Librairie
I Jacques LECHEVAIIER
12, Rue de ToiiPi ion
PARIS VI
Z. p. MET
LIBRARY OF
1885-1056
FAUNE PARISIENNE.
INSECTES.
Sous presse i
LETTRES Al HÊNIENNES,
Ou correspondance d'un agent du roi de Perse, établi h Athènes
pendant la guerre du Pelopon^se ; traduit de l'anglais par Alexandre-
Louis ViLLETERQUE , de l'Institut national de France; 4 vol.
in-8=>.sur carré fin d'Angoulème, caractères cicéro nen? Didot y
ornés de quatorze portraits gravé-; parles premiers artistes, et d'une
telle carte de la Grèce, revue et corrigée par M, Buache, et gravée
par Tardieu*
J^oyage en Calalre et en Sicile , par Jean-Henri Bartels ; dans
lequel on trouve des détails nouveaux et in téressans sur la partie
de la Calabre qui r. 'avait point encore été visitée , et sur le gou-
vernement , les mœurs , les usages , l'histoire littéraire et les anti-
quités de la Sicile ; traduit de l'allemand , et accompaj:;né de
notes et observations sur l'iiistoire naturelle et les antiquités , par
A. L. Millin , conservateur des antiques, médailles et pierres gra-
vées de la bibliothèque nationale de France; professeur d'histoire
et d'antiquités, et membre de plusieurs sociétés savantes.
Cet ouvrage sera orné d'un atlas composé de plusieurs cartes y
plans , vues , monumens , médailles, etc. etc.
Géographie Universelle , rédigée sur un nouveau plan, ou description
des Empires , Royaumes et Etats du globe , avec celles des Colo-
nies qui en dépendent , ainsi que des mers et des îles de toutes les
Î orties du monde; renfermant les découvertes les plus récentes et
es changemens politiques qui ont eu lieu jusqu'à ce jour ; par
J. PiNKERTON : précédée d'une introduction astronomique par
S. Prince , membre de la Société Royale de Londres , et professeur
d'astronomie à l'Université de Cambridge : enrichie de 45 cartes
gravées par Tardieu^ dressées d'après les meilleures autorités et les
mémoires les plus récents, par M. ^rrowsmith , et gravées dans
un 2;enre nouveau, et sous sa direction : revues et corrigées par
M. ^«^c72£? , membre de l'Institut national de France: terminée
par un catalogue des meilleures cartes et des Voyages imprimés
dans toutes les langues, et suivie d'un index très-complet , qui
donnera à cet ouvrage la commodité d'un dictionnaire. Traduit
de l'anglais par C A. IJ^alckenoer , membre de plusieurs Sociétés
savantes, d'après l'édition originale en deux volumes in-4°. impri-
més à Londres . avec les augmentations et corrections manuscrites
communiquées par M. Pinkerton, actuellement à Paris.
Ce bel ouvrage sera annoncé par un prospectus, au moment de sa
publication.
J^oyage à la Louisiane et sur le continent de V^mériqus septen-
trionale , coniend^ni \\n Tableau historique de la Louisiane, les
observations sur son climat, ses riehes productions , ses bois ^ sqs
plantes, ses mines ; le caractère des sauvages , la manière de vivre
avec eux ; des remarques importantes sur la navigation et sur les
principes d'administration propres à cette Colonie ; avec Cartes.
f^ojage dans l'intérieur de V Afrique ^ par Frédéric Hornemann ,
depuis le Caire jusqu'à Syoùah, et au royaume de Fezzân ,
traduit de l'anglais par A. G. Labaume, revu et augmenté de
notes tirées des auteurs arabes , par L. M. Langlès , membre
de l'Institut national de France , et professeur des langues orien-
tales , I vol. in-80. orné de belles cartes gravées par Tardieu.
J.0S personnes qui désireront notre Catalogue général y voudront lie?}
nous en Jair& la demande.
FAUNE PARISIENNE,
INSECTES.
o u
HISTOIRE ABRÉGÉE
DES INSECTES
DES ENVIRONS DE PARIS;
CLASSÉS D'APRÈS LE SYSTEME DE FABRICIUS j
JPrécédée d'un Discours sur les Insectes en
général y pour servir d' introduction à V étude
de Veiitomologie ^
ACCOMPAGNÉE DE SEPT PLANCHES GRAVÉES.;
Par C. a. WALCKEN^R.
TOME PREMIER.
PARIS,
DENTU, Imprimeur - Libraire , Palais du Tribunat^
galeries de bçis, n^. 240.
AN XI. — 1802.
0
PREFACE.
Un long séjour à la campagne , non
loin de la capitale ^ m'ayant mis à
portée de faire sur l'histoire naturelle
des animaux, quelques observations
nouvelles ^ et de rectifier plusieurs er-
reurs accréditées dans cette partie de
la science , j'ai cru ne pouvoir mieux
les publier que sous la forme d'une
histoii^e abrégée et d'un catalogue à^s
animaux des environs de Paris. J'ai
pensé que cela. pouvait être également
commode ^ et aux naturalistes , et à
ceux qui veulent le devenir. Il existe
sept à huit ouvrages sur les plantes
qui entourent cette ville , et il n'y en.
a pas un seul sur les animaux et les
minéraux en général.
Mon dessein était de publier d'a-
bord les quadrupèdes , les oiseaux , et
ij PRÉFACE.
ainsi de suite, dans l'ordre naturel;
mais des circonstances particulières
m'ont forcé de commencer par les in-
sectes. Je n'ai donc pu donner à cette
portion de mon travail, toute la per-
fection que j'eu5se désirée.
J'ai préféré aux avantages de ma
réputation, les avantages qui pouvaient
résulter , pour la science , de la publi-
cation , dans le moment actuel , d'un
ouvrage de cette nature.
J'ai suivi le système de M. Fabri-»
cius, et je me suis conformé en cela
à l'usage général , puisqu'il est aujour-
d'hui universellement adopté , et que
sa nomenclature sert également de
commun interprète à ceux qui l'adop-
tent et à ceux qui la combattent. Ce
n'a pas été le seul motif de ma préfé-
rence, ainsi qu'on pourra le voir en
parcourant cet ouvrage 3 et je me croirai
isufEsailiment récompensé des peines
PRÉFACE- llj
qu'il m'a coûté , si je puis contribuer
à ramener les entomologistes vers Té-
tude des organes de la manducation ;
qui seuls , peuvent donner des carac-
tères certains pour les classes et les
genres^ et conduire enfin à rétablisse-
ment d'une méthode naturelle.
J'ai réformé les caractères des classes
de ce système qui n'étaient pas asse^:
exacts* J'ai fait la même chose à l'égard
de plusieurs genres ; et ces corrections
sont fondées sur des observations qui
me sont propres , ou sur celles qui ont
été faites par plusieurs célèbres ento-
mologistes 5 et que j'ai été à portée de
vérifier. Aux caractères des genres , j'ai
ajouté l'abrégé de leur liistoire et la des.
cription de leurs métamorphoses.
J'ai ordinairement traduit la phrase
spécifique de M. Fabricius^ mais je l'ai
augmentée lorsqu'elle ne m'a pas sem-
blé suffisante ^ et je l'ai entièrement
IV PRÉFACE.
■
changée quand elle m^a paru inexcicte.
J'ai cité la meilleure figure de chaque
insecte qui me soit connue , et j'ai ren-
voyé aux ouvrages de Geoffi-oy et de
Fabricius , afin qu'on pût retrouver, au
besoin , une description plus détaillée
et une synonymie plus étendue.
,.' J'ai adopté les genres nouveaux de
Latreille , Paykull et autres entomolo-
gistes , qui m'étaient connus , et qui
ra^ont paru être établis sur des carac-
tères importans , certains , et sur des
rapports naturels et bien fondés.
Parmi les parties enlisement nour
velles que renferme cet ouvrage y les
naturalistes 5 je l'espère, en distingue-
ront deux qui y occupent une placq
assez considérable. La première est
l'indication des espèces qui entrent
dans les nouveaux genres , les familles
des andrènes et des abeilles^ dont 1q
savant et estimable Latreille a donné
PRÉFACE. V
les caractèïes dans son Histoire natu-
relle des Fourmis. Il a bien voulu m'en
donner la liste et Taccompagner de
quelques observations que j'ai pu-
bliées. Ce travail 5 qui m'a été d'un
grand secours dans celui que j'ai en-
trepris récemment sur les andrènes
mineuses ^ servira de base à tous ceux
qui voudront approfondir l'histoire de
ces insectes y les plus 'intére^sans dç
tous, et dont les caractères génériques
et spécifiques offrent, dans les ouvrages
de M. Fabricius et ceux des autres
entomologistes , la plus étrange con-
fusion.
L'autre partie , qui m'est entière-
ment propre , est extraite d'un plus
grand ouvrage que j'ai entrepris sur
les araignées , et que je compte pyi-^
blier avant peu avec des figures co+
lorées et dessinées avec soin d'api'è3
nature. Cest ici le lieu de témoigner
V) PREFACE.
publiquement ma reconnaissance aux
personnes qui ont daigné me seconder
dans mes travaux à cet égard. Le sa-
vant professeur Cuvier a bien voulu ,
à ma prière , faire quelques tentatives
pour scruter l'anatomie , encore sî
obscure , des araignées. Le citoyen
Bosc m*a généreusement livré les des-
sins et les descriptions de plus de vingt
espèces de la Caroline , qu^il a faits d'a^
près nature , avec autant d^habileté que
d'exactitude. Il m'a prêté , pour les
décrire et les faire dessiner ^ celles qui
existaient en nature dans sa nom-
breuse et riche collection. Plusieurs
naturalistes , les citoyens Latreille ,
Daudin, Dufresne et autres, m'ont
communiqué quelques espèces nou-
velles. Les administrateurs duMuséum
national d'Histoire naturelle m'ont mis
à portée de consulter la riche collection
confiée à leurs soins , et j'y ai trouvé
PRÉFACE, Vij
plusieurs espèces qui m'étaient incon-
nues. Parmi mes correspondans , Je
dois sur-tout distinguer MM. Chamisso
et Klug 5 qui ont amassé pour moi ,
avec un zèle peu commun , toutes les
espèces d'araignées que l'on trouve
dans les environs de Berlin.
L'impression de cet ouvrage était
déjà fort avancé lorsque plusieurs per-
sonnes, dont je respecte les talens et
les lumières , m'ont représenté qu'il ne
serait pas inutile de le faire précéder
d'un abrégé des élémens d'entomo-
logie : c'est dans cette vue que j'ai
composé le Discours sur les Insectes ,
qui le précède. J'ai tâché de renfermer
dans un petit nombre de pages tout ce
qu'il y a de plus intéressant à connaître
dans l'histoire des insectes, et de don-
ner plus de précision et d'exactitude
à la langue entomologique , en ce qui
concerne les organes de la bouche.
VU] PRÉFACE.
C'est aux lecteurs naturalistes à décider
si j'ai réussi. Qu'il me soit permis de rap-
peler aux autres ^ que s'il a été de mon
devoir^ en écrivant ^ de tâcher d'être
clair, le leur est de s'efforcer, en me
lisant, d'être attentifs. Chaque science
a ses difficultés , qu'il faut surmonter ;
et c'est sur le sommet d'un mont élevé
que l'ingénieuse antiquité a placé le
séjour des Muses savantes , dont nul
adorateur n'approcha jamais sans quel-
ques efforts.
)^Wr*V
DISCOURS
SUR
LES INSECTES.
Ix est deux manières de considérer une
science : on peut l'envisager dans ses rap-
ports arec les besoins de l'homme, ou dans
ses rapports avec les autres sciences et avec
les moyens qu'elle nous offre de perfection-
ner notre intelligence ; de soulever le voile
qui nous dérobe le plan de cet immense
univers , et de^contempler dans ses œuvres
l'infinie et suprême sagesse qui en est l'au-
teur. La première manière est celle du vul-
gaire , la seconde est celle des philosophes
et des sages. On doit donc peu s'étonner de
voir , d'une part, l'indifférence et même le
mépris insensé du commun des hommes
pour l'entomologie ou la science des in-
sectes ; de l'autre , l'ardeur et la passion
qu'elle a inspirées aux génies du premier
ordre. Nulle science, en effet, n'offre plus
de mystères curieux à pénétrer , plus de
a
ij DISCOURS
problèmes intéressans à résoudre. Nulle ne
nous montre aussi des observateurs plus in-
fatigables , plus ingénieux que les Linné ,
les Réaumur , les Dégeer , les Swammerdam ,
les Leuwenhock , les Lyonnet , les "Bonnet.
Cependant , malgré les travaux de ces grands
hommes et de ceux qui, de nos jours, mar-
chent dignement sur leurs traces, les insectes
attendent encore un historien. Les maté-
riaux de la science (et quels matériaux ! )
sont épars et disséminés ; nulle main ha-
bile ne s'est encore occupée à les rassembler.
Qui donc nous peindra avec des couleurs
dignes du sujet , les formes si variées de ces
animaux, leurs éclatantes parures , leurs
morts et leurs résurrections apparentes, leurs
métamorphoses brillantes ou singulières,
l'étonnante perfection de leur organisation ,
la finesse extrême de quelques-uns de leurs
sens , la rapidité inexprimable de leurs mou-
vemens , leurs amours et leurs accouple-
mens si divers, leur dextérité, leur savante
industrie , leur tendre sollicitude pour la
conseryation de leur postérité , les ruses des
uns , la stupidité des autres , la vie triste et
solitaire de ceux-ci, les lois et la constitu-
tion des sociétés formées par ceux-là ? Quel
§ Û R Lis INSECTES. iij
sera leBuffon de cette classe depygméés , qui
dévorent nos fruits , nos moissons , nos vête-
mens , et se nourrissent de notre propre subs-
tance ; qui nous fournissent le rniel , la cire
et la soie brillante ; qui prêtent à la teinture
sa plus éclatante couleur , et à la médecine
la vertu corrosive de leurs cadavres dessé-
chés ; qui nous entourent et s'agitent per-
pétuellement autour de nous ; et qui enfin,
malgré nous, attirent ou distraient notre
attention dans tous les lieux de la terre et
dans tous les instans du jour ?
Pour développer imparfaitement les mer-
veilles qu'ils nous présentent, il faudrait
qu'un génie laborieux y employât plusieurs
années ; et il ne pourrait le faire que dans
un grand nombre de volumes. Sans autres
moyens qu'un zèle ardent et passionné, je
n'ai à ma disposition que quelques instans
et quelques pages ; mais j'aurai rempli mon
but , si je parviens à indiquer les princi-
paux traits de ce grand tableau , et à applanir
les premières difficultés que l'on rencontre ,
lorsqu'on veut en saisir tous les détails.
Examinons donc quelle est la nature des
insectes , la place qu'ils tiennent dans l'é-
chelle des êtres , les principaux organes
ir DISCOURS
dont ils sont pourvus ; et TxOus sulvroirs
ensuite ce peuple de protëes sous toutes ses
formes et ses modifications différentes , de-
puis sa naissance jusqu'à son entière des-
truction.
Si vous prenez une mouche , un han-
neton, ou tel autre insecte que ce soit,
vivant ou récemment expiré , que vous le
coupiez en deux ; au lieu de cette liqueur
limpide et rouge que vous apercevez après
une section pareille dans les quadrupèdes ,
les oiseaux, les serpens, les reptiles, les
poissons, et qui est connue sous le nom de
sang ^ vous ne voyez qu'une espèce de sanie
épaisse et blanchâtre. Vous ne trouvez pas
non plus cette charpente osseuse , composée
de plusieurs pièces, qui traverse le corps dans
toute sa longueur , que l'on a nommé colonne
vertébrale. De cette différence dans la na-
ture-du fluide nourricier et dans les parties
solides , résultent deux grandes divisions
dans les animaux, dont la première ren-
ferme :
1^ . Les animaux vertébrés et à sang rouge :
ce sont les quadrupèdes , les oiseaux , les ser*
pens , les reptiles , les poissons.
La seconde comprend ;
SUR LES INSECTES. V
a^. Les animaux invertébrés et à sang
blanc : ce sont les mollusques (i) , les vers ,
les insectes et les zoophites (2).
Mais les insectes se distinguent des vers
et des zoophites , en ce qu'ils ont des pattes
et des membres composés de plusieurs arti-
culations distinctes et séparées ; tandis que
les autres animaux à sang blanc n'ont que
des tentacules homogènes , ou n'ont pas de
membres du tout. Cette analyse nous fournit
cette définition , aussi concise qu'exacte ,
des insectes :
Animaux sans vertèbres , à membres
articulés.
En général , les insectes n'ont pas de
cœur ni de vaisseaux sanguins ; il n'y a
donc pas chez eux de véritable circulation
du fluide nourricier. Mais ce fluide paraît
avoir un mouvement irrégulier , produit
par l'action organique des vaisseaux qui le
reçoivent , et dont la dilatation et là con-
traction successives contribuent à l'élaborer.
(i) Les limaçons, les huîtres, etc.
(2) Les étoiles de mer, les coraux , les méduses ,
JifiS éponges , etc.
VJ DISCOURS
Les excrétions des difFërentes humeurs ,
soit. celles qui sont nécessaires à la généra-
tion , soit celles qui sont nécessaires à la
santé de Tanimal , s'opèrent aussi immédia-
tement par des vaisseaux très- déliés , qui
sont roulés sur eux-mêmes, et non par des
glandes particulières , comme dans les ani-
maux plus parfaits. Puisqu'ils sentent , les
insectes ont aussi des nerfs et un cerveau ;
ce cerveau , qui est très- petit, est placé im-
médiatement au-dessus du conduit des ali-
mens ; et des deux branches qui en partent
et qui embrassent ce conduit, il se forme
au-dessous de lui un cordon nerveux, blan-
châtre , qui présente plusieurs nœuds d'où
partent les nerfs qui se distribuent dans le
reste du corps de l'animal. Ainsi ces noeuds
forment autant de centres différents de
sensations. Est-il étonnant qu'avec une telle
organisation , les insectes restent encore
long-tems vivans après avoir été privés de
la moitié de leur tête ou de leur corps ? Ils
ne meurent que parce que cette mutilation
les empêche de prendre de la nourriture
ou d'élaborer celle qu'ils ont prise. Si ,
comme dans les polypes, chaque partie pou-
•y^it s'assimiler la substance nutritive, chaque
SUR LES INSECTES. VÎj
partie serait, comme dans les polypes, un ani-
mal entier ou une matière animée , entrete-
nant la vie et prenant sa nourriture à l'inté-
rieur. Dans les animaux plus parfaits, au con-
traire , il y a un centre unique de sensa-
tions qui est dans le cerveau ; détachez- le
du reste de l'animal , plus de sentiment ,
plus de vie. Comme les autres animaux, les
insectes absorbent la partie respirable de l'air
et émettent ensuite un gaz délétère qui , re-
cueilli , n'est plus propre à entretenir la vie.
Les insectes respirent donc : mais il n'existe
chez eux ni côtes , ni diaphragme , ni tra-
chée-artère, ni poumons ; ils ne respirent
pas par la bouche ; ils ont sur les cotés du
ventre des ouvertures où. aboutissent un
grand nombre de petits vaisseaux qu'on a
nommé trachées. C'est par ces ouvertures ap-
pelées stigmates (^zVac///^ ), que l'air pé-
nètre dans l'intérieur d.u corps et se trouve
élaboré. Vaus les apercevrez facilement
dans la sauterelle ouj le hanneton. Telle est
en général l'organisation intérieure. des in-
sectes i mais il y a quelques exceptions à
faire , quelques différences à établir. Les
crustacées , telles que les crabes , les éçre-
visses et autres, ont ui; cœur musculaire et
VllJ BISCOURS
respirent par des branchies , à la manière*
des poissons. Dans les araignées , les
faucheurs et autres insectes de la même
classe, on n'a pas encore aperçu de tra-
chées ; les fonctions de la circulation , de la
respiration , de la nutrition même , ne sont
pas bien connues dans cette classe. Cette
différence dans les fonctions vitales a dé-
terminé un savant naturaliste à séparer des
insectes les crustacées, qui ont des vaisseaux
sanguins et un cœur musculaire. Un autre en
a distingué aussi les araignées, les scorpions,
les cloportes, les scolopendres, les jules,
etc. et en a formé une nouvelle classe sous le
nom d'arachnides. Mais la crevette , qui est
un crustacée , paroit avoir une organisation
semblable à celle des autres insectes , et Ta-
natomie ne nous offre encore aucun carac-
tère certain pour former des arachnides une
classe distincte et particulière.
Si toutes les fonctions premières de la
vie sont plus simples et moins compliquées
dans les insectes que dans les animaux d'un
ordre plus relevé , plusieurs des fonctions se-
condaires le sont beaucoup davantage et sont
portées à un plus surprenant degré de perfec-
tion. Nulle classe d'animaux ne possède à uu
sua LESINSECTES* IX
plus haut point la faculté de se mouvoir,
ni ne la présente sous des formes plus éton-
nantes et plus variées. Dans tous les êtres
vivans , les organes de cette faculté ou les
ministres de cette puissance sont les mus-
cles ; il n'en est pas qui en possèdent un plus
grand noinbre ni de plus forts et de plus
vigoureux , comparativement à la masse
qu'ils doivent mouvoir , que les insectes.
L'observation nous rend cette vérité sen-
sible, et l'anatomie la confirme. Lyonnet a
trouvé 4^4^ muscles dans la chenille du
saule , tandis qu'on n'en compte guère que
529 dans le corps humain. Les muscles ,
dans les insectes, se trouvent, par une con-
séquence nécessaire de leur conformation ,
attachés à l'enveloppe .du corps , qui est
presque toujours dure , écailleuse ; tandis
qu'au contraire , dans les animaux plus
parfaits , les parties osseuses , solides , qui
servent d'attache aux muscles placés dans
l'intérieur du corps , se trouvent recouvertes
par les parties molles ; ce qui est précisé-
ment l'inverse.
Voilà ce que nous apprend l'anatomie sur
la nature des insectes. Examinons actuelle-
ment leurs organes extérieurs. C'est ici.
X DISCOURS
nouvel adepte , que votre travail va com*
mencer et avec lui vos jouissances.
Insectes , paraissez
Venez avec l'éclat de vos riches habits ,
Vos aigrettes, vos fleurs , vos perles , vos rubis ,
Et ces fourreaux briUans, et ces étuis fidèles
X)ont l'écaillé défend la gaze de vos ailes ;"
Ces prismes, ces miroirs , savamment travaillés.
Ces jeux cju'avec tant d'art la nature a taillés.
Les uns semés sur vous en brillants microscopes.
D'autres se déployant en de longs télescopes.
Montrez-moi ces fuseaux , ces tarières , ces dard«.
Armes de vos combats , instrumens de vos arts ,
• Et les filets prudens de ces longues antennes
Qui sondent devant vous les routes incertaines.
Que j'observe de près ces clairons , ces tambours ,
Signal de vos fureurs, signal de vos amours.
Qui guidaient vos héros dans les" champs de la gloire ,
Et sonnaient le danger, la charge et la victoire ;
Enfin, tous ces ressorts, organes merveilleux
Qui confondent des arts le savoir orgueilleux ,
Chefs-d'œuvres d'une main en merveilles féconle ,
Dont un seul prouve lin Dieu , dont un seul vaut un monde.
Tous connaissez le scarabée stercoraire ,
cet insecte immonde et brillant, ou le ca-
rabe doré, qu'on voit courir dans les jar-
dins ; la sauterelle, qui saute et vole dans
les prés ; l'éphémère , qui voltige sur les
eaux ; l'hémerobe aux ailes de gaze, que
Ton trouve sur la surface des feuilles ou sur
les vitres des fenêtres ; la redoutable guêpe ,
SUR LES INSECTES. XJ
OU la diligente abeille ; la grande et rapide
demoiselle ; le mille-pieds , que recèle la
terre humide ; l'industrieuse araignée ; l'in-
nocent et salutaire cloporte ; le frêle et écla-
tant papillon ; la puce agile , la punaise à
odeur infecte , ou la cigale bruyante du
Midi ; la mouche importune , ou le cousin
avide de sang. Prene2i tous ces insectes , ils
vous présentent un modèle de chaque classe ;
ils sont communs dans toutes les collections ;
et si vous ne pouvez les attraperàTinstantjOn
se fera un plaisir de vous les sacrifier : leur
race est nombreuse , «et la nature n'en est
point avare. N'espérez pas que la plume ni
le burin puissent suppléer à ce que la vue de
ces objets pourra vous apprendre. Sans
sortir de votre cabinet, vous pourrez devenir
métaphysicien avec Descartes , Leibnitz ,
Hume et Kant ; mathématicien avec New^ton
et Lagrange ; homme d'état peut-être avec
Montesquieu et Machiavel : mais vous ne
deviendrez naturaliste qu'en admirant, ob-
servant et décrivant vous-même la nature.
En examinant les différens individus qui
sont devant vos yeux, vous apercevez une
chose qui leur est commune à tous, d'où ils
ont tiré le nom qui leur est commun. Leur
xi] DISCOURS
corps est comme coupé et divisé en plu-
sieurs parties séparées. Vous distinguerez
trois de ces parties , dont la postérieure ,
presque toujours la plus grande de toutes ,
est Tabdomen ÇaSdomen) ; il est lui-même
composé de plusieurs anneaux qui s'en-
châssent les uns dans les autres , et il tient
immédiatement au corcelet (thoraa:) , au-
quel les pattes (jtedes) se trouvent attachées ;
la tête ( caput) enfin précède le corcelet et
en est toujours distincte , excepté dans les
crabes , les araignées , les mites et leurs
congénères.
Prenez actuellement le scarabée sterco-
raire ou le carabe doré ; jetez vos yeux sur
la partie antérieure de la tête, vous y verrez
la bouche ; vous distinguerez facilement les
filets articulés et proéminens , beaucoup
plus apparens dans le carabe que dans le
scarabée , mais faciles à apercevoir dans
tous les deux : ces filets sont les palpes
(^palpi^. Deux pièces cornées, crochues et
arquées les accompagnent de chaque côté :
ce sont les mandibules (^mandibulœ^. Ces
parties sont recouvertes en-dessus par une
pièce transverse et mobile , insérée au-
dessous du chaperon ( clypeus ) ou de la
SÛR LES INSECTES. XU)
partie supérieure de la tête , qui est la lippe
ou lèvre supérieure {^labrum^ ; et en des-
sous par une- substance cornée , échan-
crée ou découpée en croissant dans le sca-
rabée , formant trois pointes dans le carabe ,
qui est la Yh^ie {labiurri) y laquelle reçoit dans
son intérieur une pièce plus petite , membra-
neuse , reirêtue de poils , et qui suit à-peu-
près la figure ou le mouvement de la lèvre :
c'est la languette (^ligula^ (i).
Maintenant , avec la pointe très - aiguë
d'un canif ou d'une forte aiguille , détachez
toutes les parties dé la bouche de ces deux
insectes , en passant votre instrument dans
les jointures et en déchirant les muscles
(i) Il convient, ce me semble, de bannir à jamais de
la langue entomologique ces expressions composées ;
labium superius ^ labium infcrius j lèvre supérieure,
lèvre inférieure, et dV substituer celles-ci: labrum ,
lippe , labium , lèvre. Je dois prévenir ici , pour bannir
toute confusion, que Linné a souvent pris le chaperoQ
(^clypeus) pour la lippe (^labrum) y et s est servi du mot
labium pour exprimer celte partie. Il a aussi souvent
appelé mâchoires Çmajrillœ) , les mandibules. La lèvre
( labium ) a été nommée menton ( mentum ) par
Illiger et Ganache 5 par Latreille , qui , ainsi que
M. Illiger, a nommé lèçre (^labium) ce que j'appelle
fangiieite {^ligula) avec rabricius.et Weber.
xlv ï> I s c o u li â
qui les attachent. Si votre insecte est récem-
ment expiré , vous pouvez procéder sur-le-
champ à cette opération , sinon il faut le
laisser ramollir dans l'eau; alors, si votre
dissection a été bien faite , si les matériaux
en sont étalés avec soin sur un papier blanc ,
vous verrez sous les mandibules deux pièces
qui leur ressemblent , mais qui font d'une
substance plus tendre : ce sont les mâchoires
( maxillœ ) qui , à leur intérieur , se trou-
vent garnies d'un lobe interne , que l'on a
nommé dent ( ^<?/2^). La partie supérieure
de chaque mâchoire est cornée , et l'infé-
rieure est membraneuse. Au côté extérieur
et à la jonction de ces deux parties , se trouve
attaché un des palpes que nous avions d'a-
bord aperçu. Les palpes , qui sont supportés
par les deux mâchoires , sont nommés palpes
extérieurs {pa/jneccterioj^es^. Dans le carabe,
chaque mâchoire en supporte deux ; ceux
qui sont couchés immédiatement sur la mâ-
choire et qui sont composés de deux articles ,
sont les palpes antérieurs (^palpiaiiteriores) ;
les autres sont nommés palpes intermédiaires
(^palpi intermedii ) : ceux qui sont attacliés à
la lèvre et à la languette , sont les palpes pos-
térieurs ( palpi posteriorcs ). Vous voyes&
SURtÈS IlS^SECTES. XV"
aussi que les mâchoires de ces insectes 'Sont
composées de plusieurs pièces distinctes qui
se réunissent et sont liées de manière à ne
faire qu'un corps. C'est là le caractère qui
distingue éminemment les insectes de cette
classe, que Fabricius a nommée éleuterates
{^éleuteratay, d'un mot grec qui signifie
libre , parce que leurs mâchoires adhèrent
moins à la lèvre que dans la plupart des autres
classes. Nous les* caractériserons ainsi :
Eleuterates. Mâchoires nues ^ composées ^
palpigères.
Cette classe renferme les hannetons , les
carabes, les cantharides , les charançons,
les cerfs -volans , etc. et tous les insectes que
le vulgaire comprend sous le nom de sca-
rabées ou A'escarbots : c'est la plus nom-
breuse et la mieux connue de toutes.
Si vous examinez ensuite la grande sau-
terelle, la lippe (Az^rz^/Tz), qui est large,
rhomboïdale et à découvert , frappera vos
regards ; vous apercevrez aussi facilement les
palpes antérieurs et postérieurs, et les man*
dibules fortes et redoutables, situées aux
côtes de la tête. Mais en disséquant la
bouche, vous verrez sous les mandibules
XVJ DISCOURS
une ^pèce de palpe inarticulé qui recouvre
la mâchoire , et que par cette raison on^
nommé casque (^galea^ (i). Ici les mâ-
choires sont simples et non composées ^,
c'est-à-dire , que leur corps principal n'est
formé que d'une seule pièce. Elles sont à
la vérité adhérentes à la lèvre ; mais elles
sont à découvert , et ne sont point cachées,
par elle. Tous les insectes qui ont la bouche
ainsi conformée , appartiennent à la classe
des ulonates (^ulonata ) , que nous caracté-
riserons ainsi :
Ulonates. Mâchoires simples , découvertes ^
palpigères ^ surmontées d'un casque.
Cette classe est une des moins nom-
breuses , et comprend les sauterelles , les
criquets, les grillons, les courtilières , les
perce-oreilles, etc.
La dissection de la bouche de l'hémerobe
vous offrira les mêmes parties ; mais les mâ-
choires se trouvent réunies à leur base avec
la lèvre inférieure qui porte les palpes.
Nous établirons donc ainsi les caractères
(i) Cette pièce a été nommée galette par le citoyen
Olivier.
SUR LES INSECTES. Xvîj
de la classe des synistates , auxquels ils ap-
partiennent.
Synistates. Mâchoires simples , planes^
découvertes y paipi gères y coudées et
réunies à leur base à une lèvre pal-
pigère\
Cette classe renferme les hémerobes , les
pliryganes , les myrmélëons , les éphémères ;
mais ces derniers ne prenant aucune nour-
riture durant leur courte existence dans
Vétat parfait , ont les organes de la bouche
peu ou point distincts. '
La guêpe et l'abeille vous offriront des
organes de manducation plus difficiles à
disséquer ,- plus compliqués , mais aussi
beaucoup plus curieux que tous ceux des
autres classes. Si vous êtes parvenu à dé-
tacher, sans les rompre , les différentes par-
ties de la bouche, vous remarquerez bientôt
que la lèvre porte à son extrémité une lan-
guette qui est très-alongée et est partagée
en trois divisions , dont les latérales sont
écailleuses et celle du milieu velue dans
l'abeille ; beaucoup moins longue et ayant
la division du milieu plus élargie à son
extrémité dans la guêpe : deux palpes corn-
XvilJ BISCOUB.S
posés de quatre articles accompagnent la lan-
guette dans l'abeille ; le premier article est
long , velu à Tintérieur , et les deux derniers
extrêmement courts ; ses mâchoires sont
de même très-alongëes , comprimées , poin-
tues ; les palpes qui sont à leur base , très-
petits et à peine visibles , tandis qu'ils sont
alongés et que les mâchoires sont élargies à
leur extrémité dans la guêpe : mais dans
tous les deux les mâchoires sont alongées ,
comprimées et engaînent la lèvre. Ce ca-
ractère appartient à tous les insectes de la
classe des piezates, que nous caractérise-
rons ainsi :
PiEZATES. Mâchoires comprimées , souvent
alons;ées , simples ^ paipi gères / engaînanS
une lèvre palpigère.
Cette classe comprend les abeilles , les
guêpes, les bourdons, les fourmis , etc.
Elle est très-nombreuse. Les insectes qui la
composent sont les mieux organisés et les
plus intéressans par la diversité de leura
mœurs et la variété de leurs formes.
Dans la grande demoiselle , vous remar-
querez d'abord que les mandibules et les
mâchoires sont entièrement cachées par Ja
SUR. LES INSECTES. XÎX
lippe et la lèvre. En disséquant la bouche,
vous n'apercevrez pas de palpes à la lèvre ,
tandis que les mâchoires , au contraire ,
sont surmontées d'un palpe qui a la forme
de la pièce que nous avons nommée casque^
Vous observerez aussi que ces mâchoires
sont très-dentées , et vous aurez pour carac-
tère de la classe des
Odonates : Mâchoires cornées , dentées ,
simples , cachées , palpigères ; lèvre sans
palpes.
Cette classe est une des moins nombreuses
en genres et en espèces , et ne renferme que
les demoiselles , qui se partagent en trois
genres.
Les bouches des scolopendres et des jules
nous offrent entr'elles des différences que
Ton peut appeler c/^^5/^z/^^. Le scolopendre
a deux mâchoires , une lèvre inférieure ,
tandis que le jule n'a pas de mâchoires ,
mais seulement de très-petites mandibules
et une lèvre inférieure fermant la bouche,
avec des rudimens de palpes. Mais comme
il ne faut pas séparer légèrement des in-
sectes aussi semblables par leur conforma-
tion générale , nous les réunirons dans la
XX DISCOURS
même classe , à l'exemple de M. Fabricius ^
sous le nom de mitosates ; et nous carax;-
tériserons ainsi cette classe ;
MiTOSAT£S. Deux jnanfiibules composées ^
deux mâchoires et deux palpes distincts
ou soudés y et réunis avec la lèvre.
Cette classe , qui ne renferme que les
insectes vulgairement compris sous le nom
de mille -pieds , est une des moins nom-
breuses et une des moins bien connues.
Rien de plus facile que d'apercevoir ,
sans aucune dissection , les mandibules en
pince et composées de deux pièces dans Ta-
raignée ou le faucheur , ainsi que les palpes
attachés au côté des mâchoires. Telle est
la bouche des insectes de la classe des
unogates , que nous caractériserons ainsi :
Uno GATES. Deux mandibules en pinces ^
couvrant deux niâchoires nues , simples ^
palpigères.
Cette classe renferme les trombldions ,
les araignées , les faucheurs , les obises , les
scorpions. Vous observerez que dans ces
insectes il n'y a point de lippe ou de lèvre
supérieure , et que la tête est réunie au
corceiet.
SUR LES ÎN SECTE S. XXJ
Dans le cloporte, vous apercevrez deux
paires de mâcliolres entièrement cachées
par une lèvre inférieure , bifide , dentelée ;
ce qui vous donne pour caractère des
PoLYGNATES *. Tlusieurs TTidclioires eji-dedans
de la lèvre.
Cette classe est aussi très-peu nombreuse
et mal connue , et renferme les cloportes ,
les idûtés , les monpcies.
En examinant la bouche de Técrevisse y
vous la verrez fermée par une suite de
pièces qui paraissent faire fonction de mâ-
choires, et que nous nora.merons maxil-
lettes (^maxillettœ^. Vous apercevrez aussi
de véritables palpes attachés aux mandi-
bules. Ainsi vous aurez pour caractère des
ExocNATES : Mandibules p al pigère s , bouche
fermée par des maxillettes.
Cette classe comprend non-seulement Td-
crevisse, la crevette, mais encore les autres
crustacées marins, dont Fabricius me paraît
à tort avoir formé une autre classe sous le
nom de kleistagnathes *
Vous observerez que la lèvre forme ici un
petit feuillet membraneux, qui est inséré
sous les mandibules. La plupart des crus-
tacées ont aussi la tête réunie au corcelet*
XXlj DISCOURS
Telles sont les dllfërentes sortes d'orga-
nisations que nous présente la bouche
'des insectes broyeurs ou pourvus de mandi-
bules et de mâchoires , qui peuvent par con-
séquent rompre et diviser les alimens so-
lides. Les insectes suceurs , dont nous allons
actuellement nous occuper , ayant les or-
ganes de la manducation beaucoup plus
simples , seront plus faciles à étudier.
Si vous passez une épingle dans le creux
de la tête du papillon en-dessous , vous en
détacherez aussitôt le iilet roulé en spirale
qui s'y trouve. Il est composé de deux soies
qui, par leur réunion, forment une espèce
de cylindre creux. Voilà ce que l'on appelle
langue {lingua). Ces deux pièces velues^
avancées , rebroussées , entre lesquelles elle
se trouve contenue , sont les palpes. Telle
est la bouche des glossates , que nous ca-
ractériserons ainsi :
Glossates : Langue souvent alongée ^ quel-
quefois courte ou nulle ^ roulée entre deuoc
palpes étoupés (i).
Cette classe renferme les nombreuses et
"'(i) Eloupé (siiiposus) , formé par des éloupjs de
poils.
SUR LES INSECTES. XXlij
ÎDrllIantes familles de papillons , de phalènes,
de teignes, etc. C'est celle dont les peintres
se sont plu davantage à retracer des images
fidèles , et dont les espèces peuvent par
conséquent être déterminées avec le plus
de certitude et de facilité. Plusieurs tels
que certains bombix et autres , ont la
langue très- courte ; d'autres en sont entiè-
rement dépourvus , et cet organe essentiel
de la nutiition manque entièrement dans
les cossus , parce que , dans leur état parfait,
ils sont destinés par la nature , à ne prendre
aucune nourriture. La classe des synistates
nous a déjà offert, dans l'éphémère, un
exemple semblable , et celui-ci ne sera pas
le dernier. La lippe et la lèvre manquent
entièrement dans toute la classe des glos-
sates.
Cette pîèce droite , articulée , repliée en-
dessous , et collée contre la poitrine , que
vous appercevez dans la punaise ou dans la
cigale, se nomme bec (^rostellum) \ ce bec
est creujé en gouttière , et recèle trois soies
{setae^y ^và ^ réunies, forment le suçoir
{^haustelluni) \ quelquefois ce bec n'offre à
sa partie supérieure qu'une simple ouverture,
par où passe le suçoir : vous remarquerez.
XXIV DISCOURS
qu'il n'est accompagné d'aucun palpe , et
vous caractériserez ainsi la bouche des
Ryngotes : Suçoir renfermé dans un bec ,
sans palpes (i).
Cette classe renferme les cigales , les pu-
(i) Fabricius a doané le noin de hec (^rostrum^ à
i'ensemble des organes de la nutrition dans les ryngotes ,
c'est-à-dire, au bec et au suçoir réunis. Ce que j'appelle
bec /A l'appelle la gaine du bec {vagina'). Les soies
qui, par leur réunion , forment un organe bien distinct,
n'ont pas pour lui de nom particulier, et s'appellent sim-
plement 7e^ 50/^^ df« bec (^setœ^. Ainsi, il a exprime
par un mot simple un organe essentiellement complexe.
Dans les anlliates, au contraire, qui offraient, comme
dans les ryngotes , un suçoir composé d'une ou plu-
sieurs soies, renfermé dans un fourreau, ilapris un au-
tre parti et a appel é ce fourreau une troînpe (^proboscis) ,
cl l'assemblage des soies qui le renferment, un suçoir
(^Jiaustellum). Mais lorsque ce fourreau^ au lieu d'être
labié, membraneux , rélractile , comme dans les mou-
ches, s'est trouvé roide , corné, pointu, comme dans
les bombilles , il a perdu san nom et sa nature; et ce
fourreau et le suçoir réunis ne sont plu&,t)aur M. Fa-
bricius , qu'un suçoir ( hauslellum ) : ainsi, comme dans
les ryn^çotes, un. organe complexe se trouve alors ex-
primé par un mot simple, la trompe devient, pour
M. Fabricius ; la gaîn§ du suçoir Çiagfna): et comme
SUR LES INSECTES* XXV
naises , les membracis , les nèpes , les nau-
cores , etc.
Vous remarquerez qu'il y a , dans ces
insectes, une lippe qui recouvre la partie
supérieure du bec ; mais la lèvre manque
dans tous , aussi bien que dans les glossates.
Il faut observer aussi que la puce qui se
parmi les antliates à trompe membraneuse et rétractile,
il y en a dont les soies du suçoir en engaînent d autres ,
et ont quelque analogie avec la trompe cornée, roide
desbombilles 5 il donne aussi à ces soies le nom dégaine
diisuçoir (^pagina) : ainsi, suivant lui , une portion de ses
antliates ontune trompe et un &wço\x (^proboscis et haus-*
iellum^ , [ ce dernier organe étant encore composé de
deux parties distinctes, la g'sane (^pagina") et les soies
(^setœ) jet une autre portion a un suçoir sans trompe),
(^hausielhim ahsque proboscide). Il est résulté une
grande confusion de ces dénominations. Nous croyons
avoir de beaucoup simplifié, à cet égard, la termino-
logie. Tous les caractères de la classe des ryngotes et de
celle des antliates se trouvent rectifiés dans cet. ouvrage,-^
d'après ce point de vue. J'observerai, en terminant, que
le mot E.OSTRUM, dont M. Fabricius s'est servi pour
exprimer les organes de la bouche dans les ryngotes,
ayant été employé très-souvent par lui dans une toute
autre signification, il faut y substituer celui de rosicJ-
]um. ( Voyez à ce sujet^ la note insérée p. 23i de ce
volume. )
XXVJ T>XSCOJJB.S
trouve renfermée dans cette classe a deux
pièces écailleuses qui accompagnent son bec,
et qu'elle se rapproche encore de la classe
suivante par la nature de sa métamorphose.
Vous ferez facilement sortir du creux
de la bouche d'une mouche ramollie , vi-
vante , ou récemment expirée , le tube
inarticulé, charnu, terminé par des bour-
relets renflés qu'elle contient. Ce tube se
nomme trompe (pro6oscis) ; il est creux, et
renferme , comme le bec des ryngotes , un
suçoir {^haustellmn^ y composé de plusieurs
soies ; mais la trompe est souvent dure ,
roide , pointue, et non rétractile dans les
cousins, les bombilles , etc. : enlin cette
trompe, ou ce suçoir, sont toujours accom-
pagnés à leur base de deux palpes articulés ;
il vous est donc bien facile de distinguer les
antliates, non-seulement des ryngotes , mais
de tous les autres insectes , par les caractères
su i van s.
Antliates. Suçoir renfermé dans une trompe;
deux palpes.
Cette classe est nombreux , et renferme
lés mouches , les taons , les sirphes , les cou-
SITR rES INSECTES. XXVIJ
sins , etc. Elle souffre plusieurs exceptions
qu'il est nécessaire de faire connaître : la-
trompe des conops , et sur-tout des myopes ,
paraît en quelque sorte articulée ; et ces in-
sectes forment, sous ce rapport, le passage
des ryngotes aux antliates. L'hippobosque se
distingue de tous les autres insectes de cette
classe , par une trompe sans suçoir, qui pa-
rai^ dépourvue de palpes ; enfin , ainsi que
l'éphémère , les cossus , et quelques autres
glossates , les œstres et les henops , dans les
antliates , sont dépourvus des organes de la
nutrition , et n'ont ni trompe ni suçoir ap-
parens. Nous devons dire aussi que les poux
et les mites , genres encore peu connus ,^-
mal décrits , ne se réunissent qu'imparfaite-
ment à cette classe , et qu'ils n'y sont placés
que parce qu'ils ne sauraient l'être plus con-
venablement ailleurs.
D'après l'examen et l'analyse que nous
venons de faire , on voit que toutes les par-
ties de la bouche , dans les insectes , quelque
variées qu'elles paraissent d'abord , peuvent
se réduire aux suivantes.
1 . La lippe (labrum ), autrement nommée
lèvre supérieure , qui manque dans les glos-
xxvii]' Discotrns
sates (i) et les antliates (2) ; qui se trouve
dans tous les insectes broyeurs, les éleute-
rates (3) , synistates (4) , piezates (5) , odo-
ïiates (6), mitosates (7), unogates (8), polyg-
ïiates(9}, exocnates(io); et qui recouvre la
partie supérieure du bec des ryngotes (n)'. '
2. La lèvre (labiura), qui est portée par
la gorge (^gula^, et qui accompagne les mâ-
choires en-dessous dans les éleuterates , les
ulonates , les unogates ; qui les cache en-
tièrement dans les odonates et les polyg-. :
nates ; qui est au contraire engaînée et cachée
dans les piezates par ces mêmes mâcligires ;
qui est réunie et soudée avec elles dans les sy-
nistates, et dans plusieurs genres de la classe
des mitosates ; qui manque entièrement dans
les ryngotes, les glossates et les antliates;
et qui n'est enfin , dans les exocnates, qu'un
petit feuillet membraneux.
3. Les mandibules ( mandibulse ) , qui sont
(l) Les papillons, etc. (2) Les moucîies, les cou-
sins, €tc. (3y Les hannetons , îes scarabées , etc. (4) Les
hémerobes , etc. (5) Les abeilles, les guêpes. (6) Les
demoiselles ou libellules. (7) Les mille-pieds. (8) Les .
araignées, les scorpions. (9) Les cloportes, etc. Tio) Les
écrevisses , les crevettes , etc. (11) Les punaises, îes
puces, etc.
SUR I.ES INSECTES. Xxix
au nombre de deux dans les éleaterates , les
ulonates , les synistates , les piezates , les mi-
tosates , les odonates ; qui manquent entière-
ment dans les ryngotes , les glossates et les
antliates , et qui sont armées d'un onglet
dans les unogates , et sont palpigères dans
la seule classe des exocnates.
4. Les mâchoires ( maxlllae ) , toujours
palpigères , qui ne se trouvent que dans tous
les insectes pourvus de mandibules, et ne
se rencontrent pas dans ceux qui en sont dé-
pourvus ; qui manquent dans les jules , où
elles paraissent être nulles ou peu distinctes ;
qui sont toujours au nombre de deux seule-
ment, excepté dans ceux de la classe des
polygnates ; qui ^^^xn. sont composées dans
les éleuterates , et simples dans toutes les
autres classes.
5. Les niaxillettes ( niaxillettce ) , qu£
sont particulières à la classe des exocnates ,
et manquent dans toutes les autres qui con-
courent , comme les mâchoires , à la man-
ducation, mais dont le mouvement, au lieu
d'être transversal , se fait dans le sens de la
lèvre inférieure.
6. ha languette (ligula), qui ne se trouve
que dans les insectes pourvus de mandibules.
XXX DISCOURS
très-courtes dans la plupart , mais qui , dans
certains piezates , tels que les abeilles , est
très-alongée , et a alors une grande analogie
avec la langue des glossates.
7. La langue ( lingua) , composée de plu-
sieurs soies réunies , particulière aux glos-
sates , et qui diffère du suçoir des ryngotes et
des antliates, parce qu'elle est molle, flexible,
et le plus souvent obtuse à son extrémité ,
et roulée en spirale,
8. Le bec (rostellum), toujours dur et com-
posé d'articulations distinctes , et particulier
à la classe des ryngotes.
9. La trompe (proboscis) d'une seule pièce
et sans articulations distinctes, mais tantôt
molle, labiée , rétractile, tantôt roide , dure
et pointue à son extrémité , et qui est par-
ticulière aux antliates.
10. Le suçoir (haustellum), qui est formé
par l'assemblage de soies fines et roides
renfermées dans le bec des ryngotes et dans
la trompe des antliates , et qui ne se trouve
que dans ces deux classes.
11. Les palpes (palpi ) , qui se retrouvent
dans tous les insectes au nombre de six , de
quatre et de deux , excepté dans les ryngotes
fit quelques antliates ; qui sont nommés anîé>'
SUR I.ES INSECTES. XXXj
rieurs s'ils sont attacliés à la mâchoire et cou-
chés sur elle ; intermédiaires , lorsqu'ils sont
au nombre de quatre et ne sont pas immé-
diatement couchés sur la mâchoire, mais sur
les antérieurs ; qui enfin sont i].oxm^é^ posté-
rieurs , lorsqu'ils sont attachés à la lèvre ou
à la languette.
Tels sont les organes qui , dans les in-
sectes , vous donneront les caractères les
plus certains et les moins variables pour
les distribuer en classe et en genre , et qui
vous fourniront les plus sûres indications
sur leurs mœurs et leurs habitudes ; ce sont
à-la-fois les parties les plus importantes et
les plus difficiles à étudier. Nous arriverons
plus facilement et plus promptement à la
connaissance des autres.
Près des yeux , qui sont de deux sortes
dans les insectes , vous apercevrez facile-
ment des filets articulés , mobiles , insérés
sur le chaperon ^ très - longs et très - dé-
liés dans le carabe , l'écrcvisse , et qui ne
sont, dans la demoiselle ou la mouche, que
des soies fines et à peine visibles : l'arai-
gnée et le faucheur v^^m ont point ; ces
filets sont les antennes (antenncé), Enconsi--
dérant leur nombre , leur absence ou leur
xxxij liiscouiis
présence , on a divisé les insectes en trois
grandes classes , de la manière suivante :
1^. Les té trac ère s , ou insectes à quatre
antennes ;
Qui comprennent les exocnates et les po-
lygnates, c'est-à-dire tous les crustacées, les.
écrevisses, la squille et les cloportes.
2^. Les dicèreSj insectes à deux antennes ^
Qui comprennent les éleuterates , les ulo-
nates, les synistates , les glossates , les ryn-
gotes , les antliates, les mitosates, c'est-à-
dire, les scarabées , les demoiselles , les lié-
merobes , etc. les papillons , les punaises,
les mouches , les mille-pieds.
3^. Les acères y ou insectes sans antennes^
Qui ne comprennent que les unogates , les
araignées , les faucheurs , les scorpions , etc.
La forme , si variée des antennes , qui
sont figurées en fil , en soie , en massue , en
chapelet, en crochet, en peigne, en scie, etc.
le lieu de leur insertion , le nombre et la
configuration de leurs articles ont fourni à
tous les entomologistes d'excellens carac-
tères pour distinguer les genres ; et ces parties
dans les insectes , réclament , par leur im-
portance , toute votre attention.
Par-dessus le corcelet , se trouvent atta*
SUR LES INSECTES. XXXllj
chées les ailes, (alae) sur la considération des-
quelles Linné a établi une méthode encore
suivieparun'grand nombre d'entomologistes.
Si vous écartez les étuis coriaces et dures ,
que l'on a nommés élytres ( ^/y/r^j ), que vous
présente le scarabée, vous apercevrez qu'il
y a dessous des ailes transparentes et gazées
comme celles des autres insectes , qui sont
reployées transversalement. Tel est le carac-
tère des coléoptères ( coleoptera ) de Linné :
cette classe répond à celle des éleuterates.
Dans la punaise , les élytres sont molles
et à moitié membraneuses , et les ailes sont
croisées l'une sur l'autre ; c'est-là le carac-
tère de la classe des hémiptères ( hemiptera)^
qui renferment nos ryngotes et nos ulonates.
Mais Olivier , et avant lui Degeer , s'aper-
cevant de la composition peu naturelle d'une
classe qui renfermait des insectes à mâchoires
et des insectes à bec, des insectes broyeurs
et des insectes suceurs , ont établi une nou-
velle classe , dont la sauterelle , que vous
avez sous les yeux , vous offre un modèle :
vous y voyez deux ailes inférieures pliées
longltudinalement , recouvertes par deux
autres ailes non-ployées , qui sont plus opa-
ques que celles qu'elles recouvrent , et repré*
XXxiv BISCOURS
sentent en quelque sorte des élytres molles
et membraneuses. Cette classe , qui est celle
des orthoptères ( orthoptera ) , répond exac-
tement à celle de nos ulonates.
Séparez actuellement les unes des autres,
les ailes de l'abeille , dont les inférieures
sont plus courtes et souvent tellement fixées
aux supérieures , qu'elles semblent n'en être
pas distinctes ; vous apercevrez quatre ailes
nues , membraneuses et d'égale consistance.
Tel est le caractère des hyménoptères {Jiyme^
noptera ) , classe qui répond exactement à
celle des piezates.
La demoiselle et l'hémerobe , vous of-
frent aussi quatre ailes nues et d'une égale
consistance ; mais elles sont très-régulière-
Aent veinées, ou pour mieux dire réticulées^
et semblables à une gaze. Tel est le caractère
des nevroptères ( nevroptera ) , qui compren-
nent la classe des odonates et celle des synis-
tates , en en retranchant les genres lépismes
et podures : les insectes qui les composent
n'ayant jamais d'ailes, ne peuvent se trou-
ver, dans cette méthode, réunis avec des
insectes qui en sont pourvus.
Dans le papillon, vous voyez quatre ailes
recouvertes d'une poussière écailleuse. Tel
SUR LES INSECTES. XXXV
est le caractère des lépidoptères (lepidoptera)^
qui répondent à I9. classe des glossates.
Jusqu'ici nous avons toujours vu les ailes
au nombre de quatre dans les insectes ; la
mouche , que vous avez sous les yeux , ne
vous offre que deux ailes , accompagnées
e|i-dessous de deux filets courts, qu'on a
nommés balanciers {haltères^ ^ et qui sont
terminés par une petite masse ovale. Tel est
le caractère des diptères , qui répondent à la
classe des antliates , en exceptant les poux
et les mites qui , n'ayant point d'ailes , se
trouvent , dans ce système , placés dans les
aptères ( aptera ) ou insectes sans ailes. Cette
dernière classe comprend les exocnates, les
polygnates , les mitosates , les poux et les
mites , qui font partie des antliates , le lé-
pisme et la podure, qui se trouvent dans
les synistates ; c'est-à-dire , des insectes très-
différens par leurs mœurs , leurs habitudes ,
leur conformation générale , et les organes
de la bouche.
Le système de l'auteur , justement célèbre,
de l'Histoire abrégée des Insectes des envi«t
rons de Paris, diffère peu de celui de Linné;
seulement 'A comprend dans la classe des
Goléoptères celle des orthoptères d'Olivier^
XXXV] DISCOURS
que Linné réunissait avec les hémiptères, et
enfin il réunit dans une seule et même classe
les hyménoptères et les nevroptéres, qu'il
appelle tétraptères à ailes nues, par opposi-
tioa avec les lépidoptères , qu'il appelle té-
traptères à ailes farineuses. Sa classe des
aptères est la même que celle de Linné : il
en est de même de celle des hémiptères , sauf
les retranchemens déjà indiqués.
Les ailes vous fourniront d'excellens ca-
ractères accessoires ; mais gardez-vous de
leur accorder une confiance qui ne leur est
pas due , et une importance qu'elles n'ont
pas : elles ne sont, sur-tout , rien moins que
propres à déterminer les classes avec préci-
sion. Les ailes desfulgores, des membracis,
des cigales , des tettigones , des psylles , des
aleyrodes , des pucerons , des thrips , des
kermès et des cochenilles , qui sont d'égale
consistance , sont bien différentes des ailes
moitié coriaces, moitié membraneuses ,
des notonectes , des corises , des nèpes , des
naucoies et des réduves , des acanthies , des
punaises^ qui font aussi partie des hémip-
tères. Les friganes ont les veines ou nervures
de leurs ail^s -bieu différentes de celles des
|iemoi$.elles^ des hémerobes et des autres ne-
jO^
SUR LES INSECTES. XXXVlj
"vroptères. Les classes des insectes ailés vous
offrent un grand nombre de genres qui n'ont
point d'ailes du tout, ou qui n'ont pas le
nombre d'ailes qui caractérisent leurs classes.
Ainsi un très- grand nombre de coléoptères
n'ont point d'ailes sous leurs élytres , et le
carabe doré , que vous avez sous les yeux ,
vous en offre un exemple , que , dans cette
classe, je pourrais multiplier jusqu'à satiété :
la ligée aptère , l'acanthie grillon , l'acantKie
des lits , ou la punaise proprement dite , en
sont aussi entièrement dépourvues. 11 y a
deux espèces d'éphémères , qui n'ont que
deux ailes au lieu de quatre, Vou^ trouverez
même des insectes ailés et des insectes sans
ailes dans la même espèce ; ainsi la femelle
du lampiris, ou vert-luisant, est aptère , et
son mâle a deux ailes et deux étuis comme
tous les autres coléoptères. Les neutres des
fourmis n'ont point d'ailes ; plusieurs es--
pèces de mutilles en sont également privées.
Pans les lépidoptères, les femelles du bom-
bice antique , du bomblce paradoxe , du
bombice gonostigme, n'ont pas le moindre
vestige d'aile , et celle du bombice zone n'en
a que des rudimens. Les femelles de l'icli-
Tieumon audacieux , dont la larve se loge
xxxviij Discoirns
dans l'intérieur de Tœuf de Taraignée , celle
de richneumon de la charmille sont pareil-
lement dépourvues d'ailes ; et même daïis
plusieurs espèces de ce genre, elles manquent
entièrement dans les deux sexes , tels que
dans richneumon fourmijl'ichneumon agile,
l'ichneuraon pédiculaii» , l'ichneumon des
mites , l'ichneumon pédestre ; enfin , l'ich-
jieurnon rériculaire a des moignons au lieu
d'ailes. Quelques hippobosques , et même
quelques mouches , sont entièrement dépour-
vus d'ailes , ou n'en ont que des vestiges.
Mais si la considération des ailes n'est pas
d'une assez grande valeur pour déterminer
avec précision les classes et les genres , elle
est extrêmement propre à faciliter la con-
naissance des unes et des autres : examinez
sur-tout avec soin les veines ou nervures des
ailes dans les piezates et les aritliates , et
vous en tirerez de grands secours pour dis-
tinguer, sur-le-champ, les genres et les es-
pèces qui paraissent d'abord se ressembler.
Jetez actuellement un coup-d'œil sur les
pattes {pedes) , et avec un peu d'attention ^
vous apercevrez facilement les quatre par-
ties principales qui les composent : proche
SUR liES INSECTES. XXXÎX
îe corcelet vous trouverez la hanche ( coxa')^
qui est formée de deux pièces , la rotule
{patella^ et le trochanter i^trochanter) ; la
cuisse {femur^ vient ensuite ; la jambe {tibia)
forme la quatrième articulation , et enfin le
tarse ( tarsus ), qui est composé lui-même de
plusieurs articulations distinctes , dont Ije
nombre et la forme doivent être étudiés , et
qui , sur-tout dans la classe des éleuterates ,
fournissent d'importans caractères pour la
distinction des genres et des espèces. Dans
les crabes , les écrevisses , etc. , le bras ( bra-
chium\ ou jambe antérieure , a cinq pièces,
la rotule , le trochanter ; le carpe ( carpus ) ,
la main ( manus ) terminée par deux doigts
( digiti ) , dont le supérieur est mobile ; les
autres pattes ont une pièce de plus , le carpe
est alongé , à deux articles. Les scorpions
ont leurs bras comme ceux des crabes ; mais
c'est le doigt intérieur de leur main qui est
mobile. Vous pouvez observer que, dans
Taraignée , la hanche, la jambe et le tarse
sont formés de deux pièces , de telle sorte
que la patte a sept articulations. Les jules
et les scolopendres ont leurs pattes compo-
sées de six articulations.
La considération du nombre des pattes
xl DISCOURS
peut encore servir à diviser les insectes en
quatre grandes classes.
1. Les myriapodes^ ou insectes à un grand
nombre de pattes ;
Qui comprennent tous ceux qui ont plus
de dix pattes , tels que ceux de la classe des
initosates ou mille-pieds , les polygnates
ou cloportes , etc.
2. Les décapodes ou insectes à dix pattes ;
Qui comprennent les exoenates, ou crus-
tacées , tels que les crabes , les écrevisses , etc.
3. Les octopodes ou insectes à huit pattes ^
Qui comprennent tous les unogates , tels
que les araignées , les faucheurs et quelques
antliates , plusieurs espèces de poux et de
mites.
4. Les hexapodes ou insectes à six pattes ;
Qui comprennent tous les autres insectes,
les éleuterates , les ulonates, les synistates ,
les piezates,]es odonates, les glossates , les
ryngotes et les antliates.
Nous avons analysé toutes les principales
parties de l'insecte , jetons actuellement uû
coup-d'œil sur son existence passée.
Jn nova J~ert cnitnus mutotas dicere formas
Corpora. . . .
Peut-être vous êtes-vous procuré , dans
SUR I-ES INSECTES. xl}
le dessein de les voir éclore et de ies nourrir ,
les produits de l'accouplement de ce bombix:
si connu sous le nom de ver-à-soie : ce sont
de petits œufs ronds. Voilà l'état primitif
de tout insecte. S'il en est tels que le clo-
porte , le puceron , le scorpion , l'hyppo-
bosque et certaines mouches qui paraissent
sortir vivants ou dans l'état de nymphe et de
larve, du ventre de leurs mères, ces dernières
cependant ne sont pas plus vivipares que la
vipère. Ainsi que dans ce reptile, les œufs
éclosent dans le ventre même de la femelle ;
et il n'y a de véritablement vivipares que les
animaux à mamelles , les quadrupèdes et les
cétacées (i) . Des œufs, dont nous avons parlé,
vous avez vu sortir et grandir peu-à-peu
un ver. Llnsecte, dans cet état, se nomme
larve {larva) (2). Parvenu à son dernier
accroissement , ce ver s'est filé une prison
dorée. Lorsque vous l'avez ouverte, au lieu
d'un animal mobile, jaunâtre, vous aper-
cevez un corps immobile et brun. Dans
cet état , cet insecte se nomme nymphe
(i) Les baleines, les cachalots, elc.
(2) La larve des glossales, papillons et autres, prend
souvent le nom de chenille ow de lerj celle des anlliates ,
mouches, elc. celui de i^er.
xlij DISCOURS
{pupa ) ( 1 ). Enfin , lorsqu'au bout d'^un
certain tems cette nymphe brise son enve-
loppe et qu'elle paraît , avec ses quatre ailes
blanchâtres , capable de reproduire son es-
pèce et peupler vos nourriceriesde sa nom-
breuse postérité , elle prend le nom d'in-
secte ( inseçtum ).
Presque tous les insectes passent par ces
trois dilférens états , c'est-à-dire que presque
tous subissent trois métamorphoses. Ne
prenez pas cependant ce mot dans un sens
rigoureux ; il n'y a point là de véritable
métamorphose , ce n'est toujours que le
même animal sous différens degrés de mo-
difications. La nature s'écarte ici, peut-être,
de son plan général, beaucoup moins que
vous ne pensez. Qui vous a dit que vous ne
tirez pas aussi votre origine d'un œuf?
Avez-vous réfléchi aux différentes métamor-
phoses que vous avez subies dans le sein
maternel ? La grenouille et la salamandre ,
dans l'état de têtard , ne vous offrent-elles
pas une véritable larve ou une nymphe dif-
férente en tout de l'animal parfait ?
(i) La nymphe des glossateset autres insectes, prend
souvent le nom de chrysalide ou ^Qjèçe,
SUR LES INSECTES. xliîj
Aucun insecte , ni même aucun animal
dont le sang est plus froid que le milieu
dans lequel il vit , ne couve ses œufs , ni ne
peut les vivifier par la chaleur de son corps ;
c'est donc de la chaleur plus ou moins
grande de l'air que dépend le moment de
la vivification des œufs des insectes : mais
ils ne diffèrent pas moins , à cet égard , que
par leur couleur, leur forme, la disposition
de leur groupe , les tégumens qui les recou-
vrent. Il ne faut qu'une ou deux heures ^
dans un tems favorable, pour faire éclore l'œuf
que vient de pondre la mouche carnassière ;
il faut six à neuf mois après la ponte des
œufs de la phalène mouchetée , pour voir
naître ses larves. On pense bien que le tems
que les insectes vivent dans l'état de larve
ou nymphe , varie aussi suivant les espèces ;
mais on aurait tort de croire que la durée
de la vie des insectes , dans leur état par-
fait , se mesure , comme dans les quadru-
pèdes , sur le tems qu'ils ont employé pour
y parvenir. L'éphémère, qui reste jusqu'à
deux et trois ans sous l'état de larve , ne vit
souvent pas une heure soûs l'état d'insecte
parfait ; tandis que le papillon du chardon
vit beaucoup plus long - tems , quoiqu'il
Xliv DISCOURS
"n'existe que huit jours sous l'état de larve.
Le hanneton ordinaire , dont la larve vit
quatre à cinq ans sous terre , a une plus
courte existence que la mouche carnassière ,
à qui dix-huit jours suffisent pour subir
toutes ses métamorphoses. Le genre dje vie
et l'organisation des larves diffèrent aussi ,
dans presque tous les insectes, de l'animal
dans son état parfait. Ainsi , la chenille hi-
deuse , aux mâchoires fortes et destructives ,
donne naissance à l'éclatant papillon dont
la trompe innocente et flexible se déploie
dans le sein des fleurs les plus délicates, sans
les blesser et sans altérer leur fraîcheur. Les
larves de ces sirphes si bien parés , de ces
mouches si brillantes , qui ne voltigent que
sur les plantes , étaient des vers hideux , pas-
sant leur vie dans la fange ec se nourris-
sant des matières les plus dégoûtantes. Une
grande partie des insectes de toutes les clas-
ses , qui voltigent autour de vous avec tant de
vivacité , et sa disputent l'empire des airs,
ont vécu dans l'état de larve et de nymphe,
dans le sein de l'eau , respirant par des bran-
chies , à la manière des poissons , ou en-
foncés et presqu'immobiles dans l'intérieur
de la terre , à la manière des vers , dont
SUR LES INSECTES. xW
plusieurs d'entr'eux ne peuvent être alors
qu'imparfaitement distingués.
Les organes de la digestion sont plus dé-
veloppés et plus volumineux dans les larves
que dans l'insecte parfait ; mais on n'aper-
çoit ni à l'intérieur ni à l'extérieur ceux de
la génération , et aucune larve d'insecte ne
saurait se reproduire.
On a comparé , assez improprement ce
me semble , le tems que l'insecte passe sous
l'état de larve à l'enfance, sous celui de
nymphe à l'adolescence , et sous celui d'in-
secte parfait à l'âge viril.
Nulle classe d'animaux ne subit, au reste,
dans les premiers périodes de son existence ,
un accroissement aussi considérable que les
insectes : vingt-quatre heures après sa nais-
sance , la larve de la mouche ou lispe pur-
gative , pèse cent cinquante-cinq fois son
poids primitif; et parvenu à son entier dé-
veloppement , la chenille du cossus ligni-
perde pèse soixante-douze mille fois autant
qu'en sortant de l'œuf.
Le tems où les insectes se convertissent
en nymphes est toujours pour tous un tems
critique , et qui les obligent à différentes
précautions. Ainsi , les crabes , quoiqu'ils
Xlvj DISCOURS
ne fassent que changer de peau , s'enfon-
cent alors dans les eaux ; les pagures se re-
tirent dans des coquilles univalves , qui
doivent désormais leur servir de maisons ;
les larves des cassides , des lémes , hideuses
et dégoûtantes , se recouvrent alors de leurs
èxcrémens gluants ; et celles des cigales , des
cercopis , de leur écume blanchâtre. Les
larves des melolontes ^ des cétoines , des
cerfs-volans , des bembex , des tenthrèdes ,
des rhagions , des asiles, des tipules , des
stomoxes , des taons , des sirphes , de plu-
sieurs papillons , s'enfoncent dans la terre
pour se changer en nymphes. Plusieurs,
telles que celles de certains papillons , des
chrysomèles , des galeruques , des cocci-
nelles , se suspendent avec de la colle ou
de la soie , et leur nymphe reste aussi im-
mobile et attachée à un fil , ou collée avec
une matière gluante , à un corps quel-
conque , jusqu'à ce qu'elle devienne insecte
parfait. Mais plusieurs ont besoin , pour
passer cet âge périlleux, des plus grandes
précautions. Les larves des friganes , des
semblis , s'enferment dans des tuyaux alon-
gés , composés de petites coquilles , de pe-
tites pierres , et de tiges morcelées de plantes
SUR LES INSECTES, xlvlj
aquatiques , qu'elles lient et réunissent en-
semble avec un art admirable. La larve de
Talucite des grains réunit en un cylindre
où elle se renferme , les grains de seigle ou
de froment ; celles des teignes , des pirales
se renferment dans des fourreaux composés
avec de la laine , des lichens , ou des parties
de végétaux , ou enfin avec la soie qu'elles
ont filée. Les larves des bombix , des tipules ,
des attelabes , des hémerobes , des cimbex ,
des diapères , des girins , des puces , des
myrméléons, des priones, se filent une coque
de soie pour se transformer en nymphes.
Enfin , les hylées , les andrènes et la nom-
breuse tribu des abeilles qui se partage en
plusieurs genres , non-seulement se prati-
quent , avec une savante industrie et par de
pénibles travaux, des retraites où les larves
qui doivent provenir de leurs œufs trouvent
une nourriture et une retraite assurées ; mais
ces mêmes larves se filent encore dans l'in-
térieur même de leur loge une coque de
soie , pour subir plus en sûreté leur double
métamorphose.
Quoique les insectes de chaque genre
aient un mode particulier et constant de se
métamorphoser , cependant ce mode varie
xlviij dVscours
quelquefois dans le même genre. Ainsi , les
larves de plusieurs espèces de charançons ,
telles que celles des charançons du frêne , de
Tosier, du plantain, de Toseille , du cha-
rançon cynare , se filent une coque de soie
pour se transformer en nymphes , tandis que
celles de plusieurs espèces du même genre
se composent une enveloppe avec une ma-
tière gommeuse, ou s^enfoncent simplement
en terre , comme la larve du charançon du
grain ce fléau du laboureur , et celle du
charançon paraplectique, qui vit dans les ra-
cines de la phélandrie aquatique. Les larves
des tenthrèdes à antennes pectinées , se filent
une coque de soie comme les cimbex ; tandis
que toutes celles des autres espèces de ces
d-eux genres paraissent s'enfoncer simple-
ment en terre pour subir leurs métamor-
phoses. Quoiqu'il soit vrai , en général , que
toutes les chenilles de bombices et de noc-
tuelles se renferment dans une coque pour
se transformer , il en est cependant , tels que
le bombice gammica , le bombice zig-zag , la
noctuelle potagère , dont les chrysalides sont
nues et sans coque. La plupart des larves
d'ichneumons s'enfoncent , pour subir leurs
transformations , dans l'intérieur des végé-
SUR I.ES ÏITSECTES. xliX
taux et des corps d'animaux dont ils se
nourrissent : mais celles de plusieurs es-
pèces , telles que les larves des ichneumons
pelotonné, globulaire, alvéaire , grégaire;
et celles de l'ichneumon de l'oignon se ren-
ferment , pour cet effet , dans de petites co-
ques d'une soie fine , blanche , jaune ou
brune. Parmi les fourmis, il n'y a que les
larves des espèces qui sont pourvues d'ai-
guillon, qui filent une coque de soie pour
se transformer en nymphes. Enfin , on voit
les insectes de la même espèce différer à cet
égard , suivant les sexes ; et la larve du mâle
de la cochenille se renferme dans une coque,
tandis que celle de la femelle est toujours
agile et nue. Aussi, les différences les plus
importantes que Ton peut établir dans les
insectes , relativement à leur métamorphose ,
ne sont pas dans le mode ni les circonstances
particulières , mais dans la nature même de
leurs transformations.
1. Ainsi, les exocnates (les écrevisses ,
les crabes, etc.), les mitosates ( les mille-
pieds, etc. ), les polygnates ( les clopor-
tes , etc.) , les unogates ( les araignées, etc. ) ,
les poux et les mites parmi les antliates , et
généralement tous les aptères de Linné ,
d
1 IJISCOUIIS
excepte la puce, sortent de l'œnf insectes
parfaits , et changent seulement de peau du-
rant le cours de leur existence. Ils sont re-
gardes alors comme des insectes à métamor-
p'iiose complète ( nietamorphosis compléta^,
J'observerai , cependant , qu'il y a une dis-
tinction à faire à cet égard entre ces diffë-
rens insectes ; les jules , les scolopendres ,
les cloportes paraissent acquérir , en avan-
çant en âge , un plus grand nombre de pattes ;
ce qui n'a pas lieu dans les exocnates et les
unogates. Ce genre particulier de métamor-
phose mériterait bien , ce me semble , d'être
distingué par un nom particulier.
2.. Les ulonates (les sauterelles, les gril-
lons , etc. ) , les ryngotes ( les punaises , les
cigales, les pucerons, etc.), une grande
partie des synistates ( les hémerobes , les
éphémères , etc. ) sortent de l'œuf , non
pas précisément dans l'état de larve des
autres insectes , mais dans l'état d'insecte
encore imparfait. Leur larve , si on peut
appeler ainsi leur premier état, n'a pas encore
de vestiges d'ailes. Leur nymphe n'en a que
l'ébauche. Cette seconde métamorphose se
nomme métamorphose demi-complète ( meta-
mojphosis semi- compléta). Mais les nym-
SUR LES INSECTES. Ij
phes des femelles de cochenille , ainsi que
nous venons de l'observer , ressemblent
beaucoup à Tinsecte parfait , et appartien-
nent , sous ce rapport, à la classe des insectes
à métamorphose demi-complète ; tandis que
celles des mâles se renferment dans une
coque, et font à cet égard le passage de cette
classe à la suivante.
3. Les éleuterates (les scarabées, les han-
netons, etc. ), les piezates (les guêpes, les
abeilles , les fourmis , etc. ), les myrméléons ,
parmi les synistates , offrent une larve très-
différente de l'insecte parfait : eUe est ver-
miforme ou ovale , et pourvue de mâchoires
ou de mandibules. La nymphe est toujours
immobile et ne prend aucune nourriture ,
mais ses pattes sont libres. Tels sont les ca-
ractères des insectes à métamorphose in-
complète ( metamorphosis incoinpleta, )
4. Les glossates (les papillons, \q^ pha-
lènes , le5 teignes , etc.) ont une larve ver-
miforme , pourvue de fortes mâchoires,
dont l'insecte parfait est dépourvu. Cette
larve est connue sous le nom de chenille.
Leur nymphe , que l'on nomme aussi chry-
salide, est immobile comme celle des éleu-
terates et des piezates ; mais ses pattes ne
lîj DISCOURS
sont pas distinctes, et sont , au contraire i
enveloppées dans une pellicule mince , qui
laisse apercevoir leur forme ainsi que celle
des antennes et de la tête. C'est là le ca-
ractère des insectes à métamorphose enve-
loppée, {^metamorphosis obtecta^.
5. Enfin , les antliates ( les mouches , les
cousins , etc. ) , à l'exception des poux et des
mites , offrent, au sortir de l'œuf, une larve
sans pattes et susceptible de se mouvoir. La
nymphe est immobile , et sa peau forme une
coque , qui non-seulement enveloppe toutes
les parties de l'insecte , mais ne laisse pas
même apercevoir la forme de ses pattes ni
d'aucune de ses parties. Tel est le caractère
particulier des insectes à métamorphose
resserrée ( metamorphosis coarctata^ (i),
(i) Il me semble que c'est à tort que Von a critiqué
MM. Fabricius et Swammerdam sur ces différentes dé-
nominations. Lorsque l'œuf de l'insecte se transforme
sur-le-champ en insecte parfait, ils ont vu là, avec
raison, une métamorphose complète. Quand au con-
traire cet œuf ne produit quun insecte à demi-parfait,
mais agile et courant , ils y ont vu une métamorphose
demi" complète, Lorsqu'enfin , pour parvenir à leur der-
nier état, les insectes ont besoin de se transformer ea
une nymphe immobile, qui offre l'image de l'insecte,
eu très-distincte, ou enveloppée, ou tellement resserré»
SUR LES INSECTES. liij
Tels sont les points de vue les plus im-
portans sous lesquels on peut considérer les
insectes , et qui ont le double avantage de
faire connaître leur nature , et les bases sur
lesquelles on a fondé toutes les méthodes
destinées à établir quelque ordre dans la
nombreuse nomenclature de ces êtres in-
nombrables. Sans doute , les différentes con-
sidérations' que fournit chacune de ces
bases , peuvent servir à éclairer et fortifier
l'usage de celle sur laquelle on a établi un
système quelconque ; mais si l'on ne veut
pas s'égarer, il faut en choisir une. Lorsque
par le désir d'une perfection imaginaire, on
qu'on ne peut plus distinguer aucune de ses parlies , ils
ont nommé ces différentes métamorphoses incomplètes ,
etiçeloppées , resserrées. D'autres entomologistes n'ayant
pas considéré l'insecte relativement à ses métamorphoses ,
mais les métamorphoses relativement à l'insecte, ont-
pris l'ordre inverse 5 et lorsque l'œuf se transformait en
un insecte parfait, ils n'y ont point vu de métamor-
phose ; elle a été pour eux nuJle. Elle est devenue , au
contraire, métamorphose complète , quand , après être
sorti de l'œuf, finsecte devient une nymphe immobile
avant de parvenir à son état parfait. Tout cela revient au
même 5 mais je trouve du côté de Swammerdam et
Fabricius, plus de précision dans les idées /plus d'exac-
titude dans les exoressious.
ÎIv DISCOURS
clierclie à les combiner entr'elles , on s'en-
gage dans une route qui , sans être plus,
sûre et moins sujette à des aberrations et
des écarts , est beaucoup plus pénible et pins
embarrassante ; qui n'aboutit enfin qu'à un
labyrinthe inextricable. On ressemble à un
botaniste qui voudrait classer les plantes
d'après une méthode fondée à-la-fois sur
leurs racines, leurs fleurs, leurs feuilles,
leurs cotylédons , et sur la manière dont
elles croissent et se développent ; et qui ,
pour la rendre plus parfaite , poussant l'ana-
lyse jusqu'au plus petit détail , établirait un
ordre particulier pour une mousse ou un
fucus dont l'organisation s'éloignerait , par
quelque point, des caractères qu'il aurait
établis dans ses coupes principales.
Avec ces connaissances préliminaires ,
vous pouvez étudier la nature. Entrez dans
son temple ; non pas dans ce vaste Muséum
où sont savamment rangés et habilement
préparés tant de cadavres brillans : dans
cette somptueuse sépulture , vous ne retien-
driez que des noms, des formes et des cou-
leurs ; vous n'y verriez que Timmobilité et
la mort. Le temple de la nature est , dans
cet espace immense et sans limite , où elle ^e
SUR LES INSECTES. Iv
montre à vous dans toute sa pompe et sa
fraîcheur , pleine de vie , d'harmonie et de
majesté. C'est là , lorsque le zëphir du prin^-
tems aura fait sentir son souffle régénéra-
teur, que vous pourrez, au milieu des mv-
riades d'insectes qui vous entourent , exa-
miner et étudier les merveilles qu'ils vous
présenteront , enrichir la science de nou-
velles découvertes , et, voyageur fortuné dans
un monde inconnu , nous raconter ensuite
les mœurs et les habitudes merveilleuses de
quelque peuple nouveau , dont la relation
sera lue ou écoutée avec délices par ceux
qui sont dignes de l'écouter ou de la lire.
Contemplez cette innombrable quantité
d'êtres qui vous montrent la vie multipliée
tant de fois et sous des formes si diverses !
voyez-les voltiger dans les airs , courir sur
la terre , s'agiter sur les plantes , tourbil-
lonner dans les eaux ! Admirez d'abord leurs
couleurs , qui égalent ou surpassent l'éclat
des fleurs dont ils font leur habitation ou
leur chambre nuptiale î elles charment vos
yeux et doivent aussi servir à votre introduc-
tion. Lorsqu'en effet vous aurez vu voltiger
ce papillon qui présente sur ses ailes, quatre
cercles .bleuâtres , si brillamment colorés ,
ÎVJ DISCOURS
et si semblables à ceux qu'on observe sur les
plumes resplendissantes de la queue de l'oi-
seau de Junon, pourrez-vous oublier le nom
à! œil de paon , qui lui a été donné en fran-
çais , et celui de lo ^ qu'on lui a imposé en
latin ? Lé papillon citron , du jaune le plus
éclatant ; la cétoine dorée , d'un vert luisant
et métallique ; la chrysis enflammée , au
corceletd'un vert brillant, au ventre couleur
d'or et de feu ; tous ces insectes aperçus
de loin , n'offriront - ils pas sur-le-champ à
vos yeux les caractères qui distinguent leur
espèce , et ne vous rappelleront - ils pas
les noms qui servent à les désigner ? En
voyant les couleurs ternes et sombres de
ces ténébrions , de ces aphodies , de ces
dermestes, de ces noctuelles, de ces bom-
bices , vous présumerez , avec raison , qu'ils
habitent des lieux obscurs , qu'ils chérissent
les ténèbres et fuient la lumière. Ces bril-
lans buprestes , ces guêpes bariolées , ces
papillons si richement parés , ne vous indi-
quent-ils pas , au contraire , qu'ils recher-
chent les regards du soleil et ne redoutent
pas le feu de ses rayons ? Examinez sur ce
vert gazon , au pied de ce rosier dont les
boutons vont s'épanouir , le papillon latone ,
SL^R LES INSECTES. Ivij
le plus petit des deux nacrés , agiter sur la
fleur chamarrée et veloutée de la pensée , qu'il
préfère à toutes les autres , ses ailes d'argent ,
resplendissantes de tout l'éclat des rayons de
l'astre du jour : dites-moi s'il est dans la
nature un plus délicieux assemblage de cou-
leurs , et si l'être qui végète et celui qui est
doué de la vie peuvent se montrer à vous
sous des formes plus riantes , et vous pré-
senter l'image d'une plus aimable et plus
ravissante harmonie ?
Mais la manière dont tant d'êtres entre-
tiennent et prolongent une vie qu'ils vien-
nent de recevoir de la bienfaisante chaleur
du printems , doit d'abord vous occuper.
Un peuple innombrable de pucerons im-
mobiles et paresseux, attachés aux plantes où
ils opt reçu le jour , les percent de leurs
petits becs et se nourrissent de leur subs-
tance. Les larves des cerfs-volans , des bos-
triches , des priones , des capricornes , des
lamies , des rhagies , des callidies , des leptu-
res ; celles des hépiales et de certaines phalè-
nes , rongent l'intérieur du bois et dévastent
souvent des forêts entières. Les criquets et les
sauterelles voraces qui possèdent plusieurs
estomacs , coupent l'herbe des prairies et les
Iviij DISCOURS
tiges des plantes , et furent plus d'une fois
considérés comme un des plus puissans ins-
trumens de la vengeance divine. Les taupes-
grillons armés de scie , sapent les fortes tiges
des choux nourrissans , et morcèlent les ra-
cines des plantes potagères ; les gribouris ,
les lagries , les galeruques , les lourds hanne-
tons , des chenilles de toutes les formes et
de toutes les couleurs, dépouillent les arbres
et les plantes de leurs feuilles. Que de fois
les larves des bombices processionnaires, des
bombices à livrée et des bombices disparates,
ont désolé le cultivateur ! Le grillon , qui se
décèle par son cri importun , le blaps tout
noir redouté des superstitieux , des batail-
lons entiers de la fourmi voleuse, dérobent et
consument les provisions de tous les liabi-
tans du globe ; et ceux de la zone torri(4e ne
peuvent parvenir que difficilement à sous-
traire leurs cuirs , leur sucre , leur farine à
Tappétit vorace deskakerlacs. Les teignes se
nourrissent de la laine de nos vêtemens et du
parenchyme des végétaux ; les lentilles , les
pois , les vesces, certains palmiers sont dé-
vorés par les bruches , les attelabes , et les
charançons à rostre effilé , dont la larve ,
ainsi que celle de l'alucite , dévore le fro-
SUR I>ES INSECTES. llx
ment , consume souvent la nourriture des
nations, et les réduit aux horreurs de la
famine. Les diapères , les tëtratomes , les
ips , les lyctes , les micétophages se rassa-
sient de la substance charnue des champi-
gnons : enfin les abeilles industrieuses , les
brillans papillons , les ichneumons sveltes ,
les mouches vivaces , les syrphes bruyans ,
les bourdons velus , les guêpes ardentes ,
les chrisomèles et les cétoines luisantes, les
trichies , les liques applatis , les tilles , les
niilabres , les cérocomes , les notoxes , tes
cistèles , les mordelles , les ripiphores , les
leptures , les molorques , les nécydales , les
clairons , etc. se disputent les fleurs qui
viennent d'éclore. D'un autre côté , les
bousiers immondes , les carabes voraces ,
lesnicrophoresàodeur de musc ,les syrphes,
les escarbots , les dermestes , les nitidules ,
les opâtres, et les larves de plusieurs espèces
d'insectes, sur -tout celles des mouches ,
des syrphes , avec leurs mâchoires , leurs
tarières , et tous les instruniens dont la na-
ture les a pourvus , divisent et consument
cet animal privé de vie^ dont la lente pu-
tréfaction eût infecté l'air , et engendré des
miasmes mortels.
Ix DISCOURS
Mais voyez avec quel instinct particulier
cliacun d'eux prend part à ce grand festin
de la nature ! Examinez cette abeille plon-
ger ses mâchoires effilées jusqu'au fond de
cette corolle , déployer et replier sans cesse
sa languette autour de ses étamines, se sau-
poudrer de leur poussière jaunâtre , ne quit-
ter cette fleur que pour se précipiter dans
une autre dont elle semble encore vouloir ,
à la hâte , pomper tout le suc et dérober toute
la substance ; en voyant cette ardeur que
votre approche même ne saurait troubler ,
ne devinez-vous pas que de grands soins l'oc-
cupent , que d'importans projets l'agitent ,^
et qu'elle contribue à l'existence et au bien-
être d'un peuple entier ? tandis qu'au con-
traire le papillon insouciant , divague dans
les airs, incertain de la route qu'il doit tenir,
se pose sur une fleur et s'envole , y revient
et part encore : brillante image de l'oisiveté
frivole , qui , après avoir épuisé tous les
plaisirs , ne cherche qu'à prolonger pendant
quelque tems son inutile existence. Ce bou-
sier lourd et immonde qui se traîne avec
peine, ne vous dénote-t-il pas qu'il est né
pour habiter cette bouse où il trouve sa nour-
riture, où il élèvera sa postérité ? N'aperce-
SUR LES INSECTES. lx|
vez-vous pas que son corps ramassé , que ses
pattes courtes et fortes sont destinés à en
remuer et à en soulever la masse gluante ?
Mais ce carabe ou cette cicindelle brillante ,
aux pattes minces et déliées, au corps svelte,
aux mâchoires avancées , qui court avec ra-
pidité sur la terre, ne vous présente - 1 - il
pas l'image de l'animal agile et affamé qui
cherche de tout côté sa proie ?
Bientôt en effet l'équilibre des êtres serait
détruit , et ces petits animaux suffiraient
pour faire rentrer dans le cahos le globe que
nous habitons, s'ils ne trouvaient pas dans
tous les autres êtres , sur-tout dans ceux de
leurs classes, et jusque dans les plantes , des
ennemis qui leur font une guerre perpé-
tuelle , et qui tous contribuent sans cesse à
en diminuer le nombre et à prévenir leur
dangereuse multiplication. Les silènes mus-
cipules les retiennent par la viscosité de
leurs tiges. Leurs têtes , saisies parles fleurs
des apocins , y restent engagées malgré tous
leurs efforts. Ils sont arrêtés dans leur vol
et poignardés par les épines des cactiers. Ils
meurent dans la fleur de l'arum muscivore :
et lorsqu'ils veulent s'attaquer à celle de la
dionée, elle se referme sur eux et les écrase.
Ixij DISCOURS
L'homme trouve dans les crabes, les homars,
les langoustes, les ëcrevisses , un mets déli-
cieux qu'il recherche avec avidité. Il est, en
Amérique , de grands quadrupèdes qui ne
mangent uniquement que des fourmis , et
qui en ont reçu le nom de myrmécophages.
Enfin, un grand nombre des poissons , d«s
amphibies et des oiseaux , ne se nourrissent
que d'insectes, et consument chaque jour
une quantité innombrable d'individus de
toutes les espèces. Mais c'est dans ceux de
leurs classes, ainsi que je l'ai déjà observé,
qu'ils trouvent les plus redoutables de tous
leurs ennemis , et les destructeurs les plus;
nombreux et les plus actifs. Plusieurs d'abord
sont particuliers à chaque insecte : il n'est
pas d'animal si petit qui ne soit le monde où
naissent , vivent , et meurent plusieurs autres
animaux. Ainsi vous distinguerez très-faci-
lement à l'œil simple , sur le corps des scas*
rabées stercoraires, ou celui des phalangistes,
ou de quelques gros bourdons, une quantité
innombrable de mites qui se nourrissent de
leur substance , et qui tiennent aussi leur
place dans nos descriptions comme dans
l'histoire de ces animaux. I^es diplolèpes ,
les iclmeumons élèvent leur larve aux dé-
SUR LES INSECTES. Ixuj
pens des chenilles , dans le corps des-
quelles ils ont eu l'adresse de glisser leurs
œufs , et leur donnent ainsi la mort. Les
larves des rhaglons , des syrphes , des cocci-
nelles , des liémerobes , ne se nourrissent
principalement que de pucerons. Enfin les
araignées , à l'ombre des bosquets et dans
les plus obscures retraites ; les staphilins ,
les manticores, les carabes, les élaplires ,les
scarites , les cicindelles , les mantes , les
truxales , les réduves , sur la terre ; les jules
et les scolopendres , dans le sein même de la
terre ; les hydrophiles , les dityques , les
ïiotonectes , les corises , les naucores , les
crustacëes , dans les eaux ; les guêpes , les
sphinx, les asiles, les empis , les demoiselles ,
les panorpes , les raphidies , les philanthes ,
dans les airs , fondent sur tous les autres in-
sectes , s'en saisissent et les dévorent.
Quelle diversité aussi dans les moyens d'at-
taque et de défense ! Les crabes , les grands
hydrophiles , les priones gigantesques , les
cerfs-volans cuirassés par leurs élytres , ou
munis de pointes , de pinces , ou de cornes
menaçantes , redoutent peu l'attaque d'au-
tres insectes ; et si on les saisit , cherchent à
vous échapper par la force de leurs muscles ,
îxiv DISCOURS
OU se défendent avec les armes dont la nature
les a pourvus. D'autres plus faibles , sont
aussi plus timides ; et à l'approche du danger,
se laissent tomber , et se jouent ensuite de
toutes vos recherches ; ou s'ils ne peuvent
vous échapper , ils resserrent aussitôt leurs
pattes , restent immobiles , et contrefont le
mort ; tels sont les buprestes, les vrillettes, les
birrhes. D'autres se dérobent à une perte cer-
taine par leur agilité ; ainsi certains gribou-
ris, les charançons, les puces sautent à des
distances considérables avec la rapidité de
l'éclair. Il en est qui suintent de leurs corps
des humeurs acres, puantes et corrosives ,
qui éloignent ou tuent ceux qui veulent les
attaquer ; tels sont les carabes , les blaps ,
les hydrophiles , les méloés , les chriso-
mèles. Les silphes et les boucliers vomissent
une humeur noire et fétide. Les araignées ,
les scorpions , les solpuges , les abeilles ,
les guêpes , les fourmis , versent dans la
blessure produite par la morsure de leurs
mandibules ou par la piqûre de leurs dards ,
un poison subtil et pénétrant. La chenille
du bombix disparate , repousse les atta-
ques de l'homme par le venin seul de ses
poils, qui causent, lorsqu'on les touche.
SUR LEO INSECTE S. IxY
une démangeaison insupportable. Les larves
du cimbex du saule , du cimbex fémoral ,
lancent , lorsqu'on veut les prendre , à plu-
sieurs pieds de distance, une eau caustique
et verdâtre. Il est des insectes qui cherchent
à épouvanter leurs ennemis par plusieurs
moyens qui leur sont particuliers. Ainsi le
carabe pétard, en s'enfuyant, lance avec bruit
■une vapeur corrosive ; les malachies dé-
ploient leurs vésicules rouges ; la chenille
queue fourchue , agite ses deux longues
queues ; celle du papillon machaon fait sor-
tir ses deux cornes jaunes ; les mantes me-
nacent de leurs pattes antérieures , aiguës et
courbées en faucille ; et les perce-oreilles, de
leur double dard : les staphilins et les thrips
recourbent l'extrémité de leur abdomen.
Les organes de la nutrition ou du mou-
vement servent aussi de défense à plusieurs ;
tous les insectes à mandibules et à mâchoires
les emploient également pour mordre ceux
qui les attaquent, et pour diviser leurs ali-
mens. Les réduves, les punaises, les corises,
les nèpes , et sur- tout les noctonectes , font
usage de leur bec comme d'une épée re-
doutable , pour percer l'ennemi auquel elles
veulent échapper , comme celui qu'elles veu-
G
Ixvj DISCOURS
lent mettre à mort pour s'en nourrir. La
trompe acérée des taons, des stomoxes, des
cousins, des empis, des asiles , les rend re-
doutables aux hommes et aux plus grands
quadrupèdes. Les mouches à trompe molle
et rétractile , les papillons à langues inof-
fensives, qui ne sont pourvus d'aucun moyen
de défense , échappent au danger par la viva-
cité de leurs ailes et les sinuosités sans
nombre de leur vol capricieux. Il est d'au-
tres insectes qui, timides ou traîtres , n'osent
confier leur existence qu'à l'obscurité de la
nuit ; tels sont les phalènes, les grillons , les
blaps , les cerfs-volans , les priones et un
grand nombre d'espèces d'araignées. Plu-
sieurs aussi doivent leur salut à leur ressem-
blance avec certaines plantes , et se confon-
dent , par leurs couleurs , avec les corps sur
lesquels ils vivent. Il est des mantes qui
ressemblent parfaitement à une feuille verte,
et des bombix à des feuilles mortes. Plu-
sieurs chenilles sont semblables par leurs
couleurs et les rugosités de leur peau , à des
branches ntortes ; elles savent encore les
imiter par la roideur et la direction oblique
qu'elles donnent à leur corps. La nèpe pa-
raît , au premier coup-d'œil , un morceau de
SUR LES INSECTES. Ixvi)
jonc desséchée ; le cloporte armadille se roule
en boule et ressemble à une graine luisante ;
les cochenilles et les kermès se confondent
tellement avec les tubérosités des végétaux
sur lesquels ils vivent , quHl a fallu la saga-
cité des plus habiles naturalistes pour dé-
couvrir que c'étaient de véritables animaux.
Plusieurs insectes sont si petits , qu'ils se dé-
robent à toutes les recherches ; d'autres ,
quoique très-grands pour leurs classes , trou-
vent des moyens de sûreté dans la forme de
leur corps. Ainsi les punaises les plus grandes
se logent dans des fentes où aucun autre ani-
mal ne saurait pénétrer. Il est des insectes qui
ne sont redevables qu'à leur industrie seule ,
de 1^ conservation de leur vie. Ainsi les pa-
gures , et particulièrement le diogène et le
bernard , qui ne sont pas revêtus par tout le
corps d'une tête dure comme les autres crus-
tacées , s'emparent, peu après leur naissance,
de quelque coquille vide univalve , qui de-
vient une citadelle où ils se réfugient en cas
de besoin , et qu'ils traînent avec eux toute
leur vie. Le crabe-nain et le pinnotère se
tapissent sous les valves mêmes des coquilles
occupées par leurs habitans. Les larves des
teignes de la cire et du miel vivent en sûreté
Ixviij DlSCOXfRS
sous les longues galeries de soie qu'elles se
pratiquent dans l'intérieur même des ru-
ches , et trompent la vigilance du peuple
redoutable dont elles dérobent les précieux
produits. Les larves des semblis , des fri-
ganes traînent toujours avec elles leurs ca-
banes cylindriques , dont quelques - unes
sont composées de tant de coquilles diverses
et de tant de morceaux de végétaux dlffé-
rens, qu'elles suffiraient pourexercer le savoir
du plus habile conchiliologiste et du plus
savant botaniste réunis. Les larves des éphé-
mères se creusent au fond de l'eau , dans le
sable , des trous où elles se mettent à l'abri
de la dent meurtrière des poissons. C'est sur-
tout dans la classe encore si peu connup des
piezates , qu'il faut chercher les chefs-d'œu-
vres du Créateur , les insectes sur lesquels
il a imprimé toute sa puissance et toute sa
grandeur. Quelle perfection dans leur orga-
nisation î que de merveilles dans leur indus-
trie î Examinez les tarières des ichneu-
mons , les scies des tenthrèdes , les dards des
cinips , les dents des fourmis. Voyez cette
abeille dont la peau écailleuse est encore
défendue par des poils , ces pattes en palettes
qui roulent la cire et doivent la pétrir , ces
StJR LES INSECTES. Ixlxl
mandibules dentées , ces mâcliolres , cette
languette , cet aiguillon enfin , redoutable
instrument de douleur et de mort. Considé-
rez cette ville si bien fortifiée , remplie d'une
quantité innombrable de demeures sembla-
bles occupées par des habitans tous soumis
à une même police , à vine même volonté ,
travaillant tous sans relâche pour le bien
commun , toujours prêts à se défendre , au
péril de leurs jours , contre ceux qui vou-
draient violer leur asyle ou faire une irrup-
tion dans leurs états.
Mais oublierai-je de vous mentionner ,
vous que les naturalistes ont si peu ou si
mal observés , que les poètes n'ont point
chanté , dont le nom seul inspire un injuste
dégoût , dont le seul . souvenir fait pâlir la
beauté , ô industrieuses araignées ! quels
prodiges ne m'offrez-vous pas dans les em-
bûches que vous tendez à vos^ ennemis , et
dans le soin de votre propre conservation !
Non, jamais je ne me lasserai d'admirer vos
réseaux de soies coutournés en cercles si ré-
guliers, étendus en tapis , suspendus en dra-
peaux , courbés en dômes , prolongés en
longs tuyaux ; ces feuilles , ces fleurs quo
vous attachez ensemble , que vous ployez
IxX DISCOURS
avec tant d'art et de tant de manières diffé-
rentes ; ces fils innombrables dont vous cou-
vrez et la terre et les plantes dans les derniers
jours d'automne ; ceux que vous fixez jus-
qu'au sommet des arbres les plus élevés ;
ceux qui voltigent dans les airs, et auxquels
vous vous suspendez pour vous transporter
aux terres lointaines ; ces galeries souter-
raines tapissées d'une soie si blanclie , dont
la porte s'ouvre si facilement et se referme si
exactement à votre volonté : enfin ces globes
argentés par le moyen desquels vous respirez
l'air , et voyagez , naïades heureuses , au sein
même des eaux. Puissé-je trouver assez de
tems, assez de loisir pour faire connaître les
formes , les couleurs si variées , les mœurs et
les habitudes si étonnantes du peuple nom-
breux que vous formez; depuis la gigan-
tesque aviculaire , redoutable , dit-on , aux
oiseaux mêmes , qu'enfante la zone torride ,
jusqu'au petit et faible individu, brillant d'or
et d'azur , que foule aux pieds l'habitant des
rives de la Seine , et dont la fourmi fait sa
proie !
Si vous découvrez dans les insectes un
instinct si sûr, des mouvemens si prompts ,,
si bien dirigés, reconnaissez donc en eux
SUR LES INSECTES. Ixxj
des sens subtils et perfectionnés : la vue ,
l'odorat et le toucher le sont incontestable-
ment plus que les autres. Voyez cet œil de
mouche ou de papillon , il ne vous offre
d'abord qu'une surface lisse et globuleuse ;
mais avec le secours d'une forte loupe ou
d'un microscope , vous découvrirez bientôt
qu'il présente un nombre infini de facettes
qui sont autant de yeux différens : on en a
compté dix-sept mille trois cent cinquante-
cinq sur l'œil d'un papillon; douze mille
cinq cent quarante-quatre sur celui d'une
demoiselle ; vingt-cinq mille quatre-vingt-
huit sur celui d'une mordelle. Ils sont dans
presque tous , durs et immobiles , et mobiles
seulement dans les écrevisses et dans quel-
ques gonres de la classe des exocnates.
Examinez actuellement avec soin le front de
la guêpe ou de l'abeille , il vous sera facile
d'y apercevoir trois petits points noirs et
brillans ; ils «nt reçu le nom de yeux lisses
ou stemmes ( stemmata ). Je puis vous assu-
rer, d'après des expériences qui me sont
propres , que ce sont de véritables yeux qui
servent à l'insecte pour se diriger dans la
situation verticale , et à le guider dans l'obs-
curité de la nuit. Ces yeux ne sont point
Ixxij DISCOURS
taillés en facettes , ils sont durs et polîs, et
d'une substance homogène. Tous les insectes
de la classe des éleuterates et des ryngotes , à
la réserve des cigales ou tettigones , n'ont
point de yeux lisses : mais les plezates , les
antiiates , les ulonates , c'est-à-dire les abeil-
les , les mouches ^ les demoiselles , réunis-
sent ces deux sortes de yeux ; et remarquez
que ce sont précisément ceux dont les mou-
vemens sont les plus prompts et les plus ra-
pides , et qui ont besoin de se diriger en
tous sens.
Les araignées n'ont point des yeux taillés
en facettes ; les leurs sont toujours lisses >
mais on peut en distinguer de deux sortes ;
les uns, quoique durs , paraissent avoir une
cornée, un iris et une prunelle bien distincts,
et les deux gros yeux antérieurs des sau-
teuses sont de ce genre ; les autres , beaucoup
plus petits , n'offrent qu'une surface homo-
gène et semblable aux yeux listes des autres
insectes. Le nombre et la position de ces
veux varient suivant les différentes classes
et les différens genres , et quelquefois dans
la même espèce. La mutille de Sibérie mâle
a un œil lisse , et la femelle n'en a pas. Il
n'y a, peut être pas dans toute la nombreuse.
SITB. tES INSECTES. Ixxuj
classe des insectes , une seule espèce qui soit
aussi favorisée relativement à Torgane de la
vue , que l'éphëmère haltère. Il a quatre
yeux à réseaux , dont deux sur le sommet de
la tête , tailles en un très-grand nombre de
facettes ; il a en outre trois yeux lisses dans
le milieu du front : il n'est cependant des-
tiné qu'à vivre quelques heures dans cet état.
Ainsi souvent ceux que la nature a comblés
des plus belles facultés , se voient prompte-
inent enlevés au monde , dont ils auraient
fait Fornement et les délices.
Le toucher réside principalement dans les
antennes presque toujours très-alongées dans
les insectes dont le corps est dur ou revêtu
de poils, et qui n'habitent pas dans les eaux.
Les tarses et les palpes dans toiis les insectes,
la languette des éleuterates et des piezates ,
la langue en spirale des glossates , la trompe
charnue de quelques antliates, le suçoir de
ceux dont la trompe est dure , et celui du
bec des ryngotes , sont ensuite les principaux
organes du toucher.
Quant à l'organe de Touie , on n'en a en-
core découvert le siège que dans les écre-
visses , et il se trouve à la base des antennes.
Ixxiv 35ISCOtrRS
Il paraît exister chez beaucoup d'insectes ;
îl en est même où il est très-exquis. Des faits
assez nombreux sembleraient prouver que
certaines espèces d'araignées ne sont pas in-
sensibles aux charmes de la musique.
Tout semble démontrer que l'odorat existe
chez tous les insectes , puisque tous savent
choisir la nourriture qui leur est propre , et
qu'un grand nombre sait la trouver lorsqu'on
l'a dérobée à leurs yeux ; mais on ne connaît
pas d'une manière plus certaine le siège de
l'odorat que celui du goût : quelques natu-
ralistes ont cru qu'il était situé dans les stig-
mates*. En suivant ici l'analogie qui nous
montre que la nature a toujours rapproché
le sens de l'odorat de celui du goût et des orga-
nes de la manducation , je croirais plutôt
que c'est à la base des palpes , ou des anten-
nes , que ce sens réside.
Vous avez vu toutes ces peuplades si dif-
férentes entr'elles , pourvoir à leur subsis-
tance : le moment est venu où elles doivent
reproduire leur espèce. C'est alors que les
insectes se parent de leurs plus brillantes
couleurs , que plusieurs même voient déve-
lopper en eux denouveaux organes. Ainsi les
termes, auparavant dépourvus d'ailes , n'ac-
SUR XES INSECTES. IxXV
quièrent qu'à cette époque la faculté de
s'élever dans les airs. Chacun aussi a sa ma-
nière de se faire entendre , et d'appeler vers
lui l'autre sexe embrasé des mêmes désirs.
Les femelles des lampires émettent des an-
neaux de leur abdomen, une lueur phospho-
rique qui brille le soir dans l'ombre des bo-
cages ; celles des fulgores , de certains tau-
pins , illuminent alors les airs , et ressemblent
à des astres errans. Les cigales , par le moyen
d'un organe particulier, aussi singulier que
merveilleux , font entiendre leur chant rau-
que et monotone ; les blaps , les criquets ,
les sauterelles , par le frottement de leurs
ailes ; les grillons , par celui de leurs cuisses
postérieures , font retentir les champs , les
prairies de leur strideur incommode. Les
priones , les lamies , les rliagies, les calli-
dies , les leptures produisent un bruit aigu
en frottant leur corcelet avec leur elytre ; et
les lèmes , les criocères se procurent un son
à-peu-près semblable , en frottant aussi contre
leurs étuis les derniers anneaux de leur
abdomen : enfin les vrillettes , les pimelies
frappent en cadence avec leur poitrine , les
corps sur lesquels ils se trouvent. De toutes
parts on s'agite , on s'appelle , on s'approche.
IXXVJ DISCOURS
Les tipules , les cousins , les mâles'des four-
mis se rassemblent en troupes, et exécu-
tent alors, au déclin du jour, leurs danses
aériennes. Pour choisir sa compagneet pour
satisfaire l'ardeur qui le consume , chacun:
se dépouille de son instinct vorace ou soli-
taire , et oublie même le soin de sa propre
conservation : le termes mâle , auparavant
si lâche et si poltron qu'il recule devant le
plus faible ennemi , fier et courageux à cette
époque , livre des combats furieux pour la
conquête d'une femelle. La libellule ou de-
moiselle , saisit la sienne avec ses deux cro-
chets , la force de plier en anneau son ventre
et de joindre au sien ses organes régéné-
rateurs. Les fourmis , les abeilles, lesgtiêpes ,
les cousins volent et s'unissent dans les airs
aussi rapidement que la pensée. L'éphémère,
après être resté quatre ans sous l'état de larve,
Sre transforme en automne , s'élève au-dessus
des eaux , s'accouple et meurt. Le syrphe
bruyant plane long-tems sur sa femelle , qui
se' nourrit de la fleur , fond sur elle , agite
ses ailes et disparaît.... l'hymen est accom-
pli. Le lourd hanneton , au contraire, reste
plusieurs jours sur le dos de sa compagne,
la partie postérieure tuméfiée et gonflée dans
SUR I.ES INSECTES. Ixxyij
son ventre. Plusieurs punaises , certains
bomblces , et un grand nombre de teignes
et les perce-oreilles , nous présentent aussi
des exemples d'accouplement long-tems pro-
longé ; mais les deux sexes ne sont pas
placés Tun sur l'autre , et sont opposés l'un
à l'autre et sur une même ligne. Les hirtées
ou mouches de Saint -Marc s'unissent de
même , l'anus joint à l'anus , la tête tournée
du côté opposé ; leur accouplement dure
plusieurs heures. Les jules et les scolopen-
dres s'unissent sur deux lignes parallèles.
C'est la femelle de la puce qui se pose sur le
ventre du mftle , sa bouche collée contre sa
bouche, ses pattes enlacées dans les siennes.
L'éphémère mâle , dans l'accouplement , se
trouve aussi placé sous sa femelle. Dans la
plupart des insectes , c'est ordinairement le
mâle qui introduit ses parties de la généra-
tion dans celles de la femelle ; mais la mou-
che commune , au contraire , fait entrer un
long tuyau dans le corps de son mâle , qui
cependant est placé sur son dos.
Dans presque tous les insectes , les orga-
nes de la génération sont situés à la partie
postérieure de Tabdomen ; mais dans la li-
bellule, ceux du mâle le sont à sa base entre
Ixxviij DISCOURS
lui et le corcelet. L'araignée femelle les a
sous le milieu de la partie antérieure à\i
ventre, et uniques ; Taraignée mâle les a dou-
bles , et situés au bout des palpes. Les cyclo-
pes mâles ont les leurs doubles et placés au
bout des antennes ; les cyclopes femelles les
ont sous le ventre , et uniques. Les écrevisses
mâles ont les leurs situés à la base du pre-
mier article des pattes postérieures , et les
femelles , à la base des deux pattes qui for
ment la troisième paire , de manière qu'ils
sont doubles dans les deux sexes. Les fau-
cheurs ont les organes de la génération uni-
ques , et le mâle et la femelle les ont placés
sous la bouche. Dans les hydrachnés ou mites
aquatiques , les organes de la génération des
mâles se trouvent placés dans le canal de la
queue , et ceux de la femelle , sous le ventre ;
mais c'est la femelle qui pose ses parties sur
celles du mâle ; elle l'entraîne avec elle , et
ils nagent ainsi accouplés dans les eaux.
Les parties de la génération ne sont pas
les seules qui puissent faire distinguer les
mâles des femelles : d'abord dans presque
tous les insectes , la femelle qui est chargée
par la nature non -seulement du soin de
mettre au jour , mais de protéger aussi sa
SUR LES INSECTES. Ixxix
postérité, est aussi beaucoup plus grosse et
plus forte que le mâle , et se fait reconnaître
par des instrumens offensifs etdéfensifsdont
elle est pourvue , et qui ont été refusés aux
mâles. Cette règle souffre cependant plu-
sieurs exceptions ; et les mâles des lucanes
non-seulement sont plus grands que leurs fe-
melles , mais leurs mandibules sont plus
alongées et plus redoutables. L'écrevisse
mâle a ses pinces plus grandes et plus fortes
que celles de la femelle. Une espèce de zonite
mâle a les mâchoires presque aussi longues
que les antennes ; celles de la femelle sont
beaucoup plus courtes. Un grand nombre
d'araignées mâles , sur-tout dans la famille
des sauteuses , ont le crochet des mandibules
beaucoup plus alongé q.ue celui de leurs
femelles ; et ces mêmes mandibules y au lieu
d'être verticales et droites comme chez elles,
sont dirigées en avant, et souvent courbées.
Les femelles de certains dityques ont des
sillons enfoncés sur le dos , qui souvent sont
même garnis de poils , ce qui aide les mâles ,
dont le dos est lisse et n'offre rien de sem-
blable , à se mieux cramponner dans l'ac-
couplement. Ces derniers ont, pour cet ef-
fet , les pattes antérieures garnies de larges
IxXX BISCOtJRS
palettes qui manquent absolument aux pre-
mières. Le frelon criblé mâle a , pour le
même objet, une dilatation aux pattes anté-
rieures. Dans un grand nombre d'espèces ,
les antennes des mâles sont beaucoup plus
alongées. Ainsi le lamie triste mâle , a les
ajitennes deux fois plus longues que celles
de la femelle ; il en est de même du callide
onde. Les cousins mâles ont les palpes plus
alongés que ceux des femelles. Dans tous les
genres de la grande famille des abeilles, les
mâles ont constamment les antennes com-
posées de treize articles , tandis que les fe-
melles n'en ont que douze ; beaucoup de
ces dernières ont les pattes postérieures
plus dilatées. Presque tous les mâles des
abeilles mégachiles , sur-tout les cardeuses ,
ont l'anus denté ouéchancré, tandis qu'il
est entier dans les femelles. La tête des mâles
et le corcelet , dans certains scarabées ,
plusieurs géotrupes et plusieurs bousiers ,
sont revêtus de cornes souvent très - lon-
gues , dont leurs femelles sont dépour-
vues. Les mâles des abeilles mégachiles
maçonnes se distinguent de même des fe-
melles par la présence de deux cornes dont
leur front est orné , et qui manquent à ces
SUR LES INSECTES. IxXXJ
dernières. Ces différences , je le sais , exci-
teront plus d'un malin sourire et plus d'un
coupable souvenir ; mais si nous pouvions
en découvrir et la cause et le but, elles ne
manqueraient pas de faire naître notre admi-
ration. Les brentes femelles ont le rostre
plus alongé que les brentes mâles. Beaucoup
de mâles de phalènes , de bombix , de mu-
tilles , d'ichneumons , ainsi que nous l'avons
déjà observé , ont des ailes, tandis que leurs
femelles sont aptères. Quelquefois enfin le
mâle et la femelle ont des couleurs si peu
semblables, qu'on les prendrait chacun pour
deux espèces différentes : ainsi la femelle
de la mouche de Saint - Marc est entière-
ment noire , tandis que le mâle est d'un
beau rouge. Le mâle de l'abeille mégachile
murale a le corps tout noir , les ailes
bleues ; sa femelle a le dessus du corps roux
et les ailes blanches. L'araignée sysiphe
est chamarrée de blanc , de rouge et de
brun ; son mâle est d'un noir uniforme ,
et n'a de commun avec elle que sa forme et
la couleur de ses pattes. Ces différences, qui
sont très-apparentes , frappent sur-tout ceux
qui ne sont pas familiarisés avec l'étude de
la nature j mais le naturaliste sait que la cou^
Ixxxlj DISCOURS
leur, la grandeur varient dans les animaux ^
suivant l'âge, le climat , l'individu ; et il est
bien plus surpris de voir les antennes du
mâle du dermeste pelletier, en massue alon-
gée , cylindriq^ue et ^solide , tandis que la
femelle les a en massue perfoliée, quoique
dans tout le reste tous les deux soient entiè-
rement semblables. Il est enfin encore plus
étonné de voir que les cochenilles femelles
ont un bec , tandis que les mâles en sont
dépourvus.
Il n'y a que parmi les insectes , qu'il existe
en quelque sorte un troisième sexe qui est
neutre , et n'est ni mâle ni femelle , qui est
dépourvu de la faculté de reproduire, et de
qui cependant dépend la conservation de
l'espèce , sur qui roulent tous les soins et les
travaux qu'elle exige : tels sont les neutres
des abeilles , des guêpes , des eucères , des
termes, des fourmis. Mais il n'existe pas
dans cette classe de véritables hermaphro-
dites , comme dans celle des molusques , où
les limaçons , et quelques autres espèces ,
s'unissent par un double accouplement ,
fécondent et sont fécondés.
presque tous les insectes ont besoin de
l'accanplement pour produire ; l'araignée
SUR tES INSECTE S. Ixxxilj
nous offre encore une exception à la règle
commune : elle n'a besoin que d'un seul
accouplement pour faire plusieurs pontes ,
même d'une année à l'autre. Les pucerons
et les monocles femelles fécondées par le
mâle , produisent des petits qui ont la fa-
culté d'engendrer sans accouplement ; fa-
culté qui , pour les premiers , se perpétue à
l'égard de leurs descendans jusqu'à la neu-
vième génération. Des naturalistes pensent
qu'il suffit à la reine abeille , d'un seul ac-
couplement pour la féconder durant tout le
reste de sa vie.
La fécondité de la plupart des insectes est
prodigieuse ; la reine abeille pond jusqu'à
douze mille œufs. Réaumur a compté jus-
qu'à deux mille larves dans le corps de la
mouche vivipare. Leuwenhoek dorme , en
trois mois , huit cent mille enfans à la grosse
mouche bleue, Lyonnet , en n'admettant
dans la ponte d'une phalène qui provient
de^ la chenille à brosses , qu'à-peu-près un
sixième de femelles , compte néanmoins près
d'un million et demi de descendans à la troi-
sième génération.
Les mâles meurent peu après la féconda-
tion. Plusieurs même , tels que ceux des
IxXXÎV DISCOURS
abeilles, des faucheurs, perdent, dans Tac-
couplement , l'instrument de la génération ,
qui reste dans le corps de la femelle ; d'au-
tres sont tués par leurs ingrates femelles.
Les cantharides féroces ouvrent le ventre
à leurs mâles et les dévorent. C'est au péril
de leur vie que les mâles de certaines
araignées goûtent les plaisirs de Vénus ; il
leur faut, aussitôt l'acte accompli, se déro-
ber par une prompte fuite à l'instinct vorace
de leurs féroces compagnes ,
u Qui semblent à regret sentir la volupté, n
Mais il en est , dans ce genre , dont les
amours sont tranquilles et douces , et que
l'on voit passer par tous les degrés du désir
et toutes les nuances de la tendresse : il est
remarquable que ce sont précisément celles
qui se distinguent par des soins plus assidus,
un dévouement plus entier envers leur pos-
térité ; tandis que les autres , au contraire ,
Tabandonnent facilement à l'approche du
moindre danger. Ainsi, parmi ces animaux,
les mauvaises épouses sont aussi des mères
peu affectionnées ; et celles qui nous offrent
les modèles de rattachement conjugale ,
nous montrent aussi celui de la tendresse
anaternelle.
SUR tBS INSECTES. IxXXY
Les abeilles neutres qui n'éprouvèrent ja-
mais les feux d'amour , qui sont sans moyens
de se reproduire , qui ne semblent vivre ce-
pendant que pour des êtres auxquels elles
n'ont point donné le jour, se vengent en
quelque sorte de leur impuissance , et met-
tent à mort , après que leur reine a été fé-
condée , les mâles de leur ruche , qui ne sont
plus à leurs yeux que des êtres inutiles. Les
termes travailleurs , qui sont comme les
abeilles neutres , inhabiles à la génération ,
abandonnent à leurs ennemis, après le tems
de l'accouplement, leur mâle, alors privé
d'ailes et de courage ; mais la femelle recon-
naissante , désormais reine et souveraine de
l'état , objet de l'amour et de la sollicitude
de tous , le prend sous sa protection , et lui
accorde un refuge sous son énorme abdo-
men grossi par la fécondation.
Les femelles de presque tous les insectes
qui survivent après la ponte de leurs œufs ,
vont vous offrir , dans les soins qu'elles
prennent de leur postérité , un spectacle
plus étonnant et plus admirable que tout ce
que vous avez observé.
Les nombreux et savans travaux de l'a-
beille vous sont connus : ces alvéoles si régu-
ÎXXXVJ DISCOURS
lièreraent formes , cette cire, ce propolis si
habilement préparés , Tordre admirable de^
cette nombreuse monarchie , cette subordi-
nation de chacun , ce zèle et cet empresse-
ment de tous , c'est l'espoir de voir naître et
de nourrir ceux qui doivent perpétuer l'es-
pèce qui produit tout cela : ôtez-leur ce puis-
sant véhicule en leur enlevant leur reine ,
et vous verrez bientôt s'introduire dans cet
état la confusion et l'anarchie , puis la déso-
lation et la mort qui en sont la suite inévi-
table. Voyez- vous ces fourmis porter , pro-
mener çà et là ces larves blanchâtres que
vous croyez à tort être leurs œufs ; cherchez
à leur enlever ces gages chéris de leur ten-
dresse , et vous verrez bientôt ces animaux
timides braver le trépas pour vous les arra-
cher , ou ivres et comme fous , tourner , aller,
venir et chercher de tout côté l'objet aimé
confié à leurs soins. Examinez encore l'arai-
gnée porte-sac , si sauvage et si craintive ,
comme toutes ses congénères , traîner , atta-
ché à son ventre , le sac blanchâtre dans le-
quel elle a enveloppé ses œufs. Si vous le lui
arrachez elle ne s'enfuira pas, mais elle tour-
nera autour de vos doigts ravisseurs , ne
perdant pas de vfie son précieux dépôt , et
SUR LES INSECTES. IxXXvij
épiant le moment favorable pour s'en saisir
et le reprendre. Cette autre qui vous présente
la couleur jaune-claire unie au plus beau
carmin, l'araignée couronnée, se laissera
mutiler et expirera dans les tourmens plutôt
que d'abandonner la feuille sur laquelle re-
pose ses œufs , qu'elle a eu soin de recouvrir
d'une soie fine et blanchâtre. Les forficules
restent constamment aussi sur leurs œufs, et
aucun motif de crainte ne saurait les leur
faire abandonner. Le cloporte transporte les
siens jusqu'à ce qu'ils soient éclos , dans une
fossette placée sous la poitrine.
Mais si d'un côté les exemples de courage
et de dévouement maternels dont les insectes
nous offrent l'exemple , émeuvent notre sen-
sibilité ; de l'autre la prévoyance et l'in-
dustrie qu'ils montrent pour défendre leur
progéniture contre les intempéries de l'air
ou des ennemis étrangers, excitent notre
admiration.
Remarquons d'abord Tinstinct merveil-
leux et l'adresse de plusieurs à placer leurs
œufs dans l'endroit où la larve qui en sortira
doit trouver une nourriture facile et abon-
dante. Les blessures que les cynips , les di-
plolèpes, les psylles, les tlirips, les puce-
IxXXviij DISCOURS
rons font avec leur bec ou avec Taiguilloiï
de leur anus , aux feuilles , aux tiges et aux
racines des plantes, feront extravaser des sucs
végétaux et produiront des tumeurs où leurs
ceufs se trouveront renfermés, et qui servi-
ront de nourriture à leurs larves. L'amande
succulente de la noisette servira d'aliment
à la larve pro venue de l'œuf qu'un charançon
à su y introduire. Certains grillons enfon-
cent en terre , avec le long sabre qu'ils por-
tent à l'extrémité de leur abdomen , leurs
œufs au pied même de la plante qui doit
nourrir la nymphe qui en proviendra ; d'au-
tres les attachent à la tige de ces mêmes
plantes. Les tenthrèdes avec leur scie intro-
duisent les leurs dans l'intérieur des végé-
taux qui sont propres à la nourriture de
leurs fausses chenilles ; et les callidies , dans
le même but, percent même le bois avec leurs
tarières. Le papillon dépose ses œufs sur les
feuilles de l'arbre ou de la plante dont sa
chenille se nourrit de préférence. Au mo-
ment où le pommier étale avec pompe ses
belles fleurs blanches , la pyrale pomone qui
a goûté les jouissances de l'amour et est
devenue mère, dépose un seul œuf sur chaque
fleur fécondée ; tous ceux qu'elle a ainsi
SUR LES IN SE C T E S. IxXXÎX
placés seront bientôt enveloppés et défendus
par les fruits qui vont croître, et dont chacun,
lors de sa maturité , se trouvera servir d'abri
et de pâture à la larve qu'il a protégé et fait
éclore. Quel accord dans les tems , les
moyens , les effets ! quelle harmonie entre
les différens êtres de la nature , prouvée par
la dépendance de la floraison d'un arbre avec
l'existence et la conservation de l'espèce d'un
faible insecte ! Je pourrais rapporter un
grand nombre d'exemples de ce genre ; mais
je me contenterai des plus marquans et des
plus connus. Ainsi , c'est sur nos lits , dans
nos maisons que les puces avides de sang et
les punaises dégoûtantes placent leurs œufs ;
et le pou attache les siens avec tant de force à
la flottante chevelure de l'homme, que toute
l'industrie de ce dernier ne peut parvenir à les
en détacher. Plusieurs mites introduisent
les leurs dans la peau des animaux , et sont
peut-être la cause de plusieurs maladies. La
mouche des cerises dépose sur le bigarreau
les œufs d'où sortiront ces vers blanchâtres
qui se nourriront de l'amande de son noyau.
La mouche solstitiale pond les siens sur les
fleurs de la bardane , et chacune des se-
mences aigrettées de ce chardon , devient la
XC DISCOURS
lieu où une larve de cette mouche se nourrI^;
croît et se métamorphose. L*ypsolophe de
l'olive dépose ses œufs sur cet arbre pré-
cieux, et sa larve aussi se nourrit de son
amande. Le cynips psène introduit les siens
dans rintérieur de la figue ; mais sa larve ,
au lieu d'être nuisible à ce firuit délicieux ,
en hâte la maturité , et lui donne encore plus
de saveur. Les ranâtres placent leurs œufs
garnis de poils , dans les tiges des plantes
aquatiques. Les œstres introduisent , au
moyen de leurs tarières , les leurs dans le
corps des animaux ; leurs larves se nourris-
sent aux dépens des plaies qu'elles leur
causent , et elles se métamorphosent dans
leur fiente ou dans leur fumier. Plusieurs
teignes , les anthrènes , les dermestes , pla-
cent leurs œufs dans les fourrures ou sur le
corps des animaux desséchés , et dévorent
souvent en une nuit la précieuse collection
que le naturaliste a rassemblée, pendant plu-
sieurs années, avec beaucoup de peine, de soin
et de dépense. La mouche vivipare dépose des
larves qui sont écloses dans son ventre, sur
les corps des animaux fraîchement tués , et
précipite ainsi , durant l'été, la corruption
des viandes de nos boucheries, La mouche
SUR rES INSECTES. XCJ
Stercoraire pond sur la fiente récente des
animaux et sur - tout sur les excrémens
de l'homme , ses œufs garnis de deux aile-
rons qui doivent les empêcher de s'enfon-
cer trop avant dans le milieu dégoûtant où
leur larve serait suffoquée. Les tipules , les
libellules dont les larves sont aquatiques ,
laissent tomber dans les eaux les œufs qui doi-
vent les produire. Ceux du cousin ont besoin,
pour éclore, de surnager à la surface de l'eau ;
il les agglutine ensemble et leur donne la
forme d'un bateau. Les ténébrions enfin dé-
posent les leurs dans la farine , où la jeune
fille ira chercher leur larve blanchâtre, pour
en nourrir le chantre harmonieux du prin-
tems. Les trombidions et les mites aquati-
ques attachent leurs œufs au corps des dity^
ques et des hidrophiles , qui les engraissent
ensuite de leur substance. Les trichodes
alvéaires et apiaires placent les leurs dans
l'intérieur des ruches , dont le miel et la cire
doivent leur servir de nourriture. Mais c'est
sur-tout les ichneumons , dont l'adresse et
les procédés variés qu'ils emploient pour
introduire leurs œufs dans 1 intérieur des
plantes ou des animaux qui servent de nour-
riture à leur larve , qui doivent exciter notre
XClj DISCOURS
admiration. Ainsi, la femelle de richneumon
compagnon recourbe sous son ventre sa
longue tarière pour percer le nid des guêpes
solitaires , et y introduit les germes de sa
postérité. Celle de l'ichneumon audacieux
place les siens dans le nid des araignées ; et
l'iclmeumon des araignées , dans le corps
même de ces insectes. L'ichneumon mani-
festateur perce de sa tarière la tige des or-
mes, et y renferme ses œufs. L'ichneumon
de Toignon en fait de même à l'égard de
toutes les alliacées. Les femelles des ichneu-
mons turionelles , résinelles , placent leurs
œufs dans le corps des chenilles des pha-
lènes, qui portent le même nom. Le fène
jaculaleur , insecte peu différent des ichneu-
mons , introduit les siens dans les larves
des abeilles et des sphex. L'ichneumon pri-
vilégié et l'ichneumon saturé enfoncent les
leurs dans l'intérieur de la larve des bombix ;
le premier dans celle du bombix du saule ,
et le second dans celle du bombix vinula ,
cette terrible destructrice des forêts euro-
péennes. L'ichneumon scutellé plonge les
siens dans la coque dubombice chrysorrhoé;
l'ichneumon pectinicorne, dans la chenille du
bombix du chêne ; l'ichneumon ramicorne ,
SUR LES INSECTES. Xclîj
dan S les chenilles des phalènes ; richneumon
cutané, dans le corps des chenilles mineuses
des rosiers ; richneumon des teignes , dans
les teignes qui dévorent nos fourrures. La
larve de l'ichneumon du genévrier vit dans
l'intérieur du corps de celle de la tipule du
même nom; celle du seigle, dans les larves
des insectes qui rongent le seigle. Cet ichneu-
mon , qui forme sur les arbres et les murs de
si jolies petites coques jaunes , et qu'on a
nommé ichneumon pelotonné , dépose ses
œufs dans le corps de la chenille du papillon
blanc du chou. Un œuf de papillon suffit à
la larve de l'ichneumon des œufs. L'ichneu-
mon des mites cache ses œufs dans l'inté-
rieur du corps des mites. L'ichneumon cyni-
pède dépose les siens dans les larves des
cynips , qui forment les galles du saule pen-
tandrie. Une espèce d'ichneumon introduit
ses œufs dans le corps des pucerons , dont
il a tiré son nom : sa larve , malgré son
extrême petitesse , est encore souvent des-
tinée à nourrir celle d'un cynips ou d'un
autre ichneumon ( l'ichneumon agile ) , qui
savent inti : duire dans son corps leurs œufs ,
comme il a introduit le sien dans celui du
cynips; alors le destructeur est lui-même
Xclv DISCOURS
détruit, l'assassinat est vengé par Tassassî-
nat , et , des pucerons morts , on voit sortir
des cynips ou un ichneumon agile , au lieu
de richneumon des pucerons dont la larve
subit le sort de l'insecte qu'elle dévorait.
Quelle finesse ! quelle perfection n'existe-
t-il pas dans les tarières propres à percer
ces atomes , dans les instrumens nourriciers
qui doivent peu-à-peu en ronger l'intérieur
€t ménager les organes de la vitalité ! Nos
grossiers organes se refusent à la contem-
plation d'êtres aussi fugaces, et l'imagina-
tion même se fatigue à les concevoir.
Les insectes ne se contentent pas de placer
leur postérité dans le lieu même où la larve
doit prendre sa nourriture , et dans celui où
elle se trouvera le plus à l'abri de tout péril ,
mais ils entreprennent-les plus pénibles tra-
vaux et bravent tous les dangers pour veiller
et pourvoir à sa conservation.
Le bousier pétrit et roule sans cesse la
boule qui contient ses œufs. Ce genre d'in-
secte , ainsi que celui du lethrus , nous
offrent l'exemple , singulier dans cette classe,
de mâles qui aident leurs femelles dans les
soins qu'elles prennent de leur postérité.
Les nicrophores se réunissent en société,.
SITR LES INSECTES. XCV
Lorqu'ils aperçoivent une souris , une taupe
ou quelque autre petit quadrupède mort,
ils lui creusent en commun un tombeau où
ils l'enterrent , alin qu'il puisse servir de
nourriture aux larves des œufs qu'ils ysié-
posent. Le taupe-grillon pétrit, agglutine la
masse de terre dans laquelle il a déposé ses
œufs. Les femelles du myrméleon formivore
et du rliagion vermillon , confient les ger-
mes de leur postérité au sable mobile : les
larves qui en proviendront y formeront ces
cônes renversés ; précipices où tomberont ^
et seront dévoués à une mort certaine , tant
de fourmis laborieuses , tant de pucerons
inactifs. Il n'est pas une espèce d'arai-
gnée qui n'ait une manière particulière
d'envelopper ses œufs et de les garantir avec
de la soie. La femelle du bombice disparate
et celle du bombice chrysorrhoé font à leurs
œufs une couverture épaisse des poils de leur
propre corps. Les mantes recouvrent les
leurs d'une matière gommeuse qui se des-
sèche et se durcit. Qui n'a plus d'une fois
admiré les édifices pyramidaux ou souter-
rains composés d'une si grande variété de
matériaux , que les fourmis construisent pour
élever leur postérité ? Le philanthe apivore
XCVJ DISCOURS
creuse avec ses mandibules et ses pattes
des cavernes souterraines , dans chacune
desquelles il place une larve à laquelle il
porte, hélas ! pour seule et unique nour-
riture , le plus précieux , le plus indus-
trieux peut-être de tous les insectes , l'a-
beille. Un grand nombre de sphex , de bem-
bex, de pompiles font de même un trou
avec leurs pattes antérieures ou leurs longs
aiguillons courbés; ils ne le referment et n'y
déposent leurs œufs qu'après y avoir mis une
araignée ou une chenille à laquelle ils ont
donné la mort. La guêpe resserrée fait des
petits nids en terre , place un œuf dans cha-
cun , l'emplit de miel , le bouche et l'aban-
donne. D'autres guêpes vivent en' sociétés
plus ou moins nombreuses. Ainsi, les guêpes-
frelons et les guêpes communes construisent
dans les vieux murs ou les troncs d'arbres
et sous terre , des édifices soutenus par des
piliers , et apportent aux larves qui y sont
placées , les produits de leur chasse. La
guêpe gauloise de l'Europe , la guêpe à carton
fin , et celle à carton grossier de Cayenne ,
construisent différens édifices d'une matière
papyracée ou semblable à du carton , qu'elles
attachent aux branches d'arbres.
SUR LES INSECTES. XCVÎj
Mais quelle variété de mœurs , et quel
prodige de prévoyance, de tendresse, d'in-
dustrie, ne nous montre pas la seule tribu
des abeilles ! Les liyiées , les andrènes se
contentent de creuser la terre ou de prati-
quer des trous qu'elles polissent , et qu'elles
enduisent de gluten et de gomme , et d'y
déposer leurs œufs avec la pâtée nécessaire
à la larve qui en doit éclore. Il faut aux
abeilles des demeures plus compliquées ,
une industrie plus savante : les unes , soli-
taires , n'ont que deux sortes d'individus ;
d'autres vivent en sociétés composées de
mâles , de femelles et de neutres. Parmi les
premières , il en est qui , parasites , ne tra-
vaillent point elles - mêmes , mais savent
mettre à profit le travail des autres ; tels sont
la plupart des abeilles nomades , quelques
abeilles mégachiles , et entr'autres l'abeille
conique noire , qui dépose ses œufs dans
les nids des autres abeilles. D'autres , véri-
tables pionières , se creusent des galeries
sous terre , comme les hylées et les andrènes ,
et placent plusieurs nids les uns sur les
autres. La grosse abeille violette qui fait par-
tie du nouveau genre xilocope , pratique lea
g
!xcviij Discotrns
siens dans le bois. Toutes ces abeilles récol-
tent la poussière des fleurs , avec les poils
dont leurs pattes postérieures sont garnies ;
tandis que d'autres la recueillent avec des
espèces de brosses soyeuses dont leur ventre
est hérissé. Ainsi toutes les abeilles méga-
chiles cardeuses , telles que la mégachile ma-
culée, ramassent avec ces brosses sur les
plantes labiées , des poils cotonneux , les
roulent ensuite en petites boules , et les
portent entre leurs pattes dans leurs nids
pour en consolider les parois. Les abeilles
mégachiles coupeuses , tapissent leurs de-
meures des feuilles des plantes ou des pé-
tales de leurs Heurs , qu'elles taillent à cet
effet avec leurs mandibules. La mégachile
centonculaire fait dans les siennes une ten-
ture verte avec des feuilles de rosier ; et la
mégachile du coquelicot revêt son trou avec
la pourpre éclatante de la fleur, dont elle
a reçu le nom. D'autres enfin , les abeilles
mégachiles maçonnes , bâtissent leurs habi-
tations avec du sable et du mortier : ainsi
la mégachile murale construit les siennes
dans les murailles et les pierres.
Quel plus admirable spectacle ne nous
SUR LES IKSECTES. XClx
offrent pas celles qui vivent en société ! ce
ne sont plus des nids ou des demeures iso-
lées, éparses, des individus solitaires , pas-
sant leur vie dans une triste et sauvage indé-
pendance : ce sont des villages entiers , des
villes considérables , des états réglés soumis
à des lois immuables , à une police réglée ,
qui présentent l'image de plusieurs sociétés
dont les individus se secourent , se protè-
gent, se nourrissent mutuellement. Il en
esf qui , moins nombreuses , et composées
cependant d'individus plus forts et plus
robustes , ne survivent pas aux rigueurs
de l'hiver , et dont les autres résistent aux
plus terribles frimats , et envoient au-deliors
d'innombrables colonies. Parmi les pre-
mières , examinez ces gros bourdons si ve-
lus , dont l'éclatante fourrure est chamar-
rée de jaune, de noir, de blanc et de roux.
Voyez les sociétés formées par les bourdons
hypnicoles , qui établissent leurs habitations
dans les mousses ; celles du bourdon noir
à derrière couleur de feu, qui construit
les siennes dans les pierres : contemplez
enfin les demeures souterraines du bour-
don terrestre. L'Europe ne nous présente
C DISCOURS
d'autre exemple des secondes , que cette
abeille mellifère qui, dans nos vastes fo^
rets , pratique ses savantes constructions
dans le creux des arbres, que nous recueil-
lons dans des ruches , et que j'ai déjà si
souvent rappelée à votre souvenir. Mais l'a-
beille indienne , plus petite , offre dans l'an-
tique Asie des sociétés aussi nombreuses ,
des règles non moins admirables , et produit
des rayons composés d'une cire et d'un miel
non moins délicieux, et non moins précieux.
Enfin l'Amérique admire sur le sommet de
ses arbres élevés , les nids de l'abeille alma-
thée , qui fabrique cette cire brune , avec
laquelle s'éclaire l'habitant de ces climats.
Quelles que soient les merveilles que nous
présentent les abeilles , le voyageur qui par-
court , en Asie ou en Afrique , les contrées
brûlantes de la zone torride , contemple
avec plus d'étonnement encore les prodi-
gieux édifices que les termes pratiquent sur
les arbres ou sous terre , et qu'ils remplis-
sent d'une gomme nourrissante.
Les termes, les fourmis, les abeilles, les
guêpes et leurs congénères , ne sont pas les
seuls parmi les insectes qui n'abandonnent
SUR LES INSECTES. C}
pas leurs œufs après qu'ils sont ëclos , et
qui soignent les larves et les nymphes qui
en proviennent ; plusieurs autres espèces
prennent aussi soin de leur postérité. Ainsi
Taraignée porte-sac , la tarentule jadis si
redoutée , mènent toujours avec elles leur
nombreuse postérité, la reçoivent et l'em-
portent avec précipitation sur leur dos à l'ap-
proche du moindre danger. D'autres arai-
gnées tendent des toiles pour leurs petits ,
leur coupent et dissèquent leur proie , et
restent constamment auprès d'eux pour les
défendre. La punaise du bouleau conduit et
dirige les siens en troupeaux. Le perce-
oreille reste avec les siens jusqu'à ce qu'ils
soient suffisamment grands pour chercher
eux-mêmes leur nourriture. Les chenilles et
les kermès , après avoir recouvert leurs œufs
d'une matière cotonneuse , restent couchées
et meurent sur leur précieux dépôt : leurs
corps deviennent la première nourriture des
larves. Enfin tous les insectes couronnent
leur bienfait envers leur postérité , encore
renfermée dans l'intérieur de l'œuf, ou déjà
grande, en leur procurant des abris qui doi-
vent les garantir des rigueurs de l'hiver.
Cij DISCOURS
Il approche , Tliiver ! des vents impé-
tueux, de noires tempêtes le précèdent et
Fannoncent. Bientôt enfin il opprime la na-
ture entière de son froid destructeur. Alors
plus d'amours , plus de com.bats , plus de
travaux ; tout a cessé , tout a disparu , les
végétaux sont sans verdure et les insectes
sont sans vie : mais leurs larves sont enfon-
cées dans les trous ou les cavernes qu'elles
se sont creusées , ou sont enveloppées dans
la laine, la bourre ou la soie qui sont leurs
ouvrages. La prévoyance et l'industrie des
mères ont mis en sûreté les œufs et les jeunes
déjà éclos : tout est préparé pour le pro-
chain réveil de la nature, et le printemk
verra renouveler les mêmes phénomènes
qui se sont répétés pendant des siècles sans
nombre.
"Cependant plusieurs espèces qui vivent en
société savent se garantir de la calamiré gé-
nérale : tels sont les fourmis , les abeilles
qui , durant cette saison, vivent dans une
torpeur semblable à celle que ressentent les
poissons , les reptiles , et môme quelques
quadrupèdes. Les femelles des guêpes-fre^
Ions , des guêpes vulgaires et des bourdons ;,
SUR I>ES IITSEC TE S. cli)
survivent seules à la destruction de l'état
entier qu'elles formaient , et restent engour-
dies au fond du nid qui fut leur ouvrage.
Les guêpes , comme si elles prévoyaient que
le froid va terminer leur existence et que
leurs travaux sont désormais inutiles, tuent
et arrachent des cellules , vers la fin de Tau-
tomne , les larves et les nymphes qui ne
pourraient subir que dans quelque tems leurs
dernières métamorphoses. Mais parmi les
insectes même qui sont condamnés à une
destruction annuelle , il en est souvent qui
parviennent à se dérober à la rigueur de leur
destin. Tel , dans un désastre universel, il
se trouve presque toujours quelques hommes
qui , plus heureux ou plus adroits , échap-
pent aux malheurs qui ont accablé tous
les autres. C'est ainsi que , dans le froid
le plus rigoureux , j'ai vu plusieurs espèces
de charançons, de coccinelles, de cliryso-
mèles et de carabes encore en vie et simple-
ment cachées sous des pierres et à la racine
des plantes ; que j'ai trouvé de gros staphilins
dans des nids qu'ils s'étaient pratiqués dans
la mousse , et des rhagions dans des retraites
qu'ils s'étaient ménagées sous des écorces de
CIV DISCOURS
chêne. Toutes les enveloppes de végétaux
recèlent en hiver beaucoup de petites espèces
de la classe des éleuterates. Beaucoup d'a^
raignées résistent aux froids les plus in-
tenses , enveloppées dans des nids de soie
dont elles ne sortent qu'au printems , ou
se réfugient dans des coquilles vides dont
elles ferment l'embouchure. Plusieurs es*
pèces d'insectes naturellement solitaires , se
trouvent alors réunies. D'autres , qui vivent
presqu'en société ou dans les mêmes lieux ,
dans ce danger commun , se pressent et
s'entassent comme pour se protéger mutuel-
lement. Ainsi, dans les grands froids, on
trouve en grand nombre , au pied des arbres,
les punaises aptères agglomérées en un seul
et même monceau : et les chrysomèles pota-
gères , si agiles autrefois , qui vivent dis-
séminées sur les plantes, se retrouvent, en
hiver , immobiles, mais ramassées ensemble
sous des pierres , au nombre de vingt ou de
trente. Beaucoup d'araignées, de cloportes ,
de petites tipules , évitent les effets de l'air
glacé, en se réfugiant dans l'atmosphère
plus doux des caves , et des cavités souter-
raines. Un grand nombre de mouches ré-
SUR XES INSECTES. CV
sîstent à l'hiver , dans l'intérieur des appar-
temens , rassemblées et renfermées entre les
fentes des fenêtres. Il arrive même quel-
quefois que la chaleur momentanée du so-
leil , dont les rayons brillent sur la sur-
face éclatante de neige et de glace dont la
terre est couverte , fait éclore de petites
tipules qui , par la prestesse de leurs mou-
vemens , semblent se hâter de jouir du peu
d'instans d'une existence que la rigueur de
la saison. Je vent glacé du nord , ou l'ab-
sence de l'astre qui les lit naître vont bientôt
leur enlever. Ainsi danse cette folâtre jeu-
nesse , qu'un tremblement de terre , le
carnage de la guerre, une épidémie, ou
les désastres d'une révolution qui se pré-
pare , vont pour jamais ravir à la clarté du
jour.
Malgré les exceptions que j'ai indiquées ,
on peut assurer cependant que le nombre
des insectes qui résistent aux rigueurs du
froid , est infiniment petit , en comparaison
de la multitude innombrable qui y succombe,
et qui , dans nos climats du moins , aux
approches de l'hiver, jonchent la terre de
leurs petits cadavres , et lui rendent , par
CVj DISCOURS
une prompte décomposition , les élémen»
qu'ils en ont tirés.
Telle est la fin de tout être vivant; telle
sera donc aussi la vôtre , faibles mortels qui
méprisez et leurs courtes vies , et leurs tra-
vaux fragiles , et leur obscure industrie. Ah !
cessez de vous enorgueillir de la faculté et
de la puissance qui vous élèvent au-dessus
d'eux : n'ont-ils pas aussi des facultés que
vous ne possédez pas, et une puissance qui
leur est propre ? Ce vaste intervalle qui
vous en sépare, qu'est-il donc auprès de
celui qui vous éloigne à jamais de l'être des
êtres , qui les créa ainsi que vous ? Qu'est-ce
que l'instant de votre vie auprès de l'infinio
éternité ? Quel témoignage de votre pouvoir
et de votre génie , ce globe sur lequel vous
vous agitez opposera-t-il à cette force qui
créa et qui conserve tant de mondes ; à cette
intelligence qui les gouverne , et dont toute
rintensitéettoutl'éclatsedéploient et brillent
dans les merveilles que me présente un seul
insecte ! Admis un instant à une des scènes
de cet admirable spectacle, le quitterez-vous
sans avoir cherché à le regarder ? Le livre
de la nature sera donc ouvert à vos yeux ,
SUR LES INSECTES. CVlj
et VOUS ne chercherez pas à en lire une senle
page , à en comprendre une seule ligne î
Est-il de plus sublimes occupations ? Est-il
un moyen plus efficace d'appaiser , ou de faire
disparaître, les passions qui vous dévorent?
Est-il enfin de plus douces et de plus faciles
jouissances ? J'en atteste tous ceux qui se
sont rendus dignes de les éprouver : qu'ils
nous disent de quel sentiment délicieux ils
se sentent pénétrés, lorsque , dans la con-
templation de la moindre plante ou du plus
petit animalcule , ils découvrent , pour la
première fois , quelques-uns des moyens que
la nature emploie pour la conservation et
la reproduction des êtres. Ainsi, dans notre
tendre enfance , nous épions avec attention ,
nous recueillons avec amour les gestes , les
regards , les moindres paroles d'une tendre
mère ; et notre faible raison aime à y dé-
mêler les motifs de ses soins bienfaiteurs , et
de sa tendresse prévovante.
Hommes sensibles qui voulez jouir de la
nature , artistes , poètes qui voulez la
peindre , étudiez-la ! Philosoplifes , qui pré-
tendez expliquer la raison des choses , ap-
prenez d'abord à les connaître ! L'étude
Cviij DISCOURS SUR LES INSECTES.'
des êtres et des substances est la base de
toutes les autres ; et celui qui veut en ap-
profondir une partie , ne doit être étranger
à aucunes d'elles.
m
CARACTERES
DES CLASSES
ET DES GENRES (i).
ELEUTERATES. ( Eleutherata. )
Coléoptères {coîeopiera). Linn. , Geoff.
Mâc/wires nues , composées , palpîgères»
I. Antennes insérées sur un rostre.
Tarses à quatre articles.
III. Calandre (calandra).
Mandibule large , voûlée , tronquée 5 antennes brisées ,
dernier article de la massue spongieux , rétractile. Voyeji
l'appendix.
m. Rhinchêne (rhynchœnus). Curculio. Linn.,
Geoff.
Mâchoires cylindriques, unidentées ; antennes brisées 5
massue de trois articles. V. l'appendix.
( I ) J'ai réformé dans ce sommaire quelques caractères
de genres que j'avais adoptés d'après ]\I. Fabricius et autres,
sans les avoir suffisamment examinés.
ex CARACTJ^RES
III. LiXE (lixus) Curculio. Liiin., GeofT.
Palpes très-courts , à dernier article eu alèiiej mâ-
choires courtes, cornées, enlières 5 antennes brisées j
massue de trois articles, y. l'appendix.
Iil.CossoNE (cossonus). Curculio. Linn. , GeofT.
Mandibule arquée ; aniennes brisées; massue d'un
seul article. V. l'appendix.
III. Charançon, (curculio) Linn. , Geofl*.
Mâchoire unidentée, en massue, à premier article
irès-lono;.
Ibid. Mâchoire courte, cornée, dilatée à son extré-
mité, Ironquée ; antennes brisées j massue de trois ar-
ticles. V. l'appendix.
Iio. Attelabe ( altelabus ). Curculio aftelabus,
Linn. Becmare (rhinomacer) , GeofF.
Rostre alougé, courbe 5 mâchoire bifide 5 antennes
grossissant vers leur extrémité.
109. Anthribe (anthribus). Geoff. Curculio ,Wï\w.
Mâchoire bifide j languette bifide j antennes à articles
arrondis 5 les trois derniers oblongs , plus épais j le der-
nier pointu.
Hylesin ( hylesiuus ). Colyte , Geo 11*.
Rostre presque nul ; antennes rompues j massue
pointue, de trois articles. V. l'appendix.
II. Aniennes en massue lamellée.
Tarses à cinq articles.
95. Lucane (lucanus). liinn. P/<2/>'C6'r^ (plalycerus),
Geofï:
Languette bifide, en pinceau, aniennes en masse
peclinée.
DES CLASSÉS ET DES GENRES. CXJ
St. Scarabée (scarabeus). Linn., Geoff.
Lèvre échancrée , extrémités alongées, portant les
palpesj point de languette^ antennes en masse feuilletée,
I. Géotrupe (geotrupes) Scarabée (scarabeus),
liinn., GeofF.
Lèvre ovale, poilue, entière, cornée 5 antennes en
massue feuilletée.
3. Onitis (onitis). Scarabeus jlj'inn. Bousier ^ GeofF.
Palpes postérieurs comprimés, velus 5 mandibules
membraneuses, languette bifide , à lanières ovales j au*-
tennes en masse feuilletée.
4. Bousier ( copris ). Scarabeus , Tj'inn. Bousier,
Geofl*.
Mandibules comprimées, membraneuses; languette
bifide; lanières linéaires dentées à leur extérieur: an-
tennes en masse feuilletée.
5. Ateuche (ateuchus). Scarabeus , Linn. Bousier
(copris), GeofF.
Mandibules courtes, membraneuses, arrondies, ci-
liées ; languette bifide; lanières aiguës; antennes ea
masse feuilletée.
6. Aphodie (aphodius). Scarabeus, Linn., GeofF.
Mandibules membraneuses , comprimées ; lèvre
cornée, arrondie sur les côtés , portant les palpes à soa
extrémité ; antennes en masse feuilletée.
12. Trox ( Irox). Scarabeus. Linn. GeofF.
Palpes, quatre, grossis à leur extrémité; mâchoires
bifides ; antennes ça masse feuilletée.
GXlj CARACTÈRES
91. IS.AliTS'ETOl!! (mc\o\on[ha) Scaraôeus. Linn. Geoiï.
Mâchoires courtes , cornées , multidentées à leur exlrë-
milëj antenues en masse à feuillets.
89. Trichie (trichia). Scarabeus. Linn. Geofï'.
Palpes, quatre, filiformes; mâchoires bifides; an-
tennes en masse à feuillets.
90. Cétoine (cetonia). Scarabeus.lÀui^,, GeofT.
Mâchoires soyeuses à leur extrémité; languette co-
riacée, échancrée, couvrant les palpes; antennes en
masse à feuillets.
lo5. SiNODENDRON (^ûnoàQW^ion), S Carabe US. TÀnï\. ,
Geoîf,
Palpes filiformes ; languette cornée , portant les palpes
à son extrémité; antennes eu masse feuilletée.
5i. DoRCATÔME (dorcatoraa). Scarabeus, Linn. , Geoff.
Palpes , quatre , inégaux , en forme de hache ; mâ-
choires biiides; tarses à cinq articles.
III. Antennes en massue perfoliée.
A. Tous les tarses à cinq articles.
10. BiRRHE (birrhus). Birrhus , Linn. Cistella ^ Geofï*
Palpes égaux, à dernier article obtus , tronqué , un
peu plus gros ; languette bifide, à lanières conniv^ntes.
39. Trichodes (Irichodes). Ai tel abus , Linn. Clairon^
Geoff.
Palpes inégaux , grossissant vers leur extrémité; lan-
guette courte, échancrée, premier article des tarses très-
court.
Ï)E6 CLASSES ET DES GENRES. CXllJ
46. Dermeste (dermesles). Lion., Geofï.
Palpes inégaux, filiibrmes^ mâchoires bifides 5 lan-
guette cornée , obtuse.
118. SCAPHIDIE (scaphidium). i'//;77z<^. Linn.
Palpes inéc^aux , filiformes , à dernier article pointu j
inâchoires membranenses, bifides.
b. Sphéridie ( spheridium ). Dermesles, Linn. , GeofF.
Palpesinégaux,filiformes5 languette carrée, échancrée.
56. Bouclier (^eUis), Si/pha. Linn.
Mâchoires unidentées ; languette tronquée , dilatée à
son extrémité.
54. Nécrophore ( necrophorus ). Silpha ^ Linn.
Dermesles, Geotf.
Languette crénelée, échancrée, cordiforme.
55. SiLPHE (silpha). Linn» PelHs , bouclier, Geoff.
Mâchoires unidentées 5 languette dilatée, bifide*,
•massue des antennes alongée.
32. HiDROPHiLE (hydrophilus). Linn., Geoff.
Palpes fihformes 5 mâchoires bifides; languette légè-
rement échancrée ; premier arficle des tarses très-court.
* 3l. SperChé (spercheus).
Palpes, six, fihformes; lèvre cornée, carrée.
94. Throsque (throscus). Dermesles, Linn. Taupin,
GeofF.
Palpes, quatre, filiformes, les trois derniers article!
arrondis, plus grosjmassue des antennes dentée.
h
CXIV ' CARACTÈRES
121. EnGis (ei)gis). Silpha, dermestes, Linn.
Palpes , quatre , à derniers articles subulés.
jB. Les quatre tarses antérieurs à cinq articles, les pos-
térieurs à quatre.
9. AnASITÔme (anasitoma). Dermestes. Linn.
Palpes inégaux, filiformes j languelle courte, bifide,
à lanières arrondies.
117. Tetratôme (tefratoma).
Palpes inégaux , renflés 5 mâchoires membraneuses,
bifides, lanières arrondies.
123. DiAPÈRE (diaperis). Geofï'. C/irysomela , Ttiim,
Palpes presque filiformes 5 mâchoires bifides 5 lan-»
crnette cylindrique, portant les palpes h son extrémité.
C, Tous les tarses à quatre articles.
io6. ApATE (apate). Dermestes ^ Linn. Bostrickiis ,
Geolï.
Palpes égaux, filiformes ; mâchoires unidentéesjlan-
o-uette membraneuse, tronquée.
116. Tritôme (tritoma).
Palpes antérieurs en forme de hache 5 lèvre échancrée.
122. Criptophage {cYyyioi^hagus). Dermestes , Fab.
Palpes inégaux, filiformes 5 mâchoires entières, ar-
rondies à leur extrémité.
119. Ips (ips). Sllpha y dermestes f Linn.
Palpes égaux , filiformes , à dernier article obtus ^
Ironquéj mâchoires bifides j languette échancrée.
DES CLASSES ET DES GENRES. CXV
112. CoLTDiE (colydium). D erm es tes , hinn.
Palpes égaux , en massue, languette bifide.
120. Triplax (triplax). SUpha ^ Linn.
Palpes, quatre, inégaux, en forme de hache ; mâ-
choires très-courtes, cornées , bifides.
43. P s o A ( psoa ).
Palpes inégaux, à dernier article plus gros, ovale.
IV. jlnlemies en massue solide,
A. Tous les tarses à cinq articles.
7. EsCARBOT (hister). Linn. Atielahus {escarhoi ) ,
Geofï:
Mâchoires unidentées ; lèvre cornée, cylindrique,
entière.
II. AnthrÈîîE (anthrenus). GeolF. Birrhus jlÀnn,
Palpes inégaux, filiformes 5 mâchoires linéaires, bi-
fides ; lèvre entière.
128. S T È N E ( stenus ). Staphilinus , Linn. , GeofF.
Palpes inégaux, à dernier article plus long, pointu.
36. Elophore (elophorus). Silpha, Linn. Dermesies
GeofF.
Mâchoires cornées, membraneuses à leur extrémité*
lèvre cornée, carrée, portant les palpes à son extrémité.
57. NiTiDULE (nitidula). Silpha, Linn. Dermestes ,
Geoff. , Linn.
Palpes filiformes ; mâchoires cylindriques , membra-
neuses; lèvre cylindrique, entière, portant les palpea
dans son milieu.
CXVJ CARACTÈRE S
JB. Tous les tarses à quatre arlicles.
Ï07. BOSTRICHE (hosinchus). Dermestes jhînn.
Mâchoires cornées ; lèvre cylindrique , portant les
palpes à son extrémité.
II 5. LtCte (lyctus). Dermesfes , Geoff.
Palpes très-courts, filiformes; mâchoires membra-
neuses, bifides.
C. Tous les tarses à trois articles.
49. Coccinelle (coccinella). Linn., Geofï'.
Palpes antérieurs en forme de hache, les postérieurs
filiformes.
V. Antennes JlabeJliformes,
A. Tous les tarses à cinq articles.
5o. Ptilin (plilinus). Linn., Geoff.
Palpes presqu'égaux , fihfon nés ; mâchoires bifides 5
languette cofirle, légèrement échancrée.
52. MelasIs (melasis). Elatcr^ Linn;
Palpes en massue, à dernier article ovale; languette
membraneuse , entière.
j5. Les quatre tarses antérieurs à cinq articles , les pos-
térieurs à quatre,
114. Hypophlée (hypophleus).
Palpes égaux , en massue 5 mâchoires membraneuses ^
unidentées ; languette filiforme, portant les palpes dans
fion milieu.
DES CLASSES ET DES GENRES. CXVl)
85. RiPiPHORE (ripiphorus) Mordella , Linn.
Palpes inégaux , filiformes; mâchoires très-courles,
ovales 5 languette pointue.
VI. A?iie?i?ies grossissant à leur extrémité.
A. Tous les tarses à cinq articles.
Ï9. Trogosite (trogosita). Tenebrio ^ Linn. Platy-
cere , Geofï.
Palpes égaux; dernier article obtus, tronqué 5 mâ-
choires unidentées 5 lèvre cornée , bifide , lanières ar-
rondies, ciliées.
Il3. MiCETOPHAGE (micetophagus). Chrysomela
dermestes , Linn. Tritôme dermestes , Geofî.
Palpes inégaux, dernier article obtus ^ lèvre arrondie,
entière.
37. Clairon (clerus). Attelabus , Linn.
Palpes inégaux, les antérieurs filiformes, les posté-
rieurs en forme de hache ; languette bifide ; lanières
courtes, écartées, premier article des tarses très-court.
40. NoTOXE (^noioiiws). Attel ah US, Linn. Clairon,
GeofF.
Palpes inégaux, en forme de hache ; languette bi-
fide ; lanières conniveutes, obtuses| premier article des
tarses très-eourt.
47. Vrillette (anuobium ). Ptijius , Linn. Birrhu^ ^
Geoff.
Palpes égaux, en massue^ mâchoires cornées^
CXVllj CARACTÈRES
C A T 0 P S ( catops ) . ChrysomeJa , Lin n.
Palpes inégaux , en alêne j lèvre membraneuse,
bifide, à divisions courtes, pointues. V. l'appendix.
B, Les quatre tarses antérieurs à cinq articles , les
postérieurs à quatre.
i8. Té NÉ BRI ON (tenebrion). Linn., GeofF.
Palpes inégaux , les antérieurs renflés à leur extré-
mité, les postérieurs filiformes 5 mâchoires bifides 3 lèvre
cornée, entière.
l3. BoLiTOPHAGE ( bolitophagus ).
Palpes inégaux, filiformes 3 lèvre cornée, en cœur,
ciliée.
C. Tous les tarses à quatre articles.
64. H E L o D E ( helodes ). Chrysomela , Linn., Geofî..
Galeruque , Geofïl
Palpes quatre , inégaux ; lèvre échancréc.
VII. Antennes cylindriques , courtes.
A. Tous les tarses à cinq articles.
53. Par NE (parnus). Dermestes , GeofF.
Palpes en massue orbiculée 3 mâchoires bifides.
73. H I s P E ( hispa ). Linn. Criocère , piine , Geoff.
Palpes égaux, plus gros dans leur milieu 5 mâchoires
bifides 5 lèvre entière.
B. Les quatre tarses antérieurs à cinq articles, les
postérieurs à quatre.
I>ES CLASSES ET DES GENRES. CXlX
49. Sarrotkie (sarrotrium). Dermesies , Llnn.
Palpes filiformes, à dernier article obtus ; mâchoires
bifides; antennes velues, en scie.
VIIT. Antennes moniUjormes.
A. Tous les tarses à cinq articles.
Xrachys (trachys). Buprestls y T,inn: Cucujus Ri-
chard , Geoff.
Palpes égaux, très-courts ; mâchoires bifides. V. lap-
pendix.
125. Staphilin ( staphilinus ). Linn., Geoff.
Palpes égaux , filiformes ; languette bifide.
127. Pédère (paederus). Staphylinus , Linn. , GeofT.
Palpes inégaux , les antérieurs renflés ; languette cy-
lindrique , entière.
326. OxiPORE (oxyporus). StapJiylinus , Linn. , Geoff.
Palpes inégaux, les postérieurs en massue 5 languette
échancrée , revêtue d'une pointe.
l5. Se ARITE (scariles). Tenebrîo , Linn.
Palpes six , filiformes 5 lèvre cornée, dentée.
B. Les quatre tarses antérieurs à cinq articles , les
postérieurs à quatre.
124. Méloé (meloé). Linn., Geoff.
Palpes inégaux, filiformes^j mâchoire droite, bifide^
languelte cylindrique, fortement échancrée.
17. Blaps (blaps). Tenehrion , Geoff., Linn.
Palpes inégaux, en massue; mâchoires bifides 3 lan-
guette fendue.
CXX CARACTÈRES
20. Hélôps (helops). Tejiebrio ,Qreoiï,, li'mnt
Palpes inégaux, les antérieurs enferme de hache, le»
postérieurs en massue^ lèvre entière.
14. O PATRE (opatrum). Tenebrio , Geoff. Silpha ,
Linn.
Palpes inégaux, les antérieurs en massue tronquée
obliquement ; lèvre légèrement échancrée.
87. MoRDELLE (mordella). Linn. Mordelîe , anaspe ,.
Geoff.
Palpes inégaux, les antérieurs en massue^ mâchoire^
bifide ; languette bifide.
C. Tous les tarses à quatre articles.
CeroCÔME ( cerocoma). Cerocôme , Geolï'. Méloé y
Linn.
Palpes égaux , filiformes ; mâchoires linéaires , en-
tières 5 lèvre membraneuse , bifides j antennes irrégu-
lières , roulées.
63. Criocère (crioceris). Chrysomela , Linn. Crîocère
altise, Geofï.
Palpes égaux, filiformes j mâchoires bifides 3 lèvre
entière.
5o. Casside ( cassida). Linn. , GeofF.
Palpes inégaux, les antérieurs en massive ; mâchoires
non dentées 5 languette alongée , entière.
62. Chrysomèle ( chrysomela). Linn.; GeoiT.
Palpes, quatre, lihformes -, lèvre entière.^
DES CLASSES ET DES GENRES. CXX)
8. CUCUJE (cucujus). Première famille. Caiilharis ,
Lion.
Palpes éoranx , dernier article tronqué, plus gros;
languette courte, bifide 5 lanières linéaires.
D. Tous les tarses à trois articles.
68. Endomique (endomichus ). Chrysomela sîlpha ^
Linn.
Palpes inégaux , à dernier article tronqué , lèvre
alongée , entière.
E. Tous les tarses à deux articles.
42. PsELAPHE (pselaphus). Staphilinus , Linn.
Palpes inégaux, les antérieurs plus gros, à dernier
article renflé, les postérieurs très-courts, cylindriques;
dernier article des antennes plus gros, ovale.
IX. Antennes filiformes,
A. Tous les tarses à cinq articles.
35. GiRiN (gyrinus). Linn. Tourniquet, Greo^.
Palpes , six, filiformes 5 mâchoires unidentées , très-
aiguës ; lèvre échancrée.
48. Ptine ( ptinus ). Linn. Bruchus , hiperus , GeofT.
Palpes égaux , filiformes 3 mâchoires bifides, languette
bifide.
82. O M ALISE (omalysus). Geoff'.
Palpes grossissant à leur extrémité; mâchoires bifides j
languette échancrée.
CXXlj CARACTÈRES
84. LiQUE (lycus). Lampyris, Linn., Geofî.
Bouche avec un rostre cylindrique , penché j palpes
à dernier article plus gros , tronqué.
86. Hallomine (hallominus).
Palpes antérieurs renflés j les postérieurs filiformes ;
lèvre entière.
45. MalACHIe (malachia). Cantharis , Linn. C/ci/z-
dèle , Geofï".
Palpes inégaux, filiformes, à dernier article sélacé 5
languette arrondie.
92. Bupreste (buprestis). Linn. RicJiard (^c\xc\x)\\s) y
Geoff'.
Palpes filiformes , à dernier article obtus, tronqué j
languette cylindrique, pointue; antennes en scie.
70. A TOPE (atopa). Chrysomela , Linn.
Palpes égaux , filiformes ; mâchoires bifides ; languelte
arrondie , entière.
76. Dasyte (dasytes). Dermestes , Linn. Cicindela^
Geoff.
Palpes inégaux , filiformes; mâchoires unidentées ;
lanîiuette légèrement échancrée : antennes en scie.
O Ci
67. Cyphon (cyphon). ChrysomeJa , Linn.
Palpes inégaux ; les postérieurs à dernier article bi-*
fide ; languette bifide.
81. Lampyre (lampyris). Linn., Geoff.
Palpes inégaux, renflés à leur extrémité; mâchoires
bifides j lèvre entière.
DES CLASSES ET DES GENRES. CXXÎlj
gS. Taupin (dater). Linn.jGeoft'. Taiipin, Geoff.
Palpes en forme de hache ; mâchoires obtuses ; lan-
guette bifide ; antennes souvent en scie.
44. CanthARIS (canlharis). Linn. CicîndeUe , Geo^.
Palpes inégaux, en forme de hachej mâchoires bi-
fides , tronquées 5 lèvre entière.
78. Lymexylon (lymexilon). Caniharis, L'inu,
Palpes antérieurs alongés , avant-dernier article grand ,
avec un appendice ovale , fendu j dernier article ovale ,
pointu.
38. Tille (tillus). Chrysomela , Linn.
Palpes inégaux , les postérieurs en forme de hache;
lèvre entière; antennes en scie.
3o. ScoLYTE (scolytus).
Palpes , six , liliformes , à dernier article presque co-
nique; mâchoires cornées, entières; languette pointue.
B, Les quatre tarses antérieurs à cinq articles; les pos-
térieurs à quatre.
16. PiMELiE (pyrnelia). Te/ze^r/o/z, Geoff. , Linn.
Palpes fihformes ; mâchoires unidentées; languette
irès-courte , tronquée,
69, CiSTÈLE (cistela). CJiiysomela jTÀnn. Tenebrion ^
moT'delle , Geoff.
Palpes inégaux, filiformes; mâchoires unidentées;
lèvre courte , échancrée.
Io3. Nécydale (necydalis). Caiitharis ,JÀnu. Cicin-
delà, lepfitra, caniharîs, Geofï.
Palpes filiformes ; languette fortement échancrée.
«
CXXIV CARACTÈRES
83. Cardinale (pyrochroa). GeofT. Lampyris^ Linni
Palpes inéi^aux , presque filiformes ; mâchoires en-
tières; languelte large , bifide j lanières égales 3 antennes
en scie ou peclinées et comme flabellées.
Pytho (pyfho). Tenebrlo ^Uinn.
Palpes , quatre , plus gros à leur extrémité, languette
courte, carrée, échaucrée. V» lappendix.
77. Lytte (litla). ilie/oe, Linn. Cantharis ^ GeofF.
Palpes inégaux, les postérieurs en massue j m^lchoires
bifides; lèvre tronquée.
21. Melandrie (melandrya). Chrysomela , Linn.
Palpes égaux, les antérieurs alongés en scie, à der-
nier article ovale; les postérieurs plus gros à leur ex-
trémité.
75. Lagrie. (lagria). Chrysomela, hmu. Cantharis ,
Geoff.
Palpes inégaux , les antérieurs en forme de hache,
les postérieurs grossissant à leur extrémité; languelte
entière.
41. Anthique (anthicus). Meloé , attelabus , Linn.
Notoxus ( c uc u lie ) , Geo ft'.
Palpes inégaux, les antérieurs en forme de hachej
languelte tronquée.
DES CLASSES ET DES GENRriS. CXXY
DiRCÉE (dyrcea).
Palpes ioégaux , les antérieurs alonge's , à dernier ar-
ticle grand, à trois lobes. V, l'appendix.
C. Tous les tarses à quatre articles.
48, Hétbrocère (lieterocerus ).
Palpes égaux, filiformes 5 mâchoires unidentées^ lan-
guette fortement échancrée.
71. Gribouri (cryptocephaius). Geoff. Chrysomela ^
Linn.
Palpes égaux: , filiformes ; mâchoires unidenttîes 5
lèvre entière.
108. Bruche ( bruchus ). Linn. Myîabre , GeofT.
Palpes égaux, filiformes ; mâchoires membraneuses,
bifides 5 languette courte, pointue 5 antennes en scie.
72. Clithre (clythra). MeJolontha , GeofF. C/iryso-
mêla , Linn,
Palpes inégaux , filiformes 5 mandibules bifides 5
languette échancrée; antennes courtes, en scie.
65. Le ME ( lema ). Chrysomeîa, Linn. Criocere ,
Geoff.
Palpes inégaux, filiformes 5 mâchoires cornées, bi-
fides, languette arrondie , bifide.
74. Dryops ( drjops ).
Palpes inégaux , les antérieurs en forme de hache , lef
postérieurs filiformes ; languette fortement échancrée.
CXXVJ CARACTÈRES
yi.EuMOLPE (eumolpus). Chrysomela, Linn. Ci*yp'
iocephalus ( gribouri ) , GeofF.
Palpes , quatre , inégaux , les antérieurs avec les
deux derniers articles plus gros, ovales.
66. Galeruque (galeruca). Geoff. Chrysomela j
Linn.
Palpes , quatre , à dernier article aigu ; languette
bifide.
80. CucxjJE (cucujus). Deuxième JamîUe,
Palpes égaux, dernier article tronqué, plus gros 5
languette courte, bifide, lanières linéaires.
Bronte (broutes). Cerambix , Linn.
Palpes égaux, filiformes 5 mâchoires bifides. V. l'ap-
pendix.
X. Anleniies séiacées.
A. Tous les tarses à cinq articles : six palpes.
26. Od ACANTHE (odacantlia ). Carabuse , Linn.
Bupreste , Geofï.
Palpes filiformes 5 mâchoires arquées , épineuses 5
lèvre courte , entière.
27. Drypte (dripla). Carabus , Linn. Bupreste , GeofF.
Palpes filiformes 5 languette filiforme, très-étroite,
entière.
25. Brachin (brachinus ). Carabus , Linn. Bupreste
Geoff.
Palpes à dernier article ovale, obtus j languette tron-
quée , tridenlée.
DES CLASSES ET DES GENRES. CXXVIJ
28. CiCiNDELE (cicindela). Xinn. Bupreste, GeolT.
Palpes filiformes, les postérieurs velus, multi-
arliculés. /
2.'i. Carabe (carabus). Linn. Bupreste, Geoff.
Palpes à dernier article Ironqué; languette tronquée;
lèvre trifide.
22. CiCHRE (cychrus). Tenebrio , Linn.
Palpes à dernier article presque conique j mâchoires
ciliées à leur intérieur; lèvre bifide.
24. Calosôme (calosoraa). Carabus , Linn. Bupreste ,
GeofF.
Palpes inégaux, les antérieurs très-courts, renflés,
lèvre courte, pointue.
29. Elaphre (elaphrus). Cicindela, Linn. Bupreste,
Geoff.
Palpes filiformes; lèvre arrondie, pointue, entière,
34. DlTlQUE ( ditiscus). Linn., Geoff.
Palpes filiformes ; lèvre tronquée, entière.
*33.Hydrachné (hydrachna).i>y/z\y<7M^,Linn., Geoff.
Palpes, quatre, égaux, les postérieurs plus gros à
leur extrémité.
B. Tous les tarses à quatre articles : quatre palpes.
88. DoNACiE (donacia). Leptura , lu'inn. Stenecore^
Geoff.
Palpés égaux, filiformes; languette entière.
97. Capricorne (cerambix). Linn., Geoff.
Palpes égaux, filiformes, à dernier article sétacé ;
languette bifide.
CXXVllj CARA.CTERES
96. Prione (prionus). Cerambijc ^ Liun., Prionus i
Jepiura , GeofT.
Palpes égaux, filiformes; mâchoires cylindriques,
enlièresj languelle très-courte, arrondie,
100. Saperde (saperda). Cerambix^ Linu. Lepture ^
GeofT.
Palpes presqu'ëgaux , filiformesj mâchoires bifides 5
languette en cœur, tronquée.
98. Lamie (lamia). Cerambîjo , Linn. , Geofî*.
Palpes presqu'ëgaux, filiformes 5 mâchoires cornées,
bifides ; languette cornée, bifide.
102. Lepture (leptura). Cerambîx , Ieptura,TÀnn^
S/e/iocore, GeofT.
Palpes inégaux , filiformes , à dernier article tronqué;
languette bifide.
104. MoLORQUE (molorchus). l^ecydaUs ^ Linn.
Palpes inégaux , filiformes ; mâchoires bifides ; lan-^
guette bifide.
Clyte ( clytus ). Ceramhix , Lijin. Leptura, Geoff^
Palpes courts , renflés à leur extrémité : mâchoires
bifides 5 languette courte, tronquée , entière. V. Tap-
pendix.
loi. Callidie (callidium). Ceramhix ^"Lmn. Lepture^
Geoff.
Palpes égaux , lé.2;èrement renflés à leur extrémité ;
mâchoires bifides j languelle bifide 5 lanières arrondies.
DES CLASSES ET DES GENRES. CXXÎX
RhAGIe (rhaglum). Cerambijo jJAnn.
Palpes égaux , en massue ; mâchoire uuidentée ; lan*
guelfe bifide ; divisions très-ëlroites.
Allecule ( allecula ). Cistela,
Palpes , quatre, inégaux, les antérieurs en forme da
hache, les postérieurs en massuej lèvre échancrée,;
V» Tappendix,
ULONATES ( ulonafa ).
Hemîptera, Linn. Coîeopteraj GeofF»
Mâchoires simples , déconcertes , paîpigères j ,y«r-
montées d'un casque.
I, Antennes JUiformes,
3. Criquet ( acridium ). Geoff. Gryllus ,\s\.rva.*
Palpes égaux, filiformes; languette ovale, fendue \
son extrémité j tarses à trois articles.
6. Grillon ( gryllus ). linn. Acridium ( criquet )^
Geo IF.
Palpes égaux, filiformes; languette arrondie , bifide^
lobes arrondis; tarses à trois articles.
II. Antennes sétacées.
I. FOREICULE (forfîcula). Linn., Geoff»
Palpes inégaux, filiformes, languette trifîdej tarse$
à trois «rticlds.
CXX7C CARACTÈRES DES CLASSES , etC.
2, Blatte (blatta). Linn., Geoft".
w- Palpes inégaux, filiformes 5 languelle bifide, à fais-
ceaux fendus, inégaux; tarses antérieurs à cinq articles,
les postérieurs à quatre.
^ 4. Achète (acheta). Grylîus , Linn. , Geoff.
• Palpes inégaux , filiformes ; languette quadrifîdej
tarses à trois articles.
5. Sauterelle ( locusta ). Geoff. Gry^llus , Linn.
Palpes inégaux, filiformes; mâchoires tridentées à
leur extrémité; languette bifide; chacune des divisions
garnie à l'intérieur d'une soie en alêne j tarses à quatre
articles.
wm
FAUNE PARISIENNE.
PREMIÈRE CLASSE.
ELEUTERyiTES.
Mâchoires nues , composées ^ palpigères^
, I. GÉOTRUPE. ( Geotrupes ).
Palpes^ quatre, filiformes.
Lèvre revêtue de poil , ovale , en-
tière , portant les palpes.
Antennes en masse feuilletée.
Les geotrupes ont le corps grand, oblong, convexe,
bordé, lisse en-dessus, velu en-dessous; le chaperon
court, couvrant la bouche, souvent bidenlé, revêtu de
cornes dans le mâle , de tubercules dans la femelle; les
yeux grands, globuleux, insérés au bord postérieur du
chaperon, enclavés dans une forte échancrure, les an-
tennes courtes, insérées devant les yeux 5 le corcelet
arrondi; convexe ^ souvent revêtu d'une corne dans le
1
mâle ; l'écusson arrondi; les ëlytres dures, delà lon-
gueur de l'abdomen 5 les pattes courtes, fortes 5 les cuisses
comprimées^ les jambes dentées; les tarses à cinq ar-
licles. La couleur est noire ou obscure. Ils n'ont point
de languette. Ils habitent les serres et les jardins. Les
larves vivent dans le fumier et dans le bois pourri.
1. G. Nasicorne. ((S^. na sic omis.)
Corcelet revêtu de trois éminences , tête surmontée d'unt
«orne recourbée, éljtres lisses.
Fab. Syst. eleut. 41, p. i3.
GEorr. I , t. I , p. 68.
Oliy. Ins. I, pi. 3 , fig. 19.
Dans les serres , les jardins , en juin et juillet.
La femelle n'a qu'une trës-petite corne , et le corcelet coupé
antérieurement.
X«a larve a la tête grise , les stigmates et les pieds roux.
IL SCARABÉE. ( Scarabeus ).
Palpes y quatre, filiformes.
Mandibule cornée , arquée , aiguë:
Lèvre fortement échancrée.
Antennes à masse feuilletée.
Les scarabées ont le corps arrondi, court, convexe ,
bordé, lisse, le chaperon court, arrondi, entier, souvent
proéminent dans son milieu, quelquefois revêtu d'une
corne, recevant ^ns une échancrure les yeux qui
sont globuleux 5 les antennes de la longueur de la tête,
insérées sous le chaperon 5 les ély très dures^ embrassant
(3)
]*ab(^omen ; ie corcelet arrondi, lisse, convexe, quel-
quefois revêtu de cornes; l'écusson arrondi , les pieda
courts, forts 5 les cuisses comprimées, toutes les jambes
dentées , les tarses à cinq articles. La couleur est iiolré
ou oLsTCure. Ils sont stercoraires , et vivent dans les
«xcrémens des autres animaux.
I.re Famille. Corcelet revêtu de cornes.
î. Scarabée , phalangiste ( S. typlieus. )
Corcelet revêtu de trois cornes; celle du milieu plus petite^
les latérales égaiaut ou surpassant la longueur de la tôte»
[Fabr. S3^st. eleut. 3 , t. i , p. 23.
Geoitr. Ins. 1 , 72 , pi. I , fig. 3.
ScHŒFF.Icon, pi. 26, fig. 4.
La femelle est plus petite ; elle n a pas de corne au corcelet,
dais seulement deux tubercules et une ligne transverse.
Dans les excrénaens des moutons.
Il.e Famille. Corcelet sans cornes.
2. S. Stercoraire. ( Stercorarîus . )
Chaperon rhomboïdale avec un tubercule dans le milieu -
éÎ5"tres sillonnées.
Fabr. Syst. eleut. 16 , t. i , p. 24,
GEOirrR. 1 , 75, 9.
SCHŒFF, pi. 5, fig. I.
Commun dans les excrémens humains. Ilrarie par la couleur.
3. S. S Y Lv ATI QUE. ( iS. sylvatlcus.^
Hémi.sphéricj[ue , chaperon rhomboïdale , tubercule , élytrea
ptriées, stries raboteuses.
J'aîr. Syst. eleut, U; t. z, p. 2^.
• (4)
Dans les champignons pourris et le bois pourri. Trouvé le l5
juin dans la forêt de Carnelle.
JV^ora. Plus petit que le stercoraire, plus grand qua le pria»
tanier j bleu brillant en dessus , noir en dessous.
4* S' Printanier. (^S. vernalis»^
Eljtres amies sans silloni, chaperon rhomboïdale tubercule»
Fabh. Syst. elent. 12, p. 25.
IIL ONITIS. {Onids,)
Talpes postérieurs , comprimés ,
velus.
Mandibule comprimée , membra-
neuse.
Zianguette bifide , lanières ovales
pal pi gère s.
Lèvre écliancrée.
Antennes en masse feuilletée.
Les onilis ont le corps de grosseur médiocre, applati,
bordé- la bouche veUie^ le chaperon avancé, arrondi,
entier, quelquefois tubercule 5 les yeux grands, ar-
rondis, lixésdans une échancrure, reculés; le corcelet
lisse avec quatre points enfoncés, à bords dclléchis^
arrondi; l'écusson quelquefois nul, quelquefois court,
trian^nilaire; les élytres applaties , de la longueur de
l'abdomen ; les pattes courtes et fortes ; les cuisses
épaisses, comprimées ; les pattes antérieures arquées,
dentées à leur extérieur; les tarses antérieurs nuls, ceux
(5)
de derrière Couïfs , plus gros à leur exirémîté , dentés y.
à cinq articles. Le genre onitis a beaucoup d'afiiuiltS
avec le genre bousier; mais il en diffère par la forme
de la languette. Ils vivent dans les bouses.
I. O. Flavipède. {O, Jlavlpes,).
Ecusson arrondi , bords du corcelet, élytres et pattes jau-
jaâtres, '
Pabr, Syst. éleut. t. I, p. 63 ^ 39*
ScHΕF. Icon, pi. 74, fig. 6.
J'ai trouvé le mâle et la femelle de cette espace dans la forê^
du Lys , dans la fiente de cheval. Elle appartient au genre
onitis , et non au genre bousier (^copris') , dans lecjuel Fabriciu»
l'a placée , en avertissant cependant f[u'elle pourrait bien n'erv
pas être.
IV. BOUSIER. ( Coprls. )
Palpes y quatre filiformes , les posté»
rieurs velus.
Mandibule comprimée , membra-
neuse.
hang-uette bifide , faisceaux linéaires
dentés en-dedans.
Lèvre arrondie , écbancrée à son
extrémité.
Antennes en masse feuilletée.
Les bousiers ont le corps grand , cou vexe, bordé, fo
chaperon grand, arrondi, le pins souvent entier, les
yeux petits ^ ronds ^ insérés à la partie postérieure du al>a-^
peron ; le corcelet arrondi , convexe , souvent revêtu cî«
cornes; ils n'ont point (Vécusson j les élylres dures, de
la longueur de labdomen ; les pattes sont courtes , fortes ;
les cuisses épaisses, arrondies •, les jambes dentées, les
tarses à cinq articles. La couleur est souvent noire,
quelquefois cuivrée ou rousse. Ijs sont stercoraires et
bahilenî les bouses de vache , les immondices , les fientes
d'animaux. Ils forment des globules avec les ftiatières
fécales, et les roulent avec eux.
I.re Famille. Corcelet revêtu de cornes^r
ï. B. Lunaire. ( (7. lunaris,y .
Le corcelet revêtu de trois cornes ou tubercules : celle Jh
milieu obtuse , bifide ; la tête revêtue d'une corne longue ei
verticale ; le chaperon bordé.
Fabr. Syst. eleut. 29, t. I , p, 36.
Gegffr. Ins. 1 , 88, i.
ScHŒFF. Icon. pi. 63; fig. 3.
Le chaperon est revêtu d'une corne dans les deux sexes ;
mais le corcelet de la femelle n'a ni cornes ni tubercules.
2.. B. Nocturne. (C. lemur.^
Corcelet à quatre tubercules , couleur de cuivre. Le cha-
peron avec une raie élevée , transverse , à la partie postérieure j.
éljtres fauves.
!Fabr. Syst. eleut. 42, t. i , p. 39.
Oliv. Ins. I, pi. 21 , fig. 191.
Forêt du Lys , près Chantilly , dans les bouses de vache.
XI»^ Famille. Corcelet «ans corneS; télé revêtue de cornas»
3. B. T A u R E a u. ÇC. Taurus, }
5'?te avec deux opines ^rqué^s ea arrière.
(7)
>^ Fabr. Syst. eleut. 69 , 1. 1 , p. 4^
GioiTR. lus. I j 92.
ScHŒTr. Icon. pi. 63, fîg. 4.
Les cornes sont souvent moitié plus courtes. La femelle a
deux lignes transversales élevées sur le chaperon.
4. B. Vache. ( C, Vacca.)
Corcelet couleur de cuivre , la tête revêtue d'une doubla
•orne verticale.
Fabr. Syst. eleut. 70, t. I , p. 45.
Geoffr. Ins. 1 , 90, 5.
ScHŒFF. Icon. pi. 73, fîg. 3,4.
La femelle a deux lignes transversales élevées sur le cha-
peron. Bouse de vach«.
5, B. C É N o B I T E. ( C caenohita. )
Corcelet vert, la tête revêtue d^^une corne dilatée à sa base ei
Iteurbée en-devant à son sommet.
Fabr. Syst. eleut. 89, t. l , p. 49.
ScHŒFF. Ican. pi. 73 , fig. -2,3.
ïorêt de Carnelle , dans les bouses de vache.
6. B. NucHicoRNE. (C nuchicornîs.y
Corcelet arrondi , tête revêtue d'une épine droite , chaperoox
"bordé.
Fabr. Syst. eleut. 90, p..5o.
Geoffr. 1ns. i, 89, 3, 4.
ScHŒrî^ Icon. pi. 96, fig. I*
(8)
V. ATEUCHE. {Jteuchus,)
Palpes y quatre filiformes , les posté-
rieurs attaches à la base de la
langue.
Mandibule courte , membraneuse ,
arrondie , ciliée.
Lèvre cornée , entière , portant les
palpes à son extrémité.
Antennes en masse feuilletée.
Les aleuches ont le corps de grandeur moyenne, le
plus souvent convexe, bordé; le chaperon est avancé;
arrondi, le plus souyent denté j à sa partie postérieure,
sont insérés les yeux petits , ronds ,. peu proéminensj le
eorcelet est arrondi, souvent convexe, sans cornes ni
tubercules. Ils sont presque toujours sans écusson ; les
éivtres sont dures, de la Ion joueur de labdoiiien 5 les pattes
courles , fortes ; les cuisses épaisses , comprimées ; les
jambes dentées, les tarses à cinq articles. Leur couleur
-va^ie. Ils sont stercoraires, fout des boules et les rou-
leaf.
3. A. Hotte NT OT. ( A. laticollis.)
I^olr, chaperon à six ctenls , éiytres sillonnées.
!Fabr. Syst. eleut. 2 , p. 55.
Geoîtr. Ins. 1 , 89 , 2.
Ox-iY. liis. I, pi. 8, fig. 68.
(9)
2. DE Se H CHS FFE RI EN. ( ^. schcefferL)
Chaperou bordé, corcelet arrondi, éljtres triangulaires ^
cuisses postérieures allongées , dentées.
Fabr. Syst. eleut. 24, t. i, p. 59.
Geoefr. Ins. I , 92, 9.
SCHŒFF. Icon. pi. 3, flg. 8.
Il habite dans les excrémens des moutons.
3. A PiLLUiAiRE. (^. pillularius, )
Chaperon échaneré, noir, opacfue, lisse; antennes noires.
Fabr. Syst. éleut. t. l, p. 60, 27.
G-EOFFR. Ins. I, 91 , 8.
Oliv. Ins. I, pi. 10, fig. 91.
4. A SciïREBERiEN. (^A, schreberi, )
Noir, brillant, chaperon légèrement bordé, éijtres aTCO
deux taches rouges.
Fabr. Syst. eleut. 1. 1, p. 61 , 32.
Geoffr. Ins. 1,91,7.
ScHŒFF- Icon. pi. 73 , Cg. 6.
5. A. Ovale. ( ^. ovatus, )
Noir , chaperon arrondi , cercelet arrondi , couleur do
enivre , élytres tronq;uées.
Fabr. Syst. eleul. t. i , p. 65, 52»
Oliv. Ins. i,pl. 20, fig. 187.
Vï. APHODIE. {Aphodius,^
Palpes ^ quatre filiformes , les pos»-
térieurs à articles globuleux , lan-
guettes adhérentes dan s leur milieu .
Mù.idibule membraneuse , compri-
mée.
Lèvre cornée , arrondie sur les côtés ,
écliancrée à son sommet.
Antennes à masse feuilletée.
Les aphodies ont le corps petit, oblong, convexe,
bordé 5 le chaperon avancé, couvrant la bouche, ar-
rondi , quelquefois tubercule ; les yeux petits , arrondis ,
à peine visibles, insérés de chaque côté de l'angle pos-
térieur du chaperon -, les antennes courtes, insérées en
avant àç,& yeux, sous le chaperon ; le corcelet convexe^
lisse 5 Iccusson petit, arrondi; les élytres dures, de la
longueur de l'abdomen; les pattes courtes, fortes 5 les
caisses comprimées 5 les jambes antérieures compri->
ynées, élargies à leur extrémité et dentées j celles de
derrière dentées , ciliées j les tarses à cinq articles; la cou-
leur noire ou obsoure. Ils sont stercophages et habitent
les immondices et les excrémens 5 mais ils ne fouillent
pas en-dessous comme les scarabées, et ne font pas d©
Ipoules comme les bousiers.
( " )
I.re Wamîîîe. Tête tuberculée.
1. A. Fossoyeur. (^A. fossor.)
Tête avec trois tubercules , celui du milieu formant pregt^u^
une corne.
Fabr. Sys. eleut. t. i ; p. 67 , a.
GEorPR. Ins. i , 82, 2.0,
SCHŒFF. ICOD. pi. 144, fig. 7, 8.
Dans les bouses.
2. A>, ScYBALAiRE. ( A, scybalarîus, )
Tête avec trois tubercules , celui du milieu aigu 3 les éljtres
striées, fauves.
Fabr. Syst. eleut. p. 70, 10.
Oliv. Ins. I, tab. 2.6, fig. 226.
Trouvé dans le bois de Carnelle , en juillet. Bouse de Tacko.
3. A. BiMAcurÉ. (^A. bimaculatus , )
Tête avec trois tubercules peu marc[ués , élytres striées ^
gvec une tache rouge à la base.
Fabr. Sys. eleut. t. i , 17.
Oliv. Ins. pi. 9, fig. 72.
M. lUiger croit que c'est une variété du terrestre ; mais j*a^
plusieurs fois rencontré cette espèce dans les bouses^ et jamais 1©
terrestre,
4. Souterrain. ^A* subterraneus, )
Noir, tête avec trois tubercules, éljtres striées et crénelées»,
Fabr. Syst. eleut. t. i , p. 72,-
Oi,iY. Ids. I, pi, 18, fig. 162.
f^ommun dans les bousi^s...
(12)
5. A. Bedeau. (^A, fimetarîus, J
Woir, tête tuiereulée , éljtres rouges.
Fabr. Syst. eleut. 1. 1 , p. 72, 19.
Geoffr. Ins. 1 , 81, 18.
ScHŒFF. Icon. pi. 144, fig. 6.
6. A. B A R B o u I L r K. ( -^. conspurcatus, }
Tête tuberculée j côté du corcelet pâle , éljtres d'un jaune
gris, taché de brun.
Fabr. Syst. eleut. t. l , p. 78 , 22.
Oliv. Ins. I, pL 24, fig. 210, pi. 25, fîg. 214.
Geoffr. Ins. i, 82, 19.
7. A. SoRDiDE.(-^. sordidus.)
Tête tuberculée, corcelet noir , bords pâles avec un point
Jïoir , élytres grises.
Fabr. Syst. éleut. t. i , p. 74, 26.
Schœff. Icon. pi. 74, fig. 3.
Dans les bouses.
8. A. Hemorroïdale. ( A, Jieinorroïdalis , )
Tête tuberculée, corcelet ponctué, élytres rouges à leur
extrémité.
Fabr. Syst. eleut. 1. 1, p. 75, 3o.
Oliv. Ins. i , pi. 2.6 , fig. 223.
Commun dans les bouses, aux environs de Chantilly,
ll.e Famille, Te te sans tubercules.
9. A. Livide. ( ^. liyidus. }
Koir, élytxes griscâ striées de ûoir.
(i3)
Fabr. Syst. eleuf. t. i , 76 , 37,
ScHŒFF. Icon< pi. 26 j fîg. 8.
10. A. Tache. A. ( contaminatus, )
I»foir, éljtres striées grises , avec des taches brunes.
Fabr. Syst. éleut. t. r, 77, 39.
Creutz. Ins. 34, pi, I , fîg. 5.
11. A. SouiLi^É. {A. consputus.)
Koir , Lords du corcelet pâle , éljtres striées , disque brun.
Fabr. Sys. éleut. t. i, 77, 40.
Crzutz. Ids. 41, II, pi. I, fig. 6.
Habite dans les excréraens humains.
12. A. POKC. (^. SUS,)
Oblong , d'un rouge brun , élyttes fauves tachées de noir*
Fabr. Syst. éleut., t. I, p. 78, 44.
î3. A. Merdaire. {^A, merdarius,)
Elytres fauves, noiresà leuï suture.
Fabr. Syst. éleut. 80, 62.
Oliv. Ins. I, pi. 19, fig. 173.
Cï4 5
VIL ES C ARB OT. (fflster.)
Palpes quatre , un peu renflés à leuf
extrémité.
Mâchoire unidentée*
Lèvre cornée , cilindrique , entière*
Antennes en niasse solide.
Les esoarbols ont le corps arrondi, convexe, quel-
quefois applati , obtus à sa partie antérieure et poslé-
ïieure, et comme tronqué ; la tête petite et comme
cachée. Le premier article des antennes est très-long, les
trois derniers plus épais ; le corcelet lisse 5 les bords peu
élevés; l'écusson petit, triangulaire; les élytres dures,
plus courtes que l'abdomen , tronquées et fortement ad-
hérentes; lés pattes courtes , fortes; les cuisses comme
compriitiées ; les jambes comprimées ; celles de devant
dentées , celles de derrière épineuses ; les tarses à cinq
articles; la couleur noire, brillante ; la larve est applatie,
brune à abdomen divisé en dix segments proémiuens , la
lête avec quatre dents à sa partie antérieure, la queue ovale
avec une dent de chaque côté. Les escarbots à corps»
ovale vivent dans le fumier et dans les champignons
pourris; les oblongs applatis sous l'écorce des arbres*
peut-être ces derniers doivent-ils former un genre dif-*
féreut.
I.re Fa?niUe* Corps ovale, conn^exe.
1. E. Unicolor. ( H. unicolor. )
Koir , les élytres avec trois sliiçs oWig^ues^ les jambes trs^
âentées.
Fabr. t. ï;p. 84; 3.
ï.
( »6)
'GeOTTS. Tus. i , 91 , pi. i , fig. 4.
ScHŒrr. Icoii. pi. 42, fig. o.
2. E. Pourpré. ( If. purpura sceiis , )
^oir, corcelet lisse , éljtres striées, tache du disque rouge,
Fabr. Sys. eleut. t. I , p. 87, fig. l8.
GeoïFR. Ins. I, 91,2.
11 diifère du bimacuié far le corcelet, tôut-à-fait lisse et
pourpré dans le milieu du disque. Dans les houses.
3. E. BiMACULi. ( jfiT. bimaculatus.^
JN"oir, les éljtres striées, l'angle de derrière noir.
Fabr. Syst. eleut. 1. 1 , p. 88, fig. 28.
Herbst. Col. pi. "àd, fig. 8.
Dans les bouses.
4. E 4. Maculé. (^H. j^, macula tu s, ^
JN^oir, aVec tache rouge transversale au haut des élytres* \
Fabr. Sysr. eleiu. 1. 1, p. 88 , 24.
Herbst. Col. pi. 25, fig. 2.
5. E. Lunule. (/T. lunatus,^
^oir , cyec une tache , en croissant, rouge sur chaque éljtre»
Fabr. ihîd. p. 86 , i6-
Oliv. Ins. I , pi. I , fig. 5.
6. E. Cuivré. ( ZT. €eneus, )
Couleur de cuivre , les élytre: striées à leur base , poac .
îiiées à leur extrémité j jambts de devant en sci«.
Fabr. ilîd, p. 86, 16.
( i6 )
/
'ù^totT. Ins. T , 95 , 3.
Oliv. Ids. I , ph 2 , fig. 10.
7. E. S I L L o N N É. ( jfiT. sulcatus, )
Koir, le corcelet a cinq lignes éleyées, les élytres trois i
«tries des éljtres avec des points élevéSk
Fabr. îhid. p. 89 , 3l.
Oliv. Ids. i, pi. 2, fig. i5.
X)ans les champignons et les plantes pourries.
8. E. Stri3s. (^ h. s tria tus. ^
Corcelet avec cinq ligne* élevées, les éljtres six*
Fabr. ibid. p. 90 , d2^
Oliv. Ins. i, pi. i, %. 6.
Semblable au précédent, mais moitié moins grand^ pîusieufi
âes stries des élytres non ponctuées..
Il.e Famille. Corps applaii, oblong.
9. E, Applati* (^H. planus,)
Applati, opaque, noir, les éljtres lisses.
Fabr. p. 90 , 36.
Oliv. Ins. i, pi. 3 , fig. 22.
10. E. Déprimé, (j^.- depressus.)
ÎDéprimé noir, très-brillant, les éîytres presque striées»
Fabr. ibid. p. 91 , 36.
Oliv. Ins. i, pi. 2, %»9.
S«us récoro« du bouleau*
( ^7)
VÏII. SPHERIDIE. (^Spheridium.)
Palpes y quatre inégaux filiformes.
Lèvre carrée , écliancrée.
Languette carrée , échancrée.
Antennes en masse perfoliée.
Les sphéridies ont le corps rond , convexe en-dessus,
applati en-dessous , lisse , bordé ; la tête petite , inclinée ;
les antennes courtes 5 leur premier article est très-long,
cylindrique^ les quatre derniers plus épais,perfoliés; le
corcelet convexe , lisse 5 les élylres dures, lisses, bordées ,
de la longueur de l'abdomen; les pattes courtes, fortes; les
cuisses comprimées, les jambes épineuses, les tarses à
cinq articles. Leur couleur varie. Ils habitent les bouses,
î. S. ScARABEÎDE. {S. scarœbœoïdes ,^
iNoir, ovale, éljtres avec deux taches ferrugineuses.
Fabr. ibidA. i, p. 92, i.
Geotpr. Ins. 1 , 106 , fig. 17.
Herbst. col. 4 , pi. 37, fig. I.
Dans les bouses.
a. S. Bordé. (iS. marginatum,^
ÎSoîr, bords des élytres et pattes de couleur rousse.
Fabr. ibid, p. 93 , 4.
GsorFR. Ins. i , 107 , 18.
Peut-être une simple variété du précédent.
3. S. Fascicule. {S. fascîculare. )
î^oir avec des points rougeàtres formant des fascicules.
( i8)
Fabr. îlîd. p. 94, 9.
Oliv. Ins. I, tab. 2. , fig. 7.
4. S. Globuleux. ( <S. globus, )
Globuleux , noir, corcelet roux.
Fabr. ibid.^. 94, 11.
5. s. J A u N E. ( s. luteum. )
Jaune, avec les éljtres sans poils, mais revêtues de duvet,
• Fabr. ihid. p. 96 , 12,
Oliv. Ins. 2 , pi. 3 , fig. 28.
6. S. Atome. ( tS. atoinarîum. )
iN'oir , lisse , les élytres striées.
Fabr. ihid. p. 96, 18.
GiorrR. Ins. i, 107, 19.
7. S. Melanocephale. (iS. melanoce-
phalum, )
Noir , lisse, éljtres grises ; à la base une tache noire qui leur
est Commune.
Fabr. ihid. p. 96 , 19.
Oliv. 1ns. 2 , tat). l , fig. 4.
Dans le fumier.
8. S. Lugubre. (iS. lugubre!)
J^oir , brillant , éljtres striées, pattes rouges.
Fabr. ihid, 96.
Oliv. Ins. 2 ,pl. 2 , fig. 12.
C 19 )
9. S. Hemorrhoïdale. (4S. hemor*
rhoïdale. )
Noir, éljtres ronges à leur extrémité , pattes noires,
Fabr. ihid. p. 96, 21.
Oliv. Ins. 2,2, fîg. 6.
10. S. Uniponctué. (iS. unipunctatus ,^
I^oir, les éljtres jaunâtres , avec un point commun noir.
Le mâle n'a point de tache.
Fabr. z3/t/. 97, 24.
Oliv. Ins. 2, pi. 2, fig. 8.
Ihid. Ins. I, pi. 18, fîg. 170. Le mâle.
Dans le fumier, volant dans le beau tems.
11. S. RuFicoLLE. (iS*. rujicolle, }
I*foir luisant, le corcelet avec les pattes antérieures rouges»
Fabr. ihid, 97 , 26.
Oliv. Ins. 2 , pi. 2 , fig. 7.
12. S. FiMETAiRE. (6*. Jimetarîum» )
Noir , sans taches, élytres très-lisses.
Fabr. ihid. p. 97, 27.
Dans le fumier.
i3. S. Puce. (^ S, pulicarîum,')
Oblong , noir, élytres troncjuées , abdomen aigu.
Fabr. ihîd. 98 , 3i.
Oliv. Ins. 2, tab. 3, fig. 27.
Sur les fleurs.
jVb/^. Peut-être cet insecte doit-il être placéparmi les nitidules.
(20)
IX. ANASITOME. {Anasitoma,^
Palpes y quatre inégaux filiformes.
Mâchoire membraneuse , bifide.
Antennes perfoliées , massue à cinq
articles.
Les anasitomes ont le corps petit , ovale , lisse , bril-
lant, bordé; la tête petite, penchée; les yeux arron-
dis , peu proéminens, latéraux , reculés ; les antennes
courtes, insérées devant les yeux; le corcelet convexe^
presqu'aussi large que les étuis; l'écusson petit, trian-
gulaire, aigu; les élytres un peu plus longues que Vab-
domen , et plus pointues par le bout, les pattes courtes,
fortes \ les cuisses comprimées , les jambes arrondies , les
quatre tarses de devant à cinq articles , les postérieurs
à quatre; la couleur noire ou brune , assez brillante:
Ils habitent les arbres et les fleurs.
1. A. Ferrugineux. ( ^. ferruginea,^
Ferrugineux, éljtres striées.
Fabr. ibid. p. 99 , I,
Oliv. Ins. :i, pi. 3, %. 14.
3. A. Bicolore. (^A, bicolor,^
En-dessus noire, en-dessous couleur de rouille , éljtres très-»
lisses avec un point couleur de rouille.
Eabr. ibid, 100, 3.
3. A. Ni GRi PENNE. (^A, nignpenne,^
Housse, briilaute, éljtres noires, antennes brunes.
( 21 )
FabR. ihiâ. p. lOO, 4.
Panz. Faun. Germ. 39 , 3.
4. A. H u M E R A L E. ( ^. Jiumeralis. )
Noire , brillante , les éljtres avec une tache rouge à leur bas«j
Fabr. ihid. 99 , 2.
Oliv. Ins. 2, tab. I, fîg. 1.
Panz. Faun. Germ. 23, pi. l.
X. B I R R H E. ( Birrhus. )
Palpes ^ quatre égaux , grossis à
rextrémité.
Mâchoire bifide.
Lèvre bifide.
hanguette courte , bifide , à lanières
arrondies.
Antennes en massue perfoliée. '
Les Birrhes ont le corps ovale, convexe, ramassé,
sans rebords; la tête petite, penchée , les yeux ovales t
peu proéminens , latéraux, reculés; les antennes plus
longues que la tête, l'article premier plus épais, le se-
cond plus court, globuleux 5 le dernier ovale, perfolié;
le corcelet atténué à sa partie antérieure, de la même
largeur que les élytres à sa partie postérieure; l'écusson
petit , arrondi ; les élytres dures, de la longueur de l'abdo-
inen ; les bords recourbés en-dessous , embrassant l'abdo-
ïiien j les pattes courtes, fortes; les cuisses comprimées ^
(22 )
ayant une cavité à leur intérieur o^ se cachent les tarses;
les tarses à cinq articles ; la couleur obscure ou peu
brillante. Ils vivent dans les terrains secs et sablonneux*
l.BiRRHB PILULLE. (j5. pUulla, )
Brun , les élytres revêtues d'un duvet jaunâtre , et des stries
interrompues.
Fabr. ihid. p. ia3, 2.
Geoff. Ins. I , p. ii6, pi. I , fig. 8-
ScHŒFF. Icon, pi. 95, fig. 3.
2. B. Rayé. ( ^. fasciatus. )
Noir , les éljtres avec une raie noire ondée , rousse dans \ê
milieu.
FaBR. ihid, p. lo3 , 5.
Geoff. Ins. i , 116, 2.
ScHŒFF. Icon. pi. i58, fig. 3.
Dans les chemins secs et sablonneux.
3. B. Noir. ( i?. ater,")
Koir sans tache.
!Fabr. ibid. p. 104, 6.
ScHŒFF. Icon. pi. 258, fig. 6.
Dans les chemins secs et sablonneux.
4. B. Fascicule. {B, fascîculatus,)
Noir, élytres pointillées, avec plusieurs rangées de poils dis^
t)Oséï* en faisceaux.
Detigny, Hist. Nat. des Ins. t. 6, p. 28*
Au printems sous les ulcères des ormes.
1\ est moUié plus patit ç[ue 1: birrhe fa.<uiéî
( 23)
5. B. Bronzé. (^B, aeneus, )
Couleur de bronze , écusson blanc.
Fabr. ibid. p. lo5 , II.
Oliv. Ins. 2 , pi. I , fig. 3.
XI. ANTHRÈNE. {Anthrenus.)
Palpes , quatre inégaux filiformes.
Mâchoire membraneuse , linéaire ,
bifide.
Lèvre cornée , entière.
Antennes en massue solide.
Xes anthrènes ont le corps petit, ovale, velu, ra-
massé, sans rebords 5 la tête petite, ovale, cachée ; les
yenx arrondis , marginaux, reculés; les antennes courtes,
cachées sous le corcelet, insérées devant les yeux 5 le
corcelet plus étroit que les élytres à sa partie antérieure ,
et aussi large à sa partie postérieure ; Técusson petit ,
arrondi 5 les élytres dures, comme striées, de la longueur
du corps; les pattes courtes, fortes, cachées sous le
corps, comprimées. Leur couleur est variée.
La larve vit de pelleteries et d'animaux desséchés. Elle
est un des fléaux destructeurs des collections d'histoire
naturelle. L'insecte parfait vit sur les fleurs dont il suce
le suc propre. Ou les trouve sur-tout sur les ombsl-
lifères.
Cm)
î. Anthrehe brodé. (^A, plmpînellœ.
I*f oir, avec une bande blanche sur les éljtres, qui sont bordées
de blanc et couleur de rouille à leur extrémité»
I'abr. ibid. p. lo6, I.
Geofj. Ins. I, 114, I.
Oliv. Ins. 2., pi. I, fig. 4.
On le trouve sur les fleurs de la pimprenelle.
Le corcelet est noir, taché de blanc et de rouille.
S. A. Arlequin. (^. histrio.)
]N[oir 5 les éljtres avec deux taches marginales et une ligii*'
blanche à leur partie postérieure»
Fabr. ibid. p. 106, 2.
3. A. Scrofulaire. (^A, scrofulariae.^
Koir, avec des éljtres tachées de blanc ; la suture rouge.
Fabr. ibid. p. 107, 4.
ScHŒTT. Icon. tab. 176, fig. 4»
Sur la scrofulaire,
4. A. Destructeur. (^A, musconim. )
Obscure y, les éljtres de couleur obscure.
Fabr. ibid. p. 107 , 5.
Oliv. Ins. 2, tab. i, fig. i.
Très-semblable au précédent, mais plus petit, il n'a point
la suture rouge.
Il habite les cabinets d'histoire naturelle, et y détruit les
animaux desséchée.
(25)
5. A. A M o u K E T T E. (^A, verbasci, )
Noir, les élytres avec tr»is bandes blanches ondées.
Fabr. ibid. p. 107, 7.
Geoff. Ins. I, Il5, 2.
Habite la scrorulaire.
6. A. Varié. (^. varius,)
Corceletet éljtres de couleur variée, d'un brun cendré, corps
eendré.
Fabr. ibid. p. 108, 8.
Le corps est en-dessus cendré et varié de brun, en-dessous
cendré sans taches.
7. A. Trifascié. (^A, versicolor,^
Oblong , éljtres avec trois raies ondées, rougeâtres 3 cendrée*
à leur extrémité. Corps d'un noir brillant.
Creutz. ïintom. Versnch. 1793, p. 117, pi. ^>
fig. 21.
Pris dan^le bois du Lys , sur une feuille de chêne.
XII. T R O X. ( Trox. )
Palpes y quatre , grossis à leur ex*
trëmité.
Mâchoire bifide.
Antennes en masse feuilletée.
liCS trox ont le corps ovale, convexe, obfus, bril-
îanlj la iCte peti!e, inclinée^ les yeux pelils, arrondis.
(26)
latéraux ; les aniennes de la longueur de la têle , son-
vent velues, insérées devant les yeux, leur masse ovale
est formée de trois lames dislincles; le corcelct inégal,
bordé 5 lecusson petit, arrondi; les élytres raboteuses,
bordées , de la longueur de l'abdomen ; les pattej courtes,
fortes , comprimées 5 les jambes dilatées à leur extrémité ,
les tarses à cinq articles ; la couleur noire ou cendrée , ja-
mais claire ni tachée. Ils vivent d'animaux morts et se
trouvent dans les endroits arides et sablonneux.
1. T. Sablonneux. (T. sabulosus,^
Corcelet raboteux , les éljtres striées , les stries raboteuses.
Fabr. ihid. p. Iio, 3.
Geoff. Ins. I , p. 78, II.
Oliv. Ins. I, pi. I.
2. T. HisriDE. (T. hispidus, )
Eljtres striées, raboteuses , des poils entre les stries.
FaBR. ihid.^. Iio, 4,
Oliv. Ins. 4, tab. 2, lîg. 9;
11 ressemble beaucoup au trox sablonneux ; mais il en diiFère
par un corcelet moins inégal , par des stries plus distinctes, et
par des faisceaux de poils entre les stries.
3. T. A R JÉ N A I R E. ( jT. arenarius. )
Corcelet convexe , canaliculé , éljtres striées , corps obscur.
FàBR. Void. III , 5.
Oliv. Ins. 4, tab. i, fig, 7.
Je l'ai attrapé vojant, dans le bois de Carnelle , en juin-
Il est moitié plus petit que les deux précédents. Les antennes
( 27 )
sont de couleur faure ; les bords du corcelet sont ciliés de poils
couleur de rouille ; les éljtres ne sont pas profondément striées ,
et il y a un grand nombre de points couleur de rouille, formés
par des fas cicules de poils.
XIII. BOLITOPHAGE. {Bolitophagus.)
Palpes ^ quatre inégaux filiformes.
Lèvre cornée , en cœur , ciliée.
Antennes moniliformes , plus grosses
à leur extrémité.
Les bolitophages ont le corps petit, oblong , rabo-
teux; la têle proéminente, ovale, le chaperon arrondi ,
entier ; les yeux arrondis , petits , latéraux; les antennes
courtes , insérées sous le chaperon ; le corcelet presque
toujours raboteux, bordé, avec le bord crénelé, à angle
antérieur avancé, et de la largeur des élytresj l'écus-
fton petit, arrondi, les élylres striées, dures, de la
longueur de Tabdomen 5 les pattes médiocres, un peu
comprimées 5 les tarses antérieurs à cinq articles, les
postérieurs à quatre; la couleur obscure, grise ou peu
brillante. Ils habitent les champignons.
1. B. Crénelé. (5. crenatus.^
Eord antérieur du corcelet crénelé, angles antérieurs avan-
cés, les postérieurs épineux; les élytres sillonnées; les sillons
ponctués.
11 habite les champignons,
Fabr. ihîd. p. Il3, 2.
Herbst. Coi. 5 ,. 216; 4., pi. 52, fig. 6*
t28)
12. B. Agricola. (^B, agrîcola,^
Corcelet lisse, élj très striées.
Pabr. ibîd. p. 114, 3.
Elbdma Latreillb, Ins.
Herbst. tab. 52, fig. 9.
Habite les champignons : corps noir obscur.
XIV. OPATRE. {Opatrum.)
Palpes y quatre, les antérieurs en
massue tronquée obliquement , les
postérieurs filiformes.
Lèvre faiblement tronquée.
■ Antennes grossissant ô. leur extré-
mité.
Les opâtres ont le corps petit, oblong, convexe , lisse,
obtus j la tête petite, reçue dans une large échancrure
du corcelel, arrondie 5 les yeux arrondis, latéraux; les an-
tennes insére'es sous les yeux; le corceiet lisse, bordé;
abords arrondis , de la largeur des ély très ; 1 ecnsson petit ,
arrondi; les élylres bordées, dures, plus longues qu»
l'abdomen j les pattes courtes, fortes; les jambes dilatées à
!eur extrémité, les tarses à cinq articles, la couleur obs-
cure. Ils habitent les lieux arides et sablonneux, et se
nourrissent de cadavres desséchés.
1» O. Sablonneux. {O, sabulosum.^
Brun, les ély très ayant trois lignes élevées, crénelées; 1*
corceiet échancré.
(29) . r-
Fabr. îhiâ. p. Ii6, 5.
f^ Geoff. Ins. I, 350,7;
Dans les lieux sablonneux.
2. O. Convexe. ( O. gîbhum, )
Noir, les éljtres avec plusieurs lignes élevées , peu marc[uées;
les jambes antérieures triangulaires.
Fabr. ihid. p. 116, 6.
Oliv. Ins. 56, pi. i, fîg. 6.
Dans les lieux sablonneux. Corps plus oblong et plus con*
Texe par-derrière.
3. O. T I B I A L E. ( O. tibiale, )
Noir, les ély très ponctuées, raboteuses; jambes de devaat
•omprimées , triangulaires.
Fabr. 119, 21.
Oliv. Ins. 5 , pi. i , fîg. 10.
Sous les pierres.
Chaperon tronqué, tête et corcelet lisses, noirs, sans taches,
jambes antérieures bidentées à leur base , triangulaires à leuE
«xtrémité.
- XV. SCARITE. {Scarites.)
Palpes , six filiformes.
Lèvre cornée , dentée.
Antennes moniliformes.
lies scarites ont le corps oblong, applati, lisse, bordé;
la tête grande, ovale, insérée dans une échancrure du cor»
«eletj les mandibules avancées j les yeux petits, airondi».
C 3o )
latéraux; le9 antennes courtes, insérées dans une cavité,
à la base des mâchoires; le premier article très-lonj^; le
corcelet transversale, l'angle antérieur avancé , celui de
derrière arrondi, de la même largeur que les éiylres :
ils n'ont point d'écussonj les élytres sont convexes,
réunies, hispides, delà longueur de l'abdomen; les
pattes fortes ; les cuisses comprimées ; les jambes anté-
rieures digitées, les intermédiaires dentées, les posté-
rieures ciliées , les tarses à cinq articles j la couleur
lîoire. Les scarites sont insectophages et carnassiers ; ils
courent vite , ils s'enfoncent dans des trous qu'ils creu-
sent en texre.
1. S. Arénaire. (<S*. arenarius, )
Brun, les pattes antérieures digitées et palmées.
Fabr. p. 1^5 , i5.
Oliv. Ins. i6, pi. I , fig. 6.
Dans les lieux sablonneux.
2. S. Convexe. ( S. gibbus,^
IToir, le corcelet articulé, canaliculé; les élytres striée*,
Eabr. ihid. p. 126, 17.
OllV. tab. % , fig. 16.
3. S. Thoracique. (tS*. thoracicus. )
Couleur de bronze , corcelet prescjue globuleux , les élytres
ponctuées, striées.
Fabr. p. 126, 16.
Oliv. lus. pi. 2, fig. 14.
Plus petit que Varenarius. La forme du corcelet est presque
globuleuse.
C 3i )
XVI. PIMELIE. {Pimelia.)
Palpes y quatre filiformes.
Mâchoire courte , unidentée.
Languette très-courte, membraneuse .
tronquée. '^^ '
Antennes y filiformes.
Les pimelies ont le corps grand, ovale^ uni, sans
rebords , convexe ; la tète ovale, obtuse 5 les yeux grands,
latéraux, en forme de reins, resserrés dans leur milieu 5
les antennes insérées sous les rebords de la tête 5 le cor-
celet convexe, arrondi. Ils n'ont point d'écusson, leurs
élytres sont réunies, dures, de la longueur de l'abdo-
men ; les pattes sont médiocrement longues , les cuisses
comprimées; les tarses antérieurs ont cinq articles, les
postérieurs n'en ont que quatre. lieur couleur est
presque toujours obscure. Ils habitent les terreins sa-
blonneux et arides.
1. P. Cane LÉ. (P. muricata,^
Noir, élvtres obtuses avec des stries chagrinées. r-
Fabr. Sys. eleut. t. i, p. 129, 11.
Geopi". Ins. I, 352.
Pallas, Icon. I, 706.51.
Dans les bois du Lys.
C 32 )
XVII. BLAPS.
"Palpes y quatre inégaux en massue.
Mâchoire droite , bi/id%.
Languette membraneuse , fendue.
Antennes en collier à l'extrémité.
Les blaps ont le corps oblong,, convexe, uni, borde 5
la tête proéminente, obtuse; les yeux transversaux ,
latéraux, les antennes courtes , inséi'ëes devant les yeux,
sous ui> rebord de la tête ; le corcelet à peine bordé , les
bords et la partie posiérienre arrondie, de la largeur des
elytres 5 ils n'ont point d'écusson ; leurs élytres sont
réunies, dures, de la longueur de l'abdomen, et em-
brassant ses bords en-dessous; leurs pâlies sont fortes ;
les cuisses sont comprimées et canaliculées en-dessous;
les tarses antérieurs ont cinq articles , les postérieurs
quatre. Leur couleur est obscure. La plupart sont sans
ailes sous leurs élytres. Ils habitent sous les pierres^
dans les caves et les lieux humides et mal-sains.
1. B. Putride. (-5, mortisaga. )
Is^olr, él vires terminées en pointes , comme ponctuées.
Fabr. ibid. t. I , p. 141 , 3.
GeOFF. Ins. I, 346.
ScHŒFF. Xeon. pi. 36, fig. 6, pi. 6, fig. i3.
Dans les jardins , parmi les ordures.
a. B. D E R M E s T oï D E. (-S. demiestoïdes» )
Ovale, noir, élytres presque striées , chaperon échancré.
Fabr. ibld. p. 148 ; 9.
C 33 )
XVÏII. TENEBRION. {Tenehrlo.)
Palpes y quatre inégaux , les anté-
rieurs en massue, les postérieurs
filiformes.
Mâchoire bifide.
Lèvre tronquée , entière.
Aiitenr^es à collier.
Les tenebrions ont le corps oblong, lisse, bordé; la
tète arrondie , obtuse ; les yeux ovales . lâléraux , fixés en
âvantparun crochet, les antennes courtes, insérées sur
le chaperon de la tétej le corcelet applati, de la largeur
des élytres, avec les bords arrondis 5 l'écusson petit,
arrondi; les él3'lres dures , de la longueur de l'abdomen
avec les bords peu défléchis; Técusson petit, arrondi;
les élytres dures; les pattes courtes, fortes; les cuisses
plus grosses , canaliculées; les jambes courbées; les tarses
antérieurs à cinq articles, les postérieurs à quatre. La
couleur est presque toujours obscure. Leurs larves vivent
dans le pain, la fariiie , le sucre. L'insecte parlait dans
les maisons, dans les endroits sombres et obscurs. Ils
iie volent que le soir.
1. T. Meunier. (T. molitor. )
Oblong, brun , élytres striées.
Fabr. ihid. t. I , p. 145, 8.
Geoff. Ins. 1,349, ^•
Panz. Fn.Germ. 43, pi. 12.
Sa larve vit dans la farine et est connue sous le nom de vers
de farine. C'est la nourriture favorite des rossignols.
Se trouve par-tout dans les maison^» ^.
3 %
(34)
2 . T. Culinaire. (T. culinarls, )
Couleur de rouille , éljtres striées et poiatillées; jambes an-
térieures dentées.
Fabr. ihùL p. 148, 21.
Oliv. Ins. 571, pi. I, fig. l5.
11 se trouve dans le bols pourri, sous des écorces d'arbres et
dans des tas de bled. *
XIX. TROGOSSITE. (^Trogosita.^
Palpes ^ quatre inégaux , dernier ar-
ticle tronqué.
Lèvre cornée , bifide , à lanières
arrondies , ciliées.
Antennes moniliformes ; les trois
derniers articles plus gros , légè-
rement comprimés.
Les trogossiles onr le corps alongé , souvent déprimé,
applati, uni, sans rebord, agile; la tête ovale, les mau-
dibules proéminentes; les yeux arrondis dans le milieu
du bord 5 les antennes courtes, insérées en avant des
yeux 5 le corcelet ovale, applati, arrondi postérieure-
ment, de la largeur des ëlytres , Técusson petit; les
élylres dures, de la longueur du corps, les pattes courtes,
fortes; les jambes arrondies; tous les tarses à cinq ar-
ticles; la couleur noire, rouge ou cuivrée. Ils habitent
sous les écorces d'arbre et dans le pain gâté*.
(35)
i. T, Caraëoïde. (T. carabôïdes.)
Noir, corcelet ovale , bordé ; éljtres striées , stries lisses,
Fabr. ibid. p. i5l, 6,
Geoff. Ins» I, 64, 5.
Oliv. Ins. 2, pi. I, fig. 2.
ïl vit dans le Lois pourri et dans le pain gâté.
2. T. Bleu. (T. caerulea,^
Bleu , brillant, la tête avec une ligne enfoncée.
Fabr. ihid.X. I, p. 1 5 1,3.
Oliv. Ins. 2, pL i,fig. i.
Dans le pain gâté.
3. T. Sillonné. {T, sulcata.^
Brun, corcelet applati, sillonné.
Fabr. ibid. t. I, p. i35, 22»
Oliv. pi. i, fig. i.
[XX. HÉLOPS; {Helops.)
\ Palpes inégaux.
Les antérieurs en forme de hache;
Les postérieurs en massue.
Lèvre cornée , entière.
Antennes filiformes , ou presque mo-»
niliformes.
Les hélops ont le corps oblong , convexe , lisse , bordé ^
la tête ovale, obtuse 3 le chaperon légèrement échancré}
( 36 )
les yeux places fratisversalemeiit, latéraux ; les antennes
courlos , insérées sons le chaperon 5 le c.orcelet applati ^
les bords arrondis; l'écusson petit , arrondi 5 les élytres
dures, non défléchies, de la longueur de l'abdomen 5 les
pattes médiocres , propres à la course 5 les cuisses com-
primées 5 les jambes courbées, les tarses antérieurs à
cinq articles, les postérieurs à quatre 5 leur couleur est
ou noire, ou bleue, ou cuivré-rembruni. Ils habitent-
dans les maisons , les endroits sablonneux et sous les
ccorces d'arbre.
1. H. Lanipède. (^H. lanîpes,^
Cuivré, ély très striées, pointues. '
Fabb.. ibid. t. I , p. iSy, 6.
Geofî*. 1 , 349, 5.
ScHCEFi". Icon. pi. 5i , fig. 3.
3. H. Noir. (ZT. ater.^
OblongjDoir, convexe, corcelet atténué à sa partie ant»«
lieure j ély très striées.
Fabr. t. I , p. 161, 37.
Oliv. pi. 2, fig. 10.
3. H. S0UI1.LÊ. ( H. quîsquilius, )
Noir, antennes et pattes couleur de rouille.
Fabr. ibid. p, l63, 46,
( h )
XXI. MELANDRIE. (Alelandrla.)
JPalpes y quatre inégaux.
Les antérieurs avancés , dentés ; le
dernier article ovale.
Les postérieurs terminés par un ar-
ticle plus gros.
Antemies filiformes.
Les mélandries ont le corps alongé , presque cylin-
drique , lisse ; la tôle grande , presque ronde , très-obtuse ;
les y«ux petits, arrondis, latéraux, transversaux; les
antennes courtes , courbées, le premier article plus long,
inséré en avant des jeux; le corcelet court , plat, dé-
primé sur les côtés, rétréci à sa partie antérieure, de
la largeur des élytres à sa partie postérieure; lecussoa
petit, triangulaire; les élytres molles, avec un rebord
défléchi et de la longueur de Tabdomen ; les pattes mé-
diocrement longues ; les tarses antérieurs à cinq articles,
les postérieurs à quatre ; la couleur noire ou cuivre
obscur. Ils habitent sur les arbres et les plantes.
1. M. Dentée, (ikf. serrata,^
Eljtres d'un bleu npirâlj-e, tarses ^dentés.
Tabr. ibîd. t. I , p. 164 , I.
Panz. Faun. Germ. 9, pi. 4.
3 . M. Canalicule. ( M, canaliculata. )
Noire , canaliculée , avec un enfoacement de chaque côlé,
élytres striées.
Fabr. ihid. p. 164, 2.
Panz. Faun. Germ. 9, pi. 4.
(38)
XXII. CYCHRE. {C^/cTirus.^
' Palpes six , le dernier article presque
conique.
Mâchoire cornée, ciliée à l'intérieur,
dentée.
lièvre courte , bifide.
Antennes sétacées.
Les cychres ont le corps moyen , oblong , lisse , borde ,
rgile; la tcle avancée , cylindrique; les yeux peùt&, glo-
î>uleux, laléraux ; les antennes niédiocremenl longues,
le second article plus long, insérées dans uue cavité, en-
dev^ant des yeux 5 le corcelet étroit, applati , avec des
bords arrondis; ils n'ont point d'écusson ; les élytres
sont réunies, dures, de la longueur de labdomenj
les bords courbés en-dessous, embrassant l'abdomen ;
les pattes médiocrement longues 5 les cuisses compri-
mées, celles de derrière avec un appendice à leur base ;
tous les tarses à cinq articles; la couleur obscure. Ils
habitent sous les pierres et dans les ordures.
1. C. Rostre. (6". j^ostratus,^
Lisse ^ noir, corcelet plus étroit que le corps , tête pliia
étroite que le corcelet.
FaBr. Void. t. I, p. l65, I.
Degker, Ins. 4, pi. 3, fig. i3.
Petagn. Spec. Cal. 26, 121, fig. 21.
Trouvé en juillet, sous clcs pierres , proche l'étang de Oaï-
c 39 )
•XXII I. CARABE. {Carahus.^
Talpes , SIX.
Les antérieurs à articles courbés ,
cylindriques , égaux.
Les postérieurs à dernier article ,
obtus , tronqués.
JLano-uette membraneuse , carrée.
Lèvre cornée , tri£de , décliirurc
intermédiaire pointue.
Antennes sétacées.
Les carabes ont le corps ovale, lisse ,^ ^gi^^î ^^ '^f®
grande, ovale; les mandibules et les palpes proémi-
iiens ; les yeux pelits , globuleux , proéminens , laté-
raux; les antennes de longueur moyenne, le second
article plus long , plus épais , insérées dans une cavité
devant les yeux; le corcelet échancré, applati, presque
de la largeur des élytres ; ils n'ont presque jamais d ë-
cusson • ils ont les élj^tres dui-es, de la longueur de lab-
clomen , à rebord non défléchi ; les pattes un peu lon-
gues, propres à la course; les cuisses comprimées , celles
de derrière garnie d'un appendice à leur base; les jambes
arrondies, armées en-dedans vers leur extrémité , d'une
soie rude ; les tarses à cinq articles; la couleur, la plu-
part du tems noire ou cuivrée. Ils vivent dans la (erre
sous les pierres , dans les jardins, dans les champs. Ils
sont carnassiers, se nourrissent d'autres insectes^ de ch ci-
Billes ou d'animaux morts. Ils répandent une iiqut^-iiï:
( 40 )
frès-canstîqne. Plusieurs courent frès-vîte; maïs il en
est peu qui volent, el un grand nombre d'espèces sont
pplères, et n'ont point d'ailes sous leurs élytres.
I.re FamWe, Sans ailes, corcelet en cœur,
1. C. Coriace. (C, coriaceus, )
Noir , opaque , coFcelet lisse , éljtres réunies , avec des
cavités enfoncées , irrégulières.
Tabr. ihid. p. l68 , 2.
Geoff. Ins. I, 141 , I.
ScHCEFF. Icon , pi. 36, fig. I, Je mâle. PI. 141 ,
fîg. I. Lajemelle.
Dans les bois.
3. C. Violet. (C violaceus. )
Noir , le corcelet et les bords des éljtres violets , éljtres lisses
pu légèrement ponctuées.
Fabr. ihid. p. 170, 7.
ScHCEFF. Icon. pi. 3, fig. il
Bois de Gamelle , sous des pierres.
3. C. Purpurin, ((?. purpuras cens, )
Les bords des élytres violets , les éljtres striées.
[Fabh. ibid. p. 170 , 8.
ScHŒFF. Icon.pl, 88, fig. i.
Sous les pierres et dans les ordures des jardins.
4. C. Enchaîné. (C canelutatus. )
Noir, bord du co/celet et des éljtres violet j éljtres striéçji
çiyec une triple série de points comprimés. »
!Faer, ihid. p. 170, 9.
(41 )
Geoff. Ins. I, t44, 4, 6.
Oliv. Ins. 3, 35 , pi. 3, fig. 29.
Sous les pierres et dans les ordures.
Forme et grandeur du précédent ; mais il en diffère par les
stries des él^-^tres , qui sont raboteuses, et par le corcelet qui est
plus étroit à sa partie postérieure.
5. C. Bleu. (C cyaneus.^
Xoir, avec un reflet violet, élvtres raboteuses avec des
points enfoncés, irréguliers.
FaBR. ibid. p. 171 , II.
ScHCETF. Icon. pi. 3, flg. I,
Dans le bois de l'abbaye de Roj'aumont.
Il diifère des précédens par la couleur, par les éljtres rabo-
teuses , chagrinées, par le corcelet plus long. Il est moitié moins
grand que le coriace.
6. C. Jardinier. (C hortensis. )
Noir, élj'^tres un peu raboteuses, avec une triple série de
points enfoncés , couleur de cuivre ; b«rds violets.
Fabr. ihid.-^. 172, 18.
ScHŒrr. pi. II, fig. i3/
Dans les bois aux environs de Beaumont.
Il varie par la couleur totalement noire et des points ae la
couleur des éljtres.
.J'en ai un individu moins grand, que j'ai pris dans les bois
de Carneîle. Est-ce différence de sexe ou une espèce ?
7. C. Convexe. ( C conveccus, )
Noir, convexe, corcelet écliancré à sa partie postérieure ,
é]3"tres avec des stries très-fines.
C 42 )
Fabr. p. 175, 29.
SCHŒFF. Icon. pi. 3, flg. 2.
Dans les bois.
8. C. Galonné. ( C. granulatus. )
Cuivre-obscur, éljtres avec des sillons élevés, couleur d#
cuivre interrompue par des points longitudinaux élevés.
Fabr. îhld. p. 176, 36.
GeofF. Ins. I , 143, 3.
ScHŒFr. Icon. pi. i56, fig. 4.
J'en connais deux variétés , une couleur de cuivre, l'autr»
de couleur violette très-foncée. Je les ai vues accouplées , efc
je me suis convaincu que celte dernière variété est la femelle.
9. C. Champêtre. ( (7. arvensis. )
Kolr, cuivré, éljtres striées avec une triple série de points
longitudinaux élevés.
Fabr. p. 174, 25.
Oliv. Ins. 35, pi. 4, fig. 33.
Je ne l'ai jamais trouvé rpe dans le bols de Camille. H y a
une variété violette que je crois être la femelle.
10. C. Doré. (^C, auratus,^
Elytres dorées, sillonnées; antennes et pattes rougeâtres.
Pabr. ihid. p. 175, 3o.
Geoff. Ins. 1 , 142 , p!. 2, flg. 5.
ScHŒFF. Icon. pi. 202, fig. 5.
C'est un des plus communs dans nos environs. On le trouve
ians les jarcHns , dans les champs ; sur les chemins.
-y
(43)
il. C. Brillante. (C7. aurato-intens , )
Eljtres à sillons raboteux, vert, doré, brillant; cuisse*
rouges.
Fabr. ibid. p. 175, 32.
Panz. Germ. 4, pi. 6.
Je ne l'ai trouvé q^u'une seule fois dans la forêt de Carnellc ,
en messidor.
12. C. Leucophtalme, (6. leucophtalmus ^^
Noir, élytres striées , corcelet avec des lignes enfoncées à la
base.
Fabr. ihid. p. 177, 41.
Geoff. lus. I, 146, 7.
Dans les endroits humides et les ordures.
i3. C. Terricolb. (C terricola, )
Noir , brillant , stries des éljtres lisses , extrémité des an-
tennes et pattes rousses.
Fabr. ibid.f^. 178, 43.
Dans les bois, sous les pierres.
Il.e Famille. Des ailes, corcelet en cœur.
14. C. Noir. (C nîger. )
Déprimé, noir j le corcelet avec deux lignes enfoncées; éljtras
sillonnées.
Fabr. ibid. 46 , p. 179. »
Geofi. Ins. I , 146, 7.
SCHŒFT. Icon. pi. 18 , %. I.
Jles^crable beaucoup au IvHicoijbtalme; mais il a d<*s ailest.
( 44 )
i5*. C. A PPL ATI. (^C, planus,^
Déprimé , noir j éljtres légèrement striées.
Faer. ihld. p. J79, 47.
Panz. Faun. Germ. li, pi. 4.
Deceer, Ins. 4, 96, 12.
Dans les bois.
16. C. Sablonneux. (^C, sahuîosus,)
Couleur pâle, une tache noire à la tète et sur les éljtres.
Fabr. îLid. p. 179, 5o.
Oliv. Iiis. 35, pi. lO; %. 108.
17. C. K u F I c o R N E . (C. rujicornis, )
3S'oir, éljtres sillonnées, revêtues d'un léger duvet; antenne*
et pattes rou-ges.
Faer. t. i,p. 180 , 53.
Geopt. lus. I, 160, 38.
Oliv. 35, pi. 8 , fig. 91.
Conimun dans les bois.
18. C. Brun. (C piceus. )
Corcelet oanaliculé, avec des stries de chaque côté; lej
antennes et les jambes bnines.
Fabr. p. 181 , 57.
ScHŒFF. Icon. pi. 18 , fig. 9.
C(immun dans la forêt du Ljs , dans le bois de Gamelle.
» I9. C. Humide. (C viadidus, )
Corcelet avec deux points enfoncés à sa partie postérieure ;
Tioir ; cuisses rouges.
(45)
Fabr. îbîd. p. i8i , 59.
Oliv. pi. 5, fio. 6t.
Commun dans les bois des environs de Beaumont. ^
20. C. Spinibarbe. (C spînibarbis, )
J31eu , avec la bouche , les antennes et les jambes rousses.
Faer. ihid. p. 181, 61.
Oliv. Ins. 35 , pi. 3, %. 22.
21. C. MuLTiPONCTui. (C muhipunctatus .^
Cuivré, avec plusieurs points raboteux , enfoncés j les pattes
noires.
FaeR. ibîd. p. 182, 6d.
Olit. Ins. 35, pi. 12, fig. 3^
Dans les bois.
22. C. Nègre. (C. atricapillus ,\
Corcelet roux , éljtre obtuse , pâle ; tête noire.
Oliv. Ins. 35 , pi- 9 , %• lo6.
Fabr. ihid. t. I , p. 186.
Dans les lieux humides.
Nota. Je dois dire que j'ai disséqué quelques carabes de cette
famille, qui se sont trouvés sans ailes, entr'autres le maelidus.
Ce caractère varierait-il selon les climats , les saisons ou les
sexes?
III. e Famille. Corcelet rétre'ci à sa partie postérieure.
23. C. Cephalote. {^C, cephalotes.^
Xs^oir , Visse et luisant , corps alongé , corcelet cornu*
Faer. ibid. p. 187.
SCHCETE. pi. Il , fig. 1,
( 46 )
Trouvé une seule fois près Saint-Brice.
Fabricius observe que les carabes de cette famille paraissent
s'éloigner de celles de ce genre et se rapprocher du genre sca-
rite^mais qu'ils manquent de caractères propres pour constituer
un genre à part.
IV.® Famille. Corcelet carré.
24. C. Convexe. (C gibbus,^
Ailé, convexe, en-dessus noir, brun en-dessous; ëljtre*
striées.
Fabr. ibîd. p. 189 ; lo5.
V.e Famille. Corcelet arrondi; aptères.
25. C. Joli. {C, lepidus,^
D'un vert cuivré, corcelet avec deux raies enfoncées de
chaque côté.
FabR. ibid. p. 190, 107.
Oliv. 35, pi. II 5 fig. 118.
Il n'est pas très-rare dans le bois du LjS.
26. C. Casside. (C cassidius, )
.Noir, corcelet orbiculé , élytres lisses.
Fabr. p. 190, 108.
Panz. Faun. Germ. 3i , pi. 8.
27. C. Mélanocéphale. (C melano*
cephalus . )
Koir , corcelet et pattes de couleur rousse.
Fabr. ibid. p. 190 , 112.
Geoff. Ins. I, 162,, 42.
Oliv. Ins. 35, pi. 2. , fig. 14.
Sous les pierres, dans les endroits hujjiides.
(47)
VI.^ Famille. Aîlës, corcelet arrondi,
28. C, Brevicol, (C brevicollis ,^
Noir, antennes roiigeâtres.
Fabr. 191, 14.
Panz. Faun. Germ. 11 , pi. 8.
29. C. Velouté. (C^. holosericeus, )
Noir, velouté ; tête couleur de cuivre brillant.
Fabr. ibid. p. 193, 125.
Oliv. 35 , pi. II , fig. 122.
Trouvé une seule fois dans les bois du Lys.
30. C. PiLicoRNE. (C pilicomis , )
Ely très striées avec des points enfoncés , antennes velues,
Fabr. îbîd. p. 193, 128.
Oliv. 35, pi. 11, fig. 119.
Il varie pour la couleur, tantôt noir, tantôt cuivrée.
Bois de Meudon.
3i. C. Cuivré. (C cupreus.^
Couleur de cuivre , antennes à base rouge.
Fabr. p. 195 , 134.
Geoff. Ins. I, 161, 40.
Oliv. Ins. 35, pi. 3 , fig. 25.
Couamun dans les bois.
32. C, Vulgaire. (C vulgaris,')
D'un noir Liouzé , antennes et pattes noires.
C 48 )
Î^ABR. p. 195, 137.
SCHŒFF. Icon. pi. 18, fîg*. 2.
Dans les lieux sablonneux.
33. C. Large. ( Ç. latus.^
Koir, éljtres crénelées , striées j antennes et pattes rousses^
Fabr. p. 190, 141.
SciIŒïï. Icon. pi. I94, fîg. 7.
34. C. Ferrugineux. ( Cferrugineus. )
Couleur de rouille, élytres plus foncées , striées.
Fabr. p. 197 , i5o.
Geoff. Ins. I, 162,43.
Oi.iv. Ins. 35, pi. 12, fîg. i36.
Dans les lieux arides.
35. C. Noir. ( (?. aterrimus,^
Corcelet noir, bordé 5 éljtres striées, avec trois points en^
foucés.
I'abr. p. 198, i55.
Oliv. Ins. 35, pi. 12, fîg. 141.
Dans les bois.
35. C. Six POINTS. (C sexpuncîatus , 1
Tête et corcelet verts , éljtres couleur de cuivre.
Fabr. p. 199 , 159.
•Geoff. Ins. i, 149 , 14.
ScHŒFF. Icon. pi. 66^ fîg. 7<
(49 )
07, C. ÊORDÉ.(C marginatus,')
Vert, bords des élytres et jambes fauves.
Fabr. p. 199, 162.
Oliv. Ins. 35 ; pi. 9 , %. 98.
Dans les bois.
38. C. Vêtu. ( C. vestitus,)
Vert cuivré, brillant; bord du corcelet et des élytres d'un
Vert cuivré j antennes et pattes de couleur pâle.
Fabr. p. 200, i63.
Geoff. Ins. 1, 162, 41.
Gliv. Ins. 35 , pi. 5 , fig. 49.
39. C. Te T E-B LE UE. ( C, cyaiiocephalus^y
Corcelet et pattes couleur de rouille, tête et éljtres bleues.
Fabr. ibid. p. 200 , 167.
Geoff. Ins. I, 149 > 16.
ScHŒFFo Icon. pi. 10, fig. '14.
40. C . G R A N D E - c R o I X. ( (7. crux major. )
Corcelet orbiculé, éljtres noires avec deux taches rouge*.
Fabr. p. 202, 176.
Geoff. Ins. I, i3o, 17.
SCHŒFF. icOÛ. pi. I, fig. l3.
33aus Ijs bois.
41. C. Petit e-c r o i x. ( C crux mînor.
Corcelet orbiculé, rouge j élytres tronquées, rouges; croix
noire.
\
4
C 5ô I
FabR. ^. 202, 177.
Geoff. Ins^ I, i5o, 18.
ScHŒFF. Icon.pl. 18, fig. 8.
42. C. He MORR HOÏD ALE, (C liemor"
rhoïdalis. )
Corcelet rouge j un peu orbiculéj élytres noires , rouges à
leur extrémité.
Fabr. îbid. p. 2o3, 182.
Oliv. In§. 35 , pi. 6, fig. 60.
43. C. BiPUSTULÉ. (C bipustulatus.^
Corcelet orbiculé, roux; élytres noires à leur extrémité,
avec une tache rouge.
Fabr. p. 2o3, 184.
Oliv. 35, pi. 8, fig. 96.
44» C. Germain. (C germanus ,^
Bleu, avec la tête, les élj' très et les pattes fauves; éljtres
•violettes à l'extrémité.
Fabr. p. 204 , 187.
ScHŒFF. Icon. pi. 3l, fig. l3.
Dans le bois de Gamelle.
li^S, C. Brûlé. (C apjncarius, )
Noir en-dessus, en-dessous couleur de rouille; éljlres cré*
nelées, striées.
Fabr. p. 2o5, 190.
Gfoff. Ins. 1 , 162, 43.
Panz. Fauu. Germ. 40, pi. 3.
Dans les lieux sablonneux.
!|Ô. C. Lunule. (67. lunatus. )
torcelet orbiculé , roux; élytres jaunes, avec trois taclias
ti^ires.
Fabr. p. 2o5, 194.
SCHCEFF. Icon. pi. 41, fig. 14.
/^j, C. Prasin. (^C, prasinus,^
!Noir, tête et corcelet cuivrés ; élytres couleur de rouille^
tache commune et grande à leur extrémité.
!Fabr. p. 206, 195.
SCHŒFF. Icon. pi. 3l , fîg. l3.
Oliv. Ins. 35 , pi. 5, fig. 55.
48. C. Etuvier. (C. vaporarlujTi. )
CoTcelet, bord antérieur des élytres, antennes et pattes couh
ïeur de rouille.
Fabr. p. 206, 198.
Oliv. Ins. 35 , pi. 7 , fig. 57.
49. C. Méridien. ( C meridianus, )
Noir , partie antérieure des élytres et pattes fauves.
Fabr. p. 206, 199.
Oliv. Ins. 35 , pi. i3 , fig. i35.
3Dans les lieux sablonneux.
5o. C. QuABRi-MAcuLi. (C 4* TTiacuîatus, 3
Çorcelet couleur de rouille, lisse ; élytres tronquées avec
deux raies et deux taches blanches,
Fabr. p. 207 , 2g3.
GEorr. lus, i ; i52 ^ 24.
( 52 )
5i. C. Fauve. (C, testaceuB,^
Tête et corcelet couleur de rouille, éljtres fauves.
Pabr. p. 209, 2l3.
GeoFF. Ins. I, l53, 25.
62. C. BiPONCTUÉ. ( C. %* punctatus . )
Cuivré , antennes et pattes noires , élytres avec deux points
efifoncés.
Fabr. p. 209, 216.
Oliv. Ins. 35, pi. 14, %. i63.
53. C. Troncai.ette.((7. tj^ncalettus , )
Eiî-ffe.'îssas cuivré ohseur , en-dessous- n<fi;#, éijrtres obtuses.
. , Fabr. p. 210 , 222.
Oliv. Ins. 35 , pi. i3 , fig. 159.
XXIV. CALOSOME. ( Calosoma. )
Palpes , six inégaux.
Antérieurs très- courts , terminés par
un article plus gros.
Lèvre courte , cornée , très-échan-
crée, avec vme pointe.
Antennes sétacées.
Les calosomés ont le corps oblong , lisse , agile ; la
tcle grande , ovale 5 les mandibules et les palpes proé-
minensj les yeux globuleux, proéminens , latéraux, h.
( 53 )
bords supérieiirsnu peu dilalés;les antennes plus longues
que le corcelet, insérées devant ies^eux; le corctlet
applati, à bords arrondis , tronqués à la partie poslé-
rieure et plus étroits que les ély très ^lecusson petilou nu!,
trianiiulaire: les élvlres dures, de la longueur de l'abdo-
jnen , à bords non courbés , les pattes courtes , propres à la
course; les cuisses comprimées; les jambes courbées,cellcs
de devant garnies d'épines à leur exlrémiié : les tarses
à ciuq articles; la couleur noire ou cuivrée. Ils se txou-
vent sur les arbres. La larve et l'insecte parfait sont très-
voraces et se nourrissent de chenilles.
1. C. SicopiiANTE. (C sicophanta,')
Ailé, violet , brillant j éljtres striées , d'un vert très-brillant ,
doré.
Pabr. ibid. p. 212, 5.
Geoff. Ins. 1 , 144, 5.
ScHŒFF. Icon. pi. 66, fig. 6.
Dans les bois.
2. C. Inquisiteur. (C inquisitor. )
Ailé, éljtres d'un vert bronzé, avec une triple série de
pointa
Fabr. ibîd. p. 212 , 7.
Geoff. Ins. i , 146 , 6.
Oliv. Ins. 35, 40, pi. I, fig. 3.
Dans les bols.
Il varie par la couleur ^ cjui est tantôt noire et tantôt bronzée»
( S4 )
S XV. BRACHIN. {Brachînus.^
Talpes y six , derniers articles ovales ^
obtus.
Languette tronquée , tridentée.
Lèvre cornée , échancrée.
Antennes sétacées.
Les brachins ont le corps de grandeur moyenne^
oblong, lisse, bordé, agile; la tête grande, ovale; les.
palpes et les matidibules proéminens; les yeux globu-
leux, latéraux ; les antennes plus longues que le cor-
celet , dont les articles sont à-peu-près égaux, et qui
sont insérées devant les yeux ; le corcelet rétréci à sa
partie postérieure, et égalant presque la largeur des
élytres; ils manquent la plupaft d'écusson ; leurs élytres
sont dures, tronquées, plus courtes que l'abdomen, à
bords non-courbés en-dessous; leurs pattes sont propres à
la course ; les jambes antérieures son t courbées, épineuses
un peu avant leur extrémité j leurs cuisses postérieures
ont des appendices à leur base ; leurs tarses sont à cinq
articles -, leur couleur est noire ou rougeâtre. Qn les
trouve sous les pierres , dans les bois et les lieux hu-*
mides.
1. B. Pétard. (^B, crepîtans,^
Tête, corcelet et pattes rougeâtres; éljtres d'uanoir bjeuâtre-»
FabR. 219, 12.
Geoïï'. Ins. I, i5i, 19.
ScHCErr. pi. II, iig» i3»..
( 56 )
Lorsqu'il est poursuivi, il s'efforce d'effrayer son ennemi par
4e craquement de son anus.
Dans les bois.
2. B. ScLOPÈTE. (B. sclojjeta.)
Couleur de louille, éljtres bleues , base de la, suture oouWur
de rouille.
Fabr. ibid. p. 220, l3. *
ZXVI. ODACANTHE. i^Odacantlia.^
Talpes y six filiformes.
Mâchoire arquée , épineuse.
Lièvre courte , entière.
Antennes sétacées.
Les od^nlhes ont le corps pelit , oblong , bordé,
agile; la tête grande, distincte, plus large que le cor-
eelet ; le chaperon avancé, légèrement échancré-, les
yeux grands, globuleux, proéminens , latéraux ; les
antennes presqu aussi longues que le corps, le premier
^ article plus long, un peu en massue , insérées à la base
des mâchoires; le corcelet cyhndrique, plus étroit qua
la tête et les élytres ; l'écusson petit; les élytres égalant
à peine la longueur de l'abdomen, dures , tronquées,
les bords non-courbés en dessous; les pattes de lon-
gueur médiocre , minces , propres à la course ; les tarses
ùcijiq articles^ leur cOuleur est brillante el varie sc4oîi
ies espèqesr
(56)
2. O. Tri PUSTULE. ( (7. o, pustulata,^
Noir, avec deux lignes jaunâtres sur les éljtres , et les pattes
«le même couleur.
Fabr. ibid. p. 219 , 4,
2.. O. Me L AN u RE. ( O. Ttielanura,^
Corcelet bleu, élytres fauves, noires à leur extrémité.
Pabr. ibid. p^228 , I.
Oliv. Ins. 35, pi. I, fig. 7.
XXVI I. DRYPTE. ( Br^pta, )
Palpes y six inégaux.
Les quatre postérieurs ont le dernier
article plus gros , ovala, com-
primé.
Languette filiforme , entière , très-
étroite.
Antennes filiformes.
Les dryptes ont le corps petit, lisse , bordé , agile; la
îê(e distincte, de la largeur du corcelet, rétrécie à sa
partie antérieure ; les palpes et la mâchoire proémi-
uensj l'écusson arrondi, entier; les yeux grands, glo-
buleux, proéminens, latéraux; les antennes plus lon-
gues que le corcelet, le premier article plus long que les
autres qui sont égaux enlr'enx; elles sont insérées à la
base des mandibules : leur corcelet est cylindriqu©.
(57 )
pins étroit que les ëlytres; ils n'ont pas decusson; leurs
élytres sont dures , un peu plus courtes que l'abdomen ,
tronque'es à leur extrémité, leurs bords non-courbés;
leurs pattes sont très-longues , propres à la eourse; tous
les tarses sont à quatre articles, le dernier article bilobé.
Leur couleur varie,
1. D. EcHANCRÉ. {D. emarginata.^
Bleu; bouche, antennes et pattes rousses ; élytres échancrées
à leur extrémité.
FaBR. ibid.^. !23o, I.
Rossi, Fd. Elr. pi. 2, fig. II.
XXVIII. CICINDÈLE. (^Cicindela.)
Palpes y six filiformes.
Les postérieurs velus.
Lèvre cornée , tridentée.
Antennes sétacées.
Les cicindèles ont le corps oblong, glabre, bordé,
agile; la tête plus large que le corcelet, distincte,oblongue;
le chaperon grand, transverso, quelquefois denté; les
palpes et les mandibules dentés , proéminens; les yeux
globuleux , proéminens , latéraux ; les antennes plus
longues que le corcelet, insérées devant les yeux; le
corcelet court, cylindrique , avec deux raies enfoncées
en croix, plus étroit que les élytres; l'écusson petit, ar-
îondi j les élytres dures , non défléchies, de la longr.tur
( 58 ) ^
de Vabdomen 5 les pattes alongées, minces, propres à fa
course ; les tarses à cinq articles ; leur couleur varie.
Elles habitent les terreins secs, sablonneux ; elles courent
très-vite, sont très - carnassières , et se nourrissent de
toutes sortes d'insectes. Leur larve est cylindrique,
blanche , a six pattes brunes, la tête brune-, elle creuse-
en terre des trous cylindriques , dans lesquels elle se
loge et sV lient en embuscade, pour attraper les insectes
qui passent.
1. C. Champêtre. (C campestris, )
Verte, les éljtres avec cinq; taches blanchss.
Fabr. t. I, p. 233, II.
Geoff. Ins. I, t53, 27.
ScHŒFr. Icon. pi. 34, fig. 8, 9.
pi. 228; fig. 3.
Dans les lieux sablonneux. #
2. C. Hi BRIDE. (^C, Mb rida. ^
Rongeâtre , élylres mar'juées d'une raie et de deux lunules
blanches, corps doré , brillant.
Fabr. ibid. p. 234 , l3.
ScHŒFF. Icon. pi. 35, fig. lOv
Dans le bois de Carnelle.
3. C. SiNU^E. (C sinuata.^
VeUie , d'un vert cuivré j élytres avec une raie et deux
lunules blanches.
Fabr. ibid. p. 234, 14.
Panz. Faun. Germ.
(Kg)
Dans le bois de Chantilly. Rare.
Moitié plus petite que la cicindèle hibride. Cette dernière est
de la même grandeur que la cicindèle champêtre.
4. C. Su. VATiQUE. (C sihatica, )
JN'oire , éljtres avec une raie ondée et deux points blancs.
Fabr. ibîd. p. 235, l5.
Geoff. Ins. I, 155,28.
Oliv. Ins. 33, pi. I, fig. 9.
Dans les lois de Chanllllj.
5. C. Germanique. (C germanica.)
Couleur de cuivre, éljtres vertes, avec un point et uno
lunule blanche à l'extrémité de l'éljtre.
Fabr, ibid. p. 207, 29.
Geoff. Ins. I, i55 , 29.
ScHŒFF. Icon. pi. 4, fig. 8.
Dans les bois de Chantilly.
Elle varie par la couleur , qui est tantôt noire , tantôt verte,
tantôt bleue.
XXIX. ELAPHRE. {Elaphms.^
Palpes ^ six filiformes.
Lèvre arrondie , en pointe , entière.
Antennes sétacëes.
Les ëJapbres ont le corps pellt, oblong , lisse , borde,
agile ;, la têle grande, ovale, distincle , les yeux globu-
îouX; proéminens, }atémiiX3 les antennes plus longues
«
( 6o )
que le corcelet, insérées en avanf des yeux; le covceleÉ
presque cylindrique, plus étroit que les élytres, à bords
défléchis; Técusson petit, arrondi; les élytres dures, de
la longueur de l'abdomen , non défléchis ; les pattes
longues, minces , propres à la course ; les tarses à cinq
articles 5 la couleur souvent cuivrée , obscure. Ils s©
trouvent dans les lieux humides, sont carnassiers et s©
nourrissent de larves aquatiques.
1 . E. M A R É c A G E u X. ( jÉJ. ulîgînosus. )
Vert-broDzé , élytres striées , avec des points enfoncés ,
Weuâtres.
Fabr. ibid. p. 245 , I.
Oliv. Ins. 34, pi. I, fig. I.
2. E. Riverain. (^E. ripariiis. )
,Vert bronzé , élytres avec des points larges, enfoncés.
Fabr. ibid. p. 245;, 2. *
Geoff. Ins. I, i56, 3o.
SiHŒFF. Icon. pi. 86 , fig. 4.
3. E. Imprimé. ( JS*. impr^essiis,^
Couleur cuivrée, élytres légèrement striées, avec deux point?
élevés d'un bleu brillant.
Fabr. ibid. p. 246, 4.
Panz. Faun. Germ. 40, pi. 8.
4. E. FeavipÈ7>e. (^E, Jlavipes,^
■ Couleur cuivrée , obscure ; élytres nébuleuses , pattes jaunes.
Fabr. ibid. p. 246 , 6.
Panz. Faun. Germ. 20, p». ».
( 6i )
5. E. A QtJ ATI QUE. (^E. aquaticiis,^
Couleur de cuivre brillant , tète striée.
Fabr. ibid. p. 246, 7.
Geoff. Ins. I, iSy, 3i.
6. E. SemI'T o^ CTU B, (^£. semi -pu ncta tus. ^
Couleur de cuivre brillant, éljtres ponctuées, dos très-lisse,
Fabr. ibid. p. 246 , 8.
Oliv. Ins. 34, pi. I, %. 3.
7. E. RupicoLLE CE. rupestris, )
D'un noir cuivré, brillant j les éljtres ponctuées , striées;
deux taches ferrugineuses j la base des antennes et les pieds
roux.
Fabr. ihid. p. 247 , 9.
Oliv. Ins. 35, pi. 9, fig. io3.
XXX. SCOLITE. {Scolytus.^
Palpes y six filiformes , le dernier
article presque conique.
Mâchoire cornée , ciliée , pointue ,
entière.
Languette courte , membraneuse ,
arrondie , pointue».
Anteiines ^ filiformes.
Les sco'.lfes ont le corps petit, arrondi, un peu ap-
plali , bordé , agile ; la tête ovale , renfoncée , plus étroite
que le corcelel 5 les yeux arrondis, proéminens, latéraux^
(62)
les r.ntennes plus longues que le corcelet, insest^es de*
Vant les yeux j le corcelet transverse , plus court et près*
qu'aussi large que les élytres 5 l'écusson petit , arrondi 5
les élytres dures, non défléchies, de la longueur dé
l'abdomen; les pattes alongées , propres à la course,
arrondies, minces 5 les tarses à cinq articles. Leur cou**,
leur varie. Ils habitent les lieux humides, et ont les
mœurs des élaphres.
1 . S. Borde. ÇS. limbatus. )
Couleur de rouille en-dessus, une tache d'un vert cuivré sur
le corcelet 5 les éljtres avec une bande ondée de même cou-
leur.
Fabr. îbid. p. 247, 2.
Panz. Faun. Gerrn. 2, pi. 9.
Trouvé près l'étang de Gamelle,
XXXI. s PERCHÉ. {Spercheus.)
«
"Palpes y six filiformes.
lièvre cornée , carrée , tronquée , en-
tière.
Antennes en massue perfoliée;
1. S. EcHANCRÉ. (iS. emarginatus. )
Brun-obscur, chaperon échancré.
Fabr. ibid. p. 248, i.
Ce petit Insecte est d'un brun obscur , taché de noir, sur-tout
le long de la suture des éljtres. Il a des stries élevées, peu mar-
quées sur les él3Mreiî.
( 63 )
On le trouve dans les lieux humides, sur le bord des étangs,
au pied des plantes marécageuses, et particuliërement de l'a-
rundo pJiragmîteSj roseau h-halais; du raiimiculus lingua , re-
noncule lancéolée. Il ne peut nager. La femelle file une petits
co^ue de soie où elle enferme ses œufs.
XXXII. ll\'DROV'R\l.l^.{Hidrophilus,)
Palpes y quatre alongés filiformes.
Mâchoire bifide.
Lièvre cornée, légèrement écliancrée.
Languette légèrement écliancrée.
Antennes en massue perfoliée.
Les hydrophiles onl le corps ohlong, lisse, convexe,
bordé; la lête un peu grande, ovale, rentrée^ les pul-
pes avancés , un peu pins longs que les antennes •
les antennes de la longueur de la léle, insérées devant
les yeux et cachées dans une cavité sous les yeux ; le
corcelet transverse, de la largeur des élytresj le ster-
num presque toujours proéminent, aigu 5 l'écusson grand,
triangulaire 5 les élylres dures , nen défléchies , de la
longueur de l'abdomen ; les pattes courtes , propres à la
nage 5 les tarses à quatre articles; la couleur noire. Ils
sont amphibies et vivent dans 1 eau, d'où ils ne sortent
que le soir. La femelle tile une coque de soie blanche,
où elle dépose ses œufs. La larve est très-vorace et se
nourrit d'insectes aquatiques. — ■ L'insecte parfait, sui-
vant Degeer, est carnassier, et se nourrit d'autres in-
sectes.
(64)
1 . H. Brun. ( H. piceus. )
Noir, sternum caaaliculé, trè^-pointu à sa partie postérieufd^
éljtres légèrement striées.
Fabr. ibid. p, 249, 46.
Geoffr. Ins. I . p. 182 , I, pi. 3 , fig. I.
ScHŒFF. Icon. pi. 33, fig. 1,2.
C'est le plus grand des eleuterates des environs de Paris.
Dctignj assure avoir nourri un mâle et une femelle de cette
espèce pendant six mois avec des feuilles de chêne ; et il
croit, d'après cette observation , que les hydrophiles ne sont
pas 5 dans Tétat parfait , carnassier comme les dytiques.
On le trouve dans les étangs. Il est nuisible aux poissons.
2. H. Caraboïde.( h. caraboïdes, )
Xs'oir, brillant, élytres légèrement striées.
Î'abr. ihîd. p. 25o , 4.
Geoffr. Ids. i, i83; 2.
Oliv. Ins. 39 , pi. 2, fig. 8.
ScHŒFP. Icon. pi. 33, fig. 10,
3, H. ScARABoÏDE..( H, scarahoides, )
Kolr, élytres striée6, pattes brunes.
Fabr. ibid. p. 261, 10.
Oliv. Ins. 39 , pi. 2, fig. 9.
Dans les mares , les bassins , les étangs.
4. H, PicipÈDE. ^H. picipes.)
îs^oir , pattes brunes , élytres lisses.
Fabr. ibid. p. 25i, 9.
Oliv. Ins. 39 , pi. i , fig. 2.
Trouvé une seule fois dans l'étang àe Carnelle,
C 65 )
S, H, Orbicitlaire. (H, orbicularis,')
Corps arrondi , lisse, noir.
Fabr. ibid. p, 252, II.
Geoff. Ins. 1 , 184, 3.
Oliv. Ins. 39 , pi. 2 , fig. 1 1.
Dans les étangs , les marais*
6. H. Brillant. (^. luridus,)
Corcelet et éljlres striées , d'un brun cendré, corps noîr-
FaBR. ibîd. 253, 22.
Oliv. Ins. 39, pi. I, iîg. 3.
Mêmes lieux que les précédefis.
7, H. Melanocephale. ( ZT. melanO'»
cephalus. )
Ovale, fauve, avec la tête et le disque du corcelet noirs.
Fabr. ibid. i53, 23.
OxiV. Ins. 89; pi. 2, fjg. 12.
8. H. Gris. (^H. griseus.)
Couleur cendrée en-dessus , brun eu-dessous.
Fabr. ibid p. 253 , 24,
Geoff. Ins. I, 184,5.
9. H. Bi PONCTUÉ. (/T. bipunctatus »)
Corcelet noir , élytres brunes avec un des bords grisâtres ^
ayant un point blanc à leur partie postérieure.
( 66 )
XXXIII. HYDRACHNÉ. ( Hydrachna.;)
Palpes y quatre égaux.
Mâchoire cornée y courbée , très-
pointue.
Lèvj^e cornée , entière.
Antennes sétacées.
Les hydrachnés ont le corps petit , convexe , ovaïe .,
•bordé, agile, la tête ovale, rentrée, les yeux grands,
globuleux, proéminens , latéraux 5 l'écusson court, trans-
verse / échancré 5 les antennes plus longues que le cor-
celet, insérées dans une cavité devant les yeux; le cor-
celet court , transverse , plus étroit que les élylres ; le
bord peu proéminent, ^igu 5 les élylres dures, de la
longueur du corps, à bords non défléchis; les pattes
courtes, propres h la nage , ciliées ; les jambes antérieures
épineuses à leur extrémité^ les tarses antérieurs à cinq
articles, les postérieurs à quatre; la couleur noire ou
d'un brun obscur. Ils habitent les eaux stagna nies.
1. H. d'hermaun. (iï. hernianni.^
^oir; tête^ corceletet base des élytres couleur de fer rouiller
Ï'abr. ibîd, p. 255, I.
OliV. Ins. 40 , pi. 2 , fig. 14,
Iltabite les eaux stagnantes.
li'éciisson est petit, trianf^ulaire j le sternum a quatre dent*
\. sa partie postérieure.
3Etaug deCarnelie»
f 67)
1. U. Si?HERiQUE. {H. gibha.)
Brune , soyeuse, bnllante.
Fabr. ibid. p. 256 ,2.
Oeoff. Ins. I, 191, lô. ,
Oliv. 40 , 33 , 39 , pi. 3 , fig. 28.
3. H. Oyale. (^ h, ovalis.)
liissCj noirâtre 5 ponctuée.
Fabr. ibid. p. 256, 3.
Elle a beaucoup d'affinité avec le précédent ^ et ii*est peut-
Itre qu'une simple variété de sexe.
XXXIV. DYTIQUE. {Dytiscus,)
Palpes > six filiformes.
Lèvre cornée , tronquée , entière*
Antennes sétacées.^
Les dytiques ont le corps oblong, déprimé, applali,
bordé , agile 5 la tête arrondie, rentrée^ le chaperon
coart j arrondi, entier; les yeux arrondis, proéminensj
latéraux 5 les antennes plus longues que le corceletj
insérées en avant des yeux; le corcelet court, trans^
Verse, à bords peu proéminens, aigus; lecusson courte
triangulaire ; les élytres dures , de la longueur de
l'abdomen ; les pattes courtes , propres à la nage ; lea
iarses à cinq articles ; la couleur noire, obscure. Les
mâles des dytiques à écusson ont souvent line espèce
d'appendice rond à leur jambe antérieure, et les élytres
(68)
des femelles sont à moîlié et antérieurement sillon-
uées. Leur larve vit dans l'eau, est très -carnassière ;
Tinsecte parfait est amphibie , et se nourrit aussi d'autres
insectes. Les (emellesfilent, comme les hydrophiles, une
coque de soie , dans laquelle elles renferment leurs
ceufs.
I.re Famille, Ecusson entre les élylres.
I. D. Marginale. {D, marginalis.y
Koir, avec le bord des éljtres et du corcelet jaune.
Fabr. p. :i58 , 3.
Geoff. Ins. I, i86, 2.
ScHCEFi". Icon. pi. 8, %. 8.
Il se retourne facilement , si on le met sur le dos. Quand oa
le tient long- tems hors de l'eau, il s'j replonge avec peine.
2. D. V oi!^ CTVik, (^jD, punctulatus,^
Noir, chaperon et bords des éljtres et du corcelet blancs ^
élytres avec trois stries ponctuées.
Fabr. ibid. p. 259, 5.
Geoff. Ins. i85, i.
Oliv. Ins. 40, pi. I, fig. 6.
3. D. Raeselien, (Z). raeselii.^
Verdâtre , avec le chaperon et les bords extérieurs des éljtres
iaunes , éljtres légèrement striées.
Fabr. ibid. p. 269 , 7.
Rœsel. Ins. 2, Aquat. I , pi. 2 , fîg. 1,5.
Oliv. 1ns. 40, pi. 3 ; %, 21.
C % }
4. D. Sillonné. (Z>. sulcatus..')
E!y très , avec dix sillons longitudinaux velus.
Fabr. ihid. p. 261, 14.
Geoff. Ins. I, 189, 5.
SCHŒFF. Icon. pi. 3 , fig. 3.
5. D. Strié, (i^. striatus,')
Brun, corcelet fauve; tande abrégée, noire; élytres arec
des stries très-fines, transversales.
Fabr. ibid. p. 261 , 16.
Oliv. Ids. 40, pi. 2, fig. 2e.
6. D. Cendré. (Z). cinereus.J
Cendré , bords des élytres et du corcelet à moitié fauves.'
Fabr. ibid. p. 262 ,21.
Gegff. Ins. I, 188, 4.
ScHŒFF. Icon. pi. 90, fig. 7.
7. D. BipusTULÉ. (Z). bîpustulatus.^
Lisse , noir , tête à deux points rouges à sa partie postérieure»
Fabr. ibid. p. 263 , 29^.
ScHŒFF. Icon, pi. ^, fig. 9.
8. D. Noir. (Z). ater,^
Noir, avec un point à jour à son sommet , antennes et pattes
couleur de fer rouillé.
Fabr. p. 264, 33.
Panz. Faim. Germ.38, pi. i5,.
(7°)
^, D, Transversale. (Z). transvôrsalis.^
Noir ; corceletrougeâtre à sa partie antérieure ; élytres avec
yne strie enfoncée» jaunes à leur basct
Fabr. ibîâ. p. î?55 , 38.
Oli V. Ins. 40 , pi. 3 , fig. 2a.
10. D. Abrège. (D. abbrenatus,^
ISToir, ëljtres avec une strie abrégée à leur base y avec deu3^
points jaunâtres.
Fabr. ibid. p. 265 , 40.
Oliv. 40, pi. 4, %. 38.
|i. D. Marécageux. (Z). uliginosus.y
Noir , brillant ; les antennes , les pattes et les bords extérieurs
^es éljtres ferrugineux.
Fabr. ibid, p. 266 , 41.
ScHŒFr. Icoii. pi. 8 , fig. 10.
12. D. Maculé. (^D, maculatus.^
Noir, corcelet avec une raie de couleur pâle , élytres variées
4e blanc et de noir.
Fabr. ibid, p. 266 , 45.
Oliv. Ina. 4Q, pi. 2, fig. 16.
\3, D. Noté. ( Z). notatus.)
!Brun, cqrcelet fauvcj avec quatre points noirs j éljtres aveo
\jne strie fauve à la. suture,
Faer, ihid, p. 267, 5o,
Q?,iv. Tns. 4Q , pi 5, fig. 4-^,
C70
II.« Famille. Sa us ëcussons.
14. D. Granulaire. {D. granulans.\
Noire , éljtres avec deux lignes jaunâtres , pattes rousses.
Fabr. ibid, p. 270, 67.
Oliv. ins. 40, pi. 2, fig. l3.
i5. D. Imprimé. {D, impressus.)
Ovale, jaunâtre; éljtres cendrées , striées, avec des poiaC^
çûfoncés.
FabR. ibid, p. 271, 71-
Oliv. Ins. 40 , pi. 4, fig- 4°'
16. D. Rayé. (Z>. lineatus.)
Couleur de rouille, éljtres brunes, avec des lignes jattnâtrcï.
Fabr. ibid. p. 272, 76.
Oliv. Ins. 40, pi. 5, fig. 48.
17. D. Inégale, (jD. înœqualis.y
Couleur de rouille, éljtres noires; côtés irrégulièrement
parsemé-! de taches couleur de rouille.
Fabr. ibid, p. 272 , 77.
Oliv. 40, pi. 3, fig. 2g.
18. D. Petit. (Z>. mînutus,)
Jaunâtre , éljtres brunes , bord taché de jaune»
'Fabr. /^/if. p. 272, 78.
Oliv. 40, pi. 5, fig. 49-
( 70 .
S^-I^'Crassicorne. (Z). crassicornis, )
Brun, tête et corcelet- jaunes , antennes renflées dans le
Juilieu.
Pabr. ibid, p. 273, 81.
Oliv. Ins. 40 , pi. 4 , fig. 34.
XXXV. GYRIN. (%rz«z/^.)
Palpes y quatre filiformes.
Mâchoire cornée , unidentée , très-
pointue.
Lièvre écliancrëe.
Antennes cylindriques.
Les gyrins ont le corps oblong, lisse, brillant, bordé,
agilejla lête ovale, reûlrée jle chaperon arrondi, comme
échancré; les yeux globuleux, verticaux; les antennes
courtes, épaisses, cylindriques, insérées dans une ca-
vité latérale delà tête 5 le corcelet court, transverse,
bordé, très-lisse, les élytres bordées , plus courtes que
l'abdomen, obtuses 5 les pattes antérieures aîongées , les
quatre postérieures plus courtes, comprimées, propres
à la âagej la couleur noire , brillante. On les trouve
dans les éttings et les bassins , où ils tournent avec
une grande rapidité. Ils A'oleat quelquefois , mais
ïarement,
(73)
1. G. Nageur. ( G^, natator,^
Bleuâtre , brillanl ; élytres ponctuées , striées; pattes couleur
de rouille.
Fabr. îhîd. p. 274, I.
Oliy. Ins. 41 , pi. I , %. 1.
2. G. BicoLOR. (6^. bicolor,)
Cylindrique, très-glabre , noir en-dessus^ couleur de rouille
en-dessous.
Fabr. p. 274, 2.
Detigny, Buff. Hist. INat des Ins. i. 7,p.73.
Je n*ai jamais rencontré cet insecte , et je le mets comme des
environs de Paris, d'après l'assertion du naturaliste que je viens
de citer.
XXXVI. ELOPHORE. {Elophorus.^
Palpes ^ quatre inégaux , dernier ar-
ticle ovale et renflé. #
Mâchoire cornée , membraneuse à
son extrémité.
Lièvre cornée , carrée.
Antennes en massue solide.
Les élophores ont le corps petit , oblong , bordé ; la
iêle petite, ovale; les yeux ronds, proéminens , laté-
raux, les antennes courtes, insérées en avant des yeux;
le corcelet applali , transverse, la plupart du tems sil-
lonné , inégal irécusson peut, rondj les élytres voùlé&s.
(74 )
de la îongneur de l'abdomen ; les pattes courtes , pro-
pres à la course 5 les tarses à cinq articles; la couleur
obscure , la plupart du tems couleur de cuivre. Ces
petits insectes se trouvent dans l'eau ou sur les plantes
aqi atiques. Ils volent à des distances assez grandes pour
se rendre d'une mare à Vautre. Ils se nourrissent d au-
tres insectes.
1. E, Aquatique. (£*. aquaticus*y
Brun, cofcelet raboteux;, élytres d'un brun cuivré.
Fabr. t. I , p. 277, I,
Geoff. Ins. I , io5 , i5. ' 3
Oli V. Ins. 38 , pi. I , %. I*
S. E. N u B I L E. ( JE^. nubilus. y
Gris; corcelet et élytres ridés, sillonnés.
Fabr. ibîd, p. 277, 2.
Herbst. Col. 5, pi. 49, fîg. 8.
3. E. A 1 o N © É. {^E, elongatus, }
Corcelet ponctué , cuivré ; élytres inégales , brunes.
Fabr. ibid. p. 277 , 3.
Gliv. Ins. 38 , pi. I , fig. 4.
4. E. FlAvipède. {E. Jlavipes.y
Noir , corcelet sillonné, élytres striées , pattes fauves^
Fabr. ibîd. p. 278.
Ol^iV. Ins. 38, pi. I ; fjg. 3,
(75)
5. E. M I K I M E. (£. minimes, )
Corcelet lisse , ély très striées , corps brun sans tache»)
Fabr. ihid. t. I , p. 278, 8.
Herbst. Col. 5, i53 , 7 , pi. 49 , fîg. 12.
XXXVIL CLAIRON. (Clerus.y
Palpes , quatre.
Les antérieurs filiformes.
Les postérieurs plus longs , en JForme
de hache.
Antennes filiformes , grossissant à
leur extrémité.
Xes clairons ont le corps oblong, velu , bordé, lent 5
la tête obtuse, ovale, rentrée, de la largeur du corce-
let 5 les yeux grands , globuleux, latéraux, les antennes
de la longueur du corcelet, en scie, insérées en avant
des yeux^ le corcelet rond, à bord courbé en-dessous,
et presque de la largeur des ély 1res j lecusson petit, ar-
rondi 5 les ély très voûlées , plus longues que l'abdomen,
à bords non courbés en-dessous \ les pattes fortes, pro-
pres à la course 5 les tarses à quatre articles j ils varient
pour la couleur, mais elle est toujours sombre. Les
clairons habitent sous l'écoroe des arbres, et y vivent
çl§ layves d'insectes,.
(76)
î. C. MuTiZLAiRE. (C mutillarlus.^
Noir, éljtres avec trois bandes blanches , transversales,
rouges à leur base.
Fabr. ibid. p. 279, I.
SCHŒFF. IcOll. pi. 18, fîg. 5.
2. C. F0RM1CAIR.E. (C formicarius . )
Noir , corcelet roux ; ély très rouges ^ avec deux bandes
blanches , transversales.
Fabr. îhld. p. 280, 5.
ScHŒFF. Icon. pi. 188 , fîg. 4.
S. C. Unifascié. (C unifasciatus . )
!Noir j élytres rouges à leur base , avec une bande blanche,
Fabb.. îhid. p. 281 , 9.
SuLz. Hist. Ins. pi. 2 , fig. i3.
XXXVIII. TILLE. (^Tillus.)
Palpes y quatre inégaux.
Les an tërieuirs filiformes.
Les postérieurs en forme de hache.
Languette membraneuse , entière,
prolongée entre les palpes.
Antennes en scie.
Les tilles ont le corps alongC; cylinclrique, velu^;^^
(-77)
bordé, lent; la tête arrondie, rentrée; les yeux grands*
oblongs, latéraux 5 les antennes écartées, de la longueur
du corcelet, en scie, insérées sous les yeux; le corce-
let cylindrique, étroit, plus court que les élytres ; l'écusson
petit, arrondi; les élytres dures, voûtées, de la lon-
gueur de l'abdomen, à bords non défléchis; les pattes
sont de longueur médiocre , minces , propres à la course 5
les tarses à cinq articles; la couleur noire et assez bril-
lante. On les trouve sur les fleurs.
1. T. Alonoé. (T. elongatus, )
Ifoir; corcelet velu , roux.
Pabr. ibid. p. 281 , I.
Pawz. Faun.Germ. 48, pi. 16.
J'ai trouTé cet insecte dans les hols de Chanlillj.
2. T. Serraticorne. (T. serraticornis ,)
Noir , élytres fauves.
OliV. Ins. 2, pi. I et 2.
Trouvé par Bosc aux environs de Paris.
3. T. Filiforme. (T. Jillformis. )
pâle, verdâtre, opaque ; abdomen cu^ré , brillant.
Creutz. Entom. Vers. p. 121 , i3 ,pl. 3 , fig, 25.
Trouvé daas un jardin, à Paris même.
(78)
XXXIX. TRÏCnODE. (Trickocies.)
Palpes j quatre inégaux.
Les antérieurs filiformes.
Les postérieurs plus courts , en forme
de hache.
Antennes en massue oblique et per-
foliée.
Les trichodes ont le corps petit , oblong , velu , bordé,
lent 5 la tête ovale, rentrée 5 les yeux oblongs , latéraux,
reculés, les antennes de la longueur du corcelet, le pre-
mier article plus grand, courbé 5 le corcelet arrondi,
plus étroit que les élytres , à bords peu proéminens . aigu 5
3 ecusson petit , arrondi, les élytres dures , voûtées , de la
longueur de l'abdomen , à bords non fléchis en-dessous^
les pattes de longueur médiocre; les tarses à quatre ar^
îicles. Leur couleur varie. Les larves des trichodes vivent
des larves des autres insectes. L'insecte parfait se trouve
sur les fleurs.
1 . T. A p I V o R B. ( T*. apivore. )
Bleu, élytres rouges , avec trois bandes transversales bleues >
une troisième terminale.
Fabr. ibîd. p. 284, *6.
Herbst. Col. 4 , pi. 41 , fig. 12.
Sur les fleurs et dans les ruches des abeilles , dont il est le
destructeur.
2. T. Al. V É A I R E. ( r. alvearius, )
"Velu, bleu; élytres rouges, avec une tache noive, com-
"Saujie à leur naissance, et trois bandes transversales noires.
( 79 )
FABR. ibîd. p. ^84 , 7-
GeopF. Ins. I , 304 , I , pi. 5 , fîg. 4-
ScHŒiT. Icon. pi. 48, fig. II.
Très-fréquent sur les fleurs.
XL. NOTOXE. {Notoxus,)
palpes y quatre en forme de hache.
Mâchoire unidentée.
Antennes grossissant à leur extré*
mité. •
Xesnoloxes ont le corps alongé , presque cylindrique ^
velu, bordé, lent; la tête ovale, rentrée||fe chaperon
court, arrondi; les yeux arrondis, proéminens ; les an*
tenues de la longueur du corcelet, insérées en avant des
yeux*, le corcelet cylindrique, plus élroit à sa partie pos*»
térieure, presqu'anssi large que -les élyfres ; l'écussoa
petit, arrondi; les élytres molles, de la loni;uei f de
l'abdomen; les pattes minces, propres à hi course 5 :es
cuisses en massue ; les tarses à quatre articles. Leur cou-
leur est sombre et varie. Ils vivent sous les écorces dar-«
bres, des larves des autres insectes.
1. N. Mou. (iV. mollis.^
Velu, élytres noires, avec trois bandes pâles.
Fabr. ibid, 287 ,3. •
Geoff. Ins. I , 3o5 , 3.
ScHcerr, Icon. pi. 60, £g. 2,
(8o)
XLI. ANTHIQUE. (^Anthicus.y
Palpes ^ quatre inégaux.
Les antérieurs en forme de hache.
Languette membraneuse , tronquée ,
entière.
Antennes filiformes.
iks anlhiques ont le corps petit, obloDg , bordé, agile;
la tête grande, ovale, distincte , plus large que le corce-
let;les yeux grands, globuleux, à peine proéminens ,
latéraux, reculés 5 les antennes courtes, écartées, insé-
rées à la base des mandibules; le corcelet. mince, cylin-
drique , un peu rétréci à sa partie postérieure, plus étroit
que les élytres ; l'écusson petit 5 les élylres dures , de la
longueur djIlÉibdomen , à bords non fléchis en-dessons;
les pattes de longueur médiocre, minces, propres à la
course 5 les tarses antérieurs ont cinq articles, les posté-
rieurs quatre. Leur couleur est obscure. Ils habitent sui;
les fleurs.
I.'^e Famille. Corcelet avec une corne.
ï. A. Uni COR NE. (^. monocei^os,^ Vul*
sairement la cucule.
Ci
Corcelet prolongé en une corne qui couvre la tête , élytres
rougeâtres avec un point et une raie noirs.
FabR. ibid. p. 2B8, I.
Geoff. Ins. 1 , 356 , i , pi. 6 , fig. 8.
ScHŒFF. Icon. p). 188, iig. 3.
C'est sur l'ortie conimuae que j'ai le plus souvent trouvé ce
petit insecte.
(8i )
îl.e Famille. Corcelet sans corne.
2. A. Antherin. (-^. antk'ermus.^
Noir , élytres avec deux raies couleur de rouille,
Panz. Faun. Gerni. li , pi. 14.
Fabr. ibid, p. 291 , i3.
Sur les fleurs.
3. A. F1.0RALE. (^. Jloralis. )
Noir , corcelet et base des élytres couleur de rouille.
Fabr. ibid, p. 292.
Panz. Faun. Germ. 23, pi. 4.
4' ^' Veilu. (^. hirtellus.^
Velu, noir^ corcelet de couleur sombre, élytres avec un
point couleur de rouille.
'SKBK.ibid, p. 292, 18.
Panz. Faun. Germ. 35, pi. 3*
5. A. Peuplier. (^A, populneus.^
Lisse , fauve , tête noire j corps petit.
Fabr. p. 293 , 19.
Panz, Faun. Germ. 35, pi. 4.
Sur le peuplier , dans les envJfrons de Chantilly,
6
(82 )
XLIL PSELAPHE. i^Tselaphus. ) Latreille.
Palpes y quatre inégaux.
Antérieurs plus gros , dernier article
renflé.
Les postérieurs très -courts, cylin-
driques.
Lèvre inférieure écliancrée.
Antennes moniliformes , dernier ar-
ticle plus grand , ovalaire.
Les pselaphes ont Je corps Irès-pellf, oblonf];; la tele
Irjan^ulaire, grande j les élylres plus courtes que l'ab-
clomen ; rabdomen oblus , large poslérieuremenl. Ils
u'oul que deux articles à tous les tarses. Ils habitent les
. mousses , les bouses et les lieux humides.
1 . P. Sanguin. (P. sanguineus, )
Noir, élytres rouges.
Fabk. ihid.^. 298,22.
Oliv. 1ns. 42. pi. 6, fig. 54.
.Vai fréc[u^m.in nt tiouré cet insecte dans les houses de vache.
2. P. Dresdois. {P. dresdensis.')
Faure , sans tic h .
Fabr. ihid. p. 293.
HjERBST. Col. 4 , 1 10 , 2 , pi. 39 , fig. II var. a.
C 83 )
X L I 1 1. P S O A. ( Tsoa. )
Palpes y quatre inégaux , dernier ar-
ticle plus gros, ovale.
Antennes perfoliées , dernier article
aîgu.
I/Os psoas out le corps alongé, cylindrique , bordé,
agile 5 la tête ovale, rentrée, de la largeur du corcelel 5
les antennes de la longueur du corcelet , insérées en
avant des yeux 5 les yeux grands, globuleux, latéraux;
Je corcelet velu , plat, à peine bordé 5 l'écusson petit,
arrondi 5 les ély très dures, de la longueur de l'abdomen,
^ bords non défléchis 5 les pattes médiocrement longues,
propres à la course ; les tarses à quatre articles. Leut
couleur est sombre et varie.
1 . P. Viennoise. (P. viennensis, )
Pabr. ihid. p. 293, 57.
HfiRBST. Col. 7, 214, pi. 109, fig. 5. .
XLIV. CANTHARIDE. {Cantharis,^
Palpes y quatre , en forme de haclie.
Mâchoire b ifide .
Lièvre entière.
Antennes filiformes (1).
Les cantîiarides ont le corps oblong , mou, lisse, ap-
(r) Elles sont pectinées dans une espèce que je n'ai pas encore
(84)
plati , agile; la lè\e ovale, penchée, rentrée; les yeu^
glohuleux, proéminens, latéraux 5 les antennes rappro-
chées, insérées entre les yeux, plus longues que le cor-
celet^le corcelet applali, bordé, arrondi; l'éciisson ar-
rondi; les élytres courtes, molles, de la longueur de
l'abdomen; les pattes médiocrement lengiies, minces,
propres à la course; les tarses à cinq articles; la cou-
leur sombre et point brillante. La larve vit dans la terre:
elle est carnassière. L'insecte parfait se trouve sur
les plantes : il est aussi carnassier , et se nourrit de
mouches et d'autres insectes, et même de sa propre
espèce.
1. C. BrUne. Ç C.Jusca.^
CbrceTet Bordé , rouge , avec une tache noire j élytrés brunes.
Ï'abr. ibid. p.' 294, I.
G-Eor. Ins. i, 170, i.
ScHŒTF. Icon, pi. 16, Cg. 10, II.
2. c. Livir>E. ÇC. Ih'ida,)
Corcelet bordé , fauve, sans tache.
FaBR. ibid. p. 20S , 2.
Geof. Ins. 1 , 171 , 2.
ScHŒF. Icon. pi. 16, lig. 9. 12.
3. c. Obscure.. (C obscura, )
Corcelet bordé; corps noir.
trouvée dans nos environs; c'est la cantharide agripaume C. car*
tUacœ j commune en Suède. Une autre espèce étrangère,
C. manca , les a en scie-
(85)
FabR. ibid. p. 296, 7.
ScHffiJ.IcDii. pi. 16, ii^, 8.
Oliv. lus. 26, 8,3, pi. 2, fig. 10.
4. C. Latérale. ( C. lateraîis^^
Corcelet borde, rouge, corps brun, bord de l'éljtxe exté-
ïîeurie jaimâtrç.
Fabr. ?^/i^. p. 297, '14.
Oliv. 1ns. 26 , i5 , pi. 3 , fî^. 12. -'^
5. C . P A L E . ( C pallida, )
Corcelet bordé, noir; pattes et élytresd'un fauve pâle.
Fabr. /Z»/V/. p. 299, 27.
' Geoff. Ins. 1 , 173 , 6 , var. a.
Oliv. Ins. 26,14, 14, pi. 2 , fig. 9.
A. Variété avec une tache brune à l'extrémité des élytres.
C. Pa1Hpes.'EK3K. ibid. p. 299, 24.
Oliv. Ins. 26, 14, i3, pi. i , fig. 5.
C'est à tort que Geoffroy a regardé la C, pallida comme une
variété de la testdcea.
6. C. FuLvicoLLE. (C fulvicollis , }
Corcelet bordé , pattes fauves» cprp^ ijpir.
Fabr. ibid. p. 3oi , 35.
Oliv. Ins. 26, 12, iq, pi. i , fi*];. 2.
7- C. Me l a n u r e. (6". meîanura. )
Corcelet arrondi, corps jaunâtre , élytres noires k leur extré»
mité, pattes rouges. ^
Fabr. ibid. p. 3o2 , 43.
Geoff. 1ns. 1, 173 , 5.
SciiŒF. Icon. pi. 58, fig. 7.
( 86 )
8. C. Minime. (^C. minimus,^
Corcelet bordé, roux; tache noire, corps brun , ély très
jaunes à leur extrémité.
!Faeii. /Z'zV. p. 3o4 , 5l.
Oliv. Ins. 26, 17, 19, pi- 1,%. 6, pi. 3, % i5.
Geof. Ins. I, 872, I, pi. 7 , fîg- I.
Dans les jardins.
La larve est amincie k sa partie antérieure et à sa partie jios-
terieure. Elle est verte et habite sur le bouleau blanc.
9. C. Fauve. ( C. testacea,^
Corcelet bordé , jaune, avec une tache noire ; corps noir,
éljtres et pattes fauves, livides.
Fabr. ibid.3o^j 52.
Geoî". Ins. I, 173, 6.
ScH. Icon. pi 16, fig. i5.
Dans les jardins.
10. C. BiGUTTÉ. (C, bi^uttata. )
Corcelet bordé , le milieu noir ; les élytres courtes , noires et
lâchées de jaune à leur extrémité.
Fabr. ihid. p. 3o4 , 62.
Geoj. 1ns. 1 , 372 , pi- 7 , fig- 2. .
Oliv. Ins. 26, 16, 18, pi. 2, fig. 12.
( 87 )
XLV. MALACHIE. ( Malachhis. )
Falpes , quatre filiformes ,' démit r
article sétacé.
Mâchoire unidentce.
Lèvre membraneuse , arrondie.
Antennes £lifbrmes.
Les malachies ont le corps pelif, ovale, mou, un peu
velu, agilej la lêle plus large que !e corcelel , ovale, de"
fléchi; lesyeux globuleux , procmin uns, la:éraux;les an-
tennes approchées su rie non Ijelpl us longues que le corcc-
let; le corcelet applali, arrondi, bordé, h bords pelils ,
déiléchis , de la laroeur des élylres ; lécusson pe(if, ar-
rondi; les éljlres molles, presque toujours aussi longues
que le corps; les pattes alongéêg., minces, propres à la
course; les tarses à quatre articles. Leur couleur varie*
Ils sont carnassiers, et se nourrissent d'autres insecîcs.
On les trouve sur les fleurs, dans les bois et Les chan-
tiers. Plusieurs espèces ont deux vésicules rouges do
chaque côté, qu'elles entlent et désenflenl à voloulé. Ou
en ijj;nore l usaj^e.
1. M. Bronzé. ( ./>/. aenens. )
Corps d*ua vert bronzé, éljtres d'un rwuge saiigi.in a Lnu'
côté extérieur.
Fabr. ibîd. p. 3c6, 3.
Geoit. Ins. 1 , 174, 7,-
ScHŒFF. Monog. 1764, pi. 2, ïi'^. 16, 17.
Jbid. Icon. pi. ici , lig. 13 , i3.
Sur les plantes.
(88)
11» M. BiPUSTULÉE. (^M. bipustulatus ,^
Vert-bronzé , éljtres rouges à leur extrémité.
!Fa:br. ihid. p. 3o6, 4.
Geof. Ins. I, 175 , 8.
SCH^EFF. pi. 18, fig. 10, II.
pi. 19 , %. 14.
Dans les jardins.
3. M. Rousse. {^M. rufus,^
Bronzée , avec la bouche etles bords du corcelet et des éljtres
sanguins.
Fabr. ibid. p. 3o6, 5.
Oliv. Ins. 27 , I. pi. I , fig. 4.
Trouvée par J3osc.
4. M. Marginale. ( M. margmellus. )
\crt-bTonzé; bords du corcelet et des cljtres rouges à leur
extrémité.
Fabr. ihid, 3oj , 6.
Geoff. Ins. I, 176, 9, 6.
Oliv. Ins. 27, 6, 5. pi. 3, fig. 18.
!Fabrlcius et Geoffroy regardent cet insecte comme une es-
pèce distincte. Mai? M. llliger pense que ce n'est cprune va-
lii'té de la bipustulée.
5. M. Pédiculaire. (^M. j-xedlcularius.^ '
Koire ; éîjtres rouges à leur extrémité.
Pabr. Und. p. 3o8, l3.
Oliv. Ins. 27; 8,8. pi. I, fig. 3. '
( Sq )
6. M. R A Y É. ( M. fasGiatus. )
Elyfres noires , avec deux raies rouges.
Fabr. ihid. p. 309 , 20.
Geoff. Ins. I, 177, 12.
SCHŒFF. Icon. pi. 189, fig. 3.
7. M. Frontalbe. ( ilf . al/i/roiis . /)
Noire; tête, partie antérieure d^i corceljet et extrémité des
éljtres blanches.
Fabr. îbid. p. 3io , 24.
Olïv. Iûs. 27, i3, 17. pi. 3, fig. 16.
XL VI. DERME S TE, {Dermestes,)
Palpes ^ quatre filiformes.
Mâchoire bifide.
Lèvre cornée, obtuse, entière.
Antennes en massue perfoliëe.
Les dermestes ont le corps pelit, oblong , bordé,
lent; la tête petite, ovale, penchée sous le corcelet^les
yeux arrondis, à peine proéminens , latéraux j les an-
tennes conries , de la longueur de la tête, insérées sous
les yeux, cachées^ le corcelet transverse, presque de la
largeur des élytres, à bords défléchis; Vécusson petit,
arrondi ; les élytres dures, fortement adhérentes, de la
longueur de Vabdomen ; les pattes courtes, fortes; les
tarses à cinq articles. Leur couleur est spinbre et point
brillante. Leurs larves sont velues, très- carnassières , et
(.90 )
vivent d'nnimanx desséchés. Elles sont les ennemis les
plus redoutables des collections d'hisloire naluielle.
Dans leur étal parlait , on les trouve ordinairement sur
les fleurs.
1 . D. Lard. (^D. lardarius. )
!Noir , avec les éljtres cendrées à leur partie antérieure.
Fabr. ibid. p. 3l2, I.
G-EOF. Ins. I , lOI, 5.
ScHŒrr. Icon. pi. 42, fig. 3.
On le trouve dans le lard et les viandes peu fraîches. Il est
encore plus commun dans les animaux desséchés, et c'est le
plus grand destructeur des collections d'histoire naturelle.
2. D. Pelletier. ( D, pellio. )
JNToir , éljtres avec un point blanc.
Fabr. ilid. p. 3i3, 6.
Geoff. Ins. I , io5, â.
ScHCEFF. Icon. pi. 42, fig. 4.
La larve vit dans le lard, les fourrures, les pelleteries et autres
lanimau'x desséchés. Mais l'insecte parfait est plus commun sur
les fleur".
Les antennes du mâle ont une icassue alongée , cylindricru.^,
quelquefois le point blanc des élytres est peu marqué ou nul.
3. D. V I N G T-p p IN T S. ( Z). 10 giittati/s, )
Oblong, noir, avec des yoints blancs^
Fabr. ibîd. p. 314, ^o-
Oliv. Ins. 9 , pi. I , iig. 5;
( 9" )
4- I^- Onde. (jD. undatus.^
Obloug , noir j élytres avec une double bande ondée»
JblancUe. ^
Fabr. ihid. p. 3l3, 7.
ScH. Icon. pi. iSy, fig. 17.
Dans les lieux étouffés, mal-sains.
5. D. Tri F ASCI É. ( Z). trifasciatus . )
Ovale 5 noir , éljtres avec trois raies ondées, cendrées.
Fabr. ihid. p. 3i3, 8.
Geoff. Ins. I, 112, i5.
Oliv. Ins. 2 , 9 , i3 , pi. I , fig, 7.
6. D. Renard. ( i). vulpinus, )
Oblong , un peu velu , mêlé de noir et de blanc ; abdomeu
Mane.
Fabr. ibid. p. 3x5, i5.
Geopi*. Ins. I, 102, 4.
ScHŒFF. Icon. pi: 42, fig. 1,2.
Il se trouve dans les lieux sablonneux. La larve est oblongue,
brunej la bouche nolrt,
7. D. Enfumé. ( Z). fumatus. j
, • !. I -M *
Oblong, faiive , yeux noirs.
FabR. 216 , p. 21.
Geoff. lus. I, 104, 12.
Herbst. Col. 4, i35, i5, pi. 41, fig. \,
' Ou. le trouve dans les urdurco.
(92 )
8. D. Cotonneux. (Z). tomentosus. )
Oblong, velu, gris , avec la lèLe et les deux jjoints bruns,
FaBR. ihid, p. il6, 22.
Geof. Ins. I , I02, 8.
Herbst. Col. 4, i33, 14.
lUîger et Pajkull ue regardent cet insecte que comme uuc
variété dn précédent.
Il habite les bois pourris.
9. D. Marqueté. (Z). tessellatus, )
Oblong , velu, mélangé de brun et de gvi^^ vfQtre gris.
!Fabb.. //;/(f. p. 3i5^ 16. .xv -:
Geof. Ins. i , 107 , 7. var. h.
Oliv. Ins. 2, 9,7. pi. 2, fi^. 10.
XLVII. VRILLETTE. (^/if?3^W7ï.)
JPalpes y ^v^dXxQ en massue.
* Mâchoire obtuse, deptee.
Lèvre cornée , entière.
Antennes filiformes ; lès trois derniers
articles îjlongés , plus grç^.
Les anobies ont le corps petit, (Jblong, un peu velu,
bordé , lent* la Iule ovale, penchée sous l&corcelet; les
yeux arrondis, àpeine proémincns,]î^léraus 5 lesanlennes
courtes, insérées sous les yenjc, oachéçs : le corcelet
transversale, presqu'aussi large que les ély très, à bord
antérieur un peu élevé; les colés défléchis : récussou pe-
(93 )
fit, arrondi rlcs'élyfres dures, détlëchis, de la longueur
de l'abdomen : les pâlies courtes, fortes, les tarses k
cinq articles : la couleur sombre. Les larves de quel-
ques espèces rongent le foin , d'autres le pain , la farine,
la colle. On trouve l'insecte parfait dans les maisons sur
les boiseries , dans les ordures , les bois pourris , les
champignons.
1. V. Marquetée. (^. tessellatum . )
Brune , corcelet lisse , élytres marijuetées.
Faer. ibid. p. 321, I.
Geof. Ins. I, 112, 4.
Oliv. Ins. 2 , 16 , 6 , I , pi. I , fig. I.
Pans les matières animales desséchées.
2. V. Striée. ( ^. striatum.^
Brune, corcelet raboteux, élytres striées avec deux points
couleur de rouille à leur basé.
Fabr. ihid. p. 321, 2.
Oliv. Ins. 2 , 16 , 9 , 2 , pi. i , fig. 4.
J3ans les maisons.
3. V. C H A T A I N. ( -^. castaneum. )
Un peu velue ,^ châtain , éljtres striées.
Fabr. ibid. p. 322 , 5.
GloiF. Ins. I , 112 , 3.
4. V. Obstinée. ( ^. pertinacc. )
Brune, sans tache j corcelet compriùaé.
Fabr. ibid. p. 322, 6.
Geof. Ins. m , i , pi. i , fig. 6.
Hekesï. Cul. 5 , pi. i|7; fig. 3.
(94 )
Sa larve ronge les meubles de hois. Si on la touche , elle
se roule, et reste immobile.
5. V. MojLLE. (u4. molle,)
Fauve , les jeux noirs , élytres lisses.
Fabr. ibid. p. 323, 8.
Oliv. Ins. 2 , i6. p]. 2, fig. 8.
Dans les ordures.
6. V. Panice. {^A. paniceum,)
Velue ^ couleur de rouille , éljtres striées.
Fabr. ihid. p. 323, 9.
Herbst. Col. 5. pi. 47, fig. 6.
Sa larve se nourrit de substance farineuse. Si elle trouve
du pain trës-sec , elle ij forme une coc^ue , s'j change «a
nymphe , et en sort au bout de (juelc^ue teins, sous la forma
d'insecte parfait.
7. V. Brillante. (^. micans.) •
liisse , brune , éljtres lisses , pattes fauves.
Fabr. Ibid, p. 324, 14.
Herest. Col. 5, pi. 47, fig. II.
"i*g'rmi«>/B'.ll'J.rgi5aB
XL VIII. PTINE, {Ttinus.-)
"Palpes y quatre égaux , filiformes.
Mâchoire bifide.
Lèvre bifide.
Antennes filiformes.
Los ptines ont le corps petit, lent : la tcte petite , ar-
rondie, penchée sqUs le corcelet : les yeux grands, glo-»
(95)
l)uleiix, proéminens , lak'raux : les anlennes approchées,
îijsérces sur le front : le corcelel convexe, plus étroit que
la tête le plus souveuî inégale : Técusson pelit, arrondi,
quelquefois nul : les clytres dures courbées en-dessous
de la longueur de l'abdomen , les pattes alongées, min-
ces : les cuisses un peu renflées : les tarses à cinq ar-
licles : leur couleur est fauve ou brune . et souvent
sombre. On les trouve sur le bois mort, dans les mai-
sons. La larve détruit les herbiers et les cabinets dhis-
io'îre naturelle.
1. P. Velu. (P. pubescens,^
\''elii, noir, éljEres striées, fauves.
Fabr. ibid. p. 324, I.
Oliv. Ins. 2, 17, 5, pi. I, fig. 7.
2 . P . Germain. (P. germanus, )
Brun, corceleî avec cjuatre dents, antennes et pattes rousses»
Fabr. ibid. p. 824, 2.
Oliv. Ins. 2, 17, 7, 5, pi. I, fig. 6.
Il se trouve sur le chêne.
3- P. LoNGicoRNE. (P. longicomis.^
Ps oir , brillant, pattes jaunes.
Fabr. îhid. p. 325, 4.
Geof. Ins. t. I , p. 23l. pi. 4, fîg. 2.
4. P. Voleur. {P. fur.)
Tauve , corcelet à c(uatre dents, éljtres avec deux bandes
blanches.
Fabr. ibid. p. 335 , 6.
Geot. Ins. I , 164. pi. 2, fig. 6.
Oxiv. Ins. 2, 17, 6 , 3 ,^ pi. I, fig. I.
( 90
Le mâle a des ailes; la femelle est aptëre.
11 détruit les Lérblers et les collections d'histoire naturelle.
5. P. Denticorne. (P. denticornis.^
Kolr, éljtres striées, antennes en scie.
Fabr. ibid. p. 326 , 10.
6. P. Im i» i RI AXE. ( T*, imperialis. )
Brun, corcelet caréné, éljtres avec une tache lobée , blanche.
Fabr. ibid. p. 326, 7.
Oliv. Ins. 2 , 17 , 5 , 2 , pî. I , fîg. 4.
11 se trouve sur les arbres.
XLIX. SARROTRIE. {Sarrotrium,)
Palpes y quatre inégaux , filiformes ;
dernier article obtus.
Mâchoire bifide.
Antennes courtes, épaisses , obtuses ,
velues , en scie.
Les sarrotries ont la tête grande, carrée; le corcelet carré,
rebordé en tout sens ; ils ont un écusson entré les éljtres. Les
tarses ont cinq articles.
1. Sarrotrie mutique. (6*. muticujn.^
Antennes velues, noires , éljtres striées.
Fabr. ihid. p. 344, I. •
Degeer, Ins. 5, 47, 8, pi. 3, fig. I.
Pa>ïz. FciLin. Gérai. 1, pi. o.
( 97 )
Trouvé près de Saint-Briee , dans une orniëre.
Ce genre a été établi en premier par Latreille , sous le noni
d'orthocère.
L. PTILIN. {Ptilinus.)
Palpes , quatre presque égaux ,^ fili-
formes.
Mâchoire courte , bifide.
Languette membraneuse , un peu
échancrée.
Antennes flabelléesi
"Les ptilins ont le corps petit, oblong, velu , bordé,
lent : la lete ovale , proéminente : les yeux arrondis ,
proéminens , latéraux : les antennes courtes , rappro»
chées, insérées en avant des yeux; le corcelel trans-
versale, court; l'écusson petit, arrondi : les élytres dures,
convexes, de la longueur de l'abdomen : les pattes courtes
propres à la course : les tarses à cinq articles : leur cou-
leur est sombre et lerne. La larve vit dans le bois mort.
On trouve rinsecte parfait dans les maisons, dans les
bois;
1. P. Pectinicorne. (^P, pectinicornis.}
Brun , pattes jaunes.
[Fabr. ibid. p. 329 , 2i
Gectf. Ins. 1 , 65, i.
. Oliv. Ins. 2 , 17, pi. I.
Il se trouve sur le noisetier.
(9^)
2. P. Jaune. (^T. Jlavescens.^
Un peu velu, noir, élytres jaunes.
Fabr. ihid. p. 329.
GeofF. Ins. I, 66; pi. I, fîg. 2.
Sur les fleurs.
3. P. P E c T I N É. (P. pecdnatus. )
Noir, antennes et pattes jaunes, élytres striées.
Faer. ibid. p. 349 , 4.
Panz. Faim. Germ. 6, pi. 9.
Dans les bois.
LI. DOKC ATOME. {Borcatoma.)
Talpes y quatre inégaux, en forme
de hache.
Mâchoire bifide.
luanguette alongée , membraneuse ,
fortement échancrëe.
Antennes en massue lamellée , masse
composée de trois articles compri-
més.
Caraclère habituel du genre précédent. Xes tarses
sont à cinq articles. Le seul insecte de ce ^^enre qui soit
çonau , habile dans les champignons et le bois pourri,;
(99)
t. D. Dresdois. ( Dresdense. )
Noir, antennes et pattes lougeâtres, éljtres avec deux
stries.
Fabr. ibid. p. 320, I.
Panz. Fn. Germ. 26, pK lo.
LIL MELA SIS. {Melasis,)
Palpes y quatre en massue ; dernier
article ovale.
Lèvre membraneuse , entière.
Antennes flabellëes.
les melasis ont le corps petit , alongé cylindrique,
bordé , lent : la lêie petite, obtuse, rentiée: les yeux
petits, arrondis, à peine proéminens, latéraux; les an-
tennes de la longueur du corcelet , insérées à côté des
yeux , à premier ariicle alongé , courbé ; le corcelet
court, arrondi, à bords dcfléchis; l'écusson petit, arrondi:
les élytres dures , de la longueur de labdomen : les
pattes courtes et fortes : les cuisses et les jambes très-
comprimées, les bords aigus; les tarses à cinq articles j
îa couleur noire , obscure et terne. On trouve l'insecte
de ce genre sur les vieux arbres.
ï. M. Flaéellicorne. {^M, Flabellicornîs»^
lîoir, à stries des éljtres lisses.
Fabr. ibid, p. 33l , I.
Qiav. las, 'ào, pi. i , %. i.
C ioo )
LUI. PARNE. (P^mz/5. )
Palpes y quatre en massue,
orbiculée.
Mâchoire bifide.
Lèvre écliancrée.
* Antennes courtes, filiformes.
Les parnes ont le corps petit, velu, C3?lindrique ,
bordé, leiîl; la léte petite, ovale, rentrée; les yeux ar-
rondis, à peine proéminens, latéraux; les antennes plus
longues que la tôle, cachées, insérées sous les yeux j le
corcelet court, un peu atténué à sa partie antérieure,
angles postérieurs, aigus, proéminens; l'écusson trian-
gulaire ; les élytres dures, de la longueur de l'abdomen,
à bords non défléchis 5 les pattes courtes, comprimées,
fortes 5 les tarses à cinq articles; la couleur sombre. Ils
vivent sur les plantes aquatiques.
1 . P. Cornu. (P. prol'ifericornis, )
Gris", antennes avec des cornes ou tentacules oblonguesj
prest[ue cylindrique, d'un gris olivâtre , cotonneux.
Pabr, ihid. p. 332, I.
PakZ. Faun. Germ. 3, pi- II.
2. P. A u il I C u L É. (P. auriculatus. )
Antennes, avec des cornes ou tentacules presqu'ovales; velu
noir. •
Dryops auriculala. Oliv. 41 , B. pi. i, fîg. i. a'C,
Dermestes. G'E.OT-E. I, Jo3, II.
Panz. Faun. Germ. 36, 2.6. (^Le dessin des aU'*
tenues ne vaut rien. )
Très-semblaWe au précédçftt j joais plus court et plus large.
C loi )
LIV. NÉCROPHORE. (iV^^rop/zo/fz/j.)
Palpes , quatre égaux filiformes.
Lèvre en cœur , échancrée , crénelée.'
Antennes en massue perfoliée.
Les nécrophores ont le corps grand, oblong, velu,
bordé , agile -, la tête grande , ovale , dislincte jlcs yeux
«n forme de reins, non proéminens, latéraux 3 les an-
tennes de la longueur du corcelet 5 le premier article
plus long, courbé j inséré en avant des yeux j le corcelet
applali , le plus souvent inégal, à bords latéraux et pos-
térieurs proéminens, arrondis 3 l'écusson triangulaire,
obtus ; les élytres à bards fléchis en-dedans , plus courles
que labdomen, tronquées; les pattes fortes ; les cuisses
grosses 5 les jambes comprimées , striées ; les tarses à
cinq articles. Leur couleur varie, et ils sont revêtus de
poils très-brillans. Ils se nourrissent d'animaux morts ,
eu putréfaction. Ils creusent en commun un trou en
terre où ils enterrent les petits quadrupèdes morts, et y
déposent leurs œufs. Ils ont une odeur de musc très-
forte.
1. N. Germain. (2V". germanicus.y
IS^oir , front et bords des élytres couleur de rouille.
Fabr. ihîd. p. 333, I.
Oliv. 1ns. 20, 10, pi. I, fîg. 2.
2. N. Inhume UR. (iV*. huviatorS)
Noir y aatennes rouges à leux ex.lréraité.
C 102 )
Fabr. îhid. p. 333, 2.
Geoff. Ins. I, 99 , 2.
ScH. Icon. pi. 3o, fig. I.
Paykull regarde cette espèce comme une variété du précé-
dent. La couleur de Ja masse des antennes , dans les necro-
phores , ne varierait-elle pas suivant les sexes ?
3. N. Fossoyeur. (iV. vespillo.)
î^oir, éljtres avec une double raie ferrugineuse , masse des
antennes rouges.
Pabr. ibjd. , p. 335, 7.
Geoff. Ins. 1 , 98 , I , pi. I , fig. 5.
ScH. Icon. pi. 9, jfig. 4.
Il varie pour la grandeur; la raie antérieure des élytresest
souvent écourtée,
11 vole très-vîte.
LV: SILPHE. {Silpha,)
Palpes y quatre inégaux filiformes.
Mâchoire unidentée.
Languette dilatée , bifide.
Antennes grossissant à leur extrémité.
Les silphes ont le corps ovale, applati, bordé , lisse;
la tête petite , ovale , renfa.icée sous le corcelet ; les yeux
arrondis; les antennes courtes, insérées devant les yeux ;
le corcelet applati, à bords saillans, arrondis; l'éciisson
arrondi;, pointu; les élytres bordées, plus larges que
Vabdomen , et très-souvent plus courtes j les pattes
( io3 )
courtes, fortes^ propres à la course; îes 'cuisses com-
primées; les jambes striées; les tarses à cinq articles.
Leur couleur est souvent noire et obscure. Les larves et
l'insecte parfait sont très-voraces , carnassiers. Lorsqu'on
les prend, ils exhalent une liqueur noire et fétide. On
les trouve dans les champs , sur le sable, sur les cadavres
à demi pourris et dans les excrémens des animaux.
1. S. Riverain. (6*. littoralis.^
Noire , éljtres lisses , trois ligues élevées , corcelet orbiculéy
trillant. • -
Fabr. ihîd. p. 336 , I.
Geoff. Ins. I, ï^o, 3.
Olit. Ins. 2, II ,6,pl. I, fig. 8.
Dans les cadavres d'afiimaux.
La larve est ovale , brune , trbs-vorace. '
Les cuisses de derrière sont (juelquefcis grosses, dentées.
On en trouve aussi de moins grands, dont les antennes sonf
toutes noires j ce n'est qu'une variété dont Fabriciiis a constitué
«ne espèce sous le nom de siîpha liçida.
Fabr. îbïd. p. 337, ^•
Oliv. Ins. 2, II , 7, 3, pi. I, fîg. 8.
2. S. THORAciQUje. (~S, uhoraçiça* )
î^oire , éljtres avec une seule ligne élevée, corcelet fa nvo".
Fabr. îbîd, p. SSy , 7.
GEorr. Ins. 1,121,6.
ScH. Icon. pi. 75, fig. 4.
3. S. Ridée. (5*. rugosa. ) '
Noirâtre, éljtres ridées, trois ligues élevées ;, corcelet ridé^
festonné à sa parjtie postérieure.
C 104 )
Fabr. îblâ. p. 338, lo.
Geoff. Ins. I, 120, 4.
Oliv. Ins. 2, II ; 17, pi. 2, fig; 17.
4. S. Noire. (tS. atrata,)
Noire , éljtres ponctuées, trois lignes élevées j corcelet entier.
. jFabr. ibid. p. 3',^<^ , 12,
Geoff. Ins. i, 118, i.
ScHŒFF. Icon. pi. 93, fig. 5.
S, s. PiÊMONTAis. (^S, pedemontana^)
Fauve , antennes noires à leur extrémité,
Fabr. ibid. p, 339 , l3^
Geoff. Ins. i , i23 , 9.
ScHŒFJ. Icon. pi. 75 , fig. 6.
Il ressemble beaucoup au précédent, et n'en est peut-être
tju'une variété.
6. S. LïssE. (iS*. taevîgata.)
î^oire ; élytres lisses, légèrement ponctuées-
!Fabr. ibid. p. 540, 16.
Geoff. Ins. i , 122, 8.
Oliv. Ins. i, n^ 14, j3; pi. i , fig. i,
Pans les bois.
.7. S. O B s c u Rç. ( S. obscura» )
Noire ,. éljtres ponctuées , ^vec troL ligues élevées ; corcelet
trojKJué à sa parde antérieure.
FaBR» ihid. p. 340 , 17.
Oj.iv. Ins, 2, II, i5,l4, pi. :2, fig. 18*
( io5 )
8. S. Réticulée. (S. redculata, )
JN^oire , corcelet lisse : éljtres ridées , avec trois lignes élevées.
Fabr. ihid. p. 341 ,fi^. 18.
Herbst. Col. 5, pi. 5i, fig. 5.
9. s. Opaque. (tS*. opaca,^
Brune , éljtres de même couleur, avec trois lignes élevées ;
corcelet tronqué à sa partie antérieure.
Fabr. ibîd. p. 341, 19.
ScHCEFî". Icon. pi. 98 , fig. 4.
10. s. Festonnée*. (.6*. sinuata,^
Corcelet tronqué , raboteux \ trois lignes élevées , festonnées
k leur extrémité.
Fabr. ibid. p, 341 , 20.
Geoff. Ins. I, 119, 2.
Herbst. Col. 5, pi. 5i, fîg. 7.
11, S. QuATRE-poiNTS. (tS. ^. punctata,^
Noire, élytres fauves, pâles, avec un point noir à leur base et
dans leur milieu ; corcelet échancré.
Fabr. ibid. p. 342 , ai.
Geoff. Ins. i , 122 , 7,
Herbst, Col. 5 , pi. 5i, fig. 8.
( io6 )
LVI. BOUCLIER. {Feltis,^
Palpes y quatre inégaux filiformes;
Languette tronquée , ciliée.
Antennes en massue perfoliée.
Les boucliers ont le corps oblong, applati, glabre-
bordé, lent 5 la tête ovale, proéminente, rentrée ^ les
yeux oblongs , transversaux , latéraux ; les antennes plus
courtes que le corcelet, insérées en avant des yeux, à
premier article plus grand 5 le Corcelet applàti, court,
Iransverse , échancré à sa partie antérieure , à côtés
bordés, arrondis 5 l'écusson court, arrondi 5 les élytres
bordées, dures, de la longueur de l'abdomen; les pattes
courtes , comprimées , propres à la coursé ; les tarses ont
cinq articles. Leur coulent est sombre et noire. Ils ha-
bitent le bois pourri et l'écorce des arbres.
1. B. pERRTirGiNEux. (^ P, Jerrugînea.^
Elytres noirâtres, avec six lignes élevées ; bords couleur do
rouille.
Fabr. ibîd. p. 344, 2.
Oliv. Ins. 2 , 4 , 20 , 20 , pi. 2 , fi g. l3.
SCHΕT. Icon. pi. 40, fig. 7.
2. B. O B L o K G. (P. ohlonga, )
Kolr 5 ^jtres striées, ponctuées; six lignes élevées, corcelet
échancré.
Tabr. ibîd. p. 344 , 3.
Oliv. Ins. 2, 11 ,20, 19, pi. 2, fig. 16.
Il habite dans le lois pourri.
( 107 )
LVÏI. NITIDULE. {Nitidula,)
P^i^é?^^ quatre filiformes.
Mâchoire cylindrique , membra-
neuse.
^/z/^/z/z^5 en massue solide.
Les nilidules ont le corps petit, ovale , applati, glabre,
agile ; la tête ovale, rentrée j les yeux arrondis , margi-
naux; les antennes courtes, insérées en avant des yeux,
le corceletapplati, bordé , fortement échancré à sa partie
antérieure; Vécusson petit, arrondi; les élytres légère-
ment bordées , dures , de la longueur de l'abdomen; les
pattes courtes , fortes; les cuisses comprimées, les. Jambes
arrondies, les tarses à- cinq articles. Leur couleur est
sombre. On les trouve dans les charognes , sur les ca-
davres desséchés , sou^ les écorces pourries des vieu3f
arbres et sur les fleurs.
1. N. BiPusTuxÉE. {^N. hjpustulata,^
Ovale , noire, élytres avec un point ro.ige.
Fabr. ihid. p. 347, 2.
Gectf. Ins. I, 100, 3,
Degeer, Ins. 4, 186, l3,pl. 6, fig. 22,23.
Panz. Faun. Germ. 3 , pi. 10.
On la trouve dans le lard et les cîiarosines.
2. N. Sombre. ( A^. obscura.^
Ovale , noire , pattes brunes.
Fabr. ihid. p. 348, 4. •
Herbst. Col. 5, pi. 53, fig. 2.
C io8 )
3. N. BoRi>ÉE. (iV. marglnata. )
Ovale , éljtres sillonnées, à bords couleur de rouille et avec
un point de même couleur dans le milieu.
Fabr. ibîd. p. 348, 6.
Oliv. Ins. 2, 12, II, i3, pi. 2, fig. i5.
4. N. Estivale. (iV". aestiva, )
Un peu velue, fauve , corcelet à échaucrure transversale^
yeux noirs.
Fabr, ibid. p. 3483 7.
Oliv. Ins. 2, 12, 16, 23, pi. 3, fig. 23.
Sur les fleurs.
6, N. Obsolète. (iV. obsoleta^ )
Ovale, brune ; éljtres lisses , corcelet échancré.
Fabr. ibîdy p. 349 , g.
Oliv. Ins. 2, 12, 17, 24, pi. 2, fig. 9.
Sur le bouleau,
6. N. Ferrugineuse. (^N./erruginea,^
Ovale, nu peu velue, couleur de rouille; élytres légèrement
striées.
Fabr. ibîd. p. 349, 10.
Oliv. Ins. 2, 12, 14, 19 , pi. i, fig. 7.
Sur le lycoperdium.
7. N. Striée. {N, strigata,^
Orale, brune; avet les bords du corcelet, les bords des-
élytres, une ligne et une strie à leur base , de couleur brune..
Fabr. z!6/^. p. 35o, 12.
Herbst. Col. 4,. pi. 43, fig. 7^
( îog )
8* N. Impériale. (iV. imperialls, )
Ovale, noire ; éljtres avec des taches réunies , blanches et à
bords roux.
Fabr. ibid. p. 35o, l3.
Herbst. Col. 5 , 248 ; 24 , pi. 54 , fig. 8.
H^ 9. N. Variée. (iV. varia. ^
Ovale , corcelet et éljtres mélangés de noir et de roux.
Fabr. iZ>/J. p. 35o, i5.
Herbst. Col. 5 , pi. 53 , %. 4.
10. N. Sale. (iV. sordida.)
Ovale, noirej corcelet et élytres d'une couleur sombre et
ferrugineuse.
Fabr. ibid, p. 35i, 16.
11, N. Sïi!ivik'B,(^N.JIexuosa.^
Ovale, noire, bords du corcelet et des élytres avec une tache
jaune, festonnée.
Fabr. ibîd.i^.ZSi, 18.
Oliv. Ins. 2 , 12 , 7 , 6 , pi. I, fig. 6.
12. N. Colon. (iV". colon,^
Noire, avec les élytres mélangées de roux; corcelet échancré*
Fabr. ibid. p. 35 1 , 20.
Geoff. Ins. I, 164, i3.
Degeer, Ins. 4, x87; I4;pl. 6;fig. 24.
( IIO )
i3. N. Bordée. ÇN. limbata,^
^oire , avec les bords du corcelet et des éljtres ferrugineux.
Fabr. ihîd. p. 352 ,21.
Oliv. Ins. 2, 12, 20, 3i , pi. 3, fig. i8.
14. N. Hémorrhoïdale. (iV. Jiémorrhdi*
dalis. ) ^
Noire , extrémité des ély très ferrugineuse.
Fabr. ibîd. p. 352 , 22.
Oliv. Ins. 2 , 12 , 16 , pi. c , fig. 4.
Illiger croit que cet insecte n*est qu'une variété de la ni^iduls
colon, etPajkuUla regarde comme une variété de la nitidulâ
discoïde.
i5. N. D I s c o'i D E. ( iV. "Discoïdes. )
Noire, corcelet bordé; éljtres fauves , bordées de noir.
Fabr. ibîd, p. 352 , 22»
Herbst. Col. 5. pi. 53, fig. 7.
16. N. Pédiculaire. (TNT. Tedicularîa,^
Noire , ély ires lisses, corcelet bordé.
Fabr. ihîd. p. 352 , 24.
Oliv. Ins. 2, 12, 19, 28. pi. 3, fig. 21,
Sur les fleurs.
17. N. Enduite. (iV^. litura, )
Fauve , élytres avec une tacUe arquée noire.
Fabr. ibid. p. 353, 27.
Herbst. Col. 5, pi. 59, fig. 2.
Panz. Fn. Germ. 36; pi. 5.^
( "3 )
^latéraux; les antennes courtes, insérées en avatît des
^enxj le corcelet légèrement échancré , à bords déflé-
cbis ; l'écusson petit, arrondi, les élytres dures, voû-
tées , de la longueur de l'abdomen , à bords canaiiculés
en-dessous; les pattes courtes et fortes; les cuisses com-
primées ; les jambes arrondies, les tarses à trois articles.
Leur couleur varie; elle est brillante, et est le plus sou-
vent mélangée de points ou de taches. On les trouve
sur les plantes. Plusieurs espèces passent l'hiver ren-
fermées dans des feuilles, elles se nourrissent de pu-
4:erons.
1. C. M, ( C, M, nigrum, )
Oblongue; élytres fauves, sans lâches; cjorcelet blanc , mar-
^é d'un 31 noir.
Fabr. ibid. p. 357 , 10.
Herbst. CoL 5, pi. 57 , fig. I, 7.
3. C. Imponctujbe. (C impunctata,^
Eljtres rouges, sans points; corcelet rouge , brunâtre dans
^e milieu.
Fabr. ibîd. p. 358 , 14.
Panz. Faun. Germ. 36 , pi. 4.
3. C. U N I F a s c I É É. {^C. iinifasciaîa, )
Elytres rouges , avec une raie noire dans le milieu.
Fabr. ibîd.y^. 359, 19.
Herbst, Col. 4, pi. 58, fig. 4.
4. C. Bi-PON CTUÉE. (^C. bi-punctata,)
Sljtres rouges , avec dçu;( poiotâ aojn.
8
t -
( "4 )
"Taibr. iZ?/^. p. 36o, 29.
•Geoff. Ins. 1 , 320.
ScHCErp. Icon. pi. 9, %• 9*
5. C. QuADRi-MACuLÉE. ( C. 4» maculata.\
Elytres rouges, quatre points noirs ; corcelet noir: tach#
ilanche marginale.
Fabr. ibid. p. 363 , 46.
-Herbst. Col. ^ , 370 , 99.
^, c. Cinq points. (C 5,punctata.)
Eljtres rouges, avec cinq points noirs.
Fabr. ibid. p. 363 , 47,
Geoff. Ins. i, 32o, 2.
ScHŒF. Icon. pi. 9 , fig. 8.
y. C. Sï's. ^oiicTS. \C. G.punctata^^
Eljtres rouges; six points noirs.
Fabr. ibid. p. 364, 49.
Herbst. Col. 5, pi. 57, fig. 12.
^. C. Sept points. (C 7 punctata,^
Eljtres rouges; sept points noirs.
Fabr. ibid. p. 364 , 52.
Geoff. Ins. i , 32i , pi. 6 , fig. i.
ScHŒFF. Icon.pl. 9, fig. 7.
9. C. Nsur points. ( (7. ^.punctata,^
Ely très rouges , avec neuf points noirs.
Fabr. ibid. p. 366, 61.
G EOF. Ins. I, 322,/^.
ïïer:bst. Coi.^, 372, 102^
îo. C. Dix points. (C lo punctata.)
JElytres fauves , avec dix points uoirs; rorceletà quatre taches,
Fabr. ihîd. p. 367 , 62.
Herbst. Col. 5, pi. 5i^ , fîg. 17.
u.c. Onze points. (C. 11. punctata, )
Eljrtres rouges, avec onze points noirs, corps noir.
Fabr. ibid. p. 367, dG,
Herbst. Col. 5 , pi. 58, iig. i3«
%%. C. Onze taches. ((?. 11 maculata.^
jEljtres rouges, -onze points noirs , corps ferrugineux.
Fabr. ibid. p. 367 , 67.
GeofF. Ins. I, 325, 9,
l3. C. Douze points. (C ti, punctata,^
Jlljtres jaunes, avec douze points noirs.
Fabr. ibid. p. 367 ,68,
GeoîF. Ins. I, 329, 16. .
i4' C. Treize points. (C 16, punctata,)
Ulytres jaunesj avec treize points noirs; corps oblong.
Fabr. ibid, p. 369 , 76*
Geoff. Ins. I, 223,6.
Reaum. Ins. 3, pi. 3i , %. 79.
ScHŒFF. Icon. pi. 43, fîg. 6.
Le corcelet est noir , a un r-ejxjrd blanc , marqué , de ctaqiili
^cté; d'un petit poiûtnoijr.
j5. C. 0 eu LEE. ÇC, ocellata. ")
Elytres jaunes , avec (juinze points noirs imitant imparfaitei
nient des yeux.
Faer. ibid. p. 370, 80.
SCHŒIT. IcOD. pi. I , lig. 2.
16. C. Dix-neuf points. (C i(), puncîata,^
Eljtres jaunes, avec dix-neuf points noirs.
Fabr. ibid. p. 371 , 85.
Geoit. Ins. 1 , 325 , 10.
Herbsî. Col. 5, pi. 57,%. i5.
17. C. VïNeT POINTS. (C io,puTictata.)
Eljtres jaunes , avec vingt points noirs.
Fabr. ibid. p. 371, 86.
Gboff. Ins. 1 , 320 , 17.
Herbst. Arch. pi. 22, fig. 10^
18. C. Vingt-deux points. ( C, 2.ipunctata*)
Hljtres rouges , avec vingt-detix joints noirs,
[Fabr. ibid. p. 371 , 87.
Hérèst. Col. 5 , pi. 57 , fig. 14.
19. c. Vingt'QUatAe points. (C 24»
punctatct, )
Elytres rouges , avec vingt-quatre points.
Fabr. ihid.^.'^^^ip.
i. GEorF. In». I, 526, II.,
t "7 )
ûa. C. Conglomérée. ( C. congloméra ta. )
Elvtres jaunâtres, avec plusieurs points noirs contigus , ek
un point noir distinct à leur extrémité.
Fabr. îbid. p. 372 , 98.
Geoff. lus. I, 3i6, 12.
ScHCEFr.Icon.pl. lyjjfig. ï. ^
21. C. CONGLOBÉE. (C COTLglobata,^
Elytres jaunes, avec plusieurs points noirs contigus, sans
tache à leur extrémité.
Fabr. ihîd, p. 373 , 94.
Geoff. Ins. I, 326, 12.
Friscu. Ins. 9, pi. 17, fig. 6.
Îi2. C. Quatorze taches. ( (?. i4« guttata. }
ïljlres rouges , avec q^natorze points blancs.
Fabr, ibid. p. 374, Io5.
Geofj. Ins. I, 027,13.
Herbst. Col. 5, pi. 5g.Tig. 3.
23. C. Quinze taches. ( C. i5. guttata. }
Eljtres jaunes , avec quinze points blancs, un clans le milieu^
Tomniun aux deux, peu marqué.
Fabr. ihid. p. 875, 107.
Geoff. Ins. 1 , 327 , 14.
Herbst. Col. 5, pi. 69,%.^.. k^l^.
^4' C. Seize taches. ( C, 16. guttata,^
Elytres ranges , avec seize points blancs.
Fabr. ibid. p. 370 , 108.
ÏÏER^ST.Col. 5,pl. 59; fig. 6,
( "8 )
25. .C. Dix-huit taches. ( C, i8. guttata^y
Ely très rouges , avec dix-huit points blancs.
Fabr. ibid. 375, 109.
ScHOEFF. Icon. pi. g, fîg. 12.
26. C. Vingt taches. ( C ^o. guttata. )
Eljrtres rouges avec vingt points blancs.
Fabr. îb, p. 876, iicj
Herbst. Arch. pi. 22 , fig. 20.
27. C. Petite. ( C parvula, )
Eljtres noires , tête, pattes et corcelet roux.
Fabr. p. 377, 117. -
Geoff. Ins. 1 , 333 , 44.
Panz. Faun. Germ. i3, pi. 2.
28. C. BiPUSTUiÉE. (C bipustulata, }
Elytres rouges , avec deux points; abdomen rouge.
Fabr. ibid. p. 379, 128.
GeofF. Ins. ij 334, 26.
Herbst. Col. 5, pi. 69, fig. 12.
29. C. Mo RIO. (C viorio.)
Eljtres noires , avec deux points mnrginaux j jambes rouges^.
Fabr. ibid, p. 38o , i32.
Geoffr. Ins. I , p. 333 , 23.
Herbst. Col. 7, 340, i, pi- 116, fig. i.
Elle ressemble à la coccinelle frontale ; mais elle en diffèr®
far la tête et le corcelet qui est sans tache, par la tache d^^
«Ijtres j f{ui est dilatée à sçs Jjoids , et par ses cuisses noires,
C "9 J
3o, C. Frontale. (C. /rontalzs.)
Ely très noires, avec deux points rouges 5 pattes antérieures
et front de couleur rouge.
Fabr. ibîd. p. 38l , l33.
Geoffr. Ins. I, 33i, 22.
Herist. Col. 7, pi. 116, fig. 2.
3i. C. Quatre pustules. ( C. \, pustiilata,)
Ely très noires, avec quatre points rouges j orliite des jèux
et bords du corcelet de couleur pâle.
Fabr. ibîd. p. 38 1 , l35..
SCHŒFF. Icon. pi. 3o, fig. 16, 17.
Sur l'ortie..
32. C. Quatre verrues. ((T. 4- verrucata,y
Eljtres noires, avec quatre points roages; anus rouge.
Fabr. ibid.^. 38l, l36.
Geof. Ins. I, ^tZ'^, 35.
33, C. Qu adri-pustulée. ^C. his^
bipustulata, )
Eljtres noires, avec quatre points rouges sombres j tête et
corceiët noirs.
Fabr. /^/cfp. 382, 139.
Geoff. Ins. 1 , 322., 2.2...
34» C- Sixpustules. (C6. pustulata,^.
Dlytres noires , avec six points rouges; corps noir,
FABR. ibîd. p. 383; 142.
( "0 )
CrEOfï'i Ins. I, 33i, 10.
Heubst. CoL 5, pi. 58, fig. 8.
Elle a cjuelquefois un point rauge proche la suture.
35. C. Dix pustules. ( C lo. pu s tulaîaJ)
Elytres noires, avec dix points jauœs.
Fabr. ibid. p. 384, 147.
Geoï:^. liis. I, 33o, 19.
36. C. Quatorze pustules. ( C. t4» J^^st
tulata. )
Elytres noires, arec quatorze points blancs.
Fabr. ibid. p. 385, l52.
Geoi". Ins. I, 35o, 18.
SCHŒIF. Icon. pi. 3o, lig. 10.
37. C. Tigrée. (6". tigrina, )
Elytres noires, avec vingt points blancs j corcelet tacheté.
Fabr. ibid. p. 3i^6, 161.
ScH. Icon. pi. 3o, fig. 9.
.Elle ne p*iraît être qu'une variété de la coccinelle à vingÉ
taches , n". 26. (i)
(i) Il est très-difficile, dans les coccinelles, de distinguer les es-
pèces d'avec les varié tés^ et la craiiite d'éloigner et de séparer leJ
Uns des autres des insectes analogues, ou peul-être les mêmes ^
in'a empêché d'adopter aucune des divisions de ce genre ^
t^ue MM. Olivier , P^y]s:uU et Illiger ont cru devoir suivre.
wmfmcssssssa
LX. CASSIDE. ( Cassida. )
Palpes y quatre ; les antérieurs eïi
massue , les postérieurs filiformes.
Lèvre alongée , entière.
Antennes à collier.
Les cassides ont le corps rond, convexe en-dessus ,
plat en-dessous, bordé, lisse, brillant, la tête petite ,
arrondie, cachée sous le chaperon du corcelet qui esli
très-dilalé^ les y^u-^ ovales, rapprochés; les antennes
de la longueur du corcelet, insérées entre les yeux; le
corcelet transversale, à bord dilaté, applati, de la lar-
geur des élytres; l'écusson triangulaire, petit j les ély très
dures, de la longueur de l'abdomen , à bords dilatés,
applatis; les pattes courtes, fortes; l^s ctiisse§ compri-
mées; les jambes arrondies; les tarses à quatre articles.
Leur couleur varie. La larve et l'insecte parfait se trou-
vent sur les feuilles des plantes. La larve se fait une cou-
irerlure de ses propres excrémens,
1. C. Verte. ( (?. viridis.^
Verte, paUes pâles, cuisses noires.
Fabr. ibid. p. 387 , I.
Geopf. Ins. i,3i3, I.
ScHŒrr. Icon. pi. 27, fîg. 5.
Sur plusieurs plantes ; mais sur-tout sur les chardons.
Corps noir ; pattes paies,
( 122 )
2. C. PoiNTlLXÉE. ÇC, qffiîlis, }
Eljtre.s grisés, ponctuées de noirj corcelct jaunâtre, saa*-
tache.
Fabr. zô/^.p. 388,5.
ScHŒF. Icon.p 1. 27 , fig. 4.
3. c. M A R Q u É E . ( c vibax. )
Verdâtre; suture du dos rouge; cuisses noires.
Fabr. ihid. p. 389, 6.
Oliv. Ins. 97 , pi. 2 , fig. 3o.
4- C. Nébuleuse. ( C nehulosa,^
Pâle, nébuleuse , ponctuée de brun.
Fabr. ibid. p. 390, 11.
Geoff. Ins. 1 , 3i3 , 2.
5. C. MuRRÉENE. (67. murrœa.^
Rouge ou verte en-dessus; éljtces tachées de noir; corpsv
noir.
Fabr. ihid, p. 399, 14.
Geof. Ins. I, 314, 5. var. h.
Jbid. Ins. 1 , 3i5 , 5 , pi. 5, fig. 6,
Oliv. Ins. 97 , pi. i , fig. 7.
6. C. Noble. (C. nobilis»^
Grise , élytres avec une ligne bleue , brillante.
Fabr ibid. p. 396, 47.
Geofj. Ins. i,3i3,3.
ScHŒFF. Icon. pi. 96, fig. 6.
Xa raie bleue disparaît aprîis la merf.
( 123 )
7» C. Perlée. (C margantacea. )
Verdâtre ; éljtres d'un vert-argenté brillant j tête et poi-
tïine noires.
Fabr. îbid. p. 397. 5l.
Oliv. Ins. 97, pi. 2, fig. 19.
Sous les pierres.
La couleur disparaît après la mort, comme dans presque tous
les insectes de ce genre.
LXL EUMOLPE. { Eumolpus . )
Palpes ^ six inégaux ; les deux der-
niers articles intermédiaires , plus
gros , ovales.
Languette avancée , membraneuse ,
entière.
Antennes filiformes.
Les eumolpes ont le corps petit, ovale, lisse, bordé,
lentj la tête ovale, obtuse, rentrée^ les yeux oblongs^
latéraux, enclavés dans une échancrure; les antennes
plus longues que le corceletj le premier article plus
gros inséré en avant des yeux 5 le corcelet arrondi, plus
étroit que les élylres , à bords défléchis 5 1 ecusson court ,
arrondi 5 les élytres dures , de la longueur de l'abdomen ,
convexes, à bords défléchis; les pattes longues, com-
primées, propres à la course 5 les tarses à quatre ar-
ticles; la couleur brillante. On les trouve sur les plantes j
-leurs larves en dévorent les feuilles ; les fleurs et les jeunes
poussesj
C 124 )
1 . E. S'o M B i\ E. (^E. obscurus. )
Noir , sombre ; les pattes de derrière alongées.
Fabr. ibid. p. 421 , 19.
Panz. raun. Genn. 5 , pi. 12.
2. E. DE LA VIGNE. ( £. ^ïteS,J
Noir, lisse î éljtres ronges.
Fabr. ibid. p. 422 , 20.
Geoff. Ins. 1,232,2..
SCHŒFF. pi. 86, fig. 6.
Sa larve est le plus grand fléau de la rigne.
LXII. CHRYSOMÈLE, (Càrysomela.)
(.
Palpes _, $ix , grossissant à leur ex-
trémité.
Lèvre cornée , entière,
î Antennes à collier.
Les chrysomèles ont le corps ovale, oblong, convexe^
bordé, lent, presque toujours lisse ;, brillant 5 la tête
ovalej^rentrée; les yeux ovales, latéraux^ les antennes
de la longueur du corcelet, insérées en avant des yeux j
}e corcelet transversale, presque de la longueur des
élytres, à bords presque toujours renflés, les élytres
dures, voûtées, de la longijevir de l'abdomen, à bords^
déiléchis, les pattes moyennes, fortes 5 les tarses à quatre
atticles. Leur couleur varie et est le plus sQUVeitt bàlr
( 125)
îanlc. Elles vivent de feuilles el y déposent leurs œufs.'
Leurs larves ont le même '^ame de vie. Celles de plu-
sieurs espèces vivent en société.
I.î'e Famille. Corps oVale.
1. C. Ténébrion. (C tenebricosa, )
Sans aile, noire; antannes et pattes de couleur violette.
Fabr, ibid. p. 423 ,3.
GeoFF. Ins. I, I95, 19,
SCHŒFF. Tcon. pi. 126, fîg. I.
Larve convexe , violette , à anus rouge. Sur les plantes
îierbacées , dans les bois , les haies , les jardins.
ta. C. DE LA Centaurée. ( C, centaureï,^
Cuivrée, brillante , en-dessous d'un vert bronzé j pattes cour
leur de cuivre.
Fabr. ibid. p. 428 , 3r.
Herbst. Arch., pi. 2Z , fîg. i5.
3. C. Ligne. (6^. littura.^
Rougeâtre; éljtres avec une suture et une ligue longitudi-
Baie noires.
' Eabr. iùrd, p, 429, 33.
Sur le genêt.
Xl.^ Famille. Corps oblong, les bords du corcelet presque
toujouïs renflés.
4. C. N o I R A T R E. ( c nigrita, )
Bleue ; éljtres avec des points plus foacés.
Fabr. iZ?iû?. p. 429, 35.
^Eorr. Ins. i y 269 , 6. var. a.
( 126 )
5, C. DE LA Rave. ( (?. raphani,')
Verte, brillantej éljtres cuivrées.
Fabr. ibid. p. 43o, 47.
Herbst. Arch. , pi. 23, fig. 21.
6. C. DU Gramen. (C graminis, )
Vert-bleuâtre, brillant; antelanes et pattes de même couleur.
Fabr. ibid. 432 , 58.
GeoïF. Ins. 1 , 260 , 10,
ScHŒFr. Icon. pi. 21, fig. 10.
Sur les plantes graminées.
7. C. Cuivrée. (C cuprea,)
Tête et corcelet bronzés; élytres cuivrées ; corps noir.
Fabr. ibid. p. 432, 61.
G-EOFF. Ins. I ,263, l5.
8. C. HoEMOPTÈRE. (C hœmoptera.^
Violette, pattes et ailes rougeâlres.
Fabr. ibid, p. 433, 63»
Geoff. Ins. I, 258, 5.
Sa larve vit sur le millepertuis. {Hjperlcum perforatum.}
9. C. DU V BV T I.IBK, Ç C. populi.)
Corcelet bleuâtre; éljtres rouges à extrémités noires».
Fabr. ibid. p. 434.
Geoff. Ins. 1 , 256 ,1.
ScHÇEFïiiJcQn, pi, 21, fig. 9, j .
t Ï27 )
Sur le peuplier, le saule , le tremble.
Sa latve a six pattes; elle est variée de blanc et de noir, et
■pourvue d'un double rang de tubercules d'où découle une
tumeur jaune, d'une odeur forte et désagréable.
lo. C. DU Tremble. ( C. tremulœ.y
Bleuâtre ; éljtres fauves.
Fabr. ibid. p. 484, 6g.
Geof. Ids. I, 25, 2. •
Sur le tremble.
ai. C. DU StaphixliI. (C. stapTiillœ,^
Fauve obscur.
iFABR. ibld, p. 484, 71.
Geof. Ins. 1,268, i5.
ScHŒF. Icon. pi. 21, fig. 12.'
Sur les plantes , sous les pierres et dans le bois pourrii
la. C Ornée. (^C, j)olila,^
'Corcelet doré, éljtres fauves.
Fabb.. ibid. p. 484, 78.
Geof. Ins. i, 267, 2.
ScH. Icon. pi 65, %. 9.
Sur le saule , le peuplier.
i3. C. Brillante. (C lurlda*)
î^oire; ély très brunes , striées par des pojats.
Fabr. ibid, p. 435 , 75.
Geof. Ins. i , 28^; 3.
Sur la YJgne»
C 128 )
14. C. Collier. (C collarls,^
%'^iolette, bords du.corcelet blanc , avec un point noir,
Fabr. ibîd. p. 435 , 80.
ScH. Icon. pi. 52, fig. II, 12.
Sur les saules.
i5. C. L ' O s E R A I E, ( C viminalis, )
JN'clre ; corcelet roux à deux taches j élytreS rouges.
Fabr. ibîd. p. 4-36 ,83-
Oeof. Ins. 1 , 265, 18.
Sur le saule»
16. C. Dix points. (C \o punctata.^
Corcelet roux , noir à sa partie postérieure j élytres rouges 9
avec cinq point:, noirs.
Ra.br. ïbid, p. 436, Zd,
Geot. Ins. i, 258, 4.
17. C. Pale. (^C, pallida.^
Jaunâtre ; yeux noirs.
FabR. ibid. p. 437 , 90.
GeoF. Ins. I, 243.
Sur le sorbier.
18. C. DE la Renouée. (^C, poligOTiL^
£leue j corcelet, cuisses et anus rouges.
Fabr. ibid. p. 439, 102.
Geoff. Ins. 1 , 283 , 4.
Reaum. Ins. 3 , pi. 17 , fig. 14, i5,
ScH. Icon. pi. 5x , fig. 5 , pi. 161 , fig. 4, pi, 17^
fig. 4,
( Ï29 )
Lorsqu'elle est pleine, l'abdomea se renfle d'une maîïiëre
monstrueuse , et dépa>;se les éljtres.
Sur la renouée. ( Polj-gonum auriculare.^
19. C. Céréale. (C cerealis. )
A reflet doré ; corcelet aVec trois lignes bleues et élytres avec
cinq lignes de même couleur.
Fabr. ih. p. 489, io5.
GeoFF. Ins. I, ;i62, 14*
ScH. Icon. pi. 3.
Sur les genêts.
20. C. Fastueuse. {^C, fastiiosa»^
Dorée , avec trois lignes bleues sur les éljtres,
Fabr. ih. p. 440, 109.
GeOFF. Ids. 1,261, II. ,
Sur l'ortie blanche. ( Lamium album. )
ai. C. Bordée. ((7. limbata,)
Noire ; bords des élytree d'un rouge sanguin.
Fabr. ib. p. 441 , 1 13.
GeofF. Ins. 1 , 260 , 9.
ScH. Icon. pi. 21, lig. 20.
%7., C. Sanouinoeente. (^C, sanguinolent a, ^
JN^oire ; élytres ponctuées , à bords extérieurs jaunâtres.
Fabr. ib, p. 441, Ii5.
Geoff. Ins. I, 259, 8, pi. 4, %. 8.
( i3o)
23. C. Vingt points. ( C, 20. punctata, )
]3'un vert-cuivré ; bords du corcelet Lianes j éljtres d'ua
blanc jaunâtre , avec dix taches cuivrées.
Fabr. ib, p. 442 , 121.
SCH. IcoD. pi. 3 , fig. 4, pi. 5l , fîg. 7.
24. C. A R QUÉE. ( (?, ^rcz/<2/a:. )
IS^oire ; corcelet et éljtres trës-lîsses; bords roux.
Fabr. îh. p. 440, 124.
Trouvée par Bosc.
25. C. Pectorale. (^C, pectoralis,^
Rousse 5 avec la poitrine et la base de l'abdomen noirs.
Fabr. îb. p. 448, 128.
Herbst. Arch. 4 , pi. 20, fig. 7.
26. C. Hémorrhoïdale. (C hemorrhoïdalis ,^
[Noire, brillante j base des antennes jaunâtre j anus rouge eu-:
dessus.
Fabr. îb. p. 444, i3i.
Sur l'aune , le bouleau.
Variété de la chr. de l'Oseraie ( C. vimlnalis , ) suivant Pay««
kull.
27. C. Cuivrée. (C aenea.^
D'un vert-cuivré , anus ferrugineux ; antennes et pattes
Tioires.
Fabr. îb, p. 444 , i33.
Geof. Ins. 1 , 261 , 12.
§ur le bouleau , l'aulne.
( i3i )
û8* C. DuCocHtEARiA. (C cocMeariœ.)
Bleuâtre, noire en-dessous; éljtres striées,
Fabr. ib, p. 445 , 137.
Sur les plantes crucifères.
39. C. Sophie. (C sôphiae.)
Bleuâtre ; jaïnbes et pattes jaunes.
FaBR. ib. 445, 139.
Sur le sisymbrium sophiae.
3o. C. Marginéè. (C marginata.^
IS^oire-culvrée, élytres ponctuées , k bords jaunâtres.
Fabr. zZ?. p. 441, 116.
ScH. Icon. pi. 21, fig. 19.
Dans les prairies exposées au soleil.
3i. C. Mar GIN E i^LE. (C marginella.^
Noire-bleuâtre ; bords du corcelet à éljtres jaunes.
Fabr. ib. p. 442 , 122,
Degeer, Ins. 5, 304, i5.
Sur la reno.icule acre. ( Raminculus acris. )
'SH..^ Famille. Les sauteuses. Corps petit; cuisses pos-
térieures renflées.
32. C, DU Navet. (C napi.^
Sauteuse ; d^un noir bleuâtre ; base des antennes et pattes
fauves ; cuisses postérieures noires.
Fabr. ib, p. 446, 148.
Payb:^ Fn. Siac, 2 , io5; 25, var. b.
( i32)
33. C. JusQUiAME. (C hyoscyanis, )
Verte, brillante ; pattes fauves; cuisses postérieures violettes.
Fabr. îh. p. 447 ,149.
GeoF. Ins. I, 248, II.
Sur la )U3C{uiaine.
34. C. DE LA Pariétaire. ( C. helxines,^
D'un vert-bronzé; antennes brunes; pattes fauves.
Fabr. ib, p. 447, i52.
Geof. Ins. 1 , 249, 14.
SuLZBR. Hist. lus. pi. 3, fig. 12.
35. C. TrirAyée. (C trifasciata, )
îîoire en-dessus, avec trois raies brunes,
Fabr. ib. p. 447, 154.
36. c. DE MoDEER. {^C^modeeri.^
D'un vert bronzé; élytres avec une tache postérieure et les
pattes antérieures jaunes.
Fabr. ib. 448, i55.
37. c. Semi-cuivrée. (C semiaenea, )
Gorcelet cuivré , éljtres ponctuées noires , rouges à leur ex-
trémitt^.
Fabr. ib. p. 448, i56.
38. C. Erythrocepiiale. (C erythrocC'
phala. )
IN'oire , bleuâtre ; tcte et articulatioa des pattes rousses»
Fabr. ib. p. 448 , 157.
Geoï. Ins. 1,246,4.
( i33 )
39. C. Fauve. (C testacea.^
Fauve, convexe} élytres lisses.
Fabr. ib. p. 448, iSg.
Geoi". Ins. 1 , 25o , 17,
LXIII. CRIOCÈRE. ( Ciioceris, )
Palpes ^ quatre filiformes.
Mâchoire bifide.
Lèvre cornée , entière.
Antennes filiformes.
Les criocères ont le corps oblong , lisse , bordé , lenf J
la tête arrondie , rentrée 5 les yeux arrondis, proémi-
nens, marginaux 5 les antennes rapprochées, frontales
insérées entre les yeux; le corcelet court, transversale,
à peine bordé, un peu applati ; Fécusson petit, arrondi ;
les élytres molles , voûtées , de la longueur de l'abdomen i.
les pattes moyennes, fortes, propres à la course; les
tarses à quatre articles. Leur couleur varie. Ils vivent
sur les feuilles des plantes..
l.^e Famille. Les sédentaires , à cuisses postérieures
non renflées.
1. C. Ni G Ric OR N E. ( (7. nigricornis. )
Jaunâtre ; base de la tête et des élytres cuivrée ; antenne*
noires.
( i34 )
Fabr. ib. p. 453 , 19.
Herbst, Arch. pi. 45 , fig. 5.
Corcelet avec un point enfoncé de chaque côté j abdomen
jaunâtre.
3. C. DU Cerisier. {C. cerasi.^
Tête et corcelet roux j éljtres et pattes fauves.
Fabr. ib, p. 456, 3o.
Geof. Ins. 1 , 242 , 6.
Antennes brunes , premier article rouge ; tête rousse , avec
Jes bords postérieurs noirâtres ', corps sombre avec un duvet
cendré j pattes fauves.
3. C. RuFiPÈDE. ( (?. rii/îpes,^
Koire 5 brillante 5 base des antennes et pattes jaunes.
FaBR. ib. p. 461 , 54.
Panz. Faun. Germ.
Ce n'est, suivant Hedw^ig qu'une variété du suivant.
4. C. Flavipède. ( C^i^ç^z^^. )
Noire ; corcelet et pattes jaunes.
Fabr. ib. p. 461 , 55.
5. C. Brûlé. (C adusta,^
Tête et corcelet roux j éljtres fauves j tache brune à leur
extrémité.
Fabr. ib. p. 461 , 55.
Çreutz. Xqs. 121 , 12 , pi. 2 ; fig. 24.
( ï35 )
6. C. Linéaire. (6. lineola.^
Noire, corcelet sanguin, avec une ligne noire sur le dosj
éljtres pâles.
Fabr. ib. p. 462 , 62.
Pai^z. Fn. Germ. 84, 5.
Il.e JPût/72///^. Sauteuses, à cuisses postérieures renflées.
7. C. FuLviPÈDE. (^C, Julvipes.^
Bleuâtre ; tête , corcelet et base des antennes roux.
Fabr. îb. p. 463 , 6^.
Geof. Ins. I , 245, 2.
ScH.Icon.pl. 166 , fîg. 5.
8. C. FuscipÈDE. (C fuscipes. )
Violette ; tête et corcelet roux j pattes noires.
Fabr. îb. p. 464, 69.
Ce n*est peut-être qu'une variété de l'espèce précédente ; elle
en diffère cependant par les pattes noires.
9. C. R u F i c o^^R NE. ( C, rujicornis. )
Bleuâtre ; tête , corcelet , antennes et pattes rousses.
Fab. ib, p. 404, 70.
Cette espèce est distincte de la rufipède ; les antennes sont
toutes rouges , et les élytres sont crénelées et striées.
10. C. Quadri-pustueée. (C /\, pustiilata,)
Ulytres avec quatre lignes jaunâtres.
Fab. ib. p. 69, 72.
GEor.Ins. I, 25o, i5.
Une des lignes est à la base des élytres, et l'aulre à Textrémité.
C i36 )
11. C. Atricille. (C atricilla. )
Noire, corcelet et élytres cenarées.
Fab. ib. p. 465 , 75.
Geof. Ins. I, 25i , 19.
12. C. A N G L A I S E. ( C anglica, )
Noire ; éljtres et jambes pâles.
Fab. ib. p. 464, 71.
Elle ressemble à la précédente; mais le corceletest noir et les
jambes de couleur pâle.
i3. C. Nasturienne. ( c. nasturtii,^
Noire; éljtres fauves, avec tous les bords uoirs.
Fab. ib.^. 465, 77.
14. C. D o R s A L E. ( c dorsalis.^
Noire , corcelet et bords des éljtres de couleur pâle.
Fab. ib. p. 465, 7^^.
Ce n'est peut-être qu'une variété de l'atricille , mais elle en
difiPère par le dos des éljtres , f£ui est noir.
i5. C. E X o L E T E. ( C eçcoleta, )
Ferrugineuse ; éljtres striées.
Fabr. ib. p. 466, 80,
Geof. lus. I , 25o, 16.
Sut les fleurs de l'échium , ou herbe aux vipères.
36. C. Hoesattque. (C holsatica, )
Noire, brillante; élj'^res avec uopoint rouge à sou extri mité.
Fabr. /^. p. 467^65,
( i37)
Î7. C. Débile. (C tabida,^
Couleur pâle , yeux noirs.
Fab. îb. p. 467 , 86.
18. C. Noire. ( C. atra, )
Noire ; base des antennes et pattes brunes.
Fab. îb. p. 467 , 88.
GEor.Ins. I, 247, 8.
19. c. SiLyicoLE. (C nemerum,)
Noire ; élytres avec une bandelette longitudinale jaune.
Fabr. îb. p. 468 , 89.
GEor. Ins. i, 247, 9.
SuLZ. pi. 3, fig. II.
Sur la pulmonaire , la dentaire et autres plantes.
vo. C. DU Chou. (^ C, brasicœ,^
Noire ; élytres pâles , fauves , avec tous les bords noirs et une
raie dans le milieu . de même couleur.
Fabr. îb. p. 468, 90.
La base des antennes est de couleur pâle; les pattes sont
noires*
Ci38)
LXIV. HELODE. {Helodes.)
Palmes y six inégaux.
Lèvre échancrée , cornée.
Antennes grossissant à leur extré-
mité.
Les hélodes ont le corps aloiigé , lisse , bordé, lent 5
la tête ovale , obtuse, rentrée j les yeux oblongs, trans-
versaux, latéraux j les antennes plus courtes que le cor-
celet, insérées en avant des yeux 5 le corcelet applati,
égal, beaucoup plus large que la tête; l'écusson court,
triangulaire, les ély très dures, convexes, de la longueur
de l'abdomen ; les pattes courtes , fortes , propres à la
course ; les tarses ont quatre articles. Leur couleur
varie. Ils vivent sur les plantes.
1. H. DE LA Phelandrie. ( H, pellandrli. )
Noir; borJs du corcelet et iXzs, éljtres jaunes, avec deux ligues
de même couleur.
Fab. ib. p. 469^ I.
Geof. Ins. I, 2.6G , 20.
Degebr , Ins. 5 , 324 , 25 , pi. 9 , fig. 34.
On le trouve sur las racines du phellandrimn aquaticum,
2. H, Violet. ( H. violacea , )
D'un noir violet ; élytres striées.
Fab. ïb, p. 470, 3.
Geof. Ins. I, 254, 6.
( i39 )
L X V. L E M E. ( Lema, )
JPalpes ^ inégaux filiformes.
Mâchoire cornée , bifide.
Lèvre membraneuse , arrondie , bi-
fide.
Antennes filiformes.
Les lemes ont le corps petit, obloug , bordé, lent;
la tête ovale , rentrée ; les yeux arrondis , proéminens ^
latéraux 5 les antennes plus longues que le corcelet,
insérées au côté antérieur des yeux j le corcelet convexe ,
cylindrique, le plus souvent comprimé 5 l'écusson petit,
arrondi; les élytres dures, convexes , de la longueur de
l'abdomen; les pattes moyennes, minces; les tarses à
quatre articles. Leur couleur est sombre et varie. Xa
iarve et l'insecte parlait habitent sur les plantes dont ils
se nourrissent. La plupart des larves, pour se trans-
former en nymphes, se couvrent de leurs excrémens ou
de leur bave.
X. L. Merdigère. (Zy. merdigera, )
Noire, rouge en dessus j anus et pattes rondes.
Fab. //>. p. 472, 9.
Geot. Ins. I, 289, I.
ScH. Icon. pi. 4,fîg. 4.
Sur le Ijs.
2. L. Douze points. (Z;. 12.. pz/nctata.)
Jlouge, élytres avec six points noirs.
( 140 )
FaB. 473, 12.
Geof. Ins. 1 , 24Ï, !i, pi. 4, lig.S.
ScHF. Icon. pi. 4, fig. 5.
Sur l*asperge , qu'elle ronge.
3. L. D^AspERGE. {L, d'asparagî,^
Corcelet rouge avec deux points noirs; éljr très jaunes; quatre
points noirs en croix , bord extéri3ur fauve.
Fab. ib, p. 474, 17.
Gbof. Ins. 1 , 241 , ?.
SCH. Icon. pi. 62 , fig. 9, 10.
Sur l*asperge.
4. L. Bleue. ( J/. cyanella, )
Bleue, avec les côtés du corcelet convexe.
Fab. ib, p. 475, 23.
Geof. Ins. I, 343, 5.
Herbst. Arch. pi. 23 , fig. 34.
5. L. Meeanope. (^L, melanopa.y
Bleue ; corcelet et pattes rouges.
Fab, ib, p. 470, 27.
SuLZ. Ins. 3, pi. 3, fig. 10.
LXVI. GALERUQUE. ((7^/-?r^/c^^.)
Palpes ^ six , dernier article pointu.
Lèvre bifide.
Antennes filiformes.
Les galeruques ont le corps oblong, lisse, un peu
( i4r )
applati, bordé, lent; la tête petite, arrondie, rentre'e;
les yenx arrondis , latéraux, proéminensj les antennes
rapprochées, insérées entre les yeux; le corcelet court,
transversal, ayant souvent une raie transversale, en-
foncée; VécLisson petit, arrondi; les élytres dures , appla-
ties , de la longueur de l'abdomen ; les pattes mo3'ennes ,
fortes, propres à la course; les tarses à quatre articles.
Leur couleur varie. La larve et l'insecte parfait vivent siv
les feuilles des plantes dont elles mangent le paren-
chyme. I
I.^e Famille. "L'ES sédentaires, à cuisses postérieures
non renflées.
i, G. Littorale, (G^, littoralis. )
Noire; élytres raboteuses.
Fab. ib. p. 479, 7.
Geof. Ins. 1, 252, I , pi. 4, fig. 6.
2. G. Rustique. (G. rustica, )
jNoire ; corcelet et élytres grises.
Fab. îb, p. 481, i5.
Geof. Ins. i,253, i,var. b,
3. G. Tanaisie. (6^. tanaceti, )
Noire , ponctuée ; élytres fortement pointillées.
Fab. îb. p. 481 ,16.
ScH. Icon. pi. 21; fig. 14.
Sur la tanaisie.
( 142 )
4. G. Aulne. Ç G, a/ni, )
Violette ; éljtres parsemées de polnls enfoncés, antennes
noires ainsi que les pattes.
Fab. iô. p. 483,27.
Geof. Ins. I, j32, I.
ScH. IcoD. pi. 65, fîg. 6.
Sur l'aulne, le bouleau.
5. G. DU Bouleau. (6^. betulae,^
Violette ; éljtres ponctuées , striées.
!Fab. ib. p. 484, ?>i.
Rœs. Ins. 2, scar. 3, pi. I.
Sur la partie inférieure des feuilles de bouleau.
Forêt de Carnelle.
6. G. DU Nénuphar. (6?. Tvympheae,^
Bords des élytres proéminens, jaunâtres.
FaB. ih. p. 487, 45.
Geof. Ins. i , 264, 4.
Sur le nénuphar et autres plantes a(juatic[ues.
7. G. D u Câprier. {G. capreœ,^
Corcelet noir, taché; élytres prises , antennes noires^
Pab. ib. p. 487, 46.
Geoe. Ins. I, 264, 5.
8. G. DE l' O R M E. (^G. calmariensb . )
Cendrée; élytres avec une bande et une ligne noires à leur
!^ase.
( h3 )
Tab. ib. p. 400, 52.
Geof. Ins. I, 253, 3.
Sur Torme et le saule.
9. G. Délicate. {G. tenella, )
Ferrugineuse ; corcelet et bords des élytres jaunes.
Fab. îb. p. 490, 62.
Sur les saules.
II.eF^/72///<?. Sauteuses , à cuisses postérieures renflées.
10. G. B R u Y i B. E. ( G. erucœ, )
D'un bleu brillant ; antennes noires.
Fab. ib. p. 497, 99.
Sur les bruyères.
11. G. Potagère. ( 6r. oleracea.^
D'un vert cuivré j éljtres ponctuées.
Fab. îb. p. 498, 108.
Sur les crucifères elledevastes, les chous et autres plantes
potagères. On les chasse avec les cendres du tabac.
12. G. Mercuriale. (^G. mercurialis ,)
Hoade, noire, brillante j antennes et pattes noires.
Fab. ib. p. 499, ii3.
( H4 )
LXVII. CYPHON. (Oypkon.) PaykulL
Talpes y quatre.
Les antérieurs en alène.
Les postérieurs à dernier article
bifide.
Lèvre bifide.
Antennes filiformes.
Les cyphons ont le corps petit , arrondi , velu , borde,
agile 5 la tête petite, transversale, rentrée; les yeux
grands, arrondis, proéminens, latéraux; les antennes
plus longues que le corcelet, écartées , insérées en avant
des yeux \ le corcelet applati , à bords antérieurs proé-
minens, arrondi , plus étroit que les élylres ; les élytres
molles, convexes, de la longueur de l'abdomen j les
pattes assez alongées, comprimées ; les tarses ont cinq
articles. Leur couleur est livide ou sombre. On les
trouve sur les plantes.
L^e Famille. Les sédentaires , à cuisses postérieures
non renflées;
1. C. Pale. (C pallidus, )
Couleur pâle , extrémité des élytres brime.
Fab. îb. p. boi , I.
( 145 )
îî.e Famille. Les sauteuses ; cuisses postérieures
renflées,
a. C. Hémisphérique. (C hemisphericus .^
Hémisphéri(jue , noire ; pattes plus claires.
Fab. ib. p. 5o3, 7.
Dans les prés humides et sur les noisetiers.
Il est parsemé d*un poil cendré très-court.
LXVIII.ENDOMIQUE.(jE'/z^o^zV/^z/^.)
Falpes _, quatre inégaux , dernier ar-
ticle tronqué.
Lèvre alongée , cornée , entière.
Antennes à collier à leur extrémité.
Les enclT)miques ont le corps petit, un peu applafi,
ovale, lisse, lent; la tête ovale, plate, rentrée-, les
yeux arrondis, à peine proéminens, latéraux; les an-
tennes plus longues que le corcelet, écartées, insérées
en avant des yeux; le corcelet applati, bordé, à an^le
antérieur, proéminent; lecusson petit, arrondi; les
ëlytres de la longueur de l'abdomen, dures, rentrées;
les pattes courtes , fortes; les tarses à quatre articles; la
couleur brillante. Ils vivent sur les plantes.
1. E. EcARLATE. (jE". coccineus. )
Corcelet d'un rouge sanguin, arec une tache noire; élytrea
d'uii rouge sanguin, avec deux taches noires.
10
( 146 )
Fabr. îb. p. 5o5 , 2» »
Natukforscher, 24, 14, pi» I, fig, 20.
Degeer Ins. 5, 3oi , 10, pi. 9, fig. i.
Sur le confiner,
2. E. Croix, (^E, cruciatus, )
Rouge; élytres avec une croix rouge.
Fab. îb. p. 5o5 , 3.
Sous l'écorce du bouleau.
3. E. Taché. (£*. 4' pustulatus*^
JNoir, bords du corcelet rouge, avec deux taches aux éljtreSjt
et les pattes de même couleur.
Fabr. ib. p. 5o5, 4.
3ur le licoperdon.
4. E. BoviSTE, (£'. bovistce.)
Noir, brillant ; antennes et pattes ferrugineuses.
Fabr. îb. p. 5o5 , 6.
Surle licoperdon bovista.
LXIX. CISTÈLE. (^Cistela,)
Palpes y quatre , plus ou moins ren-
flés à leur extrémité.
Mâchoire à une seule dent.
Lièvre membraneuse , échancrée.
Antennes filiformes,
Les cistèles ont le corps oblong , un peu velu ; bordéj.
( 147 )
agile; la tête ovale, dislincle; les yeux arrontlis, laté-»
raux; les antennes insérées sous les yeux, le corcelet à
peine bordé, souvent un peu rétréci à sa partie anté-
rieure ; l'écusson petit, arrondi j les élytres dures, con-
vexes, de la longueur de l'abdomen 5 les pattes assez
longues, minces j les cuisses comprimées 5 les tarses an-
térieurs à cinq articles, les postérieurs a quatre. La
couleur est souvent obscure et plus rarement variée ou
brillaute. La larve et l'insecte parfait habitent les fleurs et
les plantes. Ils volent assez facilement.
1 . C. C É R A M B oï DE. ( C, ceramboïdes , )
Pâle ; les pattes brunes.
Fabr. Eut. Syst. t. I , p. 2 , 42 , 4.
Geof. Ins. I, 354.
Sur les arbres et les plantes.
Le corcelet est (quelquefois fauve.
S. C L E p T u R 01 D E. ( C lepturoïdes, )
Noire; corcelet catré; élytres fauves, striées.
Fabr. Ent. Syst. part. 2, p. 48, 5.
Le corcelet carré, transversal et un peu bordé, sert à la
faire distinguer du précédent, auquel elle ressemble.
Sur les plantes graminées.
3. C. SuLPHUREUSE. (6. sulphureu,^
Jaune ; élytres de même couleur; antennes brunes , avec la
base des articles jaune.
Fabr. ib. p. 48, 8.
Geoff. Ins. I, 35i, II.
C 148 )
Sur les fictifs en oratelles.
Les palpes, dans cette espèce , sont à peine renflés à leur ex-
trémité.
4. C. MtjRiNE. ( (7. T/îz^rZ/za.)
ï^oire ; éljtres striées, pattes fauves.
Fabr. ibid. p. 44 , 16.
Geof. Ins. 1 , 355, 4.
Herbst. Arch. pi. ^3, iîg. 29.
liCS palpes sont renfiés , mais terminés eh alëne«
5. C. FiAYiPÈDE. (^Cjflavipède,)
Noire; élytres noires avec une tache jaune à leur base j pattes
et base de l'abdomen jaunes.
Fabr. ib. p. 45 , 19.
Fabr. ib» p. 45, 20. C. humeralîs.
Sur l'écorce du chêne , en mai et en j uin.
La lèvre est arrondie, entière , et diffère du caractère gêné-
ïi^ue.
6. C. MoRio. (C morio.^
Noire; pattes fauves, éljtres avec des stries profondes.
Fabr. ib. p. 46 , 24.
Petite , étroite, oblongue; toutes les pattes sont ferrugî-
îieuses /ainsi que les antennes.
J3ans cette espèce, tous les derniers articles des palpes sont
très-dilatés et en forme de hache. La lèvre est légèrement
^chancrée.
Ohs. Ce genre est mal fait et nécessite une réforme. Nous avons
tnarqué avec soin les caractères qui , dans chaque espèce ea
partiaiilier s'éloignent des caraiçtcrçs génériques.
( 149 )
LXX. ATOPE. {Atopa,) PaykulL,
Falpes y quatre filiformes.
Lèvre membraneuse , quadrifide.
Antennes filiformes.
Caractères habituels du genre prëeédent.
1. A. Cervine. (^. cervina.y
Livide ; pattes trunes.
Fabr. ib. p. 42, I. Cisteîa cerçîna.
Degeir, Ins. 4, p. 435, 6, pi. 9, fig. 8.
2. A. Cendrée, (^A, cinerea,^
Noire ; éljtres et pattes Lrunes,
Fabr. ib. p. 42, 2. Cisteîa cînerea.
Suivant Helwig et Pajkull, ce n'est qu'une variété de la
précédente.
LXXI. GRIBOURIS. {Cryptocephalus.)
Palpes ^ quatre filiformes.
Mâchoire unidentée.
Lièvre cornée , entière.
Antennes filiformes.
Les gribouris ont le corps cylindrique , obtus à sa-
partie antérieure et postérieure, lisse, bordé 5 la tête
jj^lane^ rentrée \ les yeux latéraux, arrondis j les antennes
( iSo )
insérées sous les yeux, plus courtes que le corps^ le Cor-
celet court, transversal, arrondi 5 lecusson petit, ar-
rondi ; les éljtres dures , convexes , un peu plus longues
que l'abdomen j les pattes fortes , de longueur médiocre ;
les tarses à quatre articles. Leur couleur varie et est la
plupart du tems brillante. La larve et l'insecte parfait
dévorent les feuilles et les fleurs des plantes.
1. G. QcjadPlI «MACULÉ. ( C. 4' Tuaculatus. )
Roux; base de la tête et des éljtres avec deux taches jaunes,
Fabr. ib. p. 57, 23.
ScH. Icon. pi. 6, fîg. 67.
Sur le noisetier.
2. G. Bi PONCTUÉ. ( C bipunctatus,^
Noir, brillant; élytres rouges, avec deux points noirs j an-
tennes de la longueur du corps.
Fabr. ih. p. 59, sg.
G-EGF. Ins. I, 234.
ScH. Icon. pi. 8, fig. 8.
3ur le noisetier.
3. G. CoRBiFER. {C, cordiger,^
Noir ; corcekt varié de jaune; élytres rouges, avec deux
points noirs.
Fabr. ib. p. 59, 32.
Geqff. Ins. I, 235, i.
ScH. Icon. pi. 3o, fig. I.
Sur le noisetier et le saule.
La tache intermédiaire du corcelet est (jueîcjuefols en cœur.
t iSi )
r. Suture des éljtres noire , avec quatre points noirs dis-
coïdes.
2. Suture des éljtres noire, avec trois points noirs dis'
coules.
Ces deux variétés se trouvent assez fréquemment aux envi-
rons de Chantilly.
4. G. DU Noisetier. (C coryli.^
Koir j corcelet et élytres fauves; suture noire.
Fabr. ib. p. 60, 38.
1. Un .petit point noir à la partie supérieure des élytres»
2. Un petit point noir à la partie supérieure des élytres 9
et un autre discoïde dans le milieu.
Dans toutes ces variétés, le mâle a le corcelet entièrement
noir, tandis que dans la femelle il est noir en-dessus et rouge
en-dessous.
Sur le noisetier.
5, G. A s I X - p o I N T s. ( C 6. punctata, )
Noir ; corcelet varié; élytres rouges, avec trois taches noires.
Fabr. ib. p. 62 , 44.
ScH. Icon. pi. 3o, fig. 3.
Les articulations des jambes sont marquées d*un point blanc,
I. Elytres avec quatre points noirs. Cette variété est asset
rare.
Sur les feuilles du noisetier.
d. G, Soyeux. ( C seiiceus, )
Vert-bleuâtre; antennes noires.
Fabr. îb. p. 63, 56.
/
( i52 J
GEor. Ins. T , 233.
Oliv. Ins. 96, pi. I, fig. 5.
1. Corps couleur d'or.
Sur les saules. '
7. G. Brillant. (C nitens.^
Noir en-dessous 5 bleu en-desus ; corcelet lisse j la bouche^
la base des antennes et les pattes fauves.
Fabr. ib. p. 60, 57.
1. Deux points jaunâtres sur le devant de la tête.
Fabr. ib. p. 65 , 65. C.Jlavifrons.
2. Tête cuivrée à sa base j antennes d'un noir jaunâtre j
ligne noire sur les cuisses.
Fabr. ib. p. 64, 61. C nifiduîus*
Cette espèce et ses deux variétés se trouvent sut le noisetier*
3Elle diffère de la précédente, parce qu'elle est moins grande^
c[ae le corcelet est plus lisse et les éljtres plus longues.
8. G. Labié. ( d7. labiatus, )
Noir, brillant; bouche, base des antennes et pattes jaunâtres^
corcelet lisse.
Fabr. îb. p. 65 , 62.
Sur les roses; très-petit.
9. G. DE M o R É E. ( C morœi, )
Noir; éljtres avec deux taches jaunes marginales.
Fabr. îb. p. 66 , 67.
ScH, Icon. pi. 3o, fig. 7, pi. 238; fîg. 5v
Sur le millepertuis.
( i53 )
ïo. G. Dix-points. ( C. 10. pimctatus,')
Corcelet fauye, bande marginale noire 9 éljtres fauves, dix.
points noirs.
Fa.bb. ib. p. 66, 70.
Herbst. Arch. pi. 23, fig. 26.
11. G. Hemorrhoïdale. ( C, hemorrhdl*
dalis. )
Bleu ; élytres et pattes fauves à leur extrémité. ^
Fabr. îh, p. 67 ,73.
ScH. Icon, pi. 77, Cg. 7.
12. G. Grêle. ( C gracilis, )
Noir; tête et corcelet fauves j éljtres avec une raie margînalr
l>lancheà leur base.
Fabr. ib. p. 70, 88.
GeofF. Ins. I, 237, II.
Très-petit.
i3. G. P I G M É. ( C pygmœus. )
Noir, brillant; élytres fauves ; suture noire.
Fabr. îb. p. 70, 89.
Très-petit ; antennes noires et jaunes h lenr base : tête noire,
avec un front jaune : bord antérieur et latéral du corcelet
jaune : élytres striées, fauves, avec un point calleux et la su-»
ture noire : corps noir , pattes fauves.
14. 0« Menu. (C mînutus*')
Corcelet fauve , lisse : élytres striées , fauves.
Fabr. i^. p. 70, 87.
( i54)
!• Eljtres fauves, avec la suture noire: un point noir ^
leur partie antérieure, et un autre de même couleur k
leur partie postérieure.
Fabr. ib. p. 69, 86. C. pusillus.
Il est très-petit. Quelquefois le point postérieur des élytreft
forme une raie transversale.
J.XXII. CLYTHRE. {CLythra,)
Palpes ^ quatre inégaux filiformes.
Lèvre dilatée à son extrémité , éclian-
crée.
^ \ Antennes courtes, en scie.
Les clythres ont le corps petit , bordé , cylindrique , Iff
plus souvent glabre7 leut 5 la tête rentrée ; les yeux
oblongs ; les antennes de la longueur du corcelet, en
scie, écartées, insérées en avant des yeux 5 le corcelet
transversal, arrondi, à bords défléchis 5 lecusson petit,
arrondi ; les élytres plus longues que l'abdomen , con-
vexes 5 les pattes fortes, les antérieures alongées; les
tarses à quatre articles; le dernier article bifide. Leur
couleur est variée. On les trouve sur les fleurs.
1. C. Qu ATRE-poiNTS. {^C, /\, punctuta,^
Noire ; élytres rouges avec deux points noirs.
Fabr. Supplém. Entom.p. 110,4.
ScH. Icon. pi. 6, fig. I, 2.
Geoff. Ins. 1 , 195 , I , pi. 3 , fîg. 4.'
Sur le coudrier , le chêne , le prunier, l'aubépine»
( i55)
2. C. Tridentée. ( (7. o. dentata.^
Bleuâtre : éljtres fauves, avec un poiat calleux noir à leur
partie .supérieure.
Fabr. Supplém. Entom. p. ii2, i5.
ScH. Icon. pi. 77, fig. 5.
Sur diiBférentes fleurs, particulièrement sur le chêne et lo
camerisier. ( Lonicera arylosteo. )
Quel(juefois les élytres sont d'un brun foncé.
3. C. Oreille. ( (T. aurita. )
Noire : corcelet avec une tache jaunede chac^ue côté : jambes
jaunes.
Fabr. Supplem. Entom. p. ii3, 19.
Herbst. Arch. pi. 44, fig. 5.
Sur le noisetier.
4. C. Semblable. (6. affinis.')
Koire , bleuâtre : côtés du corcelet et pattes rouges.
Panz. Faun. Germ. 190, 8.
Très-semblable au précédent 3 mais elle est plus petite et
moins noire.
5. C. Quatre taches. ( C, 4. maculata.^
E-ousse : base de la tête et des élytres avec deux taches bleues,
Fabr. Supplem. Entom. p. ii3, 21.
ScH. Icon. pi. 6, fig. 67.
6. C. LoNGiMANE. (C longimane, )
Sombre , cuivrée : élytres avec un point calleux à leur ba«: r
pattes alongées dans l'un des sexes.
Fabr. Supplem. Enl. p. Ii3, 22.
Oliv. Ins. Gribouris, pi, 2, fig. 16.
Geoff. 1 , 196, 3.
ScH. Icon. pi. Z() y fig. i3.
C »56 J
Sur ïe |trefle de pré et de moatague (irlfollum prafenre et
montanum') , sur l'ésule ou tithymale capillaire ( euphorhisi'
cyparlstas. ) On voit un petit point cuivré à la base des élytres^
La larve est glabre et a un sac pyriforme , velu , brun.
Elle est la moitié plus petite tjue la tridentée , à laquelle elle-
ressemble beaucoup.
7. C. Bleue. (C cyanea.^
Bleue , corcslet et pattes rouges.
Fabr. Supplém. Ent. p. 114, 29.
Geoff. I, 197 , 4.
Oliv. Ins. Gribouris , pi. I , %. 10.
8. C. BucÉPMALE. (C bucephala,^
Eleue : la bouche, les bords du corcelet et les pattes rougeî,-
Fabr. Suppl. Ent. p. 114, 3o.
Oliv. Ins. Gribouris, pi. 2, fig. 24.
Geof. Ins. I, 197, 5.
Sur Fanthjllis vulnéraire.
Dans l'un des sexes les mâchoires sont beaucoup plus grosses^
en pinces rouges , et noires seulement à leur extrémité.
LXXIII. HISPE. {Hispa.)
Palpes ^ quatre , renflés dans leur
milieu , filiformes.
Mâchoire bifide.
Lèvre cornée , entière.
Antennes cylindriques.
Les bispes ont le corps oblong; bordé ,lcnl; petit 5
( iS7 )
ïa tê{e petite, ovale, reulrée; les antennes 'rapprochées
et presque rëiAiies, insérées entre les yeux, de la lon-
gueur du corcelet:, les yeux oblongs , grands, latéraux;
le corcelet court , arrondi ; l'écusson triangulaire 5 les
élytres dures, de la longueur de Tabdomen, presque
toujours épineuses et dentées à leur extrémité; les pattes
courtes , fortes , arrondies ; les tarses à quatre articles.
Xeur couleur varie et est peu brillante. Ils habitent les
j)lantes.
1. H. Noire. {^H, atra.^
Noire : antennes en fuseau : corcelet, élytres et base des an-
tennes épineux.
!Fabk.. Eut. Sys. t. I, part. 2, p- 70, i.
Geoff. Ins. I, 243, 7.
Act. Soc. Berol. Nat. Cur. 4, pi. 7, fig. 6.
A là racine des graminées.
2. H. Fauve. (JT. testacea.)
Antennes en fuseau 3 corps fauve , antennes et yeux noirs»
Fabr. ih, p. 71 , 2.
ViLLER. En t. t. I , p. 169, 2 , pi. I , fig. 18.
J'ai trouvé cet insecte deux fois dans le bois de Carnelle,
Les éljtres ont des épines noires : elles soot latérales au corcelet.
C i58 )
LXXIV. DRYOPS. (Dryops.)
Talpes ^ quatre inéganx.
Les antérieurs en forme de hache.
Les postérieurs filiformes.
Zi^^f'r^ membraneuse, fortement échan-
crée.
Antennes filiformes.
Les dryops ont le corps alongé , cylindrique , lisse ou
un peu cotonneux , bordé , agile 5 la tête ovale , rentrée 5
la bouche et les palpes proéminens 5 les yeux grands ,
globuleux, latéraux; les antennes écartées, insérées
sous les yeux, plus courts que le corcelet; le corcelet
presque cylindrique ; l'écusson court , arrondi; les élytres
assez dures, de la longueur de l'abdomen; les pattes
médiocrement longues , minces , propres à la course •
'es tarses à quatre articles. Leur couleur varie et est mé-
diocrement brillante. Ils habitent les plantes.
1. D. Femoré. (^D.Jemorata.^
Livide, avec le front et deux taches noires sur le corcelet:
cuisses postérieures renflées.
FabR. ib, 2, p. 74, I.
2. D. Cuivré. (2). cuprata,^
AloDj^é, noir en-dessous, couleur de cuivre sombre e»-
dessus , finement ponctué.
Fabr. i;6>. p. 75, 2.
Sous l'écorce des troncs de bouleau.
C ï59 )
LXXV. LAGRIE. {Lagrta,)
Palpes , quatre inégaux.
Les antérieurs en forme de hache.
Les postérieurs renflés à l'extérieur.
Lèvre courte , cornée , arrondie à son
extrémité.
Antennes filiformes , simples.
Les lagries ont le corps oblong, velu , bordé; la télé
ovale, rentrée; les yeux oblongs', latéraux, les antennes
écartées , insérées sous les yeux , de la longueur du cor-
celet; le corcelet arrondi 5 l'écusson petit, orbiculé; les
élytres convexes, quelquefois molles, de la longueur de
Tabdomen^ les pattes niinces, propres à la course, les
tarses antérieurs et intermédiaires à cinq articles , les
postérieurs à quatre. Leur couleur varie. Elles vivent sut
les plantes.
1. L. Velue. ( jL. hirta,^
Velue, noire : corcelet rond , élytres pâles.
Fab. ib. p. 79,4.
Degeer, Ins. 5, pi. 2, fîg. 23, 24.
Geoî". Ins. I , 344, 6.
Le mâle est plus petit et plus mince : c'est le L. pulescens,
Fabr. p. 79 , 3.
( ï^o )
LXXVI.DASYTE. (^Das^tes.^ Paykull:
Palpes y quatre filiformes renflés à
♦ l'extérieur, tronqués obliquement
à leur extrémité.
jMâchoire unidentée.
Lévj^e membraneuse , alongée , cy-
lindrique , arrondie à son extré-
mité , entière.
Antennes en scie.
Les dasytes ont le corps oblong , veluj la tête ovale;
les antennes écartées , insérées en avant des yeux j le
corcelet un peu convexe et comme bordé 5 l'écussou
petit , arrondi à sa partie postérieure j les élytres molles,
couvrant l'abdomen ; les pattes courtes ; tous les tarses à
cinq articles. Leur couleur varie. Ils vivent sur les fleurs*
1. D. Noir. (Z). niger,^
Woir , velu : éîjtres très-finement ponctuées.
Lagrîa nigra. Fabr. ïb. p. 80 , II,
Oliv. Mely. 1ns. 21 , pi. 2 , fig. 10.
2.. D. Bleu. (Z). cœruleus,^
Bleu : antennes noires. iH
Lagria cœrulea. F ABU. îô. p. 167, 2.
Oliv. Ins. Mely. 21,8, 8, pi. 2; fig. 9.
GiOF. Ins. 1, 177, 14.
îllle est 5ueli£uef«c>is vçrdâtre,
( i6i )
3. D. NiGRicORNE. (Z). nigricornis. )
Cuivré; antennes noires à l'extérieur, jambes et tarses fauves,
^ijtres ponctuées profondément.
Lagria nigricornis, Fabr. ib. p. 8l , l6.
4. D. Flavipède. (^T), Jlavipes,^
Linéaire, d'un noir verdâtre j bases des antennes, jambes et
îarses fauve -<
Lagria Jiavipe s, Fabr. ih. p. 80, l3.
LXXVII. LYTTE. {L^/tta.^
JPalpes y quatre inégaux , les posté-
rieurs en massue^
Mâchoire bifide.
Lèvre tronquée.
Antennes filiformes.
Les lytles ont le corps oblong, lisse, bordé, lent; la
tête grande , distincte , ovale , plus large que le corce-
let; les yeux latéraux, arrondis; les antennes écartées,
insérées au côté extérieur des jeux, plus longues que
le corselet; le corcelet presque cylindrique; l'écussoa
petit; les élj^tres molles, convexes, de la longueur de
l'abdomen ; les pattes alongées, minces , propres à la
course; les tarses antérieurs à cinq articles; les posté-
rieurs à quatre. Leur couleur varie et est brillante ; elle*
yivent sur les plantes.
( l62 )
5, L. Vésicatoire.(Zv. vesicatoria» )
Verte , Irès-brillante ; antennes noires.
I'abr. îh. p. 83, 62.
GeoFF: Ins. 1 , 341 , I , pL 6, fig. 5.
ScH. Icon. Ins. pi. 47, fig. i.
Sur le frêne , le troëne j le sureau , le lilas , le chèvre-feuille,
ie peuplier noir , le catalpa ; mais plus particulièrement sur lo
frêne.
C'est l'insecte célëbre par ses propriétés médicales , vulgai-
î'emeut connu sous le nom de canthar'i'de. On recueille les can-
tharides en secouant , avec un bâton, les rameaux sur lesc[uels
elles vivent , et on les ramasse sur un drap qu'on a eu soin
d'étendre. On les fait périr à mesure dans du vinaigre j on les
*;n retire quelques heures après pour les faire sécher au solelL
On les renferme ensuite dans des bocaux que l'on ferme très-
îiermétiquement. Lorsqu'on veut en faire usage , on les pulvé-
ïise et on mêle 1? poudre qui en provient avec de la cire, de la
graisse ou de la térébenthine , pour en composer un emplâtre
Vésicatoire.
I.XXVIIT. LYMEXYLON. {Ljmeccylon.)
Palpes^ quatre inégaux.
Les antérieurs ayant Tavant-dernier
article grand, avec un appendice
ovale , fendu ; et le dernier, ovale ,
aieu dans le mâle.
Filiformes et tronqués dans la femelle*
Antennes filiformes.
X»es lynaexjlons ont le corps alongé , cylindrique;ç
C ï63)
glabre, bordé, agile; la tête arrondie, applatie en-dessus,
rentrée; les yeux arrondis . proémineus , latéraux; les
antennes écartées, courtes, insérées en avant des yeux;
le corcelet court , transversal , à peine bordé; Técus-
^on arrondi; les élytres tombantes, flexibles, de la lon-
gueur de l'abdomen ; les pattes courtes , fortes 5 les
cuisses comprimées 5 les tarses à cinq articles. Leuc
couleur est sombre. Ils vivent sons Fécorce des arbres.
1. L. Dermestoïde. (jL. dermestoides , )
Fauve , yeux, ailes et poltriue noirs,
Fabr. ib^ , p. 91 , I.
Oliv. Ins, 25, pi. I ,%• I.
Le mâle a les éljtres fauves à leur extrémité. >
L, probscideiim. Fabr. ih. p. 92 , 3-
Oliv. Ins. 25 , 6 , 5 , pi. c , fig. 5.
L» barbatum.'EK^'R. ih. p. 92, 4.
ScH. Icon. pi. 279, fig. 7.
2. L, Natale. ( Z/. navale.^
^aune ; tête , bords et extrémité des éljtres noirs.
Fabr. îhid. p. 92 , 5.
ScH. Icon. pi. 59, fig. I.
Sur le chêne. Quel({uefoisles éljtres sont entièrement noires»
Dans cette espèce, les antennes sont plus longues c[ue le cor-
«eiet, taudis (jue dans l'espèce précédente elles sont plus courtes.
( i64 >
LXXIX. DIRCÉE. (Dircœa,)
Talpes y quatre inégaux.
Les antérieurs alongés, à dernier ar-
ticle grand , à trois lobes.
Antennes filiformes.
Les dircées ont le corps alongé, presque cylindrique,
bordé, lisse, lent; la lêle penchée 5 les yeux arrondis,
àpeine proéminens, lalérauxj les antennes plus courtes
<jue le corps , insérées en avant des yeux j le corcelet
convexe , élevé, à angles postérieurs proéminens; les
élytres un peu plus longues que le corps ; les pattes
propres à la course, comprimées 5 les tarses antérieurs
à cinq articles; les postérieurs à qua(re : le second ar-
ticle est bilobé. Leur couleur est sombre et obscure. Ils
vivent dans le bois pourri.
1. D. Barbxj. (^D. harbata,^
Brun-foncé ; corcelet bordé , élytres striées.
Fabr. Supplém. Enlom. System, p. 121 , i.
Oliv. Lynejcyïon barbatum,'Lïis. aS , 5 , 3 , pi. I,
fig. 3.
ScH. Icoû. pi. 66 f fig. I.
( i65 )
LXXX. eu eu JE. (^Cucujus.)
Palpes ^ quatre égaux à dernier article
plus gros, tronque.
Languette courte , bilide , à faisceaux
linéaires , écartés.
Antennes moniliformes et filiformes.'
Les cuciijes ont le corps obloiig, applali, lisse , agile 5
la têle ovale, distincte, se prolongeant en angle à sa
partie postérieure; les yeiixjfietits, arrondis, latéraux,
proéminens 5 les antennes ||jongées, écartées, insérées
sous les yeux 5 le corcelel applati , légèrement bordé ,
arrondi , à bords très-souvent dentés ; Técusson court,
arrondi; les élytres planes, dures, embrassant l'abdo-
lïien et de la même longueur; les pattes courtes, fortes 5
\qs cuisses renflées à leur extrémité 5 les tarses à quatre
articles. Leur couleur est sombre. Ils habitent sous l'é-*
corce des arbres et dans le bois mort ou carrié.
I.re Famille. Antennes moniliforme?;
1. C. Applati. (C depressus,^
Noir; coreelet sillonné, dentelé; dos du corcelct et des
•élytres rouge.
Tabr. Eut. Syst. p. 9.3, I.
Frisch. Ins. 12, pi. 7,fig. I.
Dans le bois de Gamelle , près Beanmont.
2. C. M ON ILE. (C monilis,^
'N'oir; csrcekt non denté, à tords ferrugineux ^ tache ^0~
même couleur sur les élytres.
Fab. ib. p. 96, i3.
( i66)
Les antennes sont courtes , le corps en-dessous est d'une cou-
leur ferrugineuse , sombre.
Il.e Famille. Antennes filiformes.
3. C, FiAviPEDE. (^ C. Jlavipes ,^
Corcelet dentelé, noir , pattes jaunâtres ; antennes de la lon-
gueur du corps.
Pabr. ib, p. 95 , 8.
FouRC. En t. Par. p. 76, II.
Feust. Arch. Ins. 2 , fig. 7,8.
4. C. NoiraÉÉe. ( C. piceus,^
Corps applati , noirtre , sans tache ; éljtres striées.
Oliv. Ins. Encycl. Méth. t, 6, p. 248, 9.
Plus petit que le précédent. Sous l'écorce du Lois mort-
5. C. Testacé. (C testaceus, )
Corcelet presque carré, non denté, fauve, les cuisses com-r
primées.
Fab. ih. p. 96, II.
Trois fois plus petit que le flavipëde.
LXXXI. LAMPYRE. (^Lampyris.)
Talpes y quatre , renflés à leur extré-
mité.
Mâchoire bifide.
Lèvre cornée , entière.
Antennes filiformes.
Les lampyres ont le corps oblong, lisse, bordé 5 la
têle pelile , arrondie, cachée sous le corcelet 5 les yeux
grands, globuleux, rapprochés3 les antennes rapproi-
( 1^7 )
cîiées , insérées sous les yeux ; le dessus du corceîet
l>ordé , dilaté , couvrant la tête vléeusson petit , arrondi;
les élylres molles , lombanLes, de la langueur de l'abdo-
men dans le mâle via femelle est aptère et sans ailes-,
l'abdomen est presque toujours phosphorescent ; les
pattes sont cwiries, comprimées, fcvrles ; les tarses ont
cinq articles. Leur couleur est presque toujours sombre.
Ils vivent dans l'herbe , et oa les trouve sur \e bord des
bois et des lieux ombragés. Le vulgaire les npmme vers-
luisans.
1. L. LUMINEUX. ÇL. noctiluca,^
Oblpug , brua ; dessus du corceiet cendré , avec deux points
transparens en-dessus des yeux.
T'a», ih. p. 98, 4.
Oliv. Ins. Lampyre , pi. i, fig. 2.
Oeoff. Ins. I, 166, I.
2. L. L u I s A K T. ( Xv. splendidula , )
Obloug^ brun; dessus du corceiet jaune à son extrémité*
Fab. /Z'.p. 98, 2.
Oliv. Ins. Lampyre, pi. l, fig. I, var. a, b,c ^d^
11 n'a pas les points transpareus sur le corceiet; ks signes des-
élytres sont peu élevés et plus distncts ; il est d'ailleurs cons-
tamment plus petit. Il est assez rare dans nos envu:ons.
3. L. HÉMiPTÈRE. (L. hemiptera.y
Noir; éljtres très-courtes.
Fabr. ib. p. Io3, 23.
Geoff. Ins. I, 168, 2.
Oliv. Ins. La?npyre ^ pi. 2, fig. 25.
Cette es_pèce est très-petite.
( i68 )
LXXXII. OMALYgE. {Omalysus.y
Palpes y quatre égaux , renflés à leur*
côté extérieur.
Mâchoire membraneuse , bifide.
Ltanguette échancrée.
Antennes filiformes.
Les omalyses ont le corps alongé, appîati 5 la fêtflP
étroite; les }7eux arrondis, saillans; le corcelet un peii
applati , rebordé, moins large que les élytres et terminé
postérieurement par deux angles aigus ; les élytres
dures, applaties, de la longueur de l'abdomen 5 le^
pattes de longueur moyenne-, les tarses à cinq articles*-
On les trouve sur les plantes, et ils volent avec beau-^
coup d'agilité.
1.0. Sutura L. (O. suturalis, )
Noir ; Lord extérieur et extrémité des élytres rouges»
Fabr. ibid. p. Io3, I.
GeofF. Ins. I, 180, pi. 2 , fig. 9.
Oliv. Ins. Owû'^^.se , 24 , 14 , I , pi. I , fig. I.
J'ai trouvé plusieurs fois cet insecte dans le Jjois de Carnt^IEejy
ea vendémiaire.
r 169 )
LXXXIII. PYROCHRE. {Fjrochroa,')
Palpes^ quatre inégaux, presque
filiformes.
Mâchoire evif^ ère .
Languette large , bifide , à faisceaux
égaux.
Lèvre cornée , linéaire , entière.
Antennes en scie , ou pectinées , et
comme flabellées.
Les pyrochres ont le corps oblong, applati , bordé,
lent; la tête ovale, distincte, applatiejles yeux arron-
dis , proémineus, latéraux : les antennes plus longues
que le corcelet, en scie ou flabellées , insérées devant les
yeux : le corcelet arrondi, applati : l'écusson petit, ar-
rondi : les élytres dures ^ convexes, de la longueur de
labdomen : les pattes de longueur médiocre, minces^
propres à la course : les tarses antérieurs à cinq articles :
les postérieurs à quatreXeur couleur est rouge et noire,
assez brillante. Ils habitent les.pieds des haies et les
troues d'arbres pourris.
1 . P.* C A R D I N A L E . (P. coccineu. )
Noir : corcelet et éljtres d'un rouge sanguin , sans taches.
Fabr, ib. p. Ï04, I.
Geotf. Ins. I, 338, I , pi. 6, fig. 4.
ScH. Icon. pi. 90, fig. 4.
Les aatenaes sont en scie dans la femelle et fliibçUé^s dans ïer
IDâk.
C 170 ï
2. P. RouGEATiiE. (P. ruhens. )
Tête louge.
Fabr. ih. p. io5, 2.
C'est peut-être une varié té delà précédente, dont elle ne
difiëre que par la couleur de la lête. Dans les troncs pourris
des saules.
LXXXIV. LYQUE. {^L^ycus.)
Bouche prolongée en forme cylin-
drique et courbe.
Palpes , quatre , dernier article plus
gros , tronqué.
Antennes filiformes.
Les lyques ont le corps obloiig, lisse, lent 5 la tête
pelite , arrondie , cachée sous le corcelet 5 la bouche
avancée, cylindrique, en bec 5 les yeux petits, globuleux^
latéraux; les antennes rapprochées, en scie, plus longues
que le corcelet, insérées devant les yeux 5 le dessus du
corcelet applali , bordé, dilaté , couvrant la tète; l'écus—
son petit, arrondi 5 les élytres flexibles, dilalées , plus-
larges que l'abdomen; les pattes courtes, comprimées;
les tarses à cinq articles. Leur couleur varie. On les
trouve sur les fleurs; ils enfoncent leur tête au fond de
lieurs corolles, et se nourrissent de leur suc.
i.L. Sanguin. (Z/, sanguineus . )
JS^oir : côtés du corcelet et des éljtres d'un rouge sanffuino-
Pabr. ib. p. 108 , 10.
GeofI". Ins. I , 168, 3.
ScH. pl..s4, fig. i^
( î?' )
P^^^^^ quatre filiformes.
Mâchoire très-courte , ovale.
JLanguette pointue.
Antennes flabelliformes.
Les riphiphores ont le corps oblong , comprimé, con-
vexe^ lisse, bordé, agile; la téfe ovale, redressée, dis-
tincte; les yeux ovales, latéraux 5 les antennes courtes,
écartées, insérées au côté des yeux j le corcelel convexe,
allénué à sa partie antérieure, divisé en trois lobes à
sa partie postérieure; l'écussou nul 5 les élylres dures,
terminées en pointe 5 l'abdomen court, obtus; les pattes
de longueur médiocre , fines , comprimées 5 les tarses anai
térieurs à cinq articles, les postérieurs à quatre : la cou-
leur peu brillante. On les trouve sur les fleurs.
i.R. Paradoxale, (il. paradoxus, )
Noir : côtés du coTcelet et éljtres fauves.
Fabii. ib. p. III, 5.
Sur les ombellif ères.
C 172 )
LXXXVI. HALLOMINE. (^Halla^
minus, ^ Paykull.
Talpes ^ quatre.
Les antérieurs renflés à l'extérieur ^
amincis à leur côté extérieur , à
articles inégaux.
Les postérieurs filiformes , à articles
presque égaux.
Mâchoire bifide.
Lèvre membraneuse , tronquée , en-»
tière.
Antennes filiformes.
Les hallomines ont le corps oblong , convexe, pubes*
cent, agile, la têfe penchée : les yeux latéraux, écartés^
les antennes insérées entre les yeux 5 le corcelet un peu
court, l'écusson arrondi à sa partie postérieure ; les ély-
tres allant en diminuant à leur partie postérieure, et
couvrant l'abdomen j les tarses antérieurs et intermé-
diaires à cinq articles, les postérieurs à quatre. Ils vivent
sous l ecorce des arbres et sur les cjiampignons.
1. H. BiPONCTUÉ. ( H, bipunctatus, )
Couleur pâle : corcelet avec deux points enfoncés : ligne
irune de cha(jue côté du corcelet ; élytres bruœs à leur extré-
mité.
Paykull. Fan». Suce. p. 179, i.
Illiger Verzeich. p. 184, 10. serropalpus hu^
mer ail s.
Pakz. Fauu. Germ. 16, 17. IlaUomenus Jmme-*
ralis.
Sur les champignons et sous les écçrces d'arlïïes»-
c 173)
2, H. Brillant. ( H. viicans, )
Brun, sans tache en-dessus, ferrugineux eu-dessous : jarcheS
pourvues de deux épines.
Paykull. Fn. Suecica. 2, p. 181, i.
Herbst. Col. 4 , p. 97 , 5 , pi. 3y , fig. 5-'
Panz. Fu. Germ. 17, 17.
Dans les vieilles haies et sous les écorces d'arbres*^
LXXXVII. MORDELLE. {Mordella.)
Palpes , quatre inégaux.
Les antérieurs en massue ; les posté-
rieurs filiformes.
Mâchoire bifide.
Juanguette bifide.
Antennes moniliformes.
Les mordelles ont le corps oblong , comprimé, gla*
bre , convexe , bordé , agile , petit \ la tête arrondie , pen-
chée , à peine distincte; les yeux ovales, latéraux, en-
foncés; les aniennes de la longueur du corcelet, inséréea
sous les yeux 3 le corcelet convexe, transverse 5 l'écussoa
peîil 5 les élytres dures, allant en diminuant vers leur
partie postérieure, souvent terminées en pointe aiguej
les pattes propres à la course , comprimées ; les tarses à
, cinq articles 5 les postérieurs à quatre ; leur couleur est
peu brillante. Elles vivent sur les fleurs et volent avec
rapidité.
Ire. j^amiîle. Anus non terminé en pointe aiguë.
( 174 )
t . M. Thoracique ( M, thoracica, )
, î^oirc : tête et corcelet jaunes.
pABi. ihid. p. Il5, II.
1. Tête noire : bouche jaune.
Geoff. Ins. I, 356, 3. Anaspis,
Tabr. ibid. p. Il5 , 12» Mordella ruficoîHs,
Jaune : abdomen et poitrine noiys ; extrémité des élytres
noire.
Fabr. îbîd. p. Ii5, \à. Mordella Jlaça,
Sur les ombellifëres.
Il.e Famille. Anus termine en pointe aiguë.
2, M. Pointue, Ç^M. aculeata,)
Corps noir, sans tache.
Pabr. ibid. p. Il3, r.
Geoff. Ins» i, 353, i.
ScH. Icon. pi. 127, fig. 7.'
Sut les semi-flosculeuses et les ombellifëres.
3. M. Rayée. ( M. fasciata, )
Noire : éljtres avec deux raies cendrées , soyeuses.
Fabr. îbîd, p. Il3, 2.
Geoff. Ins. i, 354, ^*
4. M. Hume RALE. (^M, humeralis.^
«
î^oire : base des élytres jaunâtre.
Fabr. îbîd. p. JI4, 7.
Ç^Eor?. Ins. I, 356. Anaspîs*
c 175 )
ï Noire, avec les pattes jaunâtres - élytres fauves, bar-
dées de noir.
"Fabr. ibid, p. 114, 4. Mordella iestana?
2. Noire : bouche, côté du corcelet et pattes jaunâtres:
élytres fauves , bordées de noir.
Cette espace et ses deux variétés se trouvent sur les fleurs et
dans le v<3isinage des bois.
tXXXVIII. DONACIE. {Dojiacia.)
Palpes , quatre filiformes.
JMdchoire iinidentée.
Languette entière.
Antennes sétacées.
Xes donacies out le corps un peu applali , glabre ,
bordé, leutj la télé petite , arrondie, rentrée 5 les yeux
globuleux, proéminens, latéraux j les antennes pins
longues que le corcelet, rapprocbées , insérées entre les
yeux 3 le corcelet étroit, cylindrique j l'écusson petit, ar-
rondi 5 les «lytres dures, convexes, de la longueur de
Fabdonien , qui est souvent soyeux; les pattes assez lon-
j^ues, minces , arrondies \ les cuisses souvent rentrées à
leur extrémité ; les tarses à quatre articles 5 la couleur est
presque toujours dorée, brillante en-dessus, et soyeuse
««-dessous. Elles vivent sur les planles aquatiques ^ et la
larve de leurs racines.
( Î76 )
. I.re Famille, Cuisses sans dentelures.
I. D. Hydrocharis. ( D. Hydrocharis, )
Eljtres cendrées, brillantes, finement striées, ponctuées,
Errondies à leur extrémité : corps et pattes cendrés.
Fabr. ibid. p. it8, 10.
HoPE, Enum. pi. fîg. II. D. cinerea.
Sur les plantes aquatiques, particulièrement sur les rubens
d'eau , typha-sparganium _, en mai.
2. D. Simple. ( jD. simplex.^
Cuivrée, brillante en-dessus: cendrée, argentée en-dessous i
éljtres striées pai^ des points ; pattes fauves,
Pabr. ih. p. Il8 , %. 9.
Patk. t. 2, p. 189, 2.
HoPE , Enum. fig. 10. Z). Unearîs,
Degeer, Ins. 5, p. 142, i^.Lept. aquaf.miitîcal
3. D. Cl A VIP EB E. ^Z), clavipes.^
Vert-cuivré en-dessus ; abdomen prendre, argenté : éljlrei
larges, crénelées, striées : cuisses postérieures renflées.
Fabr. ib, p. 117 , 7.
Paye:, t. 2, p. 190, 3.
Sur les plantes aquatiques. C'est l'espace la plus grande de c*
genre.
II. Famîllç. Cuisses postérieures revêtues d'une seule
denl.
4. D. Rayé. (^L>, Jasciata.^
Elytres d'un vert-cuivré , dans le milieu une ligne longîtu*
Jinale rouge : abdomen et pattes bronzés.
Fabr. ib. p. 116. 3. D. dentipes^
EopE , Emuiïi. p. 41 ; fig. 3*
C Ï77 )
Degeer , Mem. Ins. t. 5 , p. 142 , 20. LepL aquaL
Jcisciata.
Oliv. Encycl. mélh. Ins. t. 6 , p. 292, 4. D. vittata.
Sur les plantes aquatiques.
S, D. DE LA Sagittaire. (Z). sagittariœ. )
En-dessus d*un vert cuivré, lasse î en-dessous d'un jaune
doré, pubescent ; éljtres inégales , à stries ponctuées, tronquées
à leur extrémité.
Fabr. ib, p. 117 , 5.
HoPE , Enum. p. 43 , fig. 5. D. aurea,
6. D. CuivB-ÉE. (^D, aenea.^
Eljtres bronzées , égales , arrondies à leur extrémité : ab-
domen et pattes bronzés.
HoPE, Enum. Ins. p. 44, fig. 6.
Sur les plantes aquatiques.
y. D. DU Nénuphar. ( D. nimphœae. )
En-dessus cuivrée ou d'un vert bronzé : corcelet canaliculé :
clytres étroites , convexes , avec des stries ponctuées et ridées
transversalement.
Fabr. ib. p. 116, 4,
Sur les feuilles du nénuphar.
Dans le mâle, les éljtres sont d'un vert bronzé : elles sont
couleur de cuivre brillant dans la femelle. L'abdomen de cette
dernière est un peu jaunâtre , tandis qu'il est gris dans la fe-
jnelle.
PajkuU indique une variété bleuâtre qu'il rapporte à la don.
festucœ de Fabricius ; je ne l'ai jamais trouvée. Ne serait-ce pas
aussi U donacia violacea de Hope , p. 44, fig. 7 ?
IZ
(lyS) ^
8. D. Noire. (-D. nigra,^
D'une couleur bronzée, sombre ou tout-à-fait noire en-dessus^
éljtres convexes ; antennes , anus et pattes rouges.
Fabr. îbid. p. 117, 6. Le mâle.
Herbst. D. palustris , la femelle.
HoPE , Enum. p. 4i|^. D. discolor , fig. 8, la
femelle 5 fîg. 9 , le mâle.
SCHP>.ANK , Enum. Lept. p. i55 , 298 , et p. i56, 294,!,
Sur les fleurs du soucis des marais. ( Caltha palustris. )
Dans la femelle, la tête, le corcelet, les éljtres et le corps
sont noirs en-dessous , tandis qu'ils sont de couleur cendrée et
velue dans le mâle.
IH.e Famille. Cuisses postérieures revêtues de àewX
dents.
9. D. Crassipède. (Z). crassîpède.^
Ely très d'un violet brillant ; cuisses postérieures avec deu<
dentelures ; toutes les jambes sans dentelures,
Fabr. ib. p. iib, i.
Geoff. Ins. I, 229, 12.
HoPE , Enum. p. 39 , fig. I.
Sur les plantes ac[u a tiques , en juillet, en août.
10. D. Dentée. (-D. dentata.^
Elytres d'un vert brillant ; cuisses postérieures à deux dente*
iures ; jambes postérieures pourvues de cinq dents.
HoPE, Euum. p. 40 , fig. 2.
Oliv. Encycl. Meth. t. 6 , p. 291 , fig. 2. B. bidensi^
J)ans les mêmes lieux et le mêmç te»s que la précédcûte.
( 179 )
-LXXXIX, TRICHIE. (Trichms.}
Palpes y quatre filiformes.
Mâchoire bifide.
Antennes en massue feuilletée.
Les trichtes ont le corps ovale, applati , velu, bordé,
lent; la tète ovale, rentrée; la lèvre proéminente; les
antennes courtes , écartées , insérées sous les yeux ; le
corcelet rétréci à sa partie antérieure, velu 5 récusson
petit , triangulaire 5 les élytres dures , embrassant l'abdo-
inen et plus courtes que lui; les pattes courtes, fortes 5
les jambes antérieures dentées 5 les tarses à cinq articles.
Leur couleur varie. Elles vivent sur les fleurs et sur les
troncs d'arbres. Les femelles sont pourvues de tarières
et Iréquenteut les bois cariés, poury déposer leurs œufs.
Les larves vivent dans le bois mort et dans les racines
des arbres qu'elles rongent.
1 . T. H £ R M I T E. {JF. erejnita, )
JN^oire, cendrée; corcelet inégal avec un sillon longitudinale,
Fabr. îb. p. 118, I.
ScH. Icon. pi. 26,fîg. I-
Dans les troncs pourris du poirier, du saule ; trois fois plus
grande c[ue la tricliie noble, Eile répand une odeur de cuir de
Jlussie.
2. T. Noble. (T. nobilis. )
D'un vert doré; couleiar de cuivre en-dessous; corcelet
«illonné, élytres et abdomen tachés de blanc.
Fabr. ib. p. 119, 2.
Geoff. Ins. 1 , 73 , 6.
Scfi. Icoû. pi; 66, fig. 5;
( i8o )
Xa larve est grhe , a des pattes jaunâtres et la tête ferrugî-
Zîeuse. Elle habite le bois pourri , et rinsecte parfait se trouv»
sur les fleurs en ombelle et sur les arbres fruitiers.
3. T. R A Y É E. ( T.fasciatus,^
3N"oire, hérissée de poils d'un gris jaunâtre; éljtres noires ,
avec deux bandes jaunes.
Fabr. ih. p. 119, 4.
GeoffR. Ins. I, 80, 16.
SCH. Icon. pi. I , %. 4.
Sur les fleurs, et sur-tout sur les roses et les fleurs en om-
iîelles.
4» T. H E M I p T È R E. ( TL hemipterus. )
Corcelet cotonneux; éljtres tronquées , avec deux rides lon-
gitudinales.
FabR. ibîd, p. I2T , 9.
ScH. Icon. pi. 16, fig. 10 , II.
Dans le bois pourii. Une tarière pointue , noire à l*anus
dans la femelle.
XC. CETOINE. {^Cetonia.^
Palpes y quatre filiformes.
Mâchoires soyeuses à leur extrémité.
Languette coriacée , échancrée , cou-
vrant les palpes.
jïntennes en massue feuilletée.
2^es céloiiiGs ont le coz'ps obloug; glabre, bordé, lisse.
C i8r )
ïen(; la fête ovale, renlrée; la lèvre proéminenfe, S
bords renflés-, les yeux globuleux, latéraux; les anlennes-
courles, écartées, insérées sous les yeux 5 le corcelet ré-
tréci h sa partie antérieure, élevé, muni d'une pièc®
triangulaire latérale ; lecLisson p;rand , triangulaire 5 les
ëlytres dures , convexes, un peu plus courtes que l'ab-
domen ; les pattes courtes, fortes; les jambes dentées ^
les tarses à cinq articles. Leur couleuc est le plus sou-
vent brillante.
li'insecte parfait vil sur les fleurs composées en
ombelles, les saules, les peupliers, les. buissons, les
haies : il suce le suc des plantes et ny fait aucun tort,
La larve se nourrit de terre grasse , d'argile et de
débris de végétaux : elle reste en terre trois ou quatre
ans, s'enfonce en automne à deux ou trois pieds de
profondeur, se pratique une loge et y passe l hivers
elle change de peau tous les ans; et au bout de trois
ou quatre ans, elle construit une coque ovale avec
des grains de sable, de terre, de débris de végétaux,
s'y change en nymphe , quitte sa peau de nymphe, perce
la coque , sort peu à peu de terre, et prend son essar sus
les fleurs.
1. C. Dorée. (C aurala. ^
D'un vert doré, très-brillant en-dessus ; éljtres garnies de
poils ; lignes transversales blanches; enfoncement indéterminé
■et peu profond à leur partie postérieure.
Fabr. ibiJ. p. 127 , 8.
GeoPF. Ins. I, 73.
ScH. Icon. pi. 26, fig. 2,3,7<.
Sur les fkurs>
( i82 )
2. C. Marbrée. ( C marmorata, J
Couleur de cuivre olivâtre ; chaperon tronqué, sillonné ; cor-^
eelet et éljtres parsemés de points blancs nombreux.
Fabr. ibid. p. 127, 10.
Herbst. Col. 3, 212 , II , pi. 29, 2.
Sur les fleurs. Plus grande que la^ précédente.
3. C. Métallique. ((?. metallica, )
D'un vert -cuivré, sombre en-dessns , parsemé de points
blancs j chaperon légèrement échancré ; front applati; enfon-'
cernent des éljtres plus prononcé à sa partie antérieure.
Fabr. ibid. p. 128, 12.
Sur les fleurs. ""
Elle est quelquefois de couleur cuivrée ; sOuYent le point et
la ligne blanche du corcelet s*efFacent ; et elle est sans tache*
JVIême grandeur que la cétoiue dorée ou un peu plus grande.
Ces trois espèces se trouvent assez fréquemment dans nos
environs : mais les deux dernières ont été confondues avec la
première. La cétoine dorée diffère de la marbrée par son cha-
peron échancré , par la ligne élevée sur le fi"ont, par la struc-
ture de l'enfoncement des élytres, par la grandeur et la couleur»
On la distingue de la métallique par sa couleur plus claire, par
la ligne élevée du front, par les poils des élytreset par la forme*
de l'enfoncement.
4. C Stict^ique. (C stictica. )
!Noire, tachée de blanc, chaperon et ventre avec quatre
points blancs.
Fabr. ibid. p. 149, S3.
GEorr. Ins. i, 79, i.^^
Sur les fleurs de chardons.
( iS3 )
XCI. HANNETON, (ikf^/ofo/^r/z^.)
Palpes y quatre , filiformes.
Mâchoire cornée , garnie de plusieurs
dents simples et aiguës à son extré-
mité.
Antennes en masse, à feuillets.
Les mélolonthes ont le corps oblong, convexe, co-
tonneux ou couvert de duvet, lisse , bordé , lent; la télé
ovale, rentrée; la lèvre arrondie; les yeux globuleux,
latéraux, rentrésjles antennes courtes, insérées sous les
yeux; le corcelet transversal \ l'écusson arrondi; les
élytres dures, convexes , de la longueur de l'abdomen ;
les pattes courtes, fortes; les jambes dentées; les tarses à
cinq articles ; leur couleur varie. La masse des antennes^
et la pointe de l'abdomen sont plus longues dans le maie
que dans la femelle.
L'insecte parfait vit sur les arbres et les plantes,
flont il dévore les fleurs et les feuilles. La larve détruit
leur racine : elle s'enfonce eu terre, se fait une coque,
change de peau tous les ans et en vit trois ou quatre
avant de se transformer, comme celle des cétoines.
Chaque individu de l'insecte parfait vit à peine quinze
jours. Le mâle périt aussitôt après l'accouplement, et la
femelle après la ponte.
1. H. Vulgaire. ( M, vulgaris, )
Brtin - fauve : corcelet velu : ély très et pattes fauves : dlvi^
sîons de Vabdomen et une ligne latérale blanches : masse dèS
antennes à sept feuillet?.
ï'ABa. ibid. p. i55 ; 3*
( i84 )
G-Eorf. Ins. 1 , 70.
ScH. Icon. pi. 93, fig. 1 , 3. pi. 10, 2, %. 3, 4^
Dans l'herbe, sur les arbres, excepté sur le tilleul : volant l«r
soir avec grand bruit ; le jouet des enfans , le fléau des cultiva-
teurs , la nourriture des corbeaux, (les pies, des tète-chëvres,
des poules, des dindons, des pintades, des cochons et des grand»
cai-abes ; le corcelet est tantôt noir , tantôt roux: et d'après
l'observation de Rœsel, chacune de ces deux variétés paraît
alternativement tous les deux ans,
3. H. Ve3lu. {3f. villosa,^
Fauve-chatain : chaperon rebordé : dessous du corps très-
velu ; écusson blanc : masse des antennes à sept feuillets.
Fabr. îhid. p. l56 , 4.
Oliv. Ins. I , 5 , 6 , pi. I , fig. 4.
Assez semblable au précédent , mais beaucoup plus velu.
3. H. S o L s T I Ti A i E. ( M, solstitialis , )
Gris-fauve , velu : le front , la poitrine et l'abdomen noirs ,
irois lignes plus pâles sur les élytres ; masse des antennes à trois
feuillets.
Fabr. ibid. p. iSy , 11.
SCH. Icon» pi. 93, fig. 3.
Geoïf. t. I , p. 74, 7.
Moitié plus petit que le précédent. Sur les arbres dans les clïa-
leurs de l'été.
4. H. OEQUiNOCTiALis. {^M. œquinoctial.)
Pâle : corcelet avec une raie et deux points obscurs : éljtre»
fauves, avec la suture obscure : masse des antennes à trois ^
feuillets.
( i85 )
Tabr. ibid. p. l58, 14.
Oliv. Ins. hannelon. pi. i, fig. II.
Peu différent du précédent : il parait un peu plus tard : I«s
antennes sont rousses.
5. H. Brun. (iîf. brunnea,^
Rouge - fauve, glabre : corcelet avec un point latéral obs-
•ur ; élytres striées , antennes à trois feuillets.
Fabr. ibid. p. l65, 42.
Geoff. Ins. 1 , 83 , 22.
Oliv. Ins. i ,»5 , 48, 55 , pi. 4, fig. 2iZ.
Sur les arbres , dans les jardins et les prés. Quatre fois plus
petit que le solstitiale.
6, H. DE Juillet. {^M, julii.^
Vert-obscur, convexe, glabre : les élytres légèrement striées,
fauves : corcelet à bords jaunes ; masse des antennes à trois
feuillets.
Fabr. ibid. p. 167 , 5i.
Var. I. Elytres d'un noir-bleuâtre : corcelet d'une seule cou-
leur.
Le hanneton de Frisch ressemble beaucoup à celui-ci; mais
il en diffère par le corps plus large, moins convexe, et les
bords du corcelet bordés d'une raie fauve plus large.
7. H. De F r I s c h. ( M, Frischii. )
Noir-cuivré : élytres fauves ; masse des antennes à trois feuil-
lets.
Fabr. ibid. p. 1 , 67 , 53.
Frisch. Ins. 4, 29% pi. 14.
ScH. pî. 23, fig. 3, 7.
Sur la vigne et le rosier. Il varie pour les élytres, qui sont
tantôt fauves, tantôt bleues, tantôt bronzées.
( i86 )
8. H. DE LA Vigne. ( 31, vîtis. }
Vert , cuivreux en-dessous : côtés du corcelet jaunes.
Fabr. ibid. p. 167, 54.
ScH. Icon. pi. 269 , fig. 6,
Sur la vigne.
Semblable au précédent , dont il n'est peut-être qu'une Ta-*
ïiété.
9. H. HoRTicoLLE, ( M, horticolla, )
Un peu applati , velu, d'tin vert sombre r ëlj très fauves î
pattes noires : masse des antennes noire/^ trois feuillets.
Fabr. îhid, p. 171 , ^%.
ScH. Icon. pi. 2,3 , fig. 4.
Dans les jardins. La larve de cette espèce, suivant Lister,
ronge la racine du chou-pommé et du chou-fleur , et elle n(?
touche pas à celle du chou vert et du chou de Savoie. L'ia^ .
secte parfait dévaste les arbres à fruits , et ne touche pas au poi^
rier commun : lorsqu'il s'est nourri des feuilles du pommier
sauvage ou cultivé ^ ses intestins contiennent un chyle jaune y
qui pourrait être employé dans la peinture.
Il varie par le corcelet , qui est quelquefois bleuâtre , et par
les élytres, qui sont tantôt noirâtres^ tantôt d'un brun foncé»
10. H. Fruticolxe. ( M.Jruticolla, )
Tête et corcelet bleuâtres, velus : élytres pâles, chaperoa-
rebordé à son extrémité.
Fabr. ibîd. p. 172^ ^3.
ScH. Icon. pi. 63, fig. T.
Petagk. Ins. Col. pi. i yîig. 2.^
Dans le seigle.
La femelle a une tache poire y carrée sut les deux éiyîrefty
qui entoure î'ésusson.
(,87)
îl. H. RuRicoLLE. ( M, ruricolla. )
Kolr i soyeux : élytres rougcâtres, bordées de noir.
Fabr. ihid. p. 173 , 75.
GeoT. Ins. 1 , 80, l5.
Oliv. lus. 1 , 5 , 52 , 71 , pi. 3 , fig. ^5.
Dans les gramens. Quelquefois les élytres sont d'une couleur
jplus sombre, mais les bords en sont toujours plus foncés.
12. H. Farineux. ( M. farinosa, )
Brillant, revêtu d'écaillés on de poussière bleue en-dessus:
argenté en-dessous ; écusson entier.
Fabr. îbid. p. 173, 77.
GeoFï. Ins. 79, i3.
Oliv. Ins. i , 5, 66, 90, pi. 2, fig. 14. a, c. Mïl.
squammosa.
Sur les arbrisseaux en fleur.
i3. H. Argenté. (^ M, argenté a. ^
iNoirâtre; élytres noirâtres ou brunes ; dessous du corps
couvert d'uue poussière argentée.
FabR. ibîd. p. 174, 80.
Oliv. Ins. i , 5 , 67 , 91 , pi. 3 , fig. 2.2,
Les pattes postérieures sont fauves, alongées.
14. H. Variable. ( M, variahîlis, )
JSToirâtre; élytres cendrées, brillantes; antennes et pattes
fauves.
Fabr. ibîd, p. 180, 10 1.
Geofp. Ins. 74 j 25.
Oliy. Ids^ i, 5, 52^ 70, pi. 4, fig. 37.
C 188 )
XCII. B V PFxE ST E. (Bupresds.}
Palpes y quatre filiformes.
Mâchoire obtuse, unidentëe.
JL^anguette cylindrique , pointue.
Antennes filiformes , en scie.
Les buprestes ont le corps oblong, applati, bordé,
glabre, lent; la tête arrondie, rentrée, obtuse j les yeux
grands,, latéraux, oblongs, à peine proéminens; les an-
lenneâ plus courtes que le corcelet , en scie , rappro-
chées , insérées sous les yeux; le corcelet transverse,
très-souvent festonné ; les élytres dures , concaves , à
bords le plus souvent dentés; Técusson petit, arrondi 5;
les pattes courtes, fortes; les tarses à cinq articles. Leur
couleur est ordinairement brillante.
Ils vivent sur les arbustes , les buissons, les fleurs. II
est probable que la larve vit dans les bois , car on trouve*
fréquemment l'insecte parfait dans les chantiers.
'^. B. Chrisosticmate. (^B. chrisostigma.y
Corcelet raboteux ; éljtres en scie à leur extrémité , arec
cinrj sillons raboteux: deux points couleur d'or enfoncés; cuisses
antérieures dentées.
!Fabr. ib. p. 199,57.
Geoff. Ins. I, 1^5, I.
Herbst. pi. 28, fig. 6.
Dans les bois.
2.B. A DEUX TACHES. (-^. higUttaîU.)
Eljtres très -finement découpées en scie à leur extrésnit^p
( >89 )
marquées d'un point blanc j abdomen bleu , avec trois points
ilancs de chaque côté,
FaBR. ibid. p. 2l3, Il5.
Oliv. Ins. Bnpresle , pi. 7 , fig- yS.
Il varie par la couleur, qui est tantôt verte et tantôt bleue.
3. B. Huit taches. (^B, S, guttata,^
Eijtres bleuatre.s, arec quatre taches jaunes.
Fabr. ibid. p. 2o3, 72.
Geof. lus. I, 12,6, 2,
ScH. Icon. pi, 204, fîg. 4*
Dans les bois.
4. B. RusTi QUE. (j^. rustica,^
Eljtres échancrées, striées, couleur de cuivre foncé.
Fabr ibid, p. 2o5 ,81.
Geof. Ins. i, 126 , 3.
ScH. IcoD. pi. 2, fig. I.
Dans les bois. Dans le* deux sexes , le dernier segment de
Tanus déborde et est marqué de deux taches jaunes. Il Tarie
pour la couleur, qui est tantôt bleuâtre, tantôt d'un vert
bronzé .
5. B. DE LA E. ONCE. (^. rubl,)
Eljtres entières; bande cendrée, ondée; corps cylindrique
Tioir.
Fabr. ibid. p. 208, 91.
Oliv. Ins. 32, pi. 4, fig. 29.
Sur la ronce.
( igo )
6. B. A QUATRE POINTS. (^B, ^. puTictata!)
Brun en-dessus ; corcelet avec (juatre points très-profondé-
ment enfoncés j éljtres très-finement ponctuées, entières.
Fabr. ib, p. 211 , loS.
Oliv. Ins. 32, pi. io,fig. iiy.
Sur le soucis des marais.
7. B. Rubis. (j5. manca,^
Rouge, cuivreux en-dessous ; corcelet avec deux raies obs^
cures ; éljtres entières , obscures.
Fabr. ib. p. 236, 117.
G-EOFF. Ins. 1 , 12 , 4, pi. 2 , fig. 3.
Dans les bois, sur les buissons.
8. B. Menu. i^B. minuta.^
D'un noir cuivré, obscur; front échancré; éljtres presque
triangulaires, ridées, avec des lignes blanches, ondées, veluesi
Fabr. i^/^. p. 212, III.
Geof. Ins. I, 128, 6.
Oliv. Ins. d2.j pi. 2, fig. 14.
Sur les fleurs.
9. B. Vert. (.5. viridis.^
Eljtres entières , linéaires, ponctuées ; corps vert, alongé.
Fabr. ibid. p. 2i3, 114.
Geoff. Ins. I, 127, 5.
SCH. Icon. Ins» pi. 67, fîg. 5 , 6.
Sur les fleurs, le bouleau. Il varie pour la couleur; ^ui esl
^uel({uefois plus sombre çt cuivrée .
( Ï9I )
îo. B. DU Saule. ÇB. salicis.y
Ely très entières , d'un vert brillantj élytres dorées, vertes i
leur base.
Fabr. iùid. p. 2l5, 125.
SCH. Icon. pi. 3l , fîg. 12.
Sur le saule : il est vert en-dessous et sans tacHe.
11. B. EcHANCRÉ. ÇB, emarginata, )
Linéaire, bronzé; corcelet à deux lignes transversales , en*
foncées ', élytres pointillées , entières.
Oliv. Ins. Bupreste , pi. lo , fig, Ii6.
Ibîd. Eiicycl. t. 5, p. 240, 140.
j2. B. DU Millepertuis. (^. hyperîci, )
Linéaire , cuivré , sombre en-dessus , brillant en-dessous ;
'élytres entières.
Creutz. Versuche,p. 122, 14, pi. 3, fîg. 16*
XCIII. TAUPIN. (-£7^z/^r.)
Talpes , quatre , à dernier article en
forme de hache.
Mâchoire unidentée , obtuse.
JLtanguette bifide.
Antennes filiformes , en scie.
Les taupins ont le corps alongé, presque cylindrique,
bordé, lent 5 la têle petite, arrondie, rentrée ; les yeux
globuleux ;, Idiorau.^; non proénûjuensj les antenaes de
( 192 )
Ja longueur du corcelet^ en scie , écartées , insérées sons les
yeux ; le corcelet applati, à angles postérieurs proémi-
nens , aigu, ayant à la poitrine un crochet qui s'insère
clans une cavité de l'abdomen 5 Vécusson petit , arrondi j
les élytres dures , voûtées , de la longueur de l abdomen ;
les pattes courtes , fortes; les tarses ont cinq articles 5 leur
couleur varie, et est le plus souvent obscure.
Ils vivent sur les plantes : mis sur le dos, ils sautent en l'air,
par le moyen du crochet de la poitrine,qu'ils font échapper
avec violence du trou de l'abdomen. Plusieurs espèces
étrangères ont, comme les lampyres , la faculté de luire
à volonté. La plupart se trouvent dans les jardins.
1. T. Ferrugineux. { E. ferrugineus.)
' Corcelet court : corps noir ; dessus du corcelet et élytres
noirs : antennes en scie.
Fabr. ibîd. p. 220 , 18.
Geofi". Ins. I, i3o, I , pi. 2, fîg. 4.
ScH. Icon. pi. 19,%. I-'
Pans les bols.
2. T. Atre. (jEJ. aterrimus. )
Corcelet très-noir, alongé , brillant; élytres striées, noires.
Fabr. ibîd. p. 221 , 24.
Geoff. Ins. I, i36, 73.
Dans les jardins.
3. T. Noir. (^E. niger. )
Corcelet nelr , opaque, alongé; élytres striées , noires; an-
tennes et pattes de même couleur.
Fabr. ibid. p. 221 , 25. .
Oliv. lus. 3i , pi. 6, fig, 65.
( Ï93)
î)ans les Jardins. Semblable au précédent , mais ayant U
couleur moins brillante : les antennes et les pattes de mémo
couleur.
4. T. S OU" RI s. ( -£', murînus.^
Corcelet court, varié de brun et de gris; pattes brunes;
tarses roux.
FaBR. îbid. p. 221 , 26. . .
ScH. Icon. pi. 4, jQg. 6.
5. T. SoYEi/x. (jE. holosericeus.^
Corcelet court , d'un brun cendré , soyeux , ainsi c£ue les
éljtres.
Fabr. ibid. p. 222 , 27;
Geoff. Ins. I, 235, 10.
Assez semblable au précédent^ mais plus petit et autre-^
Suent coloré; il est varié en-dessus d'un cendré brun. Son corps,
est noir en-dessous.
6. T. MARQifETÉ. (£*. tessellatus, )
Corcelet alongé ; élytres bronzées , marquetées de taches plu3
pâles ; ongles des tarses roux : écusson pâle*
Fabr. ibid. p. 222 , 28.
Geoff. Ids. I, i35, 9.
ScH. Icon. pi. 4, fig. 7.
7. T. Rayé. (^E, Jasciatus.)
Corcelet alongé j sillonné , varié de taches noires et pâles j
élytres noirâtres : bande ondée blanche.
Fabr. ibid. p. 222 , 29.
Oiiv. Ins. 3i , pi. 5 , fig. 45.
i3
( 194 )
8* T. Varié. ( £'. variu^,')
Corcelet alongé , noir ; base des élytres et bords velus ;i
jaunes.
Pabr. ibid. p. 222, 3o.
Herbst. Arch. pi. 27 , fig. II.
Moitié moins grand que le précédent.
9. T. Bu ONZE. (^E, aeneus, )
Corcelet alongé ; éljlres et corcelet couleur de bronze : an-
tennes simples.
Fabr. ibid. p. 223, 3l.
Oliv. Ins. 3i, pi. 8, fig. 83.
10. T. Pecïinicorne. {E, pectinicornis,)
Corcelet alongé : élytres et corcelet bronzés; antennes du
ïnâle pectinées : celles de la femelle en scie.
. Fabr. ibid, p. 223 , 33.
Geopp. Ins. i , l33 , 7.
ScH. Icon. pi. 2 , fig. 4.
11, T. Cuivré. (^E, cupreus.^
Corcelet alongé , couleur de cuivre : éljtres striées > à bas*
fauve, à extrémité couleur de cuivre.
Fabr. ibid. p. 225 , 37.
SCH. Icon. pi. 38, fig. 2.
Les antennes sont pectinées dans un sexe et simples dan»
Vautre : le corps est quelquefois couleur de bronze , bleuâtre :
les pattes tantôt noires et tantôt rouges.
12. T. Croix. (^E. cruciatus.^
Corcelet court , noir j côtés ferrugineux : éljtres fauves ^
aveo les bords et une croix noir$*
C ^gS >
$*ABR.. îbîd, p. 225 , 38i
Geof. Ins. I, i33, 6.
SuLZi Hist. Ins. pi. 6, fîg. lo;
i3. T. Chataik. (£'. castaneus,)
Corcelet alongé, couvert de poils fauves : éljtres jaunes j
noires a leur extrémité : corps noir.
Fabr. ibid. p. 225^, 40.
Geoff. Ins. 1 , 182, 4.
ScH, Icon. pi. Il , fig. 9, pli 3l , fîg? 4,
14* T. Livide. (^E* livens,^
Koir : corcelet très-lisse, rouge; éljtres fauves.
Fabr. ibid, p. 225 ,41.
Se H. Icon. pi. II, fig. 8.
i5. T. Me so MELE. (JE*, mesomelus,)
Bords des éljtres ferrugineux ; carps et éljtres noirs.
Fabr. ibid» p. 226 , 42.
Oliv. Ins. 3i , pi. 5, fig. i5.
Larve à six pattes, filiforme, avec une queue dure, re-
vêtue d'une pièce cornée; côtés dentés , avec un tubercule co-
nique , pédiforme , tubuleux.
Ce n'est peut-être qu'une variété de sexe du précédent.
16. T. Linéaire» (£'. linearis.y
Corcelet alongé , roux, brun dans le milieu ; éljtres fauves^
linéaires; tête, corps et écusson noirs; base des antennes et
jambes pâles.
Fabr. ibid. p. 2.16 , 48.
Oliv. lus* 3i , pi. 7 , fig. àji
C Ï96 )
17. T. Obscur. {JE, ohscurus,^
£run; corcelet alongé; noir-obscur, ainsi que les élytreSi
Tabr. ibid, p. 226, 44.
ScH, Icon. pi. I9; fîg. 2.
18. T. Triste. {E, tristis, )
Corcelet court, noir, brillaat j éljtres à bases cxtérieurca
pâles.
Fabr. ibid. p. 227,49.
ScH. Icon. p. 194, fig. I.
Dans le bois pourri.
19. T. B o R D E. ( ^. marginatus. )
Corcelet alongé, brun 5 ély très fauves; bords noirs. ,
Fabr. ibid. p. 227 , 5o.
Oxiv. Ins. 3i , pi. 8 , fig. 29.
30. T. Thoracique. (£*, thoracicus,y
iNoir; corcelet entièrement roux.
Fabr. ibid. p. 227, 5l.
Geof. Ins. I, l32, 5.
Oliv. Ins. 3i , pi. 3 , fîg. 24.
21. T. RuFicoL. (jE". ruficollis ,")
3N"oir; corcelet d'un rouge brillant à sa partie postérieurÇi
Fabr. ibid. p. 227 , 52.
ScH. Icon. pi 3l, fig. 3.
pans I9 champs.
C 197 )
12. C. Brun. (jÈ/. brunneus,^
Corcelet court , brun, roux, noir Jans son milieu j éljtres et
tOips ferrugineux.
Faer. ibid. p. 228, 53.
ScH. Icon. pi. i5i, fig. 5 ,6.
ao. T .S AN GIT IN. (^. sanguineus^
Noir ; élytres striées d'un rouf e sanguin , sans taches.
Tabr. z^z^. p. 228, 55.
Geoff. Ins. I , l3l , 2.
ScH. Icon. pi. 3i , fig. 7.
24- T. Ceinture. ( ^. balteatus.^
Corcelet court, moitié de la partie antérieure des éljtrei
rouge.
Fabh. îhîd. p. 229, 59.
ScH. Icon. pi. 77, lig. 2.
26. T. Crac HEUR. (^E, sputatar*^
Corcelet alongé,brun, brillant j ély très cendrées, corps noir-.
Faer. ibid. p. 280, 62.
ScH. Icon. pi. 19, fig. 2.
26. T. RuFipÈDE. (jE'. rufipes.'^
Noir ; corcelet brillant ; éljtres striées , pattes rousse»-..
Fabr. ibid. p. 23l , 70,.
Geoff. Ins. I, l36, 14.
Oliv. Ins. 3i , pi. 7, fig. 72.
Assez se/nblable au taupin menu; tète et corcelet noirs; brî!'.
lant, sans tache; éljtres striées, noires; toutes les pattes rouges^.
avec les tarses noirs,
( 198 )
37* T. Menu. (B, minutus,^
Corcelet noir , brillant j éljrtres et pattes nqires; corps petit j(
noir i brillant*
Fabr. iiid. p. 23l, 71.
Oliv. Ins. 3l, pi. 6, fig. 62.
28. T. Pale. (^E, pallens,^
IRoiXy éljtres striées; pattes fauves.
Fabr. ibid. p. 2.32. , 72.
Geof. Ins. I, 189, 19.
29. T. Gentil. (^E, pulchellus» )
Corcelet alongé , nçir, ainsi que la tête ; éljtres noires j tacheg
unes; pattes jaunes.
Fabr. ibid, p. 233, 77.
Oliv. Ins. 3i, pi. 4, fig. 38,
3o. T. BipusTULÉ. (.£'. hipustulatus ,^
Corcelet court, noir , brillant , éljtres avec un point rougÇ;
à leur base.
Fabr. ibid. p. 235 , 88.
Geof. Ins. I , i36, i5.
ScH. Icon. pi. 104, fig. 6.
Dans les bois. Il varie par la couleur des éljtres, qui sont
ïpuges à leur base , et dont la suture est cependant toujours,
( 199 )
XCIV. THR0SQ13E. ( Throscus,)l.^ire\\\e.
Palpes y quatre , presque filiformes ;
les antérieurs composés de quatre
articles dont le premier est mince ,
alongé , les trois derniers arrondis ,
plus gros.
Antennes terminées en massue com-
posée de trois articles qui sont
dentés d'un côté.
Caractère habituel du genre précédent ,' pénultième
article des tarses bilobé : corps un peu convexe.
1. T. Rbsserré. (27. adstrictor; )
Oblong , sombre ; éljtres crénelées, striées.
Dermesies adstrictor, !Fabr. Sjst. eleut. t. l ,.
p. 3io, 24.
GEOrr. Ins. l, iSy, 16. Taupîn à antennes en
masse,
Elater clavicornis. Oliv. Ins. 3l , 73; pi. ^^
fig.85, 6.
XCV. LUCANE. {Lucanus,^
Palpes ^ quatre filiformes inégaux..
Languette bifide en pinceau.
Antennes en masse pectinées.
Les lucanes ont le corps grand, oblong, applali.^-
( 200 )
glabre, bordé, lent: la tête sjrande , applatie, distincte,
presque carrée: lesmandibulessonventaloncrées en forme
de cornes; les yeux arrondis, les antennes écartées, de
la ionii^ueur du corcelet; le corcelet transversal- l'écus-
son arrondi 5 les élylres dures, convexes 5 les paîtes
fortes, propres à la course 5 les tarses à cinq articles 5
la couleur brune ou noire.
La larve est ^rise , a le corps courbé en arc , et
composé de treize anneaux : sa tête est brune, écail-
leuse , armée de deux fortes mâchoires : elle rono;e le
bois et les racines des arbres. Après six ans d'exis-
tence , suivant llœsel , elle construit avec delà sciure
de bois une coque, où elle se transforme en nymphe,
çl d'où elle sort sous la forme d'insecte parfait. Sous
ce j^ernier état, les lucanes ne font aucun tort, et ne
survivent pas à l'hiver. La femelle place ses œufs dans
l'intérieur du bois pourri , qu'elle a réduit en poudre.
Oa les trouve dans» les bois.
1. L. Cerf. (Zi. cejyus,^
Brun-marron ; mandibules à une seule dent dans le milieu ,
accompagnées de plusieurs petites dentelures très-alongées et
fourchues à l'extrémité éans le mâle , simples dans la femelle j
çl^aperon avec une ligne transversale élevée.
Fabr. Ent.Syst. p. 236, 2.
Geoff. Ins. I, 61 , I. pi. I, fig. I,
ScH. Icon. pi. i33, lig. i.
La femelle est plus courte et plus épaisse , et n'a pûint les
înandlbules aussi alongées.
Eœsel croit que sa larve était le Cossus que môrgeaientleç^.
^noiens, Sa tête est blanche et ses pattes spat ferru^^'reusfs,
C 201 )
2. L. Chèvre. (X. capreolus,^
Mandibules alongées dans le mâle , plus courtes dans la fê-
ïnelle; dents du milieu épaisses et fourchues j couleur brun-
Utarrou.
Fabr. îb. p. ^37 , 4.
Oliv. Ins. I, 12, 3, pi. I , %. 12.
Un tiers plus petit que le précédent, aussi commun que lui
dans le bois de Carnelle , près Beaumont.
3. L. Parall^pipède. (^L. parallepipedus,^
Mandibules de la longueur de la tête, avec une dent laté-
rale élevée 5 «orps applati ; couleur noire*
Fab. îb. p. 239, II.
GlOF. lus. I, 62, 3.
ScH. Icoii. pi. 63, fig. 7.
Dans les bois.
Fabriciiis observe que dans un des sexes , les mandibules sont
moins fortes , et qu'il y a deux paints proéminens sur le devant
de la tête. J'ajouterai que dans ma collection, les individus
qui réunissent ces deux caractères sont un tiers plus forts que
les autres, et qu'ils ont la dent des mandibules moins élevée ;
que la partie antérieure de leur chaperon est peu large , peu
avancée, un peu échancrée dans le milieu et sur les côtés, tandis
qu'elle est large, avancée et coupée en ligne droite dans les
autres; ce qui m« porte à croire que* ce sont deux espèces que
l'on a confondues ensemble.
4. L. Caraboïde. (^L, caraboïdes,^
Bleu ou vert; mandibules en croissant dentées.
Fab. ib, p. 239, 14.
Geof. Ins. 63, 4.
5cH. Icon. pi. 6, fî^-. 8, pi. 75, fîg. 7»
( 202 )
Petit; il y â deux) variétés de cet insecte ; l*une d'un vert
cuivré, l*autre hleue. Je les ai trouvées toutes deux le mêm«
jour , dans un bois planté de jeunes bouleaux , en juillet.
XCVL PRIONE. (^Prionus.)
P^^^5^ quatre égaux filiformes.
Mâchoires cylindriques , entières.
Languette très-courte , arrondie.
Antennes sétacées.
Les priones ont le corps grand, oblong, applali,
lisse, lenl;la tête grande, transversale, applatie, ren-
trée 5 les yeux transversaux , en forme de reins 5 les an-
tennes écartées, alongées, insérées aii-dessus des man-
dibules 5 le corcelet applati, bordé, à bords le plus sou-
vent dentésj l'écusson arrondi^ les élytres dures, voû-
tées, bordées, de la longueur de l'abdomen 5 les pattes
médiocrement longues , propres à la course ; tous les
tarses n'ont que quatre articles. Leur couleur est som-
bre. Ori les trouve dans les bois. Leur vol est lourd.
Les femelles ont leur abdomen garni d'une partie écail—
leuse, composée de plusieurs pièces qui leur servent à
déposer leurs œufs. La larve vit dans le bois carrié , s'y
^construit une coque, et s'y transforme en insecte par-
fait.
i.P. ScABRicoRNE. (P. scabrlcomis, )
Corcelet légèrement bordé , à une seule dent; un peu velu „
noirâtre; élj très brunes , avec deux lignes élevées j autennes
de longueur médiocre.
C 2o3 )
Fab. ib. p. 244, 7.
Geoff. Ins. I, 210, 6.
FuESLY , Ins. helv. i3 , 341 , pi. i , fig* 3.
Plus alongé que ceux de ce genre. Le corcelet est k peine
torde j dans l'un des sexes la dent est presque nulle.
2.. P. CoRROYEUR. (P. coHarius,')
Corcelet bordé, à trois dents ^ corps irun; antennes courtes.
Tab. ib, p. 246, l5.
Geoff. Ins. i , 198 , pi. 3 , %. 9.
Oliv. Ins. 66, pi. i , fig. i.
XCVII. CAPRICORNE. {CeramUx ,^
Palpes , quatre égaux, filiformes, à
dernier article sëtacé.
Mâchoires obtuses à une seule dent.
Lèvre bifide.
Antennes sétacées.
Les capricornes ont le corps oblong, étroit, applatî,
glabre, bordé, lent, la tête ovale, rentrée; les yeux
petits, arronndis, latéraux ; les antennes alongées, in-
sérées entre les yeux ; le rorcelet arrondi, applali
inégal, revêtu de dents ou d épines latérales ; l'écusson
arrondi; les ély très dures, voûtées, de la longueur do
l'abdomen \ les pattes assez longues , propres à la course .
les cuisses comprimées ; les tarses à quatre articles : leur
couleur varie. On les trouve dans les bois et sur les tronc*
( 204 )
des arbres : ils volent assez rapidement. L'abdomen 3a
la femelle est garni d'un tuyau cylindrique , charnu , long
comme la moitié de son corps, qui lui sert à déposer ses
ceufs , et qui est rentré et invisible dans l'état ordinaire.
La larve vit dans le bois carié , et après deux ou trois
ans d'existence , elle sy transforme en nymphe et eu
insecte parfait.
1. C. Mus QUE. ( C moschatus,^
D'un vert brillant, à corcelet épineux; antennes de longueur
médiocre , bleuâtre.
Fae. ib. p. 2^1, I.
Geof. Ins. I , io3, 5.
ScH. Icon. pi. II, fîg. 7, pi. 55 , fîg. r.;
Sur les saules. Il répand unt forte odeur de rose.
2. C. Savetier. (C cerdo»^
Noir; corcelet épineux, raboteux j élytres arrondies à leur
extrémité ; antennes longues.
Fabr. «Z». p. 255, l5.
Geoff. Ins. 1,200, I.
3. C. Héros. (C héros, ^
Noir; corcelet épineux, raboteux; élytres brunes^ ter-
minées par Tine petite épine ; antennes longues.^
Fabr, îZ>. p. 255 , i5.
Geof. Ins. I, 200, I.'
Oliv. Ins. 67, pi. I, fig. I,
Sur le chêne,
4. C. Alpin. ( (?. alpinus,^
Corcelet épineux; élytres avec une raie commune et quatre
taches noires 3 antennes longues.
( 205 )
!Pab. z^. p. ^57,20.
Geot. I, 202, 4.
Oliv. Ins. 67, pi. 9 , fig. 58.
Je n*ai jamais trouvé cet insecte dans nos envîronsi
5. C. K i. E H L E R I E N. (^C, kaehlenen, )
^oir; éljtres d'un rouge sanguin; corcelet épineux.
Fab. îb, p. 257, 24.
GeoT. Ins. 1 , 204, 6,
ScH. Icon. pi. I , fig. I, pi. i53, fig. 4.
Xe corcelet a souvent une tache rouge de chaque côté j statur»
^'une lamie.
6. C. Nebuxextx. (C nebulosus,^
Corcelet épineux; élytres avec des points, des taches et une
laie noirs ; antennes alongées.
Fab. îb, p. 261 , 35.
Geoef. Ins. I, 204, 7.
Se H. Icon. pi. 14, fig. 9;
Dans le tronc des sapins.
7. C. HiSPiDE. (^C. hispidus,^
Brun , avec des taches , des points et trois petits faisceaux d%
poils noirs; corcelet épineux; éljtres blanches à leur hase,
armées de deux petites dents à leur extréajité; aateaaes de loa-*
gueur médiocre , velues.
Fab. ib. p. 262 , 40?
Geoe. Ins. I, 206, 9. ' ,
SCH. Icon. pi. 176; fig. 5^
( 206 )
XCVIII. LAMIE. (^Lamia.)
Palpes y quatre presque égaux , fili-
formes.
Mâchoire cornée , bifide.
Languette cornée , bifide.
Antennes sétacées.
Les îamies ont le corps cylindrique , arrondi, glabre,
bordé, lent; la tête grande, obtuse, penchée, sillonnée
entre les antennes 5 les yeux grands, arrondis, latéraux,
proéminens; les antennes alongées, rapprochées, insé-
rées entre les yeux; le corcelet cylindrique, épineux,
inégal 5 récusson arrondi 5 les élytres dures , voûtées, de
la longueur de l'abdomen j les pâlies fortes et propres
à la course 5 les tarses à quatre articles ; leur couleuK
varie. La larve et l insecte parfait ont le même genre de
vie que les priones et les capricornes. On les trouve dans
les bois et les troncs d'arbres.
1. L. Tisserand E. i^lj, textor,^
Corcelet épineux; élytres convexes, îaoires^ antennes courtes*
FaBR. ih. p. 268, 8.
GeOF. Ins. l, 201, 3.
6cH. Icon. pi. 10, lîg. I.
3. L. Cordonnière, ( L, sutor,^
Noire ; antennes très-longues 5 corcelet épineux j éeusson eÉ
taches sur les élytres jauhâtres.
Fabr. iô. p. 277 , 41.
ScH, Icon. pi. 65; fig. I.
( 207 )
3. L. Charançon. (Zi. cuculioiioïdes,)
Brune; deux points noirs sur les élytres et deux sur le corcelet
210U épineux.
Fabr. ib. p. 283 , 60.
Geof. lus. I, 210, 5.
ScH. Icon. pi. 39, fig. I.
4. L. Triste. (Z/. tristis. )
Brune; corcelet épineux; éljtres raboteuses, avec deux
taches noires ; antennes de loagueur médiocre.
Fab. ib, p. 284, 64.
Oliv. Ins. 67, pï. 9, fig. 62.
Sur les cyprès. Dans un des sexes , les antennes sont souvent
deux fois plus longues que la tête.
; 5. L. E N F u M É E. ( Z/. jfïiUginator, )
Noire ; éljtres cuivrées; corcelet un peu épineux j antennes
courtes.
Fab. ib, p. 2.\i6 , 72.
Geof. Ins. i,2o5, 8.
Dans les endroits sablonneux et exposés au soleil. Je connais
trois variétés de cet insecte ; dans la première , les éljtres sont
entièrement cendrées ; dans la seconde elles sont rajées longi-
tudinalement de bandes noires et cendrées; dans la troisième
«lies soat brunes.
(208)
XCIX. RK A GlE. (RAaglum.')
Palpes, quatre inégaux, en massue.
Mâchoires unidentëes.
Languette bifide , à faisceaux ar-
rondis.
Antennes sétacées.
Les rhagies ont le corps oblong, glabre, bordé, lent;
!a tête grande , ovale, proéminente 5 les yeux arrondis^
latéraux, proéminens 5 les antennes alongées, rappro-
chées, insérées entre les yeux; le corcelet étroit, cylin-
drique, garni d épines latérales, l'écusson arrondi, les
^lytres dures , voûtées, beaucoup plus larges que le cor-
celet, de la longueur de l'abdomen 5 les pattes propre»
à la course; les tarses à quatre articles : leur couleur va-
rie. Ils ont les mœurs des précédens, et se trouvent dans
le bois carié.
1. R. Inquisitrice. (JR. inquisitor»^
Noire; corcelet épineux; élytres jaunâtres, parsemées de
points noirs > avec deux bandes jaunes.
Fab. îb. p. 304, 2.
Geof. Ins. 223, 2.
ScH. Icon. pi. 2, fig. 10.'
Larve hexapode, nue, blanche; tête et cou bruns, dos sil-
lonné. (^Strœm. act. Hofiniens.^ On doit remarquer qu'au con-
traire 1^ larves des lamies , des capricoraeS} des saperdes onl
\g:$ pattes à peiae visibles»
( 209 5
:i. R. BiF ASC lÉE. (it, bifasciatum.)
Corcelet ëpineux j éljtres avec deux raies obliques jaunes.
Fab. ib. p. 3c5, 7.
ScH. Icon. pi. 8, fig. 1,3.
Geoff. Ins. I, 222 , I.
Les antenues sont ferrugineuses , leur premier article est
noir ; la tête est sillonnée et le corcelet l'est aussi légèrement ;
les bandes des éljtres n'atteignent pas les bords; les pattes saut
noires; les jambes et la base des cuisses sont de couleur rouge.
. 3. R. B RI LISANTE. (^R, Julgidum,)
Corcelet épineux, rouge; écus^on noir ; élytres rouges dans
nn sexe et bleues dans l'autre ;- antennes rouges à leur base et
noiresàleurextrémité; pattes et extrémité de l'abdomen rouges.
GeoF. Ins. I , 124, 4.
On trouve les deux variétés de cet insecte à là $n du prin-
tenis , sur les marroniers d'Inde , le saule , les ormes en dé-
crépitude. Il n'est pas très-rare aux environs de Paris, et je
ne sais pourquoi je ne le trouve décrit nulle part dans Fa-
bricîus.
C. SAPERDE. (^Saperda.)
Palpes ^ presqu'égaux , filiformes.
Mâchoires membraneuses , bifides. -
Languette en cœur tronqué.
Antennes sétacées.
Xes saperdes ont le corps aîongé, C3'^lindrique , gla-
14
( 210 )
l3re , bordé, agile ; la lê(e arrondie, transversale , Tew-
tréej les yeux latéraux, en forme de reins; les an-
tennes alongées , insérées dans la sinuosilé des yeux 5
le corcelel couri , arrondi, sans épines j lécusson petit,
arrondi j les élylres dures, convexes, de la longueur
de l'abdomen 5 les pattes courtes, propres à la course 5
les tarses à quatre articles : leur couleur varie. La larve
et l'insecte parfait ont les mœurs des genres précédens.
1. S. Carcharias. (^S , carcharias ,^
Jaune , ponctuée de noir j antennes de longueur médiocre.
Fabr. ih. p. 307, I.
Geof. Ins. I, 3o8, i.
ScH. Icon. pi. i52,lig. 4.
Dans les bois.
2. S. Scalaire. (^S, scalaris,^
Ely très noires , arec une ligne jaune, den tée à la jonction
des deux éljtres , accompagnées de points jaunes.
Faer. ib. p. 307, 2..
ScH. Icon. pi. 38, fig. 5.
Dans les bols , sur le pexiplicr.
3. S. O CULÉE. (<S. oculata,^
Gorcelet jaune , avec deux points noirs j éljtres noires.
Fabr. ih. p. 3o8, 8.
ScH. Icon, pi. 128, fig. 4.
Dans les bois
4 S. Linéaire. (aS*. linearis,^
Noire, cjliaciric[ue j pattes jaunes j antennes de longueur
inédiocre.
( 2IÎ )
Fabr. îh. p. 309 , 8.
ScH. Icon. pi. 55, fîg. 6.
Sur le noisetier.
5, S. Cylindrique. (^S, cylindrica.)^
Noire, cylindrique ; pattes antérieures jaunes.
[Fabr. ibld. p. 3lO , 14.
Gegf. Ins. I, 208^ 2.
Sur les poiriers etles pruniers,
6. S. DU Peuplier. {S, populnea,^
Corcelet rayé de jaune; élytres avec quatre points jaunes j
antennes de longueur médiocre.
Fabr. ib. p. 3i5 , 37.
GeoFF. Ins. 1 , 208 3.
ScH. Icon. 48, 5.
7. S. Verdatre. (iS. virescens, }
Corcelet cendré , velu , élytres verdâtres.
Fabr. ib. p. 3i5, 40.
Oliv. Ins. 2 , fig. II.
Sur le sureau, la vipérine.
8. S. Brûlée, (^S, prœusta.^
Noire; élytres fauves , taehées de noir à leur extrémit-é.
Fabr. /è. p. 317, 48.
Geoff. Ins. I, 209, 4.
ScH. Icon. pi. 52,fig. 8. ^
(212 }
CI. CALLIDE. {Callidiujn.)
Palpes y quatre égaux , légèremeiiw
renflés à leur extrémité.
Mâchoires membraneuses , bifides.
Languette bifide^ à faisceaux très-
minces.
Antennes sétacées.
Les callides ont le corps applati, souvent pubescenf,
bordé , lenl 5 la tête ovale , obtuse , rentrée ; les yeux laté-
raux , en forme de reins ; les antennes plus longues que le
corcelet, insérées dans la sinuosité des yeux, le corcelet
applali, à bords arrondis, proéminens ; l'écusson petit,
triangulaire; les élytres dures, voûtées, delà longueur
de l'abdomen 5 les pattes alongées, propres à la course 5
les cuisses presque toujours renflées à leur extrémité»
les tarses à quatre articles : leur couleur varie» La larve
et l'insecte parfait vivent dans le bois carié , comme
ceux des genres précédens. On les trouve dans les bois
et les chantiers.
1. C. Porteur. (C bajulus,^
Corcelet noir, avec des poils blanchâtres j deux tubercules
élevés sur le dos j corps noir ; antennes courtes.
Fabr. ib. p. 3l8, 2.
SCH. Icon. pi. 68, fig. I.
Les élytres sont pâles dans l*un des ^exes.
2. C. Variable. (C varlabilis,^
Corcelet tubercule j antennes et cuisses alongées j élytres du
inâle violettes; celles de la femelle fauves ou violettes seulement
à leur extrémité.
Cfejinicum. Fabr. îb. p. 819, 3. "Le mâle.
C. prœiistiim. Fabr. ih. p. 327, 38. La femelle
à extrémité des élytres violette»
C. testaceum. Fabr. îb. p. 326 , 36. Lajemelle à
élytres entièrement Jauves.
Geoff. Ins. I, 219, 19. Ibid. 218, 18.
SCH. Icoii. pi. 4, fig. 12. Ibid. 64, 6.
3. C. Clavipède. (^C. clavipes^^
Noir, opaque, avec toutes les cuisses très-renflées à leur
extrémité ; antennes longues.
Fa.br. îh. p. 320, 7.
OjilV. Ins. 70 , pi. 4, Tig. ZZ.
4. C. Violet. (6*. violaceum,^.
Violet , brillant; corceletpubescent ^ arrondi.
Fabr. ib. p. 320, 9.
Oliv. Ins. 70, pi. I , fig. 2.
5. C. Dilaté. ( C dilatatum. )
Couleur de cuivre en-dessus, d^un fauve brillant en-dessoiis :
corcelet arrondi : élytres inégales , dilatées à leur partie posté-
rieure.
C. variabîle. Fab. /Z». p. 32i , 16.
6. C. Rustique. (C rusticum. )
Brun, brillant en-dessus : dos du corccdetiurgal : éljtres avsG
deux ligues élevées.
^
( 214 )
FaB. ih. p. 322 , 19.
SCH. Icon. pi. 63, fig. 6.
7. C. Sanguin. (C sanguineum, )
Corcelet légèrement tubercule ; élytres d'un rouge sauguin i
antennes de longueur médiocre.
Fabe.. ibid. p. 326, 35.
GeoPF. Ins. I, 220, 21.
ScH. Icon. pi. 64, fig. I.
8. C. Strie. (C striatmn,')
Corcelet glabre, corps noir, éljtres striées, antennes courtes..
Fabr. ibid. p. 329, 48.
Oliv. Ins. 70 , pi. 2 , fîg. 24.
9. C. Ondé. (C undatum, )
Corcelet tubercule : éljtres noires, avec deux bandes blan-
ches, ondées.
Fabr. ih. p. 33i , 56.
Oliv. Ins. 70, pi. 3, fig. 36,
Xes antennes .sont plus longues que le corps dans le mâle , et
elles ne surpassent pas de beaucoup sa moitié dans la femelle.
10. C. Bélier, (C arietis, )
Corcelet arrondi , noir j éljtres noires, avec des raies jaunes,
dont la seconde forme un accent circonflexe ; pattes ferrugi-
neuses.
Fabr. ih. p. 333 , 65.
Geoff. Ins. I, 214, ir.
ScH. Icon. pi. 33 , fig. 7 , pi. 107 , fig. 3.
Le corcelet est bordé antérieurement et postévieureœrnt d'une
laie jaune , dont la poslérieu^e est t^uelquefoi; i.itenor pue.
( 2i5)
ïï. C. Arqué. (C arcuatum, )
Corcelet arrondi : ély très avec quatre poiutî jaunes et (juati*©^
raies jaunes , dont la première est interrompue.
Fabr. ih. p. 333, 6*.
Geoff. Ins. 1,2, 12,0.
12. c. Usé. (C detritinn.^
Co'celet arrondi , rayé de jaune : éljtres noires, avec cinc^
raies jauues ; pattts ferrugineuses.
Fabr. ih. p. 335 , 72.
SCH. Icoil. pi. 38 j fiff. 9, pi., 64, fig. 3*
Geof. Ins. i , 216, i3.
i3. C. Plébéien. {^C. plebeimn.^
Corcelet globuleux , sans tache : élytres noires, arec trcis
raies et un point sur le haut de l'éljtre blancs»
Fabr. ib. p. 334, 67.
ScH. Icon. pi. 2, fîg. 7,
Geof. Ins. i , 2i5, 12.
Le point est trës-grand : la poitrine est tachée de blanc.
l4' C. Marséii.lois. {^C. massiliense, )
Corcelet globuleux, sans tache : élytres noires, avec trois
raies blanches, l'antérieure courbe.
Fab. /Z'.p. 334, 68.
Geoff. Ins. i, 2i5 , 12.
Oliv. Ins. 70, pi. 6, fig. 70,
Assez semblable au précé'ent, mais moitié moins grand ^
tête, antennes et corcelet noirs : élytres noires, avec trois
bandes sans points ;, côté» du corps la^-hés. de blauc : gattess
B.QÏres,
(2l6)
l5. C. QUATRE POINTS. ( C. 4- pUTlCtÇCtum.^
Cgrcelet arrondi , verdâtre ; éljlras avec quatre points.
TaBR. ib. p, 337, 78.
Geopf. Ins. 2i3 , 8.
De graMdfur mojenne : tête brOne, antennes courtes , cor-
celet pubesceat , sans tache : corps de couleur cendrée , ca-i
tonneux.
16. C. Mystique. (C mysticum,^
Corcelet arrondi : ély très brunes, rouges à leur base et aveo
des raies cendrées, linéaires , pubescentes à leur extrémité.
Fabr. ib. p. 337, 81.
G-EOFF. Ins. I,217,l5,
SCH.'pl. 2 , flg. 9.
Dans les jardins et dans les prés.»
17. C. DE L*AuNE. ( C alni,^
Corcelet arrondi , noir : élytres avec deux bandes blanches 5
ibase des élytres , auttnnes et jambes ferrugineuses.
Fabr, ibid. p. 338, 86.
Hebbst. Arch. pi. 26, fig. 21.
Dans les chantiers , au printems.
( 217 )
cil. LEPTURE. {Leptura. )
Palpes , quatre inégaux , filiformes ,
à dernier article tronqué.
Mâchoire unidentée , soyeuse à son
extrémité.
Languette bifide.
Antennes sétacées.
liCS leplures ont le corps oblong, atténué à sa partie
antérieure et postérieure, le plus souvent cotonneux,
bordé, lent; la tête distincte, ovale j les yeux globuleux,
proéminens, marginaux; les antennes plus longues que
le corcelet, rapprochées, insérées entre les yeux 5 le cor-
celet arrondi, peu large et rétréci à sa partie antérieure 5
l'écusson petit, triangulaire; les élytres dures, convexes,
souvent échancrées, de la longueur de l'abdomen; les
pattes de longueur médiocre , propres à la course ; les
tarses à quatre articles : leur couleur varie. Ils volent
avec légèreté, et courent vile. On les trouve sur les fleurs
et les feuilles des plantes. Leur larve ronge l'intérieur du
bois et la racine des plantes.
1. L. La MED. (Zi. lamed,^
Corcelet légèrement épineux , pnbescent ; élytres amincies
vers leur extrémité ; bande festonnée , longitudinale , peu
marcjuée.
Fabr. Suppl. Ent. p. l53.
GEOFF.InS. I, 226, 6.
2. L. Hastée. (^L. hastata.^
Noire : élytres rouges , avec l'extrémité et le milieu de la
suture noirs.
( 2i8)
Fabr. Entom. Sys. p. 339, 2.
Geoff. Ins. I, 226, 6.
Oliv. Ins. 73, pi. I, fîg. 5.
Lrf co;'.leur noire se termine en points; les bords des segmens
de l'abdomen sont revêtus de poils argentés.
3. L. Cotonneuse. (Z/. tomentosa, )
Corcelet velu , d'un fauve doré : éljtres fauves et iioiresàleur
extrémité.
!Fabr. ihid. p. 340 ,4.
Geof. Ins. 1 , 227, 8.
Elle est plus grande q^ue la lepture mélanure ; la tête et les
antennes sont noires : le corcelet est couvert de poils, coton-
neux, do-é : les élytres sont lisses, nalres, échancrées à leur
exlr.'mité : le corps est noir : l'abdomen est velu , argenté i
l'anus est échancré ; les pattes noires.
4. L. Mélanure. ( L. melanura.^
!Noire : éljtres d'un rouge livide, avec la suture et l'extré^^
mité noires.
Pabr. ib. p. 340 , 5.
Geoff. Ins. i , 226 , 7 , pi. 4, %• i.
ScH. Icou. pi. 39, %• 4'
Sur les fleurs.
5. L. Sanguinolente. (Z. sanguinolenta^j
!Noire : éljtres d'un roug^- saugiiin.
^ Fabr. ib. p. 341, 10.
ScH. Icon. pi- 39, fig. 9.
Elle varie quelquefois par les bords des éljtres, qui sont noire5.
Le mâle a les éljtres fauves et noires, seulement à leur extré-
mité.
/ , ■
( 219 )
6. L. MÉRiDiÈNE. (^L* meridiana.^
Corceletlégërement épineux ; élytres pointues : poitrine bril-
lante. ,
"FA-B-R.ibid. p. 341 , TI.
ScH. Icon. pi. 82, fig. 4, pi. 279 ,%. 3.
Sur les fleurs. Le mâle est noirâtre , la femelle fauve.
7. L. Fermière. (Z/. villica,^
Ferrugineuse : antennes , éljtres et poitrine brunes.
Fabr. ib. p. 341 , 12.
ScH. Icon. pi. 69, fig. I.
Antennes noires , à premier article roux : tête rousse , yeux
noirs : corcelet roux , avec des angles à sa partie postérieure :
abdomen et pattes couleur de fer rouillé.
8. L. Dissemblable. (Z;. dispar. )
Pubescente : corcelet ovale : élytres pointues , rouges ou
fauves , sans taches.
Fabr. ib. p. 342 , l3. Lepiura rubra.
Jbid. p. 342 , 14. Leptura ie si ace a.
SCH. Icon. pi. 39, fig. 2 el fjg. 3.
9. L. Atre. (Z;. atra,)
Corps entièrement noir.
Fab. ib. p. 342, 18.
GeoF. Ins. I , 228, 10.
Oliv. Ins. 73, pi. I, fig. 4.
Sur les fleurs.
( 220 )
10. L. Noire. ( L. nigra,^
Ely très amincies à leur extrémité : corps noir , brillant : ab-
domen roage.
Fab. ib. p. 344, 27.'
Geoff. Ins. I, 227,9.
ScH. Icon. pi. 89, fig. 7.
Sur les fleurs.
11. L. Six taches. (Z^. 6. maculata.^
Noire : élytres fauves, avec trois bandes noires , dentées j
l'antérieure un peu interrompue.
IFabr. ih. p. 346 , 37.
ScH. Icon. pi. 6, fig. 9.
12. L. Brûlée. (^L, prœusta.^
Pubescente , fauve , dorée ; tête et extrémité des éljtres
noires.
Tabr. îb. p. 344, 28.
IjC premier article des antennes est ferrugineux : le corcelet,
les éljtres , la poitrine et l'abdomen sont couverts d'un poil
cotonneux doré. Les pattes iont rouges.
i3. L. A T T É N u É E. ( Z/. attenuata. )
Éljrtres amincies, avec quatre bandes noires : les pattes fauves.
Fabr. ib. p. 346, 40.
ScH. Icon. pi. 39, fig. 6.
Sur les fleurs. L'abdomen est rouge et a l'extrémité noire.
Quelquefois il est entièrement noir.
14. L. E p E R o N N É E. (Z. calcarata, )
!Noire ; éljtres jaunes, amincies vers leur extrémité ; quatre
C 221 )
bandes noires . l'antérieure ponctuée , la seconde interrompue :
les jamtes postérieures bidentées.
Fabr. ibid. p. 347, 41.
Geoff. Ins. I, 226, I.
i5. L. Quatre bandes. (Z/, ^.Jasciata,^
!Noire : ély très fauves : quatre bandes noires dentées.
Fab. ib. p. 348, 44.
ScH. pi. 59, fig. 6.
Sur les fleurs.
16. L. Soyeuse. ( J/. sericea,^
J3'un vert-bleuâtre ; éljtres pointues.
Fabr, îbid. p. 349 , 49.
ScH. Icon. pi. 84, fîg. I.
17. L. Collier. ( Z. collaris, )
Corcelet globuleux : abdomen rouge ; éljtres noires.
Fab. ib. p. 349, 5i.
Geof. Ins. 1 , 228, II.
ScH. Icon. pi. 58, fîg. 9.
Sur les fleurs.
18. L. Vierge. (Z. virginea,^
Corcelet globuleux , noir ; éljtres violettes : abdomen rouge.
Fabr. ib. p. 849 , 52.
ScH. Icon. pi. 58; fîg. 8.
( 222 )
cm. NECYDALE. (^Nec^dalls.)
Palpes j quatre filiformes.
Mâchoire iinldentée.
Antennes filiformes.
Les nécydales ont le corps oblong, étroit, cotonneux,
bordé, agile j la tête ovale, rentrée ; les yeux glo-
buleux, proémiuens , marginaux ; les auteunes plus
longues que lecorcelet, rapprochées, insérées entre les
yeux 5 le corcelet arrondi j le dos inégal 5 Técusson
court, arrondi 5 les élytres dures, amincies, delà lon-
gueur de l'abdomen j les pattes longues, minces : les
jambes postérieures presque toujours renflées : les tarses
antérieurs à cinq articles, les postérieurs à quatre : leur
couleur varie. On les trouve sur les fleurs.
1. N. Verte. (^N, viridissima, )
Corcelet arrondi : corps vert, pattes antérieures fauves.
Fabr. ib. p. 35o , 2.
Geof. Ins. 1 , 177, 14.
Degeer , Ins. 5 , i5 , 4, pi. I , fig. i3.
Dans les jariîins.
2. N. Bleuâtre. (iV". cœrulescens,^
Corcelet arrondi , court; corps bleuâtre, opacjuej élytres
avec trois lignes élevées , peu mar(|uées.
Fabr. ih. p. 35o, 3.
3. N. Humé RALE. (iV. humeralis,)
Elytres noires, po intues, jaunes à, leur base.
C 223 )
FaBR. îb. p. 352, 12.
Geoff. Ins. 1 , 342 , 2.
Corps noir j élytres sans lignes ou bords élevées ; pattes
noires.
4. N. R o u S S E. ( iV. rufa, )
Noir ; élytres pointues, avec toutes les cuisses en massue 5
éljtres et antennes rousses.
Fabr. ib. p. 353 , 17.
Geoff. Ins. I, 220, 22.
ScH. Icon. pi. 94, fig. 8.
Eljtres avec un point noir à leur base ; écusson blanc; cor-
celet blanc à sa base et à son extrémité j abdomen avec des
taches latérales , blanches.
5. N. P o D A G R A I R E, ( iV. podagranœ .')
Eljtres pointues ; corps noir; cuisses postérieures renflées et
lauves à leur base.
Fabr. ibîd. p. 354, 20.
Geof. lus. I, 343, 4.
Dans les jardins et les bois.
CIV. MOLORQUE {Molorchus.)
Palpes , quatre inégaux, filiformes.
Mâchoires membraneuses , bifides.
Languette bifide.
Antennes sétacées.
Les molorques ont le corps oblong, étroit; glabre.
C 224 )
borde, agile : la te le ov^le, penchée, rentrée î les yeux
en forme de reins, à peine proéminens , marginaux:
les antennes plus longues que le corcelet, rapprochées,
insérées entre les 3^eux : le corcelet arrondi, étroit : le
dos canaliculé : les élytres dures, voûtées , raccourcies:
Jes aîles pliées , presqu'aussi longues que Tabdomen ,
qui est alongé et a les bords relevés : les pattes sont
loncrues : les cuisses sont renflées à leur extrémité : les
tarses ont quatre articles : leur couleur est fauve. On les
trouve sur les fleurs,
1 . M. Abrégée. ( ]\f. ahreviata,^
Elytres très-courtes, sans taches ferrugineuses j antennes
courtes.
Fabr. îh. p. 356.
ScH. Mon. 1753. fig. 12. Icon. pi. 10, fîg. 10, II/
Je n'ai trouvé qu'une seule fois ce bel insecte dans l'enclos de
ma demeure à la campagne, près Beaumont-sur-Oise. Il yolait.
C'étoit dans les grandes chaleurs de l'été.
2. M. EcouRTÉE. ( M. dimidiata, )
Eljtres courtes , fauves , avec une ligne blanche à son ex-
trémité ; antennes longues.
Fabr. ib. p. 357 , 3.
ScH. Mon. 1753 , fig. 6, 7. Icon. pi. 95, fig. 5.
3. M. Ombellicolle. (ikZ. umbellatarum.^
Eljtres courtes, fauves , sans taches j antennes longues.
Fabr. /'. p. 357, 4.
ScH. Icon. pi. 95, fig. 4.
• Sur les plantes en on^belles.
< 22S )
CV. SYNODENDRE. {Synodendron.}
Falpes y quatre inégaux, filiformes.
Mâchoire conique , épaisse , entière.'
Languette cornée , filiforme , portant
les palpes à son extrémité.
Les synodendres ont le corps cylindrique, glabre,
bordé , obtus à leur partie antérieure et postérieure, lent 5
la télé petite , ovale , applalie 5 les yeux petits , arrondis ,
marginaux^ les antennes courtes, recourbées en arrière,
insérées sous les yeux 5 le corcelet bossu, tronqué à sa
partie antérieure, armé de points ou inégal 5 l'écusson
petit, triangulaire j les élytres dures, voûtées, embras-
sant l'abdomen , émoussées à leur extrémité, dentées 5
les pattes courtes , fortes; les jambes antérieures dentées;
les tarses à cinq articles : la couleur sombre. Ils vivent
sur les troncs d'arbres cariés.
I. S. Cylindrique. (^S*. cylmdricum,^
T^Toir : tête avec une corne élevée : corcelet tronqué et denté
antérieurement.
Fabr. ib. p. 358, I.
Oliv. Ins. 1 , 3 , 47 , 54, pi. 9 , flg. 80.
Le corcelet du mâle a cinq dents qui sont presque nulles dana
la femeile. On trouve cet insecte sur les pruniers et les cerisiers.
10
( 226 )
CVI. APATE. {Jpate.)
Talpes y quatre égaux , filiformes*
Mâchoire unidentée.
Languette membraneuse , tronquée.
Antennes perfoliées.
Les apates ont le corps cylindrique, un peu co(on-»
Deux, bordé, lent^ la télé petite, arrondie , iléchie en-
fledansj les yeu.% globuleux, petits, marginaux j les
apfennes écartées, courtes, insérées sous les yeux; lo
çorcelet arrondi , convexe, le plus souvent revêtu de
points à sa partie antérieure, l'écusson petit , arrondi}
les élytres dures , voOtées, de la longueur de l'abdomen ;
les pattes courtes . fortes ; les tarses à quatre articles; leur
couleur est sombre.
La larve est vermiformç , a six pattes éçailleuses,
l'abdomen composé de douze anneaux, la tête écail-
leuse. Elle vit dans le bois carié pendant deux ans, et
ge transforme ensuite en insecte parfait. On trouve les
apales sur le bois mort ou sous l'écorce des arbres^
cariés.
1. A. Capucin. ( ^. capucinus. )
Noir ; éljtres et abdomen roux : corcelet échanoré antéri«Uf
rement.
Fabr. ib. p. 362 , 7.
GfiOFF. Ins. 1 , 3o2 , I , pi. 5 , fig. I.
( 227 )
CVII. BOSTRICKE. (BoslncÂus,)
Falpes y quatre égaux, les antérieurs
renflés dans le milieu.
JMâchoire cornée.
Lésera cylindrique, entière, portant
les palpes à son extrémité.
Ees bostriches ont le corps petit, cylindrique, coton-
neux, bordé, obtus, lent; la tête petite, arrondie, ca-
chée ; les yeux arrondis , marginaux ; les antennes
courtes, écartées, insérées sons les yeux 3 le corcelet
arrondi, cylindrique; l'écusson petit, arrondi; les élytres
dures, voûtées, de la longueur de l'abdomen ; les pattes
courtes, pâles ; les tarses ont quatre articles. Leur cou-
leur est sombre et souvent noire. La larve e( l'insecte
parfait vivent dans les bois.
1. B. Typographe. (j5. typographus,^
Brun , velu : élytres dentées sur leurs bords , extrémité pas-,
térieure fortemeat éckancrée.
yABR. ib, p. 365 , 5.
ScH. Icon. pi. a59, fig. 3.
11 forme dans l'intérieur de Técorce des arbres des trous sj<
nueux, remplis de poussière.
2. B.PoLY GRAPHE. {B . polygraphus,')
Noirâtre : corcelet étroit à sa partie antérieure : élytres d'ua
vert noirâtre : antennes et pattes jaunâtres.
Fabr. i^. p. 365, 6.
Herest. pL 20, fig. 9,
C 228 )
3. B. SCOLYTE. (^B, scol'wtus.^
Lisse, noirâtre; éljtres tronquées, entières; abdoiaen coupé;
front velu, cendré.
Fabr. ib. p. 366, 9.
Geoff. Ins. 1 , 35o ; I , pi. 5 , fig. 5.
Dans l'écorce des ormes. Le dernier article des antennes est
obtus dans cette espèce, tandis (£u'il est aigu dans les autres
espèces de ce genre.
€VIII. BRUCHE. {Bruchus.^
Palpes y quatre égaux , filiformes.
Mâchoire membraneuse , bifide.
Languette courte , pointue.
Antennes filiformes.
{ ,z\\. ' .....
"Les bruches ont le corps ovale , petit , convexe ,•
jrlabre , bordé , lent j la tête obtnse, ovale, rentrée; les
yeux latéraux , arrondis, à peine proéminens ; les an-
tennes courtes, en scie, insérées devant les veux; le
corcelcl ovale, convexe 5 l*écuss.on petit, triangulaire;
les élytres dures , voûtées , plus courtes que l'abdomen;
l'anus proéminent ; les pattes courtes, fortes; les tarses
à quatre articles. Leux couleur est sombre et varie.
La larve a le corps court, assez gros, composé d'an-
fieaux distincts; la télé écailleuse , armée de deux man-
dibules. Elle vit dans llntérieur des semences de diffé-
rentes plan tes, y passe lliiver, y subit ses transformations,
«t en sort insecte parfait vers le milieu du printems. L'in-
( 2^9 )
«ecte parfait vit et s'accouple sur les fleurs, et la femelle
dépose un œuf sur chaque semence non encore entiè-
rement formée.
1. B. DES Pois. ÇB. pisi,)
Elytrcs noires j tachées de blanc ; anus blanc, accompagnl
de deux points noirs ; tête et antennes noires.
Tabr. iô. p. 370, 5.
Geoff. Ins. I, 267, I, pi. 4, fig. 9.
Oliv. Ins. Bruche, pi. i , fîg. i. a. b. c.
La larve vît dans l'intérieur des pois , des lentilles, des gesses ^
des fèves , et de toutes les espèces de vesce. On trouve l'insecte
parfait sur les fleurs.
2. B. DÉS Graines. (^? granarius, )
Noire ; éljtres noires , avec des points blancs j cuisses pos-
térieures unidentées.
Fabr. //>/f/. p. 372, i5.
Geoff. Ins. i , 268 , 3.
Oliv. Ins. Bruche, pi. 2, fig. 10. a. b.
Les antennes sont fauves à leur base : le corcelet a une suture
l)lanche : les éljtres sont striées et plus courtes que l'abdomen -■
les jambes antérieures sont fauves.
3. B. DU Ciste. (^B, cisti.^
Koire , sans taches : cuisses non dentées.
Fabr. ib. p. 372 , 16.
Oliv. Ins. Bruche, pi. 2, fig. 11. a. b.
4. B. b E s Semences. (^B . seminarius ,')
Noire : base des 'aat€ûûes et les pattes antérieures fauves ;
euisses aoa deatées.-
C 23o )
Fabr. ib, p. 373, 19.
Oliv. lus. Bruche , pi. 2 , fier. 12. a. h.
Un peu plus petite que la bruche des grains : la tête proémî-
neute : les antennes comme pedoaculées, épaisses, en scie.
5. B. SuTURALE. (.5. suturalis,^
Koire : suture des élytres jaunâtre.
Fabr. ibid. p. 372, 17.
Petite : tête et corcelet noirs : le corcelet k sa partie posté-
rieure se termine de chaque côté par un angle distinct et jau-
nâtre : élytres lisses, noires, avec une suture jaunâtre et quel-
quefois blanche ou cendrée : corps cendré , pubescent : pattes
Boires ; les jambes an|érieures quelquefois fauves,
6. B. RuFiPÈDE. (^B, rujipes,^
Noire, obscure; antennes et pattes rousses j cuisses posté-
yieures renflées , Èoires.
Fabr. ib. p. 373, 21.
Oliv. Ins. Bruche, pi. 2,fîg. 16. a. b.
Petite; antennes jaunes, npircissant un peu à leur extrémité;
abdomen i.n peu pubescent , avec deux petites dents obtuses à
son extrémité. Sur différentes fleurs.
7. B. DU Persil, (^B, persicœ.^
Cendrée, noire; élytres cendrées , satinées , avec une t or-
dure noire, opaqu" , festonnée.
J'ai trouvé cette: espè«« dans un jardin potager, sur le persil
en fleur. Elle est biea distincte. Moitié plus petite qu^; 1 brucko
des pois ; corcelet noir , alongé , marqué drf iro^s taches
blauLhes, dont deux latérales en croissant; l*autre à la basç.
(23l )
proche l'écusîon > triangulaire; élytres pubescentcs , d'un cendre
satiné, bordées de larges festons noirs, dont deux occupent le»
extrémités et quatre autres les côtés ; cuisses noires sans dente-
lures.
CIX. ANTHRIBE. {Anthrlbus.)
JPalpês y quatre ëgaux , filiformes.
Mâchoire très courte , bifide.
Languette bifide.
Antennes à articles arrondis , les trois
derniers oblongs, plus gros ; le der-
nier aigu , inséré sur un rostre (i),
court, applati.
Les anthribes ont le corps ovale, convexe, bordé ^
lent; la tête ovale , prolongée en avant, plate , obtuse^
rentrée ; les yeux marginaux, globuleux, proëminensj
les antennes assez longues, insérées sous les yeux , dans
une cavité latérale j le corcelet arrondi j l'écussou petit.
(l) J*appelle rostre j le prolongement de la tête , au bout
ducfoel se trouve la bouche dans les charançons , les altelabes.
et autres insectes. On le désigne ordinairement par le mot d*
lec y que l'on a employé aussi pour exprimer une partie bie»
différente , la bouche des ryngotes. On s'est servi aussi du mot
Tûstriimy en latin, pour sigaifier ces deux choses. Il convient
d'adopter ici la réforme proposée pcnr M. Illiger, et d'appelés;
rftstcllum le bec des ryngotes , et tostrum le rostre des càaraii--
cous e| autres insectes.
( 232 )
titrondi ; tes éîytres dures , voûtées , cîéflécliîes h. leiif
éx(rémilé , de la longueur de l'abdomen 5 les paltes
courtes, fortes, les tarses à quatre articles , leur couleur
Varie et est le plus souvent obscure. On les trouve sous
l'ëcorce des arbres et sur les fleurs*
I. A* Latirostri:.(^. latirostris,, )
Hostre trës-large ; élytres blanckes, avec deux points noirs'
à leur extrémité*
Fabr. ibid. p. 376 , 2.
Geof. Ins. I , 307 , 8 , pi. 3 , fig. 2*
ScH. Icon. pi. 89 , fig. 6.
Clairville, Eut. Helv. p. 114, i,pl. 1^4}%- ij^*
2. A. Raboteux. {^A, scabrosus,^
!Noir j élytres rouges , élevées, striées, parsemées de points
Hoirs.
Fabr. ibid* p. 377 ,6.
Geoff. Ins. I , 3o6 , pi. 5 , fig. 3.
Sur la jacée. Cdrcelet cendré , velu; élytres rôugeâtres, ave^f
âes stries élevées , blanches et des points noirs soyeux.
3. A. Varié. (^. varius,^
Elytres noires, striées, avec des points alternativement noir»
«t bl'ancsa ^
Fabr. îbid. p. 378, 8.
Geoff. 1ns. ï, 307, 2.
Le corps est noir , taché de cendré , brillant ; les élytres sont
striées et ont plusieurs points qui allernentj les pattes sont noire*
e! k$ cuiâses ne sont pas dentées*
( 233 3
4* A. Albirostre. (u4. albirostris.*)
Rostre très-large, applati; éljtres blanches, tachées de noir
^ leur partie postérieure. ,
Fabr. ibid. p. 376, 3.
Herbst. Arch. 80, 66, pi. 24, fig. ja6.
Moitié moins grand que la latirostre ; corcelet noir, sans
tache ; éljtres noires, ayant à leur extrémité une grande tache
blanche , palmée , noire ; les pattes sont noires j les jambes et
les tarses sont annelés de blanc.
ex. ATTELABE. (^ Attelabus ,")
Palpes y quatre égaux , filiformes.
Mâchoire bifide.
Lèvre cornée , couvrant les palpes
inférieurs.
Antennes moniliformes , grossissant
à leur extrémité et insérées sur un
rostre.
Les altelabes ont le corps ovale, petit, glabre, borde,
lent; la tète distincte, ovale, amincie à sa partie posté-
rieure , prolongée en avant; les yeux globuleux, mar-
ginaux, inse'rés avant le rostre ; les antennes courte^,
rapprochées, insérées à la base du rostre; le corcelet
arrondi, ovale; l'écusson arrondi; les élylres dures,
voûtées, de la longueur de l'abdomen; les pattes courtes^
Certes; les tarses à quatre articles : leur couleur varie.
( 234)
Les larves des atlelabes sont sans pattes; leur cor^s
est mou, blanchâtre, composé de treize anneaux peu
•distincts; leur tête est dure, ëcailleuse et munie de deux
mandibules. Elles roulent les feuilles des arbres el en
mangent le parenchyme ; elles filent une coque pour se
transformer en nymphes , et restent peu de tems sous ce
dernier état avant de se transformer en insectes parfaits.
Ces derniers se nourrissent aussi des fleurs et des feuilles
des plantes.
i.A. DU Coudrier. (^Jl.coryli,^
Koir; élytres rouges, rétic^jlées.
Fabr. ibid. p. 384, I.
GeoF. Ins. ï, 237, II.
SCH. Icon. pi. 56, fîg^ 5, 6, Ibid. pi. 75,fîg. 8,
Il habite dans les feuilles du noisetier , qu'il roule ea cylindre
fermé par les deux bouts.
2. A. CKARAi^qoTf. Çjl, curculioTWÏdes,)
lîoir j corcelet et élytres rouges.
Fabr. ibid. p. 386 , 12. >
Geoff. Ins. I, 273, 10.
ScH. pi. 75 , fig. 8.
Sur les noisetiers , les saules.
3. A. B A c c H u s. (^Jl. bacchus, )
P'ua rouge doré ; rostre , tarses et aatenoes noirs.
Fabr. ih, p. 387, i5.
Geoff. Ins. i, 270, 4.
ScH, Icon. pi. 39, fig. 18.
5ur la vigae et le noisetier.
( 235 )
4- A. DU Bouleau. (^. betuleti. )
Corps vert, doré, de même couleur erv-dessous ; corcelet de
l'un des sexes revêtu d'épînes à sa partie antérieure.
Fabr. ibid. p. 387, 16.
GeoPF. Ins. 270 , 2.
Degïer, lus. 5, pi. 7, fig. 25.
11 habite sur le bouleau blanc , dont il contourne les feuilles.
5. A. DU Peuplier. (^A, populi,^
Co ps d'un vert doré en - dessus , d'un noir bleuâtre en-
dessous.
Fabr. ihîd. p. 388 ,17.
Gboff. Ins. 270 , 3.
Sur le bouleau, le peuplier.
M. PaykuU ne regarde cet insecte que comme ime variété du
précédent.
6. A. Egal. (^A. œquatus.)
Cuivré, noir; élj très rouges.
Fabr. ibld. p. 388 , 20.
Geoff. Ins. 1 , 270, 4.
7. A. Tete-bleue. (^A, ceruleocephalus. )
Violet , brillant ; corcelet et éljtres fauves.
Fabr. ibid. p. 889, 21.
Herbst. Arch. pi. 24 , fig. il.
Sur l'aube-épine. Tête pubescente , violette ; corcelet et
éljtres pubescents ^ brillans , fauves ; corps et pattes violets.
8. A. Cuivré. (^A, cupreus,^
D*un cuivre sombre en-dessus, plus sombre en-dessous.
Fabr. ihid. p. 889 , 22.
( 236 )
9.A. CtrpRiROSTRE. (^. cuprirostris, )
Vert-bronzé ; éljtres striées ; rostre cuivré.
FaBR. îbid. p. 389, 25.
Geof. Ins. I, 270, 2.
Rostre arqué, cuivré : corcelet vert-broazé, brillant : éljtres
Striées, de même couleur : pattes brunes.
10. A. Alliaire. (^. alliariae.)
Pubescent, bleu-violet : éljtres striées.
Fabr. ibid, p. 390, 27.
Sur l'alliaire érjsimum alliariae.
11. A. DELA Vesce. ( ^. craccae,^
Noir, sombre : éljtres striées , d'un bleu-sombrc : rostre ap-
plati à son extrémité.
Fabr. îb. p. 390 , 28.
Degeer Ins. 5, 253, pî. 6, fig. 3i, 32.
Dans les gousses de la vesce ( viscîa cracca. )
12. A. Bleu. (^A. cyaneus,)
Koir : éljtres bleues , brillantes.
Fabr. ib, p. 391 , 3o.
Corps petit : corcelet revêtu de chacfue côté d'un tubercuî*
élevé.
i3. A. Flavipèbe. (^A, JlavipesS)
■J^ oir , strié : cuisses jaunes.
Fab. ib. p. 391 , 33.
Geof. Ins. i , 272, 8.
Au commencement du printeras , dans les lieux les plus ex-
pu-sés au soleil, sur lc5 fleurs composées.
(237)
l4. A. Pourpre. (^A. purpureus.^
Brillant, couleur de pourpre : rostre très-long.
Fab. /A. p. 391 , 3.
Bergstr. Nom. i, 16, 12, pi. 2 , fig. 12.
An printems , sur l'aube-épine.
i5. A. DU Froment. ( A.frumentarius. )
• "D'un rouge sanguin : élylres crénelées, striées; rostre cy-
lindrique : an tenues insérées plus bas q^ue le milieu ; corps ovale.
• >Fabr. ib. p.' 392 ,35.
- . ::^Glairville, Elit. Helv. pi. i3, fig. i, 2. Rhi-i
> '■ nomacer.
Dans ie froment.
16. A. Fémoral. (^A. betulœ.^
!Noîr : cuisses postérieures très-renflées : tête plus mince h s«
partie postérieure. • '
.. Fabr. îb^ p. 392, 37. . . ,. ,
Les cuisses postérieures sont très-renflées dans le mâle. .
CXI. CHARANÇON. (a/rcz///c7.)
Pâ:i^^5 ^ quatre , filiformes.
Mâchoire cylindrique , unidentée.
Antennes en massue , à premier ar-
ticle très - long , insérées sur un
rostre corné , brisée.
Les charançons ont le corps oblong, ovale, bordé ^
( 238 )
leot; la lé te arrondie , renirée , prolongée en rosire
rond ; les yeux globuleux , proéminens , latéraux 5 les
antennes de la longueur du corcelet, écartées , insérées
sur le rostre 5 le corcelet le plus souvent arrondi j l'é-
cusson court, arrondi 5 les élytres dures, voûtées 5 les
côtés défléchis, de la longueur de l'abdomen ; les pattes
Courtes , propres à la course ; les cuisses souvent dentées 5
les tarses à quatre articles f leur couleur varie.
Leur larve est hexapode, molle, annelée, blanche;
elle a les pattes et la tête écailleusesj elle se nourrit des
semences, des fruits e* des feuilles des plantes. Celles
de plusieurs espèces filent une coque pour se trans-
former en nymphes ; d'autres s'enfoncent simplement
en terre. L'insecte parfait vit sur les fleurs et les feuilles
des plantes.
I.^e Famille. Les longirostres dentés; rostre alongé,
cuisses dentées.
5. I. Oblongs ; corps plus longs que la largeur des
élytres réunies»
1, C. DE I. A Patience. (C lapathi,)
Elytres variées de blanc et de noir 3 revêtues de petits fais-
ce|iux de poils^ ea peu te à leur partie postérieure : pattes variées
de blanc et de noir.
FaBR. îhid. p. 429 , 149.
Otiv. Ins. 83, fig. 69, 6.
Tqutes les cuisses sont armées de deux dents dans le mâle : la
femelle n'a qu'une dent trës-pctitc aux cuisses postérieures. Sur
)6s seules et l'oseilk s^urage.
( 239 )
2. C. ToRDEUR. (C tortrix, )
Presque glabre , fauve ou ferrugineux : poitrine brune :
élylres convexes, cjlindriformes ; antennes insérées sur le mi-
lieu de la trompe.
Fab. ih. p. 444, 211.
Geof. Ins. I , 3oo, 5i.
Clairv. Ent. Helv. p. 92, 8, pi- 9, %. 3, 4.
Curculio torlrix.
Sur les feuilles du peuplier, du tremble , qu'il contourne.
3. C. DU Cerisier. (C cerasi.^
Noir, opaque : corcelet court, épineux dans l'un des sexes e
élylres foricmcnt ponctuées , striées : antennes insérées sur 1«
piilieu de la trompe.
Fab. ib. p. 440 , 190.
Geoïf. Idc. I , 299, 4^^.
Clairv. Eut. Helv. p. 90, 7. Curculio cerasL
Sur le cerisier.
4. C. Violet. (67, violaceus,)
Noir-viol'it , brillant en-dessus , dessous noir : éljtres légè-
rement poacrnées , striées, cylindriques.
Fabr. ih. p. 440, 190.
Geoff. lus, I, 271 , 5.
Berg. Nom. 1 , 16 , i3 , pi. 2 , fîg. i3.
5, C. DES Fruits. (^C, drupamm,^
Rostre droit, fauve: élytres globuleuse*, ayec deux raies
transversales plus foncées.
Fabk. ib, p. 443 , 2o5*
( 24° )
Geot. Ins. I, 296, 43.
ScH. Tcon. pi. I, fig. II.
Sur le cerisier k grappes (^prunus padus.")
6. C. DES Pommes. (C. jjomomm,)
Fauve, cendré, pubescent, une tache et deux bandes noi*»
arâtres renfermant une raie oblique blanche,
Fabr. ibid. p. 444 , 209.
l'uîSH. Ins. 1 , 3^, pi. 8.
Sur les fleurs des pommiers.
7. C. Cinq-points. (C S» punctatus,^
D'un fauve rouge, luisant : ligne dans le milieu du corcelet :
suture des élytres et deux taches sur chaque éljtre blanches î
corps cendré en-dessous.
Fabr. ib. p. 435 , 173.
*SCH. Icon. pi. I, fig. 12.
8. C. DU Sapin. ( c abîetis.^
Noir , avec deux lignes interrompues , grises.
• Tabr. îb. p. 428.
Geof. Ins. I, 192, 35.
ScH. pi. 25, fig. I.
9. C. G E R M A I N. ( C germanus, )
Noir : corcelet avec deux points cendrés de chaque côté;
Fabr. fZ>. p. 433^ 166.
Geof. Ins. i, 291 , 34. .
ScH. Icon. pi. 62, fig, 9, pi. loij fig. 6»
C 241 )
lÔ. c. V I E R G E. ( C, VirgO. )
Oblong , brun , parsemé de poils cendrés.
Geof. Lis. 1 , 3oi , 53.
Sur les fleurs.
11. C. EcussoNNÉ. (C. scutellatus,^
Brun : écusson blanc : élytres avec une tache rougeâtre.
.Geof. Ins. I, 3oo, 5o.
Ç. II. Carrés , dont la longueur du coYps n*eaxhde pa»
la largeur de la base deS élytres réunies»
12. C. DES NOISJSTTES. (C nUCUTTl,^
Rostre très-alongé, arcjué : élytres fauves j grisâtres, appîa-
ties, triangul^res.
Fab. ib, p. 440, 192.
Geof. ins. I, ^95, 42,
ScH. Icon. pi. 5o, fig. 4.
Sa larve vit dans l'intérieur des noisettes, et se nourrit de leur
amande.
l3. C. BE tA ScROPHULAIRE. ( (7. SCTOphu^
lariœ* )
Brun, avec des poils fauves i porcelet très-petit : éljytres
striées, élevées, ponctuées de noir et de fauve, avec deux
taches noires et blanches réunies.
Fabr. /^/^< p. 434 , 167.
16
C 242 5
Geoffr. Ins. I, 296, 44.
B.EAUM. Ins. 3, pi. 2 , fig. 12.
Sur la scropliulaîi'e noueuse ( scrophularîa nedosa'). La larv©
se nourrit de cette plante j et pour se transformer, elle se fait
une co(jue de la liqueur humide et gluante c{ue son corpi
suinte.
l4- ^* DiDiME. (C. didymus,^
Coi'celet dentelé : élytres striées, globuleuses , avec trois
taches blanches : antennes insérées sur le milieu du rostre*
Fab. ib, p. 487, 177.
Geoff. Ins. I, 299, 47.
Clair V. Eut. Helv. p. 98, 11 , pi. ii, fîg, i, 2;
Curculio*
Sur Fortie.
i5. C, DU V E II B A s c u M. ( C verhasçî, )
Côtés du corcelet jaunâtres : élytres striées par des points
alternativement blancs et noirs.
Fabr. îb, p. 484 , 169.
GeOF. Ins. I , p. 296 , 45.
Sur le verbascum. Assez semblable à celui de la scro-
phulaire.
J, III. Sauteurs ; cûlsèes postérieures rerifléesi
16. C.ViMiNAi.E.(C viminalis, )
Corps d'un fauve roux en-dessus , avec des poils très-courts^
grisâtres j cuisses postérieures fortement dentées , e» scie*
( 243 )
Faô. îb. p. 447, 223.
Geof. Ins. I, 2B6, 19.
Reaum. Ins. 3, 3i , fig. 17, 18.
17. C. DE l'Aune. (^C. alnl.^
Noir : corcelet et éljtres roux , deux fâches noires sur chaque
élytre : cuisses postérieures armées seulement d'une petite deul.
Fab. ib. p. 446, 216.
GeoFF. Ins. I, 2.^6 f 20.
Sur Taune. Il diflfère du précédent par la grandeur et la den-
telure des jambes postérieures. Quelquefois les élytres sont sans
taches noires.
18. C. DU Saule. ( C salicis, )
Eljtres noires , avec deux raies blanches.
FabR. ih. p. 447 , 222.
Il.e Famille. Les longirostres non dentés; rostre
très-long 5 cuisses non dentées^
Ç. I. Oblongs.
19. C. A c RIDULE. (C acridulus.)
Brun : abdomen ovale , pirjforme : jambes d'un brua
clair.
Fabr. ib, p. 411 , 75.
Geof. Ins. i, p. 290, 82.
Herbst. pi. 24, fig. 12. m
20. C. Colon. (C colon,')
• Gri^ : élylres avçc un point blanc,
Fab, ib. p. 401 , 29.
( 244 )
Geoff. Ins. 1 , 280, 6.
ScH. Icon. pi. 25,lig. 9, pl«62,fîor. 10.
Clairv. pi. 7 , fig. I et 2. CurcuUo colon.
Les antennes sont insérées près de la bouche.
21. C. Paraplectique. (^C, paraplecdcus,^
Alongé, cylindrique, cendré : éljtres terminées en pointe à
leur extrémité : antennes insérées sur le milieu du rostre.
f ABR. ibid. p. 414, 91.
Geof. Ins. I, 279.
ScH. Icon. pi. 44, fig. I.
Clairv. Ent. Helv. p. 349, pi. 10, fig. i, 2:
CurcuUo.
La larve habite dans l'intérieur de la tige des plantes aijua-
tiques en ombelle. \
22. C. DES Grains. ("C granarius,)
Brun, roux : corceleL ponctué, de la longueur des éljtres.
Fabr. ihid. p. 414 , 88.
Geoff. Ins. i,255, 18.
Clairv. Ent. Helv. p. 62, pL 2, fig. i, 2.
Il dévaste les grains. On le chasse par le moyen du pastel ,
âe la jusq^uianne, du sureau , du thlaspi.
23. C. QuADRi-MACULÉ. ( C. 4- maculutus»^
Noirâtre : éljtres avec quatre taches blanches.
Fabr. ih. p. 410 , 71.
Geof. Ins. i, 187, 22.
24» C. DE l' A R T I C H A u T. ( C cynurae. )
Noir^ tacheté de vert; rostre noir, presque caréné.
( 245 )
Fabr. îbld. p. 401 , 28.
E.OSSI. Faun. Etr. 284, pi. 5, fig. II.
Geoff. Ins. I, 281 , 8.
2.5. C. Raccourci. (C abhreviatus.)
Noir ; corcelet applati, ponctué : éljtres abrégées , légère*
ment striées.
Fabr. ibid. p. 403, 37.
Geoff. 1ns. i, 281 ,9. t
Clairv. Ent. Helv. p. 64, 2, pi. 2, fig. 3 et 4.
Le charançon raccourci et le charançon des grains font partie
d'un nouveau genre que Clairville a nommé calendre , et qui
comprend tous les charançons, dont les antennes sont de neuf
articles, et dont la massue est composée de deux. M. FabriciuSj
qui a adopté ce genre , l'a ainsi caractérisé.
Calendre (ca/en</ra), mandibule large, voûtée, tronquée^
les antennes brisées , dernier article de la massue spongieux -,
létractilc
26. C. DIX Prunier. (C pruni.^.
Brun , noir| antennes ferrugineuses 3 corcelet avec deux tu-
bercules à sa partie postérieure.
Fabr ibid, p. 405 , 5o.
Geof. Ins. I, 299,4g,
Sur le cerisier.
27. C. DU SiSYMBRiUM. (C sisymBiH.^
Varié de blanc et de brun ; éljtres avec un point noir éleré
à leur base ; rostre noir.
Fabr. ibid. p. 409.
Sur le sisymbrium amphibium.
( 246 )
Ç. II. Presque carré»,
28. C. Péricarpe. (C pericarpius, )
Hostre épais , (yendré en-dessous ; on-dessus noir, opaque ,
eendré en-dessous; corcelet bordé, avec deux tubercules j suture
iks élytres bjanche à sa base.
Fabr. ibid, p. 408 , 63^
GEOr. Ins. I, 296, 46.
,. Herbst. Arch. pL 24, fig. 4.
Sur la scrophulaire.
39. C. D ir V i L A R, ( c. erysîmi. )
Noir; corcelet avec deux tubercules verdâtres ; éljtres
fcleues.
Fabr. ih, p. 410, 70.
Sur le vélar (^erisimum. )
3o. C. Bandé. (C. tricinctus, )
Globuleux , roux ; éljtres avec une raie blanche.
GeoIT. Ins. I, 289, 27.
3i. C. DE xA Salicaire. (C lythri,)
Globuleux , noir; élytres striées, avec une raie blanche.
Fabr. p. 410,73.
Geoî". Ins. 1 , 2^'g, 2^^
Clairv. pi. 3, fîg. 4,
X-a larve sp nourrit de feuilles de saule.
Cet insecte fait partie du genre cione y de Claîrville, qu' com-
prend tous les charançons dont le^ antennes ion t dd uçut arti-»
clés et la massue de trois.
X H7 y
02, C. P y G M E. (C. pygmeus, )
Arrondi, noir; corcelet épineux, avec trois lignes longitu*
finales blanches.
Geof. Ins. I, 289, 25.
33. C. Linéaire. (C. linéarisa )
Oblong , noir ; antennes , jambes et tarses bruns.
Fabr. ibid. p. 419, IIO.
Clairv. Ent. Helv. p. 5oi , pi. i , fig. i , £ , 3 , 4.
Il varie par la couleur , qui est quelcfuefois entièrement fer-
rufmeuse.
Ce petit charançon, que j'ai trouvé dans le bois de Gamelle,
fait partie du genre cossonus y de Clairville , qui comprend les
charançons dont les antennes ne sant composées que de neuF
articles , et dont la massue n'est formée que d'un article.
M. Fabricius , dans son nouvel ouvrage , a adopté ce genre ;
mais il n'en a pas encore publié les espèces. Voici les caractère»
qu'il lui assigne.
CojjoTîe ^ mandibule arquée j antennes rompues , à massu©^
uni-articulée.
^. III. Sauteurs»
34. C. Dtr Peitplier. ( C ^^z//i. )
Alongé, noir; écusson blanc; antennes et pattes fauve5;.
bande large , noire sur les cuisses postérieures.
Fab. ib.'^i. 448, 228.
Clairv. p. 72, 2, pi. 4, fîg. 3.
Cet insecte fait partie du genre rhytichcenus de Clairville y
et comprend tous les charençons dont les antennes sont de dix.
articles et la maRSue de trois. M* JFabricius , qui a adapté ce
genre , l'a ainsi caractérisé.
Rhjn chêne ; mâchoire cylindrique, unideotée ; antennes
brisées ; massue de trois articles.
îll.e Famille, Brevirostres dentés 3 rostre court,
cuisses dentées.
5. I. Aptères.
35. C. Ovale. (C çvatus,^
Noir j corcelet raboleux; éljtres ovales, poiictuées j striées 5
intennes et pattes brunes.
Fabr. ib. p. 490 , 402,
Herbst. Col. 6,^^, flg. 2.
36. C. DE LA L I V È C H E. ( C» UgUSÛcï, )
Noir, ^yeo des poils écailleux, grisâtres, éljtres inégales j
côtés ponctués , striés,
Fabr. îbid. p. 4S4, 377,
GEOrF. Ins. I, 292, 36,
ScH. Icon. pi. 2 , fig. 12.
?ur la livèche.
3/. C. Noir. (C niger,^
Or^ile ; éljtres ridées ; pattas rousses ; antennes insérées près
(le la bouche.
Fab./Z». p. 473,332.
Clairv. p. 68, 5 , pi. 8, fig. I, 2. Curcnlio nîger^
$. II. Aîlé^.
38. C. DU Poirier. ( C pyri, )
Noir, oblong, couvert d'écaillés d'un vert brillant j antennest
Içingues, pattes ferrugineuses.
( 249 )
FaISR. îbîd. p. 487, 390.
Geof. Ins. I, 282.
Oliv. Ins. 83, fig. 20.
Sur le poirier.
39. C. Argenté. (C argentatus,^
Corps couvert d'écaillés vertes , argentées; antennes, jambes
et tarses jaunes.
FaBR. îbid. p. 489 , 398.
Geoff. Ins. I, 293/38.
Oliv. Ins. 83, fig. 96.
Sur l*ortie , le bouleau, le groseiller.
40. C. Oblong. (C oblongus,^
Noir , lanugineux ; élytres , antennes et pattes lanugineuses.
Fab. ib. p. 489, 400.
Geof. Ins. i , 294, 39.
IV.e Famille, Brevirostres non-dentés.
$. I. Aptères.
41. C. PiciPÈDE. (C picipes. )
Brun, avec des mailles grises, nébuleuses; éljtres avec des
«tries élevées , ponctuées de noir ; interstices des stries et points
occellés.
Fabr. ibid. p. 486 , 385.
Geof. Ins. i , 281 ,9.
42. C. Blanc. ( (7. iticanus. )
Oblong , cylindrique , noir , couvert de poils gris très-courte
et tr^s-briilants.
Fabr, ibid, p. 461 , 281.
Geoff. Ins. 1,28a; 10.
( 25o )
Ç. 1 1. Allés.
43. C. SuLCiROSTRE. { C, sulcirostris,)
Oblong, varié de noir et de cendré ; rostre avec trois sillousj
élytres marquées par des raies noires , glabre» ^ obliijues.
Fab-R, iàid. p. 458,268.
SCH. Icon. pi. 25, fîg. 3.
GEorr. lûs. 1,278, i.
44» C. Nébuleux. (C nehulosus, )
Oblong , noir , varié de blanc et de roux ; rostre caréné ;
éljtres profondément ponctuées, striées , avec des taches et des
raies obliques , glabres.
Fabr. ibid. p. 457 , 265.
GeOF. Ins. 1 , 278, I , pi. 4, fig. 8.
ScH. Icon, pi. 25 , fig. 3.
La larve vit dans les feuilles de saule.
4^, C. Vert. (C viridis,^
Verdâtrej bords du corcelet et des ély très jaunes.
FabR. ibid. p. 454, 254.
Oliv. Ins. 83, fig.18.
Sur le bouleau.
4s. C. Brillant. (C micans,^
Noir , avec des poils épais, couleur d'or, brillant; élytres
amples et renflées à leur partie postérieure j antennes et pattei
xousses.
Fab. ib. p. 463, 289.
ScH. Icon. pi. 2, fig. II.
Quelcjiiefoisles poils son-t d'un brun vcrdatre.
/
( 25l )
i^'j, C. Rayé. ( C. lineatus»^
Coïôelet avec trois raies plus pâles ; antennes insérées près
He la bouche.
Fabr. ibid, p. 466 , 302.
GeofF. Ins. I , ^84, 14.
Cl AIR V. Ent, Helv. p. 80, i, pi. 6, fig. i.
Sur les arbres et les buissons.
OZ>>. Il a été publié plusieurs monographies de ce genre par
âe très-habiles naturalistes, et cependant il y règne encore de
rembarras et de l'obscurité. M. Fabricius , dans son Gênera y
imprimé en iTj6f avait déjà dit que l'on parviendrait a de meil-
leures subdivisions en prenant pour base les antennes. « ^n-
tenncs d'fferunt , et Jhrsitan meliores durent specltrum subdiçi-
siones _, p. 41. « M. de Clairville vient de mettre au jour, d'après
cette idée , un plan de classification des charançons, avec des
iigures très-belles et très-exactes. J'ai indiqué les nouveaux
genres qu'il a formés. L'auteur nous promet tous les insectes de
la Suisse, d'après ce modèle; et pourl'intérêt de la science aussi
bien que pour celui de sa propre gloire, on ne saurait trop l'in-
viter a tenir sa promesse. M. Illiger a formé un genre à part des
charançons-sauteurs, sous le nom à*orchestes.
CXII. COLYDIE. ÇColydium,)
Palpes , quatre égaux , en massue , à
dernier article plus grand.
Languette bifide.
Antennes perfoliées.
Le$ colydies out le corps petit, cylindrique, alonge
( 252 )
glabre, bordé, lent; la tête ovale, applatle, delà largeur
du corcelet, rentrée; les yeux globuleux, latéraux, à
peine proéminens; les antennes courtes, écartées, insé-
rées sous les yeux ; le corcelet alongé , applati , à dos ca-
naliculé; l'écusson triangulaire ; les élytres dures , en
voûte, applaties, de la longueur des élytres; les pattes
courtes , fortes , comprimées ; les tarses à quatre articles :
leur couleur varie. On les trouve sous l'écorce des vieux
arbres.
1 . C. Alongé. ( C elongatum, )
î^oir; antennes et pattes ferrugineuses; corcelet sillonné,
avec deux lignes élevées, entre lescjuelles il y a deux rangées de
points.
FaBR. ihid. p. 495, 2.
Var. I. Brun foncé 5 pattes, antennes et base des élytres fer-
rugineuses.
Fabr. ihid, p. 496, 3. C.filiformis,
a. c. Roux. (C rufum.^
Houx ; élytres ponctuées, striées.
Fabr. Suppl. Ent. Syst. p. 174, 4.
Corps petit , entièrement roux; corcelet ponctué; élytres
ponctuées ^ striées ; émisses comprimées.
C 253 )
CXIII. MYCETOPHAGE. (M^ceiophagus:)
Palpes y quatre inégaux , à dernier
article plus gros , obtus.
Mâchoire coriacée , bifide.
Zi^rr^ arrondie , entière.
Antennes grossissant à leur extré-
mité.
!Lesmycëtophages ont le corps otlon g, glabre, bordé,
agile 5 la lêle petite, arrondie, rentrée; les yeux globu-
leux, proéminens , latéraux j les antennes courtes, écar-
tées , insérées sous les yeux-, le corcelet transverse,
ovale, à bords arrondis 5 l'écusson arrondi; les élytres
dures , voûtées , de la longueur de l'abdomen ; les pattes
courtes, propres à la course, comprimées 5 les tarses à
cinq articles : leur couleur est souvent noire, variée de
roux. Ils vivent dans les champignons et dans les arbres
pourris.
1. M. BipusTUxÉ. ( M, bipustulatus , )
Alongé , couleur fauve en-dessous ; éljtres noires , striées,
avec deux taches rouges à leur base,
Geof. Ins. I, 335, l,^pl. 6, fig. 2. Tritoma.
Sous l'écorce des saules.
2. M. QuADRi -MACULE. ^M, quadrl-mucU'^
latus, )
Ferrugineux; corcelet noir; éljtres ponctuées, striées, aye»
( â54 )
deux taches rouges; antennes ferrugineuses à leur base et à leur
extrémité , noires dans le milieu.
Fabr. îbid. p. 497 , I.
Geoff. Ins. I, io6, i6.
3. M. MuLTi-PONCTUÉ. {M, multi-pimctatus !)
Oblong , d'un brun ferrugineux 5 élytres brunes , avec des
points nombreux rouges.
FabR. ibîd. p. 498 , 5.
Dans les bolets. Dans cette espace, la déchirure intérieure de
ïa mâchoire est plus courte que dans la précédente et en forme
de dent.
4- M. Atome. ( M, atomarius. )
Noir en-dessous , profondément ponctué ; élytres avec une
tache à leur partie supérieure , une raie ondée k leur partie in-
férieure, et plusieurs points discoïdes,
Fabr. ib, p. 498 ,4.
Sur les bolets des arbres.
5. M. F UL VI COL. {^M. fuhicollis,^
Ohlong , pubescent, noir , corcelet et pattes fauves ; élytres
applaties, avec les bords et deux taches jaunes.
Fabr. ib, p. 499 , 8.
6. M. Bruk. (^M.piceus.)
Brun, noirâtre en-dessus; élytres légèrement ponctuées^
»triée3 , deux points et une raie postérieure ferrugineux.
Fabr. ib. p. 499, 9*
Dans les bolets des arbres. /
( 255 )
CXIV. HYPOPHLÉ. (^H^pophlœus:)
Falpes y quatre, égaux, en massue.
Mâchoire membraneuse, unîdentée.
Languette filiforme , portant les
palpes dans son milieu.
Antennes flabelliformes ou dentées
des deux côtés.
Les hypophlés ont le corps alongé , cylindrique j
glabre , bordé , agile 5 la tête ovale , trausverse , rentrée ;
les yeux globuleux, proeminens, latéraux j les antennes
courtes > écartées , insérées sous ]es yeux 5 le corcelet
alongé, applati; Técusson arrondi; les élytres dures,
voûtées , de la longueur de l'abdomen ; les pattes
courtes , fortes , comprimées; les tarses à cinq articles 5
leut couleur Varie. Ils vivent sous l'écorce des arbres»
1. H. Marron. ( H. castaneus, )
Brillant, couleur ujarrpn ; corcelet aloagé; éljtrea très-fine^
ment ponctuées , striées
Fab. ib^ p. 5oo , I.
Oliv. 1ns, 2^, i5 , pi. I , fîg. 2..
^ous les écojrces d'arbres»
2. H. Applati. ( H, depressus. )
Glabre , brillant , ferrugineux j oorcelet carré j éljtres ponc-*
tuées , striées.
Fabr. ib. p. 5oi , 4.
Oliv. Ins. 2 , 18 , 12, 16, pi. 2 , %. 8.
Sous l'écorce des chênes.
( 256 5
3. H. B I c o L o R. ( H. bicolor, )
Brillant, ferrugineux ; éljtres rougeâlres à \q\xx base et noireg
à leur moitié postérieure.
Fab. ib. 5oi , 5.
Oliv. Ins. 2, i8, 12, i5, pi. 2, fîg. 14,
Sous l'écorce des chênes et des bouleaux.
CXV. LYCTE. {Lyctus,)
Palpes j quatre, très-courts, filiformes*
Mâchoire courte , membraneuse , bi-
fide.
lièvre entière.
. Antennes en massue.
Xesîyctesont le corps oblong , applati , glabre, bordé ^
lent 5 la léte grande, ovale, applatie, rentrée ; les yeux
petits , latéraux , à peine proéminens j les antennes
cîourtes, écartées, insérées sous les yeux ; le corcelet ovale,
applati; l'écusson petit; les élytres dures, voûtées, dé
la longueur de l'abdomen 5 les pattes courtes, fortes,
comprimées; les tarses à cinq articles : leur couleur est
souvent noire. Ils vivent dans le bois mort, sous les
écorces et dans les botels.
J,re Famille. Les deux derniers articles des antennes
très-unis entr'eux et se terminant en pointe.
1. L. Joli. (^L. polytus.^
Noir; antennes et pattes fenugiaeuses^ corcelet applati^
©blong ; ponctué.
( 257 )
FaBR. ih^ p. 5o2, I.
OlIV. pi. 2, flg. 12.
Dans les bolets qui viennenl dans les creux des arbres pourrie*
Il est quelc[uefois entièrement ferrugineux.
2. L. Perceur. ( Z/. terebratus. )
Oblong, ferrugineux 5 élylres ponctuées , striées.
Fabr. ih. p. 5o3 , 6.
Oliv. Ins. 2, ï8, 5, 4i,pl. I, fig, 7.
Sous l'écorce des arbres^ .,
ïl.e Famille, Les deux derniers articles des antennes ^
distincts et arrondis à leur extrémité,
3. L. Crénelé. (Z/. crenatus,)
Koir; cprcelet ridé j élvtres avec deux taches rouges et quatre
raies élevées, entre lesquelles se trouvent deux rangées de pointa
enfoncés.
Fabr. îh. p. 504, 9.
Oliv, Ins. 2, 18, 6, 6, fîg. 9. Ips crenaia:
Sous les écorces d*arbres. Quelquefois les élytres sont entière-?
ment rouges.
4. L. Canaliculé. (Z/. canaiicuîatus ,y
Brun-fauve, pubescent; corcelet canaliculé; élytres con-«
vexes, cylindriques , alongées.
Fabr. zZ'/^. p. 504 , lï.
Geof. I, io3, 9.
Sous l'écorce des arbres.
5. L. Contracté. (Z/. contractus.^
Oblong, ferrugineux j élytres ponctuées, strié«s , siituii
noirâtre.
n
( 258 )
Fabr. ibid. p. 5o5, l3.
Geoff. Ins. I, To3.
Oliv. Ins. pi, 2 , fig. lo.
Sous l'écorce des arbres.
CKVI. TEITOME. ( Trltoma.)
Palpes y quatre inégaux , les anté-
rieurs en forme de hache.
I^anguette échancrée.
Antennes en massue perfoliée.
Les trilomes ont le corps ovule, convexe, glabre,
bordé , agile 5 la têle petite , ovale , rentrée ; les yeux glo-
buleux, proémiuens, latéraux; les antennes comtes j
écartées, insérées sous les yeux, le corcelet convexe,
transversal , ovale j I écusson arrondi 5 les élylres dures,
voûtées , convexes , de la longueur de l'abdomen , déflé-
chies à leur extrémité; les pattes courtes, comprimées ;
Içs tarses à quatre articles : la couleur noire ou dun
roux brillant. Elles se nourrissent des champignons des
arbres.
1. T. BiPUSTULÉE. (T. bîpustulata.^
Noire , ovale , brillante j éljtres avec une tache rouge , laté-
rale, à leur base.
Fabr. ib, p. 5o5 ; I.
C ^Sg )
CXVII. TETRATOME. {Tetratoma.)
Palpes ^ quatre inégaux , renflés.
Mâchoire membraneuse , bifide.
Languette courte y arrondie, entière*
Antennes à massue perfoliée , de
quatre articles.
I/es télratomes ont le corps oblong , glabre , bordé ^
lent 5 la tête ovale, rentrée; les yeux grands , globuleux ^
proémînens , latéraux 5 les antennes courtes, écartées^
insérées sous les yeux ; le corcelet convexe , transver-
se ; lecusson arrondi; les élylres dures, voûtées, dé
la longueur de l'abdomen, défléchies à leur exlrémitéj
les pattes minces, assez longues 5 les tarses à cinq ar-«
ticles : leur couleur est noire et brillante. Elles vivent dani
les bolets.
1. T. DES Champignons. (^Tetratoma ,)
Oblongiie, d'un jaune roux , glabre , brillant j tête noire j
éljtres d'un noir violet.
Fab. ib. p. 507, I.
CXVIII. ^CKYYi\T>\Y.. {^Scaphidium,)
Palpes ^ quatre inégaux , filiformes , à
dernier article aigu.
Mâchoire membraneuse, bifide.
Lèvre cornée, arrondie, entière.
Antennes en massue perfoliée , de cinq
articles.
Les scaphidies ont le corps ovale ; pointu à leur partie
( 26o )
antérieure et postérieure, glabre, bordé, agile ^ la tête
petite, aigiie, rentrée; les }feux globuleux, proérainens,
latéraux j les antennes courtes , écartées , insérées sous les
yeux; le corcelet transverse , un peu rétréci à sa parti©
antérieure; l'écusson petit, arrondi^ les élytres dures,
voûtées, plus courtes que l'abdomen , lequel se termine
en pointe 5 les pattes sont assez longues, arrondies,
propres à la course j les tarses ont cinq articles 5 leur
couleur est noire et rouge, brillante. Ils vivent sous
les écorces des arbres et dans les champignons.
1, S. QuADRi'MACULÉ. ÇS. 4* Tnaculatum.y
Noir, brillant î éljtres tronq^uées avec quatre taches rouges.
FabR. ibld. p. 509 , I.
Oliv. Ins. 2 , 20, pi. I , fig. I.
3. S. A o A R I c I Mf. ÇS, agaricinum, )
Noir, brillant ; bouche , antennes et pattes d'un rouge fauve;
éljtres tronquées.
Fabr. ibid. 5 10, 3.
Oliv. Ins. 2, 20, 5, 4, pi. i, fig. 4.
Dans les champignons.
3. S. Immaculé. (tS. immaculatum*^
Npîr , brillant j éljtres sans taches.
Fab. Suppl. Ent. p. 178.
S«mblable au quadri-maculé , mais tout uoir.
( 26 r )
CXIX. IPS. (Jps,) PaykulL
Palpes^ quatre^ courts, filiformes^
presqu'égaux.
Mâchoire membraneuse , plus longue
que les palpes , étroite , entière ,
recourbée à son extrémité.
Antennes en massue perfoliée, de trois
articles.
les ips ont le corps glabre, agile; la tête grande,
distincte 5 les antennes insérées sous les yeux.; le cor-
eelet transverse, bordé; l'écusson petit, court; les élytres
dures, souvent un peu convexes; les pattes courtes,
fortes ; tous les tarses à quatre articles ; leur couleur
est la plupart du tems noire, avec un petit nombre de
taches rougeâlres. Elles vivent sous lès écorçes et dansjes
troncs des arbres^
1. I. QuADRi-PUSTUtÉE. (/. /{, pustulata,^
Noire , applatie, alongée ; éljrtres avec quatre taches rouges j
les antérieures festonnées.
Fab. ib. p. 5 12, 6.
Oliv. Ins. 2 , 12 , S , 9 , pi, 3 , lig. 22J
Dans les troncs d'arbres.
S. I. Qu ADRI-GUTTKE. (/. 4- gUttata,^
Noire , brillante,. oblongue, ovale, convexe j pattes brunes,
éljtres avec quatre taches blancbes difformes.
Fabr. îbid. p. 5l3, 8.
Pans le suc des trojacs du bouleaUii
( 262 )
3. I. Ql^adri-m ARQUÉE. (/. /f. Hotata»^
Oblongne , ovale, applalie, noire j él^ très ponctuées, striées,
"jirec cjuatre tdches rouges.
Fab. Snppl. Elit. p. 179.
Plus courte et pins convexe (jue la quadri-pustulée. Les or-
ganes fie la bouche, dans cette espèce, se rapprochent un peu
de ceux du genre Nitidule , et forme la liaison entre les deux
genres.
CXX. TRIPLA X. {Triplax,) PaykulL
Palpes ^ quatre inégaux , en forme de
hache.
Mâchoire très-courte , cornée, bifide,
jL^i^r^ courte^ membraneuse, tri£de,
Jintennes en massue perfoliée, de trois
articles,
liGS triplax ont le corps glabre, agile, convexe en
<lessusj la tète un peu rentrée 5 les antennes insérées
cous les yeux et comme annexées à la bouche 5 l'écus-
son très-court; les élylres dures, de la longueur de
l'abdomen 5 les pattes courtes ; tous les tarses à quatre
articles. Ils vivent dans les champignons.
1. T. Russe, (T. Russica.^
Oblong, ovale , d'un rpux ferrugineu:iç ; antennes , éljtres et
poitrine ivoires.
!Fab. ib. p, 5i3, 10. Ips nigrlpennîs.
Degeer, Ins. 5, p. 283, 1,8, fig. 12, i5.
J'ai ti'o.uvé cet insecte dans le bois du Lys j^ non sur un cham-»
pignqn a mais dgas ua tronc d'arbre,.
( 2^3 )
ex XL EN GIS. (Ennls,) Paylcull.
J?alpes y quatre inégaux , à dernier
article obtus , subidë.
JMdcJioire cornée , presque droite y
bifide.
Lèvre cornée , entière , arrondie à
son extrémité.
Antennes en massue perfoliée^ de trois
articles.
Les engis onl le corps oblonoj, glabre; la fêle petite,
rentrée j les yeux un peu enfoncés, les antennes in-
sérées entre les yeux; le corcelet transverse, légère-
ment bordé 5 Técusson court, arrondi à sa partie posté-
rieure ; les élylres dures , convexes , de la longueur de
l'abdomen 5 tous les tarses à cinq articles ; la couleur
noire , variée de roux. Ils vivent sous l'écorce des
arbres.
ï . E . H u M É R A r E . ( jE". humeralis, )
Noir î tête , corcelet, pattes et points sur la partie antérieure
des élytres , rouges.
F ABU. ibid. p. 5 14, 14.
Sous l'écorce des arbres.
3. E. Sanguinicol. (^. sanguînicollis , )
T^oii- ; corcelet, pattes et q^uatre taches sur les éljtres , d'iia
rouge ferrugineux.
Fabr. ib. p. 498 , 7. Mycefcphagus sangidnîcoUis.
Panz. ^n. GrQTïn. D, 4f. pistil' a tus.
Obs. Ce genre a beaucoup d'affinité avec le genre Mjceto-
phage ; mais il en diffère par la figure des palpes antérieurs et.
par les tarses , qui sont à cim^ articles.
( 264 )
CXXII. CRYPTOPHAGE. {Crypto*
phagus, ) Paykull.
Talpes y quatre inégaux , filiformes.
Mâchoire plus courte que les palpes ,
entière , arrondie à son extrémité.
Antennes en massue perfoliée y de
trois articles.
Les criptophages ont le corps petit, pubescent ; la
têle petite; les antennes écartées, insérées sous les yeux,
vers la bouche 5 le corcelet un peu plus large que long j
l'écusson petit 5 les élytres dures , couvrant l'abdomen ;
Jes pattes de longueur médiocre ; tous les tarses à quatre
articles. Leur couleur est la plupart du tems ferrugi-
neuse ou rougeâtre. Ils vivent dans les champignons
<Jes arbres.
Ç. I. Corcelet à bords entiers.
a. C. BiFASciÊ. (C bifasciatus, )
Noir : élytres avec deux raies et un pQint à l'extrémité , de
couleur ferrugineuse , pâle.
FA£R. ibid. p. 5oo , l5.
Ç. II. Corcelet à bords dentés,
a. C. DU L I c o p E R D JE. ( C licoperdi. )
Ferrugineux]: bords latéraux du corcelet armés de deux dents
figues : anîennes noires : massue ferrugineuse^
Fab. Syst. eleut. t. i, p. 3l5. Dermestes licoperdi..
ÏÏERBST, Col. 4, 176, 5, pi. 42, fig, l3.
C ^65 )
3. C. Cellaire. (6^. cellaris.^
Oblong, ovale, ferrugineux; bords latéraux du corcelel
bidentés , en scie ; ély très brunes.
Fab. Syst. eleut. î. I , p. Sic. Bermesies ceïîaris,
Oliv. Ins. 2 , 9, pi. I , fîg. 3. Tps cellaHs,
11 est (j[uel({uefois fauve , ferrugineux , sans tache.
CXXIII. DIAPÈRE. {Diaperis.)
Palpes^ quatre, presque filiformes,
à dernier article ovale , un peu plus
gros.
Mâchoire bifide.
Lianguette cylindrique , portant les
palpes à son extrémité.
Antennes perfoliées et composées de
feuillets minces , comprimés.
Les diapères ont le corps ovale , convexe, glabre,
bordé, lent ; la tête petite, arrondie, défle'chie ,
rentrée; les yeux globuleux, proéminens, latéraux 5
les antennes courtes, écartées, insérées sous les yeux 5
le corcelet tranversal, à bords arrondis 5 l'écusson petit,
trangulaire; les ély Ires dures , voûtées à rexirémité ,
défléchies, de la longueur de l'abdomen; les pattes courtes?
fortes ; les tarses antérieurs à cinq articles , les posté-
rieurs à quatre; leur couleur varie et est brillante.
Larve molle, d un blanc jaunâtre, h corps composé
( 266 )
d'anneaux dislinct.s ; armée de deux mâchoires et munie
de deux antennes à Irois ou quatre arliculalions. Elle
vit dans les bolets, les agaiics, et se file une coque
pour se transformer. L'insecte parfait vit aussi sur les
bolets , les agarics.
1. D. DU Bolet. (Z). boleti,^
Ovale, convexe, glabre, brillant j élytres avec trois raies
denttlées, jaunes.
Fab. Eal. Syst. p. 5t6, I.
Geof. Ins. 1 , 337, I, pi. 6, fig. 3. '
ScH. Icon. pi. 77 , fig. 6.
Dans les agarics du chêne et du bouleau, et les bolets du
HOjer.
2. D. Bronzée. (Z). œnea.)
Ovale ; Jête et co \ elet a'un roage sombre; éljtres d'un brun
cuivré.
Fab. Suppl. Ent. p. 179. Scaphîdium bîcolor»
X)ans les agarics des arbres et le bois pourri.
CXXIV. MELOE. {Meleé,)
Palpes^ quatre inégaux, filiformes.
Mâchoire droite , bifide.
Languette cylindrique , fortement
écîiancrée.
Antennes moniliformes.
Les méloés ont le corps oblong , mou , glabre , bordé,
(267)
lent 5 la têle grande, oVale , distincte ; les yeux oblongs ,
latéraux, non-proéminens ; les antennes de longueur
médiocre, insérées entre les yeux ; le corcelet élevé , car-
rée ; récusson presque nul ; les ély 1res coriacées , molles ,
plus courtes que l'abdomen; les aîles nulles; les paltes
alongées, comprimées ; les tarses antérieurs à cinq
articles , les postérieurs à quatre ; leur couleur est som-
bre ou noire.
Larve d'un jaune d'ocre , munie de deux antennes
composées de trois articles et terminées par un poil;
corps composé de douze anneaux; mandibules très-
Jongues , courbées, très-pointues; six pattes qui sont
terminées par deux crochets. Elle vit, ainsi que l'insecte
parfait , dans le gazon.
1. M. V-EiOSCX^A.'&^.{AÏ,proscarabœus.)
Corps violet; antennes plus grosses clans leur milieu.
Fabr. îh. p. 5l7 , I.
Geoff. Ins. 377.
ScH. Icon. pi. 3; lig. 5.
Insecte mou, lent , transsudant une licjueur jaunâtre, hui-
leuse, très-limpide, sortant particulièrement par les arlicula-
tions des pattes. La femelle est trois fois moins grande cjue k
mâle : ses œufs ont une odeur agréable.
War. I. Segmens de l'abdomen rouges sur le dos.
Fabr. p. 5i8 , 2. Meloé majalîs.
ScH. Icon. pi. 3, %. 6.
( 268 )
CXXV. STAPHILIN. {Staphilinus.}
Palpes y quatre , filiformes.
Mâchoire unidentée.
JLanguette trifide.
Antennes moniliformes»
Les slaphilins ont le corps alongé, glabre, bordé,
agile; la tête grande , ovale, distincle; les yeux glo-
buleux, latéraux, à peine proéminens ; les antennes
courles , rapprochées et insérées dans l'articulation de
la lèvre supérieure; le corcelet applati, arrondi à sa
partie postérieure, à bords défléchis; l'écusson assez
grand, triangulaire; les élylres n'atteignant pas la moitié
de labdonrien, dures, à bords défléchis, couvrant les
aîles ; les pattes fortes, tarses à cinq articles ; leur cou-
leur varie.
Larve assez semblable à l'insecte parfait; six pattes
écailleuses , longues ; tête écailleuse , garnie de dents;
lin mamelon au dernier anneau du corps. Elle vit dans
la terre et dans le fumier, et y subit ses métamorphoses.
Les staphilius sont carnassiers, et se nourrissent d'autres
insectes, et de matières animales en putréfaction. On
les trouve dans les endroits humides, sous les pierres ,
sous les éçorces des arbres , dans les fumiers et sur
les cadavres.
I.re Famille. Tête ausssl large que le corcelet,
1. S. Velu. (6*. hirtus,^
Noir ; corcet et abdomen jaunes à leur partie postérieuse,.
l'i^BR. îbid, p. 5 19, 2.
(269)
GeoïT. Ins. I, 362 , 7.
ScH. Monogr. lyS, 4, pi. 2, fîg. 12. Ibid. Icon#
pi. 36, fig. 6.
X)ans les lieux sablonneux.
a. S. Velouté, (aS. murinus,^
Pubescent , cendré , d'un noir cuivré , nébuleux j pattes
noires j abdomen et pattes noires.
Fabr. ib. p. 520 , 4.
ScH. IcoD. pi. 4, fig. II.'
Pans le fumier et les cadavres.
La larve est hexapède^ nue, pâle, avec la tête et les trois
aegmens antérieurs de l'abdomen bruns; la queue avec deux
*cies articulées, et en-dessous un tubercule cylindrique etpé-
diforme.
Strom. Act. Hafn. i;
3. S. Pubescent. (^S. pubescens.^
Nébuleux, noir; tête et cuisses annelées de jaune fer rugi^
jieux ; abdomen velu , argenté en-dessous.
"EKQ.ib. p. 520, 5.
Geoff. Ins. 1 , 36o^ I , pi. 7 , fîg. I.'
4. S. Maxillaire. (6*. maxillosus,^
Noir , brillant; abdomen et élytres avec des bandes cendrées,
laineuses.
Fabr. îb. p. 521, 9; \)^
Geoff. Ins. 1 , 36o , I , pi. 7 , fig. I.
ScH. Icon. pi. 20, fig. I.
Dans les bois , dans le fumier , les ordures et les cadavres des
animaux morts. Les bandes ceijdrées s'effacent arec l'âge, et il
devient entièrement noir.
( 270 )
5. S. Bleu. (6*. cyaneus, )
, IDîoir, glabre ; tête, corcelet et éljtres bleus.
Fabr. ibid, p. 521, II.
Geoff. Ins. I, 36l , 2.1.
6. S. Odorant. ( *S. olens,^
Noir; tête et corcelet plus larges, opatjues, sans tache j aa-
tennes/ferrugineuses en croissant à leur extrémité.
Fabr. ib. p. 520 , 6.
Geof. Ins. 1 , 36o , I , pi. 7 , fig. T.
En Europe , dans les matiëres animales.
7 . S. E'r ythroptère. {S, erythropterus.^
Noir , avec des taches jaunes , laineuses, brillantes ; éljtres ^
Jjase des antennes et pattes rouges.
FabR. ibid. p. 022 , 14.
Geoff. Ins. I, 364, 9.
ScH. Icon. pi. J2, fîg. 2.
Dans les champignons pourris.
8. S. B I c o L o Rr ( aS. bicolor, )
Noir ; tête et corcelet pres'jue lisses j pattes et antennei d*UR
rouge jaunâtre j éljtres alongées, brunes, ponctuées.
FabR. ib. p. 529 , 47.
Dans les ordures.
9. S. B R u N. ( «S. piceus, )
'4- . . . ,
Noir; corcelet très-court, avec trois sillons longitudinaux;
éljtres brunes; pattes pâles.
Fab. ih. p. 53o, 55.
Var. I. Noir , sans taches.
Fabr. ihid. p. 53o , 54. St. ru^osus.
Commun daas l,es ]?ouses.
( 271 )
lo. S. C A R A B oï D E . ( tS. carahoïdes, )
Applati, d'un roux jaunâtre ; éljtres et pattes plus pâles j
f orcelet presqu'cn cœur; antennes alongées.
Fabr. ih. p. 53o , 53.
Dans les endroits humides, sous les feuilles tombées , au prin-
tems et en automne. Il se trouve plus souvent en été, dans les
feuilles tombées des arbres.
IT,p 'Famille. Tête plus étroite que le corcelet.
11. S. Joli. (6*. politus, )
JS'oir, brillant ; tête , corcelet et éljtres cuivrés : ailes brunes.
Fabr. ih, p. 524 , 20.
Geof. Ins. I, 36l, 3.
SCH. Icon. pi. 39, fîg. 12.
Il habite dans le fumier, le corps des animaux morts. Il ré-
pand une odeur d'ambroisie.
12. S. Cyanipenne. (iS. ayanipennîs.)
JS'oir, brillant : éljtres bleues.
Fabr. ib. p. 525, 29.
PaykuU regarde cet insecte comme une variété de Tespëû©
précédente.
i3. S. Brunipêde. (^S. Juscipes,^
^oir : corcelet arrondi ; éljtres et pattes brunes.]
Fab. ib. p. 527,38.
Pedt, court, épais , noir , brillant : éljtres brunes, avec les
Jjords plus foncés.
14. S. EcHANCRÉ. (6*. emarginatus , )
Roux, brun : éljtres plus pâles, très-courtes, échancrégs ;
4>ords du corcelet recourbés.
Fabr^ ibid, p. 528 ; 46»
( 272 )
i5. S. Crénelé, ÇS, crenatus,)
Brun : corcelet bordé : éljtres poactuées , striées.
Fab. ib. p. 525 , 26.
16. s. Florale. (^S, Jloralis.^
Applati, noir : pattes rougeâtres : corcelet trës-ûaemenC
ponctué : antennes grossissant à leur extrémité.
FabR. ibid, p. 53o , 62.
17. S. Anale. (6*. analis,^
Noir, brillant : corcelet non ponctué ; éljtres lisses : anus et
pattes d*un rouge jaunâtre.
Fabr. ib, p. 526, 35.
18. S. LuNXTLÉ. (tS. lunulatus.)
E.T3UX 5 jaunâtre, très-finement ponctué : tête et moitié des
éljtres et de l'abdomen ceints d'une bande noire.
Fab. îh. p. 532, 3. Oxyporus lunulatus.
19. S. Chrisomelin. ( s, chrysomelinus, )
Trës-lisse , noir ; corcelet , pattes et éljrtres d'un rouge jau-
nâtre ; élytres convexes, K bords extérieurs noirs , de la lon-
gueur de la tête et du corcelet.
Fab. 2^. p. 534, i5. Oxyporus chiy somelinus ^
Ibid, p. 534, l3. Oxyporus pygmœus.
GEor. Ins. 1 , 368, 18.
J^ar. I. Noir; bords du corcelet et pattes jaunâtres; élytres
d'un rouge jaune ou brun , extrémité du bord extérieur noire.
Fabr. ib. p. 335, 19. Oxy^ brunnçus.^ 22, Ox*
hypnorum.
( 273 )
7^af.2. Roux , jaiinâtre ; poitrine, yeux , anus etëlyttes noifs
k leur partie antérieure.
Fabr. ib, p. 533, 10. Oxyporus analis.
Cette espèce et &q^ variétés se trouvent sous les feuîllei
pourries. '
20. S. RuFiPÈDE, (tS. ru/ipes.)
Noir, glabre; élytres alongées; pattes rouges; avant-derniet
segment de l'abdomen deux fois plus long c{ue les autres.
Fabr. ib. p. 535 , 21. Oxyporus rufipes.
Geoit. Ins. 1,368, 18.
P^ar. I. Noir ; pattes et bords du corcelet et des élytres rouges»
Fa.be. ib. p. 536, 23. Oxyporus margineîlus.
Ohs. Ces trois dernières espèces ne sauraient appartenir au
genre Oxypore, où Fabricius les a placées, puisqu'elles n'ont
pas leurs palpes postérieurs en forme de hache. Elles sont pajc
Vhàbitus de leur corps, le passage de ce genre au suivant.
CXXVI. OXYPORE. {Oxyporus,)
Palpes y quatte inégaux ; les anté-
rieurs filiformes ; les postérieurs
en forme de hache.
hanguette échancrée , armée d'unô
pointe.
Antennes moniliformes.
Les oxypores ont le corps petit , alongé, glabre , bor-*
dé, agile j la tête ovale, grande, distincte 5 les mandi»
18
C 274 )
1?ules avancées, en pinces 5 les yeux globuleux, p?o^^
mineiis, latéraux; les aniennes courtes, écartées, in-
sérées sous les yeux 5 le corcelet arrondi, à bords dé-
fléchis ; l'écusson petit, arrondi; les élytres courtes et
n'atteignant pas la moitié du corps, dures, voûtées,
couvrant les ailes 5 les pattes assez longues, mincesj
les tarses à cinq articles : leur couleur varie. On les
trouve dans les agarics et les bolets. Moeurs du genre
précédent.
1. O. Roux. ( O. rufus.^
E.0UX5 glabre ; tête , poitrine, anus et partie postérieure dsefi;
il j^tres noirs.
Fabr. ibîd. p. 431 , I.
GeoF. Ins. I, 370, 23.
ScH. Icon. pi. 85, fig. 3.
Dans les bolets.
'2. O. Maxillaire. (O. maxillosus,')
Noir ; éljtres pâles ; angle postérieur noir ; abdomen rouge;
anus brun.
Pab. ib. p. 53 1 , 2.
CXXVII. PEDÈRE. {^Tœderus.y
Palpes ^ quatre inégaux ; les anté-
rieurs en massue ; les postérieurs
filiformes.
Languette cylindrique, entière.
Antennes moniliformes.
Xes pédères ont le corps alongé^ glabre , bordé , agile;
C27S)
la tête un peu globuleuse , distincte ; les yeux glotii-*
leux , proëminens , latéraux 5 les antennes de longueur
médiocre , écarlées , insérées sous les yeux 5 le corcelet
cylindrique , à bords défléchis ; Técusson petit; les élytres
plus courtes que la moitié de labdomen , dures , voû-
tées, couvrant les ailes: les pattes courtes : les tarses
à cinq articles: leur couleur varie.
Leur larve ressemble à celle des staphilins^ et ils ont
les mêmes mœurs. On les trouve plus particulièrement
sur les bords des rives sablonneuses.
1. P* Riverain. (P. riparius, )
Roux; éljtres bleues ; tête , poitrine, genoux et extrémité do
Fabdomen noirs.
Fabr. ih, p. 536, I.
Geoff. Ins. I, 369, 21.
ScH. Icon. pi. 71 , lig. 3.
2. P. Orbiculé. (P. orbiculatus, )
Noir; bouche , antennes et pattes rougeâtres ; tête orbiculde»
Fabr. îb. p. 538, 9.
3. P. A L o N G É. (P. eloTigatus. )
Hoir ; pattes et éljtres rouges à leur partie postérieure.
Fabr. ib. p. 537 , 3.
/^ar. I. Noir; bouche, antennes et pattes brunes; élytrel
sans taches.
Fabr. ibid. p. 537. P. brunnipes*
Dans le fumier et sous les pierres.»
(276)
CXXVIII. STENE. ( Stenus. )Latreille:
Palpes y quatre inégaux en massue ;
les antérieurs très-longs ; les pos-
térieurs très-courts.
Languette membraneuse , trifide ,
faisceaux intermédiaires très-courts.
Antennes en massue.
Les slenes ont le corps alongé, étroit, filiforme: la
têle globuleuse: les yeux globuleux, très-proéminens:
j es antennes en masse: le corcelet cylindrique, étroit:
les élytres plus courtes que la moitié de Tabdomen :
les tarses à cinq articles : leur couleur est sombre Ils
vivent dans les lieux humides.
1. S. JuNON. (^S, Juno,^
JN"oi|r, opaque.
Fabr. ib, p. 627, 37. S. claçicornîs.
Geojf. Ins. 1 , 371 , 24.
2. S. B I G u T T É. ( iS. bjguttatzis, )
Koir; élytres avec une tache jaune ou rouge dans le milieu.
Fabr. p. 627, 36.
Geoit. Ins. 1 , 371 , 24. 6.
Je crois cette espèce trës-distincte de la précédente. PaykuU
et Geoffroy ne la considèrent que comme une variété.
<.«£
< 277 )
DEUXIÈME CLASSK
U L 0 N A T E S.
IddcJioires simples^ découvertes ^palpi^ères.
surmontées d'un casque.
I. FORFICULE. {Forficula.y
IPalpes y filiformes.
Languette bifide.
Antennes sétacées.
Les f'orficules ont le corps alongé , applali, glabre,
bordé; la tôle grande, distincte, arrondie ; les 3^eux
globuleux, latéraux, proémineus; les antennes écarle'^es,
insérées en avant des yeux 5 le corcelet presque bordé ^
applali , arrondi à sa parlie postérieure; l'écusson petit 5
les élytres plus courles que la moitié cîu corps; les
ailes ployéesj l'abdomen alongé , en pinces à son ex-
trémité 5 les pattes alongées ; les tarses à trois articles»
La larve est hexapode, agile, et très-semblable à l'in-
secte parfait , sans ailes j la nymphe est hexapode, '''gii^*.
y
( 278 )
(rès-semblablearinsecte parfait et a des commencemen»
d'ailes. On les trouve dans les endroits humides, sous
les pierres et les écorces d'arbres. Ils se nourrissent de
différentes substances, mais sur-tout de fruits. Les parties
sexuelles du mâle sont placées entre Vavant-dernier et
le dernier anneau de l'abdomen en-dessous. Ils s'accou»
plent ventre contre ventre , mais dans une même ligne ,
leur partie postérieure se touchant , et la tête tour-
ïiée du même côtéj la femelle , après la ponte, soigne
ses œufs et ses petits, lorsqu'ils sont éclos.
I. F. Auriculaire. (/\ auricularia,^ Le
perce-oreille.
Pince arquée et dentée k sa base; antennes de quatorze ar-r
ticles.
Fab. Ent. Syst. t. 2, p,.i.
Geoff, Ins. I, 375, 1.
ScH. Icon. pi. 144, fîg. 3,4.
Sous îes écorces d'arbres, sous les pierres, dans les feuilles
ïûulées, et dans les fruits très-mûrs dont il se nourrit,
5^. F. Naine. ( jP, minor, )
îlljtres fauves y sans taches ; antennes de onze articles,
Pabk. ibid. p. 3 , 7.
Geoff. Ins. I, 376.
ScH. Jcon. pi. 41 , fig. 12, i3.
J'ai trouvé ce petit insecte dans les orties. On le Voit quel-
quefois voler la nuit dans les maisons ^ ovi il paraît être attiré pav
\d^ Iqmjère,
II. BLATTE. {Blatta,)
Talpes ^ inégaux , filiformes.
Languette bifide , à faisceaux fendus^
inégaux.
Antennes sëtacëes.
Les blattes ont le corps oblong,applati, glabre, agile ;
la tête cachée sous le corcelet, arrondie; les yeux grands,
latéraux, en forme de reins, les antennes écartées,
insérées dans la cavité des yeux; le corcelet applati,
arrondi , à bords proéminensjVécusson petit; les élylres
ciemi-membraneuses , flexibles, plus longues que Vabdo-
jTien , très-rarement abrégées: l'abdomen avec quatre
soies caudales: des vésicules près l'anus : des pattes alon-
gées, épineuses, les antérieures à cinq articles , les pos^
térieures à quatre.
La larve ne diffère de l'insecte parfait que parce qu'elle
est sans ailes, et la nymphe, parce qu'elle n'a que des
commencemens d'ailes. Elles se nourrissent sous leurs
trois différens états , de farine , de sucre et de racines
des plantes. Elles courent très-vîle, fuient la lumière,
et se retirent le jour dans des trous et des fentes.
i . B. G A u I. o I s E. ( i>. gallica, )
Variée de gris et de jaune : élytres très-pâles.
Fab. ib. p. 8, II.
3. B. Orientale. (^. orlentalis. )
Brune, sans tache : élytres avec ua sillon oblrong , fei-nigl-
( 28o )
Fabr. ib. p. 9, 17,
ScH.Icon.pl. i55,fig. 6, 7.
Originaire d'Amérique, commune actuellement en Europe:
dans les cuisines, où elle mange le pain et les provisions. La
femelle n'a point d'ailes et est très-semblable à la larve. Elle
pond un œuf presq^ue cylindrique, arrondi par les deux bouts
et élevé d'un côté en carène , gros comme la moitié de son ab-
domen. Elle le garde pendant six à sept jours à l'orifice de la
partie sexuelle,
3. B. Laponaise. (^B. laponica,^
Jaunâtre : élytres tachées de noir.
Fabr. îh. p. 10, 21.
ScH. Icon. pi. 88, fig. 2, 3.
Mêmes moeurs que la précédente. Le corcelet est noir, ses
bords sont jaunâtres.
4* ^' Livide. ( j5. livida.^
Livide, sans tache : éljtres aiguës , striées à leur angle pos-
rieur.
Fabr. ib. p. 10, 23.
Geof. Ins. 1 , 38i , 3,
Coquebert , lUust. Icon. Ins. Fasc. i , pi. i, fig. i.
Assez semblable à la précédente. Les antennes sont brunes,
plus longues que le corps : le corcelet et les éljtres sont striées :
le corps est pâle , sans tache.
Ois. Suivant Scopoli, la racine du nimphœa cuite arec le
lait ; et la fumée du charbon de tçrre, fout périr les Uattes.et le*
^hètes,
C ^8i )
III. CRIQUET. {Jcridium.)
Palpes y égaux , filiformes.
Languette ovale, fendue à son ex-
trémité.
Antennes filiformes.
Les acrides ont le corps ovale , lisse , bordé , agile :
la' tête rentrée, verticale : les yeux globuleux, proé-
minens , presque verticaux: les antennes rapprochées,
insérées sous les yeux: le corcelet en carène, abaissé
latéralement , prolong© à sa partie postérieure en forme
decusson, égalant la longueur de l'abdomen, cou-
vrant les ailes : les élytres nulles : les ailes ployées,
membraneuses : les pattes courtes, fortes, le*^ posté-
rieures alongées , propres à sauter ; les tarses à trois
articles.
• La larve et la nymphe ne diCfèrent de l'insecte par-
fait, que parce que la première est dépourvue d'ailes,
et que la seconde n'en a que des rudimens.
1. C. BjpoNCTuÉ. (^. 2. punctatus.^
EcussoH du corcelet de la longueur de rabdomen.
Tab. ib. p. 26, 2.
Geoff. Ins. I, 394, 5.
Dans les lieux secs et arides.
- 2. C. SuBULÉ. (^A. subulatiim,^
Ecusson du corcelet plus long <jue l'abdomen.
Tabr. ib. p. 26 , 3.
Geoff, lus. I, 394, 6.
ScH. Icon. pi. 161 , fig. 2 , 3 , pi. i54 , fig- 9 , 10.
Meniez lieux (jue le précédent. 11 n'en est peut-être qu'une
Yariéié.
( 282 )
IV. ACHÈTE. {Acheta,)
Palpes ^ inégaux, filiformes.
Lèvre quadrifîde.
Antennes sétacées.
Les achètes ont le corps alongé, applatl, glabre,
fcordé, lent: la tête grande, arrondie, rentrée : les
yenx petits , ovales , proéniinens , verticaux : les an-
tennes médiocres, insérées dans une cavité frontale :
le corcelet Iransverse , applali , abaissé latéralement :
l'éciisson nul : les élytres membraneuses, abaissées
latéralement , de la longueur de l'abdomen : les ailes
souvent pourvues de queues plus longues que les ély-
iies : l'abdomen avec deux soies, et un sabre droit bi-
,iide : les pattes courtes, fortes : les cuisses postérieures
renflées : les tarses à trois articles.
La larve et la nymphe ne diffèrent de Tinsecte par-
fait , que parce que la prchiière est dépourvue d'ailes ,
et la seconde n'en a que des rudimeas. Elles font un
hruit très-connu et très - importun , en frottant leurs
élytres Tune contre l'autre. Elles rongent les racines des
plantes, et habitent des trous qu'elles se font en terre,
et où elles déposent leurs œufs. On les trouve dans
les champs , les pâturages et les prairies.
1. A. Taupe-grillon. (^. gr^llo-talpa,) La
Courtillière.
Ailes revêtues de queue; plus longues que l'élytre : pattes-
antérieures palmées.
( ^83 )
Fabr. îh. p. ^8 , I.
GEOFr. Ins. 1,387, !•
ScH. Icon. pi. 37 , fig. I.
Suivant Scopoli , le fumier de cheval attire cet insecte,
tandis que le fumier de cochon le repousse. C'est le fléau des
jardins potagers. J'ai observé qu'il nage assez Lien , et peut tra-
verser à la nage un étang assez large.
2. A. Domestique. (^. domestica. )
Ailes revêtues de queues, plus longues qxie l'éljtre ; corps
cendré, jaunâtre.
Jab. ib, p. 29, {\g. 3.
Geof. Ins. I, 389, 2.
Rœs. Ins. 2. , Gryll. pi. 12.
Elles habitent l'intérieur des maisons ^ et font entendre leur
or'i-cri pendant la nuit, sur-tout lorsque le tems menace de
pluie. Elles se nourrissent de toute sorte de comestibles. Elles
aiment la chaleur des fours. On les tue avec des racines de
nénuphar, cuites dans du Icit, et avec des pillules composées
avec de l'arsenic, de la graine de carotte et de la farine fraîche
de froment.
3. A. Champêtre. (^^ campestris,^
Ailes phis courtes que les élytres ; corps noir : filets linéaires.
Fabr. îbid. p. 3l, II.
ScH. Icon. pi. 167, fig. 2, 3,4.
Lorsqu'elle s'introduit danslesmaisons, elle en chasse l'achète
âomestique. C'est particulièrement en mai qu'elle fait entendre
Son cri-cri. On la prend facilement, même lorsqu'elle est retirée
dans son trou , en y jetant une fourmi attachée à un cheveu.
$ile 5ort poiir suivre $a proie , et se livre à son ennemi.
( 284 5
4. A. SixvESTRE. (^A, silvestris,^
l^Toire, sans aîLs: éljtres convexes, tres-courles, cendrées,
^jées de brun.
Tabr. ihid. p. 33, lO.
Coquebert, 111. Ins. Fasc. i , pi. i , fig. 2.
Dans les bois.
V. SAUTERELLE. {Locusta.)
Palpes j inégaux ^ filiformes.
JMâchoire tridentée à son. extrémité.
Languette bifide ; chacune des divi-
sions garnies à Tintérieur d'une
scie en alêne.
Antennes sétacées.
Les sauterelles ont le corps alongé , comprimé y
glabre , bordé , lent : la iéte grande , ovale , verticale l
les yeux globuleux , latéraux , proéminens : les an-
îennes longues , insérées entre les yeux , dans une
cavité frontale : lecorcelelà dqs applali, à côtés compri-
més et abaissés latéralement , arrondi à sa partie posté-
rieure, sans écusson : les élytres comprimées , verlicales ^
membraneuses, plus longues que l'abdomen: le nulle
a l'abdomen terminé par quaire filels courls ', la fe-
melle, par un sabre corné, bifide: leurs pâlies sont
fortes : les postérieures sont alongées , propres à sauter :
les tarses on t. quatre arliclei.
( 285 )
La larve et la nymphe ne difïèrent de Tinsecle par-
fait , qu'en ce que la première n'a point d'ailes , et que la
seconde n'en a que des rudimens : les mâles comme
ceux des grillons , produisaenf un bruit très-aigu en
frottant leurs élytres l'une contre Vautre. Elles sont trèsh
voraces, et se nourrissent de toute sorte d'herbes et de
plantes , sautent et volent avec rapidité. Le sabre sert
à la femelle pour la ponte : elle le pique perpendicu-
lairement en terre, et les œufs glissent entre ses deux
lames.
1. S. Verte. (Zy. viridissima.^
Ailes vertes, sans taches : antennes très-longues ; sabre droit.
Faer. îbid. p. 41 , '62..
Geof. Ins. 1,397, 2, pi. 8, fig. 3.
ScH. IcoQ. pi. 139, fig. 3, 4, 5.
Dans les champs et les prairies.
2. S. Verrucivore. (Z/. verrucivorus, }
Ailes vertes, tachetées de brun; antennes de la Joogueujc du
corps ; sabre courbé en-dessus,
Fab. îb. p. 42, 33.
Geof. Ins. I , 398, I.
ScH. Icon. pi. 65, fig. 5.
mmm
C 286 )
VI. GRILLON. {Gryllus.)
JPalpes y égaux , filiformes.
Languette ♦ arrondie , bifide , lobes
arrondis.
Antennes filiformes.
Les grillons ont le corps alongé , comprimé , glabre ,
bordé , agile : la têt© penchée , rentrée , ovale : les
yeux grands, ovales, proéminens, situés aux côtés du
sommet de la tê(e : les antennes courtes , rapprochées ,
insérées entre les yeux, dans une cavité frontale : le
<<;orcelet applati sur le dos, quelquefois relevé en ca-
Tene , comprimé , abaissé latéralement : l'écusson nul :
les élytres comprimées, verticales , membraneuses , plus
longues que l'abdomen : les pattes courtes , fortes ; les
postérieures alongées , propres au saut: les jambes en
scie : tous les tarses à trois articles.
La larve et la nymphe ne diffèrent de l'insecte parfait
qu'en ce que la première n'a ni ailes, ni élytres , et que
la seconde n'en a que des rudimens. Ils font entendre
un bruit aigu , qui est produit par le frottement des
cuisses postérieures contre les élytres. Quelques espèces
déposent leurs œufs dans la tçrre 5 d'autres les atta-
chent aux tiges des plantes , et les enferment dans une
matière écumeuse, qui d'abord est molle , mais qui se
durcit ensuite 5 ils sautent et volent avec rapidité. Ils
se nourrissent dherbes et de toutes sortes de plantes.
1. G. Voyageur. ((9. migratorius, )
Corcelet un peu relevé en carène, avec ua seguient|, et les
toandibules bleuâtres.
( 287 )
Fab. îb. p. 53, 27.
E.ŒS. Ins. 2 , Gryll. pi. 24»
II se trouve k Fontainebleau.
2. G. Stridule. ÇG, Stridulus. )
Corcelet en carène : ailes rouges et noires à leur extrémité-
Fabr. ibid. p. 56 , 37.
Geof. Ins. 1 , 393 , 4.
ScH. Icon. pi. 27, fîg. 10.
Dans les lieux arides et sablonneux.
3. G. Bleuâtre. (^G, cœrulescens,^
Corcelet un peu relevé en carène : ailes d'un vert-bleuâtre,
avec une bande noire.
Fabr. ib, p. 59, 5o.
ScH. Icon. pi. 27, fîg. 6, 7.
Geoff. Ins. 1 , 392, 2.
4. G. Verdatre. (6^. vïrudulus, )
Corcelet marqué d'une croix : corps vert en-dessus : bordj
des éljtres vert£.
Fabr. îbid. p. 61 , 69.
ScH. Icon. pi. 141, fig. 2, 3;
Dans les lieux stériles.
5. G. Ensanglanté. {G, grossus,)
Cuisses couleur cîe sang : éljtres verdâtres : antenne^ cylin-
driques.
Fab. ih. p. 61 , 60.
GeoF. Ins. I, 393 , pi. 8, fîg. 2,
Dans les lieux ari,deâ et sabloimeus»
( 288 )
6. G. Roux. {G. rufus, )
Brun : abdomen roux : antennes renflées à leur extrémité.
Fabr. îhid. p. 62 , 63.
ScH. Xeon. pi. i36, fig. 4, 5.
Dans les lieux arides et sablonneux.
7. G. BiGUTTÉ. (^G. biguttulus,^
Corcelet relevé en carène : élytres nébuleuses, avec unpoiut
oblong , blanc ci son extrémité.
Fab. f)6, p. 61 , 58.
ScH. Icon.pl. 190, fig. I, 2.
Dans les champs stériles.
FIN DU PREMIER TOLUME.
( 289 )
A P P E N D I X.
\^N achevait Fimpression de cet ouvrage
lorsque le deuxième volume du Sysiemà
Eleuteratorum , de Fabricius , nous est par-
venu. Comme nous avions déjà adopté la
plupart des genres qu'il contient , et que
Paykull et quelques autres entomologistes
avoient publiés avant lui , il en résulte que
nous n'aurons qu'un très-petit nombre de
changemens et de corrections à indiquer.
I. Nous avions observé , p. 148, que le genre cistèle
nécessitait une réforme. M. Fabricius l'a en effet partagé
en trois genres : il a adopté le genre atope de PavkuU et
partagé en deux son genre cistèle, dont il a démembré
un nouveau genre sous le nom d^allécule. Voici les ca-
ractères qu'il assigne à ces trois genres et les espèces
qu'ils contiennent :
Atope (atopa). Pû;//?^^, quatre , égaux , filiformes;
mâchoire unidentée ; lanpiette membraneuse , bifide^
à divisions linéaires , écartées 5 antennes filiformes.
I. A. cervine. — 2, A. cendrée. ( Voy. p, 149 de ce
volume. )
C15TÈLE ( cislela ). Palpes inégaux, filiformes;
»9
C 290 )
mâchoires hiiides', languelfe membraneuse , arrondie ,
entière, antennes filiformes.
I. C. céramboïde. ( Oliv. , Ins. 64, pi. i , fior. 4),
2. C. lepturoïde. (Panz. Fu. Germ. 5 ,pl. 11). 3.G.sul-
phureuse. (Oliv. Ins. 64, pi. i , fig. 6). 4. C. murine.
5. C. flavipède. Fabricius regarde comme une espèce
difi'ércnle sa cistela humeralis , et rapporte cette der-
nière à la cistela axillaris de Paykull. Je n'ai pas encore
trouvé cet insecte dans nos environs. (^Voy. la pag. 146
à 148 de ce volume).
Allécxjle ( allecula). P^//?^^, quatre, inégaux, le»
antérieurs en forme débâche, les postérieurs en massue 5
lèi>re échancrée, antejines sétacées.
I. A. morio. ( Oliv. Ins. 64, pi. I , fîg. 7. Cistela
tnôrio , p. 148 , n^. 4 de ce volume. )
Ghs. Les cistèles out quatre articles aax tarses postérieurs et
ciaq aux tarses antérieurs ; les a topes ont cinq articles à tous
les tarses , et les allécules ont seulement quatre articles à tous
les tarses.
II. M. Fabricius n'a pas adopté le genre hallominus
de Paykull. Il en a formé une section dans le genre
dircée, sous le nom de sauteuses; et notre hallomine
biponctuée est pour lui dircea humeralis ; noire hallo-
mine brillante est sa dircea micans ( Voy. p. 172 de co
volume et p. 89 duSyst. Eleuter. t. 2). Son genre dircé©
est le nôtre et celui de Paykull.
III. La deuxième famille à antennes filiformes d9
( 291 )
notre genre cucuje, se Iroiive partagée en deux genres
par M. Fabricius , les genres Pylho etBronle.
Pytho ( pytho). Palpes , six , plus gros à leur extré-
raitéj laîiguette courte, membraneuse, carrée, échaa-
crée ; antennes filiformes 5 tarses antérieurs à cinq
articles, postérieurs à quatre.
I. P. châtain (cucuje noirâtre , Faun. Par. p. 166, 5),
2. P. bleu (P. cœruîeus). Fab., Syst. Eleuter. t. 2,
p. 95, I. DEGEERjIns. 5, pi. 2, fîg. i3.
Bronte (bron tes). P^/;7^j, quatre, égaux, filiformes 5
machpirehiï^àQ'^ antejines ixXon^ées , filiformes, à der-
nier article plus long, courbe j tarses à quatre articles.
I. B. flavipède (cucujë flavipède , p. 166, 3 de ce
volume). 2. B. testacé (cucuje testacé, p. 166, 5 de ce
volume ).
Ohs. Je crois (jue dans le genre pjaiio, comme dans le
genre chrysomèle et quelques autres , M. Fabricins a pris un.
lobe alongé des mâchoires pour un palpe, et que ces insectes
n'ont réellement que quatre palpes. Latreille avait publié ces
deux derniers genres avant M. Fabricius.
IV. Plusieurs petits buprestes se trouvent compris
par M. Fabricius dans un nouveau genre, sous le nom
de trachys,
Trachys (trachys). Palpes, quatre, très-courts,
égaux ; /wac^o/re bifide , antennes moniliformes , tarses
à cinq articles.
I. T. Menu (bupreste menu , p. 190 8, de ce vo-
lume. )
■ C 292 ;
V. M. Fabricius a formé sous le nom de clytiEî^
[clytus) un nouveau genre de tous les callides à corps
cylindriqu.
Clyte (clylus). Palpes , quatre, courts, plus gros
à leur extrémité 5 mâchoires bifides ; languette courte ,
tronquée, entière 5 antejiJies sé[acées.
.Les espèces de notre Faune qui sont comprises dans
ce .genre, sont les callides , i.' Arqué, p. 21 5, no. m.
— 2. Bélier , p. 214 , n^.ip. — 3. Plébéien, p. 2i5 ,
n.o. l.^.,-^:4. Marseillais, p. 2i5 , n?. 14.— 5. Usé,
p. i5 , no. 12. — 6. Qualre-points , p. 216, u". i5.
— 7. Mystiqne, p. 216, n^, 16. — 8. de l'Aune, p. 216,
no.4l7. Ce genre me paraît très-nalurel.
, . . .- ' , ■ '/ ■' ■ •'-'■' '■
VI. M. Fabricius a démembré du genre bosfrichus
un nouveau genre sou.3 le nom ^hylesinus ; mais il
j::i'en, a jpas- déterminé les caractères avec assezde pré-
cision.
Hylésin {\i^\QÛn\!i^\. Antennes gw massue solide ,
pointues, insérées sur un rostre très-court.
Le bostriche scolyte , p. 228 , n". 3, est la seule es-
pèce]de notre Faune qui entre dans ce genre.
"VU. Nous avions déjà indiqué une partie des genres
que M. Fabricius a démembrés du genre nombreux des
charançons , à l'exemple de Clairville. IN^ous allons en
donner les caractères plus au long, et noti's y joindrons
la liste da, toutes les espèces qui se trouvent dans notro
l'aune.
, C 293 )
Calandre (calandra). Mandibules larges , voiifées,
tronquées; antennes en massue tronquée, à dernier
article spongieux, rétractile.
Espèces. I. C. des grains , p. 244 , n^.22. — 2. C. rac-
courci, p. 245, n°. 25.
Rhynchène (rbynchœnus). Palpes filiformes; mâ-
choire cylindrique, unidentée; anfe7i?jes eu massue^ à
premier article très-long , inséré vers l'extrémité d'un
rostre alongé.
espèces. I. R. DE LA JACÉE ( i?. jaceœ).
Noir, avec des points cendrés ; éljtres avec un point distinct
à leur base.
Fab. Syst. Eleut. p. 441, 10.
Geoff. Ins. î , 281 ,8.
Panz. !Fn. Germ. 18, pi. 2.
2. R. colon , p. 243, no. 20. — 3. R. de l'artichaut,
p. 244,24.— 4. R. péricarpe, p. 246, n". 28. — 5. R.. du
sapin, p. 240, no. 8. — 6. R. du peuplier, p. 247, n<î. 34.
— 7. R. du sisymbrium , p. 246 , 27. — 8. R. du cerisier ,
p. 239, 3. — 9.R. des noix, p. 241, n^. 12. — 10. R. des
fruits, p. 239, n". 5. — li. R. de lascrophulaire , p. 241,
li«>. l3. — 12. R. de la patience, p. 238 , l.— ï3. R. des
pommes , p. 240, 6. — 14. R. lordeur, p. 239, 2. — i5.R.
du verbascum, p. 242, n^. i5. — 16. R. didime, p. 242 ,
n^, 14.— 17. R. violet, p. 289, n^. 4. — 18. R. germain ,
p. 240, 9. — 19. R. viminale, p. 242, 16. — 20. R. du
saule , p. 2481 , 18. — 21. R. bandé , p. 246, n^. 3o.
— 22. P\. duvéiar, p. 246, no. 29. — 28. R. de la sali-
caire.p. 246,31.-" 24. R. quadri-maculé , p. 244, no.. 28 j
C 294 )
— 25. R. acridule, p. 243, 19. — 26. R. du prunier,
p. 245, no. 26. — 27. R. cinq-points, p. 240, n^. 7.
— 28. R. de l'aune, p. 2^3, 17.
On voit que ce genre est très-nombreux, puisqu'il
renferme plus de la moitié de nos charançons.
CossoNE ( cossonus ). Mandibules courbes , très-
pointues ; antennes en massue solide, d'un seul ar-
ticle.
Espèce. I. Le charançon linéaire , p. 247 , n". 33,
€5t la seule espèce de notre Fauue que ce genre con-
tienne.
lilXE (lixus). Palpes , quatre, égaux, très-courts, à
dernier article en alêne 5 mâchoire cornée, aiguë, en--
\\hxe\aniennes en massue, à dernier article très-long,
insérées sur un rostre épais.
Espèce. I. R. paraplectique, p. 244, n». 21.
Charançon (curculio). Palpes j quatre, très courts,
à dernier article très-long, en alêne; mâchoire courte,
dilatée à son extrémité , tronquée; antennes rompues,
insérées sur un rostre court.
Espèces. I. C. ovale, p. 248 , n^. 35. — 2. C. de la
livèche, p. 248, no. 36. — 3. C. noir, p. 248, n^. 37.
— 4. C. du poirier , p. 248, nV. 38. — 5. C argenlé,
p. 249, n^. 89. — 6. C. blanc, p. 249,42. — 7. C. sulci-
roslre , p. 25o , n'^. 43. — 8. C. vert , p. 25o , n''. 40.
— 9. C. brillant , p. 25o , n^. 46. — 10. C. nébuleux,
^. 25o, n^. 44. — U.C. rayé, p. 25 1. — 12. C. pici-
pède , p. 249 ; 41. — i3. C oblong, p. 2_|9, 40.
C 29^ )
VIII. Nous ajouterons ici un genre dëjà publié par
Paykull et Lalreille, mais que nous n'avons eu occasion
de connaître que depuis peu.
C A T O P S. ( Catops. )
Palpes y quatre, inégaux, en alêne.
Z^^^^T^ membraneuse, bifide, divisions
courtes , pointues.
Antennes grossissant à leur extrémité.
1. C. RouGEATRE. (C. rufescens»^
I^oir; éljtres et pattes grises.
Fab. Syst. Eleuler. t. 2 , p. 563.
Sous les écorces d'arbre.
2. C. Soyeux. (C. seriçeus. )
Sojeux, Hoirâtrp; pattes fauves.
!FaB. îh, p. 564, 2.
Herbst. Col. 4,196,6.
Sous les écorces d'arbre.
Qls. Ce genre suit immédiatement le genre Ijcte, p. 170 d«
ce volume.
IX. Je n'ai jamais trouvé dans les environs de Paris
la cérocôme de SchaefTer; mais comme Geoffroy a cru
devoir insérer ce genre dans son ouvrage, je ne crois
pas inutile d'en donner les caractères.
C ^9^)
C É R O C O M E. ( Cerocoma, )
Palpes égaux , filiformes.
Mâchoire linéaire , entière,
liianguette membraneuse , bifide.
Antennes moniliformes, irrégulières.
1 . C. i>E Schiffer. ( (?. schaejferi, )
Verte ; antennes et pattes jaunes.
Pab. Sj'st. Eleuler. t. 2, p. y^.
ScH^FF. Icon. p. 53 , ï\g. 8 et 9.
Ois, Ce genre vient immédiatement après le genre dasjte j
p. 160 de ce volume.
X. Je n'ai pas fait mention du casque ou galea ,
dans la récapitulation des organes de la bouche, aux
pages xxix et xxx du Discours sur les Insectes. Je ne
considère cette partie que comme un palpe antérieur,
inarticulé, ou une division extérieure de la mâchoire.
Ceux qui ne partagent pas mon avis à cet égard , ajou-
teront à la page xxxj , après la définitipn des palpes, un
douzième paragraphe ainsi conçu :
12. Le Casque ( galea). Pièce inarticulée , mem-
braneuse ou même résiculeuse , sans faisceaux de
poils au bout supérieur qui recouvre la mâchoire de
tous les ulonates. et de plusieurs synistates, tels que les
termes, les psocus , les forbicènes.
XI. Dans ce que j'ai dit sur l'extrême multiplication
des insectes , j'ai oublié de mentionner l'exemple le
plus étonnant, qui est celui des pucerons; suivant
Réaumur et Bonnet, ils sont susceptibles de produire
à la cinquième génération 5;904,90o.qoc individus.
Did-cvurj- sur les Insectes .
Tl.Z.
^dam J'culp ,
EXPLICATION
DES PLANCHES,
( Tous les détails sont représentés grossis
à la loupe, ^
PLANCHE I.
A. -Antenne plumeuse du cousin mâle.
B* Antenne irrégulière , roulée , du cérocôme de
Schaeffer.
C. Antenne en panache.
D. Antenne à poil isolé, latéral , d'une mouche.
E. Antenne fdifbrme d'un taupin.
F. Antenne palmée.
G. Antenne à massue , solide, dentée , irrégulière,
d'un paussus.
H. Antenne moniliforme ou à collier ; à article en
cœur , d'une chrysomèle.
L. Antenne .enfiforme d'un criquet»
^9^ EXPLICATION"
M. Antenne moniliforrae, à articles ronds, d'un te*
nébrion.
Q. Antenne sétace'e d'un capricorne.
E.. Antenne prismatique d'un sphinx.
S. Antenne en peigne d'un taupin mâle.
T. Antenne grossissant vers son extrémité, et terminée
en massue , d'un papillon.
TJ. Antenne prismatique d'un sphinx.
■V* Antenne brisée ^ en massue , d'un seul article ,
dentelée de^'deux côtés.
X. Anienne en scie d'un taupin.
Y. Antenne brisée tî'une grande fourmi.
Z. Antenne dentée, échancréc, pointue , d'un taon.
//. Antenne échancrée , pointue en croissant, d'un
iaon.
G. Antenne cylindrique de l'hispe épineuse.
2>. Antenne en masse pérfoliée d'un nécrophorc-
g. Antenne barbue d'une phalène géomètre.
p. Deux articles de cette antenne ptus grossie.
j^ Antenne à poil isolé, plumeux, du sirphe trans-
parent.
PLANCHEII.
FiG. I. Le carabe doré. Fig. A,' la lèvre inférieure,
Ift lânguelle et un palpe poslé^rieur : a, a, la lèvre r
b,by la languette : e, palpe postérieur : c , lippe ou
lèvre supérieure : B^ mâchoire : ûr, ongle ou croche
J)u'C<'iif\i- sur if^i' 7n.rt'r/e<i
S^'^peftry
Dij'coKTj-j'ur /«/■ In^eef&f
J'/.m.
Y\<r. 2 .
^ilttiTl J'cuÙf
DES PLANCHES. 299
cilié: b, palpe anlérieiir : c, palpe intermédiaire:
D , mandibule : G et H , pattes antérieures et poslé-
rieures , où l'on dislingue la cuisse, la jambe et les
larses.
FlG. 2. Le scarabée stercoraire. A, la lèvre, la laii-
guelle et les palpes postérieurs : a , a, la lèvre: CjC,
les palpes postérieurs: à, la languelte : B, mâchoire:
a, dent de la mâchoire : d, lobe terminal : b , palpe
antérieur : C , la lippe: N , devant de la tête vu en-
dessus, présentant le chaperon et les yeux: O, tète
vue en-dessous : a , lèvre inférieure : ^, la gorge :
D, la mandibule: G, pâlies antérieures: H, patles
postérieures : P, antenne : 'I, une élylre détachée :
K., une aîle : L , le chaperon : M , Tabdomen : Q , disque
du corcelel en-dessus.
PLANCHE III.
FiG. I. Le perce-oreille. A, la lèvre, lalangnelle et
un palpe postérieur : ci , a, lèvre inférieure : b , la. lan-
guelle : c, palpe postérieur: C, lippe : D , la mâchoire:
/, tige de la mâchoire : «, lobe terminal : ^, le casque :
h, palpe antérieur : B, une mandibule : P , lantenne :
H, une patte.
FiG. 2. La punaise ornée. A, son bec : P, une de ses
antennes.
FlG. 2. (ùis). La cigale hématode. B, origine du
bec : s, s, Sj soies du suçoir : H , une de ses paltes.
FiG. 3. Le myrméléon formivore : A, la lèvre, la
languelte et un palpe. postérieur : a, a, la lèvre : /? , /?,
la languette : c, un palpe postérieur : B, mâchoire et
^OO EXPLICATION
palpes: /, tige de la mâchoire à son extrémilé : c, palpe
antérieur:^, palpe intermédiaire :P, antenne: H, patfe.
PLANCHEIV.
FiG. I. L'abeille mellifère neutre. A, les mâchoires ,
la lèvre, les palpes et la languette : a, lèvre : /, /, tige
,des mâchoires^jT,/, les deux pièces qui terminent lej
mâchoires : d, d, palpes antérieurs : c ^c , palpes posté-
rieurs : s, s, les deux articles qui terminent les palpes
postérieurs : ^, la languette : ^, ^, les deux pelites di-
visions latérales en forme d'écaillés : D, mandibule
grossie :P, antenne: G, pattes postérieures, avec le
premier article strié ou en-dessous.
FlG. 2. La guêpe vulgaire neutre. L , la lèvre infé-
rieure, la languette et un palpe : a , la lèvre : è , la lan-
guette : ÇiÇ, divisions latérales: c , un palpe posté-
rieur: B, la mâchoire, /, sa tige a l'extrémité: d, un
palpe antérieur : R, une antenne : H, une patte. Les
tarses ne sont pas bien indiqués; ils sont comme dans
tous les piezates au nombre de cinq. C, lippe.
Bas de la Planche IV.
FiG. I. La lispe purgative, ou mouche bleue de la
Tiande. A, trompe étendue de la lispe: B, détail de sa
trompe .a, a , sa tige : b , b , extrémité labiée : s ,s , soies
qui composent le suçoir : H, patfe.
TlG. 2. Cousin commun mâle, c , sa trompe : b, b, ses
palpes : a, a , ses antennes : C , détail de sa trompe : a , a ,
lige de la trompe : b , extrémité cornée pointue : c , suçoir
formé par l'assemblage des soies réunies : s , une so^e
détachée.
D i.j\\}ur\r j'ur le<f IfVfe('/:e<r
pi.if:
^doTTL J'CU^
C^^j-sej" <^if Tnj'ec/:eif ,
ELEUTERATES
Tl.V.
Ti q: . 1 .
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XTLONATES
Eiç: . 2
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SYISISTATES
^-. ^^S-^
PIEZATES
./rfîm, ^rr/f
ï> B s PLANCHES. 3ol
P L A N C H E V.
FiG. I. Aphodie fossoyeur. A, la lèvre: h, b, les
deux divisions de la languette : c, c, palpes postérieurs:
G , côté intérieur de la lèvre : b, b ,\â languette : B , mâ-
choire : <2^dent antérieure : d, lobe terminal : Z», palpe
antérieur : D, lèvre supérieure : E, mandibule.
FiG. 2. Sauterelle à sabre droit. A, lèvre inférieur :
b , languette : c, c , palpes postérieurs : B, la mâchoire:
a, dents de la mâchoire : .r, le casque: bj palpe an-
térieur.
. FiG . 3. Un hémerobe. A;, lèvre inférieure : â , la.
languette :c ,c, palpes postérieurs : B , B , les mâchoires :
a, dent interne : d^ lobe terminal : /, la tige : b , palpe
antérieur : C , lippe ou lèvre supérieure : D . les man-
dibules. '^\^bulvu:bi^
FiG. 4. Ichneumon trîponctué. A, lèvre inférieure :
b , la languette, alvec ses deux divisions latérales :
c ,c , palpes postérieurs : B, la ; mâchoire : a , dent in-
terne ; d, lobe terminal : -6, palpe antérieur.
3o2 EXPLICATION
PLANCHE VI.
FiG. I. Une ^shne. A, lèvre inférieure : 3, la lan-
, guette '. c , c , palpes postérieurs : B , la mâchoire:
a , dents de la mâchoire :b,\xn palpe inarticulé : D , tête
<yue en devant : i, /, les mandibules.
FiG. 2.. Un scolopendre. Mâchoires et palpes an te-'
lieurs: G, palpes postérieurs , yeux, antennes et cha-
peron.
FlG. 3. Araignée scalaire. D , tête et mandibule :
A , mâchoire : m , avec la lèvre inférieure : c, palpe
antérieur : B , mâchoire: m j sans la lèvre : c , palpe
antérieur.
FlG. 4. Aselle : F , tête et antenne de lamelle :
D , mandibule de l'aselle.
B, Mâchoires et lèvre du cloporte 'J'jjf, les mâ-
choires : a, a, la lèvre : G, la lippe ou lèvre supérieure du
cloporte : E , mandibule du cloporte : H , patte du clo-
porte : P , grande antenne du cloporte ; Q , petite antenne
du cloporte.
( fiTSjWf des I/irec/ej
PI. ri.
.dJam ifculp .
c/aj'j'ej' aej" Jn^ree/ej" ,
FI .va
ri«: . 2 .
GI.OSSATÏS
mnsTGOTïis
Ti?;.3
JiIïTI.IATES
^^xm J'cu^-
DES PLANCHES. 3o3
PLANCHEVÏL
FiG. T. Ecrevisse vue en-dessous. D, mandibule:
bf palpe antérieur ou mandibulaire : B, C, palpes:
E, maxillelles : A, maxillette , palpes et lèvre : b,
un palpe postérieur : y, maxillette : c, la lèvre infé-
rieure.
EiG. 2. Papillon citron. A, la langue roulée en spi-
rale. B, divisions de la langue : C , portion de la langue
grossie.
FiG. 3. La ligée équestre: A, tête de la ligée avec
son bec.
FiG. 4. La puce. B , tête de la puce, avec les an-
tennes, le bec et les deux pièces écailleuses qui rac-
compagnent.
FiG. 5. Stomoxe. A, trompe cornée : b, b^ palpes^
FiG. 6. Le pou. C , trompe du pou ; D, antenne du
mênie : B, pattes du même.
FIN.
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