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Full text of "Histoire naturelle des coléoptères de France"

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HISTOIRE NATURELLE 


DES 


_ COLEOPTÈRES 


DE FRANCE, 


| Par Al. E. Mulsant, 


Sous-Bibliothécaire de la ville de Lyon, 
Professeur d'Histoire naturelle au Lycée, 
Président de la Société Linnéenne, 
Lenbre ‘le l'Académie Impériale des Sciences, Belles-Lettres et Arts, 
des Sociélés Impériale d'Agriculture, et Littéraire 
de la même ville, etc. 


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| ] 
VÉSICANTS. g 


"+ PARIS. 
| MAGNIN, BLANCHARD er Cie, succrsseuns pr LOUIS JANET, 


Rue Saint-Jacques, 59, 


LU 


1857. 


11353: 


+ + hÿ ; va. * Méeulage PE ice hab ir beta . 
=. “Ann ins eine An SE El ef Ait VOMRUAT At vitre 
re rte MN 10 Auciogtié"ts afro 4 +oliinne Léb 


07 0 #v Sarhi CHE 


A MONSIEUR 


E AUGUSTE FRÉDÉRIC MARSCHALL, 


MEMBRE DR LA SOCIÉTÉ ZOOLOGICO-BOTANIQUE 
DE VIENNE (AUTRICHE), 
ET DEy DIVERSES AUTRES ACADÉMIES . 
OU SOCIÉTÉS SAVANTES 


but plus spécial, celui d'acquitter envers vous une dette der 


naissance, de vous renouveler l'assurance des sentiments de res) 


| 
L 
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ge et d'affection avec lesquels 
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nn - CE PACE À , 
Fu à jai l'honneur d’être, 
Monsieur le Comte, 
h : Votre lout dévoué 
* ARS E. MULSANT. 
6, Lyon, le 10 novembre 1857. 
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TRIBU 


DES 
VÉSICANTS. 


“Csmacrèues. Zéle non prolongée en devant en forme de museau : 
bituellement inclinée ; le plus souvent obtriangulaire ou presque 
beordiforme ; séparée du prothorax par une sorte de cou, Antennes 
sérées à découvert, ordinairement un peu avant le milieu du côté 
terne des yeux , quelquefois même un peu plus avant que ces or- 
nes; de formes variées. Yeux généralement ovales oblongs, silués 
r les côtés de la lêle, d’une manière obliquement longitudinale : 
lus ou moins sensiblement échancrés à leur côté interne, chez la 
p up: rt. Palpes muxillaires à dernier article non en forme de coutre 
où de hache. Prolhorax latéralement sans rebords; à côtés repliés en 
dessous ; à base notablement plus étroite que celle des élytres: celles-ci 
lexibles. Manches antérieures allongees, contiguës ou à peu près, 
je séparées par un prosiernum. Hanches intermédiaires ordinaire- 
ment longitudinales et presque parallèles, Ventre de six ou sept ar- 
aux apparents. Tarses antérieurs et intermédiaires de cinq articles; 
pere | : 
s postérieurs, de quatre. Ongles offrant chacun de leurs crochets 
on jitudinalement divisé en deux branches, dont la supérieure plus 
Ce ; insectes ; par la réunion des caractères que nous venons d'in- 
diquer ; se distinguent aisément de tous les autres Hétéromères. La. 
plapa jouissent d'une verlu épispastique plus ou moins énergique : 
delà le mom de Vésicanrs donné à ces Coléoptères par M. Duméril. 
4 


D 


VÉSICANTS. 


ts 


ÉTUDE DES PARTIES EXTÉHIEURES DU CORPS: 


Malgré l’affinité naturelle qu'ont enlre eux les êtres composant 
cette Tribu , les pièces de leur corps offrent dans leur figure ou leur 
développement des modificalions plus ou moins sensibles, qui diversi- 
fient leurs formes extérieures. 

La féle, rarement verticale , ordinairement inclinée , affecte le plus 
souvent la forme d’une sorte de triangle souvent arrondi à ses angles 
postérieurs , tantôt plus ou moins allongé, comme chez les Némo- | 
gnathes, tantôt tronqué en devant, soit presque équilatéral, soit 
plus court et se rapprochant de la forme orbiculaire, comme chez 
divers Meloés. Elle est toujours séparée du prothorax par une sorle 
de cou très-distinet. 

Le labre, très-visible , lié à l'épistome , varie de configuration plus 
que dans la plupart des Tribus précédentes. Ordinairement plus large 
que long , plus ou moins échaneré dans le milieu de son bord anté- 
rieur, arrondi à ses angles de devant et rélréci en arrière, il se 
rapproche de la forme d’un cœur tronqué, comme on le voit chez 
la plupart des Meloés. D’autres fois, comme dans les Zoniles, il est à 
peu près aussi long que large, entier, et arrondi à son bord anté- 
rieur. Chez les Cérocomes, par une disposition anormale, il se montre 
allongé en espèce de fer de lancez el fendu longitudinalement.Sa 
consislance varie depuis l’élat presque membraneux , jusqu'à la dureté 
de la corne. | 

Les mandibules, généralement cornées, mais quelquefois en partie 
seulement coriaces, comme dans les Cérocomes, sont lantôt peu sail- 
lantes au delà du labre , dans l’état de repos, tantôt s'allongent da- 
vantage , comme on le voit chez les Némognathes. Par suite de cet. 
allongement, elles sont très-peu arquées chez celles-ci; chez les Sis 
taris , au contraire, elles se courbent presque à angle droit à leur 
extrérhité. Tronquées ou subbifides chez plusieurs, elles sont le plus 
souvent terminées en pointe simple. Mais elles présentent à leur 
tranche interne diverses entailles ou dentelures, et souvent cette 
tranche est munie d’une expansion membraneuse plus ou moins 
étendue. 

Les méchoires varient dans leur consistance etdans leur forme.Par- 
fois elles se rapprochent de la faiblesse des membranes; d'autres fois, | 
comme chez les Mylabres et les Meloés,elles rappellent la dureté de la 


SE INTRODUCTION. 3 
_ corne. Elles se composent de deux lobes. Souvent ceux-ci sont à peu 
; près égaux ; d'autres fois, comme chez les Sitaris et surtout chez les 
_ Cérocomes, l'interne est beaucoup plus court : dans ce c 
… s'est plus ou moins allongé , parfois jusqu’ 
. Jobes sont généralement frangés , ciliés où 
nière presque uniforme ; quelquelois les 
aigu à l'angle antérieur du lobe externe, 


as , l'extérieur 
à se montrer linéaire, Ces 
1 Soyeux ; lantôl d'une ma- 
poils se prolongent en angle 


“Jabiaux , quelquefois à peine plus longs que ceux-ci, sont toujours 
4 composés de quatre articles: le premier, plus ou moins court : le 
… deuxième plus grand que le troisième: le dernier, le plus souvent d'une 
.… longueur à peu près égale au deuxième. Ils sont plus ou moins com- 
| primés el paraissent presque filiformes dans le plus grand nombre, 
_ Leur dernier article, rarement oblong , esl obconique ou presque de 
= même grosseur, avec l'extrémité tronquée ou subarrondie. Quel- 
É _quefois , comme les Cérocomes / en offrent l'exemple, les deuxième 
et troisième articles unis et renflés conslituent une sorte d'ovoide \ 
ordinairement sillonné ou creusé en goultière en dessous, pour rece- 
“voir le dernier article, dans les mouvements de flexion de celui-ci. 
— La languelle membraneuse ou coriace affecte ordinairement Ja 
forme d'un cœur lronqué en arrière et plus ou moins court; d'autres 
Jois son diamètre longitudinal surpasse le transversal. 
_ Les palpes labiaux, habituellement comprimés, sont composés de 
rois articles, se rapprochant souvent de la forme de ceux des maxil- 
Maires ; d'autres fois , le dernier de ceux-ci est brièvement ovalaire ou 
… suborbiculaire, comme on le voit chez la plupart des Meloés. 
Le 5 menton ; coriace ou corné , se présente avec des configuralions 
| diverses. Quelquelois il est en lozange ; d’autres fois il se montre ob- 
: triangulaire avec le bord antérieur arqué; le plus souvent il est tron- 
…_qué en avant et en arrière et élargi sur les côtés. Quand il est, dans 
. ce cas, beaucoup plus large que long, ses bords latéraux sont ordinai- 
rement anguleusement dilatés ; quand sa longueur égale sa largeur 
Lan s'en rapproche, il est plus gracieusement et plus faiblement élargi 
… en ligne courbe vers le milieu de ses côtés. 
Les joues ont en général un développement trés-médiocre; souvent 
cependant elles échancrent les yeux d'une manière plus ou moins 
_ sensible. 
de L'épislome, toujours distinet, le plus souvent arqué en arrière à son 
_ bord postérieur, forme chez la plupart des Meloés un angle très- 
_ ouvert, que reproduit la sulure frontale. 


Les palpes maxillaires, en général notablement plus grands que les : 


_i destiné de fé 


4 | VÉSICANTS. s RE Me. 
Le front, généralement large, est peu ou médiocrement convexe 
souvent il présenté uné raie longitudinale médiane plus où moins 
raccourcie. Lire ge : 
Les yeux, silués sur les côtés de la tête, d’une manière obliquement 
longitudinale , sont ovalaires ou allongés, souvent échancrés vers le 
milieu de leur bord interne. Chez tous ces Hétéromères, ils sont sé. 
parés du bord postérieur de la Lête par un espace plus ou moins no- 
table, et les joues qui constituent cet espace, vont souvent en élargis-, 
sant la tête d'avant en arrière. Ne. 
Les antennes sont insérées à découvert, soit vers le milieu du bord 
interne des yeux ou un peu plus avant, soit un peu au devant de ces 
organes, comme on le voit chez les Cérocomes. Habituellement de 
onze articles , elles sont réduites à neuf chez les Hyclées et quelques 
autres. Quelle diversité n'offrent-elles pas dans leur forme, leur 
longueur, les proportions relatives ou la conformation de leurs ar 
ticles? Courtes chez les Hyelées, elles s'allongent davantage chez les 
Lonites. Plus grosses dans leur milieu chez les Proscarabés, elles se 
montrent filiformes ehez les Zonites ou rétrécies vers leur somimet 
chez les Némognathes. Elles vont au contraire en grossissant un peu 
chez les Cantharides, ou se Lerminent en massue chez les Mylabres 
et les Hyclées. Leurs articles intermédiaires plus longs que larges … 
chez les Slénories, sont au contraire plus ou moins courts chez divers 
Meloés ; cylindriques chez les Epicautes et les Zonites, ils sont obco- 
niques chez les Mylabres et quelques autres. Chez divers Meloés les 
quatre à six premiers affectent cette dernière forme et les quatre Sui- 
vants se montrent presque granulaires ou moniliformes. Le dernier , 
ordinairement le plus caractéristique , est filiforme chez les Sténo- 
ries; ovoïde , chez les Cantharides ; graduellement rélréci, chez les 
Epicautes; en massue, chez les Mylabres, les Hyclées et quelques 
autres; quelquefois il est échancré, comme chez le Meloé de mai : 
d'autres fois il semble composé de ‘deux articles soudés, ou même, 
comme chez les Hyclées, il paraît formé de la réunion de troisartieles 
intimement unis. Chez les Cérocomes , il varie de forme suivant le - 
sexe etles différentes espèces. Chez divers Proscarabés g. quelques- 
uns des articles intermédiaires se modifient dans leur figure ét se 
lient les uns aux autres d’une inanière anguleuse. Chez les Ÿ' des 
Cérocomes, par une singularilé plus grande, la plupart des articles 
se transforment en sorle de cornels irréguliers, ou s'allongent et se 
contournent de la manière la plus fantastique et la plus singulière. 
Le prothorax, loujours séparé de la tête par une sorte de cou dis- 


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MCE d = 4 . ti 6e CE PRE ECS 


ET ; à , he 
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PRET INTRODUCTION. > 
nl ” « 0 ’ . . . , 
_ Hinel, est Lanlôl un peu plus étroit que celle-ci, dans sou diamètre 


| transversal le plus grand, tantôt il est un peu plus large qu’elle. 
_ Quelquefois rélréci d'avant en arrière, il est d'autres fois presque d’égale 
. largeur ou graduellement élargi vers le milieu. Sans rebord latéra- 
—Jement, il se replie en dessous sur les côtés. Ordinairement il est 
4 tronqué ou arqué en devant, et tronqué ou échancré à la base. Chez 
- quelques Meloëés, son bord postérieur est sensiblement moins élevé 
que le dos. Tanlôt, comme chez les Mylabres, il est presque cylin- 
. drique , tantôt comme chez divers Meloés il est à peu près plan en 
M dessus. Assez souvent il est rayé d’une ligne longitudinale médiane; 
- quelquefois il est creusé de fossettes. Chez les Meloés, en général , il 
est séparé de l'abdomen par un intervalle laissant à découvert le 
_ seutum du mésothorax. 
“.  L'écusson, indistinct ou à peu près chez les Meloës, est très- 
_ apparent dans les autres genres. Il est habituellement plus déve- 
. loppé chez les derniers Vésicants que chez les Mylabriens. Sa forme, 
_ souvent triangulaire, se rapproche parfois du demi-cercle ou passe 
… au parallélogramme même plus large que long. 
… Les élytres, exceplionnellement plus courtes que l'abdomen, chez 
Ê la plupart des Meloés, se prolongent ordinairement jusqu’à l’extré. 
… mité de celle partie du corps. Chez les Méloïdiens, elles se recou- 
“rent un peu à la base et sont ensuile déhiscentes, en se repliant 
Jatéralement en dessous, pour embrasser les côtés de l'abdomen. 
. Chez les autres Vésicants, elles se joignent simplement à la suture, soil 
* sur toute leur longueur ou à peu près, soit seulement près de leur 
se, comme les Sitaris en montrent l’exemple.En général ellesoffrent 
- une flexibilité remarquable. Leur surface est tanlôt presque plane , 
…_ jantôt convexe; glabre ou pubescente ; quelquefois presque unie, 
… d'autres fois couverte de rugosités ou de pelites bosselures obtuses, sé- 
| parées par des sillons tortueux. Souvent elles sont en partie arrondies 
— à leur extrémité du côté externe, quelquefois, comme chez les Si- 
… jaris et les Sténories, elles forment une courbe rentrante, Leur repli 
j est généralement réduit à une tranche. | 
…_ Les ailes manquent aux Méloïdiens; chez les autres, elles existent 
… toujours, soit voilées par ‘les éluis, soit visibles, entre les élytres 
_ déhiscentes des Silaris. 
14 - Le dos de l'abdomen est exceplionnellement en majeure partie à 
. découvert chez les Méloïdiens. Les arceaux dont il se compose of- 
rent, chez la plupart de ces insectes, une aire d'une consistance 


+ 


_ plus solide, d'une nalure cornée, occupant la parlie médiane de 


Le 


É tend , L 


mél di di + Éd 


6 VÉSICANTS. 
chaque demi-segment. Ces aires, par leur présence ou leur absence, 
par leur grandeur variable suivant les arceaux et suivant les espèces, 
peuvent contribuer à faire reconnaître celles-ci. 

Le dessous du corps offre moins de diversité que dans beaucoup 
d'autres Tribus. j 

Le proslernum et le mésoslernum ont peu de développement et ne 
séparent pas les hanches. 

Les postépisternums où épisternums du postpectus sont habiluelle- 
inent rétrécis d'avant en arrière et allonzés, Chez les Méloïdiens, dont 
les élytres embrassent les côtés du postpectus, ils sont au moins en 
grande partie voilés par ces organes. | 

Le ventre offre de cinq à sept arceaux visibles. 

Les pieds sont en général grêles et allongés: quelquefois plus vo- 
bustes, chez divers Méloïdiens. 

Les hanches antérieures, allongées et ordinairement obconiques, sont 
conliguës ou à peu près, inelinées et toujours apparentes. 

Les hanches intermédiaires sont parallèlement appliquées sur le corps: 

Les hanches postérieures sont un peu obliquement transverses, chez 
le plus grand nombre. Chez les Méloïdiens, où leur jeu serait gêné par 
les élytres enserrant une partie des côtés de l'abdomen, elles sont 
moins développées et obliquement longitudinales. 

Les cuisses sont ordinairement comprimées. 

Les jambes varient un peu dans leur grandeur relative. Quelquelois 
plus courtes que les tarses, elles en excédent d’autres fois la longueur. 
Parfois elles sont arquées d’une manière sensible. Chez les 1 des 
Cérocomes, elles présentent des conformalions bizarres, qui varient 
suivant les espèces. 

Les éperons, généralement au nombre de deux, sont réduits à un 
seul aux jambes antérieures des Cantharides . Aux autres tibias 
ils sont toujours doubles : ils offrent le plus souvent, aux pieds 
postérieurs, une inégalilé frappante : tandis que l’interne esl rétréei 
‘pointe, l'externé ordinairement épais, cylindrique ou d égale 
grosseur, se montre tronqué, taillé en biseau, ou en forme de cornet 
à son extrémité. 

Les larses, ordinairement grèles , ont chez tous nos Vésicants de 
France, leurs articles entiers ; chez les espèces terrestres , comme les 
Meloés, ils sont souvent munis en dessous de poils spinosules ; chez 
les autres, ils sont simplement soyeux ou peu garnis de poils. Les 
antérieurs se montrent parfois dilatéschez les Z,comme les Céro- 
comes en offrent l'exemple, 


INTHODICTION. 7 


Vië ÉVOLUTIVE. 


Quoique depuis longtemps on connaisse quelques délails sur la 
première phase de l'existence de nos Vésicants, leur vie évolutive offre 
. encore beaucoup de mystères à éclaircir. Nous allons essayer ici, en y 
_ ajoutant nos remarques particulières, d’esquisser à grands traits le 
_ résumé des observalions des auteurs qui, depuis Goedart, Frisch et 
_ de Géer, jusqu'à Newport, le plus instructif de tous, se sont occupés 
de ces petits animaux. 

uand le moment de la ponte est arrivé, quelques femelles, comme 
celles des Meloëés el des Cantharides, choisissent dans le sol un lieu 
_ convenable,y creusentavec leurs pattes une cavité destinée à recevoir 
_leurs œufs, el recouvrent ensuile de terre le trésor qu'elles y ont 
_enfoui. D'autres, comme celles des Sitaris, collent ordinairement ces 
graines vivantes près de l'ouverture des retraites qui cachèrent leur 
_ berceau, c'est-à-dire dans les trous praliqués par des Anthophores 
ou autres Mellifères, dans des bancs d'argile ou dans nos mûrs de 


_pisé. 
Les'œufs, suivant les espèces, sont ovalaires ou allongés et parfois 
alors un peu rétrécis vers l’une de leurs extrémités. 11ssont déposés en 
_{as,el souvent en plusieurs pontes, à quelques jours d'intervalle les 
… nes des autres.Quelques femelles en portent jusqu'à plus de quatre 
_ mille. La Providence a donné à ces petits animaux une fécondité 
_ remarquable el qui élail nécessaire, car un grand nombre des larves 
de ces insectes sont destinées, après leur naissance, à courir de tristes 
… hasards, et à périr de misère et de faim. 
Deces œufssortent, de deux à six semaines après, suivant la tempé- 
rature et d’aulres causes, des larves presque pédiculiformes (1), hexa- 
.… podes, au corps allongé, presque parallèle chez les unes, ovale oblong 
ou subelliptique chez les autres, formé de douze anneaux apparents, 
non compris la tèle. Celle-ci est ornée de deux antennes composées 


+ 


_  {)Ces larves, comme nous le verrons plus tard, ont été considérées par 
._ … plusieurs auteurs comme élant des sortes d'Aptères de la Tribu des Parasites. 


ET: 
1 
4 
5 VÉSICANTS. D . 
r er à "1 . ie 7 sl 
de quatre ou cinq articles, dont le dernier au moins es séliforme r 


au. 


pourvue d'yeux situés sur ses côtés ; munie d'un labre ; de mandi- . 
bules cornées ou subcornées ; de mâchoires à un lobe, portant cha ; 
cune un palpe conique de trois articles, el d'une lèvre, servant … 
d'appui à deux palpes de deux articles. Chacun des trois segments 
thoraciques porte en.dessous une paire de pieds.L’abdomen, chez les 
larves des Meloés et des Cantharides, est terminé par des soies dont le 
nombre et les proportions varient ; chez celles des Silaris, il est armé . 
de deux petits crochets recourbés ; chez les premières il offre en. 
dessous, à son extrémité, un ou deux mamelons en parlie rélractiles, À 
servant à fixer le corps ou à le faire progresser. Les pieds sont un peu 

déjetés en dehors, presque à la manière de ceux des Reptiles, et sont 
terminés par un seul ongle chez les uns, par trois crochets chez les 


autres (1). * 


(!) Outre Goedart, Frisch, de Geer, Loschge, Braodt,Erichson, Ratzeburg, Westwaod + 
Newport, etc , qui ont décrit ou figuré des larves sorties sous leurs jeux d'œufs pondus … 
par des Meloés, des Cautharides etdes Sitaris, dont nous aurons à citer les travaux , 
divers autres auteurs ont meutionné ou figuré quelques-unes de ces larves pédieuli- 
formes, trouvées sur diverses espèces d'Hyménoptères mellifères ou de Diptéres, dont 
les larves porasites dévorent celles des insectes précédents. Voyez Frisch, Pou trou: ÿ 
vé sur une Apiaire (Beschreib. 1. 8, p. 34. pl. XVI). — Linné, Pediculus apis (Syst. 
Natur. 12° édit, t. 1. p. 1020. 49), et tous les auteurs, comme Fabricius qui out ;s 
parlé du mème hexapode, — Kirby, Pediculus melittae (Mouog, apam, Ipswich, 1802, 
1. 2.p. 168. pl, 14, n° 14, fig. 40 ; fig, 11. antennes; fig. 12, pattes et ongles), — 
Walckenaer, Mémoires pour servir à l'Histoire des Abeilles solitaires qui composent le ] 
genre Halicte. Paris, 1827, in-8°. p. 85 et suiv. (Pediculus melittae) pl. fig. 4. =" s 
L. Dufour, Description d’un nouveau genre d'iuscctes de l'Ordre des Parasites CTriune 
gulinus andrenetarum (in Annales des Sciences natur. t. 13, 1828, p. 62-66 pl. 9: BR 
lig. 1, insecte; fig. 3, antennes : fig. 4. pattes ct ongles), — Doubleday {sous Le LA 
pseudonyme de Delta) Rémarks on various Insects (in Entomul. Magaz. 1. 2, 1835, p. 
453 et 454), ra 

Mais ces larves, par les différences qu’elles présentent, sous le rapport de lacouleur, 
sous celai du nombre où des proportions des soies términales, appartieuuent ou à diverses 
espéces de Meloés, ou quelques-unes à des genres voisins, Suivant Newport et M. … ; 
Frédéric Smith, les larves qu’on trouve sur les Ardrenètes particuliérement sur l’Andre- 

na fusca, SOUL Toujours noires,et sont vraisemblablemveot le Pediculus melittae de Kirby; 
celles au contraire qui s'attachent au corps des Volucelles, dont les larves vivent en 
purasites dans le nid des Bourdons, et celles qu'on trouve sur les Nomades et qui se 
développent aux dépens de la postérité de ces Apiaires ou de divers äutres, sonit 
jaunes, M, de Siebold en a trouvé de noires sur les Andrena ovina ct llylaeus sez- 
cinetus et d'un jaune orangé sur les Bombus terrestris, Anthophora leporina, Vegilla-pi- 


# 


INTRODUCTION. 9 


Avant de naïtre, ces larves étaient enveloppes non-seulement de la 
coquille de l'œufet de la membrane sous-jacente, mais encore d’un 
| autre tégument.Les unes, comme celles des Meloés, se dépouillent de 
£ ce dernier, dans l'œuf même ; les autres, comme celles des Silaris, 
être sorties de leur prison. 

_ Après leur arrivée au jour, ces larves restent réunies, dans un état 
d’immobilité, pendant un espace de temps très-variable. Ainsi, celles 
_desSitaris, écloses vers la fin de l'été ou au commencement de l’au- 
sam demeurent abritées jusqu’au retour du printemps, et sans 
ndre de nourriture, sous la peau dont elles se sont dépouillées. 
oi. au contraire, qui naissent dans les beaux mois de l’année,alten- 
dent peu de jours avant de se livrer à une vie active. 

R Moins heureuses que la plupart des larves des autres Coléoptères, 
_elles ne trouvent pas à leur portée la nourriture qui leur est néces- 
_ saire. Destinées à vivre aux dépens de la postérité de divers Hyménop- 
 ières, elles sont obligées de se mettre en quête, pour se procurer les 
aliments dont elles ont besoin. Elles se séparent alors, pour aller, 
chacune de son côté, vers les lieux où les pousse leur instinet, Les 
s errent sur les murs ou sur les terrains à pie qui les virent 
aître, et dans lesquels les Anthophores et les Osmies commencent à 
arer le berceau de leurs descendants. Les autres parcourent le sol 
pour y découvrir les nids creusés par divers Mellifères, ou grimpent 
sur les fleurs pour y attendre certaines espèces d’Apiaires, ou de Syr- 
phies parasites d'autres insectes de la même Tribu, et pour s’allacher 
à ces courtisans des plantes, au moment où ils viendront s’abreuver 
dans leur corolle. La Providence a armé les larves de ces Vésicants 
+ ongles à à trois crochets,pour leur permettre de s’£ecrocher avec force 
Maps corps de leurs victimes. On voit parfois ces êtres pédiculiformes, 
| eramponnés sur les ailes ou sur le dos des Mellifères et des Syrphies, 
mais principalement fixés dans les diverses joinlures, où ils semblent 
| puiser une nourrilure parasile. 


ñ 


v# 


4 


0 


| lipes, Anudrena thoracica, Nomada ovata, (Entomol, Zeit. t. 2, 1841. p, 133) MM. 
. Drewsex el G. Scmoevre ont trouvé des larves de nos Vésicants eur des Hyme- 
| noptères de tribus ou familles diverses: Allantus colon, Selandria serva, Hylotoma 
pagana ; Odynerus parietum, Andrena Clarkella, Episyron rufipes, Chelosioma flori- 
somme, Prosopis annulata, Punurgus lobatus, Nomada Goodeniaua, lineola, flava, Anihidium 
| manicaluin, Megachile centunculuris, Stelis phacopiera. Epeolus variegatus, Macropis labiata 
L. {vage Verzeichu. der Dænischen Arten der Gallung, Bombus uud Psiüthyius, in Kroyer's 
ne Naturhist Zeitschrift 1838 IL 2. p, 105-126 —Ius von Oxkes, 1841 5° cah. p.350). 


10 VÉSICANTS. » 4 

Leur principal but, toutefois, en s’altachant à ces hexapodes ailés 
et anis des fleurs, est de se faire porter par eux dans les retraites 
destinées à cacher leur postérité,à laquelle elles doivent être funestes. 
Le peu de temps que ces larves mettent à parvenir à leur second état, 
les lieux obscurs dans lesquels elles se dérobent à nos recherches, et 
par suite les difficultés de les suivre dans les diverses phases de leur 
vie évolulive, n’a pas encore permis de constater tout ce qui intéresse 
leur histoire ; mais la forme de leurs mandibules d’abord aiguës et 
plus tard obtuses, semble indiquer qu'après avoir dévoré la larve de 
l'Apiaire dont elles sont parasiles, elles. se nourrissent de la pâtée 
préparée pour celle-ci. 

Quoi qu'il en soit, ces larves changent plusieurs fois de peau, et su- 
bissent de notables modifications dans leurs formes ; celles dont les 
larses élaient armés de trois crochets, perdent les deux latéraux, qui à 
leur sont désormais inutiles. 

Les Nymphes observées sont, comme celles des autres Coléoptères, 
des espèces de momies présentant, voilées par leur enveloppe, les 
diverses parlies du corps. Les antennes et l'extrémité de l'abdomen 
ont perdu leurs appendices séliformes. Les premières, ainsi que les 
parlies de la bouche et les pattes, sont, au moins chez quelques-unes, \ 
celles des Meloés, par exemple,représentées par des points ou enr. 
les saillants. 

La durée des moments d'immobilité et de sommeil dans lesquels sé 
jeune animal doit rester plongé jusqu’à sa résurrection, varie suivant 
les époques où a lieu la seconde mélamorphose. Nbre elle s'opère 
en automne, l’insecte demeure dans le même état jusqu’au relour des 
zéphirs ; quand elle s2 passe dans la belle saison, il lui faut souvent 
dix ou quinze jours à peine, pour revêtir la forme qu’il doit conserver f 
lusqu’à la mort. , 


nn | 


GENLE DE VIE DES INSECTES PARFAITS. 


Arrivés au terme de leur vie évolutive, el dégagés des sortes de 
bandelettes dont leur corps était enveloppé durant leur sommeil, nos 
Vésicants sont loin d'avoir les mêmes penchants. 

Enchaïnés à la lerre par leur défaut d'ailes, les Meloés nb 
traîner sur le sol leur corps alourdi. Le matin et vers midi, dans les 
beaux jours du printemps, on les voit fréquemment dans les champs 
et les prés visilant les renoncules, les léontodons et autres plantes 


, INTRODUCTION. Il 
dont ils font leur nourrilure. Plusieurs paraissent aimer à réchauffer 
. au soleil leur dos rembruni, et sensibles à l'absence de cel astre, se 
_ montrer moins volontiers ou se cacher, quand ses rayons sont voilés 
par des nuages. 
_ Les Sitaris el les Epicaules,quoique pourvus d'ailes, semblent à peu 
- près en dédaigner l'usage. Les premiers se montrent souvent immo- 
_ biles à l’entrée des trous pratiqués dans les murs ou dans les bancs 
{ argileux, par diverses Mellifères : d’autres fois ils errent sur ces murs, 
. paraissant uniquement préoccupés du soin d'assurer la perpétuité de 
leur race. Les seconds se rencontrent-soit courant à terre, dans les 
terrains secs ou arides, soit arrêtés au pied des végélaux dont ils dévo- 
_ rent le feuillage. | 
. Les Cantharides, au contraire, ont une vie aérienne. Dans les mois 
- de mai à juillet, surtout dans ces jours où l’airattiédi et inondé de lu- 
mière, prêle un charme particulier à la fraiche verdure des prés el 
_ des bois, on les voit comme un essaim bourdonnant, faire reluire au 
ÿ soleil leur euirasse d’or,en voltigeant autour des frènes,des troènes ou 
» des lilas, leurs arbres favoris. Ces végélaux sont parfois si chargés de 
ces insectes, qu’en peu de temps ils se voient dépouillés par eux de 
eur printannière parure. 
_ Les autres Vésicants, plus volages et plus recherchés dans leurs 
_ goûts, passent la plus grande partie de la dernière phase de leur exis- 
tence sur les fleurs. Toutes n’ont pas le privilége de les attirer ou de 
i ecevoir leur visite ; les Ombellifères et les Synanthérées sont presque 
seules les objets de leur affection particulière. Plusieurs de ces insectes 
semblent nuire aux organes floraux de ces végétaux ; d'autres, comme 
… jés Cérocomes, recueillent plus particulièrement, à l'aide de leurs 
._ mâchoires allongées et soyeuses, les sucs emmiellés sécrétés par les 
nectaires. La plupart paraissent trouver tant de délices dans la coupe 
. des fleurs, ou y plonger leur tête si profondément, qu'ils se laissent 
. facilement surprendre par la main qui cherche à les saisir. 
* Quaud ils se lrouvent caplifs entre nos doigts, la plupart de ces 
insectes se bornent à incliner la tête et à replier les pattes de ma- 
_ nière à simuler l’état de mort. Quelques autres, comme les Meloés ” 
laissent suinter de leurs articulations un liquide onctueux et jau- 
… nâtre, qui semble être un moyen de défense destiné à les préserver 
4 de la voracité de divers animaux. 
La coulèur de nos Vésicantsest en général en harmonie avec leur 
_ genre de vie. Ainsi, les Meloés et les Sitaris dont l'existence est prin- 
cipalement terrestre, ont presque tous une livrée sombre ou peu ap- 


1° VÉSICANTS. 


parente. Là, c’est le noir ou le brun ; ailleurs, c’est le bleu ou lex 10ket 
foncé, quelquefois nuancé des teintes pa SOU du cuivre ; | qu 
présente leur enveloppe tégumentaire. Les espèces ayant des des! née 
moins humbles étalent une robe plus propre à flatter la vue. So € 
le jaune ou ses diverses nuances sont alors appelées à orner le fon nd 
de leurs éluis; d’autres fois ces tendres couleurs constiluent sur. $ 
élytres de jais des bandes transversales, onduleuses ou Fe à ou 
des dessins fantastiques ou gracieux. La cuirasse de quelques ax pa 
Vésicants emprunte sa richesse au vert métallique; lanlôt, com ne 
chez les Cérocomes, la vivacité de ses teintes esl Len DE par x A: 
léger duvet; tantôt, comme chez notre Cantharide, elle reçoit d'u 1 
vernis d’or sa parure et son éclat. Tr 
L'époque de l'apparition de ces insectes varie suivant les espèces. 
Quelques Meloés, comme le Proscarabé, se montrent au soleil  @k 
mars, dès que la Primevère commence à étaler sa corolle citron dams 
nos vale reverdissants ; d’autres espèces ne tardent pas à suivre; ek 
lorsque les fleurs viennent en plus grand nombre prèter leurs grà à 
à nos champs, elles trouvent dans la plupart des espèces de cette 
Tribu des courtisans empressés. Chaque mois voit apparaître de now 
veaux anneaux de celle chaîne vivante , qui se continue sans in{ex 
ruplion depuis le relour des zéphirs, jusqu'au moment où le Ce - 
chique d'automne vient déployer son périanthe améthyste etanno# er 
la décroissance plus rapide des jours. À ‘ei 
Les diverses zones de notre pays ont, comme les beaux mois de 
l'année, leurs espèces particulières. Quelques unes , en petit nom: , 
semblent se plaire indifféremment dans Ja plupart de nos provinces 
d’autres, plus nombreuses, recherchent ces parties plus chaudes € Le 
notre MERS da les feux du soleil exercent sur la végé ation un 
action plus vivifiante. 5 GE 
La plupart de ces insectes jouissent d'une faculté particulière ( * 
celle de produire sur la peau la formation de vésicules remplies d'u 


2 in ii UE LE F LERC Ji ——— <- 

(1) Cette propriété, suivant MY. Bretonneau (Annales des sc. nat, 1, 15, 1828, 
p. 75-85). et Leclerc, paraît spéciale aux insectes de cette Tribu * . Elle réside en géné 
ral aussi chez nos Méloïdiens et Mylabriens, mais à un moindre degré que chez les CETTE | 
tharides. Suivant M.Farines (Note sur quelques insectes vesicants, Jévrns) de pharmacie, 
1. 15, (1829, p. 266-267}, cetie vertu varie suivant les espèces, suivant le degré de 
température de l'air, el parfois suivant les sexes. vu (s 


* Suivant M, Farines le Myodes subdipte us (Tribu des Lonciriogs) serait aussi légèrement épis 
tique, 


INTRODUCTION. 15 
li qu ide séreux (1). La science médicale utilise souvent avec bonheur 
AR 

elle vertu inflammatoire et attractive pour rélablir notre santé al- 


té He. 


€) Thouvenel (Mémoire médical et chimique sur les substances animales médica- 
>e léuses ou réputées telles. Bordeaux, 1779 in #°) et Henri Beaupoil (Recherches 
médico-chimiques sur les Cantharides, Paris, au XI, in 8°). essayéreut les premiers 
j ‘analyse chimique des Cantharides, Qielques anuées plus tard, en 4810, M. Pierre 
Ro iquet {Voyez Aunales de chimie,1,76,1810, p. 302 et suiv.—Bnaxpes’s Archiv. 4 3. 
p. 28) dans wa travail plus complet, a découvert la Cantharidine ou principe essen— 
Miel de la vertu épispaslique de ces insectes : ; elle consiste eu une matière blanche 
7 istallisable, insoluble dans l’eau quand elle est pure, soluble daus l'alcool chaud et 
dans les huiles grasses, Elle se trouve associée : 1° à une huile verte ; 20 à une matière 
oires; 3° à une matière jaune, non vésicante : 4° à un principe huileux, volatile et 
pérennt La volatilité de la Cantharidine (Jourual de pharmacie, t. 14. 1898, p. 865). 
Joit eugager les personnes qui touchent les Cantharides, surtont les ouvriers chargés de 
ulvériser ces Coléoptères désséchés, à prendre des précautions On a vu des inflamma- 
lions violeutes surveuir aux organes de la vue qui avaient été exposés à ce principe volatil. 
“La cantharidine réside priacipalement dans les parties molles du thorax et de 
k RER (Notes sur les Cantharides, lues à l'Académie de médecine par M. Farines 
{Moÿez Journal de pharmacie £. 12, 1828, p. 577-581. — Voyez aussi Trouusponrr, 
Jou pnal de pharm. t. 14, 3. p. 220, et Zier, in Branoes’s archiv. des Apothckerver. 
. 23. pe 26.) 
né Du obtieut la Canitharidine, en traitant l'extrait aqueux des Cautharides par l'alcool 
bo aâllant. Ce dernier se charge alors de la cantharidine et de la matière jaune; puis en 
aitant par l'alcool froid, qui s'empare de la matière jaune, la cautharidine reste 
Ft] Hippocrate et les anciens médecins faisaient preudre à l’intérieur trois ou quatre 
nc harides après leur avoir ôté la tête, les pieds et les élytres. Aretaeus de Cappadoce : 
| paraît les avoir, Le premier employées en qualité d'épispastiques (voy, Ankraet Car pa- 
_ docis, de curatione aculorum et diaturworum morboram lib. 1v. Oxoniæ 1723 in fol. 
! 450) 
_ Voyez sur l'üsage des Vésicants : 
_ TErRRILLO (D) de Vesicantium recto usu ac utilitalibus Fmeriis 1607 in 4°. 
| Crser (3: D.) Tractatus physico-medicus de Cantharidibus, Zipsiæ 4 687 in 4°. 
 Hormanx (F ) de vesicatoriorum praestanti in medicinä usu Halae 1727 in-4°. 
Ce L Linné (C.) Meloe vesicatorius. Dissert. resp. Lenaeus, Upsaliæ 4762 in 4° — C. 
Linnæi. Amœænit, acad t. 6. p. 132-137. : 
 Jagcen (GC. F) de Cantharibus eorumque actione et usu. Dissert, resp. Kaiser. 
_ Tubinguæ 4769 in 4°, 
_ FonrsTEN (R.) Dissertatio medica, Cantharidum Historiam naturalem, chemicam et 
medicam continens. Ludg. Batar, 1775 in 4°. 
. SCuLECHTLEUTNER (M.) de viribus et usu Cantharidum, Viemnæ, 1785, in8, etc. 


UT CS ee EU)  Πen Ce DL NE NN bas tit L in L pe CL. bal 


14 VÉSICANTS. 

Les Coléoptères de cette Tribu méritent donc de nous intéresser à 
plus d’un litre. Le jeune ami de la Nature ne saurait rester insensi b » 
aux formes gracieuses, aux couleurs vives ou agréables d'un grand 
nombre de ces pelits animaux. L'Entomologiste, plus versé dans l'étude de 
des œuvres de la création, celui surtout qui aime à découvrir les. 
voies souvent mystérieuses par lesquelles la Providence sait arriver à 
ses fins, ne peut suivre les habitudes si singulières de ces créature: 
dans le jeune âe, sans admirer les moÿens variés à l’aide desqu 
Dieu sait maintenir la sage répartition des espèces vivantes sur Je. 
globe. Enfin le malade qui trouve dans les propriétés de ces insectes. 
le soulagement ou la fin de ses maux ; ious ceux qui doivent aux 
verlus de ces Coléoptères la conservalion des parents ou amis, objets 
de leur tendresse ou de leurs affections, se sentent portés à élever 
vers le Tout-Puissant leurs pensées de reconnaissance et d'amour, et. 
à lui rendre grâces de ses bienfaits. 


HiSTORIQUE. 


Il nous reste à jeler un coup-d'œil sur les modifications subies par 
Ja classification de ces insectes, depuis le Législateur des sciences na- f 
turelles jusqu'à nos jours. | dE” 

1758. Linné, soit dans la dixième, soit dans la dernière édition de 
son Syslema Naturæ, renferma, dans son genre Meloe, les insectes de 
nos Tribus des Vésicanrs et ra CozLicères , décrils dans ses ouvrages. 

1761. L'auteur de l'Histcire abrégée des insectes, Geoffroy, conserva 
le nom de Meloe à ceux de ces Coléoptères qui manquent d'ailes, et 
dont les étuis déhiscents ne couvrent qu’une partie de l'abdomen ; h 
créa le genre Cerocoma , dont les espèces présentent, chez le Z, des 
antennes si singulières el si anormales; et il rendit le nom de Cantharis 
(déjà appliqué par Linné à d’autres insectes désignés plus tard, par 
de Géer, sous le nom de Telephorus), à quelques autres, dont la 
Cantharide vésicatoire devint le type. Le genre Cantharis de Geoffroy 
fut divisé en deux familles, dont la première seule comprend des in- 
sectes appartenant à nos Vésicanrs: les autres, composés généralement 
des Cantharis à prothorax cylindrique du Pline du Nord, se rapportent, | 


à nos ANGUSTIPENNES. 
1771. Forster, dans sa Centurie d'espèces nouvelles d'insectes (\) trans- 


{1} Novae Species insectorum Ceuturia 1, Londini 1771 iu-8. 


INTRODUCTION. 45 


porta parmi les Necydalis de Linné, l'une des espèces de nos VÉsicanTs, 
_ que Geoffroy, avec beaucoup plus de raison , avail colloquée dans 
_ son genre Caniharis. 
1775. Cet exemple de Forster ful suivi par Fabricius, dans son 
_ Systema Entomologiæ. Dans cet ouvrage, l’auteur danois, morcela 
encore davantage le genre linnéen eloe. Il conserva, sous ce nom, 
» les espèces ayant les caractères tracés par l'entomologiste de Paris ; 
adopla le genre Cerocoma de ce dernier; transforma en Lylla les 
insectes analogues à la première espèce des Cantharis du même 
- auteur: créa les genres ÂMylabris, Apalus el Zonilis, composés d'in- 
sectes se rapporlant à notre Tribu des Vésicants , et celui de Notoxus, 
rentrant dans notre précédente Tribu. 
_ 4775. Dans le inême temps, de Géer, dans le tome 4 de ses Mé- 
_ moires (*), comprenait sous le nom de Cantharis, correspondant à 
celui de Meloe de Linné, nos Vésicanrs connus de lui, à part une 
espèce rejetée parmi les Pyrochres (°). 
_ 1781. Schrank, au contraire, dans son Enumeralio (*) , appliqua le. 
nom de Meloe aux espèces comprises dans les genres Lylla, Mylabris et 
Notoxus, de Fabricius , el donna le nom générique de Proscarabœus à 
_ celles que le professeur danois, à l'exemple de Geoffroy, avait en- 
._ fermées dans son genre Meloe. 
Mais Schrank ne trouva pas d'imitateurs. Les écrivains postérieurs à 
J'apparition de son ouvrage, jusque vers la fin du dix-huitième siècle, 
suivirent en général la marche de Fabricius ou de Geoffroy , à part 
un petit nombre qui n’osèrent s'écarter de celle de Linné. 
… 1789. Olivier, en adoptant, dans le tome 4 de l'Encyclopédie métho- 
dique, le genre Apale de Fabricius, y comprit les espèces de Zonilis 
_ du même auteur, dont il donna la description. | 
Pic 1796. Latreille, dans son précis des Caractères génériques des In- 
sectes, c’est-à-dire dans son premier éssai de classification , fit entrer 
| ceux qui nous occupent dans sa neuvième division, renfermant 
_ des Coléoptères ayant cinq articles aux larses antérieurs et intermé- 
% diaires et quaire aux postérieurs ; les antennes insérées à découvert, 


Le À 


pe tte ET — 


(1) Mémoires pour servir à l'histoire des insectes, Stockholm, 1752-1778 * vol. 
_ ina. 
(2) L'Apalus bimaculatus. 

inumeratio Iusectorum Austrine indigenorum. Augustae Vindelicorum. 4781. 
3) E io F Austrine indig g indeli 


in-S8. fig. 


et. 
PS DRE, 


PR CL TT 7-2 


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2 
ne 


16 VÉSICANTS. 4 


soil filiformes ou sélacées , à derniers arlicles aussi longs où presque 
aussi longs que les autres, soit moniliformes, à dernier article renflé, 


avec une pointe oblique. Les genres Zonilis el Cerocoma firent partie 
de la onzième famille : les genres Apale , Cantharide , Meloé et Mylabre 
composèrent la treizième. L: n 
1798. Schrank, dans sa Fauna boicu, entraîné par l'exemple des au 
tres écrivains , abandonna le nom générique de Proscarabæus pour" 
celui de Meloe, et rendit à son Meloe vesicalorius la dénomination gé 4 
nérique de Lylla, introduite par Fabricius. | de. 
Jusqu’alors les Coléoptères avaient été principalement répartis en. 
seclions, soit d’après la forme de leurs antennes, à l'instar de Linné et 
de Fabrieius, soit en raison du nombre apparent des articles de leurs 
tarses, à limitation de Geoffroy, de De Géer et Olivier. Latreïlle seul, 
dans son essai encore assez imparfait, avait tenté de les partager en 
familles. Mais l'essor était donné, et l’on ne pouvait manquer de faire 
désormais pour les animaux ce qui avait élé pratiqué avec bonheur - 
pour les végétaux. : 
1500. M. C. Duméril, en publiant les Leçons d'anatomie comparée 
de Georges Cuvier, y joignit des tableaux de classification. Le huitième 
de ceux-ci comprit celle des Insectes. Il parlagea les Coléoptères ayant 
cinq articles aux quatre tarses antérieurs et quatre à ceux de derrière 
en deux familles : celle des Lucifuges, à élytres dures , et celle s 
V’ésicants à élytres molles. Les Articulés qui nous occupent firent mé- 
cessairement partie de ces derniers, conjointement avec d’autres , qui 
depuis ont servi à constituer d’autres familles. TEL EAN 
Dans son Exposition d'une méthode naturelle pour la classification des 
Insectes, présentée peu de temps après à la Société philomatique ,, les 
Coléoptères ayant un article de moins aux tarses poslérieurs qu'aux 
autres, furent répartis en trois familles, comme nous l'avons dit pré- 
cédemment €‘). Nos Vésicanrs entrèrent dans celle des Erispasriques. 
180%. Latreille, dans son Histoire naturelle des Crustacés et des In- 
secles, avait partagé () les Coléoptères dont les tarses de devant et 
ceux du milieu ont cinq articles, et les postérieurs quatre, en deux 
tribus: les Osscurs et les Vensicocons. Ces derniers furent divisés en É 
quatre familles, dont la seconde, ou celle des Cantharidies, correspond 
à notre Tribu des Vésicaxrs. Le célèbre entomologiste de Brives avait 4, 


L 


(1) Voy. Hist. nat. des Coléopt. de Fr.(Laricènes) p. 5, 
(?) Voy. Hist, nat, des Coléopt. de Fr. (Laricènes) p #. 


LR INTRODUCTION. 17 


_ ainsi, le premier, saisi les liens intimes qui unissent ces insectes, et 
signalé l'un des caractères servant à les faire reconnaîlre entre Îles 
“Coléoptères voisins, celui d’avoir les crochets des tarses bifides ou 
…_fendus longitudinalement. Dans «et ouvrage, le savant écrivain éta- 
_ blissait deux nouvelles coupes : celle d'OFnas, dont les espèces sont 
. étrangères à la France, el celle de Sitaris, ayant pour type une espèce 
comprise par Geoffroy dans son genre Cantharis et colloquée par 
Forster el par Fabricius avec les insectes qui composent notre Tribu 
des ANGUSTIPE\NFS. 

… Eatreille partagea ses CaNrnirinres en deux sections : 


__ 4° Antennes moniliformes. 


_ 


{Genres Mylxbris, Cerocoma, Melve, OEnas.) 
… 2° Antennes à arlicles cylindriques ou cylindro-eoniques. 
PA (6. Ganthar is, Sütaris, Zonntis, auquel | réunissait le G. 


Apale, dont le type lui était 
al; €: à 
inconru). 


“| di n'apporla aucune modificalion à ce travail dans son Genera (1807). 
_ 1506. M. Duméril, dans sa Zoologie analytique , appliqua des noms 
aux principales sections établies parmi les Coléoptères , par Geoffroy. 
_ Celle des HÉTÉROMÉRES ( appelés plus tard HÉTÉROMÈRES par 

atreille )}, fut partagée en cinq familles dont nous avons précédem- 
ment donné le tableau (1:, Celle des ErispasTiQues comprit non seule- 
ment nos VÉsIGANTS, mais nos Coruicères et quelques autres Coléop- 
lères étrangers à ces deux Tribus. Elle fut divisée de la manière 
suivante (*): 


Sur : y <ir6 
"Antennes en Masse, | 


- 8. Articles aa nombre de nenf Corps métallique Cerocome, 
… BB. Articles au nombre de onze, Corps non métallique Mylabre. 
Ù | a. Antleuies non en masse, 


NCAA . Antennes moniliformes. 
+ 


D. A articles très-réguliers, 
v e. Corselet cornu. Notoze 
onze, Corselet simple, Anthice. 


"ST. Antennes à articles irréguliers . 


_ … {1} Hist. nat, des Coléopt, de Fr 


(Laricènus) ph, 3. 
(He () Zool. analyt, p. 215. 


te 
18 VÉSICANTS. F4 
;. Condées au milieu ; pas d'ailes, Meloe. Ê 1 
Y. Le dernier plus long. LL eNt 1 
n. Covselet large. Daspe. 
nr. Corselet étroit, : Lagrie. L,, 20 
Ve Aalennes en fl, “ 
0, Aussi longues que la mostié du corps. ERA. 
t. À deux articles courts, Cantharide, Fe. 
. À article égaux. Zonite, 
86. Aussi longues que le tiers du corps. A4pale. "0" 


M. Duméril avait laissé le genre Silaris avec ses ANGUSTIPENNES Où 
STÉNOPTÈRES, De 
1807. Illiger, dans le t. 6, p. 333, de son Magazin (1), séparait. dt 2 
Zonilis quelques espèces sous le nom générique de Nemognalha. s 
1809. Latreille, dans ses Considérations générales sur l'ordre naturel. 
des animaux, changea peu de choses aux dispositions de sa famille des 
Cantharidies, au moins en ce qui regardait les espèces européennes ; il 
adopta le genre Vemognatha d'Iliger, et celui d’Apalus de Fabrieius, 
auquel il réunit ses Sitaris. Voiei le tableau donné par ce savant : RE 


2 Asteÿrin: eu massue où grossissaut très-sensiblement vers l'extrémité, - 
(G. Cerocoma, Mylabris..) DE 

41 Auteunes de la mème grosseur ou plus menues à l'extrémité. 11 NOR 
8. Antennes de la lougueur du corselet au plus, composées d'articles courte, plus 
globuleux que cylindriques ou qu'obconiques. «vif 

. Elytres couvrant tout l’abdomen,en carré long et à suture droite { G. OEnas) 

vy- Elytres ne couvrant qu’une partie de l'abdomen, courtes, ovales, divergentes 


à la suture ; (point d'ailes ; abdumeu très-grand et mou; anteunes souvent 


irrégulières dans les mâles). (G. Melor.) : 


BB. Antennes plus longues que le corselet, formées d'articles cylindriques ou obco= 
niques. ( G. Cantharis, Zonütis, Nemognatha, Apalus.) 


1810. Gyllenhal, avons-nous dit précédemment (), avait suivi 2 
peu de chose près l'exemple de M. Duméril, pour établir les limites de 
sa famille des Méroïves, c'est-à dire qu'il y avait admis les insectes de | 
notre Tribu des Corzicènes, et une partie de ceux qui constituent celle” à 
des LATIPENNES. 


EEE SO D EEE PEER AN 


({) Magazin fuer Insektenkunde, 1802-4807, 6 vol, in-8. 
(2) Hist, nat, des Coléopt. (Banuipatres) p. 45, 


LT : INTRODUCTION . 19 


e. … 4882. Delamarek, dans l'extrait de son Cours de Zoologie (1), avait 
| partagées Héléromères en deux sections principales : 


v' 


2 1° Crochets des tarses entiers ou simples ( TÉNÉPRIONITES ). 


M 2° Crochets des tarses bidentés ou unidentés (CanrHantDiens ). 
Ces derniers furent eux-mêmes divisés en deux groupes : 


1° Antennes en scie ou peclinées. 
(G. Mordelle, Rhipiphore, Pyrorhre.) 


2° Aatennes non en scie, ni pectinées. 


— (G. Norte, Cistèle, Cerocome, Apale, Mylabre, Cantharide, Meloc..) 


| % 4815. Leach, dans la première partie du t. 9 de l'Encyclopédie 
_ d'Edimbourg, publiée par Brewester, partagea la cinquième tribu 
F- des HÉTEROMÈRES ou celle des Caxrnaribées, en trois familles : 


_ 1° Cérocomalides. Antennes en massue, ou graduel- 
* : “« |’ imité 
s épaisses vers l'extrémité. 
_ lement plus ép ext 


en) 


GENKES. 
se 
L 


æ. Antennes très-irrégulieres chez le 7. Elytres horizoutales. 


Cerocoma. 
aa. Autennes terminées par une massue arquée, Elytres infléchies. Mylabris. 
| Se Méloïdes. Antennes à peu près d’égale grosseur, 
_ aussi longues où plus longues que le prothorax, compo- 
sées d'articles globuleux ou obconiques. 
3 : 8. Elytres couvrart tout l'abdomen, à suture droite. OEnas. 
_ BB. Elytres couvrant seulement une partie de l’abdomen. Meloe. 
3e Cantharides. Antennes composées d'articles cylin- 
É driques ou obconiques, plus longues que le prothorax. 
F 1 y- Elytres allongées, parallèles, couvrant tout l'abdomen. 
‘4N Ÿ, Antennes à premier article plus long que le quatrième : le 
n deuxième court. Cantharis. 
* 37. Anteunes à premier article de même longueur que le 
troisième : le deuxième un peu plus court. 
+. Mächoires ni allougées, ui Gliformes et courbées. Zonitis. 
€. Mâchoires allongées, filiformes el courbées, Nemognatha. 
v1: Elytres brusquement rétrécies vers l'extrémité. Apalus. 


. (") Extrait du cours de Zoologie du Muséum d'Histoir 


e naturelle sur les animaux sans 
_ sertébres, Paris, 1812 ins. 


_ D 7 dé à SR ES OT + CM Cet ès 
_ mis : Éétennnéte 4  « ee | Le Can 


OUR TR, RE 
Vies — + ' l " 
v . 


0 VÉSICANTS. | { 1 
1817. Latreille relouchait, dans let. 3 du Régne Animal par Cuvier, té 
sa classification précédente des Coléoptères Héléromères. Le genre 
Apale, dont il ne connaissait pas l'espèce, fut placé sur les indications 
de De Géer, dans la première division de sa famille des TracméLiDES;" | 
à côté des Pyrochres. : L 
La cinquième division de la même famille, correspondant à son 
ancienne famille des Canrmaripies, caractérisée par les crochets des 
tarses profondément divisés ou doubles et sans dentelures en 
dessous (!), fut peu modifiée. L'illustre auteur y créa le genre Hyclée, 4 
indiqué plus tard dans le Calalogue du comte Dejean sous le nom de 
Dices ;?), et il y introduisit celui de Nemognatha, créé par Illiger. Il … 
divisa ces inséctes de la manière suivante : f 


GENuKS. 
a. Antennes plus grosses vers le bont ou en massne, it à 


“… J 
B. Régulières dans les deux sexes, 


y. De ouze articles. Milabris. 


n. 1 


1. De neuf articles. Hycleus. 
RÉ. Irrégnlières chez le A. Cerocoma, 


t 
ax, Antennes de même grosseur où amineies vers Le bôut. | 


Ÿ. Antennes grainées. 


1. Condées, plus lougues que la tête, et terminées par une 
_ tige en fuseau ou cylindrique, composée des peuf der- 
niers articles OEnas. 


«*, Droites et sans coude remarquable (*) de la Jonguenr 
au moins de la tête et du corselet, Point d'ailes. Meloe. 


dŸ, Antennes droïles, en forme de fil, de la lougneur au moins 
de la tète et du evrselet, Des ailes. 


Ces derniers, compris sous le nom de Cantharis, furent partagés en 
quatre sous-genres : — 
? 

&. Eluis non fortement rétrécis en pointe. “3 


+4 

1. Antennes notablement pius courtes que lé corps, à 
deuxième article court, Palpes maxillaires plus gros 
à leur extrémité, l 


Cantharis. : 

ns nn PRE : =" i 4 
(*) Latreille n'avait pas observé qne les ero-hets des tarses de quelques-nns, ceux des r 

Zonitis, par exemple, ont l'une de leurs branches dentelée ou pectinée, | re 
(2) Catal, (1821) p. 74. 6 
{*) Caractère inexact pour les 71 de diverses espèces de Meloës. 


INTRODUCTION. 


Ego p: 12, Autcunes aussi loigues que le corps, à deuxieme 
article aussi long que la mottié du suivant, Paipes 
maxillaires hliformes. 

6 Mächoires non longuement prolongées. Zonitis. 
66. Méchoires des 1 très-prolongées, filiformes et 
courbées en dessous. Nemognatha, 
TT. Etuis fortement rétrécis en pointe vers leur extré- 
milé. Silaris. 


_ 4817. Dans la mème année, de Lamarck, dans le t. 4 de son Histoire 
. naturelle des animaux sans vertébres, où il s'éloignait peu du travail de 
_ Latreille, partageail ainsi sa division des TracHELITES : 


«. Crochets des tarses simples ou saus dentelures (les Polytpiens }). (G. Notore 
Scraptié, Pyrachre, Rhipiphore, Murdelle, Anaspe, Apale.) 

an, Grochets des tarses doubles ou profondément divisés et sans dentelures en dessou 
(les Cautharidiens ). (5. Myiubre, Cérocome, OEnas, Meloe, Cantharide, Zonite.) 


4819. Latreille, dans la deuxième édilion du Vouveau Dictionnaire 
d'Histoire rnbts partagea sa famille des TracnéLipes en cinq tribus : 
40 Pyrochroïdes ; ? 2° Mordellones ; 3° Anthicides ; À° Horiales (*): 59 Can- 
- tharidies. Ayant alors eu l’occasion de voir en nature le type du genre 
_ Apale, il éloigna cetle coupe de la tribu des Pyrochroides, pour la 
faire rentrer dans celle des Cantharidies (?). 

1825. Dans ses Familles naturelles du Règne animal, Latreille élabora 
5 nouveau (#) sa classification des Hérétosiaek Sa quatrième famille 
où celle des Trachéhides s'enrichit de la tribu des Lagriaires, placés 
_ auparavant parmi les Sténélytres,près des Mélandryes. Les Trachélides 
e trouvèrent donc composés de six tribus, au lieu de cinq, savoir : 

. Lagriaires, Pyrochroïdes, Mordellones, Anthicides, Horiales, Cantharidies. 


F 


par Mégerle et déjà indiqué dans le Catalogue du comte Dejean (t). 


LU UT CUT cocÉÉÉsÉsÉÉ 


(9) Insectes exotiques. 

_( 1819,M. Duméril, dans le t. 18 du Dictionnaire des sciences naturelles, ne changen 
_ | rien à la classification de sa famille des Epispastiques, telle qu'il l'avait donnée dans sn 

| Zoologie analytique. 

” (8) Vay. Hist. nat. des Goléopt. (LariGènes) p. 9 

(t) Catal. (1821) p 75;et deux autres genres formés à l'aide d'insectes exotiques ; 
| Decatoma (Duran) et Gnrathium, Kinsx. 


| Cette dernière s’accrut nominativement du genre Lydus, proposé. 


LA L A 
22 VÉSICANTS. FR 


1829. Dans la deuxième édilion du Règne animal , il ne fit p 
, mention du genre Lydus, el il apporta quelques modifications a 
| caractères génériques de ses CaxraaRipies où VÉSICANTS : 


2. Palpes maxillaires et antennes très-irréguliers chez les 1: les 
anteunes de neuf articles (719 ), dont le dernier très-grand, en 
forme de tête ovoide. Cerocoma. 


C2 az. Palpesmaxillaires réguliers (7 ® ). Antennes communément de 
onze articles, ou en massue quand elles ont un ou deux articles 
de moins. 


2-0 


B. Antennes régulières et grenues, jamais guère plus longues que 
la moitié du corps. 


4 
$ y. Deux ou trois articles des autennes réunis, dans les ® au q 
moins, en massue épaisse et ovoide. Hycleus. 
YY- Antennes eu massue, de onze articles distincts. Uylabris. 
| YYY- Antennes presque de même grosseur partout, OEnas. 


BB. Antennes de onze articles, presque de mème grosseur partout, 
ou plus menues ‘vers leur extrémité, et souveut beaacoup plus | 
longues que la tête et le corselet. 


Ÿ. Point d'ailes; étuis ovales ou triangulaires, se croisant dans 


une portion de leur côté interne, ne recouvrant que partiel- 


[ lement l'abdomen. Meloe. 


8Ÿ. Desailes, Elytres de conformation ordinaire, 


| #. Elytres non rétrécies, 


5. Deuxième article des antennes beaucoup plus court 
que lesuivant, Dernier article des palpes maxillaires J 
sensiblement plus gros. Cantharis. 


1%. Deuxième article des antennes égal à la moitié du 
suivant, Palpes maxillaires filiformes. 


#. Lobe terminal des mâchoïres du non pro- L 
longé en une sorte de filet, long,soyeux et cour- 
bé. Zonitis (*). 

fn. Lobe terminal des mâchoires des,/ terminé par 

une sorte de filet long, soyeux et courbé. Nemognatha. 


s. Elytres brusquement rétrécies, laissant à découvert une 


portion des ailes. Sitaris, 


(1) Il y joignait le G. Apale. 


INTRODUCTION. 28 


es 
| 1882. Stephens, dans ses Illustrations, parlagea la famille des 
 CanrnanDées de Leach de la manière suivante: 


æ. Elytres généralement plus courtes que l'abdomen, largement dehis- 
certes à leur partie postérieure, Ailes nulles. 


8. Antennes plus grosses ans le milieu, Proscarabaeus. 
48, Antennes filiformes ou plus grosses vers l'extrémité, Meloe. 

ax. Elytresallongées, linéaires, à suture droite.Ailes amples. 

y: Palpes maxillaires à dernier article subovale. Cantharis. 


y. Palpes maxillaires à dernier article sécuriforme. Sybaris. 


… 1839. Dans son Manuel, il ajoule à cette famille le G. Sifaris, place 
_ auparavant dans celle des OEDEMÉRIDES. 

_ 48%0. M. de Castelnau, dans le tome 2? de, son histoire naturelle 

des insectes Coléoptères, divisa les Tracnérines de Latreille en trois 

tribus ; la troisième,ou celle des ErisPasTIQUES, correspondant aux Can- 

THARIDIES de l’entomologiste de Brives, fut partagée en trois groupes : 


49 Mylabriles. Antennes en massue ou grossissant d’une manière 
_jawisible, mais très-notable vers leur extrémilé. Mächoires ordinaires. 
_ {G. Cerocoma, Hycleus, Mylabris, Lydus ). 


a2° Cantharidites. Antennes filiformes ou plus grèles vers leur extré- 
nité. Mâchoires ordinaires. 

|. Ænas, Cantharis, Lytta, Zonitis, (Zonitis et Apalus), Meloe, Sitaris). 

_ Bo Nemognathiles. Antennes non renflées vers l'extrémité. Mächoires 
se prolongeant en deux longs fils. ( G. Nemognatha). 


M 1845. M. E. Blanchard, dans le tome 2 de son Histoire des insectes, 


|  partagea ainsi que suit, sa famille des Cantharidides. 


Genres. 
A" groupe. Mélæiles. Antennes moniliformes.Corps dé- 
_ pourvu d'ailes sous les élytres. Meloe. 
_ groupe. Mylabriles. Antennes renflées vers l'ex- 
_ trémité. Corps pourvu d'ailes. 
EL 4. Antennes de neuf articles : le deuxième offrant dans les une 
" grande expansion foliacée. Cerocoma. 
_ à. Antennes renflées en bouton à l'extrémité, de onze articles : les 
deux, trois ou quatre derniers quelquefois soudés ensemble. Mylabris, 
3. Antennes longues,de onze articles, grossissaut an peu vers l'exiré- 
mité. Lydus. 


31 0 
. NE La 
à. L 
24 VÉSICANTS. | 
3° groupe. Cantharidiles. Antennes un peu grenues, A 
sans renflement sensible vers l'extrémité. 
1. Auteunus très-cuurtes, eu forme de fuseau. Ærnes 
2, Anteanes longues,un jeu épaisses vers l’extréinité. Cuniharis 
3. Auteunes lougues, amincies vers l'extrémité. Palpes maxilluires à 
dernier article plus gros que les précédents, Lytia. 
4. Autennes longues, grèles, D oh à Palpes à dernier article ey- 
lindrique. Zonütis, 
5. Auleunes aussi longues que le corps, à articles allongés et 
aplatis. Elytres uu peu atténuées à la base et à l'extrémité. Apalus, k 
6. Auteunes filiforimes. Elytres trés-rétrécies vers l'extrémité. Sitaris. 
4° groupe. Mächoires Prongees en deux Jongs ap- | 
pendices filiformes. | hisés 
‘4. Antennes filiformes. Nemagnith 


1845. M. L. Redtenbacher , dans son travail sur les Genres de 1 


Faune des insectes d'Allemagne, rangés d'après une méthode enabtiqueph 


divisa de la manière suivante sa famille des CaANrHARIDES. : 


coli '" 
a. Crochets des tarses offrant chacun la plus grosse de leurs branches 
pectinée. 


B. Antennes sélacées, à articles arroudis. Zonits, 


3. Antennes sétacées,à articles faiblement déprinés et faiblement 
élargis vers leur extrémité. Apalus, 


“2. Crochets des larses offrant chacun leurs deux branches simplese 
J: Sans ailes. Elÿtres à suture arquée,: | Meloe. 
YY: Ailes. Elytres à suture droite, 


ñ. Antennes en massue ou entièrement irrégulières. 


.. Abteuess de onze aticles,pareïlement conformées dans 


les deux sexes, Aytabris, | 

. Antennnes de neuf arlicles, eu massue, avec le dernier + 
“aile très-grand (S), entièrement irrégulières chez la | 
9 ('}. Cerocoma, 


TT ————————— 


(‘ M. L, Redteubacher, sans doute par une faute d'impression, doune ici à la ® le 
saractére particulier au 1. 


INTRODUCTION, 25 
$5, Auteuves pa‘sablemeut épuisses, fililormes, rarement cour- 
tes et plus grèles vers l'extrémité, Labre échaneré, 
£. Autenues filiformes ou sensiblement épaissics vers lex- 


irémilé. Cantharis. 


*Y. Autennes plus courtes, plus grèles vers l'extrémité, Eprcauta. 


_ 1849. Le même auleur, en publiant sa Faune d'Autriche , n’apporta 
né tre changement à celle disposition que de supprimer le genre 
ut 

. 4849. La même année, en énumérant les Coléoptères recus d'un 
joyage de M Handschuh, dans le midi de l'Espagne, M. de Mo- 
D indiqua dans les Vésicantis trois divisions fondées sur les 
fférentes formes des antennes, savoir : Osésiconnes (WMylabris, Dices); 
>ATICORNES ( Meloe) ; Gracriconnes ! Zonilis, elec. ). 
En M. J. Leconte, dans son Synopsis des Méloïdes des Etats- 
Unis cy,a divisé de la manière suivante les genres des Vésicants, en 
nous bornant à faire enlrer dans ce tableau ceux qui appartiennent 
à notre pays: 
A Ongles non deutelés, 
8 Elyt'es courtes, imbriquées : ongles feudus, Moloe: 
| 83. Elytres eutiéres, nou srudées :; onglesfencus, Lytln. 
. AA. Ongles denielés, muuis d’un appendice, 

Le 7. Mâchoires allongées. Nemognatha. 
7: Mächoires courtes. 


ÿ. Appendice des ougles filiforme. Antennes filiformes. Zoniis. 


1 nous resterait à indiquer ici les divers entomologistes qui se sont 
ne des insectes de cette Tribu, ceux surtout qui ont contribué 
x progrès de la science, en augmentant par leurs découvertes le 
on »mbre des espèces, si leurs noms et leurs travaux ne devaient pas 
> retrouver dans la parlie synonymique. 

Cependant cette Révision serait incomplète, si nous ne mention- 
Ho: ici les travaux spéciaux entrepris sur les Coléoptères qui nous 


=) cv É 


tt} Synopsis of the Meloiles of the United States (in Proceedings of the Academy of 
… natural Sciences of Philadelphia t. 6. (1854) p. 528. — Voyez aussi : Cu, H, Bonexax, 
ratelse om framstegen à Insekternas elc,, Natural historia, 1833-1854, p 97. 


a tÉ 


» 


26 VÉSICANTS. 


1793. Meyer (!) essaya, le premier, de donner une Mon 
genre Meloe. "4 
1810. Leach (?), dans un Mémoire lu le 10 juin 1810, à la Soc té 
Linnéenne de Londres, mais publié seulement trois ans plus tard, fit. 
connaître les espèces britanniques du même genre, el deux aut es 
exoliques. Dans ce travail il rendit non-seulement service à la science 
soit par des descriptions faites avec plus de soin, soil par des ape S 
nouveaux; mais encore en rétablissant la synonymie erronée e 
quelques-uns de ces Hétéromères. 3 C3 
1813. Quelques années plus tard, il perfectionna cet essai, en \A 
ajoutant de nouvelles observations (?) et la description de six au res 
espèces exotiques. sé 
1812. Tauscher (1), l'année précédente, avait donné l'Enumération 
et la Description des insectes de la famille des Cantharidies, observés 
par lui en Russie. 7 
1813. Bilberg, s'allachant d'une manière particulière aux Mylabres, 
fit paraître sur ces Coléoptères (5) une Monographie, utile encore de 
nos jours, pour la connaissance de ces petits animaux. ms 
1827. J.-B. Fischer, dans une Dissertation inaugurale, reproduisit 
la Descriplion des espèces connues de la majeure partie des genres … 
des Vésicants () et donna le caractère de quelques-unes inédites, 
1829. Le docteur Fréderie Gebler publia, dans le Recueil des 
travaux de la Société des Naturalistes de Moscou, un Mémoire sur les 


ographie du 


nm mr mm mms me 
ir 
(*) Frid. Ailb. Ant, Meyer, Tentamen Monographiae Generis Meloes. Gottingae,179 # 
in-8 (32 pazes). HE 
(*) An Essaÿ on the Pritish Species of the Genus Meloe, with Descriptions of two 
exouc Species Dy William Elford Leach. (in the Transactions of the Lipncan Society of … 
London, 1, XI, 4re part. (1813) p. 55-48 et 2 planches, les 6° et 7° da volume), d a | 
(%) Further Observations on the Genus Meloe, with Descriptions of Six Exotic Species. 
[> William Elfort Leach {in Transact.ete. t.X1,9* part., 1818,p.242-251 et une planches» 
la 18° du volume), <<} 2 
(*) Enameratio et Deseriptio Insectorum e familia Cantharidiarum, quæ in Russi 
observavil A. M. Tauscher (in Mémoires de 1a Société imper. des Natur. de Moscou, t, à 
(1812) in-4" p. 129-144, e12 pl. (les n° 10 et 41 du volume). ad 
(5) Monographia Mylabridum, auctore Gustav. Johan. Bilberg. Holmiae (1813 in-8° (74 - 
pages non compris | Index,et 7 planches col.). A 


(5) Tentamen conspectus Cantharidiarum. Dissert. inangur, quam subjicit Joan, 
Bapust, Fischer, Monachii 1827 in-5° (26 pages.) l % 


F3 


INTRODUCTION. 27 
de la Sibérie occidentale, qui peut être consulté avee 
u r quelques-unes de nos espèces de France (!). 
sans MM. Brandt et Ratzeburg (©) comprirent un certain 
nombre de nos Vésicants dans leur beau travail de Médecine z0olo- 
gi que, et joignirent à des descriptions et à des figures soignées, des 
ails savants sur leur histoire et leur anatomie. 
| 1832. En même temps qu'il élaborait l'ouvrage précédent , 
M. L. Brandt (*) s’associait à Erichson pour donner conjointement avec 
> dernier, une Monographie des Meloës, la plus complète et la plus 
ignée qui eût encore paru. 
“1537. Enfin M. Chevrolat, dans la Revue de M. Silbermann, fit 
ans ître sur les Mylabrides (*) de Barbarie, un travail riche de des- 
ériptions d'espèces nouvelles, travail dans lequel figurent des Vési- 
2e nus sont propres à notre pays aussi bien qu’au sol africain. 
es Insectes de cette Fribu ont exercé le scalpel de divers anatomis- 
le . Outre les ouvrages généraux d'anatomie comparée, tels que celui 
le Cuvier (° et les beaux Mémoires de M. Léon Dufour (‘},Audouin (), 


+ 


(1) Des My/abrides de la Sibérie occidentale et des coufins de la Tartarie, par le Dr 

ré E Gebler (ir Nouveaux Mémoires de la Société imp, des Naturalistes de Moscou 
|. cle 7e de la collect.), 4829, p. 145-171). 
: à Medizivische Zoologie, oder getreue Darstellung und Beschreibuug der Thiere die 
Der eimittellehre in Betracht kommen, in systematischer Folge herausgegeben, von 
Dr J. F. Brandt und D'J, T.C. Raizeburg. Berlin 2 vol. in-4° fig. (4er vol. 1829, 
23 planches; 2° vol.1833,36 planches(les 1°" et 29% en deux planches, plus une 
ane supplémentaire an t, 1°; total 39 planches), 

OS Monographia generis Meloes, auctoribus Dr.S. F. Brandt et W.F. Erichson, cum 
picta. (Présenté à l'académie des Curieux de la Nature, le 23 août 1833 —— in 
Acta physico-medica Academiæ cæsareae Leopoldino-Carolinae Naturae Curio- 
s0 ru Hr16 1° partie ( 6€ tome de la 2° décade). Fratislaviae et Bonnae 1832 in-4v 
" ; 1 142 et°1 pl. (la 8° du volume). — 11 y en a eu des tirés à part, (p.1- 
#et1 pl.) 

w 20 Ci de Mylibrides de Barbarie, par M. Auguste C ip (in Revue 


+} 
. "Hs logique publiée par Gust, Silbermann. Strasbourg, in-8, (t. 5 (1837), pag. 


E 


) Leçons d'anatomie comparée, recueillies et publiées par MM. C. Duméril et 
“ Ebnes. Paris 1300-1805, 5 vol. in-8. 

(©) Voy: Annales des Sc. natur. 1, 3. (1824), p. 486-487 ct pl. 54 =. 5. (1855), 
k. 227.— 1. 6. (1825), p. 150 et pl. 8. — 1.8, (1826), pl.19,23,27,35, 36 à 40 et 
pl 21 bis. 


3 , x at pie k è “ : 
o Prodrome d'une Hist. nat.chimique, pharmac, et médie, des Cantharides. Thèse 


28 VÉSICANTS. 


M. Brandi (1), conjointement avec ses collaborateurs, MM. Ratzel urg 
et Erichson, et divers autres auteurs ont donné sur plusieurs de &« 

insectes des détails analomiques précieux à consulter pour NES 
l’organisalion interne de ces petits animaux. aa 


- 1 


: 
Ces insectes peuvent être partagés en trois familles : Le 


Familles 

se croisant uu peu à la suture après l'écusson, déhiscentes ensuite ; , 

replites en dessons latéralement, sur environ la première moi- 

lié de leur longueur, généralement plus courtes que l'abdomen. 

Ailes nulles, Corps oblong ou allongé ; mou ; ordiuairemeut 344 

de couleurvbscure. Meuoiviens, | 

, Autennes terminées eu massne,à dernier article 4 

‘le plus long et notablement plus gros que les 

antres Tête plus lougue depuisles vertex jus- 

| qu’à la base des antennes, que depuis ce 
| 


/ pointjusqu'àsa partie antérieure. Elytres nou 


Elyires 


n'embrassant pas {es côtés de 
Ailes vxistautes, 


\ en courbe reutrante à leur côté externe. MALARRENS. 
Antennes subfliformea, soil grossissant pro 
‘3 gressivement à peine, soit graduellement “ 2 
E plus minces vers l’extrénité; à articles trois | "re 
e 


ne se recouvrant pas à la sutu- 
re;aussi louguement prolougées, 
où à peu près que l'abdomen ‘; 


à ouze pins Inngs que larges. Came ' 


L Lt 


ee 


mt es trirremeniftetitttettienqueres themit rle 


Puris, Didot jeune, 1826 in-8.—Recherches pour servir à l'histoire naturelle des € 


tharides. (in Aunales des Sc. nat. t. 9, 1826). p. 31 à 58,pl. 44 et 43. L' 6400 
(*) Monographia generis Meloes (ir Act. acad, Natur. Curios.L. 14 part. 4, p. ‘8 1 
suiv.) — Medicinische Zoologie, t. 2. Berlin 1833 in-8. A 


. 


Voyez encore : 
Ramonor, Abhaudl, über die Verdauungswerkzeuge der Insekten, (publié par 
Société des Natur, de Halle) Zeipzig, 1814, gr. iu-40 (30 pl ). 1 “ 


Meckez (loh-Friedr,) Bvitrage 7. vergleich. Auatomie, Lepzig 1508-12, 2 
gr, in 8. RE 


Heusixcen’s (Johan. Chr, C. Friedr.) Zeitschrift f. organ, Phys. Eisenach, 1827- | TES 


3 vol, gr, in-8. (47 pli) Re 
Swnoun. (Ch. Throd.) et Sraxmius, Lehrb. der vergl. Anatomie Berlin, 1885. Wad.. 


var MM, À. Srune et Tu. Laconvane Paris 1849 2 vol. in-2$, LR 


ne 


MELOÏDIENS. — WMeloe. 29 


PREMIERE FAMILLE, 


MELOÏDIENS,. 


“Cinacrères. Elytres se croisant un peu à la suture après l'écusson, 
iscentes ensuile:; repliées en dessous, latéralement, sur environ 
remière moitié de leur longueur; généralement plus courtes que 

men. Ailes nulles. Corps oblons ou allongé; mou; ordinaire- 
t de couleur obscure. 


€ + insectes peuvent être réduit au genre suivant : 
Genre Meloe, Meroé ; Linné (!). 
{ Mel, miel; oleuwxr, huile {?).) 


Cas rèmes. Anlennes insérées vers le bord antéro-interne des yeux, 
_ peu en arrière de la suture frontale ; courtes ou médiocres ; de 
u articles ; de formes variables, souvent presque de même grosseur 
e En vers l'extrémité (*), quelquefois plus grosses vers celle- 
), d’autres fois renflées dans le milieu , et anguleuses chez les 
lo) : à premier article renflé, obconique ou ovalaire ; le deuxième 
le troisième généralement plus grand que le suivant: les qua- 
» à dixième tantôt moins longs que larges (®), tantôt plus longs 
3 (7): le dernier généralement ovalaire oblong et rétréci en 
4 


|] 


né, Syst Natur. 108 édit, L. 4. p. 419, — Id. 124 édit, 1. 4. p 679. 
| Parce qu'ils laissent fluer de leurs articulations un liquide oléagineux , soit 
ve mieileux ; soit de la couleur du mi: (à melleo pinguique sudore affatim eætil- 


mn in de raison. fait proveuir Le mot Meloë du grec welas, noir, parce que la plupart 
1] out une couleur noire ou obscure (Voy. Oury. Encyel. myih.t, 7. pe 647, 

TS Os. p. 1). | 

. M. cicatricusus » PUrpur ascens , rugosus, ele, 

. brevicollis. 

: J. torche. 

: 0 M. bBrevicollis. 

m M. scabrosus, pygmæus. 


20 


Mourer , insector. Theatr. Londini 1634, in-fol, p. 162.), Onvien , avec ‘ 


Le “us of et ee +, td du de 
SR nn À 0 10 ol ee 2 Ed” 


7 


f 
L] 


30 VÉSICANTS. 


i'TIS 
pointe à son extrémité, rarement échaneré (1). Suture frontale LS. us 
souvent en angle, quelquefois seulement en arc dirige en arrière. 
Epistome transversal. Labre généralement élargi d'arrière en avant, | 
arrondi à ses angles antérieurs, habituellement échancré en devan : 
Mandibules cornées , épaisses, arquées, tronquées ou souvent presq! 1e 
bifides à l'extrémité et entaillées près de celle-ci. Mächoires à 
deux lobes à peu près égaux, garnis de poils et comme frangés: 
l'interne , presque carré : l'exlerne, biarticulé, arqué sur le précéde: it. 
Palpes maxillaires de quatre articles comprimés : le premier court : le 
deuxième obconique, plus long que le troisième : celui-ci faiblement 
rétréci vers sa base : le quatrième presque d’égale grosseur, ob us be 
ment anguleux ou arrondi à son extrémité , parfois presque tronq 16, 
Menton élargi d’arrière en avant , tronqué en devant avec Îles angles 
arrondis. Lèvre presque obcordiforme. Palpes labiaux courts ; de tr is 
articles : le dernier épais, comprimé , brièvement ovalaire ou suborbi- 
culaire. Prothorax ordinairement un peu plus étroit que la tête ; 
presque plan sur le dos; à côtés infléchis en dessous. ÆElytres généra- 
lement plus courtes que l'abdomen , quelquefois cependant le recou- 
vrant en entier. Pieds assez allongés; plus ou moins robustes. Tro- 
chanters postérieurs à peine égaux au quart de la longueur des cuisses 
auxquelles ils servent d’attaches. Cuisses et tibias comprimés : ceux-ci 


munis chacun de deux éperons: l’externe des tibias postérieurs, épais, 
de grosseur égale, arqué ou tronqué et taillé en biseau à son extré- 
mmilé. Tarses garnis en dessous de poils spinosules: à plantule assez 
courte et piligère. Ongles offrant chacun de Teurs crochets divisé. 
longitudinalement en deux branches simples. Abdomen composé en 
dessus de sept arceaux plus ou moins apparents, munis ordinairement. 
chacun dans leur milieu d’une aire ou parlie cornée: ces aires géné- 
ralement plus larges d’avant en arrière, couvrant la totalité ou la 
presque totalité des deux derniers arceaux ; formé en dessous, c'est-à- 
dire sur Le ventre, de six ou sepL arceaux apparents. 

À ces caractères généraux on peut ajouter: premiers articles des - 
antennes marqués de points piligères: les autres brièvement pubes- 
cents. Epistome corné et marqué de points piligères en arrière, glabre 
et submembraneux en ayant. Labre submembraneux à la base, corné 
et marqué de points Piligères sur le reste de sa surface , cilié en L 
devant, Elytres souvent rugueuses , où coriacées, c’est-à-dire offrant 4 


: 


a — 


{*) M. maÿalis. 


mr à di: =d os … PT L__É-muir 
él 
- Tr 
- SR 
" 


MELOÏDIENS. — Meloe. 31 


l spe 21 de la surface d’une écorce. Cuisses et libias marqués de points 
f F. 4e + » 


4) 


Faugrres- 
É x ss insectes de ce genre, confondus probablement en une seule 
: ée par la plupart des anciens naturalisles , étaient EpPPESS 
Awaases (1), par les Grecs : de là, les noms de Anticantharus ©), 
5 carabœus (°) el Cantharellus (*} en latin, et de Proscarabé () ou de 
a ue arabé (), en français, parce qu'ils ne sont qu’à moitié Coléop- 
ères : leurs élytres ne couvrant qu ‘une partie de l'abdomen. Sous ce 
apf rt, comme l'ont observé quelques- uns, ils se rapprochent des 
t. ins et des Forficules, nommés par Derham urosemregn (7). 
J . insectes de ce genre étaient aussi appelés Éxacaävbages (8), d'où 
tyenus les noms de Oleocantharus (°}, Cantharus unctuosus (1°), Can- 
ha ris unctuosa (11), pinguiculus ("*) en latin, et de Scarabé onctueux(*), 
où de Searabé onctueux des maréchaux , en français, en raison du 
ui onctueux qu'ils font couler de diverses articulalions (1t). 
‘apparilion, au printemps, de l'une des espèces les plus com- 
mur ès, a fait donner, principalement en Allemagne , soit à celle-ci, 
L à toutes celles du même genre , le nom de Scarabœus majals . 


r de mai où Scarabé de mai (1°). 


«| 


e ) Voy. Movurer , Theair. Insector. Zondiri, 1634, in-[ol, p. 462. | 
__ rasé Exercitat, de different. et nomin. Anim, Oxonii, 1677 in-4°, p_46,— | 

inorrne , Mat. medic. (part. zoolog. par Arvault de Nobleville et Salerne } 1786-57, | 
12, t. 6: p. 554-557. « | 

(5) Mourer , loc, cit. $ 

}: Seunoever , Pharmacop. med. ebym. Lugduni, 1665, in-4, lib, V. de 

£ et p. 740, 

Fe | GEOFFROY , Hist. abr. des Ins. Paris 1762, p- 577. 

re De allemand : Afierkaefer { 3, GC. Fuessuixs , Verzeichuiss, Zurich, 1775 , in-4° 

*. 0) et Zwitterkaefer Dépot, Abgek. Geschich. de Insekt. HWüinterthur, 177€, | 

4°, p. 65 )- | 

Es Denuas ; Théol, phys. trad. de l'angl. Strasbourg, #769 , in-80, p. 514. | 

(5) Mourer , loc. cit., p. 162. 

ne Lesser ; Théol., p. 233. — Id., trad. f. par Lyounet, Paris, 1845, 1,4, p. 197. L] 

) Seurogver, Pharmac., loc. cit., p. 740. | 

) SCHWENKFELD , Theriotr. siles., p. 3554. | 

| (9 rem (voye Moufet, loc. eit.} — Joxsron, Hist. Ins, p. 74. 

+ 2408 pe Boumare, Dict. d'Hist. nat., Paris , 1768, iu-40, 1. 4, p. 148, — 

Mirer, Médecine vélérinaire, Lyon , 1771, 1. 3, p 330. 

| Et On les nomme : en allemand, Ski éthefi : en anglais, the Oil-Beetle; en ‘ 

_ di , Olin-Biller et Oliebillen. »! 

“h | GS)En allemand : Maywurm (Fowssix , Verzeich, Zurich, in-4°, p. 20 ): Mepwurm | 


L 


F : 
rss q 


32 VÉSICANTS. 

Paracelse (')} paraît leur avoir donné, le premier, le nom de He loe: n° 
ou Meloes (*). sanctionné par Linné , et adopté par lous les entomolo= 
gistes , depuis ce législateur des sciences naturelles. SE: 

Attachés au sol par leur défaut d'ailes, d’une taille généralement 
assez remarquable pour des Coléoptères, d’une démarche lente et pa= 
resseuse, surtout quand l'abdomen est chargé d'œufs, ces insectes, 
dont quelques espèces sont communes , ont depuis longtemps at iré 
l'attention des Naturalistes. Lo. 

Malgré les occasions fréquentes de rencontrer ces animaux , l'his= 
loire des Meloés est restée pendant longlemps en partie inconnue. 

Goedart (*) le premier fut témoin de la ponte des femelles de ces 
insectes et vil naître, des œufs , les larves qui en sortirent; mais il # À 
put parvenir à les élever. Frisch (°}, De Géer (°) et divers autres Na 
turalistes ne furent pas plus heureux {”). Per. 
RS Le Ne D es GE. A 


(J. H. Scuzen, Kennz, d, Tisekt, Zurich, 1761, p. 92, 16 26); Wejenwurm (F «ei, 
Beschreib, Berlin. in-49, VIe part. , 4727, p. 14); Mayliag (Goxze, Entom, Beyte, 
1.1. p. 692); Maykaefer ( P. L. S. Mueruen, C. Isxx., Voll. Natnrsyst., Nurnber A 
LB, 16 part., 1774, p.578); Maywurmhaefer (Scuagrrer , Abbild, und Beschreib. 
Kegensburg , 1778. in 4°, p. 5). En hollandais : Meyworm ; en russe: Maslianska. vr 
Ils ont aussi été appelés: Wiesenkaefer {Scarabé des prés), Grasskaefer Le Sea k” 
rabé des gazons), et Feldkaefer { Scarabé des champs), parce qu'ils se trouvent dus ii: j 
les prés ou les chips. + at NE 
. (1) Parcs (Philippe-Aurevle-Theophraste) célèbre médecin et alchimiste ; né u 
en 1493, à Einsiedeln , dans le canton de Schwitz, mort à Saltzbourg le 24 sept, 1544. 
(?) Panacerse ; de Morbo ex tartar. oriend, an Opera, Genrvæ , 1658, in-fol 
t 1, p. 447, , : 
(4) Paracezsr, de Vit, lung. chap. XI. de Syron. in Opera, Generæ , 1678, J 
t..2, p. 61. | Re 
() Gorvarr , Métamorph. nat, on Hist, d, Ins. (trad, fr, ). Amsterdam, 4700 , 2, 1 
xper, 42, p. 180-187, pl, 42. Ne 

(5) Frisen , Beschreib. von allerl. Insekt, in Teutschl. Berlin, pet. in-49, Vle part, 

e 1727) p. 44, pl. vw. L 

() De Géer , Mém. pour servir à l'Hist des lus. Sto-kkolm » inr4 ,t, 5 (1775) 


p. 3-12, pl. 1, 6g. 5, Paquet d'œufs; fig. 6, œuf ; fig. 7, larve. 
() Vers la fin de mars 1856 


L 2} 


» je plaçai deux paires du M. cicalricosus dans pe 
grand bocal, rempli de terre et exporté sur ma fenêtre à l’air extérieur. Le 6 avril : ee ù 
l'une des femelles se ereusa dans la terre un trou dans lequel elle était presque entière 

ment cachée , et y déposa un assez gros paquet d'œufs qu'elle recouvrit de terre , après +4 
avoir terminé sa ponte. De ces œufs, d'un jaune citron ou orangé , el agglutinés en- A. 


semble ; sortirent , le 2 mai suivant, de petites larves hexapodes semblables à celles 


_— 


9 MELOÏDIENS. — Meloe. 33 
De Malgré les récits des Entomologistes précités , malgré l'autorité de 
_ De Géer, cet observateur si exact, béaucoup de Naturalistes , même 
% parmi les plus renommés, hésitèrent pendant longtemps encore à 
-. considérer ces petits Hexapodes comme étant la larve des insectes de 
_ ce genre('). Ils paraissaient les mêmes que ces sortes d’Aptères pédicu- 
_  Jiformes observés par Frisch,Réaumur,Linné et plusieurs autres sur le 
corps de divers Mellifères, et il était difficile de comprendre comment 
_ des larves devant produire des Coléoptères de la taille des Meloés ; 
- pouvaient vivre en parasites sur les Hyménoptères précités. 
_ Ces sortes d’Aplères , d’ailleurs , se rencontrent toujours de là même 
| _pelitesse. De Géer avait remarqué qu’ils ne prennent point d’accrois- 
._ sement sur les insectes ailés qu’ils semblaient sucer, et qu'à la mort de 
_ ceux-ci ils abandonnaient leur corps (2). 
_ Peut-être , Frisch (3), en avançant que les larves des Meloés vivent 
_ dans le sein de la terre aux dépens desracines des végétaux ; Linné (+) 
_ et Meyer (*), en disant qu'elles mangent les feuilles des plantes ; 


ap La 


© —— 


———— 


décrites par Newport. Je reconnus facilement en elles ces sortes d'Aptères pediculi- 
formes qu'on trouve parfois sur les ailes de divers Hyménoptères et même de Diptères. 
__ Depuis assez longtemps je les soupçonnaäis d'avoir une existence parasite ; mais le temps 
| #1 l'occasion m'avaient manqué pour poufsuivre mes recherches à ce sujet. Quand ces 
| jietiles larves vinrent äu jour, je disposai sur ma feuêtre une caisse remplie de terre re- 
» Kéuverte de gaioti parmi lequel se trouvait ane plaute de Léontodon en fleur. Je plaçai 
… fes jeunes larves sur ce champ dé verdure , elles se mirent aussitôt À grimper sur lei 
| herbes et à en redescendre , dans un mouvement coutinuel, Une Sytphie (Erystale } 
< étant venue se poser sur la fleur de Lévntodon , une de ces larves s’attacha à ce Diptère 
et fut emportée par lui. Les autres , après quelques jours d'inutiles recherches et de 
… continuelles inquiétudes , finirent par se disperser ou par périr. 
Le (3 Voy. Kinex , Monogr. Apum Angl. !. e. — Larretese , Hist. nat. des Crust. et 
_ des Ius.; t. 10, p. 384 et suiv. — 14. Nouv. Dict. d'Hist, nat.,t. 20 (1818), article 
. Meloé , p. 109 et sniv. — Warckexaen, Mém. pour servir à l'hist, des Abeilles solit., 
1. c.—Leacn, An essay etc., in Transact. of the Linn, Societ., t, XI » 1813, p. 30.— 
_ Nrrzseu, Die Familien und Gattungen der Thier-Insekten (insecta epizoica ) in Gerwan’s 
Magaz. der Entomol., t. 3, 1818, p.263. — [d. Darstellung der Familien uod Gat: 
tungen der Thier Insekten, p. 5.— L Durour, Ann. des Sc. nat.,t. 13, 1828, p. 62.— 
Wesrwoon, Introduct, to the mod. Classific. of Insectes, 1.4 » P- 302. 
(2) De Geen, Mém., tom. 5 (1775) p 14 et 12. ( Newport, cependant , a cru ra: 
inarquer que ces larves croissaient un peu ). 
(*) Frascu, Beschreib. 69 part. (1727) n° 6, p. 15. 
(#) Luxné, System. Natur , 42e édit. p, 679. 
(5) Maven, Teutärm. mouogr, gen. Meloes, p. 11, 


* 


» 


LE 


#4 TÉSICANTS. 
comme l'insecle parfait ; Geoffroy (1), en déclarant qu'elles se cachent 
dans la terre; Walckenaer (?), en publiant qu’elles vivent dans le 
gazon , ontils contribué à entretenir les doutes ou l'incrédulité, au 


sujet des observations de Goedart et des deux autres Entomologistes 


- …  Éi-e.. m --" te TT 7 CRT EL IT 7 er D—_ + 6 | ou DO, | 
. “ ‘ 
| : 


ed 


précilès. L 
Cependant, MM. Le Peletier et Serville, ayant isolé plusieurs fe 


melles de Meloës et obtenu, de leurs œufs, des larves semblables à 
celles décrites par de Geer, il ne fut plus permis de douter qu'elles 
n'étaient celles des insectes de ce genre, et Latreille (*) commença ù 
alors à soupconner qu’elles pouvaient vivre en parasites dans le nid 
de quelques Mellifères. | | 
Enfin feu Newport (*), de regrettable mémoire, dans deux Mémoires 
insérés dans les Transactions de la Société Linnéenne de Londres (5), 
a résolu la question. Voici l'extrait de son beau travail, fruit de quinze 
années de recherches. ; 
Quand une femelle de Meloé éprouve le besoin de se délivrer 
des œufs dont elle est chargée, à l’aide de ses pattes antérieures elle 
creuse la terre, tandis qu'avec les autres elle se débarrasse des déblais. 
Elle pratique ainsi un trou d’une profondeur quelquefois de deux 
pouces, de manière à y cacher tout son corps jusqu’à la tête. IL Jui k 
faut souvent à peine une demi-heure pour exécuter ce travail. Elle - 
choisit ordinairement un terrain sec et exposé au soleil. Quand la 
cavité est pratiquée, elle se relourne plusieurs fois, soit pour conso- 
lider cette niche, soit pour l'agrandir el pour rendre plus commode le… 
séjour qu’elle y doit faire. Pendant ce temps, elle y dépose un paquet 


plus ou moins considérable d'œufs, qu'elle recouvre de terre (°) avec 
s . A 


Ds Soie mndiroilie bvedditaietiiéte des Aou à 3tes-2 5 RS 

(2) Grorraot, Hist. abr, t, 4, p. 577. « La larve, dit-il, ressemble beaucoup à 
l'inseète parfait. Elle est de même couleur, grosse, lourde, w’ayant que la tête écailleuse, 
et tout le reste du corps mou.» Cet auteur avait visiblement pris pour la larve td « 
Meloé , celle de la Timarcha tenebricosa. 

(?) Waccxenaer , Fâun, paris, , t. 1, p. 267. 

(5) Larnercie , ên Regn. anim. de Cuvier, 2e édit, (1829) t. 4, p. 65 et 66. 

(+) George Newport, né à Cantorbery { Canterbury ) ville da comté de Kent, le 44 
février 1803, mort à Londres le 7 avril 1854. Ce savant , qui m'honorait de ses bontés 
a bien voulu me répéter verbalement, en 1849, ses diverses observations, et me dsédee 
l'une des chrysalides du Meloe cicatricosus qu’il avait obtenues. 

(5) T. XX p. 297 et p. 321. 

(5) Suivant Newport, les femelles qui ont vécu dans l'isolement ne prénnent pas le 
même soin des œufs inféconds qu’elles confient au sol ; elles laissent béante l'ouverture 
du trou daas lequel elles les ont déposés. 1 


MÉLOÏDIENS, — loc. 39 


elle Opération de 
ainsi débarrassée, son 


soin, quand sa ponte esl terminée, Elle se pok pour € 
à ses grilles, en marchant à reculons. Après s'être x ssé 
: abdomen, auparavant si volumineux, se trouve réduit de moitié. Elle 
_ se remel bientôt à manger avec avide, soil pour réparer ses forces 

un peu épuisées, soil pour se préparer à d'autres pontes. Le chiffre de 
celles-ci varie de deux à quatre, qui se succèdent à des intervalles 
irréguliers, pendautune à trois semaines. La quantité des œufs déposés 
va en diminuant à chaque ponte. Leur nombre est souvent de plus 
4 de trois à quatre mille (1). La Providence a donné à ces animaux une 

_ fécondité merveilleuse pour assurer la perpétuité de l'espèce, en 
7% dépit du nombre considérable des larves destinées à périr, faute de 

pouvoir trouver la nourriture qui leur convient. 
4 Les œufs des Meloés ont la forme ovalaire allon 
_ d'un cylindre arrondi à ses extrémités C. Ils ont généralement la co- 
. quille translucide; flexible et délicate. Ces œufs sont communément 

_ d'un jaune citron ou orangé ; ils sont déposés réunis en un paquet (5), 

agglutinés par leurs parlies latérales, avec l’une des extrémités dirigée 
Hi 44 l'ouverture du trou dans lequel ils se trouvent placés. 

” Au bout de trois à six semaines, suivant l'élévation de 
_ jure et diverses aulres circonstances de chacun de ces œ 
3 ie une larve. Vers l’époque de l'apparition de celle-ci, 
l'œuf semble s'amincir et se déprimer vers la Partie abdominale du 
Pine animal, et s'élargir vers la partie antérieure : elle se fend longi- 
 tudinalement depuis le milieu des segments du thora 


x jusqu’à la tête, 
et la jeune larve, après des efforts répétés, fait successivement sortir 


_son corselet et une partie de sa tête, puis tout le reste de son corps. 
| Pendant ce travail, elle se débarrasse non-seulement de 

de la membrane sous-jacente, mais d'une autre 
_ analogue. au légument dont se dépouillent le 
; quelques jours après leur naissance. | 
_ Cette larve, au sortir de l'œuf, est à peine longue d'une ligne (). 


T4 


: ” 


h 


gée, ou plutôt celle 


la tempéra- 
ufs sort une 
la coquille de 


la coquille et 
pellicule qui semble 
S jeunes Myriapodes, 


PR 


td Lt a 


(1) Goedart en compla 2006 dans une première ponte 
1 avait environ 3000. Dans une seconde ponte il en compla ÿ 
i crane lui , bien davantage en réalité. 
(2) Friscut , Beschr., 1. 6, pl, n.6. Gg. 4, — De Géer, Mém, 
Newronr, Transac., 1, XX, loc. cit., pl. 14, fig. 3. 
CGesvant , Métam.. L 2, pl, 42. — De Géen, 1 cs ple.4, fig. 5. mie | 
{*) Voyez: Goeviar, Métamorphoses naturelles on Histoire des Insecies, édit, d'Ams- 


a — 
El 
LI 


» Mais il supposa qu'il y en 
00, mais il s'y en trouvait, 


ot: 5, pl. 1 6g. 6, pass 


"rry 


36 VÉSICANTS, a 
% \ FA 
En voici la description : da LA 
L PE : VIT 
Larve hexapode ; au corps allongé, presque parallèle, ordinaire= é 
ment jaune 4), avec les yeux noirs ; composé de treize segments (), 3 
comprenant la tête, trois anneaux thoraciques el neuf abdominaux. 
Téte tantôt courte et arrondie, tantôt presque en triangle à côtés 
curvilignes; déprimée ; offrant sur sa é$urface une ligne médiane, 
naissant du milieu de la partie postérieure et bifurquée en devant. 
Labre entier; parfois cilié en devant. Mandibules un peu saïllantes, 
arquées, terminées en pointe simple. Mächoires à un lobe, cilié à son 
côté interne. Palpes maæillaires de trois articles : le dernier subey= 
lindrique. Lèvre étroite. Palpes labiaux de deux articles. Antennes de… 
cinq articles : le basilaire, plus gros, semi-globuleux : le deuxième 


- HA 


cr 


ns 


le 


terdam , 1700, t. 2, p. 180, expér. 42, pl. fig. 42. — Lister , Johannes Goedartius, | | 
de Insectis in methodum tractalis, Lond. , 1635, p. 292, fige 120, a — Fnisoi 4 
Beschreib. voa allerley Insecten in Tentsch-Laud, Berlin, in-4°, 1, 6, (1727) n® va, CA 
p. 14,plt 6, fig 2 et3.— Ds Gérer, Mém., t. 5, 1775, p. 8-12, pl. 1, fig. 7, lurve, À 
8, ongles, et les divers écrivains qui ont reproduit la description de cet auteur, . 
(Faenraus, Gener., p. 79. — Ouivien, Encycl. méth.,t, 7, 1792, p. 647. — pu 

Eutomolngie, t. 5, 4795, n° 45, p. 2. — Id,, Nouv, Dict, d'Hist. nat, , L. 14, 1803 PL 
pe 286.— De Tioxx, Hist. nat. des insectes, Paris, an X, 1. 7, p. 109, — Wars _ 
cxexarn, Faun, parisienne, Paris, an XI,t.1, p. 267. — Larneille, Hist, nat., t. 4 4 
pe 580 et sui. —[d., Rega. anim par Guvier,t. 3.1817, p- 919. — Jd,, PA 
Dict. d'Hist, nat,, t. 18, p. 109 et suiv. — Duuéaz, Dict. des Sc. nature, t. 30. 
1824, p. 16.— Guémx, Dict, class. d'Hist, nat., t. 10, 1826 , p. 349. etc. —"Brasor 
et Entcnsox, Monogr. gener. Meloes , in Nova Acta Academ. Natur. Curiosor., t, 47, 
(le 68 de la 2 décade) 1832, p. 109. — Buawor et Rarzeeure , Medizinische Zo0= el 
logie ,t 2, 1833, p. 105, pl. 17, fig. 19, 20, et 21, détails. — Ce Ti. DE SienoLo, 

Ueber die Larven der Meloiden, in Eutomol. Zeitung , herausg. v. d. Vereine sui 
Stettin, t. 2, 4844 , p. 130.— Newronr, On the Natural History, Anatomy and De | 
velopment of the Oil Beetle, Meloë elc., in the Trausact. of the Linn. Societ. of 

London, t, 20, 1e part,, p. 309 et suiv, pl. 14, Gg. 3,4 et 5, et fig. 7 à 14, 
détails. 1e 
(*} Les larves obtenues par Frisch, du W. varieqatus ; par De Géer, de son Can- 
tharis proscarabœus (M. violaceus); par Newport, des M. proscarabæus , violaceus &t 
cicatricosus; par nous, de cette dernière espèce ; par de Siebold , du M. proscarabæus, 
étaient toutes d’un jaune pâle ou d’une teinte rapprochée, au moins dans les premiers 


re 


jours de leur naissance. A ; 
(*) Suivant Newport, le corps de ces larves serait composé de 14 Sa je | 
"A 4 r 


le 14% ou 109 de l'abdomen n'est pas apparent. = 


MELOÏDIENS. — Meloe. 37 
_ allongé, subcylindrique ou un peu élargi d’arrière en avant : les deux 
> derniers séliformes : ces deux derniers, souvent peu distinctement 
_ séparés : ces antennes pourvues de poils vers l'extrémité du deuxième 
el souvent du troisième article. Yeux noirs, arrondis, situés sur les 
côtés de la tête. Tronc presque égal en longueur à l'abdomen ; 
composé de trois segments, dont le premier esl un peu plus grand 
que les autres. Abdomen garni de poils fins et courts; un peu renflé 
dans son milieu, rélréci ensuite à partir de ce point; composé de neuf 
segments , et d’un dixième souvent indistinct ou peu distinct : le neu- 
| vième terminé par quatre soies ou filets dont les deux externes plus 
courts, et pourvu en dessous d’un ou de deux (4) mamelons 
 rétractiles, servant à la progression. Pieds assez allongés; composés de 
_ quatre piéces: la cuisse renflée; tarse armé de trois crochets, dont 
l'intermédiaire, plus long, terminé en fer de lance. 

Après la sortie de l'œuf, ces larves restent ordinairement immo- 
biles pendant quelques jours, surtout si la température est peu élevée ; 
| puis elles montrent une vivacité et une activilé étonnante. Elles 

_ courent €à et là, cherchant sans doute les trous cylindriques au fond 
desquels divers Apiaires cachent leur nid dans le sol, ou elles grim- 
pent sur les végélaux (?)}, pour y attendre ceux de ces Hyménop- 
…_ jères C) qui viendront s’y poser, afin de s'attacher à eux, et se faire 
) emporter dans les retraites souterraines,où elles cacheront l'espoir de 

Ja perpéluilé de leur espèce. 
ler {1 est étonnant de voir avec quelle promptitude ces jeunes larves 

% s'acerochent au corps des Mellifères qui se posent à leur portée, et 
avec quelle ténacité elles s'y cramponnent. Elles adhèrent principale- 
_ ment entre la têle et le corselel, et entre celui-ci et l'abdomen, et 


L” 


(1) Suivaut De Géer (loc. cit. p. 9), le ueuvième annead abdominal est pourvu d'un 
seul mamelou paraissant garui d'une matière visqueuse. Les larves que j'ai observées 
m'ont offert , comme à Newport, deux mamelons et plutôt garnis d’une membrane 
muqueuse que chargés de viscosité. 

(1 Les jeunes larves que j'obtins en 1836 , des œufs du M, cicatricosus, après 
_awoir été placées sur du gazon déposé sur l’une des fenêtres de mon appartement, ne 
faisaient que monter el redescendre avec inquiétude, sur Les plantes qui composaient 

celle prairie en minialure. 

: (5) Ces larves, d'un jaune orangé, ont été trouvées , comme nous l'avoûs dit , 
_ par M. De Siebold sur les Bombus ferrestris , Anthophora leporina , Megilla pilipes 
|  Andrena thoracica, Nomada ovata. Les noirs sur l'Andrena ovina et Hylaæus 6-cinctus 
 Woÿez ‘ Eutomol. Zeitung. heransg. v. de Vereine zu Stettin. 4841. p. 137. 


+ 
Le 
Qi 
L: 
. 


e—— es ET m : 


VÉSICANTS. Ke" . 

ME RUEE vers les or d des paltes. On ne peut douter | 

qu'elles ne fassent endurer des souffrances plus où moins vives Bye 

malheureux insectes qui leur servent de victimes, car de Géer a vu lon u'= 

de ceux-ci employer ses paltes et faire des efforts répétés, maïs int 

_tiles, pour se délivrer de ces hôtes insupportables. ,, 

Le petit nombre de semaines que mettent les larves des Meloés à 
arriver à l'état de nymphe, a'a pas permis à Newport de suivre leur - 
développement progressif, et surtout d'observer les modifications gra 
duelles qu'elles subissent dans leurs formes. Toutefois après avoir, 
pendant nombre d'années, cherché en vain des larves d'un état 
intermédiaire entre celles sortant de l'œuf et celles qui sont parvenues 
à leur grosseur, il finit par découvrir dans des nids de l'Anthophora 
relusu, des larves de Coléoptères, mais différant teHement de celles 
des Meloés, au sortir de l'œuf, que sa première pensée fut de les con- 
sidérer comme se rapportant à des insectes d’un autre genre. 

En les examinant avec plus d'attention, diverses particularités Ce 
offrirent la preuve qu'elles devaient être des larves de Meloés. Elles 
étaient courtes, grosses, d'un blanc jaunâtre, avec les organes buccaux | 
bruns. La configuration de la tête, celle des antennes, celle surtout 
du deuxième article élargi vers son extrémilé, offraient une grande 
ressemblance avec la configuration des mêmes parties chez les jeunes 
larves de ces Vésicants. Les mandibules, cependant, étaient plus 
courtes, plus obtuses, et rappelaient davantage celles d'un inseete 
vivant de matières végétales. Les soies caudales existaient encore, mais à 
raccourcies; on voyait qu'elles étaient destinées à disparaître; les pieds 
étaient presque nuls, et les crochets réduits à un seul. D'autre en 
la forme générale du corps de ces larves se rapprochait beaucoup de … 
de celle des Meloés parvenus à toute leur croissance. Le thorax se x 
montrait arrondi en devant. On ne voyait point de division bien mar- * 
quée entre le corselet et l'abdomen, tous lés anneaux ayant presque 
même forme. 

La larve des Meloés change plusieurs fois de peau. Les téguments 
dont elle se dépouille restent attachés à l'extrémité de son corps. En 
les ramollissant, en les élendant, on peut juger que cette larve était 
plus active dans les périodes précédentes de son existence. Maïs entse 
en de l’élat de pyRpee, son corps subit des te IE NERS  Æ 


, 


| MELOÏDIENS. — Hfeloe. 39 
__ était destinée à celle larve, et dont elle doit désormais se nourrir jus- 
à qu'à la fin de son existence vermiforme, 
La Nymphe a le corps glabre, ovalaire, un peu courbé en dehors, 
_ composé de treize anneaux (*), aminci et presque tranchant sur les 
côtés de l'abdomen, en dehors des stigmates. Les organes buccaux, les 
antennes et les paltes sont réduits à de petits tubercules, Outre les 
_ neuf stigmates ordinaires, situés : le premier, entre le premier et le 
deuxième segment thoracique, et les autres sur les huit premiers 
anneaux de l'abdomen, il semble en exister un autre très-pelit sur la 
troisième partie du thorax. Cette nymphe parait rester à peine quinze 
jours avant de passer à sa forme parfaite, 
__ Parvenus à leur dernier état, ces insectes ont le corps lourd, la 
démarche paresseuse. Leur défaut d'ailes les enchaîne à la terre. En 
général, ils s'éloignent peu des lieux qui cachèrent leur jeune âge. 
Leur nourriture consiste en végétaux herbacés, et plusieurs de ces 
animaux paraissent en affectionner particulièrement certaines espèces. 
_ Ordinairement ils saisissent et retiennent à l’aide de leurs pattes anté- 

‘rieures les feuilles ou autres parties des plantes qu'ils broutent. De 

temps à autre, ils suspendent un instant leur repas, pour caresser 
‘avec leurs pattes leurs antennes ou leurs organes de la mastication. 
Le poids de leur corps leur permet difficilement de grimper sur les 
tiges trop faïbles ou trop élevées. 
. Les Meloés habitent principalement les lieux secs, les terrains 
sablonneux ou peu compacts, fréquentés par des Mellifères fouisseurs. 
_ On les trouve plus abondamment au printemps et en autonme. Ils se 
montrent plus volontiers dans les belles journées. 

Quand on les saisit, ils font sortir de diverses articulations, parti- 
. culièrement du genou, un liquide jaune, onctueux, transparent, dont 
_ l'organe sécréleur est peu connu. Dieu,sans doute, leur a donné ce 
moyen de défense, contre le bec avide de divers oiseaux capables, sans 
- «ela, de les dévorer. Ils semblent être, suivant l'opinion de Latreille(®, 


SE ——————————————————————— 


(!} Nous n'avons pu apercevoir le dixième anneau abdominal que lui prète Newport: 
Cette nymphe ue nous à pas paru non plus ensevelie dans la peau de la nymphe, 
comme l’a dit ce savant. 

@) Laruns, Mémoire sur un insecte que les anciens répuitaient fort venimenx 
et qu’ils nommaient Bupreste, (Annales du Muséum d'Hist, pat., te 49, 1812, p. 129).— 
GC. Plioï Secundi, Hist. uatur., lib, XXXVIL, Porisiis, Lemaire, 1829, t. 8, p. 559. —, 
Mist. nat, de Pline, Paris, Panckoucke, 18353, 1. 17, p. 385. 


ri 


AL 
# 2 
40 VÉSICANTS. 5 
£ e - e . | : n Pa 
les Buprestes (1) des anciens, insectes qui faisaient eufler le corps dés 
grands herbivores qui les avalaient . LARD 


Depuis longlemps les médecins avaient reconnu aux Meloés des | 
propriétés analogues aux Cantharides {2}; les chimistes modernes, en 
confirmant ces observalions, ont remarqué que la vertu épispastique 
de ces petits animaux varie suivant les espèces (*). Plusieurs de 
celles-ci sont encore utilisées dans l’art pharmaceutique des vété-. 
rinaires (*). [ ù 
_ Pendant quelque temps, dans le siècle dernier, on avail cru trouver 
dans quelques-uns de ces Coléoptères un spécifique contre la rage (5). | 
Malheureusement, l'expérience n’est pas venue réaliser de si douces 
espérances. 1 


eee pm 


tatibus. Venetiis, 1. 4, 4625, ir-fol., p. 82, dit: Sic Buprestis quaque reponere expe- 
dit, Sunt autem, et ipsæ animalis quoldam genus Cantharidibus um specie ,tum ; 
Viribus adsimile, er 4 

Cet insecte est nommé Buprestis el Bupristes par Ardoino ou Arduino , médecin né 
à Pesaro vers le milieu dy XY° siècle, (voyez Sante de Ardoinis, Opus de Venenis, x 
Basileæ, 1572, jn-(ol. , p. 236, cap. 10); Vulpestris, Bulpresta et Bustrepis pag | 
Vegèce, (voy. Publ. Vegetii Mulomedicina, Basileæ, 1874 , in 4°, p. 126 et 170), É 

Eo accusant ces insectes de faire eufler les animanx domestiques qui les avalaieut , | 
les anciens auraient-ils attribué à ces Coléoptères les accidents auxquels sont sujets 
nos Ruminants, principalement nos bœufs, lorsqu'ils ont mangé des trèfles humides. 


de rosée ? n 

(2) Galien, 1. c., p. 82. 

(*} Voy. Farines, journal de pharmacie t. 45, p. 266-267. 

(*) Voy. Virer, Médecine vétérinaire, Lyon, 4771, 1, 5, p. 331, etc. 

(5) Voy. Degner (Jean Hartmann) médecin, né en 16#7 à Schweinfurt, mort le 6 
novembre 1756. De Scarabæorum majalium in morsu canis rabidi effectu specifico, 
salutari (in Acta physico-medica Acad, Natur. curiosor, Norimbergæ, 1742,0, 6, in-4°, 
Obs. 92, p. 325-3927 ). 

Bekanotmachung des specifiquen Mittels wider den tollen Hunlhiss, welche S. 
Kouigl. Majestät zum allgemeinen Besten vom Besitzer erkaufeu , untersuchen , uud a 
dessen Gebrauch in verkommenden Fallen den medicinischen Collegien uod in gesam- | 
mten  Publico empfehlen lasseo , durch hôchstderoselben Obercollegium Medicurm. 
Berlin , 1777. 

Schreiben ueber das von dem Obercollegio Medico in Berlin bekanrt gemachte 
Huelfsmittel vider den tollen Hundbiss, von H, D. Ennexraien , nebst Beantwortung 
desselben von H, D. Denxe , ên Hannov. Magaz., 1777, cah. 67. 

D. 3. C. Scuasrren's Abbildung und Beschreibung des Mayenwurinskaefers , als eines 
zwerlassigen Hueïfsmittels wider den tollen Hungdbisg. Reg-nsburg , 1778, petit in-4”, ef 


MELYDIENS. — Â/eloe. 41 


A. Antennes offrant les articles 5€ à 7e plus gros. Prothorax plus long ou presque 
_anssi long que large. (S. G. Proscarabœus , Srernens ). 


.  « Tête et prothorax marqués de points plus ou moins gros et assez serrés. Troi- 
sième article des antennes notablement plus grand que le quatrième : les sixième 
et septième, disposés d'une manière anguleuse, chez le Ed 


B. Tête non creusée d'une fossette longitudinale, prés du bord iuterne de 
chaque œil. 


1. M. proscarahaeus; Linné. D'un noir plus ou moins bleu ou 
. violet, parfois d'un bleu violet ou noir. Téte et prothorax marqués de points 
4 plus ou moins gros el rapprochés, aussi serrés, au moins sur les côtés du 
. prothorax,que sur la tête : celle-ci sans fossette longitudinale près du bord 
_ interne des yeux. Prolhorax un peu moins long que large; arqué en 
_ devant; offrant vers le tiers ou les deux cinquièmes sa plus grande largeur ; 
puis rétréci ensuile en ligne un peu courbe jusqu'aux six seplièmes, et plus 
sensiblement ensuite ; souvent sans dépression transversale au devant de la 
base. Elytres plus ou moins rugueuses et coriacées. 


. F7. Antennes plus longues; à troisième, quatrième et cinquième - 
_ articles graduellement plus larges : le quatrième moins long que le 
#roisième,plus long que large : le cinquième sensiblement plus élargi, 
à peine aussi long qu'il est large à l'extrémité : les sixième et septième, 
déprimés, beaucoup plus larges que longs : le sixième inséré à la 

ie postéro-supérieure du cinquième, un peu voüté : le septième, 
_ plus sensiblement voülé, incliné, articulé à angle ouvert ou presque 


+ 


Uuterricht gegen den tollen Hundbiss und dessen Folgen, von deu Physicis in Frankfurt 
am Mayn. 1780. 
Frrze, Geschichte des Hundswuth , sammts Beobachtungen ucher die Wirkungen der 
_ Melne, Wien. 1781. 

| D. Jaecen, Medicinische Anweisung wegen der tollen Hondswuth  Sruttgard und 
_ Tubingen, 1782. 
_ Scawanrz. De Hydrophobia ejusdem specifico Meloe maj,li et proscarabæo. Halæ , 
1783, in-#°. 

Uncenan (C. S:), der Maywurm , als Mittel wider den tolleu Uuu Isbiss. Zultichau : 
1783 . in-8°. | 

Duune, Versuch einer vollstandigen Abhandlung von dem Maywurme, und dessen 
Auwendung in deu Waih und Wassercheu, Leipzig, 1788, 2.1. 9. in-8°, ete. ete. 


42 VÉSICANTS. + 
à angle droit avec le :ixième : le huitième, inséré sur le dos du 
septième, vers les deux tiers de la longueur de celui-ci ; les cinquième, 
sixième et seplième, disposés presque en demi-cercle, au-dessus du 
niveau des autres. Dernier arceau du ventre sensiblement échaneré 
en arc à son extrémilé. ( 
®. Antennes plus médiocres; troisième article, obconique, de Nr 
moitié environ plus long que le suivant: celui-ci presque d'égale 
grosseur, avec les angles émoussés, un peu plus long que large : le 
cinquième à peu près égal en longueur au quatrième,mais plus sensi= 
blement élargi vers l'extrémité : les sixième et septième faiblement 
plus gros que le cinquième : le sixième un peu plus élargi vers l’extré- 
mité : le septième, en ovale tronqué à ses deux extrémités, un peu 
déprimé : les cinquième, sixième et septième disposés presque en 
ligne droite : le huitième inséré bout à bout avec le septième : les 
huitième à dixième presque moniliformes : le onzième, à peu près 
aussi long que les deux précédents réunis, en ligne droite à son côté k 
interne, en ligne un peu arquée à l’externe, rétréci en pointe à l'ex- 
trémité. Dernier arceau du ventre obtusément arqué en arrière. 


Meloe proscarabœus, Lixx.. Syst, Natur., 10e édit, ,t. 1, p. #19. 1. — Id., 42 
édit., p. 679. 1. — 14, Faun. suec., p. 227, 826. — Pooa, Ins. mus. græc., 
p. 47. 1? — Scoros., Ent. carn.,p. 59. 1847-—O, F. Muivues, Faun, fridr., p. 2, 
216? — 14., Zool. Dan. Prodr. , p. 96. 4079 ? — Ponrorr., Naturg. p. 241. 4, — 
Beckmanx , Car, Linn, Syst. Natur., p. 145.1?—P. L, S. Muzuen, GC. Lixx. Naturs, 
1,5, le part., p. 879, 1, pl, 8, fig. 4? — Gorzæ, Entom. Beytr., p. 693, 4, — 
Seuagrr. Abbild. u. Buschr, d, Mayenwurw , p. 6, pl. fig.1.— Banaur, Gener,, p. … 
87. — Henusr, Arch., p. 145. 1. — Founcs. , Entom. paris. t. 1, p. 176. 1.— 
Razouu. Hist, nat, du Jorat, t. 1. p. 170. 89. — De Vircens, C. Lin. Entom. t. 4. 
p. 397. 1? — Guer. C, Lann. Syst, nat. t, {. p. 2017, 1? — Ou. Encycl, méth, 
7. p. 680. 1. — fd. Entom. t. 3. n° 45, p. 3. 1. pl. 1. fig. a à f, détails, — 
Cuv, Tabl. élém, p. #41. — Cevean. Faun, ingr. Prodr. p. 1 16, 553 ? — Scuranx, 
Faun. boic ©, 1. p.636. $836. — Paye. Faun. suec, t 3 p. 360. 1, var 5, — 
Mausu. Ent. brit, t, 4. p.481. 1.— Wacck. Faun. par.t, 4. p. 267. L. — Ticux, 
Husl. nat. 1,7. p. 410, — BLuwevs, Handb. 8e édit, p. 341.1. — Id, trad. fr. 
(1803) t. 1. p. 421, 1. — Guivewa, Ins. suec. t, 2. p. 482. 1. — Leacu, Essay | 
on the gen, Meloe, in 1he Transact. of the Linn. Soc. of Loud t. XI 1€ part. p. 46, 7, 
pl. 7. fig. 6et7.— Id. Furth. Observ. etc., loc. cit, p.244. 11 et p. 250. 11,.— 
Guer. Dict. class. d’Hist, nat, t, 10. p. 350. — Dumérir, Dict. des sc. nat, t, 30, p. 
16,1 pl. 8° cah. pl. 12, fig, 5 (Q)? — Zerrensr. Faun. succ. p. 872. 1. — Jd, 
lus, lapp. p. 158. 1. — Cornis, Brit. Entom, t, 6, n° 279. 2. — Muus. Lettr, t, 2. 
p. 299, 1. — Bnaxor et Rarzen, Darstell. Abbild. t. 3. p. 113. pl. XVI. fig, 4. 
(y) e1,5(Q ).— Baanor ct Emicns. Monagr.gen. Meloes, in Act. Acad. Curios. Natars 


+- be a" MELOÏDIENS. — Meloe. 43 
Hahlert » 


ARR M6 Me part. p. 1135. 1. — Sauvu, los, fenn. p. #25. 1, — De Casrezn, Hist, uat. 

À: RE D. 273, 1? — L. Dur. Excurs, Entom. p. 72. 438. — Küsr, Kaef. Europ. 3. 
4 RE. Revrens. Faun. austr, p. 618. 

 Canthar proscarabæus (var. noire), De Geer, Men. 1, 5,p.3, 1. pl. 1. fig. 4 ? insecte 

L GE ts. 2. antenne de la 9 ; fig. 3. ongles ; fig, #. antenne du S' ; fig. 5 et 6- 

œufs: fig. 7, larve , fig. 8, ongles de la tarve. — Id, Uebers. t, 5. p.257. — Rerz.Ge 


ner. p. 132. 809. 


- #eloë primus, Scuaërren, Icon. pl. IT. 1. 3. fig. 5. © ? — Paxz. Enumer. p.4 5 
 Meloe punctata, Faga. Syst. Entom,t. 4. 2 p.518. 4 — 74. Syet. Eleuth, 1, 2 P 
—53- 6: (Voy. Illig. Magar. t 4, p. 169. 6.) — Paxz. Faun. germ, 10. 16, (Q). 
W Ad. Eutorn. germ.p. 351.4. — Jd. Index, p. 208. 9. 
_“Hiloc atrata, Mesen, Tentam. p. 45. 2, 
% Muloe Brunsvirensis, Masée, Teutam. p. 25. 7, 
- Méloë cranella, (Zwcuen) (Desxax), Catal. (4821) p.75. — Grenier V. Lsossoun's, Reise, 
Pn. 140. 2. Voy. Bullet. de laS d. Nat. de Mosc, 1841. p. 597. 
Méloe rugipennis, MANNEnurIN, in Huwmec, Essais entom. p, 91.15. 
" Loe proscarabreus. (auquel il rattache son M. cyanellus,du Catal, précédent) (Duran) 
Le tal. (1833) p. 220. — 14. (1837) p. 242. 


Le ar. æ&. Elytres à peine plus courtes que l'abdomen. 


lue tecta, Paxz. Faun. germ, 10 14. (7) — Id, Entom. germ. p. 354, 5. — Meyer 
. pe 12. 4. — Late. Hist, nat, 1. 10. p. 388. °3.— [d. Gever.1. 2. p. 21%. 
> proscarabueus, Panz. Krit, Revis, p. 140. 

pe téclus, Luacu. Au. Essay etc. ên the Trans. of the Lion. Soc. of Loud, t, XI, te 
me pe 47-8. pl. 7. fig. 8 et 9. — Zd. p. 244. 43 ét p. 250. 15. 


2e D,0442 à 0,040 (5 à 20 1.) Larg. 0,006 à 0,0067 (1 2/3 à 5 1.) à la base des 
= élytres ; 0,072 à 0,0135 (3 1/4 à 61.) vers le milieuë de l'abdomen. 

VC rps peu luisant. Téle ordinairement noire ou d’un noir bleuâtre 
© slätre ; marquée de points assez gros et rapprochés, habituelle 
t imponciuée etparfois creusée d’une fossette,sur un petit espace 
nilieu du front; glabre; rayée d’une ligne longitudinale médiane, 
iaissant de la sulure frontale, et prolongée à peine au delà du niveau 
nee bord postérieur des yeux ; habituellement marquée d’un sillon 
h de ou moins obsolète sur le milieu de la partie postérieurement 
Jive du vertex ; non creusée d'une fossette longitudinale au côté 
Koterr e des yeux, mais souvent notée d'une dépression ou fossette 
tran: verse, après la suture frontale, de chaque côté de la ligne mé- 
diaire. Epistome et labre de même couleur ; en partie garnis de points 
iligé es, plus pelits sur le labre: celui-ci échancré environ jusqu’au 


art TL Fra _… 4 
quart de sa longueur. Sulure frontale en angle dirigé en arrière. 


nu 


ELA ai ( 


Es > 


Li VÉSICANTS. 4 ‘ 
Antennes prolongées environ jusqu’au quart (@) ou à la moitié (9) 
des élytres ; violettes, avec les quatre derniers ou souvent seulement 
le dernier d’un noir cendré : les cinq (7) ou sept (9) premiers arti= 
cles garnis de poils: les derniers presque glabres ou brièvement 
pubescents : le troisième, obconique, de moitié plus long que large, 
plus grand que le quatrième : les cinquième à septième plus larges, « 
le sixième surtout : les huitième à dixième moniliformes ou submo- 4 
niliformes: le dernier, le plus long, rétréci dans sa seconde moitié. 
Cou marqué de points assez petits et pilifères. Prothorax à peine aussi 
long qu'il est large dans son diamètre transversal le plus grand ; arqué 
en devant jusqu’au tiers ou aux deux cinquièmes de sa longueur, avec 
la partie médiaire ou correspondant au cou sensiblement échanerée 
en arc; anguleux et subarrondi vers le tiers ou les deux cinquièmes 
de sa longueur, et offrant dans ce point sa plus grande largeur: 
rétréci ensuile en ligne un peu courbe jusqu'aux six septièmes, et. 
plus sensiblement de là jusqu'à l'extrémité; entaillé ordinairement 
en angle très-ouvert et en général peu profond à la base; rayé, au 
devant de celle-ci, d’une ligne qui le fait paraître muni d’un rebord 
‘très-étroil : ce bord faiblement convexe dans le sens vertical et con- 
.vexement déclive seulement vers les angles; parfois faiblement 
déprimé, mais plus densement ponctué au devant du rebord basilaire; 
plus ou moins planiuscule ou faiblement convexe en dessus ; ordinai- | 
rement noir, ou d’un noir violàtre ou bleuätre ; glabre; marqué de 
points au moins aussi gros que ceux de la Lète, aussi serrés que ceux= 
ci sur les côtés, ordinairement moins rapprochés près de la ligne. 
médiane ; rayé d’une ligne ou d’un sillon médian le plus souvent 
marqué seulement depuis la moitié de la longueur ou un peu moins, 
jusqu'aux cinq sixièmes, souvent élargi sur sa partie postérieure ; 
offrant parfois, vers la moitié de sa longueur, une fossetle ou les 
traces d’une fossetle entre la ligne médiane et chaque bord latéral; 
partie infléchie plus luisante, violette ou d’un bleu violet, plus parci- 
monteusement ponctuée. Scutum du mésothorac finement ponctué 
et peu pubeseent. Elytres à fossette humérale courte et médiocrement 
profonde, offrant ordinairement vers le tiers ou les deux cinquièmes 
externes de la largeur de chaque étui leur point le plus prolongé en. L 
arrière ; offrant entre le dos et la partie repliée en dessous une tranche 
assez prononcée près de l'épaule, mais bientôt après arrondie ou 
convexement déclive; glabres:; rugueuses ou coriacées, d'un moir 
moins bleuâtre ou violätre en dessus que sur leur partie infléchie. Dos _ | 
de l'abdomen d'un noir opaque sur les côtés, chargé d'aires d'un noïic 


MFLOÏDIENS. — Meloe. 45 
_ bleuätre luisant, occupant la majeure partie médiane de la largeur 
des premiers arceaux, la totalité du dernier et la presque tolalilé de 
._ l'avant dernier : ces aires, marquées de petits points, garnies sur les 
_ erniers arceaux de poils fins et peu apparents. Dessous du corps d'un 
- bleu violet ou d’un bleu noir sur la poitrine, noir ou d’un noir 
violàtre ou bleuâtre sur le ventre ; ruguleux sur ce dernier et marqué 
_ de points donnant chacun naissance à un poil fin et couché. Pieds 
… robustes, ordinairement d’un bleu violet parfois empourpré, luisants, 
_ ponctués et garnis de poils. Tarses simples (12); garnis de brosses 
en dessous. Ongles fauves ou obscurs. Plantule peu saillante et 
_piligère. 
| Cette espèce paraît se trouver, au printemps, dans loutes les parties 
_ de la France. Suivant Linné elle ronge les feuilles des renoncules, etc. 
_ Os. Elle offre de nombreuses variations, sous le rapport : 
4 De la taille. 
… 20 De la couleur. Ordinairement d’un noir bleuâtre ou violâtre, elle 
… nontre d’autres fois des teintes moins sombres, principalement sur 
| Jes parties infléchies du prothorax et sur les pieds , et d'une manière 
moins vive ou plus obscure sur la tête et sur le prothorax. 
.… 30 De la ponctuation. Chez les exemplaires conformes aux types dé- 
crits par Brandt et Erichson, la tête et le prothorax sont couverts de 
_ points profonds et rapprochés ou même en partie contigus; chez 
d'autres , ces points sont sensiblement moins enfoncés, et par suile 
: plus petits et moins rapprochés. Ordinairement un petit espace du 
milieu du front reste imponctué , et le disque du prothorax montre 
| les points moins rapprochés. Plus rarement, sur le dos de ce segment 
prothoracique , existent des espaces assez grands, imponclués. Ceux 
Fr ui séparent les points, sont tantôt lisses, tantôt légèrement 
&: ruguleux. 
_  _g9 De la téte. Elle est parfois sans dépressions sensibles sur le front ; 
| autres fois, elle montre après chaque bourrelel , silué vers la partie 
| | postérieure de la base des antennes, une fossette transverse plus ou 
" | moins marquée; mais ces fossettes ne sont jamais longitudinales , 
- comme chez le M. violaceus. Le milieu de la partie postérieurement 
| déclive du vertex offre le plus souvent les traces d'un sillon; chez 
_ d'autres individus, ce sillon se montre obliléré. 
_ 50 Du prothoraz. La plus grande largeur de ce segment se trouve 
_ d'une manière un peu variable du liers aux deux cinquièmes de la 
£ j  Jongueur; mais ce diamètre transversal égale au moins le longitu- 
_  dinal,et ce caractère est un des traits les plus caractéristiques de celte 


ad le. dun à à 


46 VÉSICANTS. 


espèce. À partir du point où il offre sa plus grande largeur, le pro- 
thorax se rétrécit en ligne un peu courbe jusqu'aux einq siièmes, où 
ilest plus brusquement rétréci, pour se montrer sinué ou parallèle à “h 
l'extrémité de ses bords latéraux. Sa base est entaillée en angle très. 
ouvert d'une manière variablement profonde. Parfois elle se trouve 1 
au niveau du reste du dos ; souvent au devant de la ligne transversale” 
qui lui forme un très-léger rebord, se montre une sorte de sille "" 
transversal, généralement moins prononcé que chez le Y. violaceus, 
et habituellement interrompu d’une manière plus ou moins sensible 
dans son milieu. Cette dépression sulciforme est souvent obsolète où | 
rudimentaire , et paraît, en général, plus prononcée chez les @ rl 
chez les P. Souvent le prothorax n'offre pas de traces d’un sillon sur. 
la ligae médiane ; chez divers individus, au contraire , la seconde 
moitié de celle ligne se déprime de manière à constituer un sillon 
plus ou moins apparent, prolongé jusqu'au sillon antibasilaire, quel 
quefois en s'élargissant d'avant en arrière; rarement ce re offre, + 
sur la moitié antérieure, des traces de son existence. Fe 
6° Des élytres. Les rugosilés des élytres sont en général en harmonie 
avec la ponctuation plus ou moins forte du prothorax; mais on trouve 
toutes les transitions dans leurs différences extrèmes. ‘ 
Beaucoup d'auteurs ont sans doute confondu le M. proscaraba " 
avec le wiolaceus ; nous avons indiqué par un point d'interrogation les 
descriptions qui offrent le plus d'ambiguité ou qui paraissent s'applis 
quer dubilativement à l’un ou à l’autre de ces insectes. : 
La synonymie de l'espèce qui nous occupe reste donc difficile àéta- 
blir. Lés savants auteurs de la Monographie du genre Meloe, Brandt 
et Erichson , ont rendu service à la science en indiquant , d’après des. 
types certains, la synonymie de divers auteurs. Grâce à leurs re- 
cherches, on sait aujourd’hui que les M. punctata {*) et tecla (2?) Panzem® Lé 
rugipennis (3) Manxenneim; laurica et cyanella (*) Dessan , doivent être 
rapportés au proscarabœus. Mais nous ne saurions adrnbtiol avec eux 
que le Meloe inscrit sous ce nom dans les écrits de Fabricius, doive 
être identique avec l'espèce. dont il est ici question. Selon nous, celte ; 


de 


{!) Pauzen, Faun. germ. 10, 16.— 74, Eutom. germ, p. 351. 4. 
(*) Panzer, Faun. germ. 10,14 (7). — Id. Ent. germ. p. 351. tout TETE 
reconnu fai-méme (Krit. Revis. p.140) que son M. tecta, était une simple variation du NE 
proscurabaeus. 
(5) Howuxr, Essais. Entom. p.21. 15, 
(4) Dessan, Catal, (1824) p. 75. 


MELOÏDIENS. — ÂMeloé. 47 


“espèce doit ètre synonyme du 7. violaceus de Marsham. L'opinion , 
conforme à la nôtre, d'Illiger , de ce savant critique, qui avait exa- 
PT avec soin la dote dé professeur de Kiel, nous semble d’un 
| grand poids dans la question. 

_ D'autres entomologistes , entr'autres feu le comte Déejean, ont mul- 
_ fiplié les espèces aux dépens du 1. proscarabœus. Ce savant, qui a 
. tant contribué à répandre le goût de l’histoire des insectes , avait déjà 
| supprimé le AT. cyanellus, dans son Catalogue de 1833 , pour la réunir 
à son proscarabæus. 

Son A. gallicus (*) nous semble encore, eomme à Brandt et Erich- 
son, devoir être rapporté à la même espèce. ILen a les caractères les 
ea saillants , celui d'avoir le prothorax aussi développé en largeur 
À qu'en longueur, el rétréei en ligne un peu courbe depuis le tiers 
% environ de sa longueur jusque près de l'extrémité; mais il est ordi- 
L airement d’une taille un peu moins avantageuse ; sa tête et son pro- 
1orax sont d’un bleu ou bleu violet obscur, marqués de points moins 
ros et moins rapprochés, et ses élytres sont moins rugueuses. 

_ Quant au M! cyaneus (Des.), rapporté avec doute au A7, proscara- 
bœus, par Brandt et Erichson , peut-être doit-il en être séparé spécif- 
quement. Il pourrait être caractérisé ainsi : 


2. M. cyaneus. D'un violet ou bleu violet plus ou moins foncé ou 
nc Fe , parfois irisé de cuivreux ou de cuivreux violet sur la tête et sur le 
raz; marqué sur ces parties de points en général médiocres et mé. 
diocrement rapprochés; èmponclué sur le milieu du front; sans fosselte 
ongitudinale près des yeux. Prothorax au moins aussi long que large; 
3x ; en devant, offrant vers le tiers de sa longueur sa plus grande lar- 
pe , puis rétréci enligne presque droite; en ligne faiblement arquée ou 
r entaillée à la base. Elyires rugueuses Ou Directe 


F 


rh pe 9 ,à peu près comme chez l'espèce précédente. 


_ Meloe cyanea, (Desan) Catal. (1821) p. 75. 
| Méloe cyaneus, (Des.) Catal. (1853) p. 210, —Id. (1837) p. 242. 


He 0,0100 à 0,0225 (4 1/2 à 10 L.) Larg. 0,0033 à 0,0045 ( 1 1/2 à 21 ) à la base 
_  desélytres, 0,0056 à 0,0090 (2 1/2 à 41.) vers le milieu de l'abdomen. 


(5) Meloe gallica, (Deseax) Catal. (1821) p. 75. Meloe gallisus, (Drsrax) Catal, (1835) 
p- 220. — 14. 1837, p. 242. 


48 VÉSICANTS. | 
Cette espèce habite, comme la précédente, la plupart des parkies 
de la France. Cr 
Oes. Elle est d’une laille généralement plus petite; d'une cotleur 
ordinairement d’un bleu foncé et violâtre ou d’un bleu violet, quels 
quefois d'un violet empourpré ou irisé de cuivreux sur la tête et sur. 
le prothorax , d'un bleu violet sur les élytres. Elle est marquée sur les 
deux premières parlies du corps de points un peu plus petits ouà 
peine aussi gros que chez la plupart des exemplaires du proscarabæœus, 
et moins rugueuses sur les,élytres. Le prothorax semble un peu plus 
long que large ; tantôt il est presque en ligne droile, ou à peine ré- 
tréci vers l’extrémilé de ses côtés, à partir du point où il offre son 
diamètre transversal le plus grand ; tantôt il offre, comme l'espèce 
précédente, une sinuosité ou rétrécissement plus sensible près des. 
angles postérieurs ; il est souvent presque en ligne droite , ou faible- 
ment entaillée dans le milieu de son bord postérieur. Ce bord est 
ordinairement tranchant, tantôt rayé au devant de lui d’une ligne 
légère, tantôt n’en offrant pas de traces ; il s'incline plus faiblement 
presque en ligne droite jusqu'aux angles postérieurs ; il est à peu de 
chose près aussi élevé dans son milieu que le reste de la surface. La 
ligne médiane présente parfois après le milieu de sa longueur une 
dépression longitudinale plus ou moins sensible, qui d'autres fois 
n'est pas apparente. 


86. Téte creusée d’une fossette lougituditiale, près du bord interne de chaque œil, 


3. M. violaceus; Mansam. D'un bleu noir ou violet. Télé et pro- 
thorax marqués de points médiocres et médiocrement rapprochés : la téte 
creusée d'une fosselle longitudinale près du bord interne de chaque œil. 
Prothorax d'un cinquième plus long que large ; arqué en devant , offrant 
vers son tiers sa plus grande largeur , rétréci ensuite en ligne à peu près 
drole ; creusé d'un sillon transversal au devant de la base. Elytres peu 
fortement rugueuses ou coriacées. | 


#. Antennes plus longues ; à quatrième, cinquième et sixième ar= 
ticles graduellement plus larges : Le dixième , moins long que le troi- 
sième , plus long que large , ainsi que le cinquième : les sixième et 
seplième déprimés , beaucoup plus larges que longs : le sixième , in- 
séré à la partie posléro-supérieure du cinquième , un peu voûté: le 
seplième plus sensiblement voûté, incliné , articulé presque à angle 
droit avec le sixième: le huitième, inséré sur le dos du septième, vers 


MÉLOÏD'ENS. — felor. ) 49 
_ Tes deux tiers de sa longueur: les cinquième , sixième et septième , 
disposés presque en demi-cercle au dessus du niveau des autres ar- 
ticles. Dernier arceau du ventre sensiblement échancré en arc à son 
extrémité. 

_ ©. Antennes plus médiocres: troisième à seplième articles, obco- 
niques , plus longs que larges : le quatrième , le moins long , parfois 
be: faiblement plus long que large, souvent moins lärge que le troisième : 
les cinquième à septième, les plus larges, surtout le sixième: les 
_ sixième et septième, à peine déprimés: les cinquième , sixième et sep- 
tième , disposés en ligne presque droite: le haitième, inséré bout à 
bout avec le septième. Dernier arceau du ventre obtusément arqué en 
arrière. 


… Cantharis proscarabaeus, De Gerr, Mem.tà 5. p. 3. 14? — Rrrz. Gener, p. 132. 
809 ? 3 
-  Meloe proscarabaeus, Svurz. Kenvzeich, p.92. pl. 7 fig. 54 : fig. c. antenne du 1. — 
…Fann. Syst. Entom. p. 259. 1? [4. Spec, ins. 1, 1. p. 327. 4? = Id. Maut. 1,1. 
; 2%: 215. 1? Id. Entom. Syst. t, 4.2, p. #17. 1 ? — [Jd. Syst. Eleuth. t ©. p. 587. 
45 — Souasrr. Abbild. pl. fig. 3? —Gorze, Beytr. 1 4. p. 694. 4. var. — Rosur, 
| Faunsetr: t. 1. p. 387. 590 — Ja, édit. Heuwt. 4. p. 289. 590. — Fiscurr, 
» Naturg. %. Liv. p. 287. 584? — Mayen, Gemein, nat. d. gift. Inseckt, p. 1%, 
$ n° {. ple 1. — Id Tentam. Monogr. geuer, Meloës, p. 14. 14. — Jd. Zoulog, Anna. 
4 6. 1.p- 192 — Panz.. Fauu. germ 140, 42. — [d, Eutom. germ, p. 350, 1. — 14. 
Index, p. 208. 1. — Par, Fauu. suec. 1. 3. p. 361. var. à. — Larn. Hist. nat: 
1 10. p- 387.1. — Id, Gener. t 2, p. 217. — Couovuss, Handb. p. 334, 
| | Meloc similis, Marsu, Ent, brit, 4, p. 482, 3. 


"Var. x: Elytres couvrant l'abdomen. 


DEA oe aprilina, Mexer, Teviam, p. 21, 5 ? | L | 
-  Mi:loe violaceus, Mansu. Enlom. brit. t. 4. p. #32. 2. (Voy. liuic. Mag, t, 4 p. 167. 1. 
c  — Gruvenn, Ins. suec. t, 2. p. 483. 2.— Leace, ia the Traosact, of the Linn. Soc. 
Motlond. t. XI,1€ part. p. 45, 6. pl. 7. fig. 3,4 et 5.— Jd. p. 244,19 et p+ 250. 
42. — Samouxues, the entom. Usef, 369, pl, 4. fig. 7. — Zetreusr. Faun. lapp p, 
273.2 — 1d. lus. lapp. p. 158, 2. — Cünris, Brit. Entom. t. 6.279. 4. — Bnaxvr 
et Rarzes. Darstell. u. Beschr, &e part. p.142 pl. 14, fig.7 —— Baanvr et Ékicus. 
[A … Monogr. gener. Meloës, in Act. Acad. Curios. Natur. t. #6. 4 part p. 146. 2. —- 
Re T1. tré à part, p. 16. 2. — Symuu. Insect,. fenn. p.436. 2, — L. Rroredé. Fuun. 
_ austr. p. 618. —Küter, Kaef, Europ. 9.63, Lite 
ire ” >roscarabaeus violaceus, Stern, Illustr, t. 5. p, 6%. 1.— 4, Man. p.334. 2625, 


| | Song. 0,041230,0105 (5 à 181.) Larg. 0,0045 à 0,0067 (2 à 3 !.) la base de 
NN  * élytres ; 0,0067 à 0,0193 (3 à 6 1.) vers le milivu de l'abdomen. 


4 


+ + æ- + + 
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= = — 


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rasondines TE Dos. 


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‘de points médiocres ou assez pelils et médiocrement rapprochés : ces 


50 VÉSICANTS. Ta 
Corps luisant. Téte d'un violet bleuâtre, d un violet foncé, plusra= 
remént d’un noir violet oa violâtre ; marquée de points médiocreset 
en général médiocrement rapprochés ; ordinairement inrponctuée sur 
le milieu du front ; glabre; rayée d’une ligne longitudinale médiane, 
naissant-dé la suture frontale, à peine prolongée au delà de la région 
imponctuée qu'elle traverse, c’est-à-dire dépassant à peine le niveau 
du bord postérieur des yeux ; ordinairement marquée d'un sillon 
plus ow moins apparent au milieu de la partie postérieurement déelive 
du vertex; creusée d’une fossette longitudinale près du bord interne 
de chaque œil, naissant après le bourrelet situé vers la naïssance de | 
chaque antenne. Epistome et labre de la couleur de la tête; en partie | 
marqués de points piligères : ces points, plus petils sur le labre: 
celui-ci échancré jusqu’au tiers environ de sa longueur. Antennes pro- 
longées jusqu’au cinquième ou au quart (2) ou presque jusqu’à la 
moitié (.7) des élytres ; violettes, avec le dernier et plus rarement les 
quatre derniers articles,d’un brun noir grisâtre ou cendré: les cinq % 
(1) ou les sept (g) premiers articles garnis de poils assez courts : les 
derniers, presque glabres ou brièvement pubescents : le troisième, - 
obconique , de moitié plus long que large, em général visiblement … 
plus grand que le suivant : les cinquième à septième plus larges, sur- 
tout le sixième : les huitième à dixième moniliformes ou submonilifor- 
mes : le onzième, le plus grand, à peu près aussi grand que les deux 
précédents réunis. Cou marqué de points assez pelits ; presque glabre. … 
Prothorax d’un cinquième plus long'que large ‘dans son diamètre … 
transversal le plus grand; arqué en devant j usqu’au tiers de sa lon 
gueur , avec la partie médiaire tronquée ou faiblement échancrée-ew 
arc derrière le cou ; anguleux et subarrondi sur les côlés au tiers de 
sa longueur, et offrant dans ce point sa plus grande largeur, rétréem 
ensuite en ligne à peu près droite jusque près des angles postérieurs ; 
légèrement sinué près de ceux-ci à l'extrémité du sillon antébasilaire ;. 
entaillé en angle très-ouvert et peu profond, à la base ; rayé au devant 
de celle-ci d’une ligne qui le fait paraître muni d’un rebord très- … 
étroit, un peu moins élevé, mênre dans son milieu, que le dos: ce 
vebord faiblement convexe dans le sens vertical, eonvexement déclive 
seulement vers les-angles; creusé, au devant de son étroit rebord 
basilaire, d’un sillon transversal assez large et toujours ‘prononcé ; à 
plus ôù moins faiblérnent convexe sur le dos; d'un violet, ou violet 4 


bleu , ou d’un noir bleu ou violet; glabre ; marqué , comme la tête, 


points, ordinairement peu nombreux de chaque côté de la ligne: 


MELOÏDIEXS. — Meloe. 54 
médiane, vers la moitié ou un peu plus de sa longueur; ordinairement 
noté d'une fosselte, d'un sillon ou d'une ligne, parfois même d’une 
simple-cicatrice, depuis la moiïlié ou un peu plus , jusqu'aux trois 
quarts ou quatre cinquièmes de la ligne médiane : parlie infléchie, 
d’un violet plus prononcé, plus luisanie, plus parcimonieusement ponc- 
tuée. Scutum du mésolhorax ordinairement en angle dirigé en arrière 
et plus relevé à son extrémité. Ælytres à fosseltes humérales assez 
courtes et médiocrement profondes, offrant ordinairement vers Je 
tiers ou les deux cinquièmes de la largeur de chaque étui leur point 
le plus prolongé en arrière , vers le dixième de Ja longueur de éha- 
que élytre ; montrant etitre le dos et la partie infléchie ue tranche 
presque üniformément subartrondie ou convexemetit déclive depuis 
l'angle hHuméral jusqu'à leur extrémité ; violettes, d’un violet noir 
où d'un noir violet; gläbres ; assez finement bu peu grossièment 
ruügueuses. Dos de l'abdomen d'un toir opaque sur les côtés : orné 
d’aîres cornées d’un bleu viclet ou d'un noir bleü qu violet , luisant , 
arnies de poils couchés , peu épais, peu apparents : ces aires cou_ 
vrant plus du tiers ou de là moitié médiaire des premiers arceanx, 
Subtransversales Ou transversales sur les deux derniers. Dessous du 
| violet où d'un noir bleu , violet où wviolâtre plus luisant ; 
ruguleusemerit ponctué sur le ventre , et garni de poils assez fins 
et couchés: Pieds assez robustes ; ruguleusement ponctiués et gärnis 
de poils: Tarses simples (79); garnis de brosses en dessous. Ongles 
fauves où obscurs. Plantule saïllante et piligère. 

Cette espêce parait habiter la plupart des provinces de Ja 
_Oss. Le M. violaceus se distingue des autres espèces ayant comme 
_ Jui les articles 5 à 7 plus gros et aniguüleusement diposés chez le , 
| par sa tête et son prothorax marqués de points médiocres et assez 
4 | petits , et médiocrement serrés ; par $a tête ordinairement im- 


ponetdée et parfois marquée d’une fosseite , sur le imilien du 

ont ; creusée au-dessus du bourrelet , c’est-à-dire après le bour- 
relet situé vers là base de chaque antenne , près du eôté interne 
de chaque œil ; d’une fossette longitudinale assez prononcée : 
par son prothorax d'in einquième plus long que large , creusé au- 
devant de la bäse d’un sillon transversal très-marqué , offrant vers 
le tiers de sa longueur sa plus grande largeur , rétréci en ligne 
à peu près droite depuis ce point jusqu'aux angles postérieurs, 
où du moins jusqu'à la courte sifuosité correspôndant à l’extré- 
mité du sillon anti-basilaire, souvent marqué d'une dépression ou 


59 VÉSICANTS. | 
fosselle un peu après la moitié de sa ligne médiane ; et peu x 
& de chaque côté de celte fossette ou de l'espace qui la repré= 
ar ses élytres moins grossièrement ou plus finement rugueu- 


petite 
ponelu 
sente; p 


ses où coriacées. 
La longueur du prothorax, le sillon anti-basilaire de celui-ci, ses 


ché rétrécis en ligne droite, et principalement les fossettes voisines: 
des yeux, paraissent être les signes les plus caractéristiques, les plus 


frappants et les plus constants. 


Vi 


az. Tète et prothorax presque lisses, parcimoniensément pointillés, Troisième articte 
. , “ - Le 
des aatennes ordinairement à peine aussi long on plus long que le quatrième : les 


sixième et septième régulièrement disposés (47? ): 


Ouvten. D'un bleu, de nuances diverses ; lisses. 


nilidule et pareimonieusement ponctué sur la téle et sur le prothoraz : ce 
dernier , à peine plus long que large ; arrondi en devant jusqu'au quart, 
subparallèle ensuite ; planiuscule: échancré à la base; creusé au devant 
de celle-ci d'un sillon transversal raccourci à ses extrémités ; rayé d'un 

médiaire , moins léger duns sa seconde moilié, Elytres 


sillon longitudinal 
poinlillées , marquées de points peu rapprochés , parfois ruguleuses. 


4. RE. autumnalis; 


Antennes plus longues : troisième à septième articles des si . 
duellement plus comprimés; les troisième à cinquième 
élargis d’arrière en avant ; le troisième s0vsbpll . 
plus court ou à peine aussi long que le quatrième ; le ciaquièmek , 
peine aussi long que large : les sixième et seplième arrondis aute boit 
côtés, au moins aussi larges que le cinquième, moins longs que 
larges ; les huitième à onzième beaucoup plus étroits, submonilifor= 
mes; le dixième et surtout le huitième., un peu plus couris que.le À 
neuvième : le onzième ; an peu moins-long que les deux précédents, … 
réunis , rétréci dans sa seconde .moilié. Tarses plus sensiblement 
propres à. former ventouse, en dessous. Dernier arceau du ventre 
tronqué, avec les angles avancés , paraissant par là sensiblement s 
échancré. Aro | : dpi. 

9. Antennes plus courtes : troisième et. quatrième articles d | 
antennes obconiques, peu sensiblement déprimés : les cinquième et 
sixième , faiblement déprimés ::le sixième au moins aussi long que 
plus large que le quatrième : les sixième et sep- 
longs , subarrondis sur les côtés : le septième, 
é que les précédents : les buitième à dixième | 


tennes gra 
graduellement plus 


large, sensiblement 
tième plus larges que 
plus sensiblement déprim 


MELOÏDIENS. — Meloe. 53 


oporlionnellement moins étroits, submoniliformes : le dixième, 
et surtout le huitième, un peu plus courts que le neuvième : le onzième 
proportionnellement plus court. Tarses plus soyeux en dessous.Der- 
nier arceau du ventre un peu arqué en arrière. É 


Meloe punctatus, Marns. Eutom, brit p. 485.6, 
Meloe autumnatis, uw, Encycl. méth. t. 7. 1192) p. 650.4. — Jd. Eutom.t, 3, n° 


45. p. 7.4. pl. 1.fig 2,a, b, (47). — Ticxr, ist. mat, 1, 7. p. 412, — Latn. 
piste, mat. tu 10 p.387. 3, — Dournu., Dior. des sc. wat, €, 30, p. 16, 3. — Murs. 


MLetir. L 2° p. 299. 3. — Buaxor et Enicnss Monogr, gen, Meloes, in Act. Acad, 
Curios, Natur. L. 16, 1e part, p. 120,5: pl. S: fig. 4, ( “). — [d, Tiré à part,.p. 
20. 5: pl. 8, fig. 4. (7). —Cunrts, Brit. Estomol.t, 6, 279.4. —L. Revrens. Faun. 
austr. p: 618. — Küsrens Kaël. Europ, 27, 92, 

Meloe glabratus, Leon, ên the Trauszc!.of thu Linn, Sac, of, Loud, t, XI, 1e part. p. 43. 
pl 7e fig. 1 et 2. — Id. p 248%. 1%: et p. 491. 45. x 

Prascarabaus autumnalis, Stepnexs, Ilusir, t. 5. p. 67. 5, — ZJ, Man.p. 538. 2629. 


Loug. 0,0090 à0 0157 (4 à 71} Larg. 0 0033 à 0,004 (4 1/2à 21.) à la base des 
FR si élytres ; 0,005 à O,0090 (2 1,2 à 4 1, vers le uïlieu de l'abdomen. 
: _ Corps d’un bleu verdätre ou dun bleu de nuances diverses, luisant 
ou presque brillant sur la tête et le prothorax, Zéle glabre ; lisse; 
marquée de points assez petits et clairsemés ; rayée d’une lisre lon- 
gitudinale naissant de la suture frontale, à peine prolongée jusqu'au 
niveau du bord postérieur des yeux : celte ligne, parfois terminée 
pe ce point par une fossette plus ou moins légère ; marquée d’un 
sillon ou de deux lignes conliguës à la partie poslérieurement déclive 
_ du veriex. Epistome et labre en partie marqués de points piligères : le 
| labre brun ou brun noir, échancré presque jusqu'à la moitié de sa 
longueur. Suture frontale en angle dirigé en arrière. Antennes prolon- 
< gées environ jusqu’à la moitié des élytres ; droîtes ou presque droites 
4 PAL violettes, avec les quatre derniers articles bruns où d'un brun 
violâtre ; subcomprimées el plus larges du quatrième au septième 
article ; le troisième, obconique, de moitié plus long que large : les 
quatrième et cinquième, au moins aussi grands, graduellement plus 
ovalaires ; les sixième el seplième presque orbiculaires, un peu rap- 
prochés de la forme carrée : les huilième, neuvième ét dixième plus 
étroits, submoniliformes : le onzième, le plus grand, rétréci dans son 
ti postérieur ou un peu plus. Cou court. Prothorax au moins aussi 
_ long sur son milieu qu’il est large à la base; fortement arqué ou 
presque en demi-cercle à son bord antérieur jusqu’au quart de sa 


LR: 


5 VÉSICANTS. 
longüéur, subparällèlé étisuile ; émoussé aux angles postérieurs ; 
échanceré en arc où entaillé en anglé très-ouvert, à la base ; muni à 
celle-ci d'un rebord très-étroit, peu apparent et s'inclinant versles 
angles ; presque plan en dessus; creusé äu dévant dé la base d’un sillon 
transversal à peine prolongé jusqu'aux angles et un peu élargi dans 
son milieu, qui le fait paraître largement rebordé à sa partie posté- 
rieuré ; souvent plus ou moins sensiblement déprimé après le bord añ- 
térieur jusqu’à l'extrémité arquée dece bord,de manière à le faire parai- 
tre faiblement rebordé; rayé d’un sillon longitudinal médian naissant 
un peu après le bord antérieur et prolongé jusqu'au sillon transversal 
anti-basilaire, plus léger sur la première moitié que sur la seconde : 
ce sillon formant parfois, à sa rencontre avec le sillon anti-basi- 
laire, une dépression triangulaire ; parcimonieusement ponctué, 
comme la tête, surtout près de la ligne médiane : partie repliée 
presque imponcluée. Tergum du mésothorax densement pointillé. Elytres 
souvent d’un bleu plus foncé que le prothorax ; moins luisantes ; 
assez densement pointillées; marquées de points assez gros, peu où 
médiocrement profonds, et ordinairement peu rapprochés, quelque- 
fois plus nombreux, confluents et rendant les élytres faiblement mais 
visiblement rugueuses. Dos de l'abdomen noir sur les côtés ; chargé 
d'aires subcornées d’un bleu foncé ou d’un bleu verdâtre foncé, coù- 
vrant presque toute la largeur même des premiers arcéaux,ruguleuses, 
marquées de points petits,clairsemés, superficiels et parfois péw app 
rents. Dessous du corps d’un bleu foncé sur là poitrine, d’un nüit 
bleuâtre sur le ventre, marqué sur celui-ci de ridés longitudinales ét 
de points donnant chacun naïssance à un poil noir, court ét cotithé. 
Pieds d'un bleu dé nuances diverses ; médiocrément robustes, péti 
ponclués, et garnis de poils fins. Tarses simples (19); garhis et 
dessous d’une brosse raide. Plantule courte et peu poilue: 
_ Cette espèce paraît habiter toutes les partiés de la Franté, Oh 
trouve principalement en automne dans les prairies; mais elle se 
montre souvent dès le mois de juin ou de juillet. 

Ous. Elle se distingue des autres espèces ayant les atticles cinq à 
sept des antennes plus gros, et constituant le genre Proscarabaeus dé 
Stephens, par ses antennes droites ou non anguleusés dans les deux 
sexes ; par le troisième article de ces organes à peine aussi long où 
à peine plus long que le quatrième; par sa têté et son prothorax fissés 
et parcimonieusement ponctués ; par son prothorax présqué cârré, 
c'est-à-dire à peine plus long qué large, plus régulièrèment ärronñdi ri 
devant, creusé au devant de la base d'un sillon transverse non ôù à 


MELOïDIENS. — Jfeloe, 35 , 


_ peine prolongé jusqu'aux angles postérieurs ; par les arceaux du dos 
_ de l'abdomen chargés d’aires subeornées couvrant presque toute leur 
largeur. 

…_ Elle varie dans les nuances de sa couleur qui est ordinairement 
d'un bleu verdâtre en dessus, mais parfois plus foncée sur les élytres 
et surtout sur l'abdomen Le prothorax est soit échancré en arc à la 
base, soit seulement enlaillé sur une partie de celle-ci ; sa ligne 
médiane est parfois peu distinele en devant. Les élytres sont tantôt à 
peine ruguleuses el marquées de points médiocres, espacés et parfois 
assez faibles ; d’autres fois elles sont coriacées et notées de points assez 
gros, rapprochés et plus ou moins profonds. 


A4. Avtennés peu où point sensiblement plus grosses dans le milieu {S. G. Meloe). 
ps y. Dernier article des antennes échaucré. 

5. M. majÿalis; Livré. Noir; peu luisant. Tête marquée de points. 
inégaux ; assez petits , peu serrés ; ordinairement rayée sur sa partie pos- 
térieure d'une ligne longitudinale médiane, à suture frontale arquée en 
arrière. Labre peu échancré. Antennes subdentées ow dentées au côté in- 

_ terne; échancrées ou bifides à l'extrémité. Prothorax presque en carré un 
_ peu plus large que long ; à angles émoussés et un peu relevés, échancré à 

la base et muni d'un rebord très-étroit presque aussi élevé dans son milieu 
que le dos : marqué de points peu serrés. Elytres à rides longitudinales et 
| marquées de points ussez pelits. Premiers arceaux du dos de l'abdomen 
| ornés le plus souvent d'une bordure orangée. 


0 


M 4 ? Antennes moins courtes; à angle antéro-inférieur ou interne des 
… rlicles 5 à 10, ou partois 3 à 10, dilaté d’avant en arrière, et en 
me de dent plus ou moins prononcée à son extrémité. Tête pro- 
p. rtionnellement un peu plus grosse. Avant-dernier et dernierar - 


$ geaux du ventre échancrés. Pieds plus robustes. 


__  @ Antennes plus courtes. Angle antéro-inférieur ou interne des 


ns tieles 5 à 10 faiblement en forme de dent. Tête proportionnellement 


moins grosse. Avant-dernier article du ventre peu ou point échan- 

I _ gré : le dernier, un peu arqué en arrière, légèrement déprimé dans le 

milieu de son bord postérieur. 

Le f LPS . d 

…  Méloémajalis,Lixx, Syst. Naï, 10e édit. 1. 1, p, 419.2. —e Jds 42e. édit, t. 4. pe 
| 679.2. nr MüiLen , Faun,. Friedr, Le 22. a 15. <= Poxrorr. Naturgs P- 211. a, pl, 

PET. _1462— Becumanx, C. Lis, Syst. Nat, p. 143,2 — P, LS. Müvciun, GC. Lin 


26 VESICANTS ' , 
2. — Fiscuer, Naturg. ve Livel, p. 288. 335. — luc. Mag, L. à. p. 168. — + 
Lesc, An essay ele, î# the Transact. of, the Liun, Soc. t. 11. 1€ ste Pe 38. pl 
6. fig. 3, 4etp. 245.7. — Late, Nouv. Dict. d'hist, nat. 2e édit. 1. Eée à 
p. 115.— Guenix, Dict, Class. d’hist, vat, t, 10 (1826) p. 350.— Braxnr ee 1 
Ravzes Darstell, uod Beschr. t, 2. p. 106. pl. 16, fig. 1 et 1-2. anteune, = "a 
Enaxor et Enarcus, Monoge, Gen Meloes, in act, Acad Curios, Notur, t, 16. 1° part. 
p 159. 2%. — J4., tiré à part, p. 38. 24, — Warrr, Reise. etc. et Revue - 
Eut. de Sicsenm. !. 4. p. #46.°— De Casrerx, Hist, nat, t, 2. p. 278, ë: _ 
Küsren, Kael. Europ. 3. 53. — Lucas, Explor. se. de l'Algér. p. 397. 1038 

Miloe larvigata, Faur, Syst, Eieuth, & 2, p, 587, 4, (suiv. le type}, — Larn, ? 

Hi:t, uat. t, 10. p. 389. 4. "a 


Natursysl. & 3. 1, part. p.580. 2.— Ds Viceur, C Lixx, Eutom ” 4. p. 


Var. x. Anneaux de l'abdomen sans bordure orangée. 


Maloe laevigata, Ouiv. Encycl, méth. t. 7. (1792) p. 630. 4 ? — fd, Entom. LE. © 
no 45, p. 6. 37. (mais mon la figure ). — De CasTezx. Hist, nat. 1, 2. p. 218.2. 
— Lucas, Explor, de l'Alg, p. 347. 1034. 


Var. @. EÉlytres prolongées aussi longuement que l'abdomen. Anneau 
de l'abdomen avec ou sans bordure orangée. J 


+ 


Long. (0 10112 à à 0,0495 (3 à 221.) Larg. 0,008 à 0 0056 (1 1,/4à 21/21.) à la Le + 
des élytres ; 0,9056 à 0 0135 (2 1/2 à 61,) vers le milieu de l'abdomen. 


Corps noir : peu luisant. Téte peu densement pointillée ou assez 
finement ponctuée, ordinairement parsemée de points inégaux, moins 
petits: à peu près glabre ; subconvexe sur le front, généralement rayée Un 
d'une ligne longitudinale médiane , naïssant du bord postérieur du 
vertex où elle est plus profonde , el à peine avancée jusqu'au niveau | 
du bord postérieur des yeux. Suture frontale en arc dirigé en arrière l 
ou à peine anguleux.Épistome et labre en partie ponctués et poilus : le. 
labre, faiblement ou à peine échancré. Antennes prolongées environ 
jusqu'aux deux tiers des côtés du prothorax (9) ou souvent jusqu'aux 
angles postérieurs de celui-ci, ou même un peu plus (/ ; subcom= 
primées; subliliformes; dentées (7) ou subdentées (9) à leur angle 
antéro-interne ; du cinquième au dixième article, quelquefois 
seulement aux cinquième, seplième et neuvième arlicles : les cinq + 
premiers, surtout les premier et deuxième, poilus au côté intérne : 
les autres presque glabras : le preinier , arqué : le deuxième très. 
court : le troisième, le plus grand , une fois au moins plus long 
qu'il est large : le quatrième et moins sensiblement le cinquième, d’un 
quart environ plus longs que larges : les sixième à dixième graduel- 


MELOÏDIENS. — Meloe. 57 


k lement un peu plus courts : le onzième, d'un quart ou de moitié 
; plus long que le précédent, échancré, entaillé ou bifide à son exlré- 
_ snité avec la pointe externe moins grêle et plus longue que lin- 
terne. Cou ponctué ; peu poilu. Prothorax d'un cinquième ou d'un 
quart environ plus large qu'il est long: échancré derrière le cou, 
au milieu de son bord antérieur, et peu ou point arqué depuis les 
côtés du cou jusqu'aux angles antérieurs qui sont un peu émoussés, 
Jégèrement relevés, et situés vers le quart ou les deux septièmes de sa 
Jongueur ; offrant vers ce point sa plus grande largeur ; assez faible- 
nent rétréci ensuite jusqu'aux angles postérieurs qui sont aussi 
émoussés ; échancré en arc assez faible ou entaillé en angle très- 
ouvert à la base; rayé au devant de celle-ci d’une ligne le faisant 
paraître muni à la base d’un rebord étroit, à peine aussi élevé ou 
un peu moins élevé que le dos dans son milieu , et qui s'incline 
en se rapprochant des angles postérieurs ; faiblement planiuseule en 
dessus, souvent longitudinalement déprimé près des bords et alors 
légèrement relevé sur les côtés , surtout aux angles antérieurs 
| où postérieurs ; rayé d’une ligne longitudinale médiane , ordinai- 
… sement oblitérée en arrière et plus brièvement en avant, quelquefois 
_ wisible presque sur toule sa longueur ; marqué de points assez petits 
_ et peu serrés, parfois inégaux ; d’un noir peu luisant : partie repliée 
_ én‘dessous moins poncluée que la supérieure, à peine arquée sur les 
| côtés des hanches, avec les angles arrondis, Elytresà fossettes humé- 
_ rales courtes et peu profondes; offrant entre le dos et la partie inclinée 
4 sé tranche subarrondie ou convexement déclive , même depuis les 
| épaules; d’un noir peu luisant; marquées de rides faibles ou assez fai- 
_ bles, disposées dans le sens de ia longueur, et parsemées de points as- 
_ ser pelits. Dos de l'abdomen noir, avec le bord postérieur des areeaux , 
. }x l'exception des deux derniers , ordinairement orné d’une bordure 
. | orangée, égale au cinquième ou au sixième de la longueur de chacun 
_ de ces arceaux el souvent raccourcie à ses extrémités ; muni d'aires 
_ subeornées , ruguleuses , parsemées de petils points : ces aires, cou- 
_ wrank environ la moilié médiaire sur les premiers arceaux et à peu 
_ près toute la largeur sur les deux derniers. Dessous du corps un 
pen Juisant : ventre imponctué el ridé longitudinalement à la 
_ base des arceaux , postérieurement ponciué et chargé d'’aires sub- 
| cornées presque lransversales. Pieds noirs; plus robustes chez le 
que chez Ja ©; marqués de points assez rapprochés et piligères. 
_ Tarses simples (47 ?); garnis en dessous de poils spinosules : le 
premier des intermédiaires , à peu près aussi long que les Lrois 


58 VÉSICANTS. 3 
suivants : le premier des postérieurs, plus long que les deux sui- 
vants réunis, plus grand que le dernier. Ongles bruns ou fauves 


Plantule obtusément arrondie , peu poilue. de” 
Cette espèce se trouve dans la plupart de nos provinces méridio- 
pales. TR 


Os. Elle se distingue de toutes les autres par ses antennes en 
taillées à l'extrémité du dernier article , dentées à la plupart des 
autres ; par la suture frontale arquée en arrière , c’est-à-dire peu 
ou point anguleuse ; par son labre à peine ou faiblement échan- 
cré ; et ordinairement par la bordure orangée des arceaux de l'ab- 
domen. te 
. Quelquefois cette bordure s’obscureit ou paraît même, chez les insec 
tes morts, n'avoir jamais exislé dans l’état de vie. L’exemplaire déerit 
par Olivier, sous le nom 1/. lœvigata, si toutefois cet insecte se rap- 
porte bien à cette espèce, paraît avoir été dans ce cas. La fignre 
donnée par ce savant représente les antennes plus grosses dans le mi- 
lieu et anguleuses , comme chez les 7 des premières espèces du : 
sous-genre Proscarabaeus ; peut-être l'insecte décrit par le naturaliste 
français manquait-il d'antennes, et le dessinateur lui aura--il donné 
celles d’un Proscarabaeus. Quant au M. lœvigata de Fabricius, qui 
existe encore au Muséum de Copenhague , et qui a passé sous npa 
yeux, il offre distinctement la bordure orangée des arceaux du dos ae : 
l'abdomen, et il est conséquemment semblable au type linnéen. Ke 

Le M. majalis offre diverses variations. | 

La tête et le prothorax sont tantôt marqués de points unifor= 
mément petits et peu rapprochés ; d’autres fois ils offrent en outre 
des points moins petits et la ponctuation est alors plus serrée, Les 
antennes, toujours plus sensiblement dentées chez les 7 que chez 
les 9, offrent, même chez les premiers, ce caractère variablement 
prononcé. Quelquefois , dès le troisième article l'angle antéroin- 
terne forme une dent aiguë ; plus ordinairement cet angle ne 
s'avance d'une manière bien sensible qu'à partir du cinquième ar- 
ticle; chez quelques individus, les cinquième, seplième ; neuvième 
et onzième articles sont seuls visiblement dentés; chez d’autres, les 
dents sont à peine saillantes. Le prothorax commence ordinaire- 
ment à montrer la disposition qu'il aura d’une manière plus pro- 
nontée chez le 1. cicatricosus , c'est-à-dire à montrer :ses angles 
antérieurs un peu relevés, mais plus émoussés que chez l'espèce 
précitée. Souvent le prothorax présente près de ses bords latéraux 
une dépression ou un très-léger sillon longitudinal, ordinairement 


FE »! 


MELOÏptENS, — Âlelve. | 59 
_ raccourci en se rapprochant de sa base, qui rend plus sensible le 
_ relèvement des angles postérieurs ; mais souvent cette dépression 
“est pas apparente. Les élÿtres parfois ne montrent pas d’une 
manière distincte les points parsemés sur les rides. La bordure 
orargée du bord postérieur des arceaux de l'abdomen , n'occupe 
souvent que la moitié médiane ou un peu plus des dits aârceaux ; 
_ d'autres fois elle s'étend sur toute leur largeur ; quelquefois elle est 
_ peu apparente au mème complètement indistincte. 

Quelques individus , d'une taille généralement plus petite; ont 
jé élytres aussi longuement prolongées que l'abdomen ,; comme 
dans lé M: tecla de Panzer; mais de tels exemplaires qui semble- 
 räaient, par leur ponctuation ordinairement plus inégalée et moins 
_ fine, par l'absence de bordure orangée aux arceaux de l'abdomen, 
et quelques autres sigries inconstants,constituer une éspèce par- 
| ticulière (M: fissicornis), ne semblent être qu’ une variation singulière 


de M. majalis. 


"Tr Dernier article des antennes non échancré. 


| $. Elÿtres paréés à leur côté interue d'üne hordure d'un roux testacé. 


6. M. limbatus; Fasicrus, D'un noir mal. Téte à peine poirilillée. 
subfiliformes, un peu plus gréles duns leur seconde moitié; à ar- 

ticles seplième à dixième submoniliformes. Cou, bord antérieur du pro- 

horazx etsculum du mésothorax hérissés de Sole d'un flave ou blond tes- 
tacé. _Prothorax en carré plus large que long: échancré en arc à la 
base ; plan en dessus ; lisse el paraissant impointillé. Elytres à peu près 
es, ornéesà leur côlé interne d'une bordure assez étroile d’un roux 


Aou les tarses gärnis en dessous de poils flaves spongieux. 
x bts ârcéau dé l'abdomen échanéré. 


(De e Farses dépourvus en dessous de poils flaves spongieux. Dernier 
Pr de l'abdomen entier. 


ve hungarus . Scunanx, Beytr z. Naturg p 71. 19. 

| Parle hungarus, Scurank, Enum, p. 226, 425. 

Gblimibata, Faun. Syst. Eleuth. & 2. p. 5NS.4. ( Vôÿ. Luis. Magaz. t. 4. p. 168), 
patin. Mist, nat. t. 10. p. 389 5. 22 Gentat, Faun. Ins Europ. 10. 8. — 
| Pador Et Raïzesuhé, Darstell, ñ: Bésthreib, t. 2. p. 109. pl. 16. fig. 40. — 
Prasor et Entcus. éx Act Acad. Natur, Curios, t, XVL, fe paét, ps 194: 19.2 14, 
Are Apart , pe 36. 19 — Kusruk, Kaëf. Enrop. 3: 82, 


60 VÉSICANTS. 

| au en) 
Lung. 0,0202 à 0,472 (9 à 211.) Larg. 0,0056 à 0,0090 (2 1/2 à 41) à la base 
desélyires; 0,078 à 0,0157 (3 1/2 à 71.) vers le milieu des élytres. ! SE 


G 


Corps mat. Téle noire ; marquée de quelques points près de la 
suture frontale , lisse et à peine pointillée sur le reste ; rayée | 
d’une ligne longitudinale médiane , naissant de la suture frontale, 
moins longuement prolongée que le niveau du bord postérieur 
des yeux. Suture frontale en angle dirigé en arrière. Epistome et. 
labre noirs, marqués de points piligères : le dernier, assez faible. 

, A h j se \ VON 
ment échancré. Antennes prolongées à peine jusqu'au sixième où 
au cinquième de la longueur des élytres; noires; marquées de 
points piligères sur les cinq premiers articles , brièvement pubes- 
centes sur les autres : à premier article obconique ; le plus long es 
dix premiers : le deuxième court : le troisième à peine plus gran 
que le suivant, à peine plus long que large : le cinquième aussi. 
large que Jong : les sixième à dixième moniliformes ou subglobu- 
leux : le onzième, le plus grand de tous, à peu près aussi grand. 
que les deux précédents réunis, rétréci à partir de la moitié ou du 
tiers postérieur. Cou finement ponctué ; hérissé de poils d'un 
roux testacé. Prothorax en carré d’un cinquième environ! plus 
large que long; tronqué en devant, et cilié à son bord anté-. 
rieur dé longs poils blonds ou d’un flave testacé ; ordinaïrem t. 
émoussé ou subarrondi aux angles, mais quelquefois offrant cet à 
de devant peu émoussés ; parallèle sur les côtés ; échancré e 
arc à la base, et rayé à celle-ci d’une ligne transversale , Ja f ie 
sant paraître munie d’un rebord très-étroit, un peu moins élevé 
que le dos dans son milieu ; plan en dessus; d’un noir mat ; 
lisse et paraissant impointillé, mais superficiellement et densement 
pointillé quand il est vu à la loupe ; parfois marqué, surtout. 
près des bords, de quelques petits points ; rayé d’une ligne lon- 
Situdinale médiane légère, ordinairement indistincte sur le tiers 
ou la moitié antérieure. Scutum du mésothorax hérissé de poils | 
blonds ou d’un flave testacé. Elytres à fossettes humérales cour | 


el médiocrement profondes , offrant ordinairement vers les deux sou 
ou trois cinquièmes de la largeur de chaque étui leur point le plus 
prolongé en arrière , vers le dixième ou douzième de leur lon- 
£ueur ; médiocrement convexes ; déhiscentes à partir des deux ein- 
uièmes ou presque de la moilié de leur longueur ; offrant entre | 


le dos et Ja parlie repliée en dessous une arèle convexe ou non “ 


FE. 


re” 


4 MELOÏDIENS. — Melor. 61 
tranchante ; glabres ; à pe HE ee : ir peu ou point 
anchante ; : peu près lisses; d'un noir pen, F 
isant , avec leur bord interne orné d’une bordure d'un roux 
rémilé de leur 
avee le bord 


7. 
_testacé , assez étroite , prolongée jusque vers l'exl 
bord extérieur. Dos de l'abdomen d'un noir mat, 
des stigmates testacé ; chargé d'aires cornées , mi-luisantes ; 
ruguleuses ; garnies de poils très-courts , couchés el peu épais : 
Maires semi-circulaires sur les premiers arceaux et couvrant sur 
| rois premiers à peine le tiers de la largeur du demi-segment, 
æ duellement plus larges sur les autres, transversales ou presque 
transversales sur les deux derniers. Dessous du corps d'un noir un 
Peu luisant ; ruguleux sur le ventre et garni de poils noirs, cou- 
chés , fins et peu épais. l'ieds noirs ; plus densement garnis de 
poils, surtout sur les jambes. Tarses simples @ 91). Ongles d'un 
b: un fauve ou testacé. Plantule saillante , garnie de poils, ordi- 
“rement ou souvent réunis en deux faisceaux imitant deux gros 


ANS. 

Cette espèce a élé prise en Alsace par M: le capitaine Tous- 
int; j'ai vu dans la belle collection de M. Foudras un exemplaire de 
elle provenance. 


Os. Le M. limbalus se distingue de toutes les espèces précé- 
;, et mème de toutes les autres espèces de France , par ses 
res lisses, bordées de roux testacé à leur côté externe elà leur 
] ie postérieure + jusqu’à l'extrémité de leur côté externe; par le 
prd antérieur de son prothorax et le scutum du mésothorax garnis 
ils blonds. 


en 


€ 


r 

7 À 
CS 

2 LD 

: : 

| 


nm > ès de celle espèce, viennent se ranger les deux suivantes qui son 
éirangères à notre pays. 


L uralensis; Pauras. D'un noir mat. Téle et prothorax presque 
_ pointillés. Sulure frontale faiblement arquée en arrière. Anten- 
filiformes ; à articles troisième à dixième plus longs que larges. Cou 
e poils flavescents. Prothorax presque en carré de deux tiers plus 
ge qu: long ; arrondi aux angles de devant et moins sensiblement aux 
érieurs; échancré en arc à la base; muni à celle-ci d'un rebord très- 
it non prolongé jusqu'aux angles; presque plan ; à peine rayé d'une 
Éei di ne. Elytres rugulosules ; relevées sur les côlés en rebord ca- 
forme. Dos de l'abdomen orné d’aires presque transversales. 


ON NE, © | y ) 
re à Tarses antérieurs garnis sous les quatre premiers arlicles 


# 


’ 


1 


62 VÉSICANTS. 


de brosses flavescentes : le premier article et moins sensible- 
ment le second , faiblement dilatés. Dernier arceau du ventre 
échanceré. ‘! 


ç Tarses grèles : les antérieurs dépourvus en dessous de brosses 4 
flavescentes. Dernier àrceau du ventre tronqué. “ED 


Melo uralensis , Paisas, Reise, 1. %. app. p. 72%, 56. — fd. Trad. fr. ( par Gauthie. F 
de la Peyronie, Paris, 6 vol. in=4°)1, 2. app. p. 559.—1d, Icones, p. 76. 2. ple 
E, fig. 2,— Leaci, An Essay etc, in Tränsact. of the Linn. Soc. t, XL, p. 247. 5. 
pl. 18 fig. 2. — Bnaxor et Emcus. Monogr. Gen. Melôes, in Act, Acad. Nat, curios. 
1. XVI. 1e part. p 136, 21, —L, Redres. Faun. austr, p. 648. F 


Aleloë puñnctaius , Mexen, Tentam. Monogr. gen. Meloes, p. 28, 9. 


boug: 6,0069 à 0,0180 (3 à 81.) Lärg 0,0085 à 0,0045 (1 4/2 à 24, à la lase 
des élytres ; 0,0045 à 0,0090 (2 à 41.) vers le milieu de l'abdomen. F A 
Pares: La Hongrie, ele. | | 2" 4 
Oss. Le front n'offre pas häbitüellement de ligne longitudinale 
médiane distincte. Les élytrés sont proportionnellement longues 
pour l'ordinaire, souvent prolongées jusqu’à l'extrémité de l'abdo- 
men ; leurs fossettes huméräles sont presque nulles, = 


M. corallifer ; Ggaan: Voir. Téle ot prothoräx peu luisdr FE 
rugueusement ponctués : la téle rayée d'une ligne médiane , ordinaire= 
ment prolongée depuis sa partie postérieure jusqu'à la suture frontale: 
celle-ci anguleuse. Antennes filiformes , & articles troisième à dixième plus 
longs que larges. Prothorax une fois plus large que long , drñé de chaque 
côlé de deux tubercules d'un rouge écarlate ; échäncré en dre à la base; 
rayé d'une ligne médiane. Elytres d'ün noir mat ; à fines rides dongi- : 
tudinales, PRTER. 


E 


t 


_ 4 Tarses antérieurs un peu dilatés et garhis eh dessousde-brosses 
avescentes. Dernier arcedu du ventre échancré. :eR 


Li 


? Tarses Sais brosses flavescertes en dessous. Dernier atceau du L 
Ventre entier. Le: 


L 


Meloe corallifera (Horrsanxsecc) in Genuan’s Magaz. d. Entom. Lt. 3. p. 259 22, — d 

Id. Faun. las, Europ, 10, 7. ; 
eloe corallifer | Bnaxor et Rarzn, Darstell, u. Beschreib. t. 2. p. 110. pl. 46. fig, ÿ 
l'antenne séparée. — Braxor et Enicusox » Monogr. in Act. Acad. Nat. Curios. 1, 
65 1° patt. p: 138, 23 et tiré à part. r. 38. 23. | 


MELOÏDIENS. — Meloe. 63 
Xe a Te ù 

_ Long. 0,0112 à9,0292 (5 à 451.) Larg. 0,0045 à 0.0067 (2 à 51,) à la base des 
x sut élytres ; 0,0067 à 0,0100 (3 à 4 1/21.) vers le milieu de l’sbdomen< 

|  ParRie : l'Espagne, le Portugal. 

Os. Les aires du dos de l'abdomen couvrent plus de la moitié de 
la largeur, même sur les premiers arceaux. 


|  Gette espèce est facile à distinguer de toutes les autres par les tu- 
bereules écarlates des côtés de son prothorax. 


. ce 59. Elytres nou parées à leur côté interne d’une bordure d'un roux testacé. 


+. Angles antérieurs du prothorax prononcés et relevés. Elytres coriacées. 


+ 


| .. M. cicatricosus; Leacu. Téle el prothorax noirs ou d'un 
 moir bleuâtre; fortement ponclués : le prothorax notablement plus large 
que long ; à angles de devant prononcés et relevés ; rétréci en ligne droite 
- d'avant eh arrière; échancré en arc et muni d'un rebord très- étroit et 
_ presque aussi élevé dans son milieu que le dos, à sa base; presque plan ; 
né d'une ligne médiane, Elytres d'un bleu noirâtre ; chargées de tu- 
hercules sobtus, séparés par des sillons tortueux finement ridés. Antennes 
re ticles quatrième à dixième à peine aussi longs ou à peine plus longs 
que larges 
_,A Antennes prolongées au moins jusqu'aux angles postérieurs 
4 yrothorax. Dernier arceau du ventre échancré en arc. , 


“ à Antennes non prolongées jusqu'aux angles postérieurs du pro- 
horax. "Dernier arceau du ventre peu ou point échancré. | 


Mr re 


ds 


Ar L L Hato-punctatus ? Late. Hist nat, t 40. p. 391, 9. 

Me | eicatricosus s Lsacn, An essoy elc. in Transact. of the Linn. Soc. t, 11, 4e part. 
rai (843 ) p. 39. 2. pl. 6. fig. 5. 6 — fa. p. 243. 1. et p. 244. — Curnis , Brit. 
| Entomol. t. 6. d° 279 6. — Buanvr et Ericis. Monogr. gen. Meloes, in Act. Acad. 

um Girios: Natur. t: 16. 1e patt. p. 150 14..—.Id., 1mé à part, p. 30. 14. Brevns 

LR flustr.u. 5: p. 68.9. —1d. Man. p. 385, 2632. — Kusren , Kaef.Europ. 27. 04; 
v ur REntens. Faua. Aust.p 619, 


+. 
Le Fi 


Melo retieulata (Zawcuse,) (Dessax ) Catal. (4821) p. 78. 


todg, 040135 à 0,0360 (6 à 461.)Larg _0,0050 à:0,0070 (2 1/4 à 3 1/81.) à la base 
. Ke" F1 _des élytres 5 0,0067 à 0,0135 (3 à 61.) vers le milieu de l’abdomen. 


Le ir 2 | É L + 
Corps peu luisant. Téle noire ou d'un noir obscurément bleuä- 


E We: couverte de gros points, séparés par des intervalles inégale’ 
ç 


tale en angle dirigé en arrière. Antennes prolongées environ #2 1x 


64 VÉSICANTS, 


ment étroits et pointillés : ces points donnant chacun naissance 
à un poil court, couché et peu apparent ; rayé dant ve 
longitudinale hrédisie naissant de la suture frontale | prolon 
véèé en arrière jusques un peu après le milieu du bord postés. 
rieur des yeux. Epistome et labre de la couleur de la têté : hérissés 
dé poils noirs : le labre faiblement échancré en are en devant, et. 
marqué de points moins gros que ceux de l’épistome: Suture from. 


angles postérieurs du prothorax; submoniliformes , à peu prè 
d'égale grosseur ; noires ou d’un noir bleu ; garnies de. poil: 
sur lés six à huil premiers articles, brièvement pubescentes ms 
les âutres; à premier article renflé : le deuxième très-court * 
le troisième , d'un quart environ plus Lg que large : les qua- 
trièmé à seplième presque égaux, un peu moins longs ou À peine 
aussi longs que larges : les neuvième et dixième un peu moins 
courts : le onzième , le plus grand, moins long que les deux. 
précéderits réunis, rétréci en pointe depuis sa rnôitié jusqu’à l'ex- 
trémité , plus arqué au côté externe qu’à l'interne. Cou ponetüé ; 
pubescent. Prothorax de moitié environ plus large que long; ae | 
qué en devant, avec le milieu de son bord antérieur TE 
à angles de devant saillants et un peu relevés , situés, et raïbr 
de l’arcuité du bord antérieur , vers le tiers où un péu imoÿni (2 
de sa longueur; rétréci ensuite assez sensiblement en ligne droite, 
jusqu'aux angles postérieurs qui sont subarrondis; arqué, ou entaillé 
à la base en angle trés-ouvert ; muni à celle-ci d’un rebord très-étroit. 
ordinairement à péu près aussi élevé dans son milieu que le | 
et s'inclinant vers les angles postérieurs ; rayé au devant de ce 
rebord d’une ligne étroite ; presque plan en dessus; rayé d'une e 
ligne longitudinale médiane ordinairement indistincte sur le ter # 
antérieur, mais, prolongée jusqu’à l'étroit rebord basilaire ou p: es 4 
que jusqu'à lui; parfois noté d’une fossette plus ou moïns lég ” 
de chaque côté de cette ligne; noir ou d'un noir bleudtre + 
marqué de points au moins aussi gros ou un peu plus forts que 
ceux de la tête, maïs souvent un peu moins serrés, et donnant, 
la plupart, naissance à un poil presque indistinet : partie infléchie 
moins profondément ponctuée ; sensiblement rebordée : tre les 

hanches et l'angle postérieur : intervalle compris entre le protho- 1 
rax et les élytres , rugueusement ponctué, garni de poils courts 
el peu serrés. Elytres à fossette humérale courte ou médiocre , «| 
offrant en dehors du milieu de la largeur de chaque étui, son 


ra 


MELOÏDIENS. — Meloe. 65 
nt le plus prolongé en arrière; médiocrement convyexes ; offrant 


F5 . 


ntre le dos et la partie inclinée une arête assez prononcée, plus 
_ obtuse et plus arrondie dans la seconde ; glabres ; d’un bleu 
_ foncé ou d’un bleu noirâtre ; rugueuses ou coriacées, comme 
| chargées de points oblusément tuberculeux , offrant à leur base 
| des rides fines ; irradiées el prolongées dans les rayons tortueux 
… qui les séparent. Dos de l'abdomen d'un noir mat, chargé sur 
_ chaque segment d'une aire subcornée ruguleuse ei garnie de poils 
(  rourts et peu serrés : ces âires presque semi-circulaires et un peu 
. ins larges ou à peine plus larges que la moitié médiane de 
ja largeur sur les quatre premiers arceaux, transversales ou pres- 
que transversales sur les deux derniers. Dessous du corps luisant ; 
soir 


Far 
: 


” 


; ruguleusement marqué de points assez pelits, et donnant 
_ chacun naissance à un poil court, fin et couché. Pieds noirs ou 
un noir bleuâtre ; robustes ; ponctués et garnis de poils. Tarses 
imples (7 gx Ongles fauves ou obscurs. Plantule  saillante et 


sie 
IRL AZ 


hs Cette espèce parait se trouver dans la plupart de nos provinces 
[ rFrancé. 
* | Ons. Elle se distingue facilement des espèces du sous-genré 
Proscarabaeus. par ses antennes de même grosseur et par la largeur de 
son prothorax; du M:majalis,par la forme des articles de ses antennes, 
surtout par le dernier qui est entier ; du M. limbatus, par son protho- 
és fortement ponctué el ses élytres coriacées, par son cou et son scu- 
LL du métathorax non garnis de poils flaves ; de toutes les suivantes, 
r les angles antérieurs de son prothorax, saillants, prononcés el 
ement relevés. Elle s'éloigne d’ailleurs des M. variegatus et Purpu- 
rascens par Sa couleur ; du fuccius, par sa tête et son prothorax non 
_ marqués de points varioliques ; des derniers, par les aires subcornées 
du dos de l'abdomen plus grandes et par les caractères tirés du rebord 
basilaire et des angles postérieurs. 


».r “ON 
D — 


Le prothorax ordinairement sans fosseltes entre la ligne médiane 
chaque bord latéral, en montre quelquefois qui sont plus ou moins 


Re 
rc ÿ + 1 


- 


t 


E 


FE 


FLE r< 
2 » sr. Angles antérieurs du prothorax émoussés ou arrondis et non relevés. 
_ à. Ventre paré de bandes d’un rouge jaune, 


on s L à 
_ 8. M. coriarius; Baaxpr et Enicnson. D'un noir un peu luisant, 
en dessus. Téle et prothorax fortement ponclués el souvent rugueusement. 


J 


L 


66 VÉSICANTS. 
Antennes submoniliformes ; à articles moins longs ou à peine aussi longs 
que larges. Prothoraz plus large que long ; subarrondi aux angles d 

devant : échancré & sa base et muni d'un rebord étroit à peu près aussi 
élevé dans son milieu que le dos; presque plan. Elytres chargées de tu 


bereules obtus, séparés par des sillons tortueux finement ridés.. Pre 
et troisième et parfois deuxième à cinquième arceaux du ventre 5 


sur leur milieu d'une bande d'un rouge jaune. oem 


JF. Cinquième et sixième arlicles des antennes un peu plus renflés, 
surtout le sixième. Dernier arceau du ventre entaillé. 41 
?. Cinquième et sixième articles des antennes à peine plus gros 
que les voisins. Dernier arceau dw ventre entier, Te 


Meloe reticulatus , Branor et Rarzenunc, Darstell. u. Beschreib. t, 2. p. 108. 3. LL 


16. fig. 4 et 2 (sousle nom de H. cicatricosus ) fig. 42 antennes, —= EL, Rentens. 
*: FL. 


Faun. austr p. 619 
Meloe coriarius ( Hoffmannseag ), Braxor et Enrcnsos , Monogr. gener. Meloes, im 


Acad. Natur, Curiosor, t. XVI, 2e part, p.131. 15. — Id. , tiré à part, p, 34.1 


— Küsrer, Kaef. Europ. 3. 51. ee a 
Meloe rufiventris, Genwan, Faun. Insect. Europ. 15. 6. (Meloe Hoffmanmseggit, âlatable 


du même onvrage ; à La fin de La quatrième centurie,) céra 


Long. 0,0123 à 0,0247 ( 6 à 12 1.) Larg. 0,0045 à 0,0086 ea 21/21) à et: 
des élytres; 0,0067 à 0,0090 ( 3 à 4 1.) vers le milieu de l'abdomen. M: # 
Corps. d'un noir un peu luisant. Téte noire ; fortement et « , re 
rugueusement ponctuée : ces points donnant en partie naissance ! e 
poil court, noiret peu apparent ; rayée d’une ligne idea 
diane naissant de la suture frontale et prolongée jusqu'au, nivea 
bord postérieur des yeux où un peu plus, Suture. frontale en angled 
en arrière.Episiome et labre noixs ; hérissés de poils. noixs : le: [ak pre à 
peine échancré, Antennes à peine prolongées au delà des vrai 
prothorax ; submoniliformes, légèrement plus grosses dans le,milie 
garuies de poils sur les quatre premiers articles , brièvement, pub 
centes en général sur les autres ; noires, avec les. derniers, Da 
souvent moins obscurs: les troisième à huitième presque égaw à 
peu moins longs que larges : les cinquième et sixième un peu ee 
renflés ; les neuvième et dixième aussi longs que larges: le onziè: me 
de moitié au moins plus long que le précédent, arqué à son côt 
externe, en ligne droite à l'interne, rétréci à partir de la moitié Er L 
longueur. Cox ponctuë ; brièvement et parcimonieusement pubescent. a 
Prothoraz. échancré derrière le cou, arrondi aux angles de. os 


| | MELOÏDIENS, — eloc. 67 
4 c'est-à-dire élargi en ligne courbe à son bord a 
_ côtés du cou jusqu'au tiers ou deux cinquièmes de sa longueur, où il 
offre sa plus grande largeur ; rétréci ensuite d’une manière sinuée ; 
: Émoussé ou subarrondi aux angles postérieurs : de moilié environ 
_ plus Targé à la base qiril est long ; assez fortement échancré ou 
entaillé à la base ; rayé au devant de celle-ci d'une ligne qui le fait 
paraître muni d'un rebord étroit, aussi élevé dans son milieu que le 
dos ; planiuseule en dessus; profondément et rugueusement ponctué : 
rayé d'une ligne longitudinale médiane, souveñit affaiblie.en devant: 
- ét ordinairement plus profonde postérieurement ; noté entre cette 
Jigne ét chacun des bords latéraux d'une fossétte longitudinale où d'un 
| sillon raccourci à ses extrémilés, et plus où moins prononcé ; d’un 
. noir luisant.Ælytres à fosseties himérales médiocres, offrant en dehors 
_ de la moîitié de la largeur de chaque étui leur point le plus prolongé 
._ én arrière ; médiocrement convexes ; Offrant entre le dos ét la partie 
_ inclinée une arête très-obtuse près de la basé, subarrondie ou conve- 


sement déclive postérieurement ; glabres ; noires ; chargées de tuber.- 
_ cules obtus et lüisants, offrant à leur base des rides fines et irradiées 


antérieur depuis les 


. dans les sillons lortueux qui les séparent. Dos de l'abdomen noir : 
chargé d’aires presque transversales , ruguleuses , glabres ou à peu 
- courts, clairsemés et peu apparents sur fe ventre: celui-ci paré 
sur la moitié antérieure des deuxième et troisième et souvent des 
_ plus de la moitié médiane de leur largeur. Pieds assez robustes : noirs. 
- parfois d'un noir violâtre ; garnis de points piligères. Premier article 
L , Lis : 
réunis : le premier des postérieurs aussi long que les deux suivants 
pri ensemble: Ongles fauves. Plantule peu saillante et piligère. 
= dé la France. Elle est indiquée dans le catalogite de M. dé Marseul 
eo me habitant notre pays. 
LT: | : tres espèces par les 
band es d’un rouge jaüne dont son ventre est paré. Quelquéfois cepen- 
| æcas,elle s'éloigne du 1]. majalis par le dernier artiele de ses antennes 
_ non entaillé ; du limbatus, par ses élytres chargées de tubercules obtus 
D i-cu 
à et non relevé à ses angles antérieurs, marqué de fossettes, par sa 


. près. Dessous du corps noir, ruguleusement ponctué et garni dé poils 
._ déuxième à cinquième arceaux d'une bande d’un rouge jaune,occupant 
_ des tarses intermédiaires à peine aussi long que les deux suivants 
Fe  Cétte espèce paraïl se trouver quelquefois dans lés parties du nord. 
is. Elle se distingue facilemerit dé toutes les au 
… dant ces bandes colorées disparaissent après la mort.Mais même dans 
| et non bordées de roux leslaeé; du cicatricosus, par son prothorax arron - 
_ éoulear ; des A. variegatus et PuUTPurascens par sa couleur ; de toutes 


68 VÉSICANTS. 


les suivantes par le rebord .de la base de son prothorax aussi élevé e % 
dans son milieu que le dos du même segment. #4 


tt. Ventre non paré de bandes d'un rouge jaune. 


r. Corps en partie d'un vert métallique. Bord postérieur du prothorax aussi de Fr 
‘que le milieu de son dos. sde | 


%. M. variegatus:; Donovan. Varié de vert, de cuivreux et de 


violet. Téte et prothorax marqués de gros points, séparés pâr une sorte 
de réseau ‘étroit : le prothorax de moitié plus large que long ; La 
aux angles de devant, obtus aux postérieurs; échancré à la base; re- 1 
Jevé en rebord épais, sur la moitié médiane de celle-ci et sur la partie 
antérieure des côtés; rayé d'une ligne médiane, approfondie en fossette - 
au devant du rebord basilaire ; plan sur le disque. Elytres d'un vert 


À ae 
LE : 


métallique foncé, rugueuses, à tubercules ou points saillants confluents, | 


À 


irradiées de fines rides, prolongées dans les sillons sinueux existan CE 
entre ces poinis. "PRIE 
7 p" 


. Dernier arceau du ventre échancré en are, avec les angles antéro. 


€ cit 


externes avancés el un peu relevés. : 


Q . Dernier arceau de l'abdomen entaillé dans son milieu et arqué 1 
‘en devant de chaque côté de cette entaille: 2 Dept 
Friscu ; Abhandi. t. 6. n° 6. p. 14. pl. 6. fig. 4. 
Scaaurren , Icones t. 3. fig. 6. ( Meloe secundus ). — Id. Abbild. ü. Beschreib. PM WE 

pl. fig. 2. DL 0: 
Meloe majalis , Fasn. Syst. entom, p. 259. 2. — Id, Spec. fns. 1. 1. p. 327. Les 
Id. Mant. lns. t. 1. p. 215. 2. — Id. Entom. Syst, t. 4.2. p. 518.2. — Id, Sy: LC 
Elenth. t. 2. p. 588. 3. — Gouze, Entom. Beytr. t. 4. p. 694: 2. — Scnaërmi TR 
Abbild, und Beschr. d, Mayenwurmkaef. p. 6. pl. fig. 2: — Henssr , în Fuessir's 
Arch. cah. 8. p 144. 2, — Gmer, C, Linx. Syst, pats 1 4,p. 2017. 2. —P =! “RE 

Faun. Germ, 10,13. — Id., Ent, Germ. p. 80, 2, — {d. Index, p: 208. 2 Es 

Hors , Enum, Ins. p. 63. 2 ? — Scnnans , Faun. boïc. t. 1. p. 656. 837. . | 

Covien, Tabl. élém. p. 541, — Fausex, Observ, entom. ps 15. — Tienx, on 

pat. 1. 7. p. 441. — Lara. Hist, nat. t. 10, p. 590. 6. pl. 90. fig. 6. — 14. Gen. 
1. 2, pe 218. — Lamancr , Anim. s. vert. t. 4. p. 434. 2. Dumenit, Dict, des 
Sc. nat, t. 32. p. 50. 2. — Mues. Lettr. t. 2. p. 299. 2. ee 2 
Meloe mayalis,Ouv. Encyel. méth, t, 7. p. 650. 2. — Zd, Entom. t. 3. n° 45.p. 6.2. 
pl. 2. fig. 4. G.— Hd. Nouv. Diet. d'Hist. nat, (1803) t. 14. p. 286. : PE 
Meloe variegatus, Doxov. Brit. Ins. pl. 67, — Manryx, Engl. Entom. pl. 39. fig 
Lescn, An essay, in the Traasact.of Uhe Linn, Soc, t, 41, te part. p 37. pl. 6. fig. 4, ne 


et9. — 1. p. 245.%et 247.2. — Larn: Nouv, Diet. d'Hist, nat, 2° édit, €. 40. | 


ri 


LL 


- 


FER MELOÏDIENS. — Meloe. nt 
% #8) P- 10%, — Braxor et Rarzes. Darstell, und feschr. part. 2 p 107. 2. pl. 
4 *e  fig.6.— Cunris, Brit.lust 6.n0 279. 7 — Branor et Enicns, Monogr. gen. Meloes 
Le in Act. Acad. Curios. Natur. t. 46. 1 part. p. 128. 45. —[d , tiré à part, p. 48.13: 
. — Srévs. Hlastr. t 5. p. 69. 4. — 14. Man. p. 335. 2633. — Küstea, Ksef. Europ, 
La "17. 9#—L. Renrexs. Faun. Austr, p. 618. 

Meloe scabrosus. Mansn, Ent. brit. 1, 4, p. 483.5,—Srepu. Catal. 354. 2516. -— Voy. 
Tue, Meg. t. 4. p- 168. — Gvicexu, Ins. snec, 1, 2. p 484. 3, 

k Lo: prosearabæus , var. 4. Wazcrex, Faun. paris.t, 1. p. 267. 

| Melue scabrosa, De Castres. Hisl. nat. 1. 2. p. 278. 5 


‘sd 


- 


: Long. 0.01 12 20,0315 (5 à 141.) Larg. 0,006 à O OU67 (2 424 31.) à la base de 
A ie élytres ; 0,0078 à 0,0135 (3 1/2 à 6 1.) vers le milieu de l'abdomen. 
3 | Coms Juisant. Féle d'un vert métallique, irisé de cuivreux et de 
L” violet, surtout sur les côtés des tempes et vers la suture frontale, 
_ parfois toute de celte couleur ; glabre et couverte de gros points 
4 ATFATE par des intervalles étroits constituant une sorte de réseau ; 
| rayée d'une ligne longitudinale naissant du milieu de la suture fron- 
+ tale à peine prolongée, en s’affaiblissant, au delà du niveau du bord 
|_ postérieur des yeux. Episitome de même couleur ; ponctué presque 
… ussi fortément et garni de poils. Labre d’un noir violacé ; poilu ; 
x profondément échancré.Suture frontale en angle dirigé en arrière. 
Antennes prolongées environ jusqu’à la moitié des côtés du prothorax 
._ 0% où un peu plus (4) ; d'un cuivreux violacé et garnies de poils à 
Der côté interne ou inférieur,sur les cinq à sept premiers arlicles,d’un 
brun noir ou violâtre et brièvement pubescentes sur les autres ; à 
LIRE jer article renflé : le deuxième très-court : le troisième, d’un 


Le tou d’un tiers plus long que large : les quatrième à huitième à 


1 près égaux, moins longs que larges : les neuvième et dixième à 
eine moins courts où un peu plus longs : le onzième, le plus grand 
+ ‘tous, rétréci en pointe, à partir de la moitié jusqu'à l'extrémité. 
Cou court ; finement ponctué et hérissé de poils courts d’un fauve tes- 


s. 
in, 
wc Ut 


| me . Prothorax de moitié environ plus large que long ; presque tron- 
| qué ou à peine arqué en devant ; faiblement et parfois sensiblement 
échancré derrière le cou ; étroitement rebordé derrière le cou, sans 
bord et convexement déclive sur les côtés du’ bord antérieur ; 


arrondi ou subarrondi aux angles de devant, émoussé ou subarrondi 


ou obtusément écointé aux postérieurs ; assez faiblement rétréci en 
à} Kene droite d'avant en arrière sur les côtés ; échancré en are ou entail- 
_ jé "en angle ouvert, à la base ; presque plan en dessus ; rayé sur la 
Li Higne médiane d'un sion non avancé jusqu’au bord antérieur, géné- 


a. 


t La 
} 
hu 
Ls 


70 VÉSICANTS. 


ralenrent faible ou léger jusqu'à la moilié, graduellement élargi 
approfondi ensuite jusqu'au rebord basilaire ; muni dans le milieu 
sa base d’un rebord épais, à peu près aussi élevé que le dos, et ref 
çant généralement avant les angles postérieurs; peu sensib 
relevé en rebord épais dans le milieu de son bord antérieur, a | 
les côtés en rebord épais, plus saillant près des angles de devant, gra } 
duellement affaibli postérieurement, paraissant souvent, par la saillie è 
de ce rebord, creusé d’une fosselte sur les côtés de celui-ci depuis le 
seplième ou sixième de la longueur souvent jusque vers la moitié - 
ou plus, mais en s'affaiblissant vers celle-ci : cette fossette située vers. 
les trois quarts de l'espace compris entre la ligne médiane et le bord - 
Jatéral ; marqué, comme la tête, de gros points rapprochés ; glabre ni 
d’uu vert métallique, irisé de euivreux ou de violet, surtout près des 
bords latéraux ; ordinairement violel ou d’un violet cuivreux sur le 
repli, et presque sans rebord depuis les hanches jusqu'à l'angle 
rieur. Sculum du mésothorax à peine pubescent ; finement ponctué ; 
vert ou euivreux.Æ£lytres à fossettes humérales profondes,offrant ordi 
pairement vers le milieu de la largeur de chaque étui leur point Te 
plus prolongé en arrière vers le huitième de leur longneur ; a à 
crement convexes ; déhiscentes ordinairement à partir du Liers | 
moins de leur longueur ; offrant entre le dos et la partie inclinée 
arête graduellement un peu plus obtuse, depuis l'épaule jusque | 
leur extrémilé; glabres ; d'un vert métallique ; rugueuses, & 
chargées de tubereules irréguliers, confluents, offrant à leur base & 
rides très fines irradiées el pralongées dans les sillons sinueux per: ei J 
séparent. Dos de l'abdomen d’un noir violâtre ; chargé d’aires en. "+ 
transverse, égales environ au tiers de la largeur sur les premiers | 
eaux, à peu près transversales sur les deux derniers : ces aires verte 
ou d'un vert bleuâtre en devant, d'un cuivreux parfois violacé ou ” + 
doré postérieurement. Dessous du corps très luisanl; violet où d'un 
violet pourpré , quelquefois verdâtre ou d’un verdâtre violacé ar e 
ventre : ce dernier marqué de points moins petits et donnant chae 
naissance à un poil fin et couché. Pieds garnis de poils semblak 
violets où d’un violet empourpré. Tarses simples (72). Ongles du 
brun fauve ou testacé. 
Cette espèce habite diverses parties de la France, principalen : 
régions froides ou tempérées. “EE a | 
Oss. Elle s'éloigne de toutes les espèces pohsédonien par sa 
du majalis,par le deruier article de ses antennes non échancré ; duc 
tricosus, par les angles antérieurs de son prothorax subarrondis ; A ' 


MT MELOÏDIENS. — Meloe. 74 
_ coriarius, par le dessous de son ventre unicolore ; du limbatus, par ses 
_ élytres saus bordure d’un rouge testacé. 

e 10. M. purpurascens ; German. Varié de vert, de cuivreux el 
- de violet. Téte et prothorax marqués de gros points, séparés par une sorte 
| de réseau étroit : le prothorax de moitié plus long que large; arrondi 
_ aux angles de devant, oblus aux postérieurs ; entaillé à la base ; relevé 
en rebord épais sur la moitié médiane au moins de celle-ci, et sur les- 
pe PT creusé sur la ligne médiane d'un sillon triangulairement élargi vers 
le rebord basilaire ; marqué entre ce sillon et les bords latéraux d'une fos 
1 selle arrondieet profonde, suivie digme plus faible dépression longitudinale. 

Elytres rugueuses, à lubercules oblus, lisses, cuivreux, isolés par des sillons. 
_ sinueux, verts, garnis de fines rides. 


 Ÿ. Dernier arceau du ventre échancré en arc, avec les angles antéro- 
_ externes avancés. 
Les :L nm e ’ n + 

__@.Dernier arceau de l'abdomen entaillé dans son milieu, et arqué 
LE avant de chaque côté de cette entaille. 

D 2 
| Meloe purpurascens, Gensar, Faun. Insect, Enrop. 16. 12, 
L ré pritl G£ésé. in Memor. della r. Acad. de Torino, 1, 39. (1836) p. 198. 38. 
. pl 4. Gg. 2. — Id, tiré à part, fase. 42% p. 38. pl. 1. fig. 29. 

Meloe æned, VE Gasrezx. Hist, mat. 1, 2. p.278. 4, — Lucas, Explor, Scieat, de 
| d'Algér. p- 397. 1056. pl. 33, fig. 1. 


Fans. 0,0155 à0,0237 (6 à 151.) Larg. 0,0048 à O 0067 (21/8 à 5 |.) à la base des 
nn élytres, 0,0056 à 0,157 (2 1/2 à 7 L ) vers le mieu de l'abdomen. 
"2 Corps luisant. Téle ordinairement d'un vert métallique, avec les 
cotés des tempes violets ou mi-dorés ; glabre et couverte de points 
ai ment gros el serrés, séparés par des intervalles constituant 
une sorle de réseau ;: ces points plus faibles près de la suture frontale; 
| ayée d’une ligne longitudinale médiane, plus profonde près de la 
suture frontale vers laquelle elle prend naissance , souvent à peine 
_prolc a gée jusqu'au bord postérieur des yeux; ordinairement marquée 
d'un sillon à la partie postérieure du vertex. Epistome vert ou vert 
violacé ; poilu et moins fortement ponctué que le reste de la tête. 
_ Labre d'un noir violätre ; marqué de points piligères assez petits. 
_ Suture frontale en angle dirigé en arrière. Antennes prolongées à peu 
| pré jusqu'aux angles postérieurs du prothorax (7) ou souvent à peine 
a de la moitié de celui-ci (9); d’un violet cuivreux, avec les 
_ derniers articles noirs ou d’un noir violacé ; garnies de poils moins 


+ 
Tr 
= 
ir 


Le 


() 
F 


he 


72 VÉSICANTS. 
nombreux du premier au sixième article, brièvement pubescentes s 
les quatre ou cinq derniers ; à premier article renflé : le deuxième 


très court : le troisième de moitié plus long qu’il est large : les quatre | 
suivants à peu près égaux, moins longs que larges : les huitième à 
dixième à peine moins courts, surtout chez la 9 : le onzième, le us 
grand de tous, rétréci à partir du Liers ou des deux cinquièmes jusqu'à 
l'extrémité. Cou assez finement ponctué el hérissé de poils d'un fauve 
testacé. lrothorax dé moitié environ plus large que long ; tronqué en - 
devant ; légèrement échancré et étroitement rebordé derrière le coë, 

sans rebord et convexement déclive sur les côlés du bord antérieur ; 
ordinairement arrondi , rarement srondi ou émoussé aux angles 
de devant, le plus souvent seulement émoussé ou obtuséme TE 

écointé, quelquefois subarrondi aux angles postérieurs ; faiblement - 
rétréci d'avant en arrière sur les côtés : entaillé à la base en angle 
ouvert: inégalement presque plan en dessus; creusé sur la ligne 
médiane d’un sillon nul ou très-faible en devant, graduellement … 
plus large et plus profond jusque près de la base; muni dans le - 
milieu de celle-ci, à l’extréinité du sillon, d’un rebord assez épais, à 
peu près aussi élevé que le dos et s’effaçant souvent avant les angles 
postérieurs ; profondément creusé vers le quart de sa longueur, à la 


Wei 


moilié de l’espace situé entre la ligne médiane et chaque bord latéral 
d’une assez grosse fosselle arrondie, suivie d’une dépression lon mit 
dinale, qui va s’affaiblissant jusque vers la base qu'elle n'atteint pas: 
celte dépression faisant paraître plus ou moins relevés, soit les bords. 
latéraux, soit l'espace qui la sépare du sillon médian; marqué com x : 
la tête de points gros et rapprochés ou en partie contigus ; glabre: - 
d'un vert métallique, souvent irisé de cuivreux, de violet ou de ni vr 
doré ; ordinairement d’un violet euivreux sur le repli et presque 
rebord , depuis les hanches jusqu’à l'angle postérieur. Scutum 
mésothorax à peine pubescent ; ruguleusement ponctué ; d’un vert ©: 
violätre métallique. Ælytres à fossettes humérales profondes, offrant 
ordinairement vers le milieu de la largeur de chaque étui le point de 
plus prolongé en arrière, vers le huitième de leur longueur ; médio- 
crement convexes : déhiscentes à partir du cinquième ou du quart 
leur longueur ; offrant entre le dos et la partie inclinée une 
graduellement un peu plus obluse depuis l'épaule jusque vers leur 
extrémité ; glabres ; chargées de sortes de tubercules faibles et é s. 
lisses et cuivreux , irradiés à leur base et garnis de rides irès-fines | 
d'un vert métallique dans les sillons qui les séparent. Dos de l'abde- 
men d'un noir violacé où mi-cuivreux ; chargé d’aires en ovale trans= 


1 ( 


hj 


MELOÏDIENS, — elve. 73 
 werse, presque égales au Liers de la largeur sur les premiers arceaux, à 
peü près transversales sur les deux derniers : ces aires, vertes ou d'un 
_ vert bleuâtre en devant, cuivreuses ou d’un cuivreux pourpré posté- 
_ rieurement , finement ridées. Dessous du corps très-luisant ; violet ou 
violet pourpré sur la poitrine, violetet quelquefois d’un violet vert sur 
eventre: ce dernier marqué de points moins petits et donnant chacun 
_ naissance à un poil obscur,fin et couché, Pieds garnis de poils sembla- 
bles ; violets ou d'un violet empourpré. Turses simples 7? ). Ongles 
d'un brun fauve ou testacé. 

Cette espèce se trouve dans nos provinces méridionales et dans 
d'autres contrées plus chaudes de l'Europe. Elle a été prise dans les 
environs de Perpignan par M. Godart. 


_ Ogs. Elle varie beaucoup dans sa couleur; quelques individus sont 
presque entièrement d'un vert foncé et métallique ; chez d’autres au 
contraire,le violet et le cuivreux dominent plus ou moins. 

Le M. purpurascens à de l’analogie avec le variegatus; comme ce 
dernier, il a le corps varié de vert, de cuivreux et de violet ; mais sa 
tèle est ordinairement verte sur le front au lieu d'avoir une teinte cui- 

… ,reuse ou violàtre, et ses élytres au lieu d'être uniquement vertes, ont 
| Jeurs parties saïllantes cuivreuses.Chez le purpurascens,le prothorax est 
_ parallèle sur les côtés; noté, vers le quart de sa longueur, et au 
_ milieu de l’espace qui sépare la ligne médiane du bord latéral, d’une 
\ fossette arrondie. profonde, suivie d’une dépression longitudinale pro- 
longée à peu près jusqu’au rebord basilaire : cette dépression fait 
relever chacun des espaces compris entre elle et le rebord latéral 
| d'une part et le sillon médiaire de l’autre, en sorte que la surface 
prothoracique est inégale ; le sillon médiaire est graduellement plus 
large et plus profond, et, vers les deux tiers il est égal en largeur, soit 
à chaque dépression, soit à l’espace qui le sépare. de celle-ci. Chez le 
variégalus, le prothorax est sensiblement rétréci d'avant en arrière, 
privé de fosseltes et n'offre une dépression longitudinale que près de 
_ chaque rebord latéral , c’est-à-dire vers les trois quarts de l’espace 
compris entre la ligne médiane et chaque bord latéral ; sa surface est 
à peu près plane entre ces deux points; le sillon médian est presque 
_ réduit à une raie sur la moitié antérieure, faiblement ou médiocre- 
_ ment large dans la postérieure et approfondi seulement près du rebord 
basilaire. Enfin chez le purpurascens,les parties saillantes ou points ob- 
sément tuberculeux des élytres sont isolés les uns des autres ; chez le 
variegatus au contraire, ils sont confluents et forment des rugosités 
_ sur les étuis. Le M. purpurascens est plus méridional que l’autre. 


74 YÉSICANTS. 


FA. 
; > -aiebé 
nn. Corps non en partie de couleur d’un vert mètallique. Prothorax muni labs 


d'un rebord moius élevé que le milieu du dos du mème segment. U re 


- 


6. Prothorax non comme gibbeux aux angles postérieurs, marqué de COL h 
varioliques ; à peu prés plan de chaque côté de la Hgne, médiane. Prer 4" 


LATE à 
arceau du dos de l'abdomen sans aires cornées, 38 


F. 
11. M. tuccius ; Rossi. Entièrement noir. Téle et pohsrhl) É 
marqués de points varioliques. Le, prothorax subarrondi aux angles de 
devant, arrondi aux postérieurs ; rayé d'une ligne longitudinale re rh 
presque plan de chaque côté de celle-ci ; déprimé et comme entaillé en 
devant, échancré en arc el subconvexement déclive à la base, avec le rebor& 
basilaire garni de poils et notablement moins élevé, méme dans son milieu, 
que le dos.Elytres marquées de points ordinairement gros,assez profonds CE 
rapprochés. Arceaux antérieurs du dos de l'abdomen it imponctués e 
é 


sans aires subcornées. Sas 
ve L 


f. Dernier arceau du ventre échancré en arc. 


®. Dernier arceau du ventre déprimé, faiblement enlaillé da 
son milleu. 
Meloe tuccia, Rosss, Faun. etrusc.t. 1. p. 238. 591, pl. 4. fig, 5. — 1d, édit, [TT PS 
1.1. p. 290, 591. pl. #4. fig. 5. — Mever, Teulam. mouog, geu. Meices, p. 30, 4 ». 2 
— Bavuicé, Exped, scient. de Morée, zoul. 2e sect, p. 230. 413 — Dx Cas x | 
Mist, nat. t. 2. p. 278. 7. — Lucas, Explur, se. de l’Algér. p. 296. 1032. +4 
A. Ricuann, Elem. d'Hist. nat, médic. t, 1. p. 405. Er, 
Meloe punctata, Far. Ent. syst. t. 1. 2. p.515. 4. — Id. Syst. Eleuth, 1. se. 1% 
588. 6. ne. 
Meloe punctatus, Ouv. Ency. méth. 1,7. p. 651. — Lan. Hist, nat. 1. 40, RE 
40. — «rw Transact. of the Linn. Soc. t. xt, ps 44,— 14, p.243. 3 et p. 2 : 
5. pl. 18, fig. , 4%) 
Meloe PE Labs. Hist. mat, t. 10, p. 391. 8. — Murs. Lettr, 1. 2 p, 299. aÿ 
— Kavmiex. Enum, Coleopt, ir Ballet. de la Sue, d. Nat. de Muse. 1, 5 p. Tr & 
Meloe turcius, Branor et Rarzes. Darstell, und. Beschr. part. 2. p. 109. pl. CEE g 
— Bnanor et Enicnsox, Monogr. gener. Meloés, in Act. Acad. Natur, 
46. 1° partie p. 421. 6, — Ju, tiré à part, p. 21. 6. — Küsrea, Kaef, Europ. 
9.64. LS 


Fu 
+ 


Long. 0, 020 à 0,031 (9 à 44 1) Larg. 0,0100 à 0,0435 (#4 174 à 61) 

: D 7 À #4 
Corps noir, un peu luisant sur la tête, le prothorax, les ély yires, | 
le ventre et les deux derniers arceaux du dos de F abdomen. D a 1 


sur les premiers arceaux de celui-ci. Téte variolée ou comme cri- 


=” 


MELOÏDIENS, — Afeloe. PAT 
lée de gros points arrondis ou de points fosseties , ordinairement 
.  moius rapprochés près de la ligne médiane du front ; presque plane 
._ au peu convexe sur celui-ci ; à peine rayée d’une courte ligne longi- 
D: médiane. Æpistome et labre en partie poilus : ce dernier 
… échancré dans son milieu jusqu’à la moitié au moins de sa longueur. 
. Suture frontale en angle dirigé en arrière. Antennes prolongées jusqu'à. 
_ Ja moitié ou un peu plus des côtés du prothorax ; à peu près de même 
| grosseur; à premier article renflé, moins long que le dernier : le deu- 
xièime court : le troisième , de moiïlié plus long que Jarge : les cin- 


… quièine à dixième moins longs ou à peine aussi longs que larges : les. 


» neuvièine à dixième, moniliformes : le onzième, rétréci à partir du 


_ quart jusqu'à l'extrémité : les sepl ou huit premiers,poilus : les au-. 


J tres ,. brièvement pubescents. Cou rugueusement ponctué ; garni de 
poils eendrés. Prothorax de deux tiers environ plus large qu'il est 
ne ; ironqué en devant, mais déprimé en forme de triangle dirigé 
en arrière et paraissant ainsi entaillé à son bord antérieur ; garni de 
_poïls cendrés dans celle dépression ; subarrondi à ses angles de 
devant , plus sensiblement arrondi aux postérieurs ; subparallèle ou 
Va rétréci d'avant en arrière sur les côtés; échancré en arc 
_ à la base ; déprimé et subconvexement décliye à sa parlie posté- 
 rieure ; muni à celle-ci d'un rebord garm de poils cendrés, ver- 
ement arqué, et notablement moins élevé, même dans son 
 mälieu que le dos : ce rebord précédé d’un rebord transversal 
_ graduellement plus prononcé à ses extrémités ; rayé sur la ligue 
itudinalement médiane , d’une ligne ou d’un sillon plus pro- 
d postérieurement et parfois en partie masqué par les points ; 
resque plan de chaque côlé de la ligne médiane; couvert, eom- 
. me ia lêle, de points varioleux, ou eowme eriblé de points-fossettes 
_ arrondis , en partie au moins contigus sur les côtés, et surtout 
sur la majeure partie. du repli : celui-ci, muni depuis les han- 
… ches jusqu'à l'angle postérieur d’un rebord poilu et graduellement 
- plus prononcé. Élylres à {ossettes humérales profondes ; à côtés 
_ perpendiculaires ou inclinés ; offrant jusqu'au tiers de la lon- 
_gueur, entre le dos et la partie inclinée, une arête assez prononcée ; 
Rent déhiscentes seulement dans leur quart postérieur ; 
f marquées de points ordinairement gros et assez profonds, rarement 
._ confluents, si ce n’est vers le bord externe du repli, où ils se trans- 
_ forment en rugosités. Dos de l'abdomen d'un noir mat ; glabre et dé- 
. ro d'aires subcornées sur les quatre premiers arceaux, pres- 


“ que en lotalité Juisanis, ponctués et garnis de ‘poils assez eourts 


+ 


K 
L 


__tuce 
4 : 


PL 


76 VÉSICANTS. 1e 
et peu serrés sur les deux derniers arceaux. Ventre luisant : cr 
guleux ; marqué de points peu serrés, donnant chacun naissa 
à un poil obscur et couché. Pieds robustes ; noirs ; ru gu és RE | 
ponctués; garnis de poils noirs : ceux-ci formant sous les articles 
des tarses une brosse raide. Tarses simples (79). Ongles d’un fauve 
teslacé. 
Cette espèce habite plus particulièrement nos provinces méridiona= 
les. Je l'ai prise dans les plaines de la Crau et dans diverses autres. 
parties de l'ancienne Provence. Elle a été trouvée, en très grande. 
quantité, broutant dans les fossés de Perpignan, par M. Godart. re 
Os. Elle est très-distincle de toutes les espèces de notre pays par. , 
les points varioliques dont sa tête et son prothorax sont comme 
criblés ; par son prothorax échancré et garni de poils à son bord an- 
térieur ; par les premiers arceaux de l'abdomen dépourvus d'aires 
subeornées. 
Elle s'éloigne d’ailleurs du majalis par le dernier article de ses. 
antennes entier ; du cicalricosus par les angles antérieurs de : re 
prothorax arrondis ; du coriarius, par son ventre dépourvu de ban 
d'un rouge jaune ; du limbatus, par son prothorax marqué de poin 
varioliques ; des M. variegatus et purpurascens par sa couleur, par 
prothorax échancré en arc à sa base, subconvexement déclive à celle-ci. 
et muni d’un rebord notablement moins élevé,mème dans son milieu, 
que le dos. É 
Le M. corrosus (Drsean), Catal. (1833), p. 321, de la Sicile et me 
parties chaudes de l’Europe, s'éloigne da: tuccius par les points de ses. 
élytres, moins gros, plus ou moins faibles ou même obsolètes ; 
il offre si bien tous les autres caractères distinclifs de celui que : | 
venons de décrire, qu'il n’est évidemment qu'une variété méridionale - 
de cette espèce, comme l'ont pensé Brandt et Erichson. | "4 
Ces auteurs signalent encore deux autres variétés : 19 Elytres à 
points obsolètes (M. scabricollis, Dan): 2° Elytres couvertes de. 
rugosilés analogues à celles des élytres du M. proscarabaeus. L 


> 


& sé 
Près de cette espèce vient se ranger la suivante, très-répandue en. 
général dans les collections : 


Mar pi 0e Antennes courtes, à articles trois à huit moins pe: ou 


f MELOÏDIENS. — Meloe. 77 

‘à peine 1 Prothorax près d'une fois plus large que 
ARRENI aussi longs que larges. Frolhorax prés &un fois plus large q 
7 subarrondi aux angles de devant ; sinueusement rétréci d'avant en 
diet 7 e; profondément échancré à la base ; creusé de trois larges sillons 
lo situdinaux : le médian affaibli ou obsolète en devant. Elytres coria- 
É KE L 
"E ” hrocnema, Pauxas, Icon. p. 76.1. pl. E, fig. 1. etc. 


NT: 
e. .0 0190 à 0,223 (8 à 10 1.) Larg. 0 0033 à 0,0045 (1 1/2 à21;) vers la base 


Me. des élytres ; 0,0067 à 0,0100 (3 à 4 1/21.) vers le milieu de l'abdomen, 


Us. Prothorax comme gibbeux aux angles postérieurs ; non marqué de gros points 
| warioliques.Premiers arcvaux de l'abdomen offrant des aires subcornées. 


EE +. Antennes gréles, surlout vers l'extrémité ; à articles quatre à huit sensi- 
à À blement plus longs que larges. Elytres garuies de poils fins. 


| ss. rugosus ; Mansnau. D'un noir grisâlre opaque ; peu garni de 
4 ils courts sur la léte, le prothorax et les élytres : les deux premiers assez 
 densement ponctués. Antennes gréles, subfiliformes : quatrième à dixième 
à ticles submoniliformes, plus longs que larges. Téle rayée d'une ligne 
Fr” sdiane plus profonde sur le front, prolongée au moins jusqu'au verlex. 
 Prothorax une fois plus large que long; arrondi aux angles; rétréci d'a- 
* à en arrière : convexement déclive dans le milieu, sur son tiers posté- 


É 


rie r: échancré, à peine rebordé et notablement moins élevé que le dos, à 


D Dase : déprimé au sillonné au devant de celle-ci, plus largement dans le 
de : ordinairement noté de fosselles près des angles de devant. Élytres 


_milie 
_ dé | gd 


tillées ; grossièrement coriacées. Aires antérieures du dos de l'abdo- 


« 


“ren à peine égales au septième de la largeur de l'arceau. 


j e srugosus, Mansu. Entom, brit. 4, p.483. 4. ‘teste Leach).— Latr. Nouv, Dict, 
- dHist. mat. 2° édit, L. 20 (1848) p. 115. — Bnaxor et Enicus. Monogr. gen. 
à melocs,in Act. Acad. Curiosor. Natur, t. 16. part. 1. p. 126.11. — Id, tiré à port 


p. 26. 11. 

 reloe autumnalis, Leacn, in The Transact, of the Linn, Soc. of. Lond, t, XI, 4"* part. 
Le 0. 3, pl. 6. fig. 7. 8. — Jd. p.244. 8. et p. 249. 8. 
‘Heloe ru: losa, (Lwcren) (Das) Catal. (4821) p. 76. — Id. (4833) p. 221. — la. 
(1837) p- 242. 

 Meloé punctatus, Gonris, Brit. Entom.t, 6. 279, 8.— Stern, Illustr. t. 5, p.68. 2, — 
[ Fra . Man. p. 535. 2631. 

| Melos microthora: , (Sreven) (Desran) Catal. (1833) p. 22e 

Meloe rugosa, Lucas, Explor. sc. de l'Algér, p, 39$. 1037. 


RS + 
Li, ée 


jusqu’à la partie postérieure de celui-ci, généralement plus profon 


T8 VÉSICANTS. 
+ “rs "4 
Long. 6,0090 à 0.0225 (4 à 10 1.) Larg, 6,0033 à 0,0056 (1 4/2 à 21/8 L)à Le e ; 
des élytres; 0,0051 0,009 (2 1/4 à 4 1/4 1.) ; vers le milien des étuis.» # : | 

Corps opaque ou peu luisant. Téte noire ou d'un noir gris ; marquée ; 
‘de points médiocres, assez rapprochés, donnant chacun naissance à ù 
‘un poil fin, obscur, mi-couché, peu apparent ; obtusément et ass et 
‘faiblement plus lisse et plus saillante sur le milieu du front, jusqu'au 
niveau du bord postérieur des yeux ; déprimée en arc ou en angle 
dirigé en arrière à la partie postérieure el sur le côté externe de cette 
partie obtusément tuberculeuses ; rayée d'une ligne longitudinale 
imént médiane , naïssant de la suture frontale, plus profonde surle 
front, prolongée jusqu'au vertex el souvent, mais plus faiblement, 


ou plus marquéé après la saillie du front. Suture frontale en angle 
très-ouvert et dirigé en arrière. Epistome et labre noirs; en partie - 
garnis de points piligères: le labre,échanceré environ jusqu’à ka moiti 
de sa longueur. Antennes prolongées jusqu'au quart où un peu ple 
des élytres; noires; assez grèles ; subfliformes où à peiné un peu 
plus grèles vers l'extrémité : à premier el deuxième articles poilus : 
les autres, brièvément pubescents ; le premier arqué ; le deuxième: 
court ; le troisième de moitié plus long que large, souvent f 
plus grand que le suivant ; les quatrième à dixième , plus ou Le 
détachés les uns des autres, ovalaires ou ovalairement obeoni u 
subgraduellement un peu moins grands , mais toutefois plus lon 
que larges : le onzième, le plus long, rétréci en pointe dans sa re + ; 


\ 1 


moitié. Cou un peu plus étroit que la moitié de la tête ; marqué 
points piligères. Prothorax une fois au moins plus large que long ; 
peu plus élevé en arrière qu’en devant : arqué en devant ; faiblement 
échancré derrière le cou ; écointé ou arrondi aux angles antérieurs ne 
qui en raison de la courbure du bord antérieur se trouvent situés s | 
le tiers de sa longueur, offrant dans ce point sa plus grande large ch 
arrondi ou subarrondi aux angles postérieurs ; sensiblement rétréci 
d'avant en arrière et en ligne à peu près droite, entre ces deux poi 
échancré en are où entaillé assez profondément à la base ; mur 
celle-ci d’un rebord très-étroit et souvent à peine marqué, s4 
dans son milieu, notablement moins saillant dans ce point qu 
milieu du dos, et surtout que les angles postérieurs ; déprimé, eds “A 
au devant de la base d’an sillon transversal , s'avançant presque jus | 
qu'au tiers de la longueur vers la ligne médiane, graduellement plus | 
affaibli et plus rapproché de la base sur les côtés de celle-ci, parfois 


ni . MELOÏDIENS. — Meloe. 79 


| Presque nul vers les angles postérieurs ; rayé d’une ligne longitu- 
._ dinale rnédiane ordinairement oblitérée à ses extrémités et parfois peu 
… distincte même dans le milieu ; convexement déclive sur cette ligne 
- à partir des trois cinquièmes ou des deux tiers de sa longueur, avec 
les angles postérieurs arrondis et proéminents ; presque plan où uñ 

… peu inégal sur le reste de sa surface, mais plus relevé d’avantenarrière; 
L rayé presque parallèlement à ses angles de devant et près de ceux-ci, 
E d'une 1e ligne ou fossette linéaire oblique, souvent liée en devant à une 
| autre ligne plus faible siluée plus près de la ligne médiane et parallèle 
L mentäcelle-ci, constituant avec la fosselle une figure presque en fer 
… à cheval : ces fossette et ligne , parlois peu distinctes : la fossette 
.… ordinairement prononcée ; d'un noir mat ou grisâtre et peu luisant ; 
| ponctué et garni de poils comme la tête : partie repliée presque lisse 
_ près du bord interne, plus sensiblement rebordée entre les hanches et 
_ Fangle postérieur ; partie intermédiaire entre le prothorax et les 
_élytres, ponctuée et garnie de poils fins. Elytres à fossette humérale 
assez profonde, offrant en dehors du milieu de la largeur de chaque 
| étui som point le plus prolongé en arrière ; offrant entre le dos et la 
. partie inclinée, une tranche obluse près des épaules, puis subarrondie 
_ ou convexement déclive ; d’un noir grisâtre opaque ; grossièrement 
 coriaces, à parlies saillantes assez larges ; ruguleusement pointillées 
r celles-ci et plus sensiblement sur les sillons tortueux qui les sépa- 
rent; parsemées ou garnies de poils courts, elairsemés ou peu épais, 
. sauvent en partie usés ou peu apparents. Dos de l'abdomen convexe : 
“d'un noir opaque, garni de poils noirs, fins, couchés, peu épais ; à 
… res subcornées, ruguleuses, luisantes : les premières arrondies en 
US. t, et occupant à peine sur les trois premiers arceaux le septième 
_ du sixième médian de la largeur : les suivantes graduellement moins 
_ Æ&troites : l’avant-dernière subiransversale : la dernière transversale. 
du corps luisant ; marqué sur le ventre de points en majeure 
tie Hinéairement allongés, paraissant ainsi ridé sur celte, partie ; 
irni de poils noirs, fins, couchés et peu serrés. Pieds assez grèles ou 
eu robustes ; noirs; ponctués et garnis de poils courts et obseurs. 
simples (?). Ongles obscurs ou fauves. Pluntule eourte et 


Cette espèce paraît habiter les diverses parties de la France. Elle n'est 
h _ pas bien rare dans les environs de Lyon. 
_  Ons. Elle offre diverses variations : 

_ #+ Sous le rapport de la ponctuation plus. où moins pelite et plus 


1 moins légère. 


80  : VÉSIGANTS. ‘ 

20 La suture frontale est tantôt visiblement en angle très-ouvertet 
faiblement ou assez faiblement dirigé en arrière ; d’autres fois elle est 
arquée en arrière ou presque transversale. dé 

30 La ligne longitudinalement médiane s’efface souvent en appro- 
chant du vertex, mais elle offre ordinairement à la partie postérieure 
de celui-ci des traces plus ou moins marquées de son exislence, 

49 Le prothorax est ordinairement un peu rétréci d'avant en arrières à 
sa base il n'offre généralement point de rebord proprement dit,surtout 
dans son milieu ; mais au devant du bord postérieur il est déprimé 
ou creusé d’un sillon plus ou moins faible, notablement plus dévelop 
dans son milieu, dans le sens de la longueur, et graduellement 
rétréci à ses extrémités : quelquefois ce léger sillon se montre plus 
profond et le bord postérieur se relève plus ou moins sensiblementen 
rebord étroit. La surface du dos est convexement déclive à partir des 
trois cinquièmes ou des deux liers de la longueur sur la ligne 
médiane, et cette déclivilé se raccourcit en ligne arquée ou triangulai- 
re, en se rapprochant des angles postérieurs qui sont proéminents. La 
ligne longitudinale médiane ordinairement apparente, quelquefois 
très-prononcée surtout en arrière, et parfois presque oblitérée, Les 
fossettes voisines des angles antérieurs, généralement très-apparentes, 
sont parfois presque obsolèles ; tandis que par une anomalie assez 
rare on les voit parfois se prolonger longitudinalement ; d’autres fois 
on observe une autre fossette plus ou moins apparente près de chaque 
angle postérieur, ou une autre sur la ligne médiane, après le bord 
antérieur. : 

5° Les parties saillantes des élytres sont généralement assez Ja 
proportionnellement ; mais les sillons qui les séparent sont plus ou 
moins ridés, ainsi que la surface des parties saillantes. Per 

Malgré ces variations, le M. rugosus se distingue d’une manière 
assez facile de toutes les espèces du sous-genre Meloe. Il s'éloigne du 
majalis, par le dernier article des antennes non échancré ; du cicatrico- 
sus, par les angles antérieurs de son prothorax arrondis et non sail- 
lants ; du coriarius, par son ventre dépourvu de bandes d’un rouge 
jaune ; par les articles 4rois à dix de ses antennes plus longs que 
larges ; du limbatus, par ses élytres non bordées de rouge testacé à 
leur côté interne; des variegatus et purpurascens,par sa couleur,par son 
prothorax plus large, non muni d’un rebord épais sur les côtés, con- 
vexement déclive au devant de la base ; du tuccius , par sa tête et son 
prothorax non marqués de points varioliques ou points-fossettes. 
Entre les espèces suivantes qui ont entre elles plus d'analogie par la 


largeur et la forme du prothorax, il se distingue du murinus par 
. sa couleur, par la ligne médiane de la tête naissant de la suture fron- 
tale, par le dos de son abdomen garni de poils non disposés par mouche - 
: tures ; du pygmaeus, par la ligne médiane du front prolongée jusqu'au 
verlex, par ses antennes subfiliformes, Par son prothorax parallèle 
entre les angles antérieurs et postérieurs, par ses élytres moins gros- 
… siérement coriacées, par sa couleur : du scabriusculus, par Ja ligne 
médiane de la tête prolongée généralement depuis la suture frontale 
. jusqu'à la partie postérieure du vertex : par son prothorax sans rebord 
… wwpresque sans rebord à la base, mais déprimé d'une manière sulei- 
forme au devant de celle-ci, ou rayé d'un sillon plus large dans son 
_ milieu ; par ses élytres à rugosilés plus larges et garnies de poils, 
. surtout par ses anlennes grèles, à arlicles quatrième à huilième d'un 
| quart plus longs que larges ; du brevicollis, par ces trois derniers carac 
_ (éres, par sa couleur, par sa {êle » Son prothorax et ses élytres 
pe garnis de poils; surtout par ses antennes ne grossissant pas vers 


l'extrémité. 
"cette espèce est bien le 17. scabrosus de Mar 


shan, suivant Leach et 
_ M: Curtis. Ce dernier regarde comme synonyme de cette espèce le 


M. punctalus de Fabricius,qui,suivant Iliger (Mag. t. 4. P: 149;, parait 

_serapporter au proscarabœus où à l’uralensis. 

A LS u 

* Près du À: rugosus, doit être placée l'espèce suivante qui habite 

te royaume de Naples, la Sicile, le midi de l'Espagne et l'Algérie, 
mais qui n'a pas, je crois, élé prise en France. 


MELOÏDIENS, — Meloe. SI 


om murinus; Bravor et Enicuson. D'un noir grisâtre et garni de 
poils fins, livides et Peu épais, sur la téte, le prothorax et les élytres. 
Antennes gréles, subfiliformes, à articles quatrième à dixième, d'un quart 
| pi plus longs que larges. Téte et prothorax marqués de points pelils 
Ù ochés : la léle, rayée d'une ligne médiane depuis les Yeux jusqu'au 
ertex.Prothorax une fois plus large que long ; rétréci d'avant en arrière: 


anguleux et saillant vers le tiers ou plus de sa longueur ; à angles poslé- 
4 s arrondis ; échancré en are et à peine muni d'un rebord épais el 


la, base ; convexement déclive sur son tiers Poslérieur ; rayé d'une 


: 6 ane el noté de fossetles de chaque côté de celle-ci. Elytres coriacées. 
mi | l'abdomen orné de mouchetures de poils d'un flave testacé ; à aires 


L à peine égales au seplième de la largeur sur les premiers arceaux. 
+ dati 


wa" ae. 
D . 0,0067 à 0,0187 (5 à 71.) Larg. 0,0033 à 0,0085 (1 1/2à 21. à la hase des 
D MÉjtes: 0,005 à 00.00 (2 


à 4 1/21.) vers le mulieu de l'abdomen, 
r* 


6 


4? VÉSICANTS. 


Meloe cinerea, (Dan). Hs) 

Heloe murinus, Branot et Enicnsox, in Act, Acail. Curios. Natur, t 16,4 part, p. 127. 
12. pl. 8. fig. 4. — Id, Tiré à part p. 27. 12, pl 8. fig. 4. 

Meloce murina, Lucas, Explor. se. de l'Algor. p. 298. 1037. 


Oss. Sa tête rayée d'une ligne médiane seulement depuis le niveau 
du bord postérieur des yeux, el indislincte ou remplacée par une ligne 
lisse, plus antérieurement ; son prothorax anguleux vers le tiers ou les 
deux cinquièmes de sa longueur, au lieu d'être arrondi à ces angles ; 
ses élylres ornées sur le dos de l'abdomen de mouchetures d’un flave 
testacé, la distinguent suffisamment du A. rugosus, + 

Quelquefois la ligne médiane de la tête est indistincte depuis Le 
wnilieu du front jusqu’à la suture frontale ; d’autres fois elle est appa- 
rente ; chez divers individus elle est sulciforme depuis les yeux jusqu’à 
la partie postérieure du vertex. Le prothorax à sa base offre souvent à 
peine les traces d’un rebord, d’autres fois il se déprime plus ou moins 
sensiblement au devant du bord postérieur ei se montre muni d’un 
léger rebord plus large vers le milieu. Le sillon médian est plus ow 
moins prononcé ou profond. Les fossettes situées entre la ligne 
médiane et les côtés, sont ordinairement transverses el presque au 
niveau des sortes d’angles antérieurs ; d'autres fois on croit distinguer 
deux fossettes de chaque côté, dont l’antérieure plus marquée ; parfois 
enfin il n'existe qu'une fosselte, mais un peu obliquement longitudina- 
le, sur le tiers médiaire de la longueur. Cette dernière particularité 
qui se rencontre ordinairement chez les individus plus visiblement 
bordés à la base, semblerait constituer une espèce particulière A. 
ovilis\ ; mais vraisemblablement ce n'est qu'une variation de l'espèce. 


13. M. pygmaeus ; L. Reprexsacner. Voir ; garni de poils ours 
sur la téte, le prothorax et moins distinctement sur les élytres. Les deux 
premiers assez densement ponctués, à intervalles peu unis. Antennes grèles, 
rétrécies à partir du cinquième article : les quatrième à dixième submo- 
niliformes, plus longs que larges. Téte rayée sur le front d'une ligne 
médiane non prolongée jusqu'au vertex. Prothorax près d'une fois plus 
large que long : subarrondi aux angles : parallèle sur les côlés ; convexe- L 
ment déclive dans le milieu, sur son tiers postérieur ; échancré, à peine 
rebordé et notablement moins élevé que le dos, à la base ; déprimé au devant 
de celle-ci ; rayé d'une légère ligne médiane ; ordinairement noté d'une 
fossette entre celle-ci et les côtés. Elytres assez finement coriacées ; à sillons 


MELOÏDIENS. — Meloe. Dr 


» gorlueux rugueux. Aires antérieures du dos de l'abdomen égales au dixié-- 
… neenviron de la largeur de l'arceau. 


Metoepagmaenss L. Revtexs. Faun. austr, p.619. 


pong 0,0090 à 0,0135 (4 à 61.) Lare, 


0,0051 à 0,0072 (2 1,4 à 3 174 1.) à la base 
de l'abdomen; 0,0056 à 0, 


0078 (2 1/2 à 3 1/21.) versle milicu de | abdomeu, 


Corps noir ou d'un noir légèrement violàtre 
surtout sur la têle et sur le prothorax. Tête marquée de points assez 
rapprochés ,; et séparés par des intervalles un peu rugueux ; garnie 

de poils noirs assez courts ; rayée d’une ligne médiane , en gé- 
néral peu distinctement avancée jusqu’à la suture frontale , et non 
prolongée jusqu'au vertex. Epistome et labre en parlie garnis de 
points piligères : le labre plus finement 


ponclué, échancré presque 
jusqu'à la moitié de sa longueur. Suture frontale, arquée en arrière, 


en général peu ou point anguleuse. Antennes prolongées environ 
jusqu'au quart des élytres ; noires avec les deux derniers articles 
souvent moins obscurs ; assez grêles; rélrécies graduellement à 

ir du cinquième arlicle ; garnies de poils sur les cinq pre. 
miers» brièvement pubescentes sur les autres : le premier, renflé : le 
deuxième , trés-court : le troisième , à peine aussi grand que le 
smäivant : les quatrième à dixième submoniliformes, plus longs que 
Jarges : le onzième , le plus grand, un peu moins long que les 
deux précédents réunis, rélréci en pointe à partir de la moitié de 
_ sa longueur. Cou marqué de points piligères. Prothoraxr un peu plus 
| étroit que la tête; près d’une fois plus large que long ; tronqué 
_ à son bord antérieur ou à peine échancré derrière le cou ; élargi 


Hal ou peu luisant, 


depuis le cou jusqu'aux angles de devant qui se trouvent situés 

es. le tiers de sa longueur et subarrondis ; arrondi ou subarron- 
_ di aux angles postérieurs ; en ligne droite entre Jes angles de 
: devant et de derrière, ou à peine rétlréci d'avant en arrière ; 
: éch ancré en are , à sa base ; sans rebord ou presque sans rebord 

à celle-ci, mais ordinairement déprimé au-devant du bord posié - 
| rieur eu creusé d'un sillon parallèle à ce bord , Sillon qui le 


: fait paraître comme rebordé ; cette dépression avancée jusqu'au 


_ tiers et parfois jusqu'aux deux cinquièmes postérieurs de sa lon- 
, _gueur sur la ligne médiane ; Presque plan ou faiblement convexe 


en dessus , Avec la partie postérieure convexement déclive et la 
_ base notablement moins élevée que le dos: rayé d'une ligne lon- 


mm + + 


mme “ns 


D 2  —. GS sé 


ee — 


54 VÉSICANTS. 


giludinale assez faible ; ordinairement creusé , vers le liers de sx 


longueur , d’une fossette entre cette ligne el chaque bord latéral, 
qui paraît alors plus ou moins sensiblement relevé en bourrelet 
sur les côlés ; noir; marqué de points assez serrés el brièvement 
piligères, avec les intervalles peu unis; partie repliée en dessous, 
imponcluée près du bord. Scutum du mésothorax finement pone- 
tué. Elytres à fossetle humérale courte , ordinairement transverse , 
montrant vers le liers externe de la largeur de chaque étui 


Je point le plus prolongé en arrière ; offrant entre le dos et la 


parlie repliée en dessous une tranche obtuse près des épaules, gra - 
duellement convexement déclive ensuile; noires ou plus rarement 
d'un noir légèrement violätre ou bleuâtre ; garnies de poils 
noirs , courts el clairsemés ; coriaces , plus lisses sur les parties 
saillantes, rugueuses dans les sillons tortueux qui séparent celles-ci. 
Dos de l'abdomen d'un noir opaque ; parcimonieusement pointillé ; 
garni de poils noirs ; chargé sur chaque segment d'une aire un 
peu luisante : celle des deux ou trois premiers arceaux à peine 
égale au neuvième de Fa largeur totale de l’arceau, semi- circulaire : 
celle des derniers subtransversale ou transversale. Dessous du corps 
noir; un peu luisant ; ruguleusement ponciué sur le ventre et 
garni de poils assez fins. Pieds noirs: subaspèrement ponctués et 
garnis de poils noirs plus épais sur les jambes : celles-ci comprimées, 
un peu arquées sur leur tranche externe. Tarses simples (7! @ }. 
Ongles d'un fauve testacé. Plantule courte et piligère. Le? 
Cette espèce a élé prise dans les montagnes des environs de Lyon, 
par MM. CI. Rey et Guillebeau. Elle est conforme aux exemplaires du 
M. pygmaeus de M. L. Redtenbacher, envoyés à M. Perroud par 
M. Friwaldsky. ; 
Oss. Flle s'éloigne du A. rugosus par sa couleur plus noire ; par 
ses antennes plus visiblement poilues el proportionnellement plus 
grosses sur les lroisième el quatrième articles ; par sa tête rayée d’une 
ligne médiane peu ou point sensiblement prolongée jusqu’au vertex, 
ordinairement nôn avancé jusqu’à la suture frontale ; par son protho— 


rax moins arrondi aux angles, parallèle ou peu sensiblement rétréei 


d'avant en arrière sur les côtés ; par ses élytres plus grossièrement 
rugueuses ; c'est-à-dire offrant moins larges les parties saillantes 
séparées par les rayons tortueux et les sillons plus rugueux ; par les 
aires des premiers arceaux plus petites. vai 


Elle se distingue du M. murinus par son abdomen non paré de mou- 


chetures de poils d'un fauve teslacé. 


T 


sn 


à 
“1 


L MELOÏDIENS. — A/eloc. CE] 

£à Ses antennes plus grèles el sesélytres garnies de poils empêchent de 
_ la confondre avec le M. scabriusculus. 

à _ antennes amincies à partir du cinquième article, à arlicles 
| quairième à à dixième plus longs que larges ; les poils dont elle est gar- 

sur la tête, le prothorax et les élytres, la séparent suffisamment du 


© M. brevicollis. 
72e ie offre quelques variations : ainsi, la raie longitudinale médiane 
LA qui ne commence ordinairement que vers le niveau du 


_ milieu du bord interne des yeux, s’avance par fois jusqu’à la suture 
1 d’autres fois elle se prolonge d’une manière lrès affaiblie 
Un ’au verlex. La ligne longitudinale médiane du prothorax est sou- 
Ve *u distincte à ses extrémités. Les fosseltes prothoraciques siluées 
Re e la ligne médiane et les côtés, souvent très apparentes, sont d'au- 

ois obsolètes,et dans ce cas les bords latéraux ne forment pas d’es- 
ge bourrelet légèrement relevé. La dépression transversale anté- 
re est plus ou moins prononcée, el fait ainsi paraître la base 
u moins distinctement relevée en rebord. 


. Antennes épaisses ; à articles quatre à huit à peine pluslongs où même à peine 
aussi longs que larges. 

4 2 Antennes rétrécies vers l'extrémité ; qualrièéme à. huitième articles à peu près 
Li 

FA aussi longs que larges. Téte et prothorax garnis de poils fins et courts. 


L 


RTC 44. LS scabriuseulus ; Bravor el Exicuson, D'un noir opaque, 
obscurément bleuâtre sur les élytres. Antennes épaisses, un peu 
écies vers l'extrémité ; à articles quatre à huit aussi longs que larges. 
Le séprothoraz marqués de points médiocres, assez rapprochés et pilige. 
85 tête reyée d’une ligne médiane depuis le niveau du bord postérieur des 
| +034 ‘awvertex. Prothorax une fois plus large que long : arrondi aux 
Les antérieurs situés vers le tiers ; subconcave sur son liers médian 
. de la base ; échancré en arc à celle-ci, et muni d'un rebord 
ant précédé d'un sillon uniforme ; muni en devant d'un rebord 
+ is +: ve mirement élargi ; rayé d’une ligne médiane ; marqué d'une fosselle 
_decl aque côté de celle-ci. Elytres glabres ; rugueusement ponctuées. 


ie 


Puy 
- 


l cab usculus, Praxpr et Enicnson, in Act, Acad Curios. Natur, t. 16. 1° pari. 
125. 10. — /d, tiré à part, p. 25. 10. 


. 0,0090 à 0,0225 (4 à 10 1.) Lars. 0 0045 à 0,0067 (2 à 31.) à la base des 
#1 tres ; * 0,0090 à 0, 0123 (4 à 5 1/2 [.) vers lé milieu de l'abdumeu. 


SG VÉSICANTS. 


Corps d'un noir bleu ou bleuâtre ; luisant. Téte marquée de points 
assez fins et rapprochés, mais ordinairement plus rares sur le milieu 
du front : garnie de poils fins, courts et peu apparents ; rayée d'une 
ligne médiane naissant presque au niveau du bord postérieur des 
veux, ordinairement plus prononcée dans ce point, et prolongée en 
s'affaiblissant jusqu’au vertex, nulle sur la partie antérieure du front 
ou représentée par unie trace à peine saillante où par une raie peu 
distincte. Epislome el labre en partie garnis de points piligères : le la: 
bre, plus finement ponetué ; échancré presque jusqu’à la moîtié de sa 


longueur. Sulture frontale arquée en arrière, en général peu ou point | 


anguleusé. Antennes prolongées un peu plus longuement que les 
angles du prothorax (®} ou jusqu'au quart des élytres (7); moïres 
ou d'un noir bleuâtre ; épaisses ; subfiliformes , un peu rétrécies 
vers l’extrémilé ; garnies de poils peu où médiocrement épais du 
premier au sixième arlicle, brièvement pubescentes sur les autres: le 
premier, renflé : le deuxième , très-court : les quatrième à huitième, 
aussi longs que larges : les neuvième et dixième,un peu plus longs : 
le onzième, le plus grand, moins long que les deux précédents réu- 
nis, en ligne droite à son côté interne, en ligne courbe à l'externe , ré- 
tréci en pointe à partir de la moilié de sa longueur. Cou moins large 
que la moitié de la partie postérieure de la tête; marqué de petits 
points piligères. Prothorax un peu plus étroit que la tête; une fois au 
moins plus large que long; arqué en devant , faiblement échaneré 
derrière le cou; arrotudi aux angles antérieurs qui en raison de la 
courbure du bord antérieur se trouvent situés vers le tiers où les 
deux cinquièmes de sa longueur ; arrondi aux angles postérieurs; sen- 
siblement rétréci d'avant en arrière entre ces deux points, échancré 
en are à sa base ; muni à celle-ci d’un rebord tranchant, uniforme, 
s'inclinant sur les côlés, presque au niveau, même dans son milieu , 
du seulum du mésothorax , et beaucoup moins élevé que le dos , et 
surtout que les angles postérieurs qui sont proéminents : ce rebord , 
offrant au devant de lui , par l'effet de sa saillie, un sillon de largeur 
uniforme, à peu près égal à la sienne; concave, déprimé ou convexe- 
ment déclive en arrière sur le tiers médian de sa lergeur , à partir 
des deux tiers ou un peu plus de sa longueur; planiuscule en dessus, 
mais plus élevé d'avant en arrière ; d’un noir opaque ; marqué de 
points au moins aussi pelits que ceux de la tète et brièvement pili- 
gères ;: muni à son bord antérieur d'un rebord triangulairement 
élargi en arrière dans son milieu ; rayé d’une ligne longitudinalement 
médiane, prolongée depuis le bord antérieur jusqu'à la déclivité posté- 


F 


A 


| MELOÏDIENS, —— Meloe. 87 
rieure; ereusé d'une fossette assez profonde , entre la ligué médiane 
_ et chaque bord latéral, vers les deux cinquièmes de la longueur ; 
_partierepliée en dessous , marquée de points un peu moins rap- 
prochés. Scutum du mésothorax linement ponctué et garni de poils 
courts. Elytres à fossette humérale, courte, médiocrement ou assez 
profonde , montrant ordinairement vers la moitié de la largeur de 
chaque étui son point le plus prolongé en arrière : offrant entre le 
dos et la partie repliée en dessous une tranche obtuse près des épaules, 
graduellement plus convexement déclive ensuite; d'un noir opaque 
ou légèrement bleuâtre; glabres ; rugueuses, avec les petits sillons tor 
tueux séparant les parties saillantes , rugulosules. Dos de l'abdomen 
d'un noir'opaque ; marqué de petils points, donnant chacun nais- 
sance à un poil obscur , assez long et couché; chargé sur chaque 
_ segment d’une aire moins opaque ou un peu luisante : celles des 
deux ou trois premiers arceaux à peine égales au sixiètne ou au 
; cinquième de la largeur : celles des derniers subtransversales ou 
transversales. Dessous du corps noir ; peu luisant, garni de poils cou- 
chés; ponetué, et d’une manière ruguleuse sur le ventre. Pieds mé- 
diocrement robustes; noirs, peu luisants ; assez finement ponctués et 
garnis de poils. Tarses simples (97 ?). Ongles fauves ou obscurs. 
 Plantule courte et piligère. 
_ Cette espèce se trouve dans les environs de Strasbourg, dans. 
_ quelques-unes des autres parties de l’Alsace ou des autres provinces 
_ orientales de cetle zone de la France. 
__ Oss. Elle s'éloigne des M. rugosus et murinus par ses élytres glabres ; 
L par le rebord tranchant de la base de son prothorax et précédé d’un sil- 
… jon delargeur uniforme ; par sa tête non rayée d'une ligne médiane 
ce de la suture frontale ; par sa couleur : et surtoul par ses an- 
tonnes épaisses ; à articles 4 à 8 à peine plus langs que larges , etc. 
_ Elle se distingue du M. brevicollis , avec lequel elle a plus d'analo- 
_gie, par sa couleur d’un noir mat, quelquefois à l'exception des élytres 


ri 

 quisont obscurément bleuâtres. Par sa tèle rayée d'une ligne médiane 
' naissant de la partie postérieure du front , c'est-à-dire du niveau 
_ du bord postérieur des yeux ,; au lieu de commencer vers la su- 
_ ture frontale ; garnie ainsi que le prothorax de points piligères. 
_ Par son prothorax offrant vers le tiers ou les deux cinquièmes de sa 
_ longueur ses angles antérieurs, au lieu de les avoir vers le quart : 
sensiblement ou plus sensiblement rétréci d'avant en arrière ; moins 
_ largement et plus notablement concave au devant de la base, entre 
les angles postérieurs el Le tiers postérieur du dos ; muni d'un rebord 


LI 


#S VÉSIGANTS. 
antérieur triaugulairement élargi en arrière dans son milieu. 
d'une ligne médiane plus profonde ; marqué d’une fossette pronom 
cée, de chaque côté de celle-ci ; par ses élytres ordir plus 

courtes et plus arrondies à leur extrémité. Par les aires du dos di 
domen moins élroiles el moins distinctes, et enfin par ses ant nu 
sensiblement rétrécies vers l’extrémité,au lieu de grossir verstcel e- i 
el par les articles 4 à 8 de ces organes à peu près aussi longs que li de 
ges, au lieu d'être plus larges que longs. . 


«4. Aulenues grossissant notablement vers l'extrémité ; quatrième à huitième articles 
mous lougs que larges. Tête et prothorax glabres. 7 


EL 
14. M. brevicollis; Pavzeu. Voir bleu ou d'un bleu foncé, tu LA 
glabre. Antennes épaisses, grossissant vers l'extrémilé : à articles | 
à huitième, plus larges que longs. Téte et prothorax marqués dé points 
assez profonds el peu serrés : la téle, rayée d'une ligne médiane dépassan 
à peine les yeux. Prothorax une fois plus large que long ; dr RSR ER 
angles : les antérieurs situés au quart ; convexement déclive dans le milie Er 
sur le quart postérieur de sa longueur ; échancré el muni à la base à a] 
rebord tranchant notablement moins élevé que le dos et précédé d'un sil 
uniforme; rayé d'une ligne médiane ; ordinairement sans fossettes. El me 
rugueusement poncluées. Aires antérieures du dos de l'abdomen ag ne 
égales au séplième de la largeur. START 


el ANA 


ta 


à 


Melue brevicoliis, (HerwiG) Panzer, Faun. gern, 10. 15. — [d. Ent. germ, p. 35ÿ 
— Id. ludex p. 208. 4, — Horre, Enuin. Insector. p. 69. — Mevir, Tenlan, gène 
Mes: Meloes p.23. 6. — Paye. Faun, Suec, t 3. p. 961. 2. - GiliennIns, su k 

1. 2, p. 485. 4, — Lac. in Trausact, of the Linn, Sac. of Loudon 1, 11. 2 
fe 6. fig. 9. — Jd.p. 244. 9 etp. 249.9. — Learn Nouy. Dict, d'Hist, pars 2 ci 
TAE P: 113 — Guenix, Dict classique d’'Hist, mat, 1, 40, p. 350. — Id, Ico 
du R. anim. p. 454, pl. 55. fig. 7. aot, du 1; 7. a, mächoires ; b, lèvre té 
7,€, mandibule ; 7, d, labre :7, e, Larse postérieur, — Fraxot el Enic 
gen. Mel, ên Act. Acad. Curios, Nat 1. 16. part. 1. p. 128. 8. — La, té 
p.23. 8. — Conns, Bril. Euntom,t. 6 279. 5 — Srivuens, Hlust, 1, p- 68. de 
Îd Mau.p.335, 2630,— Sauss, Ins, fenn, je 436, 5. — Kisren, Kael Eur, 27. 
— LL. Ranrexe. Faun. ausir p 619. PP il 

Mvlee semi-punctata, (Zwcisu) (Deyeax), Catal, (1891) p. 76. 

Meine cephulotes, Curtis, À guide etc. p.38. 5° 430, 4. n 

Long. 0,009 à 0,0225 (+à 10 1.) Larg. 0,0033 à 0,0056 (1 1/2 à 2 12L)à 

des élytres ; 0,0056 à 0,0142 (2 1/2 à 51, vers le milieu de l'abdomen. 


MELOÏDIENS. — feloc. S9 


Corp: luisant ; d'un noir bleu ou bleuàtre, quelquefois d'un bleu 
_ soir ou noirälre , ou même d'un bleu foncé, Téte marquée de points 
c- se: profonds , médiocrement rapprochés surlout sur son milieu ;: 
_ glabre; rayée d’une ligne longitudinale médiane, naissant de la suture 
D ronlale _ordinairement à peine aussi ou plus prolongée que le bord 
_ poslérieur des yeux. Epislome el labre en partie garnis de points pili- 
y res : le labre. plus finement ponctué ; échancré jusqu'au liers 
wiron de sa longueur. Suture frontale ordinairement en angle très- 
© ivert el peu prolongé en arrière, parfois peu ou point visiblement 
 anguleuse. Antennes prolongées jusqu'aux angles postérieurs du pro- 
_ thorax ou un peu plus (9 ), Souvent jusqu'au quart des élytres (7) ; 
d'un noir violet ou bleuâtre ; épaisses; grossissant sensiblement vers 
. Vextrémité ; garnies de poils peu ou médiocrement épais du premier 
- au dixième article : le premier, renflé : le deuxième très-court : le 
roisième, d'un quart environ plus long que large : les quatrième à 
nitième et souvent qualrième à dixième (surtout chez la 2), moins 
lo: que larges : le onzième, plus renflé, ovoïde, élargi jusques au 
_ delà de la moilié, presque obliquement coupé ensuite de dehors en 
_ dedans, avec l'extrémité inlerne terminée en pointe. Cou à peine aussi 
 Jarge que Ja moitié de la tête ; marqué de points assez petits el pilisères. 
 Prothoraz un peu plus étroit que la tête ; une fois au moins plus 
"TS -e que long; faiblement arqué en devant, tronqué ou faiblement 
échancré derrière le cou ; arrondi ou subarrondi aux angles antérieurs, 
qui en raison de la courbure du bord antérieur se trouvent situés vers 
eau art de sa longueur ; arrondi aux angles postérieurs, subparallèle 
ou faiblement élargi d'avant en arriére, entre ces deux points, tantôt 
_ d'une manière parallèle, tanlôt d’une manière un peu arquée ; échan- 


w, 
D 


LA 


ph 


De. 


cré en arc à la base ; muni à celle-ci d’un rebord tranchant, uniforme, 
s'inclinant sur les côtés, presque au niveau, même dans son milieu, 
du seutum du mésothorax, et beaucoup moins élevé que le dos et sur- 
offran 


ut que les angles postérieurs, qui sont proéminents : ce rebord, 


ant au devant de lui, par l'effet de sa saillie, un sillon de largeur 
uniforme, à peu près égale à la sienne ; convexement déclive en 
arrière, à partir des trois quarts de sa longueur sur son miliew et 
d'une manière graduellement plus courte vers les angles postérieurs : 
_ planiscule en dessus, mais plus élevé d'avant en arrière ; d'un noir 
bl eu ou d’un bleu noirâtre ou foncé, quelquefois presque noir ; glabre; 
marqué, Comine la tête, de points assez profonds et médiocrement 
Le prochés ; rayé d'une ligne longitudinale médiane , ordinairement, 
” Lu faible ou peu marquée en devant et plus prononcée postérieure 


+ 


90 VÉSICANTS. | 
ment: partie repliée en dessous, moins fortement poncluée ; plus 
sensiblement rebordée depuis l'angle postérieur jusqu'aux hanches, 
qu’au devant de celles ci. Scutum du mésothorax finement ponetué et 
garni de poils courts. Elytres à fossette humérale courte et médiocre- 
nent profonde , offrant en dehors du milieu de chaque étui son point Kay 
le plus prolongé en arrière ; offrant entre le dos et la partie repliée | 
en dessous une tranche obluse près des épaules, graduellement plus 
convexement déclive à partir de la moitié de leur longueur; d’un bleu 
foncé, ou d’un bleu noir ou noirâtre ; glabres ; luisantes ; rugueuses, 
avec les petits sillons tortueux séparant les parties saillantes, rugulew- 
ses. Dos de l'abdomen d’un noir opaque ; lisse, parcimonieusement 
pointillé ; paraissant glabre ; chargé sur chaque segment d’une aire 
ruguleuse, luisante, noire ou d’un noir bleuâtre sur les premiers a 
ceaux, d’un bleu foncé ou noirâtre sur les derniers : celles des quatre 
premiers, subarrondies, à peine égales au cinquième de la largeur : 
celles des deux derniers subtransversales ou transversales,plus distine- 
tement ponctuées et garnies de poils courts. Dessous du corps luisant ; 
d’un bleu noir ou foncé sur le ventre, et marqué de points ruguleux, 
assez petits, donnant naissance à un poil obseur, fin et couché, Pieds 
inédioerement robustes, d’un bleu foncé ou d’un noir bleu ; ponctués 
et garnis de poils obscurs, fins el assez courts sur les cuisses et même 
sur les jambes. Tarses simples($ ). Ongles fauves ou obscurs. Plan-_ 
tule courte et brièvement piligère. | ME | Fr 

Cette espèce paraît habiter toutes les provinces de la France. Qn la 
trouve dans le nord ; dans les environs de Paris (Reiche) ; danses 
Vosges et les Pyrénées (de la Rouzée) ; dans les environs de Saumur 
Akermann); près de Bordeaux (Perroud) ; je l'ai prise dans le Jura, : 
à Pilat et dans diverses parties du midi. CET 

Oss. Elle offre diverses variations : Æ, 

19 Sous le rapport de la couleur, elle présente toules les transitions 
entre le noir bleuâtre et le bleu verdätre foncé ; quelquefois 
elle est presque noire sur la tête et le prothorax, plus ou moins 
luisante. 

20 Sous le rapport de la ponctuation, les points sont générale- 
ment peu rapprochés et assez profonds, mais parfois ils sont mo- 
tablement plus légers. ne 

3° La suture frontale, ordinairement en angle très-ouvert et faible- 
ment dirigé en arrière, semble d’autres fois en ligne transversale où à 
peine arquée en arrière. + Us 

4 La ligne longiludinalement médiane du front, naissant de Ja 


MYLABRIENS. o1 


 sulure froutale et ordinairement à peine plus prolongée en arrière 
"| n FRONT “a . J 
_ que le bord postérieur des yeux, se montre rarement plus ou moins 


_ distincte jusqu'au vertex; d'autres fois elle est à peine apparente,mème 
_ dans sa partie antérieure. 
_ 5e Le prothorax, ordinairement parallèle, est parfois un peu élargi 
d'avant en arrière ou paraît tel par l'effet de la déclivité des angles de 
_ devant. Sa surface est quelquefois rugueuse ; parfois elle offre , de 
_ chaque côté, entre la ligne médiane et chaque bord latéral, les traces 
d'une fosselle plus ou moins légère; rarement elle est déprimée sur la 
… ligne médiane, après le bord antérieur |peul-être accidentellement) de 
manière à montrer le bord relevé. 
6° Les élytres sont plus ou moins rugueuses. Ordinairement les 
sortes de points ou peliles cavités séparant les parties saillantes sont 
irrégulières et ruguleuses dans leur fond; d'autres fois elles cons- 
tiluent des points arrondis el très-réguliers. 
É  Maigré ces varialions, le 1. brevicollis se distingue facilement de 
. joutes les espèces ayant comme lui le prothorax une fois plus large 
que long, arrondi à ses angles, convexement déclive dans le milieu de 
se partie postérieure, avec les angles postérieurs proéminents, con- 
sexement perpendiculaires el le rebord ou le bord basilaire notable- 
nent moins élevé que le milieu du dos ; il se distingue, disons-nous, 
par sa téte, son prolhorax et ses élytres glabres ; par ses antennes 
_wrossissant sensiblement vers l'extrémité, et se rapprochant, par là, de 
3 : forme qu'elles ont chez les Mylabriens ; par les articles quatrième 
à huitième de ces organes plus larges que longs; par sa teinte 
LA LL ï A E Le. 
fi s'éloigne en outre des 1]. scabrosus el murinus par son prothorax 
ui à la base d’un rebord tranchant, précédé d'un sillon uniforme, 


. de même largeur que lui, elc.; du scabriusculus, par les caractères 
de | 


indiqués précédemment. 
Fe 


DEUXIÈME FAMILLE. 
MYLARBRIENS. 


… Canacrëres. Élylres ne se recouvrant pas à la suture ; contiguës à 
relle-ci : aussi longuement prolongées que l'abdomen; non en 
_ «<ourbe rentrante à léur côté exlerne. Ailes existantes. Antennes ler- 
_ minées en massue, à dernier article généralement le plus long et tou- 
fours notablement plus gros que les autres. Téle plus longue depuis 


92 VÉSICANTS. 
le vertex jusqu'à la base des antennes, que depuis ce point jusqu'à sa 
partie antérieure. Elytres d'un tiers environ plus larges en devant que 
le prothorax à sa base. Ongles fendus ; non dentés. 

Les Mylabriens sont hétlés à dtngder des Meloïdiens par | leurs. 
ailes existantes, par leurs élyires conliguës à la suture et prolong ées 
jusqu’à l’extrémilé de l'abdomen. Leurs antennes en massue s 
éloignent des Cantharidiens, avec lesquels ils semblent se lier par | le: 
insectes du genre Lydus, étrangers à notre pays. Tous ont des couleu en 
vives ou agréables. Ils fréquentent les fleurs dans leur dernier € La L 
Leurs larves, encore inconnues, sont probablement parasiles com : ne. 
celles des Meloés. | 

Presque tous ont des verlus épispasliques, à des degrés variables. 


.E. 


Ils peuvent être partagés en deux branches. ae D j 


, TA 
rl Branches. 
insérées en avant de la suture frontale et de la | 
partie antérieure des yeux. Labre plus long 


que large. Elytres presque planes . . + . CEnocoux 
Antennes , 


insérées en arrière de la suture frontale et moins 
avant que la partie antérieure des yeux. 
Labre plus large que long. Elytres convexes. 


PREMIÈRE BRANCHE. 


CÉROCOMAIRES. 


Caracrères. Antennes insérées en avant de la suture frontale el | À 
devant de la partie antérieure des yeux, dans un point correspon: : Qué 
à une ligne longitudinale, qui passerait vers le bord interne des eux $ 
ou un peu moins éloigné de la ligne médiane de la tête, Labre lus 
long que large Elytres presque planes. Fe 


Cette branche est réduite au genre suivant : 
Genre Cerocoma, Cerocowe ; Geoffroy (!) 
(Kéoæs, corne ; xiur, chevelure), 


LA 
CARACTÈRES. AIMER aux précédents : Antennes courles ou inédiocre 
de meuf articles : le troisième moins court que le suivant : les q qu 


(') Guorraox, Hist, abrég. desinsectes, L 4. p. 357. 


+ MYLABRIENS. — Cerocoma. 95 
i Lin d . LR 1c1 
trième à huilième, généralement plus larges que longs : les troisième 
huitième plus ou moins dilatés et irréguliers chez le < , subeylin- 
es ou obconiques chez la Q : le dernier, généralement le moins 
ou le plus long et le plus gros, comprimé, de forme variable 
à suivant les espèces et les sexes. Labre plus long que large, presque en 
forme de fer de lance ; fendu longitudinalement. Mandibules allongées, 
DATE ou submembraneuses à la base, cornées à l'extrémité ;: ter- 
| minées en pointe obluse ; munies au côlé interne d'un appendice 
mem raneux. Mächoires frangées, à deux lobes, presque unis en un 
- jobe linéaire : l'interne, irès-court : l'externe, une fois au moins plus 
on ong, échaneré dans la moitié basilaire de son côté interne, pour 
_ recevoir le lobe interne. Palpes maxillaires subfiliformes ; de quatre 
] articles : le dernier presque de même grosseur ou grossissant à peine 
vers Fextrémilé, oblusément tronqué : les deuxième et troisième 
simples chez la ? , unis, ovalairement ou vésiculeusement renflés chez 
re Pe Languetle membraneuse ; saillante ; allongée, cordiforme. 
 Polpes labiaux de trois arlicles : le troisième arqué, au moins chez 


_par d’autres considérations. 

"ER s insectes sont remarquables par la beauté de leurs couleurs,et par 
a forme singulière de quelques-uns de leurs organes Ils apparaissent 
dans les beaux jours et se rencontrent alors assez communément sur 
_ les fleurs. Leur vol est rapide ; mais il est facile de les saisir, quand 
on EE 2 

sl ont la tête plongée dans la corolle des végétaux, dont ils aiment à 
_ récueillir les sucs emmiellés, Dès qu’on les saisit, ils simulent l’état de 
cn ort. 


es 


NES proportions de leur prothorax et la forme du dernier article des 
_anlennes ; la configuration surtout des antennes , celle des tibias an- 
té | ieurs, des articles des tarses antérieurs chez les S'; la direction des 
lignes du front qui parlent de la suture frontale pour se courber vers 


94 VÉSICANTS. | 
les yeux chez le même sexe,fournissent pour la dislinclion des espèces 
des caractères plus sûrs que ceux tirés des couleurs, et qu'on n'a 


pas assez utilisés. 


A. Prothorax d'an quart plus long que large. 


B. Dernier article des antennes transverse (71), ou de deux tiers plus long qx 
large { © ). Ventre d’un rouge jaune, avec les deux derniers articles bleus. 


1. €. Schreberi ; Fasmicrus. Dessus du corps variant du bleu 
au vert métallique ; pubescent. Prothorax d'un cinquième plus long que 
large. Dessous du corps d'un bleu ou vert métallique sur la poitrine et 
sur les deux (7) ou trois (S) derniers arceaux du ventre, d'un flave 
orangé sur les arceaux précédents. 

SP. Pieds d'un flave orangé, avec la base des cuisses verte. Antennes 
d'un flave orangé , irrégulières, à dernier article transverse el dentelé en 
dessous. 

®. Cuisses vertes” tibias el tarses noirs. Antennes brunes, régulières, à 
dernier article de deux tiers au moins plus long que large, anguleux 
à son côté externe, vers les trois cinquièmes de sa longueur. | 


'. Antennes flaves ou d’un flave orangé,avec le dernier artliele d'un ; 
noir ou d'un brun verdätre sur la majeure partie de la moitié externe 
de sa région inférieure et marqué d'un point de même couleur à la J 
partie inférieure de son angle antéro-interne ; à premier arliele, 
denté à son angle antéro-interne, dilaté en forme de lame relevée, 
contournée el concave au côlé externe, avancée et obtuse à son a: , 
antéro-supérieur, et munie au dessous de cette partie avancée de deux 
ou trois appendices sélacés, presque spiniformes ; à deuxième artiele 
court el étroit : le troisième le plus long des quatre suivants : les qua- 
trième, cinquième et sixième plus larges, plus irrégulièrement dilatés 
à leur côté interne : le septième plus étroit, comme séparé du précé- 
dent par un petit pédicule ; le huitième, irrégulier, plus dilaté au côté 
externe : le neuyième comprimé, en forme de tète de marteau, une 
fois plus large qu'il est long dans son milieu, uni au huitième par sa 
partie inféro-interne, transversalement étendu en dehors, armé d’une 
dent obtuse à son angle supéro-interne , en forme de bec obtus à son 
côté externe, offrant sur la moitié interne de ses bords inférieurs deux 
où trois dents saubmembraneuses, dont la plus rapprochée du milieu 
est la plus sensible ; souvent brun ou noirâtre à son côté interne. 


MYLABRIENS, — (Cerocoma. 95 


pislome, labre el palpes maxillaires d'un flave orangé : deuxième et 
me articles de ceux-ci presque soudés, notablement renflés : le 
ait : comprimé, subparallèle. 
creusée d'un sillon, naïssant de la suture frontale, et se 
4 11008 en deux lignes arquées et divergentes, dirigées cha- 
eune » vers le bord postérieur des yeux: offrant sur le Éont. entre 
- 4 qu se œil et le sillon divergent, une sorte de plaque verte , glabre, à 
“ch = nd que lisse, très-finement pointillé ou granuleux : ponctuée et 
é- > de poils blanchätres, sur le vertex. Troisième article des palpes 
à appendicé à sa base. Prothorax creusé, entre la ligne médiane : 
| paque bord externe, d’une fossette longitudinale très-prononcée, 
2% + divergente, prolongée au moins jusqu’au tiers de sa longueur. 
* « ième et seplième arceaux du ventre échancrés en arc : le sep- 
fendu. Cuisses, libias el tarses, flaves ou d’un flave orangé, ou 
d'ut £ _flave testacé ou violälre, avec la base des quatre cuisses anté- 
7 rieures,souvent la moilié basilaire des postérieures,souvent aussi l'extré 
& des tibias intermédiaires el moins brièvement des postérieurs, 
tie ou totalité des tarses postérieurs el souvent partie des intermé- 
CE :s, d’un bleu ou vert métallique, bruns où d’un brun verdâtre. 
+ ibias antérieurs comprimés sur les deux tiers de leur longueur en 
ame arquée sur sa tranche,bifurquée en devant à sa partie supéro- 
antér ieures tronquée au dessous de cette bifurcalion : ce tibia un peu 
Mlargi d’arrière en avant et déprimé el concave en dessous dans son 
PMR antérieur. Tarses antérieurs munis de longs cils ; dilatés surtout 
SR >s trois premiers arlicles : le deuxième un peu moins court que 
Le Æemier : le troisième près d’une fois plus long que large, aussi 
toc , que les deux précédents réunis : le troisième, anguleusement 
#4 , au milieu de son côté inierne. 


4 | 
. La couleur des pieds varie un peu. Ordinairement les cuisses antérieures sont 
Fa peine obscures à la base : les intermédiaires le sont sensiblement et Les pos-. 
_térieures sont noirâtres, violettes, d’un bleu violet ou d'un violet noirâtre sur 
_ leur moitié basilaire : les tibias sont flaves avec les postérieurs noirs ou noirâtres 
+ | l'extrémité : les tarses d’un flave nébuleux , avec les postérieurs au moins en 
ke wi : mgaitfé | noirâtres; mais parfois les euisses intermédiaires sont noirâtres ou d'un 
violet noirâtre jusqu’à la moîtié: les postérieures entièrement de même couleur: 
— les tibias postérieurs en partie ou en totalité obscurs ou d'un noir violâtre ou 
A bleuäâtre, et les tarses postérieurs ou même tous les tarses entiérementobscurs. 
[ € ne LD r ” 
Antennes ordinairement brunes, avec les deuxième, troisième et 
ae articles le plus souvent en partie fauves ou d’un fauve tes- 


1% 


96 VÉSICANTS l 
lacé : à premier arlicle subparallèle, à peu près aussi long que le »s 
trois suivants réunis : le deuxième court : les troisième à re) 
transverses, grossissant graduellement, subdentés au côté interne : | ». 
troisiènre le moins court de ceux-ci : le huitième plus gros qu e le | 
septième, en forme de cornet : le neuvième notablement plus gros, à 
peu près aussi long que les six précédents réunis, de deux üiers au 
moins plus long que large, comprimé, en ligne presque droite à so: n 
côté interne, arqué à l'externe et anguleux vers les trois cinquièmes € n”? 
sa longueur, arrondi à l'extrémité, Epistome vert ou bleu, avec:le a 
moilié antérieure pâle. Labre brun. Palpes maxillaires noirs ou noi- 
râtres; leurs trois premiers articles subfiliformes : le dernier grossis ot 
graduellement vers l'extrémité, plus long que le troisième. Tête #S veu 
près uniformément ponctuée ; offrant d’une manière obsolète, deux 
lignes légères, naissant écarlées de la suture frontale et dirigées en. 
courbant chacune en dehors, versle milieu du bord interne de chaque - 
œil, Fossetles prothoraciques plus faïbles.Cinquième arceau du ventre 
entier : le sixième semi-globuleux , en partie enfoncé dans le ein- 
quième, fenduü. Hanches et cuisses d’un bleu violâtre, noirâtre ou ve: ; 
dâtre : tibias el Larses bruns,parfois avec la base des tibias et quelquef. o KT 
celle des premiers arlicles des Larses, fauve ou testacée. Tibias et tar es. 
antérieurs simples : les tarses pubescents en dessous : articles des tarsi s 
antérieurs graduellement moins longs , du premier au quatrième : Ve 
dernier à peu près égal au premier. RE: | . 
Oes. Les tibias db larses souvent entièrement bruns où d'un br 
noir, sont parfois fauves ou d'un fauve testacé à la base des - AS » 
des premiers articles des tarses. 


NO 


r 


Crracoma Schreberi, Faen. Spec, Ins. 1, 1. pe 551,2, (SN) — Id. Mant, ne gs: 

dé 217, 3. (77). — Id. Futom. Syst, 1, 1.2, p. 82. 3 (47) — Id. Syst, Æ 
. pe T4 35 — Ouv. Encyel, méth. t, 3 p. 397, 3. (g/}e — Tdi Eutoinol. 

5. n° 48. p. 5. 2, pl. 1. fig. 2, a, b, (47). — Henssr, Naturs, 1, 7. p, 222, : 
pl. 409, fig, 8 et B, (77). — Lara. Hist, nat, 1, 40. p. 376, 2, (91). = Hd. de 
1. 2. p. 214. 1 lL — Tauscuen, Evumerat, is Mem, de la Suc. Imp. des Nat: 
de Mosc. 1. 3. 1812, p. 146. 1. — Scuoxuer, Syn. Ins. L 3. p. 27.3, ( : 
excluant la synonymie de la ©), — Dumen:z, Diet. des sc. nat, LS, 1817, p.35: Æ 
(779). — Fiscnen ve Wauon, Entomogr. de la Russ: t. 2. p. 227, 4. pl. 41,f k 
4. (g}; 2, (P): — Auvvoux, Diet- class. d'Hist. nat. t. 3, p. 400 (en exclus 
la syn, de la 2}. — J. B. Fiscuie, Tentam Conspect. Cantharid, pe % 3. (en e 
cluant la synonymie de la ®). — Murs, 1ettr, t, 2. p. 298. 2, — BnusLé, Expéd. 
Scient, de Morée. pr 228, 399. — De Casreux., ist, nat. 1. ?, p. 267 2 (en p P rt 
seulement). | cie : 


| MYLSBR IENS. — Cerocomu. 97 
…_ Heloë Schreberi, Guer. C. Lans. Syst, Nalur. t, 1, p. 2021, 38. (pti. — De Vitres, 

 :” Liny. Eutom, 1. 1. p. 404. 18, 1,7). 

| Cerocoma Shaefferi, Rossi, Faun, etrusc, 1, 4. p. 241, 597. — Jd. Edit. Merw. 

M4. p:296, 597. (Voy. liuic. Magaz. t .3.p. 170). — German. Magaz. t. 1. 2° part. 

pue à p- 158. 
… Cérocoma festiva ? Farpenmaxs, Fauu. entom. Transcaucas, in Nonv. Mem. de la Soc. 
4 | Jinp. 4. Natur. de Mosc. 1, 5, 2° part. p, 118. 379. pl. 3. fig. 1, d' ;:8g.2,9. 


Long: 0,0090 à 0,0157 (4 à 7 |.) larg. O,0018 à 0 0033 (3/4 à 4 1,2 1.) 


Corps allongé; subparallèle ; très-peu convexe. Téte d’un vert bleuA- 
1 tre ou d’un bleu vert métallique: ponctuée ; hérissée, au moins sur le 
vertex, d'un duvet d’un blanc sale, peu allongé. Prothorax plus étroit 
en devant, élargi en ligne presque droite ou peu courbe jusqu'aux 
._ deux cinquièmes ou un peu plus, offrant vers ce point sa plus grande 
_ largeur, subparallèle ou faiblement rétréci ensuite en ligne droite 
| jusqu'aux angles postérieurs , qui sont un peu émoussés ; tronqué 
_ ét très-étroilement ou à peine rebordé à la base ; d’un quart plus 
_ Jong qu'il est large à cette dernière ; peu convexe : ordinairement 
… Tun vert bleu ou d'un bleu vert métallique, quelquefois d’un vert 
métallique ; assez densement ponctué ; hérissé de poils fins d’un 
blanc sale ; rayé d'une ligne longitudinale médiane , étroite , Sou- 
_ vent peu distincte en devant; noté, de chaque côté de cette ligne, 
_ d'une fossette naissant près du bord antérieur, un peu obliquement 
longitudinale, prolongée environ jusqu’au tiers de la longueur. Ecus- 
Là moins long que large, rétréci d'avant en arrière , tronqué à 
ve trémité; de la couleur du prothorax : ponctué ; pubescent. Elytres 
{rois fois au moins aussi longues que le prothorax : subparallèles ; 
ï obtusément arrondies à l'extrémité , prises ensemble , avec l'angle 
. sutural émoussé ; munies latéralement d’un rebord qui s’efface à 
_ l'éxtrémilé ; rugueusement ponctuées ; hérissées d’un duvet ou de 
poils fins, d’un blanc sale, mi-couchés, plus courts et beaucoup 
| moins apparents que ceux du prothorax ; d’une teinte métallique , 
À d'un bleu verdâtre, d’un bleu vert, d’un vert bleu ou bleuâtre ou 
_ vertes ; munies d'un rebord sutural ; creusées d’une fossette humé- 
_ rale peu profonde ; chargées de deux nervures très-faibles : l’une À 
_ naïssant de la fossette humérale , prolongée presque jusqu'à l'extré- 
wmité dans la direction presque du milieu du bord postérieur : l’au- 
tre, entre celle-ci et la suturale, ordinairement indistincte après la 
moitié de la longueur. Dessous du corps et hanches, d’un bleu 
violet ou verdâtre, d'un vert bleu ou bleuâtre , métallique sur la 


_ 
{ 


brièvement celle des intermédiaires, el plus longuement celle des 7 


98 VÉSICANTS. 


poitrine : premiers arceaux du ventre d’un jaune orangé avee les 
deux (fn ou trois (?) derniers, d’un bleu foncé ou bleu verdätre, 
métallique ; ruguleusement pointillé; hérissé de poils fins d’un blane 
sale. Pieds garnis de poils semblables ; cuisses d'un bleu cendré mé- 
tallique (2 ),ou d’un flave orangé, avec la base des antérieures, moins 


postérieures el les trochanters d’un bleu violâtre ou brunâtre (71 : 
tibias et tarses des quatre pieds antérieurs d’un flave testacé (7), ordi- Fe 
nairement tarses noirâtres (Q) : tarses postérieurs généralement en 
partie au moins de cette dernière couleur (f). 

Cette espèce habite nos provinces du midi. Elle n'est pas rare dans 
diverses parties de la Provence. até EE 


Oss. Quelques exemplaires conformes à ceux de notre midi, maïs 
un peu plus robustes , m'ont élé envoyés de Russie comme étant la 
C. festiva de Faldermann. La description donnée par cet auteur, le 
caractère surtout tiré de la forme du dernier article des antennes 
du Z (articulo ultimo valde dilatato, compresso) semblent en effetse 
rapporter à cette espèce; cependant les pieds du 7 différent de ceux 
de notre Schreberi : toutes les cuisses de celle-ci sont d'un flaye orangé 
ou roussâtre, avec la base verteet les tibias el tarses des quatre pi | 
antérieurs sont également d’un flaye roussätre ; dans la fesliva, suivant L 
le naturalisie russe, ils seraient verts, avec seulement l'extrémité des Fe 
cuisses antérieures , les tibias et les tarses de la même paire , d'un 0 
flave testacé. FOR | 

La C. Wahliü, de Fabricius, qui habite le nord de l'Afrique , avait 
été indiquée par Illiger (1) et par Schônherr (?), comme étant la J 
de la C. Schreberi. Helwig (*) soupçonna qu'elle devait constituer | 
une espèce particulière ; M. Cheyro!at est venu depuis confirmer ces 
soupçons. en à; 


Voici la description de cette espèce : E 14 
€. Wahilii ; Fasricrus. Dessus du corps variant du vert au Eee | 
métallique ; pubescent. Prothorax d'un cinquième plus long que large. 


Poitrine et quatre derniers arceaux du ventre d'un vert ou vert bleu mé | 
; L RATS D 


(t) Magaz. Faun. Jnseckteuk, 1. 7. p.170. 


(2?) Synony. insect. 1. 3- p. 18. 
(*) Tor. Rossi, Faun. elrusc. édit. Beuw. 1. 4, p. 297. note. 


MYLABR!ENS. — Cerocomu. 99 


 tallique : les premiers ; ordinairement d'un jaune testacé. parfois verts. 
D Quatre pieds antérieurs d’un jaune lestacé : cuisses postérieures el 
Pi base des précédentes, vertes : libias et tarses postérieurs , noirs. Antennes 
4 d'un jaune teslacé, à dernier article ponctué de noir, moins long que 
L “large, élargi de la base à l'extrémité, obtusément arrondi à celle-ci. 
_ 2. Toutes les cuisses vertes : tibias el tarses noirs. Antennes en majeure 
8 partie au moins d'un brun noir, à dernier article à peine aussi long que 
… large, élargi de la base à l'extrémité, arrondi à l'angle externe de celle-ci : 
 saillant à l'interne. 
4-Antennes d’un jaune testacé, irrégulières, avec le dernier arlicle 
comprimé, moins long que large , extérieurement élargi en ligne 
un peu courbe de la base à l'extrémité, obtusément arrondi à celle-ci, 
un peu plus arrondi à l'angle externe qu’à l’interne de cette dernière, 
ie né sur la face interne d’une rangée de points noirs, prolongée sur 
… je huitième article. Tibias antérieurs offrant exlérieur 


cl ement , dans 
… Jéur seconde moilié un lobe relevé, arqué sur sa tranche , séparé par 


un sillon Jongitudinal de la lame ou corps principal de la jambe. 
Èz ju atre pieds antérieurs d’un jatne teslacé , ayec la base des cuisses , 
… verte. Cuisses postérieures , vertes : tibias et tarses des mêmes pieds, 
noirs. Tarses anlérieurs munis de longs cils ; dilatés sur leurs deux 
- premiers articles : le premier plus long que large : le deuxième , 
une fois au moins plus long que large , le plus long : les suivants, 


ni 


à @. Antennes régulières; brunes ou noires, parfois avec les troisième 


et quatrième articles moins obscurs : le dernier à peine aussi long 
pi & large ; comprimé , en ligne droite à son côté interne , avec 
l'angle e interne de l'extrémité irès-prononcé , un peu arqué à son 
na externe, avec l'angle de l'extrémité arrondi. Cuisses de tous les 
pieds, vertes. Tibias et tarses, noirs : tibias antérieurs de forme 
_ ordinaire. Tarses antérieurs brièvement ciliés : à articles simples , 
_ graduellement un peu moins longs du premier au quatrième. 
- _ Erar NORMAL. Ventre vert ou d’un vert bleuâtre et métallique , sur 
les quatre derniers arceaux, d'un jaune testacé sur les premiers. 
_ Oss. Une partie des auteurs ci-après,en reproduisant la phrase dia- 
| gnostique de Fabricius, n'ont pas indiqué le caractère tiré de la cou- 
_ leurdes premiers arceaux qu ventre que le professeur danois n'avait 
_ ajouté qu'en nole. Ce dernier semblait d'ailleurs considérer cette 
| espèce comme une variélé de la précédente. 


C 


L. 
E2R.. 


Pam — 


#00 VÉSICANTS. 

Ceroroma Wahlii, Fan. Mant.'insect. 1. 1. p. 217. 2. (9 ).— Id. Entom. Syst A, 
p.217. 2. (Q).— Le Entom, Syst. 1 1.2, p. 82. 2. (Q) — Hd. Syst Elemh à 
1. 2, p 74: 2. ($).— Ouv. Encycl. méth, 1, 3. p- 397. (2). — Henssr , Natur 
1.7 p. 222. 2. (1. — Cooues. Ulustr, Insert, 1, 3, p. 151. pl, 30, fig. L — 
Duméri, Diet. des se. mat, 1. 8. 1817, P. 3. (Q). — CnevaotAT, Descript PE 
Revue Eutom. publ. par G. Sivenmann, © 5. p. 268, (7/19). — Locas, Explor, 
Scient. de l'Alger. p. 55%. 1003. pl. 33. fig. 6. (7) 5 fig 6 à f, détails. 

Meloe Wahlii, Guez, G: Lanx. Syst, nat. t 1. p. 1021, (Q). ln 


Var. x. Ventre entiérement vert, c'est-à-dire n'offrant pas les deux 
premiers arceaux d'un jaune testacé. 


Cerocoma chalybeiventris, (Cuevaorar). à 
Cerocoma Wahlii, variet. CHEVROLAT, Descript., etc. in Revue eutomol, publ par G. 


Susenmanx, t 5. p. 268. 
Cerocoma Fagneri, KÜSTER, Kuef. Europ. 2, 92. j-"ei 


Long. 0,0070 à0,0:80(3 1/8 à G 3/4 1.) Larg 6.0098 à 0,0045 (1 1/8 à 9 L) 


Pres : L'Algérie, sur les Ombelles et sur l'Hypericum repens. 

Oss. Dans l'état normal, cetle espèce se distingue aisément de la 
précédente par son ventre offrant les quatre derniers arceaux: d'un 
vert ou vert bleu métallique. Dans sa variété ». elle s’en éloigne 
davantage. ; . + rire 

Dans tous les cas, le ;' est très-distinct de celui de la €. Schreberi, 
par la forme de ses antennes, surlout par celle du dernier article 4 du 
celles-ci, par la rangée de points noirs dont cet article est orné ; parla 
saillie moins prononcée de la base du troisième article des palpes 
labiaux ; par la forme des tibias antérieurs ; par la forme et les Pan 
tions des arlicles des tarses antérieurs ; par la couleur de ses pieds pos- 
iérieurs. Le front n'offre aussi, comme chez la Schreberi, qu'un sillon 
naissant de la suture frontale et postérieurement divisé en deux lignes 
courbées en dehors ; mais chez la Wuhlii ces ligues aboutissent à la ; 
moitié interne ou un peu plus du côté interne des yeux, au lieu 
d'aboutir vers leur partie postérieure, et l'espace compris entre ces * 
lignes et les yeux est aussi visiblement ponctué que le resté." TER 

La © s'éloigne de celle de la C. Schreberi par la forme et la brièveté + 
du dernier article de ses antennes. Chez l’espèce précédente, cet article » 
est de deux tiers au moins plus long que large dans son diamètre 
transversal le plus grand, et anguleux vers les trois cinquièmes de son 
côté externe: ici , il est presque carré, à peine plus long que largeet | 
arrondi vers la partie externe de l'extrémité. | 2m |: 


+ 


« 
d 
; 


” 


4 MYLABRIENS, — Cerocoma. 107 
La variélé chalybeiventris se distingue de la C. Schaefferr, par son 


| protho orax d’un cinquième plus long que large et élargi d'avant en 
| arrière jusqu’aux deux cinquièmes de sa longueur, par la forme du 

4 dernier article des antennes et par la couleur des pieds. 

“, L; pe] + - à 


“4 LT 

43 

‘ A ‘#8 . : . " à ; 

| _AA. Prothorax a peine plus loug on à peine aussi long que large, 


C- Autennes d'uu roux ou flave testacé (79); à deruier article presque orbi- 
culuire (ÿ’)- 


._ “7. ©. Kunzei; Wacrc Dessus du corps pubescent ; variant du 
… vert ou bleu métallique au bronté semi-cuivreux. Dessous du corps ordinat- 
.  ement vert. Prothorax à peine plus long que large. Antennes el pieds d'un 
ærouæ ow flave lestacé (72). 
4 d'- Antennes trés-irrégulières, à troisième article aussi long que le der- 
nier : celui-ci presque orbiculuire, échancré au côlé interne. 
Antennes régulières, à troisième article plus court que le dernier : 
| gelui-ci, 4 peine aussi long que large, arrondi à la partie externe de son 
| extrémité, avancé en angle saillant à l'interne. 
\ > fe Antennes entièrement d’un roux leslacé ; à premier article à 
eine relevé à son bord externe ; relevé à l’interne, en forme de lame 
ecourbée en dehors, échancrée à son bord antérieur, avec son angle 
 antéro-externe avancé en forine de dent : le deuxième article, très- 
court et étroit : le troisième , au moins aussi long que le dernier, lon- 
…_ itudinalement concave en dessous, avec sa base un peu recourbée, 
“eonvexe en dessus , paraissant presque parallèle ou graduellement un 
neu rétréci dans son milieu, mais offrant à son bord interne une petite 
dent près de sa base , et une plus prononcée près de son extrémité : 
atrième , aminci de dehors en dedans : le cinquième mince, 
à son côté interne : les sixième el septième près d'une fois. 
_ moi as larges que le cinquième, presque égaux, à peu près aussi longs, 
ris ensemble, qu'ils sont larges : le sixième, inséré au miheu du 
…— septième, qui est relevé à ses extrémités : le neuvième, comprimé, 
_ presque orbiculaire ou très-obtusément presque carré, échaneré au 


mn ts 
Li 


côté interne, un peu moins long que large. Tête verte sur sa partie 


\ postérieure, avec l’antérieure à partir du milieu du front et une tache 
_ sur celui-ci, d'un flave testacé, et l’exlrémilé des mandibules noirâtre. 
ÿ _Prothorax creusé de deux fossettes profondes, obliques ou divergentes, 
_ _ prolongées presque depuis la base jusqu'au tiers ou un peu plus de la 
3 Jongueur de ce segment. Pieds d'un roux ou flave testacé, avec les 


de 


| trochanters intermédiaires et postérieurs, verts. Tibias antérieurs 


102 | VÉSICANTS. 


comprimés jusqu'aux deux tiers de leur longueur, en forme de lame 
graduellement plus arquée d’arrière en avant, sur sa tränche + cette 4 


lame fortement déclive à sa partie antérieure, après laquelle le tibia 

est aplati ou déprimé et élargi d’arrière en avant jusqu'à sonextré- 
milé. Pieds d’un roux testacé , avec les trochanters intermédiaires et - 
postérieurs et la base dé la tranche inférieure des cuisses postérieures | 
d'un vert métallique. Tarses antérieurs garnis de longs cils; peu où 
médiocrement dilatés ; à premier article à peine plus long que large : 
le deuxième, le plus grand, comprimé et anguleusement dilaté à Pan 
gle exiérieur de son extrémité, . LU. 


vies 


©. Antennes entièrement d’un roux livide ou teslacé ; régulières, 
à troisième article moins long que le dernier, subdenté aû côté in- e CU 


reste de celle-ci, en ligne presque droite à son côté interne; ave 
l'angle interne de l'extrémité avancé, saillant et prononcé, et Var 
externe arrondi. Tête verte, avec l'épistome d’un flavé testacé. Ps 
maxillaires d’un fauve téstacé, parfois obscurs. Fosseites prothot 
ciques nulles ou obsolètes. Pieds d’un roux ou flave testacé, avec toi 
les trochanters et la base dé la tranche inférieuré dès cuisses post “hi 
rieures, verts. Tarses antérieurs grèles ; garnis en dessous de oi: à 


courts ; à articles graduéllement un peu moins longs dn premier aù 
quatrième, res na 
77: 
Û 
onde 


Cerocoma Kunzei, (Faiwarpsuv) Waure, Beytrage zur Kenntniss der Cole 


% 
À , .. 
Türkey,dans Le Journal Jsts publié par Oken,t. 51, (1838),p 465. 90. | 


D 


Long. 0,0100 à 0,0135 (4 1/2 à 6 1.) Larg. 0,0028 à 0,0053 (1 1/4 à 4 Le | st 


Corps allongé; subparallèle; très-peu convexe; ordinairement d'u — Le Le. 
où bleu métallique, ou orangé, semi-cuivreux ou d’un cuivreux wi “: 
lâtre, en dessus. Téte ponctuée ; hérissée de poils cendrés ou d’un 
blanic flavescent ; rayée de deux lignes, naissant rapprochées de la su 

ture frontale et prolongées en arrière en se courbant vers les deux tiers * 

du bord interne des yeux (#9). Prothorax à peine aussi long que 
large ;-obtusément arqué en devant, élargi en ligne courbe jusqu'au 
tiers environ de la longueur de ses côtés, à peine rétréci ensuite ; F 


Er 


a 


MYLABRIEXS. — Cerocoma. 103 

._ aux angles postérieurs ; tronqué à la base ; peu convexe ; 
ssé de poils cendrés ou d’un blanc flavescent ; rayé d'une ligne 
itudinale médiane en partie au moins obsolète, Ecusson à peine 
long que large ; en triangle ou presque en demi-cercle ; pubes- 
cent. Elytres ruguleusement poncluées ; variant du vert au bleu ou 
au violet métallique , quelquefois même au bronzé semi-cuivreux ; 
munies d'un rebord latéral et d’un rebord huméral s'oblitérant vers 
_ l'extrémité; creusées chacune d’une fossette humérale ; offrant ordinai- 
rément les traces de deux nervures s’oblilérant ayant d'arriver à l’extré- 
mité : l’externe, naissant de la fossette humérale. Dessous du corps 
i de poils cendrés ou d’un blanc ou cendré flavescent ; ruguleuse- 
- ment ponctué ; variant du vert au bleu métallique. Pieds colorés 
comme il a été dit. 
Cette espèce habite généralement la Turquie et quelques parties 
voisines de cet empire. 
. J'ai reçu, comme provenant du midi de la France,une Cérocome 4, 
d'un vert bleu métallique sur la tête el sur le prothorax, d’un bleu 
métallique sur les élytres, différant de la description ci-dessus, par les 
côtés du ventre , moins le dernier ou les deux derniers arceaux, d'un 
; e ouroux testacé ; par le dernier article des antennes régulière- 
ut orbiculaire ou un peu plus large que long,et sans échancrure aw 
_eôté interne. Cet exemplaire, qui semblerait par ces différences cons- 
_tituer une espèce particulière (C. gloriosa), présente si bien tous les 
autres caractères des exemplaires de la C. Kunzei que j'ai eu l’occasion 
d'observer; il offre une si grande similitude dans le reste de la confor- 
mation des antennes et dans celle des tibias et des tarses antérieurs, 
qu'iln ’est évidemment qu’une variété de celle-ci. 

La provenance de cet insecte me paraît douteuse , et je ne l’inscris. 
tif hésitation parmi les Vésicants de France. 


La C. Mühlfeldi, décrite par Gyllenhal, dans l'ouvrage de Schônherr: 
. ia insectorum, ne paraît pas, jusqu'à ce jour, avoir été trouvée 
en France. En voici néanmoins la description abrégée : 
ET  Mühlfeldi ; ScHôNnEur. Pubescente ; d'un vert ou vert bleu 
métallique, avec les 7e d'un flave roussâtre. Prothorax à peine aussi 
je long que large. 

_ Antennes d'un [lave roussâtre, irrégulières, à dernier article, # 
large. que long, arrondi à son côlé externe, tronqué ou subéchancré à 
té, raccourci el lronqué à son côté interne. 


d : Al 
*v'3 


107 VÉSICANTS. 

© Antennes en partie brunes ; à dernier article aussi long que large, 
presque quadrangulaire, arqué à son côté externe, en ligne droite à l'in 
terne, tronqué à l'extrémilé, avec les deux angles de celle-ci pronom ét 
surtout l'interne. | vel 


Z. Tibias antérieurs comprimés en forme de lame prolongée'en. L 
triangle allongé jusqu'aux trois quarts de leur longueur, puis dépri= ü 
més, élargis d’arrière en avant et eoncaves, en dessus, dans le dernier 
quart. Tarses antérieurs longuement ciliés ; à deuxième artiele le 
plus long, comprimé et relevé à son extrémité en une dent obtuse. … 


9. Tibias et tarses antérieurs simples ou de forme ordinaire. 


Cerocoma Mühlfeldi, Scnônaere, Synon, Insect, t, 3 append, p. 13. 17. (décrile par 
Gyllenhal), — Genwan, Faun. insect Furop. 9 10.— J,R. Fiscueu, Tentam. consp. 
Canthar, p. 2. 2, etc. : 


Long, 0,0112 à 0,0128 (S à 53/41.) Larg. 0,0023 à 0,0036 (1 à 1 172 [A 


Elle habite l'Autriche , la Hongrie. és 
Oss. Les pieds sont d’un roux teslacé ou d’un flave roussâtre , avee 


les trochanters et ordinairement la base des cuisses postérieures, 


verts. | . 
CIE 
Û 


CC. Autenues d'un roux ou flave testacé (19), avec le prenier article blsu éhez 
la Q: le dernier presque obtriangulaire (419). te ɣ 
dt 
3. C. Shaeffleri ; Liné. Dessus du corps pubescent, variant du blew 
au vert métallique : dessous, vert. Prothorax à peine plus long que large: Mr” 
Pieds flaves, avec les trochanters bleus. Antennes flaves, irrégu= 
lières, à dernier article irréguliérement obtriangulaire, avec les angles 
arrondis. : (ee DS 
? Pieds d'un flave testacé, avec la base des cuisses verle ou bleue et 
les tarses obscurs. Antennes irrégulières, brunes avec partie du dos fauve : . 
à dernier article irrégulièrement obtriangulaire , avec l'angle interne 
assez prononcé, et l'exlerne arrondi. Lo 


on 


article en forme de lame concave, relevée à ses deux bords surtout à 
l'interne, échancrée en devant , avancée en forme de dent à ses deux 
angles antérieurs et plus fortement à l'interne : le deuxième, court, 


MYLABRIENS. — Cerocomu. 105 
# tro + le troisième aussi long que les quatre suivants , très-irrégu- 
_ Hiér, comprimé , dilaté au côté interne et un peu relevé en forme 
de dent à son angle antéro-inlerne : le quatrième plus étroit , 
court ; transverse : le cinquième court , le plus large, dilaté et pres- 
1 que submembraneux à son côté interne : le sixième brusquement 

plus étroit, court, offrant à son côté interne un appendice ou pédi- 
. cüle triangulairement élargi et coriace ou submembraneux : les 
_ septième et huitième, en forme de cornet, plus larges que longs : le 
._ neuvième, aussi long que les trois précédents réunis, comprimé, 
… jrrégulièrement obtriangulaire, dilaté à sa partie antéro interne ou 
- _antéro-inférieure,avec les angles subarrondis. Epistome, labre et autres 
_ parties de la bouche d’un flave pâle ou d’un jaune testacé, avec l'extré- 
_snité des mandibules noirâtre. Palpes maxillaires à premier article 
court, grèle : les deuxième et troisième presque soudés, ovalairement 
et vésiculeusement renflés, sillonnés en dessous : le dernier grèle. 
éte non creusée d’un sillon vers le bord interne de chaque œil ; 
rayée sur le milieu du front de deux lignes presque contiguës, naissant 


et aboutissant vers le milieu interne de chaque œil; plus densement 
_ pubescente sur chaque espace compris entre ces lignes et la moitié 
_ antérieure du bord interne des yeux ; plus finement ponctuée sur ces 

espaces que sur le vertex. Deuxième article des palpes labiaux non 
, appendicé. Fossettes prothoraciques profondes,obliques ou divergentes, 

prolongées jusqu'au tiers de la longueur. Sixième arceau du ventre, 
caréné, échancré dans le milieu de sa base postérieure ; le septième 
_ plus étroit , en parlie reçu dans le sixième, creusé d’une fossette lon - 
_gituc inale médiane. Pieds flaves ou d’un flaye testacé, avec les trochan- 


FE 


ers et brièvement la base des cuisses d’un bleu ou vert métallique. 


_ Warses postérieurs ordinairement bruns ou noirâtres.Tibias antérieurs 


comprimés en forme de lame arquée sur sa tranche , avec l'angle an- 


+ 


éro-externe relevé de manière à offrir une surface horizontale près de 
| cette lame verticale. Tarses antérieurs munis de longs cils ; offrant 
Je rs quatre premiers articles dilatés: le premier visiblement plus long 
que large , à peu près égal au troisième : le deuxième, le plus grand, 
“ne fois plus long que large , élargi en ligne presque droite de la base 
de extrémité : le cinquième, filiforme. 

| Obs. Les tibias postérieurs varient du nébuleux aa noir ou uoirôtre : les intermédiai- 
reset même les antérieurs, sont parfois nébuleux, au moins en parte, 


* 
a? Antennes flaves, avec le premier article vert ou vert bleu, et les 
r h 

af. 


itin is 7 + - ° . 
quatre ou cinq derniers souvent obseurs : le premier , comprimé, 


sil 


de la suture frontale, courbées postérieurement chacune en dehors. 


106 VÉSICANTS. 


arqué en dessus , au moins aussi long que le troisième : le deuxiè die 
court, transverse : les troisième à huitième graduellement un pe be 
plus gros : le troisième, une fois plus long que large : les quatrièm + $ 
huitième transverses : le neuvième beaucoup plus gros, plus long qu 


les deux précédents réunis, comprimé,irrégulièrement obtriangulaire, KE 
dilaté à sa partie antéro-interne, avec les angles subarrondis, Epi st 
tome et labre obscurs ou brunâtres. Palpes maxillaires de même eou- k 
leur ; subfliformes, à dernier article graduellement un peu. ns æ 
vers l'extrémité, à peu près égal en longueur au troisième. Tète mar 

quée de deux faibles raies arquées en dehors et aboutissant vers de : 
milieu du côté interne de chaque œil ; presque aussi grossièrem 

ponctué sur le front que sur le vertex ; uniformément RM 7 
poils. Cinquième arceau du ventre, à peine échancré en, are: 
sixième semi-globuleux, enfoncé en partie dans le cinquième, entier. ; 
Hanches postérieures d'un vert bleu jusqu’à la moilié de leur longueur. , 
Tibias et tarses le plus souvent entièrement flaves ; simples, Articles k 
des tarses antérieurs graduellement moins longs du premier au qua 
trième : assez brièvement pubescentis en dessous : le cinquième éga 


en longueur au premier. 
Os. Parfois les tarses postérieurs sont nébuleux. 


La Cerocome, Gsorra. Hist, wat, & 4, p, 388. 1. pl. 6. fig.9, E ; fig. F, antem 
g' : fig. G, autennes de la 9. Het I, pattes. 
Cerocoma, Senasrrer, Abhandlung. t. 2. n° 7, p, 291-510. pl. Gg..1.-à à Gr 
5 à 22 (détails). — Zd., Element. pl, 37, 7, et détails — {d. Icon, a p! 
53. fig. 8. (Cerocoma prima) (7°) et 9 (Cerocoma secunda) (Q ):— Suurzen, C Ges 
d. Ins. p. 66. pl. 7. fig. 13 ; et b, © (détails). _ 
Meloe Schaefferi, Lanx. Syst. Nal. aÙ edit, t. 1. pe 420. 7. — Id. 12€ édit. «es 
681. 19. — Id, Amœnit acad. 1. 6. p. 137. 2. — Muusen, (P. L. 2) Lo DDR 4 
Naturs. t. 5, 4"° part. p. 385. ne — Lerecu. Tageb. 1, 1. p. 202. 4: —= Gone. 
Entom.Beytr, t. 1. p. 699. 12.— Id. Faun. Eor. t. 8. p. 839, 4 —Herusr, 
Natorg. 6. p. 180 pl. 28, fig. D, a. — Guez. C. Laxx. Syst. Nat. t. 14, p. 20 2 
— De Viuuens, C. Lenx. Entom, t, 4. p, 400. 7. — Bnaaë, Ins. Kal, t, tie 
183. 603. — Cuvin, Tabl. elem, p. 542, ais di 
Cerocoma Schaefferi, Fawn. Spec. ins, t. 4. p. 331. 1. — Id., Mant, 1. 1. p. 21 af 
1,— Id. Ent, Syst.t, 1, 2. p. 81. 4.— Id. Syst. Eleuth. t.2.p. 74.4, —Hannsr, 
in Fuessivs. Archiv. p. 148. 1. — [d. Trad. Fr. p. 167. — Id. Naturs. 1. 7, + 
218, 1. pl. 109. fig: 6et 7 — Ouw. Encycl. méth. !. 8. p. 397. 1. — Dre 
1, 3. n° 48. p. 5. 1. pl. 1. fig. 1. b, (71); c, d (9). — Jd. Nouv. Diet. d ist 
nat. t. 4. (1803) p. 541. — Paz. Ent, germ. p. 203. 1. — Id. Faun. germ. 106 
A1. — Id. Fnumwmerat. System, p. 71. 8.9, — id , Index, p. 143. 1. — Sex 
Faun. boic. t. 4:p. 307. 645. — Ticax. Hist. nat. 1. 7. p. 138. pl, fige +L 


“y 


à LR 
% re MYLABRIENS. — Cerocomu. 107 
à zur, lusck. Cabiu. 4. pl, 25. (9). — Larn. Gen. 1.2, p. 244. 1. — Id., Nouv. 
LT Diet, d’Hist, nat. t, 5. (1816). p. 582. pl, B, 23. fig. 8. — Jd. in Cuvs Regn. anim, 
Pre 817) p. 318. — Id. 2e édit. (1829) partie entomol. t. 2, p.62, — Scnônu, 
_ Sye ins. t. 3. p« 16. 1.— Lauanck, Anim, s, vert, 1. 4. p. 432, 4. — Duusnir, 
DORE AR 1€. nat. t. 8. p. 2. 1.— Gozoruss, Handb. p. 333. — Auvoux, Dict. class. 
æ Jist. nat. t. 3. p. 400, — J. B. Fiscuer, Tentam. consp. Canthar. p. 4.1. — 
Le. ous, Letir. ts? p. 297. 1. — BruiLé, Expéd. sc, de Morée. p. 228 400. — 
L 7 vu , Régn.anim, éd F. Masson, (insectes) P- 414. pl, 54. fig. 5. (71); fig Ba, 
| antenne du, grossie. — De Casreiux, Hist. nat. t, 2, p. 967. 4, —L. Dur: 
nm sp: 72.439. — Guen, Icon, du Regn. anim.de Cuvier, pe 131. pl. 35. 
_ détails, — L, Reptens. Faun. austr. p. 620, — Küsrer, Kaef, Eur. 2. 31. 
# lo d s Adamovichiana, Piruer et Mirrenracnen, lier. in poseg. Slav, pros. (1783) 
… pl. 9. fig. 1. — Voy. Borcxuaus. in Scmiba’s Journ. p.94, (98). 
- Cerucoma viridis, Fourcr. Entom. Paris. L 1, p. 163. 1. — Scoros. Delic. flur, et Faun. 
ee LE p- 56. pl. 22. fig. C, ':B, ® ; a, auteunes du , en dessus ; b, id, en 
MAPS us ; ©, antennes de la $ ,en dessus ; d, id. en dessous, — Larn. Hist. nat. 


1.10. P- 375, 1. pl. 90. fig, 5. 
Lcd 


. Long. 0,0080 à 0,0135 (4 à 6 1.) Larg. 0,0048 à 0.0053 (3/4 à 1 1/41.) 


0 -ps allongé ; subparallèle ; très-péu convexe. Téte variant du 
L u au vert métallique ; hérissée de poils d’un cendré blanchâtre ; 
assez allongés. Antennes flaves où d’un flave testacé, Prothorax un 
eu arqué et plus étroit en devant , élargi en ligne presque droite 
environ jusqu’au tiers de ses côtés ; subparallèle ensuite jusqu'aux 
# le s postérieurs qui sont très-émoussés ou subarrondis ; tronqué à 
4 base, parfois légèrement échancré dans le milieu de celle-ci ; 
muni à son bord postérieur d’un rebord très-étroit ; un peu plus long 
sur son milieu qu'il est large à la base ; peu convexe ; variant du 
bleu au vért métallique ; hérissé de poils fins d’un blanc sale ou 
Pre ré blanchâtre ; longitudinalement rayé d’une ligne mé- 
liane étroite, ordinairement indislincte en devant; noté, de cha- 
que côté de cette ligne , d’une fossette naissant près du bord anté- 
eur, obliquement dirigée en dehors, à peine prolongée jusqu’au 
fiers de la longueur , parfois peu distincte chez la 9. Ecusson moins 
long que large, rétréci d'avant en arrière , tronqué à l'extrémité ; 
dé la couleur du prothorax ; ponctué , pubescent. Ælytres d'un 
iérs ne larges en devant que le prothorax à ses angles postérieurs ; 
rois fois et demie environ aussi longues que lui ; subparallèles ; 
obtusément arrondies à l'extrémité, prises ensemble ; munies laté- 


. ke 


lement d’un rebord qui s’efface à l'extrémité ; très-peu convexes ; 
rugueusement ponctuées ; hérissées d’un duvet ou de poils fins d’un 


vil m1 


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108 - VÉSICANTS. x 
blanc sale ou flavescent , plus courts et moins apparents que ceux di "2 
prothorax ; variant du bleu au vert métallique ; munies d’un reboré 
sutural ; creusées d'une fossette humérale peu profonde ; souven 
sans traces de nervures longitudinales , ou parfois offrant une légère 
nervure naissant après la fossette humérale et longiludinalement pro 
longée jusque près de l’extrémité, vers le milieu du bord postérieur. 
Dessous du corps el hanches entièrement d’un bleu vert ou d’un ver pe 
métallique ; hérissé de poils d’un blanc flavescent ; ruguleusement 
ponctué. Pieds flaves ou d’un flave lestacé , avec les trochanters et la 
base des cuisses d’un bleu ou vert métallique : tarses intermédiaires 
et surtout postérieurs en partie au moins nébuleux ou obscurs. - ee *: 

Celte espèce se trouve dans les environs de Paris et dans diverses 
autres parties de la France , surlout dans les parties méridionales. 
On ne la rencontre pas dans les environs de Lyon. “y 4e 

Os. Indépendamment des différences de couleur qu’elle peu of L 
frir dans les diverses parties avec les espèces précédentes , elle se 
distingue des C. Schreberi et Wahlii par son prothorax à peine L# 
long qu'il est large dans son diamètre transversal le plus grand De | 
par la forme du dernier article des antennes ; par le dernier article 
des palpes labiaux dépourvu d’appendice à la base. Elle s'éloigne 
la C. Kunzei par la forme du dernier article de ses antennes, sur 
tout du 7 de celle dernière , par la conformation des tibias anté # 
rieurs, 


pus. 


L.2, 


+ 


DEUXIÈME BRANCHE. 


MYLABRAIRES. 


#6 Cal 
Cauacrèues. Anlennes insérées en arrière de la suture frontale et 


moins ayant que la partie antérieure des yeux. Labre plus large que- 
long. Elytres convexes. Ssabtt 


Ces insectes constituent les deux genres suivants : 


f Genres. 
de neuf articiesapparents : le dernier obovoïde, 
arrondi à son extrémité, . + + . + . Hvcreus. 

| 


Auicnnes de onze articles apparents : le dernier, rétréci à 


son extrémité, et souvent en offrant extérien- 
rement, près de celle-ci, une légère échan= Las 
crure 2 QUA EMMI350 . ATONORPS Mvuasnis, 


MvraBniExs, — lycleus. 109 


TL Genre AHycleus, Hycrée ; Latreille (1). 


bAmAGTÈMES. Anlennes insérées en arrière de la suture frontale, et 
ins avant que la partie antérieure des yeux ; courtes ; de neuf 
es (2): le troisième grêle , plus long que large , plus grand que 
fivant : les quatrième à septième en partie moins longs que larges : 
‘sixième et septième, grossissant graduellement : le neuvième le 
15 + As aussi long que les trois précédents réunis, subcomprimé, 
ndi À son extrémilé, constituant avec le huitième une massue 
de. Labre transverse, échancré en devant. Mandibules cornées ; 
err Mises en pointe et munies , au côlé interne , d’un appendice 
met bbraneux et ordinairement d'une ou de deux dents. Mächoires à 
Jeux lobes assez épais, presque égaux : l’externe courbé sur l’interne, 
+ rar que uni à lui, plus grossièrement frangé. Languette moins longue 
pres large , entière ou à peine échancrée en devant. Palpes labiaux 
le trois articles ; subfiliformes, subcomprimés. Yeux assez faiblement 


1 "HT O0: 
ns 
€ 


ae &s. Ecusson apparent. Elytres aussi longuement prolongées 
ds l’abdomen ; ; contiguës à la suture ; flexibles ; convexes. Ventre 
de six arceaux apparents : le premier très-court : le sixième en 
martie caché. Pieds allongés , assez grêles. Tibias terminés par deux 
TS er ‘ons : l’externe des postérieurs à peine moins grèle que l’interne, 
Tarses à articles entiers : premier article des postérieurs à peine aussi 
L cie les deux suivants réunis. Ongles non dentés, 

_ Ges insectes se rapprochent entièrement des Mylabres par leurs 
“8 »s extérieures ; ils se trouvent, comme ces derniers, sur Îles 
s. M. Bilbergi ; Scuonnenrn. Voir, avec les élytres d'un éasene 
, ornées chacune de cinq taches et d'une bordure postéro-externe, 
: trois des taches, juxta-marginales : l'antérieure obcordiforme, 
ne. la médiane en carré obliquement transverse, appen- 


(1) In Règne animal, par Cuvier, 1. 3. (1817) p. 317. 

ee eo Le” deruier article est formé de la réuuion de trois articles intimement soudés. 

G rl: , dans l’ouvrage de Schouherr sur la Synonymia insectornm, t. 3, append. p. 
24e TE méme temps , sigualé les difiérences que présentent daus le vombre des 


"4 4 ts 
| auele de lears auteunes les Mylabriens dont ou a fait depuis les geures Hycleus et 


| 
4 
| 
| 
| 
| 


peu après les trois quarts de la longueur, ordinairement étendue" 


110 VÉSICANTS. 
dicée exlérieurement : siluée vers la moitié de la longueur : la postérieurt 
vers les quatre cinquièmes, de forme variable, parfois liée à la bordur: 
marginale : les deux autres taches , juxta-suturales, ponctiformes : l'une 
presque au quart : l'autre vers la moitié, parfois nulles. Le 

rh. 


AÈ 

f'. Quatre premiers articles des tarses antérieurs élargis un peue 

ligne courbe, de la base à l'extrémité. Dernier anneau du ventre lais— 

sant ordinairement apparaître deux petites pointes. 1 4 
4 

9. Quatre premiers articles des tarses antérieurs élargis. en ligne 

droite, de la base à l'extrémité. Dernier anneau du ventre convexe, 


inerme. | 1 4 


= 1 
4. 


Mrlabris Bilbergi, Scuônnene, Syn. insect. 1, 3, append. p. 53. 53, (décrite par \ 
Gyllenhal ). + 
Mylabris clavicornis, (Iuucen), (Dean) Catal. (1821) p, 74. — Duméni, Diet, desse. 
nat. t. 34 (1828) p. 13. Le, 
Dices Bilbergi, (Desean) Catal. (1824) p. 74, — Td. (1833) p. 221, —= 74, (1837) 
p. 243. — Dauc, Catal. (1823) p. 48. : | L4 " 
Hycleus Bitbergi, Larn. in Règne animal par Cuvier, 2e édit, 4829, t, 4, p. 63. &t : 
De Casrezx. Hist. nat- 1. 2, p. 248, 5. 0: 


Erar normar. Elytres d’un jaune testacé , ornées chacune de PSN 
taches, d'une bordure vers leur partie postéro-externe, et d’une bor- 
dure suturale postseutellaire très-courte, noires ; la première tache la 
plus grosse, obcordiforme , naissant presque de la base et près de 
l'angle huméral, prolongée parallèlement au bord externe, jusqu'au 
cinquième ou un peu plus de la longueur , à peine étendue transver- 
salement jusqu'à la moitié de la largeur des étuis, vers sa partie pos- 
térieure où elle offre sa plus grande largeur : la deuxième, ponetifor- 
me, située presque au quart de la longueur, près de la suture dont 
elle est séparée par un espace à peine égal à son diamètre : la troisième, 
ponetiforme , située presque à la moitié de li longueur , à peu près 
aussi voisine de la suture que la deuxième : la quatrième, située sur 
lamème ligne transversale que la troisième, en forme de carré un peu 
obliquement transversal, commençant environ à la moitié de la lar- _ 
geur, munie à son angle postéro-externe d’un appendice prolongé par- 
fois jusqu’au bord marginal: la cinquième, moins grosse que la qua- 
trième , quatre fois environ plus grosse que la deuxième, de forme 
variable, irrégulièrement quadrangulaire ou triangulaire, située un 


MYLABRIENS. — JJycleus. 111 

tié aux quatre cinquièmes de la largeur : la bordure marginale, 

ssant au niveau de la moitié de la longueur de la cinquième tache 
FL 

jngée en se rétrécissant, jusqu’au milieu du bord postérieur : la 

1 ord are suturale, étroite, à peine plus longuement prolongée que 


Variations des élytres (par défaut). 
re Le Bordure suturale rudimentaire, indistincte. 
. Vas es B- Taches des élytres au nombre de quatre seulement. 

© 5, C'est ordinairement l’une des deux taches juxta-suturales, 
Jantérieure surtout, qui fait défaut, 


| 5 x + Taches des élytres au nombre de trois seulement. 

. Ce sont généralement alors les deux taches juxta-suturales, 
cacdire la deuxième et la troisième qui manquent. 

+ fou pris Bilbergi, Scuonuen. loc, cit, Var B. P. 34. 

sa 5. Taches des élytres au nombre de deux seulement. 


On | ue deux taches juxta-suturales et la postérieure manquent 
t à peine marquées. 


Er \T NORMAL. 


En L ‘ 


Fariation des élytres (par excès), 


s. La plupart des taches, sans perdre leur caractère distinctif, 
nt parfois un développement plus sensible. 
Me. 6e Quatrième tache divisée en deux petites. 


r. Quatrième tache munie d'un appendice ayant toute la longueur 
externe el prolongé jusqu'au bord marginal ou à peu près. 


2 _ Cinquième tache liée à la bordure postéro-externe. 
| Long. 0 ,0067 à 0,0100 (3 à 4 1/2 1.) Larg. 0,0093 à 0,0033 (1 à 4 4/2 1.) 


Cort s_suballongé ; Subparallèle ; peu fortement convexe. Téte 
_ si de points ronds assez gros, presque contigus ; hé- 
> poils noirs ,; médiocrement longs. Antennes et palpes, noirs. 


11° VÉSICANTS. 


Prothorax un peu plus étroit en devant ; échancré dans le milieu de 


son bord antérieur ; subparallèle et à côtés perpendiculairementdéelives 
et invisibles en dessus : cetle partie perpendiculaire rétrécie graduel- 
lement depuis les angles de devant jusqu'aux postérieurs qui sont 


subarrondis ; un peu arqué en arrière à la base ; à peine rebordé à 


celle-ci ; à peine aussi long sur son milieu qu'il est large à son bord 
postérieur ; convexe ; noir ; marqué de points ronds assez gros , pres_ 
que contigus : hérissé de poils noirs ; marqué sur la seconde moitié 
de sa ligne médiane d’une dépression ou fossette plus où moins pro- 


noncée. Ecusson presque carré , arqué à son bord postérieur ; noirs 
glabre ; ponctué en devant , lisse postérieurement. Elytres d’un tiers 


environ plus larges en devant que le prothorax à ses angles posté- 
rieurs ; quatre fois environ aussi longues que lui ; subarrondies aux 
épaules ; subparallèles ou à peine élargies jusqu'aux trois cinquièmes, 
rétrécies ensuite en ligne courbe, surtout à partir des quatre cin- 
quièmes jusqu’à l'angle sutural ; convexes ; ruguleusement ponctuées; 
presque sans fossette humérale ; offrant à peine deux nervures lon- 
gitudinales très-faibles : l’une, vers la moilié de la largeur : l’autre , 
entre celle-ci et la suture ; colorées et peintes comme il} a été dit. 
Dessous du corps et pieds noirs ; pubescents ; ruguleusement pointillés 
ou ponctués. — 


Cette espèce est exclusivement méridionale. On la trouve sur les 


fleurs , dans les environs de Marseille et dans divers autres lieux de 


la Provence et du Languedoc. 
Genre Mylabris, Myuasrs ; Fabricius (1). 


(uuaaGpie, nom empioyé par Dioscoride comme correspondant à celui de Cantharide. 


Caracrères. Antennes insérées en arrière de la suture frontale, et 
moins avant que la partie antérieure des yeux ; courtes ou médiocres ; 
régulières (719); de onze articles : le premier, un peu renflé : le 
deuxième court : le troisième, notablement plus long que large, et 


plus grand que le suivant : les sixième à onzième, ou septième à 


onzième, grossissant graduellement : les sixième à dixième un peu 


élargis de la base à l'extrémité , au moins en partie plus larges que L 


oo ti rt 
nd me cet 


(1) Fasnius. Systema eatomol. p. 261. 


' 
BA 


+ 
r 


ni si. RE —- LL té 


"* MYLABRIENS: — Afylabris. 113 
s : le onzième, ordinairement le plus grand, toujours le plus gros, 

i à son extrémilé , el souvent en offrant extérieurement, près de 
2ci, une légère échancrure. Labre transverse ; corné, ordinaire- 
ment échancré en devant, arrondi aux angles antérieurs, et rétréci 


“d'avant en arrière. Mandibules cornées ; arquées ; terminées en 
rne, d’une dent et d'un 


pinte.; habituellement munies au côté inte 
D pi ndice coriace. Mächoires à deux lobes cornés, un peu arqués : 
externe courbé sur l'interne et plus cilié à son bord interne. Palpes 
axillaires de quatre arlicles, comprimés : le premier court : le 
deuxième, mince à sa base, un peu élargi vers l'extrémité, générale- 
nent plus long que le suivant et souvent même un 
“dernier: celui-ci subparallèle, obtusément tronqué 
… Languette presque obcordiforme +: Mmembraneuse e 


4 Fi 
a 
| "a, 


Fr 


+ 
mp: 
: 


peu plus que le 
à son extrémilé. 
n devant. Palpes 


comprimés : le dernier tron- 
. nu à son extrémilé. Yeux faiblement échancrés. Ecusson apparent. 

Elytres aussi longuement prolongées que l'abdomen ; conliguës à la 
Lure ; un peu élargies d'avant en arrière ; souvent arrondies ou 
“.barrondies chacune à l'extrémité ; flexibles; convexes, avec lescôlés 

| léchis. Ventre de six arceaux : le premier court, le sixième en partie 
se x moins caché.Pieds allongés, assez grêles. Tibias terminés par deux 
-_éperons : l’externe des postérieurs ordinairement à peine moins grêle 
2 bimoins pointu que l’interne, Tarses à articles entiers: premier article 
des postérieurs généralement aussi long que les deux suivants réunis. 


= 


…— Ongles non dentés. Corps épais. 


4 Les Mylabres se reconnaissent aisément entre les insectes des deux 
genres précédents, à leurs antennes de onze articles, et à la forme du 
_ dernier de ceux-ci. 
_ Leurs larves, encore inconnues, sont probablement aussi parasites 
a e quelques Hyménoptères. Sous leur forme parfaite , on les trouve 
_ sur les fleurs, particulièrement sur les composées, les ombellifères ou 
sur certaines graminées. Ils semblent, parmi les Vésicanis ayant un 
ire de vie analogue, représenter les Meloés, par l'épaisseur ou la 
rdeur de leur corps; mais comme la plupart des Coléoptères méli- 


iles, ils ont les élytres en partie au moins ornées de couleurs 
es ou agréables. 


HE ul 


———— 

ju, à L A4 + 
(1) M. Stableau, entomologiste parisien, à vu un Jour, sur un talus exposé au midi, 
ortir un de ces insectes d’une sablonniére de Grenelle, près Paris. U eut l'idée de 


euser daos le même lieu, et il en trouva onze autres prêts à sortir (Iconogr. du règue 
h "É d 


E par M. Guérin, p. 133.) 
| S 


A14 VÉSICANTS. 4 

Les variations nombrenses que présente le dessin de leur robe, 
suivant le développement plus ou moins considérable de la matière 
coloranie noire, rend souvent très-difficile l'étude des espèces, etsur- 
tout leur synonymie : la plupart des auteurs les ayant décrites d'une 
manière incomplète, ou ayant tantôt réuni pluèieurs espèces en une 
seule, tantôt considéré comme caractères spécifiques ; de simples mo- 
difications de dessin. ; 

Les Mylabres paraissent être les Cantharides des anciens, c’est-à- 
dire les insectes dont ils faisaient usage en médecine. On ne saurait en 
douter en lisant le passage suivant de Dioscoride , sur les Cantha- 
rides ('). « Celles, dit-il, qui ont le corps allongé, épais, el les élytres 
« parées de bandes transversales jaunes, sont lrès-eflicaces ; celles au 
« contraire qui sont d’une seule couleur n’ont point de vertu ». Ces 
insectes sont encore employés comme vésicanlis en Grèce , en Chine et 
dans diverses autres parties de l'Orient. Quelques-uns paraissent,après 
notre Cantharide, posséder les vertus les plus énergiques (?). 1 


1. M. Fuesslini ; Paxzen. Noir ; hérissé de poils noirs. Prothorax 
élargi depuis les côtés du cou jusqu'aux deux cinquièmes de sa longueur, sub- 
parallèle ensuite; à peine plus long que large.Elytres noïres,ornées chacune 
d’une tache subbasilaire, ovalaire, entre l'écusson et le calus, de deux ban- 
des transversales sinuées ou dentées et d'une tache subapicale presque semi- 
orbiculaire, d'un jaune d'ocre ou orangé : la première bande et la seconde, 
parfois réduiles à des taches isolées. 


Érar NORMAL DES ELYTREs.Ëlylres noires, ornées chacune d’une ta 
presque avancée jusqu’à la base, d’une tache subapicale et de de 
bandes transversales, sinueuses ou dentées , d’un jaune pâle ou d’un 
jaune d'ocre : la tache subbasilaire, ordinairement en ovale longitudi- 
nal,couvrant la moitié médiane de l’espace compris entre la suture et 
le calus huméral, prolongée jusqu’au huitième environ de la longueur ta 
des étuis : la première bande transversale jaune, couvrant du tiers à re 
- ————— — — — —————— 

+ tt 

(!) Pedacii Dioscoridis Opera, ex nov, interpret. Jaui-Antonii Saraceni (Francofiurti) 
41598 in fol.p. 402.— Pie, Hist, nat, lib. XI, chap. 41 et liv. 29 chap. 5, (édition 
Paukoucke, Paris 1830, 1. 8.p. 8Tett, 17 p. 301) — Aeuren, De Natur.animal, Hib, 
9 .enp, 3 (edit. de Londres 1744 in-40, 1, 1. p.518). VIRE 

(1) Voyez BRETONNEAU, Journal de pharmacie, t. 13, 1878. p. 73-83. —Fanumes, RES 
etc. in jourual de pharmacie t, 45 (1829). p, 266-267, —Warte, Rei se. et Revue ento- 
wol. de Silberm, t. 4. p. 145 


JÉTTER MYLABRIENS, — Mylabris. 145 
| um peu moins de la: moitié de la longueur,étendue depuis le rebord su- 
… tural qui reste noir jusqu'au bord externe, offrant une dent dirigée en 
% .… avant vers le milieu de son bord antérieur, et plusieurs autres dirigées 
À en arrière à son bord postérieur, ordinairement rétrécie vers la suture 
" dans le sens de la longueur : la deuxième bande transversale jaune, 
4 couvrant des trois cinquièmes ou presque des deux tiers aux septneu- 
F vièmes de la longueur,étendue depuis le rebord sutural qui reste noir 
L * fau bord externe, ordinairement anguleuse ou dentée vers le 
- _wmiliew de son bord antérieur, entaillée dans la partie correspondante 
— de son: bord postérieur, et munie, de chaque côté de cette entaille, 
._ d'une dent dirigée en arrière : la tache subapicale jaune, presqueien 
. ovale transverse tronqué en devant, presque également rapprochée 
_ des bords sutural, apical et latéral,couvrant ordinairement les deux 
| tiers médians au moins de la largeur.Ces taches et bandes jaunes,lais- 
. sant de couleur noire, 4° une bande basilaire noire prolongée au. 
_ moins jusqu'au liers de la longueur, sur la suture, enclosant une tache 
2 jaune, subbasilaire, en ovale longitudinal : 2 deux bandes transver- 
É sales noires sinuées ou dentées : l’antérieure, anguleusement avancée : 
_ sur la suture : la postérieure, enclosant avec les bordures noires de 


Ur extrémité, de la suture et du bord externe, une tache jaune en ovale 
{ransverse où semi-orbiculaire, 


3 Variations des élytres (par défaut). 


Var. «. Bande basilaire noire interrompue : celle du milieu incomplète. 
| dans sa moitié interne : l& troisième parfois & peine étendue jusqu'à la 
i suture. 
—__Ons. La bande antérieure noire est alors réduite à 
a d'une suturale, obcordiforme, prolongée jusqu’au qua 
us de la longueur, ne couvrant pas le tiers et quelquefois pas le 
_ quart interne de la largeur de chaque élytre, dans son développement 
_ transversal le plus grand : l’autre, longitudinale, passant sur le calus, 
isolée du bord externe dans son tiers postérieur. La. seconde bande 


deux taches. : 
rt ou un peu 


_ ranswersale noire.est réduite à une grosse lache liée au bord-externe, 
._ couvrant environ les.deux cinquièmes externes de la largeur d’un étui, 
_ <hordimairenrent à une ou deux autres ponctiformes ou courtes. et sub. 
#4 linéaires ; l'une voisine de la suture : l’autre liée ou presque liée à la 
| grossermarginale ; quelquefois manquant de la tache voisine dela 


_ suture, et offrant ainsi sans taches la moitié interne: de l’étui. Dans. 


116 VÉSICANTS. } 


quelques-unes de ces varialions la troisième bande atteint parfois à 


peine la suture. 


Var. £. Bande basilaire noire, interrompue, ainsi que celle du milieu. 


Oss. La bande antérieure noire est alors ordinairement réduite à deux 
taches : l’une, suturale, élargie dans sa seconde moitié, tantôt obcor- 
diforme, tantôt presque en forme d'ancre, couvrant dans son dévelop- 
pement transversal le plus grand, près de la moilié de la largeur de 
chaque étui : la deuxième, longitudinale, passant sur le calus, isolée 
du bord externe, dans sa moilié ou dans son tiers postérieur. La 
seconde bande transversale noire, réduite à deux ou trois taches 
isolées : l’une, plus grosse , sulurale, triangulaire ou en losange, sou- 
vent avancée jusqu’à la tache suturale de la première bande : les deux 
autres, plus ou moins petites, situées sur la même ligne transversale : 


l'intermédiaire ordinairement plus petile. 


Mylabris cichorei. Var. Rossr,Faun, elrusc. tt. p. 240-595, — Jd. ed. Herw.t. 4. 
p. 294.595, 


Var. +. La première, ou la seconde des bandes transversales noires des 
élytres, interrompue dans son milieu. 


Oss. 1° Quelquefois la bande basilaire noire est seule interrompue 
dans la partie de son milieu correspondant au milieu du bord posté- 
rieur de la tache jaune ovalaire, et cette interruption est ordinaire 
ment assez faible pour laisser facilement reconnaître l’élat normal. 

20 D'autres fois c’estla bande noire du milieu,qui est réduite comme 
dans la variété précédente à trois taches : l'interne, plus grosse, com- 


mune aux deux étuis : l'intermédiaire, plus petite. 


Var. $. Première bande noire presque interrompue dans son milieu. 


Oss. Dans ce cas, la première bande transversale jaune (celle qui 


vient après la tache ovale subbasilaire jaune et la première bande 


noire), a acquis plus de développement et se trouve presque unie par. 
la partie anguleuse du milieu de son bord antérieur à la tache sub- 
basilaire ovalaire. | 

Dans ées diverses variétés par défaut, la tache subapicale, et plus 


rarement la subbasilaire, acquièrent plus de développement. rt 


DA" MYLABRIENS. — Mylabris. 147 


Ce Var. «. Elytres différant de l'état normal, par la deuxième bande 
_ tre sale jaune, c’est-à-dire celle qui précède la tache subapicale, plus 
* développée longitudinalement que dans l’élat normal. 


+ 


Var. €. Elytres différant de l'état normal par l'angle marginal antérieur 


“Os. Chez divers individus des variélés précédentes, la bande noire 
antérieure reste séparée du bord externe par un espace jaune, sub- 
linéaire, sur le tiers ou la moitié postérieure de sa longueur, ou 
“même avancé plus ou moins près de l'angle huméral. Ici cet angle 
 Jui-même serait jaune. Je n’ai pas vu d'exemple de cette variation, in- 

_ diquée par Bilberg, et dont la figure de la planche de l’ouvrage de l’au- 
teur ne donne pas l’idée, 


CE 


Baineenc, Monogr. p. 22, 12, var. 6. pl. 2. Gig. 15, 
1 


ETAT NORMAL. 


… Artelabus polymorphus , Pauuas , Reise ; 1. fe app. p.465. 44. a, — Id. trad. fe. de 
Gauthier de la Peyronie, Paris 1788. in 4° L. 4. app. p. 725.44, à 

Meloe fasciatus, Fuessux, Verseich. p. 20, 398. pl. fig. 1. e. 

_Meloe cichorii, Scaranx, Enum, p. 222, 419. 

Mylabris cichorei, Ross, Faun, etrusc. 1. p. 240. 595. — Hd. éd. Mévw. 1. 1. 
P- 296. 595. | 

Mylabris Fuesslini, Panz. Entom. germ. p. 204, 1. Zd. Faun. germ. 81, 18 — 
Scurane, Faun. boic. 1. 1. p. 557. 644,—HBicsene, Monogr.p. 22. 42, pl. 2. fig. 12- 
— Scnoënn. Syn. insect. 1, 3. p, 32. 13.—Fiscuen (J,-B ); Monogr. p. 22, 12. pl. 2- 

c 5e 12 Bauucé, Exped. se, de Morée, p. 225.404. — DxCasreun. Hist. nat, 

D PT PT. = Koss, Kaef. Europ. 3. 55. — L. Revrexs. Faun, Austr. 
“page 629. 

| Mylabris variebilis, Ou. Entom, t, 3.n, 47. p. ‘0. 11. (La Gg. a, dela pi. 2. fig. 
45, parait se rapporter à une espèce voisin», du Cap de Boune-Esperance). — [d, 
Eneycl. méth.t. 8. p. 95, 19. -— Lara. Mist, nat, L, 10. p, 369 (var, Fuesslini et 
Ja suivante).— Tausou. Euum, [4 Mém, de la Soc. Imp. des Nat, de Moscou, t. 3 
p- 135. 5. pl. 40. fig. 5. 


| Variations des élytres (par Lceèe) 

bris _- 

| War. #. Première bande transversale jaune divisée en deux parhes, don 
l'interne est généralement plus grande. 


Oss. Ces deux parties sonl d'une étendue variable,et chacune d'elles 


EA 


118 VÉSICANTS. | 
varie aussi de forme suivant la manière capricieuse dont la watière | 


moire-a envahi l'espace occupé par la couleur jaune. Ordinairement C7 
l'externe est à l'état de tache, et l’interne conserve souvent l'apparence 
de bande raccourcie ;, mais parfois cette dernière est elle-même 
réduite à une tache plus ou moins isolée de la suture ; d’autres fois 
au contraire elle se lie par l'angle de son bord antérieur avec la tache | 
subbasilaire orbiculaire jaune. 


Cette variété n paraît plus commune en France que l'état normal. 


Mylabris variabilis, Ours. Entom, t. 3.n. 47. p. 40. 11. pl, 2. fig, 14. à. AS PQ 


Var. Ü. Semblable à la précédente, mais avec la tache jaune exierne 
ou.plus rarement avec l'interne, nulle. | 


‘ 
| LA 


Meloe S-maculatus, De Vurens, C. Liwx, Entom. t. 4. p. 404. 22, 


Var.:. Deuxième bande transversale jaune des élytres divisée en deux 
parties, dont l'inlerne ordinairement plus grande. 


Oss. La partie externe est ordinairement réduite à l'état de tache, 
gandis que la partie interne offre souvent plus ou moins Ja figure 
d'une sorte de bande raccourcie de figure variable. 

Dans cetle variété , la bande transversale jaune antérieure est aussi 
souvent divisée en deux ou réduite à une tache, et les taches basilaire 
et subapicale parfois très-restreintes et de figures variables. 

Ces deux variétés sont peu communes, 


Long. 0,0100 à 0,0157 (4 1/2 à 7 1.) Larg,0,0053 à 0,0045 (11/2 à 2 1.) 


Corps suballongé ou allongé ; luisant; convexe. Téle noïre ; mar-" 
quée de points assez petits et rapprochés : hérissée de poils noirs, 
parfois en partie usés ; offrant souvent sur le front une trace longitu- 
dinale Jisse. Labre à peine échancré, plus finement ponctué que 
le front. Anfennes noires ; prolongées un peu au delà des angles pos=. 
térieurs du prothorax ; grossissant graduellement à partir du sixième 
et surtout du septième artiele : le troisième un peu plus grand que le 
suivant, de moitié au moins plus long que large : les huitième à 
dixième moins longs que larges : le onzième le plus grand, presque 
aussi long que les deux précédents réunis, rétréci en pointe dans sa 
seconde moitié. Prothorax obtusément tronqué et à:peine échancré 
dans le milieu de son bord antérieur, élargi depuis les côtés du cou 
jusqu'aux deux cinquièmes de sa longueur, subanguleux dans ce 


d MYLABRIENS. — AMylabris. 11% 
J tin subparallèle ensuite ; à peine aussi long que large ; tronqué à 
Len 7 base, parfois subéchancré dans le milieu de celle-ci; à peine 


5 relevé en rebord très étroit et tranchant à cette dernière ; convexe ; 
! _ noir; paraissant un peu moins finement ponctué ou marqué de points 
—… plus médiocres que la tête ; hérissé de longs poils noirs ; creusé d’un 
court sillon transversal à l'extrémité de la ligne médiane, et ordinaire - 
EE ment d’une fossette un peu après le milieu de celle-ci ; quelquefois 
_ noté d’une autre fosselle plus petite entre eelte dernière et chaque 
ts bord latéral ; ordinairement non sinué près des hanches dans sa par- 
tie repliée en dessous. Ecusson presque semi-orbiculaire : noir ; ponc- 
- tué. Elytres cinq fois environ aussi longues que le prothorax ; subpa- 
… rallèles ou à peine élargies jusqu'aux quatre cinquièmes, arrondies! 
chacune à l'extrémité, mais un peu anguleusement à l'angle sutural ; 
À convexes ; ruguleusement ponciuées ; hérissées de poils obscurs,moins. 
_ Jongs. d'avant en arrière , beaucoup moins apparents que ceux du 
thorax ; chargées chacune de quatre nervures longitudinales peu 
. saïllantes et parfois en partie indistinctes ; colorées et peintes comme 
… il a été dit. Dessous du corps et pieds noirs, luisants,ponctués, hérissés de. 
. poils noirs. Ongles fauves ou obscurs. 
_ Cette espèce se trouve quelquefois dans les environs de Lyon , mais 
moins rarement dans nos provinces méridionales. 


…. Oss. Elle est facile à distinguer du M. variabilis par sa lache jaune 
_subapicale, située entre la troisième bande noire et l'extrémité qui 
. ést bordée de noir. Elle s’en éloigne encore généralement par l’absence 
… d'une tache jaune humérale, par sa tache subbasilaire ordinairement 
en ovale longitudinal,moins rapprochée de l’écusson ; par la première 
bande jaune souvent plus étroite vers la suture ; par son prothorax 
- sans échancrure ou à peine échancré dans le milieu de son bord anté= 
_ rieur, plus étroit et offrant vers les deux cinquièmes , plutôt que vers 
_ Je cinquièwe ou vers le quart, son angle antéro-latéra]l ; par sa forme 
… proportionnelle un peu moins allongée ou plus large ; par ses 
_ élÿtres plus régulièrement arrondies à leur partie postéro-externe. 
LE Le M. Sparhi, du moins d’après les exemplaires que j'ai reçusde la 
_ Hongrie, et ceux que j'ai vus dans diverses collections, ne me semble 
… &tre qu'une variété du Af. Fuesslini,dont les taches et bandes des élytres 
_ sont d’un jaune orangé au lieu d'être d'un jaune pâle ou d’un jaune 
_ d'ocre.Le M. 4-punctala présente des variations de couleur analogues. 


“Ÿ 
118 : 


: & Mylabris Spartii, Ganwan, Reise n. Dalmat. p.210: 162. pl. 10. fig. 4. — Küsran 
Kacf. Europ. 3. 56, 


F 
"a 

si 
k 


4 D 


120 VÉSICANTS. 

Oss. Dans la figure donnée par Germar, la tache subbasilaire a une 
disposition transverse, au lieu d'être longitudinalement ova aire 1 
suhorbiculaire, sans doute par une erreur du dessinateur. rep 


Le caractère distinelif entre les M. Fuesslini et Spartit indiqué pe 
M.Küsterettiré du dernier article des antennes,me semble me 


: hérissé de poils noirs. Pro- 
thorax élargi depuis les côtés du cou jusqu'au cinquième où AU que ps 
de sa longueur, subparallèle ensuite ; au moins aussi long que large. 
Elytres ornées chacune de deux taches subbasilaires parfois incomplélement 
séparées,el de deux bandes transversales irréguliérement sinuées ou « en- 
tées, d’un jaune pâle : leur partie noire constituant, outre la base, roi is 
bandes transversales dentées : la première , avancée sur la suture Î 
l'écusson et plus ou moins sur le calus, étranglée dans sonmilieu, atteign en s: 
à peine le côlé, parfois réduite à deux taches noires : la seconde commen 
gant un peu après la moitié de la longueur, au moins égale à chacune me 
Jauncs, el à la dernière noire, c’est-à-dire à l'apicale. 


2. MS. variabilis ; PBicserc. Voir ; 


ÉraT NORMAL DES ELYTRES. Élytres noires, parées chacune de deux | 

taches subbasilaires, dont l’une juxta-scutellaire et l’autre à os 
huméral, parfois unies, et de deux bandes transversales dentées, d’ 
jaune pâle : la partie noire, couvrant brièvement la base el formant er * 
outre trois bandes dentées ou sinuées : la première , consliluant avec 
sa pareille un arc dirigé en arrière, paraissant composée sur chaque 
élytre, de deux taches noires, unies : l’interne , liée sur la suture à 
pareille, couvrant environ du sixième au tiers de la longueur et 
peu moins de la moilié de la largeur, avancée en forme de bordui e 
sulurale jusqu'à la base, où elle s’unit à la partie basilaire noire, 0 
dinairement un peu moins prolongée en arrière sur la suture que sh 
le quart ou le tiers interne de la largeur : la tache externe, non ten 
due tout-à-fait jusqu’au bord externe, avancée sur le calus, souvent 
jusqu ‘à la partie basilaire noire, élargie d'avant en arrière el <chen à D 
crée à son bord postérieur : ces deux taches formant sur chaque élytr 
une bande plus ou moins étranglée dans son milieu, enclosant en de- à. 
vant entre elles, la base, l’écusson et le calushuméral, une tache orbi. Le 
culaire d’un jaune pâle : cette première bande noire, moins développ Dé oi 
longitadinalement dans son milieu et offrant à son bord postérieur | 
trois dents obtuses : deux, dépendant de la tache externe qui con- 
tribue à la former. : une, plus obtuse et plus prolongée en arrière L 
appartenant à la tache interne, vers le tiers ou le quart interne de la 


r. 


“Re | MYLABUIENS. — A/ylabris. 421 
lar eur : la deuxième bande noire, transversale, couvrant de la moitié 
_ouumpeu moins,presque aux deux Liers de la longueur,entaillée vers les 
deux tiers de son bord antérieur , et plus ou moins avancée en forme 
d'angle ou de dent, de chaque côté de cette eutaille, en ligne presque 
droite, ou un peu arquée en arrière entre la dent interne précitée et 
la suture, entaillée vers le milieu de son bord postérieur, munie de 


5x 1aque côté de cette enlaille d’une dent : l’externe plus prononcée 


Dande noire, apicale, couvrant environ le sixième postérieur ou un 
peu plus de la longueur,entaillée dans le milieu de son bord antérieur 
et anguleusement avancée de chaque côté de celte entaille, surtout du 
<oô1é externe : ces parlies noires, laissant, de couleur d’un jaune pâle, 
deux taches subbasilaires et deux bandes transversales, sur chaque 
étui : la tache subbasilaire interne, subarrondies, enclose comme il a 

_ dit : la tache subbasilaire externe de forme variable, ordinairement 


| llongée , comprise entre le calus huméral et le bord exierne , 
ordinairement linéairement prolongée en arrière le long du bord 
marginal, jusqu'à la première bande transversale jaune : celle-ci, 
offrant ordinairement à son bord antérieur une dent suturale com- 
3 june aux deux éluis, souvent peu neltement indiquée, et deux 
autres, sur la moitié externe de sa largeur, offrant à son bord posté- 
une dent dirigée en arrière , vers les trois cinquièmes ou deux 
s de la largeur : la deuxième bande transversale jaune, offrant à 
son bord antérieur, un peu avant le milieu de la largeur de celui-ci 
“ne dent dirigée en avanl, et de chaque côté de cette dent, une entaille, 
dont l'externe plus profonde, offrant à son bord postérieur une dent 
dirigée en arrière dans son milieu et une entaille sur la suture et près 
du bord externe. 

NRE æ. Bande noire antérieure réduite à deux taches isolées, de gros- 
seur variable et dont l'interne ne joint pas la suture. 


”, 2 Quelquefuis l'interne est presque jrouctiforme, à peine égale au ciuquième de la 
# : . , , . . 
lirgeur,isolée de la suture et séparée de ta tache juxla marginale par unespace 
plus grand que son diamètre, On voit ordinairement après l’écusson des restes 
de la bordure suturale noire de l’état aormal; mais les taches subbasilaires jau- 
mes ne sont plus indiquées et se tronvent remplacées par une bande transversale 
jaune, qui se lie avec la première bande Jaune, par la suture, plus largemeut par 
_ la moitié de la largeur de chaque étui et par le bord externe. 


+ 


Le: 


sé Nr: B. Bande antérieure noire séparée en deux taches isolées, dont l'in- 
erne s'élend jusqu'à la suture. 


<tplus prolongée en arrière : l’interne souvent faible : la troisième 
st ’ 


pu 


122 VÉSICANTS. Et 
Oes. Les deux taches jaunes subbasilaires sont ordinaire me 


diquées ou même assez bien circonserites , Mais unies ensemble à 
devant du calus DE TN | 


L 
Meloe fasciatus, Fuessux, Verzeich. p. 20. 398. pl. fig. 1. d. + 
Mylabris variabilis, Buugere, Monogr. Mylabr. p. 25. Var. y. pl. 5. fig. 5. 


Var. y. Deuxième bande noire n'atteignant ni la sulure mi le onda ex 


* terne, réduite à deux taches soit unies, soit séparées l'une de l'autre. 


Mylabris variabilis , Bus, !. c. p. 26. Var, Ô. pl. 3. fig. . — Scuôn, Syn, inss. 
p. 33.16. Var, à. # WA 


à 


PL 


Oss. Dans la variété citée par Bilberg, les deux taches compos ai at 
seconde bande noire raccourcie à ses deux extrémités, sont iso okée + 
J'en ai vu, dans la collection de M. Gacogne, une variélé sembl à able, 
mais dont les deux taches sont unies. D |: 2 

tr 

Var. d. Bande antérieure noire entière, mais non ‘avancée sur 
calus, de telle sorte que les deux taches jaunes subbasilaires sont réw is 
en une bande. 2. ti 


PA 


Canthan is fasciata, Venmante imeerATO, Histor natural, Venetia, 1672 in fol. p- 684 
pl. p. 692. x 
Meloe fasciatus, Fueseuy, Verzeich. p. 20. 398, pl. fig. #,c. 
7 crdées ns à n: nat, t. LS «p.570, 4. pl 88. fig. 9. — Tavreu. F | 


Mylabris variabilis, Brie, 1. c. p. és. 15. Var. 6. si 3. fg. a. — Si 
1. 8. p. 82. 16, Var. £. 3 


Erar Norma. , 


Meloe fasciatus, Fuessiv, Verz ich. p. 20, 398, pl. fig. 1. a. 

Aleloe variabilis, Paruas. Icon, p. 81.7. pl, E, fig. 7 

Meloe cihcorii, Ve Vives, C. Linx. Eulom, t. 1, p. 399. 4 (eu partie). 

Mylabris cichorei, Peracx. Spec, Insect. Calabr, p 27. 135. ps l 

Mylabris cichorii, Donrues Observat. etc. in Mém de la Soc. d'ÂAg. de Paris, 178 
(printemps). p. 67 et 68, pl. fig. B.— Ouiv. Enton. 1.3. n 47, p. 7, 7. p 
fig. bet ce et a à F détails (les fig. d et e paraissent se rapporter à une 
pèce, — La 6g. 13 de la pl. 2. indiquée également comme appartenant au M.cit 
représente une variété du W. 4 -punciata, Linn.) — Id. Nouv. Dict, d'hist. ae 
(4803). p. 308, — [d. Encycl. méth, 1, 8. p. 94. 16,— Lara. ist, nat. , 
p. 371 (en partie.) — Id. Nouv. Diet. d'Hist, nat, 2e édit, 1. 22 (1818). De rt 
— Guénix, Dict, class. d'Hist. mat, 1, 91 (1827). p. 563. — Mres, Lertn. Re 


k 


MYLABRIENS. — Î/ylabris. 125 


: 1. — Da Casreix, Hist, nal, 1. 2, p. 441, 16. — Cuvun, Kège. auim, a: 
ne tin Masson, jp. 416. pl. 54. fig. 7 
bte bris asciata, Our . Eucycl. méth. 1. Sp. 97. 21?, 

wi ris variabiis, Be. Momogr. Mylabr, p. 25, 18 pl. 3. fig. 5.—Scuoxn, Syn.ins.1.3 
pe 33. 46. — J.-P. Fiscuen, Tentam. conspect, canihar, p, 4, — Bruccé, Exped 
Te: de Borée p. 229.-106. 

y mutans, Guérix. Diet. pit. d'Hist. na. t 5. (1887). p. #51. pl. 397. 
a igure 5. 
| Variations des élytres (par excès . 


ACTE 


War. < Tache jaune subbasilaire externe divisée en deux par une 
dent ou un appendice linéaire de la bande noire antérieure. 


Os: . Souvent alors la bande noire antérieure s'étend à peu près jus- 
wrau bord marginal des éluis. 

: se Var. &. Bandes noires plus développées que dans l'état normal et rendant 
longitudinalement moins développés les bandes jaunes, surtout la première. 


K 


- Os. Les deux bandes noires antérieures sont celles qui ont le plus 
L disposition à se développer ; parfois la bande jaune antérieure est 
réduite sur la suture à un douzième ou même un quinsième de la 
on ni ur des élytres 

fai vu un exemplaire chez lequel la dent externe du bord antérieur 
e la bande noire apicale s'ayançail jusqu’au bord postérieur de la 
8 ième bande noire. 


ru gi g.0,0100 à D,0157 (4/42 à 7 1.) Larg, 0,0025 à 0,0045 (4 4/8 à 21) 
VE La 
orps allongé ; luisant; convexe. Téle noire; marqué de points 
médiocres, rapprochés ; hérissée de longs poils noirs. Labre à peine 
échancré; plus finement ponclué el moins longuement hérissé de 
aile. po prolongées un peu au delà des angles postérieurs du 
u x (77) Où un peu moins (9); noires; grossissant à partir du 
daté EM surtout du huitième article : le troisième une fois au moins 
s lons que large : les suivants plus longs que larges : le onzième,le 
Æ , rétréci à partir de la moitié. Prothorax échancré dans Îe 
nee} son bord antérieur ; élargi depuis les côtés du cou jusqu'au 
senviron de sa longueur, subparallèle ensuite; un peu plus long 
| De : obtusément tronqué ou faiblement arqué en arrière à sa 
à ra ie postérieure ; parfois légèrement échancré dans le milieu de 


te 


" 


che jaune subbasilaire externe : ces deux taches subbasilaires ainsi 


124 VÉSICANTS, | 
celle-ci ; à peine relevé à la base en un rebord tranchant très-étre 
convexe ; noir; ponctué et hérissé comme la tête, de longs poils noi 
creusé d’une fossette un peu arquée, au devant du cinquième ou du 
quart médiaire du rebord basilaire ; noté sur la ligne médiane, un 
peu après le milieu de sa longueur, d’une fosselte subarrondie aa 
tuellement plus prononcée; peu ou point sinué près des hanches, d sale 
la partie repliée en dessous. £cusson presque en demi-cercle; noir; 
ponctué. Elylres cinq fois au moins aussi longues que le protlror: x , 
subparallèles jusqu'aux cinq sixièmes, obliquement ou obstusé ment 
coupées ensuite jusque près de l'angle sutural qui est subarrondi ; con- 
vexes ; ruguleusement et un peu plus finement poncluées que le pro: 
thorax ; hérissées de poils noirs moins épais, moins longs et moins ap 
parents; chargées chacune de quatre nervures longitudinales peu sal: 
lantes:; colorées et peintes comme il a élé dit, Dessous du corps et ed. 
noirs, luisants, ponctués et hérissés de poils noirs. Ongles fauve: ou 
obscurs. mn : 
Cette espèce est l'une dès plus communes de celles de ce genre qui 
habitent notre pays. On la trouve dans le Midi, dans les environs de 
Lyon, dans diverses provinces du ceulre de la France et jusqu'a: sa: 
virons de Paris. De eu 
Oss. Les individus de notre pays se reconnaissent en général fac 
ment entre ceux de toutes les autres espèces qui habitent aussi Ja 
France ; à leurs élytres ornées de deux taches subbasilaires et de eux 
bandes transversales jaunes: la tache subbasilaire interne plus grande. 
au moins aussi large que longue, ordinairement anguleuse -dq ps 
le milieu de son bord postérieur,séparée de la sulure par une ba iure 
suturale noire à peu près de la largeur de l'écusson et parfois imcom= 
plète, souvent unie sur le calus ou incomplètement séparée de la ta- 


LE 


que les bandes jaunes, séparées par des bandes transversales noïres-: 
l'antérieure de celles-ci, ordinairement formée de deux laches # pire: 
souvent à peine liées dans leur milieu, vers la moilié de la largeur des 
étuis; l'interne constituant ordinairement avec sa pareille, une tac 
sulurale commune, presque carrée : les deuxième et troisième bandes 
noires, dentées: la deuxième offrant ordinairement à son bord anté 
rieur, un peu avant la moitié de la largeur, un angle plus avancé « ue 
le reste : la bande postérieure, apicale, couvrant au moins le six ii 
postérieur de la longueur. cer 
Mais dans les parties plus chaudes de l'Europe, on trouve des indi- 
vidus qui sembleraient devoir constituer une espèce particulière { M. 
Let 


- : 
+ 


. .: Re" 


, ” Y MYLABRIEXS. — Mylabris. 495 


ù erila, et faire la transition de cette espèce au M. 4-punclala 
Tinné: Des deux taches noires qui, dans l’état normal, constituent 
ñ se liant, la bande antérieure noire, l’interne est en ovale longitu- 
bai , subponctiforme, isolée de la suture, de la courte bordure su- 
rale postseutellaire,el de la tache externe : celle-ci s’avance encore 
susqu’à la moilié du calus huméral, mais elle reste isolée du bord ex- 
terne, Cependant chez ces exemplaires, formant la var + et dont les 
individus qui m'ont passé sous les yeux sont tous de la Sicile, de la 
rè > ou de quelques autres parties chaudes de l'Europe, on semble 
reconnaître encore le M. variabilis, à la bande noire du milieu, ocdi- 
airement anguleusement avancée vers le milieu de son bord antérieur 
te yrtout couvrant à la sulure le sixième environ de la longueur des 
tres, et offrant vers le milieu de sa largeur un développement lon- 
itudinal à peu près égal ; par la bande noire apicale couvrant envi- 
on le sixième postérieur de la longueur à la suture. 

pe A: variabilis a été confondu par divers auleurs avec d’autres 
spèces voisines, principalement avec le 4]. cichora de Linné, dont 
es descriptions peuvent souvent donner lieu à l’'équivoque.Mais pour 
ceux qui n'ont pas vu l’exemplaire typique de celte dernière espèce, 
us la colleclion de cet illustre père de la science, la figure 315. 5. 
Je pl. 3 du t.5. des Amoenilates academicæ, suffit, par sa taille, pour 
Adquer une espèce différente avec laquelle Linné confondait proba- 
lement notre M. variabilis, car il donne pour patrie à son Meloe ci- 
horii, tout l'Orient, les parties méridionales de la France, la Chine et 
bé. p de Bonne-Espérance. 

J'ai vu dans la collection de M. Godard un assez grand nombre d'in- 
iyidus provenant de la Crimée, chez lesquels la seconde bande 
Ansversale noire des élytres semble un peu plus antérieure que chez 
es individus de nos pays; mais ces exemplaires qui sembleraient cons- 
luer une espèce particulière (M. similaris) offrent avec notre M. va- 
a bilis tant d’analogie, que peut-être n’en sont ils qu'une variété locale. 


n ya 


« 


3 M. amadripunetata ; Linné. Noir ; hérissé de poils noirs. Pro- 
thorax au moins aussi long que large. Elytres variant du jaune pâle au 
jaune orangé ; ornées d'une très-courte bordure postscutellaire, et chacune 
de a taches et d’une bordure apicale lunulée,noires : les première et 
 deucième taches, ponctiformes, constituant avec leurs pareilles une rangée 


* 7 


ee 


vil bll | | 
(2) Mus. Ulric. Reg. p. 103. — Syst, nat. 12° édit, 1. 1. p. 680. 5. 
. 


126 VÉSICANTS. 


transversale arquée en arrière, vers le cinquième ou un, peu plus. de 
longueur des étuis, à la suture: la troisième, ponchforme:, et: 
trième en triangle transverse, formant avec leurs pareilles une va 
transversale un peu arquée en devant, vers les quatre mère de l 
longueur des étuis, à la suture : la bordure apicäle couvrant presque te 
sixième postérieur des étuis verslu suture, et le douzième, dans son milieu. 
Erar Nonmaz pes Euvrnes. Ælytres d'un jaune rouge, d'un jaune 
orangé, d’un jaune d'ocre, ou d’un jaune pâle, très-brièvement et sow- 
vent peu distinctement noires à la base, ornées d'une courle bordu 
postscutellaire, et chacune de quatre taches subponctiformes, et d’ 
bordure apicale, noires: la tache ou bordure postscutellaire, eom 
mune, débordant à peine le rebord sutural, de moitié envirom plus 
longue que large : les première el deuxième taches noires particu- 
lières à chaque élytre, formant avec leurs pareïlles une rangée. trams- 
versale arquée en arrière : la première ou interne, vers le quart de M 
longueur, en forme de point ovale, égal au sixième ou au cinquième 
de la largeur d’un étui, séparé de la suture par un espace ordinaire: 
ment moins grand que son diamètre ; la deuxième, ou externe, 
antérieure,située vers le cinquième de la longueur,un peu moins » 
prochée du bord externe que la première ne l’est du bord! sut x 
ordinairement plus pelile, en triangle un peu oblique, souventéeh 
cré à son bord postérieur : les troisième et quatrième taches, forma 
avec leurs pareilles une rangée transversale faiblement arquée. 
devant : la troisième ou interne, située vers les quatre septièmes: ou u 
peu plus de la longueur, ponetiforme, ovale, égale ou variablement TE c 
peu. plus petite ou plus grande que la première, ordinairement un peu 
plus rapprochée qu'elle de la suture : la quatrième où externe, si 
ralement la plus grosse, commençant un peu après la moîtié de k 
largeur, faiblement plus postérieure que‘la troisième, presque en lien 
droite à son bord interne, transversalement étendue jusqu'au b ée Re. 
externe ou presque jusqu'à lui, en se rétrécissant graduellement de 
dedans en dehors, en formant un triangle transverse parfois tronqué 
près du bord extérieur: la bordure apicale, lunulée, où en forme le 2 
fer à cheval, couvrant environ le sixième ou le septième postérier 
la longueur à la suture, un peu moins au bord externe, et environ le 
douzième au devant du milieu du bord postérieur, échancrée à 
partie antérieure de son côté sutural et obliquement à la partie antée * 
rieure du marginal. 


Ja 


uyLA 


te 
L: s 


+" 


MYLSBRIENS. — Mylabris. 197 


1 Variations des Elytres (par défaut) 


Ozs Quelquefois la tache postseutellaire devient peu distincie. Les 
hes ponctiformes varient aussi de petitesse et de proportions rela- 
es. La deuxième se montre quelquefois très-petile, et la quatrième 


nodifie sa figure pour se rapprocher de la forme d’un point, 
”; 

ÉVan ci. Elytres marquées seulement de deux taches subponctiformes et de 
bordure apicäle, noires. 

che 
Os. Ce sont généralement les première et deuxième taches qui 
ont défaut. Variété rare. 

7 


5 


.. 8. Elytres réduites à trois taches ponctiformes et à la bordure 
imicale, noires. 
dé + : 1 L “ 
Oss.1° C'est ordinairement la deuxième, où antérieure externe qui 
isparaît le plus souvent. 
“+. Plus rarement c'est l’interne, 

2° 
LE Æ4-punctata, Buvenc, Monogr. var 8. p.97, 48, 
D. ins.1:3.p 34.18. vorf. 


h 
+ 


Hevariabilés, Paruas, leon. pl. E. Gig, 14, «>? 
DE" 


pl. 3. fig. 9, — Scuônu, 


en” 


8; Plus rarement encore c'est la troisième ou interne de la seconde 
gée. L ; 


nn! 


; ar. y. Rangée antérieure des taches ponctiformes, réduite à une tache 
dinarrement l'externe): rangée postérieure transformée en une bande 
imsverse plus ou moins raccourcie, par l'union des troisième et qua- 
ième taches ; offränt aussi la bordure apicale, noires. ,; 
hi dm, Pris, Mosogr. p. 29. 16. pl, 3. fig. 10. — Senonn. Syn. 
us. ©. 3. p. 34.18. var. 

Me osciatus, Fusssiy, Verz. p. 20. 398. pl. fig. 1, b ? 


e. 


me ou la postérieure externe réduite parfois à un pelit point noir. 
Rene 1 


s Var. 5. Taches variablement plus pehtes que dans l'état norm TE 4 


F2 ripunetata. Linx. Faun. suec, 12% édit, t. 4. P. 630. 6. (suivant le type). 
— P. L. S. Müveen. Naturs. !, 5, 1€ Part. p. 882. 6. — Go:zx, Entom. Beyÿt, 


FOUT RE NN OP 7 — en oh on — SR 


125 VÉSIGANTS. + 
. p. 698. 6, — Tuuxe. Nov ins. Spec. 6. pl. fig. 6, — Da Vans, G Line 

por t.1. p. 400. %. te 
Mylabris melanura, J. B. Fiscuen, Monogr. Canthar. p. 6 24.— Cuevnor, Deserih [ER 
de Mylabr in Revue entom, de Sigenmaxx, © 5. p. 270, 6. — L. Durour, Excurs, 
p- 73. #40. an, 
Mylabyis 10-punctata, Ouiv. Entom. t. 3, u0 47. p- 12-18, pl. 1. fig. 4, et pl. : n 
fig. 18. a. (mais nou la fig. L). — Jd, Nouv. dict. d'hist. wat, t, 15. (1803) p. 308 
—  Ticnx. Hist, nat, 1, 7. p. 129— Larr Hist, nat,t, 10, p. 369. 1, — Ju: Gr 

t. 2. p. 216.1. — Id, Nouv. diet, d'Hist, nat, 1, 2 (181%) p. 198, pl. G. 35. 
14, — Lamantk, Auim, 8. veit.t, #4 p. 431.3. — Murs. Lettr. 1, re 1. 298. ? L 
Mylabris octopunctata Ov. Eucycl, méth. t. 8, p. 93. 20.—1L.ar8, Noux, Diet. d'Hi td 
nat. 1.22 (1818) p. 128. 
Mylabris k-punctata, Dorrues, Observ. sur quelques ins, nuis, aux Llés et à fa luzerne, 
im Mém. de la Soc. d'agr. de Paris, 1787 (printemps) p. 68. pl. 6g. 6 —Hue- 
Monogr. p. 27.16. pl. 3. fig. 7 et8.—Scnônu. Su. ins. 1. 3. p. 34 1; 2 2p8S L 
Exped. sc. de Morée p.229. 408. — Rosenu. Die, Thier Andalus, p.399. a 
Mylabris mutans, Guëuis, Diet, pittor, d'Hist, nat, t, 5. p. 599. pl. 397 fig. 8. £ 
Mylabris hispanica, (Maxxna). Voy. Horschoulsk. ColéopL. d’un voy. de M. Haudseht ms 
in rte de la Soc. d, nat, de Mosc. 1. 22 (1849) p. 132-172. — {d, tiré à nt s 


83. 17 


| 


à 


me 


L 
Variations des Elytres (par excès) 


Oss. Les taches ponctiformes noires se montrent parfois moins 
L2 ?  d + 
petiles que dans l'état normal, mais en conservant leur forme er 
dinaire. 


Mhlabris cichorii, Ouiv. Eutom. t. 3. n° 47, p. 7.7. var. pl. 2. fig. 13? 
Mylabris mutans, Guemx, Diet. piltor. d'Hist. nat. t. 5. p. 551: pl: 37. fig. 7. 


Var, €. Troisième lache noire ou l'interne de la rangée 
étendue jusqu'à la suture en constituant avec sa pareille une lache € 


mune ou presque Commune. 


Oes.Souvent alors cette tache perd sa forme normale et prend ce 
d'un carré. 


Mylabris melanura, Peracx. Sy ec. insect.Calabr. p. 27. 136, pl, fig. 15. 
Meloe melanurus, De Vuvens, C. Lixx. Entom. t. 4. p. 36%. 


Oss. Souvent alors la quatrième tache, étendue jusqu'au bord e 
terne, prend la forme d’un carré, ou s’en rapproche. 


Var.{. Taches noires de la rangée postérieure liées entre bi 
peu prés. 


4. MYLABRIENS. — A/lubris. 1°9 
 Ons. Elles conservent généralement leur forme ordinaire ou s’en 
icartent peu. 

_ À Taches antérieures isolés. 

1e OLD 


s 4-punctata , Bis. loc. cit, var. €. p. 28. 16. pl. 5. fig. 42. — Scuônrr: 
“Syne ons &: 3. p. 3%. 18 var, ?. 


A 
Ÿ 
LA 


2 Taches de la rangée antérieure faiblement unies entre elles: 


| Mylabris &-punciata, Tauscuer, loc. cit. pl. 10. fig 3? — Brun, 
mL p: 28. 16: vars, pl. 3. fig, 13? —Scuowx, loc, cit. 
A iris mulans, Guemix, Dict. pittor. d'Hist, nat, t, 5. ( 
. Sg 6 

np 


Monogr. loc. 
P. 34. 18. var, e? 
1837); p #51, pl. 597. 


ñ | ile 74 

“Ozs. Là se bornent les variations des élytres, 
bris en France, que nous avons eu l’occasion d'’e 
mr % . . + 
es autres pays, on trouve des modifications 
nous parlerons ci-après. 


Ë 
b. œt 


EE) 
S 


chez les individus 
xaminer, Mais dans 
plus prononcées, dont 


LUE 
», A 14 


Pen, Long 0,0112 à 0,0157 (5 à 71.) Larg. 0,033 à 0,0045 (4 1/24 1.) 


| Corps allongé, luisant ; convexe. Tête noire ; 
finédiocres ou assez petits et rapprochés: 
a gs ; ordinairement notée d’uné fossett 


sur le milieu du front, et souvent d'une 


e] 


marquée de points 
. . FA 1'urt) 
hérissée de poils noirs aëéez 
e plus ou moins apparente 


sur le \ autre moins apparente ou 
jbsolète au côté interne de chaque œil, au dessus de la base de cha- 


que antenne. Labre peu ou point échancré; un peu plus finement 
porictué que la têle. Anfennes noires : prolongées un peu au delà (7) 
JY peine au delà ( © ) des angles postérieurs du prothorax ; grossissant 
progressivement à partir dusixième où du septième article : le troisié. 
fine une fois au moins plus long que large : les suivants plus longs 
que larges: les neuvième et dixième et souvent le huitième, moins 
longs que larges ; le onzième presque égal aux deux précédents réunis, 
rétréci dans sa seconde moitié. Prothorax plus étroil et échancré 
d ns le milieu de son bord antérieur, élargi jusqu'aux deux cinquiè- 
. nes de sa longueur, subanguleux dans ce point, subparallèle ensuite ; 
un peu plus large que long; un peu arqué en arrière, et relevé en 
rebord très-étroit el tranchant, à la base » COnvexe ; noir; ponclué et 
nérissé de poils comme la tête ou à peu près ; ordinairement marqué 
d’une fossette ou court sillon transverse arqué à l'extrémité de ]x 
ne médiane; creusé un peu après le milieu de éette ligne d’une fos- 
sette subarrondie généralement plus prononcée ; peu où point sinudé 
À 9 À 


ds ns ms, 


130 VÉSICANTS. 
près des hanches, dans sa partie repliée en dessous. Écusson presque 
semi-orbiculaire ; noir, ponctué. Elytres quatre fois environ aussi 
longues que le prothorax; subparallèles jusqu'aux quatre cinquièmes, 
arrondies chacune à l’extrémité,mais un peu anguleusement à l’angle 
sutural ; convexes ; ruguleusement ponciuées ; hérissées de poils noirs, 
courts,clairsemés et peu apparents; chargées chacune de quatre ner- 
vures longitudinales légères et souvent en partie obsolètes, dont les 
troisième et quatrième se réunissent sur la tache subponetiforme É l 
antérieure externe ; colorées et peintes comme ilaété dit. Dessous du. L . 
corps et pieds noirs, luisants, ponctués, hérissés de poils noirs. Ongles 
fauves ou obscurs. ERRE 
Cette espèce n’est pas rare pendant l'été dans les environs de Lyon 
et dans fios provinces méridionalés. 
Oss. Elle se distingue assez aisément entre nos autres Mylabres de 
France,par la disposition des taches noires ; par la figure ponctiforme « 
des trois premières; par la forme en triangle ordinairement trans- 
verse et rétréci de dedans en dehors, de la quatrième tache; par la # 
bordure lunulée de l'extrémité des étuis. + 
Quelquefois cependant la quatrième tache des élytres se montre 
subarrondie ou carrée,et se rapproche ainsi de la configuration qu'elle 
présente thez le M. melanura de Pallas. va 
Celui-ci, généralement d’une taille un peu, plus avantageuse, offre. 
les, taches ponctiformes des élytres habituellement moins petites,et PCR 
quatrième en carré, quelquefois même. plus long que large ; mais | F 
celte sorte de Mylabre se lie par des transitions, souvent si insensibl. « 
avec notre M. 4-punclala, et présente d’ailleurs avec ce dernier tant 
de similitude pour la disposition des taches qu'il est difficile de dire si er 
le M, melanura doit éonstituer une, espèce ou être considéré comme 
une variété locale de. celle qui nous. occupe, ? * ERMESRRE, 
Au M. melanura de Pallas, se rapporte, la synonymie, suivante : 


CE 


Meloe melanura, Patas, feon, p. 86. 12. (non lafg- 13. de la PE E) CE 
Car. Lis. Syt. Natur. t. 1, p. 2020. 30- LS HO 

Mylabris quadripunctata, Tauscner, Entom, etc. in Men. de la Soc. imp - des Natur. 4 ue + 
Mose. t. 3-(1812), p. 133. 2. pl. 10. fig. 2.— MénéTRIBRés Gatal, p, 207. 927. 

Mylabrismelanura, Fiscuen 06 Wauvw. Entom. de Russ. t- S.p. ai cs CE 
Mylabr. de la Sibér.2, in Nouv. Mem. de la Soc.imp. des Natur de Mosc. 1. 1. (4829) 


rh. 
p 458, 6, ES 


Les affinités que notre M. 4-punctata présente, par ses, va sation a 
les plus prononcées, avec le M. variabilis, ont porté M. Guérin à n@ 


à MYLABRIENS, — ]/ylabris, 134 
voir dans tous ces individus (M. 4-punctata et variabils) qu'une seule 
F espèce à laquelle il a donné le nom de W:. mulans, (1). Evidemment ce 
savant dont l’œilest si clairvoyant, s’est fait illusion dans cette circons. 
tance.Les figures de son Dictionnaire pittoresque d'histoire naturelle, 
dans lesquelles il cherche à montrer par quelles modifications succes - 
_ sives passe son 1. mutans, depuis les variations par défaut du M. 4 - 
ë punctalæ jusqu’à celles plus prononcées du M variabilis, suffisent pour 

indiquer, par la brièveté de la bordure noire apicale, chez les figures 


… 7, 8 et 9; que ces dernières n'appartiennent pas à celle représentée 
… fr: 5. 
| 4 d 


Dans quelques catalogues on trouve indiquée, comme habitant. 14 
France, l’espèce suivante : 


4. M. decempunetata 5 FAgricius. Noir : hérissé de poils noirs, 


peu apparents sur les élytres. Prothorax creusé d’une foësette vers le milieu 
de La ligne médiane. Elytres d'un jaune d'ocre ou orangé , ornées chacune 
de cinq taches. poncliformes noires : les, deux premières formant avec 
leurs pareilles une rangée arquée en arrière, vers les deux seplièmes, à la 
_ suture : les troisième et quatrième formant avec le 

arquée en devant,vers lu moitié de la longueur 
_ la plus grosse, transverse, cowvrant les deux 
… les cinq sixièmes de la longu 
es dé la suture : les de 
È ‘bordiexterne. 


» à la süture : la cinquième 
Cinquièmes submédiaires, vers 
eur : les première et {roisième € 


, ver galement rap- 
uxième el quatriènie,un Peu moins voisines du 


| Emar: NORMAL DES Éuyrags. Elyires: din jaune d’ocre où d’ 
PE rgé, ornées chacune: de cinq taches ponctifürmes ou sub 
_ mes noires : les première et deuxième, 
_ kwec leurs pareilles une rangée arquée en arrière : ] 


un jaune 


| bar unespace égal au sixième ou. septième environ de la 
l Vétui : la, deuxième, plus antérieure, 
_ siwième-ou le cinquième de la longueu 
_ Hætroïsième nervure qu’elle couvre, 
_ terne que la première de la suture : les troisième et quatrième, ponc- 
_ Hformes, ordinairement de Ja grosseur des deux précédentes, dispo- 
_ Séesen rangéeobliqueensens inverse des deux-premières, constituant 


largeur de 


r del’élytre, au côté interne de 
Nnpeu moins voisine du bord ex- 


Te bee rm — 


me 


“ (4) Dict: pitior, d'hist, nat, t, #. P: 551. pl: 397, 


urs pareilles une rangée 


située après: le calus, vers Je 


132 VÉSICANTS, 
avec leurs pareilles une rangée arquée en devant : la troisième ou ins % 
terne, au moins aussi rapprochée de la suture que la première, siluée 
vers le milieu de la longueur : la quatrième ou externe plus DA 
rieure de la moilié environ de son diamètre, aussi voisine à peu près 
du bord externe que la deuxième : la cinquième, la plus grosse, en 
ovale transverse, couvrant ordinairement les deux cinquièmes 
submédiaires de la largeur, un peu plus rapprochée du bord externe 
que de Ja suture, située presque aux cinq sixièmes de la longueur. 

Ors. Les points varient un peu de grosseur : le cinquième toutefois 
est généralement le plus gros et transverse, quoique de figure parfois 
un peu différente. 


Mylabris Ÿ0-punctata, Faur. Spec. ins. t. 1 p.351.5;—1d. Mant. t, 1. p. 216. 5.— 
Id. Ent. Syst. 1. 1.2, p. 89 9.— Zd, Syst. Eleuth. 1. 2, p. 84. 14. — Peranx. 
Spec, ins. Calabr. p. 27. 134. — nie. Mag.t. 3 p. 173. 14. — Tauscner, Enum, 
in. Mém. de la Soc. imp. des Natur. de Moscon, t. 3. p. 140. 9.pl. 10 fig. 11.— 
Orv, Eucyel. méth, t. 8. p. 99. 42. — Buverc, Monog. p. 65. 44. pl. 6. fig. 17, 
— Scnon. Syn. ins. t. 3. p. 40. 49.— Gorvrus. Handb; p. 3852— J.-B. Fiscurk, 
Monogr. Canth. p. 12. 73. — Bnuzué, Exped, sc. de la Morée, p: 229. 405, 

Melve 10-punctata, Guex. G. Lixx, Syt. Nat. 1.4. p. 2018.6. 


Long: 0,0112 à 0,0157 (5 à 7 1.) 0,0036 à 0,0045 (1 2/5 à 2 1.) 


Corps allongé ; luisant. Téle noire ; marquée de points médiocres ei ! 
rapprochés; hérissée de longs poils noirs ; ordinairément nolée sure 
milieu du front d’une cicatrice ou d’une légère fossette souvent 
chargée d’une tourte ligne longitudinale élevée. Suture frontale à , 
peine arquée en arrière. Labre à peine échancré à son bord antérieur: 
Antennes noires ; prolongées jusqu'aux angles postérieurs ou un peu 
äu delà ; grossissant graduellement à parlir du sixième article : le 
troisième ordinairement une fois plus long que large : les quatrième 
à cinquième ou sixième plus longs que larges : les neuvième et 
dixième moins longs que larges : le dernier , le plus grand, un pew 
moins long que les deux précédents réunis, rétréci dans sa seconde 
moitié. Prothorax plus étroit et faiblement échancré à son bord anté- 
rieur, élargi jusque vers les deux cinquièmes, subparallèle ensuite ; 
tronqué ou à peine arqué en arrière et relevé en rebord étroit et tram 
chant à cette dernière, quelquefois légèrement échancré dans le milieu ju 
de celle-ci ; plus large que long ; convexe ; ponctué et hérissé de poils 
comme la tête : creusé d’une fosselle arquée ou transverse au devant 
du milieu de la base, et d’une autre subarrondie ou irrégulière, or= 


# 
D) 


MYLABRIENS. — {{ylabris. 435 
airement plus prononcée, un peu après le milieu de la ligne mé- 
e. Ecusson en triangle obtus ou subarrondi ; noir; ponctué ; 
‘e | poi .Elytres près de quatre fois aussi longues que le prothorax ; sub- 
- “parallèles, ou à peine élargies un peu après la moitié, arrondies cha- 
.… cune à l'extrémité, avec l’angle sutural à peine anguleux ; convexes ou 
… convexement en toit; ruguleusement ponctuées; garnies de poils noirs 
ou obseurs, hérissés et moins courts près de la base , mi-couchés pos- 
_  térieurement, peu apparents ; chargées chacune de quatre nervures 
. Jongitudinales un peu légères et souvent en partie obsolètes ; colorées 
_ et peintes comme il a été dit. Dessous du corps et pieds noirs, luisants, 
É ponctués, hérissés de poils noirs. Ongles fauves ou obscurs. 

__ Cette espèce est indiquée dans le catalogue de M. de Marseul, 
comme se trouvant en France. Je l’ai reçue de M. Wachauru, mais 
sans être bien sûr qu'elle se trouve dans notre midi, Elle m'a été. 
donnée par M. Gadart comme venant de Crimée. | 


Près du #, 10-punctala, vient se placer l'espèce suivante : 


M. Forti, Noir; hérissé de poils noirs, peu apparents sur les élytres. 
Prothorax noté d'une fosselle vers le milieu de la ligne médiane. Elytres 
d'un jaune d'ocre, ornées chacune de cinq taches ponctiformes noires : les 

premuère et deuxième, formant avec leurs pareilles une rangée transversale 
un peu avant le quart : les troisième et quatrième, formant avec leurs 
e- pareilles une rangée transversale vers la moilié ou à peine moins de la 
D mgueur : la cinquième, transverse, sur le milieu de l'élytre, vers les cinq 
Se * èmes de la longueur : les première et deuxième presque également 
__ rapprochées de la suture : les deuxième et quatrième à peine moins voisines. 
_ du bord externe. | 


Loug. 0,0078 à 0,0090 (3 4/2 à à 1.) Larg. 0,0022 (4 1.) 


PL 


Mylabris 40-punctata, Peracx. Ins. Calab. p. 27. 154? 


Para : le royaume de Naples. 

_ Elle m'a été envoyée par M.le docteur Forté, de Naples,à qui je l'ai 
_ dédiée. 

4 Oss. Elle se distingue du A. 10-punciala par sa taille plus petile el 
_ surtout par ses quatre premières laches poncliformes constituant avec 
_ leurs pareilles, sur chaque élytre, deux rangées transversales ea ligne 
- Fu _ droite ; par la cinquième tache faiblement plus grosse que les autres 
el occupant le milieu de Ja largeur de l'élytre ; par les première &l 


‘ 


134 VÉSICANTS. 

troisième taches un peu moins rapproéhées de la suture et pat les 
deuxième et quatrième taches moins voisines du bord extelhe - 
[a quatrième, distante de ce bord environ du quart de la largeur d'un 
étui. 


5. ME. duodeeim-punetata ,; Qurvir. Voir; hérissé de Doils 
noirs, peu apparents sur les élytres, mélés.a des poils d'un blanc «comes 
luisant. Prothorax rayé d'une ligne longitudinale et d'une. fossette. SUP 0e 
milieu. Elytres d'un juune d'ocre. ; ornées chacune-de six points d'un vypis- 
violacé, inégaux, formant transversalement. avec: leurs pareils, trois rang ps - 
la première: en ligne droite owü peine arquée en arriére, les deux autres. 
arquées en devant : chaque :pointinterne: également:rapprovhé de la: Pa 
le postérieur eæterne-plus voisinique les autres du ‘bord extérieur :lepye… 
mier, interne, au cinquième ou un peu plus de la longueur des étuis =. n 
deuxième, à la moitié : deitroisième, auxiquatre cimquièmes : se : bre 
externe, au cinquième : le deuxième, aux quatre septièmes : le troisième. Le 
plus gros, aux cinq sivièmes, parfois uni avec lercinquième :‘plusieurs’ “plie 
fois nuls. | 


Erar NomMaL Des éLyrues. Elytres d’un jaune d'ocre où d'un :royx 
jaune, ornées chacune de six taches poncliformes.ou subponctiformes. 
d'un noir violacé : les première.et. deuxième,.ponciiformes, Constiluant 
avec leurs pareilles une rangée transverse en ligne droite où à peine 
arquée en arrière : la première, arrondie, située vers le cinquième où 
les deux neuvièmes de la longueur, ordinairement d’un diamètre égal 
au cinquième ou au sixième de la largeur d’un étui, séparé de la Sy 
ture par un espace à peu près égal à son diamètre : la deuxième, à 
peine plus antérieure, située après le calus, vers le cinquième de Ja 
longueur, séparée du bord externe par un espace au moins égal x Son 
diamètre : les troisième et quatrième, formant avec leurs pareilles une 
rangée transversalement arquée en devant, c’est-à-dire consliituant 
sur chaque élytre une rangée obliquement transverse : la troisième, 
ponctiforme où subponctiforme, ordinairement presque égale à Ja 
première suivant sa grosseur variablement un peu plusou un peu moins 
rapprochée de la suture que celle-ci, située: vers la moîtié de la Jon- 
gueur des éluis:la quatrième suivant sa grosseur variablementplus pas- 
térieure que la troïsième.de la moilié, des trois quarts du’ diamètre de 
célle-ci, ou même sensiblement plus en arrière que le bord postérieur 
de cette dernière, ponctiforme ou irrégulière, ordinairement la: moins 
petite des cinq premières, à peine moins rapprochée du bord'externe 
que la première : les cinquième et sixième, constituant ave leur 


TT — 


ET. MYLABRIENS. — Mylabris. 135. 
Îles unê rangée transyersalement arquée en devant , formant sur 
aque élytre une rangée oblique, presque parallèle à celle formée 
les troisième et quatrième : la cinquième ; souvent la plus petite 
= six, ponctiforme, ordinairement aussi rapprochée de la suture que 
LEE et troisième, située vers les quatre cinquièmes environ de. 
la ongueur de l’élytre : là sixième , généralement la plus grosse de 
| toutes, subarrondie, ordinairement la plus voisine du bord externe, 
- située vers les cinq sixièmes environ de la longueur, distante de la 
suture au moins de la moitié de la largeur d'une élytre.” 
.  Ofs. Les points varient un peu de grosseur ; mais le plus souvent le 
… qüatrième et surtout le sixième sont les plus gros, et les premier et 
_ cinquième les plus petits, 


Pi 
fe. Variations des élytres (par défaut). 


AP 


A 


Mar. 4. Taches des élytres réduiles à un seul point noir , bien 


_ Oss. C'est généralement la sixième ou externe de la rangée posté- 
_ riéure qui reste seule. 

__ Quelques-unes des autres sont parfois représentées pat des points 
… noïrstrès-petits, à peine distincts. | 


, Var. 8. Taches des élytres réduites à deux points noirs , bien marqués. 


Os. Cé sont ordinairement : 
| 49 Les cinquième et sixième. 
20 Les deuxième et sixième, 
__ Parfois, quelques-unes des autres taches sont indiquées par des poïñts 
| “à peine apparents. 


_ Oss. Ce sont ordinairement : 
= _ 40 La deuxième et les cinquième et sixième. 
90 La première et les cinquième et sixième, 
30 Les première, deuxième et sixième. 


“Var. ÿ. Taches des élytres réduites à quatre points noirs bien marqués. 


ei 


L | à ÿ ; 1 . AZ . UM à 
Des Oss. Le plus souvént ce sont les première, deuxième, cinquième el 
_ sixième. 


» , rs Lw dr” 
136 VÉSICANTS. ; ART RIEES 
Var. €. Taches des élytres réduiles à cing points bien marqués. ï 

- + Ld F- A 

Oss. Ce sont ordinairement : | LR : 
. 1 , . CE noi 7 ar. AC 

19 Les première, deuxième, quatrième, cinquième et sixième. _ 
2° Les première, deuxième, troisième, quatrième et sixième. 
CAFE 


Erar NORMAL. | . 
F3 


er 
gr 


Mylabris crocata, Our, Entom. t. 3. n° 41. p- 11.14. pl. 2. fig 23 (suivant ce que 
Olivier dans l'Encycl. méth.) Re 


Myrlabris 12-punctata, Ouiv. Encycl. méth, t. 8, p. 9x, 40. APT s 1 
Mylabris cyanescens, (ILurorn). (Deskax). Catal, (1821). p. 74.— Id, (1833). p. es 5 
7 14. 1837). p. 245. — Rosenu. Die Thier, Andalus. p. 231. es 
Variations des élytres (par excés), 

Var. y. Taches d'une rangée, unies. 


Oss.. Ce sont ordinairement les cinquième et sixième taches « ui 
lient et acquièrent plus de développement; mais cette union laïs 
facilement reconnaître le dessin normal. LA #3 


Long. 0,0067 à 0,0135 (3 à 61.) Larg. 0,0022 à 0,0045 (1 à 21.) 


1 4 È à 
Corps suballongé ou allongé ; luisant. Téle noire ; marquée de po NPA 
médiocres et rapprochés ; hérissée de poils noirs ; ordinairement ereu 


sée d’une fosselte sur le milieu du front , et chargée d’une ligne: o 2 
gitudinale plus ou moins obsolète, naissant du milieu de Ja su ure 


frontale et prolongée jusqu'à la moitié de la fossette. Sulure frontale 
arquée en arrière. Labre un peu plus finement ponctué que la ête ; 


faiblement échanceré au milieu de son bord antérieur. Anténnes no ires, | 
parfois moins obscures sur une partie des quatrième à sixième ar- 
ticles ; prolongées à peine jusque vers les angles postérieurs { £Douun 
peu au-delà (47) ; grossissant progressivement à partir du sixième ar- à 
ticle : le troisième, de moitié environ plus long que large : les cin- 
quième à dixième,généralement moins longs que larges: le dernier 

plus grand, un peu moins long que les deux précédents réunis, rétréei 
en pointe dans sa seconde moilié, Proihorax plus étroit, et faible: ment 
dans le milieu de son bord antérieur, élargi jusque vers les deux cin- 
quièmes, subparallèle ensuite ; un peu plus long que large ; un pe L 


pe 


MYLABRIENS. — Âylabris. 157 
é en arrière et relevé en bord étroit et tranchant, à la base ; 
xe ; noir ; ponctué à peu près comme la tête ; hérissé de poils 
noirs entremélés de poils plus fins d’un cendré grisätre, ordinairement 
plu: "apparents ou plus épais sur les côtés ; creusé d’une fossette arquée 
at devant du milieu de la base ; rayé sur son milieu d’une courte li- 
ne longitudinale. Ecusson presque en demi-cercle; noir; ponctué; 
poilu. Elytres quatre fois aussi longues que le prothorax ; subparal- 
léles ou à peine élarcies jusqu'aux quatre cinquièmes, arrondies cha- 
“cune àl'extrémité, peu ou point subanguleuses à l'angle sutural ; 
cor vexes en devant, convexement en toit postérieurement ; ruguleu- 
“sement poncluées ; garnies de poils obscurs mi-couchés peu apparents ; 
chargées chacune de quatre nervures longiludinales légères et souvent 
€ n partie obsolètes ; colorées et peintes comme il a été dit. Dessous du 
corps et pieds noirs, luisants, ponctués, hérissés-de poils noirs. Ongles 
obscurs ou fauves. | 

Cette espèce se trouve dans les environs de Lyon et plus commu- 
nément dans nos provinces méridionales, même dans les Alpes et les 
Py: € nées. 

_ Oss. Elle se distingue du . 10-punclata. par son prothorax garni 
de poils cendrés entremélés à des poils noirs ; rayé d’une courte ligne 
longitudinale sur son milieu et marqué d’une fosseite plus ou moins 
faible sur ce point; par ses élyires ornées chacune de six taches ponc- 
liformes au lieu de cinq, offrant la sixième ou externe de la rangée 
postérieure rapprochée du bord externe et distante de la suture de la 

pitié au moins de la largeur, au lieu d’être située vers la moitié de 

L largeur de l’élytre. 

. Quelques entomologisies confondent avec le 17. 12-punctala le M. 

rocata qui s'en rapproche beaucoup. Voici la description de cette 

dernière espèce, d'après des exemplaires provenant de la Russie, 


L 


d. crocata; Paitas. Noir: hérissé de poils noirs, peu apparents 
sur les élytres. Prothorax marqué d'une fosselle sur son milieu. Elytres 
d'un jaune d'ocre ; ornées chacune de six points noirs (les troisième et 
quatrièni ordinairement moins pelils), formant transversalement, avec 
leurs pareils, trois rangées : la première, arquée en arrière : la deuxième, 
cubtr sale : la troisième, arquée en devant : les deux premiers points 
nternes également rapprochés de la suture : le troisième, au tiers de la lar- 
geuriles deux premiers points externes moins voisins du bord extérieur 

tout ledeuxième; : le troisième ,rapproché de ce bord: le premier interne 
vers le quart : le deuxième, un peu après la moitié : le troisième, aux 


138 VÉSICANTS. 


quatre cinquièmes : le premier externe,au cinquième : le deuxi vi 
plus postérieur que le deuxième interne : le troisième, presque aux ing 
sixièmes de la longueur des étuis. = 


Lytta lutea, Guez. GC. Taxn, Syst. nat. 1. 1. p. 2016, 19. 
Meloecrocata, Pausas, Icon. p. 87. 145, pl, E. fig. f, | 
Mylabris crocata, Oxiv. Encyel. méth. t, 6; p, 98. 59. — Buvsnc, Monogr, p- 67. 
pl. 7. fig. 8, — Sonon. Syn. ins, t. 5. pl. #1. #1. 
Mylabris 12-punetata, Tauson, in Mém. des Nat. de Mosc. 1. 3. p. . si. 1 
figure 10. 


Long. 0,0090 à 0,0112 (45 1.) 


Pareig : La Russie méridionale. 


Oss. Elle se distingue du A. 12-punctala par son prothorax # 
hérissé de poils cendrés mêlés aux noirs ; par les points noirs 
élytres presque égaux, ou par les troisième et quatrième plus grôs, Jes 

. deux du milieu formant avec leurs pareils une rangée presque as 
versale ou à peine arquée en devant, de telle sorte que le point ÿ,;- _ 
terne est moins avancé ou à peine plus avancé que l'ex M a 
moilié de son diamètre ; par cette rangée située un peu après la me 
de la longueur ; par le point postérieur interne moins rapproché 
la suture que les deux autres, situé vers le tiers interne de la la 
de l’étui ; par le point externe médiaire plus éloigné du bord exte: 
que l’antérieur et surtout que le postérieur ; par le point bone 
externe ordinairement plus petit ou moins gros que les troisié 
quatrième. 


6. ME. geminata; Fasnicius. Voir ; hérissé de poils noirs, Roi, 
apparents sur les élytres. Prothorax offrant sur les trois cinquièmes 2 
rieurs de la ligne médiane une trace lisse ou saillante. Elytres d'un jau: 
pâle ; ornées d'une courte bordure suturale postscutellaire , et € a cu: 
d'une bande transverse, liée au bord externe vers la moilié de la longueu 
élendue jusqu’ au tiers interne de la largeur, paraissant formée de 
taches unes, dont l'externe plus grosse, et de quatre taches ponctiforx 
noires : ees lLaches disposées transversalement avec leurs pareilles sur dete. Fu 
rangées : l'antérieure transverse ou à peine arquée en arrièré, vers le quast 
ou un peu moins, à la suture : la postérieure, arquée en devant, Ms D L 
cinq sixièmes : ces rangées et la bande raccourcie, parfois transformées em 
bandes transversa les. = 


' 


Erat Noumaz DES ÉLITRES. Elytres d'un jaune pâle ; brièvement et 


RU MYLABRIENS. — ]/ylabris. | ‘489 
| a fe | is peu-dislinetement noires à la base ; ornées d’une courte bor- 
ure:pe stsctfléllaire-et chacune de quatre taches ponctiformes et d'une 

lande transverse raccourcie formée de deux taches unies ; noires : la 
ho dt >postscutéllaire, à peine aussi large que l’écusson, Timitée par 
chaque strie juxta-suturale, souvent à peine une fois plus longue que 
large : les première el deuxième taches ponceliformes , formant avec 
leur s pareilles une rangée transverse ou à peine arquée en arrière, 


wers le quart ou un peu moins de Ja longueur des élytres : 


la première 
ou interne, ordinairement un peu moins avancée que l’autre à son 
bord antérieur, séparée de la suture par un espace ordinairement 
fyal au septième de la largeur d’un étui : la deuxième ou externe, 
située sur le calus , séparée du bord latéral par un espace égal au 
sixième ou presque au cinquième de Ja largeur : la bande, située vers 
la moitié, ou à peine plus, de la longueur des élytres , formée de deux 
laches unies : l'interne, pelite, ponctiforme , séparée de la suture par 
un espace égal au tiers ou aux deux seplièmes de la largeur, dépassant 
laib ément le milieu de l’élytre à son côté externe,unie à la seconde par 
“partie externe postérieure : celle-ci ‘la plus grosse, ordinairement 
carré ou ,parallélogramme plus ou moins irrégulier et obliquement 
transverse, formant avec la précédente une bande irrégulière, une 
bis moins développée longitudinalement dans son liers interne que 
lans les deux liers externes de sa largeur, faiblement échancrée en 
levant et en arrière de cette seconde partie qui est presque carrée, et 
ste ssouvent liée au bord'externe : les troisième et quatrième taches 
onctiformes ; formant lransversalement ‘avec leurs pareïlles une 
angée arquée en devant : la qualrième ou externe, située aux cinq 
ixièmes de là longueur d’une élytre, très-voisine el souvent presque 
Contiguëé au bord externe : la troisième ou interne, un peu plus an- 
érieure, aussi rapprochée de la suture que la premnière. 
Os. Ces laches, celles surtout qui forment la bande, sont d’une 


seur un peu variable, suivant les individus ; elles se rapprochent 


plus ou moins de la suture suivant le développement qu’elles 
äcquiérent : ainsi la lache interne de la bande,quelquefois rapprochée 


de la suture du sixième de la largeur, en est quelquefois distante des, 
deux cinquièmes. 
: Variations des élytres (par défaut.) 
"hi à 


—Nar. *. L'une des six taches de chaque élytre, nulle. 


+ y the interne de la bande médiaire, nulle. 


r io 
Be 
140 VÉSICANTS. + 
Ogs. La bande est donc réduite à une seule tache, l'extern e, qui 
dans ce gas est ordinairement plus petite que dans l’état normal, e 


isolée du bord externe. Quelquefois la troisième tache ou la postéra- 
interne est très-pelite, mais cependant encore distincte. Je n'ai ve 
aucune des autres taches faire complètement défaut. \ CE 


Mylabris geminata, Bu. Mouogr, p. 68. 47. pl.7 fig. 9. 


. 


Var. &. Bande réduite à deux taches isolées. | 
L'interne petite, ponctiforme : l’externe ordinairement séparée re 
bord externe. 


Mylabris geminata. Baue, Monogr. p. 68. 47. pl. 7. fig. 10. 


Erar nonma. 


Mylabris geminata, Fasr. Suppl. Entom, Syst, p. 20.9-10 — Id. Syst. Eleuth. 1: 
p. 84. 48.— luc. Mag ©. 3.p. 175, 18. — Ouv. Encycl, méth. 1. 8. p. 4 
88. — Bicsenc , Monogr, p. 68. 47. ( mais non la figure indiquée. } — Senor 
Syst, Ins. t, 3. p. 41. 53. (en excluant la figure de Bilberg) — J.-B. Fiscuer, Mon )s 
Canthar. p. 11. 66.— Gxracer, des Mylabr. de la Siber, in Nouv. Mém, de la à c. 
imp. des Natur. de Mosc. L. 4. (1829). p. 156. 3. — Méxérr. Catal. p. 207, 9 É 
— De Casrecx. Hist. nat. t, 2. p. 274. 18. * eV 

Dr 
Oss. Quelquefois, mais raremenl,la tache poncliforme externe de LA 
rangée antérieure s'avance sur le çalus. 


Variations des elyures (par excès.) 


Var. y. Bande médiaire non étendue jusqu'à la suture. Tache interne 
de chaque rangée également isolée de la suture : les taches de l'une des 
rangées unies ensemble. | 


Ce 


a, Taches de la rangée antérieure, unies, 
b. Taches de la rangée postérieure, uuies, 


Var. 9. Bande médiaire non étendue jusqu'à la suture. Tache Er | . 
de chacune des deux rangées également isolée de la suture, maïs liée ave 
la tache externe. SK 


FE 


æ 


Var. Bande médiaire non étendue jusqu'à la suture. Tache. inte 


v 


£e cr ko | MYLABHIENS, — ]ylabris. 141 
le antérieure seule arrivant jusqu'à la suture et isolée de la tache 


. N°. 

à. Taches de la rangée postérieure isolées, 
b Taches de la rangée postérieure unies, 
td > 


_ Ons. Ces deux variélés sont peu communes. 


_ War. &. Bande médiaire non élendue jusqu'à la suture. Tache interne de 
rangée postérieure seule arrivant jusqu'à la suture et isolée de la tache 


+12 (Ps 


EL aches de la rangée antérieure isolées, 

b Taches de la raugée antérieure unies, 

Hi. 

s. Dans cette variété Ÿ , la tache interne de la rangée postérieure 
+ itue avec sa pareille tantôt une double tache juxta-suturale, tantôt 
e tache suturale commune. 

War. n. Bande médiaire non élendue jusqu'à la suture. Tache interne de 
M antérieure seule liée à la suture et à la tache externe. 


à Taches de la rangée postérieure isolées, 
b : per de la rangée postérieure unies, 


6. Bande médiäire non étendue jusqu'à la suture. Tache interne 
la rangée postérieure seule arrivant jusqu’à la suture et liée à la tache 


l'aches de la rangée antérieure isolées, 


b Taches de la rangée antérieure unies. 
fa 


des rangées arrivant jusqu'à la suture et liée avec la lache 


€ ss. Parfois chez les var. € à 1, les élytres offrent les traces d'une 
are apicale très-étroite et snchgéetais aussi, du moins dans leur 

4 é postérieure , une bordure sulurale très-étroite, noires ou 
cures. Quelquefois aussi la tache externe de la rangée antérieure 
»nce à devenir de forme anormale et à s'avancer sur le calus, 


r. &. Bande médiaire non étendue j jusqu’ à la suture. Tache interne de 


RE 


142 VÉSICANTS. 


Var. 2. Bande médiaire étendue jusqu'à la suture. Aucune ve - ael es. 
internes des deux rangées, n’arrivant jusqu'à la suture. 


A 6, 


Os. Cette variété est très-rare. 4 ; 


Var. À. Bande médiaire étendue jusqu'à la suture. Tache interne à # 
la rangée antérieure seule arrivant jusqu'à la suture et isblée, de la te 


cxlerne. 


a Taches de la rangée postérieure isolées. 
b Taches de la rangée postérieure unirs: 


Var. be Bande médiaire étendue jusqu’ à la suture. Tache er : PF 
la rangée postérieure seule arrivant à là sulure et isolée de lat 


externe. 


a Taches. dela rangée antérieure isolées: 
b. Taches: de. la, rangée antérieure anies: 


Var. ». Bande médiaire étendue jusqu'à la suture. Tache inlerne à 
rangée antérieure arrivänt seule à: la. suture. el. liée à ES 


“ 


a. Taches de la rangée postérieure isalées, 
b Taches de la rangée postérieure unies, 


Os. Ces deux variétés sont très-rares, 


Var. Ë Bande médiaire- ‘étendue jusqu'à læ suture. Tache inferne @ 
rangée postérieure arrivant seule jusqu'à la suture et liée à ù la tt t 
exlerne. se we 


a Taches de la rangée antérieure isolées. 
Mrlabrisgéminata, De Gasrersau, Hist, nat,t, 3. p. 2710. #6: 
b, Taches de la: rangée postérieure unies. 


Oss. Ces deux variétés, la dernière surtout , sont médiocre mr en 
rares. l og de 


Var. o. Bande médiare élendue jusqu'à. la suture. Tache. inte : ve de 
une et de l'autre rangée arrivant aussi jusqu'à la suture : les tacheng 
Fangée antérieure isolées. 


MYLABRIENS. — Mylabris. 143 


Taches de la rangée postérieure isolées. 
L iches de la rangée postérieure unies. 
Co 


La première de ces variétés est rare : la seconde assez com- 
fe far me. Bande médiaire étendue Jusqu'à la suture. Tache interne de 
l'une et de l'autre ratigée ärrivant aussi jusqu’à la suture : les taches anté- 


rieur res unies. 


re Taches 2 Es PE isolées, 


n Le première de ces variétés est rare: la seconde assez com- 
, Chez celle-ci, la bande du milieu et les deux rangées trans- 
fornr x sont étendues jusqu'à la suture et généralement jusqu’au 
ri rd externe. Les élytres sont donc parées de trois bandes transver- 
ses imoires : l’antérieure et la postérieure sont rétrécies dans leur 
sitiet , € Her vers le point où chacune des taches ponctiformes: 
>s s'est unie à sa voisine sur chaque élytre. 

s les variétés © à x, les élytres offrent ordinairement une 
| Dore apicale parfois, surtout dans leur moitié postérieure 
traces d’une étroite bordure suturale. 

z les dernières variétés surtout les trois bandes des élytres ont 
£ ET plus grand développement: la deuxième tache ou lanté- 
re externe s’ayance sur le calus et même jusqu’à la base : Ja qua- 
e ou postérieure exlerne, qui s’est unie au bord externe, se pro- 
ige un peu en arrière sur le bord, et, avec la bordure apicale, 
ee vt l'espace jaune qui existe entre elle et le bord ou plutôt l’étroite 
na, Merpine noire, espace qui constitue une sorte de tache suh- 
icals > en ovale transversal. 


| Long. 0,0067 à 0,0112 (3 à 51,) Larg. 0,0022 à 0,0053 (T à 4 1/21, ) 


Face 


Co rps allongé; luisant. Téle noïre; marquée de points médiocres 


L assez, rapprochés ; hérissée de poils noirs: tantôt marquée swr le 
ma 5 Hé front d’une cicatrice ou légère fossette chargée d’une faible 
ign 1€ san tantôt sans cicatrice ou fossette bien apparente, mais 
chars d'une courte ligne longitudinale. Antennes noires ; prolongées 
là des angles postérieurs du prothorax et parfois jusqu'au quart 
ps él ytres : grossissant progressivement à partir du quatrième article’ 


nd. 


1 


144 VÉSICANTS. 
le troisième une fois plus long que large : les quatrième à sixiènie à 
peine aussi longs (2) ou à peine plus longs (7) que larges: lessez . 
lième à dixième moins longs que larges: le onzième, le plus long, 
presque aussi grand que les deux suivants réunis, rélréci dans sa 
seconde moitié. Prothorax plus étroit et échancré dans le milieu « : “3 . 
son bord antérieur; élargi depuis les côlés du cou jusqu’au tiers a 
aux deux cinquièmes, parallèle ensuite; faiblement arqué en. 
rière et relevé en rebord étroit et tranchant, à la base; à peu 
aussi long que large ; convexe ; noir ; ponctué et hérissé de poils. à 
peu près comme la tête ; marqué d’une faible fosselte transverse au 
devant de la moitié médiaire de la basë ; offrant ordinairement sur 
les trois cinquièmes antérieurs de la ligne médiane une trace lisse où 
faiblement relevée, d’autres fois offrant peu ou point distinctement 53 
celte trace. Ecusson presque en demi-cercle ; noir; plus finemen 
ponctué ou presque lisse vers son extrémité: garni de poils. ÆElyr 
quatre à cinq fois aussi longues que le prothorax ; subparallèles, in 
peu obtusément arrondies chacune à l'extrémité, à peine subanguleu 
$es à leur angle sutural ; convexes en devant, convexement en toit e on 
arrière ; ruguleusement ponctuées ; garnies de poils noirs ou obse , à 
peu apparents, hérissés et moins courts près de la: base, mi-couchés “ 
postérieurement ; chargées chacune de quatre nervures longitudine es 
très-faibles et souvent peu distinctes ; colorées et peintes comme il. me 
été dit. Dessous du corps et pieds noirs, luisants, ponctués, hérissés de 
poils noirs. Ongles obscurs ou fauves. ES 
Cette espèce est commune dans les environs de Lyon et sur! out 
dans nos provinces méridionales. “. 
Oss. Dans l’état normal elle est facile à distinguer de toutes les 
autres espèces par ses quatre taches ponctiformes disposées sur à eux 
rangées, dont l’antérieure forme avec sa pareille une rangée presque 
en ligne droite, et surtout par sa bande médiaire, raccourcie ‘au 
moins à son extrémilé interne; mais quand la matière nôïte a eu 
liberté de s'étendre davantage, les taches de chaque rangée, de por c 
tiformes qu’elles étaient, ont acquis plus de développement, elles B= ” 
tendent jusqu’à la suture ou se lient entre elles : la deuxième ou ar té 
rieure èxterne s'avance sur le calus et souvent jusqu'à la base. Bie tôt 
les taches de chaque rangée sont transformées en une bande, el 
étendues du bord externe à la suture, ainsi que la bande médiaire. es 
élytres semblent donc alors d’un jaune pâle ou d’un jaune d'o ocre, 
ornées chacune d’une courte bordure suturale, detrois bandes ti ES 
versales noires, et souvent d’une étroite bordure obscure ou noire à 


“ 


Ft 
a 
vs 
es 
Mon. 


a 
ze] 


+ 


— Mais, même chez ces dernières variétés, le M. geminata est facile 
à d tinguer des autres espèces de notre pays. Il s'éloigne du W. 
+, bilis, par sa dernière bande qui n'est pas apicale; du M. Fuess- 
ni. par sa taille plus pelite, par sa partie subbasil 
loute sa largeur ou du moinsjusqu’au calus, au lieu d'offrir seulement 
> tache longitudinale ovale ; du A. 4-punclata, Par sa laïlle, par 
la position de la seconde rangée, par l'absence de bordure apicale 
joire lunulée; des M. 12-punctcta et [lexuosa, par le dessin des 
ytres ; de toules ces espèces, par son front et son prothorax offrant 
nai ment une ligne longitudinale lisse ou saillante. 
TE 


: 1. MA. flexuosa ; Ouvier. Noir ; hérissé de poils noirs, moins appa- 
vents sur les élytres. Prothorax aussi long que large ; pointillé. Elytres 
l'un jaune pâle , ornées d'une tache suturale et chacune de cinq autres , 


noires : la sulurale, ovale, prolongée jusqu'au liers, unie à l'écusson par 
: la première tache, allongée, passant sur Le 


une courte bordure suturale 
L . Les deuxième el troisième, en rangée transversale, vers la moilié de 
igueur : la deuxième, plus petite, liée où à peu près à là suture : 
pisième, oblongue, unie ou à peu près au bord externe : les quatrième 
iquième, en rangée un peu arquée en devantavec leurs Pareilles , or- 
inairement unies en forme de bande transversale élranglée : la troisième, 
ir fois avancée jusqu'à celle du calus et souvent unie à la deuxième. 


aire jaune sur 


À 
d arfc 


en. 


rar Norma ves Écvrrres. 


net à suturale, et chacune 
40 


Elytres d'un jaune d'ocre, ornées d'une 


de cinq taches et d’une étroite bordure 
ale, noires : la tache suturale » Ovale, commune, liée à l'écusson 
une courte bordure suturale, prolongée sur la suture jusqu'à plus 
1 tiers ou presque aux deux cinquièmes de la longueur de celle-ci. 
16 né dans son milieu jusqu'aux deux Cinquièmes internes de 
la largeur de chaque étui : la première tache particulière à chaque 
élytre.allongée, naissant de la base. passant sur le calus, longitudina- 
le me it prolongée jusqu’au niveau du bord posiérieur de la tache com- 
distante dans son mi- 


ne, le long du bord externe dont elle reste 
argeur, à peine étendue jusqu’à la 


du douzième environ de la | 
à son bord interne : les deuxième et troisième 


Fa 
vilié de la largeur, 
hes, disposées sur la même rangée transversale, vers le milieu de 

es 1u 


146 VÉSICANTS, 
la longueur : la deuxième, ou interne, ordinairement soit r 
forme,subarrondie ou ovalaire,soit longitudinale ou un peu o e 
ou à peu près à la suture,au moins à sa partie antérieure, ce It ant « eye 
trois aux quatre réptidmes de la longueur, à peine plus pe | 
côté interne que la suturale : la troisième, ou externe de la + 


TE 
second, » 


rangée, presque en carré ou en ovale allongé, liée au bord margin. Re 
prolongée des deux aux trois cinquièmes de lalongueur, à peine a 
élendue au côté interne que la première, ordinairement. ‘anguleus 
à sa partie posléro-interne ; les quatrième el cinquième a 
posées, avec leurs pareilles, sur une rangée transversalement, sn pes | 
arquée en avant, vers les cinq sixièmes de la longueur : la quite 7 
ou interne, unie à une bordure suturale étroile naissant 
avant son bord antérieur, et prolongée en forme de bordure : 
jusqu’à la cinquième tache et parfois jusqu'à la moitié. du. ee 

terne : celte quatrième tache, presque carrée, couvrant des six au 
sept huitièmes de la longueur et la moitié de la largeur, ordina: 
ment liée par le milieu de son bord externe à la cinquième 
celle-ci, un peu plus postérieure, presque en triangle lié par 
au côté externe et unie par son sommet au milieu du côté exte 

k quatrième tache. ne de 


“ KE 
ini 
+ 


Le 


c'e 
| 2 
Variations des Elytres. (par défaut). d 
He 
D 


Var. *. Deuxième tache, ou juxla-sulurale médiaire, plus elite, 
de la suture. 


Oss. Quelquefois alors les quatrième et cinquième taches so nt à 
peine unies; par contre, la troisième ou juxta-marginale mé 
lie à la premiére, € 'est-à- dire à celle du calus, 


Var. B. Quatrième et cinquième taches isolées l'une de l'autre. à _. 


ETAT NOBMAL : 


os: 
= he Le 

Mylabris flexuosa , Bitrese, Monogr, Mylabrid. p. 39, 25. pl. 4. he 8. Be L a 
— Sengnn, Syn. ins. 1.5, p. 36. 28. var, $. — Méxnérniés, Calaf, pe - M 


Variations des Elytres (par excès), 


Var. y. Troisième tache ou la juxta-marginale médiaire unie à la ? dé 
mière ou juxla-marginale antérieure, e ; ] ÿ2 


e 


TRY MYLABRIENS. — Mylabris. 447 
+ fer’ 


+. ; Pt 
| On , Dans l'état normal ces deux taches sont parfois unies. 
ACTES . 

s flezuosa, Ouiv. Encyel. méth, t, 8. (1811): p. 104, 56, — Bieeno, 
Mabr, p, 39, 25, pl. 4. fig. 13, — Scnonu Syn, ins. £. 3, p, 36, 28. 


Mouogr, 


c 


2 ? » + | s LL LZ LA L 
Mar. y. Deuxième tache ou la juxta-suturale médiairé unie 
(roisième ou juxla-marginale médiaire 


Cr 


à la 
: les deux postérieures restant 


h Ows. Dans ce cas, _cette deuxième tache est parfois unie à la 
commune ; d'autres fois elle en reste isolée. On 
établir les sous-variétés suivantes : 

+ Deuxième lache avancée sur la suture jusqu'à la commune. 

29 Deuxième lache isolée de la commune. | 
++ 39 Froisième lache ou la juxta-marginale médiaire liée à la première 
c'est-à-dire à la juxta-marginale antérieure. 
| y © ‘Froisième tache ou la juxta-marginale médiaire isolée de la pre- 
is re ou juxta-marginale antérieure. 

Enfin l'antérieure se dilate souvent 

moitié postérieure. 

ca CT 
Var. Ô.Deuvième tache ou la Juxla-suturale médiaire unie à la troisième 


njurta marginale médiaire : les deux postérieures également unies en 
6 de bande. 


# 


peut sous ce rapport 


L 
LA 


} 


jusqu’au bord externe, dans sa 


po 
15 À 4 : fleæuosa, Bus. Monogr, Mylabr. p. 39 25, var, 
sy n. Jus, t. 3. p. 56. 28, var. +. 


Y- pl: 4, Îg.15. — Scnonn, 


LR Os. Dans cetie varialiqn on retrouve souvent les unions singulières 


des autres taches, les unes avec les autres, comme dans la var. y. 
Var. ©. Troisième lache Ou la juxtamarginale médiaire , liée à la 
deuzième, à la première et plus faiblement à là cinquième. | 
Ter : wT 

… Ons. La deuxième est alors ordinairement unie à la commune. Chez 
cette variété, la matière noire s’est étendue davantage; la troisième 
fache est unie à la juxta-marginale antérieure » constitue avec la 


4 
rs. 
: 
: 
d'A, 
hd 


#É 


F1 
FA 
à 


euxième une bande lransversale un peu rétrécie dans son milieu et se . 


148 VÉSICANTS. 
prolonge surtout assez en arrière pour se lier à la cinquième. Cette 
! dernière, forme aussi avec la quatrième une bande plus développée 
dans le sens de la longueur et enclosant avec la bordure apicale une 
tache jaune, ordinairement arrondie plus ou moins restreinte. La 
tache submarginale antérieure ou la première , s'étend ordinairement 
Eco bord en ne laissant de couleur jaune qu'une petite tache 
umérale et une autre, entre sa partie posiéro-externe el le bord et la 
partie antéro-externe de la troisième. 


Long. 0,0078 à 0,0100 (3 à 4 1/21.) Larg. 0,0022 à O 0028 (1 à 1 1/41.) 


Corps allongé ; Luis ant. Téte noire ; marquée de points assez pelits et 
rapprochés ; héri ssée de poils noirs ; ordinairement marquée sur le 
milieu du front d’une fossette ou cicatrice souvent chargée d’une ligne 
courte et longitudinale, faiblement élevée. Antennes noires, prolongées 
jusqu'aux angles postérieurs du prothorax ou plus; grossissant à partir 
du sixième article : le troisième, une fois aussi long que large : le 
cinquième ordinairement un peu moins court que les quatrième et 
cinquième : le quatrième parfois à peine plus grand que le deuxième: 
les sixième à dixième moins longs que larges : le onzième le plus grand, 
de moilié au moins plus long que le précédent, rétréci dans sa seconde 
moitié. Prothorax plus étroit et échancré dans le milieu de son bord 
antérieur, élargi environ jusqu’au tiers de sa longueur, subparallèle 
ensuite ; arqué en arrière el à peine relevé en rebord étroit et tran- 
chant, à la base ; à peu près aussi long que large ; convexe ; noir; 
pointillé ou plus finement ponctué que la tête ; hérissé comme elle de 
poils noirs ; parfois marqué d’une faible fossette transverse au devant 
de la partie médiaire de la base. Ecusson en demi-cerele noir; ponetué : 
garni de poils. £lytres quatre fois au moins aussi longues que le pro- 
thorax ; subparallèl es, obliquement subarrondies à l'extrémité , plus 
prolongées à leur partie posléro-interne qu’à l’externe ; convexes en 
devant, convexem ent en toit postérieurement ; garnies de poils noirs 
ou obscurs peu apparents, hérissés et moins courts près dé la base, 
mi-couchés postérieurement ; chargées chacune de quatre nervures 
Jongitudinales très-faibles el souvent en partie peu distinctes ; 
colorées el peintes comme il a été dit. Dessous du corps et pieds noirs, 
ponctués, garnis de poils noirs. Ongles fauves ou obscurs. | 

Cette espèce habile nos provinces du midi, principalement dans 
les lieux élevés, depuis les Alpes jusqu'aux Pyrénées. On la trouve 
ordinairement sur les fleurs de l'asphodèle, suivant M. Larouzée. , 


“5 CANTHABIDIENS. 149 
"AINPETOE dd". 


ne TROISIÈME FAMILLE. 
CANTHARIDIENS, 


xs. Elytres aussi longuement prolongées ou à peu près que 
jen; flexibles; n’embrassant pas les côtés de celui-ci ; ne se 
nt pas à la suture. Ailes existantes. Antennes subfiliformes, 
sissant progressivement à peine, soit graduellement plus 

s l'extrémité ; de onze articles : les troisième à onzième,plus 


secles ont la tête inclinée ; les antennes insérées près de la 
tié nor interne des yeux; médiocres ou assez longues ; la 
. pare ordinairement arquée en arrière ; les épisternums du 
s rétrécis d'avant en arrière, trois ou quatre fois aussi longs 
s sont larges à la base ; les épimères du postpectus parallèles aux 
| pur Dep rvent en parlie apparentes. 
RE" . 
+ être partagés en deux branches : 
| À 238 . Branches. 
oins longue depuis l'extrémité des mandibules jusqu'à 
. 4 x partie postérieure de la base des antenues, que 
es depuis ce point jusqu’au vertex, Labre trausverse ; 
AN Ebnéraloment échancré au milieu de son bord anté- 
. Elytres contiguës ou à peu près à la suture : non 
be courbe rentrante à leur côté exterue ; aussi longue- 
_ ment prolongées que l'abdomen, . . . + - -. CaANTHANIDIAIR M8. 


re 
PE à 


* 


D: A longue depuis l'extrémité des mandibnles jusqu'à 
h FEME Ja partie postérieure de la base des antennes, que 


LT f depuis ce point jusqu’au vertex, Antennes sélacées, 

| 1 He moins chez les 7, Elyires souvent déhiscentes en 

| ie à la suture, plus ou moins sensiblement en 

; da courbe rentrante à leur côté externe, . « . … . Zoxiraines. 


Ce 
- 10e 


12 3 
PREMIERE BRANCHE. 


2 


À 


CANTHAREDEUGATIRES, 


du 


rt 
DU | 
à 


Fr 


Tele moins longue depuis | "extrémité des mandibules 
Ja 1h TA postérieure de la base des antennes, que depuis ce 
Ke 


VA 


er LA 
La 


si 


n- 


TP 


rss 
j ge { 2 - , — 


150 VÉSICANTS. 
point jusqu'au vertex. Läbre lransverse ; généralement échancré au 
milieu de son bord antérieur. Elytres contiguës ou à peu près àla 
sulure ; non en courbe rentrante à leur côté externe ; aussi longue- x 
ment prolongées que l'abdomen. 


Ces insectes peuvent être divisés en deux rameaux. ty 
Rameaux. , 3e 0) 
pectinés où deutés à l'une des brauches de cha- (Ce 
can de leurs crochets. Yeux entiers, Eperon interne bar 
de leurs tibias postérieurs très-épais. obliquement 
CODES MF ONU ERINEr ES CE Ve DE ALOSIMATES. 


Ougles 


ni  pectinés ni dentés à auçune des branches de 
leurs crochets, Yeux échanerés.  . . . + , . .  Casrmanmouves. £ 


ia 


PREMIER KAMEAU- > 


D) 


CanacrÈèses. Ongles pectinés ou dentés à l’une des branches de 
chacun de leurs crochets. Yeux entiers, Eperon externe de leurs tibias | 
postérieurs épais, cylindrique, obliquement coupé à son extrémité. 
Ces insectes offrent à peu près les mêmes caractères buccaux que les HP 
Cantharides. “+ 

Ils sont réduits en France au genre suivant : 


Genre Alosimus ; ALosIME. 


(Amos, qui se laisse facilement prendre). 


Canacrères. Antennes prolongées environ jusqu'au quart ou autiers 
de la longueur des élytres ; grossissant plus ou moins sensiblement 
vers l'extrémilé ; à articles troisième à dixième plus longs que larges, 
ordinairement élargis en ligne courbe depuis la base jusqu'aux deux 
tiers ou un peu plus le troisième plus grand que les suivants. 


“# F 
Prothorax moins long que large ; offrant ordinairement vers le tiers 1 
ou vers les deux cinquièmes de sa longueur sa plus grande largeur, | a 
sensiblement rétréci postérieurement ensuite jusqu’à la base; tronqué 


et relevé en rebord à celle-ci. Cuisses postérieures plus grosses, sensible. É 


> 


CANTHARIDIENS. — Alosimus. 15€ 


Le : rayée d'une ligne médiane sur le vertex. Prothorax d'un roux 
wtestacé ; rayé d'une ligne médiane et marqué d'une fossette entre 
teligne et chaque bord latéral, un peu après la moitié de la longueur. 
Blyéres d'un bleu verdûtre ou d'un vert bleuätre. Dessous du corps d'un 
bleu verdätre ou d'un bleu noir. Pieds noirs ou d'un noir verdütre. 


leu ve 
“ Fe A, L ° Les . 

Le: * Premier article des tarses intermédiaires moins long que le 
deuxième, à peine plus long que large ; comprimé el dilaté en dessous 
Ur nt" 


dune manière presque égale ; séparé en dessous du tibia par un sillon 
3 Ep sicr arceau du ventre entaillé ou fendu jusqu’à la moitié 


1 


 . DT gueur. 


F 


©. Premier article des {arses intermédiaires plus long que large, 
égu' fer, plus étroit à la base, non dilaté. Dernier arceau ventral 
entier ou à peine échancré. 

arf 

| Po ous, Lin, Mus. Ur, Regin. p, 102.4. — 14. Syst. Eleuth. t. 4. p. 680. 
— Mueruen (P. L. S.) C. Lixx. Syst. Natur, t, 1. p.381, 4 
Beytr. t. 1. p. 697. 4. 

feloe (innommé). Gronov. Zoophyl, fasc. 2, pl. 172. 630. : 
dorso-rufo, Scoros. Ann. 5. Hist. nat, p. 103. 81. 

Heloe austriacus, Scunaxk, Eoum. Ins, Ve 223. 420. — DE Vircens, C. Liv. Evutom. 
Lutla syriaca, Faen. Spec. 1. 1. p. 329, 5. — T4. Maut. t. 1. pe 216. 4. Id. Ent. 


+ — Goxze, Eutom. 


“Nature t. 4. p. 2014. &.— Souranx, Entomol, Beobacht. in Naturf. 1, 24, p. 89. 
59. — Pawz. Ent. germ. p.204. 2. — Jd. Faun. Germ. 41, 5. — Id. ludex, p. 
PP .._— Towxs. Voy..en Hong. 1. 3, p. 175. 168. — Scnonuen. Syn. Ins, t, 3. p. 

d ai Cd 


4: — 3. B. Fisouer, Tentam. consp, Canthar, P. 16, 40, — Fiscaen px 


Wacon.  Entom. de Russ. 1. 2. p. 228. pl. 492. fig. 2. ( Elytres bleues) et 3. 
ibes, Pauas, Icon. p. 95, 26. pl. E. fig. 26. 

ta rufico Tencsr, in Fuessiy's. Archiv. p. 479. 6. Pl. 48.fig. 4.-— Id. Trad. 
FH. 108 2 pl. 48. fig. 4. 

‘ La: #yriaca, Ourv. Encyel, méth. t. ÿ, p. 278, 9, — Jd. Entom. t. 5. n° 46. p. 
H1/ 9 pl A. Gg. 5. — Tiour. Hit, nat. 1, 7. p. 118. — Dumenn, Dict. des ve. 
nat 1.6, (1847). p. 487. 2. — J. B. Fiscuen, Teunt. consp. Cautharid, p, 16 10. 


Casreux., Hist. nat. 4, 2, p, 272, 6, — L. Rapraxs, Faun, Ausir, p, 620. — 


: 


152 VÉSIGANTS. 
Rarcur, Catal, des esp. de Coléopt. recueillis par MF. de Sauley, pendant son vOy. 
en Onent, p. 16. 508. ; Fi 

OEnus syriacus, Larn- Hist. natur. 1. 10,p. 99%. 3. — Tausca, Euum. in Mém. de la ne 
Sue, imp. des Natur, de Mosc. L 3. (1812). p. 153. 2. pl 10. fig. 20, & s 


Long. 0-0112 à 0,017 (5 à 7 1.) Larg. 0.0053 à 0,0081 (1 4/24 2441) 


Corps allongé ; presque plan. Téle ordinairement noire, parfois 
d'un noir verdätre ou bleuâtre, ou même d’un vert métallique où 
bleuâtre ; ornée sur le milieu du front d'une tache ponctiforme d'un * 
rouge jaune ; marquée de points médioeremen£t rapprochés ; hérissée 
de poils en partie obscurs, en partie cendrés ; rayée d'une ligne lon= P 
gitudinale médiane, prolongée ordinairement depuis la tache pone- * 
liforme jusqu'à la partie postérieure du yerlex, parfois apparente 04 
seulement sur ce dernier. Antennes prolongées environ jusqu'au tiers 
des élytres ; de mème grosseur (7) Ou grossissant faiblement vers 
l'extrémité (2); noires, pubescentes ; à troisième article un peu plus 
grand que le suivant : les quatrième à dixième un peu plus longs que "A 


larges, élargis en ligne un peu courbe de la base à l'extrémité. 
Prothorax arrondi aux angles de devant ou élargi en ligne courbe Re 
depuis les côtés du cou jusqu’au deux cinquièmes de sa longueur, plus 
sensiblement rétréci ensuite en ligne courbe ; tronqué et relevé en 
rebord, à la base ; moins long que large ; plus finement et plus par- 
cimonieusement ponclué que la lèle, hérissé de poils obscurs moins 
épais ou plus clairsemés ; lisse entre les points ; d’un rouge ou roux 
iestacé, dun rouge ou d’un roux jaune ou teslacé ; Juisant ; rayé 4 
d'un sillon longitudinal médian , ordinairement affaibli en devant; 
nolé, un peu après la moilié de sa longueur, d’une fosselle ponelifor- 
wie, entre la ligne médiane et chacun des bords latéraux. £cusson 
ordinairement noir ou noir bleuâtre. Elytres subparallèles (7) ou 
faiblement plus larges un peu après la moitié de leur longueur (9) : 
ruguleuses ou ruguleusement ponctuées ; rebordées à la suture et 
sur les côtés ; offrant les traces de deux ou trois faibles nervures lon- 
giludinales ; hérissées de poils mi-couchés assez courts, cendrés où 
obscurs: ordinairement d'un bleu verdätre, quelquefois d’un vert 
blenñtre où même d'un vert métallique. Dessous du corps garnide 
poils cendrés ou obscurs ; ordinairement d’un bleu verdâtre, quelque- É: 
fois d'un bleu noirâtre, ou obscur. Pieds noirs ou d'un noir bleuâtre 
ou verdâtre, avec les cuisses ordinairement d'un bleu verdâtre. vi 
Celle espèce habite l'Autriche , et diverses parties de l'Europe Ù 
méridionale orientale. Elle a été indiquée par M. Duméril comme se 
trouvant aussi dans les environs de Montpellier. - 


t 


+ 


| CANTHARIDIENS. — Cantharis. 155 


DEUXIÈME RAMEAU. à 


=“ CANTIHARIDIATES. 


ht. 


mes. Ongles ni pectinés , ni dentés à aucune des branches de 
chets. Yeux échancrés. 

A ces caractères ; 

ules cornées ; arquées ; munies en général d'une dent près 
extrémité. Hächoires à deux lobes, presque égaux, assez courts, 
l'ex rne, arqué sur l'interne. Languelte échancrée. Menton 


' 


secles se divisent en deux genres : 


Genres. 
des tibiae postérieurs trés-épais , plus long que * 
l'interne, cylindrique on un peu élargi vers 
son extrémité, obliquement tronqné à celle-ci, 
un peu concave ou en cornet à celle trouca- 
ture. Antennes grossissant plus où moins vers 
leur extrémité ; à troisième article faiblement 


plus loug que le suivant, . . ait Cantharis, 


_destibias postérieurs ordinairement plus court, 
à peu prés aussi grèle que l'interne, terminé 
en pointe. Antennes assez longnes, graduel- 
lement plus grèles vers l'extrémité : à 
troisième article de moitié au moins plus 

\n nu. long que le suivant ,  ,  . , , Epicauta. 


Genre Cantharis, Canruants; Geoffroy. (1). 
(KavBzpis, Cantharide) (2). 


NE pe . 
macrèmEes. Éperon externe des Libias postérieurs lrès-épais, plus 
que l'interne, cylindrique ou un peu élargi vers son extrémité, 


2.” à Ts! * 

y Genrrnor, ist. abr. des lus, t. 1. p. 339. 

Amsrore, Hist, des Anüu.livre 1v, chap. 7. 

raut précepteur d'Alexandre à cru inutile de désrise la plupart des animaux 


k 2h r ” A LT A pe hs DS al Poe PAL De. — 
dé W 
Li) 


. 


\ 
| 


{23 VÉSICANTS. , 


obliquement tronqué à à celle-ci, un peu concave ou en cornet à cette 
lroncature. Antennes médiocres ou assez longues ; grossissant plus o 
moins sensiblement vers leur extrémité ; à troisième article à peine | 
aussi long ou faiblement plus long que le suivant. Prothorax moins 
long que large dans son diamètre transversal le plus grand ; éla gi . 
depuis les côtés du cou jusqu'aux deux cinquièmes environ de & 
longueur , offrant dans ce point sa plus grande largeur, enr 
rétréci ensuite jusqu'à la base. Ælylres d’une largeur à peu près 

uniforme ; flexibles, généralement moins arrondies à l'angle sutu 
qu'à leur partie postéro-externe ; médiocrement convexes. Cu 
poslérieures à peu près de la grosseur des autres. Premier article des 
tarses intermédiaires visiblement moins long que les deux M 


réunis. Ongles non dentés. 
> 


N AL 
dontil:a parlé, parce qu'ils étaient alors connus de tous ceux auxquels s’adressait son 
ouvrage, comme le seraient aujourd'hui le Hauneton ou le Cerf-volant; mais depuis que # 
lés traditions se sout perdues ou altérées , il est aujourd’hui d’autant plus difficile de 
déterminer les insectes dont il est fait mention dans l’Histoire des Animaux de ce célèbre "se 
naturaliste, que les anciens confondaient ordinairement,en une seule, plusieurs espèces f 
mème de celles qui figurent aujourd’hui dans des genres différents, D’après ce que e 
nous avons dit précédemment, les Mylabres étaient les véritables Cantharides des Grecs. ï 
Aristote les cite en traitant des parlies extérieures et intérieures des insectes. « Le 
« genre (expression qui correspond aujourd’hui à celle declasse) des insectes, ditil,. En nl 
« renferme un grand nombre d'espèces ( mot, en partie au moins, synonyme de celui de” .. 
« genre), dont plusieurs, quoique voisines, n'ont pas de dénomination commune qui les 48 
« réurisse. Par exemple l’Abeille, le Frélon , la Guépe et autres semblables dau 
« de uom commun. Il en est de même de ceux qui ont des ailes daus des étuis, comme - 
« le Scarabé, le Pilulaire, la Cantharide et autres semblables, » (Amsro1s, ist. des x : 
anim, trad, de Camus, t. 1, p. 205). Linné a donné ce nom commun qui n'existait pas 
chez les Grecs,et qu'Arisiote seutait la nécessité de créer : les Abeilles,etc,ont été appelées 
Hvuéxorrines, et les Scarabés, les Cantharides, ete. CoLéorrÈnes, v rs. 
Acprovaxve, De Animal. Insect. Zunon, 14638. in fol. p. 469. et suiv. (de Cantharide #t 

arlicle qui résume ce que les anciens ont dit des Cantharides et qui s'applique ps RE 
particulièrement aux Mylabres.) | 
Mousrer, Theatr, nsector. Londini 1634, p. 444. chap. 20. (de Cantharide), | 
Zoxsron ,.Hist. mat, de Inseet. Amstelod, 1657. lib, 1. chap. 6. mp. 76. de. * 
Cant/aride.) | 
Cnanser, Onom, Zoic. p. 47. 
Guarsw, Mus, regal. Soc. p.168. 
Ray, Hist, Insector. Zondini 1710, p, 101. 
Souaërren. Elem. Ratisb. 1766 pl. 43.— T1. Teen. pl, :47, fig. 4. (Cantharis prie > 
Srurrsr, Kennz, Zurich, 1761. p. 9%. 26,2, pl, 7, fig, 55%. (Meioe à Longues clytres.) 


? 


der PE . L = LAS T LATE 
Car 
E 


CANTHARIDIENS. — Cantharis. 155 


TA 
Dire ; Laxné. Glabre en dessus, d'un vert doré, par- 


n vert bleu ou d'un bleu vert, avec les huit ou neuf derniers articles 
nes et les tarses, d'un noir violtre. Téle rayée d'un sillon longitu- 
rofond depuis le front jusqu'à la partie postérieure du vertex. 
pie large que long ; élargi en ligne droite depuis les côtés du 
u'aux deux es de sa longueur, où il offre des angles 
tunpeu relevés, rèlréci ensuite en ligne droile ; peu convexe ; un 
al En d'une ligne médiane la un poslérieurement ; échan- 
TL et relevé en un rebord plus développé lnaludnalenent dans 
. Tarses postérieurs non dentés. , 


. Antennes prolongées presque jusqu’à la moitié des élytres ; à 
r article trois fois aussi long qu'il est large. Prothorax ordinaire- 
it déprimé ou creusé d’un sillon transverse , dirigé d’un angle an- 
eur à l'autre , et s'affaiblissant ou s’anihilant en se rapprochant de 
Angles. Tibias antérieurs Lerminés par un seul éperon droit. Pre- 
ic le des larses antérieurs arqué en dessus et courbé en sens 
> en dessous däps sa moilié basilaire. Premier article des tar- 
médiaires droit ou non arqué : le deuxième , inséré à l'extré- 
"iQ 6 Dernier arceau du ventre profondément entaillé. 


»nnes prolongées jusqu'au quart ou un peu plus des élytres; 
3 article deux fois et demie aussi long qu’il est large. Protho- 
airement non déprimé transversalement, d'un angle anté- 
autre, mais offrant une dépression transverse plus ou moins 
e après chacun des angles précités. Tibias antérieurs à deux 
s. Premier article des {arses antérieurs en ligne droite en dessus, 
roit,mais à peine échancré en dessous. Dernier arceau du ven- 
x e faiblement échancré. 


‘atorius, Lixx. Syst. Nat. 10€ édit. t, 4, p.449. À. — fd. 12e édit. 
5, — Id. Fann. Suec. p- 227. 827. — /d. Amœnit, acad. t. G. p. re 
Ans, mus. graec. p. 47.2. — Scoro. Ent, carn, p. 89. 485, — Mucen 
O0. F.) Faun. Fridr. p. 22. 217, — PBenckuaxx. C. Lino. Syst. nat, p. 146. 5. — 
à vue (P. L. S.) C. Lisx, Naturs. t. 5, 1. p- 289, 3. pl. 8. Gg, 6. — Fosssiv, Verzs 
à 97. — Gorze, Entom. Beytr. t.1,p 695. 3, — Parvur, Gener, pe 88e — 
uum, pe221. 418, — Kuux, Natur. Bemerk, ix Natarforsch.t. 21. p. 190. 
OEM, Hist. ual, du Joral, t, 4, P+ 170. 90. — Loscace, Geschich, d, Span, 
pr 1. 23..p. 37. pl. 1. 6g. 1-3. iusecte : 4.5, œufs; 6-8. larve. — 
as, G. Lanx. Entonn. t. 1, p. 397.5. — Bnauu, lusektkal. 1, 1. p. 122.425. 


El 


| 
CE. 


156 VÉSICANTS. . 


"pe 
Sa 
— Govies, Tabl, élém. p. 541, — Biunenxe. 7e édit. p, 336. 9, — de 8e à 
34#1. 2, — Îd. Trad, fr.t. 4. p. 492, 4. 
La Cantharide des boutiques, Grorer. Hist, 1, 4, p. 341, : 
Lyua vesicatoria, Far. Syst, Entom, p. 260, 1. — Id. Spec. LU 1. p, es. 1 Ji. 
Mant. 1. 1. p. 215. 1. — [d, Ent. Syst. 1. 4. 2. p. 83. 1. (ufcolis) . = FAN 
Eteuth. © 2. p. 76. 1. — Henusr, in Fuessv's. Arch. p. 145, = Pons le 
pe 27. 153. — Gueu. C. Lixx. Syst. Nat. t, 4. p. 2013 1.— Rossi, Faun, er. t. 
p. 239.592. — [d. édit, Hezw. L. 1. p. 291, 592. — Paz. Ent. Germ. P.. DS. 4 
— Id. Faun. Germ., 41 4. — Id, ludex, p. 144,1. — Id, J.-C, Sonaerr. Icon. p- 
6%. pl. 47. 1.— Id. ed. Voets,Col, 1. 4, p, 117, 4. pl. 48, fig. 4. B. —# ps + 
Enum. fr. 36. —Id. Tascheb. (1796). p. 161. — Pts Faun, Suee, f. 2, pe 59: 
4. — Scuranx, Faun. boie, t, 1, p. 637. 859.— Towx. Voy. en Hoagr, 
175. 167. — Gouze. Eur, Faun, t, 8. p. 811, 1.— Mansu Eat. hrit. P- 481 ue 
— Wasur. Faun. par.t, 4, p. 162. 1. — Quensez, Svensk, Zool. t, 4, 4. n. 5. NOR 
pl. 5. B. fig. 1-5. — Gyivexu, Ins, suec. t, 2. p. 488. 4. — Sconôxnennr. Syn. se 
ts 8 ps 20. 1.— Samouezee, The Entom. Usef. p. 59. pl. 4. fig. 5. — Fiscuern De 
Wacouerm, Entomogr. t. 2. p. 250. 2. pl. 43. fig. 2. et 3. — Grerer, Lun Er 
Reise, t, 2. p. 142. 6. — Pranor et Rarzezore , Medicin. Zonlog. t. 9, P- 116. 
| 18. fig. 1, 2, 3. Insecle ; 5 et 6. Larve, — Atrmanx, Die nütz, uw. Se 


OT OS CO Ce ON y 


den + ut li te Ge ee des ; à 


* 


me" = mt de ct must 


D Ve LS 


Forstkaef, p. 28. — Ménérriés. Catal. p. 209. 931.— Id. Insect. recucill, pe 
Tehmaon, in Mém. de l’Acad, Imp. des sc. de Saint-Pétersb, (sc. nat She 
#13.—14. tiré à part, ® part. p. 32, B15, — Kusren, Kael. Europ. 2, S& 
Cantharis vesicatoria, De Geer, Mém. t. 5. p 12. 2. pl. 1.fig. 9. — Môiren (F 
Zool. Dan. prodr, p. 80. 869, —Rerz. Gener. et Spec. p. 152. 8 O, — Four 


à 
Æ 
f: Entom. paris. 1, 1. p. 154. 1. — Oriv. Ency. méth. t. 6, p.277. — 4 Se 
s tu 3. n°46, p. 6.1. pl. 1.5. 1. a, b. ce. — fd. N. Dict. d'Hist. nat. t. 4. { 03 


p. 302. — Tiexy. Hist, nat.t 7,p. 417. pl. fig. 1. — Larr. Hist, nat. 4 10. us 
401. 1. de 90. Gg. 7. — [d. Gen. 1. 2, p. 210. 1. — Îd. in Cuvier, Règn, anim 


bain Diet. per 1.3. p. 157. A TER Leurs t. 2. p. 299. (NS RIT 
1.5. p. 70, 1. — Id. Man. p. 333. 2634. — Cuv. Règn. anim, édit, Crochai : 
55 fig. 3. a à f. détails, — De Casresx, Hist. nat. 1. 2.p. 272, 4, 0 
Excurs. Eutom, p. 73. 441, — Guen, Icon. du Règn. anim. de Cuv. p. 4€ 
55. fig. 10, détails; 10. mächoires; 10, a, labre; 10, b, lèvre infér. ; 10, « +, 
entér, — L, Revrtens, Faun, Aust, p. 620. r 


Vi dés hote 07 à LR Eee 


Long. 0,0135 à 0,0225 (6 à 10 L.) Larg. 0,0033 à 0,0088 (1 1282481) 
“a Rte 

Corps allongé. Téle élargie d'avant en arrière , offrant vers ses an 

gles postérieurs Sa plus grande largeur ; dinar dus ; ver 

doré, quelquefois d'un vert bleu où mème d'un bleu vert ; superficiel 

lement et densement pointillée ; marquée en outre de points m< éd 0 


— 
… 


., cb ii it he Lt 


1 d'hts 
L 
+. PP 


DS 


+ M CANTHARIDIENS. — Cantharis 157 

plus approchés sur le front que sur la parlie poslérieure ; notée 

pe tite fosselte près du côté interne de chaque œil ; rayée sur 

Poiédiane, à partir du niveau du bord postérieur des yeux, 

a On linéaire profond, prolongé jusqu’au bord postérieur du 

d: cet plus profond sur ce dernier ; hérissée de poils obseurs,fins, 

nés et peu apparents. Réstotsé et labre ponctués ; d’un vert 

Hindibules d'un vert doré, à extrémilé d’un noir violàtre. 

s maillaires d’un vert mi-doré ou d'un vert bleu. Yeux bruns : 
nt échancrés. Antennes prolongées environ jusqu’à la moitié 
js (9), ou un peu plus 1) ; un peu épaisses ; à premier et 

ër ne articles d'un vert doré : le troisième d’un bleu ou violet 

les autres, d'un noir mal : le lroisième un peu obconique, à 

ÿ grand que le suivant : les cinquième à dixième , à peine 

ant de la base à l'extrémité, une fois ou une fois el dctate plus 

D sont larces : le onzième , le plus long, rétréci en pointe 

ns ses deux derniers cnqoiemes: Poihonce état en ligne droite 

5 les côtés du cou jusqu'au quart ou un peu plus de sa longueur, 

ile sa plus grande largeur ; à angles antérieurs prononcés cet 

relevés, rélréci ensuite en ligne situe) jusqu'aux angles posté- 

7 d'un cinquième plus large à la base qu’à ses angles de devant : 

“avec que long ; échancré dans le milieu de sa base ; relevé à 

en un rebord plus développé longitudinalement taie son 

: marqué d'un sillon transverse au devant de ce rebord ; de la 

la tête, et d'une poncluation analogue à celle-ci ; garni 

s elle de poils peu dislinets ; peu convexe ; un peu iiégel, et 

ol ordinairement un peu variable suivant le sexe ; rayé 

e ou d’un sillon longitudinal médiaire , ordinairement plus 

à ses extrémités, surtout à la she debat Ecusson assez 

r triangle obtus ; vert ou vert bleu. Elytres subparallèles : 

ss ou faiblement arrondies à l’angle sutural, plus sensiblement 
yndies à leur partie posiéro-exlerne ; munies d’un rebord latéral 

nr selface vers l'extrémité , et qui se relève du septième à la moitié 
e'la ‘longueur, en formant une assez faible goullière ; convexes ; 

les ; densement et peu dislinctement pointillées ; ruguleuses ; : 
d'une fosselle humérale transversalément étendue jusqu’à 
on ; d’un vert doré, quelquelois d’un vert bleu ou d’un bleu 
res : ; munies d'un rebord sutural ; chargées dé deux ner- 
longitudinales assez faibles , prolongées presque jusqu’à l’extré- 
| rime: ou plus externe, naissant de la fossette humérale: 

_. tre; plus rapprochée de la suture que de la deuxième neryure, sur- 


Là - 
nr rs 


AE 1 


158 VÉSICANTS. 
tout en devant où elle s’affaiblit, Dessous du corps d'un vert doré où d'un 
vert bleu; ponctué; garni de poils assez longs sur la poitrine, Re. 
épais, cendrés ou d’un eendré rosâtre. Pieds allongés ; d’un vert doré 
ou d’un vert bleu sur les cuisses et les jambes, parfois verts, plus 
ordinairement d’un bleu violet sur les tarses. Eperons et ongles d'um 
fauve testacé. Tibias intermédiaires sensiblement arqués : tarsescom- 
primés, garnis en dessous d’un duvel court et serré : le premier, moins : 
long que les deux suivants réunis. x 
Cette espèce n’est pas rare dans les environs de Lyon, et surtowt 
dans le midi. LN 
On la trouve principalement dans les mois de juin el de juillet sur + 
les frênes (1), les lilas et les troènes, dont elle ronge les feuilles ; 
mais elle fréquente diverses autres espèces de végétaux (?) , et attaque | 
quelquefois les céréales el autres graminées, ï 
Elle a, comme les Mylabres , qui paraissent être les vérilables de 
tharides des anciens, depuis longtemps attiré l’attention des médecins 
et des naturalistes. Nous avons déjà parlé assez longuement de sa , Le | 
vertu épispaslique pour n'avoir pas à y revenir. Cetle propriélé 
réside principalement dans les parties molles du thorax et de l'ab- L 
domen et paraît se conserver très-longtemps. + 
En raison de leur action médicamenteuse, les Cantharides out 
venues l'objet d’un commerce de quelque importance. Pour les récol- 
ter, on étend des draps sous les arbres ou arbrisseaux qui en sont | 
chargés, et l'on met à profit les premières heures du matin, € M 
les moments où elles sont encore engourdies par la fraîcheur de la. 
nuit, pour les faire tomber en secouant les végétaux qui les portent. 
On les tue ensuite de diverses manières , soit en lesrassemblant dans 
un tamis de crin exposé à la vapeur du vinaigre bouillant, soit enles 
réunissant dans un sac de canevas, trempé à diverses reprises. dans du dE 
vinaigre, soil en employant la chaleur du bain-marie, ou en les ee SE 
mettant, dans un vase fermé, aux émanalions de l'huile de houille. 2 
On les fait sécher ensuite dans un grenier bien aéré, en les dissémi- ‘4 
nant sur des claies recouvertes de toile ou de papier, en ayant soin de 


(1) Luxné. Amœænit, acad, t, 5, p. 252, 
(2) Lessyringa, chévreleuille, sureau, peuplier, bignonia, saules, ete, Voyez ture “2 
(&mænit, academ. t, 6. p. 135.—/d., t. 3.p. 535). — Faro. LacumunD, Observit. 
de Canth. in magnè copià prope Hildesmium captis (Miscell. curios. med, phy". 
Acad, Natur. Curio:or. aun. 4 et 5, 1673 et 1674. Francf, et Lips. 15 in 
4" p. 228). etc. 


‘cie 


CANTHARIDIENS. — Canlharis. 159 
ter ps, à quelques jours d'intervalle, de les remuer à l’aide 
Jäton ou avec les mains garnies de gants. 
d elles sont complètement sèches, on les enferme dans des 
où sous des barils intérieurement garnis de papier : mais 
siccation doit être bien complète; autrement elles s'altére- 
Le Éuerraeut une odeur désagréable,qui rendrait leur vente 


ar rite ces opérations, il est indispensable de prendre le plus 
; récaut ions possibles pour prévenir les accidents qui pourraient 
r de la volatilité de la cantharidine. 

ait imprudent également de se reposer ou de dormir sous les 
n ur lesquels Me abondent. Leur présence, au reste, se dé- 
oin par les effluves félides qu’elles répandent dans les airs. 

à l'intérieur, elles peuvent être un dangereux poison. Cossi- 
Le romain, fut tué de cetle manière par un médecin que 
nt il élait l'ami, avait fait venir pour le traiter (*), et depuis 
due on a eu plus d’une fois l’occasion de constater des effets 
15 déplorables de l'emploi à l’intérieur de ces petits ani- 


|: Dpt 


Ji 


Fos 2 
tar 


itrefoi s notre Cantharide élait uniquement tirée d'Espagne (5); de 
! ré nn Dé Mouche d'Espagne (‘)sous lequel elle est connue dans pres- 
, l'Europe. Aujourd’hui le midi de la France en fournit une 
ae quantité . * 
professeur Loschge a, le premier, donné sur les premiers états 
secte (5) des détails complétés par d’autres naturalistes dont 
ons citer les travaux. 
À la Cantharide veut pondre ses œufs, à l’aide de ses antennes 
# 2x alpes, elle semble chercher la place la plus convenable pour 
her. Puis, à l'instar des Meloés, elle creuse un trou dans le sol 
se, en un las irrégulier, un nombre considérable de ces. 
dtves qu'elle recouvre de terre. 
,; de couleur jaunâtre, ont la forme d’un cylindre arrondi à 


ét 


qe ti 


a — ee 


+ Hist, nat. liv, 29, chap. 30. édit. Panck. t. 17. p- 301. 
+) ox, Mat. médic, 1, 1, p. 388. 
. Amen. Academ, 1. 6. p. 135, etc. 
od, Spanische. Fliege ; en anglais, Spanish Fly. 
210 -Gesehichie der Spanischen Fliege (Meloe vesicatorius),inNaturforscher 
.p. 27-48. pl. 1, Kg. 4 et X, œul : Üg. 16,7 et 8, larve). 


0 


160 VÉSICANTS. | 
à ses extrémités (1). Ils sont d’une telle transparence qu ‘on peul aper- + 
cevoir au travers de leur coquille les parties de la larve qui commen | 
cent à se dessiner et à se colorer en noir, telles que les yeux et les. =. 


mandibules. x 
Quinze jours à Lrois semaines après, de chacune de ces graines ani— 


males, sort une larve @) dont voici la deseriplion. 

Larve hexapode : composée, outre la Lête, de douze segments; ayant 
le corps presque d'égale largeur, mais rétréci vers son extrémité. 
en ogive à sa partie antérieure; munie de chaque côté d’yeux pone= 
liformes, noirs. Antennes subulées ; de quatre ou cinq articles : le pre- 
mier, subarrondi : les deuxième et troisième, subeylindriques, allon- 
gés : le suivant ou les suivants, séliformes. Mandibules arquécs; subeor- 
nées. Hächoires courtes, à un lobe. Palpes maxillaires de trois artieles : 
palpes labiaux, de deux. Les lrois segments thoraciques portant chacum 
en dessous une paire de pieds. Dernier arceau de l'abdomen, muni de 
deux soies. | 

Cette larve, au sortir de l'œuf, est d’un jaune citron, avec les yeux 
et les mandibules noirs. Vingl-qualre heures après sa sortie, elle a 
déjà pris d’autres leintes : le dessous de son corps, les pieds, les an- 
tennes, les deux derniers arceaux lhoraciques et le premier du dos de 
l'abdomen, sont brunâtres, tandis que loutes les autres pRtss sont 
d'un brun foncé. L- 

Ces larves, comme celles des Meloés, sont vraisemblablement 
parasites aussi de celles de quelques Hÿménoptères. Leur nombre 
considérable, l'inquiétude qu'elles manifestent, les mouvements 
qu’elles se donnent après être sorties de l'œuf, leurs rapports frappants 
avec celles de nos premiers Vésicants,indiquent suffisamment qu elles % 
sont aussi deslinées à refréner la trop grande MUIRPIEARON de divers 
Mellifères ou insectes rapprochés de ceux-ci ; mais jusqu’à ce jour, on 
n'est pas parvenu à connaître leur vie vermiforme (?), et l'étude 4 
leurs métamorphoses fournira le sujet d’un chapitre curieux au natu- 
raliste qui parviendra à en suivre le développement (*). L 


a ML 


| 


(1) Loscuce, loc. cit. p. 4. fig # et 3. — Auvouix, Ann. des Sc. nat, t, 9, pl. 43. 
fig. 11 et 12. | 

(2) La larve des Canthariles, comme celle des Melués, semble, dans l'œuf, être eu= * 
fermée dias une double enveloppe. | 

(3) Rarzesunc, Ent. Nachtraÿ, etc, Berlin, 1839, p. 25. 

{\) Voy. outre Loschg® : Larreizce, Mist, mal, 1, 10. p. 599. (Répétition dl dé- 
tails donnés par l'auteur allemand précité) — Auooux, KRecherches pour servir à 


CAXTHARIDIENS, — Epicauta. (GI 


G are Epicauta, Ericaure ; L. Redtenbacher (1). 
senre L 


(ext, xx0r0ç, hrûlé en dessus.) 


«es. Æperon externe des tibias postérieurs plus court et à 
és aussi grêle que l’interne, terminé en pointe. Antennes assez 
| Fe duellement plus grèles vers l'extrémité : à troisième 
ile de moitié au moins plus long que le suivant. Prothorax au 
| »s : Lu long ou plus long que large ; élargi depuis les côtés du 
jusqu'aux deux cinquièmes environ de s longueur, subparalèlle 
" uite. Elytres graduellement un peu plus larges d'avant en arrière : 
bles : en général plus arrondies à l'angle sutural qu’à leur partie 
ro externe, convexement déclives sur les côtés. Cuisses postérieures 
enflées, à peine moins grèles et aussi droiles que les précédentes. 
* article des larses intermédiaires ordinairement presque 
mg ou aussi long que les deux suivants réunis, Ongles non 
et 1! 
genre est réduit en France à la seule espèce suivante : 
1. E. verticalis ;liuicer. Noir, garni de poils noirs: téte d'un rouge 
& depuis la suture frontale jusqu'à sa partie postérieure ; rayée d'une 
média: e depuis le front lusqu'au vertex ; ornée d’une bande noire sur 
raie. Antennes Comprimées, subdentées et à peine moins gréles dans 
lieu. Prothorax élargi en ligne presque droite depuis les côtés du 
usquaux deux cinquièmes de sa longueur, subparallèle ensuite ; plus 
; que large ; rayé d'une ligne médiane postérieurement creusée en sillon 
ri, et parée d'une ligne de duvet cendré. Elytres à rebord marginal 
d'un duvet pareil. 


RES « 


+ 


a 


LE C4 
temier article des tarses antérieurs graduellement élargi pres- 


ligne droile,plan, ordinairement rougeâtre, et garni en dessous, 


4 1. 
LE 


_ _————— mm 


« "A 


ï 
LA 


des Cantharides (Aou. des Se, nat, t 3, 


TU 1] 0 de la Cautharide (Archives publiées par Brandes, 1 29. 1829 3e cuh. 
” 9. A 418. fig. 
Enr . 


3 €16.)—Dnraxor et Ratzeorne, Zoologie médiciuale, t. 2. p.116 
— Rarus. Die Forstjns 1 4, pl. 2. fig. 27, B, etc. 


sx) Catal. (1853). p. 224. — [4 Catal. (1837). p. 246.—L. Revrexssenen, 
tuwz. d, deutsch. Kaefer-Fauna, p, 133. — 4, Faun. Austr, p. 624, 


6 ut 


18.6, p. N8.)— Zu, Sur le 


RE 


-Meloe capite rufo, Scoror. Aon.%. Hist. nat. p. 103. 82. 


sùr le fro 


162 VÉSICANTS. 


ainsi que les trois articles suivants, d'une brosse de duvet d’un fauve 
cendré. Eperon externe des tibias antérieurs dépassant à peine à 
son extrémité celle desdits tibias. Dernier arceau du ventre profon- 


dément entaillé. 


@. Articles des tarses antérieurs, comprimés : le premier, nom 
élargi. Eperon externe des tibias antérieurs dépassant environ de la 
moilié de sa longueur l'extrémité desdits tibias. Dernier arceau du 


ventre moins profondément échancré. 


AMeloe algiricus, Suurz. Abg. Gesch. d, Ins. p. 66, pl. 7. fig. 12. 


Meloe rufidorsum. Gouze, Ent. Beytr.t., 4.p. 704%, 17 

Lita marginata, Donrnes, Observ, sur quelques iusectes nuisibles aux blés et à Ia 
luzerne, in Mém. de la Soc, d'Agr. de Paris (1787) (trim. de priutemps). p, 69et 
70, pl. fig. 9 et 10. 

Lyta rufa, Guer, C. Lixxè. Sÿst. Nat. t. 1. p. 2016. 26. 

Meloe erytrocephalus, De Vuiusns, C. Lux, Fntom. t. 1. p. 403. 16. pl. 2, fig. 50. 

Lytta dubia, Roem. Gener. p 51. 83. pl. 7. fig. 12. ‘ 

Lytia errthrocephala. Rossi. Faun. etr. 1. p.259. 593.— Id.édit. Heuw. 1.4 291.593. 
_ Paz, Ent. Germ. p.204. 3. Fd. Faun. Germ. 41. 6.— Id. Krit, Revis. 1.1. Tr. 
p. 94. — Town. Voy. en Hong, t. 5. p. 175. 169. us 08 

Cantharis dubia, Ouw. Encycl. méth. t. 5, p. 279. 14, — Id. Entom. t. 3: n° 46, p. 
46,17. pl. 1. fig. 7. — Id. Nouv. Diet. d’hist, nat, t, 4. (1803). 304. — Tionx, 
Mist, mat, t. 7. p. 120. — Larn. Nouv. Diet. d’hist, nat. t. 5. (1816). 692. — 
Dumérur, Dict, des sc. nat. t. G6.p. 488.4, — Aupouix, Dict. class. d’Hist. nat. t. 3. ls À F 
159, — Muus. Lettr. t 2. p. 300. 2. ga" 

Gantharis erthrocephala, Lara. Hisi, nat. L. 10. p 


+ 4. P. 456. 9. e à 
Lytin verticalis, Huic. Magaz. t. 3: P- 172. SL. — Paxz. Index, p. 144. 3. — Grrian, | 


Reis. p. 210. 160. — Scnonn. Syn. ins, 1, 3, p. 27. 39. 
Fpicauta verticalis, (DEsEAN) Catal. (1833) p. 225. — Id. (1837) p. 247. NE 


Lytta dubia, De Casreux. Hist. nat, 1, 2. P- 274. 15. 
Epicauta dubia, L. Revtewm. Faun, aastr. p. 621, — Küsr. Kaëef. Europ. 27. 98. 


LA 


2 


| ettadà 
#04. 2.— Lamanck, Anim. 8. vert 


Long. 0,0123 à 0,0168 (5 1/2 à 7 4/21.) Larg. 0,0033 à 0,0042 (1 4/2 à47/81) 


allongé. Téte un peu plus large que longue, presque parallèle 
a moitié des yeux jusqu’à sa partie postérieure; subconvexe 
nt ; d’un rouge testacé ou d’un rouge testacé brunâtre ; indis- 
tinctement et densement pointillée ; marquée de points assez petitset 
donnant naissance à un poil noir assez court ; offrant À 
ase des antennes un espace orbiculaire lisse et glabreà 


Corps 
depuis | 


peu rapprochés, 
au dessus de la b 


; CANTHARIDIENS, — picaula. 163 
| 19) àla moitié de la distance qui sépare chaque œil de a 
hédiane ; rayée sur la ligne médiane, à partir du niveau du bord 

té jeu des yeux, d’un sillon linéaire prolongé jusqu’au bord posté- 
ieu du vertex ; parée surcette ligne d’une bande noire élargie d'avant 
narrié re,et ordinairement d’une tache obtriangulaire de même cou- 
eur emilieu du bord antérieur du front,près de Ja suture frontale. 
some et labrenoirs, Marqués de points piligères. Palpes matillaires 
partie au moins d’un rouge obscur, et garnis de poils cendrés, en 
és Anlténnes prolongées environ jusqu'aux deux Cinquièmes des 
he }; un peu plus épaisses dans le milieu ; graduellement 

ieswers l'extrémité ; pubescentes ; Noires, avec le premier article 

| uge brunâtre testacé, et ordinairement partie des deuxième et 

e articles et quelquefois même du quatrième chez le. de 
é couleur : le premier , renflé, moins long que le troisième : | 
ième, court : le troisième, le plus long, de moitié 
: n que le quatrième , près de {rois fois 
ième à dixième, subcomprimés, 
k; les quatrième à seplième sub 
le onzième, d’un tiers au m 
éci en pointe à son extrémité. Col 


e 


; ponctué, pubescent. 
e à l'extrémité : munies d'un 
partie postérieure : convexes . 


L 
Couchés, d’un cendré obscur, peu 
ne ; noires, avec le rchord marginal revêtu d’un duvet cendré ; 


; sées d’une fossette humérale transversalement étendue jusqu’à 
s6c nyoffrant à peine les traces d'une neryure longitudinale naissant 
res te humérale, ordinairement peu distinete dans sa moîitiéanté- 
7 ca >, et parfois d’une autre pervure plus faible encore, entre celle- 
et la su ure, qui est elle-même à peine rebordée dans sa moitié 
ure. Dessous du Corps garni de poils cendrés sur la poitrine, par. 
ars sur le ventre : dernier arceau de ce dernier, entaillé( 9). 
rèles; allongés: noirs; les antérieurs garnis de poils cendrés : les 


lytres subparallèles ; arrondies chacun 


164 VÉSICANTS. 
autres garnis de poils obscurs Cuisses antérieures déprimées el gar- 
pies de poils cendrés mi-dorés vers les deux liers de leur tranche infé- 
rieure? Tibias antérieurs presque plans en dessous et garnis de poils 


d'un cendré mi-doré ; un peu déprimés vers le tiers basilaire de leur : 4 


longueur. Eperons et ongles d’un fauve testacé : éperon externe des 
tibias postérieurs ordinairement aussi grèle que l’autre et terminé en 
Tarses garnis en dessous de duvet : premier article de tous 


pointe. 
un peu plus long que les deux suivants réunis. 
” Cette espèce se rencontre ordinairement à terre ; elle se trouve 
dans les environs de Eyon et surlout dans nos provinces plus mé- 


ridionales. 


Ons. Suivant Passerini , elle est parfois assez abondante en Italie 
pour nuire aux plantes de pommes de terre dont elle fait sa nour- 
riture (!{). 

Roemer et Olivier ont priscet insecle pour la Lytla dubia de Fabricius, 
dont le vertex est sans tache. Iiliger, pour éviter toute équivoque , lui 
a donné le nom de verticalis. » 

Dans celte espèce l'extrémité des Libias antérieurs du j'est peu 
écointée en dessous, et le premier article des tarses antérieurs n’est 


pas échancré en dessous à sa base. 


DEUXIÈME BRANCHE. 


ZONXTAIRES, 


Caracrènes. Elytres offrant à leur côté externe, entre la moitié et les 
trois quarts de la longueur de celui-ci, une sinuosité en courbe ren- 
trante plus ou moins sensible; souvent en partie déhiscentes ‘à la su- 
ture. Téte ordinairement aussi longue depuis l'extrémité des mandi- 
bules jusqu’à la partie postérieure de la base des antennes, que depuis 
ce point jusqu'au vertex. Antennes sétacées au moins chez le 7: 
Ongles généralement dentés et pectinés. 


. 


RSR 


+) Yoy, Revue Zoul (15%). p 338. 


DD 


Ft? CAXTHARIDIENS. 163 


À Cette branche peut ètre divisée en deux rameaux. 
vr 4 te 


& Ramraur , 


postérieurement par les ailes ; en ligne droite à la snture, an 

moins josqu'aux trois cinquièmes de leur longnenr ; or inai- 

. pement contiguës (du moius pendant la vie) jnsques au delà 

de ce point. ZomiTatus. 
un peu moins longuement prolongées que l'abdomen : dépassées 
postérieurement par les ailes qu’elles voilent incomplétement; 

déhiscentes et en ligne courbe ou sinnée à la suture,;au moine 

à partir dela moitié de leur longueur et souvent presque 

depuis l'écusson. SiranATrs. 


PREMIER RAMEAU. d 
ÆONETATES. | 


rt rèues. Élytres aussi longuement prolongées que l'abdomen ; 
“ion dépassées postérieurement par les ailes ; en ligne droite à la su- 
ture, au moins jusqu'aux trois cinquièmes de leur longueur ; ordinai- 
rement contiguës jusqu’au delà de ce point (du moins pendant la vie). 
res ciliées ou frangées, prolongées au delà des mandibules. 

| Ongles pectinés ou dentés à l’une des branches de chacun de leurs 
< ro hets. . 
| Aces caractères on peui ajouter, du moins pour les espèces suivan- 
es. Téte inclinée. Yeux échancrés vers la moilié, ou un peu après, de 
eur côté interne. Antennes insérées près de l'échancrure des yeux ; 
“nédiocres ou assez longues ; graduellement plus gréles vers leur ex- 
rémité, au moins chez le ”, souvent filiformes chez la 9 ; subcom- 

rimées ; de onze articles : les troisième à onzième notablement plus 
… jongs que larges. Mandibules cornées ; faiblement où médiocrement - 
 hrquées vers l'extrémité. Languetie échancrée. Ecusson triangulaire, 
Va 2 grand. Episternums du poslpectus rétréeis d'avant en arrière ; trois 

ju quatre fois aussi longs qu’ils sont larges à la base. Zbias à deux 
de: >rons: l'externe parfois variable dans son épaisseur chez la même 
| Ons. Les éperons des tibias postérieurs commencent, à partir de ve 
qu meau, à varier dans leur développement chez la même espèce, et 
g. ja conséquent à perdre de leur importance caractéristique. 

CAR 


DE: 


ci 

À QU 
ep 
CPE 


"TE 
A 
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à, ETS “ss did a LS : 


166 VÉSICANTS. 13 


Les Vésicants de ce rameau el du suivant paraissent ne pas j u 
vertus épipastiques, suivant les recherches de M. le docteur Lecler 


Ces insectes se divisent en trois genres. 


dépourvues d'un rebord marginal distinct, Mâchoires dépas- 

| sant peu l'extrémité des mandibules, Deuxième article des 

antennes aussi long que la moitié du troisième : celui-ci 
variablement presque aussi grand que le suivant, 


| Mächoires linéaires, cilites, iufléchies à leur 


extrémité, plas longuement prolongées que 


vitres sut. 
“ss les palpes maxïllaires, 


TT 


Mächoires à peine prolongées au delà de l'ex= 
trémité des manu tibules ; moins longuement 


trés-distinet ; un peu déhi- 
secnles vers l'extrémité du 


bord sutural. 


prolongées que les palpes maxillaires. 


munies d'un rebord marginal 


Genre Zoniis, Lonire : Fabricius (1), 


(Kuviri, orné de bandes), F5 


Caracrèees. Elytres dépourvues de rebord marginal distinct; à 

blement en courbe rentrante à leur côté externe ; flexibles, Wächoire 

à deux lobes frangés à leur côté interne : l’externe en général trié n- 

. gulairement allongé, dépassant un peu l'extrémité des mandibt les. 

| Palpes filiformes. Menton tronqué en devant et en arrière, en lign 
courbe sur-les côtés. Antennes à deuxième article égal au moins à 

moilié du troisième : celui-ci variablement presque égal au sui ar | 


anirt, 
d'a ( 
Ra 
À 


Prothorax plus large que long. Éperon exlerne des libias postérieurs ot= 


dinairement épais, cylindrique, obliquement tronqué en cornetà 
l'extrémité, mais parfois grêle dans la même espèce. Corps al ongé . 
Les Zonites sont généralement parés de couleurs assez gaies. Le j: nes. 
dans ses nuances diverses, forme généralement le fond de leurs ély- 
tres. On les trouve principalement sur les fleurs, Leurs larves, encore 


r imparfaitement connues, paraissent, suivant les observations de Rossi, 


vivre aux dépens de cerlaines espèces d’Apiaires. “arf 
; AU Ne - 

sx Ris * 
{*) Dans sa dissertation présentée le 23 mai 1835, à la Faculté de médecine ke 


Paris. 4 «: 
(1) Faumerts, System. Entomol. p. 136. | Dane - 


CANTHARIDIENS. — Zonilis. | 167 


» a. Elytres d’un jauns lestacé, sans taches. 


# 


4. Z. mutica ; Fasarcius. Allongé ; noir, avec le prothorax d'un 
rougeûtre flave et les élytres d'un jaune ou [lave testacé. Prothorax presque 
tronqué en devant ; à angles antérieurs peu émoussés ; un peu rétréci 
d'avant en arrière, depuis le cinquième de sa longueur ; d'un cinquième 
au moins plus large que long. Elytres pubescentes. 


A. Antennes sétacées ; prolongées presque jusqu'aux deux tiers des 
élytres. Sixième arceau du ventre divisé longitudinalement en deux 
branches, presque en triangle allongé, graduellement rétrécies, ar- 
m…quéesen dehors, concaves en dessous. 
. Antennes filiformes ; prolongées environ jusqu'aux trois cinquié. 
mes des élytres. Sixième arceau ventral non fendu longitudinalement. 
Eraz normaL. Noir, avec le prothorax d'un rouge flave ou d’un rou- 
geâtre flave; luisant ; l’'écusson et les élytres d’un flave testacé. 


Variations (par défaut). 


Var. «. Cou d'un flave ou roux lestacé. 


__ Erar Norma. 

» Zonilis mahia, (probablement par erreur typographique pour mutica) Häsxxn, Beytr. 
2. Naturg. de Insect. in Nalurf.'t, 24, p. 44, 10. pl. 2, fig, 41. (l'écusson est 

indiqué noir). — Scnga, Journ. p. 23. 40, 

Apalus immaculatus, Ouiv. Encyel. méth, t. 4. p. 165. 4, 

| Zonitis matica, Fasn, Entom. Syst, t. 4, 2. p. 49. 3. — Id. Syst, Eleut, t. 2. p. 23. 

5. —Scnôm. Syn. ins. t. 2. p. 340. 4. — St-Fanc. et A. Senv.Encycl, méth. t, 10. 
_ p- 820. — Rosexuauer, Die Thir, Andalus, p. 232). 

) Mijlabris fulva, Ross, Mantiss, t. 4. p. 94. 210. pl, 2. fig. F: — 14. édit, Heu. 

… 1.4. p. 440. 210. (à écusson noir). 

Zoniis falva, LATR. Hist. nat, 1. 40. p, 407. 4. (à écusson noirâtre). 


_ Ons. Suivant Latreille, les côtés postérieurs de la tête, et l'anus sont 
d’un rouge fauve. La description de cet auteur se rapporterait-elle à 

une variété du Z.prœusta, ayant les élytres peu distinetement noires à 
_ l'extrémité, et la têle en partie noire ? 


Variations (par excès.) 
Var. £. Ecusson noir ou noirâtre sur sa moitié antérieure. 


Zonitis mahia, Hüvxen; |, ©, etc, 


hofl- Te. AS 0 Ur SOLIRN Vel SR: à ut D PR RSS LS RS 


165 VÉSICANTS. 


Var. Ecusson entièrement noir, 
i 


SL 7 


Lung. 0,0040 à 0,035 (4 à 61 ) Larg. 0,0829 à 0,0059 (1 135 à 1 3/4 1,) 
. ; is 
Corps allongé ou suballongé. Tête élargie en ligne peu arquée de- 
puis les ÿeux jusqu'à sa partie postérieure ; un peu plus large acelle-ci 
que le prothorax au tiers de sa longueur, et surtout qu'aux angles d pin. : 
derrière ; marquée de points conligus ou presque conligus ; garnie de 
poils flaves, courts et peu distincts; offrant sur le vertex les trac T's 
d'une ligne médiane plus ou moins apparente ; montrant ordinaire 
ment une trace longitudinale lisse, souvent un peu saillante, non 
avancée jusqu'à la suture frontale ; souvent notée d’une petite fossette ss 

et d'üne dépression transverse vers la partie antérieure de cette ligne; 


toujours nôire, luisante. Mandibules et palpes maxillaires noirs. An - 
lennes noires ; à premier arlicle presque aussi long que le troisième: 
celui-ci, deux fois et quart à deux fois et demie aussi long qu'il est 
large à l'extrémité, au moins aussi long que le suivant, Cow noir. 
Prethorax presque tronqué, à angles antérieurs émoussés, offrant vèrs. 
le cinquième ou sixième de sa longueursa plus grande largeur, sensible- c 
ment rétréci de ce point aux angles posiérieurs qui sont émoussés ; un 
peu plus étroit à ces derniers qu'à ceux de devant ; en ligne presque. » 
droite à la base ; muni à celle-ci d’un rebord étroit ; marqué de poin: Etage 
moins profonds que ceux de là tête et médiocrement rapprochés; 
presque glabre ; garni de poils fins, courts et peu distincts ; générale- 
ment d'un rouge flave ou d’un rougeàtre testacé, luisant : offrant so "Re 
veut un peu après la moitié de sa longueur les traces d’une courte 
ligne médiane : parlois déprimé transversaliement après son bord | 


M 
Li 


> 


antérieur : bord du repli voisin des hanches ordinairement plu ST. 
long que celui qui s'étend de l'angle juxta-coxa]l à l'angle postérieur. 
Lcusson ordirairement d'un flave testacé, parfois obscur ou noirâtre. + 
Elytres sans rebord marginal; oblusément arrondies à l'extrémité, ra 
prises ensemble, avec l'angle sulural émoussé ou subarrondi : ordi- 
nairement d'un jaune testacé; garnies de poils concolores fins. couchés, . 
faiblement apparents. Dessous du corps et pieds noirs ; ponctués, pubes- s 
cents : extrémité du ventre du / ei taches souvent moins obscures.Epe- « 
ron externe des tarses poslérieurs souvent grêle, et analogue à l'autre. 
Cette espèce se trouve dans les environs de Lyon et plus communé- 
ssent dass les parties plus iméridionales de la France. Li S CE 
La larve, suivant Rossi, paraît vivre dans Je nid d'une sorte d'Apiaire, 


“ : a 


a 


Po 


! 


: CANTHARIDIENS. — Zonilis. 169 
. du genre Mégachile (47. varians, aux dépens de la larve de cel Hy- : 
_ ménopiire. 

_  Oxs. Cette espèce a été décrite pour la première fois par Hübner 

_ dans le 242 cahier du Naturforscher, sous le nom de Zonilis mu- 
_ hia pour mutica. Ce naturaliste envoya cet insecle à Fabricius qui lui 
. rendit le nom spécifique défiguré par l'imprimeur. 

__ Le Z. mulica se distingue des deux autres espèces par sa lêle, le 
dessous du corps el les pieds, ordinairement noirs; par sa tèle un peu 
plus large que le prothorax dans son développement transversal le 
plus grand ; par son prothorax presque en ligne droite à son bord 
antérieur; à angles de devant peu émoussés, presque au niveau du 
_ milieu de son bord añtérieur ; offrant vers le cinquième ou sixième 
de sa longueur sa plus grande largeur , sensiblement rétréci en ligne 
à peu près droite de ce point aux angles postérieurs; par le bord du 
repli voisin des hanches plus long sur les côtés de celles-ci,que depuis 
_ l'angle qu'il forme près des hanches jusqu'à l'angle postérieur ; par ses 
élytres sans taches. 


a2.Flytres d'au jaune tes'acé, avec l'extrémité voire; parfois toutes bennrs on noires. 


_ 2. Z. praeusta ; Fasnrcrus. Allongé ; ordinairement d'un flave rouge 
où d'un jaune testacé, avec les antennes, les palpes, l'extrémité des élytres. 
12 majeure partie du postpectus, les hanches el les tarses, noirs ; parfois 

avec une parlie de la tête, du ventre et des pieds, également noirs ; plus ra- 
. rement avec les élylres ou même lout le corps, noirs. Prothorax arqué en 
… devant jusqu'au tiers de sa longueur, parallèle ensuite ou faiblement sinué ; 
… plus large que long. Elytres pubescentes. 


A. Antennes sélacées; prolongées jusqu'aux {rois cinquièmes ou 
aux deux tiers de la longueur des étuis. Sixième arceau du ventre lon- 
_ gitudinalement divisé en deux branches, arquées en dehors. 


©. Antennes subfiliformes ou à peine plus grêles vers l'extrémité ; 
prolongées jusqu'à la moitié où aux trois cinquièmes des élytres. 
Sixième arceau du ventre non divisé longiludinalement. 


| _ Erar xonuaz. Tête, cou et prothorax d’un roux fanye ou d'un flave 
" rougeâtre, luisant : écusson, élytres (moins l'extrémit | anti et médi- 
x pectus,hanches antérieures et intermédiaires, cuisses, tibias et base du 
premier article des tarses, d’un flave ou roux testacé ; antennes, pal- 
pes, parfois labre, majenre partie au moins du poslpectus, hanches 


En 


à 170 VÉSICANTS. 
postérieures et tarses, moins la base du premier article, noirs o: 
noir brun. 


US 


Variations (par défaut). 


1 ve Er = 
- 


Var. «. Postpectus entiérement ou presque entièrement d'un flave test 
ainsi que les hanches poslérieures. ri 
Var. 6. Extrémité des élytres offrant à peine des traces de la couleur 
‘ L de 17 
noire. . L 
; àf 4 . 
«RARE 
Oss. Parfois le postpectus offre peu de traces de la couleur r A à 
comme dans la var. précédente; d’autres fois au contraire une gs ir 
du ventre et des pieds sont noirs, comme chez diverses variét 


excès. 


sr les = 7e =, 
s . _ * 
- 


Érar NonMaL. 


Mytlabris testacea, Faen. Spec. L. 4. p. 531. 7.— Îd. Mant.t, 1. p.217.8. — 
C. Linx. Syst. mat. t, 1. p. 2019. 14. — Rossi, Mant. Lu 4. p. 93. 209. — f 
édit, Hew.t. 1. p. 440. 209. D 

Lytta afra, Rossi, Faun. etr, t, 4, p. 240. 504, pl. 5. fig. 1. (considéré comme éta 
la Qhetadd. p. 344. 594. — Id. édit, Heuw. L. 4.p. 292, 594. pl. 3, fig 
add. p. 456. 594. 

Apalus testaceus, Ouiv. Encycl. méth. t. 4. p.166. ne 

Zonitis praeusta, Fasr. Entom. Syst. 1, 1. 2. p. 4S so 27 Syst, Eleuth. 2 
2,— Paz, Faun, germ. 36. (considéré à tort comme ®). — Ticnx, po #5 
p.132, — Larn. Hist. pat. 1, 10. p. 406. 3. pl. 90. fig. 8. — 7d. Ce 
223. 1. — Id. Nouv. Dict. d'Hist nat, 1. 36, (1819) p. 444, — ILuic. Mag. 

p. 163. 2. — Scuôdnu, Syn. ins. 1, 2. p. 339. 2. — Gocoruss, Handb. P- 336 Es 
Sr-Fanc. et A. Senv. Encycl. méth, 1. 40. p. 820. 2 — Moss. Letir, t. 2, 
4. — Menvriues, Catal. p. 211. 941. — De Casrecn. Hist, nat. t, 2, | be 
— BL, Dur. Excur. p. 75. 442. 


Variations (par excès). ; 
Di 
Var. + Offrant de plus que dans l'état normal le labre el la à 
ventre, LE owd' un noir brun. 4 


Var. ÿ. Offrant de plus que dans la var. +, la majeure sarl à 1 _ . 
Îles hanches et souvent la base des cuisses et lertrémité des fosaspes 
pr. vu 


&; 
L 
d 

: 

: 
” 
É 
h 
r 
L 


CANTHARIDIENS. — Zonilis. 171 


Var. «+ Offrant de plus que dans la var. À une bande transversale sur 
dl € front ou parfois la majeure partie de la téle, noires. 


% Oss. Les pieds ont tantôt les cuisses et la base des tibias d'un roux 
 Lestacé, tantôt sont entièrement noirs, 


ane 
. Mar. ©. Elytres d'un noir brun. Tête, prothorax, extrémilé du ventre, 
- cuisses et base des tibias, d'un rouge ou roux teslacé. 


_Lyua afra, Rossi, Faun, etr.t, 4. p. 240. pl. 3. fig. 3. /1, (l'autenr considérant à tort 


… … spéciale du 71). — 14. édit. Heuw. t 1. p. 292, 598. 

_ Zoniis praeustu, var. Fauu. Eutom. Syst. t. #. 2. p, 49, 1.— 19, Paz. Faun. germ. 
| 38. 6, — Sononu, Syn. ins. 1. 2. p. 539.4. var, 8. — St-Fanc. et À, Senv. Eacy. 
_  méth. t. 10. p. 820.2. var, 

onitis nigripennis, Faun. Suppl. p. 103. 1.— Id, Syst, Eleuth. t, %. p. 23, 5. — 
x Gasreen. Hist. nat, 1, 2. p. 276. 7. 

Zonitis praeusta. Var. Larn. Hist. nat. t. 10, p. 406. var. 1.—ILuc.Maga.t. 3, p. 1653 


L … Var... Noir, avec le prothorax et une partie de la téte et l'extrémité de 
Tabdomen, d'un jaune fauve ou d'un rouge lestacé. 


… War. 6. Noir, avec le sommet de la téte et une tache sur le milieu du 
Prothorax, rougeätres. 


Zonitis nigripennis, Var, Lucas, in Ann. de la Soc. Eutomol, de Fr. 2° série, 1, 7- 
(1849) p. LXIL, 


War... Entiérement noir. 


Li 


_  Oss. Celte variété singulière et Lrès-rare a été prise par M. Arias 
_lans le midi de la France. 


PL 


"Long. 0,0067 à 0,0112 (3 à 5 1.) Lorg. 0,0022 à 0,0055 (1 à 1 1,4 |.) 


_ Corps allongé. Téte faiblement élargie en ligne droile, depuis les 
veux jusque vers la moitié de l'espace qui sépare ceux-ci du bord 
| postérieur ; un peu moins large ou à peine aussi large à celle-ci que 
de prothorax vers le tiers de sa largeur ; marquée de points con- 
‘igus ou presque contigus ; presque glabre, garnie de poilscourts et 
peu distincts ; offrant ordinairement sur le front les traces d’une ligne 
 wnédiane lisse et souvent un peu saillante, non avancée jusqu'à la 
suture frontale ; souvent marquée d'une fossetie ou d'une dépression 


… celle couleur des élytres comme la livrée particulière du 77 ou comme une variété 


ER à | 


172 VÉSICANTS. 


es Es vers la partie antérieure de celle ligne lisse, génér alem e 
l’un flave rouge ou orangé, avec la suture frontale obseure et 
< buleux, brun, noirâtre ou même noir. Mandibules ordina 
d’un flave rouge, à extrémité noire. Palpes maxillaires noïrs. An 
à premier article un peu moins grand que le troisième : cel 
peine aussi long ou à peine plus long que le quatrième. Cou ordir 
ment d’un flave rouge. f’rothorax obtusément arqué à son sas 
rieur jusqu'au tiers de sa longueur; subparallèle ou subsin 1è 
chaque côté entre ce point et l’angle postérieur qui est peu émouss 
un peu plus large à ces angles qu'aux antérieurs ; en ligne pr pré 
droite à la base ; muni, à celle-ci , d’un rebord très-étroit ; me 
points un peu moins rapprochés que ceux de la tête ; presque gl 
luisant ; ordinairement d’un flave rouge ou orangé ; offrant si 
un peu après la moilié de sa longueur les traces d’une ligne Mk diar 
raccourcie ou d’une fosselte ; parfois déprimé transversalemer 
son bord antérieur, et plus visiblement de chaque côté de 
médiane : bord du repli voisin des hanches, ordinairement u 
moins long que le côté qui s'étend depuis l'angle juxta-coxal ju 
l'angle postérieur. Ecusson ordinairement d’un flave testacé. : 
sans, s rebord marginal ; obtusément arrondies à l'extrémité, pri 
semble, avec l'angle sutural émoussé on subarrondi : ordin 
d’un flave testacé , avec l'extrémité noire ; rarement 
noires; garnies de poils courts, fins, soyeux el couchés. Dessc 
corps ponclué ; garni de poils fins; ordinairement noir sur la ni 
partie du postpectus et sur -les hänèliés postérieures, souve 
médipectus et sur la moilié antérieure du ventre, d'un roux f ot 
d’un roux ou flave testacé sur le reste. Pieds ordinairement d'u à | 
testacé, avec les tarses bruns ou noirs, parfois noirâtres à la b: 
cuisses et à l'extrémité des Libias, ou même entièrement. 4 
externe des tibias postérieurs ordinairement épais et can: a 
dessous. 
Cette espèce n’est pas rare dans les environs de Lyon et surta 
nos provinces méridionales. d #5 
Oss.Elle varie beaucoup par la couleur. Ordinairement elle al | 
le prothorax, le ventre ou du inoins la moitié postérieure de € jui ai-Ci, 
les cuisses et les tarses d’un rouge ou flave testacé ; souvent 1 s pieds 
sont noirs en majeure parlie ou en totalité ; quelquefois par tie de la 
tèle ou les élgtres sont noires ; rarement l’insecte est tout noi FREE | 
La variété à élytres noires , considérée d'abord comine e. 
où une variété du ', a été plus tard admise comme une es} 


CANTHARIDIENS. — Zomilis. 173 


Fabricius et quelques autres auteurs. Latreille, le premier, l'a regardée 
non comme étant la couleur particulière du fl, Mais comme une 
_ variété de l'espèce. 

Malgré ses diverses variations de couleur,le Z. prœusta se dislingue 
du Z. mutica par sa tèle à peine élargie après les yeux , et en ligne à 
. peu près droile jusque près des angles postérieurs , un peu moins 
large que le prothorax vers letiers de sa longueur; par son prothorax 
. obtusément arqué en devant , arrondi ou élargi en ligne courbe jus- 
qu'au tiers environ de sa longueur , un peu moins large à ces angles 
qu'aux postérieurs ; par l'éperon externe des Libias postérieurs géné- 
ralement épais et sillonné en dessous. 

H s'éloigne du Z. sexmaculala par son corps plus convexe ; par sa 
taille moins avantageuse ; par sa tête élargie non après les yeux, en 
ligne à peu près droite plutôt qu'arquée depuis ces organes jusque 
près des angles postérieurs, n’offrant pas sur le milieu du front une 
ligne enfoncée ou sillon légeren arc transversal dirigé en arrière, 
n'offrant pas sur le vertex les traces d'une ligne médiane ; par son 
< prothorax moins sensiblement sinué entre le tiers de sa longueur et 
ses angles poslérieurs, un peu moins large vers le tiers qu’à ses angles 


de derrière; par sa couleur, etc. 


azx. Elyires d'un roux junue où orangées, avec l'extrémité et deux taches on bandes 


noires. 
F + 


À 3. Z. sexmaculata ; OLVIER. Elytres d'un roux lestacé, avec 
l'extrémité et deux taches sur chacune.noires : l'une de ces taches, au tiers: 
l'autre, aux deux tiers de leur longueur, parfois ponctiformes, d'autres 
ïs couvrant presque entièrement les étuis. Tête, prothorax, antépectus, 
extrémité du ventre, cuisses et tibias, ordinairement d'un roux flave, 
rarement noirs : médi et postpectus el premiers arceaux du ventre, de 
cette dernière couleur. Prothorax presque tronqué en devant, avec les an- 
gles antérieurs arrondis jusqu'au quart ou au tiers de sa longueur, 
subsinuément parallèle ensuite. 


fr. Antennes un peu plus grèles, sétacées, prolongées environ 
_ jusqu'aux deux tiers des élytres. Sixième arceau du ventre divisé en 


deux branches, graduellement rétrécies , arquées et convergentes 
vers l'extrémité, offrant l'image d'une parenthèse. 


9. Antennes sétacées, prolongées environ jusqu'aux trois cin- 


souvent déformées. 


174 VÉSIGANTS. £ 
quièmes de la longueur des élÿtres. Sixième arceau du y en rs 
entaillé dans le milieu de son bord poslérieur,jusqu'à la moitié de 


longueur. 


4 CL 


Erar Nonmac. Elytres d'un roux ou jaune orangé, mi-doré;# 
à l’extrémité sur le neuvième de leur longueur ; ornées chaëtié 
deux taches également noires, l’une au tiers, l’autre aux deux tie 
leur longueur, également noires : ces taches, à peu près également 
éloignées de la suture et du bord externe, de grandeur variable, « ss | 
vrant ordinairement les deux einquièmes ou la moitié médiaire di 
largeur : la première, ordinairement la plus grande, presque. en pi “ HQ 
rallélogramme allongé : la deuxième, transverse ou presque. a rrée., 
Tête, prothorax, antépectus, extrémité du ventre, cuisses et 
d'un roux lestacé ou d’un roux mi-brülé Antennes, palpes, mé 
posipectus, trois premiers arceaux du ventre et tarses, noirs. f: 


Variations des taches des élytres (par défaut). 


Var. x. Deurième tache des élylres nulle, ou peu distinctes 
. A 
Var. 8. Taches des élytres, à peine marquées, petites, ponctiformes. 


Erar nomma. , é 


Apalus sexmaculatus, Oui, Ency. méth, t, 4. p. 166. 2, — 14. Entom. 3: ù a 
p. 5.2. pl. 1. fig. 3. RS D 
Zonitis seæmaculata, Larr. Hist, nat, 1. 10, p. 405. 2. — Id. Gen. t. 2, p. 22 
— Scnon. Syn. ins. 1. 2. p.840. 8. — Lamanck, Anim. s, vert, t. 4, p.43! 
— St-Fanc. et A. Senv. Encycl.méth, t, 10. p.820. 1.—Mucs, Lettr, t, 2, p. 


Variations (par excès). 


Var. y: Taches des élytres, plus développées que dans l'état » 


Oss. C'est ordinairement la première tache qui montre le lus à e 
tendance à s'agrandir. PL 

Souvent alors le prothorax commence à montrer une tache noire, 
de chaque côté de la ligne médiane, vers les deux tiers de sa pr 


0 ÉSSERE 
gueur. , 


CANTHARIDIENS, — Zonilis. 175 


Var. D. Première tache des élytres unie à la deuxième, et celle-ci avec 


la tache apicale. 


Os. Dans cette variété, la matière noire des taches s'est étendue 
longitudinalement de manière à unir toutes les taches. Celles-ci sont 
alors souvent plus päles que dans l’état normal ; leur union n’a quel- 
quefois lieu que par une traînée nébuleuse. Le prothorax, chez les va- 
riétés pâies, reste sans taches : d’autres fois, il montre deux taches ou 
üne bande transverse, noires. 


Var. «. Noir, avec les élytres d'un roux orangé, ornées chacune d'une 
bande transverse, vers le tiers de leur longueur, d'une autre extérieure- 
ment raccourcie, vers les deux tiers de leur longueur et d'une tache apicale, 


noires. 


Os. Dans cette variété, la première tache s’est liée à la suture et 
s'ést étendue de manière à constituer une bande transversale noire, 
s'avançant un peu en dévant et se dirigeant vers le bord externe 
qu’elle n'atleint que vers son angle postéro-externe.La deuxième tache 
également liée à la suture, constitue une sorte de bande à peine éten- 
due jusqu’à la moitié de la largeur. La tête, le prothorax, le dessous 
‘du corps et les pieds sont entièrement noirs. (Collect. Foudras.) 


Var. {. Entièrement noir, avec les élytres ornées chacune de deux ban- 
des transversales et d'une tache en ovale transverse, d'un roux orangé. 


(Collect. Godart.) 


Ons. Dans cette variété singulière, la tête, les antennes, le pro. 
thorax, l’écusson, le dessous du corps et les pieds, sont noirs. Les 
élgtres sont également noires, avec deux bandes transversales : l’une 
basilaire :- l’autre, moins développée, vers le milieu de la longueur, 
ét une tache en ovale transverse, vers les trois quarts de la longueur, 
d'un rouge orangé. 

En eéxaminant les élytres avec soin, il est facile encore de recon- 
naître l’état normal, malgré le développement pris par les taches noi- 
res. La première, en parallélogramme allongé, s’est étendue d'une 
part jusqu’à lasuture, sur toute sa longueur, et, d'autre part, jusqu'au 
bord externe sur la moitié postérieure seulement de sa longueur. La 
deuxième tache noire s’est convertie en une bande transverse, n'at- 
_teignant pas tout à fait en devant la suture et le bord externe, mais. 


ET NE PR TS 7. ! 1 ds Fe à D Ts. 


176 VÉ:!CANTS. 
arrivant postérieurement jusqu'à l'une et l'autre, pour s'unir ave à 
bande noire apicale, et enclore avec elle un espace en pars 
verse d’un roux orangé. Les deux bandes de cette couleur sont don æ 
non seulement transversales, mais prolongées en arrière le long du 
bord externe. a 
Long: 0,0090 à 0,013% (1 à 61.) Larg, 0,0026 à 0,0036 (1 1/5 à LES) 0 
+ F 


Corps allongé. Téle élargie en ligne arquée, depuis Do 


jusqu’à la partie postérieure : à peine aussi large ou un peu 
# 


., 

ut 
moins large que le prothorax vers les deux cinquièmes de sa longue 1 : 
et surtout à la base; marquée de Points contigus ou presque contig) us = S 
garnie de poils fins et courts ; offrant ordinairement sur Île verlex à 
traces plus ou moins faibles d’une line médiane ; marquée su 
front d’une légère et linéaire dépression transversale en arc ouen à 
dirigé en arrière ; ordinairement chargée sur le front d’une trace jé. 
giludinale médiane lisse ou saillante ; d’un roux testacé ou d’un rou= 
geätre flave, chez les variétés päles, d’un fauve ou roux lestacé un pet L 
brûlé, chez les individus plus fortement colorés, souvent même me ne” 
d'une tache noirâtre vers la partie postéro-interne des yeux ou sur . 
vertex. Labre souvent obscur. Palpes maxillaires et extrémité des 4 
dibules au moins noirs ou noirälres. Antennes, noires ; à premier & 
plus court que le troisième : les troisième à neuvième presque de : ht 
longueur : le troisième près de trois fois aussi long que mn? 


Fe 


de la longueur des côtés, ordinairement un peu moins large ot Es pei 
aussi large dans ce point qu’à ses angles postérieurs, sinué entre € ce 
deux points; presque en ligne droite et muni d’un rebord 
étroit à la base : ce rebord rendu plus distinct par un petit sillon trans 
versal antébasilaire : marqué de points à peu près aussi profond qu 

ceux de la tête, mais un peu moins serrés ; presque glabre, ga ri de 
poils très-courts et peu apparents : ordinairement d’un roux fauv 
d’un jaune orangé; sans taches,chez les variétés claires, habituel ir" 
paré de chaque côté de la ligne médiane d’une tache noire ou # 
tre, couvrant la moitié submédiaire de la longueur : ces taches pi 
unies et conslituantalors une tache dorsale commune : ordinairement 
marqué d'une dépression iransyersale, vers le tiers de sa ongu : ue 
Ecusson généralement de la couleur du prothorax, parfois noir ot 

noirâtre. ÆElytres sans rebord marginal ; subarrondies chacun ne à 


CANTHARIDIENS. — Vemognaltha. 71 
l'extrémité ; d'un roux testacé ; squammuleuses : garnies de poils fins, 
couchés et concolores ; peintes comme il a été dit. Dessous du corps 
poinlillé : garni de poils fins; noir, avec les deux ou trois derniers 
#rceaux du ventre d’un roux testacé brunâtre. Pieds ordinairement 
d'un roux testacé, avec les tarses noirs. Eperon externe des tibias 
postérieurs, épais, coupé en biseau à son extrémité, 

Celte espèce se trouve dans les environs de Lyon et dans diverses 
aulres parties de la France méridionale. 


Os. Elle s'éloigne des espèces précédentes, par sa taille plus avanta- 
geuse; par sa lête élargie après les yeux, offrant entre ceux-ci, sur le 
front, les traces plus ou moins sensibles d’un ligne ou d'un léger sillon 
transverse,arqué ou anguleux en arrière; par les taches de ses élytres; 
par les différences de coloration des parties de son corps. 

Comme le Z. prœusta, elle offre quelquefois des variétés très-éloi- 
gnées du type principal ; mais le dessin des élytres, quoique singulié- 
remenl altéré, se laisse encore jusqu'à certain point, reconnaître. 


Genre Vemognalha, Néwocnarue ; Illiger (1). 
(vaux, fil; yuædcs, mäcloire). 


Cauacrënes. Elytres munies d’un rebord marginal très-distinct; assez 
fortement en courbe rentrante à leur côté externe ; flexibles ;un peu 
déhiscentes postérieurement à la suture. WMâchoires linéaires, ciliées ; 
à lobe interne court, presque nul: l’externe, allongé en forme de 
lanière ciliée infléchie à son extrémité, plus longuement prolongé 
que les palpes maxillaires. Labre arqué en devant. Mandibules allon- 
gées, ou faiblement arquées vers l'extrémité. Palpes subfiliformes. 
Menton tronqué en avant et en arrière, arqué sur les côtés. Yeux 
échancrés. Antennes à deuxième article moins long que la moitié du 
suivant : celui-ci sensiblement plus long que le quatrième. Prothorax 
presque en carré, plus large que long. Éperons des tibias postérieurs 
assez courts, ordinairement presque égaux en grosseur et en lon- 
gueur. Corps allongé ; très-faiblement ou très-médiocrement convexe. 


1) luutcen, Mag. L 6. (4807), p. 433. — Voyez aussi : Larnmiize, Considéral, sur 
l'ordre nat, des anim, (4810) p+ 216. — Ovivin , Encyel, méth. 1. 8, (INA) p. 
174, ete. 


12 


478 VÉSICANTS. 
Chez ces insectes les élytres nolablement en courbe rentrante 
à leur côté externe, commencent à se montrer déhiscentes ‘ sui : 
après la mort) vers l'extrémité de la suture et servent naturelle 
de transition aux insectes du rameau suivant. jus. 
Comme les autres Vésicants de la même branche, ils se tro peu 
sur les fleurs. Leurs premiers états sont encore RE 


_ 


1. N. nigripes ; SurFriaN. Antennes , bouche , Erin d ssous d 
corps et pieds, noirs. Téle el prothorax du rouge jaune : la première, 
noirtye postérieurement sur les côtés du cou : le second,orné, un. peu. a es D 
de milieu de la ligne médiane, d'une tache orbiculaire noire. Elytres & 
jaune testacé, avec l'extrémité noire sur le tiers postérieur du bord ext 
un peu moins à la suture, et parées chacune sur le milieu de leur large 7 
mers les trois huilièmes de leur longueur, d'une tache noire, arron Le 
srdinairement plus ou moins développée. 


+ Antennes graduellement un peu refresl es vers l'extrémité ; p us 
sensiblement comprimées et subdentées ; à dernier artiele aussi 
que le troisième , graduellement rélréci à. partir des trois init . 
de sa longueur. Sixième arceau ventral bilobé, entaillé D. 
moilié au moins de sa longueur. æ 
#4 


©. Antennes subfiliformes ; à dernier article un peu moins té g sue F 
le troisième , graduellement rétréci à Apart des deux tiers de sa lone 
gueur. Dernier arceau du ventre entier ou à peine échancré. Perte 

' 1! en | 4 

Etar nonmal. 7éfe d’un rouge jaune, avee l’épistome, le labre, 
antennes et les palpés noirs, ella partie postérieure, sur les | 
cou, noïrvâtres. Prothorax d’un rouge jaune, orné un peu a é 
moitié de la ligne médiane, d’une lache orbiculaire noire, coi uxTA 
environ le cinquième de sa largeur. Ecusson noir, Elytres d'un je 
ou flave testacé,avec l'extrémité el une tache orbiculaire sur chaet 
noires : la partie noire de l’extrémilé, couvrant le tiers posté LE 
bord exierne, transversale jusqu’à la moitié de la largeur de ck j 
étui, raccourcie ensuile en ligne courbe et couvrant environ De 22 
postérieur de chaque élylre, à la suture : la tache orbiculaire, s 
sur le milieu de la largeur de chaque étui, dont elle couvre « di ne à 
rement la moitié ou les irois cinquièmes médiaires , vers les t 
LR 2 de la longueur de ceux-ci. Dessous du corps et pieds, noir die 


CANTHARIDIENS, — Vemognatha. 17) 


Variations (par défaut), 


Nar.4. Anus roussûtre. 


Erar nonMaAL, 


Nemognatha Chysomelina, Oiivin, Encyel. méth. 1. 8, p. 175, 4. — Lara, in Cuve, 
Hegn. anim, t. 3. (4817) p. 320. — Jd. (1829) r. 5. p, 68. — Jd, Nouv. Dict 
d'Hist. nat, t. 22 (1818) p. 488. — Genmar, Fauu. insect, Europ. 9, #1. 2h 
De Casier, Hist. nat, 1, 2. p. 280, 2. — Guerix, Iconogr. du Regn. an p. 156. 
pl, 5%. lig. 42, tête du 1; 12, a, antennes; 12, b, crochets da tarsé, — Lucis, 
Explor, sc. de l'Algér. p.396. 1030, pl. 54. fig. 8 et détails. (désigné an bas de 
la planche par erreur du (ypograghe sons Le nom 4e Nemognathus chrysomelinus), 

Nemognutha nigripes, Surrmiax, Synonym. Miscell, in Entomol, Zeitaug, y  Stertin, 4. 
141855), p. 236. 5. 


Variations (par excès). 


Var. Ê. Elytres marquées sur le calus huméral d'une pelite tache 
ponctiforme noirâtre ou nébuleuse. 


Var. Y. Taches des élytres occupant toute la largeur de chacun 
des éluis. 


Oss. Souvent alors la partie noire de l’extrémité est en ligne droite à 
son bord antérieur au lieu de se raccourcir en ligne courbe à la 
suture. 


Var. Ô. Elytres entièrement noires. 
Long. 0,0061 à 0,0112 (2 3/4 à 5 1.) Larg, 0,0018 à 0,0045 (7/8 à ® 1) 


Corps suballongé ; subparallèle ; très-médiocrement convexe. Téte 
marquée de points rapprochés, médiocres ; garnie de poils livides, 
courts et peu distinets ; colorée comme il a été di. Antennes prolon- 
gées au moins jusqu’à la moilié des élytres ; noires ; à troisième 
article , le plus gros et le plus long, deux fois et demie environ aussi 
long qu'il est large. Cou orangé. Prolhorax tronqué et plus étroit 
_ derrière le cou, élargi en ligne courbe jusqu'au tiers ou aux deux 
‘einquièmes de sa longueur, subparallèle ou à peine subsinué ensuite: 
tronqué à peu près en ligne droite, à la base ; muni à cetle dernière 
d'un rebord étroit ; d'un quart environ plus large quil est long : 


160 VÉSICANTS. 
médiocrement convexe ; faiblement déprimé transversalement vers le 
tiers de sa longueur ; glabre ou à peu près, luisant ; noté de points 
plus gros, mieux marqués et moins rapprochés que ceux de la tête ; 
offrant souvent les traces d’une faible ligne longitudinale médiaire; 
coloré et peint comme il a été dit, avec la partie repliée en dessous; 
d'un flave testacé. Ecusson noir; ponctué ; chargé d’une ligneslons 
gitudinale médiane à peine élevée. Elytres munies d’un rebord mar 
ginal ; arrondies à l'extrémité, prises ensemble ; déhiscentes à Japars 
lie postérieure de la suture sur le tiers de la longueur de la partie 
noire ; peu convexes sur le dos ; ponctuées sur leur partie antérieure 
et graduellement d’une manière plus fine el squammuleuse ; pubes= 
centes ; une fois el un cinquième plus longues que larges réunies ; 
colorées et peintes comme il a éié dit ; garnies de poils fins,couchés, 
assez courts, concolores. Dessous du corps et pieds ponclués ; noirs: 
Cette espèce habite nos provinces les plus méridionales, principales 
ment notre ancienne Provence. On la trouve également en Espagne et 
dans d’autres contrées chaudes de l’ancien monde. 


3. N. chrysomelina; Fasricius. Poitrine et ventre, moins l'ex- 
trémité de ce dernier, et ordinairement antennes et larses, noirs. Téle et 
prothorax d'un roux flave : le second, orné, un peu avant le milieu de la 
ligne médiane, d'une tache orbiculaire noire. Ecusson, élylres, cuisseswet 
tibias, d'un flave testacé : le premier, ordinairement marqué dune bande 
longitudinalement médiane plus ou moins large, noirâtre : les élytres, 
avec l'extrémité noire sur le tiers postérieur du bord externe, un peu moins 
à la suture, ct parées chacune sur le milieu de leur largeur, versles trois 
huitièmes de leur longueur, d'une lache noïre, en carré obliquement 
disposé. 

( 


et 2. Mèmes caractères distinetifs que chez l'espèce précédentes 


Ervr Nonmac. Tête d’un roux flave ou d’un roux testacé, avec l'ex- 
trémité des mandibules,le dernier article des palpes et les antennes; 
noirs ou noirâtres, et les premiers articles des palpes d’un roux tes- 
tacé nébuleux. Prothorax d’un roux testacé, orné un peu avant la 
moitié de la ligne médiane, d'une tache arrondie en Sorte doi 
noir, couvrant environ le cinquième de sa largeur. Ecusson PR à 
où lave testacé, orné d’une bande longitudinale noire ou noirâtre 
couvrant la moitié ou parfois la majeure partie de sa largeur.  Elyires 


“d'un flave teslacé, avec l'extrémité et une tache en carré oblique, noi- 


| CANTHARIDIENS. — VNemognalha. 184 
res : l'extrémité, noire sur le tiers postérieur du bord externe : cette 
partie noire, transversale jusqu'à la moitié de sa largeur, raccourcie 
en ligne courbe à la suture : la tache, en carré ou en parallélogramme 
obliquement transverse, tantôt plus étroite que la moitié submédiaire 
de la largeur de chaque étui, tantôt couvrant la majeure partie de 
ceux-ci. Postpectus d’un roux testacé : médi et postpectus, noirs. Ven- 
tre noir, avec l’exirémité d’un roux testacé. Pieds d'un roux leslacé, 
avec les hanches postérieures au moins et les tarses, noirs où noi- 
râtres. 


Variations (par défaut). 


Var.  Palpes, antennes, écusson el tarses variablement ou méme simut- 
tanément d'un roux testacé. 


ErAT NorMaL. 


Zoniis chrysomelina, Faseucrus, Syst. Entom. p, 126. t. — 11, Spec. ins, €, #. p. 
161. 1, — fd. Mant. t, 4. p. 95. 1. == /d. Entom, Syst. t. 4, 2. p. 49 5, — 
L1, Syst. Eleuth. t, 2,p. 24, 7. — Guec. C. Live Syst Nat, & 1, p. 1708. 4, — 
Lure, Magaz. t. 6. p.333. — Scnonu, Syu.ins, L. 2.p. 340. 1. 

Nomognatha flavipes, MÉNÉrRIES, Descript. des ins, recueillis par fen M, Lehmann (én 
Mem. de l'acad. imp. des sc. de St-Petersbourg (sciences natur,) t. 6, (1848) p. 
248. 318. pl 4, fig. 15.)— fd. tiré à part, p. 32. 518. pl. 4. fig. 15. 

Nemoguaiha chrysomelina, Surrman, Synon. Miscell (in Entomol, Zeitung v- Steitin, 
1.15. (1833), p 233%, 3. 


Louz. 0,0090 à 0,0135 (4 à 61.) Larg. 0,0028 à 0,039 (1 4/2 à 1 5/51) 


Cerps allongé ; subparallèle ; très-médiocrement convexe. Téle: 
marquée de points médiocres, rapprochés ; presque glabre, garnie de 
poils très-courts et indistincets à la vue; colorée comme il a été dit. 
Antennes prolongées un peu au-delà des angles postérieurs du pro- 
thorax : ordinairement noires, quelquefois avec le premier ou les deux. 
premiers arlicles bruns, rarement testacées; à lroisième article le plus. 
gros et le plus long, deux fois et demie environ aussi long qu'il est 
large. Cou d’un roux testacé. Profhorax tronqué et plus étroit derrière 
le cou, élargi en ligne courbe jusqu'aux deux cinquièmes de sa lon- 
gueur, subsinué entre ce point et chaque angle postérieur ; tronqué 
en ligne à peu près droite à la base, muni à cette dernière d'un re- 
bord étroil ; à peine ou faiblement déprimé transversalement vers le 
tiers de sa longueur; d'un quart environ plus large qu'il est long ; mé: 


182 VÉSIGANTS. 

b — diocrement convexe : glabre, luisant ; noté de points presque sem bla 

| 4 . n F nn - 7 
bles à ceux de la tête ; coloré et peint comme il a été dit, avec la partie 


È repliée en dessous d'un flave testacé. Ecusson ponctué : d’un fauve 0 Lu 
flave tesiacé, ordinairement paré d’une bande médiane longitudinal 
noire plus où moins large. Elytres munies d’un rebord marginal en 
ogive étroite chacune à l'extrémité ; un peu déhiscentes à la parlie pc se 
térieure de la suture sur la moitié de la longueur de la partie noire: 
peu convexes sur le dos ; ponctuées sur leur partie antérieure, & 
duellement ponciuées d’une manière plus fine et squammuleuse; un& 

fois el quart au moins plus longues que larges, réunies ; colorées tb 
peintes comme il a été dit ; garnies de poils fins, clairsemés, coue nés, 
concolores, peu ou point apparents. Dessous du corps noir, avec la 
parlie postérieure du ventre d’un roux testacé. Pieds d'un ro 


11: ; 
lave testacé, avec les hanches postérieures el ordinairement les l arses 


= 
re 


noirs. FF Pa 5 
Celle espèce m'a été envoyée par M. Alex. Wachanru comme aya En 
été prise dans les environs de Marseille. Elle serait done de France, s A 
tontefois il n’y a paseu erreur, c’est-à-dire si elle n’a pas élé rapportée 
de l'Orient par ce zélé naturaliste. OT 
Oss.Cette Némognathe se distingue de la précédente par l’épiston dé 


le labre, les palpes, le dessous du corps, les cuisses et les ti ias, 
leslacés. 


4 | 

Mais à part ces différences, le dessin des élytres et celui du pro 
thorax est si exactement le même que chez la précédente, qu'on est. 
not 


à se demander si elle ne serait pas, de celle-ci, une variété locale chez. 
laquelle la matière noire aurait pris moins de développement. Les. 
variations que présentent sous ce rapport divers insectes de cette 
Tribu, semblent autoriser à le penser. La W. chrysomelina a bien 0 rdi- 
nairement la première tache des élytres en carré oblique; maïs on 
retrouve parfois la même configuration, chez la W. nigripes. Cepen- 


+ 


dant Ta V. chrysomelina semble avoir une taille un peu plus grêle : le - 


+ 


prothorax plus étroit en devant ; les élytres proportionnellement plus » 


son semblable, près de l'extrémité, et la partie postérieure du bord — 


externe rétrécie en ligne moins courbe , de manière à faire paraîlre « 
n AE. + 
lrémité ; moins planes en dessus: les antennes moins longues. 
l'elies sont les différences souvent peu saïsissables, quand on n'a 1 
sous les yeux ces divers insectes pour les comparer, qui semblent 
couleur à part, éloigner la N. chrysomelina de la nigripes. + 


CANTHARIDIENS, — Apalus. 163: 


Genre Apalus, Apaus ; Fabricius (!) 


(4ranss, mou), 


Canacrères. Elytres munies d'un rebord marginal très-distinct ; un, 
peu déhiscentes vers l'extrémité de la suture ; très-sensiblement en 
courbe rentrante à leur côté externe. Mächoires ciliées; à peine pro- 
longées au delà de l'extrémité des mandibules ; moins longuement 
prolongées que les palpes maxillaires: ceux-ci, filiformes. Mandibules 
cornées : fortement arquées à l'extrémité. Yeux un peu obliquement 
transverses ; étroils ; faiblement échancrés. Antennes insérées près de 
l'échancrure des yeux ; allongées ou assez allongées ; situées el com- 
primées chez le 7. Tibras postérieurs au moins aussi longs que la 
euisse : au moins aussi longs ou plus longs que le tarse. Corps subal- 
longé ; peu convexe. 


1. A. bipunetatus; Genmax. suballongé ; peu convexe ; noir, ave 
les quatre derniers arceaux du ventre, les tibias, les premiers articles 
des tarses et les élylres, d'un rouge rosé: celles-ci, ornées chacune d'une 
tache noire, un peu obliquement transverse, située des deux tiers aux 
cinq sixièmes de leur longueur, étendue ordinairement du huitième interne 
aux trois quarts de la largeur. Téle et prothorax densement, et finement 
ponctués et hérissés de poils noirs. 


j'. Antennes sétacées; prolongées environ jusqu'aux quatre cinquiè- 
mes de la longueur du corps ; à premier article graduellement renflé; 
à peine plus grand que la moitié du troisième : les troisième à dixié- 
me, comprimés, sensiblement élargis de la base à l'extrémité, sub- 
dentés : le onzième, plus long que le troisième. Sixième arceau 


ventral fendu presque jusqu'à la base. 
?.Je ne l'ai pas vue. 


Apalus dipunctatus, (ZirGLEn) (Onseax),Catal, (4821) ps *6.— (Daiuh Cutal. (18% } 
p 49 — GEumar, Faun, insect, Europ. 14, 6.— Kavaicrt, Enum. ec. fr Bullet. 
de la Soc. imp, des Natur. d, Mosc. L, 5. (1832) p. 141. 199. Waurr, Verzeichn. 
z. Bekavnt. d. Golenp. d. Turkey, én Isis v. Oken (1838) p. 467. 111. 

Long. 0,0112 à 0:0123 (5 à 5 1/2 1.) Carg. 0,0053 à 0,0036 (1 4/2 à 12/2 1.) 


oo 


(4) Faonicius, Systema Estlomologiae p. 127. 


181 VÉSICANTS. 


Corps suballongé ; peu convexe. Téle élarzie d'avant en arrière jus- 
qu'à son bord postérieur : d'un noir presque mat; ruguleuse, mar- 
quée de points contigus, médiocres ; assez densement hérissée de poils 
noirs assez longs. Palpes noirs; assez allongés. Antennes noires ; à à 
deuxième article court : le troisième, une fois au moins plus large 
qu'il est long dans son milieu, à peine plus grand que le suivant 
cinquième à onzième, allongés. Prothorax à peine arqué en deva à 
subarrondi aux angles antérieurs jusqu'aux deux cinquièmes envi 
de ses côtés, offrant vers ce point ou un peu après sa plus grande 
geur, sinueusement rélréci ensuile, tronqué ou faiblement arqué 1e 
arrière et rebordé, à la base ; plus larÿe que long, presque en \ 
court el transverse; peu convexe ou planiuscule ; ; d’un noir pres 


: 

Eh 
on 

OR 


à ES. 


en arrière. à côtés un peu sinués ; PENICUÉ arrondi à }’ extré 
noir. Elylres d’an tiers plus larges que le prothorax ; quatre fois aussi 
longues que lui ; sensiblement en courbe rentrante vers les trois cit à 
quièmes de la longueur de leur bord externe ; munies d’un rebord n 
ginal ; ; subatroñdies ou en ogive chacune à l'extrémité : peu conv 
ou lintuséintés: | tibstériédrernent déhiscentes à la suture ; munie: 
celle-ci, d'un rebord graduellement affaibli ; presque glabres, in 
tinclement garnies de poils fins, courts, couchés et clairsemés : 
leuses où ruguleusement ponctuées : rouges ou d’un rouge rosé ; 
nées chacune d'une tache noire, obliquement transverse d'avai 
arrière et de dedans en dehors, élendue depuis le huitième inte 
presque jusqu'aux trois quarts de la largeur, des deux tiers aux« 
sixièmes de leur longueur. Dessous du corps noir sur la poitrine et 
les deux premiers arceaux de l’abdomen, d'un rouge rosé sur les 
Ceaux suivants ; garni de poils plus longs et plus épais sur la poitrine 
Pieds noirs, sur les cuisses, à la base des tibias et à l'extrémité d des 
larses, d'un rouge rosé sur la majeure partie des tibias et sur les 
miers arlicles des tarses. Eperon externe des tibias postérieurs or di: 
remen! plus épais, Premier article de tous les tarses un peu noi 
long que les deux suivants réunis. É "A 
Celte espèce se trouve indiquée dans le catalogue de M. de Mars: 
comme habitant la France ; mais les exemplaires que j'ai eus sous les 
yeux, provenaient fous de la Hongrie. -{ 


CANTHAMIDIENS- 135 


DEUXIÈME RAMEAU. 


SITARATES., 


Canacrèues. Elytres un peu moins prolongées que l'abdomen ; dé- 
passées postérieurement par les ailes qu’elles voilent incomplètement ; 
déhiscentes eten ligne courbe ou sinuée à la suture,au moins à partir 
de la moitié de leur longueur et souvent presque depuis l’écusson ; 
fortement en courbe rentrante au côté externe ; flexibles. Yeux échan 
crés un peu après la moilié de leur bord interne. Antennes insérées 
près de l'échancrure des yeux; médiocres ou assez longues (9 ), longues 
(7) : subfiliformes ou grossissant à peine vers leur extrémité (£), gra- 
duellement plus minces vers leur extrémité (4) ; de onze articles : le 
premier, arqué et renflé vers l'extrémité : le deuxième court : les 
lroisième à dixième, subcomprimés, subfiliformes 9) ou subdentés 
(7). presque égaux, une fois au moins plus longs chacun qu'ils sont 
larges : le onzième, un peu élargi vers son milieu, appendicé ou comme 
formé de deux articles soudés. Labre entier. Wandibules terminées en 
pointe. Mäâchoires non prolongées au-delà des mandibules ; à deux lo- 
bes. Palpes filiformes ; à dernier article obtus à son extrémité. Menton 
presque carré. Prothorazx plus large que long. Ecusson grand ; en trian- 
ole à côtés sinués ; chargé, de chaque côté, près du bord latéral,d'une 
ligne saillante prolongée depuis la base jusqu'aux deux cinquièmes 
au moins de sa longueur. Epislernums du postpectus trois fois à peine 
aussi longs qu'ils sont larges en devant. Epimères du postpectus paral- 
lèles aux épisternums ; en grande partie visibles. Tihias postérieurs à 
deux éperons: l’externe ordinairement épais. Tarse postérieur un peu 
moins long que le tibia. Ongles parfois variablement inermes ou pec- 
tinés chez la même espèce. 

Oss. Chez tous les insectes ci-après, les élytres sont chargées de deux 
ou rois nervures longitudinales ; el les hanches postérieures sont sil- 

lonnées transversalement. 

= Les peignes ou dents des crochets des tarses n'offrent souvent point 
de régularité dans leur existence chez la même espèce,et perdent ainsi, 
chez ces derniers Vésicants, l'importance caractéristique qu'ils ont 
dans d'autres divisions de cette Tribu. 


1856 VÉSICANTS. 


Ces insectes se partagent en deux genres : 


‘nv sinuées où en conrbe rentrante à {a suture, peu après 
l'écusson , d’un tiers à peine moins étroites vers la moitié 
de leur longueur qr'à la base, graduellemeut rétrécies à 
partir de cette moitié jasque près de leur extrémité. 
Mandibules. ou du moins l’uue d'elles arquée seulement 


| 


vers son extrémité. __  Stcnoru 
Elytres ns 4 d à di 


sinuées ou en courbe rentrante àla suture,peu après l'écusson: ME. 
plus d’ane fois plus étroites vers la moitié de leur longueur te A 
qu'à la base, subparalléles ou faiblement reuflées dansleur | M 
milieu, dans leur secoude moitié. Maudibules courbées QUE F “is 
presque à angle droit vers la moitié de leur longueur. |Süaris. } F 


Genre Stenoria, SrENORE. 


Canacrènes. Elytres non sinuées ou en courbe rentrante à a sutur 


peu après l'écusson; d'un tiers à peine moins étroites vers la m itié 
\eurlongueur qu'à la base , graduellement rétrécies à par ir du ti 
ou de la moitié , jusqu’à leur extrémité. Mandibules, ou d mo 
l’une d’elles arquée seulement vers son extrémité. Mächoires à di 
lobes finement ciliés , presque égaux : l'externe ou supéri qu 


sur l'interne. 


it à, 
bus. Ÿ 
. 1 


La? 


# F- 
ñ à 
1 «| 

LU 


1. S. apicalis ; Lareruve, Noir , avec la moitié po; térie: re d 
ventre , les pieds el la majeure parlie du prothorax et des & yire 
flaves : Les élytres noires sur leur sixième postérieur : le prothorax, ere 
édiane 


d'une fosselte triangulaire, vers l'extrémité de la ligne m li CE 
souvent orné sur cetle ligne d'une bande longitudinale noire, 0 
ment raccourcie en devant, parfois accompagnée de chaque côté 


noir, ou couvrant la majeure pañlie ile la surface de ce segment. - 


du + 


Fe 
n 
v 
HUE + 
F TI 


'. Antennes aussi longuement prolongées que le corps : comp 


mées et subdenttes en dessous , graduellement un peu plus grèl 
depuis les deux tiers jusqu’à l'extrémité. Dernier arceau d vent 


creusé d’un sillon longitudinal ; entaillé à son extrémité. E 


9. Antennes prolongées jusqu'a la moitié des élytres où un pe 


CANTHARIDIENS. — Slenoria. 187 


plus ; non subdentées ; filiformes ou à peu près. Dernier arceau du 
venire arqué tn arrière. 


Evar nonmaz. Téle brune ou d’un noir brun. Prothorax d'un flave 
orangé ou roussàtre, orné d’une bande longitudinale brune ou noire, 
naissant à l'extrémité de la ligne médiane, ordinairement d’une lar- 
geur égale ou presque égale à celle de la base de l’écusson, avancée 
jusque vers la moitié de la longueur, où elle se Llermine anguleuse- 
ment en avant. 


Ons. Quelquelois le prothorax est maculé de taches nébuleuses. 
Variations (par défaut). 


Var. *. Bande longitudinale noire, nulle ou n'offrant que de faibles 
traces de son existence. 


Os. La têle est alors ordinairement d’un roux brûlé ou brunâtre 
sur le milieu du front, 


Sutarls thoracica ? (Dessax), Catal, (1837) p. 249, 
Erar Normar.. 


Variations (par excès.) 


Var. 5. Bande prothoracique noire plus ou moins développée,mais laissant 
encore la majeure partie du dos du prothorax de couleur foncière. 


Oss. Celle bande offre tantôt : 

1* Ses angles antéro-externes dilatés. 

9° Un point brun ou noir, près de chacun de ses angles antéro- 

externes. 

3" Chacun de ces points lié à la bande. 

4° La bande avancée jusqu'au bord antérieur. 

5° Une branche naïssant de chaque côté de la base de la bande à 

laquelle elle est liée, et avancée en divergeant un peu avec elle et en 

s'unissant souvent à chacun des points noirs précités , quand ils 
existent, 


Var. 7. Bande noire assez développée pour couvrir plus de la moilié de 
la surface du prothorax. 


Ous. La matière noire en prenant plus d'extension couvre d'une 


e. ti DR he 7 7 Se à te 


155 VÉSICANTS. 
manière variable la surface du prothorax et souvent au 
ne laisser qu’une bordure latérale d’un jaune orangé, : 


Sitaris apicales, Uara. Hist. at. 1, 10. p, 403. 2. — [d, Gener, t, 2.pe È 
Scuÿxu. Syn. ins, t. 2. p. 341. 2, — Sarxr FArGEAU et A. SERVILLE, Et yet 
1. 10.p. 459. — De Casrecx. Hist. nat, t. 2, p. 279.2. | 


LE 


Long. 0,0067 à 0,0078 (3 à 3 12 L.) Lurg. 0,002? à 0,002# (1 à 4 A/S) 
CES 


2” 


Corps suballongé ; subparallèle. Téte brune ou d'un brun, 
luisante ; marquée de points rapprochés, plus petits sur la pa ï 5 
rieure du front et sur la moitié postérieure de l’épistome que sur u 
reste ; hérissée de poils courts et peu apparents ; chargée sur I n it LE 
du front d’une ligne longitudinale peu saillante. Wandibules brunes,” 
extrémité noire. Palpes d'un testacé obscur, ou bruns: 
d'un noir brun. Cou ponctué ; brun noir. Prothorax échar 
devant derrière le cou ; élargi en ligne courbe depuis les côlés.a 
celui-ci jusqu'aux deux cinquièmes de sa longueur ; assez anguleux 
offrant dans ce point sa plus grande largeur ; un peu moins Ma 
dans ce point que la tête ; rétréci ensuite en ligne presque dr: 
jusqu'aux angles poslérieurs qui sont émoussés ou subarrondi Hi 
cinquième ou d’un quart moins large à ces angles que dans on « 
mètre transversal le plus grand ; en ligne presque droite, ou pluté 
peu échancrée dans son milieu, à la base ; rebordé à celle-ci; 
d’une fois plus large vers les deux cinquièmes de sa longueu r % 
long sur son milieu ; peu convexe ; légèrement déprimé près 

_ côtés ; rayé d’un sillon médian ordinairement en forme de. 
triangulaire sur les deux cinquièmes postérieurs de la ligne m cdi 
luisant, presque lisse, superficiellement pointillé ; hérissé de po 
courts, fins et peu apparents ; coloré et peint comme il a étè 


Ecusson ponctué , avec l'extrémité presque lisse et presque bilobs 
ordinairement rayé d'un sillon longitudinal médian prolongé dep 
la base jusque vers la moitié de la longueur ; brun ou brunn 
Elytres quatre fois aussi longues que le prothorax ; rétrécies, n 
courbe depuis le huitième de la longueur de leur bord interne et 
graduellement plus déhiscentes à la suture, depuis le quart où de 
de leur longueur jusqu’à l'angle sutural qui est prononcé ; à 
ruguleuses, obsolètement pointillées ; garnies de poils courts. 
chés, concolores, peu apparents ; d’un flave teslacé, avec le trén | 
brune ou d’un brun noir, sur le sixième postérieur de leur on 
Dessous du corps luisant, peu garni de poils; ponctué sur la poil 


Ces 


Mate à 


CANTHARIDIEXS, — Silaris. 159 
presque lisse sur le ventre; noir sur la première el sur les trois 
premiers arceaux du second, ou du moins sur la presque totalité de 
leur largeur, d'un flave ou roux leslacé sur la seconde moitié du ven- 
tre. Pieds d'un flave testacé ou roussätre, souvent avec la base des 
cuisses et parfois avec l’extrémilé des tarses,noires ou obscures. 

Cette espèce est exclusivement méridionale. On la trouve dans les 
«nvirons de Marseille, dans divers lieux de notre ancienne Provence, 
et jusque dans les Hautes-Alpes sur l'Eryngium campestre. 

Ons. La branche supérieure de chacun des ongles, offre souvent de 
très-pelites dents, d’autrés fois elle n’en montre point de traces. 


Genre Silaris, Srrauts ; Latreille (). 
 Sitaris, nom douné par les anciens à un oiseau aujourd’hui iuconuu.) 


Caracrères. Elytres sinuées ou en courbe rentrante à Ja suture, peu 
après J'écusson : plus d’une fois plus étroites vers la moitié de leur 
longueur qu’à la base, subparallèles dans leur seconde moitié ou à 
peine moins étroiles vers les quatre cinquièmes de leur longueur. 
Mandibules courbées presque à angle droit, vers la moitié de leur lon- 
gueur. Mâchoires à deux lobes, garnis de poils : l’interne plus court : 
l'externe, droit. | 


1. S. Solieri ; Paconiour. Noir ou d'un noir brun : deux cinquièmes 
basilaires des élytres et ventre,d'un roux flave ou testacé : tibias des quatre 
pieds antérieurs, parfois de même couleur. 


J. Antennes plus longues que le corps, graduellement et faible- 
ment rétrécies vers leur extrémité. Pieds plus allongés. Tarses plus 
grèles. Dernier arceau du ventre divisé longitudinalement en deux 
parlies ou sortes de lobes allongés. Anus ordinairement noir. 


9. Antennes égales environ aux deux tiers de la longueur du corps, 
subfiliformes ou graduellement un peu plus grosses vers l'extrémité. 
Pieds moins longs. Tarses moins grèles. Dernier arceau du ventre non 
divisé, en arc dirigé en arrière. Anus ordinairement de la couleur du 
reste. 


ms 


(1) Parme, Mist. nat, t, 10. p, 402. 


190 VÉSICANTS. 


LA 


S'üaris Solieri, Peccmour, Descript. d'une nous, esp de Süaris, in Ann, de + ce 
Eulomol, de Fr, 1. 8. (1839) p. 329. pl. 18. — Guénix, Iconogr. du Reg. 
b.-I97, 
* 


Loug. 0,0090 à 0,0112 (4 à 5 1.) Larg. 0,0033 à 0,0045 (1 1/2à2 1.) 


Le : Fe 


Corps oblong ou suballongé. Téle presque plane sur le front ; noires l 
couverte de points contigus et plus fins sur le front , moins rap É 
chés et plus gros sur le vertex ; offrant principalement sur celui-cides 
parties luisantes ; chargée longitudinalement sur le front d’une ligne + 
médiane saillante étroite, plus ou moins marquée ; offrant ordinaire- 4 
ment quelques points élevés formant sur le milieu du front une sorte Ng 
d'are où d'angle dirigé en arrière et croisant la ligne médiane ; _ DER 
nie de poils courts, obscurs et peu apparents. Mandibules et palpes 
noirs : ces derniers, parfois bruns. Antennes noires ; comprimées ; sub = 
dentées en dessous, mais plus faiblement chez la 9. Cou noir ; poue- s 
tué: Prothorax échancré en devant derrière le cou, élargi en ligne 
courbe jusqu’au tiers de la longueur, offrant dans ce point sa plus 
grande largeur, subsinuément un peu rétréci ensuite jusqu'aux . 
gles postérieurs ; subarrondi à ces derniers; en ligne presque dro 
ou faiblement arquée en arrière, à la base ; souvent un peu échant 
ou enlaillé dans le milieu de celte dernière ; muni à celle-ci d'un 
rebord très-élroil ; à peine plus long que fard : presque plan en des- = 
sus, un peu ont: noir ; densement ponctué ; garni de poils courts, 
obscurs el peu apparents ; rayé d’une ligne longitudinale méc 
plus profonde sur ses deux derniers cinquièmes, souvent 
réduile en devant à une trace lisse. Æcusson noir ; assez finement et 
densement ponctué, déprimé près de l'extrémité , en partie ee rs 
celle-ci ; parfois légèrement bilobé à sa partie postée Elytre 
légèrement ponctuées vers l'extrémité qu’à la base ; ruguleuses ; | 
nies de poils concolores , fins , couchés et peu parents d'un lave 
testacé jusqu'aux trois huitièmes de leur longueur, noires ou brunes 
poslérieurement. Ailes flavescentes, avec la nervure extérieure b 1 
depuis les deux cinquièmes ou un peu plus de leur longueur. D 
du corps garni de poils livides, fins et peu épais ; noir et ponctué s | 
la poitrine ; d'un flave testacé, luisant et presque lisse sur le va K à 
ce dernier, souvent noir à l'extrémité chez le ÿ. Pieds garnis de poils dd 
peu épais ; entièrement noirs d’un noir brun ; parfois avec les tibias 
des quatre pieds antérieurs, les deux premiers articles des tarses des à 
mêmes pieds et parlie du premier artiele des tarses postérieurs an = 


CANTIHARIDIENS, — Sifaris. 191 
 oux Où flave teslacé. Ongles brièvement pectinés à la branche supé- 
rieure de chacun de leurs crochets. 

Cette espèce se trouve dans les environs de Marseille, d'où elle m'a 
êlé envoyée par M, Alex, Wachanru. Elle habite aussi l'Italie et diver- 
ses autres parties plus chaudes de l'Europe. J'en ai vu dans la 
belle collection de M. Reïche des individus provenant de la Grèce. 


» 


2. S. muralis: Fonsren. Noir ou d'un noir brun: cinquième 
basilaire de la longueur des élytres et base du premier article des tarses 
postérieurs d'une flave testacé. 


- Antennes à peu près aussi longues que le corps, graduellement 
un peu rétrécies vers leur extrémité, à partir des deux tiers de leur 
longueur. Pieds plus allongés. Dernier arceau du ventre Jongitudi- 
nalement fendu : le précédent échancré. 


?- Antennes prolongées environ jusqu'à la moitié du corps; fili- 
Tormes ou légèrement plus grosses vers l'extrémité. Pieds moins longs. 
 Dérnier arceau du ventre entier. 


La Cantharide à bande jaune, Grovra. Uist mat, t. 1, p: 542. 2. 
Necydalis muralis, Forster, Nov. Spec, ins. p. 48. 48, ; 
\ Necydalis humuralis, Faun, Syst, Entom. p. 209. 4. — Id. Spec. Inst, 1.p. 263. 5. 
_— Goezr, Entom. Beytr. 1. 1. p. 514.1. — Guec. C Linn, Syst. Nat. 1. 4. p. 1880, 
; 15 — Dr Vuvéns, C. Lisn, Eutom. 1. 1. p. 283. 14. 

: Canthuris allenuata, Founcn. Eutoun, paris. 1, 4. p. 154, p.+ 
Nerydalis humeratis, Faen. Mant, t. 1. p, 170, 7. — [d, Ent S st, 1: 1. 2. p. 35%. 
12, — Id Syst, Elcuth. 1 2.p. 371. 15, — Rossi, Faun. etr. L 4, p, 175. 454. 
— 4, Maït, 1,9 app. p. 135. -— /d, dd. Hecw, t 4. p. 201. 434 — Manns. 
Eutom. brit. t. 1. pe 859. 8. — Panz Ent, germ. p. 277, 14. — Wat Faun 
Paris ©, 1. p.229, 3. 
Cantharis humeralis, Ouv. Encycl,méth. t, 5. p. 280. 13. — Id, Eutom. t 3.u° 46. 
Me 19,22, pl, 2 fig. 29, — Tony, Hist, nat 7 p: 122. — Lamanck, Anim, 5. 
vert, 1, 4, p, 436. 5. 
Sitaris humeralis, Latr, Wisl. nat. 1. 10, p. 403. 1. — Id. Gen. t, 2, p. 229, 4. — 
17, Nouv, Dict. d'hist. nat. t. 31. (1819). p. 327. — Scnonx, Syn, ins 1. 2. P. 
541. 1. — Sr-Fanc, et À Senv. Encyc. méth. t. 40, p. 459, — Duménur, Dict. 
des se. at. 1.49. p. 543. pl. cah. 45. Coléopt. Sétnopt, fig. 1.— Conrrs, Brit. 
Æaton, 1,8, 340. fig.—Srreness, llustr, 1, 5. p. 53. 4.— Id, Man. p. 354. 2624. 
— Weswoon, Jntrod, 1o the mod. Classil.t, 1. p, 298. fig. 34.4. = PE Casreux, 
Hisks mot. 4, 2, p.279, 4. Guéarx, Iconogr. p, 137. pl. 85, fig. 45 ; a, antenne. 
19, be tirse antér — Lucas, Expl, sc. del’Alger, p, 404.1045.—Moouenrs, Enum, 
. ABuilet, de la Soc, Linn, de Normandie, t. 2, 1856-57, p. 25%, 


| 


102 VÉSICANTS. 


Var. a Tache flave de la base des élytres, nébuleuse ou its 


OUes. Cette variation paraîl au moins souvent être due à un mat 
tlat de conservation. 


Long. 0,0078 à 0,0123 (3 1/9 à 5 1/21.) Larg. 0,0053 à 0,0042 (11221 74 dE 
Corps suballongé. Téle noire ; densement poncluée, avee que cl 
petils espaces empâtés eLluisants sur la ligne médiane. Palpes etani tent ss 
noirs. Cou noir. Prothorax échancré en devant derrière le cou ; él ares Ee 
en ligne un peu arquée, depuis les côtés de celui-ci jusqu'au ( ci = 
quièeme à peine de sa longueur, presque parallèle ensuite, avec me 
sinuosité plus ou moins sensible : en ligne presque droite ou $ + 
lé jèrement arquée en arrière, à la base ; faiblement relevé en re 
dans le milieu de celle-ci ; déprimé au devant de son bord postérieur: 
d'un liers plus large que long; presque plan en dessus; m qu 1é. 
vers le quart de sa ligne médiane, d’une sorte de fossette suivie d'une 
raie longiludinale ; noir; un peu moins fortement ponctué que lat { êt te. 
Ecusson noir ; ponctué. Elytres presque planes; munies latérale: ne 
d'un rebord qui s’efface vers l'extrémité ; ponctuées un peu plus fi ine 
ment et plus densement vers l'extrémité qu’à la base ; glabres ; ; da 
noir brun, avec la base d’une jaune ou flave testacé, sur le cinquiè e 
environ de leur longueur. Dessous du corps noir sur la poitrine, b 
ou d'un brun testacé sur le ventre. Pieds assez allongès; oi s 0 
d’un noir brun, avec les tarses et les tibias antérieurs parte 
roux teslacé nébuleux ou brunâtre. Premier article des no ù 
rieurs d’un flave lestacé 

Cette espèce n’est pas rare dans les environs de Lyon, sur les 1 purs. 
de pisé percés par diverses espèces de Mellifères. Elle paraît set re uv à 
aussi dans la plupart des provinces de la France. 

Os. Elle a été décrite pour la première fois par Geoffroy, qui 
sa Cantharide à bande jaune. En 1771, Forster, en raison de ses élyt 
rétrécies, en fit sa Necydalis muralis, épithète très-convenable, car M 
secte se trouve ordinairement sur les murs troués par divers à E 
ptères mellifères. Ce insecte fut envoyé d’Angieterre , el. 
blement sous la même dénomination , à Fabricius, qui en. 
Necydalis humuralis, dans son Systema Entomologiae (1775). Dan 
Species (1781), l’auteur danois lui conserva la même dénomine 
tout en citant Forster qui l'avait, avant lui, appelé muralis. Dans 
Mantissa Insectorum (1787), Fabricius substitua au nom insignift : ps, 


*t 


v: 


CANTHARIDIENS. — Sifaris. 198 
de humuralis, celui de humeralis, qui lui est resté. I] était de toute jus- 
tice de lui rendre la dénomination imposée par Forster. 
Chez celte espèce, comme chez la précédente, la branche supérieure 
ou interne de chaque ongle paraît tanlôt inerme, tantôt pectinée ou 
garnie de quelques courtes dents. 
Le Sitaris muralis paraît, dans nos environs, dans la premiire 
quinzaine d’août. Dans le même mois, la femelle se met à pondre un 
tas d'œufs oblongs, blanchâtres, irrégulièrement disposés. Elle les dé- 
pose le plus souvent près de l’orifice des retraites dans lesquelles elle 
a vécu dans son premier élat. Ces œufs éclosent ordinairement dans la 
première moitié de septembre. Voici la description de la larve : 
Corps en ovale allongé. Tête d'un blond livide ; petite, à peine égale 
au liers de la largeur du premier arceau ; horizontale : faiblement 
convexe ; marquée d'une ligne naissant du milieu du bord postérieur 
el divisée en devant en deux lignes divergentes. Labre arqué. Mandi- 
bules grèles,arquées,terminées en pointe, et munies à leurcôté interne 
de petites dentelures, subcornées et roses à la base, cornées et noirä- 
tres à l'extrémité. Méchoires à un seul lobe, peu développé. Palpes 
maxillaires grèles, coniques, prolongés au moins aussi longuement 
que l'extrémité des mandibules; composés de trois articles. Palpes 
labiaux courts, coniques.Anlennes coniques, situées près de la base des 
manudibules; composées de quatre articles dont le dernier sétiforme. 
Corps glabre, garni sur les côtés de poils fins, clairsemés et peu appa- 
rents ; graduellement élargi dans son milieu et rétréci ensuite : com- 
posé de douze anneaux : le premier, d'un blanc rosé, orné d’une raie | 
longitudinale médiane, blonde : les autres, couleur de chair : les trois 
premiers, munis chacun en dessous d'une paire de pieds déjetés en de- 
hors : le dernier, armé de deux pelils crochets, ou de deux pointes re- 
courbées et noirätres. Dessous du corps couleur de chair. Pieds d’un 
blond livide ; graduellement rétrécis de la base à l'extrémité: com- 
posés chacun de cinq pièces et terminés par un ongle assez court. 
Cetle larve a élé découverte pour la première fois, en 1810, à Ecully, 
près de Lyon, par M. Foudras, de notre ville, dans les nids des Antho- 
phora hirsula el acervorum ; mais il n'a pas publié ses observalions. 
En 1835, M. Audouin la trouva également dans les environs de Paris, 
dans des nids d’Anthophores. Il se borna à annoncer sa découverte, en 
disant qu’elle ressemblait, sous plusieurs rapports, à celle des Lytla 
et des Meloe {‘:. Le savant professeur de Paris montra une de ces lar- 


SR 
(1) Voy. Annales le la Soc. Entomol. de France, t, 4, (1823) p. LX XVI 
13 


TR | VÉSICANTS. 04 
ves à M. Westwood, qui en a donné la figure dans son Introduct ion à 
la Classification des Insectes (1). C'est à celte figure que se born ent les ; 
détails donnés jusqu’à ce jour sur cette larve. BxÉn il 
Maintes fois, depuis 1838, j'ai eu l'occasion de la rencontrer. | À 
1849, le 19 août, j'avais mis dans un bocal quelques Sitaris vivants 
Le lendemain, une femelle se mit à pondre vers les dix heures et 
demie du matin, et elle continua jusqu'au 21 à onze heures du soir 
Pendant cette opération, ses antennes el ses pattes étaient frémissan 
et continuellement en mouvement, surlout pendant les première! 
heures. À l’aide de l'extrémité de son abdomen, elle tâtait Ja] ac 
dans laquelle elle allait déposer l'œuf qui allait sortir. L'humeur vis= 
queuse dont il était enduit servait à le fixer. Elle en forma ainsi unt as 
irrégulier, composé de plus de six cents de ces graines animales, d'où 
sorlirent de jeunes larves, le 12 septembre suivant. Celles-ci, le len= 
demain ou surlendemain, changèrent de peau, et restèrent imm 
agglomérées sous ces dépouilles flétries jusque dans les premiers jou 
de mai. Elles se répandirent alors dans la boite dans laquelle jé lé £- 
avais enfermées. Le 25 du même mois, je les portai sur des murs eri= 
blésde trous d’Anthophores ; mais la difficulté de les observer di ns c 
retraites, la rapidité de leur développement ne m'ont pas permis jus 
qu'à ce jour de suivre les diverses modifications que subit leur corps 
Le 8 juillet, en fouillant les retraites creusées par les Apiaires, je tro 
vai quelques-unes d'elles ayant environ cinq lignes de long surunp 
plus d’une ligne et demie,de largeur. Une dizaine de jours plus tar 
quelques-unes étaient déja nymphes. Les larves des Apiaires avai 
disparu dans les nids qui les recélaient. Dans quelques-uns, on trou- 


ou] 


vait de faibles vestiges de leur tégument. Les insecies parfaits paraîs- 


D oi 


S- 


sent dans la première quinzaine d'août et s’éloignent, en gén 6 al, peu 
des lieux qui les voient naître. Les femelles surtout, allourdies | var le 
œufs qu'elles ont à pondre, semblent ne faire presque jamais usage de 
leurs ailes. ae + 1e NO 
s ee mer pr dass LEE Ts F5 + a es —— 
(t) An Introduction to the modern Classification of insects etc, London, 338-4° 2 
vol. & pl. 34, fig. 4, larve de grandeur ordinaire ; 34, %, larve grossie ; à . 34,6 
_mandibule; fig. 34, 7, palpe: fig, 54, 8, antenne : fig. 34, 9 patte. Mc. 
Lu | 4 ARS 
| . 3e à: 1 
7 : as 4 
‘TR 


TABLEAU MÉTHODIQUE 


COLÉOPTÈRES VÉSICANTS 
DE FRANCE. 


PREMIÈRE FAMILLE. MEL@IDIENS. 


Mrzor, Linné. è | 


Proscarabaeus, Linné. 
Cyaneus, Dejean. 

Violaceus, Marsham. 

Autumnalis, Olivier. 

Majalis, Linné. 

Limbatus, Fabricius. 
© Uralensis, Pallas. 

* corallifer, Germar. 

Cicatricosus, Leach. 

Coriarius, Brandt et Erichson. 
Variegalus, Donovan. 

Purpurascens, Germar. 

Tuccius, Rossë, 
“« grythrocnemus, Pa/las. 

Rugosus, Marsham. 

* Murious, Brandt et Erichson. 
pygmaeus, L. Redtenbacher. 
Scabriusculus, Brandt et Erichson, 
Brevicollis, Panzer. 


DEUXIÈME FAMILLE, MYLABRIENS. 


SN PS PS ce VONT CPS CUT TE 


he aa Gr Ee TER 


pm, me — 


0 


PREMIÈRE BRANCHE. Cénocomaines. 
Crrocoma, Geoffroy. 
Schreberi, Fabricius. 
# Wahlii, Fabricius. 
Kunzei, Valtl. 
# Mübhlfeldi, Schônherr. " 
Schaefferi, Linné. | 


TABLEAU MÉTHO DIQUE- 


DEUXIÈME BRANCHE. MwLABRAIREs. 
. Hxeurus, Latreille. 
Bilbergi, Schônherr. 
Myicanris, Fabricius. 


Fuesslini, Panzer. 

Variabilis, Biiberg. 
Quadripunctata, Einné. 
Decempunciaia, Fabricius. 

# Fort, Mulsant. | 
Duodecim-puncetata, Olivier. : 
* Crocata, Pallas. 

Geminata, Fabricius. 
Flexuosa, Olivier. 


re BRANCHE. CavrnanmDrames: 
Premier rameau. Alssininten: 


Azosimus, Mulsant, 


Syriacus, Linné. 
Deurième rameau. Cantharidiates. 


CanTuaris, Geoffroy. 
Yesicatoria, Linné. 

Getcaura, L. Redtenbacher. 
Yerticalis, Fine 


EST ; 


| DEUXIÈME BRANCHE. Zonrraumns. 


BU ANR 5 EN 24 


Premier rameau. Zonitates. 


Zonrris, Fabricius. 


Mutica, Fabricius. 
eusta, Fabricius. 
Sexmaculata, Olivier. 


TABLEAU MÉTIIOCIQUE. 497 
Nemocxarma, Illiger. 
Nigripes, Suffrian. 
Chrysofnelina, Fabricius. 
Apazus, Fabricius. 
Bipunctatus, Germar. 
4 Deuxième rameau. Sitarates. 


Srenorta, Mulsant, 


Apicalis, Latreille. 


Srraris, Latreille. 


Solieri, Pecchioli. 
Muralis, Forster. 


u 
k 
à 


DUR Ge 9 


” 


œ 


25. 
26. 


Tarse d’un Meloe. 
 Larve de Heloe. 


Antenne de la 9. 


Meloe brevicollis. 
Antenne du Meloe proscarabaeus z. 
Antenne du Weloe proscarabaeus ?. 


Cerocoma Schaefferi. +20 
Antenne du 7. À 


Hycleus Bilbergi. - 
Antenne de l'Hycleus. 
Mylabris gariabilis. 

a, labre. 

* mâchoire et palpe. , 
c, lèvre. vs ia 
Antenne du ylabris. 
Ongles peclinés d’un Alosimus. | 
Canthaks vesicaloria. 

Antenne de la Cantharide. 

a, mandibule. 

b, mächoire et palpe. 

c, lèvre. 

Tibia antérieur de la Cantharide 4. 
Tibia postérieur el éperons des Cantharis. 
Larve de la Cantharis vesicaloria. 
Epicauta verticalis. 

Antenne de l’Epicaula. 
Tibia postérieur et épérons des Epieauta.… 
Zonilis mulica. 
-Nemognatha nigripes. LT 
Tête et parties de la bouche de la Non 2 
Sitaris muralis. | ë 
_ Larves de Situris abritées sous lobes dép ui 
Larve . Sitaris grossie. 


VESICANTS 


TABLE DES VÉSICANTS 


PAR ORDRE ALPHABÉTIQUE. 


M — — 

=: Alosimates : : - + ‘0 Crnocomaimes. 

; ACOSIMES 4 “ee 130 Mer 

É Er re LRU 351 Bitbergi .. à k 

APALUS. . 183 EMCAUTA. : 5 172 

»  bipunctatus . . : 183 “ubja, TERRE . : 

- verLiCals .. . . . 
L LR | des HYGÉEUS. 14 1: 4. 
immaculaïus «+ + + + + j k 
RE A ro à rune. L'C AT EN s 
sez-macu vo LITTA. 
teslaceus - + + »* » » 
vRPgINaIR  .. . 21 
| ATTELABUS. LYTTA, | 

d "A ROIAOrPAUS + 7% + + M CR. 1 2 

| CaNTHARIDIAURES . - 149 dubian L .. … 
1 Cantharidiates. . 155 CE ere # 

. DR ne . 
CANTHARIDIENS = 2 RE 
CANTHARIS. + + + f Es ruficollis . 

ù wesicatoria . . - : . 155,156 syriaca. à k 

k Le CANTHARIS. verticalis » : 
ri attenuata + . + she 191 wesicatoria, » + : 

k dubia . =. MSIE 162 MELOE . , , , 

k erythrocephala. + + «1 + 46 enra .. AS 

fasciafa. + .+"s +14. 122 aprilina . . CR 

ee humeralis + + + + + + 191 re 5 2 Se ont te 
( prascarabaeus, «+ + + 43,49 autumnalis 14 
Qu: syrinen. . + + + + « 151 autumnalis. , , , 

w GEROCOMA. . : + g" 92 DMC LT, 
f chalybeiventris : + + « 109 Brunsvicensis . AIT 
FR festiva? + + . + +1 97 Dhesphaloles. | 

x Kunzei. + . : … «101,102 cicatricosus, , 

0 Mühlfedi . +  % » 105,104 cinerea. 

\ Schaefferi : . + + «+ : 97 corallifer , , , . 
Frac Schaelferi, . . «+ + + 104,106 teorallifera.  … :204e 
È Schreberi. , . à + . + 94,96 coriarius jte 
‘ SI ENT 0e ee. De 107 ccsroris, 521 , 

Ê Wragmeri . . . . . + 400 7 Te 
se. Wablii. . . ... . 98,100 . so syanella . . . . 


92 2 À 


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… 461 | 
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161,162 | 
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170,174 | 
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: 62 
° 62 
65,66 
os 76 
‘ 47 
- 45,46 
iv 
7 ae 


200 


cyaneus. 
erythrocnema . 
erÿthroruemus 
gallicus. 
glabratus 
hungarus . . 


dadvigaia . . 
limbata, . , 
Timbatus 


majaliss . 
majalis. + » 
mayalis. , 
microthorax, . 
IRUTIAM, + » 
murinus . » 
prosczrabaeus, 
proscarabaeus, 
punclatn … . 
punctatus . 
purpurascens . 
pPygmaeus . , 
radiato-puncCtatus 
reticulata … . 
réliculatus , . 
rufiventris , 
rugipennis… 
TUÿOSa . «+ 
rugosus. , , 
rugulosa . . 
sardons, . , 
scabriusculus . 
tCabrosa . . 
scabrosus . . 
serii-punclala , 
similis , … . 
auleicollis , 
tourica. » 
MCE. 5 2 
CECLUS + ss 
tuceia 

fueciug. … 
uralensis 
variegalus. + 


L 
te 
LA 


47 
77 
76 
47 


82 
81,82 
41,45 
49,69 


45,46,74 


3,62,75,77 


71 

82,83 
63 
63 
66 
66 
43 
77 
17 
77 
71 
85 
69 
69 
88 
49 
74 
46 
45 
#5 
74 


74 


TABLE DES VÉSIGANTS PAR ORDRE ALPHABÉTIQUE. 


violaceus re US 
violaceus , , . 
HELOËE, 


algiricus . 


CRALRCHE dx 
Capile rufo. , , +. 


RL, 


CRE. 


PETER Ein 6 à 04 


decem-punctata . . 
dorso rufo, . . . 
erythrocephalus . . 


driees à." 2 
melanura . . . . 
melanurus , , . 


o£lo-maculatus . . 


quadripunctata. , 
rufidorsum . . . . 
Schaefferi « +: ; 
Schreberi 23.5 
APRIL: 2e. 
vüriabilis « . . . 
Vesicalorius . « «+ 
Re l'a 
MELOIDES. 
adamovichianæ . . 
MELOIDIENS . 
MYLABRAIRES . . 
MNIYLABRIENS . 
MASASRES 1 Là 
OMRorel. ss 5 +. 
MR 5.5 2° 
Nrota the: = "5 à 
drop. + + 
cyanescens. , + 
decem-punctata 
decem-punctata + + 
decem-punctata À? . 
duodecim-puuctata 
duodecim-punctuta 
fuscion + « . + 
flezuosa + + + . 
_"  CRCSORA RE 


' 162 
"4 151 
ex. 162 
«… 117,422 : 
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70 133 
: 152 
éd 151 
SE" 162 
117,122,127 
"Re : 150 
«74 128 
2: 118 
sr 127 
. 162 
UT 106 
sud 97 
NAT 151 

°- 1m 
abs‘ 155 
Parks: 100 
FE 107 

‘ 29 
QE 108 
#4 91 
PE 112 
116,117,122 
. 422,428 
+ 137,138 
CR" 138 
“s 136 
« 431,132 

‘ 128 

PE 153 
- 134,136 
£ 138 
e -« 123 
145,146,147 
«3 133 


JE, Se 


TABLE DES VÉSICANTS PAR ORDRE ALPHABÉTIQUE. 


Fuesslini . . . . . 414,117 PROSCARABAEUS, *é 
geminaun . + . . 138,140,142 NO 5 TS 535 u 
hispanica . 4. + . + . 128 ais le DNS 59 +4 
melanura  . + + . . 128,130 one à OR RS LE JS D 49 “0 
mulans + + «+  123,128,129 Sitarates . . . . . 135 \*4 
oclo-pune tata . . . , 123 DPI 189 E 
quadripuactata 125,127,128,129,120 Solieris" +. «41. 199,100 
ce ET. 6 nié a 119 MUR DU TES de 191 4 
D  variabilis. . . à . . 120,192 Rumeralis … : . |! - "et re 
“.  variabilis. . . 4117,118,122,123 SITARIS. Ÿ 
| MYLABRIS. Bpicale" 0 TS ET RE 
We Bilbergt” # + + . .  A110,111 MORE ue 187 | 
D cwtomh, . . #10 SÉÉNOME 00e LCR # 
JO ne CS RTE RE 
7 ZONITAIRES. . . . . 164 


_  wECYDALIS. 


ii So, ane ls , T2 


donerdlls: TRE 191 Zonitates . . . . . 165 
Re + 2. “VR 191 AUS 5 js 166 
DAT Re 491 RE |: DE Sr Ar Er ue 167 
NEMOGNATHA V4, RTS 177 mahia . = SET rer 167 à 
chrysomelina . . . . 180,181 Ta 167 k 7 
chrysomelina . . , . .+ 179 Miprienales : à: 670 À 171 ‘2 
favipes. + . . . « . 161 pracusta ,. , , + 469,170,174 : 
nigripes. + + . + . 178,179 sex-maculata. . « , . 173,174 \ 
OŒNAS. | ZONITIS. 


syriaCus + + . . « . 152 Chrysomelina , . + - . 181 


EL] 


LE: 


taud”ncé D “{ ce ha DEUST E ETES 


| 


a 


—— 


LONGIPÈDES. — Supplément. — MORDELLIENS. 


Mordellistena Perroudi; Mursavr. Etroite : noire: à pubes- 
cence brunâtre ou d'un fauve livide ou obscur, donnant au fond une teinte 
grisâtre. Lobe médian du prothorax obtusément tronqué ou faiblement 
arqué en arrière, sur une longueur égale environ à la moitié d’une élytre ; 
sinuosilés basilaires correspondant aux trois cinquièmes de la base de cha- 
que élui. Pygidium en cône allongé et pointu ,une fois environ plus long que 
l'hypopygium. Tibias postérieurs marqués sur la moitié ou les trois cin- 
quièmes postérieurs, de quatre ou cinq hachures. Premier article des tarses 
postérieurs à quatre hachures : le deuxième, à deux. Dernier article des 
palpes maxillaires sécuriforme, de deux tiers plus long à son côté externe 
que large dans son milieu. 


Mordellistena Perroudi, Murs. Hist. nat. des Coléopt. de Fr, (Longipèdes) pr. 78. 
Long. 0,00%3. (2 1.) Larg. O,0011 à O0 0014 {1/2 à 2/3 1.). 


Corps allongé ; étroit ; garni en dessus d’un duvet brunâtre, d’un 
brun fauve ou même d’un fauve livide et mi-doré à certain jour, 
donnant au fond une teinte grisätre. Palpes maxillaires à dernier 
article sécuriforme, ou en triangle de deux tiers plus long à son côté 
externe qu'il est large dans son milieu; offrant ses deux côtés internes 
presque égaux. Antennes un peu moins longuement ou à peine aussi 
longuement prolongées que les angles postérieurs du prothorax ; 
noires ; comprimées, de même gros-eur et subdentées en dessous à 
partir du cinquième article : le troisième plus grèle et plus court que 
le deuxième. Prolhorax offrant le lobe médian du prothorax obtusé- 
ment tronqué ou très-faiblement arqué en arrière, sur une largeur 
égale environ à la moilié de la largeur d’un étui, offrant les sinuosités 
correspondant environ aux trois cinquièmes de la largeur de chaque 
élytre, à partir de la suture ; à angles postérieurs prononcés et un peu 
courbés en arrière. Pygidium allongé , en cône pointu, une fois en- 
viron plus long que l’hypopygium. Postémisternums en ligne droite à 
leur côté interne, obliquement tronqués à leur extrémité. Tibias pos- 
térieurs marqués sur la moitié ou les trois cinquièmes postérieurs de 
leur arête dorsale de quatre ou plus rarement cinq hachures, ne dépas- 
sant pas ordinairement le tiers de leur face latérale ou ne l’atteignant 
pas. Premier article des tarses postérieurs marqué , sur les quatre der- 
niers seplièmes ou un peu plus de la longueur, de quatre hachures : 
deuxième article, à deux hachures. 


Lou &uES.— supplément. — MORDELLIEN.. 


Elle se trouve dans les environs de Lyon et dans le midi. 

Oss. Elle s'éloigne, comme il a été dit, des espèces voisines, par la 
couleur de son duvet ; parle lobe médian du prothorax largement et 
obtusément lronqué, Aheant sa troncalure égale à la moitié de la lar- 
geur d’un étui. Par suile de cette Aisposilion. les sinuosités sont plus 
courtes, plus abruptes et plus rapprochées ou moins éloignées du bord 
externe. Ces caractères, trouvés conformes chez un certain nom- 
bre d'individus, ne laissent désormais aucun doute sur sa valeur 
spécifique, 


LONGIPÈDES. — supplément. — monpeutens. 


Mordellistena flexipes;(Rex).Etroite; noire; à pubescence brune. 
Lobe médian de la base du prothorax,tronqué où à peine échancré. Sinuo- 
sités prothoraciques correspondant à la moitié de la base de chaque élytre: 
Pygidium en cône allongé el pointu, une fois et tiers plus long que l'hypo- 
pygium. Tibias postérieurs marqués, sur les trois cinquièmes postérieurs de 
leur aréle dorsale, de trois hachures espacées, non prolongtes jusqu'au 
tiers de la face latérale. Premier article des tarses à trois hachures: le deu- 
æième,à deux. Troisième et quatrième articles des antennes, grèles et égaux. 
Dernier article des palpes maxillaires sécuriforme, une fois environ plus 
large à son côlé exlerne que large dans son milieu. 


d’. Tibias antérieurs légèrement arqués en dehors, graduellement 
et sensiblement renflés en dessous depuis la base jusqu’au quart de 
leur longueur , progressivement rétrécis ensuile jusqu'aux trois cin- 
quièmes ou aux deux tiers, paraissant plus étroits ou échancrés légère- 
ment en arc dans ce point. 


©. Inconnue. 
Long. 0,0030 (4 2/5 1.) Larg. 0,0008 à 0,0009 (1/3 à 2/5 1.) 


Corps allongé ; étroit ; noir : garni en dessus d'un duvet brun ou 
d’un brun fauve. Palpes maxillaires à dernier article sécuriforme, ou 
en triangle près d’une fois plus long au côté externe qu'il est large 
dans son milieu , offrant les deux côtés internes presque égaux. 
Antennes ua peu plus longuement prolongées que les angles postérieurs 
du prothorax ; noires, comprimées, filiformes ou à peine dentées en 
dessous à partir du cinquième article ; à deuxième article sensible- 
ment plus long que chacun de ses voisins : les troisième et quatrième 
plus grèles que les suivants, égaux, de trois quarts plus courts chacun 
que le cinquième : les cinquième à onzième de moitié plus longs 
que larges. Prothorax offrant le lobe médian tronqué ou à peine 
échancré : à sinuosilés prothoraciques correspondant à la moitié de la 
largeur de chaque élytre à la base. Pygidium allongé, graduellement 
rétréci, terminé en pointe , une fois et tiers à une fois et demie plus 
long que l’hypopygium. Tibias postérieurs marqués sur les trois cin- 
quièmes postérieurs de leur arèête dorsale de trois hachures non prolon: 
gées jusqu’au tiers de la largeur de leur face latérale ou à peine 
étendue jusqu'au tiers , offrant en outre à l'extrémité une autre 
hachure à peine apparenle : premier article des tarses rayé de 


LONGIPÈDES. — supplément. — monpreuiens. 
trois hachures sur la moitié ou les quatre septièmes postérier r 
de son arête dorsale : le deuxième article à deux hachures : l’une 
vers le tiers ou plutôt les deux cinquièmes : l’autre , vers les tro 
quarts de sa longueur. | sr its 
_ On la trouve dans les environs de Hyères. | 5 RE 
Oss. Elle offre un caractère particulier dans la forme des tibias ars- 
térieurs, forme qui peut-être est particulière au #7. Cette structure 
la distingue de la M. stenidea , avec laquelle elle a d'ailleurs bots 1 
coup de rapport, | dre 


El: 


LONGIPÈDES. — supplément. — monrezriens. 


Mordellistena Perrisi, Muisanr. Etroite; noire, à pube ; 
cence brune ou brunâtre. Lobe médian du prothorax arqué en arriere, 
ou tronqué au devant de l'écusson de la largeur de celui-ci ; à sinuosités 
prothoraciques correspondant à la moitié de la base de chaque élytre. 
Pygidium en cône allongé et pointu, plus d'une fois plus long que 
l'hypopygtum. Tibias postérieurs marqués sur les trois septièmes posté- 
rieurs de leur aréle dorsale de trois hachures, peu prolongées sur leur 
face latérale. Premier article des tarses à trois hachures : le deuxième, 
à deux. Dernier article des palpes maxillaires graduellement et à 
peine plus large dans son milieu, trois fois aussi long que large dans 
celui-ci. 


Mordellistena Perrisi. Muus. Hist. nat. des Coléopt. de Fr. (Longipèdes) p. 80. 


Long. 0,0022 à 0,0028 (1 à 4 1/2 L.) T'arg, 0,0007 à 0,0008 (1/3 1.) 


Corps allongé ; étroit; noir ; garni en dessus d’un duvet brunâtre 
ou d’un brun livide. Palpes maæillaires à dernier article comprimé, 
graduellement et faiblement plus large dans son milieu, trois fois au 
moins aussi large à son bord externe que large dans son milieu. 
Antennes un peu plus longuement prolongées que les angles posté- 
rieurs du prothorax ; noires ; comprimées ; filiformes ou à peine den- 
tées en dessous à partir du cinquième article; à deuxième article 
sensiblement plus long et plus gros que chacun des voisins : les cin- 
quième à dixième un peu plus longs que larges. Prothorax offrant le 
lobe médian arqué régulièrement en arrière ou étroitement tronqué 
au devant de l’écusson de la largeur de la base de celui-ci ; à sinuo 
sités basilaires correspondant à la moitié environ de chaque élytre. 
Pygidium en cône allongé et pointu , une fois au moins ou une fois 
et quart plus long que l’hypopygium.Postépisternums en ligne droite à 
leur côté interne, obliquement tronqués à l'extrémité. Tibias poslé- 
rieurs marqués sur les deux cinquièmes ou trois seplièmes postérieurs 
de leur arèle dorsale de trois hachures à peine étendues jusqu’au tiers 
de la largeur de leur face latérale : premier article des tarses poslé- 
rieurs rayé sur leur moilié postérieure de trois hachures : le.-deuxiè- 
me article, à deux hachures. 

Cette espèce se trouve dans les environs de Lyon et dans le midi de 
la France. 


LONGIPÈDES. ip supplément. — MOLDELLTENS. | 


Elle est dédiée à M. Perris qui s’est acquis dans la science en 
si glorieux. 

Oss. Elle se distingue facilement de toutes les autres espèces, 
de la minima , par la longueur du dernier article de ses palpes n 
laires et par la largeur presque uniforme ou faiblement et gradi né 
ment moins étroite dans le milieu, de cet article. 

Cette Ponormaton, observée également la même sur un 


de cette espèce. 


BARBIPALPES. — supplément. — oncHYsiEns. 


Orchesia luteipalpis. Corps d'un brun de poix ou d'un brun 
fauve, graduellement plus clair, fauve ou d'un fauve teslacé, à l'extré- 
milé; ruguleusement ponctué ; pubescent el soyeux, en dessus ; quatre 
» Herniers articles des antennes plus grands. constituant avec le précédent 
une massue fusiforme : le deuxième, visiblement moins grand que le troi- 
sième, à peine aussi grand que la moitié du premier. Yeux séparés dans 
leur point le plus rapproché par un espace un peu moindre que la moilié 
de celui compris entre la base des antennes. Prothorax bissubsinué à la 
base: creusé d'une fossetle vers chaque sinuosité. Dessous du corps et pieds 
fauves ou d'un fauve testacé. 


Long. 0,0052 (2 1/3 1.) Larg. 0,0015 (2/3 1.) 


Corps suballongé ; longitudinalement un peu arqué : faiblement 
convexe ; d'un brun fauve ou d’un fauve brun sur la Lèle, graduel- 
lement d'un fauve testacé vers l'extrémité; ponelué d'une manière 
fine, ruguleuse, faisant paraitre les intervalles presque squammifor- 
mes; chaque point donnant naissance à un poil fauve, fin, couché. 
T'éte d'un brun fauve. Palpes d'un flave testacé. Antennes d'un lestacé 
ur le fauve, avec le dernier article plus pâle ; à premier ar- 
ticle renflé, un peu arqué, plus long que le troisième : le deuxième, 
moins gros, à peine plus long que la moitié du précédent, plus court 
que le suivant: le troisième,un peu plus long que large: les quatrième, 
cinquiènie et sixième, plus larges que longs : le quatrième, un peu 
moins court : le septième, grossissant un peu de la base à l'extrémité : 
Jes huitième; neuvième et dixième, plus larges, presque égaux, plus 
longs ou au moins aussi longs chaeun que le troisième, constiluant, 
avec le douzième, une massue fusiforme, subcomprimée : le onzième, 
de moilié ou de deux tiers plus long que le précédent, obconique, sub- 
nent rétréei à partir du quart de sa longueur ; de trois quarts 
au moins plus long qu'il est larze à la base. Yeux bruns ou d’un brun 
noir ; séparés l'un de l’autre. dans leur point le plus rapproché, par 
un espace égal à un peu moins de la moitié de celui compris entre la 
base des deux antennes: Prothorax oblusément arqué en devant; à 
angles antérieurs inclinés el invisibles en dessus ; élargi sur les côtés 
en ligne courbe assez régulière; offrant sa plus grande largeur un 
peu avant les angles postérieurs ; de moitié plus large à son bord pos- 
térieur qu'il est long sur son milieu ; bissubsinué à la base, c’est-à-dire 


à peine plus prolongé en arrière sur le tiers médian de celle-ci, à 
14 


tirants 


sinuér 


BARBIPALPES. — supplément. — oncnésrexs. 


peine sinué entre ce point et les angles postérieurs 
courbés en arrière ; médiocrement convexe en devant, graduellement 
moins convexe en arrière; marqué vers chaque subsinuosité basilaire, 
c'est-à-dire vers chaque quart externe de la largeur, d’une fossette 
longiludinale plus ou moins prononcée, avancée jusqu'au tiers pos- 
térieur ; fauve ou d’un fauve testacé ; pointillé et garni de poils conco- 
lores, comme il a été dit. Ecusson presque en carré plus large que 
long, obtusément arqué en arrière. Elylres en devant au moins de 
largeur du prothorax à ses an2les postérieurs ; quatre fois environ 
aussi longues que lui ; à peine élargies depuis la base jusque vers Ja 
moilié de leur longueur, rétrécies ensuite en ligne un peu courbe jus- 
qu'à l'angle sutural ; peu convexes ; munies d'une sorte de rebord su - 
tural affaibli postérieurement ; fauves ou d'un fauve testacé plus clair 
postérieurement. Repli réduit à une tranche à partir du premier ou 
du deuxième arceau ventral. Dessous du corps d'un fauve brunâtre ou 
d'un fauve testacé ; finement ponctué ; parcimonieusement pubescent. 
Pieds fauves ou d’un fauve testacé Eperons des tibias postérieurs aussi 
longs que les trois cinquièmes ou deux tiers du premier arliele des 
tarses : celui-ci plus long que tous les articles suivants réunis. 


Celle espèce se trouve, mais rarement, dans les environs de Lyon. 
Elle y a également été prise par M. Perroud. 


qui sont un peu 


la 


+ LS NN RE 


Oes. Elle se rapproche de l'O. sepicola par les caractères tiré 
forme des antennes, surtout du nombre des articles de leur im 
ais elle s’en éloigne par une laille constamment moins 
les yeux offrant plus postérieurement leur point le plus 
séparés dans ce point par un espace à peine égal à la moilié de celui 
qui existe entre la base des deux antennes: par les proportions 
des deuxième et troisième arlicles des antennes : dans l'O. sepicola, 
le deuxièwue article, aussi gros ou à peu près que le premier, égale 
environ les trois quarts de la longueur de celui-ci et presque la lon- 
Sueur du troisième : dans l'O. luteipalpis, le deuxièine, plus étroit que 
le premier, ézale environ la moitié de la longueur de celui-ci et n'é- 
gale pas le troisième en longueur ; par les articles huilième à dixième, 
plus sensiblement rétrécis de l'extrémité à la base et paraissant ainsi 
Plus sensiblement dentés chez l'O. luteipalpis ; par le dernier article 

des antennes : dans l'O. sepicola, il est rétréci un peu en ligne courbe, J 
et subgraduellement à peu près depuis la base jusqu'à l'extrémité et 
un peu oblus à cette dernière, de moitié environ plus long qu'il est 
large à la base : dans l'O. luteipalpis, il est rétréci d’une manière un 


s de la 
assue ; 
pelite ; par 
rapproché, 


BARBIPALPES. — supplément. = — ONCHÉSIENS. 


+ peu sinuée, depuis le quart jusqu'à l'extrémité, assez pointu à celle- 
ie, de trois quarts au moins plus long Es ’ilest large à la base. Par le. 


: premier article des tarses postérieurs : dans l'O. sepicola, il est égal à 


peu près à lous les suivants réunis : dans l'O. luleipalpis. il est visible- 
ment plus long. De tous ces caractères, celui que présente sg 
qui existe entre les yeux est le plus conslant et le plus facile ” 
constater. 

Cette espèce est intermédiaire entre l'O. micsns el la sepicola. 


de a 
- +4 %, , dl 


AYERAN\ ES) 


RAA 


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