Oo 


4j<  Trûifi/me  Fdrtîe» 

Par  le  point  A^  on  mènera  £i!]gnc  mdfiE- 
tâc  AD ,  qui  fera  arec  la  ligne  donnée  AÊ 
«n  angk  BABi  voiom^.  Par  l'antre   cxtr(- 

ft  .^-^  !,'•'   p'    i^       ^g 

■  i  •  »•' 

mité  B  9  on  mènera  '^  la  Hgne  B  C\,  parallèle  i 
ta  ligne  A D,  Sur  cette  ligne  AD  6n  prendra, 
d*ane  ouTerture  de  compas  à  volonté,  les  parties^ 
AE^  EFy  FG,  GD  &c.  égalés  encre  elies  , 
ou  tcUes. qu'elles  foiem  entre  elks  dsms  un  rap- 
port donné.  Ensuite  flir  la  ligne  B  C  on  pren- 
«Ira  B  H  ,  égale  à  la  quatrième  partie  GD  y,on 
prendra  HL  =  GF^  LM  =  TE^êc  AfC  = 
AE.  Enfin  par  les  points  correspondants  D  Se 
B  y  GScHyE  8cL,E8c  Af,  &c,  on  mènera 
îe$  lignes  D  B  ,  G  H^  EL  Sec  :  je  dis  que  la 
ligne  ^B  efl  divifée  dans  les  quatre  parties 
égales  propofccs  jC'eft  i  dire,  que  AN=^ 
2^  O  =  OP  =  PB.Car  [']  les  lignes  AC^  EJif, 

*  Cor.  4.  Pr<f.  ij.  tM  Ctr,  Irtf.  ij,  <?«, 


Y  Z»  yGHy  D9y  étant  menées  par  des  extré- 
.jpic^ez  4^.  lignes  parallèles  Se  égales  qui  font 
'parties  des  ligiif s.droitcs  ^I)  &  ic i  ces  mêmeç 
ligaes  -4  C  ,  É  Af ,  &c,  feront  *  parallèles  cn- 
*tre  elles.  Donc  [*]  -^N  .  N  O  :  :  ;^]^  .  £  F.  Or 
[»]   -*€ï=£f.  Donc  auffi-rfN=NO;  Pareil- 
lement ayani'mené  NS  parallèle  à  ÈG;on 
aitf^  [J]  N  i  à;:  £  F  ,  il5'  =:TG  :  &  partant 

Ojr  p^allte 
fbitnerÂent  0  T  =i=  TV  :  &  partant  [']  O  P  = 
PJB.  Dohc  laligfic  drèdte  AB'e&  divifée  dans 
le  XK)j[nbrt  <ks  parties  égales  cherchées. 


PROPOSITION     tll. 

,1^,  Lis  triangles  ijuifimt  équiangUs  F  un  à  F  autre, 

oni  leurs  cote:(^homol»gues  ttofortionr^ls* 
a*.  Kecifroquement  les  triangles  émt  les  coteH^  foni 
frifartionnels  ,font  éqmangles  F  un  à  t  autre, 

JD  E  M  0  N  S  T  R  A  T  I  0  :^f 

-     ;    ,    .  r 

DE     ÏA      FRIMIS  RB    P  AKTIE* 

Soit  te  triangle  4BC  dont  Pançle  CAÉefi 
égal  à  Tangle  F  D  E  d'un  autre  triangle  D  E  F, 
&  rangle-rfBC  =  DEF,  enfin TangleBC^ 

*  Pref.  ^é,  Gea.  •'  '  " 

[']  Part.j.?rap.pref,      [^"^Tat^CânirH^m. 
[î]  Part*  I.  Prof,  57.  Gr^.         ;  •  ^       , 
[♦]  Demander  G€q*  .       " 


u  « 


4jS  Troîficme  Pdrtie. 

=  £  F  D:  je  dis  que  ces  deux  tciangleifonr  £cau 
blables  j  c'cft  à  dire  *  qu'outre  que  ces  deax 
triangles  font  équiangles  Tun  à  Tautre ,  Icuis 
côccz  homologues  fom  proportionncb,  que  C^  . 

que  AB  .  BC  :i 
2>  £  .  £  F  ,  enfin 
que  BC  .C  A  :; 
E  F  .  F  I>.   Pour 
k  demontreri  fur 
le  plus  grand  des 
deux    côtei  bo< 
mologues  ,   par 
exemple  fur  ACy 
£qit  priiè  la  par- 
tie ^  G  égale  au 
cÂtéDF  oui  lui 
correfpond,  &  fiir  ^  B  fbit  prifc  A  H  égale  à  DF, 
êi  (bit  menée  la,  ligne  C  H.  Le  triangle  AGB 
kjant  les  cotez  AQ  &  AH  y  égaux  *  *  aux  côteï 
JFD  &DE,  &  l'angle  G  AH  étant  P]  égala 
l'angle  FD£  j  k  haie  G  H  fera  [»]  égale  à  ^ 
ba(eF£.  Ces  deux  triangles  G  AH  8c  F  DE 
éttmc  équilateraux ,  Se  par  con&quent  égaux  en- 
tre eux,  ce  qu'on  dira  des  cotez  de  Tun ,  fera 
la  même  chofc  que  fi  on  le  difoit  4es  cétez  de 
Tantre. 

Fuifquc  p]  l'angle  -rf  C  B  =  D F£  ,  &  [^  qpe 
rangle  -iG«  =:  ofB  i  Tanglc  ^Gfl  lira  [♦]  épi 

**  Pétr  c0nfiruHim^ 

BPMn.i.Prap.^f^Geâ^ 
Cûr.  a.  Prof,  5  j.  G€&. 


Geùmetrie*    "  4J9 

à  AC3.  La  ligne  GH  (èca  donc  ♦  pâwJlcle  à 
X:B.  Donc  **  CO  .GAiiBH  .HA,dc[^\ 
CC'^GA  .GA'.iBH-^HA.HAiQ'c&l 
dire^CA.  GA=^FD::BA.HA  =  DE['} 
Se  C']cnfin  CA.ABiiID.DE. 

Pour  démontrer  que  AB  ,  BC  :  :  DE .  EF^ 
par  le  point  H,  il  faut  mener  la  ligne  HL  pa- 
rallèle au  côté  AC.  Alors  il  eft  évident  [*]  que 
AH  .  HB::CL,LBy[^]  que  BH  .  HA  :  z 
BL.CLy  êclJJqucBH-^HA.HA  ::BL^ 
LC  .LC-,  enfin[*]  que  BH  -*-  H-rf  .  BL-^LC  :  : 
HA  =  DE.LC=  [*]  GH=  EF.  Ccft  i 
dire  [»]  que  BA.BC  :,rZ>E.EF. 

Si  par  le  point  G  on  mené  une  ligne  parallèle 
au  côtéjf  J^,  ontrouveraqueJ^C  «C^  ::EF« 
FJD,  ce  qui  fera  facilement  démontré ,  delà 
même  manière  qu'on  a  démontré  que  AB  »  BC 
iiDE.EF, 

Les  triangles  équîangles  ABC  ScDElP  ont 
donc  leurs  cotez  homologues  proportionnels  >  u 
.  qn'U  féUloit  demonfrer^ 

DEMONSTRATION 

SI     LA    SvBCON'BB     PARTXI^ 

Si  les  triangles  ABC  ôcDEE ^  par  exem* 

*  Part.  I.  Prof.  x^.  Geo.       *  *  Prof.  ;i.  Geo^ 
•[«»J  P^f r.  5^  Ctff.  Prof.  j.  ^//e*. 
I  *]  Suftofit.     [»]  Piirr.  a.  C<>r.  Prof,  j,  ^/^«*- 
p]  F/»rf.  I.  Pfùp.  fi,  ^ep^. 


44Ô  Trùifi/w$i  F^rtie. 

pie ,  font  tds  que  £C  ^  C  ^  :  :  D£ .  JE  F.,    I: 


^ 


SB  î5  CA.EW.êcAS  .VD::AC  .  FE.Donc 
(*]  BC.  2)£:;jfB.FD  5  8t  enfin  {'J  BC  - 
jf  B  :  :  D£  ,  Fi>.  Ceû  étant  :  je  disque  ces  deux 
triangles  font  équiangles  $  c'eft  à  aire  qoe  les 
^angles  BAC'êc  EFD  Cjpi  font  oppofèz  aux  an- 
tecedens  BC.&£2>de  la  première  analogie, 
font  égaux  entr'cux  $  que  les  angles  ABC  ic 
FDJS  qui  font  oppofez  aux  ccHifèquens  C  A  &, 
£  F ,  font  âuf£  égaux  enttVttx  s  enfin  que  i'an- 
glc  BAC  =:EFD,  Pour  le  démontrer,  il  fane 
Uir  un  des  cotez  du  triamgle  J  £  Dl  ,  pax  exem- 
ple &r  le  côté  F£,  conftruire  un  triangle  èouian- 
"gleau  tfiangle  AÉC^  6c  poitr  cela  on>ârflt['J  l'an- 
gle G F£  =  B^C,  on  fera  encore  Tangk 
G-ÈF  asACB,le  troi^éme  angle  F  CE  Ce  trou- 
TCfa  .[♦]  égal  ao  uoificnae  AB^C,' 

* 

[']  Part.  *.  Cûf.  Praf*^.  Algi^ 
l*]'C0r,  ).  défi  II.  Algeb» 
Pi  Cor-  4.  Prtp-  lo.  Geo, 
[  ♦  J  Cor,  4.  Pro^.  iU'G4û, 


deômeMe.  44# 

b  llcft[*jc<mftantqaeGB  .Eï'::CB^  CA^ 
Ox  PJDE.EFî:  CB,C-rf.  Donc  [i]  GM. 
EF  iiDE.EF.  Donc  [*]  GE  =  i>£.  Pkrcille- 
jneiïr[']GF.FE::B^.C^.  Mais  [»]  auffi 
2>F.FE  ::  B^.^C.  Donc  [*]  GF.FE;> 
2>F.FE.  Donc  [♦]  G  F  =  D  F.  Le  côté  FE 
efl:  commun  $  ces.  deux  triangles  F  £  &  &  £  F  I> 
(ont  donc  équilateraux.encr'euz.  Donc  [']  l'an«< 
glc  FED  =  F£  G.  Mais  auffi  |  ']  l'angle  ACM 
z=VEG.  Donc  [7]  l'angle  ACB:=zFED.Dt 
même  EFD  =  EFG  [•];  Se  BAC  ssEFG  [*J. 
Donc  L^l  Tangjc  BAC  =  E  F  D.   Donc  ,  »]  l'an- 

fle  FDE  =:^BC.Les  criangksulCB&FDS 
>nc  donc  équiangks  l'on  à  Taucic ,,  a  qH*ilféilm, 
lait  démontrer. 

COROLLAIRE     I, 

Si  un  triangle,  par  exemple  ABCj  a  uiî 
âe  Tes  angles  A  C  B  égal  à  un  angle  D  F  £  d*UA 
autre  triangle  VEF  ,  Se  files  cotez  C  A  Se  CB 
qui  comprennent  cet  angle  ACB^  font  propoiw 
uonnels  aux  deux  côtes  FD  Se  F£  qui  comprçiw 


;*]  Part,  u  Fritf.  fref. 
"*]  Siéffofit. 

'^\  Car.  j.  dêf.  n.  -rf/^ff. 
♦]  ?nrt.  i.  iV<>f .  $.  AlgeK 
^]  Cor.  1.  Pfff .  5;.  G^^^ 
'']  P/»f  coufiraHict^ 
^  Ax>i%. gener^ 
\j\C9r,j^.Froi,ii,Gee^ 


>v 


i|4X  Tmfieme  fartie. 

/lentQQ  ptreiUngle  dans  Tantre  tmrigle  ;  c^ctf  j 
dire,  fi  ^C.CP;: 
J>F.F£  :  i^ disque 
ces  deix  triangles  &•* 
rontéquiangks  entre 
.eux ,  (fe  telle  i^aniere 

2UC  les  angles  oppo- 
;z  aux  antecedens  de 
cette  analogie  feront 
igau^  entre  eux  ^  de 
/nème  qne  cenxqut 
£isom  oppofe^  aux 
ïconfeqoens.  Pour  le 
^icmoiitrer ,  fiir  le  plus  gr^nd  des  antecedens  étt 
cette  analogie ,  par  exemple iSir  le  c6té  Cji,im 
prendraCG=FD,  &(urCB  on  prendraCfl 
c=  F  £.  Ce  qui  eft  po/fible  $  car  fi  Tantecedent 
jfC^TD ,  on  aura  auffi  le  confôquent  CB  ^FIj 
pttifqiïe*^C  .Dî'r:  CB.FE.  Enfin  onmc- 
nera  la  Hgne  GH ,  &  on  attra  [^]  le  triangle  CGff^ 
équilateral ,  9c  équiangle  au  triangle  F  DE, 
VmCquc*  AC  .€BiiDF=GC  .TE  =  en-, 

^n  anra[»]  ACGCiiCB.HC  j&pJ^C 
^^GC  .GC  :iCB^  HC  .  HC  ,  c'e/è  àdirtj 
A  G  .  GC  ::  BH  .  HC  .  Lz  ligne  C  H  fera 
[^1  donc  parallèle  iAB,  L'angle  CAB  fen 
P]  donc  égal  iCGH.  Maiç  auffi  f*]  l'angle 
FDE  =  CGH,  Donc  [7]  l'angle  C  -rfB  =FDE, 
Pareillement  [»]  l'angle  CB-rf=Cfl'G,&['] 
FED=zCHG.DohcI'']CBA=aFE  D.  Cc$ 

• 
*  Sftfpùfit.  &  Fart.  t.  C^.  Jhvf.  j.  Aif;e^* 
[nPartj.Pr0f.  ^y.Geo.  [^]F»rfAX'^^^.)Jli. 
Pj  Fart.  4.  Ciw.  Pr<f .  j:  ^/^c^.      . 
i*J  Fart.  x.Frûp.fuGêo.  [^]Part.i.Frof.z4.Ge$, 
I*j  C*r.  a.  Pf<J. };.  Gcû,     [J]  Ax.  i8.  gm. 


jàtm  triangles  ABC6c  DEIP  feront  donc  [**] 

fcxnblablcç.    >  .   ^ 

C  OROt  t  AI  R  E     I  I.       ^ 

Si  un  triangle  a  on  de  fes  câtcz  égal  au  cÂ(6« 
^•iin  aittre  triangle  j  &  fi  dcui  des  an^cs  qui  ont 
leius  fommets  dans  ks  enceoûtés  de  ce  cât^. 
.d«  premier  triangle ^  6)iu  égaux  à  deux  mg^' 

2ui  ont  au/S  leurs 
>inniets  dans  les         C  ^V 

cxtremitez  dcice  c6- 
:t6r4e  l'autre  trian- 
gle, cliacim  à  cha- 
pon: ces.wdctti  trian- 
glos  feront  égail^ 
cnjtr^  eux  en  tou^ 
;Cet  naanifirfis,  .iSflir 
le  triangle  ABC 
jàohx  le  côté  AC  foie 


_ égal  à  l'angle , 

46iii<jttektroifîértié  angle^-BC  =  DBFj^onc 
[^]AC  .  DT  :  :  AB  .  DS.Mais  [']AC  =DF. 
J30nc  auffi  ^!B=^DE.  Enfin  [*]  comme  AB^ 
.«Il  à  D  E ,  ainfi  BC  cft  à  k  F,  Or  on  vient  de" 
▼ôir  que  AB=^B1.  Donc  au/G  B  C  =  E  F». 
<:cs  detix  triangles  ABC^DUF  font  donc 
.étjtnlateraux  ^  ils:ibnt  dpnc  égaux  Tuni  rautrc,^ 
;Ch  toutes  txunipres*. 

'*-Cd^  4,  Pf*^.  31.  Giw. 
I* J  St^{ofition^    ■    X^C^r.  t.  Pr^ïf .  5;.  Geo* 


'd|44  TtêifUmi  Fdttif. 

COROLLAIRE     III. 

On  pest  tuer  de  h.  Ptopofeion  prefcate  une 
iBunierc  de  décrire  anc  figure  leôilime  qui  ak 
pour  c6cé  une  ligne  donn^.  Se  qui  loit  (èinbb' 
de  à  anc  antre  temiinée  par  plus  de  trois  càca. 
Soit  une  figure  donnée  jiBC  i> ,  à  laqoellc  m 
fil  propofc  de  décrire  une  figure  frmhlaWf  qi 


mit  poor  un  de  (es  cStez  la  ligne  donnée  If* 
Du  ibmmet  d'un  des  angles  de  cette  figut  oa 
mènera  des  lignes  aux  autres  angles  qui  la  di- 
vKêroot  en  triangles.  On  mènera  doiicdn  point 
P  ,  par  exenaple,  la  ligue  I>  B ,  qui  partage» 
cette  figure  en  deux  triangles.  JEnfuite  ayant  fait 
*  Tangle  g — A ,  il  faut  encore  faire  l'angle  EFfl 
sizABD ,  8c  mener  les  lignes  F'/T  Se  E  fi  jot 
qucs  au  pobt  de  leur  concours  H.  On  fera  déa 
^HG  =  B2>CacHrt?=  2>£C  :  je  disque 
la  figure  EFGH  fera  femblâblc  à-rfBC  J).Cai 
X*,  il  eft  confiant  [']  que  les  angles  d'une (ic ces 
figure»  font  égaux  aux  angles  de  rautrc ,  dam 

fQfir.  4.  Ffif.  10.  G«ff.    [*]  far  eanfttMâm. 


CMmetrîe.    •  4+1 

1  diâtun.  1*.  Chaque  triangk  d'une  de  ces  deux 
figures  étant  [*]  Iquianglc  a  chaque  triangle  de 
Tautre ,  on  aura  [']  E  if  .  E  F  :  :  ^I>  .  AB.  Oa 
»ura  [*]enfuite  EF  .  FH  ::  ^B  .BD  .  &HF. 
F  G  :  :  D  iî .  BC .  Donc  [»]  EF ,  FG  :  :  -rf  5 .  J?C ^ 
On  aura  [*  j  encore  FG  ,GH  ::BC  .  CD.  Enfin 
p]GH.HF::CI>.DB.&HF.  HE::  I>B  . 
3D  ^.  Donc  [*J  GH  .HE  :  :CD  .DA  .  Chaquî 
côté  d'une  de  ces  Figures  cftdonc  pxopprtio.nncl 
â  chaque  côte  de  l'autre.  Ce&dçux  Figures  feroiu 
donc  [*]  fcmblables. 

Il  y  a  encore  d'autres  manières  de  décrire  ans 
figure  fcmblable  à  une  autre.  Je  prendrai  pour 
exemple  la  figure  triangulaire  dont  on  peut  Ce  (cr- 
vir  pour  décrire  iîir  le  papier  un  angle  égal  à  un 
autre  angle  propofé  fur  le  terrain. 

Pour  décrire  fiir  le  papier  un  angle  égal  2 
Tangle  r'entrant  ABC  ,  êc  un  égal  à  l'angle  ùjl^ 
lant  BCD  ;  fur  les  lignes  BA  &  BC  il  faut  prendre 
les  parties  B  E  &  JB  F ,  chacune  de  quatre  toifès  , 
par  exemple  ^  Se  mefurer  la  diftance  du  point  B 
aiu  point  F ,  que  je  fuppofe  de  huit  toifcs.  Enfuite 
fiir  la  ligne  droite *2>C  prolongée  on  prendra  auflî 
CG  de  quatre  toifes ,  &  CH  de  cjuatre  toifes ,  oa 
mefurera  la  diftance  du  picquet  G  au  picquet  H; 
^  on  écrira  ces  mefures  fur  u:i  papier  pour  s'ea 
fouvcnir.  Sur  un  autre  papier  il  faut  mener  i  vo-i 
îpnté  ,  une  ligne  /Kqu'gn  dinfera ,  par  exenv 
pie,  en  douze  parties  égales ,  qui  fervir»  d'iuid 


i 


Prof.  frff. 

I»]  Part.  i.C#r.  Prof.UtAlgth^ 
*]Def.4Q^Gif. 


PB 


4^A  ^rol/rAni   Partie, 


fchd!c  àc  doute  rorfcs.  On  mènera  la  ligne  U^ 
&  fur  j  échelle  /  JC ,  on  prendra  auarrc  partief 
égales  c'.iri  rcf  refentem  qaatre  coiurs  ,  Se  on  les 
cranrporcera  àsx  point  M  en  O  .   On    prendra 
huit  toifes  fiir  la  même  échelle  I  K  ôc  encore 
quatre  toifes  dont  avec  la  ligne   Af  O  on  fert 
p]  le  triangle  O  NM  .J?  dis  que  l'angle  LMf 
9=1  ABC-  Car  le  triangle  O  N  Af  a  [*  J  Ces  c6céi 
proponionnels  aux  côtes  du  triangle  ETB;  pait 
que  le  c^té  O  N'  contient  autant  des  parties  éga- 
les du  côté  -N  M  ,  qije  le  côté  E  F  contient  de 
Celles  du  cô^  é  F  fi  ^êc  que  le  côté  N  M  contient 
autant  de  celles  du  côté  Af  O  ,  que  le  côté  F  B  en 
tomient  du  côté  3  E  :  on  dira  la  niême  chofe  ï 
regard  des  cô^és  Af  O  ,  ONj  &  BZ^  ET,U 
frtangle  O  N  M  eftdonc  [*"|  éouian(çle  au  trian- 
gle-E  F  ^.  L'jngle E  B^r  cft <tenc  égal  à  OMN, 
Yan  &  l'autre  étant  oppofés  aux  côtés  correrpoa» 
dants  £  F  &  ON.  On  tr6uvera  par  le  même 
fai/bnnement  que  le  triangle?  ^R  eft  éqaiaiw 

f  ]  C^.  4-  fraf.  :f.  [»J  ire/.  X3.  ^/^ 


.H 


Gtemêtrie.  4+7 

gle  au  triangle  CGH]  &  [']  l'angle  RPg, 
eftaijtégalàGCH,onau«['j  WPi'  =  BCD. 
On  peiic  donc  décrire  ,  ou  deiSnci  éxaâeniciit  \z 
plan  tt'uiie  mairon,(i'un  jaidin  ,  d'un  cnclof  , 
&c.  en  fs  ferrant  d'Une  échelle  ,  comme  on  Tient 
de  voir  ,  afin  de  transférer  leurs  angles  fur  te  pa- 
pier i  de  mener  enfuite  des  lignet  (jui  {crvironc  à 
réprefenrer  les  côtés  de  cetiL-  Maifon,  Jatdîn , 
ftc.  dans  la  même  proportion  qu'an  les  a  trou- 
Té»  fiir  le  rerrain, 

S'il  eft  nccellaire  de  teprefenter  un  mur 
jtBCB  E  F  conftruit  en  partie  fur  un  plan 
horizontal,  &  le  tefte  fur  une  petite  montagne 
B  C  Z>  £ ,   tel  qu'cft  queli^uefois  l'enceinte  d'un 


r 


Parc }  outre  la  longueur  du  mur  conlîderée  fui- 
vant  la  pante  de  la  Monragne,  il  faut  encora 
avoir  égard  à  la  longaeur  de  la  bafe  de  cette 
Montagne  ,  0;  pour  la  connoître  en  toife ,  le 
mur  toujours  à  niveau  ,  c'elt  à  dire  parallèle- 
ment à  la  ligne  horizontale  A  F.  Dans  cette  cir- 
condance  il  faut  lèfervird'une  toile  G  H  à  la- 
(juelleon  a  ajufté  une  equerre  ou  triangle  teâan- 
-;leG7K  jdefone  qu'au  pointe  il  y  ait  un  fi- 
el attaché ,  &  à  fon  autre  citremtté  un  plomb 
X  ,  Se  que  ce  filet  touche  librement  le  c6té  G  /  de 
ce  triangle,  Suppofons  pour  exemple ,  ^'U  iaiUa 

['j  Prof.  ii.Gw.b"  **•  9-Snt, 


g 


44S  Tnîpme  fÂttle, 


coiinoîcte  la  longueur  de  la  bafé  W  N  de  li  Man- 
MgLie  Al  Z  N  ;  il  faut  pofer  à  Niveau  la  toiiê 
OPjiîcilors  OH  connoit  [■]  la  longusurM  J, 
les  lignes  O  bî  Si  P  S  éca Lit  perpendiculaires  iU 
ligne  hoiizonule  AfW,  On  dira  la  même  cholë 
de  â,S  ,*  r  ,  &c.  d'oii  oa  connoîtra  la  IJgat 
entière  ou  fcate  A/ N. 

Si  §lji  éioit  la  largeur  fuperiewe  d'une  mn- 
laille ,  &  li  M  r  en  ëtoit  la  bife  ;  on  connoî- 
troitl'eïcés  dontlabareW  T  furpaffe  la  largeur 
fupcrieiire  ^  S  ,  en  appliquant  horizontale- 
ment la  toife  OP ,  fit  en  ajuftant  à  quelque  point 
de  cette  toife  le  âtet  OM,  de  forte  que  le 
plomb  attaché  à  Coa  etttemitf  inférieure  touche 
légèrement  le  point  M  ,  alors  la  dirtancc  OI 
féroit  [']  connoîtte  l'eicfs  M  S, 

On  peut  encore  connoitie  la  liauceui  rZ<tc 
la  Montagne,  en  mefutant  toutes  les  hantein 
peniales  M  0=i.VX['\yP  §i~X  X,  &c.  dont 
lafommccftf']égaleaCZ. 

Pour  repréicncer  proportionnellement  la  Cau- 
tion d'une  muraille  ^  C  E  G  qui  forme  plii- 
ficurs  angles,  oulecoursd'uneRiTicrcGZBN, 
ou  enfin  une  prairie ,  ou  autre  terrain  fcmUa- 
ble  jfCGBN  :  onpeutf]  mener  fur  te  terrai» 

£•]  P*«.  I.  Fr»f.  ,7-  Gto.       [']  Ax.  î-  £«wr« 

£'J  Pan,  1.  Cvr.  f.  Er^.  34.  Gt^ 


aiie  ligne  droite  ÂBdu  lômmet  A  d'un  angle , 
à  un  autre  B ,  *;  mener  [■]  de  cha(]uc  angle  à 
cette  ligne  A  B  ics  perpendiculaires  CD,  E  F, 
G  H,  &c.  Apres  avoir  mefuré  les  famti'AD,DF, 
Sic.  de  la  ligne  AB,8c  chacune  des  autcei  per- 
pendiculaires ,  D  C  ,  F  ï  ,  &c.  il  eft  facile  de  lej 
décrire  fur  le  papier, propoit ion nellcntent  àcelles 

3ui  font  fut  le  terrain  ,  en  fe  ferrant  d'une  ligne 
iviScen  parties  éeales,qac  les  DelHnateuts  ap. 
pelleni  iihtlU.  EnTuite  on  mènera  dam  le  def- 
fein  Icï  lignes  AC  ,CE  ,T.G  ,  &c.  Les  tcian- 
eiesADC  ^  LU  B  ,  B  N  O  âa  deilêni  &ront 
f']  femblabletà  ceux  qui  leur  correfpondronc 
Î5ir  le  teriain.  Et  fi  on  mené  des  Diagonales 
dani  les  Tiapeloidcs  ,  on  tiouïem  encore  [>\ 


[']  Parr.  |.  Ctr.  x.  Bref,  40,  Gtt. 

Î'I  Ctr,  y  Frtf.iO.GeB.t^Cor.t.Frgp.Brcf. 
*\  Cer.y  Tr»$.  ta.  Ci*,  ax, ?.  pit..  6-  Gw»  i. 

rm.trtf. 


45©  Trolji/me  TdHif. 

d'autres  triangles  tembkbles.  On  décrira  i,aac 
far  ce  moyen  des  figures  entières ,  qui  Cubot 
fcmblablcs  à  celles  qui  font  propofées. 

La  Figure  ACGBS  ^  pouvoir  encore  cftre  di- 
viféeen  triangles^  C  N,  N  C£,  N  EG  ^  &c. 
Alors^  après  a- 
voir  mcfûré 
fur  le  terrain 
la  longueur 
des  lignes  AC^ 
CN^  NAi  CE, 
£  N  ;  &c.  on 
auroit  facile-* 
ment  *  dé- 
crit fur  le  pa- 
pier une  figure 

icmblable  a  celle  qui  eft  (ur  le  terrain ,  en  fc  (èf« 
Tant  d*nne  échelle  comme  on  a  vu  dans  les 
opérations  précédentes.  Cette  manière  eft  fort 
exa^» 

La  defcription  des  figures  fèmblables  eft  trer- 
utile  pour  bien  réuf&r  dans  le  deflein  ,  3c  pour 
faire  en&ite  des  ouvrages  confiderables.  Les 
Architeâes  ,  Maflbns  ,  Charpentien,  Menui- 
fiers ,  Serruriers  ,  Sculpteurs ,  Fondeuis  ^  &c, 
ne  peuvent  éviter  de  s'en  (èrvir ,  pour  perfeôion- 
nerdes  bâtimens ,  ou  pour  en  conftruire  de  noo- 
veaux  fitr  le  terrain  dont  on  fait  la  reprefèncar 
tion  j  &  généralement  pour  exécuter  des  ouvra- 
ges conformément  aux  deflèins  qu'on  leur  pro- 
pofè.  Enfin  cette  pratique  eft  fort  nece^^ 
re  aux  Géographes,  aux  Ingénieurs  mêmes, 
qui  font  fouvent  obligés  de  repre(ènter  une  Ville 
avec  £c%  avenues  ,les  Marefts ,  Rivières  ,  ouaii- 

*  Cor.  4.  Prc^  jp  Gf0j>if.  rj,  Al^e^,  e$"  P^rt. 
a.  tr0f.fr^^ 


Ceâmitrie.  4p 

très  lieux  qui  en  font  voifins,  II  eftdonc  encore 
avantageux  de  Toir  les  niethodes  fizivantcs, 
pour  accrire  des  Canes  Géographiques ,  pour 
représenter  fur  le  papier  un  lieu  paniculier ,  une 
contrée ,  un  païs  ,  &c. 

On  fe  fcrvira  d'une  planche  de  bois  A  B  ,  dont 
chaque  c6té  (cra  enriron  de  if  pouces.  On  appli- 

H 


A  G 

quêta  un  papier  blanc  fur  cette  planche  en  A  F^ 
qui  j  fera  retenu  par  un  quadre  ou  chaïïîs  G  H  ^ 
qu'on  emboctera  au  tour  de  Tefpace  C  I>  £  F.  En- 
Cuite  on  a  juftcra  cette  planche  horizontalement 
ou  ànireau  ,  fur  un  (upport  à  trois  pieds  ,  fem- 
blable  à  celui  qui  e(l  rcprefenté  dans  la  page  )9^. 
L^s  épingles  L  ,  Af  &c.  ferviront  de  pinnules  Se 
de  petits  piquets  ;  il  faut  que  ces  épingles  fbient 
fort  menues  ,  afin  qu'elles  ne  faflcnt  que  de  pe- 
tits trous.  Cetinftrument  eft  connu  fous  le  nont 
de  Planchette. 

Pour  reprefenter  for  le  papier  plufieurs  Villa- 
ges ,  par  exemple  C,  D  ,B,  il  faut  prendre  une 
diftance  A  B  connue ,  de  4^0  toifès ,  d'une  de« 
mie  lieue ,  &c.  en  forte  que  de  fes  extrémités^  ôc 
f  on diçQttrra ces  Villages  C  ,I>,E.U faut ip^ 


^45» 


Trcijieme  Tdrtle. 


E 


pliquer  la  planchette  vers  rcitrcmité  ^  ,  &  fi- 
cher une  épingle  en  A  perpendiculairement  à  la 
furface  de  cette  planchette.  Il  faut  en  fîcher  en- 
core une  en  F  y  de  fone  qu'en  la  regardant 
nir  le  bas  elle  foit  en  mênic  ligne  droite  [' j  que 
es  ezcrenûtés  A  &2.Cette  ligne  A  F  fèrrira  d'c-- 
chelle ,  qu'on  dirigera  en  autant  de  parties  qu'on 
fçait  que  la  ]lgnt  A  B  contient  de  toifês  ou  de 
lieues  ,  &c.  Il  faut  enfuiee  ficher  les  épinglef 
H ,  L,  M ,  de  forte  qu'en  regardant  Tcpingledu 
point  A ,  ces  autres  épingles  H ,  L,  &c.  &  les 
Clochers  ,  ou  autres  lieux  remarquables  de  ces 
Villages  £  ,D  ,C  ,  fbient  au/Ii  en  ligne  droite  : 
9c  on  ntenera  les  lignes  droites  A  H  ,  AL  ,  AM, 
fur  lefquelles  il  faut  écrire  le  nom  àcs  Villages 
od  elles  font  dirigées ,  afin  de  s^en  fouvenir. 

Enfin  il  faut  tranfportcr  la  planchette  vers  Tatt* 
Uc  extrémité  J?  de  la  diftance  ^B;  de  forte  que 


J 


Ceùmitrie.  45  j 

le  point  F  fe  trouve  en  B ,  &  que  les  ëpinglcç  fi- 
chées en  B  &  en  G,  &  le  point  A  Ce  trouvent  en 
ligne  droite.  Alors  par  le  point  B ,   on  mènera 
Tcrs  ces  mômes  Villages  £  ,D  ,  C  les  lignes  droi-^ 
tes  SE  yB  D  ^  ScB  Cy  en  fichant  les  épingles 
K,  ^  S  ^T,  Les  points  N  ,  O ,  P  ,  oà  ces  derni^-res 
lignes  couperont  les  premières ,  feront  ceux  ou  il 
faut  reprefenter  ces  Viliages  £ ,  i> ,  C,  Il  eft  évi- 
dent [']  que  ces  trianglesG  S  P,  &  ABC  font 
(êmblablesj  puisque  l'opération  même  les  rend 
équiangles.  Donc  AB  .BC  :  iGB .  B  F  .  Se  en 
connoilfant  le  nombre  des  toifes,  des  lieues ,  &c. 
de   réchelle  G  B  ,  on   connoîtra  le  nombre  de 
celles  du  côté  B  P  ,  en  cherchant  avec  un  compas 
combien  B  P  contient  d^s  panies  égales  de  G  B, 
Ces  parties  feront  âuiïî  connoître  celles  de  B  C^ 
On  dira  la  mêmechofe  à  regard  des  autres  trian^ 
gles  OBOy  G  BN  yScc. 

Il  peut  arriver  que  la  planchette  cft  quelque- 
fois trop  petite ,  &  que  les  points  de  concours 
i7 ,  0,P  ,  &c.  ne  peuvent  le  rencontrer  fur  fà 
fiirface  >  alors  on  fe  fcrvixa  de  k  métode  fui-» 
vante. 

Apres  avoir  pris  une  diftancc  connue  AB  ^ 
conimc  dans  la  pratique  précédente  $  au  lieu  de 
la  planchette  ,  il  faut  pofer  horizontalement  au 
point  A  un  demi  cercle  NO  P  divifé  en  degrés, 
de  forte  que  par  les  pinnules  N,Sc  O  a  juilées  aux 
extrémités  de  Con  diamètre  y  on  puifl'e  apperce- 
yoir  quelque  marque  au  point  B.  Ce  demi  cer- 
cle demeurant  ûxc  en  cette  fituation  ,  il  faut  di- 
riger les  pinnules  RSc  P  de  la  règle  mobile  R  JP 
attachée  au  émtke  du  demi  cercle  ,  vers  chacun 
de  ces  Villages  dont  eft  queftion  3  obfervei  de 


'454  Trêifiimf  Partie» 

€Otàbicn  it  degrés  eft  l'angle  C  AB^  par  exem- 
ple y  de  combien  eft  Tangle  D  A  B  ^  &c«  &  écd- 
rcle  nombre  des  degrés  ,  qai  font  [M  la   mefiut 
de  chacun  de  ces  angles  ,  poiir  s''en  fouren^.  Oa 
aao/poncra  cet  inftiument  à  Tautre  ftacion  B 


• 

Se  on  obfèrrera  au/If  le  nombre  des  degrés  qo* 
conviennent  aux  angles  CBA^  DBA^  &C' 
Enfin  on  mènera  fur  le  papier  la  ligne  F  G  fur 
laquelle  on  fera  [*]  les  triangles  Ai  GF  ^ILG 
ScFGH  éqniahgles  aux  triangles  AB  C  ^  JBD, 
^  B  £  qui  font  fur  le  terrain ,  &  qui  leur  (eronc 

[«]  Prap.  10.  Geâ. 

î* j  Cor.  4,  Pr<f.  10.  <J»  C^r,  4.  Prof,  31.  (?^^, 


■ 


•  Veûmtfrie»  45I 

[*]  {ctnblables.  Les  Villages  C ,  I>  ,  8c  E  feront 
reprefentés  dans  les  points  H  ,  Lôc  M.  On  dw 
triièra  la  ligne  F  G  dans  un  nombre  de -partiel 
égal  à  celui  <]uicft  connu  dans  U  ligne  A  Bpout 
icrvir  d'Echelle.  On  trouvera  [']  enfin  que  F  G. 
G  H:  iAB.BB.  ôcc. 

Au  lieu  des  Villages  E,D,  C ,  fi  on  avoic 
fait  attention  aux  Commets  des  angles  d*ua  parc 
eu  enclos  ,  d'une  prairie  ,  &c.  on  autoit  aufli 
pu  £c  fènrir  de  ces  deux  dernières  mécodès^ 
pour  décrire  une  figure  feniblable  a  celle  de  ce 
terrain  j  &  pour  en  aroit  les  côtés ,  on  auroit 
mené  des  lignes  du  point  C  au  point  i>  ,  ^  dii 
point  D  au  point  C. 

La  Boulfole  qu'on  a  ajaftée  dans  le  plan  du 
4enii  cercle  ,  eu.  utile  à  faire  connoitre  le  Nord 
fie  le  Mi<li  du  terrain  dont  eft  queftion  ,  par  le  ' 
Xnojen  d'une  aiguille  aymantée  poliée  en  équili« 
J>re  fux  un  pirot ,  3ç  dont  une  des  extrémités  Ce 
fourne  vers  le  Nord  ,  &  l'autre  ycrs  le  Midi. 

On  peut  encore  fe  fcrvir  de  l'inftrument  A  B^ 
uin'cft  qu'une  planche  de  bois ,  taillée  en  forme 
e  cercle,  de  douze  ou  quinze  pouces  de  diame-* 
tre  ,  ^  de  trois  quarts  de  pouce  d'épaifiêur ,  oit. 
xnviron.  tl  faut  placer  dans  le  centre  E  un  pivot 
bu  aiguille  fine  &  déliée  ,  &  ajufter  à  ce  pivot 
une  règle  mobile  £abriquée  de  ibrte  que  la  li« 
gne  droite  C  D  palle  par  le  centre  £.  Il  faut  en- 
pore  ajufter  i  cette  règle  deux  pinnules  de  telle 
manière  que  leurs  côtés  CF  Zc  DG  ajent  leurs 
extrémités  dans  la  ligne  droite  ÇD^fç  ip^eiUI 


3 


r^ftf 


Trpffi^me  târtU. 


perpendiculaires  au  ^lan  de  la  règle  Le  trov  dtf 
pivot  doit  être  petit  ^  afin  que  Ton  centre  fe  trou* 
Te  exadement  dans  la  ligne  C  D,  On  applique 
cet  infiniment  à  Textremité  d'un  bâton  ©u  /n|- 
pori  fi.  Il  faut  mettre  fous  cette  règle  C  B  un 
papier  blanc ,  auquel  on  jaura  ^oUé  par  le  deflbos 
àvl  milieu  un  autre  petit  papier  ^  pour  empècber 
que  le  trou  du  pivot  ne  foit  augmenté  >  &  <\^ 
rien  n'y  foit  déchiré  pendant  Topera  tien.  Il  fi* 
cnfuite  avoir  la  précaution  de  coller  ce  papict 
.l)lanc  à  la  planche  de  bois  en  trois  dm  <}uatre  f^ 
^tits  endroits  ^  pa;-  l'extrémité  feulement. 

pour  fe  fèrvir  de  cet  infiniment ,   11  fant  le  po- 
fer ,  par  exemple  ,  en  / ,  dirigeant  les  côtés  C  ï  . 
&  D  G  des  pinnules  en  ligne  droite  vers  un  aiH 
tre  point  K  ,  d'une  diflancc  connue  ^&  un  p^ 
^ra^de  à  proportipii  que  lc$  lieux  qu'on  Tfoc 

xepref^^ 


Geêmetrle.  4^- 

ïfcprcfcnter  fiirlcpapicr ,  font  éloignés,  tareele 
^inobile  demeurant  fîméc  de  manière  que  % 
ligne  droite  C  D  foie  fur  U  ligne   /  jc     il 
faut    far  le  papier  blanc   de  dcffous    décrire 
une  ligne  avçç  du  crayon,  ou  derçncre  ,  fur  la-, 
quelkon  écrit,  ligne  de  ftations.  On  fait  la  m^ 
jne  chofe  a  regard  des  Villages  N ,  Af ,  X ,  Mou- 
lins ,  Hameaux ,.  &c.  en  écrivant  les  noms  fur 
les  lignes  gui  leur  appartiennent.  Après  cela  il 
Jaut  oter  le  papier  fur  lequel  on  vient  de  mener 
tes  lignes  ,  &  tranfportcr  rinftrument   en  ic, 
Apres   y  avoir  appliqué  un  nouveau    papier 
bldnc,  on  dirigera  la  règle  moirile  vers  le  pre- 
mier point  deltation  J^  &  enfuite  vers  les  YiU 
laees  N  ,M  êcly  comme  dans  foperation  pre- 
icedente ,  Se  on  mènera  des  lignes  fur  le  nouveau 
}>2pier ,  qui  exprimeront  les  angles  IKN ,  iKAf 
&c  i  &  fur  ces  Hgnes  on  écrira  encore  le  nonî 
des  lieux  oicJJes  feront  dirigées.  Il  faut  enfuite 
prendre  ces  deux- papiers,  &potr  leurs  centrer 
fiir  un  autre  papier  OPcn  g^  &  en  R  ,  obfer, 
vant  que  deux  de  leurs  lignes  qui  avoient  été  di- 
rigées vers  /  8c  K  faflcnt  la  ligne  droite  €)r 
ce  qui  fera  facilirf  par  une'  ligne  droite  menée 
fur  le  papier  p  P.  Enfuite  avçc  la  pointe  d'une 
-épmgle   il  faut  marquer  fur  le  papier   OP  les 

ïK)intsâ^K  5^, jr, F,  X,r,Z, pour  ymener 
tics  lignes  jufqu'a  leurs  autres  points  de  rencon- 
.trc  ,  &  décrire  la  figure  iklmn,  dont  chaque 
triangle  eft  [«J  femblable  à  chacun  de  ceux  de  la 
.figure  /  K /:  Af  jsr.  Enfin  on  décrira  les  Villages 
^Wxx  points  7  ^m,ôcj$,  avec  leurs  noms  à  côté» 

R.1 


'45« 


Tntjîime  Tartttl 


fROPO^ltlÔN     LUI. 

Bans  un  triémgUnBmngU  p  ta  Ugnê  tnenit  di$ 
fsmmet  de  tsngUdrmferfendicnldiremnu  sm  dû 
ffâilMs  efi  pfposé»  ékvi/e  ce  triÂngleén  dewf  sutm 
fu$  M  ffn$  /(nnUsiles^ 

b  E  UOîi  ST  R  Â  T  î  O  N 

S  Oh  le  triangle  JB  C  .doiït  TangLe  ^  C  B  efi 
droit  ;  du  lomaiet  C  cie  cet  angle  foit  menée 
fa  ligne  CI)  perpendiculairement  au  c^ABi 
}o  dis  auéles  triangles  4ÔQ  9ç  c)ds  6x4 
femblables  au 
triangle  A  B  Ç» 
Car  Tangle  drojr 
AÎ>C  àvL  triàib> 
gk^C2>e{l[;) 
Igal  à  l'angle 
droit  BC  A  ;  èc 
fangleD^Ceft 
commun    aut 

ieux  triangles yf'*  C  ScAï>Ç  itc  ttoifi4mt  an- 
^\tACD  cft  {*]  donc  cgalau  troifîcme  A  SÇ 
Su  triangle  A  C  B.  U  triangle  CAD  cft  \}] 
llonc  fcmplâble  au  triangle  ApÇ. 

Pareillement  Tangle  Ç  DB=>  ACB^ &  Tan- 
^leC  B  -4  cft  comniun  aux  deux  triangles  CDI, 
&  ^  C  jB  f  Iç  troifiémeaiigle  ^  Ç  2)  eft  donc  [*j 
'jjgal  au  troifiéme  (^  AK  di^  tringle  AiÇ,^, 

{»]  C&t.  i.  Prep.1i,9.XSe^  . 

p]  Cet.  4.  frof.  jr.  Gee. 
l)  un,  f.  Pref.  ;>,  ^ff. 


GeometrUl  45  j 

triangle  RC  Jb  ed  donc  Semblable  âufli au  txian- 
£lc  JLB  C  \Qt  qu'il  fallpit  demontrn^ 

COROLLAIRE      I. 

On  vient  de  voir  dans  la  demonftration  de  la 
{>ropoiîtxon  pre(cntc,qac  Tanglc  ACX}  =^DBC^ 
que  l'angle  C^D  =  DCB,  on  fçaic  auffî  ['] 
que  Tanglc  droit  AD  Csss  CB  B.  Les  trian- 

içles-^DC  ScCI>Bfont  donc  [*]  femblablcf 
•un  à  l'autre  ,  &  dccoiiyrcnt  cvidcmn\çnt  les  vé- 
rités fuivantes. 

x^.  La  ligne  perpendiculaire  C  p  t!k  une 
mojenne  proportionnelle  entre  les  parti^  A  H 
êcD  B  du  côté  oppofé  a  Tangle  droit  AÇ  ^^ 
(Car  J']  le c^tcA  X) du  triangle  AD  C  cAûm  cô- 
té D  C  du  triangle  D  SC  ^  comme  le  côté  D  C 
'idu  tirrangle  ADC  c&  au  côté  DB  du  triangle 
t>  BCi  c'cft  àdire  P] que-ff-  AD  .  H  à  .D  B. 

x^.  Le  côtéu^  C  cft  une  ligne  nooyenne  propor- 
tionnelle entre  le  côté  entier  ^B  &  Ta  partie  AD^ 
Car [*]  le  côté  entier  AB  à^  triangle  ABC  cd 
au  côté  ^Ç  du  triangle -<f  DjCj  çpnune  le  côt^ 
A  C  du  triangle  ABC  cAzu.  côté  ADdvL  trian- 
gle AD  C  5  c*cft  à  dire  que  -:>  AB.ACADi 

3®.  Le  côté  B  C  eft  une  Ugne  moyenne  pro- 
portionnelle entre  le  côté  ^  ^  6c  la  partie  D  B, 
Car  [*]  le  côté  A  B  du  triangle  ^B  C  cft  au  côté 
C  B  du  triangle  C  D  B  y  comme  le  côté  C  B  du 
triangle  CA  B  eft  au  <ôté  DB  du  triangle  Ç  D  B, 

•  ■    *  * 

'^]Cor.^.Trof.  zo.Geû. 

'*]  Part,  1.  Prçp.  sx,(^  F^rf.  t,  4ff.  ^Q»  (^ 

^^]  Déf  ij.  Alsfi: 


.*     ..  \ 


ÇLlii 


4^0  Troijt/me  Tdrtie* 

COROLLAIRE      II. 
Le  Corollaire  précèdent  eft  le  fondement  d'aite 
métode  4ont  on  peut  fc  fervir  ,  pour  trouver  une 
moycnite  proportionnelle  entre  deux  lignes  don^ 

nées.  Soient 

les  lignes         /^  B 

u  on  le  pro- 
poft   à*cti 
chercher 
encore  une, 
qui  foit  telle 
cmcAB^oit 
a  cette    li- 
gne   cher- 
chée, comme  cette  ligne  cherchée  eft  aC2>;  II 
faut  mener  une  ligne  indéfinie  £  F  ,  &:  (ùr  cette 
ligne  prendre  le»  parties  lEG  ^  G  H  égales  aux 
lignes  données  ABScC  D,  Enfuite  ,  prenant  la 
ligne  toule  £  H  poar  an  diamètre  ,  ou  {a  moi- 
tic  £  L  pour  un  rajon^  il  faut  décrire  la  demie 
circonférence  EMH  y  de  par  reitremité  G  de 
la  ligne  EG=zÀB  il  faut  [']  mener  Hncpcr- 
pendiculaîre à  £  H  ,  &  la. prolonger  ;aiqu*â  ce 
qu'elle  fe  termine  dans  la  demie  circontcrcncc 
au  point  A^  :  Je  dis  que  cette  perpendiculaire 
G  Af  eft  une  mojenne  proportionnelle  entre  E  G 
ic  GH.  Car  l'angle  £Af  H  eft  [»]  à  fit  j  GU 
eft  pj  perpendiculaire  à  £/f.  Donc  [♦]  G  M  eft 
une  moyenne  proportionnelle  entre  AB  êc  CD, 
c'cft  à  direque^  £  G= -rf  B.  G  Af .  GH=< 


'*]  Part.  1,  Cor.  4.  Prcp,  y;  Gi$, 
Cor.  7.  Prof.  17,  Giâ*   * 
far  conflruBim. 

(♦j  PArt.u  Cor.  I.  Ffof>fr$[^ 


r,-i 


Geof^trU» 


4»^ 


"1   :.  »  i 


PROPOSITIO  N    LIV. 

Sidemc  cordes  fe  coupent  daiïs  un  emie ,  îespar^ 
t»/^  ie  l'une  font  reci^ocjUfiment  frofottionnelhs  aux 
fartiçs  de  Vmtrs*  *     ' 

p.  E  M  O  N  s  T  R  A  T  I  a  N 

Soient  les  Cordés  ^B'&  CD  qui  fe  coiipeiu 
mutuellement  au  point  E  pris  dans  lé  cercle 
ADBC  :  Je  dis  qiie  les  parties  de  ces  cordes 
foiu  «ntr*clles  en  r ju         * 
port  recigroquci  c'eft  Ç^^   ""■^Nk.-B 

a  dire- ,  par  exemple    ' 
queC  JS,JBB  i-.A'E. 
à  B .  Potft  le  démon- 
tT«r  j  d'une!  éxtremi-  ' 
cé  C  d'une  dé  ces  cor- 
des ,  je  mené  une  li- 
S  ne  à  reitremitç  A. 
'une  ^utre    corde  • 
icpar  les  autres  ex- 
trémités B  &  D  ,  je  mené  encore  une  autre  lignô - 

Les  triangles  ufC£&  £B2>{bnt  équiangle^.' 
CvL'li'a^ngte  ÇB4=rBEP,,  {ç  [*], l'ange 
ACE  =  «a  ;  enfin  ['J  r angle  C  ..<  E  =36=  EDB^ 
Çcs-ijrjanglçs  onç  [t]  doi>c  leuis^9tçs  hçm^Q^ 


r. 


{^'Part.i.Trip.tuGeê.        "   ^ 
[*]  Pr^^.  ij,Geo*  première  cireonfian^t» 
5]  Pf(>f.  17,  <?«C<>f.  4.  Pftff.  ji,  Geo^ 


..i 


f 


^  * 


'j^t  Trûifi/me  Partiel 

gués  proponionnels.  Donc  CE  .  £  B  :  •  ^E\ 
Miy^oixAE  .ECiiBD  .EB^ce  qu'ail  féiUm$ 

CQROLLAIRË     L 

Le  rcâangle  compris  fous  les  parties  C  £  ft 
S  D  d'une  de  ces  cordes  eft  donc  égal  au  red^an- 
gle  compris  /bus  les  parties  AE  Me  E  h  àc  fao- 
trc.  Car  ,  puifque  \^\CE  .EEwAE  .  ED  ,  on 
[»J  aura  CExEI>=£jBx^E,  c'eft  à  dire, 
[>'  le  reâangle  compris  fous  C  E8c  ED  ,  égal 
au  reâangle  compris  fous  EB  ôc  AE» 


^ 


PROPOSITION      LV. 

si  itun  f  oint  fris  hirt  ^iun  cercle  on  mène  deux 
lignes  dféites ,  qféi^  étant  terminées  à  fa  eirconfe- 
rence  y  la  ceufentices  lignes  entières  (^  leurs  par" 
tUs  qui  feront  hors  du  cercle  ,  feront  entr  elles  reci* 
froquement  frofûftionn^les^ 

Si  une' --de  ces  lignes  coufe  la  circonférence,  d'fi 
r autre  la  touche  ;  la  toséchante  menée  de  ce  foint 
fris  hors  le  cercle  au  feint  if  Attouchement  ,  fera 
une  moyenne  frofortionneîle  entre  Vautre  ligne  m» 
pitre ,  ©•  fa  f  ortie  qui  fe  trouvera  hirs  le  cercle  » 

PEMONSTRATI ON 

Oit  le  point  E  pris  hofs  le  cercle  AiyCBi 
de  ce  point  £  ibient  menées  lei-IigACS  EÀ 

■•]  Trof.  Tr*r. 
»\  Prof:  1.  Algek. 


S 


*tfi 


&  £  2>  qui  ibnt  terminées  à  k  circonférence  ^  Se 
qui  la  coupent ,  ou  dont  une  touche  cette  circon-i 
lerence ,  &  l'autre  la  coupe  :  Je  dis  que  ED ^ 
BAiiEB. EC  .csix  [']  Tangle  BZ>£=:E-rfC, 
Tun  &  l'autre  ayant  pour  mefure  ia  moitié  dit 
même  arc  BC.  L'angle  AEDcft  commun  aux 
deux  triangles  AE  C  ScBE  D,  Le  troifléme  an-* 
gle  EBD  cd  *]  donc  égal  autroifiéme  ACE, 
"Les  côtés  homologues  des  triangles  EBD-Sc 
^AC  font  [^]  donc  proportionnels  entr'eux. 
I>pnc  le  côcé£  D  du  triangle  E  BD  eft  au  côté 
JE  A  au  triangle  EC  A  ^  comme  le  côté  £  £  du 
triangle  E  D  B  eft  au  côté  £  C  du  triangle  EAC^ 
ce  qi^ii  f»ll(nt  démonirer, 

n  eft  évident  que,  fi  la  ligne  EAy.  par  exem-^ 
pie  ,  eft  touchante ,  cette  ligne  £  A  dcyicnt  égar. 
k  ࣠ B  .  donc -^ £  jD  .Ewf .  EC^ 

[*]Tf9f.  17,  Gê<y. 

'* J  Cor.  4,  Trof.  3 1.  Ge0^ 


f  *  J  Cor.  4,  Trof.  3 1.  Ge0^ 


4^4  Troijtime  fartie. 

COROLLAI RE 

Le  reâangle  compris  fous  la  ligne  entière  £D 
&:  fa  panie  £  C  qui  eft  hors  le  cercle  cft  égal  m 
reâangle  compris  fbtis  l'autre  ligne  entière  £  A^ 
ic  fous  fa  partie  £  B  aullî  extérieure  au  cercle. 
Car[']ED.E-rf  :  :  E  B.  ZC.  Donc  EDx 
1E  C  =  £  ^  X  £  B.  Il  eft  encore  évident  que  k 
re6^angle  compris  fous  la  ligne  entière  £  D , 
terminée  à  la  circonférence  en  coupant  k 
cercle,  9c  fous  la  partie  E  C  ,  eft  égal  au  quaxi^ 
de  la  touchante  £  A  .menée  du  même  point  £. 
Car, puiCjue  ':^  ED  »E  A,  E  C,  on  auraEDx 
£C=E^XE^.  Enfin  fi  du  même  point  £  oq 
mené  plufieurs  lignes  qui  Ce  terminent  à  la  cir- 
conférence en  coupant  le  cercle  ^  les  redbmgks 
compris  fi>as  ces  lignes  entières  &  (bas  leurs  par- 
tics  extérieures  au  cercle  feront  égaux  entr'cui  : 
puifque  chacun  eft  égal  att  qttarré  de  la  touchante. 


PROPOSITION    LVI. 

Les  faratielogr/tmmes  femhîMes  font  enireuji 
tpmme  les  quartes  de  leurs  cotés  homologues. 

Les  triangles  femhUbles  font  uuj^  entrtux  commi 
tes  quartés  de  leurs  eotés  homologues, 

» 

^DEMONSTRATIOJ^ 

Sbient  les  .pataUielogramBi^^  fcmblablies  S(? 
&  Z  KT  ,&  loit  nommé  iij  le  côté  E /f ',  &  ^  le 
côcc  £7  du  parallelogrammç^.£  G,  -foie   enfin 


f»]  Trof,  Vref. 


Gsometrici 


4H 


^     h     d  ^ 


nommé  c  le  cîtc  L  O  ^  8c  d  le  cét^  LM  du  pa-; 
lUllèlogramme LKi'Jc disque E'G .LN  ::  ajt; 
c  c  3  que  EG  .  L  N  :  :  b"h  ,dd.  &c.  Car  les  pa-. 
rallelogrammcs  EG  6c  LN  étant  [']  fcmbla- 
blcs  ,  oii,a  [*]  a»c  ::  h ,  d.  Donc  [']  a  d=:cb. 
Mais  [*j  le  parallélogramme  EG  eu  à  LN  ;t 
«»  ^  •  c  d,Un  multipliant  les  deux  derniers  ter- 
mes de  cette  dernière  analogie  ^^LtadScch^oai 
aura  ['j  ah  .  c  d  ::  /tM%d  .  cchd  .  &  ea 
divifant  ces  deux  derniers  termes  par  ce  qu'ils 
ont  de  commun  qui efl:  ^  ^ , on  aura  [' ]  aahd^ 
c  €  b  d  :  :  at^ ,  ce  ^  ces  quatre  raports  feront 
donc  égaux  entr*eux,  E  G  ,L  N  ::  a,b  .  c  d^,  z 
0abd\  c  c  bd  ;  :  aét*  fCy  Donc  E G ,  LN  :x 

MM,   ce. 

Au  lieu  de  multiplier  i»  ^  par  ad  ,  8c  c  d  par 
c  b  ,{ion  avoit  multiplié  a  b  par  cb  ^  8c  c  d  par 
a  d ,  8c  continué  le  refte  comme  on  vient  de 
voir  ;  on  auroit  auflî  trouvé  que  E  G  ,  LN  :: 
h  b.dd  ::  FGxFG.AfNxÀfN*::GHX 
GH  ,N  OxNO. 

Pour  démontrer  que  le  triangle  £  F  H  eft  as 


[']  Sfffpofit.  n  Ff#p.  f .  ^k^K 

[  *]  Fart.  a.  Def  ^9.  Ceâ.     [^  i*»-^^-  ^-  ^'f **• 

^j  P4>rM.  Pr#y,  f9.  Gc9. 


f 


"^tt  Trùiftime  tdrtUé 

tnanglcLÊdO::  A^'CCzîbh.  ddi:  T  HX, 
'B  H  .MOxMO  i  dans  le  raiionncment  qu'on 
▼icnt  de  faire  pour  les  pattdklograrames ,  aa 
liettdc£  Gon  Uibftitucra  [*]  le  triangle  EFff , 


&  au  lieu  de  I N  on  fubftimera  LMO^  Aloif 
latérite  de  ]a proportion  preCente  fera  éyidcnte 
Sans  toutes  fes  circdnftantès. 

Les  parallelegramtïies  fen^Iables  JE  G  &  1 1^ , 
cm  les  triangles  femblables  EFHSCLM  0,  font 
donc  entx'euz  comme  les  quarrcs  de  ic««  côtà 
tuMnologues ,  ce  qu'il  fÀUoit  démontrer . 

COROLLAIRE. 

'  Sx  un  parallélogramme ,  par  trctnpïe  AC , 
&  TangleD  A  B  égal  à  Tangle  H  EF  d'un  autre 
parallélogramme  £  G  :  Je  dis  que  le  la^oit  de  cû 
parallélogramme  ^  C  au  parallélogramme  tG 
fera  «ompofc  des  raports  des  côtes  qui  com- 
prennent ces  angles  égaux.  Car[*3  le  paralldo* 
gramme^C.  EG  ::  ^Bx^i>  .  BfxEH. 
Or  ['] le  raport  àc  AhxAD  au  produit  E Fx 
$  Heftcompofé  du  raport  de^fi  à  EFy  &  ^ 
,^2>â£HiOude^Bâ£H&de  ÀDi£h^ 


[']  Tart.  1,  Pr^*  fO.  Gtû. 
*  Part.  I.  Prop.  5-0.  Gtftf» 
'^]Prif.iZ.Aliei. 


Ciûm^rii,  4*^ 


E  F 

•fi  ces  deux  paraltelogram  mes  font  femblableï  ,  îiê 
^ront  [*J  chtr'eûx'cn  raifon  doublée  de  celle  d*im 
XÔté  du  premier ,  au  côté  homologue  du  fécond^ 
Car  ils  fi)nt  f*J  emr'eux  commrlcs  quarrés  dft 
|£urs  côtés  komologucs  5  &  ces  quartés  font  [>] 
entr'eux  en  raifon  donblée  d'un  de  ces  côtés  à  uq 
Mtte  côté  homologue. 

On  démont|:era  de  la  mjtme  manière  que  £  mi 
fingle  d'un  triangle  eft  égal  i  vlw  angle  d'un  au^ 
«te  ,  le  rapoft  d'un  de  ces  triangles  a  l'autre ,  eft 
J*j  cotnpbfé  des  râpons  des  côtes  qui  cbmpreras- 
•^CHt  ces  angles  égaux.  Et  fi  ces  triangles  font 
lembkbieS)  le  raport  de  Tun  à  Tàutre  ['J  eft  doù- 
Jblé  de  celui  du  côcç  d*ttjl  4e  ces  triangles  au  çôt$ 
homok>gue  de  Taiitt^. 


PROPOSITION    Lyii. 

x^.  Le  fwuré  du  cité  ^ofékr angle  droit  d*M 
friangle  reâilïgnc  eft  égal  jt  lafomme  des  quarrés 
fies  cotés  qm  comfrtnHtHt  cet  angle  dfoit, 

a*.  Réciproquement  fi  le  quatre  if  un  des  cités  iufk 
^iHangié  eft  égal  à  Ip  fomfne  des  quartés  des  deux  a^ 
fres  cités  ;  l'anj^U  vffoféi  tt  cité  eft  droite 

p]  Vef.  i%.4lgeK&  Gw^^êf.  i|.  Af^eh 


T»]  Pref.  Bref. 


^]Cor.?rof,i%.Algeb. 


Trbipéme  Tdrtîe. 
PEMONSTRATION 

J>fi     lA      r&IHXBK.S     PARTI  I. 

S  Oit  Icttiapgle  A  fi  C  rcdangle  en  C  :  Je& 
que  le  quarrc  de  Thypotcnufc  ^  B  eft  égal  au 
^f  uaiié  de  ^  C  &  au  quarié  de  B  C  ,  piis  enfem- 

ble.  Car  du  fommec 
C  de  l'angle  drok 
V*  C  B  ,  ajant-  p] 
mené  la  ligne  CD 
perpendiculaire- 
ment fur  la  ba6 
/i^  y  le  triangle 
^BCferadivifcaj 
deux  autres  triangles  ABC  Bc  Z>  B  C  «  qui  loi 
Xcront  [*J  femblablcB.  Or  [^]  le  triangle  ^FC 
fftau  ti;Langle  AD  G  comme  le  quarré  de^B 
.au  quarré  de  jf  C  ^  &  le  même  triangle  ^0  C 
eft  au  triangle  C  i>  B  :  :  ^  B^  .  B  Cq.  Ponc[*l 
^BC.  ^DC-*-C2>B  ::  Ahq.ACn'J^ 
C  B  j.  Mais  [»  I  le  triangle  ^  B  C  eft  égal  à  1» 
ibmme  des  triangles  ADC  -^  CDBiJe  <putt 
de  ^  B  eft  donc  pareillement  égal  à  Ja  fonxant 
des  quarrçs  des  çètésAC  ^cB  C  ^  u  ^u' il  fMM 


C   ^B  C  .  C  D  B  :  :  ^  B  \    C  B  ».  "> 
.2)^»^;  4BC  .  ABC  -I-  CDB  :  :  ^B*.  AC*  H-  CB^^ 
UmsA^C^zAiyC-J^  CD^^ 
7>mc  Ah  »  ==  ^  c  *  -*-  C  B  *. 

'fl ?r<f.  14.  làil^^.    (' j  -rlAf  5.  ^f». 


O    E;  M  O  N  S  T  R  AT  I  O  M 

S  Oit  le  triangle  ^  B  C  dont  le  côté  A  B  cÊ 
tel  /juc  fon  quatre  cft.  égal  à  la  fommc  de» 
4eux  quanés  du  côté  ^  C  &  du  coté  BC  '  je  dit 
que  Tan^  ACB  -  à  -^m 

oppofé  à  ce  c^ti 
JL  B  cft.droit^PxMir 
le  djkmoncrer  ^  par 
]e  point  C  fommec 
^e  Tànglc  A'C  B 
4(bic  menée  la  ligna 
C  Z>  perpencticu^ 
lairement  a  la  ligne 
Ji  O  y  ^  foit  faite 
Ç  JD  =  C  ^.  041 
fUira.  [«]  u<Dif==; 

^  Cf -HCI>^.Mais[-3C2>^-iB  C^  jpuiC 
que  [I]  C  2>  =  5  C.Daiis  cctïT  égalité  A  Bq:=^ 
ACq^CDq,  au  lieu  de  C  D  ^ ,  fubftimanc 
CBq  [♦]  jon  aura  ADq=ACq^  c  Ba^ 
Mais  [^J  y^^^  =3  ^Cj  .^  CJÎ^,  Donc  iq 
.rf  ^  î  =  uf  D  j,  Donc  [7J  ^  B  =ui  D.  Ces  deux 
«riaxiglcs  ACl>_^AB  C  feront  donc  équiktc^ 
sf f«  i>"  *  l'futrc ,  &  [«]  les  aiT^lcs  oppotts  1 
côtes  égaux  dans  run&*  dan?  l'autre  triangle. 
foont  égaux  Donc  rangle^CB=^CI>.Dônc 
l'angle  ACB  fera  droit ,  ce  qu'il  frUoi$  dimimtnir^ 

*]TAr confiru&iin.    ' 
n  Cor.  4.  Pr^;.  ;.  ^/^,K 


r 


(     ^ 


«•     * 


Kl 


^^  COROLX.AK.B     !• 

lo.  Si  on  connoîc  U  lon^gncnr  des  c4t&  ^^ 

}oneacur  de  Thjpetc- 

crcs côtés  ^  patciçm- 
»le  ii  C ,  on  çbnncjtr» 
^ffi  rawc  cfetéB  C. 

t».  Si  un  triangle  reélangfea  km  ^Fpccemui 
4eaîc  à  rbypotenufc  d'un  autre  triatigkircâa»- 
«le  I  &  Û  un  des  côtés  qui  c6m|ircmrcnt  Taurie 
3ro«  d*j»4ç  ^cs^triangjcs ,  cft  égal-  à  luvdcscô- 
1^  qui  'comprennent  Taitgle  droit  dans  Pawt< 
triangle  j  le  troifiéme  côté  d'4m  de  ces  aknglcl 
ftsa  égal  aa  troi^oïc  côté  de  ÏAuac.  Faacqoe 
îeqiiarEé  d'une  de  ccs^  hfpotfiwfes  cft  [i'Jégil 
M  quarsé  4<  Tautitc.  Or  «copanchant  dr  part  ^ 
ifaui»e  ks  quarrés^  des  autres  côtés  égaux ,  Ici 
teftcsferont  {*]  épsz.  tes-  reftcs  font  i:  quari 
se  du  tcoifiéme  coté  d'un  de  ees  triangles  ,  &  b 
Mocré  du  troifiéme  côté  de  I^auf  re ,  ^oiaV»  1» 

C  O  1^  O  £  L  A  I  R  B   I  !• 
.    Ilour  décrie  ua  quanré  ég^l  i  un  npiahf 
ij|kftisB^>quazrés  pcopo&.à  volonté  »  par  eiffl»' 
fie  ,  à  trois  quarrés  dont  les  côtés  foicnt  4 1 1 
jJP  C ,  &  C  P  >  ilfaut  mea^  pat  ïwtcmiiît^ 

'..    "  ''    .    "  ' 


47* 


éèùmitriél 

la  ligne  ^  B  b  ligne  B  c 

perpendiculaiieaicnt  à 
cette  ligne  AB^et  éga- 
le au  coftc  B  C  du  le« 
cond  quatre  propofé. 
Menez  la  ligne  A  c. 
Alors  [»J  le  cjuarré  dt 
Jic  =  ^B*  ^  Bc\ 
Enfuitepar  le  poincA , 
ou  par  le  p«int  c  cxtre* 
mitez  de  h  ligne  Ac  ^ 
menez  U  ligne  (  ^  per- 
pendkalaifement  a 
cette  ligne  ^  c ,  &  éga- 
le au  cofté  CJ>  dvtaoi&irt^  qoarré  pr^poTéf 
cn&n  menez  la  ligne  Ad^  Le  quatre  de  cette  li^- 
gnc  AJ  =A  c  ''•^CD*.  [*j  Mais  le  quairfde 
AccA  déjà  égala4ix  quarrés  de  AS  âcéc  B  C. 
l^onc  [*]  le  quarrë  de  ^d  cft  égal  à  la  fomoie 
^s  crois  quartes  dont  les  coiibez  ContASyBC^ 
C  3. 

Si  en  aToit  c&etcké  un  quant  tz^  ètk 
quarté  dont  le  coftéeft  XB^  il  auroit  fallu  faire 
ks  perpendiculaires  BçScc  dy  égales  chacune  à 
la  ligne  AB,  Alors  le  quatre  àcAe  fàlMiff  deux 
fois  le  quatié  de  A  B,&  le  quatre  de  cd  râlant  ['} 
une  fois  le  quatre  de  AB  -,  on  autoit  troutc  que 
le  quarté  de  Ad  qui  Yaût  f^]  les  quatrez  de  ^  ^  de 
decdy  auroit  efle  triple  du  quarré  de  AS,  On 
continueroit  de  mtxat ,  pour  trouver  un  qoarrfi 
quadruple. 

CcA  ainfi  qu'on  peut  faire  Taddition   Se  la 
mulciplicacion  des  quairez.  A  l'égard  de  la  fou^ 

*  Ilrij 


^ji  Tf^f^^^  Pdrtle. 

ftraâion  des  quarrci  ,  on  k  peut  faire  par  h 

vietholé  Clivante. 

Soient  les  lignes  inégAlcs^B  &  BC.    Si  on 

fc  propofe  de  connoître  le  quatre  dont  le  quarré 

êcU  plus  grande  AS  furpaife  le  quarrc  de  là 

plus   petite    B  C  ; 

après  avoii;   mené 

la  ligne.  A  Z>  d'nne 

longueur  TufEiàncc^ 

on     prendra     fut 

cette  ligne  A  D  les 

parties  A  B=-  AB^ 

&  fcc  =  BC.  Du 

point     B    comme 

centrOy  5c  d'une  ouverture  égale  à  u<  ^  on  déciira 

la  demie  circonférence  ^  E  D  ,  &par  le  point  f 

on  meneraune  perpendiculaire  c  £  qui  (ê  tcnni* 

nera.â  cette  demie  circonférence  en  E.  Enfin  oa 

mènera  lerajon  h  JE.  Alors  ['J  hEq  =^  ^  »  + 

cE  ».  Or  [■]  i^Eq  =  A  Bf .   Donc  ABq  =  B  Cf¥ 

c£f ,  c'eft  à  dire  que  le  quarré  de.^  fi  furpaâck 

qoarré  de  B  C  de  la  Taleur  du  quarré  de  c  £» 


PROPOSITION    LVIII* 

1*.  !>  eptâffê  au  cote  offêfe  k^  PanfU  oktus  ii^ 
trUngle  reéiiUgne  furp/tjfe  léfommefaiu  des  ^mt- 
rez  des  deux  MUtns  cote:^,  dun  txcts  égal  2 
desfx  reéijusgles  dont  chacun  efi  comfrisfûus  un  in 
cote\^,  (^  fous  U  fartie  de  ce  coté  prolongé ,  ter* 
miuée  fsr  le  fammet  de  V angle  ohttés,  à»  fur  une 

[^]Varti.Vrof.?ref. 
.    p]  Car.  r.  Dr/.  %^.  Ceo.  Cûf.  l^Ttêfj,  f.  AlgeK 
à^  demande  z.  Ge», 


ftrpfuËciddm  imnêe  dm  Commet  A  tan^^ffoféy 
^  ce  cM  frolmgé, 

^^  U  qutirxé  dti  cké-pffofi  h  raf^gU  mgtf  fjf 
moindre  que  la  femme  faite  des  qHarre:(^des  deux 
Mmtres  cite^y  de  la  'ûaieur  do  àemx  teBangUs  dont 
^acsen  -  eft  comifrH  fous  un  do  ees  cott:(j^  fous  lé 
%artier  de  eo  cote ,  tertmndo  f^r  le  fommot  do  l'an^ 
gle  aigu  ,  d^  p4tr  me  ferfondhsdairo'  tmnk  de  * 
t  angle  offofé  ^ieo  mémo  ooié^  • 

DEMONSTRATION 

DE     &A    PUSMIERB     PARTIS, 

Soie  le  triangle  obco&ngje  ABC-^  Coit  prou 
longé  an  des  cotez  qui  ccKnp ccnACOt  Ta^jte 

in  point  C  fom-        j^^^ 

met    de     Tangle       ^\^S^      jp 

^  C  B  foit  menée       j  \  ^v/ 

Up2rpcn<lîcnlaitc       l      \^      ^Sw^ 

C2>àceccrfléB^       l   SC   \_f__V^ 

pxDlongé  :  je  d»    jj l  - 

que  le  qmarté*  dtt  ''^  J» 

cèté  C  B  oppofê 

à  raiigle  obwiy ,  excède  fa  (ommeief  quatre» 
détfcôîtez  JfC  &  wf  B,  dfc  la  valeur  de  de&x» 
féj^gle»  c&nupti^  fons  -rf  B  &  if  I>.  Foar  le 
démontrer  ,  foit  ntai*tt*  &  le  cofté  iC  B  $  /,  le- 
cofté  BCigylecodcAC  iScXyl^  ligne^i>^ 
Si  du  quarrédtt  cofté  Çwf^qm  eft  gg,  on  ri- 
tranche  k  qœirré  du  cofté  D  A  qui  cftx^  oki 
•«a  i'1 11—^  ;«=  C  Z>  ».  Et  fi  du^tmiéi» 


*% 


CBqvâttkff  on.  retranche  le  qasurré  de  2>  B  =a 
f  ^ X  ,  qai  ell  «  e  •4*  x  ex  *^xx  ^  on  aof» £'J 
yy  — er  — if*— *«=CD\ 

ff — c  e  —  X  ex-^x  *  =  C  2>  * 

g.g^€e-=^ff'^%ex 
gg^te^zex  =  ff. 

Donc  [»]  ^f-.A?A:=://— ef  — lex'-i 

Si  on  «joute  xxàt  part  &  cTautrc  du  ligne 
d'égalité  de  cette  dernière  équation ,  [»]  onaar* 

Si  o!i  ajoute  cnfuite  eeit  part  &  d'autre  dil 
£gne  d'égalité  de  la  dernière  équation  ,  on  au» 

Enfin  fi  on  ajoute  x  ejc  encorede  part&  d'aa-î 
ue  de  la  dernière  équation  gg  -^  e  e  ^ff^ 
xtfj^j  on  aura ^^ -4-^ #-*t  1  *«=//•  Cefta 
dire  que  le  quarré  du  côté  ;C  B ,  qui  eft  />Ç  e* 
égal  â  la  fônini?  des  quarrcz  gg  -^  eedes  deux 
autres  cotez,  &  à  deux  re<^angles  e'-Xy  cota^ri» 
(bus  AB^=ze8c  fous  -<f  D  =:  v.  Donc  le  quirté 
//  du  c&té  C  B  furpafle  la  ibmme  des  quarrcz 
gg  ^  e  e  dti  deux  autres  côcez  A  C  Se  A  B  6a 
U  yaleur  de  deux  teébinglcs  compris  fouî  A^ 
Ss^AD^yC€Cj^*ilfdloitdim9f^nu 

l^lAx.^Gca* 


&e$mttrie.  %y\ 

DEMONSTRATIOÎ^ 

< 

X>1      LA     ilCOMDB    Pai.TXI« 

S  Oit  le  triangle  ACB  dont  le  côté  ACtO:  o|M 
pofé  à  l'angle  aiguul  J?  C  ;  &  du  foaioaet  Q 


ïun  autre  angle  AC3  foit  menée  la  lign# 
C  D  perpendiculairement  au  côté  oppofc  ABt 
je  dis  que  le  quarré  du  côté  AC  cù,  moindre  que 
la  fommedetquarrez  des  deux  autres  coftez^i^ 
&C  J?  ,  de  la  râleur  de  deux  rcdangles  dont  clia*t 
cun  eft  Qomx^m  fous  le  côté  A  B  Se  fous  la  li«^ 
gne  O  B  terminée  par  le  fommet  B  de  l'angks 
aigu  &  par  la  perpendiculaire  C  D. 

Si  du  ijuarré  de  B  C ,  qui  eft  ff^  on  retranche 
le  quirrc  àcI>B  qui  eft  *  j? ,  ©a  aura  [']  /  /— 
«?;e=:CI>*.&  il  du  quarrc  de  -rf  C  ,  qui  eft 
retranche  #  ^  «—  a  e  x-  H^  ;r  ;e  qui  eft  le 


1^ 


on 


quarré  de  e  —  Jir  =  ^  D    partie  du  côté  A  Bf 
on  aura  [»]  encore^^— .^  ei^-ae*  —  «ar 
CD'. 


%y4  Tfêlfifmi  târtit; 

ff=ifg^e0^%ex 
ff^e9:=sgg^z€:r 

'OotiC  [']ff—  X  x  —  gg^ie  ^  z  e«  — 

Si  on  ajoute  jr  r  de  paît  &  d'autre  d»  fignc 
d'égalité  de  cette  dcmietc  cqu^tionj  [*1  o«  aucs 
//=f5^— .ef-4-  z€x. 

Si  on  a joûce  encore  #  e  de  part  &  d*aiitre  dv 
£gne  d'égalité  de  cette  équation//=g  |r_e  t  -^ 
%tx  j<Miaura//'-+"«*=^f  Hr  i«x,  c'efti 
dire  que  le  qttarré  du  côté -rf  C  ,  quicfti|,cfl 
moindre  que  la  (bmme  des  qHarrez  //■+•  «  « 
des  deux  autres  cfoez  AU  ^C  B  ^à^  la  yalcur 
des  deux  re^angles  «  x  ,  dont  chacun  eftcor»- 
|risfauslec6té^B=:^  &  fous  la  li^e  Z>  iT  =s 
ar  ,  «f  jii'i/  /!»//«/  démontrer. 

COROLLAIRE  I. 

Si  de  la  dernière  équation  g  g  -4»#r'^  têxs» 
ff  de  la  demonftiation  de  la  premicte  Partie  dr  | 
la  proportion  prefente  on  retranche  f^Hrrr 
de  part  &  d'autre  du  fignc  d'égalité  ^  il  reftcM 
%e  X  zs^ff^-^  gi"^^  ^*  Enfin  fi  on  divife  cha- 
cune des  deux  parties  de  cette  dernière  equatieit 
par  te  y  on  aura  pour  qaotkns  [^]  égaux  x:=f 

Ce  qui  donne  une  luechode 


four  connoicxe  la  longueur  de  la  ligne^ou  pap 
[']Ax.iZ.gtff. 


Itîe uil}\  lotfi]U^n connoit  la  longtfetir  it  chà* 
cun  des  côtcz  d'un  triangle  obcuûngle  j  &  coiw 
ixbifTant la; ligne  AD  Se  \t  côré  AC ^  on  con- 
nofcra  [*]  la  perpendiculaire  C  D  ,  &  enfin  [*] 
on  connoltra  la  (iirface  du  triangle  obtufanglc 
-rf  B  C  j  ce  qui  eft  fort  commode  lorlquc  cette 
iurface  triangulaire  eft ,  par  exemple  ,  un  Ma- 
*cft  ,  un  Etang  ,  un  Bois  ,  un  Village  ,  &c, 
<]a'on  ne  peut  parcourir  en  ligne  droite  pour  It 
di vifèren  triangles  redlangles  coaune  on  a  ea<« 
fcigné  [*].  - 

COROLLAIRE    U. 

l>ans  la  demonf^ratlon  de  la  féconde  Partît 
d.e  la  proportion  preiènte  ^  &i  chacune  des  deuc 
parties  de  la  pénultième  iquation  //^=  f  ^  — ^ 
me  '^x  e  X  on  ajoute  /  #,  &  fi  de  chacune  de  cc0 
d«ux  mêmes  parties  en  retranché^  j";  on  aurt 
ff"^  «  *  —  1"^  =  a  <  *'•  Enfin  fi  on  dÎTife  Tune 
&  l'autre  des  deux  parties  de  cette  dernière  équa^ 
tien  par  r  ^ ,  on  aura  [♦  j  k$  quotients  égaux  x  =* 

__-     — torfqu'oa  coaneic  la  longnco* 

^c  chacun  des  trois  coftez  d'un  triangle  redilî- 
gne  ABC  y  cette  dernière  équation  enfcignc  l^ 
manière  de  connoître  la  longueur  de  k  partie 
VB  =  XiSc  enfuitc  il  eft  ['J  facile  de  connoî- 
tre la  hauteur  de  ce  triangle  qui  eft  la  perpendi- 

l^]Parf.  u  C&r.i.  Prof.  ^7,  Giâ^ 

[*  '  Cor.  I.  Trof.  40.  G§o. 

P]  Cor*  z.  ?rop.  40.  (?r#. 

l^]Pr0f.4.AlieK  \-    ] 


i^yt  TréUfemê 

oÀsLiicCD»  ficenfin[']  on  cotmotot  Iti^Sdatf 
ic  la  (nr£au:e. 

La  mecode  qif  on  Tient  d*cn(èigaer  dans  ier 
Corollaires  precedens  pour  ttooTer  la  nacCne  de 
la  furface,  ou  de  Taire  d'un  triangle  ccâiiignf 
donc  on  connoitièttkmenc  chacun  des  trois  cA« 
tez  ,  (àtisfaic  à  un  problâme  foR  utile  dans  b 
géométrie  pratique.  Car  <]«and  on  pem  me- 
fiirer  les  coftez  d*ttn  triangle  ,  on  peut  toan 
jours  connoxtre  Cl  furface  plus  facilement ,  piof 
cxaébemenc  &  arec  plus  de  oriéveté  par  cette  me» 
todetres-fimple^que  par  toute  autre^  puisque  pour 
cclailn'eftpas  nece&ire  de  (è  fenrir  d'inftnh 
ment  dirifi  en  degrez  ,  ni  de  connojtre  ancniie 
lûedire  d'angle ,  ni  de  l'o&ge  des  tables  de  Si- 
BiB  ;  une  feule  toife  on  cbaiac  âtanc  firffifanWf 
^ur  toute  l'opesatÛHW 


PROPO^fTION   ttX. 

Zesctrcusts  df  deux  figures  fewhUtUf /k 
fi^eux  cwtme  un  ciudt  funt  $fi  s  tm  cM  bomff- 
U^Hi  de  tsHtr$* 

DEMONSTRATION. 

Soient  les  figures  (èmblables  ^BC  2>£  ,ft 
J  GH I  K  i  je  dis  que  le  circuit  de  la  pre- 
mière eft  au  circuit  de  la  {ëconde  ,  comme  su 
c6té  de  cette  première ,  par  exemple  AB  y  f& 
k  un  côté  homologue  F  G  de  la  (êcoade.  Car, 


HkmtMti 


^r% 


fuifqtic  f ]  CCS  figures  font  Êmblàblcs ,  f* J  oiT 
,^ra  AB^FG  ::SÇ.  GH.^MÇ  .GHi% 
CI>.H/.&cz>.H/::D£,/i:,cnfinDE^ 
/  X «  :  £^^ xjr ,Ja  iboiàçie  de  c6m$  les  vàxtço^ 

\  i>E.IJC::E^.KF. 

/  GHi^HI^lK  -f.  KF:  :-rfS.  F  G. 

V.  ^4BCD;E.FGHIK;  iAB.FG. 

^iexvt  ^JB-«- BC«^CZ>iHh2>£-4-£^  eft 

Aonc  [<]  à  la  iômme  de  cous  lés  conCèquentS 

smccedcnt  ^  B  eft  à  un  confcquent  ¥G.  C'eft  â 
«Ure ,  le  contours  ou  circuit  ^  B  C  D  £  ^  eft  att 
circuit V  GH  IK  comme  le  côté  ABc&  au  cô-^ 
U  F.G-(yu.]ttLeA-k>m^ogtt&,  ^  i^-*^  f4k^ 


i 


Hfô 


Tfêifiimt  Tàrtîi. 


PROPOSITION     tX* 


t*  Z#  €iremf  &»  cmtêftr  itunefiptrt  €êre&i^crkà 
t  un  cercU,  efi  m  circuit  dupt  MUtre  figùrt  fm» 
hUkU  circûnfcrite  ^  un nfUrt  cercle,  comme  le  âiâ» 
0Htr€  de  £éfremi$r  cercle  eft  su  dismetrg  du  [è* 

%•.  U  circuit  ou  centûeer  dune  figure  infcrieeÀ 
un  cercle  ,  efi  au  circuit  dune  autre  figure  femkU* 
hle  infcrité  à  un  autre  cercle  ,  comme  le  diamètre  i| 
^  penmr  cerclé  efi  au  diamètre  du  fécond. 

P  E  HO  NST  RATION 

«.  •  .  ' 

Soient  k€  %urc$  fcmWables  Ji B  C  1>E  K 
F  G  H I K  circonicrices  à  des  cercles  :  ^di} 


ijncles  cifGttitfe  AtCT^  'ESrT  G  Itl  K  font  aU 
«r'eux  comme  les  diamètres  M  NjSc  P  Rdcs  cer- 
cles aufqucis  ces  figures  font  jcyrconicrites.  V<^ 
le  demdiitrcr  /aux  poins  d'attoikhemens  NicR 

^  (kux  çôiç$  ho^ioIogttçsiwntoitAés  les-Vâa.- 


Kiettes  M  N  &  P  R  j  &  des  centres  Z  8c  O  Vi^lcg 
E>oints  lE^  D,  Kiil  cxttemité$  de  ces  côté* 
lomologues,  foient  menées  lç%  Mo^nçs  Ze  8t 

X-es  angles £DL^cKlO[oat ['J kg  moitier 
les  angles  £  BC  &  Ki  H  égaux  [*]  entr'eux; 
Donc  [i  rangle  MDZ^KIO.  oli  demaa^ 
rrera.dclameme  manière >que  l'angle  DELi^g 
rKO.  Les  triangJes  D.£X  ^  /ico  fcnt  donc 
ri  eqwangles  fntr 'eux.  Donc  t'J  £  D  .  i  i  ..^ 
K  Z  .  ^  O .  Mais  les  touchantes  £D  &  K  /  avec 
f^  rayons  XN  Je  OK  forment  [«}  des  angles 
droits  E  N  L  ^K  R  O  ^  qui  font  [»]  égaux  en. 
tt*f  ux  ;  &  puifqu'on  vient  de  voir  que  les  angle» 
t^ML^RKO  font  égaux  entr'eux,  lestrun- 
glcs£7:2^  se  KOR  feront  f4j  équiangles  en- 
tr'euxi  On  aura  donc  encore  £  £  .£2^r:  ;  JC  o  • 
O  R  .  de  ces  deux  analogies  oh  conduera  f  «1  nue 
EÇ  .XJ^  :  :  K/.  OU.  |>onc  ^  £  i>  /X  /  -, 
X^  .OR.  Or  [^«j  le  contours  ABCDE^ 
WGHIK::  ED. Kl.  DansTanalogie  precc^ 
4ente  au  lieu  du  raport  qui  cft  entre  £  D  &  jC  r 
fubûituant  fbn  égal  ,  on  aura  A^CDE 
yOHIX  ;  •  ZN  .  OR:;  t  Z,N=:zAl:N  f'^i 
sa  O  R  =pp  R,  Donc  enfin  jiBCDE.  EGHIK  ."^ 
3«  N  .  P  &  ["]  ,  c,  3«'i/  /4(/.,>  ^«»«,^^. 


:; 


Pi*ff.  I.  Prif.  ft.  Geo.     [g  Prof,  u,  ç«e, 
^  C<w.  j.  Prof,  io.  G^#. 
«]  Fart.i,  Cor.  Prof.  a.  ^jy*^ 

i*'']Proprf9.Geo. 
"1  Ctfr,  2)#/.  ji.  G##. 


4*î ^  Trojfieme  Fértie. 

•■*•••    ...       '■  '  •>'  -1 

DEMON  S  T   R    A  T  I  O  a 

DELASECONDEPjLHiri-E. 

Soient  les  figures  .{êalblablds  A  B  C  DE  k 
FG  H  JK  inlcrites  à  des  cercljBS  :    je  dis  q« 
}Si%  çir.caits  A  B  C  D  E  Me  -FGJfiJC  £bnt  ai* 

D 


>t*eux  commelcs  ^ametres  A  M  Si  I  O  d^%  ^t- 
xles  aufquels  c«s  figures  font  inscrites.  Pour  le 
Remontrer  ,  par  les  €xtrf  mitez  A  8c'F  àe  deux 
/:ôcez 'homologues  foicjit  menez  les  -diaoïetre* 
*rfi  A2r  &  F  O  ,  &  païf  les  ôUti^s  excremitez  de  ceê 
OiTiêniûs  côeeï  A>iei^tMe«e%  les  rayons  SZêc  €y^P. 
fiifiiipar-unè  des  extr'cmiïcz  B  ou  .^  d\ui  de  ces 
x:ôte2,iK)ïnologues  fèir  tneôéeudie  ligRC--^  C ler- 
.iTîinée  au  fommct  d'un  des  autres  angles  prb- 
xliflin«  j  ^  par  fc  point  ;F  etttemité  -d'Ain  autre 
«osé  LoxïîoJogue  on  mener  a  ftne  pareille  ligne 

Les  triangles  A  B  C-tSr  F-G-H"  f&nt  [^]  fèmbla-* 
blés  ,de  fortc;ijùfcHes^nglcs  AC^B^Sc  F  G^qù 
.ont  leurs  fommetsidàns  Ic^  rircorifcteiVces  de  cer- 
cles, foin  égaux  emr'eux.  Les  angleis  jtf£  J  & 
iF;N  G  éonx  les  fommets  loue  dans  les  cenirej  (^ 


Gcofnetrîe,  485* 

ffifètnes  cercles  ,  font  donc  P]  auffi  égaux  eii- 
tr'eux  ,  ckaouivcoaiit  f^]  •d«KiWe  des  autFès  anglet 
égaux  ACBôcY  H  G.  Or  à  caufe  de  l'égalité 
Àcs  rayons  utL  Se  ^Ld'ilri  même  cercle,  &  des 
rayons  F  N'Scli^  G  ;'  on  aura  AL.LB  :  :T  N-^ 
'N  G  ',  &  [^]  k$  triangles -<<BZ  8c  F  G  N  feront 
frmblables.  Donc  [*]  AB.FCf  ::  At.F  K. 
Mais  [5]  AB^Cnt,  .TQHIK  ::AB  .  F  G. 
I>jjnxc^[^]  ABC  DE  ,  F&fflK:  iAL.  FNr> 
f^j^L  z=AlM^ .  %  F.N.  =2± F  a[7].  Énfih  wtfBCD-P- 
F  C?:if  7  K  :  :  ^  Af.,  F  Ô  ,  Ce  ft'H  ffUUii Aétnom^ 
trer* 

COROLLAIRE. 

.  P^irque  \^]  les  cercles  font  des  figuras  (cmMa* 

bies  ,  infinirilateres  ,  circonfçrites  ou  infcrites  à- 

cux-mepies,  ih^ft  [^]  évident  gue  lercirconfe- 

rci^ces/dcs  <:efclcs  font  entir'elles  comhie  leurs^ 


I  * 


PROPOSITION    LXL 

»      •  .  * 

*.5.i  /^«  Commets' de  deux  angles  égsux  é*.  ^orref- 
fondans  daifs  Itrpplpgonès  fembUhlés ,  on  mené  det 
lignes  droiÀs  aux  "fimmets  des  autres'  angles  oppo- 
fi:^;  chacun  de  ces  polygones  fera  Jivifé  dans  uw^ 
nêtnhre  ég^l  de  triangles  fen^lahUs^  . 

{^]Ax^6-  den\ 
'    [*i  Cor.  6,  Prop.  17.  Ôeo. 

[5]  Cor.  r.  Prop.  fi.  Geo.  ou  Cor.  f'.  tr'op.  jù 

^or.  i.  Prop,  .34.  ^  Ax,  11.  Gen. 
''      ^  PaYtiz.def.  6o..Aîgeh, 

"^Prop,  s^^.  Geo. 

^Cot.^.def.ii.Atgeb, 
■"   '7jProp,  '^.  Algeh. 

p]  Cor.  Prop.  47,  Geo. 
^    Çl^rop.pref.        '       •      "  '        SfiJ/ 


'4S4^  Ttéifime  Tdrtir.^ 

t>  E  MO  N  ST  H  ATI  O  N; 

Soient  les  pelfgoncs  femblables  ACEG  i 
HJLM  O  -^.fi  des  fommets  F  ôc  N  des  angks^ 
égaux  EFG  êcMU  Oon  mené  des  lignes  droi- 
tes  W  Ay  F£  âcc.  N  H^  S  I  &c*  aux  (bmmm 
'•des  autres  angles  opppfés  ;  Je  àisi  i*.  qn*un  de 
ces  polygones  -contiendra  aatanr  de  triangles,, 
.^e  Taucre  -yX^,  Cjue  ki  tiiangies  d!ttxi  de  ces  po- 
Ifgones  feiânt  fiemblaUes  aut  ttiangies  de  Tao- 
tre ,  chacun  à-  chacun.. 

Lorfc]ue  du  fommet  F  on  mené  des  lignes- 
dmtes  attz  fomaiets  des.  angles  oppofés ,  les- 


deux  prochaine  E  &  €  en  ftaTitexccptêçj  on  par- 
tage le  polygone  en  autant  de  triangles  qu-ily  a 
de  côtés  moins  deux  de  ces  cotés  y  quelque  nom- 
bre qu'il  y  en  air.  Ç'cft  à  dkeque  s'il  y  a  cincf 
côtés  on  Ib  partage  en  trois  triangles  5  s'il  y  en  a 
huit ,  on  le  partage  en  iîx\  <5tc.  Le  nombre  àcs 
côtés  furpaile  de  deux  celui  des  triangles  qm  en 
font  partie  :  parce<w*iP .  eft'  neceifaire  que  Icf 
deux  côtés  I  G  8c  F  £  qui  comprcnnenr  cet  an- 
gle F ,  foient  joints  avec  les.  côtés  (îiivans  D  E 
ôcA  Gf  ott&fermet  des  triangles  avec,  les  lignes 


Ctometrie»  4.85 

T  ji.tcjiy  qu'on  a  menées  .;  parceqae  I  D  Se 
i>  E  ^  on  F  A  &C,  ji,  G.  ^  ne  peuvent  feules  termi- 
ner un  efpace.  Et  oes'  deux  côtés  F  G  &  1^  E  étant 
rctrapchfS-cfunxMnbre  des  cotés  du  poljgone ,  le 
f  efte  cû  égal  au  nombre  des  triangles.  Car  alors 
chacun  de  ces  triangles  a  pour  baie  un  côté  du 
polygone.  Dans  les  polygones  Semblables  il  y  ^ 
unpardluQi'^hre  de  rôtés  $  .puifque  [']  chaque 
côtc^défuneftpropôrtfonnel  à  cliacJtie'CÔtê  de 
Pautre.  Retrahchanc  1  du  nombre  de  ces  côtés, 
^é  pâttCc:  d'autre V  teg  teftes  égaux  '[*],  exprime- 
ront le  nomt>re  des  triangkk ,  égal  dans  chaqizà 
polygonç.  . 

Puifqoe  l<is  figures  foht  [f]  (émbïables ,  [']  oh 
A  W  G  .G  A  :.:  N  O  .  O  H ,  ec  outre  cela  l'aji^Je 
IPGA  =.N:0'Ii^  Les  triangles  GF  A^8c  O  H  tl 
font  doiic.f'^l  fenxblablcs  eutrVûx  j  parlant  F  y. 
'à  Â'i  Vn  Jff\0  H  /^rànglé  G^  r=  OHk. 
Mais  [']G  A\  AB:\  OH  .  H I  ^  8c  l'angle 
GA  B=iO  BJ,  On conclùera doncde ces  deas- 

Ç        .  FA.GA\^AB>  -V) 

-      H        /    NH  .O.H \m  I.     •  y 

Co^heF  A\AB  ivNH  .Mï  .éc.    y 

•        « 

dernières  aiMilot^eV  [']  qu^F-^ .  AB  :  ilQ'rf  .  H/,'. 
or  [^JTanglc  F^A -B  =  N  H I.  L«  triangles  ^F^' 
UH  N  1  font  [♦  J  donc  fejpblables.  On  démon- 
trcra  de  la  même   manière  que  les    crianglicd  • 

«or^^  rr»-,  F'CD  ^jm;  &c.  font 

limMàblèsii  Les  pdygeiTiés  -fcmblaWes^  A^aix  ¥/ 
[']Def.  io.  Geo,  -  '•     [? Jw*;«?. ^/-G/».' - 
[*i  P#rr.  I.  C^w;  Fnf-iiyAl^iK    - 


4?^  Trûsjt/m  Pértse. 

Zi  HKhiO  fcroïit  donc  diriféi  chacinr  cfr isr 
pareil  nootbre  de  triangles,  &  chaque  triangle 
d'un  de  ces  polygones ,  fera  femblable  à  chaque 
triangle  correfpondant  de  ràucre  poljgone^ 
u  qu'il  falioit  démontrer. 


P  R  O  P  0  5  I  T  I  O  N    LXir. 

Les  folygpnes  femhlatîes  font  entr^eu»  ,  commi$: 
lis  quartes  de.  leurs  c&tés  homologues^ 

DEMONSTRATION 

Soient  les  polj-goncs  {cmblables  ufSX^Dt  & 
W  GHIK  i  je  dis  que  -rfBCiDÊ  eft  à  FGHIK^^ 
'fipmme  le  (^iiarrd  de  D  Ç  ,  £ar  exemple,  eft  aa. 


quârrédc  TH:  Pour  le  démontrer  ;  dès  fommetl^ 
JX  Se  I  des  angles  égaux  E  D  C  Se  Z,IH  feicnt' 
menées  aux  fommets  des  autres  angles  lés  li^ 
gnesD>f,  Dj&;JF,/G. 

,  LestnangJçsI>E-r<&7K:T,-rfJBI>  &FG/, 
U  EC  &  i  GH ,  fcroiot  ['J  Canblablc^. 


GePmetrit.  4^ 

Oir[«j2)E^.iKF:  :  I> u^j . f  F^  j fwireillc- 
Jnent  AB D.FGlîiDAq.I  F^  .  Donc  i>£^». 
ZKF:i:-rfBD,FGI. 

EnûnABD.FGI  :  :T>Bj.IGq  .8c  DBC^ 
I  G  H  iiDBq.lGf.  Donc[»]  -rfBD  .FGI  ::. 

On  trouve  donc,  cette  fàiee  de  npom  égaux-: 
1>EA,1ZB::ABD  .F  GI  i-.D  BC  .JGH^. 
ïiat  Comme  des  triangles  antecedcns,  dont  cft 
compofée  la  fùrface  ABCDB  ,e(i   [']  doncà^ 
là  {bmme  des  confcquens,  dont  e(l  cempofée  la> 
fîirface  F  G  H I  K" ,  comme  le  triangle  D  B  C 
cft  au  triangle  IGH,  Mais  [»)  le  triangle  D  B  C 
cft  à  fon  femblable  IGH  ^comme  le  quatre  de 
Z>  C  cft  au  quarré  as  I  H.  Les  furfaces  des  po^ 
l^gones   femblables    ABCt>B    8c   FGHI^ 
font  donc  au/Ij  entr'clles  comme  lesquarrés  des* 
cotés  homologues  l^C  8c.  I H^  ce  qu^il  fdloit  dU- 
mmtrer. 

r        DEA.IICF::  ADf.Iîj;,  ^ 

\          ABD.FGI::  ADf.ir^.  1 

i^DwrDEA.IKî::ABD.FGi;  I 

I          ABD.FGI  :  :DB^.  IGf.  [1 

1           DBC.IGH::  DBf.IG^.  \ 

J  D^mr  ABD.FGI::DB  CI  G  H.  > 
^  IXmc  D  E  A  .  I KJP  :  :  ABD .  FGI  :  :  DBC .  j 

I G  H.  I; 

D^wr.DEA-KABD-hD  5e.IKF-*--|i 
T  FGI  -4- ÏGH::  I>3C  IGH::  DC^JHf .  H 

\pi<m  AB  C  DE  .  F  G  H I K  :  :  DCj .  IHf  j^^^ 

,    «     .         •      •  •. 

On  trouvera  au£  par  un  raifomietncnt  j^^ 
■  if]  C»r.  y  JHf.  u.  Atgtk^. 


.  / 


J^  Troifiemc  Partie. 

reil  aii  précèdent  ,  que.  les-  trapefoïdes  &  trayc^ 

Cqs  fcmblablcs  ,  font  entr'cux  coinnic  les  quarrcs 

de  leurs  côtés  homologues  5  &  ce  qui  eft  .dit  âzns 

les   GoroUaifcs  fuivans   leur  convient   comme 

auxpol/gones, 

COROLLAIRE      ï^ 

Ce  rapport  d*ûn  polygone  à  un  aiitre  poljgone 
feniUable  ,  efl:  doublé  du  rapport  d'un  cote  de  ce 
premier  à  un  coté  homiologuc  du  fécond.  Car  [*j 
les  polygones iémblibles  lont  entF-eux ,  comme 
les  quart  es  de  leurs  côtés  homologues  ^  &  [^]  les 
.quarrés  de  ces  côtés  homologues  ibnt  entr'ccx, 
en  raifbn  doublée  de  celle  qui  efl  entre  ces  mê- 
mes côtes.  - 

b  O  R  O  L  L  A  I  K  È      II. 

Si  de  deux  fisares  femblables  ,  la  première  i- 
chacun  defes  côtés  double  de  chacun  de  ceux 
de  la  {êcondC'  ^  la  &tfacc  de  cette  première  £- 
gure  fera  quadruple  de  ia  furface  de  la  fècoede. 
larceque  la  première,  fera  ["  à>  k  féconde  ,". 
oomme  lequarrc  d'un  des  côtés  de  cftte  premie- 
te  cft  au  qu<irrc  d'un  côte  hofnologae  ac  Va.  fé- 
conde ;  &  le  quarté- du  côte  de  cette  première 
fera  quadruple  du  quarré*  homologqe  de  la  &- 
œade.  Soient  pourexenaple  ^deux-figures  içm- 
Ijàabl^^-&  B  j  j'appellerai  c  un  côté  de  la  prc- 
niiere  fi|ure-  .^  >  ^d  un  €Ôté  homologue  delà 
iicondc  figure i.  Donc  [*Jwi  \É  :  ic c.dd.Or^ 


■   i 


[1]  Cor,  Prof,  18,  JlgjtK-' 


pf]  le  qtiài^Dê  de  c  eft  au  quarré  de  i,  ccAnme  lit^ 
prcoiicce  de  trois  lignes  concinuement  propor- 
lioilncilcs  -^  ^  .  <^  r/.  eft  à  une  iroifiéme/j  le 


€&c  ç  cftant  la  première  ,  8c  la  (econde  eftant 
fe  côréi^.Ceftàdirc  cpt  c  c  ,dd:  :  c  .f.  M»i» 
puifque  [^j  >c(t  double  de  d^  on.  aura  pareilk- 
jnent  dr  double  de  /l  jQone  c  fera  double  du  dou- 

T>le  de/,  rvfî:  4  di^e  Quadruple  it  /.  Donc  f  f 

fera  quadruple  de  ^  d.  Donc  enfin  la  figure  A  fc»-^ 
sa  î  ^}  auflî  quadruple  de  B. 
.  Si  chaque  côté  a*Une  de  ces  deux  figures  (eni* 
t»lakles  eft  triple  de  chacun  de  la  féconde  j  lar 
première  (era  nonçuplc.de  la  {econde  ,  étc*  De 
xc  qu*on  vient  de  démontrer  on  peut  encore 
conclure  que  les  figures-  {embkbks  ne  font  pas 
cntr'ellts  comme  leurs  côtés  ;.  puilque  chaque 
coté  de.  Tune  eftant  double  de  chaque  cote  de 
l'autre  j.  Tiine  eft  quadruple  de  l'autre ,.  &c, 

COROILAIRE      III. 

tTne  figure  qui  aura  pour  côté  l*h)rpotenuS 
d*un  triangle  reAangJe,  eft  égale  aux  deux  figu- 
res *qui  lui  feront  feniblables  ,  &  qui  aurontle» 

[']  CùT.  Prof,  i^  Algeh^ 
p]  Suffofit. 


49à  Troifi/me  Tdrtie. 

^eux  autces  côtés  de  oc  t^;lngle^  ppur  côcés 
mologuesi.  ce  côté  de  la  premieze. 
,    Soit Ictria^iglc  rcftanglc  ABC  y  &  les  figu- 
res femblablesE  ,  F,  l>  ,  décrites  fur  les  côtés  de 
ce  triangle  ,  de  manière  que  £  foit  fur  rbypotc^ 
nufe  :  Je  dis  que  la  ,, 
figore  E  eft  égale  à: 
la  fomme  des  figu-  • 
resF&  Z)..Car  [']  î 
B.F::AiyAB, 
BCyRC,5cE'.D{:  ^ 
ABx AB . A Cx 
A  C.  Donc  f *]  JE . 
F  -+■  I>  :  :  ABx 
AB .  €  ByCB*^ 
ACxAC.  pr  [*]  ' 
^ABxAB=::'CBy:CB^AC  x  A  C,  Donc 

E  .  F  :  :  A  Bf .  B  C^. 

E.r>:rA'B^.AC^.     ' 
T}oneE.D^Î::AB^  .  B€^-4*AC^. 
Af  */>  A  B^  =  B  C^  -i*  A  C^. 
X>ûncE  =  D^f. 

COROLLAIRE      ÏY- 

Polir  décrire  une  figure  égale  &  femblabFe  aux 
deux  figures  A  BC  D  ^  8cE  FGH  qui  font  fcm- 
blables  anflî  cntr*elles  :  il  faut  [*]  fairfc  un  angle 
iroit  ILK^ôcçn  faire  les  cdtés  ILÔcl^K  égaux 


{'*]  Pr^p.Préf. 
>]Pf0f;i4,AlgeB: 
.^J  Part.  I.  Pr<>f.  fy.  Geé, 
,^lC0r.  7.  Pf (?]>..  ij.'&io: 


<aa«- côtés  homologpes^B  &  ÎF  5  cnfuitc  mC'^ 

JfemliUbie  aux  dcùk^  figures  pçe<^dentcs  ,  qui  ait 
^ourrcôté  1  K  hooîologuc  aiix  àui*es  côtes  AB 
&  E  F  des  autres  "figures  ,  cette  dernière  figure 
.fçja.[*]^  égale  â^x^^r  g^ecçdentes.  On  Digic 
faire  pair  oft-jantô/ca  ra^dditioa  des  figures  icm- 
Jblables. 


r r=       :    ' "  ^ 


^^TÎOPOSITIO  N     LXIII.: 

Les  fig$tris,ou  ffifrfAçes  femhUhles  circonfcrites^ 
,4W  infcfites  'if  des  ttrcles ,  /f>»,f  entZ-elUs  cornm^  Us 
.^narrés  des  diamètres  de  ces  mêmes  cercles* 

•fj  ^  E^  M  Ô  *IsI  S  T  ^  A  T  I  O  îsT 

XËsfiguios^mblaibles  font  f«]cntr*cHcs  comme 
?  fes  cjuarrcs  -  -de  ltut«  eô tés  Iwmologues. 
JEt* -ks  aûarrés  ^àei  gôcés  hotnblogu'es  des  figurés 
3qii;ci>rtK:ritê^ainfc*ites  à  des  cercles' ,  font  erî- 
jçiirlcmaOcoTian^  Ib^ijaaxcés  dés  diâmctret»  Gàt  k| 


•M 


491  TrûiS/me  l^r^ei 

côtés  homologues  lont  [']  entr'eax  c<»minete 
dia^metres  de  ces  mêmes  cercles  4  <ionc  {*]  la 
quarrés  de  ces  côtés  homologues  ,  font  entr'euz 
comme  lesquarrés  de  ces  diamètres.-  Enfin  a 
fiibfticuanc  le  rapport  éc%  furfaces  au  Heu  du  r^ 
port  des  quarrés  de  leurs  côcés  l^molc^aes  ,  <» 
crourera  que  les  âirfaces  ou  polygones  CcaAïh' 
bifs  ,  inferits  dans  les  cerclés  çu  circonfcrks^ 
£pm  encr'cUes  comme  les  quarrés  des  diametces 


^e  ces  mêmes  cçrdes,  Soient  Jes  Egattt  fetobU^ 
Uç^ABCDE  &  FGHIK  circonfcrites,  <m 
infcrices  à  des  cercles  dont  les  djuMnetres  &« 
X-N  ScORzJe  dis  que  ABCBB .  FGHIK  i: 
■ZN\  QR\  Ciir  AB  e  D£\,F  G  H I K  t  iED\ 
JC  I*.  Mais  puidjue  EB^K  J  tt  ZN /oR-tt 
ftàmç  qfic  £  D*.  Kd  *  tLZ  LU  \os,  M>ans  Jft 

1*yDemonft.  de  Ufr^.u.Geû.  é«  Pw#^  fAheK 


piremiere  jinalogic ,  au  licQ  du  rapoct  cjai  eft  en^ 
tre  £  I>*  &  K  /*  «  en  fubfticuaiu  le  rapport  cl^ 
r  A*  à  O  A* ,  qui  luieft  égal;  il  câ  éyidemque 
ABCDE.FGHIK  ::£J^.  O^*.  f«  jm'ÎI 

On  peut  faire  un  raifennemcnt  pareil  aui 
procèdent ,  pour  démontrer  que  les  figures  fem- 
blables  infcrites,  ou  circonscrites  a  des  cercles , 
ibnt  encr'elles  en  même  rapport  que  les  quarrés 
des  ra^rons  de  ces  mêmes  cercles  ^  puifque  leurs 
côtés  iiomologues  font  entr'eux  comme  les 
rajons  des  cercles  aufquels  elles  (ont  infcrkes  on 
circonTcrites. 

COROLLAIRE  I. 

X.es  figures  (èmblables  infcrites  ou  circonfcri- 
tes  à  des  cercles ,  font  entc'elles  «n  xai(bn  dou^ 
i»lée  de  celle  de  leurs  diamètres.  *  Car  ces  figures 
fëmblables  font  [']  entr'elles  comme  les  quarrés 
des  diamètres  des  cercles  aulquels  elles  (ont  in(^ 
criées  ou  circon(cntes ,  &  ces  quarrés  (ont  ['] 
entr^eux  en  raifon  doublée  de  celle  de  ces  mkn 
sacs  diamètres  qui  en  (ont  racinest 

COROLLAIRE    II. 

Les  (iirfaces  des  cercles  font  entr'elles  comme 
les  <)uarrés  des  diamètres  de  ces  mêmes  cercles* 
Car  les  cercles  (ont  [']  des  figures  (èmblables. 
4'uiie  infinité  de  côtés  y  infcrites  &  circonfcrites 
i  eux-mêmes  j  &  ces£gures  (èmblables  (ont  ['] 
entr'elles  comme  les  quarrés  de  leurs  diametres« 

[»]  Traf.  Pref. 

[*]  Cor.  Prof.  it.  Alge^^ 

\t]Gor.  Ffof.  j^^.  Cto. 

Tt 


^  ç^  Troipéme  Pdrtle» 

Onconducndonc  aufli  p]  que  les  cercles  fom 

cntf*cuxcn  raifon  doublée  de  ceUe  de  leurs  dia>* 

mccres. 

COROLLAIRE     III. 

Pour  décrire  un  cercle  égal  à  deux  autres  ccr* 

«Içj^  pat  exemple,  à  AhCJ)  &  FGaLijpt 


l'extrémité  H  d'an  des  diaqnetres  dç  ces  ccrdçi 
il  faut  mener  la  perpendiculaire  H  N  ^gak  aQ 
diamètre  AÇ  de  l'autre  cercle  ,  &  enfuite  me- 
ner la  ligne  F  N  :^c  dis  que  le  cercle  qui  aun 
pour  diamètre  la  ligne  FN,  (cra  égal  aux  cer- 
cles ABC  D  &  F  GH  L  y  pris  cnlcmble.  Caf 
I*]  le  cercle  dont  le  dilametrc  eft  F  If ,  (en  aux 
cercles  ABÇD  ^  F  G  UL  conune  le  quatre 
de  ce  diamètre  FN  aux  quarrés  des  diamètres 
F  H  8c  H  N  i  U  [»]  le  quatre  du  diamètre  F  N  = 

•  Au  lieu  de  faire  H  N  =AC  j,  on  poavoit  fai- 
rc  iï  O = F  C ,  &  alors  la  ligne  menée  Aa  point 
M  aupx)int  O  âuroit  été  le  rayon  dii  cercle  égal 
i^*Jaux deux çerdes  ^B CD  jS^  FGHL. 

C*r.  X,  Pf  tff ,  Trtf, 

Car,  z,  Prcp,  Vref. . 

^     Piirr.  I.  Pr«|f .  fy.  Cf*, 


Oe»métrie4 


A9 


WÊt 


PRO  POSITION    LXIV. 

i<*.  Si  quatre  figures  femhlahles  ont  fêur  cités 
homologues  chactme  de  quatre  lignes  frofortiMntU 
les  ;  ces  quatre  figures  feront  aujft  frotortionnelles 
efitr  elles. 

ro.  Recifroquement  fi  quatre  figures  font  fem- 
hlahles  (^proportionnelles  entr  elles; les  quatre  li^ 
pies  qui  en  font  cotés  homologues ,  font  auji  prû* 
fortionnelles  enti^ elles» 

DEMONSTRATION 

ni,  LA      PX.IMI1K1     f  A  HT  II* 

Oient   les  quatre  lignes     prdportionnelte» 

e.  f:  :g*  h  y  dont  la  première  e  eft  côté  de 

la  figure^,  &la  deuxième /eft  côté  homola- 


s 


g  h 

gue  de  la  figure  3  fcmblable  .à  la  première  j  1a 
troiiicme  g  eft  côté  de  la  figure  C  ,  &  enfin 
la  quatrième  h  cil  côté  komologue  de  la  fi- 
gure D  qui  eft  femblable  à  la  figure  C  :  Je 
Sis  que^ .  5  ;  :  C  .D.  Car  les  quarrcs  de  ces  ]u 
^  Ttij 


4f<  Tf^îjtimf  fdftU. 

snes  (eront  [']  proponionneU  entc^eosc  y  paîiqat 
fc  quarré  d'une  ligne  eft  [*]  cette  ligne  multi- 
pliée pareHe-mênie.  Mais  les  figures  (emblabks 
qui  auront  ces  lignes  pour  côtés  homologaes, 
Rront  !  *]  entr'elks  comme  les  quarrcs  de  ces 
mêmes  lignes  e^f,g  ,h.  Ces  figures  femblables 
feront  donG  aBi&  proportionnelles  ^  ce  ^il  fgX* 
loit  défwninr. 

DEMONSTRATION 

BI      LA     S<ICOR0I     PAlt^TIS, 

SÔknt  \cf  quatre  figures  fêmblaUes  &  propor- 
tionnelles. AyByC  ôc  D  y  c'cfl  4  cUrc  que 
A'B  ::C  .  D,  Jcdis  que  leurs  côtés  homolo- 
gues &nt  proportionnels  ,  par  exemple  ,  qat 
9>f\i'g.K  Car»  puisque  f+J-rf.  B  ::  C.P, 
éc  que  [^]  les  quafrcs  des  c&és  bemelogioes  dr 
ces  figures  (ont  entr  eux  y  comme  ces  mêmes 
figures  y  les  quftrrés  de  cet  côté»  hûfoioIogBes  ^ 
feront  aiiC  proportionnels  ^  cleft  à  à\tt  qoe 
9  i  .ff  ::'£/. ^h*  Or  ,  ptafijuc  les  qoân-é» 
font  proporticFfmels  ,  letnrs  racines  iêroffc  [*] 
aufli  proportionnelles.  Donc  # ./  :.  v  j  •  b*  C« 
f /»%'/  falloit  défmntrgr. 

{»]  Af  f,  I.  C*r.  1.  Pr<>f  i  ».  Mget. 

[♦]  Suffofiu 

[*J  Piir^.  X.  C«r.  1,  Pf^,  tt.  .<<!{«<•. 


Getmitrie. 


4?7 


l>  E    LA   SITV  AT  ION 

des  lignes  droites  comparée  k  celle 
des  plans  j  ^  de  la  fttuation  des 
flans  comparée  k  celle  £  autres 
flans. 

LE  S  propofitions  faiv^ntcs  font  d*un  grandi 
ufage  pour  bien  entcrtdre  la  Trigonométrie 
Spherique  ,  qm  eft  un  des  principaux  fonder 
naens  de  T  Auronomie  ^  pour  la  tkeorie  de  la 
pratique  de  la  Crnomonique  ou  de  la  fciencc 
At%  Cadran$  folaires  j  pour  la  Perfpediive ,  c'eft 
à  dire  Tart  de  reprcfenter  les  objets  tels  que  nos 
yeux  les  appcrçoivent ,  &  qui  (atisfait  à  rexplw 
cation  ph^lîque  depluficurs  beaux  Phénomènes 
de  la  vifîon  ;  généralement  pour  Tintelligei!!^ 
ce  de  tout  ce  qui  fe  troùye  dans  les  Matbemati- 
ques  ,  ou  il  e(t  neceiriire  de  con/ïdercr  les  pro-« 
prietés  des  lignes  droites  qui  rencontrent  dei 
liirfaces  planes ,  &  les  propriétés  des  plans  qui  em 
rencontrenr  d'^autres  ^«wi  qui  leur  font  parallèles. 
Ceux  qui  ne  font  pas  encore  accoutumes  à  la; 
représentation  des  plans^  qui  fe  rencontrent  o^ 
qui  fê  coupent ,  ont  quelquefois  de  la  peine  I 
découvrir  le»  vérités  cju'on  y  propofe.  Mais  lort 
qu'ils  y  font  un  peu  d'attention  ,  &  qu'ifs  per- 
icYcrent  ,  la  difficulté  (e  difÉpc  peu  à  peu, 
&  ils  ne  trouvent  plus  qu'évidence.  De  fbrti 
^ue  pour  achever  heureuièment  Tétude  de  ces 

Tt  ii) 


j^t  Tr^iJUme  Fdnie^ 

Siemens  ,  &  en  cirer  un  finiic  aTancaçenx^  3,  ne 

s'àgk  que  d'avoir  un  peu  de  fermeté  $  de  faiic 

«ne  kmre  fréquente  de  ce  qui  d'abord  peat  pa^* 

rdtrrc  ob&Br }  de  former  la  se&liition  de  raincre 

çouragea(èment  tout  obftaclc,  fie  alors  on  coa* 

noitra  pas  Ta  p^re  expérience  le  bon  Caccés  de 

fon  trayail.  On  peut  airarer  qu'il  xCf  a  rien  dans 

coûte  la  fuite  capable  d'arrêter  un  efprit   an  peo 

laborieux  ;  de  forte  qu'après  avoir  fini  ces  £le- 

soens  •  en  continuant  avec  la  même  vigueur  i 

s'appliquer  à  d'autres  traités  de  Mathématiques^ 

il  aura  le  plaiûr,  non  ièulement  d'apprendre  ce 

que  les  autres  fçarent  ^ouis  même  il  le  croaT&- 

m  en  eut  d'inventés. 


PKaposiTiON  ixr. 

Dtux  lipM  fUi  fi  cofifent,  fint  ism  h  mkt^ 

fia»» 

DEMONSTRATION. 

Soient  Us  deux  lignes  AB  8cCJ>qm  £ccow^ 
pent  au  point  £  :  je  dis  que  ces  dcsx  ligne» 
font  dans  le  même  plan.  Car  on  peut  coii£Âe*- 
ter  une  ligne  droite ,  ^ 
menée  du  point  A  au 
point  C  y  qui  fbit  en- 
feite  mue  rers  E  tran{^ 
tcrfalement  fiir  les  li- 
rnes  AE &  CE.  Alors 
*]  on  aura  décrit 
lé  plan  triangulaire 
i^i  CE  danç  lequel  font  le*  lignes  partiales .4 S- 


Gtûmttrît.  49f 

4c  C£.  Donc  [']  les  lignes  entières  AS  de  CIP 
Icront  toujours  dans  le  même  plan ,  c*eft  àdixr 
que  fi  on  prolonge  le  plan  ACE  il  pailèra  pas 
le  plan'£  B  D  clans  kq«ei  Ce  trouvent  k9  autre» 
parties  £  B  &  £  JD  des  lignes  AB^  ôc  CD  ^cê 
^*4l  faUoif  demanPnr, 


PROPOSITION    LXYh 
Si  deux  fUns  fi  cotÊftnt ,  leur  tcmmmu  fi* 

DEMONSTRATION 
SI   LM  miMiixi  Fartut» 

Soient  lesdenx  plans^il  &  C2>  qui  6  co«^ 
pent  en  £  F  ;  Je  dis  que  leur  commane  &-- 
âion  £  F  eft  une  ligne.  Car  fi  cette  commtmc 
firâion  SP  a'étok  q 
pas  une  ligne  (éule- 
inent,  &que  ccfâc, 

i»ar  exemple  ,  une 
urfacev  il  faudroit 
que  quelqu^in  des 
«ouz  plans  AB  8c 
C  D  eut  de  répaiÇ- 
leur  ou  profondeur, 

ce  qui  eft  [*.]  comte  

la  définition    de  k    ^  ^ 

fcrfacc.  Dohck  commune  Ctâàcn  £  F  des  dcuac 
plans  ^  fl  &  C  ^  cft  une  ligiic  y  «  ^dilf^Um 
démontrer^ 


^lCmdif.iw.Gi(r. 


[»]IXi/.^CÎw 


50Q  Troipémt  Tértie. 

DEMONSTRATION 

BX     lA     flCOMDl     FAJLTIB» 

». 

S  Oit  la  ligne  £  F  commune  (câion    des  dent 
pUns  AB  &  C  D  :  je  dis  aue  cette  ligne  £  ^ 
cftune  ligne  droite.  Cardes  deux  mêmes  points 
£  &  F  (&  cette  ligne  £  F  fî  on  n\ene  dans  le 
plan  C  D  une  ligne   droite  lEGF  ^    &  dans  le 
plan  A  B  encore  une  ligne  droite  E  H,F^  iJ  eft 
conftani[';  que  ces  deux  ligi  es  droites  fecon- 
ifo  idroat  en  une  (cule  ,  laquelle  (c    troavera  en 
même  temps  dans  les  deux  plans.  Or  il  n'y  a  que 
la  ligne  qui  eft  la  commune  Ceé3Eion  de  deax 
plans ,  qui  Te  trouve  en  même  temps  dans  les 
deux  plans.  Donc  cette  coinmune  Ccéïion  eft  une 
ligne  droite  ^  ee  quil  fiUUit  démontrer. 


PROPOSITION    LXVII. 

Si  une  ligne  droitg  eft  perfendictêlé^ire  À  dett» 
lignes  qui  fe  coupent  ,  elle  lofera-  aujfi  mu  fU»  iU 
tes  mêmes  lignes, 

DEMON  S  T  R  A  T  I   O  N 

S  Oit  la  ligne  AB  perpendiculaire  à  chacune 
àc^  deux  lignes  dioites  CD  &  £  F  :  Je  dis 
que  cette  ligne  AB  fera  aadl  perpendiculaire 
au  j^an  GK ,  c'eft  à  dire  [' J  ,  a  toutes  les  lignes 
menées  dans  ce  plan  par.  le  poin^  B  ^  pai>  exeiiv- 

[']  C^.  i*Ax.  uGe^Tr 


fhfmetrît'.  yoi 

^  j  k  ligne  I  au.  Pour  le  démentKr  foient 

ptilèsàvelent^ksligaK  égaktSC,  £F,  iD, 

X  £  ;    &  par  Icnrs 

exttcmaia     fi>imt  * 

menées  le)   lignes 

droiKsECfc  F-D.  «b 

Du  point   A    aux 

points  E  ,  L,  C, 

F  ,  Af  ,  &  D  ,  il 

&ai  mener  autant 

de  lignes  drokes. 
Puif^ue  Ici    It- 

Çnes    BE  &   MC 

font  [']  Égales  aux    G 

tignesBF  lcBB,ecïei  angIet£BC  &  OSr 
^ant  ;  •]  iganx  entt'eoi  ^  les  bafes  EC  Si  D  F 
■feront   [>     égaks.  Les  onglet  E  C  B  Se   BDt 

ftront  [*]  4gaui  eiitt*eHï. 

Les  .angles  LBC  &  tUMù-at  [']  fgaKE 
cmt'en^t. Les  deuzanglesZ CB  &  LBCCeronC 
Ame  égaur  an»  an^t  B  D  M  &  DBM.  Oo- 
We«Ialesc6iéï«»«£BD  font  {']  égaax.  L« 
ligaes C  £.&  4f  Z> ,  J I  &  BM  feront  [']  donc 
égales. 

If ais -les  quatre  niangles  rcAangles  ABE^ 
ABC  ,A  BF  ,AB9,  a^ant  le  c&té  B  ^  coa«> 
mun,  &"Ics  a«resc6[csS£,  BC,B  F,  5:B1> 
igauï  [']  ,  Se  encore  [']  les  angles  dwics  ABE, 
ABC  ,ABF,&  ABDé^SLQX,  leshiCcsAE^ 
AC,  A  F ,  A  t>  Cetoatl*jKW&  ig^ittiti^eUta, 

i'  1  PAr  fm/IruSÏM. 
'   Psrt.  I,  frtf.  XX.  O*». 
'   P*Tt.  I.  Frtf.jj.Gt». 
*  Car,  %,Frof,  jf,  Gw, 
•]  Cw,4.  Fnf.  %i.  &  Car.x.Prtf.p^.Otf, 


jpt  Troijt/mi  Fdrtiel 

9c  puifqu'on  vient  de  voir  que  C  E  =  F  2>  ,  Jd 
angles  ADF  &  ACE^  c*eftàdire,  les  angla 
Ad  M  &  ACL  feront  [']  égaux  entr'eux. 

Les  côtes  AC  6c  C  L  étant  donc  égaux  au 
c6té$^i>  &  D  M^8c  ï^nglc  A  CL=:  A  DM-, 
on  aura  [*]  les  ba&s  A  L  ôc  A  M  égales  en- 
tr'elles, 

Bnfîn  puifgue  les  côtés  AB  8c  B  L  font  égaux 
aux  cotés  A  B  Ôc  BM  ,  Se  que  les  bafes  A  L  k 
A  M  font  auffi  égales  entr*elles  ,  les  angles  ABL 
icABM  feront  [']  égaux  entr'eux.  Chacun feia 
donc  [<}  droit.  AB  lera  donc  perpendiculaire  à 
LM  6c\  par  le  même  raifbnnemenc  ,  à  toute 
autre  ligne  menée  dans  le  plan  G  H  ^  ce  fuû 
faUûii  démontrer, 

COHOLLAIRH     I. 

Dans  un  des  plans  AB  êc  CD  perpendicn- 
laires  Tun  à  l'autre ,  fi  on  mené  la  pexpendiai- 
laire  GTi  leur  com- 
mune fedion  C£| 
cette  ligne  G  F  fera 
t>erpendiculaire  à 
l'autre  plan  A  B,  Car 
û  dans  ce  plan  A  B 
par  le  point  F  on 
mcnc  la  ligne  F  H 
perpendiculaire  à 
C  £  ,  on  aura  ?angle 

H  F  G  qui  fera  [»]  l'angle  des  plans  AB  8c  CD. 
Etpiliicjue  ces  plans  icïnt  [']  perpcndiculaiio 


I 

F»' 

J 


C^.  X'  Prof,  3f .  Geo^ 
Psrt,  1.  Prop,  3  .  Gtû, 
Part,  I.  Prof,  zi,  Geo* 
Def.  i8.  Geo. 
SHffofit. 


Geûmttfle*  joj 

¥nn  à  l'antre ,  &  que  des  plans  perpendlculairef 
l^uxi  à  l'autre ,  foat  ceux  oui  ^Drment  des  angles 
droits  3 cet  angle  HI  GeA  donc  droit.  La  ligne 
/G  F  fera  donc  perpendiculaire  aux  deux  lignes 
TH  [^]8c  ¥C  [*]  ,  qui  font  dans  le  même 
plan  ^  B,  La  ligne  G  F  fera  donc  [>]  perpendicu- 
lair^e;  au  plan  AB  ic'cfià  dire  [^J  a  toutes  les 
ligi^es  dioitfs  men^s  dans  ce  plan  par  le  point 

y. 

£3  O  R  O  l  L  A  I  R  E   1 1. 

Si  une  ligne  eft  perpendiculaire  à  un  plan  , 
tous  les  plans  dans  lefquels  elle  iè  -trouvera  fe- 
ront perpendiculaires  au  mième  plan.  Soit ,  pat 
exemple  ,  la  ligne  F  G  perpendiculaire  au  plaa 
^  B  :  je  dis  que  le  plan  C  2>  dans  lequel  fe  trou-" 
Ve  cette  perpendiculaire  FG  ,  efl  aaili  perf end^^ 
culture  au  plan  AB, 
Car  fi  on  mené  par  le 
point  F  la  ligne  ¥fi 
perpendiculaire  à  la 
commune  feé^ion  C  £, 
l'angle HFG  fera  pj 
droit.  Donc  le  plan 
C2>  fera  perpen<ûcu- 
laire  au  pliant B,  puif* 

qu'ils   formeront    ['] 

Tjangle  droit  HFG. 

COROLLAIRE     III. 
La  propofition  pjefcnte  donne  une  nianietc 

de  mener  une  ligne  perpendiculaire  à  un  plaij 

par  un  point .  dpnné  dans  ce .  plan.  Soit ,  pat. 


{*]  Def.  14.  Geo» 

n  Prof,  f réf.  . 

'J  Def,  ,20.  <J».  Def.  14.  dû. 


[♦]  I>#f.  ao.  GHs 


["]  cooftonve  k  txiaiH 
pacIcpointCil^Hr 

iCMra  CI>,  mm  àCE.  Enfii  on  ôicliiicn  k 
for  I>£F  JB  rùaa  jC#  j^'^  «^  qnck  poîac 

bjçaieGF  émeantégaleà  i>F.a«  i£f. 

FC:  yf  <as<pccRBC  h^pcfC  cft  la  popendi- 
Ciùzrr  AryWr.  Csr  ks  uiiglB  I>  F  C ,  FEC» 
JtF^'Ccnr^côeéCFcQiiinM,  ftir^aid 

t  Fon  â  rjmac.  Us 
4^taii4;^s  m  a^  I*àaàraBc  L'an- 
^ir  FCi^  aè  ûcoc  é^  a  FC£.  Ces  ang^t 
FCD&  FCE  MKit<Hxic  [^]én  angks  dtoits. 
DoTdc  FCG^n  kw  Al*]  ^cft  anffi  drok. 
la  lfe<«r  C  FcH  '<j  pcipcii^icaiaiir  anxli- 
I>Fkcc.I>oK[^dk  cft  papcadici- 


zr-ir  jôitc  ;*^ 


c. 


GiiL      [«]  Fmimfmam. 


FKOPOSxrzox 


Çe^mitri^ 


501 


Propos  ition  ijtviir 

'Si  une  liin*  droite  *fi  ^endiulkirt  i  t,rit 
^utr,s  j«,  fi  c»Hffnt  en  un  mime  point  ces  TrZ 
^utref  Upui  Cent  ikm  i»  mimefli^"  ^ 

P   EM  O  NS  TR  AT  I  ON 

plan.  Soient  les  lignes  *•  "^  ««««« 

-»C&.iô^aflslopli^ 

<x  H  j  alors  puifqtte  la 

Hgne  -rfB  cft  [»]  pcr^. 

penrfkulairc  aux  Hgnes 

3RC«cBû,  elle  fera  [*] 

pcrpcndicalairo-à    ce 

plan  G  H.  S'il  êtoitpo£. 

ïblc  qae  la:  rroifié^eli- 

]^eJB£  ne  fut  pas  dans 

le  plan   GH  'i   puiCaue 

«fcne  ligne  S  E  rencontre  la  ligne  AB  an  point 

9  ,  confidcfens  [«]  un  autre  pU  A  E  qui  m^ 

^^l^P^'^^i'^^'^'^^  B  Scpar  cettel/gnc*^ 
a-cft  évident  gue  ce  plan  -*E  &  le  plJe  «^ 

*encontrwitxftja  au  point  B ,  fi  on.  prolo„Rele! 
plan   AE,  û  couper»  ncoefliiremcm  le  plan 


Suffofit.  -■ 


Yr 


'5o(f  Troipéme  Pdrtie. 

C  H.  SokBF  leur  commune  feélton.  -La  ligne 
ji  B  fera  { '  J .  pcipendifulaiiie  à  Ja  commune  fc- 
ùiofi  Bf  ,  parccqifeHc  *cft  'pcrpcndkuliiic 
au  plan  G  ff  3  &  la  litnc^jB  F  Ccra  f*  j  pcrpcndica- 
tairc  à  AS.  Mais  [J Jla  ligne  B E  cft  auflî  pcr- 
pcndiculftirc  à  la  ligne  AB.  Il  y  auroit  donc 
ieux  lignes  BE  Se  BT  perpendiculaires  à  une 
même  ligne  ^^f  dan^  vn;^nènae  ,plan  A  F,,  Si 
par  'un  même  point  B  /ce  qui'  eft  [♦]  itnpoflilc. 
Doncla ligne  BE  nçpeuc  êi;Fe  dans  un  auoc 
jplan  que  pif.  Donc, là  ligne  SE  cil  dans  Je 
mênieplan  que  les  ligues  JB  C  .^  Bp  ^  ce  «^i 
falloir  àémontrtf. 


»»if.  » 


»  ■  '*' 


*J  ■      if  ■ 


(      ^. 


^PRPPOvSITlRN     tKlX 

O^esd^oimftt^tmdicula^is  À  wirtnêmc  fU», 

DEMONSTRATION 

SOii^  Ifc  point  C  pril  da^s  le  plan  oa  hors  Je 
plan  A  B  :  Je  dif^  qi^'il  efl  impo/IlJbie  qu'où 
pniiTe  mener  pluiieurs  pjcrpendicukitts  ^  car 
exeippl^.,  ÇV^  CE  ,  à; .ce  plan.  Car  ['j  fi  oa 
iiippore^tt'il  pa(re  un  >ucre  pian  iPF  par  ces 
4eu2  lignes  C  £>,  &  /<|£  .>  4^  qv>e  la  commune 
ieâiion  de  ce  dernier  plan  pF  a^oc  le  plan^^ 
(jpit  P  £  dans  la  pregiicfc  figure ,  ôc  CF  .<Ua^ 


'»J  C«f.  I.  Pw^,  y.  Ciâ.  > 

<  î  Suffofit,  &  Cor,  I.  Prof.'^,  Gif, 
♦]  Cor.  Pw^.  4.  G«?. 


C     F 


D       E 


Ge»tnttri€.  507 

k féconde  ;  les  ligjies  CT>  &,  CE  ûrroicnc  \^\ 
perpendiculaires  à  cette  con^ihuue  /èdlion  D  è 
dans  la  première 
figure  j  &  dans 
la  féconde  C  D 
&  CE  feroicnt 
au  (fi  perpendicu- 
laires à  la  com- 
mune fc<5lion 
C  F  y    le    tout 

dan$  le    même      .  . 

plan  DFpuifquc 

les  communes  fedionsl^E  &  CT  font  en  même 
temps  dans  le  planI>F  &  dans  le  plan  A  B,  Ce 
qui  eft[']impo/fiblc.  Car  il  faudroit  que  dans 
^.a  ipême  plan  on  pût  mener  dcut  lignes  ^ar 
un  même  point  perpendiculairement  à  une  au- 
tre ligne.  Donc  aufll'  il  eft  impoilîblç  qu'oit 
puifTe  mener  d'un  même  point  plufîeurs  lignes 

J  perpendiculaires  à  un  même  plan  ,  ce  jh'H  frt^ 
çtt  démontrer* 


COROLLAIRE     I, 

Si  deux  plans  qai  Ce  coupent  font  perpendî- 
ciilaîres  à  an  autre  plan  ,  ïeur  commune  ledlioii 
lui  fera  auflî  perpendiculaire.  Soient  les  plans 
A  B  Se  CD  dont  chacun  efl  perpendiculaire ais 
plan  E  F  i  &  fait  G  iï  la  commune  fe  Aion  de 
ces  deux  plans  AB  Se  CD  \  Te  dis  que  cette 
commune  fcdion  G  H  fera  aufu  perpendiculaire 


l 


*]  Dtf,  xo,  Geo, 
*  j  Cor,  Prof,  4.  Ge&, 


yrli 


fdi  Troiféme  Pdrth. 

du  plan  E  F.  Pour  le  démontrer  il  fuffit  <le  faice 

■toir  cfit  par  \t  point  G  on  ne  peot  mener  une 

ligne  différente  dfe  G  JÈf  ,  qui  foit  pcrpcndiculai- 

jpe  à  ta  €<>mmunè 

ièi^ion  AG  du  plaâ  ]> 

^1?  aT^c    le  plan 

JBFs  5c  que  par  le 

même  point  G  on 

né  peut  mener  ttnr 

aukrc  ligne  que  G  H 

qui  foie  perpendi- 
culaire à  la  corn-  . 
fiiunc  K^bion  CG 
du  ^lan  jD  C  arec 
fc  plaa  E  F,  Car 
s'il  eftoit  pofïîblc  que  &  L  menée  dans  le  plan 
A  È  fût  perpendiculaire  à  la  commune  Ccâiàvè 
ji  G  des  plans  A  B'  8c  ET  ^  Se  ^ue  X^  M  mener 
dans  le  plan  C  D  fut  aiiAi  perpendiculaire  à  k 
dbmmune  fcdibn  €  G  âès  plans  C  I>  &  EF  r 
chacune  de  CCS  deux  ligne»  ieroit  [*]  perpendi- 
culaire au  plan  ErF^ar  le  même  point  G.  Ce  qui 
cft  [*j  iniporiible.  Doncialighe^'G^  qui  cft  h: 
çwnmmie  fç<^on  .4c?.l>kns  -4  B  .&  ÇDper-- 

Îcndiculaircs  aji^laii  ÏF  ",  éft  àuIÊ  f crpcndicu?* 
lire  à  ce  plan  B  P»     ' 

C  01l:0L  £  A  I  K  E      T  I. 

Bu  point  wï  pris  hors  le  plan  B  C  fi  on  fë  pro»- 
pofe  de  meiier  luic  ligne  perpendiculaire  à  ce 
plaii  EC  }  il  àut  iiVenerâ  vOlbnté  ks  lignes 
DE  &  G  H  fur  ce  plan  B  C  ,  de  forte  qu'elles 
faitênç  un  angle  étant  prolofigées.'^  Ënfuitc  d» 

[' j  Or.  r.  Pftf^.  ^Ti  Qf^ 


Geêmatie.  5q^ 

[  pcrfnt  A  il  faut  mener  [']  les  lignes  AT  8c  AL 

;  perpcn4icttkiretïicnt  à  pes  ligne$  Z)  E  &.  G  H  , 

È  qui  les  rencontreront  aux  points  F  &   £,   Enfin 
pax   k  pcKÎnc  F  iè 
faut  mener  la  ligne 
I?  N  perpendiciiîai- 
remcnt  à  la  ligne 

"  I>  E   ,.  &   par   le 

i  point  L;  îiiaut  en- 

;   core  n\^ntt  U  U-  :  j^j     ;     .3»?.      ..    ^ 

giic  X  0  attrtî  fer-  /  \    //M\  \   ^J 

.   pcndicUlaireàGH:  /   jf^-'*  H-f 

Je  dis  que  la  ligne  /    ^  \E     G /-t. 

•  ui  M    n\enée    dth        ^ 
point  donné  A  au 
point  dlnterfedion  U  des  perpendiculaires  F  ^T 
&  i  O  ,  eft  la  perpendiculaire  cherchée.  Car  les 
lègnes  Al  H  Ol  étant  [^]  perpendiculaires  à 
la.  lig^ie  G  H  ,  réciproquement  [^J  G  H  cft  per- 
pendiculaire i  ces  Hgncs  AL  &  O  L.  Donc  [♦) 
G  H  eA  perpendiculaire   au  plan  QLA.  Donc 
[^]  le  plan  B  C  efl  perpendiculaire  au  plan  OLA^ 
Se  réciproquement  le  plan  OL  A  cfl  perpendi-* 
culaire  au  pkn  BC,  De  m^e  à  caufe  que  le» 
lignes  A  F  Se   FNfÇont  perpendiculaires  à  la 
ligne  D  E  y  le  plan  AFii  fera  [♦]  perpendica« 
laireau  plan  BC.   Donc  la  commune  fcâioiK 
^  Af  de  ces  plans  AFN   Sc  ALO  ^  qui  CotkS 
perpendiculaires  i  B  C  y  fc»  [*2  auffi  perpendi* 
culaire  au  plan  B  C» 


P]  Part  I.  Cêf.  %,  Prof,  f.  (aef. 

[*]  Par  confruBion,       [«j  C^r.  i.  Pref,  f. 

F*]  Prof,  67.  Gf^  •    . . 

]*]  Ccr*  t.  Pftff.  Cj^Cfc^ 

n  C<?r.  î.  Pféf .  ftif. 

V>iî| 


G^i^, 


jOQ  Troipémt  Ténu. 

DEMONSTRATION 

BX     lA     •  I  C  O  M  D  I     PAJLTIX.. 

S  Oit  la  ligne  £  F  commune  fcâion  des  deux 
pUns  AB  &  C  D  :  je  dis  aue  cette  ligne  £  t 
eftune  liene  droite.  Cardes  deux  mêmes  points 
£  &  F  (&  cette  ligue  £  F  fi  on  mené  dans  le 
plan  C  îi  une  ligne  droite  tGV  ^  ic  dans  le 
plan  A  B  encore  une  ligne  droite  E  H  F^  il  eft 
confiant  [']  que  ces  deux  ligies  droites  fecon- 
ifo  idroiit  en  une  (cule  ,  laquelle  (c  troavera  en 
même  temps  dans  les  deux  plans.  Or  il  n*y  aquf 
la  ligne  qui  cŒ  la,  commune  feiîlion  de  deux 
plans ,  qui  Te  trouve  en  même  temps  dans  les 
deux  plans.  Donc  cette  coipmune  Ccéïion  eft  une 
ligne  droite  ^  ce  quilfAlUH  démontrer. 


PROPOSITION    LXVII. 

Si  une  lsgn$  droite  eft  perpendiculsire  À  deux, 
lignes  qui  fe  coupent  ,  elle  le  féru-  muffi  su  pis»  de- 
tes  mêmes  lignes. 

DEMON  S  T  R  A  T  I    O  N 

S  Oit  la  ligne  AB  perpendiculaire  à  chacune 
àc^  deux  lignes  dioites  CD  &  £  F  :  Je  dis 
que  cette  ligne  AB  fera  aufH perpendieulaire 
au  plan  GH ,  c'eft  à  dire  [*J  ,  a  routes  les  lignes 
menées  dans  ce  plan  p^r.  le  poin^  JB^  pas^  exest- 


•le  à  la  ligne  Z^M.  Pour  le  dénwmtrtr  foient 

>rifesàr«]«nréles]igneïcgaleïBC,BF,  JID, 

I  £  I   &  par  leurs 

ïxtrcm»^     fôient  A 

xienfes  kj   lignes 

droites  £  C  &  F-i>,  vt 

Du   point   A    aux 

points  E  ,  L ,   Cy 

r  ,  Af  ,  &  Z>  ,  il 

&nt  mener  autuii 

de  lignes  droites, 

Puif^ue  lei    li- 
gnes   BE  &   «C 

font  [']  égales  aux    G 

lignesBF  kBB^Bcïtt  sngletEBC  &  Zl£r 

étant  ;  *1  égaux  entr'eBi  ^  les  baies  EC  Si  D  F 

-£n:ont   ['     égaies.  Les  angles  £CB  Si   SDP 

ïèiontf*J^ux  ennr'eHi, 

Les  ,angles  LBC  &  D»M  (mit  [']  égMK 
cntr'eo:(.Les  dcuxanglesICB  Se  LSCferont 
donc  égaux  atn  angles  B  D  it  &  VSM.  On- 
ffeceta  Ici  c6téïCB  &BD  font[']  égaux.  Les 

,IigaesC£&  JiD,  JL  &  BM{eront[<j  donc 
égalei. 

liais  fcs  qnatre  triangles  teôangtes  j**E, 
yfac^^B'Fj^B»,  ayant  le  côté  B-*cob», 
mun,  &'tes  autres  cScésBE,  BC  ,B  F,  ScBD 
égaurf]  ,  3c  encore  [*]  les  angles  droits  ^BE, 
Abc  ,ASf,ec  ABDé^mx,  lesbafes^S, 
^CfAFfAD  (ccont  [*j  a«I&  é^Uesanu'eUes, 

^       ['lPi»f  cmfintSimt. 


Cw,  ».  Praf.  jf .  G«, 


jïl  Trerjiime  Fdrtle^ 

COROLLAIRE. 

La.  diftancc  d*un  point  a  un  plan  ,  eft  tnefo^ 
fée  par  1^  toiiguear  de  là  ptrpcndicalaiie  me^ 
née  de  ce  point  à  ce  plan  j  puifque  [*]  il  n'j  en 
%  pas  de  plus  courte  que  cette  perpendiculaire, 
lied  donc  évident  ['J  que  toutes  les  perpendi? 
culaires  menées  d*an  plan  à  un  autve  qui  lui  A 
parallèle ,  font  égales  entr'clles,,  Et  enfin  oa. 
conclnera  [*]  que  lorfque  toutes  les  perpendicu- 
laires n\ç:iiées  d*un  plan. à  tin.atttre  lont.  égales, 
ces  deux  pkns  font  M  parallèles  cntr'eux. 


PROPOSITION    LXXI. 

I^etix  lignes  droites  ^ui  fmt  perpendiculaires  i 
unmhnê  flan,  f$nt  d Ans  un  même  plan- 

4 

DEMONSTRATION. 

I 

Soient  les  deux    lignes  droites  A  B  Se  C  D^ 
dont  chacune  eft  perpendiculaire  au  plan  EF: 
Je  dis  que   ces  deux  lignes   AB  8c  C  D  font 
dans  un    même   pîan. 
Pour  le  démontrer ,  dw  A  G 

point  JH  au  point  D  Coit 
menée  la  ligne  BD. 

Leslignes-4B  &  BZ> 
font[«j  dans  le  même 
plan,  que  j'appellerai 
^Gy  quièft,[t]  perpenv 
dicttlaire  au  plan  E  F. 
la  ligne  C  D  doit  aaflî 


' — BiC 


Gtemttrie.  «tf 

le  tfouvec  daris  le  même  pUn  È  G,  Car  G  elle 
:    n'yétok  pasi  par  le  point  DfoitI']meniedanï 
ce  pl»n  SG  .U  iiepc  HH  perpeudjculakcment 
à  la  tommonefedion  BD  duplan  BG  avec  le 
;    plan  EF.  Alflts  ['J  çetic  %nc  HD  fera  per- 
;    Çeniicuiaiïe  au  plan  EF.  Mai*  [•]  la  ligne  CÙ 
ëtoit  ayffi  perpendiculaire- au  pi&nc  plan  EF 
par  letnéme  point  D.  Il/àuroit  donc  par  le 
xaitae  point  Z>  dfqz  ligaqi  MD  Se  CD  mt-- 
pcndiculairej  au  même  plan  E  F ,  ce  qui  e(l  [•] 
impoflîble.    La  ligne  perpendiculaire  CD  eft: 
donc  "dans  k  nié  me  plan' ^ué  l'a  ùi  te  perpendi- 
culaire j*B,  cfqii'ilfifllM$démontr*T. 

[']  P<««.  I.  Car.  4.  Pfflf .  T.  (îw.  f.  14», 

!■]  Cw.r.  Prflf.  6j,  Cia.  f.  joi. 
•J  Frtf,  6$'  Gif.  f.  ;o«. 


5x4  Trêijiifmt  Partie. 


-»tm  ■  >^> 


>  .     -  •  .  .      .  . 

Vef^  lignes  paraUdes  fiju  dans  h  mimis  ^m 

t)  E  MONSTRAT  ION. 

PO  tr  R  démontrer  qttc  feixr  lîgrres  ptràllelcf 
entre  cllcs^foitt  lîètrtQrdfri'iclans  le  mtoiC  plan 
il  fafit  de  Élire  yok  qut ,  â  doact  Kgncs  ac  toni 


a  1/ 


C  H  N    D 

pas  danf  le  même  plan ,  elles  fie  feront  point 
parallèles.  Soient  les  lignes  AB  &  CD  dans  dcf 
plans  differens  :  je  dis  qaeAB  n'cft  point  paral- 
lèle à  CD»  Pour  le  diéniQntcer-»  conâderons  le 
plan  C£  mené  par  la  ligne  CD  |iaiaUelemcnc 
à  la  ligne  AS ,  f^cik  à  dire  ^  de  relk  forte  que  la 
ligne  ^jr«n  foit  également  diftante  dans  toute  fa 
longueur.  Par  cette  même  ligne  CD  confiderons 
encore  an  2^tre  plan  FD  qui  ioit-mené  perpendi' 
cuiairement  aa précèdent  ÇE',cé  dernier  plan  TD 
ne  paiera  point  par  cligne  ABj  car  AB  &  CD 
(croient  dans  le  même  plan ,  ce  qui  ed  contre  la 
fuppofition  prefente ,  FD  coupera  donc  A  B  pat 
exemple  au  point  G.   Alors  du  point  G  foit  ['] 

[']  Cor.  a.  Prof,  f.  Geo,  f,  145, 


b  Qilf  Iflorpendlcohife  à  UDConatoiondteâioti 
,«K^.  CMce,  Digne  jG^  Onu^'J 'feipcDdicslake 
au  pun  CE,  Enfuite  dtt  point  Af  '  pris  à  volonté 
tdans  la  ligne  wl.B  foit  [*]  menée  Âll  perpendi- 
,  culairement  au  pHan  CE.  l?uifqtte  la  ligne  AB 
dans  toute  ]Ei  longueur  eft[']égaiementdiftante 
du  plan  CE,  les  perpendiculaires  G  H  8c  ML 
feront  [«J  égales  entre  elles.  Bn£n  du  point  Ai 
fbit  [']  menée  Mlf  pgipeiidicnlatrement  à  la  li« 
gne  C  ^1  de  du  point  l»  sliirpoinl  N  foit  menée 

Puifque  «Af  t*  eft  {^]  pexpcndic^laire  au  plan 

E,  rangIefvM£tf  £b£a{^}.d£oit4JUi^perpendicu-> 

laire  MN  eft  donc  plus  grande  que  -ML  [f] ,  oa 

que  ron{^]  égale  CJi.  Us^i^sMH  Zc  CU 

.menées  de  la  ligne»^^  perpendiculairemeoe  a  €]> 

3i*étant  donc  poim  égales,  AB  n'âura  pas  [*J 

tous  ki  points  également  diJEbns  àt  ci>.  Les 

\  deux  lignes  AU  ScCI>  ne  &rom  donc  point  (f  J 

iparallcles  ^  u  tp^ilftMtiim^nmr. 

C  ORO  L  t  A  IR  E    I. 

\    Xes  lignes  dmces  qitt  iont  petpexxdiculaiccs  1 


♦  4 

*]  C^.  z.  Pr#f .  ^9.  Gftf.  f.  jo%» 

^  ]  Par  confirûâicn. 

♦]  Car.  Tr^f.  70.  G<0*  f,  jit*  . 

^^]  Cor.  1.  Prtff .  <r.  Cw.;.  145» 

•]  Vef.xo.  Çeo.fag^  loa. 

73  p^rf.  I.  Pr<?f .  ^r^^tf.  f.  145. 

•]  Car.  5.  Pr^.  6.  Geo.  f.  14^, 


p(  Tr^phHi  Pdrtie. 

un  mime  plan  font  parallèles  entr'elles.  ^oiearl 

kt  isgQCi  CD^  £F»  GH,  LH^  HO^  9caÀ 


l^ef pendicnlaires  au  plan  ÀÈ  \  Je  dis  qnVlles  fôdf 
parallèles  entr*elles.  Pour  le  démontrer,  foiciic 
menées  les  lignes  droites  2>  7,  DU ,  &c,  dans  le 
^lan  A  É  par  leurs  extrémités.  Alors  les  lignes 
CD  6c  GH^  par  exertiple ,  font  [*]  dans  le  même 
plan  y  ce  qui  eft  [*]  une  condition  requife  pou 
Je  parallelifme.  Outre  cela  ces  deux  lignes  per** 
pendiculaires  (ont  [^]  perpendiculaires  a  la  ligne 
J>H,  Ces  lignes  CD  de  G  H  font  [♦]  doncpa- 
iriMeles  l'une  à  Tautre.  On  fera  le  même  raifita* 
aemem  pour  les  lignes  CD ,  IM,  EF^  &cc« 

COROLLAIRE     II. 

<i  les  lignes  Ab'sc  CD  font  parallèles, 
la  ligne  droite  £  t  menée  du  point  £  d'une  de 


fi 


»]  Trop.  71.  Geo,  f.  ;u/ 
Prof.  Vf  if. 
Def.  ao*'^9*  ^*  aoi< 


M 


GtêmeMi*  C17 

$H  parallftles  au  point  F  de  l'autre ,  (^fa  dans 
le  plan  de  ces  deux  parallèles.  Car,  puisque  [<] 
Jla  Ûgne  £F  eft  droite  & 

![u'ellc  a   déjà  deux   de    A  £        B 

es  points  B  Sç  F  dans  la      .i^iMMiVMMPiMm^ 
furface  ptane  qui  [•]  paflê  Jr 

par  les  parallèles  A  B  de  x  ^ 

CD.   Il  faut  neceâàire-    C        F  D 

inent[<]  que  cette  ligne 
droite  foix  entièrement  dans  le  plan  de  ces  pa- 
^âJiclcf, 

PRO  POSITION    L XX III. 

^î  de  deux  lignes  droites  parallèles  entr'ellei, 
Vune  efi  ferfendiculaire  s  un  flan  ,  Vautre  fers 
0ujp  ferpendicfUaire  au  mime  flan, 

DEMONSTRATION 

Soient  les  lignes  AB  Se  CI>  parallèles  en. 
tr'elles  ,  &  loit  la  ligne  A  B  perpendiculai- 
re ail  pl>n  E  F  ':  Je  dis  due  l'autre  ligne  C  I>  cft 
SMifll  perpendiculaire  au 
même  plan  F  f.  Pour  le 
démontrer,  (bit menée 
dans  le  plan  £  F  la  ligne 
ff  D  par  les  extrémités 
de  ces  lignes  4  B  9c  CD» 
Et 'par  leurs  autres  ex-- 
cremités  (oit  menée  la 
ligne  AC,  £ 

Puifque  [']  la  ligne  A  B  cft  perpendiculaire 
au  plan  E  F ,  cette  ligne  A  B  fera  [♦]  perpendi- 
culaire kBD  i  êc  réciproquement  B  D  &ra  [î] 

l*]Suff0jit.    [^]Pr0f.Pref.    [^]Def.  10.  Gea, 
\*]  Def,  iO.  Gr^        [»]  Ç(fr.  i.  Pref.  f .  Gee, 


5i8  Tr0tfiifne  fdrtle. 

{ierpcn<{icaUire  à  ^  B.  Le*  plan  A  2>  (etx  don! 
'  I  perpendiculaire  au  plan  £  F.  Mais  C  D  étant 
[*]  parallèle  à  ^  B,  eft  [<J  dans  (on  même  plas 
^2>.  £c  la  ligne  BD  étant  perpendiculaire  a 
JLB^  c&  [^]  auffi  perpendiculaire  à  C  D.  Donc 
fcciproquement  C  D  (èra  [*]  perpendicBlaiieà 
BD.  Et  enfin  [^]  C  X>  fera  perpendiculaire  a^ 
plan  EF yCi  qu'il  falUit  démêatrer. 

fKO  POSITION    LXXIV. 

x°  •  !.«  commune  ffBim  de  deux  fiions  qj^ifMjfaH 
far  deux  lignes  faralUles^  efi  fatmllele  h  us  mi* 

mes  lignes^ 

3^°.  Les  lipses  dmtes  faralleles  à  une  même,  Up$ 
fout  parallèles  entr  elles  ,  q$soique  ell^s  é>  utl^ 
même  li^e  droite  fêtent  dans  des  fUm  diferm, 

DEMONSTRATION 


s 


pM     LA     PRBMXiHE    PAUTII. 

Oient  les  lignes  AB  Ôc  Ç  D  parallèles 
t'elles  :  Je  dis  que  }a  commune  fèâion 


GB 


des  plans  Bt  3c  DF 
qui  pailent  par  ces 
parallèles  A  B  Se 
CD  y  eft -parallèle 
a  ces  mêmes  lignes 
AB  U  CD.  Pour 
le  démontrer ,  con- 
iîdcrons  un  plan 
ZM  qui  coupe  la 
Jigne  AB  de  font    J[J 


i: 


Cor.  i.  Prtf,  i^; Cm.  T'ISHptJit. 

Pr,f.  7u  Geo.         {4j  p^^.  i.  Pr<*.  «.«* 
C»r,x.frcf.tj,ct»,  '    ' 


^    GnmeMêé  51  j 

(ipi^elle  lai  fôit  pcrpéhdiculaire.  Alors  Tautre  pa^ 
ralieleC  D  icra  [^]  aafli  perpendiculaire  au  mê<- 
fne>  plan  £  Af  ;  &  les  plans  BE8c  DF  qui  pafienc 
pSLT  ces  lignes  AB  HcC  D  ^  feront  [*]  perpendi- 
culaires au  plan  L  Af  «  Leur  commune  Uâion 
Xs  H  fera  donc  [^]  perpendiculaire  au  plan  LAÎ^ 
elle  fera  donc  [^]  parallèle  aux  lignes  AB  ôç 
CJD  y  €B qn'il fidloit  démontrer^ 

DEMONSTRATION 

J>S,      LA     SECONDS     PARtlB. 

«  -  • 

S  Oit  la  liene  A  B  parallèle  à  £  F ,  &  la  ligne 
C  D  aum  parallèle  à  £F.  Soit  le  plan  des  li- 
gues parallèle!  A  B  Se  Et  différent  du  plan 
des  lignes  CD  Se  £F,  c'eft  à  dire  que  £F  Toit 
la  commune  feéèioa  de  deux  plans  dont  un  pailê 
par  la  ligne  AB  SC  l>utre  par  C  D  ;  car  u  cet 
trois  lignes  A  B  y-  FF  Se  C  D  ètoienc  dans  lo 
même  plan ,  la  propo&tion  prefènte  (eroit  la 
même  que  la  vinsc-fîxiéme  :  Je  dis  que  h.  ligne. 
ABcA  parallèle  a  C  D, 
Pour  le  démontrer  ^  par     A  H  B 

un  point  de  la  ligne  .  .  , 

jB  F ,  par  exemple  G  ,      c  \Q 

<c  dans  le  plan  des  deux  /'  F 

Î)aralleles  AB  Se  EP  , 

bit  menée  G  H  per-     CI  D 

pendiculaire  à  £  F.  Par 

le  même  point  G  Se  dans  le  plan  des  deux  pa* 
rallcles  C  D  Se  EF  foit  menée  G  I  perpendi- 
culaire à  la  même  ligne  £  F» 

[^j  Pref.  ji-'Geû. 
[']  Cor,  z,  Prâp.  ^j,  Geo. 
[« j  Cor.  I.  Prof.  6$.  Geo» 
[♦J  Gor.  I,  Prof,  71.  Geo. 

Xxij 


jiO.  Tràtji/mi  Féftiil 

Poilqiie  fe  F  cft  [']  -perpcndkulaiie  ftax  Ugnei 
Gl  &  G  H ,  cette  ligne  E  F  fera  [*]  perpen- 
^culaire  an  plan  qui  paCe  par  ces  demz  lignes 
€H  êc  G/.  Les  lignes  AB  êc  CD  qui  font 
[9]  parallèles  à  la  ligne  £  F ,  feront  [^]  anffi 
perpendiculaires  aamême  plan  des  deux  lignei 
GH  &  Gl.  Donc  [']  les  lignes  A  B  êc  CD 
feront  parallèles  encr'clles  ,  (§  fà'il  fMmi  di* 

PJLOPOSITION    LXXV. 

Si  deux  flans  parsUiles  font  cmffés  fgt  w^ 
troifiémi  fUn  ,  Unrs  communes  feéions  feront 
nuf/i  faralleUs. 

DEMONS  T  RATIO  N. 

Soient  les  plans  parallèles  AB  6c  C  JD  coop£f 
par  un  troifîéme  plan  £  H  :  Je  dis  que  Icnis 
communes  ferions  ET  êc  G  H  feront  paral- 
lèles entt'ellcs.  Car  ces  lignes  E  F  &  GH  6mt 
dans   un    même 

plan  Eif,  ce  qiii      A  V^  V 

cft  [*3  une  con-         ^|^  '  \^ 

dition  requi(ê  '^^ — ^' 

pour   le  paralle- 

lifme.  Outre  cela, 

ces  lignes  £F  & 

G  H   étant  dans 

les  plans  AB  8c 

C  D  qui  font  (»]  parallèles ,  c'eft  à  dire  p]  éga- 

lement  diftans  l'un  de  l'autre  dans  toute  leur 

[']  far  tonfiruOion  &  Cor.  i.  Prop.  $.  Geo. 
M  frof.  iy.  Geo.  [i]  Suftofit. 

M  ^of.  7}.  Gee.  [S]  Cor.  i.  Prof.  yz.  GêO. 

rj  ^^<?.  ?*•  G'^»  [^J  ^'/.  11-  Geo. 


Gttmttf^.  511 

fcendaè'  ;  cet  lignes  Cecoat  aullî  également  di- 
ftantcs  l'une  de  l'uitrc   dans  touM  Icui  lon- 
,  gucur-  Donc  [']  elles  feronc  puallclcs  cnu'cllcs^ 
u  qu'il  fiUUit  iimnurn. 

COROLLAIRE     I. 
Les  Ugaei  dioitcc  couples  pu  des  plans  pa- 
'  lalleles  ,  fêiont  coupées  proportionneUement. 
F  H  K 


Soient  les  lignes  dioitei  AB  te  CD,  parallè- 
les ,  ou  non  ;  dans  le  même  pUn  ,  ou  dans 
diftcrens  plans.  Soient  encore  les  plans. pa- 
rallèles EF  ,  G  H  ,  I K  qài  coupent  ces  lignes 
aux  points  X. ,  M  ;  N  ,0  i  P ,  S  :  Je  dis  que 
ces  lignes  A B  Se  CD  kiont  coupées  pro- 
ponionnellement ,  c'eft  à  dire  que  Ltl  .N  F  :: 
itfO.  OS.  Poui  le  démontrer  ,  du  premier 
poinE  de  feAion  L  d'une  de  ces  lignes  droites 
^  B  au  deuxième  poînc  de  fcâion  S  da  ]» 
Teconde  ligne  C  D  fÔit  menée  la  ligne  L  S,  El 
^point  L  au  point  M  ;  de  24  à  r ,  &  de  r  à  Oj 
[']  Dtf.  I.  Gt*. 


enfin  de  P  à  «^ ,  où  ces  trois  lignes  AB  ^  CD 
ic  LS  font  coupées  ,  foienc  menées  des  lignes 
droites. 

Lc$  lignes  LP  Se  LS  feront  [*]  dans  le  mê- 
me  plan  $  les  lignes  LS  Se  S  Aï  feront  auffi 
dans  le  m^me  plan.  Or  les  communes  ferions 
T  N  ic  S  F  du  plan  triangulaire  LS  P  &  des 
plans  parallèles  G  H  Se  I  K  ^  font  [']  parallèles 
cntr*elle$.  Donc  [*]  LN  >  NP  ::  LT  .  TS. 
Mais  les  communes  ferions  L  M  &  T  O  da 
^lan  triangulaire  LS  M  de  des  deux  plans  pa- 
rallèles EF  Se  GH  ^  font  parallèles  entf elles. 
Ou  aura  donc  encore  MO  .OS  :  :  LT  ,TS, 
Donc  [^]LN.SP::MO.OS. 
HEMAR  SJ) E. 

IL  eft  facile  de  faire  un  raifennement  fembla- 
bie  à  celui  du  Corollaire  précèdent  po«r  dé- 
montrer que  des  lignes  droites  AB  y  CD,  £  F, 
&Ct  menées  dans  un  même  plan  font  coupées 

A  C  A  C  S 


proportionnellement  par  les  lignes  parallèles 
AEfiL  ,  H  Af  ,  B  F,  &c.  Car  du  point  C  ao 
point  H  ayant. mené  CH  5  on  troure  [♦]  que 
AC^GH  ::  CN.NH  ::  CJ.JJC.  Donc 


i^\Prot.Fuf.  [♦] 


Pmrt,  I.  Prof.  fi.  C##.. 


p]  ufG.GH  :  :  CI.IK.  On  prouvera  de 
même  que  Ci.  IK  wJLL.LM  y  &c.  Etifuite 
£  on  mené  la  ligne  JT  B ,  on  trouvera  encore 
de  la  même  manière  que  GH  .  H  B  :  :  i  JC  , 
JC  i> .  &c. 

PROPOSITION     LXXYI. 

1^.  Si  f  lu/leurs  flans  font  farMeles  ;  une  fnim$ 
Ugm  droite  étant  fêrfendicnlaire  i  un  ,  fera  fer-» 
fendieulaire  aux  autres^ 

'  a*.   Si  une  même  ligne  droite   eft  ferfendicu^ 
Isire  à  flufieurs  flans ,  ils  feront  faralleles. 

DEMONSTRATIO   N 

fil   LA  PRiMisRi   Parti K* 

Soient  les  plans  AB  8c  C  D  parallèles  en- 
tr'eux  j  foit  la  ligne  G  H  perpendiculaire  an 
plan  AB  :Jc  dis  que  cette  ligne  G  H  eft  aufli 
perpendiculaire  au  plan 
C  D,  Pour  Icrdémontrerj 
confîderons  un  plan  G  N 
qui  pafTe  par  la  perpendi- 
culaire G  H^dont  les  corn- 
snunes  ferions  avec  lés 
plans  AB  8c  MD  {oient  ^ 
G  Aï  Se  IN.  Paifons  en- 
core paflèr  un  autre  plan 
G  S  par  cette  perpendi- 
culaire G  H  y  dont  les 
communes  feâions  arec  , 
les  plans  AB  8c  CD 
foient  GP  8c  IS. 

Puifque  les  plans  AB 
8c  CD   (ont  parallèles ,  A 

[•]  Cor.i.bef. II. Alz^k, 


'|l4  Trêifiimi  PdftU. 

les  commimeg  fêdiens  GM  èc  1  N  feront  P] 
paralkks  $  par  la  même  raifôn  G  F  &  I  S  ic^ 
xont  aiifS  parallèles  eatr'elles.  Mais  [*]  la  ligne 
C  H  éunt  perpendiculaire  iAB^  l'angle IGM 
fera  [ij  droit  ;  le  l'angle  GIN  (èra  auOî  [«] 
droit.  G/  (èra  donc  perpendiculaire  à  /  ^.  Par 
la  même  rai(bn  2GP  étant  ['}  droit ,  Gif 
6ra  aaffi  droit,  GI  (èra  donc  perpendiculaire 
ils»  Doi^c  ['j  la  ligne  G  /  fera  perpen'diculaiie 
au  planC  D ,  ^#  qt^ilfrlloit  détnimtrar, 

&  fi  le  plan  C  2>  eft  encore  parallèle  à£F^ 
on  démontrera  que  la  lign^  G  H  eft  encore  per- 
pendiculaire  à  ce  plan  £F  par  un  raifbnncment 
lemblable  à  celui  qu'on  Tient  de  faire. 

DEMONSTRATION 

91      LA     SlGONDl     PaltII. 

Soient  les  plans  AB  &  C  Dy  aufbuels  la li« 
gne  £F  foit  perpendiculaire  :  Je  dis  que  ces 
plans  font  parallèles  exur'eux«  Pour  en  connoi« 
txt  l'évidence  U 

fuffit  de  démon-  B  D 

rrer  que   toutes    . 
les  perpendicu- 
laires     menées 
^' un  de  ces  plans 
à    l'autre  feront 
é  g  aies  entr 'elles. 
Et  pour  cela, foit  . 
menée  G  il  pa-  ~ 
rallele  à  cette  li-  'A 
gne£F;&dans 

[']  Prof.  7£.  G*^ 


CJ  i>*/.  a#.  &J>rf.  14,  Gi9. 


[♦]  ?0rt.  }.  Pf<îf .  44.  G». 
[?J  Pfi^f .  ^7,  G<#. 


ëiêmetru*  Jif 

1c  plan  ÀÈ  d*im  point  ^e  rencontre  E  de  la  li^ 
eue  £  F  à  un  autre  G  de  la  ligne  G  H  foit  menée 
2B  G  i  de  même  foit  menée  F  H  dans  le  plan  CD. 

t^oifque  [']  G  H  eft  parallèle  à  la  perpendica* 
lairc  E  F,  cette  ligne  G  H  fera  auffi  [»]  perpendi- 
culaire aur  plans  ^B  &  CI>.  Or  [>]  les  angles 
F:EG  ,GHF,EGH  &  HFE  font  droits.  La 
figure  E  H  fera  donc  [♦]  un  parallélogramme. 
£>onc  [»]  la  perpendiculaire  G  /f  ferjl  égale  à 
JE  F.  On  démontrera  de  la  même  manière  que 
les  autres  perpendiculaires  2 1 ,  Af  N  ,  &c.  me- 
nées d'un  de  ces  plans  à  L'autre,  font  égales  en- 
tr'clles ,  chacune  étant  égale  à  E  F.  Ces  plans 
feront  donc  [*]  également  diftans  Tun  de  l'autre 
dans  toute  kûr  étendue.  Donc  ['J  ils  feront  pa- 
rallèles entr'cux  ,  ce  quil  fallcit  démmtrtr. 
COROLLAIRE. 

Si  chacun  des  trois  points  E ,  F  &  G  font 
également  diftans  du  plan  CD  >  le  plan  A^ 
{cza  parallèle  au  plan 
C  B.  Car  puifque  les 
diftaiices  de  ces  points 
font  [•]  mefurécs  par 
des  perpendiculaires, 
les  lignes  Eff,  FZ, 
Se  G  M  menées  de  ces 
points  perpendiculai-* 
rement  au  plan  C  D 
feront  égales  entr'el- 
les.  Or  p]  clles-font 


$ié  Trûiprm  Partie. 

banlleles  entr'ellcs  ,  &  prifès  deux  à  itax  elkt 
lbut[']  dans  le  même  pl^ui.  Les  lignes  LM  & 
rC  i  HL  Se  EFi  H  M  &  £G  feront  ['] 
égales  entr'elles.  Les  figures  EM^CL&FAf 
feront  donc  [']  des  parallélogrammes.  Or  rin- 

ÎkEHL  étant  [♦  J  droit ,  l'angle  E  F  i  fera  ['] 
roic.On  trouTera  encore  par  un  raiConnemenc 
Semblable  que  l'angle  LFG  eft  droit.  Dench 
ligne  L  F  (era  (']  perpendiculaire  an  plan  des 
lignes£ FScPG^  c'eftâ  dire [7]  à.  A  B.  Donc 
Z  F  fera  perpendiculaire  aux  plans  AB  &  C  D. 
Ces  plans  feront  donc  [']  parallèles  entt'euz. 


PROPOSITION    LXXVII. 

I*.  Si  êUns  un  fUn  les  cités  ttun  angle  rt^ 
StUgnê  fmt  faralUles  aux  cotés  ^un  mutr*  fd 
9fi  dans  un  autre  flan  ;  &  fi  les  plans  de  ai 
faralUlis  Ce  terminent  mutuellement  iune  fartée 
leur  eammune  feBimi  ce  dermer  angle  fera  tifX 
ast  premier^ 

x^.  Si  deux,  lignes  et  un  angle  fmt  parallèles 
aux  deux  lignes  dun  autre  d^nt  le  plan  efi  dif" 
ferent  ,  les  plane  de  ces  angles  feront  faralU^s 
iPitf^eux. 

*]  ^^.  7*.  6#*. 

;*]  Ffip,  ^4.  Geo, 

[i]  Brf.  4^.  Geo, 

♦1  Def.i^.  &Def,i^.  Gm. 

p  j  Part.  I.  Prep.  jg.  Geo. 

'^^Prop.éj.Geo. 

I>ef.  to.  Geo, 

Fart»  t.  Frop.  Fref. 


1 


5*T 

PEMONSTRATION 

»I     LA      Y  tlKXI  Kl     »  ARTXI. 

S  Oit  l'angle  BAC  dont  les  côtés  ABU  AC 
font  parallèles  aux  côtés  D  £  &  D  F  d'un 
autre  angle  EDF.  dont  le  plan  n'eft  pas  te 
xnème  qiie  celui  du  preinic|:  angle  BAC^ct^ 
JUgncs  parallèles  AB  U  DB  ^  AC  Sf^  DW 
étant  diipp/ces  de  manière  qqic  kurs  plans  |è 
terminent  à  leur  cominune 
£èâion  ^  I)  ;  Je  dis  que  cet 
angle  B  ^  C  ==  E  Z>  F.  poui: 
le  démontrer,  fur  la  ligne  D£ 
il  faut  prendre  J>  G=zAB^ 
&  fur  ©F  il  faut  prendre 
I>H  =AÇ;  enfuite menez 
9G  ,  4D  ,  Cifi  J5C  dç 
iSH. 

JPoifque  les  deux  lignes  k|? 
8c  D  G  font  [']  parallèles  & 
VI  i^gales  ,  les  deux  lignes 
fGU  AD  feront [']  égales 
êc  çaraUeles;  ^  par  la  »i6me 
raifba  les  deux  lignes  ÇH  (c  AD  (èront  aufli 
égales  &  parallèles.  Les  deux  lignes  B  G  êc  C  H 
feront  donc  égales  [♦]  &  [«]  parallèles  entr* ellesj 
&  enfin  [»]  les  lignes  BC  ÔcGH  feront  égaies 
Tune  â  l'autre.  Les  deux  triangles  BAC  U 
49  D  H  itant  donc  équilater^ix ,  -ils  feront  [*J 
équiangles.  Donc  [*]  Tangle  BAC=^BDF^ 
Ci  qu'il  fMoit  détmntnr. 


[«]  Si^fofit. 

r»J  Far  cmfirtiSim. 


[♦]  Ax.  II.  Gen- 

1»]  Bart.z.Fraf.  74.  (?#«ç^ 


5&t  Tfêlfiimi  Téinie. 

BE  M  A  EL  SL'^  '• 

Lei  plans  «ies  paraOclcs^B  &  D  E  «  AC  k 
f>W  (t  ceiminem  l'un  &  l'aime  à  leur  cQm- 
011111e  Icâioii  AD  i  câi  amiement  kt pxenjeit 
Mitie  de  la  propofition  pcelênte  &  tiouvaug 
Bollê ,  pacceqa'elk  fctoit  trop  génfnde.  fmOfit 
les  cbth  de  l'angle  BA  C  pcinrenc  être  di^fZr 
de  manicie  que  le  plan  des  paialkks  AC  k 
WD  ne  &  tennine  pas  à  b  commiine  iediOQ 
^D  oà  ileft  leo- 
oootté  par  le  plan    B  A 

Bp  qui  cft  celui  des 
païaUdes    S  jf    4c 
SD.  JSr  alors  l'an* 
fie  BAC  écanrob* 
ms,  £2>  F  fciaamii 
de  pks  B^C  Kra 
obtus  ,  pins  £2>F 
ièra  aign  pcwir  con- 
férer ie  paralklifkie  4cs  lignes  ^  C  &  F2>.  An 
contraire  ^  aSAC  e^  aigu  ED  F  fera  oènu 
Cela  Tient  encore  de  ce  qtte  les  ligics  -^Z>  & 
HC  fe  coupant ,  on  nepeut  pas  Pi  cenclnte 
certainement  qqe  ^  2>  =  H  C. 

pEMONSTRATlON 

^1    LA    SieONDl    flKTIS. 

Soient  les  deux  lignes  droites  AB  êcACan 
Ce  rencontrent  au  point  A ,  parallèles  m 

dcoi 


J 


« 

Ge$metrie.  ji^ 

4Letix  lignes  D£    &  D  F  qui   fc  rencontrent 
au  point  p  dans  un  autre  plan  çpc  celui  des 


lignes  AB  êc  AC  :  Je  dis  que  leurs  plant 
BC  U  £F  qui  paflcnt  par  ces  ]x^t%,  font 
parallèles  entr'eux.  ^ooi  le  démontrer ,  du  point 
ji  fbit  menie  la  ligne  ^6  pexpendicttlaiire«-i 
ment  au  plan  f  F.  Par  le  point  G  od  eilç 
rencontre  ce  plan  £F  ,  fbient  menées  dans, 
le  plan  iF  les  lignes  GH  Se  Gl  parallèles 
aux  lignes  proposées  D£  5c  i>F* 

Puilque  ks  lignes  &H  Se  pl  font  p]  pa*- 
ralleks  aux  limes  D  E  6c  VF  ^  Se  que  [*] 
AB  de  AÇ  ioij^t  parallèles  au0i  aux  lignes 
Z>£  &  DF  i  la  ligne  ^J?  fera  f]  parallèle 
à  6  H  ,  de  ^  G  fera  paralkle  à  G  J.  Or  leff 
parallèles  A B  Se  Gif  étant  [^]  4^s  le  mè- 


^7 


\ 


CIO  Troijiime  Târtiil 

|«]  droit  j  l'angle  G^B  fera  donc  droit.  On 
fr^UYcra  encore  par  un  raifonncmcnt  fitinbla- 
th  ,  que  Tangîe  GAÇ  A  droit  dans  Tune 
&  dans  l'autre  figore.  Enfin  [*]  dans  la  fécon- 
de figure  AGH  =  GAM.  La  ligne  AG  étant 
donc  jpcrpcndiçulairc  aux  lignes  AB  ScAC^ 
elle  (cra  [']  perpendiculaire  à  leur  plan  HC, 
Cette  ligne  A  G  eft  [♦]  auffi  pçrpcndicD- 
lairc  au  plan  E  F.  Les  plan^  B  C  &  E  F  iovt 
donc  [*]  parallèles  entr'cux,»  qH'ilfriUkéi- 
montrer^ 


PROPOSITION    LXXYin. 

1®,  Si  un  fîs»  re7Uùntf9  u»  4tmtre  fUn ,  fa 
êimgles  formés  de  fart  &  d^ autre  d'^n  dt  tti 
flans  fçr<mt  droits  osi  égaux  ^  deux  droits, 

1^»  Si  deux  flans  fe  coufent ,  Uwfs  sa^ 
fffofés  far  U  fommot  feront  égaux  e^treux, 

DEMONSTRATION 

DI      LA      PR.BMt$KB      PAlLTlB, 

S  Oit  le  plan  D  F  qui  rencontre  le  plan  AS: 
Je   dis  que   les  angles  qui  font   tonnés  èc 
part  &  d'autre  de  ce  plan  Z>  F ,  pris  cnfcmWe, 

.     [']  Défi;  19. &  Def.  i^.Geo. 
[*]  Tart.  uProf.iy  Geo. 
[i]  Prof.  6 J.Geo. 
[♦]  Far  conftruSiion. 
[5]  FarP.  :^,  Prof,  ji.  Gto; 


Créante  trie»  551 

font  égaux  à  deux  droits.  Pour  le  démontrer, 
par  un  point  de  la  coirunnnc  fccflion  EF,  par 
cxempl  c  O  j  foie  *" 

menée    dans    le 
plan   -rfB  la   ïi- 

fne  G  H  perpen- 
iculairement  à 
cette  commune 
Xcdiôn  EF  ^  Ôc 
par  le  même 
poiiic  O  {bit  en- 
core menée  dans 

le  plan  -O  3?  la  ligiie  I  Af  perpendiculaire  â 
cette  commune  fedion  Eî",  Alors  les  angles 
GOid  &  MO  H  font  [']  les  angles  des 
plans  I>F  Se  Ab.  Et  pàtceque  la  ligne  G  H 
eft  droite,  ces  angles  G  OM  éc  M  O  H  {pnz 
[•J  dans  le  même  plan.  Enfin  ces  angles 
GO  Ai  &  MOH  font  [']  droits  ou  égauk  à 
deux  'droits  ,  ce  qu'il  fallait  dimvntnr» 

DEMÔHStRATlON 

's   • 

DB    LA     S£C0M1>E     PA&TZi* 


Soient  les  plans  AB  Ôc  C  T>  qui  (è  cou^ 
pcnt  j  je  dis  que  les  angles  de  ces  plans 
qui  font  oppofés  par  le  fommet ,  font  égaux 
cntr'eux.    Car    les    angles    GO  L   de    MO  H 

p]  Def.  ig.  Geâ. 

p]  Prop.  éf.  &  Cor^  2>tf/.  10,  Geù^ 

[^]  Fart,  I.  Frâf.  xi.  Geo. 


Vjij 


jîi  Trti^mt  Teinte. 

font  [*]  la  angles  de  ces  planj  ,  &  ces  a»- 
gkï  font  oppoSs  par  le  fominn  ,  &  [•]  iuà  \ 
te  mCme  plan  ;  ib  font  donc  [■]  égaux  en-  ' 
tr'cBx,  et  ^m'U  fsUtù tiémmtnf,  j 

[•]Def.  it.Gm  ! 

|']iV<y.  tt.&  Cir.7>iif.  lo.  Gm.  I 

i*J  r»rt.  I,  fti»f.  M.  Git. 


tSetftHtrle'. 


CHAPITRE      III. 

DES      CORPS 

o  u 
SOLIDES. 

II.  ell  impcHible  de  faire  un  grand  pragifs 
dam  11  Phj'Uque  nouvelle  ,  lans  fcavotr  U 
manière  de  connoîire  combien  de  maHê 
OUI  cercaint  corps  ,  &  combien  de  Turfacc. 
Parcecjue  leur  repos  ,  leurs  difièrens  degrés  de 
mouvement  ,  leur  £[uation  ,  figure  &  Tolume, 
iotii  ordinairemeni  l'origine  &i  Phénomènes 
le  <  plus  conliderable».  < 

La  connoillancc  des  Iblides  -  efl  fort  aTanta- 
geufe  d^ns  les  Mechaniquci  pour  la  conftin- 
âion  des  Machines  ,  pour  déterminer  les 
Centres  de  gravité  ,  pour  trouver  les  Equili- 
bres ,  &c.  Dans  la  Navigation  pour  la  con- 
ftraâion    des  Vaiflcauï  ,  pour    comparer  ht 

Sefanteur  de  leur  volume  à  un  pareil  volume 
'eau  ,  p«ur  connoîrre  leur  plus  grande  char- 
ge ,  &c. 
On  Te  trouve  fotirent  dans  la  neceflîté  de 
Yyii) 


5J4  Tr^l^émî  Tânii.    . 

mefiuer  des  murailles  félon  leur  trois  diineik> 
£ions  ,  pour  f^voir  combien  de  toi(es  cubes 
elles  contiennent ,  combien  de  pieds  ,  &c.  H 
y  a  tant  d'ouyrages  qui  fe  rencontrent  conti- 
nuellemeat  dans  rArchiteâure ,  dont  la  per- 
feâion  dépend  de  la  coupe  des  pierres  ,  &  d'u- 
ne Théorie  cxade  des  corps  »  s'il  eft  neceilai- 
re  d'eftimer  des  ouvrages  de  Fortifications, 
par  exemple  ,  des  excavations  de  foâes  ,  la 
^folidité  des  remparts  ,  &c ,  on  tCj  peut  reu/£i 
{ans  la  connoiflance  des  (blides.  Enfin  l^s  ud^ 
ges  de  cette  partie  de  la  Géométrie  font  très* 
mquens  &  d'une  grande  utilité  dans  le  tefte 
des  Mathématiques  ;  &  quand  même  cette  uti- 
lité ne  paroitroit  que  dans  ies  exemples  qu'on 
▼ient  d'apporter  5  cela  fèroit  fuffifant  pour  en 
rendre  l'étude  recommandable  ,  &  pour  ani- 
mer le  zélé  de  ceux  qui  commencent  a  s'ap- 
pliquer à  ces  (ciences.  • 

PROPOSITION    LXXIX. 

Si  tr^s  Mngîes  flans  fmt  un  mn^  fMe  ; 
iéux  ,  pris  enfemble ,  feront  flsss  grmuU  ^«e  h 
troifiémê. 


s 


DEMONSTRATION. 

Oient  les  aneles  plani  BAC  y  CAD  ic 
DAB  qui  forment  un  angle  foUde  dont 
le  fbmmet  eft  A:  Je  dis  que  deux  de  ces  an- 
gles plans  pris  à  volonté  ,  par  exemple  BAC 
dt  CAD  font  plus  grands  que  le  troiiîcme 
DAB. 
Si  un  de  ces  deux  angles  BAC  ,  CAD  ,  eft 


Géométrie.  cjy 

plus  çrmd que  Tangle  BAB  y  ou  s'il  eft  tgJL 

à  l'angle  jy  AB  -,  il  eft  évident  qtte  ces  deux 

angles   BAC  &  CAD^ 

pris  enfemble ,  font  plus  ^ 

graiids  que  l'angle  DAB, 

Cax  c'eft  ajouter  quelque 

cho(è    à    Hne    de     deux 

grandeurs    égales  ,  ou  â 


la  plus  grande  ,  ëc  rien 
sL  l'autre  égale    ou  plus 


petite. 

Mais  R  chacun  des  an- 
gles B-rfC  &  CAD  eft 
plus  petit  que  le  troiilénie 
angle  D  A  B  ^  par  les  points  1  8c  G  éloignés 
du  point  A ,  &  pris  à  rolonté  dans  les  lignes 
jiB  ec  AD  y  fait  menée  £G.  De  cet  angle 
J>AB  retranchons  une  partie  H^B  qui  loit 
égale  à  l'angle  CAB.  Sur  k  ligne  A  C  pre- 
nons la  panie  A  F  égale  i  A  L.  Enfin  du  point 
B  au  point  F ,  &  du  point  F  au  poiat  G  loient 
menées  les  lignes  E  F  &  F  G. 

Les  triangles  LAE  &  jfaE  ont  le  côté 
AE  commun  ,  Sc[']  ALssAF.  Outre  cela 
l]  l'angle  LAE=zFAB,  Les  bafes  EL  9c 
EF  feront  [»]  donc  égales.  Mais  [<JEF  -h 
FG>EG.  Donc  [♦]  EG';;>LG.  Le  côté 
AG  cit  commun  aux  deux  triangles  TA  G  te 
LAG,  &  ["J  AF  =  AL.  L'angle  F  ^G  eft 

ajou^ 
'autre 


donc  [5  J  plus  grand  que  l'angle  LA  G.  Ea  aj< 
tant  d'une  part  l'angle  EAE  ^  Se  àc  l'au 


[']  Par  cmftriêB'um. 

Y]  Fart.  X.  Prôf.  3; .  Gec. 

[9]  Prof  I.  G€0.  [4]  Ax.  17.  Ge9, 

l^]  Cw.  3.  Pr<»f .  5;.  Gw. 


■jjô  Tr«ijt/mt  târlie. 

pMt  l'angle  LA'E  égal  [')  an  précèdent  ;  OK 
iiouveia  p]  que  la  Toinine  det  angles  BAC^ 
C  AD  ^  BAD  t   «  ^u'U  fitlUit  démmtrtr. 

On  imvta  cette  tnètnc  méthode  ,  pour  dé- 
montrer (}ue  B^C<;B-<J)-^-C-<I>  ,  S 
queCAB^BAD'^CAD. 

C  OR  OLLAI  R  E, 
Tous  les  angles  plans  qui  font  un  angle  lôlide 
font  ,  enremble  ,  moindres  que  quatre  droin. 
Soit  un  angle  folidc  dont  le  fommct  eft  A  :  Je 
dis  que  la  fomme  des  angle»  plans  SAC, 
CAD,DAE,ZAT,  TAB,  quilcfonocnt, 
quelque  nombre  qa'il 
y  en  ait ,  eft  plus  pe-  A 

lite  que  quatre  angles 
droits.  Pour  le  dé- 
montrer,confiderons 
nn  plan  ,  par 


plans  de   ces  angles 

qui  campofent  l'an-  B 

gle    fonde    dont    le  ! 

fommct  eft  A.  Alors 

leï    communes     fe- 

aioni  de  ce$  plans  &  du  plan  G  H  formeront  11 

figure  rcftiligne   IIMNO;   Se   H  J  aura  des 

angles  folides  dont  les  fommets  feront  les  poinB 

J  ,  L  ,  il ,  U  ,  Si.c. 

La  fomme  des  angles  de  tous  les  ttiangl« 
lAL,  ZMA,  M  N  A  ,  Att  O  ,At  O  .^i^Û 
ont  chacun  pour  bafe    un  côté  du    polj'gont 

[•]  Par  ConfiruHint. 

V\Ax.^.gl». 


,   Ge^metrit  5j7 

ÎLAim  O  ycA  [']  égale  à  autant  de  fois  deux 
angles  droits  -^  qu*il  7  a  de  c6cés  à  ce  polygone 
ILAdNO. 

La  femme  des  angles  intérieurs  du  polygone 
JLMN  O  Se  de  quatre  angles  droits  ,  eil  auffi 
égale  [*]  a  autant  de  fois  deux  angles  droits 
qu'il  y  a  de  côtés  à  ce  même  polygone  ILAiNO^ 

La  fomme  des  angles  dts  triangles  lAt^ 
ZAMy  M  2f -rf ,  &c.  eft  donc  m  égale  â  la 
fomme  faite  des  angles  intérieurs  du  polygone 
2L  M  NO  Se  de  quatre  droits. 

Mais  [^J  la  fomme  des  angles  AIO  8c  AïL^ 
eft  plus  grande  que  Tangle  O  /  JL  du  même  po- 
lygone. De  même  ALI'-hA LM"^  JLM  . 
êcAML-^AMNy^LMN.Bc]^lMsANii£ 
^^ANO'^MNO.  Enûn  AON  "i-AOI^ 
UOI,  C'cil  a  dire  que  la  (bnune  des  angles  quT 
font  a  la  ba(è  des  triangles  JAL  ,  LMA^ 
AiMNy  &c.  eft  plus  grande  que  la  fomme  des 
angles  intérieurs  du  polygone  ILM  NO^ 

Si  de  la  fomme  des  angles  des  triangles 
JAL  y  ALM  y  AMN^  icc.  on  retranche  la 
fomme  des  angles  plans  qui  font  à  leur  bafe  , 
client  les  fommets  (ont  / ,  £ ,  Af ,  &  O  $  &  fi  dé 
la  (bmme  faife  des  angles  intérieurs  du  polygo- 
ne /  £  M  N  O  &  de  quatre  droits ,  on  retranche 
la  £bmme  de  ces  angles  intérieurs  :  on  trouver» 
[']  que  le  refte  des  angles  des  triangles  AIL'^ 
AMLy  Sec,  c*eft à  dire ,  que  la  (bmme  de»  an- 
gles pkns  qui  forment  i*angle  folide  doiit  le 
fbmmet  eft  A ,  fera  plus  petite  que  quatre  an- 
gles droits  y  ee  fu'il  falUit  démontrer^ 

[«]  Prùf.  jr,  Geû. 

[*]  Pdrt.  I.  Prûp.  5z.  Ceû.     [*]  Prof.  Pnf. 
«]  Ax.  iS.  /#».  PJ  Ax.  ij,  £€n. 


IJ« 


Troiftimt  fâttiè. 


■s^JlK 


PROPOSITION    LXXX 

hti  fyrMmides  trisngmUires  pàftes  fur  U  m- 
m  hÀÇt  •  9U  [ht  des  IfAfes  é^MilMUtédcs  tum  i 
tâtÊtrc  y  fut*  igdes  entr*eîl»s. 

démonstration: 

Soient  k$  deux  pyramides  ABCI>  iL  HGft 
fiix  la  même  bafc  if  £  C  ,  ou  for  des  bafes 

IL 


A  B     £  F 

^uilaterales  ABC  8c  El  G,  8c  de  même  ksxi* 
tcur ,  c*eft  i  dire  [»]  entre  les  mêmes  plans  pa- 
rallèles/ k:  8cATGC  :  Je  dis  que  ces  deiu  pj- 


Geêmttrie,  09 

f^mides  font  égales  cntr'cllcs.  Pour  le  démon- 
trer ,  confiderôns    ces  deux  pyramides  commo 
divifées  en  feuillet^ ,  lames  ,  ou  plans  triangu- 
laires paçallcles  aux  bafes  ^BC&£PG,ô; 
d*unc  cpaiffeur  indéfiniment  petite.  Il  cft  con- 
ftaht  que  dans  Tune  de  ces  pyramides  il  j  aura 
autant  de  ces  plans ,  lames ,  ou  feuillets ,  que 
dans  Tautre  5  puiiqu'on  fuppofe  ces  mêmes  py- 
iramides  être  de  même  hauteur.  Il  reile  donc  à 
démontrer  que  chaque  cgupe  ,    lame  ,  feuille , 
çu  plan  d'une  de  ces  pyramides ,  fera  égale  à 
chaque  coupe  ^  feuille ,  611  lame ,  qui  fera  à  mê? 
ine  hauteur  dans  Tautrc  pyramide. 

Soit  le  plan  JLPS  N  qui  coupe  ces  deux  pjr? 
ramides  parallèlement  au  plan  JLTGC.  Lc$ 
communes  ferlions  LM  Se  AB  du  plan  DAB 
fc  des  plans £P^  N  Se  AT  G  C  feront  [']  pa^ 
ralleles  entr'elles.  {.es  triangles  A  B  XX  Se  DLJ4 
'  feront  [*  J  donc  femblables  3  on  dira  la  même 
chofe  des  triangles  HEF  &  HOF  ',DAC  Sç 
INDiEGH  &  HOSi  t>  Ç  ^  Se  D  N  Af^ 
fiGF  Se  H  S  P. 

bonc[i]AB.LM:iAj^^LD.Se2W. 
OP:  :  EH.  OH, 

Mais  [♦] -4  r.ZI)  ;:EO.  QH.Se  [^•]-AL 
pJhLD  ,LD::EO'JhOIf.OH  ^  c'eft  à  dirc^ 
A:D  .LD  ::EH.OH. 

Donc  n  AB.  LM  ::Mr.QP.  Or  [t]  A  Q 
c=£F.Donc[']iAf  =  Q?. 

V]Prtrf.jf,G€^ 

[*]  Fart.  I.  Frof.  14.  &  parK  uptf.  (U  C&^* 

[I]  PMrt.  u  Prif.  ji.  Gm. 

[*  j  Cêr»  Frof,  74.  Geo. 

[f]  Fsrt.  ).  Cor.  Frof.  y  Algit* 

[«]  Cor.  5.  Def.  luAlgob.  [}}  S$^oft, 


j4©  7Vf#/fri»e  TârtU^ 

On  uoinrerj.  par  un  cai&imeincnt  (fimblabk  à 
celai  00*00  vient  de  Êdce,qae  CB  .  KM:\ 
BD.MDzzFH  .FH  :;  WG.FS.ëc  de  ces 
.•xapponségaiix^oncondneiaqiieCJl  .  NU:: 
FG.  PS \  8c[^}CB.FG:i  NM  .FS.Uûi 
pjCB=FG.  DoncNJf  =P^. 

Qn.  iétamnacn  de  la.  même  maaieie  ^ 
LNszOS. 

XJnt  de  ces  lames  triangulaires  JLM  N  dW 
de  ces  pjzaniideseft  donc  éqnilacecale  à  une  an- 
tre lame  tnangnlaire  OFS  corrc^otuLnui 
même  kanccnr  dans  Tantre  oTramide^  Ces  deox 
triantes £MN  fc  OFS  u^at donc éffoitxk^ 


Ce  qo'on  adcmontté  a  l'égard  des  finilksqi 
laaîes  LU  N  êc  OFS  peut  eftre  dcmonoc  Je 
h,  même  manière  êc  par  les  mêmes  raiftosie 
CDOtcs  les  antres  lames  ou  feuilles  compara 
enti^elles  à  même  hauteur ,  c'cft  à  dire  dans  ks 
mêmes  pkns  parallèles  aux  baïes. 

Les  pjramidcs  triangulaires  jl^CD  ^ 
£  F  G  H  de  même  liantenr  ac  poSes  bi  àcs 
-bafts  oqnilatctaies  ABC  ic  ÇFQ  font  àeif 
égales  tntr'cll^ ,  C€  jtêil  fMhii  dimmfm, 

PROPOSITION    LXXXL  ' 


-IAk  fftâmiit  trismgàUire  9ft  U  tnUfiimvt  f^ 
(M  Wm»  fhfm§e  tU  mtêmehdjt  (^ de mtemt  b/uM, 


s 


DEMONSTRATION. 

Oitle  phfiiie  triangulaire  AS  C  I>  £  F  :  Je 
dis  qu'une  pyramide  qtù  aura  par  baie  un  àa 

•]  P«rf.i.  C0r.F$^.  |.  ^X»^* 

dm 


«bn^  ^  »C ,    Û  tr ,  qui  &nt  là  deac 

nu  Biu^jUlûrc  AXCbSF t  te  qui  fer^dc 
oifaieluiueiK  que  ce  ptiCiM  ;  pu  eseavfda  ,b 
pfmli<le  X'SF0,  (cm  Ik  uoififiBe  pûtie  d» 
ft  mtoie  MÎTine,  Pour  le  4(«u»tcci:  i  fia»  m» 
ntjRe-{MW,'fu--ncrtpi«9»-fe>ctic  mea4cr 

1« dùgonalM £ I> &  18  -''  ^-   -'• 

iiirlej  ic&xâcei  d-ï'ic"-  '     "■      »  '     : 

af?,  fciârlk  uoififane  -  ' 

ii0E  C  S  fini  encoM  Me-  _ 

ftée   Is  ii»an^  ^t  D  , 

^  feront  uz    tiianglet 

*  f"l  «p«tèn»i»iit  ce. 

piiuac  iirité  par  Ici  4eux 

^1    £B2   ft   'ÀM'-I>,~ '■ 

en  uois  p7iuni^£2^Fi 

n  (wR  ^&nontrec  qif  ellet 
£mi£gal«i,  &  pour  y 
zéiL0tT  <;aiifiicmu-ks  [>] 


P]  TTtf.  (s.  Gtt. 


J  f«rf.).  (UFtvtrtiJf.fag.  tjo.        Zs 


j  4*  rr^jfi/m^  PMnie. 

C^Uh^È^Fjk^'fJSWiiit  9BWP  cft 
V]  égale  i  k  bai^  AE9  et  U  fjtzaàk 
AEBD.  Otot$4fcaxfjt$aà4e$  ont  wne  mê- 
me iameiir ,   paifija'^ci  5Hif  le  mèiœ-  {bauna 

ratnuleutf  ESD  ,  ou  ^EJPI^  quI'cftiU^cincv 
Car  l^afc  l>^wf  C  ie  la  pf  s^imdc  Ô  jLCfitSk, 
[^'  égale  a  la  hliê  AET>  éc  U,  pjwiâde 
MB  DM.  Or  c^s  deux  p/camides  bac  î^}  ime 


mèine  inqredir  ,  ipQifi]tt*^llcs,m(  le  mlmi^bx^ 
meticoihniiin  bJ         7* 

Lff^rajinide  b^CJ|^c${;]  ^MoçiSgate  ilt 
pyr:^  de  ^£  AB,  ou.î^&^ji,  ..  -, 

Les  trpjs  pjràmidesr^PFJ^  ,;  ÂEJBD  ft 
ACBV  font  donc  r^]  égales  .encr*el^.  Chi- 
cane ^4fiftg  h,  troiuâneparciedapriûnc  pro- 

Or  la  pjramide  B  2>¥B  i  f  I^  ix^ènif  J^fc^^ 
la  même  lifateiir  quÇ|le  priime  uf  f  CX>  £  F. 
Uhprifm^'tqangalairt^  eft  donc  XZJS^  d'une 
fji2m\jitît  mèmf^  hifi;  &  de  mtmfMti^ettr  , 
êêfi'Urfallétdémfniréni 

laMânojdhadoâ  <pi  on  trient  A  f%îfe  ^  c^' 
Tient  ^iflia;*feiikmttic  av^  priimç   tfiannléiic 

rM/pr#^.  fo.  G^fl. : 

[ijC^.Prif.  70.  Cw. 


••  ^- 


■-'  -  éeeimtrif.   '■'  S^i 

itoit ,  mail  ailfG  amx  obliqacs  mùi^vlsua, 
'C'cft  fomqMd  on  la  pcm  appliqnci:  au^  uuo- 
ret  fuivantes  ,  &  on  n'y  rrouvera  aucune  diSi- 
cttlif  pv^iculierc.  Les  SiFercntes  pcfitions  te 
céaptt  4es  prifmes  ^>'i\T  font  lepiefentéçf , 
ÂÏTin^t  i'  cârccr*r   '  ■     "  '  '      "•  '     ' 

,  É    /  1      De    ."■        A  C 


pour  fadîu»«HCoie  "daTMitage  l'intelligence 
3e  1»  propo]kî«n  preténte  ,  on  peiît  tailler   un 

Îirifine  tiian^ulaire^e  boîs  ou  de  cJre,  &  eiifoiic 
e-coupci  fuivant  lei  plant  E  >  C  6c  ABD- 


Tcconnoîtie  dins  lê  Jl^finc,  'i]f  Aânglé  ,  on  les 
diftingue  avec  iamfimf  -i^cÙîté  tUnl  le  prifiiM  , 
oblique.  Aprcï  v**"*"*"*  '  TolontË  Ia  ligne 
'        '■   '         '  "    Z  t  ij 


W4  Tmfiém  fartit. 

Jib;  a  iML  [']  conftiujw  fi»  «et»  figM  npi 
trungk  équîlaitral  ^^C.  Il  fw  [>]jaenerb 


-ligne  BZ>  perpendiculairement  a  ^1{  ScÂer^ 
Jociguevx  qu'en  roudiça',  cette  longueur  foa  Is 
même  qwc  celle  dcfprifine.  Il  faut  meciei  Itli* 
gne  ^  X>  pour  former  le  triangle  xeâangk 
utfSO.  Et  juir  le  c6téi?X>  on  formera  encme 

iO  le  triangle  rcdlangle  2>f  £=yf  BI>.  En- 
mte  fur  Thypotcnufe  ^  D ,  il  faut  [*]  conftiuiit 
un  triangle  Ifbfcele  ,  &  &ire  le  c6té  JLF=:AJ^ 
U  faut  encore  [^}  conftrmreuneftcQiiie  £guie 
GtiAK   équilateraie  à  la  |)reË^âentc  ^  oMer- 

Vanc  feulement  de  faire VttfangleK^^  11 M 
fur  liijpoténiife  /  £  Terf  iit^niaSi^oite.  Bafoue 
for  la  ligné  p  P  =ii  Bp:  ^  '&xii  décrire  deux 
triangles  reéïaiigles  égaux  chàtuit  an  triangle 
ABD  y  pour  former  le  parallélogramme  N  S» 
fur  une  des  hypotcnufes  N  f  ou  O  gK  il  to 
former  le  triangle  ifofceie  17 P it TfeHam k 


mifiénetité  Ar==Pfi^  lcCa\t-tlxt  R  K 
<a  tênencoïc  ttn  aiuie  ctùngle  i/ôfcele  SU  =^, 
JS.  0.  .lk£*at  fe,  fcrrir  As  cîUwz  peau  «wper . 
]«^eMcoci'fi>r.l?qud;onaid£ctù  cea  uois£gçcet,- 

4U.&amK  W!lEOiiE<Mit:cm,lecoopcia  à  moitié, 

fuivùit  wuces  les  lignes  tnnfKiûlci  P  P  ,.  f  N.- 

X R,  ADt,  HL ,'  ^e. Enfin i] ikuc plier  U  pre- 

VÀae  figure  de  ftne  ^ue  le»  poinu  F  Si  S  & 

«ncontrcrtf  fin  le  point  C,  ,  *  «^ne  les  point* 

C&;  Af  iê: [nviiffiit  %  tepoint  If.  -Il faut «p- 

cliquet:  Iç,  poiac- j'  4ir  ,1e  point  O  ,  &  lo-  poin^ 

^fur-k  ppintJi^  Àlçnon  amAttois  pyitmi;, 

(Ies„d4iitrt)in  qn  appIJgucM  unp  ,  de  manie» 

que  Ton  triangle  ifol£cle  Se  troave  fui  Tifoicelc 

RSN  ,  &  que  l'ifoJccle  de  l'autre  le  tiouvc  ap- 

jrliquc  contre  l'ifolcelc^  Jt  P  ;  ce  qui  forn^n 

nn  TCiitable  prilme  uiangidairc  ,  tel  qu'on  1!« 

>nflxai4oa.de  la    ptep. 

[cront  oppolëei  A  BÇ 

n  ft  femUabla ,  -ac  i^ 

le  (eimineiont  léione 

aire  les  crois  parallclç- 


■et ,  8:  la  hauteur  R  z     ■  ■  ■        ■  m 


■ii 

t   E'JC»r.f.fr*f.i7    '  - 


6-  C*f,(.  fWf.  ».  GMh 


54'  Trêipime  Pdrtie. 

ctU  il  finit  couper  le  cxroh,  faÏTaiitle  ctiadC 
dhpuaUelognunme  total  XX,  4e  cnlîiùc  k 
c'aapni  Bnmât  fnirant  les  àtax  lignes  K  SU 
Z  r  I  ft  en£n  «pidiqittr  k  ligne  |t2  SirlMhffx 
JtX  pomfotmgtiet  cootBOR d'im  prifine  &)i 
Icqael  (èiotit  â)«ftécs  1»  tioii  pjvamldes  tp'm 
«icni  <le  cbaftraire* 

COROLLAIRB  X. 
Nbn  (èulnnnn  U  pjrtamide  tiiangnlaire; 
mail  aolG  tonte  anœ  pyramide  eft  U  [roifi^im 
ptAieJs  prifine^qaiàintmebifëft  mbM&av 
teur  qUe  cette  ^ynini<le.  Toit  piifine ,  c'^  i 
dire  ttiahgnUiK  on  antre ,  «Il  itxtc  tti^  ^'onC 
pjTimiie  qui  *  mttae  bîifè  ft^  mtme  kuttos 
qvecc  prifine, 

Soitlt  fiiCmt  ABCBETGBIK,  ach 
pyramide  pentagone  ABCDEF,  de  mbtt 
«aie  isc'  de  acitmc  F 

•ïiyoflruf  que  «  prit 
"Àiè:"  Je  dis  qilc  la 
'■pyramide  ^BCDEf- 
:  eft  fat  troifiéiilt;  paï- 
lie  du  prifnae  A  B- 
'C  Dtr  G  Hi  K. 
^penrledcmoRtferj-  - 
"jfla  fôrmnei  ^  pat 
tempViî ,  "!nîS' 
*"  n  de  i  bafe 
4SC]p£,(tii  efl 


V^O  BC  ^G  atix.- 
fomnietide  aocret 
angles  pour  dirilcr 
•cneMc  taxàtihf  ' 

■'•'-  v.  ■'  -■'  ;     : 


Se9mifri£  -  -  547 

giesî  9c  de  l'antre  extrémités  dek  m&jne  ligne 
AG  feieat  encQce  .menées  ks  lignei  GK  de. 
GI  aux  ranuacts  desanurei  angles» 

Le  priÛKie  AMCDZfGHJX  Cm  diriiS' 
par  ie$  pbtnf  C?Cj&  GJE>  en. trois  priTmes^ 
triangulaires  ASC9KJ^  ACDGIK^  êc 
ADEGKT.  PareiUcmenr  la  pyramide  ABCD:EF 
fera  diriTée  en  iro#  pj^aoMdrs  A9CF ,  4CI)F^ 
&  AD  ET»  Mais  chaque  pyramide  ABCF  ^ 
AC DF  ^  êcc,  qui  fait  partie  de  la  pyramide 
iDtate  iTBC  AB  F  y  left^*]  h<  inoilî^aie  paxpe 
de  ckaqiie>  pciâne,  triao^Mlaiffe  ^J^C(?^i  ^ 
4  CJ>i;  JXv j&c.;^miâit  partie  ^u}>nfiiie  to-. 
cal  XBC2>£FGHJIC«  Puiique  toutes  ces 
pyramides  qui  (ont  panies  de  la  pyramide 
ABCPÉF ,  1^  tons  ces  prifiiKS  qui  font  panies 
du  pàfant"A9€B^E¥^HIKy  4[mi entre lea 
mêdics  tlai1s|>.anijfekt  ^B  CJD  R4i  GHIKF  ^ , 
lespyraa^idtt^l^Ci^y  ulCDf  ;aç  AVMF^ 
priles  éniêqftble  ,  c*eft  à  idke  la  )|grraQiid^\en« 
titfre  \Ap  CD  E  F  '  eft.  donc  la  troi/Séme  partie 
des  ^riimes  AliCGBI  ,  ACDGIKy  Se 
ADEGKF  ^  pris  ensemble  ^  c'eft  à  dife  du 
l»riûne  «tier  A%C9^ t^JÊ  1 K.  Enfia  te 
prifmè  -rf3Cl>»F<î  Hf  IC  eft  donc  tnpk  de 
lapyfàmide  polyeone  j<BC2>£P  de  mèflae< 
baie  U  de  moue  £auteur« 

r   .  ^  C  O  R  Ô  L  L  A  I H  1    J' 1. 

Pui(qiie  p]Jes  cônes  peitTcnt  eftre  •confidesex^ 
:d;ommedes  pyksmides  ^'une  infinité  de  çé^ez  ^ 
3d^'que[i]  les  eyhlidres  peayenilieftire  :  rc^gsordex 


54^  TmJt^tHt  fÀrtie". 

comme  Jes  prifines  autlî  J'imc  infinité  de  cfttezj 
il  fict  de  la  prop.  pteT.  qo'ah  cane  t&  U  troifié^ 
IDC  parrie  d'un  cylindre  qui  à.  mtme  Infe  ft  tat^ 
OK  nÂutnir  j  on  que  !ej  c^rlindres  font  tri^ 
^i  conct  de  mtmc  btlé  &  de  tniaK  baiiteiii. 


COR  OL  LA  I  RI 


Les  priGnM  triângultkci  dr-mfme  haSt  te  de 
même  niMKm, M  qmùtatûir  Aet  balèi  i<p. 


•G 


MM 


font  égîn*  eiittSuï.  Sofcni  Iti  priCtaiaASC' 
DE  F  te  GHILMS  fur  la  mécnc  baTe 
^  se,  on  £irlcsbo&s  égales  ^BC  &  GffJ, 
ftcncrc  tel  mimes  plans  piarallelM  AB  HI  A 
E-FN;X-  :-Je  di*.  iqiiq  atAmx  pci{aie£  Icik 
égaux  entz'etw.  Cu  du  point  E  ,  pu  cxtaipls , 
auï  poinn  B  le  C  après  avoir  tnené'.Ies  lîg  » 
SB' A:  £C}  ficdVpoiiitl  aw  points  G  Se  H 


tpr<s aroir mené  les  lignes  LG  U  LH^ïlA 
V]  érJdmt  çpt ksff J^aÂiides  AMÇ^  k  GUn 
um^é^ales  cn^Viks.  Or  trw  lois  cette  pjrisU' 
fku4e  ^  J  C  S  ,  le  trois  fois  kk  pjFfatttiilè<7  H  1 X, 


COkOtlÀlIlE    ÏV. 


«.   L 


'l^on^fcnlenicnt  les'prifines  triangulaire; ,  ' 
snais  auffi  tous  les  prifmes  pohgones  qui  feront 

E>fez  for  la  même  bafè ,  ou  fur  its  bafês  équi- 
terales  A:  équiangles  f  une!  Vautre  ^  de  qui  £é* 
ront  de  mime  hauteur  »  ou  entre  ks  mimçs 
jplans  parallèles.,  (ont  égaux  entfeux^  Soient  le^ 

Jjrifines  ABCP^GHIK  &  XMNÔPfiRyîTl 
nrlamême  baie  ^£CX>S»  oil  fitx  les  baîSry 
^BCDE  &  I  Af  N  O  P  équilaterales  &  équian^ 
gles  l'une  à  l'autre  »  &  pofez  entre  les  mêmes 
plans  parallèles  ABCMNOn  gc  GBlS^VS^z 

{cM9  que  ces  deux  priâmes  font  égaux  cntr*enxv 
'ourie(lémontrçr^de$/bminetSiG&^^  X  êc 
L  d'aigles  égaux  <^  ces  balb ,  foicm  meaé«s 
4es  lignes  droites  aux  îlommtts  ics  auues  ao- 

1  ries  y  pour  diriièx  ces  i>a{ès  en  triangles^  Alori 
escriangles  d'une  de  ces  baies  feront  égaux  aw 
ttiangles  de  ramre ,  chacun  à  chacun» 


»]  Ax.  4.  m  Ax.fi  gin* 


\ 


I  ' 


55»  Tnififim  Tmît. 

1  a  F         Q 


Car.  ^iÇ(pt{'^V^o%\eA-EJ>=LtO,k 
P]  que  E-*=a: PL,  &ED=PO  f  cmp}MB 
AD  =sLO,  Ainfi  {*)  lecriançle  ^E  D=ïi  OP. 
fangic  ^DC=:^TÛN  fJ  J  *  E*]  ^'*^^ 
HDA^^fOL.  Donc  [»]  l'angle  ^DC=IOff, 
On  Tient  de  toïi  ^uc  le  c£»  ^O^ZOjA: 
t']  Icc6téDC=ON.  Doric['3  Iccfité.*^ 
X  n.  Donc  le  triangle  ^  C  D  ^  £  N  O.  Pu  le 
ntme  faiTonnemenC  on  tiouver»  c^ne  le  tnan* 
gle  ASC^tl^N. 

\e  ptilîae  triangulaire  j*DEF*r  cfl  H 
égal  au  priCnc  IOPSL«ft  ,  &  te  îtiSne 
-(CDKGJ  =  IÎ?OK«r  ,  &  le  prifine 
ABCÏ  G  A=t  Jtf  N  T  R *,  c'cft  à  dite  ['/ 
que  le  prifine  total  ASCDtrGH  IK  etligi 
ko  priunc entier  LMUOf  â_R ST  V. 


*]F»rt.  i.  Bref.  }f.GM.    ' 
"  I  jïx.  I.  G«#. 
*]  C#r.  1-  Pf#^.  jf.  Gwt, 
<]  ^x.  9.  Gm. 

[*]  Ax.  y  Gm. 


•'  /^  :e<^  fiO  t  L  A  iK-m*  Y»  "^  * 
'JitlGskéà. eqtàïlàitt.4t^  de Jai  propv  pref>-<|tie 
les  cylindres  qui  ont  même  bafè  3c  mime  liaa«» 
teur  font  ég^j^x  entr'cux.  O 

Outre  cela  il  fuir  cncote  que  les  cylindres  qui 
,  font  fir  dés  bafes  égales  &  entre  les  mêmes 
plans  pâr^lleli;s  ou  de  m^ême  hauteur ,:  font  ait(S 
égaux  critfeux;  Car  |es  cylindres  ibnt:['j  caii£« 
.derez  coàiinc^dcs  prifihes  équiangles  [*]  êc 
I  d'une  infi^itWe-cdtcz/Ox  les  bafes  de  ces  cylin- 
dres ijkinêmc  hiUitçur,;ëta|ic  égales  ,  feront  auffi 
équil{iter4les.  Parcequ^^ces  bafes  qui  feront  [<] 
'des  ocrclçs  légaux ,  auront  des  circonférences 
égalô.  &  ÎL  Y  aura  auunt  dç  côtez^dans  u^t 
de  cas  circonférences  que  dans  l'autre  ]  Buifque 
de  paît  8c  a  autre  il  7  en  a  une  mgnité.  fEnfin 
chaque  côté  d'une  de  ces  bafes  fera  égal  à  cha-* 

?^«  çô^c  dç  1^1^  >  pliifquo  [♦]  chaque  infini 
léihe  partie  de  U  circonférence  d'une  de  ces  ba-» 
fe$  égales ,  eil  é^alé  i  chaque  infinitiéme  partie 
4e  1^  circonférence  4e^  l'autre  bafe.  Kon  feule* 

Î"^nt;ics^'c;flîndres.&^^m^  fie  de  même 

;^^fevjr]  {hais  aùia/^(^uz,  qui  auront  de$  bafes 
égales  y  jk^qui  feront  'auffi  de  piême  hauteur  |^ 
içi:orit  donc  égaux  enpr^cûx. 

;  CQXOXLAÏÏIB    VI. 

^  TJh  prifme  oblique  eft  égal  au  produit  de  & 
bafe  multi^iée  par  fe  hauteur*  ^oit ,  par  exem* 
^yh:T^^iCm.è,  ohlique  AJBjCpÉFGHim  : 
Je  dis  que  %M  .>i>if iit(plié  ' ;la.  fofe  ^ JS Q  2>  ^ 
pi^  ^.  hâdcoir  K  ij ,  :Oli -4  'J'.'i  i  9Wi  «ft  unCjlign^' 

•'•ri©//, 7cc?w.'  -^  ■•....: 


l 


Cor.  Prop,  47.  ^  ©èr^  ioi  G##» 


Hs  TmfiAm  fàrtit, 

■icnie  fppcwJMiiîlirttnwK  &aA  ^/eXox  tvm 


fiuallclê,  *  Csnbldle  dff/rF  prétoi^i 
to  pntfû  <le  ceœ  nnbiplicuion  urprimml* 

BdM  de  ce  piifine.  Ctr  ce  produit  dt^  '^ 
jsifine  reâwgle  ^VCDSdtf  JTo?,^ 
<Â  [*]  <gal  an  prifihe  tiSiiaac  ftowBi 
ÂiCDEVGBÏt..  tcai  conneW  céamn 
de  piedg  cubiques  .  ie  toilct  c^kpn  ,  Kc 
cpmient  im  uUme  «Uiqne  ,  il  ûA  imt  ie 
■mbiflier  &  bâté  par  &  tuutcor, 

COROtLAtRE  T"- 


-  TJiK^tlndcciildiqiieeft^  aupcodsit^b 
'  *       "  *  ■  '■'--'■■  .  Ça    '    '   ■ 

,  ïAdRoÛiqne 
kuiKui ,  en  a  pov  pmiùt  va  cf  linue 


foft  mQktpliér  ptf.fâ  haâqu.  Car  1m%'i 


^iiStlptie'  ùbafi^de'  ce  Cffift^  oÛiqne  par  b 
kaum  ,  en  a  pov  promit  on  cf  linue  teâ»^ 
gle  tgtt  an  cjlindreoblûipe  dont  il  i'ag^ 


'JC#r.  t.  Dif.jf.  Gn, 


(Se$metrie^  5jl 

COROLLAIRE   VIII. 

tTne  pyramide  cft  donc  égale  au  tiers  du 
jroduit  de  fa  bafe  multipliée  par  fa  hauteur. 
Car  fi  on  multiplie  la  bafc  d'une  pyramide 
droite  ,  ou  oblique,  par  la  hauteur  de  cette  py- 
ramide, le  produit  eft  un  prifme  de  même  hau* 
teur  ,  dont  cette  pyramide  eft  [']  la  troifiéme 
partie.  Si  on  multiplie  la  bafe  d*une, pyramide 
par  la  troifiéme  partie  de  fit  hauteur,  ou  fa  hau- 
teur par  la  troifiéme  partie  de  fa  bafe  ;  le  pro-^ 
jduit  exprimera  auflî  la  folidité  de  cette  pyra- 
mide. Parceque  la  moitié  du  produit  de  deux 
Î;randeurs  multipliées  l'une  par  l'autre  ,  efV 
gai  au  produit  d'une  de  ces  grandeurs  multi*; 
pliie  par  la  moitié  de  l'autre, 

COROLLAIRE   IX. 

^ïi  coiîe  eft  égal  au  tiers  du  produit  de  4 
1>afe  multipliée  par  fa  hauteur  ;  ou  au  produit 
de  fit  bafe  multipliée  par  la  troifiéme  partie  de 
fa  hauteur  j  ou  enfin  au  produit  de  fa  hauteur 
-multipliée  par  le  tiers  de  fa  bafe.  Car  Icrfqu'on. 
multiplie  la  bafe  d'un  cône  par  fa  hauteur  ,  le 
produit  cft  un  cylindre  dont  ce  cône  cft  [*]  la 
froifiéme  partie. 

COROLLAIRE    X- 

Pour   connoître  la  foliditc  des  autres  corps 
terminez  par  des   furfaces  planes ,  il    fau$  le« 

']  Cor,  1,  Prof.  fref. 

A  a  a 


confiJertt  comne  diTifcz  en  pyramides  ;  Je 
même  que  les  furfaces  planes  irregoliercs  ont 
ixt  [']  confiderées  comme  divilces  en  tiiao- 
gles.  Enfiiice  il  faut  ['J  cherch&r  la  folidité  <ie 
chaque  pyramide  ,  &  la  femme  des  ÙAiàktiit 
ces  pyramides  fera  Ix  made  ou  folidicé  du  catp 
jropofé* 


Soit  le  cefltps  A^CD  FGff  qac  je  fiip- 
pofe  eftreune  groffe  pièce  de  marbre  mmincc 
par  fcpc  furfaces  ,  fçavoir  A  Jf  CD  E  ,  FGH» 
jiBF  ,  BCGT  ,  CDHG  ,  EZ>HF,  & 
AMF ;  û  mi  mené  les  lignes  F C  êc  FD ,  ce 
coros  fera  divifé  en  ccs^  deux  pyramides  AB  C- 
D  E  F  &  G  CD  H  F,  Si  on  peut  mener  [»]  du 
point  F  une  ligne  perpendiculaire  à  la  We 
ABC  DE  prolongée  ,  cette  perpendicnlaiic 
fera  la  hauteur  delà  pyramide  ABCDISF, 
Si  on  ne  peut  mener  cccre  perpendiculaire  âfl 
point  F,  après  aroir  prolongé  certc  hsifcABCDl 
▼ers  L  ,  par  exemple  5  il  faut  lui  ajufter  pa-^ 
pendiculairemcnt  deux  barons  M  N  &  OP, 
de  manière  que  ces  deux  barons  6c  le  point  F  fc 
trouvent  jdans  le  même  plan  ,  ce  qui  fc  fer* 


CfiT,  1,  Pref.  4«,  Geo.  page  598. 
Cor.  8-  Prcp,  pref. 
Cet.  X*  Prop,  4«^. 


Geûmetrïe.  5j5 

[' J  en  regardant  le  bâton  M  N  iclt  point  F, 
&  en  pofant  le  bâton  O  P  de  forte  que  le 
bâton  Af  N  le  couvre  à  la  vue.  Enfuite  en 
borneiant  ,  il  faut  chercher  le  point  M  jus- 
qu'à ce  c]u*en  regardant  par  le  point  M  Ôc 
par  le  point  F  ,  on  rencontre  le  point  O  de 
ÎQXte  que  la  longueur  OP  foie  égale  à.  M  N» 
Alors  M  N  fera  égale  à  la  hauteur  de  la  pyra* 
mide  ABCDEF,  Parcequc  la  ligne  M  F 
ayant  [*]  Ces  deux  points  M  ôc  O  également  [>] 
djilans  du  plan  LJiCDEL ,  elle  fera  [♦]  parallèle 
au  plan  tBCDEL.  On  pourra  de  même  trou- 
ver la  hauteur  de  la  pyramide  GCDHF  ^  en 
prolot>geant  la bafe  GC  D H  p^r  le  moyen  de 
quelque  planche  ou  ais  aplani  qu'on  apliquera  à 
cette  oafè.  Enfin  la  (blidité  de  ces  deux  pyrami^ 
des  fera  [']  conivoître  la  folidité  totale  du  corps 
jropofé. 

Il  y  ;^  des  corps  iiregulicrs,  par  exemple  uae 
Sxatue  »  un  Vaiâe^  dont  la  fi^rface  eft  en  par* 
tic  planf  ^  en  partie  courbe  »  félon  rornemenc 
qui  s'y'  rçAsyconfce  ,  &c.  Alors  on  ne  peut  pas 
£icij[egientdivifer  ces  corps  en  des  pyramides  , 
ou  en  d'à«r):es  corps  réguliers  ,  peur  en  connoî-> 
tx^  la  fUidiçc,  Mais  on  ponrra  fc  fcrvir  de  cette 
j^edLkpde  qui  eft  ^fcz  cj^(tc  ,  quoiqu'elle  ne 
ibit  pas  entièrement  géométrique. 

Il  faut  conftruire  une  caiffe  ou  coffre  de  bois, 
dont  la  figure  foit  un  ^ aiallelepipçde  are^t^uigle, 

;«]  Part.  I.  Cor.  p  Pr^,  54.  Gck 

>]  Par  confiruBiûn, 

■*]  Cor.  Prof.  70,  Geo. 

♦]  Cor.  Prof.  t.  à*  J}ef.  %^  GeP^ 


5j6  Troîfiime  Tdnle. 

9l  d'une  grindcor  fu^^^fante  pour  qae  k  cdrps 
dont  on  veut  connoitre  la  fblidité  puilTe  j  êôe 
contenu  &  7  toe  coaren  d'eaa.  Il  tant  ezaôe- 
mmc  enduire  le  dedans  de  cette  caifie  avec  de  la 
poix  ,  afin  que  Teau  qu'on  j  mettra  7  (bit  rete- 
nue fans  qu'elle  s'écoule  aucunement. 

Ayant  pofc  le  fond  de  cette  caiflc  parallek- 
meiit  à  l'horizon  ,  par  le  moyen  d'un'niyeaB  ^ 
il  faut  mettre  dans  cette  caiilè  le  corps  irregu- 
lier ,  &  y  Ycrfcr  enfuitc  de  l'eau  poor  Ja  rem- 
plir ,  de  forte  que  le  corps  irregulicr  (oit  coq. 
ven  entièrement  de  cette  eau.  Après  cela  il  faut 
marquer  fiir  les  cotez  de  la  caide  ,  Tcodroic 
oùfè  termine  kfurfacefnperieure  de  l'eau  daxis 
laquelle  eft  plongé  le  corps  imegûlier. 

£n£n  il  faut  retirer  ce  corps  hors  de  l'eau,  & 
après  qu'elle  fera  tranquille ,  il  faudra,  encore 
marquer  fur  les  cotez  de  k  caiflè  rendroîc  A 
fc  termine  la  futface  fuperieure  de  l'eau ,  &  me- 
fnrcr  |^']  lafolidité  des  deux  paradlclepipedcy, 
dont  la  bafe  «ommune  efl  le  fond  de  cette  caiffe^ 
&  les  hauteurs  particulières  de  chacun  font  les 
lignes  droites  menées  depuis  chacune  de  ces 
deux  marques  perpendiculairement  zxettc  bstfc 
commune.  Enfuite  il  faut  fbuflraire  le  plds  petit 
parallélépipède  du  plus  grand  ,    ce  qu^on  uoo- 
Tcra  pour  refte  exprimera  U  iblidité  du  coipf 
îrregulier  propofé^ 

[']  Cor,  1,  Def.  7;.  C##. 


G^mffie^  j^7 


«•■ 


PROFOSITIPN    LXXXIi 

•  1**,  Lesfrifmes  ^  les  cylindres  dont  les  hauteurs 
pmt  égales ,  font  entre^x  comme  leurs  bafes  j  ^ 
fi  ks  bafes  font  éfé^le.s  ,  ils  font  entrtux  comme 
leurs  hauteurs^ 

%^»  Les  pyramides  (^  les  cônes  dont  les  hauteurs 
font  égales ,  font  auffi  entreux  comme  leurs  hafes  i 
d»  fi  Iturs  hafes  font  égales ,.  ils  font  entreuK 
eommt  leurs  hau^urs^ 


E  M  O  N  S  T  R  A  T  I  O  N^ 

»S     LA    PXrlMIBRl    PARTZIr 

Oient  les  prxfmes  ,  ou  les  cylindres,  I K  St 
L  M  donc  les  haugsurs  I  G.  9c  MO  foncéç»^. 


s 


tes  :  Je  dis  qu'ils  fonr  cntir'ciit  <ômme  fcurr 
ba(cs.  Pour  le  démontrer ,  (bit  nommçc  n  1* 
bafe  du  prifmc  /  IC  ,  &  &  hauteur  G 1  foit  nom- 
mée c.  Soit  enfuit^non^mée  b  la  bafc  d«  pi^f^ 

^iP»  iij> 


r 


15 1  Tréiftimt  Partie. 

S]  Le prifine ou lecjlindre  IK:=z  m£  ^^k 
ne  L Af  =* W.  Donc [■]  IK.S€  ::  Lèi, 
d.  ic[»]  IK  .  LM  ::  se.  hd.  Mais puit 
queMlaluateurr  =  i^i  on  ['Jaara  acAd:: 
0,1»  on  aura  donc  cette  mite  ^  rappom 
égaux  2 IC.  LM  :  :  se  ,h d:  i  a.i^.  Bonc[^ 
JK  .LM:  :  M  ,h.Ci qu'il  frllêit  démmtrer. 

Si  les  bafes  m  ^  h  ètoient  égales ,  puifque 
IK.LM  ::  sc.hd  y  en  diriiaiic  les  deux  der- 
niers termes  de  cette  analogie  par  a  9c  h  ^  on 
trouTeroit  que  se  .b  d  ::.c  .d.  Donc  IK  ^ 
LM  ::sc.bd::e  .d. Donc  IK  fcroit ilài 
CQmmc  la  hauteur  c  à  la  hauteur  d» 

DEMONSTRATION 

dt  LA   sicoNBi    Part  IX. 

Soient  les  pyramides  ou  les  cônes  ABCD'E 
ScGHIKL  dont   les  hauteurs  ET  9cl^ 


foient  égales  :  Je  dis  que  ces  pyramides  font 
♦nU'ellcs  comme  leurs  bafes.  Pour  le  démontrer, 

t J  C^.  X.  Def.  7f .  C<r.  ^.  &  7.  Praf^^  g^^  q^^^ 
*]  TSTP,  1.  CfT.  lBf0^  j.  4lgtb.^ 

f\SHpt0f$t.  

y]  frêf^  6*  Alith. 


Geêmeirii.  jjjr 

f  ftppdlem  n  k  bafe  A  C  ie  h  pyramide 
AJB  CDE  y  &  j'appellerai  o  fa  kauteur  E F  j 
fc  nommerai  p  la  bafe  de  la  pyramide  GHIKlr 
êc  q  Ùl  hauteur  £  Af , 

V]  ^  pyramide  ou  le  cône  uf  B  C  2)  Î5  =► 

■ — ■  &  1*  pyramide  ouïe  conc  GHIK  i=ti 
Donc[']^J5C2>B.  fJ:;GH2KI.    ^- 

5  3      , 

OfWl!  •  ti  :  :  »#  ,  p  j  /&  .  [J]  en  diyi-  ' 

lant  nâScfqfzr  les  hauteurs  [^  égales  <>.  &  q^ 
on  aura  no.fqnn.f.  On  trouvera  donc 
cette   fuite  de     rapports    égaux   ABCDh. 

GH  ÎKLi  \   JL'  tjL~tx  n&ifqx:  n.f.  Donc  ï 

les  pyramides  ABC  DE  &  GHIKL  font 
cntr'elles  comme  leurs  bafcs  nôc  f^  ce  qu^ 
falloit  démontrer^ 

Si  ks  bafcs  n  Sep  étoient  égales ,  il  feroit * 
facile  de  démontrer  que  ces  pyramides  fetoicnt 
cntr  elles  conmie  leurs  hauteurs  ,  endivifant  »r* 
&fq  par  CCS  bafcs  égales  ^  9c  f, 

c 

COR  OL  LÀIRE    h 
^  Les  priûnea  ou  les.  pyramides  de  «jôrne  ba»%' 

'"'''  Cor.  g.  é«.  j.  Pr#f ,   5r.  Geo. 
Def.  1}.  ^/g^^.. 


PMft.  X.  Cêr.  Prof.  5,  A^tK 
Prof.  s.  Algih. 
;»J  Pr#p.  6.  AlgiK 


<\ 


5^  Trti^imt  TêHie. 

■eut  &  de  mime  ImTc  ,  qq  4oiu  les  bi£é9  fphe 

{gales ,  i^iund  même  ces  baTes  ne  lëiQient  ni 

£quilatera]c5  ,  ni  £qitùtaglei,fonc[']ég9ip;,  oft 

égales  entr'elles. 

COROLiAIRE IL 
Si  detu  piifm»  de  même  huiceui ,  par  exeni' 

pie  ACFH  &  J£Ogj   OUI  des  bifes  fem- 

Wafales   ^BCD  Si    IKLM  ^  de  forte    qw 

chaque  c&t£ 

de  cette  biCf    J  ^ 

^SCD  Çast 

doi^le     de  jv 

c^MUC    c6té 

de     Ll    b^c 

JK'^M  ,  le 

piiâne  A  C-  f^ 

raCenégtl 

à-qvzae  u>is 

leprifmeJE 

&gj.  Ça(  v 

kutla  ^afe  ^Ç  fei»  ['}  quidn^Ie  de  k  bftfe 

I £,  Le  phime  ACFH  iera  f 'J dwic  qnailni- 

ple  du  pril^M  ILOgl^ 

De  même  ,  £  fe  dùmetne  de  U  We  j<  C  jw 
cylindre  ACFH  eft  d«lible  dudiMKtn  4c  Iv 
biCe  ILia  cyiindtç  ILO^de  même  hautcoi^. 
le  quarré  de  ce  diamecte  de  U  bafe  ^  C  fera  [' ] 
quadruple  diïqujuré  du  dJamcite  Jela  bafe  /z~ 
Bt  puifque  les  cercles  font  [*Jentr'cui  comme  le« 
^jumtJi  de  letUE  diuMUC) ,  le  ccicIq  ^1 C  &» 

V]  C«r.  u  trof,  fi.  Gm.. 
l*J  Cw.  u  frij.  Éii  e(<s- 


Geometrîel  5<t 

iuifi  quadruple  du  cercle /Z,  Enfin  [*]  le  cj-r 
lindre^GFH 

fera  doneqna-  £  2^ 

druple  du  cy- 
lindre 2  X  Q  g^ 
On  peut  ['] 
dire  k  même 
ehofe  des  pyra- 
mides ,  ou  àts 
cônes,  ABCDE 
&  /ICI  MN 
de  même  hau- 
teur. 

COROLLAIRE   III. 

Si  deux  prifmes,  ou  pyramides,  ont  des  bafètf 
fèmblables,  êc  £  chaque  côté  de  la  bafe  du  pre- 
mier de  CCS  corps ,  eft  double  de  chaque  côté  de 
la  bafe  du  fecond ,  &  fî  la  hauteur  du  premier* 
eft  double  de  celle  du  fécond  de  même  genre  i 
le  premier  vaudra  huit  fois  autant  que  le  fécond. 
Soit  le  priline  ACTH  dont  la  bafe  -rfC  eft 
femblable  à  Ja  bafe  £  N  du  prifme  L  N  §lS ,  êc 
chaque  côté  de  cette  bafe  A  C  foit  double  de 
chaque  côté  de  la  bafe  £N;  foit  le  diamètre  de 
la  bafe  -4  C  du  cylindre  ACFH  double  du  dia- 
mètre de  la  bafe  i  N  du  cylindre  L  N  §ls.  Enfint 
la  hauteur  GB  de  ce  premier  prifine  ou  cylindre 
foit  double  de  la  hauteur  N  S  an  fécond  :  ce 
premier  prifme  fera  oduple  du  fécond. 

Car  dans  le  prifme ,  ou  cylindre  AH  &  nouf 
confidcrons  un  autre  prifme  ou  cylindre  ÀCVT 
de  même  hauteur  que  le  prifme  ou  cylindre 


P] 


Part,  i.  Pr^,  Pref. 


i*]Pé^rP.h.Pr0f.Pref. 


)<i  Trtipém  fdrtie. 

pic  du  piilîne  L  N  Sj-  Mû  le  piiûnc  cnàa 
B  H  H  I 


fi  t       M        S      A  M 

AB  Jonc  Ift  Utueui  cft  [*]  double  de  celle  i« 

StiùaeLS,  oud»  prifinc^  r ,  fera.  [']  donbk 
Hpriiine^l'ipimqii'ilsfontciirr'cux  auaax 
teaa  luateun ,  etani  l'un  le  l'autre  fur  U  m&DS 
baTe  ^  C,  Le  prifme  ^  H  £cra  donc  double  liu 
qutdiupIedupiiiineXJ',  Or  ce  double  daaii»> 
Jmplecft  oâuptci  pârccqite  le  ptîijnc  VH&a 
Bulu  quadruple  du  piilbic  Xf.  Le  pf  iime  ou  la 
cylindte  ^  H  fua.  donc  oâuplc  du  piiGne  on 
dli  cylindre  £  S. 

L»  même  cho&  eft  fridente  pat  le  mime  rai- 
£>nnemcni  à l'égaid ia  pjtunidcs  AS CDEtf, 
t M  K  O  P,  ou  des  cents  ASCDEec  IMNQP. 
On  trovveia  auiS  pu  un  tùtonnempni  &at- 
bbble  que  ,  £  dess  de  ces  corps  de  sièaia  eenii 
«ne  leurt  bafcs  fembkbles ,  &  £  chaque  côte  d' 
ne  de  ces  bafes  eil  triple  de  chaque  coté  de  la  t 
te  de  l'autie  ,  la  hauceni  de  l'un  écant  douUe 
Idbautcuidel'wuçjun  de  cetcoqM  Tcndi 

]  Cor.  t,  rrof.  Tnf, 


- t^i 

Ixtaic  fois  âttfi  grand  que  Tautte.  Snfin  ,  fi  la 
Jiauceur  de  Tun^ft  triple  dé  la  hauteur  de  l'autre^ 
Tun  fetayingt-fept  fois  auffi  grand  que  l'autrci, 
4kc. 

Si  on  ditifè  un  corps  en  pkifieurs  parties  3  fai 
(bmnte  des  furfàces  de  toutes  ces  parties  fera  plus 
grande  que  la  fuiface  de  ce  mime  coi'ps  avahc 
qu'il  fut  divifé. 

Soitlecorps-rf^BCDFFj  il  eft  évident  qtte 
£  on  le  coupe  fiûTant  le  plan  Gff  / ,  les  particf 

jTG^arFDI  fe-  c  n  n 

X4^tït    terminées 


par  les  mêmes     a,/  \     H/  \    F/  V 

furfâces  qui  ter-         ^-"-^i ""4.        "--3 

mirtoientle  corps  ^  I  II 

«ntier ,  &  feront 

encore  en  outre  terminées  par  deux  nouvellet 
futfaccs XGH  ic  IGH. 

Si  on  continue  à  divifèr  a  volonté  ces  parties; 
on  trouvera  encore  que  ,  y  ayant  de  nouvelles 
parties  plus  petites  ,  la  fbmme  de  leurs  furface^ 
deviendra  encore  plus  g'rande  que  la  furface  qui 
appartenoit  au  tout  avant  la  divifion.  Enfin  la 
multitude  des  coupes  multiplie  les  furfaces  fans 
augmenter  la  maflè  totale  ^  qui  eft  toujours  la 
même. 

Il  eft  donc  évident  que  le  rapport  <le  la  mafle 
d*un  grand  corps  à  celle  d'un  petit  défigure 
femblable,  eft  plus  grand  que  celui  de  la  fur&ce 
de  ce  grand  corps  à  celle  du  petit.  Car  ce  grand 
corps  contient  plus  de  fois  le  petit,  que  la  furfa- 
ce de  ce  grand  corps  ne  contient  celle  du  petit. 

Soit  le  corps  A  qui  contienne  le  corps  B ,  pitr 


^4  TrêiJ!/mê  Partie. 

exemple  fix  fois.  Le  corps  A  fera  a«nc  égal  1 
4  B.  Mais  la  furfacc  du  carps  A  ne  conticndn 
pas  fix  fois  la  furface  da  corpi  B  ;  puifcpc, 
comme  on  Tient  de  voir  ,  fix  fois  la  furface  4a 
corps  B,  oude  4  B,  cft  plus  grande  que  U  foi* 

&CC  du  corps  ^. 

Soit  le  cube  ^B  dont  chacune  des  trois  mmcn- 
^ons  eft  de  deux  pieds  ,  &  le  cube  C  2>  doai 
chacune    des 

crois  dimen-  B 

£ons  eft  d'un 
j^cd.  Le  pre- 
mier cube  ['] 
contient  huit 
fois  le  fé- 
cond :  &  la 
(ùrfacede  ce 
premier  con- 
tient feule- 
ment quatre  fois  celle  d«  fécond  ^  c'cft  a  dira 
que  le  corps  ul  B  ,  C  D  :  :  8.  ï.  &  la  furface  de 
Aficfïà  la  furface  de  C  D  ,  comme  24  à  (.  ce 
qui  fait  voir  que  les  petits  corps  ont  plus  de  for- 
face  par  rapport  à  leurs  maffes  ,  que  les  grznâi 
dont  la  figure  eft  femblable  à  celle  des  çct\ts. 

On  pourroit  encore  dire  que  pl«s  la  figure  àcs  ' 
corps  approche  de  la  cubique  ,  ou  de  la  fphcri- 
que  ,  moins  ils  ont  de  furface  par    rappoR  ii 
leur  mafi'e. 

Enfin  ,  comme  les  quarrez  ou  les  cercks 
pnt  plus  de  furface  par  raport  à  leur  circuit ,  qoc 
toute  autre  figure  plane  j  de  même  les  cubes, 
,  x)U  les  Sphères,  font  les  corps  qui  ont  le  plus  ic 
maffè  par  raport  à  leurs .  furface  s.  La  brièveté 
que  je  me  fuis  propofée ,  dans  ces  é'émens  m'cjti- 
.piche  de  le  4emp.r^trer  plt^s  a,m|>}  cmcnt, 

[']  Cor.  y  Prof.  Pref.  fRO- 


Gicmetrîel  5^5 


PROPOSITION  LXXXIII. 

Si  une  fyramide  efi  de  même  hauteur 
que  flufieurs  autres  pyramides  i  é^  fi 
la  bafe  de  cette  fyramide  efi  égale  à 
lafomme  des  bafe  s  de  ces  pyramides , 
cette  première  pyramide  fera  égale 
À  ces  autres  pyramides  prifes  enfem" 
ble. 

DEMONSTRATION. 

Soit  la  pyramide  ABC  D  E  de  mcme  hau- 
teur que  les  pyramides  >fFDG ,  DFHI  ,  FBCHLi 
& foit  UhMABC  D  de  la  pyramide  A^CDE 
égale  à  la  fomme  des  bafès  AFDy  DF  H  ^Sc 
HFBC  de  ces  autres  pyramides  :  je  dis  que  la 
pyramide  ABC  DE  fera  égale  à- la  (oinme  des 
pyramides  AFDG ,  DFHI ,  &  FBCHL  .  Pour 
le  démontrer  ,  (bient  menées  les  lignes  E  F  ôc 

La  pyramide  ABCDE  cft  [']  égale  aux  pyra- 
mides AFDE  ,  FHDE,  &  FBCHE,^  prifes  eii- 
&mble.  Or  [*]   la  pyramide  AFDE  cft  égale  à 

[■]  Ax,  3.  Gtn, 
[»1  Fm.  80.  G##. 

Bbb 


f€6  Tr»ifi/mf  Tdrtit, 


VffDG  ;  la  fjnaàie  FHDE  =  FHDl  -,  k  k 
pjzunide  FBCHK  eit  égale  à  la  p^ncnide 
raCHl.  Ab  lira  des  pyramides  ^  FDE-(- 
F«D  ■  -*-  TBCHE  ,  fi  ■]  on  prend  ce  tjui  Inr 
eftégil  fçiYoir^FDG-t-FHDJ  •^tBCBL; 
on  trouvera  donc  que  la  pyramide  ABCVE  Jm» 
^galc  à  la  Tomme  des  pyramides  AFDG ,  FHDI, 
TBCHL  ,  dont  les  bafei  prilis  enfemble  font 
égales  à  la  bafe  ABCD  ,  &  dont  les  hiuc^i.n  JoBt 
égtles  a  celle  de  la  pyram:de  jlBCDE;  ces  py- 
lam  '  étant  entre  les  mîmes  pians  pïia,U<:\(t  ; 
ABCD  Bc  Gtl.  Cl  ijiiil  [Mm  détmrUrtr. 

COROLLAIRE. 

On  Tient d-  toii  [']queia  pyiamiile  ^JCDI  \ 
efl  égale  à  la  fomme  des  pyramides  jfTDG,  j 
FHD1,FBCHL,  qui  Ibni  ['J  de  mËme  hantnu 
que  cette  pyramide  j1BCD£,  Q^  U  pyian^  | 

f']  Demande  i.  gen;  I 


ASCD^  eft  ['  ]  égaie  au  produit  de  fa  bafe 
jfBCD  multipliée  par  le  tiers  de  la  hauteur  ,  8c 
cette  bafe  ABCDM  eft  [']  la  fomcne  des  bafes 
de  ces  pyramides  AFDG ,  IHDÈ  ,  &  TBCHL  , 
Il  eft  donc  éyident[^]que  la  fomme  des  pyrami* 
des  AFDG  ,  FHÙl  ,  IBCHL  qui  font  de  même 
hauteur  ,  eft  égale  au  produit  de  la  fomme  de 
leurs  bafes^multipliée  par  le  tiers  de  leur  bauteui 
commune* 


PROPOS  ITI  ON    LXXXIV, 

Le  rspf^rtqui  eft  entre  Us  fyrarmdes  trisn£tiîairef 
femblablet  j  entre^  les  frifmes  triangulaires  fem^ 
bUbles  ;  entre  les  farallelefifedes  femhUhles  » 
eft  triplé  de  celui  qui  eft  entre  deux  des  totefo 
homclogms  des  furfaces  fembUhles  qui  les  ur-" 
mine»t» 

DEMONSTRATION. 

Soient  deux  de  ces  fblides  femblables  ABCD 
éc  BEFG  .  Soient  AB  êc  BT ,  CB  Se  BÊ  ;  DB 
6c  BG  ,  càtcz  homologues  des  furfaces  fembla^ 
blcs  ABC  ,  BEF  ;  CBD  &  BGE  ;  c'cft  à  dire 
que  AB  foit  à  BF  :  :  CB  ,  BE  :  :  DB  .  BG . 
Je  dis  que  le  rapport  du  folide  ABCD  au  fo" 
lide  BEFG  ,  eft  double  du  rapport  de  AB  à  BF. 
Pour  le  démontrer  je  conâdererai  le  folide 
BEFG  appliqué  prés  le  foHde  ABCD  ,  d«  forte 
que  les  trois  lignes  BE  y  BF  y  &  BG  qui  com« 
prennent  les   angles    plans  d'uA  angle  folide 

[']Cûr.t.Prûf.  Zî.Geû. 
V]  Suffefition»  f'J  Dem,  i,  genier^ 

Bbbi'i 


5^3  Troiftème  fdrtlt. 


G 

du  corpi  i,£FG  ,  &  les  trou  lignes  ^» ,  EC  ,  * 
BD,  qui  comprennent  des  angles  plans  cnm 
f]  aui  prectdcns  dins  le  lolide  ABCD ,  foiem 
trois  lignes  droites  ASF  ,  CBE  ,  &  DBG.  Ce 
qui  cft  i']  pw'îiblc  ,  en  faifant  l'angle  .rfBE  = 
CBF,  &en  faifant  l'angle  D  B  E=  C  B  G. 
Eiifuitc  foicnt  prolongées  les  furfacef  de 
ces  deur  folides  ABCD  &  BHFt?  ,  pour  dcCTirc 
les  deui  nouveaux  folîdes  CBFD  ,  &  BEFD. 

f fj  Le  folidc  SSCTt  eft  au  Iblide  CBTD  '.î 
^BC  .  CBF  :  :  -*B  .  BF  .  [♦]  . 

[']  Lt  folide  CBFD  eft  au  folidc  ÏEFD  :: 
CtF  .  BEF  r:  CB  .  BE  .  [♦] 

Enfin  [']  le  foIideBEFD,  ou  DBEÏ  ,  eft  sa 
folide  EEFG  ,  ou  BGEF,  comtnc  la  bafc  DBE 
eft  à  là  iiafc  BGE    :  :   DB  .  BG. 

Puif-ue  kl  furfaces  ABC  ,  BEF  ;  CBD  Ic 
ÏGE  foiit  ['Ifcmbl-.bl^s,  nous  avons  u*B  ,  EF:; 
CB.  Bt  :  x  DB.  BG .  C'cft  à  dire  que  now 
avons  CCS  "tiojs  rapports  égaux  encr'euz. 

[']  Supfif.  &  ^'f.  tfo.  G«. 

[']  P««.  1.  Prtf.  11,  Gtn. 

[I]  Prif.  8i,  G«i. 

[']  Pf./.  4j.  G«.  [^J^^/Wî'' 


Géométrie»  ^69 

rABCJy  .  C£FD   :  :  ABC  .  CBF  :  :  AB  .  BT  , 

I  CBFD  .  BEFD  :  :  CBF  .   BEF  :  :   CB  ,  BE  . 

BEFD  .   SEFG  :  :  VSn  .  BGE   ;  :  DB  .  £G. 


AB  .     BF     ::       CB   .     J5E     :  :       DB   .    BG    . 
ABCD.  CBFD  :  j  CBFD  .  MFD  :  :    BEFD  .    BEFG. 


> 


Donc  ~     ABCD  .    CBFD  .  BEFD    .  BEFG ,      > 

'  On.  rient  d^  démontrer  que  le  rapport  du  fi>- 
lide  ABCD  au  folidc  CBFD  cft  égal  à  celui  de 
jfB  à  BF  s  que  le  rapport  du  folide  CBFIf  au  fo* 
lide  BEFD  eft  égal  a  celui  de  CB  à  BE  5  enfin 
que  le  rapport  du  folidc  BEFD  au  folide  BEFG 
cft  égal  à  celui  de  DB  à  BG. 

On  trouvera  donc  cette  progreffion  géomé- 
trique -1^  ABCD  .  CBFD  .  BEFD  .  BEFG. 

Le  rapport  du  folide  ABCD  à  BEFG  ferai 
ionc  [']  triplé  du  rapport  de  ABCD  à  CBFD. 

Au  lieu  du  rapport  de  ABCD  à  CBFD  ,.pre- 
nons  [']  le  rapport  des  deux  cotez  homologuer 
AB  Se  BF  des  furfaces  femblable»  ^  qui  lui  eft 
égal.  Nous  trouverons  le  rapport  du  folide 
ABCD  au  folidc  fcmblablc  BEFG  ,  triplé  de 
celui  des  cotez  homologues  AB  &  BF  des.  fur- 
faces  qui  les  terminent ,  ce  qu*il  falUit  déme»^ 
trer. 

COROLLAIRE. 

Les  pyramides  triangulaires  femblabics  ;  Itt 

prifmc s  triangulaires  femblabics  5  &lespaialle- 

Icpipedes  femblabics  étant  i  ^J  entr'eur.  En  rap- 

'  port  ou  en  raifon  triplée  des  cotez  homologues 

[«1  Fref.  19.  Algeb.  é*  def*\%.£Aîgeh. 
[*]  DffMnde  u  Gên.  ['}  Prâf.fnf, 

S'bb'  iij 


570  Trtifiime  Fdrtif. 

iet  furfacM  fcmblobles  qui  terminent  ces  foli- 
Ati  Si.  it  cubes  de  en  côtei  homologues  érani 
F'I  aurtl  entr'tui  en  raifon  iriplfc  de  ces  mtmts 
ïétn  homologues  ;  U  eft  ivident  ■]  que  cm 
J**tes  lêmbUble»  font  entrVm  conjmc  les  çi- 
bei  des  côiei  homologues  des  furfacci  lembli- 
Wet  qui  les  teiminent. 

PROPOSITION     LXXXV. 

ejUndre  ?»«  '»»  'A  (tretnitr». 
DEMONSTRATION. 

l.  p„al!elog«mme  ^^^^-f' ^\^^^% 
[.]  c.tconfcm  au   demi    cercle   -iflCD.» 


raTon  DB  étant  mené  du  centre  D  »q  p«w 
d'atrouchcmenc  B  ;  enfin  les  lignes  DE  te.  N 
qui  feront  le»  diaganalcî  des    [*]    qaariei  BA 

']  Cer.  ydif.ii.Aîgtb, 
']CDf,  4.^rop.rt.  Geo. 


Géométrie.  j  ji 

&  BC  ^  étant  menées  du  mcnic  centre  2>  ^ux 
points  E  &  F  :  fi  on  conûdere  que  ce  parallc- 
logrammc  "EC  tourne  ,  ou  faile  une  révolu- 
tion au  tour  du  diamètre  AC  j  il  eft  évident 
['J  qu'il  j  aura  des  corps  de  trois  forces  qui  fe- 
ront décrits  par  ce  mouvement , 

1°.  Le  cylindre  droit  FH  ,  par  le  mouyemenC 
du  parallélogramme  redanglc  EC  , 

r°.  Une  Sphère  AhCI ,  par  le  mouvement 
du.  demi  cercle  AhCD  ,' 

j®.  Dcuï  cônes  droits  ESHD  &  TRGD  ,  par 
le  mouvement  des  triangles  rcdangles  EDA 
&   FDC, 

Alors  la  [*]  perpendiculaire  I>B  ayant  dé- 
crit le  grand  cercle  hPI  de  la  Sphère  parallèle- 
ment a  la  bafc  FRG ,  le  cylindre  El  fera  [' J 
la  moitié  du  cylindre  FfT, 

Je  démontrerai  premièrement  que  Texcés 
dont  le  cylindre  FI  circonfcrit  à  rhçmifpherc 
ou   demie  boule 

B  C  /  ,    furpafle  P.. 

cette  demie  fphe-  B  ..."'-^  o  '^"^-^^i.I 
re  BCI ,  eft  égal 
au  cône  FRGD, 
Confîdcrons 
ces  trois  corps  ' 
coupez  par  des 
plans  4o!it  -le 
.  nombre  eft  indé- 
fini, &  qui  foient 

'  tous  parallèles  à  la  bafe  BPI ,  ou  FRG  *,  &  faî- 
foos  enfuite  attention  à  un  de  ces  plans  ,  par 
exemple  iAf  ou  ZT, 

Le  cercle   qui  aura  pour  rayon  NJO    fera 

["]  Car.  I.  def^  6u  Ceo. 


57» 
des  dont  aa  aura 


Trêfji/me  Féirtfe, 


B 


B 


D 


poor  rayon  Hid  ^ 
Ac  Taotre  aura  po«r 
rajon  MD.  Parce-  L 
que  LM  étant  pa- 
xalleie  à  la  ba& 
IC ,  l'angle  SMD  * 
eft   [•]  cfroie  r   or 

jmifqnc  [»]FC  .  Cb  . . 
OM  •  MD .   &  qnç  j^;  j 

FC=:CZ>,  on   aura 

«onc  auffi  OMs=zAiD. 

A»^cu  du  cercle  qui  a 

pour  rayon  M  D ,  pre- 

nonr   donc  (on  égal, 

Ravoir  celui   qui  aura 

pourrajonOAf .  No« 

ttouTcrons  que  le  cercle  qui  aura  pour   rajon 

^I>,  leraégal  aux  deux  cercles  dont  un  ao/* 

pour  rayon  SM  te  l'autre  aura  pour  rayon  Oi4. 

I^  ligne  ND  eft  [»]  égile  à  hD  =  LM  jp^^ 
Le  cercle  qui  auraZM  pour  rayon  fera  donccgil 
*ux  cercles  qui  auront  pour  rayons  NAf  Se  OAf. 

Ce  même  cercle  qui    aura  LM  pour  tai^foa 

ï*  era  [^]  ^ufli  égal  au  cercle  qui  aura  pour  rayon 

■NM  5c  à  l^anneau   qui   aura  LN  pour  largeur, 

écrit  par  larerolucion  de  la  ligne  droite  IK 

au  tour  de  CD. 

Les  deux  cercles  qui  auront  pour  rayons  NU 
.&  OM  ,  feront  donc  [•]  égaux  au  cercle  qui  aua 

Cûf,  %,pof.  6y  &parp.  r.  frùf,  f-j.  GiK 
^  Part,  u  frof.  14.  Geo. 
'»  '  TAft.  I.  frtf.  s%.Gt0.      [*]  Tart.i.frop.^7.Gt0^ 
l^]  Cor,  I.  fraf.  ^y.  Geo^     [^1-^*. }.  ^<». 
VI  Car^  i„  def  aj ..  Geo.      £*]  ^jp.  i«.  ^#».. 


(Séêmetrie»  J7î 

pour  rayoïi  NAf  ,&  à  Tanncau  qui  aura  LN  poar 
largeur. 

Retranchons  de  part  élr  d'autre  le  cercle  qui 
aura  pour  rayon  NM ,  Tanneau  qui  aura  pour 
largeur  IN  reftera  [']  cgal  au  cercle  qui  aura 
pour  rayon  OM.  On  peut 
démontrer  cette  vérité  de 
la  même  manière  à  Té- 

fard  de  chaque  anneau  Ôc 
c  chaque  cercle  corref^ 
pondant  à  même  hauteur 
dans  le  cône  FRGD  pour 
chaque  coupe  ou  feàion 
poflîblc  de  ce  cylindre, 
taire  parallèlement  à  £à 
bafe  dans  toutes  les  hauteurs  pofKbles. 

Or  la  femme  de  tous  ces  anneaux  décrits  dan^ 
]4- rérolodon  de  la  figure  6C  autour  de  CD  , 
par  LN  8c  par  toutes  les  autres  lignes  qui  com- 
pùùnt  le  triangle  mixte  BFC  ,  fera  égale  à  la 
femme  des  cercles  décrits  pendant  cette  même 
révolution  par  le  rayon  OM  ,  &  par  toutes  le« 
maîtres  lignes  qui  compofènc  le  triangle  redili- 
gnc  FCD. 

Puifque  l'excès  dont  le  cylindre  décrit  par  la 
révolution  du  quarte  BFCD  au  tour  de  CD  , 
furpafl'e  rhemifphere  auflî  décrit  par  la  révolu- 
don  faite  en  même  temps  du  quart  de  cercle 
BNCD  ,  eft  compofé  de  la  fomme  de  tous  ces 
anneaux  ;  &  puilquc  le  cône  décrit  par  la  révo- 
lution du  triangle  FCD  faite  aullî  au  tour  de  C2>, 
cft  compofé  de  la  fomme  des  cercles  décrits  par  le 
rayon  O  Af  ,  &  par  toutes  les  autres  lignes  qui 
compofcnt  ce  même  triangle  reétangle  FCD  z 
Il  fuit  que  cet  excès  dont  le  cylindre  furpaflç 
l'hemifpherc  ,  fera  égal  à  ce  cône. 
[']  Ax.  f,  gtn. 


574  tfifitwu  Vârtîe. 

Or  ce  câoe  fKGD  étant  de  même  bafe  &  < 
même  hauteur  que  le  cylindre  F/ ,  il  ièra  [']  i 
croifiéme  partie  de  ce  même  cylindre.  L'excès 
dont  ce  cylindre  F  /  furpaflè  rhemifpixcre 
DBCIPf  foa  donc  égal  a  la  troifiéme  partie  de 
ce  même  cjlindre  Fi.  L*hemi(phere  reftera  donc 
égat  aux  deux  tiers  du  cjlindre  FI  qui  lui  cft 
circonfcrit. 

On  démontrera  de  la  même  nianîere  qoe 
l'excès  dont  le  cylindre  Btf  furpaflè  l'iiemi/plieie 
jyhAJf  eft  égah  an  cône  ESHD  qui  e&  auM 
égal  au  tiers  de  ce  même  cylindre  BH. 

Le  cylindre  entier  FH  furpailè  donc  la  Splme 
entière  ^BCJ  de  la  Taleur  des  deux  cônes  ^} 
égaux  FRGD  &  ESHD. 

Mais  le  cône  FAG^  étant  [>]  double  ds 
cône  FROD  eft  égal  à  ces  deux  cônes  égaux 
FRGD  êc  ESHD  -,  &c  ce  même  cône  FRGA  A 
[•]  le  tiers  du  cylindre  entier  FH, 

L'excès  dont  ce  cylindre  FH  furpaâe  la  5p^ 
tt  ABCI  qui  lui  eft  infcrite  ,  eft  donc  égal  an 
tiers  de  ce  même  cylindre.  La  Sphère  ^CI 
refte  donc  égale  aux  deux  tiers  dn  cylindre  Fi 
qui  lui  eft  circonfcrit ,  ce  i^UfalUit  démoBtrer. 

COROLLAI RE       L 


TTne  Sphère ,  ou  hemifphcre ,  eft  double  dft 
cône  qui  a  même  bafe  &  même  hauteur.  Parcc- 

circonf- 

&cene 


«une  qui  a  même  oaie  k  même  naureur 
que  ce  cône  eft  [*]  le  tiers  du  cylindre 
cht  à  la  Sphère ,  ou  à  rhemifphere  , 


[*]  Cor.  1,  /r^.  gr.  Gm. 
[*]  Cor.i.pTûp.  gr. 


Gi$mitrie.  575 

Sphère ,  ou  hemifpl^ere  cil  ['J  les  deux  tiers  àt 
jce  sakxôs^  cylindre. 

COROLLAIRE    II. 

Il  eft  donc  iridcnc  que  ,  puiCqu'un  cylindre 
cft  [*]  égal  au  produit  de  fa  ba(è  multipliée  par 
Ùl  hauteur  ,  la  Sphère  ,  ou  l'hemifphere  ,  tefa 
égale  aux  deux  tiers  du  produit  d'un  de  fès 
grands  cercles  multiplié  par  Ton  diamètre  ;  ou 
au  produit  d'un  de  (es  grands  cercles  multiplié 
par  les  deux  tiers  du  diamètre.  Car  un  des 
grands  cercles  de  cette  Sphère  .  ou  la  ba(b  de 
l'hemifphere  ,  eft  [^j  égal  à  la  bafe  du  cylindiv 
;iuquel  elle  eft  circonfcrite  ;  &  la  hauteur  de  ce 
cylindre  eft  égale  à  un  des  diamètres  de  la  Sphe* 
re ,  ou  au  rayon  de  rhemifphere.  Ce  qui  eft  un 
moyen  très- facile  pour  connoicie  la  frlidité 
d'une  Sphère , 

COROLLAIRE   III. 

» 

Puifque  rhemifphere  eft  [^j  égal  au  produit 
de  la  balè  mulppUée  par  les  deux  tiers  de  (k 
hauteur  ,  ou  de  fon  rayon  ^  le  double  de  rhe- 
mifphere ,  OH  la  Sphère  entière ,  fera  égale  au 
p^pduit  d'un  de  fes  grands  cercles  par  les  ruatre 
tiers  du  rayon  ,  c'eft  à  dire  '  j ,  par  les  deux 
tiers  du  diamètre, 

Pr  le  produit  des  quatre  tiers  d'un  rayon  mul- 

;*]  Trof,  fref. 

*1  Cor.  i.  def.  79.  Geo. 

'i]  Def. 7i.  Geê. 

♦]  Cpr.i.  frof.  fref. 


j7^  Trùïfiimi  Partie. 

tipliez  {>ax  un  grand  cercle ,  eft  égal  au  produit 
de  quatre  grands  cercles  mi^tipliez  par  un  ticis 
de  rayon.  Car  appelions  ce  rayon  s  ;  Oc  appeU 
Ions  h  ce  grand  cercle  :  ks  quatre    tiers   du 

rayon  [']  feront  donc  ~  «Or  —  x  é  =  —  ^ 

fc  il  eft  éyident  que  1-=-  =  4  ^  X  — .  • 

Une  Sphère  eft  donc  égale  au  produit  de  1a 
(bmmc  de  quatre  grands  cercles  multipliez  par 
la  f  partie  de  leur  rayon.  Ce  qui  peut  encore 
faire  connoîtrc  la  folidité  d'une  Sphère  ,  &  ce 
qui  fcrvira  pour  tn  connoîtrc  la  luiÉicc, 


PROPOSITION    LXXXVI. 

tes  Cylindres  dont  les  hauteurs  font  égales  aux 
diamètres  de  leurs  bafes  ,  ou  qui  font  circonf- 
crits  à  des  Sphères ,  font  entr'eux  comme  U% 
Cu  hes  de  tes  mêmes  diamètres. 

DEMONSTRATION. 

-  Soit  le  cylindre  AC  dont  la  hauteur  DE  foie 
égale  au  diamètre  AB  de  fa  bafe  ;  foit  encore 
le  cylindre  HK  dont  la  hauteur  LM  Toit  égak 
au  diamètre  Hl  de  fa  bofc  :  je  dis  que  ces 
dçux  cylindres  font  entr'eux  comme  les  cubes 
4es  diamètres  -rfB  &  HI  de  ces  bafes. 

Pour  le  démontrer  ,  foit  nommée  /  la  cir- 
conférence de  la  bafe  du  cylindre  AC  ,Sc  f   fon 

V]  Page  44.  def.  I,  desfraB. 

^ametre 


ihmOtt  JCB  i  {bit  n«inin£e  r  la  citconfetence 


K. 


iaît  enfin    appelle   x  l'et^fànt  ia  npponàe 
U  eiic»nfeiçnce  /  à  lôa  disaietre  f  ,   c'eft  i 

£uU  du  rappoH  ie  la  drcoidèrena  r  à  &b  jix- 

inetie  H ,  fêta  aulC  x  ,  j^éft  i  dite  — .  =  «  , 

[*]C«/.r  ::/.«.  Donc  [13/.  #  ::f.*. 
On  aura danc  encore  ['']mx=r  , 
l*]  La  flii&ce  de labafe  du  eyUndcc  m:  ftxi 

hL/^jt,  011  —xjjfi   Et  C  oA  mult^lie 


cette 


Cu&cepttlabantenc  f,  on  auta xffftux 

U  folidké  diicylindie  ^  c  ,  ['] .  De  mtnae  ['] 

'3  Ctr.  ■i.  tbU  dhif.pag.  ^t. 
']  Car.  frtf.  ta.  Ou.  f»g.  481. 
'1  ?*rt,   »,  ii<  MT^frif:.  y  Al^, 
M  Cm-,  i.  prfp,  4!.Gm, 
'JCw.i.A'/'.?».  »iif0r.-j,pr»p.»i.Ge: 
']  Ctr,  %.  frop  4I ,  6»  ev.  x-def.  rt-  <?»• 


j7'  Tréijtime  Partie. 

kcjlindicHJ:  (êra  ^  xh^.  Ox  [']  aondi, 

4 

«Uè  ces   deux  pcoduks  'par  '^^x  y   oa   ana 

4 

C  D  R  p  L  L  A  r  K:i     f - 

Les  deoxticn  dû  cylindié  ^^^^S^y  ou  dc^  vil. 

leur  i  *^«  ,  qui  [»]  font  -i-  «>».  ,  Cwt  pj 

4  ^,  . 

^anx  à  laSphere  G£F2>  infcrite  aa  cjlindRilC 

dont  [^J  la  oauteur  D£  eft  on  des  diameties  de 
c^tce  ii^êine  Spbfcte.  De  inîîtti«  les  -^  i^c^ 


5 

I 


r  '   ' 
dre  HK ,  qui  font  —  jci*^ ,  font  [*]  cganx  à  I* 

Sphère  OM  N  L  qui  lui  eft  in(crite  ,  &  donr  oa 
dès  diamètres  eft  la  hauteur  L  M  de  ce  cyMie. 

Or  ['J  — *^^*  --7,.««*  :;!»'  .»'  .Au lien 4c 

J^  xp^  9c  de  JL  AT  »♦  fabtefuaut  [<\  et  tpi  y 

eft  égal,  fçavoir  les  Sphère?  GEFD  ,'&  OMKZi 
on  aura  la  Sphère  GETD  .  OMNL  :  :  1>'  .  •^ 
les  Sphères  jTont  donc  entr'elles  conune  les  CQ- 
bes  de  leurs  diamètres. 

i]  Fraf.  Zf .  Geê. 
^]Suffsfiu 
i^lfitmtmde  i.  Gêné. 


COROLLAIRE    II- 

Les  Sphères  font  donc  entrVIles  en  raifbn  tri- 
plée du  rapport  qui  eft  encre  leurs  diametres| 
puisqu'elles  font  [' J  entr'ellcs  comme  les  cubes 
de  leurs  diamètres  ,  &  .que  les  cubes  de  ces 
diamètres  font  [*]  entr'eux  en  raifim  triplée  4^ 
celle  de  ces  mêmes  diamètres. 

C  OR  p  L  L  A  I  R  E .  1 1 1^ - 

•  Si  on  globe  a  fon  diamètre  lo  fois  aufC  gran^ 
qde  celui  d'un  autre  ;  la  mailè  de   ce  premier 

flobe  fera  Sooo  fois  auffi  grande  que  la  made 
c  cet  autre.  Car  \}]  ce  premier  globe  fera  au 
fécond  ,  comme  fon  diamètre  fera  à  une  4^  de 
quatre  grandeurs  çontinuement  proportionneU 
és  dont  la  première  &  la  féconde  feront  entre^ 
^Ues  comme  les  diamètres  de  ces  deux  globes; 
&  ainfidc  fuite.  Soit  appellée  /»  la  dernière  de 
ces  quatre  grandeurs  çontinuement  propor- 
tionnelles ,  la  f  grandeur  [♦]  fera  20*  5  la 
^  fera  400^  ;  U  la  première  Sooo^  .  Ce  qui 
fera  cette  progrcflîon  ~  8000/»  •  400^»  .  10*  * 
a .  dans  laquelle  il  paroit  évidemment  que  la. 
première  de  ces  quatre  grandeurs  efl  Sooo  fois 
auili  grande  que  la  dernière^ 

K  E  M   A  R  Q^V  B. 

De  la  même  manière  que  dans  la  démonftr. 

de  la  prop.  preC  j'ai  employé  les  expofants  des 

rapports  qui  font  entre  les  circonférences  des 

cercles  &  leurs  diamètres,  j'aurois  peu  les  cm- 


p]  Cêr.frop.  i8,  Algeh.  s 
<]  Car.  ufrof.  19.  ^^%h. 
'^\jytf.i6.Algth.  CCC  îj 


{ 


5?o  Trelfiime  fdrfii. 

ployer  pour  démontrer  que  les  cerdes ,  en  ^ 
fcdeurs  et  ceicles  ,  f«nt  entr'eux  camtne  W 
quarrez  de  leurs  diamètres*  Soit  un  cercle  dont 


la  circoniisiciice  fok  appdlée  st ,   âe  fo»  dia^ 
mètre  foit  t  ,  Soit  encore  on  autre  ccrck  à%gm 
la  circonférence  eft  à  ,  te  fon.  di*iaetie  eA  d. 

Soit  enfin  —  = />  ^n  appeUera  deac['}auŒ[/ 

le  quotient  de  ta  circonférence  i  diTifSepar  d. 
Et  on  aura  ^/=  a ,  8c  dfz=z  f  «    Le  premier 

cercle  ibra  [*]  donc — fct    .    ft  le  a®  iêcr 

JL/i  4^.  Donc  -If  ce  .IJddx.Èc.  dd.[*l. 
^44 


;     TROFOSITION     LXXXYll. 

La  furfaci  et  une  Sfhetê  êfi  igaU  s  quatre  dn 
grands  €erclis  d$  cette  mime  Sfhen^ 

DEMONSTRATION. 

Soit  la  Sphère  Al^D  dont  le  centre  foît  £. 
Je  la  confidcrerai  comme  un  folide  compofc 


[']Cor.fref.6o.Gi^ 
[*]  Cor.  X.  fref.  4% 


V]fref.^.jflgek 


•  ,  G'eometrie.  jSi 

J*]  d'Une  infinité  de  pyramides  dont  le  (bmmct 
cocnnxun  (cra  le  centre  £  ,  &  dont  les  bafes  pii- 
fès  enfemble  forment  la 
flirface  de  ce  même  fo- 
lide.  Alors  chacune  de 
ces  pyramides  aura  pour 
Hauteur  un  des  rayons  de  A| 
Ib.  Sphère* 

Car  ,  foie  GICH  une 
de  ces  pyramides  dont  la 
bafè  GFCU  e(l  infini- 
ment petite  ;  la  perpen- 
diculaire menée  du  centre  £  à  cette  furface 
K^FCH  infiniment  petite  ,  fera  un  des  rayons  de 
la  Sphère  ,  par  exemple  £  G,  Farcequc  les  lu 
gncs  GF  &  GH  infiniment  petites  terminées 
pur  les  rayons  EF  8c  ZH ,  étant  proloi\gées  de- 
viennent [']  touchantes  des  circonférences  ^des 
cercles  qui  ont  pour  rayon  £G ,  &  dont  les  plans 
paflènt  par  £F  &  EH. 

Or  les  hauteurs  de  toutes  ces  pyramides  (ont 
p]  égales,  La  (bmmc  de  ces  pyramides  fçra 
donc  [^J  égale  au  produit  de  la  iomme  de  leurs 
bafes  ,  multipliée  par  la  ^  panie  de  leur  hauteur 
commune.  La  fomme  de  ces  pyramides  eft  la 
Sphère  même  ABCD  ;  b  fbmme  de  leurs  bafes 
eft  la  furface  de  la  Sphère  jiBCp ,  &  leur  hau-* 
teur  commune  efl  un  rayon  de  cette  Sphère. 

Le  produit  de  la  furface  de  la  Sphère  ABCD^ 
jnultipliée  par  jan  tiers  d*un  de  Tes  rayons  ^e^^ 
donc  ég4l  à  cette  Sphère,  ;  . 


CcY,i.d*f.t%,Ge0^ 

Tin  du  cor.  i.def.  88.  &  prof,  u.  Gtê. 

Car.  i.def,  81.  G^o^^ 
[♦]  Cor.frùf.tyGeQ. 
'     ,  .       Ccciij 


5J1  Troifiémr  Tdrtie. 

Or  le  prodait  de  quatre  de$  grancb  cercles  ie 
k  Sphère  ABCt>  ,  multipliez  aaffi  par  ua  tiers 
d'un  de  fes  rayons  ,  eil  ['J  encore  ^al  à  cette 
même  Sphère» 

Le  prodait  de  tafarface  de  la  Sphère  jîBCVy 

multipliée  par  un  tiers  d'un  de  fes  rayons  ,  eft 

'  donc  [*]  égal  au  produit  de  quatre  des  gianis 

cercles  de  cette  Spkere  multipliez  auffi  par  k 

même  tiers  d'un  de  fès  rajons. 

Endmfant  ces  deux  produks  égaux  ,  parmi 
tiers  de  ce  rayon  de  la  Sphère  ^  «n  des  quotients 
fera  ,  d'une  part ,  la  ùttÙÊCc  de  la  Sphère  ABCJ}^ 
kquelle  furfacefera  [*j  égale  à  Tautrc  quotient 
qui  ièca  quatre  grands  cercles  de  cette  Sphère , 
M  ^»il  fiUhit  démontrer. 


PROPOSITION    LXXXVin. 

ttt  furface  ttu»  cylindre  dreit,  fes  iafes  exteftéer^ 
tfi  égsle  afêpreduipdH  eenteurs  ots  eèrcenferenu 
ieh  i^afe  mdtifdée  far  la  kâutem^ 

démonstration; 

Soit  le  cylindre  droit  AB  5  fonaxeFE  fera  [*f 
perpendiculaire  à  la  haSt  AT>,  Si  des  centrri 
F  &  J?  ,  on  confidere  un  nombre  indéfini  de 
layons  FC  ,  EX  ;  F/,  E£  ;  TH  .BG-^TB  ^  BDj 
^c^  qui  .foient  RKnez  parallèles  eâtf'eux  :  on 
trouyeraque  toutes  les  «lîgnes^  CA  ,  IL  y  HGy 
l^D  y  &c,  menées  par  les  extrémitez  xle  ces 
rayons,  (èront  [^J    {^tralleles  à  Taxe  £F,  le 


Fl 


Cof.^,pref,Zs.G994 
Ax,  it, gêner, 
ï* j  Pref.  4.  JilgeK  W  Prof.  j^.  Gi». 


Gttmttrkr  jïf 


A 

l-G 

f*}  paraUcln  cntt'ellci.  Ces  lignn  CA  ,  Z7, 
JIG,  8:c.  feronc  donc  [']  perpendicnlaiiei  aur 
bafes  parallèles  AGDU  ft  CJïBk:.  E11«  rctonr 
donc[']  loBK)  é^tes  ctwr'cllcj.  Or  toutei  ce» 
lignes  poules  C^,  LI,HG,  Sec.  confideiée» 
inci^Snimcnc  proches  l'une  de  l'ancre  ,  Conz  1er 
cétcz  des  faces  infiniti£meE  ia  cjlin^e  droie 
^B,  qui  feront  [♦]  Jes  parallélogrammes  rt- 
âanglcs  île  mtnie  luBtein  8c  dont  les  bafes  fe- 
tmnc  les  lignes  droites  infiniment  petites  qui  ['5 
forment  les  circ«Mferences  AGDU  X  CHSK, 
Si  on  confidere  que  cette  fotface  courbe  foie 
déroulée  ,  de  lorte  que  la  circonfeience  AQI3tS 
-  devienne  la  ligne  droite  NH,  &quc  la  eifcon-- 
ferencc  CHBK  devienne  la  ligne  droite  FO  j, 
alors  le  parallélogramme  cotai  NO  feia  fgal  k 
MBS  les  parallelogranwnes  de  m6me  luuttUE 
^ui  fvfnenE  le  (oiuou»  du  cjrlindic   A^   Lo 


y)Préf.  7,.  G«. 
y]FTef.fii.Get. 

l*]Cn:  dêf.  }£.  Cm. 


Ccc  iîi} 


5*4  Tr0ifi/mê  Pdffii. 

produit  de  labafcNH  multipliée  par  li  haurenr 
RO ,  fera  [']  éeal  à  ce  parallélogramme  N  O. 
Le  prodait  de  la  circonférence  AGDM  tnukr- 
pliee  parla  hauteur  DB  fera  donc  égal  à  la  fur- 
face  du  cj^lindre  AB ^  les  bafes  exceptées  ,  ce 
fu'ilfalloiP  démontrer» 

COROLLAIRE      I. 

Si  on  confîdere  un  diamètre^  d'une  SpKere 
qui  foit  perpendiculaire  à  la  bafe  d'un  cyliifdrc 
qui  lui  eft  circonfcrit  -,  ce  diamètre  fera  la  hau- 
teor  du  cylindre.  Et  fi  on  confidere  un  grand 
cercle  de  cette  même  Sphère  qui  (bit  parallèle  à 
la  bafbdu  cylindre  droit  circonfcrit  ^  £t  circon- 
férence fera  [^]  égale  à  celle  de  la  baie  de  ce  cy* 
Itndre  ,  &  £bn  diamètre  fera  égal  à  celui  de  cette 
bafe  :  puifque  la  circonférence  de  ce  grand,  cet-» 
clede  la  Sphère  fe  trouve  dans  lafnr&ce  du  cj* 
lindre  circonfcrit.  Un  diamètre  de  la  Sphère 
cft  [']  le  même  qu'un  diamètre  d'an  de  /ê» 
grands  cercles.  Le  diamètre  de  la  bafe  de  ce  cy« 
lindre  fera  donc  égal  à  la  hauteur  èc  ce  même 
cylindre. 

£n  multipliant  la  circonférence  de  la  hàfc  da 
cylindre  circonfcrit  à  une  Sphère  ,  pat  fon  dia^ 
mètre ,  on  aura  [^j  la  furfacc  de  ce  cylindre, 
les  ba&s  exceptées. 

Le  produit  d*nne  circonférence  de  cercle  mul- 
tipliée par  (an  dianoetre.  eft  [^]  égale  a  quatre 
fois  ce  même  cercle. 


r 

']  Cor,  1,  def.  sh  Gee. 
•]  Cw,  i,def,jZ,  geô. 
X  Cor,  ï.'def.  tt,geo. 
'♦]  Prûp.  fref. 
,^]Cêf.t,:fr(f.  4^.  Geo. 


ta  findàcc  ixL  cflindre  circonfak»  WM  Spke- 
jfe  y  cft  donc  égiale  à  quatre  des  gfandi  ccscles  de 
^tce  même  Sphère. 

La  fiir£ice  d'une  Sphère  iiofci ite  à  on  ejrltndie 
eft  donc  [' J  égale  a  la  fiuface  de  ce  cjlinidre  ,  k$' 
ba&s  exceptées^. 

i.  la  furface  d'an  c$ne  re^angje  eft  [*]  ^|^ 
îc  au  produit  de  la  circonférence  de  fà  bafè  muL.i 
tipliée  pax  la  moiùé  de  la  ligne  droite ,  menée 
dû  {bmmet  de  cq  côine  a  la  circonférence  de  £»  . 
bafe.  Car  le  fommet  de  ce  cane  étant  un  poine 
de  l'axe  qui  eft  [^]  perpeadicttkire  au  wilieis 
4e  tous  les  diametfes  de  cette  ba£e ,  ce  aiàme^ 
lôinmct  fera  égaleooumc  éloigné  de  tous  les 
points  de  ladiconleftncede  la  ha&>  coHtes  le» 
lignes  menées  du  (omoKt  à  cette  ciiconfercnce,/ 
feront  [^]  égales  entr'elles.  Outre  cela  y.  ]L 
fomme  de  toas  les  angles  qui  ont  pour  Sùttuattc 
celui  de  ce  cône  ,  ôc  qui  font  apuyez  fur  chaq^ 
côté  infinimenr  petit  de  cette  circonférence  ,  eft 

S'J  moindre  que  la  ibmme  de  quatre  anglef 
roits    La  furhicedu  c&ne  drok  étant  déroulée 
fera  donc  un  fecf^ur  de  cercle. 

1.  Il  y  a  des  corps  qu'on  appelle  lUffdms  ^ 
pftrcequ'ils  (ont  terminez  par  des  fiirfaces  régu- 
lières» Entre  ceux  dont  les  furfaces  de  chacun 
font  égales  entr'elks  y  on  en  compte  cinq. 


i 

3 

4 

*S* 


Ax»  rt.  gen. 


jtx*  «,  gen. 
Cor.  }.  fraf,  4^  <7tf#. 
I>ff.  é%.  &  def.  10.  Ce^ 
CoT.^,  ax,  t'Geo^ 


jH6  Trùifième  Tdrtie. 

Le  premier  efl;  terminé  par  quatre  triangffef 
égaax  6c  cqailaceraiiz  ,  ce  qui  fait  qu'on  rap- 
pelle ,  Titrâidrê. 

Le  ftcoitdeft  termina  par  fir  quarrez  égaoi, 
ce  qui  £iit  qu'on  l'appelle  ,  txmëdre.  On  l'ap- 
pelle aaffi  CM^e[M. 

Le  troifiéme  eft  terminé  par  huit  triangb 
égaux  &  équilatcrauxt  On  Tappelle  ,  OBaedre. 

Le  quatrième  eft  terminé  par  douze  pcnta^ 
gofies  regulieïf  9c  égaux.  On  rappelle ,  Ùnk» 
cMètê. 

Le  ciaqaiéme  enfin  eft  terminé  par  mgr 
triangles  égaux  Ac  équilateraux^  On  Tappelk  ^ 
lufMkdn. 

Si  on  yent  reprefirnter  facilement  ces  dnq 
corp$  réguliers  ,  il  faut  (è  fervir  de  canen  ,  ^f 
ttacerdes  triangles  équilateraux  ,  Ats  quairez, 
9c  des  pentagones  réguliers  ,  en  les  difpo&ir 
comme  dans  chacune  de  ces  cinq  figures* 

THTâedu     OBsidrê         Icofs^drt. 
C 


Dodécaèdre 


Enfuite  il  faut ,  avec  i^  citcaux  ,  couper  k 


Ce.ùmetrie2  58^ 

ÎMrton  fuivantles  li^es  droites  qui  teroÙMcnr 
xes  figures  compoféics  de,  criangles ,  de  qiiar- 
/ez  ,    ^c»  ^  avec  mi  couteau  bien,    aiguifé^ 
il  faac  couper  à  moitié  ce  mêixiÉ  carton  luivaitc 
."Jfs  lignes  tranfyertàlps  de  ces  mimes  figures*    > 
Enfin  il  fajit  plier  le  carton  de  ouniere  que 
les  plans  qui  reprcfeQ^i:ronc  .les    furfaces  de 
chacun  de  ces  corps  réguliers  fè  joignent  l'un 
Tautrc^  Les  points  A  ^  ^  y  par  exemple ,  (ê« 
Tont  appliquez  fur  le  point  C  ,  &  on  retien- 
dra le  coftt  en  cette  fituation  ^yec  de  la  coUe^ 
ou  du  fil  ^  pour  former  le  Tétraèdre.  La  lignQ 
fl  I  fera  appliquée  fur  Z>  N  ,   E  F    fur  G  H  , 
£c  MX  (ur  Kl ^  pour  former  TExaedre.  L'a^ 
juftement  des  trois  autres  figures  eft  auâi  fa.-^ 
cile  que  celui  de  ces  deux  premières. 

J'ai  crû  qu'il  fuffifoit  de  faire  ces  deux  der- 
nières remarques  pour  ceux  qui  commencent  i 
Rappliquer  à  Tétude  des  Mathématiques  ;  par- 
requ'une-  plus  longue  Théorie  fur  ce  fujet  Se 
fur  les  autres  folides  pourroit  rebuter  les  moins 
Au4ieux  y  6c  ne  fecoit  peut-être  pas  d'une  uti-» 
lité  afK^ponfiderablp  ,  pour  mériter  une  p.'n; 
longue  attention  de  xeudf  qui  fooient  plus  zé- 
Jez  de  plus  laborieux. 

Îe  finirai  donc  ici  ces  Elément  ,  od  j'ai 
é  de  renfermer  çc  que  j'ai  crjà  être  d'abord 
le  plus  neceUaire  à  '  c^x  qui  veulent  appren- 
dre les  Mathématiques.  Outre  les  premiers 
fondemens  de  FArithnîetique  &  de  l'Algèbre, 
j'ai  expofé  le  plus  clairement  qu'il  m'a  été 
pofiîble  la  Théorie  &  la  Pratique  de  la  Géo- 
métrie ordinaire.  L'utilité  particulière  de  cha- 
cune de  ces  trois  parties  élémentaires  eft  fort 
étendue.  On  y  trouve  beaucoup  de  lumières 
fp\^   ence^Mic   )c$   pjiyxaiges    qiû  fuppofcnt 


^'«1  ^ufcc  CCI  picmic»  ElenoiS.  t^a- 
ff»^— "  Eût  coHioûie  ton  tn  joan  .  tf^S 
fim  aUbkBmx  avoir  fmH  4aiis  cet  (ncnutRi 
Aatm  ia  tentex  «jù  (om  fi  inyormim, 
^e  li>i  dkf  on  fk  atmrc  piiré  J'onc  infr 


f  I  N. 


TABtl 


^  ^  ^  L  E 

DES  PRINCIPALES  CHOSES 
^''tfnms  dans  ,,s  Elmc»" 

■'  ■   k- 

,..A.«'<'"'<»n.<icsFra<aions.    '  '''^' " 

Addition  des  Grandcm,  lù^crales  '* 

Addition  des  Racinej  foordj,       '  ^t 

Algèbre ,  ce  que  c'eft             *  **' 

Analogie ,  définition  «  ^:» 

Angle  obUoie .  déf.  ?/  '      **  *♦•  V-  '*•  "* 

Angles  pofti  de  fuilc   *  *«• 

Angles  oppofez  au  foimiet  '**' 

Ang  es  oppofez  «k  &„„,„  '^  i« 

Angle  plan.  Déf.  i,.           ^  "  »  ?" 

Angle  de  plans.  Déf.  i».  "* 

Angles  alternes.  Déf.  i,.  *"* 

Angles  alternes  égaux  *"** 

"                                                                                                                                                                                                    *                                                                       A.  _ 


Ddd      '** 


5^0  Table 

Angle  dont  le  fommct  eft<ntre  le  centre  &li 

c i  cconi'crc ncc^ù.  m efure  ,  ijf 

An^lc  donc  ic  Toauncc  cft  l^^rs  le  cercle  ^ùljj»- 

£rc,  537  ci'»» 

Angle  appwyc  lur  une  demie  circonfèrencc,drofti 

for  un  arc  plus  grand ,  obtus  5  fur  un  arc  pk 

petit  vaigu,  *       '  "       551^55* 

Angle  foUdc.  Déf.  ^j.  iij 

Angle  folide,  fes  propri<;tez^    ^  ^  ,        .;}4  6  ;» 
^pproiimition  des  .Racines-  ^  'ir| 

Acithmeûgue,ce  gu'on  exKcÀd  pac  ce  mot,^^^  ^ 
Arc  de  cercle.  DéF.  17,  2J04 

Attouchement  d'une  Ijgne  droite  ôc  d*une  cit- 

conférence ,  n'cft  qu'un  point  ,  i6( 

Attouchement  de  deux  ci^confièienccs,  n'eft  qu'on 

point ,  501 

^xe  d'un  cône,  •  Dcf,  y  9,  221 

Axe  d'un  cylindre.    Dpf,  77.  .  .  uf 

A]^c  d'une  Sphère.  Déf.  8j,:       •  «f 

Axiome ,  ce  qu'on  entend  par  ce  mot ,  t 

Aiiomes  généraux,  -j 

Axiomes  d'Arithmétique  ^  n 

Axiomes  d'Algèbre  ,     .  /»a- 

Axiomes  de  Geomctrie,  "tji 

B 

BA  s  1  d'un  triangle.  Dcf.  4^,  ;jot 

Bafe  d'un  corps.  Déf.  4^*  zo^ 

Bafe  d'un  cône.  Déf.  67 1  %io 

Çafe  d'un  cylindre.   Dct,  7^.  114 

Bo^neier ,  jjf 

COroll  AiïiE,  ceque  ç'eft  ,     .  i 

CQnnoîrr.e  laquelle  de  dcmi.fra.<ftions  e/l  li 
• .  plus  grande ,  ,    .  -  /z 


OMi«quent  d'une  raifon  ou  raport.  Dcf.  lo .     Ux 
€;omçomox\  >dç  raîlon ,  i , 

Convcrfion  de  raifon  ^  ^\^ 

Combinaifons ,  ^^ 

Ciangemcns  d'ordre ,  -  '  j  ! 

Chapitre  premier  de  Géométrie.  Des  tîgnes,  i^s 
Chapitre  II.    Des  Surfaces,  ^      '  .^^ 

Chapitre  1 1 1.  Des  Solides ,  %,, 

Cercle.  Déf.  iy.     .  '  ^^^ 

<;irconfèreïlce  de  cercle.  Déf.  tÇ.  \o^ 

Centre  d'un  cerclé.  Dét.  ziS.       '^  ^ol 

Centre  d'une  Sphère.  Dé£.  gr.  j,  J 

Cercle  circonfcrit  à  une  figure re(flili2ne.Cor  au 
Cciclc  infcrit.  Cor. 


C0ne.Def.V7;    ''•      '  ''    tll 

Concredangic.  Déf.  ^g.  ■  ^^^ 

Cône  obligue.  t>é£.  6^. 


zio 


^"*»"-  ^'  478&4èo 


.        .      1        ,  M  4/6  <*  41Î0 

Circœts  dePbIjgones  femblaWcs.îeur  rapport  .70 

Corde  de  cerdr   '-^^  ^^     '^^^ 

C©rps.  Déf,  61. 

Cube.DéCyj.. 

Cubes  font  entr'eux  en  raifon  triplée.  ù^ 

Cylindre  droit.  Déf  78.    • 

Cylindre  oblique.  Déf.  79,  ' 


Corde  de  cerde.  l}é£.  50. 

CQrps.  Déf.  e?,.  ^^.L 

Cube.  Déf.  7^.  .'  .^;^i 


Cylindre  droit.  Déf  78.  ^ , 

Cylindre  oblique.  Déf.  79.  ■     *'     »  ^^ 

Cylindres  cirçonfcrits  à  des  Sphères,  font  entre. 


eux  comme  les  cubes  des  diamètres  de  leurt 
bafes. 

D  ^^ 

DEFINIT  r  b  N ,  ce  que  c'cft. 
Demande.,  ce  que  c'eft. 
Définitions  gefaerales. 
Démonftration ,  et  que  c'eft. 
l>emandes  ou  fuppoUtions  générales. 
Demandes  d'Arithmétique, 
©«mandes  d'Algobre,  l"! 


z 
I 
z 

l 

10 


59t  TdtU 

Demandes  «le  Géométrie.  t^ 

Démonftr.  ^s  oper.  des  fiaâ.  Ui^éj^ét^ij^  i^f 
piyifion  des  nombres.  ]i 

Divifeor.  31 

DWifion  des  fraâions.  j4 

DiTi£on  des  grandeurs  littérales.  tr 

Phrifion  des  Racines  foordes.  i)( 

Divifion  de  rai(bn.  jjf 

D&iomiaateur  d'une  fradion»     .  4f 

Degré.  D6f.  5 y.-  107 

Diamètre  d'un  Cercle^    Dtf.  )|»  xaé 

diagonale.   Dtf,  ^4.  u) 

diamètre  d'une  Sphère.    Dif,  ti«  u6 

Jodecacdre ,  5S< 

De  ces  trois  chofès  ,  tmê  Ugm  drêitê  ^trifêtubâ»^ 
u  d^un  certU,  imt  Mtttrê  lipte  itmte  itrê  f^ffa^ 
ditftdsire  à  cette  trichante  far  If  f^t  ismut* 
thementx^  dans  leflsm  du  Cercle,  unt  lipu  àréu 
ftijferpur  le  ee»tre  f^  far  îefMt^  daft&mhtmati 
deux  étant  prifes  a  Yoîomé^  la  turoifiémeiiH 
yra  neee(rairement.Cor.Prop.  it,  xێ^  a^^it 
De  ces  quatre  chofes  ,  tuae  ligne  dtêUe  menée  àm 
Uflan  £un  eereU  ,fJiffeffMf  le  miliem  ttmme  lêf-- 
de  de  ce  cercle  $  cette  ligne  hre  ferfendioeUire  k 
eette  corde  i  Tare  fcntenufnr cette  c&rdt  être  co»- 
fi  en  deux  fartUs  égales  i  cette   Upte  faffer  ^«f 
le  centre;  àc^x  étan^  prifes  à  yolonté,  les  deux 
autres  (iiiTront  neceuairement.  Prop.  14^    17s 
De  ces  trois  chofès  ,  trianghs  être  égaux ^  ttre  fttt 
la  même  kàfeett^ur  èajes  ég^tef  »  être  de  Pttm 
hauteur  au  entre  ^mes  faralleles ,  deux  étaat 
prifes  ou  flippoflEes  a  volonté  ^  les  deux  autrei 
fuivront  necedkirçmeat.     Prm.  40*  ^ 

pes  Angles ,  |0C 

E 

EX  p  o  s  ANT  d'un  rappf»n^  €4 

£(^ua^n^    Oéf.  m*  é) 


Extrômes  proportionnelles  ,  ^x.  ^^ 

Extraction  de  la  racine  ^iuarrée ,  ^^ 

BxtJradlion  de  la  racine  Cubiqiie  ^:         ■  loj* 

Exaedre ,  ^^^ 

Exagone ,  ^r^ 

Extrcmitcz  d'une  ligne  font  des  points  ,  i^^ 

£xtremitez  d'une  furfi^ce  font  des  lignes  ,  i^y 

Éxtrejnitcz  d'un  corps  font  des  iki^ices ,  xi% 

FRACTION,  ^^ 

Fradions  de  Fractions ,  j^ 

Figure.   Dcf.  90.  a^j^ 

Figure  reârilignc ,  curviligne  ,  &  mixte  ,  ^oj 

Figure  régulière.    Déf.  yf .              .  ii^; 
Figure  inkrite  y  ou  circonfcrite  àuncosle ,  xi^ 

Figures  (ènablablcs,     Dcf^  6q,  h^ 


GRandbuk,   ce  qu^oii  entend  par  ce 
inctf ,  »  I, 

Géométrie  ,  ce  qu£  c'eft  ,  i^j^ 

Geometriquemetît  ,.  ce  que  c*eft  ^  2.4^. 

Grand  cercle  d'une  Sphère.    Dcf.  8r^  2^j 

H 

HYpoTHiNCfSï  ,  ce  que  c'éft,   Dcf.  45-»  .  tog^ 
Hypothenufe  ,  fcsjpropriétez  ,  ^^^ 

Homologue..    Déf.  y^.  H^ 

INybrsion  de  laifon  ;  rjy 

Inftrumens  pour  lever  des  plans»,.  4T^'&  4:^^ 
ïfûfaedre  >  ;  '    ^SS- 


L 


1H  ^•4*/^ 

1 

I  G  N  I.    Déf.  5»  1^4 

Ligne  ,  droite ,  courbe  ^  ijj 

Ligne  pcrpendiculaixe ,  i^/ 

Ligne  patalkk ,  ij^ 

Ligne  circttlaiic,   Déf.  i4.  204 

Ligne  rpodunte.    Otf.  )4»  10^ 

Lignes  égalemenc  ou  inégalement  éloignées  df 

centtc  d'an  cercle ,  leurs  pcopriecez,  ift-é't^S 
Ligne  perpendiculaire  à  un  plan.  Déf.  te.  loj 
Ligne  perpendiculaire  à  une  même  ligne ,  os  i 

un  m^nie  plan  par  un  mêoie  point ,  unkpe, 

140. 14$.  O*  $0$ 
Ligne  rouchaore  unique  par  sn  mime  point  <le 

dfponfeccnco,  if^ 

M 

MATHiMATi^cris,ce  que  c'eft ,  i 

Multiplication  des  nombres  ^  ix 

Multiplication  des  fraisions  y  ^ 

Multiplication  des  grandeurs  littérales,  7^ 

Multiplication  des  racines  fourdes  ,  i^ 
Méthode  générale  pour  toutes  les  exttaâzons  de 
xacines ,                                              ^%.  <^\\) 

Moyenne  propoR.  Arithmétique.     DS'6»  H 

«ojenne   propor.  Géometr.     Déf.  ly,  é( 

elure d'un  angle,  301 

Minute.    Dét  ^.  107 

N 

NOmbki  ,  9 

Nombre  pair  ,  ou  isipair ,  Dcf.  u»  <t 

Numérateur  d'une  fraâion ,  4f 

O 

OTTdoOifi,  114 

Odlaêdr^  ;U 


4csEUmenf.  595 

P 

PS.  o  B  £1  u  t ,  ce  que  c'cft.  Dtf,  7.  * 
Parties  ut,  j.  de ecs  Elemens  ,  ^,  ^9,  19) 
Preuves  d'Add.dc  de  Sonftrad.des  nomb.  iS  &^^ 
Preuves  de  Mukip.  le  de  k  Divif.  des  nowb.  4^ 

Premve  de  la  règle  de  croîs,  -  itf 

Preuve  de  la  règle  de  (beieté ,  iSS 

produit  d'une  Multiplication  ,  i^ 

Proportion  Arithmétique  ,  Déf.  y.   .  4\ 

Proportion  Géométrique  ,  Déf.  ij.  4$ 

Proponion  continue.      Déf.  7*  ^ 

Proportion  ordonnée,                             *  2f4 

Proportion  troublée ,  î/f 

Progre/fion  Arithmétique.     Déf.  f«  4z 

Progreffion  Géométrique.     Déf,  16,  44 

Propoiîtion  converfe.      Déf.  to.  49 

Puiifance  ,  ce  que  c'eft.    Déf.  1.  5; 

Parallélogramme.  Déf.  49.  ta$ 
Parallelogr.  reâangle,  ou  oblong.  Déf.  f  z»  tio 
Parallelogr.  entre  mêmes  parall.  leurs  propri.^So 

P^ntagonfi ,  214 

Pi^d  linéaire ,  quarré  ,  cube  ,  194 

Plan.     Déf.  10.  I97 

Plan  perpendiculaire  a  un  autre  ,  505 

Pians  parallèles.    Déf.  ii«  aox 

Plan  d'un  Edifice  ,  &c.  449 

Point  mathématique.   Déf;  a,  194 

Point  d'attouchement,  i44 

Pointe  ou  fommcrt  d^un  angle  ,  I99 

Polygone,     Déf,  f4,  tij 

Polygone  régulier,     Déf.  f f.  113 

Phime  droit,  ou  oblique ,  111 

Pyramide ,  droite  ,  oblique ,  IÏ9 

Pyramides  égales ,  fi  cUes  font  de  piitûfi  bafe  ic 

de  même  Êiatcor  ,  /)9 


^  Table 

Vjtùmic  qui  eft  I2  croiûcaie  partie  d*an  prifine 
de  même  bafe  Se  de  même  hauteur  ,  j^ 

Pjraoïide  d'une  iufiaitéde  cAtez«     Déf*  67.,  u» 
Pôles  d'un  cercle»     Dcf.  87»  ^l^ 

Pôles  d'une  Sphère.     Déf.  14.  217 

ParalklepipedesTembiables,  leurs  proprietez,  s^j 
PoJ/cdre.     Dcf.  8S.  ul 

QUOTIBNT,       ^  5r 

Quotient  multiplié  par  le  divifeur  ^  ùitoa 

produit  égal  à  la  grandeur  à  divKer.  Cot.  3.  42. 
Quadrilatère  ;  combien  de  (brtes  y  10^ 

Quadrilatère  infcrit  dans  un  cercle  -,  prophctez 

de  (es  angles ,  j7V 

Quadril.  dont  les  cotez  oppo(ez  font  égaux.  $71 
Q^iadrilatere^donr  les  angles  oppofèz  font  égaux, 

eft  un  Parallclograoune  ^  ^% 

Quarré.  Déf.  f  ©•  u» 

Quan  de  circonférence  ,  301 


REdoctiok  des  (bis  en  livres ^  if 

Redoâ.  de  fraû.  à  de  moindres  tenwJ,  4r 
Redud.  de  fra<5t.à.mcme  dénonciin.  476^^ 
Rcdudlion  d'entiers  en  frayions  ,  49 

Keduâion  des  grandeurs  irrationnelles  à  on  mê- 
me nom  y  ur 
Rcduâion  des  grandeurs  irrationneUes  auz  ei- 
preffions  les  plus  (implç;!^,  u^ 
Rai  fou  on  rapport ,  Déf.  5.  ^0 
Rai  (on  Arithmétique  )  Déf  4..  ^^ 
Rai(bn  Géométrique.  Déf.  ^,  ^^ 
Rai  fous  ou  rappons  égaux.  Cor-,  r,  ^^ 
Raiiôn  compose  >  Déf.  17*  ^ 
JUiibn  doublée,  triplée ,.  &c.  Déf»  x^..            ^^ 


des  Eternels.  o7 

Hailbn  iniwrfc,  ijf 

Raifon  alterne ,  x^ 

Racine  -quarrée ,  «^ 

Racine  cubiqae ,  ^j 
Racine  fourde  ,  ou  irrationnelle.  Déf.  |.      no 

Racine  imaginaire.    ,  Déf.  4,  %;^q 

Règle  de  trois  ,  ^g 

Règle  >de  crois  ékeâe ,  i^x 

Règle  de  trois  indircdc ,  ou  invcrfc  i  174 

Règle  de  trms  coRipofée,  i^f 

Regk  de  Swicté  ,  ou  de  Compagnie  y  lU 

Rayon  d'un  cercle.    Déf.  1^  %of 

Rayon  d'une  Spliere.     Déf.  tz.  «4 

Reâ^ngle.    Défe^i.  aïo 

RhomlK.    Déf.  jx.  aïo 

Rhomboide.   Uél,  j^^  ^it 

S 

SO  MUS  ou  total  y  n 

S6ulb:a<5lion  des  nombres  ^  14 

Souftraûion  des  fraârions  ,  j% 

^ullradion  ^€8 grandeurs  littérale^,  7j 

Sou^lradion  des  racines  fourdes ,  119 

Surface,      Dcf.9.  1^4 
Surface  plane  ,  courbe  ,  concave  ,  convexe  ^ 

Surface  curviligne ,  rcdiligne  ,  mixte,  io| 

Sedcur  de  cercle.     Déf.  35.  %oS 

"Segment  de  cercle.     Déf.  jz.  aolT 

Secondes  )  tierces  y  &c.  .  107, 
Sommet  d'un  angle  ,     Déf.  X5«          199  <$•  119 

Sommet  d'une  pyramide  ,  ;,if. 

Solide.     Déf.  éi.  xif 

Spbere  ,  ce  que  c'eft.    Déf.  So*  aif 
Sphère  iniaite  à  un  Cyliadrc  en  elt  tes  deuy 

tiers  I                     «^  §y9 


|98  TdbU  des  Elément. 

£}ikict  de  Sphère  égale  à  quatre  pandt  Co^ 

ClCS    y  fl9 

^es  Sphères  font  enu*elles  comme  les  cubes  de 
leurs  diamètres  ^  jiX 

T 

THioRiMi,  ccque  c'eft.    Dcf.  ^.  i 

Termes  d'une  raifon  »  ou  d'un  rapport»  Dét 

^.  ^ 

Termes  extrêmes  d'une  proportion.  Dé£  j^.    €^ 
Termes  moyens  d'une  proportion.    Dt£.  14,  ^^ 
Trpurer  i[  trois  grandeurs  données  une  quatnc- 
me  propoRionnelle  Arithmétique  y  &c     iiS 
Trouver  une  moyenne  proportionnelle  géomet. 

1  deux  grandeurs  données.  Cor.  4.  prop,  i.  152 
Trouver  une  f  continuement  proportionclle  a 
^  deux  grandeurs  données,* Cor.  4.  151 

A  Trois  grandeurs  données ,  trouver  une  qna- 
,^triéme  proponionnelle  géométrique  5  ionà^ 

ment  de  la  règle  de  Trois ,  tp 

Tierces  ,  quartes  ,  &c.  107 

Toifc  linéaire  ,  quarrée  /  cubique  ,  ^4 

Touchante 'd*un  cercle.     DéF.  )4,  106 

Trapefc.     Déf,  47.  Z09 

Tropefoïdc.     Déf.  4^-  109 

Triangle!   'Déf.  38.  107 

Triangle  Equilateral ,  IfoTccle  ,  Scakne ,  io8 
Triangle  Redangle,  Ambligonc, Acutangle,  loS 
Triangles  entre  les  mêmes  parallèles ,  leurs  pio- 
,  prietcz .  38g 

Triangle  ^quilatcral  inJirît  dans  un  cerck  ^  Cor, 

Tétraèdre,  '  ^  ^S^ 

Valeur  des  Chifres ,  xq 


u 


•9--*"fr*  -fr-fr**  ♦♦*-<i'*ift^ 


•     TA  B  L  E 

OE  LA  GEOMETRIE  PRATIQUE, 

P  R.P  B  £  E  Af  E  S.  t 

;i'.  Xy  Ak  un  pïnt  donné  hors  fnne  ligne  droite  « 
1        mentr  une .  perpendiculaire  s  .cette  ligne , 

X*   P^r  Hnfbint  donné  dans  une  ligne  droite  ,  mener 

'  une  ferfendicHÏaire  h  cette  ligne ,  14^ 

3.  Par  un  point  donné,  même  t^  V extrémité  d*une 

ligne ,  mener  une  ligne  perpend,  à  cette  ligne^  331 
'4.  Far  un  point  dorme  hors  d^ une  Ugne  droite,  me* 

jner  une.  ligne  parallelle  à  cette  iigne  ,  x%^ 

^,  Autre  Méthode,  .31g 

€,  Autre  Méthode  >  yj^ 

7.  Pkr'un  point  donné  dans  um  circonférence ,  me* 

her  une  touchante  à  cette  circo/jferencs ,  167 

^,  Par  unpomt  donné  hors4*unfi  circonférence  ^  lue 

V^enerune  touchante ,  334 

'9.  Par  trois  points  donne:(^,  faire  p^ffer  une  circon^ 

ference  de  cercle,  pourvu  que  ces  froispçints  ne 

f oient  pas  en  ligne  droite  ,  iyi 

ïô.  Trouver  le  centre  dkun  cercle ,  zjz 

ïi,  Divifer  une  circonf  de  cercle  m  degr,  307 
i  illtivifer  un  arc  c^  un  angle  qui  eft  mefurépaf 
''  cet  'arc ,  en  deux  parties  égales  ^  .^  2  o ^ 

13.  Vîvijir  une  Uine  donnée  félon  une  raifon  don^ 


4à6  TMê  ^ 

B4.  lyMfgr  uni  Up^  dmmée  em  mumi  sU  ^màtt 

igéiksmtm  vmdrm.  C^.  5.  ^^ 

t|,  DM/er  imiUffit  âmniê  tn ànix  finies ^ikf 


-  -  -  Hf 

gék  A  imx  iiptgs  dêmUu,  tt^mftr  mm  trmfiik 

Cpt9  fr^ntwnmUt ,  .  ^ 

frtfiftkmneUe  «  4^ 

tt.  Ernnslmx  Uffus  dmmits ,  trêmverMH  mtytm 

%$.  Mtmrfm  U  Htrmn  um  Ugnm  drotu ,  j^ 

M.  Memr  fpr  U  tme  urne  Ugn^  peffmàicdmÀ 

muMMire,  fsr  tm fêinf donné  Aûts  cette Upu,  j^/ 
ir.  àitner  fur  U  terre  une  ligne  ferfendUdem  l 

mne  untre ,  fw  un  feint  fris  dnns  cette  lipu,  ]96 
ti.  Pnr  un  feint  fris  dans  tm  flmn  ,  nmet  mu 

ferfendicmUire  i  ce  flan  ,  ^04 

ij.  Par  un  feint  fru  hers  ttun  pUse,  mener  m 

ferfendiculaire  à  ce  flan ,  jo) 

14.  Cenneitre  t égalité  en  inégnliié  de  deux  iv- 

/^«»  jo^ 

t;.  Faire  un  angle  égal  3s  un  npttre  nngle  frM, 

t^:  Décrire  fttr  tme  liffte  donnée  un  triangle  éfish 
latéral,  .^^ 

17;  'Btùre  un  triangle  égal  i  un  nutre  frojofé  ;  «^ 

ce  qui^  efi  la  mhne  chefe ,  faire  sm  triangle  dnt 

Us   cétex,  fuient  égaux  h   trois  lignes  ienniu: 

fôurvA  que  deux  de  ces  lignes  frifes  enfemUefùot 

fbif  grandes  que  latroifiéme ,  «^i 

11.  Décrire  une  figure  teHiligne  égale  à  une  mttn 
frofofte,  ^ 

19.  J^ écrire  un  cercle  égalÀfluJieurs  cercles,  494 

30.  Décrire  une  figure  feBiligne  femblnble  i  tm 
autre  figure  reàiligne  donnée,  ^ 

ji.  Décrire  fur  une  ligfie  donnée  un  junrré  Cor  Àe 

tsfrof.^é.  •       ^, 


de  U  Gfmttrit  Tmiaue.        «o  i 

^.  rUtrk*  m  T»rdUl»grMmme  ig»l  à  u»  trUntU 
fr^f0Çi  .qut  »ttH»  s»gU  égMlà  un  ^Utroph. 
&unMtieg»liunelignifrMofée.  .L 

^  j.  /ff/wV«  un  tx»g»tu  dans  un  tmU,  C>r.  t.  fref, 

J4.  Infcrir»  un  tfi»ngU  éjuUMeral  dant  u»  Cenk. 
Cor.ufrtf.  4r. 

^.Inftrireun  cercU  i  unHlygone  ugulitr.  C^ 
de  U  frtf.  4*.  * 

5f .  Dieriri  un  quMrrt  tgri  »  «w  ntnibre  HMtrt* 

jt.  C*»»«ir*  fc  -«*rr/  qui  efi  ttxth  di celui  /«! 
M  %»«  ^>w  ^/»,  w/»,  f„^  ^^^^ 

99.  ©rmr*  «w  /f»r«  femblabU  é'  -itale  à  deux 
Autres  figures  femHsUes  é-  égaUs  pcffées. 
490A:  491  t  IJ  '  » 

40,  Lever  U  flan  iune  flœe  Mcefiil, .  ^^ 
.41.  -*««•*  Af«*»i»»<,«r  lever  UfUn  tune  tlZ 

ne ,  «un  tare ,  (yc, 

41.  VMr*  des  Cartes  Tefegrabbiques ,  ttî 
4}.  Autre  Uethede .       '  *    '^    '      •  4;* 

44.  Autre  Methtde  entore  plut  cotnnuOe  aue^\t 
précédentes  ^  ^         ' 

4i'  Cmndtre  U  hauteur  *tp»fendeurstunetdL. 
tégm , 

4(.  Cmneiir»  la  tafe  tune  Mtntagne .         l*î 
47.  •£«  deux  tSte^  £un  triangle  reSangU  iunt 

connus ,  cenneitre  le  treifiéme , 
4I.  Les  treis  eitex.  d'un  triangle  •hliquangle  h^ 
donnez,  tonnettre  U  hauteur  de  ce  triangle,  ou 
'V;^'»/'' Perpendiculaire  nunée  dufo^t 
d^un  de  [es  angles  fur  le  cité  oppofé  prolongé  s'il 
efinecefiatre,  * 

49.  Les  trois  cète^  iun  triangle  reHiligne  élUt 
demuz,  tonnettre  la  furf ace  ,  fans  aucuns  im- 

E  c  e 


étyt  TabU 

f  rumens  divffex,  en  degrez^  47^.  477  ic  47S 
-f  o*  Conftruire  trois  fyramides  avec  du'cartù»,  Uf^ 

quelles   jointes   enfemble  formerpnt  i#»  frifmo 

triangulaire  •  5-44 

f  i.  Conftruire  ou  reprefenfer  les  cinq  corfs  reguldirt 

avec  du  carton  ,  §Ut 

ju  Mefurer  s^ne  diftance  accable  far  mu  eU  fet 

extretmteti^  feulement ,  ^6^ 

^3,  idefurer  en  ligne  droite  une  lo^gmuf  frofoÇée 

dans  la  Campagne ,  19S 

54,  Adefuror  la  furface  i un  triangle,  5^ 

l^.   Mefurer  la  furfacê    Xm    ^ataiXelograamnt  ^ 

jji.   Mefurer  la  {urface  (tun  Tn^efoide»  411 

fj^  Mefurer  la  furfaçe  d'un  terrain  irreguUer,  39^ 

ji.  Autre  Méthode ,  411.  &  4^9 

19.  Mefurer  la  furface  ,d^ un  terrain  irregtdior  fam 

ontt^tr  dedane,  .^u  lorfquon  ne  put  le  parcoU" 

tir  ,  4%Jk.  de  4x5 

4o«  Mefurer  un  Polygone  regtdier ,  ^li 

.^U  Mefurer  la  ffcrf ace  d*un  cercle^  419 

eu  Mefurer  un  feS^^ur  de  ^cercle  >   Or.  5,       4x9 

#5.  Mefurer  la  furface  d  un  cône  ^rpit,  ^%$ 

44.  Mefusrer  \a  furface  d'un  cylindre  droit,  Prap. 

<f.  Mtfur/tr  la  furface  fune  Sphère,  Prop,  Z-j.  5^ 
i6.  Mefurer  la  hauteur  et  une  pyramide  dont  en 
voit  feulement  le  fommet  0>  la  hafe  ;  cette  py- 
ramide étant  même  enclavée  dans  la  maf^e  t^um 
jcorps  irregulier ,  S)-^^  SSS 

Ây,  Mefurer  une  pyramide,  ^^ 

>8.  Mefurer  plufieurspyranfi^  de  mf me  hauteur,  j^j 
f^.  Mefurer  un  Cône,  j5j 

7«.  Mefurer  un  Prdfme  ,  nj,  jf i.  &  $fi 

71,  Mefurer  un  Cylindre  ,  ;fl 

7i.  Mefurer  les  Corps  irrégulifirs,  yf  4.  &  jjj 

7V  Autre  Méthode ,  ///*&  ;f^ 

V ^^  Mefurer  me  Sfhcre^  ^y^ 


iof 


<t -jj*  <»•  V J.  ^î^ -iji- ^J- «^  •$•  «^  •$•  ^J•  ^ -ij»  «(h  •iji' «^  ^!^  ■jj»  <îh  ^  i^fc* 


T  ^  £  L  E 

JÊ>  E  s      T  no  P  O  s  t  T  IONS 
'  des  Efemens  de  Géométrie  d*£uclide , 
qui  font  démontrées  dans  €es  nouvenns^ 
jElemtns. 

J*ÀjoKtc  la  Table  fuivame  jjbiir  rendre  Tétude 
de  ces  Elemens  encore  plus  utile  dans  la  le- 
élure  des  Traites  des  Mathématiques ,  oâ  on  cite 
Euclide.  Les  pfopofitions  qui  font  dans  les  ûx 
premiers  Livres,  dans  l'onzième  &  dans  le  dou- 
tiérr^  des  Siemens  de  Géométrie  de  cet  an- 
cien Autheur  font  celles  qui  font  ordinairement 
citées.  On  ne  cite  prefque  jamais  les  propoficions 
de  fes  autres  Livres»  Et  entre  celles  de  ces  huit 
Uvres  ,  il  jF"  en  a  encore  plufieurs  qui  font  inuti* 
les ,  ou  qui  ne  fervenr  que  pour  en  démontrer 
d'autres  que  j^ai  démontrées  fans  leurs  fècours. 
P-our  montrer  que  meS'  Elemens  ibnt  pour  le 
moins  équivalens  à- ces  huit  Livres  d'Euclide 
qu'on  a  coutume  d'apprendre;  dans  la  place  de 
ces  propo&ions  que  j'ai  crû  inutiles*,  j'ai  faie 
mention  de  celles  que  j'y  pouvois  fubdituei  tres^ 
tttilemencr" 

'Euclide  lÀvfê  t*  Eleniens  des  ÈiMth^ 

PRop.  I,    Pénultième  art.  du  Cor.  4.  prop.  jf , 

Brop,  !($»)•  Je  leur  fubftitue  les  prop.  y  4.  f .  tf« 

7*  &  S»  avec  leurs  CoxoU.  f.tij 


f04  TnBlt 


'BitcHdê  lUmens   dès- 

Lèvre  I»  Misthemstiques^ 

Fr«p.  4,  Prop;  );.  ^«/#  3^». 

Prop.  f .  Cor.  1.  prop.  J4.  fsgê  ^jti, 

Frop.    é^  Cor.  4.prop.  )4.]>i»^e);9. 

Prop.    7.  Je  lui  fubAinie  la  prop.  ^^ 

Frop.    t.  .  Cor.  i.  prop.  5^.  fa^e  jtff. 

Prop.    %  Cor.  f.  prop.  lo.fAge  joj. 

Prop.  lo*  Cor.  ).  prop.  f.^i»^fi4f. 

Prop.  II.  Pan.i.ëacor.i  prop.  f«  ^X*M^ 

Prop.  lu  Fart.  I.  cor.  prop.  f./i»j#  145-. 

Prop.  15.  Paît,  u  prop.  XI,  ^4;^#  jog. 

Frop.  14.  Part.  &.  piop.ii.^^^e  ^o^» 

Prop.  i/«  Fan.  i.  prop.  tx.  ^>C«3U* 

Prop.  U.  P^op.  90.  f»;«  )48. 

Frop.  17.  EUc  fuit  de  la  prop.  31,  /i»f#  i^ 

Frop.  I».  Fan.  i.  prop.  5^  fsgg  jf f, 

Frop.  îf.  Pan.  1,  prop.jjwf/fx^jff. 

Prop.  10.  Frop-  i.  fuge  15^. 

Frop.  XI.  Frop.  1.  le  cor.  f .  pf.  if)./,  15^.  ^^ 

Frop.  IX,  Cor.  4.  prop.  )f.^4^#  5^t. 

Frop.  x)^  Cor.  4,  Frop.  xo.  ^«X«  104» 

Frop.  X4,  Part.  x.  prop.  jj;.  ^4^e  5^4. 

Prop.  xf.  Cor.  j.  prop.  jy.  ^/»^e  jé7» 

Frop.  x^.  Cor.  x.  prop.  sut^£^  44î^ 

Prop.  X7.  Fart.  x.  prop.  xj.  fsge  )i4, 

Frop.  xSt  Parc  x..  &  3.  prop.  x; .  f^g^  jxt. 

Frop.  X9.  Fan.  i,  pr,  xj.  &  part,  x,  !:•  |«  pM^ 

X4.M^MH.cJ»Jiî- 

Frop.  30.  Frop,  x^.  pM£e  5x4, 

Frop.  )i.  Cor.  prop.  x).  9c  cov.  3.  prop»  |> 

Prop.  3x*  Fiop^  3«^  ac  31.  £4j:ef  ^%^  &  }4P 


dis  s  f^rép'ojiiiiwr'  des  Elemtns  y  ^c.   tfoj 

ftop.  55.  Prop.  3^.^«^è57#. 

Brop.  54.  Parc.  i.  prop.  $7.  &  cor.  x.  de  k  mê- 
me prop.   &  part.   1,  prop.  jf. 

Prop.  }^.  Cor.  r.  prop.  59.  fage^%%^ 

Prop.  31^  Part.  i.  prop.  40.  page  ;8g. 

Prop.  }t.  Part.  I.  prop,  40.^^^*  }«S. 

Prop.  39,  Part.  1,  prop.  40.  fagt  5SS» 

Pkop. 40.  Part.  1. prop.  40.  f^se^tZ, 

Pirop.  41.  Cor.4*prop.59.  ^^^*)87, 

Prop..4i.  Cor.    prop.  41.  ^4^f  403. 

Prop,  4^.  Part,  i.prop.  41.  page  401* 

Prop.  44.  Cor,    prôp.  41.  page  434» 

Prop.  4f .  Même  cor.  de  la  prop.  précédai- 

Prop.  4^.  Cor.  prop,  j^.  page  J71, 

Prop.  47.  Part.  i.  prop.  S7»t^g^  ^7' 

Prop.  4»,  Part.  1.  prop.  f 7.  J^^#  447- 


Tiudide  Eîemens  des 

j4>vte  u  M/uhemmqueSà 

pjfeop.  1. 1.  Je  leur  fubftitue  la  prép^  i/.  tT€C  fc» 

&  3.  quatre  Corollaires* 

Prop.    4.  Prop.  4». /^i»i:#  40f, 

Prop.    f .  Prop.  45.  ^/»i:«  40^, 

1?rop.  •  ^.  Prop.  ^^pH^  4©^^* 

Pr.  7.S;  5*  Je  leur  fubftitue  les  prop.  10.  %%  ttf- 

lo.&ii.         &  19,  arec  leurs  corollaires* 

Prop.  11;  PatM,  prop.  fS.^^^e  47J- 

Prop.  I}.  Part.  I.  prop.  f S.  f  ^^«  47 J* 

Pf opv  i4#  Jclui  fiïbftitoc  la  fçop.  ^ 

••  •         '  " 


éùg  TMt 


MmliéU  MUmem  de$ 

Frop.  r.  Cor.  r.  &  part.  x.  frof.^. fm^est-jn, 
êc  corol.         f^  270. 

Frof.    X.  Je  lai  fubdituclz  pr^  }t.  &  Tes  cor. 

Prop.    5.  Paît,  ^.  &  parc.  r.  prop.  i},fMgerj%, 

Prop.    4v  Cor.  5.  prop.  13. /#f^  274. 

Prop.  5-.^.  Prop.  Il,  fiige  198. 

Prop.    7,  prop.  9.  &  10.  &  cor.  1.  piop.  i^ 

&  t.  fagts  if 4.  if^.  6»  X79. 

Prop.    t«  Cor.  dcf.  il.  Geo.  &cor«3.piif» 

^4.  ^4^  104*  C$*  iSo* 

Prop.  fO)  Cor.  é.  prop.  Ï4'/*X«^2«i- 

Pr.  ir.  IX.  Prop.  if.fsge  259. 

Prop.  Xfw  Cor.  prop.  19.  fsge  300. 

Prop.  14.  Pîut.  t.  Se  X.  prop.  1^.  fsfe  xji, 

Prop.  If.  Part.  5.  prop.  i^.  f^g^x^x. 

Prop.  K.  Prop.  Il,  &  fon  cor.  7.  ^^^m  1(4^  àf* 

«ccor.  i^.^. 

Prop.  17.  Cor,  9.  pfop.  17.  page  J34, 

Prop.  it.  Cor.  a.  prop.  11.  fngt  xé^» 

Ïcop*  154.  Cor.  f.  prop,  u.^jftx^».. 

rop.  xo.  Cor.  é\  prop.  17.  page  jjx. 

Prop.  xffc  Cor.  i.  prop.  X7.  ^^i^r*  519^ 

Prop.  XX;  Pani  j*  J)rop-  jt.^iif f  376. 

Prop.  X3.  Je  leur  mbftituc  ks.cor.  x*  &  3,  dxb 
•  &  14.  prop.  39.    •^ 

Prop,  xfi»  Cor.  i.  prop.  ly.fagtxyx.. 

Itt.  xf.i7«.  (jor.  xv  prop.  i^^fAge^i^y^ 

Prop.  z».-  pj.op.11,     page  lét^ 

Prop.  x^,  u  or.  ».  Fop»  ".J*^/<ii^4«- 

Prop.30J^  Cor.  f.  prop.  xo.^ii^fjox». 

BMjp.  ji,  Cw:.  j.grop.x7.i^^Mîl*- 


iesTrofùJitiûHiiesEUmenSy&t.  C^r 


Prop.  );. 
Pxop,  ji. 
Brop.  37. 


Pj.  r.t.  5. 
4,  y.^.7. 

Prop.  10. 

II.  ii*if* 

Pr©p,  If, 


ISlmïidèi- 
Livre  f  ». 

Prop.  M; 

J*  4.  S*^ 

Prop.    7. 

Prop^    t.. 

Prop*    ^, 

Brop.  lû.. 

Brop.  Il; 
]trop;,u«. 


Art,  t,  ^  àrconft.  &  Cor.  i.  prog^ 

17,  faget  ^t.  &  5*9* 
Je  kurlubftituelcs  cow.ac  t4>r,40«. 

Prop.  f^MsutH^  4^'»  <^  4>2- 
Cor.  piop.  f  f  •  ^4^*  4^4  • 
Je  lui  fubftituc  la  prop.  4^  &  icsi 
corollaires». 


'Bnclide 


Mlefnens  dis 
idafhiwsti^tées. 


Je  leur  fubftitue  la  prop.  4^.  foftî 
coroll;.&  la  prop,  49.  &fcs4.  cor: 

Cor.  prop.  '4^.  pagt  413. 

Je  leur  fubftitue  la  prop.  ;a.  lec 
trois  piicmicrs  coroll.  &  &n  jf- 

Cor.x*  prop,,4f.  f^ge  410* 


Elemens-  des 
MathemsnqHes». 

Je  iàur  fubftitue  les  prop.  1. 1*  5é  41- 

fi  &  €.  d*Algeb.  &  leurs  coroll. 
Part.  i.  prop.  8.  Se  part,  i.  prop.  ^. 

d'Algcb.  fages  146.  &  i47' 
Part.  I.  prop.  10..&  part.  1,  prop.  iii 

<l'Alg!pb.f4g*  148.  &tH^H^ 
Part.i,  prop.  S.&  part.i.  prop.f». 

d*Algcb,^ïij:wi46.  &  147- 
Part.  ï.  prop.  10.  &  part,  1.  pro]^. 

II.  d'Algch.  fi»f  «  148- Ci^  ï4>« 
Cor.  3.  Dcf.  u.  d'Algcb.  fage^éj,. 


tbS'  rate 

Br,  r)^4<  Je  leur  fobftimc  k$  prop.  77  d*J3jî* 

Frop.  i;.  Prop.  f.  d'AIgcb.  ^*^e  ij^. 

Br.  i^.  17,  Pan.  1,  j.  4,  &  j .  ce»,  prop.  j.  f  AW 

II.  i^  geb.  ffje  ijf. 

Psrop.  to*  Je  lui  {bblticne  la  pr€»p.  15.  <i'A]gd>» 

J%.  11, 1»,  part.  1.  cor.  prop.  it..  d* Algcb»  /.  lyj. 

Ptop,  1}.  part.  4.  cof,  prop^  u.  Algeb.  ^.»f4r 

Prop,  14.  Prop.  14c  Algeb.  fMge  ijt, 

Frop.  ty.  Je  leur  l'ubltitue  les  pr.  if.  16, 17.  xï* 
&c«  1^.  &  !••  d'Algcb.  arec  kius  çxtu 


Tucliâê  démens  des 

lâvfê  6»  Alathemstiquêf^', 

Prop.    I.  Cot  ;  ptop.  4f  •  fH^  4*4» 

Prop.    1.  Prop.  su  p^ge  4^" 

ftop.    ),  Je  lui  fubflime  la  x^.  part,  dfrcor.^. 

de  la  prop.  fi» 

Prop.   4.  part.  r.  prop.  p..  fage  457.' 

Prop.    i".  Part,  a.-  prop.  fi.fage  457. 

Prop.    ^.  Cor.  I.  prop.  ft,  ^^*  441. 

Prop.    t.  Prop.  f5.  ^4/«  4jS. 

Prop.    9,  Je]uiriibftimelecor«x^elaprop,f)*' 

Prop.  10.  Cor,  5.  prop.  sufH^  4îr» 

Prop.  II.  Cor,  1.  prop.  ^ufAge^y^. 

Vtoif.  tt.  Cor,  a,  prop.  fi.  fagt  ^^4,^ 

Prop.   ij.  Cor.  1.  prop.  yj.  ^^^^  4^0- 

Ptop.  14.  Cor.  a,.&  $.  prop.  so.fage  4at;; 

Prop.  îf»  Cor.  4.  &  f .  prop.  f  o.  f^ge  4x9^^- 

Prop.  1^.  Ptôp.  1.  &  5.  Algeb.' 

Prop,  17/  Cor,  1*  prop.  a,.  Algebi' 

Prop.  18.  Cor.  5.  prop.  f i.  ^*^*  444^ 

Prop,  ij.  Part»  a»^  cor^  prop,  ^4.  f /»^e  4f ??- 


:^-' 


âci  Profùjïtions  dis  Elément ,  e^c.  iof 

Prop.  19*       Prop.  4i.  &  cor,  i.  prop,  4i.  fs£êâ^ 

Prop«  iT.  Je  ]ui  fubftime  le  cor.  ),  de  la  pr.  i|» 

Prop,  M),  Frop,  é4.^^^f  4$5. 

Prop.  13.  Cor.  prop.  ié.f^gé  ^64. 

Prop.  14.  Je  lear  fubftitue  les  coroll.  x,  ic  u 

«y.  &c,  de  la  ptop.  ;«.  les  prop,  ;j,  ^q«. 

^z»  &  leurs  coroll, 

Prop»  ji.  Cor. }.  prop.  ^x.pi»^«  4S5, 


TBiueliéU  Etemens    dits 

Livre  lu  MMtheméUi^Hts^ 

Prop,    j,  Cof .  Déf.  i<h  Gco;  fs^e  i^j^ 

Prop.    1,  prop.  éf.fage  49g. 

Prop.    j.  prop.  66^fage  4^9^ 

Prop.    4.  prop^  éy,  fage  ;©©• 

Prop.    f.  prop.  tf t.  I^^e  f o;. 

Prop.    4'  Cor,  i.  prop.  71.  ^i»^e  p^. 

Ptop.    7,  Cor.  1.  prop.  71.  {âges  ptf.  6»  pf. 

prop.    8,  prop.  75./>/ij*;i7, 

Prop.    5.  parr.  X.  prop.  74.  f/i^#  f II* 

Prop.  ro,  part.  i.  prop.  77.  fage  ^x6> 

Prop.  !!•  Cor.  t>  prop.^5{^  ^i»i:#  f  ot. 

Prop.  I».  Cor.3.  prop.  éj*  fage  po^^ 

Prop,  ^.  prop.  ^^.  page  $06. 

Prop.  14.  pan.  z.  prop.  7^.^4^*5x5, 

Prop,  if.  par^x.  prop.  -jy^fagesxé* 

Prop,  16^  prop.  75^  ^i»^^  ;xo. 

Prop,  17,  Cor.  prop.  75.  fage  $tu 

Prop.  iS,  Cor.  X.  prop.  Sj.fagefoi^ 

Prop.  19^  Cor.  X,  prop.  i^^fage  ^.07» 

Prop.  xo.  prop,  79,  f4yr#  ^54. 

Prop.  XX,,  Cor,  prop.  75U  H^i*  «<^ 


#1(1  Tédili 

flop,  u*  Jiefiibftinie  \t%  cor.  r.Sti;  èi^- 

X),  X4«  prop,  iy.Iaprop.  70.  {oncoa& 

xi^^C  le  cor.  I.  de  la  prep.  7i»  &  k 
part.  z.  de  la  prop.  74* 

Pmp.  tf.  pan.  i.  prop.  ti.  /i»x'  fy?* 

Frop.  19»  Cor.  j,  &  4.  prop,  $1,/.  J4S.  (^  549, 
)o.&5i. 

ïrop,  5».  part.  i.  prop.  ta.  ^^«  j;7. 

Viop.  )4«     Je  Icvr  fnbftinielâ  paxt^x,  pt.<}(.ft 
}f«  &C«.        ion  coroll.  là  Piop.  78-  les  cor.C 
7.  S.9.IO.  II.  ae  la  prop.  Ii.  Il» 
croit  cozoU.  de  la  prop.  tt. 


^^mm^mm^mmmmmmmmÊ^mmmémmmmÊÊr 


Emlidk  Mtèffuns  des 

Prop.   X.  prop.  Kj.  ^«^  4>i; 

Prop.    1.  Cor.  1.  prop.  ^5.  /jjf»  451. 

prt>p«    5,  Je  loi  lobninie  le  cor.  u  prop;  ti;' 

/^/*  f  47. 

Prop/  4.  Je  lui  fubftitue  la  prop.  t$» 

Pr.    y.  ^.  part.  a.  prop.  ti.  ff^£e  s^sj^ 

»rop.     7.  prop.  tt.  fMge  J40. 

rrop.    ti  prop.  84.)i»^efi7. 

frop.    9«  pr.3.  &x.   d'Algcb.  &  cor.  tipr.  Ift 

prop.  10.  Cor.  X.  prop.  8i.  /4^f  f47. 

prop.   II.  part.  I.  prop.  8t^  f»ge  jfj^ 

prop.  la.  Je  leur  fubftittte  la  prop.  tf.  &  ici 

&  I);  trois  corollaires'. 

'Top.  14.  part.  I.  prop.  tt.  fugi  SS7» 

prop.  ly.  pr.  5,  &  x.d'AIgeb.  cor,  7.  &  9.pr.ft. 

JProp.  ï^i  Je  ^cur  rabftitire  les  prop.  8^.  87.  ît 

&  17.  88-  avec  leurs  Coro Ikircs» 

nop.  18»  Cor.  a.  prop.  Ué  fW  S79^ 


6n 


DEMONSTRATIONS  NOUVELLES, 
parcicalieres  à  ces  Elêmen$v 

DANS    rAZGEJBR£. 

PR^,  -j.  0vecfim  C^tûB»  fref.  4.  y.  e*  7.  S.  ^.t«# 
IV  II.  13.  X4*  XI-  x^*  17.  ]^*  é*  Ao*  /»i;rc  /^MfJ 

DANS    lA     GMOMETKIE. 

Cpt* i.d» 3. rfe Ufrof. f. Ctfr.  r. 4.^,  4.  y, d» C 

.^*  U  fr€f,  6.  CûT.  %.  i.fji*  4.  de  la  frof.  7.  Trof.  %. 

f€^  fon  cor,  'Part.  1.  de  la  frof.  .^,   Part-  a,  à#  /^i 

fr4>f.  ifi,'Prof,ji,  &  fes  cor.  Prof,  u.  é*  fescor,  u 

0*4*  le  cor*z,  de  la  frof^i;^.à^  la  Combinai  fon  des 

^^chofesde  lafrof.  14.  les  cer.  «,  t.  5.  4.  f.  cj»  ^« 

I   ,de  lafrpf,  14.   Prff.  hç.  Part,  Uj&jl.  de  lafrof, 

j6.  Prof,  17,  frif.  19.  cJ»M  ^>'«  Cor,  i.  j.  6»  y.  de 

Ufrof.xO'   Prif.  %i.  ^j.  44.  ly.  1^,  ^7.  2,8.  19. 

I    ;Uf  ri)f.  X.  1.  ).  4.  &,f.  de  la  frof.t^,  Prop»  3;,  d* 

I    /«/^<Fr.  1,  %.  j.^^j»  4,  Pf#/.  }7.  P^rA  X.  i/f  lafrof,  5*. 

C^/îj/  ftfr.  ï.  i.  é^  5,  /«  r^r.  1.  <$•  3.  de  laprop,  39. 

-C^.  %,de  la  frof, ^o.Prof.  4.^*&fi^  cor.  Prof,  47. 

ié'fon  cor,  Prof,^o»  &  (es  cor^  Prof,  j:^.  <J»  fo»  cor^ 

Les  frof.$%,  <J»  4i,  font€^fartie  r^tév.  Cor,  t,  1.  d» 

4.  i^«  //»  fref,  6x.  Q0r,  i.  <$•  3.  iife  //i  ^wr?,  ^5.  Prof. 

44.„Cor,  i,  i.  5.  de  la  fref,  ^7.  Cw'.  i,  de  la  frof^ 

4$,  Prof'  7p  ;  é*  fon  cor.  Prof,  71.  Prof,  71  5  è» 

/«  r^r.  1.  ^^.  /r^^,  75,  P^rr.  i,^^.  74,  frof. 

7.i^*  Ç^  /«?>  cor, U, cor*  dp  la  frof.  79.  (f  i^  démon» 


/hst.  de  U  fftf.  %o.  f^t  frifqt^eniUr€9tent 
Ut  €êr.  u^.4*S'  ^»  à^'  ^  l^frêf-  Si.  Lts  cût.  Û 
&^.dêUfr0f.  U.  frêf.  fj.  ^efyiH  tmtuUfr^. 
14  p  fm  CmriU.  fj^. 

Il  y  »  êmcmn  flufiemrs  âuares  fr^pûfitipnj ,  ^  C#. 
rdUirês ,  mimêdMU  têtu  têtévrétge  mm  mémiereÂe 
fnf^n  y  êtêxfiifmir  ^  de  démontrer,  gUm  ceux 
qm  ûmt  lA  flufiettrs  Livres  eUmenSMtres  ^  rem»* 
fièrent  fM>eiUment  Im  nênveMUtê^ 


AT  f  R  O  B    A    T  1   ON. 

J*A7  1&  par  ordre  de  Monfeignear  le  Chance- 
lier ces  Elemem  des  Âisthematiqstes ,  &  nj  zj 
rien  trouré  qui  en  doive  empêclier  rimpieÛioiu 
Jaic  i  Paris  ce  14  Novembre  1 702,. 

WONTENELLl^ 


TRiriLZGE     GENERAL. 

LOUIS  par  u  grâce  de  Dieu  R07  de  F/aa- 
cc  &  de  Navarre  ^  à  nos  Amcz  &  îcaox 
Confeillers  ,  les  Gens  tenans  nos  Cours  de  Par- 
lement ,  Maîtres  des  Requêtes  ordinaires  k 
;iôtre  Grand  Confeil ,  Prevoû  de  JParis  ^  Bail- 
lifs  ,  Sénéchaux  ,  leurs  Licutenans  Civils  & 
autres  nos  Jufticiers  qu'il  appartiendra  j  Saict. 
Le  Sieur  P,o  l  y  n  i  b  a,  X^eBeur  en  JÈdédeànt, 
nous  àjaut  fait  remontrer  ,  qu'il  dcfireroit  faite 
^art  au  pubHc  d'un  ouvrage  de  fa  compofici(» 

intitulé  ,    EleMINS    dis     MATHEMATI<^0£f, 

sil  nous  plaifoit  lui  en  permettre  l'imprcflion, 
&  loi  accorder  nos  Lçttxes  de  Privilège  fui  ce 


T 

V 


icccflâires  i  Nous  luî  arons  permis  &  accordé, 
;)crmcttons  &  accordons  par  ces  preicntes  ,  de 
^irc  imprimer  par  tel  Imprimeur  ou  Libraire 
au-il  vowlra  ch^ifir  ledit  Livre,  en  telle  forme, 
oiargc  ,  carafterc,  &  autant  de  fois  que  bon  lui 
femblera  ,   pendant  le  temps  de  huit  années 
confccuiives  ,  i  compter  du  jour  de  U  dm  des 
freftntes»  Se  de  le  foire  vendre  &  dilhibuer  pa^ 
tout    nôtre  Royaume  ^  Faifant  défcii.c  à  tou^ 
Libraires ,  Imprimeurs  &  autres  d'imprimer  « 
faire  imprimer  ,  vendre  &  diftiibuer  ledit  Livre 
fous  quelque  prétexte  que  ce  foit ,  même  d*im- 
prefEon  étrangère  &  autrement ,  fans  le  confen- 
cement  de  l'Ëzporant ,  ou  de  Tes  ayans  caufe , 
Cur  peine  de  confifcation  des  Exemplaires  con- 
trefaits  ,  de  quinze  cens  lirres  d'amande  contre 
chacun  des  Contrevenans ,  applicable  un  tiers  à 
Nous  ,  un  tiers  à  THôtel-Dieu  de  Paris  ,  l'autre 
ciers  audit  Expofant ,  &  de  tous  dépens  ,  dom^  • 
mages   &  interefts  i  à  la  charge  d^en  mettre 
avant  de  rezpofer  en  vente  dfux  Exemplaires 
en  nôtre  Bibliothèque  publique;,  un  autre  dans 
le  Cabinet  des  Livres  de  nôtre  Château  du  Lou- 
vre,  &  un  en  celle  de  nôtre  très- cher  Se  Féal 
Chevalier  ,  Chancelier  de  France  le  Sieur  Phc- 
lippeaux  die  Pontchartrain  Commandeur  de  nos 
Ordres  ,  de  £ûre  imprimer  ledit  Livre  dans  ni^ 
tri  Royaume  c^  non  aiUettrs  ,  Se  en  beau  cara- 
âere5t  papier,  fuivantce  qui  eft porté  paT  les 
Reglemens  des  années  léiS.  &  16^6.  Se  de  faire 
cnreeiftrer  les  prefentes  es  lUgiftres  de  U  Cnnmu- 
nastte  des  Ubrmres  de    nitredite   bonne  ViUe  de 
Taru  ,  le  tout  à  peine  de  nullité  d*icelles ,  du 
I    (contenu  dc(quelles  Nous  vous  mandons  &  en- 
joignons de  faire  jouir  l'Ëxpofant  ou  Tes  ayans 
'    cauie ,  pleinement  Se  paij(iblement ,  ceflànt ,  Se 


faifanc  ce/Ter  tous  troubles  $c  empècheoiens  con^ 
traites.  V  o  ul  o  N  «  que  la  copié  dcfdites  prc- 
iènrcs  qui  fera  imprimée  au  commencement  ou 
à  la  En  dudit  Livre  ,  foit  tenue  pour  dûement  fi- 

fniHce ,  &  qu'aux  Copies  coliationnces  par  ]*ua 
c  nos  Alliez  &  Féaux  Confeillers  &  Sécrétai- 
rcs  j  fojr  foit  ajoutée  comme  à  TOriginaJ.  Corn-* 
mandons  au  premier  nôtre  Huiilier  ou  Sergeant, 
^e  faire  pour  Texecution  des  preiênccs  routes 
lignifications  ,  défenfes  ,  faifies ,  êc  autres  aâes 
requis  &  neccflaires  ,  fans  demander  autre  per-* 
miiTion ,  &  nonobftant  clameur  de  Haro  ,  Char- 
tre  Normande  &  Lettres  à  ce  contraircsi  Cac 
tel  eft  nôtre  plaifir.  Donné  à  VerfàiUcs  le  (i- 
xiémc  jour  de  Décembre  Tan  de  grâce  mille 
fetJt  cens  deux,  &  de  nôtre  Règne  le  fgixaa^ 
ticmc  i  pat  le  Hoy  en  fon  Confeil. 

tE    COMTE, 

Kegffiré  fur  li  Livre  de  la  Communauté  des 
Zibraires  é^  Imprimeurs ,  conformément  aux  ite- 
glemens.  A  Taris  ce  i^  de  Dêcembtê^  1701,  $ïpii 


A     PARIS, 
De  rimpritncric  de  J  a  cqjb  1    Qjj  i  l  l  a  t^ 
Imprimeur  Juré  Libraire  de  rUniverfîtc , 
me  Caiande,.pjj5ickc  Ujue  da.Fouarc. 


•i 


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