Skip to main content

Full text of "Histoire naturelle générale des pigeons et des gallinacés"

See other formats


Google 


This  is  a  digital  copy  of  a  book  thaï  was  prcscrvod  for  générations  on  library  shelves  before  it  was  carefully  scanned  by  Google  as  part  of  a  project 

to  make  the  world's  bocks  discoverablc  online. 

It  has  survived  long  enough  for  the  copyright  to  expire  and  the  book  to  enter  the  public  domain.  A  public  domain  book  is  one  that  was  never  subject 

to  copyright  or  whose  légal  copyright  term  has  expired.  Whether  a  book  is  in  the  public  domain  may  vary  country  to  country.  Public  domain  books 

are  our  gateways  to  the  past,  representing  a  wealth  of  history,  culture  and  knowledge  that's  often  difficult  to  discover. 

Marks,  notations  and  other  maiginalia  présent  in  the  original  volume  will  appear  in  this  file  -  a  reminder  of  this  book's  long  journcy  from  the 

publisher  to  a  library  and  finally  to  you. 

Usage  guidelines 

Google  is  proud  to  partner  with  libraries  to  digitize  public  domain  materials  and  make  them  widely  accessible.  Public  domain  books  belong  to  the 
public  and  we  are  merely  their  custodians.  Nevertheless,  this  work  is  expensive,  so  in  order  to  keep  providing  this  resource,  we  hâve  taken  steps  to 
prcvcnt  abuse  by  commercial  parties,  including  placing  lechnical  restrictions  on  automated  querying. 
We  also  ask  that  you: 

+  Make  non-commercial  use  of  the  files  We  designed  Google  Book  Search  for  use  by  individuals,  and  we  request  that  you  use  thèse  files  for 
Personal,  non-commercial  purposes. 

+  Refrain  fivm  automated  querying  Do  nol  send  automated  queries  of  any  sort  to  Google's  System:  If  you  are  conducting  research  on  machine 
translation,  optical  character  récognition  or  other  areas  where  access  to  a  laige  amount  of  text  is  helpful,  please  contact  us.  We  encourage  the 
use  of  public  domain  materials  for  thèse  purposes  and  may  be  able  to  help. 

+  Maintain  attributionTht  GoogX'S  "watermark"  you  see  on  each  file  is essential  for  informingpcoplcabout  this  project  and  helping  them  find 
additional  materials  through  Google  Book  Search.  Please  do  not  remove  it. 

+  Keep  it  légal  Whatever  your  use,  remember  that  you  are  lesponsible  for  ensuring  that  what  you  are  doing  is  légal.  Do  not  assume  that  just 
because  we  believe  a  book  is  in  the  public  domain  for  users  in  the  United  States,  that  the  work  is  also  in  the  public  domain  for  users  in  other 
countiies.  Whether  a  book  is  still  in  copyright  varies  from  country  to  country,  and  we  can'l  offer  guidance  on  whether  any  spécifie  use  of 
any  spécifie  book  is  allowed.  Please  do  not  assume  that  a  book's  appearance  in  Google  Book  Search  means  it  can  be  used  in  any  manner 
anywhere  in  the  world.  Copyright  infringement  liabili^  can  be  quite  severe. 

About  Google  Book  Search 

Google's  mission  is  to  organize  the  world's  information  and  to  make  it  universally  accessible  and  useful.   Google  Book  Search  helps  rcaders 
discover  the  world's  books  while  helping  authors  and  publishers  reach  new  audiences.  You  can  search  through  the  full  icxi  of  ihis  book  on  the  web 

at|http: //books.  google  .com/l 


u^i  : 


^ 


A://:ftJ 


HISTOIRE  NATURELLE 

GÉNÉRALE 

DES 

GA  JLLINACÉS. 


w    A 


PISTOIRE  NATURELLE  GÊNER ALE       * 

ps  s 

PIGEONS 

B  T     D  2  8 

OAtLINACES; 

PAR 

C.  y.   TEMMINCK, 

PlRECTEi;^       DB      I.A      SOCIÉTÉ       DES 

SCIBNCBS    A    UAnifEU,    ET    MBMBRB 

PB    PLUSIEURS     SOCIÉTÉS     D'HISt 

TOIRE    NATURELLE. 

ouvrage  en  trois  volumes. 

accompagné  de 

?LANCHES    ANATOMIQUES. 


TOMB     THOISIÈMB. 


à    AMSIÇRDAM, 

*^»    7.    C.    SEPP    &    FILS^ 

c%  à,  PARIS 

iin    G.    D  U  F  0  a  R^ 
1815. 

I  l*Isitpr|BKrle  de  ■.  o.  b&odwee,  torcnftceg, 

SI*.  7»  à  .^Awterdam. 


«  • 


i 


GENRE   PAU  XI, 

CARACTéREi    isSENtlÈUS^ 


»     « 


PAUXI    A    PIERRE* 


Faux!  galèata.    Mshii 


L 


n'est  point  comme  le  dit  Mh  de 

Buffon,  un  oiseau  stupide  ;    s'il  à  les  mœurs 

douces  et   ûmUières    lorsqu'il   est    réduit    à 

la  domesticitë ,    il    conserve    dans  son    état 

de  liberté  toute  lei  fiicultés  nécessaires,  pour 

ce  soTistxake  aux  poursuites  des  chasseurs:  il 

est  possible  que  dans  les   lieux  ou  riiomme 

ne  porte  point  ludrituellement  ses  pas,  comme 

dons    vaste   forêts    qui   couvrent    l'Amérique 

méridioBalc  ;  les  Pauxis  et  les  Hoccos  se  lois* 

Beat  Adlement  abattre  i  coup  de  fUsil;  mail 

dans  \es  lieux  voisina  des  habitations ,    ils  y 

sont    devenue  aussi  âroucbes  et  aussi  rares  | 

Tome  IIL  a 


.^'  ^' 


a  -.-        HIS-TOIRE 

que  tous  les  autre»  oiseaufc  de  ces  contrées. 
Le  Pierre  sTiabâue  très  facilement  à  Ta  domes- 
ticitë ,  il  suit  son  maître ,  ]ui  prodigue  des 
caresses  et  a  dans  tous  ses  mouvemens,  beau- 
coup plus  de  grâce  et  de  légèreté  que  le 
Dindon  ;  on  le  nourrit  ainsi  que  tous  les 
Hoccos  ec  les  Pénélopes  de  la  même  manière 
que  les  ivolaîHfs  de  basse-cour,  et  pn.  traite 
leurs  maladies  .comme  celles  de  ces  oiseaux 
domestiques. 

Suivant  le  témoignage  d*Aublet  et  de  Fer- 
nandeZy  le  Pauxi  à  Pierre  niche  à  terre  comme 
les  faisans,  mène  ses  petits  et  les  rappelle 
de  même:  les  petits  vivent  d'abord  d'insec- 
tes, et  ensuite,  quand  ils  sont  grands  «  de 
fruits,  de  graines  et  de  tout  ce  qui  con- 
yieojt  à  la  volaille.  En  domesticité  et  lors- 
qu'rdle  est  bien  acclimatée,  la  femelle  mène  très 
bien  âes  :petlcs,  mais  il  arrive  souvent  qu£ 
U  ^plus  grande .  qiumtité  des  œufs  $ont  clairs , 
et  ceci  ne  provient  qpe  du  peu  4e  liberté 
<lu'on  Âowie  à  ces  oiseaux  ;  eh  leur  ëjointant 
l'aile  et  leur  laissant  un  rraste  terrain  ombragé 
d'un  coté,  à  leur  dispo^tion,  les  couvées 
xéossirott  très -bien.;   les.  ceufi  ^ont' blaoca 


D  B'  8      P  A  U  X  I  S.  I 

4e  la  itos$e\vt  de  cduz  du  Dinâoâ.  On 
poun  eqiployçr  la  dinde  pour  couver  et 
eondaira  les  jeunes  piems  «  la  durée  da 
rinculHitioii  iunt  It  même  çbec  ces  etseaus^ 
Les  petits  sont  couverts  d'au  duvet  brua 
•C  le  s^db9  qui  doit   sonnooter  la  %(t€  ti'e«t 

pomr /apparent   datts   le   premier  âge,    après 

■ 

41  pfÎ9ii4fc   niue   il'» se  montre  par  on  petit 
tu1>crcale^  qui  i^rossit  à  mesure  que  Poiseau 
avance   eu   afip;    le   mâle   et   la   ftmellt    la 
porfôiit   ^gideo^ant^    il   est  seulement   moini 
grand   dkez    ia   feitielle. 
La  longueur  totale  du  pierre  tâflle   est  d# 
deux   pdeda    dix  pouces  ;    le    tarse   a  quatrf 
pouce;  et  demi ,  sa  taille  égale  celle  du  dindon 
domestique;    le  bec  est   petit  court   et   très 
courbé»  sa  longueur  depdts  la  partie  emplumée 
oit  ica  Tairàa&  «Mit  lycées    est  d^un   poucei 
k  globe   qui   Je   surmonte  est  adhérant  à  la 
tese   de  la   mandibule   supérieure;    ce  globe 
im  cette  pierre^  est  dans  ïes  individus  aduU 
tes   de  substance   osseuse^    couvert  de  rai« 
nmes    qui    ressemblent   à   des   ramifications} 
dans    intérieur    qui   ast  vide»    se   trouvent 
des   Mlulet  qtfappatament  Teiseau  a   la  h^ 

ê  2 


4  HISTOIRE 

culte  .de   remplir   d'air,   par  le  moyen  d'uile 
ouverture ,  qui    correspond    avec     l'intérieur 
du   bec;,  cette   pierre  a  une^  forme    arrondie' 
dans    les  jeunes,   dans  les   vieux  mâles  elle 
â    la    forme    d*une   poire   renversée    et    est 
haute    de    deux  ponces  et  demi;    sa  couleur 
est  d*uQ  bleu  livide  ;    le   bec  est  d^un  rouge 
de    saQg.     Toutes   les.  plûmes  de  la  tête  et 
du   cou   sont  courtes  et  veloutées;    le  reste 
du  pluma|;e  à   Fexceptioff  de  Pabdomcn^  est 
d'un    noir   à   reflets   verdâtres^    mais  chaque 
plume   est   terminée   par  \xxt  cercle  d'un  noir 
mat}    les    pennes   de   la    queue  sont  nôtres, 
terminées    de   blanc;    l'abdomen    et   les  cou-» 
vertures  inférieures  sont  également  d^un  blanc 
pur  ;    Je9    pieds    sont     rouge»  ;    les    ongles 
jaunes^    et  l'iris    brun.    Le  plumage   des  fe« 
melles  ne   difiere   point;    les  jeunes  ont  des 
teintes    bnmes.  et    rousses. 

Outre  le  cri  très  fort  de  Po^-hk^  il  fatt 
encore  entendre  le  bourdpnnement  sourd 
dont  il  a  été  fait  mention  dans  le  discours; 
la   voix    du    mftlc    comma   celle    de   la    fe^ 

« 

melle    se   fait    entendre   de   loin    et   est  très 
sonore.      Dans   le    mâle    que  j'ai   disséqué. 


^. 


DES      F  AUX  I  S.  is 

i&   tiOQvé  les   sinuosités  dt  la  trachée  telles 
i:}ueLathBm  (a>  les  décrit.    La  trachée  après 
^voir     suivi     Vcesoçbage    jusqu'à    TouYerture 
àa    dioraXy     monte     sur    le    grand    muscle 
pectoral     droit»    à    quelque    £stance    de    la 
crête     au    stcmuat ,    'continue    lia    directioa 
.SOT  toute    la    longueur    de     ce    muscle,     y 
fomie     une     conrbure  .  en     passant     i    la 
distance    de  deux   lignes  /  derrière  le  sternum 
sur    Ja    tsnique    qui    rçdeot    les    entrailles^ 
-se  .  porte    de    la    longueur    de    deux   pou* 
ces  un  quart ,    sur    le   muscle    pectoral  gau* 
jEhft,   y    fiât  un  replis  du  coté  du  sternum  » 
pssse     de     nouveau     derrière     cet    os    au 
dessus   de    la   preoiière    couri>ui«  -,    s'y  replie 
.de  nouveau ,    suit  sa   érection   sur  le  'mus- 
cle  pectoral   droit    à   coté   de   la    crête  du 
atenvum ,    tx,   ^ç^sse   sar  '  Im   clavicule  droite 
.  dâJDS  la  cavité  du   thorax.    De  chaque  coté 
de    la    trichée    est    un   muscle ,  qui  sert  ft 


(jf)    Tafuaethns   of   the   fJgMea^    soeUtf   Vé    4 , 
f.    101  0f  p.    126.  i.   II.  /•   X   0#   a.    7of0Z  fW'r 

■ 

M«m»  aet,  4n  tdnu  am,  1760.  p,  176. 

93 


tf  .    lHIST0l1t:£ 

râlotigèr  en  à  la'  ra(K>uroir;  le  tube  eât  ad^ 
liéract .  dans  toute  sa  ipngu^ut  aux  oluscles 
peotireiiiUc,  par  un  tiaiu  cdlulaire  très  •'fin; 
il.  est  :  imméàU^temçnt  recouvert  |)ar  la 
pOMi  Le  Èryox  ififëriéur  et  supérieur  ^ 
ne  différent  point  de  ceS'  mémos  parties 
dan^  les  Paons ,  inais  un  sbeM  très  appa^ 
rant^  se  troi^re  au  fond  du  l^ynx  supérieur 
à  louverture  .de  ^la  glotte.  Le  tube  de  U| 
^ractufe  e^t  cotaposé:  aooeàux  niindes  ^ 
^scana-  U|  une  .  des  autres  d'environ  '  deux 
lignes  t.  Fesp^cô  entra  chaque  amieati  âSt 
membraneux.  Fojet  ta  ft.  4.  àts  figurn 
fnatomiqutSk 

L'on  ni*a  assuré^  qye  la  femelle  du  pierre 
41  la  tracl^ée  paj^eillqmcrit  ^  conformée  k 
celle  du  mâle;  mais^  n^ayant  -jamais  eu 
peoasion  de  disséquer  une  femelle .  de  cette 
espèce^   je   ne   puis   garantir  cette.  arieitfftH. 

Le  pierre  habitç  çq  i^tac  de  navale  «u 
Mexique;  qn  eo  voiç  de  priytfs  dans  les 
ménageries  des  fploniesj  le  plus  granc^ 
ïlorabrô  des  todivlduà  Im|>orttfs  en  ttollande, 
Yôttàiéût  de   Ctirâssoiuw,   • 

Ce    PâUki    fdt   partie    dç    pion    çabinçt. 


Jai  cBCorc  t»  uoe  brile  préparttiob  de 
roisioe  dç  I4  voix  cU{  cet  oisem, .  âtns 
la  coITecticii  anatomi^e  de  rUjiLycrsité 
de  Leydeou 


mM     „  *m 


•4 


H  I  s  T  Ô  F  R  E 


*•""■'■  ■■         'li     .   I     '    li--^         w-,.  .        .1         ,       >— , 


?A^MMiX% 


Pauxi  MItu;    AftkK 


*  «  ».  â 


T 

.  J-   O0JOU 


Rs  comfondu  avec  Ip  Hqseo  Miiu^ 
foranga,  le  Pauxi  de  cet  article  i  été  indiqué 
par  les  naturalistes  Français,  comme  -une 
simple  yariefcé  accidentelle  dans  te  Mate  dci 
cette  espèce  de  Hocco;  Brisson  en  parle? 
très  sucdntemcnt  comme  d'un  oiseaux  qu'il 
p'a  jamais  vu ,  çt  tous  les  auteurs  ses 
contemporains .  ont  mieux  aimé  le  copier  ^ 
que  de  s'^surcr  par  les  récits  de  Marc- 
grave  et  de  JonstoHj^  des  di-ssçmblances 
bien  marquées,  que  ces  auteurs  signalent. 
En  effet,  Jonstop  (a)  donne  une  description 
exacte  et  détaillée  de  cet  oiseau,  sous  le 
nom  de  mitu ,  dénomination  sous  laquelle 
Marçgrave    rayait   déjà    fait    connottre. 

Le  mitu   n'est    point  \m   Hocco ,    il  porte 
tous    les    caractères    que    j*^î    étatbli    pour 


(ah    Jviumm  p.    153.  avec  une    mauvaise  gratarê 
I.  5l«  Mîtu  Mntu. 


D  IB  s      P  A  U  3Ç  I-S,  i^ 

qioti  Geare  Pa^^xi;  coipae  çolui  de  Tarticli^ 
prudent;  il  a  $ur  lu  })a$e  du.bçc  uu^ 
rJeVatiojQ  cornue  i  formant  une  seigle .  et  lAémf 
pece  avec  Ja.  mandibule  sup^riei^c;  ^es 
Mnnes  se  tr oi|vent  placées  à  I^  ha&ç  4e 
la  maxvâibajie  ,5upérieuro.».  derri^e  cette  .p^r 
\\ib»ance^.  et  sppt  Feco^vQrjDeS:  en  partie  pji]:. 
Qoe  membrane  garnie  de  petites  pluçies^ 
enfin,  le  mit^  est  uq  y^fritablp  Faux!  (&}« 
Cet  oiseau  tneaf  plus,  rai(e  dan$:  les  eal-^ 
l^<»is  dliiscoife  natureile/  qi^e  le  pierre^ 
reçoit  tfg^ement .  d|ns  ;  les  ,  v^éMg^^s  •  de 
Hollaxiâe;.  :1e    aenl    individu,   .vivant    qv^on 

7  ait  m,  :»  trouvoit  4ai»J:la.  b^lf^  .JH^; 
aagene  de  M.  Sacfcer'  pté9  de  fat,  Hiiye^ 
ii  y  a  v^u  plnsieurs^  aoné^^  ne  ;nV|(int 
panrenu  qu'après  qu'il  eut  ^t^ .  drc«s^^  ;  jk$ 
n'ai  p\si  me  procurer  la  aonnoi^sance.  d^.ae^ 
farties  intcrnçs,  et  particuliereifient.de  ççllea 
de  L'organe  de  sa,  voix;,  j'ignore  $1  la 
trachée  de  cet,  ois^u ..  Croate  dos  r$pli$ 
extraordinairea. 

Le   micu  ^est  moins   grand   que    }e 


rr 


Cà)   "Voyez    le    contour    du    bec   de  cet  oisetUf 
*«*»    là  pi.  4.    fi8.'S#  " 


fb  H  rs  TO  I  RE 

fti^  longueur  totale  est  de  deiix  pieds  cincf 
pouces;  le  tarse  ^  trois  podcesi  huit  lignes; 
ti  mandibule  Supérieure  du  bec  â  xm  pouce 
unt  tïgne  AM  6a  plus-  grande  largeur i 
Ut  longueur  depuis  là  partie  émpllimétf  &S 
tes  narines  éontpcirc^eB,  jusqu*â  son  ex!- 
tr^mit¥^  porte  un  pouce  sept  lignes/  La 
ûtétè  de  la  matiF^uIe  supérieure  du  be<^ 
dans  cette  es^cc/  iTëlève  au-dessus  du 
eraâe>  se  forfii^*  p^  l  deraiit  ctn  arrdte 
ti^enchiante^,  et  s'tflârgit  à  sa  base;  sur  lé 
ftbnt*  i  llnseftioii 'du' globe  corne  du  bec^ 
$*ëlèivt  tiûë  toillb  .di!f  plinoes  .droitxs^  qud 
l^ean  à  la'faeulà^  âe  redrestcr  .en  fiinn^ 
4(^^)mppel;  Ak  €ét«  la  région.* des-/ yenx  et 
touto'  la  '  parti*  Supérieure  du  èou,  sont 
Couverts  '  de  petites  plumes  velootées  ^trèff 
é<^urtes ,  elles  sotit  d'un  noit  laat  ;  to&t 
lë*-  reste  déd  parties  supifriourcSy  m*  poitrine, 
le  véntré^vics  cuisses  ^  et  les  plumes  de 
te  iiuppe  sont  il'ua  noir  à  teûeiB  violets» 
et  pourprés  ;  chaque  plume  est  bordée  par 
im  4Xrclè   étroit  d'^un  noir  mat;    la   queue 

porté    les    mêmes    teintés    que  *  leff' patflCff 

#  lit 

supérieures ,     mais     elle     est    terminée    de; 


-  tf-lS     PAU  XI  s.        -    "Il 

b\aiir;    Pabdoibesa    et   les  .coavertttres   litH^ 

ticarcs  de  la  queue  sont  d'un  roux  marron: 

£OuC     Ip  :  bec    est     d'un     rongé;    brillant; 

Tins    est   noirâtre    et    les    pieds    sont    d'un 

r 

roDge  -brui!^       *  * 

\a  jcnncs^  ont    le    bec    moins  'rouge    et 
IV/^vation     de    la     crête    de    la    mandibule 
gup^riebie'j  e*t jmdîà^   fUnd^.^  :  ^  f 

Cette  espèce  se  trouve  au  Brésil;  M« 
le  Comté  de  Hoffinaiitiiegg  qui  a  fait 
voyager  un  naturalistes  dans  cette  partie 
ùç  l'Amérique,  en  possède  plusieurs  ini^v^ 
4as-^  celui  ^ue  tfès  réSAntocnt  il  eu&^lk 
çompUdamce  de  me  fiiIre'ptr^iteair^rresâemUe 
en  toot  k  Undividu  qtai .  faisoit  ïléja  pirtttf 
de  moti  cabinet  i  ceint  dont  la  dépoutfto 
«at  GOQtetv#e  iiu  muspum  de ^ Taris;  idiSiro 
sevAemcfit  ^  et  qxilî  a  lextrén^të  de» 
pennes  CBadate^  d'un  rott):  «  marMn  ; .  mt 
individu  est  uft  jtune  ^  u  maiMlbule  ^pétimn 
lie  son   bec   A'étant  p^lnt  '  enitore   foriaée^  ' 


I  .    kl      .1 


GENRE    HOCCO, 

♦     "  •  .  .  .4 

•     CARACTÈRES'    ESSENtlELS, 


jpiscours  V.  a.  f.  4^9^. 


HOCCO    TEUCHOLI. 


Cnx,  glol)icefa«  La$h^ 


«  •  • 
1 1  •  <  i 


m^ 


ors  avons ':.YU>  que  les  caractères;  cs^ 
seijytiels/  propica  ;fl0x  espèces  ^qui.  xsomppsciit 
te  -genre  Patoiy'^  pd^ttculièremWit  ilcenx^  qui 
détendent  de  la. forme  , du  |)ec*et  de  .la  placb 
qu'occupent  les:,  narioes, .  différent- obcaucoup 
de0S  les  Hoccos,.  J'ai  fait  obgcrvçr  aussi^ 
que  les  Hoccos  si  faciles  à  apprivoiser,  ont 
subi  par  ce  nacoiel  enclein  i|  la  domesticité; 
des  altératlooft  . marqiiées  dœs  les*  couleurs 
de  leur  plumage;  particulièrement  lorsque 
Phomme  en  les  faisant  produire  sous  ses  yeux , 
en  a  dispocé  strttânt'ses^  cfaprtces;  leur  pluma- 
ge a  pris  alors  des    couleurs   intermédiaires. 


LBS      MOCeOS.  ij 

p^t  la  n^scssité  où  plusieurs  foison  s*cst  trouvé 
T^dait,  de  réunir  les  espèces  dtfféretites ,  iie 
pouvant  se  procurer  pour  leur  propagation  » 
ées  individus  soit  mâles  ou  femelles  de  la 
mémo  espèce  ;  et  le  naturel  si  facile  à  domp« 
ter  des  Tioccos,  s'est  encore  assujetti  k  cette 
coD&sznte.  Des  individus  nés  de  ces  alliances- 
jllégidmes,  un  grand  nombre  s'est  trouvé 
infécond,  d'autres  ont  été  fécondés  une 
seule  fois 9  :et  n'ont  jamais  produits  depuis; 
le  plus  petit  nombre  a  produit  tantôt 
des  in^vidus  semblables  à  la  mère,  et  le 
plus  souvent,  décorés  d'un  plumage  nou* 
veau,  tenant  à  la  fois  de  Tune  et  de 
faatre   espèce 

Cette   fécondité    dans   les    Hoccos    nés   de 

ces    aKianccs    illégitimes,     n'est    point     ez« 

elusWc    dans    ce    genre    d'oiseauit;    Tordre 

des    Gullimtes   nous    fournit    dans    d'autres 

genres,     les    même     résultats:     Texpérience 

nous    montre    semblable  <   production ,     dans 

les    difiérentès    espèces    de    MSSLûSi    j^ai    fait 

vdr   également^    que  plusic^urs.  de  nos  àiSé^ 

rentes   races     singulières    {de  «'Coqs    et  "de 

Poules,   qui  dcoos  jours  se' propagent  en 


14  HISTOIRE 

pli)s   ou   moins   grande  abondoace ,    doivent 
l^qr    origine    à    des    cm$§B    $embUbles;     et. 
je  çrojs  avoir  prouve'  ^^lairement  ^  que  toutes 
Cfis    diQërences    bien    na^rq^id^s^     que    dou$ 
tro^vQjns   dans  les    formes^   dan^    les   naltw^ 
dc6   plpmes    et    dans    lea    couleurs    des    dHU 
iffrentcs   r^ces   de    ces   oiscaiix   dotnestiquea  ; 
ne     doivent     plua    être     attribuées     à     des 
Qtuaes    gui    dépendent    du    climat ,     de    lu 
localité   ou   k   celles    purement,  acçîdcntelleii» 
No^    ne   croyqns  pliis  de  nos  jours  ^  k  cet 
^ipéccs    uniques     seutes     crées  »     dont     iei 
d^^scenc^nts  en  se    rependant    d^ns    les    difil'- 
rentes   contrées    du    globe  ^    sous    les    influer 
ences     d'un     soleil    brûlant^     ou    parmi   lei 
gtocoa   deiB    pôlfs;    nur^^t  produits  ces  dis« 
seiQblœces    si    blicn  .  prononcées^     que    nou$ 
TArpiwons    iconstammient    dans    chaque    in*-' 
Aivlia    de    la    mémo    espèce.    Cette   fausso 
MéA    mt    rifluence    des    climats,  .  est   trop 
bie»    iàmxifi    de   nos    jours   par   le    flam-r 
iNMu    4e   Tamitomie   et    par    les    découvert 
ttf   noaveUeSy    pour    (qu'elle   puisse    encore 
crouTer  i?ftmi  ïm&%   des   partions, 
r  Jl  xés^te-  â0   ise  que  je  viens   4t  dire 


DBS      HOCCOS.  «5 

au     sufet     des    Hoccos,     que    les    oatura- 
H&tes,   ea    écablismt    leurs   observations  sur 
dte    individus     nés    dans   Vdcat    domestique, 
fions    ont     transmis     sur    ces     oiseaux    des 
descriptions     peu     exactes;     la    plupart    des 
îaâividas    qui     existent      dans     les     cabinets 
inâstoire   naturelle,    sont    nés  en  domestici- 
té,  et  proviènent    des    ménageries    d'Angle- 
terre    et     de      Hollande  ;       où     ils     ont 
5qIh    êes   altérations    dans    les    couleurs    du 
plumi^e,     par     la    suite    des    alliances    illé« 
gîcimes.     Il    n'est    point    surprenant  délors, 
que    les    Hoccos    sont    si    mal    décrits   par 
les    auteurs    et    q\ic    les   espèces    aient    été 
confondues.     Je    vais    tâcher  de    les   distîn^ 
faer,    en    les   faisant    connoître    diaprés   des 
iBdividus    de    ces    espèces    nés    dans    l'état 
fle     «cav«y6^s;     î'mdiquerai    à    chacune     d'el- 
les,   les   descendâDt^   à  ^  plumage  ^varié'  ^é 
j'ai    eu  occasion    de   voir   vivants'  dans   les 
ménageries    d^Angleterre  et   de  Hbllande  ;  *  la 
synonime^     pour    autant     qu*cllc    peut    être 
habite  avec    trredsioii;   se  trouve  dans  l'In^ 
Sjil  ternwie    ce   volume.        -   "^ '"       * 
'Los  mms  qvie   ^ous  eonservons^atix' troUs 


i<  HISTOIRE 

cçpècca  de  Hoccos  (les  seules  qui  sont 
bien  connues)^  sont  ceux  indiquées  par 
Fcrnandcs  ;  ils  me  semblent  à  préférer'^ 
car  -  ce  que ,  ce  sont  les  dénominations 
usitées  par  les  Indiens  de  rAmdriquc.  Je 
rends  seulement  le  nom  du  Hocco  do 
cet  article  plus  facile  à  la  pronondatioa 
Française^  que  ne  l'est  celui  du  TecuochoUt 
des  Mexicains. 

,  Le  Hocco  teucboli  est  une  espèce  con^ 
stante ,  dont  le-  mâle  comme  la  femelle 
se  distinguent  par  un  tubercule  calcux^ 
globuleux  et  de  la  grosseur  d'une,  forte 
noisette^  ce  tubercule  est  placé  à  la  base 
du  bec  vers  le  front }  il  est  recouvert 
Ainsi  que  la  base-  dos  deux  mandibules^ 
par  une  crire  d'un  jaune  vif^  immédiate- 
ment autour  de  reeli  est  un  petit  espace 
noir,:  dénué  de  plumes;-  cet  espace  esc 
s^aré.  de   la  cire  9    par    des  plun^es. 

BviSbn  confond  <  le  teucboli-  ayee  nôtre 
luituporanga  ;  deux  espèces  différentes ,  mais 
à,  la  vérité  très  rapprochées  >  lorsqu'on 
les  considère  superficiellement.  Son  hooc9 
ftisan   de£^la   Guiane    des   pL   cnU    i6^   est 


bEis    Hofccdà.  tt 

ti    -viAîtable    tcuchoU,  ainsi  qu'il    eis't   lâcil« 

de  s'en    conVaîhcrê    pat   Ite   tubercule  j«un* 

çu^    y    porté    ce    Hocco  ';  '  cette    planche  "  a 

toujours    été    citée    tomtoe  syridynfe'  ivecr'  te 

Hocco  Tùituporatiga;    je  signale 'enèofe  COrame 

des   représentations   plus    ou  nroins  correctes 

dtj    teucholi;    là    ï>latithe  ' '(fes    flguîfes  'enlu- 

tninécs   publie'es  à  Florence   sous  le  titre  dà 

à'onà  degH   tjcceltt,  t^'oi^eau  y  est'  réprésenté 

sans  quéué);    la  planciie  'xi'  Edwards  n*.  395. 

ffgurc    i;    et    délié    d'AilMn  ^  volume  ' '2.  "table 

Ji.    outre   céâ    figiircs ,    je    féùnis   i   èette 

«Àç^ce,  te    Hocèo  "dé""  CWàSsou«r  '  où- tréi- 

zièîï:-^   faisan    dé    Bnséoà.  ■  "^        ' 

te  teuciioli  mcsiifô  ià  'ïotaVité  troiâ 
pîcds;  le  bec  a  un  poûie  dix  lîgnés,  et 
lé  tarse  t^uatré  podt'eï  trois*  lignes.  Lt 
base  de  \a  lùanaSBuic;  jsupérictlre  *  est  mi^ 
tnontéey^ane  excroissance  caleuse,  de  forme 

ronde    'et    de   la    grosSeuf  '  d'une    jbrtV  lîoî-. 

•  •      • 

sétte;     les    narines    soilt    percées    fen    avant 

et    aa    dessotis    de    ce    tubercule,    d'ans    Û 

cite    jaune     qui    jfecôùvrê   la    base    du    hièi 

Ja     hoppe    qui    surmonté    là   tété,    a  toUfei 

le»    pluÀjes    Contournée^    et     frisées,  ^iJlu» 

Torm  HZ  f 


largçf  p*f  le  haut. :.. qu'a  leur  originel  tout 
le,  pluinaçç,  dç,  l'9|se^?  ^t  d'un^,  bca»  nojx 
Iiistré  .dç^.vcr4âtrc;.«cnlement  rabdomen,;  les. 
coovcfturefL  ii^((Wci^r/îs  de.  la.  queue  et  le, 
bout  dc|  pennes  dexelte--d»  sont  d'un  blai^c 
pur;  l'iris  est.  d'un  .brun  marron,  le,  bec. 
et  les  pieds  sont  .  de  couleur  de  corne 
noirâfre.^ 
La     vieille    femelle,    ne    diffère    point  du 

vieux  jnâle.     Les  jeunes    de  Tanij^e,  n'ont 

,  >      «.»  •  *   ,   *      '     ' 

qu'un,e  très-pittite  protubérance  à  la  place 
ou  li;  tubercule  i^lobuleux  .  doit  se  former  ; 
leur  ,  plumage  ^  dont  >  le  fond  e^it  d'un  noir 
mat,  porte  des  rayes.,  transversales  blanches v 
les  '  plumes  de  la  hi^ppe  .  en  portent .  de 
sepiblables.,  Ces  .rayes  transversales,  dispa-. 
rqissent .,  à  ,  mesure   que  ToisçaH   avance,  en. 

âge;    après,  la  seçpxide, , nwe. , m  disparoissept j 
cntliiremçnt. 

Ce  Hocco.  dont,  il  existe, ^ encore,  un., 
individu  mâle  .vîyjmt,,  dans  une  m^nafçrie^ 
près  de.  la  Haye,  s'est  accoupjé  avec  des,, 
femelles  bâtards  du  Hocco  coxolitlii  dc^ 
cette  alliance  sont  nés  dans  le  courant  de., 
Tannée  dernièrç,    deux  Jeunes  d'un  noir  mal  ^ 


C  .  .  '.   .        •.    J 


\€ttt'  de    bmnV'   a^C-'^'Ainâf  hfi^   rUffl^' 
db   noir  et  de  blanc  ;    l'abdomen  rMaK&èV 
la-  qibeue'  ndfire  "  ttlknlBl»^  dS    Uaid^Y  têât 
te!'K5te:^'tbrpftimag#*C0ttpéVdè^  blfidî&T^ 

tnnsvéirsirfbs    iblttcta-/  ir '4>al8^'   dii^  bé«' 
:ytaQ!&    tubercule    et    les    tempes    garnW  dft^ 
/>Ame&    I/individtt   figuré   par   Albin  vol*  a* 
tab.    S9.    est    probablement    aussi    lu    sem« 
.\>\ab\e  bâtard^    produit  par   des  femdlea  du 
CoxofitiL     n    porte   sur  le  front  le    globe 
caieux  >    son    corps    est    varié    comme    li 
bâtard    que   ]t    Viens   de   décrire^    mais  sa 
<^vLt;ae  noire,   porte  dés  bandes  transversales 
blasdies  ;    cgT^ttèJS^^  juj^_  e$t  ^jîomnittn    aux 
jeunes   de    toutes  les   espèces* 

Je    n'ai     point     encore     etl    oécasloft    de 

disséqjaet  le  Hocco  teucholi  ;  cependant ,  au* 

taait  çne  je  ptAs  itftn  assurer^    en  suivant 

i    l^extériêur   Je   conduit    de  la   respiration; 

il  me   Semble    que  le  tube  se  dirrig:e  sur  les 

mnséles  de  la  poitrine^  apeuprès  éomnie  dans 

le    Panxi    à  pierre;    mais  les   cirConvoItitions 

qtit    la    trachée     fbrme    sur     les      muscles 

fwctorauc,     ne  se    laissent    point   jufer    sur 

PanimaJ   vivant:    Tanatomie    nous    apprendra 


a»  .  HisjoiRS  :  •: 

quelque  jour,   la   vérité   sur   «ecte  rbiatiiffr 
intéressante.  i    *-.   -    - 

Oa  vok  au  inuseuB  de  Paris-,  un  Tieux. 
individu  de  cette  ^ajpèce-,  le, même,  qui, 
jadis  a  vécu  dans  la.  ménagerie  du  Prince 
d:Qrangp.,  ^ 


l'y  ^      i^«    » 


f     •  * 


»y 


»  V.  .  ,       ,  ,  , 


.  'A  w 


*^M» 


«  # 


■    .   i 


•  » 


Il  «1 


»       r 


>     l^« 


«  ■    j  r 


r       f. 


t  J 


I     :•;  /*.'/•. 


i    -t 


•  '  <r  «  »' 


•.    ,        •  '  • 


a 


D  El5-  HÔ^  CO  &  SI 


^-  t    i  


HOCCO    COXOLITLI. 


Crax  rabnu    MIkK 


I 

t 


p. 


AU    des    observations   faites    sur    les    in« 
ffividus    bâtards   du   Hocco    mttuporangâi;    le 
pAus  grand  nombre'  des  naturalistes  a  méconnu 
comme    espèce ,     le  beau    Gallinacé    qui    fait 
le   sujet   de    cet    article;  Vautres    ont   pré- 
sumés,     que   la   poule    rouge    des    auteurs, 
ëvo\t   \a   femelle     du    mituporanga/     Le    fait 
est.    que  le  Hocco  coxblitli  est  une   espèce 
constante  ,    dont    les     individuis  '   vitant    et 
liberté,    se     reproduisent    avec     les    mêmes 
couleurs  répandues  sur  le  plimiage  et  '  portent 
constamment  \ca  mêmesr   disparités ,    qui    les 
distinguent  du  teucholi   et  du  mitupofanga. 

Le     coxoliâi     difièrè*    des     deux    espèces 

nommées ,     pat     le    roux  .  marron    de    son 

plumage  ,     par    le    blanc    dé    la'  partie   su- 

prieure    du    cou  ;    il  s'éloigne    du   teuclioli , 

cncc  qu'il  n'a  point  de  tubercule  globuleux; 

irt  *  ûu    mituporanga»    par     la     région    des 


loîgne    t'il    également  de   l'une  et  4e  Tautrc 
«espikce;  4»v  td^  4tnu*S4»fs   149  Ja  i^ifa^Ve . 

dont  le   eours  ne    m'est   point   suffisamment 

ç*./        j.  «  •►% 

connu.    Dans    deux    fetàelles   que  i'«i  disse* 
qaé,    le    condoit    8tileii~  ne    formait    aucun 

if.«!l#-:  ^^Ç«  ^?i«^'«  ft.^V^  dij^î^tt  ;es 
.»^  ^s    ^utjT^ ,    çpjffm^  da^s  .\e  P?\»xl   à 

pnt  nous  .  jippijir^  ,^ur. .  l'or^anfi  de.  la  y.o;^ 
^  cç^î  oi^u.  Ll^,ci^r  du  co^oUtU  c^ 
j|>l«nçl}e,    trèf   Suçcufenîç   eç   ^'un   _^,out   eç;. 

fcs  ïjpcçps,  ^fi^  Paujjç  ç^  <Jpç  Pjlpflop^, 
Le  ^œoo  de  cet  aptiple,  ét^n);  r^inçdsr^ 
copme  espèce'  d§i}s  '?  ffîJPÇf^^f^F^'f!?  !^?? 
cjscaujc,  je  crpif  q}^  gst  SP^Y.é'*'?  ^« 
pmpr^odrç  |g  ,  vi^içf  tioij^  sijl^antes,  <|^$  ^ 
syiiopyoUe  ;  d'abord ,  le  JoxfjUfU  dj?  fff? 
."îP!^e».  Cbap.  ijQ.  f.  asi  1^  ç<)\ïlg  fpiiçp 
d'^bin,    qçi    tfiji^^  19  p^j  de,  jtei^ce  «^^ 


DTE  s   iio'cct>s.  'as 

*tâb.  6Zt  'qdi  est  uite  fônseUe,  cèntervaQt 
"^  Jean -âge,  'tes  \k6aiii  tnàs^eréHt»  "sur 
ft  quelle;  Cifin  "çotame  bttard  du  coxi« 
liai  produit  'par  l'iâlUalice  iUifsitiinfe  avec 
fc  ^MlmpaAnila;  té  Hôc*  figure  par  Mi'^ 
'Bufbki  jtoMcfie  lijf;  la  varlëté  du  Hoccô 
'«xr  par  Soutdoi",  édition  de  BulTon  Yoluaaic 
<F«  plancfic  47.  fis-  ^  et  le  Rôccb  da 
V^tou   ou   iËâeiÊiitie   faisan   de   Brisson. 

Le  IRààto  ccÂolîtli  primitif  et  adulte  » 
est  de  1i  tsÉle  âh  Dindon»  doût  il  a  lés 
^riedîB  robustes  et  mùttculeux;  le  bec  grand 
et  fort,  la  ttuppe  très  gipSande,  très  touftife 
'se  dinigésmt  soit  Vobcipût  et  sut  la  pâr^ 
tte  postérieure  du  côu;  les  tempes  cou* 
Vertes  de  petites  pltiîàiç^  »  qiu  s'étendeÀt 
JQsques    SUT    la   base    du   bec. 

Ijsà  \oTifgaLet  totale  est  de  deux  pieds 
dix  où  onze  poticet  ;  le  t^se  à  qtiatre 
poutés  tini  lii^ea,  et  le  bec  long  d^un 
|K>iiœ  âtx  litres,  m  toge  à  sa  base  èvk 
|)oùêe  taxer  llghe.  li  htfppe  très.  toùiÉué^ 
%Bt  'composa  de  plumée  dont  les  plus 
loi^litSs  ont  quitté  ^bucesr,  élleé  soni  rar- 
Ijâ  |w  le   biyiii  c^toùrnëâ    et   Aisées 

b4 


M  ;     H  I5,T:pIJ[lï: 

Jeur  origine  ;  ^  noire  9  ecksuitf .  qIIqs 
ont  un  .  graod'  ^es[mce  .  -blanc  et  toutes 
^ont  terminifes  de  iioîr  ;  1q  fronts  1(^ 
cotés  de  la  -  tête  et  le  haut  du  cou, 
ont  des  plumes  d'un  hUinc  pur,  qui  tou- 
tes sont  terminées  d'ua  cercle  nok;^  la 
poitrine^  toutes  les  parties  .  supérieures  çt 
J9  (jueue^  sont  d'un  tQux  de  rouille  ou 
roiigcâtre^;  toutes,  le  baguettes  spn:  d'vm 
brun  noirAtre;  les  parties  inférieures  sont 
d'un  roux  plus  cl^ir  que  les  parties  su- 
périeures; la  ,çire  du  i)eç  esc  foncée;  la 
base    des    deux    mandibules    çst    de    couleur 

de    cornç    ec    Ici^r  .  pointe    est    d'un    blanc 

.  •  • .    .  ' 

jaunâtre;  les  j)ieds  sont  coijlçur  de  çorçc., 
et  l'iris  brun  foncé;.,  tel  est  le  plumage 
uniforme    des    rnàles    et    4es .  femelle^    adul- 

tes.     Les    jeunes    bien    plus    élégamment  va- 

* 
ries;    n'ont   point    dan§.  leur  première  ann^ 

Içs  plumes  ,  de  .  la,  huppç  contournées  lii 
frisés .     elles  \  sont    droites    et    yariées    de 

^  -^         t  ^         ,  .    ^  i**i  «  ^       -  »        • 

roussâ^re,  de  , blanc  et  de.  voir;,  .^çs  cotés 
de  la,  têtç  et  ie  ,  ha\it  du  çou,;.onjt  plu? 
de  noir  que  de  .^  blanc  ; .  tou|tes  les  ^  plume; 
dqs    i^artiçs    supérieures    aifsi.  quç  Içs  pÇRi; 


r*  - 


DES    Hoacros.         ^5 

lies     *     la      queue ,     portent     de  t  larges 
lMm*s    transversales     tfun    bîanc    ronsgâtre; 
ces    brades     sont-  accompagnées    de    chaque 
coté,    par    une    raye    noire;    la    queue    est 
tenuinée   de   blanc.      Cette  bigarure  dteparoît 
WccesAvcment  et  suivant  que  Toiseau  avance 
en    ^i     apiès    la    première    nnie    ]cs    plu- 
ioes   de   la    huppe   commencent    à    se    con^ 
tpumcr    et    à    friser,    et  les   bandes  trans* 
versales  se  réduisent  à  un  petit    nombre;    il 
n'en    reste    que    quelques    vestiges    après   la 
seconde     mue  ;     cependant    il    -arrive    chez 
des    bâtards    que    j'ai     yii,     qie    ces    ves- 
tiges    de    rayes  Itransversales ,    continuent   à 
exzsrer   après  p/usieurs   m^^^^ 

Lorsque    ce   Hocco    s'unit    avec   le  Mitti- 
porange ,     il    en    naît    ua     grand    nombre 
d'in^Nlàus   mulets;    d'autres   se    reproduisent 
;ïyec    rane   ou  rautrc    des    espèces    menti- 
onnées;    le    plus    souvent    il    nait   de    ces 
^lîances,    des    races    dont   le    plumage    tient 
des    deux     espèces-     souvent    ce    plumage 
^arlé    est    plus    beau,    que    l'uniforme    livrée 
àps  àcux  types.    Dans  le  cas    où    l'individu 
Wcvd    ttiat    le    plus   du    Hocco    coxotttli; 


>^5  H  rs^T  0  m  E 

•>aIq^»  -les  j^moostde  la  huppe  et  celtes  la^tête 
.  $0At  comme  ^^os  ctt  obmi  primitif;  le  cba 
«»}a  poitrtee  «  uiie  partie  'du  des  toht  ^'iin 
'^jbfau  noir;  la  qticue  Pest  en  wut'du'en 
faFde  et  tout  le  plumage  des  pfi^tftfa  «ti« 
i|itfrieurfi8.,  tsst  plus  ou.  mcdns  >fôiité  ou 
jjKdrâtre  ;  ua  ipafeil  oiseau  est  ûgûté  dàhs 
ja  pkuDcbe  ^^.  de  Bofibiu  La  wêyeg  tt 
ies  tacdies  varient  encore  à  l*ifll!ne  ïufvaht 
l'^Q  rdea  individus. 
Plusieurs  faiAvidus  dlffëramflte&t  Taries .  font 

é 

partie  4tt  cabinet  de  M.  Raye  et  dû  mien. 
J'ai  bit  parvenir  au  muséum  de  Ftfris  un 
coxofitli  de  race  pwe,  conservant  encore 
du  jeun  âge  »  les  bandes  traiiBverssles  sur 
la  queue  ;  et  un  autre  ^  le  produit  du 
•mituporanga  et  du  coxilidL 


D  £  s     ^  O  p.Cp  5.  fq 


•i  "ii'i  .rr  ..vil  .ri  .'l'U'osaa 


JSfOCCO  MITUPaRANGA. 


Crax  alector.     Lath. 


Iv 


■gf^ygffWU  Ml  M    III  I       l'H 


fi  Hocco  le  plus  souvent  apporté  Tt» 
Tint  en  Europe ,  dont  les  dépouilles  nous 
fsrneimeiit  en  plus  grand  nombre  ^  que  de 
celles  des  autres  espèces  décrites ,  senfbk 
0?cir  paru  aux  yeux  de  ceux»  qui  u'oii^ 
vonla  îeconnottre  qu'une  seule  espèce  de 
ces  cnaevsx,   comme  le  type  de  ces  variétés 

éDwnérécs  par  les  naturalistes*  <^udquc6 
sntcurs  (a) ,  oot  même  cru  voir  dans 
ces  variétés  9  celles  du  mâle  et  celles  de 
la  fçmelle;  comme  tel»  le  Pauxi  mitu  a 
figaié  *jusq\)r\c\  dans  la  liste  de  variétés 
4u  mile,  et  le  Hocco  coxolitli  a  été 
considéré  comme  itne  variété»  dans  la  fe« 
pelle    de   nôtre    mituporanga» 

Le  Hocco'  de  cet  article  est  une  trol* 
alèmt    espèce    constante»    plusieurs  individn 


a«  HISTOIRE 

lirsnts:  mâfe^  xt  Amcllc,  ont  ifaf- întcoAjits 
en  Hollande,   et  s'y  reproduisaient  jadis  dans 

4     .  »■'....  .'  f  ^  ~ 

plusieurs  mértgeries ,  particulièrement  dans 
celle  de  feu  M.  Ameshoff;  cet  amateur  étoit 
parvenu  i  obtenir  de  cette  espèce  et  de 
celle  dtr  Panxt- i"* pierre 7-îa- nrême  fécon- 
dité que  des  Dindons  et  des  Paons  : 
aujourd'hui  il  n'en  existe  plus  dans  ce 
j>ays,  et  cet  esprit  dévastateur  de  le  ré.- 
Yolution  en  disséminant  les  fortunes,  peut 
encore    énumércr     dans    la    liste    des    maux 

dont    clic     est    la     cause;    la     pçjtc,  d'uji 

•    •       • 

nouveau .  moyen  de  subsistance  et  de 
jouissance)  que  nos  ancêtres,  auxquels  nous 
devons  la  potion  du  Coq,  de  la  Peiptadç, 
du  Dindon  et  du  Paon,  savsiicnt  bi^n 
mieux    apprécier» 

Le  plus  grand  nombre  de  ces .  Hoccos 
importés  en  Hollande  »  nous  venaient .  de  la 
Gniane  Hollandaise  ;  ces  individus ,  dont 
plusieurs  se  trouvent  aujourd'hui  dans 
différents  cabinets  d'histoire  naturelle,  ne 
diffèrent  point  de  ceux  cnvpyés  des  cpr 
lonies  Françaises,  ni  de  ceux  du  Brésil; 
ce    dont    j*ai'  pu    me    convaincre   en    con- 


DES      H  O  ce  OS.  â^ 

fr«ntaxit   fltoce-ciix    les    vieux    et   les    jéAi-  t 
MS     rapportés      de      cos     contrées  ;      les 
Tfgvgeors.  nous    assurent,    que    Tespèce   est; 
é|«Ic&senc     répandue    au     Mexique ,    cm'  dh  - . 
b   déâgne    par     le    nom    de     T$peMf,  '  aii  : 
Brésil    eWe  porte    le    naia  de    Mutao  pinhnê 
et    forpaot    M.  d'Azara^   au  Paraguay  celui 
de  Mau.  I 

Je  Téunia  comme  des  indications  qui  'ïeti 
npporjcem.  i  l'espèce  de;  de  tct?  articte... 
Le  -MituporanBa  de  MarcghiVç  (b),  le  *Ceq.. 
indien  de  If.  ^  M.  de  i'acad^iiEr;  le^Poéiida, 
Tzisch.  tab,  lau  et  le  hDçco  jJe  la  Oiilânc  ^ 
ou  doD2Îéffle  £û0Bn  de .  Brisson  ;  mais  :tf«ti, 
i.  tort  que  Bufon  rrfuaill  eAcore .  tfaiuœs,^ 
iadicationa.  à  cflles  que  je  >îjens  d'^ûtuaiV, 
rer.  Sonnkû  dans  la^.nK^wHp  cditSon--dc^, 
BnSEbîi  ,  ^*.pxA\\4  ,te  .flo^vw»:  drftaUs., 
sur  cet  oiseau  ;  commar  ce.?  ..Batuiàlî«o  -a,, 
TO  l'espèce  dans  l'dtat.i.^e^,.  «i^iTage  à  la,, 
Goianc  Française,  jç  WBpprtÇrici  ce.qrfU 
«a   dit.  ..    ,,:.    . 

„  irec  ime   parure    siajple^/ïnaisélëgawe 


«  •  • . 


ât^  IMsip  01  RB 

M'dM    dHiHrs    pftmhlts'    et     socbles^     }«^ 
j^rHocco  de  la    Guîaoc  oAe   eàcwe'uii  alù'* 
M  «nien*    sain'  autant  qvc^que  strourenxj  uiWf^ 
^9  yi*cs(M»ce  finale  cr  abcmdaiité  ^  pour  lestàbtas'^ 
5,rdcs  CoIOBS^'^  de  l'Amérique'  méridioanlei    ëfr'^ 
0^tw  toxLt  pour  4*  siib8t$tafl!ice'' des^f  voy tgcurt  '  ' 
ê$i^  p«0é(veflt    dans   las'  forjtfe    InmieilBe^ 
,,  de    cette    partie    du    monde;    ce«-  bôAnef^ 
^^ftlkést  rendâift'  setfv  hiftolre  asstf^'ûnftf^ 
^.'lewflnte"  pom^  dahrcher  '  à '*  la  falftt  îuftfirxt 
op^ïmaoître'^  qu^dle.  •  né    là    iH"  jti»((tf*iefP 
,p.Co' nTeaiî  patf  qdsrles  wniUioldéistfe  'n^iT^ 
i^vAiase  parlé)    tiidë,  '  eû>  se^zoY^àht -^svikfl 
^pxessb^ement;  :  ils  i  n^nf^  rtsà    aJMÏttf  '  airit^ 
9^Jndiattion8!(^  de    Mwrgrave/  -  de-'leaff'-  de^ 
,,-Laeti  j  dencHemànddsp  cf^'d*   FcW^dé^?' 
xar'"  ilt  hw  (MUftef^  pdar^  ri«H^^^èil   d^  ^ 
iida*iattoli^  v  attltal^  »     dét'"^  pKrases  ^^  qti}^ 
^n'OlW^'dé:'«sci«ftifi^î*  <juc ?  Ic-nArnî*  '^ptfflF^ 
„-<luWl«:^«eM*nC»^lùWt '-à  ^ëëîilef^'îa  tctendiP 
,9:>d4>  la'^^aMf  e  P'  qifii  "en  %ccélHét^  les  V<!^^^'^ 
La    race   du    llocco   noir   est  coDâilnt8^ 
^tre^uéifiinRIe^i  sb{^  tr»' -noiflBi'eustf^^   Ul 
>»,>Ontanr  firaaçateCi   cite- est  la  mtot  d»a»> 
,,  tQus   les  indiTidM$.«cettc.n«pè(e  •'vlt^tii 


$9 


\ 


DES     ÎIrO<:C:OïS.  stg 

;,  tfoop»  nombMuses  da«8.:  les  vsftea  htâm^^^ 
„.àaBt  ce  paya  est  Tp^afqao.  m^htmmt.» 
„  omboifé,  msds  ils  nfom  de  t  s^uvago»  .q«iu 
„  leur  d^mcofe,  la.-douçfiar  ,eç  l»3r.-ç««-„ 
„  quilité,, .  fanait  kur  ;  csraCjiiJMi^ ,  lis  •  »«,, 
M  «embVcnt  cndndre  si  même  coA0Q^tl9<T.jes  ^ 
„  aa«pii  pe»„SQifnq^3i,.çn5ipp|nwsQçç  ^ 
,  il  cooseryatioa  d«.  leur.vpidjdi»  ,exiKani«,^, 
„  0^  nç  fuient,  pas,.  M^  oWSiwsT fcc Ja., 
n  pçritt;  je  nM^-suiSytr^vf,:  jdHJfeut^au,. 
„  miUeu  de..  b»ii4eK  ;C9«iji«fr|j»j«s  ; <te.,r:«»$^ 
„:Oiscaaj;.,pai«|WyS^  q«»D  m'a  >  pr^scnw  ijp 
»  ,çM9Jsçoi^   ^  ,  iatimi^^fS  .|  cette  :  e«p^,, 

„  Ut0;,.de>rM,,^tniixiti  fi^'rBfat^.eavJs^r,, 
„.|)lasi^r«,^  méme^ à  ,C9npfi,jde,  fujil ,  .,^ass,, 
„  <iu;ils  .  clMîrchcwt  >  -s'<Joigûçt...«^trtpei«. . 
»»  AH^ï^  «^oAai^,  d'un  atfrjA.s^»  l'^wit»^  r 

»  «AW^^t'iOÙ  »  n'ayant,,,  ri«^,.,  <| ,  redontw ,.. 
«ils,  doivent,,- être,. na^ifpU^mqpf    ^^   ^^ 

».«>«.     A^i  „  CQUft^p.,^ ,  lesrpçtit   aoniire., 

»  des.  ïQq»,  habj;^  jicTjillW^^cPmbwiftax.. 
.. .«     ^WllSli. .  to^t-^vl^Ri-»  iiMPlAiéfer -  le. . 


3»-  Histôtàfe 

,^ moindre  bruit  lé*  '  fait  enlever.'  Cctié 
tr  agitation  corftimielle,  tt  là  nécessité  fré- 
,f»iîiientc  iPunt  prompte  fuite,  ne  itfur 
I,- permet'  pas  "'dé'  {grandes  réunions;  cfn 
p,  «e  •les  •  véfit^'^pïus^'que  deux  où  ttots 
i^'cnscmbldi    -    -'-'-  *^    - 

.^^  d'Azora  dit  'qu^ati  Paraguay  lés  hocébs 
j, .nft**  se  >réuiflsscht-  ijucf  par  paires,  prb- 
^.'■bablèment  que*  "dans  les  environs  dès 
,,- lieux  habités;  ils* -y'  sont  continuenemeôt 
I, 'exposés  'aujt    àHertéS    des    chasiseurs.' 

V  !>**'  raémê  -'^  que  t  presque"'  tous  -  les 
l,  oiseaux  'qtui*  babiiuent  ées  bernes  climats  ^ 
„-le|P  Ho<c6s  '^ii'bnt'-  proint'-  dë'tèms  fixe 
^^j^oUr  la  pente  j  c'est  riéaiftàîn^  plutét 
^^datis-  là  saison '-dès  philéa"-  qui  •  dui'ent 
„^k  '^ia  Guiânc-  sept  à  huit  mdis,  ^u'é 
„  pendarit  là  sécheresse  ,  '  qu'Us  s'bccupeîlt 
„  ïlé  la  propagation  de  ïeui^  espèce;  ils  ne 
„e  font  comttlunétdent'  4^*une  -seule  couvée 
,/paî  an  ,  ils  n'emploient  quel  fort  peu 
,,  â^'industrie  à .  la  éonstruction  de  leurs  nids , 
„  ils  les  posent  sur  quelques  branches  un  p6ti 
,y.  fortes  y  Sur  quelc^ucii  rameaux  secs,  dalla 
,,  lesquels   ils   entrelacent   grossièrement   dés 


DES      HOCCOS.  îj 

;,  brins  d'herbe,  ils  en  garnissent  le  fond 
„  sfsc  des  feuilles ,  et  les  femelles  y- 
„  déposent  des  œufs  blancs ,  à  peu  prè* 
^  de  la  même  grosseur^  et  de  la  même 
„  forme  que  ceux  des  poules  dinde , 
„  mais  donc  la  coquille  est  plus  épaisse; 
„  le  i7Qmbre  de  ces  œufs  varie  en'  raisoix 
„  de  rage  des  femelles  »  qui  n'en 
„  tout  jamais  moids  de  deux^  ni  pluit 
„  de    six. 

„  Les    Mexicains     appellent     les    Hocco^ 

;,  tefetototty     ce    qui     veut     dire    oiseau    de 

„  TEkOTitague ',  *\cs  Espagnols    les    connoissent 

„  sous    le   nom    de  j>ùbof    d$    monte,    (Ùin- 

,»  dons   de    montagne),     et    c'est     aussi     la 

„  dénomination    que    ces    derniers  appliquent 

^,  en    sénëral    a    toua    les     Hoccos    et    aux 

„  îénélopcs.   "Le   mituporanga    se  tient  ordi- 

jr,  ifairement   sur   les    montagnes,    mais    tou- 

^,  jours    dans    les    grands  bois;    iV  se  perche 

„  sur   les   arbres  les  plus  élevés;    il  cherche 

,,  souvent    k    terre    les    fruits    sauvages    qui 

,^  composent      sa     subsistance  $      les     fruits 

„  dont     îi      se      nourrit     le     plus     voton^^ 

,,  tiers     sont,    au   rapport    d*Aublct^    ceux 

Tome  IIL  s. 


S4  HISTOIRE 

„  du     tiu»    piquant    qu'il    avale    tout    en- 
„.  lier     (0. 
Quoique    SoBoini    soupçonne    de    quelque 

m 

«^{érattQn,  ce    que   rapporte   Femandez  et 
Niereniberg,    de    la    ftmiiiarltë    extraordinaire 
de   plusieurs   hoccos^   il   n'en   est  pas  moins 
vraij    qu'aucun    oiseau    n'a   peut-être    plus 
de    dispositions    à    s'apprivoiser.      L'on    en 
voit  de  familiers,  dit  Sonnini,  dans  les  mes 
de     la     ville     de    Cayenne  ;     rien    ne    les 
épouvante;    ils   entrent  dans  toutes  les  mai- 
sons ^^   et  sautent  sur  les  tables  pour  y  pren» 
dre   à  manger;    quoiqu'ils   couvent  en  liberté 
dans    la    ville    et    au    dehors ,    ils    savent 
parfaitement     reconnottre     la    maison    où    on 
les   nourrit.     Par    une    suite    de    leur   goût 
pourj    les     lieux    élevés ,    ils    se    perchent , 
pour    passer    la    nuit  ,     sur    le    toit    le    plus 
haut     du    voisinage  ;     du    reste    ils  ne    sont 
par    délicats    sur   le    choix    de  la   nourriture, 
tout    leur    convient;    ils   mangent   également 
le     mais  ,     le     ri^^     le    pain,     la    cassavc, 
les  .  bananes ,     les.   patates    et    toutes   sortes 

CO  iéMât  Wsu  deê  plantêt  Om  la  Gu\an9.  p.  iS4. 


DES-    HOC  COS.  |5 

« 

de     Mts.      L'on     pourrait    ta    élever    aisé- 
XB(st    des    troupeaux    (d). 

f^aj  déjà  fait  mention  dans  l6  discourt; 
4c  cette  pente-  facile  du  Caractère  des 
Hoccos  ^  des  Pau^s  et  des  Pénélopes  i 
w  çWcr  «u  jougr  de  l'état  domestique;  les 
Tmrors  paisibles  et  douces  du  MituporahgA 
ce  dcnranderaient  que  des  'gradatioûST  habi- 
lement ménagées,  prour  l'^accoutûmer  entière- 
ment  à  nôtre  climat^  et  pour  y  rendre 
ses  descendants  aussi  féconds  et  aussi  vl« 
gourcUx>  que}  ceux  du  Paon  et  du  Diildonw 
•y^  lïu  teM    moû    enfance,   une    multitude 

de     CCS     oiseaux    produits    et    élevés    dans 

la    bdic    ménagerie  .  de    M.     Ameshoff'>     y 

rivre     daâs     la   meilleure    intelligence,    iveô 

toutes    les    «ùtrcs    volailles'   de    basse -conr. 

LiCs    racea    ûe    ces    ôutaux    existeraient   vrai- 

semb/ablement    eoâore  ,     si    les    possesseurs 

de   ces   vastes    ménageries    avoicnt   eu   poxxi 

but   dans    ces     établissements,   de    cont.ibuer 

tu    bien    général  ;    mais ,    il    est    à    regretter 

que    le     plus     grand     nombre     de     ceux-ci 


8^  H  I  S  T  O  I  RE 

n'y     ont     envisagé      que      des     jouissances 
particulières ,    souvent     même    accompagnées 
de    ce  .désir    vicieux^     de     soustraire    aux 
yeux    des     curieux    ces    productions  ^     donÇ 
ils    seraient   jaloux   de    voir>    que  l^agrément 
et    le    profit     fut     dirigé   au   bien    commuB» 
Les     collections     scientifiques     et     les     cabi- 
nets   nombreux  ^     répandus    dans     ce    pays  ^ 
sont    malheureusement    encore    en    but    aux 
mêmes      vices  ;       au     lieu     de     servir     i 
l'instruction     publique ,     on    ne     pénètre    le 
plus     souvent    dans     ces    vastes    et    inutiles 
dépots ,     qu'après     des    sollicitations    réité- 
rées. 

La  longueur  totale  du  mituporanga  est 
de  deux  pieds  huit  pouces;  le  tarse  à 
quatre  pouces  trois  lignes;  le  bec  a  deux 
pouces  ;  rœil ,  dont  Tiris  est  d'un  noir  brun , 
est  placé  dans  un  large  espace  dénué  de 
plumes;  cette  nudité,  d'un  jaune  varié  de 
noirâtre.,  se  prolonge  jusque  sur  le  bec^ 
où  elle  forme  une  cire  d'un  beau  jaune; 
la  huppe ,  que  cet  oiseau  peut  rele- 
ver et  coucher  i  son  gré  et  sui- 
vant    qu'il    est    aSecté,   est  haute   de   deux 


1 

D  E  s     H  .0  C  C  0  s.  17 

OU    trois   pouces   suivant   Tage  des  individus; 

elle  est    composée  dans     Mseau    adulte    de 

p'omes     étroites     par     le    bas     et     larges    i^ 

leur     extrémité  ,     contournées    en     avant    et 

ff jsées  ;     cette    huppe  ^  ainsi     que     tout    le 

plumaLge  iupe'rieur,    le    cou,  la    poitrine    et 

\a  fiieae,    sont    â*un    noir    à    légers     reflets 

verdicres;     mais,     le    bout    des    penpes    de 

celte    dernière     e^t     blanc;      dans     quelques 

individus     rapportés    de    la     Guiane     HoUan* 

daâse  et  Française,   la   queue  est  entièrement 

noire;    Vabdomen    et    les    couvertures    infé^-* 

t\t>xces   ^^  \^  queue  sont   constamment  d'un 

blanc  pur.     Les  femelles    adultes    ont    abscH 

himent   le    même    plumage    que    les    mâles; 

les     seules     différences     remarquables     sont , 

que    les    premières    ont    la    huppe    plus    pe* 

ûie,     moins    belle,    moins     élevée  'et    d'un 

noir   pli^s    m^t,    le    bec    gris    à    son    bout 

et    k$    plumes    de    Testomac    terminées    par 

xme  ligne  grise ,  et  étroite;    mais   ce  dernier 

caracfère      semble      indiquer,     que    Tindividu 

porte  encore     quelques   plumes   du  jeun-age. 

LrC   mituporanga    avant    sa   première    mue, 

a   de    longfuenr    totale ,     deux    pouces  ;     les 

^  3 


si  HIJSTOXR^ 

plumes    de    la    huppe    sont    droites ,     poiiii. 
contournées    ni   frisées  ;    la    mandibule  inféri-t 
eùre    du    bec    et   la    pointe  de  la  mandibule 
supérieure,  sontde  couleur  de  corne  blanchâtre; 
les  côcés  de  la  tête ,  et  la  base  du  bec  sans 
plumes;    la    hnppe    rayée    alternativement    de 
r.oir    et    de    blanc;     le    co.u    et   la    poitrine 
d'un    noir    mat;     toutes    les    parties    supéri- 
eures   du   plumage,     les    pennes    secondaires 
des  ailes,  les    rémiges    et   toutes    les  pennct 
de  la  queue,    variés    de    larjes    bandes  d'uî 
blanc    roussâtrc;     ces    bandes    sont    plus    é 
troites    vers    I9    haut    du    dos:     la  poitrine 
le    ventre  et  les  cuisses  portent ,  sur   un  fonc  * 
roux    des     rayes     assez    distantes   et   noires; 
l'abdomen  et  les  couvertures  inférieures  de  la 
queue  sont  d'un  roux. clair,    et  les  pieds  d'un 
gris    roux.     A    mesure    que    Poiseau    avance 
en  âge,    les    bandes    transversales    disparais- 
sent,    pour   ne  laisser    après  la  seconde  muç 
que    de    très    foibles    traces    de    ces    rayes 
l^lanchcs,  qui  souvent  disparoissent  totalement 
à    cet     âge;     le    ventre    Tabdomen    et    lesi 
couvertures   inférieures  deviennent  d'un  blanc 
pur,  et  la  huppe   perd   tout  Iç  blanc  4oâC 


DES     ilO'CCOS.  t9 

elle  <toît  variée  dans  le  jeun  âge.  Cest 
TXQ  iafividu  à  peu  près  semblable ,  qtte  d'A- 
mers a  pris  pour  la  femelle  de  l'espèce  ; 
jonnini  a  eu  raison  de  dire^  que  la  fe- 
melle du  mitaporange  ne  diffère  presque 
point  du  tnftle,  si  ce  n'est,  par  les  plumes 
de  sa  ikuppe  moins  longue^  et  par  sa  queue 
m  peu   plus    courte. 

Lorsque  le  mituporanga  en  s'unissant  aveo 
le  coxolitlî,  produit  des  individus  qui  tien- 
nent le  plus  dans  leur  plumage  de  la 
première  espèce;  alors ^  le  noir'  y  domine^ 
et  les  tempes  sont  nues ,  ainsi  que  la 
iMse  du  \)ec«  En  général  on  peut  dire, 
qae  tes  individus  bâtards  et  les  jeunes 
des  trois  espèces  de  Hoccos  décrits^  ont 
un  plumage  varié,  bien  plus  a^éable  aux 
yeux»  que  l* uniforme  livrée  des  individuil 
aduires^    de  mcc  pure. 

5af  vaot  7es  mémoires  fie  l'académie  des  scièn^ 
ces  tome  3.  page  ^26,  et  suivantes,  le  canal 
jotestiiuil  da  ndtuporanga  est  beaucoup  plus 
V)ng,  et  les  deux  coecums  beaucoup  plus  courts 
que  dans  le  dindon;  son  jabot  est  aussi 
beaucou]}    moins   ample  ^    n'ayant  que  quatre 

*  4 


V>  HISTOIRE  1 

m 

pouces    de    tour;    au    lieu    que    Bufiba    a  : 

vu    tirer    du    jabot    d'ua    dindon^    qui    ne  i 

paroissoit  avoir  rien  de  singulier  dans  ta 
conformation  y    oc    qu'il    falloit  d'avoine  pour  ^ 

remplir  une  demi -pinte  de  Paris.  Outre 
ccIUi  dans  le  Hocco  ^  la  substance  char- 
nue du  gésier  est  le  plus  souvent  fort 
mince,  et  sa  membrane  interne^  au  con- 
traire fort  épaisse,  et  dure  au  point  d'être 
cassante. 

La  trachée,  que  j'ai  examinée  il  y  à 
plusieurs  années,  dans  deux  individus,  me 
semble  être  bien  décrite  par  Pitfield  (e) 
et  par  Latbam  (/).  Comme  dans  ce  tems", 
je  ne  m'occupais  point  encore  pariicuhère- 
ment  de  recherches  sur  l'organe  de  la  voix, 
j'ai  omis  de  prendre  note  de  la  position 
des  muscles,  qui  accompagnent  cette  partie, 
dont  une  préparation  bien  conservée  a 
servi  de  modèle  aux  figu>es  anatomiques 
de  la  planche  g.  Les  dçux  contours ,  figu- 
rés  par    Latbam   dans   les    transactions    Lin-  ' 

(j'y  PkUofoph.   transact.  y.   56.    p.   215. 
(/)    Trama  et.  of  the    Linn.  zocletf.   r.  4.  p.  i«4p 
^.    (0,  /.  -a.   *r    }• 


DES      HOCCOS.  4t 

nëcmies  précitées,  outre  que  ce  sont  des 
copicf  ic  ceux  donnés  par  le  Dr.  Parsons^ 
ne   semblent    bien    peu    exacts. 

Tout    le   tube    de    la  trache'e  a  une  formo 
applacie ,     plus    membraneuse    que    cardlagi- 
neose,    \cs    anneaux   sont    entiers    très    dis- 
tants )es  uns    des    autres.    Depuis  la  glotte, 
^u'i    Tcndroit    où     se    forme    la    seconde 
courbure,  les  anncaax  sont  à  peu  près  cylin- 
driques;   là,    ils   deviennent   du  double    plus 
grands    et    très     applatis.     Ce    tube    décrit 
une    large     courbure     entre    les    os    de    la 
fourchette,    se    reporte    dans    cette    forme, 
de   \z  longueur    àe    deux    pouces,    sur    les 
muscles  du   cou ,    y  fait    une   seconde    cir- 
convolution,   après     laquelle     les      anneaux, 
quoique    plus  larges    que    ceux   de    la   partie 
supéi\entc    de    la   tiftichée,     reprennent    une 
fonne     égale;     depuis   là,     le    tube    de   la 
trachée,    comprimé    par  les  côtés,    conserve 
cette   forme   jusqu'au   larynx   inférieur,  où  il 
se    dilate    tubitement.     Le    larynx    inférieur 
est   formé    par    une    seule    pièce    membra- 
neuse, soutenue  par  un  large  anneau,    d'où 
pcadent    les     bronches.     Dans    le    fond   de 

c  S 


4i  HISTOIRE. 

b  glotte  est  un  socle  triangulaire  ^  trè^ 
proéminent;  cette  glotte  n'est  point  portée 
par  la  queue  de  Vos  hyoïde  »  mais  elle 
tient  à  la  '  langue»  par  le  tissu  membra- 
neux de  Tosophage,  comme  dans  les  genrca 
du    Coq    et    du    Faisan. 

Les  œufs  du  micuporanga  ont  la  gros- 
seur de  ceux  du  dindon,  et  sont  d*un 
blanc  pur ,  comme  ceux  des  poules  de 
bassecour. 

Le    Hocco    de    cet    article    habite    à    la 

Guiane ,     au    Mexiqu  e  ^     au    Brésil    et   au 

Paraguay.     Un    vieux    mâle     et   une    jeune 

femelle,    que    m*a    envoyé    M.  le  Comte  de 

HoflSnannsegg ,     sont    originaires    du    Brésil  ; 

ils     ne     diSèrent    .point    de    ceux     tués     à 

la     Guiane    Hollandaise  ;     ni     des     individus 

nés    de   race    pure,    dans    les  ménageries  de 

ce   .pays. 
L'île    de     Porto -Rico    nourrit     aussi    des 

hoccos    de    cette     espèce;     mais,    ceux-ci 

y    ont    été     transportés     du     Mexique     et 

de    la    Guiane   (g). 


(j^  Voyez  Le  Dru.    f^oy.  à  Pvrto  mJUco  /a  Trmîté* 

•;.   a.    p.  ao?.  -      - 


D£^     HOCCOSL  43 

YtL  tu  au  muséam  de  Paris  un  bâtard 
ou  d  jeune  du  mîtuporanga  y  dont  Iç 
jd(gDiIemeDt    est: 

Longueur    totale^  deux    pieâs  cinq  et  demi 

-pouces;    tempes   nues;   bec  couleur  de  cor^^ 

ne;    plumw    de    la    huppe,    d'un   blanc   pur 

à   lieur    angine    et     terminées     de    noir;    la 

téccj    le    cou ,    la    poitrine   çt   le    haut    di( 

dos    d'un   noir    mat;    le   manteau^  les  ailes, 

les  réxmges    et    les    couvertures    supérie  ires 

de   la    queue*   rajés  ^alternativement  de  noir 

et  de  roux  blanchâtre;    les  pennes  de  la  queue 

noires  9   rayées    à   distance    de    bandes    d'un 

blanc  jaunâ&e,   et  toutes  terminées  de  cette 

couleur;    les  parties  inférieures^    depuis   la 

poitrine   jusqu'aux   couvertures  inférieures  de^ 

}a  queue,    d'un  roux  jaunâtre^  sans  taches. 


44  HISTOIRE 


•<•■■* 


HOCCO  A  BARBILLONS. 


Crax  carunculata.    MihK 


c 


KTTjî  nouvelle  espèce  ,  dont  j'ai  vu 
une  seule  dépouille,  me  paroit  différer  par 
des  caractères  assez  tranchés  des  hoccos, 
décrits  dans  les  articles  précédents;  je  me 
contente  de  la  signaler,  ne  me  trouvant 
point  en  état  d'établr  des  comparaisons 
sur  un  nombre  d'individus  semblable  ;  le 
cours  de  mes  recherches  ne  m'a  offert 
qu'un  seul  individu  dressé  au  Brésil,  et 
envoyé  de  ce  pays  à  Lisbonne.  Les  na- 
turalistes qui  auront  occasion  de  mieux 
connoître  l'espèce,  pourront  juger  de  sa 
différence  ou  de  son  identité  avec  les 
autres;  pour  faciliter  leurs  recherches  il 
m'a  paru  utile  de  représenter  le  contour 
du  bec,  dans  la  planche  4.  figure  4;  cette 
figure  du  bec  d'un  Hocco,  comparée  avec 
celle     de    la    forme     du    bec     d'un     Pauxi 


D  E  s      H  O  C  C  D  s.  45 

figure  ;,  de  la  même  planche ,  serviri 
eocoT?  à  feire  Voir  les  différences  bien 
xnsquées ,     qui     existent     entre     les     deux 


Ce  Hocco  a  le  bee  pins  court  et  plus 
Tort  qMe  celui  du  mituporanga  ;  la  mandU 
bxile  ^apérieure  est  plus  élevée;  ia  drê 
0jQi  en  couvre  la  base  est  rouge,  et  elle 
te  prolonge  de  chaque  côté  de  la  Inalidî- 
Imte  inférieure  en  un  petit  barbillon  arron- 
£;    seulement   le    tour    de    l'oeil    est    nud» 

,  et  cette  Tmdîté-  est  séparée   de   la    cire    par 

des  plumes.   La  tête,    les    plumer   contour^ 

liées    de   la   huppe,    toutes    les   parties    su« 

pérîeures,    le  cou  et   la  poltrme,   sont  d'un 

noir   à    rouets    verdâtres,    comme    dans   le 

jDituporanga. 

Ce    Hocco   /«\t  tiSL  Brésil;  ! 


IGENRE  PÉNÉLOPE, 

CARACTÈRES    ESSENTIELS, 


■Dtlciurs  I»,  a.  p.  4<^« 


•*^P^— i*i^"*^— *^"^^^"*^^'  '        1^— ^i— M— ■»*<l>— — — ^.^M^^ 


m* 


-^ 


r  r 


PENELOPE    GUAN. 


Penclopc  cristata.     Luth* 


wtmm 


A 


VEC  un  naturel  non  moins  doux  £t 
paisible  que  les  Hoccos,  on  n*cst  cepen- 
àant  point  encore  parvenu  ,  à  faire  des 
tentatives  au^si  muItiplKfes  sur  1?$  Pénélo» 
pes  ;  ces  oiseaux ,  dont  les  mœurs  ont  de 
si    grands    rapports  avec    ceux  des  premiers, 

■ 

n'ont  point  encore  obtenu  sous  les  yeux 
de  rbomme^  ces  soins  réguliers  et  suivis; 
cependant >  par  des  mesures  bien  assorties. 
Ton  parviencMt*«  fagilemaat  à  transplanter 
ces  animaux  utiles  en  Europe;  Téconomie 
rurale  trouverait  dans  ce  genre  d'oiseaux, 
comme    dans    Its    deux    genres    précédents, 


LES  PENELOPE  S.  Jff^ 
des  ressources  importantes  ^  et  de  nottVjeanxr 
TO^oycss   de    prospérité, 

les     Pauxis     et    les    Hoecos,    ayaot-  été 

p^us    fréquemment  introduits   cnHolknâe   an- 

z  pu   faire    des   tentatiTes    nombreuse»  pouf 

\e&  suYaijugucr    à    Vétat     de    domesticité;    ce^ 

tentar/res     comnse     je    Tai    fait     voir    dan» 

ks  anides    pre'ct dents,    ont   été'  coufonséet 

par    les     plus     heureux     succès»      Quelques 

espèces   de    Pénélopes    ont     également     été 

élevées  dans  nos  ménageries  9  où.  ils  se  sont 

reproduits  »    lorsqu'on     a    eu    soin    d'assortir 

les   espèces;    msds^    on    n^cn  à  point  encore 

obtenu   des  bâtards,  comoie  chez  les;lioccas; 

apparemment    le  produit    n'en    à   point'  étS 

ausn  nombreux    que    de  ces   derniers^ 

Le  Pénélope  de  cet  article  est  de 
tous  \c&  o\seaux  de  ce  .  genre,  celui,  qui 
a  été  Je  plus  souvent  appoirté  en 
Hollande;  il  y  k  plusieurs  années,  que 
cette  espèce  se  reproduisait  dans  une  mé* 
nagerie  près  d'Utrecht  ;  tous  les  individus 
%>û  y  sont  nés,  ressemblaient  au  pèliLJît 
à  la  mère.  J'en  ai  obtenu  plusieurs,  d'âge 
diferent. 

V 

Toujours   confondu  avec  le  marail^  le  guaa 


HISTOIRE 

« 

ifa  été  biea  décrit  que  par  Brisson,  sous 
le  nom  de  Dindon  du  Brésil;  la  seule 
Sràvure  exacte  qui  existe  de  cet  oiseau,  se 
Toit  dâM  les  glanures  d'Edwards,  tab.  13, 
sous  ce  nom  de  Guan  que  je  préfère 
conserver  à  cette  tsphce,  plutôt  que 
celui  d'yacou  donné  par  Bufibn  ;  je 
vois  confondu  sous  cette  dernière  déno- 
mination deux  espèces  distinctes;  celui 
décrit  par  BuSbn  doit  être  rapporté  au 
Guan  d'Edwards ,  au  mien  ,  ainsi  qu'au 
Pemlopt  cristata  de  Latham;  Tautre,  qui 
est  l'yacou  de  Bajon  (a)  est  le  même 
oiseau  que  les  Pénélope  eumanensis  es  fipite 
de  Latham,  ce  dernier  doit  être  indiqué 
dans  la  synonymie  de  mon  Pénélope  siffleur. 
L'addition  de  Soanini  à  Tarticle  de  Tyacou 
de  Buffon,  voyez,  vol.  6.  pag.  304,  doit 
en  partie  être  rapporté  au  guan,  et  en 
partie  au  siflBeur.  Une  seconde  raison  qui 
m'a  fait  supprimer  le  nom  d'yacou;  c'est 
que    tous     les     Fénélopes    connus     portent 


(éf)     Mémoires     sur     Cétyenne.    t*     i*    p*    39S9 


rhct  Its    Indiens    de    rAme'riqué,    les    nonu 
de  J!ic,    Jacu^     JacUhu    oU    Tacuhu. 
Le    plus     gfand    de     tous    les    Ténélbpes 
cornus,     le    guan,     ïnesurc   (b)    en    totalité 
lie   Tingt-  à    trente    pouces;     le    bec    a    un 
pouoi     sept     lignes  {    •  depuis     le    bord     où 
iourrent     les     narines     jusqu'à     VtxtTëmité 
ie      la      mandibule      stipérieuré  «     il    y     a 
neaf  lignes;    le    tarse    a    trois    pouces   qua- 
tre   lignes  ^     et     le     doigt    du    milieu    avtQ 


I       >       I  i  »    m 


(|i)    ]^a\    dit    dans    le    discours    sur    lé     gcsre» 
^ae  \et    pénélopes   diffcTent  trcs   peu    les    uns    dct 
flotref     pir    les    coaleuri    du    pluniagei     et     quMl 
faut     Y    regarder     de    bjeû    prés    pour^  distinguer 
les    espèces.      Comme   chacun    n*est    point   dans    le 
cas     de     i^u^olT     s^  assurer     par     ^inspection     des 
parties    intenies,    et  pirtîciiiléremeat  par  les    sinu- 
osités     différentes     du     conduit    aérien,    des    dispa- 
rités    entre     cliaque     espèce:    jMnvUe    lei    aatufa- 
listes,    i    porter    leur   attention    sur  les  différentes 
Itoesafes,     que     je     Signalerai     â     dessli»     de     ees 
parties    eitérieures     du    corps,      dans     UsqueU^» 
pal     crn    trouver     les    différences    spécifiques^    les 
■lieux    propres    à     ^ro    saisies* 

Tme  UL  i 


go  HIStOIRE 

Tongle   deux    pouces   dix   lignes;    la    queue 
porte    trelee    pouces   et    demi* 

Tout  le  plumage  supérieur  du  mâle  est 
col6rtf  d'au  vert  aoirâtre,  se  changeant 
suivant  la  luniiere  oii  on  reiqpu>se  en 
une  nuance  olivâtre;  la  gorge  et  la  poi- 
trine sont  de  cette  couleur ,  mais  les  plumes 
sont  entourées  de  blanc  ;  le  ventre  et 
les  cuisses  portent  une  teinte  roussfltre 
avec  le  bord  des  plumes  blanc;  la  partie 
inférieure  du  dos,  le  croupion  et  les 
couvertures  inférieures  de  la  queue  sont 
d'un  roux  foncé  ;  »ùr  la  base,  du  bec 
sont  des  poilS  noirà  ;  une  bandfe  ftoire, 
qui  commence  à  côté  du  demi  bec  infé- 
rieur, va  couvrir  Toreille;  les  pluùies  ds 
la  tête  et  de  Tocciput  sont  alongées  ea 
huppe  touffue ,  et  capables  d'érecdon  ;  la 
partie  nue  des  joues  communique  avec  le 
bec;  elle  est  d'un  pourpre  noirâtre;  l'iris 
est  d'un  brun  rougeâtre;  la  gorge  nue  d'où 
pend   une   large    membrane  flotîmte  (0,   est 


çç")    Cette    miSrtwme    trèt    ductile  «    «'iloiigc   ^a 
ett     contractée     ••mot     qet    Volattu    «rt    9%\U\ 


1)  Ë  $    P  B  ^  8  L  a  p  È  S.        ^a 

édkorée  d^oii    lîca«    ronge  y    les    ptedl    S(mt 


Lm  feaelM  ne  éSÈére  presque  point  dA 
mâle  si  ce  n'est  daM  les  r^ràett  Ai  plu« 
nage ,  àoht  \%t  otliaicés  tont  teintes 
terantage  de  roonétra;  les  plunMS  de  li 
huppei  celtes  du  ccm  et  du  ftâuteatt  sont 
Mai   bordées    de    blMCi 

Le  f9%iHa  n'a  point  é%  tsxsàxH  %xâL 
teopesj  di  à  la  gorge  i  la  tête  et  les 
côtés  dtt  cou  sont  couverts  d'uâ  duvet 
loossâtre  )  depuis  l^oceiput  et  eout  le 
y3n%  de  \k  pattLd  ik)stA-ieure  du  ton  ^ 
eee  nne  isrge  ntye  d'un  dnret  meiton  % 
ieut  rifM  plui  étroite»  actdtopsgnent 
cefle-d  de  diaqee  c4té^;  la  poitrine  est 
d^a  roux   foncent    le  dttvet    du  éçn   et   les 


^ÊmiÊmÊK*Êmm»m^m,^mmmmmm^^m^mÊ^^i^tm<^»» 


cùmmc  elle  forme  une  mtoe  pièce  avec  la 
petn  ane  da  cou  et  quelle  est  double  «Soinœe 
eeUe  du  dfodoa^  l^otseeu  peut  la  retirer  entier 
ftBKflté  Après  la  men  On  peut  l'alorjer  oa 
la  tare  dltparottre  à  velouté,  et  après  que 
l^aulHal  à  4sé  àtfmtiM  elle  ^aiaft  ae  plue 
csfJte^ 


\S^  HISTOIRE 

l>lviine5  naissantes  des  ailes  et  de  la  queue; 
sont  d'un  marron  fonce  ^  toutes  sont  ter-> 
minées  de  roux  ;  les  parties  infifrieures 
jsont    d'un    blanc    roussâtre. 

Latham  (d),  a  très  mal  décrit  et. figuré 
les  ..sinuosités  de  la  trachée  dans  cette 
^espèce.  Le  naturaliste  Anglais,  le  plus 
souvent  vrai  et  .  exact  lorsqu'il  décrit 
d'après  ses  propres  observations,  avoue 
qu'il:  ja  copié;  la  figure  de  la  partie  ana« 
tomique  du  Guan  d'après  tm  dessin  de 
son  .  ami  Ashton  Lever»  Le  fait  est ,  que 
cette  figure  et  la  description  qui  raccom- 
pagne p  n'appartiennent  ni  Tune  ni  l'autre 
au  Il^nélope  de  cet  article  ;  mais ,  que 
Tautdur  Anglais  a  fait  un  double  usage 
d^un  partie  anatomique  de  Torgane  de  la 
voix  du  Pauxi  à  Pierre;  comme  il  est 
facile  de  s'en  assurer ,  en  confrontant  les 
descriptions  de  son  Penetope  Cristata ,  et 
de   son    Crax   Pauxi  ^    ainsi    que    les    figu- 


(a')  Trtmtaet.  cf  the  lJ/me0n  eoeiety  vl  4.  p.  ioi« 


DES      PENELOPE  S. 


ss 


m 

Tes    I  et    a ,    de   la  '  table    i  x  ^    et  te  figure 

1,  de    la    table     lo     des    transaction^  Lin- 

j^oes.    Ces    représentations  cpmparées  avec 

h    description      de     Torgane    de     la.    voix 

à&    moa    Pauxi    è     Pierre^     et    avec    ma 

pbnche   afiatomique  4,    dooneot    les   mêmes 

lésvltxs  :     seulement  ,     il     est     dit      dans 

h   description    du    prétendu    Guan    ^e    JLa*» 

t\amy    que    le    tube     de    la   trachée    après 

avoir  formé     les    circonvolutions     sur    elle^ 

* 

même ,  va  se  jetter  dans  la  cavité  du 
tlx>rax  en  passant  sur  le ,  muscle  p^toral 
^udoe  ;  et  dans  le  Pauxi  à  .pierre ,  que 
ce  tabe  passe  une  seconde  fois  s^ur,  le 
iDQSC(e  pectoral  droit  ;  ;  ce  qui  en  eficc 
a  lieu. 

Sur  trois  in&vidus  mâles  du  ^t^élope 
guan  y  ai  trouvé,  que  Iç  tube  de  la.tra^. 
cbee ,  après  avoir  accompagné  Tc^ophagc 
jusqu'aux  cAivicules ,  monte  sur  le  i|iascle 
pectoral  droit  ,  sfy  avance  feulement  do 
Va  longueur  de  deux  pouces^  fait  un^ 
coGAure  à  gauche^  et  en  repassant  sur 
ce  même  muscle  droit  le  long — de  Ut 
cr£t9  do    sternum  9    suit  sa    direction    vers 

il 


14  HïJTQIRE 

1^8     pèumons     (e)^       Im     finooaux    de    hi 
trochée    soat   altemef,    ec   portent    âaoi    les 
interstices ,     des     membriiDefi    asse^    larges, 
▼ers    le    larynx   s«|)tfrîeqr    la  trac)|ée  s'élar-- 
Ht    eii    forme    4'et>ioâQûît  ^   w   fond    de    U 
flotte    0S^     Ha    0ocle    très    proémineot  ;    1^ 
partie     postérieure     de     la    laague    et    Icfli 
bords    de    ta    glotie^    sont    garnis    d^sp^rités 
aigaes.    Le    larfnx   suptfrieQr    est    porté   paf 
la    queoe    de    l'os    lifoide    et    par*- là    assu^ 
jetti  à  la    langue,   paneHletnent-»  comme  dans 
les    Paii>H  /    tes    Dindons    et    les    Bao^is  ^ 
tandis    que    daïis    les    Heicees>    tes    Coqs  et 
dans    les    Faisans    k    queue    de    l'os  ibyoido 
lie    po¥i^    ^efint    le     lafynx    ^supe'rieur    qui 
pst   attaché    dans    le    tissu    mçmbrannsux  de 
Pœsoptege;    et  par«*là  eap^le  d^'iêtre  abaissé 
ou    cèntraeté ,    suivant    les    soi\&    que   l'ani- 
inal    TeM    pradmlrç.      La   «tenosité  que    éé* 
crit    te    tube    de   la   trachée   sur    le  fiii^de 
de  la    poivriife,    y   €st   fixée  fw   un  tiss9 
AieÉibrâMneux    et    ceUnlakef     ccurnse     dam 


m 

i 


^  tntflm  «L  éimf.  ts  fig^  t»  %  ^-  Si 


r 


DES     P  £  N  f  ]L  0  P  E  S.  f^ 

le    Pmmi  à    pierre    et    ùkqs    tou   les   au-p 

tT€S  /âiélopes. 

le     goMn     haUte     «u     BiéiU     et     à    la. 
Guiane;   le    mâle^   la    femdle   et   un  jeune 
9g6     de     quelque    jours  >    font    partie    de 
mon  cabiiMC 


mmmmmmm'i'mmm 


U 


si  HISTOIRE 


I   I     < 


PENELOPE  MARAIL. 


Pénélope   MaralU    Laik» 


c 


OMMB  il  esc  utile  de  ne  point  mé-t 
nager  Içs  détails,  surtout,  lors  qu'il  s'agit 
d'établir  Içs  disparités  si  difficiles  à  saisir 
entre  deux  espèces  différentes,  dont  l'en-t 
semble  des  formes  du  corps  et  les  cou-» 
leurs  du  plumage  peuvent  donner  matière 
à  la  méprise,  j*ai  cru  néscessaire  de  signa- 
ler les  principales  différences,  qui  serviront 
de  base  pour^  bien  distinguer  les  dépouilles  du 
guan  de  celles  du  marail;  je  m'étendrai  seu-? 
lement  sur  ces  différences  qui  se  remarquent 
à  l'extérieur;  vu  que  dans  l'anatomie,  le^ 
disparités  dont  je  ferai  également  mention, 
ne  laissent  aucun  doute  sur  la  dissem-« 
blance    des   espèces. 

Le  marail  a  le  beç  plus  court  çt  la 
mandibule  supérieure  moins  arquéç  que  lo 
guan;  la  distance  de  la  pointe  du  beo 
jmqu'a   rouvcrture    dçs    narines    est    moins 


DES      P  E  N  E  L  O  P  E  S.  57 

eonsideiible  chez  le  premter  que  cheft  le 
âeriv^;  le  tarse  et  les  doigts  du  marail 
3M  plus  grêles  et-  moins  longs  que  ces: 
fiéoies  parties  dans  le  guan;  chez  celui-ci 
te  croupion  et  l'abdoses  o&t  des  couleurs 
%iu&es  ou  rousses  y  tandis  que  chez  lé 
fûSKvl,  ces  parties  sont  d*uii  beau  vert 
i  reûets;  tout  son  pluoi&ge  porte  ces 
belles  teintes;  taudis  que  le  guan  a  une 
livrée  (f  ufl  vert  noirâtre ,  et  quelqu^is 
olivâtre. 

Nous    voyons    par    réoumération     de    ces 

ttsçantés  y     et    par     les     différences     dans 

ror^ne   de   la  voix  chez   cet   oiseau,     que 

Bufbn  a   mal  conjecturé    en   supposant  que. 

le  marail   pouroit    bien   être    la    femelle   de 

son    YacoUy    ou'  une     variété    de    respèce. 

Le   même  auteut   tiouvc   cependant   un  petit 

fiombre    de   différences^    parmi    lesquelles    il 

cite»    celle   de    la    queue    du    marail,     dont 

hs     pennes      seraient     en     tuyaux     d'orgue 

comme    dans  "  les    faisans.     ]e    ne    sais    ou* 

Ib.   Boffon     à    été    chercher   une    semblable 

disparité;  il  faut  nécessairement,  que  cela  ait 

M  But  sup  un  i&divldu  dressé  et  afiUblé  d'une 

dg 


fi  HISTOIRE 

veut    ¥tr^gère^     ciir    tucwe     «spècQ^    de 

Sàkâope  n'a   1^    i»fine«   de   k   queue  ras*** 

semblées   ea   ftisçeau,   coipme  dans  plusieura 

Qspèces    de    faisani}    «laik^    toutes    ont   la 

9s<»ie    large    et    obes    la  pK^part    elle    esc 

U^èrcment    arrondie;    sur    plus    de    vingt 

indîTidus    du   Marail    que    j'ai    exatuiné^    la 

lolaie   cooformadoDl  m*a  prouvé»    qua    c*est 

ane  eipèee  contante   et   distincte. 

Le    maraiU    dit   &çnim%   s'apprivoise  ai« 

snent.     J'en    ai    vu    un   dont   la    famUiarité 

éloit  importune;    il  ikoit   seottble   aux    ca« 

liesses;    et  lorsqu'on  répondoit  aux  siennes |^ 

il  4onnoit   des    inarq<ias    d^    la    plus    tIvi» 

joie  par  m$  mouvemans    et   par    ^es    eris^ 

aemblables  à  ceux  d'une  poule  qui  rassem^ 
ble   sts  poussins   autour    d'elle.     Dans  l'état 

de  libi)rté»  ses  mœurs  sont  douces  et 
tranquilles  ;  il  habite  les  lieux  solitaires^ 
et  se  nourrit  de  fruits  sauvages.  La  fe« 
Qielle  fait  son  nid  sur  les  arbres ,  et 
pond  depuis  dçux  jusqu'à  cinq  œulls^  sul« 
vant  son  âge»  . 

Ou   les    rencontre    rareinent   en    troupes^ 
cjiaque    paire    se    suffisant    4    elle  -  même; 


BES      PENil^OFES.  39 

i|i    o«  çhercjije&t    pus,    lu  fuient   métt»  li 

uxiéré  4^    Iwrs  «emblabk^:    ils    font    l«t 

panîerf   ai^^ux  qui  «ulueitt  l^ube  du  jour 

gof   lenn    cris,     qui    i)c    fiépooéet^    pus    4 

teait    ^QM^    qttsikés;    C«    cii   est    ibft    oc 

i(M9<flibki     mâl^  U»   le   xépèieat   peu    «( 

jfitsqae  ptom   pçndfut   le  jov. 

Les  aunH^  Moc  presque  to^jourg  percb^i} 

U»   w    âosoendeot    à    terre    que    ppitr    7 

antsser    tea    friiits     et    les     grainq^^      ^nA 

eomposent   le^r    aourricurej    ïïs  votent   pc« 

offlioett  et  snrec  beaucoup   de  bruit;   vȈs^ 

t^   tQ^%f4ije^    ils    coureut    à    terre    wtc 

kesDcoui»    de  f^toBie   en  déployant  tes  4dles» 

jLrar  c^futr,    sms  4^e   meilleure  que   celle 

^    bism,    est    bonne;    mais    U    est    nrc 

d'en     trouver     qui    ne    soient    durs  »     Jes 

îeui\e%   ^coU   SQBt   çz^sij^s    de    eeite    maa« 

V9i$e    quiUté  (flX 

Z.e  «umO  jporte  de  Jongueur  totale  4fi 
Vio^-iroj^  i  vingf- quatre  pouces;  le  bec 
oefitfe   09    ppoce   ^uatrei  lignes,    et   depuia 

Cf)    fitonfnl     artiele     a4dltton«l    à    MiUtoliv     An 


fe  HISTOIRE 

te  bord  où  s'ouvrent  les  narines  ,  jusqu'à 
l'extrémité  de  la  mandibule  sup^friéure,  seu- 
lement cinq  lignes;  le  tarse  a  deux  pou- 
ces et  demi;  le  doigt  du  milieu  avec 
Tongle  mesure  deux  pouces  deux  lignes  ; 
la   queue    porte    dix    pouces    et   un    quart* 

Le  mâle  a  la  huppe  très  toufiiie  et 
les  plumes  qui  la  composent  larges  vers 
le  bout ,  elle  sont  d'un  vert  noirâtre 
arvep  une  très  fine  bordure  blanche ,  qui 
suit  le  contour  des  plumes;  depuis  Tangle 
de  la  mandibule  inférieure  du  bec,  est  une 
large  bande  de  couleur  verdâtre  composée 
de  petites  plumes  bordées  de  blanc,  qui 
vont  couvrir  Toreille;  toutes  les  parties  su- 
périeures, le  cou  et  la  poitrine  ont  une 
teinte  brillante  de  vert  foncé  ou  vert 
de  bouteille  à  reflets  ;  le  dos  et  le 
croupion  portent  des  plumes  de  cette 
couleur  ;  mais 9  sur  la  nuque,  le  haut  du 
dos  et  la  poitrine ,  toutes  les  plumes 
ont  une  bordure  blanche  ;  le  bas  ventre 
Tabdomen  et  -  4ee-  couvertures  inférieuroa 
de  la  quçue  sont  bruns;  la  peau  nue 
des    joues    communi^uQ    avec    la    cire    du 


DES      P  E  N  E  L  0  P  E  S.  6x 

bec,    die    est    d^un    beau   rouge;    la    partie 

-nue  àa    cou    et   la    membrane   semblable   à 

aie    do    guzn,     sont    d'an    rouge    brillant; 

ces    parties     sont    semées    de   quelques  poiïs 

rares;   les   pieds    sont  rouges  ;    les  ongles  et 

\e  bec   sont    noirs.  -        > 

La  itmelle    ne   diffîre    du    mflle    que  par 

a  frnppe  moins    ample,    et  par  les  nuances 

pbis  rousses    du   plumage. 

Je    n'ai    point    eu     occasion    de   disséquer 
«a  oiseaa   de    cette    espèce    mais   j'ai    cxa- 
flzÎDé     une     préparation     anatomique     de     ïa 
trachée     conservée     dans     l'esprit    de     vin* 
Il   résulte    de  mes  observations ,    que  3ajon 
â    très    bien    débrit    cette    partie;    Tauteur 
assure   et    semble    prouyer   sans  réplique    (h)^ 
qne     semblable     conformation     a    lieu     non 
8eu\emeut    àsKQ%    \es    mâles,    mais  aussi  dans 
les  femelles.  Particularité    à  laquelle  Sonnlnî» 


(>^  Jfajoit  dlti  11  ne  doit  rester  aucun  doute 
tar  l*ex!stance  de  cet  parties  dans  les  femelles 
da  Maraye;  j*en  al  disséqué  plusieurs,  qui 
aroleot  des  œufs  pr^s  à  être  pondus ,  et  dlei 
ïïroSej^    cea    parties    comme    les    mâles. 


6i  ti  i  S  T  O  I  tî  Ë 

qui   à   très    défâctueusemtefit    décrit   cet   of^ 

gane^    seinble   ne   point   ajouter    foi.    }«  ne 

jsaurais    décider   la   que&iipn»    lisais   fai   difja 

.dit  à    rarticle   da   Paûxl  à  pkrrff  qae  Vùn 

tn'a    assuré  |    qtie    les    femelles    dans    (ietce 

espèce 9    ont  les  mêmes  circonvolotiooa  dans 

le    tube   de    la    trachée    que  chen  les  mâles  j 

et  cette  particulaiité  mériteroit  des  recherehcsL 

Aureste^    il   n'y    aurait   rien  de  bien  eitra- 

ordinaire    dans    cette    oq;ani8ition     chet    la 

femelle  dii  tnarail  et  du  Pauxi  à  pierte;  puif^ 

que    dans    le    Cygne    sauTtgf    ou    à    tec 

jaune  ^    la   femelle    présente    ausâl    Falûngtf- 

ment   du   tube   de-  la    traduée  ^   qui  s'mtro^ 

.duit   dans    Tos    du    sternum. 

Le  tube  de  la  traebée  du  ifiarall  est 
composé  d'annçauK  semblables  â  ceux  qu'on 
remarque  dans  les  autres  Péûélopes;  ces 
anneaux  sont  alternes)  et  les  intervalles 
membraneux.  Le  tube,  après  avoir  suivi 
rœsopbage  le  long  du  cou  jusques  aux 
clavicules  «  passe  au  côté  gauche  du  gé- 
sier,  se  dirige  vers  Textérieur  de  la  cavité 
du  thorax ,  passe  sur  la  portion  antérieure 
de    la  clavicule  gauche,    entre  les  dtus  os 


DES      PENELOPCS.  «3 

de     h  fonrchettei     s'avance    sur    le   fr^t 

OB  Usa     sur    le     partie     proéminome    4a 

«erauin»    se   replie    à    qarique    distance   4e 

kl  crête   de   cet  os,   revient  sur  le  méiv 

oftté     entre     le»    os    de    la    fourchette^    w 

passe  ta  se    repliant    p»    Il    clavicule   %$19^ 

che^  dans  la  cavité    du   thorax  t    Ja  loagMor 

<fa  tube  qui   s'avaoce    entre  les  four^eytes^ 

têt  d'un    pouce    et    dcmi^ 

La  dr^onvolucioa  du  tube  de  cette  traf» 
èbëe  difiète  de  toutes  les  autrea  dans  te 
feore  Pënëlape  ;  elle  se  rapproche  Je 
^ua  4ea  tcackées  du  Qrax  oUctor^  du  Tetr^Q 
wgattus,  et  ât  la  Phsdia  Uuçqro(Ua^ 
i/Us  dÊOS  le  Hocco  inc!i.]ué  le  tube,  dç 
k  t/icbée  oâre  des  dilatattions  extraordir 
Mires;  dans  le  Tétras  les  circ3nvoluQoiiS 
^nt  lÀfiu  sui  \ea  lameles  du  cou,  et  dsos 
At  Spetaie,  ces  replis  sont  concencre's^  .dans 
la  ctLvité  même   du   thorax» 

Comme  la  courbure  que  forme  la  trach^ç 
daae  Je  siaraUt  a  lieu  sur  le  plan  inclU 
«i  des  zEUsalea  qul«  .recouvrent  les  os  dç 
la  fourchette;  il  étoit  nécessaire  que  J« 
Mtnie  {>ourvttt    à    ce    qu'elle   ne  fut   peint 


«4  tirsTOïkË    ' 

ûstni  le  (M  de  «'afaisser  sur  cette  tenté. 
Dans  le  Pauxi  à  picf re ,  dan^  llfes  Pënélopes 
'yacou  et  parrâqua,'le  tube*  en-  passant  snr 
ia  imrface  des  graftds  miiÉscles  pcetoreaux, 
s'y  trouve  assujetti  par  le  tissu  cellulaire 
d'ont  j'ai  parlé  ;  mais  ici ,  il  a  fâlu  tm 
lien  particulier. 

A  rextrréttiité  supérieure  de  la  courbufe 
est  soudé  un  muscle  tfès  fort,  qui  em- 
brasse par  ses  fibres  plusieurs  anneaux  -  de 
la  trachée,  il  remonte  vers  la  crête  dti 
Sternum;  arrivé  à  la  partie  proéminence 
de  cet  os,  il  se  divise  en  deux  cordons, 
qui  en  descendant  se  portent  un  de  cha- 
que côté  de  cette  crête ,  ne  restant  joints 
ensemble  qtie  par  un  tissu  cellulaire;  ces 
deux  cordons  en  descendant  confondent 
plusieurs  de  leurs  fibres  avec  les  muscles 
pectorcaux  ;  lorsqu'ils  ont  atteint  Textrémité 
du  sternum  ils  se  joignent  de  nouveaa, 
et  le  muscle  s'attache  à  la  tunique  qui 
contelnt  les  excrémens,  apeuprès  à  l'endroit, 
oii  se  forme  le  cartilage  xiptioide.  Voyez 
la   planche    anatomique    7, 

Voici    ce    que    Bajoa    nous    apprend    des 


DES      P  r  N  EL  dp  Ë  S.  6^ 

Maraîhi     Ces     oîseôax    couvent     oirdinîdrt- 
ment  denx    fôîs    piir    an;     c'est    à    dire,    ttx 
^cojDDen<^eméiit    dcâ    plufes ,     vers     le    sioili 
de    iécemhre    ou    janirier,    et   à    lâ    fin    d^ 
cecte    saison ,    éomme   au    moj^  'de    mai   ou 
de  3u\ni   \As    ont    contume    de   T^oûdre  trois 
en    quatre    œufs ,    et   .  souVcnt     six.       Ci$ 
ïnsaax  construisent    leur    nid    au  milieu  dcfs 
arbres   bien   touffus  ,     et   16    plus    près     dU 
tTùDc    4u'Ds ,  peuvent  4     de    sorte    qu'on    a 
bien  de   la   peine    il    les    di^couvrir.     Lors* 
que  les  oeufs   soîit  éclos^    la   mère  nourrit 
les    petits    dans    lé    nid ,   jusqu'à    ée    qu'ils 
«cÀent  \m   peu  pviis ,     et   que    leurs    plû« 
mes     cotamcneeot    à    sortir  ;    alors ,    àgës 
seulement    de    douÉe    à'  quinze    jodfs ,    ils 
descendent    à    terre    avec    leur     mère ,    qlii 
tes    mine   comme    nos   poules    mènent   leUr^ 
ponssiiis.     Les   pcàtei  niarayes    ujie   fols  i 
terre,    inan^t    de     petites    graines ^     dèi 
&mts    et    des    Inseétes  ;    leur   mère   gratte 
la    tcTTè    tout   cotnme    nos  inouïes,    elle  rfc- 
^t    égnieilicnt    ses    petits    sous    les   alieSry 
06    e\\e    les     met    i    Tabri    de   la  pluie  et 
des  injures  du  téms.     JLorsqu^ils  sont  grands 
Tenu  ni.  $ 


(^  HI:STOIRE 

çj.pjQ  ^^at  de  volçr,.  ils  ^uitt^t  IciK  mère 
jcît  rpj^jtçnt  Ensemble  jusqu'au  rpiyjuy^Uc 
xneQt  ^cs  pluies  9  quaad  1^  ^aisoa  des  wiours 
l/es    f^P9,Fe  par   pairps. 

LQ.ri.qu'xm  prend  Ie£  jeunes,  Uç  s'appri- 
voisent- fort  aisémeut^  çx.  deviei^n^nt  ext^jre- 
mçment  priyc's/  ils  connoisseiit  si  bien  la 
piiliaûn  ou  iU  ont  ffté  eleviefs ,  qn'lte  ne 
la  perdent  jam^^s  fie  yue ,  c'èac  à  dire  ; 
que  s!ils  s!en  <loi|neat ,  ils  çavçnt  très 
hiei>  la  tctrouver  ;  mgis  OQ  a  bien  de  la 
jijâlt\e  k  le$  y  faite  pouchfrr ,  ii$  foie feront 
toujours  ^  passer  la  nuit  sur  Iq8  toitf , 
ou  perchés  sur  dc$.  arbres  vo^^s  de  la 
;nalson^  à  p.ei(  près  .coxpme  fp9t  les  p^etii* 
les ,  iQr^qu'^lcs  c9uc^Gnt  dQ^ors^  Le  cri 
dvi  m^rail  ç;st  do»Vf  ^  Mz^  dw«  l'état 
^  ordinaire  ^  .çt  cVesf  qelifi  .qu'il  iaiç  wteftâre 
to.us  lç5  matins  ^  la  jointe  4ji  jour;  «wis 
^qrsqu'ij    eft    UlcM  .ou     ïrnpi    pat    quolq^'- 

anjjraai  i|ui  iç  poursuit,  ^i  ppuss^   d#s  cris 

,\^eajuçpup  plus  fOr^ts  et  plus  y-4h^m«ps. 
ta  chair  de  ces  ois^eaux  e^  4;xè?  -  |)0Qiiç  à 
mî^ngci,  sans  qu'Ole  soit  cpmparablp  ,à  ç^\q 
de    nos    faisans    d'Ç.iropç  C^). 

(jd)    Bajon    loco    cHato% 


DÉS     PÈ^rÈLÔPES.  6f 

Le  MïQôl  Mais  les  smïsjks  à^VAsué-^ 

tique     méridionale  ;      on    le     trouve     très- 

amvmn^9tit     dons    -toiy    les   h(A^  4e    lu, 

Goiane*      Les    Indiens  connoissent  cet  oiseau 

sous     le     nom     de     Maraye ,    les     colons 

Trançoîs   rappellent    faisant      C'est  le   même 

oiscao    ^u£^    par     BafiM   mm   ta   d^nomi^ 

Èâtion  de   faisan    vèrdàtre  de   Cayenno» 

jyt   mon 


!■«  ( 


t  % 


0t  HISTOIRE 


•iH 


PENELOPE   YACUHU 


Fenelope  obscura»    Vr.gêr, 


s, 


h  je  fais  un  article  séparé  de  ce  pé- 
nélope  que  je  n'ai  jamais  vu  9  c'est  que 
les  détails  donnés  par  l'exact  observateur 
d'Azara  sur  cet  oiseau,  offrent  des  dispa- 
.  rites  bien  marquées  ^  avec  les  caractères 
propres  aux  espèces  du  Guan  et  du  Ma<« 
rail.  J'ai  trouve  des  différences  dans  les 
couleurs  du  plumage  ,  dans  les  formes  et 
dans  le  mésurage  des  différentes  parties  du 
corps  y  qui  ne  sont  point  sujets  à  varier, 
d'un  individu  à  un  autre.  Je  fais  le  plus 
de  cas  de  ces  différences  dans  les  mesures 
comparatives  du  bec  et  des  pieds ,  parcc- 
qu'ellcs  sont  constantes  ;  des  légères  dis- 
parités dans  les  couleurs  du  plumage 
n'auraient     servi     qu'a     me    confirmer    dans 

« 

ridée   que    cet    Yacuhu   de  l'auteur  Espagnol 


DES      P-ENELOPES.  tf? 

est  un  jcuce  individu  du  Gnan.  Quoi- 
quV  en  soît,  voici  ce  que  je  trouve 
ODSigné  dans  la  traduction  Française  des 
oiseaux    du    Paraguay. 

LTTacuhu  est  bien  connu  au  Paraguay, 
tous  ce  nom,  qui  signifie  TacU'-noir.  Ce- 
pendant il  n'est  pas  réellement  noir;  mais 
S  le  perait  à  quelque  distance.  Il  n'est 
fax  rare  au  Paraguay,  et  on  le  trouve 
jusque  vers  la  rivière  de  la  Plata,  où  on 
lui  donne  le  nom  de  pàbo  di  numtê  (dindon 
de  montagne).  Il  se  tient  plus  ordinairement 
dans  \e  voisinage  des  rivières  et  des  lacs, 
pârccque  les  arbres  y  sont  plus  nombreux. 
Son  cri  consiste  dans  la  répétition  de  la 
syllabe  yac  y  d'un  son  de  voix  élevé  et 
aîgu  ,  quelquefois  aussi  dans  Fexpression 
de  son  nom  Taeu.  On  ne  connoit  point 
de  éBSerence  entre  le  mâle  et  la  femelle. 
Leur  ponté  a  lieu ,  dit  <»  on ,  en  octobre  , 
eHe  est  quelquefois  de  huit  œufs.  C'est 
l'espèce    la    plus   commune. 

Les  douze  pennes  de  la  queue  sont  ^ta«- 
gées  et  la  latérale  est  de  trois  pouces 
pins    courte     que    les    autres.      L'œil     est 

*8 


7a  HISTOIRE 

^atovHré  d*un  cercle  noir  qui  à  commuoîr 
cation  avec  Iç  bec^^  Une  /membrane  rougo 
s'éteod  depuis  la  i&aadibu)^  îsfërieure  dit 
bec^  jusqu'à  deuz  pouoe»  aurdesoous)  elte 
pend  coHune  celle  -du-  dmâ^i^t  mû»  lors- 
que Toiseau  cit  çSBcqy^,  il  lar  Fetife  ea-v 
tièrement.  A  la  base  du  bec  seat  de 
petites  plumes  fort  courtes  j>  droites  ei; 
noires. 

La  longueur  totale  de,  cet  cHseau  est 
4e  vingt -h^it  pouces;  la  qqeue  à  Qnea 
pouces;  le  tarse  porte  trois  pouces  cinq 
lignes  et  le  bec  un  pouce*  Le  front  ^ 
le  deasuji  de  la .  tête  et  le  premier  •  tier^ 
4»  cou ,  sont  noirs  ;  le  reste  du,  eou ,  le 
^ut  du  dos  et  les  convenu  rçs  supérieur 
rea  d^  ailes  noirâtres^  avec  w  peu  de 
blanc  sur  le  bord  des  plomes.  Une  ban-» 
delette  noire ,  qui  pommence  à  cAcé  d(| 
demi-bçc  infôrienr  j  va  couvrir  VoreîM^. 
)„a  poitrine  est  de  conteur  carmélite  ei 
ces  plnmes  sont  b<3irdées  de  Wano^  Lt 
doa,^  le  ventre  et  les  îœibes»  sont  de 
«puleur  marron  et  les  peuies  des  files  et 
de    la    qveue    fioiiitrefc     Le    tarM   k  w^ 


DES      FÉkfeLOPES.  7r 

tânfiS    SmSëë  ;     le   %éè'"  St  noîr ,    et  "  Viils 
TongeitTt    (fl).  .^^  ^^  .         .  ^ 

L*6h    voîf    par    cette    description   qu'il    y 
t    des     difiêf rençes     très  r  marqo^es    a^rea    le 

Pénélope    Guan,    et    quoique    M.    d'Azara, 

,  -  ■       -     —  ■» — 

dans  Védinon  originale  de  son  voyage,  c^êê^ 
psife  sùù  Yacufau   ww    tYwùm  de    BtiflMf 

m 

M  non  Oiian  ;  JB  voie  ^e  te  premier  wht 
poHTt  ée  fauppie,  csractife  %Qi  est  nAf 
marqué  dans  te  second  $  lea  dtiflônâtonS  de 
k  ^eue,  4tt  bee>  et  des  tarses  de  fa(H 
cordeoit  nbn-phis. 

VXacuttt  ane  farrolcra  eim^^yvietfiffiem  tite 

#jy^  âmmust ,    jsiqu'i    ce   que   jiurai^  ]^\ft 

cxaniHier    a»  ind/vidu,    tel  que   d'Azâm   dd^ 

crrt    l'espèce.     L'Anatom»    de    TorgaM  4« 

la    voâx    déciâiST%  la  queaiiiob# 

r    r    •  ^    -..^^.».»^^.  ■  ■>      lit  '-p--^^    .»ut^_«^^^ 
(#)    rACiraF   ^u  dm  Pu^ol^  ttmd.  fi^tmf»  r«  iti 


M 


7?  .HISTOIRE 


* ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^r^^^^^ 


'  "■        Il   '.     '  '         -lui      t-i--3 

PÉNÉLOPE  PÉQA. 


Beneiope   •uftercftlarit.    Wg^r^ 


c 


'sTTB  nouvelle  espèce  diffère  ossentieK 
tement  du  gaan  et  dn  marail ,  non  seiile-s' 
ment  dans  sa  longueur  totale  qtii  if excéder 
point  vingt -trois  Bouces;  mais  égalementi 
dans.  \cs  dimensions.^  de  j  st$  difièfrentc^ 
parties.  Ce  Pc'nélope  n'a  point  de  huppe, 
lors  même  quSl  €«t  parvenu  à  i'îtat  d'a- 
dulte; les  plumes  do  la  tête  sont  eour-% 
tes  et  arrondies,  Ae  tarse  est  long  et 
gtéle,    et   la    queue,     très. longue   en    pror 

« 

portien  du  volume  du  corps  ^  à  les  pcn-i 
ses  plus  écagées  que  chez  le  guan  ou 
chez  le  marail^  les  couleurs  du  plumage 
présentent  aussi  des  difiTerences  très  m^r-» 
qu  es  ;  mais ,  les  parties  nues  de  la  têtet 
et  du  cou  sont  semblables.  Il,  y  a  moins, 
^e  disiparités  entre  cet  oiseau  et  ITacuI^u 
de  d'Azara,  mais,  la  longueur  totale  di&? 
fère    de    cinq    pouces    et    demi,     ec    çettç 


DES      PENELCTPES.  7f 

i 

seule  dffiërence  me  semble  assez  confié 
^Tunff,  pour  se  point  réuQÎFces  oiseàxuc, 
jKmt  d^avoir  .bien  comparé  leur  dépouille» 
Cette  espèce  dont  le  volume  du  corps 
e^  semblable  à  oelui  du  faisan  triçolor 
de  \^  Chiae  ,*  porte  en  longueur  :  totde 
ipa^-deux  pouces  et  demi;  la  qUeueT-ea 
â  onze  i  le  tarse  trois  ;  le  doigt  du 
vâSiea  ave«  l'ongle  deux  .  pouces  .  untf 
Ifgne;  le  bec  un  pouce  deux  lignes^  ot 
cette  partie  depuis  Tendroic  où  s'ouvrent 
Içs  oarinea ,  jusqu'à  '  la  pointe  de  la  «nan'^f 
4Ëbu\e    supéneure,    six    lignes.^ 

Le  frapt.    Je   hau  do    la    tête    ddnt  ;  let 

plumes    ne   sont   point    alongécs ,     ToGciput^ 

çt   Ja    nuque»    sont    d^un     brun    noirâtre; 

des    |K>Ua    isolés    paroissent    sur    le     front; 

une   bande    noire    s* étend    depuis    k    mann 

âibale   inférieure    et   va    couvrir    l'oreille; 

une     autre     bande     composée     de     plumet 

blaiicbes,    part    de   la   ladne    du   bec,    pasï< 

se    au    dessus    de    la    membrane    npe    deë 

teoipes,    et     aboutit    également   à    Toreille; 

les     plames    du     baut    du    dos     sont    d'un 

cendre    verdâtre     entouré     de     gris  ;     lef 

«5 


?4  HISTOIRE 

doQverturos  des'  aTâçs^,  le»  peones  s^condàlfo*- 
et  ..lies  cotnrerftteos  de  la  "fueiie  ont  isù^ 
VMmw  de  yert  foncé,  A  tomes»  sent 
bordées  d'uœj.larfe  Uaii(to  d'ua-^fiMix  Vt^ 
Jiftt  ;  la  :  (|uéUe  esb  verdâtr^  Avea  lûid 
tdbite  raassâuoi  te-  bas  àa  cottr,.  là  i^iti^-^ 
ae  et  IflT  ventre  rionii  d'OA  oendr¥  bisan^ 
attaqua  ^lumd  écaUD  Montée  d#  blâil^itere^ 
ks  cuisses  l'abdDi&èn  ei  I^  crôtpton  SofiO 
do  couleur  isanfon,  la  gdrgcr  et  le  haat^ 
dû  cou  ont  unie  ^a  ^me  et  t^t^f  qxd 
a'akmge  eii  nieailteriine  â<si«6M,  cIMo  tfuditô 
est  par  semée  de*  qutfîfuQS  pdâi  fures*;  li^ 
yeàu  dds  côtés  de  U  tête  ^ul  «ôÂnfiiài- 
fse  avet  la  dte  du  bec  est  à'M  pôyÊKfptt 
molrfttre  ;  l*irii  e&t  d^tm  bru»  f ôugefitr«  ; 
tes  pieds  sont  d'tn  bleu  cotrlcaf  à^  ûorne; 
les  ongles   et   le   liée   liont   brians. 

On     tfa    point     remarqué     dé      dlffércBCd 
tnrre    le    mâle    et    1«    feibeM;    xsot    jeun* 
indtviâa   ù'ayant    encore    qxtfe   ^icze    poofc^ 
de    lostguerrr    totale    ^orce'     Igalamerïtle  è 
m:éttes^   comletrrs. 

Cette    ^pèee    habite   ad     Bl^ésil    et    pltfs> 
fatticulièvemeai  dais   )e  diserlet  de   ?àti»  ù^ 


DES      F  »  N  B  I.  O  P  E  S.  }g 

ic^  lAdteu  la  àétàg^Qût  sow  la  nwA  te 
Jacu'/foa.  Jç  dois  à .  M,  le  Comte  ^  ^ 
HdMùiîstig  rthé^u  -qtft  fitt  '  pirflè  d* 
Bum  cabinet;  les  deux  individus  adukes. 
et  le  jeune  oiseau  qui  font  partie  du 
l&QKimi  de  Berlin,  aqnt  anssi  le  produï 
^  foj^gÊà,  4uê  ce  savant  a  fait  ftjVç 
1»  jMr   âaos   le    Brésil, 


1*1^ 


l 


1«l  HISTOIRE 

^4        î  I    ni  I      0  I        ■■       ii  ■    il   '■    ■     Il  ■  ■ 


PENELOPE  SIFFLEUR. 


^  Pénélope   pipite.    Lath^ 


Je     réunis     sous      cç    nom      les     Pénélope 
*\      \       •  *  I 

Cumanensis    et    Pipete    de    Latiiam    (fl)  ;  ,  les 

•  * 

deux   espèces   de    Crûx  figurées  par   Jacqu'H 
Cfr);    PYacou   de    Bajon   (0;    et    PTêcu-apeti 


\  (<î)   Indes   ^rnlrh.  v.   a.  p.  620.   #p.   a.  */  9* 

f  C*)   -S^f/r.  «nr  ^eschtehtê  der  v^gelj  tab.  10  et  11. 

CO  Mémoires   sur   Cayenne.  v.  i.  p.  I9**  '•  5» 

I  On     ne    doit    point  réunir  cet    Tacou    de    Bajon 

avec   l'espèce    qui  porte   le  même   nom  chez  Buffon  ; 

\  ce     dernier     est     nôtre     Pénélope    Guan.      Il    est 

également     utile     de     répéter     ici,     que    dans    les 

!  différcns    idiomes    des    Indiens    de    l'Amérique  mé- 

ridionale, tous  les  Pénélopes  portent  Jcs  noms  de 
Jae  i  JacUi  Jacuhu^  ou  raenhu  ^  dont  Buffon 
et  Bajon  ont  fait  Tacou  ^  dénomination  que  j'ai 
cru  devoir  supprimer.  les  colons  Français  dé- 
signent   tous    ces    oiseaux    par    le   nom  de    Faisan, 

!  et    les    Espagnols    par    celui    de     pabo    4i   monté  ^ 

C^indon    de    montagne> 


p  E  s     P  E  N  EL  0  P  E  S.         ?? 

de     ffAzâra    Cd).      Ces    noms     différens    ont 
npporr  au   Pénclôpe  s.ffleurqui  se  distingue 
de  SCS    congénères,    par    des  caractères  ex- 
térieurs   très    faciles    à   saisir.     Son  plumage 
est   d'un    noir    luisant  ;     la    tête    est   ornée 
tfuDC    Yiuppe    à   plumes     blanches  ;    sur    les 
couvertures    alaires   sont  'de    grandes    taches 
hbncbes;    h    partie    nue    du   devant    du   cou 
est  moins   considérable  que  dans  les  espèces 
piecédentes,    et  elle  porte  un  grand -nombre 
de  petites    plumes     assez  -  serrées  ,    dans   les 
interstices   desquelles    la  peau   rouge  s'apper- 
ço\t\  \xnc  petite  membrane  proéminente  d'un 
bleu    d'azur   est    covivcrte    de    poils    noirs; 
les    tarses    ont  kur   partie   supérieure    cou- 
verte de   plumes;    Ja  queue   est   large,  très- 
ibiblcment  arrondie;    enfin,   les   trois  rémiges 
cxtënèxLTCS    txks- courbées,    ont   à  Textrémité 

(d)     IPJzara    oh.  -4»    Paraguay  ^    trad.    frattç. 

T.      4«     P'     1^* 

Dans  la  note  de  la  traduction  f^tnçatfe  Son- 
«Uk  croit  que  PTacumapeH  eit- le  même  oiseao 
que  le  Gmûm  d*£dwards  pU  4|»  mais  cetto 
9uppoâiUoa    est    liittise*  ' 


^$  H  i  s  T  O  1  IL  È 

d^  te  FfOne  tio  c^p^ce  »  où  ij9&  Ikarbtt^ 
iot^rtèUfei  très-coMies  pre'saptent  un  pr«i- 
i«9g^0i§Bi  fiubu)cf<    Voye^  luie  4e  ces  pennes 

l^Q  Peiiélopc  siffleuf  ^é\x\u  porte  en  lotvf 
gueur  totale  4  de  viflgc-six  à  vingt 'huit 
pouces ,  suivant  les  sexes  ;  1«  qaeue  à, 
4u  ou  onze  pouces;  le  tsur^e  mesure  deux: 
pouces  trois  lignes;  le  doigt  mtlieu  avec 
l'ongle  deux  polices  deux  lignes,  le  bop' 
QUize  lignes ,  dont  sept  lignes  depuis  la 
pointe  de  la  mandibule  supérieure,  jusqu'à 
^'ouverture    des   narines* 

Sur  le  front  du  mile  est  un  petit 
iespi^e  noir  ;  les  lengrues.  phimes  «ccusûp' 
Bées  de  U  t^te  et  de  l^occiput  sont 
))lanebes  è  baeaet;te8  noires  ou  brunes  ;  une 
iar£e  ^ndo  blwclip  se  ptolcsxge  de.  chaque 
coté  SUT  le  haut  du  cous  1^^  grandes,  et 
Les  moyennes  couvertures  des  sUes  $ont 
d'un  blanc  pur,  seulemens  terminées  p«r 
xtM  tôche  noire  et  ay^t  la  baguette  de 
/ceiiie  iUiuleur;  quelques  piwi^  de  la  pn^ 
trioe  portant  ^^^  étrorfie  brade  èlancbe 
sur    ]&    nartie    extérieure    de    chaque    faart»; 


DES      P  E  N  E  t  O  P  E  S*  7# 

taat    le    reste    du     plumfig^    est    d'un    beaa 
noîs    k    reflets     vkders     et    pourprés  ;      la 
quece    porte     dans     qudques     individus    (ki 
rcdecs    verdâtres;     le    petit    espace    nu     des 
îoaes,     qui    communique     avec    la    cire    da 
bec^   est  d'un    blanc  -  bleuâtre  ;    \a   peau  nue 
que    Voa  apperçoic    entre    les     plumes   jclàr 
-ëeaéés  de    la    gorge»     est    roAigc;    mais    ja 
membrane    proéminente    est    4'un  bj^u  bleq; 
nos   est   d'an    roux    rougeitre  ;     la     partie 
mie  da    tarse    et    les    doigta    sont    rouges» 
et    quelquefois    d*uD     brun    noirâtre    suivatit 
les    ages;    les  imgles    sont   bruns  ^     le    liée 
lunxâxxc    ircTs  Va  poiotp    a  la  cire  bleulisre. 
'  La    femelle    se    distingue     comme     cbez 
<ous   les    P^ntflopes,     par    une    taille    mqias 
cqDSidérablc  ;     les    plumes    de    la    huppe    se 
sont   i^o\nt    à*\&n   blanc    parfait    mais   variées 
4le    brun    ou    de    noir;    les    reflets    de  ^on 
^Uiawge    sont     aussi    moias    brillans,      Lfes 
jeases    avant    leur    première    mue    ont    «n 
piwa^e    4\in     noir  teint    de   brun    et    de 
'ttvson,    cette-    conteur    est    partieuttèpement 
>#aafNvquabie    -sbf  le  cpeupion,    sur   les   cois^ 
et  far  4es    filâmes   Se  l^bdomen»    Vi^ 


Mo  HISTOIRE 

est  brun  ;  la  peau  nue  de^  joués  àé 
couleur  livide ,  et  les  plumes  de  la 
happe   variées    de    brun. 

Tel  est  le  Pénélope  sifflcur  qui  habite 
les  climats  de  la  Guyane  et  qui  vit  sur  les 
bords  du  fleuve  des  Amazones  et  de  la 
rivière  de  la  Plata«  Mais,  les  individus 
qui  nous  arrivent  du  Brésil  9  offrent  quel- 
ques  disparités,  que  je  ne  puis  attribuer 
qu'au  climat ,  ics  caractères  principaut 
étant  les  mêmes  dans  ces  deux  variétés* 
Je  vais  indiquer  les  différences  qu'on 
.remarque  dans  les  individus  du  Brésil;  je 
continuerai  de  ranger  ceux-ci,  comme 
variété  de  climat  dans  Tespèce  dû  Péné^ 
lope  sîflaeur;  jusqu*a-co-quc  des  résultats 
aratomiques     nous    apprendront       à     juget 

différemment. 

Le  Pénélope  siffleur  du  Brésil,  dont  je 
])*ai  vu  que  la  dépouille ,  a  comme  la 
.  variété  décrite  ci  dessus  ;  les  rémiges 
à  barbes  tronouées-  et  à  pointe  subulée , 
telles  que  la  pi.  6.  fig.  2.  en  représente 
]ane  ;  les  taches  des'  couvertures  alaires 
semblables }    It  .même   tiùlle    et   les  mêq^es 


13  E  s      P  E-NrE  L  O  P  £  5.  ig 

ibnnes ,     du    bec    et    àeû.   pieds.     Mais     h 

*  I 

covAeuf  générale    du    plumage    est   a'un   noii 

plus    nuancé     de  .rougeâtre    et    porte    deè 

xelfets     pourprés      très     décidés  ;      il     existe 

seulement      un      très      ^etit     cercle     nu     k 

Pentour    des    yeux,    «i   cette  nuditi    ne  cm^ 

itiunlfti/    fêiia    avec    ta    cire    du    bec,     mais 

elie  est    entourée     d'un    cercle     âé    petites 

p/ames  noires  ;    sûr  le   front  est    un    espacé 

êe   çHatre    ou    de    cinq    lignes    de    largeur^ 

d'un    noir     profond  ;      les     plumes     de     14 

Iioppe,   blanches    sur    les    bords  des  barbes^ 

font      noirâtres      dans       le      milieu  ;        oh 

n^    ictn3rq\ifc    ^vic\ine     différence      dans    les 

âexes. 

Un  couple  de  ces  biseaux  envoyé  dd 
colonies  Hollandaises  de  la  Guiane  a  vécà 
Ionstem&  dans  une  ménagerie  près  d'Utrccht; 
M-  Backer  en  a  aussi  nourri  dans  sa 
teVe  ménagerie  près  <!fe  la  Haye,  Ce 
êont  des  oiseaux  très  familiers,  peu  remu- 
ants,   vivant     en    bonne    liarmonîc    avec    la 

0 

noMUe    de     basse -cour;     leur    érf   est    un 

SîfflemcQt   peu    sonore. 
Je    n'ai   peine    eui    occasion    de    disséqntt 
lom  ni  f 


I 

'  «I        "  •  "Hi-s^-raiR  E 


cette   espèce    de    Pénélope ,     ni    pu  ^v^rifier 
I  par    mes     observations     ce  'que     BâjOh"  a 

''  dit     sur     l'organe     de     la    Voix^'  dans     cet 

ciseau.  Suivant  '  cet^  auteur ,  'le  côliri 
de  la  trachée  n'a  absolument  aucun  rap- 
port avec  celle  du  'màfail  et' du' parra- 
koua.  '„  Je  me  suis' *  procuré,  dit-il,  plu- 
„  sieurs    de    ces    oiseaux ,     que    j'ai    di^sé- 

qués,    et   je    n'ai    rien    trouve    de   parti- 

■    «        i*  •' 

culicr  dans*  cette  partie,  laquelle  se 
M  porte  directement  dans  la  poitrine,  pour 
'    s'y     distribuer     comme     dans    les  '  autres 

oiseaux,    et    cela    indistinctement    chez    le 

« 

mâle    et     la    femêtfe  ;     quand    aux    autres 
parties    internes,   je    n'y    ai    rien    vu    de 
,,  remarquable    (0. 

Voici,  ce  que  rapporte  d'Àzara  concernant 
les  mœurs  de  ce  Pénélope,  — ^'Tacu-apeti 
en  langue  des  Guaranis  veut  dire,  YâCit 
à  taches  blanches,  et  ils  appeUefit  ainsi 
VoLicau  de  cet  article,  à  causé  de'^s  taches 
Manches  qu'il  a  sur  lés  couvertures'  des 
ailes.      On    lui    donné     aussi    lè    nôm'i    dé 


9f 


(#)   Mémoires  sur   Cayenne^  v.  *i.  pag*  4C0.   • 


DÈS     ^  Èî^itil'dp  E  S.       f^ 

tacU'pard  (yactt  •  ^eîiWÎ)  ;  ^  et  ies  ^  Tdïtûgâli 
cela/  SYacu-tinga.  Il  a  les  ailes  plù^ 
lËnnes  ,  '  les  jaifebès  '  plus  êbuftéîri^  et  le 
fiec  plus  lottg  qûé  fTactrlnï  ^(/)  -  et  ^ue 
nracu-cafaguata  {^/  Il  e«  '  a'tisîi  ^pltiS 
stuplÀe    et    plu^.'   disposé    à    la     farfilltailté  s 

aussi    en    la  - 1  -  où     détrdt  '  l^èupécè      danïr 

■  ♦ 

les  caiîtoîitf  habîte's;  cTAzat'a  ne  l'a  féa^ 
contré  que  dans  les  forêts  déseftcS','  veTST 
le  24«  degré  et  deîôi  de  latitude. -' Cfcîrf' 
dUeaux  vont  par  pâlfcs  ou  ^  eil  petites? 
troupes,     IfCur    Ciî    i^eut    se   rendre^   par  \% 

Le  ttiêdie  Bajon  tép  cki  nous  àppreûrf 
que  cet  ûiseâu  est  extfêmeilient  tate  vxxt 
environs  de  Cayenne,  '  où  ne  le  trôtivçJ 
que  très  avant  dans  l'îiitérieuf  deS  terres  j 
ou  aux  environs  de  l'Amazone  ;  on  le 
trouvé  au5fii  très  -  fréquemment  dans  le 
haut  de  la  rivière  de  rOyapoc ,  surtout 
vers  le  Camoiit'f*  IM  Tfiaîens,  qui  y  sont 
étaiblis ,     en     apportent    de    vivons    et     de 


C/D   MoA  pemelùpë  obicttra»    Voyez  page 
(g')  Le  Pénélope  parrakoua  de   l'article    luivant: 

/a 


84  HISTOIRE 

privcfs,  et  ce  sont  les  seuls  qu'on  voit  k 
Cayenne. 

M.  Siber,  naturaliste  voyageur  de  M.  le 
Comte  de  Hoffinannsegg,  qui  a  rapporté 
de  la    province    de    Pari    au    Brésil     deux 

individus    de   la    variété    qui   semble   propre 

« 

k  ces  climats ,  dit ,  que  ce  Pénélope  y 
porte  le  nom  de  Jacu^ grande.  La  descrip- 
tion de  ces  oiseaux,  communiquée  par  le 
f avant  Professeur  Illiger  de  Berlin,  est  con- 
forme en  tout  -  point  avec  celle  faite  par 
moi  sur  un  semblable  individu,  rapporté 
de  Lisbonne,  et  qui  se  trouve  au  muséum 
de  Paris;  j'en  ai  également  vu  à  Londres. 
Deux  individus  envoyés  des  colonies  Hol- 
landaises de  la  Guiane ,  font  partie  de 
mon   cabinet. 


««paMWHOTI 


DES      PÈNELOPES.  8$ 


PENELOPE   PARRAKOUA. 


Pcaelope   pattakoua.    Mthi, 


a 


BT    oiseau»     décrit   ptf    les    naturalistes 

soTis  un    si    grand    noBOitire    de    noms   diffi- 

reos,    se    trouve    placé    dans    les    méthodes 

avec    les    vrab    Ftaisans;     sans -doute»   par 

la    raison    de  là    nudité    des   Joues,    et  par 

sa   ^Tx^ue   tfës   arrondie.    Mais    nous    avons 

vu    i   Vzrtàcit    des   Faisans ,     que    ceux  -  ci 

n*ont,    à  proprement  parler  ^  aucune  nudité ^ 

que   les   tempes ,    chez    ces    oiseaux  >    sont 

couvertes       de      petites       verrues      imitant 

un    espèce    de^  ve\o\it8;     ils    ont    là    queue 

très     Joûgoe ,     fortement     étagée  /     et    les 

pennes    rassemblées   en   faisceaux  ;    les  ttflles 

ont     te    tarse     armé    d'un    éperon  ;     enfin 

les    pieds»    le    bec    et    les    narines»  •   sodt 

jËSéremment    conformés* 

Le    parrakoua     étant    réhitégré    dans^   le 
geoK    qoï    lut    est    propre;    je'  rétmi»    à 


•    •  '  A 


t 
I 


•6       ._         HttSTO  I  R  E  : 

eette    espèce    le    Çqtracas    dij    père    Feuille, 
le     Phasianus     motrmt     de     i<inué      {a)     et 

de    Brissoû    et    celui    de     BaSon ,    pi.    enl» 
146^    /^    PhasianiiS    farroqua    de   Latbam  (^^ 
1?     farraqua     de    .Bajon     et     de    Sonniui , 
pYacu'Carraguata    de     d'Azara    (^     et     le 
JffbàsiamkS   g^rrutuf    dç    I$umbpld$   (^X    ?.Ib- 
dttirs<,de    ce»,  ii^mi,    d(H9tH(s  à  ce(    o^^au 
ieù'^>  faoifiation    4^s'   qris   ^içcordaçis    qu'il    fait 
«qteqéjri^    le  ^m^tin   ^e)^   I9  s^ir ,    qû(    dopué 

iieu  'à  pc^  4^fif^<^^^^^  i^dicqticHS.  E^  efiet 
IfiS'Sytob^  f&tr^c^t»  ii^^raqua^  pfirrjakoua, 
jMQoeqsiai^»    carr^gUMst  ^%  çataçira;    indÂque^t 

» 

àmB  les  àiSSirpvS  Ifditoxçfi.  .les.  sobs  pfor- 
fîtes  à  ia  voix  de  ,\ce  pe^lope.  Quelques 
jàlspadtés .  ;dc  très  /peu-  d'ioiportqiiçç  ^a^ 
tes  jEOuIeurs  du  pli^teo  >  signule^  daps  les 
dtffétente^    âescriprionfi  >  4^^     suceurs ,     ^soot 

1  mil     <Wi      fu.i.UJi       /li-^i"J'*   L     J.  '     Mi^Mi       >■■  III  II 

(c)  Lath.  Ind.  tp.  9.  .:     . 
..  C4i  <3*f*ri^  /«.  ??%  fi^  d!.4ffau  .çpmp,  V.  i,p.  i, 


DES     P  p  ^  ,5  L  0  P  E  S.         f  ; 

umquemcot    ducs    à     de    .le'g^rcs   .dlSi^rencc| 

q\ii  tfstinguent   les.  agps.     E^tre  r  autres ,   Je 

prétendu     Phas^anus    farruins    de    M^    Hum- 

ftoldc    ne    diflfére.     de    Taveu    même   de    ce 

savant ,     du    Motmot     et    .  da     Parrgua     de 

'L^tbam ,    que    par    le    Veptre    blanc    (/),; 

caractère    qui    ep    effet    est  ^  .propre   ^    tous 

to  JeuDCS  j)arraJcouas  :  "l^u  reste,    cet  ois^a 

est   VTop  .bien    distineué^par   )es   sinuositcfs 

de   sa    trache'e.    et    par  plnsieuns   autres  ca* 

lactères  qui  lui  sont  particulier,    pour  qu'on 

i^\x\s%Q  s'y    méprendre.  . 

Ije    p^oT^oua    se    distingue    en    effet  des 

autres  PéDélopes   p«    sgn   bec,     dont^  Tar* 

rête    supérieure    est    plus    élevée    et    plus 

courbée,     par     la     pointe     de     la     mandir 

bnle    plus   renfiéc  et   voûtée;    et    ces    diffé 

Tences    Taççroç^ùcnt  ^n   quelque    sorte  le  bec 

de    ce    Pénélope    de  celui   des    Faisans.    Le 

parrakoua    n'a    point   de    membrane    lâche  et 

flottante  sous   la    gorge,    et   point   de   nudité 

considérable     sur    cette    partie;     seulement. 


■■ 


Qf)  b\éert  a  phaslanus  motmot  et  phaaiano  pafraqua 
ih^omïae  jilveis*    Hmnboldt  ioco  éta$o. 

/4 


18  HISTOIRE 

i. 
•  r 

une  étroite  bande  nue  s'étend  de  chaquç 
côté  de  la  gorge'  le  long  des  bords  de 
la  mandibule  inférieure  du  bec;  ces  deux 
bandes  sont  partagées  par  une  peau  noirâtre 
couverte  '  de  poils  .gros  et  longs;  lorsque 
Toiseau  est  agité  les  'deux*  bandes  latérales 
le    colorent    de    rouse.      Les    rarses    sont 

V  ♦  ■      ■  Jf^* 

»»  ,  r  ^ 

grêles  et  '  longs ,  et  là  queue  est  fortement 
arrondie  ;  les  deux  sexes  ont  des  plumes 
alongées  qui  forment  une  huppe  sur  la 
tête. 

La  longueur  totale  '  che2  l\>iseau  adulte 
est  de  vingt  k  vingt -un  pouces  (g);  la 
queue  porte  neuf  pouces  ;  le  doigt  du 
milieu  avec  Tongle  '  deux  pouces  trois 
lignes;  le  tarse  deux  pouces  trois  ou  quatre 
lignes;    et    le    bec    un  '  pouce    deux  lignes» 

«  ■  •  •  •  •  •  •    • 

Les  couleurs  les  plus  habituelles  ^cs  indi- 
vidus   adultes    sont:     le    front,    le    haut    de 

..'•..        ...  '        <  • 

la  tête  et  la  partie  supérieure  du  cou 
d'un    roux   foncé  ;    la    partie    inférieure    du 


^m 


(s)  Non  pas  vingt  deux  poaeet  comme  le  iiiar* 
taue  d'Azara»  Sur  un  grand  nombre  inf'iTldut  if 
»'«»  ^  Ti^  aaeua  eicédcr  yingt^tta  poucet. 


DES      PENELOPE  S,  S9 

COU,    Je     dos     et     les    ailes     d'un  brun   et 

que^uefois     d'un    cendré   olivâtre;    Içs   cou** 

vertQTes    du    dessus    des    ailes    rousses  ;    )t 

devant    du    cou    et    l^     poitrine    d'un    gris 

nuancé    d'oVivâtre ,    sans    aucune    tache  ^  les 

cuisaes     et   Tabdomen     de     couleur     fauve. 

Les  six     pennes     du    milieu    de    la    queue 

fun    verdâtre  '  très    foncé    ont    des    refléta 

suivant    que    le  jour   luit   dessus;    les    trois 

pennes    latérales    de    chaque   côté  sont   d'un 

îoux    de     rouille    foncé;    la    peau    nue    des 

yeux,     qui    communique    avec     la    cire    du 

>aec,    est  «\ni   çourpre    livide,    se    colorant 

de    rouge    suivant   que     l'oiseau    est    diffé- 

ramment    sgîté;    ce   n'est   aussi   que    lorsque 

la  colère  i'aigrit  on   lorsqu'il  est  agité   par  le 

desu    des   jouissances,    que  Jes  deux  bandes 

nues    de   chaque  c6té  de    la  gorge    se  '  colo-* 

renc   d'un    beau     rouge;    te    bec    est    d'un 

cendré  blenâtre  k   sa  hase,  et  d'un  blanc  de 

corne  à  son   bout;    i'iris  des   yeux   est  d'un 

Vnn  rougeâtre;    les  pieds    sont   d'un   livide 

rougeâtre.       Quelques     individus      ont      eh 

^néral  tes   teintes    phis    claires. 

TciM    saai    les     mâles     et     les  '  femelles 

fi 


99  HJ[?TPJIiE      , 

adultes;  mais  Iqs  jeunes  ofircnt  quelques 
disparités  dans_  les  couleurs  du  plumage. 
Leur  longueur  totale  raturellempnt  moinj 
«considérable,  n'a  .que  dij  huit,  pwces.  .  Lp 
roux  des.  p-umes  de  la  tête .  et  de  U 
nuque  Ç5t  pUis  clair.,  .  et  jccllçs-ci  sont 
pouYcnt  bordées  :^e,  jaupe  d'Qcrp;,  \p  partie 
.|ipS|t6:ieuj:e  du.  cqu  ,  le  dos  et  1q5  jiies 
sont  d'un.  bx,«o  -oUvâxre:,  ,phç;5  de  très- 
jeunes  individus  }qs  .p'upies  de  ces  pattie^ 
pnt  .un  petit  bord  roussâtrc;  Iç.  dcyaut 
du  ^cou  pt  la  poitriujc  sont  •  .bruns ,  et 
chaque.  pUime  e$f  .bordée  et.,  terinlpee .  de 
.blanc  |;risât;re;...l^s  jçofivertures  du  ..dessou^ 
des  aides  et  1^  ci^ouj^ion  sont  îqux;  la  gupue 
Quelquefois,  termincfe.diî  bl^nc..  ^A  seulement 
l'extrémité  des  tr.ç^s  pennes  lat^'Mlcs.  de 
chaque  côté  .tetjpiinée  de  roux, -de  jouillci 
Je  rcsjte  de  ces  pennes,  âipfi.  pue  celles 
du.  milieu,  sout  d'un  noir  k  .légjpx.s  reflets 
oliyâtr.e?  ;  .  le  ,  v.enjLr.e  çt  l'^bcjpjpaen  sont 
blaocs:  les  cuisses^:  Us.  cpwyprtiire?  Jnfé- 
ileures  de  la  i|ueue^  ,et  J^  flanc^  spnt 
d'un     fauve     ^ja^issitre  ; .    Iç?^    Bifidi^.    «POt 


DES      PINFf.O^ES.  jy 

X 

La  conformation  4e  la  trgçbép.  4an$^;^c 
$>\seaa  ^  en  premier .  lieu  observée  j^iar  ^  }| 
pèw  Fjc\»l\«^ , .  ,1'a  ^  ,^^)é  ..  dépolis  '  pî|f  .  .M^  >!^. 
jenaioi  et  S^Q  >.  et  plus  réceminent  p^p 
M.  HiHOboyt;  ^ime  .prj^|>ar?tion^  çonsçrjf^^ç 
^SDS    Uçspnt     de    vin,   !.,m'a  .  servi     pouf 

^H"    est    orgmtf.    0    ^'en^.,  sui,t^,    q.ue^cf 

«liû.  a   ëté    dit    par    le?  ^  autjejirs    menfiçjDL- 

izér,    ^  tjès  .cxdft4 ,  Le  gavant  ;HumbûI^ 

a    ajoQté      quelques     nouveaux  «  détails  ^  $^i^ 

k    laryn^.    s^gérienj:  .,de    cpt    qjsc^u;.    faî 

feit    Aisaj&Çi    de     çf;3     ot)«ervaîfpsi.s^  ,  en    ,Jçfi 

€ppiaat    m^    fluc,  \ç3  .  figiirc^.  ..dç5    Pfltsk? 

aoacoBiiçiciQS   9»   egi  fç^t .partie.    .    .., 

Le     tubç^  .4e     fçttç.^  tracl^^e,  _  cogjppJf|^ 
d'aapeaMX  .  altçi^s   pareijjî    ^    cqî;x^.  ,4ps  .«a- 

de    ceUe  du  rpretoier  ^e...ces  P/^nélopes  .que 

par   jine  plu^  -  grande  Iqpguaif^    et    par.  ]^ 

fàmoAté    9u'ellf    décjritf    plie    p'^    pû«\t,  ^dp 

omscle    pcoprf    comme   da^s  le   iQ/ir^.      r 

La  tracb^e,  «.en   pa$S3Jit    i;ur  Ja   cl^vicij^it 

ffachs,  monte    fiur    le   f^à. .  xt^isclp    pfcr 

XâCf/  le  imL  dfi    i»-  cite    du  .«(ertwn^    ^c 


91  HISTOIRE 

« 

dirige  tout  le  long  de  ce  muscle  jusques 
sur  '  la  tuQlquë  membraneuse  qui  eontient 
les  entrailles,  s*y  replie»  et  remonte  dans 
le     même     sens     sur     le     muscle     pectioral 

♦  -  » 

droit,    pour    se    jetter    dans^   la    cavité   du 

♦       ^  •  * 

thorax  en  passant  sur  la  clavicule  droite. 
Les  deux  tubes  adhérent  aux  musclés  pec- 
toraux par  un  tissu  cellulaire  et  sont 
aussi  liés  entre -eux  par  un  semblable 
tissu,  dont  les  fibres  passent  sur  Ta 
crête    du    sternufti. 

Mr.  Hiimboîdt,  qui  a  mesuré  le  tube  de 
cette  trachée,  dit,  que  celle  du  mdle 
avoit  depuis  le  larynx  supérieur  jusqu'- 
aux bronches ,  tiuinze  pouces  sept  lignes , 
tandis  que  celle  de  Ifl  femelle  n'a  '  que 
cinq  pouces  quatre  lignes  de  long.  Celle 
du  premier  descend  d'abord  entre  tes  tégu- 
mens  au  delà  du  sternum  jusqu'aux  jam- 
bes, puîs  cHe  se  replie,  fart  une  grande 
sinuosité  en  remontant ,  et  entre  dans 
les  poumons.  La  trachée -artère  de  là 
femelle,  qui  est  plus  courte  dans  la  rai- 
son de  eteq  à  deux  ,  ne  fait  pas  cette 
sinuosité,  mais  entre,  sans  se  replier,  diree* 
temcnt   dans    les   bronches. 


DES      PENELOPE  S.  f} 

M*  Hombolât  ayant  encore  examiné  le 
Yvyni  supérieur  de  cet  oiseau,  dont  la 
paroe  a  été  retranchée  a  la  préparation 
atiatomiquc  que  je  possède  de  la  trachée- 
artère ,  je  rapporterai  ce  que  ce  savant 
en  dit,  eo  renvoyant,  pour  les  figures 
eiactei  de  ces  parties  ^  à  la  planche  8 
éc  cet   ouvrage. 

M.  Humboldt  n^a  pas  trouvé  de  sacs 
dans  je  larynx  inférieur  de  cet  oiseau , 
qui  en  effet  ne  se  trouvent  dans  aucun 
gallînacé  ,  et  existent  seulement  dans  très* 
^eu     tfe^^ces    d'oiseaux;    il    y    à    simple* 

ment    un    ren&eme&x   des   derniers  anneaux, 

qtd   sont  plus  larges.      La    base    du    larynx 

inférieur     est    soutenue     par     un     cartilage 

fig.    5.    un    peu   différemment   conformé  que 

ceux     ^uxé%    ^^2s\&    Ves      planches    a    et    |« 

de   cet  ouvrage;     c^est   une    plaque    ronde, 

membraneuse,   crénelée,   sur  laquelle   s'éleva 

un  petit   os   comprimé.    M.  Humboldt  croit, 

qne     le     manque     de     sacs    dans     le     bout 

inlèneur    du     Tarynx     de    cet     oiseau     est 

remplacé     par     le     mécanisme     du     larynx 

mpéxieuT;    ce    qui    peut    avoir:  Ucu    aaus 


Xkh  certain  point  ;  '  eh  c/bserVant  iôujoiits , 
qhe:  tous  -  les  lïiécftiâsnKs  qUclcoïiqVlcs ,  suit 
ûBXiS  te  larynx  «upërieur'^  on  dâûs  le  tûbd 
de  la  trachtfe -artère,  ne  peuvent  tendre, 
qu'a  donmer  une-  plus  grande  étendue  i 
la  voix,  dont  les  sons  se  forment  invari- 
ablement cbcz  les  oiseaux  dan^  le  seul 
larynx  inférieur  et  à  Taide  du  mécanisme 
qui   en    dépend. 

Voici  comme  M.  Hamboldt  décrit  ce 
larynx  '  supérieur  fig.  a,  de  nôtre  pi.  8» 
An  dessus  de  l'ouverture  de  la  trachée- 
crtèrc  s'élève  une  fente  qui  mène  à  deux 
poches  membraneuses.  En  souMant  par  ieâ 
broncheâ  dans  le  tube  de  la  trachée  les 
pochea  s'enflent  visiblement  (À).  Au  fond 
de  là  glotte  est  un  socl'e  triangulaire  très 
{fro^inént  et  semblable  à  celui  que  j'ai 
èbservé  '  dars  les  autres  Pénélopes,  ainsi 
(Jtic  chez  les  Pauxis  et  les  Hoccos,  ces 
dferûîer»  n^ont  point  de  ces  pôcheS  mcm- 
IrfitfeuSes  dans  leur  larynx  supérieur 
•   Sajén   nous   apprdàd ,    que    les  pa^ralcouasl 


(40  OUWydi^.  i9  ZQit^  h  (PoMt.  cômf^  y.  x.  f.  7< 


DES      PENELOtES.  $J 

I 

ponôem    quatre  »    cinq    ou    six    Oeufs  ;     ilat 

Gotistroisent     leurs    nids      snr     de      petite^ 

BrâDcàes    bien    touShes ,    à    enviroti    sept  ^ 

huit   pieds    de     haut.    •  Lorsque^     lés     petit* 

sont   ëclos ,     ils  *  descendent    peu    ^c  -  tem» 

^\k%   lewr   naissance    à    terre,     et    la    mèrcf 

fcs   conduit   et  les    mène,   comme    nos  pou- 

Jfcs    mènent     leurs     poussins.     Les     aliment 

ordinaires    de     ces    oiseaux    sont    de    toute» 

espèce;    maïs    lorsque     le*    parrakouas    sont? 

jeunes,    et   qu'ils     nfe     font    qne    sortir    de 

*ars    nids,     ils    vivent     presque     toujouTîT 

de    vers    et    de    petits    insectes,     que     H 

tafete     leur     trowe    en     grattant     la     terrer 

comme    nos   poules,    Lors'qu'ils    sont   grand? 

et    en    état   de   voler,    ils    qnicent  et  aban-* 

éonrent     leur     mère.       Outre     les      fruits 

et     \^^      pOT\e^     \\a      mangent     aussi      de 

rherhc    t:ndfe;    aussi  en    voit -on     souvent 

piar     terc    le    long    de»  -savanes    du    prai* 

flcs,    otf  il  y   a  de'  l'herbe  jeune   et  verte; 

et  cela    de   boit   matin    peu    après   le    lever 

eu   soleil  ;     ca.^     atissltôt    que     la     chaleuf 

éoraflKfecfe'    S"    dj^enff   un    peu    forte ,     11$ 

S'enfoncent  dtaS   les    Bols;    i!t   restent  dans 


99  HISTOIRE 

les  (endroits  les  plus  touSUs  let  les  plai 
garnis  de  feuilles  vertes  ^  où  ron  a  beaucoup 
4e  peine  à  les  découvrir  ;  le  soir  ils 
sortent  do  leur  prison^  font  d'abord  en« 
tendre  leur  voix ,  et  vont  chercher  de 
quoi    manger    (l). 

On  trouve  le  parrakoua  dans  les  bois 
peu  iloignés  des  côtes  et  rarement  dans 
rintérieur  des  terres;  il  se  plaie  beau- 
coup  aux  environs  des  établissements  et 
des  terres  cultivées^  La  voix  retentissante 
du  mâle  exprime  assez  bien  les  différentes 
syllabes  d'ont  j'ai  parlé  au  commencement 
de  cet  article  ,  et  qui  ont  valu  à 
cette  espèce  tant  de  dénominations  diffé« 
rentes. 

Il  paroît  9  qu'à  quelques  variétés  près 
dans  le  plumage  de  cet  oiseau,  la  même 
espèce  est  répandue  au  Brésil,  au  Parra* 
l^uay ,  k  la  Guiane  ;  Humboldt  en  a  vu 
su  nord  do  l'Equateur  ^  dans  la  rivièrtf 
de  la  Madclaine  »  dans  la  province  de 
Caracas    et    dans     la    Nouvelle* Andalousie; 

m  ■  ■  ■  Il  '       Il  I  — —i^wti^ 

.  CO  M€mlr0i  sur  Cay9mf  y.  u  p.  S79. 


des  bandes  de  ,  solxançg^  à,  quatre,- vinot 
sont  pcrcli^és  Siîî-  les  bhrèchbs  mortel  des 
arbres,  les  uns  des  autres,  et  remplissant 
les  airs  de  leiîf  *  cris  '  perçans  ,  catacras  ! 
catacras! 

Jai  dans   cabn  '  éabifiet   deux  *  6isëatix' àdui- 

tes,     Yxm    m'a     Aé    envoyé    de    Cayenne 

et   VBVtfc   se    trouvait    dans    une    coUectîofl 

ÈDte  au  Brésil;    ce    dernjicr   à    les    cauleuri 

du    plumage    d'une    teinte    plus    claire    que 

le     premier  ;     un     jeune    individu    tué    au 

Brésil    et   que    m'envoya    M,   le   Comte    de 

Hoffinannsegg   est   semblable  à   ceux   rappor* 

\i%   à&  U  Omanc»  qui   font  partie  d'autrel 

eabinetsî 

■  •  k  ^ 


>  - 


temÉiti 


.*/ 


I 


D.i  se  0  U  R.  s 


SUR      LE 


G  EN  RE  ,T  É  TR,  AS. 


I 


L  règne  uAe  '  éoafbsion  singulière  dâng 
le  genre  d'oiscâur  qàe  les  mérbodistes  oat 
design^  dans  leuri"  systèmes  sous  îc  nom 
Têtrao;  des  gdïres 'bien  distincts  y  oDt 
Ctrf  mal-a-propdi  r^'oiris  ;  cette  confbslon 
k  été  sticôessrvenrcnt  augtnentéï  par  '  bi 
licence  que  les  compilateurs  se  sont  don« 
née  en  introduisant  dans  cette  grande  famille 
plusieurs  espèces  dont  la  manière  de  vi- 
vre, aussi  bien  que  les  caractères  esté* 
rieurs,  présentent  des  différences  à  tous 
égards  trop  diipâf atao  ^---f^wf^  que  le  nata-^ 
raliste  puisse  se  permettre  de  ranger  ces 
oiseaux  dans  un  même  cadre.  Ces  consi- 
dérations me  portent  à  exposer  dans  cet 
article  les  dissemblances  marquées  dans  les 
mœurs    ce   les    habitudes    de    ces   gallinacés; 


»-* 


disparités-,  qui  àe  "  cokcrt  i^c  '  celleU 
propres  aux  formés  cxteritOTClSr ,  fliè  sef- 
Tfmnt  de  bise  p6uf  ai^et^  dans  là 
dasàBcz&on  niét!bodiqtie  pltisiears  nbuveaux 
S^nics,  dont  les  espèces  se  trouvent  réu- 
tnes    â^àis    le     seul     genre     da    IV^lrâo    de 

tes    coimbis^ficcs     eu   histoire   ikttirellé; 

doïït    lés    borxies    ont    été   doxlsihétabléinent 

Ttcatécs   depvds    sdilèmciit   uii    petit  nombre 

ffàonées;     ont     vàlû     ï    cette    science    dès 

firtsr  notrr^tix,  qui   commandent  impérieuse* 

ttteiït  ItL   tsJtMtffiste  de  s'eloignér  à  plusieurs 

égards,    particulièrement  en  fait  de  mëthode, 

ce    Vofdte    sdôpté   âsa^     un    téms^     où    la 

sdente  uatHt&lt    retiCDntrdît  pfùs   (^obstacles 

â    se    dirî^    ^èrs'  là   perfection.     C'est    par 

ce^     èoftiâAéràtirotis    que   je    croi^    litilc    de 

jit  poîiit  éaitré  iti  l^  tràcies  du  sàvààc 
naturaliste  Sûédotf.  Déjà  Làtham  avdit  trouvé 
quelque  répu^âtlS^  à  adopter  sa  méthode; 
lious    d6trô&s   à   cet   auteur   les   genVés    Pinr-- 

-   m 

drix  et  îinûfriùs  dont  il  à  enrichi  son 
Nouveau  Èfiiémé  ;  maïs  ùné  plia'  exacte 
C<^aÈôttatI<iû   de  la  m'étÏÏàâe   àv^   la   nature 

S  « 


loo  DISCOURS    sua    LE 

semble  .  commander    un    plus    grand    nombre 
de    subdivisions. 

Rien  n'est  moins  conforme  à  la  nature 
que  de,  voir  réunis  aux  véritables  Tétras, 
lion  seulement  THétéroclite  <  de  Pallas ,  les 
Gangas  ou  gelinottes  de£  sables ,  mais  .  ea- 
core  tes  Franâotins,  Us  Perdrix,  Us  Colins^ 
les    Cryptonix ,    les    Cailles ,    les    Tinamous 

^  va 

et  les  Turnix;    cependant   tous   ces   oiseaux, 

•  4 

dont  je  formerai  sept  genres  distincts,  et 
deux  subdivisions  dans  celui  de  la  Perdrix, 
diffèrent  essentiellement  entre -eux,  spit  par 
les  mœurs  ,  ou  bien  par  les  caractères 
extérieures. 

Je  conserve  sous  le  nom  de  Tetrao  les 
seuls  Tétras  proprement  dits ,  tous .  ces 
oiseaux  qui  ressemblent  à  la  Gelinotte 
d'Europe  i^insi  que  les  Lagopèdes.  Je  les  réunis 
parccque,  leyr  ^na|u^el,  leur  genre  de  vie 
et  les  principaux  , caractères  extérieurs  sont 
à.  peu -près  les  mêmes  dans  ces  di^'rentes 
espèces  ;  j'en  fornie  le  genre  Tetrao.  .  Ces 
oiseaux  vivent  constamment  dans  Jes  gran- 
des  forêts,  particulièrement  dans  celles  ca 
montagnes,    quoique  les   Gelinottes  fréquen^- 


#  •. 


',* 


GENRE    TETRA.S:  loi 

■s  '  ' 

tei\t     ësalcment    les     forêts    en     plaines,    et 
qre  te    Lagopèdes    plus'  spécialement    confi- 
ses   dans     les     régions     glaciales    ou  sur  les 
isor.tagnes     les     plus    élevées    du    centre    de 
TEurope      qui   '  offrent    une     température    a 
peu-ptbs    semblable    à  celle    des    pimnes    du 
poîe  boréal,    se  tiennent  habituellement  dans 
les  frroassail'es^    dans    les    balliers,    ou   dans 
tes    amas    de    bouleaux    et    de    saules   nains; 
seols    arbres     qui,    avec    le*  pin,    croissent 
dans    ces    hautes    latitudes.      La     nourriture 
des   Tétras    consiste    presque  uniquement   en 
feulWcs     o\x    en    bayes  ;      les     graines     sont 
des     mcccssoItcs    dont    ils     ne     font     usage 
que    d!an5   la   plus   grande    disette,    lorsque, 
par    un    hiver   rigoureux,    tout  autre  aliment 
leur    est    enlevé    ou    se    trouve    caché  sous 
tes      nei\geB     abondantes;    dès     que     les     fe- 
Tvellcs   sont   fécondées   le    mâle  s'en   éloigne 
et    continue    à    vivre   solitairement;    les  jeu- 
aes   suivent    la  femelle,  qui  le  plus  souvent 
ne    les    quitte     qu*au    rcnouvetlement    de    la 
saison   des    amours  :      les    seuls     Lagopèdes 
vivent  en  bandes    très    nombreuses    compo« 
Bées  de  ptasieurs    couvéts,   qui   ne   se   séK 

S  3 


parent  ciue  vers  le  ten^s  ou  Iç  bc&oJUi 
de  se  reproduire  les.^engjage  à  ^recîicrc^er. 
la  seule  société  d'yne  conipagne.  L'liat)itude 
des  Tétras  çst  de  çc  percher  fréquemoieot 
dans  la  journée  et  toi^jours  pen^^t  la 
nuit  ;  on  ne  les  recoçtre  que  ,çUnS  Ics 
pays  froids ,  même  très  .  couvent  dwos  dps 
contrées  expoRéeis  k  des  frlmats  ^tçfpejg  5 
le  nord  çlc  l'Eprop.c  de  Vj^xç  çt  de  l'^m^-^ 
rique    en    nourrissent  \    les    jpsp^ces   .de    cç 

r 

genre  ne  se  trouvant  î^m^s  dans  les  cli'- 
mats  de  la  zôae  toride;  l^Afrique  .ne  les 
voit    point    fréquçntcr    soq    sqI    bjculan^ 

Les  Qangas,  dont  je  forme  le  &eco;ciâ 
genre  qui  se  présente  d^s  Tordre  s^atwel 
est  composé  d*une  petite  '  faroiUe  wçqu'a- 
présent  peu  nombreuse  en  a<^pççes;  .les  4ié^ 
serts  et  les  endroits  écartés^  ou  l'^mme 
ne  porte  point  habituellement  ses  p^i^^  sont 
les  lieux  de  leur  demçurc;  elles  pri^fé- 
rent  les  sables  arides  au  séjour  pliM 
riant  que  leur  ofire  Tombragc  4e^  £préta^ 
saQS    ces^    errants    et    vagabonds    ^ur    les 

confins    des    immensea  .  solitudes   qui  xicc4^ 

># 

Mnt  pTërçntes  p^tics   4a   Çlôbc,   elics  1$ 


OEKRS    TETRA».  1  m 

lasardcnt  souvent  à  traverser  ces  plaiam 
bnûees  que  le  .  voyageur,.,  oblige  de  Jes 
parooonr^  mesorp  4e  Tceil  ayçc  yn  seotfr» 
aflic  de  terrcoT;  qa'il  n'est  f^oiBt  le  maître 
de  réprimer;  dans  ces  Vogues  courses,  <g\^ 
ce&  oiseaux  exécutent  en  compagnie  4e 
qudques  centaines  d'individus,  .  composées  de 

plosjeBis  eouvéea,  le  pf:iiicipal  but  est  dû 
Ml  ,  les  piaioea  dcaséchéea  pour  chercher 
des  Ueux  oa  il  y  k.M  V^^^}  ^xlsA  la 
Bttaiç  a  t'elle  sagement  conformé  à  cette 
ta  les  nipmbres,  qeâ  sont  destinés  à  les 
mna^tta  au  Idsk  dans  ces-  courses ,    qu^ 

ila  cftctoent  «irec  me^  étoaante  .  rapidité. 
Les  Gansas  ne  se  trouvent  que  dans  l«s 
pays  chapds.;  le  plua  grand  nombre  des 
espèces  vit  aous  le  ciel  brulaat  de  r Afrique; 
cm  \«s  vo\ir  éQYeQcieat,  daias  '  les  parties 
les  fias*  méridiogmleê  de  :17Asi^;  une  aeule 
vie  daoa  ie  midi  de  I'Evop«.  <. 

L'HétéfecUte  C^) ,  ce  singulier  et  râpe 
-aiieau  doat  »mê8  deiroas  Ja  •  conaoissao^ 
mx  sivattt    ptofesscjur    PtdtaSt     semble-   par 

çtj^  tYTAtfbét  iitiiMi;  mm 

84 


*         '       rt' 


Itt4  DISCOURS    SUR    LB 

»  I 

Si ''manière  dé-  Yîvfé,  et  -bien  '  plus  cricoro 
par  les  caractères 'qui  tiennent  a' sa  con- 
formation extérieure^  s'éloigner'  totalement 
laù^-genre    Tétiras',  -  pour  ^   se 'rapprocher    de 

■  _  T 

celidî*   égalemcht'    différent     dii    <}anga  ;  '  ses 
niteurs    rfc   nous'  'sont    pdinc    encore    suffi- 
satanicnt  " connus;-*  nous    savons  -  qu'il    habite 
fts    Vdsteis     soKtudes  :    du    ûotà  'de •  I'Astc  ; 
t'est'  là    que    d'un**  yol  -rapidci-  et   soutenu 
ïi   franchie    les    âpres    déserts,    'qui     s'étèn* 
ifent    iu'  loin    jusque    verà-  là  -nier    glaciale. 
Le  savant   professeur  Illigct  ;    dan»   son  '  Pro^, 
'drofnuf    fnatHiAalium   it    ayiùm,    'à  le    premier 
établi  un  genre   particulier   pour  cet  oiseau  9 
«dus*  le    norù    ie-Syrrhaptes^-  '    '^ 
' ^Les     oiseaux ,     que  i  je  ^'  désigne  •   par     I« 
'déhominàtieâ  ;  de '-^'Francblin  *,  ^p^sentent    dans 
leur    manière    de     vivre    et    dô    iSc   nburïir 
-comine     sous     le     rapport  "  des     caraiCtères 
extérieurs   un   contraste   frappant    avec  •  ceu3c 
du   genre    Tiffao  ;    c'est    au    point    que    le 
naturaliste  le  moitis  expérimeûté  ^ne  héslcerok 
*p6int     à    prononce?    sur  •  une     dissemblance 
M^  masquéo^^.ccs^  Fxancolins  .  tiennent   par 
l'analogie    des    earitçtèjrcs   çssentiçls.  tu^^   es«- 


GE:NRE    TETRAS.    ■  105' 

pèces    qui  forment    le    genre   de  la  PcfJrîx , 
quoigzre  par    d'-aûtres  caractères    à    Ta    vérité 

» 

moins  cons^uents  ils  s*en  éloignent;  ce»»-i- 
d  ms  serviront  cependant  à  sectl6Atfer  ces* 
oiseaux.  Cest  *  dans"  le  discours  «ut  ^ 
jcnic  PerJr/x,  que  j'exposerai  cet;  •- ôiièenft- 
Uances,  de  même  qSe  celles  •  ptôpres»  aax 
CotjiS    ou    Perdrix  •  dAmériqùc.  *    à  :. 

"Les     Perdrix     proprement— dites     se     dis*» 
dn^ent  •  -des    Tétras    autant   par    les    oarac-- 
teres  extérieurs    que-  par    les*  moewrs;  .  ils* 
fuient   les    lieux    couverts;     les     fârets    ne 
^isentent    çomt    à    ces    oiseaux  -W    goare 
de    nourriture    qui   leur     convierlt   mais  .  i  • 
préfèrent  les    pfaine9   et    îes    champs    cou- 
verts   de    moissons  ;  -  on    ne    les-'reifcon-»- 
trc     que     là  ,      et     si    •  par     fois     îts     se 
jettexa    Aasis    \cs   broussailles     ou    dans    le  il 
wignes^    ce    n'est    que    pour    se    mettre    à 
couvert     des    poursuites    du    chasseur,'   ou 
bien,    Jorsqui'lls    sont  en    danger    de   tomBer 
dans    les    serres    cruelfes    des    oiseaut' '^r- 
«Avorcs   qui  les    guettent    du    haut   des    airs. 
Les    Perdrix    vivent    par    compagnies    com- 
poMéeê    des   parens   et  4e  la  couvée;   ceux« 

8  5 


iqC  DIjSCOUR»   SUR 

Cl  i;:estQit  unÂs  jusqu'au  rtcms  où  le .  besoin. 
4&  $a  repradaire  engage  clique  nouveaa 
çottp^^  à:  chercher  u|i  lieu  ^carté..  Ce  sont 
des  ^soaux  .  sédentaire»  ^  ^rext;r€:me,  4i$ette, 
oflt  iciile  Hcapable  de  les  enga^r  à  changer^ 
de  .domaine;  cq  xk\^  que  .  pressés  «par  ce 
b699ia^^-  qu^'ils  <}uitteB&  les  environs^  desj 
lieux  témoins,  de  leurs  anaours,  çooime  de, 
la  tendre  sollicituëe  dont  leur  {xrpgéniture 
est  sans -cesse  4'ob^t  t  ils  ^^rqojt  ec^ 
cela  des  Fr^coliias^  des  Colias  et  de& 
Cailles    qui    sont    oiseaux   voyageurs*  -  . 

Lea  Collas  difiereatj  tr;$s  peu  dqsiBerdrixc 
propreoicnt  dites  et  doivent  étiie  rangés^ 
à  la  sui(e  de  ce  genrf  de  GaUiaiaeés;  om 
a  cependant  remarqué  ,  dans  cefi  oiscaux^^ 
uniquement  propres  aux  contrées  du  nou-» 
veau  monde,  un  caractère  mavquant^  qui 
dist^gue  ceux-ci  -des  Perdrix  ]>rop]seiQenjt 
dites ,  et  des  Francolins  »  dont  coujres  les 
espèces  connues  sont  habitans  de  l'aneica 
continent..  On  observe  bien  <meore  dins  les 
mœurs  des  Colins  i)uek{ues  disparités;  tel, 
que  ceux-ci  ont  coutume  de  fidre  deux 
pontes    par    an  ^    tandis    que    les 


a«NR»    TETRAS.  ?«« 

^^   font     qu'ooe;    inaîs    r^^érieoce    ûouf; 
^fpTeodj    ^ue    .ces     idifiëre^cçs      dépcntofç 
Ttfdqoeaienc    de  I4   lo(:^(é^    la .  ménbep  espèce 
&smc  d^ux   ppnt9.&  <<tea$   les  c^xxM^  cjw^a 
ce    .«mp^és,     tstAdIs  que   I^s    çoDplôa    qui 
se     seroift    c)ioi$i     une     teti^pératus^     plus 
^càAe,    a^  pi-o^foûxont   qu'une.     C'^st    îet 
}p  «3(  de    rçm^rcmer^     que   c^f e   4ifi^rcnceb 
de  caractère     dd'œootre    assez    le    peu    à^ 
fûod,  que  T^m    d^k    faire   ^v   1^9 .  di$eonvcr 
nances    daos    les    habitudes     dtp    ^«lainsaux» 
fonr  réunir   01^   scfporer    cepi^    (^no   la   ]ia<- 
tute  n   p\acé&  dms  diea  po^tion^  contraires. 
Ijçs  ÇaiUea  oiA  k  U  vérHié    baueo^   de 
rapports  arec    J».  Perdrii^  .  prmdpaiometMi 
dau  leur  laanière  de    se  iHmrrîrt    de    alie^ 
eoupler    et   de    conamire   leurs    niés,    ssuai 
f«i\et    ici    âi^s    cat«fi(èrea    extéri^ur^,    parisl 
lesquels    oa    trouve  ^eme^t    4f^    fa{^rcH 
cbem^na  ;    <naii;  ce^  oisea0;x    ont   par    ccynrf 
un   npm^re   presque   ^gal   de  di^semblaïaimïi 
\j»     Cailles    vivaac  la     plu^v-t    d»    temf 
apïàtaircs;  Jea  jeuaea  se  tépareot  dès  qu'ils 
ta    aeojt^Qt  n'avoir   plus   beaeîo   de  la   pro*- 
tiectioa  te  jparcna;   i&ait  an  même  inatiact 


soi  DISCâURS    SUR    LE 

les  ■  réunit  subiteinent  en  •  association  *  nom- 
breuse ,  ce  qui  a  Heu  rers-  le  tcms  de 
leur  migration-;  *  mais  cette  association 
forcée  ne'  dtiré  qu*autank'  que  la  cause 
qîU  la  produit  ,  car  dès  que  les  Caillés 
sont  afHvécs  .dans  le  '  pays-  îqui  leur  eori- 
▼icnt  et  dès' qU'êfles  peuveîlt  vivre  à  leur 
gré,  elles  retournent  4  leur  sôllitude  pre- 
mière; ces  migrations  annuelles  ort  pour 
but  de  chercher  sous  un  autre  cîcl  un 
climat  plus  -doux;  et-  une  nouvelle  abon- 
dance de  nourriture  ;  '  hormis  le  tems  de 
l'accouplement '> ou .  dû  voyage-,  on  voit 
raremefiç  deux '-cailles-  reunis  dans  un  m'é- 
me  endroit.  Cest  en  -  Asie  et  en  Europe 
qu'on  '  trouvé  leS  espèces  qui  appartiennent 
au  genre  Caille  ;  on  peut  même  dire  que 
16  climat  de  l'Asie  est*  le  berceau  des 
ciseaux  de  ce  genre ,  puisque  l'Europe 
n'en  nourrit  -qu'aune  espèce  et  que  le 
nouveau  monde  n'a  point  de  cailles  ;  c^r 
plusieurs  espèces  décrites  par  les  auteurs 
sous  ce  nom, *" appartiennent' au  genre  Perdrix 
et  doivent  être-  rzngécs  dans  la  troisième 
division    avec    tous    les    autres    Colins,    - 


OEKRE    TETRÀSt  iop 

Dans    le     nombre     des    oiseaux    de    ditfJ* 
rens    ^nres     réunis     avec    ceux    du    genre 
3?/w    de    Linné  >    il     en    est   peu    qui    y 
furent    plus    mal    que    les    Tinam.ous;    s^ofi 
nous     occuper     ici    des    di^semblanees    dans 
les     formes^    dont   le»   caractères    essentiels 
sont    réservés     pour     Tintroduccion    des    fa- 
zniD«,     je    dirai    seulement ,    que    les    1  ina- 
aoas     sont      du     nombre      des     Gallinacés 
propres     aux     climats     chauds     d'Amérique; 
on     ne      les      rencantre     point      dans     la 
partie    septentrionale    de    ce    continent ,    et 
àucuae      espèce    analogue    n*a    été    trouvée 
ûaua   \cs    trois  «aues  hémisphères.    La  pro- 
digCTise     quantité    d'animaux    venimeux    que 
le   sol    humide    et    la    température    brûlante 
de    ces     climats    font    éclore  ^     oblige    ces 
GaWinaicés    i  se  refogicr»    pendant    la   nuit, 
sur]  les    gesses  branches    basses  des   arbres, 
sur    lesquelles  ils  se  posent   sans  embrasser 
de     leurs     doigts    ces    branches    comme    le 
font    la    plupart     des    autres     oiseaux     qui 
composent   cet    ordre;    ils    font    deux^  poiir 
tes   par    an«    et  toutes  deux .  très   nombreu-* 
KS  ;    ils   vivent    eç  p^te.s  troupes^    volent 


iiô  Dl^&COURS    SUK    LE 

peu,    mais-    îte    courfetit    iivcc    tinè   Vitesse 
É  tenante; 

Le  Rcaoui  /  ijui  à-  été  téùni  avec  Ict 
Trtras,  et  que  LatHam  à  confondu  avec 
les  Perârik^  est  un  ciseau  dbnc  les  formes 
totërieurts  offrent  dfes  caractères  d'origi^- 
tïûlïté  très  marquants;  il  formera  un  geûrê 
nouveau    que   je   nommerai    Ctypkmijx 

En  dernière  anklyse  se  présente  le  geifffe 
que  je  nommé  Tùrnix  ou  tridactylei  cctùi» 
ci^  composé  d'un  irambrc  peu  considérable 
^espèces,  renferme  les  plus  petits  individus 
ddns  Tordre  des  Gallinacés  ;  -  le  volume  dfe 
icurs  corps  n^excède  guère  celui  d"diib 
grive  ;  on  les  rencontre  dans  Fes  désertt 
de  l'Afrique  comme  dans  ceux  de  la  partife 
méridionale  de  l'Asie  et  sur  le*  flès  dfe 
cette  partie  du  globe  lès  plus  exposées  âut 
<3ialeurs  de  la  zont  torrlde;  c^c  là  qfne 
!es  Tumix  semblent  donn^  la  préférancfc 
«ux^  lanâcs  stériles  ;  ils  it^uèhtent  les 
|)]èines  immenses  d'un  sabfe  mo^vaût,  oà 
Ttodl,  eifrant  au  loin,  découvre  à  pelûfe 
quelques  buissons- »  et  donc  46  *  sol  bfiil^ 
pfodiiit     xmi^tieftie&t'     des  ^  plaàtes^     ratf^ 


GENRE    TETRAS;  fit 

pantes ,      témoins      de     Taride     stjont     ô& 
eWes    fissent:     ce    sont    de    petits    insectci 
qui      font        leur      principale       nonrrkure; 
tes    oiseaux    courent    avec    la    rapidité    de 
réclair  ;     rarement     pour    se     soustraire    à 
leurs     ennemis  ^     les     voit     otr    se     servir 
des    ûles;   ils    ne    s'envolent    qu'a     la    âer^ 
mère    extrénuté     et     à     une     très     poitice 
iGstasce;      ils    trouvent     apparemment     plus 
de   rareté  k  se    cadier    sous    quelque    cleté^ 
tivc    végétation,    où,    opiniâtrement    Wottia, 
il     est     fadle    de     les     saisir.      Ces    vrais 
pigoLéea    des     Gallinacés     ont     dans     leuts 
loTmes     àea     rapports      remarquables     avec 
celles      que     nous     observons     dans      les 
Ouurdes     et     même      chez     les      Cssovs 
et    Vsi    Autruches  ;     ceff     géants     des^    oi- 
*semx^     qjie    \e    Créateur    à    phcé,    dats 
le    suVIime    ensemble  de    son    divîn    ouvm- 
gt ,     coîome    espèces    intermédiaires     entre 
la    classe    ailée     et    légère  »     et    le    mésfiif 
quadrupède    attadié   à    Û    terre;      ceusc^^i 
Bemblent    encore    participer,    par    une   étb- 
nante  sympathie    Ût   mœurs,    i     de    petits 

■ 

'  oïscsux,    que    Tœir  •  saUTOit    à  '  peiné   -de- 


il»  blS<;O.URS    SUR    LE 

-   -  « 

Couvrir  .sur    les    p'aines    sablonneuses    qu'ils 

halètent, 

paçs.   cette    courte    indication    des  dissem- 
blances-,   qu'on    remarque  xhcz  les  différentes 
espèces      d'oiseaux     reunis      dans     le     seul 
gçftre    du    Tetrao^    j'ai    cru    ne  point  devoir 
.faire     mention  .  des     nombreuses      disparités 
«ue    la     comparaison    des     formes     présente 
encore    avec    bien    plus    d'évidence,     cette 
.^numération    des    caractères     essentiels     étant 
particulièrement     iestinée     à     l'introduction 
de    chacun    des    genres    que    j'ai    cru.   con- 
venable d'établir;    j'y  renvoyé  mes  lecteurs, 
me    propos,ant     d'entrer     ici.,   daps.    de     plus 
«tnples    détails    sur    les    oiseaux     qui     com- 
posent  mon   genre    Tétras* 
.  ^  Ces  '  oiseaux    ont   .le    bec    court   en   pro- 
portion  de    la   tête;    la    mandibule    sup^ri- 
ejire  -   est     très  .  courbée     depuis      l'endroit 
où    elle    paroît    hors    des     plumes    qui    gar- 
nissent   sa- base;  ..c'est   de    tous    les.  Galli- 
,na<:ës.  le  .genre    ftui    à    la    mandibule    supé-; 
rieure   du .  bpc    la  ,  plus  voûtée  ;    les  narines 
soiit    à    la    base    du    bec    cachées    pat    de 
petites  plumes    très    serrées;    au-dessus  dei 


GENRE   TETJR Al  jig 

jct»_  est  ..une  ^nudité  Jrès  apparente  et 
Sanîe  de  papilles  ;  les  tarses  sont  en 
janje  Jcii  *' "totalement  girfnis  iè  '  j])îdnie's 
languteu  et  délires;  les  doigts  bordés  dé- 
cailles     édentées      et-  la    -planta     dosf-  -pieds 

TMde.    Les   seuls    Lagopèdes    ont    les    doigts 

.  ».^     .  , ,  •      _ 

très  emplumes ,  mais  d'avantage  Thlver 
^ue  /Veé.  hes  aites  ont  la  premièye ,-  rë- 
gage  la  moins  longue  ^~  la  sceoade  de 
très -peu.  plijs  courue  qu»  It  troisième  et  la 
ipiatrième^  cellea^d  sont  ]es  plus  longues 
de  .  toatsM  r.  ^  la  .  queue  est  composée  de 
ditb\nt  çennea  larges  et;;  trrpnâieS'f  1^ 
seui\s   Lagopèdes  tfotit  .que.  seize    pennes    à 

* 

h  queae.  Ce  s(mi  4e  gros  oiseaux 
{lesancs  .d^nt.  le  corps  est  très  charnu/ 
ils  liabitenc  les  ^bois;  ils  annoncent  l'aete 
de  \a  TeçToèsicAon  par  de  mouvements 
^t,  des  cris  particuliers  ;  leur  voix  est 
&ès  sonores 


^fa«>hMHMM««i^lM«r 


TSmiÙl  t 


iJ4  HISTOrarfi 




TETRAS 

•  . ..                   •  1 

AUE^RHAN, 

r'      Tctfntf  UrfgaUftf- 

>  • 

I 


J.  -tPéit  polA-  nëoèssàtrè  d'étrê  San  expert 

«û   fièfoîré    ititurelfe     pour    juger   au    pre- 

iniér»  coup  ffœifî  q«*   «  gfadd  Tétw  a'<« 

tii   lin'  OcHj,   ifi    ^'« -Fiâfenf^-^    U»'abeiei|> 

ôht  -«tir  iiéti    ÎPIccôftf  '  iur  •  ce:  <{ioiftt,    il 

Mt  i'atttlbuef  if  -ce  ^«j   <fl«f  otteatt   <tolt 

"èndJw'feu-  e<teDd  î-dlôs   ceS   PSHi  *c<JùW*; 

"^    iàdicâtidiis,- vagt»*     dèrf    ddifljffiftïatiofts 

Vt«i«»    *  ihdûîfte   ^n-  errôttr,  •  eft    «è   ^u*- 

cBcï    ^toiwrt    deiiataF*   à    Are   a|>plttiaie« 

%  'Sèè'    eHea^ir    cK'^:  ged»«     imtths  i-    (Ml 

èncof)b    'doâft^'   lied     ^' dé    seWOlaUei   nt»* 

prises    grossières.     J'ajouterai    qifim»  '  îMXifc 

compilation    et    une    dispute  sèche  de  mots, 

n'ont    servi    qu'a    répandre     de     l'obscurité 

sur     la     coitnuls&iuiur    phw     parfaite      des 

oiseaux ,    qui    déjà    fuient   l'œil  •  observateur 

de  l'homme. 

1...  ^ 

%  t*  •     •    — 


t>ES    Tétras.  us 

f\uic    le     seul    dés*  auteufs    ancleils    dont 

je  respecte    ici    Ut    tèiholgnage,    a  '  très    bien 

coaau    le     gràftd    tô'ttas,     ente    qtic    nôtre 

petit  tétras  à   queue  fonîchuci    qn^M  di^signb 

tDM    tes     dctbt     -paf   là     clédonïînatfcn    de 

fetrao   (a).  Je    suis    cgttlcmcnt    cte    Kàvîs   de 

BnBbn ,    que     le    second    fetraù   àont  parle 

Pllaè    est    prèdsékenc    nôtre    grand    tétras^ 

qci'iâ   dc/signe   par  le  Voluflie  de  sott  cotps. 

ta    dbrnant    an    tétras  '  de    cet    article   la 

^énotmnatîôn    spédfi(}iie    d'Auerhan ,    je    né 

ftds    p<ilnt     dlnnovatioû ,      câf     d<ns  '  toute 

Y*teaà\ie     te    YMleriïagnô     où    ces    oiseatlx 

sont    en    plus   grand   nombre    que    partout 

aîHcurs  ,     ibeme    /niques    en    HoIIaâde  »     ce 

Tétras  ]portc  le  nom   d'Auerhahn  ou  Urhahn, 

qui    me    semble   plds    convenable    que    celui 

Ae    graxià    tétras    ou    de    coq    de    bruyère» 

La  longueur  de  f  Auerhàù  prise  dépuis 
la  pointe  du  bec  jusqu'au  bout  de  U 
qnctie  est  de  deux  pieds  dix  ;^ouces; 
iouvent  oJize  pouceâ  ;  retendue  de  sori 
irol    est     de     trois    pieds  '  et    demi  ;    la 

^d)  Pam*  Bb,    lO.    «o^.  ai. 


li6  HISTOIRE 

melle  esc  plus  petite  d'un  tiers  dans 
toutes  ses  dimensions  ;  le  bec  a  deux 
pouces  et  demif  le  tarse  est  couvert  de 
plumes  jusqu'à  Torigine ,  des  doigts  qui 
sont  garnis  sur  leurs,  bords  d'appendices 
écailleux;  la  plante  des  pieds,  est  couyerte 
de    verrues    dures. 

Le  mâle  a  la  tête  et  le  cou  d'un 
noir  cendré  marqué  de  petits  points  gris 
bJanc;  les  plumes  de  Tocciput  sont  alon* 
gées  et  celles  de  la  gorge  le  sont  éga- 
lemcnt,  ces  dernières  forment  à  la  ..man- 
dibule inférieure  une  longue  barbe  noire, 
dont  l'oiseau  peut  à  son  gré  étaler  les 
plumes;  au-dessus  des  yeux  est  un  lar^e 
espace  couvert  de  petites  papilles  d'un 
rouge  éclatant;  du  rouge  entoure  égale- 
ment Torbite  des  yeux  ,  dont  Tiris  est 
d'un  brun  couleur  de  noisette:  le  dos  et 
le  croupion  ont  sur  un  fond  noir  de  pe- 
tites lignes  blanchâtres  en  forme  de  zigzags 
presque  imperceptibles;  la  poitrine  est  d'un 
beau    vert   luisant;    le   ventre    est  noir  ayec 

* 

des    taches     blanches    dans     son    milieu     et 
varié    sur    les    lianes    de    zigzags    d'un    gris- 


DES      TETRAS.  ht 

blanchâtre^    les    couvertures   des    ailes    sont 
4^xm  bran    cbatjain    marqué    de  petits  points 
et   de    fines    rayes    noires ,    ces    rayes    se 
retrouvent    également    sur    les    pennes    mo- 
yennes dont  le    fond  est  d'un  brun  noirâtre 
et   Ve\uémité    d'un    blanc    pur;    les  rémiges 
sont   d'an  brun    noiritre ,     liserees    k    leurs 
bsrbcs  extérieures    de    blanchâtre;    les    cou- 
vertures  du   dessous    des    ailcs^    ainsi    que 
qae/qaes    plumes    placées     près    du    pli    de 
fûle,  sxmt    blanches/    la    queue ^    composée 
de  dixhuit  larges  plumes  etagées,  est  arrodie 
Cl  noVxe\    quelques    pennes    ont    de  chaque 
côté    et    vers    leur   extrémité     une    petite 
tache     blâncbe  ;    les    tarses     sont    couverts 
de  plumes   à    barbes    desunies    et   soyeuses 
d'un    gris -^  cendré ,   marqué    de    taches    blan-. 
dics  -,     le    bec    est    d'un    blanc    jaunâtre; 
les    doigts    et  les    ODgies    sont    de    couleur 
de   corne. 

Les  jeunes  mâles,  ont  les  parties  supé-^. 
lieures  moins  foncées ,  le  gris  domine  suiç 
le  BfiÂT)  surtout  dans,  le  plumage,  de  la 
tétc  et  ta  cou;  le  vert  de  la  poitrhie 
a'Cist  poiQt  histrë    comme   chez   les  vieuxj. 

ht 


Iï«  H  1  s  T  Ori  R^B 

quelquefois  it  cm$tQ  encore  de$  plomes 
rouâses  du  premier  âge  mâlées  ptnni  cel? 
las  de  l\ise  fait;  et  le  plus  soiirent,  la 
queue  qA  termin(5e  de  blanc  :  dons  cet 
état  ou  reconnoît  facile  la  prétendue 
espèce  d^  Tmao  utogattui  paryus  dc$ 
tncftbodistes.  Dans  la  première  année  ics 
sexes  n'ofirent  que  peu  de  différences  dans 
leur  livrée;  les  jeimes  miles  reeseisblent • 
alors    aux    femelles. 

4 

La  fpmclle  d'an  tier«  plus  petite  que 
le  mâle  n'pxcè<!^  jamis  depx  pieds  dans 
$a  longueur  totale;  U  mcnjtbrane  siiardUairc 
fst  moins  grande^  pt  sa  couleur  est  plus 
livide;  les  plun>cs  qui  forment  la  bacbe 
9ont  aussi  moins  longnca:  la  (été  çsc 
|!a^o  dd  loux^  et  de  noir,  les  plmqps^  du 
Qou,  orst  des  taches  noires  arondips  syr  un 
ibfid  àfixTï'  roux -jaunâtre  ;  toutes  les  plurf 
mes  de  ces  parties  sont  tecminées  de  ceiH 
4ré:  lé  âô5<,  tes  scapvtaires^  les  çouTâr« 
tttres  to  aiies  et  xsdks  de  ta  queue., 
lont  d'un  bnyï  noititse  zrco  .de$  ,%Myeê, 
fttntfvei  s^es    9o\Mei ,     qui    «ont    pkos  ua 


D  ESj     X^E.T  1^4  S.  11^ 

noiiitre;  la  forge  est  d'uo  roux-jaun|itre.' 
la  po/tnne  est  d'un  joux  foncé  ou  rou- 
gdcre,  et  quelquefois  variée  de   tacljes  pluj 

ranbrunies  ;     le     ventre     coloré     du     même 

f.  - 

TOUX   que   la    poitrine ,    a   des    rayes    transr 

vcTsales    noires,    ,et    quelquçs    plumes    sont 

terminas    de    )3lanc;   les    couvertures   iofér 

nèures  de  Ja    queue  .  ont   une  |:rande    taciie 

b'.wche    à    leur    extrémité;     les   pennes    de; 

la   queue   sur    un    fond    roux -brun    ont  des 

taches    et     des     rayes     intérompues    nçires; 

il    y    a    vers    leur     extrémité    une    bande 

txansveiso\e    noue   et   toutes   sont   terminées 

de     hl9De  :     les    rémiges     sont    d*un    brun- 

noirâtre    avec    des    ^c^iés   sur   leurs   barbes 

extérieures;    le    bec    est    noirâtre. 

L'époque    des    amours  commence  pour  ee$ 

oiseaux    dans   \e   mo\&  de    mars    ou   d'avril. 

-   .  ..  *     f 

quelgueroîs  plus  ^  tôt  j  d'autrefois  plus  tard^ 
suivant  que  la  neige  ^couvre  plus  ou 
moins  longteims  les  mont^g;ncs  qu'ils .  habi- 
tent;  ce   tems    destiné   à   l'acte    de    la    ré- 

■        .      ^     '  '  -  -        -       .      .       V        , 

producdoii  dure  çrdlQ^rement  jusqu'à  ^  çç 
que   les  bpur^eQns    d^    b^tri^  comiuçnce^ 

^  /épsmoulii    le    yiew  tt4le  aime  ^l  k^ 

h4 


)3e  HISTOIRE    '^ 

•  •  •  f  , 

venir  au  même  lîèu  qui  à  été  téiûôln  de 
ces  premiers  amours;  il  choisit  (l'ofdinâîre  le 
penehant  de  quelque  moptagne  exposée'  aux 
premiers  rayons  du  soleil ,  dans'  le  voisi- 
nage  d'un  torrent  ou  croissent  des  pins  ; 
C'est  là  que  le'  mâle  par  un  cri  qui  est 
particulier  à  Tespècc  appelle  les  Itmclles^ 
qui  se  Vassembleiit  1^  terré  à  Tento'ur  de 
Tarbre  ou  ce  bel  oiseau  Vœ\\  étincelant , 
les  plumes  de  tête  et  du  coû  redressées , 
les  iilcs  iftale'es ,  la  queue  relevée  et 
épanouie    se    promène    avec    fierté    sur    les 

é 

plus  grosses  branches  ,  souvent  aussi  sur 
quelque  tronc  d'arbre  renversé;  c'est  dans 
cette  attitude  qu'il  fait  retentir  au  loin  le 
son  éclatant  de  sa  voix.  C'est  le  plus 
habituellement  vers  Jes  deux  heures  du 
matin    qu'il    commence    à    se   iaire    entendre 

et    ses    cris    durent    jusqu'au    crépuscle    du 

•       •  .        ^  •       ■  ■  •• 

jour;    il    descend    alors    de    l'arbre  autour, 

duquel     les    femelles    au   nombrç    de  six    et 

souvent     de    huit   isont    reunies .  '  et  (Satisfait 

son   impatience   amoureuse;    daûs  }a  matinée 

il    accompagne    lés    femelles    dans   les    lieux 

*  .    .         •       ■       '     '  •'       -        .      - 

pu    se    trouvent    les    végéteatix    qui    leum 


DES      TETRAS.  ni 

setvent  d'alimens;    le    soir    le    mâle    réprénçT 
son  ancienne    position.      Cette    habitude    da 
tétras      étant      connuç      des      chasscui^     on 
pouToit    croire     que    cet    oiseau^    e^t  Hicile 
à   découvrif    et    à    tuer ,     il     en    c3t    non- 
obstant tont    le    concraire,    Tauerhan    ne  se 
laisse  jamais]    approcher    d'assez    prés  '  pour 
qa'on   puisse    l'abattre^ 

Ce   n'est    que     pendant    le    court    espace 
de    tems    où     uniquement     occupé    de    son 
délire  amoureux,    qu*il  fait  entendre  les  sons 
de    Judihidthe  ,    heJebedehe ,    h^de/ledehei,    qu'il 
Ut     possftAe    aM    chasseur     de  '  faire     trois 
ou    quatre  pas    vers    Tendroit    ou    est   Tci- 
s^u;    dés    que    celui-ci    se   tait,     le    chas- 
.scur     doit     rester     immobile ,     le     moindre 
mouvement  fait  pendant    ce    silence,    le  cra- 
quement des    feuilles  sous    ses    pieds,    enfin 
tm  mouvement    inconsidéré  des  yeux'   chasse 
le  tétras  ^    qui    dès    l'instant    qu*il    à  '•  décou- 
vert   du     danger    n'est     plus    à    approcher, 
même    i     la     distance    de     deux -cent    pas; 
arrivé   au    dessous    de    Parbre    en   observant 
toujours  ce  manège ,  le  chasseur  '  à  la  îacqité 
i^iQUSter  J'c^seau  à   son   aise,    s*il    lë    man- 


HISTOIRE. 

fue  dans  le  momcQt  même  où  ses  cris 
raveujlçnt  et  r«:tourdissent ,  le  cbassçur 
peut  recharger  son  fusil  sans  craindre  que 
sa    proye    lui    échappa. 

Los  curieux  de  cette  chasse  se  verront 
singulièrement  dcfçus^  si  d'après  les  détails 
qu'en  donnent  la  plupart  des  naturalistes 
ils  croient,  que  durant  tout  le  ccms  que 
le  tétras  fait  entendre  ces  différens  ctis, 
ils  peuvent  sans  aucun  risque  diriger  leur 
marche  sur  lui;  il  esc  nécessaire  de  les 
prévenir  qu'il  n'en  est  point  ainsi.  Lors- 
que Iç  tétras  conunence  spn  singulier 
chant ,  il  exprime  /à  plusieurs  réprises  la 
^ylabe  dod,  qu'il  change  en  un  son  plus 
^éclatant  qu'on  peut  rendre  par  dodet,  do' 
dei  dodeider,  répété  dix  à  douze  fois  avec 
une  vitesse  et  une  force  ^ton^té^  c'est 
alors  qu'il  fait  suivre  ce  ,cri  glapissant 
dont  nous  venoxis  de  rendre  compte^  et 
pendant  lequel  le  cliasaeur  peut  faire 
trois  ou  quatre  pas  ou  sauts  ^  ajrè$  les- 
quels y  il  doit  rester  immobile^  jusqu'à  ce 
que  l'oiseau  répété  les  mêmes  jçons  ;  car 
xant    qu'il  ^  fait    entendre    son   cri  Joda  il 


DBS,     T  K  T  ^.IJL  S,  a::| 

«g^^cEçoît.  le  plus  légçi  npiouvemen^^  '  ce 
entend  le  mpindrç  bruit:  les  organes  dft 
la  vue  et  d&  rouie,  sont  [i^ms  cette  o^ 
pèce  d'une  perfoction  dont  il  ^^  d^fficiU 
de   se  faire   uac    idée, 

La   fiasse   de    i'auerban^     quoique    diverti 

tlssaoce  sons    certains    rapports ^    fparticuliè-v 

fcment    comme    objçc    de    nouveauté^    es|6 

à    tout    prendre     peu     satisfaisance     pour 

ce/tif    çuî    la    coanoic;    rcc:asion    d'abaittre 

W    aaçrbfp     ^'arrive     point    frcfquenuneflyt» 

fit    £ien    peu    de    peisocnes    <iai     suivrait 

(MbitueUMnoût  ce  genre  de  chasse,  ,  pe^v^oni 

se    vanter    devoir    tué     dans  .  le    cours   d/s 

m 

leur  vie,  on  nombre  excédant  cjnqi^Uitii) 
pièces  de  ce  gibier.^  Un  grand  veneur  ea 
Aliemagpe,  cité  .par  le  natura^ste  B;:chSitcin4 
fTétoît  xeaiàu  fameux  <^ns  sa  contrée, 
pour  avoir  abattu  v^ngt.  @»»nda  ^if^ 
mâles  ;  il  était  reconnu  f>our  le  f>lua 
iMbUe  daiv  V^t  â'app(tpcber.  ces^  oiseai^x. 
Ia  gtiier  de  .  ce^e  espèce  /appartient  i^ 
ÎM .  laate  àm^^  ou  chasser  Royale  ;  il 
est  génétalem^t  :  défendiif  i&  tuer  les  ,  &^ 
V^Ue$    ça»   «ag  ^w^naatiaQ  poxticuUéae.  .^ 


i»4  HISTOIRE 

Vers  la  fin  chi  tems  durant  lequel 
le  mâle  feif  entendre  les  singuliers  cris 
dont  nbus  venons  de  parler,  •  les-  fe- 
melles commencent  à  faire  leurs  nids^ 
elles  le  posent  à  terre,  dans  la  buf-yère, 
ou  dans  toute  autre  lieu'  couvert;  ce 
nid    est    sans     aprét,      formé    de    mousse; 

il     est     rare     quelles     pondent    au-delà     de 

« 

douze  œuft,  qui  ne  sont  guère  plus 
gros  que  ceux  des  poules  vulgaires,  mais 
plus  obtus;  leur  coulour  est  d'un  jaune 
blanchâtre,  marqué  de  grandes  et  de  petites 
taches  irregulières ,  d'une  teinte  claire  et 
jaunâtre;  Tincubation  est  d'environ  quatre 
semains:  les  femelles  couvent  avec  une 
assiduité  étonante,  il  n'est  point  rare  de 
les  prendre  vivante  sur  le  nid;  cet  ac- 
taclfement  à  leurs  cèufs  ainsi  qu'a  leurs 
petits  est  cause,  que  les  oiseaux  de  proye 
et  sur  tout  les  renards  -font  un  grani 
dégât  parmi  ces  oiseaux;  la  couvée  reste 
réunie  jusqu'au  printems,  '  et  ne*  se  db- 
perse  que  vers  le  renouvellement  des 
amours;  le  vieux  mâle  s'eu  éloigne  et  habi- 
te* isolément*     Il  est  très  difficile    d'habituer 


D  E  B      T  «Ë  T  It  A  S.  las 

Faucthan  (et    ceci    peut   so>  dire    de    toutes 

les  autres   espèces    de   ce  genre)   à  Tétat  do 

dcfliesticité  ; .    Tes     tentatives   faites    jusqù'iei 

ODC  toujours  mal  réussies;  priv^és  de  la  libeti* 

té  ces  oiseaux  languissent  quelques  teais^    et 

le   p\\is    grand     nombre'  onerurt    dans  moins 

d!ufle   aonée;    il    est.   cependant    plus    ÙM^ 

fékver  Ie&  jeunes  qu'on    aura    fait    éciore 

1^  une  deinde;    la  nourriture  qu'on  donne 

â  ceux-ci  ooosiste  dans  les  premiers  jours ^ 

sa   flBQfs    de    fourmis  ;.    ils  :. mangent    aussi 

des  :  frûses ,    des    baies    de    genévrier ,    des 

CtosôWea  ,.  dàfièr^^s     sortes     de     graines» 

jes    feuilles    du    pin    et    dû     sapin  ,      len 

bottfgeoas   de   raime,     du    bouleau    et    du 

coudrier ,     ainsi     que     diffifrentes      espèces 

dlosectes. 

Le  jabot  du  tétras  de  cet  article  est 
très  grand,  de  forme  arondie;  la  langue  est 
petite  et  pointue;  la  glotte,  est  parsemée 
de  pettces  papillles  pointues  dirrigées  en 
srtiète,  La  trachée  qui  descend  le  long 
du  cou  sur  le  côté  gauche  «  forme  à 
feu -près  vers  le  milieu  de  sa  longueur 
et  sut  les  grands  muscles- -du  cou^  une 
circonvolution;    en   se   repliant    elle    remon- 


te  : .  ^environ  un  poucp  et  de  tii  ^  «pr  A  s 
qtiot  8Q  couEfaant  de  nouveau^  elle  descend 
le.  .long  de  l\ssapba^  dan.  la,  c&vit^  du 
thaf  dx.;  t  deux  .  musela  ;  8oiit«  adta^inM  au 
teryçs  sup^rklor^  et  oencx.^ci:  tumnit  te 
éife(r«ioo  .«du  tabe  de  la  tracUéor  Jus(|ii'«  sa 
iproiftièia  coafbafc?  asrivës  là^  ils^  ne 
continuent,  point  à  aecompagôeir  la*  eonK* 
barc,  mtlis  aci.  dirrigmti  in^ttfédntetaest  vst 
U  partie,  i&fériettire  de  la  tnnthi^  qtit  se 
kfin«l  aux  pournsocs;.  ces  taïuables^  ^servdift 
à  '  alongfcr  ob  *  à  ncocrdt  fo  traçbife  :  apirèt 
JÉ .  ;iftoct  de  ^oiseau  Ma  é{if ouvtfnt  *  «g« 
eoncrs^ctltm  -  qnl.Oentiaine  ie  Iitrynx  mfén^ui 
dènsrle  fond  flu  {^sier;  eé  qui  ^I^R]tè  îk 
jftogne.  soediir  ptr^  ]a  qiieuâ  dt  Vof  hyôîdè 
au  cartilage  qui  porte  la  glotte^  de  svivre 
ceVe^câ^  :  en-  louvrant!  le  bec  de  l^dîscaii 
mrty  oà  ti'ap^reoit  ^iMiit  de  eettef  par« 
de;,  porcictiitirité^  qui  ^  Aimné  lien  âU 
a^nrsa  abrardé,  qne  R^  g^and  r^rds  n^a 
yotet  dei  '  iMg^e.  '  Aireun^  de  *  ces-  ^ai^ 
Hculviitift  D^omr  Oeu  dans  la  confermatiod 
do     la'    trachée «*  artère  cbez^  te   femelle  (aj. 


DBS      TETRAS.  fif 

Le  tétras  auerhan  bâbftr  (kni  tts  grltf^ 
«ft  ibrêts  de  rAlIcëliigheV  H  est  ttlk 
commun  en  Suède  en  Norvège  et  dàitt 
toât  le  nord  de  la  Russie;  c'est,  A^ 
proyinêes'  i^l^teioitrioDafeJ  de  -  ce  iifaa^të 
'EtBf^  -^obP  •  ajkyrte*'  tèiH;  îes  hivera  irti 
aMff€K    de     Feterà^ôu^g/    des-'    crêtes- "^ 

èhaioto    (KiMsy,    chargés    ffiine  quairtîté  de 

voWLttc»   geléea,    le  gt%nà  «ftras  et  plusieurs 

sottes    espèces-  de    ce    ge»re   tf oiseaux   s'y 

*  •  •   •       « 

trouvent   en   abtraAncc.'  ^ 

ÉB    FraSçc  'Yespècc    éit   très    rare^    on  fit 

lenconXTe  xmlqTiement  sur  les  montagnes  deft 

yùSSS,  Loraines   flans  une  étendue  de  terraiç 

4e   deux   ou    trois    lieues,    depuis    la    forêt 

d'Êpinal  jusqu'à  Giradmer  ;  elle  ne  se   trouve 

.  '  *■ 

point    on    Suisse ,     mais   quelques   voyageurs 

nssutent    en  avoii    va   dans    des    pays    plus 

méridionaux  (i),  (c);  mais  ils  ne  s'y  trouvent 

assurément  que  pendant  l'hiver»  et  seulement 

•  .         ■   ■  •  r 


1    •*       \         •  r 

(y)  LMle  de  milo  est  couverte  de  hautes  mon* 
tagiiM,  qui»  comme  on  sait  plaisent  ai}  Coqs  de 
Buryère,  Il  fait  aussi  uès  froid  sur  ces  mon* 
tagnes    pendant     l'hiver    sur    tout    lorsque  le  yent 


m; 


HISTOIRE 


«.lU*  les  :  pla9  haut$9  moniagocs^ .  car  i  Tauerhan 
^Mne  ja  prëferanca  aux  contrées  froides ,  qui 
produisent  en  -  plus  rj^raqde  .  abondance  les 
Hllimcms  dont  .il  se,  nourit  habituelIcmenÈ. 
Jusqp^ci  l'espèce  n'a  point  ^été  trouvée  en 
Amérique ,  il  est  -  mâmQ  probable  qu'elle 
Sexiste  ppint  dans  cette  partie  du  mon^e. 
LsL  véritable  partie  des  trois,  espèces  de 
grand  tcftras  noirs  ^  a  conséqucmoicçt  ppur 
limmites ,  les  contrées  tempérées  du  centre 
de  r Allemagne  ;  c'est  vers  le  nord,  que 
ces  oiseaux  se  trouvent  en  plus  çrtnd 
nombre* 


•  I  i 


du    nord    souffle    avec  '  Violence»      Sonnini    idH     dé 
ty£'.   ois.  V.  s.  i.   3 44. 

(O  II  y  à  dans  IMle  de  Mlio  quantité  d^oùeaux 
tittvagcs^  entre  autres  des  Coqs  de  Burydre  beau-; 
eoup  plus  ^os  que  ceux  de  Suède,  et  nous  fu* 
snés  surpris  d*en  trouver  dans  un  pays  autaf 
néridiona!.      Hasse/fmht  voy.  daàt  le   lÂfam^ 


DES     T  E^^T  R  ▲  s;  ti^ 


TETkAS  RAKKELHAN. 


Tettao  tuedltfs.    Mêijtt. 


L 


■^ 


j^    b^     espèce    ^    GdWimcé    4e  i:et 
vtûcie,  quoique    se  trouvait  -da  nombre-  def 
otfeeox   q«i    fasybiteDt  '  les    contrées    de   !'£«« 
^cfe^     tf&ï     esc    .guère  :  phtt    canirae    ni 
.des  imanlistes    andeûs    ni    des    aefdetlMIi 
;ces    dermers^    indolts    en  ,  erreur    par     les 
^fdsXMns  dos  voyageiirs;  qui    ont   BiWrâoutiS 
ért^-écoBdM&ts /eia*iiiteieft:jlAns  leurs  obsery»* 
don»  pv   cemias  is^orts    qu'ils    ont   wn 
décpuvrir  dans  les  foon^s  4c   cet   oiseau  #c 
dans  celles,  des  deux  antres  es^ces  de  Tdma 
.  coMwrs y  ce  Bonfc  ««,  qui  .ont  donné  matière  à 
«opposer  pendant  -biea  loqgtems^  qu^  4e  Titras 
nUteUttfl   ^toît  un^e  pipduction    mdtisse   da 
fraad    tétms  ou  aifirhan^    et  du  petit  tétras 
cfa  btrkiMé     Quoinnie  <  le   plus   grand  nom** 
bte    des    naturaUfitQS    parût    jouter     foi  .  à 
rexistaKe  d'un  sopt^lable  Tétras  bybride^  ou 
que  p/ntt  en   se   co|^t  les  uns  lee  autres. 


'  »        r         '« 


1^-  ftïsroiHÉ 

tloit.    Je     nç    pa»^  jamq^   jnç    .çoçfobneii 
»^ée  '  l'ôpiBroil    *ac    "ïêifx-d',  .  et"  'rejettSi 
constamment    au    rang    des    fables    tidiçules 
résistance  d'un  être,    qui*    dans    IVtat   d'ia- 
dépendance    ou  de    sauvage,    auroit  été  pr«- 
(KAt    ^ar'    te    cbncotirs    de    de^    es^^leés 
MKtwtstPi   snr   cofitj   que   ceot'ptofy^sàOà. 
M  ^serait    tjraayée    hbondàntei  éa   iiKBvidfi» 
tembWrtes^     Vn~  falc    de   l%tte   nkture-gfi»* 
Tinte  -MB)    qu'on    prtt    ta    Idne  -êB   l^Ép» 
^ofoirttr;    car,  :i'U    eat    été-   w«ttf,    sa 
tbaiSraiMoa  avec,  l'tfrdw  que  iktai  «rôyots 
fàWWtti'  tlgnier    dan»   \k   nitwe  ét<rtt  4i«BJi- 

«lêite»  Ml  •  aitoit   w«ar  jos^^à-  nfttef  tt- 

"«fciritft- à'  A  règïe  eOiistaàté  de  sh'  inârclte 
IKbs  '4^  ft^9d\Miâ<M»  des  -e^ceS.  ~  l4 
^8âte  «ééëJMié  '  fdéit'  <^g«^  1%s  -  iriilÉEwix 
«%<pè«b  diAfMiitta  à  ^tàatifè  '  m^t  <i«- 
•'^uéln^BéC  '  infi«e ,  qu6  Ik  ta^  ]»ro««l«l>ib«r  -  à 
%feè  «atià  Pacte  d-ttïfe-iWaiieè  ?W«i?tiàô,  ce 
'fe*«t  qïïe  èoiftrflfat  -  ifte  te  »f«é  '  'pl-e^ant 
besoin,  et  ftaRtti<»it  datas  I^Oft  ^  dépéi- 
•Ak^    os    de    diJmesitUlKf ,   Hjae  ^ -«Rttre 


DES     T  Ip  T  Kt  A  &;  131 

«me  canséqmnce  d^  loix  ^id  .{^ouyerneàt 
la  Mfore,  pour.  •tom})attic  Popinion  accré« 
^bife  des  ii)ip)ri|Ustes,»  ^0||tçiit(^  nous 
f ^^Bcôner  le  pjp  ^  ynusemUançe  qxm 
abrite     H^r    supposlUoiu      £û    effet ,    pu 

^nâ  nyviier  peqcli^t  le    grand   titras  se 

■     •■     •      » 

tnmrerart 'il  entnûni  :po  recbercfai|nt  f^^ 
«M  du  petit  tém^  \  p\^AW,  dans  let 
froviaçes  do  iioç4  de,  la,  Rttssiç»  de  le 
^nèdc  9  et  de  Ifi  i;.apoi|^e.»  adules  partiei 
4e  rJEnrope  pu  le  JM^Mhaïf  vit  en  grand 
tioQA»c>   \e&  foréta  Sjpoïc  paiement  peuplëei 

ûa  Vcspèop  An  gran4»  ÇQmme   de  celle  du 

**     •   *  ». 

pçtit  is&fMS;  coo^eami^t,  si^l  twsoia 
prowcDÊat  4c  rio^o6sil)tUtë  dç  trouver  à 
s'taivr  à  la  fecaçUe  ;  de  .  4on  espiee  «  ne 
pcQX.  eaDçitei  cea  teia  oiaeaux  à  contraio 
ccr  Q^e  elliaooe.  IUéiptjme.i  jCft  écart  de 
la  aamre  ^roit  motoa  sujet  i  exciter 
réR>iinement  en  aupposanc,  que  dans  une 
contrée  où  l'une  ou  Fautre  de  ces  espèces 
me  trauverolt  réduite  à  un  très  petit  nom« 
bre  dlnAvifas.  1m  nécessité  de  satisfaire  à 
l'acte  de  T*  reprodqiiï4on  y   eut  ||u  cootnio* 


tji  H  t  s  T  O  I  s.  E 

"ère  hine  ^à  s'accoupler  avec  l'autre;    cepcn- 

> 

dant^  il  n'existe    point   d'exemple   qif  on    rfc 

vu     un    liemblable    Hybride    dan^  '  les    pays 

'  situés   au  '  centre    de  l^Ëurope  »    où  les  deux 

espèces  de  Tétras   anciennement  connus   sont 

peu   abondants ^    noéme   souvent   rares;    cette 

reiààrque/  et   la    description  détaillée  de  ma 

*  nouvelle    espèce ,  ^*  'SuflSront   pour    convaincre 

'les     naturalistes    de   l'exlstance   de  trois   es- 

■ 

pèces  distinctes  de  Tétras  noirs,  qui  ba- 
'  l)itent  dans  les  régions  jfi-oides  du  nord  de 
l'Europe.  Je  désigne  le  prenucr  qui  est 
le  plus  grand  i^ar  là  dénomination  de  grand 
tétras'  ou  auerhan  (a);  le  second  par  celle 
de  tétras  intermédiaire  ou  rakIuPiM  (6); 
et  je  propose  pour  la  troisième  espèce 
le  nom  ÛQ  petit  tétras  on  '  birlihan  (ç), 
ranciconb  dénomination  adoptée  de  tétras  1 
'queue  fcoirehue  rie  '  pouvant  plus  convenir, 
puisque  ce  caractère  est  aussi  propre  au 
rakkelban.         •      ' 


(^a)  Tctrao  ttrosallus,    La$h^ 
(}')  Tetrao  médius*    MtfJ^r. 
(c)  Tetrao  cctriy.    Lah. 


DES      TETKAS.  i|| 

Ia    loDpieur    totale   ûa   mâle    de  -^t-jur 
ûAc   ta    de     deux    giedat  et  trois,    quatre 
on    ODq    pouces;.    le   ^bec  à  un.  pouce-  et. 
âem,    il    est   plps    droit   et  moias.  courbé 
Tcrs    la    pointe    que   dans   les   deux   «atreft 
espèces  de  Tétras  ucieimcment    connus;   la 
queue   eomposcfc    de  4ixh{iit  larges  .plumes^ 
est  Â^loBeMt  ^tae^c   et  fourchue ,  la  petme 
excMeure    de   cbaque    coté   décrit'  une  très 
Subie  courbure   eu    dehors  •    mais  elle   n*est 
peint   contournée  comme   dans   le   petit  té« 
trss;    les  doigts   sont   garxns   sur    les   bords 
tf appendices  écaillealy   ]4us    longs    et    plus 
rades  que  dans  les  antres  espèces ,  et  la  plante 
dles  pieds  est  couverte  de  verrues  plus  dures. 

Is  tête,  le  cou  et  la  poitrine  sont  d'un 
beau  noir  à  teflets  éclatants  de  .pourpre 
et  de  covAeuT  âe  Y^tonze^  sur  les^^  plumes 
de  la  partie  postérieure  du  cou  sont  des 
jfoin»^  ,  S^is  p  qui  échappent  aux  yeux  par 
leors  petitesse;  au  dessus  de  la-  gprge  >  SQUt 
jto  phimes  allongées  qui  forment  une 
^spèGt  de  barbe  ;  cette  barbe  n*est  pdint 
aussi  apparente  ni  aussi  toufiqie  que  dans 
reMpiee  du  Tétras  anerhan;  au-4essns  des 

«S 


yeoz  est  tu  i94k  lirgè  espace  nud»  tek* 
t«rt  de  ttittâMS'  il'viot  ffougé  idttatttj; 
ceux  4e  céft  èaiâSfoai  qvd  tottcbeat  là 
plÙHWi' du   ëiat  de  là  ate,   «otit  loafi  =et 

r 

fédfMIéSi    ils  fonneot,    dans    fe    teiÉs   dèk 
tnoutv»    «me    «s|èoè    dé  eréte   ëdèntCè  «i 
dettoi    ddi    yeuÈf    le    tour    de    Iteil   éM 
âoir.    taaic    éa    desabti»  Il  y   à  un   ejpaee 
c^liveH!   dé  petites  t>lBtnes  blanches  ;  le  do< 
et    le    eroBpioa  :  ibti't    notts»    Àtta  chaque 
plûn»   est   teriBftié*   ffuàe  etmleor   I  rëftet» 
Violets-,    de  petits  potott  toip««éptlblc«  tè- 
tent légalement   sur   ces   parues  t  le  ventre 
est  hdr/    les    plumés   des   fltoes   Sonl   «é- 
n«es   de   pedtes  tadies   de   a   irosééur  ie 
grains   de   eable;   «ur   le   ffiiliett   du    teàtre 
U   y   a   ijuelques   ïaebès   blanebes;   les  plu- 
mes   des    ctiisscs    et    de    l'abdomen    sont 
btandies,    et  tentes  lee  conrerturea  iaferiea- 
*    tes    de   la  queue   sont  tehiiindés   de   cetta 
■cenleur;  lés  plumes   scapulaires,   lés  petites 
*t    les    moyennes    couvertures     dee    ^les 
i(mt  d'un  bhm  ifoncé,   et  marquées  de  Srifes 
rile»  eh  tàgztfi»    d'un    brun  jaunâtre;   fc* 
\U^-i*  AiiA^etdiHi   âëk   àiiea   sbkt  'Uauslies 


tcns  aoip^tre , .  et  ;  t«\jt;(»,  fl^ic  ^^xvtiMify^ 
#taac  p8ti«e  tifn^^,  bl^açbe  ;  Içs  .  r^B^i^M 
MB^  ttiwips»  IMfsrr^es  ;de  btuiç  ^  Ifty' 
^au^eiMVSi    les    ptomM   da   |^  ^ 

UKMfl^j  les  ,  ppoqes,  .^  1»  iquep*  jde 
même  goe  ,1»  f^^f^Oef  couvcrtwcîj  ç)|{(^« 
iwira  Jpnt  lu^M  ;  le  biip  f|it  «Oif^  ; 
Iftàs  d«  feY)x  est  çoi^eof  dç  nolffit^, 
ec    Jc$    pied»    sçnt    4'im    g;ris    foulcm   4^ 

la  2iBiBd)e  4e  pet,  oise^i,  (^ue  j^^u'à 
priffeas  ;f ,  a'a*  j>(^  eu  oçcas^  d*  ^liflir, 
«  li  ^«etw  tpoiai  &Mrcb{i^  !9U*.  )9  S^; 
^    cieat   pont   ^t    gr9Bde^r    la   aùlifu 

liaaj    ^vsfic    flii'on  fje    U    (i^pçinjt ,  •  I* 
.(IWiifB    4!0jc    i&ire   vari)^   dsr  pe^bDfss   «i^ 

.*m\    4fM  i«  AMiNf    4ts   Q^es  :,de.  Jf¥- 

•Mm  .-IgB    ^    onc  4cé  <eayi^te    ^9    9^' 

tenhowc  4  mon  ami  le  -Dottent  M^fi(r« 

iil  <ii0  itfcK  «ronv^ .  jaiame  .fimdle»  <»4|iii 

i4 


HISTOIRE' 

me  met  dafis  '  l^ixapàsAWité  d'es  doriher  fa 
description  exacte.  M.  Langsdorf  »  '  dans  la 
mémoires  de  l^cadémié  ^  de  Petéi^sbûtii^^ 
nous  a  '  donné  tme  très  bonne  description 
du  mâle,  sous  le  nom  de  Tetràù  itatt" 
meHus  :  mafs  il  se  trompe  afos^lièrement 
dans  lea  détails  qtfit  donné  sur  une  pr^« 
tendue  femelle  de  Cet  oiseau  ;  sa  descrip^ 
lion  semble  se^  liapprodier^  d'avantage  Ai 
jeune  mftle  de  notre  raUtelhan,  qui,  eèmnle 
c'est  le  cas  dans  toutes  les  espèces  de  êe 
genre',  ressemble  plus  ou  moins  dans  la 
première   année,    à    la   femelle. 

Le-  jeune  mâle  de  cettSe  esp^  s  la 
queue  très  peu  fburctiue,  et.  la  penne 
extérieure  droite;  les  teintes  de  violet  sont 
moins  vives;  le  dos  est  d'un  brun  nokftcrc 
marqué  de  taches  et  de  raies  transver* 
sales  d'un  brun  plus  clair  ;  les  parties  in« 
férieures  ont  sur  un  fond  noir  des  tadies 
et  des  -'  raies  transversales  d^un  brun  jaun* 
âtre,  et  quelques  plumes  sont  terminées  de 
blanc;  les  «les  sont  d^un  brun  noirâtre  avec 
des  raies  transversales. d'un  brun  marron,  les 
iitmt%  :sécondaires^  sont  terminées  do^bnm  s 


DES      TE  T  R  K  S.  m 

les  pennes  'd^  <Ia  -  queue]  srât.  noires  ter- 
nADées  de  '  blanc ,  et  toutes  lés  couvertures 
SDp^rieures'  de  celle-ci  sont  rariées*'  de  tSrOâ 
et   de    iiolr^    et   terminées    de   blaiic» 

La   Toix   dn   mâle  tiè    ressemble   ni  à  cef 

cns   somores  et   irariés  dU'  gratid  entras,  .td 

à    ceux   phzs    doux    du    petit    tétras  «*    téi 

soBS'  nu^ts  ija'lt  ftit   Mtciidre   isoot  plu* 

toc    des    cris    uniforates    et    continus.      Le 

laUrelban    diffère    encore    du'  Pauerban    pav 

h  forme  dej    la    trachée  ^    qui  iae 'ae  replie 

point  sur  elle  mémCt    mais  qui  se  rend  ea 

Egne  àxo\te  vers  les  poumons;  U»  deux  longs 

musdcs    qui    chez    ce    dernier-  ti<}nncnt   -ad 

bajnx  et  accomplirent  la  trachée,  n'existent 

pœnt   dans   le  rakkelhan;    ses  œufs  diffèrent 

de    ceux    des    deux  autres  espèces  »   ils  sont 

plus    clairs    que   ceux  de    l'auerhan ,     et  les 

taches    en    sont    toujours    plus    grandes    et 

plus    distinctes;    ils    tieuient   aussi  le  milieu 

pour     la   grandeur    entre-  ceux    des    espèces 

désignées  »    et    leur*  forme    est   oblonge.  ' 

Cet  cnseau  est  plus  particulièrement  con* 
ûné  daos  les  réglons  septentrionales  ;  il 
Tit    dMDS    le     nord    de   la    Russie,    de    la 


»S»  H  ISTO  I  RE_^ 

JLaponic  ^  de  ta.  Suèdf ,  m  le  XfffOff^ 
V^tlqskçïois  en  CurlûD^e  en  Tiq^ie  ^  et; 
demi  lo  nord  4^  ..l'Ecosse;  lo,  seol  e|cetn« 
pic  qa'im  4e  ces  oifi^m  ait  ^é^  trouva 
f  itts  ail  ccmi«  dp  l'Eurppe  9.  c».  Mei»  «n 
tljF^.r  W  iedividu  fvt  ^or^.  t^  dw»  1» 
Fommtfmrfo.  £n.  biver  o«  ii«lt:  bMMouf 
de  cen  T^trM:  ftuf  lee  iniwbdf  d^  Peieis^ 
bourg,  Qù  ils  sont  apport^/ ; ge)ë$  de^ 
provioeeii  eitu^of  à  m)e  gnnode  d|«ÈtM^^ 
tu  Mvà  de  çet^e  eapkal?^  fuçs:  Rossof 
donaent  eu  riJckiellien  le  oQin  de  Po/wai^ 
ifêfffkn^  ce  qui  voue  dire  Té(Fa8  dçs  cfaailipfL 
Cette  ddoomioation  aous  portp  à  prdilu^ 
mer,  que  le  rakl^clhaa  ne  vk  ppint  dw^ 
JLen  grandes  forées  comme  r^uerbaii  eç  le 
birl^ban ,  ^  inaia  qu*ît  fréquente  plus  parti- 
calièreme&t  le9  Unmeakcs  l;>ruyères  des 
jprovincef  septentrionales.  En  Su^e  notre 
Tétqis  y  pprte.  le  nom  de  Ralkt^thqnor  ^ 
jque  j'adopte    pour   Tespèce. 

Je.  possède  dans  nom  oabiqet^  le  vieux 
.et  le  jeune  mile  de  ce  T^^.^^  encore 
très  .  caM  d^s.  les,  coUcctiqns  d^fiistoise 
liaturellc.     Cfs     deuf    individu    pfm    4ye 


DES     T  t  T  «;  a:  S.  tf» 

les     MOTCinz.-  défaite     qoo    je .  ^ptef  d^t 
présenter    ax,    cette.    espè<^,^  m'ont  .it^ 


ivoyés   par  moa  anii    le'iboctett'r    Itféyer 


V   ; 


flpiM 


ofs  rlliS'iTO  IRE. 

"'■     ■'*   -r     '■'      -fy     '   '  '■''      ^"  -    '7- 

:,tètr.:à$:  birkhan. 


Tetrao  tetrix.    Z^fk» 


L 


A  pbrase  9  Pe/'^  r/rrii/  o»  Coq  di  bru^ 
y  ire  à  queue  fourchue,  par  laquelle  cet 
oiseau  est  désigné  dans  la  nommenctature 
française  y  n'a  pas  l'unique  défaut  d'être 
beaucoup  trop  longue  ^  mais  elle  est  en- 
core sujette  au  "double  emploi,  le  carac* 
tère  distinctif  pouvant  servir  à  indiquer 
deux  espèces  voisines^  quoique  très  difô- 
rentes  de  Tétras,  chez  lesquelles  la  dis* 
position  des  pcnnçs  forme  une  queue 
fourchue  ;  car ,  nous  avons  vu ,  que  le 
Tétras  de  l'article  précédent  à  également 
ce  caractère  en  partage.  C'est  pour  éviter 
autant  que  possible  dans  l'étude  des  oiseaux 
la  confusion  des  mots,  qui  expose  a  celle 
de  la  chose  »  qu'il  me  semble  néscessaire  de 
changer  la  dénomination  anciennement  adoptée 
pour  cette  espèce;  je  propose  à  cette  fin, 
de  la  remplacer  par   celle  de  Birkhm,   sous 


i«V   *  ^ 


D  4  S  '  T  ï  t  k^^^  s.  44» 

UqoeUe  les  -haMtaos  -des  .  prDViiïccs  da 
norf  (te  l'Europe!  Ûe'iigBeÉt  le  :plas  '  ha»- 
toeflcmenf  rifltrfe    petit   tétras-,    quU^st.  tris 

jlKMidanc  dans    ces  «ontrtw,    tarfdis   qml  iât 

peu   commua   et  ïBéme2:s«e  en  '  France. 

Le  -lâfaian'màle,  incsoré,-  depuis-.  Lie 
du  Wc  ju*îtt'a  l'extpëmité;:  de  la  r-qna^je 
pairie  -oa'pted-  d«  ^p3iûcœ.ï  .:  ItAndaenj^e 
ton  vol  est  de'  deux  *  pBwte  JieuÊ  o»o:^ 
ponce*;  ^'  béC^®*'  floi"?  mÈsuïtdfi, , -^ 
pouce,   tt   est   fortemeoe  comrW  idapuis  fa 

-fadoeV'  \eà  pied»   saât^  em^ooKfs  •  jopqtfddx 

m^ ,    Aoiif  îea    J«r<fc  "«ont  r.firÉngésrtrf^- 

-ciilh»  -^otanie  datt  =ks  u'xspècies'  prticédea- 

ta,^ tBâis  ■ -010108    lopgs-sst-  mwm  prudes. 

La   -presque -totàBcii.  Ida- çlumapB    daas-Je 

mâle   est!  noire;   la    tête-)    bt , toir^.sJe rrdps 

et    \B.croaçiton    ont >.  des» . reflets, .  bleuâtres 

on     de.   coirieûr  d'ader.;,  poli  t-    tOMW&.les 

ancres- Taixies  dn  cotps;  ainsi  que  la  queve» 

sont   d'un  iioir?iiiatj    les    çoviverture^  ^cs 

aUes    sont   noirâtres,   «çepté  quelques,   unes 

dea    plus    petites    veré    l'épaule,    qui    scmt 

blanotea,     ce    qui    fop^e   eo    cet,  eqdroit, 

ionquc    P»Uc    est    pliée,.    une    tache  4e 


itT^     «    t 


«49  .     «  I  9  T  0  IR  Ç 

dette  -couler;    Ut^  plum^    da    h$s,  vcstne 
^    de     PaDtt0  ^^ot    coicfttres     et     termi* 
aées  :  de      bl^c  ;      ies     couycrturoi      àfx 
dessous      de&     ailef      et     cifAi»     de    ,  hi 
queue  sont   blascbes^     ces    dermère»    excé- 
dent .de    quelques    lignes    VcxvénAxé     des 
pefloes  du   milieu  de  le  quçve;.  les  gran/diçs 
penfice  des   ailea  soojt   braneii    et    leur    bâ- 
.'ituctte  est.  blffitebâtre;' les  ffécoodaire^  sont 
'Manehes    et  oue.  b.  baguette  !  bfiune  »    lei^r 
bout   elt  .aussi    Dennieé    d'un,    petit    bord 
bldsc;    la   queue  .  est.  ccpposée  .  de    sei;çe 
•ytenâ  d'un  noir   cbinge^M  ^^  yioleg:  ^s 
fùhcé'i  les  Mit  iln  : ttiliciu :jSOuK  ipii|S  fiqa^^i 
^dè  iquatre  ..pouces   que  le  pbis  ^.«Krérieurf» 
^ict  les   quatre    exttfl9ieUi»s    de   cbe^e  fÙté 
4Dt  leur   bout    contoumé    en    dehors;    tu 
>  i»m»  des   yeux  hont  de    pcto  .munehutf 
'  thirow   d'un    rouge  très  vif  et  qui  forment 
un  'lire   de   cerde  ;    le   bee    est .  iioîc  ;    ic$ 
^oîfts  sont  bruau,   et  firis   des  yeux  est 
Ité  cûulêur  noiSEJttê. 

^ia  lèmelte,  est  ptus  petite  qu»  )e  «Ile 
lAatti  toMes  tes  ^Bftiensions;  sa  queoe  est 
très  peu  fourchue^   eourte^  et'  le» 


DBS     TEirHJLS*  i0 

litétiiitB  1M  «Qnt   fioimt*  cofltDurn^es^    .m^ 
tttmtes;  leis  «sourcilla  ronges  sont  {dus  pfilM. 
Xjfli    cite ,     M    coa ,    et  :  la    mtrine    JOfiC 
f^é?    tii&ttersaleliient   de  roux  et  de  noiri; 
le  iruHe  et  IM  flftndi'le  tout  ^aiemmt^ 
littfe    to\itts    le»     ^luiâee    de    cet    parties 
iffxQX  t  tebÉinlès  de  bla^hâtre  ou  de  ajïivt,i 
it    MUsâ    du     ventre  -  perte    des    plinm» 
BttîrilrQBt  teP  ceUesr  de  l^abâomen.aooi.  des 
^^SgEi^   «endirtfs   et    tioir^;    to    coiUrertMMS 
iofiriearet    àc    ia    qaâa&    sont   rayëe8::L'4e 
roaz   <t    de    noir    et    tj^mioées    p^.  i  un 
fcind    «qi«bt    ^xsa    blasso  .^uf;  .ia  :efff<^ 
t«t  ana    V0QSSàti«    «ytfe    de    pott>:es  r^ligeps 
WBBlreg^    en   bimcblcie;^    le^  das^    1^:  cfp- 
iMktarcs  des  Jiies  et  le  xhooi^oq  sotA.il^JX 
xon  très  Jancé   rayé   de   noir,  et    p^fAnt 
•fj^raxiée  ttElie  ^ja  ute   latge    raye  4^i\re 
a  le  Mut;  ces  taeiMs  lioif«s  ao^t  ittMEi^s 
.irf olet    sur    les    pluaieB    du    cx^wHûfi  % 
pi^am   de  Je  ^uene  aoat  nolrep   ajvj^c 
.obUipiea  let  nûuz;   les  lâidces 
a^ec    des    stgilags    bbttfhivea 
^rar  ikaa   bafbcs    extdikures;     ks    penies 
MfCMidfliBeiMtat  blaocbca  à  èettr.orîc^^  eifau 


^ 


144  ttlSTOIR.E    .. 

4K>ot  elles  sont  noicàtras  avec  des  zigzags 
roux  mats  seulement'  £ur. leurs  barbes,  cx- 
4îérieares;  on  voit  run  petit  t»it .  Wa^ic  à 
i'eitrémité  des  peone3  de.  tai^peue.  Les 
jeunes  mâles  ressemblent  dans  ;  la  première 
tsataoQ  aux  fcmettesi  i  Iwr  seconde  mue 
ils  prennent  la  livrée  de  leur  sexe,  cç 
^qjcA  fait  que  dans  le  conuaencciiipQt  de 
iscptcmbre ,  on  trouve  dç  ces  inâles  qui 
^soiit  plus  ou  moins  variés .  de  tournes 
trousses  9   ou.  rayés  «  de  •  roux  et    de   noir* 

Dans    r Allemagne  -  et    dans  tle    jjord     àf 
^Ettrope,  :1e    Tétras   birichan   sfapparie:i  vp^ 
<  la  'fin*  de    mars    et   souvent  pendant   tou 
-le    mois    d'avril ^    quand    les    femelles    son' 
''tSfioûiéeSf    elles  '6*éIoignent  des  mâles,  cher 
^  eheitt   un  .  lieu    ééarté    dans    les    bois ,     c 
^|)àt%iquent    leur    nid    sur    quelque    éminenc 
'  cldiée  par   de    Tberbe  ou.  des  buissons;    1 
*  ponte    est   de   fauit'    jusqu'à   douze    et  quel 
quefois    de   seize   œufs,    d'un,  blanc  jaunâtre 
marqué  de  :  taches .  rousses.     Avant  de    &ire 
"sa  ponte  la  femelle   a  soin  de   rassembler  i  • 
rntour  de  son  nid  une  grande  quantité  d 
bûchettes,  de  plumes  et  de  feuilles  «    qu'elle 


DES      TETRAS.  145 

te^\e   destine   k    recouvrir    ses   œu£!»    quand 
'  elle  en  dans   la   nécessité  de  s'en  éj^igner  ; 
Ifociibation   est    de   trois    semaines ,    les  pe*- 
tfcs    converts    d'un    duyec    jaune,   DQUSsâtre 
suivent  incontinent  leur  mère,    qui  les  con<« 
duit    aux    nids    de    fourmis ,    et    dans    les 
Ueiixconvens  de  buissons  de  myrtille^    dont 
'Ss  mangent   la    baies     les    petits    du   birk« 
ban    sont     plus     tardifs   à  voler   que   eeuc 
de  fanerban    ou   j^^and    tétras;    ils    doivent 
avoir    deux    mois    accomplis^    avant    qu'Us 
soycnt    assez    vigoureux    pour    suivre    leur 
m^ie    vat    \es  ^tbres  ;  '  les   jeunes    de   cette 
espèae,    sossi  bien  913c    les   vieux,    s'accou* 
tumenC    plus    facilement  à   la    captivité   que 
ceux  des  espèces  de  l'auerban  et  du  rakkelban  ; 
cependant    i\    n'est     guère  <  possible    de    les 
coiùerver  longcems  dans  une  étroite  prison  1 
on     doit     aussi     leur    donner    souvent    des 
bour^^eons  ec  des  baies  dont  ils  font  leur  prin- 
alpale  nourriture  ;  celle  qui  leur  est  habituelle  i 
eonnste  en  boui^cons   et   chatons   du   bou« 
ItÊU,  du  coudrier   et    de   Taune,    en    baici 
du    genêt I  du    mûrier    sauvage»   de  .TaircN" 
le  rouge   et  du   framboisier  ;    de  la  .bruyère 
Tom  m.  k 


t4S  HISTOIRE 

et  de  Pherbe:  les  groins  ne  sont  que  des 
alimens  eccessoirs  poor  eux,  cdmae  iK>ur 
toutes  les  espèces  de  ce  genre;  en  iû^er  ils 
recherchent  les  buissons  de  genévrier;  ils  en 
écartent  la  neige ,  et  se  nourrissent  des  baies 
de  cet  arbuste.  Cette  espèce  de  Tétras  est  très 
larouche,  sa  rose  pour  éviter  les  pièges 
est  remarquable;  elle  fréquente  le  plus  babi« 
tuenedient  les  lieux  montueux  où  le  bou- 
leau crott  abondamment;  cependant  on  la 
trouve  aussi  dans  les  bois  de  pins  et  de 
hêtres  qui  àvoisinent  à  des  bruyères  «  i 
des  pâturages  ou  à  des  champs.  Quoique 
te  birkhan  ne  soit  point  du  nombre  des 
oiseaux  de  passage ,  il  se  déplace  cepen- 
dant plus  facilement  que  les  deux  espèces 
précédentes;  au  commencement  de  Thiver 
on  les  voit  se  réunir  par  grandes  bandes, 
Us  parcourent  ainsi  les  hautes  montagnes 
boisées  9  et  descendent  souvent  dans  les 
vanons.  Au  printems»  quatid  ces  oiseaux 
entrent  efi  amour  «  ils  se  réunissent  pinceurs 
Centaines  sur  quelque  émtnencQ  couverte 
de  bruyères;  c'est  le,  que  les  miles  se 
battent  entre  eux;  jusqu'à  ce  que  les  motns 


DES      T  B  T  a  ^  9.  147 

Tigooteaz    sont   obligés   de  prendra   It  &&• 

te,    et    cèdent     aux  -  y^nqueurs    le    terraia 

quHfi   ont   choisi    pojor    leurs  ifpauchements 

«fflouieox;    te    combat    fini    les    yainqueuis 

se   dispersent    à    pe»   de  fli^Mice  du  cbamp 

de   ^tsâik,    xnonjDeot    sur   les    plus  basaes 

braBcbes  des  arbres^    et  commencent  k  faire 

Mcndr   les    lieux    d'alentour    des  .aris    d'a« 

i&ouT,  qui   joqt   pour    les  femelles  le  aignal 

aofifei   eltes  accourent  (a);    quand    celles «-d 

sont  réunies    au    pied    de    Tarbre^    le    mâle 

deacent    à    terre ,    rélève    et   étale  sa  queue 

toxitcteie^   éVoigfve  les  ailes  du  corps  ^  décrit 

plusteaa    cercles    en     piaffant     autçur    des 

'fynellcs,   leur    cânojgne.  ^on    désir   par    des 

(jT^  Tou«  l€»  auimiax  {wJygamet  te  ;hatCM( 
4«]ift  le  temt  dos  «moan,  catte  .ii%\t  t$t  gi- 
aénie;  il  êcwbie  qm  ila  natucc  se  ^w^Mlit 
éooiiar  Ja  préénloeauB  -àoit  Pacte  4e  la  répuK 
anecfoo.9  qu'anac  ïm^Hm  les  pl4|i  Ylgoareuz.t 
i&n  4e  neUitejiir  les  ei^cos  dans  leur  plus 
grasAi    Iwiiaté    ^«t    k  )pliis  ,graade  ibice*      iV«/« 


/ 


^  ^ 


it% 


I» 
i' 


14S  'h  isf  â"i  R  E 

Ronds  ce  des  siucs/  pendant  lesquels  il  prend 
les  attitudes  lés  plus'  grotesques  ;  c'est  alero 
qu'il  fait  entendre  une  espèce  de  roucou- 
Icment'  sonore  qui  peut  se  rendre  par  les 
Syllabes   golgotgptroi    ou    gogogoroi. 

On     ne    chasse    point    cet    oiseau    de    la 
manière     qui      est     usitée     pour     le     grand 
t€?tras ,  "ce    n'est    aussi   que    dans    les   pays 
de    rAîlemagne    où    l'espèce    est    rare,     qu*-* 
elle    est    considérée    comme    chasse    Royale» 
dans   les    contrées  abondauimcAt  pourvues  de 
ec    gibier  ,     les     propriétaires    ont  la  faculté 
d^     s'en    amuser  ;    on    n'approche    guère    du 
Birkhatt/    quand    il    est -dans    lea    taillis,  ou 
dans    les    bruyères  ,  -  qu'avec    beaucoup     de 
ruse  V  •  iorâ^qu'on    a    découvert   le    Ueu    où   il 
se    perche    habituellement ,  -  il    est   plus    aisé 
de   l'abattre  t    en  se    cachant    soigaeusement. 
En    Courlande    et    dans    la    Li thuanic  00   tue 
les  je^neS'  par   le   moyen    des   appeaux    qui 
imitent    leur  .  cri  ;     on    se    sort    aussi .  quel- 
quefois' d'une    peau    montée   qu'on  place  sur 
un    pottcau;  le    chasseur   caché    derrière  les 
buissons  guette  et  abut  tes  tétras  qui  Viennent 
&e   placer    près  de   cette    espèce  de  nianoe- 


D  È  s     TETl  A  s.  t4, 

qu\n  j    IM  •  paysûM  ;:  de    la  *  Sibérie    et    le$ 
diSércntcs     tributs    des   »  Cosakes    pratiquent 
des   espèces    de  ^  trappes  et  plusieursr  sortes 
de  lacets    pour   prendre   ces   tétras,    dùnt  le 
msseûé     àe    Pétërsbôuî^    /est  •  aboiidartnttiit 
pouTYTi    durât    tout^  rhlrcp  î— Ja    diair   -d# 
tes   oiseaux  est  *  de   deux    différentes   soi  tes; 
rnne    Uanche    et    Kautre  ^ brune;    les  jeunes 
toot  UH  mets   très    déiic^    mais    les  vieux 
«ont    durs    et    leur    diair    est   peu   8ujc<^* 

■  Le    BUlL\ian    se    plaît    dms    les    contrées 
septentrionales    de    l'Europe    et    de.  l'Asie ^ 
H  habite  mssi  svant  dans    les    régions  gla- 
ciales  de   la   taponie    et    de    la   Sibérie  qôc 
s'étendent    les    fôrets   de  bouleaux;    dans  les 
pays    bcAfiis    de    YAl\emagne    il    nTcst;  point 
lare;    on    eu    voit,    çioique'  en  petit  «pra-i 
bre,    dans  -ie    nord    de  la   France-  et?  S)w 
ies    hautes    montagnes    du   Tyrol   et    de    la 
SttJsse-,   il   est   moins   abondapc   en  Hollande. 
Les  variétés    suivantes    sont    ou    acciden- 
telles ,   eu    timplcment.  dnes   à  ,  la  •  di$<<r(y>co 

la   pranière     se    trouve    quetqaerois   daa^ 


tf  HISTOIB.8 

les    eontf éiM    sefteacionalcf  »    ell9    est    ou 
totalement   WmdU*  ou   bien   ptM   ou  moiiig 
Ugarcëe    de  phHMS    de  cette  couleor  siélées 
de   pltunes    bmnes    ou    rousses^  qui  portent 
def  budes   noires.    Dans    d^autres,  le   corps 
est  aolr  trce  quelques   plumes  blanches  sur 
le  cou»   sonreat  ausâ  avec  le   iM  et  les 
iiles  blancs  (    ce  sont  ordimdreme&t  des  jeu*» 
nés    mites    qui    portent   cette  liyiée*     Une 
femelle   à  plumage  Uancbâtre  est  ^rée  par 
Sparman  ,     dans     le    Musifum    Carlsonianum 
Livraison    i,    tab.   66.     L'individu  tapiré  de 
blana     et     de    noir»   figuré    dans   le  même 
ouvrage    tab.    65^     est    un    mâle.      Il    est 
eepcndant     essentiel     d'observer     que    cette 
Tariéttf   porte    des    plumes,  jusques    sur   les 
doigts  ;     ce    qui    me    porte    à  .  soupçonner 
quelque   méprise  de   It  part  du   dessinateur  t 
AU    bien    que     llndividu     qui    a    Servi    de 
modèle ,     ayant    été    mutilé ,     on .  lui     « 
substitué    des    pieds   de   respëce   du   Lago^ 
pède     ptarmigan  t     dont    ces    parties    por-* 
tent    tous    les     caractères»     et    cette    ra« 
percherie      est      d^autant     plus     probable, 
^    qm    d'itttyes    espèces   d'oîseaux^    ^1 


DES      TETRiL&  151 

osmposent     cette     collection^     portent     de 
semblables    marques    ostentibles    d'un    msn* 

q\ie  de  kamie  fol  il  contritre  Jux   pr^grèi 
de  rétode  de   la    natare» 


K4 


15»  HISTOIRE 


TETRAS  PHASIANELLE. 


Tetrao   Phasianellus;   Latkm 


i^""WP«i!¥^""*"?«"^ 


C 


STTX    espèce   singulière   de   Tétras   pa-> 
roit    former    la    nuance    entre    ces    oiseaux 
et  le    genre    du    Ganga,    il  tient   un  peu    à 
CCS   derniers    par  la   structure  du  bec  et  par 
la    forme    de    sa    queue    très    étagéc    qui    a 
deux    pennes    du     milieu     plus    longues    que 
les    latérales  ;    il  ""participe"   cependant    bien 
plus     des     caractères     reconnus     aux     vrais 
Tétras,  et  c'est  dans  ce  genre,  que  l'espèce 
doit  occuper  sa  place*    La  femelle  du  Tétras 
pbasianelle   que   nous  connoissons  uniquement 
par    la    figure    que    Edwards    en   a    publié,, 
d'après    un  individu  dressé,    ressemble   beau^ 
coup,    par    la    distribution    des   couleurs     do 
son   plumage,    aux    femelles   de   nos   grandes 
espèces  de  Tétras,     N'ayant  point  eu  occa^ 
Mon    de    voir    un   individu   pour   en   tracer 
la  portrait    d'après  mes  observations,    je  me 
vois    restreint    à    m'en    rapporter    aux    té^ 


DES      TETRAS.  ^3 

moisD«e^    ^^^   autres.    Les  sacuralifites»   .qui 

ÎODi    mention     de     Tespèce:    d^près    Jours 

propres  observations ,  sont:  Edwards^  Pennant 

et  ranteur   dn    voyage  à   ilocéan .  d»   aord  / 

(a) y  ce  dernier,  qui  parle  de  TespècQ  ^d*aprè# 

ses  propres  obseivadona  prises  sur  Iça-  licos 

est   de   tons    ceux    dont-  nous^  citerons*  le^ 

deseripdoos y     celui,  sur   le    tânotgnafe   du- 

quel  nous   ponvons   le   plus,  compter.     Sa 

rojùg&m    dignes    de    foi    m'ont,  ^atepef^t 

assuré,    qu'on    connoît  au    Caoada   des    Ti$- 

tras ,    qui    ont    la    que»6    ^çngée    et  _ea 

foime    de   conci 

Ces  oiseaux^  cûanua  soms  le  nofii  H» 
tâsan  dans  lu  Baye  de  HUdson,  sont  très 
eoflunufls  dans  sa  partie'  méridiionaie,  .on 
en  tue  quelquefcds  l'iûver  .  prèj  du  .  {Qjgt 
ffYorlc^  mate  i\s  ne  s'étendent  point  iuft» 
'^Q^an  Clmrcbil/*  Ils  ont  quelque  rapport 
par  /a  couleur  à  la  poule  faisan  d'Angle- 
terre, mais  leur  queue  est  courte  et. poin- 
tue c<Miane    celle    du    canard    ordinaire,    et 

•    •       • 


(a)    Fofûgâ    de    S»    Hearne  à  Poeéan  du   m>rdm 


tS4  HISTOIRE 

Il  i)*âxitte  aucune  diffiérence  AesslUe  entre 
le  plumige  da  mâle  et  celui  de  la  iemeUei 
^tiand  ils  sont  torts  et  -  faieii  nourria,  lia 
^pèsent  commutiéfnent  deux  Jivres»  et  quoi*» 
qtie  leur  chair  ne  soit  par  très  felOQChc 
elle  est  pleine  de  aoc  et  fort  bo&ne  an 
goût  9  aur  tout  lorsqu'dle  est  piquée  de 
lard  et  rdtie.  '  Gea  oiseaux  vivent  l'ét^  4a 
fruits  ^  et  l'Uver,  de  sommitéa  de  bouleau 
€t  de  bourgeoos  de  peuplier»  Ils  ae  laia- 
aent  approcher  plus  fictlcnient  Tautopine 
^ue  dans  les  gr4m4s  froids»  où  11^  ac 
tiennent  perchés  au  sommet  dea  phis  hauts 
^uplieîSy^  et  hors  de  la  portée  d'un  fusil 
ordinaire;  quand  ils  sont  inquiétés  dam 
cette  position^  ils  s*e|ifoncent  aôus  la  neige; 
Biais  le  chasseur  se  trouve  égaiemeot  frua- 
tti  dans  son  espoir,  car  ils  parcourenc  ii 
fapidement  la  neige,  qu'ils  prennent  quelque- 
-fois  leur  vol  i  plusieurs  verges  de  distance 
de  rendroit  par  où  Us  sont  entrée,  et  très 
souvent  dans  une  direction  opposée  an 
lieu    eé  le  chasseur  4es  attend   <A);    comme 


lMaMMMftMMM«MWtalMHM««*q^^ 


C^)   ]•    p«ti   ginnUr    PolMemtioa  poar  l*»viAr 


DES      TETRA.  S. 

les    autres   espèces   de  tétras,   ils  font  leur 

f 

1 

jiid   i  terre  9     et    pondent  de    dix    à  treize 
€eu&;    on   ne   réussit   par  mieux   k  les  ap- 
pavoiser  que    les  Francotins  à  coUier    (c),  et 
jD*est    ce   dont   on   est   parvenu    à   s'assurer 
par      difiërents      essais    entrepris     au      fort 
dTorcfc.     En    effet  «    ceux    sur   qui   Texpé* 
lieace    k     été    tentée   ont    fini    tous    par 
périr ,   probablement    &ute    d'une   nourriture 
appropriée  ^    car   les    poules  qui   les    avoient 
couvés^    en    prenoient    le    même    soin»   et 
leur    témoignoient    la    même     aiTcction    que 
initt    eussent  été  le   produit  de    leurs  pro- 
pret    otTsîi.      Cette      espèce      â*oiscau    est 
Mppelée    pêt  ks    ladiena    du    sud    aw^kis^ 

liC  tétras  de  cet  article»  mesuré  depuis 
le  bout  du  bec  jiisqu'à  Textrémité  de  la 
queue p    porte   seize  à    dix  sept  pouces»    et 

faite    moi* même, ^     loriqae    j'écolt     à    Camberlaïul* 

CO     Cet    fraacoll&i    à    oollier    qaa^   M,    lUznê 
aemBft    «tasl,    toat    les    tétras     i     tdge    Tê$rsê 
mÊÊÊÔMÊs   dont    n    sera    ftttt   mention. 

m$rêm    idH.    im    0Mrfs.   #•    |Sd.     ' 


156  HISTOIRE 

il  pèse  deux  livres  ;  la  queue  n^est  point 
alongée  mais  très  étagëe  ec  en  forme  it 
cône  ;     les     deux    plumes     du     milieu    sont 

«»  *  '  • 

de  deux  pouces  plus  longues  que  lo9 
latérLles;  les  trois  plumes  extérieures  àt 
chaque  cô:é  sont  blanches;  des  tache* 
noires  en  forme  de  croissant  marquent  la 
poitrine;  mais  celles  du  ventre  sont  en 
fv^rmo  de  cœur,  et  cfontinnent  de  même 
ja  (ju^aux  couvertures  Inférieures  de  la 
quene;  les  jambes  sont  couvertes  de  plu- 
mes  déliées  qui  ressemblent  à  des  poils 
d*ûn  brun  grisâtre  »  '  ces  plumes  sont 
transversalement  bigarrées  de  lignes  d*une 
couleur  obscure;  les  doigts  et  les  ongles 
sont  d'une  couleur  noirâtre  et  obscure. 
les  premiers  sont  dcntclifs  des  deux 
côtés    (0*  • 

Le    mâle     et     la     femelle     diffèrent     pea 

« 

dans  les  couleurs  principales  du  plumage  ; 
ils  ne  changent  point  de  livrée  en  hiver^ 
celle-ci  est  constamment  la  même;-  les 
plumes   de    la    poitrine    :dans    le    mâle    sont 


M* 


CO    Edwards.   H//f,      Natur.    de    dî  y  ers    Oh,    a 
partie  p    mh    47* 


DES      TETRAS.  |J7 

4'uTi  bnm   de   chocolat:  les   deux  sexes   on& 
une    i&embnmc     rou^e    semëe     de     papUtes 
ao-dessas   des  yeux;    à  Tépoqae  des  amours 
fcs  mâles  ont    ces    espaces    vivement    colo- 
rés   de    rouge;     la     membrane     surcilialre 
f'akxite  et  se    redresse  au  dessus  des  ycvix 
en    fomie     de     petite     crctc  ;      l'iris     des 
fiux  est  de     couleur     de     noisette. 

Cette  espèce  y  selon  Chatcleux^  se  tient  de 
préféreau  dans  les  forêts  en  montagnes^ 
elle  descend  rarement  dans  la  plaine,  et 
est  connue  dans  l^Amërlque  sous  le  nom 
de  ¥Âsanv  \a  cbair  esc  recherchée  quoique 
brune  et  compacte;  le  mdie  a  les  pennes 
de  la   queue    très  étagdes    entre    elles. 

JEJwards  nous  dit  que  le  tétras  pbasianelle 
observé  pat  \ul,  étoit  probablement  une  fe-* 
melle  ,  elle  avoit  le  bec  d'une  poule  domesti* 
çoe^  d'one  couleur  noire  ou  obscure;  la  céte 
et  le  cou  d'un  brun  vif  et  rougeâtre, 
bigarré  de  Jignes  transversales  et  onde 
âfune  couleur  brune;  les  plumes  du -dessus 
et  celles  du -dessous,  des  yeux  avec  celles 
du -dessous  de  la  tête,  sont  d'un  brun 
clair  -ou    blttachâtre;    celles    du    dos,     des 


ijS  HISTOIRE 

tito  €t  de  la  queue  sont  noires  àsm  leitf 
i&ilieu  ^  d'un  brun  vif  sur  leurs  côtés  et 
marquées  transversalement  de  noir  ec  de 
brua  sur  leurs  extrémités;  ce  qui  forme 
une  apparence  confuse  de  noir  et  de  briui^ 
cransversalemenc  mêlés  sur  toute  la  partie 
supérieure  de  l'oiseau:  une  couleur  brune 
et  blanchâtre,  mêlée  de  lignes  transversales^ 
teint  les  couvertures  du -dedans  des  ailes; 
les  extrémités  des  .couvertures  supérieures  » 
«t  de  celles  des  grandes  plumes  qol  toi>- 
cbent  le  dos,  sont  marquées  de  blanc/  ia 
même  couleur  forme  aussi  des  4ches  aux 
Jes  barbes  extérieures  des  plumes  priooi- 
pales,  les  extérieures  n'ont  point  de  tscbes; 
les  deux  plumes  du  centre  de  la  queue 
s<»nt  près  de  deux  pouces  plus  longues 
que  celles  qvû  les  touchent,  elles  devien- 
osent  toutes  plus  courc-es  psr  degrés^  à 
mesure  qu'elles  s'éloignent  du  centre. 
V  a  plusieurs  ^is;  l'im,  qu'il  jette  en  volant^ 
semble  exprimer  les  syllabes  Cuckrcuck 
l'Autre  est  aigu»  pidllard  et  folble^  i»s 
^towers  "Qiis  SQuv.eot  répétés  indiquent  sa 
gftasseur    Tendrait  j^t  .Us   sont    cada^s;    w 


PES     TETRA.  S.  tg» 

I 

wcoimott    encore    ce   Tétras    au   brait;   qu'il 

fàt  CD   TOlant^     lequel   a  du  rapport   arce 

cdii    qu'occasionne   un   von;    il    se    perche 

qoelqnefbis    pendant   l'hiver    sur  Ig   dmc  doa 

plot    grands    arbres^    mais    dès     qu'on    lui 

pone    ombiage    il    va   se    cacher    dans    les 

èroussrilleSv    qui  dans    ce    pays    sont    très 

kmtss  ce  très  épaisses ,    et  sur    lesquelles  la 

neige   forme    une    sorte    de    voûte;     c*es<c 

sous  cette    voûte  qu'il  échappe  en   courant; 

il   n'en   Sort   pour    reprendre  Son  vol,    qu'à 

me    distance   très   éloignée   de    Teodroit    où 

&   %   jtepaiu    aux    yeux   du    diasseur*     le 

natarel   de   cette  espèce   est   très  farouche^; 

elle  wic  isolée  ou   p«r  paires  pendant   Tété.» 

et   en  âmllle   pendant   TarrièPc  «  saison  ;    «on 

nid   est   placé    à   terre   près   d'un    buisson; 

la    ponte     est    de    ^x     à     quatorze     ceuft 

bUuÊçs    taebetés  ée  aoiiâtre» 

IXds  Jes  transactions  PbUosophiqaes  l'ea- 
pèce  est  signalée  pour  être  de  la  taiHe 
en  fiûsao;  oa  voit  quelques  petites  Caches 
entre  le  bec  et  les  yeux;  la  téte^  l^ 
joues  ^  to^  dos  et  les  couvertures  du  des- 
sas  de  la  queue  présentent  des  bandes 
noires  transversales  sur  un  fond  couleur   de 


i6o  HISTOIRE    • 

terre  caîtc;  les  côtés  du  cou  sont  parr 
nmés  de  points  blaacs;  il  existe  aussi  sur 
la  poitrine  et  ^ur  les  ftancs ,  dont  le  fond 
est  blanc  ^  des  taches  d'un  brun  roussâtrc 
figurées  en  cœur  ;  les  plumes  scapulaires 
et  les  cotivertures  de  Taile  sont  brique^ 
tées  et  marquées  4e  hachures  et  de  gran^ 
des  taches  noires  et  blanches;  le  croupi* 
on  est  grisâtre,  les  grandes  pennes  des 
ailes  sont  noires  et  tachées  de  blanc  du 
côté  extérieur.  Ces  oiseaux  fréquentent 
les  terres  incultes  de  la  Baie  de  Hudson; 
ils  se  nourrissent  pendant  ThiVer  des  som^ 
mités  du  bouleau  et  du  mélèse  ;  l'e'té 
ils  cherchent  avec  avidité  les  baies  de 
certains    arbres* 

Ce  Tétras,  encore  très  rare  dans  les 
collections  d'histoire  naturelle,  vit  dans  les 
contrées  froides  de  rAmérique  septentilonale  ; 
il  c.>t  très  commun  en  Virginie  &u  Canada 
et  particulièrement  plus  au  nord  vers^  la 
Baie  de  Hudson.  Je  ne  connois  aucune 
collection  en  Europe ,  où  il  csdste  tm 
individu    de    cette    espèce. 


DES      TÉTRAS.        i6o.bisa. 


TÉTRAS    TACHETE 
ov    ACAHO. 


Tetr&o  caDidensiv;     Lafh» 


JL/s    Tétras    de    cet    article ,    décrit  pai 

Brisson  sous  les  noms  de  gelinotte  du  Canada 

€t  de  ge7motte  de  la   ba:ç   d'Hudson^    a  été 

très   exactement    figura    par    Bufibn   sous  la 

première  de  ces  dénominations  dans  ces  plan* 

ches  enVumlnées  ^ji  et  j^a,  qui  représentent 

le    mâle   ce    la   femelle;    Edwards    en  donne 

aussi    deux    bonnes    gravure^    sous    le.  nom 

de    fntncolin     brun     tacheté     table    ii8    le 

* 

mâle  ,  et  tabVe  71  la  femelle  ;  Brisson 
avait  mal  à  propos  donné  ces  oiseaux 
4e  sex  difTércnt,  comme  formant  deux 
espèces    distinctes. 

Le    tétras    acaho  ,     dit    Bufioa ,    abonde 
toute    Vannée    dans    les     terres    voisine    de 

la    baie   d'Hudson;    il    y    habite    par    préfé^ 

*   •  ». 

rencc  les  plaines  et  les  lieux  bas;  au 
liea    que    sons     cm    autre    ciel ,    la   même 


j^^ 


llh.bUb.  HISTOIRE        " 

espèce,  dit  Ellis,  ne  se  trouve  que  dans- 
dejj^  tcrrps  forij  cllwées  ^  çt  ,  mêflic  a^ 
sommet  des  montagnes:  en  Canada  elfe 
porte  le  nom  de  perdrix*  M.  Vieillot  a 
vu  ces  oiseaux  en  grand  nombre^  ,au 
mois  d'octobre ,  dans  la  nouvelle  Ecosse , 
et    il    paroit    que    l'espèce    est   généralement 

r 

répandue  dans  (ouïes  les  provinces  du  nord 
de  TÂmérique;  les  habitans  de  ces  contrées 
en    font     des    provi^iipnâ    aux    approches    de 

*  «  ■ 

rhyver;  la  gelée  les  saisit  et  les  conserve; 
et  à  mesure  qu'on  en  veut  manger,  on  les 
fait  dégeler  dans  IKiM   fV'oide. 

Modellé  sur  les  formes,  et  de  la  taille   du 
Tétras    gelinotte   d'Europe,    celui    do  cet    ar- 
ticle   en  diS^TQ  cependant  par  sa  queue  plu$' 
longue    et    très   arrondie  ;     la    mesure   totale 
çsx  de  trieze  à  quatorze  pouces. 

Un  cendré  très  foncé  rayé  transversalctnenç 
de  noir  et  quelquefois  varié  de  cendré  rou€«' 
sâtre  reyôt  les  parties  supérieures  du  plumage 

> 

des  mâles;  Ice  front  et  la  gorge  sont  d^un 
noir  •  profond  et  ces  parties  ^insl  que  le 
méat   auditif   sont    entourés    par   des    p'umes* 

^  4 

I    . 

d'un  blanc    pur^    la  partie  inférieure  d4  coi^ 


DES      TÊTRAC         ^,bhjfr 

e&t variée  d^  roux p  de  blanchâtre  et  de  noir; 
la  poitrioe  et  le  ventre  sont  d'un  noir  pro<f 
fucd;  mais    chaque   plume,  est   terminée    par 
ime  large  baade  d*an  blanc  pur  ;  .  les  plumer 
des  fia&cs  q«  sont  cendrées  sur  les  deux  côtés , 
poitent  encore  des  zig^zags  noirs ,  ec  u|ic  bande* 
Uancbe  en  occupe   lu  oentre  dans  toute  leur 
iongucur;    tes  couvertures    inférieures  .de   ia 
9oeue  sont  noires ,     tesmioées  de  blano  pur; 
les  peonçs    sont    d'un    brun    noirâtre,    mais 
dks  portent  à  leur  origine  des  zigzags  roux, 
f(r$s(\ue  Vmçerceptîbles  y    et;  toutes  sont  tcrnû-f 
nées  de  roux  foncé  ;   les  ailes,  sont  d'un  brun 
ceoilré    varié  de  zigiMBi.  cendrés   et    noirs; 
les  barbes  extérieures  des  rémiges  sont  d'im 
cendré  blanchâtre»  le  reste  de  ces  pennes  est 
brViii:   Hs    tarées    sont  couverts    de    petites 
p'umcs   qui    Jes   recouvrent  jusqu'  à  i^origlne 
des  doigts;    ceux-ci  et  les  ongles  sont  gris; 
le  bec  est  noir« 

La  femelle  est  plus  petite  que  le  mâle  et 
elle  t  les  couleurs  de  son*  plumage  plus  va- 
riées.     Le   sommet    de  la  tête  et  toutes  les 

autres   parties     supérieures     $ont    d'un    brun 

* 

foncé   y^é    de  tou3(- orange  ec  de  cendré, 

ta 


t6o.bira,  H  l  S  T  O  l  R  B 

les   couvertures    des    ailea    sont   bordeJes    de 
brun,  clair;    lés  scapulairea  sont  termiaefes  de 
Wanc;   de  la  base  du  bec  i  l^œil  «  y  a  one 
ligne    blanche,:  et   deHère    cet    organe    sont 
deux   autres    Hçncs,    dont   l'infériwre   est    la 
plus  longue;    la  gorge  est  blanchâtre  parse- 
mée- de  taches  brunes  ;    le  eau  et  la  poitrine 
sont   d'un   roux    pâle    rayé   transversalement 
'  de  croissants  noirs;    le  ventre,    leS«flan«8  eç 
l'abdomen   sont   d'un   gris  blancSiât»  mwq^rf 
4e   taches   noires  dont  la  formç  est  plus  ou 
moins  en  croisswitv   lî^  qœue  çst  tfoû  brux» 
noirâtre  ;    tes    peéines    qui    çn    occupent   le 
milieu  sont  myées  twmsverspiement  de  roux- 
orange,    mais    les  latérales   portent  de  pctiu 
zigzags  de  cette  couleur. 
Ces  oiseaux  font  partie  de  mm  cablneu 


i)E  s     t  ÈTRÀl  I6i 


TETRAS    HÛPPECOL; 


\    •  • 


Tdno  ttfp\do    ZÀthi 


V/'kST  dans  les  régions  froides  de  VAini^ 

riqùc    scptchtrioilàle,     que     pulule    la   belle 

espèce  'de  tétras   qlie  je  nomme     Huppécol 

tn   mà)n    de   là    pa/ur0    'extraordinaire    qui 

décore-  le*  cbu    ides   mâlei  {    quelques   plu- 

tttot   ëtfoitei,  longues  d^enViroil  trois   pouces 

et    étagéés   entre -eWes,     sont     i^lacéès     de 

cAaçâe-cdré     de    Ïm    ^partie    liupéneuré     dii 

éon,^  et  jiarôîssent   cbnfme   deux   petits  id^ 

/lirons   que    Voisfeaû     a    là    faculté    d'étendre 

et   d'épmowr    \   son  g^é,    suivant   qù^il  est 

igité  paf'  le   âesit   cm  ]^ar   la   craiîiter 

■  U    ttillè-  de    ce    Tétras    tieîit    fé   ifaîiîcu 

entre   la   perdrix   it   le   faisan  ,    libS   baguet* 

tes     des  «  granâeis     pennés     doit    ailés     *6nt 

fortes  et  bl-ges,    de  couleur  froife  tt  comi&c 

passées  au  vernis;    les  pieds  sont  emplntnés 

jQsqnes   aux   doigts ,   ^ul    sdnt    d'un   jàtlna 

TotM  m.  t 


jda  HISTOIRE       • 

•    t      .  -  - 

rôugeâtre;  et  garnis  sur  les  bords  de 
dentelures,  comme  dans  les  autres  espèces 
de    c^    genre.  -  ^  -  •       ;/.;.'" 

Catesby»  dans  son  Iiistoire  de  la  Caroline, 
donne  une  bonne  figure  du  Téjtiras  biippe- 
coL  Pennant^  dans  la  Zoologie  Arctique  » 
et  Latham  dans  le  Général  synopsis  font 
mention    de    cet    oi$eau^ 

Le  Huppecol  est  environ  d'un  tiers  plus 
gros  qu'une  perdrix;  la  queue  est  aron- 
die  ou  légèrement;  ét^gée ,  elle  à  troi$ 
pouces  de  long  ;  le  haut  de  la  tête  çt 
une  balafre  au  dessous  des  reux  sont  d'un 
brun  roux,  marqué  de  lignes  plus  foncées; 
le  tour  des  yeux,  la  gorge  et  le  liwt  du 
cou   sont,  d'un    blanc   roussâtre;    deu;^  petits^ 

paquets    dp    plumes    étagées,  dont  les  plus 

^.    ,     '      •  -  ^ .       . 

longues  ont  trois  pouces,  sont  placés  de 
chaque  côté  du  cou.,,  assez  près  de  la 
tête;  chacun  de  ces.  ailerons  est  compqsé 
de  phunes.  criées  ;  icelles  de  dessous,  qui 
sont  les  plus  longues;  sont. noires,  les  aut 
très  port^ent  des.  taches  rousses  et  Miches { 
l'oiseau  peut  mouvoir  ces  espècps  4Ç  P^ 
tites   ailes  i    volonté^   il   les    tienc  oritinai- 


Ï>ÉS      TETRA  i  tii 

M&cnt    coach^iis    Te   IdDg    dll    c^  'tlt  M 

les    nJève     que     lors^l    eit    agic&      Lé 

prcs|i^ -totalicé    de   pltin»|;è  «st  d'uli  6r«d 

TùQSSitJC  »    ny é    traâsversï[>emetat    de  .  ftguligi 

musses,   floires    et  btochës;    16- ](l&iticifié  et 

toutes    les    parties     intùitùies.  }soat  "tlttt^ 

fiativemeoc    rayées    de    bHâàft    et    dé    brtidl 

les  ranges  6(Mt  fioi«<tfA(^-«É&héëS  dè'ït^ui^ 

fitce  Mr  lesr  bart>és    «Itchrîèufiis^,     les   côt^ 

rertate  supéricuks  -ide'-Ià-  qùeUe  «ént  éé 

Il  méfié    edulelir   que* -les  ^Utats    du  ^^6^ 

en-dessos    tes    peimés  ^de^  ta    qiretie-  sont 

4taxx  '  \miiL    x&AsAxïe    terkiiûtfcs    dé  -  talanè^ 

dsos    M    partie    i&féiièare    ta  ^  queue  i^eAI 

bruzie    et    les    liduv^tures    sont,   hlânQhtKt 

le    bee    esc    ^on    bran    jiunâtre;    et  rVùi% 

des   yen):  lêst  de  xooieur  n^eae.       .  . 

La  femelie  «t  uti  ^a  pins  petite  que 
Je  mile^  etié  a  les  afouieuts  moins  vivel 
et  inan^iie'  tothrcmeot  ces  petits  tàïàtoni 
qui    serreÉt    tiniqueoieàt .  de    parure^   Mt 

On  trouve  eette  siiig;alière  espèce  de 
Tétras  dans  la-  OaiPoteai  itr  «vayelle  Jersy: 
ec    dans  d'autres    parties  de  rÂmérique  sep« 

l  % 


i64  .HISTOIRE 

tentriontle,  osais  pttticulièremeat  liaos  rtle 
i<9ngu^:.  où  iU  sont  très  abondants»^  Ils 
pondent-  tu  inombre  assés  considérable  d'ceufi, 
viy^t  'j\  en  petites  ftmillcs  pendant  Tau-* 
nmoie^  et  se»  réuniKeat  au  commencement  de 
t'bivcr  en  grandes  bandes  de  deux  cents  et 
plvfhi:  aiffsitoc  ^ine^  la.  neige  est  tombée  ils 
quitcent%  les.  buisscfns  ou  q-oîssent  le^r.  baies 
ijui.^ leurs  servejit.de  nourriture,  et  fréquen- 
tent; pendant  ,  tonte  la  durée  de  Thiver 
)M>JoFits    pépins.  ...Le   mâle  '  fait   entendre 

■ 

foa.  cbant  /Une  demi  .heure  ayant  le  lever 
du: ., soleil ,  c'est  •  dans  cette  action  qu*il  lé^ 
lave  et  épanouit  :;;lcs  pannacbes  ou  IcB 
•SeDona»    qui    ornent    le    haut    du   cou. 

Cet   *  oisçau;     quoique     trèif    commun    en 
Amérique  et  -  même    abondant   sur   les   mar- 
chés   de    ce   pays,,  est   cependant    très  rare 
danS7    nos     collections     d'histoire     naturelle^ 
je  n^sii .  va .  que    deux   individus   de  l'espèce 
run   à   Londres   et: Huître  dans   le   Muséum 
de   Paris. 


DES      TE  T  R  A  S.  1^5 


w-  «  a 


TÉTRAS    À    FIXAIS E. 


Teaso/ambelltts; .  IMU 


* 


« 


J 


B   Tennis    sou^    lâ    dénomination  de  Tcftras 
à   friife;    le    coq    de   brnyerc    à     fraise    de 
HdÊm,    la    grosse    gelinotte    du    Canada   de 
l^nsson^    comme     sa     gelinotte    Iiuppée     de 
Pensylranfe^    ainsi  qne   les    deux   espèces  de 
tétras   de   Latham    et    celui   représenté    dans 
Edwards    p\.    348.   Le    mâle   et    la    femelle 
JâSfttenit  fou  pea  dans  les  '  couleurs    de    leur 
pïxmzgti    les    plumes   de    la   tête    chez    le 
premier    sont    plus   longues,     et    les    pana- 
ches   aux   ailes    plus   tottSlis   et    d^un    lustre 
pfas  btiWmt.    T3bc  queue    longue ,    composée 
de     seize     peones/   que  ^  Poiseau    eVanduit 
et   redresse;    de    bcUcs  touffe^   ou   paiîiaclies 
placés    sur  les;,  cdttfs-  duP  eoù*  à   Fendroit  de 
fifisertion   des   ailes,  et  Capables  d'exteniion; 
une  buppe,    qui  se   redresse   au   plus    léger 
numvetnentp    sont   des  parures    qui   donnent 

« 

un    air-  dTëlégance    et    de    majesté    k   cette 
belle    espèce  de   Oallinacé» 


i«<  .HISTOIRE. 

Bufibn  donne-  une-  âe«@^^M\  tcès  détaii<!. 
lée  des  moeurs  de  sotre  '][*^tra&.  4-*  fraise^ 
ces  pftrtiçulafités  sHtecordeli^  %qus  tous  les 
rapports  avec  lés  rels;âons  des  voyageurs 
qui  ont  obsery^<& .  Uespàco^  :4aM  son  pays 
fiatal;  lc$  données  dç  He^e  (à)  offrent  peu 
dQ    faits  .nouveaux    à    ajouter   à  Thistoire   de 

CQt    oiseau.;    nous  .  IÇ:  d^crir^ns    conséqucm-* 

> 

n\ent    en     empruntant    le    langage    éloquent 
de    BuSbn. 

Cet    oiseau,    à    sur   ta   tétc   et  autour  du 
cou    dp   longues,  piumçs,    dont    il    peut   en 
les  redressant  à  son  gré   se  former  upe  hup- 
pe  et    une    sorte   de    fV^ise;    oi;    quil.   fait 
principalement    lorsquil    e$|     en     amour  ;    il 
relève    en   même    tenis    les    plumes    de    sa 
queue  en   fids^mt  la  rouic  j^   gonflant  '  son   ja- 
bot, trfiinfQt  les  ail^,    e^  accompagnant  son 
acUon   d'un   \>ruit  «oui[ç(   et    d'un    bdurdan« 
nemeot   seqiblable,  à  celui    du    Coq  d'éludé; 
il   a  de  plus    pour    rappeler    ses    femelles 

Çà)  Voyagf  à  P^oéan  ^d»   mardi  par  S*  Haarjiép 

♦        ■    •  •  ' 

frad.  J^ënc.  p^ ,  iS4%  ,  i  |'artl«lo    44    frascpUa    i 


l 


DES     TlETItAS.  iô-j 

m 

xm  batteéeat'  ff^es  trèi-sintfulièr^  et  ttsez 
fort  poar  se  faire  entendre  &  un  demi* 
io3e'  de  discÂice^  par  ""  uû  tems  calme  ;  il 
le  phit    à    cet    exercise    au    printems    et 

en  tûtomne^f    qui   sont  les  tems  de   sa  cba« 

..." 

lenr^  et  il  le  repète  tous  les  jours  à  its 
beares  réglies,  ^maïs  toujours  étant  posé 
sur  on  tronc  sec;  lorsqu'il  commence ,  il 
met  d'abord  un  intervalle  d'environ  deux 
secondes  entre  cbaque  battement  »  puis  accé- 
lérant la  vitesse  par  degrés»  les  coups  se 
succèdent  à  la  fin  avec  tant  de  rapidité 
qjaTiki  ne  KxxïA  plus    qu'un   petit    bruit    con* 

r 

tua,   semblable  à  celui  d'un  tambour;    d'au- 

très  distat   d'an   tonner è  'éloigné;    ce   bruit 

dure  enriron    une    minute    et    recommence 

par    tes    mênies     gradations    après    sept    ou 

huit   miniites    è'e   rèpôs:    tout  ce  bruit  n'eSt 

qu'une  inviâtion  d'amour  que  le  mâle  adres- 

et  k  ses  femelles,    qiie   celles-ci  entendent 

de    loin     et    qui    dcvfent     l'annonce    d'une 

Cénératian'  nouvelle;    (BJ^maTs,    qui   ne   de- 


mm  * 


{¥)  Le   mile    dans    le   tema    de    l'amour    tombe 
•eorm     dkj»    «a     état    de    syneâpe   ou    d'eauae 


_t69  ,  .H.I.,S.T.OIR.]|^ 

vient  aussi  (^uq  tro^  spuyent  ua  «I|pi»ftl.4e 
'  destruction  ^  car  Jç?  cliasjcurç,  ajvç^tis  pyu^ 
.  ce  bruit  qu^  n'est  pq^  po\^r  çuz^  ^pprp*- 
^  cbent  de  ,  l'çiseai)  saç9  en.  être  ^  ap/erçus  ^ 
et  saisissent  le  moiment  (fc  cette  çspèce.  4e 
convulsion  pour  le  tirer  à,;C9jap  sur:  je 
4is.  sans  être  .,  ap^çus ,  car  d^  .  qçe  oçc 
oi^efu  voit  un  >  homme ^.  il  ./^rtète  aifssi- 
tot>  fut  il  dans  la  plus  gran4e  violenqe 
de  son  piouvement^^  et  il  s'envole  à  tfojs 
ou  quatre  cents  pas.  La  noi^rriture  ordi-^ 
naire  dç  ceux  de  Pensylvac^e  sont  ,  les 
^r|ins,  (es  fruits^  les  i;^isins  et  aur  tout 
les  baies  de  li^tre,  ce  qui  est  remvqua- 
bje,  parçeque  ces  baies  spqt  vu  poison 
pour   plusieurs    animaux, 

Ifc?  couvent  deçx  fois  Tannée  >  apparammeat 
Ku  prifttemç.  et  .ca  automnes,  qui  aont^  las 
deux  saisons,  que  le  xpâ/e  bat  des  ailea; 
ilî  font  leurs  nids  à  tcrrç  ayfç  des  feuil- 
les  ou^   à  côté   d'un   tronc   $cc  couché  par 


V       I 


tmoureuse  i     comme     le    coq    4e     bruyère   i'œiAll 

coflamé,    la    crête   redreiiéç    et   les   ailes   i  4eiot 

«  *  ■    •         .         » 

déployées. 


»•    •»>> 


I 

I 

I 

I 


DES  I  TETRA  S,  t^ 

terre/  on  aa  pied  d'ua  asbre  débiotnri  a 
qvi  éùiotc.  imroiaeaux:; .'pesant;  tils  poddeHt 
de  4>Q£e  à  s^izf  osdfs  ^et  Jes  couTeAt  en^ 
Wâo   trois    semidoes ;. --  la:  mère  a    fart   à 

i 

coeur  la    conservatiLon    de    ses    «petits,  n  eUd 

tTexpose  à  tout  ^  Tpout  }^  défendre»    et   eber^ 

cbe  à   attirer    aur    elle   même    les   ^danger» 

^  Jes  menacent  ;    sçfi  petits,    de  leur  càtë, 

aident    se     eacher   très .  fmement    dans    les 

f^uiBes;   mais  tout  cela  isTempeche  point  que 

içs    oiseaux   de   proie    n'en   détruisent  beau« 

coup.    Ces  oiseaux  sont  fort  sauvages  et  rien 

ne   peut    Aes    apprivoiser;,     si    on    en   fait 

couver  jiar  des  pwlcswdilxftires,  <lla  s^chap* 

peroDt   et  s'eafiiiront  dabs  les   bois;  presque 

aussitôt    qu'ils    seront     éAos.     Leur     chair 

est  blaoiqlie    et  très  bonite    à   manger;    eHe 

est    ferme   et  quoique  rarement   grasse,  elle 

n'en  est   pas   moins  agréable    au   goût;   on 

Ja    mange   ordinairement  lardtfé   et   rôtie   ou 

bouillie    simplement  rarec    un     moçpeanjtdè 

latd. 

La  longueur  totale  du  Tétras  k  fraise  est 
de  quatorze  «pouces  quelque  fols  de  quator^ 
ae  et  demi;  la   queue  seule  a  cinq  pouces 


rip  .HISTOIRE' 

et  demi;  les  ailes  atteignent  in  un  tiers 
st  longueur;  son  bec. est  comme -daiDS  tioui 
les  autres  tétras  ;  les  tarses  sont  seule» 
ment  couverts^  de  plumes  effilées ,  jusqu'à 
la  moitié  de  leur  loagueur,  I^  itSste  est 
fiud}  cette  partie  ainsi  que  les  doigts  qui 
portent  des  dentelures  à  UufS'  boi^ds', 
sont  d*un  brun  jaunâtie;  les  ongles  sont 
noires    et  Je    bec    est    couleur   de   come. 

Le  mâle  se  distingue  par  les  --  plumes 
occipitales  plus  longues'  et  plus  effilées, 
par  la  longueur  de  celles  qui  couvrent 
rorifice  des  oreiUes ,  par  les  plumes  de 
la  fraise  plus  abondantes  et  d'aune  teinte 
d'acier  poli  tràs  éclatant;  en  '  général  toitt 
son  plumage  est  plus  teint  de^  roux 
«t  mieux  manqué;  du  reste'  Tespèce  est 
sujette  à  varier  beaucoup  d^in^ividù  à 
individu. 

:  La  livrée*  du  siâle  dattt  sdn  état  par- 
fidt  est»  sur  le*  haut  de:  la  tète;  les  joues 
et  la  nuque  d'un  beau  roux  avec  des 
raies:  transversale^'  bfurtes;  •  tôùtts'les  par- 
ties supérieures'  du' ^  plumage  ainsT  que*  la 
queue:  ont:. du    roux    pi»p  ciule^t  -  prhidi^ 


DBS      T  F  T  R  .  S.  t^t 

priB)   sor  le   iunit   du   dos   aie   est  variée 
4e    cacfeei    xrrtfgulières     noires     et     grises  i 
sur  te  nûlies    du    dos   et'  Sur   te-   croQpioii 
§oat  de    salades    taches   blanches    de    forme 
ov.oide,    qui.  occupent   te.  centre  de  chaque 
^miie*^    te  queue    compoiée    de    seize   pen^ 
Bel  lq;àrement  écagées  entre- elles,  à  quatre 
0Q   dnq   étroites    bandes    transversales    d'un 
Manc  jaunâtre,    qui   sont  accompagnées  d'une 
^oire    baade    noire  ;      vers    l'extrémité    de 
la    queue    est    une    large    bande    noire    et 
contes   les  plumes   sont   terminées    de    gris« 
lotasic^    \a   eotge    et     le     devant    du    cou 
joot  d'un   ronx  blanchâtre;   la  poitrine,    le 
Tentre    et  les   ûanct    sont   rayés    4    égale 
disomce    de    brun ,    de   roux  -  blanchâtre   et 
de    blanc  %     les    moyennes    et    les    grandes 
ccnivertores    des   ailes  sont  d*an   roux    brun 
jivec    des    tacbes    longitudinales    d'un    roux 
jâttoâtre;    les    rémiges   sont   brunes    et  mar- 
quées   mt   leurs    barbes    extérieures    de    lar- 
ges  tacbes  d'un    roux    blanchâtre;    les    pa- 
naches ou  touflfes  de  plumes    larges-,    soyeu- 
ees ,    placées  au  bas  du  cou  i    Tendroit   de 
riiiieitiaii    des    ailes,    et'  qui    en    s'étalant 


n%  .    ilJS  T  0  I  RK  ^ 

forment  i  Tôlseao  une  ample  fraise,  sont 
^'un  noir,  lustré.: de  reflets:  d'ati^  poU; 
quelques  oûes  des  ^ -plus  ^  courtes  sont  sou-^ 
vent  terminée!!'  psîr-  un  liseré:  J^ianc  ou  roux» 
•  y^  examiné ..  des  individus ,  dont  les 
teintes  générales  du  plumage  .  prësentoienc 
des  nuances  .plus,  rembrunies;  Je  haut  de 
la  tête  et  Ict  joues  :  variés  de  roux  et 
de  brun ,  toutes  \e$  plumes  des  cotés  du 
cou  bordées  de  cette  .  dernière  couleur, 
les  taclies  blanches  du  dqs  d'un  blanc 
mdrïs  pur  et  semées  de  petits  points 
noirs,  les  scapulaires  irrégulièrement  tachées 
de  ,noir,  de  roux  et  de  blanc,  enfin  la 
queue  d'un  gris  cendré  avec  des  raies 
transversales  d'un  brnn  noirâtre  et  ondée  de 
2ig2ags  de  la  même  couleur;  une  large 
bande  occupe  l'extrémité  de.  toutes  ces 
pennes  qui  sont  terminées  de  gris  cendré; 
les  pieds  et.  le  bec  çoot  bruns.  Je  suppose, 
s^ç  les  individus,  rêvé  tus  ^  de  cette  livrée, 
n'ont  point,  encore  atttint  l'état  .d'a^ultes»^ 
Ces  Tétras,  ne  sont  point  oûneau;!  voy^- 
geurs ,  ;  ils  .vivant  pendant  toute  Tannée 
dans  les  mfm«s   contrées;   en^  hiver   ils   se 


DES     Tim%LS. 

floatilMcnt     des     diffjfrcntcs—fadcs  -  que     Ifr 

nord   de    T Amérique     produit;    ils    ajoutent 

à    teae    nourritard    eell^    &>( .  I^âidei  i  ec 

der  insectes*     A    la    baye    de    Hudson    où 

ils    soat     très     nbondàhts     ôh     lés    déâgne 

par   les    nom    de..  P'^^^^^   ou_ j^upuiAet;    la 

duâr   est    sèche ,    mais    blanche;     bien    pf^ 

puée]  elle  est    un'  mets   tcès  ,  diatcâï.      ^ 

Uespèce   est   encore /abondsnte  en  Pensti* 

raie,  k  la  nonvelie  Yorlc,  .à  l'i^e    longue^ 

st    dans  .  d!autres  r    pàrtks     de     T Amérique 


»;*-hi 


•  ' 


Tic  msik  cibiaeti 


">!    ; 


'  / 


'    /  t     -/ 


I 


f  -<.       .      '    '     :'j'  ••: 


•    T 


■••- 


TÉTRAS  GÉLNIOTTK. 


Tctrao  ^onaila»    Latk^ 


c 


E  .Tétras^  msçz  gémfralenent  r^patelii 
éàos  /  les  -  contrées  :  du  centie  .de  -  l'Ëuit^pe 
Qrmémc  jusque  .dâsoS'  lét  provintei  mcri* 
diopales,^  :  s'cft  obdsi^  peut  v.nAstkleure  Itt 
grandes  forêts  qui  occupent  les .  jm^s'  mon** 
tueux;  c'est  un  oiseau  cingiittèremBot  itti- 
vnge  et  farouche,  pendant  le  jour  il  res- 
te blotti  sous  les  bruyères  ou  dans  les 
broussailles;  quelquefois,  tapis  [à  Tendroit  dç 
l'enfourchure  d'ane  grosse  branche  d'arbre, 
il  est  presque  impossible  de  rappercevoir. 
La  plupart  des  ?tres  aïïes  *  s'échappent,  à 
l'approche  d'un  objet  qui  leur  inspire  quel- 
que crainte,  par  un  dc'part  brusque  cC 
rapide  en  se  servant  de  membres  destinés 
à  les  porter  au  loin  dans  les  airs;  cette 
espèce  au  contraire  ne  fait  usage  du  vol^ 
que  lorsque   tome  autre    fuitç    lui   est  im* 


DES      TETRAS.  t7S 

fevible^  elle,  se  croit  plus  sure  d'échai^ 
per  à  la  poursuite  du  idias^ur,  Sarrlai 
Tajgiëté  àp    sa   course. 

^oique    le   vpI   4e  .œs  roiseau   soit  pem 

devéy    il    em   nourobstant  tris   rapide;:    la 

t^iuîft    t^'Vla    fo3t;    avi^Q    le»   aika   en   pre« 

^nt  Vessc^'    est    .tris .  retontissast;   ^agitéa 

par    quelque    crainte    ils    relèvent    frequemi 

ment    les    plumes    effilées    dii    sommet    de 

lu  tête  9    à    peu -près    conune   le    font:  les 

iioucttes;   leur    cri    d'ap^.  est   plutôt   nii| 

«iflkmrast     ipsez     fort»     par    lequel    ils   se 

ratt^t;   îl   est   singulièrement    difficile  d'âé^ 

y«  çea.  ciseaux  en  capdVlbé,»    leoc  existanoe 

paroft   t0Dirà   ia  liberté.  '  '" 

Lea  Q^ttQottçs  voyi^ent  pçu^  ils:  tfxeatc 
plus  habîoiçUecmt  leur  a^'our  dans  les  fie  ax 
qvX  les  cgttk  ^ro  naitse,  vers  Tautomme -Ijtt 
se  réunisseat  en  grsndas  bandes  et  passent 
le  ÊOir  et  le  matin  d'une  montagne  à  rav« 
cre,  8au4  cependant  continuer  à  maicher 
•a  asaeciation  pendant  ^teinîlteu  de  la  joufî- 
née;  en  hiver  ils  se  séparent  et  vivent 
isolement;  c'est  dans  les  grandes  foré^,  en 
montagnes  du   nord  de    rEuro^a  ^ue^   Vç^ 


i7«  .    B  IS-tO  t  RE      '^ 

pèjsè  èj^  tws  multipliée^  >  ils  habiteât  dàn^ 
Bihtdfleur.  des  bois' '4e8  plus  .toisfius'*^  et 
îecbercbent  de  prcTértDC(s  les  IDeux^^  oà  pirr* 
mt::  les  pins  ^  et .  les  '  sapins  Opoîssem  tles 
bouleaux  et  des.  rondriers  ûoût  Ids  b^ur^ 
l*eaQs  et  «les  e&ato&s  sont  - leûv  ' pTindpal 
âKiHent  .  pendjâit  rbirer  \  en  éié  '■■  ils  -  •  ^ 
nourrissent  des  itiêrhés  V(^gé%ca^^  que  les 
antres:,  espèces  de  Tétras,  ttîaîsi  les  feîes 
et.  pfirticuiièrement  '  les  Insccrcs  ^Icurt  Sont 
plus  indispensable^.^  C'est  vers  la  fia ^ de  tnark 
ott  &a  commeneeipicnt  d^avrtlr^e  1er  mâlo 
tàEA3tt  en  amour  <o>;  il  ^cherdie  alors  MXSS 
sente  :: femelle ,  Qu'ik  ^  <|]nlte  incmvtifwnt'  •  après 
ravoir  fécondcfe  ptîfnt  codtinjuef"  ^à-  Vivre 
isolément  jusqu'à '.  K»ntotone^--tti«|g.' où  les 
wn!rc'es  se  Réunissent  r  en  -ttSoeiàtiaDS  nom^ 
bteuacs;  La*  femelle, place  sdM  âid' d&hs  les 
lieux  les  i  pins  nécarttfs  et  les;  plus -touffus  de 
fa::  fo£ét,  rencoure-  ^  de:  beanéoup  d'iferbe 
et;  de-  bruyère,  :    pour    couvrir^   fc6     œufs 


Il     i|  wm9im0mmmmm.mmÊÊmt 


(ja)  Les  auteurs  du  DQuvcau  dictionnaire  d'his*' 
toire  naturelle,  disent  que  ces  tétras  s*apparlent 
"dans  les  mois  d'octobre  ou  dt  80vembrt«  «t 
\xX  est  éTidemment  Ssuxj 


Dfii     TETRAS;  iri 


r  • 


Viotnd  elle  est  dans  la  ncfcessite  oe  les 
aboodojuier  :  la  ponte  esc  de  dix  à  seize 
€eo6,  d'un  bldnc  jaunâtre  taché  irrefgulière'* 
ment  de    brun   jaunâtre;    Pinèubation   est   de 

-T  ;' 

trois  semaines/  les  jeunes  »  mêmes  les  mâ- 
les, ne  difièreot  point  des  vieilles  femelle^  « 
mms  sènlèment  jusqu'à  leur  première  mue  ;  ils 
SQXvent  Iè.  mère  4ui  en  prend  soin  .jusqu'au 
commencement  de  Thiver^  époque  à  là*» 
quelle    ils    se    isépirènt    pour    vivre    isplë« 

ment, 

■  >• 

I»a    manière    de    chbssùr    ces    oiJjeaùx   tst 

itès  ^ffid\e,    iparcequ'ils    Se    montrent   rare- 

ment    dans    les  lieoz    découverts   ou    accès-* 

àiblcs;     là    ou    l'espèce    est   multipliée    on 

attire    h    couvée     par     dés     appeaux  ^    qui 

immitent     \è     cri    de    Ik    femelle ,    on    les 

jprend    en   vie   avec  des    filets    qu'oii   place 

âans    les    lieux    où    ils    ont    riiabitude    de 

fréquenter.     On   Jeiir  tend   aussi   des   lacets 

tt    des     collets  ^     on    les    attire    ddns    ces 

^è^es    stveé     tin    ^pèzù    qui    iiximite    leur 

sifflement;   Tinstrunieht   est   fait   avec   un  os 

de  l'aile  tfun  autour  ou  d'un  hibou  ;    comme 

éatot    plai    fionore   que  le  même    os  âaos 

Tom  ni,  m 


V 


I 
>    > 


l^t  HISTOIRE 

d'autres    espèces;    à  son   défaut,    on  se  sert 
d'un    tuyau    d^    plume    (b). 

Ifts  ornithologistes  et  les  méthodistes 
ont  dVcrits  des  variétés  du  Téiras  géii^ 
linotte  y  comme  formant  des  espèces  ou 
des  races  particulières.  La  gelinotte  grise 
dont  Spatman  fiiit  mention  et  qu'il  à  figuré 
(0»  ^^^^  simplement  qu'une  variété  al  bine 
de  note  gelinotte  vulgaire,  ce  que  fai  eu 
oceasioû  de  Vérifier  sur  plusieurs  individus 
qui  me  sont  parvenus  en  cet  état,  non 
seulement  du  'nord  de  l'Europe ,  mais  aussi 
des  régions  tempérées;  ces  variétés  albines 
n'ont  poiilt  un  plumage  régulier  ni  les 
distributions  des  couleurs  constantes,  il  en 
est  de  ceux-ci  comme  de  tous  les  albi- 
nos. Il  est  à  présiuncr  que  l'oiseau  décrit 
-par  Brisson  sous  le  nom  de  gélinotcc 
d^ÉdOssè,  et  que  Butbn  appelle  également 
ainsi,  n'est  encore  qu'une  variété  acciden- 
telle de  la  gelinotte;  cependant,  comme  la 
phrase  descriptive  du  Bonasa  Sfoika  de  Lathaài  ^ 


MM 


CO  Nouveau   dla.  éPhht^  nûtmr.  v»  6«  p.  291. 
CO  Sparman  muséum  c^rhontanum  $sb.  '  i6.  Terrée 

# 

êanut»    Lafh^  ^né.  prit,   y^    a»  p.  640.  «>•  i|. 


t)  È  s     t  E  T  R  A  1  179 

Contient   plusieurs  citations  qui  appartiennent 

r 

iodubitaiemcnt    Comme     synonymes     à    mon 
Titras  dés   Sautex^    il  est  prcfferable  d'exclure 
de  la  liste   nominale  des  Tétras,  une.  espècg 
mussi    mal    indiquefCi 

.'Le    Tetrao    betuUnes    de    Scopoli    (jS) ^    dont 

m  presque   tous   les    méthodistes    ont    fait    une 

espèce,     û^est    en     eflet   qu'une    variété    de 

nôtre   gelinotte;    ou    bien^    c^est    un   jeune 

oiseau  avant   sa    mué. 

On   trouve   l'espèce  jùsqiies    dans  la   Lap^ 

tome  et   dan*-- la   Sibérie   (f),    elle  est  très 

febondante     eu    Uussic  >     en    Norvège  »     ert 

Suède    et    Ôslus    le    nord    de    l^Allemagnef  \ 

ta   France    elic    est   peu    commune,    on    la 

trouve    quelquefois     dans     les    Vosges }      fen 

Suisse     eWe    est    très    rase;    le    Tétras    gé* 

linotte     est ,    du     nombre    des     oiseaux    dtt 

pôle    arctique,     Pcnnant     en    fait    mention ._ 

dans    ]â    Zoologie    de    Ces    contrées;    mai& 

Il     est  '    faux      que      Tespèce     se     trouve 


Ç/)   Sc9polt   Ànn.    v»  1.  p\   171, 

(O   Pali^t   ifoyugê    M    SiberJéj    ^.    t*  p.    198.    ^ 

**•    !•    /•    41  »• 

tn  û 


iS#  HISTOIRE 

en     Afrique,    et    notemmeut    vers    le    Cap 
4e   Bonne    Espérance,    quoique     M.    Virey, 
rassure    dans    une    note     insérée     dans     la 
nouvelle     édition    de   Buffon    (f).    Car    ces 
passages    qu'il   cite,    tirés    du  second  voyage 
de     Le    Vaillant,     ont    rapport    à.  une    es- 
pèce    très    différent     qui     est    effectivement 
propre    à   l'Afrique  ;    le    vol  i  de   ces  gelinot- 
tes    est    rapide    et     sontcnu,    ils    vont    en 
grandes  bandes,    fréquentent    les    déserts    ar* 
rides   et  les  plaines   brûlées,  où  nulle  végé- 
tttion    ne  se  fait    apperccvoir,    et    exécutent 
de  longs   voyages    pour     s'abreuver     pendant 
la    journée,     enfin  cette  gelinotte  dont    par- 
le Le    Vaillant,    se    rapproche   beaucoup    du 
Cata,    elle    formera    une    espèce    particulière 
dans   le  nouveau,   genre  que  j'ai  cru  devoir 
établir  pour  ces  Gaflinacés,    je  l'indique  sous 
ia    dénomination     de    Ganga     vélocifer     (gX 
Non    obstant    toutes    ces    disparités,     Virey 
jéunit    ce     Ganga    ainsi     que    ndtre    Ganga 


(/^   F9fez    Somiini^     édition    d9    Muffom^    y,  ^ 
/      p*   386.   note   a* 

« 

(jf)  Tctrao  namaqua  et  Stnegalw.    Lath.  Ind.  mml 
y.  a.  /»•  ^4a*  CP*   17  ^'  19* 


DES      TETRAS.  igc 

cttt  va  par    Poiret    sur    les    côtes   de  Bar» 

barie^  ivec    le    Tétras    gelinotte;     dont  un 

peu  plas   loin   et    à    la   note    de    la    page 

jçi    il    dit,    fue    cet   oiseau    ne    se    met     à 

foter^   à  moins   gue   k   périt    extrême   ne  fy 

JQr:t.     On   voit    assez    par    de    semblables 

Tapprochemeiis,      quel    fond    on    peut    faire 

lur    ks    compilations     des    iiaturallsces    de 

cibinet. 

le  tube  intestinal  du  Tétras   gelinotte   est 

long    de    trente     et    quelques   ^pouces,    les 

appen^ces   ou   coecum   de  treize   à    quator** 

ze  et  sfiWotinés    par    des    cannelures;     leur 

cbsfr   est  blanche  même    très  pâle;,    elle  est 

succoleute  et   exquise    et     c'est    de    là  que- 

iai  vient   dit  on,  son  nojn    l«jdn  de  Bonasa 

et  son    nom    Hongrois    Tschasarmadar ,     qui 

veut  dire   oiseau   de  César;    c'est    en    effet 

un    morceau    fort    estimé  ^     et    Gesner    re^ 

marque  y   que    c'est  le    seul    qu'on    se    per-^ 

mettoît   de    faire    reparoitre    deux    fois   sur 

la  table   des   princes^    (h). 

les    gelinottes    ont   comme    leurs    congés 


mt 


os 


\ 


ig4,  rtlSTOIRE 

gàères,  lès  fiourdls  mids  et  rouges^  ainsi 
que  les  doigts  borcte's  |e  petites  denter? 
lùres;  les  tarses  iàn^  pctte  fcspèçe,  ne 
sSDnt  garais  '*  plumçs  longues  et  laineu- 
^s  que  par  devant,  et  seulement  jusqu'au 
ifailieu    de    leur    longueur  j    Iç    reste  est  nud 

lAnsi    qtie    le$    doigts, 

.Les  parties  Ijupérieiires  de  la  tête  et  du 
cou  sont  rayées  transversalement  de  roussâ-? 
tfè,  de  bruti  et  de  cendré;  le  dos,  le 
croupion  et  les  couvertures  du-de;5ius  de'  . 
la  queue  sont  d'un  cendré  varié  de  peti- 
tes lignes  et  dte  petits  points  bruns  et 
rbussâtrcs,^  avec  quelques  raies  ùoirâtres  a 
la  partie  supérieure  du  doG;  les  plumc^ 
de  la  base  du  bec  supérieur  sont  [noires; 
tu  -  dessus  de  chaque  narine  e^t  une^  petite 
tâche  blanche/  entre  le  bec  et  Toeil  U 
y  en  à  une  de  ebaqut  côté  de  pareil/e 
*  couleur  >  et  xme  autre  derrière  l'oeil:  ^ 
govie  est  noire  dans  le  mâle  seulemeatj, 
et  ce  noir  est  entouré  de  blanc.  Les 
iSumes  qui  tccouvrent  la  partie  inférieure 
du  Tou  sofït  rousses ,  rayées 't«fcasversalemcnt 
de  noirâtre    et    ^rminées^  de    blanCi    ceHM 


DES      TETRAS.  xi* 

de  la  poitrioe   et    4u    ventre    sont   brunes 

entourées  dp   blanc^    avec   une   tacbe  de   la 

même  couleur   dans-  leur    milieu^    de    façon 

qu'il  n'y   k  presque   que    le    blanç    qui   pa« 

roît,  lorsque  les  plumes    soat   couchées   les 

unes   sur  les  autres;    les   petites    couvertu^ 

tes  du -dessous    de   la  queue  sont   blanches^ 

les  ^rsndes   sont  roussâtres    variées  de  brun 

ce  terminées   de    blanc  :    les   couvertures  su^ 

perieures  des   ailes    et    les    scapulaires    sont 

variées   de  foux,    de   brun    et  de    noirâtre^ 

et  quelques  «unes    ont    une    tache    blanche 

vêts  \e   bout-,   les     pennes    de    Taile    sont 

d'un    ;ris    brun^   ornées     de    roussâtre    du 

cdté  extérieur  et  à    leur    bout;    la    queue 

composée   de   seize   pennes    arrondies   entre* 

elles  ^   a  les    deux  du   milieu    de    la    couleur 

du    dos,   toutes    les    latérales    sont    variées 

de   brun   et    de   fris -blanc  ^    elles    ont    vers 

leur  bout   une   large  bande   noirâtre  et  sont 

terminées  de  gris  blanc;    le  bec,    les  ongles» 

la    partie     nue     du  *  tarse    ainsi      que     les 

doigta,   sont    bruns. 

La  femelle    difière    du    mftlc»    et   s*en  dis* 
tingae,  en  m    qu*«Ue  n'«   j^omt  de   noir  à 


i84 


HI5TQI>B 


«    Sorge,  cette    partie    est    blauche,       th, 

,  • 

peau   nâe  qu'elle    a    au  -  dessus   des     yeux 

n'est    pas  d'un  si    beau    rx)uge  que   chez    le. 
m  le  ;     les    jeunes,     portent    tous     jusqu'à 

l'approche  de.    Thiver,    l^     Uvrée     de  '  U 

femelle. 


•' 


DES      TETRAS.  185 


TirRAS    LAGOPEOÇ 

ou 

PTARMIGAN. 

* 
7etno  Lagoptt8«  £saih\ 


n 


^ANS  ce     grsûii    nombre    d'espèces    qui 
composent    Tordre    des    Gallinacés,    la   plu- 
part   t    reçu    les     climats    doux    et    tem-- 
pétés  pouT    demeure;    plusieurs  vivent  sous 
ce    beau    del,     où    le    soleil    répand     ses 
«boudantes    richesses    sur     des    pays    fertiles 
en  productions    diverses  ;     un    petit   nombre 
etpendaot  que    la  nature    semble   avoir    trai- 
tée   en  marratre,     se  trouvent   confiné  dans 
des     régions    où    tout    concourt    à    impri<* 
mer   a    des    lieux    déjà    déserts,      le    scequ 
de    la  désolation:      c'est     dans    ces    séjours 
couverts     de    frimats     éternels,      qu'habitent 
au  sùlUeu  du    petit   nombre   d'animaux    dis* 
perses   SOI   mie    étendue    immense    de    gla- 
ces et  de  neiges ,     les    seules    espèces   de 


iStf  HISTOIRE 

Gallinacés^  capables  d'affronter  tes  froide 
rigoureux  de  ces  hautes  latitudes;  abon- 
dammeik  pourvus  sut  toutes  tes*  partks 
du  corps  d'un  duvet  touffu,  qui  est 
recouvert  dtiu'  plumage  épais  et  serré, 
CCS  oiseaux  portent  une  fourure  qui  les 
garantit  dil  froid  .excessif;  pour  courrir 
avec  rapidité  sur  les  pentes  de  neiges 
glacées,  la  plante  de  leurs  pieds  ainsi  qvç 
les  doigts,  sont  munis  de  plumes  laineuses 
très  longiles,  très  sérécs  et  ses  plumes  sont 
beaucoup  plus  touffues  et  plus  abondantes 
dans  la  saison  hybcrnale»  qu'en  été^-  d^ 
ongles  d'une  structure  toute  particalière, 
taillées  en  longues  piocbes ,  sont  des  in- 
sturacnts  nécessaires  pour  leur  faciliter  \c 
travail  d'écarter  la  neige  qui  recouvre  les 
substances  donc  ils  w  se  ^urrisse^t  ;  -^  aui 
plumage  dont  la  blancheur  égale  ,  eiellc  ^  de 
la  ncigie^  les  déroba  à  l'œU  ^pbrçœt  des 
oiseaux  popaocs,  Tclis,  -  sont  lies  avahtxiçes 
que  la  sagç  providence  i  acoCkrdée  i  des 
êtres,  qui  privëB  tUr.  l'un  on  de  l'mitre., 
^e  rerroient  condamnés .  À  vexa:  très  ptomp- 
tcmetit  leur  esipèce  détruite  daos  fies:  iiQlx# 
où    tcAit''«semble    concurir   à    cette  fin» 


« 
4 


DES      TETRAS,  «7 

Ce   n'est  que  dan^    les    vastes  plames  qui 
occupent  la  partie    sepjtentrionale    de  TEuro* 
pe,  de  l'Asie  et  de  l'Amérique,     où    règne 
im   bivcT    continuel;      ainsi      que     sur    le^ 
pJus  hautes    montagnes    dû    centre    de    ces 
trois  parties    du     mbnde,    qui    o0rent    une 
température    pareille    k    ce  le    des     contrées 
boréales,    qu'on    trouve   les  trois  espèces    de 
Tétras   que    les     nomeDcIatci^rs     confondent  » 
et  donc  ils     ont   rapportés    les    descriptions 
4ifi*ércntes,     à   la  la   seule    espèce     du    La^ 
gopède   à  bandeau  noir    ou  ptarsnigan.      Cet* 
te   etTGUi    est    à   tel  point    acrédicée,     que 
le  témoingnage  des  naturalistes  du  nord  9    n'% 
pu  prévaloir  contre  Topinion    du  plus-  grand 
nombre:     on    va    cependant    voir    que    ces 
derniers   n'ont   point   eu    tort,    et    qu'il  ex- 
iste    effcctivq^cnt     trois     espèces     distinctes 
de   Tétras,      dont   Iç  plumage   est   en  hiver 
d'un    blanc    pur. 

L'espèce    la    mieux    connue^     parcequ*clle 
est .  la  plus    commune    et    quelle   habite   nos 
Alpes,   est  le   ptarmigan^    vulgairement    ap-  ' 
0  pelle   gelinotte    de    neige   C^),    ou    le   Lago« 

^     9  I  IW       I  I      ■! 

Ça^  Tetrao  Lagoput»    Unn»  Gmêl* 


it8  HISTOIRE 

pède  des  anciens;  je  la  place  en  tête  de 
cette  petite  famille  du  genre  Tétras,  par- 
ceque  son  histoire  oSrc  plusieurs  particu* 
larités,  qui  doivent  seirvir  à*  répandre  plus 
de  clarté  sur  la  description  des  espèces 
annalogucs,  et  servir  de  preuve  évidente 
contre  l'opinion  des  naturalistes,  qui  oppo^ 
sent  leur  doute  sur  la  différence  de  ces 
gallinacés,  par  la  seule  cause,  que  le  plu- 
mage    de  ces  oiseaux  est   blanc    en    hiver. 

Dans  la  quantité  de  descriptions  différen- 
tes que  nous  lisons  sur  les  Lagopèdes», 
il  s'en  trouve  qui  ont  rapport  à  une  au« 
tre  espèce  que  le  ptarmlgan,  mais  les  aa* 
tcurs  en  traçant  des  caractères  dissembla- 
bles ou  des  mœurs  différentes,  ne  se  sont 
point  apperçus  de  ces  •comparaisons  forcées. 

C'est  Picot  de  la  Peyrousc  qui  a  le  pre- 
mier rétabli  Tordre  dans  2a  synonymie  de 
cet  oiseau,  mais  il  a  eu  tort  d'assurer, 
qu'il  n'existe  en  Europe  qu'une  seule  es- 
pèce  de    Tétras    à   pieds    velus. 

La  ptarmigan,  est  un  oiseau  qui  vit 
dans  différentes  contrées  du  centre  de  l*Bu- 
ropc  ce   de    l'Asie,    il   est  égal'^'^ont  -^pan-^ 


DES      T  E  T  R  A  Si  tt> 

dn  dans  l'Amérique  septentrionale^  où  il 
n'a  tàbi  lucuoe  altération  dans  les  formes  ou 
daoi  /a  distribution  des  couleurs  du  pluma- 
ge, ce  que  j'ai  vérifié  sur  un  grand  nom^ 
bre  d'individus;  les  mœurs  sont  aussi  de^ 
meutes  les  mêmes  dans  ces  deux  i  parties 
du   monde. 

Ayant  eu  occasion  d'étudier  les  mœurs  du 
ptarmigin  dans  mes  fréquentes  '  courses  sur 
les  Alpes  de  THclvétie,  je  vais  présenter 
Je  résultat  de  mes  observations ,  ainsi  que  cel^ 
les  des  auteurs  dont  les  descriptions  ont 
umquemcut   rapport    a    cette    espèce» 

Ces  babitanj  des  régions  froides  de  nd« 
tre  globe^  craignent  et  fuient  les  douces 
infloeoces  de  Tastre  du  jour^  on  les  trou- 
ve rarement  aut  ks  pentes  des  montagnes 
exposées  au  midi,  ils  cboississent  en  été 
les  côtés  des  hauteurs  où  ils  sont  à  Tabri 
des  rayons  du  soleil  et  du  vent,  qu'Us 
redoutent  également;  les  rochers  et  les 
plateaux  élevés  au-dçssus  des  régions  boi« 
sées,  sont  leur  demeure  habituelle  pendant 
i'été^  en  Uver  ils  descendent  dans  les  val- 
iées   qui    ^'étendent    à    travers    les    hautes 


/ 


t^  .     (I  1  s  T  0  I  H  E 

•»JLIpes,  et  ne  se  montrent  dans  Ici  plaines^ 
que  lorsque  l'hiver  est  excessivement  ri- 
goureux et  le  froid  âpre;  lorsque  les  mon- 
tagnes sont  envclopécs  de  brouillards  et 
que  l'atmosphère  annonce  la  neige  ou  de 
fortes  pluies  ^  on  entend  les  cris  non  in- 
térompus  des  ptarmigans,  mais  ils  sonts 
tnuets  quand  le  del  est  serin,  et  ne  font 
ftucun  bruit  de  voix  en  prenant  leur  es- 
sor;, soigneux  à  se  cacher  durant  les 
fortes  chaleurs  d'une  journée  d'été,  on  ne 
les  voit  ni  ne  les  entend;  blottis  sous  les 
touffes  de  ^ Rhododendron  ou  la  rose  des  Alpes, 
ils  ne  prennent  le  vol,  que  lorsqu'on  est 
prêt  à  leur  marcher  dussus;  ils  partent  alors 
brusquement  avec  un  bruit  d'ailes,  qui  ne 
manque  point  d'effrayer  le  voyageur,  qui 
gravit  en  s'ilenCe  ces  lienx  solitaires;  plus 
il  fait  froid  plus  ces  oiseaux  sont  farou^ 
ches,  ils  fuient  alors  i  l'indice  du  plus 
l^ger  bruit;  leur  course  est  très  rapide, 
tt  leur  vol  quoique  peu  sontcriu,  n'ii  pas 
la  lenteur  qu*on  présumeroît  être  propre 
•à  4in  oiseau  aussi  pesant;  l'hiver,  il  est 
txH  difficile  ^e   les  appercevoir   sur  te  sol^ 


DES      TETRAS*  i^t 

A  lors -qu'ils     sont    tapis,     contre  quelque 
amas  de  neige,  aussi  bien  qu^cn  été,  sous  les 
touffes  de  .  rhododendron ,    et    mét^e   sur    les 
rocs   nuds;     la     couleur    de     leur    plumage 
dans  ces   saisons    différentes,    les    met   sou« 
"Vent   à    labri    des    poursuites    du    chasseur, 
et  les   dérobe  à  l'oeil  perçant  du  l^ilan,    qui 
les  ifuéte  sans  «cessé;    mais   il  est  faux  com- 
me Vont  assuré  plusieurs  naturalistes,     qu'ils 
se    creusent     des    trous     profonds   dans    la 
neige    pour    s*y^  retirer    en    cas    d'accident, 
en   pout    se    dérober    aux  rayons  ardents  du 
8o\eU;    ces   oiseaux  ne  grattent  la    neige  que 
dans    le    but     de    parvenir     aux     végétaux 
qm   leur   serrent    de    nourriture,     et     c'est 
à    cette  fin,     que    la    sage    nature    leur    à 
donné    ce&  longues   et  larges    ongles,     pour 
qu'ils    pussent    s'en   servir    en   guise  de  pio« 
cbes;    il    est   cependant   de    fait,     que    ces 
oîseauz    aiment   beaucoup    k   gratrer    dans  la 
neige    nouvellement  tombée. 
'  La     nourriture    des     ptarmigans,     consiste 
en    toutes   sortes    de     baies     qui     croissent 
wr  [les  alpas,   ee    bourgeons    de    ces    plan« 
tes,    ea   i^uyère   et   en    herbe    des    alpes; 


tçâ  îi  I  S  T  O  I  R  E 

I 

bfi  trouvé  le  plus  souvent  dan*  leur  jùbot 
ae  l'air^ille  ponctuée,  dès  meures  siaùvagef, 
des  baies  de  mirtillô  et  les  bour2:eons 
de  quelques  espèces  de  Jrènoncules;  Thiver 
ils  trouvent  leur  aliment  dans  les  bour-^ 
geoîis  et  les  feuilles  du  Thododendton  et 
du    pin. 

Cette    cspèee,     se    choisit    vers    lé    inill'* 
4bu    et     même     quelquefois    Seulement    vers 
la    fia    de   juih^     un    lieu    cduvenabic    pour 
cacner     son     nid;     elle     le    place    sur    la 
terre  ^     contre    quelque    roc    roule  ^    au -des-' 
sous  des    touffes   de   rhododendron»    ou  sous 
d^autres     arbustes;     un     trou    peu    profond 
entourée    de    quelques    brins    d*herbe    ou    de 
bruyère,    esc    le    seul    tfpprét    de    ce     tùi^ 
dans    lequel     la    femelle    pond    de    huit   à 
quinze    œufs^     de     forme     oblonguc/    d'un 
cendré     roux     marqué     de     grsmdes    taches 
et    de    points    d'un    brun    noirâtre;     Tincu^f 
bation    est    de    trois    semaines; 

Ijcs  jeunes  au  sortir  de  Tœuf^  ont  toti^ 
te  la  tête  et  le  dussus  du  corps  cou- 
vert d'un  duvet  brun,  noir  et  jaunâtre; 
les    parties    ^inférieures    et    les    pieds    SMt 


■»    .^ 


DES      TE  TU- A  S.  i^j 

«A    cofifernre'  garnis    d'un    duvet    d'un    jau^^ 
ne   bUschâtre;     le     mère    à     beaucoup    dé 
soîBdtudé  ^ouf  ^sis    petib^"^  ellfc    va    jtts- 
qb'i   cipo^er   te    propre    vie    pour    2e   vèh^ 
{^   sot    ceux   qui    lui   ont   ravi    un    liidi^*' 
vida      de    ta     famille;     elfe    se    l[>r^cipité 
sut    ceux*d/   à^t>ea-près    de    la    ixiâûièr^^ 
ooDune  iê   font   le^    Vtinnéaux; 

Bans  les    alpes   la    ciilissé    's'en    fait  tou^*^ 

jours   Bh   fusil  ;     il     eSt    rârb    q\l'6n    tétidlà 

des  filets    k     obs    oiseaux,    qui    sont    Û6p 

fiiéfians   pottir    se    l&Isscr     attraper  '    de     la 

aorte.  Xea  tyrôûens   et   les  Grisons   Àb  ser« 

V6nr  tepfcodânt  de  lacets  ;  ceiix  -  ci  sont  faits 

de  crin  de   dievul,   frotté  àVec  de  la  eirei 

sourcnc  le   lacet  bst  'de   Ibiton/  pai-écq'Voii 

j^rétend    qu'4\ots  \bs   renards    et    les    fouinèi 

ne  tûnclfkent   point  à  la  ptoie;*    -cea    lacets 

é'accaclîeiit     adb     braiiChes     inférieures     dêè 

iapinl;    dés  ardëes    ou  bien   deâ  rosiefS    des 

Upes     en    sdite    qu'ils    touchent    là    terre  i 

U     est    tïès    difficile    db     se  *  proëurèr  '  fcct 

oiseïïa     pciidant     les     ibrtea     chaleuf^     dé 

Vété  ,      ce    qui     hut  '  que    les     ii.dlvidus^ 

Kans    là    livrée     parédté    de    cette     saison; 

TomUH  à 


IM  .niSTOIRE 

sont    rarei    dans    les     collections    d'UsCçirif. 

naturelle». 

Toutes  lef  tentadves  faites  pour  ftire 
éctore  et;  élever  dans  Térat  domestique  c^ 
habitans  des  régions  froides;,  oQt  jusqu'ici 
été  infructueuses.;  ils  ne  suifrivent  point  à 
U  perte  de  leur  liberté  et  rera$ent  toute 
nourriture;  la  diffirence  de  Tair  rJ  et 
sur  des  hautes  alpes^  comparé  à.  celui  qui 
cjrcul^e  dans  notre  atmosphère^  ofire  une 
différence  si  marquée»  qu'il ^  est  probable 
eue  ce  seul  incident  suffit  »  pour  empêcher 
d'élever  ces  oiseaux  dans  nos  plaines^ 
quand  même  oa  seroit  parvenu  à  fléchir 
Ipur    naturel    sauvage. 

Pendant  le  tems  des  amours  »  qui  com« 
oœnce  vers  la  fin  de  mai  ou  dans  les 
Ipremiers  jours  de  juin  »  on  ne  rencontre 
le  ptartnigan  que  par  paires;  mais  vers 
l'automne  ».  lorsque  les  jeunes  de  l'année 
commencent  à    se  revêtir   de  la  livrée  bl&n» 

çhc^    que   ks   adultes  prennent   également  ^ 

•"       »  '         ' 

plusieurs  couvées;  se  ^réunissent  et  fot^ 
ment  des  bandes  plus  ou  moins  noni« 
Ibreosesi   t'est  à  cette   époque  qu'ils    ûesim 


0  B  i    t  is  t  il  A  è.         1^5 

«  *  ■  • 

tcbdeot   des    pointts    les    pins    levées    dci 

•  •  •  ' 

âpes ,  où  là  nfeige  commMce  alo^s  à 
tomber;  ils  èe  portent  suir  let  hâutkurà 
qni  i^^SEntent  làmédlateoîenfc  les  téff^oxà 
Voilées  9  où  ili  eofitinite&t  dMutétteir  tant 
qu'uh  TAvé  trop  '  rigaurenk  ne  les  iTorci 
^oint   à  «fesceodre   ^s   liei   villëet. 

Pour  compléter    là   descHpdott  àa  taiottiri 

da   ptarafigu;     je    place    ici'  lei    bbserva« 

è/oas     de   M.    Heérnè»     telles    qu'elles   se 

troÛTent    ^li^    son    voyégt    k    Vocéui   da 

&ord  9      6ÎL     il     appelé     hdtré     ptsf  migail 

ferdrix    ék   ncbi/   cet  excellent  observateur 

tftabJt   àei   différeoées    très    mstquifcS  entré 

les    deux    espèces    dé    Titras   dont   ia   li« 

vrëe   est   blancUe    en  blyér;    et  il  décrit  1» 

féconde    i^pt:ce   (qui    ie    trouvé    é^lenieni 

dans    \éa    parages   de  rAmériquè    dû    nord 

iqû^    à    visités);     sous  M    dénomlnatiota   de 

^drix   dits   saufeSé     Cette    dernitre    i^spècé 

tat   mon    tëtré»   des    saûlési 

,       •..',.      .  .,     « . 

M  t^ette  espèce t  dit  Heamë,  est  de  la 
j,  mime  cdàlenir  éii  liiver  que  les  pré^ 
^  cédentes^  maiâ  elle  leur  est  infërieùre 
M  n    gfosstms  ^    n'ayant    pas    en    général 

Il  s 


IS6  .     HISTOIRE 

,p  plut    de   4leax    tien    de    leur  poids;    son 

< 
^  bec    est    traversé    par    une    ligne    noire 

y;  qui*  se    «ermlne    à   l'œil,    et   ehe    dlfière 

;,  en    natare  •  et   manière    de    vitre    de    la 

,^  perdrix   de    saule;    elle    ne  fréquente   ja- 

^  mais    les    bois    ni    les    amas    de   saules , 

,^  mais     elle    brave    les    plus    grands   froids 

;»  au    milieu    des  .plaines    ouvertes;    elle  ne 

f,  vie    que  '  des     sommités    et     des    bour« 

;>  geons     des     jêuçes    bouleaux     et     après 

i,  avoir    liiangé    elle    se    pose  sur  les  hautes 

i,  buttes    de    neige    eu  présentant  la   tête 

»;  au    vent.     Les    perdrix*  de    cette    espèce 

^  ne   le    prefttient  jamais    avec   des    filets^ 

$,  comme    celle   de    saules  ^    et    qtmnd  *  elles 

a  manquent    de*  gravier  «    elles    se    servent 

^;  de    leur   bec    qui    est    d'une    force   éton« 

l^  nante',    pour    déuciier   des    rochers,    ce 

I,  qui     leur     est'    nécessaire;     leur     chair 

;,  n'approclie    point    de   la   bonté   de    celle 

,,  des    autres    espèce)!    de    francolips^     car 

elle     est    noire ,    coriace    et  '  amère    (b). 


ff 


(>>    U     est     probable     que    cette    anertume    âm 
la    Aair    dei    ptannlgans    d*Aiiiétiqae    est   occasl* 


'    . 


DES     TETRAS.  197 

« 

^  Elles    Gst   de   commim    tvec   lés   pcrdri:i 

^  des    bois,     d'être    tour'   i  .tour    excessif 

^  vement   coitfanMi;    quand    elle6    le    trou« 

^  FCQt   dans    le    dernier    c$i,    un    chesseuf 

^  peut     en     tuer    jusqu'i    e«nt    vlhgt  -  eA 

^.tres    peu  ..  d'heoi'cs ,    et  -  souvent    six    à 

^  hxà\   d'uni. cpup;    ces   perdrtx    ne' volant 

f,  o-dkarrcment    qu'en     bandes     très     nom« 

9,  brtuses:    Leur    plumage;  comme  celui  des 

^  perdrix    des  saules  ,    te  ^  con?crtit  Tété  en 

H  un   beau    brun-  tacheté,,  et    elles  sont    A 

^difficiles    à    tuer    dans  .  cette .  saison^    qu'à 

^  mcAus    tfuu   c^Dup    d^ns    la^téte   ou  dans 

j,  /e    eœor«     eVes    continuent    de    voler» 

I»  quelque    quantité    de  plojmb  qu'elles  ayçnt 

^  reçue;    elles  manifestent  une    grande    ten« 

^  dresse    pour     leurs    petits,    car     pendant 

^,  le    tems    de    ^incubation    elles   préfèrent 

msé*  par  2a  éHfértnc^  dei  Tég^tana  dont  Ib 
Boofc  pblig^f  de  te  nourrir  daat  cas  costrëeti 
où  Ict^  balet  et  les  rotes  alploet  :C0  crôltteat 
«oinc;  Gtr  U  ett  ceruln  qae  lat  ptanalgaàa 
qol  habJtem  let  alpat  da  la  Saiisf  9  aoat  on 
irai   délicat* 


\ 


$^  ^  ES  roi  nv 

^  touyent^  df.s$  Itàsstr  prendre  plutôt  qa^ 
,,  leurs   opoSi»  â(rV    ,.  , 

^QQ^fosioA  Kiol  rêne  i»ê  >  Ui  iiimien^, 
^l^urct  de  •  i^to  espèce  dei  Tétras  ^  e^t 
4ue  au  oiwqmie  de^fechercb^  «ar  la  na^ 
)(arf ;  ofi  %'  é$ë  .bien;  iQDgteiqs  avant  djQ 
potivoir  s'im^Ber  que  le.  pttarmi^ao,  dpn^ 
1»  livrée:  d'hiyet'  e|t  à  pea^pr^  to*» 
talcmen^  ^ncbe*  (^t  ^.^  ^  mêmç 
jÇiseau  que  ceUd  »  -  qu'ion  rencontra^  habitu^ 
j^Uen^nt    VéU   teyitxk   d^n:  plunt^^e^   lM£ar4 


m 


.         1        rf  •    '  '        ■     ■     '         >    .       »        • .  ,  y.      ^        ».    Il  '         ■     '  .    * 

*  •  -  î  »  f  I  »  • 

(/Q    Cette,"    blinçhear    d^    pt^rmîgin    «al    ii»cu, 

.  ^oln^   accidentelle  9    comme    c*es^    le   cas   chejE    un^ 

Qialtltude    d^ôiteàiuty    ^t  au    contraire    périjixilquet 

lion    ffttlement  '  clièz    le  Ptarmlgan  m^ft  aiiisti    daok 

,   •  .  •       ..  ■       •   •   .   .  •     ...     ■. , .       ,     . 

VeapJee   da-  TArai*  des*Saittef    et-da    Kéhvmaki 

fÊttte^  elreonttanoe  ii  été  erropeusement  attrif^irâ^ 
(par    fiuSbe       (ec*    pTui     encore     i^ar     Viret      danl 

•ea     notes    additioneliea  '  à     la    nOuyeÙc   dduion» 

•  ,         ■      ■       ■  »  '.^  • 

l^yex^  if.  6.  pag ^^S,€i  3t.)  i  nn  état  inaUdlfp 
ainalogue  ^i  Vitûf  t^fard  dans ^ I^espiice  hamafoet 
eu  i  Veut  albinot  daj^  le|  ^  niaQnifirea  et  dan 
|e^    aiieai% 


D  C  s     T  i  T  R  â  S.  î9» 

4e   bnm  »  de    roui  «  et    de   aoir';    que   e6t 

ciseatix    ont    une    plus    aaTpie    fourrure   de 

ûuvct    mttr  ^que   Tété  ;    que    le    poil  long 

et    toofili»    dont    les   tarses   et    les    doigts 

s  nt    garnis,    et   qui  récouvre  eu  hiver   noa 

seulement    tonte    la  .  jpbalarige    du    doigt   de 

-Acrrëre  mais   encore    iine    grande  partie  dés 

ongles   des    dbig^s    de    devant,    disparût   eu 

-partie,    pour    né    laisser    subsister    en    i:é, 

que  ies  pofls  eoûifts  et  les'  ongles  k  nud» 

U  n'en    s  pas   ïallu'  davantage   à  des  ob« 

servateurs    superficiels,     pour    écablir    Tcxts* 

tance  de  p\urienrs    espèces    dfc    Ti^tras    qui 

tie   se    trottrciit  point   dans  la ..  nature  ;    des 

fiôiDS  particuliers,  donnés  à  cbaicune  de   tèê 

variétés ,     ont    éconduit   les'    méthodistes  % 

«dtnettre  *  autant    d'espèces  ;    de  -  là    les    e^• 

feurs    et    la    confusion    des*  noms    dans    lei 

iSiiéthodes.    Dans  cette  liste  de  noms,  donnéh 

à  notre  Terris^  je  distingue  particulièremenï 

ceux  d'un  tems  très    reculiez     Les    noms  de 

Lagopède ,    de    Prarm!gan ,     sont   ceux    qui 

prennent   leur    origine    de    plus    ^oin;      -c^ 

fias   modernes  sont   Tétras    dé   roche,    dé« 

Uautte  blancke,  Perdrix  des  roches  t    Perdrit 

»4 


4" 


.jde  ^e|ge'j    ejt  «PAttagas  .blanc    de  fiaffos; 

.  ^ous.    ces \ nQKQS.  .et  ,oes   .caractères  ^diverç, 

.<[oDnés    par    lea^  auteurs ,.,  .4oiv^t   se    rag* 

/         Rorter .  .  ji    jqôtre  .  scmI    ptarmigan.      On    doit 

.  observer  •  QU,e  .Je  .  TiSrao    scoiicus   de,  »Lathain 

^et  .la   plupart. ,  des    citations   placées    comn^ 

j^synoymes  ,  t|iveç     ceçte     esf^cç  ....préteoduç, 

.4oivevQt    être  jcayie»    de  Ja.;  liste,  -nominalq, 

par    la    raison .    quç    \e$    Indication)    ont 

rapport    à   des.  descriptions,  ^  ou   les  .auteurs 

méconnojl^sapj;    les    ^pèçc&n^  les   onç   Qon- 

fondues^    -  \  • 

.  Je,;    pr^uqie     m'4tre,   «ser  .  iftendu    daM 

cette    descripçioi^    quand    à    la    nonjiençlatujrç 

4e    l'«spè(;e^    pc^ur    ceux    qui    désirent  .on 

.travail    plus    expct,    je.   loji    renvoie   à    naoa 

J^dez,   qu^.  termine    cet    ouvrage  4    il^    verr 

font^     4e    quelle    manière,    j^c  .rap^ortç-.  lef 

.^tatiQns     des     auteurs,    aux     trois    e^pècep 

4e    Titras,    4ont    la    livrée    esc    l^lancIiQ  ep 

lliver.      Il    me  .  reste    maintenant    à    décrira 

le    pl.nmage   dp   cet   oiseau^    d«^8    les    deu;|: 

^sons    de   Tannée. 

La   longueur    tqtale    du    Tétras    ptarmigaa 
?«    4c     qwitor»    ou    de;,   guinzç    poijccgi 


DBS     TBT  RAS.  ?tu 

la  qucic  a  près^  de  cinq  ppuce^  .<^t 
les  a-les  ptiées  attei|^ent  le  milieu  de  ]^ 
longueur  des  pennes  qui  la  compose.  Le 
bec  est  comprimé,  plus  .  long  çc  moias 
courbé  par  le  haut,  qi^ç  d^s.  y  espèce 
guwante  ;  les  doigts  sont  munis  d'on* 
gle$  lyrges^  évasées  et  arrpiidis  pur  \p 
))oat;   Us  sont   arqi;iés   çt    d'un    ncMr    blcui- 

*  « 

itre'r  llr^    est    d'un    brun    noisette  ;    au- 

« 

des5u^  ic^  yeux'  est  une  peau  nue  et  lissç 
ea  hiTer^p  mais  ^  en  ét^  releyéç  en  .  forme 
de  swTCil  et  édenté^^  de  couleur  rouçe 
ft  jmnâtTe  ;  la  queue  est  çompQsée  dç 
seize   penneç» 

.  Le  ptarmigBî\,  de  même  que  plusieurs 
espèce^  d'oiseaux  riverains  çt  .  plusieurs 
fabitans  ,de8  hautes  mers,  éprouve  deu:^ 
mues  par  un;  la  première  a  lieu  vers 
le  milieu  d'avril  et  d^re  .jusqu*en  .mai; 
II  est  alors  dans  sa  livrés  parfaite  d'ét^; 
depuis  \e  commencement  d'octobre  jusqu'au 
mpis  de  septembre  il  perd  sa  livrée  d'été 
pour  se  revêtir  de  celle  d'hiver;  dans  cet 
état  tout  l'oiseau  est  couvert  d'un  plumage 
parfimemenc     blanc»     mais    sa    queue     est 


'tôt  HISTOIRE 

HolK,     à    rexeqplioli    cependant   drs    detis 


l^çoncs  da  milieu  qui  sont  blanches 
que  les  longues  couvertures  du  dessus  et 
du  dessous.  Le  mâle  se  distingue»  malâ 
tèulement  en  l^iver  »  par  une  balafre  ou 
>ande  noire  i^  qui  part  des  cbi^  de 
l'ouverture  du  bec  et  se  termine  derrière 
iVtli;  la  femene  en  'est  dépourvue;  lel 
pieds  dans  cette  saison  ont  de  petites 
plumes  effijées,  très  îoâgûcs,.  qui  garais* 
sent  le  tftrse  et  les  doigts,  et  qui  recouvrent 
It    piantç     des    pieds     ainsi    qu'une    grande 

■  • 

partie    des    ongles  ;  '-  c'est     encore     dans    U 

saison    hybcrnale    seulement,    -que     •chaque 
•  •         •  . 

plume  est  accompagnée'  d'un  long  et  am- 
ple duvet  qui  sort  du  même  tuyau;  eu 
été  ce  duvet,  qui  accompagné  également 
)a  plutne ,  ^est  court  et  peu  garhL 
'  Au  printems,  le  plumage  el)ahge  suo* 
cessivement  ;  on  trouve  alors  ^  ainsi 
qu'en  automne ,  des  ptarmigans  -  en  pleine 
mue  ec  poruht  la  livrée  molée-  deà  dctua 
saisons. 

En    été     le    plumage    est    singulièremcL  ,* 
varié;;   la    livrée'  complette    dans    laquv  4 


©ES     TETRAS  tfl 

fit    le    plus     babitucllepme&t     trouva    cet 
olieaiix,    est  U   suivante* 

■  * 

lA  got^  est   ^iancl^e}    le   cou,    le  dos* 

Jes    scspofaôreSy      tes    grandes     couverturek 

des  aUes,    les   deux   pennes    du    milieu    de 

la   queue  et    ses  couvertures    supérieures  » 

sont    variés    de     raies    sr^asversales ,    plut 

90   moins    bisnches ,      noires     et     rousses; 

les  pennes  des   ailes.,    le  milieu,  du  ventre ^ 

tibdemen    et    quelquefois,    les     couvertures 

iof^rieufet  4e   la   queue  »    demeurent  blancs; 

les  tirsés   et  les  doigts  moins,  abondamitaent 

eouvem    At,  plumes     longues    et     déliées  ^ 

laissent   alors   apercevoir     Pongle    du     doigt 

pofC^rfcar  et^  souvent  ce  doigt  même,'    qui 

est  endérément  nud  ;  quelquefois  il  n'y  a^^  point 

de    poUs    aur    les    doigts    de    devant;     Isa 

aexes    ne    se     distinguent    point,    le  ImAlè 

perdant   as   été  k   balafre   noire. 

J*ai  vu  plusieurs  variétés  du  ptarmigaii 
dans  son  habit  '  dPété  ^  et  j'ai  rassemblé 
dans  mon  cabinet  quelques  indvidus  vtant 
de  h  luisse  que  du  nord  de  l'Amé« 
ffique  dont  les  caractères  accidentels  offirent 
des    dUTéresicea    très    marquces^     accidenta 


M4  H  I  s  T  0  I  R  E: 

qvA  flont  de  nature  à  servir  de  preavé 
contre  ceftaios  auteurs ,  qui  se  sont  pemHA 
fies'  doubles  emplois,  en  multipUant  les 
tispèees  nomin«l$$  des  i^eule^  wiià^^s  du 
lUrmigatL 

y^  individu  nâle  envoyé  du  noc^ 
^  l'Amérique , .  porte  un  plootagc  ,  qui 
iB^quç#  que  Tindividu  est  dims  .  Fct«t  de 
nue  çt  quittant  sa  'livrée  dliiyer,  .  pouf 
reprendre  cellç  d'cfté;  le  trait  »  noiç  entre 
le  beç  et  l'œil  .est  encore  visible;,  to^qta 
la  gorge ,  Le  Rêvant  du  oou ,  l&  parties 
inféricqres  et  les  ailes  sont  ^vlx^  >lan(» 
pur;  le  haut  dqi  la  tête  et  le.  derrière 
du  cou  sont  variés  de  plumes  noires^ 
^ul  portent  de  finies  raies ^  rousses ,  et 
un  peii  de  blanc  à  leur  origine;  le- haut 
du  di;>s  9  ^  les  .  scapulaircs  et  -^  la  poitrine 
jont  couverts  de  piumçs  noires  ;  celles 
du  bas  du  dos ,  du  croupion  .  et  des 
couvertures  du -dessus  de  la  queue  :Sont 
d'un  gris  brun  avec  des  raies  noir^s^  cq 
zigzfig  ;  vers  le  bout  de  chaque  r  plume 
il  y  à  une  bande  noire,  et  tputçs ,  sont 
terminées   de    blanc }    les    doigts    son^    très 


TE  i     tfc  T  kÀl  SUS 

pea  gItTâ  de   plumes,    leur    dernière    pBrf» 

Ittge,  qui  nent   Tongle,  est    eue. 

*  Un   autre   individu     t\x^    ea     Suisse    t^t 

le  5l  Gothard    dans    le    moiis    de    juillet  ^^ 

a  tout  le  plumage,    tant  des  pa  ties  kûpéri-^ 

eores     qifmfëricurea ,       d*un     beau     roux. 

JKinâtre    rayé  rëgulièrjement    de!    noir,    kor^* 

Bds  SUT    le    haut  ^  du    dos  |  .  où    il    y    a 

des    grandes    taches    noires;     cette    variété 

tfâ  de   blanc  .  que    les    seules     réoûges    ec 

foeiques  •  unes    des    pennes    secondaires    des 

Éks\   les  ttraea   ont   seulement  par    devant 

des   poils  bu  es    très    courta;    le.    derrière 

du     tarse     cat  .  nu , .  ainsi     que     la    p  ui 

grande   partie  dc$    doigts;    celui   de   derriè^ 

re    et    les    latéraux     le    sont    totalement» 

nais    ctlui    da    mWîeu    a    sur    la    premièrA 

^\ange     des     plumes    trèa    courtes  ,      qui 

commencent      à     paroltre     dans     Tinterstieç 

des    c'caillcs» 

-  Les  autres  variétés  n'pffirent  point  dans 
leitr  plumage  un  intérêt  égal  aux^  deux 
individus  que  je  viena  de  décrire,  je 
paaae  cooséquemment  Ténumératiân  de  leuri 
•coulema    aooa   ailence» 


,^à&  ât5T0  lit  B 

La  chair  des  ptarmigans  est  d'ùti  bon 
j^oûc,  elle  a  beaucoup  de  fumet;  pouir 
là  couleur  et  la  saveur  elle  à  des  rap- 
ports  avec  celle  du  lièvre;  nous  avoni 
TU     qu'en     Amérique      elle     n'a    pas    la 

inéme    qualité. 

Le  jabot  est  trèk  grand  et  vaste;  il 
est  revêtu  en^- dedans  de  petites  glandes; 
le  gésier  est  aussi  très  ample  et  formé 
de  quatre  musc'cs  très  forts,  séparés  par 
de  ptofonds  sillons  ;  le  plus  grand  de 
tes  muscles  se  trouve  opposé  fcu  py* 
lore  et  à  une  épaisseur  de  Ituit  lignes; 
là  membrane  interne  du  gésier  est  pliée, 
flans  être  très  dure:  les  intestins  êcAt  trét 
longs  et  grêles,  Jeut  lo:  gueùr  jusqu'au  rbc^ 
tutn  est  de  deux  pieds  cinq  I  gnbs  ;  les  cœ« 
cuQis  sont  également  très  longs,  ils  ont 
un  pied  six  pouces  et  trois  lignes,  vont 
en  grossissant  vers  l'extrémité  et  ont 
leur  surface  msrquée  par  des  lignes  bl«n« 
dies  longitudinales;  i's  ont  à  pcb-prèa  te 
double  grossetir  du  rectum,  qui  n'a  qao 
eirq  pouces  de  loiigueur  et  qui  c$t  lbt« 
tné  d'une  membrane   trèa  épaitsc# 


DES     TETU  A  Si  197 

-Le     rai&r4      et      lâ      Ibuine  *  sont     le& 

« 

erucis  ennemis  d.s  pcarmigans;  dès  oiseaux 
râpaces,  (Test  pa^-ticulièremenc  le  ^raoA 
tad!$a  tu  milan  royal  <  qui  les  attaque 
da  haut  des  airs  y  il  tn  détruiroit  im 
bleu  grand  nombre,  si  les  couleurs  du 
plumage  d'été  eonune  e^lui  d^biver^  ne 
les  déroboic  i  rœit  perdant  de  ce  vo» 
use   oLeau. 

Le  ptarmigau  haUtê  pliis  particulièrement 
les  alpes  du  centre  de  l'Europe  et  ne  sei 
montre  point  eu  Lepponie  et  dans  le  nord^ 
<^  Vesptee  suivante  est  très  répandues  eu 
Suisse  on  trouve  le  ptarmigan  sur  les  alpea 
Ai  puys  des  Grisous^  de  Olarus,  d'Appen- 
eel,  dans  le  cancou  du  Te$siu  et  d'Unter- 
iraid;  on  en  voit  beaucoup  sur  le  St  Gothar4 
et  SUT  le  Grimsv^l  ;  l'espèce  est  également  ré« 
pendue  dans  le  nord  de  TAmérique. 

Voyez  la  tête ,  le  bec  et  le  pied  d'uu  ptar« 
inigan  mâle*  dans  la  planche  anatomique  sou 
figure  t,  t  et  3;  pour  servir  de  comparai* 
•on  ^vec  les  mêmes  parties  du  Tétru  det 
•wleij  figurées  dans  la  plauehe  is« 


^it-  HIStOIRB 

tÉTRAS  DES  SÂULÉS. 

Tetfko  Sailceti.    tdîhV. 


J'AI  d^jà  dit  à  rarttelé  t)r:cédént»  ({U'oh 
trouve  dans  les  parties  septentrionales  de 
TEurope^  ainsi  que  vers  le  pôle  en  Amé- 
rique une  seconde  espèce  de  TiStra^r  dooc 
l'ensemble  des  formes;  la  <:ouleUr  dq  ^\\x^' 
mage  cil  hiver  et  la  mue  qui  s'opère  deur 
fois  par  ta  ^  présentent  tant  *  do  nppoiti 
avec  nôtre  ptàrtoigan,  qu'il  est  *très  excu< 
sable  dô  méconnoître  ceS  dedz  espèces^  et 
de    les    confondre:    parcicuIiè^fmcnt^    quand 

< 

bn  n'a  pas  Icj  objets  de  comparaison  àé^ 
Vant  soi.  Aucun  auteur  n'a  jusqu'ici  fait 
connoître  ces  deux  èspécel  d'une  ifianiére 
tomplete;  la  plupart  des  indications»  rap« 
^ort-ées  dans  les  voyages»  ont  été  intfl 
appliquées  et  quelquefois  mdr  eooltprîies  ûtà 
iiomen&Iateurs;  ine  trouvant  à  même;  par 
\fb  résulut  d'observations  multipliées,  (aifêt 
par   mon  ami    Mt  Meyer    d'Offimbiicb^    de 


DIS     TKTRAS^  sa» 

cotfiger  ces  nombreuses  erreurs,^  j'entrepren-* 
drai  de  satisTaire  à  cette  tâche  ^  en  invitant 
mes  ieaears  de  consulter  Tlndex  pour  les 
dadons  qui  ont   rapport  à   la  synonymie; 

l'ai  rénni  dans   Tartiele   précédent   le    La^^ 
eopède»   le  Ptarmigan    et   TAlIagas  blanc  de 
Bufibn;    j*y    ai    compris    le    Lagopède    dd 
roebe  de   Gmelin^  la  Perdrix   de    roche    dei 
Heame,  le  Ptarmigan  et  le  Rock-grous   de 
IfL  zoologie  arctique.    Ici  je  rapporte  k   ml 
seconde  espèce,    non    seulement     le    Tétras 
muet   de     Montin^     mais    aussi    lé    Tétras 
blanc  oTi   Lagopède  de   la    Baie  de   Hudson 
des   sDtenrs^    la  Poule   de    marais    de    Rza- 
cjnski^   Je  Marc  coclc  d'Albin,  le   Rcdgrous 
de  latham,    ainsi    que   la  Perdrix    des    sau* 
les  de  Heaine-,   Mi  Virey    joint    égalemenç 
à    P€Spèce     du    Lagopède    de    la    Baie    de 
Hudson    de  BuSB)tt,    celle   que  Pennant    dé* 
crit  dans  la  i^oôlogie  arctis^ue  voh  a.  pag.  iia. 
mtts  nous   avons  dit^    que   ce  Lagopède   de 
tocbe  appartient  k  l'espace  du  ptarmigan. 

Ce  Tétras  4  auquel  je  conserve  la  déno- 
mination qui  lui  fut  donnée  par  HearnC;. 
ae  difôre   pas   seulement  du   ptarmigan   par 

jtou  ai  0 


aïo         ^       HISTOIRE 

\ 

ses  habitudes    naturelles^    mais    encore    par- 
les   formes    extérieures;     il     est    de     deux 
pouces  plus   grand   que   le   dernier  dans  ses- 
dimensions   totales;    son  bec    est    beaucoup 
plus    ton,    il    Test    même    davantage     que 
celui   du    Tétras    géHnotte,    tandis    que    le 
bec   du   ptarm^an    est  moins    gros   que   ce- 
lui   de  la    perdrix;    ce  bec    est    d'un    tiers 
plus    haut    et    plus    largo     que    celui     du 
ptarmigan,    comme    on    peut   le   voir    dans 
les   planches   anatomiques    lo   et   ii.    fig.   s; 
les   sourcils    au-dessus    des    yeux  sont   plus 
apparents    et    surmontés    en    été    d'une   pe- 
tite   crête    édentéé;    le    mâle  n'a   point    de 
balafre  noire  ^    il    est     tout    blanc   et   res- 
semble   en.    hiver    à   sa   femelle  ;    les   tarses 
«ont    beaucoup    plus    forts    et    plus  longs; 
ceux -cl,   ainsi   que    les  doigts,*  sont   garnis 
d^un    duvet    plus     abondant    et    plus    serré 
4ue    chez    le    ptarmigan  ;    les    ongles    sont 
plutôt    de    longues   kmes    aplaties  /  un   pou 
évasées   en   dedans  et   d'un  blanc  de  corne;* 
ia   livrée  d'été  est  d'aii  roux  marron  foncé, 
6u    d'un    roux    de     rouHle    entrecoupé    de 
r&ies  'trt'nsversales-  noires. 


DES     TETRA*  Su 

lie  Téttas    des  -  saules    est,     pIuS'  encolrt 
qui  le  prarmtgan,     un    habitant    des    glaces 
et  des  flefges;    H    ne    quité   point    les    ré^ 
^ofls   da   cercle    arctique;     on    le    trouve 
jusqu^anx  72*   degré  de    latitude;    en  Ainé«* 
tique,    comme    dans    le    nord    de   l'Europe^ 
il    ne^  fréquente     point    exclusivement     les 
Tocbers,   mais  il    habite    aussi  dans  les   bols 
de    saules    et    de     bouleaux»     proche    des 
rivières,    des   lacs,    et   des  marais;    les  na* 
ti6   de     l'Amérique     du     nord     dis^tinguent 
cette    espèce    par    le    nom   de    Skorvi    rypi 
qui   signifie   T^itras   des    bois;    le   ptarmigan 
est  appelé  ptr   eux  Haetd    type  ou   Tétras 
des  montagnes  ;    dans  la  Livonie  et  VEstonie, 
provinces    les  plus  niéridionales  de    TEurope 
o&     ce    Téttas    descendent     en     hiver.    Il 
séjourne    dans   les   landes    vastes  et  marécsh 
geu^es,    où    croft    beaucoup    de    FaccfniutH 
mjrtittus     if      vllginorum  ;      on     le     trouva 
msA   dans    les  contrées   basses  et   humides, 
où   croissent    de   petits    buissons    d'ormeaux 
et    de    saules     nains,    c'est    conséquemment 
à   ajuste    titre    qu'on   rappelle  ctans  ce  pays 
poD/e   de  marsds»     p^jo^^^  ici  en  ^substance 

•  % 


sia  H  I  S  T  0  I  R  -£  , 

les  observations  du  .  voyageur ,  Hearne  sur 
M  Perdrix .  des  .  Saules,  qui  .  s'accordent 
parfaitement  avec  ce  que  je  viens  de 
dire   des  mœurs    de   nôtre   Tétras. 

,f  Vers  la  fin  de  septembre  et  au 
^  commencement  d'octobre,  les  t>.erârix 
^  des  Saules  se  réunissent  au  nombre 
,,  de  plusieurs  cents,  et  abandonnent  les 
„  plaines  ouvertes  et  les  terres  stériles, 
„  où  elles  engendrent  ordinairement;  elles 
99  dirigent  alors  leur  vol  vers  les  endroits 
9,  les  plus  garnis  de  saules;  là  elles  vivent 
„  en  état  de  société,  jusqu'à  ce  qu'elles 
,p  soient  dispersées  par  leurs  ennemis 
9,  communs,  les  faucons  ou  les  chasseurs. 
^  De  toutes  les  espèces  de  francolins 
^  que  l'on  trouve  dans  les  environs  de 
„  la  Baie  de  Hudson,  celle-ci  est  la 
,,  plus  multipliée;  lorsqu'on  les  laisse 
,f  tranquiles  pendant  un  certain  tcms,  leur 
,9  nombre  s'accroît  souvent  au -de -là  de 
„  presque  toute  croyance;  je  ne  crois 
,9  pas  exagérer  en  disant,  que  j'en  ai 
^  vu  des  bandes  d.e  plus  de  quatre  cents 
it>  près   de   la   rivière  de   Churchill;    on  Jd 


99 
99 
$9 

» 

99 
09 
99 


DES      TETRAS.  sî] 

trouve    cc^nstamment    en    hiver    le    long 
des    ririères    ec    des   ances   sur    les  bords 
des    éX2ngs    et     des    lacs  ^     et    dans    les 
p/aincs    couvertes    de    saules    naln^,    car 
c'est      de   *  leurs     sommités     qu'elles    se 
nourrissent    uniquemment    dans    cette    sal^ 
son  ;     Y  été    elles     vivent     de    fruits     tt 
dTicrbes;    comme    leur  nourriture  d'hiver 
est  sèche    et    dure,     elles    sont    obligées^ 
'„  pour  Acilitcr   leur   digestion ,   d'avaler   une 
quantité     considérable     de    gravier;    mais 
la   neige,    qui    couvre    alors    la    terre   k 
une   grande  profondeurs    ftit    qu'elles    ont 
jy  bien   de   ia  peine  à    s*en   procurer.    Le| 
Indiens    ont    imaginé    d'y    remédier    par 
Je  jBéme    procédé    qu*on    employé   aujour« 
^  d'haï     en     Anî^eterre  ,    qui     consiste     H 
^  placer    un    tas    de    gravier     au -près    de 
I,  iears    ûlets,    afio  d'attirer   plus   facilement 
M  ces   oiseaux;    à  cet  effet  les  filets  indiens 
f,  comportent    de    huit    à    douM    pieds   en 
^,  carré  ;    ils     sont    placés    sur    des    chassii 
„  de   bois,   et  tendus    ordinairement  sur    U 
^  glace   dans   les    rivières,     les   anses,    lei 
o  lacs  et  ies  -  étangs ,   à  environ  cent  ves« 


9» 
99 
9» 


99 


•h  histoire 

^  {es  dei  «aules  des  environs;  s\ais  jamais 
9,  à  iii.Qin&  de  la  moitié  de  cette  distance; 
^,  OQ  f assemble  de  la  neige  en  dessous 
^  et  apr^s  en  (avoir  formé  au  centre  ua 
j»  monceau  s^séi  élevé  ^  on  le  recouvre 
^,  de    gravier;    on    soulève  enauite  un  des 

^  côtés    dçs    cbassi^    qu'on    tient   suspendu 

■ 

j»  à   l'aide   4e   deux   pieux   d'çnviron    quatre 

^y  piçds     iç    haut     auxquels    les     cbiasseurs 

1^  attaclient     une     corde  »     dont    ils    fixent 

9,  Tautre   bout   aux    saules   voisins,    de  ma-» 

^  n'ièrç     à     ce     qu'Us     ne     puissent     être 

$t  appcrçus    des    perdrix    qui    entrent    sous 

ff  le    fiiet;    quand    tout   est    prdt   les   cbas^r 

9,  Àcurs    vont    se    placçr    jsor^     les    saules; 

f,  et    dès    qu'ils    découvrent    quelques    per« 

^  drix ,    ijis    s'çfibrcent    de    les    atttcr    près 

^  du    piège,    ce    qui    ordinairement  ne   leur 

pf  çst    pas    difficile,    car  la  plupart  du   tems 

19  ces     oiseaux    accourent    commç    des    pou** 

0  lets*      Par    cette    méthode    aussi    simple 

^  qu'ingénue  j'ai  compté  plus  de  trois   cents 

^  perdrix    prises    dans    une    seulç   matinée 

Il  par    trois    personnes  »    un   seul   coup    de 

9»  filet    rapporte   ordin^iremcQt   d«   trente    i 

^  SQiX3Bt«dix   perdrix. 


DES     TETRAS.  ir^ 

^  Ces  oiseaux  ne  sont  pas  également 
^  abondants  toutes  les  années,  car  j'ai  vu 
^  des  iii^ers  oa  ils  étoient  si  ntres,  qu'il 
^  étoit  impossible  d*en  prendre  avec  les 
^  rets;  eu  revanche  elles  furent  si  abon« 
yy   dantea     dans     l'hiver     i)8;»    que    j^en    fis 

*  * 

^  donner  plus  de  deux  mille  aux  cochons; 
^,  ces  oiseaux  vers  la  fin  de  mars  ou  au 
^  commencement  *  ,  d'avril  reprennent  leur 
jy  beau  plumage  d'été ,  leurs  premières 
„  plumes  brunes  se  montrent  sur  le  cou  9 
„  et  leur  couvrent  successivement  tout  le 
^  çoTps  9  tnûs  rarement  sont  elles  toutes 
^,  poussées  avant  juillet  ;  ces  plumes  font 
„  d'excelleats   lits.''   (a) 

La  description  du  Red  grms  de  Latham 
appartient  à  mon  Tétras  des  saules  ,  lors- 
que celui-ci  est  revêtu  de  son  beau  plu- 
mage d'été;  j'ai  vu  dans  les  jalleries  du 
Levenin  muséum  à  Londres  Toiseau  sur 
lequel  Latham  à  fidt  sa  description; 
cfest  d'après    ce    même  individu  ^   qui   selon 

»ê4U   ëiraiç. 

•4 


*  • 


tx(  HISTOIRE 

toute  probabilité  a  servi  également  de  mo^ 
dele  pour  le  Moor  code  d'Albin^  que  j'ai 
fait  faire  mon  dessin  et  que  j-ai  pris  là 
description^  de  la  livrée  eomplete  d*été; 
c'est  le  seul  individu  dans,  cet  état  que 
jHii    été    à.  même    de    voir^     tandis     qu'il 

■ 

m'en  a  passé  p^us  de  cinquante  par  lei; 
nains ,  dont  le  plnmage  étoic  ou  totale-? 
:nc.  t  bluhc ,  ou  bien  bigaré  de  foux  et 
de   bianc    (5). 


■**! 


b^  yen  6to\s  à  IMmpression  dç  ce  que  Pott 
y!e  .t  de  lire  lorsque  je  r.çut  Pagréable  vUke  da 
»avart  naturaliste  Bullock,  possesseur  du  Loodon 
ntikwiiip;    cet    amateHr    zélé     k    entrepris     plusieurs 

^'o  utccte    en    Ecosse  et  dans  l\s    différentes   îles  du 

■      ■  ■       \ 

ord   de   ce    royaume,    dans    Id   but   de   rassembler 

ne    collection    des    productions   aatitrellei    de    cet 

Contrées:    M.    Bullock    avait    fait   dans  eès  eouract 

des    obier  vallons  très  latéreasantes  sur  lé  Lagopède 

des    taules,    il    eut  la  bonté  de  me  montrer  p!a« 

•leurs    individus    de  cette  espèce,    tout  revètua   de 

leur    plumage    complet  d'été ,     et    me    fit    l'amitié 

.  4en    efitir    un    couple    mâle   et   fesneUe  poar  mon 

Cette   circonstance   me  met   i    mtea   d^ 


DES      TETRAS.  «17 

Le  Tétras  des  saules  se  nourrit  dans  \ù 
fiord  de  l'Europe  de  toutes  sorteis  de  baies  ^ 
comme  ^bbutus  uva  ursl^  Vaecmiufn  mjr^ 
tiBnf^  lOf^mosum  et  vitis  idaea,  et  des  feuil- 
les du  saule  et  du  bouleau  nain;  en, 
Grœnlande  il  mange  les  baies  de  PEm^ 
fttfUttu  Dans  le  mois  d'octobre  Ict  cou* 
vées  se  réunissent  et  forment  des  bandes 
de  plusieurs  centaines  d'individus;;  c'est  vers 
crtttf  époque  qu^ils  descendent  dans  les 
plaiaes;  ils  se  rappellent  souvent  durant 
la  journée   par   des    cris   tràs   sonores» 

Mx.  BulVoclL  me  dit  xiue  ce  Tétras  portQ 
dans  l'Ecosse  et  généralement  dans  toute 
VAngletene  le  nom  de  ^  Red-Orous;  c'est 
le  même  oiseau  que  celui  décrit  par  Latham 

i 

dans  son  Index  sous  le  nom  de  .Tetrao 
Sc€$lcus,  et  spécialement  à  l'époque  lorsque 
ces  oiseaux  sont  revêtus  du'  plumage 
complet  d'été;  mais  le  Bonasia  ScoHca  de 
Btissôn  placé  conune  synonylne  avec  le 
Red-Orous    de    l'auteur    Anglais^     est   une 

éooiilttter  inostplre  da  ^jagalier  oUcaa   qai  fait  1^ 
#i4ct  àt  cet  article* 


$i8  HISTOIIE 

espèce    différente    qui   c'est    point    rëpandae 
dans   les    trois    royaumes   Britaoiqnes.     Cest 
vers    les    premiers   jours   d'août    que    com« 
menoe    en.  Ecosse    la    chaise    de  ce  Tétras ^ 
alors  on  les   voit  prendre  Pessor  par  bandes 
composées   de    plusieurs   individus;    les   jeu* 
ses^  à    cette    époque  ^     suivent    les    vieux  ; 
leur  nombre  (dans  les  lieux  qu'ils  habitent  de 
préféranee)    est   tel  ^    que   le  .chasseur    no- 
vice   reste    comme   jintçrdit^    et   nç  sait  suf 
qu'el   individu    dirri^er    ses    coups;   mois  les 
routes    pour    parvenir.   ^    cef  retraites   fté" 
qucntées    par   )es  Jétr^s  .  des    saules ,  ^  font 
^nsi.    quo.   les    lieux    qu'ils    habitent  ^    d?ua 
Accès    très   difficile  »    cachés    dans    Tépaisseur 
des   broussailles',    ils  ne  prennent  Pessor  que 
lorsqu'on    est    prSt   à    leur    marcher   dessus; 
ils    partent    alors     sans    jetter    aucun    crit 
mais   les    mouvemens    d'ailes    qu'ils   font    en 
prenant   l'essor    sont   brûlants.      Il    est    très 
rare    que    des    couples   isolés   viennent    ni- 
cber    dans   le   royaume  d'Angleterre  ce  a*est 
qu'en     Ecosse     que     cet    oiseau    est    très 
régandu. 

Las    Lappons    attrapent    ces    Tétras    en 


•  kl 


DES     TETRAS.  aij^ 

fonstniisant    des   bayes     de    rameaux    verts 

du  bouleau  X     dans    lesquelles    ils    ménagent 

de  petites  ouvertures;    c'est  là  qu'ils  placent 

les   lacets;     Toiseau     en     venant      arracher 

les  feuilles  et  les  bourgeons  qui  s'y  trouvent 

feste  arrêté    dans  les  ^lacets;     en    Norvège 

on  en   prend    pat   miliers»   mais  seulement 

en,  iiiver/    ils    sont    envoyés     à   Scokboloi 

et  dans    d*àutres    villes    de    la    Suède    oU 

les  marchés  en  sont  abondamment  pourvus; 

on  les   apporte   des    confi  is   de   la     Sibérie 

for    lea    marchés    do    Petersbourg,    où.  Us 

«nWent  leWs,    sur    des    kibiks    chargés   de 

idifiérente^  espèces    de    Tétras. 

La  ioflirueor  totale  de  cette  espèce  est 
de  quinze  jusqu'à  seize  pouces  un  ^quart; 
fon  bec  est  fort,  trèe  arqué,  déprimé 
«t  \arge  k  sa  base;  le  tarse  mesure  un 
poyce  huit  ftgnes;  les  doigts  sont  pour- 
vus d'ongles  longs  et  plats;,  leur  longueur 
est  de  neuf  lignes;  en  été  les  yeux 
sont  surmontés  d^une  grande  crête  roug^ 
très  apparente  dans  le  mftle;  Toeil  est 
alors  entouré  d'un  cercle  de  petites 
jiums  blancbçs;    L'iris   est  d'un  br\m  fon« 


\     ■» 


»a#  HISTOIRE 

té^  Le  plumage  d'hiver  est  pour  le  mâle 
comme  pour  la  femelle  d'un  blanc  par  et 
lusnré;  les  deux  pennes  du  milieu  de  la 
queue  le  sont  également  ^  mais  les  qua- 
torze autres  sont  noires  k  bouts  blancs; 
lé^  tarses  et  les  doigts  sont  très  garnis  »  * 
i  le^  poils  cachent  totalement  tout  le  doigt 
postérieur  et  ne  laissent  appercevoir  quo 
le  bout  des  ongles  des  doigts*  de  devant; 
les  yeux  sont  surmontés  dans  cette  ssison 
d^une  nudité  rougeâtre  très  pea  ^étendue  ; 
on  ne  voit  aucune  trace*  de  la  crête» 
qui  en  été  s'élève  sur  cette  partie  »  et 
la  presque  totalité  de  l'espace  nue  est 
cachée  par  les  plumes  de  la  tête.  Si  les 
balafres  noires  que  portent  en  hiver  les 
seuls*  mâles  du  Ptarmlgan  étoient  également 
propres  aux  femelles ,  elles  serviraient  i 
distinguer  celles-ci  du  Tétras  des  sautes 
qui  manque  la  blafre  dans  les  deux  sexes; 
cependant  on  reconnoîtra  toujours  dans 
cette  saison  les  individus  de  la  présente 
espèce^  aux  caractères  suivants;  à  leur  bec 
plus  large  y  plus  obtus  et  très  déprimé; 
la    taille    qui   est    plus    forte;     aux    pieds 


DES     TETRAS,  «di 

^\  toot  gartiis  de  poils  beaucoup  plut 
longs  ec  plus  touffus;  enfin  »  aux  ongles 
qtà  sont  longs  «  plats  »  très  déprimés  veri 
k  bout  et    d'ua   blanc    pur. 

n  chiDge    totalement   sa    livrée    en     été; 
ton    plumage     est    alors     d'un    beau    toux 
marron I    pur    sur   la    tête    et    sur    le    haut 
do  COQ,    mais   marqué   de»  lignes    transver- 
sales noires    sur    le    dos;    les    ailes    et     les 
couvertures    taiit  inférieures  que    supérieures 
de   la    queue,      le    ventre    et    le    dessous 
du  corps    sont     d'un     marron     très     foncé 
tirant  au  noir,   et  semé  de  nombreux  zigzags 
noirs;     le   haut  du    dos    et    les    scapulairef 
ont    également    de    ces    bandes    noires     en 
zjgzBg,     mais     les     grandes     taches    noires 
j   sont    en    plus   grand    nombre;     quelques 
plumes    de     l'abdomon     et    les    couvertures 
inférieures     de     ia     queue    sont    termini^es 
de     blanc;      toutes     les     eouvertures     des 
ttles     sont     d'un    roux    marron     semé    de 
nombreux   zigzags    noirs;      les     pennes    se* 
coadaires   ainsi    que    les    rémiges    sont    d'ua 
brun   unifornie  >     les   pennes    de    la     queue 
à  rezceptioA   des    deux,     ou    chez    quel- 


/ 


Stt  HISTOIRE 

t 

ques  ib'dividus  les  quatre  du  mitieu  sont 
d'un  noir  profond,  '  elles  sont  teriûinées 
par  du  brun  noirâtre;  on  volt  à  Im 
mandibule  inférieure  du  bec  uti  petit .  trait 
longitudinal  d'un  blanc  pur  et  un  cercle 
de  plnmes  blanches  entoure  les  yeux; 
au-dessus  des  yeux  est  une  nudité  très 
étendue,  surmontée  par  une  membrane 
nue  ^et  édentée,  qui  s'élève  environ  de 
quatre  lignés  au-dessus  du  crâne;  l'une 
et  l'autre  sont  d'un  rouge  tif:  les  tarses 
et  les  doigts  garnis  de-  poils  très  {courts, 
laissent  nouseulcment  les  on^^les  msds  sou«« 
▼ent  n)éme  la  première  phalange  des  doigts 
nuds;  ces  poils  sont  *d'un  cendré  clair 
et  les  ongles  d'un  gris  couleur  de  corne. 
Tel  est  cet  oiseau  dans  son  plumage 
complet   d'été. 

On  trouve  des  individus  ^  chez  lesquels 
le  roux  est  plus  clair;  d'autres  qui  n^ont 
que  le  cou  et  la  poitrine  couverts-  cle 
pltunes  rousses,  et  le  reste  du  plumage  d'un 
btanc  pur;  ceux-ci  sont  des  oiseaux  dans 
la  mue.  Les  jeunes,  sont  |;énéralcment  d'un 
tous:    orange    sur  ^   toutes    les^    parties    oà 


DES     TETRAS.  ta% 

les   viem  ont  du   roux    marron;    ils    o&t 
plus  de  tadies   et    de   raies    noires  ;  .  vevft 
les  époques  des  mues  on  voit  leur  plumagt 
Cernent  bigaré    de   plaines   blanches.  ' 
En   automne     il    est    facile     de    tuer    té 
Tétras     des     saules»     il     se     laisse      alors 
approeber    sans       montrer       beaucoup      de 
défiance;  en   s'envoiant    il    ne    jette    aucun 
cri,  mais  ait  un    grand   bruit    d'ailes.      On 
iei  entend    se    rappeler    le    matin    par    un 
cri   sonore 9    qui    peut    se  /rendre   .par    les 
syllabes   Ton-Zu;    en    hiver,    lorqu'ils     sont 
réunis,  leur    premier    vol    se     dirige     droit 
dans   les  airs^    afin    de    se    débarasser     de 
la    neige    qui    les    couvre;     durant    cette 
saison    et    celle    d^automne    on    les   voit  en 
petites   et   grandes   troupes;    ils    ne  se  per- 
chent jamais   sur   les  arbres. 

Ce  Teftras  se  trouve  dans  le  nord  jus- 
qu'au 72*  degré;  k  la  Baie  de  Hudson,  en 
Noryège,  en  Fionie,  Kurlaade,  Lironie  et 
Istome ,  en  Prusse  -  aux  environs  de  Tilsit 
et  jusqo'ta  Pomcnéranie  ;  en  Asie  il  habite 
le  nord  de  la  Sdbérie  et  jusqu'au  Kamschatka; 
on  le  Toit    asui  est  Lappojùe  ^   en   Islande 


«4  HXST0IR6 

et  en  Ecosse;  ii  n'a  jamais  été  vu  tor  lel 
41pe8  (te  rAutricbe  ni  de  l'Helvëtie,  ou  on 
trouve  la    seule    espèce    du    Ptarmi|;an. 

Plusieurs    individus  ^     dans    leur    difiërent« 
livrée,    font  partie   de  mon    cabinets 


TÉTRAS    RÉHUSAKi 


Tetrao  lapponicut;  Laikm 


r  « 

c 


KTTf   espèce    est   du  très   pêdt   hoin^ 

hrè    de   telles    dont    je    fais  mention ,    uiii« 

çnement  d'a^^rès    les    indications    des   auteur^ 

nimralistes.    N'ajrant    jamais   vd    ce    Titrât 

en     nature     j'ai      loUgteds     Hësicé     dé     la 

p\acet   icV-,    «pendant  <  voyant   les   obsèrvlH 

tiens    de   tous    les     naturalistes     du    lioril; 

dont  j'ai  pu  consulter    rbpinioD^    s'^lccdfde^ 

avec    leÈ   indications    dés    auteurs^    et    lel 

dissemblances   des    caractères   et   d&s  stfofeuri 

qu'ils     Ugnalent    pour    les    trois    différentét 

espèces  de  Tétras^  qtU  prennent  une  livrée 

bbttiebe    en    liiv«r^    me    pàrolssànt    établit 

des   di^rêncis    très   marquées;   il  m'i  paru, 

qtfon    ne   doit   plUs   Balancer    d'adopter  Vo^ 

ê 

pwïati  it  savants  iiaturalistes  et  dt  jûgtfs 
éctanpetans^  tels  que  Mentin  ^  Rea  et 
Pennant  - 


9ii         .  HiataiRï 

nenf  liintsx  sa  queue  quatre  pouces;  sba 
tu3e  un  pouce  six  U^es^  et  le  ttiilieu  des 
trois  doigts  antérieurs  ^  <ionjôintement  avec 
Tojigle^  xat  pouce  ëlnq  lignes.  La  tête;  le 
cou,  le  dos 9  le  croupion^  les  couvertures  du 
dessus    de    la   queue;    les   petites   du  «-dessus 

m 

des  ailes ^  la  poitrine,  le  ventre  «t  les 
côtés  sont  rayés  transversalement  de  roux 
'ft  de  noirâtre;  la  gorge  est  presque 
entièrement  rousse;  les  jambes  et  les 
couvertures  du -dessous  de  la  queue  sont 
nyés  transversalement  de  brun,  de  gris 
et  de  roussatre  ;  les  rémiges  et  les 
grandes  couvertures  des  ailes  sont  brunes; 
les  moyranes  sont  de  la  même  couleur  et 
.variées  de  roussatre  du  côté  extérieur  et 
à  leur  bout;  la  queue  est  composée  de 
seize  pennes  (à),  les  huit  du  milieu  sont 
4e   la.mipe    couleur   que   le    dos^  ''et     les 


WmmtmmmmmiiÊÊmt^m^0, 


'  '  XX)'  l'a'  ^^ji  remalrqaé ,  que  suivant  Retsz ,  la 
ftteae  teroit  comppséd  de  quatorze  pennes;  y 
•aralNtl  erreur  dans  cette  énumération  de  la  part 
^e  Brisson,  et  ce  dernier  auraft-U  compris  les 
grandes  courertaru  au  nombre    des    pennes? 


D&S      TETILiLi.  M^ 

^Mtte  atérienres  de  chaque  côté  ioat 
noirei;  le  bec  est  aolrfttre;  les  piedi- 
som  gsnns  jusqu'à  l^drogine  des  doigts,* 
dans  la  partie  anténçiure  seulement,  de' 
fiâmes  d'\m  gris  blanc  (  les  doigts  couvert»* 
féeailles  sont  d'un  gito^brun,  de  même 
que  les  ongles. 

La  description  que  je  viens  de  tracer; 
i  été  prise  par  Brisson  d'après  un 
iadirida,  portant  sa  livrée  complette  d'été, 
tel  qu'il  se.  trouvoît  dépose  dans  \t 
cabinet  de  Réaumuh  La  livrée  dliiver 
est  blamâie,  et  le»  quatre  plumes  latéra« 
les  de  chaque  côié  de  la  queue,  sont 
noires. 

Vdd  ce  que  me  marqua  Mr.  Meyer 
d'Qffimbach.  Le  bec  est  noir,  courbé ^ 
un  peu  comprimé  et  conique;  la  mandibule 
supérieure  obtus;  les  .pkd&.  couverts,  dé 
plumes  jnsqa'è  l'origine  des  doigts  ceux^-d 
nuds,  couverts  d'écaillés  grises;  .les  onglet 
asset  droits  point  taillés  en  plodtes^ 
mais  4e  forme  triangulaire,  obtus-  vers  la 
poiiite;  les  narines  couvertes  de  pluities 
»!des^  les  /yeux  p)acés  assest.  hâuts^  l'iry 


«$«.  HISTOIRE 

Viilb  ti«6tirtf.  il'iu  cercle  de  petites  fdximes 
IdiQfbes  et  lurmontés  par  des  sourcils 
imds  et  KWges.  Dtns .  le  pluouige  d'été  ^ 
le»  ç4«(s  dSL  la,  tête  et  la  gorge  sont 
jTttO  rcwx  fiMicéJ  le  haut  de  la  titet 
noir  avee  4es  tadies  rousses  ;  le  eou 
roussâtre  rayé  transversalement  de  ndr; 
^T\  la  pbitidiie  un  espace  d'ail  noir  bruo} 
le  ventre  blanc;  l'ébdomea  de  cette  cou- 
leur ,    8ve6    des    tacbes    rousses  {   les   aifes 

•  * 

yariées  de  pluttes  blanches  et  d'autreg 
rousses  rayées  de  noir;  le  dos,  le  crou<* 
pion  et  les  couvertures  de  la  queue  sont 
rayt^s  de  rous  çt  de  noir;  les  plumtf 
qui  recouvrent  Içs  tarses  sont  d'un  blanc 
t^riie  i  lei  pennes  noires  de  la  queue 
^oilt    terminées    de    blanchâtre.      Dans     sa 

'^^  •  <  •  »  • 

livrée  d'Uvér,  Tespèce  a  le  taumage  d'ua 
Uanc  pur^  à  i'çxce^tioa  des  pennes  de 
la  queue  ^  quL  se  changent;  point  de 
couleur/  E(i  automne  et  au  printems  le 
plttQage  se  trouve  plus  au  moins  tapiré 
4e  plumes  blanches. 

Cet    oiseau    se    plaît    dans   les   forêts   et 
«ur    ifiâ   Mutes    montagnes  ;   %   diffère    en 


DES     TËTltÀS.  ^t 

ccU  8u  Ttanfaitaa  ^ui  ie  .^ëqnente  januris 
les  lieux  boisas.  Ed  fuyant  'il  pousse,  une 
dameor    sonore    Qui    rdssiknble    su    rire   à 

goTg^    déployée;    la    femelle    pond    jusqu'à 

■> 

ftfatoru  IBU&»  rtuiK^trs^  arte  de  |nui^ 
taches  brunes» 

Cette  espèw  encore  fort  rare  dans  las 
oÉbiaets  {dlastmre  fiatu-ellft^  n'a  4fté  trou- 
vée jttsqtt^i  que  daoa  les  forêts  et  daoh 
iBf  iii0ntsgnes  de  la  Lapponie»  IM 
Lappons  dés^^nett  Fespèce  par  le  nm 
de  Réhusak. 

Ce  sont  Vk  tous  les  détails  «  que  fat 
pD  rassembler  sur  un  ciiseau  qtfe  je  &1( 
/ttnab   Tii#  I 


P4 


\  I 


DISCOURS 


i  » 


SUR     I.E 


G  E  N  R.  E     G  A  N  G  A, 


iKANf  de  tracer  lldstoire  de  (MS 
GaUinicés^  qni  ont  r^QS  les  forets  des  cqs- 
.t;rées  .  septentrionales  du  f^i^  posr  dà- 
Aeure.  habituelle»  à  U  suite  desquels, 
j'ai  rangé  des  espèces  qui  s'etçblent  mjnse 
éviter  les .  rayons  de  l'astre  du  jour  «  le 
^aut  pa^roîtr^  l^rusqu^e,  |i  de  ces  habi;- 
tans  du  nord  nous  passons  i  la  àesçxip^ 
tion  des  Gallinacés,  destinés  par  la 
Nature  à  vivre  sur  un  sol  brûlant  , 
dvis  des  climai;s  où  les  rayons  du  soleil 
et  les  «ables  entraînés  par  les  vents,  dé- 
truisent  toute  espèce  de  végétation;  il  ne 
le  parroitra  pas  moins,  lorsque  nous  corn* 
parerons  les  formes  extérieures  des  uns 
et  des  autres*  Cependant,  il  n'y  a  dans 
tout  ceci  de  disparités,  que  celles^  com- 
mandées   par   la   localité. 


BISCOUXS  SUR  LE  GEïfKE  GANGA.    «|S 

lions  Tenons,  de  voir  pû(  )€$  articles 
précédsiits,  qae  le;  espèces  qui  tppiiu:* 
idemreof  mif  Tç'trd?  ont  1«  corps,  très 
dftmn,  la  chair  çomitact;^  et  sondantes 
k  Qeau  fisnz  épaisse ,  xtn  plumage  tr:èsr 
le^te    gam    d'uite    double    rangée    de    A\jir 

» 

Tet,    elles    ont    la    plante    dc;$    pieds    ^ 

H*    doigts     nid^     ts^  -  ipssf^s ,    garqis    sur 

l^jfs   bord^    d'aspérifés    très    dures.      Cette 

eoûSirmttofa     du     corps     et     déj?    mepibres 

leur    étpit    indispei;isable  ^    tant'  pour   parçr 

è   l'action    de    la    te^ipérature     froide    def 

pm^    qu'elles  l^abitenti    quq   povir   s'assuT 

jetdr  solidement  sur    le  terrain    gélé^    ainsi 

que  i«r  les  bnnthtts  de<.  arl^res  çouyei^tea  dç 

verglas    et    de    givre.     Dans  les    Lagopèdes 

qui    bravent    les    froids    du  cerple  arctique; 

nous    voyons    les   mêmes    sages   prëcautionf 

dans    leur    organisation  v    un    cprps    massif ^ 

une    quantité    prodigieuse     de    duvçt,    p^as 

abondante     pendit,    la     i^son     bybernale  • 

des  pieds  bien   garnis;^    et    munis    nonseule^ 

0ient   d'une   épaisse   couche    de    plumes    lai« 

neoses^  qui  les  préservent  d'être  gelés,  mais 

oicore   les    doigts    ç%    It    plante  des  pieds 

PS 


824  DISCODkS    SUR    LE 

larnts  de  cette  eip^cc  de  liifie^  ier- 
ymt  de  ofaau$âtire  pour  s'aSbrmir  et  pour 
cowrir  $aiis  dangers  sur  lc9.  pentes  glûcéeêi 
enfin,  des  ongles  taillés  on  pio6bes>  eont 
des  iDstrumens  tndkpcnsaUes  pour  ëeartef 
li  neige»  qui  retouvre  les  végétaux  iont 
i)i;  S0   nourrissent. 

Dans  ks  Gangas  que  je'  regarde  éommd 
les  représentans  des  Tétras  dans  les  pay* 
situés  sous  la  '  Zoiie  torride,  rorganfsadoâ 
tant  intérieure  qu'extérieure,  est  dans  l'ùar^ 
snônie  la  plus  parfaite  avec  les  Keux  que 
ces  espèces  habitent.  Leur  taille  At  tVdcei 
le  corps  est  pèii  charnu  en  proportton-  dec 
membres,  fe  cair  est  musculeuèe  et  fibreuse^ 
et  les  ailes  sont  longues  ;  tours  attribatt 
indispensables  à  dett  diseaux ,  qui  sont 
oblTgés  de  fournir  à  un  vol  long  et  son- 
tenu;  des  pieds  à  doigts  larges  et  jpoârts, 
dont  celui  de  derrière  ne  porte  point 
&  terre  y  sont  propres  à  courir  avec  cé^ 
lérlté    (à)   sur'  un    saWc  naouvant. 


^M*l 


CO    ^i    ^st    remarquable,    qos    thez  ks  Oiscaot 
conreurt,    la    e^l^lté  do  la  aime  est    prop^rtfaa* 


GENRE    G4.NGA;     .  !i|f 

Les  Gaag»,  que  je  nojmine  tioA^  d'ftprèi 
te  déQomiuackni  donnée  à  l'espèce  qui  hi« 
bite  les  parties  les  plus  méridionales  dt 
fSarope»  ont  toujours  été  confondus  arec 
les    Tétras;    méme^    et    ce    qui   est   plot 

ff 

tarpieMit  entore  ^  on  les  t  indisUnctCf» 
ment  tnélet  «vec  les  Perdrix  (V):  Torga^ 
tiisatioo  de  ces  oiseaux ,  leurs  mœurs  et 
'  ieu»  babitudes ,  les  distinguent  cependant 
de  Ton  et  de  l'autre  de  ces  genres;  Ils 
fonneront  dans  cette  monogîtpkie  un  genre 
liparé^  qui  se  lie  d'une  part  aux  Tétras 
praçTtment  dits ,  par  l'espèce  du  Wm 
thùiianélk,  et  qui  de  l^itre-^part  a  det 
npj^rts  arec   ce  singulier  gi^lUnacé  d'Asie , 

f 

née  ea  rtlaon  «^  Vorganiiatioft .  plus  bu  moin^ 
simplifiée  des  tnembres  qui  portent  le  corps,  le 
CourcTite  et  l'Autruche ,  dont  les  pieds  ont  une 
orgaaieatfoa  très -peu  compliquée»  sont  les  plus 
alerts  à  h  course; 

0)  Lathan  décrit  deux  espèces  de  Gangas  dans  le 
aouresa  genre  qu'il  a  formé  pour  les  Perdrix* 
et  ees  mêmea  espèces  ainsi  ^ue  leurs  congénères 
•ont  nagéei  dact  mb  Mtttt  parmi  let  rérltable* 
Tànn;  .' 


•jtf  DISCOURS    SUR    LX 

fue   le  professeur   Pal  las ,    nous   a   te   pfe^ 
mier     fait     connottre.      Je.    wàs     ^tement 
Soigné  dç  ropniioa  4t  quelques  satucalistes  « 
qui   prétendent    exclure    les     Gaogaji    de.   la 
listç  des   Gallinacés,    parce -que    ces  oiseaux 
ne    sont    point    braduptèjres.  (f},     mai»    U^ 
7    admettent    l^Hétérodite    de    Pallas,     qui 
sous  le   rapport    de  la    longueur    de^   allies 
et  de  leur   forme  singulière,,  devrait    être  k 
prcQiar    i    en    être     exclu.      L<e8    Gûtigns, 
de    même    que    ruétéroclite    sont   de  véri- 
tables   Gallinacés  ;    leur  fponte     nombrcHSc» 
le   peu    d'aprèts   dans  la   structure   ai  rùà, 
les    petits    qui   courent    au   sortir  de  Tceuf^ 
Jeur   manière    de    vivre,    et   tous  :  leurs  car 
ractères    exténwrea  nous  indiquent  la  place, 
que    ces    oiseaux    doivent    occuper    dans   un 
système    méthodique. 

Les  Gangas  vivent  uniquement  dans  les 
contrées  chaudes  de  l'Afrique  et  de  l'Asie, 
leur  passage  n'est  qu'accidentel  en  Europe; 
La     rencontre    de    ces    Gallinacés ,    est    on 

te  ta 

Ce)  On  désigne  auez  généraltmenc  les  Cailinacét , 
fsr  le  nom  de  braehiptèrcf  ou  oiseaux  i  ailes  caurtes. 


I 


■  éEMilife     GÀMOA.  SJ7 

ptessfige  heureux  pour  le  voyageur  ipKté 
dans  les  vastes  solitudes ,  qui  occupent  une 
portion  très  considérable  de  ces  deut 
ptrties  du    gtobe;    la   proximté  des    torrens 

■ 

ou    des     fontaines     est     annonéée  '  par   les 

Gansas  ;    tes    oiseaux    habitent     les   confins 

des  déserts,    ou    dans   les    bruyères    et    les 

plaloes  dâéchées^    couvertes    seulement    de 

quelques  buissons;     voyageurs   et    datant    à 

te    dëphcer,     ils    parcourent    journellement 

une    étendu     très      considérable     de     pays, 

ils-  exécutent   ces   voyages,    dans  le  but   de 

vîàtet    tes    Ueux    où    ils    <mt    coutume   de 

s'abreuver;    lorsque     les    citernes    naturelles^ 

on    les    torrcns    des     environs    vienneiit    à 

tarir,    et    que    la    Chaleur    de    Tatmosphère 

déscècfae    ces   SLbreuYoirs,     les    Gangas,     so 

hasardent  alors    à   traverser   ces  océans  à'un 

sable   diouvant^    que  tous    les   êtres    redon* 

tent,    ec   que    les   autres   oiseaux   voyageurs 

de   tes    contrées    évitent,   en    opérant  leur 

migration    le   long   des    côtes. 

Si  la  nature  destine  ces  oiseaux  à  vire 
dans  des  '  lieux  tristes  et  déserts,  elle 
fcmhie    compenser    en    quelque     sorte    une 


DISCO01tS    SUR    LE  338 

telle  dëfaver  par  un  bienrait;  lei  Gangas 
se  réunissent  dans  <ies  solitudes  par  corn* 
pagnies  de  plusieurs  centaines ,  qui  ne  ,8e 
séparent  que  dans  la  seule  époque  où  ili 
vaquent  à  la  reproducûod  de  leur  espèce^ 
le  reste  de  l'aimée  en  association  nombreuse . 
ils  bravent  en  commun  les  périls  d*uu 
voyage  d'angereux,  ou  jouissent  ensemble 
de  rabondance.  Cette  dernière  particularité, 
doit  être  appliquée  aux  seules  espèces  de 
Gângas,  dont  les  deux  pennes  du  milieu  de 
la  queue  Sont  alongécs  et  subulées;  ce& 
oiseaux  nomades  vivent  toute  Tannée  pai 
\)andes  de  plusieurs  centaines;  les  autres 
espèces  vivent  par  compagnies  ^  composées 
comme  celles  des  perdrix^  du  mâle  de  la 
femelle  et   des  jeunes.    Ils   ne   sp  perchent 

.  Le  nom  générique  Ptcrocks,  que  Je 
l^ropose  pour  ce  gewe^  indique  que  ces 
^soaux  ont  àsp§  la^forme  des  ailçs»  quel- 
que chose  de  particulier  ;  et  en  efiêc^ 
dans  les  genres  nombreux  dont  Tordre  des 
0)^inacés  est  composé  .^  les  espèces  de 
«elui*çf    et    du    geme    suivant   s^    distin- 


GENRE     6AKGA.  «$9 

{WAt,  par   la  longueur  de  leurs  ailes,    dont 

la  pTcoûère  rémige  esc   la  plus  longue. 

Les    caractères     essentiels ,     propres     au 

I 

'{eore  Ganga,     sont    les    Suivants.     Le    bec 

médiocre  »     gréle     dans     quelques     espèces  » 

comprimé;    la    mandibule    supérieure    droite  » 

courbée  vers  la   pointe«     Les    narines    à   la 

base  da  bec  ^    à    moitié    fermées    par  une 

membrane  couverte  par  sles  plumes  du  front  ^ 

dles  sont   ouvertes   en -dessous^     Les    pieds 

(i>,    i    doigts    courts  »     celui    de     derrière 

presque     nul    s'articule     très,     liaut     $ur    le  ^ 

tarse;    les    trois    doigts    de    devant    réunis 

jusqu'à   la   première    articulation  »    et    bordés 

Jatéraiement  de    membranes;     le    devant    du 

tarse   couvert  de  petites   plumes  très  cour- 

ceS|    le  reate  nud«     Les  ongles  très  courts , 

celui    de  âerrière  comprimé    et  acéré  ^    ceux 

de   devant    obtus.     La  queue   conique,    dans 

quelques     espèces     les     deux      plumes     du 

foilica    alongées    en    fils.     Les   ailes    longues 

acciymBées^    la    première    rémige    la     plus 

longue. 


CO  Voftz  le  pied  d^uft  de  tit  disekttt  ;  Table  ana< 
tonique   ffft.  f«  3. 


«■ 


046  tilSTOlAfi 


iJLL 


GANGA  tJNIBÀNDÈ. 


Pterocles  Aresariui,    MihH 


A» 


c 


^*ssT  dans  lek  plaines  saâloneùses  de  là 
jpartie  méridionale  du  vaste  En>pire  de  là 
Russie  9  ainsi  que  dans  les  déserts  »  qui 
s'étendent  au  notd  de  TAfrique,*  que  et 
Gansa   abondé.       Souvent^    dit    l'alJas,     qui 

É 

a  trouvé  l'espèce  vers  le  téritoirc  stérile 
d^Astracan  et  sur  le^  bords  du  Yol^a, 
oh  la  voit  pendant  la  journée,  réunie 
en  couples  s'avancer  sur  les  bords  humi'^ 
des  des  fleuves ,  et  voler  coitame  lés 
pigeoôs.  Quoique  i  proprement  parler 
le  Canga  Unibande  Ue  sbit  point  un  habi- 
tant de  l'Europe,  il  semble  ndn-obstand 
être  enpofté  quelquefois  dans  ses  voyagea 
au -de -là  des  limites»  (^ue  la  aliture  paroît 
lui  avoir  assigné ,  -  dès  plaiUes  btuléés  de 
l'Afrique,  qui  s'étendent  le  long  de  la  mer 
Méditéranée,  il  se  rend  dans  la  fertile  Aib« 
dalousie   et    visite  égalemeat  les  autres  pro- 


DES      G  À  N  G  A  S.  941  ^ 

"^rtnfets  méridionales   de  *  l'Eiipagne  ;    depuis  les 
descm  de  l'ASié     il  pousse,    quoique    pluà 
rarement,  ses  voyages  jiisqûcs  to  Allemagne, 
où    le   natûralis-c     Naumann,     qui    le    pre- 
uaïer    &  rangé .  l'eSpèce     parmi     les    oiseaut 
d'Europe,   tua   en    août .  lîôi ,    dans  le  ter- 
ritoire d'Anbalt,    Un,  individu    de   cette    es- 
P^ce;    deux    autres     iiidividus     y     àvaieuÈ 
été  observés   dans    la    même    année. 
lâtbâm    dans     sa    lUéthôde    Ornitbologiqud 
ûdt   tm  double    ùsajg^e    de    ce  .  gallihacé  ;     il 
le    décrit    en    premier    lieu,    d'après  le  sa- 
vant fallàs,    soui  W    ndril    de    Tstrao  arerUZ" 
ria,    et  plus   loin,  d'après   la  Fauha  Aragon 
nfca,    il    range    l'espèce    parmi    les    Perdrix 
épcronnéèSy    souS    le  norfl  de  Ptrdix  Jrago^  ; 

nUas  il  est  ^tal,  qOe  pour  kgitimcr  ce 
double  emploi  ^  l'auteur  lui  suppose  trè^ 
gracuiteixienc  des  «opérons;  du  rcfsce  lâ  pbrase 
descriptive  de  Lathûm;  que  jb  joins  id  en 
note  (a) ,  contient ,  à    l'exception  de  Kindica- 


■V, 


(/i)  Per£:à  calcarata  ;  pedibuè  art  <e  hirautîs  ,• 
cbrpuB  fuscuffl  fcrrugloeo  varium;  pectiti  rufum^ 
ûscU    bigra:    |^ulà,'''remiiies,  abdomen^  femorai^u» 

TotM  m.  f 


541  HISTOIRE 

tîDn     des     éperoûs,     une     dcscriptioa     très, 
exacte   du    Gang»    de   cet    article. 

La  Géliûotte  de  Barbarie ,  dont  Mr.  des 
Fontaines  fait  mention  dans  les  imémoires 
de  l'Académie  des  scienses^  année  1787, 
page  50a,  la  même  qne  l'Encyclopcdie  métho- 
dique décrit  sous  le  nom  de  Gelinotte  rayée, 
pi.  188 ,  fig.  13,  est  encore  un  jeune  mâle 
de  notre  Ganga  unibande;  la  Gelinotte  des 
rivages  de  la  même  Encyclopédie  p^e  aoo, 
pli.   9»,    flf-   4^    appartient   également  à  cette 

espèce. 

•  ;La  longueur  totale  de  ce  Gallînacé  va- 
rie de  douze  à  quatorze  pouces  ^  sui- 
vant les  pays  d'où  on  le  reçoit.  Dans  les 
eontrées  arides  et  brûlées  de  rAfrique» 
où  les  ressources  alimentaires  doivent  sou- 
vent manquer,  Tcspèce  est  constammert 
d'une  taille  inférieure;  tandis  que  les  indi- 
vidus   tues    dans    les    provinces    fertiles    de 


nigra  :  GoUam  album  nlgro  maculatum  :  cauda 
cuneiformU  »  ^cctriclbua  latarallbuJ  e«lmo  aplcc 
albis;  peiea  antlce  hlriutU  pf>^^^^  ealcarM.  — 
P#r<^jr  JrafQnUë  t  înd€9   0r9\  t.  a.  Pé  645   *P*  7» 


DE  S    G  A  N  G  A  1  V^j 

ïtspagne,  ont  des  dimenfla.is  plus  grandes^ 
icar  plfflnage  est  pîus  béton  et  Icô  ôou* 
lem  en  sont    plus   vives» 

Ces  différenœs,  .soqt  constantes  pour  tous 
les  tnitaaux,  mais  plus  spécialement  pouf 
^ux  qui  se  nourrissent  de  végétaux  et 
de  semences  ;  l^abondan&e  ou  la  disette 
fes  ces  substances  alimentaires  dépendent 
Souvent  de  Causes  imprévues,  et  naissent 
^^  A  /oca/té. 

J'âi    eu    lieu    de    faire    la   même    observa-^ 

ton  sut   plusieurs    espèces    de  Gallinacés  et 

«UT     un     granà     nombre      d'autres     oiseaut 

inJîgèDes     et     exotiques;       particulièrement 

sur    ceux   qui    vivent    dans    les   plaines    dé« 

sortes    du   midi    de    l'Afrique,  comparés  avec 

des     individus    de    la    même     espèce,     mais 

vivant    sons    le    beau    ^cl,    où    le    Nil   et 

le   majestueux  Niger    où  Joliba  répandent  la 

fiécoxidité» 

Sur  la  gorge  de  ce  Oanigt   se    dessine  une 

tache  triangulaire   noire,    bordée    à  sa  partie 

Sup  rieure   par    une   large   bande   de    couleut 

jnarron,  qui  prend  son  orgine  à  la  base  de  la 

jBftndibale    infédcure,  «'étiend-  au-dessous  des 

9  >         ^ 


S44  HISTOIRE 

yeux    sur  les    oreilles,    et   se    réunit   sur  la 
iiuque;    la    tête,    le    cou    et  la  poitrine  sont 
d'un    cendré   légèrement  .teint    de   rougeâtre; 
une    large  bande    noire,    partant    de   l'inser- 
tion des  ailes,  traverse  la  poitrine;  le  ventre, 
les     flancs  y     les    cuisses    et    l'abdomen    sont 
d'un   noir    profond;  les   couvertures   inférieu- 
res de  la  queuç,  également  noires,  sont  ter- 
minées    par    une    grande    tache    blanche,  ce 
qui    fait    paroi  tre     cette    partie    d'un    blanc 
pur  ;     le    dos    et     toutes     les    couvertures  . 
des    ailes    iont    d'un    roux   jaunâtre;   vers  le 
milieu  des  plumes  de  ces  parties  est  un  espace 
plus    ou   moins  étendu    d'un  cendré  foncé,   et 
.toutes    Sont    terminées    par  du  jaune  couleur 
d'ocre;    le  bord    supérieur    de    l'aile  est  d'un 
blanc    terne;    les    rémiges    sont    d'un   cendré 
noirâtre    et    les    pennes     secondaires,    d'une 
XK>uleur    cendrée,    sont  bordées  et   termii.e'es 
de    jaunâtre;     la  •  queue,    qui    est    fortement 
étagée,    est    en -dessus    d'un    cendré     foncé 
avec     des    raies      noirâtres     et     toutes     les 
pennes,    les    deux  du  milieu  exceptées,  sont 
terminées     de    blanc  ;    en -dessous    la    queue 
est    noire    terminée    de    blanc;    les   petites 


D  E  s    G  A  N  G  A  s.  afj 

p\ume&  qui  couvrent  le  derant  da  ttrse 
sont  d'un  blanc  jaunâtre;  le  bec  est  bleu- 
âtre; la  partie  postérieure;  du  tarse  et  les 
doigts  sont  d'un   jaune    foncé* 

La    femelle»     constamment    moins     grande 

d^s  tontes  ses    dimensions^    a    les    couleurs 

plus  ternes;  le    cendré    du    cou     est     plus 

™t,   le  noir    des     parties     inférieures     est 

teint  de  brun,    et    la    bande    noire    sur    la 

poitrine   est    moins     large.      Elle    niclie    à 

terre   dans    les    brousailles;     suivant    l'auteur 

de   la   Faune   Arragonienne    la    ponte    serait 

de    quatie    ou    de    cinq     œufs     marqués     de 

ttcbes    brunes,    et   suivant    Pallas    les     œufs 

feraient   d'une    couleur    blanche    pâle, 

Pa/las  appelle  cette  espèce  poule  des 
steppes  •  ou  des  landes  ;  on  la  trouve 
dans  les  déserts  sablonneux  des  environs 
du  Volga;  elle  jette  un  cri  aigu  en 
s'élevant,  mais  ne  fait  point  de  bruit 
dans  son  voU  Sa  nourriture  consiste 
en  gr^es  d'astragale.  C'est  le  Disherdk 
des    Tartares. 

]*ai  reçu  d^s  individus  tués  en  Espagne^ 
ainsi   qu'on    mâle    des    déserts    de   Barbarie 


\ 


f«(  HISTOIRE 

eeax-d,  comparés  avec  les  exemplaires 
déposés  tant  aii  Museaqi  de  Paris  qu'ail- 
leurs, et  tuéfe  en  Jtsie  çt  en  AUcma^e, 
iX^offraicnt  d*autres:  diâf^rcnces  que  cel  es 
qui  sont  dues  à  la  localité ,  et  dont  je 
Tiens    de  fiùre    mentioii    dans    cet   article. 


un         DES      G  A  N  G  A  S. 


^^m^rm^^mm^fm^f^Êmmm 


GANGA    BIBANDE. 


^eio:les  biclnetu^.    MikK 


p. 


^is  des  bords  verdoyons,    où  la  gfrande 
rivière  des  poissons    roule    ses    flots    impé- 
^"^^^,  Le  Vaillant  rencontra,    pour  la  pre- 
mière fois  dans    ses    courses,    Tcspèce  nou- 
velle de  Ganga    qui    fait    le     sujet    de    cet 
article;  là,    se     dérobant    dans    les    touffes 
d'herbes  et  de  broussailles,  elle  se  blottit  par 
paire  ou   par    compagnie  à  l'indice  du  plus 
léger   bruit,     et    ne    prend    son    vol,     que 
/orsque  tous    les  autres    moyens  de  se  sous» 
traire    à    la     poursuite     des     chiens    et    dti 
chasseur  lui  deviennent   inutiles;    habitant  des 
plaines     sabloneuses,     qui     couvrent     cette 
ftftte  de  l'Afrique,  les   eaux  du  fleuve,  dans 
tequel     elle    vient    se    désaltérer,     rattirent 
jouTiieUement    sur    ses    bords. 

Le   mlie,    caractérisé     par     deux     Colliers 
"^t  forme    demi -*  cireulidre    et   qui  'remoi  ^  ' 

f  4 


148  HISTOIRE 

fur    le     dos,     se    distingue     encpro     de    ta 

femelle    par   une   très    large  bande  frontale. 

•  •        •  •         •  ■ 

La  lox^gueur  totale  de  cette  espèce^  (dont 
aucun  auteur  ne  fait  mention),  est  de 
neuf  pouces  et  demi;  le  bec  grêle  »  droit 
et  foiWemcnt  courbé  vers  le  bout  mesure 
neuf  lignes  ;  les  ailes  s'étendent  jusqu'à 
r.extré^mité  de  la  gueue,  qui  est  fortement 
étagié  sans  que  les  deux  plumes  du  m.i- 
lie.u    spient    alongées^    et    subulées. 

Une    petite    tach^    blanche    couvre  la  basç 
du    bec,    où    une    large  bande  noire  s'tten4 
d'un     œjl     à     l'autre ,     ce     r\oir     est    coup^ 
^u- dessus      des     yeux      p^r     deux     grandes 
^ches    ]at;érales,    qui    sont;    d^un    bl^nc    puc; 
l^es     plaides     du     haut     de     la     tçte     et    de 
Vocciput,    d'uç    roux    jaunâtre,    ont  une  ta- 
ç^e    noirâtre    sur    leur    milieu;     les    joues, 
le    cou,    la    poitrine    et    les  petites   couver- 
tui;€^    du    haut    des    ailes    sont   d'un    cendré 
jfiunétre;  le,  dos  les  grandes  c^  les  moyennes 
couvertures    et    les    pennes    secondaires    des 
ailes    sont    d'un,  cendré  .brut);    chaque  plumie 
de    ces    pst^rties    porte     de9     raies     et    des 
lactés  rousses,  .qu'on  n'apperçoit   qja'ea   re^ 


DES      GAKaAS.  04» 

levant    ceVes-ci;    une    grande    tache  blanche 
de     forme     triangulaire     temUie    toutes    ces 
pl..mes  ;      le      cronpion  ^       les     couvertures 
supéneares    et    iiiféricu/e^    de    la    queue,    et 
Içs    pcan  s    de    celle -ci 9    sont    rayés   traasr 
versement  de   brun    et    de    roux    jaunâtre; 
une       grande      tacbc       dç      cette       coulent 
termi:  e     tou(e>     les     pennes     caudales }     Içs 
re.rigcs    Sont    noires    et    les    baguettes    bru- 
nes;   au-dessus    de    la    poitrine    se    dessine 
un  premier  collier    blanc^    suivi    d*un  second 
qui    est    noir;     les    extrémités    de    ces    col- 
liers    Tcmotvtent     jusques      sur     les    parties 
latérales    du     dos:    le    ventre^     l-es    flancs , 
les     cmsses    et    J'abdomen    ^ont    d'un    blanc 
terne     coupé    de    fines     raies     brunes;     les 
petites    plumes     qui    recouvrent    le     devant 
du     tarse    sont    d'un   blanc    terne;    la    partie 
postérieure  du  tarse,    les   doigts^  les    ongles 
et    le    bec    sont  jaunâtres. 

Ta  femelle^  qui  n'a  point  ces  colliers 
m  ces  bandes  sur  le  front,  a  toqt  le 
haut  de  la  tête  d'un  roux  jaunâtre  avec 
de  grandes  taches  longitudinales  noirâtres; 
mur  Jeaiooes  et  sur^  la  gojge  de   très    petits 

iê 


ksô  H  i  STO  ï  R  E 

point!  bruns  ;  le  corn  et  la  poitrine  marqués 
de  large^  bandes-  transversales  brunes  et 
jaunâtres;  le  vcntîré  les  cuisses  et  l'ab- 
dômen  comme  chez  ïe  mâle;  les  pluraei 
ttu  dos  et  toutes  celles  des  ailes  rayées 
jàé  brun  et  de  -  to\xx  ;  au  lieu  d'une  ta- 
che triangulaire  9  qui  chez  le  mâle  termine 
les  moyennes  et  grandes  couvertures,  celle- 
ci  a  sur  le  bout  des  plumes  une  zone 
Wanche;  les  rémiges  sont  d'un  brun  noi* 
râtre  avec  un  petit.  Hseré  Wanc  i  leur 
extrémité;  le  bec  et  les  ongles  sont  bruns. 
'-Les  jeunes  mfiles,  avant  leur  première  mue, 
,ressemblcnt    à    la.  femelle. 

he  Vaillant  manque  dans  une  note,  oi 
R  me  fait  part  des  observations  recueil- 
nes  sur  les  Oallinacés  Africains  dont  W 
»'a  point  encore  enrichi  son  bel  ouvra{:e 
ornîthologîque  /  qu'il  a  commencé  à  voir 
Tespèce  du  Ganga  bibande  dans  les  pays 
des  grands  Nam«}uois,  sur  les  bords  et 
au-*de!à  de  la  grande  rivière  des  poissons; 
-«ne    n'est    point    connue    dans    la     colome 

■ 

d«     Cap    de     Bonâfè    Espérance    et    parole 
•  habiter      en     ^bis     fraiid      nombre      Aaôs 


DES     G  A  N  0  A  S.  ^^ 

)es  pays  qui    sVtenâcDt   vers    la    côte    d$ 

Guinée  et    d'Angolc,      Ces     oiseaux     vivent 

par  compjigaies    coioposéçs    des    paréos    eti 

d^  /a   couvé j;      ils    Se     séparent    au    tenu 

des    amours.  ^ 

Lj   mile   et   la    femelle    ont    été    déposés 
dans     mon    cabinet     par     mon    aimi    Xe 


»p  .   fiïSTOïRiç 


GANGA  QUADRUBANDE. 


Pterades  qaadricfnctus ,    Mîht, 


c 


ETTB  belle  espèce  de  Gallinaoé,  un 
peu  moins  grande  que  le  Ganga  de  Tar- 
ticle  suivant ,  mesure  en  longueur  toute 
neuf  pouces  et  demi;  elle  n'a  point  àomme 
le  Ganga  cata  les  deux  plumes  alongées 
en  fil ,  mais  sa  queue  fortement  étagée 
présente  la  même  forme  que  celle  du 
Ganga  bibande.  Vue  couleur  d*un  gris 
terreux  roussâtre  *  est  répandue  comme 
teinte  principale  sur  la  livrée  des  deux 
^e^es,  dont  le  mâle  porte  aussi  des  co^ 
liers  >et  des  bandes  frontales,  par  lesquelles 
il    le   distingue  de    sa   femelle. 

Le  mâle  a  trois  bandes  sur  le  front; 
les  deux  latérales  sont  blanches  et  celle 
qui  occupe  le  milieu  est  d'un  noir  pro- 
fond; Tocciput  est  roussâtre;  sur  chique 
plume     il     y     a    une    bande     longitudinale 


DES      (BÀNGÂS.  hsi 

noisrftt  è    le    cou     et   la    poitrine    sont  d'uii 

cendré   toussâtre;    le    haut    du  dos  est  rayé 

transversafement  de  brun  sombre,    de  jaunâtrô 

et    de    noir;     les     petites    et     les    grandes 

couvertures    des  allés,   d'an  jaune  clair,    ont 

vers    le    bout    une    large    bande   transversale 

noire»    bordée    de    cliaque     côté     par     une 

étroice  raie  blanche;  sur  la  poitrine  des  malea 

adultes   se    dessinent  en    bandes   demi   circu- 

laires    quatre     colliers  ;     le    premier    ou    lé 

collier    supérieur    est    d'un    brun    mordoré, 

le    second    blanc,  $le    suivant    doir     et    lé 

quatrième     bUuc  ;    les      rémiges     sont    d'un 

brun,    noirâtre  ;\  le  ventre ,    les    cuisses    et 

rabdomen     sont     rayés     alternativement    de 

fines     bandes     transversales     blanchâtres    et 

noires-,    les   petites   plumes   très  courtes    qui 

garnissent  la  partie  antérieure   du   tarse,  sont 

d'un   cendré  jaunâtre    semé   de   petits   points 

soirs  ;    les    pennes   de   la  queue  sont  rayéei 

de    noir    sut    un    fond    jaunâtre.      Le    bec 

grêle     est     rouge    à     sa    base     et    noirâtre 

vers    le    bout  ;     la    partie    postérieure    du 

*  • 

tarse    et    les    doigts    sont  jaunes.r 
La     ibnclle     n'a     point    de    bandes    sur 


tS4  HISTOIRE 

le  front  ^  point  de  colliers  sur  k  poi- 
trine,  et  les  couvertures  des  ailes  ne 
portent  point  de  ces  bandes  noires  bor« 
décs  de  raies  blanches;  touce  la  tête 
est  garnie  de  plumes  d'un  roux  jaunâtre 
avec  une  bimde  longitudinale  dans  le 
milieu;  la  nuque,  le  dos  et  le  cronpioa 
sont  rayés  de  brun,  de  noir  et  de  jaunâ« 
tre;  les  scapulaires  sont  marquées  de  même, 
mais  bordées  et  terminées  par  une  bàndt 
jaunâtre;  les  couvertures  des  ailes  d'un 
jaunâtre  clair  portent  des  bandes  trans- 
versales noires.  Nous  avons  dit  que  la 
femelle  manque  les  quatre  colliers ,  Ici 
plumes  des  parties  inférieures  sont  ctiez 
cUe  d'une  teinte  plus  claire,  mais  da 
reste    colorées    comme    dans    le    mâ'c. 

LciS  jeunes  mâles  dans  la  première 
aanée    ressemblent    aux    femelles. 

Le  Ganga  quadrabande  vit  dans  l'Indf; 
Sonncrac,  i^ui  le  premier  a  iait  connoître 
le  mâle  s^ns  donner  les.  moindres  détails 
çMcemant  *  les  mœurs,  nous  apprend 
uniquement ,  que  l'espèce  à  été  vue 
gar    lui    k    la.  c^te    de    £or£>maiideI,    o^ 


\ 


DES      GuVNGAS.  5^ 

«a     r^CPellc     improprement     Caille    de     la 
Cbmc 

Jjfi  mile  et  la  fem^Be  foitt  purtic 
Au  cabinet  de  M.  Raye  de  Breukelerwaert 
de    cette    Tille, 


356  H  I  S  T  O  t  R  È 


■  I  1 


*i— * 


GANGA     CATAi 


Pterocles  tetiriui.    MM/« 


L 


S    Ganga     de    cet    article,     appelé    im« 
proprement    Gitmotie    des    PyrinieSj      est   do 
^tous    ses    cotigénèrcs     la    seule    espèce,    qui 
se      trouve     ea     grand    nombre    dans    les 
pays      les      plus     méridionaux     de     l'Euro- 
pe;     son  '  apparition     accidetitelle    à    même 
lieu      dans     les     dépàrtemens     du     midi    de 
la'    France,    dont    felle    fréquente    les     lan- 
des   stériles.      Quoique    plus    à    portée     des 
recherches    du    naturaliste  ,    Tespèçe    n^en    a 
cependant    pas    été     mieux    observée,      car 
nous    ne    connoissôns    de    sts    nloeurs     que 
certaines     particularités,      qui     fjnt     desiref 
une     description     plus     complette     de     cet 
oiseau    nomade. 

Nous  savons  qu'après  le  tems  réguis^ 
i^our  réducàtion  des  jeunes,  les  diférèn* 
tes    Compagnies     de     Ganga    te    réunissent 


DES      G  À  N  G  Â  S.  3^ 

en  bandes  très   nombreuses    souvent    compo- 
sées de  plusieurs    milliers    d'indîTidus';       que 
CCS  esssdms    ^arcourcét    d'un    vol   rapide    et 
soutenu  un    espace    conside'rable    de  terram; 
qu'ils    traversent     la     Mëditerranrfe ,    et    nfe 
craignent    point  d^entreprêndre    le    trajet  des 
vastes  idéserts   de    T Arabie    et    du    nord    de 
rAfnqne;      Je     but      de    ces     courses     (dû 
moins   à     en    juger     d'après    les    habitude* 
anjBûcs  de  l'espèce    suivante),     semble    être 
commandé   par     la     nécessité    de    s'abreuver 
dans  tes   torrens  et  dans  les  fontaines    d*eaa 
douce,     oii    CCS   volées    de    Gangas    se.  ren* 
dent    journellement    et    à    des    heures    régu-^ 
itères  ;    ils    retouTnent    après     avoir    étinchë 
fenr    soif    dans   les    pkys    brûlés;     qu'il^  ont 
choisi    pour   detneute   habituelle. 
Si    les    naturalistes  et  les  voyageurs   n'ont 

point  mis  de  l'importance  à  nous  trans* 
mettre  rblstoire  des  mœurs  du  Cata;  leurs 
recherches  ont  été  plus,  miriutreuses  i 
l'égard  des  noms  différcns,  sous  lesquels 
respèce  se  trouve  désignée  chez  quelques 
auteurs  anciens;  cette  matière  à  mime 
fait  négliger  à  Bufibn  de  nous  donner  mQ 
l9tnf  UL  r 


f5t  HISTOIRE 

âescriptloi\  ei^acte  des  formes  extérieures 
et  des  couleurs  du  pUimase  de  cet  oiseau. 
Mr.  Yirey  dains  la  noureUe  édiûon  rédi- 
gée par  Sonnini  à  sans  doute  voulu  rem-^ 
plir  cette  lacune;  mais  il  serait  difficile, 
pour  ne  pas  dire  impossible,  de  reconnot** 
trc  l'espèce  dans  ^cte  description  supplé-- 
qientaire. 

Comme  le  trsivjûl  de  Buffon,  pour  dé« 
brouiller  cette  confusion  de  noms,  est  du 
nombre  des  recherches  secondaires  qui 
servent  à  la  connoissaoce  plus  par&ite  des 
4treSy  je  me  .fids  un  devoir  de  trans* 
crire   ce  que  ce  savant   en  dit 

,j  M.  Brisson,  qui  regarde  la  perdrix 
^,  de  Pâmas  ou  de  Syrie  de  Bélon,  comme 
,9  étant  de  la  même  espèce  que  sa  Géli- 
9»  natte  des  Pyrénées,  ranfc,  parmi  les 
„  noms  donnés  en  différentes  langues  à 
,,  cettç  espèce ,  le  nom  Grec  Syrop^ràix, 
gt  et  cite  Bélon,  en  quoi  il  se  trompe 
,,  doublement;  car  i*.  Bélon  nous  apprend 
t,  lui  «même,  que  Toiseau  qu'il  a  oomio^ 
,y  Perdrix  de  Damas  est  une  espèce  diffe* 
,,  rente   de  celle   que  les   auteurs    ont    sp- 


DES      G  A  N  G  A  9w  t^ 

»  pelée  Sfr^erJix^  laquelle  ai  lé  pltlmagê 
^  noir  et  le  bec  rou^e  (a)i  a*,  en  écri- 
^  YUt  ce  nom  Sjtfopirdix .  ea  caractèrci 
^  petf  ^  Mr.  Brissoa  parolt  voulosr  loi 
»  donner  une  origine  grecque^  et  cèptotm 
j»  âant  Bélon  dit  expressément  que  e^est 
M  nn  nom  latin  (ft)  :  enfin  il  est  difficile 
,,  de  comprendre  les  raisons  qui  olit  portil 
^  M.  Brisson,  à  r^arder.  l'cenaa  d'AristQte 
^  oomioe  étant  de  la  même  espèce  qU0 
ip  la  Gelinotte  des  Pyrénées  ;  car  Aristote 
»»  met  son  œnas,  qui  est  le  vinago  de 
^  Gâta  «  a\i  nombf  e  des  pigeons ,  dci 
^,  tourterelles  et  des  ramiers»  (en  quoi  il  a 
été  suivi  PÛT  tous  les  Arabes);  et  il 
assure  positivement»  qu'elle  ne  '  poni 
comme  ces  oiseaux  »  que  deux  œufs  à 
^  la  Tois  CO:    or,  nous  avons  vu  ci^dessus^ 


9» 
99 


(4p3  Béiomf  tutture  dès  $lusuâ;  pag.  358.  LK 
Perdrix  de  Damai  dont  B^lon  parle  ne  peut  tous 
mttcun  rapport  fitre  comparée  avec  iet  Gangat;  sea 
oiseau  ett  un   Titras. 

(#)  IbU^  ibidem. 

(^c^  AriJtote»   hit$.   afàms!^  Itbé  6.  cap.  t« 

f  a 


t^Q  HISTOIRE 

^-qat  les  GéUnottes  (d)  pondoient  un 
,^  beaucoup  plus  grand:  nombre  d'œuft  ;  ptr 
^  conséquent  Toenas  d'Aristote  ne  peut- 
I»  être  regardé  cotnme  une  Gelinotte  des 
y^  Pyrénées  ;  ou  *  siA  Ton  '  veut  ablolument 
qu'il  en  sott  '  UMe ,'  il'  faudra  convenir 
que  la  Gelinotte  des  Pyrénées  n'est 
^,  une    Gelinotte"  (e). 

,^  Rondelet  avoit  prétendu  qu'il  y  ayoic 
^,  erreur  dans  le  mot  grec  olnar^  et  qu'il 
„  falloit  lire  inas,  dont  la  racine  signifie 
9,  fibre,  filet,  et  cela^  parceque  xet  oiseau 
,y  a,      dit -il  9      la    chair  *    ou      plutôt     la 

•  Qif)  Bufon  et  les  naturalistes  qui.  ont  écrit 
après  lui,  n*éubllisent  point  .ëe  différences  géué- 
riques  entre  les  Gelinottes,  qui  apartienaeot  sfec 
les  Tétras  dans  le  genre  Tetrao  ,^  et  les  Gang» 
(Pteroc/ês')  dont  les  mœurs  et  les  formes  offrent 
tant    de    disparités* 

(O  En  effet,  la  Gelinotte  des  Pyrénées  qui  est 
le  même  oiseau  que  le  cata  des  Turcs  et  le  PenTu 
de  Garrtra  des  Espagnols,  n*est  peint  une  Gél'. 
notte,  mais  c'est  un  Gallinacé  qui  porte  tous  les 
caractères    des    oiseaux,     réunis     dans    mon    genre 


9» 


(^  Ge$ner,  ée    natura.    avlum^  pûg.  |oy* 


r 


DES      GANOAS.  ^z 

„  peau  SI  fibreuse  et  si  dure  que  p.otir 
„  la  pouvoir  moDger^    il  fciit  Técorcher  (/)}  i 

^  1DJ&  s'il  étoit  véritablement  de  la  même 
„  espèce  que  la  Qélinotte  des  Pyrénées  » 
„eii  adoptant  la  correction  de  Rondelet  i 
^  on     pourroic  -donner    au    mot    inas    une  \ 

explication  plus  heureuse  et  plus   analogue  ) 

aa    ;âue    de     la     langue     grecque  »     qui 
„  peint   tout    ce    qu'elle    exprime ,    en    lui 
0  faisant  désigner    les    deux  filets  ou  plumet 
„  étroites    que    les    Gelinottes    des   Pyrénées 
„  ont  à  la   queue ,    et    qui    font    son    ajtri- 
j9  but    caractéristique;   mais   malheureusement 
„  Aristott     ne     dit   pas     un    mot    de    ce» 
,^  &et$  qui  ne  bii  aurorient  pas  échappé  ^  et 
„  Béton    n'en   parle    pas    non    plus    dans    la 
„  description     qu'il    fût    de     sa    perdrix    de 
„  Damas:   d'ailleurs  le  nom  à^oinas  ou  vinago 
\,  convient     d'autant    mieux    à    cet    oiseau-, 
„  que  j     selon    la    remarque    d'Aristote  ,    il 
,,  arriviMt   tous   les    ans-  en    Grèce  au  com« 
„  menccment   de   l'automne'  (?),    qui    est  le 


tis.  HISTOIRE 

^  ceiu  de  b  maturité  des  raitins,  comme 
1^  ton%  en  Bourgope  certaines  grives,  que, 
^  par  cette .  raiaon ,  on  «pj^tile  4az2S  le 
mi  paji   de    vifiitiês^ 

^  Il  auit  de  ce  ^e  je  viena  de  dirci 
9,  que  le  syropirdix  de  Bélon  et  fmuis 
^  d'Aristote  ne  sont  point  des  Gaogas  ou 
^  Gélinotces  des  Pyrénées ,  non  phis  que 
0  l'Aichataj^  rAIfaactas,  la  Filacotona,  qui 
fg  paroissent  être  autant  de  noms  arabes 
^  dt  F  ornas  ^  et  qui  certainemcnc  désignent 
^  un    oiseau   du   genre    des  Pigeons   (&), 

f^  Au  contraire!,  Toiseau  de  Syrie»  que 
'^  M.  Edwards  appelle  petit  coq  de 
^  bruyère,  ayant  deux  filets  à  ia  queue 
ti  (Of  ^  V^^  l^  Arabes  nomment  Cota, 
^  est  ei^actement  le  même  que  la  Géli- 
J9  Qotte  des  Pyrénées;  cet  auteur  dit 
^  que  Shaw  rappelle  Ki$fa$fiah,  et  qu'il  ne 
^  lui  donne  que  trois  doigts  à  ciiaqoc 
a»  pied;  mais  il  ei(cuse  eette  erreur,  en 
1^  ajoutant    que    le    doigt    postérieur    avoic 

"g  ■  ■  * 

(a)  /^«jpjz  Getncr»  Me  MOU  #n  pag^  |C7  0$  atl# 


9f 
9P 


DES     O  A  K  G  A.  S,  ^f  s 

,;  po    échapper    i    Shavr»     à    caufe      des 
^  fAumes  qui    couvrent   les  jambes;   eepen- 
y»  dant  il    vènoit    de   dire   plus    biut    dans 
sa  description 5    et  on  voit  par  Sa  fleure» 
que    cTest    le    devant    4es    jambes    seule* 
^  ment   qui    est    couvert   de    plumes    blan* 
^  ches,    semblables   à   du  polli    or,    il   est 
9»  ^l&dle  de  comprendre  comment    le  doigt 
,»  de    derrière    auriAt    pu    se    perdre     dans 
j»  les   plumes     de     devadt;     il     étoit     plus 
„  naturel    de     dire     qu'il    s'ëtoit     dérobé    à 
M  Sbaw    par    sa    petitesse;    car    il    n'a    pu 
^  en   effet  plus    de     deux    lignes     de    Ion- 
„  gucuT:     tes   deux     doigts     latéreaux     sont 
j,  stustà   fort    courts    relativement    au    doigt 
M  du     milieu,      et     tous    sont    bordés     dis 
petites  dentelures  comme  dans  le  Tétras  (i^). 
Cet    QîseAu    &e    rapproche    beaucoup     de 
celui   connu    à    Montpellier    sdus    le    nom 
,,  éTa^get,      et     dont    Jean     Culman     avdit 
H  communiqué   la   description   à    Gesner  (0; 
^  mais     les    deux     longues    plumes     de    la 

•    î   •    ■  Il  II  i— — ^' 

iO  O^nCT  d9  na$$iré ,  ofu  %^ 

^4 


3» 


3% 


93 


^4  H  I  S  T  Q  I  R  Ç 

^  qneue     ne      parroissent     point      dans     Ja 
^,  descripdon,      non     plus      que       dans      la 
,^figufe.    que     Hondelet    avoit     envoyée    i 
.^  Gesner,    4e    ce    mtme     ange}    de     Mont- 
.^  pdlief,        qu'U'     prenoic       pour      Vçsn^s 
-^  d'Aristote  (m).;        en      sorte      qu'on      eçt 
^  fondé     à     douter     de     l'jidentké     de    ces 
„  doux     espèces     (l^njcl     et     le      Ganga), 
„  malgré    ia    convenance    an    lieu     et    ceJIe 
119  du    plumage,      à     moins     qu'on     ne     sup- 
„  pose    que    les    sujets    décrits    par    Ronde- 
^  let     étoient     des     femelles,     qui    ont    hs 
^  filets    de    la    queue    beaucoup  plus    couTt;s 
^  et    par    conséquent    moins    remarquables. 

On  voit  par  l'article  cité  que  notre 
Ganga  à  été  confondu  avec  les  Pigeons, 
et  en  effet,  quelques  espèces  qui,  compo- 
sent ce  genre  présentent  au  premier  coup 
d'œil  uw  ceKaine  afiiiité.;  cette  ressem- 
blance est  même  telle,  -.qu'a  n'cxamuier  que 
le  bec  4  a  Ganga  bibandc,  qoadrubande  et 
aamaqua,  on  croiroic  voir  uji  bec  de  pi- 
€P°-?..^!:.  >..  ^'"i"c    que    j'ai   fait  connoîtic 


(pO   an  iiiJtaf^ 


DES      GANGAS«  165 

daof   te    premier    vol  urne     de    cet    ouvrage 
sous  le  nom    de    Cohmbi^  galtine.    Quand  au 
cata  de  cec    article,  je  ne   vois  point  com- 
ment oa    ;ait   pu    s'y    m'çprcndre;    son    bec 
plus     gros     et     pius     fort      le     .caractérisse 
bien  ;    je   crois    plutotj     qnc   La  longueur  de 
ses    ailes    aura    pu.  donner    matiùre    à   cette 
oiéprise  ;     quoiqu'il     en     soit ,     pour    éviter 
qu'a    l'avenif    il     n'y     ait    plus    d'erreur    ou 
4e  double  entendu  dans    les    noms^   qui  sou« 
vent   donnent    manière    k   porter    des    doutes 
auT  les   ^ssemblanccs    rJclles;    j'ai    cru    né- 
ctssîÀTc    de   rejetter    le    nom    spécifique  d*^/- 
chata^    puisque   Vespèce  de    pigeon    que   j'ai 
décrit  sons   le   nom    de    Cotombin  (n),  porte 
chez  les    Arabes    ce   même    nom. 

Le  Cata  des  Arabes,  est  nôtre  Ganga 
aviquel  je  conserve  ce  nom.  Il  vit  la 
plus  grande  partie  de  l'année  dans  les 
ùésçrts   de  la    Syrie   (0),     et  ne    se  rappro- 


C>0   yoyez   yoL    i.   de   cét    ouvrage  p.  ixS*   et   de 
PéJiU  en  grand  format    p.    14.  pi.  11. 

•  (/>)    On    trouve     aussi     cet    oiseau     en     Barbarie, 
Vùfez   Poiret^    voyage    t,    i»  p.    269.  '^  Russe! ^   Nat, 
FB*'._»f  jifefp»  .  Pm   6^.  st  Skatv   traveh,  p.  35g. 

*•  S 


%é6  ^        HI  SLT  OI  R  £ 

die  de  U  ville  d'Alep  que  dans  les  «loit 
de  mai  et  de  juin»  et  lorsqu'il  est  ton* 
traint  par  ia  soif,  de  ehercher  les  Ueux 
où  les   torrens   ne   sont   point   taris* 

Le  plumage  singulièrement  bigarré  du 
eau  est  une  des  causes  que  l'extérieur 
de  cet  oiseau  est  si  mal  décrit  ;  les  figu- 
res que  Bufibn  en  donne  sont  presque 
méconnoissablcs ,  et  celle  dTdwards^  qui 
représente  une  femelle,  ^n'est  guère  plus 
correcte.  La  courte  description  de  M. 
Shaw    (p)    est    si    peu    exacte,  qu'il   serait 

C^)  Le  KittavUh,  dit- il,  est  an  oiieau  graBW 
vore  ,ct  qui  ToIe  par  tronpet  :  il  a  la  forme  et 
la  taille  d*un  pigeon  ordinaire;  les  pieds  couverts 
de  petites  plumes,  et  point  de  doigt  postérieur; 
il  se  plait  dans  les  terrains  incultes  et  stériles; 
la  couleur  de  son  corps  est  un  brunâtre  uché  de 
noir;  il  a  le  centre  nolrltre  et  un  eroissaot  jaune 
«ouf  la  gorge;  chaque  plume  de  la  queue  a  nue 
nclie  blancbe  i  sen  eitrénité»  «t  celles  du  ail* 
lieu  sont  longues  et  pointues  comitae  dans  le  Mérops 
ou  Guêpier»  du  reste  sa  chair  est  touge  sur  la 
poitrine  ;    mais   celle  des  cuisses  est  blanche  ;    cUe 


PES      GANGÂS.  wtj 

fifficile   de    reconnoitrc    dans   «on    Kh$0rt0k 

Toisean    de    cet    articie;    s'il   oc    disait    e( 

toaane   ea    passant,    que    le    Kittaviah   donc 

jl  fiûc    très    mal    à    propos    un    Lagopède, 

a  un   croissant   jaune    sur    le    cou,    et    que 

les    deux    plumes    du    milieu    de    la    queue 

sont  longues    et    pointues    comme    dans    le 

Gaépier;     deux     caractères     qui,     avec    un 

grand   nombre    d'autres,     distinguent    le   cata 

de   ses    congénères;     mais    II     se     trompe 

sans  douté   en   disant,    qu*il     a      le    ventre 

noirâue,   car   le    eau    a    cette    partie    d'un 

blanc   pur;    M.    Shaw,   qui    n'a     non    plus 

femarqué  le  doigt    postérieur    chez    cet    oU 

semjp    se  serait -il     également    abusé    ici   et 

aurait  «il  voulu  dire  que  la  gorge  est  noire? 

ce   qui   en   effet    est    le    cas    chez    le   mâle* 

La  description,    que    donne    M«   Virey   dans 

J«    nouvelle    éditioa     de     Bufton,     surpasse 

toutes   les    antres    en    défauts;      M.    Virey 

en    parlant   du    mâle    dit:  'que    Us    seurcUs 

tt   Us     ùrbitis     des    yeux    du      Ganga     son$ 

est  bonae  à   mnger  »    et  de  facile  digettion.    Skmw 
Mfspêù  im  Mmrberf  imd  Ufanêj.  af  4* 


at  HISTOIRE 

iférttf   tur   h    poitrine  tn  observe   une   etpic» 
'8è   ftaque   noire   en    eraissan$\  faite  comme  un 
hausse  "fàt;    tes    doigts    ont    des    dentelures    de 
ehaque     côté.    -    Tout    ce-ci    est    écrit  à  bon 
plaisir t     et    fait    voir     assez,     combien     oi> 
peut    s'en    rapporter    à    des    livres    d'histoire 
naturelle,    dont    les  auteurs  n'ont  point  étu- 
dié    le    grai;id    livre     de    la    nature    et     se 
contentent  d'embrouiller    la    science    par    des 
compilations.       Je     reviens     à    Brisson,    cet 
auteur    toujours    vrai    dans     les    descriptions 
des    oiseuux;    le    moins    estimé   en  France, 
mais  dont  les  portraits  ne  s'écartent  que  très 
rarement    de    [la    nature,     et    dans   le    seul 
cas    où    CCS    descriptions    n'ont   point   été   te 
fruit   de    ses  propres  observations  ;    la    Geli- 
notte   des    Pyrénées  de  cet  auteur  est  notre 
cata,    dont    je    Vais    tâcher    de    sijTialcr     le 
plus  exactement  possible  les  couleurs  variées. 

Le  maie  adulte,  mesuré  depuis  le  bout 
du  bec  jusques  au  plus  longues  plumes 
latérales  de  la  queue,  a  dix  pouces  et 
demi,  sans  compter  les  deux  plumes  du 
milieu  ou  les  jilets,  qui  dépassent  la  queue 
trois   pouces;     le    bec    porte    aept    lignes ^ 


D£S      GAI^ÏGÂS  SS)< 

tt  sa   butenr     à   la     base    est    de    quatre 

lignes  (i).     Toute    la    gorge    est   d'un  "noir" 

Tfrofond  bordé  d'un   roux     marron;    derrière 

les  yeux  est  un^  petit  trait   noir;  les  joues ^ 

tes   côtés  et  le    devant   du   cou    sont    d'an 

cendré  jaunâtre;    sur  le    iHis  du  cou    s'étend 

en  forme   circalaire    une     bande    noire     très 

étroite,  fet   à    enviroiî'  deux     ponces    plus 

bas'  ime  seconde    bande  également    étroite , 

gui    inverse     fe     haut 'du    ventre  .  d'une 

sile    à    l'autre,      l'cspaee    entre    ^eâ  -deus 

tedcs   noires    est    d'un  -  beau    roux   orange  ; 

toTit   \e    reste    des    parties    inférieures     est 

d'un   blanc  pot:     le    haut    de     la    tête    et 

h  partie    postérieure     du    cou    portent    de» 

raies    transversales     noires     et     de     couleur 

d'ocre-,    les    p\ume8    du     dos    sont     coupéea 

de    bandes     demi  dtculâifcs    noires,    rousses 


mm- 


(f)  Je  ilgoale  à  dessein  cette  hauteur  du  bec; 
puisqu'elle  me  servirai  comparée  avec  la  hauteur 
éa  bec  de  l'espèce  suivante ,  à  prouver ,  que 
BnflfoA  tonmet  une  erreur  grave  en  donnant  sa 
Gelinotte  i  filets  du  Sénégal  pL  igo,  commis  ont 
«impie  variété    de  climat    du  Ganga  de  cot  article. 


sfc»  HI5T0IIt£ 

d  jawâtrçs;^  le  croupion  et  ]çs  courertu- 
its  supérieures  portent  encore  des  raies  ^ 
«Iternfttiveinent  noires  et  jaunes;  les  petits 
et  les  moyennes  couvertures  des  ailes  ont 
sur  le  bord  extérieur  une  large  bande 
oblique  d'un  rouge  marron;  un  croissant 
blanc,  bordé  en- dessus  comme  en  «dessous 
d'une  fine  raie  noire,  termine  toutes  ces 
plumes:  Içs  plus  grandes  couvertures  sont 
d'un  jaune  olivâtre,  terminées  par  un 
croissant  noir:  les  rémiges  sont  cendrées, 
mais  la  barbe  extérieure  de  la  plus  lon- 
gue, ainsi  que  toutes  les  baguettes  sont 
d'un  noir  profond;  les  pennes  de  la  queue ^ 
d'un  cendré  olivâtre  sur  les  barbes  inté* 
fieures,  ont  les  barbes  extérieures  rayées 
de  jauDe  et  de  noir  ;  toutes  sont  termi* 
ades  de  blanc  et  It  plus  extërlev^re 
de  chaque  côté  est  bordée  de  cette 
couleur;  en -dessous  la  queue  est  noire 
terminée  de  blanc  ;  les  couvertures  irfé- 
fieureSy  rayées  4cpuis  ieur  origine  de  noir 
et  de  jaunâtre ,  sont  terminées  par  ua 
grand  espace  blano  ce  qui  fait  paroîtrç 
cette    partie    d'nA    blanc    pur  ;     let    deux 


DES     G  A  N  G  A  S.  9?| 

plumes    du     miltea    de    la     queue     rtyéef 

de    îtiioe     et     de    noir,     deviennent    trie 

étroites    et     te     terminent    en    fils    noirs } 

le  devant   du    tarse    est    couvert  de  petites 

plnmet  Maodies:    le    bec    et    les  pieds  sont 

cendre ,  et  les-  ongles    noirs« 

La    femelle    adulte     a    tout    le    plumase 

plus  bigarré;     elle    se    distingue    encore    du 

mâle  par  le    blanc    pur    de    la    gorge ,     et 

par    un   demi    collier     d'un    noir     profond 

qui    se    trouve    un    peu    au  •  dessous    dur 

Vlanc  de   la   gorge:     Tespace    entre   ce   col- 

^ti   et  les  yeux    esc   d'un  jaune  roussâtre^ 

mais    il   est    d'an    jaune    plus     clair     encre 

ce  coflier   et  ie  large  plastron  roux-orange, 

<us£f    bordé    de    ces     deux     bandes     noires 

€^Iement   propres    aux    mâles;    les    parties 

inférieutes    sont  d'un    blanc    pur:      le    hauf 

de     la     tête,     la    partie     postérieure     du 

cou    et    le    croupion    aont    encore     comme 

dans   le    mâle;    mais    vers    l'extrémité    des 

plumes   rayées    du   dos  ^t   une   large  bande 

tfon  cendré    bleuâtre,  et  toutes  ces  plumes 

lont  terminées  de  jaune:  au  lieu  de  l'ef^pace 

obligue  de    couleur   marron,  qjû  tennige  les 


i7«  H  15  7  0  1  R  E       . 

petites  et  les  moyennes  couvertures  du  mâle  l 
tmt  voit  sur  les  ,  t^^^^^s  cendrées  de  là 
fottielle  une  bande  oblique  d*iiii  jsmsc  fonce'; 
cornes  soDt  termiBées*  par  un  large 
eroissaot  noir  ; .  les .  grandes  coùvcrtnré» 
rayées  de  noir  et  de  roux  ont  vers  le 
bout  une  '  large  bande  d'uh  gris  argentin , 
et  toutes  sont'  terminées  de  roux  bordé 
de  noir  :  les  filets  qui  ne  dépassent  la 
queue  que  d'un  pouce  deux  ligr.es;  sont 
plus    large    que    dans    le   maie/* 

Les  jeunes  avant  leur  première  mue  ont 
touts  sans  distinction  de  sexe  la  gorge 
blanche  ;  tes  colliers  foiblcment  prononcés 
et  souvent  seulement  inviiqués  par  quel- 
ques taches  noires;  la  D-te,  la  nuque  et  le 
dos  sont  d'un  cendré  olivâtre  ;  le  blanc  des 
cuisses  et  de  l'abdonaen  est  coupé  de  lignes 
et  de  taches  jaunâtres,  bruines  et  cendrées; 
le  large  plastron  orangé  est  coupé  par  des 
bandes  transversales  brunes  et  noirâtres. 
On  voit  souvent  des  jeures  mâles  en 
mue,  qui  ont  la  gorge  variée  de  blanc 
et  de  noir,  et  le  plumige  plus  ou  moios 
coupé    de   raies    transversales* 


I>  Ç  5     O  A  N  G  A  s;  S7S 

Cette   espèce,   qui  se  plait  dans  les  lieux 
incultes^    construit   son  nid   dans  It  mousse 
ou  dms  les   petites   touffes  d'berbes  et    de 
Imussaiiles*     On   trouve    un  grand  nombre 
de   ces  oiseaux  dans    les  déserts  de  la  Syrie 
et  de  l'Araine,   en  Perse  «    en   Turquie,   et 
▼ers  les  confins  dQs  déserts  du  Zahara,   en 
Sictle,  dsns  its  Iles  du  Levant  et  en  Espagne; 
elle    pousse    ses    voyages    jusques    au-delà  ^ 
ief  Pjrrénées,    et    visite    aussi    les    autrcf 
parties    de    la   France    dtuées    le  [long    de 
la  Médltettanée. 

Les    deux    sexes    dans   Pétat   d*adulte   et 
le  jeune  mâtc  font  partie  de  mon   cabineL 


a74  *l'ï  8  T  *I*  ^ 


»        ♦ 


GANGA    VELOCJFER, 

j  •   - 

^    ÇcerocIeiL  tttliypMN.    ^f/4l*-- 


JEJLbûx 


s  u  X  te  voyagfeur  presque  9  i&Qiira&t 
^e  Soif 9  qtit,  au.  milieu  des  plainei  bratéesieo 
â*uû  sabte  mouvants  apperçoit  < daaa  la  «vaiM 
étendue    où    se   prolonge    «1   toin  isa    TUe  ^ 
les   bandes   de    ce    Ganga   AlHeailn    aNtbattie 
dans    quelque    Heu    de    ce    s^out-  de  ttort; 
un%   fontaine  ^eau  Hrnpide^  un  reàei^oir  ou 
une     mare     sont    les    indices    certains     de 
cette    rencontre    fojtunée.    Le  Vaillant^   dans 
ses   courses    an   Sud   de    T Afrique ,    fut  plus 
d'une    fois     tiré     d'un     péril     éminent ,     en 
suivant   le    chemin    où    ces  oiseaujc  nomades 
dirigeaient    leur    vol    accéléré    vers   les    ro- 
chers,  dont   les    creux   recèlent  souvent  des 
réservoirs  d*eau;    mais,  lorsque   ces   bandes^ 
composées    de    plusieurs   milliers^   d'individus , 
suivent   à   perte   de  vue  leur   course  vaga- 
bonde ^    elles    indiquent  Taridité   du  terrain  ^ 


b  ES      GÀKQ  Al  671 

et  im  nmque  total  d'eau  ;  alors,  le  voyii 
iccar,  plonge  dans  les  p\û$  staistfes^  peni^csi 
ne  voit  devant  lui  qu'une  fin  doûloilréufie 
et  certaine  au  milieu  4e  ces  lablei  ; 
dont     te    flots    poudrcui    hl    co\ipent   'Hi 

respiration. 

* 

Cest  de  cette  espèce,  que  Le  Vàitant 
i  courent  »ouv^  occasion  de  parler  dans 
tes    narrations     de    ses    deux    Voyages   (a); 


{a^   Les  G^linoctei  Tcnaiefit  s'abattre  ptr  âfllltl;^ 

%UT  \«%  ^ofds  de    la  ibfitàine;  à  aster    du  momett 

•à    ndut   ^CBîB^iiies^    Bout  ne  triHiTsmefe  pli»  ^vm 

«lef  phttes  fTMsei  et  <let  $atftcrèllc»;    «oui  éth>])é 

daas  1:11  Itou  de  déiolatton.   Le  réMtê  i^.  royè^éi 

1\  ^iBt  lifcoTe«ietttimt  au  hàùià  pluiîcurà  Volées 
de  GéliBottes:  eut  il  rj  a  volt  au  loin  â  la  réntfè 
que  ce  tetil  reiferfolr  qui  contînt  âtVeàt.    Jbt  raflfi 

Twit  nontreic    une  aridité  iftt\xië  dïnt  Hén  ne 

tt'anBonçoIt     le     tenne...:    je    aulvais    afee'   Al 

y«ux   iWdei    les    tfonpès    dé  ëithi«ttôs;'  je*  savoit 

par  «pAlence^  *  que    cei  éhestdr  ie  îêMde*!-f8|i- 

liAWBeaS    dkus.^eto   paf  Jbttt' à  I*éjrti  i  -  pchif  V7 


976  iH  I  S  T  O  I  R  E 

Airidité    du    terrain .   et    le    matique    d'eau 
^toient     les     marques     certaines      de     leur 


«1 


désaltérer  et  pour  «*/  baigser;  BMit  dani  eette 
drconttaiice  iU  eonbUleiit  ^d^auuot  plut  mon  dés- 
espoir f  qu'on  patsaoc  du  nord  au  sud  »  puis 
rOTttttBt  du  sud  au  nord  »  sans  s'arrêter  ,  il 
étoit  infiUUlblemeDt  certain  qu'il  s'y  a^olt  pas  d'eau 
dans  tout  AOft  Tolslnage.  Ces  oiseaux  pasiolent 
stae  i  une  si  prodigieuse  hauteur,  que  na  yut 
ne  pouvolt  les  suivre  longtems;  tout  ce  que  }e 
pouTois  augurer  de  leur  passage ,  c^est  <)^un\s 
pottssolent  Jusque  la, rivière  des  Eléphans  pour 
s'y  abreuver;  et  ceci  m'annonçoit  le  plus  triste 
abandon  de  U  nature.    L»  F'aiff.  a.  vojr.  y.  t.  p.  i95« 

Le  lieu  nourrissoit  une  quantité  Immense  de 
Gelinottes;  elles  venoient  par  milliers  boire  i  la 
.aource-  sans  que  notr^  présence  parut  les  efiaton* 
;,cher/..*  do  ma  tente  je  tirois  sur  leurs  volées 
arec  mon  grand  fusil,  qui,  à  eliaque  coup,  ca 
.tuolt  au  moins  une  tlngqilno.  FmHL  %•  vof «  y.  a. 
.Pn  146. 

Qui  le  erolrolt!  toutes  ces  Indications  ont  été 
langées  par  M*.  Virey  comme  appartenant  â  ndtre 
ITétrat    GéUnot(e    CT^^    boaasla),    dont   l'espèce 


DES     G  A  N  C  A  s;  177 

tonxse   prétipitée    dans  les  airs  s    lorsque  les 
torreos  yienncnt  à  tarir  dans  le  désert^  ellci 
vwtent     les     contrées   conpéfes  .  d'eau,    qui 
«voisinent  la  ville  du  Cap  de  Bonne  Espérance  ; 
vers    le    tems    des  pluies   on    ne  les  revoit 
pins  dans  ces  lieux ,  et  tomes  se  rendent  dans 
les     déserts    situés    sous    la     Ligne    et    le 
Tropique;    ce    qui    fait,    que  les    HottentotS 
de    la    colonie,     donnent    à    ce    Ganga    le 
nom    de    Namofuas'  ,Patrys      (Perdrix    des 
Namaquois).    Ce   Ganga    fait   sa   ponte    vers 
lea    confins    des    déserts*     dans    les    touSBs» 
^Pherbes    on    de  bronssaillcs  ;     la    ponte    est 
de    quatre    ou    de    cinq    œufs,     d'an    yeit 
olivâtre   marqué   d'nn    grand   nombre    de  tap 
ches   noires  \    Us    ressemblent  aux  œufii    dit 
Yanneau  d'Europe*     Leur  nourriture  consiste 


▼te  dans  Jet  ptyi  les  plus  froldt  du  globe ,  tt  aS 
te  nontre  pas  même  aecidentellemciic  dans  les  fa^t 
tcmpèiea*  M.  Vlrey  tavolt»  que  la  Gëltnotte  d'Europe 
se  qalte  jamais  les  grandeif  forétt  ,  qa*ellt  ae 
pread  aoa  vol  qu»!  la  deralère  extrémité  9  d 
quelle  ne  je  réunit  point  oa  hiadei  do  plualeuif 
-lallllenû 


Vtt  .:  .'H  JE  8  T  0.1  Bip 

Mi  STvntt  d«s   hcf  t>ea    çc  :  des   f^cs  ^a^ 
rnSnâc^  ^  ainsi  qu^oa.  ifisectQ$. 

BuSpa  veu£».  qi»  cette!  cipâcç  ^  car^ct^* 
îis^Q  ]|uf  .aa-plus  .'pstitc  ^llf; ,  par  un 
tec  miaet  et  grélt,  çt  par  4çs  cou\eura 
âfffiîcents  propres  au  plumage  du'  Ganga  de 
liartide  précédent ,  n'en  scroit  qu'une  va- 
itéoi  dr  climat;  commeiy  ai  le  climat  do 
^négal  et  de  i'ÀCrique  mé^^imtle  ot  se 
ttduye  le  Gang^i  Teloeifer^  ûiSeroit  tant 
4&  relui  de  la  Barbarie  et  de  l'Arabie  où 
irit  le  Gaoga  Cata.  Lathata  fait  ptr-coiv« 
«e  un  double  rasage  de  :  nôfcre:.  y^locVFet  » 
eft  'le  décriv,ant  soUs  les-  noms  de  7£fraù 
Sake^gâtus  Sfectis  rj,  et  de  T^tara^  fum:.qua 
Sf^cièâ  19^  M..  Ylrcy  en  dît  :  une  esp.cc 
dUtiMik  dans  Ja  nouvelle  édition  àos 
œuvres  àfi^  Buffiui,  voU  6i»  pag«  80^  sous 
It    «M^    de    GéUnot)te    naoïnquoise. 

I4,  ipagoeuf  pciae.  du.  i  bout  4u  bea 
jo^qo^  rettrémiflé  de  la.  queue ,  /  sans  y 
eDoprendae  Jel  filets^  meiure  'neuf  pouces 
#8  -déni  ^  <>  et  chez  hrs  plus  ;  grande  iodi^ 
^Ma»  dix  pèa0ès«t  les.  deux  fikts  dépaa^ 
sent    la    queue    d'un    pouce   ,et    demî^    le 


PE«     Gi.NOAS.1  ar9 

bec    .porte    s«ft    iigges,    ^  ^   hauteur    à 

la     base     est     de      deux     ligoess      il     ert. 

grê'c ,     droit  ^  .   tr^     comprime',    et    difl&rf-: 

beaucoup    du    bee    du    Ceta^   qui    est    plus- 

faut^      plus    gros   ,et    co^rb^.      .Le    ©âjer 

ad\ilte    a     la    gorge     d'un  -.  >eau   jeune  ;     ki 

tête      et     le    cou    d'un .  cendre'     uniforme  ; 

cette    coulear     cendrée    prend    nue     teinte 

pourprée    sur    la   poitrine^    au    bas    de  -la- 

qvieïle  se   dessinent    deux  ceinturons  ^treits^ 

doi2c    le    supérieur    est    d^un    blanc    pur    e& 

le  second j    attenant  au   premier^    d\in  rougit 

<• 

maTton  très  vif:  le  vcûtre  jusquaax 
cuisses  est  d'un  beau  accdré  teint  de 
pourpré  ;  les  cmssts ,  Tabdomen  et  le$ 
couvertures  inférieures  de  la  queue  sont 
d'un  TOUX  c\«i:  le  haut  du  dos^  le  croti^ 
pion  et  lea  couvcitares  fiupérieuret  de  la 
queue  sont  d'un  bnm*ecBdré; .  les  plumes 
du  jmjiieu  du  dos ,  les  soapulaireis  ^  «t 
toutes  les  couvertures  des  ailes ,  sont 
brunes  éépuis  leur  origtiie^;  ensuite  elles 
ont  un  graad  espace  d'un  jaune  eoutcur 
d'oore,  et  sD&t  terminées  .par  une  taoife 
cendrée  et. lustrée)   les  petites  . Qouverttrtos 

'4 


aSo  HISTOIRE 

de$   «ilei   n'ont   point   cette   tadie   brillante; 

mais  eUes  sont  bordées  de  roux  marron:  le§ 

rémiges^  dont   les   plus    longues  sont    tenni* 

nées    de    cendré    et    les    plus    courtes    de 

Uaiic     pur,      ont     les    baguettes   des    deux 

pennes    extérieures   blanches;     la    queue   est 

d'un     brun    cendré,     terminée    de    jaunâtre; 

les    deux    filets    se   terminent    en    pointe  ce 

sont    noirs    vers    le    bout;    le   devant   du 

tarse    est    garni   de    petites    plumes    roussi^ 

tfest    le   bec,    tes    pieds    et  les  ongtes  par* 

roissent   bruns    dans    l'^oiseau   déséché. 

La  femelle,  un  peu  moins  grande  que  le  màtc, 
porte  une  livrée  très  différente.     La  gorge  est 
roussâtrè  ;  les  plumes  de  la  tête ,  du  cou   et 
de    la    poitrine   sont    d'un    roux    blanchâtre, 
des   bandes  brunes  et  longitudinales  en  occu^ 
pent   le  centre,   elles   forment   sur    quelques 
unes  des   croissants;    le  brun  noirâtre  et  le 
Mux    sont    distribués   sur   le   dos,    fur   les 
couvertures   de    la  queue  et  sur  celles    des 
files  en  bandes  transversales  ;  les  couvertures 
moyennes  sont   terminées    de   blanc  jaunâtre; 
le  ventre  est  rayé  transversalement  de  blan* 
chârie  et  de.  brun;   l'abdomen  et  le»  con^ 


DES     G  A  N  6  A  S.  ^i 

vttmxcB  iâférieures  de  la  queue  sont  4'u9 
TOUX  dair;  ^  les  rémiges  sont  comme  dans 
le  mik,  à  rezception^  que  les  plus  lon« 
gaa  ne  sont  point  terminées  de  cendré; 
les  pennes  littérales  de  la  queue  portent 
sar  leurs  barbes  extérieures  et  sur  une 
partie  des  barbes  intérieures  des  bandes 
janoltres  et  brunes;  du  reste  la  queue 
ressemble  k  celle  du  mâle,  mais  les  filets 
ne  dépassent  les  autres  pennes  que  d'un 
pouce. 

Ce  Ganga  yit  dans  toute  la  partie  mé« 
lîdioiiale  de  l'Afriqut;  c'est  probablement 
la  même  espèce  qui  visite  les  bords  du 
Niger  et  de  la  Gambie  ;  elle  passe  "  dans 
ces  contrées,  lorsque  *  les  sources  et.  les 
torrens  qui  descendent  des  montagnes  sott 
taris  dans  le  désert;  on  la  trouve  en 
^ré   4aos  les   terres  du    Sénégal» 

Le  miie  et  la  femelle  font  partie  de 
mon  cabinet;  ils  ont  été  tués  dans  VAr 
fiicpe  méridionale  et  ne  difièrent  point 
àe  ceox  tués  au  Sénégal;  les  dimensions 
de    ceux* ci     sont    tm     peu     plus    fortes 


'« 


GENRE  HETEROeLITR 

'  CÀRACTÊltES    fSSENTÎEts. 

1?^^,  court,    gréle,    coni4|uej    mandibule   supérieure 
foiblement     courbée;     une     rainure    le    long    de 
'  Paf^tcw     Nartii$s  basalés^  latérales  ^ couvertes  pat . 
*  les  plumef.du  fvfMU  -^^^  ^  ^^^^*  doigts,  dirl- 
gés  en  avant  et  réunis  jusques  aux   ongles;,      / 
tarses  et  doigts  couverts  de  plumes  tafoeu-.  ^^' 
.  %e9k    Qjieu^  coM'iyLC  f  les   deux   pennée 
du  milieu  aloogées  en  fils.    JUes ,  la 
xe  rémige  la  plus  longue,   celle-ci 
et  la  îa  àlongées  en  fils. 


•  •  f  j  .  ^ 


HETEROCLITE  PALLAS. 


Syrrhaptes  Pailasli.    MkU 


c 


/ 


^OMXK  les   QâRgtiSy   hià)itbnt<  det  Taitet 

■ 

di^seixs  et  des  Ueuz  arides  -,  ruétéroclîte 
8'est  choisi  pour  delneure  les  Contrées  les 
sboifif  ftécfxeûtëGi  pat  Us  bomUies;  c*est 
-dihs  les  plafnôr^  brûlées,  dç  I9  Tartaric 
*iÂiS(rale  rtti  le:  lac  :  fialkal^.  que  le  profbs* 
iseùr  Fallas  fit  dà^  4iMc9ouvdrte  de .  oe  rate 
^  4sin|ttl((r  'QtHinmé  ;  ^sa  méwukc  éa 
savant  Toyageur    Russe  ^^    |e    donne     a      la 


y  H  B  T  E  R  0  Ç|L  I  T  I.  9B| 

SjeMle    '.espèce    connue    dans     le    .Grcarc    Iç 
nom    de   ce   naturaliste    (iLlèbrc,  .    -      . 

VHé^roclitQ     Pallaç.  .  ^  n€K     s'éloigne  .    pu 

» 

b^uco.r)    quant    aux    mœuri     des    aspèces. 

qui    coxpv  seni    le  .  Genre    Gongfi  ;     le   volii-». 

toc    de   s.a   c-irps,    ses^   longues    ailes  ^    set^ 

pieds    coures )     sun    bw^c    grêle .  et    seideme&t^ 

courbé    vers    le     bout^/Sa   -queue    conjqoejfs 

donc*  les   deux    pennes   da*  milieu    s'alongent 

ea    iïlSjf    sont     du  ^nombre    des     caract^M, 

ezcérieyrs,  qui  donnent  à  œ  Galllnao^  et^HVIIC 

espèces    de    Gangas  »    pour^rueiSf    ^e    ^e^  ^ 

la  que^ie»    m   certain  Jiir.:^   %tB4Ue*     MaîR 

*  * 

V^cau,  dont  no9s  purlotis^  a  des  m 
Tâctéres  particuliers  qu'on  ne  volt  dans 
aucune  de&  espèces  du  Grenre  Qan^:  aes 
pieds  n'ont  que  trois  doigts  diris^s^  en 
avant  ;  le  doigt  de  derrière  très  pçtlç 
sirmë  chez.  Ici  Gangas  d'un  ongle  grêle,  et 
pointu  .  manque  totalciQent  dapa  THétéro* 
cUte;  les  doigts  da  cet,  çise^u  êÇfî^t  réit- 
ràs  psques  aux  ongles  p^  tandis  qu'ils  .^f 
lé  sont  qu'à  leur  baie  cheas  le^  9^99?} 
le  bec  pç^eftte  aussi .  quelques-  disjiaxités^i 
il    est  canèlé    daw   t<Mètt  4ft  loqgueua  uB«K 


N 


tu  HISTOIRE 

une  rainure,  qui  sait  la  courbure  de  IV 
réte;  les  deux  rémiges  extérieures  très  lon- 
gues sont,  subulëes  vers  la  pointe  en  forme 
de  fils;  des  pieds  couverts  jusques  aux  ongles 
de  plumes  laineuses  ,  et  dont  la  plante 
est  rabotteuse  9  sont  du  nombre  des  ca- 
ractères qu'on  ne  trouve  dans  aucune 
espèce    du    genre    Ganga    (a). 

Le  savant  professeur  Hliger  de  Ber|in 
établit  un  genre  nouveau  pour'  ce  Ga(- 
linaeé  dans  l'avant -coureur  0)  de  la 
méthode  qu'il  se  propose  de  publier  ^ 
fl  le  désigne  pat  le  nom  de  Sjfrrhaftts. 
Linné    le    range     dans    le    cadre     de    sa 


(à^  Voyez  les  pieds,  la  tite  et  l'extrémité 
d*une  rémige  dans  la  planeht  aaatomique  10  9  f«  ^  > 
S  tit  6» 

I 

(O  Pf'oéromMi  MammmUum  ##  jhlmm.  Titre 
medese  ^ui  Indique  le  désir  d^étre  vraiment  utile  i 
la  sclènee»  C*est  ptr  de  tels  essais  sur  la 
aitssifieatlen  méthodique  »  de  nouveau  eonfrontét 
atce  la  nature;  '  que  •  aous  pouvons  'eipérer, 
de  voir  naître  avec  le  cens  «u  système  plut 
analogue  i  la  natulre  des  £treu 


L'HETEROCLITE.         ^85 

TitraoMs.     Laiham    en^    fait    une      lectloii 
dans   ce  genre    d'oiseaux. 

Ls  Icogaent  totale  est  de  huit  pouces  dix 
XgDCg»  La  mesure  étant  prise  depuis  le  bout 
du  bec  jusqu'à  Textrémité  des  pennes  latérsles 
de  la  queue  ^  ssus  comprendre  les  filets 
qui  dépassent  cette  partie  de  trois  pouces 
trois  lignes;  les  filets  alongés  des  rémiges 
atteignent  à  la  motié  de  la  longueur  de 
ceax  qui  débordent  la  queue;  le  bec 
mesure  dnq  lignes;  la  longueur  dn 
ddgt  du  milieu  avec  Tongle  est  de  huit 
Bgnes» 

Le  bant  de  It  t£te  est  d'un  cendré 
cisfr;  JEs  gorge,  le  baut  du  cou  et  la 
auque  sont  d'un  orange  foncé;  le  bas 
do  cou  et  la  poitrine  sont  cendrés ,  quel« 
ques  plumes  de  cette  dernière  partie  sont 
terminées  par  un  croissant  noir;  elles  forment 
par  leur  réunion  un  ceinturon^  qui  yà  de 
rinsertioa  d'une  aile  à  l'autre;  le  ventre 
est  dTun  cendré  jaunâtre;  sur  cette  pirtiie 
et  à  l'articulation  des  pieds  s'étend  une 
l9Xtfi  bande  noire ,  dont  les  deux  extré- 
mirés    remontent    jusques    sous    les    aUet; 


^ 


^K  «i  $  t  Ô  I  Rli 

^'abdomen,     les    cui9fes>.    lei    plupaea    qui 
recouvrent    les    tarnos    et    la»    doigta  ^     et 
celles-    qui     scr^enti  .  de  ,  çouverjurc*      Iq. 
ferUt^es    de .  la    queuie    sont    d'ua    fauve 
idanobitr^:    un   tcûdré   jauûâtrô   est   i^an^ 
du      sur     les     parties     supérieures  ;       léi 
.plumes    du    dos    sont    terminées    de    crois* 
fants    noirs;     les    petites    cbuvcrtures    def 
ailes    portent     isue     tache    noire     vers   le 
bout,    mais    les    moyennes    sont   hatàécs   et 
terminées    par    upc    couleur    pourprées    tes 
pennes    secondaires'   sont    noirâtres,    bordées 
de    brun   jaunâtre;     les    rémiges   d'un    cen- 
dré   noirâtre  '  sont  'tertninées    de    btanc  ^  ex* 
.  cepté  les  deux  extérieures  dont  le  prolonge- 
ment filan^enteux    est   noiar  ;    elles  sont  bor- 
dées, de  cette  couleur;  la  queue  très  étsgée  est 
d\m  cendré  foncé  ;  totrtes  les  pennes  sont  tcr- 
ndnétts  par   du    blanc  ^    msis    sur   leurs   btr- 
best  intérieures   sont  quelques  grandes   tacbes 
•  Musses [^     la-    pranc*   Atérieurc     dte    chaque 
cAiÉ   est  auist  bcs'dée    de  blanc   ^^%    tes 
énxi  :filtt$  Ai  niilieu    sont    très    défilés    et 
-iv  ttrminefit  far  des  brins  noirs  t  tés  tarses 
:«t  ics   doigi»    trè^   courts   de    cet  oiicia 


N 


"tm  E  T  E  R  ©C  L  1  T  E  S.  1(7 
«ont  «bondampiont  garnis  .  de  plumes  liineu* 
ses  ;  les  ongles  sont  noirs  et  très  apla- 
tis, celui  du  doigt  du  mificu  est  le  plus 
fort  '  et  il   est   sillonné. 

A.  .]v^fi|ç  des  loBgs  filets;  à'Jla  ;q^eile  k 
aux  rémiges  de  cet  oiseau,  on  a  droit 
de  présumer,  que  cette  description  appar- 
tient a  un  mâlQ  de  Tespècc;  j'jgnorè  "si 
le$  femeUM  (qui  sans  doute  ont  les  filets 
Tlus  courts)  difièrent  pqr  les  couleurs  4u 
plomage. 

En  iaxigue  Russç  l'esçèce  e$t  connue  soqs 
la  dénomii^aitîaB  de  Sadizhck;  les  individus 
tnéi  par  Pallâs ,  dont  un  s\y et  est  dans 
h  posa^ssiç^  du  Professeur  Scbwaegricben 
i  Lcipfic,  ftcmt  de  la  .  Tar tarie;  celui, 
q«i  t  s?tVi  à  la  présçAtft  description, 
a  é^  xsr^ofé  par.  14.  ireskia .  de?  confias 
de  h  «iWiit,  de  la  Stq)RQ  ÇobJ;. .  tm 
cxecRpIaire»  oavoyt  «  M.  Fischer  professeur 
à    MowwK,^    wolt    [^   filé,   i    Irkouttk 

Je  âdU    4- It^  Jisçber  le    4«9tia    et  la 
descriptioa    de  ce  rare  oiseau^ 


DISCOURS 


SUR     LE 


GENRE    PERDRIX- 


JL  AtfMi  Ijbs  oiseaux^    sur  lesquels   Phomme 
s'est   acquis   une    sorte    d*empiD|^    les  Per- 
drix   mériteut    d'être     énuméréef;     quoique 
leur    naturel     sauvage    ne    se  plie    point   i 
subir    une    servitude     totale   et  complette, 
ce   naturel    a   cependant   éprouvé   dans   nos 
contrées    u;ie    pente    très    sensible  vers    un 
état     approchant     plus     ou     moins    de    la 
^domesticité.     Ces    farouches    habitans  de   nos 
vastes    campagnes    sont    devenus    nos    tri'- 
butaires  ;      nous    sommes    même   parvenu  à 
élever    quelques     espèces     en     domescicltë* 
«elles -d      à     la      vérité     pululent     et     le 
propagent     moins     bien     que    les     fidstnss 
nous     en     retirons  «  cependant     une    utilité 
bien   appréciée,    sous   le  rapport  d'un  mets 
sain   et   délicat. 
Persécutées    par    l'homme^      les    Perdrix 


biSCOURS  SURLÉ  GEt>JF(l:  PERbltlX.  ify 
Mnt  encore  en^  bute'  aux  fréquente*  atta- 
ques des  petits  quadrupèdes  caifhassiers  et 
d^s  dimuz  de  ^'apines;  ceuk-ci  leur  font 
une  2:ucrre  oplûi^tre  et  destructive:  pour^ 
suivis  sut  la  vurface  de  lia  terre ,  qulls^  ne 
«{alitent  que  dans  le  pli^ft  étninent  -  danger; 
leut  vol,  'qtroique  ordii^^rement  de  peu 
de  dttrëe,  /eût  îiccôrt^agié  d'autres  périls; 
*c'est  alors  qiié  le  Milan  rAutour;  la  Cres^ 
Berelle  et-  aufi^é  oiseux  chasseurs,  fon^ 
dent  sur  eux  ^fec  là  rapidité  de  raclair^ 
ou  les   poursuivenij./avec  avantage. 

HiiSDluua    des   cam^nes^     des    champs    tit 

de  tous  les    pays    dépouverts,     les    Perdrâe 

préfèrent    les  pâyt'l  k  '  blé;      elles    ne    se 

réfugient   dans    les    tiillis  '  et  dans   les    Ti« 

« 

fnes,  que  torsqu'elles  sont  poursûitiés 
par  leart  ennemis  communs},  jamais  on 
ne  les  toit  s'enfoncer  dans  l'épaisseur  des 
forêtMi  o\x  se  percher  sur  les  arbres^  dont 
le  feuillage  touffu  préseitte  à  tant  d'autres 
espèces  de  '  Gallinacés  un  refuge  assuré 
contre  la  serre  cruelle  des  tyrans  des  airs; 
Ccst  là  aolsiy  que  ces  derniers  échappant 
iouveat  k  .\k  poursuit^  obstinée    de    Thom- 


\ 


«90      DISCOURS   SUR    LE 

ne,   marchant  cavironi^  des   appareils  de  fai 
4estraecioil» 

j'ai    dit  di&s   le  d^cours    aur    k    fimSle 
4es  Tétras   de  lAabi,      que   noua    devioos 
0k    savant    Latfaam    une    çorrectiott  impor- 
tante du  système  par  la  rtfintéeratioo  du  .{ente 
Perdrix  de   Brisson,    dans    sa  nouvelle  mi^ 
xhode;  mais  j'ai  fkk  voir  en  même  tems  Tin* 
auffisanee  de  eette  mesure*  Le  f  enre  Tbunmu^ 
^ue  nous  devons  aussi  à  Latham^     est  une 
nouvelle    division    très   nécessaire ,     et  qui 
fait^  voir   Tutilité    d'une   reforme   dans  cette 
l^artie  du  système  de  Linné,    Les  formes  parti* 
culièreSy    qui  caractérisent  un  grand  nombre 
Vautres   oiseaux',  que   Tautcur  Anglais   con- 
tinue    encore    à   langer    avec    les  vérkiUes 
Perdrix,     me    semblent   offirir    dçs  motib   i 
rsuivre    de    pnéfërance    les    vues    des     natn* 
salistes,    qui  divisent  le    genre    ArrirAr   de 
Lsitham    en    trois   autres  genres,  ^qai  wm^ 
.prendront,  le    i«^   tons  eei  Catttnac^    qui 
lessemblent     par     leurs     iormes     à    mwot 
Caille;     le    sw.    genve    sera    Téservé  ymr 
4es  Cryptoniz,    dont    le   naradsèn    marfMnt 
tac  de  n'avoir  point  -dionglp  «u  4olgt  pM* 


l»IËNREI^iEltï>RIX  191 

eerleoi;  cafiB,  ^dkns  le  jw.  fetecJ  le  xxovl-^ 
seront  îéxuis  tes  G^Ilinieéi  TridKQrlts ,  i|n*  je 
nomoe  roroix  :  tetkam  te  eo&toQbe  ^  s;eo 
tkooer  ces  derniers  dus  iioa  genre  ë&dht. 
Ces  nonTesti  genres  perottrofit  does  tnoa 
lalez  avec  les  earactètes  qui  SDnt  j^toprek 
à  etaMm-d'eu;  tanetti  des  refimnes  ea 
irit  Al  système  de  ta  Mtare>  je  «"ois 
eepeniui  celles^^ei  a^eessiAres  pour  CicUttet 
fs  eiMÉificaâon  méthodique^ 

A   je  continue    i    ranger    les    FtincoUns 

ou  Ferdrix  p^ronnées   dans  le  même  grare» 

<A  «oQtplftQéei  toutes  ces  espèces  ootiquès, 

qui  resiembtefit  plus   particulièrement  à  nos 

Ben&lr  Btrardie,    Rouge  Oti    Gfisc}    c'est 

que    je   dote    «vouer    n'aroir    trouvé    âau* 

ks  fotmet  âA  bec,  defe  ailes   et  dei   pieds 

des   Petdiix  FtancoBai,    aucune  disiemblauGO 

•sacB    apparente    et  asses    fadie   à    «iiir» 

pour    me  permettre  de  les  séparer  géoéri- 

Vmaeatt    les    fyaOet    des   fiincolitM,  qui 

«Mt  d^urvnet  d'éper<M8»  lestemblimt  méoié 

tdleflMot  aux  véritables  tertWx,  <iuc  poor 

te  dlMOnguet  il  ftut    use    atteatioa    tonte 


«93      DISCOURS    SUR.    LE 

$i  la  tnëthodiste  ou  le  mturallste  de 
tûibinet  ne  voit,  point  à  l'intérieur  de  ces 
oiseaux  'des  dissemblances  bien  prononcées; 
il  n'en  est  pas  de  même  de  l'observateur 
de  la  nature  libre  ou  sauvage;  pour  celui-ci^ 
les  différences  qu'il  observe  dans  les  mœurs, 
dans  les  habitudes  et  dans  le  choix  dei 
alimensy  tiennent  lieu  de  système  méthodi- 
que. A  considérer  les  Perdrix  FrancoXos 
sous  CCS  derniers  points  de  vue,  on  ne 
peut  disconvenir ,  que  <  les  disparités  sont 
bien   marquées. 

}e  viens  de  dire  que  les  véritables  Perdrix, 
notamment  celles ,  qui  ressemblent  aux  espèces 
de  la  Bartavelle ,  de  la  Perdrix  rouge  et 
de  la  Perdrix  grise  n'habitent  jamais  les 
forêts;  qulls  ne  se  perchent  poûit  habi- 
tuellement et  qu'ils  ne  fréquentent  jamais  les 
^icux   humides   et  marécageux. 

Toutes  les  espèces  de  Perdrix  Francolins, 
sur  les  quelles  je  suis  parvenu  à  rassem- 
bler des  notices  sures  ^  vivent  dans  les 
forêts  le  ,long  des  rivières;  se  perchent 
sur  les  arbres  durant  le  jour  et  toujours 
pendant    la    huit;     fréquentent    les    marais 


OENREPERDRIX  a^j 

et  les  lieux  humides,  où  elles  trouvent 
une  nourriture  .  différente  de  celle,  qut  les 
rittobles  Perdrix  sont  habituées  k  chercher 
éass  les  cbsmps  et  dans  leS'  campagnes.    Vol» 

m 

là  deft    JtifTéreaces    bien    marquées    dans    les 
habitudes i    et  daas   les    mœurs;    mais  point, 
de    ffisparltcs    dans     les     formes;     car,    je 
suis  loin  (f admettre,   comme  difiërence  essen* 
tîcrc,    rexittance   d'un   on   de  deux  éperons 
doDt  ks-  tarses  des   seuls  mâles  des  Perdrix 
IVancolins   sont   armcfs  ;    les  femelles  de   ces 
oiseaux  devraient,  en  adoptant  ce  caractère» 
être   Tiûgées   avec     les     véritables    Perdrix: 
il    est    également  hasardé- d'admettre,    comme 
seul  esnctère  dûtlnctif  des   Francolins ,    leur 
bec   plus-  courbé    et     plus    long,-  qu'il    ne 
se   trouve    dans   tjaelques    Perdrix,    puisque 
nous    retrouvons   la  même    forme  *  du  '  bec 
k    mandibule  s  supérieure   alongée    et   recour- 
bée   dans    les    Perdrix   Africaines,    qui    n'en 
sont  pas   moins   de  véritables   Perdrix.     Les 
Francolins,   qui  se  noutrissent  principalement 
de   pedtes   plantes  bulbeuses  càdiées  par  un 
terrain  /  dur  -  et    souvent    pierreux ,    trouvent 
dans    ce    bec    taillé   en    pioche   un  instru^ 

*  t 


«94     D|9COi;il9   SIIÎR   lifi 

in«nc»  q^i  Ifiir    Revient  indûipeiisÉblc    pou 
dcftçrrçr  ces  8«ks«inc<is  T^éulei*, 

I«c&  rtfson$  qp9  je  vtaos  d'aUtfguer,  ne 
sesibfeDt  «sses  T&Iables  pour  ne  point 
s^parc^  g^d^riquement  Icft  Ftaaooltnt  dei 
Perdrix;  je  ac  mis  contenté  de  disdsga^r 
les  Perdrix  éperonnée^,  ea  Ibrouait  pouf 
ces  oiseaai^  uoe  aectioa  dtnt  moo  Genre 
Perdix. 

Les  CoUns  ou  PerdrU  d^Àa^rique,  âétigoé^ 
ptr   Fernande^,  ont   aitfsi  «n   cercam  air  d« 
famille;    leur   bec   est  pluiS   gros    que   celui 
des   Perdrii^   propremeQt   dlc€|«  ;    dans    queW 
quçs    espèces    on   yoit    l'indice    d'une    dent 
Anottssée   vers   la   pointe    de    la    mandibule 
«ttpérieurew      Mais»    poui    des   disparités    û 
peu  pirqu^^»   je   ne  voi«  poii^t  de  v^otifs^ 
^   autbori$œt  à  placer  cea^    oiseaux    dans 
un  genre   dlfiBfrMi  de   ceiui   de   là   Perdrix; 
et   à  plus   fort^  ral^oQf    vu  que    i9    plu» 
grand     nombre    des    caractères    c<wiyionntQj(, 
ft  que    l«i   in«ttfs    n'oS:«t   pas    h    beau^ 
coup   pris   «utant    de  dlsconT<;nanceSit    qu« 
dans  les  FraneoUns  cqmpertfes  avec  !«  Ferdrisç 
propr^mQiHliftM»   Ce»  Peidibl  d'^Wéri^ie  «;f^ 


GENRE    PERDRIX  ^95 

meroot  cooséqneminent  ime  troisième  sccdoii 
4kM  ce  geùTt  d'oiseaux.  Je  Tais  passer  et 
reroe  /es  caractères  commun»  aax  diflTérentef 
espèces  9  qui  composent  ces  trois   sections. 

Ces    oiseaox    sont  très    multipliés   dans  les 

dlinfts    tftnpërés  ;    le  .  etel     brûlant    de    te 

zone    torride    leur    parott     très     favorable; 

qntiqaki  espèces  ne  redoutent  point  le    iFroid 

de  la  zone    arctique,    puis- que   la   Perdrix 

grise  se  feneontre   en  Suède    et  jusques'  en 

Sibérie,     Les  Perdrix   vivent   par   couple;   11^ 

arrive  même  le   plus  habituellement^   qu^ine 

fcis  tmls   Us    ne    se    séparent   plus    jusqui 

leur   mort;    quoique    la   femelle     soit    seule 

disTgée   du  soin  de    couver   les    œuft»    le 

Bille  ne    la    quitte   guère ,    il    ne    s'éloigne 

f amiAs  beaucoup  du  nid ,    et  lorsque  la  fSnnelle 

pourvoit  an  besoin  de  sa  nourriture,  le  mftle  se 

place  proAe  du  nid  pour  le  garder»  et  pour 

cm  dtffeadre  l'accès  aux  antmsiux,  qui  reehen- 

^htnt   les   OBuft  pour    s'en  nourrir;    lorsque 

Itt  jeunes  sont  4c\os   le  père  et   la   mèri 

lee   nasenbknc   aous  leurs  idiçs;   c'est  alors 

tpm   le  mftle  prend  we   part    plui    teitve 

M9  êolm  ie  la  progéniture;   cfest  lui,  ^ 

m 

M 


V 


d9«       DISCOURS    SUR. LE 

Ifs   avertit    pars    tes  cris^    au  moindre  signe 
)      de   danger,    ou    prend    le   prçmier    la  fuite, 
et    ce    signal    est    suivi  de  toute  ia    troupe; 
la  couvée  f  dont  le  tiombre  va  jusqu'à  quinze 
ou  dixhuit  individus ,  reste  unie  pendant  toute 
U   saison    et  ne    se    sépara*  qu'au  priçtems. 
Les     FrancoUas      se^     ra^emblent    ainsi    le 
sioir    en    famille    sur    les    arbres.,     timdiiqoe 
Ifs   véritables   Perdrix  se  r^utûsscnt  dans  un 
très  '  pçtiç   eipace    sur  la  ^errei   dana  quelr 
ques  contrées  de^  TAi^érlquç^    où  les  reptiles 
venimeux  abondent ,   on  voit  les  Colins  se  pp.- 
ser  la^npit  sur  Içs  grosses  branches  des  arbres. 
Tous    sç   nourrissent    de    l?lé    vert,    de  plu- 
sieurs   espèces    de    graines,      de     semaines, 
4'insectes     et    de    crysalides;     le    chant  de 
;çes    oisçauiç    est   une    annonce    ccrtaii\e    de 
rapproche,  ou    du      déclin     du    jour;-     les 
J^erdrix    Fra9coUn.s    ont  ^  cependant    U     voix 
beaucoup   plus    rauque    et   plus   sonore    que 
tfis  Perdrix  proprement  dites;     les    sons    âi^ 
cordants,    qu'ils   fon.t  entendre   le   matin   et 
le  soir,    ont   plus    de  rapport,  ayee  ees  cris 
fifus ,   que   les  Peintades    répètent   i   conti^ 
fi<4téi     Iç     clf^nt    d'appel    Ù9§,    véritable» 


_      GENRE    PERI>RIX         197 

Perdrix  et  des  Colins  est  plus  foible  -  et 
inoifiS  assidu*  La  chair  des  oiseaux  de  ce 
genre  esc  très  succulente  et  agréable  au  goût. 

le  corps    est    un   peu    oval    et   ruasse; 
la   tête   arrondie    porte   uq    bec   oblong    un 
peu    fort^    en    cône    recourbé^    plus    large 
que  baut  \  sa  base;    la  mandibule  supérieure 
est   légèrement    inclinée,    se    coufbe    forte- 
ment  vers   la    pointe   et    éache    une  grande 
portion  de  rinférieure.    Les  narines  sont  basa- 
ies,    saillantes    et    à   demi   fermées  par  une 
membrane  voûtée    et  nue.      Les   pieds    sont 
nuds,  armés  dan&.les  mâles  des  Perdrix  fnxi-' 
colins  d'un  ou  de  deux  éperons ,    et  dans  les 
Perdrix  proprement  dites  pourvus  d'une  tube- 
rosité,    plus  on  moins  apparente;    les  doigts 
ao    noisibte    de  quatre,    ont  ceux  de  devant 
réums   à  leur   base   par    une    courte  mem* 
brame.   Les  sdles  courtes  sont  arrondies;    le9 
trois  rémiges  extérieures  les  plus  courtes  sont; 
égAement    étagées    entre -çUes;    la   quatrième 
et  ladnqoiëme  sont  les  plus  longues.  La*  q^eue 

est  courte»  penchée  vers  la  terre  et  foible- 

■•  * 

mené  ét^gée;    elle  varie  dans  le  nombre  des 
pcaacB,  suivant  les  différentes  espèces.  .. 

*  5 


LES    FRANCOLINS. 

CARACTi^ES    ESSENTIELS» 

Les  tarset  des  mftlps  munis  de  deux  oa  d'an  seul  ^peroii^ 

FRANCQLIN  CRIARD. 


(erdlx  Clamator.    Mlhh 


c 


*BST  k  ^ist»  titre,  ^uejk  dMtte  \  etaf 
aouvelle  et  grande  espèce  le  nom  de  crbrd; 
et  voix  très  loneie  receotif  iu  lois  dm 
le&  boii^  et  seoUe  fidce  pour  \n  drfserti 
où  elle  habite;  sembti^te  au  cvl  desagi^- 
able  dee  Peintades,  tt  ptf<rft  ^e  ee^  Frta- 
colin  se  pldt  comme  ces  dernière  à  It 
fépéter  oontiBiielfemeAt  ;  c'est  vers  le 
ioiicimr  du  seleU,  et  lorsque  cet  tstre 
mous  aMosce  ton  cetouf^  par  les.  elartâ 
de  IViurore^  qu'il  donne  UB  aoisvel  etsof 
à  sa  voix  glapissante  par  de  grapde  erti, 
dont  toe  «ons  dtscofflaBts  peaveat  se  rendre 


DBS     PERI>]IIX.  t9f 

jn     les    syUabef    €!rohà  -  Gro&i  «  Crohàhadk 

Cette   espèce  vit   en    famille,    composée  dt 

U  amvé^;   elle    $e   perche  le  pins  habha- 

elfeoMQt    sur     les .  srbres ,   qd   bordent   lei 

feaves;    la    noorritare    conAste    en    toutes 

sortes    de    gndnes,     elle    y  ^me    ewore 

les  TerSy  les  insectes  et  tes   rscioes  de  qùtl^ 

^ues   espèces    de    pHantes    bulbeuses;      Les 

colons  de  h  partie  Méridionale   <te   l'Afrî^ue 

conooisscnt   ce   Francolin  soua  le.    nom    de 

fPim^    ce  <iui   k  fait  dire,   à    Kolbe  [(a), 

qac    le     Faisan,    f^utgain    d$     nos     ^Umau 

Ittkâte   la    partie    Méridionale    de     rASriqut 

de  là    rerreur^   où    est   ton^bdl    BuSba  et 

SMS  les  tDCisars,  qui    se   sont  appuydift   4« 

t&Boienage     d'un     bomme     àoty:    U     UV'Vf 

iburmine    de    meiisotte:es    tressiesa  (iQ^    >'ai 

"  •   -  "  — — ' 

CO  ^  A'etc  point  4tfpiacé  de  dire  Idt  qus  oe 
mène  Kolbe  a  pluf  d'une  fois  induit  les  naturt* 
llftei  en  erreur*  Ce  prétendu  voyageur  9^  que  l'en 
sa/r  n*ètfe  point  sorti  des  limites  de  la  Tille  du 
Cap,  od  il  i  composé  son  Utrs  d'^rès  lot  eontes 
fMle8i«s  doat;  les    habimtfs  des  tabaglM.qani  fré» 


N 


jéô  HISTOIRE 


'^  d<ji    $igna1ë    cette    erreur    des    Qatufilistes 
à    l'article    du    Faisan   vulgaire. 

Spannan  (0/  en  parlant  d'un  Tétras  que 
les  colons  du  Cap  nomment  Faisan,  ne 
donne  point  de  détails  sur  cet  oiseau; 
tout  ce .  que  le  savant  Suédois  nous  en 
apprend  se  borçe  \  ce  que  ces  pr^undus 
Faisans .  se  réunissent  soir  et  m^tin  ;  qu'ils 
font  entendre   alors  des   cris   très  sonores» 


qu'entait ,  l'ont  gratifié  ;  ee  Kolbe  est  le  premier  et  le 
seul  voyageur  qui  ait  aiiuré  ^  que  le  Faitan  Vulgaire 
habite  la  partie  méridionale  de  l'Afrique;  c^ett  lui 
encore  qui  a  dit»  que  le  Paon  saurage'y  eit  éga« 
lement  indigène»  Lea  Colona  du  Cap  donnent  efee* 
tifement    le  nom    de    WUdé  Pauw     â    une  espèce 

de  grande  Outarde  (JHU   Aràbx)^    que  Kolbe,  qui 

* 

m*a  jamaif  vu  l'oiseau»  dit  £tre  le  vérluble  ?aoa 
Saurage.  Dana  un  autre  endroit  11  dJ.t»  que  le 
Coq-knor»  ou  le  "Kn^rhaan  des  Colons,  est  U 
PelntadCt  tandis  que  ce  Knorhaan  d'Afrique  est 
une  espèce  de  petite  Outarde,  connue  dans  le 
Système  sous  la  dénomination  à^OtU  Afra. 

:     CO  Sparman,  Vq^M  am  Cap  é*  Monme  E^éme^f 
Jtud^  Frmtfç.  t.  i.  /•' aoi. 


DES      P  E  S.  D  B.  1 1.  foi 

Je  uns  tîè»    porté    à    croire,    qu'en  pe- 
sant les  mesures    convenables,    on  parvien- 
art    qmlqvte    jour    à    faire    la  conquête    de 
cette    espèce  ^  de     Gallinacé,    non   seulement 
eonune    usl    nouvel    ornement    de   nos    mé- 
nageries »     mais  aussi  comme  un  oiseau  utile 
àans  les  basse -cours.    Elle   à    beaucoup    de 
xapports    avec    la    Peiotade,    tant    par    %es 
moeurs ,    par    le    choix  dé    sa    nourriture , 
que    par    sa     tulle  ^     dont     les    dimensions 
^rodKnt  de  celles    de  nos  Peintades;     son 
naturel  est  peu  &rouche,   il  ne   serait  point 
dU&caie  àe  Vaccoutumer  insensiblement  à  Tétat 
de  captivité.     Un  colon   au    Cap    de  Bonne 
Eipénncc,    qui   faisoit    propager   ces  oiseaux 
en   domesticité  y     est    môme  parvenu    a    en 
obtenir  des  métis  par  l'accouplement  avec  des 
poules  .vulgaires;    ces    bâtards    ont   toujours 
été    inféconds. 

La  lODs^eur  totale  du  •  mâle  .  est  le  plus 
souvent  seize  pouces  et  demi  ;  ;  les  femelles 
tfont  point  cette  dimension;  la  mandibule 
supérieure  dm  bec  a  un  pouce  trois  li- 
gnes; le  taise  à  deux  pouces  neuf  li« 
fnes:  le  maie  seul  est  armé  de  dsux 
puissam    éperons    à    chaque    pied* 


Soa  tlISTOlItE 

Ce  FrancoliB  est  à  peu  .près  de  la  tuBit 
d'une  Pelnude:  la  maftdtbule  supéticvre  4a 
bec,  4e  couleur  4c  corne,  est  large  i  soft 
insertion,  crochue  et  âe  -quelques  I%nes 
plus  longues  que  la  ms&4ibult  inférieuiet 
celle-ci  s'emboîte  toulcment  4ans  la  sopéricu» 
jpe,  4e  façon,,  que  lorsque  l'oiseatt  t  Icbeb 
fermé  on  n'appferçoit  qu'une  petite  pordoa 
4e  cette  man4ibule,  qui  est  rougeâtre;  les 
pie4s  sont  forts  et  museuleuz;  Je  tarse 
est  armé  4e  deux  éperons,  dont  l'inférieur 
«se  le  plus  grsn4  et  le  plus  acéré:  toutes 
les  plumes  ont  une*  forme  ob\angae , 
i'extrémité  arrondie  étant  moins  large  que 
k   milieu    4e  la  plume* 

La    couleur    dominante    4a    plumage     csi 
d\in   gris -brun   terne,    t)u    terre- d'ombre  ( 
ks    4ifi^Fentes    parties   4e   l'oiseau    ont  ics 
raies   et   4es  taches  grises    4ont  les    formes 
aoBt  très    variées.     La    couleur   brune    m 
Je    haut     4e    la    «été     et    sur     l'occiput 
a'7   présente   sam  mélmgei  les  plusneg   4es 
Jeues  et   4u   haut   4u    cou    ont  «me    seule 
jbordpre    blanchâtre;     le   blanc   4<jOin«    dn- 
Tjuuage   sv  la   gorge^   où  te  «Dulftir  bnm 


DXS      PE&DIX  Mf 

ii'ecimpe   ^ue    l'origine  4es   plumeii   sur  Ig 

poîtxme    «tt    tm    Itcfe   plastron   d'un   bnm 

suHrttie^   intif  .^^qne  plume   t  une    large 

taode.  Joncitudiiialt    ot    Uancbe»     qui.  suit 

la    diuitttoa.   de    li    baguette;     toutes    tes 

plumes    dea   autres   parties  ^  tant  supérieures 

qionBféAeoics^  eot    pii^sieurt   fines  raies  en 

^^ûgsagS'^    qmi   «^uiveafe    ie    contour    de    H 

ptume-;    'de  «enlbiaUes   ^igs^fs^    nais     de 

#a«Se»    roussâcvet     se     troevent     sur    ies 

pennes   secondaires    des    ailes    et    ser    celles 

de     la     queue;      les     rémiges     sont     d*un 

CtîS'bTun-clû;    les    pieds     sont  jaunâtres  » 

les    ergots    de    couleur     de    corne    et    les 

ongles   bruns. 

La  femelle  ne  diffère  du  mile  que 
par  le  manque  d'ilssrgnSi  elle  est  aussi  plus 
pe^te;  el\e  dépose  k  terre  et  sans  beau- 
couf?  de  soins  pour  le  nid,  de  douze 
jusqi'à  dizhuit  œufs,  qu'elle  couve  seule , 
aînâ  que  le  font  tous  les  autres  Galli« 
nacés;   on    ignore    la    couleur   des    œufii. 

Ce  ¥rancolin  habite  une  grande  étendue 
àa  p^7^\  qui  s'étend  .vers  la  pointe  méri- 
dionale de   l'Afrique;     on  le  trouve  depuis 


S04  H  I  S  t  0  I  H  E 

là  colonie  du  Cap  de  Bofane  Espérance  jtisqu* 
aussi  avant  que  les  voyageut  ont  pénAre 
dans  rintérieur  de  la  Caffrerie,  partout  où 
le;  fleuves  ^ont  ombragés  par  des  forêts, 
dont  il  semble  rechercher  la  fiaichcar  et 
les  aliments  qui  y  croissent» 
Ces  oiseaux  font  partie  de  mon  eabiaet; 
^'  un   malé   se  trouve   dans   la   belle    collecti- 

on de  mon  ami  M.  Raye  de  cette  vil- 
le; j'ai  vu  la  femelle  dans  le  Muséum 
de    Paris. 


mmm 


DES     PERDRIX. 


V>S 


FRANCOLIN  ADANSON. 


rtrdbL  Adftjitojill.    AfW. 


9 


Q 


noiQuE    ennemi    de    reformes   en   fidc 
de    dâiomînatiocs     ornitbologiques ,     contre 
lesqoellef     je     me    suit    plus     d'une  •  fois 
f renoncé    dans    les    pages    de    la    monogra^ 
pUe   des    Pigeons,    dans    celles   du   présent 
«avTa^e,  comme  dans   ^introduction  de  mon 
Manuel   élémentaire,   je   me   vois    cependant 
obUgé     de    changer     ici     un    nom    adopte 
dans    les   m^tbodes    et    dans    les    sytèmcs* 
L'oiseau    que    je    signale   ici ,    porte    chea; 
Linné    le    nom    de     Tesrao    bkakaratus    et 
chez     Latham    celui   de    Petdix   bkaUaratuss 
3nffon    J'indique    et    en    donne   une   figure 

plaocbe    157,     sous    ce    même     nom     de 

* 

Bis -ergot;  ces  dénominations  ^  données  du 
tems  de  Linné  et  de  Buffon  à  une  Fer<« 
drix  alors  probablement  la  seule  espèce 
4eas  Je  genre  qui  se  fit  remarquer  par 
des  doubles  ergots  aux  tarses^  ne  peu- 
Tans  m.  u 


/         ^ 

|o5  HlàTOIRft 

vciit  plui  servir,  alors  qtfun  pltw  grand 
])(>i^bre  d'esgfèces  t^onctit  les  mêmes  carae* 
tères  ;  nous  connoissons  de  nos  jours  quatre 
espèces  différences,  qui,  toutes  ont  les  tarses 
armés  de  deux  éperons;  nous  en  décrivons 
sept  autres  également  distinctes,  dont  le  tarse 
ne  porte  qu'un  seul  éperon*  Cette  circoa* 
stance  m'ayant  mis  dans  la  nécessité  de 
changer  rancicn  nom  adopté  pour  le  Ttinr^ 
colin  de  cet  article,  je  propose  dé  le 
remplacer  par  celui  du  voyageur  qui  le 
premier  en  fit  la  découverte*  Adanson 
trouva  l'oiseau  dont  11  est  question  sur  la 
cAte  d'Afrique,  qui  porte  le  nom  de  Séné'- 
gai;     c'est     dans    ce    territoire    arrosé    par 

a 

les  eanx  dé  la  Gambie,  que  pullule  cette 
belle  espèce;  elle  habite  les  bords  ombra- 
gés du  fleuve  et  vit,  ainsi  que  tous  les 
Francolins,  dans  les  bois,  se  perche  le 
soir  et  fait  alors  entendre  des  cris  très 
aigus,    qu'on    entend  à  une  grande    distance. 

» 

Son  bec,  dont  la  mandibule  supérieure  est 
longue,  fortement  courbée  et  en  pioche, 
est  conformé  comme  celui  de  toutes  ces 
espèces   âe    Gallinacés   Africains   et    semble 


DES      PERDRIX.  507 

*Aestiné    aux -mêmes    usages,    pour    déterrer 
les   racines  des   plantes    bulbeuses,    qui  font 
h  prmdptle    Aourricure  de   toute    cette   fit- 
mille.      Aâanson     en.   parlant    de    lia    disix 
bonne    et  succolente    des   Lièvits  du   Séné-- 
{al,    ajoute,    que    la   même   î^hose    ne   peut 
étrer    dite    de    la    chair     des    Perdrix    qui 
^rent     dans     les     bois     db    ces    contrées; 
leur     cbair    est     d^ine    dureté    qui    la    fait 
mépriser    c^%     Il    est    encore    fait   mention 
^    notre    oiseau    dans    un    voyage    exécuté 
k  une    ftate  plus    récente   (V). 

Le-  Trancolin  Adanson,  mesuré  du  bout 
du  bec  jusqu'à  l'extrémité  de  la  queue, 
porte  douze  pouces  huit  lignes;  sa  taille 
est   à    peu    près   la   même   que   celle   de  la 


tmm 


CéO  Adansoo,    P^oy.  au  Sénégal  ^    p.  as* 

C^')  Sur  les  bordi  de  la  Gamble  ou  tfiouTC  def 
g;nLiidet  Perdrix,  quï  ont  deux  éperons  i  chaqne 
FiOte;  ]*al  eu  lieu  d'en  fairt  Pobservatloa ,  car 
nn  iour  que  j*en  avols  tiré  une,   craignant  qu'elle 

«      *  •  *  » 

aie    m'éebappat,    }e    me  Jettai    dessus,    et  elle  »• 

•  '  -. 

décbiia  les  mains  avec  ses  éperons,    frayez  ds  JLtd' 
yMTd  H   jMcmù    Foy.'  êk   Âfrlf.  y.  i.  p.  $93*        f 

u  % 


joS  HISTOIRE 

JBartavelle.  d*£urope;  la  longueur  du  bec 
e^c  d'un  pouco  et  ses  tarses .  mesurent 
deux  poucps  une  ligne  ;  les  vieux  mâies 
jont  les  deux  éperons  assez  longs  et 
très  acérés;  les  femelles  et  les  jeunes 
mâles  n'ont  point  d'éperons,  ou  ceux-ci 
«ont    courts    et    obtus    chez    ces    derniers» 

Le    mâle    a    le     haut    de    la.  tête    roux, 
du    noir     sur    le    front;     ce    noir  s'avance 
au-dessus    des    yeux    et    se    dirige    sur    le 
derrière    de    la    tête,     au-dessous    est    un 
second    sourcil    d'un    blanc    pur;    la    gorge, 
la    partie    supérieure    du    cou    et   les   joues 
sont    aussi    de    cette   couleur,    mais    varié» 
sur     les    dernières     parties    par     de    petits 
traits    longitudinaux    et    noirs;    les    i^umes 
de    la    nuque,     de    la    partie    inférieure   du 
cou,     de    la    poitrine,    du    ventre    et    des 
flancs    sont    dessinées    ainsi    qu'il    suit;     la 
baguette  blanchâtre   porte   une  bande  loiigitu- 
dinale    noire    en    forme  de    cône    long^     sur 
cette    bande    sont    disposées   quelques   petites 
taches    blanches;    de  caque  côté  de   ce   noir 
règne   une    bande    longitudinale    blanche     et 
toutes    les    plumes    sont    bordées    par    un 


DES      PERDRIX.  30J 

toge    espace    d'an    roux    marron;    l'abdomen 

est    bhocbâtre  ;     les    cuisses    sont    blanches 

inarçti^es      de     raîes    longitadinales    noires  ; 

le    haut    da     dos^      les    scapulaires    et    les 
i 

couYertures   des    ailea    sont    d^in     noirâtre^ 
Ttfié     de     nombreux     zig2ags     d*un     brun 
cbôr      et      efaaque       plume       est      bordée 
lat^n/emeot     d'une     large     bande     blanche; 
les    pennes   des  ailes   sont^  brunes  ^  marquées 
de  lignes  longitudinales  et  transversales  dis* 
posées    en    zigzag;     le    dos^    le    croupion  » 
let   eonvertures   supérieures    de   la  queue  jet 
les    pennes     de    celle-ci     sont    d'un    brun 
cendré,,  que   parcqurt  un  grand    nombre    de 
zigzags    très    uns    d'un    brun    noirâtre;    le 
bec   ft    les    pieds    m'ont    paru    de   couleur 
de  corne  bmn&tre  et  les  ongles  sont  bruns»  « 
J'ignore    si    la  femelle    offre    quelques    dis* 
parités    dans    les    couleurs    de   plumage^    ou 
bien  9    tà   elle   ne    diffère   du  mâle  que    par 
le    manque    des    éperons;    je    n'en   vis   ja- 
mais  un    individu. 

Ce  Francolin  habite  nonseulement  sur  les 
bords  de  Gambie,  mais  il  paroft  également 
répandu  dans  l'intérieur  de   l'Afrique ,    puis* 

113 


Sio 


HISTOIRE 


iiue  respèce  se  trouve  sur  les  bords  om- 
braeés»  où  le  majestueux  Niger  ou  Joliba 
promène     eu     silence     ses      ondes     bie«fâi- 

]'ai    TU    trois^    mâles    de    cette    espèce  « 

■ 

un  dans  le  muséum  Britannique,  un  autre 
4ans  le  London  musénm  appartenant  à 
M*  Bullock,  le  troisième  a  été  déposé 
dans  mon  cabinet,  par  le  possesseur  de 
ce  -dernier    établissement. 


DES     PEUDRIX.  5ji 


FRANCOLIN  HABAN- 


KURÇLLA. 


Terdix  CeyUneiisli.    X.0M1, 

_    \ 


L 


B  Francoiîa    de    cet   article ,    armé  com- 

me    le    précédent    de     deux    éperons    ttès 

tcérés,      vit     dans     Tile    de     Ceylan  ;      les 

xuitarels    le     désignent     dans     leur      langage 

par  le    nom   de  Uabankukella^  que   je    con* 

serve  à    l'espèce;     les    Européens   établis    à 

Colombo    chef   lien   de    rile    donnent    à    cç 

Fraocolin  le    nom  de    Riteur    cotoHs    (gecQu^ 

feurdt    jRareloar^    c^est    apparemment     le    cri 

de    cet  oiseau,    dont    le    Bon     doit    iptii^lor 

une    espèce  de    rfllemeût,    qui    lui   g   val^ 

cette    dénomination» 

.  Pennaat  et  Forster  en  joat  tcès  siKCinch 
temeat  mendon  dam  :1a  Zeôlogfc  1ji4ieiiM; 
Jcs  plaocbes  de.  cet  ouvrage  qui.  repréiwji- 
teot  ces  oiseaux  t  donnent  n&e*  ié^  M^ 
<x«0te  ibi  nâte  et  de  It  femelle.  N'Eyapt 

«4 


s»  HISTOIRE 

aucune  particularité  à  citer  relativement 
aux  mœurs,  je  passe  au  signalement  des 
formes    extérieures. 

Le   mâle   mesure   en   totalité   douze   poin 
ces;    la   queue,    qui  est  longue  et  arrondie, 
porte    seule    quatffe   pouces;    la   tête   et   le 
haut    du    cou   ont   de    très    petitet    plumes 
noires,    dans    le    milieu   desquelles    il   y  a 
une    raie    blanche,     cette    couleur    occupe 
toute    la    gorge;     les    plumes   distances    et 
chir    semées     laissent     apercevoir     la    pesa 
nue    de    cette    partie;    les    joues    sont   dé- 
garnies   de    plumes    et    d'un  beau  rouge;   le 
fond    du    plumage    des    parties     supérieures 
est   d'un  roux   bai;    sur  le  haut  du    dos   et 
sur  tes   ailes   sont  de  grandes  taches  noires, 
dont    le    milieu,     qui    est  d'un    blanc   pur, 
Ibrme    sur   le   dos    des    raies    longicudhialei 
et    sur    les   ailes    des    taches    en    forme  de 
larmes;    toutes    les    parties   inférieures    ont 
des   plomea   noires   sur  le»  bords  mais  bbn* 
ehes  dans  le  milieu;   celles   qui    recoavrenc 
léB    flancs,    n'ont    <]u'une   bande    loagitudi- 
nale  de   couleur   blanche  ^    le   reste    de   ces 
plumef   est   noir;   Tabdomen   at   les    pemes 


/ 


DES      PERDRIX,  313 

de  te  qoeue  sont  noirs;  les  rémiges  sont 
tfun  brun  foncé}  les  pennes  secondai* 
rcs,  d'an  roax  bai,  sont  comme  aspergées 
de  taches  noires  ;  les  pieds  et  le  bee 
sont  ronges;  des  deux  paissants  éperons 
le  supérieur  est  le  plus  fort  et  le  plus 
long  9  leur  couleur  est  d'un  brun  rouge- 
âtre;   les    ongles    sont    bruns. 

La   femelle,    qui    est    à    peu    près    de    la 
ûilie   da    mâle,    n'a    point    une  nudité  aussi 
grande     à     Tentour    des     yeux;     les     tar« 
ses    sont    dépourvus   d'éperons ,    ce   qui   les 
fût    i^Toltre    plus     grêles     et     plus    longs , 
]a    tétc   est   variée    de    noir    et    de    cendré; 
les     plumes     du     dos     et    des    ailes    soht 
d'un   roux    bal    ou    ferrugineux    sans    raies 
blanches  ,     ceUes*ci     sont    remplacées     par 
des     taches   noires    qui    occupent    le    centre 
des    plumes  ;     les   parties    inférieures    égale- 
ment    teintes     de    roux    ferrugineux ,     ont 
tontes     les    plumes     bordées    de    roux    plus 
dair;    les    râsiiges     et    les    pennes    de    la 
qaene   sont   brunes. 

Le     FrancoUn     habankukella     habite    Tîle 
4e  Ceyian;   les   îadiridus  mâles  et  femelles, 

us 


1 

» 


fi4  HISTOIRE 

qui  font  partie  de  mon  cabinet ,  m'ont 
^té  envoyés  de  Colombo  ;  '  le  muséum  de 
Paris  possède  aussi  un  mftle  de  .  cette  rare 
et   belle   espèce. 


DÈS     PERDRIX.  315 


^•"^^mm^m 


m  I      h 


FRANCOLIN  SPADICÉ. 


Perdlx   Spadlcta.    Léttlh 


c 


ETTK  troisième  espèce  de  Francolin  à 
double  ergot  a  été  découvert  et  très/sucdnctcr 
ment  décrite  par  Sonoerat  ;  ce  voyageur  a  rap- 
porté de  Madagascar  4e  seul  indiviclu  que  i'ai 
été  à  même  de  voir,  '  1  çSt  maintenant  déposé 
dans  les  gaUeriet  du  muséms  dé  Parts. 

La  taille  du  FrancoliA  spadicé  égale  celle 
â^une  Perdrix  grise»  sa  longueur  totale 
est  de  douze  pouces  ;  la  queue  de  cet 
oiseau  est  de  beauconp  plus  longue ,  ,on 
proportion  du  corps ,  que  ne  Test  celle  dç 
ses  CGDgéaèreSf  cl\o  porte  quatre  pouces 
quatre  lignes;  ^on  bec  est  plus  long  q^ 
plus  droit,  et  le  bout  de  la  mandibule 
supérieure  moins  recourbé  que  dans  les 
espèces  précédentes;  deux 'éperons  minces, 
longs  et  très  acérés  ressemblent  à  des 
épines   pbntées    sur  le   tarse. 


3itf  HISTOIRE 

Le  mâle^  qui  seul  est  connu  «    a  toute  la 
région   dçs    yeux  jusques    vers    les   oreilles 
dénuée   de   plumes  ;     cette   partie    esc    d'un 
rouge  jaunâtre  ou  couleur  de  peau  d'oignon; 
le  haut   de   la   tête  ainsi  que  la   gorge   sont 
d'un    brun  '  couleur    de    terre    d'ombre  ;    le 
reste   du    plumage,    tant    des  parties  supéri- 
eures   que    des   parties    inférieures    est  d'un 
roux    rougeâtre;    toutes   les    plumes    portent 
un     petit    liseré     d'un     gris    olivâtre;     tes 
grandes   et    les   moyennes    pennes    des    siles 
sont    de    couleur    de    terre    d'ombre;    les 
plumes    caudales^    qui    ont    la  même  teinte 
que  le  dos,  port6nt  des  ondes  ou  des  zigztigi 
très    étroits    et   de  couleur   noire;    les  pieds, 
sont  d'un    beau    rouge;    les   deux    ergots   à 
chaque     tarse     ainsi     que     les     ongles    sont 
bruns. 

Ce    Francolin    habite    llle    de   Madagascar 
d'où  il    i  été    rapporté   par   Sonnerat» 


DES     PERDRIX.  vj 


FRANCO  LIN  1  GORGE 

NUE. 


ferdlx  NudicolUs.    Lalks 


X 


S  passe  des  Perdrix  Francolins  i  ttrses 
Ênaés  de  deux  ergots  à  la  description  de 
ceOes  qui  n'oat  qu'un  seul  .  éperon  à 
cbaqae  utse;  nous  conooissons  sept  espèces 
^dnctes   de   ces  Francolins. 

La  plus  grande,  celle  qui* est  la  mieux 
connoe^  a  cependant  donné  lieu  i  trois 
dîi^rentes  descriptions,  qui  se  retrouvent 
sons  trois  dénominations  spécifiques  dans  les 
méthodes  des  naturalistes;  témoins  celles  de 
Pêrdix  Nudkottis.  RubrkotHs  et  Capmsis  dont 
lathim  ûiit  autant  d'espèces  distinctes; 
Buffon  décrit  notre  Francolin,  dans  ses 
articles  de  la  Perdrix  rouge  d'Afrique  et 
du  forge -nue;  il  en  donne  une  figure 
peu  exacte  ph  z8o;  à  ces  deux  indications, 
Scttuûni  en  «joute  dans  sa   nouvelle  édition 


%i%  HISTOIRE 

une   trûisièmCy    soos   le  nom  de  P^df iz  du 

Cap   de   Bonne    Espérance.      On    peut    voir 

dsmi  rindex   de  cet  ouTrage,   ^e  j'ai  réuiA 

ces    différentes  citations   à   la^    seule    espèce 

de   mon   Francolin    à    gorge  •nue.  . 

Cette   espèce    connue   des   Colins  du  Cap 

de  Bonne  Espérance  sous  le  nom  de   Faisan 

.0  «»-•  ....       ••  -— —  - — 

rouge,  (roode  fazani)  n'est  point  un  vrai 
Faisan,  mais  ce  nom  a  prévalu  chez  eux, 
^  ils  Pappliqucnt  à  toutes  les  espèces  de 
grandes  Perdrix.  J'ai  déjà  ftit  remarquer 
à  Tarticle  du  Francolin  criard  »  que  cette 
espèce  est  aussi  désignée  au  Cap  par  le 
nom    de  lazant.  . 

Ce  Francolin-  vit  dans  les  bèîs;  il  sTy 
perche  do  jour  comme  de  nuit;  lorsque 
le  soleil  est  sur  le  point  de  disparolcre  de 
fhorisotj ,  alors  Ic^  gorges-nues  se  réunissent 
en  famille  sur  les  arbres  et  font  retentir 
ralr  de  leurs  cris  aîgus,  qu'ils  répètent 
également  le  tnadir*  Les  racines  de  plu- 
irieu'rs-  espèces  de*  plantes  bulbeuses  leur 
servent  de  nourriture;  ils  déterrent  ccg 
«ûbstanees  végétales  avec  la  mandibule  sup*- 
Yieur&  de   leur    bec,    long ,    trèl  courbé  et 


DES      PERDRIX.  319 

ptofondémcnt  évasé,  formant  une  espèce  d» 
poebe/  ils  ajoutent  encore  à  cette  nouiy 
rkure  celle  des  insectea  et  de  leurs  lanres. 
La  femelle  couve  à  terre,  ^tans  un  nid 
sans  beaucoup  d'apréts,  caché  par  les 
buissons;  elle  7  pond  jusqu'à  dixhuit  œu&; 
la  petite  famille  suit  le  père  et  la  mère, 
et  ne  se  sépare  qu'au  renouvellement  de 
la  saison   des   amours. 

Les  caractères  qui  distinguent  le  mâle,  sont, 
toute  la    gorge ,    une    paftîe   du    devant   du 
cou  et  les   côtés    de    la    tdte    jusque   veiv 
f  orifice    de   l'ouie   dénués  ^  de    plumes ,     un 
puissant    e'peron    au    tarse,    et    k    environ 
tin   pouce   au   dessus   du   celui-ci   un  petto 
tubercule    calleux   comme  dans    nos   Perdrix 
grises;    dans   le   mâle,    comme   chez    la  fe- 
melle   la    mandibule   inférieure    du   bec    est 
entièrement    cachée  par    les    bords    saillanHf 
de   la    mandibule   supérieure;    la   queue    est 

* 

courte    et   arrondie. 

Le  mâle  mesure  eu  totalité  quinze  pùt^ 
ces;  le  bee  à  un  pouce  quatre  lignefi: 
sur  le  baut  de  la  téce  sont  des  phunçs 
d'un  gris  -%run  avec  une  taebt  noire  à.  leur 


V 


fse  HITTOIRE 

centre;   les  plumes  de  la   partie  postérieure 

« 

•«t  des  côtés  du  cou  sont  brunes  $    sur  lear 
extrémité    latérale    sont    deux    petites    raies 
blanches  de  forme  longitudinale  i  la  poitrine^  le 
ventre   et   les  plumes   des  fines    sont  d'un 
brun    châtain  9     sur     le     centre     de     cha- 
cune  d'elles   est  une  raie   noire,   qui  suit  ta 
direction    de   la   baguette  ;    de   chaque    côté 
de    celle-ci    est     une    raie    blanche,     qui 
suit    la    même    direction ,     et     ces     bandes 
blanches    portent    un    liseré   noir,     ce    qui 
faic,    que    la    couleur    brune    n'occupe    que 
les   bords    latéraux     des    plumes;     le    haut 
du    dok    et     toutes     les     couvertures     des 
ailes  sont  d'un  cendré  foncé,  mais  avec  une 
large    bande    loDgitudlnalc     qui     occupe    le 
centre;    le    dos    et    le    croupion    sont   d'un 
brun    cendré    avec    une    étroite    raie    d'an 
brun    plus    foncé,    qui    suit    la   direction  de 
Ja   baguette;    l'abdomen    et    les    couvertures 
inférieures    de    k   queue    ont   sur    un    fond 
-fris  -  brun       quelques      raies     longitudinales 
brunes    et    blanchâtres;    les  rémiges   et  lef 
pennes   de   la   queue    sont   d'un   gris -brun; 
le  bec  les  côtés   de  la  Utc,   tout  le  devant 


]d  E  5      PERDRIX.  sst 

éa    ccm    wisi     que     I6s     pieds     sont     à'uA 
Icta    rou^e;     l^ép*ron    et    les    ongulés    sont 

la  femelle,  toujours  un  peu  i&oins  forte 
iltQS  ses  dimensions  y  n'a  point  de  nudité 
Sur  k  gorge,  cette  partfe  est  couverte  de 
petites  plumes  bimchesi  la  nudité  sur  les 
joDcs  se  borne  k  un  très  petit  espacé 
qui  entoure  les  yeux;  le  tarse  est  lissé 
uas   épfron    ou   tubercule    calleux; 

Le  baat   de    la   tête   et   le    cou  sont  co'* 

loréa  comme   dans   le   mâle»   mais  il  n'y  é 

point    de    brun -châtain    sur    la    poitrine    ni 

for  lc$  plumes   des   flancs;     ceUes-ci    n'ont 

que   les    trois    bandes    longitudinales     noires 

et    les    deux    baoies   blanches    comme   dans 

le     m&tei      toutes     les     parties    supérieures 

portent     plus     de     teintes    brunes     et     les 

tacfies     foncées    sont    plus    noires    et    plus 

étendues;    Je   bec ,    Je   tour   de  rœil  et  les 

pieds    sont    rouges. 

Les  jeunes   de   Tannée    ont  toutes  les  par* 

■ 

iieê  supérieures  d'un  gris-bruii  foncé,  comme 
asperge    sur    le    dos^    sur   la    queue   et  sur 
les   siles   de  t^etitës  tâchés  noires  i   de   grands 
Tm$  Ut  ^ 


ji»  HISTOIRE 

espaces  hoirs  occupent  le  centre  dci 
*  ptuities*;  totitey  cenes"  de  ta  poitrine ,  des 
flancs,  du  ventre  et  de  l'abdomen  sont 
transversalement  rayées  de  brun,  de  jaune 
d'ocré  et  *  de  blanc  :  à  mesure  que  la 
mue  s'opère ,  les  plumes  i  bandes  longi- 
tudinales paroissent.  mêlées  avec  celles 
^ui    sont    encore    rayées    transversalement 

Ce  Prancolîn,   qui    est   beaucoup  plus  rare 
que  le  Criard,  rfhabite  point  comme  ce  der- 
nier    toutes  '  les    parties    de  la   Colonie   du 
Cap;'    on    commence    à    le    icncontret   sut 
les   limites,    du    pays    des    Cafffes,    qu'il  ha* 
bite     dans     toute     son    étendue    jusqu'à    la 
-rivière  fle  lâ  Goa;  on  n'est  pas  instruit  s'il 
pousse  5'es  voyages  plus  avant  dans  le  nord, 
*    Différcns    individus    de    cette    espèce  font 
partie  de  mon  cabinet  ;  au  Muséum  de  Paris 
se    trouve  un    mîôle,    mais  qui,   ayant    vécu 
en  domesticité,  a  le  bec  di^ortne;  le  Muséum 
Britannique    à    Londres    possède     ésftiemem 
un    mâle. 


DES      PËftDRIX.  fay. 


FRANÇOLIN  À  LONG-BEC. 


Perdix  LoDgiroitris*    MfhU 


G 


JET    Boitant   des   boîs*  touffus  de  Vi\é  de 

Sumatra    nHt   jusqu'ici'   été    à-ëcrit  par  aucun 

BituniRste  ;^'  trois  -  mâles    et    deux    femellerf 

me  fifêtît   adresi^s    iïe    Bktavia    avec    Hn» 

dicatton,    que  Vespêw'he    se    trouve   point 

répandue     ^-^s  '  Tîfe  "   don*    Batavia    est    le 

chef -\ieu,  mais  qu'ils 'y  "avalent*  été  apportés 

par    DU    bâtiment   venant  de  Sumatra.     Ce» 

TrancolîBS    habitent    dans-  la    partie   septen* 

trlonale    de   cette  île ,  qui  "  est  séparée  de  Qi 

prèsqn^ilo    de     Malacca    par    le    détroit    du 

même    nom.  '     -    ' 

Le  caractère  marqxumt ,  qui  distingue  cette 
rare  espèce  de  toutes  ses  congénères,  Consiste 
dans  un  bec  formidable ,  qui,  plus  long  et 
arassi  robuste  que  le  bec  dtv  Paon,  le 
paroît  encore  davantage,  étant  porté  par. un 
Oiseau  dont  le  corps  n'excède  point  de  beau-- 
conp  les  dimensions  d'âne  JPerdrix  Bartavelle. 

y  2 


}d4  HISTOI^RC 

La  longueur   totale    de    cette    espice   tfC 
d^  douze    pouces   et    demi.    Le  mile    a   It 
gorge,   les   côtes    dcl   la   tête,   le    iiaut    da 
cou  9   le  ventre  et   les   flanci   d'un    ferrugi^ 
neux  jaunâtre    sans   taches;    le  haut    de  la 
tête,    roccigùt,    le     haut     du    dos    et    leg 
fcapulairea    sont    d'un   brun  marron  9  toutci 
ees   parties   ont    dea    raies   et  des    grandea 
taches   d*un  *  noir^    qui    imite    le     yebmMt 
quelques-unes    de    cet     plumes    lOBt,   ou 
frangées   de  jaune    d^oese,    eu   portent    le 
long  de  la   baguette  nne  ^tceiie    lale    de 
cette  couleur;   dane  le   mile  seul,  le   baa 
du     cou    et     la     poitrine     sont     d'un    gris 
couleur  de    plomb;    les  plumes   du   dos   du 
croupion     et     des    couvertures     supérieures 
de    la    queue     sont     ferrugineuses,     toutes 
sont  nuancée^  de   zigzags  très   fins  de  cou- 
leur  plas    sombre;    vers    l'extrémité    et    au 
centre  de  chaque  plume  est  un  petit    espace 
d'un   jaune    d'ocre     pur;    toutes    les     cou« 
vertures   des   ailes  ont  leurs   barbes    intéri* 
eures   de  couleur   marrcm  avec    des    taches 
noires,  leurs   barbes  extérieures  sont  firrrugi-- 
neuses  à  zigzags   bruns,   le   centre  de   cei 


i 
t 


DESPIRDRIX.  $35 

plumes  parte  un  espace  d'un  jaune  d^ocrc; 
les  pennes  secondaiits  des  ailes  et  celles  do 
h  qvçat  sont  ferruginenses  avec  des  raies 
et  des  cmdes  brunes;  les  rémiges  ont 
leurs  baltes  extérieures  seulement  variées 
de  ces  eouleûrs:  le  bec  est  noir;  la  peau 
nne  tpii  entoure  immédiatement  Yœû  en 
rouge;  les  pieds  «  les  ongles  et  Téperon 
fros   et  court   sont  couleur   de  corne» 

Lm  ihnelle  ressemble  en  tout'  au  mâle^ 
excepté  qu'elle  n*a  point  ce  plastron  gris 
couleur  de  plomb  sur  la  poitrine;  cette 
partie  est  d'un  roux  ferrugineux;  les 
aarses  n'ont  p^t  de  tubercule»  ni  d'é- 
^roD. 

Ces  oiseaux  fimt  partie  de  mon  cabinet; 
im  màVe  et  une  femelle  sont  dans  la 
collection  de  M.  Kaije  de  Breulcelerwaert 
A    AnuterdsQU 


^f 


\ 


}a$  .•    iriSTOlRF 


>* 


FRANCOLIN    PERLE 


0 
I    ^« 


Perdix  Perlata*    Ii^i/ik. 


o 


}mmmm^m,^. 


N  impute   à    juste    titre   aux   nomencla- 
tcurs,    de     multîp'ier    sans  •  ■  Tuotîf     spécieux 
les    espèces   nominale^;     partout     dans     les 
systèmes    d'ornithologie    on    voit    les    tt^ct^ 
..Me    cette    négligence    dans     les    compilation^; 
ils   donnent    encore   ici    un    libre    cours    à 
leur    génie    créateur     en    reproduisant     dans 
"leurs  méthodes   le    Frâncolin    de    cet   àrcicte 
sous    trois    dénominations  différentes;    le  sys- 
tème de  Latham,  sous  tous   les    rapports    le 
plus     correct    et    le    plus    riche     de    ceux 
qui    ont    été  publiés  juiqu'ici,    h'elt     cepen- 
dant  point    exempt    d'an    grarîb    nombre  de 
pareilles    citations    à    double     emploi:       xioos 
voyons     dans    cette    méthode     figurer     sous 
deux   noms    difiërea&  .xette  .espèce    de    Gâlli« 
Bacé;    tels   sont  les  Perdix  Periata  et  MaJa^ 
gascariinsis  ;     Brisson     en     fait      son    Ptrdix 
Sintruisi  toutes  ces    descriptions  se   rappor* 


\ 


D  E  s  -P  ERD  R  IX.  •  517 

tcnt  au  seul  mâle  de  nôtre  PrancoHn  perlé., 
dont  la  femelle  n'^  point  encore  été  décrite. 
Sonnerat  décrit  très  exactement  cettp 
espèce,  il  en  donne  une  très  bonne  gra- 
Ture   sous    le    nom    de    Francolin    d'île     de 

4 
* 

France.;  il  nous  apprend  que  cet  oiseau 
est  naturel  à  l'île  de-  Madagascar  d'où  il 
à  été  importé  à  l'île  de  France.  Notre  Frao- 
cofin  perlé  se.  perche  sur  les  arbres;  son 
chant  ou  plutôt  ses  cris  ne  différent  pas 
beaucoup  de  ceux  de  la^  Pintade,  ce  qui 
lui  à  fait  donner  par  les  habitans  de  cet^ 
€o\ome   le   nom   de    Perdrix    Pintade. 

Parmi  les  nombreuses  espèces  qui  compo- 
sent le  genre  de  la  Perdrix,  celle-ci  occupe 
le  premier  rang  pour  l'agréable  distribution 
des  couleurs  de  son  plumage;  le  blanc, 
répandu  par  grandes  tacbes.  ovales  ou 
arrondies  produit,  sur  le  fbnd  de  Ja  Uvrée 
noire  et  brune  de  cet  oiseau,  l'effet  te 
plut  admirable. 

Ce   Francolin»  modelé,  sur    les    formes  de 

la   Perdrix    rouge,  a    le   tarse,   court,    ariti^ 

d'un    seul    éppron    gros   .et    obtus,    pt    1^ 

.xégloa   des    yeux  couverte  d9   plumw,  awfi 

^  4 


|:8.  HISTOIRE 

aucune    nudité*    La  longueur    totale    âjx  mâle 
est   de   dix  pouces  et  demi  ou  onze  ponces; 
le    tarse    a  un  pouce  ne.f  Ignes.     Les  pla- 
ines du    sommet    de    la    tête    sont    noires 
bordées   de    roux^    cet    espace    est   entouré 
par  une  large  bande  d'un  roux-Jaunâtre*,  deux 
raies     lonf^tudinales     et    noires    Cvomnienccit 
à    la   base   du    bco,    l'une    passe    vers   Tœ!! 
et     Tcntourc,     r-autre     fss^e     p'us     bas    ea 
suivant  la  mime  direction  et  vient    rejobire 
la  promi/ère,    Tcsp-icc    entre   ces   doux   raies 
est   d-un    blanc -pur;    toute    It  gorge  est  de 
cette  couleur;    les   plumes    de  la  partie  pos- 
térieure    du    cou   sont  noires  y    eUes  portent 
quatre  tachas  blanches,    longitudinales;    celles 
do  haut    du  dos,    du  devant  du*  cou,   de  >a 
poitnne  -et    toutes    les    petites    couvertures 
des  ailes  sont  noires,   vjiriées  da  six  grandes 
taches  blanches   de    forme   arrondie;    les  pla« 
I  mes   seapulaifes  teintes  de  roux  marron^  ont 
à  leur  extrémité  quelques  taches  blancbâtreSt; 
le  dos,   le   croupion  »  ks   couvertures    supé- 
rieures   des    ailes     et    celles    de    la    queue 
depuis    leur   origine,     portent    sur  un   fond 
noi^f    wç    multitade    de    bandes     blaacbc^i 


N, 


DBS      PERDRIX.  ja» 

f 

Pent^ëmîté   des   pennes  caudales    est    noire; 

cette  ^  coalenr    règne   encore  sur    les  pennes 

secondi/res   des    ailes    et    sur    les    rémiges^ 

mais  les    premières    sont    coudées   de    larges 

barrd^s    b'^nchw-s,    et  les  dernières  de   petites 

tacbcs    de  octie    couleur;    le   blanc    domine 

SUT   le    ventre,    mais    le    roussâtrc    sur   les 

flancs;    CCS  couleurs  sont' coupées   de  lignes 

noires   plus   on    moins    larges;    les   couver- 

turcf   inféreures  de    la   queue  sont   rousses  ; 

le  bec  est    noir    et    les    pieds    sont    d'un 

roux   c\a\f« 

La   fcmeWe ,     qui  "  fi'^    point    encore    été 

dtcrite,    difiere    beaucoup    du    mâle;      elle 

est  toujours   un  peu    moins    forte   de  taille; 

b    téce    porte    les  mêmes    distributions    de 

çouleuTS,     mais     \a     raie    noire    sup'éneure 

se   prend   son    origine    que    derrière    l'œil  » 

tes   côtés  du  bec  et  l'espace  entre  les  deux 

bandes    noires     sont  d'un    blanc    légèrement 

teint   de    roussâtre;    les   plumes   de  la   ptr» 

tie  postérieure    du   cou    sont    comme    chez 

le  mâle;  celles  du  haut  du  dos  sont  bordées 

de    brun  «clair;     les     six     taches     blanches 

oe  soAt  poUiK  arrondies  mais  de  forme  irré« 

^  S 


^3P  HISTOIRE;. 

gûlière;  toutes  tes  plumes    des  .  parties  b/é** 
rieures  ,►  au   lieu  ^  de  poi-ter  comme    chez    le 
mâle    six    taches    rondes    sur    un   fond   noir, 
sont  chez    la    femelle   rayées    de   six   bandes 
transversales,     alternativement     blanches     et 
noires;    ie    roussâtre    domine    sur    les     plu- 
mes   des  fiancs   et  de  Tabdomen;    les  scapu- 
•lairès    ne    sont   point   teintes    de   cette    belle 
couleur  d'un    roux    marron,     mais     celles-ci 
de   même    que    toutes    les    couvertures    des 
oiles,  le    dos,  le    croupion    et    les    couver- 
tures   supérieures   de    la   queue ,    sont    d'un 
gris -brun    coupé,  de    lignes    blanches  et  de 
grandes    taches     noires;     la    queue    et    les 

m 

pennes  secondaires  des  ailes  sont  commp 
dans  le  mâle,'  excepté,  que  les  raies  trans- 
versales ont  une;  teinte  de  blanc  roussâtre; 
le  tarse  est  lisse^  sans  éperon  ou  tubercule 
calleux. 
Ce    Francolin    vit    en    Chine ,    où    il   est 

xonnu    sous    le    nom    de    Tk)iecou;      il    est 

«bpndant   au  Bengale   et    k   Tîle   de    France; 
on   le   trouve    également    il     Madagascar    et 

probablement    aussi    .sur    rla    côte    d' Afsique , 

jqui   est   on  face  4e    cette  ile« 


•V 


DES      PERDRIX.  s)i 

Le  mâ^e   et     la    femelle  font     partie    de 

mon   cabinet;   l'en-  al   vu  un    couple    chez 

M.  Du/resne    à    Paris'  et  lé    Muicum    de 

cette  capitale/  posj»ède    un  mâle» 


Sl«  HISTOIRE 


FRANCOLIN  A  RABAT. 


Perdis  PondleetUna;   LMhi 


c. 


TTB  belle  espèce^  propre^  ta  cond* 
oect  de  llnde,  a  été  observée  par  Son* 
oeraty  qui^  le  premier  a  signalé  les  couleurs 
de  son  plumage,  mais  cet  auteur  omet 
dans  la  description  de  cet  oiseau  comme  dans 
celle  de  tant  d'autres  qu*l\  se  contente 
d'indiquer  sucçintement ,  la  partie  descriptive 
la  plus  agréable  et  la  plus  intéressante  k 
connoître;  je  yetxx  dire  l'histoire  de  ses 
moeurs^ 

La  longueur  totale  de  ce  Francolin  cft 
de  dix  pouces;  le  tarse  a  un  pouce  sqpt 
lignes;  la  queue  est  assez  longue  et  arrondie 
comme  celle  des  Perdrix  grises;  le  bec 
est  absolument  semblable  à  celui  des, Per- 
drix grises;  les  yeux  ne  sont  point  en- 
tourés d'un  espace  nu:  le  mftle  porte 
«n   seul   éperoQ    très   acéré» 


DES      PERDRIX.  fgs 

Une    espèce   de   petite    gorgerette   oti   te 
rabat      âiBtiogQe    ce      Francolia;      cet     or« 
nement,    q(d    lui     donne     un    air    gracieux  ^ 
en  produit     par    tine    large    bande   rouise 
dessinée    sut    la    gorge ,    les    bords    en   sont 
comme     liserés     par     une      étroite     baode 
noire;     le    front    et     la    /égion     des    yeux 
sont   d'an    roux '•clair,    cetce    couleur    passe 
en  forme    de    sourcils    sur    les    yeux   et  se 
tcnnioc   ren  Toccipuc;    le  haut  de  la  tête 
est    d'un     gris    terreux;     la    poiuine    est 
rayée    akernaiiyement    de   blanc  jaunâtre   et 
de   bnm-clidt;   le   dos,   les    grandes  «t  les 
petites    couvertures  des   tfles    et   le    crou« 
pion     oat    des    plumes    colorées    de    gris- 
brun,   elles    sont  marquées  sur  les  bords  de 
leurs  'barbes   de  grandes  taches    noires  ;    trois 
raies  transversales    d*an  blanc  -  roussâtre  sont 
disposées    sur    toutes   ces    plumes.    Les    ré« 
miges     sont  grises;     les   pennes   secondaires 
des]  ihUcs    colorées   de    même    ont    quelque; 
raies     transversales      d'un     blanc  -  jaunâtre , 
disposées  sur    les   barbes  extérieures;    toutes 
les     pennes     latérales    de    la    queue    sont 
rousses    depuis    leur    origine,     elles     sont 


384     ^'i         H  I  S  T  O  I  R  S 

noires  vers  leur  extrémité  et  termi- 
irécs  de  blanc -roussâtre;  les  deux  pennes 
intermédiaires  sont  grîsci,  ni^\s$eméts  de 
nombreux  zigzags  bruns,  cl-es  ont  quatre 
bandes  d'un  blanc -jaunâtre  ;  •  le  ventre  et 
^abdomen  sont  blancs  rayés  d'une  double 
rangée  de  zigzags  ;  les  •  plumes  des  flancs 
ont  quelques  taches  rousses, 
•  La  femelle  d.ffére  du  mâle  par  Tab- 
sence  de  Tépcron  ,  qui  est  remplacé 
chez -elle  par  un  petit  tubercfle  caJJcux; 
les  couleurs  du  plumage  sont  en  gé- 
iiér^fl"  plus  ternes  -  et  plus  '  Tirtines  ;  le 
petit  tabat  *'qri  se  dessine  sur  It 
gorge,  n'est  point  aussi  bien  marqué  "que 
chez"  le    mâle,    le    roux    en   est   pins  clair. 

Le.  bec  dû  mâle  et  de  la  femelle 
est  [■  rouge  à  '  sa  base  et  jauBétrc 
vers  son  extrémité;  l'iris  et  les  picdi 
sont   rouges. 

Sonnerat  a  trouvé  cette  espèce"  sur  la 
'Cftxr  de  Corcmandel ,  'dans  le  territoire 
de  la  ville  de  ^fndichery;  'le  mâle  et 
la    femelle    sont   an    Muséum    de  Paris* 


DES      PERDRIX.  335 

J— *i  I  '  '  II' 

FRANCOLIN  À  PLASTRON. 


FeMx  t&oraciem»    MM, 


c 


BTTB  nouvelle  cspice  de  Francolin, 
dont  nous  coonoissons  seulement  la  dépouille  ^ 
est  encore  une  de  celles  qu'à  .  regret 
je  me   vois   réduit    à  décrire  succinctement, 

*  • 

rt  '  sans  pouvoir  ajouter  à  la^  stérile 
énuméraâoa  des  coifleurs  du  plumage  cette 
partie  de  Vhistoirc  animale,  qui  tient  aux 
habitudes  particulières  ou  ^  la  manière  d^ 
vitre  des  êtres^ 

La  longueur  totale  du  seul  mâle  que 
j'ai  v\i,  est  de  onze  pouces;  un  large 
plastron  de  forme  arrondie  lui  couvre  la 
poitrine;  le  gris  -  verdatrc  règne  sur  cette 
partie  gui  est  eoupée  de  zigzags  noirs 
fort  étroits^*  la  gorge  est  rousse,  et  la 
même  couleur  est  encore  distribuée  sur 
les  cAtes  du  cou  ou  elle  entoure  le 
plastron;  les  parties  inférieures  sont  d'un 
jaune  -  roussâtre  ;  sur  chaque  plume  de  ces 
parties    se     trouve    une    tache    noire,     de 


ii6  H  I  S  T  0  I  H  E 

forme  p'us  ou  moins  arrondie;  saf  le 
{fis-bruOr  du  dot  se  dessine  de  grmdes 
taches  9  d'un  brun-nbirâtré;  plusieurs  pccks 
croissants  blancs  répandus  sur  les  plumef 
scapulaires  égaient  Tuniformicé  de  \a  livrée 
de  cet  oiseau*  La  peau  nue  qui  entoure  les 
yeux,  e^t  semée  de  papilles  charnues,  d^un  beau 
fouge;  le  bec,  les  pieds  ainsi  que  les  éperons 
tout  d'an  blanc  argenté  et  Comme  lustré. 

La  femelle  de  cette  espèce  n'est  poûzt 
encore    connue. 

Ce  Gallinacé  a  été  envoyé  it  rinde^  mais 
on  ignore  dans  quelle  partie  de  cette  yzstû 
portion  de  TAsie  l'espèec  habite;  M.  Rsije 
de  Breukelerwaert  possède  dans  son  cabinet 
nadividu,  qui  à  scfvi  à  cette  descripâoiU 


m 


\ 


DES      PERDRI3C  §37 

>'         '  .  =■ 

FRANCOLIN   OURIKLNAS. 

FndlK  afra.     !.«<*. 


c 


B  îoU  Franéolin^  connu  des  Hottentots 
da  Cap  de  Bonne  Espérance  sous  le  nom 
d'Otirikinas^  mesure  en  longueur  totale 
k  peu  près  douze  pouces;  le  bec  a  un 
pouce  trois  lignes,  la  mandibale  superl* 
cûrc  en  est  fortement  courbée,  très  éva- 
sée et  longue  j  les  parois  allorgés  des 
bords  cachent  totalement  la  mandibule 
inférieure;  les  tarses  et  les  doigts  sont 
plus     courts      que     ceux      de     la     Perdrix 

gtîse. 

Sur  le  haut  de  la  tête  et  sur  Tocciput 
sont  des  plumes  noires  bordées  de  rous« 
sàtre;  une  étroite  bande  rousse,  mouchetée 
de  noir>  s'écend  sur  la  partie  latéi'ale  du 
cou;  une  autre  bande  mais  blanche,  dort 
toutes  les  plumes  sont  terminées  de  noir, 
soit  la  direction  parallèle  de  la  première 
et  aboutit  avec  elle  sur  la  partie  infèrieire 
du  cou,    oïl  elle  se  réunit  avec,  une  troUiènit 

Ttmi  UL  * 


53$  H  I  a  T  O  I  R  H 

bande  loogifu^&uit»^   qai,  partant  de^âcttous 
Ica^   YW3i,^    s*>;  to.  môme     cHrectiox^,     ce 
qui   fait ,    que  '  le   roux    moucheté    de    noir 
est   encadré    par    du  blanc    moucheté   éga/e* 
ment   de   noir;    la  gorge  est  blanche  semée 
dte  qudques  petits  points  noir^;    les   pluofif 
de    la   poitrine   sont    d'tut    jaune    roussfttse 
terminé    de     cendré    bleuâtre»*     les    pliunes 
des    flancs    et    celles^    dp.    la    partie    latéxale. 
de    la    poitrine    sont    nuancées    du    même 
cendré,    mais   elles    ont   toutes   une  grande 
tache    d'un    roux   marroa   vers  la  moitié  de 
leur   longueur;    le   reste    de    chaque    plume 
de    ces    parties    se    trouve    rayé    de    blanc 
jeunâtre ,     ou     varié     de     taches     blanches 
de   forme    arrondie;    ces   taches   rondes    ou 
OYo'ides     sont   très-  nonsbreuses.  sur    le  mi- 
lieu   du    ventre    et    rapprochées     les    uses 
des   autres:     lès   plumet,  des     parties    supé- 
rieures'   sont   d'un    cendré   très    foncé;     px 
chacune   est    ràe    tache    soitt   couple    par 
des  raies  en  zigzag  d'un  roux  ctadr  ;    les   eoiH 
vertures  des  ailes ,  qui  sont  d'un  cendré  plos 
clair»   ont  également   de    ces    bandes   rouSf' 
ses;    toutes    les  plumes   des   paides    sapé» 


DE5     frKRDRtX.  m 

tifinxes.  et  de&  ail£&  x^ixt  une  bahd«  blw«» 
cbe  »  qtu  suie  la  direction  des  baguettes  ; 
le»  T^mia^  $001  bccmes  avea  tint  sm«1  râle 

e&   zigzag^     qui    ^.tfvd  «ar    toute   La    loii- 

. .     »        ^  — 

{vicnT  de  la  barbe  eiiéneure;  la  queue 
est  noire  rayée  trarawrsalement  de  ztgzags 
d'un  TOUX  c'air;.  ,  Les  .Cârses.  d^  tuflles 
Sont  BTmés  d'un  petit  éperon  très  acéré/ 
cm»  putie  et  les  doigts  sont  d'un  .brutt 
jgoDfyrc;  le  bec  est  brun. 
Je  n'a  trouvé  tfautré  différence  dans 
ka  ac&ea,  qae  le  seul  manque  de  Vépbron 
die2  1&  femelle,  remplacé  par  un  très 
petk  tubercule  cdleux. 

La  prîhcipa/é  noufriturt  de  l'OUrikinas 
consiste  en  c^lqiics  (espèces  de  plantes* 
bidbeiiaes,  qu'W  déterre  très  bien  avec 
le  mandibule  supérieure  du  bec^  et  qui 
i  cette  fin-  est  trèa'  longue,  obtuse  et 
évasée  en  forme  de  pioche.  Xa  pionte  est  de 
éb  jusqu'à  dix-buit  œufs,  d'un  olivâtrfe 
très  cUIff  marqué  dé  grandes  tacheâ  brnhes. 
FJissienrs  individus   de  cette  espèce    m'ont 

* 

été    adressés    du  Cap  de    Fonne  "Espérance, 

> 

Otf   efte   parolt  très   abondante; 


1-4» 


HISTOIRE 


^ 


FRANCOLIN  A.   COLLIER 

ROUX. 


Perdlx  Fra&colinus,    Latk. 


Jv 


8  Q  u*i  c  I    j'ai     fait    mention   des   seules 
espèces   de   Perdrix    épcronnée*,    qui   vivent 
dans     les      climats     chauds,      exposés    sous 
l'Equateur      et     les    Tropiques;    celle,    qui 
semble    avoir   franchi    ces    limites   uatarelles , 
visite    même   nos   parties    les   plus  mécidie- 
nales    de.   l'Europe,     et    paroît    s'y    arrêter 
pendant    quelque   temps  ;   -  sos    habitudes    et 
fa   manière    de    vivre,  ;  quoique    étant  plus 
faciles     à    observer  .  que     dans    les     espèces 
exotiques,     manquent   encore    à    la    connois- 
^ncc  parfaite  :dc  Tbistoirc  de  cet  oiseau;  j« 
regrette,  que  mes  tentatives  pour  obtenir  des 
renseignemens   positifs    spr    les    mœurs   d'ua 
Gallmacé ,    qui  vit  dans  nos  contrées ,    ayeni 
été  jusqu'ici  infructueuses:      je    me   conten- 
terai   de    rapporter   le   peu  que  «es  diffères^ 


DES      PERDRIX.  S4< 

anteoTS   nour   apprennent   inr  les  babitades 
de    cette   espèce. 

Le  Fnmcolin  de  Ferrare  de  Gesner  (a\ 
celaf  indiqué  sous  ce  non^  pur'  Olina  (b\ 
cc\ul  dont  Touroeforc  fait  mention'  dans 
son  voyage  au  Levant  et  ^  celui  dont  il 
est  parlé  dans  le  voyage  en  Egypte  par 
Sonninf^  me  semblent  être  le  véritable 
Fnmcolin,  cdui  que  je  dcsigne  ici,  et  que 
BaUbn  décrit  sous  ce  nom;  il  est  bon 
cependant  de  faire  observer,  qu'on  doit 
se  saidei  d'admettre  comme  synonyme  à 
cette  espèce  de  gallinacé  plusieurs  indi« 
cations  d'oiseaux ,  qui ,  portent  également 
le  nom  de  Francolin  ',  mais  qui  sont 
différents     de     genre. 

Le  FtancoUn  k  Collier  est  la  seule 
espèce  de  cette  petit^e  famille  dans  \e 
genre  de  Iz-  Perdrix  ».  qui  ^  ponsse  ses 
voyages  jusques  dans  quelques  contrées  4c 
ITnrbpe  méridionale;  elle  ne  passe  cep^^n- 
dant  jamais   dans,  celles,    que  nous  appelQUi 

CO  Oeanery  de  m^lhus^  Pm  1S5«  "^    • 


S4t  HI^TQtRC 

aujc  parties  les  plus  exppsifcs  à  Tardeuc 
du  80i€iU  où»  suivant  Iç  dàic  de^  voya- 
fefirs,  I^espèce  n'est  p^lnt  très  abondasce^ 
W  qui  mt(  porte  à  Croire  v.  que  le  plus 
grand  nombre .  de  ces  oiseaux  vivent  dam 
des  contrits  plus  cbau^es ,  telles  /  q^ic 
aeU<ss  de  llnde  et  de  4'àfrique,  puisqu'il 
sous  est  parvenu  .  d^  Francolias  de  cette 
espèce^  des  cCte%  de  Sarbiiie,  du  SéDéiû 
et   du    Bengale» 

t,  Buff^n  dit,  que  la  rareté  de  cea 
^  oiseaux  en  Europe,  jointe  aii  bon  {out 
M.  de  leur  chair,  à  donné  lieu  «nx  défen- 
9,  aes  vigoureuses  -  qui  ,  ont  été  ^ces  ea. 
j^  plusieurs  pays,  de  Içs  tucr^  ^  de  ii 
^  on  prétend,  qu'Us  ont  o^  Iç  nonv  de 
^  FrancoUn,  comme  jouissant  d^j^ne  sorte 
^  de  franchise  aous  la  sauvegarda  de  ces 
p  défenses.*' 

M  Ces  oiseaux  vivant  :  de  gntea,  ^oo  peut 
4,  les  élever  dans  .deb.  vcriiisres^  «tait  li 
nAsxl  avoir  rattenooD -..de.  JfiUL^jIffiEiaer  à 
9,  chacun  une  petite  loge  oi^  .ils  foifisenc 
^  se   tapir   et   se   cacher,  .^.dç.njpnlit 


9f 


DES     PERDÎIIX,  543 

Bins    U    volière    du     sable    et   ^elques 

pierres  de   tuf  (0." 

Le    FraûCoHn    à    collier    n^est    pas    très 
eommiii    dus    les    îles   du   Levant;    il   isc 
'  plttt    dans   )es    lieux    marécageux,    ce    qui 
loi  à  {sdt   donner    te   nom    de   Perdrix    des    * 
prasfies   (d)» 

Le  peu  que  Touméfort  dit  ici  des 
Ubîcodes  de  ce  Fraùcolin^  est  absolum^ent 
eoolbrme  aux  mœurs  des  autres  espèces 
doflt  je  viens  de  Mst  mention  dans  les 
chapitres  ptëcédents.  Ce  que  Olima  dit 
pnr  rapport  à  la  voix  forte  de  notre 
Franooliû ,  dont  le  son  est  moins  un 
dÈÊDî  qu'un  sifflement  très  fort,  qui  se 
entendre   de   loin,    s^^corde    également 


m 


Qc)  BulToSy  AÛt.  de  Sonnthîy   ir/7.  p.  36. 

(^éfj  Xei  ^nBcoIlJis  se  sont  pas  communi  idani 
nie  Je  Stmot  et  ne  quittent  pai  la^^mariae 
cfltre    le     petit     Bdgbas     et     Cora,    "^auprci   ^•'ttii 

tfcài&g    narécageift  •  • .    on    fet    appenë    Perdrix    ^éi 

,  •» 

q 

Oâ    xetToBVe    égaleimebt    cet    blieau    tvlt  lés  cAfei 

«4 


544  H,I  S  T  Q  I  R  B 

avec  ce  que  jç  viens  de  dire  des  cris 
sonores  par  lesquels  les  autres  espèces  de 
cetfe    famille    se    rappellent    entre -eux. 

La  chair  de  ce  FrancoUn  çst  exqv^ise, 
elle  est  quelquefois  prcfférée  à  celle  de 
Perdrix    et    des    Fa^ans  Çé). 

Le  mâie  mesure  en  totalité  douze  pou* 
cçs.,  le  tarse  à  un  pouce  onze  lignes, 
il  est  armé  d'un  petit  éperon;  la  queue 
çst  foib.emcnt  arrondie;;  le  bec  est  plus 
fu.rt  et  plus  long  4\ie  celui  de  la  Per- 
drix   grisç. 

Sur  le  haut  de  la  t^te  et  ji^sques  ^u 
cpllier.  qui  entouré  le  coa,  sont  des 
plumes  noires  bordées  de  brun  j^iun^crc; 
^u  dçssous.  de  chaque  (cil  commence  une 
bande  blanche ,  qui,  en  s'elargissant,  vient 
couvrir  Torlfice  des  oreilles  ;  -  uo  large 
collier    d'un    beau    roux -marron    entoure  le 


^ 
j 


(jO  Le  gibier  de  toute  .  e$pàc»  est  cotomun 
en  SicUe,  et  cet  ((Iteau  doi\t  la  ehj^r  d*jia 
goût  exquii  le  fait  préférer  à  Tobeau  nime 
du     Phase  •      le    FfaDcolia     n*y     est     point    rare* 


DBS      PERDRIX.  345 

eou;    le    reste    de    cette    partie^    tes    côtés 
de     la    tête,      le     front,      une    bande     qui 
passe    au     dessus     des     yeux^      la    gdr|e, 
tûBte    la    poitrine,     16    ventre    et    les    plu- 
mes   des     flancs     soht    d'un     noir    profond; 
ce    noir     est     coupé     seulement     sur     les 
plumes    des    flancs  '  par    de     grandes    taches 
blascbes;    le    haut    du    dos,    qui    est    égale- 
ment  noir,     porte    quelques    petites    taches 
et   des    raies    longitudinales  .et    blanches;    le 
reste    du    dos^     le    croupion,     les    couver-» 
turcs    supérieures     de    la     queue,       et    les 
plumes     des    cuisses^   sont   '  rayés     transver* 
salement    de   noir    et    de    blanc;     les    ailes, 
colorées  de  brun -noirâtre,    ont  leurs  petites 
couvertures     semées    de    tâches    d'un    blanc- 
roussâtre,     tes    grandes     ont     chaque    plume 
bordée     de     cette     couleur;       les      pemies 
secoodaires   ont    des   raies    d'un   roux    clair , 
et  •  cette    couleur    produit   suc    les    rémiges 
des   ta^es    de    formes    variées;    les    peittés 
caudales     -snnC .    noires  .  dan      toute      leur 
iongoeur ,    elles    ont    à  -  leur  origine  quelque 
in«s     raies .   blancbes;      l'abdomen      et     lés 
OQOfertores    inférieiires    do   la    queue    mik 


^  HISTOIRE 

4'aa    roox -awron  ; .   4e    bec    est    Hoir   et 
les   picdfli   sont   rougeâtres. 

Le   plumage    de    la   femeUe    diffère    bcKà^ 
coup   de    celui.  4\i    mêle;     un    bianc    tenu 
ou    couleur    de    cale  «ta*  lait   en    fincae  Vt 
teinte    princifMde:     les    plumes    du   haut  de 
k    tiSte    sont    brunes  »    de    chaque   cdté   est 
un   large    espace    d'un    blanc -roussâtrej   qui 
passe   au   dessus   des    yenx»    le   cou  et  la 
pbitrii»     odt    de     petites     tackefi     brunes; 
eeUes-ci  adnt    phts  msrqutfes  sur   tes  antres 
pÉrtiea    inférieures    du    corps,     oà   elles  se 
pr^encent   en  •  larges,    bandes;     le    dos    et 
toutes   les    eouv^rtiafes   des   ailes  so«t  d'un 
gris -brun   terne,  ^mis    les    ptomes    de  ces 
{lartitô    sont  bcArdées/de  bUmc^-jamfttte;   les 
pennes    secotidaices    des  aïles    mnz  idtenufti- 
venannt    rayées:  de    roux   clak    et  de  brun; 
ces  .  couleurs    se     romarquent     encore     sur 
ies    jrémiges  ^  .  mais     le    roux    y    scoduic 
4et    ;tacfaes  ;^     {otmc    plui     oviie;     le 
«rcrupion    et    tas  deux  .ipenner  intemaécUaires 
:de   la  queue  1  sont    d'«m?  «rii-brun,     Mupé 
•  ?de    raies    tmoivetsalep   à!mt.  couleur    plan 
idiire  ;..    iici   nutett   apenatioft    Ae  :  M,   ^fMim 


-  -    D  s  s     P  s  «  D  R  I X,  347 

poneat  à  leu«  '  origise  quelq^ies  r^ 
blanches  sur  un  fund  noir,  leur  extré- 
mité «st  eDtièrcKDcnt  de  cçtce  cQuleur; 
les  tSLTses  sont  lisses ,  saas  ergot  ou 
toberùule    caHeux, 

Ce   Francolin    Vît    dans     la    partie    méri* 

dioiude    de   ^Europe,     en    Sicile,     dans    la 

•        ..       .  .....       ..        .«. 

CalMjre,  dans  les  îles  de  l'Archipel  et  du 
Léiraêt^  en  A|Hque,  sur  tou^e  la  c6te;4'îtstt 
et  jasquen  an  Bengale;  l'espèce  est  très 
nombreuse  s;ur    les   c6te8    de    BarbaAe* 

\}VL  mâle  et  une  femelle,  oui  m^)nt  été 
envoyés  du  Bengale ,  sont  en  tout  sembla- 
bici  à  ceux  mes  éfm  le  toYmmss.jLài^ 
H^csi . .  oa  vc^  ipar  fit .  ftt^^  et  taiK 
4'autres^  de  le  -même  nature,  que  rinflur 
aAce  de»  climats  n^op^.  point  sor  h 
Hvr^e  4etf  oiseaux  tfvec  cette  force  aciivei^ 
^oam»    BuÔon     à    toujowi    vdolu    m    ^ 


LES      PERDRIX. 

CARACrèRES    ESSENTIEL*. 

lies    tarses    munis    d*une    callosité,    oa    estiez 

rement    lisses. 


■■ m 


PERDRIX  BARTAVELLE. 


Perdii  stfçatilis;.  ÂHytt. 


A 


'  •  • 


PB  ES    avoir  terminé  l'histoire- des   cipè- 
ces    de    Perdrix  ^  éperonnée»    oq  FraBoottos, 
qui     fréquentent    les     endroits    humides    èi 
marécageux^  et  qui  habitent  dans  les  bois  6ii 
celles    se    perchent  de   jour  comme   de    nuit/ 
|c    vais    m^occuper  .<]ans  cette   seconde    sec- 
tion     des     Perdrix     proprement -dites,      4e 
celles,    qui  n'ont  qu'une  petite  protubérance 
calleuse,    ou    bien   dont    le   tarse    est  lisse. 
Ces    Perdrix    vivent^  dans     les    campagnes 

découvertes,    fréquentent    les   plaines    e(  ne 

* 

se    perchent   jamais; 


DÎT  s      PERDRIX.  S49 

;,  C'est-  aux   Perdrix   rouges     et    princlpa- 

^  lement    à    la    Bartavelle >      que    doit    se 

jt^  TÊpporter    tout   ce    que    les    anciens    ont 

^^  dit    de  iM  Perdrix.     Aristote  devait  mieux 

y^  connoitre   la  Perdrix  Grecque  (a)  qu'aucune 

^  autre,      et    ne    pouvait    guère    connoître 

,,  que   les    Perdrix  rouges,     puisque  ce  sont 

,,  les  seules    qui  se  trouvent  dans  la  Grèce, 

,,  dans  les  iles    de   la  Méditerranée    et  selon 

„  toute   apparence,     dans  la  partie  de  TAsie 

^  conquise     par     Alexandre  ;      laquelle      est 

^  apeuprès   située  sous    le  même  climat   que 

„  la  Grèce  et   la  Méditerranée  (b) ,    et   qui 

„  était  probablement  celle  ou  Aristote   avoit 

^  sw  principales  correspondances.     A  l'égard 

CO  Dénomination,  tous  laqu'elle.  l^eipèce  de 
cet  anide  esc  désignée  chet  plusieurs  natura- 
listes   modernes. 

(B')  li  paroft  que  la  Perdrix  des  ^  pays  ta- 
VUét  ou  connus  par  les  Juifs,  depuis  l'Egypte 
Jasqn^i  Babylooe  ^teit  la  Bartayellë,  et  n'Aolt 
ai  la  ftvge  ai  la  grise,  puisqu'elle  se  tenoit 
aar  les  montagnes.  Sku^  pm^êtftfHttr  ptrêl9  I0 
mmnîHs.    Mê$w    fié.    i*    csp.    a6. 


3» 

9$ 


S£0  HISTOIRE 

y,  des  naturalistes  oui  ^ont  Temis  éepul^^ 
^  tels  que  Pline,  Atliécéc,  etc.  on.  vol» 
,j  assez  claircméot,  que,,  quotqu'ilg  cmmas^ 
j^  sent  en  Italie  des  PerdSrix  aurrei  qu^ 
^  les  rouges»  ils  sç  sott  contentes  dsL 
copier  ce  qu'  Aristote  atoit  dit  dei 
Perdrix  rouges  :  il  est  vrai  que  ce 
dernier  rcconnoit  une  différence  dans  la 
chant  des  Perdrix,  mate  on  ne  peut 
^  eu  eondure  légidmemtnt  une  àiSfrenc^ 
dans  l^espëce,  cal:  la  diversité  du  cbann 
dépciid  souvent  de  celle  de  Vâge  et  d% 
sexe,  elle  à  lieu  quelquefois  duis  la 
nséme  individu,  et  elle  peut  être  Vtfek 
i,  àe    quelquje    cause    particulière,    et    néma 

,4  de  rinâuence  du.  climat,  selon  les  andeas 
,»  eux-mêmes,  puisque  Athénée  prétend 
i,  que  les  Perdrix  qui  passoicnt  de  l'Afri- 
„  que  dans  la  Béotie  se  reconnoissoient  I 
^^Qc  qu'elles  avoieat  changes  de  cri  (c). 
,^  D'ailleurs  TbéopJaiaâXe,  qui  remarque  a^ssi 
si'quélques  va^riéiés  dans  lavoût  des  PerdFix« 
u  CdWitkveiscBt    ai:^x     piays    qu'eUea    babtentj 

CO    Voyez   GeuMiw  de  Awlèms.  p^   ^sw 


99 
99 


DES      PERDRIX*  551 

„  sui^pose  expressément  que  toutes  ces 
„  perdrix^  ne  «ont  point  d'eaçècec  '  dlflK- 
»,  tes,  puis  qu'a  parle  de  leurs  différeates 
9  Toix  dsDS  son  livre:  de  varia  voct 
nSiphm   sjufdim  gmris   (d). 

,y  B^loBy  qui  avoit  voyagtf  dans  les  pays 
„  habités  par  les  Bartavelles ,  nous  âp- 
^  prend,  qu'elles  ont  le  double  de  la  g:ros« 
^  seur  de  nos  perdrix  grises;  qu'elles 
„  sont  fort  eommuncs ,  et  plus  communes 
^  qu'aucun  ciseau  dans  la  Grèce ,  les  iles 
,,  Cyclades ,  et  principalement  sur  les  cfttes 
de  vue  de  Crète  (aujourd^ui  Candie); 
qu^eUes  chantent  au  tems  de  Tamour;  qu'el* 
les  prononcent  à  peu  prés  le  mot  Chaca^ 
bis^  dont  les  latins  ont  &it  sans  dout9 
le  mot  Cuccbare  pour  exprimer  ce  cri, 
^  et  qid  peut^fttre  a  eu  quelque  influa 
^  enûe  sur  ta  formation  des  noms  enberb^ 
wbatB,  bobey,  &c  par  lesquels  on 
m  dékigntf  la  Perdrix  rouge  dans  les 
langiies    oriental  es. 


99 
99 


99 
99 


99 
99 
99 


Çd)     Il    eit    lise    de    voir    que    ces    aieti    it/iv/« 
^^   f paris  ^    ligniflisnt    ici    4e   %.  mim.   espdca* 


J5*  HISTOIRE 

» 

,y  Bel  on    nous     apprend    encore     que    les 
y^  Bartavelles    se    tienncr.t    ordinairement   sur 
51  les    rochers;    mais    qu^cUcs     ont    l'instinct 
9j  de     descendre     dans     la     plaine    pour    j 
j,  faire     leur    nid,     afin     que     leurs    petits 
),  trouvent      eu     naissant     une     subsistance 
f,  facile;    la  Bartavelle  a  avec    la    poule   or- 
f,  dinaire     Tanalogîe     de     couver    des     oenâ 
^,  étrangers     à    dt^faut    des     siens;    il    y    a 
,,  longtems    que    cette    remarque    à    été    fai- 
„  te,    puisqu'il     en     est    quescioa    dans    les 
,1  livres    sacrés    (e)* 

j,  Von  9  tiré  parti  de  la  haine  vîolcn- 
,,  te  des  mâles  contre  les  maies  pour  en 
f,  faire  une  sorte  de  spectacle  on  Ces 
I,  animaux  5  ordinairement  si  timides  et  si 
„  pacifiques,  se  battent  entre -eux  avec 
^  acharnement  ;  cet  usage  est  encore  très 
„  commun  aujourd'iiui  dans  Vile  de  Chypre; 
I,  et  nous  voyons  dans  Lampridius^  que 
f^  TErape-^ur  Alexandre  Sévère  s'amusôt 
„  beaucoup    de   ce    genre    de    combat,    (fi 

Ct)    Perdlz    fovit   ova    qua    non   peperit.    39rtm% 
CD  Buffûn  i  l^àrUclc  de  U  j^erdrix  Bartavelle. 


DES      PERDRIX.  35J 

L'opîAioa   émise    par     Buffon»     à    l'égard 
des    écrits    d^   naturalistes   anciens^    recevra 
un   nouveau   témoignage   d'authenticité,    par 
Jes    observations    des    modernes ,    elles    me 
serviront  pour  completter  la  partie  historique , 
qv     a     rapport     aux     mœurs      de     cette 
espèce.      Mon     savant    .ami,      le     docteur 
Meyer^   ayant    rassemblé   sur    notre   Barta- 
velle les  observations    les  plus  intér^ssai^tes  ^ 
c'est   de   M,    qye  j'emprunterai  celles,    qui 
sont  IcB   fruits    de    ses   nombreuses    et   in- 
téressantes    recherches. 

Cette    espèce,   qoi    est    aussi   propre    aux 

Alpes   Allemandes,     fait    sa     demeure    dans 

les   contrées    moyennes    des  .  montagnes,     et 

toujours    au-dessous      des     régions      où     il 

ne      vient     p\us    de     bois,      excepté    peut 

être    dans     les    plus  beaux    jours   de    l'été: 

on    ne    la    trouve    jamais    dans    la    plaine, 

ni  d^nB  les]  vallées   bassea;     elle    est    très 

sauvage,    court   avec   une  -  extrême   vitesse , 

mida  elle  a  en  revanche-  un^vol  plus   lourd 

et    ph»    liruyant    que    Xc^    .iÇerdrix    grises. 

Hors     /a*  saison     de     l*aaco)^plement ,     ces 

oiseaux     vivent    en    fatmlle,    mais    au    moîa 

Tome  m.  y 


\ 


J54  •      HIS  t  01  R  E 

4e    mai   temps     de    leurs    axnofuri^     eha^ue 
éoûple     vît     isolé  :      c'est     ed     Juin     on 
w    cooiniencement-  dé    jàHlet/    impact  que 
lu   sénoti   ast    plu2{    ou    moms    avancée^  oà 
lear  demeure  plus  ou  moins  tfleréé  dans  lei 
montagnes,    [iqu^ils    nichent    et    couyent;     la 
femelle  pond  de  [quinie  Jusqu'à  vingt  quatre 
eenâ ,  d^m  blanc'  jâtmftcre ,    semé   de^  taches 
tîès    peu    distindtes    d'un    jaune    roussâtre* 
€^est    soirs    des     racines    dVbres,    ou  sous 
^    piefTCÉ   inclinées   dans  les  tmissons»   ou 
même   tout    simplement   dans  Ves   toufifes  de 
fe^uyère ,     qu'elle    dépose    le    fruit    de   ses 
amours;    Hucubation   dure- trois  semaines,  et 
le    Hïâle    qui    ne    s'en    mêle    point    se  dent 
à    quelque   distance   du   nid;    les   petits  sont 
phitot   abandonnés    à    eux -mêmes  que   ceux 
de    la    Perdrîi:    girîse.      Les    Bârtarelles   se 
nourrissent    dfé-  difiîfrcntes    espiSce*    de  pto- 
tcis ,    de   seftienèé* ,    d'insectes ,     surtout  de 
Jarres    de    fourtnis;    en   liivcr    efles  'mangât 
les    boutons    de   différchtcs-    sortes    d*arbres, 
les     baies     et    les    pi^anta  •  dés     Pin   dts 
.Sapins    et    des    Mdèsesi    là    chair     des  Bar- 
^taVelles    est  excêlleate  à  manger^    eUc   est 


DBS-    PÈ.feTO^RIX.  ts$ 

blancbe  et'  c^ilDiqué'  un  pétif'^ècfi^»  ôflb  i 
un  f otrt  résineux  et  a#oimft^n^  tfvrcc  ime 
légète  «nertimie  ;  6U0si  cet  otsèan  tr^ 
ésdatë  dd  gâfurmèts  se  V^lûid-*-!!  t^njoiifs 
i  un  très  haut'  prfe:.  C^tft  le  renard  ^qul 
tBt  lé  ^tB  grand  dofetrUcCéUr  des  •irtâ>- 
TéDM»  eUéB  devietineM"  aiifiBt  là  f^rote  des 
Auuur^   des   JLfgftefi"  et  -  ^rtoàt    dit   Fauoob 

fort  cotaatàxS&en   France,    oh    ne   la    rta* 

contre    ^hK    que   s\£r    les    hautes   montage 

nés  Ae  no^  d^^rt^enf  mértltonaux^     d'où 

elle   ne   descend   dans  -  fit'  'pWM^    que   ucéts 

rautomnë;  éle  éhetche 'alors*  Ifif!  ibri  dans'Tes 

bruyères  et?  dans  tes  brouïâsailtei  de^  pietks  bols 

taillés.     On  k  'essaye  en  vi^  âé'^  YtcoMmx^t 

dans  VintéTltm  de  \i  Wâtiefe/^  nA-vitrewi  ka 

Perdrix    rougt»;    toujours    eîki -y    a    péri; 

ou    bien ,    lorsqu'elle    en    a   itonv4    Toeca* 

sion^    eHé     est    tiioànàc  'li»iS'  Ion    pzy$ 


35<  HISTOIRE 

la  Perdrix  longe  proprement -dite,    qne  doi« 
vent     se    ^rapporter     quelques    particularités 
que  Bttffon  attribue  i  cette  dernière  espèce; 
de    ce    nombre    sont    ies    passages,    où  il 
assigne   les    montagnes    et    les   rochers  pour 
demeure   habituelle   des  Perdrix  rouges.    L^ 
particularités    qui   ont    raifort   à    la    singu* 
lière      docilité      des      Pçrdrix     rouges  ^     à 
Tapui    desquelles    Buffon    cite    les   témoigna- 
ges  de    Gesner^    de    Tournefort,     de   Por- 
phire,     de     Mundella   et    d'Athénée,     sont 
encore      des       passages      qu'il      aurait      du 
indiquer      dans       sa  '    description      de      la 
PerdriXy    Bartavelle  ;        car      les     parrages 
de .    r  Archipel ,     4^  , ,  Pont-Eoxln     et    de 
THcIvétie ,      où     ces     faits     ont     été     ob- 
servés t.    ne    sont     point     habités    par    les 
Perdrix    rouges^  proprement*  dites ^    tandis  que 
les    Bartavelles    sont     très    répandues    àaDS 
ces     C(>ntré^. 
pn   a   vu  /en  Asie  (A),  dans   les[    îles  de 


mm 


(h')  in  reglone  clrca  Trapezuntttm  •  •  •  riàï  hos&l- 
nma  dnteatea  ieeain  supra  quatuor  «.  Jillla  p^î* 
dicnm,    l(ctc  ,^^m^$.  O40ricus  êi  Ftfn^yuin  fpui 


DES     PERDRIX.  557 

r Archipel  CO  ^  même  en  ^Provence  des 
troupes  nombreuses  ;  de  Perdrix,  qui  obésis* 
soient  à  k  voix  de  leur  conducteur  avise 
une  docflîté  singutière.  Porphire  parle  d'une 
Perdrix  privée  venant  de  Cartilage»  qui 
accoarolt  k  la  voix  de  son  maître ,  le 
catessoit  et  exprlmoic  son  attachement  par 
des  inflecdons  de  voix,  qui  etoient  difl^ren- 
tes  de  son   cri   ordinaire  (k),,    MundeHa    et 

*        *    ■         I  ■■  ■  '        Il  1  H 

> 

(0    Dans    l*71e    de    Scio    on    élève    des    Perdrix 
«ftc    toln;     ou    le<    mène    à    la    campagne    cher* 

m 

cher  leur  aoorritar^  comme  de<  troupeaux  de 
noateni;  chaqiie  famll^e  con&e  lei  siens  au  gardln 
eooaooji^    qui    les    ramène    le    soir:     on  les  rap« 

pdle    chez     sol   avee    un    coup    de    sififet,   m£me 

pendant    la   îournée.     Fêfffi    Tournêfirtf     voy*    au 

l£T»     t.    i-i    p.    ^16. 
y  ml    TU    vn,   homme  en  Provcnee»    da    edt^  de 

Grasse  9     quf    conduisoft   des  compagnies  de  ferdrir 

■ 

à  la  eampagne»  et  qui  les  faisoit  venir  â  lai 
quand  il  voaUiIfty  il  les  prenolt  avec,  la  maint: 
les  nscsolt  dans  son  sein  ^  ^  et  les  renvoyait 
e^soire.    I^tim. 


35'  H  IS  TOI  RE 

devenues  i  trèa   fsinilGères  (/)• 

Ijq$  cftractèies  par  lesquels.  H  Perdrix 
BartàvcUb  se  .dlstiogue  de  hi  Perdrix  rouge» 
sont  ;  Ja  :  gotg&  et  une  partie  '  àa  devant  du 
cou,  d^ufi  blaoe  entouré  par  uneJarge  bando 
noire ,  -.  qui.  ne  .  se.  dilate  .  point  :  en  ta±es 
^  sur  la  pattcmei  ;  tK^utPS  ..les  pardes  supéri- 
eures: sont  d'un,  grisât cendirë;  des  rayes  blan- 

chaînes  et.  noires.. jsont.iiissPi^ÊS  trajisyersale: 
ijient .  .sur  les  flancs  ;  il  n'existé  point  de  roux 
foncé  sur  le  ycntye  ni  sur  raWomen;  la  queue 
çst  çpmposé.e  de  quatorze  pennes  \  c*est 
seulement  à  J'catour  des  yeu:^  qu'il  existé 
une  étroice  niembri^ç  nue  et  rou£:e:  cx^fin» 
tou.Uis  Ja$  dimensions  sont  plus  fo^te^  que 
dans.  Ja    perdrix    roqge    propren^çnt  ^ite.^ 

Le  mâle  mesure  en  tot^ité  de  .qu^orze 
à.  (piinze^  pquces;. ':le$  femiPll^  pnt  d'èré^- 
niée'  un  poupe  é^  «omc»  h^  'S^^%^>  ^^ 
deV'ant  et  les  côe^  4u  co^  ^&oat  i^ 
blanc  pur;  sur  le  front  est.  «n  espacç 
noir,    qui    donne    de   chaque   ^té     aiaissance 


••     •. .    . 


CO  ^H^snèr'dé  Jtfiâlui,    p.  '6U. 


D  te  s     B  E  K  O  R  I  X.  359 

à  une  bande  jde  cette  jàMletsr^   qni  ittssaot 
su  les.  yeux,,  se  dirige  aoHlessas  'de  l'orifice 
des  oreilles  et  vient  se  joindre  sur  le  devant 
du  coa;    le  haut   ie^  la  .tête >    tes    cdtés 
du  eoa,  k   pmtrine  ee.  iou£ea    les.  parties 
tfipëficurès,   ainsi  que^koa   pennes  du  milieu 
4e  la  queue  sont  d'un  gif  s  f*  cendré ,   k  teime 
de  ce  {ris  esc  un  pea  rougeâtre  soi  le  ha^t 
du  dos;    l'extrémité  des .  seapulaires   et    ées 
grandes  €<mrwcwe%  des  ailes  est  d*un  jaunc<- 
d'ocre-daiffi  ko  pJomes  dea  flancs  sont  grises 
depuis  leur  origine,    elles  portent  vers   leur 
extrémité  une  étrmte  bande  transversale  noiro, 
puis    une    large    bande  -blanchâtre,     suivie 
d'une  seconde  bnnde    noircr,    -enfin,    chaque 
plume    CSC    terminée    p^r    un  .  petit .  jçspaee 
tfun  bnin-topATton^    le  iniliei&^du,.yeiDitre.*t 
rahdonttsi  «oaara'un.îadnttrd'dcre;  lea  tieimes 
ée  la  queue  mx  2<Hi^if^  .  de  qaator^e,    &n 
loi  ;^ciaq    Jatéraies    cendrées    à    leur   pisc 
et     rousses    sur     Je    reste    de     leur    lon- 
gueur ,    les  quatres  pennes   du    milieu    sont 
cendrées   dans*noixte    Icur"^  longueur;      un 
cercle    nu     et     rouge,    entoure   les     yeux, 
àoat    llris    est     d'un    brun -gris;     le    bec 

y  4 


%6o  HISTOIRE 

est   d'un   rouge   vif;     les    pieds    muais   de 

fortes .    tubéroaités      caleoseï ,      tout     i*ua 

TOQge    i^ale. 
Li    femelle,    toujours    plus   petite  que  le 

mâle ,  a  le  gris  -  cendré  du  plumage,  lavé  de 
teintes    moins    pures;    k    bande    noise   qxil 

borde  le  blanc  de  la  gorge  a  moins  de  lar- 
geur; les  bandes  noirçs  des  plumes,  des 
flancs   sont    ptes    étroites» 

Des  iridividas  variés  accidenteOement,  sont 
plus  ou  moins  capirés  de  plumes  btanches; 
d'autres  ont  toutes  les  couleurs  foibtement 
ébauchées;  les  plus  rares  sont  oeUes,  qui 
approchent   le   plus   du  blan£   parfait. 

€ecte  espèce  habit  en  grand  nombre  dans 
ITmpire  Ottoman ,  dans  toutes  tles  de 
r Archipel,  en  Sidle,  dans  le  royame  de 
Napels,   dans  le    midi    de   ritalie  et  de  la 

.France;   elle  est  également  répandue  sut  les 
Alpea  dn  nadi  de.  la  Svissc  et  de  rADeoMgoi» 


■  •'■      '   ;    ' 


DES     PERDRIX.  jli 


^^ 


I 

■■■«■ 


PERDRIX    ROUGE. 


ffeidix  vuVnû    MpIuw. 


L 


rKSPicB    de  cet  artide^    on  la  Perâriz 
fouge    proprement- dite,    qui   vit   dans    nofl 
elimics   méiidioxiaia:  y    a   aonve&t    été    con- 
fondue    par    les    natnraliates,    nonseuiemciit 
arec  i'efl^ce    précédente»    mais    aussi  avec 
celle    de    Tarticle    suivant;    cependant    des 
disBeiiiblances  bien  marquées  dans  les  moeurs, 
dau    la    attribution    des   coideuss   du   plu- 
mage   et    dans    quelques    autres    caractères 
propres    i   diacune    de    ces     espèces,     les 
distinguent  entrc-elles ,  mémps  i  ne  pouvoir 
tfy  méprenâre.   Qvidques  naturalistes,   en  dé- 
cri  vint    les  mœurs  4e  la  Bartavelle,  »  y   ont 
$iouté  Je  s^alement  des  couleurs  du  pliuopge 
et    des*    caratères    propres    à    la    véritable 
Perdrix    ronge,     d'autres     ont    réuni     dans 
nne   seule  indication   les    trois    espèces    de 
ferdHz^    .qu^s.    ont    confondu    sous    une 
ieule  .dénomination  de  Perdrix  rouges,   par«- 

J  S 


S«t  HISTOIRE 

-ceque,   tn  dkt   fi£»  trois  espètu   portmc 
comme   caractères   coounun^    ceux    ^   bec 
est   des    pieds    rouges;      enfin  '  les    nbmen- 
dateurs    et    les   métJ»Q<lisfiPS]    ont    «infuliére- 
ment  augmenté    la   confusion,    en  réunissant 
d'une      part      ces      trois     espèces      comi»e 
simples  variétés^    et   en   créant   d'autre^ f«rt 
4e   ces   mêmes   espèces   féoides,     ^eoz  esi* 
pèces   distinctes  qui  n'existent  point  dans  là 
nature;  ces  espèces  nominales  indiquées  dans 
ks  systèmes  sow  les  noms  d^  PirJix  KabUk 
€t  de  Perdis  Cas  fia  ne   sont  eflfectivemeat^ 
que      des     individas      très     ptu     dispants 
des   Perdrix    rouges ,     et    que    je    considère 
Cc»nme  des  variétés  de  l'espèce  de  la   Perdrii 
rooge  proprement  -  dite  ^    dont  il  est  questLon 
dans  cet   article; 

Brisson  est  le  seul  naturaliste,  qui  dis» 
tingue  avec  précision  les  triris  espèces  ài 
Perdrix  dont  4es  pieds  cC  le  bec  soat 
bouges  ;  on  a  eu  tore  de  ne  pobic  €^ 
«tM  rappofté  à  ses  observat^ofs  dans  les 
systèmes^    qui   ont   paru  idqnàis; 

Vous  avons  dit  en  parlant^  Ui:.Bartar 
Telle,  què^  Buffbo  s'est  abusé  en  dtant  i 


P£S     PERDRIX  ^ 

^article  Ae  isa  Perdrix  rouge  qutlqiies  pas- 
sages coD^gnés  dans  Gesnert  Touriiefort^ 
Vorphire  et  Athénée;  les  faits  dont  ces 
dateurs  foat  mention,  doivent  être  rapportes 
i  respéce  de  la  Perdrix  Baruvelle  ;  il  en 
est  encore  de  même  à  l'égard  dé  quelques 
particularités^  qui  ont  rapport  à  la  m»vère 
de  vivre  de  ces  oiseaux;  tout  cq  que  Bufiop 
nous  apprend  plus  loin  sur  les  mœurs  de 
cette  Perdrix  rouge,  est  exact,  et  me 
êervin  comme  signalement  des  habitudes 
aacareOes    de    Tespèce: 

M  l<ea  Perdrix   Rouges  diffèrent,  des  Grises 

;»  par    le   naturel   et   les  moeurs  ;  cites  sont 

^  moins    sociales  :    à    la   ?érîté   elles    vont 

^  par    compagnies  ;    mâi^   il   ne   r^ne   pas 

9,  dans    ces    compagnic^^    >une    union     aussi 

^  par£nte  t    quoique    aéfiS ,    quoii^e    ellevéps 

9,  einaemble   les   Kerdrix    rouges   se   tiennent 

„  plus    éloignées    les  mies   des  autres;    elles 

,  ^  ne     partent  '  point    en^entble  ,     ne    vont 

^^pas     toutes    4tt    i|iâm9    ç&té    et    ne    se 

^»  rappellent     pas     ensuite     avec    le    même 

>,  empressement^    si   ce   nVst   au    temps  de 

g^YmiouTf    et   alors   même   chaque   paire  se 


gtf4  H  I  S  T  O  I  R  E 

9,  réunit  iéparément  ;  enfin  ,  lorsque  cette 
y,  saison  c$c  passée  et  que  la  femelle  est 
,,  occupée  à  couver,  le  mâle  la  quitte  et 
„  la  lidsse  seule  cbargéq  4u  «oin  de  1$ 
,,  famille. 

(  ^  Par   une   suite  de  leur  naturel  sauvage, 
;»  les    Perdrix    rouges    que    Ton    tâche  de 
„  multiplier    dans    les   parcs ,    et   que   l'on 
^,  élève  à  peu  près  comme  les  Faisans ,   sont 
„  encore  plus  difRciles  à  élever,    elles  exigent. 
,,  plus    de    soins    et    de    précautions   pour 
.,  les    accoutumer    à    la   captivité,   ou   pour 
^  mieux    dire ,     elles    ne    s'y    accontoxaent 
p,  jamais ,    puisque  les  petits  perdreaux  rouges 
',,  qui    sent    éclos    dans    la    Faisanderie,    et 
„  qui   n'ont   jamais    connu    la  liberté,    lan- 
„  guissent   dans  cette  prison,    qu'on  cherche 
„  à  leur  rendre  agréable  de  toutes  manières, 
„  et  meurent  bientôt  d'ennui  on  d'une  malaâie 
9,  qui    en    est   la    suite ,    si    on    les    lâdie 

dans    le   tems   ou   ils  commencent  à  avoir 

la   tête   garnie    de   plumes   (a). 

Les    caractères     extérieures    par     lesquds 
la    Perdrix    rouge    proprement  «dite    ae    dis- 


^^>t»mm^mmmÊÊÊmmmmtmmmÊmm^^mmmmtm 


(ê)    Buffon,  édlt.  de  Sêmiinl^  n  7.  p.  %%.  «t  16. 


DSS     PERDRIX.  36s 

tingae  de  la  Baruvdle  »  sont  ;  la  gorge 
blanche ,  entourée  par  un^  bande  noire ,  qui 
se  dilate  en  taches]  répandues  sur  le  cou 
et  sur  la  poitrine  ;  au-dessus  des  yeux  sont 
de  larges  sourcils  blancs  ;  sur  les  plumes 
des  flancs  est  une  seule  bande  noire  ^ 
toutes  sont  terminées  par  un .  large  espace 
TOUX;     la    totalité    du     plumage     est    plus 

•    •  • 

ittocé  de  rouxi  la  queue  est  composée 
de  sdze  pennes^  les  yeux  sont  entourés 
psr  un  large  espace  dénué  de.  plumes  et 
rouge;  sa  taille  est  moins  forte  que  celle 
de   la   Bâruvelle. 

Cette  espèce  mesure  dou^e  pouces  et  neuf 
^gnes;  la  gorge,  les  joues  et  une  large  bande 
qui  passe  su -dessus  yeux,  sont  blancs  ^ 
une    btnde    noire     prend    son    origine    k    ta 

ladne  du.  bec  1   passe    au-dessus    des    yeux 

•  »  • 

et  entoure  le  blanc  de  la  gorge;  Je  noir 
de  ce  collier  se  dilate  çn  taches  nom- 
breosesi^  téjpmdues  sur  ^e  fond,  roux-blaii- 
âiâtre  du  od^ ,  ces  taches  sont  plus 
ffmkt.^ûf,  p^us ^  nombreuses  . sur  le  devrat 
4jBL  caa%  le  froçt  est  cendré,  mai^^  l'occ^* 
pot     est     d'un  j  btun-jrougcâtre  ;     tpi^,  i^ 


*  I  •  •    I 


i6&  HISTOIRE 

{Plumage  supérieur  esc  d'uo  gris  -  brun  ;  h 
pCHtrîhe  est  d'un  cendré  pur  ;  fe  ventre, 
les  jambes  et  .tes  couvertures  dâ  'dessus  de 
la  queue  sont  d'un  roux  pur  ;  lesr  plumet 
des  flancs  sont  cendrées  à  leur  origine, 
(nsaite  elles  ont  une  raie  transversale 
bianclie ,  qui  est  suive  d'une  noire  ,  et  toutes 
sont  terlkiinécs  par  un  large  espace  roux; 
les  rémiges  sont  d'un  gris -brun,  et  leurs 
barbes  extérieures  sont  de  couleur  d'bcre  : 
là  queue  est  composée  de  5eiz&  pences, 
les  quatre  du  milieu  sont  d'uti  gùs-brun, 
celle  qui  les  suit  de  t:haqiie  cAté  est 
rousse  du  côté  extérieur,  et  les  cinq 
latérales  sont  .  entièrement  rousses  ;  Vira 
des  yeux,  la  membrane  nue  qui  entoure 
le  "^bec  et  les  pieds  Èont  d'un  fseau 
touge;  les  onglet'  isont  bruns/;  le  mâle 
a    sur    le  '  tarse      un      tubercule    calleux. 

Cette'    espèce    est    sujet    â    des    vtaiécb 

•    . .  .    ^  . 

' HCcJd'énteflerf ,  qui  'sont  pltté  ou  mofai 
tapirées  de  blanC;  cbs  variété^  ont  tou-» 
Jours    le    bec,     les    pieds    et    Hris^-roi^. 

^Je    n'af  jiîmtfis   vu'    dés   varlétéis  ^ùn    Mme 
pariât;    ki  plus  communet  ont  le  dtsns 


de  la  tftte  et  les  idumes  des  flancs  teints 
de  ronssfttre»  lé  reste  du  plumage  est 
ttenc  s^èc  de  foibtes  n«an^es  fMSikros.  ^ 
La  Perdrix  rou|;e  proprement  -  dite  vît 
èoB  le  midi  de  la  France  et  dans  une 
paide  de  l'Italie  j  .  mais  on  ne  la  voit 
jBBiis  tn  Allemagne,  on  Suisse,  ni  dapS 
le  nord  de  la   France, 


■    ^ 


»  I  «/^ •  »  I 


f  .        »        •    f  ■ 


»    '•       •*••  /«  -r  ••>  ►•»  l 


»  t  •  ' 


Stft  HISTOIRE 


il       I    ,    I     "SS 


PERDRIX    GAMBRA. 


Perdix  Petrosa.    Latk» 


c 


EfTB    troisième  espèce  de  Perdrix,  dont 
le    bec    et  les  pieds  sont  rouges,    ressemble 
par    ce    caractère    )i    la    Bartavelle   et   à  la 
Perdrix    rouge    proprement -dite;     mais*  elle 
diffère    essentiellement    de  Tune  et  de  l'autre 
par     les     couleurs    du    plumage:     sa    taille 
tient  le   milieu    entre    la   Perdrix    rouge  et 
la  Bartavelle»   mais   sts   mœurs    se    rappro- 
chent    plus     de    ceux     de    cette     dernière 
espèce.      Vivant    dans    les  rochers,     et    se 
plaisant    dans    le  *  voislirage'*  des   précipices , 
elle    fréquente     exclusivement     les    contrées 
les    plus    méridionales   de   l'Europe,     où  on 
ne    la    voit    même    qu'accidentellement;  c\1e 
est    assez  répandue  dans  TAndalousle  et  dSBt 
quelques  autre   provinces    de  TEspagne. 

Les  naturalistes  et  les  auteurs  systèma^ 
tiques,  font  un  double  emploi  de  Pespèce 
dont   il  est  ici   question;    Buffon,    le   pre» 


DE»     PERDRIX.  559 

mîcr  qui  a  organisé  cette  erreur ,  il  la 
décrit  sous  le  nom  de  Perdrix  rouge  de 
Barhane  et  de  Perdrix  de  roche  ou  Gambra; 
cette  dernière  espèce  nominale  a  été  Indiquée 
d*après  le  journal  de  Stiblcs,  page  2S79  et 
de  l'abbé  Prévôt  yol.  3,  page  309;  Lattiam 
en  fait  également  mention  sous  le  nom  de 
Perdis  pesrosa ,  que  je  conserve  i  cette 
Perdrix. 

La  Gambra  est  un  peu  moins  forte  de 
xmUIc  que  la  Bartavelle  ^  sa  longueur  totale 
approche    de    quatorze  ^  pouces. 

Les     caractères      extérieurs     par     lesquels 
la     Perdrix     Gambra     se     distingue     de    la 
Bartavelie    et    de    la    Perdrix    rouge    propre- 
ment-dite^   sont:    la    gorge,    les    côtés    de 
la    tête    et    une    bande    au-dessus  des  yeux 
de    couleur    cendrée;    ces    parties    sont    en-* 
tourécs    par    une    large    bande    ou    collier 
d'un    brun    marron;     taché    de    petits  pointa 
blancs;    sur  les  scapuiaires  sont  neuf  oU  dix 
taches    d'un    bleu    de    turquoise;    sur  le   bas 
de     la    poitrine    est    un    espace    couleur    de 
feuille    morte;    les    orifices   des  oreilles    sont 
couvens    de     plumes    brunes:    elle  a  comme 

Têm  ni    *  i  ^ 


37<j  H  I  S  T  6  I  R*» 

îa  fiartàveHé,  «fjîertent  le  tour  dcj  yrox 
entoura  par  ùiié  étroite  membrane  rouge;  et 
comme  la  Perdrix  fôuge  proprcmer>t-*tc,  la 
queue'  composée  dé  seize  pennes  :  en  généré 
les  teintes  du  plumage  sont  plus  lombrcs, 
que   dans  les  deux  espèces  ptécrfdcntes. 

Un   brun  marron  couvre  le  front,  le  haut 
de    la   tête   et   l'occiput;    cette    couleur  est 
séparée  des  yeux  par  de  larges  sourcils  d'un 
gris  cendré;    elle    occupe  également    Tespace 
'  entre  le  bec  et  l'œil ,  et  s'étend  sur  les  côtél 
de  la  tête  et  sur  la  gorge;   détnète  Votnfice 
des  oreilles,    qui   sont   couvertes   de  paumes 
brunes,    on   voit  l'orlgise  d'un  large   Collier 
d'un  brun -marron;    ce    collier,    qui  devient 
plus  étroit  sur  le  devant  du  cou,  est  semé  de 
petites  taches   blanches  ;  le  haut  de  la  poitrine 
est  d'un  gris  foncé;  au-dessous  de  cette  cou- 
leur est  un  espace  d'un  roux  de   feaille-mottC 
ou    couleur    de    tabac;    toufès     les    parle* 
supérieures  sont  d'une   couleur    olive   teinte 
de    gris  ;     les     plumes    scapulaircs     portcnl 
neuf     ou     dix     grandes     taches     dHin    b\ci 
turquoise  ;   ces  plumes  sont  eiitoùréès  d'uBC 
large  bande  d'un  roux  orangé;   Lie»    plùtto* 


Ï>%S      PERDRIX  «71 

fliBc^   som   grises   à  kur  origine;  éllei 

» 

ont  HOC  étroite  bande  noire  suivie  d'une 
couieur  rousse  »  Qui  se  nuance  en  blanc 
j>ur;  ensuite  elles  ont  une  seconde  bande 
ncÂre»  niai$  plus  large  que  la  première  » 
et  sont  terminées  de  roUx  foncé  v  les 
4|uatxe  pennes  du  milieu  de  la  queue 
■wnt  cendrées  €t  les  cao^  latérales  de 
«teque  côté  sont  Toussesi  le  veatre* .  l'ab- 
éomen  et  jcs  ccmvercures  du  dessops  de 
h  qaeue  sbot  ^'tin  rouac  dtir;  le  ccnde 
Ml  qtd  «coure  Vxtàl,  le  bee  et  les 
pteès  «ont  foug^si  tes  ongles  sont  bruns; 
nris  «t  eorfcur  *  de  noisette  :  îe  tnâte  a 
gar    Je   tstrse  un    tubercule    eaileux.  ' 

La  Perdrix  Gambra  habite  les  forfhcts, 
ellp  se  moutte  rarement  en  plaine.  On  la 
trouve  en  Espagne  le  long  des  côtes  de 
ta  Méditersnnéé  ;  Tespèce  est  plus  nom« 
brense  sur  les  rôtes  de  Barbarie^  de  là 
jusqu'à  Ténériflë;  elle  habite  aussi  les  bords 
de  la  Gambie  et  du    Niger   au    Sénégal    (a). 

y 

(à)  11  y  a  dans  les  environs  des  bords  de 
la  rlyiére  de  Gambie  quantité  de  toute  sorte 
4e    ^bler,      et     surtout    des    P§rêr}»    de.  roe^éit 

z  % 


37t  -     HISTOIRE 

Quelques     individus     font     partie    de    moii 
cabinet 


je    les     nomme     lintl»     pareeque     la     plupart   se 

tronvtnt     parmi      les     roches     et     les     prdcip\ces» 

Elles     sont      d'une      couleur     .brtine     tachetée    et 

ont      sur      la      poitrine     une     tache     couleur    de 

tabac*      Ces     feririx     ont     les     pattea    et   le    bee 

rouges  ,     ainsi     qu*ûn     cercle     autour     des    yeui 

tel    que    les    Pigeons    en    portent    un.      EJies   ne 

soLt    pas    si    grosses    que    les    Perdrix    ordinarei» 

mais     elles    leur    ressemblent    beaueoup    de   figure. 

.  Elles    sont    difficiles    à    tirer,    et    c^est    un  minget 

exirèmement    délicat.    r9yàg.  *  ^    F.    Afisri,    dwu 

iu  Fùy.    us    Jfi^iq^    de    lAyvd    cl    iMeaSf    %  s* 


mmmm 

I 

.       ■  4  -      k 


?  ,. 


DES      PERDRIX.  87j 


PERDRIX    GRISE. 


Perdix  Cinérea.    Léfth^ 


V^uoiQUï     la   /Perdrix      grise     se     soit 
répandue    dans    presque    toutes    les    contrées 
de    l'Europe,     elle      n'est    point    également 
commune   partout;     Pextrème  chaleur    paroît 
aussi    défavorable   à    Tespèce,     que    le  ^  Froid 
excesâl  semble   contraire    à    sa   propagation. 
Les  contrées  tempérées  du    ceptre   de    l'Eu- 
rope soct  la  vraie  patrie  des  Perdrixj^-grises, 
c'est   dans    ces   pays    qu'elles    sont    les    plus 
communes   et   multiplient    le   plus;    mais    on 
ne    les    TOlt    point    en    Lapponie    ni    dans 
]a    Norvège;    dans    les    parrages    situés    le 
loo^.  de  la   Méditerranée  elles  sont  également 
rares,     et    on     ne    les    rencontre    point    en 
Turquie,    ci  dans  les  îles  de  l'Archipel*.      ^ 
La  Perdrix  -  grise    diffère,   sensiblement  c  des 
trois  espèces   précédentes  qu'on .  est  convenu 
d'appe/er   Perdrix    rouges,    parceque    le    bec 
et  les  pieds  de  cea  Gallinacés  sont  .de   cette 

«I 


174  HISTOIRE 

o<>ul«ur;  ce  caractère  ùnai  qa*mt  nmAn 
d'autres  peuvent  servir  à  les  distiagocr, 
nais  ce  qui  met  leur  dissemblance  spécifi- 
que hors  de  tout  doute,  c'est  que  les 
Perdrix  grises  se  tiennent  quelquefois  dans 
les  mêmes  endroits  que  les  Perdrix  rouges 
proprement  dites,  et  ne  le  mêlent  point 
les  unes  avec  les  autres  ;  si  Ton  a  vu 
parfois  un  mâle  vacant  de  Tune  des  deux 
espèces,  s'attacher  a  une  paire  de  l'autre 
espèce  I,  la  suivre  et  donner  des  marques 
d^cmpressemcnt  et  de  jalousie,  jamais  on 
se  Ta  vu  s'accoupler  avec  la  femdle, 
quoiqu'il  éprouvât  tout  ce  qu'une  privation 
forcde  et  le  spectacle  perpétuel  d'un  couple 
heureux  poavoieat  ajouter  tu  penchant  de 
la  nature,  et    aux  inftuences  du  printcms. 

Ces     oiseaux     se    tiennent    toute    l'apnée 
p9S  compagnies   composées   du   père»    de  It 
mère   et   des  enfans  ;    ils   ne   se   .  sép^raat  » 
et   toujours    pour    vivre    ptr    couples^    qae 
▼era    le    mois    d'avril.      C*est    au     pomeat 
^e  se  fiUt   cette   ipëparation    dtune  «faqi/J/e» 
4)01  jusqu'alors  a  vécu  en  paîx^    qu'U  a^âève 
4e  jgracidea    diaemsioiis   ot    de    fO(CM     qu»- 


DES      PERDRIX.  |7^ 

relies  entre  les  en&ns;  les  mâles,  et  jnéme 
souvent  les  femelles,  se  livrent  entre  eus 
4es  combats  très -vifs,  qui  ne  se  terminent  ^ 
que  lorsque  ces  oiseaux  ^nt  assortis  pi^ 
pcires:  alors  chaque  couple  abandonne  sa 
famille»  et  s'^loig^e  pour  ne  pins  s'occuper 
i)ue  du   soin    de  *  reproduire    son    espèce. 

Les  bJcd5  ou  les  prfuries  sont  les  endroitt 
que  l€$  Perdrix  grises  préfèrent  pour  leur 
ponte:  Và\  sans  autre  préparation  que 
quelques  brins  de  pallie  ou  de  foin,  seméi 
comme  au  basard  dans  un  creux ,  tel  qu# 
celui  qu*aaT»c  fait  Tcmprointe  du  pied  d'u9 
cheval ,  la  femelle  .  dépose  sur  cette  espèoe 
de  liciére  de  quinze  à  vingt  ce\3Ù  4*na 
fris  jaunâtre.  Tout  le  temps  qyf  ^ujrt 
Vincubation  dont  le  soin  est  eon^ff  i  Ift 
femelle  seule,  le  mâle^  pommç  po^r  Ta- 
venir  des  dangers  qui  la  lapnaçcroient,  ou 
pour  veiller  à  ce  qui  po^rolt  l'inquiéter^ 
lôde    nns- cesse  autour    d^  «id. 

Dès  que  les  jpecits^  j^ui  .en  naissant 
jDourent  et  manfei:it  seuls  ^  ^ont  éclos»  le 
i^re  et  la  mère  partagent  ensemble  le 
toio   de    les  cqndujire   dans   les  '  endroits  oti 


j7tf.  HISTOIRE 

ils  doivent  trouver  leur  nourriture;  11  n'est 
pas  rare,  dît  Buffon,  de  les  trouver  accrou- 
pis l'un  auprès  de  Tautrc  {a) ,  et  couvrant 
de  leurs  ailes  leurs  petits  poussins^  djnt 
les  t6tes  sortent  de  tous  côtés  avec  des 
}ieu3c  fort  vifs:  dans  ce  cas  le  père 
et  la  mère  se  déterminent  difficilement 
à  prendre  leur  essor ,  et  un  chasseur 
qui  aime  la  conservation  du  gibier  se 
détermine  encore  plus  difficilement  à  les 
troubler  dans  une  fonction  aussi  Inté- 
ressante;    mais    si   un    chien    s'emporte,    et 

•  qu'il    les     approche     de     trop     près,     c'est 
toujours    le    mâle    qui    part]  le    premier,    ca 
poussant    des   cris   particuliers   réservés   pour 
cette    seule     circonstance  ;     il     ne    manque 
guère   de    se    poser  à  trente  où   à  quarante 
pas,    ce   on    en  a  vu  plusieurs    fois    revenir 
sur   le    chien    en    battant    des     ailes,    tant 
l'amour    paternel    inspire     de    courage    aux 
aminaux    les    plus    timides!    mais    quelquefois 

-  (jT)  Cette  particularité ,  ^ue  le  mâle  fassemble 
fit  réchauffe  ,Iet  poutalna  saut^  les  ailes:  est  seule 
propre  aux  différentes  espèces  de  Perdrix;  daxii 
aucun  autre  genre  de  GaUinacé  pareil  aoia  de  la 
part    du  ""^  mâle    n*a    lieu* 


DES      PERDRIX.  377 

il   inspire    encore   à    ceux* ci    une   sorte    de 
prudence    et    des'  moyens    combinés     pour 
sauver    Jeur    couvée:     on    a     vu     le    mâle 
après    s'écre     présenté ,      prendre    la    fuite  ; 
mais   pesamment   et   en  traînant   Taile:    com- 
me   pour    attirer     Tennemi    par     Tespérance 
à*une     proie    facile ,      en    luyaot  -  toujours 
assez   pour    n'être    point    pris ,     mais    pas  ' 
asse^    pour    décourager    le    chasseur;     cette* 
tactique^    qui    est    aussi   propre  aux  Canards 
sauvages,    aux   Barges    et   à    quelques    autres 
espèces  d*oiseaux ,  sert  à  écarter  toujours  d'avan- 
tage le    danger  auquel    la  couvée    se  trouve 
exposée;   tandisque»  d'autre   côté  la  femelle, 
qui  part   un  instaat  après  le  mâle,    s'éloigne 
beauc.')up    plus    et   toujours    dans    une  direc- 
tion   contraue;    à     peine     s'est*  elle    abattue 
qu'elle    revient    sur    le    champ    en    courant 
le    long    des    sillons,    et    s'approche   de   ses 
petfts,     qui    se    sont  blottis    chacun   de  son 
cAté    dans    les    feuilles  ;    elle    les    rassemble 
proTDptement ;    et    avant    que  le   chien,    qui 
5'est     emporté     après   '  le    mâfe    ait    eu    le 
tems  de   revenir,    elle  les  a   déjà   emmenés 
fort  loin,    sans  que  le  chasseur  ait   entendu 

le  moindre    bruit, 

«S 


J78  HISTOIRE 

Lorsque     les    jeunes    peuvent    voler»    les 
mêmes    souis    des    parens     ne     ce^^ent    de 

leur    être    prodigués  ;     si    la    famille    a    été 

dans    la    nécessité    de   se   séparer    pour  fuir 

leurs    ennemis    communs ,    le   père    les  r^p*- 

pelle   par   des   cris,    auxquels    les    enfans  se 

rallient    autour    de   lui;    6cux-ci    réunis^  \e 

mâle  prend  son  essor,  et  suivi  de  sa  famille 

il   se    rend  auprès   de  la  femelle,  qui  a  déjà 

fidt  connoftre  à  celui  «ci  par  un  petit  cri,  qui 

lui  est  particulier  9    le  lieu  de  sa  Tctraite, 

Qui  n*a  point  été  témoin  «  dans  une  de 
nos  belles  et  tranquiles  soirées  d'aiu.omv\ç, 
drs  cris  d^appel  de  ces  babicans  de  nçs 
champs  cultivés  ?  quel  esc  le  coeur  insea- 
sible,  qui  n'a  jamais  éprouvé  les  plufi  doa* 
ces  sensations,  lorsque  dans  ces  heures  du 
repos  majesté  ux  de  la  nature,  ce  silence 
ne  s -est  trouvé  interrompu  que  par  les 
chants  d'amour  de  ces  êtres  paisibles,  oa 
par  ces  accents  plus  touchants  encore  que 
suscite  en  eux  la  conservation  de  IdV 
progéniture? 

M.   de    Buffon   dit,    qne    la    PçrdTfcx   ^ri^c 
est  d'un  juaturei   plus    doux    que    I9  JPerA4< 


DES     PERDRIX.  379 

roage    ptoprement  dite  et  qu'elle  n'est  point 

difficile  à  apprivoiser;    lorsqu'elle    n'est  point 

toonDeotefe,    elle  se  familiarise  aisément;  avec 

iïomme;    cependant    on  n'en  a  jamais  formel 

de  troupMux ,    qui    sussent   se    laisser   con* 

daiie    comme     font    les    Perdrix    Burtavellea 

(b);    les    Perdrix    grises    ont   aussi   l'instinct 

plus   social  entre   elles ,    car   chaque    famille 

lit    toujours    réunie    en    une.    seule    bande 

çu'on    appelle    voUe    ou   compagnie ,    jusqu'au 

temps   ou    l'amour,    qui   l'a  voit  forme'e,    la 

divue  pour  «n  unir  les  membres  plus  étroi* 

tement  deux  à   deux, 

M.  Gérardin  est  d'opinion ,  i}ue  cette  espèce 
est  susceptible  d'une  sorte  d'éducation  ^  d'où 
on  doit  conclure,  qu'il  ne  seroit  pas  diffi* 
cile  d'en  Mre  un  oiseau  domestique  et  de 
i'introdoire    dans  nos   basses  -  cours. 

C^)  iuifoa  désigna  en  cet  endroit  la  Perdrix 
»ttge  propreoeiic  dite,  maU  j'ai  déjà  folt  re- 
atfHtt^  tant  i  l'article  de  cette  espace ,  qu'à 
^lui  de  la  Perdrix  Bartavelle  ,  que  c'étolt  à 
ceae  dernière,  que  devait  ftre  rapporté  tout 
ce  qui  â  été  dit  par  les  Toyageursi  mr  It 
fMde     docUité    de   eea   Perdrix. 


9f 
99 


jSo  HISTOIRE 

Je  prrfsnme  qu'il  ne  sera  point  desagréable  à 
plus  d'un  lecteur,  que  je  recueille  dans  ce.tc 
monographie  les  moyens  que  M.  Gërstràm 
a  vu  mettre  en  usage  par  un  reli- 
gieux ,  qui  est  parvenu  à  rédmre  en 
domesticité  une  couvée  entière  de  Per- 
drix    grises. 

On    lui    apporta    une    couvée    de   Per» 

dreaux,    qui    n'étoicnt    âgés    que  de  quel- 
y^  ques    jours  ;     il     les     éleva    sans    poule , 
„  avec    des    précautions    qu'a  la   vérité  tout 
y,  le    monde    n'auroit    ni   le    loisir ,    ni  la 
„  patience    de    prendre;    il  Jes  tenoit  chau- 
^,  dément     dans     une    petite    caisse ,     qu'il 
,,  avoit     garnie     à     cet     effet     d'une    peau 
y,  d'agneau;    il    ne    les    en    faisoit  sortir  lors 
,,  4^    leur    première    enfance ,    que    dans   un 
,9  endroit    chaud    où    il    avoic    répandu   sur 
;,  lè^  plancher    des    larves,    que    Ton  nomme 
„  vulgairement     œufs      de      fourmis  ,     qu'il 
\,  méloit    avec     du     terreau     sec ,      afin    de 
,,  procurer    à    ces    petits    animaux    le   plaisir 
„  de  le    gratter    avec    leurs    pieds,    pour   y 
t,  chercher    leur    nourriture: 

„  Devenus     plus     furcs ,     et    lorsque    le 


39 
99 


$9 


DES      PERDRIX.  s8l 

^  temps     ik'éioic      pçint    nébuleux ,     il    les 

sortoic     dans     le     petit   jardin    de    sa    ccl« 

lule^     et    Ik  )    ces    charmans    petits    hôtes 

„  passoient    une    partie    de    la  journée  ;    puis 

,,  il     les     faisoit    rentrer     dans     leur    caisse 

,,  vers     le  *  d.clid    du    jour.      Il    avoit    pris 

M  la    précaution    de  -répandre^     avant    leur 

^  sortie    dans     le     jardin  ,     des     grains     de 

millet,    qu'ils    savoient    fort    bien   trouver; 

enfin ,    il     leur     donna     dans    un    endroit 

„  à  couvert  de  la  pluie  ,     une  gerbe  de  bled  y 

„  une    d'orge    ce    une    autre    d'avoine^,     qui 

,»  leur    servoicnt    de    retraite    et    de    pâture. 

„  Cette   aimable  .petite    famille    devint     si 

„  upprivolsée     avec     son    père     nourricier, 

f,  que  non   seulement  elle    le  suivoit»    com- 

9,  me  le    {eroit  un   chien,    mais    que    lors* 

qu'il    s'asséyoit  dans,  son    jardin^     aussitôt 

chaque     ifadividu    se    disputoit    le    plaisir 

d'être    un   des   premiers    sur     lui  ;   ils    ne 

y,  craignolent  et  ne    fuyoient    pas    même    i  ~ 

^  la  vue  des  étrangers,    qui    venolent    fré- 

^  quemment    visiter    ce    religieux,    dont    la 

„  société,    fort   agréable,    étcdt   très  :  rechet'- 


99 
99 


90 
»9 


ftft  HISTOIRE 

j.  Après  rhivcr ,  te  moment  de  la  ptiiade 
„  arriva:  des  querelles  s'éièvérenc  parmi 
»i  les  mâles;  mm  on  remarqua  que  J*éJu- 
^i  cation  ayant  adouci  leurs  mœurs,  leurs 
^  combats  étoient  moins  fréquens  et  moiiis 
p^  opiniâtres.  Quaâi  les.  couples  furent 
o  assortis,  ce  rtlifieux  les  distribua  à  ses 
1^  amis,  et  ne  se  réserva  que  celui  dont 
,,  le     mâle     lui    ^voit     constamment     donné 

des  preuves  du  plus  tendre  attachement; 
Pour  faciliter  la  nidiée  de  ce  couple 
3,  privile'sié,  il  avoit  eu  la  -précaution  de 
^  semer  avant  l'hiver  un  p^tit  carré  de 
^  blé  dans;  son  jardin,  ch  ces  oiseaux 
^  pouvoient  se  retirer.  La  femelle  j  £t 
y,  sa  ponte,  et  pendant  tout  le  temps  que 
^  dbra  l'intubation,  ûous  avotos  vu  le  nâle 
.^  rdder  sans  cesse  autonr  de  ce  petit 
.^,  dsamp,  avec  un  air  dinquidtnde  ;  et 
^  loraqu'Ofi    s'en    apiprociioit    de    trop   (nrès, 

fk^ee    nême    son    Isâce    hospitalier,    il 

H  kccDuf ok^    la  tête  iumte ,  les  iiilea  à  demi 

^  éoesMlues^   tt  le   corps  fort    relevé,    d'un 

>i  dit  :  mamçaat  et  par oissoit  déposé  i  mbu^ 

^  ter^  à    la    figure  de    celui   qui  aurait  tou- 


-•> 


DES      PERDRIX.  flj 

^  tM   le   h\éf  qui    rcnfermoit    les  objets   tes 
„  plus   chers  k  ion   coeur  (0/* 

Willugbby,  dtntf  son  ornithologie,  nous 
apprend  une  anecdote  semblable.  Vtk  parti* 
ea'icf  de  Sussex  etoit  parvenu  à  apprivoiser 
une  eouvtfe  efttièrft  de  Perdrix  grises,  les 
diasso\t  devant  lui  .quot<)g^el!es  '  eussent  la 
pldoe  faculté  du  vol;  il  gagna  un  pari 
en  les   conduisant   ainsi  à    Londres. 

Noos   avons    dit,    que   tes   Perdrix   grises 

ainsi  que    toutes   les   espèces  de    Gallinacés 

tt    fQêt^e    tous    (es    oiseaux   se   rappellent 

pour  se    réunir;    le    chant    de    ces    Perdrix 

esr    moîDS    un   ramage,    qu*uû    erl    tigre ^ 

bnitaùt    nsséz     bien     le    bruit    d'une    Scie; 

et    ce     n*eat      poiat     sans     ihtontlon      dit 

Buffon ,    q^e   les   my  tbologlstes    ont    ifit  a- 

Aofphdsé    en    Pcrdftx    iMnttenteur    de     eet 

insrartienir  (Jy.    Le  chint    du   itaâle    peut   se 

tenilre    par   les    syllabes,    glrttàhi   la   femet- 

a    un   cri    plus    court     semblable    k    ^tl 

e:iè  n^Mptolé    tes    soâs     qut    pour    rap* 

peler  Ms    perdreaux    tsu    pour     faire    im« 


*«MMa«M 


(O    Gé-ardin,  Tab.  E'im  érOrnH*  y.  a.  f.  7atfl2g* 
(O     OvUê^  Mham$rfk$S€t  9  M.  t» 


S!4  HISTOIRE 

noitre  au  mâle  le  lieu  de  sa  retraite; 
celui-ci  fait  entendre  plus  fre.jULmmcnt 
son  cliaDt,  soit  pour  cxprîmor  ics  passif 
ons  de  l'amour,  soit  pour  rappeler  sa  fa- 
-mille;  et  c'est  aussi  le  salut  qu'il  adres- 
se journellement  à  Tastrc  bu^ntaisanc,  lors- 
que celui-ci  viçqt  ranimer  la  nature,  par 
sa  présence. 

Dans  cette  espèce ,  conime  dans  beaucoup 
d'autres  il  nait  plus  de  mâles  que  de 
femelles»  et'  il  importe  pour  la  réussite 
des  couvées,  de  détruire  les  mà\es  surnu- 
méraires^ qui  ne  font  que  trcablcr  les 
.paires    assorties  et  nuire  .à  la  propagation» 

Ces    oiseaux    vivent     en    monogamie;     les 

paires    une  fois  assorties,    il    n'y    a    que   la 

mort  qui    puisse    les  séparer  ;    ils  reviennent 

chaque    année  pondre    et    élever    leur  progé- 

niture  dans  les  liejx  témoins  dr  Jour  premier 

-élan    d*amour.    Les    Perdrix   sont    sédentaires 

^dans    quelques   contrées;-  dans   d'autres   elles 

' reviennent  chaque  année,   l'abondance  ou  le 

-manque   Ue   .nourriture    détermine     ^eul    ces 

•voyages;   dans  ce  dernier  cas,  deux  ou  trois 

çouTéés  se  réunissent»  et  vont  chercher  dans 


•       .      «    •  V 


DES      PUR  DR!  X  585 

d'autres    partages    les    substances    qui    leur  ' 
servent  de   nourriture  pendant   rhiven     Ces 
prétendues   Perdrix    de  passage  dont  on  s'est 
p/a   de    faire     une    espèce     distincte ,     ne 
sont   en    effet  ^ue  des  Perdrix  -  grises ,    qui, 
pendant  Tété,     ont    habité   les    hauteurs    et 
les  lieux   arides,    et    qui,    pressées    par   le 
besoin,    vont    chercher  d'autres    climats.     Je 
me  propose  de  revenir   sur    cette    matière 
i  la  fin    de  cet  article,    lorsqu'il  'sera'  fait 
mention    dea    variétés    qu'on    observe    dans 
la  Perdrix  grise    vulgaire. 

Des  accidens  imprévus  font  souvent  périr  un 
nombre  considérable  de  Perdrix,  même  dans    * 
les  pays  abondamment  pourvus  des  substances 
qui  leur  servent  de  nourriture;  ce -ci  a  lieu 
durant    la     salton    hybernalc-,     lorsque     su^ 
la    neige   épaisse  qui    recouvre   la    terre    il 
s'est  formé  une   croûte   de    glace,     et    que 
les    sourdes    plus    on   moins    chaudes    sont 
prises  par   le  froid  excessif;    dans    le.  pre- 
mier   cas     les    Perdrix     ne    peuvent    plus 
écarter    la   neige    de** dessus    les    substances 
yégétâles,     et   la    prise    des    sources    chau« 
des   dérobe    à   ces    oiseaux  *  les    seuls    ali^ 


^H  H  ï  S  T  Q  I  R  E 

mens,  qu'ils  trouvent  à  découvert  le  lon| 
4e  leurs  bor4s  d  gelés,  par  la  chaleur 
émanée  des  vapeurs  de  Teau.  Ce  s'est 
4oBC  point  Taprcté  de  la  saison  qui  lâic 
périr  CCS  Perdrix,  mais  c'est  plutôt  le  man« 
^ue  total  de  nourriture,  qui  les  détruit 
avant  qu'elles  aycnt  pu  abandonner  des 
lieux    si    funestes. 

La    nourriture    des     Perdrix     consiste    en 
^té      d'insectes,     principalement     de     larves 
de    fourrois;      de    toutes    sortes    de   semen-? 
ees,    particuUcTeraent    de  sarasln,    de    fro-? 
vent     et  _d'orge  ;      des    tendres    bourgeons 
4es  herbes   et  de  fjmllcs    des  cboux;   'Itaiver 
on     trouve    dans     leur     gésier    des    grainci 
yertes,    telles    que    celles    de  navette  et  de 
trèfle  y      quelquefois     aussi      des     baies    de 
genévrier,       ou      simplement      les     çointci 
ides    herbes:     en    captivité    ils     préfârrnC  U 
laitue,    la  chicorée,    U  mouron^     Je   bùtroa 
le   séneçcm   et   mémp    I4    poin^     des  ttéf 
verts  V      leur    pfemièfe     pourriture    scïoot 
axoijours   les   larves  dtf   fourmis. 
Ceux    qui    veulent    peupler     les    jpprreS/ 


D  E  s    P  E  R  D  R  I  X  §«7 

près     comme*   on    élève     Ici     Faisans.     Ils 
ne    faut    pas    compter    sur     les    œufs    des 
Perdrix  domestiques,    quoiqu'elles    s'apparient, 
^'accouplent     et  '  pondent      dans      cet    état 
mais    on    ne    les    a   jamais    vu     couver    en 
prison»    c'est    à    dire,    renfermées    dans    un 
endroit    quelconque.     Pour    se    procurer    des 
ceufa,   il    faut    les    faire     chercher    dans    la 
campagne,    et  les  faire  couver  par  des  pou^» 
les;     cb9que     poule     peut    en    faire    éclore 
euviron    deux    douzaines,     et    mener    pareil 
nombre    de    petits;    on    observera     pour    la 
nourriture  des  jeunes  les   mêmes    soins,   qui 
ont  été  indiqués  pour  les  jeunes  Faisans. 

Les  Perdreaux  gris  sont  beaucoup  moinj 
4éiicats  a  élever  que. les  rouges,  et  moii^s 
sujets  aux  maladies;  une  de  celles  qui  les 
attaquent  fréquemment ,  est  une  espèce  d'épi- 
lepâc;  elle  sç  remarque  surtout  aij  teras 
ût  ia  ponte,  chez  les  mâles  principale- 
ment, lorsqu'ils  ont  unç  nourritur^q  abon- 
dante et  échau^inte. 

On  chasse  cet ,  oiieau  de  diffç'rentcs  manié- 
MS;  la  plus  nsltéQ  est  ^u  fusil  avec  u|i 
«Uca     4*artét;     quelquefois    en    Allemagne 


S8I  HISTOIRE 

ivec   le    Faucon;     les    pièges    et     les    filets 
dont    on   se    sert    dans   les   difiërontes    con- 
trées,  pour    les   prendre    vivants,     sont    en 
grand    nombre  9     et    varient    beaucoup     (a^ 
,  Indépendamment   de    la   quantité    de    Perdrix 
grises  qui  sont   détruites   par     Thomme,    les 
animaux  carnassiers   et   les    oiseaux    de  rapi- 
ne   leur  font    une    guerre    cruelle;     le    re^ 
nard,  le  chat,  le  putois,  la  belette,  l'autour, 
le   faucon,    le    busard ^    la    cressereile  et   la 
pie     s'attachent      à     leur     poursuite*       Les 
renardst    les   éventent   de    loin,     les   suivent 
à   la    piste,     et     les     saisissent    en    sautant 
dessus;     pour    éconduirc    cet    ennemi    rusé, 
la   nature    leur    a    enseigné  »     de    quitter   au 
déclin    du   jour    les    lieux    où   ils    ont    coû- 
ta  pendant    la    journée,     de     prendre    leur 
essor    et    de  s'abattre  dans   un    endroit  quel- 
conque,    s'y     presser    les     uns    contre    les 
autres,     et    ne    plus    quitter   cette    cachette 
avant   le    lever    du    soleil. 


(jf)    Bechsceln    Naturg,    Dratschl.  k  l^ankle  de  la 

Verdrix,    est  i*auteur  le  plus   recommandable   â  caa- 

ulter     pour     ceux,     qui     désirent     eûnooitrt. 

différentes    méthodes. 


« 
^ 


DES    PERDRIX  sf> 

-  1a   longuer    de   la    perdrix    grise  varie    de 

àouxe    pouces    plus    ou    moins;     le    bec    a 

Dcuf    lignes.      Au  «dessous    et    derrière    les 

jeux  est   un    espace    nu    d'un    rouge   pâle. 

plus  ^apparent    dans    les    vieux   que  dans  les 

jeunes.    Le    mâle    a    le    front,    les  côtés    de 

la     tête    et     la     gorçe     d'un     roux     clair , 

la    partie    supérieure    de    la    tête    est     d*uii 

brun  -  rougeâtre      avec      de      petites      lignes 

longitudinales    et    jaunâtres:    la    partie    supé* 

ricure    du    cou    est    variée    transversalement 

de     cendré    noirâtre    et 'd'un    peu   de  roux: 

le    dos,    le     croupion     et    les    couvertures 

supérieures   de     la    queue    sont    de    la    mé^ 

tut    couleur,     et    chaque   plume    a   vers    le 

bout    une    étroite  bande  transversale  rousse\ 

les    couvertures    des     ailes    et     les    scapulai- 

Tes     ont     une    teinte     plus    foncée    que    le 

dos,    et   variée   de   grandes  taches   rousses, 

ciiaque    plume    a    le     long    de    la     baguette 

une    étroite    raie    d'un    blanc    roussâtre:    la 

patâe     infériçure     du     cou     et     la    poitrine 

sont   drun    cendré     bleuâtre,    coupé    par    dé 

^etàtei  lignes    transversales   noires,    et  semé 

de     quelques     petites    taches    rousses;     au 

«  o  J 


Soo  HISTOIRE 

bas  de  là  poitrine  est  un  espèce  de  plastron 
d^un  marron  foncé,  et  qui  a  la  forme 
d'un  fer  à  cheval;  les  plume&  des  flancs 
^obt  cendrées  ce  variées  de  zigzags  noirs, 
elles  ont  vers  le  bout  une  grande  tache 
d'un  roux  rougeâcre;  le  milieu  du  ven- 
tVe  est  blanchâtre;  les  rémiges  sont  bru- 
nes avec  des  raies  en  zigzags  d'un  roux 
jaunâtre:  des  dixhuit  pennes  de  la  queue, 
les  latérales  sont  rousses  et  terminées 
de  cendré,  celles  du  milieu  sont  de  la 
Couleur  du  dos;  le  bec,  les  pieds  et 
les  ongles  sont  d'un  cendré  bleuâtre;  dans 
quelques  individus  le  bec  est  verdâtre; 
tes  mâles  ont  un  tubercule  calleux  au 
farse:    l'iris    est    brun* 

La  femelle ,  n'a  point  le  roux  clair  de 
la  fuce  aussi  étendu;  toutes  les  couleurs 
au  plumage  sont  plus  foncées;  on  voit 
souvent  sur  le  cou  de  petites  taches 
blanchâtres;  les  parties  supérieures  ont  un 
plus  grand  nombre  de  taches  foncées;  tout 
lie     ventre    est   '  blanc ,     ou     bien    marqua 

de     quelques     taches     disséminées    et    d'un 

••       •         »      •  '  . 

marron     foncé  ;     les      grandes     tachei     sur 


1»     plumes     des     flancs     soiit     d^on    roux 
noirâtre. 

Les  perdreaux  eh  naissant,  ont  les  pied0 
J2unes\  cette  couleur  devient  plus  claire 
avec  V&ge,  d'abord  elle  prend  du  blanc, 
puis  elle  devient  brune;  les  jeunes  avant 
kuT  première  mue  ont  tout  le  plumage 
d*un  brun  cendré.  Ces  plumes  font  succès* 
sivement  place  à  celles  propres  à  Tétat 
d'zdulte,  on  connoit  Tâge  des  perdreaux 
à  Ja  couleur  des  pieds;  un  autre  indice» 
%ui  sert  à  s'en  assurer ,  consiste  dans 
la  forme  de  la  dernière  plume  de  Talle 
qui    est   pointue     après    la    première     mue^ 

r 

et  qui  Tannée  suivante,  est  entièrement 
arrondie» 

La  chair  de  la  Perdrix  grise  ^  est  connue 
depuis  très* longiems  pour  être  une  nour* 
riture  exquise  et  salutaire  ;  elle  a  deux 
qualités  qui  sont  rarement  réunies,  c'est 
d*6tre    succulente    sans    être   grasse. 

Le    jabot     est     proportionellement     k     la 

taille  plus    petit    Que    dans    les   antres  espè* 

ces    de   Gallinacés:      Tcstomac    est    dar    et 

nusculeuxi      le    tube   intestinal     a    enviroa 

u  a  4 


p^f.  HISTOIRE 

deux    pieds    et    demi    de    long,      les    deux 
.  coecums    ont   cinq    à  six    pouces    chacuiu* 
.  Un    oiseau    aussi    multiplié,     et     dont    le 
produit    est    si     abondant ,     doit    éprouver 
des    yariétés    marquantes    dans     les    couleurs 
Répandues    sur     son    plumage  ;      ces  Tariétés 
sont    en     eSet    très    nombreuses.     Quelques 
ornittbologistes     ont      fait     de     ces    Perdrix 
i    plumage    décoré     de    couleurs     étTUDgètts 
autant    d'espèces    distinctes,    qu'ils    ont  indi- 
quées   dans    leurs    méthodes;     de    ce    nom- 
bre sont,    te    Perdix    montana,    et  te  Perdix 
damascena;    cette     dernière    espèce    nominale 
n*estf    scion    mon    opinion,     qu'une  Perdrix 
grise     moins     forte     de     taille     que    celles 
qu'on     rencontre    habituellement  '  dans    nos 
campagnes ,      et      cette       légère     différence 
semble       tenir      k      des     causes     purement 
locales.      TEspèce    de    la    Perdrix     grise  est 
à    la    véiité    répandue    dacs    presque  toutes 
les    contrées    de    l'Europe,     mais     tous   les 
pays     ne    lui    conviennent    point     également 
bien,     il    paroit    que    le  centre    de  l'Europe 
est  leur    vraie    patrie;    c'est    en    Allemagne, 
daoa    Ip   nord   de    la  France,    dans    la  Bel« 


DES     PERDRIX  spj 

lique  et  dans  quelques  provinces  de  la 
Hollande,  que  l'espèce  est  plus  multipUée, 
que  partouc  ailleurs;  elle  est  moins  abon- 
dante dana  le  midi  de  la  France^  en  Italie 
elle  est  encore  moins  commune;  on  ne  la  ren«- 
contre  qu'accidentellement  dans  les  pays  plus 
méridionaux  ;  la  Turquie ,  les  îles  de  TArchi- 
fe\,  la  Norvège  et  la  Lapponie  n'ont  point 
de  Perdrix  grises.  Le  nombre  plus  ou  moins 
£rand  de  ces  Perdrix  ne  varie  pas  seulement 
d'ane  contrée  à  l'autre^  mais  la  taille  de 
l'oiseau  et  le  goût  de  sa  chair  offrent  des 
difféienccs  miurqu^es  d'un  .  canton  à  l'autre  ^ 
les  couvëes  qui  vivent  dans  le  voisinas^ 
^es  marais  de  nos  d^partemcns  du  Zui-* 
derzee  et  des  Bouches  de  la  Meuse  ^ 
sont  moins  i^isoureuses  et  ont  les  couleurs 
du  p\pmase  plus  sombres,  que  les  couvées 
qu'on  rencontre  dans  la  Belgique;  une 
difl^rence  siemblable  a  lieu  pour  ces  Per- 
drix ,  qui  ont  habité  pendant  Tété 
vm  canton  sec ,  .  aride  ou  pierreux; 
l'abondance  ou  la  disette  de  nourriture 
Inûue  beaucoup  sur  la  taille  et  même 
s^t     les      couleurs     du/  pluiaage     de     cts 

ê  a  § 


S94  HISTOIRE 

discaux  (V).  Les  mêmes  causes  ûétèrroi- 
ccnt  dans  quelques  cantons  la  fiiigradoa 
des  Perdrix  grises ,  et  cet  oisccu  séden- 
taire dans  la  plupart  des  pays  qu'il 
habite,  abandonne  ceux,  où  la  nourriture 
vient  à  11  l  manquer  ;  ceci  a  lieu  aui 
::pprochcs  de  l'hiver  dans  les  diépartc- 
mcns    du    Zuiderzc'c    et  des    Bouches    de  k 


(b^    Ceci     est     une     observation    générale,     qoi 
peut    8'appliquer    â    tous    les    pays;     j'en    éi    yà 
la    preuve     sur    différens    individus    d'espètes   pto- 
\)rèl    à    !♦  Afrique    comme    à    PAtnérlque;    le»  d\»- 
seaiblanccs    dajii    la    taillé  4     ou     bien,     dm    lei 
couleurs    plus    ou    moins    pures    *tt    brilltntts    dt 
çlumsgo      des     individus     d^une      même     «pèce, 
tiennent     anlqucment     à     des     causes    locales,    tt 
sont      déterminées      pat     l^abondalwe     ou     $at    h 
disette     de     aottrrlture.      Il    suffira     d'un   exemple 
Tqu»    4e8    oiseaux    du    Sénégal  et    de    la  M|ritit 
sont    plus     forts     dant     leurs     dimcnajana    et    le« 
couleurs   du     plumage    sont     plus     brillantes;   q»* 
chet    les      individus      de      ces      mémea      espèces, 
mais  ,  qui    habitent    les    contrées      arides ,      sicaéci 

vers    la     partie  méridicnale    de    l»Afrlque  ja«q«'tt 

•  ... 

Cap     de    Bonne    Espérance. 


DES      PERDRtX.  395 

Meuse  »  cti  on  ne  rencontre  dans  cette 
saison  qu'une  très  petite  quantité  de  ces 
oiseaox. 

Les   fidts»    que  je  viens    d'exposer^   m'au- 
thorisent    à    douter    de  Texistance    de    cette 
espèce    âe    petite    Perdrix    grise    ou    Perdrix 
de   passage  f   citée    par    les    auteurs    sous  le 
nom    de   Perdrix    de    damas  ^     je    suis    plus 
fonJé    encore    à     ne    point    admettre    unb 
sembhble  jdspècc,     puisque,     de    tous    les 
m£vidns     de     cette     Perdrix      de    passage, 
dont   les    amateurs    de     Ta     chasse    et    les 
xiaturàlistes   m'ont  offert  Tinspection,    je    n'ai 
trouvé^    dans  aucun  sujet,    les  moindres  trai 
ces   d'âne    disparité    apparente    et    constaate: 
dans  le  grand    nombre    que   fai    vu,    Texa* 
men    le    pltis    exact    de    toutes    les    parties 
m'a     confirmé    dans    Topinion^      que    cette 
espèce    de    petite     Perdrix     grise     n'existe 
point     dîLDB    la    nature.     On   m'en    à    pré- 
senté à  pieds  verdâtres,    à    pieds  jaunâtres^ 
à  plumage  généralement  décoloré    et    passant 
au    ^is- blanc;    plus    rarement    une    partie 
du     ventre     et     tout      l'abdomeif      étoient 
nnances    de   verdâtre;    d'autres    cnfijQ,     qui 


3^  H  I  S  TOI  R  B 

^toîent  moins  fortes  de  taille  que  les  Perdrix 
ordinaires,  mais  qui  pour  le  reste  ne 
dîfferoient   'en     rien     de     ccuc     espèce. 

Je  conclus  donc  par  •  être  d'avis ,  que 
CCS  prétendues  Perdrix  de  passage  ce 
sont  en  effet  que  des  Perdrix  grises  vul* 
gaires,  qui,  aya^ît  habité  pendant  Tété 
des  pays  stériles,  ou  peu  propres  à  leur 
offrir  une  nourriture  convenable  ou  abon- 
dante, se  réunissent  en  bandes  plus  ou  moins 
nombreuses,  et  se  transportent  dans  des 
cantons  où  règne  une  plus  grande  abon* 
dance;  «r rivées  à  leur  deuinutlon  \ts  bandes 
se  séparent,  et  vont  vivre  en  famiUe,'  de 
la  même  manière,  que  nos  Cailles  le  font  a 
leur  arrivée  sur  les  côtes  d'Afrique;  ceWes- 
cl,  quoiqu'elles  vivent  la  pupart  du  tems 
isolées  ou  par  paires,  se  réunissent  spon- 
tanément ,  pour  opérer  en  compagnie  nom- 
breuse leur  long  et  périlleux  voyage;  celui- 
ci  étant  heureusement  terminé,  les  individus 
se  séparent    avec  une  entière  indifférence. 

Je  'considère  encore  comme  variété  de  )s 
Perdrix  grise  vulgaire  >  celle  qui  à  été 
présentée  par   Brisson   et  par    Buflga    sous 


DES      PERDRIX.  jj^ 

I 

le    nom    de    Vtrdrix    de    Montagne  (e);  ton» 

les    ornithologistes    Allemands    et    la    plupart 

des     chasseurs  qui  se  connoisseni  en  Histoire 

NaCurcWe,   sont   de  mon  avis..   M.  Bechstcin^ 

(J)    a    été    à    môme    de    voir    souvent    des 

individus     ainsi    variés^      qui     etoient    mêlé» 

avec  les  Perdrix  vulgaires^    et  ce  qui  parait 

encore  prouver    plus    évidemment    que    ce 

n'est  point  une  espèce  particulière,  c'est  que^ 

les  individus  que  j'ai    vus    et    ceux^  que    je 

possède ,      varient     plus     ou     moins      dans 

les    nuances    qui    colorent   leur    plumage;    il 

est   certain,   que  de  tous  ceux    que  j'ai    été 

à    même    d'examiner,     pas    un    seul    n'avoit 

les  pieds    et  le   bec    rouges,    caractère    que 

des     naturalistes,      qui    sont  'portés    à    en 

Qy)    Perdlx     montaoa.      1m^.     M»     Orn.     y«    a 

s 

p.     646»    sp.     II. 

C<0    Bechst.      Naturg.     Deut.     M.    â.     S.    1355,. 

dit:     Que    t>Il     éto\t     fondé     que     la    Perdrix    de 

montagne    est     une     espèce     distincte ,     on    devrait 

la       rroaver    en     bandes     ou     en      &mlUe;      mais 

il    est    prouvé^    qu'on     la     voit    m^lée    avec    les 

compagnies  de  Perdrix  grisés;  et  ce  cas  est  rare. 


39f  HISTOIRE 

ftire  pne  espèce  distincte^  donnent  .comme 
rftant  propre  à  cet  oiseau.  Brisson,  qui 
décrit    cette    Perdrix,     n'a    point    fait    cette 

r 

méprise,  puisqu'il  dit,  que  le  bec  esc  cni'^ 
4ré  e$  les  pUds  et  tes  angles  f^n  gris- 
irun:  ceci  est  exact,  et  conforme  )k  mes 
observations» 

Voici  le  signalement  de  cet  oiseau  \ 
que  je  considère  comme  une  variété 
accidentelle  du  mâle  de  ia  Perdrix  grise 
vulgaire. 

La    tête  et   le   cou  sont  du   même    roux 
clair    qui    colore    la    gorge    des    m&Vcs    de 
la   PerdriiK    grise;      le    roux    clair     et     le 
TOUX     marron     se     confondent    &ur    Ig    poi- 
trine    en    taches     et    en    ondes;    le    ven- 
tre ,      les      fiancs      et     toutes     les     parties 
supérieures       du      corps      et     des       aiies 
sont    d'un    marron    plus     ou    moins   foncé, 
suivant     Tage     des    individus;      ce    marron 
est    le    plus    souvent    pur    sur     les    parties 
inférieures,    mains    dgns    quelques    inâividusV 
il     est     tapiré     de     plumes      blanches     ou 
ççndrées  ;     sur      les     plumçs      des     parties 
supérieures      sosd:     des    bsod^    (Q    zigzaçi 


DES      PERDRIX.  539 

et       des      taclie^     irréguiières     d'un     blanc 
grisâtre ,'    souyent     coupées    par    des  -  zig- 
zags    brans  ;     les      baguettes      sont     blanr 
clie5;     très      souvent      les     baguettes     des 
rémiges   le    sont  aussi,    et    les   barbes  exté- 
tieurc$     colorées      de     teintes     plus     claires 
que     dans      les     individus     vulgaires  ;      les 
penses     de     la     <}ueue     sont     d'un     rou^ 
Qijirroii   clair ,    mais    le    plus    souvent   celJes 
^u   milieu  sont    variées   de    lignes  brunes  et 
de     pedts     zigzags    cendrés.      ]'ai     vu    sur 
deux    individus    ainsi    coloras    quelques    plu- 
mes 9     qui     étoiect     abSQlument     scdiblables 
à    ceVjs    des    Perdrix    vulgaires;    les   formes 
et  tomes    les   dimensions    ne   diffèrent   point 
de    celles   de    nos   Perdrix   grises. 

Ta    Perdrix     grise    présente     encore    plu- 
sieurs   vatiétcs;    les    plus    communes   sont: 
la      Perdrix    grise  -  blanche  «  à    plumage    dé- 
coloré   et    tirant   au    gris -blanc;    on    remar- 
que    dans     sa     livrée     toutes   les    dlficfrentes 
nuances,    propres    à    l'espèce ,     mais    seule- 
ment   légèrement    ébauchées;    le   bec    et   les 
pieds    sont   livides;     la    Perdrix    tapirée    de 
ccMileurs    brunes ,    rousses    et    grisés ,     sur 


4o<>  HISTOIRE 

un  fond  plus  ou  moins  blanc;  la  Pcn- 
drix  à  collier;  celle-ci  a  um  collier  blanc, 
qui  entoure  le  cou;  le  reste  du  plumage 
est  semblable  à  celui  des  individus,  tête 
qu'on  les  rencontre  habituellement.  Sou- 
veqt  le  plumage  est  tapiré  de-  plumeff 
blanches,  irrégulièrement    distribuées* 

Enfin,  la  Perdrix  d'un  blanc  parfait;  cel- 
le-ci  est  la  plus  rare  de  toutes  les  variétés; 
elle  a  le  plus  souvent  Tins  rou^câtre  et 
les    pieds    deîcouleur    de   chair   livide^ 


DES      perdrix:  401 


^^m 
">•■ 


PERDRli   À    GORGE 

ROUSSE. 


f erdU  gularis*    Mthf. 


C 


ETTB  Perdrîy,  propre  au  continent  de 
J'inde^  mesôre  en  totalité  onze  pouces^^ 
le  iiec  ât  semblable  à  celui  de  notre 
Yetdnx  giise,'  mais  .sa  ,  queue  est  plus 
longue  9  et  ses  ongles  sont  moins  courbées 
et  pliis  alongétf  qûé  ceux  de  notre 
Ferârix: 
Cette    belle   espèce»   a   la   tête    et  le  haut 

« 

du  cou  <fun  bnin* olive;  au-dessus  des  yeux 
esc  une  bande  blanche,  une  autre  bande  de  la 
mdme  couleur  pAS^o  immédiatement  au -des* 
SOUS  de  cet  organe  ;  la  gorgé  est  d'un  beau  roux 
conleur  de  xouillci  les  plumes  de  la  pol- 
trine  et  du  ventre  portent  une.  large  raie 
«l'un  bbkne,  pur  qui  suit,  la  dlrçction-dç  la 
baguette^  ce  blanc  est  entouté  d'un  bord* 
le  reste  de  Cb«que  piaoïc.  ^X  ^)uq  .^r}in- 
Tomt  UL  bb 


4^3  H I  s  T  0 1  ït  a 

uHvàtrc;    FûM^ai»   est  nr^ètu   d'xm  dovec 
so^pX'  dç    couleur    blanche    rou&sfttre:   les 
ailes  9  lé  dos  et  le  croupion  ont  Mue  couleur 
brune,     mais     cauiel    lea    plumes  de  ces 
parties  ont  les  baguettes  blancl)es  ;  sur  chaque 
côte   des  barbes  sont  trois  ou  quatre  bandes 
transversales  y  d'un^  blanc  jaunâtre,  ces  bandes 
sont   entourées   par  une  étroite  ligne  no^; 
'les    grandes^   pennes   dis   ailei   sont   grises  i 
^eur  extrémité   et  roussi    à  leur    origîoc; 
ies   moyennes    sont  rousses  sur  leurs  barbes 
intérieures   et   brunes   sur  leurs  barbes  txté-» 
rieufcs^     ces    dernières    sont    rayées  trans- 
versalement de  roux;    les  baguettes  des  gran* 
des    pennes    sont    blanches,    celles    àos  mo- 
yeniies     sont    roussi;     la   queue   esc  d'un 
toux  fbncif ,  mais  les  pennes  latérdas  ont  vers 
leur  extrémité   une  étroite  bande  4'ua  blicc 
rous'sâtre,     les     deux  ^pennes     intennédUrcs 
sont  comme  leis  parties  supérieures  du  corps 
iyuh  Brun  -  olivâtrfe,    mais  elles  ûoot  trlflsvar» 
Sûrement   rayées    de  roux    eMrt      les    fteds 
Sont  dSrn    roux  «' rougeâtre  ;    lès   oDfles   sost 
bruns  ;    le   bee  est  ndir» 
Cette  ttOttveUe  espèce  «s  Perdrix^  que  Vei 


DES     PERDK.IX.  jpi 

dit  •'fitfc  ttes  'CTVîreffl  ^' ^"DScuttr  au  îen* 
gale,  est  très  ffre»  dans  jlcs  foMecttofi^ 
â^McTrc  naturelle;  un  individu  est  déposa 
2u  Muséum  de  Paris  >  Un  mvtt  f^t  partie 
do    mon    cabinet. 


t    «■ 


i  ' 


#    » 


I 


%    t  ♦ 


'' . .    < 


»>s 


404  HISrTOJRE 


PERDRIX   AYAM-HAN. 


4         •  f    '  •        •  • 


Perdis Javaflict.    .Lath> 


c 


ET  TE  belle  Perdrix,  qu'on  trouve 
dans  les  différens  districts  de  Tîlé  de  Java, 
mais  particulièrement  dans  celui  de  Passou«< 
rouang,.  vit  dans  les  plaines  et  sur  les 
montagnes  y  on  la  voit  assez  itabicueilement 
à  la  lisière  des  bois;  son  cri  d'appel  est 
semblable  à  celiU  de  la  Perdrix  grise 
d'Europe, 

Une  queue  trè^-cour^e^  entièrement  cacb^e 
par  les  couvertures  supérieures;  un  bec  long 
et  fort,    et  des  ongles  droits  et   très  longs, 
distinguent  cette  espèce  de  tous  $es  congénères* 
Les    six    individus,    qui    m'ont    ètcf    envoya 
de    Batavia,     ne    diffèrent    point    entre -eus 
par    les   couleur    du    plumage,    ce    qui    me 
fait    croire,      que    le    mâla    et    la    femelle 
se     ressemblent        I*es     Javanais     désignent 
cette  Perdrix  par  le  nom  âAjam'asam'-han. 

Brown,   dans   ses  illustrations^  de  Zoologie  ^ 


\  ^ 
% 


DES      PERDRIX.  405 

^onne  tme  '^mauvaise    gravure  '  et  -  une     dea-  * 

criptioii     très     succinte     de    cette     espèce;^^ 

Lat&am   en    fait   ëgalemenc*  "mention ,    et    eà 

dernier   Mea  Soonlni  dans  sa  douveHe  édition^ 

des    œuvres  de   Bufibn^     Findique   dans    une 

note,  à  l'article  du  RèveU-nMin  $u  dê^  ta  caittê 

de  Javavn  de  Bontins    (a),    une  espèce  très 

anomale^    sur    laquelle    aucun    renseignement 

positif  ne  nous  est  ^r^enu  depuis}  *  Bontius^^ 

(Kt ,  que  le  plamage  du  RJeviff-matin  rcsseûible 

beaucoup     à     celui  de     la     Caille    d'Europe; 

pvùs  \\  compare    la    voix  de   cet    oiseau    aux 

cAs  retentissants  du  Butor  (If)^    ee  qui  pour 

le  moins  est  exagéré:    quoiqu^r-'cn    soit,  je' 

n*ai  Jamais  vu  ce  préeendu  ReveU-thaPh,-et  dès» 

personnes    qui  ont    séjourae'es    dans  •  Fintérî* 

cur  de    \*i^e    de   Java    assurent;    qu\in  '  aert- 

blabte     Gaflinacé   à    voix    de-    Butor,     n'est 

•  ■ 

point  connu  dans  le  pays:  'Je  nc'  faia' 
mention  de  cet*  oiseau,  -qtlefc^cld  de''  la- 
liste  des  Gallinacés;  que^'pbtif*  avertÉlr'^  I6# 
natunlistes ,    de  •  nc  ^  point  cohfôhdre'' Ta  "Pét^i* 

C^f)    Pe^dix     ^uscitator.    .La^*  .M*    Orn^  rf  f$^ 
/•  «54.    «Pt    35.  , 

CO  Ardea  Stellarli.    l/Mm 


\ 


4C{($.  .:  V  I  $T  OIR  B  

La  loDgi^eur  4ff  i'Ayw-taa  est  de  neufpoix^ 

s§w}pm«tfî  4».  IWl  liSWS;  le  .  l>co.  cvcsufa. 
van  poucô;  U  tusie  a  m  pous^.hinjt  Ugaes 
et  le  (k>igt  4u  n]iiicu  ayee  rpiQgl^  ROfte 
un  pouce  nwf  lignQÇ.  j  Le  ^ouj  des  yevuc 
est  DU  et  A'm  îoute  ct^^oi^î,  ^s  parsemé 
dfi  très.peiU^s  Rlwies;i  »iw  la  gvge^  gui- 
est  égalçmen\  çQ^vefte  ^fclaire  voip  de  jf^c^itcs 
pluies  f  00  apperçpit  d^s  les  vrt^eTSll(;es  \a 
peau,  ^l^^  et  rouge  ; ,  le  hsvi,t  àfi  U  tciq  ç^f 
d'un  roux  *  marron \   la   fior^e^Je  ^cyaot^   du 

03  rouK  sç  dçssincnt  de  tvbs  petites,  tapbcs, 
noires;  une  bande  noîfe  pr^e  au-dessus 
des  yeux  e^  uj^  autre  s*'etpud .  de  cbaque- 
<^^  du  COU;  la  partie  •  inférieure  dif  ' cou  eç 
I^;  poitrine  soot  d'un  .  cçn4rtf;.^i)lct>$tfe;,-  0% 
^uleur  jde^  plo9iit>,.  et  c'es^  ^v^  l^  teUitiç^ 
qui  ir^ne.  -sur  to^t^s  les  ;  parties  siji^c<iix;ace$; 
dtt-  eerps ,  maio  olU — y  ast — couprfo  pas 
de  'largcis  'bandes  norrés^;  iés  pèritcs^'  et 
les    moyennes    couvertures    des  ailes,    sont" 


•r.%.A     .î.i^i 


!*• 


»^  , 


f» 


4  -1 


DES      rSICDRIX.  4^ 

d'Dflt     cendré -ifonssitre;     te»    plus    graaâw 
sont  ceadrâefty  ttiai»   vera  Imuc   extréaité^  i^ 

■ 

dessine  une  grande  tache  d'un  noir   profond, 
qui  esc  de  forme  arrondie  sur  quelques  uno6 
et    obloogue   atir  -  l,es    antres ,     tontes    ces 
couTcrtares  sont  terminées   de  roux  marroi»; 
les  rémiges  sont  d'un  cendré «» brun;  les  peanes^ 
de    la    queue     sont    d'un    cendré    bleuâtre 
et    des    iaimigs    noirs    les    purcoureat;    le 
reoxïQ,   les\ pluQKS   des  flaiics,    les  cuisses,. 
l'abdomen     cK   1^     coavertures^    inférieures 
de  1&   queue  9    sont'  d'un    roux    foncé ,   sans 
aucun    mélange.      Le    bec    «st    noir,     raaiS: 
reogeâtrc   vers    la    pointe;    l'iris    esQ    j(cb; 
ifiâ  pieds   sont   d'un  rouge   claif« 

Cette  Perdrix  babite  llle  de  Jav»*;  Lift 
individus  qui  font  partie  du  Mvkséum»  de 
londrts  et  de  celui  de^  Paris,  aer  dlArent 
|H>int   <le  ceoz   de  mon   cabinet. 


•  «        # 


•> 


-j    I 


*k4^ 


A  •«  •.   >   4 


.     4»*.  HISTOIRE 


PERDRIX    OCULÉE. 

Perdlx   ocuUa  iKM/. 


Voici 


encore  une  espèce  de  Perdrix 
nouvelle,  dont  je  né  puw  ofirîr  qne  le  sig- 
ilfilement  des  côuîeiyrs  très  "  agre'abîement  àis^ 
tribunes»  qui'  ornent 'son  plumage.  Je  vais  les 
indiquer  diaprés  le  seul   individtùque  j*âl  va. 

La  Perdrix  Oculée  est  înodeleeAur  les  formel 
de    notre   Perdrix    grise,    mais    son  bec  est 
plus    long   et    ses  pieds    sont  plus    grêles. 

.  Li    longueur     est     et     dix  '"pouces'   troÉr 

•  * 

lignes  ;  la  queue  dépasse  '  les  ailes*  phVès' 
te  î  quinze  U2;nes  -;  le  bec  niesufe  '  ua 
pôucd-»  le  *  iarse-  porte  lun  pouce  -neuf'  lignes 
et  '  le  -  doJgç  •.  du  •  riiriieii  kvec'  1*bngte  un 
pouce    trois  -Hgnds*      •  »       •  ^     ^'    • 

La  «téte^  le  cou,  la  poitrine  et  le  ventre 
portent  des  plumes  d'un  beau^  roux-mordoré , 
mais  cette  couleur  est  coupée  sur  les  côtés 
de  la  rni*^rinn  nr  icnr  latf  flin^"  par  des 
bandes  transversales  noires;  les  plumes  qui 
rétombent  sur  les  cuisses  sont  d'un  roux 
marrô|L  4  Routes    terminées    par    une    grtnde 


DES      PERDRIX..  ^09 

tache    noire  et  ronde. ..  T.a  ..parae   supérieure 

du     dos  est  rayée    transversalement    de  blanc 

EUT  un^foiid'rfoîr'i    Je  plurfîagts  est  d'un  noir 

velouté    àe^xâs  ig  mliiott  .  dâ  '.  dos    jusqu'aux 

couvertures    supérieures    de    la    queue  ;  •  sur 

chaque    plume    d;;    ces    parties    noires    il     y 

.  a    tine  tache    en   fiwne-  de   fer     de     lance 

d'uç    .œqrdpr^    T.lf.iet    dqnt   1^    pointe     'est 

dirigée    du    côté    de  la    queue  ;    les   pluuics 

de  la   queue  sont  d'un   brun  noirâtre   Wdé 

de  brun  plus  clair  ^  les  couvertures  des  ailes 

tant  grandes  .que  petites,    sont    d'un  .cendré 

olivâtre    foncé,    sur   cliqque    plume  ,  de   ceg 

parties  se  dessine  une  tache   noire  de,  foiiçoe 

plus   ou    moins     arrondie;     les     rémiges,  .et 

les  pennes  secondaires    sont   d'un    brun ..  fqn- 

Cé ,.    ma^     les    dernières   .  sont   bordées    de 

fljarron;,^..r^domen  est  blanc j    le   bec  et.Jeç 

^ieds   sont  bruns. 

'     -  '■»•.'         ■    ^ 

Le  mâle  .que  j'ai  vu,  gi,ort.^t  au, tarse  une 
petite  propibérance  caleuse!,  U  fen^cUe.n'eM 
point  fiocçre   connue. 

•  <^«c  ^elie  «?sp,ècç^  fMt  psçtie  .du  cabinet. de 
**•  ^y.^,  .de  .9f««'^P^efwaett'^.,à  AmsterdàBi.  . 


•  •  i 


•I  r  .  •  *  •  • 

1         -*»—  -         -  '  ^      ■         '  .  '    1»'-'.      I.  •    I     11   rr 


*" 


4JO         .         »  I  S  T  0  1  R  E 

< 
■    '  I  ■     I        II     I  I  ,         I 

PERDRIX  À  DOUBLE 
•    HAUSSE.COL. 


S 


Perdtx   gingica«    Lath. 


^oNKEHATy  qui  le  premier  û  &it  coq- 
nottre  cette  belle  espdée  de  Perdrbc,  ne 
donne  point  les*  moindtres  détail»  sur  sm 
maèièfe  de  vivre  et  de  5e  nourrir;  ce 
v^yûgein,  par  un-fong  séjour  dans  \lnae9 
dont  il  'd  ptrcôtrra  toutes  les  côtes ,  et 
-par  'difi^reDecs  courses  dans  tes  mers  de 
l^Asfe  Austrafc,  âiroît  été,  phis  que  tout 
autre  à  ^  nnême  de  fournir  des  observatiotis 
intéressantes  9  sur  les  mœurs  d'ua  grande 
jBombre  d'oiseaux  de  ces  contrées,  peu 
visitées  par  les  naturalistes;  miais^  quoique 
versé  dans  Tétude  de  ITiîstof fc  natuf elle , 
tt  voyageant  mém'c  principalement,  dans 
le  but  de  publier  uri  jour  te  ttxxtt  de 
ses^  recherches'  sur  'Cette  partie,  Soimerat, 
ne— donne  presque  d'aucune  espèce ,  "  Ta 
partie   bistoriqinB.  qui  eSL    la.   plus    intéres* 


DES      PERDRIX.,  411 

saîite  à  connottre,  .  et  qui  seujç  ajoute 
d^  ragrémcnt  à  une  science,  dopc  la 
monotonie  deviendrait  insuportable ,  si  on 
bpmait .  *  Tbistoirc  des  animaux,,  à  une 
éjîumer^on  stérile  des  couleurs  de  leur 
robe,  quelque  varic'c,  ou  brillante  qu'elle 
paisse    être. 

.Cette  Pecdiiz^  la  moins  graynde  des  esjpiè*^ 
CCS  coxmaes»  se .  dlitingue  (^ncore  de  ces 
cong/éoères  par  sa  queue  très,  courte  et 
p^  la.  loD^eur,,  proportiopellçmenc  plus 
grande  du  tarse  ,  des  .  dpigcs  et  des 
QAgiçs  V  la  membcanq  qui  .  ynit  les 
doi^i;s  ,i(  leur  base,  est  auss^  tr^s  peu. 
étendue.  La  longueur  totale  cs.t  ^e  bu^ 
pouces  et  demi  ;  le  .  bec.  est  gtêl€t  et 
pca  coiiLtb^^  la  hatcur  dti  tarse  est  d'un, 
poufc-;  hvfc .  lignes  et,,  te  ^oigt  du  milieu 
i^^ç^    ^'^)^fiSl6   Aiea^e    un^  I>?u^9    sî^    lignes*. 

ho  ,  tout,.  d<  4*  tSte  çt  l'occiput;  so^t 
d'uA,  b;w  fliwrçn}  »i ^ dessous  ^es  yeux^ 
Crftçsd  jwjguçs.  sps^  -.la  wqWr  we  HTjgC 
bjMHiç. '.  ^b)Oi;he;i  A'^^  Q^l^s'  pluç^cs.  por-i^ 
lif&s;  upf  pqtit^  tadiie  V>'}(itudlnale  et  noire; 
la  goys^:  c$  .^  IcS;  j[Q4fis  .  .f oot  ;  tfua  roux 
clair;     ce     roux    vers     les    cdtés     du     cou 


413  HISTOIRE 

'est  parsemé  de  petites  taches  noires,    dont  la 
-réunion   forme    sur    le    devant    du    cou    une 
plaque     d'un    noir     profond;     immédiatement 
au-dessous    est    un    hausse -col     blanc,     qui 
est    suivi    d'un    autre    plus    large,     de    cou- 
leur   marron  ;      la      poitrine     et     les     ftancs 
sont     d'un     cendré      pur,      mais      quelques 
plumes    de     ces     dernières    parties     ont    sur 
les    bords ,    une    raie    longitudinate  !d*un  mar- 
ron   clair;    le    milieu    di    ventre    et    Tabdo- 
men-  sont    d'un     blanc  '  pur;     le     dofe,     le 
croupion    et    la    queue    ont   vine    temtc    de 
cendré     olivâtre  ;      cette    couleur    est    sans 
taches  sur    les  "parties    supérieures    du  4os, 
tandis    qu'on    voh:    sur     chaque^   plume    du 
croupion     ime     petite     tache  .  noire,     fedte 
comme  une  larme;  les  petites  couvertures  des 
allcsr  sont  d'un  roux  mafrrun ,  lavées  sur  leur 
bord    extérieur  '  d'4in    cendré^   roussftre,    prêt 
<îc  leur    extrémité    e^t    une   tache  ancmàic; 
les  moyennes  et  'leS  grandes  couvertures  sont 
aussi  d'un  roux   marron'  sur  les   barbes  îmé- 
rtdures,    et  ^jaunâtres  sur  celles    extérieures, 
une     grande    tacfia    noire    est    placée     vers 
.  réûr 'cxt rémité  ir  les  pcni&es' secondaires    sont 


DES      P  E  R  D  R  I  £  415 

noires  bordées  de  marron  et  terminées 
de  jaunâtre;  les  rémiges  sont  brunes;  le 
bec  est  noiri  les  pieds  et  les  ongjes 
sont    d'an   jaune    roussâtre. 

De  la  femelle^  que  je  n'ai  jamrds 
eu  •  occasion  de  voir,  Sonnerat  donne 
le    paiement    en    eés    terni  cs« 

9,  Elle  est  un  peu  moins  forte  que 
f,  le  mâle  ec  absolument  différente  pour 
^  le  plumage;  le  dessus  de  la  tlte., 
^,  et  la  partie  postérieure  du  cou  sont 
to  dftA  gris  terreux;  la  gorge  et  le 
^  devant  du  cou  sont  d'un  brun  foncé  ; 
0  sur  lo  haut  de  la  poitrine  ii  7  a 
^  une  large  tache  gtise;  les  plumes 
M  qui  la  forment  sont  coupées  trans- 
^  Tersalement  par  des  Ugnes  noires  on- 
^,  duléès;  le  ventre  est  d'un  roux  clair; 
I,  sxiT  les  premières  plucies  du  côté  de 
,»  la  poitrine,  .11  y  a  une  tache  noire 
^nmAe^  et  sur  /es  autres  il  y  à  une 
^f  tache  de  .  la  :  mSme  couleur ,  fait  en 
j(^' croissant;'  les.  petites  plumes  des  idles 
^  iont    jusqu'aux:     trois     quarts  ,  d'un     gris 

éitmvifa^i   .   Muptf      tiinsversaltinent     par 


^ 

^ 


4!4  HISTOIRE 

^>  des    lignes    noires    ondulées;     leur     extré*- 

^,  micé    est     4'un    marron     fondé,      ce .  qai 

^,  foimc     une     tache     presque      ron<îe       de 

„  cette     couleur,    sur    rextréûffte'    des    0lu* 

,i^mes:^il     y    a    fiur    chaque   plume,     dans 

^  l'endroit  .ou  corauience  cette  tache  mârrdh, 

^  deux    taches   blanches,    una   sur    la    bord 

-^^  cxte^ricur,     et   l'autre    sur    lo    bor4   tetéri- 

•„  eur  X     \t%     moins     longues     dcâ     grandes 

^5>  jHumeB    des    jïlles   «onc   d'un  pi%    terreux, 

,^  lavé    d'un    roax    clMr   du  -  céCsi^    ftit^iiour 

„  jusqu'aux    trois     quarts;     et    tfun     roux 

,^  foncé  jusque»   près    de  lent  efXtrén^tté,    qol 

»,  est   bordée    de    jaune    roussâcre;     ait*   le 

u  côté    extérieuT,     près     de    l'i^xtrémiftf     de 

»,  chaque   plume,    il    y   a   une   taehe    ronde 

>^  d*na  jaune    roussâtré,    unis    sur    la    pre- 

j^  mière  plume   ou    la    moiJis  longue,   cette 

M»  tatho     est     circonserite     dans     Une    figue 

^1  cifcuiaife    de     la     ménie     conteur.       \j^ 

\^  pluines    du     crtiupion     et    de     la    ipieue 

.i»  sont .  grises,    lavées    de   roàx    et    coupées 

i)  trantteraaleBMit     par    des     ligAea  -  iiolrse 

'^  ondulées  ;  .  lei  pieds    sonc    d'un   t!!^    €er- 

-)»  reu]|^    io  be9.  est   noir;tt  l'id^  j»BM.r 


DES     PERDRIX.  4^5 

La    Perdrix  à    double    haussé- col   vU  âaos 
rinde^    sur  la   côte    de    CoromandcL 

Un  ùMo  de  '  cette-  rare  esfècc  de  tîalU« 
mcé  fait  partie  de  mon  Cabinet ,  ^  j'en 
ai  vu  un  semblable  à  Londres. 


Ô 


rfii    ummiét      r    ifc* 


V 


k 


.Hi6  HISTOIRE 


>.;»      fWI  I     ■         ''  I     ■     I         I  ■         «■ 


1  "   iW 


PERDRIX    À   CAMÂÏL 

Perdiz  ferruginca,     Lath» 


c 


ETTB     beHe     espèce,       que      Sonneràt 
vit    à    la    Chine,     et     dont    il    faft   mention 
tous    le    nom    de    Urande  caitte    de   ta  Chine  ^ 
a    été     observée     depuis     sur    le    continent 
de      rinde,      elle    semble    propre    à    toute 
cette    vaste    -étendue     d«     VÀsie     orientale. 
Sonnerat    né    nous    apprenant    rien    de    la 
manière    de    vivre     de     cet    oiseau,     nous 
devons     nou^     renfermer     dans    les     bornes 
d'une    description    succinte     des    formes    et 
des    couleurs,     prise-  d'après    te    seul    indi- 
vidu    que    nous'   ayons     vuf     cet    individu 
^aisoit    jadis     partie     du     Lev^rian     Moséoffl 
k    Londres  • 

La  longueur  totale  est  de  onze  pon- 
ces quatre  lignes;  les  tarses  ont  deoT 
pouces  quatre  lignes;  \t  bec  quoique 
conformé  comme  celui  des  Perdrix  d'£u- 
tope^   esc   cependant   plus    long    en  propor* 


DES      PERDRIX.  41J 

tion.       Les    plumes     du    haut     de     la     tête 
sont    d'un    brun    cendrt,     rayées    de    ban- 
des   transversales    nuiresf      la     face     et     les 
joues    &ont    d^un    roux    clair;  .  les    côtés    et 
te    devant     du    cou    d'un     roux    de    rouille 
nuancé    d'une     couleur    plus    pèle    et    varié 
par    un    trait    blanc  ^     qui    suit    la    direccion 
des    baguetces]    la    poitrine    est    d'une    tein* 
te    uoiforme     dé    roux --brun;      le     rentre 
et    l'abdomen     sont    nuancés .  par    une    cou* 
leor    plus     claire.       Le     caractère     le     plus 
marquant      dans     cette     espèce    consiste    eQ 
des     plumes    longues     d'environ     un     pouce, 
et    demi  y    qui   ornent    la    partie    postérieure 
du  cou  et  du  haut  du  dos;  elles  soct  étroi-*^ 
tes,     effilées    et    ressemblent    beaucoup    aut 
longues  plumes    qtie  ^portent  les  Coqs  vuYgai« 
Tes  et   qu'ils    redressent    en    se    battant  9    oa 
bien    â     celles    qui    parent     le    cou    dans 
la    belle    espèce    du    Tétras    huppecol,     dé^ 
cric  dans    cet   ouvrage»       Ces    plumes    sont 
d^one,  coulenr  '  Hoirâtre    portant   des     reflets 
rerdâtrès,     et     des    bandes  .  cei^drécs;      sur 
leor     milieu     est    une    bande     longitudinale , 
large     par     le     haut    et    se    terminant .  ^qi 


4ir  HISTOIRE 

pt^înte,      sa    couleur     ainsi    que     celle   des' 
Ifàgaettcs    est    tfua   .b!anc  '  jaunâtre  ;    il -naît 
<ïe    ràiiglè    supérieur     dn    bec     une     ligne 
Ijriànchc.    lonsitudmaic  ^    qui    passe  au  «dessus 
de     Keeil ,      et  *  s'éteAd      prcsqae     jusqu'au 
derrière    de   la    tétej    le     dos,     les    scapu- 
lâires     et    les     eourcrtures     des    ailes    sont 
d'un     brun     roussâtre,     marqué     de    petites- 
iéacbes   et   de   zigzags    noirs;    toutes  portent 
des     bandes     blanchâtres    le    long    des    bà^ 
guettes    qiH     sont    a^dsi    de  cette    couJe'oi'; 
lei  rëmiges-^sont  d'un  Bl^un  foncé    et  bordées^ 
ie    ïdolr    sur    les    barbes    extérieures;  .  }«» 
(rois    pennes^    latérales    de    chaque    côté    dé 
la    queue     ont     une     nuance     uniforme     de 
èrrfn  '.  noirâtre  ;  "    les     autres     pennes     sont 
tgaleiïicnt    teintes   de    cette    couleur ,    maia 
les     barbes     extérieures     de     celles -ci    sont 
Variées    de   tachéif   noires,  '  Le  beè  e^  noîi^^ 
tes    taries    et    iés-   doigts    sont    jaunâtres^ 
-Bonneftt    dit    que    Viris    est   rouge. 

î^ous  '  Ignorons    s'il    ejciste    des   différences 
totre    te    mâle     et    la     femelle    ^e     cette 
espèce,   encore   très    rare  dans  lés   ôoliecti- 
tms  '  d'histoire  MtuTtlïe.  • 


L  ES    ,  C  O  L  I  N  S. 

CARACTéRES'ESSÊ'NTiÉLS. 

« 

,  Sêc  gT^P-  t>l*i8:hû^t    que    laçge;    «oavietvt   i^ne^ 
denc   émmou^sce    ^   la  mandibule  supérieure. 


COL  IN     T  O  C  R  a 

PerAx  dentata.    MihL] 


x^ous  avons-  vp-  cl^ns  I9  disço^f  8i)li( 
k  geme  ?er<^x,  .que-  les  €Sp:èC9S,  gu^ 
ip  composent,  s^  divisent  4ç  .igiieuX'  pQ 
trois  jneoAoa».  Lqs  cnseaux  que  je  réiinia 
4a  »8  CQtte  tTQiâèi&e  divislQo  sous  |e  noo» 
ie  Q^iin  »  sont  V)us  piîppces  au  J>iovca* 
Monde;  les  ooeurs  qc  la  manière  de  vlvr^: 
et  de*  se  nourrir  je'tant ..  les,  méo^je^  ci^ea 
«es  Perdrix  Aœehcaioes ,  quet  cbez  ,  le« 
espèces  de  Perdrix,  .qui  .sont,  propres  t« 
sol  de  r  Europe}  je  D!âi  point  dru,  «qu^ 
de   J^èces  .  disparîu^s  -  dans    ecrtaincG-    kabi^* 

tudes    qui     sembtmt    ^t^penâr»'*'  ûaiqtiemQPC 

i  c  2 


430  H-I«  TO  IVLR 

de^  causes  ^locales,     paissent    servir   à   éipi* 
gner    ces    oiseaux    du    genre    Psrdix,    pouf 
en    former    un     genre  .  sépairé    ce     distinct. 
On    ne    doit    se    permcctre     ces    distinctions 
en    histoire   naturelle^     que   lotsqu^ua    nom- 
bre    asscj^    considérable    de     disparités    dans 
l€ê    formes    et    des    dissemblaùccs    marquées 
dans,  les    moeurs    et    dans    les    habitudes    se 
réunissent    pour     rendre    nécessaire   une    sé- 
paration   semblable.     Mais    ici    je    ne  ,voi£ 
point     de     motifs    assez     spécieux ,      pour 
suivre     Topinlon      de     certains      naturaliste» 
&6dcmefi,     qui     veulent,    que    les   Perdrix 
d'Amérique    forment   un    genre   distinct,     et 
qui  prétendent    encore   avec  bien  moins    du 
/ondement ,    oonsdtuer    un  -genre  séparé    du 
forto   (â),    ou   Uru,    par   la   seule   rsdson 
^ud    cet  -oiseau    a    1er  bec    très    gros,    que 
iti    mandibule    supérieure'    s^tonge    de    cba« 
que     côté     en    :uue  .dent      émoussée     et 
^u^ii    se     forme  .  une    échaocrure     profonde 
tert    le   bout    de .  cette    mandibule     ioféri^ 
Sttre^       Il     est      de.    fait ^  -  qufr    ni      left 


«4p4^ 


Qa^    Perdis  Guy^o<intli.    Lû^k^, 


DES      PERDRIX.  4at 

Francolin»    ni    les  Perdrix  proprement  dites  ^ 
ont   des    semblables    dent»    ou    écbancrurcst 
mais,    lorsque  nous   voyons  tous    les    autres 
caractères    se    convenir    et   que    les     mœurs 
sont   les     mêmes     dans    des    climats     diffé- 
r(?nts;     il   me    semble    qu'on    ne    doit   plus 
être   en    suspend     sfcr    la     réunion     de    ccS 
oiseaux    en    un    même    genre.     J'ai    dit    au 
discours    que   les   difierences    dans    la    mani- 
ère de  vivre   des    Francolins    et    des    Per- 
drix    proprement      dites     sont     bien     plus 
marquées,     mais   j*aï    fait    observer    en    mê- 
me   tems,  .  qu'à     tous    autres     égards     et 
plus    spéôaloment.  dans     les    formes    extér'* 
euros    de   ces    oiseaux,     nous    voyons     les 
principaux    caractères     se    convenir;     et   à 
tel     point  ,      que     les     seuls     mâles      des 
Francolins    peuvent     être      distingués      des 
Perdrix    proprement    dites    par    les   éperons, 
dont   les   tarses   sont  armés^;    tandisque    les 
femelles    de    ces     oiseaux,     dont    le    tarse 
n'est    jamais    éperonné,      ne     diffèrent     en 
rien    des    espèces  -de  -  Perdrix  ■  proprement 
àites     qui      habiteàf     l'Asie,      I*Europe     et 
PAftiqne,      n    «6t    eQCore     h    remarquer» 

te  s 


4»^  H  H  T  O  I  RE 

(oar  %en    bistoii:^.    :fi«t vielle  •   ItHf      itte^H^dm 
4ispanté$    sont  ^  dîgne»     lî'tôtré     ©boervçjs), 
que   1^    forme   du    bec  v^rie    3iflgiiUèrcmeiift 
^'une    espèce    4  :  l'autre  «     non     se«Jemti)€ 
che2^   les .  Fc«ccc>lins ,    mais     mssî    daas    les 
Perdrix     ptpircment    dites  j  .    ear,     si    nott^ 
çomparoi.s    le    bec    du  F^rancotte  -à    phstrom 
gris    (10    -avec    celui     du    Fr^ccdin    à   lor^g 
bec    (0 ,     les.  disproportions    dans   la    cour- 
bure   et     dans     la   tplus    grande     longacur 
de    la    inanJibuLe    supérieure    sont     ânguUè^ 
rcment     marquées  ;      *noyuf     n'avons      point 
om's .  de     Faire     sentir     une     âispfaportîoA 
semj;>lablc,    dans    la  ^niandibHte   -at&péneiire  an 
bpc    <les    Perdrix    Africfûiocs    et   -des    Perdric 
d'Europe 4     les    tnœurs    et    le    genre   de  vie 
iio,  ces    ç>i$ea.ix    nous    étant    mieux    connxis 
pn    a    pu    voiT,     -q^    ces    différences    àatm 
la    strAicpire      du      bec     ^d^ipendent     de     1k 
'  pianiere    dont    ces  -  •espèces     s^ont     «Iblig^^» 
#e    pourvoir    à    leur     aiourrkurctt     "OTi     ât 
M    i^ocarer    les   subMuicefi  .i]ul    \evt 

m  II  m'  wtmmmlL^mmmJfmmi^tmmàimtut^im 


DBS      PEI{.DR{X.  M 

vicntiexit  le  inieiix«  Pcs  disj^arités  ^ 
la  même  xuiture,  dcstmics  (sans-douce  aui: 
mêmes  ûas)  se  r^nnarquent  (^ans  le  Tocro  Qt 
dans  /es  autres  Colins:  chez  ces  ôieaux  )^ 
bec  est  conrt,  très  comprimé,  plup 
haut    que     large  ^      et    la  mancibule    supéri- 

« 

cure  fortement  courbe'e  depuis  son  ori- 
l^ne.  Aucune  espèce  de  Francolin  ou 
de  Perdrix  propxemem-dice  n'a  un  bec 
semblable,  et  ce  caractère  distiogue  par^ 
iâicemeat  toutes  les  Pcrdiix  de  ma  troi- 
lïème  division^  quand  au^  autres  car^c- 
tëres  c'scntie's^  ils  sont  les  mêmes  pour 
les  Colins,  et  le  discours  sur  le  fenqe 
les  indique.  On  a  souvent  confondu  les 
Colins  avec  les  Cailles^  mais  ils  àiSk^ 
tent  de  ,  ces  oiseaux  par  les  formas 
extérieures  »  comme  par  les  ipoeurs^  ^& 
petite  taille  de  quelques  espècqis  4*Qn^ 
tre-eux    a  seule   pu   donner    motjf  à  ^pi^e 

De  toutes  les    espèces   de    Per4ii>t    Cqyi^s 

tfAméri^^   aucune  xsf^^ce  n'apiprocl^   ^- 

tant    par     les    iq^urs     de     nôttç-  Piee^^x 

jpâte  d'^Europe,  «te  i^  CpUa  Me  fet  jtriji^; 

•«4 


/ 


4^4  HISTOIRE 

en  efiet    le    Tocro    vit  en  famille,     le  mâle 
et   la    femelle    conduisant    et    défendent  Icnr 
progéniture  ;^     la  .  compagnie    prend    son   vol 
Gomme   les    volées    de    nos    Perdrix;     enfin 
il   n'y    à    de    difiercfiCcs  dans  quelques   habi- 
tudes,     que    celles    qui   naissent  de    la  loca- 
lité.     Njs  Perdrix  pondent  à  terre    et   dans 
les     champs     ou    dans    les     broussailles;     au 
B^cfill    et    au    Paraguay    où    les    insectes   et 
les    reptiles    venimeux    sont  en    moins   grand 
nombre    qu'à    la    Guiane,     le  tocro   conuruit 
6on    nid    de    même     à    terre;      maïs    à    la 
Guiane,  .  sur    un    sol    couvert    de   reptiles, 
de  fourmis    et    d'animaux    carnassiers,     hn* 
stinct  apprend   à    ces    oiseaux  de  placer  leur 
nid   sur   les    arbres,      comme    le    fort    to::s 
les  autres  Gallibacés,     ainsi  que  les  oiseaux 
riverains    est   palmipèdes    de    ces     contrée^; 
pour     éviter    les    mente    dangers,      ils   se 
posent   la    nuit  sur    les  branches  des  arbres  ; 
mais    semblent   n'y  monter  qu'a    regret,    ^ 
par    la    seule     nécessité  -  lorsque    Tobscurité 
de   là    nuit    les    y    obHge,       C'est    par   la 
même  raison,   dit  M.    Virey,    que  les  nani' 
«  rois  de  la   Guiane   exhaussent    leurs  huttes» 


DES      PERDRIX.  425 

Voîla  '  donc    des    habitudes    très     étrangères 
dars   la    même    espèce,      mais    elles    d-ivent 
leur    origine   à    des  causes  purement  locales; 
ccl/es-ci     influent     beaucoup    sur    les    êtres 
par    les    différences    dans  les  habitudes;    tan^ 
dis  qu'elles   n'opèrent  aucun  changcnrent  dans 
leur    organisation,    ni    dans    les    couleurs    du 
plumage;     et  c'est   ici   une  nouvelle   preuve 
contre    l'opinion    de    Buflop,    qui  croit,    que 
l'action    de    la    température    des  climats  pro- 
duit CQS  diffeVences^    que    nous    voyons  duns 
ks   espèces    analogues;    lui,    qui    fait   voy^ 
ager    nos   oiseaux    d'Europe    en    Asie,     en 
Afrique    et    même     quelquefois    jusques    en 
Amérique,    pour   s'y  reproduire  et  7  éprou- 
ver,    par    Faction    d'une    température     dlîfâ- 
rente,      des     altérations    dans     l'organisation 
des     formes     et    dans    la     distribution     des 
couleurs   du  plumage. .    Pour  de  plus  amples 
détails  5or  cette  matière,     on  peut  consulter 
dans    cet    ouvrage    les    articles    du    Pig  on, 
da     Paon,      da    Coq,      du    Faioan    et     de 
)a   Caille» 

Je    vA^    rapporter   les   habitudes  du  Tocro 
que    vit   à    la    Guiane;    que  je   ferai    suivre 


■99 

9» 


426  HISTOIRE 

de   .celles     propres     k    la    même     espèce ^ 

mais    virant    sur   le    sol    plus     défrisé   do 

Paraguay. 

9)  Ces    Perdrix   du   nouveau  continent,    dit 

Sonnini   (d) ,    ont  à   peu  près    les   mêmes 

habitudes       naturelles      que     nos      Perdrix 

,^  d'Europe f     seulement    elles   ont    conservé 

,,  rhabitude     de     se     tenir    dans    les     bols 

^  parce    qu'i)     n'y     avolt    point     de     lieux 

découverts    savant    les    défridtemens  ;    elles 

se    perchent    sur    les   p!us    basses      bj^o- 

^  ches    des   arbrisseaux,  et    seulement  pour 

9,  y    passer    k   nuit;      ce    qu'eUes    ne   font 

9»  q^e  pour    éviter    rhumiditë    de    la    t-erre^ 

,9  et  ;  peut  -  être    les  insectes   dont  elle   fout'» 

^  mille:    elles  produisent  ordinairement  douxe 

p^  ou  quinze  œufs,    ^ui  son$  btancs;    la  chair 

,,  des  jeunes  est  excelleme,     cependant  sans 

^  fumet  ;     on   mange    aussi  les   feieiUes  Peff- 
,/  drix ,      dont    la     cliair     est    même    pla$ 

^  4élicate  que  celle  des  nôtres.      Les  tocros 


,,111       ■  .  ■■■■■■■B     p»l 


CO  1^^*  détails  sur  le  tocro  de  Bufibii  ont 
été  foursis  par  Mr.  jSonniiiK,  r^ui  «  yqyagé 
dans   r  intérieur   de   la    G^lane, 


DES      PERDftlX.  -427 

,,  S e:,  perchent ,  ^ccmnie  tous  les  utrcs  olseaax 
„  terrestres  et  aquati.|nes  de  la  G.iiane, 
yy  afin  d*eV  ter  les  scrpens  et  les  qaaarupièdes 
„  fc'foces  d  jnt  la  terre  est  peuple'e;  ils 
^  font  par  la  m^me  raison  lear  .  ponte  sur 
^,  les  arbres.  Les  naturels  de  la  Guiane 
FaipeUent  tocro,  mot  qui  expruQC  assez 
bleu    son    cri  (e). 

Voici  ce  que  d^Àzara  nous  apprend  des 
mœurs  de  cet  oiseau.  „  Uru,  est  le  cri 
M  qic  cet  oiseau  prononce  <le  quatre  à 
ly  vingt  et  jusqu*à  cinquante  fois  de  suite 
^  et  sans  interruption  $  ce  qui  lui  a  fait 
^  donner  ce  nom  par  les  Guaranis.  Pour 
„  l'ordinaire  le  mâle  et  la  femelle,  se 
^ .  f^Qt  entendre  en  même  tems  et;  con- 
9«  fondent  leurs  voix.  Ils  ne  quittent 
„  point  les  forêts  les  plus  grandes  et 
g,  les  plus  épaisses ,  et  ils  ne  se  perchent 
f,  pas  sur  les  *  arbres  ;  ils  marchent  et 
fy  courent  comme  les  Perdrix ^  et  ils  ne 
9,  prennent   leur    volée    que    quand     on    les 

C#)    Bufion     éJiu    de    S0Mmlt$lf    y,  7^  p*  IJO.   ef 


4i8  HISTOIRE 

,,  presse.  lis  s.mt  si  brusques  et  Bi 
^  étourdis ,  qu'ifs  se  tuent  quelquefois 
„  contre  les  afbres,  en  se  sauvant  au 
„  moindre  bruit.  Ils  diiï&rent  princlpale- 
,,  ment  des  Ynambus  (/)  par  la  longueur 
,^  du  doigt  de  derrière;  la  forme,  la 
,^  longueur  et  la  force  des  ongles  •«  la 
»«  membrane  qui  unit  une  partie  des 
„  doigts  ;  fcs  plumes  dont  l'articulation 
^  du  tarse  est  converte;  lîn  cercle  niid 
p,  autour  des  yeux  ;  la  conformation  et 
,^  la  foràe  du  bec;  la  conformaiàon  et 
„  la  force  dn  bec;  la  langue;  la  gros- 
seur de  la  tête  et  du  cou  ;  le  pttï- 
mage  plus  épais  et  plus  gonfla  ;  la 
,,  première  penne  'de  Tàile  moins  courte; 
,f  le   tarses    et     les     doigts     moins    cbarni» 

Çf)    Les     Tnambut     de     M.     4'Azara     loot   lei 
Tinamotts  de    M.  Buffon    et  de    M.  Son  niai»  ihisl 
que     de     cet     ouvrage.       M.     Sonnini      dam    tes 
notes    adttlonelles    à    la    traduction    Française .  des 
ouvres  de  d*Azara;    néconnoît   les  Tnambits   de  cet 
auteur  ;    ]*en'    ai     expliqué     là     cause     daas   inoA 
discours    sur    le    genre   Tinamou* 


Si 

•  f9 


DES    PERDRIX  41^ 

,,  et  le  naturel    moins    stupidc.     On  assure, 
,^   que    bien    quç    ces  ..discaux     se     tiennent 


,,  ordJoflirement  par  paires^    ils  se    rdunisscnt 
^  quelquefois     en    troupes^     et    que  ^  toutes 

99 


les  femelles  pondent  et  couvent  dans 
)9  un  nid  qu'elles  placent  k  rerre  sur  une 
y,  couche  de  feuilles.  Les  œufs  soiit 
^  d'an  bku  vtotet  ;  .  les  petites  suivent 
^  leur  père  ec  mère ,  aussitôt  qu'ils  sont 
„  éclos;  et  si  quelqu'un  les  approche, 
,,  ils  se  mettent  -à  crier  d'une  .  manièrç 
,,  extraordinaire.      Quand     on     surprend    les 

^  Vî\xi   dans    un    bois^.     ils    s'envolent    un 

•  .....  ,    <       ^ 

„  moment    avec    bruit    et    en     criant    gr/- 

♦  » . 

»p  S^^f     jusqu'à     ce      quMls     se      mettent     à 
„  terre    et    prennent    leur    course    {g). 

£d  confrofitant  tes  détails  sur  le  Tocro 
de  Bttffun  et  de  Sonnini  avec  ceux  de 
l'Uru  de  d'Azara,  ou  ne  voit  d'autres 
discoiivenanccs,  qui  s'opposeraient  à  leur 
réunion, .  que    la    différence    de   nom    donné 

par    onomatopée  •      et    celle    de  •  la    couleur 

*    '  ♦. .       • 

des    œufe;     la    première    s*explîque    par.   les 


ip« 


KSj  d^Jlzara   Ohm  du   Parag^  et  de  a  fMa  Tradi 


4i:o  HISTOIRE 

dlfférens    idiomes    des   naturels    de    ce»  eon-» 

tre'cs;      pour     la     couleur    des    œuft,     qu» 

Scnnini    dit   'être    bancs ^      et    d*A?a.a   d*uii'. 

bleu  violet.  Il  se  présentent  des   motift  asse^' 

Spécieux  contre  l'opinion   du  nataral>tc  Espa*' 
•        •        • 
gnol,     qui    semble  "avoir    pris    les    œufs^   de 

Tune     ou    de     Tautrç'    espèce    de    Tinaoua 

pour    les    œufs     du  *  Cohn     de    cet    anicle. 

Jfen    juge    par     analogie;      car,  *  tes  'œufs 

des    différentes     espèces    -de    Tmamous    sont 

constamment      colorés       de      b;euac/e.,       de 

vcrdâ'tré    ou    de    violet  ;     coukuts  .^  qui    ne 

se    trouvent    jamais    ^r    les    œufs    d*aucune 

-  '  -.      - . .  . 

espèce  de  Francolin,  de  Perdrix  propre- 
ment 'dite  ou  de  Colin;  tandis  que  ches 
ces  oiseaux  c'est  toujours  une  nuance 
roussâtrjc  Jaunâtre  ou  bianchdtre  qui  colore 
la  partie  calcaire  de  leurs  œufs.  Je  ne 
vois    point    d'autres  disparités  dans  le    Tocro 

et^dans    TUru;      les    individus,     tues  i   1a 

.  '  •  '<  ,• 

Guîane,    au    Brésil    et    au    Paraguay  portent 

les    mêmes    caractères  du    bec,    des    formes^, 

-  '  .  *       '      .  .  - , 

et'  de  la*  couleur'  du  plumage;  dans  fe 
g^rand  nombre  d'individus  que  j'ai  eu  occa- 
sion    de    comparer,     les    scmI^s.,    Merepcci 


DES      PERDRIX.  4|| 

dans      la    tail!e     et     dans     le     plus    où    le 

moins    de  •  raies    plombées    et    jaunâtres    des  ' 

parties   inférieures,    étoient  dignes  de    rcmar-- 

que;      celles-ci    sont    probablement    4ucs    \' 

l'Igei  cm    au     sexe,      et    peuvent    dépendre 

aussi     de    causes     locales.     Ainsi    VUru    edc' 

bien;    comme    M.    d*Azara    l'avait   jogé,    le 

même    oiseau    que   le    Perdix  Ouianensis  deà 

nféthodlstea  ;    quoique    M/  Sonnini,    qui  veut- 

le  contraire,     prétend    foire    de    POru    une^ 

espèce    nouvelle,      par    la    seule    raison    que 

ks  habitudes  de  cet  oiseau,   signalées   d'après 

sa    manière   de     vivre     au    Paraguay ,      ne . 

s'accordent   point  avec    celics    qu'il    dit    être- 

propres    aux    Tocros    de    la     Guîane;     nous 

avons    déjà    vu    que     sous    ces    rapports    if 

tfj    a    de    diffifrcnccs    que    celles     qui    nais*- 

sent    de    It  localité.    M.    Sonnini    se  trompe 

circore    en    voulant    comparer     PUru     à    la 

Vtrdfx    naevia    de    Latham    (K),      le    même 

ûîsenu    que  tOcocotin  de  Fernande^  (0;    indî-* 

ttttcfns  tfuiife    espèce    de    Tinamou    dont    les 


iÉMUik«H^»*M«*«ii«i 


(*)    lad.   Om.  r.  1,    pm  649.  tp.' j^; 
CO    tîlki  éAU  n9r.  Hkr.  Gè^.  t^i 


43»  H  i  S  T  0_I  R  E 

formes  sont  diiTércntcs  et  le  .  dimcDsions 
du     double     plus     fortes     .que     celle     prues 

sur  .  les     plus    grands     individus      de    nôtre 
♦  • 

tQcro.  Finalement,  TUru  et  le  Tocro  sont 
une  même  espèce  de  Perdrix  d'Amérique; 
de  la  diirision  des  Colins,  qui;  difière  de 
tous  ses  congénères  par  le  volume  du.  bec^ 
la  f^rcc  courbure  que  décrit  la  mandibule 
supérieure,  la  dent  qui  s'y  forme,  et  par 
r^'cbancrure  profonde  vers  le  boue  de  la 
mandibule   infwrieure, 

Quoiquj^  ennemi  de  nouveaux  noms» 
je  me  vois  cependant  dans  l'obligation  de 
changer  celui  de  Perdix  guianansis  donné 
par  Latbamv  cet  oiseau  éta..t  répandU 
également  au  Brésil,  au.  Paraguay,  et  peut* 
£tre  dans  beaucoup  d'autres  pariies  de 
r  Amérique  mtridionaie:  au  lieu  de  ce 
nom  de  contréCj  je  propose  celai  de 
Pêfdix  êentata.  Nous  avons  dit,  qu'à  la 
CuiarCf^  on  dpnne  à  ce  Colin  le  nota 
ido    ^Tooi^o;-     au    Paraguay     U     porté     celui 

^Kc»..  .«  .a».  _2ié5il'  -  fi».  Je .  -  désigne  par 
celui   de    Curtutada.- 

Modelé    sur,    tes  formes  de   notre  Perdrix 
grise,    le     Tocro     la    cependant    la    queue 


tj  E  s      PERDRIX.  4g| 

.  ■ 

beau&on^    plus     co&rtc, .   le    bec     àa    àovih 
ble   pluà    fort;     le    tai^se    plus  .  gtêle,     et 
la    nudité    du     tôar.    des     ycttx.  .  bckifooup 
plui    étendue;    1&   longueur    totale    est    de 
dix    pouces    et    denîi;  ^    le    bec   est.   long 
de    huit    lignes    et    bàUt     à'    sa     b&se    de 
six    lignes;     la    longeur    du    tarse    est  '  d'ua. 
ponce  six  lignes.    Ou    huit   ligires;    celle,  da 
doi^    du     mitieu     avec     Tongle     porte    la 
même    dlmctlsiob;    Une    dcntl-  émoussée    a- 
lODge    les    bords     de    la    mandibule    supéri'-' 
éùre  ;      elle     te  •    forme      en  -  dcfisdus    des 
narines  t    une     profonde     écbancrurc    ,  cxisce 
sar    les    bords     de     la    çiandibule'    inféri* 
eare,   k  quelque  distance   de  son    extrémité; 
là    nudité    qui   entonre   les  :  :  yeux    va    jus- 
qu'au bec  y    et  n'est   couverte    que  de  quel* 
ques  petites  plumes   clair •  semées;    les*  pio- 
ines  de  la   tête   sont    un   peu    sUoAgées  et 
forment  une    hnj^pe;    -    ►       -    -  .  7 

Le  Haut  de  la   tête    et   Iticâput   ss>nt  de 
couleur   marron  avec    <le  'petits  .points  noif s. 
^  roussâtresj     au'*dessus^  des:  yeux;  s'ctcod 
josques  aux    breillès   une  \b5ande    d'un  .roijec 
^a;r$    les -^ues   it   le-  toor   ^  .  la  ;  mii^.di^' 
■  lome.  m  .  d  d 


L 


434  HISTOIRE 

•baie  infôrieare   sont .  d'ua    roux   marron  ;   le 
COU  et   le  haut  dn  dos,  qui  sont  de  couleur 
cendrée ,  portent  de  pc£ts  zigzags  noirs  ;  le  reste 
du  dos  et  le  cronpicm  sont  d^un  roux  cendre', 
tnais  marqué  de  deux  ou  de  trois  petits  points 
noira  disposés  sur  chaque  plume;  les  couver- 
tures   des  ailes  sont  rousses    sur   les  barbes 
intérieures  et  marquises  de  grandes  taches   et 
de  zigzags  noirs  (  les  barbes  extérieures  sont 
•cendrées   et  portent  des  zigzags    blancbfitres 
et  noirs;    vers  l'extrémité  des  plus    grandes 
couverture^  f    qui  sont  terminées  de  nc^r  ve- 
louté,    est   une    grande   tache    oblique    d^ln 
-^rouir   clair    ou   jaunâtre;     les    rémiges    sont 
brunes  y  variées  Sur  les  barbes  extérieures  de 
petites  bandes  transversales  rousses;  les  pen« 
^es  de  '  la   queue   sont  brunes  et   parsemées 
-de  nombreux    zigzags  noirs;    tout^es  les  par» 
lies  inférieures  du    plumi^e    sont  d'un   roux 
plus  ou  moins  clair  ^    suivant  l'âge  de  l'iodivi* 
du   et  coupé  de  lignes  transversales  plombées 
et    jaunâtres  ;    ces .  bandes    sont    très    peu 
apparentes    dans  les  Vieux ^    mais  ;  bien  pro^ 
aoncées   chez    les   jeunes,    qui    ont-  toutes 
ces    parties     tayées     transversalement      âe 


DE  Sr    PERDRIX  435 

couleur    cendrée ^.  de  jaanâtre-  et -4e   coux; 

le    bec    esc    noir  ;    le    tour    des    yeux    est 

■ . .     .        ^\ 

ronge  ^  et  le  tarse  de  ^couleUr  ^  plombée. 
Il  n'y  z  poiDt  de  différence  marquée  entre 
le   mâle    et    la   femelle. 

On  voir-ndanj-  mon  cabinet  deux  indi* 
vidus  du  Tocro^  tués  dans  les  boif  de^  là 
Guiane  Française;  celui  que  j'ai  reçu  de 
M,  le  Comte  de  HolTmannsegg ,  est  origi- 
naire  du  Brésil;  ces  trois  sujets,  et  pla« 
sieurs  sutrés^/que  j'ai  vu  dans  les.  cabinets 
publies»  n'offirent  aucune  différence  dans  les 
couleurs  du  plumage:  il  en  est  de  .  même 
pour    ceux   qui    vivent   au   PatiBguay, 


«  »    •  " 


i  .      * 


I    »" 


;.i.  j 


..     '    ,r  »t  l     .-   '      ••      ',•  ..  (• 


dis 


4î<  HISTOIRE 


COLIN    COLENICUI 


Perdix  borealis*    Mih!^ 


c 


S    Colin,'' reproduit  dans  les  systèmes  et 

dans    les    ouvrages    d'&isioire    naturelle    sous 

quatre  "dénoftfinatiofîs     différentes ,     où    l'on 

Confond    'encore     le.  mâle   *et    la    femelle^ 

> 
a    été    indiqué   par    Latham    (a),    sous    les 

noms      de     Perdix     virgManaf       mariîania^ 

« 

irexicana    et  '   coyoUos.      Je     croîs     trouver 
les    motifs    de    ces    emplois     liiultipliés    dtf 
la    mLme    espèce,     en    i^    lieu,     dans    \t^ 
noms     par      onomatopée     donnés     par    les 
habîtans    des    diflerens    pays    de    l'Amérique 
se  ptentriorale ,     que    cet     oibcau     visite    à 
son   pî\ssa:;e  périodique;    en    Se    Heu,     fiuit 
différences  assez  marquantes    entre    le    màlc, 
la    femelle    et    les    jeunes.      Je  tâcherai   d& 
âébrouiHer  cette   confusion    de   noms,    dans 

CO    /«^«'  orittikQiogIcMs»  p.  6so  •  •0tp,  a4'S5«  V\ 

'  ^  S^ 


D  E  S^  P  E  R  D  R  I  X    \         43^ 

rindcx  systématique,  qui  termine  ce  vo- 
fume  (  me  bornant  icf^  à  donner  une 
dêscfTprion  plus  exactô'  dé  rcspèce,  je  là 
ferai  précéder  des  ^observations  reeueillies 
fur  cet  oiseau  par  M.  Vieillot ,  nacurar 
liste  distingué,  qui  «  été  à  même  d^étur 
dier    ses    mœurs    et    ses    habitudes. 

Les  Matkes  (peuples  de  la  Louisiane), 
désignent  cette  espèce  par  le  nom  de 
hfûui^  cri  du  mâle ,  qu'il  répète  plusieurs 
fois  de  suite  et  •  en  deux  tems  ,  ho  pro- 
notice  en  tfainant  et  oui  bref.  Les  habl- 
tans  du  Massacuchet  croient  entendre  pra- 
nonccr  bob  -  white  et  -  t'est  le-  nom  qnc^ 
chez  eux,  ils  d  nncnt  à  cet  o  seau;  à  Canada 
et  à  la  nouvelle  Ecosse  on  lut  donne 
4c3  noms  diffèrens;  au  Mjxiqac  il  porte 
celui    de    cojotsozque. 

Cette  espèce  est  plus  '  nombreuse  dans 
le  nord;  xlâ  plupart  des  com|)agnies  éml^ 
^ent  aux  a:^prdches  de  Thivcr  et  aban^ 
donnent  la  nouvelle  Aibion,  le  ticml  dfe 
tSL  Lôuisifiie  9  la  Nouvelle  Ecosse  et  Je 
^nada,  pou?  «e^  répandre  dans  cette- isaîsoâ 
dana     tes^^  {TartiA     tnénidlOMles     dea    à:ati 


^j«  HISTOIRE    : 

Xitiis,^ ,  et >  dans    le.    Mexiquie.     Ce    C4ki    t 
le.  vol.    vif,   et,    W^gal;     tamôc     toute     la 
jpffLiiit   sp  lève   ea    méoie  .  tems  »    perpcsdjl- 
CDlairement    de    quinze    à    vingt    pieds    de 
haut   et  ae    dispers.c.  alors    de    taus    côtés , 
tellement   que    dedx.  oj*    trois  «uiveot   rare^ 
mept     la    méoie    direction  ;     Jes     uns    se 
rtfdgient    dans     les    broussailles     les      plus 
épaisses  y    les   autres   sur    les    grosses    bran* 
ches    des   arbrcs^»    oix   ils    se    blotissent    et. 
restent     immobiles  ;      alors     on     peut     lea 
tuer ,     les     uns     après     les    autres ,     sans 
qu'aucun    d'eux     s'enfuien;      s%l    y    a     un 
bois   taiUis  à  portée,    c'est  presque  toujours 
l'endfoit  qu'ils  choisissant  pour  éviter  et  pour 
ae  soustraire  le  plus  sureme)ii  i  ^out  danger; 
lorsque    les    jeuqes..  commencent    à    voler ^ 
ils   se  lèvent   ordinaireqient    les  .  uns    après 
les    autres;     alor^  «les    vieux    partent     les 
premiers»     ne    jetj^«nt   aucpn    cri    çc    filent 
•aroit.     Au    printcms    on    rencontre   souvent 
lJ9f     mâle     pe(cb4     (ur.    Ifis,    c\(^r^.  '  à$t 
Xhsmps ,    oii    il    fait  .enteodrç  .Je   cri    dont 
l'ai    parlé,.,   qui:  €M   son.  chant,  d'amgur   qt 
4)clyi    d'appel    quaml..|a  ftomp.  f^Rulle^  e^: 


DES     PERDRIX  4^9 

dispersée.    Âinri  que  dans  toutes  les  espèces 
du  petite    Perdrix^    le    mâle   reste    uni    k 
UL    fè^neUe     jusqu'à  -  ce  -  que      la    mort     ou 
quelque     accident      sépare      le     couple;      il 
se    tient    aux    environs    du    nid.    quard    ta 
femelle    couve,     et    c'est   lui     qui     conduit 
les  Jeunes  de    la    première'   couvée    lorsque 
ta    compagne    fait    sa    seconde    ponte  ;      if 
se    tient    ordinairement    à    la    tête     de    la 
comp^nie.    Les  deux    couvées   se  réunissent 
à  l'automne    et   se    tiennent    ensemble    jus- 
qu'au printems,    où  elles  sisolent   par    cou- 
ple.   Leur  nourriture  consiste    principalement 
en    graines,     et    quand     cet  ^  aliment    vient 
A   manquer,    Hs   mangent    les   boutons,    les 
botirgeons      des   '  arbres     et  '    les    premières 
potisses    des    végétaux,     ns  pratiquent    Icuè 
toid      dans    les     broussailles     avec     quclqucA 

fepjlles    grossièrement    arrangées';   'la    poiite 

••       •      ■    < 

est  de  vingt  jusqu'à  vingt- cinq  oeuTs, 
blanchâtres  ;  la  femelle  fait  deux  pontes 
psi^  an,  l'une  au  mois  de  mal  et  l'aûtte 
«u  mois  de  juillet  ;  ceci  a  lieu  dani 
les  contrées  chaudes  des  Êtas-Unis,  mais 
Canada     et  ^à    la     nouvelte     Êtosse 


4^  9IST0ia|)    - 

I 

.|!cspèce  pc  fait  .  qu'une  pontç  :  par  ^n.  Sa 
chair  esc  blfriche»  délicate»  raçcinçfi(  gras&ç 
et    toujours    sans   famet,  .      ^ 

Ccst  la  Perdfix  la  plus  comouiBe  de  TAm^* 
riquc    Septentrionale;     qn    la    trouva     jusr 
ques     fort    .av^.t  <lan$    1^.   norjj,     mm    ja^r 
mais   dans  TAmiériquc    N^e>idionalç  ;    qç  CoUa 
ç,t    la     P.crdrix     grise      d'Europe     SQnt     les 
seules    esgèçcs   de    ce   gepre  nombreux,    qui 
vivent    jjus^ues     daa&     Ips  .  cpatrces    froides  - 
de   notre    globe  ;    \cs   autres    cspè^ces ,     ainsj 
que   nous  l'avons    fait  remarquer  î^\i  dVscpws, 
ÇréfèrenX^  les  pays  chauds  çt  particulUrcment 
ceux  4cs  ^égioniS  austraks.    Com^ie  les  diffe* 
rentes   dénomioations  de    cette    esoècc   soii% 
prises    d^    noms    de    p^ys,     j'ajl    cru    dcvoijr 
Remplacer     celles -ci     par    un     nom    mieiu( 
assorti,     qn    proposant    à    cçtc^    fin    celi4 

ak  •  ^    • 

^ç    Perdife    hor^àHs, 

JModelé  ^  sur     Içs    forces    d^     nôtre    PciTr 
^r}x    grise,      quoique     presque  .de     moiti^ 
sioins     grande,     Tespèce     du     colin    .colé^ 
nicui     a  .  comme     elle,     une     queue    aussi 
f  lon^c    en    ^proportion    du    volume   de     soq 


L    :  ' 


DES    p  E  a  i>a  rx.        44t. 

^t    pAus    fort,     semblable    en    tout    à    cetai' 

des     autres    Colins,     quoique     différeat    i^ 

ceioi    du     Tocro,     par     le    manque     de    la 

dpac    et    de  : . l'^diancrùre     aux     mandibules.' 

La    longueur     totale     est    de    liuic     pouces 

cinq    ou   si;t    lignes;     le    bec   a   six   lignes^' 

et  le    tarse    uu^  pouce    deux    lignes,        •    - 

La    mâle  adulte    a    le    front    noir;    une 

large    bande   blanche  surmontée    d'unj   étroi** 

te    band€  ,  noire,      part     de     ^la    (base    [de 

la  mandibule    supérieure,     passent    au-dessus: 

des  ye[ox    et*    se    dirigé     jusques      sur    la 

nuqoc;    toute  la  gorge    est    d'un   blanc   pur, 

mais   ce   blanc  est   entouré  *  par    une    large' 

bande   noire,    qui  partant  de  Fangle    du  bec 

passe  en -dessous    des    yeux^    et    se    dirige' 

1 

/ 

sur  le   devant    du    cou,    où*  elle  se  répand 
Cfl  '  tachea-  noires,    blanches  et  '  rousses-,    quE: 
spnt    aussi     distribuées    irr^ulièrement     sur 
la     partie  ^  postérieure     du     cqu»      et    dans 
IsSQuelies     les  . sourcils. ibidncs    se  .terminent; 
le  baux  de  la  tête  est  d'un  cbux  marron  aveîc' 
4ps  taches  noires;  le  dos,  d'ua'roux  rougeâ- 
cce»    a    sur    le   bord  de  ceU  plumes  lia  peu* 
de      fiendt:é    coupé,  de    fivflt  i  liraies    noii'esi 


44^  HISTOIRE 

sur  le  miliea  du  dôs  sont  quelques  gran- 
des taches  noires^  bordées  de  roux  rougeâ- 
trç;  il  en  esc  de  tnéme  sur  les  plumes 
4u  .  croupion ,  dont  les  teintes  sont  d'un 
roux  -  cendré ..  avec  des  xigzags  bruns  p^u 
distincts;  les  .scapuiaires  et  les  grandes 
couvertures  des.  ailes  ont  des  taches 
jioires  et  rousses  sur  leurs  barbes  înté  i- 
cuies^  mais  cendrées  et  rousses  sur  les 
barbes  extérieures;  des  zigzags  très  Sns 
]|arco^ent  toute  la  sur&ce  de  ces  plu- 
mes, qui  soi^t  bordées  pat  urc  bande  d'un 
roux  clair;  les  petites*  coûvcrtares  sont 
rousses,  avec  de  petites  lignes  noires;  les 
rémiges  et  les  pennes  secondaires  scmic 
brunes/  mais  les  dernières  ont  quelques 
zigzags  roux  sur  leur  b)rd;  toutes  les 
pannes  de  la  queue  sont  d'un  cendré 
bleuâtre,  à  Pezeeption  de  celles  du  milieu , 
qui  ont  un  peu  de  roux  coupé  de  zrg^ 
2^gs.  l^runs,  près  de  leur  extrémké;  la  poW 
trioe  ast  d'jua.  blanc  roussâtre  ray^  trans» 
Tpr>^l,^jTient  -de  noir**  le  yentrp  esc  d'aa 
biaise  pur,  lay^  de.  mêmev  mais  la  dernière 
bdo^ô    sur    clu()ue  .  plumé  .  esr    de    forme 


D  E  s    P  E  R  D  R  I  X  443  . 

demidrculaiTe  ;  les  plumes  .ronssps  des 
flancs,  ont  sur  les  bords  une  rangée-  -de  : 
taches  blanches  ^  de  forme  ovoide  et 
entoure'es  de  noir;,  les  coavertures  inféri* 
eures  de  la  queue  sont  rousses ,  elles  portcfot 
le  loos  des  braguettes  une  ucbe  noire  -^ , 
le  bec  est  noir. ,  mais  rqugeàtre  à  ^ 
base  :  les  pieds  et,  les  ongleif .  sont  d'un 
brun    roux. 

La   femelle,    dont    le    bec    est    d'un  bcim 
tmcé,    a    le    rougeâtre»    qui    en    occupe    lu 
base ,    pluf    étendu  ;   la    çorge    et    le;    «our«  ; 
cils    sont    â*un    roux    clair  ;    le     roux    des  ^ 
sonrcils    n*est   ppint  accompagné  d'une  bande 
nof  re    et    celle  »   qui    chez    le   mâle   s'étend , 
en -dessous    des     yeux,   .n'existe    non    plus 
chez    la  femelle  ;    le   roux  clair  de ,  la  ^orge 
est  , entouré    de   taches    noires,     brunes    ^ 
blanches;    la   nnque    et   le   haut   de,  la   tête 
portent    aussi   dc^,  taches    d'un    roux    c^ir; 
\^   bords  cendrés  sur   les    plumes    du    dos    ^ 
sont  plus  Utges  et  coupés  .par  un  plus  gran4 
nombre   de  zigzags   neirs;    toutes  les  autres  ^^ 
parties     supérieures     ont    des   ..teintes    plut 
piles  i     les    bords    des  ^  piumçs   sont    d'bn 


444  ♦  H  ÏST^  IR  E 

roux  clair;  qui  p^roit  tefne;  les  plumes  do 
la  poitrine  çonc  d'an  rouge  de~  brique  clair 
et  Ont  deux  pecicës  taches  blanches  vers  leuF 
extrémité;  les  plumes  rousses  des  flaucs'' 
sont  bord;5es  -  de  blanc  •*  les  pennes  de  la 
queue ^  d'un  cendré  bleuâtre,  ont  toutes  vers 
leur  extrémité  de  très  petits  zigzags  bruns 
^t  Uancbâtres  ;  lés  deux  .  du  milieu  sont 
presque  ju2»qu'à  leur  base  d'ua  brun  cendré 
avec    dés    zigzags    noirs. 

Les  jeûnes  dé  Tannée  '  ressemblent 
beaucoup  'à  la  femelle ,  mâs  les  taies 
mnsversalès  et  les  zigzags,  disposés  sur  les 
plumes     du    dos    et    sur    les    pennes   de  la 

r 

qtrduc,  sont  dans  cet  âge  en  bleu  p/us 
grand  nombre  -,  le  bec  est  alors  d^un 
bnm  -rougcâtre»     très     cïair. 

De  toutes  les  descriptions  peu .  exactes  que 

les  auteurs  donnent  de  cette    espèce,   ce/les 

du*  ccrtcnicui    de    ÎBuffbn,     et     de    la    caiUc 

.  de  Ma  '  Louisi'ane^    de     Brlsson  ,    '  sont     les 

moins    succinctes;    les    figures  que  Frisch  et 

V 

B'iflKn' donnent  du  mâle,*  sont  assez  exactes, 
mais.- les  'autres-  'indications,  surtout  ce!- 
les  '  de   Fémaûdèz,  *  ont   le    défaut   tfcnttec 


i)tS    PtKDRIt  4^ 

dlans    fll    peu    de    détails  ^    qu'il    est    dLfieile 

d*y     reconnu  fcre  ^   notre     oiseau  ;       quelques 

ï  •'  '  '  '  i. 

autfeui's,    qui    ont  dédnr  fespece  d'après' des 

Sujets    sèches  y   indiquent    mal    la  couleur  des 

pieds    et    du    bec;    d'autres    ont    décrit    des 

Jeunes    ou    dès     femèlIeT,^  et    tous    en    des 

tenues    succincts^     t  ^    ' 

Nous    avons    dit^    que    le    CQlel^eui   vk 

dans   les    parties  .  froides    et    tempérées    de 

rAméri^ae    Septentrionale;     les    deux    espi« 

ces   suivantes,     dont  -les    mâles    se    distin^ 

(Jicrït    par     quelques    plumes      de     la     tête 

assez   longues    et  capables   d^éreccion,    habi^ 

ceiit   les   contrées   chaudes  de     cette    parti» 

du   Globe. 


■^ 


A.  « 


;445  '  H  IST  O  I  RE 


^  ■■■  ■  '       >  >■      — —-  I 


COLIN  ZONÉGOLIN, 

ferdis  cristatt*  '  Ltitt^ 


l^UOiQUi  dans  le  fait  la  dënomioation 
de  cris$a9a  n'appartient  •point  exclusivement 
ii  cette  espèce»  puisqde  ia  suivante  por* 
te   unô    buppe-  cotiiortnée  de   même    et   que 

0 

4e  Colin  toero  a  également  sur  la  tête 
des  plumôs  alôngécs.  et  capables  d'érectioni 
•je  ne  veux -cependant  pomt  changer  ce 
fiom  ad^té  Sans  ks  ^systèmes;  il  iuSit 
qu'on  soit  prévenu,  que,  le  mime  carae-' 
tère  est  aussi  propre  à  des  espèces  diflK* 
rentes. 

Le  nom  de  Zonëclblin,  abrégé  du  nom 
Mexicain  Qnanhizonecofin  ^  probablement  don- 
Eé  en  immftathjn  •  ""da  cri  d'amour  ou 
d'appel  de  cet  oiseau  »  est  le  même  qiie 
celui  indiqué  par  Bufibn.  Le  mâle  se  dis* 
tingue  par  quelques  plumes  droites,  lon- 
gues, et  qu'il  peut  relever;  les  plumes 
de    la    tête,   chez  la  femelle^  ne  sont  point 


DES    PERDRIX  447 

alongées^     léS   plus    grandes  couvertures   des 
avles     aboutissent     à     Textréiuicd     des   rémi- 
ges.      La     longueur     totale    est     de      sept 
pouces    et   detni;    quelques  individus    portent 
des   dimensions    moins    grandes;     le   bec   est 
long    de     cinq    lignes    et    haut   de    trois    li- 
gnes;     le    tarse    porte    un    piouce    une    ou 
deux   lignes;     quatre  ou   cinq  plumes   étrol- 
ces^    dont    les   deux    plus    longes  mesureat 
un    pouce  ^     sont    fixées    sur    le.  front   em 
avant  des    yeux    et    se    relèvent    en    hupr 
pe^    CCS   plumes^    le   front,  les   sourcils   et 

« 

la    gorge   sont    d'un   blanc    légèrement  teint 
de    jaunâtre,     et   cette    couleur     se    nuance 
en    roussâtre  c!air   sur    le   bas  de  la  gorge , 
dont    tontes    les    plumes     sont    llsérées    de 
noir:      des     plumes    noirâtres,    bordées    de 
bJa  "iC  et    de  toux    clair ,.   couvrent    la  .  tite 
et    Tocciput;    celles    de    la    nuque    et    des 
c'ufs    du   cou   sont  blanches,   et  portent   à 
leur     bout    une    tache   noire^  en    forme   de 
fer    de    lance;     les    plumes    du     dos    sont 
cendrées,  et  marquées  de  grandes  taches  noires 
et    de    zigzags  très   fins^    bruns  et  blanchâ- 
tres;   totttM    celles    des    couvcrtuxes    des 


448  îi  f  s  L  0  t  R  Ê 

ailes  sont  c  irées  des  raênies  "teintes ,  elle* 
portent  une  grande  tache  noire  vers  le  bont^ 
et  sont  entourées  pat  une  large  ban- 
'  ai  d'un  blanc  jaunâtre  ;  la  poitrine  est 
raye'e  transversalement  de  noir  et  de 
t)lanc  ;  cette  dcfnièré  couièur  tcnninc 
toutes  \cà  plumes  de  cette  partie,  tanfis 
qu'un  beau  roux  termine'  toutes  celles  du 
milieu  du  ventre;  les  plumes  des  flancs  sont 
tachies  de  noir  tout  lé  long  des  baguettes, 
elles  ont  de  larges  bords  d'un  blajic  pur;  les 
rémiges  sont  cendréei  ;  toutes  k$  pennes:  de 
la  queue  d'un  bruft  cendré ,  portent  des  ban- 
des en  zigzags  d'un  blanc  jaunâtre;  le 
bec  est  brdn,  feals  là  mandibule  ioferieutc 
est  jaunâtre  à  sa  basé;  les  pieds  des 
individus  adultes  "  m'oàt  para  jaunâtres. 
•  La  femelle,  qui  n'a  point  ces  p'ùinej 
ët-roltes  6t  longues  sur  le  'front,  a  eettt 
partie,  les  sourcils  et  la  gorge  d'un 
blanc  varié  '  de  petites  taches  noires  et 
roussâtres  ;  •  elle  porte,  comme  le  mâle, 
'àés  grandes  taches  lancéolées,  sur  1« 
nuque  et"' sur  les  cAtés  du  cou;  tout*  '« 
■patties  ■  stipérîdtes    d'un'  cendré  ■  brun  sotit 


wec  '  des  tïu^hcs   noires   coupées   de  dgzag^ 

ronx  ;    les   couvertures  .  dés   ailog    sont    co« 

lor^s   de  même ,    mais    plus    Claires   et  àé^  i 

pourvues  dcLces  larges  In^durcs  biaochâtres^: 

qui   se  trouvent  uniquaneot  cbcsk  tesnifties^c 

enfin    toutes    les   plumes    <ks    parties  .  iufé^^ 

neores    rayées    d'étroites    bandes-  noires   eti 

de    larges   bandes    blaacltts    sont    terminc^cft 

par  .  deux  grandes    taches    ovoides   dô ,  cettft 

Muleur  ;     les    pennes    de .  la    queue,   sonc 

comme •  chez    le    mile,    mai^    dfune   teinte 

plus  :  foncées ..  et.  les    deux.\.mandibuies  Mt 

bec  sont  jaunâtres    à    leur    base. 

Les  jeunes  de  Tannée  ressemblent  sana 
doute  beaucoup  è  la  femelle^  mais  je  ne 
les  ai  jamais  vus»  Le  mâle^  qui  n'est  point 
encore  parvenu  à  Técat  d'adulte,  a  les 
plumes  de  la  huppe^  les  sourcils  et  les 
tempes  teints  davantage  de  roux  clair;  sou« 
vent  celles  de  la  huppe  bordées  de  brun; 
le  roux  du  milieu  du  ventre  est  aussi  plus 
dair,    et  les  tarses  ont  une  teinte  plombée^ 

Il  est  bon  de  remarquer  que ,  dans  les 
bïétboàes,  on  a  confondj,^  cette  espèce  avec 
la.     suivante    qui    lui    ressemble   sous    cer« 

Tom  m.  Si 


jlffO!.  HISTOIRE 

tfios    hipportSi    et  .par    ce    caractère    assez^ 
particulier   de    kT  huppe  frontale  propre   aux 
mites  ;    les  Inâicattioqs  de  Barrère  et  de  Fabbe' 
Rozter     appartiennent    à    l!espèce^    suivante; 
je  présume  aussi  que  Brisson  les  a  coofondu9^ 
dans   sa    description    de    la  caille  huppée  da 
Mexique;    mais    ta   figure    qu'il  ^    donne 
ie   mânae   que   ceîte^  des  planches  pnlumi&ées 
de    Bufibn    ont   rapport   à   cette   espèce. 
'  Le  Zonitcolia. habite  au  Mçxfgue  et  proba^ 
blement  aussi  dânr  quelques  parties  de  VAaié^ 
flque  méridiunale.    Il  est  de  sna  caM&et» 


<    «- 


DES     PERirit.TX.  45t 


J       ■■    .'        '  .        >J.   "■  j'  .l'i      'i'     Il  II       m 


COLIN     S  ON  NI  NI. 


Perdix  ^  Sonnini.    MIU. 


j 


£  conserve  à  ce  Colin  ,  qui  n'a  ^té  désigrfé 
dans  aucune  méthode,  èc  seulement  d'une 
manière  peu  satisfaisante  par  les  voyageurs^ 
le  nom  du  naturaliste,  qui  le  premier  nous 
a  donné  sur .  l'histoire  de  cet  oiseau  des 
lenscignemens  plus  positifs.  M.  Virey  le 
décrit    dans    la  nouvelle    édition  des    œuvres 

r 

de  Buffon  (a);  avant  lui  l'abbé  Rozier  Tavait 
indiqué,  dans  le  Journal  de  physique  de 
Tannée  1772,  Tom.  2^  part.  !««  ,  page  aif , 
et  figuré  planche  2;  Barrère  et  llaborde 
en  font  aussi  mention  ;  mais  ces  lndicadoq3 
ont  été  confondues  avec  les  descriptions^ 
légalement  très  succinctes,  de  l'espèce  prècé« 
dente. 

Ce    colin    qui    habite    des     climats,    où    la 
teibpérature     ne    se    refroidit    jamais    à    tel 

«  - 

poîDt,    que    les    substances  végétales   tandis- 

.  «    ...   .  •  ♦ 

C«D   BuflFoû,   édit.  de   Sotm.  -y.   7.  p^   133.  •  -  *** 

e  e  a 


^ga  '      HISTOIRE 

gcnt-dans  une  in^anition  tomporaîre,  n*csr 
point  contraint^  par  un  manque  de  noum* 
'  ture  ou  par  un  froid  trop  âpre  d'abandon- 
»er  les  lieux  qui  Font  vu  naître;  il  n'e'- 
nigrc  point  comme  le  Coléniqui;  mais  Tes- 
,pèce  est  sédentaire  dans  les  cootrées  de 
l'Amérique  msfridionaîe.  Ces  colins  ainsi 
que   tous    leurs    congénères    vont    par  corn- 

■ 

I  m 

pagnies  de  sept  ou  huit,  jusqu'à  quinze  ou 
80ze;    lorsque    la    troupe  prend    son    vol^ 

« 

les  vieux  se  lèvent  les  premiers.  Fs  habi- 
tent de  préférence  les  'petites  bornes  sur 
là   lisière   des   bols,    et   ils  ne   sont  pas  à 

lauvages  qu*on  n'en  rencontre  plusieurs  com- 
t      ■ 
pagnies     dans    le    voisinage    des    habicadons» 

tes  jeunes'  ne    se     lèvent    pas    facilement» 

et   se   cachent   fort    bien    dans    les    grandes 

licrbes,    entrelacées  dans   les   buissons  et  les 

petits    palmiers    épineux ,    où    ils    se    mrv^* 

'chcnt.      Quand  ils    partent,    ils  ne    poussent 

point  de    cri,    et  filent  droit  tout    de  suite  • 

leur    vol    n'est    pas  élevé',    de  plus   de  cinq 

ou   six    pieds;    les   jeunes  jéparpillés  se  np* 

pèlent    entre    eux     par    un     petit    sifflement 

usez  semblable   à  celui    de   nos    Perdreaux. 


DES     PERDRIX.  4gi 

Ce  Coin  pond  en  difTérens  cerrs  et  fait  ;'eux 

« 

couvées.  Soraiinî  rapporte  qu'il  a  vu  -  nour- 
rir  en  cage  de  ces  oiseaux,  avec  de  petites 
gimies^  mais  ils  conservoient  toujours  un 
caractère  sauvage  et  farouchç,  et  ils  *'«gi-i 
toient  cxtraordioairement  lorsqu'on  a'appro* 
choit    d'eux» 

jngnore  pour  quelles  raisons  cette   espèce 
de   4:olin    se   trouve  placée  dans  les  œuvres 
de   BuShDf    sous  le    nom    de  caille    de    Ca-* 
ycDne;  il  semble  probable  que  sa  petite  taille 
«ura    doxmé    lieu    à    cette    erreur  j     car    sa 
confirmation   extérieure    conviens    sous   tous 
les  rapports  avec  les  autres  Colins ,  ou  Per^ 
drix   d'Amérique.      II   esc    à    remarquer   quo 
dans  la    plupart    d?s    livres    d'histoire    natu- 
relle- les    petites   espèces    du    çenre    Perdrix 
et  celles  qui   appartiennent    ai^     genre    Caille 
sont    presque  toujours    jLdistinctement    con« 
fondues;    cependant    rien    là'cst    plus     facile 
que  de   bien    distinçuer   les    espèces  de    Tun 
et   de   Tautre   genre;    les    caractères    es.^cn- 

»  «         ■ 

tiels  indiqués  dans  cet  ouvrage ^  servlront.^ 
je  m'en  flatte^  à  les  mieux  classer;  in^.« 
Pi^adanunçnt  dç  ce   q ae ,  j'en  ai  dit ,    e%  lors  ' 


X 


4J4  HIStOIRÉ 

m€ïàe  qwt  tous  ^eà  autres  caractères  qui 
distingaeiic  les  PËrânsc  des  Cailles  se  troM^ 
Veraieift  réunis  daBâ  une  espèce,  pour  faire 
douter  de  la  place  -qu'elle  dcît  occuper  ; 
Inspection  deà  ailes  relèvera  toute  incer^ 
titude.  Dans  Jes  '  oi^eisiux  du  genre  Ferdrîx , 
Taile  est  étagée,  parceque  les  crois  rémi- 
ges extérieures  vont  en  décroissant  ;  mais 
dans  '  tous  ceux  qui  composent  le  genre 
CaiHe,  la  premièref  rémige  esc  toujours  la 
l^lus    longue,    i 

'  Ce  colin  se  '  distingue  '  a\i  ptcnncr-  coup 
é^cesA  de*  l'espèce  précédente,  par  les  cou- 
leurâ  plus  fonbées  de  son  plumage  ;  le 
fôtik  marrofi,  le  cendré  rougeâtre  et  le 
fioir   en    Forme    les*  teintes  principales;    can- 

m 

disque  dans  le  Zonéco.in ,  c'est  le  blanc 
jaunâtre  ,  le  tendra -^  brun  ,  le  nôif  et  îd 
foui    qui    dominent':     chez    'ce^  dernier   la 

m 

femelle  ditèré  beaucoup  du  mâle  par  les- 
distVibutions  dci  couleurs  du  pluntâgei  tan-' 
disque  chj«  le  Cftlin  '  Sôhrilni  '  le  pluniage 
ie  lu  tcm&k  nô  diffère  de  delui  dii  Aile 
que    paV    les    teliltes    moins    tWèst    dans  lo- 

•  •  •  • 

ZûïxéeoUn:  tes   quatre  ~  od  i^q  looeoes  Fia*» 


DEJ     FER  DUIX.  i^ 

loes  '  drûites  :  qtH  formetit. .  la  huppe  sDût 
Implantées^  co  avAnt..  dQS^  yetxx  ,  vers  It 
Irooe  ;  dant  le  Colin  Sooni&i ,.  .'de  sembla» 
t)Ie«   plumés    formept   une    huppe,    mai^  (}\if 

jie    relève   aa   inHieu  ;  du'  :  crâne  et  dauc   iek 

# 

pluQies    sôht .  iibpUtetées   entre;  lea- yeux.    ^ 

La    longueur    totale'    est:r:de    sept    pouceK 

^  jusqu'à   trois    ou   ipnece  .  li^nea;  /  le    bée 

4St    comme  <  daaft    le    Zooécalin    et  te  tarse 

«    atysi    la  -toêiw     longueur.     'Quatte    oli 

xinq  :  plumes    étrolcea.  :  tent  *  les    dedx   pliis 

loDçaes   lo^esurent .  .un   pouce  wnt  iibpiantéea 

«tf    le    haut   de   la    tête    entre   hts   yeuxi; 

elles   sont  jaunâtres    avec    un.  peu  de  brua 

«a    milieu  (    )e    front  ;.  est  jauaitre   et    €eit 

jLum   la    coïdeur    qui;  entoure    hi  :  base .  doi 

49UX:  tnaildibutes  i    toute  :  la    gorge    et    ud^ 

large    bande    derrière    les   y  eux.  sont  d'\m 

roujc    fonçe'^   sans::  que   les   pliiflies     soient 

tpr4é9S   d'ttfle  .couleur  différente;  Jesplaott» 

4e  la   nuque  et    des  cotés  du  cou  portent 

.49s  taches   blanches»   noires^  £t  jfle  cpuléiy 

Biarroo  ;    le  haut  du   dos   est-  d'dn   cendré 

M>nx    av^   de     nonabreuic    zig^sgs     sioirtf( 

toutes  les  autres  parties  iSupdrieares.  portent 

'    s  s  4 


^5$  r.  H/IS  T  0  IRE/    ' 

fut  un  fond  oendré   r6ux  de  grandes  tachet 
goitts.    et    âo&:  zigtags    bruns,    et   les    cou* 
Ar,ef tares    des  ijiles   ne   sont    point    bordées 
jd^>  çouleu]:sL:  claires;    la  poitrine  d'un  cendré 
fougeâtre  «lalr>.  qui  est  à  pointa  noirs,  porte 
encpre   quelques    taches  blainehés  disséminéesi 
jtoutes    les    {dnmea     des    paraea    inférieures 
atosi    que    les    xouvertares    inférieures     de 
•la    qvieue,    ont  .trois,  grandes' taches    ovoi- 
des   d'un  ^^lane    pur,    disposées    de    khâgne 
«jôt^    de  •  la  '  plume    le   long   de   ses   bords^ 
:ces    taches'   sont    entourées   de    nok   et  lé 
«oilieu    de   4a  plume    eat  id'an    beau-   roux 
4aiarron;    les   rémiges    et   les    pennes    séoon* 
Maires  sont-  brnnes;    les  pennes  de  la    queue 
«ont   d'un  brun   très  foncé ^    avietf  uoe  mul^ 
titude   de    petits    zigzags    noirs  ;.   le  l3eo   àt 
Xioir   et    les   piçds    sont   jaunâtres. 
:  La  femelle^  toujours  un*  peu  moins  grande, 
'4k*9L    point    de    ces    plumes  'al(^ées  sur    là 
%£te)  les  couleurs  de  son  plûina^é.  sont  pb>6 
"pftles,  mais  les  distributions  en  sont  les  mêmes. 
l  Ces    oiseaux  j  fom.  partie  de  ihon  cabinet; 
Ae    semblables .  sujets    sont    déposite   dans   K( 
ifoséunn   de   P^ris.  ^  :     . 


DES     PERDRIX.  4Sf 

="  ^e    termine    cet    article    des     Colins    pat 

la    remarque^    que    plusieurs    autres    oiseaux 

portent    CQ    même    nom    dans    les  écr;ts  de 

Fernandcz     (&).      Nonobstant    les    indication! 

succinctes     de    cet     auteur    et    l'impossibilité 

de    reconnoître    les  •  espèces    différentes  .  qu'ij 

se     contente      de     sig^naler     par     les    nom; 

les   plus    barbares;    nous    voyons   cependant 

les     méthodistes,  s'aviser,    de     les     produire^ 

C€Httme  natant   d'cspècet .  dîstiactes  d'pisptuxf 

lei     méthodistes     et .  les.  :  compUateui;^   sqni 

A   avides   de   gnossir  .  le  ;cataloguç .  de    k^rs 

espèces  et  par   là  le  irolume  de  leur  ^ivre^i 

qu'ils   ne  calculent   i^int   tout  Je    toiï  .quf 

par  eeece  manie   ils  font  à  Tétude  de  1-ornif 

thologie,   et    quel  grand  nombre  de  d^butans 

■ 

ils  déGonragent  à  faire  des  recherches  e| 
à  s'instraire  dans  cette  *  science  agréable  ^ 
par  les  entraves  multipliées  dont  ils  Tencom^ 
breat.  M»  Biffon  qui  connoissoit  aoss| 
l$s  nommenclateurs  de  cecte  trempe  dit: 
^*%n   vijfthodisfe    m,  veut    pas    qu'une    seule 

•      •        •  -  * 

■  '  .111 ■      li        , 

§âf.  ^4,   a5>  39f   »5  ^  ïa4î 

tes 


45»  HISTOIRE 

trfi;^',    fûet^ue    ananait   qvfdie    joit^.  échappe 
à    sa    méthode.     C'est    ainsi     qu'en    ornitbo* 
logic  9     (car     dans    les     autres     parties     du 
Régne    Animal    ont    s*est    mieux    avisé)    les 
livres  '  syste'matiquBs     se    suecèdont;    chacun 
en    fait   à    sa    manière;     on    accumule   les 
jnôtiis    et   ni   les  genres  ni  les  espèces  sont 
ft  leur-^Iace;    eflfin-  quelques  syscênics  corn* 
posés    d*un    assemblaige    confus    de    compilai 
tioi)S^    dbniiêtrt    asscc  '^i   ctercicre  qoe  J'au^ 
teuf   ta- a   jamais  ^tudi^  le  livee  de  ia  .nature» 
'   TirnA   ces    colifis  ule    Fentandbz   jndi%uét 
plutôt  que  décrits  on   doit    rayer  les.  -isuiv 
tantcir  4c    la    listiis   dës;  e^tfccs  ide.  Perâtin 
8'Amérique.     Lé    CkciubHn^    du  ehapifir»  rS4i 
les   dewc   espèces  vPJftaTB»/  ÔU.-  clQIes  -  d*eau  ^ 
Itox   dià{)i»-e]^  i6et  i'3i;    16   gnmd '^ttt   de 
Enâbn  .(<)   è%    -^uc  -  Fèrnsfiidde  '  liidtqac!    at 
c!)at>itfe   '^i    SQi^   lui     ttofiMS     de    .liomi 
POcécotIn  chapitre    8^,    indiqué  par  Bufiu&C^ 


*^m 


»  p  » 


(r)   Perdu  Tiovae-Hispaiùac.    Luth.  Tnâ^  Om.  0   1^ 
«.(<f)  PèVdlk  n«etla. •  - iii/A#  M^  Ork,  9i%:  f.^K^i 


DES     P  E  It  D  RI  X.  "     -  -^9 
sous  le  nom   d'ococolia   ou  P^drix  de,  mon- 

4 

tagne  du  Mexique,  le  m^mc  oiseair  dont 
Bilssou  fait  uoe  espèce  4e  Rollier  Ce)  et 
ensuite  une  espèce  de  Caille  ou  de  Pcr* 
drix  -  (/>4  Fernand^z  parla  e«fcore .  tfiii 
autre  Otocotin  au  chapitre  an,  riiàîs  ce- 
lui-ci est  du  genre  'Pie,  La  prètelidup^ 
Caille  des  îiç^  Mplouincs  (^),  jfiguréji  p^ 
Muffon  est  caicore  ua  colin  ^  mais  guç  j^ 
n'm  jmw    vu    e»    nature.   . 


^m 


mm 


*ta* 


mMÊmÊH^ 


■iri  iLiin»it'>^M^^iib^fc[ 


XO    tSal^ului    mexicanu»    ctlstatiu.      Brii/.    On*. 
♦.  *»   if.  »4.     -  -  • 

(/)  Perdix,  montana  mexicana;    Jri/j;  Crnl  Jir.^i^ 

Cr^  Perdue  falifJandioa    LâtH»   JM.  n»  s^   f;  .«5|« 


♦-f  f -»/ 


.  y    ' 


DIS  C  O  U  R  S 


SUR    LE 


GENRE     CAILLE. 


rftai^ 


M 


.,    Dv    Buïvotf    dit^    que  Tbéopbraste 

trouvait  une  Si  grande  ressemblance  entre 
les  Perdrix  et  les  Cailles  go*iI  àonnoit 
Jl  Gtf  dernières  le — Dûm.  de.  PMrJrix  naéneu 
Vfist .  par  suite  de  cette  méprise,  et  d'autre» 
semblables  y  que  les  méthodistes  (d)  .rangent 
Jk^s.CaiUes  et  Içs  Perdrix  dans  le  même  genre  ; 
d'autres  à  Tcxemplc  de  Linné ,. ne  craignent 
«pSiint:  d^  les  .mpttxe  avec:  k$  Tétras  dans  le 
Taste  cadre  que  le  Professeur  Sue'doia 
avoit  choisi  y  pour  son  genre  Titrao  (b). 
Il  ne  sera  )pas  nécessaire  d'indiquer  ici 
les  nombreuses  disparités  qui  se  trouvent 
entre   les   olséSur  -  comptir -^dans   la   Famille 

(a)  Lstham»   Lacep^ae,   Cuvier  et   Illtger. 
(b')  Voyez  dam   ce    Tolume    U    discours  ior  I^ 
genre  Tétras  p*   9S«  et  suinates. 


SUR    LE    GENRE    CAILLE,     jfix 

des     vrais    Tétras,      comparés     avec    ceux 
qui    ressemblent    à    sôcre    Caille     d'Europe} 
Cette   matière,    pour    autant   qu'elle   a   rap^ 
porc   aux  moeurs  et   aux    habitudes,    a  été 
traitée    dans    le   discours   sur    le  genre   Té- 
tras;    le    lecteur  «est    également     renvoyé 
à    rartide    cité,    comparé     avec     celui-ci, 
pour  juger    des    différences     qui    constituent 
les     caractères    essentiels     des     genres:      je 
pooriais    en    dire    autant    pour    les    dispa* 
rires    qui     existent    entre    les     Perdrix    et 
les    Cailles;      mais     comme    les    espèces    de 
ces    deux   genres    semblent    avoir    beaucoup 
d'analogie,      soit     dans     leur    port,      dans 
la    forme   du    bec    et    des    pieds,      et    qqe 
cette    apparence    dldentité    générique     jugée 
mu    premier    coup     d'œil,      est    de    nature 
à    éconduire   et    à    embanasser   le   méthodis- 
te   sur    la    place    qu'il    doit    assigner     aux 
espèces  ;       j'indiquerai  *     préalablement       le 
moyen    le   plus    sur,     pour    disthigucr    une 
Caille   d'une    Perdrix;      ce    caractère     mar« 
quant    est    pris    de    la     forme    des    ailes. 
Tous  les    oiseaux   qui    composent   le    genre 
^iràiXs    ont    le»    trois  ^.  ^àa^ige» 


^x  Dl  s  C  0  U  Tl  s 

les  plus  .courtes,  également  étagées  ent^è 
çlles  et  la  '  quatrième  et  cinquième  les  p^us 
longues;  tandis  que  chez  toutes  les 
espèces  qui  forment  le  genre  Coturnix-^ 
<^'dst  la  première  ou  la  Témige  extérieure 
qui  est  la  plus  longue.  J*aî  trouvé  ce 
caractère  invariable  dans  toutes  lés  espe- 
■ces;  toujours  cbni forme  aux  autres  difië- 
rences  moins  faciles  à  saisir;  enfin,  en  rapport 
avec  la  manière  de  Tîvre  et  avec  les 
moeurs  des  différentes*  espèces  de  ces 
deux    genres. 

•  M*    Bufibn    étoit    aussi    d^)pinion    que    les 
^Cailles    et    les    Perdrix     différent    beaucoup. 
II    est   vrai    dit    cet  auteur    „-  que   les  Per- 
'^,  drix    et     les     Cailles  :  ont     beaucoup     de 
',,  rapports    -^eUtre^elles;     les     unes     et     les 
",,  autres    sort    de*    oiseaux    pulvérateurs,    ^^ 
",,  ailes  et  queue  courtes  et  courant  f  irt  vice, 
'^  à  bec    de  Gallibacc^,  ^à  plumage  gris  mou* 
'  „  chété    de    brun  '  et    quelquefois  tout  blanc  ^ 
%,'  du  reste    se   nonrrissant,    s'accoupJant  co]i« 
•„  struisant    leur    nid,    eouvânt    leurs     oeuft, 
■„  menant    leurà    petits    à    peu  '  près    de    la 
même  mviièrey  '  et -toutes   deux    «yttt-  le 


5UR    LE    GTÎNRE    CAILLE.      4«f 

;,  tempéraoïert  fort  lascif,  et  les  mâles  une 
H^  grande  disposition  à  se. battre;  mais  quel** 
9^  que  floqibreux  que  soient  ces  rapports, 
^  ils  se  trouvent  balancés  par  un  nombre 
^  presque  égal  de  dissemblances,  -qui  font 
de  Ve&pèce  des  Cailles  une  espèce  tout 
à  fait  séparée  de  celle  des  Perdrix  (c). 
L*incitnation  de  voyager  et  do  changer 
de    climat  à    des    époques  fixes    de    l'année* 

9 

n'est  point  la  seule  différence  qui  se  trouva 
dans  les  mœurs  des  Cailles  comparées  avca 
ccWes  des  Perdrix;  mais  on  se  tromperait 
en  supposant  que  tes  émigrations  de  ces 
t>iseauz  sont  déterminées  par  le  refroidis^* 
sèment    de  Tatruosphère ,    puisque  le  Roitelet 


(a^  Buffon,  qui  parle  des  Cailles  et  des  Perdrix 
•eulemeot  dHiprès  les  espaces  de  Perdrix  propret 
i  rSur^pe  (comparées  avec  la  seule  espèce  de 
Caille  quf  irlt  dans  les  mêmes  contrées^,-  tt  e«w 
^yé  le  mot  -  êspèeê  pottr  signaler  les  dtffétené^  ; 
IDais  11  aaralt  du  se  servir  *  du .  mot .  Gemr§»  ùà 
ii  eit  évident  t  qu'on  ne  pourrait  opter  sur  Jes 
rftféreM^f  .f{^e«fiqucs.  4^  b  QiUle   TiUgaii;6i  <n  (dtef 


<• 


4^4  DISCOURS 

et     d'autres     oiseaux     plus     petits  •  que    lu 
Gaille,    soutiennent,  -sans    en   paroitre    soaf-* 
frir ,    la    rigueur    de    nos    hivers  ;     ajoutez^ 
à    ceci,    que    les    Cailles    sont    des   oiseaux 
cbajjds,   puisque    les    Chinois    se   servent   de. 
deux    espèces   qui   vivent  dans   cet  Empire  « 
pour    s'échauffer    les  mains  au  lieu  de  man-«. 
ehons:      ces    migration^,     que    souvent    les 
Perdrix   exécutent    aussi ,    sont    déterminées^ 
par    la    localité    et  ^  par  Je  manque   de  sub-^ 
stances    alimentaires;    Câr   nous    SRvons    que 
même    la    Caille    d'Europc«    cet  oiseau*  dont 
le    dtfplâcemcnt  périodique  semble   un  besoiu 
indispensable,    est    sédentaire    dan^ .  quelques 
pays    du    globe     où    elle    n*émigre.   jamais^ 
sans       doute      une      nourriture      abondance 
détermine   Tespèce    à    ne    point   quitter    ces 
contrées:   je   m'occuperai    de  cette   différence 
dans,  les    habitudes    de    la    Caille   d'Earope 
dtms^  Tarticle    réservé   à    cette    espèce. 
..    Les .  Cailles    sont    des    oiseaux    peu  socia« 
-Mes,    et   ils   diffîrent    encore    ea    cela   des 
Perdrix  ;    le    mâle .  après   avoir   fécondé    sa 
'^fëmdle,    s'en  éloigne    pour    toujours;   U  ne 
prend   aucun  intérêt  à   sa  progéniture  qu'il 


SUR    tB  «Eîï^Rt^.  CATLLÉ.      ^j 

ae  €ofiiK>ic  poi\Zi  tancKSr  ^e  Ic^  mâle  ded 
P^rdriK  cet  l«  duTurseur  de  sa, .  couvée  et 
le  conducteur  de  sa  pttiec  .fairiUe;  tes  c&il« 
ietiiax  .  rcstcnf  unis  pendant  le  court  es^ 
pase  de  temft  où  les  soins  maternels,  leur 
font  iniMspexisables  ;  mais  plus  robustes  que 
k$  Pe.rdreaux»  et  moins  sociables  que  ces 
derniers, ,  ils  peureqt  .  su  passer  beaucoup 
plucdt  de  la  protection  et  des  soins  de  ïm 
mérei  lorsque  les  Cailletaiix  sopt  .  pàjpvenus 
à  ce  terme ,  là  compagnie .  se  ^  s^paje  ayeà 
BBC  entière  indifférence ,  et .  il  est  rare  alors^ 
de  trouver  dans  un  m£mé,  ëpdrQit  denx 
Cailles  réunies  i  à  des  éppqyes  ^ ,  déterminées 
par  la  localité  et  pai;..la  température  dit 
«iimat,  les  Cailles  se  réunissent  spontané* 
aient  en  troupes  combreuscs  qui  partent 
pour  opérer  lear  yc^yage  ^  et  rerenir  de 
Ja  même  manière  dans  les^  mêmes  climats^ 
oùt  à  ieur  retour,  une  .vîgeut  nouvelle  à 
ranimé    ]u   fécondité    de   la   terre    et    où    ta 

•  f     -   •        ^ 

douce  influerce  du  printems  vient  de    déve- 
lopper le  germe  de  la  vie  qui  donQe  rexlstaucè 

aox    insectes.      LQr:>que,    le    yoyagç^.  c  t^.tér-' 

-     »    -        .  *     ».    • 

miné    et    que    les-  b&nJss    &e.  trouvent   dao* 
2mi  lU.  '  Jf 


af^  D  I  S  C  O  Ùlt  S 

les  lieux  oti  règne  l'abondance  de  nourriture; 
elles  se  déparent  avec  une  entière  indiflK« 
rence  tt  chaque  Individu  continue  è  vivre 
isolément  sur  cette  terre  étrangère.  Quelques 
espaces  effectuent  ces  voyages  sans  quitter 
le  continent;  d'autres ,  se  risquant  de  traver* 
scr  des  bras  de  mer,  éprouvent  souvetft 
les  dangers  inséparables  de  ces  voyages  » 
plusleufs  trouvent  la  mort  dans  les  'flots; 
ÎI  n*y  a  'que  '  celles  qui  soiit  secondées 
par  uh  vent  favorabîe,  qui  arrivent  iien* 
tcusement,  'et  si  ce  -vent  favorable  souffle 
Varcmcnt  au  tcAis  du  passag.**,  il  en  arrive 
^beaucoup  moias  dans  les  contrées  où  elles 
'bnt    corrtume    de    se    rcnJte, 

ils     vivent     le    plifs    tebltnelfement   dans 
tes    champb*    couverts    de    moissons  Ou  dans 
les    hetbe^y     très    rarement    dads    les    bois; 
^our  autanè  qre  tes  difi^rentes  espèces  nous 
Tsont    connuts,    nous'  pouvons   assurer' que 
CCS  iSa^tlnrrés    ne   se   perchent   jamais.    lie 
'voi    des   tSailtes,    quoique  asses  rapidCf    eSt 
court  let -peu    aoutetm;     ils    ne    s'ftévfem 
dans     les     airs    que    durant    le    tems    du 
voyage;    à    tome    autre    époque   leur    vol 


suit    LE  OBKrE.  CAILLE.     4$^ 

est    court i   peu    ^Jevé    dertten»    m   dioiu 

Le»  espèces  qui  conposeot  te  i;eni!f  ptiroissent 

fcciiticher  de  préférence  les   dîmats  cbaufe; 

iB   'Plupart     sont    répaîaducs    eo   Asie ,    daaè 

ies  îles  de  KOcéan  Indien  et  de  Wcëm  twàm 

fique;    es    Europe  nous  ne  conooisspns  -ifo'- 

»ne  ««de  ^apèce.-çui  «t  .égateœenf  ^tfoprt 

^   r/Jriqc   ^t  il    J'^sic;    deux    climats  itèê 

^étenB   pour   la  xcmpdraturc,!  k  ^le   4ea 

€(MrHs    froiàcs   et   tempiécécs    de    VEprope% 

fims    aous   Jes   in^encçs  >  desQuela    la  faite 

■tfa  éprouva    aucuM    tspéÊt>  d':d«éFation  dans 

les  coidcurs  du  plumage;  .iiûTait  quj,.  aptmj^ 

de    tant   d'autres   de    la    même  nature^^  dont 

il  a^  été  souvent   question  dans  cet  ouvrage, 

est   une   nouvelle   preuve  Incontcsbbie;  ^'qu# 

la   température  de   l'a^moBphèr,e ,    et    fes    ih-.^ 

fluences    combinées    àc    l'aîr    et    du    jour, 

jj'opérent    point  avec   autant  ^'efficacité    sur 

,  .. .  (^       .  - 

les  couleurs  du  plumage  des  oiseaux  et  du 
çclage  des  quadrupèdes,  que  Buflbn  ,et  plu* 
sieurs   autres    n^turaistes    le   prétQndeçt. 

Les  Cailles  ont  pour  caraqfères  .essc.^tiela  ; 
110  bec  courç,  plus  la^^gç  qu^  :>hi^i]^c,;  ,Ja 
sumcUbule   «upérieur^  ji^iilsfaçfff  ,;puii4b^,.yfifS 

//a 


4^1  :     iDISCOU  K$ 

Fers     Ift     pointe  \  et     très     peu  Tottée. 

tes     nacines.    basâtes  *     latérales  «  à-  moitié 

f'rin.&B  •  '  :  pÈT:     une       membrane  voûtée  ; 

la     téie     couverte     de     pliâmes  »  et    daoi 

toutes      tes      csoèces      connues  de      nos 
jours      point     de     nndtté       derrière     ni     à 

reitpurv'des     yeux     (a).      Les  pieds     à 

« 

tarses  lifses.»  sans  éperons  ou  la  moiii* 
^  .  apparence . .  .de  tubercule  calleux  ; 
la  ^UPlie ,  composée  le  plus  souveoft 
4g  : jquaitoree  pennes,  étagées  et  arrondies; 
cette  quâuc  est  courte  ,  dans  qucV- 
ijueST  ;  es pL ces    rassemblée     en    faisceau,    et 


••  '  I' 


Cfl\  Je   sjgiiaîe  ce  caractère  dans  le  genre  Caille  ^ 

jQur   servir  plut  particulièrement  i  dlstlagucr  notre 

Caille    d»Burope    dîavec   nos  espèce  de  Perdrix,  qui 

\outet    ont    une    nudité    derrière   les  yeux  on   on 

cercle. dénué    de    plumef     i    Pentour    de   PorWte; 

•       ».    * 

mait    ce     caractère    eit    nul    poin-     P^nicmble    de 

» 
toutes  les  espèces  du  genre ,   puisque  nons  connoii* 

*  •      •        •  •  ■ 

sons  des  Perdrix  »  propres  aus  deux  continents ,  qui 
ént  tout  le  tour  des  yeux  dénué  de  plumes,  H 
d'autres  espèces  qui  n*ont'  aucuhe  apparence  de 
audlté  à  reutour  des  yeux»  ,        . 


SUR    LE    O^NRE    CAILLE,     4»t 

penchée.^.  T£rs  ^la  terie^.. presque,  totalfi? 
totalement  cachée  par  les  (|t)uverturcs  sa- 
périeàres  et  inférièui^e^"  leÉ-  ai'es  rraJi* 
cres ,  la  première  rêmige^ia  plus  longue. 
ou  de  la  même  longueur  que  la  deuxième. 

Nous  suivrons  Tordre  de  description  tel 
qu'il  «  ^té  observé  pour^  tGi|S  les.  autr^eh 
genres,  eu  p  açant  la  plus  grande  (^pèçe 
i   la   tête   4a   ecme.        . 


'   * 


t    '  » 


l  >« 


• 

■  t  . 

1 

»  • 

0 

• 

1 

• 

» 
^  4 

,» 

• 

1 

* 

î> 

t            • 

•      «  * 

• 

^ 

J 

•^^ 

■^" 

• 
« 

k 

• 

;t 

« 

\ 

» 

« 

<  1 

» 

*. 

m         * 

• 

A 

♦» 

»»  r  r 

• 

« 

• 

«-       « 


*\  •       t 


•   •     •     «  ' 


W    « 


^/I 


CAILLE  A  VENTRE  PiiRLË. 

»       Itottoroii  pertiti.     /i^iii.  -  •  •.     .         . 


iC 


ette    belle    et    gf?ande    Ca^f^e    d'Afiriqtiep 
le   dîéringùe 'de    t'cfàs    seff    OJngerlércs»     pa# 
la    force    du    bec    et  *  \t     juftgtiectr    de    là 
mandibule    supérieure;      ca^'screrc    quj    nous 
avons    également    fait  *  observer    chez    coûtes 
les     espèces     de    Perdrix     proprement    dites 
et    chez     tous     les    Francolins    qui     habitent 
cette    partie    du    globe;     apparamme.it     que 
la    mandibule    supérieure   alongée    et   formée 
en    pioche^    sert   à   cet   oiseau    aux    mêmes 
fins,     et    que,    dcl'fîné"T6tnfne    les   Perdrix 
Africaines     \     se    nourrir    de     plantes     bul*- 
beuscs   cachées    par    un   sol    dur    et   gravje- 
Icux,    il    fait    ubage    de    ce    bec    pour    It'^ 
buurer    la    terre  :     sa     queue    est    un   peu 
plus   lorgue   proportionellement    à    celle    de 
)a    Caille    d'Europe,    mats    elle  est,,  conune 
dans    cette    espèce»     cachée    par    les    c<m« 
Textures     supérieures  ;     du    reste,     quoique 


DES     CAILLES.  4^1  v 

modelée   sot    les    mêmes    Larmes ,    e1e    eac  * 
ë'un    tiers    plus    grande     d^9    toutes  .  ses 
éixnendons. 

fionnerat     a    &it     connottre    eet     oiscaii., 
maïs   id,    comme    dans    toutes    ses    descripr 
tiens    d'animaux   quli    à   été  à  même   â'4>i>* 
server    dsns   leur    pays   natal ,    nous  rcgTiet- 
tons  que  Tauteur    s'est   eontenté  de   décrire 
reitérieur    de    lepr    vêtement,    sans    entrer 
dknf    les    moindres    détails   sur    les    moeurs 
et    sur    les    habitudes,    partie    de    rustoice 
àes   eues   la  plus   intéressante   à    étudier.  « 
La   Caille   de   cet   article    porte    en    loi\« 
gueur   totale,  neuf  pouces;    le   bec    mesure 
dix    Ugnes    et    le    doigt     du    miliei    avec 
l'orge    un    pouce    quatre  . lignes.      Le   haut 
de   la    tête,    la    partie    postéiieui;e    du.    cou, 
le     dos    et     le     croupion     sont     d*an    bfun 
roQX,    sor    le    cancre    de    cbacuoe   de    ces 
plumes    est    une    large    bonic     d'un    bliiac 
|au  âtre    qui    suit    la    direction    de    la    ba« 
guette;   sur    les    piumes   de  la   nuque    soot  \ 

qiuclqucs  taches  noires  et  sur:  cvl^ea  dfX 
des  des  bandes  transversales  Qoir^  et 
tuQsseSi    rcs|^    cura  l'osH^,  Is  tsfg^.  .ft  . 


475  H  I  S^  T  O'I  R  E   ' 

le  devant  du  cou  ^sont  d'un  noîr  pîofit^é; 
su  •  dessus  dj6  yeux  pi  se  uhè  etruitc 
bande  blanche,  qui  se  dirige  sur  la  nnq^e^ 
it  rûis  la  tfase'  *  du  ^  bec  •  une  secr-dc  barde 
blanche  »  mais  phiitar^e^  passe  au-dessous  des 
yciix  et  Vient  bordir  laoc5ralem?nt  k  noir 
du 'devant  du  cou;    Sur   la    poiirii.c    est  un 

4 

plastron  dfe  farine  -ronle  et  de  cou.eur 
marron  fonctif;  les  côtés  du  cciu  (Cim« 
pi^is  entre  i'espaoc  des  deux'  bandes  bi^'n- 
ehes)>  •  et  les  parti JtJ  latérales  de  'la  poi- 
trine sont  d'un  beau  cendré -Wcuàuc;  te 
tiîîîeu  du  ventre  -d'un  noir  profond  porte 
de  grandes  taclies  rondes  d'un  biane 
pup;  8'jr'  le  m::îr.ron  foncé'  des  plumes 
des  flancs  on  voit  '  une  'large  bande  blan- 
che   qui     en    occupe    le     centre  ,      et     cp 

*  blanc  est  bordé  de  chaque  côté*  d^une 
étroite  ligne  noire  ;  •  les  couvertures  des 
ailes  6ont  '  rayées  transversalement  de 
noir     et     de      blanc    roussairc  ;     quelques- 

•unes    portent    une    étroite    ligne     blanche   te 
^ong*"  de    la    baguette    et    la  •' plupart   so^t   , 

•  ternflrécs    d\in    peu  •  de    blaiic  ;  ^  le^'  Témigca . 

^•QQt.  dkin    brié  xâd/^'    avec   un  peu    ^ 

f  v  • 


b  E  s      C  A  î  L  L.E  S.  47J 

tovLX  SUT  la  barbe  e  cenettre;  les  penr.^ 
^  )%  ^iiepe  .$oi^c  Doircs^  coupée^  de  fines 
ba.iJcJ  transver.^aies'  rousses;  le  bec  est 
lior;  l'iris  d'un  jauAe  terne  et  les  picwis 
rousScitres.  v^ . 

Il  e5t  "assez'  probable*  que  celte  descrip.- 
tien  appartient  au  mâie  de  l'espèe^e;  la 
femelle   n'est   pginç   encore*  connue.  h 

Cette  belle  Caille  babrte  ril6  de  Mada^ 
gascar;  elle  émigré  srur  toute  retendue  de 
la  côte  orientale  de  l-'Afrique.  Lp  maie 
que  je-  viens  de  décrkre  fait  partie  de 
mon  cabinet»  un  individu  semblable  est 
déposé    au   Muséum   de    Paris. 


f 

* 


«MHBM^-iMMM 


* 


t; 


w 


• 


I 


•  i  r- 


J  I      .     •  • 


f  -f  z 


474  HISTOIRE 

CAILLE    AUSTRALE. 

CoturniK  austral!s.    ilfMF* 


D 


£  la  même  tarMe  et  «rant  te  foit 
de  nôtre  ^  Caille  d'Europe ,  cette  -  ci  s'en 
disringue  par  un  bec  presque  du  double 
ptua  f jft  et  ptr  un  plumage  diâ^rroc  Lat» 
ham  signale  ce  tSailteacé  en  des  termes 
très  saccincts^  ei  soâs  le  noa  de  Catt\e 
de  la  Nûuvelte  Hollande»  nuds  11  ne 
nous  apprend  rein  de  la  xnaaaièie'  de 
vivre   de   cet    oiseau. 

La   longueur    totale    de    la    Caille   Austrle 
est    de    sept    pouces;    quelques  individus  ont 
un    demi    pouce   de  moins;    la    longueur  da 
bec    est   de    huit    lignes   et  la  hauteur^  à  sa 
base    est  de   quatre  ligites;     le    tarse    porte 
un  pouce  et  le  doigt  du  milieu    avec  VouftXc 
a   dix    lignes.      Le    mâle   a    le    front,   Vcs- 
pace   entre    les   yeux    et    le    bec    ainsi    que 
la  gorge  d'un  blanc  terni  et  sans  taches-,    sut 
le  haut  de  la  tête  et  sur  la  nuque  sont  des 


DES      CAILLES.  475 

pltimet    Boiràttos    avec    da    blftoc    dans   leut 
tDiUcu;     la     Mqnc,     le     dos,    le    croupion, 
les    couverture^   do    la    queue  et  les  moycn- 
tres  cjuvenuros  des  ai  es  sont  rayés  traûsver- 
salomeot    de  larges  bandes  noires    e^    d'étroit 
tes    bandes    en    zigzavs    d'un    roux    foncé; 
toutes   les    bagu^ttjs    de    ces'  plumes    som 
d^un    blaac  jaunâtre,     ce    qui    produit    une 
fine     raie    Icogicudinale     de     cette,    couleur 
lur    leur    milieii;      les    petites    couvertures 
lKt%    le    pli    de    Taile»     sont    d*un    cendré 
bruA;     \è    derut    dti    cou^   la    poittine    et 
toiiicJ    les    autres     parties     inférieures    sont 
d'utt  tcnité   roussètre;    la   plupart  des  p^u* 
tKS  de  CCS  parties    ont  aussi   les  bagucnes 
blanchâtres,  .   mus     les     ràief      tfanaversales 
noires    se   dessinent    autrement    que    sut    te 
éos;     an    Heu   de    bandesr    et    de     :?igzigs, 
on     refnarqne    aur    toutes   les    plnmes    des 
crcMMants  ot^-dbposéa    deux    cnr    trtris  i 
Ja   file  ans    dastc^e  barle,    et  reoverséa    de 
maoiate,     qu'ils    décriv4tat:  te    contre -flétis 
do    bam   de  ^la    p^unie;     lis    fémtgdi    sont 
brunes   avec  ua   peu   de    roâssâtre    sur   les 
tatfbea    tfxc.neareii     la    qaeue    entièrement 


I 
/ 


47$  HISTOIRE 

cachée  par  les  couvertures  supérieures,  est 
brune  avec  de  fines  bandes  en  zigzags  û^ua 
roux  foncé;    les  pieds   et    les  .doigrts    ss>nt 

bruns;    le    bec    est    d'un     blea    isiucé    oa 

*k  ■ 

noirâtre. 

La  femeUe  de  cette  espèce  diflère  d|t 
mâle  par  les  çou'eurs,  généralement  plus 
foibles  et  des  teintes  de  cendré  clair;  des 
taches  rousses  irrégullércs  sont  disposées 
sur  les  parties  supérieures^  et  /es  baguet- 
tes de  ces  plumes  s:)9t  bf^nches^  cornac 
dans  le  inà!c;  les.  parties  \nféT\e\^fes  n*o\it 
point  de  ces  petits  croissants  renversés  qC 
noirs  sur  chaque  côçe  d^  .  barbes  ;  ta 
couleur  qui  y  domine  »  -est  un  roux 
cendtéy    Cuup^    par    de    près    petits   «igzags 

bruns. 

Cette    espèce ,    très-    abondante  à    ta  no«- 
yelle    Hollande  (û),     parroîc    avpir    les    m^- 

(tf)    Nous    vimes    att    port .  d'Eakrtditetuu   à   la 
bals    les    tempêtes ,    dsal    1»  coatiôevit  dpi  la  Mon- 
veUe    fIoUande«  .près    t%  jCap    de   Diémen»    poor 
U    première    fois»,  le    lo    mal  «^.des ,  dlUet     qui 
Toléreat  à    ans  grande  ;  disU|»op£     11^  garoic  a^ifl 


DÉS     CAILLES, 


477 


-  mœurs  que  notre  Caille  vulgaire» 
mais^  cous  ignorons  si  elle  est  ^dentaire 
sur  ee  vaste  continent,  où,  si  elle  Visite 
aussi  les  sorobr&uses  llca  de  TOcéan  Paci« 
fique.  Le&  naturalistes  jde  rexpédition  du 
Capitaine  Baudin,  ont  déposé  dcms  les 
galènes  du  Muséum  de  Paris  .  plusieurs 
individus  mâles  et  femelles  de  cett6  espèce; 
j'en  conserve  aussi  de  semblables  dans  ma. 
coliecr/oo. 


MÉI 


i*» 


qtt^U    7 -a   des  Perdrix.     Les    gens    de  l^expéditiom 
rapportèrent  en  avoir  vu   une  fols.        Labli»     Ko$% 


■» 


^i  «T$TOÏRB 


«•«pnMvHWi 


CAILLE    VULGAIRE. 


Cotournft  daetyIiM>Dan8» 


L, 


fQ$  mœurs  et  les  iuAitodcs  de  n^toe 
iCaille  d^Curopc  méritent  aou«  tow  Itc 
rapporrs  4e  Axer  Tattencioa  da  4}8tural)sta 
Tant    d'erreors    et    de     préjugés     se     «oat 

S^^  iLui$  l'histoire -ie  xa  joiscau^  jmj:  ies 

contes     ridicuks    que     ngnorancc     &e    p\fât 
à    débiter  y     qu'il    est    difficile,     de    détruire 

*  * 

ces    idées     populaires     si     fortement     enraci- 
nées     en     passant    de    bouche     en    bouche; 
les    anciens   er    les    modernes    se    sont  bcau« 
coup    occupés    du    passage     des    Cailles    et 
des    autres     oiseaux     Toyageurs;      que    de 
contes     absurdes     débités    par    le    volgiÉre 
et   chargés    de    circonstances    mervdlleusLS, 
ont    pendant    bien    Ion§tems     été     ràoptéc 
par    des    gens    sensés;     combien     n'en   yoit 
on     point     encore     de     nos     jours ,     qnt 
croient   à    l'engourdissement    et    à    F^tat    dt 
torpeur   des   Uiroadelles   e%  des    Martimetft 


D  E  s    C  A  ILLE  s  éflf^ 

^i    suivt&t    eux   $e  retirent  peniJaot   Thiver 

daus   des    arbres    creux    ou    se    précipitent 

dans   ks    eaux     stagnantes     pour    en    sortir 

as    printems;    que    de     contes    débités    et 

ems   au    sujet   des    Cigognes;     ^ue   d'idées 

ridicules    ne    circulent     point     encore     au 

sujet    de    fat    reproduction    et    de    raccou* 

^plement   de  certaines   espèces     de    Mammi* 

1ères    et    d*Oiseaux.      Quelle     absurdité    de 

croire,    que  les    Cailles     se     rétirent     aux 

approches    des    froids    dans     des    trous    en 

tvtTC,    pour     y     passer    Thiver    dans    une 

)étargie    pareille  à  celle  de  quelques   espèces 

ie  quadrupèdes;    ceux -Ta,    comme    le  Te« 

«narqae   Bufiôa»  ignoroient    sans    doute   que 

fa    chaleur    intérieure   des   animaux   sujets   à 

rengourdisseme.>t,     étant    beaucoup    moindre 

iqa'eUe    «se    Te^t    communément     dans    les 

^Quadrupèdes,    et    à    plus   forte   raison   dans 

iea    oiseaux  9    elle   avoic   besoin   d'être   aidée 

V«r    la    cMeur   extérieure  de   T^ir,    et  que 

lorsque  *ee  ^secours    vient   à   leur  manquer  ^ 

lila ^tombant  dans  rengourdistement ,  ^.meurent 

même  Ueatdt,,   surtout .  s'ils   sont  exposés   à 

na  firoid  trop  ri^ou4:eux»     Çt  -certaincmeniic 


489  mSTOIRB 

cela  n'est  point  applicable  aux  Cailles,  dm 

lesqu'elles  oa    a  même    reconnu  géncfralcmcot 

plus  de  chalear  que  dans  les  autres  otseauXi 

M    point   qu'en   France    ta  Gail!e  a  passé  ea 

proverbe    ià)\     et    qVk     la     Chine   on    se 

sert    habituellement    de    cette    même  espèce 

4c    Caille    ec    d'une     autre    beaucoi^    plus 

petite  pour  s'éehaufier  les  maii.s  (b);  pardco- 

larittf   que   j'aurai    cecasion  de  faire  observer 

(également    dans   Thistoire  dj    la  Caille  fraise. 

}e   ferai    grâce  au    lecteur    dea .  détails    .sur 

quantité    d'autres    absurdités  ^     débitées    sur 

la   génération  des  Caillea*    Nous  allons  nous 

occuper    des  «voyages  réguliers  que  ce^  petic 

oiseau     opère    dans     nos     elimats     à    deui 

jépoques  de  Tannée^    époques  qui  sont  déter« 

xninéea   suivant    les     difierentes    contrées  et 

la.    t^pératurc    du   climat,  .dont    l'influence 

tigit  sur    la   maturité   des    graines    et  sot  % 

génération  des  insectes  qui  servent  de  nour^^ 

riturc   à   ces    oiseanx.       Pour    cette    partie 

,4e    l'histoire    de  la   Caille  d'Europe  «    je  me 


m^mt^mÊÊtmàJ^ 


C^^  On  dit  ▼irfgalrement'^   chaud  c^mme  âar  Milêé 
:  Note  •  «le '  fiaflfbn*  .  ^.  f  , 


iy  E  s     GAIL  L  l!  â«  481 

«er virai  da  style  éloquent  de  Ouenau  de 
Montbcillard;  et  je  ferai  suivre  ces  détails 
par  quelques  observations  plus  réeenunent  re- 
ceuiJiies  sur  la  migration  de  ces  oiseaux»  Celles-ci 
prouvent,  que  c'est  en  Egypte  et  le  long 
des  côtes  d'Afrique  que  les  Cailles,  qui 
partent  en  automne  des  différentes  contrées 
de  PEurope,  vont  fixer  leur  séjour  pen« 
dant  les  hivers  de  nos  climats:  c'est  encore 
en  Egypte  et  lé  long  des  côtes  septen- 
trionales de  l'Afrique  9  que  la  plupart  des 
espèces  de  iio|^  oiseaux  de  passage  vont 
iaire  tm  séjour  plus  oU  moins  long> 
suivant  que  les  insectes ,  ou  les  substan-» 
ces  alimentaires  du  règne  végétal  soiu: 
précoces  ou  tardifs  à  parroîire  Jorsque 
la  nature  reprend  au  printems.  sa  forte 
vitale* 

L'inelinatiojQ  de  voyager  et  de  changer 
de  climat  dans  certaines  saisons  de  Tannée 
est   P.ane.  des    a&ctions  les    plDS   fortes    de 

l'instinct    des     Cailles.      La    cause     de    ce 

»     « . 

^esir  ne  peiBi  4tre  qu'une,  cftusft  aè^  gé^^f- 
raie,      puisqu'elle    agit    non    wilemeat  -.«ut 
tonte .  i»espèce,   '.  mais     wr     le9     jaM^lvWijâ 
Tomt,  III  g  S 


4?f  HISTOIRE 

mêmes    s^ar^s^    pour   ainsi -dire,     de    leur 
espèce,  ^  et     à    qui    une    ëttoite     captivité 
he    taissê   aucune    communicatton   avec    leurs 
Semblables.      On     a    vu     de    jeunes    Cailles 
ëlev<.es    dans    des     cages,      presque    depuis 
leur    naissance,     et     qui     ne    pouvoient    iil 
eOTitioître    ni    regretter    la    liberté  $    éprouver 
régulièrement    deux    fois    par     an,      pendant 
quatre    années,    une    inquiétude   ce    des    agi- 
tations   singulières-    dans    Je    tem$    otà  naiie 
*de    la    passe  ;^    savoir^    au    mois   d'uviif    et 
%u    mois    de.  septembre.      Celle    inquiétude 
«duroit   ^environ    trente  joufs   à  cbaque    fois^ 
tt    recommençolt   tous    les  jours   une  heure 
^vant    ie    coucher     du    soleil.      On    voyait 
'ulufs    ClS    Cailles    prisonnières  aller   et  venir 
^'un    bout'  de    h:  c'âjgc    à  l'ai: ire,   puis  s'é- 
lancer    contre    le    filet .  qui    lui    servoit   de 
*cduvcrcl(<,-  cl-  souvent  avec  une   telle  rfo- 
*l^ncc    (}u'ciki    retomboie&t    tout    éaoordle^; 
la  nuit  se  ^  passait  ^    presoue-  entièremeift  àÊo& 
'xjes    agitation;»,    et   le  <  joiifJ  suhrdnc  .elles,  pa- 
roissoiènt  triste,    a6a|tu»,   flnigiaées  et  «6- 
•dèrtiHes.     O»  a    remarqué     que    les    Csiliàm, 
'  qui   virent  ^eq  Iftersé ,    donnent   aussi 


DES     C  AILLES.  4$^|. 

grande    partie    dû  :  la    jouroéc  i    et   $i   Ton 
igoute   à    tous  ce$  foits,    qy'il- fost  tf6$  ra.<i, 
de   les   voir    arriver    ^e  jotir  ,  ,o!ij  «em,   ce 
me    semble ,    fjndé    à    ^ona}uv0'   ^«e    c'e9t 
pendant   to   nuit    qu'eUos    yoytgjent   0»)  >    et 
qge    ce     dé^ir  :  de     voyag;^    eât   inn^'    éheisl 
die»;   $ott  ^n'elAes  plaignent  tes.  tempefratartf 
e^ea^res,   puî$q\i*eHes    se   rapp^ocbeot  conV 
sfanuDCM  eus  coottdes  septentrionales  penâant 
y€té    et    ûe$  '  ttérixBOûale»  :  pendant    f  hyver  t 
ou,    ce  qui  «cmblcphis  rraiscmblable ^    qu*^^ 
^Wcs    n-abandottoent  :  ^ucccssttement   les    dif* 
ferais  piyt    que    fiour  .^^asser    de    ceux,    od 
les  récoltes  sont   déjà .  faites , .  danff  ceux  ob 
cilcff    fosrt    encore   à  .ftire!,    et  qu'elles   nf 
cbangcnt    ainsi  de   demeure,  que  pour  trotn 
ver  toujours  iule  nourriture  convenable  pour 
elles    et  pour   leur  '  couvée.       Je    dis     que 


(tf)  Les  Cailles  prennent  leur  yolde  plutôt  de 
suit  que  de  }oar«  Behn^  Natur.  dts  Otu  p»  26s* 
E$  hatc  ump0r  noctu  j  dit  PUne,  en  parlant  des 
volées  de  Calllef.  pett  avi.99il  dfias  le  ç^pus^ula 
cl«  ^atla  ou  da  ,50ir  et  dajss-  les  nvL\t%  à:latf 
rées  par  Ja  lune^  .^^Çr.^  l^lupart  de» .  oUciUf 
^e    fautgtt    entreprennent    leur*    toyagc^  .,.,,>,   ,j4, 


4«4  HISTOIRE 

cette    derrière      cause    est      ta     plus    vrai- 
semblable;    car    d'an    côté^     il    est    prouvé 
par    ^observation     que      les     Caill.s     peu- 
vent    très  «bien     résister    au    froid,     puis^ 
qu'il    s'en     trouve     en     Islande    scloo    M« 
Horrebow    (&),    et  qu'on    les   a   conservées 
plusieurs  années  de  suite  ^    dans  ure  çbambte 
sans    feu,    et   qui   même    et  oit    tournée  as 
nord,     saus     que    les    hivers    les  plus   ri- 
.  foureuz     aient    paru     les    incommoda-,     si 
même    apporter    le     mpindre    cbargement   à 
leur    manière  tle    vivre:    d'un    «atce    c6tê, 
il    semble    qu'une    des    choses  qui  les  fixent 
dans    un  pays,    c'est  Tabondance  de  l'berbc; 
puisque,     selon    la    remarque    des   cbassears, 
lorsque   Je    printems    est    src,     et  que  par 
conséquent     l'herbe    est     moins     abondante, 
il   y    a   ausjsi    beaucoup     moins    de    Galles 
le    reste    de    Tanndc,    --lyailleurs   le   besom 
actuel    de    nourriture    est    une    ctose  plus 
déterminai  te ,     plus     analogue     i     l'instinct 
— —'^— —————— ^—^fc^.^  ■ 

CO  Voyea  HùrreUw^  Hlsf.  gémir.  de$  V^* 
y.  5,.  p.  10|«  Une  «sseilion  qui  cependant  wirXx» 
â*étre  confirmée  9  et  eoacre  la  quella^  Jl  ««oppose 
4cs(  doutée. 


DES     CAILLES  485 

borné    de    ces    petits   animaux^    et    suppose 

en    eux    moins    de    cette     prévoyance    que. 

les.  pblosophes    accordent    trop    libéralement 

aux     b^tes.      Lorsqu'ils    ne    trouvent    point 

de    nosrritare    dans    un    pays,    il    est    tout 

simple    qu'ils    en    aillent    chercher    dans    un 

autre;    ce   besoin   essentiel    les    avertit^    les 

presse  9    met   en    action    toutes    leurs    facul^r 

tési    ils    quittent   une  terre  qui  ne   produit 

plus    rien    pour    eux  $  '    ils     s'élèvent     en 

Tair.    vont  à    la   découverte    d'une    contrée 

moins    dénuée,  -s'arrêtent  là  oti  ils  trouvent 

à     vivre';      et    Tbabitudc     se    joignant     à 

rinstinct     qu'ont     tous     les     animaux»      et 

surtout    les    animaux    ai/és,      d'éventer    de 

loin    leur    nourriture  ^    il    n'est    pas    surpre** 

aant   qu'il    en    lésulte    une    a&ction,     pour 

ainsi    dire   innée,    et   que    les    mêmes  Cailr 

les    reviennent    tous    les   ans    dans    les    mé'* 

mes    endroits;      au     lieu     qu'il    scroic    dur 

de    supposer    avee    Aristotc    (0^     que    c'est 

«Taprès   une    connoissance    rtffléchie    des    sai- 

*aons    qu'elles     changent    deiix    fois    par    an 

de    climw,    pour    trouver   toujours    la    tem 


gg  3 


4«4  HISTOIRE 

cette    dernière      cause    est      la     plus    vrai- 
semblable;    car    d'iui    cdté^     il    est    prouvé 
par    ^observation     que      les     CaiH.s      peu- 
vent    très -bien     résister    au    froid,     puis^ 
qu*ll    s'en     trouve     en     Islande    selon    M» 
Horrebow    (fr),    et  qu'on    les   a    conservées 
plusieurs  années  de  suite  ^    dans  ure  cbambie 
sans    feu,    et    qui    même    étoic    tournée   aa 
nord,     sans     que    les    hivers    les    plus    ri- 
,  foureux     aient    paru     les    iocommodsr ,     ni 
même    apporter    le     mpindre    changement    à 
leur    manière   de    vivre:    d'un    «me    c&t€, 
il    semble    qu'une    des    choses  qui  les  fixent 
dans    un  pays,    c^est  Tabondance  de  l'herbe; 
puisque,     selon    la    remarque   des   chasseurs, 
lorsque   le    printems    est    sec,     et  que    par 
conséquent    l'herbe     est    moins     abondante  » 
il    y    a    aus)5i    beaucoup     moins     de    Caitles 
le    reste    de    Tanncfc.    -ITaîlleurs   le   boom 
actuel     de    nourriture    est    une    cnzje   plus 
déterminai  te ,     plus     analogue     i     l'instînct 

CO  Voyez  Horrehow.  Hlst.  gémir.  d£t  Voj* 
ir«  5,,  p.  20}«  Une  asseftion  qui  cependant  métivt 
â*£tre  conBrméey  eç  contre  la  quell*.  il  s^appose 
4cs^  dootet.  ' 


DES     CAILLES  485 

borné  âe  ces  petits  animaux^  et  suppose 
en  eux  moms  de  cette  prévoyance  que. 
les  plilosophes  accordent  trop  libéralement 
aiix  bctes.^  Lorsqu'il  ne  trouvent  point 
de  aoarritvre  dans  un  pays,  il  est  tout 
dmple  qu'ils  en  aillent  chercher  dans  un 
autre;  ce  besoin  esseotiel  les  avertit^  les 
presse^  met  en  action  toutes  leurs  facul^ 
tés;  ils  quittent  une  terre  qui  ne  produit 
plxis  rien  pour  eux;'  ils  s'élèvent  en 
Tair^  vont  à  la  découverte  d'une  contrée 
moins  dénuée  >  s'arrêtent  là  0%  ils  trouvent 
à  vivre";  et  l'habitude  se  joignant  k 
rinstinct  qu'ont  tous  les  animaux,  et 
surtout  les  animaux  ailés,  d^éventer  de 
loin  leur  nourriture,  il  n'est  pas  surpre*» 
nant  qu'il  en  lésulte  une  a&ction,  pour 
ainsi  dire  innée,  et  que  les  mêmes  Cail'- 
les  reviennent  tous  les  ans  dans  les  mé- 
mes  endroits;  au  lieu  qu'il  sçroic  dur 
de  aq^ser  avee  Aristotc  (c)^  que  c'est 
d'après  une  connoissance  réfléchie  des  sai- 
aons  qu'elles  changent  dejx  fois  par  an 
de    climfitt    pour    trouver   toujours    la    ten 


(0  jirUtoiêf  M»  S,  cûf.   i»t  ' 

ES  3 


4*4  HISTOIRE 

cette    dernière      cause    est      la    phis    vrâ* 
semblable;     car    d'un    cdté^     il    est    prouvé 
par    Inobservation     que      les     CaîlZ.s     peu- 
vent    très -bien     résister    au    froid,    puis^ 
qu*ll    s'en     trouve     en     Islande    scIoq    M« 
Herrebow    (fc),    et  qu'on    les   a   conservées 
plusieurs  années  de  suite  ^    dans  ure  çbambre 
sans    feu,    et    qui    même   et  oit    coomée  aa 
nord,     saus     que    les     hivers    les  plus  ri- 
.  foureux     aient    paru     les    incommoder,     al 
même    apporter    le     mpindre    changement   à 
leur    manière   t!e    vivre:    d'un    «me    ctté, 
il    semble    qu'une    des    choses  qui  tes  fixent 
dans    un  pays,    c^st  l'abondance  de  l'berbe; 
puisque,     selon    la    remarque   des   chasseurs, 
lorsque   Je    printems    est    sec,     et  que  car 
conséquent    Thcrbe    est    moins     abondante  » 
il   y    a   ausisi    beaucoup     moins     de    ûilies 
le    reste    de    Tanne^c.    -arailleurs   le  teofn 
actuel     de    nourriture    est    une    caoje  plus 
déterminai  te,     plus     analogue     i     rinstinct 


m^t 


CO  Voyez  UorreBowJ  Hhf.  gémir,  dês  Tijf. 
y*  S$,P'  3os«  Une  assertion  qui  cependant  mérite 
a*etre  confirmée,  et  contre  la  queil*.  Jl  i*oppose 
é^êf  dootet.  ' 


DES     CAILLES  485 

I 

borné    âe    ces    petits    animaux^    et    suppose 
en    eux    moins    Âe    cette     prévoyance    que. 
les.  plilosophes    accordent    trop    libëralement 
aux     b;:tes.      Lorsqu'ils    ne    trouvent    point 
de    nourriture    dans    un    pays,    il    est    tout 
simple    qu'ils    en    aillent    chercher    dans    un 
autre;    ce   besoin   esseotiel    les    avertit^    les 
presse^    met   en   action    toutes    leurs    facul^ 
tési    ils    quittent   une  terre  qui  ne   produit 
3^1  us    rien    pour    eux  ;      ils     s'élèvent     en 
Tair^    vont  à    la    djéconverte    d'une    contrée 
moins    dénuée  >    s'arrêtent  là  0%  ils  trouvent 
à     vivre*^;      et    l'habitude     se    joignant     à 
rinstinct     qu'ont     tous     les     animaux,      et 
surtout    les    animaux    ailés  ^      d'éventer    de 
loin     leur    nourriture,    il    n'est    pas    surpre*» 
nant   qu'il    en    lésulte    une    affi^ction,     pour 
ttiûsi    dire   innée»    et   que    les    mêmes  Cait* 
les    reviennent    tous    les    ans    dans    les    mé-* 
mes    endroits;      au     lieu     qu'il    s^roic    dur 
de    tvapposer    avee    Aristotc    {c)^     que    c'est 
d'après   une    connoissance    réfléchie    des    sai- 
aons    qu'elles     changent    deux    fois    par    an 
de    climfit»    pour    trouver   toujours    la    tem 


ES  3 


4«4  HISTOIRE 

cette    dernière      cause    est      la     plus     vrai- 
semblable;   car    d'i>n    cdté^     il    est    prouvé 
par    ^observation     que      les      CailKs     peu- 
vent    très -bien     résister    au    froid,     puis** 
qu'il    s'en     trouve     en     Islande     selon     M» 
Horrebow    (*),    et  qu'on    les   a    conservées 
plusieurs  années  de  suite ^    dans  urc  çbaxnbre 
sans    feu,    et   qui    même   étoit    tournée    au 
nord,     saus     que    les    hivers    les    plus    ri* 
,   foureux     aient    psn'u    les    iacommodi^,      ni 
même    apporter    le     mpindre    changement    à 
leur    manière   t!e    vivre:    d'un    sutre     c6téy 
il    semble    qu'une    des    choses  qui  les  fixent 
dans    un  pays,    c^st  Tabondance  de  Thcrbe; 
puisque,     selon    la    remarque  ^es   chasseurs, 
lorsque   le    printems    est    sec,     et   que    par 
conséquent     l'herbe     est    moins     abondante, 
il   y    a   ausisi    beaucoup     moins     de    Cailles 
le    reste    de    Tannefc.  '  -irait leurs    le   besoin 
actuel     de    nourriture    est    une    cause    plus 
déterminai  te ,     plus     analogue      k     l'instinct 


rtto 


CO  Voyca  HorrebowJ  HIst.  génir^  des  I^ùj. 
'f*  $f,P*  30}.  Une  assertion  qui  cependant  oérlte 
d^étre  conOrmée,  et  contre  U  queli*.  il  a^oppoie 
dci^  dootet.  ^ 


DES     CAILLES  485 

borné  de  ces  petits  animaux^  et  suppose 
en  eux  moms  .de  cette  prévoyance  que. 
les  pli  losophes  accordent  trop  libéralement  ' 
»ix  bjtes.  Lorsqu'ils  ne  trouvent  point; 
de  Boorrltare  dans  un  pays»  il  est  tout 
simple  qu'ils  en  aillent  chercher  dans  ua 
autre;  ce  besoin  essentiel  les  avertit,  les 
presse^  met  en  action  toutes  leurs  facul-r 
tés;  ils  quittent  une  terre  qui  ne  produit 
plus  rfen  pour  eux;'  ils  s'élèvent  en 
Tair,  vont  à  la  découverte  d'une  contrée 
movns  dénuée,  s'arrêtent  là  0%  ils  trouvent 
à  vivre';  et  Thabitudc  se  joignant  à 
rinstinct  qu'ont  tous  les  animaux,  et 
surtout  les  animaux  ailés,  d'éventer  de 
loin  leur  nourriture^  il  n'est  pas  surp^e-* 
liant  qu'il  en  lésulte  une  afièction,  pour 
ainsi  dire  innée,  et  que  les  mêmes  Cait- 
les  reviennent  tous  les  ans  daus  Ifs  nié*» 
sieff  endroits;  au  lieu  qu'il  sçroit  dur 
èe  supposer  avce  Âristotc  (0^  que  c'est 
d'après  une  connoissance  réfléchie  des  sai- 
'aons  qu'elles  changent  deux  fois  par  an 
de    dimat,    pour    trouver   toujours    la   tem 


^m 


O)  ArUMé  ^  M*  li  cap.   i»| 

Kg  3 


4«<  U  I  ST  OIR  E 

I^ratur^f  qui  içur   convient,    comme  fifiiscHcnt' 
Wtrefoîs    \es   Toia    <te    Perte,    I(    est  encore 
pluiî    dur    de    supposer    avec    Catcsbj    (d), 
Bélon    (t)    et     qnelques     autrei,     que    Jors-t 

•  ■ 

Qu'elles    changent    de    climat,    dlles    i^ssenf, 
«ans     s'arrêter     ddns     les    lieox    qwl    pour- 
fc^ent    leur    convenir  .en    deçi  âc  la  lijne, 
pouf    al^cr    cliercnef    aux    antipode^    précisée 
mcn%    le    mome    deg'é    de    latitude»     «uqttd 
d^es    et  îenc    accoutotoi^es    de    l'aiMire    edttf 
8e    l^Êquateur;     ce    qui     suppposeroit     des 
éonnoissances  ^       ou     plutAt      âcs      eneun 
Ijcientinques,     auxquelles    V  nstinct    fcrut    c.^ 
ï)eauooup      moins      sujet      -que      la  "    raison 
-cultivée   </). 

LVpoqiie  de  l'arrivée  des  Cailles  varù 
«uivant  les  contrées.  C'esc  une  erpe!:^  àc 
"erofre  «vec  Bélbn,  Arlstote  et  autres,  que 
-éette  '  arrivée  à  lieu  à  des  époques  ûxes  \ 
leur  départ  cietfC  ausfii  à  des  causes  Jocal« , 
"1%  esrr  Souvent  ddterminé  par  oeq  gellf e 
^f^écoM,     dont  Keftet  est  d'altérer  la  qvfAé 

.  jÇ^  Çateiby,    Tr^ni^çp,   Pki/êsofh,  m^.  486,  «^vii 
CO  Belott^  iVaM*é  des  Olx.  ?•  165, 


DES     CAILLES^  4?7 

des  herbes  çt  de  faire  di^paroître  les  insec« 
tes;  et  si  les  gelées  du  mois  de  mal  n^ 
les  décermioenc  point  à  retourqer  vers  1^ 
sud,  c'est  une  nouvelle  preuve  ,  que .  cç 
n'est  point  le  froid  qu'elles  évitent,  mais 
que^^  dans  cc$  émi|;rations ,  elles  cherchent 
de  la  nourriture ,  doat  elles  ne  sont  point 
priviées  piir  les  gelées  du  mois  de  mai^ 
C'est  mssi  le  besoin  de  nourriture  qui 
détermme  les  ^migcatioos  de  plusieurs  espèces 
d'oiseaux  de  passage  de  no^  climats;  tandis* 
que  les  mêmes  espèces,  qui  habitent  sous 
une  température  plus  favorable  à  l'abon* 
dance  gon  intérompuc  des  substances  qui 
icur,  servent  d'aliment,  ne  soÀgcnt  pmnç 
à  quitter  ces  lieux,  et  y  sont  sédentaires 
pendant  toute  Tannée»  Et  c'est  ici  encor$ 
une     nouvelle    preuve    qui    vient    confirmer 

i 

yopioion  que  j'ai  émise  à  rég;«rd  de  Ifi 
prétcndiu?  espèce  .  de  Perdrix  .  dg  p^ssagf 
dçs  auteurs  (f),  .  qui, n'est  riep  moins  qu'unç 
.espèce   distincte, .  comme   je  J'ai,  dit  à   l'ar^ 

ticle   de   la    P^rdri?    grisje    d'E  ir.jpQ  (g\ 

*  '- ; — ■- : «   ^    .    I-- 

Vioseerta*    Lath,  ^ 


4ll  HISTOIRE 

Le  passage  des  Cailles  qui  changent  de 
contrée  étant .  prouvé,  nous  alloos  le 
confirmer  encore  par  un  igrand  nombre 
d'observations. 

Bélon  se  trouvant,  en  automne,  sur  un 
navire  qui  passoit  de  Rhodes  à  Alexandrie, 
vit  des  Cailles  qui  a!loient  du  septentrion 
au  midi;  plusieurs  de  ces  Cailles  ayant 
été  prises  par  les  gens  de  i'éfuip^gc^  on 
trouva  dans  leur  jabot  dés  grains  de  fro^ 
ment  bien  entiers.  Le  printems  précédent; 
le  même  observateur,  passant  de  Vi\e  de 
Zante  dapx  la  Morée^  en  avoit  vu  un 
grand  nombre  qui  alloient  du  midi  au 
septentrion;  et  il  dit,  qu'en  Europe  comme 
en  Asie,  les  Cailles  sont  ^néralcmcn^ 
oiseaux    de   passage, 

Bufibn  dit  que  Ai.  le  commandeur  Godehcu 
les    a    vu    constamment     passer*   à    MdltQ^ 
au    mois    de    mai,      par     certains    vents, 
et    repasser    au     mots    de    septembre     {Ji)m 
Plusieurs    chasseurs    ont  '  assuré     à    M*    dç 
Buffon,  ^ijvie,     pendant    les_  belles    nuits   du. 
printems 9    ou   les    entend     arriver,     ce   ^ue 

(A)  Mémoires  de  tdadiém»    et  de  Pyfîq*   Tm«w    Si 
fî  91   ^   9^* 


DES     CAILLE».  4»^ 

Von     distingue    très    bien    leur    cri ,    quoi- 
qu'elles  soient   h   une   très'  grande    Iiautcur; 
ajoutez  à  cela ,    qu'on  ne  fait  nulle  part  une 
<iïzs&fi    aussi     abondante    de    ce    gibier^    que 
sur.  celles    de   nos   côtes  qui 'sont  opposées 
à  celles  d'Afrique  ou  d'Asie,   est  dans  les  îles 
qui  se  trouvent  entre  1- deux;    selon    Toume* 
fort^    presque    toutes     les  îles    de  l'Archipel 
en     sont'  couvertes    jusquçs    zxm     écueils, 
dans    certaines    saisons    de    l'année    (0;    ^t 
plus   d'une    de    ces    îles    en    a    pris  le  nom 
4*Oft7Sfa   (fc).      Dès    le    siècle    de    Varron, 

Çj)  Toumefort    Foy*  an  Ley*  tùTs*  i^  p.  169,  iÇi^ 

313;  ^^. 

Qk')  Buffun  dit»  que  ce  nom  d*Or$ygH^  form^ 
4u  mot  gre^  Ortus^  qui  signifie  Caxiie  ^  a  été 
flonné  aux  deux  Dél-os,  selon  Phanodemas  dans 
Mhénét:  oa  l'a  encore  appliqué  i  une  autre 
petite  jle  vii -ï- vis  Syracuse ,  et  même  i  la 
,  TiUe  d'Ephese ,  selon  ^tienne  4^  Byzance  et 
Euftacbe. 

Toumefêrty  y^oy*  #«  Lev»  y.  i,  p.  334»  dit» 
qu'à  Mycone  on  confit  grand  .  nombre  de 
CalIIei  au  vinaigre.  Les  rochers  de  i' Archipel 
fli^nteat  inieux  le  &oq|  iFOr$jglê  qtie  les  deus 
S^oj.  ^  ^  5 


4;o  HISTOIRE 

Ton  avoît  remarque'  qu'au,  tcms  de  Tarrivée 
et  du  départ  -des  Cailles,  on  en  voyait 
une  multicudj  prodigieuse  dans  le?  î'cs  de 
Pontia,  Pandararia  et  autres  qui  atcisicent 
la  partie  méridicnala  de  Tltalie^  où,  e.lcs 
fâisoicnt  apparemment  une  station  pour  îq 
reposer.  Vers  le  commencement  de  Tau-- 
tomne ,  on  en  prend  si  grande  quantité 
dans  rîle  de  Cr.pree ,  à  rentrée  du  golfe 
de  NapelSy  que  le  produit  de  cecte  c/^^m 
faisoit  autrefois  le  principal  revenu  de  J'£^ 
vêque  de  l'île,  appelé,  pat  cette  raiaon  » 
TEvique  des  Cailks.  On  en  prend  aussi 
beaucoup  dans  les  environs  de  Pesçaro, 
sur  le  golfii  Adr"atique,  vers  la  &n  â\ï 
printems  qui  est  la  saison  de  leur  arnvcc 
(f)  :  enfin ,  il  en  tombe  une  quantité  si 
prodigieuse  sur  les  côtes  occidentales  du 
royaume  de  Naples,  aux  environs  de  Net- 
tuno,  qtie  sur  une  étendue  de  côte  de 
qiiatrc  ou  de  cinq  milles,  on  en  prend  quel- 
•  qucfois  jusqu'à  cent  milliers  dans  un  jour, 
et    qu'un    les     donne    pour    quinze   jules    le 


I  '  IW— ^  ■        !■— W^^^^l^ 


1 

t^  Aloysltt»  liiQi4eUa^  €ftêd  (Usnêrum^,   t*  tSA* 


DES      CAILLES.  43|c 

oent  "  Cvin  peu  moins  de  huit  livres  tow- 
iK>is)  à  des  espèce$  de  couriicrs.,  (jui  \t$: 
font  passer  à  Rome ,  cù  elles  sont  beavi^. 
coup    rfioins    communes    (m).     Il    en    arrive 

4 

^  aussi  des  nuées  au  printcms,  sur  les  côtes. 
de  Provence;  elics  sont  si  fatiguées,  dit^n^ 
de  la  traversée  ,  que  les  premiers  jours 
o&  les  preod'  à  la  main«  Leur  passage 
^  fait  ea  troupes .  cxtréniemeut  nombreux 
^cs,  a  rîle  de  Çapri,  autrefois  Copréc^ 
iDélèbre  par  l€3  '£ale^  voluptés,  de.  Tib.ère. 
^lès  de  .'Naplçs,  ou  prend  aanuQllem<^' de 
4ou2e  A  soixante  mille  CaUles;  ;eu  une 
année  on  eu  prit  cept  soixante    mille    (n). 


i»i*— — *^— — — 1^— — — ^>— »w^      <    ^ 


Cm)  F'çyêz  Gesner,  âe  jfwbus^  p^  355,  et 
Aldror.   Oraît,   9.1»    p,     i($4*    Cette    chasse     est     gi 

lucrative,    que  le    terrain   où  elic    se    fait    par    les 
"babitaBS  de  Netthufiit,  est  d^uue  cherté  exorbltaute; ^ 

(/y)   /^oy^   Guide    au  V'ey-  9n   Uêt.  par   Martp»  ^ 
^aJueu   Freit^*  I  79 1 ,  pa^*   2  »  p  61. 

lA%  Cailiei^  qui  passent  ejp  Cbypre  en  'grande 
quantité ,  y  ont  un  goût  délicieux ,  suivant  divers 
voyageurs^  Hhu  âe  Cyp.  de  yérufat:  cPArmén^  eH, 
léydett^    1747,  I*   4!^,  f.  6ç. 

Il  ne  fut  jamais  mangé  tast  4e  Cailles  à    A;:conc,    r 
2&a!|    bien    m?!£re8'     Montaijjne^     f^o/,   ka!t  y*^  2 , 


•  I 


Agi  HISTOIRE 

Voîcî  ce  que  dit  M.  Sonnîni  (o),  témoin 
oculaire  du  passage  de  ces  oiseaux  et 
de    leur    séjour    en    Egypte, 

ff  Le    passage  des    Cailles^    sur    les    cdtos 
9,  de    rÊgypte,    se    fait   en    septembre;    on 
„  peut  en  prendre  alors  une  grande  quantité 
„  le    long    de    la   mer,     et    sur  •tout,    sur 
9,  la    petite    t!e    qui     est     i    l'embouchure 
„  de    la    branche    du    Nil    qui    va     à     Ro- 
I,  sette,     et    qu'on    nomme    Tamifi.      Quel- 
,^   ques'unes     restent  dans    ce    pays,     n'a^ 
f»  7^^^    pu    sans    doute     partir  ^  avec    \ea 
y,  autres^    J'en   ai    tiré    le   9    de   novembre 
„  en    chasssant    dans    le     Delta,     et    j'en 
„  ai    entendu    le     4    janvier    aux    eni^irazis 
,,  de   DentcbèlL 

„  Elles  arrivent  en  troupes  nombreuses 
„  sur  le  rivage;  la  petite  île  de  Tamich 
y,  en  est  quelquefois  couverte;  mais  le 
„  passage  n'est  pas  uniforme  toos  Iw 
„  jours;  il  y  en  a,  où  Ton  n'en  voit 
^  point  Les  Egyptiens  les  prennent  vî- 
,»  vantes  au  filet;  car  les  Mahometaas 
,,  ne    mangent   d'aucune    bête    qu'ils    n'^yent 

CO   ^^y*  ^^  Sonnlnl  d&ns  ia  haute  et  basse  ^B^Tt^9 
»•  if    A  ail   95t  337»   '<  ^  8.  ^  3^3. 


DSSCAILLES»  49} 

;^  saignée;  on  en  donne  jusqu'à  quatre 
^,  pour  un  médin.  Les  capitaines  de 
,,  navires  y  qui  sont  très  «économes,  nour* 
9,  Tissent  leurs  équipages  avec  des  Cailles 
,,  dans  les  du  tems  passage  ;  car  c'est  ce  qui 
^,  est    à  meilleur   marché.     Des   matelots  se 

^,  sont   même    plaints    de    ce    qu'on   ne   les 

•  j 

„  nourrissoit  que  de  Cailles.  Quoique 
„  excessivement  grasses^  elles  ne  sjont  pas 
,,  aussi  bonnes  à  manger  qu'en  Europe» 
,^  Les  habitans  -de  Santorin  en  font  des 
^  provisions ,  qu'ils  conservent  dans  des 
^  jarres 9  en  les  confisant  dans  du  vinai- 
„  gre.  A  Cérigo  (ancienne  Cythère)  les 
^  habitans    les    salent. 

,,  Souvent    des    troupes    de    Cailles    tom- 

„  bent     en     foule  ,  sur,   les    batimens    qui 

^,  naviguent    dans    le    Levant;    elles  se  lais- 

,  sent   prendre  à  la  main.  (p).    Le  passage 


mm 


CP^    Ocst    ici    le     lieu    de    citer    la    deicrlptioa 
^^argée  de  merveilleux,  que  nous  liaonf  daos  Pline, 

Lc8   Caillef   dit  •  fi ,    Tolent  par    n*oupet ,    comme 
Jes    Grues  9  non   tans    danger  pour    les    nav/gateurt 
lorsqu^ilt    approchent  des    riva|[es;    car   souvent   la  ^ 
Volée    entière    Tabbat    êvtt     les     yollci»     toujours 


•  V 


4H  U  I  S  L  0  I  R  E  ' 

^  de»  Cailles  à  Malte  est  considérable  y 
^,  elles .  D'y  abordant  qu'avec  un  vent  fa-? 
„  vorablc  ;  souvent  un  rumb  de  vent 
•»  contraire  les.  force  de  s'abattre  dans 
^i.Ia  mer,  et  il  eni  périt  besacoup  4ç 
,,  tt.ute  manière.  Ce  voyage  leur  est  fa*- 
^y.  tal  et  il  faut  une  néjccssité  bien  près* 
>,  santo  pour  les  forcer  à  rcntrcprcndre»'' 
A    ce    :tine     Sont^im    nous    apprend    dana 

é 

.les  ffticlefi  précités,    on  peut  encore    ajouter 
lc5   observations  snlvantes. 

pendant    la    nuit    et     sutnncrgc    le    vaisseau.      Elles 
cnt  dans  leurs    voyages  des    stations  réglées.     Elles 

■  ;        '  • 

ne  volent   point  par  le  vent    du  midi   parcequ*il  est 

humide  et  lourd.     Cependant   elles   ont  besoin  que  lé 

Vent  les  soutienne,  à  cause   de  leur   pesanteur   et  de 

Ictir  foibtesse.  Aussi  expriment  elles  la  peine  et  1^ effort 

.    .     •  »  •  ». 

paf  le   cri    qu^cfl&s'  font   entendre  en    volant.    Biles 

^«yagcmt  ddiic  ^moût   par  \in  vert  du  nord,    ayant 

Tireur  '  ffité    r OrtygSmhrê ,* "^li  "*rdl  ""des    Cailles. 

/^pervicr  enlève   la   première    qui    arrive  à  terre» 

Quand    elles     réparient,     elles     sollicitent    d*autres 

oiseaux     pour    les    aècompagner*      Le    Glottls^       le 

Hibou,  Je  Chychrame,  cddaot  k  leurs  instaocef,  par« 

té.t  avec   elle%    P:in9*    fftst.    nat*  dit    «h/im.    tr^i^ 


franco  y*  2,   Liir.  19.  /.   aéa* 


DES      CAILLES.  4^ 

M.  le  commandeur  de  Codehcu  remarque 
dans  les  mémoires,  préscn^ds  à  l'Âcadeaiie^ 
Hoyale  des  Science^  vol.  5,  page  9a,  jçd'au 
printems  les  Cailles  n'abordent  à'  Mirite 
qu*avec  lé  nord -ouest,  qui  leur  est  *  con- 
traire ,  pour  gagner  la  Provence,  ^^  et  -  qu'à 
leur  retour,  c'est  le  sud -est  qui  les.  amèoe 
dans  cette  île,  parce-  qu'avec  î ce'  vent  eHes 
ne    peuvent  aborder   eri   Btirbafie* 

Nous  voyons,  dit  BulTon^  que  '  Pauteur 
de  la  Nature  s*est  servi  de  ce  moyen, 
comme  le  plus  conforme  ♦  aiix  loix  générales 
qu*il  avoit  établies,  pour  envoyer  de  nom- 
breuses volées  de  Catien  aux  Israélites  dans 
ie  [désert  (^);  et  ce  vent,  qui  étoit  le 
f  ad  -  est,  p^soît  en  effet  en  '  Éjypte ,  en 
^^opîe,    sur    les    côtes    de    la  mer  Rouge^ 

CO  n'excita  aans~ler  cTeux  '  te"  veur^offënt; 
^t  II  âmtoa  par'  ^  force  îr  vent'  diT  ûittlf*^  ^Et 
il  fit  pleuvoir  ê\xT  eux  ■•ïe  la  chrflr  'éomrtit'  h 
poonièn^  tt  ài$  olïeïtfx  vàlanf,  en  jxné  qtfaillté 
pûreîtîà  tu-  sffb1«  <îé  û  Stitr\  '  kr:r  ^cotamè  le  laUoA 
de  h    mer«  •  Pfimm^^    hXHiriiix  atf,-  ay,     # 


3 


4f«  .HISTOIRE 

« 

et    tn    un    mot,     dans    les     pays     où    les 
Cftilles    sent    en    abondance(r). 

Les     navigateurs     dans     la     Méditerannée 
assurent,    que    quand    les    Caillos    sont  'sur« 
prises    dans   leur    passage  par    le  vent   con^ 
traite,    elles    s'abattent    ainsi    que    beaucoup 
d'espèces     d'oiseaux      voyageurs»      sur     les 
vergues    et    sur    l9S  cordages    des    vaisseaux 
qui  se  trouvent  à  leur  portée;    ne    pouvant 
atteindre    ce    but     eîles    tombent    dans    la 
mer,    et    qu'alors    on    les    voit    flotter    et 
se    débattre    sur    les    vagues,    une    aile    en 
Tair,    comme    pour    prendre    le    vent;    d'où 
|)uclques   naturalistes    ont   pris    occa  ion    de 
dire^     qu'en'    partant    eHes    ^e    munissoient 
d'un    petit    morceau  de    bois,    qui   put  leur 
servir    d'une    espèce    de    point     d'appui    o9l 
de    radeau,     sur    lequel    elles   se    délassoient 
■de .  tems    en    tems,     en     voguant    sur    tes 

^^mmmmmmmÊtmm^mm     i         i      ii  ■■     ■  i— ^^^^— i^ 

Çr^  Sinui  Arabious  cotuniiclbut  plurimiua  ibundat^ 

0 

Ç^  oijqaux  toat  .  aQmbreur  wt  eayiromi  de  la 
sitr  It^uge,  et  dans  los.^lieuz  .^ue  let  IsnéZfte» 
traTertèreat.  en  ëmigrant  d*£gypte  ea  Palettiaos 
BêiêH^tê*  9oyê§^  €H  PêÊst*  f.  a?9« 


D  E  s    C  A  IL  L  E  s,  497 

flots,  de  la  fatigue  de  voguer  dans  Tair 
(j):  OD  leur  a  fait  aussi  porter  de  peti- 
tes pierres  dans  le  bec,  selon  Pliae»  (0» 
et  Oppien.  Il  en  est  de  eeci^  comme 
de  quciqnes  autres  circonstsnces  chargées 
de  merveilleux  et  indiquées  par  Pline;  le 
Hâle  de  genêt  de  Buffon  (u),  (prob^UemenC 
fortygometra  de  Pline)  et  d'autres  oiseaux, 
accompagnent  'quelquefois  les  violées  de 
CsïiUes,  et  une  telle  circonstance  a  suffi,  pour 
leur  supposer  un  guide'  ou  chef.. 
Quoique    les    Cailles    changent    de     climat. 


.m 


(f)  Foyez  AÏdrov.  Orn-  v.  a ,  p-  156« 
^O  S'  J^s  Cailles  le  sentent  arrêtées  par  un 
souilc  contraire  elles  enlèvent  de  petits  cailloux  , 
et  te  remplissent  le  gésier  de  sabie  pour  s'affer* 
niir  contre  le  vent*  Elles  sont  très  avides  de  la 
graine  d^ellébore  ;  ce  qui  les  a  fait  'bannir  des 
tables.  Une  autre  raison  de  cette  répugnance 
pottT  leur  chair,  c^est  qu'elles  sont  sujet  es 
à  \?épUepiie«    Fnyz    Pline    traduct^    Franc*  Uv.  lo» 

C^r)   Gaftmm'a    erest^  Lath  Tnd.  y.  3,  p.  ^51.  •  Cette 
espèce  appartient    plutôt  dans   ie^ genre   Pouid-d^^^u^ 

et    point  dans  celui  du   Râle. 

t  *  'î  '^ 

Tm$  m.  h  h 


içSv  .HISTOIRE 

it    en     resté     toujours    quelques-unes,    soiç 
qu'elles    Valent     point    la    fores    de     suivre 
les  antres ,    ou    que ,    provenant    cf une    c  u- 
yfée  tardive,    elles  soient  trop  foibles  et  trop 
jaunes    pour,  talvre    les    autres  au    tems   du 
passage;     il     en     reste     aussi    en    Espagne 
dans   le    royaume    de  Napica    dans   les    lies 
de    la    Méditérânne'e,    où    elles    s'arrêtent  t 
leur    passage,    dans  l'Archipel,    en    Turquie, 
'(0nfiQ    partout    dans     Jes    pays    méridionaux  ^ 
où    rblver    n'est,  presque    jamais  assez    rude 
{>0Qr    faiPe  pe'rir  ou    disparokre    entièrement 
les  "irseclcs    ou    les    graines    qui     leur    ser- 

•  m 

vent    de    nourriture. 

*  *  « 

Telles    sont    les     habitudes    de    la    Caille 
Vulgaire  répandue  dans  nos  climats;  en  Asie, 

4 

où    cette    même    espèce    abonde 9    elle   émi* 

•         •    < 

gre    dans    le^    pays     méridionaux   mais    par- 

•  »    »»      .    ^ 

roit  ne  point  passer  les  mers,  pufs-qu'on 
ne  la  trouve  pas  dans  les  îles  de  1* Ar- 
chipel Indien.  En  Afrique;  et  patitoUère- 
ment  /vers  le  Cap  de  Bonne  Espérance 
i(y)9    on    en    voit   un     grand     nombre  ^    qui 


(y)   On    rencontre   aussi   des    Per^ir.x   de   divena 
eipicei  plut  ou  moins  grosies,    plus  ou  moins  dé- 


/DES      CAILLES.  499 

vîënent  des  des  contrées  situées  plus  prlo*- 
chcs  de  réquateur  ;  mais  ce  qal  mérite 
atten'ion  ,  c'est  que  les  Cailles  qui  habi- 
'tcnt  rîle  Roben,  située  en  face  de  la  bafc, 
y  sont  sédentaires  pendant  toute  faaxrrée 
Qwy  M.  Le  Vaillaat,  qui  rapporte  ce  falt^ 
-en  tire  pour  conclusion  ;  q  e  la  Caille 
^Europe    ne    passe     point    les    mers;     car> 

iiceuses  que  dans  n'>t  contr^e<i;  mais  la  Caille  et 
le  Bécassine  ne  diflTércnc  po'nt  de  celle$  d^Europt^ 
On  ne  les  voit  là  qu*â  leur  passage.  L#  yi^U 
Jê/tS  ,     I  f^oy.  en  Jfr'f.  y.  t,  p,   ic» 

(^w)  Les   Cailles    de   Pile   Robcn    et  celles   du  Cap 
n^offrcirt    absolument    qu^une    seule  et  même  cspècey 

ff 

sans   aucune    différence   qui  puisse   rendre  mon  asser- 

tion    même    douteuse  :    cependant     la   Cadie    du    Cap 

est  un  oiseau   de  passage;    ce  fait   est  .reconnu   de 

tout    le    monde)     et,     quoiqu'il    n*y /ait    que   deux 

Jieucs    de    l'ile    Ruben    â    la    terre    ferme,    il    eat 

également   constant ,    que  jamais   il   n'y   a    d'dmlgra*- 

tlon    de    ces    o* seaux  ;    ils     y     sont    toujours    aussi 

abondana  en   toutes  saison»     J'ajouterai  encore ,    que 

les    Cailles    d'Europe    sont  absolument   de    la    même 

e^ècc  que  celle-*cu     Le  FaU'ant^    i  ^oj.  en  Jfrîf* 


•      •         « 


^çm 


'  HrsrT<ri  ke 


<lit    ce    naturaliste:  •„  Si    !cs    Cailles  de  l'île 
:„  de      Robea     n'osent     franchir      le      peut 
•„  espace    qui    les    sépare    de  la  côte,    bien 
,,  molûs     encore    oseront -elles     ^Isqner     un 
„  trajet    incomparablement. plus  considérable.** 
^àis     nous     vcn.ons     de     voir    plus     haut , 
jque    ce    voyage    des    Cailles,    qui    abandon- 
nent   en .  automne  nos   climats^    et  qui  vont 
en    Afrique  y    s'élTcctue    en    passant  d'une  île 
à    Pautré,    et  en  franchissant,   par  des  vents 
•favorable^,    des    bras    de   mers    bssqz    consî- 
'dérablcis.  '  J'attribue     plutôt    \c    séjour    non 
întérompu  des' Cailies  dans  l*île  Roben  à  des 
causes     locales ,    que    nous    voyons    influer 
également  sur  celles  qui   vivent  en    Europe, 
dans    les    contrées    où    un  manque  d'insectes 

ou     de      graines     qe     les     oblige     point    h 

» 

.  quitter  des  lieux  qui  leur  fournissent  uue 
nourriture  abondante,  et  dont  la  tcmpér^f- 
ture  est  moins  variable.  En  résumé,  cccce 
différence  dans  les  habitudes  de  !a  Caille 
et  de  tant  d'autres  espèces  d'oiseaux  voya- 
geurs,  dont  je  ne  puis  parler  ici,  nous 
indique  d'une  manière  assez  claire ,  que 
les  disconvenances  dans  la  manière   de  vivçe 


DE^    CAILLES.  5ôr- 

dps  *anhnaux  ne  doivent  point  servir  de' 
njoiifs  pour  déterminer  le  naturalifite  ;  A  • 
spparer  ou  è  re'unir  des  espèces,  que  la: 
Nature  à  placées  dans  -des  positions  Con«>^ 
tfaires.-  *: 

:La  Caille  vu1g?iire  vole  avec  célérité; 
mais  eV.e  se  lève  diOBciiemcnti  et  seulement 
lorsqu'on  la  poursuit;  elle  file  droit,  à  une- 
petite  é.'évfltion  de  terre  et  ses  remises  sont 
fréquentes;  en  tous  tems  elle  court  plusi 
qu'elle  ne  vole*  Vers  le  tems  de  Taccou- 
p'ement  les  mâles  ont  un  qhant  ou  un  cri( 
d'appel,  qui  peut  se  peindre  par  les  mots 
warra ,  rparra  Suivis  de  Pichiferwick  (x)  ^ 
ce  dernier^  qu'ils  repètent  plusieurs  foia 
de  suite,  est  un  son  qu'ils  articulent  ayant 
le  eoa  tendu/  les  yeux  fermés,;  et  avec^ 
un  mouvement  de  tête  d'arrière  en  avanté 
Au  commencement  du^  printems  les  jcunej 
de  Tannée  précédente,  articulent  d'abord 
indistinctement  la  seconde  syllabe^  mais  plu^ 
tard ,      ils     l'articulent     distincte;ncnt     ^t  '   à 


Cm^    C'et  d*après   ces  cris  que  M.  Meyer  à  imposé 

à    cere    espèce     de    Caille      le    nom     de    CoturnlM 

dêefyntonam,    . 

J  A  3      " 


55,  ,'HIST-OfIRB 

pblsiettM    reprisai;  :   xyrdinaircnaent    de    trrfs 
jusqu'à   ciaq-  fois^;  sMivenc    de    quatre  à  six 
fols;    plus,   rarement     de    six     à"  Jiuit     fuis, 
c»  «îcst    un  cas    extraordinaire  que  quelques 
individus     repètent    ce    cri    jusqu'à    dix    et 
4ouze  fois    de   isulfe:     plus    U   est    clair   et; 
sonore,      plus  on    fait  cas    de   ces   individu? 
(Aie    les    oiseleurs    vendent    fort    chers.     La 
fetnello     articue-    des     sons    âiBireas     pour 
rtppfclv'f   sa   cmve'e    <y). 
•  Le  Ràssagc  dos    Cailles .  comme   Je    l'ai  dit 
plus   haut,    a    toujours    lieu    dans    \ca   nuit» 
«laires     ou     au     crépuscule.      Blcs     vivent 
dans  les  différents   climats   de   l'Europe,    s<A- 
vant   ta    température  qui  y:  règne,     le   plus 
habituellement     nous    les    voyons    daus    tvos 
Champs    au    commencement  du   mois   de  m», 
et     rarement     p'^us     tard    que    les    demiçi» 
Jours    d'avril;  leur    départ   est   limité,   entre 
les     derniers    jours     do    septembre   et     l«« 
premiers   jours   d'octobre. 

U  mâle  est  très  îascift  on  a  vu  vm 
inâlc,  dit  nuffon,  réitérer  dans  un  jour 
îusq  l'à     douze     fois     ses     approches     avec 

*  •        .  -     -  ^^-^^—^^ 

(^f)  ^Iwtcin ,   Sfturg.  DeuttcM.  ».  i,  t-  ^^' 


{DES      CAILLES.  fo| 

j>TusteQrs   fetneiles    kidistinoiemeiitt    Bechst^ki 
semble    xïe    poins     croire     à     It     polyptuiq 
de  cet  oiscaa ,    mais  je    crois    qu'il    a    tprci 
jLa     femelle   :nt    fait    xixfnhe    couvée    danf 
nos    cltmats^^     mais    il    est    probable    qu^^Ue 
en    fait    deux    dans    les    pSijB    plus    mérïdi« 
oneaux,    comme    nous  ,1e   voyons    dans    le 
plus    grand    nombre    des    espèces)  'd'oiseaul 
qui    habitent    des     climats     ttiffér^ts  :     elle 
pond    assez    tard    vers    fai    fin     de     juillet 
et    dépose     dans     un    petit   'trou,    entoura 
de    quelques     brins.   d*berbe ,      depuis     huit 
jusqu'à  quatorze  œufs ,    dont   le  fond    de  Ife 
couleur  est  d^in  jaune  verdâtre ,    ou  oUtâtre^» 
toujours    couvert     d'un     gtqn4    nembre    d^ 
tacbes    d'un    brun    foncé;     c^    tachés    sont 
ou    très    grandes,    ou    très     petites    et  sou^ 
^ent     conune     des     grains     de     stible;      la 
forme    de    Tceuf   est    obtnse ,    coUtte/  mofe 
{foœ.     La  'femelle    couve    trois    senlïaines; 
Jes    jeunes     courent    au    sortir    de    Kceù^ 
leiUe    continue     à    leur    prodiguer    des    uoiâs 
•pendant     quelque     tems     et     à     Tâge    'ib 
4iuit    jours    lis    peuvent    être     nourris    eb 
^age.     Il    se  faut    au  «aiilcrtaux    ^ue   trcfls 

A  A  4 


^4  HISTO:iRE 

mois    et     demi    pour    prendre    leur    accrois* 

sèment    et    se    trouver    en    état    de    suivre 

t. 

leurs    pères     et    mères    daus  •  les     voyages. 
Le    mâle     abandonne    les     femelles    aussitôt 
qu'elles   se   mettent    à    couver    et    ne  prend 
aucun  ^intérêt   à    ia   couvée,    on    peut  cori- 
siquammenc,     sans    taire     tort    â    la    jeune 
famille,    tendre    des    appeaux    et    des  filets 
AUX     mâles     dans  ~   les     derniers     jours     de 
luillct  et  au   commencement  du  mois  d'août: 
la   m^me    cbasse ,   faite .  à   i;ette    époque   de 
Tannée   aux    Perdrix,  détruirait  des  couvées 
entières,     M.    Bechstcin   dit,  que  les   jeunes' 
.oe    muent    point,  en     automne,    dans    nos 
«limats,    mais    qu'ils    partent  pojur  le  voyage 
ravec   la     livrée    du   jeuû    âge.     Il  eic  cer- 
tain  que    la    Caille    mue^  deux  fois   par  an, 
les    yieujt   au    mois   d'août    avant  de  quitter' 
oos     climats  ;  .  .  au      printems      les     jeunes 
fit   les    vieux   muent  une  seconde -fois  ft^nt 
d'entreprendre   le    voyage,    qui    les  ramène 
:4ans    nos    -contrées*       Les     mâles     dans   II 
^première     année     ne      difièrent     point    défi 
femelles,      et     c*est     seulement     à    la  moe 
'4'itutuiimc ,       qu'on     peut     Iqs     .distiD{uec 


DESCAILLES^  505 

|Mir  les  <:6nlcurs  *dont  il  sera  fait  xnentioa 
plus  bas.  Leur  nourriture  consiste  en 
toutes  sortes  de  semences,  de  graines,  cc 
de  jeunes  pousses  des  herbes;  les  insectea 
ec  les.  œufs  de  fourmis  des  prés  leur 
sont  encore  plus  nécessaires  qu'aux  Perdrix, 
La  manière  de  chasser  cet  oiseau  s'exécute 
de  diffcrcnies  manières ,  mais  le  plus  bâbi-«  • 
tucUcmenc  au  faiïil  avec  le  chien  d'arrêt^ 
Xa  manière  de  construire  les  appeaux  ec 
les  Blecs^  et  I9  méthode  pour  s'en  servir, 
se  trouvent  dans  le  précieux  recueil  des 
rechcrcbes  en  histoire  naturelle,  publiées  dan^ 
la  deuxième  éiicion  des  œuvres  de  M^ 
3eciistein    sur    les   oiseaux   de    l'Allemagne. 

Le  caractère  querelleur  des  Cailles  a  aussi 
servi  pour  les  faire  battre  en  public,  comme 
les  CoqS;  ces  espèces  ^de  joutes  étoient^ 
suivant  BuSbn,  très  usitées  du  tems  des 
'  anciens;  Solon  vouloit  même  que  les  enfan; 
et  les  jeunes  gens  vissent  ces  sortes  d^ 
combats  pour  y^  prendre  des  leçons  de> 
courage;  et  il  falloit  bien  que  cette  sorte 
de     gymnastique»    qui   nous    semble    puérile , 

w 

iàc     en    faonnear     parmi    les    Rominns,    ee 

hhs 


£0«  HISTOIRE 

qu*elle  tiat  à  leur  politique,  puisque  oon^ 
voyons  qu'Augu&tc  punit  de  mort  un  préfet 
d'Egypte,  pour  avoir  acheté  et  fait  servit 
Sur  sa  table  un  de  ces  oiseftux,  qui  avoit 
acquis  de  la  célébrité  par  ses  victoires  {z\ 
J'aurai  occasion  de  parler  plus  au  long  de 
tes  combats  de  Caillea,  de  Turnix  et  même 
de  différentes  espèces  d'insectes»  qui  ont 
fieu  dans  quelques  pays  de  l'Asie,,  lorsque 
je  décrirai  Tespèce  de  Turnix,  désigné 
sous    le    nom    de    ambMart. 

La  -Caille  vulgaire  mesure  en  totti'lté  de 
sept  pouces  trois  lignes,  jusqu'à  rix  lignes 
et  quelquefois  d'avantage,  suivant  tes  Ueini 
qu'elle  habite;  le  bec  est  long  de  sept  lignes, 
et  haut  à  sa  base  de  trois  lignée;  /e 
tarse  mesure  un  pouce  ;  le  doigt  du 
milieu  avec  l'ongle  porte  la  même  lon- 
gueur; dans  le  mdle  âgé  d'un,  an,  et 
après  sa  seconde  mue,  les  plumes  *  ia 
tête  sont  d'un  brun  foncé  avec  des  bords 
roussâtres  ;  au-dessus  des  yeux  est  une 
bande  d'un  blanc -jaunâtre  qui  se  dir^ 
de    chaque    côté     sur     la     nuque,    où    elle 


^2)   Buffont  i  l'article  de   la   Caille  d'Europe. 


DES     C  A  I  L  L  E  H.  S07 

t^é^arglt;    laine    semblable    bande»    mais  moips 
large,    passe  au -milieu  du  crâne  ^    ei  aboutiit 

à    Foccipiic  ;     les     tempes   *  sont    d'an    roux 

I 

brun;  sur  la  gorge»  qui  est  d'un  roux  foncé. 
8c  dessine  immefd.'acemcnt  en  dessous  du  bec  uâ 
espace  noirâtre ,  plus  ou  moins  foncé  suivant  1 
l'âge  ^  la  gorge  est  entourée  de  deux  bandes  de*» 
xni  drculaires  ^  d*an  brun  marron  ;  la  première 
part  de  la  base  du  bec,  mttS  )a  seconde 
de  Foriûce  des  oreilles  ;  leSr  plumes 
qui  couvrent  la  partie  Supérieure  du 
eou ,  te  dds ,  le  '  croupion  et  les  scapu* 
laires  ont  chacune  dans  leur  milieu 
nne  bande'  longituJinale  jaunâtre ,  qui 
s'étend  sur  toute  la  longueut  de  la  ba^ 
guette  ;  le  reste  de  ces  plunics  est  varié 
ou  rayé  rransversaflôment  de  noir,  de  roux 
et  de  gris  |  les  couvertures  des  ailes 
font  d'un  gris -roux  avec  de  petites  ban* 
des  transversal <?s,  jaunâtres  et  roussâtres, 
•et  chaq^ie  plume  a  dans  son  milieu  une 
petite  ligne  longitudinale,  jau..âtre ,  et  très 
étroite  ;  les  rémiges  sont  d'un  brun  cca« 
dré,  coupé  'sur  les  barbea  extérieures  par 
*d€    petits    zig^agt    roux;  '   les    plumes    àe 


568  HISTOIRE, 

\2l  partie  infôrienre  do  devant  de  cou  et  ccN 
les  de  la  poitrine  sont  d'un  roux  très  clair, 
ûvec  une  bande  longitudinale,  disposée  sur  !e 
haut  de  la  plume;  tout  le  reste  des  parrîerf 
inférieures  est  d'un  blanc  jaunâtre,  à 
l'excepiion  des  plumes  des  fiancs,  qui  ont 
une  bande  longitudinale,  blanche  dans  lent 
milieu  et  d'un  roux  marron  avec  quelques 
taches  noirâtres  :Sur  les  côtés  des  deu)ç 
barbeff.  En  éxA  ,  le  bec  est  de  couleur  de 
icorne  noirâtre,  mais  en  hiver  il  est  cendré; 
l'iris  est  d'un  brun  olivâtre;  ks  pieds  aind 
que    les    ongles    sotit  .de  couleur   livide.. 

La   femelle    se'  distingue    du   mâle  sidultei 
-par    la    gorge. qui    est   blanchâtre    sans    aur 
cune    tache  ;      par    les     couleurs    du     dos 
qui  sont  plus  foncées  ;    par  les  pluite^  de  It 
partie   inférieure   du  cou  et  par  celles  de  Ui 
poitrine  qui  portent  d^  petires^  taphes  nôirps^ 
.paroissent  gnyelées; 'enfin  par  le$  plumes  des 
flancs,  dont  les  bords  sont  d'un  jaunâtre  clair, 
mais  avec  quelques  grandes  taches  noirâtjeft. 
Elle,  a  comme  dans  le;  mâle^  les  trois  bandes 
jaunâtres  sur  le  haut  de  la  tête  ;  et  à-  la  base 
du    bec;    vers    rocificQ  dps   oreilles    se  dis* 


D  E  s      C  A  I  L  E  E  s.  £D>: 

tîngucnt    deux .  petites  bandes    brunes,    mais 
qui   ne    se    prolongent    point    autour    de    la   * 
gorge    comme   chez    le   mâle. 

A  la  première,  anjiée,  les^'  mâles  ne 
ëifferenc  point  des  femelles,  et  ce  n'est 
.qu'après  la  seconde  mue  d'automne,,  qu'on 
lîistingue  les  premiers  par  le  brun  de  Id 
gorge,  et  par  le  noir  plus  où  moîr.s  profond 
qui  se  trouve  immédiatement  au-dessous 
du  bec;  ce  n'est  qu'à^  la  -  troisième  mue, 
que  les  petites  taches  disparoîsscnt  totale- 
ment sur  les  plumes  du  ,cou  et  sur 
celles  de  la  poitrine,  et  c'est  alord  que 
la    gorge    devient    d'un    brun    noirâtre. 

La   'Caille     vulgaire     est     répandue     dans 

toutes    les    contrées    du    midi   et    du    centre 

de  l'Europe;   vers  le  nord,    on  ne  "la    voit 

point     pousser      ses     voyages     jusques     eqi 

Lapponfe,    ni    du    côté     de    l'Asie     jusques 

en     Sibérie     dont     élte    ne     visite    que     la 

partie    la    moins    froide;    elle   est    également 

Tépandue     dans    la    plus    grande    partie    de 

TAsie;     en    Chine    elle    est  très^  abondante, 

mais     elle    ne    passe     point    la     chaîne    de 

:Jiaute3    monugnes ,    qui   séparent    l'Inde   du 


Sro  HISTOIRE 

reste     de     cette     vaitj     partie     du     inonde  j 
•  on    ce    la    trouve    son    plus  »    dans    les  ika 
de     Pocéan    .1,  dier.       En     Afriq- c    re>pèce 
çst     très     nombreuse ,     mr\is    il    c>t    crtain 
qu'el'e     n'est     point     répandue     en      Améri-» 
que,    puisqu'elle     ne    peut    traverser,     d*;:n 
seul    vol,    des    espaces    de    mers  aussi  con« 
Eidércbles,    et  qui   ne    lui   fourniraient   point, 
comme    dans    le    trajet    d'Europe  en   Afrique 
par    la    mer    Méd:téranD  c,    des    îles,    pour 
servir     de     lieux     de    repos  :     elic    n'a     pa 
passer    dans    le    nouveau  continent  ^  en  ÎTan* 
chissant    les    glaces    du'  pôle,    par -ce- qu'elle 
ne    pousse    point    ses     voyages    jusque    dans 
les    contrées    du    gobe    couvertes   de  glaces 
eternellçs,    .  Les     Cailles     d'Amtriqae,     MiDSi 
Bommées    par    les    auteurs,    sont    toatXîs    du 
genre    de    la    Perdrix  ;    ces  prétendues  Ca  //ei 
d'Amérique   appartiennent  dans    la    trojs  èma 
.division    de    ce    genre  avec  tous   les  autres 

ColijijSf 

.  Comme  upe  variété,  produite  par  la 
localité  et  par  une  nourriture  surabondante  » 
on  peut  én^mérer  le  Chrokiet  ou  la  grande 
ÇçitU    4t    Pqkt!n€    indiquée    par    le    jésuio: 


DES     CAILLES. 


51 1 


Rhazynski  ;   celle  <•  ci   ne  diacre    de .  la  Caille 

r 

vulgaire  que  par  la  grandeur.  Jobson  dit 
aussi,  que  les  Cailles  de  la  Gambra 
sont  aussi  grosses  que  nos  Bécasses  ;  mais 
il  est  à  présumer  que  cette  Caille  da 
Sénégal     çst    d'espèce    différente. 

La  Caille  varie  aussi  accidentellement; 
âans  ce  cas  on  voit  des  individus  d*un 
blanc  pur  sur  toutes  les  parties  du  corps; 
d'autres  sont  variés  ^de  quelques  plumes 
blanches  y  ou  bien  Tune  on  Tautrc  partie 
du  corps  esc  blanc ,  ou  d'un  jaune  blan-* 
diâtro» 


"^^ 


1 


I 


£13  H  I  s  t  0  I  R  I^ 


mi 


CAILLE    NATTEE. 


Coturnix  textilis.    ^.thK 


M 


ODELÉE  sur  Tes  formes  de  i\otTe 
Caille  vulgaire,  Tespèce  distincte  de  cet 
article  est  toujours  d'une  taille  inTérieure^ 
mais  son  bec  "est  plus  gros  et  plus  fort 
que  celui  de  cet  oiseuu;  son  plumage^ 
parroît  encore  au  premier  coup  d'œft  Ae 
même^  cependant,  il  est  bien  plus  ma- 
culé de  raies  et  de  taches  foncées,  et 
les  parties  inférieures  ne  portent  point  une 
couleur  .  uniforme ,  mais  la  livrée  du  mâle 
.comme  Celle  de  la  fcmelie,  imite  assez 
bien  un  tîssu  natté  de  couleurs  noires, 
blanches  et  rousses;  une  large  bande 
noire,  lorgltudinale ,  qui  s'étend  au  tnl- 
iicu  de  la  poitrine,  jusques  sur  le  ventre, 
distingue    encore    cette    espèce  de    la    CaiUe 

vulgaire. 
La    longueur    totale    est    de    six     pouces; 

le    bec    e6t   long    de   six   lignes    et    haut    à 


Ï)ÉS     CAILLES.  $ii 

te  base  de  quatre  lignes)  le  tarse  ineSurë 
onee  lignes >  et  le  doigc  du^itiilieu  avec 
l'ongle    porte    la    même    longueur. 

Le  mâle  se  distingue ,  en  ce  que  sut 
là  gorge  il  se  dessine  dans  un  espacée  d'un 
blanc  pur,  une  bande  noire  de  forme 
tritingulaire;  des  angles  latéraux  de  cette 
bande  s^étcnd  de  chaque  côtd  une  étroite 
raie  demi  -  circulaire  qui  se  termine  à  l'orifice 
des  oreilles/  sur  le  devant  du  cou  est  une 
large  bande  longitudinale  noire,  qui  s'étend 
jusqucs  sur  la  poitrine;  les  plumes  de  cette 
partie,  de  même  que  celles  de  toutes  les 
autres  parties  inférieures  sont  blanchâtres  ;  « 
au  milieu  de  chaque  plume  est  une,  bande 
longitudinale  d'un  noir  profond;  cette  bande  * 
est  bordée,  de  chaque  côté,  par  un  trait 
longitudinal  qui  est  blanc  ;  le^  bandes  sur-^ 
ciliaires,  et  celle  qui  passe  sur  le  milieu 
du  crâne ,  sont  absolument  semblalcs  à  celles 
de  la  Caille  vulgaire  ;  les  plumes  da  . 
cou,  du  dos,  des  scapulaires  et  du  crou-^ 
pion  ont  dans  leur  milieu  une  large  tache 
jancéolée  d'un  blanc  roussâtrc,  bordée  dcf 
2K>ir;    le    teste   de   chaque   plume    a  sur  ust 

Tme  JÎI.  a 


^14  HISTOIRE 

fond  bran -<  cendré ,  de  grandes  tacher  noires 
coupcfes  par  des  bandes  rousses  fort  ëiroi* 
tes  ;  les  couvertures  des  ailes,  sont  cen^ 
drées  e%  coup.écs  par  des  bandes  jaunâtres 
bordcfcs  de  noir;  les  pennes  secondaires  et 
les   rémiges    sont   cendrées. 

La  femelle  diffère  du  mâle^  en  ce  que 
la  gorge  est  d*une  seule  couleur  de  roux 
olair>  ou  de  blanchâtre  terminé  par  une 
raie  noire;  elle  a  comme  le  mâle  ia  bande 
noire»  qui  est  inégale  dans  sa  largeuf  »  et  qui 
ae  prolonge  depuis  le  nûUcu  Au  cou  îusq;ae 
sur  le  ventre;  les  parties  supérieures  tout 
aussi  colorées  des  mêmes  teintes;  mais  les 
parties    inférieures    difRrcnt,    en    ce  qu'elles 

»  tout  d'un  blanc  roussâtre ,  qui  est  inéguliére* 
ipent  marqué  de  points  et  de  taches  noires* 
Le  bec  est  brun  et  les  pieds  sont  jaunâtres. 
La  Caille  nctt:?e  parcît  de  la  même 
espèce  que  celle  indiquée  par  Sonaerat, 
sous  le  nom  de  pêtkê  Catile  de  (iingi^  et 
par  Sonaini,  sous  celui  de  Caiite  dâ  la  $ÙH 
i$    Corwmd$t   (a);     il   semble  par    les     de^ 


1>  E  s     d  A  t  L  t  Ë  S:  i(f5 

iBCrlpâons  âe  ces  auteurs  ^  que  la  facHé  noire 
et  triiû^Iaire  q&e  le  mile  adulte  p^te  suc 
la  gorge  ^   n'existe   point   chez   les   jeûnes. 

On    trouve    l'espèce   sur    le    continent   àê 
llnde*     Les   Individus    qtii    font    partie    4e 
mon  cabinet  m'ont  tftë  envoyés  dft  Befigal^ 
]e   Muséum  de  Paris  possède   aussi   tin  ttAtû 
M  «ne  fimielle,  91!  viennent  de  ce  paysi 


|il«MfÉÉ*«ftaHMÎHl*l 


l/a 


5i<J  HISTOIRE 

«— ^— — ^—^  III  I  I        I  I     ■  «  ^ 

CAILLE    FRAISE. 

V 

Coturuix  excalfactorla.     MihK 


J'AI 


dit    à    rartîcle    de  la    Caille  viilgaîre, 
.  que   les  .  Ciiinois   de    la    partie   septentrionale 
de  ce  vaste  empire ,  font  encore  •  usage  d'une 
seconde    espèce    pour   se    ciiau/fer    les    mains 
en   hiver,    le  bjls  étant  fort  rare  chez  eux. 
En    effets    ces    peuples  nourrissent  une  muh 
titude    de    ces   petits    oiseaux,    qtfWs    tien- 
nent    dans    des  cages,    et  les  portent  vivans 
pour    se    tenir    les    mains    chaudes,    ce   qui 
fait  supposer  dans   ces    animaux    une  chaleur 
naturelle  très  forte.     Les  Chinois  se  servent 
encore    des    Cailles    fraises    pour    faire  battre 
les   mâles    les    ^ns    contre    les     autres,    et 
ils    font    à  cette  occasion   des   gageures  con- 
sidérables.    Je    parlerai    plus   au  Ion;  de  ces 
combats,     en   usage     dans     Tin  de,  à  Vattlcle 
du    Tumix    combaitant. 

Il  paroît  que  cette  petite  Caille,  dont  11 
longueur  totale  n'excède  pas  quatre  pouces, 
opère  aussi   des   vo^jages    réguliers  et  pério- 


DES      CAILLES.  517 

diques  ^     même ,  •  qu'elle    traverse    des    bras 
de    mer;     car    on    ne  la  trouve  pas  unique* 
ment    sut    le     continent    en    Chine,     nais 
elle    visite    aussi    les    nombreuses   îieS  répan- 
dues  dans  rocéan  Indien,    puisqu'on  la  voit 
aux    Philippines,    à    Timor    et    probablement 
aussi  dans  quelques  autres  îles  des  Moluques; 
on    ne    sait    point  si    elle   .visite    aussi    les 
lies    de    la    Sonde    où    elle    peut    se   rendre 
par    h.  presqu'île  de    Malaca,    en  traversant 
le    détroit    de   ce    nom    pour    arriver  à    Tile 
de  Sumatra,  d'où  elle  peut  se  répandre  plus 
sûrement  d'une   île    à    l'autre,   jusques    aux 
Philippines;    car    il   s'oppose    des     difficultés 
pour    croire,    que    ces    petits  animaux  puis- 
sent franchir ,  d'un  seul  vol ,  l'espace  de  mer 
qui   sépare  les  Philippines  du  continent. 

Comme  le  mâle  et  la  femelle  de  cette 
jolie  espèce  diffèrent  assez  par  les  couleurs 
du  plumage,  il  n'en  a  pas  fallu  davantage 
aux  méthodistes  pour  en  former  deux  espèces 
distinctes,  et  c'est  ce  qui  à  eu  lieu;  le 
mâle  sous  la  dénomination  de  Fraise  ou 
petite    Caille    de    la    Chine  (d)    a    été     très 

Qa)  Courturnii  philippenils    Brhs,  Orn.  y.  i,  p.  «54^ 
perdlz  cbinensit,    Laih.  M.  n  2,  f.  sa»  fp-  39. 

i  i  % 


fi9  :    il  I  8  T  0  ï  R  E 

exactement  Qguri  par  Bu&bix  et  par  Edr 
ward^i  nous  "voyoas  la  femelle  décrite 
fC  figur^9  dans  le  voyagç  de  SooneraC  à 
to  Chinç  et  4  la  Nouvelle  Guinée  »  sous 
\^  nom  de  petite  ǻllf  de  M^Iq  (&)t 
et  reproduite  di^ns  toua  les  livrça  d'UstoirQ. 
naturelle  2  comme  espjice  distincte  du  mft.la^ 
yxxn  et  l'autre  sont  cependant  très  bie4 
caractérisés  par  le  manque  de  quelle^ 
remplacée  par  lea  lo^g^uec  plumes  du  crouf» 
pion  y    qui    recouvrent  cette    partie* 

La  longueur  totale  est  de  c^uaue  ^\)ee^\ 
le  beç  4  cinq  lignes,  le  tar^o  neuf  lig^ 
«es^  le  doigt  du  milieu  avec  l'oi^Vo 
en  a  l^uit.  Le  mâle  adulte  oa  vieux  ^  a 
«ur  li^  gorge  un  grand  c&pace  triaogtiiaireji 
d*un  aoir  profond  i  depuis  la  racine  da 
bec  s'étend  une  large  mous  tache  Uanciie^ 
bordée  tout  à  Tentour  de  noir;  un  hanssev 
col,  d*un  blanc  pur,  se  dessine  en«dessoaa 
<lu  noir  de  la  gorge;  lejs  bords  takéraïQX 
de  ce  bausse-col  remontent  jusques  ^  Xoàr 
Hce   des    orciUea»    i(   est   entoura  par   we 


^^mmm^mm^Êmimfmm^m^mam^l^n^Fm 


D  E  s    C  A  I  L  L  ES  519 

petite  bande  noire»  qui  semble  en  faire  le 
liséré;  le  front,  une  bande  au  «dessus  des 
ycux^  la  poitrine  et  les  flanc0  sont  d'un  bleu 
de  plomb»  seulement  marqué  sur  quelques 
plumes  des  flancs  par  de  petites  bandes  noires: 
le  milieu  du  ventre,  les  cuisses  et  Tabdomen 
sont  d'un  roux  marron;  toutes  les  parties 
supérieures  ainsi  que  les  longues  plumes 
qui  recouvrent  le  croupion,  sont  d^uit 
bron  cendre  varié  de  grandes  et  de  petites 
taches     noires,      et     de    bandes    de    cette 

■ 

couVeut;  le  plus  grand  nombre  de  ces 
plumes  a  les  baguettes  blanches;  les 
tilcs  sont  d'un  cendre'  brun,  mais  les 
pins  grandes  couvertures  ont  du  bleu 
couleur  de  plomb  vers  leur  extrémité,  et 
elles  sont  bordées  et  terminées  de  marron: 
te  bec  est  noir;  les  pieds  ei  les  ongles 
sont   jsunâtres* 

L«  femelle  adulte  à  toute  la  gorge  et  te 
til&eu  du  ventre  d'un  blanc  pur;  les 
Jones,  le  front  et  une  large  bande  âu- des- 
sus des  yeux  d^un  roux  clair;  les  plumes 
de  h  tête  noirâtres ,  terminées  de  dciidré; 
«ne  étroite    bande   longitu^ale  f^étend  sw 

<'4 


giç  HISTOIRE 

Iç    milieu    du    crâne;     les    plamçs     du    dos 
et    celles    qui  recouvrent  le  croupion,    sont 
Toisses   avec    des  taches  noires    et  des   traits 
longitudinaux^      4'un     blanc     roussâtre;        les 
scapulaires     et    les     couvertures    4es     ailes 
^ont   d'un  brun   cendré,    marqué    de    zigzags 
noirs  très  déliés  et  de  quelques  grandes  taclies 
noiccs  disposées  sur  les  barbes  intérieures;  la 
poitrine  les   côtés    du   vciitre,  les    cuisses    et 
Fabodmen   sont    d'un  cendré  clair  rayé  trans- 
versalement    de   bandes    noires;     les    plumes 
des    flancs    ont    une    légère    xevute  TOMSsâue; 
les    ailes    sont   d'un     cendré    brun;     le    bec 
est     brun    et    les   piçds    sont    comme    dan$ 
le    mâle« 

Plus    les    femelles    sont    vieilles  ^    plus    Icç 
couleurs    du    plumage   sont   claires ,    le    cqqt 
traire  a  lieu  che^  les  mâles ;^    ceux-ci,  -dans 
la  première  année,  ressemblent  aux  femeHea;» 
mais   on    distingue  les  jeunes   mâles  dès  leur 
première  mue,  parjps  couleurs  plus  sombresr» 
par    un   plus    grand  nombre  de   taches  noires 
sur    les  parties  .supérieures  et  par  la  couleur 
plus  foncée   du   bec:    on  voit  des  mâles  ^  à 
V^poque    4e   leur   seçoqde  mue,    qui    portcaX 
çneo^ç  quelc^ues  plumçs  du  jeun  «âge. 


DES     CAILLES.  531 

Plus   de  vingt    individus  ^     de  tout  âge   et 

des    deux    sexes,     m'ont    e'te     airessés     de 

Batavia    dans    ime  collection   d'oiseaux ,  faite 

apx  Moluques  et  aux  Philippines-,  ,ce   grand 

nombre  d'individus ,  m'a  servi  de  comparaison 

dans    la    description    que  je   viens  'de  tracer. 

Les    naturalistes,     qui     accompagnèrent     le 

capitaine    Baudin   dans  son  expédition  autour 

du      Monde,      disent    avoir     trouvé      cette 

espèce  k  l'île  de  Timor ,  l'une  des  Moluques  ; 

Sonnerat    ]'a     vue    â    Manille    dans    l'île     de 

Luçon-,    à   la    Chine   l'espèce    est  également 

très    abondante. 

Les   indications-  suivantes     ont     rapport   à 

des   espèces    de    Cailles,     que  je  n'ai    point 
çu    occasion    de   voir    en   nature. 


CAILLE    À    GORGE    BLÀNCHÇ, 

coturoix  torquata.    Mauél. 


XVXauduit  fait  mention  de  cçtte  espèce, 
çn  ces  tprmes.  Elle  a  Iç  sommet  de  la 
tête  noirâtre;  les  joues  d'un,  noir  fonccS, 
qui  s'étend  sur  les  côtés  et  sur  le  devant 
^0    cou^    et   forme    un    cadfç  autour   de  la 

H5 


S22  HISTOIRE 

gorge  9  dont  >  la  couleur  est  d'un  blanc  pur 
ec  éclatant)  une  bandelette  blauche  prend 
son  origine  à  la  base  de  la.  mandibule 
supérieurç,  passe  au-dessus  des  y  eux»  et 
se.  prolonge  en  arrière  presque  jusqu'à  l'cx^ 
trémité  du.  cou:  le  derrière  de  la  tête 
est    brun;    le    haut   du    cou    noirâtre,    raye 

4 

longitudinalement  de  blanc- sale  ;  le  dos 
est  d'un  brun  onde  transversalement  de  noir; 
le  ventre  jaunâtre  parsemé  pardWemeut  de 
petites  lignes  posées  en  zigzags;  le  croupion 
et  les  couvertures  supérieures  de  \a  queue 
sont  d'un  gris  varié  de  brun;  celles  de 
Taile  5ont  brunâtres:  les  plumes  scapulùres 
et  les  petites  pennes  des  ailes  ont  do  brou 
mêlé  de  gris  du  cdté  extérieur,  varié  de 
roussâtre  intérieurement^  et  coupé  de  noir 
dans  le  centre;  il  y  a  sur  les  flancs  de 
larges  bandes  longitudinales,  brunes,  bordées 
extérieurement  de  points  blancs  enviroonés 
de  noir;  les  rémiges  sont  brunltres^  et 
les"  pennqs  de  la  queue  sont  cendrées.  On 
ignore  la  patrie  de    cet    oiseau. 


DES   CAILLES.      5*3 

CÂILLB   BRUNÇ. 

Corturnixg  rUea.    MIU. 


c 


itte  espèce  est  U  Caith  brune  d$  Ma^ 
4hgascar^  décrite  par  Sonner^t  en  cc%  termes, 
Elle  est  de  la  grosseur  de  la  Caille  d'Earope; 
le  dessus  de  la  tête,  le  haut  du  cou  ea 
arrière  sont  couverts  de  plumes  noires  et 
de  plumes  to\jssos;  les  noires  sont  en  plur 
grand  nombre.  La  gorge  est  d'un  gris 
terreux  clair:  les  plumes  du  bas  du  cou» 
de  la  poitrine  et  du  ventre,  sont  de  la 
même  couleur,  et  elles  ont  deux  bandes 
noires  circonscrites  c^ul  suivent  le  coutonr 
de  la  plume:  les  plumes  du  dos,  du 
croupion,  de  la  i}ucue,  les  petites  des 
ailes  et  les  moios  longues  des  grandes  sont 
aussi  d*un  gris  terreux  clair,  coupées  par 
des  bandes  transversales  qui .  sont  noires  ; 
les  plus  grandes  plumes  des  ailes  sont 
l^tunes;  riris.  est  jaune;  le  bec  et  les 
pieds  sont  nqirs.  Elle  habite  à  Vile  dé 
Madagascar. 


534  HISTOIRE 

CAILLE    DE    NOUVELliE   GUINÉE. 

Coturnlx  novs  Gutneœ.     MihU 


^^^™^^^*  • 


'spèce  ainsi  nommé,  par  Sonncrat  d'a- 
près le  pays  ou  il  en  fit  la  découverte, 
et  qu'il  décrit  en  ces  termes.  Elle  .est 
d'un  .  tiers  moins  grosse,  que  celle  d'Eu- 
rope ;     tout    son    plumage    est    bran ,    mais 

« 

plus  foncé  sur  le  dos  et  les  aiJes  que 
sous  le  ventre  et  à  la  tête;  les  petites 
plumes  des  ailes  sont  entourées  d'un,  re- 
bord jaune,  terni  et  obscur;  Viris  et  les 
pieds  sont  de  couleur  grisâtre»  La  plan* 
che  loj  de  l'ouvrage  cité,  représente  cet 
oiseau. 


Je    termine    rarticle    du    genre    Caille    par 
la     remarque;       que     tous     les     CoUns    oa 
prétendues     Cailles    d^Amirique    doivent    être 
éloignées  de  ce  genre,    et    placées  avec    \cs 
Perdrix,     dont     ils      forment     la     troisième 
division.      Les     TridactyUs    ou     Turnix     doi- 
vent    également      être     éloignés     du     genre 
Çailk  ec  former  un  genre  isolé,    La  Caittc  dt 


DES     CAILLES.  5^5 

Bontlus,  que  BufTon  nomme  reveit  ^  matin  (a) 
est  une  espèce  trop  succinctement  indiquée , 
pour  la  placer  comme  réellement  distincte  dans 
nn  système;  je  l'exclus  de  la  liste  méthodique, 
en  attendant  que  des  découvertes  nouvelles 
fessent    mieux   connoîire    cet   oiseau. 


Cf)  Perdix  Susciutor.    Lath.  Iffd,  y.  2,  p.  654; 


GENRE     CRYPTONDC 

CARACTÈRES    ESSENTIELS. 

Bfe    fort 9     gros,     comprimé;      nandlbufes    d'égale 
longueur;     la   supérieure   4rolt?f    couitde   vers   la 
pointe.     Narines   latérales )   lo.  gitudinalcroent  fen- 
dues vers  le  milieu  du  bec,  cou^rertes  en  dessiis 
par  une  membrane  nue.    Pîêds  ^    à  tarses  longs; 
trois   doigts   devant»    réunis    â   leur    base  pas 
des    membranes;    le    doigt    de    derrière    sans 
ongle.      Atlet   courtes,    les   %    rémiges    ez- 
'térieures    les    moins    longues,     /a    ie   trâê 
courte  »  la  4  y    3  et  6e^  les  plus  longues. 


CRYPTONIX  COURONNE. 

Cryptoniz  coronatus.    AUhL 


j 


'AI    dit    dans    le    discours    sur    le     genre 

Tétras   (a)^     que    le    Rouloul    de    iTDcycte- 

pédie    étoit    aussi    du    nombre    des  rOise^MK 

rangés    par     Gmelin,  dans  Tëdition  trelz\ènie 

des  œuvres  de  Linné,  dans  son  gecre  Titrao^ 

s 
par     Latbam    dans    son    genre    Perdis^     et 


C^^    Voyez  â  la  page  iio  de  co  Yolume» 


DES     CRYPTONIX.        587 

I 

qu*a    Vexam^iner   avec   attention    il    ne   peut 
occuper   une   place    dans    aucune    des    divi* 

ff 

sion^   établies  dans    les  systèmes.     La  forme 
du     bec    et     des     narines     des    Cryptonix 
distingue   ceux* cl,  au   premier    coup    d*œil^ 
des    oiseaux    compris    dans     le     genre    des 
Perdrix,    tandis   que    le    manque    de    l'cngle 
au  doigt  postérieur    est  un  caractère^  qu'on 
ne     trouve     dans    aucun    genre    d'oiseaux; 
U     est    même    probable^     que     ce     manque 
d'ongle    à    paru    aux    yeux    de    certains  na- 
tUraVistes,    comme  une  difformité  individuelle, 
puisque    Sparman    et   Latiiam^    qui   donnent 
des    figures,    sous    tous    les    autres  rapports 
assez   exactes    du   mâle    de   l'espèce   de    cet 
article,    le  représentent,    portant    un    ongle 
au     doigt    postérieur:     cependant ^    je    puis 
assurer»     que    ce     manque     d'ongle      n'est 
point    accidentel     dans    les   oiseaux    de    ce 
genre,    puisque    sur   plus  de  vingt  individu^ 
qui     m'ont    été     envoyés    de    Batavia,    je 
n'ai    vu    dans     aucun     sujet ,      des     deux 
sexes,    le   moindre     indice    d'une    substance 
cornée   au    doigt    postérieur. 
Sonnerat    est    Le    preaùet    tpA    ait     ikit 


£28  HISTOIRE 

connoî^rc  ce  singulier  GalUnacé;  indécis 
sur  la  place  que  l'espèce  doit  occuper^ 
il  établit  des  rapprochemcns  entre  le  Fai* 
San  et  le  Ramier  d'Europe,  et  cette  cir- 
constance semble  avoir  déterminé  Sparman 
à  en  faire  un  Faisan,,  sous  le  nom  de 
Pha^ianus  cristatus  (b)  ;  Latham  et  Gmclin 
par  contre,  se  sont  avisés  d*en  faire  un 
Pigeon,  sous  le  nom  de  Cotumba  criswa  (c); 
ces  derniers,  font  ensuite  de  ia  femelle 
une  véritable  Perdrix,  sous  te  nom  de 
Perdrix  viridis  (rf),  et  finalement,  nous 
voyons  l'auteur  Anglais  réunir  toutes 
CCS  indications  dans  le  supplément  à  Tlndex, 
sous  la  dénomination  de  Perdis  coronata. . 
Quand  à  moi,  j'ai  cru  devoir  faire  de  ces 
oiseaux  un  genre  distinct,  également  différent 
de  celut  du  ^Pigeon,  du  Faisan  et  de  la 
Perdrix,  ainsi  que  les  caractères  essentiel 
le  donnent   assez   à    connoître. 


*  (Ji)  Sparman,  Muséum^  Caris,  fasc»  j,  t.  64. 

CO  Omel.   Sysu  natur.   i,  p.   774.  *^    Lath»  M* 
Orm,  ir.  1,  p.  596, 

•  (d)  Tetrao  viridis;    Omê/,  p.  l6u 


DES      C  R  Y  P  T  Ô  N  I  X.     ^    53^ 

Le   Cryptonix   couronnif    se    âistinjfue    de 
r espèce    soixante     par    sa    taille  plus  forte 
par  la  Dudité  très  considérable   dans  laquelle 
les  yeux   sont  placés,    et  qui   forme  autour 
de  Torbite  une  membrane  proéminente^    dont 
le    bord    est    profondément    échancré;     les 
deux    sexes  portent   encore   sur    la  base    dti 
bec'  cinq    ou.    six   crkiSi    qui   se   courbent 
en    quart    de    ccrcje. 

La  iooguear  totale  du  mâle  adulte  est 
de  dix  pouces;  le  bec  mesure  neuf  lignes; 
sa  hauteur  y  à  la  base^  est  de  cinq 
lignes  ;  le  tarse  porte  un  pouce  huit  li^ 
gnes,  il  est  dépourvu  d'ergot  et  de  tu- 
bercule calleux  ;  le  doigt  du  milieu  avee 
Tongle  mesure  un  pouce  quatre  lignes,  et 
le  moignon  ou  '  doigt  de  derrière  a  cinq 
lignes. 

Oncre  que  le  mflle  dlfiëte  beaucoup  de 
ia  femelle  par  les'  couleurs  du  plumage^ 
il  s'en  distingue  encore  par  cette  belle 
toufie  de  longues  plume«,  k  barbes  décom«* 
posées ,  qui  ceint  Tocclput  en  forme  de 
diadème,  et  que  Toîdeau  porte  toujours  à 
moitié  redressé.  Le  froàt  e&t  noir  ;  de 
Jmi  m  k  k 


g^o  -       HISTOIRE 

ia   base    du    bec    s'élèvent    six    crins  .i     dont 
les    p!us    longs    mesurent    un    pouce     quatre 
eu  cinq  lig.:es;  ces  crins,  assez  épals^    soot 
courbés   en    arrière  ;   ils  forment  une    buppc 
que     l'oiseau    peut     relever    ou    abaisser    i 
yolohté;     l'espace   entre    ces     crins     et    le 
diadème    est   d'un    blanc    pur;     ]es    plumes 
4]ui    forment   le   diadème ,.  8oi\t    d'un     rouge 
mordoré;    longues    d'un  pouce    neuf  lignes^ 
et     disposées    en    demi     cercle    autour,    de 
l'occiput;     le    tour    des    yeux    ainsi .  qu'aa 
l^rand   espace    derrière    est  nad,    d*ua  touge 
clair,     et  ce    rouge    paroit    également   dans 
les  interstices,    que    laissent   les  petites  plu* 
^cs    clair   semées,     disposées    sur    les    côtés 
àe   la   tcte   et    à   l'entour  du  bec;    un  cer« 
cle   proéminent,    de    couleur    rose    et  garni 
d'échancrures ,     entoure     l'orbite    des    yeux 
et   s'élève    un    peu    au-dessus;      les   joaes, 
la    nuque,      les    scapulaires    et    toutes   les 
parties     inférieures     du    plumage  .  sont    d'un 
noir   à   reflets    brillants    de    couleur    violet; 
le   dos,     le    croupion    et    les  j plumes    qui 
recouvrent   uae   grande  partie,  de  la   queue  i 
sont   d'un  t^^t  .tr^èf-foupé,    les  pennes  da 


DES  -  C  R  Y  P  T  P  N  I  X.        ,ijï 

'  ja  queue  SiOït  noires  ;  toutes  les  couverf> 
turcs  dcs^  ailes  et  les  penaes  séçon4alr^ 
sont  d'ua  brun  roufeâtre  très-fanç0;  8iy 
les  pjus  petites  couvertures  tègnent,  dfji 
reflets  violets;  les  rémiges  ^nt  d'un  bnia 
foncé  sur  leurs  barbes,  io^j^rieures  y  maiV 
les  barbes  extérieures  sont  pousses  et  |Q«rr 
ouées  dé  petits  zigzags  noirs.  _  La  mancli^ 
buJe  supérieure  du  bec  est  presque  entièrçr 
ment  noire  ;  l'inférieure  ne  Test ,  qu*^  •.  Ui 
pointe;  le  reste  ainsi  que  la-  base  de  It 
mandibule  supérieure  est  roug^;  le^.  .pledf 
«oiiç  d'un  rouge  jaunâtre;  les  :  ongles  soo| 
bruns  et  Tiris  d'ua  rouge  vif. 
^  L2  fcm.Ile^  toujours  un  peu  moins  grandt 
que  le  mâle  ^  en  diffère  assez  par  les  cou^ 
leurs  du  plumage;  cette  «différence  est 
vraisemblablement  la  cause  que  Latb^qi 
décric  ]a  femelle  comme  une  espèce  distincte  ^ 
sous    le  ;nom,   de   gt^in   partridge. 

£\\e  porte ^  comme  le  mâle,  les'  six 
^n&  argués  sur  la  base  du  bçc»  mais 
point  «dCrdidad^me.  sur  [l'occiput;"  la  nudlttf 
qui  entoure  lea  *  yeux  •  ii  la  mémie  :i(imie  qut 
çjiez   le   mate.     Tpui:  1©^.  haw.:d^  la.jtâcejj 


Si7  H  I  s  T  Ô  I  RE 

let     joues»     la     nuque    et    la    go^ge    sont 
couverts   de    petites    plumes   très  courtes   et 
cotonneuses;    elles    sont  d'un   brun    cendré, 
mais  avec  une  légère  nuance  violette;  le  cou, 
la    poitrine,     les    flancs ,'  tout    le    dos     et 
les     couvertures    supérieuies    de    la    queue 
'Sont    d'un    beau    vert     céladon;     le    ventre 
xt    rabdomen*  sont    d'un    vert    cendré,     et 
les    pennes    de     la     queue    sont    d'un    noir 
verdâtre;     les    scapulaires      et     toutes     les 
couvertures-    des  ai)e&  sont  d'un  beau    roax 
knarton  ;    les    pennes    secondaires   sont  bru- 
nes;   les     rémiges    sont     de    couleur  plus 
claire   que   chez   le    mâle. 
•   Le  Cryptonix  couronné  vit  dans  les  gran- 
des forêts,   sans  jamais  se   montrer  dans  lev 
plaines  ;    c'est    un    oiseau    très    méfiant    et 
farouce ,    qui    ne   peut    résister    a   la  captif- 
vite;    le   cri  d'appel   du   mâle    est   un   petit 
gloussement ,     plus    sonore     que    celui     de 
la    Perdrix    grise. 

Ces  o!  seaux  habitent  dans  les  forêts  de 
la  presqu'île  de  Malacca;  ils  sont  très 
abondants  dans  cette  partie  de  rfle  de  Sumatra  « 
qui  est  séparée  de   la   terre  ferme  par   le 


DES     CRYPTONIX.         gii 

détroit  de-Malacca^  ils  sont  assez  communs 
dans  le  district  de  Palai^baqg  ;  on  ne-  •  les» 
trouve  point  dans  l'île  de  Jara.  Plu<* 
sieurs  individus  m'ont  été  envoyés  d& 
Batavia^  X)ii  ï»  en  voit  quelqu^efois  ^c 
vivants    dans   les   ménaj;erie8* 


'  ■  ■ Ml 


"  •    \. 


kk% 


CRrYPTONlX    ROUX. 


;;. 


c. 


^£TTB  petite  eiy;)èce»  ^;  scdiacmpsar 
atissi  par  le  manque  d'ongle  au  doigt 
postérieur^  a  été  indiquée  plutdt  que 
décrite  par  Latham,  sous  le  nom  de  Cam^ 
baian  partridge;  nous  ne  conooissons  au* 
cune  particularité  relative  à  sa  manière 
de    vivre. 

Le  Cryptonix  roux  porte  en  longueur 
totale  à  peu  près  six  poucea- de  mesure  an- 
glaise, ce  qui  fait  cinq  ponces  six  lignes 
mesure  de  Paris,  qui  •  est  ce! le  dont  je 
me  suis  servi  pour  indiquer  les  dimensions 
de  toutes  les  espèces  décrites  dans  cet 
ouvrage.  Le  bec  de  notre  oiseau  est 
Court,  fort  et  plus  haut  que  large;  les 
pieds  sont  pourvus  d'ua  petit  tubercule 
calleux. 

Un    roux    jaunâtre    forme    la    coulear   de 
la     presque    totalité    du    plumage;      sur    lea 

« 

parties^  aupérieurea  ce  roux  est  assez  iQUCi 


DES     CRYPTONIX.         5J5 

et  côupë  transversalemeot  par  de  fineg 
raies  en  zigzags  d'un  brun  '  roùssàtre  ;  les 
pennes  de  la  queue  et  les  rémiges  sont 
également  variées  de  zigzags  brans;  mais 
les'  deux  rangées  de  4:ouveftures  des.  ailes 
sont  terminées  par  du  roux  jaunâtre  uni^ 
forme ,  ce  qui  produit  deux  larges^  bandes 
transversales  sur  ^chaque  aile;  les  joues ^ 
les  eôtés  et  le  devant  du  cou^  la  poi« 
trine  et  Je  ventre  sont  ^^an  roux»  jau* 
aâtre  très  clair,  mais  chaque  plume  est 
terminée  pat  une  teinte  pius  foncée;.  li^ 
base  du  bec  est  jaunâtre;  mais  la  pointe 
est   brune;'   les    pieds   sont  jaunes» 

Cette  description  est  prise  sur  un  mâle 
de  l'espèce;  la  femelle  n'est  po|nt  .-encore, 
conflue» 

Ce  i^eât  Gallinacé  vit  dans  Tlnde;  Tespèce^ 
a  été  trouvée  dans  Ja  partie  de  cette  vaste 
portion   de  l'Asie^  qui  forme  le  royaume  de 

•  * 

Gazurat.  Le:  seiil  individu  que  jai  vu 
et  d'après  lequel  j*ai  fait  faite  le  dessin, 
pour  ré4ition  en  ^ grand  format  de  cet 
wjvtûge,  se  trouvé  à  Londres»  il  est  dcjposé 
4ns   k   Muséum  Brittanni^ue. 

kk4 


DISCOURS 


S  U:R      le 


GENRE    TINAMOU, 


S 


T 


I    le?    oiseaux   »de    TAnclen    contineoc    et 
ceux    de    ia   partie    septentrionale   du    Nou* 
veau    monde  ^     qui   composent    /e   genre    de 
la    Perdrix,     sont    exposés    aux    poursuites 
d'une     multitude     d'cnnemîs;      ceux    àe     \^ 
partie    méridionale    de    l'Amcîriiue,      compris 
dans  .le    genre    qui    fait    le     sujet    de     cet 
article,     sont    encore    plus   que  les   premiers 
éh    but    aux    attaques    d'animaux    qui    cher- 
chent   à    en    faire    leur    proie.      Une     mal<« 
titude     d^cspèces      différentes     d'uiseaux     de 
rapine 9    attirées    par    Tabondanoe    du    gibier;- 
les    troupes    affamées    des    Jaguars   et  .autres 
mammifères    carnassiers;     le     nombre-  cotisl* 
dérab'e    de    reptiles    qui    se    propagent    dans 
ces     chaudes      contrées;     plusieurs    espèces 
d'insectes    venimeux    dont    le  ^  sol    est   conc* 

% 

yert;     l«s    fourmis    marchant     ca    essùas 


DISCOURS  SUR  LE  GENRE  TINAMOU.  537 

nombreux  et  en  colonnes  pressées^  tout 
enfin  coucourt  à'  la  destruction  d'un  genre 
d' oiseaux,  dépourvu  de  défense  et  souvent 
incapable  par  son  vol  lourd  et*  peu  son« 
Cenu  de  se  dérober  à  la  poursuite  de 
ses  adversaires:  point  de  tranquîlicé  pour 
eux  sur  la  surface  de  la  terre  où  ils 
se  trouvent  enveloppés  par  leurs  persécu* 
teurs;  point  dey  refuge  assuré  dans  -  les 
mrSf  où  les  véloces  oiseaux  de  proie  > 
dont  les  espèces  sont  très  nombreuses 
dans  ces  contrées,  fondent  dessus,  avec 
la    rapidité    de    l'éclair  v    aucun    espoir     d'é- 

ê 

chapper  dans  l'épaisseur  des]  humides  forêts, 
ou  l'animal  carnassier  et  les  serpcns  ont 
établi    leur    repaire. 

LMnstinct  a  enseigné  aux  Tinamous  des 
bois  un  moyen  plus  sur  de  se  soustraire 
à  tous  ces  dangers  ;  cet  instinct.,  qui 
paroit  être  commandé  par  la  localité,  les 
fa\t  échapper  pendant  le  jour  à  la  pour^ 
suite  opiniâtre,  et  les  garantit  pendant  la 
nuit  d'être  enveloppés  dans  leur  sommeil: 
c'est  en  se  posant  sur  Ici  plus  grosses 
branches   des    arbres  ^    et   par   une   habitude 

kks 


538  DISCOURS 

qui  semble  contraire  en  quelque  sorte  à 
celles  de  tous  les  autres  oiseaux  auxquels 
on  pouroit  les  comparer ,  qu'ils  se  déror 
bent  aux  enquêtes  de  leurs  nombreux  eane-f 
mis:  c'est-  pour  se  soustraire  aux  mêmeg 
dangers,  que  les  Colins  ou  Perdrix  d' Amé- 
rique» et  -  presque  tous  les  oiseaux  fissi* 
pèdês  et  '  pa!mip;irdes  de  ces  contrées ,  se 
perchent  -la  nuit  sut  les  arbres ,  ou  se 
dérobent,  sous  Torabre . hospitalier  du  feuiUBgc^ 
aux  pourrîtes  de  cette  multitude  d'oiseaux 
ie  rapine  et  de  .  mammifères  catnassteTs 
«ctirés   par    Tabondance    du   gibier.   .  > 

Plus  exposées  aux  poursuites  de  leurs 
ennemis,  ces  espèces  de  Tinamous,  qui  ont 
reçu  pour  demeures  habituelles  les  ch^ps  et 
les  pays  découverts,  se  voient  réduites 
à  chercher  leur  rcîfuge  dans  un  autre  ex* 
pédient ,  qui  leur  réussit  pour  se  dérober 
aux  yeux  des  animaux ,  nEtais  duquel  rhomote 
à  su  profiter  pour  leur  livrer  une  guerre 
à  mort.  Opiniâtrement  blotis  dans  les  fourrés 
des  herbes  très  hautes,  les  Tinamous  des 
champs  ne  prennent  que  rarement  recours  an  vol 
çc  se  laissent  facilement  tuer  k  coup  de  bâcoa*. 


SUH  LE    GENRE    TUSTAMOU.       5^. 

par  le  ckà^scur  qui  à  pu  découvtit  leur  remise  ^ 
»Avant  de  tracer  les  mœurs  des  Tinatnoas, 
D'est  iiéscessalre  de  concilier  les  écrits  contra- 
dlctjîrcs    de  quelques  observateurs   judicieux," 
dont     les    cpîn'ons   sur   le»  habitudes  '  de   ces 
oiseaux  ,     émises     avec    un    peu    trop  d'ani- 
moslté/  ont  fait  présumer  à  plus  d'un  lecteur,' 
que   les  Tinamous   de   Sonnini   et'  Ics^Ynam-' 

lm$  dj  d'Azara  formaient  deux  genres  dikmcts/ 

.  •         t 

Tour    èe    qtïc    B^iffon-dit    au  '  sujet    de    ccs^ 
oiseaux     da^TS    son    histoire    naturelle/  lui    a 
été    communiqué    par  ^  Sonnini    r^^dacteur    de 
h     nouvelle     édition     des    œuvres    de     ce^ 
naturaliste,     et    qui,     par    un     séjour     dé 
piusieurs   années   dans  '  les  provinces  du  nord 
4e     PAméfique     méridionale,    a    acquis    des 
notions  exactes  sur  les  babitudcs  clés  'oiseaux 
propres    à    la*  Guiane.       II    se   trouve    que 
ce   savent  est  aussi    le    traducteur    de    I*ou-* 
▼rage   Espagnol    sur  les  oiseaux  du  Paraguay 
par   don  Félix  d^Azara,    et  l'auteur  des  no- 
tes idditonelles   à   cet   ouvragé  intéressant. 

On  se  peut  nier  que  d'Azara  accumule 
dlass  son  histoire  des  Ynambus  les  propos 
tes  plus  outrageans  contre  ce  que  M.  Son- 


54»  D^S  COURS 

nini   avance   au    sujet   des   Tinamous;    mais 
ce    dernier     dans   ses    notes    additionelles   a 
eu    tort   de   se    recrier   avec  amertume  con- 
tre l'opinion    de   M,    d'Azara  ;    son    ressen-  ' 
timcnt    va   même,   jusqu'à    le    porter  à  mé- 
connoître    les    Ynambus    et    à    les    éloigner 
de.    SCS,  Tinamous    en    les    rapportant    aux 
Coiins   de    Fçrnandèz,    autres   oiseaux    Oalli- 
nacés  d'Ameriguc    avep  , lesquels    les    Ynam- 
bus   de    d'Azara    n'ont    aucun    rapport. 

Si  les  Tinjamous   de  ,  la  Guiane  ont  toujours 
rbabitù4e  de  se  poser  sur  les  branches  basses 
des    arbres^    c'est    qu'ils   y   ont  trouvé    ua 
refuge   contre  les    poursuites    de  leurs  nom^* 
breux   t  ennemis:      l'absolue     nécessité,     qui 
commande     cette     précaution    à  la    Guiane, 
n'est    point    la    même    au    Paraguay    ni    au 
Brésil,  vu    que    ces  oiseaux,  très  nombreax 
dans    ces    contrées,    y    sont    moins   en    bue 
aux   persécutions    d'animaux    et    de    repdles 
voraces.      Toutefois,     il     est    cercâa    que 
M*    d'Azara    a    eu    tort    de    dire    si    positl* 
vemeiit,   que    les    Yuambus    ne   se   posent 
jamais    sur    les    arbres,    puisque    des  obser^ 
vaUons  plus  récentes,  faites  au  Bré&il,  nous 


SUR.    LE    GENRE   TINAMOU-       541 

ont  appris  que  deux  espèces,  également 
propres  aux  contrées  de  la  GuiaQC,  s^ 
posent  de  même  pendant  la  huit  sur  les 
branches  basses  des  arbres.  J'observerai 
«ncore,  qu'à  l'exception  de  ces  deux  espè- 
ces, toutes  les  autres  décrites  par  M, 
d'Azara  sous  le  nom  dTnambus,  sont  étran- 
gères aiix  contrées  de  la  Guiane,  et  ne 
se  trouvent  qu'au  Paraguay;  quelques- unes 
^e    ces    dernières    vivent    ausfti    au    Brésil. 

La  seconde  discussion,  à  laquelle  le  manque 
de  queue  chez  ,  quelques  espèces  de  Tlnamous 
a  donné  lieu,  est  également  hasardée. 
Deux  espèces  dTnambus  de  d'Azara  n'ont 
efibcrivement  point  de  queue,  ec  dans 
toutes  les  autres  espèces  qui  composent 
ce  genre,  la'  queue  est  si  bien  cachée 
par  les  couvertures  supérieures  et  inféri- 
eares,  qu'il  est  très  pardonnable  de  se 
méprendre  sur  son  existance  ou  sur  le 
manque  total  de  ce  membre;  d'autant 
plus  que,  chez  tous  les  Tinamous  pour- 
vus d'une,  queue,  celle-ci  a  des  baguet- 
tes très  fojblcs  et  toutes  les  plumes 
qui    la    composent    sont   étroites   et   xéuùles 


5^3  DISCOURS 

en     faisceau     à     leur     insertion      dans    te 
croupion. 

En  résumé ,  les  Ynambus  de  d'Azam 
et  les  Tinamous  de  Sonnîni  sont  un 
même  genre  d'oiseaux^  dont  les  nomr 
breuseà  espèces  ont  toutes  les  mémet 
caractères  génériques:  de  légères  différences, 
qui  consistent  dans  le  manque  ou  Pcxistance 
de  la  queue;  dans  la  partie  postérieure  du 
tarse'  garnie  d'écaillés  râbotteuses^  ou  bien 
lisses  9  ne  peuvent  servir  qu'à  former  des 
subdivisions  dans  ce  genre  «  ou  \*ou  i^a 
comptait  du  tems  de  Buffon  que  quatre 
espèces  distinctes^  aujourd'hui  nous  en 
comptons    treize» 

(.11  est  essentiel  de  prévenir  les  naturalistes  « 
que  le  Cboro  (fi)  de  M«  d'Azara,  n'est  point 

m 

un  Tinamou,  Toiseau  décrit  sous  ce  nom  est 
une  Poule  d'eau  des  mieux  caractérisées.  l'Uru^ 
(h)   du    même  auteur    est  le  véritable  Tocr^ 
ou    le    Perdix   gujanensis  des    nomcnclateuxs  ^ 
cette    espèce    se    trouve     également    à     \% 

CO  i*W,  00.  334. 


SUR  LE  GENRE  TINAMOU.       543 

Guiane,  où  elle  esc  absolument  la  mê- 
me» ce  que  j'ai  en  occasion  de  vérifier 
sur  des  individus  des  deux  pays,  qui  font 
partie    de   mon   Cabinet  (r). 

Je  ne  m'occuperai  point  à  prouver  ici  que 
les  Tinamous  ne  sont  point  des  Perdrix 
ni  des  Cailles,  bien  moins  des  Outardes; 
le  naturaliste  un  peu  exercé  à  observer 
les  caractères  distinctifs]  des  genres,  se 
gardera  bien  de  les  confondre  avec  les 
-espèces  qui  composent  les  genres  d'oiseaux 
jnaentîonnés« 

Il  paroit  que  Linné  n'a  point  A6  à 
même  d^  voir  une  dépouille  de  Tinamou, 
puisqu'il  range  ces  oiseaux  dans  le  vaste 
cadre  qu'il  à  donné  au  genre  Tetrao;  des 
-caractères  marquants  et  faciles  à  saisir  dis- 
tinguent les  Tinamous  de  tous  les  Galli- 
ziacés,  tant,  de  l'ancien  que  du  nouveau 
Morde.  C'est  Latham»  qui  leur  a  le 
premier  assigné  un  genre  particulier,  sous 
ia  dénomination  de  Hnomus;  depuis,  le 
savant  Professeur  Il!iger  a  pu  trouver  bon  de 

CO  ^oy9Z  dont  cê  volume  Partlêlê  dm  CêAm^ocrêf 


544  Discours 

changer    ce     nom    adopté    contre    celui   de 
Crypturus  (d)* 

Une  dejs  causes,  qui  a  le  plus  contribué 
i  faire  croire  aux  naturalistes,  que  les 
Tinamous  d'Amérique  etoient  du  même 
genre  que  les  Perdrix  ou  les  Cai.les  de 
l'ancien  continent,  c'est  que  les  colons, 
tant  ceux  de  la  Guiane,  que  les  Espagnols 
établis  .  au  Paraguay  et  les  Portugais  an 
Brésil  donnent  aux  grandes  espèces  de 
Tinamous  le  nom  de  Perdrix  et  aux  pe-^ 
tites  espèces  le  nom  de  Cailles.  Les  itv*- 
digènes  de  la  Guiane  désignent  ces  oiseaux 
par  le  nom  de  Tmamou;  au  Paraguya  et  au 
Brésil  ils  sont  connus  sous   le  nom  d'Ynambu. 

Les  Tinamous  sont  des  oiseaux  stupides^ 
peu  sociables,  dont  le  vol  est  lourd,  peu 
élevé  et  de  très  peu  de  dorée  9  mais  en 
revanche  ils  courent  avec  une  extrême  vi- 
tesse. Quelques  espèces  habitent  les  pays 
découverts  et  les  champs,  d'autres  vivent 
toujours  dans  l'épaisseur  des  ,  forêts.  Ite 
vivent   en   petite    famille    mais    ne    se    réa** 

(Jl)  IlUecr ,  pr9,h  Mamm.  0$  ^f,  f.  S449  #^«5  H^ 


SUR  LE  GENRE  TINAMOU.        545 

rissent  point  comme  le  font  nos  Perdrix  ^ 
qui  prennent  leur  vol  ensemble;  la  jetme 
famille  des  TinamouS  est  darantagô  épar^^ 
pillée;  chaque  individu  se  choisit  no  abri^  ce 
qui  fait  que  lorsqu'une  telle  compagnie  prend 
Tcssor,  elle  se  disperse  toujours  de  côté 
et  d'autre,  et  ne  vole  point  vers  un 
même  endroit,  comfse  le  font  le  plus 
souveiit  les  compagnies  dé  Perdrix.  Ils  se 
nourrissent  d'mscctes  et  de  fruits^  qulla 
Tamassent  à  terr^^  leur  nid  est  comme 
celai  de  la  plupart  des  Gallinacés ,  sans  aucun 
aprèt;  leur  ponte  est  de  plusieurs  œufs^ 
et  communément  deux  fois  par  an:  le  cri 
d*appel  qu'ils  font  entendre  de  jour  comme 
de  nuit^  est  un  sifflement  lent^  mais  assez  fort^ 
Il  n'7  a  guère  de  différences  dans  les  sexes  ^ 
leur  plumage  est  coloré  des  mômes  teintes. 

Soni^i  dit,  que  leur  chair  est  blanche^ 
ferme,  cassante  et  sùeculente,  surtout  celle 
des  ailes  dont  le  goût  à  beaucoup  de 
Tappon  avec  celui  de  la  Perdrix,  rouge  ^  mais 
les  cuisses  et  le  croupion  ont  d'ofdinaire  d'une 
amertume  qui  les  rend  désagréables;  cettç 
junertume  vient  des   fruits- de   bàlislor  '^dotft 

TêtM  m,  n 


54«  DISCOURS 

ce   genre,   sont.   Le  bec  nwJdlocre  ou  long^ 
jrèlé,   droit,    déprimé,   beaucoup  plus  largsi 
que    haut,    la    pointe    arrondi»   et   obtuse; 
une  arête    voûtée  dans  le  milieu,  forme  da 
chaque   côté,   sur  toute  la  longueur  du  bec, 
une  ndnurc   dans    laquelle    les    narines  son» 
percées ,    elles    sont    placées   à    peu    près 
vers    le     milieu    de     la    mandibule    supéri- 
eure,   latérales,     ovoïdes    et    percées     de 
part    en    part.      Les    pieds    ont    le    tarse 
lonj,     dans     la     plupart      des    espèces     à 
«cailles    lisses,     dans    le    p\us    petit   nom- 
•  bre    garni  à  sa  partie  postérieure  d'aspérités 
4ont    les    pointes    sont    tournées    en  haut; 
les  doigts   sont  courts,    entièrement  divisés, 
celui   de   derrière  très    court,    articulé   su» 
le    tarse   et   ne    portant    point  à  terre;   le» 
ongles,   petits     et     plats;      dans     quelques 
"  jespèces   la  queue    est   nulle,   dans   la  plu- 
part   elle    est    courte ,     fortement    étagée,  i 
^    composée  .  de   dix    pennes  entièremeat  ou  k 
peu  près  cachées  par  les  longues  plumes  qu\ 
•itecouvrent   la    queue,    tant  en  dessus  qtfen 
^dessous  ;  les  .ailes  courtes  sont  très  arrondies; 
des  quatre   jérniçes.    extérieuMS.  1*  première 


\ 


SUR  LE  GENRE  TINAMOU.  549 
est  très  courte,  «lie  lAocttit  au  tiers  de  la 
longueur  de  la  ci&quième  et  de  la  sixième 
rémige,   4]ui    sont   les    plus    longues. 

Je     comprends     deux     sections  ,■  danii     le 
genre    Tinamou,    la   première  se  composerii 
du    petit    nombre     d^eçpèces    qui    sont    en- 
tièrement  dépourvus    de   queue  ;    elles    sont 
çn     outre    distinguées    par    la    courbure    et 
par  le  renflement  en  yputé  de  la   mandibule 
fupérieure,   ainsi  que  par  le  doigt  postérieur 
qui    est    plus    long,   et    portant     à    terre. 
lia    seconde'  section    comprendra    toutes    les 
autres     espèces     dont    je    viens    d'indiquer 
les    caractères   principaux. 
^  On    pouroit    également    sectionner    cdles 
de   ces    espèces    qui    ont  des  aspérités  h  la 
pàrtio   postérieure    dii    tarse,    de  même  que 
celles,    qui    ont    deux,  plumes    sortant  d'an 
xn^e  tuyau  ;   mais ,   ces  caractères  me  semip 
Uent  de    trop   peii    de  conséquence^   aulieu 
que  ççlui  du  manque  total  de  queue,   porte 
m   un  caractère    marquant,    dont  l'absence 

■ 

ou  résistance  influe  sur  les  habitudes,  vu 
^e  la  queue  est  d'un  secours  reconnu 
ém    le    Tol   des  oiseaux  et  dans   la  cé^ 


lérité  te  leurs-  mteveiBeM.  Ibutc^  tel 
espèces  de  TlnaxâOiis  qui  êont  dépotirvtti 
de  queue  ne  yolé&t  t^^*^^^  i^ol&t^  et  ili 
9â  dérobent  âUX  pourl»uiteft  dos  tnnôtLis 
far   la   rapidité    de   leur   coursée 

Fidèle  à  ma  ma^dme ,  je  çré^iem  Ici 
fiaturalistes ,  que  la  description  de  reêi^ècé 
<lti  Tfnamns  taù^  et  celle  du  Tinœmi 
êdspêrsui  sont  du  très  petit  nombre  de  celles 
donc  je  faU  mention  y  tans  eo  posséder  lt$ 
déponillea  du  en  a^oir*  vu  les  inâlvidasi 
je  m'écarte  ici  de  là  rège\^  àottl  )jt  ISA 
iUiB  fiit  une  loi ,  persuadé-,  qud  l'auto* 
rite  du  célèbre  professeur  lUigtf  ne  saurait 
|tr6  rét^oquée  en  doute;  ce  savant  (é)^ 
dont  la  correspondance  m'a  souvent  servf 
de  guide  dans  pluâeurs  détails,  tient  da 
me  communiquer  lès  descriptiona  et  lef 
tgQtes  de  ces  Ciseaux^  ^es  d*tp^èl  tes 
ihdiviâus  que  M.  le  Comté  de  HdEmaiH 
*egg   à   reçu    du   Êr ésii  ;•    ces    oflctoi  atf 


JCO   Lt  mort  prématurée   de    M,    Illls;pr    jn't  été 
communiquée    pendant  que. ce  dernier   voliuneâoft 


SUR  LE  GENRE  HNÂMOU.        S5f 

tfoavMt  oMiatMMit  -  en»-- !•  Mostfon  de 
Berlin»  Je  me  vois  dans  le  .  même  cas 
pour  la  description  du  Jinamui  namui 
les   détails^    très   circonstanciés^     que    nous 

donne  l^ouvrage  de  M«  d'Azara,  m'ont 
déterminé  i  faire  mention  de  cette 
fspècc  mravdlc. 


k   «  > 


V. 


<  t. 


'        '»     I 


?/| 


Ç58  HISTOIRE 

FREHIBB.E     SXCTION. 

» 

a 

Queue    nulle;    siandibule    supérieure    du  bec 

un    peu    voûtée;    doigt    de    derrière  long, 

'  portait    à    terre. 


mmmm 

mm 


.  «rT 


TINAMOU    GUAZU, 


Tiuamus  rufescens*   Af/A/« 


iyI\zjLXX   a    décrit    cet    oiseau    sous  la 
dénomination    que    les    Guaranis  laf  donnent^ 
elle    signifie    Grand    Ynambu  /    les    Espagnols 
rappelât    grande     Perdrix.      Le    nataraliste 
Espangnol    nous    aprend,    qu'on    ne    trouve 
l'espèce    que     dans    les     pâturages    gras   et 
fournis    â%erbes    hautes;    elle    se    tieot  ca<^ 
chée    dans    l'herbe    et    ne  s'envole  que  lors-^ 
qu^on     est     çrét     à     lui    marcher    soi    \e 
corps     ou     qu'on    lui    jette     dea     pierres: 
elle     va     ordinairement»     au    clair    de    la 
lune    et    des    crépuscules  »     dans    les    bi^ 
et  les   ina](s  nouvellement  sem^s  ;    elle   n« 


K.  . 


DES     T  I  N  A  M  O  U  S.         SSi 

nasse  les  grains  qui  ne  sont  pas  recou- 
verts  de  terre  ,  et  retire  même  ceux 
qui  sont  enterrés;  son  cri,  que  Ton 
entend  de  fort  loin  »  est  un  siffler 
ment  triste  et  un  peu  trqmblant. 
Quelques  personnes  élèvent  au  Paraguay 
des  Tinamous  guazii,  mais  ils  sont  tou;^ 
jours  &roucbes  et  ils  s'échappent  aussitôt 
qu'ils  Ip  peuvent,  leur  ponte  est  com- 
posée  de  sept  œufs,  colorés  en  violet  trè^ 
brillant ,  d'une  égale  grosseur  aux  dçux 
bouts  »  et  dont  le$  diamètres  ont  37  et 
so  lignes.  Cet  oiseau  prend  «oin  de  cacher 
son  nid  dans  quelque  tou^  de  paillç  ovi 
d'herbe  ;  on  .  ne  rencontre  point  la  petite 
famille  réunie  en  troupe ,  mais  toujours 
à  que-qne  dis^tance  les  uns  des.  i|Utre3  et 
jftière  plus  rapprochés  que  de  .  quarante 
jpas;  leur  chair  passe  pour  ^tte  mellleufp 
qu^  colle  de  Tespèce  suivante}  à  Monter 
Tideo  ou  Içs  cl^se  avec  des  <;hiens  qujl 
Us  font  levçr,  les  suivent  et  Içç  preur 
Qent  à  la  seconde  ou  à  1^  troisième  rc^ 
mise:  on  les  tue  aussi  facilement,  à 
ççnjps    de     fusil;     s^is    il    e^t     néceisalrç 

fts 


554  HISTOIRE 

d'avoir   un   chien    qni   les   fasse   lerer;    en 
les   prend    aussi   au    piège. 

La  longueur  totale  ,  ih  Tinamoa  guazii 
est  de  quitisc  pouces  et  demif  le  bec 
mesure  dix ^ neuf  oa  vingt  lignes;  le  tarse 
a  deux  pouces  et  demi;  les  plutnes  qui 
dans  les  oiseaux  •  pourvus  d'une  queue 
servent  de  couvertXires ,  dépassent  la  partie 
charnue  du  croupion  d'un  pca  plus  àc 
deux    pouces,    ' 

'   Un   fonx   clair,    ou   co^&kttr    èe    cafif    au 
lait   é^t   rcTpandu    ^r    le    coa^    sur   la  pol» 
trîne     et    sur    le    ventre,     cette     dernièfc 
par^e   est    égayée    par    des   raies    transver* 
sales,    très    peu     apparentes;    Tabdomen    et 
les    flancs    ont    des  nuances  grisâtres,    cou- 
pées   par    des    rayes    fauves    et    noires  ;     la 
gorge    est  -  blanche;      sur     le    haut     de    la 
tétêsoiit  quelques    taches  oUongues,    noires^ 
mais    borddes    de    roux    clair;     uoe    tacbe 
noirâtre  couvre  l'brifice   de   l'oreille,    et'  un 
trait    délié    part   dé  .  Tanglc    de    la    bouche  ; 
le    mianteàu,    le    dos,    les    couvertures    des 
ailes,    le    croupion    et    lés    longues     plumes 
qui   recouvrent   les  Jdemières  vertèbres  dor- 


DES     TINAMOUS.         «5 

ggles  sont'  i^^t  pis  foiblenifrât  nuaoOC  4^ 
rouftsâtre  ;  tfoutcâ  ]c«  plmDeé  de  ces  «>âl« 
•  tie«  -eent  TayCe6  ilransvèrsaletfient  '  4fi  ttltpc 
et  d^  noir  »  les  deux  raies  étaht  ^adMf- 
rances;  les  rémiges,  le  bord  cxiérieur  de 
Taile  et  Taile  bâtarde  sont  d'un  roux 
rougeâtre.  Le  bec,  qui  est  loqg  et  d'ont 
la  pointe  est  foiblement *  courbée,  a  une 
teinte  d'an  brun  bleuâtre;  les  pieds  sont 
d'un    roux    pale« 

Dans  ia  traduction  française  des  oiseaux 
du  Paraguay  M.  Sonninl  a  placé  une 
sote,  par  la  quelle  il  semble  vouloir  rap- 
porter le  Tinamou  guazu  au  Zonécolin  (a) 
de  Bufibn;  on  voit  par  cette  note  et 
par  plusiers  autres  rapprochemens  de  cette 
nature,  qui  sont,  également  faux,  que  le 
traducteur  à  entièrement  méconnu  les 
Ynambus   de    M.    d'Azara* 

Ce   Tinamou,    le    plus    beau    de   plumage 
de    toutes    les    espèces    qui    composent    ce 


C^}  Perdlx  CristaU.  Lathi  Inâ»  orn.  y*  t  j  sp. 
jo.  Ceue  csp}:e  est  le  Cotin  zonécolla  de  cet 
^vyragey  royez»  f.  446* 


SiS  [HISTOIRE 

genre  ;      habitç     au  Paraguay  ;  il    est 

très    rare    au    Brésil.      Le     seule  individu 

que    j^ai     vUf    M^  P^rtiç     4u  Uusim 
i»  Palis» 


DESTINAMOUS.  557 


TINAMOU    YNAMÔUI. 


Tioaaiii»  maculotui* .  MlhK 


JNous  devoM  aussi  à  M»  d'Azara  la 
oonnoîsaance  des  mœurs  propres  à  cette 
espèce;  l^s  Guaraoify  appèlenc  cet  oiseau 
Tnofnbui  e$  tnamhumii  ces  deux  mots 
sigDiSent  pedc  Yîiambu;  les  Espagnols  lui 
donnent  Je  nom  de  petite  Perdrix  ,  et 
quelques -•  uns  celle  de  Caille  ,  à  ^cause  de 
la  conformité  de  couleurs  et  autres  attri* 
buts.  ITambui  fidt  entendre  fréquemment, 
pendant  toute  Tannée,  son  cri  long,  ca- 
dencé ,  mélancolique ,  point  agréable  et 
assez  fort  pour  étxe  entendu  de  loin  :  sa 
ponte  est  de  six  à  huit  œufe  violets  çt 
semblables  à  ceux  de  l'espèce  précédente; 
leur  teinte  est  seulement  plus  sombre., 
et  Us  ont  de  diamètre  treize  et  «xhuit 
lignes.  11  ne  quitte  pas  les  campagnti» 
«e  boit  pas ,  même  ea  domestidté ,  et 
i^  ^out    de    sa   chair  -est  médlpcre» 


Si%  HISTOIRE 

-Ce»     oîseeux    ne    se    cachent    pas    autant 
que    ceux     dq     rartiffîc  .précédent,     et    \\$ 
évitent    dlfllciTcmctît  la    serre    de    Tofseau  de 
r^ipine.     Personne    oe    leur    fait    la     chasse 
ni   ne  les  man^e  au  Paraguay  ;    mais  comme 
il    y    a    moins    de    plaines ,    ils    sont    ws9i 
moint'   nombreux    qu'à    MoBte*  video    et    è 
Buenos -ayros,    où    on    les    payait    six   pout 
un    dcmi^réal;     apréscnt    ils    y    valent    da- 
vantagc,    parcequ'ayant     été     détruits      aujt 
environs    de    ces     deux    villes ,     on    les    y 
apporte    de    loin,      La  tnanière  de  les   pren- 
dre   est  une  preuve  de  leur  naturel   st\ip\àc; 
Le    chasseur     a    une    gaule    de   six    à   neuf 
pieds    de    iorg ,     au    bout    de    laquelle    est 
L/ustd  un  lacet    en  noeud  coulart,    fait  avec 
une  plume   d'autrtiche,    afin    qu'il    se  tienne 
ouvert  :    muni    de    cet    instrument    et    â*:ai 
sac,    le   chasseur  entre  dans^  les    campagnes^ 
et   quand   il  rencontre.  Im    Ynambuî,    il  en 
approche    en    faisant   quelques    circuits  ave<i 
son    cheval  ;     Poîscaa    se    tapit ,    et    reçoit 
s::m    bouger    le    hcet    au    cou.      Le   quan^ 
tité  iQombf able    d'ITnarabuis    que   Ton    maqgt 
4   Buenés-âffbii,   ik    prenâ   de   cette  jM"» 


DES      T  I  N  A  M  0  U  S.  559 

nière.  .  On  en  tue  quelquefois .  à  coup  de 
fusil  ou  4'épée ,  et  on  peur  mémo  les 
saisir    k   la  oiiain. 

Il  n'ou  point  surprenant  que  les  Espagnols 
doDoent  le  nom  de  Caille  à  cette  espèce 
de  TinamoU)  puisqu'cn  cifet  son  manque 
de  queue  »  sa  petUe  taille  et  toutes  les 
couleurs  et  les  taches  '  îrréignUères  d*ont  son 
plumace  est  couvert  lui  font  avoir  teau-' 
coup  "de  ressemblance  avec  notre  Caille 
d*£arope. 

Sonoifii^  éctblit  encore  ici  des  r^ipports 
avec  les  Cotins  de  Fcrnandcz,  il  rapproclie 
Tespècc  de  rYambui,  au  Coyolcos  de 
Buffoa  (tf),  qui  n'est  qn'unc  description  à 
double  emploi  de  l'espèce  du  Colcnicui 
du  même  auteur;  aureste  ryoambi  est 
QB*  véritable  Tinamou^  et  des  mieux  €arac« 
térisés. 

La    JoDfueur    totale    de    cet    oiseau    est 

Çja)  Perdis  coyolcos.  Lath,  Ind.  Orm,  y.  a,  p.  6sii 
/p  34*  Synonyme  avec  Perélx  v:rginlana^  marUauda 
0t  mesticûfiti  du  même  auteur.  Voyez  ^article  do 
iqdh  "Coim  'coMlcui  >•  435.  de  ce  voluide. 


r6a  lî  I  S  T  0  I  H  E 

de  d\7i  pouces  ^  quelques  individiis  sont! 
plus  grands^  d*aUtres  sont  plus  petits  i 
les  plumes  du  croupion  dépassent  le  der-^ 
nier  vertèbre  du  dos  d'un  pouce  nenf 
l}gn€^s;  le  bec  a  un  pouce  ;  et  le  far^e 
a    vingt    ligneSé  \ 

Les  plumes  du  sommet  de  ItT  tête 
sont  d'un  brun  /fonte,  marqùëes  de  blanc 
et  bordées  de  roussâtfe;  la  gorge  est 
bisnche;  les  côtés  de  la  tête,  le  cou  et 
toutes  les  autres  parties  inférieures  sont 
d'un  roux  blanchâtre;'  sut  le  devant  du 
cou  sont  des  taches  longitudinales,  noirâtres^ 
qui  occupent  le  milieu  de  chaque  plume  : 
les  plumes  des  parties  supérieures  du  c>rps, 
sont  d'un  brun  roussâtre,  irrégulièrement 
marqué  de  noir ,  et  toutes  sont  bordées 
de  blanc  roussâtre:  les  petites  et  ies 
moyennes  couvertures  des  ailes  sont  d'un 
blanc  roussâtre  y  marqué  de  roux  plus  funcé 
^t  .rayé  transversalement  de  noir:  lefi 
pennes     secondaires    des    ailes    sont    rtyées 

alternativement    de    roux    et    de'    noir;     les 

•  »  ■ 

rémiges    le    sont    de   mJme,    mais  seulement 
sur    leurs,  barbes    extérieures^   les    tiarbes 


/ 


DES     TINÀMOUS.  ^t 

l 

OAténew»-  -ëtt&t  grises  avec  ^  qtielques  Mes 
rousses,  tr^  - fmblement  pronoi^ées.  Le 
bec  est  brun  e:i  dessus  et  blanchâtre  ea 
dessous;  l'iris  est  d'un  roux  vif.  et  ^les 
pieds    sont    d'un    brun    pâle*. 

Ce  Tinamou  e^t  très  abondant  dans  les 
possessions  des  Portugais  et  des  Espagnols 
en  Amérique ,  mais  on  ne  le  voit 
point.  4;  la  ^Guiane;  deux'  ind^idnf  j,*.  ^ 
diffèrent  entre -eux  pour  la  taille  font 
partie  4u  Muséum  de  Paris:  j*ai  vu  éga- 
lement quelques  sujet»*  -dans-  des  cabinets 
^   Londres. 


2m§  lU,  tnm 


t 


'-^  flî,ï  s  T  Q  ï  R  E 


Q^etit    rasicnblée   en   faisceau,    cachée  par  les 
couyeftiircs  ;  'doigt 'de  derrière  tr^s  court,    ne 


/  *  f  •        " 

portant  point'  à'terre;    tarses  garnis  d*aspé« 

rîtes ,     ou    lisses. 


a»-^"— — ^^ 


'H    m 


TFIN A^MOU    MAG0UA. 


*r 


).  : 


Tlnamus  .  brasU  iet^is.   lAth , 


*'*''**«*"^^>«MlHHlHMHtaBMIÉfe(^*>iiJk**«^ 


B    commence ,    en   premier    lieu ,  ^  par     la 
description    de    ces    espèces     de     Tinamous 
dont    les    tarses     son    garnis    à    leur   partie 
postérieure    d'aspdrkés    très  dures,    dont   les 
pointes    sont    dirigées  en -haut.     La  première 
espèce  t    la    mieux    connue   de    toutes   celiez 
qui    composent   le  genre ,     est    le    tA^gou^  ^ 
décrit    et    figuré    par    Buffbn    sous   }e    nom 
Jinamou    de    Cayenne   (a) ,    Linné    eu    a   fiât 
son    Perdix    major. 


(;«)J  Voyes    hs  phnehe»    eMiumlnéi  nom    476»   une 
figure  peu  mcte  df  l'oiseau; 


f 


>         1     • 


D  E  s      TI  ît  A  M  O  U  s.  ^3 

Voici  ce  fque.  Bnffoh  .nous  àppreûd  sur 
cet  oiseau  d'après  les  détails  <^ut  lui:  forent 
donné  par  M,  Sonnini,  natùialiste  Voyageur^ 
gui  avilit  t,  obserré  les  *  habitude^  xte  /^et 
oiseau  .  et  de  quelques  autres^  espèces  x«4^ 
genre.»  .  dans .. ses-  voyagea.,  à  la-  GuHanie 
fxAnçaiaâ. 

■V. 

i.  Nous  donnons,  .:ditj  Buflbiv,  âU:  plus 
,^^.graBd -des  Tinamous  k  zoïA : Ac : magoua^ 
,,  par  catftraetion^  de  macwçdgoua  i  nodi  qsifU 
^,  porcé  aii>  Brésil.  .6et  .oiaeaû.  osr  4u 
^v  moins  de  la  grandeur  d't&i  Eaisanl;  jwà 
^,  CQips . .  itst .  si  cbaiion  ;^  qu'il  a^  Jaûqn 
^,  Marcgra^e^  iq  double:)  de  flatjcèair  d'mn'e 
^,   poole.     Pldon  :a..obserVjé  «^que    toutes  les 

V 

,,  parties  intérifurqs  de>  cet' t>isea^  étoient 
^x  steblables.:  à  celles",  pde  ::la.  poules.  Le 
^^ .  sifflqment  t^r  leqiid  c^  oiseaux  r  se  rap- 
^  l)cUeiit ,  est/  .un  son  ..:graye  qui  :se..  fiiit 
i^.  entendre  /:dç^  loin  et.  tég^lièrement  à  six 
^^  besTCS  :dit::floir^  . c'est- à -Ttoc  ^au  ^moiûeaît 
i» .  du  •  cwchÀ  du  sc^eil  :  i4anff .  c0  cl^st;  2 
^,;de  sorte  que  quand  Ip .  içiel  *  est  couvert 
5, -et  qu'en  e&teod  >#— mafoua)  ^n  .  4[lst 
9i  aussi    stori  1  de  .  l*IieuS)s v^qu^;.  sir:  l^uft  v  con^ 

in  rji  ^ 


5^4  HISTOIRE 

^,  sultoit  une  pendule;  a  ne  siffle  jamais 
^  ia  nuit  »  à  moins  que  quelque  chose 
„  ne    l'effraie    (*)• 

Cette  espèce  est  du  nombre  de  celics 
qui  dans  les  climats  de  la  Guiane^  où  le 
8oI  fourmille  d'animaux  voraces  et  destruc-» 
teurs  se  choisit ,  pour  passer  la  nuit  » 
les  plus  grossea  branches  des  arbres;  pW 
^ieura  individus^  se  rassemblent  ainsi  sur 
lès  branches  basses  des  plus  gros  arbres 
^de  la  forêt  et  lïe  se  rendtst  à  terre 
'que  rlorsqùe  les  premiers^  rayons  du  ao\eU 
^pénètrent  sous  l'ombrée  bospUatler  de  ces 
bois  solitaires.  Il  est  possible,  que  dans 
certains  climats  de  l'Amérique  •  méridionale^ 
où    les    animaux    voraces    et  venimeux  sont 

m'oins    multipliés,  qu^à    ta    Guiase ,    l&    TV 

*  ■ 

nftTnous  n'ont  ps9  besoin  de  se  précau* 
tionner  contre  ^cs  ennemis ,  et  peuvent, 
sans  risquer  d^étre  enveloppés  àsns  leur 
someil^  passer  1^  nuit  dans  les  mêmu 
Ueux  où  ils  ont  coutume*  de  vivre  peu» 
dant    la    journée;      car,      ainsi     que    j'ai 


ÇH)  BiUfeii.»  €dh.  é0  SomM,  f.  I4«  P*  S6. 


DES     TINA  MOUS.  s^B 

«ouvent  trouvé  occasioa  de  dire,  les 
mœurs  et  les  habitudes  des  animaux  dé* 
pendent  le  plus  souvent  de  causes  loca'« 
les,  et  yarient  suivant  la  nature  de» 
lieux    et   celle    dei3    climats. 

La   femelle   place    le   nid   à    terre ,    caché 
dans   la  mousse  ou  dans  les  herbes  ^    proche 
ou    contre   le   tronc   des   gros    arbres;    elle 
fait   deux  pontes   par   an;    la    couvée    est 
commmiétDent  de  douze  jusqu'à  quize  œuft, 
dont   la    couleur    est   d'un    beau  vert  bleuâ- 
tre $    les    jeunes    suivent    la    mère    et     se 
blotiàsent   si    bien    à     terre  .  à     Tindice     du 
danger,    qu^ils    se  laisseraient   plutôt  marcher 
dessus  que  de  prendre  la  fuite.     Leur  nouJ*- 
ritare   consiste  «n   graines   et    en    insectes. 
Os    mangent  aussi  des   fruits,    tels  que  celui 
du    caâer   et   autres.     Les  Indiens    en  tuent 
beaucoup  au  crépuscule,    lorsque  ces  oiseaut 
se'  sont    retitrés     sur    les    branches    basses 
des   arbres;    leur   chaif   de   même   que   leurs 
œufs   sont  un   manger    très   délicat  et  '  très 
recherché    dans     différens     districts     de   la 
Guiane. 
Boffon  observe  I  et  |^ai  fUt  la  même  remar^ 

m  m  i 


S66  \  ai  i-TfO  ItR  E 

q^c  '  sar  plusieurs  '  mdividjiis ,  que  la  taille 
n!isst.  pas  la  Qiêmo^  d^ns  tous^  j'en  ai  mesuré 
qui  ae  portcgcnt  pqint  quinze  poaces^  d*au« 
tr^sv  avaji^nt  p)?s  j  de  *  dixsept  pouces  en 
longueur  totale;  ,  (}a.ns  ,  le  gcand  nombre 
â^div;Ldus  qiae  j'ai  yu,  les  diffîrences 
daus  les  couleurs  -4n  plumage  étoiept  nulVes 
ou  de  très  peu  ^  de  eons^quence  ;  ,  ce  qui 
me     fi^ic     pifésumer^     que     dans  -  ce     genre 

m 

cpm/ne     chez     le     plus    grand   -nombre     de 
Gallinacés,,    la     taille     et     les    dimensions^ 
varient   suirant    la    fertilité    des    Tieûr    que 
Ie3:   cgtopagnies     de    ces.    oiseaux    habitent^ 
et /que.  cette  ;  différence    dépend    encore    de 
f:ai}sc5  4ocaIes ,  y.  ainsi    que   je   l'ai    prouvé    à 
l^tidc_  d^f'-tl^e    Perdrix    grise    d'Europe» 
-  Le     te^pme  -  moyen     des     dimensions    de 
^te    çspèce    m'a    paru,    pour    la   longneor 
tptale   de    quinze    pouces;    le    bec  jusqu'^siix 
coins  de   la  bouche/  d'un  pouce  boitl^es^ 
la  hauteur  du  tarse,  deux  -pouces  neuf  Ulgnes^ 
1^  queue  4épasse  les^  aile$  .piiées    d'un   pouce 
dçuzrjignes.    Il-n'e^ste.  aucune  d^érence  bien 
%narquée  dans  les  sexes,  et   les   jeunes,  4à% 
/  ^É»i\ -îron^îère  f^v^:-   p^jt  le  ||}^uiu^e^dw»lu- 
pient  s^tV^ble   à    celui   des   vieux^ 


DES      TINAJUaUS         gi^ 

Ufi  roux-  marron  couvre .  tout  le  som^ 
met  de  la  tére  et  se  ^irtge  sur  la  nu« 
que;  Tespace  entre  Pœil  et  le  .bêc«  de 
larges  sourcils»  la  régk>n  en -dessous  des 
yeux  et  la  :: partie  supérieure  du  cou  sont 
conyerta  .  de  pptttes  i  '  plumes,  très  courtes , 
d*un  ^  roQx;.  jaoïnfltte.  pitis  >  on  moins  .  funcé  » 
bordées  pu  Iifér(ée6  d^.  très  jfines  raies  d'un 
brun  noirâtre I  sur  la.  région  des  oreilles  il 
existe*  une  grande-  tache  d'nn  brun  cendré; 
toute  la  goTgo  est  df un.. blanc  pur;  la 
partie  inférieure  du  côu  .et  la  poitrine 
sont  d'un  x:endré  légèrement  nuancé  de 
bleuâtre  ou  de  verdâtre;  tout  le  dos, 
les  scapuiaires  ainsi  que  les  couvertures 
alaires^et  caudales  sont  d'un  olivâtre  nuancé 
de  bran;  .on  remarque  >sur  Jes  plumes  du 
dos'  qudquea  petits  :  traita  \  noirs  placés  à 
grande  disumec^  sur  celles  des  ailes  il 
y  a-  de  semblables  baâdes.  noires,  très 
distantes  les  unes  des  autres  et  qui  for* 
ment  des.  zigzags;  les  -pennes  secondaires 
des  ailes  sont  .d'un  brun  marron,  marqué 
transversalement  de  atgzagsi  noirs  très,  £ns; 
les    lémîges   sont-  dfua    brua    cendré    sans 

m  m  4 


SSi  H  I/STO  I  K  E< 

m 

taches  ;  les  pennes  .  de  la  queue,  sont  d'an 
marron  rougeâtre,  également  sans  caches; 
la  poitrine  et  les  autres  parties  ieféricu- 
res  sont  d'un  cendré  blanchâtre  »  que  par^ 
court  un  grand  nombre  de  zigzags  très 
fies  et  d'un  œndré  foncé;  les  zigzags 
et  les  taches  de  cotte  couleur  sont  p\us 
grands  sur  les  cuisses;  les  pieds ^  selon 
le  4ire  des  voyageurs,  sont  d'un  brun 
jaunâtre  y  la  partie  poscérjeure  esc  garnie 
d^aspérités  très  rudes;  la  mandibule  supéri^r* 
cure  du  bec  est  d'un  brun  loncé,  Pinfé-. 
ricurc.est  en  partie  blandiâtre;  l'iris  est 
d'un    brun    noirâtre.»  ( 

Cette    espèce    habite     les     grandes)  forêts 
de    la     Guiane    française  »     et     probtt)lement 
aussi    quelques   districts   du    Br^u,    puisque 
j'ai   vu    des    individus     pareils^ en    tout    à 
ceux    tués    à    Gayenne ,    dans  une  ooUectioa 
d'oiseaux    rassemblée*  au    Brésil.       Je    con- 
serve   dans    mon    cabinet    deux    individus^, 
qui    ne-   d|fiêrent    que  par  la    taille  ;    le   p\\is 
f  rand    à    été  .  tuë    au    Brésil,      Tautre     m'a 
été    envoyé   de   Caf enne. 


/ 


EST  I  ÏÎA  MOUS.  5IÎ9 


!■     l'i  I    II      l«l    MUI   I      t      ■        ■    Il   .M  M 


^- 


TINAMOU    TAO. 


'        'nnamiu  tao.    Mïhl. 


L 


A    seconde    espèce    à'  partie    postc^rieure 

da    tarse    garnie    d'aspérités   très   rudes    est 

connue    au    Brésil,     dans    la     province    de 

Para ,     sous    ie  nom    de  Tnambu  tao  ;     c'est 

le    plus    grand    des    Tinamous     qui    habitent 

les   parties   nnéridionales    de    l'Amérique  \     sa 

longueur    totale    est    de    vingt    pouces;    son 

J>cc     mesuré     depuis     la      pointe     jusqu*au 

front  porte  dix-çept  lignes;    le  tarse  mesure 

deux   pouces  neuf  lignes    et     le    doigt    du 

HiiUeu    avec    l'ongle    un    pouce    six    lignes. 

M.  le  professeur  lUiger^  qui  m'a  corn* 
muniqué  la  description  de  cette  espèce 
d'après  un  individu  que  M.  le  cpmte  de 
Hoffinannsegg  avoir  reçu  du*  Brésil,  m'en 
fait   le  portrait   suivant. 

La  tête  est  noirâtre  avec  des  taches 
grisâtres,  à  peine  distinctes;  du  côté  du 
ftont*  naît    ua    trait    qui    s'avance  '  sur    les  . 

m  m  s 


s^Q  Hi«  'P.o  i:R  E 

yeux    et    forme^  uiL  ^sourcil  ^    .<|uL_Cûali«ad 
jusque^     sur    le    milieu    de   la   partie    posté- 
rieiire    du    cou ,    où  it   se  -joint    'an    'même 
tpait  de    l'autre  côté;    ces  bandes,    les  Joues 
ea- dessous    des    yeux,     la    partie    inférieure 
de    la    jË^orge    et  la  partie  supérieure  du   bas 
du    cou.  9  .  ainsi    que     les     côtes    du    c^%v 
sont  variés  de  fiioir.ct.de  blanc ,  de  manière 
Vque     les    petites     plumes    de     ces    parties 
ont,    de    petites     bandes    Uanciies    sur     un 
fond    noir;     le    menton   et    la    gorge    sont' 
blanchâtres,     mais   .  obscurément    vanés     4c 
noirâtre;    les    côtés    de   la    tête    SK>nt     noi* 
râtrcs,    le    npir    descend    par     roieille,      de 
cj^aque    côté     jusqu'à     la     partie    inférieure 
du    cou     par    une    bande,     qui    sépare    la 
,  bande   supercilialre  des ,  côtés  variés  du    cou  \ 
la    partie    inférieure    du   cou    et  ia    poitrine 
spnt      cendrés  •       mais     finement     pointillés 
de   noirâtre;,    tout    le    dos,    le   croupion  et 
les    couvertures    des     ailes    sont    d'an    noir 
rayé   de    zigzags  cendrés  ;    les    bandes    on-* 
décs   noires   et   cendr^'es   sont   très     serrées 
et    tellement    disposées,     que    deux    banda 
étfoitcfi  cendrées  al  tenant  avec    une   taad9 


D  E  se    '¥  I  N  A  M  DUS         57r 

noiîe ,  -ûw  '  double  ^lus  large  ;  toutes  i  cbs. 
pluHies  risont  terminées  de  cendré;  tlesr' 
bondes-  sont  moins  distiilctes  sur  les  cou- 
vertures  supérieures  de  la  queue ,  où  '  la 
couleur  noire  domine,  vers  la  pointe  «  qui. 
est.  en  ôotro  p^r^entée  '  de  points  cénâtés; 
le  ,  ventre  eçt.^ccndté,  ^  ms^qué-  de  .zigzags 
pjiu3  obscurs  et  très  serrés;  Tabdomen  ee. 
les  cuisses  sont  roussâtres  m$iis  pndés  de 
i7oir;  un  ccrde  brun  .entoure  le  'genou; 
le^  cou^FCftureS'  du  dessous  de  la  queue 
sont  ferrugineuses  avec  quelques  o^des 
noires     sur     les    .bords     des     piume^;     les- 

* 

grëmtgcs    -sept    noifâftres  .  sans    taches;     les 
pennes  '  secondaires  .  ont    des.'  fines     bandes 

m  t 

transversales ,  en  zigzags  et  d'un  >cendré 
ttè3  foQcéy  ces  bandes  1/ deviennent  plus 
claires  et  plus,  distinctes  ^sur'  les  pennes 
le»  plQSr.  proches  du  -  corps  ;  les  pennes 
de  la  queue  .  sont  noirâtres  avec  des  zig-- 
z^gs  d'un  gris  blanchâtre:  le  tarse  a  unc^ 
teinte  plombée  peu  foncée;  le  bec  est 
d'un    noir     cendré^    .et    Tiris     d'wx     brun 

roussâtre. 
XI   est    très    incertain  tfi   I-on   doit    consi* 


573  HISTOIRE 

dérer   PTnambu    mocoicogoi   dont    il    est    feit 
mention     dans    lès    isavres    de    don     Félix 
d'Azara»     comme   étant  de   la  mémç  espèce 
que   notre    Tinamou     tao;      il    est  de    feit, 
que    les    descriptions    ofirent    seulement    de 
légères     disparités     dans     les     couleurs    da 
plumage  y    qui   sont   variées   de  roux  et    do 
plombé   verdâtre   dans    le    imcoicogoi;    deux 
cpulcurs   qui  paroissent   ne  point  exister  sur 
le    plumage    du    tM  ;    ce    qui    me   porte    à 
soupçonner    quelques   différences    entre     <^s 
deux  oiseaux ,    d'espèce  très  voisine.    ]e  \e% 
réunis   ici,   en   attendant    que'   des    observa- 
tions    plus     détaillées    nous     fassent    mieux 
connoître    ce     Tinamou    mocoicogoi,     désigné 
assc9   vaguement   par    ITauteur   Espagnol. 

Le  naturaliste  voyageur  qui  a  observé 
le  Tinamou  de  cet  article  dans  la  pro- 
vince de  Para  en  Brésil  die,  qu'il  y 
porte  le  nom  de  Tnambu  tao,  mais  il 
ne  donne  aucune  particularité  concernant, 
les  mœurs  de  cette  espèce,  '  encore  très 
rare  dans  les  collections  d^histoire  naturelle, 
puisque  nous  n'en  connoissons  que  deux 
individus ,   '  dont     Tun      fait      partie       da 


DES     TINAM0U8  57$ 

Cabinet  de  curiosités  i  Lisbonne  et 
l'autre  se  trouve  déposé  dans  le  Muséum 
de  Berlin. 


\ 


I 


<  «  • 


1 


I 


•  ♦ 


<  1 


'STJ^  n  i  st-  0.  m  Ë 


*•*■ 


tlNAMOÛ    CENDRJÉ^ 


Tlnamus   cincrcus.     Lathi 


V^ETTE  espèce  de  même  que  les  sui-i 
vantes,  sont  du  nombre  de  celles  dont  la 
partie  postérieure  du  tarse  n^a  point  d'é- 
callWs  rabotteuscs  à  pointes  dirigées  en  haut  ; 
cette  portion  du  tarse  est  lisse  et  couvt0^ 
d'écailleil    plates. 

Ce  Tinamou ,  le  moins  bigarré  de  "  touses 
les  espèces  congénères,  ne  le  trouve  point 
exclusivement  à  la  Guiane  française,  d'où 
il  avait  été  envoyé  à  BuflFon  par  son 
correspondant  le  naturaliste  voyageur  Son- 
nini;  l'espèce  se  trouve  également  répan- 
due au  Brésil,  surtout  dans  la  province 
de  Para,  où  II  est  même  plus  multiplié, 
qu'à  la  Guiane.  Don  Félix  d'Azara  n'en 
fait  point  mention  dans  son  histoire  des 
oiseaux  du  Paraguay,  ce  qui  nous  feit 
préaumer,  que  l'espèce  n'est  point  répan- 
due  dans    cette    partie    du   Brésil. 

La  longueur  totale  de    ce   Tinamou    ctt 


DES     T  I  K  A-  M  0  U  S      ■  ffjs 

'Clfenviron  douze.-  pouces^ ....ie.  bec  dqmis 
la.-pçinU  j(u&qu*aux. -rCpin^  ,de  h  bppcbe 
irfesurè  un  "pouce  six  lignes  •/  le  tarse  porte 
deux  pouces  trois  iigaes,  ,  et  le  dgigt  «du 
milieu  avec  l'ongle  a  un  pouce  cinq  lignes; 
la  queue  est  très  courte,  rassembléf^a 
ifitoew  et  cftdèrémeat  >ca'tfeëe  jfar '^lés^  "wu- 
Tbrtotes  I  «upéAciies;^ '"•  "i  •      -, 

^out-^Je^  phimige  '4^  cel  oiseaU^  edt'^Qa 
bran  cenâréi  Mns^^aucû'iiè  tfach^;  cétie  â)d« 
iWnfîU  û'est-  variée"  que  ^  far  les  Éûaiîces 
det  plumés  4e  1a^  tété  et  de  la  partie 
poitérfeure'  dû  cou;  qià  simv  légèrittneét 
teftites'  dé  roussâtte/  la  mandibule  stà^éri* 
eure  dti  bec  ^'^esc  noirâtre;  et  î'infôneure 
d'un   blanc    salé;    les   piedis    sont  U'un   gris 

'brun. :•■'■' 

•  r.e  ^rimfinott-Nïtndré'tfëit  ^Johit  «re  dàpS 
les -'Collections  idMiistofre  'irattitèlle?  '  tes^di- 
VlduS-  dtt^iBréJsih  ne  'diÔèriént^'-poiiit'de^'ôôtet 
ttrttf-iila-^Guiane; '  "^^      ^' 

.  .-.     -        ';  :{     '• 

_  .  \      •  •  «  • 

t  '  .  ,  ,.  -  "  Tj  >       ; 


*i 


••• 


«  .  .        -• 


5ï6  HISTOIRE 


■  I  I     Ifc 


TINAMOU    VARIE. 

Tlnamus  vatiegàtu».  •  Latlf 


\-/»B8T  ici  l'une   des    quatre  espèces  dôût 
Sonnini     à  .  le    premier     fait    connoître   Jes 
taOmrs   à   Buflfo9, .  qui    les    a    cWcrit    dans 
.ses  -œuvres i    tputeà   ont   ta  même-bsbitaâe 
.  de   se    poser,   au  '  8o\eU  ,  «wcHimt    sur   'les 
teuvches    basses     dos    aigres,     à    qurtqjacs 
piçds    de   terrç^   j^   Tl(i«mou   magpua  et  le 
^Tiwunou  cendrd  qui  sont  également  répaadus  au 
Brésil,  et  que  du. tans  de  Bufiba  oa. croyait 
uniquement  :  prqprçs    aux    contrées     de     là 
Guiane,    ont  conservé  les   mêmes    habitudes 
jfliy    le^  4eux  .|^^...  .Nous  -ae. sommes 
jK)int,  .epcor,  icerttiin -si .  l'espèce    de    cette 
ar4cle,.,q.uiJ,^st-,tFès    répandue  dans  /es  dif- 
Rrens  districts  de  la   Guiancy  vit -ég«Venv«nt 
au   Brésil;    il    est    dumoins    hors    de    tout 
doute,    que    Toiseau    désigné    dans    Im 
des    oiseaux    du    Paraguay     par     don 

d'Asiara,  sous'le  nom  d'rn<MBi«  raii,  n* 


y 


Des    tînamous.      577 

point  de  la  mjnie  espèce  que  celui  de 
cet  article^  quoique  à  en  juger  superficiel'^ 
lement  et  seulement  d'après  les  descriptions , 
on  seroit  tenté  de  les  réunir;  mais  pour 
autant  que.  j'en  puis  juger,  il  me  semble^ 
que  Sonnini  a  eu  bon  droit  de  les  .se-- 
parer  dans  la  traduction  française  des 
oeuvres    du    voyageur    Espagnol    (a)^    quoi^ 


tMm 


^a")    La     note    que    Sonninl  ajoute  à   rartlcle  de 
rTnambu    rayé      de    d'Azara     est    dam    les     tcrmei 
suivants.  —  Ce  n'est  point  le    Tlnamou  varié  ^Buffbn 
▼.    8,    p.    294..     —     Tinamus    yariêgatus     Làtham^ , 
comme     le    pense   d\\zara.      Il   est   vrai    que   pour 
appuyer   ce  rapprochement,    cet   auteur   eAiploie   ig 
logique    ordinaire  ,     c'est    â     dire  ,     qu'il    stgnate 
comme    autant    d'erreurs    lei    traits    de   descrlptloa 
et    d'habttndei    naturelle!    désignées    par   fiufibn    et 
qui  ne  s'occordent  pai  avec    ce   qu'il  â   observé  de 
son     Taambu   rayé.      Mais   ce  que   l'illustre  auteur 
^l'Histoire  naturelle  a   rapporté   du    Tinamou   varié 
éunt    exact,    il     en     résulte     que    cet    oisevà    bst 
fort  différent   de   PTnambu  varié;    et    celui-ci  pie 
paroit  une  espèce  nouvelle*  >  Sontfv':jnr4Zlvc.  fl'anc. 
4hs   Bis.    du  Para&^  y.  4,   15g.  .:      ,ii 

lome  m.  •  n  n 


57»  HISTOIRE 

que  d*Aeara  qui  souvent  à  commis  de 
oes.  rapproctemeos  forcés ,  soit  d'opinion 
contraire. 

I 

Pour  débrouiller  ces  opinions  coatradic- 
toires,  je  vais  tacher  de  signater,  le  plus, 
exactement  quil  me  sera  possible,  les  forâ- 
mes et  les  couleurs  du  plumage  du  Jinamou 
varia  de  la  Guiane,  qui  fait  le  sujet  de 
cet^  article ,  que  je  ferai  suivre  de  la 
description  donnée  par  d'Azara  de  son 
'tinamoM  rayé,  fobscr^rerai  encore,  que  sur 
plus  de  vingt  dépouilles  du  linamou  varié 
que  j'ai  vu,  toues  portoient  les  mêmes 
caractères,  et  toues  avaient  été  envoyées 
de  ^  Caycnne  ou  d'autres  distructs  de  la 
Guis^ne;  tandis  que  je  n'ai  .jamais  vu  un 
seml^lable  sujet  dans  les  collections  d'oi- 
.seaux  faites  au  Brésil ,  où  le  genre  Ti- 
namou  est  si  nombreux  en  espèces  dif- 
férentes. 

Cette  espèce  ,  .  dit  Buflbn  ,  esc  assez^ 
commune  dans  les  terres  de  la  G\i\anc  , 
/quoi^u'ea  moindre  nombre  que  le  Tina- 
mou  magoua ,  qui  de  tous  est  celui 
qu'on    trouve    le.   plus    fi^uemment    éuks 


DES      TINAMQUS.         579 

iet  bots ,  car  aucune  des  trois  espèces 
^Me  nous  venons  de  décrire  »  ne  fréquentie 
les  lieujc  découverts/  dans,  celui  «ci  la 
femeUe  pond  dix  ou  douse  ce^iifs  »  un 
peu  moins  gros  que  ceux  de-  la  poule 
faisane^  et  qui  sont  très  remarquables  par 
la  beUe  couleur  de  lila^  dQjHr .  iis  .  sont 
peints  par  tout  et  assea^.i  unifortgëmeQl. 
Les  crcfoles  de  Gayenne  appeHonft  cette 
eq^éce  perdrix r  pBhtadt,  quoique  cette  d*- 
nominêtioa  ne  lui  convient  ptc^bit,  car 
elto  ne  ressemble  en.  rien  à  la  peintade» 
et    son   plumage    n'est   pas.  piqncté^     mais 

La  longueur  totale  du  Tihamou  varié 
est  de  onze  pouces ,  mais  quelquefois  de 
deux  eu  do  •  trois  lignes  de  moins;  le 
het  mesuré  depuis  la  pointe  jusqu'aux 
|>luroe8  du  front  porte  treize  ou  qua« 
torze  lignes,  et  jusqu'aux,  coins  de  la 
boudie  un  pouce  neuf  lignes}  le  tarse  a 
un  pouce  dix  lignes,  et  le  'doigt  .  du 
Iniiiea  avec  l'ongle  •  mestuie  i  quatorze,  lignes. 
Gette  espèce  se  distigne  vde  tontes:  ses.  oon* 
-flores:  p^r    la    làngueut^;  du    beou  et- psr 

nos 


5So  HISTOIRE 

sa  queue  très  courte  ,  qui  Test  même 
davantage  que  l'extrémité  où  viennent 
aboutir  les  ailes;  cette  queue,  rassemblée 
en  faisceau ,  est  entièrement  cach/e  par  les 
longes  plumes  des  convertures  qui  la 
dépasse    de    deux    ou    de    trois   lignes. 

Le    sommet    de    la     tête  ,     Tocciput     et 
une    une    partie    de    la*  nuque    sont    d'un 
noir    profond  ;     les    joues    sont     d'an    noir 
varié   de  brun    et  de    roux;    la   gorge    est 
d'un    blanc    légèrement   nuancé   de    roussâ- 
tre;    tout    le    cou,     la   poitrine   et  \z  par- 
tie   du    haut  .  du     ventre    sont    d'un    roux 
vif    et    pur;      le    ventre    est    d'un    blanc 
roussâtre    ou    jaunâtre  ;      les     plumes     des 
flancs    sont    brunes ,     marquées    de    bandes 
transversales     d'un     jaune     roussâtre;      ces 
;  bandes   sont  plus    larges,  mais   nuancées  de 
*  blanchâtre    vers     les    cuisses     et    sur     }es 
:  couvertures    inférieures     de     la    queue;     Je 
:  dos   et    toutes  les  autres  parties    supérieures 
.  du     corps     sont     d'un    brun    noiràne     très 
foncé;    les    plumes    du    dos    et*  les    scapu- 
'  laires     portent  ,  vers     leur    extrémité     une 
seule    bande    transversale  d'un  jaune    rous- 


DES      T  I  N  A  M  O  U  S.  5!^ 

sâtre-,  sur  les.  couvertures  des  ailes  il  y 
a  une  seconde  bande  de  cett&  couleur,  mais 
peu  distincte ,  et  disposée  sur  •  le  milieu 
des  plumes;  sur  Ips  plumes  ^  croupion 
et  sur  les  longues  plumes  des  couvertures 
de  la  queue  existent  deux  de  ces  bandes 
transversales;  les  ppfines  ;  ^secondaires  et 
les  rémiges  sont  d'e^:. brun  pendre  4:  l'uni- 
formité de  -ceçte  :  teifite  .  est  :  seulement  va* 
née,  sur  le  bout,  é^s  pennes  secondaires 
par  un  très  petit.,  nombre  -de  taches  et 
de  rulQs  ^roussâtres^  plus  nombreiises  sur 
celles  qui  sont  les  plus  proches >  dn  ^eorpsa 
les  penne?  de  la  queue  sont  d'ug^  fifindré 
noirâtre,  ray^s,  ,vers,  le  bbut^vd^r  roux 
très  vif;  la  mandibule  supérieure  ^  bec 
est  d^un  i^oir  cendré,  l'iaférieure  ;es|:  Uan* 
châure;.  les  pieds  sont  d'un  brun  inoijrâtre^ 
et  les  ongles  sont  bruns.  Les  deux  Sfixts 
tfoSrent  :  aucune  différence  biQ9  marquée  dan# 
leur    plumage. 

lie  Tinamoup  varié  habite  ia  Guiane;  le 
plus  grand  npmbre  .des  indiyidu?.  envoyés 
en   Eurçpe  nous   viennent    de    CayeonCt  - 


gii  H^lfeT  0  1  R  E 


TIN  A  MOU    RAYE. 


Unamus   undulatus.    Mlhl, 


c 


0TTK  espèce  Indiquée  par  '  d'^zâra, 
dont  j€  viens  de  fiùre  mention  dans  rar« 
tfdc  précédent ,  ne  m'est  c6nnue  que  pair 
la  description  dU'  MVintistcf  Espagnol;  je 
n^en  '  ai  jamais  vu  un  sujet  en  tiature; 
eut  est  par  ^  conséquelht  du  t^ès  pet\x 
tfÈMbfe  de  celles  que  je  place  dans  cette 
éuv^ge;  sans  avoir  pu  m^'assurer,  par  mes 
^roptes^'observations,  des  diffiffeoces  -qui  4a 
IBstingôt  de  des  congëaèi^s*: 
'tfAafatti  («)"  dit,  -„-qu*iIine  so«  p9jg 
l,*"dé$  •  grandes  forêts^  moU  il  vît  -  solicÉire , 
f^'-êt  sa  ponté  eist  '^  ^quatre  oeufs  d'un 
^M(An .  lustré.  J'ai  vu  Iiuit  individus  de 
^  cette  espèce  au  a^^.  degré  de  ladtQdô; 
\i  le^rs  '  habitudes*  ^çont     les    mêmes      <{iic 

?•  4»  h  153-  «•^•'SaUr    '•'• 


/'  »•  ♦— 


DES     T  IN  A  M  -O  U  S.  ^«j 

^  celles   indiquées  :à    Tanicle    du    ta$aup9. 

,,  La  lofi^c^  {oQiIe  es|  de  douse  pay* 
,,  ces  lïeuf  :  lignes  ;  les  îndi  viffi^s  que  je 
^  crois  femelle  ont  un  uquce  ^e  «nq^y, 
„  Les  dernières  plumes  du  croupion  le 
„  dépassent  de  deux  pouces;  le  tarse 
,,  mesure  deux  pouces  trois  lignes  et  le 
„  bec    un    pouce, 

„  Le    dessus    de    la    tête    est    d'un    brun 
^  bleuâtre,     et   le    reste,     aussi     bien    que 
„  te    cou    entier    et    le    dessus     du     corps  ^ 
„  est   rayé    en    travers    de    noirâtre    et   de 
^  roussâtre.      Le     dessous     du     corps     est 
„  d'un    blanc*' jaunâtre  ;     iw^umes     des 
y,  cuisses    et    des    jambes    sont    bordées    de 
„  blanc     roussâtre     et     festonnées     sur     le 
^9  reste    de    la    même    teinte    de    noir.     Les 
,,  couvertures     supérieures     de     l'aile     sont 
9,  rayées     comme     le    dessous    du    corps, 
„  mais    leurs    raies     sont    combinées    avec 
,,  des    piquetures    irrégulières;     tes    grandes 
9,  oni    une   cof4eur    marron^     de    même    que 
,,  les    pennes.     Le    tarse   a    la   couleur    de 
^  feuille    morte,    le  bec    on   noir   bleuâtre 
9,  et  riria   un   roux  iii.\ 

n  tt  4 


5»4  HISTOIRE 

•C'est  là  '  tout  ce  que  nous/  savons  de 
et  Timmout  <|m  habite  la  province  âa 
Paraguay  en  Brésil. ,  Je  le  regarde  comme 
espèce   douteuse. 


/ 


•         >  •     •  V 


DES      T  I  N  A  M  0  U  S.         585 


TINAMOU    MACACO. 


Tinamus   adspersus.    Mlh'i, 


Y 


NAMBtl»  MACACO  cst  Ic  nom  quc 
porte  cet  oiseau  dans  la  province  de 
Para  en  Brésil;  Fespèce  n'a  point  été 
observée  par  d'Azara  et  me  paruît  nou- 
Tel/e.  Ses  dimensions  portent  en '.longueur 
totsde    environ    onzc^    pouces;    le  bec  depuis 

r 

la  pointe  jusqu'aux  plumes  du  froàt  mesure 
un  pouce;  le  tarse  a  un  pouce  huit  li« 
gnes. 

* 

Le  sommet  de  la  tête  est  d^un  brun 
foncé  ;  la  gorge  porte  une  couleur  blan-. 
che,  léi^èrement  nuancée  de  grisâtre;  la 
partie  supérieure  du  cou  est  d'un  brun- 
Tuiigeâtre  onde  de  fines  raies  noirâtres  ^ 
mais  la  partie  antérieure  du  bas  du  cou 
est  à*un  grisâtre  également  onde  de  .raies 
noirâtres;  ^ toutes  les  parties  supérieures  du 
corps  sont  d'un  brun  rougeâtre^  rayé  trans- 
▼erM'ement  et  irrégulièrement  de  fines  ban- 
des noires ,     qui    forment   des    zigzags  ;     la 

n  n  's 


gg6  HISTOIRE 

ecmtetir  bra&e  rougeâtre  ^  se  .trouve  sur 
les  couvertures  des  aijes  et  sur  les  plumes 
du  croupion  esc  moins  pure  que  sur  le 
dos,  et  paroit  nuancée  de  grisâtre;  iz  poUrine 
est  d*un  gris  *fiiirve ,  nais  qui  est  varie'  de 
petits  traits  et  de  points  plus  foncés;  le  vcnire 
est   de    la   même  couleur ,    mavs  plus  claitç  ; 

l'abdopen,    et    les    cuisses    sont    d'un    bl^c 

< 

suie    oijdé   de    Ijgnes    ferrugineuses ,    excepté 
çur   le   milieu    çle    raUdomen^    gui    est    uni- 
calor;    iQS  CQuyer turcs  qui  cachept  la  queue 
tn-râ^sso^s-,    sont  ,A'uu,    btenc    fauve,   m^si 
©arqué    de..  J^andcs    iT;regulières .  noires  et   de 
quelques    bandes    ferrugineuses;    les    rém^iges 
sont    brunâtres» ,  . .  saas    taches  ; .,  les    pennes 
secoûdaircs    et   les   plus    grandes  couvertures 
des     ailes     sont    d'un    brun    cendré  ,    mais 
-valides   comtne   les   plumes    du   ^Jos  par. des 
bandes    en  .  zigzags  ,   .disposées .  jransversaler 
ment;    lc5  pennes  de  la  queue  sont  brunâtres 
depuis     leur    base,      maïs      la     pointe    eçt 
rayée    de  zig^^gs  .«oirs   très    fins;    les   cou- 
vertures du  dedans  des  ailes  ,?ont  bnmâtrçs; 
riris  est   d'un  br^*n  rougeâtre. 
Ccst   à  quoi  se  borne   la  description  de 


DES      TINAMOUS.         587 

catte  espèce,  encore  très  rare  dans  Jes 
coUections^  d*iiistoire  Mtur^lle;  le  seul.  ^^ 
emplaire  connu  ,  sur  lequel  cette  courte 
notice  i  été  faite,  se  trouve  dépose  dans 
le  Muséum  de  Berlin  ,  et  a  été  envoyé 
à  M.  le  Comte  de  Hoffiaansegg  de  Para 
çn   Brésil. 


a  r 


5M 


HISTOIRE 


t»^0l 


I'       H 


TINAMOU  APEQUIA. 


Tloamus   obsoletus*    Mlh!^ 


L 


ES      Guaranis     appèleot    cette     espèce 
Tnambu   a^equia^    ce    qui   veut   dire   Fnomfr» 
sans  ^  éclat.      Le     très     exacte     observateur 
d'Azara   nous   apprend  dans  son  histoire  des 
oiseaux    du    Paraguay^  qu'il  a    eu    seize    ia^ 
dividus    de    cette    espèce ,    tous    tue's    vers 
le  24«  degré;    quatre    individus    que    j'îi  vu 
dans  différentes  collections  d'histoire  naturelle 
ressemblemt  parfaitcmenc  à  celui  que  d'Azara 
décrit     sous    le    nom     de     Tnambu    hUuâtrt^ 
Le   Tinamou   apequia ,     porte    communément 
en    longueur    totale    de   dix    pouces  et  demi 
jusqu'à     onze     pouces     et     demi    ou    trois 
quarts  ;    le    tarse    mesure    deux    pouces  ou 
-  deux    pouces     deux     lignes  ;    le    bec    depuis 
la   pointe   jusqu'aux    plumes  du  front   a    dix 
lignes;     la.  queue    est    très    courte,    cachée 
par    les    couvertures    supérieures. 

^Un    cendré    roussâtre    est    la    couleur  qui 
domine    sur    les    plumes  -du     câcé    de    la 


DES       T  I  N  A,  M  0  U  S.         589 

tête  et  de  la  gorge/  le  sommet  de  la 
tête  et  la  partie  postérieure  du  cou  sont 
nuancés  par  une  teinte  plus  sombre^  ou 
d'un  brun  noirâtre  ;  tout  le  devant  du 
cou,  la  poitrine*  les  flancs  et  le  ventre 
sont  d'un  roux  de  rouille  clair;  les  lon- 
gues plumes  des  côtés,  qui  recouvrent  les 
cuisses,  et  les  plumes  de  l'abdomen  portent 
de  larges  bandes  noires,  disposées  sur  un 
fond  roux;  le  dos,  le  croupion,  les  pe- 
tites couvertures  des  ailes  et  les  barbes 
extérieures  des  pennes  secondaires  sont 
d'un  brun  noirâtre  nuancé  de  roux  ;  les 
barbes  intérieures  des  pennes  secondaires 
et  les  rémiges  »sont  d'un  gris  brun  uni- 
forme; le  tarse  est  couleur  de  feuille 
morte;  l'iris  orange  et  le  bec  d'un  brun 
rougeâtre. 

Cette  espèce  habite  le  Brésil;  les  deux 
individus  déposés  dans  les  galeries  du  Mu- 
séum de  Paris  diffèrent  très  peu,  (et 
seulement  par  quelques  .  légères  nuances 
dans  le  roux  du  plumage),  de  Tindividu 
qui    fait  partie    de  mon    cabinet* 


590  HISTOIRE 


-     --       ■  ■  '  — X 


TINA'MOU    TATAUPA. 


Tlmmus  tataupa.     MM^ 


D'A 


99 
9% 


£ARA  qai  à  soigneusement  observa 
ccrtc  espèce  au  Paraguay  »  en  donne  les 
détails  suivants.  ,,  Cet  oiseau  porte  clie2 
^y  les  Guaranis  le  nom  de  takiup^  qui 
signifie  Tnambu  de  chiminée  ^  peut '^  être 
parce  qu'il  s'approche  oTdmaiTement  des 
^,  habitations  cliampétres  et  voisines  des 
f,  cantons  les  plus  couverts,  il  se  tient 
.,  dans  les  bosquets  et  les  forêts  ^  et  même 
,f  dans  les  plantages  où  il  •  se  trouve  des 
,,  buissons  touiTus  »  ou  de  grandes  herbes 
,^  dans  lesquelles  il  peut  se  cacher,  fl 
,,  niche  à  terre  dans  tel  grosses  toofiès 
j,  d'herbes  près^'  des  troncs  des  arbres;  sa 
y»  ponte  est  de  quatre  omfs ,  d^un  blea 
,,  foncé  et  brillant.  La  chair  de  cet  oi- 
t,  seaux  est  blmiche  mais  inaipîde»;  Les 
,y  sexes  n'offrent  point  de  dissemUances 
,,  extérieures  »     et    1I&..  vivent   Isolés  :     on 


5?i  DES      TINAMOÛS* 

,y  élève  quelquefois  des  petits  dans  Ic^ 
,y  maisons  ;  j'en  ai  eu  chez  moi  '  plusieurs  qui 
^,  étaient    adultes ,    ils    se    tenaient   toujours 

T 

,,  cachés  et  ils  ne  sortoient  pas  de  leur 
„  cachette  y  même  pour  manger^  tant  qu'ils 
,,  voyaient  du  monde.  Leur  cri  est  plus 
i,  fort  et  plus  sonore  que  dans  toutes  les 
y^  autres  espèces;  ce  n'est  pas  seulement 
y»  un  sifflement,  et  je  ne  puis  mieux 
„  J'exprimer  qu'en  disant  qu'il  commence 
,,  par  pé,  d'un  ton  élevé  et  répété  pré- 
f^  clpîtammcnt,  pendant  plusieurs  secondes  » 
y,  jusqu'à  ne  plus  être  qu'une  espèce  de 
„  fredon,  suivi  de  chororo,  répété  deux 
^  pu  trois  fois  de  suite.  Quand  le  ta- 
„  taupa  se  couche,  il  appuie  la  poitrine 
„  sur  le  tarse,  baisse  le  devant  du  corps 
,,  et  la  téte^  étale  les  dernières  plumes 
,,  du  corps  et  les  soulève  en  demi^-cercle , 
,,  de  sorte  que  l'on  voit  son  ventre  par 
,,  derrière;  sans  appercevoir  son  corps; 
^^  dans  cette  attitude,  les  plumes  qui  soçt 
,^  dans  les  autres  oiseaux  les  couvertures 
„  inférieures  de  la  queue,  font  un  efiët 
,y  agréable    par   leur    forme    concave^     leur 


5!)2  ^'^    HISTOIRE 

,>  pointe     dirigée     en    haut     et    leurs    cou* 
;,  leurs    (b)."' 

La  longueur  totale  du  Tinamou  tataupa  varie 
de  neuf  pouces ,  a  neuf  "pbuces  et  demi  ;  le 
bec  a  neuf  ou  dix  lignes;  le  tarse  mesure 
un  pouce  quatre  ou  cinq  lignes;  d'Azara 
porte  cette  longueur  a  dix  neuf  lignes , 
mais  je  ne  Tai  point  trouvée  ainsi  sur 
les    deux   individus    que   j'ai    vu. 

Le  sommet  de  la  tête,  les  joues,  Poc^ 
ciput  et  une  partie  de  la  nuque  sont 
â*un  noir  légèrement  nuancé  de  co>i\eur 
de  plomb  ;  la  gorge  et  une  partie  du 
devant  du  cou  sont  blancs  ;  la  partie 
inférieure  du  cou,  la  poitrine  et  le  ven- 
tre sont  d'un  gris  couleur  de  plomb;  le 
dos,  les  petites  et  les  moyennes  cou- 
vertures des  ailes  sont  d'un  roux  noirâtre, 
mais  les  couvertures  les  plus  proches  des 
bord  des  ailes  ont  une  teinte  plombée  i 
les  pennes  secondaires  et  les  rémiges  sont 
d'un    gris    brun  ;      les     plumes     des    ftancs 


CO  d'Azafa   ç'is.   du  P^ag.  traàuct.  franc,  r.  ^^. 


DES      TINAMOUS.         S9i 

i 

ê  ^ 

sont  d*un  bran  plombé;  celles  des  cuisses 
et  des  cô:es  du  croupion  sont  noires, 
mais  toutes  sont  bordées  et  comme  lise'- 
rées  d'une  étroite  bande  blanche^  qui  en 
trace  le  contour  ;  les  couvertures  du 
dessous  de  la  qucae  sont  rayées  de  roux 
clair  et  de  noir;  le  tarse  est  d'un  rouge 
violet  et  lustré;  le  bec,  de  même  que 
l'iris    sont    d'un    roug^e    de    corail. 

Le  tacaupa  habite  au  Brésil;  plusieurs 
individus  ont  été  envoyés  au  cabinet  de 
curiosités  à  Lisbonne;  on  voit  deux  sujets 
très  bien  conservés  dans  les  galeries  du 
Muséum,  de    Paris. 


Tome  JU.  o  q 


/;94  HISTOIRE 


TINAMOU    OARIANA. 


Tinamui  strigulosas.    MthL 


mmi 


L 


ns  babitass  de  la  province  de  Para 
en  Brésil ,  désignent  ainsi  la  nouvelle 
espèce  qui  fait  je  sujet  de  cet  article; 
qyelques    uns    lui    donnent   le  nom  PTnatnbu 

■ 

fintm$.     La      longueur    totale    est    de     dot 
pouces    un    ou    deux    lignes;   le  bec  deç^oi^ 
la    pointe    jusqu'aux    plumes    du    front    me- 
sure   neuf   lignes;    le    tarse    un    pouce  neuf 
lignes^    et    le    doigt    du  milieu   avec  l'ongle 
onze    lignes;    la    queue  dépasse  de  beaucoup 
le     bout    des     ailes  ^     et    les     couvertures 
supérieures    ne    la    cache    point    totalement. 
Le    front     esc     &eir ,     et    cette     couleur 
forme     une      espèce     de    couronne    sur    le 
sommet    de    la.    tête  ;     la     gorge    est    d'un 
blanc    très    légèrement    teint    de    roussâtte; 
les    joues ,    l'occiput  ,    la    nuque    et    toutes 
les    parties    du    bas    du    cou  sont  d'un  roux 
foncé;    la   poitrine    et    les   flancs    sont  ë'ua 


DES      TINAM0U8.         g^ 

plombe  nuancé  â*olivâtre  ;  le  Tefitre  est 
d'un  cendré  jaunâtre^  que  parcourt  ttti 
grand  nombre  d'ondes^  presque  impercep- 
tibles )  d*un  cendré  clair  ;  le  mHieu  de 
l'abdomen  est  d^un  blanc  pur ,  mais  letf 
côtés  sont  variés  de  brun  noirâeie  tt 
de  jaunâtre;  les  couvertures  de  la  queue 
sont  rousses ,  toutes  sont  terminées  de 
blanc  roussâtre  et  variées  de  bandes  tranâ* 
Ter82tte$  noires  ^  disposées  eu  zigzags }  te 
dos  y  fes  scapulalres,  les  petites  couvertures 
des  ailes  et  les  plumes  du  croupieu  ^ 
sont  d'un  roussâtre  très  fbneé  ;  Aaque 
plume  porté,  vers  le  bout,  un  petit  bord 
iioir^  qui  est  presque  imperceptible  sur  let 
trois  premières  parties ,  tandis  que  ces 
bandes  sont  plus  larges  et  très  distinctes 
SUT  les  plumes  du  croupion  et  des  cou- 
Tertures  supérieures  de  ht  queue;  les  gran- 
des couvertures  alaires  et  le  bord  ezté« 
Tîeut  des  pennes  secondaires  portent,  dans 
tous  les  sens,  de  petites  zigzags  noirs,  ce 
sont  irrégulièrement  parsemés  de  petites 
taches  jaunâtres  ;  les  pennes  de  la  qieue 
sont     d'un    cendré    bleuâtre ,    mais    vers    le 

0  0  a 


S96  HISTOIRE 

bout    la    couleur    est   olivâtre,   et  toutes  ont 
k    peu    de    distance  de   la  pointe  une  grande 
tache   noire    et   une    petite    tache   jaunâtre; 
la   base   du    bec    et   la    mandibule   inférieure 
aont  blanchâtres,  le    reste  du  bec  est  brun; 
les    tarses    et  les   doigts,    (sur  les   individus 
'      dressés),    m'ont   paru    d'un  cendré   jaunâtre.. 
L'Oariana    habité  le  Brésil.    M.  Siber  natu* 
\  raliste    voyageur^    a    tué    plusieurs  individus 

dans  la  province  de  Para  ;  je  .  dois  le  su- 
jet qui  fait  partie  de  mon  cabinet  aux 
soins  obligeants  de  M^  le  Comte  de 
Hoffixiaasegg    de   Berlin. 


fm 


DES      TIN  A  M  0  U  S.         g^j 


TINAMOU    SOUÏ. 


Tlnamus  soui.    Lath, 


c 


'est^    dit    Buffon,    le    nom    que   porte 
cet    oiseau    à   la    Guiane,    et    qui  lui    à  été 
donné    par    les    naturels    du    pays.  *Sa   chair 
est   aussi    bonne    à    manger    que    celle    des 
autres    espèces  de    Tinamous,     Cette    espèce 
ne    pond   que    cinq    on  six    œufs,    et    quel- 
quefois trois    ou    quatre  y.  un  peu    plus  gros 
<)ue   des*  œufs   de    picgeon;    ils    sont    près* 
que    tous   sphérlqucs    et   blancs.  '    Les  Sotiîj 
de    la   Guiane    ne    font    point,     comme    les 
Magouas,    kur    nid     en    creusant    la    terre; 
ils     le     construisent    sur     les    branches     les 
plus     basses     des     arbrisseaux ,       avec     dés 
feuilles    étroites    et     longues  ;     ce    nid    de 
figure      hémisphérique ,     est     d'environ     six 
pouces   de    diamètre,  >  et    cinq    pouces    de 
liauteur.     Ces    Tune    d'entre   les   nombreuses 
espèces   de    Tinamous,    mais    la    seule    des 
quatre    qui    habitent    la    Guiane,     qui     ne 

f>  ù  i 


Sfi  HISTOIRE 

r&ste  pas  constammeot  dans  les  bois^  car 
etle  fréquente  souvent  les  halliers ,  c'est- 
à  •  àîTo  les  Iteux  Hncicnnemcfit  dv fâchés  » 
et  qui  ne  sont  couverts  que  de  petites 
broussailles;  le  soui  et  le  tataupa  appro-> 
cbent    même    des    habitations. 

Le    soui    porte    à    peu    près   neuf  pouces^ 
en     longueur     totale  ;      le    bec     depuis    la 
pointe   jusqu'aux  plumes  du    front  a  enviroa 
sept  lignes,    et    jusqu'aux    coins    de  la   bou-^ 
che    un    pouce;    le    tarse  un  pouce    quatre 
ou    cinq     lignes,     et     le    doigt    du     miliei^ 
avec    l'ongle    un    pouce;    la    queue    dépasse 
les    ailes     pliées    de    dix     lignes,      et    elle 
est   dépassée    et    entièrement  cachée  par  les 

m 

couvertures    supérieures. 

Le  sommet  de  la  tête,  les  joues  et 
toute  la  partie  postérieure  du  cou  sont 
d'un  noir  cendré;  la  gorge  blanobc;  le 
devant  du  cou,  la  poitrine  et  les  flancs 
^uu  brun  ou  d'un  cendré  olivâtre ,  iraf i< 
4e  roux  sur  quelques  ^ndii^idus;  le  veotrc 
•t  les  cuisses  d'un  roux  jaunâtre  eiair; 
i^abdomen  d'un  roux  foncé  varié  par  ^wK 
jiues.  petites,  taies  jaunâtres;  les  cquventfes 


DES      TIN  A  MO  US»  599 

de  la  queue  d'un  blanc  jaunâtre;  le  dos, 
•  le  croupion,  les  scapulaires,  les  couver- 
tures des  ailes  et  de  la  queue  d'un  roux 
brun ,  sans  aucune  tache  ni  raie  ;  enfin ,  les 
pennes  des  ailes  et  de  la  queue  d'un  brun 
cendré;  la  mandibule  supérieure  du  bec 
d*un  cendré  noirâtre,  l'inférieure  blanchâtre» 
et    les    pieds   bruns. 

Tel  est  la  livrée  tristeT  et  peu  variée 
de  ce  Tinamoa»  dont  l'espèce  est  très 
multipliée  dans  toutes  les  contrées  de  la 
Guiane,  et  que  Ton  trouve  dans  la  plu- 
,  part  des  envois  d'oiseaux,  faits  de  ce  pays.; 
dans  le  grand  nombre  d'individus  ^ue  j'ai 
vu  9  les  variétés  dans  les  couleurs  du  plu* 
mage  m'ont  paru  nulles  ou  très  peu 
marquées;  les  nuances  varient.'  quelquefois, 
dans  le  cendré  ou  dans  le  brun  qui  domine 
sxif  la  poitrioe,  et  dans  le  roux  plus  ou 
«gias   vif  des   parties    supérieures. 


«« 


••  • 

■■M 


•  •4 


oo  'HISTOIRE 


TINAMOU     CARAPÉ 


•Tînamus  nanus.    AâèhK 


c 


'EST     d'après     les     détails,    très    circon- 
«anciës,     donnés    par     don    Félix     d'Azara, 
que    je    décris    cette    espèce    nouvelle    dont 
je    n'ai    point    encore  vu    un    sujet.    11    est 
assez    probable,     que     sa     petite     taille     fa 
dérobant    au;c    yeux    dans  les    hautes  Vv^jtbc? 
où     elle    se     tient  -  cachée,     est    aussi     la 
cause     que     l'espèce     est     peu     connue     et 
Jiuve    d^ns    les    collections    d'oiseaux. 
;    d'Azara      dit,      ;,  que      le     nom     de     cet 
^y  oiseau     équivaut     a     nain;     les     Guaranis 
j,  des  missions  lui  donnent  Je  nom    d'ynambu 
jy  carapi  y     d'autres    i'appètent    ynambu   yarii, 
„  c'est  -  à  *  dire  ,      grand    pire    de     Pynamln^ 
„  Il    est    très    rare    aux    Missions;    et    i\  le 
„  paroît    encore    plus  qu'il  ne  l'est  en  effet, 
„  parce  qu'il    se    cache    dans   les  herbes,  et 
„  qu'il   n'en  sort  que  quand   on  marche  pour 
,,  ainsi    dire    sur    lui  ;    alors    à   peine   vole- 


» 


99 


>9 


y» 


9> 


DES      T  I  N  A  M  b  U  S.         6oi 

t-il  l'espace  de  vingt  pas,  et  il  se  es- 
,,  che  ensuite  ;  de  soTtc  qu'on  ne  peut 
„  trouver  sa  remise ,  ni  le  faire  enlever 
„  de     nouveau.       Si     Ton     parvient ,'     avec 

beaucoup    de    peine  ,     à    le    faire    envoler 

encore,  on  peut  compter  qu'il  ne  se 
y^  montrera    plus    quoiqu'on    lui    marche    sur 

le  corps  et  qu'on  Tcfcrase.  Il  ne  ^s'cf oi- 
gne pas  ordinairement  de  debx  palmes 
„  de  l'endroit  où  il  s'est  pose  ^  et  il  se 
„  laisse  prendre  à  la  main.  -  Il  se  tient 
„  cunstamteent  dans  les  ^àmpagfics  et  les 
„  pâturages  bien  fourni»  d'herbes,  et  U 
„  ne  pénètre  jamais  dans  les  bois.  C'est 
„  un  oiseau  solitpire  ,  qui  ftit  entendre , 
„  dans  le  •  mois  d'octobre  et  de  toovchibre, 
„  un  .  cri  per^att  qu'exprime  la  sylabe  pi. 
„  Noseda  prit  un  de  ces  oiseaux  adulte*^, 
„  et  il  lui  oflric  dabord  du  maïs  concassé, 
„  qu'il  mangea  dans  la  main  ,  comme  Foi- 
„  seau  le  plus  familier  et.  quoique  mon 
„  $mi  le  reteint  de  ^^âutre  main.  Cepen- 
„  dant  j'eus  moi-* même  deux  d^  ces  'oi- 
^,  seaux  adultes;  ils  refusèrent  le  maïs  €t 
,,  le    pain ,    ils   ne    prenaient    d'autre    nouc- 

9  0  s 


t9 
99 

9f 


foa  HISTOIRE 

^  riture  qbe  les  araignées  qu'ils  rencon* 
9^  traient  dans  la  maison  ;  aussi  moururent- 
M  ils    le    troisième   jour.  '   Ces    deux    Ynam- 

bus,    aussi  bien  que  les  quatre  de  No&eda  ; 

n'offraient     aucune     diflërence    entre -eux  ; 

ensorte    que    Ton   peut    présumer    que    les 
^  sexes  n'apportent  point  de  changement,    ni 
^,  dans    la    taille,    ni    dans    les    couleurs    du 
^  plumage.    Leur    démarche  est    aisée  ;    mais 
^  elle    n'est    par    aussi    vire    que    ceile    des 
,,. autres    espèces    auxquels    ils     ressemblent 
^  par     les    formes    ec    les    habitudes  \  >  en 
19  sorte    que    ceux,  qui  ^  ne    connoissent    pas 
9^  les    carafes    les    prennent   pour  des  jeunet 
^  oiseaux    de    l'espèce    de    fynambui. 
.  „  La   longueur   totale    et  seulement  de  six 
9^  pouces  ;    il  a  neuf  pouces  six  lignes  dTen* 
19  vergure;    le    tarse    mesure    neuf  lignes  et 
j^  le   .bec    six     lignes;     les    pcimes   de   la 
^  queue   sont    cachées    par    les    conrertores^ 
,9  qui    les    dépassent. 

I  f9  Les  parties  inférieures  sont  presque 
,,  blfUKbe^;  mais  il  y  a  des  taches  longues 
p  et  roussâtres  sur  la  partie  «du  devant  da 
9^  cou»    et  des  lignes  transversales  noir&titc 


9» 


DES      T  I  N  A  M  0  U  S.  0bj 

^  et  d'un  blanc  layé  de  roux  varient  les 
côtés  du  corps;  le  front,  les  côtés  et 
le  derrière  de  la  tête  ont  de  petites 
,,  taches  noirâtres  sur  un  fond  d'un  roux 
^  clair;  las  plûmes  du  sommet  de  la  tétc 
,,  Sont  noirâtres»  avec  quelques  points  et 
,^  uhe  bordure  fpresque  kiperceptible  da 
99  blanc  sale  :  celles  do  ^  dessus  du  ccm 
^;  et  du  croupion  sont  variées  de  roux^ 
^9  de  blanc  et  de  noir;  cm  Voit  ausal 
9^  des  "  taches  blanches  sur  te  cou  \  les 
M  pennes  et  4es  couvertures  OxtériettreB 
,,  des  ailes  sont  rayées  transversalement 
^,  de  noir  et  de  roussâtre ,  avec  des 
„  tarhes  blanches;  les  tarses  sont  d'un 
9,  olivâtre  clair;  la  mandibule  supérieure 
,j  du  bec  est  brune,  Tinférieure  est  blan* 
,,  châtre  (a).** 

Je  termine  l'histoire  des  Tinamous  par 
la  remarque,  que  toutes  les  espèces  qui 
composent  ce  genre  parolssent  confinées 
dans    les   contrées    de    rAiuérique     méridio-- 


(tf)  d'Azara  Oh.  du  Parag,   Trad»  Fttme.  9*  4* 
#.    148»    ^«  i^S. 


6o4  HISTOIRE 

nalcf-/  on  ne  les  trouve  jamais  dans 
celles  des  parties  septentrionales  de  ce 
Tastc  continent;  elles  sont  surtout  très 
multipliées  dans  ces  pays  encore  peu  visi- 
tes par  lés  Europc^cns  ;  c'est  au  Brésil  ^ 
au  Pérou  et  au  Chili;  que-  les  espèces 
sont  multipliées.  Des  découvertes  dirigées 
dans  rintérieur  de  ces  terres  vierges  et 
de  ces  forêts  antiques,  nous  .  rçsçr^ent 
peut  -  être  encore  ^  .  la  connoi^Âânoe  de. 
plusieurs  .  espèces  nouvelles  '4vis  ce 
genre     d'oiseaux,  . .     z 


DISCOURS 


SUR      LE 


GENRE     TURNIX. 


c 


ES  pigmés  parmi  les  oiseaux  qui  com- 
posent Tordre  des  Gallinacés  ,  ont  au^si 
été  du  nombre  des  espèces  ,  comprises 
par  LiDné  dans  son  genre  Tctrao  (a)  ; 
'Latham  en  fait  une  section  dans  le  genre 
Pirdix\  les  auteurs  de  TEncyclopédie 
méthodique  ont  jugé  plus  convenable  d'en 
faire  un  genre  distinct,  et  en  effet,  nous 
verrons  que  les  formes  de  ces  petits 
oiseaux  ,  donnent  lieu  à  cette  séparation. 
M.  Illiger  (h)  est  du  même  avis,  ce 
savant  naturaliste,  donne  aux  Turnix  de 
rEncyclopédie,  pour  nouveau  nom  de  genre, 
celui  d'ortygis    ou  or$ux,    qui  est    synonyme 


(à)  Voyez    le    discour»    sur   le   genre  Titras,  "â 
la   page   iio  de  ce   volume. 


6o6  DISCOURS 

avec  coturnix ,  dont  le  premier  grec  et 
le  second  latin  ,  servent  dans  ces  deux 
langues  ,  à  designer  notre  caille  d'Europe, 
la  seule  espèce  dans  ce  genre  d'oiseaux 
qui  fut  connue  du  tems  des  anciens.  Le 
nom  de  eatumix  ayant  dcfja  servi  à 
Brisson  comme  nom  de  genre ,  et  étsint 
adopté  également  dans  cette  '  monographie 
pour  indique  tous  les  oiseaux  congénères 
de  la  caUU  à'europe;  nous  ne  pouvons 
adopter  pour  nom  de  genre  des  Turnix 
celui ,  proposé  par  le  savant  pTofesse\it 
de  Berlin  ;  ,en  donnant  ce  nom  d'ortygis 
aux  petits  tridactyles  ou  Tnrnix,  il  pon- 
rait  donner  matière  à  des  méprises,  et 
faire  soupçonner  quelque  identité  entre  les 
espèces  de  Tun  et  de  l'autre  de  ces 
genres  ;  •  et  à  plus  forte  raison  ,  puisque 
nous  avons  dit  à  Tarticle  de  la  caille  (fX 
que  le  nom  d'ortygia  a  été  donné  à  plu- 
Sieurs  petites  tles  de  l'Archipel,  et  que 
les  deux  Délos  sont  très  souvent  désignés 
par   cette   dénomination,    à    causse  du  grand 


(O  Voyez  U  note ,    à  la  page  489.  de  ce  voLume. 


SUR  LE  GENRE  TURNIX.  Coi 

nombre  de  cailles,  dont  cos  îles  sont  cou- 
vertes »  surtout  dans  les  deux  époques  de 
Tannée  que  les  cailles  voyagent.  Ces  motifs 
me  déterminent  à  proposer  un  autre  nom 
pour  ces  petits  oiseaux  »  dont  les  caractères 
essentiels  différent  beaucoup  de  ceux  qui  sont 
propres  aux  espèces  qui  composent  le  genre 
Caille  (fomrn<x);  à  cette  fin,  M.  le  pro- 
fesseur Reinwardt  d'Amsterdam  a  choisi  le 
mot  hemipodhis,  pour  indiquer,  que  seule 
ment  la  partie  antérieure  de  la  plante  des 
pieds,  composée  des  trois  doigts  de  devant^ 
existe  dans  ce  genre»  et  que  la  partie 
penérieuré ,  ou  le  doigt  de  derrière 
est    nul. 

Ces  petits  Gallinacés  ^  dont  le  volume 
du  corps  n'est  point  aussi  considérable 
que  cdui  d'une  grive,  sont  polygames; 
ils  vivent  dans  les  landes  stériles  et  dans 
les  herbes,  et  habitent  sur  les  confins  des 
déserts;  fls  courent  plus  qu'ils  ne  volent, 
et  avec  une  vitesse  surprenante;  c'est  à  la 
course  qu'ils  savent  se  dérober  i  leurs 
persécuteurs,  mais  ils  paroissent  trouver 
im   moyen   plus    sur  encore  €l*échq>per  aux 


Cc8  DISCOURS 

enqu  tes  de  ceux -ci,  en  se  caci:ant  dans 
les  touffes  d'herbes,  où  blottis,  il  esc 
plus  facile  de  les  •  saisir  lorsqu'on  a  ciï 
le  bonheur  de  découvrir  leur  remise,  que 
de  leur  faire  prendre  la  fuite,  par  le 
vol;  les  jeunes  et  les  vieux  vivent  soli- 
taires, ils  ne  se  réunissent  point  en 
bandes. 

Les     particularités      qui     ont     rapport     à 
leurs    mœurs,    ne  nous    écanc    point    encore 
toutes     connues;      nous    ignorons^     si      les 
Turnix    sont     erratiques    comme    \es    CaiWcs, 
Leur    nourriture    se    compose    le  plus    habi- 
tuellement   d*insectcs;    ils  touchent    rarement 
a:;x       menues       semences     et     jamais      aux 
grains.      Ce    genre,    dans    lequel  nous  ferons 
connoitre    plu:>ieurs    espèces     nouvelles,    est 
répandu    en    Afrique    et    dans    les     contrées 
les     plus     ciiaudes      de     Tlnde     et     de    la 
Nouvelle    Hollande  ;     deux     espèces    vivent 
dans     les    provinces    les     plus    oéridionales 
de    TEspagne. 

Les  caractères  essentiels  de  ces  petits 
oiseaux  consistent;  en  .un  bec  médiocre, 
grêle,    asse?  toog»    droit  et   très  comprimé^ 


t         <     •      •»' 


f.    Sufe   LJE  iGÈNRE.  TUitNIJi:.  ^ 

ï'iarète  en  est  exhaussi^e  ^  et  ôe  n'est  que 
▼cfs  le  bpui,'  que  la  a  toanSibùté  lujjéri^' 
cure  se  ^courbe  légèrçmetit;  le  bec  dei 
Ttirnix  ressemblé  beaucoup  au  bec  ded 
petites  /espèces  dû  geniTC  Pièebfi.  '*Les 
narines  sont  iate'ralés  ^  longitudinalemcht 
fendues  jusques  vers  le  milieu  ,du  bcCj^ 
et  eu  i^artie*  fermées  par  une  petite  lAeâl- 
brané  hi\e.  Les  pieds  j  dont  le  tarsft  est 
ascz*  lobg,*  ïi*ont  que  trois  doigts,  toUà' 
ditigés  en  '  avant  et  entiêremetlt  diviséi. 
La  q\ic<iè'  est  uiompaséé  de  diit  '  pctlteà 
pennes  très  foibles;  l^setiiblées  ^ëh  faiisceaù 
éoinmé-  celle  dies  Tinamofas;  et  cette 
^ueue,  tfès  difficile  à  distinguer  des  16hgne9^ 
^Jumes  du  croupion,  est'^achée  eh  ''soii 
entier  -  par  4es  plutaés  dé  Tècou\^têmè&t, 
Les  àilés  sont  -  médiocres-,  -  elles  ressemblent 
à  celles  des  Cailles,  en  ce  que  la'pre<>^ 
mic.e  rémige   est   la  plus  loiigue»  '* 


i^^immm^  t',y       n  f     i    '  iH         «jf 


»■       •     •• 


Tome  îït  f  p 


ij<l 


ïïf  SJ'O  I  R  E 


-ff^ 


■*-»■ 


TURNIX  A  BANDEAU 

NOIR. 


Hemfpodlas  nigrl^B».    MiV* 


■MM 


c 


k^B    rare    et    beau    tridactyle  ,     dont   le 

aeul   Jùqcliviclu    dressé  ^  ^uc  j'ai  eu    occasion 

de    yoiT,   se   trouve   au  Muséum  -de  Paris, 

me&u^,    ea    (atallcé    sùf  pouces;    soi\    b^ 

^rcc.    hu|^    lijpies;    le    tarse   à    onze  Ugnfsa^ 

^    1^  .do|^    dH    tmlieu   ayec   Fonglf    en    %^ 

aepç.    '^i;ois  lar|;es  baudes,  tranaveFgalc^  soq% 

placéies    sur   l/e  frpat;,   la   première,,   fonaiav 

4c^  petites    plumes   l^lancheis   s'ayanpç  «i»p  M 

ba8e;^du   bec^  ju^<m^.  vej;s    Içi    oçi^ce^  âe% 

^f^rines;   1^   seconde  j(^  du.  âoubf.ç  plus  l^rff^ 

est    d'un    Aoir     prQ^nd,    et    l^    trol^iteic^ 

qui    ne    s*tfteod    mjpt    au^^tP-^  40  jou 

est  d'un  blanc  pur  ;    le  haut  de  la  tête  est 

d'un  roux  clair ,  avec  de  petites  rayes  noires 

disposées   sur  le  milieu  éies  phimes  s    celles 

de   la   nuque  sont  légèrement  nuancées  d*oli« 

vttre  clairs  le  dos,  le  croupion  et  les  coa« 


DÈS      T  li  R  K  ï  3t  ^li 

f 

VerttïTCS  'Siîpérretif  es  de  hl  ijueue  sont  ^*xtik 
toux  jâtaitrk  méK/dd  Hôif  et  âf  ftâV^) 
les  petites  et  les  itioyenncà  éoùvertures 
des  ailes  sont  jpluS  léihm  éé  jàtàkiie; 
et  chaque  pluiUe  porte  vers  Iç  bout  une 
petite  taché  notice;  les  pennés  secondalf^ 
et  les  témiges  sont  cendrées  ;  lï  '  gorge 
est  d^un  jàtlnô  roussittfê  clàif  /et  sahA 
taches  i  le  cou  et  la  poitfiiie  dîït  ôètté 
inéme  teintd,  mais  toute^  les  pfuniëS  èdf 
Sont  Itarsetn^és  dé  petites  taches  ilbirifi  / 
Ac  tormt  demi  -  drcùiairé  •  le  tiûttë^  léi 
Cuisses  et  '  l^abdomcn  sbnt  d'dtl  hl&ht  t^U^; 
liC  bec  est  rouge;  les  pieds  Sont  d^un  i^oru^ 
geâtfe  dôt^   et  les    ôn^Ies  b^ùns. 

LMndivtati  ,  probabletaetié  lè  à&\é\  'ijifr 
est  ati  Mh^éutli  de  ^arls,  ^  été  envoyé  àà 
l^Inde^  filaii  on   iffioté  dé  Quelle  pitxl^ 


^^â 


6i»  .   -HISTOIRE 


^ 


TURNIX  COMBATTANT 


Hemlpodiiu  pugnax,    Mîkl^ 


^kM 


R 


iKN  de  bien  surprenant  de  voir  que 
des  animaux  carnassiers  ^  harccle's  et  excicés 
sans -cesse  dans  dçs  prisons  étroites^  s'entre- 
(Je'çhirent;  ou,  ce  qui  esc  plus  fréquent, 
qu.e  des  animaux  chez  qui  l'aotipatic  sem- 
ble  innée^  se  livrent  des  com\)axs,  au 
rpilleu .  de  .  ces  cirques  où  la  •  foule  .  s'en.- 
.  Srcs$e^,  d'accourir  pour  jouir  du  spectacle 
barbare  d'un    Tigre,    rendu    plus    féroce    par 

•         »     • 

]^  ^faim    qui    le    presse,    livrer    un    combat 

4  mort  au  Çufflç^  atA..  .Taureau^  ou  .à   TÉle'- 

te .  »  ,  -        • 

phant  écumant  .dç  /âge,  et  prêt;  à  lui 
déchirer  les  flancs.  Rien  de  bien  surpre- 
nant encore,  de  voir  Tbomme,  se  jouant 
de  sa  vie^  lutter,  par  son  adresse,  dans 
un  combat  inégal  contre  le  Taureau;  dans 
les  premiers  c'est  une  passion,  une  haine 
innée;  dans  le  dernier  c'est  le  vain  hon- 
neur   d'obtenir     des     aplaudissemcnts. 


DES      TURNIX.  Srt 

combats    que    te    livrent'  certaines    espèces' 
d'oiseaux,  nous  paroissent  plus  extraordinaires  » 

r 

surtout^  puisque  nous  les  voyons  avoir 
Heu  lej  plus  souvent  dans  les  classes  de 
volatiles  les  plus  dociles  d'ailleurs,  et  dont 
la  naturel  se  plie  si  facilement  à  l'état 
de  domesticité  ;  ce  qui  surtout  est  digne 
de  remarque,  c'est  que  les  individus  d'une 
même  espèce  s'entre  -  déclilrent  ;  et  de  cette 
stntipBtîe ,  Vsmour  seul  est  1^  cause  ;  faire 
la  guerre  et  l'amour  sont  à  la  vérité  des 
actions  fort  communes  chez  les  animaux* 

L'homme  a  bien  su  mettre  à  profit,  pour 
son  amusement,  cqtce  Jalousie  dans  quelques 
oiseaux  de  la^  classe  des  Gallinacés.  Ce 
genre  de  spectacle  et  d'amusement  populaire,' 
semble  avoir  pris  son  origine*  en  Asie* 
et   spécialemenjt    dans    l'Index,    des    combats 

publics,     qu'on     fait     livrer    'entre    toucer 

'  ■•  ^ 

sottes .  4'9nimwx,^  y  .sont:  fr^ouens;  la 
mpde  4e  ce%  ajoutes..  s'e^t.iQtreduite  depui» 
dans  beaucoup  de  pays;  les  combats ^'d^^ 
Side  : et'^rde  Taui^u-  *se  ^  voyént  souvent 
en^EspagM-et  en  ItaHe*,  celle  des  Coqs 
eiC    opgaidgée'  aa   Ai^Ietêrre  ^  et    en    Amé*' 

PP  i 


iç^  Q^ljç,  p^rt  ^s  «museniena  sont  plus. 
IJr^quçoj.  quel  daçs  l»Iode  et  à  la  Chinft. 
]Çari^i  les  Q«^ia^^$  doj^t  la  jalousie  V9 
a^Qi^r  çst  U^  plus,  fiorte,  oa  a  4|scinguj$ 
les  diffëfentcA  esjjèces.  «Je  Cof^  qui  on^ 
*;eçu.  çeSi  clin^at^.  ppur  beixeau;  quelque^ 
espècçs,  ^^  Ç«l|les  (a),  parmi  le8q^clle«  on 
repi^rque  çij  Chine  notre  Çaâfe  yu/^a/re  e% 
Ijf  p^atQ  espècç  .qw  j^  décrite  «ou«,  la 
nom  (te  /r^<;  dans  l'île  de  3ava  ce  sont, 
deu^  ç$p4Qe8,  de  Ços,  et  te  petit  cmmii 
9^?.  ï^  nommé  Tumix.  cùxfibâSiam.  que  l'A*: 
çiçite  ainsi  à  s'entre  -  déchire;-.,  ^t  q^'og^ 
élèvç,  à    cette  flç   (A);     çt.  certe  habitude 


{■A    -L'y     ^   ■     •.-     1    ♦     L-.>.  I     ^ 


C)  D4iâ  les  «nclon»  •ftva»ient  par  expérience  ^ae  If 
qmctèie  de  le  caiH'e-  est*  hargneux'^  puisque»  snirêB^ 
BiiffûQ;  Us.,  disoient  .des. enfâiis  querelleart  et  aeti&f^ 

:(^):Q¥'^^  M^   .€oq%;JesiJ»nijitte  s*i|iiiis«at  «m^ 


DES     TUkHiX.  *is 

éé  fiiire  battre  dés  aniniaaz,;,  semble  être 
à  tel  points  Pamusement  hvbrl  des  peuples 
ée  YAsie,  que  M.  Barfo^W^  rapporte  avoir 
m  h  h  Cochinchixre  des  sauterelles  dresséeb 
â  ces  sortes  de  spectacles  (0*  Le  petit 
Tnmix  dé  tet  article  est  très  estimlné  ft 
Java  et  fort  recheréhéf  dei  ]avafls  potit  les 
comtntttf,  et  ràrgent  <)u'on  parie  pour  e^ 
contre  les  deux  adversdres  est  quelquefois 
très  coDsfdérsAIe;  il  y  des  paris  qui 
vont  ^isqu'A  cent  piastres;  ces  oisèaui 
hyrsqu'iJ  sont  vaillants  et  éprouvés  valent 
jusqu'à  Vingt  cinq  piastres;  on  dit  s[uss1 
que  lés  fenfetles  de  cette  es^ècô  se  bat* 
ténr.  Les  Malais  de  1116  de  jkVa  âi)pet« 
ient  ce    Turbix   houtôn-gimà. 


nellleiit    Ooq.    •—    JimaUs   dêt   Vo^.    dé   Qdogi  «f 

ê  Pfle  4ë   Ja^  par  DdchaH^u 

CO  Vn   groupe  bruyaot  de  jeioios  (east    t^mauf 

aott  d*an  combat  do  co^s».  et   4c   Jeunes  eafana  i 

inmitacion    de    leurs   aluës    cxcltoient    des    Caillet  i 

"ii'atttrei  petUs  oiseaux  ^    et    Jasqn*a   des  Sauterelles 

i  se  déchirer  les  uns  les  autres.    Barrow,  Foy.  à 

U  CoOtia*,  t»  %t  f.  as7.  irad,  fraïu. 

Pi»4 


\a  .  loti^icur  to^le  mesurée  ;  depuis  1^ 
^pointe  dlu  bec  jusqu'à  Pextrémité  des  Ion* 
gués  cpuvcrti^res .  supérieures  de  la  queue 
est  de  cinq  pauces  dix  Ujnes,  ou,  toutr 
|iu-pIgSi  six  po^cçs;  le  bec  jusqu*aux  coinJ 
de  1^  bouche  porte  neuf  ligues;  le  tarse 
^  onze  ligues^  et  le  doigt  du  ndlieu  avec 
Fongle  en  9  huit  et  demL  l^e  bec  dç 
Ce  petit  Gallinacé  a  beaucoup,  de  rapport, 
dans  sa  formçy  yu  bec  de^  espèces  dç 
figepns  quç  j'ai  décrit  ^ous  (e  ooin  de 
Colombl  -  ga-lines,  et  particulièretnptvt  do 
<felui  4^   Cotombi-^gaUtni  à  cravate  nqire  (d). 

I^e  son^met  de  la  tête  est  d'uu  bron 
noirâtre    mêlé    de     roux;      dp    larges    sour- 

*  • 

çils,  l'espace  çntçe  le  bec  et  les  yeux, 
les  joues  et  la  régjoa  derrière  Içs  yeujc 
«oqV  vari(fs  de  petits  poiats  noirs  ot  blancs  ; 
ifk  gc^fge  est  d'un  noir  profond;  la  fiUço9 
est  sousse;  le  dos,  le  croupion,  les 
iK>uvertHFe&  qui  cachent  ht  queue  et  les^ 
icapnhnres  sont  dHin*  brun  varié  de  roux 
et    marqué,      vers    Pcxtrémîté    de    chaque 


(i)  Voyez    le    premltr    voluinc  de   eat  qfvragoî 


f   »^ 


DES      TU  R  N  I  X,  «17 

plume,  par  quelques  bandes  transversales» 
dVn  noir  profond  et  en  zigzags;  quelque-» 
unes  des  plumes  scapulaires  ont  encore 
des  taches  irrégulières  noires,  et  toutes 
sont  bordées  longitudînalemcnt  de  blancs 
les  c6tés  et  le  devant  du  cou,  la  poi«* 
trine,  la  partie  supérieure  du  ventre  et 
toutes  les  couvertures  des  ailes  sont  rayées, 
à  égale  distance,  de  larges  bandes  noires 
et  blanches,  mais  les  bandes  blanches  sont 
quelquefois  nuancées  de  roussâtre  clair;  le 
bas  ventre  et  toi^tçs  les  autres  parties 
inférieures^  $ont  d'un  roux  ^e  rouille  sans 
taches;  les  rémiges  et  les  pennes  secon- 
daires sont  brunes;  la  première  rémige 
est  bordée  extérieurement,  dans  toute  sa 
longueur ,  de  blanc  jaunâtre  ;  le  bec  est 
jaunâtre*  mais  brun  à  la  pointe;  Ici 
pieds  sont  d'un  brun  jaunâtre;  les  yeux 
sont    de   couleur    de    paille* 

Cette  description  appartient  au  mâle  ; 
j'ai  tout  Beu  de  croire  que  la  femcHe  ne 
difière  pas  beaucoup»  car  je  n'ai  point 
trouvé  de  disparités  dans  les  couleurs  du 
plumage   des   individos   que  j'ai   vus. 


<x» 


HISTOIRE 


Yti  reçu  de  Bntvia  ptniâexirt  iafivttu 
de  cette  belle  espèce;  le  Muséum  4o 
fivis  possède  wssi  119  stijçc  bien  con^nr^^ 


DES     T  l?  R  H  r  X.  <19 


m      ni ■   a^— <— wi— ^Mi Il     «il     »fm 


TVRNIX    CAGNAN. 


S 


Hemipodius  nigricolils.    Jiilkf^ 


I  les  tentatives  y  que  fbnt  les  natnraUs* 
tes  p(H3T  Gonnoitre  les  mœurs  er  tes 
Itabi^des.  des  oiseaux  qui  vivent  autour 
#e  nos  demeures 9  et  des  espèces  erratiques 
qui  visitent  périodiquement  nos  climats» 
font*  souvent  sans-  succès;  il  paroitra  moins 
surprenant  que  nos  coQnoissances  ne  soient 
point  encore  enrichies  par  les  lumières 
sur  le  genre  de  vie  dHine  famiHe»  telle 
que  celle  qui  compose  Ir  genre  Turnix} 
des  êtres  si  petits,  si  prompts  à  se 
tacber  et  que  l'oeil  apperçoir  k  peine 
dans  les  bautjes  herbes  et  les  endroits 
fcmrrés  où  ils  se  tiennent  blottis,  peuvent 
échapper  facHement  aux  vaines  tentatives 
do  naturaliste,  qui  désire  tracer  Thiscoiré 
de-  leurs  mœurs;  En  effer  nous  ne  savent 
Mcore*  rien  de.  bien  positif  sur  la  manière 
de  vivre  de  ces  petits*  GaHinacés,  ce  qui 
oaM"  oblige-  ir  borner    nos    descriptions    k 


«30  H  I  S  T  0  I  R  E 

rénum^ratîon  succinte  des  couleurs  répandues 

sur      leuT^    pIuTUâgei,       assQz      agréablement 

-       •' 

varié. 

La  longueur  totale  de  cette]  espèce  est  de 
SIX  pouces  six  ou  huit  lignes;  le  bec  jus- 
qu'aux  coins  de  la  bouche  mesure  huit  lignes; 
la  queue  ou  les  longues  plumes  des  cou- 
vertures dépassent  les  ailes  d'un  pouce  six 
lignes;  le  tar$e  a  neuf  lignes  et  le 
dpigt    du    milieu    avec   l'ongle  en  a   onze» 

Le  sommet  de  U  xCt:,  les  joues  et 
les  côtés  du  cou  sont  variés  irréguliète-i 
ment  de  noir^  de  blanc  et  d'un  peu  de 
roux;  du  noir  profond  s'étend  depuis  la 
mandittule  inférieure,  sur  tou^  le  devant 
du  cou  et  jusques  sur  la  poitrine;  la 
nuque^  le  dos,  le  croupion,  les  scap\:« 
laires  et  les  couvertures  du  dessujt  de  la 
queue  sont  rayées  transversalement  de 
cendré,  de  noir  et  de  roux;  de  manière 
qu'en  *  quelques  endroits  les  -  raies  lioiies 
sont  plus  larges  que  les  autres,  ce  qui 
produit  sur  le  corps  quelques  taches  de 
cette  couleur  ;  les  ,  scapulalres  ont  en* 
çcjre,    de  .  cliaque  ,.côté ,    une.  bftnde.,  longi-» 


DES      TURNIX.  6ti 

tudinale,  blanche.  Les  C3uvcrtures .  des 
ailes  sont  mêlées  contasémcnt  de  cendré 
et  de  roux  y  mais  cette  couleur  paiToit 
dominer^  et  elles  ont  ctiacune  plusieurs 
taches  blanches,  rondes,  surmontées  d'au-* 
très  petites  taches  noires  eu  demi- cercle. 
Les  côtés  de  la  pottrinc  '  sont  d'an  beau 
roux  ;  mais  le  milieu  de  la  poitriii/^, 
ainsi  que  le  ventre,  les  flancs,  les  cuis- 
ses  et  Pabdomen  sont ,  d'un  cendré  cl^jr  ; 
Jes  rémiges  et  les  pennes  seçond^ireji  so^ît. 
d*un  brun^  Jccndré,  et  les  quatrjq  prc- 
mières  rémîgês  sont,  bordées  extérieurement^ 
de  blanc  jaunâtre;,  les  pennes  de  .Ja 
queue  sont  rayées  transvcrsalemenf^  à  peu 
près  comme  .le  dessus  du  corps.  Les  pieds 
et  le  bec,  à  en  juger  sur  les  individus 
dressés,    paroîssent   d'un    cendré    jaunâtre» 


I  «  r» 


L'île  de    Madagascar  est  la  patrie  de  cette 
espèce;     il     est    probable    qu'elle    se    trouve 


aussi    sur    le    continent    de     l'Afrique,    mais 
je    ne    saurais 'le  .dire    avec    certitude.     J'fu 
reçu    cet    oiseau  ^  du    Cap    de    Bonne    Espé-.. 
ipce  j    celui  .  du   Mv^éj^w  .  de .  Paris    a^.  ét<, 
envoyé   de   Ma4^ascar.  ^.^  y...  • 


^  ^..  *. 


éûA  H I  s  T  ô  I  ti  ë 


TURNi:St  A  PLASTRON 

ROUX. 

tJealpodius  thoracieus.    MMé 


A 


juger  de  ce  que  Sonnini  dit  dans 
la  nouvelle  édition  des  œuvres  de  Bufibn^ 
k'  rarticle  de  âa  Caitte  à  trois  do^ts  de 
tifi  de  Lu^  »  on  serait  porté  de  croire 
fu*ll  n'a  jamais  Vu  Sxn  sujet  de  Vune 
d^entre  les  espèces  qui  composent  le  pré^ 
sent  genre  (a)i  car^  il  est  diiRcile  de  suçm 
poser  qu'un  naturaliste  puisse  se  méprendre 
à    tef   point  9    de    méconnoîtrc    si   complettc-* 

Ç/T)  Dans    la    gallerle    des    oiseaux  .  dn    Mus^am 
•  •  •  - 
àe    Ptrli    se  trouvent   des    Individus  bien   conservas 

r 

le  trois  tspèces  distinctes  de  Turnix;  deux  do 
ceux  •  ci  ^  e^ïivoyés  par  Sonnerat  au  eiblnet  d« 
roi»'  y    sont    déposés    depuis    le    tems    de  Buftonv 

iA\    Sonnfnl    aurait    pn    s^assurer    par  f^examen  dl 

<  • 

ces  '  limivtdîii    dft"  différences    très  es^lâiUéllcs^    «tff 
iUtiiK|uent   ces    oiseauic  iiT  eatllin 


D  E  s     t  U  RN  li.  «ft^ 

ment  les  nombreusscs  dîsp;irités  qui  distiogucnt 

■ 

les  oiseaux  du  geDre  CtàMc  (cQiurnlx^^  de  ceux 
qui    forment    le    genre   Tumix    (heml^odius)^ 
^  Quelqye  diffifrenee»    dit  Tauteur  cité,    que 
,^  semble    devoir   établir  l'absence  d^un  doigt 
^1^  dans  les  (»seaux  qui  en  ont  ordinairement, 
,,  X  quatre    à    chaque    pied ,     elle    n'est    pas 
,^  ^ans  exemple,    Noi^  seulement  cette  espèce  « 
,^  CD^    la    caille    de    Madagascar  »    celle    de^ 
^  Gibraltar    et    Celle    d'Andalousie    soot   dOi 
,j  ce  |}omtire«      La    forme    extérieure  ,     le. 
91  P<^^x   l'efiseia^ble  „    tout    rs^roche    cepen^ 
,9  danc   ces    espèces  des  autres  cailles;    alqsi, 
,^  la  na^iure-  semble    ae  jouer  des  méthodes 
,^  par    nnunense    variéti^    des    ses   produc^ 
,,  tions^     Elle   est   plus   vaste;   qqe   le   cer^*: 
^^  cle    dans    lequel    om  voudroit   vaiaemextf:> 
^  la   drconscrire    (i)."  ^ 

Il  suffit  de  comparer  na  Turnix  et  ui^O) 
Ca|Ue  gour  dpnner  uo^  d^end  fonnel^  ài 
xsmt  ce>  quje  Spi^i.  dit  ipl  des  geandSr 
uç^ofîs.,    qui    cxistj^nt  entre,   ces*  oiseaux^ 


C^    90M«    lfé$i9f*   iHr.  dès-  mifvr§s   iê   Myfb»: 
¥i   7,    rî  I44f  ■ 


■»    < 


<24  H  t  s  T  D  I  R  Ë 

et  je  ne  doute  nullement  que  les  daraCtères 
indiqués  par  moi  dans  rintroduction  des 
gtntes  ^  serviront  à  distinguer  facilement, 
Its  espèces  de  l'une  et  de  aiitrc.  Je 
Vais  passer  à  la  description  dn  plumage  de 
r-espèce  de  Cet  article^  dont  nous  devons 
les  premiers  détails  à  Sonnerat 

La  longueur  prise  sur  deux  individus,  en 
tout  pareils^  est  de  six  pouces  huit  ou  dix 
lignes  i  le  bec,  qUi  est  droit  et  très  foibîc- 
ibènt  courbé  vcils  la  pointe^  mesure  àix 
lïgttés  ;  le  tarse  a  un  çOMce ,  S{  \^  doigt 
dur   tnilicu    onze    lignes* 

Le  sommet  de  la  tête,  les  joues  et  la 
mi«iûe  sont  couverts  de  taches  noires  et 
blanches,  les  noires  'sont' cependant  en  plus 
gftiiïi  nombre;  les  plumes  de  la  gorge  sont 
blanches,  terminées  de  hoir*  la  partie  in- 
ftfieufe  du  Cou'  et  la  poitrine  sont  d'mi 
roux  mordoré  très  vif;  le  ventfe  est  d'an 
jààftâti€  clair  et  lavé;  "les' flanés,  les  cuisi^ 
sà^  et  llabdonient  sont  aussi  colorés  de 
C9^%  iiuance;  l<^-tb«»*  le  croupion  et  les 
longues  plumQS^qul  cachent  la  queue  ^ont 
d'un  gris-brua,  marqué  de  zigzags  ncfirs  très. 


DBS     T  U  R  N  I  X.  €is 

déliés;  sur  les  grandes  et  les  petites  cou- 
vertures des  ailes  sont  quelques  grandes 
taches  noires ,  posées  siif  un  fond  d'un  blanc 
jaunâtre,  et  au*dessus  de  chaque  tache  noire 
est  une  raie  transversale  d'un  roux  vif; 
les  grandes  pennes  des  ailes  sont  d'un  gris* 
brun»  sans  taches.  Sonnerat  qui  doit  avoir 
vu  Toiscau  vivant ,  dit ,  que  les  pieds  ^ 
le   bec    sont    grisâtres. 

Cetie  espèce  à  été  observée  par  Sonnerat 
dans  l'île  de  Luçon  une  des  PhUipplnes» 
liO  muséum  de  Paris  possédoit  Tindividu 
rapporté  par  Sonnerat^  aujourd'hui  on  na 
l'y   voit  plus» 


miÊÊÊm 


i  7mni  IIL  i  f 


6s<  H  I  S  T  O  I  R  E 


TURNIX  TACHIDROME. 


c 


fiemipodlus  tach^^ronut.     MikK 

I    II—————— 


ET  TE   espèce,  qui  a  l'Afrique  pour  ber- 

♦     » 

ceau,    visite,    dans  ses  passages   périodiques, 
fes  contrées   les  plus  méridionales  de  rEspa« 
gne;    elle    n'est  cependant  pas  mieux  connue 
que    les   autres    espèce   da  genre,    apportées 
de  '  bien  lom  au  de   là  des   m^rs.     Nous  sa« 
Vons    seulement    qu'elle    court  très  vite,    et 
se    dérobe    par    ce    moyen    à   la    poursuite 
du    chasseur;    elle    se    tapit   sous   les  touffes 
d'herbes    de  façon,  qu'elle  se  iaisseroit  plutôt 
écraser   que    de   prendre  la  fuite  par  le   vol. 
C'est    de    cette    espèce  dont  M.  Desroniaines 
faic   mention    dans    les    mémoires  de  l'AcaJé*- 
mie     des    sciences     année     1787,    page  s^^: 
et     Schaw    (a)    la     désigne     également   dans 

Qa)  The  three  -  toed  quall  is  a  blrd  of  passag,e, 
tnd  is  caught  by  runnlg  it  down;  for  havin^ 
been  tprung  once  br  twice,  It  becomes  to  fati* 
gued  as  co  be  overtaken  and  kaocked  down  with 
1  stick.    —    Traye/es  p.  300.  | 


DES       TUR.NTX.  «iy 

ses   voyages^    sous  le  nom  de  caillé  &  trois 
doigts. 

Ce  Tumîx  porte  six  pouces^ en  longueitr 
totale;  le  bec  jusqu'aux  coins  de  la  bou- 
che a  huit  lignes^  et'  jusqu'aux  petites  piu« 
mes  qui  s'avancent  sur- s)a  bcfôc  sextlemeoc* 
quatre  lignes*/  le  tarse*  mesure  <UQ  pouce ^ 
et  le  doigt  du  .  milieu  ^  avec  Tougle.  huit 
lignes.  Le  bec  de  cette  espièce  est  très 
p^tit ,  très'  . comprimé ,  de  la  îtféiiie  ■  formé 
et  guère  pins  gro^  que  celui'  4e  Talouette 
vulgaire. 

Le  haut  de  la  tête  est  d'un  brun  ùôirfitre 
:paîtagé    longitudiiialêfâenc    par    trois    bàùdc^ 
d'un  jattne*  rôussâtre  ^   âeu^    dé    ces    bandes 
forment    des    sourcils    écla    troisième   passe 
sur    le   milieu    du  crâne  ;    la  gorge  est-  blad- 
elle;    le    devant  du   cou    et  la  poitrine  sont 
d'un    roux    pur;     ce    roux    est  bordé  para«* 
lellcment    sur    les    côtés  '  de    plumes    jaunâ- 
tres,   qui    ont  un   croissant    noir   à   quelque 
distance    de   leur    extrémité;    les   flancs   sont 
d'un  roux  clair,  parsemé  de  quelques  taches 
rares;    le    milieu    du    ventre^    Tabdomcn    et 
les    couvertures  inférieures  de  la  queue  sont 


éa  HISTOIRE 

blancs  ;  la  nuque  est  d*iin  cendré  roux  ,  raîé  de 
zigzags  noirs  et  roux  ;  le  dos ,  le  croupion  et 
les  scapulaires  sont  variés  de  zigzags  noirs  et 
roux ,  qui  sont  disposés  longitudinalement  er  qui 
suivent  le  coutour  de  la  plume;  chaque  plume 
des  scapulaires  est  de  plus  encadrée  par 
une  étroite  bande  blanche;  toutes  les  cou- 
vertores  des  ailes  sont  jaunâtres,  les  plus 
grandes  portent  une  tache  rousse  sur  les 
barbes  intérieures  et  une  tacbe  noire  sur 
les  bart^s  extérieures;  m«ia  les  petites  cou- 
vertures  ont  deux  taches  noires,  une  sur 
chaque  barbe  ;  les  rémiges  sont  cen« 
drées ,  Textérieure  est  lisérée  de  blanc  ; 
les  pieds  et  le  bec  m'ont  pfuru  brans, 
}'ignore  si  les  sexes  sont  distingués  par 
tes  couleurs  -du  plumage* 
De  mon  cabinet» 


DES      TURNIX.  «3f 


TURNIX  À  CROISSANTS. 


Hemipodltts  lunatus,    Lath. 


L 


'BSPECB  que  je  signale  ici,  se  mon- 
tre de  tems  en  tems  sur  les  côtes 
â*Espagne,.  mais  elle  est  également  du 
nombre  des  oiseaux  peu  connus.  La 
tongudur  totale  est  '  de  six  pouces  deux 
ou  trois  lignes;  Latliam  dit,  que  l'iadividn 
qu'il  a  observé  avoit  six  pouces  six 
lignes. 

Le  dos  est  brun,  rayé  transversalement 
de  noir  ;  les  couvertures  des  ailes  sont 
d'un  roux  clair  bordé  de  blanc ,  au  mi« 
lieu  de  chaque  plume  de  ces  parties 
est  une  tache  noire,  entourée  par  un 
cercle  blanc;  la  gorge  est  noire  rayée  de 
blanc;  les  plumes  de  la  poitVine  blanches 
vers  leurs  bords ,  sont  ferrugineuses  au 
au  milieu  et  entourées  de  noir.*  les  ré- 
miges sont  noires  ;  les  pennes  de  la 
queue  9   cachées  par  les   longues  couvertures 

m 


tfj«  HISTOIRE 

cils,  les  côtés  da  cou  et  la  nuque  sont  d'ati' 
roux   vif  et    pur;     la    gorge    et    les    joues 
sont   d'un     blanc    roussâtrc;     le    devant    du 
cou,    la    poitrine,      le    ventre  ,     les    flancs 
et   les    cuisses    spn^    d*ua     roux    clair,    sans 
tadhes,     si    Ton    en    excepte    les     plumes- 
des    flancs    et   des    côtés    de  la   poitrine  qui 
ont   des    raies    noires    et    d'un   blanc    rous« 
sâtre  ;     ]C8    plumes     du    haut     du    dos     et 
les   scapulaires     ont    un    grand  espace  noir 
au    milieu,     du    roux    foncé  vws  \5iMt    ex- 
trémité ,    et  toutes  sont  bordées  latéralement 
par    une    bande    blanchâtre;     les    plumes    du 
milieu   du    dos    et    celles    très    longues    du 
croupion,    sont  d'un  noir  profond    varié    de 
.    petits  zigzags   roux,  elles  sont  liserécs,  tout 
.  ^  a  l'entour ,    par  une  fine  bande  jaunâtre ,  qui 
Pcst  ensuite  de  gris  bleuâtre;  et  cette  derniè- 
re    teinte    forme    aussi    quelques   taches  sur 
les   scapulaires;     les    couvertures    des    ailes 
sont  d'un  jaune    roussâtre  ,    toutes  ont   une 
grande    tache    noire    à    quelque    distance    de 
leur  extrémité,     et    les  plus   longues  ont  dft 
roux    taché    de    noir    sur    leurs     barbes    ia« 
"^térieures;    les    rémiges    et    les   pennes    se^- 


/ 


DES     T  U  R  N  I  X.  tfs3 

condûres  sont  d'an  cendré  clair,  toutes 
sont  bordées  extérieuremeiit)  de  blanc  rous- 
sârre  ;  ies  pieds  et  le  bec  sont  d'an 
beau  jaune.  Il  n'existe  aucune  différenc6 
dans    les    $ex€S. 

Nous  devons  la  découverte  de  ce  joli* 
Gallinacé  au  dernier  voyage  aux  terres  ^ 
Australes»  fait  sur  les  corvettes  le  natu- 
raliste et  le  géogaphe,  sous  la  conduite 
do  capitaine  B^iudin.  Du  grand  nombre 
de  naturalistes  qui  furent  de  cette  expé' 
dition  désastreuse^  seulement  deux  eurent 
Je  bonheur  de  revoir  leur  patrie;  le 
muséum  de  Paris  leur  doit  la  conserva- 
tion des  objets  précieux  recueillis  dans  ces 
contrées  peu.  visitées.  Le  Turnix  mou- 
cheté a  été  trouvé  par  eux  sur  le  con- 
tinent de  la  Nouvelle  Hollande;  trois  in- 
dividus ,  pareils  en  tout  »  sont  déposés 
dans  les  galeries  du  muséum  de  Paris; 
celui  qui  fait  partie  de  mon  cabinet  ne 
diffère    point   des    trois   autres. 


••  •  f 


■  1 


s  i  s 


*i* 


HISTOIRE 


>    I  i 


/ 


TURNIX     RAYE 


Hcmipodiuf  fasdatus.     Mî/iK 


j 


B  n'ai  vu  qu'un  individu  de  cette 
espèce  nouvelle.  La  longueur  totale  est 
de  dcq  pouces  une  ou  deux  lignes  ;  le 
bec  a  huit  lignes,  le  urse  un  pouce  et 
le  doigt  du  milieu  avec  Voivgle  tieof 
b'gncs.  Le  volume  du  corps  de  tet 
ciseau  ne  dépasse  point  celui  de  rAlou* 
çtte    vulgaire. 

Tout  le  devant  du  cou ,  les  cât^s  de 
la  tétc  ainsi  que  la  poitrine»  sont  rayés 
jransversalcroent  de  noir  et  de  blanc  rous- 
gâtre.;  le  ventre  et  l'abdomen  sont  d^ 
roux  pur»  sans  taches;  le  sommet  de  Ht 
tête  est  noir  ;  autour  des  yeux  sont  de 
{petites  plumes ,  ;alterativement  rayées  de 
noir  et  de.. blanc;  la  Jiuque  est  tfuii 
roux  vif;  le  dos  et  le  croupion  sont 
de  couleur  brune ,  mêlée  de  noir  et  de 
roux  ;    les    couvertures    des    ailes    sont  ra- 


DES     T  U  R  N  I  X.  <3S 

jécs  transversalement  de  blanc  et  de  noir, 
mais  les  plus  longues  de  ces  plumes ,  qui 
Sont  proche  du  corps ,  ont  les  l^arbes 
extérieures  noires  et  sont  terminées  de 
^is  ;  les  re'miges  sont  d'un  gris  '  pur 
et  sans  aucun  mélange  ;  .les  pieds  et  le 
bec  m'ont  paru  jaunes  sur  Tindiv^a 
dressé. 

Cette  espèce,  si  on  doit  ajouter  foi  à 
ii'étiquette  que  portoit  le  seul  îndividjii 
que  j'ai  vu,  habite  les  îles  Philippines. 
J*ai  fiiit  cette  description  sur  un  individu 
déposé  dans  les  pleries  du  muséum  de 
Paris. 


iiê  HISTOIRE 


TURNIX  HOTTENTOT. 


Turnlz  hottentottus.    Mlàf. 


c 


S  Turnîx,  Tun  des  plus  petits  du  genre, 
n'a    guère    le    corps    plus  gros  qu'une  aloa« 
eue;     il     se     distingue    ie    tous    ccnx    de 
sa    tribu    par    les    doigts,    v^v    ^ont    très 
courts     en     proportion    de    la    longueur    da 
tarse;    son   bec    est    très    menu    et    ressem- 
ble    beaucoup      à      celui     d'une,    alouette. 
Nous    devons    la    connoissance    de    ce    Gai* 
linacé     à    Le     Vaillant  ,^    qui    en     fait    très 
succinctement     mention     dans     son     premier 
voyage    en    Afrique ,     et    seulement    en    ces 
termers,     „  Outre     la    Caille    commune    i 
^  l'Europe    et     à     l'Afrique,      on     trouve 
;,  encore     au     Cap     un     oiseau     beaucoup 
„  plus    petit,     qu'on    nomme    aussi    CaitU, 
„  mais    très    inproprement  ;    car    il  ^n'a    que 
,,  trois    doigts    aux    pieds,    et    tous    dirigés 
,,  en    avant,    caractère    suffisant     pour    ne 


DES      T  U  R  N  I  X.  «37 

'^  pas  devoir  les  confondre.  J'en  donoerai 
,y  la  description  9  et  je  pense  qu'il  sera 
^,  nécessaire  d'en  faire  un  genre  neuf  qui 
^1  formera  le  passage  de  la  Caille  à  rOu* 
„  tarde,  avec  laquelle  il  tient  par  la 
^  conformation  des  doigts/'  Pour  corn- 
plcttcr  ces  détails  mon  savant  ami  m'a 
communiqué,  très  récemment,  ce  qui  suit. 
^  Cet  oiseau  se  trouve  aux  environs  du 
,,  Cap 9  car  yen  ai  tué  un-  individu  h 
y,  r0n{fe  bosch:  cependant  c^cst  le  seul  que 
^  î^ai  vu  si  près  de  la  ville,  quoique 
p,  j'aie  beaucoup  chassé  dans  tous  les 
9f  environs  et  dans  le  zwart  -  tand.  Mais 
„  elle  est  excessivement  abondante  sur 
^^  les  montagnes  d*2îuteniguoi-land^  vers  la 
y,  baie  de  Plettemberg,  Cet  oiseau  part 
^  très  difficilement,  et  se  chache  si  bien 
^,  que  le  hasard  seul  peut  le  faire  dé«- 
,,  couvrir  ;  son  corps  se  charge  à  tel 
„  point  de  graisse ,  qu'il  ne  peut .  souvent 
,,  pas  s'envollcr  et  qu'il  se  laisse  prendre 
^  à  la  main,  lorsqu'on  a  pu  découvrir  sa 
„  remise  ;  quand  par  hasard  il  s^envolle, 
py  si  on  remarque  la  place    où    il    se    re« 


6^9  HISTOIRE 

,y  pose  on  esc  sur  de  le  prendre  sans 
„  qu'il  bouge.  Il  vit  dans  les  herbes 
,j  qui  croissent  sur  les  confins  des  de- 
„  serts.  La  femelle  pond  huit  œufc, 
yy  d'un  gris  sale;  elle  ne  diffère  du  mâle 
$9  q^®    P^f'  <^cs    teintes    plus    foiblcs.*' 

La  longueur  totale  est  d'environ  cinq 
pouces;  le  bec  mesure  six  lignes  et  de- 
mi ,  le  tarse  onze  ligues ,  le  doigt  du 
milieu  avec  Tonglc  six  lignes,  et  le  doigt 
intérieur  seulement  quatre  ^yies\  là  queue 
et  ses  couvertures  dépassent  les  ailes 
pliees    de    dix    ou    de    onze    lignes. 

Le  sommet  de  la  tétc  est  noir,  mais 
chaque  plumé  est  terminée  de  roux  fonce'» 
un  '  pôtit  trait  très  fin  partage  le  crâne 
dar(s  sa  longueur  et  vient  aboutir  a  la 
nuque;  de  petits  soiircils  roux  surmontent 
les'  yeux;  la  "  gorge  est  blanche  ,  msàs 
chaque  plume  est  terminée  de  roux  clair  ^ 
et  cette  couleur  e3t  égàlenierit  répandue 
sur  les  joues;  les  côtés  et  le  devant 
du  *  cou ,  la  poitrine  et  les-  fiancs  ont, 
pour  couleur  de  fond,  un  blanc  *  roussâtre, 
vers  lé  bout  de  chaque  plume  est  xme  large. 


DES      TURNIX.  639 

â 

xntîs  très   courte    bantJe^    d'un   noir  profbiid 
et    toutes   sont    terminées  de  blanc  jaunâtre» 
cç    qui    forme     une    moucheture    inrégulîère 
sur    tes    parties  ;    le    milieu    du    ventre'  et 
Pabdoroen    sont    d»unf    blanc    jaunâtre,    chiir- 
sctné     de     quelques    taches   brunes;    la    nu* 
qxie    est    cendrée,     variée     de     cendré    pluô 
foncé;    le    dos^    les    scapulaîres    et  le  croû- 
|)ion    portent    des    raies    et    des    taches     en 
Z'gz&gs  ,    d*un    roux    foncé    et    d'un     noir 
profond^     mais    toutes    les    scaptiiaîre^    sont 
bordées    latéralement    par    une.^largc    bande 
bianchâtre,.    qui    est    accompagnée    intérieure* 
xnent    par    une    seconde    bande ,    njais    d'un 
noir    profond  ;     les     couvertures     des    ailes 
sont     variés     de  .  roux,    de     blanc     et     de 
noir,,  de    manière    que    le    roux    occupe  les 
barbes  intérieures    de    ces    plumes,    et    que 
les    taches    noires    et    blanches  .  sont    distri« 
buées   sur    les    barbes    extérieures;    les    ré- 
miges, et    les    pennes    secondaires    sont    d'un 
brun    clair,    toutes    terminées    et  lisérées  de 
blanc    jaunâtre  ;     les    pennes     de    la    queue 
Mnt  ,  rayées    de    zigzags     noirs    et    roux^ 
^les-    portent    de.  grandes    taches    blanchâ-* 


,640      HISTv.IRE    DES    TURNIX. 

ircs  ;     le    bec     est    brun     et    le    les   pieds 
sont  *  jaunes. 

Ce  Turnix,  très  rare  dans  les  collections 
d'histoire  naturelle ,  habite  ,  ainsi  que  je 
viens  de  le  dire,  les  parties  méridionales  de 
^Afrique.  ]e  dois  les  deux  individus  qui  font 
partie  de  mon  cabinet,  aux  soins  obligeants 
de  mon  ami  M«  le  Vaillant ,  qui ,  au  retour 
de  ses  voyages  en  Afrique ,  à  déposé 
dans  mon  cabinet  les  fruits  nombreux  de 
ses   intéressantes    découvertes. 


Je  me  vois  a  regret  dans  la  nécessité  de 
terminer  cette  monographie  par  un  àrticFe 
étranger  à  la  science  de  Tliistoire  natu- 
relle. 

L'ouvrage  que  j'offre  au  public  dans  le 
présent  format  ,  étoît  destiné  à  pâroître 
en  format  in  folio  accompagné  de  planches 
colorées.  Le  premier  volume  de  cette  ^didoa 
en  grand  format,  contenant  la  Monograplne 
des  Pigeons  parut  à  Paris  en  l'année  iSô8 
et  fut  terminée  en  iJn;  fen  confiai  la 
direction  a  Mademoiselle  Pauline  de  Coûrcelles 
depuis    Madame    Knip,    peintre   en   histoire 


O  *4i 


taaturellB,  très  habile^  et  dont  tous  le« 
ouvrages  en  ce  genre  attestent  les  talents 
flisti.:gue's.  Cette  dame  fut  chargée  de 
surveiller  la  gravure  des  planches  ;  les 
dessins  avaient  été  faits  par  elle  d'après 
les  'espèces  de  pigeons  qui  se  trouvaient  au 
Muséum  de  Paris  au  nombre  de  quarante 
sept  individus  y  ainsi  que  quarante  dessins 
qu'elle  copia  d'après  ceux  que  j'avais  fait 
faire  sous  mes  yeux>  par  Monsieur  Prêjtrej 
qui^  à  cette  fin  étoit  venu  passer  quelques 
mois    en    Hollande, 

La  première  livraison  parut  en  i8oC 
accompagnée  du  titre  que  porte  la  pré- 
sente édition  \  Madame  Knip ,  .alors  Ma- 
demoiselle de  Côurcelles  s'y  trouvait .  nom^ 
méc ,  comme  de  adroit ,  pour  la  part 
qu'elle  avait  à  rentrepri3e  »  et  dans  les 
termes  suivants:  j^ve«  fii^^^^ ,  ^^  couburs 
feintes  par  MadCmoiseUe  Pauline  de  Côur- 
celles, gravies,  imprimées  et  retouchées  ' sodé 
Sa    directiotu 

L'ouvrage  né  fût*  piàs  plutôt  terminé , 
que  Madame  Knîp,  abusant  de  mon  in-^ 
dulgence  et    ingrate    envcfs    le    desintëressô- 

Tom.  m.  f*  f 


«4* 

ment  que  j'avais  montré  en  sa  fiivear^ 
trouva  bon  de  changer  le  titre  (a),  en  le 
remplaçant  par  un  nouveau  où  elle  ae 
nomme  auteur  ;  elle  supprima  40  pages 
d'impression  du  texte,  qui  auraient  pu 
Servir  de  tânoins  contre  le  prétendu  aa« 
teur ,  et  fit  éprouver  le  même  sort  à 
rindex  latin,  formant  16  pages,  impii« 
mées  en  deux  colonnes.  Cet  ouvrage 
ainsi  mutila,  fat  présenté  i  S.  M.  llm- 
pératrice  et  Reine  Msrie  Louise,  et  servit 
à  obtenir  des  gratifications  que^  Vambltioii 
de  Madame  Knlp  convoitoit  depuis  long« 
tems.  Cependant,  afin  de  me  laisser 
ignorer ,  à  une  distance  de  cent  lieues , 
toutes  les  tramés  de  cette  action  arbi- 
traire ,  Madame  Eoip  eut  la  prévoyance 
de    ne    me    dire    parvenir    que    des   exem* 

C/0  l^  nouveau  titre  de  PiPTentioa  de  Midàaie 
Kalp  ctt  Conçu  ainsi,  /m  Plgeom  Uir  Madame 
Xnip,  née  Pauline  de  Coureellet,  prmmèrê  penor^ 
4^hUtolr0  naturelle  ds  S.  M.  Plmpiratrlce  a  Rihte^ 
Le  tiMte  par  C.  ]•  Themminck  CTemmlnck).  «-  S* 
ifêHd  à  Parla  ^  ck0Z  Pammar  rw  Serbomu  Mu^H 
dm  ar$iiUs^ 


ptairet   Complets  ^   portaût  le   titre  de  Vm^ 
née    iSo8    et   auxquels  ^  on  ;  n*aVait   rieii  rc^      -^ 
tranché    da    texte    ni    de    rindet    {ti)^  { 

Un  voyage  que  je  fis  à  Cette  i!);i04n^ 
i  Paris ,  pouf  y  publier  les  dent  Yolu« 
taes  de  Tbistoire  naturelle  des  Gallini^Cés  i 
qtii  étoient  destinés  à  faire  là  suite  dei 
Figeons  y  ttte  fit  découvrir  les  artifice^  de 
eette  dame»  Tous  les  moyens  mis  ea 
œuvre  .pour  en  appder  Contre  un  acte  ii 
arbitraire»  furent  satia  effet  »  et  ma  vobi 
ne  put  alors  s^éle^er  contre  Tintrigue 
soutenue  par  des  protecteurs  puissants  i 
les  journalistes  refusèrent  de  placer  met 
réclamations  dans  leurft  feuilles;  même  Celle 
en  réponse  à  Tartlcle  que  le  nouvel 
auteur  avait  fait  publier  par  ces  jour^ 
aeaux^    me    fut    interdite. 

Tel    est    le    sort   qu'éproUva   ce   premier 


éêt 


(IT)  Suivant  iK»s  condltioni»    je    m^étolt    resei^é 

tùmmt  auteur ^    seuleitteat  huit  exemplaires  de  l^oa^ 

tnge;    ceux-ci  et  quatre  autres  qu*oik  feconnoitr* 

tu  tltfe  f   qai    porte  la  date  de  l'aiiaée  1808  et  I 

Pindet   latin    par, lequel    ils  Sont   terminas ^    itflt 

kl  seub  afpnmrét  "par  nçi^ 

ff  * 


<J44  * 

Vôlirm?;    fes  'su^rcssîons    très    c^tfséquentel 
^ûî    y    ont    eu    ILên,    m'ont    fait  prendre  Is 

s 

résolution  de  publier  cet  ouvrage  dans  te  : 
format  en  8vô. 
•  Je  préviens  le  pnWIc,  que  les  dessîni  J 
originaux  dés  Gallinacés  au  nombre  de 
160  »  exécutés  par  l'habile  peintre  M. 
Prêtre 9  sont  en  ma  possession;  je  ne 
reserve  de  les  publier,  lorsque  les  temi 
se  montreront  plus  propices  k  rexécuûoa 
iPune    entreprise    aussà  conséquente» 


UN     DI7     TROISIEME     E^     DEAlflSB 


•    I     » 


VOLUME. 


r        1» 


lliv. 


H.r. 


Pl.T. 


nsn. 


^ 

? 


Hatoi. 


îlx. 


ri.  XI. 


.  1 A  \\«; , 


■1 


B  X  P  L  I  C  AT  I  O  N 


DIS 


PLAmHES  ANArbuiQUES, 

OB    ex    VOLUME  BT  DU  PXÉCioBNT. 


Aa    «  /         Wt 


TOLUME     II. 


yi      I,  ^  Fig,  1.  Tête  de  (çrandeur  naturelle 

'  '     *        '  d^  PÎoh   spicifère. 

'  e  et    â.  Larynx  Inférieur  du  Paon.' 

4  et    5.  Larynx  inférieur  de  la  Pein- 

tade. 

-** 

FL    a.  —  î**?-         '    ^*  Pi«^,  dé^  grandeur  naturelle 

du  Coq  jago. 

€ 

1^  et  3.  Lejarynx  supérieur  et  son 
adhéraBce  à  la  queue  de  Poi 
hyeide  dans  le  genre  Coq  et 
Faisan. 


»■.  V  j 


A  et    c.  Larynx  inférieur  et  travers 
osseuse,  du  Ci(\  yiIlageois# 

6  et    7». Larynx  inférieur  du  Faisas 
>  bicolor. 

•  * 

» 
Mh    %•  *"  P^K*    I  ^^    ^*  ^^  plume  du  cou  et  une 

,  plume  des  covertures  alairet 

%  deUe??pêce  du  Coq  Sonnerat  t 

aa»    les    parties  cartilagt» 

;        Wttief. 


M  BX^LieATioiff; 

f'  ^t  4.  flimoK  dés  néiMs  parti af 
de  l*çspèce  du  Coq  vUla^i 
gpois  ou  dotpçstique. 

Jf  •!    6.  Le  larynx  supérieur  et  mi 
7  ''  X     .  .       ^^lértRCO  â   la   queue  4^ 

l*os   hyoïde  dani  le  g^nto' 
DijidoQt 
f,  /^«m  oveit)    4M   les  bFaiK 
elles  du  compM  mobile;  h; 
protubértQcç  du  fond  de  It 
glotte. 

y  et  9^  Lef  pirtios  du  larynr  Iv 
férfeur  du  Dindon. 

lo,  \3t«  ^\\iine  de  Ig  buppe  du 
Micartncjr,    mile, 

VOltUMK    lEU 

•  _ 

tl*    4^  w  Fi(»:  i.  Slnuotltép    ie    là    tia^k^ 

dans  le  taux!  à  plenç. 
9.  Bec  du  Pauxi  qiitu» 

S*  ^^^^«0»    4a  Hecco  4  baibil- 
lonv 
^«    1*  ^  ^fi  <•  Sinuosités  de  It  trachée  et 

laiynx   inférieur    dans  le 
Hècco  nitttporanga^ 

%^  Le  larynx  aupérieur  de  aX 
ol^eaa  ouvert, -et. ITadhfc 
finee  de  cMe  partie  \  la 
tueue  de  l'es  hyoïde  ;  ea; 
les  brandies  du  compaf  mo» 
bile;  h.  le  socl«  dtt  fond 
4eIagiott9« 


O  B  s     PLANCHES.  ^Z 

É 

j.  Plume  de  la  huppe  d'un 
hoccoy    parvenu  à    i^^tat 
adulte. 
PI.    6.  — •  Pigé  '•  Organe.de  la  voix  du  Pé* 

néiope  guan. 

t  et  3.  Le  larynx  supérieur  à^ 
cet  oiseau,  ouvert,  et  sou 
adhérance  à  la  queue  de 
•Vos  hyoïde ,  qui  est  propre 
à  toutes  les  espaces  de 
ce  genre, 
fl.    7.  j-  Fîg,  ^.  Organe  de  la  voix  dans  le 

Pénélope  marall;  a.  muscle 
sottdé  aux  anneaux  de  la 
crachée  ;  bb.  le  même  mus* 
cle  divisé  en  deux  cordons; 
«•  réunion  de  ces  deux  cor- 
dons à  l'extrémité  du  ster* 
nun. 

«.  Rémige  du  Pénélope  slffleur; 
fl     %^  mm  Organe  de  la  voix  du  Pé« 

néiope  parrakoua« 

'Pig,  I,  Sinuosités    du  tube  de  la 

trachée. 

* 

g«  Larynx  supérieur  ouvert. 
m  et  ^  les  branches  dt 
compas  mobile,  e  et  d  ou- 
verture de  la  glotte.  L*ott« 
Tortore  #  mCne  a  deus 
I  fiicheii   membraneuses  /jTf 

liai   se  gonflent  lorsqu'om 
!  iouBe  dans  les  bronches^ 

rr  4 


«fl  «  X  P  L  I  C  A  T  I  O  M/ 

Le  cartilage  a  coanei 
dans  iV'tat  nafirel,  Vou- 
▼crture  e,  en  formant  ute 

voûte. 

3.  larynx    inférfeur,    vu  par 
derrièfe,  fermé. 

4.  Itiem^  ourert. 

5.  Of     ou    traverse   du   tube 
.de  la  trachc  ,    qui  soutient 

la   base    du   larynx  infcri- 
eur;  l»extr«î,nittdîseitotPïe 
•     dai2«   /a    partie   antérieure 
du  larynx* 

PI.     9,  -■  Fl|/  ï.  Sinuosités   du    luVt   de  b 

tracliée       iatm    le     T<^tras 
aucrhau;     a  a    les   deux 
grands   muscles    latéreaur, 
qui    accompagnent   h  ira- 
chée. 

t.  Bec   de  grandeur  naturelle 
du  Tétras  auerhan. 

.3.  Idem^  du  Tetra» Takielhan; 
»  • 

4.*  làem^  du  Tétras  birkhan. 

.  5.  Tête  du  Tétras  des  aaalei 

lorsque  l'oiseau  e«t  revÀa 

-    .  •       d»i  plumage  complet  d'été. 

^1.  10.  M  Flg,     1  e$  -2.  Tête     et    bec    du    Téiiat 

ptarmlgan  mile ,    en  pla- 
VfS«  <i*lilycr. 


•• ..«.  'ifl 


DES      P  L  Â  H  CH  E  S;* 


64f 


4,  Bec  de  l»Hétéroclite  Pallas. 

5  et    6.  Pieds  de  cet  oiseau* 

Pl.  II.  ^  Big.  *i  a.    af^Tàe^  et  bec  di  Tcms'  des 

taules,  lorsque  l'oiseau  est 
revêtu  du  plumage  complet 
d'hiver. 

3.  Le  pied  de  cet  oiseau. 

4.  Lç    pied    d'un    oiseau   de 

genre  Ganga* 

( 

7.  ExtrifmUé  de  Tune  des  ré- 
miges ettérieares  de  l'Hé* 
X^rociite  Pallas« 


FIN    DE     L^EXPLICATION    DES    PLAN- 
CHES   ANATOMIQUESç 


.  * 


«• 


^  ^  S 


INDEX. 


AVES    G  ALLIN^ 

Mêitrmn  breviusculum  »  c4>nrexnm ,  taepf us  cerigerum  ; 

inaxilU  aut  tota ,  aut  Tersus  apicem  inflezujn ,  for* 

nicata;  culmine  rarius  ^rinata  çfbbo. 
ifarêi   latérales,   vel  ci  aromate  «   vei  membrana»  rà 

•quama  fornicali  sémite  ctae,   vel  plumis  tectae. 
Pedes   tetradactyll  y  .digfti  très  antici  bas!  membraml» 

conjunctly    rartns   tctrac^ryll    aut   tridactyli  fitti^ 

Aailaiee  Inslnente;  digft/s^.subtua  scabris* 


wÊimmm 


GENUS      ?  AVO. 

Vnn.  Latli.  Cuv.  Bor^c.  J^umâ*.  Meyer« 

lllîgcy. 

Rosrrum  miediocret  crassiùscutumy  bas!  nudum,  waodll^i 
versus  apicem  deflexa ,  convtua ,  fomicata* 

N'^rei  basales ,  latérales,    patmlae, 

Caput  plumatum,  cristatum. 

Pedes  tetradactyli  f  tarso  calcarato  oaiao* 

Pêtmae  uropygli  eloogatae ,  latad  ,  expansiles,  ocellatae. 

Cùuda  cun^ata,  rectricibut  i8. 

Jlae  brèves;  remigibua  quiinque  eztcrioribus  laxts 
longissima  brevlorlbut* 


ï» 


CRISTATUS.  primus.  P.  Capite  crlsta  com* 
pressa»  corpore  supra  ex  viridi-aureot  nltore  aeoeo; 
tegmlnibus   alarum    virldl-aureo   cum  ^caeruleo   et 


1    N    D    B    X.  «SI 

.fiflesu  ;  $ubtttt  idgricaote   viridi*aiiiiea  fntet* 
mlxc»;  duflbas  utrinqae  taenilt  albts  te  capite;  tec» 
triclbttf   caudae    superionbut  langis^mis»  .  lutubus 
^verslcolorlbus  et  auntli  contplciiis* 

Fcmioam.^oA  v^àu 

Paon  Sauvaob.  Temm.  Hht^  Nat..  Pig»  et 
Gali.  V.  a,  ^.  26. 
Habitat  I0  ladiaf,  yavêt  Sumatra^  e$  Intulis  Mo* 
luccls*  —  Long  4  pèd.  5  poil.  Cauda  pennlt  i8. 
Hostro  pedlbu'que  griteJa*  Ovatn  album^  punctis 
rufii  «dtpersum. 

f,J^  CKitTAtus;    Domistleasm  P.  Differt  tantam  a 
preocdeme,  tectridbas  alarum  transversim  ttrixitit,. 
P AV o   Ck  I  8 T  A Ti  8,   Lath.  Itfd.  Orn,  ir»  a»  p.6i6^ 
Sfp,  1*  •»-  Infini,  syst.  1,  p.  167,  ^>m  GtneKp.  729^ 
jp«  i.  •*«-    Retz.  LiBiu  Fmn^  Suec.  p.  205.  — . 
Frlsçh.  $•  Il 8»  •*   Bruu«  •  Or».  B«r,  ^,  %%.  — 
WllU:^.  112,  /.  27«-«  KteiBy  ^y.  p.  f  ta.  B.  -^ 
I4*  Ok«  p»  g2y  u  14,  yi  i*^  2*   —   •Smt.   degll. 
^ce.  V.  2,  p/.  217. 
Lu  Paon.    Buff.  OV.  y.  ^^  p.  288,  /.  10.  —  M. 
p/   #M/.  433.  et  434.  —  Id.  édi$,  de  Sons,  v.  ^ 
p.86,  —  Brisa.  Orn^  v«  i»  ^•28i//p.  7,  M7, — 
Idt  8vo,  V.  I,  pf  79.  — i  Gœel.  Trad.  Franc,  v.  2» 
p.  192.  —  Tenjmî  PIg.  ef  Gafl.  y.  2,  p.  35.  t^ 
Jnau  I,  /.a  et  3,  —  Gérard.  Tah^  tlém  r.  i» 
«p.  S7. 
Deh  Ptau.    Gunth.  Hen^  V.  E>  f.  22.  —  AT^- 
'^^/«  49  P*  605,  — Bechst,  N^itrg.  DeattckL  y. 3» 
^.  1096. 

Ckbstbd   Pbacock*    Lath*  Vett^  Syn.  P.  4t 
P«  ^(Î8« 
Babltat  pfr  rv^tw  Europ^m  ^  passlm  In  hortia  flob^*« 
llmn  ce  curioaorum  clcur. 


:i%i.  I    N    D    E    X; 

(^.^  Va  II  u  8.  P.  a  precetîente  differf ,  genis^  sott^, 
'     ^upremo  ventre ,  cectrioibusque  alarum  a  Ibis, 

Pavo' TARiTJS.  Lath.  Ind^Om.  y.  a,  ^.  ^«6, 
y^r.  B.  -•-  Brhs.  Or/i.  ir.  i,  p.  a8«.  —  Id.  Jvo, 
y.  I,  p,  8i,  —  Frisch  #.  119.  — .  Gmel.  ^a. 
X^  p'.  7^9.  15. 

;^  1-ePaom  Panmachc.  BufT.O/V.y.  a, />.3a^.— 
Id.  ^û^^  //tf  Soiin.  V.  6,  p.  154.  —  Gmel.  7>tf^^ 
Fr^j/f^.  y.  a,  —  Temm.  Pî^.  eP  Gai/,  y.  a, 
p.  40. 

É 

(C)   A  L  B  V  s.    p.  variât  eorpore  toto  albo. 

PAvp  Albus.  Utb.  laJ.  Ora.  v.  a,  p.  tfr?, 
r^r,  r.  —  Gmel.  Sjst,  if.p.  730.  —  Brisi. 
Or».  V.  i,  p,  ^8S,  —  id.  ^vo,  p,^  2i.  mm  Frîsch 
/.    lao.  —  S^or.  deg(i.  uccUK  t.  a,  ^/.  a\%. 

Lb   P  AON   blanc*.    Buff.  OU.  V.  tfp,  saj.  — 
•      Jd.  ddit.^e  $odi1i  ».  6>  i>,  i^«.   -^  Temm.  P/^, 
#/    Ga^.    »•    0,.  p.    46-  -  -r  GmeU  Trtf^.  jî^fliif, 
V.  a,  p.  39a.  vtfr,  C.  . 

* 

;p.   MUTICUS,     P.   Corpore  supra   ex  vircscente^ 

caerulcoy    iiitore  aeneo;  subtus  cinereo,  niacuiis  «û 

^is  albo  striatis  vârio;    crista  erecta,  tplcata;   pec- 

tore    caeruleo    et    viridi«àureo  ;    tectricibua  caodaQ 

superioribus  longisslmls  ocellatis. 

Pavo    Muticus.'  Latb.  J/rd*  Om*  y.  a,  p. 6i?t 
.  .  9p*   »•   -^    î-inn.    .Sjw/.    i,  p.  .a6*.  -^    GmeL 

Pavo   jAroNBNsis.   Briss.  Orn.  y.  i,  p.  aSpi 
^    ..     .4fp.  g.  .^  Id.  Svo^.v.  i,p^,8.i. 

Le  SriciFèaB      BulT.   0/r.   y.   a,  p.  3^^   — • 
14«  r'i^/.  /0  SpnD«  y.  6|  i>.  2^|0.  -*  Goiel.  Tr^* 


IN  DE  x;  ^3 

Srançl  ¥.   a.  p.   39<^*  —   Ttîttmi  Ptg.  ^  Gan. 
^w    U  P»   56.  <.  ^«<»'-  !•/•  I'  '<>  '^^*»  d9  gran- 
deur naturelle.  ■ 
jAPAN    Peacock.    1  athte    Gen,  -  «Çy».    i^    4« 

p.  67a. 
Habîut  h  yapoftiaa. 
Mat^   tarso  calcarato;   ôrbitae  oculorum  et  macula 

quadrangularis  s ub  ocuii»  flavae  ;   rostro  pedibiisr 

que  clnereis. 


iM-*t 


GENUS     GALLUS. 

Brisson,    Cuvier,    Illigct. 

Roitrum  médiocre  j  crasiJiusculum,   maxllla  fornicala , 

convexaf  In  apicem  arcuatim  defl«xa. 
l^ares  basales,  laterates,  squama  fornicall  semltectae, 

patulae. 
Pedês  tetradactyli,  tarso  calcarato  uiagno  incurvato, 

Caftda  reccricibus  14. 

^lae  bre^^es;  remlgibus  tribus  exteriorlbua  quarta  lon- 
glssima  brevioribas ,  prima  brevissima* 


O.    GIGANTEUS,     G. — •? 

Coq  J  a  g  0.     Marsden  Voyage  à  Sumatra^  Traâ. 
Franc.    —    Temm.  Pig.  et  GàlU  v.  2.  p.  S 4^  et 
le  pied  de  grandeur  naturelle  y    t>  Jnat,  2.  /.  I. 
Habitat  \n  Java  et  Sumatra^  —  Gallo  vulgarl  duplo 
major,    Caruncula  et  palearlbus  rubris. 

(^yf 0   Patavinos.    G.  Cafuncula  denticulata",  pul- 
*  chrîs  colon  bus  varlegatus."— "  DèfftêsttcuL 
*'       GALXus'Pi'TA  vif^'U»:  ÏBrîss.  Or/f.tr.  t,i>.  170. 


^$4  t    N    t)    E    JC* 

C.  — -  îd.  870 ,  4P.  r,  p.  ^6.  —   Aldffvr.  ^.  aj 
/*  A   3ïc  et  3ti.    —  Rom.   Orm.  t.   8  et  9, 
p.  63.*-.J/or.  dega  uec*  v*  a^  ^.  109  et  2ro, 
Lb    Coq    db     Caux.ou   de   Paooub    et 

LES  POULEf  DB  SakSEV  ARUB.  Zx'm.Ois. 

%   a,  p.   las.    .*    Gmel.    Trorf.  />tf»A   y.  a, 
p.  4Ô9.  ^  Temm.  P/^.  e/  Gtf//.  f.  a,  p,  8tf. 

Das   PADUANiiCHB  Hc^bn.  Bcchst,Aif«wx. 
Deutiàhh  y.  31  p.  laçs* 

Paduan   Cock,    Lath.  Sfw.  «•  4.  p.  707, 

Magnitudine  convenlt  cum  ^llo  gigactcoy  et  gilio 

Tulgari  diiplo  major. 

G.  B  A  N  K I V  A*  G.  Caruieula  dentlcuÎMtMf  eomprena; 
ore  aubtas  barbato  ;  cauda  «ubfanîgiata  sabhorlzon- 
tall;  pennit  colll  efongtttJtf  aplee  TGtxnL^nsSa^;  eapltei 
dorsoque  fulvk  ;  tecirlcibua  alanxm  fuscia  BÊgiisque; 
abdomlne»  caudaque  ntgrin    Mas^ 

Fvnîna ,  fuseo-cinerea  et  flaTicana  %  crista  et  barba 
minores  quant  maris. 

Coq  et  Pouz#b   Bankiva.    Temm.  P^.  «c 
QalU  ir,  a»  p.  87» 

Habitat  in  Jêvai  —   Caruncula  palearlbosque  mbris  ; 
pedibus  cinereis. 

(i/)  DoMBSTicoa»      G*     Caruneola    deotiaihti 
coifipressat  ore  subtus,  barbato;   cauda  eomprem 
adsceudentc;  pennis  collt  linearibus  eloi^tia;  pah 
Chris  colorlbQS  ▼ariegatus». 
Femitia»    Crista  et  barba  minores  quam  maris. 

CALLtJS  DOBIBSTICUS   BT    G  A  L  L I  VT  A. 'BriSf^' 

Ortf,  r.   I»  p*  îf^*  —   Id.   8vO|  F.  p.  4$«  — 
^ii.  Sjf0.  p.  SI9  J.  ^  WitttV.  109»  c.  a(.  •! 


INDEX.  65; 

ficfcaef*  F/.  Om.  t.  g8,  —  Rem;  Or^,  vi  tJ  P-  5« 
♦•  9  et  p.  59^  *.  7«  —  Stor.  degli  ucc.  ir.  a,  u  ao? 
et  ao8.  —  Frlich  r.  lay,  laS  et  laç. 

PnAeiANut  Gallus  Dombsticus.  Lath« 
Ind^  Orn.  ir.  a,  p.  625,  &  —  Linn«  S'9tt.  \y 
p.  w^o.  —  Gmel.  Syst.  i,  p.  737^  xp.  i,  B.  — 
Retz.  Linn.  Fauna.  Saec.  p.  ao6.  •—  Berewtk» 
Nê$*  At  p.  177. 

Albctor.  Klela  Av.  p»  m»  ^,  i,  «.  id.  o« 
p.  m  ^.  13, /•  I. 

Coq  coMiMun  à  caêTS  ou  Coq  viLtAoEOii. 
Buff.  9.  a,  p.  xi6,  /.  a.  —  là.  pi.  ^hI.  i.  — . 
H.  e^t.  ^  Sonn.  y,  5^  p.  104,  /•  35,/.  x.  — 
BoMt  Tab.  Encfc.  Orn^  p,  \%j^  p/.  87,  ^  i.  .. 
Omet*  Tr^iC  Franc,  t;.  a,  p.  407,  yar.  ^.  -^ 
Temm*  Fi^.  ^  !?«/•  v.  a,  p.  9a,  et  t.  Jnat.  a, 
/•  «t  39  4  et  S.  —  Id.  /.  ^»tff.  3,  /,  3  et  4, 
une  plume  da  cou  et  une  des  couverture! 
âlalret. 

DoMBsTic  Coq,  Alb.<a/r^iv.3,r.3a.— .BrowiK, 
Jom*  p.  470*  •—  Sloan,  y^w.  a,  p.  301.  — Pa;/, 
2>tfw,  f.  12,  p.  923.  — .  Lath,  Gce.  ^/»,  y.  4, 
P«  700* 

2>A8  OBMBINB     RA  M  M    O  D  B  ft    H  AU  8H0  RIT. 

Bechtt.  /Va/tfr^«  Dmittckl.  y.  3,  p.  i aia,  ^.  44. 

(jo)  Das  huhn  mit  dem  klclnc  kamme.  Bechsu 

Çb^  Das  kronenhtthD.    Biokiu 

CO  ^as  aUberfarbife  huhD«    Btchit. 

(J)  Das  schieferblaue  huhiu    Btchit. 

CO  Da«  fihamoIsfarWge  hjuhn.    Btfhsu 

(/)  Das  geschupfte   oder  hermelynartigc  huha; 
Beehn. 

O)  Dfc  wittwe.    Bichst. 

ÇJO  Das    feuerfarbigt    uni   itelAfar^ln  hi^a; 


es4  t  ^    D   B   X 

Gallo»  commohe.  Stor.  degfl,  uet,  y.  2| 
pL  aoy.  -*•  p/-  ail  et  Aig.  indi^idas  qui  j)ortent 
des  cornes  ântéei* 

rfcO  CRisTAtuSé    G.   Cristata  In  vertîcc  plumosi 
'  deuslsslma  ;  puîchrls  coUrlbus  varlcgatus. 

Gallois  Cristatv  »  et  Galliita  Cristata. 
Brlss.  Ont.  ir.  i,  />.  169.  —  Raii-,  Syat  p.  sii 
A*  I.  *-  Ald.tfv.  2,  />.  go?»  ^*»^'  -^^*<>- 

PklASiANUé  CmsTATUS.    Lsth.  Tni.  Orft  v.  3» 
/».  6^1^^  9ar.  r.  —  Linn.  .Svrt.  i,  p.  170,  1?-  — 
Gmel.   5f5r.   i,  />.  738.   —  Retz.  Unn-  Fmw* 
5»etf.  p.    îé6,    w.    182*   —   Borowsk,   Naf.  h 
p.  178,  «.  —  Rom.  Or/r.  i.  p.  60.  ^ 

Le   Coq   HUPPé  "Et  "D'à.  Hamioitag.      Buf. 

Ots.  V.  a»  ^.  "*•  "^  I^-  M  *^^*  49-  —  ^*  e4*. 

Ile  Sonnlnl,  f.  5»  P-  i79>  ^-  â<<-  —  ^^nac.  r*J* 

£if<ryc.   Orn.  p.    i^a.    —    Gmel.   Trad.  Frcfif. 

0.  a»   P-    408>  ^«'•.  tf.   *-  Temm.  Pîg.  et  Ga!U 

V.  a»  p.  a39* 
CsiEsTED   CocK.    Lûth.  Sy»»  Vp  49  P»  703- 
DA8  HAUBBif    HOHN,  Bcchst.  iVirtifrg'.  DtfirUcft/. 

9.  3,  p.  ia83. 

(fl")  Dos  Hambiirglichc  htthn.    Bechst. 
•    (JT)  Das    wcisse   huhn  mit   schwartzfltn  fedcf- 
busch.    Bêchât. 

(/)  Das    schwarze    htthn    mit    weisaeni  fcdcf* 

busch.    Bechst, 
(jT,  Das  welsse  huhn  ifiit  dem  grossen  bartei 

■*=  .  Bechst» 

Itt   omnibus  crista   plumoia  excepta,    ciim  alils 

cpi)veiiit« 


INDEX!  (S57 

(€,")  ^  u  s I  LZ.  u  s*  G.  pulchris  c«Ioribus  vafîegatus; 
crista  ^enticulnta  compressa»  In  omnibus  covenlt 
c«m  Gallo  et  Gaîîtna  Bankha- 

Gallus    BANTTctJs.     BHss.  Oi^n.  V.  t,  p.  171; 

9ar.  b.  —  Id.  Ivo,  v.  .1,  p.  47* 
Gallus    Plumipes.   Rom.  Or/f.  p.  5i« -^  Brlss; 
*  Orn.   y.    i,  p.  172.    yir.  tf,   *—   Id,  8vo,  v.  i> 

/>  '  47*  •     • 

GALLUt    TuïKficu».    Briss.  Orn.  v.  l»  p.  170* 

v^r^  fl*  -^  Id,  8vo,  V.  i^  p*  46.  —  Aidr.  av.  a, 

t.   p.   314»    315   «t    316.   —   WiU.  p,  no,    — 

Borowsk.  iV^r.  Sf  p    i8o* 

Gallus  et  Gallina  miNoSI.  Frisch.  1. 135 

et    T37. 

P  H  A  SI  ANUS  "g  Al-LUS    P  U  •  I  L  L  U  8  ,  1»  L  UM  I* 

TES  ET   Tuk.cicOs.      Lath.   /»<^.  Or«.  y.  a> 

p.  627.  —  Gmel.  p.  738. 
Le  Coq   de   BantaM.    Buff.  Oh.  v.  a,  p.  119, 

!d.  édîr.    àB    Sonnini,   y.  5.  p.  185.   -^  Temm. 

Ptg.  et  Gall.  r.  ^yp..'x^U'^    '    '^^ 
Le  Coq  de  Bantam,  bs  Turquie,  d>Aîf- 

GLETBRRE    ET    LE   COQ     PaTTU.   Bonat  Tâ^; 

Encyc.  Orn.  p.  182.  —  Gmel.  Trad.  Franc,  v.  2, 
p.  409.  —  Frisch.  yog^  r.  129, 
Les  Poules  de  Camboge  et  db  l^isthmb 
DE    0AR1EN.     BufT.  iiit.  ^e  Sonninf,   y.   5> 
P*  184  et  185. 

BANTAMy     ROUGR-FOTED    AMD     T  t7  R.  K  I  S  H 

CocQ.     Lath.   Syn*    v»    4^  p.   706   et  707.   — • 
Alb.  Birds,  t.  3,    /.  33  et  34.   -«-    Hayes.  jBr//, 
Birds.  $    23. 
.D  A  3  B  A  N  T  A  M  H  y  H  K.    Bechst.  Nciut'g*  Deutschf» 
f.  3.  p.  1*89,  r^r.  *. 


<558  INDEX. 

Qa")  Das  Englische  huhn.     Bechst. 
C^)  Das  Turkische  huhn.     Bechn. 
Aliqui   pedibus  ad  digltos   plumosis,     alîi   digltis 
plumoslS)   alii  pennit  posticis  elongatis. 

^DO  P  u  M  I L I  o.  G«  Pwdibus  brevissimis;  magnitudo 
columbae. 
Gallus  Pumilio.  Briss.  Orn  v.  r, /.  171 
sp.  3.  —  id.  8vo,  V.  I,  p.  46.  —  RaiK  •S^''. 
p.  51.  tf.  var.  a.  —  Frisch  t.  \%i  et  1^^.  — 
Will.  p.  ne.  r.  26*  — -  Stor^  deg.  uee,  v.  a, 
p/.    au* 

PHASIANOS  OALLUS  PUMILIO.       Lath.  Ir.d. 

Or».   V.  a,   p.  627-   rar,  n.    —   Gjdc1«  S^ftt»  ly 

Lb  Coq  naiv.  Buff.  Oîs«  v.  a,  p.  iiS.  —  E 
^^/t.  4^  SonnlJ]/,  r.  5»  A  '^S*  *~  ^«lonn.  /^^. 
0t  Gtf//*  y.  a.  p.  244. 

L^AcAHO  ou  Coq  de  M  ad  a  G  aicaiu    Buffl 
^V/f.  ^tf  Sonninî,  v.  5>  P«  i^a-  —   JÏ*m^«  Gfaér. 

Lb   Coq   db  Java.    Bonat.   Tab .  Enejc.  Orn. 

p»  iSa.p. 
DwAHp   CocK   OR    Crbeper,      Latlu  «S^ff. 

y.  4>  P-  705* 
Das  Zwergruhn,    Bechst*  Nénurg.  DeaUckJ. 

y.  a,  p.    iaS8. 

In  omnibus  cum    nosCratibut  conveniunt  nccptt 

piagnitudine. 

(;E.^  pENTAEDACTYLUs,  G.  Domcsticus ,  quioqoe 
digitis  in  utroque  pede. 
Gallus  Pentandactylus.  BrîM.Or». y. h 
p.  i6ç.  —    d.  8vo,  V.  I,  p^^6»  —  Frisch.Lia? 
et  laS.  -«  Kom.  Or/7,  p.  6a, 


I     N    D    E    X:  6S9 

Le  Coq  et  là*  Poulb  à  cinq  doigts.  Buif. 
OU.  V  2,  p.  124  —  d.  édlt.  de  Sonnini.  v.  5^ 
p.  190.  —  Gmel.  Trad.  Franc.  9.  a,  p,  40%,  -iA 
Bonat.  Tab,  Ertc^c,  Om.  p.  iSà.  c» 

bARKiNG  CocQ.    Lath.  Syn   v,  4,  p.  703. 

DAS     PUNFZEHIGER    HOHN.   BcchSt.   Naïutgl 

Dent.  V.  Zt  p.  1295. 

(a")  Das  sechzehige  hahn*    BechsK 

ib^  Die  spornhenne.    Bechst, 

Haec     varieras    tnonstrosa    ab   âliU   differt     60IÔ 

numéro  digitorum. 

•      • 

.  G«  S  O  N  N  E  R  A  T  I  !•  G,  Carancula  denticulata  i 
compressa  9  ore  subtus  barbato;  aùrlbas  nudis* 
cauda  compressa  adséendenie  ;  pennis  col  11  aplce 
macuisa  çartilagfneis  flavis  ;  tectrices  alârum  rufo* 
castaneae  ,  apicé  dtlatûio  y  cartUa^lneo  ,  falvo  ; 
pcctus  rufescens  ;  corpus  griseo ,  aibo  rufoque 
y&rium  ;    rectricibus  vlolacels  nltentibus. 

Femtnà  minor,  absque  caruncula  et  paleâribus; 
Icapite  plumatOf  corpore  obscunore,  fuseo  rufo- 
que   vario. 

Phasianus  Gallus.  Lath;  Ind.  Om^  y.  aj 
p.  625.  -i.  Gmel.  Sytt,  i,  p.  737.  ip.  i.  •-» 
Lfnn.  Fênn»  Suec.  no.  rç. 

Le   Coq  Sauvage,    Sonnerat,  ^«jr. /iï^/ y. 2 ^ 

P^  i5E»  '•  94-  ^'ï*  et  p.  i6o»  S.  95.  fem.  — 
Buff.  idh.  de  Son»,  v.  5,  p.  2c6,  p/.  37  /.  i  et 
1.  —>  Bonat.    7a^.   Eircryc.  Or/;,  p,  iSo,  p/.  86. 

/•   5. 
Coq   et   Poule    Sonnerât.    Tenirr.  P'tg,  et 
.Ga//.  V,   a,  p.  .246^  f,  jinat.  3,   r,  i  et  2,  «ne 
plume  du  cou  et  .une  des.  coa vertu  1x9  alaircs; 

s  s  2. 


**■ 


66o  index; 

WîLD    CocK.     Lath.  Syn.  v.  4,  p^  698. 
Habitat  !n  tndia*  —   Long  3  ped.  4  pol.    Caraccula 
palearibusquc  rubrU:    pedet     calcare  magoo  in- 
curvato  armatU 

G.    MO  RIO.    G.    Caruncuîa    et   palearîbm  nlgrls; 
pulchris  coloribus  varlegatus.  —  Domesttcusm 

GALLUS    MORIO    et    MOZAMBiCUa.     ^/n«. 

Or/7.  V.  I,   p.  174.  —  Id.  8vo,    V.  1,  p.  ^%.  — 
Will.  Orft.  p.  298* 

PhASIANUS  GALLUt  Mo&io.  Lat&.  M^ 
Or»,  v  a,  /».  628.  wr.  i7.  —  Llnn.  Syst.  i, 
/f.  27  r.  —  GmtU  Syst-  i,  p.  73p.  wr.  1/  e$  K 

GALLUS      PBR8ICOS,      E?IDERMIDC      NlC^i' 

CANTE.    S.  G.  Gn}e\*  Ko^.  v^^ç.  0.^5. 

Le  Coq  NécRs  ou-vb  JAeiAhtB tqvb^ 
Buff.  OU.  »•  a»  p.  lia.  —  ^oy^  dt  S!am»  r.  i, 
P*  479.  —  Marsd.  Fo^.  ^  Stfxva/ra,  .v.  \,  ç.  iW. 
2>fli/.  Fr^»f.  —  Buff.  édlt.  Je  Sonn.  r.  s, 
^.  191.  ^-  GnieU  Tr^i/.  i^Vaiff.  v-  a,  p.  409  et 
410.  vflr.  iw/  et  ff.  —  Temm.  P!g'  et  GdJI.  r.  a, 
P*  a53« 

Bi*ACK   MoRB    PULLET.    Freycr  Traf.p.Sh 
Harrfs.  Co/A  ^i[y.  a,  p.  468* 

Nègre   Cock.    Lath.  Syn^  ».  4,  p.  708. 

*  Habitat  Ih  Iftdta*  —  Haec  avis  ab  alils  dîscrepat, 
cristata,  palels,  epîdermfde  et  periosteo  aigris, 
ita  ut  cocta  in  atramento  elixa  putetnr. 

G»  LAN  AT  US.   G.  Albus,  pennis  pllorum  œroulls. 

Gallus  jAF0ifici7S.   BtI 88.  Orjf.  v. i, p. 1 75, 
ff.  6f  t.  17,  /.  a,  /em.  ««  id.  8vo,  v.  i,  p,  48* 


INDEX.  «61 

PHAtlANDS  OALLUS  !<  A  N  A  T  U  S.  Lath //fi^*  OriT»  * 

y.  2,  p.  6a8«  ^^  LInn.  Syst.  ij  p.  17 1«  —  Gmcl, 
Syst.  1,  p.  739.  —  Borow$k. /V^r.ifca,p.  i8ot  ^, 
I4B    Coq  et  la  Poule  à  duvet.    Buff*  0/x, 
y.  ly  p^  I2T»  — -  I(l«  p/f  tf/z/*  a 8*  /<?/97«  doptesu  — i« 
Id.  ^ii/V  </^  Sonn.  v«  5,  P«  190.  —   Bonat-  T^?*, 
Encye.    Orn,  p.    183,    Viir.  g.    —   Gmel,    Tr^a^. 
Frtf/zf.  V*  2»  p.  410.  —  Temœ.  P'^-  «/  G^ï>?.  y.  a, 
p-   156. 
SiLK   CocK.    Lath.  Sy»*  y.  4»  ^"  7o8* 
Da8    Wollbuhn.     Bechst«  Naturg.  Deuts^hL 

V*  %j  P  lapî' 
Habitat  in  China  et  Indtan  —  Haec  species  difiert 
pennarum  pinnulls  dlsiuncila  et  pUorum  aeti^ulls  ; 
pedibuft  squatnati»  »udia  aut  pli^mosis:  crista  et 
palearibus  rubro  -  caeruleis  ;  epidermide  et  perU 
p$teo  niçris;  iridibus  ilavis,  rostro  et  pedibus 
caeruleis* 

G.  CRISP  U  S,    G.  Pcnnli  sursiun  reflexls,  aut  rcvo^ 
lutis;  pulchria  coloribus  variegatus. 

OALLUtciLispus*  Briss.  Orn.  y.  i,  p.  173, 
pA  17.  /•  !•  —  Id.  8vo,  y.  I,  p.  47-  —  Linn. 
Syrt:  If  P»  o,*ii.  ru  —  Rail.  Syn.  p.  51,  «,  i, 
ytu^»  4«  —  GmeU  Syst.  i,  P«  738.  —  Frisch. 
j,  1^5,  «»  Borowsk»  Nn$.  a,  jp*  180.  -  .S$or.  deg. 
ucc  y.  a,  p/,  ats. 

Gallina  FRIE8L andica.  Wlll.  0/^«P.  iio. 

Le  Coq-  à  plumes  FRiséBS.  Bufl>  Oh. 
y.  a,  p.  lai»  (•  13.  —  Id.  édif,  de  Sonn,  y  5, 
P.  1^9»  ''•'  i3«  —  GnieU  Trad.  Franc,  y.  ^, 
p.  40t«  —  Bonat.  Ta*.  Encyc.Orn*  p.  iSi];»  </«  ■-• 
yemia.  Pig^  (t  Go//*  y  a^p»  259. 

«  *  3 


4&1  index; 

CR-ISFEB     or    FRIZZLED    CoCK.      Lfltb,  Sffl^ 

V    4>P-  7^4*  —  Baner.  Gul/ui.  p.  175,  _^  Descr^ 
pf  Surin*  y.  il  p,  159. 

DasStrofphuhn.    Frisclx.  «^^?^tf/.  t.  135.— 
Bechst.  Naturg.  Deuu  v.  3.  />•  1290. 

Habitat  i«  ^.5/^,  7^vAi  Japonlao*  •«  Peonae  rc/o- 
lutae;  rémiges  ab$que  radils;  alil  pcdiZ^us  ec 
digkis  plumoils,  alii  pedibus  nudb* 

Ç.  FURCATUS.    G.  CaruncAla  Integra  ;  gula  ntfdio 
barbata}    cauda    faorizontali    furcata;    pepnis   colli 
brevibus,    rotundatis;   corpore  supra   viridi  -  aureo  i 
aubtus   nigro;     tectricibus  alûtum  aorantUs   fuscis- 
que.    Mas, 

Feminaj    Crista   barbaque  Ti>a\Vte.  \    ocoli   amblta 

nudl.  ^ 

Coq  et   Fouie  jltamala.s.   Tem^Ptg^ei 
Qalh  V*  3,  /»•  16  !• 

Habitat  In  Java*  —   Rostrum  et  pedes  fusco  flaves- 
centes;    crista  gula   et  caruncula  gularis  langui- 
oeae.   ^-*  Long.  3  pedes*    Pcnnis  eaudae  14-  — 
Femma^  long.  14  poliices* 

G.  ECAUDATUS,   Prîmus.  G.  Catunçuîa  Integra; 
mandibula  ipferlore    barbis    duabus;     cauda    nnlla; 
uropyglo  tectricibus  majoribus  tecto  ;  corpoi^  utrin- 
que  fusco  -  aura nt)o#    Mas. 
'     Fem'mam  non  vidi. 

Coq  Wallisikzli*    i:tmm.Pig.et  GaU*%^ 
P«  267* 

l^abitat  m  Ceyîona.^^  Pedibus  clnerascentibus;  crista 
et  paiearibus  sant^ulneis*  Long  13  aut  i4poII-«> 
Haec  species  urppyglo  et  rcctriçlbus  prors  us  caret 


INDEX.  663 

(^J.^   ECAUDATus*  Domiithus  O.  Cauda  seu  uropy« 
gio  careDs:  pulchris  coloribus  variegatus* 

Oallus  FER8ICU9.  Briss*  Orn*  v«  r,  p,  174, 
»o.  5.  —  Jonst.  av.  p   %%• 

Phasianus  oAlJ^lus  bc  au  DAT  us.  Lath. 
Ind.  Orn*  y»  a,  p.  6a7.  —  Llnn.  Syst^  1.  p-ayi, 
var.y.  —  GmeU  5j^it-  î,  p,  738.  —  Rail.  Syn. 
p.  5f«  a.  !•  var.  3.  —  Frisch  U  131  et  132.— 
Borowik*  Na%.  v.  a-  p.  i8r. 

Le  Coq  »AN8  cR.o0Pioif«  Buff.  0/^  V.  a, 
1^  a,  p.  lai*  ■>•  Id«  ^J/t*  de  Sons*  y.  5,  ft  193, 
no.  \6»  -  GmeU  Trad*  Franc,  y.  2,  p.  408,  /.  -* 
Temm.  P/^.  et  Oo/A  r.  a,  p,  27 1,  />  P  article  du 
Ceqff'al/ikJkUK 

PEltsxAi*     FOWL      0RR'UMKIN<      WilU    Or». 

p.  1561  «a*  6«  (,  a6< 
KuMtLEs    OB.  FEE  SI  Ail   CocK,     Loith*  Sy». 

y»  4>  p»  705. 

Das  Kluthuhn*  Frîsch.  t.  131  et  13a*  — 
Bechsu  Naturg^  DeutschU  v.  3»  p.  1287. 

(O  ^^*  gehaubte  kluthuhn,    FrUch.  u  13O1 


f  Cfptf^  utrinque  nudum  i  wértex  crUtatus  i   tanl 

longlores. 

G.  MACARTNYI.  G*  Niger  chalybeo . ni.tens , 
dorso  imo  igneo  -  ferrugineo  ;  plumis  lateribus  cor- 
porls  rttfis  cum  IgnUo  reflezu  ;  rectrlcibus  intermedlis 
sabfulvis.    Vdh. 

Femiaa:  Saturate-rufii»    supra  lineU   cransversis 
«tris  9  plumis  albo-marglnatis;  gula  alba. 

*  *  4 


/ 


• 


/M    D    E    X. 
•  .  .-jf6eo-nltentes>  Hneis- parvhaîbîdisvarN 

C  R.  I  s  7  B  B    /^'^  - 

pf  S  ,'tsi  ANUS    iGNjTus.     Lath.  Lfd.  Or/ê^Sapp. 

/JsFAISAN     ÇOULEUll   DE    FEU.   SoDH.  M/flrr. 

Vi/t.  ife  Buff.  ou.    V.  6y  p.  347.—  Jmbasi,  à  la^ 
r 

Chine  ftraJ,  Jranç^  v-  i,  a  323, 

HoupPiFèsLE    MACAKTNET.  Temm*  Vt%,  tt 
Caff.  V.  i>  p-  a73«  /•  ^/r^t»  Si  j*  lo*  ^^^  pVvimc 
**  4c  la  huppe. 

FiF.E-BAcKEn  Pheasant.  -Ew/^. . Jo  Chha. 
y*  ïf  p*  246.  taô,  /j.  —  Lath.  Qe».  Sy/t.Supp 
V.  «y  /f.  274.  —  Nat.  AtJsc  r.  ç,  p/,  3-2/. 

C^.)  Vae.     Cauiia  pcmii^  albl».    I^nsuv^^^^,  «t-  Ga/7. 
y.  2}  /r.  337. 

Habitat  tu  Sumf»^a  Sylvk.  —  Mat  loag.  x  ped^ 
Ftf/9f.  long*  20  poil.  —  Reglo  genarum  auda ,  cae- 
rulea;  rostro,  fi^ylcante;  pedibus  cinereîSi  marii 
calcaratls^ 


GENUS    PHASIANUS. 

Linn.  Briss.  Lath.  Cuv.  Dumér.  Bonar. 

Meycr,  Illiger. 

gûitrum  mcdiocre  »  ctasslusculum  ,  basl  nudiup; 
maxilla  fornicata,  conveza,  ▼er8i^-|g>icein  defiqa; 
culmînc  bas!  convexo, 

Jfares  bas^les»  latérales,  squarna  foraiçali  lupepe 
tectae» 


V 


index;  tôs 

^t,  cutenuda)  verrucoca, 

des  tetradactyli ,  tarso  calcarato ,  angulato. 
Cauda  elongata,  Cuneata,  rectridbus  i8. 
Jîîae    brèves;   reraigibus  tribus  extcriorlbusbrevlorlbuai 

quarta  qulntaqiic,  utraqiie  lonfrissima» 


P.  NYCTHEMERUS.  P.  Albus  ;  crista,  gula, 
pectorc,  abdomineque  nigro-violaceo  ;  çauda  cune- 
«ta,  compressa.     Mas. 

Femlntu   Fuscescens ,    fusco  undulata;     rectrlclbut 
latcralibus  albo  nigroque  maculati?» 

Puasianus  NYcTH2^^EElUS.  Lathj  ln4.  Orn. 
y.  a,  p.  631,  sp*  6*  —  Linn.  Syst^  i,  p.  2731.— 
Gmel.  p.  743,  ip'  6*  —  Scop.  ^«»,  ;>  «0.  i67,-T- 
Borowsk,  'Nat,  a^  p\  176,  sp^  4. 

Pha^iat^us  albus  sinbnsis.  C^iss. Ofv/. v.r, 
p.  176,  sp.  5*  -^  1<1*  *vo,  V,  I,  ^.  77.  —a  Klein 
^y.  p*  II4« 

Faisan  Noir  bt  blamc  otr  le  bicolor. 
Buff.  Oii,  V.  a,  r.  359.'—  Id.  pU  enl.  123  et 
ia4.  mdîe  et  ftmelle.  •-  ld«  e^//.  ^fo  Soiin»  v,  6, 
^,  an,  —  Bonat.  Tak.  Encyc.  Orn.  p.  187, 
pU  89,  /•  I  et  a;  —  Grrel.  Tra^.  /rvi^c,  v.  a, 
p.  420.  —  Temm.  P/^.  #^  Ga//.  y.  a,  it>,  a8i.  e/ 
p/.  Jlnat.  a,  /.  6  et  7. 

Slack  and  white  pheas  ant.  E^w^O/V. 
/,  66.  —  Alb.  OU.  y.  3,  ^/.  37. 

Pencillbo  pheas  a  NT.  Lath.  Syn»  y*  4  » 
p.   719. 

Per  Silbbrpasan. Bechit, N^turg. DeutschL 
r.  a,  /).  1307,  ^  43f  /•  '• 

«*  S 


666  INDEX. 

Fagiano   DELLa   Chiica   bianco.    Sror* 
Deg.    Ucc»   V.    3  »     pL    261   et   262 ,    màie  et 
Je:. elle. 
Habitat  tn  China.    Facile   mansuescent ,    hodie   im 
Europa  frequens.    Mas  long.  2  ped.  S  poli,  restro 
flavo,   pôdibus  rubrls;   tempora  verrucosa  rubrs, 
irides    flavae;    ovnm   albidum   paactis  rufis   aa« 
spersum. 

P.  C  O  L  C  H  I  C  U  S.  P.  HufuB ,  capfce  colloque  cae- 
ruleo  cum  viridi  aureo  nitcnte,  corpore  supra  riffe 
spleodldia,  nigro  alboque  variegato;  eauda  pUaa 
cuneata*    Mas. 

Fem.    £x   fusco   grisea^   rufescente   et  Jijgrfcante 
Tariegata- 

l^HASiANus     coLCHie^t.    Lath,     Ind.    Ora. 
y.  a,  p.  6%^f  9p.  4*  —  Linn.  Syit.  i,  p*  270.  — » 
Gmel.  p.  74f,  tp.  3.  —  Scop.  ^nn.\^  m,  166»'^ 
Brun.  Orn,  p.  l%.  —  Bri»».  Or«.  v.i,  i».i6î.-^ 
Id.  8vo,  V.  I,  /^#  73-   —  î^l®^"  -'''•   ^-  iH.  — 
Id.  Ov..  /».    3«,   U  i4>/.  7  et  8.  — •    Raii.  5/if. 
p.  56.  <i.  I.  —  Borowsk  iVû^  V.  a,  p   173. 
Le  Faisan.  Buff.  OU.  v.  a,  p.  328,  /.  11.  — 
Id.  p/.   e/f/,  m  et   122.  mâle  et  femelle.  —  Id. 
édît.   de  Sonn.   v.    6,  p.   15 5>  *•    44>  /•  ï.  — 
Bonat.  r^^.  Encyc.  Orn.  p.  1S3,  p/.  87,  /.  i.  ^ 
'    Temm.   i??^"    tf/  G^/A  y.  a.  p    289.   —   Gérard, 

Tab.  Elem*  v.  2,  p.  91* 
CoMMON    Pheasant.   Âlb.   Birds.  r.  i9  t.  2Sf 
et  26.  —  Hayes  Brit.  Btrds.  t.  20.  -^  Lath.  5ji». 

V.  4,  p.  7"* 
F  A  G  I  AN  o.     Olin.    Ucc.   t.  p.  49.»  —  Sior*  àega. 
Vcc.   V.    3,    p/.  258.  —    Zinn.    C/on   p.  2^> 
f.  a,    /.   5» 


INDEX.  66^ 

CBU'^tnEK  Fasan.  Bechst,  Natter  g.  DêutseM. 

y.   3»  P-    ïi<5c.   —   Frisch.    t»  12g..  —   Nunm. 

^^>^.  Deut.  t.  21  et  22,  /.  40  et  4^. 
GEnaNDETEi^    Fasan.      Mçljet.     TaschenK 

Deut*  o.  1}  p.  291. 
Habitat  în  China  ^  J^ia  et  Indhi;  hodie  in  Europa 
frequens,  S'îbîria  et  Nor^egica  non  varius.  — 
M^M  long.  2  ped,  II  poil.  -—  Fem'ina,»  2  ped.  1—2 
poil.  Geiae  verrucosae ,  cocciceae  ;  indcs  fiavae, 
pedibus  grlsels«    Ovum  palllde  rafum. 

CA).     Varius;  J^ar.    A   prier e  difTert  colore  albo, 

maculis,  phasiani  vulgarim  coloribus  imbutis,  vario. 

P  HA  SI  an  a  s    VA.KIUS.     L'ith.  Ind.  Orn,  ir.  2, 

J.   630.    T.    —    Briss.  Orn,  v.  i,  p.  267.   tf.  f. 

25.  f'  3-  -T  id.  8vo,  V.  1,  p.  75.  —  Borowsk, 

Nat,  V.  2,  p.   175.  —  Gmel.  .Svif,  i.  p.  742. 

LB     faisan      FANNACHé.      Buff.     Qls,     y.     3, 

p,  252.  —  Id«  e'^iV.  de  Sonn.  v.  tf,  p.  192*  — • 
Gmel.  Trad»  Frune*  v.  2,  p«  415.  v^r'".  C.  -* 
BQuat.  r^îô.  jB«o^c.  Orn.  p.  184.  5.  —  Temm. 
Pig*  et  Qall.  y.  2,  p.  309. 
Varieoated  pheasant.  Haycs.  Br/A ifWi. 
^  21.  —  Lath.  Syn.  y.  4,  p*  267* 

Des.      GEMEINE      BUNTB      FA^AN.        BCchst, 

NattiTg.  DeuticM.  y.  3,  p.  1164.  var.  2. 

^B^,     Albcjs*     F^ar^    Corpus   totum  album    imma» 
culatum. 

Phasianus  albuj.  Lath  //f^.  Orn^  y.  2, 
p.  630.  vtfr.  —  GmeL  5j^xr.  i,  p  742,  5p.  3, 
^,  —  Briss,  Orn.  y.  i,  p,  268.  —  Id.  8vo, 
1^.  ï»  P-  75.  —  Borowsk.  NaU  y,  2|,p.  175.  — 
Stor,  deg/l  ucc.  y,  3,  p/.  259. 


669  I    N    B    E    X. 

Le  FAISAN  BiAifc.  BufF.  éJh;  de  Sono. 
9.  6f  p.  190.  —  Bonat,  Téib.  Encyc.  Orn^p,i%^, 
^ar.  C.  I—  GmeU  Troâ»  Franc,  y,  2,  p,  416,-* 
Tcmœ.  Ptg.  et  Gali.  r,  2,  p.  31a. 

White    pheasant.    Lath.  5j».  r.  4,  p.  ^,6, 

Dbr.    oeme^we    weisse     fasaw.    BechiC. 
Naturg.  DeutschL.  y,  3,  />.   1164,  y^r.  /. 

A  prioredîffert colore  albo;  tempo ra  verracosa  Uvldai 
rostruxD  pedes  et  irides  livida. 

(n^.  x).  Hybridui?  Area  oculorum  nida 
rnbra,  reliquo  capite  colloque  viridi  aureo  nuoTe 
vU^Iaceo;  partibus  in  fer/or;  61/5  ulteDtî'Spaâîceis  ^  ab- 
domen et  crissum  alba;  rectricibus  fusciis  trajfsvcrûi 
nigris  striacis* 

Phasianus   oallopavonis.    CmeL  Sysp^ 
Faisan   dindon.     Buff.  OU.  1^.  a,  p.  160. 

TuRKEr    PHEASANT.     Edw.   ^  377.  —  PA.';:, 

Trantacu  p.   883,  *.  19.   «^  Lath.   G«r.  S^b^ 
V.  4»  p,  717. 
Die      cbmeinb      turkische     fasant, 
Bechst.  Natur^.  Deunchl.  y,  3.  p.  11651  ^^''•4. 

*  Hccc     avis     hybrida     singularis.      Pedes    obseurJ, 
ca^carati;    rectricibus  iS. 

^n*.  2^.    Hybridus.      Superne     rufus    et  fasco 
albicante  varius,    rectricibus  nigris,  margine  alt>i<3is 
,  causia  cuneata  compressa. 

^Phasianus  htbridds.  Lath.  Ini.  Otb» 
V.  a,  p.  630.  —  Gme!.  Syst.  i,  p.  74a,  — 
Brlss.  Om.  y.  i,  p.  a68,  t>-tr.'C.  -*  Id.  8vo, 
V*  I)  P-  ?5«  •^  Borowsîc.  iWatt  r»  a,  p.  175» 


index;  .   ^^  . 

LsrAXSAN     COQUAR.D»      Buff.    Oh.     »•     a> 

/>.  353»  '•  ï^-  •"  ^^"^  ^^'''  ^^  ^°""'  *'-^»^*^93» 
p/.  44, /r  2.  —  Bonat.  T/j^.  E^O'^?.  Or»,  p.  184, 
vor.  D.  —  GmeK  Trad.  Fran^.  ?.  2,  ^.416^-* 
Terom.  Pîg*  et  Gall.  y.  2,  p.  314* 
HVBRIDAL  phbasant,  Mth.  5j^»»  ».  4f 
^^  7t5,  —  Hayes  5r/V.  B/VJ^.  t.  ai. 

DeR     HAUSHUHrf    PASAï*     BAStARD.    Bcchst. 

Naturg.    Deutichl.   v.    3,  />.  I166,    v<îr.  8".  — 
Frisch.  yog.  t.  I25. 
Hybridus  phasianl  colchicl  et  galU  domesticl. 

Cn*    3>  Hybridus.     Rufus  aureus  cum  violaceo 
reflxu;  capite  cristato  ;  cauda  in  fasciam  coarctata.  1 
Le   FAt»A.w    noussARD    MéTis,     Ttmm  Ptgm 
et  GalU  9.  2»  p.  319. 
Hybridus  phasJaol  cholchicl  et  pictl. 

(n^.  4O    Hybridus.      Rufus,     capite    caeruleo; 
collo  torque  aibo;  cauda  plana  cuncata. 

Phasianus   torquatus.      Lath,  htd.  Orn* 

9.  2,  p.  629.  —  Gmel.  Syst*  i,  p.  74^. 
Le    faisan    à    COLLIER.    Buff.  édtt.  de  Sonn. 

r.   6,  p.    197.    —    Terom.    P/^.  et    Ga'h   y.  2, 

p.    319.     La  note  à  P  article  du  fats  an  primlttf 

à  collier^ 
Ring   pheasant.    Lath.  Syn.  v.  4,  p.  715, 

et  Supp,  V*  if  p»  2o8. 

DbR      GEMElNE       FASAN      MIT      DEM      H.A  L'S^ 

RIN6E.       Bechst.    Naturg,    DeuisGhh    v.    3, 
p.  II 65 f     var,  3. 
Haec   varietas  ^   phasiano    colchico    dlfert^    solo 
torque  albo*  , 


470  t    N    D    è    X 

P.  TORQUATÙS.  Prîmuf.  P.  AIbo  torquatuj, 
pectus  purpurascens;  côrpore  supra  nlgro^  albo  et 
casttnco  fimbrfatU^  nltore  varîo;  subtus  nîgri- 
cante  cam  violaceo  refleru;  capite  ex  purpareo  vi- 
rldl  ;  rcctrlclbus  fasciatU  ;  tectrîcibui  viridibus. 

L&  FAISAN   à  COLLIER   BLANC  DB   LA  CHrXE. 

Bonat.    Taà.  Eficycé   Orn.  p.  184.   -^  Tcmm. 
Ptg   et  Gair.  V.  a,  p.  i%6. 
Habitat   m    Chîna^  —    Mas    long.  1   ped.    5   çoU* 
Gcnae    verrucosae     ruberrimae;      Irides     fiavae. 
rostro  pedibusque   clnereia;   07uai  dilate  caeru- 
lesccDS. 

K  LEUCOMELANOS?  F.  Crjstatus  niger,  co> 
pore  pennit  albo  marginatis. 

Lb   faisan   noir.     Bonat.  Ta>.  Cjncfe.   Or/t, 
P»  189,  —  Sonii,  Nomv.jidH.  de  Buff".  p,  â^p.  246. 
Faisak   leucomel AME.     T tmm.  Pig, ei Go/A 

V.  a,  p.  353. 
CouLOURED    phbasant.     Lath,    ^If»  Ssipp. 
p,   210. 

Habitat  in  Indîa»  «^  22  pollis  longa. 

Rostrum  albidum^  tempora  nuda  rubra,  crîsta  occi. 
pitalis  elongata  decumbens  ;  penoae  corporis 
supra  margina  angustiore,  subtus  latiore  albo; 
jugulum  ^  pectus  et  abdomen  pennis  longiusculis 
mucronatis.  Lath*  Ind,  Orn.  V.  a,  p.  631. 
An  species  multumf 

P.  S  U  P  E  R  6  U  S.  P.  Corpore  rufo ,  virîdl  et  cse* 
raleo  vario,  crista  in  vcrtice  plicata,  caerulea; 
collo  superiore  viridi  pennis  longis  vestito;  bume* 
ris  virescentibus  albo  maculatis?  Cauda  elongata» 
cuneata ,  in  fasciam  coarctata  ;  redtriclbus  2  isterme-* 
diis  albescentibus,  nigro   fasciatis,    4  pedes  longis. 


INDEX.  671 


• 


pHAsiAifus     sOPB&ftus.      Linn.   Aîat^   i??t. 

p,  546.  -^   Lath.    Irtd.  Orn.   v.  a,  p.  6a8.    — ^ 

Gmel.  Sysj.  t,  p.  744,  jp.  7. 
Faisan   suferbb.     Bu£  ei'f.  d^  Sonn.  v.  6» 

p.  ^43,  —  Terom.  P/^..  £f  Qail.  y^  a,  ^,  ^36.  -* 

Boiiat,  Tab.  Encyc.  Or/r.  p.  1 88,  —  Gmel.  7ra<f. 

Franc,  v*  2,  p.  421* 
SuPBUBB     PH BASANT.      Làth,    Syn,    y.    4) 

pm    709.   —   Id.  .S«fpp.  V.    a,   p.   273.   —   Nat, 

M'tsc.  y.  lô,  p/    353. 
Habitat  in  China.  «—  Long*  5I  peJes.    Pedibus  fia\t$ 
mutieU  ? 

P.  .PICT US.  P.  Crista^flava,  ôccipitis  pennae  fus- 
cae,  lineis  tiigtis  variae;  corpore  supra  ex  flavo 
aureo«  aubtu»  coccineo  ;  remigibus  secundariis  ;  cauda 
cuncata,  in  Pasciam  eoarctata. 

Fem,  Cristata ,  nigro  y  rufo  et  flaylcame  fa«ciata. 

Phasianus    pictus.    Lath.  htd.  Orn,  v.  2> 

p.  6'^o,    —  Linn.   Syst.  i,  p.  27a,   —   Gmel. 

Sy^f'  i>  P»  743»   -*■   Borowsk,  Nat»  2,  p.  173^ 

t.  29. 

Phasianus     sancuineus.      Klein,    ^tt. 

p.  114. 
Phasianus     ai'reus     sinbnsis*      Brlss. 
Orn.   9.    I,  p.    271,   xp.  4.  —    Id.  8vo,  f .  i ,    ♦ 
p.  76.  —  Stor.  degh  yec.  y.  3,  pi,  1^0. 
Faisan    Doné   ou   tricoj,oii.     Buff.   O//; 
y-  2>  P.  355.   —    M,  p/.    enl     217.    Af^>  él 
femelle.  -T-   Id.    eV/t.   i/«    Sonn.  y.   6,  p.  a03; 
f.  45.   —    Borat.   Tab.  Encyc,  Orn.  p.  186.  — . 
Gmel.    Trad.   Franc,   v.  2,  p.  419.  —   Temm. 
Pig^    et   Gall.   V.  2,  p,  341.  «  Gérard,  Ttf*. 
JB///W.  r«  2y  p.  94. 


67^  INDEX. 

Painted     ^heasamt.    Edwards.  Ois.  t,   6% 

«t  69.   —  A)b.  ir.  3,   t.  36.  Hayes  B^tt.  Blrds. 

t.  22*  —  Latîi.  Synm  v    4,  p.  717. 
CoLD    FASAN.     Guntb«    Se4t.    U*    Eyer.  t.  24, 

/,    24.     —    Bechst.     Naturg^    DeuuchU   r.   3, 

p,  119S. 

Habitat  /;*  Ch^na.  Facile  marsuescens ,  boclic  in 
Europa  domesticus.  —  Long,  a  ped.  ii  poil  Af«^Xé 
irixiibs  rostrom  et  pcdlbus  fiavis.  Ov\wn  ColcWci 
similei  rubedine  tioctum. 


*     Carunai!a  gularlt. 

P.  SATYRUS»  P.  CoT\*ore  supra,  et  ^ubtus  fasto 
rufescens,  ocelHs  albU-nlgro  circumdatiSy  cornibas 
In  capite  blnis  caerulcis  y  vaffo^\7iXi^  \>ib  gutture 
pendula* 

PhasiAnus    CdiiNutus.      Brlss.  Om.  Jpp, 

p.   14.   —  Id.  8vo.  y*  1,  p.  86*  —  &îor.  deilu 

ucc,  pA  263. 
Mblca«R<S'8Atyra.     LInn.    Syst.    T2, /». 

.269»  xp.  3.  —  La  th.  Ind,  Ortt»  v,  a.  p.  619.  — 

Browsk.  Nat.  2,  p    168,  t.  27. 

Penelopesatyra.    Gmel.  «S>f/«  i,  p.  7131 

Le    faisan    cORNt;   ou   napal.     Buff!.  O/i. 
V.  2,  p.  362.  —  Id.  Nouv,  idtu  de  Sonn.  «.  6» 

« 

p.  221.  «.  Teinm.  p;^,  ^r  GalU  v.  2»  p.  349. 

PéNéLopE    NAPOUL.       Gmel.    Trai,  Fraaç: 
V.  2,  399.  —  Bonat.  Tab.  Ençyc.  Orn,  p.  170. 
HORNED    PHEASANT.      Edw.    Gian.  t.  1x6. 

HoRNBD    TURKEY.     Lath.    Of«.   Sym.  y.  4; 

p.  680.  — i  Id.  Supp^  p,  acj. 


,1    N    B    E    îfc  67a 

ii^Mtat  1^  Jndia  tn  montibus  ThlbetanTi* 
^ares,  frons,  orbitae  pennis^  pilorum  insbr^  xA^ 
gris  tectae  ;  vertex  ruber  ;  caruncula  gularia  dila- 
tabllis  caerulea^  rufo  yariegatà;  cornua  duo 
callosa  »  caerulea  pone  oculos  »  rètrorsum  vergen*» 
tla;  pedibus  et  calcaribus  albidis  ;  cauda   pecnié 

JFemtna  cnpitc  pcnnis  tecto  ;  absque  eornibus  et 
caruncula  gularï;  capitis  et  colll  superioris  pçnnaé 
caeruleo  -  nlgr,.e ,  eloogatae ,  decumbentes  ;  rell- 
qiuim  corpus  t  uti  maris  rubrum»  ocellato  -  macu^ 
la  tu  m.     Lath,  Inâ* 

-  ••  •  •  '••» 


GENUS  LOPHOPHORUS* 

Mibi. 

itosirutt  crptèe  loHgtus,   crassum*   aduncum*  basi  Ia> 
'  tuin;-ra:  illa  fornfcata  9  elongata ,  in  apicem  arqaacai 
eutm.re  ele^ato;  niandibula  occulta*  ^ 

Uare.  basâtes,    latérales,  membrana  plumosa  superne 
keitticlausae; 

Pêdes    tetradsctylt  ^     medibcr^s^   validl;    tario  supra 
plumato,  maris  calcarato. 

jtias  brèves;  femigibus  tribus  ezterioribus  brcvléribut 
quarta  quiotaque,  utraque  longissima. 

■  ■        '    1111 


t,;RÊFULGËNS.  l.  Cbrpote  suprà  pènnîs  spfénJ 
dlde  purpureis,  marglne  aeneis  vestito;  subtus  ni« 
gro,  nitore  aeneo;  crista  in  verticc,  scapis  èrectisy 
Hpice  rhpmbels;  cauda  clnnamomea,  ^lana,  rdtan^ 
data.  "M^Jà. 
Tome  nié  ti 


674  INDEX. 

Femî^a  ,    cppôfC  fhsco  undulato  ;    cauda  breviore; 
sub  oeuMs  Hiscia  alba. 

PhaKanus    imfetanùs.     Lath.  bid.  Grg, 

y*  2,  p.  632»  r/>.   II. 
Le    moMAUL.     Sond,    «^'r.   J«     £uf.     y.    6, 

/>•  244- 
Faisan   dMmpbt.     Bonat.   TjI.  fiVr^-fr.  Ora, 
p0  186,  t    88,  /.  I.  Sotis  le  nom  dt  HoaJziit^ 

Lo>HOPHORB        RESPLBNDISSA.NT.        Tetfiin. 

Pigg.  et  Gall.  V,  2,  p.  355- 
ImpetaA    pheasant.     Lath.  5yjr.  «Siapj).  V.  ly 

p.  308»  /•  114. 
,  Habitat  Ui  l»4im%  -«  NUê  Jùdjt*   d  pedes»     Rostrum 
fttscum  ;  pediiruf  caerulep  nigru.      Orbîtne  DêtàttOy 
pennis  virldlbus8p\cTiôk\Ô\^vcw\\aç:xas\ïnaxiUa  C^seu 
mandibula  supcrior)  s  poliices  et  a  llneas  looga, 
vaide    incurvata;    penoae   colli   eloocatae  macro^ 
natae   ut   in   gallo  vulgarl;   cauda   fusca^roctrU 
cibus    74,  . 


GENUS  POLYPLECTRON. 

Mihi. 

Rostrum  médiocre,    graciles,    rectum,    comprewûm; 

xitnxllla  versus  apicem  deflexa. 
î^ares   16  mcdio   maxlllae  sitae,    latérales  jcmiteetae, 

antrorsum  patulae. 
Vedes   tetradaccyll  ,  graciles  ;    tarso  longo ,  culcaribos 

plurbus. 
Cauda  elongata,  rotundata. 
Jlae  brèves;  remlp;ibus  quatuor  cxterloribus  breriori- 

bus  quinta  sextaque,  utraque  longisslma. 


t    M    D    fi    k:  Bis 

P.  CHINQUIS.  P.  Corpore  snpn  dnereo;  nigrU 
canti-striato  et  albo-punetato  in«culis;te!Ctricibusala-: 
Tum  maculis  orbiculatia  splendide  coeruleU  adspersis  ^ 
fubtus  grkeo,  Hneis  nigricantibus  undulato;  remlgi. 
bus  -ecuodarAs  guttisez  iiitente-caéi:uleis;'t^ctrlclbitt 
caudae  duabus  guttis  nitenti  -  viridibus; 

PavO      BICALCARATU8      ET      TlBETANUS. 

Lath.  If$J»  Or»,  y.  a,  p>  617,  sp.  3  et  4.  -* 
Linn.  Syst,  12,  p.  a68.  —  ômel.  p.  730, 
sp,  a  et  3. 

Pavq     SIY^ENSIS     BT    TiBETANVS.     Brif$/ 
Or/g,  y.    I,  p,    9ÇI  et  294,  Jp.    9— "lO,  t»  189  J^m 

/.  li  —  Id.  8vo,  V.  I,  p.  8a  et  83.  —  Sfor^ 
deglh  ucc.  V.  a,  pi*  a  19»  ^a^  et  aai, 

PHA8IANU8        PAVONEUS        ET        FUfCUt; 

Klein,  u/v.  p.  114,  ;p.  6* 

Le  petit  paon   de   malacca.    Sonnerat* 
yoy*  înd,  y.  a,  P*  173,  /.pp. 

L'£P  ERONNIEIL     BT    I«B    CHINQUIS.    '   Buff* 

Gis.  9.  a,  p.  368  et  365.  -«  Id.  p/.  e^r^  492  ft 
493,  OT^f^  #/  femelle,  -i-  Id»  «"'^'t.  J^  Sonn. 
ir.  6,  p.  227  et  234,  p/.  46,  /.  a.  —  QneU' 
7>tfi/ft  Franc,  y.  a,  p.  394  et  395.  — 
Bonat  TaB.  Eft(yc.  Orn.  p.  178  et  179,  p/.  83, 
/a  et  3. 
Eperonnier.  CHiNqu]i9«  Temm*  Pig.  et 
Oalh  V.  2,  p.  363. 

Peacok  PHEASAivT.    Edw'.  Glon.  /. 67 et  63/ 

l&ISy     AND    TXIIBET    PEACDCIC^      Lath.  5^^; 

^*  4>  ^-  673  et  675,  sp.  %  tt  4. 

Habitat  //»  bidla^  Màlaeca^  China,  -*  Long,  aa  poU« 

t  t  % 


6i9  INDEX. 

Tesnporibut  oudis.  plumis  semitectis  ;  Irideft  flatae; 
rostro  pcdlbusquc  ctnereis;  cauda  plana  rotun* 
data;  tecrrlcibus  caudae  dongatls. 


GENUS    MELEAGRIS. 

Linn.  Lath.  Cav.  Dumér.  lUlger. 

Rostrum    breviuseulum ,    crassluscalum  ;    mazilla   de« 
Dexa»   convexay  fornicata,   basi  cerigera»  ceroinate 
in  carunculsm  lazam  pendulam,  teretem  elongato« 

l^ûres  latérales»   In  ceromate  fltae,  membraoa  €6mi« 
call  semi  clausae» 

OmU  palea  earunculosa  îongltudlnait  peaduism 

Cauda  rectrlclbus  iS  In  otbem  «tecium  eLçansills* 

J'^i^i  tetradâctyll  y   nedlocret,  yalldl,  tano  caJcant» 
obtuso. 

Jlûa  brevet;   rcmlglbus  tribus  extertoribus  fastV^Utl» 
quarta  loDgisslma  brevlorlbirs. 


M.  GALLOPAVO.  Primas,  M.  Corpore  supr* 
et  rubttts  nIgrO)  purpureo  violaceo  ec  aoreo  ni- 
tente;  capite  et  collo  superlore  cute  tubnudav 
caeruleicente,' papillota  y  pltosa;  caruocula  froatali 
et  gttlarl.    Mai. 

Fem.  A  mare  dlscrepat  In  eo  quodcalcare  careat, 
et  caruneula  praedita  sic  mlnori  muito  et  breviorl  » 
et  caudam  non  gerat  erectam. 

GALLOPikVO    tYLTBtTKIt.      fiflsS.  Or»«y.I| 

Dindon   tauTAOS.  Bonat.  Tah!.  Eneyc.  Om* 
t.  i6S«  -<  Tenun.  Pli.  ei  G0U.  y.  2»  p.  374* 


index;  6^f 

Au'BKiCA'ti    TURKBT.    Latb.   Syn.  y*  4,  p« 

578.   —   Penn,  ^rcf.   Zêoh  »•  a,   «®.  178*  — • 

Peon.  Jeu  Jngl.  7a,  f .  67. 

Habitat  \n  America  ieptentrhnafu  —   Ultra  3I  pedes 

1q  gff.    HospUatur  apud  dos  ubique  calta;   maria 

peçtorç  barbato  ;  calcarç  brevl  et  obtuso. 

M.  OALLOPAVO.  Domestlcus.  M.  Colore  mire 
varlans)  son  raro  toto  corpore  candi  do  aut  rufo. 
MbL£Ag&I8  «^allovavo.  Lath.  Ittd.  Orn. 
».  a.  p..  <Ji8f  »— ^Llnn*  SyfU  »a,^.  aÔ&R  —  Id. 
Tau»-.  SiÊâc»  »•.  198.  —  Omel.  .Çy^r.  i,  ^.  73*» 
sp0  I.  —  Brlss.  Orn^  v.  i,  ^.  158.  ^  16.  — • 
Id,  8vo,  »•  I,  p.  41.  —  Rali.  Syft^p.  51- ^.3-"=" 

Will.  P>  113»  '•  *7-  "*  -P*'^^*  Transact.  18^ 
j.  99».  —  W*  72.  ?•  67#  —  Borowsk.  NaU 
y.  a,  p.  i68«  —  Schaef.  iS/.  Or«.  u  37.  — 
Klein.  >/v.  p.  lia.  —  Id.  Oir.  p.  32,  ^  13» 
/.   4.  •»  «^/or*   iftf^/^  <rcc«  y.  a,  p/.  aa39  21(4, 

■ 

Gallina    indiana*    Zinnan.  Ucc.  p,  27»^^ 
a,/.  3.  — •  Rom,  Or«.  î>.  i,  p.  47.  ^  5, 

PiNDON     BOMBSTICQUB,        Buff.      Oh.     V,     2» 

#•  132.  #•  5*  *•  I<1«  P^  ^-  9?*  «^  'd.  M/'f.  ^<^ 
Sonn.  9«  5>  P*  saS,  p/.  389  f.  i*-^  Gmel.  rr^ii/. 
Franc,  y.  a,  p*  397.  -»  Bonat.  Tab.  EncfÇm 
Orn*  p.    169*  -**   Temm.   Pl§,   et    Gaii.  v.  a^ 

p«  381.  et  p/.  ^«<»r.  E>  /.  5>  ^>  7»  S  ^^  9- 
Pommes  TIC     turkey.      Lath.    Syn,    y«  -4, 

p.  679«  —  Penn.  Bri$»  ZobU  y,  i,  »•.   97.  — 

Alb.    iMri^*.  y.  3,  ^  35^ 
Pas    obmbinb    tbutrdiin.     Fri$cb«^    y^geK 

DeutiChU  t.  122*  «^  Becbst,  Na$urg.  Deauchh 

9.  39  p.  iru.  t.  41» 


678  f    M    r>    E    X. 

f^ar,  a*    Melbachi»   oAtLOPAyo  chiçtatos. 

..    Briss.. 'Or»,  1?,   i,  p.   161,  a.  —  Alb.    B'^rds.  v.  2» 

/.  33.  —  Bechst.  Natmrg.  Deuttchi.  v.  3,  ^  1 1 1 8.  — 

1^^.   b?      MeLEAGRIS   6A.LLOPAVO  HTBSII->USJ 

Edw.  Glan.  pi.  3^7.  —  Bechst.  Natwrg.  Detttschl, 
y.  2f  p«  iii9«  *««  Temm,  P/^.  e<  G«//.  9.  jj 
F.    387. 


GENUS    ARGUS. 

MîW. 

Rôsifum   caplte   longiiis,.  compressum,    rectum,    bnsi 
'.  nudum»  maxlUa  fornlc^u,  "^^t^^ift  ^^icem  deliexa. 

Tiares  latérales.    In   mcdio  maxilUe  sitae,  membrane 
semlclausae. 

paptiÈ  latent  tt  cc^lttm  depluttata. 

Pedes  tetradactyll ,  graciles»  tarso  inutico* 

Cauda  mcdiocris  ascendens»  compressa;  tecuiclbus  i2> 
maris  2  mediae  eloogatae. 

jÊiae  pcnnis   sccandarls   remigibus  longloribua,  marlt 
duplo  loB({foribus  ;  rémige  prlore  brevissisuu 


^A*  GIGAKTEUS.  A*  Collo  Inferiore  et  corpora 
subtus  fuseo-Irufis  nlgro  lineatis;  dorso  et  tectri* 
cibus  caudae  flavescentlbusy  maculls  rotundatis  fas- 
cjs;  pennarum  secundarlarum  oceliatls  {Hurimis; 
remigam  rachi  coetulca;  cauda  fusco  nigrai  aibo 
puDctata.    Mas. 

Fem.    Fusço^nigrat     flavq    fuscoque    laicolata; 


I 


^.  INDEX.  «7p 

remlgum  rachi  coeruleo  nîgra;  maculae  ocellatae  in 
pennis  secundariis  oullae. 

Phasiancjs  arous.  Lath.  Ind»  Orn.  v.  %l 
pm  6i()',  sp,  3.  —  Linn.  Syst.  12,  p,  272.  — 
Gmel,  pi  741,  sp»  4.  —  Borowsk*  Nat.  y,  2^ 
p.  176. 

L*Ar  GUS     ou     LljEN.  Buir,   0/f,  ir.  2,  p.  36T.— 

Jd.  ^^/V.  dâ  Sonn.  v.  6,  p.  aiy.  et add.p,2tS''^ 
Bonat  r^*.  Eirryc.  Or;x  p.  188  p/.  87,  /-S.-* 
Gmel.  Tro^.  l^V^wp.  y,  i,  p.  418. 

Fameux  faisan  D£  sumàtra.  Marsd. 
Wsf,  de  Sumat.  trad»  franc,  v    i,  p.  187. 

ARGut  GéANT.  Temm.  Ptg.  et  Gai/,  v.  a, 
p.  410  /e  mâie  et  p.  427  /«  femelle. 

Ajblgu*  o»"  lwbw*  pa'VA  fmsaot.  S5*  P-  88» 
^  3,  — r  i*oir^.  M^i^.  1766,  t.  p.  47|.  ^-.  G.*«% 
Mag.  J768.  ».  p.  52i«  •-  LaXh*  iS>^.  y.  4> 
p.   710. 

JuNo  voGEJU  yerkand.  van  '/  iff^^avv  Genoot-» 
sch.  p.  2,  p.  461. 

Habitat  I»  Sumatra^  Siam^  Maîacea.  -^  Mas  long, 
5  P^d*  3  poil*  Rectrici'bus  \  intermeclfis  long 
3  ped»  8  poil,  -i»  Femina  long.  2  ped;  2  poli. 
ParrliHis  nudis  pcdibusque  rubrls  ;  rostro  un* 
g uibusque  flavis. 


GENUS    NUMIDA. 

Linn,  Lath.  Cuv.  Dumér.  Illîger^ 

Jtostrum  brevlusculum,  craMiusçulum;  maxilia  deflexa 
cotivexa^  fonOciOfiy  t>lt8i  f  érigera* 

#  ^  4 


étm  INDEX. 

j^arês  In  ceromate  sitae  »   latérales ,    càrtllagine  sem:. 
divlsae. 

Caput  deplumatum,  rarfus  plumatum,  vertice  aat  corniî 
calloso ,  aut  crista  munito. 

*Pêdes  tetradactyll ,   médiocres,    mutici. 

Cauda  brevls  deflçxa ,  rectrlclbus  14 ,  aot  j6, 

^iaa  brève?  9   remigibus   tribut  ezterionbus   £asUgiûti^ 
qaarta  longlssii^a  t>revlQribuc. 


^.  MELEAGRIS.     N.   Corpore  sapra  et   subtns« 
grlseo -caerulescente  ,  guttis  albis  consperso;   cspue 
et   collo   «uperiore  nudis,  griseo-cacruleis;    tubere 
çonico   aptce   refleso   ia   vertice;  membraDa   lata  ad 
rictum  gemina. 

NUMIDA    MELBAGmiB.     VîîCîi*  Ind .  Or  «>.  y     î, 

p.  6at,  —  LInn.  Sj^a.  la,  p.  2-'5.  —  j^.jj^ 
Aâolph.  Fr,  1,  f.  17.  —  GmeU  5frt.  r,  p.  744, 
jrp.  !•  —  Scop»  Jnn*  «.  1,  «•.  i6^.  —  Borowslt, 
Mit.  v.  3y  ^.  i8a,  !•  20.  —  Hasselq  Jr.9.274. 
•M  Id.  Vio^.  p.  274.  49.  <—  Schaef.  £'.  Orn. 
$*  46*  <-—  RQm*  Or«r«  y.  i.  ^.  ^.  lo.  —  \rtss. 
Orji^  «•  Xt  ïl*  '?^>  r.  18.  —  id.  èvoj  T.  i> 
{•  49.  *»  Kleia  u^ti.  p*  iiif  sp.  a.  — •  Id.  Stem, 
p.  25f  ^.  36,  /.  I,  tf  et  ^.  —  Id.  On.  p.  32, 
».  i3>  /•  5  et  6. 

Oallos  et  oam^ina  G01.XBBN ait.  Raïf; 
*Sy».  p.  5a,  Jp,  8.  —  Id.  p.  i8a.  sp.  17.— 
Will.  p*  115,  ^  AS  et  47.  —  .S/or.  A^.  «Ct 
r.  à,  p/.  230. 

^A  Peiiitads.  Bu£  Oîx.  V.  2»  p.  163.  f.  4; 
•-   Id.  p/«  e^/.    «.S    —   Jd.  eV//r.  i/e  Sonn*  v,  5* 


j 


INDEX  6ti 

g,^/,  ï,  —  Gmel.  Trad»  Tranc.  v,  2,  j.  421. 
^.  ^fliy,  e«  Barbarie,  y.  i,  p.  268,  —  ZInn. 
Ifom.  p-  37»  t.  a,  xro.  4. 

Poule  de  guin^f»    Belon.  0/x.  p.  246 J 

Fbintadb  MëL<ÎAORiDE.  ,  Temm*  P}g.  et 
Gaih  y.  a,  p.  43 1>  P'*  ^«^^  ^«  /•  4  ^'  5* 

CuiNE  PiNTADo.  Sloao,  Jam.  p.  303.  — 
Brown.  Jam.  p.  470-  —  L^th.  Sja.  v.  43,  p. 
685.  -  Id.  Supp»  p.  204» 

•Das  GEMEiNE  Pejllhuhn.  Bechtt,  Néiturg. 
DeutsckL  y.  3,  p.  114a,  —  TrUch.  ^ôg.  1. 126. 

Habit  ÎH  Jfrica ,  Gtflxltf^7  .•  In  Europa  frequen3  in 
ornichone^  —  Long  ^o  polllces.  Pennae  coUi  a 
tergo  reversac  aunt  \  carunculis  maria  cacrulescen. 
tibus ,  femlnae  rubescencibus;  rostfo  ex  rubcscence 
corneo  ;  pedibi^s  ex  fusco  rubrls« 

Vae.  a.    N.   Corpore  toto  albido,   maculis  rotunda- 
tls  albis. 

NUMIDA    MBLEAGEIS    CANDIDA.      Stùr*    dc^ 

glh  ucc^  y.  2,  ^.  231.  -p»  Bcchst.  Safttrg^ 
DwUchl.  V.  3,  p.  1147.  ***•  S«  —  Tçmm.  Pig* 
f%  Gall,  V.  a,  p   433. 

Var«  ^.     N.  Ab  aiiis  distinguitur,  pectore  albo. 

MUMID4      MBLEAGaia      FBCTO&E      ALBO« 

Bi^ss.  Orn*  v«  i,  p.  181.  var»  a.  — ^  Id«  gvo» 
y*  ly  p.  50.  •—  Bechsu  Naturg,  DeutscM.  v-  a» 
p.  1147*   ***•  ^*   "*  lemnir  P^^*  ^^  G^//.  y.  29 

Whxtb  braested   ?intado.     Lath,   «Sjr/. 
y.  4,  p.  6S7«   «•   Brown.  ^«m«  p.  470.  ««  Alb« 

Jlr^x.  y.  a,  |.  35. 

^^5 


68>  INDEX. 

Va  R*   el     N.    Hybrida    aumldea    meleaçrt    et  gallo 
vu!gar!« 

NUMIDA     MELEAORIS     H  y  B  R  I  D  A.      Bcchst. 

Nuturg,    Deutschl.  v.    3^   p.    114^,   ,•    ^,  _ 
Temm.  i>/^.  «/  Gd^;/.  v.  2. 

Hacc  avis  hybrlda  steriUs,  rara  est. 

TC,  MITRATi^.  N.  Corpore  supra  et  suhtus  ni- 
gro,  maculis  albis  consperso;  tubere  vertlcis  rubro , 
rotundato  apice  reflero  ;  meicbrana  angusta  aé 
rictum  gcmina;  pllca  gularl  longitudinall. 

NCJMIDA     MITRATA.      VzW.    Sp/e.  9.     4.  1».   î8, 

^«  3>  /•  Tp  Ctf;^£r#.  -*-  Lath.  Ar^.  Cr^f.  y.  3, 
J.  622.  —  Gœel.  Sfit.  s,  /.  7^5,  ^.  a.  — 
Borowsk.  JVtfS.  V-  a,  p.  ift^. 

Peintade     MiTRés,     Sonn.    édh,    àe  BufF. 
y-   5>  P*  311-  —  <5mel.  Tra^*  Fr^iic.  n  2,  /. 
423.    —   Bonat.    Tûh.    Encyc.     Orn.   j,    192 ^ 
t^*   85,  /.    a.  -*  Temm.  />/^.   e/  G^i/.  v.  a, 
p.  444. 

Mit  RED   FiMTADo.    Lath.  5y«.  t.  4,j.6îi. 

Habitat  îtt  Madagascar/a  ^  Cumea^  Caffria,-—  Long. 
ao  poil.  Rostro  flavescente,  pedibus  ïiigrican- 
tibus.  Caput  et  carunculac  rubra;  collan  supe« 
rjus  nudum  ,  aaerulescens;  coxpos  nigrun,  guctis 
majorlbus  coospersum  quam  xaeieagridi. 

N.  C  R  ï  S  T  A  T  A.  N.  Cristata  y  corpore  supra  et 
subtus  nigroy  guttls  caeruleo  *  ^Ibis  coasperso; 
crista  m  vertice,  pectoreque  atris  ;  plîca  loembra- 
nacca  ad  rictum  cris;  gutture  saoguijieo»  collo 
supenus  nudo,  caerulesceLi«r 


index;  As 

NOMIDA.  CRISTATA.  Pall.  5p/c//.  i^.  4,  p.  15» 
/.  2.  —  Lath.  Ind.  Orn.  v.  2,  p.  622.  —  Gmel. 
Syit.  I,  p/74<5,  fP.   3*  —  Borowsk.  Nat.  r,  2^ 

p»    IS4.   5p^   3. 

LA  PEINT  ADE  à  CR-êTE.  Sonn.  édit.  ds 
Buflf.  V.  5,  J.  313-  —  Bonat.  Tab.  Eneyc.  Orn, 
t.    19a,   p/.  85,  /.  3*  —  ^ﻫl*  ^''«^*  f'''^^^- 

fEiNTADE    CORK  AL,     Tcmm,    ^)g\  et   Gair» 

r.  a,  p.  448: 
CuESTED     piNTADo,      Lath,  Syft,  V.  4,   p#    , 

688»  t.  62. 

Habitat  în  Jfrtca  ad  Caput  Bona  SpeK  —  Facile 
jBansucscens.  Long.  15  polliccs»  rostro  corneo 
pcdibus  Digricaotlbus.  CoUum  corpusque  subtui 
Bigrum»  Immaculatum;  remlgibus  foscis* 


GENUS    PAUXL 

Mihî. 

Rostrum  breviusculum,  crasslusculum,  compressum; 
inaxilla  basi  eornea,  altissima.  In  gibbersm  varlae 
formae  eievata« 

Nargs  baiales,  latérales»  fronti  proxlmae^orbicalarei, 
sapra  éeihlteetae  »  infra  patulae» 

PeJes  tetradactyli,  mutlcl. 

jilaê  brèves,  remlgibus  omnibus  pennls  seciuidariis 
tnulto  brevloribus. 


P«  G  A  LE  ATA.     P.  Corpore   supra  et  subtus  atro,* 
Tiridi  nltente*;  abxlomlne  aplceque  caudae  aibis  ;  lu- 


«4  INDEX. 

Iierculo    corneo    ad    basim' rostri ,   eaeraleo,   pyrî* 
formi.    Mas. 

Fênûna  non  multum  dilTert. 

CaAx     GALEAT4,      L,ath,   Im4.     Om.   r.  a, 
p.  614»  */>.  4* 

Ckax  pauxi*  Lath.  /ivJ.  Oji.  p. 2»  p.534.  — 
Llnn.  édlt,  i2f  p.  270.  —  Gmcl.  Sysf»  r,  p.'ii'r. 
—  Rali.  5jrj».  jf.  5a,  ij.  5.  —  WilV.  p.  114.  ^ 
Borowsk.  /^<ar.  v.  «2,  p.  17a.  —  FernaBd.  H«^ 
jh^  Nov*  Hîsp.  Cap.  172,  —  AIdrov.  Or k. 9.2^ 
p.   234. 

GaLL.INA     llfDICA     ALIA.      W/ii,  ^.    UO. 
C&AX     VEKTICB    COMO    C0RIf£O      OKI/STO. 

Orn.  idlt.  8vo,  y.  i»  p.  ^t* 

Crax  MExicAffUf.  Briss.  Om.  9.  z^  p.  302, 
sp.  14.  —  Id.  8vo,  y.  I,  j).  85. 

Lb  hocco  du  MB^xiquE.  BaîLOh.y.  1^ 
f^  348.  .i*  Id.  èJîf,  de  Sonn.  y.  5,  p.  282,  M 
48,  /.  r.  —  Bonat.  Tab.  Eneyc.  Orn.  p.  175, 
fi.  86,    /.  !• 

LS     PISaf^B     BB     CATBlfKE.     Buf  •    Orf .  ^. 
/         #«/.    78. 

f  AUXI    à     CASQUB    017    LB     FIEftaB.    TeOKn. 

Plg.  et  Gaff,  9.  3,  p*  I,  et  u  anat.  4,  y;  i» 
rorgane  de  la  rçts.  ««  GmeU  7>ii4»  Fr^xf. 
y.  2,  p.  4«6# 

Lb  hocco  à  tctb  calbuse.  Bonat.  T^K 
Encyc,  Orm.  p.  \is» 

ÇutHEw  cu&Assow.  Edw.  Glan.  A  29s, 
/•  2,  •-  Lath.  Gen^  Sfa*  tf»  4»  ^«  696. 


INDEX.  €H 

Oalbatbd   curassodw*     L&tli.    Gen^  Sya^ 
Supp»  V.  I»  p.  ao5. 

Hi^bitat  Iff  Mexico  et  Curassao  fnsuîa.  Long  2  ped; 
10  poil.  Tuberculo  c&eruleo ,  rô^tro  et  pedibut 
rubrif. 

P.  MI  TU.  P.  Corpore  supra  et  subtus  atroi  nitort 
purpurco  et  vlolaceo;  abdomlne  castaoeo;  apice 
caudae  albo  ;  maxilla  culmine  corneo  9  cultrato^ 
rubro;  crista  atra  In  fronte.     Mas. 

Femlna  non  multum  diflfert* 

CjlAx  mi  tu.  Linn.  éàSt.  i\  p- 2^70»  «AS-** 
RaiU  Syn.  p.  52,  j/>.  4. —  Will. />.  1T4,'.  28.— • 

JOnSt.   OU.  trait,  Holland,  p,   153,  t.   58. 

Crax  albctor.  Far,  b.  Lath.  Ind.  Orn; 
V.  2,  p.  613. 

CHAX    BR  A  81 IX  EN  lit.       BflSS.    O^f»'  V.    If    p» 

296,  *p.  II.  —  Id*  8vo,  V,  I,  p.  83; 

Hocco  DE  LA  GUiANE.  Fariité  du  mâle: 
Bonat.  Tab.  Encyc,  Orn.  p.  174; 

Pauxi  mitu^  Temm.  Pig.  et  GalK  y*  3»  p.  8, 
et  té  afiat  4,  /•  2f  h  beo  pour  servir  de  com- 
paraison avec  celui  d^une  e^ècê  du  genre  Hoc* 
CO9  /.  3* 

Crestbd  corassow.  LAtli.GenlSyn4V.4i 
p.  69  r,  var.  J. 

Habitat  \n  Brassila.  —  Long.  2  ped.  5  poil.  Tu- 
berculo corneoy  rostro  peuibusque  rabriba;;  icldl^ 
liut  jîigris. 


686  -INDE     X. 

GENUS     CRAX 

Linn.  l^ath.  Cuv.  Dume'r. 
Xostrum  médiocre,  crassum,  altius  quam  latum,  con- 
vexum,  fornicatum;  culmine  basi  caricato,  nudam, 
cera  obductuni, 

Nares  latérales ,   In  cert  positae  ,   seinitccrse,  antror- 
sum   patulae« 

Caput:  vertcr  pennis  revolutls. 
PeJes  tctradactylf ,  mutlcî, 

jfiae   brèves,    remigîbus  Omnibus   pennis    sccundaïui 
jnulto  brevloribus. 


C.     G  I,  OBI  CERA.      C.    Coxpoie  ^\i^\^  et   subto 
stgro,   abdomine  imo  aibo  ;   pennit  ia  venJce  criu 
pis,    atrls;   r  ul>crcalo   ad    basim    rottrt  rocanJar<7, 
lato,   mognitudlne  cerasl;  cera  lucce;  c&\ida  apice 
alba*     Maim 

Femina  nos  multam  differt. 

Crax  globicera.  Lath.  T/rd.  Ont.  v.  s, 
f ;  6t4i  *P*  3>  —  Lion*  éd:t.  ii,  p.  695.  — 
Gmel.  Sfst.  u  JP*  ?S6.  *-  Berowsk,  Kat.  v,  s, 
f.    171; 

Gai. LUS  indicus  alius.  Klein  >/r  ^.  m, 
*P*  3»  ■"  ï^ii»  Syn»  p.  52,  j/>.  7.  Will.  p.  xio. 

MUTUPORANCA  CURASSAVIA.  «StOT.  <f^/7. 

ucc.  r.  2,  i>.  aap. 
Crax   curassous*    BriS8.0rif.ir,  1,^.300, 

'P-  13.  —  W*  8vo,  V,  I,  p.  85.. 
Hocco   DE   cuRASow.    Gmcl.   Trai.  franc: 

V*  a,  p.  4C55.  —  BOnat.  Ta*.  JStO'^*  Or».  ^.  175- 


INDEX.  6%i 

H'OCCO      FAISAN      DE      LA      OUIANC       Buff* 

0/x,  pA  e«/.  86.  Ç^Vn  jeune), 
Hocco    TEUcHOLi.      Tcmm.    Pjg^    et    Gaîl^ 

9.    3,  p.    T2. 

CuRASSOu   cocK.     Alb.  0:$,  y,   2,   t.  31.— 
Edw.  G/Var/;.  /.  295,  /.   i. 

Globose    curassow.      Lath.    Syn.    *».  4^ 

p.    695. 

Habitat  /n  Gutana^  Curassao  insula,  —  Long.  3  pe- 
des.  — •  Pilei  pecnis  revolutis  atris  ;  gibber  sub- 
globosus  ,  luteus  ;  rostro  cinereo  ;  temporibus 
plumis  tectls  ;  pedibus  palllde  ferrugincis. 

Cîio.  i.")  Hybrtda.  rar,  C.  Obsciird  fu:ca  ; 
ventre  supremo  albo  ;  cauda  nîgra  ;  fascils  quatuor 
albis';  cristae  pennae  revolutae ,  apice  albne. 

Crax.globicera*     Fêmina.    Lath. 

Haec  varietas  hybrida  est ,  Crax  globiccra  y  et 
rubra. 

(n*.  a.)  Htbrïda.  P'ar.  C.  Cera  flava;  corpore 
nigro  ruffo  facciato;  crista  alba>  apice  nigra,  collo 
■Ibo  oigroque  fasciato. 

CR.AX    ALECTOR.     ^ar.   d.     Lath.  Ind.   Orn* 
V.  2,  p.  623.  —  Id,  Syn.  y.  4,  p.  69a.  C. 

Curassow   hbn.    Alb.  OU.  v.  a,  ^  32- 

In  hac  varletatç  collum  inferius  et  femora  fusca; 
crissum  allnitn. 

C.  R  U  B  R  A.  Prima.  C,  Spadicea  ;  cervicîs  et  colli 
0uper!oris  iinels  alternis  albis  et  nigris  ;  cera 
nîgra;  cauda  fasctls  novem  albo  *  lutelft  »  nigro  margl- 
Bâtis  ;  teinporibiis  plumii  tectif»  * 


69%  INDEX* 

CitAK  PE1LCIVIAN17S.  Brisf*  Or«.  vi  i,  p.  §05^ 
xp.  1(5.  i—  Id.  8vo,  V.  I,  p^  86.  —  Klein.  Jr. 
p.  U3^  sp,  4« 

VARléré      DE      LA.      FEMHLbS     DUHOCCO 

DE    I-A    GUiAN».      Bonat.    Ta*.  Euf/c.  Orn^ 
p.   174»  V^îf*.  d?, 

Hocco  CoxiLiTLi*  Tcmin.  p:^é  et  Gaffé 
'Ȏ  %9  p.  il. 

Red   peruviaw   nnv.    Alb.  O/V.  «.  ^^^V.  40; 

HeN  CRE8TBD  CVKAS90W.  Ljith.  Gem.  Sjn. 
V-  4f  />    693,  var-  C.  /.  63* 

Habitat  /«  America  Jtutra/T.  —  Long.  2  pedes,  10 
aut  II  poli.  ««^  Rouro  cinereo*albo;  pedibus  ro* 
bustis,  elner«it  /  iridibus  ftatm 

(n*.  1.5    Mybrida.     f^ar,    C.    Corpore  spatïlcùo* 
atro ,  riifo  variegato  ;  crlsta  et  colli  superiqris  Uneft 
altemis  albis  et  nigri»;   collo  iôfenorc^    pectort  et 
rcctricibus  Intermedils  atris. 

Crax   albctor.    Femlna^      Latb.    Ind^  Orni 
«  y«  a»  p.  623* 

Hocco  DU  PéRou.  BilflT.  C/y.  y.  9,  p.  375, 
t.  14*  '^  M.  pu  enl.  125. 

VARléTé        DU       HOCCO      NOIR.        SollD.    M7. 

eif/f«  ^0  Buff.  y.  5,  p/.  47^  /.  a.  «^  Bonat.  Ttf^* 
Bncyc.  Orn*  p,  174.  r^r.  a  ef  b. 
Hybride    du   Hocpo    coxilitli  bt  iai« 
T  u  p  0  R  A  N  G  A.     Temm«   Pi^.  et   GalL  ^^  U 

P'  as- 

Crested  curas sow.   Lath.  ^tf.  iF,4,p«i(93« 
lo  hac  varietate  tempora  plumis  iccta« 


9- 


INDEX  '680 

(h**.  aO  H  ¥  B  R  i»D  V  û  ^ar*  C.  Caplte  collo  crîsta- 
que  Dijjris;  corpore  «upra  «t  rectrldbus  luteo  nU 
groquô  fasctatis* 

Autre  hybride   du  neceo  cozylitl 

BT    Ml  TU  PO  R  AN  O  A.      TeiDin.    P^g»    âtGoli,^ 

y.  3»  p.  43* 

Iji  bac  varletate  tdnipofà  et  tectrices  nuda* 

C.  A  L  F  C  T  0  R.  C.  Corpore  supra  et  subttis  nîgrtt; 
abdomlnc  albo,  ï^cnnis  In  vertice  crlspîs,  atrii;  cera 
flava;  tetnporibus  flavli  nigro  variegatis,  Mas  et 
Femîfiam 

Crax  ALEctoR.  Lath.  Irid.  Ôrn.  ¥*  à,  p.6aa; 
jr>.  I.  h-  Llnn.  Sysf.  ï,  /»•  aôç.  — Gmet.  5j«.  u 
p:  735»  —  scop.  ^fifit  r.  î,  «^.  163.  —  Klein, 
jfv.  p.  III,  */>  5.  -i-  Borowîk.  /Vi?/i  V.  1 
p«  17c,  t.  a8.  —  Mém»  de  PAccad.  des  Scisnû» 
f.  3,  p.  ait. 

Crax  guianensîs.  Briss.  Orn.  9Af  p.  a9% 
sp.  la,  f.  ap.  *—  Id.  8vo,  ir.  i,  p.  84. 

MiTUPORAN«A«  Raiu  Syn.  p»  S^  ^P*  ^»  -* 
WllI.  p.  IJ5*  ^.  a8.  Caput,  —  Jonsu^v^p.  153, 
^  57-  et  58. 

BOCCO    DB    LA    GUI  ANE»    Bttff.  Olf.  9.  1,  p    37^, 

(.    fg.   «.   Sonn.  iVoi/r.  /i///  de  Buff.  O/i,  y.  5^ 
•    p.  253,  «t   addithtt  p.   167^  p/.   47,  /.    1,   — i 
Gmel.  arrtfrf-  Franc»  Ifs  2,  p.  404. 

Le    PO  es    ou    COQ    dUm^aiqux«     Fr^scb, 
Fligef  /.  lai* 

Le*   mi  tu    Ma  le.     d'Aî'.ara,  Fof.    a*i  Pnrag, 
Trad.  FréifTç.  r.  4,  p.  170. 

Tome  ni.  tf  a 


'(5po  î'    N    D    E    it. 

Coq   INDIEW.     Mém.  de  P Accaâ.    Roy.  t.    - 
part,    I,  p.    231/    —     Marcg.    HhU  Nai.   du 
Brés.p.  195. 

Hocco    MITOPORONOA.   Tcmm.  P:g.  gg  G  a  i7. 

^.  3»  >•  »7»  ^'  «.  anat.  5,  /.  i,  »  et  3. 
iDiAff     cocK.     Pietf.    Mém.   t    p,     190.   ^ 

Phtll.  Transa^y.  lvi.  p.  115,  f^  j, 

Peacok    fheasant    of     goiana.    Bancr. 
•     Ou/an.  p.   173.  • 

CfcESTED^CORASSOW.      Luth.  G«Jf.  5jW.    T.  4, 

p.  690^  --  Slpaji.yo».  .p.  302,  ^  a^o.f-Brown. 
3^^»».  />.  470.    —   Damp.  A'iyr.  jr.   2,.^ar/.  2,  p. 
,.     67,  et  y.  3.  .p^^  /   y>^    -ç^ 

Habit.'^t  i«   j1f:ier':ca  caUd'iore.    CaîUpavoofs  ml/ioris 
,  niajjiutudine*     Long,  a  ptî^.  \  •a.wx  ^o  igkoW.tarsus 
4  poil.  3  lincas.  —  HospUacui  in  Europa;    faci.'e 
mansuescens. 

yar.  A*  Abdoinlrc  albo  nigroque  fasclata;  corpore 
tupra  et  subtui  lineis*  alb.s  f&sciatis,  temporibus 
nudis  ;  Annuus  —  AbUomine  rufesceiite  vario , 
crista,    corpore,    alis  et  caudâ  lineis  albis  fasci a- 

•  '  m  ;  crista  recta  ;    Horn^ttnus, 

Lb    mitu    femelle.   d'Azara  Vùy,  au  Varag. 
Trad,  Franc,  y.  4,  />.    169. 

C.  CaHUN  CTJLATÀ.  C.  Corpore  supra 'et  sub- 
tus  atf'o,  abdomîne  caStanèo;  cera  mcmbraiia  lara 
ad  Tictum  geinina  et  regione  oculorum  nudis  ;  penzis 
in  vertice  crispis ,  atris. 

Hoccp  âBARBiL&oNs.    Tcmm.  Plg.  et  GclK 
V.  3»  p.  44,  et  tf  anat,  4,  /.  3,  ig  bec  de  gras» 
deur  naturelle,     , 
Habitat  In  Brasilia,. ^-m  Long.  2  pe4.  10  polU    Pedî- 
bU8  fascis,  cera  et  palearibus  rubri^. 


ï    N    D    E   ^J  •  epi 

GENUS    PENEtOPE. 

Linp.  Gmel.  LitbrÇuv'-.  Panjej, 

Rost'^ïhi  meafocre',  Ist'fui  <|UQtt!  altora;' -apîcfe  com- 
prcs^U'Tj ,  convexum,  baM  de^re«8Util,nadatD;ceroina 
sflpmus''  obsoîetum  ,  masiliao  tomla  haud  aitingens, 
In.  gétia^  contlniiatam.  •"  -        * 

Ncrres  latcraVs,  ovatac,  mcdice,  in  ccromaté  sitac; 
sciiiircctne ,  antrorsum  patulae. 

•        »    ■ 

Ger?ae  implurr.es;  gula  saepius  palea  longltudinall 
xredia  cûrni.culaw.  ,  .  ,  . 

Pe^es  tcrradactyli,  muilci.  •         :z  . 

u/^a*breves,Temîg.bus  quatuor  aut  qiiinque  eirtériorl- 
bus   Fo-tiAiati» ,     brovioïibu»    sexta    septidUque   ion- 

gisslinis, 

P.   CR    S  T  AT  /  .    P.  Crist»,  corpore  «upra  et  lub- 

i  '  tus     vkidi  -riifescent©  nltôre  aeneoi!;     nropigio    ab- 

domlneque  castaneis;    colle,  jet  pecto^  albb  macu- 

latis  ;  .'tôfflporibtrs  nudis  vlolaceî^;  gutture  ût  mem-» 

brana  loTigitudinaU  rubm,   pilosU»    jMor. 

F'>9!i?ffa-vlx  cristata*    .... 

PENELOPE    CRISTÂTA.     Lath,  Ittd.  Otn*  y*  2> 

p.  619-  —  Gmel.  Sy*t.  i,  p.  733. 
Meleà'gris    cr'ist'ata.     Linn.  Sysi.  i,  p. 

269.  —  Borowsk.  Nat,'v.  à,  p.  170. 
GAtLOPAVp     BÀASïLtfiNsis.      Brîss.    Orn, 

y.    I,  p.  162.  —  Id.  8vOj  V.  I,  p.  4i.  —  ^/or« 

^  i/e^/i.  uce  .  r,  2,  p/.  zn-  .:  '  .  •  /  .  * 

Le   dindon  du  iB^ésiL.  Conati  2^^^«  Eacyc* 

Ort,  p.  i7r>,  p/.  84»  /.'««'•       * 
L'Yacoo.    JBufT, -C/V.  y.*ft, /, 'jîî^r 

u  a  ^ 


&ÇA  INDEX. 

t7*  K  ë  L  •  P  B  G  u  ah;    Temni.  PIg.  €t  OaJK  »  5, 
p,    469  9t  t,  anaf^  6»  /.  i,    o,  et  3»  organes  tU 
ia  rolM,  — •  Gmel.  Trad,  Franc    y.  2,  p,  400. 
GuAir   OR  QUAir.    £dw.  G/tf».  t,  13. -•  Lath« 
Gm.  Syn   r*  4,  p.  6to. 
Habitat  i0  ^mtrtca  caRdior$,   L»  GaîHoae  magnita- 
dine;  long.  a8  sut   30   poli.  —  Tuio   3  poil. 
4  Hneat.  —  DigUo  Intermedio  a  poli.  10  lioeas. — 
Rostro  I  poli.   7  lineas.  —  Hospitatur  apud  Bta- 
•ilienses,  facile  loansuescens*  Rostro  fusco,  Irldet 
aarantiae,  pedes  rubrl. 
P.   M  ARA  II.    p.   Cristata  corpore  supra    et  aubtus 
•aturatius  vircscente,  i3iroreaeneo;teiiiporibus  ntidis 
pallide  rubris;    gutture  et  membraofi    JongJtudwaili 
rubrls  p  pUosls  ;  coMo  et^eti^xtt  ^Vh»  \nacMl^tvs.    Mas» 
Femina   vU  cristata. 
Pbnblopb  UA%kih,    Lath»  Dii.  Orn*  r»  2, 

p.  6ao,  sp.  4.  — *  Gmel.  Syst.  i»  p.  734» 
Faisan   vbbdAtiib   db    cayennb.    Bufi. 

Oh.  pu  ««/.  sa^* 

Lb   m  a  il  a  il.    Bufi*.   OU.fi,  ^9  P-  390»  —  Id. 

ira»?,    édtt^   de  Sonii«   y.  5,  p*  307»  ar  addition 

P*   3ïO>  P^*  49»  /•  *•  •—  Gmel-  Tr^ii,  Fran^. 

V.  a»    p.  40a*    r—    Bonat.    Tab.   Encyc.  Orn» 

p.   171,  PA  83,/.  4. 
PéNéLOPE    MARAiL.    TcmiD.  Pîg,  ft  GaU,  V,  3» 

p.  56»  et  t.  «if«/.  7,/.  I,  Porgane  de /a  roix, 

M  A  R  A  Y  s.  Bajon*  Mem.  sur  Cayemte  v,  i , 
P'  S^S»  ^«  î  «^  4«  —  Firin,  Dercript,  de  Snritu 
y.  2)  p.  149* 

Marail  turkey.  Lath«  Gen^  Syn*  t»  At 
p.  6S2. 

Habitat  In  Jmerica  cùHàlore.  -•    Long.  33  aot  S4 

polU  -«  Tario  a|  poli.—  DlgUo  Intermedio  2  poU. 


INDEX.  691 

s  lineat.'  —  Roitro  i  poil.  4  lineas.  Hospitatur 
apud  Cayaoensesy  facile  mansuescens,  Hostre 
fttsco,  pedlbus  rubrls, 

P«  OBSCUR  A.  P.  Capite  laeW;  yertlce  colloque 
supra  nigris;  collo  subtus,  dorso  alisque  nlgrescen- 
libus  9  albo  naculatîs;  uropy^o,  Ventre  et  abâo« 
mine  castaneU;  caada  remlgibusque  cigris.  Mas  9t 
Femina» 

L'Yacobu*      4'Azara    Foy,    au    Parag,    Tpad. 
Franc,  v*  4,  p.  1^3,  n:  335, 

PéMéLOPB   TâcUHU.     Tcmui*   P^g,    ê$    Gaïï» 
r.  3,  p.  68,  '    ^  . 

Habitat  in  Paraguay»  —  Long.  a8  poil.  ^—  Cauda  i  x 
poiU  —  Tarso  3  poli.  5  llneas*  --  Rostro  i  poli*— . 
Rostro  nigro,  Iridibus  rubris,  pedibua  fuscis» 
Reglone  oculorum-  nigrat  gutcure  et  membrana 
loxigitudinall  rubrls. 

P.  SUPERCILIARISt  P.  Capite  laevi ,  Tcrtice 
çervicçque  fusco-nlgris  ;  dorso  clnereo  -  vlretcenti  9 
pennis  grlsep  marginatU;  tectriclbus  peQoisque  ala- 
rum  secuDdarils  vircacentibus,  fulvo  marginatis;  ab« 
domine  uropygioque  rufis,    Mas  e$  Femina» 

P^NévoFB  féo4«  .  Temxp.  Plg*  et  Ga//*  r»  3; 

Habitat  Jn  BrasWa^  — •  Longk  22  poil,  6  llncas«  — 
Cauda  1 1  poil*  —  Tano  3  polL  <i->  Digito  Inter- 
nedio  a  poil.  -*  Rostro  i  poil.  2  lineat.  -^  Rostr» 
fusço ,  iridibus  rubris ,  pedibua  dnereis»  Tempera 
TiQlacea  t  gutture  et  membrana  longitudlçali 
rubrli* 


«94  1    V    T>    n    X. 


»• 


?,   P  I  B  1  L:E,     -P.    Çapk^  crîsta  aUiida,    corporc  vj- 
I  Ipra   cet    subtile  :  nigrmtvte'Vtolaceo,    colto  et  pe.cc:i 

albo  punctatis;  trgminlou?  .alar&ni  fracvli"^  z^hi-^ccn- 
spersis;  temporibus  albîdis;  niembranula  cae-a.ca, 
*t)Ilbsa ;  rcmigîbus  apice  truncatis.     Mas  et  Feana^ 

p*,  62G,  jp»  a.  —5  Gmel.  ^rf.:  i,  p.  721,  :â^. 

Crax   pipilb.     Jacq-  B^yt.  f^ùg,  f,  if^  ^   ^^. 

PENELOPE    eu  M  A>f  E  N  S  I  $•       tath.    I/.'i-  Ow. 

y.  2,  i>.  620,  sp.  3.   —   Gmel.  ^j^^/.  1,  f.  7**, 

PENELOPE      LEVCOLOPHOs:  JW^rTCtt.  fe. 

Crax      cuMANBNsisI       Jacq.      ^èjpf,  '  -^-;. 
/».  25',^.  10. 

•         »  f  ■ 

PéNéLOPB       PIPILE      ET      HOCCO    DE     CC- 

M  AN  A.      Bonat.     Tab,    En  yc    Om,   p,  i^i^ 
1  '.         »•.  6  »  p:  174,  «•.  ^\'pir%6f  /,  2  et  g. 

UYacov,     Bajon.   Mém,    sur    Cafense  t,  1,  P* 

398,  ^.    5.  —   Lathfc    Gc/r.    .Sj»,  ».  4,  p.  6ïh 

•       •     *     •  ,  •  - 

/,  61. 

PéwéLopE  iiFFLEUR,     TenuD,  P'g.  ei  Ga7, 

PiPINO    and    cumana    CURASSo'ir.    l£Xh' 
Gsft.  Sfn*  Supp   p.,j,i>. J105. 

"Bàbîtalt  /»   Cutana,  -^    Long.  *^26  "  aut  i8  po!l.  — 
Cauda   10  aut  ii  poli.  — 'Tatso  2  poîL  3  ItcfH- 
-i-*'Dïg1ts  iiitènredio  2  poil,  a  lincas.   —   Rotr» 
it  '     t    pbll.   3    nrirâî»     Aosfro  nigro",   cera  tacrulo» 

pedlbus  rubris.  '        ' 


INDE    X;.  ^95, 

i^j^r)VJLK.    F.  Fronte    nlgra,   sola  rcglone  ocu^orum 
nuda.  •  • 

l-'Y Aco-APECT,    d? Azora.  /^P5»* au Parag.Traâ. 
Franc,  v.  4>  P-  i66,  »^  «sa?*  •  '    ' 
Habitat  i»  BrazMia.^  * 

F,    PAURAKOUA.    K'  Crlsta  rnfa,   corpore  mpra 
•'    ex    fu$co  -  oHvaceo  ,    subtus    dneraècente -oil^nsrctfo; 
■  tenit)oïIbusnudispurpercis;înandibuIa  iîifenore  liieis* 
duabuif  n'udïs ,   Tiibris;   gula^bart>ata  ;   ctîiKia  pennif 
'  lateràllbus'fufo  tëmiDatfs.     M^jr*  et  Femtna. 

PH  ASI  A  N0«     MOTMOT.      LlnD.    Syit.l,  P^^IU 

sp.  2".  —  Gmel.  Sysi   i,  f.'74-i  'P-^.  —  Lath. 
^  ïU.oX.  v/  î,  p.  és2,  sp.  9-  —  Boi'dwsTci  A'/i^ 

Ph  A  «1  ANUS  eu  t'A  KEN  S  18.  Briss.  Ortt  r.  r, 
/>.  2^70;  /.  26,  /.  2.  —  Id.  Svo,  V.   r,  /)•  76. 

P'hasianus  pAURAicuA.  Gmcl.  .Swt.  I, 
p.'740,'Vj.  8.  —   Lath.  Ind   Orh.  y.  2,  f.  652, 

F  H  À  S  l'A  N  u  S  G  A  R  «. uX  u  S.  Ilufaib.  Obssrv.  dt 
Zobl.  et  d^jiftat.  V.   1,  p.  4- 

FAlgA'N  DE  LA  G  U.l  A  N  E.  Buff.  0;J.  />/;  tf«r. 
146.         •  ^  *  ' 

Le  k  a  r  r  a  k  i.    BûfT.  o;*.  y.  2,  p.  394. 

Le     farraqua.      Bajon.*   A/^^.     sur  le   Cay* 

V.   I,  p.   378,   ^  I    et  2.  ^  BufîV   OU.  V.  2j 

<».  394.'     ' 
Hannequaw.    Bancr.  Guiana.  p.  176. 

Trad*  Franç%  v»  4>  P*  i^4»  9^«  BS^*  -^ 

«  «  4 


»     «     «  % 


•rf     J 


«5^  INDEX. 

de  Buff.  0/#.  v.»6g  p.  |20,  <?r  a//^.  ^.  525-  -• 
l-ern».  P;^.  «  Gtf//.  1^.  3,  >.  g5,  «^  r*  ^^ïâ^.  g, 
organes  de  la  voit, 

MOTMOT       AND       FAt.B.AKA        FflEASAHT. 

Lath.  G«f,  «Sj^«.  y,  4,  û.  ^ai  et  7^2. 

H;û>itat  în  Jmerîca^  Quiana  es  BraKHéu  —  Long» 
20  auc  ix  polL  -^  Cauda  9  polU  —  Tarso  2  pali. 
3  auc  4  lineas.  —  Digito  intermedio  1  poU.  ^ 
lineas.  —  Rostro  i  poil,  a  lineas  -r  lto»tro.  cl- 
nereo  »  pcdlbus  rubescentlbut  »    irldibus  fuscis. 


GENUS    TJSTRAO. 

Llnn.  Lath.  Cuv.  Bechst*  Damer«  Mcyer. 

Jioitrtim  ^   brevlusçulum,   çrasfiasc.ulam  ^  bas!  nudmn 

xnaxlila  fornlcata.f  conféra  subadunca* 

.  '^  .- 

Nares^  basales,  aquama  foralcall  typerne  temidausac  1^ 
plumulis  obtectae* 

^edes  tetradactyll  maticl,   i\!rsuU  yel  aemihirsiiU;  di- 
glti  saepius  lomato  fimbrlatl* 

j^uperci/ia  iroplamia»  v^rrucosa^  coQcioea^ 

Cauda  mediocris,  rectricibus  densis  lî» 

jfiae  brèves ,  remlge  priorc  bre^lssinia  »  locuada  brfWore 
tertia  quartaque  longfssimit. 


T.  y  R  O  G  A  L  L  U  S.  T.  Collo  corporeque  «apra  nl^ 
grlcantibus  et  cinereo  transversim  uDdulatis;*pectore 
viridi  nitore  aeneo  ^  aubtus  ntgricante  macalis  alblt 
varib;  axHils  albU;  cauda  Aigrâ  rotaodaCa,  vectrh 
clbus  vcrsits  aplecm  a  maculii  alaû*    M^f. 


INDE    X.'  ^1 

Fem}na  tnînor,  rufo,  nîgro  et  clncrco  traîiiveraim 
strlûta,  guia  rufOi  rectriclbus  rufis  nlgro  fasciaiU, 
peictore  rufo, 

Tetrao   urooallus.    Lath.  îud.  Ortt.  r,  2$ 
p    034,  —  Llnn.   Sysi.    i,  p.  aTg.  —   Gmel. 
p.    746,  —   Retzii.    Lînn,   Faun.  Suec.  p,  207, 
»»,  t8B-  —  Scop.  Jnn,  y.  if  «•.  169.  —  Belon. 
OU,  p.  II.  -^  Plin.  JJb.  xq\  Cûp.  22.  —  Brun, 
i        »••  194  et  195.  —  Mullcr  «'•aai.—  Borowski 
Nat.  V.  2,  ?•  1I6,  5pi  2.    -i-   Schaef,  JB/.  0#r. 
/.  4».  —  Schaef.  Hist.  Lapî.  p.  344.  —  Frlsclu 
/.    107  et  108.   —  Bram.  El.  p.  35.6.  -^  Rail. 
^y»*  h  53.  -^-  it  —  WilL  /».  123»  ^*  30- 
*   Urooallus  major*    Briss.  Or«r.  y.  i,p.  iIr; 
— ^  Id.  gvo,  ».  »»  /»-  5/-  —  Klein,  ^y.  p.  115; 
—  la.  Stem.  p.  25»  /.  27,  /•  I,  a  ^r  b.  -«-   Id. 
Qv.  P*   33f  ^  î5>  /•  I-  —  Aldorv.  -</v.  y.  2, 
p.  19.  ^v   Hasselq*  Fog.  p.  61.  — »  «S^or.  4^a'^/r« 
mccelR.  y.  2,  p/.  236.  et  237. 

Coq    DE    BRUrèRB    OU    TITRAS.      BuST.   OU. 

V.  2^p.  191,  t.  5.  —  Id.  p/.  enl.  Il  et  74.  — 
Id.  édit.  de  Son|i.  y.  5,  p.  315,  /•  391  /.  i  ec 
a,  —  Gmel.  Trad,  Fta.éÇ,  y.  2,  p.  424.  — 
Bonat  Tfl/^.  Eflçyc,  Orn,  p*  193.  />/.  90, /.  3.^— 
Gérard  TVj^.  j£/ew.  ^orir.  y.  2,  p.  a. 

Ti^TRAs    AuERHAN.     Texpm.    î>;^.     «t     G<l//. 

y-  39  p-  1 14»  ^^  *•  >^/?<»/«  9,  /.  !•  organe  de  la 
vols  et  f.  2^  bec  de  grtmdeur  naturelle,  ^m  Id, 
Manuel,  d^orn.  p,  %%$.  —  Gunth,  N'en.  u.Ey. 
*.  8.  *•  Naturf.  y.  4,  p.  589,  f.  18,  /.a et 5. 

D'A»  GROtSB  WALDHUHN  ODBR  AUBRHUHN. 

Bechsu  Naturg  DenttehU  y.  2,  p.    1298.    --• 


69i^  INDEX. 

Borkb.  f^dgé^  De^n.  pi,  «•.  4  et  5,    —   Mepr. 

Orn.  Tasccl^Bb    v.  ij  p  .293.  ^  Naui„,  y^^^^ 

V.  I  p.  81,  r.  i7»/3<5.  —  i)oand.  Zool.Beftr. 
y.  2,  ^.  290^  fp.  u  —  Goeze  Europ  Faun. 
v.i\p.  290.  —'Mfcyer.  P^og.  Z./V.  ^aj'  ^r/i/. 
h  '49- 

COCK  OF   TF^E    WOOl^,     OR   MOUSTAl*,    Alb. 

Btrds.  V.  2j  f.  3g  30. 

♦     WooD   GRo^s.     5r.  Zoo/,  r.  i,  «•.92,   f  40 

.  •      et  4N  ^  Ih  foi.  m.  m,*   -.  Penn.  Jrct,  Zo'ài. 

.       '  P.  ^9  p.  312.    t-    id.  5«f/^.  p,  6a.-  -*   Totfr  /« 

Stotf.  Î769,  r*  i^  p.  217,  .Mai;  —  /i,  r.  11, 

^/:  2é'Fâ,7t.  m^  Loth.  Oen^iSyn,  s.  4,  p    729. 

.  a  ped,  iipdil.  Mas»'  -^  ¥^a.  %  i^d* -«^  tlostro 
af-poll.  long,  tâeso  pfumqJis  l&neis  tecto.  Hosuo 
«rtWdo;   area  «irda  •l'ubra  ;  •  irldos   fu«cae;   d/^/f/ 

••    coriiclfc'»-  Ovu!n'aI1)o  fuàceésente  macuUtum. 

T.    M  E  D  I  U  S.     T.    C2uda     subbifiirca;    colîo,  poc- 

tore,  cervlceque    nigicaote- Vioîacco    purpureoque 

nîtcmibiis  ;  corpore  supra  nigricaiîtè,  punctis  rubcs- 

ceritls    a-dspersb;    subtû»   nlgricaiitc,  *inacaî:'s    a/bfs 

vano  ;  caul!a  nîgra. 

Tetrao     HVBR115US.        Lînii.     i^7iy«.    Saec. 

I»*.  2C7.  —  Id.  retz.  »•,  Vtfr.  ^.  —  S  par.   Mta, 

Caris: Jase,  i,  »•  rj.— Otto.  Ui'erstz.^\iK.f^og?h 

V.  5jP  ôS.'-^Jct^l^  jIc.  Se,  Suec».  5,  p.  iSï. 

Tetrao    tetrix    rar.  y.    tath.    /iii.    Om. 

•  •   •     » 

V.  2,  p.  636.  —  Giiiel.  iSj-x/.  I,  p.  748. 

"UrooaLLUÇ     MINOR      PONCTATUS.       BrUl. 

Or».  V.  I,  p,  iç,^   jp,  2»  ^.  —  Id.  8vo,  ^  i. 


•  *      •• 


...    !  p.  53»  *•  »«>/•  ^''^  ?^^  ''•  -  ^'^•'  O/.^ss,/.^. 

Petit  "*E*RA^     fîV  «^«.ttî-e..     QineU    Trai. 

.   F'/vic,   V.    i,  p.  4^7»    n-  ijrv^^.'^-'-^Boiiat. 

Tû^F.  £;7^>*i?«  (jtnrp  i^5V*^-  rt8, /r  lo; 

.'     T  E  T  IL  A'"  »-  Ak  k  E  L  hA  .-*.'•'  Temtn   ^iç.  «f  'Oan 

j,:i^^-^p.'-nf  et  -r.  f-'Z'-f^  f^  de  grandeur 

'       Rak:kelha\n  AR.      Be.ek6.     yog.'    Kùrlands. 

TcTRivs*    IN' T,E  H  MéDi  AIR,      Latig^d.  Mèm. 

de  i  Ace»  de  Peîerh.  \%\\.  p.  a86- 
B  A  s  T  A  R  D   ,  \y  A  L  D  «  u  H  N-,      Bçchst,     liaturg. 

.  *  ■         -^  *  * 

MiT.TELXR.  WAL  DHUHiVi* /L«]5ler  Naçhf.  zu 
:Eccbsx.  Naturg.  De^ncl^U  ç^Uvra^son  avec  une 
.figure  du  jeune  mile.  .-.\ 

•  Habitat  in  Europa  et  jisîa  Sept^trlanaVu  -  Mas, 
lojig:  a  fcd.  ^  poU.  Rostro  li.poU.  long,  nigro, 
orea  nuda  rubra,  irides  fuSjEac,..'digitl  grUei, 
Ovum  fiavUans  fcrrugineo-maculjitum. 

T.  TETRIX.  1^.  Cauda  bifurca,  réctricîbas  ex-terlo- 
Vib'.is  recurratis;  corpore  supra  èx  nl^rro  violaceo; 
subtus  nigricaute;  humcris  albis.     Mas»  ' 

Fernina^  mlnor,  rufo,  nigro  et  cinereo  transyer- 
8im  yarlegata, 

TçiTRAOTKTiii  X..  Lath.  //î/.  Orn.  ©.  2,  />•  655, 
jp,  g,.— Unn.  ^M,/>»  274.  —  Faurt.  S'^ec. 
^.  2C2.  —  Id.  Retz*»\  i84«-*QmeI.  p»  748.— 
Seop.  J/î*  r.  I,  «^.  169.  —  Brun.  Or».  Boréal. 


»«•  INDEX. 

'-      j»o;  196  et  197.  —  Mullep,  If..  «2.  —  ÎThch, 

r6^tf/.  A  109.  _  Kram.  El.  p.  356,  tp.  a.  — 

Georgl.  Géorgi.  p.  17».  ^  Sepp.  ;Vdrf»r/.  A^w. 

:^  ^.1(55.7-7^    B,^rowtk.  ;Vaf.  1».  a,  p.  182,  j^ 

3,  —  stor.  é^gll  HCC.  ^f .  a,  r,  235. 

UROOALLua    MINOR.      Rail.    Sym^    p.  53,    a*. 

^.  a.  -•  Wlll.  Om.  ^.  124.  ^  RaaczyiL  J7/j/. 
;V«r.  âe  Poi.  p.  açs.  •*  Gesn.  -A.  f.  493.  _ 
Briss.  Orif.  v,  i,  p.  186,  jj.  2.  —  Id,  %vo» 
V»  ï>  ^.  52.  —  Stor.  degn.  ttceem.  pL  133  et 
^34-  —  Klcln.  Jr.  p.  n6,  sp.  2.  -  Id.  Stem. 
P'  25  «  ^.    17.  /.  a,  a  #/  b*  i^  Id.  Oy.  p.  33, 

Coq    t>B    BRUYCILE    ï    Qt3EvB      FOuaLCiruBZ 

But  O;*.  ».  a, /F.  2io,f.  6.  — ld.j)^  tnU  i-ja  et 
173*  —  \à.€dh.  de  Sonn.  y.  5,  ^  346^  /.  ,^/^ 
1  et  a.  —  Gine\«  Trorf.  jFVavc.  ».  2,  p.  437.  -i» 
Bonat.  Tak.  Encyc.  Orm,  p.  194.  p/.  90,/.  4. 

Tçtrasbxhhhàii.  *  Temm.  P^».  ef  G«2/. 
-v.  3»  p.  Î40  >/  r.  9,7:  4.  /#  à^e?.  ^  ià.Mé(9uel 
d*Qrnm  p.  289* 

BiacKHAN.  Gunth.  /V>xf.  und.  Ejp.  f.  34.  -« 
Bechst.  Naturg.  DeutsM,  »,  a,  p.  1319.  -^ 
Goeze.  Europ,  Fauna.  'K  2,  p.  303.  —  Naam. 
V6g9h  y.  I,  p.  84,  t.  18,  /.  37  et  33.  — 
Donn.  A^  O.  p.  S89  o«.  a. 

GaBELSCHWANZIGES      •     WA^'DHURir. 

Meyer  Or«.  Taschenb.  v-'t  P-  a95»  —  Id.f%. 
JJV-unJ  EtthU  p.  150.  —  PenD.  Br.  Zool. 
'  y.  I,  U.  93,  ^  42.  —  Id.  jV.  p.  85,  r,  m.  i 
et  a,  <— '  ?cnn,^  Jrctn  Zobf.  ».  a,  p.  314,  C.  — 
Wlll.  ^»^/.  p.  i;^3,  /.  31.  —  Alb.  Sirds^  ».  I» 


/ 


INDEX.  lOi 

t.  %2l,^  Lath»  Gen.  Syn.  t.  4t  P.  733-  —  ^^* 
Supp.  p»  aî3. 
Habitat  ut  Ettropa  et  Jsia.  —  Long,  i  ped.  lo  poil. 
Rostro  nlgro;    dtgitis  fuscia;   area  nuda  rubra.  — 
Ovum  flavicBOS  fcrrugineo  -  rubra  maculatum. 

f^O  Va»,  t.  Corpore  supra  et  subtus  rufo  nîgro 
alboque  varicgato,  macula  pcctorall  inaxlma  atro 
nltente. 

Tbtuao    tbtrïî.    Mas.   Far.    Sparm.  M///. 

Caris.  Jase.  ^,  I.  65. 
Das    buwtb    bi^khohn.     Bechst.  Naturg. 
DeutschU  V.  2»  p.  1323. 

Hacc  varierai  cum  mare  convenit. 
CBO  Va»,   t.  Sordide  alba   ac  absolete  ferruginco- 
undulata;  Rostro  nlgro  pedibus  ferrugineis.  Femtna. 

Tetjiao  TETRix.  yûT.  T.  Lath.  îfJd.  Orrt. 
V*  2»  p.  636.  •—  Sparm,  Mus.  Carh.  fasc.  3, 
r.  6(5.  —  ^cù  Soc.  Holm.  1785,  />.  281  ?  jf/ba. 

Das  wissb  birkhuhn,  Bechst.  Natttrg» 
Dêutsekl.  y.  a,  p.  1323,  /^«r.  i. 

Hujut  varietatls  pluriraa  Indivldua  propre   Hedemora 
.   interfecta  sunt  cum  femlna  convenir, 

T.  ?HASIANELLUS;  T.  Corpore  supra  testa- 
ceo,  nigricante  vario;  pectore  castaneo  fusco, 
nacutis  albis  vario;  lacera  colli  et  tectrices  alarum 
maculls  rotundatls  albis  ;  cauda  cunelforml  rectribus 
lateralibus  apiae  albis.  Maris  area  oeulorum  magit 
speciosa. 

Femlna  à  marti^  non  multum  dtfl*ert» 

Tbtrao   PRAtiANSLLus.    Lath^ hid.  Orsu 


7jH  INDEX. 

TSTRAo  CUPIDO.  Latlu  lad.  JOrm.  ?.  l, 
p.  ^1%^  sp.  8.—  Llnn.  Sys^t.  i,  p,  274.  — 
Gincl.  p»  75I,  «»  Borowsk.   A'af.  r.  2,  p.  190, 

ATTAOEif    AME  RICANA*    Brhs     Or«.  y.    r, 
p.  2l2fSp,  lOé  —  14.  8vo,  y.  î,  ^.  59, 

UROGALLUS     MINOI.     Ft)SCU«,      Kleism^f» 

p.  107,  5p,  7.  —  Catsb»  C<jro/,  ^fj.  t.  1. 

•GëLlNOTTE      à      DOUBLE      AIL£S«        BoDftt, 

7*0^  •  Eiicyc^  Ont.  p.  iÇé 
GéLiNotTB     â     cou    AiLé.      GmeU    Tfai. 

La   oeli  notte  b\3?t  éE    D  '  A  M^jtf  ^crs» 
f  Sonn.  N9ut.  édlf  de  Buff«  Ort,  v.  6,  t.  -(^. 

TéTRAt  RUPPEGOL»  Temixi.  P!g.  a  Cati. 
?.  3i  p.  161.    . 

PiNNATED  GROus»  PoBn.  Aràt^  Zoo/.  1^-  2, 
»,,  180.  —  I^th.  Gen.  Syn.  r.  4,  p.  740. 

Habitat  Ixr  Jnmrha  Septentrioxati.  ^^  Mâgnitudine 
tetraon  tctrlc  feminae ;  rostro  fusco;  Irides.avcl- 
laneae;  tarse  plumlt  tecto;  dtgitis  flaYlcantlbus» 

T.  UMBELLUS.  T.  Pcniils  vertlcla  acujniaatb; 
eorpore   aopra  multiplici    colore    vario;    aropfglo 

{  guttis  albis  consperso;  eorpore  subtut  sordSâe  annuitio  ; 
pectore  lunulls  fuscis  variegato;  pconis  axiilar»bns 
in^orlbus ,  elongatis,  latis  ,  expaDSlUbos  ,  sigris  azn- 
reia;  cauda  fasciata,  propre  apicem  fascia  latiore 
nlgra,  apice  clnereo  alba.    Mas, 

Wmkna  â  mare  non  nittltum  dilTcrt. 


1    N    »    Ë    X2  toî 

TetnAô  uMBELLuà.  Lath.  îaâi  Orn.  ^.  i,' 
/>.  638,  sp.  I.  —  Llnn.  Syst.  i,  p.  75^** — 
BorDwsk.  M7*.  t;.  2,  p.  18,  r.  Jt. 

TTetrao    togaTos.     Linn.   i^y^;.    i)   p,.^TSi 
ip.  8.  —  Gmel./).  752.—  Lath.  fo/f.  v.  2,  t;i»r  i- 

Attagen    PENS'YLVANiA^    Brlss,  Orf/^  ?.  ri 

p'  214,  */>»  lî.  —  I^-  8vo,  y*  r>  />.  59- 
BONASA    MAJOR    canadeïisis.     BHss.  Or/f. 

n   I»  />•   207,   jp*  8,   ^  21,  /•  I.  —  Id.  8yo, 

y.  I»  p*  57* 

Coq   de   bruyôre  à    fraise   et   grossb 

oéLINOTTE  DU  CANADA.  Buff.  Oi*»  V«  3, 
A  l8l,  —  Id.  p'.  e»/^  104.  —  Id.  Nùuv.  éâiU  d0 
Sonn-  ».  6,  /»•  63,  pi*  4»,  /.  I-  -^  Gmol.  Traâ* 
Vrwic.  ¥•  2,  p»  436- 

GéLiNOTtE    â    FRAISE.    GmôI.  7>^//i  Fr^jif^; 
y.  2,  p.  433.  -—  Bonar»  T^^.  E/i^^'t.  Orn*  p.  198» 

p/.  9'>  /*•  3'     • 

TéTRAS     i     FkAlsE,     TetaiD*    P/^.    et    GaîU 

FrancoliN  â  coLLiBp..  Hearn» Voy. h V océan 
du  nord.  Trad%  Franc*  édU,  4to^  p.  384» 

Ru  F  FED        AND       SHOLDBR-KNOT       GROUS« 

Penn.  Jrct»  ZooU  v.  2,  «••  179-  —  Phill*  Trais. 
ir.Lxii.  p.  393.  —  Lath,  Gen,  Syn.  v.4,p.  737  6t 
738,  «p.  7  et  8.  —  W,Supp.p.  215» 

HabitAt  In  JmerUd Septentrional}^  ^  Long.  T4aut  15 
poil.  Rectricibiis  16.  Tarsis  semihirsutis  ;  rostro 
et  digltis  fuscessentib\{«. 

Tome  J/A  .  »  ^ 


-o6.  INDEX. 

« 

T.  BON  AS  î  A.  T.  Pennis  vertice  acumlnath;  cor- 
pore  supra  rufescente  mac u lis  fuscîs  nigris  et  cioe- 
rei«  vario;  subtus  cinerascente,  lunulis  nigris  cod- 
sperso;  macula  utrinque  alba  pone  oculos;  rectrici- 
bus  cinereis  punctis  nigris  fa^cia  nigra  exceptls  în- 
tcrmediis  duabus.  ilfaigula  nigra;  Femîna gala  ^Ibs.» 

'  Tetrao  BoffAsiA.  Lath.  /«^  Om*  r.  2^ 
p*  640,  xp.  14,  —  Linn.  SysU  i,  /•.  275  — 
*  Faun*  Suec*  «q,  204*  —  Grnel*  p-  753.  —  Scop. 
jfnn*  V.  I,  p.  173.  —  Brun,  Orn*  Boréal» n\ 200. 
MuUer  wo.  224*  —  Kram,  E/,  p.  356,  spé  4.  — 
GeorgUp*  175.  —  Brîss.  Orn^v  i,  p*  ipitfP'S»*" 
Id«  8vo,  V.  f,  />,  5j.  —  Borowslr.  A^w.  y.  2, 
J*  191,  sp*  d»  —  Frisch.  f^dg»  DeutscAA  A  /12, 

Gallina    coryolorum,    Rali.  Syni p.  $^^ 
sp^  6.  —  Wlll.  p.iaô,  /-SI-—  Klein. iTy-jûiK^ 
ip.  3.  —   Id,   Stem.  p.  asj  ^  a^*  /•  3»  a-  b,  — 
Id.  Ov.p.  33,  U  15,/.  4*  —  Gcsn.  ^v.p.  228* 

Gallina    rustica*     Béloc.    Nat-   du    Oh. 

Tetrao    betulinus*     Lath*  Ind.  Qrn.  y.  a» 

p.  637,  vp-  $•   -^    Scop.  Ânn,  n  I,  «♦.  I72«  -• 

Gmel-  5^*^  i,  p.  749'  J^»^or. 
Francolimo   di-monte*    &$or.  àtgTt  mccTu 

pu  238» 
La  oé linotte*    Buff.  Ow- ».  2,  ^. 233,  ^7.— 

Id.p/.  tfw/.474  ^^  475'  **  Id. TVbârv.  e^^» rf*  Sonn. 

0/j.  V.  5,   P-  41»  /.  a-    —   Omeh   Traif.  Frtf»^. 

y.  2,  p»  457*  -*  Bonat.  Tah.  Encfc*  Orn.  p»  197, 

pi.  91,  /.   4*  —    Gérard*    7ak.  Elém*  d'Orm. 

V.  a,  p.  6o. 


INDEX.  ^07 

T  et  fi  A  s    cdLiNoTTB,     Teii^«  Ptg,  et  Gaîh 
V.  3,  P.  174*  —  Id.  Manuel  éTOrn^  p,  igû 

Hazel    grous.      Penn.    Aret.     Zoôî,    y. 
P-  3^7' /•  —  Latb.  Gen.Syn,  y,  4,  p.  744. 

BiRK      GR0U8.     Syii.    y.      4|  p.    735,    sp.    S% 
Juutor. 

DA8      zCHWARTZttEHLtOE      WALDtîUHM.' 

Coee.  Earop,  Favna.  v.  2,   p.  31a.  —   Bechst. 
Natarg^   Deutschl.   V.    2,   p.    1338.    —   Borkh.  . 
Dcufsehe   Orn,  pU  5  et  6.  —  Naumans,  VôgeU 
y.    I,  p.   88,  t.  39.   (M^*.*)  •—   Mcyer.  Ori». 
Tatchenh.  y,  i,  p.  297.  —    Id.  f^og.  Uv.    und 
Esthh  p.  151. 
Habitat  in  Europai  —    Long,    i^    poil.  —   Pedlbus 
semihirsutts;  rostro  nigro;  tai:^  Inferlore  et  digl- 

tis  grisels.  ««  Ovum  columbino  majus,  rubiglnoso* 
rublcundutni  parum  maculatum. 

(^.^  Var.    t.  Corpore  cano,  fusco  nndulato. 

Tetrao    caî^us.     Lath.  I»J.  Orn.  y.  a,  p* 640,' 

sp.  13.  —    Sparm.  Mus.  Caris,  fasc.  i,  p.  16* 

Gmcl,  Syst.  i,  p.  753. 

GciAnotte    grisb.      Bonat.     Ta^*    Etjcyei 

Orn.  p«   2CC,  p/*   188}  /•  II*     Sous  le  nom  dé 

Célwotte  blanche.  —  Gmel,  Trad*  Franc,  y.  a» 

/>•  438. 
Das  bunte   haselhurn,     Beseke.    f^Ugel» 

Kurld.    p. ,  70.   —    Bechst,    Naturg.   Deutschl. 

V*  ^9  P*  134(5. 
Haec  varietas  rara  est. 

T«  L  A  G  O  P  U  S.  T.  Corpore  acstate  fusco  nigro  et 
aibo  undulato;  areâ  «upra  oculos  rubra  marginc  su^* 
periori  deutata;  hyeme  toto  albo;  candànfgra,  apic0 

y  y  a 


7o8  index; 

et  rectrîclbuf  2  Intermediis  albîs.     Marts  macula niçni 
inter  rostum  et  oculos.  Femîna  caret  macula  nlm. 

TÉTRAo  LAGOPU».  Lath.  Ind,  v.  a,  p.  6^Çf 
sp.  9.  —  Llnn.  Syst.  r,  p.  a74,  $p.  4.  —  Çmeï. 
f»  749-  —  Brigs.  Or»,  r.  i,  p.  ar6,  «>.  12. 
Aftf*.  —  Fabrlc.  Fauna  Groenl.  n*.  80.  — 
Steinmuller  jilpina.  y    a,  ^.  208. 

TETRAO    ROPRESTRIS.      Lath.  îtti.  Oth.  V.  2^ 

/t.  64c,  sp.  M.  ^  Gmcl.  Jjrj/.  I,  p. 751,  «p.i4t 
Cplumage  d'été.^ 

Lagopus  VAI.KA.  Gesoer.  H/xf.  ^y.  ^.  554 
et  557»    CI-®  TO^'e  en  mue  et  Je  jeune.) 

LAQOPU8  VARf-i.  Sior  dêgn.uceeill^  ph^^f)^ 
(plumage  parfait  d*été.) 

Lagopus  alba.  5ior .  degVi.  «.cceirt,  ç2.  a^o, 
(en  plumage  d* hiver.) 

Le  LAGOPè D B.  fiuS*.  0/f . y.  2,  p.  264,  /•  9.  ^« 
Id.  p/.  ênU  199,  (femelle  plumage  d*été.)  et 
pr,  494,  (femelle  prenant  le  plumage  d'dté.)  •«• 
Sonnini.  édit.  de  Buff.  0/x.  y.  6,  p.  3(J,  p/.  42» 
/.  2y  (l'cprdsentation  inexacte  de  la  femelle.')  •«< 
OmeU  Trad.  Franc,  y.  2,  p,  430,  xp.  7.  ^ 
La  peyrouse  jtct.  Tolos.  i,  p.  m.  —  Bonat. 
Tab,  Effcyc.  Orn,  p.  203. 

L'Attagas  blanc.  Buff.  0/f.y.  2,  ^.  262.^ 
Id.  Nouv.  édU.  de  Sonn.  y.  6y  p.  33. 

Le  LAGOPéDE  DE  RocRE.  Gmcl.  Trad, 
Franc,  y.  2,  p.  433.  (le  mâle  dans  la  roue  d'étc.) 

Le  lagopcde  des  alpes,  Gérard  Tab. 
EJem.   V.  2y  p.  64,  sp,  6* 

Lb    PTARMI«AN    oa     réTRAs    LAGOPèDr. 

Temm.  P}g.  eÈ  GaiU  y.  3,  p.  185,  et  t.  mudo^ 
fn)que  10,  /.  1,  a  et  3,  -^  Id.  MamueU  d*Orn. 
P*  a93* 


index:  709 

Pbrdkix  de  k.  oc  HE  s.  Ue^Ttû  F'oy.  à  Pocéan 
du  nord.  p.  393.  êdU.  In  4to,  - 

Ptahmigan  AMD  RocK  GRous.  Pcnn. 
jtrct.  ZooL  y.  a,  j).  315  et  316.  —  Lath,  Gen. 
Syn.  V.  4,  p.  741-  ^t  Supp.  V.  i,p.  a  17.  (Plu- 
mage d»étéO  —  Penn#  Brit.  ZooL  v.  i,  «••  95, 
t.  43.  —  Id.  folh  86,  ^.  m.  4  et  5. 

Hasenfussige  waldhuhn.  Bechst.  A^^r- 
turg.  DetéhtscL  r,  a,  p.  1347.  * 

Weises  waldhuhn.  Meyer.  Orn.  taschenô, 
V.  I,  p.a98.  — *  Id.  ydg.  Deuttchl.  v.a,  H<A.  19* 

Habitat  tn  Europa  et  Amertca^  U  Alpthui  Helvettae  ^ 
&c,  —  Long.  14—15  poil-  Rectrlclbus  18.  Ros- 
tre et  ungulbus  nigris  ;  digitis  plumis  ve^titis.  Ovum 
eflavicanti-rubrum,  nigro  maculatum. 

T#  S  ALI  CET  !•  T.  Corpore  aestate  <:astaneo  -  aui 
rantio,  nigro  striato»  arca  supra  oculos  rubra,  mar- 
gise  superlori  elevato,  dentato;  hyeme  totoiilbo, 
cauda  nigra  aplce  et' a  intermedlis  albis.    iVf ^i;  et 

Femina* 

Hy  eme^ 

Tetrao  albus*  Lath.  Inâ.  Orn. y.  2,  p. 639, 
ip.  lo*  —  Grael.  Syst.  i   /».  570,  ip,  33. 

Tétras  lagopus.    Retzli.  Linn.  F^?://;.  iS:/<?^, 
p.  air,  is^«  i86«  —  Brunn.   Om.  Boréal,  p*  sOt    • 
^  «•.  198  et  199. 

Tbtras    Mutus#    MontJn.    AcU    soc.  Lund. 

».  3»  P-  55- 
RiPA'  major;    Ammen  Ac.  v.   i,  />•  349.   -^ 

Schaef.    H/«f.    Lappu    ^    P>  [34?.    —    Leems. 

Lappi^  p.  ^43. 

1»  i'  3 


^,o  INDEX. 

LAOOPèDE      DE      LA.      BAIE      BS      R  XJ  D  s  0  !l . 

JJuff.  Oh.  V.  »,  p.  276.  —  Id.  Nouy^  éd'tt.  de  Sonr , 
V*  6,  p.  53-  —  Gmel.  Trad^Franç^v*  2,  p.  432, 
i/«  individu  prenant  le  fumage  d*itê. 
Perdrix  des  saules  ou  muet.  Hcara. 
ycf^  à  Pocian  du  nord.  p.  388,  éd/f*  4to.  — • 
Id,  p,  26c,  8vo. 

TéTRAS     DBS    SAULES     OU     MUET.        Tcmm, 

P}g,  et  Gsîl.  r.  3,   p.  2o8,   /.  jùutt.  11,  /.  i, 

2  et  3.  —  Id.  Manuel  d^Om.  p.  295. 
WhiTE    faRTRioge.    £dw.    G/an*  t.  72^  un 

indhiJu  prenant  /e  plumage  d*éte\  —   Seligm. 
'^iSg'  V.  3,  ^  3p. 
White   grous,    Peno.  ^a»  Zoof.  j%  a,  a  50^. 
Tr^i^f.  Franc,  v.  a,  J.  'i.%^.  "•^••^-i  maU  la  pU 

du  frontispice  représente  un  tétras  ptormlgan.— « 

Bescke.  yôg.  Kurï.  p.  70,  «o-  146. 
W1S8ES   WALDHUHN.     Bcchst.  Nat.  Deuiscà/' 

V.  2,  p.  1353.  -^  Frisch.  ^ô^.  Deatschl,  u  no 

et  III.  plumage  parfait  d^ hiver. 
MoRAST   wALDHUHN.  Meyct,  F'^g*  Uy.'und 

Estki,  p.  152,  «*•.  4. 

jieztate. 

Tetrao   8coticus«     Lath,  lud.  Orm»   v»  2> 
p.  641,  fp.  15. 

HED    GAME    OR     MORE    COCK*     Albitt.  Bîrdi. 

>•  Il  P-  as,  t.  23  et  24. 

Ked  groes.  Lath.  Oen.  Syn.  y,  4^  p^  746*  — 
Id.  Supp.  V.  u  p*  2'^-  -*  Penn.  ^r«r«  Z»o/. 
«•.  94,  f.  43,  -«  Fd.  /é?//a  p.  85.  r.  Af.  3.  — 
Temro.  Manuel.  d*Om.  p.  296.  —  Id,  JP//,  ft 
QalU  t.  anatm  9,  /•  5,  îa.titu 


index; 


rir 


Habitât  in  Europa  et  Jmerica  horeaÏÏs.  ■^•Long.  15 
aut  i6i  poil.  Cauda  pennis  18;  rostro  nigro, 
UDguibus  albis ,  digitis  plumis  laneis  vèstitls. 

T.  LAPPONICUS.  T.  Corpore  acstate  rufo  et 
nigricante  ttriato,  area  supra  oculos  rubra;  collo 
ferrugino;  cauda  nigra,  digitis  nudis  squamatis; 
hycme  toto  aibo,  cauda  nigra,  apice  et  incermediis 
albis.     Mas  et  Femina. 

Tetrao  LAPPONICUS.  Lzth.  Ifid^  Om.  r.  2^ 
p%  640,  sp.  ia«  •—  Ginel.  Syst.  i>  p.  75 r» 
*p.    25. 

BoNAsA   scoTiCA.      Briss.  Om*  y.  t»  p.  199, 

pi.   12,  /.    I. 

Tetrao    l,aoopus.     Montln.   Act*  Soc,  Lund. 

P-    «55. 

Tbtrao  cachinans.  Retzii  Linn.  Faun. 
Suec.  p.  sio,  n^m  185. 

.OéLINOTTB     DE    LAFPONIE,       Sofill.     NquV. 

édtt.  de  Buff.  Oh.  v.  6^  p.  76» 

TéT&AS  RéHUSAK.  Gmcl.  Trûd.  Ftanç.  v*  2^ 
p.  434»  —  Bonat.  Tah.  Encyc*  Orn.p.  204.  — 
Leems.  hoppU  p.  243.  —  Temnr.  Pig.  et  Gaïl. 
r.  3,  p.  225.  —  Id.  Manuel.  d^Orn.  f.  297. 

RéHusAK  oiious.  Lath.  Gen,  Syn.  Sufp» 
^.  I,  p.  ai6.  —  Peniï,  ^rct.  ZooLv.  2,p.  316. 

Habitat  In  Europa  berearn.  —  Long.  14  poli. 
Cauda  pennis  14  aut  16»  digitis  cinereis  squamis 
tectis,  tarso  pliunlslanelavestite.  Ovum  rubeacens , 
fusco  maculatum. 

mmmmmmmmmmmtmÊmmmmam 

y  V  4 


fis  INDE     X; 

GENUS    PTEROCLES. 

Mibi. 

Mostrum  mcdiocrc,    gracilius ,     rectum ,   compre^sum  ; 
maxHIa  versus  apiccm  deflexa. 

Nares  basa I es  ;  longitudinales,  ni^mbra  superne  semN 
clausae,  plumulis  obtectae,  infra  patulae. 

Pedes  débiles,  antlce  hlrsuU,  tetrad/^ctyli ;  digfd  &re^ 
ves,  halluce  brevissimo^ 

Cauda  cuneats^^ 

jtlaê  eloDgatae;  remlge  prlore  longissfma* 


t.  ARENARIUS.  F.  Corpore  supra  e^  testacco 
albicante,  maculis  ovails  fta^icantibus  conspcrso; 
gula  lutea,  lanula  jugali  nfgra;  torque,  i!bjLom\ii^ 
et  crisso  atrls;  rectricibus  nigro  et  griseo  fasciatU 
apice  albis ,  intenned\\s  2  fulvescentibas. 

Tetrao  ARENARIUS.  PalL  NêY.  eom.  Pf 
rpop.  V.  19,  p.  418,  #.  8.  —  là.  yêf^  y.  3, 
i*  699.  —  Gmel.  Sytt.  i,  p.  ?75-  —  Lath.  îad^ 
Orn*  y.  a,  p*  6439  fp,  i8« 

Tetraq  auBTRiDACTYLA*  Has^^elq.  Ip, 
f.   250. 

Perdix  ARA60NICA.  Lath,  Imâ*  Orn^ 
V*   a,  p.    645,  /p.   7.   —    Faun.  Jra^.  p.  8r, 

^.  7»  /•  a. 
GéLiNOTTE      RAYés.       Desfont.    Ménr.    ^* 
PJcc^,    des     scîenc,    anm»    1787,  p.    501.  — 
Bonat.  Tah.  Ençyo,  Orn.  p.  aoo,  pf-iBSp/.  13. 

OéLiNOTTB      DBS     SABLES.      Son,  NotTf.  éHU 

ds  Buff;  O//.  y.  6f  />.  Sa»  -*.  Omel.  Trad.  Fir/m^ 


INDEX'  71$ 

GcLiNOTTE'  DES    viTAGES*     Bofiat.    Tab. 

Encyc.  Orn.  p.  200,  p/.  92,  /.  4. 
Ganga    ukibande.      Temm.    P!g,  et  Gaîî. 

V.  3,  p.  440.  —  Id.  Manuel  d*Orn*  p.  2991 
Sand    gRous.     Lath.  G^«,  iy/i.  v.  4,  p.  751. 
/iKAGONi  hS    PAR.TRIDGE.     Lath..5y/».  ^irpp, 

V.  I9  p.  ^2J. 
R I  N.o  s  L   vr  A  L  D  H  u  H  N.    Naum.  y'ôg.  Detttschh 

Nacht.t,6f  /.  15.  —  Meyer  Taschènb,  Deuttohl. 

y.  i,p,  301. 

Habitat  ta  /ls':a  circa  mare  Casptum  9  în  Europa  merW» 

onalt  In  Andaîuita^    Barbarta.   —   Long.  12  aut 

14  poil.     Caput  cinerascens;   cauda  cuncata;  ros« 

tro  .  et    digitis    fuscc$centibus ,  Iridibus  câeruleo- 

nigris. 
P.  BIClNCTUS.    P.   Fronte  nigra ,   macula  supra 

oculos  alba;   corpore  supra  clnereo  -  fusco   maculls 

albis  triangularibus  varJegato;   collo  et  pcctore  «1ne« 

rco.flavls;   cîngulo    pectorls   dupllci  albo  et  nigro; 

corpore  subtus  albo  et  fusco  strlato.    Mas^ 

Femtna  absque  cingulis  et  frontis  macula  nlgra, 
pennae  fusco,  rufo  et  albescente^flavo  striatae. 

Gang  A   bibandb.     Temm.  Ptg.  et  GalLv.i^ 

P»   247- 
Habitat  in  JfrUa.  —  Long. '9$  poil.  Cauda  cuneata, 
rostro  et  digitis  flavescentibus. 
P.   QUAORICINCTUS.     P.    Frontê   trifascîata; 
corpore  supra  cinereo  -  flavo ,  nigro  striato  ;   cingulis 
pectorls  quatuor,  castaneo,  albo,    nigro   alboquc* 
'  Mas. 

Femtna  absque  fascla  frontis ,  cingulisque  pectoris. 
Tetr  AO.  iNDicus.    Gtat\.  Syn,  i,  p- 755. 
•     Pbrdix    iNDicA,    Lath. /«/,  Or;».  V.  a, /7.  630, 


»U  I    N     D    E.  X. 

LA     OéLiNOTTH    DES    I  If  I>  E  S.    SonneT^trpy. 

înd.  V.  a,  p.  164,  t.  9(5.  —  Sonnini  édit.de  îuff. 

O/x.  y.  69  p.  78.    —   GmeU  Tr^ji*.  F^anc.  9,  2, 

p.   440.  —   Bonat.   Tad.    Encyc.    Or»,  p.  aor, 

GaNoa    quadrubandb.      Temm.  p;^,    ei 
Gai/.  V.  3,  p.  452. 

INDIAN    GOU8.     Lath.  G^«.  5y/». n  4, /.  752. 
Habitat   />  Indla;    Coromandétia.  — Long.  9!  poil, 
Cauda  cuncata  ;  rostre  flavicante;  digîtis  fuscis. 

P.  S  ET  AR  lus.  P.  Guttiire  nlgro;  pectoris  cin- 
gulo  lato  rufo-aurantlo,  nigro.marginat  ;  corpore 
supra  ol/vaceo,  flavJcantc  nigro  rufoque  vario;  leg- 
minibus  alaram  castaneo  macu/atis;  corpore  subtu% 
albo.    Mas» 

Femfna   gutture  albo,  deorsum    coUarl  dimidiato 
ui^ro;  tcgmlnibus  absque  maculis  cas:anels. 

Tetrao     alchata.     Lath-   lad.   Qrn,  r.  2, 
/>.  641,  sp.   16.  -   Linn.  Syit.  1,  édh.  12,  p.  2-36, 
x/>.  II.  — Gmel.p.754.  —  Hasselq.  //,p.  282.— 
Id.  yoy.  p.  204, 
BoNASA     PYRENAicA.      BtIss.    Orn.    y.     I, 

p.  195,  1. 19,  /.  I  et  2.  —  Id.  8vo,  V,  i,  p.  54. 
Tetrao    caudacut^s.    GmeL   Rtitt.  y.  3, 

p.  93,  /.  18. 
Le    g  an  g  a.     Buff.   OU.  y.  2,   p.  244,  f.  8, — 
Id.^/.  tf;?/.  105  et  106.  —  Id,  Nouv.  édlt.  dt  Som. 
V.  6,  p.  5,  p/.  41.   .^   Bonat.  Tah.  Ençye.  Oriu 
p.  ao3,  p/.  92;  /.  3.    —   Gmel.   2>tfi/.    l^ranc. 
V*  a,  p.  438. 
Le   crandoule.    iif/Jt.  Prov»  v.  i,  p.  354. 
Ganga   cata„    Temm.  P}g.  et  GalU  »•  9»  P»  ^$6* 
Jd,  Manuel  d^Orn.  p.  3CX. 


INDEX.  715 

PiNTALED   GRous.  Lath.  Syti»  V.  4,  p.  748.  — 
Edw.  Glan,  U  249» 

Habitat  ^/«  Europa  méridional}  Syrta^  Arabia.  ^ 
Long,  sine  rectricibus  intermèdils  ic§  poil.  Cauda 
cuneata,  rectricibus  2  mcdlls  duplo  locgioribus  ^ 
•ubulatis;  rostro  digitlsque  cinerels. 

P.  TACHYPETES.  P.  Corpore  supracinerascente- 
fusco;  gutture  flavcscante;  vcrclce  colloque  cinerels; 
tectricibus  alarum  aplce  clnereo  -  nltidis  ;  pectorls  cln- 
gulls  albo  castaneis;*veutreclnereo-purpureo.  Mcfi. 

Femlna  pallide  rufescente  ;  collo  et  pectore  strlis 
fuscls  longitudinalibus;  corpore  utrlnque,  fusco  rufo- 
que  transvcrJm  striatoi 

T  ET  R  A  o  N  A  M  A  Q^'  A.  Lath.  Ind,  Om,  v.  2, 
p.  6.,%f  sp.  iç.  —  GmeU  Sys$.  u  p.  754.— 
Sparm.  F'oy.  v,  i,  p.  153. 

Tetraô  seneoalus.  Iftd,  Orn,  y.  2^p.  642» 
sp,  17,  —  Linn.   Mant»  17711P.  S^6. 

La     céLlNOTTE     DU     séNécAL.     Buff.    Ohs 

i 

pu  en^i  130.  îe  jeune  male^ 

Ganga  vdLociFEC.  Temoi.  P/^.  ^^  G^//.  r.  j, 
p,  224»  —  Eonat.  Tab,Encyc»Orn,  p,  204. 

Sénégal  and  namaqua  grous.  Lath. 
Syn.  y.  4?  p*  749-  ^^^'  ^*  •^  ^d.  p.  750.  — 
Id.  5i/pp,  />.  215. 

Habitat  in  AfrUa  Senegalîe^  Captte  Bonae  •  SpeU  — 
Long,  sine  rectricibus  Intermèdils  9}  poil.  Cauda 
cuneata  y  rectricibus  2  mediis  longioribus;  rostro 
digitisque  fusccscentibus.'  Ovum  olivaceuni|  nigro 
loaculutum. 


GENUS  SYRHAPTES. 

Illiger. 

Rosfrum  brevisculum»  débile,  conicum»  maxilla  leiriter 

curvata;  culmine  lulcata. 
yares  basales,  latérales,  plumis  tectae. 
Pedes  tridactyli ,  lanati  ;    digitis  aud  uogCs  xonjonctis  ; 

subtus  scabris.  y 

Cauda  cuiieata ,  rectricibus  dos   Intennediis  elongatîs , 

subulatis. 
\^laê  elongatae;  remigibus  primoribus  filattm  eloogatis. 


S.  P  A  L  L  A  S  1 1.  S.  Corpore  supra  griseo  -  rufo  nU 
grotransverslm  varfo;  gtihaarantia  ;  a bdomi ne  fasco; 
inedio  ventre  torque  tvl^o  •  rectric/bus  grlseo^fascls^ 
albo  terminatis,  a  intermedih  subaUtVs  ii\çtV%%  te-» 
migibus  1  cxterîQfibus  elongatis.  Ma*^ 
Femlnam  non  vldU 

Tetrao  PARADOX  a.  Pall.  7t.  V.  1,  p.  ^h, 
n^.  25,  t.  —  Id.  f^oy.  ».  8,  «•.  25.  Jrpeni. 
t.  39.  —  Gmel.  Syst.  i,  p.  755»  sp.  50.  — 
Lath.  I/td.  Orn.  r.  2,  p.  643»  ^p*  20- 

GéLlNOTTE     à     trois     DOIGTS.   50130.  NoUlf. 

éJ'tt.  do  Buflf.  Oh.  V,  6,  p.  S4. 
Gé  LINOTTE    HéTéROCLiTÉ.     Gmel.   Trad. 

Franc*  v.  2»  ^.441.  —  Bonat.  Tah,  Encye.OrM* 
j  P»  105,  t.  93.  /.  I. 

HëTéB^OCLITB    PALLAS.     P/>«  «f  GaU.  y.  3> 

p.  28a.  ^ 

HETEROCLITE    oRous.      Lath*     GeM,    Sya. 

V.  4>  P»  753- 
Habitat  l/f  de$êrtts  Tartartae  et  Slbirlae.  —  Long^ 
sine  rectricibus  intermedlis  8  polK  10  lineas»   Pe- 
des  plaDtae  .rugosae  imbricatae* 


INDEX.  in 

GENUS    PERDIX. 

Briss.  Lath.  Cuv.  Bechsi.  Dumér.  Meyer. 

Illiger. 

Roitrum  brève,  cras'îfusculuni ,  comprcssiusculum,  basl 
Dudum;  maxHla  fornicata,  couvera,  subaduncîf# 

Nares  basales ,   latérales,     squama    arnlcali    superne 
semiclausae,  antice  implumes. 

Pedes  tetradactyll,  nudl;  maris  tarsus  saeplus  calcara-  ^ 
tus,  tuberosus  aut  mutlcu?« 

Caput  plumât um;    circa  oculos  saepîus  maculae  implu- 
« 
mes,   vcrrucosae. 

Cauda  brevis ,  deflexa  ;  rectricibus  densis. 

^/<ïe  brèves;    remigibus    tribus  exterlorlbus  fastiglatls, 

brevloribua  quarta  quictaque,  utraque  loDglsslmis* 


*  Pedlbtts  marU  caîcaratU. 

P.  CLAMATOR,  P.  Wrpore  supra  et  subtus  ni- 
gf Icante  -  fusco  ,  penfiSs  lirteis  angustis  conspersis; 
gula  albîda;  caplte  pectoreque  fusco  «nigricantibus; 
remigibus  cinerascentl  -  fuscis  ;  pedibus  blcalcara* 
tls.    Masm   . 

Pemlua  non.  multum  differt;  pedibus  muticis; 

Francolin    criard*    Temm.  Ptg*  et  Gall, 
y.  3,  p.  298. 

Habitat  tn  Jfrlca.  «^  Long.  i6i  poli.  ,  Rostro  cor- 
neo,  mandibula  inferiori  basi'rubra;  pedibus  et 
calcaribus  luteis. 

P.  AD  AN  S  ON  II.  P.  Corpore  supra  pennis  fuscfs 
longitudlnalites  albo  striatis  ;  vertice  rufoi  superciliis 
albis  bine   et  Inde  nigris;  gula  albt;   pectore  et 


7ïS  INDEX. 

parlibus    Inferioribas  longitudinalitc-  castanco,  aîbo 
et  nfgro  striatis;  pcdibus  bicakaratiç.    Mas. 

Femlnam  non  vidU 

Perd  IX  bicalcarata.  Lath.  DïA  Om. 
f,  a,  p.  643,  Jp.  a. 

Peildiz  senegalensis.  Bîiss.  Oif.  ».  I, 
p.  ^31»  *^  8,  ^  a4  /.  I.  —  Id.  8fo,  y.  f,A<55. 

TeTrao  bicalcaratus.  Linn,  Syst»  i," 
j)»  277.  —  Gmel.  Svst.   i,  p.  759,  sf.  15. 

Le  biseroot.  Buff.  Oh.  v»  a,  p.  443.  —  Id« 
pi,  enh  137.  —  Id,  Nouv.  édU  de  Sonn.  t.  t, 
p.  39,  p/.  54,  /.  I.  —  Qmt\.  TraJ.  Franc,  y.  2y 
p.    448.    —  Bonae,    TaK  Eftçyc.    Orn.  p,  212, 

P^.  93»/»  a- 
Francolitt   ADAK80N.    Temm.  Pîg«  et  Gaf:. 

SENEGAL     fARTRlDGE.       Lsth.      Gt-W,      ^Çjr/?j 

«'•  4>  Pî  757. 
Habitat  m  jifrUa.  *-  Long",  la  poil.  8  lineas.    îlos- 
tro   cornco ,   pcdîbus  cinerascente  fuscis,   ungnî- 

1>U8  fU8Cl8« 

P.    CEYL.ONEN  SIS.     Pi    Coipore    supra   BÎgrï- 

canti;   cervice  et  tegminlbus  alarum     maculla  albis 

saglttatis    varîis;    partibus    infenoribuk    filgrxcaDte- 

fuscis,   pennls  medio  guttatis  albls;  cauda  eloogara  , 

rotundata  ^    iiigra  ;  .  drea    oculorum    nuda  ,  rubra  \ 

pedibus  bicalcaratls.  Mas, 

Femina  caret  guttis  albis  et  calcaribu9. 

Perd IX    ceylonensis.      Lath.  iMd.    Om^ 

».  a,  p.  644j  iP^  3» 
Tbtrao    zEYLoNBNiia,     GmeU    S^,    Xj 

*•  75P»  sp*  ai. 


INDEX.  719 

Perdix    BiCALCARATUS.    Forst,  Zoo/.  Indj 
'  P'  *5>   P^'  *4»  /•  I  et  2.  —   Penn.   Ind.  Zo'àl. 

p.  40,  t.  /.  I  et  2. 
Francolin    habankukella.    Temm.  P/j. 

tf^  Gfl//,  V.  3,  />.  311. 
La   perdrix   â    double  épERoN»    Bonat. 

Tab.  EncycOrn.  p.  2ti,  pi,  93j  /.  3.  -^  Gmel. 

Trad,  Franc,  v.  2,  p.  448. 
Cbylon  partridoe.    Lath.  Gefi.  Syn.  y.  4 

p.  758.  A^ûî. 
Chitygong    partridge.    Lath»  Cen.  Syn. 

Supp,  p.  222* 

Habitat  în  Zeyhna^  India,  —  Long.  12  poli.  — 
Rostrum  iflavescens;  orbltae  nudae  rubrae.  Ct>Ilum 
pectus  9  pars  antica  dorsl  .et  tegmina  al  a  ru  m  ma- 
culis  sagittatis  albis^pedes  rubri,  calcaribus  f]a\res- 
centibus. 

Femtnaê  caput  cinereutn  nlgro-maculatum;  pec 
tus,  dorsum,  alae  et  cauda  fusco - fcrruglnea. 

P.   SPADICEA.    P#  Corpore  supra,   subtus,   cau- 

daque   intense  spadicels;    vertice  et  colla  supcriore 

dilutioribus  ;  temporlbus  nuda  ;  cauda  longa  rotundata  ; 

pedibus  bicalcaratis» 

Femina  caret  calcarlbusJ 

Perdis    spadicea*    Lath.  htd.    Orn,  y.  %i 

P*  644»  *P.  4» 
Tbtrao    spai>iceo8.    Gmel.  Sytu  r,  p.  759, 

tp.  39. 
La  pbrdriz  rouge   db   Madagascar^ 

Sonnerat  ypy.  Ind.  y.  2f  p.  169.  -*  Sonn.  Nouvi 

édlt.  it  Buff,  0//.  r.  7,  p.  57*   —   Gael.  Trad. 

Franc,   y.  s»  p.   448,   «».  Bonat   Tah^  Bnc^$^ 

Om.  p.  J108. 


( 

7ib  index:. 

FàANcotiN    SPADicé.     Tcmm;  P/>.  et  Tia//; 

BllWOff   A  FRIC  AN  PARTRID  CE.      Lath,    Gm. 

5jr/».  V.  4,  p.  759- 

Habitat  tn  Madagascarta^  —  Long.  12  poli,  caada 
4  poli.  4  llneas.  Rostrum  flavum , irides  teicpora  et 
pcdes  rubra. 

P,  N  U  D  F  C  0  L  L I  S.  P.  Corpore  supra  pennîs  fus* 
cls,  marglne  dllutloribus  vestito;  partibus  inferiori« 
bus  spadlcels  marslneinacaUs  longutidinalibus  albis^ 
regione  oculorum  guta  et  colloanteriorlnudis;  pedi- 
bùs  ca Icare  solitario  instructis. 

Femina  à  Ptare.  difTett  pedibas  muticis^ 

PfiRDlX      NC7DIC0JLLIS       et     R  X3  B  IC  Q  1.1.1  %« 

Lath.  Ind.  Orn,  v«  2,  p»  6441    ilP.  5-  ^^  P*  6489 

TeTRAO     RbSRKCOLLlS    et     NUl>ICOLLlS. 

Gmcl.  Sy^^t.  i,  p.  758,  *p.  34  ^^  P-75Ç»  'P- 40. 
^       Perdis  capensis.     Lath*  Ind,   Orn,   y.    a^ 

p.  643.   'P.  '• 
Te.trao   capbnsis.    Gmel.  5f j*.   r,  /.  T59, 

*p.  37* 
La    perdrix    ducap   de  bonne   £spé- 

RA^NCE.    Bonat.  TûJb.  Eucyo.  Orn^  p.  a  12.  — 

Sonnin.     édlu  di  BufT.  v.   7,  p.  51.  —  Gmel. 

Trad.  Franc,  v.  a,  p.  447. 
Le   gorge  nue    et   la    peelduiz  "rougs 

D'AFRiQup.     Bufi*.  Oit.  r.  2,  p.  444tps'*lBo.— 

Id.  édîu  de  Sono.  y.  7,  P*  41*  —  Booat.  7a^. 

Encye.  Qrn.  p.  208  et  215,  p/.  94,  /,  3,  «-  Gocl. 

Trad»  Franc,  v.  2»  p.  446  et  248. 
Francolin  â    gorge  mds«.    Tenoa*  P'^* <t 

(#tf//.  y,  3,  p*  3 17.  * 


index;  -721 

b  Aitiî-N  Ec^BD,  and  Red.nbcked   pau. 
THiD  G'E.   Lath.  Gè/i.  Syn,  v.  4,  p.  75961771. 
Cape    pautelidôe.     Lath«    Geh.   Syn^  r.  4» 

p.  756. 
Habitat  in  Jfr)ca.  —  Long.  15  poli.   Rostro  •  regionû 
oculorum  ,  iridibus ,  gula  y  pedibusque  sanguineis* 

P.  LONGTROSTRÎS.  ?  Corporê  suppa  tufo* 
fuscoy  atro  maculato;  pennls  dorsi  luteo  niarginatis; 
subtus  ferrugineo-rufp^  Immaculato  ;  pectore  clnc- 
reo-caeruleBcente.    Mas% 

Fem'nae  ^  pectus  haiid  caerulescent. 
Fbancolin    â    lokg-Bbc.    Temm.  P/^.  #^ 
G»//.  V.  3    p.  s 23e 

Habitat  in  Sumatra. —  3Long.  isipoll.  Rostro  magno; 
X  poil.  S  lincaSt  nigro;  pedibus  fusceiscehtibuli  ; 
regione  dcuiorum  rubra. 

P.  P  E  R  L  A  T  A.  P.  Nigro  -  spadlcea  ;  callo  ,  tégml- 
nibus  alarum  et  partlbus  inferioribus  guttis  et  macu* 
lis  albis  conspersis;  dorso  ^  remigibus  secundaris.ee 
tdctricibus  caudae  cigrô  et  rufo  transversim  strlatis^ 
Titta  duplicf  nigra  ad  latera  capitls. 

Femlna  non  multum  dlffert;    partibiis  inferioribus 
ttansversim  striatis;  calâare  nullo. 

Peu  DIX    pEtLATA.     Lath.  Ind/Orn.  y.    2# 

p.  648,  J^.  15. 
PslLDit;  M  adagascahibnsïs.     Lath.   înJé 
Orn,  y.  9^  p,  64a,  sp.  8* 

TeTRAO      MAOAGÀSCAltlÊNSrS     et     PEU- 

LA  TU  S.    Gmel.  Syst.  i,  p.  756,  tp.  51  et  758^ 
*p.  j6i 
Perbix    siliEi^sfs.    Brfss.  Ora.  V   l,  p,  234, 
t.  a8.  a,  /.  !•  —  Id.  8v6,  r.  i,  ^  '6s* 
Toms  Uh  -as 


1%4  INDE     X^ 

Fèm\ui  ^  ex  nlgr!cante  et  rufo  -  flavicaste  toco  vi- 
ria;  rectricibas  lateralibua  nlgris,  flaTicance  fkscu. 
tis;  pedlbus  maticls* 

PfiRDix     Fit  Air  COL  IN  O  s»      Latli.    JM,  Ors^ 
9.  a,  p.  644f  sp.  6. 

Tbt&ao  Fa^ANeoLiNus.  QmeL  Sfir.  i» 
P  756,1p.  10.  —  Briss.  OriT.iF.  n/.J^i-,^. /j, 
I.  13,  /.  a.  -*  IiL  8ro,  «r.   i,  ^,  6%. 

TfiTRAo  oniBiTTALis.  Hatsclq*  h.  ^.  17E1 
jp.  43.  M  Id.  F'oy.  p.  203. 

Attaceit   f&ancolinu««      Slor   d^Û  m:::, 
y*  S$  P^'  ^4^  ^f  242,  mas  ^t  Je/niiMa^ 

L«   fn  &Hcoi.\ii,    Buff.  Oix.  J^.  3^  1^.  4:i&«- /i'. 
pu  êni*  147  et  14^,  M4»  9%  femlntu  - —  /l  Xar. 
eW//.  4ftf  Sono.  v.  7,  p.  31,    f.  j^yj  ^,  mms*  — 
Gmel.  Trod.  FVaaç.  y.  2f  p.  44a.  —  fosar.  /a^. 
£/>^jptf.  Orn.p.  a  14,   p^.  95,  /l  a,—  Toumef. 
/^^  tf«  Lr9a$u^  V.  I,  p.  4i2,erF.a,p.i03.— 
^•jr.  e«  barbarie  9  y«  x^  p*  270. 

f&ANCOLIIf    â    COLLIER    R  0  CTX*  TeOB.P^* 

e/  QêlUw^  3,  p.  340.  —  Id*  Mamel^Qrm^ p,  303. 

Francolin.  Raii. Sfn. p.  54.  —  WlîL p.  12s» 
I.  31.  *—  Olln.  Uce.  Tab.  p.  33.  —  Zûui.  Wpf. 
p.  a8,  t.  %y  f.  6. 

fRANcoLtN  partridob.  Edw^  G/a»,  f. 
246.  —  Tourner.  J^ojr.oj»  L^.Svo,  y*2,p.  iHi 
/.  I  «.  Genf.  mag,  n.  42^  /,  p.  m.  —  Lati. 
G^«    Syn.  V.  4,  p.  759, 

1 

Habitat  l/i  Europa  mtrJOiotiails  ^  Jsia^  Mi^  êi /fri- 
co*  —»  Long.  12  poil,  rostro  nigro;  pedlbuf  lute$- 
cente  rubria ;  calcae  et  ungaibui  fuscescaotlbas^ 


I    N    D    B    X  f%% 

*  Pêâihus  m&rU  tuberosh  aut  muttdsl 

F*  S  A  X  A  T  I L I  S#  P,  Corpora  supra  pectorcque 
ex  grlsco-clnerascentibui;  subtus  dilute  rufo  ;  gutture 
et  colio  supcriore  albls,  fkscla  nigra  cinctls  ;  hy- 
poehondrlls  dupllci  vltta  clgra  notatls,  cauda  pen« 
nis  i6 ,  extlmis  basl  cinereis^  apice  rufis»  Ma» 
et   Femina* 

?ÈiLDix  SAXATiLis;  Mcyef ,  Toschenb» 
Deutschl.  V.  I,  p.  305.  —  Id.  f^Sg,  Dtttlscki, 
y.  Xy  t.  kefl^  %9 

Pb&drix  orabca.  firîs»*  0/«»  v*  i, /•  241, 
sp,  la,  ^  2$,/.  I.  ^   Id.  8vo,  ».  i,/>.  67.  -^ 

CoTuvLMiK.  Ocsner.  ,^.  p.  353,  •»-  Scop. 
^«if«  y*  I9  »*.  174* 

PÇRNIÇE    MAOIORE»      ^Tor.  J^^/î,   i^tf^.  y.    3,   * 

Perdrix  BARTAYELL^*  Buff.  Ois^  y.  2»  p. 
4*0.  —  Id. pL  êiiL  2gi.  —  Id.  Tiouv,  édt%  de  Sptin. 
r*  7»  P-  5*  !>/•  53,  /*  2.  —  Bonat,  Jfl^.  Encyc. 
0rn.  p.  106,  p/.  94»/.  4.  —  Gérard  Tab.  éfem» 
à^Orn*  ».  a,  fu  79.  —  Tçmm.  Pig»  et  Gail^v,  3, 
f .  ^40.  •—  (d.  Manuel  d^Orn,  p,  305. 

GRBCK  0%   RED  PARTRIDGft.     lAth»  Gen»  S^tt* 

*•  4>  A  7^57. 
Das     STBiNPBLDHURir,      BccJist.    NatuTg^ 
VmtUchl.  y.  3,  p^.  1393,  t.  43,/.  a.  —   Frlsch, 
yfig*  DeutschU  r.  116,  •      ^ 

Habitat  In  Eurepa  e$  Jila..  —  L(^ng.  13  aut  t4polI. 

rostro,  regione  oculorum,  Irldtbuset  pedibus  san- 

.    (ttln^ll»    OTUm£a.i|ic«^$fliiVkaste.rufoma^uIatunw 

9»% 


f26  INDEX. 

P.     RUBIlA.     P*   Corpore    »upra   ex  grfseo^fosco; 

pectore  cinereo;    subtus  rufo  ;    guiture  et  catîo  lu- 

pcriore  alblSij  fascia  nJgra  albo  punctata  clnctîa;  hy- 

pochondriis  vitta  Digra  ,  simplici  notacis;  cauda  pcn- 

cU  f8,  rçctricSbus  extimis  rufis.    MasctF^mlna» 

PaRD^x    RUBBA.      Brîss.    Or»,  r.    i,  p,    :i3^. 

«p.  10.  —  Id,  8vo,  V,  I,  p,  66.  —    Klein.  ^7* 

p.  it5* 

•  *  *  •    •  • 

PERt)tx  a  y  FA,  Rail.  Syn.  p.  s?,  A*  5.  — 
WiH.  /».  167.  —  tath,  LiJm  Orn*  f.  a,  p*  64?» 
«p.  II.  —  Stor.  d^glt.ucc.  T.  2,"p/.253Ct  254. 

TSTaAo  RUFCJff.  Gfticl.5>j/.  i,p.  756,<p.  12. — 
Kram*£/.p^  3^7,  Tp.  5:  *-  Fusîh,  Jrag.p.  Pi.— 
Borowsk.  TV*/,  f.  i^  P*.iÇ2,  sp,  S^- 

P  BRDR  IX  -  aoco^4  '^^^.  .0U%  V.  1^  p.  43 f» 
jP.  13.   -*    Id.  //.  en2,  p,  15c.    -^   Vd»    éà'^t.  es 

au  JLtfv.  If.  1%  p.  3c  6.  —  Gérard.  7^^-  e'/sra, 
d*Or».  t.  a,  p.  77-  —  Ten:ra.  Pîg.  et  GoiU  v.  3, 
p.  361.  —  Id.  Mnnt/el  /TOr;».  p,  300.  -^  Booat. 
r^**  £«^j^c.  brn,  p.  106. 
La  b  a  a  T  à  v¥x«*l  fi.  Gmel.  ^rad.  Franc,  v.  2, 
P..  443-       "■    •         .      .     .  :        - 

GUERNSET      PARfRIt>CE'.       Lath.     Çsif-    J>Jf. 

y.  4,  pt  768.  —  Id.  .S«pp.  V.  f,  p.  aao,  —  Alb. 

Habitat /«  fîwropfl  et  Alla.  —  Lojîg-  13  po/i.  Ro>rro^ 
roglone  oculorum  »   iridibus  t\  ^edîbus  ^uigaineis. 

Ovum  album  lufo  maculatum. 

Va».  C-^O    Corpore  toto  albido* 

La  PERpRix  R-e  o  G  à  b\l  a  k  c  bîs.  Brfs^ 
Or«,  V  I,  p.  434.  —  Bttff.AW!»  <le  Soàn.  n  7, 
p.  30*  «-^  Teaitt.  i^f.  é^  OaK,  9.  3>  >w  5I6.  — 


INDE-  X.  727 

Bonat.  Tab*  Eucfc,  Or»,  p.  207.  —  Stor,  degU. 
uce.  ph  255. 
Hostro  regione  oculorum,    iridibus  et   pcdibus  san« 

guinels, 

«  ,  •     /■  •    '       .  ~ 

Var.  (,80    ^*   Corpore    supra  albo,  .  lïneîs  ^cineras- 
centibus    et    maculis  spadiccis   undulato;   .palpebrii 

il.  ' 

rubris;    pectore  cluereo. 
Perdix    KAKpLjK,     Ljath.  Ind^  Orn.    v,    2, 

P'  653,  fp.  42v  —,  Fal^*  »S;.  V.  3^  P*'Z9^.  — 
Gn^cl.  Syst"  i,  p.  762,  sp,  47.  ... 
Perdix  .casp.ia.    Lath,  I/id,  Or^^  v.  2,  p,  655» 
Jp*  4λ  —  S.  G.  GmcU  lu  y.  4»  P',67j  t.  10.  — 
Grael.-ô'jA  I,  p  76a>  ^/>.  48.  , 

Le  KAKELIK  BT  LA  PERDRIX  DE  ?ErSE. 
Bonat.  Tab,  EHcyo  Orn»  p.  214.  -^  .SonniuU 
'Nou'9*  édU,  de  Buff.  y.  [7,.  p.  150-  •—  Gmel. 
TrtfJ.  Fr^«f.  V.  2,  p.  452  e^  453.  —  Temm. 
Pig,  et  GalU  y,  3,  p.  362.  .  ..  "^ 

Caspian  partridoe.   Lath,  Ge/r,  Syn^  Supp^ 
yi  2,  p.  283. 
Habitat  iii  ^/a  et  Earopa.  —  Vox  kakelik  ;   tostro» 
.    temporibus,  pedibusque  rubrîs.    An  vavietQSB  " 

F/'FETRQSA.     p.   Corpore   iiipra   ex  fuscèscente* 

'  clnerety;  vfcrtlce  ca^taneo;  supercîliis  cînefeis  macu- 

•    lis  caerùlèls  in   tegminlbus  aîarum;    subtus  dllute- 

ftts^o  ;  torque  «rascànéâi    maculis  albifi  vaHt;  hypo- 
.    cbondflls.  vltta:  nigra  dupHci  mMatit;  *  cauda  pennis 

\6^  «xtâmis^  basi  eiaerèis^   apice  aufantifs»     Mas  et 

Fen&na. 
'  7    Pbrdix  rubra  baRba'Ricjt.     Brl».    Om^ 
iu  ifp'  R39,  tp,  II.  -*  Id/  8vo,  -y.  ty  P*  61* 
Perdix    pbtrosa.     Lath»    M    OriH    y.    2| 

pn     648,     ipM     14. 

#  jr  4 


\ 


n»  1  «   D   If   x; 

TETitAO   PETRosus;    GiTîcI.  Syst.  I,  f.  '-s% 

«p.  as. 

PerniçeDI    BAitB\iiicA;     St9r.  éegil.  acc. 

pi.  157» 

Le     PERDB.IX    R0T7GE     DB    BAltB&|LrB      FT 
LA   PBUDRIX    DE    R.OCTIBOUZ.A   CAMBR.   A« 

BufT.  0/x  V.  2.  p.  445  et  446.  —  Id.  «V/f.  </c 
Soniu  T.  7,  p.  43  et  45.  —  Booât.  7j^  Fticycm 
Orn*  p,  a:î8»  J/.  94.  f.  2.  ^t  p.  aij.  —  GmeU 
Trad.  Franc,  y.  2,  p.  444  et  446. 

iPsiLDiiix  GAMBRA.  Temoi.  Pl^.  et  G^iV*  V.  3  9 
p.  368 .  -    d.  ManaeU  d*Orn.  p.  508, 

Barba  HT  partrxdoe.  Lath.  (^en.  Syn* 
^-  4»  P-  770.  —  Edw.  Giarr.  /.  ^çx  ^  Shaws, 
T'^iîv.  ^.  300.  ■-  Jb«rr«  p.  2^7.  —  Prévogtf 
"  V.  3  ,•  p*  309. 

RtJFOÙSBREASTED      PARTRIDGE.      Lath. 

Gtf»,  Syn*  T.  4»  ^  771. 

Hab^'tat   /»  Europa    et   yffrîca»   —  Long.  13  poU. 
Ro^tro  rcgioce  oculorum  pcdibusque  saDguiDei&* 

t^  CINEREA.  P.  Corpore  supra  ciBereo^  nifb  et 
nigrp  varlo,  subtuB  ex  albtc&nte* fia rido,  pectore 
çaerulescente  lineii  nl^ris  et  inaculis  ru&s  yarlegata; 
çauda  pennis  18.  Septcm  exttmts  lurinque,  apice 
çinçreis.  M^rU  maculs^e  daae  castancae  Id  Imo  pectore- 

Fbboix  ctNERÉA.  Rail*  Syn*  p. 57.  J* 2. -« 
WHU  Om»  p«  ii8.  I.  28.  --  Brisi.  Orx.  p.  i^ 
f.  aip.  spM  I»  —  ld#  8vo,  V.  1,  p*  61.  —Klein. 
jîi\  p.  I U,  «v  Id*  Stem.  p«  ass  $,  a^  /.  a ,  a 
af  b.  «-19  Id.  Op,  p,  3a»  #•  15* /•5«  —  Latb.  /«/. 


INDEX,  fo.g 

Tet»/»o  peu  MX,  '  Linn;  Sysf,  li  p*  l?^, 
/, .  3.  —  Id.  Fjurr^  Sue::,  »*•  2C5,  —  Gmel. 
SfiU  9  /*•  75:»  V.  !$•  —  Scop.  jfnr.  y.  t, 
i?*».  17:.  —  Brunn.  Or//-  Borea»  «*.  aqi»  — 
MullT,  «•.  225.  —  Frisch.  r,  114.  iV/4iy.— 
Kram.  £/.  p.  357.  sf.  6.  —  Geprgl.  p.  173.  — 
Schaef.  /7.  Or/i  /.  54.  —  F^tf/y.  jirah.  p.  7.  -^ 
F^fr«.    jirag*  p.  &2.    —    BoiovVsk-  Nat»  v.  », 

p.  I99-  ^P'  9' 
Pbudrix    oitrsE.    Buff,  Oh.  v.  2,  jp.  40T.  -- 

Id,  p/.  c«/.   «7,    Fem'tfta»   —   Id.  ^i/>.  ^^  Sonn. 

<'•  ^^  P»  3S?*  —  Gt'rard  Tab»  èlèm*i*Orn.v.  2, 

pi  69.  —  Loùat,  T<j3.  Encyc.  0r»*p»20ç^pi.  93, 

f.  4*  —   Temm.  Pîg.  et  GaU.  r.  3,  p-  373.  -^ 

îd.  Manuel.  d*Orn.  p.  309-   ; 

S  TARN  A     ZiNifAN.        C/OV.    p.JO,     ^  S,  jf*    8.     — 

Çeit.  uçc,  SarJ,  p.  114.  —  Olln.  ucc,  t.  p.  57* 
Da»   rebhuhn.     Gunth. /Vejf.  tf^ï^  Sjr.  t.  46. — 
Ooeze.   Europe   Faun,  v.  2,  p.  326.  —    Kaum. 
f^dgel»  DeutschL  v.  i>  P*  n,  r.  g,  /.  3.  Af^x,-^ 
Bcchst.    Nafurg,   Deutsche  v.   3,  p.  1561.   — 
Id»  Ta^chetsb,  p«  242.  —  Mcyer  Taschenb,v.  i> 
p.  303.     -rr  Id.  r'ôg'  Lîy  'Und  Enî.  p.  i(y^. 
ÇoMMON    PARTRiDGB.    Pcon.  ^r*  Z(?Ô/.  r^  I, 
«•.  96*  —  Id.  />//'?  86.  f.  «.  —  Penn  Arct,Zs'ôî. 
1^.  2,  p.  319.  -T-  Alb.  Btrdm  9.  i,  f.  27.  — Lath. 
Ge«r.  5jri?.  r.  4,  p.  762. 
Bablt&t  la  Eurcpa  et  Aiia.  —  IoDg«*i2  poil*     Ros* 
tro    pedibusqiie    cincrascente-caeralefs,  irldibus 
fu9cis;    area  nuda,   coccinea  Infra  oculos,    Ovum 
griseo-vlrescens* 

Va».  C^/,")   Cprpore  supra  et  pcctore  cartançis,  suctuf 
^ilute  fulvo,  capite  et  collo  superlore  fulvi». 

jr  *  5 


Ï30  INDE    X. 

PERUI^    MONTANA.      L'ith.    Inî.  Om.  V,  1^  f^ 

646,^p.  II.  —  Briss^Orif.  r.  i,p,  224,  t»  lu 
/.  2.  —  Id.  V.  r,  p.  62.  —  Frîsch.  /.  114»  3. 
Tetra  0   mont  anus-    Gmel.  S/j.%  i;  p.  75  g, 

^P-  33-  . 
La  perdrix  De  montagne.  Buff.  O/x. 
V.  2,  p.  4.9.  —  ïd.p/.  *«/.  136.  -.  Jd,  éJit.  dt 
Snnn.  V.  6,  p.  364,  ».  p/.  51,  /.  2.  —  Gmeh, 
Trad.  Franc,  v.  2,  p.  445.*  Bon^uTab.Encye. 
Orn.  p,  aie,  p!.  94.  /.  i.  —  G<?rard.  TùJb.  èlèm. 
d^Orn.  y.  a,  p.  76* 

"VARTéT^$      DE     LA     PERDRIX       GRISE.      Tcmm. 

Pig.  et  GalU  y.  3,  p.  393.—  là.  Manuel  d* Ont, 

Das      bergrebku^^.      ^eaVv%u      Naturg-. 

Deuùchi»  V.  3,  p.   1365,  y<2r.  4, 
IMouNTAiN    PAR.TRIDGB,     LatlT*    G^M^   Syn, 

V.  4>   jp-  7^5  - 

*  • 

Ctilore  a  précédente  diiP;rc  castaneo,  margioc  albo  et 
fuscessentc  vc^tlto;  pedibas  fuscessencibus* 

T'a  r,  f  50     Corporc  cincrco-aibo  fusco  unduiato ,  marlt 
maculac  duae  castahcae  in  imo  pectore. 

PeRDIX     CINEREO-ALBA.      Lath.    /flrf.     Ortu 

C.  2,./>..64($»^Vî?r.  S.  --  Briss-  Qrn.r,  i^p.  223» 
jf.  —  Id.  8vo,  y.  I,  p.  62. 
Perdrix    g  r  is  e  -  b  la  nchb.  BuflT.  ^/>.  y  a, 
p,  415.  —    M-  ^'^^^  <^*  Sonn.  y.  6^  p.  ^5%-  — 
Temm.  P}g.  et  G.aJJ,  y.  3,  p.  399. 

CRAUWEISSB      ORD       BUNTE        RUBRUBir. 

Frlsch  /^vî^^g-.  f.  lis-—  Bcchst.  Naturg.  Deutschl. 
'^'s»  p-  là^+f  î^*^''*  i  *^  a»  —  Lath.  Gtf«,  5/*. 
V.   4>  P-  763. 


INDEX.  ?S^ 

Colore  dlffcrt,  pensae  omiies-toto  corpore  clnereo- 
abse,  Hncolis  trnnsversis  et  ^ndulatlsfuscis  varîaQ; 
cum  allqua  rufcscenti^  mixtura. 

VAr.  (C.)    Corpore  Toto  aîbo,  corpore  variegato. 

Perdix    blanche,     Temm.    P^g.    et    GaïK 
V.  Si  p.-  400,   ' 

Tar.  (O.")     Corpore  snpra  dilute  cinereo,  rufbct  nî* 

i^ro  variegato,  subtus  exalbicantc- fiavido  ,  pcctore 

brunnc' 

Perdix  d  a  m  a  s  c  e  n  a.    T  ath.  M.  Orn,  y.  2, 

p.  6^69    sp>  If.    -^    Briss.    drrt.  v.   t,'  p»  223» 

15»  —  :d,  8vo,  V.  Tj  p»  '62,  —  Raii.  Syn,  p.  57» 

*  fp.  3.  —    WîII.  Or/i,  p.  np,  r.  29.  —    Klein. 

-^v.  p.  114»   5».  a. 
'     Tetrao     damesçewus.      Gmcl.     Syst*  ,.i, 

p.  7581  ^P-  32. 
^     Petite  perorix  grise'  ou  de  dama?. 

BufF.  Ois,  V.  2j   P»  417.    «^    îd,   éJ'f»  de  Sonn. 

V.  6,p«  361. —  Gmel.  frad.  Franc*  v.  i>p.  445  — 
-    Bonat.  Tab*  Encyc.  Orn.  p.  210.  —  Gérard  TaJ^ 

èîém,    à^Orn.'y.  a,   p.   74.  —   Temm.    ?.s\  et 

Gaïh  ^  3,  p.  391. 
Damascus   partridob;    LQth#  6>«,  y.  4, 

j.  764,         »  :  • 

Habitat  te  Eufo^aH'  —  Glncrtae  pcraimiîfs,  at  mu  ko 
mtnor  eat^  rost^quo  prolixiore,  cornco  )  pjdibus 
flaveiceûtH)U5:     Jn  varieras. 

P.  G.UI.ARI.S.  P.  Vertice  nuchaque  ,fiisco.  oHva- 
ceis;  fuscia  infra  supraquc  çculos  alba  ;  gutcure 
rufo;  pectoris  ventrlsque  strigis  longltudinalJs  ni- 
veis;  corpoi'e  supra  fusco  ;  rachî  pennariun  o:r.uîuin 
tlba;  remigum  rachi  atra* 


731  .     I    H    D     E    X. 

PBitDi.ix   à   GOKGB   iL0U8t&    Temnw  Pif  « 
et  GaUm  y.  3«  p.  40  t« 
Habitat    In    Bengmla»   *«  Long.    11    poil.     Cauda 
eloAgata»  aequaUtercontiguata;  rostro  nigro,  pcdi«^ 
bus  rufesccnte  •  rubris^ 

P.  J  A  V  A  N  I  C  A,     P.  Corpore    supra  icrfti  cioercxt 
Dig:rlsqtte;  alis  rufls  atro  macuîatls;  ^tturc   collo- 
que lateribus  rufo  nigroque  variec:atis;  pectorecfce- 
rco;  ventre  et  hypochondrils  castaneis;    dlgîtls    un- 
gulbusque  longissiraU* 

Perdi)^  JAVABICA.    Lath.    Istd.  Orti.  ».  a, 

p.  65  r,  sp.  27* 
Tetra  o   java.v/cï?^.    CmeL  Sjst»  i,p,  761, 

V.  45- 
pERDaix    DE  JAVA.    BonajU  Tab^Bacyc* Orn, 

p*  air,  */).  fo,  pi.  ç6ff.  I. 
Perdrix   AY4^i*Hiif^*    Tevim.   Pig.efGa/U 

V.  3,  p.  404- 

JAVAN     PARTRIDGE*     Lath-    Gtf«.  5jW.    9.  4, 

p.  775«  —  Brown,  ///.  Zoo/,  p.  40,  r.  17» 

Habitat  /«  Jnsula  y  ara.   —  Long,  pj   polî,  rostro 
'     f uscescentc  •  nigro  ;  tcrrporibus  rubfif  ;  irfdibusci- 
nercla;  pedibui  carneis. 

P.  O  C  U  L  £  A*  p.  Capite  ,  collo ,  peetore  et  ventre 
laete  rafis;  dorso  superne  traasvenim  alho  -  nljrro- 
que  striato  ;  uropygio  atro  macuii»  triango/aribut 
castaneis  ;  alarum  tectricibut  cinereo  •olivaceii  ni- 
gro maculatts. 
Pbrdrix  ocuLdB.  Temtn.  Plg^tt  GêfAw.i^ 
'  p.  408. 

Habitat  ifi  Mla.  —  Lon^;.  10  poil.  3  Iineaa«    Tem- 
poribus  plumls  vestitis;  rostropedlbusqoefu;cis. 


INDEX.  73^ 

F.  G  î  N  Gî  C  A.'  P*  Venice  castaneo  ;  superclliSs  ali- 
bis ;  corpore  supra  ex  grtseo  «fulvo  ;  subtus  albo; 
latcribu^  cinereis  macuiis  castanels  variegatis;  fusela 
pectorall  alba  et  castanea*    Mas» 

Femma^  partlbus  superloribus  fuscescent'bus  ; 
gutture  colloque  fuscescente  -  rufo  ;  pectore  cinereo , 
nlgro  striato;  subtus  rufesceote  •  albo ,  nigro  ma- 
cuIato« 

Pbrdix  oingica.  Lath*  htd.  Orn.  r»  i 
p^  648.  tp.  17. 

Tetrao    GiNoicus.    Gmcl.  Sfsu  i^  p*   760. 

fP^  41. 

XtA  PERDRIX  DB  GiNGi.  Soonerat.  f^oy» 
Ind,  y.  2,  p.  loi*  «"  SoDS.  Nouv^éMf.  dé  BuS. 
Olu  V,  7,  p.  55»  —  Bonaf.  Tab»  Encyc^  Orn, 
j.  2ia.  —  Gmel.  Trad.  Franc,  v.  2,  p.  449, 

Verdrix  â  double  Biiu$ss*coii«  Tcmm. 
Plg,  et  Gai/,  y.  3,  p.  410. 

GiNoi   PARTRiDGE,     Lath.  Gen.   S^tt.  y.   4, 
?•  773, 
Habitat  in  India^  Coromandela.  ««   Long»  8}  poli; 
,    'cauda  brevis;  rostro  iiigro;  pedlbus  rufcscent'bus; 
kldibtts  âavis. 

?.  F  E  R  R  U.G  I N  E  A.  P.  Corppre  supra  ex  ferru* 
glnco-fusco;  subtus  dllute  spadlceo,  linels  r.Igr!s 
arcuatis  consperso  ;  pennls  In  co)lo  superlore  aogus- 
tls  elongatls,  apice  acutis,  Hnea  In  imedio  et  mar- 
(ioe  fia  vis  ;  cauda  ex  fusco  >  nigra* 

Perd  IX  pERRUGifiBA.    Lath.  Ind.  Om.  9»  % 

p,  651 9  sp,  26*    ^ 
Tetrao    perruoinsus.     GmeU    Sfsi.   i, 

p*  761»  if,  44* 


7S4  INDEX. 

La  grandec aille  de  la  chine.  ^Bôriat; 

Tab.JEMcyc.  Om.  p.  ai  a,  pJ.  95,  /.    j.   sous    le 

faux     nom    de   caille    vertes   —   Gmel,     Trad» 

Franc,   if.  2,  p.  450. 
pERDRiz   à   CAMAiL^    Teuiiâ*   Pîg.  et   GaïU 

V*  3*  P'  4^6. 
Hackled     partriegb.      Lath.     Ge/t.   Sfn, 

V.  4t  P-  T^"^^»  *P'   ii>  ^.  ^6. 
Habitat  In  Chtna  et  IiMa.  —  Lonc    11    poil.  4  U- 
jieas.  Ro.tro  nigro  ;  pedibus  fîavesjenlibus* 


•  Rosfrum  erassum ,  alt'iusquam  latam  ;  pedibus  matlch. 

P,  DENTATA.  P.  Corporc  supra  ex  rufescente 
cîncrco  maculis  et  licurls  nlgricnatlbus  vsrio;  super^ 
cil'às  rufi«;  ;  subtus  palllAe  tMcscttiX.^  -  cXiier^o  ,  ob- 
solète Hneato;  rcctrfcibus  fu;cls ,  Uneîs  nigris  stria* 
tÎ5;  mandibula  iiiferlore  -  apîce  cmarginata.  Ilfaf 
et  Femhjê, 

P  E  H.  D  I  X    G  L*  I  A  N  E  N  S  I  8.      Lath.  //?J.  Om.  V,  Il 

p.    650.  Sp»   21. 

Tbtuao  ouiANENSis«  Gmél.  Syst.  i,  f. 767, 
sp.  62. 

Le  tocr.0  ou  perdrix  de  la  guianë* 
Buir.  Ois.  V.  4,  p.  513.  •«-  Id.  Noav.  éJlt.  dâ 
Sonn.  V.  7, />.  130.  —  Bonat.  Tab.Ency^  Ortt, 
p,  2\6j  «^  15.  —  Gn:eL    Trad.    Franc,   %  -i, 

P-  461. 
L'Uru.      d*Azara,    P^oy.  dnns   VAmiriq.  miridm 

Trad.  Franc,  v.  4,  p.  158. .««.  334, 
CôLiN   TOCRO   ov  VKV0    'temm,   Ptg,eiGaIU 

V.  3,  p.  418. 
Gui  AN  A     PARTRIDGB.       Lath.      Gêff,    iStfA 

V*  4i  P-  77^»  —  Baoc.    (Hiiana,  p.  1 77* 


INDEX.  .       ?SS. 

Habitat,  ht  Amèrxa  merhronaiu  —  Long,  ici  -*• 
II  poil.  Rostro  nigro;  area  oculorum  rubra;pedU 
bus  clncrascentibus. 

P/ BORE  A  LIS,  P.  Corpore  supra  ex  fuçcb-cas- 
taneo;  rufescentcet  nigro  varicgato;  subtirs  albido^ 
nigrlcante  transverslm  undukto;  superclliis  gu^que 
albls)    lunula   juguli   nlgra  ;    rectricibus    lateralibus 

clnerels.    Mas»    ■ 

Femma  9  MvitioTQ  ;    subtus  ,    t^mporlbus   et  gula 
ochroleucls;  lunula  juguli  rufescente. 

PSltDIX    AMERICANA,  NOVAE   AGLIAE    et 

'  LuDOYici  AN  A.-  Brîss.  Orn.  v.  i,  p.  230» 
339  et  258,  sp.  7,  6  et  20,  /.  22,  /.  2,  —  Id. 
8vo,  V,  I,  f>.  64»  et  72. 

TETRAO       VK&OIANUS,      MAKILANDUS     et 

MEXÏCANU8.  Gmel,  Syst^  i,  p.  761  et  762, 
*/».  tôt  17  et  14.  — Klein»  jfv.p.  1159  sp.%  ^^  ^* 

Q  u  A  o  L  I  A  d' A  F  &  1  c  A.  Stor^  degff.  ace.  v.  3, 
pi.  247.  Mas. 

Attagen    amer  ic  ANUS.    Fiiich. ^u^i/. 1 13, 

Perdix  coyolcos.     Lath.  .7jï</,   Or;i#  y.   2, 

p.  653»  *P»  34» 
Tetrao   coyolcos.     Gmel.    Sjist,  i^  p.   7^3, 

sp.  51. 
La   perdrix   D'AMéR  ique,  d  e  no  uvelle 

AN  GLKT'ER  RE  0  RD   LE     C  OL  O  N  I  C  U  I.  Buff. 

Ois.  v  2,  p.  399.  —  447  ^^  487- —  Id.  p/.  enU 
149  /tf  wi/a.  -^  Id.   A^wy.  ^i/fc  </*   Sbnn;  v»  fy 

P*  1^3. 
La    caillb    db    TTRGir^iE.     Sonn.    ATofty; 

édU*  de  Buff.  .0//.  «.  ?,p.  147. 

Caille    d'am^rk^ub,     bb.  martland 


755  INDE    X. 

>et  Lte  coLcu'icui.  Gme*.  TraJ.  Frjar^r  ij 
P-  451»  452  ^t  453-  -*  Bonat.  7Vi^  Escyç.  On. 
p*  219»  220  et  213. 

Lb  cocyolcos.  BuflT.  Ois^  v-  s»  p.  486.  — » 
Jdk  Nottv.  éà'it.  d€  Sonn.  ir*  7»  p.  121.  -^  Gmei» 
Trad^  Franc*  c.  3,  p.  454.  —  Booat»  Jtf^.  £«- 
cyc.  Qrn.  p.  115.     Piri^/. 

Colin     colemicuu     Tcmia.   ?}$.   ef  CaUT» 

9.  3fP-  43^- 
Hbw    bnoland    VAnTitiDGE.     A\h»  Blrds^ 

y.  1,  /«aS.  —  ^Town,  Naf.  Hht.  ofjanup.^iim 
ViHGiNiAM   PA&TI.IDGB.     Catsb.  Nat.  Wit* 

afCarùU  o.  3,  I.  I2.   —  Lath»    Cfir.  Sjm.  7.4^ 

p.  777.  If».  12. 

Mas^YLAND        and        \.<^^\\\K.HA       q^OATI.* 

Latb*  Gen.  Syn*  ».  4,  p.  77S  cl  7^5,  n».  a^  tt 
17.  —  Pens.  Jrctn  Zabi*  r.  2,  «•'  iSs. 

Habitat  in  Amertea  SeptwtrïonafK  -*  Long.  %  polf. 
5  aut  6  Ilneas.  Rostro  nigro  aut  fusco  ,  basi  ru- 
bro;  pedlbtts  fuscln 

P.  C  R  1  S  T  A  T  A.  P.  Crlsta  In  fronte  Jonga  ,  an- 
goâta  ;  fronto  et  gutture  albesccnte  -  rufo  ;  collo  oI« 
g;To  macuiato  ;  cauda  fiaveacente  striata  ;  tegmiaibut . 
alarum  albescente  -  rufo  drcamdatfs  ;  corporc  &abtiit 
albo ,  nigro  et  rufo  macuiato  ;  medlo  ventre  rufo.  Mas. 
Femtna ,  caplte  lacvl  ;  corporc  supra  nigro  jsacuiata^ 
tubtus  nigro  et  albo  fasciato. 

Pbrdix    CILI8TATA.     Lath»  £md^  Ont.  y.  2» 
p.  652,  fP-  3Cw 

COTURNIX      MSaiCANA     CltrsTATA*     BrÎM* 

Orn^  V.  \f  p.  260,  #p-  21,  f.  25.  /.  2.  —  !d-8ro^ 
9.  i>p.  2«.  ^Stor.  dtglU  UGc.  r.  3,  p/*  246* 


^      I     N     D    E    X;  737 

Tetrao    crt  statu»,    Linn *  Sysf.  i.   ^  2771 
sp.  x8.  —  Gmcl.  Syst0  i,  p.  76  c.  */^.  i8, 

COTURNIX      INDICA     QUaTNZONBCOLIN. 

Fernand.    Wst^    -^v.    ^^P*   39-   "•    VLziU   Syn. 

p.  I5«,  —  Will.  p.  304.. 
La     caille      HUPPéB     du     Mexique; 

Buff.  0}s,  pL  enL   i?5*  Mas. 
Colin   zon<5colïn,     Buff,  0/x.  v.  2,  p.  485.— 

Id,  Nou\\   éJ'a,    de  Sonn*  Oh.  v.  7.  t.  118.  — 

Gmel,  7><îJ.  Franc,  fy,  2,  p.  457.  —,  BonatTAÔ, 

Encyc.  Orn.  p.    222.  p/.   96./.    4.   —   Tcinm. 

P^g-,   e^  G^/A  V.  3,  p.  466.  „ 

Crested    quail.     Laih.  Gen.  Syn.  v.  4,  p.  784. 

Habitat  In  America  Séftentr'tonaîK  —  Long.  7ipoll, 
Kostro  rutcescente»  basi  l^uvo;  pedibus  flavcs- 
centlbus.' 

P.  S  0  N  N  I  N  1 1.  p.  Crista  in  vertice  longa  ,  ^angus- 
ta,  fuscescente  -  fiava ;  gotture  castaneo  ;  corpore  su» 
pra ,  cauda  et  pectore  rubescente-cincrcis  macuUs 
sigris  conspenis;  subtus  castancis ,  maculls  albis> 
jilgro  circumdatisj    Mas^ 

Femtna  ^  capitc  lacvl,  colore  dllutiore» 

COTURKIX         FRONTE        SORDIDA,         BTQ. 

»      • 

yourn.   de    Phys.    jinn.    1772.  v.  2,   partie  i, 
p,  217.  pu  2, 
COTURNIX        AMBRICANA         ELEGANTE» 

VARiBOATA.  vBatr.  Ftanç.  équtnoxial.p.  130. 

—  Id*  Orn,  Gen,  14,  p.  8c. 
Lacaille  de   c  a'y  e  n  n  £•   Sonn*  Nouif.  éd't* 

de  BufF,  Oh.  v.  7,  p.  133. 
Colin   sonninu    Temm.  Plg.  et  Ga:f,  y.  3, 

^  4SI. 

Toms  m.  y  y 


7^8  INDE    X. 

Kabîtnt  'ff  Jmertca  Merldiona^l     Gulana»  —  Loti",-' 

pnll.  3  aut  4  lin.    Rostro  fuscesccntc- Digro;   p=- 

dl'ous  flavescentibus. 

P.    FALKLANOiCA?    P.    Corporc  supra  fusces- 

ccnte,  raaculU  striîsqiie  angulatis,  fuscîs  vario  ;  su*,. 

tus    albo  ;    capiic   punctalo;    peciore  er    fuscescenie 

flavo,    arcubuç  variis  nlgricaniibus  coDsperso,  QHaac 

aven  non  vUi,^ 

Perdrix    falklandica.    Lath.  IncU  Orn^ 
V.  Il  P'  653,  sp,  ga. 

Tetra  a     falklamdicus*    Gmel.    Syst^    i, 

p.  "62,  sp.  49. 
La    caille    DEC    îles    macoviszs,    Buir. 

O.'j.   V,    2,   p.  4::.    —     d.  rZ-eJ.  Z2Z.  —    M, 

7^.7 .';.  Encyc,  Orn,  f.  220,  p/,  97,  J'.  l. 

M  A  L  O  U  I  iN  E    Q  L?  AI  L.     Lat.i.     Geff,    Svv.    V,  4, 

p.  \S6. 

Habitat  în  tnsuih  Fa/kL  nJtcls.  —    Coturliicis  magTi:- 

tudiriC;    latcra  Cdpicis  albo  nebulo.a;    cau.ia  fusca 

fasciis  palltdioribus;  roscro  plumbco^  pedibus  fuser. 

P.    C  A  L  I  F  0  R  N  :  C  A  ?     P.  Corpore  pJumbeo  -,  cnua 

verticili  erecta  ;  gula  nig^a^   albo  cincta;  abJoiuine 

testacco ,   lunulis  dIlchs.     Afas, 

Fefmna  coloribus  dilutlonbus,    absque  lunuîa  gu- 
la ri  nîçra. 

Perdix     CALiFORNiJE.       Lath.    Iffy»    Orn. 
Supp,  y.  2,  p.  hxn,'  sp.  2. 

Tetrao  californicus*  Nat.  Af?*i?.  T-aA.  345. 

Caille     HUppés     db     cALiFoitNiB.     La 
Peyr-  f^oy.  v.  2,  p.  25-;,  ^t'as  p/*  ^ù» . 

Californian    quail.    Lath»  Qe»^  Syn,  Sup* 
V.  2,  p.  281.  ^  ,, 

Habitat    in    Ca/^forwa,    —    Coturnice   paulo  m^'ot^ 

••  •  ■ 


*.-!• 

» 


INDEX.  73^ 

GÈNUS    COtURNiXi 

Brîsson.    Mcyer. 

Rosirum  brève,   parum  fornicatuiu;    cbmpressum ;  basl 

nudum ,  latius  quam  altutn. 
Nares  banales,    squama  fornicall  supcrnc  scmiclauâae  j 

antic^'*  implumes. 
Cûput  plumatum;  r^g'io  ocuîorum  plumls  tecta. 
Peàes  tctradactyll ,  mutîcl. 
Cauda  brevis ,  pliimis  uropygil  obtecta. 
jîlae  brèves,  remige  prlore  longlssimà. 


C.  P  E  R  L  A  T  .A .  C  Corpore  supra  ex  castaneo-fusco  ; 
longitudlnalitcr  albo  striato;  subius  nigro,  macuiis 
rotundatis  albis  consperso;  vitta  utrinque  duplid 
alba  ;  gutture  gulaque  ni'gris;  pectore  castaneo. 

PfRdix     STRIAT  a.      Lath.    Ind*    Orà.  y*  2, 

p.  654.-^/'.  %6. 
Tethao   striatus;    Gm^l,  Sysi.  i,  p.  7^3> 

fp'  53- 
La    grande   caille    de   Madagascar.' 

Soncerat  f^oy.  Ind,  y.  2,  p.  169,  t,  98    •—  Sonn» 

Nou9.  éJ'it,  de,  Buff,  Oh.  y.  7,  p    139.  —  '^onat. 

Tab.  Encvc.  Orn,  p    221,  pi,  97,/.  2.  —  Gmcl 

Trad.  Frûfiç.  v.   2,  p.  470. 
Caille   à   ventre    PERLd.    Temm.  P.^.  et 

GafL  V.  3,  p.  470. 
ÂIadagascar  quaiL.    Lath.  Gen,  Syn.  y.  4> 

p.  tU. 

Habitat  in  insula  Mûdagascaria  et  fn  JÊ  rlca,  ^^ 
Long.  9  poil.  Rostro  10  lin.  nigris  ;  p^dlbus  ra« 
fcsccntibûs. 

y  y  2 


•74<5  INDEX. 

C.  A  U  S  T  R  A  L I  S.  C.  Corpore  supra  castaneo  -ne- 
buloso»  nI(^ro  striato;  rachi  pensarum  alba;  subtus 
cinerascenie-rufo  ^  iunulis  nigris  transversiia  stri- 
ato.    Mâs. 

Femlaa^    colorlbus  dilutloribiM. 

pERDiz    AusTRALis.    Latb.  Lof,  Or»,  Suyp» 

V.  2,  p.  LZII,  sp,   3* 
Caills    australe.  '  Temm.  P'g'.   ^f   Gall. 
y,  3«  />•  474*  —  Labill.  yoy^  à  la  recherche  de 
La  Peyr.  y.  i.  p.  177. 
Mew-bolland    qvAïLm     Laiti.    Cen.    Srts, 
Supp.  V.  2»  p.  283. 
Habitat  in  Nova  J/o/IaaJ/a,    —   I  onj.  7-  poli.     Ro$« 
trum  crasslusculum,  nlgrum;   pedibus  fuscis, 

C.  DACTYL  I  S  ON  ANS.  C.  Corpote  suçx^  ^t\. 
seo,  fofO)  albldo  et  nigro  yzrlop  pennarum  scapo 
flavicante;  subtus  sordide  albo  ;  taenia  longîtudinall 
alblda  lo  vertice;  supeiciUis  atbii;gula  rufa,  n\gro 

ClDCta.      MûSm 

Femina  dllutlor,  gula  alba. 

COTURNZX     DACTYLISONANS.      Meyet.     fiff- 

•'  schre'ih.  der,  F'bg.  Liv.-und  Esth/,  p,  i(5t. 

•  ^         CuTuRNix.   Briss.  Or«. y.  I,  p.  247,  *p*  14. — 

Jd.  8vo.  V.  r,  p.  69, 
pE&oix   coiuRNix.    Latb.    /ir^.  Ortt,  r.  s, 
p.  6çi,  sp,  2λ 
^  Tetrao   coturnix.     Lîdû.   .Çfxr.  i,"  p.  178» 

spm  le. —  td.  F^i/if.  «Sjy^f.  «•.  2o6-—  Id.  Gxne!. 

*  P»  7^5-  —  Scop.  jtffn*  r.  1,  p  i76«  «-i  Brunn^ 
Om.  Boréale  n*.  a02.  —  Mullcr  «••  aaô.  — 
Kra!n.E/^p.  357,  ip.  7.  -^  Bdon  O/j.  p  264. 
Rail.  Sytii  p.  58.  -^.  6.  p.  lai,  r.  29.  —  Wein. 
^'0,  p.  IIS.   ^  Id.  ^^e».  p.  25f  /.  27*/-  3»» 


INDEX.  74t 

fi  b.  —  Id.  Oy.  p^  33,  f.  15, /.  6.  —  Borowsk* 
Nat.  V.  2,  p..   19,4»  sp*  lo.   —   Stor.  àeglh  ucc. 

V.  3»  pi'  ÎÎ43»  244  et  «45- 
ÇoTURNix    MAJOR.    BHss.  Or/f.  v.  î,  p.  251» 

—  Id.  8yo,  1^.  I,  A.  70. 

QuAGLiA.     Zlnn.    Uqv,  p.  36,   ï.  5,  /.  19.   r* 
Ceth    (7tfc.  Sard.  p.  ii8i 

Caille    vulgaire.    B^ff^  0/«,  v.  a,  p.  449 
I.  lô,  ,»  Id.  p;.  eiï/,  170.  —  Id.  AV/v.  éditas 
Sonn.  V.  7,  p.  59>  P^-  55»  /   îi-  —    Bonat.  ro^. 
Encye.  Om,  217,  pA  96,  /.  a.   —•    GmeL  TraJ» 
Franc,  v.2,  p,AS%.  t-  Gérard.  Tab.éiém.d'Orn. 
y.  a,  p.  82.  —  Temm  .  Plg-  e%  Gall.  v.  5,  p-  478. 

—  Id.  Manuel,  d*Orn.  p.  311. 

Lb     CROKIBI*     00     CAILLE      DB     POLOGNE. 

Bçiff,  OU.  r.  2,  p.  as  t.  —  Id.  Nouy,  édit,  àt 
Sonn.  V.  7f  P»  99«  —  Rzacynz.  H/jf.  ^ff  VotH'^ 
^n*  p.  a77. 
The  qua  il.  Lath.  Gen.  SyfL  y.  4,  p-  779-  "^ 
Pçnn.  Brtf.  ^U.  v.  i,  «^  97.  — .  Id.  foL  p.  87, 
/.  M.  6.  —  Penn.  JrctJ  Zo'àl.  v.  a,  p.  320.  5. 
—  Mb*  5Wi.  V.  1,  p.  t.  30.  —  Lath..Sy».5«rpp, 

ir.  I9  p.  a2a. 
\Vachtel     veldhuhn.       Bechst.    Naturg. 

Deutichh  r.  3.  p.  1402.  —  Id,  Taschenb.p.ij^^. 

Gunth.  I^est  und  Ey  ^  t.  35.  — Gocse.  Faun. 

Europ.  V.  a,  p.  347-  —  Dond.p.  129,—  Naum. 

F'6g.  jinhlt,  V.  2,  p.   ao;  r.  4,  /.  4.  I0  mâle.  — 

Mcyer,    Taschenb,  Deut9chi.   y.  i,  p.  306.  — 

Frlsch.  J.  117, 
De   wachtbl.    Sepp-  Nederh  Fogef  .  t.  p.  1 43.' 

Habitat  In  Emropa^   Jsia  et  Jfriea;  rolgratoria   — 
Long.  7  poli.  3  aut  6  Un.    Rosiro  pedibuque  car- 

y  y  s 


:4» 


INDEX. 


nei«;  Ir'de»  fuscae-  Oviim  olivaceum  maculi- parvi» 
aut  majusculls  nigricantibus  notât um. 
Ç^J.^  Var.     Corpore  a'bido,  aut  toto  albo.   Icir.m. 
p}g.  ef  Gai/'  '•  Zt  }\  SIC. 

Ç.  TEXTILIS.  C»  Coporc  supra  fu$co,  nigro  ru- 
foque,  pcnnarum  fascia  mcdia  longitudlDali  a'io- 
rufa  ;  subtus  albo;  nlgro  longitudinaliier  striato  ; 
guttoris  macala  oigra  ;  colLl  fasc!a  lor^t tu Jiii2.'i  si- 
gna.    M^7J. 

Femha  coloribus  dilatiorlbiis ;  gala  fusca. 

PECLDIX     CORÛMANDELICA.      Lath.  InJ,  Om^ 

'  P.   2f  p.    654»  *"•   3B. 
TETRAO     COROMANDELICC7S.      GfflCJ.     SjTStU 
1,  p.   764,    J^.    55. 

t,A     PETITE     CAILLB    i>^  ^ii'^cx.     Sor.ncr. 

yoy.  Ind,  y.  2,  p.   172.  —    Bor.at,  lab.  Znc\c, 

Orn.   p.  221. 
Caille  de  la  cote  de  co  rom  an  d  el» 

Sonn.  Nokv.  éJtr.  de  Oh  v    7,  p.  140 

Caille    NATréfi»     Temm.  P:g*  et  Galï^  y,  ^, 
p.   512. 

CoRoMA^OBL    QUAiL.     LntU.  G^/r.  iS/«  7.  4, 
P    789- 
Habitat  i»  India  et  tnsuî'is  Moluccls.  —  Long.  9  poli, 

Rostro  fusco;  pedibus  /iavcscerjdbes, 

Ç.  E  X  C  A  L  F  A  C  î  O  R  I  A.  C.  Corpore  supra  fusco, 
jnaculU  nîgrîs  et  Uneis  albls  consperso;  pectore  la- 
teribiuque  caerulcsçcrite-cinereis;  medio  ventre  cas- 
tan  co  ;  genis  et  arcu  in  coUo  albis»  atro  cicctis; 
gutture  airo,     Mas. 

FemUna  ^  corpore  supra  cinerascente  ,  rufoetnîgro 
vario;     scapis    pennarum    rufesceiuibus;     superci>ils 
tcmporibusque  rufis;  gula  alba  ;  corpore  subtusciae- 
rasccnte  ruio,  arcubus  nigris  undulato. 
/ 


\ 


INDEX.  743 

Mas. 

CoTURNIX    FHILIPPENSIS.    Bri»s,  Orw. -.  T, 

/J.a54,  j/>.  î7,  /.  15»  /.  I.  —  Id.Svo,  V.  i^p-i\. 
P  £  R  D  1  X    c  H  I  N  E  N  S I  S,    Lath.   Ind,  Or»,   v,  2, 

p.  652,  *i>.  29. 
Tetrao    chinenus.    Gmel.  5^jr,  i ,  p.  765, 

^.    19. 
La    fraise     ou    caille   de    la   chine. 

Buf.  Oh,  V.  2,  p.  478.'—  !d.  pi.  en/.  126,  f.  2. 

—     d.    Nouv.    iJît,  de  Sonn.  v.  7,  p.   104-    — 

Bonat.  Tab.  Encyc.  Otn»  p.  223,  p/.  96,  /.  3.  -^ 

Gmcl.  Jr^î^*.  Franc,  ».  2,  p.  458. 
Caille   fraise,     lemm.    /^/^.  «*  Oa//,   v.  3, 

p.  516  mà/e  et  femelle. 
Chinesb     QUAiL.      Laîh.     Gen.     Syn,     v,    4, 
p.  783.  — •  Edw.   G/<7//.  j,  247,  ie  nuile. 

Fe  mtna, 

« 

Perdxx   MAftiLLENsiS.      lath.     Ind.    Orn. 

V.   2,  p.   40. 

Tetrao     manillensis.       Ginel.    Sysu    ij 

p.  7641  *p.  57- 

La  petite  caille  de  l*île  deluçopt. 
Sonner.  A^oy.  Nouv,  Guîné.  p.  54,  r.24.  — p-  Gmel, 
Tr^?^.  Franç%  y»  2,  p.  457. 

Petite  caille  de  manille.  Sonn. 
Nouv.  éJh»  de  Buff.  0:s.  y,  7,  p.  142.  —  Bonat. 
TVî^.  Encyc.  Orn,  p.  221,  p/.  97,  /.  4* 

Manille  quail.    Lath.  G^/?.  5>/7.y«4,  p.  790. 

Habitat  in  Ch'na  et  însUlh  Molucch-  —  Caiida  nulîa; 
mas  rostro  nigro ,  fcmina  fusco  3  pedibus  fiaves- 
centibus, 

J  y  4 


^ 


^^^  INDE   X. 


4 


C,   TORQUATA.     C.   Corpore  supra  fusco,  i^lzr'u 
'    Itnds  transversim  striato;    subtus  alMcantc,    azqaa- 
lUer  undulato;   vertîcc  r-îs^icante;  geais  atri;;  gat- 
t^^re  albo,   nigro  niai-gine  cin?to. 

CoTORNTX      TORQUATA.      Manduît,     EscVT» 
fAi'hod»  —  Bocat  Tah,  Encyc,  Onf,p.2iS»  «*•  2. 
CAiLLBâ    GORGE    blakcrs.    Temm.    P'g. 
et  Gj.7.  r.  3,  p.  521.  SuUe  des  c«///.>j- 
Rostro    n!gro  pedibus   flavesc:ntlbus.    Hane  sfc^iem 
non  viJim 

C.  G  R  I  S  E  A*  C.  Corpore  supra  dilate  griseo  ,  nigro 
fasciato;  subtus  arcubus  nigris,  concentrlcis  unt^u- 
lato;  vcrtice  oigro  et  rufo  vajl^ato;  remig  bus 
fuscls. 

Pbrdix     grise  à.     l.:k\\\«    \nl.    Om.    t.    2, 

p.  654»  ^P'  37* 
Tetrao   crise t? s.    Cxel,    Syst^  r ,    p,    -1:4, 

sp.  54. 

La  caille  brune  de  madagatcar. 
Sonner*  f^oy»  Ind»  v»  a,  p.  171.  —  Sonn.  Nou^^ 
idtU  i/tf  Buff.  Olu  V.  7,  p.  139»  —  Bonat.  lab, 
Encyc.  Orn.  p.  22r-  —  Gmel.  Trad»  Fr^KÇ. 
V.  1,  p-  456.  —  Temm.  Pîg,ef  GaîUv.^^  p,  513. 
Su' te  des  cailles  » 

Gret-throatbd   quail,  Lath.    Cen,  Sjm. 

'  V.  4»  P-  7^8. 
Habitat  in    Médagascarta,   —    Cotumicfe    vulgaris 
magnitudlne.     Rostro    pcdibusque     nigris.    Hans 
speeiem  non  yidK 

C.  N  0  VM  -  G  U  1 N  E  A  ^«    C.  Corpore  supn  fasco  ; 
*  subtus  dilutiore;  tectrJcIbas    alarum  margine  ilari* 
cantibus;  rcmigibus  nigris. 


I    N     D     E    X^  741 

fERDix    NoviE    GuiNB«.    Lath*   Ind*    Ora* 

V.   a,  p.  655t  sp'  39. 
Tetrao   Novfi    GUINE2E.    Gmcl.     SxsP*    i> 

Caille  de  la  nouvelle  guince.  Sonne-, 
^ov»  Nouv.  Gu}n,  p.  170,  t.  105.  —  Sonn. 
A'o»y.  ^«///.  de  Buflf.  Q/V.  y.  7,  p'  146-  —  Bonai. 
Tj*.  /T^^o^^r-  Or»,  p.  222,  p/.  97*/;  3'  — Gmel. 
7rûcf.  Franc,  v.  2,  /».  457.  —  Tcmm,  P'g>  et 
G  a!/»  V.  3,  f.  524-  Su/ te  des  eaillès* 

New    ouinea   QUail.    Lath,  Gen.  Syrt.  v.  4» 
/>•  789. 
Habitat  in  No^^a  Gmnea,  —  Coturnîce  dîmidio  œinro. 

Hafic  spec'iem  non  vîdU 


GENUS    CRYPTONYX. 

Mihi. 

Roitrtvn    breviusculum    crassiusculutn  ,    compressum  ; 

rnandtbulis  sub  aequailbus;  maxilla  tn  apicem  deflexa. 
IS'ares  latérales,  longitudinales,  membrana  nuda  sem(- 

clausae» 

Vedei  tetradactyl! ,  muticl;  dlglto  postico  unguc  nuIlo« 

Cauda  brevls,   rotiindata. 

^lae  brèves;  remigibus,  tribus  exterioribusbrevioribiiç; 

prima  brevissima;    quarta,   quinta   sextaque  lon^ls- 

simis. 


Ç.  C  G  R  O  N  A  T  U  S.  Ç.  Occîplte  crista  precta  spadi- 
cca;  frontcsetis  sex  longissimis  ;  vertlçe  fascla  aîba  ; 
corpore  supra  et  subtus  n!gro  vlolaceo;  dorsoctplu* 
mis  uropygli  saturatius  viridibus;  temporibus  nudts, 
gula  pîumis  variis  tecta^  alis  fuscescent'buç.    Ma. 

S  y  S 


74(5  INDEX. 

Femini  abaque  crista  occipitall;  corpore  supra  et 
fubtus  viridiy  alis  castaneis;  froaie  scus  sex  ion* 
gissimis. 

C  o  L  u  M  B  A    c  K 1  s  T  A  T  a;     T  ai)i.   Ind,  Orn*  v    2, 

f.  5';t6»  'P'  lo-  —  Gtncl.  Sy  t*  ï,  f,  774,  f,^  7. 
Perdix    coronata.      Lai  h.    /ir^i.    Or/r.    Sttpp^ 

tl.    2,  p.   LXU. 

pHAsiANi'S   CRISTATUS.     Sparm*  A-Vx.  Caris. 

faïc,  %%  t*  64» 
Le    rouboul    ce     malacca.    Sonncrat  Vty, 

Ind.  V.  2,  p*  174,  t.  ICO. 

Un  COMMUN     BIRD     IRO  M   MALACCA,    'PhUl, 

Tramait,  v,  42,  p.   i,  /.  j, 
LESSER      CROWNED      ?IGE0N.      LafA  •     ^<f/IW 

Syn.  V.  4)  f»  62.  toh.  5S. 
Violacé  us   partaidge,     M»/.  Mtic,  t?,  3, 

/'/.  84. 

Fe  mt  »a» 

Perdix      v  i  r  i  n  i  r,      Lath.     ///;/.    Orn.  y.    a,- 

/♦.  6.".:,  fp.  22. 
Tetrao     viRiDis.     Gmcl.   Syttm    i*   p,   ^61, 

La  caille  verte.  Bonat,  T^b,  Encyc, 
Crn.  p.  219,  Pl'  95»  /.  4.  Sous  le  nom  de  Caille 
de  la  Chine,  —  Gme'.  TraL  Franc,  v  2, p.  45r. 

Green    partridce.     Lath.   Gen,  Syn,  y.  4, 

AI  as   et   F  emt  ft  a. 
Crowned     partrii^ge.      Lath.    Gen.    Syn, 

Sttpp.  V.  2,  p.   278r 
Cryptonyx     couronna.      Te:nm.    P.'g •    el 
Gi?//.  V.  3,  p.  526- 
Habitat  /;;  Sumatra,  —  Long    6  pol!.     Rostro  ni^ro, 


INDEX  747 

basî  rubro  ;  tcmporibusnudrcoccineis;  area  oculo» 

rum    ep.^nrginMa   rosca;    iridibus  rubris;    pedibu^ 

flavicante  -  rubris, 

Ç.  RU  FUS.  C.  Corporfs  lateribus  rufo-flavcscentlhus; 

•corpore  fu?ces  cit      rufo  t.ansversim  undiilato;  teg- 

minibus  al  rum  fa^^e^cci  te  .rufo    tertninatls;    subtu» 

pallldlc-e  ;  tempe  rbus  et  gila  plumi»  tectis. 

Ferdix     cambaiensis.       Lath.    Ind,  Orn. 

V.  a,  p.  6-^,  'p.  44« 
Cryptonyx    roux.    Temm.  P'tg. €t Goill'  w  % 9 

Cambaien    paRtridge.     L-ith.  Syn.  Supp* 

Habitat   in    Indta,   —   Long.   6   poil.     Rostro  fuscoi 
pedibus  flavls. 


GENUS    TINA  MU  S. 

Latham. 

Rostrum  mer^îocre.    re  tain ,    depres^um,    latius  quam 

siltuirr,     rpite     rotundato ,     obtuso,     culmine  Uto» 

exccifo. 
Narss  latcra^c;,  me^ae,  ovatae,  patulae,  apertae. 
PcJ^s   tctradactyll ,    fissi  ;     haluce    brevissirao,     Insis- 

tente;    larsis  postice  Jaevibus ,  aut  exasperatis  squa- 

matis. 
Çauda  sulla  ,  autbrevîssima  phunis  uropygii  obtecta. 
^1!a0  brèves  ;  rcmige  p  iore  brcviore ,  sccunda  ,    tec- 

tia  quar'aqjc  fastig  atis ,    brevionbus   quinta   scxta* 

que,  utraqac  lOngisslml*;, 


*  Cauda  n:ii:a\    haluce  elon-zoSo  ^  terrât  hisUteffte, 
T.   RUFEiCE.sS.    T.   Corpore    supra  cînerascente- 


74^  INDEX. 

rufo,  plutnîs  aibo  et  nïzro  transverslm  strîaMs  ;  mat- 
gine  alarum  ruresccnte-rubro;reglone  aurium  Drgra; 
subtus  dil'jte  fiave^centc -rufo,  fusco  undalato;  la- 
teribus  abdoiplnequc  cinerascentibus. 

VXtiA MBU  GUAzu.  d'Azura,  yoy.  en  Jmir. 
MerU.  Trad.  Franc,  v.   o,  p.   143,  n:  316. 

TiNAMOu    GUAZU.     Tcmiii*  Pig.  et  GaSm  r. 3, 

'  Habitat  1»  Jmer'tca ,  Paraguay.  •»  Long,  lej  po'l. 
Rostro  fuscescentc-caeruleo;  pedibus  ru&s,  tarsis 
postice  laevibus*    Ovuin  violaceuiu. 

T.  M  A  C  U  L  0  S  U  S.  T.  Corpore  supra  ex  fusces- 
ccnte-rufo,  plumls  maculls  nigrfs  cocspersrs  et  ru- 
fe.cente-albo  Bnibrintis;  remfgtous  secfjx7<f£r//5  trans- 
vcrslm  rufo  et  nigro  striai\s;  guuurc  aVoo,  co\lo 
pcctoreque  macu'îs  long-ltudlnalibui  nigrîs. 

L'Y  N  A  M  B  u  I.     d'Azara.  f^oy.  en  jfmérîq.  Mtrid. 

Trad.  Franc,  v.  4,  i>,  T46,  m\  328. 
Tinamou    Y.VAMBUI-    Temm.   P/g.   et   Galf» 

V'  âi  P'  557« 
Habitat   /«  America   Paraguay,    —   Long.  9  aut  fo 

potl.    RCstro  fasco;iridibiis  aurantiU,  pedibus  fus- 

ccscenttbus  y  tarsis  postice  laevfbus. 


•  Cauda  in  fasctam  ce ar data  1  p/u*nis  tiropygVt  oàtscta; 

haUuce  ùrey'ssîmo  hshtente. 

T.  BRASILIENSIS.  T.  Cprporc  supra  ex  satu- 
ratiore  -  olivaceo  ;  parum  nigro  tranaversim  striato; 
subtus  ex  dilutiorc  cincrasccnte  rufo;  vertice  rufo; 
reniigibus  secundarils  extrinsccus  rufo  et  nigro  trani- 
versim  striatis;  alis  infra  albis. 

TlNAMUS     BRASILIENSIS.      Lath.  Iftd.  V.  1, 


INDEX.  749 

Tetrao    major.     Gmel.  Syst.  i,  p.  767,  sp,  63. 
Perdix    BRAsiLiENsis.     Bris8«   Orn,   v,  i, 

p.  aay»  sp    5.  v.  i,  p.  64. 
Tarda   macucagua.    Rail.  J>y«.  -^v.  p.  53,* 

4;p.  9,  —   will.   Or«;  p.  116,  t.  a6.  —  Klein. 

jfv.  p.  i8. 

TiiiAMOO  MAGOUA.  BufT.  Oh^  V.  Ai  p.  507, 
t,  14.  —  Id.  p/.  ««/•  47<!;.  —  Id.  Kouv.édlt.de 
Sonn.  V.  i<i  p,  36.  —  Gmel.  7r<j.y.  Franc,  v.  2, 
p.  462-  —  iJonat*  Tab,  Encyc,  Orn.  p.  224, 
p/.  89.  t.  3.  —  Temm.  PIj.  et  Ga!Lv.  3>P-562. 

Grosse  perdrix  de  la  guiane.  fiajon. 
Mem»  de  Cayenne.  v.  a,  p.  269. 

Grbat    patridge.     Ferm,    Descr»   de   SOi/t* 

Vm     2,    p»     l83. 

Great    TiNAMOU.      Lath.    Gen,  Syn,    y.    4, 

p.    7^4. 

Habitat  !n  Gttlana  et  BrasJâa»  —  Long.  15  poil.  '^ 
Rostro  iridibusque  fuscis;  pcdibus  cinerasccntibus; 
tarsis  postice  scabris.    Ovum  caerulesccnts-viride. 

T»  TAO.     T»  Corpore   supra   nfgrescente,   clnerco 

undulato  ;   supercilils  stria  cervical!  9   gcnis  et  collo 

superiore  maculls  nigris  et  albls  consperse;   ventre 

^cinerascente,  dilutiore  undulato;   abdomWie  rufo  nU 

gro  undulato. 

TiNAMOU    TAo,     Temm.  P'/g.  et   Ga/i.  V*   3» 

Le  MocoicoGoé?  d*Azara.  P^oy.  en  dmér^ 
mértd»  Trad.  Franc*  v.  4,  p.  154. 

Habitat  In  Brasilia^  —  long.  19  autio  poil,  Rostro 
clnerascente-nigro;  irldibus  rufis;  pcdibus  dne- 
rasceatlDus ,  tarsis  postice  scabris. 


75:> 


t    S'     D     É    X. 


T     C  1  N  E  R  E  U  S.    T.    Corpore   su.-ra    et    subius  sr 
fuscescentc-cinerco  ;    vertice  et  collo  ^ubruns- 
TiNAMUS    ciNEaEus.    Lath.  lui.  Orn-  v-  2, 

P    63>  sp.  2. 
TETRAO    CINEHEUS,     GiT^c!.    5^^/.  ï,  p.  ^îSS, 
sp,   64. 

TlNAMOU     CENDRé.       Buff.  0/  .   ?.  4,  p.  5  jo.— 

Id.  A'OtVv.  é''t.  de  Sonn.  v.  i.f,  /».  4.0.  ~  Grcel. 
Trad.  Franc,  V.  2,  p.  J.6-.  —  Bonal.  T^i6i 
Encyc.    Orrt,   p.    225.    —   Tei;:ni.    Pîgi    t  GalU 

V.  3»  P'  574» 
C  1  N  E  E  0  u  s   Ti  S  A  M  0  u.    Lûili,  Gen,  Syn,  y.  4, 

p.    72^. 
[  Habitat  /«  Gutana  ^  Brasilia,  —   ''oiîg--  /a  poil.  Ros-^ 
tro  pedibusque  fusceîceiMibus,   laisÀ^  ç^ttVce  Vae> 
vibus. 

T.  V  A  R  I  F  G  A  T  U  S,  T.  Corpore  supra  lateribusquc 
ex   saturaliore   fusco  '  rufoque   irinsversim    siriao; 

[  vçrtîce  cerviceque  rigrlcantibu^;  collo  pectoreque 
rufis;  gutture  ventrequc  rufescenre-albîs;  roscro 
longo;   caiida  bVevissima. 

TiNAMOUfi    VARiEGATUs.    Lath,    Jttd>  Ormi 

%  2,  p*  6341  sp'  3. 
Tetrao   varïegaTus»   Cme\.  Syst.i  y  p,'^6îi 
jp.  65^ 

TlNAMOU    VARlé%       BuîT,    Oh.    V.    4,  A    -^ïï» 
pj.  enl    828.  —   Id.  Souv,  édtt.  de  Soun.  v.  14, 
p,   42»    —    Bajon,    A^ém,    S'/r    i  ayenne.   v     2^ 
p.    272.    —    Bon  a  t.    7*fl^.    Ercyc,    Qrn.  p,  225» 
/>^«  9c,  /.  I.  —  Gmel.  /y^iJ.  F^-anc.  r    2,  p  463* 
—  Temm.  P/^.  é»/  Galî.  v.  3,  p   576. 

Variegated    TiNAMOc;.     Qen,   Syn»   9»  4^ 
'    p.  726,  /.  6j. 


INDEX.  ?5t 

Habitat  Irt  Ga'ann.  —  Long,  ii  ^oW,  Roçtro  t  poil; 
9  lin.  Mandibula  supcriore  fiuca,  Irfenorea  bida; 
pedibus  fuscescente  nigrls;  tarsis  rostice  iaevibus. 

T.  U  \  D  U  1  ATUS.  T.  Corpore  supra  coîlo  pcc- 
tore  laîeribu  q^c  nlc^'-esceine- fjscis ,  rufo  transver- 
sim  striatis  ;  sirnus  albtoceiue- faVo;  icgininibus 
alarum  mngni^,  rcin^ibus  castancis. 

L'Y  NAMBU    RAYé.     d'Azarc  f^oy.  en  Ajncr'tq. 

Mér'td.  Trad.  Fra'!C.  v.  4,  p.    153. 
TiNAMou    RAY^.    Teinin.   Pig.  et    Call,  v.  3* 

p.   582. 
Hab  tat  in  Paraguay.  —  I  ong.  12  pf>l!,  9  lin.    R08- 
tro  I  poil.     Tarsls  posticc  laevibus. 

T.  A  D  S  P  E  R  S  U  S.  T*  Corpore  et  coîlo  siipfa  fus- 
cescente-rubris,  nigro  transversim  undu'atis; vertkc 
fusco;  guttiire  albo;  collo,  pectore  et  ventre  cine- 
rasceniibus,  saturatius  cincreo  et  nîgro  undulatis; 
abdomine  albescenie. 

TiNAMou   MACACo.     Tcmm»   P'g.    et    Gall, 

y.  3»  ^  ^^^* 
lîabiiat  m  BrasUta.  —   Long.   11  poli.     Tarsls  pos- 

tfcc  laevîbtis. 

T.    OB  SOL  ET  US.    T.   Corpore   supra  fascescente- 

lugro,  rufôqueleviter  nebuîos;ccrvice  colloque  supra 

saturatioribuS;    panibus  omnibus  inferloribus  rufis, 

laterlbus  nIgro  transversin  striatis;  cauda  brevissima» 

YN.AMBU    BLEUATRE.   d\' z^m^  f^oy. en  Jmér^ 

Mérid.  Trad^  Franc,  v.  4«  P«   I5a>  «"*•  330. 
T  I  N  A  M  0  u     A  p  11  Q.u  I  A.     Temiu.   P/g.   et   GalU 

Habitat  în  BravHa  tt,  Paraguay.  —  I  ong.  to  aut  ix 
poU, ,  Rostre  fuaccscente- rufo;  iridibus  aur^ntluSt* 
pedibus  rufis.  tarais  postice  laevibus» 


75*  INDE     X. 

* 

T.   TATAUPA.     T.  Corpore  supra    ex  rî^reiceatc- 

rufoi    verticc,   temporibus   cerviceque  cinerascente- 

nigpis  ;  gutiurc  et   collo    albls;- pectcre ,   subcu«   et 

marglne  alarum   ex     clnerasceme -plumbeh,  plumis 

fcmorum  nfgns  aibo  marglnatis. 

Le   tataopa.    dV*  zara ,  JToy.  en  àfmér»  Mérid. 

Trad.  Franc.  Vm  4,  p,  150.  is©.  329. 
TiWAMou    TATAUPA.    Tea.m.  P.g.  et   Gaâ. 

Habitat  \n  BrasWa  et  Paraguay,  —  Long.  9  âut  ci 

polK     Rostro  iridîbusque  rubris;pedibus  violaceis; 

tarsis  postice  lacvibus. 

,»  .   . 

T.    STRIGULOSUS.  T  Corpore  supra  rufcsccntc  f 

plu  ml  s  versus  apiceni  nfgro  c\tcuxs\4îlW^;  te^Tiinibus 

alarum    maculis    fiavis   et    unis    nigris    vancgaktU; 

fronte  vcrilccque  hljris;   colîo   rafo g  corpore  sub- 

f    tus    cinerasccnte    et    fiavesccr-te    urduiato;    cauda 

longa. 

TiNAMou     OARIANA.     Tcmm.  Pîg*    et    Ga!Ù 

«•  S»  P-  594. 

Habitat  in  Brasî/ta.^^  Long.  10  poli,  i  aut  s  Ifo« 
Basi  rostri  et  mandlbula  iDferiore  albis,  superiorc 
fu^ca;  pedibus  cincrascente*flavis»  larsis  postice 
laevibu^.        ^   ' 

T.  S  O  U  L  T.  Corpore  supra  fusceîceritc*  rufo,  nU 
gro  levlter  ncbulo?o;  subtus  cii»erascente-rnfo;  ver- 
tice,  temporibus  cerviceque  nIgris;  cbllo  subius  cU 
cera&cente  olivaceo. 

TiNAMUs     soui.       Lath»    Ind^    Orn»    r.    2, 

p.  634t  spm  4« 
Tbtrâo   S0C7I.    Gmel.  Syst*  i,  p«  7689  9.  66^ 


INDEX*.  ÏÎ3 

Le     SÔOI     OV    PETIT    TlNAH0t7i       Buff.    O/*; 

y.  4,  />.  2ia.  —  Id.  plmcnh  Saç.  —  Id.  ïVoïiyi 
^i/r.  de  Sonn.  v;  14,  p.  44^:  pL  130^/.!.-*. 
Bonat.  ^i!?^.  Eficyc.  p^  225,  p/.  90,/.  2* -•  OmeU 
7r^^,  Fra^ftf.  v.  2,  p.  463,  —  Temm*  P/^.  ei 
Gan.  r.  3,  p    5P7. 

Perdrix  cul- rond.  Barrére ,  France  éqùîn* 
n9S.  p.  319,  Ont»  p.  Si. 

L I T  T  L  B    T j  N  A  M  o  u.     Lath.    Geff»  éyit»  ¥•  4i 

p.   717^ 
Habitat  In  Gtâana  et  BrasUla,  -«-   Long.  9  pdlL  «^ 
Mandibula  supepiore  cineraccente,  inferiore  albes<» 
cCDte;  pedibut  fuscis;  tarsis  poscicc  laevibus* 

T.  N  AN  US.  T.  Corpore  et  collo  «upra  rufo^  albd 
et  nigro  Tariegatis;  subtus  albido;  pectore  longltu* 
dinaltter,  laterlbué  transirer^im  rufo  et  Digricantb 
strlatîs;  fronte,  cfcr^ice  tftmporibusque  et  ruffesccnti- 
bui,  nlgrb  punctatii. 
L*  Y  ifAMBU   cARAPé.    d*  Azafa ,  F'of,  en  Ankèn 

MéirH.  Trad.  Franctf.  4^  p.  148,  «•.  328. 
TiNAMou    CARAPé.  -  Teinin.    Ptg.   et   Ga/fi 
v;  3,  p.  6oo, 
Habitat  ii»  Paraguay.   ^  Long.  6  poli,  -â   Mandi. 
bula  superiorê  fusca,  inferiore  alba  ;  '  pedibus  olU 
vaceis;  tarsts  portlce  laevibus. 


«m 


OENUS  HEMIPODIUg. 

fi-einwafdt. 

ttûétràm  itnediocre^   gtaciU  us,  tédtunï,  cb-Tipresium / 
acutum  ;  culmine  in  apicem  deflexo. 

Nàrâi  latérale»,  linearea,  membpana  semi-olanm^,  mA 
nazitlae  aedium  usque  .porcccta^»     ■ 
Tëme  llh  ^  2 


7U       '  INDEX. 

Pedfis  tridnctjrli,  digUis  fî^slf ,  halloce  nuIio< 
Couda  brevi^,  plumis  urogyptl  obtecta* 
^««  brevet  y  reipige  priore  loDgistlma^ 


H.  NIGRIFRONS.  H.  Fronte trifaicfara ;  corpore 
supra  rmfesccnte *  flavo ,  teciricibug  alarum  nigro 
punctath;  gutture  flavescente;  pectore  Junuifs  jil- 
gris;  ventre  abdomloeque  alblt. 

TunNix   NiORtPiioif^    LaeepéJe^ 

Tut.Nix   à   B.ANDBAU   Noin.     Temin.    Pif. 
«<  Gtf//.  V.  g,  p,  610. 

Habitat  fm  Inàia,  —  Long,  6 poil,  Rostro^pcdihu^qvLt 
ru^tcentibus. 

H-  PUGNAX.  H.  Gurtnre  nlgroi  supcrciliU  tcxnpo* 
ribusque  albo  et  sigro  punctatis;  cnrpore  supra  ru- 
fcscente,  nigro  etulbo'variegato;  tubtiu  albo  et  nlgro 
transverslm  iincato. 

TuRNix    coMB  ATTAN  T«  Teimn«  Pig^etGali, 
V.  3f  p.  6ra. 

Habitat  /«  Java.  —  Long    si  poil,  rémige  priore  al* 
bo  marglnata.     Rostro  fiavo;   pedibus  Davescente- 
•  fuicls, 

H.  N  l  G  R  !  C  0  L  T.  rs.  H.  Gattnre  colloque  nfgrfs; 
corpore  supra  ex  fuftcetcente  -  casUneo  9  \Kiels  iliqpts 
unduiato;  subtus  cinercoralis  albo  macuiatia. 

Tbtrao     moaiCOLLis*      Gmei.    Syst.    i» 

PBB.DIX    El iG&icox*x«xf»      Latb.    Indm   Onù 
f  2$  p*  65^1  Jp»  47* 


i  N  i)  fe  jtj;  iss 

O/f.  ♦•  I»  p.  asîf  ip,  169  <•  25*  /.  a.  *-   !<*• 
8vo,  1^.  I9  p.  2&0 

LA      CAtLtB     DB     MADâOÀICÂàj"      Buff.  Ofr^ 

».  *»  >•  479-  ^  Wi  P^    rtf/.  171; 
L  B   T  u  n  N 1 1    Bonau   Ta^»  £«0^  Or««   ^.   <# 

if^.   a. 

P.    79ii 

tiabitat  /;i  Màdagaicaria»  «âk  Lohg.  61  polL  Hostro] 
pedibusque  carnet  coloris; 

H.  THORACÏ'cas.    tt.  Cbfpârè   Hfm'étiApU^ 
.  tante  •griited;  subtus  navescente;  cspitenlbo»  pane* 
tis  Digns  variegato  ;  pectore  badio. 

Tbtbao    tuzoNiBNsis.      OnieU    S^àm    ij 

p.  76t. 
]^^Bi>ix   Lt;20NtBfiii9«    Laitli. /«i4  Ois. ^ 3 j 

P>  ^56»  tp*  48. 
Caillb    db   vîhÈ    LtjçôN.    Soaserati /^0jr; 

Nàuv.  Gi^lM-  p»  54»  >•  ^g*  <^  SoBBlnU  #ill#.  Al 

Buff.  ?.  7,  p.  144. 
TuBNXX   OB   Luçoif*    lonaU  7ii^ JEa^y^. Oriéi^ 

pi  7f  «*••  5^ 
TuBiftx   à  fLAsTfLOii   Aoui«     Temm.  p;^4 

LuzoNiAir    QUAiL.    Léthi  Oèti»  Syf**  y»  4| 
/  #•   79** 

Habitai'  //f  Lftzànla.  «-  Long.  6  poU*     ftostro  pe^ 
.    dibiiaqua  grUals^ 

à  9  i 


.  ^tf  'ï    "K    D    E    X. 

Tî-  T  ACHT^O-R  O  M  U  Sv  H-  Corpore  supra  pcnnif 
ntgro  etfalro -eranivertim  lineatis  ec-allx»  margiaa- 
tls;    subtus  ex  albo  rufesceoie;   uenia  loBgîtudinali 

^'    rufe«:cnte.«lba4n.?ertlce;  superciiHf^  rafescentibus. 
Tetraq  -ui/fDiLi^usicus.      GHiel.    Sysr.    i, 

r*     **.     'P*  7<5^ 

Pekdix     ANDALustCA.       Latlu     /a/.    Orn. 

Tu  UNIX   DU  F  RI  QUE.   DcsfonUînes  ,  MeiR.^tf 
/    •         PJcmd.  dez  ,Sc^enû,  jitêm.  1787,  p.  500,  -^Booat. 
Ttf^,  Encyc^  Orn.  p.  6,  p/.  188,/.  12. 
.    TyuNix   TACHYDRÔME.     Ttmm.  P'ig.  et  GalU 
v.  3,  /*.  6a6» 

*^*    '        P*  79*  ^^  j>^-  Fromisp.  du  ^ne  v&U 

'*  ""Fabitat  M  Emrofu  jtmdalm}a;  im  Jfirica  Barharlea.^^ 
Luug.  ^  poli.    Rottro  corneo;  peaimis  niDescciH 

H.   L  U  N  AT  U  S.    H.  Corpore  supra  fusco  oigro  fat- 

c    '  cfato  subttts  flavescente  -albo ,  tectridbus  alarom  ma- 

culatUf  gula  albo  nigroque  fasclata  ;  pecterc  lunuUt 

nlgris» 

•   •  T'BTRAo     oiBRAL^ARicut.      Gmel.    Syst*   î, 

f»  766. 

'    PBrÔiX    '  OlBRAX.TARieA.        Latb.     iùd,    Ora» 

y.  %f  p.  6369  sp,  45,  —  Bonat.  TabmBacycOrn. 

^.   7. 
TuRNix   à  CRO  ISS  AVTs..  TemiD./'/f.e^Gtf//. 

V.  3i  p,-  ôaç. . 
Gibraltar    quail.     Lath*   O^js*  i^jr«»    y.   4; 

Habttat  Jjf  Europâ  Jnàatuii(tl  UAfrlca  Barhmrltê^  -^ 
Long.  6i  poil.  Rostro  nigro;  pedibns  ptIJIdit. 


H.  M  A  C  U  L  O  S  tJ  S.  H.  Corpore  supfa  rufo ,  macu- 
Us  nigris,  spadicets,  albis  et  plumbeis  vario;  subtu) 
ittfesceité;  taenia  loogitttdinall  àîba  )n  vertice;  su* 
pareil  ils  rufîs. 

TukMx     moucheté.      Temœ.   Pfg.êt  Goltm 
V.  3»  p-  6ji. 

Habitat  \n  ^Uoya^Hoïlandta.  ~  .I^eng^  5  poil,  %  IHi. 
Rostro    pedibusque.  ilavescentibust  ca^ida  br«v4s- 

simat 

* 

H.  F  A  S  C I  A  TU  S .  ^H,  Vertice  nîgto ,  certîce  rofo; 
çôrporê  supra  fusco  nigrtf  mactflato;  subtus  rufo; 
gula  pectoreque  albo  et  nigro  trairsversiiii  fàsciatlsj 

TuiNix    »AYé.    Temm.    p;^.  e^  Gtf//..  «^,jy 

■••■.•■" 

.  •     •      • 

Habitat  tn    Imulit  PkWpptniu  ^  Long.  5  ppll.  ftos* 
tro  pedibusquc'fiAfts. .. 

H.  HOTTENTOTTUS.  H.  Vertice  nlgrcacente^ 
rufo  maculato;  gutture  albo;  corpore  lupra  et  sub. 
tus  albescente-rufo,  nlgro  rufo  et  albeaccnte  macu- 
lato; ventre*  iino  abdoœlnequc  albescentlbus. 

TyRNlX    HOTTBNTOT.      P)g.    et    QaU.    r^3J 

Habitat  inJfrlca^  Capîtê  BotmeSpeU^^  Long 5  poil, 
Rosrro  fuseo ,  pedlbns  flavit, 

finis; 


mm^ 


E    k    tt    A    T    ^ 


Pag. .  I.  figne    9,  <kns  vastes  fittz  «Un»  le» 
^—    6.  — —  lo.  anne&iix  ll$0z  d'aniMauxA 
•^— ^    S»  — u«     ;,  coilifonda  yixez  confoDdit.. 
i^—  14.  .. —    5.  les  tuez  la. 

—  37«  — ^  *5-  pouces  fitez  pieds. 
**-*  49*  ^-—    5»  vfirgt 7/f «  vingt- huîc. 
•—  58-  — — *  ï«'  «Imcnt  llsiz  ais^meae. 

•—  78  et  80.  ligne  4  et  «3.  pi.  Anat.  6.  nset  pi.  AJiat.  f  * 

—  Ç3.  noté  Ç/^  çjiutax  page  60. 

— :.  97.  ligne    %.  les  ubs  des  âsez  let^aoS  p^és^  des. 

^ — 114.  —-fa  14.  sè<^e  Usez  stérile. 

»— 2or.  ...^14,  sci^e  pennes  /^^d-r  dix  •haït  pennêSé 

•-^aic.  -•—    4.  quatorze  Usez  seize. 

— ^2a6«  — *»  a^.  seize  pennes  Usez  dix -huit  penliet^ 

•^-ta|7.  —.-p.  19.  YedontéÉit /fr^e  rcd^ni^nr. 

—  238.  —• ^     1.  défaver  i?i#«  df fth'Cur; 
»— aéo.  -A —    7#  n*est  //mz.  n^est.  points 
•-—29  t.  ^7-  la.  péronnées  Ihez  ^péronnier» 
■— ao2.  ~^    2é  rintdrleur  Usez  l*extérleiir4  . 

—  304.  -7—   .1.  jusqu  îhez  jusques. 
*-^366«  •— «*    7*  suivi  //^ez  suivie. 

-A^aèS.  -^ — '13.  BUfTon  le  l'tséz  BUâbn  est  lé/ 
i— 413. .-— ^  15.  gtise  /?x«r  grise* 
r^4i9«;*«*^  ;d«^'Af^  gr6%\iîsez  Éétconrt^  gr^v 
-— 432«  — —  2g    Carcurada  ii^et  <Cartuvirdt. 
...^493.  «.«^    5.  les  du  tems  /Isez  les  ten»  da« 

._523. 2.  r>sen  Usez  grisea* 

,•.^573.  ^ —  15^  distructs  /Isez  distrlcta* 
^—6x4*  — - —  i|-  cos  ifsez  coqs»