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u^i :
^
A://:ftJ
HISTOIRE NATURELLE
GÉNÉRALE
DES
GA JLLINACÉS.
w A
PISTOIRE NATURELLE GÊNER ALE *
ps s
PIGEONS
B T D 2 8
OAtLINACES;
PAR
C. y. TEMMINCK,
PlRECTEi;^ DB I.A SOCIÉTÉ DES
SCIBNCBS A UAnifEU, ET MBMBRB
PB PLUSIEURS SOCIÉTÉS D'HISt
TOIRE NATURELLE.
ouvrage en trois volumes.
accompagné de
?LANCHES ANATOMIQUES.
TOMB THOISIÈMB.
à AMSIÇRDAM,
*^» 7. C. SEPP & FILS^
c% à, PARIS
iin G. D U F 0 a R^
1815.
I l*Isitpr|BKrle de ■. o. b&odwee, torcnftceg,
SI*. 7» à .^Awterdam.
« •
i
GENRE PAU XI,
CARACTéREi isSENtlÈUS^
» «
PAUXI A PIERRE*
Faux! galèata. Mshii
L
n'est point comme le dit Mh de
Buffon, un oiseau stupide ; s'il à les mœurs
douces et ûmUières lorsqu'il est réduit à
la domesticitë , il conserve dans son état
de liberté toute lei fiicultés nécessaires, pour
ce soTistxake aux poursuites des chasseurs: il
est possible que dans les lieux ou riiomme
ne porte point ludrituellement ses pas, comme
dons vaste forêts qui couvrent l'Amérique
méridioBalc ; les Pauxis et les Hoccos se lois*
Beat Adlement abattre i coup de fUsil; mail
dans \es lieux voisina des habitations , ils y
sont devenue aussi âroucbes et aussi rares |
Tome IIL a
.^' ^'
a -.- HIS-TOIRE
que tous les autre» oiseaufc de ces contrées.
Le Pierre sTiabâue très facilement à Ta domes-
ticitë , il suit son maître , ]ui prodigue des
caresses et a dans tous ses mouvemens, beau-
coup plus de grâce et de légèreté que le
Dindon ; on le nourrit ainsi que tous les
Hoccos ec les Pénélopes de la même manière
que les ivolaîHfs de basse-cour, et pn. traite
leurs maladies .comme celles de ces oiseaux
domestiques.
Suivant le témoignage d*Aublet et de Fer-
nandeZy le Pauxi à Pierre niche à terre comme
les faisans, mène ses petits et les rappelle
de même: les petits vivent d'abord d'insec-
tes, et ensuite, quand ils sont grands « de
fruits, de graines et de tout ce qui con-
yieojt à la volaille. En domesticité et lors-
qu'rdle est bien acclimatée, la femelle mène très
bien âes :petlcs, mais il arrive souvent qu£
U ^plus grande . qiumtité des œufs $ont clairs ,
et ceci ne provient qpe du peu 4e liberté
<lu'on Âowie à ces oiseaux ; eh leur ëjointant
l'aile et leur laissant un rraste terrain ombragé
d'un coté, à leur dispo^tion, les couvées
xéossirott très -bien.; les. ceufi ^ont' blaoca
D B' 8 P A U X I S. I
4e la itos$e\vt de cduz du Dinâoâ. On
poun eqiployçr la dinde pour couver et
eondaira les jeunes piems « la durée da
rinculHitioii iunt It même çbec ces etseaus^
Les petits sont couverts d'au duvet brua
•C le s^db9 qui doit sonnooter la %(t€ ti'e«t
pomr /apparent datts le premier âge, après
■
41 pfÎ9ii4fc niue il'» se montre par on petit
tu1>crcale^ qui i^rossit à mesure que Poiseau
avance eu afip; le mâle et la ftmellt la
porfôiit ^gideo^ant^ il est seulement moini
grand dkez ia feitielle.
La longueur totale du pierre tâflle est d#
deux pdeda dix pouces ; le tarse a quatrf
pouce; et demi , sa taille égale celle du dindon
domestique; le bec est petit court et très
courbé» sa longueur depdts la partie emplumée
oit ica Tairàa& «Mit lycées est d^un poucei
k globe qui Je surmonte est adhérant à la
tese de la mandibule supérieure; ce globe
im cette pierre^ est dans ïes individus aduU
tes de substance osseuse^ couvert de rai«
nmes qui ressemblent à des ramifications}
dans intérieur qui ast vide» se trouvent
des Mlulet qtfappatament Teiseau a la h^
ê 2
4 HISTOIRE
culte .de remplir d'air, par le moyen d'uile
ouverture , qui correspond avec l'intérieur
du bec;, cette pierre a une^ forme arrondie'
dans les jeunes, dans les vieux mâles elle
â la forme d*une poire renversée et est
haute de deux ponces et demi; sa couleur
est d*uQ bleu livide ; le bec est d^un rouge
de saQg. Toutes les. plûmes de la tête et
du cou sont courtes et veloutées; le reste
du pluma|;e à Fexceptioff de Pabdomcn^ est
d'un noir à reflets verdâtres^ mais chaque
plume est terminée par \xxt cercle d'un noir
mat} les pennes de la queue sont nôtres,
terminées de blanc; l'abdomen et les cou-»
vertures inférieures sont également d^un blanc
pur ; Je9 pieds sont rouge» ; les ongles
jaunes^ et l'iris brun. Le plumage des fe«
melles ne difiere point; les jeunes ont des
teintes bnmes. et rousses.
Outre le cri très fort de Po^-hk^ il fatt
encore entendre le bourdpnnement sourd
dont il a été fait mention dans le discours;
la voix du mftlc comma celle de la fe^
«
melle se fait entendre de loin et est très
sonore. Dans le mâle que j'ai disséqué.
^.
DES F AUX I S. is
i& tiOQvé les sinuosités dt la trachée telles
i:}ueLathBm (a> les décrit. La trachée après
^voir suivi Vcesoçbage jusqu'à TouYerture
àa dioraXy monte sur le grand muscle
pectoral droit» à quelque £stance de la
crête au stcmuat , 'continue lia directioa
.SOT toute la longueur de ce muscle, y
fomie une conrbure . en passant i la
distance de deux lignes / derrière le sternum
sur Ja tsnique qui rçdeot les entrailles^
-se . porte de la longueur de deux pou*
ces un quart , sur le muscle pectoral gau*
jEhft, y fiât un replis du coté du sternum »
pssse de nouveau derrière cet os au
dessus de la preoiière couri>ui« -, s'y replie
.de nouveau , suit sa érection sur le 'mus-
cle pectoral droit à coté de la crête du
atenvum , tx, ^ç^sse sar ' Im clavicule droite
. dâJDS la cavité du thorax. De chaque coté
de la trichée est un muscle , qui sert ft
(jf) Tafuaethns of the fJgMea^ soeUtf Vé 4 ,
f. 101 0f p. 126. i. II. /• X 0# a. 7of0Z fW'r
■
M«m» aet, 4n tdnu am, 1760. p, 176.
93
tf . lHIST0l1t:£
râlotigèr en à la' ra(K>uroir; le tube eât ad^
liéract . dans toute sa ipngu^ut aux oluscles
peotireiiiUc, par un tiaiu cdlulaire très •'fin;
il. est : imméàU^temçnt recouvert |)ar la
pOMi Le Èryox ififëriéur et supérieur ^
ne différent point de ceS' mémos parties
dan^ les Paons , inais un sbeM très appa^
rant^ se troi^re au fond du l^ynx supérieur
à louverture .de ^la glotte. Le tube de U|
^ractufe e^t cotaposé: aooeàux niindes ^
^scana- U| une . des autres d'environ ' deux
lignes t. Fesp^cô entra chaque amieati âSt
membraneux. Fojet ta ft. 4. àts figurn
fnatomiqutSk
L'on ni*a assuré^ qye la femelle du pierre
41 la tracl^ée paj^eillqmcrit ^ conformée k
celle du mâle; mais^ n^ayant -jamais eu
peoasion de disséquer une femelle . de cette
espèce^ je ne puis garantir cette. arieitfftH.
Le pierre habitç çq i^tac de navale «u
Mexique; qn eo voiç de priytfs dans les
ménageries des fploniesj le plus granc^
ïlorabrô des todivlduà Im|>orttfs en ttollande,
Yôttàiéût de Ctirâssoiuw, •
Ce PâUki fdt partie dç pion çabinçt.
Jai cBCorc t» uoe brile préparttiob de
roisioe dç I4 voix cU{ cet oisem, . âtns
la coITecticii anatomi^e de rUjiLycrsité
de Leydeou
mM „ *m
•4
H I s T Ô F R E
*•""■'■ ■■ 'li . I ' li--^ w-,. . .1 , >— ,
?A^MMiX%
Pauxi MItu; AftkK
* « ». â
T
. J- O0JOU
Rs comfondu avec Ip Hqseo Miiu^
foranga, le Pauxi de cet article i été indiqué
par les naturalistes Français, comme -une
simple yariefcé accidentelle dans te Mate dci
cette espèce de Hocco; Brisson en parle?
très sucdntemcnt comme d'un oiseaux qu'il
p'a jamais vu , çt tous les auteurs ses
contemporains . ont mieux aimé le copier ^
que de s'^surcr par les récits de Marc-
grave et de JonstoHj^ des di-ssçmblances
bien marquées, que ces auteurs signalent.
En effet, Jonstop (a) donne une description
exacte et détaillée de cet oiseau, sous le
nom de mitu , dénomination sous laquelle
Marçgrave rayait déjà fait connottre.
Le mitu n'est point \m Hocco , il porte
tous les caractères que j*^î étatbli pour
(ah Jviumm p. 153. avec une mauvaise gratarê
I. 5l« Mîtu Mntu.
D IB s P A U 3Ç I-S, i^
qioti Geare Pa^^xi; coipae çolui de Tarticli^
prudent; il a $ur lu })a$e du.bçc uu^
rJeVatiojQ cornue i formant une seigle . et lAémf
pece avec Ja. mandibule sup^riei^c; ^es
Mnnes se tr oi|vent placées à I^ ha&ç 4e
la maxvâibajie ,5upérieuro.». derri^e cette .p^r
\\ib»ance^. et sppt Feco^vQrjDeS: en partie pji]:.
Qoe membrane garnie de petites pluçies^
enfin, le mit^ est uq y^fritablp Faux! (&}«
Cet oiseau tneaf plus, rai(e dan$: les eal-^
l^<»is dliiscoife natureile/ qi^e le pierre^
reçoit tfg^ement . d|ns ; les , v^éMg^^s • de
Hollaxiâe;. :1e aenl individu, .vivant qv^on
7 ait m, :» trouvoit 4ai»J:la. b^lf^ .JH^;
aagene de M. Sacfcer' pté9 de fat, Hiiye^
ii y a v^u plnsieurs^ aoné^^ ne ;nV|(int
panrenu qu'après qu'il eut ^t^ . drc«s^^ ; jk$
n'ai p\si me procurer la aonnoi^sance. d^.ae^
farties intcrnçs, et particuliereifient.de ççllea
de L'organe de sa, voix;, j'ignore $1 la
trachée de cet, ois^u .. Croate dos r$pli$
extraordinairea.
Le micu ^est moins grand que }e
rr
Cà) "Voyez le contour du bec de cet oisetUf
*«*» là pi. 4. fi8.'S# "
fb H rs TO I RE
fti^ longueur totale est de deiix pieds cincf
pouces; le tarse ^ trois podcesi huit lignes;
ti mandibule Supérieure du bec â xm pouce
unt tïgne AM 6a plus- grande largeur i
Ut longueur depuis là partie émpllimétf &S
tes narines éontpcirc^eB, jusqu*â son ex!-
tr^mit¥^ porte un pouce sept lignes/ La
ûtétè de la matiF^uIe supérieure du be<^
dans cette es^cc/ iTëlève au-dessus du
eraâe> se forfii^* p^ l deraiit ctn arrdte
ti^enchiante^, et s'tflârgit à sa base; sur lé
ftbnt* i llnseftioii 'du' globe corne du bec^
$*ëlèivt tiûë toillb .di!f plinoes .droitxs^ qud
l^ean à la'faeulà^ âe redrestcr .en fiinn^
4(^^)mppel; Ak €ét« la région.* des-/ yenx et
touto' la ' parti* Supérieure du èou, sont
Couverts ' de petites plumes velootées ^trèff
é<^urtes , elles sotit d'un noit laat ; to&t
lë*- reste déd parties supifriourcSy m* poitrine,
le véntré^vics cuisses ^ et les plumes de
te iiuppe sont il'ua noir à teûeiB violets»
et pourprés ; chaque plume est bordée par
im 4Xrclè étroit d'^un noir mat; la queue
porté les mêmes teintés que * leff' patflCff
# lit
supérieures , mais elle est terminée de;
- tf-lS PAU XI s. - "Il
b\aiir; Pabdoibesa et les .coavertttres litH^
ticarcs de la queue sont d'un roux marron:
£OuC Ip : bec est d'un rongé; brillant;
Tins est noirâtre et les pieds sont d'un
r
roDge -brui!^ * *
\a jcnncs^ ont le bec moins 'rouge et
IV/^vation de la crête de la mandibule
gup^riebie'j e*t jmdîà^ fUnd^.^ : ^ f
Cette espèce se trouve au Brésil; M«
le Comté de Hoffinaiitiiegg qui a fait
voyager un naturalistes dans cette partie
ùç l'Amérique, en possède plusieurs ini^v^
4as-^ celui ^ue tfès réSAntocnt il eu&^lk
çompUdamce de me fiiIre'ptr^iteair^rresâemUe
en toot k Undividu qtai . faisoit ïléja pirtttf
de moti cabinet i ceint dont la dépoutfto
«at GOQtetv#e iiu muspum de ^ Taris; idiSiro
sevAemcfit ^ et qxilî a lextrén^të de»
pennes CBadate^ d'un rott): « marMn ; . mt
individu est uft jtune ^ u maiMlbule ^pétimn
lie son bec A'étant p^lnt ' enitore foriaée^ '
I . kl .1
GENRE HOCCO,
♦ " • . . .4
• CARACTÈRES' ESSENtlELS,
jpiscours V. a. f. 4^9^.
HOCCO TEUCHOLI.
Cnx, glol)icefa« La$h^
« • •
1 1 • < i
m^
ors avons ':.YU> que les caractères; cs^
seijytiels/ propica ;fl0x espèces ^qui. xsomppsciit
te -genre Patoiy'^ pd^ttculièremWit ilcenx^ qui
détendent de la. forme , du |)ec*et de .la placb
qu'occupent les:, narioes, . différent- obcaucoup
de0S les Hoccos,. J'ai fait obgcrvçr aussi^
que les Hoccos si faciles à apprivoiser, ont
subi par ce nacoiel enclein i| la domesticité;
des altératlooft . marqiiées dœs les* couleurs
de leur plumage; particulièrement lorsque
Phomme en les faisant produire sous ses yeux ,
en a dispocé strttânt'ses^ cfaprtces; leur pluma-
ge a pris alors des couleurs intermédiaires.
LBS MOCeOS. ij
p^t la n^scssité où plusieurs foison s*cst trouvé
T^dait, de réunir les espèces dtfféretites , iie
pouvant se procurer pour leur propagation »
ées individus soit mâles ou femelles de la
mémo espèce ; et le naturel si facile à domp«
ter des Tioccos, s'est encore assujetti k cette
coD&sznte. Des individus nés de ces alliances-
jllégidmes, un grand nombre s'est trouvé
infécond, d'autres ont été fécondés une
seule fois 9 :et n'ont jamais produits depuis;
le plus petit nombre a produit tantôt
des in^vidus semblables à la mère, et le
plus souvent, décorés d'un plumage nou*
veau, tenant à la fois de Tune et de
faatre espèce
Cette fécondité dans les Hoccos nés de
ces aKianccs illégitimes, n'est point ez«
elusWc dans ce genre d'oiseauit; Tordre
des Gullimtes nous fournit dans d'autres
genres, les même résultats: Texpérience
nous montre semblable < production , dans
les difiérentès espèces de MSSLûSi j^ai fait
vdr également^ que plusic^urs. de nos àiSé^
rentes races singulières {de «'Coqs et "de
Poules, qui dcoos jours se' propagent en
14 HISTOIRE
pli)s ou moins grande abondoace , doivent
l^qr origine à des cm$§B $embUbles; et.
je çrojs avoir prouve' ^^lairement ^ que toutes
Cfis diQërences bien na^rq^id^s^ que dou$
tro^vQjns dans les formes^ dan^ les naltw^
dc6 plpmes et dans lea couleurs des dHU
iffrentcs r^ces de ces oiscaiix dotnestiquea ;
ne doivent plua être attribuées à des
Qtuaes gui dépendent du climat , de lu
localité ou k celles purement, acçîdcntelleii»
No^ ne croyqns pliis de nos jours ^ k cet
^ipéccs uniques seutes crées » dont iei
d^^scenc^nts en se rependant d^ns les difil'-
rentes contrées du globe ^ sous les influer
ences d'un soleil brûlant^ ou parmi lei
gtocoa deiB pôlfs; nur^^t produits ces dis«
seiQblœces si blicn . prononcées^ que nou$
TArpiwons iconstammient dans chaque in*-'
Aivlia de la mémo espèce. Cette fausso
MéA mt rifluence des climats, . est trop
bie» iàmxifi de nos jours par le flam-r
iNMu 4e Tamitomie et par les découvert
ttf noaveUeSy pour (qu'elle puisse encore
crouTer i?ftmi ïm&% des partions,
r Jl xés^te- â0 ise que je viens 4t dire
DBS HOCCOS. «5
au sufet des Hoccos, que les oatura-
H&tes, ea écablismt leurs observations sur
dte individus nés dans Vdcat domestique,
fions ont transmis sur ces oiseaux des
descriptions peu exactes; la plupart des
îaâividas qui existent dans les cabinets
inâstoire naturelle, sont nés en domestici-
té, et proviènent des ménageries d'Angle-
terre et de Hollande ; où ils ont
5qIh êes altérations dans les couleurs du
plumi^e, par la suite des alliances illé«
gîcimes. Il n'est point surprenant délors,
que les Hoccos sont si mal décrits par
les auteurs et q\ic les espèces aient été
confondues. Je vais tâcher de les distîn^
faer, en les faisant connoître diaprés des
iBdividus de ces espèces nés dans l'état
fle «cav«y6^s; î'mdiquerai à chacune d'el-
les, les descendâDt^ à ^ plumage ^varié' ^é
j'ai eu occasion de voir vivants' dans les
ménageries d^Angleterre et de Hbllande ; * la
synonime^ pour autant qu*cllc peut être
habite avec trredsioii; se trouve dans l'In^
Sjil ternwie ce volume. - "^ '" *
'Los mms qvie ^ous eonservons^atix' troUs
i< HISTOIRE
cçpècca de Hoccos (les seules qui sont
bien connues)^ sont ceux indiquées par
Fcrnandcs ; ils me semblent à préférer'^
car - ce que , ce sont les dénominations
usitées par les Indiens de rAmdriquc. Je
rends seulement le nom du Hocco do
cet article plus facile à la pronondatioa
Française^ que ne l'est celui du TecuochoUt
des Mexicains.
, Le Hocco teucboli est une espèce con^
stante , dont le- mâle comme la femelle
se distinguent par un tubercule calcux^
globuleux et de la grosseur d'une, forte
noisette^ ce tubercule est placé à la base
du bec vers le front } il est recouvert
Ainsi que la base- dos deux mandibules^
par une crire d'un jaune vif^ immédiate-
ment autour de reeli est un petit espace
noir,: dénué de plumes;- cet espace esc
s^aré. de la cire 9 par des plun^es.
BviSbn confond < le teucboli- ayee nôtre
luituporanga ; deux espèces différentes , mais
à, la vérité très rapprochées > lorsqu'on
les considère superficiellement. Son hooc9
ftisan de£^la Guiane des pL cnU i6^ est
bEis Hofccdà. tt
ti -viAîtable tcuchoU, ainsi qu'il eis't lâcil«
de s'en conVaîhcrê pat Ite tubercule j«un*
çu^ y porté ce Hocco '; ' cette planche " a
toujours été citée tomtoe syridynfe' ivecr' te
Hocco Tùituporatiga; je signale 'enèofe COrame
des représentations plus ou nroins correctes
dtj teucholi; là ï>latithe ' '(fes flguîfes 'enlu-
tninécs publie'es à Florence sous le titre dà
à'onà degH tjcceltt, t^'oi^eau y est' réprésenté
sans quéué); la planciie 'xi' Edwards n*. 395.
ffgurc i; et délié d'AilMn ^ volume ' '2. "table
Ji. outre céâ figiircs , je féùnis i èette
«Àç^ce, te Hocèo "dé"" CWàSsou«r ' où- tréi-
zièîï:-^ faisan dé Bnséoà. ■ "^ '
te teuciioli mcsiifô ià 'ïotaVité troiâ
pîcds; le bec a un poûie dix lîgnés, et
lé tarse t^uatré podt'eï trois* lignes. Lt
base de \a lùanaSBuic; jsupérictlre * est mi^
tnontéey^ane excroissance caleuse, de forme
ronde 'et de la grosSeuf ' d'une jbrtV lîoî-.
• • •
sétte; les narines soilt percées fen avant
et aa dessotis de ce tubercule, d'ans Û
cite jaune qui jfecôùvrê la base du hièi
Ja hoppe qui surmonté là tété, a toUfei
le» pluÀjes Contournée^ et frisées, ^iJlu»
Torm HZ f
largçf p*f le haut. :.. qu'a leur originel tout
le, pluinaçç, dç, l'9|se^? ^t d'un^, bca» nojx
Iiistré .dç^.vcr4âtrc;.«cnlement rabdomen,; les.
coovcfturefL ii^((Wci^r/îs de. la. queue et le,
bout dc| pennes dexelte--d» sont d'un blai^c
pur; l'iris est. d'un .brun marron, le, bec.
et les pieds sont . de couleur de corne
noirâfre.^
La vieille femelle, ne diffère point du
vieux jnâle. Les jeunes de Tanij^e, n'ont
, > «.» • * , * ' '
qu'un,e très-pittite protubérance à la place
ou li; tubercule i^lobuleux . doit se former ;
leur , plumage ^ dont > le fond e^it d'un noir
mat, porte des rayes., transversales blanches v
les ' plumes de la hi^ppe . en portent . de
sepiblables., Ces .rayes transversales, dispa-.
rqissent ., à , mesure que ToisçaH avance, en.
âge; après, la seçpxide, , nwe. , m disparoissept j
cntliiremçnt.
Ce Hocco. dont, il existe, ^ encore, un.,
individu mâle .vîyjmt,, dans une m^nafçrie^
près de. la Haye, s'est accoupjé avec des,,
femelles bâtards du Hocco coxolitlii dc^
cette alliance sont nés dans le courant de.,
Tannée dernièrç, deux Jeunes d'un noir mal ^
C . . '. . •. J
\€ttt' de bmnV' a^C-'^'Ainâf hfi^ rUffl^'
db noir et de blanc ; l'abdomen rMaK&èV
la- qibeue' ndfire " ttlknlBl»^ dS Uaid^Y têât
te!'K5te:^'tbrpftimag#*C0ttpéVdè^ blfidî&T^
tnnsvéirsirfbs iblttcta-/ ir '4>al8^' dii^ bé«'
:ytaQ!& tubercule et les tempes garnW dft^
/>Ame& I/individtt figuré par Albin vol* a*
tab. S9. est probablement aussi lu sem«
.\>\ab\e bâtard^ produit par des femdlea du
CoxofitiL n porte sur le front le globe
caieux > son corps est varié comme li
bâtard que ]t Viens de décrire^ mais sa
<^vLt;ae noire, porte dés bandes transversales
blasdies ; cgT^ttèJS^^ juj^_ e$t ^jîomnittn aux
jeunes de toutes les espèces*
Je n'ai point encore etl oécasloft de
disséqjaet le Hocco teucholi ; cependant , au*
taait çne je ptAs itftn assurer^ en suivant
i l^extériêur Je conduit de la respiration;
il me Semble que le tube se dirrig:e sur les
mnséles de la poitrine^ apeuprès éomnie dans
le Panxi à pierre; mais les cirConvoItitions
qtit la trachée fbrme sur les muscles
fwctorauc, ne se laissent point jufer sur
PanimaJ vivant: Tanatomie nous apprendra
a» . HisjoiRS : •:
quelque jour, la vérité sur «ecte rbiatiiffr
intéressante. i *-. - -
Oa vok au inuseuB de Paris-, un Tieux.
individu de cette ^ajpèce-, le, même, qui,
jadis a vécu dans la. ménagerie du Prince
d:Qrangp., ^
l'y ^ i^« »
f • *
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D El5- HÔ^ CO & SI
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HOCCO COXOLITLI.
Crax rabnu MIkK
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p.
AU des observations faites sur les in«
ffividus bâtards du Hocco mttuporangâi; le
pAus grand nombre' des naturalistes a méconnu
comme espèce , le beau Gallinacé qui fait
le sujet de cet article; Vautres ont pré-
sumés, que la poule rouge des auteurs,
ëvo\t \a femelle du mituporanga/ Le fait
est. que le Hocco coxblitli est une espèce
constante , dont les individuis ' vitant et
liberté, se reproduisent avec les mêmes
couleurs répandues sur le plimiage et ' portent
constamment \ca mêmesr disparités , qui les
distinguent du teucholi et du mitupofanga.
Le coxoliâi difièrè* des deux espèces
nommées , pat le roux . marron de son
plumage , par le blanc dé la' partie su-
prieure du cou ; il s'éloigne du teuclioli ,
cncc qu'il n'a point de tubercule globuleux;
irt * ûu mituporanga» par la région des
loîgne t'il également de l'une et 4e Tautrc
«espikce; 4»v td^ 4tnu*S4»fs 149 Ja i^ifa^Ve .
dont le eours ne m'est point suffisamment
ç*./ j. « •►%
connu. Dans deux fetàelles que i'«i disse*
qaé, le condoit 8tileii~ ne formait aucun
if.«!l#-: ^^Ç« ^?i«^'« ft.^V^ dij^î^tt ;es
.»^ ^s ^utjT^ , çpjffm^ da^s .\e P?\»xl à
pnt nous . jippijir^ ,^ur. . l'or^anfi de. la y.o;^
^ cç^î oi^u. Ll^,ci^r du co^oUtU c^
j|>l«nçl}e, trèf Suçcufenîç eç ^'un _^,out eç;.
fcs ïjpcçps, ^fi^ Paujjç ç^ <Jpç Pjlpflop^,
Le ^œoo de cet aptiple, ét^n); r^inçdsr^
copme espèce' d§i}s '? ffîJPÇf^^f^F^'f!? !^??
cjscaujc, je crpif q}^ gst SP^Y.é'*'? ^«
pmpr^odrç |g , vi^içf tioij^ sijl^antes, <|^$ ^
syiiopyoUe ; d'abord , le JoxfjUfU dj? fff?
."îP!^e». Cbap. ijQ. f. asi 1^ ç<)\ïlg fpiiçp
d'^bin, qçi tfiji^^ 19 p^j de, jtei^ce «^^
DTE s iio'cct>s. 'as
*tâb. 6Zt 'qdi est uite fônseUe, cèntervaQt
"^ Jean -âge, 'tes \k6aiii tnàs^eréHt» "sur
ft quelle; Cifin "çotame bttard du coxi«
liai produit 'par l'iâlUalice iUifsitiinfe avec
fc ^MlmpaAnila; té Hôc* figure par Mi'^
'Bufbki jtoMcfie lijf; la varlëté du Hoccô
'«xr par Soutdoi", édition de BulTon Yoluaaic
<F« plancfic 47. fis- ^ et le Rôccb da
V^tou ou iËâeiÊiitie faisan de Brisson.
Le IRààto ccÂolîtli primitif et adulte »
est de 1i tsÉle âh Dindon» doût il a lés
^riedîB robustes et mùttculeux; le bec grand
et fort, la ttuppe très gipSande, très touftife
'se dinigésmt soit Vobcipût et sut la pâr^
tte postérieure du côu; les tempes cou*
Vertes de petites pltiîàiç^ » qiu s'étendeÀt
JQsques SUT la base du bec.
Ijsà \oTifgaLet totale est de deux pieds
dix où onze poticet ; le t^se à qtiatre
poutés tini lii^ea, et le bec long d^un
|K>iiœ âtx litres, m toge à sa base èvk
|)oùêe taxer llghe. li htfppe très. toùiÉué^
%Bt 'composa de plumée dont les plus
loi^litSs ont quitté ^bucesr, élleé soni rar-
Ijâ |w le biyiii c^toùrnëâ et Aisées
b4
M ; H I5,T:pIJ[lï:
Jeur origine ; ^ noire 9 ecksuitf . qIIqs
ont un . graod' ^es[mce . -blanc et toutes
^ont terminifes de iioîr ; 1q fronts 1(^
cotés de la - tête et le haut du cou,
ont des plumes d'un hUinc pur, qui tou-
tes sont terminées d'ua cercle nok;^ la
poitrine^ toutes les parties . supérieures çt
J9 (jueue^ sont d'un tQux de rouille ou
roiigcâtre^; toutes, le baguettes spn: d'vm
brun noirAtre; les parties inférieures sont
d'un roux plus cl^ir que les parties su-
périeures; la ,çire du i)eç esc foncée; la
base des deux mandibules çst de couleur
de cornç ec Ici^r . pointe est d'un blanc
. • • . . '
jaunâtre; les j)ieds sont coijlçur de çorçc.,
et l'iris brun foncé;., tel est le plumage
uniforme des rnàles et 4es . femelle^ adul-
tes. Les jeunes bien plus élégamment va-
*
ries; n'ont point dan§. leur première ann^
Içs plumes , de . la, huppç contournées lii
frisés . elles \ sont droites et yariées de
^ -^ t ^ , . ^ i**i « ^ - » •
roussâ^re, de , blanc et de. voir;, .^çs cotés
de la, têtç et ie , ha\it du çou,;.onjt plu?
de noir que de .^ blanc ; . tou|tes les ^ plume;
dqs i^artiçs supérieures aifsi. quç Içs pÇRi;
r* -
DES Hoacros. ^5
lies * la queue , portent de t larges
lMm*s transversales tfun bîanc ronsgâtre;
ces brades sont- accompagnées de chaque
coté, par une raye noire; la queue est
tenuinée de blanc. Cette bigarure dteparoît
WccesAvcment et suivant que Toiseau avance
en ^i apiès la première nnie ]cs plu-
ioes de la huppe commencent à se con^
tpumcr et à friser, et les bandes trans*
versales se réduisent à un petit nombre; il
n'en reste que quelques vestiges après la
seconde mue ; cependant il -arrive chez
des bâtards que j'ai yii, qie ces ves-
tiges de rayes Itransversales , continuent à
exzsrer après p/usieurs m^^^^
Lorsque ce Hocco s'unit avec le Mitti-
porange , il en naît ua grand nombre
d'in^Nlàus mulets; d'autres se reproduisent
;ïyec rane ou rautrc des espèces menti-
onnées; le plus souvent il nait de ces
^lîances, des races dont le plumage tient
des deux espèces- souvent ce plumage
^arlé est plus beau, que l'uniforme livrée
àps àcux types. Dans le cas où l'individu
Wcvd ttiat le plus du Hocco coxotttli;
>^5 H rs^T 0 m E
•>aIq^» -les j^moostde la huppe et celtes la^tête
. $0At comme ^^os ctt obmi primitif; le cba
«»}a poitrtee « uiie partie 'du des toht ^'iin
'^jbfau noir; la qticue Pest en wut'du'en
faFde et tout le plumage des pfi^tftfa «ti«
i|itfrieurfi8., tsst plus ou. mcdns >fôiité ou
jjKdrâtre ; ua ipafeil oiseau est ûgûté dàhs
ja pkuDcbe ^^. de Bofibiu La wêyeg tt
ies tacdies varient encore à l*ifll!ne ïufvaht
l'^Q rdea individus.
Plusieurs faiAvidus dlffëramflte&t Taries . font
é
partie 4tt cabinet de M. Raye et dû mien.
J'ai bit parvenir au muséum de Ftfris un
coxofitli de race pwe, conservant encore
du jeun âge » les bandes traiiBverssles sur
la queue ; et un autre ^ le produit du
•mituporanga et du coxilidL
D £ s ^ O p.Cp 5. fq
•i "ii'i .rr ..vil .ri .'l'U'osaa
JSfOCCO MITUPaRANGA.
Crax alector. Lath.
Iv
■gf^ygffWU Ml M III I l'H
fi Hocco le plus souvent apporté Tt»
Tint en Europe , dont les dépouilles nous
fsrneimeiit en plus grand nombre ^ que de
celles des autres espèces décrites , senfbk
0?cir paru aux yeux de ceux» qui u'oii^
vonla îeconnottre qu'une seule espèce de
ces cnaevsx, comme le type de ces variétés
éDwnérécs par les naturalistes* <^udquc6
sntcurs (a) , oot même cru voir dans
ces variétés 9 celles du mâle et celles de
la fçmelle; comme tel» le Pauxi mitu a
figaié *jusq\)r\c\ dans la liste de variétés
4u mile, et le Hocco coxolitli a été
considéré comme itne variété» dans la fe«
pelle de nôtre mituporanga»
Le Hocco' de cet article est une trol*
alèmt espèce constante» plusieurs individn
a« HISTOIRE
lirsnts: mâfe^ xt Amcllc, ont ifaf- întcoAjits
en Hollande, et s'y reproduisaient jadis dans
4 . »■'.... .' f ^ ~
plusieurs mértgeries , particulièrement dans
celle de feu M. Ameshoff; cet amateur étoit
parvenu i obtenir de cette espèce et de
celle dtr Panxt- i"* pierre 7-îa- nrême fécon-
dité que des Dindons et des Paons :
aujourd'hui il n'en existe plus dans ce
j>ays, et cet esprit dévastateur de le ré.-
Yolution en disséminant les fortunes, peut
encore énumércr dans la liste des maux
dont clic est la cause; la pçjtc, d'uji
• • •
nouveau . moyen de subsistance et de
jouissance) que nos ancêtres, auxquels nous
devons la potion du Coq, de la Peiptadç,
du Dindon et du Paon, savsiicnt bi^n
mieux apprécier»
Le plus grand nombre de ces . Hoccos
importés en Hollande » nous venaient . de la
Gniane Hollandaise ; ces individus , dont
plusieurs se trouvent aujourd'hui dans
différents cabinets d'histoire naturelle, ne
diffèrent point de ceux cnvpyés des cpr
lonies Françaises, ni de ceux du Brésil;
ce dont j*ai' pu me convaincre en con-
DES H O ce OS. â^
fr«ntaxit fltoce-ciix les vieux et les jéAi- t
MS rapportés de cos contrées ; les
Tfgvgeors. nous assurent, que Tespèce est;
é|«Ic&senc répandue au Mexique , cm' dh - .
b déâgne par le nom de T$peMf, ' aii :
Brésil eWe porte le naia de Mutao pinhnê
et forpaot M. d'Azara^ au Paraguay celui
de Mau. I
Je Téunia comme des indications qui 'ïeti
npporjcem. i l'espèce de; de tct? articte...
Le -MituporanBa de MarcghiVç (b), le *Ceq..
indien de If. ^ M. de i'acad^iiEr; le^Poéiida,
Tzisch. tab, lau et le hDçco jJe la Oiilânc ^
ou doD2Îéffle £û0Bn de . Brisson ; mais :tf«ti,
i. tort que Bufon rrfuaill eAcore . tfaiuœs,^
iadicationa. à cflles que je >îjens d'^ûtuaiV,
rer. Sonnkû dans la^.nK^wHp cditSon--dc^,
BnSEbîi , ^*.pxA\\4 ,te .flo^vw»: drftaUs.,
sur cet oiseau ; commar ce.? ..Batuiàlî«o -a,,
TO l'espèce dans l'dtat.i.^e^,. «i^iTage à la,,
Goianc Française, jç WBpprtÇrici ce.qrfU
«a dit. .. ,,:. .
„ irec ime parure siajple^/ïnaisélëgawe
« • • .
ât^ IMsip 01 RB
M'dM dHiHrs pftmhlts' et socbles^ }«^
j^rHocco de la Guîaoc oAe eàcwe'uii alù'*
M «nien* sain' autant qvc^que strourenxj uiWf^
^9 yi*cs(M»ce finale cr abcmdaiité ^ pour lestàbtas'^
5,rdcs CoIOBS^'^ de l'Amérique' méridioanlei ëfr'^
0^tw toxLt pour 4* siib8t$tafl!ice'' des^f voy tgcurt ' '
ê$i^ p«0é(veflt dans las' forjtfe InmieilBe^
,, de cette partie du monde; ce«- bôAnef^
^^ftlkést rendâift' setfv hiftolre asstf^'ûnftf^
^.'lewflnte" pom^ dahrcher ' à '* la falftt îuftfirxt
op^ïmaoître'^ qu^dle. • né là iH" jti»((tf*iefP
,p.Co' nTeaiî patf qdsrles wniUioldéistfe 'n^iT^
i^vAiase parlé) tiidë, ' eû> se^zoY^àht -^svikfl
^pxessb^ement; : ils i n^nf^ rtsà aJMÏttf ' airit^
9^Jndiattion8!(^ de Mwrgrave/ - de-'leaff'- de^
,,-Laeti j dencHemànddsp cf^'d* FcW^dé^?'
xar'" ilt hw (MUftef^ pdar^ ri«H^^^èil d^ ^
iida*iattoli^ v attltal^ » dét'"^ pKrases ^^ qti}^
^n'OlW^'dé:'«sci«ftifi^î* <juc ? Ic-nArnî* '^ptfflF^
„-<luWl«:^«eM*nC»^lùWt '-à ^ëëîilef^'îa tctendiP
,9:>d4> la'^^aMf e P' qifii "en %ccélHét^ les V<!^^^'^
La race du llocco noir est coDâilnt8^
^tre^uéifiinRIe^i sb{^ tr»' -noiflBi'eustf^^ Ul
>»,>Ontanr firaaçateCi cite- est la mtot d»a»>
,, tQus les indiTidM$.«cettc.n«pè(e •'vlt^tii
$9
\
DES ÎIrO<:C:OïS. stg
;, tfoop» nombMuses da«8.: les vsftea htâm^^^
„.àaBt ce paya est Tp^afqao. m^htmmt.»
„ omboifé, msds ils nfom de t s^uvago» .q«iu
„ leur d^mcofe, la.-douçfiar ,eç l»3r.-ç««-„
„ quilité,, . fanait kur ; csraCjiiJMi^ , lis • »«,,
M «embVcnt cndndre si même coA0Q^tl9<T.jes ^
„ aa«pii pe»„SQifnq^3i,.çn5ipp|nwsQçç ^
, il cooseryatioa d«. leur.vpidjdi» ,exiKani«,^,
„ 0^ nç fuient, pas,. M^ oWSiwsT fcc Ja.,
n pçritt; je nM^-suiSytr^vf,: jdHJfeut^au,.
„ miUeu de.. b»ii4eK ;C9«iji«fr|j»j«s ; <te.,r:«»$^
„:Oiscaaj;.,pai«|WyS^ q«»D m'a > pr^scnw ijp
» ,çM9Jsçoi^ ^ , iatimi^^fS .| cette : e«p^,,
„ Ut0;,.de>rM,,^tniixiti fi^'rBfat^.eavJs^r,,
„.|)lasi^r«,^ méme^ à ,C9npfi,jde, fujil , .,^ass,,
„ <iu;ils . clMîrchcwt > -s'<Joigûçt...«^trtpei«. .
»» AH^ï^ «^oAai^, d'un atfrjA.s^» l'^wit»^ r
» «AW^^t'iOÙ » n'ayant,,, ri«^,., <| , redontw ,..
«ils, doivent,,- être,. na^ifpU^mqpf ^^ ^^
».«>«. A^i „ CQUft^p.,^ , lesrpçtit aoniire.,
» des. ïQq», habj;^ jicTjillW^^cPmbwiftax..
.. .« ^WllSli. . to^t-^vl^Ri-» iiMPlAiéfer - le. .
3»- Histôtàfe
,^ moindre bruit lé* ' fait enlever.' Cctié
tr agitation corftimielle, tt là nécessité fré-
,f»iîiientc iPunt prompte fuite, ne itfur
I,- permet' pas "'dé' {grandes réunions; cfn
p, «e •les • véfit^'^pïus^'que deux où ttots
i^'cnscmbldi - -'-'- *^ -
.^^ d'Azora dit 'qu^ati Paraguay lés hocébs
j, .nft** se >réuiflsscht- ijucf par paires, prb-
^.'■bablèment que* "dans les environs dès
,,- lieux habités; ils* -y' sont continuenemeôt
I, 'exposés 'aujt àHertéS des chasiseurs.'
V !>**' raémê -'^ que t presque"' tous - les
l, oiseaux 'qtui* babiiuent ées bernes climats ^
„-le|P Ho<c6s '^ii'bnt'- proint'- dë'tèms fixe
^^j^oUr la pente j c'est riéaiftàîn^ plutét
^^datis- là saison '-dès philéa"- qui • dui'ent
„^k '^ia Guiânc- sept à huit mdis, ^u'é
„ pendarit là sécheresse , ' qu'Us s'bccupeîlt
„ ïlé la propagation de ïeui^ espèce; ils ne
„e font comttlunétdent' 4^*une -seule couvée
,/paî an , ils n'emploient quel fort peu
,, â^'industrie à . la éonstruction de leurs nids ,
„ ils les posent sur quelques branches un p6ti
,y. fortes y Sur quelc^ucii rameaux secs, dalla
,, lesquels ils entrelacent grossièrement dés
DES HOCCOS. îj
;, brins d'herbe, ils en garnissent le fond
„ sfsc des feuilles , et les femelles y-
„ déposent des œufs blancs , à peu prè*
^ de la même grosseur^ et de la même
„ forme que ceux des poules dinde ,
„ mais donc la coquille est plus épaisse;
„ le i7Qmbre de ces œufs varie en' raisoix
„ de rage des femelles » qui n'en
„ tout jamais moids de deux^ ni pluit
„ de six.
„ Les Mexicains appellent les Hocco^
;, tefetototty ce qui veut dire oiseau de
„ TEkOTitague ', *\cs Espagnols les connoissent
„ sous le nom de j>ùbof d$ monte, (Ùin-
,» dons de montagne), et c'est aussi la
„ dénomination que ces derniers appliquent
^, en sénëral a toua les Hoccos et aux
„ îénélopcs. "Le mituporanga se tient ordi-
jr, ifairement sur les montagnes, mais tou-
^, jours dans les grands bois; iV se perche
„ sur les arbres les plus élevés; il cherche
,, souvent k terre les fruits sauvages qui
,^ composent sa subsistance $ les fruits
„ dont îi se nourrit le plus voton^^
,, tiers sont, au rapport d*Aublct^ ceux
Tome IIL s.
S4 HISTOIRE
„ du tiu» piquant qu'il avale tout en-
„. lier (0.
Quoique SoBoini soupçonne de quelque
m
«^{érattQn, ce que rapporte Femandez et
Niereniberg, de la ftmiiiarltë extraordinaire
de plusieurs hoccos^ il n'en est pas moins
vraij qu'aucun oiseau n'a peut-être plus
de dispositions à s'apprivoiser. L'on en
voit de familiers, dit Sonnini, dans les mes
de la ville de Cayenne ; rien ne les
épouvante; ils entrent dans toutes les mai-
sons ^^ et sautent sur les tables pour y pren»
dre à manger; quoiqu'ils couvent en liberté
dans la ville et au dehors , ils savent
parfaitement reconnottre la maison où on
les nourrit. Par une suite de leur goût
pourj les lieux élevés , ils se perchent ,
pour passer la nuit , sur le toit le plus
haut du voisinage ; du reste ils ne sont
par délicats sur le choix de la nourriture,
tout leur convient; ils mangent également
le mais , le ri^^ le pain, la cassavc,
les . bananes , les. patates et toutes sortes
CO iéMât Wsu deê plantêt Om la Gu\an9. p. iS4.
DES- HOC COS. |5
«
de Mts. L'on pourrait ta élever aisé-
XB(st des troupeaux (d).
f^aj déjà fait mention dans l6 discourt;
4c cette pente- facile du Caractère des
Hoccos ^ des Pau^s et des Pénélopes i
w çWcr «u jougr de l'état domestique; les
Tmrors paisibles et douces du MituporahgA
ce dcnranderaient que des 'gradatioûST habi-
lement ménagées, prour l'^accoutûmer entière-
ment à nôtre climat^ et pour y rendre
ses descendants aussi féconds et aussi vl«
gourcUx> que} ceux du Paon et du Diildonw
•y^ lïu teM moû enfance, une multitude
de CCS oiseaux produits et élevés dans
la bdic ménagerie . de M. Ameshoff'> y
rivre daâs la meilleure intelligence, iveô
toutes les «ùtrcs volailles' de basse -conr.
LiCs racea ûe ces ôutaux existeraient vrai-
semb/ablement eoâore , si les possesseurs
de ces vastes ménageries avoicnt eu poxxi
but dans ces établissements, de cont.ibuer
tu bien général ; mais , il est à regretter
que le plus grand nombre de ceux-ci
8^ H I S T O I RE
n'y ont envisagé que des jouissances
particulières , souvent même accompagnées
de ce .désir vicieux^ de soustraire aux
yeux des curieux ces productions ^ donÇ
ils seraient jaloux de voir> que l^agrément
et le profit fut dirigé au bien commuB»
Les collections scientifiques et les cabi-
nets nombreux ^ répandus dans ce pays ^
sont malheureusement encore en but aux
mêmes vices ; au lieu de servir i
l'instruction publique , on ne pénètre le
plus souvent dans ces vastes et inutiles
dépots , qu'après des sollicitations réité-
rées.
La longueur totale du mituporanga est
de deux pieds huit pouces; le tarse à
quatre pouces trois lignes; le bec a deux
pouces ; rœil , dont Tiris est d'un noir brun ,
est placé dans un large espace dénué de
plumes; cette nudité, d'un jaune varié de
noirâtre., se prolonge jusque sur le bec^
où elle forme une cire d'un beau jaune;
la huppe , que cet oiseau peut rele-
ver et coucher i son gré et sui-
vant qu'il est aSecté, est haute de deux
1
D E s H .0 C C 0 s. 17
OU trois pouces suivant Tage des individus;
elle est composée dans Mseau adulte de
p'omes étroites par le bas et larges i^
leur extrémité , contournées en avant et
ff jsées ; cette huppe ^ ainsi que tout le
plumaLge iupe'rieur, le cou, la poitrine et
\a fiieae, sont â*un noir à légers reflets
verdicres; mais, le bout des penpes de
celte dernière e^t blanc; dans quelques
individus rapportés de la Guiane HoUan*
daâse et Française, la queue est entièrement
noire; Vabdomen et les couvertures infé^-*
t\t>xces ^^ \^ queue sont constamment d'un
blanc pur. Les femelles adultes ont abscH
himent le même plumage que les mâles;
les seules différences remarquables sont ,
que les premières ont la huppe plus pe*
ûie, moins belle, moins élevée 'et d'un
noir pli^s m^t, le bec gris à son bout
et k$ plumes de Testomac terminées par
xme ligne grise , et étroite; mais ce dernier
caracfère semble indiquer, que Tindividu
porte encore quelques plumes du jeun-age.
LrC mituporanga avant sa première mue,
a de longfuenr totale , deux pouces ; les
^ 3
si HIJSTOXR^
plumes de la huppe sont droites , poiiii.
contournées ni frisées ; la mandibule inféri-t
eùre du bec et la pointe de la mandibule
supérieure, sontde couleur de corne blanchâtre;
les côcés de la tête , et la base du bec sans
plumes; la hnppe rayée alternativement de
r.oir et de blanc; le co.u et la poitrine
d'un noir mat; toutes les parties supéri-
eures du plumage, les pennes secondaires
des ailes, les rémiges et toutes les pennct
de la queue, variés de larjes bandes d'uî
blanc roussâtrc; ces bandes sont plus é
troites vers I9 haut du dos: la poitrine
le ventre et les cuisses portent , sur un fonc *
roux des rayes assez distantes et noires;
l'abdomen et les couvertures inférieures de la
queue sont d'un roux. clair, et les pieds d'un
gris roux. A mesure que Poiseau avance
en âge, les bandes transversales disparais-
sent, pour ne laisser après la seconde muç
que de très foibles traces de ces rayes
l^lanchcs, qui souvent disparoissent totalement
à cet âge; le ventre Tabdomen et lesi
couvertures inférieures deviennent d'un blanc
pur, et la huppe perd tout Iç blanc 4oâC
DES ilO'CCOS. t9
elle <toît variée dans le jeun âge. Cest
TXQ iafividu à peu près semblable , qtte d'A-
mers a pris pour la femelle de l'espèce ;
jonnini a eu raison de dire^ que la fe-
melle du mitaporange ne diffère presque
point du tnftle, si ce n'est, par les plumes
de sa ikuppe moins longue^ et par sa queue
m peu plus courte.
Lorsque le mituporanga en s'unissant aveo
le coxolitlî, produit des individus qui tien-
nent le plus dans leur plumage de la
première espèce; alors ^ le noir' y domine^
et les tempes sont nues , ainsi que la
iMse du \)ec« En général on peut dire,
qae tes individus bâtards et les jeunes
des trois espèces de Hoccos décrits^ ont
un plumage varié, bien plus a^éable aux
yeux» que l* uniforme livrée des individuil
aduires^ de mcc pure.
5af vaot 7es mémoires fie l'académie des scièn^
ces tome 3. page ^26, et suivantes, le canal
jotestiiuil da ndtuporanga est beaucoup plus
V)ng, et les deux coecums beaucoup plus courts
que dans le dindon; son jabot est aussi
beaucou]} moins ample ^ n'ayant que quatre
* 4
V> HISTOIRE 1
m
pouces de tour; au lieu que Bufiba a :
vu tirer du jabot d'ua dindon^ qui ne i
paroissoit avoir rien de singulier dans ta
conformation y oc qu'il falloit d'avoine pour ^
remplir une demi -pinte de Paris. Outre
ccIUi dans le Hocco ^ la substance char-
nue du gésier est le plus souvent fort
mince, et sa membrane interne^ au con-
traire fort épaisse, et dure au point d'être
cassante.
La trachée, que j'ai examinée il y à
plusieurs années, dans deux individus, me
semble être bien décrite par Pitfield (e)
et par Latbam (/). Comme dans ce tems",
je ne m'occupais point encore pariicuhère-
ment de recherches sur l'organe de la voix,
j'ai omis de prendre note de la position
des muscles, qui accompagnent cette partie,
dont une préparation bien conservée a
servi de modèle aux figu>es anatomiques
de la planche g. Les dçux contours , figu-
rés par Latbam dans les transactions Lin- '
(j'y PkUofoph. transact. y. 56. p. 215.
(/) Trama et. of the Linn. zocletf. r. 4. p. i«4p
^. (0, /. -a. *r }•
DES HOCCOS. 4t
nëcmies précitées, outre que ce sont des
copicf ic ceux donnés par le Dr. Parsons^
ne semblent bien peu exacts.
Tout le tube de la trache'e a une formo
applacie , plus membraneuse que cardlagi-
neose, \cs anneaux sont entiers très dis-
tants )es uns des autres. Depuis la glotte,
^u'i Tcndroit où se forme la seconde
courbure, les anncaax sont à peu près cylin-
driques; là, ils deviennent du double plus
grands et très applatis. Ce tube décrit
une large courbure entre les os de la
fourchette, se reporte dans cette forme,
de \z longueur àe deux pouces, sur les
muscles du cou , y fait une seconde cir-
convolution, après laquelle les anneaux,
quoique plus larges que ceux de la partie
supéi\entc de la tiftichée, reprennent une
fonne égale; depuis là, le tube de la
trachée, comprimé par les côtés, conserve
cette forme jusqu'au larynx inférieur, où il
se dilate tubitement. Le larynx inférieur
est formé par une seule pièce membra-
neuse, soutenue par un large anneau, d'où
pcadent les bronches. Dans le fond de
c S
4i HISTOIRE.
b glotte est un socle triangulaire ^ trè^
proéminent; cette glotte n'est point portée
par la queue de Vos hyoïde » mais elle
tient à la ' langue» par le tissu membra-
neux de Tosophage, comme dans les genrca
du Coq et du Faisan.
Les œufs du micuporanga ont la gros-
seur de ceux du dindon, et sont d*un
blanc pur , comme ceux des poules de
bassecour.
Le Hocco de cet article habite à la
Guiane , au Mexiqu e ^ au Brésil et au
Paraguay. Un vieux mâle et une jeune
femelle, que m*a envoyé M. le Comte de
HoflSnannsegg , sont originaires du Brésil ;
ils ne diSèrent .point de ceux tués à
la Guiane Hollandaise ; ni des individus
nés de race pure, dans les ménageries de
ce .pays.
L'île de Porto -Rico nourrit aussi des
hoccos de cette espèce; mais, ceux-ci
y ont été transportés du Mexique et
de la Guiane (g).
(j^ Voyez Le Dru. f^oy. à Pvrto mJUco /a Trmîté*
•;. a. p. ao?. - -
D£^ HOCCOSL 43
YtL tu au muséam de Paris un bâtard
ou d jeune du mîtuporanga y dont Iç
jd(gDiIemeDt est:
Longueur totale^ deux pieâs cinq et demi
-pouces; tempes nues; bec couleur de cor^^
ne; plumw de la huppe, d'un blanc pur
à lieur angine et terminées de noir; la
téccj le cou , la poitrine çt le haut di(
dos d'un noir mat; le manteau^ les ailes,
les réxmges et les couvertures supérie ires
de la queue* rajés ^alternativement de noir
et de roux blanchâtre; les pennes de la queue
noires 9 rayées à distance de bandes d'un
blanc jaunâ&e, et toutes terminées de cette
couleur; les parties inférieures^ depuis la
poitrine jusqu'aux couvertures inférieures de^
}a queue, d'un roux jaunâtre^ sans taches.
44 HISTOIRE
•<•■■*
HOCCO A BARBILLONS.
Crax carunculata. MihK
c
KTTjî nouvelle espèce , dont j'ai vu
une seule dépouille, me paroit différer par
des caractères assez tranchés des hoccos,
décrits dans les articles précédents; je me
contente de la signaler, ne me trouvant
point en état d'établr des comparaisons
sur un nombre d'individus semblable ; le
cours de mes recherches ne m'a offert
qu'un seul individu dressé au Brésil, et
envoyé de ce pays à Lisbonne. Les na-
turalistes qui auront occasion de mieux
connoître l'espèce, pourront juger de sa
différence ou de son identité avec les
autres; pour faciliter leurs recherches il
m'a paru utile de représenter le contour
du bec, dans la planche 4. figure 4; cette
figure du bec d'un Hocco, comparée avec
celle de la forme du bec d'un Pauxi
D E s H O C C D s. 45
figure ;, de la même planche , serviri
eocoT? à feire Voir les différences bien
xnsquées , qui existent entre les deux
Ce Hocco a le bee pins court et plus
Tort qMe celui du mituporanga ; la mandU
bxile ^apérieure est plus élevée; ia drê
0jQi en couvre la base est rouge, et elle
te prolonge de chaque côté de la Inalidî-
Imte inférieure en un petit barbillon arron-
£; seulement le tour de l'oeil est nud»
, et cette Tmdîté- est séparée de la cire par
des plumes. La tête, les plumer contour^
liées de la huppe, toutes les parties su«
pérîeures, le cou et la poltrme, sont d'un
noir à rouets verdâtres, comme dans le
jDituporanga.
Ce Hocco /«\t tiSL Brésil; !
IGENRE PÉNÉLOPE,
CARACTÈRES ESSENTIELS,
■Dtlciurs I», a. p. 4<^«
•*^P^— i*i^"*^— *^"^^^"*^^' ' 1^— ^i— M— ■»*<l>— — — ^.^M^^
m*
-^
r r
PENELOPE GUAN.
Penclopc cristata. Luth*
wtmm
A
VEC un naturel non moins doux £t
paisible que les Hoccos, on n*cst cepen-
àant point encore parvenu , à faire des
tentatives au^si muItiplKfes sur 1?$ Pénélo»
pes ; ces oiseaux , dont les mœurs ont de
si grands rapports avec ceux des premiers,
■
n'ont point encore obtenu sous les yeux
de rbomme^ ces soins réguliers et suivis;
cependant > par des mesures bien assorties.
Ton parviencMt*« fagilemaat à transplanter
ces animaux utiles en Europe; Téconomie
rurale trouverait dans ce genre d'oiseaux,
comme dans Its deux genres précédents,
LES PENELOPE S. Jff^
des ressources importantes ^ et de nottVjeanxr
TO^oycss de prospérité,
les Pauxis et les Hoecos, ayaot- été
p^us fréquemment introduits cnHolknâe an-
z pu faire des tentatiTes nombreuse» pouf
\e& suYaijugucr à Vétat de domesticité; ce^
tentar/res comnse je Tai fait voir dan»
ks anides pre'ct dents, ont été' coufonséet
par les plus heureux succès» Quelques
espèces de Pénélopes ont également été
élevées dans nos ménageries 9 où. ils se sont
reproduits » lorsqu'on a eu soin d'assortir
les espèces; msds^ on n^cn à point encore
obtenu des bâtards, comoie chez les;lioccas;
apparemment le produit n'en à point' étS
ausn nombreux que de ces derniers^
Le Pénélope de cet article est de
tous \c& o\seaux de ce . genre, celui, qui
a été Je plus souvent appoirté en
Hollande; il y k plusieurs années, que
cette espèce se reproduisait dans une mé*
nagerie près d'Utrecht ; tous les individus
%>û y sont nés, ressemblaient au pèliLJît
à la mère. J'en ai obtenu plusieurs, d'âge
diferent.
V
Toujours confondu avec le marail^ le guaa
HISTOIRE
«
ifa été biea décrit que par Brisson, sous
le nom de Dindon du Brésil; la seule
Sràvure exacte qui existe de cet oiseau, se
Toit dâM les glanures d'Edwards, tab. 13,
sous ce nom de Guan que je préfère
conserver à cette tsphce, plutôt que
celui d'yacou donné par Bufibn ; je
vois confondu sous cette dernière déno-
mination deux espèces distinctes; celui
décrit par BuSbn doit être rapporté au
Guan d'Edwards , au mien , ainsi qu'au
Pemlopt cristata de Latham; Tautre, qui
est l'yacou de Bajon (a) est le même
oiseau que les Pénélope eumanensis es fipite
de Latham, ce dernier doit être indiqué
dans la synonymie de mon Pénélope siffleur.
L'addition de Soanini à Tarticle de Tyacou
de Buffon, voyez, vol. 6. pag. 304, doit
en partie être rapporté au guan, et en
partie au siflBeur. Une seconde raison qui
m'a fait supprimer le nom d'yacou; c'est
que tous les Fénélopes connus portent
(éf) Mémoires sur Cétyenne. t* i* p* 39S9
rhct Its Indiens de rAme'riqué, les nonu
de J!ic, Jacu^ JacUhu oU Tacuhu.
Le plus gfand de tous les Ténélbpes
cornus, le guan, ïnesurc (b) en totalité
lie Tingt- à trente pouces; le bec a un
pouoi sept lignes { • depuis le bord où
iourrent les narines jusqu'à VtxtTëmité
ie la mandibule stipérieuré « il y a
neaf lignes; le tarse a trois pouces qua-
tre lignes ^ et le doigt du milieu avtQ
I > I i » m
(|i) ]^a\ dit dans le discours sur lé gcsre»
^ae \et pénélopes diffcTent trcs peu les uns dct
flotref pir les coaleuri du pluniagei et quMl
faut Y regarder de bjeû prés pour^ distinguer
les espèces. Comme chacun n*est point dans le
cas de i^u^olT s^ assurer par ^inspection des
parties intenies, et pirtîciiiléremeat par les sinu-
osités différentes du conduit aérien, des dispa-
rités entre cliaque espèce: jMnvUe lei aatufa-
listes, i porter leur attention sur les différentes
Itoesafes, que je Signalerai â dessli» de ees
parties eitérieures du corps, dans UsqueU^»
pal crn trouver les différences spécifiques^ les
■lieux propres à ^ro saisies*
Tme UL i
go HIStOIRE
Tongle deux pouces dix lignes; la queue
porte trelee pouces et demi*
Tout le plumage supérieur du mâle est
col6rtf d'au vert aoirâtre, se changeant
suivant la luniiere oii on reiqpu>se en
une nuance olivâtre; la gorge et la poi-
trine sont de cette couleur , mais les plumes
sont entourées de blanc ; le ventre et
les cuisses portent une teinte roussfltre
avec le bord des plumes blanc; la partie
inférieure du dos, le croupion et les
couvertures inférieures de la queue sont
d'un roux foncé ; »ùr la base, du bec
sont des poilS noirà ; une bandfe ftoire,
qui commence à côté du demi bec infé-
rieur, va couvrir Toreille; les pluùies ds
la tête et de Tocciput sont alongées ea
huppe touffue , et capables d'érecdon ; la
partie nue des joues communique avec le
bec; elle est d'un pourpre noirâtre; l'iris
est d'un brun rougeâtre; la gorge nue d'où
pend une large membrane flotîmte (0, est
çç") Cette miSrtwme trèt ductile « «'iloiigc ^a
ett contractée ••mot qet Volattu «rt 9%\U\
1) Ë $ P B ^ 8 L a p È S. ^a
édkorée d^oii lîca« ronge y les ptedl S(mt
Lm feaelM ne éSÈére presque point dA
mâle si ce n'est daM les r^ràett Ai plu«
nage , àoht \%t otliaicés tont teintes
terantage de roonétra; les plunMS de li
huppei celtes du ccm et du ftâuteatt sont
Mai bordées de blMCi
Le f9%iHa n'a point é% tsxsàxH %xâL
teopesj di à la gorge i la tête et les
côtés dtt cou sont couverts d'uâ duvet
loossâtre ) depuis l^oceiput et eout le
y3n% de \k pattLd ik)stA-ieure du ton ^
eee nne isrge ntye d'un dnret meiton %
ieut rifM plui étroite» actdtopsgnent
cefle-d de diaqee c4té^; la poitrine est
d^a roux foncent le dttvet du éçn et les
^ÊmiÊmÊK*Êmm»m^m,^mmmmmm^^m^mÊ^^i^tm<^»»
cùmmc elle forme une mtoe pièce avec la
petn ane da cou et quelle est double «Soinœe
eeUe du dfodoa^ l^otseeu peut la retirer entier
ftBKflté Après la men On peut l'alorjer oa
la tare dltparottre à velouté, et après que
l^aulHal à 4sé àtfmtiM elle ^aiaft ae plue
csfJte^
\S^ HISTOIRE
l>lviine5 naissantes des ailes et de la queue;
sont d'un marron fonce ^ toutes sont ter->
minées de roux ; les parties infifrieures
jsont d'un blanc roussâtre.
Latham (d), a très mal décrit et. figuré
les ..sinuosités de la trachée dans cette
^espèce. Le naturaliste Anglais, le plus
souvent vrai et . exact lorsqu'il décrit
d'après ses propres observations, avoue
qu'il: ja copié; la figure de la partie ana«
tomique du Guan d'après tm dessin de
son . ami Ashton Lever» Le fait est , que
cette figure et la description qui raccom-
pagne p n'appartiennent ni Tune ni l'autre
au Il^nélope de cet article ; mais , que
Tautdur Anglais a fait un double usage
d^un partie anatomique de Torgane de la
voix du Pauxi à Pierre; comme il est
facile de s'en assurer , en confrontant les
descriptions de son Penetope Cristata , et
de son Crax Pauxi ^ ainsi que les figu-
(a') Trtmtaet. cf the lJ/me0n eoeiety vl 4. p. ioi«
DES PENELOPE S.
ss
m
Tes I et a , de la ' table i x ^ et te figure
1, de la table lo des transaction^ Lin-
j^oes. Ces représentations cpmparées avec
h description de Torgane de la. voix
à& moa Pauxi è Pierre^ et avec ma
pbnche afiatomique 4, dooneot les mêmes
lésvltxs : seulement , il est dit dans
h description du prétendu Guan ^e JLa*»
t\amy que le tube de la trachée après
avoir formé les circonvolutions sur elle^
*
même , va se jetter dans la cavité du
tlx>rax en passant sur le , muscle p^toral
^udoe ; et dans le Pauxi à .pierre , que
ce tabe passe une seconde fois s^ur, le
iDQSC(e pectoral droit ; ; ce qui en eficc
a lieu.
Sur trois in&vidus mâles du ^t^élope
guan y ai trouvé, que Iç tube de la.tra^.
cbee , après avoir accompagné Tc^ophagc
jusqu'aux cAivicules , monte sur le i|iascle
pectoral droit , sfy avance feulement do
Va longueur de deux pouces^ fait un^
coGAure à gauche^ et en repassant sur
ce même muscle droit le long — de Ut
cr£t9 do sternum 9 suit sa direction vers
il
14 HïJTQIRE
1^8 pèumons (e)^ Im finooaux de hi
trochée soat altemef, ec portent âaoi les
interstices , des membriiDefi asse^ larges,
▼ers le larynx s«|)tfrîeqr la trac)|ée s'élar--
Ht eii forme 4'et>ioâQûît ^ w fond de U
flotte 0S^ Ha 0ocle très proémineot ; 1^
partie postérieure de la laague et Icfli
bords de ta glotie^ sont garnis d^sp^rités
aigaes. Le larfnx suptfrieQr est porté paf
la queoe de l'os lifoide et par*- là assu^
jetti à la langue, paneHletnent-» comme dans
les Paii>H / tes Dindons et les Bao^is ^
tandis que daïis les Heicees> tes Coqs et
dans les Faisans k queue de l'os ibyoido
lie po¥i^ ^efint le lafynx ^supe'rieur qui
pst attaché dans le tissu mçmbrannsux de
Pœsoptege; et par«*là eap^le d^'iêtre abaissé
ou cèntraeté , suivant les soi\& que l'ani-
inal TeM pradmlrç. La «tenosité que éé*
crit te tube de la trachée sur le fiii^de
de la poivriife, y €st fixée fw un tiss9
AieÉibrâMneux et ceUnlakef ccurnse dam
m
i
^ tntflm «L éimf. ts fig^ t» % ^- Si
r
DES P £ N f ]L 0 P E S. f^
le Pmmi à pierre et ùkqs tou les au-p
tT€S /âiélopes.
le goMn haUte «u BiéiU et à la.
Guiane; le mâle^ la femdle et un jeune
9g6 de quelque jours > font partie de
mon cabiiMC
mmmmmmm'i'mmm
U
si HISTOIRE
I I <
PENELOPE MARAIL.
Pénélope MaralU Laik»
c
OMMB il esc utile de ne point mé-t
nager Içs détails, surtout, lors qu'il s'agit
d'établir Içs disparités si difficiles à saisir
entre deux espèces différentes, dont l'en-t
semble des formes du corps et les cou-»
leurs du plumage peuvent donner matière
à la méprise, j*ai cru néscessaire de signa-
ler les principales différences, qui serviront
de base pour^ bien distinguer les dépouilles du
guan de celles du marail; je m'étendrai seu-?
lement sur ces différences qui se remarquent
à l'extérieur; vu que dans l'anatomie, le^
disparités dont je ferai également mention,
ne laissent aucun doute sur la dissem-«
blance des espèces.
Le marail a le beç plus court çt la
mandibule supérieure moins arquéç que lo
guan; la distance de la pointe du beo
jmqu'a rouvcrture dçs narines est moins
DES P E N E L O P E S. 57
eonsideiible chez le premter que cheft le
âeriv^; le tarse et les doigts du marail
3M plus grêles et- moins longs que ces:
fiéoies parties dans le guan; chez celui-ci
te croupion et l'abdoses o&t des couleurs
%iu&es ou rousses y tandis que chez lé
fûSKvl, ces parties sont d*uii beau vert
i reûets; tout son pluoi&ge porte ces
belles teintes; taudis que le guan a une
livrée (f ufl vert noirâtre , et quelqu^is
olivâtre.
Nous voyons par réoumération de ces
ttsçantés y et par les différences dans
ror^ne de la voix chez cet oiseau, que
Bufbn a mal conjecturé en supposant que.
le marail pouroit bien être la femelle de
son YacoUy ou' une variété de respèce.
Le même auteut tiouvc cependant un petit
fiombre de différences^ parmi lesquelles il
cite» celle de la queue du marail, dont
hs pennes seraient en tuyaux d'orgue
comme dans " les faisans. ]e ne sais ou*
Ib. Boffon à été chercher une semblable
disparité; il faut nécessairement, que cela ait
M But sup un i&divldu dressé et afiUblé d'une
dg
fi HISTOIRE
veut ¥tr^gère^ ciir tucwe «spècQ^ de
Sàkâope n'a 1^ i»fine« de k queue ras***
semblées ea ftisçeau, coipme dans plusieura
Qspèces de faisani} «laik^ toutes ont la
9s<»ie large et obes la pK^part elle esc
U^èrcment arrondie; sur plus de vingt
indîTidus du Marail que j'ai exatuiné^ la
lolaie cooformadoDl m*a prouvé» qua c*est
ane eipèee contante et distincte.
Le maraiU dit &çnim% s'apprivoise ai«
snent. J'en ai vu un dont la famUiarité
éloit importune; il ikoit seottble aux ca«
liesses; et lorsqu'on répondoit aux siennes |^
il 4onnoit des inarq<ias d^ la plus tIvi»
joie par m$ mouvemans et par ^es eris^
aemblables à ceux d'une poule qui rassem^
ble sts poussins autour d'elle. Dans l'état
de libi)rté» ses mœurs sont douces et
tranquilles ; il habite les lieux solitaires^
et se nourrit de fruits sauvages. La fe«
Qielle fait son nid sur les arbres , et
pond depuis dçux jusqu'à cinq œulls^ sul«
vant son âge» .
Ou les rencontre rareinent en troupes^
cjiaque paire se suffisant 4 elle - même;
BES PENil^OFES. 39
i|i o« çhercjije&t pus, lu fuient métt» li
uxiéré 4^ Iwrs «emblabk^: ils font l«t
panîerf ai^^ux qui «ulueitt l^ube du jour
gof lenn cris, qui i)c fiépooéet^ pus 4
teait ^QM^ qttsikés; C« cii est ibft oc
i(M9<flibki mâl^ U» le xépèieat peu «(
jfitsqae ptom pçndfut le jov.
Les aunH^ Moc presque to^jourg percb^i}
U» w âosoendeot à terre que ppitr 7
antsser tea friiits et les grainq^^ ^nA
eomposent le^r aourricurej ïïs votent pc«
offlioett et snrec beaucoup de bruit; vȈs^
t^ tQ^%f4ije^ ils coureut à terre wtc
kesDcoui» de f^toBie en déployant tes 4dles»
jLrar c^futr, sms 4^e meilleure que celle
^ bism, est bonne; mais U est nrc
d'en trouver qui ne soient durs » Jes
îeui\e% ^coU SQBt çz^sij^s de eeite maa«
V9i$e quiUté (flX
Z.e «umO jporte de Jongueur totale 4fi
Vio^-iroj^ i vingf- quatre pouces; le bec
oefitfe 09 ppoce ^uatrei lignes, et depuia
Cf) fitonfnl artiele a4dltton«l à MiUtoliv An
fe HISTOIRE
te bord où s'ouvrent les narines , jusqu'à
l'extrémité de la mandibule sup^friéure, seu-
lement cinq lignes; le tarse a deux pou-
ces et demi; le doigt du milieu avec
Tongle mesure deux pouces deux lignes ;
la queue porte dix pouces et un quart*
Le mâle a la huppe très toufiiie et
les plumes qui la composent larges vers
le bout , elle sont d'un vert noirâtre
arvep une très fine bordure blanche , qui
suit le contour des plumes; depuis Tangle
de la mandibule inférieure du bec, est une
large bande de couleur verdâtre composée
de petites plumes bordées de blanc, qui
vont couvrir Toreille; toutes les parties su-
périeures, le cou et la poitrine ont une
teinte brillante de vert foncé ou vert
de bouteille à reflets ; le dos et le
croupion portent des plumes de cette
couleur ; mais 9 sur la nuque, le haut du
dos et la poitrine , toutes les plumes
ont une bordure blanche ; le bas ventre
Tabdomen et - 4ee- couvertures inférieuroa
de la quçue sont bruns; la peau nue
des joues communi^uQ avec la cire du
DES P E N E L 0 P E S. 6x
bec, die est d^un beau rouge; la partie
-nue àa cou et la membrane semblable à
aie do guzn, sont d'an rouge brillant;
ces parties sont semées de quelques poiïs
rares; les pieds sont rouges ; les ongles et
\e bec sont noirs. - >
La itmelle ne diffîre du mflle que par
a frnppe moins ample, et par les nuances
pbis rousses du plumage.
Je n'ai point eu occasion de disséquer
«a oiseaa de cette espèce mais j'ai cxa-
flzÎDé une préparation anatomique de ïa
trachée conservée dans l'esprit de vin*
Il résulte de mes observations , que 3ajon
â très bien débrit cette partie; Tauteur
assure et semble prouyer sans réplique (h)^
qne semblable conformation a lieu non
8eu\emeut àsKQ% \es mâles, mais aussi dans
les femelles. Particularité à laquelle Sonnlnî»
(>^ Jfajoit dlti 11 ne doit rester aucun doute
tar l*ex!stance de cet parties dans les femelles
da Maraye; j*en al disséqué plusieurs, qui
aroleot des œufs pr^s à être pondus , et dlei
ïïroSej^ cea parties comme les mâles.
6i ti i S T O I tî Ë
qui à très défâctueusemtefit décrit cet of^
gane^ seinble ne point ajouter foi. }« ne
jsaurais décider la que&iipn» lisais fai difja
.dit à rarticle da Paûxl à pkrrff qae Vùn
tn'a assuré | qtie les femelles dans (ietce
espèce 9 ont les mêmes circonvolotiooa dans
le tube de la trachée que chen les mâles j
et cette particulaiité mériteroit des recherehcsL
Aureste^ il n'y aurait rien de bien eitra-
ordinaire dans cette oq;ani8ition chet la
femelle dii tnarail et du Pauxi à pierte; puif^
que dans le Cygne sauTtgf ou à tec
jaune ^ la femelle présente ausâl Falûngtf-
ment du tube de- la traduée ^ qui s'mtro^
.duit dans Tos du sternum.
Le tube de la traebée du ifiarall est
composé d'annçauK semblables â ceux qu'on
remarque dans les autres Péûélopes; ces
anneaux sont alternes) et les intervalles
membraneux. Le tube, après avoir suivi
rœsopbage le long du cou jusques aux
clavicules « passe au côté gauche du gé-
sier, se dirige vers Textérieur de la cavité
du thorax , passe sur la portion antérieure
de la clavicule gauche, entre les dtus os
DES PENELOPCS. «3
de h fonrchettei s'avance sur le fr^t
OB Usa sur le partie proéminome 4a
«erauin» se replie à qarique distance 4e
kl crête de cet os, revient sur le méiv
oftté entre le» os de la fourchette^ w
passe ta se repliant p» Il clavicule %$19^
che^ dans la cavité du thorax t Ja loagMor
<fa tube qui s'avaoce entre les four^eytes^
têt d'un pouce et dcmi^
La dr^onvolucioa du tube de cette traf»
èbëe difiète de toutes les autrea dans te
feore Pënëlape ; elle se rapproche Je
^ua 4ea tcackées du Qrax oUctor^ du Tetr^Q
wgattus, et ât la Phsdia Uuçqro(Ua^
i/Us dÊOS le Hocco inc!i.]ué le tube, dç
k t/icbée oâre des dilatattions extraordir
Mires; dans le Tétras les circ3nvoluQoiiS
^nt lÀfiu sui \ea lameles du cou, et dsos
At Spetaie, ces replis sont concencre's^ .dans
la ctLvité même du thorax»
Comme la courbure que forme la trach^ç
daae Je siaraUt a lieu sur le plan inclU
«i des zEUsalea qul« .recouvrent les os dç
la fourchette; il étoit nécessaire que J«
Mtnie {>ourvttt à ce qu'elle ne fut peint
«4 tirsTOïkË '
ûstni le (M de «'afaisser sur cette tenté.
Dans le Pauxi à picf re , dan^ llfes Pënélopes
'yacou et parrâqua,'le tube* en- passant snr
ia imrface des graftds miiÉscles pcetoreaux,
s'y trouve assujetti par le tissu cellulaire
d'ont j'ai parlé ; mais ici , il a fâlu tm
lien particulier.
A rextrréttiité supérieure de la courbufe
est soudé un muscle tfès fort, qui em-
brasse par ses fibres plusieurs anneaux - de
la trachée, il remonte vers la crête dti
Sternum; arrivé à la partie proéminence
de cet os, il se divise en deux cordons,
qui en descendant se portent un de cha-
que côté de cette crête , ne restant joints
ensemble qtie par un tissu cellulaire; ces
deux cordons en descendant confondent
plusieurs de leurs fibres avec les muscles
pectorcaux ; lorsqu'ils ont atteint Textrémité
du sternum ils se joignent de nouveaa,
et le muscle s'attache à la tunique qui
contelnt les excrémens, apeuprès à l'endroit,
oii se forme le cartilage xiptioide. Voyez
la planche anatomique 7,
Voici ce que Bajoa nous apprend des
DES P r N EL dp Ë S. 6^
Maraîhi Ces oîseôax couvent oirdinîdrt-
ment denx fôîs piir an; c'est à dire, ttx
^cojDDen<^eméiit dcâ plufes , vers le sioili
de iécemhre ou janirier, et à lâ fin d^
cecte saison , éomme au moj^ 'de mai ou
de 3u\ni \As ont contume de T^oûdre trois
en quatre œufs , et . souVcnt six. Ci$
ïnsaax construisent leur nid au milieu dcfs
arbres bien touffus , et 16 plus près dU
tTùDc 4u'Ds , peuvent 4 de sorte qu'on a
bien de la peine il les di^couvrir. Lors*
que les oeufs soîit éclos^ la mère nourrit
les petits dans lé nid , jusqu'à ée qu'ils
«cÀent \m peu pviis , et que leurs plû«
mes cotamcneeot à sortir ; alors , àgës
seulement de douÉe à' quinze jodfs , ils
descendent à terre avec leur mère , qlii
tes mine comme nos poules mènent leUr^
ponssiiis. Les pcàtei niarayes ujie fols i
terre, inan^t de petites graines ^ dèi
&mts et des Inseétes ; leur mère gratte
la tcTTè tout cotnme nos inouïes, elle rfc-
^t égnieilicnt ses petits sous les alieSry
06 e\\e les met i Tabri de la pluie et
des injures du téms. JLorsqu^ils sont grands
Tenu ni. $
(^ HI:STOIRE
çj.pjQ ^^at de volçr,. ils ^uitt^t IciK mère
jcît rpj^jtçnt Ensemble jusqu'au rpiyjuy^Uc
xneQt ^cs pluies 9 quaad 1^ ^aisoa des wiours
l/es f^P9,Fe par pairps.
LQ.ri.qu'xm prend Ie£ jeunes, Uç s'appri-
voisent- fort aisémeut^ çx. deviei^n^nt ext^jre-
mçment priyc's/ ils connoisseiit si bien la
piiliaûn ou iU ont ffté eleviefs , qn'lte ne
la perdent jam^^s fie yue , c'èac à dire ;
que s!ils s!en <loi|neat , ils çavçnt très
hiei> la tctrouver ; mgis OQ a bien de la
jijâlt\e k le$ y faite pouchfrr , ii$ foie feront
toujours ^ passer la nuit sur Iq8 toitf ,
ou perchés sur dc$. arbres vo^^s de la
;nalson^ à p.ei( près .coxpme fp9t les p^etii*
les , iQr^qu'^lcs c9uc^Gnt dQ^ors^ Le cri
dvi m^rail ç;st do»Vf ^ Mz^ dw« l'état
^ ordinaire ^ .çt cVesf qelifi .qu'il iaiç wteftâre
to.us lç5 matins ^ la jointe 4ji jour; «wis
^qrsqu'ij eft UlcM .ou ïrnpi pat quolq^'-
anjjraai i|ui iç poursuit, ^i ppuss^ d#s cris
,\^eajuçpup plus fOr^ts et plus y-4h^m«ps.
ta chair de ces ois^eaux e^ 4;xè? - |)0Qiiç à
mî^ngci, sans qu'Ole soit cpmparablp ,à ç^\q
de nos faisans d'Ç.iropç C^).
(jd) Bajon loco cHato%
DÉS PÈ^rÈLÔPES. 6f
Le MïQôl Mais les smïsjks à^VAsué-^
tique méridionale ; on le trouve très-
amvmn^9tit dons -toiy les h(A^ 4e lu,
Goiane* Les Indiens connoissent cet oiseau
sous le nom de Maraye , les colons
Trançoîs rappellent faisant C'est le même
oiscao ^u£^ par BafiM mm ta d^nomi^
Èâtion de faisan vèrdàtre de Cayenno»
jyt mon
!■« (
t %
0t HISTOIRE
•iH
PENELOPE YACUHU
Fenelope obscura» Vr.gêr,
s,
h je fais un article séparé de ce pé-
nélope que je n'ai jamais vu 9 c'est que
les détails donnés par l'exact observateur
d'Azara sur cet oiseau, offrent des dispa-
. rites bien marquées ^ avec les caractères
propres aux espèces du Guan et du Ma<«
rail. J'ai trouve des différences dans les
couleurs du plumage , dans les formes et
dans le mésurage des différentes parties du
corps y qui ne sont point sujets à varier,
d'un individu à un autre. Je fais le plus
de cas de ces différences dans les mesures
comparatives du bec et des pieds , parcc-
qu'ellcs sont constantes ; des légères dis-
parités dans les couleurs du plumage
n'auraient servi qu'a me confirmer dans
«
ridée que cet Yacuhu de l'auteur Espagnol
DES P-ENELOPES. tf?
est un jcuce individu du Gnan. Quoi-
quV en soît, voici ce que je trouve
ODSigné dans la traduction Française des
oiseaux du Paraguay.
LTTacuhu est bien connu au Paraguay,
tous ce nom, qui signifie TacU'-noir. Ce-
pendant il n'est pas réellement noir; mais
S le perait à quelque distance. Il n'est
fax rare au Paraguay, et on le trouve
jusque vers la rivière de la Plata, où on
lui donne le nom de pàbo di numtê (dindon
de montagne). Il se tient plus ordinairement
dans \e voisinage des rivières et des lacs,
pârccque les arbres y sont plus nombreux.
Son cri consiste dans la répétition de la
syllabe yac y d'un son de voix élevé et
aîgu , quelquefois aussi dans Fexpression
de son nom Taeu. On ne connoit point
de éBSerence entre le mâle et la femelle.
Leur ponté a lieu , dit <» on , en octobre ,
eHe est quelquefois de huit œufs. C'est
l'espèce la plus commune.
Les douze pennes de la queue sont ^ta«-
gées et la latérale est de trois pouces
pins courte que les autres. L'œil est
*8
7a HISTOIRE
^atovHré d*un cercle noir qui à commuoîr
cation avec Iç bec^^ Une /membrane rougo
s'éteod depuis la i&aadibu)^ îsfërieure dit
bec^ jusqu'à deuz pouoe» aurdesoous) elte
pend coHune celle -du- dmâ^i^t mû» lors-
que Toiseau cit çSBcqy^, il lar Fetife ea-v
tièrement. A la base du bec seat de
petites plumes fort courtes j> droites ei;
noires.
La longueur totale de, cet cHseau est
4e vingt -h^it pouces; la qqeue à Qnea
pouces; le tarse porte trois pouces cinq
lignes et le bec un pouce* Le front ^
le deasuji de la . tête et le premier • tier^
4» cou , sont noirs ; le reste du, eou , le
^ut du dos et les convenu rçs supérieur
rea d^ ailes noirâtres^ avec w peu de
blanc sur le bord des plomes. Une ban-»
delette noire , qui pommence à cAcé d(|
demi-bçc infôrienr j va couvrir VoreîM^.
)„a poitrine est de conteur carmélite ei
ces plnmes sont b<3irdées de Wano^ Lt
doa,^ le ventre et les îœibes» sont de
«puleur marron et les peuies des files et
de la qveue fioiiitrefc Le tarM k w^
DES FÉkfeLOPES. 7r
tânfiS SmSëë ; le %éè'" St noîr , et " Viils
TongeitTt (fl). .^^ ^^ . . ^
L*6h voîf par cette description qu'il y
t des difiêf rençes très r marqo^es a^rea le
Pénélope Guan, et quoique M. d'Azara,
, - ■ - — ■» —
dans Védinon originale de son voyage, c^êê^
psife sùù Yacufau ww tYwùm de BtiflMf
m
M non Oiian ; JB voie ^e te premier wht
poHTt ée fauppie, csractife %Qi est nAf
marqué dans te second $ lea dtiflônâtonS de
k ^eue, 4tt bee> et des tarses de fa(H
cordeoit nbn-phis.
VXacuttt ane farrolcra eim^^yvietfiffiem tite
#jy^ âmmust , jsiqu'i ce que jiurai^ ]^\ft
cxaniHier a» ind/vidu, tel que d'Azâm dd^
crrt l'espèce. L'Anatom» de TorgaM 4«
la voâx déciâiST% la queaiiiob#
r r • ^ -..^^.».»^^. ■ ■> lit '-p--^^ .»ut^_«^^^
(#) rACiraF ^u dm Pu^ol^ ttmd. fi^tmf» r« iti
M
7? .HISTOIRE
* ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^r^^^^^
' "■ Il '. ' ' -lui t-i--3
PÉNÉLOPE PÉQA.
Beneiope •uftercftlarit. Wg^r^
c
'sTTB nouvelle espèce diffère ossentieK
tement du gaan et dn marail , non seiile-s'
ment dans sa longueur totale qtii if excéder
point vingt -trois Bouces; mais égalementi
dans. \cs dimensions.^ de j st$ difièfrentc^
parties. Ce Pc'nélope n'a point de huppe,
lors même quSl €«t parvenu à i'îtat d'a-
dulte; les plumes do la tête sont eour-%
tes et arrondies, Ae tarse est long et
gtéle, et la queue, très. longue en pror
«
portien du volume du corps ^ à les pcn-i
ses plus écagées que chez le guan ou
chez le marail^ les couleurs du plumage
présentent aussi des difiTerences très m^r-»
qu es ; mais , les parties nues de la têtet
et du cou sont semblables. Il, y a moins,
^e disiparités entre cet oiseau et ITacuI^u
de d'Azara, mais, la longueur totale di&?
fère de cinq pouces et demi, ec çettç
DES PENELCTPES. 7f
i
seule dffiërence me semble assez confié
^Tunff, pour se point réuQÎFces oiseàxuc,
jKmt d^avoir .bien comparé leur dépouille»
Cette espèce dont le volume du corps
e^ semblable à oelui du faisan triçolor
de \^ Chiae ,* porte en longueur : totde
ipa^-deux pouces et demi; la qUeueT-ea
â onze i le tarse trois ; le doigt du
vâSiea ave« l'ongle deux . pouces . untf
Ifgne; le bec un pouce deux lignes^ ot
cette partie depuis Tendroic où s'ouvrent
Içs oarinea , jusqu'à ' la pointe de la «nan'^f
4Ëbu\e supéneure, six lignes.^
Le frapt. Je hau do la tête ddnt ; let
plumes ne sont point alongécs , ToGciput^
çt Ja nuque» sont d^un brun noirâtre;
des |K>Ua isolés paroissent sur le front;
une bande noire s* étend depuis k mann
âibale inférieure et va couvrir l'oreille;
une autre bande composée de plumet
blaiicbes, part de la ladne du bec, pasï<
se au dessus de la membrane npe deë
teoipes, et aboutit également à Toreille;
les plames du baut du dos sont d'un
cendre verdâtre entouré de gris ; lef
«5
?4 HISTOIRE
doQverturos des' aTâçs^, le» peones s^condàlfo*-
et ..lies cotnrerftteos de la "fueiie ont isù^
VMmw de yert foncé, A tomes» sent
bordées d'uœj.larfe Uaii(to d'ua-^fiMix Vt^
Jiftt ; la : (|uéUe esb verdâtr^ Avea lûid
tdbite raassâuoi te- bas àa cottr,. là i^iti^-^
ae et IflT ventre rionii d'OA oendr¥ bisan^
attaqua ^lumd écaUD Montée d# blâil^itere^
ks cuisses l'abdDi&èn ei I^ crôtpton SofiO
do couleur isanfon, la gdrgcr et le haat^
dû cou ont unie ^a ^me et t^t^f qxd
a'akmge eii nieailteriine â<si«6M, cIMo tfuditô
est par semée de* qutfîfuQS pdâi fures*; li^
yeàu dds côtés de U tête ^ul «ôÂnfiiài-
fse avet la dte du bec est à'M pôyÊKfptt
molrfttre ; l*irii e&t d^tm bru» f ôugefitr« ;
tes pieds sont d'tn bleu cotrlcaf à^ ûorne;
les ongles et le liée liont brians.
On tfa point remarqué dé dlffércBCd
tnrre le mâle et 1« feibeM; xsot jeun*
indtviâa ù'ayant encore qxtfe ^icze poofc^
de lostguerrr totale ^orce' Igalamerïtle è
m:éttes^ comletrrs.
Cette ^pèee habite ad Bl^ésil et pltfs>
fatticulièvemeai dais )e diserlet de ?àti» ù^
DES F » N B I. O P E S. }g
ic^ lAdteu la àétàg^Qût sow la nwA te
Jacu'/foa. Jç dois à . M, le Comte ^ ^
HdMùiîstig rthé^u -qtft fitt ' pirflè d*
Bum cabinet; les deux individus adukes.
et le jeune oiseau qui font partie du
l&QKimi de Berlin, aqnt anssi le produï
^ foj^gÊà, 4uê ce savant a fait ftjVç
1» jMr âaos le Brésil,
1*1^
l
1«l HISTOIRE
^4 î I ni I 0 I ■■ ii ■ il '■ ■ Il ■ ■
PENELOPE SIFFLEUR.
^ Pénélope pipite. Lath^
Je réunis sous cç nom les Pénélope
*\ \ • * I
Cumanensis et Pipete de Latiiam (fl) ; , les
• *
deux espèces de Crûx figurées par Jacqu'H
Cfr); PYacou de Bajon (0; et PTêcu-apeti
\ (<î) Indes ^rnlrh. v. a. p. 620. #p. a. */ 9*
f C*) -S^f/r. «nr ^eschtehtê der v^gelj tab. 10 et 11.
CO Mémoires sur Cayenne. v. i. p. I9** '• 5»
I On ne doit point réunir cet Tacou de Bajon
avec l'espèce qui porte le même nom chez Buffon ;
\ ce dernier est nôtre Pénélope Guan. Il est
également utile de répéter ici, que dans les
! différcns idiomes des Indiens de l'Amérique mé-
ridionale, tous les Pénélopes portent Jcs noms de
Jae i JacUi Jacuhu^ ou raenhu ^ dont Buffon
et Bajon ont fait Tacou ^ dénomination que j'ai
cru devoir supprimer. les colons Français dé-
signent tous ces oiseaux par le nom de Faisan,
! et les Espagnols par celui de pabo 4i monté ^
C^indon de montagne>
p E s P E N EL 0 P E S. ??
de ffAzâra Cd). Ces noms différens ont
npporr au Pénclôpe s.ffleurqui se distingue
de SCS congénères, par des caractères ex-
térieurs très faciles à saisir. Son plumage
est d'un noir luisant ; la tête est ornée
tfuDC Yiuppe à plumes blanches ; sur les
couvertures alaires sont 'de grandes taches
hbncbes; h partie nue du devant du cou
est moins considérable que dans les espèces
piecédentes, et elle porte un grand -nombre
de petites plumes assez - serrées , dans les
interstices desquelles la peau rouge s'apper-
ço\t\ \xnc petite membrane proéminente d'un
bleu d'azur est covivcrte de poils noirs;
les tarses ont kur partie supérieure cou-
verte de plumes; Ja queue est large, très-
ibiblcment arrondie; enfin, les trois rémiges
cxtënèxLTCS txks- courbées, ont à Textrémité
(d) IPJzara oh. -4» Paraguay ^ trad. frattç.
T. 4« P' 1^*
Dans la note de la traduction f^tnçatfe Son-
«Uk croit que PTacumapeH eit- le même oiseao
que le Gmûm d*£dwards pU 4|» mais cetto
9uppoâiUoa est liittise* '
^$ H i s T O 1 IL È
d^ te FfOne tio c^p^ce » où ij9& Ikarbtt^
iot^rtèUfei très-coMies pre'saptent un pr«i-
i«9g^0i§Bi fiubu)cf< Voye^ luie 4e ces pennes
l^Q Peiiélopc siffleuf ^é\x\u porte en lotvf
gueur totale 4 de viflgc-six à vingt 'huit
pouces , suivant les sexes ; 1« qaeue à,
4u ou onze pouces; le tsur^e mesure deux:
pouces trois lignes; le doigt mtlieu avec
l'ongle deux polices deux lignes, le bop'
QUize lignes , dont sept lignes depuis la
pointe de la mandibule supérieure, jusqu'à
^'ouverture des narines*
Sur le front du mile est un petit
iespi^e noir ; les lengrues. phimes «ccusûp'
Bées de U t^te et de l^occiput sont
))lanebes è baeaet;te8 noires ou brunes ; une
iar£e ^ndo blwclip se ptolcsxge de. chaque
coté SUT le haut du cous 1^^ grandes, et
Les moyennes couvertures des sUes $ont
d'un blanc pur, seulemens terminées p«r
xtM tôche noire et ay^t la baguette de
/ceiiie iUiuleur; quelques piwi^ de la pn^
trioe portant ^^^ étrorfie brade èlancbe
sur ]& nartie extérieure de chaque faart»;
DES P E N E t O P E S* 7#
taat le reste du plumfig^ est d'un beaa
noîs k reflets vkders et pourprés ; la
quece porte dans qudques individus (ki
rcdecs verdâtres; le petit espace nu des
îoaes, qui communique avec la cire da
bec^ est d'un blanc - bleuâtre ; \a peau nue
que Voa apperçoic entre les plumes jclàr
-ëeaéés de la gorge» est roAigc; mais ja
membrane proéminente est 4'un bj^u bleq;
nos est d'an roux rougeitre ; la partie
mie da tarse et les doigta sont rouges»
et quelquefois d*uD brun noirâtre suivatit
les ages; les imgles sont bruns ^ le liée
lunxâxxc ircTs Va poiotp a la cire bleulisre.
' La femelle se distingue comme cbez
<ous les P^ntflopes, par une taille mqias
cqDSidérablc ; les plumes de la huppe se
sont i^o\nt à*\&n blanc parfait mais variées
4le brun ou de noir; les reflets de ^on
^Uiawge sont aussi moias brillans, Lfes
jeases avant leur première mue ont «n
piwa^e 4\in noir teint de brun et de
'ttvson, cette- conteur est partieuttèpement
>#aafNvquabie -sbf le cpeupion, sur les cois^
et far 4es filâmes Se l^bdomen» Vi^
Mo HISTOIRE
est brun ; la peau nue de^ joués àé
couleur livide , et les plumes de la
happe variées de brun.
Tel est le Pénélope sifflcur qui habite
les climats de la Guyane et qui vit sur les
bords du fleuve des Amazones et de la
rivière de la Plata« Mais, les individus
qui nous arrivent du Brésil 9 offrent quel-
ques disparités, que je ne puis attribuer
qu'au climat , ics caractères principaut
étant les mêmes dans ces deux variétés*
Je vais indiquer les différences qu'on
.remarque dans les individus du Brésil; je
continuerai de ranger ceux-ci, comme
variété de climat dans Tespèce dû Péné^
lope sîflaeur; jusqu*a-co-quc des résultats
aratomiques nous apprendront à juget
différemment.
Le Pénélope siffleur du Brésil, dont je
])*ai vu que la dépouille , a comme la
. variété décrite ci dessus ; les rémiges
à barbes tronouées- et à pointe subulée ,
telles que la pi. 6. fig. 2. en représente
]ane ; les taches des' couvertures alaires
semblables } It .même tiùlle et les mêq^es
13 E s P E-NrE L O P £ 5. ig
ibnnes , du bec et àeû. pieds. Mais h
* I
covAeuf générale du plumage est a'un noii
plus nuancé de .rougeâtre et porte deè
xelfets pourprés très décidés ; il existe
seulement un très ^etit cercle nu k
Pentour des yeux, «i cette nuditi ne cm^
itiunlfti/ fêiia avec ta cire du bec, mais
elie est entourée d'un cercle âé petites
p/ames noires ; sûr le front est un espacé
êe çHatre ou de cinq lignes de largeur^
d'un noir profond ; les plumes de 14
Iioppe, blanches sur les bords des barbes^
font noirâtres dans le milieu ; oh
n^ ictn3rq\ifc ^vic\ine différence dans les
âexes.
Un couple de ces biseaux envoyé dd
colonies Hollandaises de la Guiane a vécà
Ionstem& dans une ménagerie près d'Utrccht;
M- Backer en a aussi nourri dans sa
teVe ménagerie près <!fe la Haye, Ce
êont des oiseaux très familiers, peu remu-
ants, vivant en bonne liarmonîc avec la
0
noMUe de basse -cour; leur érf est un
SîfflemcQt peu sonore.
Je n'ai peine eui occasion de disséqntt
lom ni f
I
' «I " • "Hi-s^-raiR E
cette espèce de Pénélope , ni pu ^v^rifier
I par mes observations ce 'que BâjOh" a
'' dit sur l'organe de la Voix^' dans cet
ciseau. Suivant ' cet^ auteur , 'le côliri
de la trachée n'a absolument aucun rap-
port avec celle du 'màfail et' du' parra-
koua. '„ Je me suis' * procuré, dit-il, plu-
„ sieurs de ces oiseaux , que j'ai di^sé-
qués, et je n'ai rien trouve de parti-
■ « i* •'
culicr dans* cette partie, laquelle se
M porte directement dans la poitrine, pour
' s'y distribuer comme dans les ' autres
oiseaux, et cela indistinctement chez le
«
mâle et la femêtfe ; quand aux autres
parties internes, je n'y ai rien vu de
,, remarquable (0.
Voici, ce que rapporte d'Àzara concernant
les mœurs de ce Pénélope, — ^'Tacu-apeti
en langue des Guaranis veut dire, YâCit
à taches blanches, et ils appeUefit ainsi
VoLicau de cet article, à causé de'^s taches
Manches qu'il a sur lés couvertures' des
ailes. On lui donné aussi lè nôm'i dé
9f
(#) Mémoires sur Cayenne^ v. *i. pag* 4C0. •
DÈS ^ Èî^itil'dp E S. f^
tacU'pard (yactt • ^eîiWÎ) ; ^ et ies ^ Tdïtûgâli
cela/ SYacu-tinga. Il a les ailes plù^
lËnnes , ' les jaifebès ' plus êbuftéîri^ et le
fiec plus lottg qûé fTactrlnï ^(/) - et ^ue
nracu-cafaguata {^/ Il e« ' a'tisîi ^pltiS
stuplÀe et plu^.' disposé à la farfilltailté s
aussi en la - 1 - où détrdt ' l^èupécè danïr
■ ♦
les caiîtoîitf habîte's; cTAzat'a ne l'a féa^
contré que dans les forêts déseftcS',' veTST
le 24« degré et deîôi de latitude. -' Cfcîrf'
dUeaux vont par pâlfcs ou ^ eil petites?
troupes, IfCur Ciî i^eut se rendre^ par \%
Le ttiêdie Bajon tép cki nous àppreûrf
que cet ûiseâu est extfêmeilient tate vxxt
environs de Cayenne, ' où ne le trôtivçJ
que très avant dans l'îiitérieuf deS terres j
ou aux environs de l'Amazone ; on le
trouvé au5fii très - fréquemment dans le
haut de la rivière de rOyapoc , surtout
vers le Camoiit'f* IM Tfiaîens, qui y sont
étaiblis , en apportent de vivons et de
C/D MoA pemelùpë obicttra» Voyez page
(g') Le Pénélope parrakoua de l'article luivant:
/a
84 HISTOIRE
privcfs, et ce sont les seuls qu'on voit k
Cayenne.
M. Siber, naturaliste voyageur de M. le
Comte de Hoffinannsegg, qui a rapporté
de la province de Pari au Brésil deux
individus de la variété qui semble propre
«
k ces climats , dit , que ce Pénélope y
porte le nom de Jacu^ grande. La descrip-
tion de ces oiseaux, communiquée par le
f avant Professeur Illiger de Berlin, est con-
forme en tout - point avec celle faite par
moi sur un semblable individu, rapporté
de Lisbonne, et qui se trouve au muséum
de Paris; j'en ai également vu à Londres.
Deux individus envoyés des colonies Hol-
landaises de la Guiane , font partie de
mon cabinet.
««paMWHOTI
DES PÈNELOPES. 8$
PENELOPE PARRAKOUA.
Pcaelope pattakoua. Mthi,
a
BT oiseau» décrit ptf les naturalistes
soTis un si grand noBOitire de noms diffi-
reos, se trouve placé dans les méthodes
avec les vrab Ftaisans; sans -doute» par
la raison de là nudité des Joues, et par
sa ^Tx^ue tfës arrondie. Mais nous avons
vu i Vzrtàcit des Faisans , que ceux - ci
n*ont, à proprement parler ^ aucune nudité ^
que les tempes , chez ces oiseaux > sont
couvertes de petites verrues imitant
un espèce de^ ve\o\it8; ils ont là queue
très Joûgoe , fortement étagée / et les
pennes rassemblées en faisceaux ; les ttflles
ont te tarse armé d'un éperon ; enfin
les pieds» le bec et les narines» • sodt
jËSéremment conformés*
Le parrakoua étant réhitégré dans^ le
geoK qoï lut est propre; je' rétmi» à
• • ' A
t
I
•6 ._ HttSTO I R E :
eette espèce le Çqtracas dij père Feuille,
le Phasianus motrmt de i<inué {a) et
de Brissoû et celui de BaSon , pi. enl»
146^ /^ PhasianiiS farroqua de Latbam (^^
1? farraqua de .Bajon et de Sonniui ,
pYacu'Carraguata de d'Azara (^ et le
JffbàsiamkS g^rrutuf dç I$umbpld$ (^X ?.Ib-
dttirs<,de ce», ii^mi, d(H9tH(s à ce( o^^au
ieù'^> faoifiation 4^s' qris ^içcordaçis qu'il fait
«qteqéjri^ le ^m^tin ^e)^ I9 s^ir , qû( dopué
iieu 'à pc^ 4^fif^<^^^^^ i^dicqticHS. E^ efiet
IfiS'Sytob^ f&tr^c^t» ii^^raqua^ pfirrjakoua,
jMQoeqsiai^» carr^gUMst ^% çataçira; indÂque^t
»
àmB les àiSSirpvS Ifditoxçfi. .les. sobs pfor-
fîtes à ia voix de ,\ce pe^lope. Quelques
jàlspadtés . ;dc très /peu- d'ioiportqiiçç ^a^
tes jEOuIeurs du pli^teo > signule^ daps les
dtffétente^ âescriprionfi > 4^^ suceurs , ^soot
1 mil <Wi fu.i.UJi /li-^i"J'* L J. ' Mi^Mi >■■ III II
(c) Lath. Ind. tp. 9. .: .
.. C4i <3*f*ri^ /«. ??% fi^ d!.4ffau .çpmp, V. i,p. i,
DES P p ^ ,5 L 0 P E S. f ;
umquemcot ducs à de .le'g^rcs .dlSi^rencc|
q\ii tfstinguent les. agps. E^tre r autres , Je
prétendu Phas^anus farruins de M^ Hum-
ftoldc ne diflfére. de Taveu même de ce
savant , du Motmot et . da Parrgua de
'L^tbam , que par le Veptre blanc (/),;
caractère qui ep effet est ^ .propre ^ tous
to JeuDCS j)arraJcouas : "l^u reste, cet ois^a
est VTop .bien distineué^par )es sinuositcfs
de sa trache'e. et par plnsieuns autres ca*
lactères qui lui sont particulier, pour qu'on
i^\x\s%Q s'y méprendre. .
Ije p^oT^oua se distingue en effet des
autres PéDélopes p« sgn bec, dont^ Tar*
rête supérieure est plus élevée et plus
courbée, par la pointe de la mandir
bnle plus renfiéc et voûtée; et ces diffé
Tences Taççroç^ùcnt ^n quelque sorte le bec
de ce Pénélope de celui des Faisans. Le
parrakoua n'a point de membrane lâche et
flottante sous la gorge, et point de nudité
considérable sur cette partie; seulement.
■■
Qf) b\éert a phaslanus motmot et phaaiano pafraqua
ih^omïae jilveis* Hmnboldt ioco éta$o.
/4
18 HISTOIRE
i.
• r
une étroite bande nue s'étend de chaquç
côté de la gorge' le long des bords de
la mandibule inférieure du bec; ces deux
bandes sont partagées par une peau noirâtre
couverte ' de poils .gros et longs; lorsque
Toiseau est agité les 'deux* bandes latérales
le colorent de rouse. Les rarses sont
V ♦ ■ ■ Jf^*
»» , r ^
grêles et ' longs , et là queue est fortement
arrondie ; les deux sexes ont des plumes
alongées qui forment une huppe sur la
tête.
La longueur totale ' che2 l\>iseau adulte
est de vingt k vingt -un pouces (g); la
queue porte neuf pouces ; le doigt du
milieu avec Tongle ' deux pouces trois
lignes; le tarse deux pouces trois ou quatre
lignes; et le bec un ' pouce deux lignes»
« ■ • • • • • • •
Les couleurs les plus habituelles ^cs indi-
vidus adultes sont: le front, le haut de
..'•.. ... ' < •
la tête et la partie supérieure du cou
d'un roux foncé ; la partie inférieure du
^m
(s) Non pas vingt deux poaeet comme le iiiar*
taue d'Azara» Sur un grand nombre inf'iTldut if
»'«» ^ Ti^ aaeua eicédcr yingt^tta poucet.
DES PENELOPE S, S9
COU, Je dos et les ailes d'un brun et
que^uefois d'un cendré olivâtre; Içs cou**
vertQTes du dessus des ailes rousses ; )t
devant du cou et l^ poitrine d'un gris
nuancé d'oVivâtre , sans aucune tache ^ les
cuisaes et Tabdomen de couleur fauve.
Les six pennes du milieu de la queue
fun verdâtre ' très foncé ont des refléta
suivant que le jour luit dessus; les trois
pennes latérales de chaque côté sont d'un
îoux de rouille foncé; la peau nue des
yeux, qui communique avec la cire du
>aec, est «\ni çourpre livide, se colorant
de rouge suivant que l'oiseau est diffé-
ramment sgîté; ce n'est aussi que lorsque
la colère i'aigrit on lorsqu'il est agité par le
desu des jouissances, que Jes deux bandes
nues de chaque c6té de la gorge se ' colo-*
renc d'un beau rouge; te bec est d'un
cendré blenâtre k sa hase, et d'un blanc de
corne à son bout; i'iris des yeux est d'un
Vnn rougeâtre; les pieds sont d'un livide
rougeâtre. Quelques individus ont eh
^néral tes teintes phis claires.
TciM saai les mâles et les ' femelles
fi
99 HJ[?TPJIiE ,
adultes; mais Iqs jeunes ofircnt quelques
disparités dans_ les couleurs du plumage.
Leur longueur totale raturellempnt moinj
«considérable, n'a .que dij huit, pwces. . Lp
roux des. p-umes de la tête . et de U
nuque Ç5t pUis clair., . et jccllçs-ci sont
pouYcnt bordées :^e, jaupe d'Qcrp;, \p partie
.|ipS|t6:ieuj:e du. cqu , le dos et 1q5 jiies
sont d'un. bx,«o -oUvâxre:, ,phç;5 de très-
jeunes individus }qs .p'upies de ces pattie^
pnt .un petit bord roussâtrc; Iç. dcyaut
du ^cou pt la poitriujc sont • .bruns , et
chaque. pUime e$f .bordée et., terinlpee . de
.blanc |;risât;re;...l^s jçofivertures du ..dessou^
des aides et 1^ ci^ouj^ion sont îqux; la gupue
Quelquefois, termincfe.diî bl^nc.. ^A seulement
l'extrémité des tr.ç^s pennes lat^'Mlcs. de
chaque côté .tetjpiinée de roux, -de jouillci
Je rcsjte de ces pennes, âipfi. pue celles
du. milieu, sout d'un noir k .légjpx.s reflets
oliyâtr.e? ; . le , v.enjLr.e çt l'^bcjpjpaen sont
blaocs: les cuisses^: Us. cpwyprtiire? Jnfé-
ileures de la i|ueue^ ,et J^ flanc^ spnt
d'un fauve ^ja^issitre ; . Iç?^ Bifidi^. «POt
DES PINFf.O^ES. jy
X
La conformation 4e la trgçbép. 4an$^;^c
$>\seaa ^ en premier . lieu observée j^iar ^ }|
pèw Fjc\»l\«^ , . ,1'a ^ ,^^)é .. dépolis ' pî|f . .M^ >!^.
jenaioi et S^Q >. et plus réceminent p^p
M. HiHOboyt; ^ime .prj^|>ar?tion^ çonsçrjf^^ç
^SDS Uçspnt de vin, !.,m'a . servi pouf
^H" est orgmtf. 0 ^'en^., sui,t^, q.ue^cf
«liû. a ëté dit par le? ^ autjejirs menfiçjDL-
izér, ^ tjès .cxdft4 , Le gavant ;HumbûI^
a ajoQté quelques nouveaux « détails ^ $^i^
k laryn^. s^gérienj: .,de cpt qjsc^u;. faî
feit Aisaj&Çi de çf;3 ot)«ervaîfpsi.s^ , en ,Jçfi
€ppiaat m^ fluc, \ç3 . figiirc^. ..dç5 Pfltsk?
aoacoBiiçiciQS 9» egi fç^t .partie. . ..,
Le tubç^ .4e fçttç.^ tracl^^e, _ cogjppJf|^
d'aapeaMX . altçi^s pareijjî ^ cqî;x^. ,4ps .«a-
de ceUe du rpretoier ^e...ces P/^nélopes .que
par jine plu^ - grande Iqpguaif^ et par. ]^
fàmoAté 9u'ellf décjritf plie p'^ pû«\t, ^dp
omscle pcoprf comme da^s le iQ/ir^. r
La tracb^e, «.en pa$S3Jit i;ur Ja cl^vicij^it
ffachs, monte fiur le f^à. . xt^isclp pfcr
XâCf/ le imL dfi i»- cite du .«(ertwn^ ^c
91 HISTOIRE
«
dirige tout le long de ce muscle jusques
sur ' la tuQlquë membraneuse qui eontient
les entrailles, s*y replie» et remonte dans
le même sens sur le muscle pectioral
♦ - »
droit, pour se jetter dans^ la cavité du
♦ ^ • *
thorax en passant sur la clavicule droite.
Les deux tubes adhérent aux musclés pec-
toraux par un tissu cellulaire et sont
aussi liés entre -eux par un semblable
tissu, dont les fibres passent sur Ta
crête du sternufti.
Mr. Hiimboîdt, qui a mesuré le tube de
cette trachée, dit, que celle du mdle
avoit depuis le larynx supérieur jusqu'-
aux bronches , tiuinze pouces sept lignes ,
tandis que celle de Ifl femelle n'a ' que
cinq pouces quatre lignes de long. Celle
du premier descend d'abord entre tes tégu-
mens au delà du sternum jusqu'aux jam-
bes, puîs cHe se replie, fart une grande
sinuosité en remontant , et entre dans
les poumons. La trachée -artère de là
femelle, qui est plus courte dans la rai-
son de eteq à deux , ne fait pas cette
sinuosité, mais entre, sans se replier, diree*
temcnt dans les bronches.
DES PENELOPE S. f}
M* Hombolât ayant encore examiné le
Yvyni supérieur de cet oiseau, dont la
paroe a été retranchée a la préparation
atiatomiquc que je possède de la trachée-
artère , je rapporterai ce que ce savant
en dit, eo renvoyant, pour les figures
eiactei de ces parties ^ à la planche 8
éc cet ouvrage.
M. Humboldt n^a pas trouvé de sacs
dans je larynx inférieur de cet oiseau ,
qui en effet ne se trouvent dans aucun
gallînacé , et existent seulement dans très*
^eu tfe^^ces d'oiseaux; il y à simple*
ment un ren&eme&x des derniers anneaux,
qtd sont plus larges. La base du larynx
inférieur est soutenue par un cartilage
fig. 5. un peu différemment conformé que
ceux ^uxé% ^^2s\& Ves planches a et |«
de cet ouvrage; c^est une plaque ronde,
membraneuse, crénelée, sur laquelle s'éleva
un petit os comprimé. M. Humboldt croit,
qne le manque de sacs dans le bout
inlèneur du Tarynx de cet oiseau est
remplacé par le mécanisme du larynx
mpéxieuT; ce qui peut avoir: Ucu aaus
Xkh certain point ; ' eh c/bserVant iôujoiits ,
qhe: tous - les lïiécftiâsnKs qUclcoïiqVlcs , suit
ûBXiS te larynx «upërieur'^ on dâûs le tûbd
de la trachtfe -artère, ne peuvent tendre,
qu'a donmer une- plus grande étendue i
la voix, dont les sons se forment invari-
ablement cbcz les oiseaux dan^ le seul
larynx inférieur et à Taide du mécanisme
qui en dépend.
Voici comme M. Hamboldt décrit ce
larynx ' supérieur fig. a, de nôtre pi. 8»
An dessus de l'ouverture de la trachée-
crtèrc s'élève une fente qui mène à deux
poches membraneuses. En souMant par ieâ
broncheâ dans le tube de la trachée les
pochea s'enflent visiblement (À). Au fond
de là glotte est un socl'e triangulaire très
{fro^inént et semblable à celui que j'ai
èbservé ' dars les autres Pénélopes, ainsi
(Jtic chez les Pauxis et les Hoccos, ces
dferûîer» n^ont point de ces pôcheS mcm-
IrfitfeuSes dans leur larynx supérieur
• Sajén nous apprdàd , que les pa^ralcouasl
(40 OUWydi^. i9 ZQit^ h (PoMt. cômf^ y. x. f. 7<
DES PENELOtES. $J
I
ponôem quatre » cinq ou six Oeufs ; ilat
Gotistroisent leurs nids snr de petite^
BrâDcàes bien touShes , à enviroti sept ^
huit pieds de haut. • Lorsque^ lés petit*
sont ëclos , ils * descendent peu ^c - tem»
^\k% lewr naissance à terre, et la mèrcf
fcs conduit et les mène, comme nos pou-
Jfcs mènent leurs poussins. Les aliment
ordinaires de ces oiseaux sont de toute»
espèce; maïs lorsque le* parrakouas sont?
jeunes, et qu'ils nfe font qne sortir de
*ars nids, ils vivent presque toujouTîT
de vers et de petits insectes, que H
tafete leur trowe en grattant la terrer
comme nos poules, Lors'qu'ils sont grand?
et en état de voler, ils qnicent et aban-*
éonrent leur mère. Outre les fruits
et \^^ pOT\e^ \\a mangent aussi de
rherhc t:ndfe; aussi en voit -on souvent
piar terc le long de» -savanes du prai*
flcs, otf il y a de' l'herbe jeune et verte;
et cela de boit matin peu après le lever
eu soleil ; ca.^ atissltôt que la chaleuf
éoraflKfecfe' S" dj^enff un peu forte , 11$
S'enfoncent dtaS les Bols; i!t restent dans
99 HISTOIRE
les (endroits les plus touSUs let les plai
garnis de feuilles vertes ^ où ron a beaucoup
4e peine à les découvrir ; le soir ils
sortent do leur prison^ font d'abord en«
tendre leur voix , et vont chercher de
quoi manger (l).
On trouve le parrakoua dans les bois
peu iloignés des côtes et rarement dans
rintérieur des terres; il se plaie beau-
coup aux environs des établissements et
des terres cultivées^ La voix retentissante
du mâle exprime assez bien les différentes
syllabes d'ont j'ai parlé au commencement
de cet article , et qui ont valu à
cette espèce tant de dénominations diffé«
rentes.
Il paroît 9 qu'à quelques variétés près
dans le plumage de cet oiseau, la même
espèce est répandue au Brésil, au Parra*
l^uay , k la Guiane ; Humboldt en a vu
su nord do l'Equateur ^ dans la rivièrtf
de la Madclaine » dans la province de
Caracas et dans la Nouvelle* Andalousie;
m ■ ■ ■ Il ' Il I — —i^wti^
. CO M€mlr0i sur Cay9mf y. u p. S79.
des bandes de , solxançg^ à, quatre,- vinot
sont pcrcli^és Siîî- les bhrèchbs mortel des
arbres, les uns des autres, et remplissant
les airs de leiîf * cris ' perçans , catacras !
catacras!
Jai dans cabn ' éabifiet deux * 6isëatix' àdui-
tes, Yxm m'a Aé envoyé de Cayenne
et VBVtfc se trouvait dans une coUectîofl
ÈDte au Brésil; ce dernjicr à les cauleuri
du plumage d'une teinte plus claire que
le premier ; un jeune individu tué au
Brésil et que m'envoya M, le Comte de
Hoffinannsegg est semblable à ceux rappor*
\i% à& U Omanc» qui font partie d'autrel
eabinetsî
■ • k ^
> -
temÉiti
.*/
I
D.i se 0 U R. s
SUR LE
G EN RE ,T É TR, AS.
I
L règne uAe ' éoafbsion singulière dâng
le genre d'oiscâur qàe les mérbodistes oat
design^ dans leuri" systèmes sous îc nom
Têtrao; des gdïres 'bien distincts y oDt
Ctrf mal-a-propdi r^'oiris ; cette confbslon
k été sticôessrvenrcnt augtnentéï par ' bi
licence que les compilateurs se sont don«
née en introduisant dans cette grande famille
plusieurs espèces dont la manière de vi-
vre, aussi bien que les caractères esté*
rieurs, présentent des différences à tous
égards trop diipâf atao ^---f^wf^ que le nata-^
raliste puisse se permettre de ranger ces
oiseaux dans un même cadre. Ces consi-
dérations me portent à exposer dans cet
article les dissemblances marquées dans les
mœurs ce les habitudes de ces gallinacés;
»-*
disparités-, qui àe " cokcrt i^c ' celleU
propres aux formés cxteritOTClSr , fliè sef-
Tfmnt de bise p6uf ai^et^ dans là
dasàBcz&on niét!bodiqtie pltisiears nbuveaux
S^nics, dont les espèces se trouvent réu-
tnes â^àis le seul genre da IV^lrâo de
tes coimbis^ficcs eu histoire ikttirellé;
doïït lés borxies ont été doxlsihétabléinent
Ttcatécs depvds sdilèmciit uii petit nombre
ffàonées; ont vàlû ï cette science dès
firtsr notrr^tix, qui commandent impérieuse*
ttteiït ItL tsJtMtffiste de s'eloignér à plusieurs
égards, particulièrement en fait de mëthode,
ce Vofdte sdôpté âsa^ un téms^ où la
sdente uatHt< retiCDntrdît pfùs (^obstacles
â se dirî^ ^èrs' là perfection. C'est par
ce^ èoftiâAéràtirotis que je croi^ litilc de
jit poîiit éaitré iti l^ tràcies du sàvààc
naturaliste Sûédotf. Déjà Làtham avdit trouvé
quelque répu^âtlS^ à adopter sa méthode;
lious d6trô&s à cet auteur les genVés Pinr--
- m
drix et îinûfriùs dont il à enrichi son
Nouveau Èfiiémé ; maïs ùné plia' exacte
C<^aÈôttatI<iû de la m'étÏÏàâe àv^ la nature
S «
loo DISCOURS sua LE
semble . commander un plus grand nombre
de subdivisions.
Rien n'est moins conforme à la nature
que de, voir réunis aux véritables Tétras,
lion seulement THétéroclite < de Pallas , les
Gangas ou gelinottes de£ sables , mais . ea-
core tes Franâotins, Us Perdrix, Us Colins^
les Cryptonix , les Cailles , les Tinamous
^ va
et les Turnix; cependant tous ces oiseaux,
• 4
dont je formerai sept genres distincts, et
deux subdivisions dans celui de la Perdrix,
diffèrent essentiellement entre -eux, spit par
les mœurs , ou bien par les caractères
extérieures.
Je conserve sous le nom de Tetrao les
seuls Tétras proprement dits , tous . ces
oiseaux qui ressemblent à la Gelinotte
d'Europe i^insi que les Lagopèdes. Je les réunis
parccque, leyr ^na|u^el, leur genre de vie
et les principaux , caractères extérieurs sont
à. peu -près les mêmes dans ces di^'rentes
espèces ; j'en fornie le genre Tetrao. . Ces
oiseaux vivent constamment dans Jes gran-
des forêts, particulièrement dans celles ca
montagnes, quoique les Gelinottes fréquen^-
# •.
',*
GENRE TETRA.S: loi
■s ' '
tei\t ësalcment les forêts en plaines, et
qre te Lagopèdes plus' spécialement confi-
ses dans les régions glaciales ou sur les
isor.tagnes les plus élevées du centre de
TEurope qui ' offrent une température a
peu-ptbs semblable à celle des pimnes du
poîe boréal, se tiennent habituellement dans
les frroassail'es^ dans les balliers, ou dans
tes amas de bouleaux et de saules nains;
seols arbres qui, avec le* pin, croissent
dans ces hautes latitudes. La nourriture
des Tétras consiste presque uniquement en
feulWcs o\x en bayes ; les graines sont
des mcccssoItcs dont ils ne font usage
que d!an5 la plus grande disette, lorsque,
par un hiver rigoureux, tout autre aliment
leur est enlevé ou se trouve caché sous
tes nei\geB abondantes; dès que les fe-
Tvellcs sont fécondées le mâle s'en éloigne
et continue à vivre solitairement; les jeu-
aes suivent la femelle, qui le plus souvent
ne les quitte qu*au rcnouvetlement de la
saison des amours : les seuls Lagopèdes
vivent en bandes très nombreuses compo«
Bées de ptasieurs couvéts, qui ne se séK
S 3
parent ciue vers le ten^s ou Iç bc&oJUi
de se reproduire les.^engjage à ^recîicrc^er.
la seule société d'yne conipagne. L'liat)itude
des Tétras çst de çc percher fréquemoieot
dans la journée et toi^jours pen^^t la
nuit ; on ne les recoçtre que ,çUnS Ics
pays froids , même très . couvent dwos dps
contrées expoRéeis k des frlmats ^tçfpejg 5
le nord çlc l'Eprop.c de Vj^xç çt de l'^m^-^
rique en nourrissent \ les jpsp^ces .de cç
r
genre ne se trouvant î^m^s dans les cli'-
mats de la zôae toride; l^Afrique .ne les
voit point fréquçntcr soq sqI bjculan^
Les Qangas, dont je forme le &eco;ciâ
genre qui se présente d^s Tordre s^atwel
est composé d*une petite ' faroiUe wçqu'a-
présent peu nombreuse en a<^pççes; .les 4ié^
serts et les endroits écartés^ ou l'^mme
ne porte point habituellement ses p^i^^ sont
les lieux de leur demçurc; elles pri^fé-
rent les sables arides au séjour pliM
riant que leur ofire Tombragc 4e^ £préta^
saQS ces^ errants et vagabonds ^ur les
confins des immensea . solitudes qui xicc4^
>#
Mnt pTërçntes p^tics 4a Çlôbc, elics 1$
OEKRS TETRA». 1 m
lasardcnt souvent à traverser ces plaiam
bnûees que le . voyageur,., oblige de Jes
parooonr^ mesorp 4e Tceil ayçc yn seotfr»
aflic de terrcoT; qa'il n'est f^oiBt le maître
de réprimer; dans ces Vogues courses, <g\^
ce& oiseaux exécutent en compagnie 4e
qudques centaines d'individus, . composées de
plosjeBis eouvéea, le pf:iiicipal but est dû
Ml , les piaioea dcaséchéea pour chercher
des Ueux oa il y k.M V^^^} ^xlsA la
Bttaiç a t'elle sagement conformé à cette
ta les nipmbres, qeâ sont destinés à les
mna^tta au Idsk dans ces- courses , qu^
ila cftctoent «irec me^ étoaante . rapidité.
Les Gansas ne se trouvent que dans l«s
pays chapds.; le plua grand nombre des
espèces vit aous le ciel brulaat de r Afrique;
cm \«s vo\ir éQYeQcieat, daias ' les parties
les fias* méridiogmleê de :17Asi^; une aeule
vie daoa ie midi de I'Evop«. <.
L'HétéfecUte C^) , ce singulier et râpe
-aiieau doat »mê8 deiroas Ja • conaoissao^
mx sivattt ptofesscjur PtdtaSt semble- par
çtj^ tYTAtfbét iitiiMi; mm
84
* ' rt'
Itt4 DISCOURS SUR LB
» I
Si ''manière dé- Yîvfé, et -bien ' plus cricoro
par les caractères 'qui tiennent a' sa con-
formation extérieure^ s'éloigner' totalement
laù^-genre Tétiras', - pour ^ se 'rapprocher de
■ _ T
celidî* égalemcht' différent dii <}anga ; ' ses
niteurs rfc nous' 'sont pdinc encore suffi-
satanicnt " connus;-* nous savons - qu'il habite
fts Vdsteis soKtudes : du ûotà 'de • I'Astc ;
t'est' là que d'un** yol -rapidci- et soutenu
ïi franchie les âpres déserts, 'qui s'étèn*
ifent iu' loin jusque verà- là -nier glaciale.
Le savant professeur Illigct ; dan» son ' Pro^,
'drofnuf fnatHiAalium it ayiùm, 'à le premier
établi un genre particulier pour cet oiseau 9
«dus* le norù ie-Syrrhaptes^- ' '^
' ^Les oiseaux , que i je ^' désigne • par I«
'déhominàtieâ ; de '-^'Francblin *, ^p^sentent dans
leur manière de vivre et dô iSc nburïir
-comine sous le rapport " des caraiCtères
extérieurs un contraste frappant avec • ceu3c
du genre Tiffao ; c'est au point que le
naturaliste le moitis expérimeûté ^ne héslcerok
*p6int à prononce? sur • une dissemblance
M^ masquéo^^.ccs^ Fxancolins . tiennent par
l'analogie des earitçtèjrcs çssentiçls. tu^^ es«-
GE:NRE TETRAS. ■ 105'
pèces qui forment le genre de la PcfJrîx ,
quoigzre par d'-aûtres caractères à Ta vérité
»
moins cons^uents ils s*en éloignent; ce»»-i-
d ms serviront cependant à sectl6Atfer ces*
oiseaux. Cest * dans" le discours «ut ^
jcnic PerJr/x, que j'exposerai cet; •- ôiièenft-
Uances, de même qSe celles • ptôpres» aax
CotjiS ou Perdrix • dAmériqùc. * à :.
"Les Perdrix proprement— dites se dis*»
dn^ent • -des Tétras autant par les oarac--
teres extérieurs que- par les* moewrs; . ils*
fuient les lieux couverts; les fârets ne
^isentent çomt à ces oiseaux -W goare
de nourriture qui leur convierlt mais . i •
préfèrent les pfaine9 et îes champs cou-
verts de moissons ; - on ne les-'reifcon-»-
trc que là , et si • par fois îts se
jettexa Aasis \cs broussailles ou dans le il
wignes^ ce n'est que pour se mettre à
couvert des poursuites du chasseur,' ou
bien, Jorsqui'lls sont en danger de tomBer
dans les serres cruelfes des oiseaut' '^r-
«Avorcs qui les guettent du haut des airs.
Les Perdrix vivent par compagnies com-
poMéeê des parens et 4e la couvée; ceux«
8 5
iqC DIjSCOUR» SUR
Cl i;:estQit unÂs jusqu'au rtcms où le . besoin.
4& $a repradaire engage clique nouveaa
çottp^^ à: chercher u|i lieu ^carté.. Ce sont
des ^soaux . sédentaire» ^ ^rext;r€:me, 4i$ette,
oflt iciile Hcapable de les enga^r à changer^
de .domaine; cq xk\^ que . pressés «par ce
b699ia^^- qu^'ils <}uitteB& les environs^ desj
lieux témoins, de leurs anaours, çooime de,
la tendre sollicituëe dont leur {xrpgéniture
est sans -cesse 4'ob^t t ils ^^rqojt ec^
cela des Fr^coliias^ des Colias et de&
Cailles qui sont oiseaux voyageurs* - .
Lea Collas difiereatj tr;$s peu dqsiBerdrixc
propreoicnt dites et doivent étiie rangés^
à la sui(e de ce genrf de GaUiaiaeés; om
a cependant remarqué , dans cefi oiscaux^^
uniquement propres aux contrées du nou-»
veau monde, un caractère mavquant^ qui
dist^gue ceux-ci -des Perdrix ]>rop]seiQenjt
dites , et des Francolins » dont coujres les
espèces connues sont habitans de l'aneica
continent.. On observe bien <meore dins les
mœurs des Colins i)uek{ues disparités; tel,
que ceux-ci ont coutume de fidre deux
pontes par an ^ tandis que les
a«NR» TETRAS. ?««
^^ font qu'ooe; inaîs r^^érieoce ûouf;
^fpTeodj ^ue .ces idifiëre^cçs dépcntofç
Ttfdqoeaienc de I4 lo(:^(é^ la . ménbep espèce
&smc d^ux ppnt9.& <<tea$ les c^xxM^ cjw^a
ce .«mp^és, tstAdIs que I^s çoDplôa qui
se seroift c)ioi$i une teti^pératus^ plus
^càAe, a^ pi-o^foûxont qu'une. C'^st îet
}p «3( de rçm^rcmer^ que c^f e 4ifi^rcnceb
de caractère dd'œootre assez le peu à^
fûod, que T^m d^k faire ^v 1^9 . di$eonvcr
nances daos les habitudes dtp ^«lainsaux»
fonr réunir 01^ scfporer cepi^ (^no la ]ia<-
tute n p\acé& dms diea po^tion^ contraires.
Ijçs ÇaiUea oiA k U vérHié baueo^ de
rapports arec J». Perdrii^ . prmdpaiometMi
dau leur laanière de se iHmrrîrt de alie^
eoupler et de conamire leurs niés, ssuai
f«i\et ici âi^s cat«fi(èrea extéri^ur^, parisl
lesquels oa trouve ^eme^t 4f^ fa{^rcH
cbem^na ; <naii; ce^ oisea0;x ont par ccynrf
un npm^re presque ^gal de di^semblaïaimïi
\j» Cailles vivaac la plu^v-t d» temf
apïàtaircs; Jea jeuaea se tépareot dès qu'ils
ta aeojt^Qt n'avoir plus beaeîo de la pro*-
tiectioa te jparcna; i&ait an même inatiact
soi DISCâURS SUR LE
les ■ réunit subiteinent en • association * nom-
breuse , ce qui a Heu rers- le tcms de
leur migration-; * mais cette association
forcée ne' dtiré qu*autank' que la cause
qîU la produit , car dès que les Caillés
sont afHvécs .dans le ' pays- îqui leur eori-
▼icnt et dès' qU'êfles peuveîlt vivre à leur
gré, elles retournent 4 leur sôllitude pre-
mière; ces migrations annuelles ort pour
but de chercher sous un autre cîcl un
climat plus -doux; et- une nouvelle abon-
dance de nourriture ; ' hormis le tems de
l'accouplement '> ou . dû voyage-, on voit
raremefiç deux '-cailles- reunis dans un m'é-
me endroit. Cest en - Asie et en Europe
qu'on ' trouvé leS espèces qui appartiennent
au genre Caille ; on peut même dire que
16 climat de l'Asie est* le berceau des
ciseaux de ce genre , puisque l'Europe
n'en nourrit -qu'aune espèce et que le
nouveau monde n'a point de cailles ; c^r
plusieurs espèces décrites par les auteurs
sous ce nom, *" appartiennent' au genre Perdrix
et doivent être- rzngécs dans la troisième
division avec tous les autres Colins, -
OEKRE TETRÀSt iop
Dans le nombre des oiseaux de ditfJ*
rens ^nres réunis avec ceux du genre
3?/w de Linné > il en est peu qui y
furent plus mal que les Tinam.ous; s^ofi
nous occuper ici des di^semblanees dans
les formes^ dont le» caractères essentiels
sont réservés pour Tintroduccion des fa-
zniD«, je dirai seulement , que les 1 ina-
aoas sont du nombre des Gallinacés
propres aux climats chauds d'Amérique;
on ne les rencantre point dans la
partie septentrionale de ce continent , et
àucuae espèce analogue n*a été trouvée
ûaua \cs trois «aues hémisphères. La pro-
digCTise quantité d'animaux venimeux que
le sol humide et la température brûlante
de ces climats font éclore ^ oblige ces
GaWinaicés i se refogicr» pendant la nuit,
sur] les gesses branches basses des arbres,
sur lesquelles ils se posent sans embrasser
de leurs doigts ces branches comme le
font la plupart des autres oiseaux qui
composent cet ordre; ils font deux^ poiir
tes par an« et toutes deux . très nombreu-*
KS ; ils vivent eç p^te.s troupes^ volent
iiô Dl^&COURS SUK LE
peu, mais- îte courfetit iivcc tinè Vitesse
É tenante;
Le Rcaoui / ijui à- été téùni avec Ict
Trtras, et que LatHam à confondu avec
les Perârik^ est un ciseau dbnc les formes
totërieurts offrent dfes caractères d'origi^-
tïûlïté très marquants; il formera un geûrê
nouveau que je nommerai Ctypkmijx
En dernière anklyse se présente le geifffe
que je nommé Tùrnix ou tridactylei cctùi»
ci^ composé d'un irambrc peu considérable
^espèces, renferme les plus petits individus
ddns Tordre des Gallinacés ; - le volume dfe
icurs corps n^excède guère celui d"diib
grive ; on les rencontre dans Fes désertt
de l'Afrique comme dans ceux de la partife
méridionale de l'Asie et sur le* flès dfe
cette partie du globe lès plus exposées âut
<3ialeurs de la zont torrlde; c^c là qfne
!es Tumix semblent donn^ la préférancfc
«ux^ lanâcs stériles ; ils it^uèhtent les
|)]èines immenses d'un sabfe mo^vaût, oà
Ttodl, eifrant au loin, découvre à pelûfe
quelques buissons- » et donc 46 * sol bfiil^
pfodiiit xmi^tieftie&t' des ^ plaàtes^ ratf^
GENRE TETRAS; fit
pantes , témoins de Taride stjont ô&
eWes fissent: ce sont de petits insectci
qui font leur principale nonrrkure;
tes oiseaux courent avec la rapidité de
réclair ; rarement pour se soustraire à
leurs ennemis ^ les voit otr se servir
des ûles; ils ne s'envolent qu'a la âer^
mère extrénuté et à une très poitice
iGstasce; ils trouvent apparemment plus
de rareté k se cadier sous quelque cleté^
tivc végétation, où, opiniâtrement Wottia,
il est fadle de les saisir. Ces vrais
pigoLéea des Gallinacés ont dans leuts
loTmes àea rapports remarquables avec
celles que nous observons dans les
Ouurdes et même chez les Cssovs
et Vsi Autruches ; ceff géants des^ oi-
*semx^ qjie \e Créateur à phcé, dats
le suVIime ensemble de son divîn ouvm-
gt , coîome espèces intermédiaires entre
la classe ailée et légère » et le mésfiif
quadrupède attadié à Û terre; ceusc^^i
Bemblent encore participer, par une étb-
nante sympathie Ût mœurs, i de petits
■
' oïscsux, que Tœir • saUTOit à ' peiné -de-
il» blS<;O.URS SUR LE
- - «
Couvrir .sur les p'aines sablonneuses qu'ils
halètent,
paçs. cette courte indication des dissem-
blances-, qu'on remarque xhcz les différentes
espèces d'oiseaux reunis dans le seul
gçftre du Tetrao^ j'ai cru ne point devoir
.faire mention . des nombreuses disparités
«ue la comparaison des formes présente
encore avec bien plus d'évidence, cette
.^numération des caractères essentiels étant
particulièrement iestinée à l'introduction
de chacun des genres que j'ai cru. con-
venable d'établir; j'y renvoyé mes lecteurs,
me propos,ant d'entrer ici., daps. de plus
«tnples détails sur les oiseaux qui com-
posent mon genre Tétras*
. ^ Ces ' oiseaux ont .le bec court en pro-
portion de la tête; la mandibule sup^ri-
ejire - est très . courbée depuis l'endroit
où elle paroît hors des plumes qui gar-
nissent sa- base; ..c'est de tous les. Galli-
,na<:ës. le .genre ftui à la mandibule supé-;
rieure du . bpc la , plus voûtée ; les narines
soiit à la base du bec cachées pat de
petites plumes très serrées; au-dessus dei
GENRE TETJR Al jig
jct»_ est ..une ^nudité Jrès apparente et
Sanîe de papilles ; les tarses sont en
janje Jcii *' "totalement girfnis iè ' j])îdnie's
languteu et délires; les doigts bordés dé-
cailles édentées et- la -planta dosf- -pieds
TMde. Les seuls Lagopèdes ont les doigts
. ».^ . , , • _
très emplumes , mais d'avantage Thlver
^ue /Veé. hes aites ont la premièye ,- rë-
gage la moins longue ^~ la sceoade de
très -peu. plijs courue qu» It troisième et la
ipiatrième^ cellea^d sont ]es plus longues
de . toatsM r. ^ la . queue est composée de
ditb\nt çennea larges et;; trrpnâieS'f 1^
seui\s Lagopèdes tfotit .que. seize pennes à
*
h queae. Ce s(mi 4e gros oiseaux
{lesancs .d^nt. le corps est très charnu/
ils liabitenc les ^bois; ils annoncent l'aete
de \a TeçToèsicAon par de mouvements
^t, des cris particuliers ; leur voix est
&ès sonores
^fa«>hMHMM««i^lM«r
TSmiÙl t
iJ4 HISTOrarfi
TETRAS
• . .. • 1
AUE^RHAN,
r' Tctfntf UrfgaUftf-
> •
I
J. -tPéit polA- nëoèssàtrè d'étrê San expert
«û fièfoîré ititurelfe pour juger au pre-
iniér» coup ffœifî q«* « gfadd Tétw a'<«
tii lin' OcHj, ifi ^'« -Fiâfenf^-^ U»'abeiei|>
ôht -«tir iiéti ÎPIccôftf ' iur • ce: <{ioiftt, il
Mt i'atttlbuef if -ce ^«j <fl«f otteatt <tolt
"èndJw'feu- e<teDd î-dlôs ceS PSHi *c<JùW*;
"^ iàdicâtidiis,- vagt»* dèrf ddifljffiftïatiofts
Vt«i«» * ihdûîfte ^n- errôttr, • eft «è ^u*-
cBcï ^toiwrt deiiataF* à Are a|>plttiaie«
% 'Sèè' eHea^ir cK'^: ged»« imtths i- (Ml
èncof)b 'doâft^' lied ^' dé seWOlaUei nt»*
prises grossières. J'ajouterai qifim» ' îMXifc
compilation et une dispute sèche de mots,
n'ont servi qu'a répandre de l'obscurité
sur la coitnuls&iuiur phw parfaite des
oiseaux , qui déjà fuient l'œil • observateur
de l'homme.
1... ^
% t* • • —
t>ES Tétras. us
f\uic le seul dés* auteufs ancleils dont
je respecte ici Ut tèiholgnage, a ' très bien
coaau le gràftd tô'ttas, ente qtic nôtre
petit tétras à queue fonîchuci qn^M di^signb
tDM tes dctbt -paf là clédonïînatfcn de
fetrao (a). Je suis cgttlcmcnt cte Kàvîs de
BnBbn , que le second fetraù àont parle
Pllaè est prèdsékenc nôtre grand tétras^
qci'iâ dc/signe par le Voluflie de sott cotps.
ta dbrnant an tétras ' de cet article la
^énotmnatîôn spédfi(}iie d'Auerhan , je né
ftds p<ilnt dlnnovatioû , câf d<ns ' toute
Y*teaà\ie te YMleriïagnô où ces oiseatlx
sont en plus grand nombre que partout
aîHcurs , ibeme /niques en HoIIaâde » ce
Tétras ]portc le nom d'Auerhahn ou Urhahn,
qui me semble plds convenable que celui
Ae graxià tétras ou de coq de bruyère»
La longueur de f Auerhàù prise dépuis
la pointe du bec jusqu'au bout de U
qnctie est de deux pieds dix ;^ouces;
iouvent oJize pouceâ ; retendue de sori
irol est de trois pieds ' et demi ; la
^d) Pam* Bb, lO. «o^. ai.
li6 HISTOIRE
melle esc plus petite d'un tiers dans
toutes ses dimensions ; le bec a deux
pouces et demif le tarse est couvert de
plumes jusqu'à Torigine , des doigts qui
sont garnis sur leurs, bords d'appendices
écailleux; la plante des pieds, est couyerte
de verrues dures.
Le mâle a la tête et le cou d'un
noir cendré marqué de petits points gris
bJanc; les plumes de Tocciput sont alon*
gées et celles de la gorge le sont éga-
lemcnt, ces dernières forment à la ..man-
dibule inférieure une longue barbe noire,
dont l'oiseau peut à son gré étaler les
plumes; au-dessus des yeux est un lar^e
espace couvert de petites papilles d'un
rouge éclatant; du rouge entoure égale-
ment Torbite des yeux , dont Tiris est
d'un brun couleur de noisette: le dos et
le croupion ont sur un fond noir de pe-
tites lignes blanchâtres en forme de zigzags
presque imperceptibles; la poitrine est d'un
beau vert luisant; le ventre est noir ayec
*
des taches blanches dans son milieu et
varié sur les lianes de zigzags d'un gris-
DES TETRAS. ht
blanchâtre^ les couvertures des ailes sont
4^xm bran cbatjain marqué de petits points
et de fines rayes noires , ces rayes se
retrouvent également sur les pennes mo-
yennes dont le fond est d'un brun noirâtre
et Ve\uémité d'un blanc pur; les rémiges
sont d'an brun noiritre , liserees k leurs
bsrbcs extérieures de blanchâtre; les cou-
vertures du dessous des ailcs^ ainsi que
qae/qaes plumes placées près du pli de
fûle, sxmt blanches/ la queue ^ composée
de dixhuit larges plumes etagées, est arrodie
Cl noVxe\ quelques pennes ont de chaque
côté et vers leur extrémité une petite
tache blâncbe ; les tarses sont couverts
de plumes à barbes desunies et soyeuses
d'un gris -^ cendré , marqué de taches blan-.
dics -, le bec est d'un blanc jaunâtre;
les doigts et les ODgies sont de couleur
de corne.
Les jeunes mâles, ont les parties supé-^.
lieures moins foncées , le gris domine suiç
le BfiÂT) surtout dans, le plumage, de la
tétc et ta cou; le vert de la poitrhie
a'Cist poiQt histrë comme chez les vieuxj.
ht
Iï« H 1 s T Ori R^B
quelquefois it cm$tQ encore de$ plomes
rouâses du premier âge mâlées ptnni cel?
las de l\ise fait; et le plus soiirent, la
queue qA termin(5e de blanc : dons cet
état ou reconnoît facile la prétendue
espèce d^ Tmao utogattui paryus dc$
tncftbodistes. Dans la première année ics
sexes n'ofirent que peu de différences dans
leur livrée; les jeimes miles reeseisblent •
alors aux femelles.
4
La fpmclle d'an tier« plus petite que
le mâle n'pxcè<!^ jamis depx pieds dans
$a longueur totale; U mcnjtbrane siiardUairc
fst moins grande^ pt sa couleur est plus
livide; les plun>cs qui forment la bacbe
9ont aussi moins longnca: la (été çsc
|!a^o dd loux^ et de noir, les plmqps^ du
Qou, orst des taches noires arondips syr un
ibfid àfixTï' roux -jaunâtre ; toutes les plurf
mes de ces parties sont tecminées de ceiH
4ré: lé âô5<, tes scapvtaires^ les çouTâr«
tttres to aiies et xsdks de ta queue.,
lont d'un bnyï noititse zrco .de$ ,%Myeê,
fttntfvei s^es 9o\Mei , qui «ont pkos ua
D ESj X^E.T 1^4 S. 11^
noiiitre; la forge est d'uo roux-jaun|itre.'
la po/tnne est d'un joux foncé ou rou-
gdcre, et quelquefois variée de tacljes pluj
ranbrunies ; le ventre coloré du même
f. -
TOUX que la poitrine , a des rayes transr
vcTsales noires, ,et quelquçs plumes sont
terminas de )3lanc; les couvertures iofér
nèures de Ja queue . ont une |:rande taciie
b'.wche à leur extrémité; les pennes de;
la queue sur un fond roux -brun ont des
taches et des rayes intérompues nçires;
il y a vers leur extrémité une bande
txansveiso\e noue et toutes sont terminées
de hl9De : les rémiges sont d*un brun-
noirâtre avec des ^c^iés sur leurs barbes
extérieures; le bec est noirâtre.
L'époque des amours commence pour ee$
oiseaux dans \e mo\& de mars ou d'avril.
- . .. * f
quelgueroîs plus ^ tôt j d'autrefois plus tard^
suivant que la neige ^couvre plus ou
moins longteims les mont^g;ncs qu'ils . habi-
tent; ce tems destiné à l'acte de la ré-
■ . ^ ' ' - - - . . V ,
producdoii dure çrdlQ^rement jusqu'à ^ çç
que les bpur^eQns d^ b^tri^ comiuçnce^
^ /épsmoulii le yiew tt4le aime ^l k^
h4
)3e HISTOIRE '^
• • • f ,
venir au même lîèu qui à été téiûôln de
ces premiers amours; il choisit (l'ofdinâîre le
penehant de quelque moptagne exposée' aux
premiers rayons du soleil , dans' le voisi-
nage d'un torrent ou croissent des pins ;
C'est là que le' mâle par un cri qui est
particulier à Tespècc appelle les Itmclles^
qui se Vassembleiit 1^ terré à Tento'ur de
Tarbre ou ce bel oiseau Vœ\\ étincelant ,
les plumes de tête et du coû redressées ,
les iilcs iftale'es , la queue relevée et
épanouie se promène avec fierté sur les
é
plus grosses branches , souvent aussi sur
quelque tronc d'arbre renversé; c'est dans
cette attitude qu'il fait retentir au loin le
son éclatant de sa voix. C'est le plus
habituellement vers Jes deux heures du
matin qu'il commence à se iaire entendre
et ses cris durent jusqu'au crépuscle du
• • . ^ • ■ ■ ••
jour; il descend alors de l'arbre autour,
duquel les femelles au nombrç de six et
souvent de huit isont reunies . ' et (Satisfait
son impatience amoureuse; daûs }a matinée
il accompagne lés femelles dans les lieux
* . . • ■ ' ' •' - . -
pu se trouvent les végéteatix qui leum
DES TETRAS. ni
setvent d'alimens; le soir le mâle réprénçT
son ancienne position. Cette habitude da
tétras étant connuç des chasscui^ on
pouToit croire que cet oiseau^ e^t Hicile
à découvrif et à tuer , il en c3t non-
obstant tont le concraire, Tauerhan ne se
laisse jamais] approcher d'assez prés ' pour
qa'on puisse l'abattre^
Ce n'est que pendant le court espace
de tems où uniquement occupé de son
délire amoureux, qu*il fait entendre les sons
de Judihidthe , heJebedehe , h^de/ledehei, qu'il
Ut possftAe aM chasseur de ' faire trois
ou quatre pas vers Tendroit ou est Tci-
s^u; dés que celui-ci se tait, le chas-
.scur doit rester immobile , le moindre
mouvement fait pendant ce silence, le cra-
quement des feuilles sous ses pieds, enfin
tm mouvement inconsidéré des yeux' chasse
le tétras ^ qui dès l'instant qu*il à '• décou-
vert du danger n'est plus à approcher,
même i la distance de deux -cent pas;
arrivé au dessous de Parbre en observant
toujours ce manège , le chasseur ' à la îacqité
i^iQUSter J'c^seau à son aise, s*il lë man-
HISTOIRE.
fue dans le momcQt même où ses cris
raveujlçnt et r«:tourdissent , le cbassçur
peut recharger son fusil sans craindre que
sa proye lui échappa.
Los curieux de cette chasse se verront
singulièrement dcfçus^ si d'après les détails
qu'en donnent la plupart des naturalistes
ils croient, que durant tout le ccms que
le tétras fait entendre ces différens ctis,
ils peuvent sans aucun risque diriger leur
marche sur lui; il esc nécessaire de les
prévenir qu'il n'en est point ainsi. Lors-
que Iç tétras conunence spn singulier
chant , il exprime /à plusieurs réprises la
^ylabe dod, qu'il change en un son plus
^éclatant qu'on peut rendre par dodet, do'
dei dodeider, répété dix à douze fois avec
une vitesse et une force ^ton^té^ c'est
alors qu'il fait suivre ce ,cri glapissant
dont nous venoxis de rendre compte^ et
pendant lequel le cliasaeur peut faire
trois ou quatre pas ou sauts ^ ajrè$ les-
quels y il doit rester immobile^ jusqu'à ce
que l'oiseau répété les mêmes jçons ; car
xant qu'il ^ fait entendre son cri Joda il
DBS, T K T ^.IJL S, a::|
«g^^cEçoît. le plus légçi npiouvemen^^ ' ce
entend le mpindrç bruit: les organes dft
la vue et d& rouie, sont [i^ms cette o^
pèce d'une perfoction dont il ^^ d^fficiU
de se faire uac idée,
La fiasse de i'auerban^ quoique diverti
tlssaoce sons certains rapports ^ fparticuliè-v
fcment comme objçc de nouveauté^ es|6
à tout prendre peu satisfaisance pour
ce/tif çuî la coanoic; rcc:asion d'abaittre
W aaçrbfp ^'arrive point frcfquenuneflyt»
fit £ien peu de peisocnes <iai suivrait
(MbitueUMnoût ce genre de chasse, , pe^v^oni
se vanter devoir tué dans . le cours d/s
m
leur vie, on nombre excédant cjnqi^Uitii)
pièces de ce gibier.^ Un grand veneur ea
Aliemagpe, cité .par le natura^ste B;:chSitcin4
fTétoît xeaiàu fameux <^ns sa contrée,
pour avoir abattu v^ngt. @»»nda ^if^
mâles ; il était reconnu f>our le f>lua
iMbUe daiv V^t â'app(tpcber. ces^ oiseai^x.
Ia gtiier de . ce^e espèce /appartient i^
ÎM . laate àm^^ ou chasser Royale ; il
est génétalem^t : défendiif i& tuer les , &^
V^Ue$ ça» «ag ^w^naatiaQ poxticuUéae. .^
i»4 HISTOIRE
Vers la fin chi tems durant lequel
le mâle feif entendre les singuliers cris
dont nbus venons de parler, • les- fe-
melles commencent à faire leurs nids^
elles le posent à terre, dans la buf-yère,
ou dans toute autre lieu' couvert; ce
nid est sans aprét, formé de mousse;
il est rare quelles pondent au-delà de
«
douze œuft, qui ne sont guère plus
gros que ceux des poules vulgaires, mais
plus obtus; leur coulour est d'un jaune
blanchâtre, marqué de grandes et de petites
taches irregulières , d'une teinte claire et
jaunâtre; Tincubation est d'environ quatre
semains: les femelles couvent avec une
assiduité étonante, il n'est point rare de
les prendre vivante sur le nid; cet ac-
taclfement à leurs cèufs ainsi qu'a leurs
petits est cause, que les oiseaux de proye
et sur tout les renards -font un grani
dégât parmi ces oiseaux; la couvée reste
réunie jusqu'au printems, ' et ne* se db-
perse que vers le renouvellement des
amours; le vieux mâle s'eu éloigne et habi-
te* isolément* Il est très difficile d'habituer
D E B T «Ë T It A S. las
Faucthan (et ceci peut so> dire de toutes
les autres espèces de ce genre) à Tétat do
dcfliesticité ; . Tes tentatives faites jusqù'iei
ODC toujours mal réussies; priv^és de la libeti*
té ces oiseaux languissent quelques teais^ et
le p\\is grand nombre' onerurt dans moins
d!ufle aonée; il est. cependant plus ÙM^
fékver Ie& jeunes qu'on aura fait éciore
1^ une deinde; la nourriture qu'on donne
â ceux-ci ooosiste dans les premiers jours ^
sa flBQfs de fourmis ;. ils :. mangent aussi
des : frûses , des baies de genévrier , des
CtosôWea ,. dàfièr^^s sortes de graines»
jes feuilles du pin et dû sapin , len
bottfgeoas de raime, du bouleau et du
coudrier , ainsi que diffifrentes espèces
dlosectes.
Le jabot du tétras de cet article est
très grand, de forme arondie; la langue est
petite et pointue; la glotte, est parsemée
de pettces papillles pointues dirrigées en
srtiète, La trachée qui descend le long
du cou sur le côté gauche « forme à
feu -près vers le milieu de sa longueur
et sut les grands muscles- -du cou^ une
circonvolution; en se repliant elle remon-
te : . ^environ un poucp et de tii ^ «pr A s
qtiot 8Q couEfaant de nouveau^ elle descend
le. .long de l\ssapba^ dan. la, c&vit^ du
thaf dx.; t deux . musela ; 8oiit« adta^inM au
teryçs sup^rklor^ et oencx.^ci: tumnit te
éife(r«ioo .«du tabe de la tracUéor Jus(|ii'« sa
iproiftièia coafbafc? asrivës là^ ils^ ne
continuent, point à aecompagôeir la* eonK*
barc, mtlis aci. dirrigmti in^ttfédntetaest vst
U partie, i&fériettire de la tnnthi^ qtit se
kfin«l aux pournsocs;. ces taïuables^ ^servdift
à ' alongfcr ob * à ncocrdt fo traçbife : apirèt
JÉ . ;iftoct de ^oiseau Ma é{if ouvtfnt * «g«
eoncrs^ctltm - qnl.Oentiaine ie Iitrynx mfén^ui
dènsrle fond flu {^sier; eé qui ^I^R]tè îk
jftogne. soediir ptr^ ]a qiieuâ dt Vof hyôîdè
au cartilage qui porte la glotte^ de svivre
ceVe^câ^ : en- louvrant! le bec de l^dîscaii
mrty oà ti'ap^reoit ^iMiit de eettef par«
de;, porcictiitirité^ qui ^ Aimné lien âU
a^nrsa abrardé, qne R^ g^and r^rds n^a
yotet dei ' iMg^e. ' Aireun^ de * ces- ^ai^
Hculviitift D^omr Oeu dans la confermatiod
do la' trachée «* artère cbez^ te femelle (aj.
DBS TETRAS. fif
Le tétras auerhan bâbftr (kni tts grltf^
«ft ibrêts de rAlIcëliigheV H est ttlk
commun en Suède en Norvège et dàitt
toât le nord de la Russie; c'est, A^
proyinêes' i^l^teioitrioDafeJ de - ce iifaa^të
'EtBf^ -^obP • ajkyrte*' tèiH; îes hivera irti
aMff€K de Feterà^ôu^g/ des-' crêtes- "^
èhaioto (KiMsy, chargés ffiine quairtîté de
voWLttc» geléea, le gt%nà «ftras et plusieurs
sottes espèces- de ce ge»re tf oiseaux s'y
* • • • «
trouvent en abtraAncc.' ^
ÉB FraSçc 'Yespècc éit très rare^ on fit
lenconXTe xmlqTiement sur les montagnes deft
yùSSS, Loraines flans une étendue de terraiç
4e deux ou trois lieues, depuis la forêt
d'Êpinal jusqu'à Giradmer ; elle ne se trouve
. ' *■
point on Suisse , mais quelques voyageurs
nssutent en avoii va dans des pays plus
méridionaux (i), (c); mais ils ne s'y trouvent
assurément que pendant l'hiver» et seulement
• . ■ ■ • r
1 •* \ • r
(y) LMle de milo est couverte de hautes mon*
tagiiM, qui» comme on sait plaisent ai} Coqs de
Buryère, Il fait aussi uès froid sur ces mon*
tagnes pendant l'hiver sur tout lorsque le yent
m;
HISTOIRE
«.lU* les : pla9 haut$9 moniagocs^ . car i Tauerhan
^Mne ja prëferanca aux contrées froides , qui
produisent en - plus rj^raqde . abondance les
Hllimcms dont .il se, nourit habituelIcmenÈ.
Jusqp^ci l'espèce n'a point ^été trouvée en
Amérique , il est - mâmQ probable qu'elle
Sexiste ppint dans cette partie du mon^e.
LsL véritable partie des trois, espèces de
grand tcftras noirs ^ a conséqucmoicçt ppur
limmites , les contrées tempérées du centre
de r Allemagne ; c'est vers le nord, que
ces oiseaux se trouvent en plus çrtnd
nombre*
• I i
du nord souffle avec ' Violence» Sonnini idH dé
ty£'. ois. V. s. i. 3 44.
(O II y à dans IMle de Mlio quantité d^oùeaux
tittvagcs^ entre autres des Coqs de Burydre beau-;
eoup plus ^os que ceux de Suède, et nous fu*
snés surpris d*en trouver dans un pays autaf
néridiona!. Hasse/fmht voy. daàt le lÂfam^
DES T E^^T R ▲ s; ti^
TETkAS RAKKELHAN.
Tettao tuedltfs. Mêijtt.
L
■^
j^ b^ espèce ^ GdWimcé 4e i:et
vtûcie, quoique se trouvait -da nombre- def
otfeeox q«i fasybiteDt ' les contrées de !'£««
^cfe^ tf&ï esc .guère : phtt canirae ni
.des imanlistes andeûs ni des aefdetlMIi
;ces dermers^ indolts en , erreur par les
^fdsXMns dos voyageiirs; qui ont BiWrâoutiS
ért^-écoBdM&ts /eia*iiiteieft:jlAns leurs obsery»*
don» pv cemias is^orts qu'ils ont wn
décpuvrir dans les foon^s 4c cet oiseau #c
dans celles, des deux antres es^ces de Tdma
. coMwrs y ce Bonfc ««, qui .ont donné matière à
«opposer pendant -biea loqgtems^ qu^ 4e Titras
nUteUttfl ^toît un^e pipduction mdtisse da
fraad tétms ou aifirhan^ et du petit tétras
cfa btrkiMé Quoinnie < le plus grand nom**
bte des naturaUfitQS parût jouter foi . à
rexistaKe d'un sopt^lable Tétras bybride^ ou
que p/ntt en se co|^t les uns lee autres.
' » r '«
1^- ftïsroiHÉ
tloit. Je nç pa»^ jamq^ jnç .çoçfobneii
»^ée ' l'ôpiBroil *ac "ïêifx-d', . et" 'rejettSi
constamment au rang des fables tidiçules
résistance d'un être, qui* dans IVtat d'ia-
dépendance ou de sauvage, auroit été pr«-
(KAt ^ar' te cbncotirs de de^ es^^leés
MKtwtstPi snr cofitj que ceot'ptofy^sàOà.
M ^serait tjraayée hbondàntei éa iiKBvidfi»
tembWrtes^ Vn~ falc de l%tte nkture-gfi»*
Tinte -MB) qu'on prtt ta Idne -êB l^Ép»
^ofoirttr; car, :i'U eat été- w«ttf, sa
tbaiSraiMoa avec, l'tfrdw que iktai «rôyots
fàWWtti' tlgnier dan» \k nitwe ét<rtt 4i«BJi-
«lêite» Ml • aitoit w«ar jos^^à- nfttef tt-
"«fciritft- à' A règïe eOiistaàté de sh' inârclte
IKbs '4^ ft^9d\Miâ<M» des -e^ceS. ~ l4
^8âte «ééëJMié ' fdéit' <^g«^ 1%s - iriilÉEwix
«%<pè«b diAfMiitta à ^tàatifè ' m^t <i«-
•'^uéln^BéC ' infi«e , qu6 Ik ta^ ]»ro««l«l>ib«r - à
%feè «atià Pacte d-ttïfe-iWaiieè ?W«i?tiàô, ce
'fe*«t qïïe èoiftrflfat - ifte te »f«é ' 'pl-e^ant
besoin, et ftaRtti<»it datas I^Oft ^ dépéi-
•Ak^ os de diJmesitUlKf , Hjae ^ -«Rttre
DES T Ip T Kt A &; 131
«me canséqmnce d^ loix ^id .{^ouyerneàt
la Mfore, pour. •tom})attic Popinion accré«
^bife des ii)ip)ri|Ustes,» ^0||tçiit(^ nous
f ^^Bcôner le pjp ^ ynusemUançe qxm
abrite H^r supposlUoiu £û effet , pu
^nâ nyviier peqcli^t le grand titras se
■ •■ • »
tnmrerart 'il entnûni :po recbercfai|nt f^^
«M du petit tém^ \ p\^AW, dans let
froviaçes do iioç4 de, la, Rttssiç» de le
^nèdc 9 et de Ifi i;.apoi|^e.» adules partiei
4e rJEnrope pu le JM^Mhaïf vit en grand
tioQA»c> \e& foréta Sjpoïc paiement peuplëei
ûa Vcspèop An gran4» ÇQmme de celle du
** • * ».
pçtit is&fMS; coo^eami^t, si^l twsoia
prowcDÊat 4c rio^o6sil)tUtë dç trouver à
s'taivr à la fecaçUe ; de . 4on espiee « ne
pcQX. eaDçitei cea teia oiaeaux à contraio
ccr Q^e elliaooe. IUéiptjme.i jCft écart de
la aamre ^roit motoa sujet i exciter
réR>iinement en aupposanc, que dans une
contrée où l'une ou Fautre de ces espèces
me trauverolt réduite à un très petit nom«
bre dlnAvifas. 1m nécessité de satisfaire à
l'acte de T* reprodqiiï4on y eut ||u cootnio*
tji H t s T O I s. E
"ère hine ^à s'accoupler avec l'autre; cepcn-
>
dant^ il n'existe point d'exemple qif on rfc
vu un liemblable Hybride dan^ ' les pays
' situés au ' centre de l^Ëurope » où les deux
espèces de Tétras anciennement connus sont
peu abondants ^ noéme souvent rares; cette
reiààrque/ et la description détaillée de ma
* nouvelle espèce , ^* 'SuflSront pour convaincre
'les naturalistes de l'exlstance de trois es-
■
pèces distinctes de Tétras noirs, qui ba-
' l)itent dans les régions jfi-oides du nord de
l'Europe. Je désigne le prenucr qui est
le plus grand i^ar là dénomination de grand
tétras' ou auerhan (a); le second par celle
de tétras intermédiaire ou rakIuPiM (6);
et je propose pour la troisième espèce
le nom ÛQ petit tétras on ' birlihan (ç),
ranciconb dénomination adoptée de tétras 1
'queue fcoirehue rie ' pouvant plus convenir,
puisque ce caractère est aussi propre au
rakkelban. • '
(^a) Tctrao ttrosallus, La$h^
(}') Tetrao médius* MtfJ^r.
(c) Tetrao cctriy. Lah.
DES TETKAS. i||
Ia loDpieur totale ûa mâle de -^t-jur
ûAc ta de deux giedat et trois, quatre
on ODq pouces;. le ^bec à un. pouce- et.
âem, il est plps droit et moias. courbé
Tcrs la pointe que dans les deux «atreft
espèces de Tétras ucieimcment connus; la
queue eomposcfc de 4ixh{iit larges .plumes^
est Â^loBeMt ^tae^c et fourchue , la petme
excMeure de cbaque coté décrit' une très
Subie courbure eu dehors • mais elle n*est
peint contournée comme dans le petit té«
trss; les doigts sont garxns sur les bords
tf appendices écaillealy ]4us longs et plus
rades que dans les antres espèces , et la plante
dles pieds est couverte de verrues plus dures.
Is tête, le cou et la poitrine sont d'un
beau noir à teflets éclatants de .pourpre
et de covAeuT âe Y^tonze^ sur les^^ plumes
de la partie postérieure du cou sont des
jfoin»^ , S^is p qui échappent aux yeux par
leors petitesse; au dessus de la- gprge > SQUt
jto phimes allongées qui forment une
^spèGt de barbe ; cette barbe n*est pdint
aussi apparente ni aussi toufiqie que dans
reMpiee du Tétras anerhan; au-4essns des
«S
yeoz est tu i94k lirgè espace nud» tek*
t«rt de ttittâMS' il'viot ffougé idttatttj;
ceux 4e céft èaiâSfoai qvd tottcbeat là
plÙHWi' du ëiat de là ate, «otit loafi =et
r
fédfMIéSi ils fonneot, dans fe teiÉs dèk
tnoutv» «me «s|èoè dé eréte ëdèntCè «i
dettoi ddi yeuÈf le tour de Iteil éM
âoir. taaic éa desabti» Il y à un ejpaee
c^liveH! dé petites t>lBtnes blanches ; le do<
et le eroBpioa : ibti't notts» Àtta chaque
plûn» est teriBftié* ffuàe etmleor I rëftet»
Violets-, de petits potott toip««éptlblc« tè-
tent légalement sur ces parues t le ventre
est hdr/ les plumés des fltoes Sonl «é-
n«es de pedtes tadies de a irosééur ie
grains de eable; «ur le ffiiliett du teàtre
U y a ijuelques ïaebès blanebes; les plu-
mes des ctiisscs et de l'abdomen sont
btandies, et tentes lee conrerturea iaferiea-
* tes de la queue sont tehiiindés de cetta
■cenleur; lés plumes scapulaires, lés petites
*t les moyennes couvertures dee ^les
i(mt d'un bhm ifoncé, et marquées de Srifes
rile» eh tàgztfi» d'un brun jaunâtre; fc*
\U^-i* AiiA^etdiHi âëk àiiea sbkt 'Uauslies
tcns aoip^tre , . et ; t«\jt;(», fl^ic ^^xvtiMify^
#taac p8ti«e tifn^^, bl^açbe ; Içs . r^B^i^M
MB^ ttiwips» IMfsrr^es ;de btuiç ^ Ifty'
^au^eiMVSi les ptomM da |^ ^
UKMfl^j les , ppoqes, .^ 1» iquep* jde
même goe ,1» f^^f^Oef couvcrtwcîj ç)|{(^«
iwira Jpnt lu^M ; le biip f|it «Oif^ ;
Iftàs d« feY)x est çoi^eof dç nolffit^,
ec Jc$ pied» sçnt 4'im g;ris foulcm 4^
la 2iBiBd)e 4e pet, oise^i, (^ue j^^u'à
priffeas ;f , a'a* j>(^ eu oçcas^ d* ^liflir,
« li ^«etw tpoiai &Mrcb{i^ !9U*. )9 S^;
^ cieat pont ^t gr9Bde^r la aùlifu
liaaj ^vsfic flii'on fje U (i^pçinjt , • I*
.(IWiifB 4!0jc i&ire vari)^ dsr pe^bDfss «i^
.*m\ 4fM i« AMiNf 4ts Q^es :,de. Jf¥-
•Mm .-IgB ^ onc 4cé <eayi^te ^9 9^'
tenhowc 4 mon ami le -Dottent M^fi(r«
iil <ii0 itfcK «ronv^ . jaiame .fimdle» <»4|iii
i4
HISTOIRE'
me met dafis ' l^ixapàsAWité d'es doriher fa
description exacte. M. Langsdorf » ' dans la
mémoires de l^cadémié ^ de Petéi^sbûtii^^
nous a ' donné tme très bonne description
du mâle, sous le nom de Tetràù itatt"
meHus : mafs il se trompe afos^lièrement
dans lea détails qtfit donné sur une pr^«
tendue femelle de Cet oiseau ; sa descrip^
lion semble se^ liapprodier^ d'avantage Ai
jeune mftle de notre raUtelhan, qui, eèmnle
c'est le cas dans toutes les espèces de êe
genre', ressemble plus ou moins dans la
première année, à la femelle.
Le- jeune mâle de cettSe esp^ s la
queue très peu fburctiue, et. la penne
extérieure droite; les teintes de violet sont
moins vives; le dos est d'un brun nokftcrc
marqué de taches et de raies transver*
sales d'un brun plus clair ; les parties in«
férieures ont sur un fond noir des tadies
et des -' raies transversales d^un brun jaun*
âtre, et quelques plumes sont terminées de
blanc; les «les sont d^un brun noirâtre avec
des raies transversales. d'un brun marron, les
iitmt% :sécondaires^ sont terminées do^bnm s
DES TE T R K S. m
les pennes 'd^ <Ia - queue] srât. noires ter-
nADées de ' blanc , et toutes lés couvertures
SDp^rieures' de celle-ci sont rariées*' de tSrOâ
et de iiolr^ et terminées de blaiic»
La Toix dn mâle tiè ressemble ni à cef
cns somores et irariés dU' gratid entras, .td
à ceux phzs doux du petit tétras «* téi
soBS' nu^ts ija'lt ftit Mtciidre isoot plu*
toc des cris uniforates et continus. Le
laUrelban diffère encore du' Pauerban pav
h forme dej la trachée ^ qui iae 'ae replie
point sur elle mémCt mais qui se rend ea
Egne àxo\te vers les poumons; U» deux longs
musdcs qui chez ce dernier- ti<}nncnt -ad
bajnx et accomplirent la trachée, n'existent
pœnt dans le rakkelhan; ses œufs diffèrent
de ceux des deux autres espèces » ils sont
plus clairs que ceux de l'auerhan , et les
taches en sont toujours plus grandes et
plus distinctes; ils tieuient aussi le milieu
pour la grandeur entre- ceux des espèces
désignées » et leur* forme est oblonge. '
Cet cnseau est plus particulièrement con*
ûné daos les réglons septentrionales ; il
Tit dMDS le nord de la Russie, de la
»S» H ISTO I RE_^
JLaponic ^ de ta. Suèdf , m le XfffOff^
V^tlqskçïois en CurlûD^e en Tiq^ie ^ et;
demi lo nord 4^ ..l'Ecosse; lo, seol e|cetn«
pic qa'im 4e ces oifi^m ait ^é^ trouva
f itts ail ccmi« dp l'Eurppe 9. c». Mei» «n
tljF^.r W iedividu fvt ^or^. t^ dw» 1»
Fommtfmrfo. £n. biver o« ii«lt: bMMouf
de cen T^trM: ftuf lee iniwbdf d^ Peieis^
bourg, Qù ils sont apport^/ ; ge)ë$ de^
provioeeii eitu^of à m)e gnnode d|«ÈtM^^
tu Mvà de çet^e eapkal?^ fuçs: Rossof
donaent eu riJckiellien le oQin de Po/wai^
ifêfffkn^ ce qui voue dire Té(Fa8 dçs cfaailipfL
Cette ddoomioation aous portp à prdilu^
mer, que le rakl^clhaa ne vk ppint dw^
JLen grandes forées comme r^uerbaii eç le
birl^ban , ^ inaia qu*ît fréquente plus parti-
calièreme&t le9 Unmeakcs l;>ruyères des
jprovincef septentrionales. En Su^e notre
Tétqis y pprte. le nom de Ralkt^thqnor ^
jque j'adopte pour Tespèce.
Je. possède dans nom oabiqet^ le vieux
.et le jeune mile de ce T^^.^^ encore
très . caM d^s. les, coUcctiqns d^fiistoise
liaturellc. Cfs deuf individu pfm 4ye
DES T t T «; a: S. tf»
les MOTCinz.- défaite qoo je . ^ptef d^t
présenter ax, cette. espè<^,^ m'ont .it^
ivoyés par moa anii le'iboctett'r Itféyer
V ;
flpiM
ofs rlliS'iTO IRE.
"'■ ■'* -r '■' -fy ' ' '■'' ^" - '7-
:,tètr.:à$: birkhan.
Tetrao tetrix. Z^fk»
L
A pbrase 9 Pe/'^ r/rrii/ o» Coq di bru^
y ire à queue fourchue, par laquelle cet
oiseau est désigné dans la nommenctature
française y n'a pas l'unique défaut d'être
beaucoup trop longue ^ mais elle est en-
core sujette au "double emploi, le carac*
tère distinctif pouvant servir à indiquer
deux espèces voisines^ quoique très difô-
rentes de Tétras, chez lesquelles la dis*
position des pcnnçs forme une queue
fourchue ; car , nous avons vu , que le
Tétras de l'article précédent à également
ce caractère en partage. C'est pour éviter
autant que possible dans l'étude des oiseaux
la confusion des mots, qui expose a celle
de la chose » qu'il me semble néscessaire de
changer la dénomination anciennement adoptée
pour cette espèce; je propose à cette fin,
de la remplacer par celle de Birkhm, sous
i«V * ^
D 4 S ' T ï t k^^^ s. 44»
UqoeUe les -haMtaos -des . prDViiïccs da
norf (te l'Europe! Ûe'iigBeÉt le :plas ' ha»-
toeflcmenf rifltrfe petit tétras-, quU^st. tris
jlKMidanc dans ces «ontrtw, tarfdis qml iât
peu commua et ïBéme2:s«e en ' France.
Le -lâfaian'màle, incsoré,- depuis-. Lie
du Wc ju*îtt'a l'extpëmité;: de la r-qna^je
pairie -oa'pted- d« ^p3iûcœ.ï .: ItAndaenj^e
ton vol est de' deux * pBwte JieuÊ o»o:^
ponce*; ^' béC^®*' floi"? mÈsuïtdfi, , -^
pouce, tt est fortemeoe comrW idapuis fa
-fadoeV' \eà pied» saât^ em^ooKfs • jopqtfddx
m^ , Aoiif îea J«r<fc "«ont r.firÉngésrtrf^-
-ciilh» -^otanie datt =ks u'xspècies' prticédea-
ta,^ tBâis ■ -010108 lopgs-sst- mwm prudes.
La -presque -totàBcii. Ida- çlumapB daas-Je
mâle est! noire; la tête-) bt , toir^.sJe rrdps
et \B.croaçiton ont >. des» . reflets, . bleuâtres
on de. coirieûr d'ader.;, poli t- tOMW&.les
ancres- Taixies dn cotps; ainsi que la queve»
sont d'un iioir?iiiatj les çoviverture^ ^cs
aUes sont noirâtres, «çepté quelques, unes
dea plus petites veré l'épaule, qui scmt
blanotea, ce qui fop^e eo cet, eqdroit,
ionquc P»Uc est pliée,. une tache 4e
itT^ « t
«49 . « I 9 T 0 IR Ç
dette -couler; Ut^ plum^ da h$s, vcstne
^ de PaDtt0 ^^ot coicfttres et termi*
aées : de bl^c ; ies couycrturoi àfx
dessous de& ailef et cifAi» de , hi
queue sont blascbes^ ces dermère» excé-
dent .de quelques lignes VcxvénAxé des
pefloes du milieu de le quçve;. les gran/diçs
penfice des ailea soojt braneii et leur bâ-
.'ituctte est. blffitebâtre;' les ffécoodaire^ sont
'Manehes et oue. b. baguette ! bfiune » lei^r
bout elt .aussi Dennieé d'un, petit bord
bldsc; la queue . est. ccpposée . de sei;çe
•ytenâ d'un noir cbinge^M ^^ yioleg: ^s
fùhcé'i les Mit iln : ttiliciu :jSOuK ipii|S fiqa^^i
^dè iquatre ..pouces que le pbis ^.«Krérieurf»
^ict les quatre exttfl9ieUi»s de cbe^e fÙté
4Dt leur bout contoumé en dehors; tu
> i»m» des yeux hont de pcto .munehutf
' thirow d'un rouge très vif et qui forment
un 'lire de cerde ; le bee est . iioîc ; ic$
^oîfts sont bruau, et firis des yeux est
Ité cûulêur noiSEJttê.
^ia lèmelte, est ptus petite qu» )e «Ile
lAatti toMes tes ^Bftiensions; sa queoe est
très peu fourchue^ eourte^ et' le»
DBS TEirHJLS* i0
litétiiitB 1M «Qnt fioimt* cofltDurn^es^ .m^
tttmtes; leis «sourcilla ronges sont {dus pfilM.
Xjfli cite , M coa , et : la mtrine JOfiC
f^é? tii&ttersaleliient de roux et de noiri;
le iruHe et IM flftndi'le tout ^aiemmt^
littfe to\itts le» ^luiâee de cet parties
iffxQX t tebÉinlès de bla^hâtre ou de ajïivt,i
it MUsâ du ventre - perte des plinm»
BttîrilrQBt teP ceUesr de l^abâomen.aooi. des
^^SgEi^ «endirtfs et tioir^; to coiUrertMMS
iofiriearet àc ia qaâa& sont rayëe8::L'4e
roaz <t de noir et tj^mioées p^. i un
fcind «qi«bt ^xsa blasso .^uf; .ia :efff<^
t«t ana V0QSSàti« «ytfe de pott>:es r^ligeps
WBBlreg^ en bimcblcie;^ le^ das^ 1^: cfp-
iMktarcs des Jiies et le xhooi^oq sotA.il^JX
xon très Jancé rayé de noir, et p^fAnt
•fj^raxiée ttElie ^ja ute latge raye 4^i\re
a le Mut; ces taeiMs lioif«s ao^t ittMEi^s
.irf olet sur les pluaieB du cx^wHûfi %
pi^am de Je ^uene aoat nolrep ajvj^c
.obUipiea let nûuz; les lâidces
a^ec des stgilags bbttfhivea
^rar ikaa bafbcs extdikures; ks penies
MfCMidfliBeiMtat blaocbca à èettr.orîc^^ eifau
^
144 ttlSTOIR.E ..
4K>ot elles sont noicàtras avec des zigzags
roux mats seulement' £ur. leurs barbes, cx-
4îérieares; on voit run petit t»it . Wa^ic à
i'eitrémité des peone3 de. tai^peue. Les
jeunes mâles ressemblent dans ; la première
tsataoQ aux fcmettesi i Iwr seconde mue
ils prennent la livrée de leur sexe, cç
^qjcA fait que dans le conuaencciiipQt de
iscptcmbre , on trouve dç ces inâles qui
^soiit plus ou moins variés . de tournes
trousses 9 ou. rayés « de • roux et de noir*
Dans r Allemagne - et dans tle jjord àf
^Ettrope, :1e Tétras birichan sfapparie:i vp^
< la 'fin* de mars et souvent pendant tou
-le mois d'avril ^ quand les femelles son'
''tSfioûiéeSf elles '6*éIoignent des mâles, cher
^ eheitt un . lieu ééarté dans les bois , c
^|)àt%iquent leur nid sur quelque éminenc
' cldiée par de Tberbe ou. des buissons; 1
* ponte est de fauit' jusqu'à douze et quel
quefois de seize œufs, d'un, blanc jaunâtre
marqué de : taches . rousses. Avant de &ire
"sa ponte la femelle a soin de rassembler i •
rntour de son nid une grande quantité d
bûchettes, de plumes et de feuilles « qu'elle
DES TETRAS. 145
te^\e destine k recouvrir ses œu£!» quand
' elle en dans la nécessité de s'en éj^igner ;
Ifociibation est de trois semaines , les pe*-
tfcs converts d'un duyec jaune, DQUSsâtre
suivent incontinent leur mère, qui les con<«
duit aux nids de fourmis , et dans les
Ueiixconvens de buissons de myrtille^ dont
'Ss mangent la baies les petits du birk«
ban sont plus tardifs à voler que eeuc
de fanerban ou j^^and tétras; ils doivent
avoir deux mois accomplis^ avant qu'Us
soycnt assez vigoureux pour suivre leur
m^ie vat \es ^tbres ; ' les jeunes de cette
espèae, sossi bien 913c les vieux, s'accou*
tumenC plus facilement à la captivité que
ceux des espèces de l'auerban et du rakkelban ;
cependant i\ n'est guère < possible de les
coiùerver longcems dans une étroite prison 1
on doit aussi leur donner souvent des
bour^^eons ec des baies dont ils font leur prin-
alpale nourriture ; celle qui leur est habituelle i
eonnste en boui^cons et chatons du bou«
ItÊU, du coudrier et de Taune, en baici
du genêt I du mûrier sauvage» de .TaircN"
le rouge et du framboisier ; de la .bruyère
Tom m. k
t4S HISTOIRE
et de Pherbe: les groins ne sont que des
alimens eccessoirs poor eux, cdmae iK>ur
toutes les espèces de ce genre; en iû^er ils
recherchent les buissons de genévrier; ils en
écartent la neige , et se nourrissent des baies
de cet arbuste. Cette espèce de Tétras est très
larouche, sa rose pour éviter les pièges
est remarquable; elle fréquente le plus babi«
tuenedient les lieux montueux où le bou-
leau crott abondamment; cependant on la
trouve aussi dans les bois de pins et de
hêtres qui àvoisinent à des bruyères « i
des pâturages ou à des champs. Quoique
te birkhan ne soit point du nombre des
oiseaux de passage , il se déplace cepen-
dant plus facilement que les deux espèces
précédentes; au commencement de Thiver
on les voit se réunir par grandes bandes,
Us parcourent ainsi les hautes montagnes
boisées 9 et descendent souvent dans les
vanons. Au printems» quatid ces oiseaux
entrent efi amour « ils se réunissent pinceurs
Centaines sur quelque émtnencQ couverte
de bruyères; c'est le, que les miles se
battent entre eux; jusqu'à ce que les motns
DES T B T a ^ 9. 147
Tigooteaz sont obligés de prendra It &&•
te, et cèdent aux - y^nqueurs le terraia
quHfi ont choisi pojor leurs ifpauchements
«fflouieox; te combat fini les yainqueuis
se dispersent à pe» de fli^Mice du cbamp
de ^tsâik, xnonjDeot sur les plus basaes
braBcbes des arbres^ et commencent k faire
Mcndr les lieux d'alentour des .aris d'a«
i&ouT, qui joqt pour les femelles le aignal
aofifei eltes accourent (a); quand celles «-d
sont réunies au pied de Tarbre^ le mâle
deacent à terre , rélève et étale sa queue
toxitcteie^ éVoigfve les ailes du corps ^ décrit
plusteaa cercles en piaffant autçur des
'fynellcs, leur cânojgne. ^on désir par des
(jT^ Tou« l€» auimiax {wJygamet te ;hatCM(
4«]ift le temt dos «moan, catte .ii%\t t$t gi-
aénie; il êcwbie qm ila natucc se ^w^Mlit
éooiiar Ja préénloeauB -àoit Pacte 4e la répuK
anecfoo.9 qu'anac ïm^Hm les pl4|i Ylgoareuz.t
i&n 4e neUitejiir les ei^cos dans leur plus
grasAi Iwiiaté ^«t k )pliis ,graade ibice* iV«/«
/
^ ^
it%
I»
i'
14S 'h isf â"i R E
Ronds ce des siucs/ pendant lesquels il prend
les attitudes lés plus' grotesques ; c'est alero
qu'il fait entendre une espèce de roucou-
Icment' sonore qui peut se rendre par les
Syllabes golgotgptroi ou gogogoroi.
On ne chasse point cet oiseau de la
manière qui est usitée pour le grand
t€?tras , "ce n'est aussi que dans les pays
de rAîlemagne où l'espèce est rare, qu*-*
elle est considérée comme chasse Royale»
dans les contrées abondauimcAt pourvues de
ec gibier , les propriétaires ont la faculté
d^ s'en amuser ; on n'approche guère du
Birkhatt/ quand il est -dans lea taillis, ou
dans les bruyères , - qu'avec beaucoup de
ruse V • iorâ^qu'on a découvert le Ueu où il
se perche habituellement , - il est plus aisé
de l'abattre t en se cachant soigaeusement.
En Courlande et dans la Li thuanic 00 tue
les je^neS' par le moyen des appeaux qui
imitent leur . cri ; on se sort aussi . quel-
quefois' d'une peau montée qu'on place sur
un pottcau; le chasseur caché derrière les
buissons guette et abut tes tétras qui Viennent
&e placer près de cette espèce de nianoe-
D È s TETl A s. t4,
qu\n j IM • paysûM ;: de la * Sibérie et le$
diSércntcs tributs des » Cosakes pratiquent
des espèces de ^ trappes et plusieursr sortes
de lacets pour prendre ces tétras, dùnt le
msseûé àe Pétërsbôuî^ /est • aboiidartnttiit
pouTYTi durât tout^ rhlrcp î— Ja diair -d#
tes oiseaux est * de deux différentes soi tes;
rnne Uanche et Kautre ^ brune; les jeunes
toot UH mets très déiic^ mais les vieux
«ont durs et leur diair est peu 8ujc<^*
■ Le BUlL\ian se plaît dms les contrées
septentrionales de l'Europe et de. l'Asie ^
H habite mssi svant dans les régions gla-
ciales de la taponie et de la Sibérie qôc
s'étendent les fôrets de bouleaux; dans les
pays bcAfiis de YAl\emagne il nTcst; point
lare; on eu voit, çioique' en petit «pra-i
bre, dans -ie nord de la France- et? S)w
ies hautes montagnes du Tyrol et de la
SttJsse-, il est moins abondapc en Hollande.
Les variétés suivantes sont ou acciden-
telles , eu timplcment. dnes à , la • di$<<r(y>co
la pranière se trouve quetqaerois daa^
tf HISTOIB.8
les eontf éiM sefteacionalcf » ell9 est ou
totalement WmdU* ou bien ptM ou moiiig
Ugarcëe de phHMS de cette couleor siélées
de pltunes bmnes ou rousses^ qui portent
def budes noires. Dans d^autres, le corps
est aolr trce quelques plumes blanches sur
le cou» sonreat ausâ avec le iM et les
iiles blancs ( ce sont ordimdreme&t des jeu*»
nés mites qui portent cette liyiée* Une
femelle à plumage Uancbâtre est ^rée par
Sparman , dans le Musifum Carlsonianum
Livraison i, tab. 66. L'individu tapiré de
blana et de noir» figuré dans le même
ouvrage tab. 65^ est un mâle. Il est
eepcndant essentiel d'observer que cette
Tariéttf porte des plumes, jusques sur les
doigts ; ce qui me porte à . soupçonner
quelque méprise de It part du dessinateur t
AU bien que llndividu qui a Servi de
modèle , ayant été mutilé , on . lui «
substitué des pieds de respëce du Lago^
pède ptarmigan t dont ces parties por-*
tent tous les caractères» et cette ra«
percherie est d^autant plus probable,
^ qm d'itttyes espèces d'oîseaux^ ^1
DES TETRiL& 151
osmposent cette collection^ portent de
semblables marques ostentibles d'un msn*
q\ie de kamie fol il contritre Jux pr^grèi
de rétode de la natare»
K4
15» HISTOIRE
TETRAS PHASIANELLE.
Tetrao Phasianellus; Latkm
i^""WP«i!¥^""*"?«"^
C
STTX espèce singulière de Tétras pa->
roit former la nuance entre ces oiseaux
et le genre du Ganga, il tient un peu à
CCS derniers par la structure du bec et par
la forme de sa queue très étagéc qui a
deux pennes du milieu plus longues que
les latérales ; il ""participe" cependant bien
plus des caractères reconnus aux vrais
Tétras, et c'est dans ce genre, que l'espèce
doit occuper sa place* La femelle du Tétras
pbasianelle que nous connoissons uniquement
par la figure que Edwards en a publié,,
d'après un individu dressé, ressemble beau^
coup, par la distribution des couleurs do
son plumage, aux femelles de nos grandes
espèces de Tétras, N'ayant point eu occa^
Mon de voir un individu pour en tracer
la portrait d'après mes observations, je me
vois restreint à m'en rapporter aux té^
DES TETRAS. ^3
moisD«e^ ^^^ autres. Les sacuralifites» .qui
ÎODi mention de Tespèce: d^près Jours
propres observations , sont: Edwards^ Pennant
et ranteur dn voyage à ilocéan . d» aord /
(a) y ce dernier, qui parle de TespècQ ^d*aprè#
ses propres obseivadona prises sur Iça- licos
est de tons ceux dont- nous^ citerons* le^
deseripdoos y celui, sur le tânotgnafe du-
quel nous ponvons le plus, compter. Sa
rojùg&m dignes de foi m'ont, ^atepef^t
assuré, qu'on connoît au Caoada des Ti$-
tras , qui ont la que»6 ^çngée et _ea
foime de conci
Ces oiseaux^ cûanua soms le nofii H»
tâsan dans lu Baye de HUdson, sont très
eoflunufls dans sa partie' méridiionaie, .on
en tue quelquefcds l'iûver . prèj du . {Qjgt
ffYorlc^ mate i\s ne s'étendent point iuft»
'^Q^an Clmrcbil/* Ils ont quelque rapport
par /a couleur à la poule faisan d'Angle-
terre, mais leur queue est courte et. poin-
tue c<Miane celle du canard ordinaire, et
• • •
(a) Fofûgâ de S» Hearne à Poeéan du m>rdm
tS4 HISTOIRE
Il i)*âxitte aucune diffiérence AesslUe entre
le plumige da mâle et celui de la iemeUei
^tiand ils sont torts et - faieii nourria, lia
^pèsent commutiéfnent deux Jivres» et quoi*»
qtie leur chair ne soit par très felOQChc
elle est pleine de aoc et fort bo&ne an
goût 9 aur tout lorsqu'dle est piquée de
lard et rdtie. ' Gea oiseaux vivent l'ét^ 4a
fruits ^ et l'Uver, de sommitéa de bouleau
€t de bourgeoos de peuplier» Ils ae laia-
aent approcher plus fictlcnient Tautopine
^ue dans les gr4m4s froids» où 11^ ac
tiennent perchés au sommet dea phis hauts
^uplieîSy^ et hors de la portée d'un fusil
ordinaire; quand ils sont inquiétés dam
cette position^ ils s*e|ifoncent aôus la neige;
Biais le chasseur se trouve égaiemeot frua-
tti dans son espoir, car ils parcourenc ii
fapidement la neige, qu'ils prennent quelque-
-fois leur vol i plusieurs verges de distance
de rendroit par où Us sont entrée, et très
souvent dans une direction opposée an
lieu eé le chasseur 4es attend <A); comme
lMaMMMftMMM«MWtalMHM««*q^^
C^) ]• p«ti ginnUr PolMemtioa poar l*»viAr
DES TETRA. S.
les autres espèces de tétras, ils font leur
f
1
jiid i terre 9 et pondent de dix à treize
€eu&; on ne réussit par mieux k les ap-
pavoiser que les Francotins à coUier (c), et
jD*est ce dont on est parvenu à s'assurer
par difiërents essais entrepris au fort
dTorcfc. En effet « ceux sur qui Texpé*
lieace k été tentée ont fini tous par
périr , probablement &ute d'une nourriture
appropriée ^ car les poules qui les avoient
couvés^ en prenoient le même soin» et
leur témoignoient la même aiTcction que
initt eussent été le produit de leurs pro-
pret otTsîi. Cette espèce â*oiscau est
Mppelée pêt ks ladiena du sud aw^kis^
liC tétras de cet article» mesuré depuis
le bout du bec jiisqu'à Textrémité de la
queue p porte seize à dix sept pouces» et
faite moi* même, ^ loriqae j'écolt à Camberlaïul*
CO Cet fraacoll&i à oollier qaa^ M, lUznê
aemBft «tasl, toat les tétras i tdge Tê$rsê
mÊÊÊÔMÊs dont n sera ftttt mention.
m$rêm idH. im 0Mrfs. #• |Sd. '
156 HISTOIRE
il pèse deux livres ; la queue n^est point
alongée mais très étagëe ec en forme it
cône ; les deux plumes du milieu sont
«» * ' •
de deux pouces plus longues que lo9
latérLles; les trois plumes extérieures àt
chaque cô:é sont blanches; des tache*
noires en forme de croissant marquent la
poitrine; mais celles du ventre sont en
fv^rmo de cœur, et cfontinnent de même
ja (ju^aux couvertures Inférieures de la
quene; les jambes sont couvertes de plu-
mes déliées qui ressemblent à des poils
d*ûn brun grisâtre » ' ces plumes sont
transversalement bigarrées de lignes d*une
couleur obscure; les doigts et les ongles
sont d'une couleur noirâtre et obscure.
les premiers sont dcntclifs des deux
côtés (0* •
Le mâle et la femelle diffèrent pea
«
dans les couleurs principales du plumage ;
ils ne changent point de livrée en hiver^
celle-ci est constamment la même;- les
plumes de la poitrine :dans le mâle sont
M*
CO Edwards. H//f, Natur. de dî y ers Oh, a
partie p mh 47*
DES TETRAS. |J7
4'uTi bnm de chocolat: les deux sexes on&
une i&embnmc rou^e semëe de papUtes
ao-dessas des yeux; à Tépoqae des amours
fcs mâles ont ces espaces vivement colo-
rés de rouge; la membrane surcilialre
f'akxite et se redresse au dessus des ycvix
en fomie de petite crctc ; l'iris des
fiux est de couleur de noisette.
Cette espèce y selon Chatcleux^ se tient de
préféreau dans les forêts en montagnes^
elle descend rarement dans la plaine, et
est connue dans l^Amërlque sous le nom
de ¥Âsanv \a cbair esc recherchée quoique
brune et compacte; le mdie a les pennes
de la queue très étagdes entre elles.
JEJwards nous dit que le tétras pbasianelle
observé pat \ul, étoit probablement une fe-*
melle , elle avoit le bec d'une poule domesti*
çoe^ d'one couleur noire ou obscure; la céte
et le cou d'un brun vif et rougeâtre,
bigarré de Jignes transversales et onde
âfune couleur brune; les plumes du -dessus
et celles du -dessous, des yeux avec celles
du -dessous de la tête, sont d'un brun
clair -ou blttachâtre; celles du dos, des
ijS HISTOIRE
tito €t de la queue sont noires àsm leitf
i&ilieu ^ d'un brun vif sur leurs côtés et
marquées transversalement de noir ec de
brua sur leurs extrémités; ce qui forme
une apparence confuse de noir et de briui^
cransversalemenc mêlés sur toute la partie
supérieure de l'oiseau: une couleur brune
et blanchâtre, mêlée de lignes transversales^
teint les couvertures du -dedans des ailes;
les extrémités des .couvertures supérieures »
«t de celles des grandes plumes qol toi>-
cbent le dos, sont marquées de blanc/ ia
même couleur forme aussi des 4ches aux
Jes barbes extérieures des plumes priooi-
pales, les extérieures n'ont point de tscbes;
les deux plumes du centre de la queue
s<»nt près de deux pouces plus longues
que celles qvû les touchent, elles devien-
osent toutes plus courc-es psr degrés^ à
mesure qu'elles s'éloignent du centre.
V a plusieurs ^is; l'im, qu'il jette en volant^
semble exprimer les syllabes Cuckrcuck
l'Autre est aigu» pidllard et folble^ i»s
^towers "Qiis SQuv.eot répétés indiquent sa
gftasseur Tendrait j^t .Us sont cada^s; w
PES TETRA. S. tg»
I
wcoimott encore ce Tétras au brait; qu'il
fàt CD TOlant^ lequel a du rapport arce
cdii qu'occasionne un von; il se perche
qoelqnefbis pendant l'hiver sur Ig dmc doa
plot grands arbres^ mais dès qu'on lui
pone ombiage il va se cacher dans les
èroussrilleSv qui dans ce pays sont très
kmtss ce très épaisses , et sur lesquelles la
neige forme une sorte de voûte; c*es<c
sous cette voûte qu'il échappe en courant;
il n'en Sort pour reprendre Son vol, qu'à
me distance très éloignée de Teodroit où
& % jtepaiu aux yeux du diasseur* le
natarel de cette espèce est très farouche^;
elle wic isolée ou p«r paires pendant Tété.»
et en âmllle pendant TarrièPc « saison ; «on
nid est placé à terre près d'un buisson;
la ponte est de ^x à quatorze ceuft
bUuÊçs taebetés ée aoiiâtre»
IXds Jes transactions PbUosophiqaes l'ea-
pèce est signalée pour être de la taiHe
en fiûsao; oa voit quelques petites Caches
entre le bec et les yeux; la téte^ l^
joues ^ to^ dos et les couvertures du des-
sas de la queue présentent des bandes
noires transversales sur un fond couleur de
i6o HISTOIRE •
terre caîtc; les côtés du cou sont parr
nmés de points blaacs; il existe aussi sur
la poitrine et ^ur les ftancs , dont le fond
est blanc ^ des taches d'un brun roussâtrc
figurées en cœur ; les plumes scapulaires
et les cotivertures de Taile sont brique^
tées et marquées 4e hachures et de gran^
des taches noires et blanches; le croupi*
on est grisâtre, les grandes pennes des
ailes sont noires et tachées de blanc du
côté extérieur. Ces oiseaux fréquentent
les terres incultes de la Baie de Hudson;
ils se nourrissent pendant ThiVer des som^
mités du bouleau et du mélèse ; l'e'té
ils cherchent avec avidité les baies de
certains arbres*
Ce Tétras, encore très rare dans les
collections d'histoire naturelle, vit dans les
contrées froides de rAmérique septentilonale ;
il c.>t très commun en Virginie &u Canada
et particulièrement plus au nord vers^ la
Baie de Hudson. Je ne connois aucune
collection en Europe , où il csdste tm
individu de cette espèce.
DES TÉTRAS. i6o.bisa.
TÉTRAS TACHETE
ov ACAHO.
Tetr&o caDidensiv; Lafh»
JL/s Tétras de cet article , décrit pai
Brisson sous les noms de gelinotte du Canada
€t de ge7motte de la ba:ç d'Hudson^ a été
très exactement figura par Bufibn sous la
première de ces dénominations dans ces plan*
ches enVumlnées ^ji et j^a, qui représentent
le mâle ce la femelle; Edwards en donne
aussi deux bonnes gravure^ sous le. nom
de fntncolin brun tacheté table ii8 le
*
mâle , et tabVe 71 la femelle ; Brisson
avait mal à propos donné ces oiseaux
4e sex difTércnt, comme formant deux
espèces distinctes.
Le tétras acaho , dit Bufioa , abonde
toute Vannée dans les terres voisine de
la baie d'Hudson; il y habite par préfé^
* • ».
rencc les plaines et les lieux bas; au
liea que sons cm autre ciel , la même
j^^
llh.bUb. HISTOIRE "
espèce, dit Ellis, ne se trouve que dans-
dejj^ tcrrps forij cllwées ^ çt , mêflic a^
sommet des montagnes: en Canada elfe
porte le nom de perdrix* M. Vieillot a
vu ces oiseaux en grand nombre^ ,au
mois d'octobre , dans la nouvelle Ecosse ,
et il paroit que l'espèce est généralement
r
répandue dans (ouïes les provinces du nord
de TÂmérique; les habitans de ces contrées
en font des provi^iipnâ aux approches de
* « ■
rhyver; la gelée les saisit et les conserve;
et à mesure qu'on en veut manger, on les
fait dégeler dans IKiM fV'oide.
Modellé sur les formes, et de la taille du
Tétras gelinotte d'Europe, celui do cet ar-
ticle en diS^TQ cependant par sa queue plu$'
longue et très arrondie ; la mesure totale
çsx de trieze à quatorze pouces.
Un cendré très foncé rayé transversalctnenç
de noir et quelquefois varié de cendré rou€«'
sâtre reyôt les parties supérieures du plumage
>
des mâles; Ice front et la gorge sont d^un
noir • profond et ces parties ^insl que le
méat auditif sont entourés par des p'umes*
^ 4
I .
d'un blanc pur^ la partie inférieure d4 coi^
DES TÊTRAC ^,bhjfr
e&t variée d^ roux p de blanchâtre et de noir;
la poitrioe et le ventre sont d'un noir pro<f
fucd; mais chaque plume, est terminée par
ime large baade d*an blanc pur ; . les plumer
des fia&cs q« sont cendrées sur les deux côtés ,
poitent encore des zig^zags noirs , ec u|ic bande*
Uancbe en occupe lu oentre dans toute leur
iongucur; tes couvertures inférieures .de ia
9oeue sont noires , tesmioées de blano pur;
les peonçs sont d'un brun noirâtre, mais
dks portent à leur origine des zigzags roux,
f(r$s(\ue Vmçerceptîbles y et; toutes sont tcrnû-f
nées de roux foncé ; les ailes, sont d'un brun
ceoilré varié de zigiMBi. cendrés et noirs;
les barbes extérieures des rémiges sont d'im
cendré blanchâtre» le reste de ces pennes est
brViii: Hs tarées sont couverts de petites
p'umcs qui Jes recouvrent jusqu' à i^origlne
des doigts; ceux-ci et les ongles sont gris;
le bec est noir«
La femelle est plus petite que le mâle et
elle t les couleurs de son* plumage plus va-
riées. Le sommet de la tête et toutes les
autres parties supérieures $ont d'un brun
*
foncé y^é de tou3(- orange ec de cendré,
ta
t6o.bira, H l S T O l R B
les couvertures des ailea sont bordeJes de
brun, clair; lés scapulairea sont termiaefes de
Wanc; de la base du bec i l^œil « y a one
ligne blanche,: et deHère cet organe sont
deux autres Hçncs, dont l'infériwre est la
plus longue; la gorge est blanchâtre parse-
mée- de taches brunes ; le eau et la poitrine
sont d'un roux pâle rayé transversalement
' de croissants noirs; le ventre, leS«flan«8 eç
l'abdomen sont d'un gris blancSiât» mwq^rf
4e taches noires dont la formç est plus ou
moins en croisswitv lî^ qœue çst tfoû brux»
noirâtre ; tes peéines qui çn occupent le
milieu sont myées twmsverspiement de roux-
orange, mais les latérales portent de pctiu
zigzags de cette couleur.
Ces oiseaux font partie de mm cablneu
i)E s t ÈTRÀl I6i
TETRAS HÛPPECOL;
\ • •
Tdno ttfp\do ZÀthi
V/'kST dans les régions froides de VAini^
riqùc scptchtrioilàle, que pulule la belle
espèce 'de tétras qlie je nomme Huppécol
tn mà)n de là pa/ur0 'extraordinaire qui
décore- le* cbu ides mâlei { quelques plu-
tttot ëtfoitei, longues d^enViroil trois pouces
et étagéés entre -eWes, sont i^lacéès de
cAaçâe-cdré de Ïm ^partie liupéneuré dii
éon,^ et jiarôîssent cbnfme deux petits id^
/lirons que Voisfeaû a là faculté d'étendre
et d'épmowr \ son g^é, suivant qù^il est
igité paf' le âesit cm ]^ar la craiîiter
■ U ttillè- de ce Tétras tieîit fé ifaîiîcu
entre la perdrix it le faisan , libS baguet*
tes des « granâeis pennés doit ailés *6nt
fortes et bl-ges, de couleur froife tt comi&c
passées au vernis; les pieds sont emplntnés
jQsqnes aux doigts , ^ul sdnt d'un jàtlna
TotM m. t
jda HISTOIRE •
• t . - -
rôugeâtre; et garnis sur les bords de
dentelures, comme dans les autres espèces
de c^ genre. - ^ - • ;/.;.'"
Catesby» dans son Iiistoire de la Caroline,
donne une bonne figure du Téjtiras biippe-
coL Pennant^ dans la Zoologie Arctique »
et Latham dans le Général synopsis font
mention de cet oi$eau^
Le Huppecol est environ d'un tiers plus
gros qu'une perdrix; la queue est aron-
die ou légèrement; ét^gée , elle à troi$
pouces de long ; le haut de la tête çt
une balafre au dessous des reux sont d'un
brun roux, marqué de lignes plus foncées;
le tour des yeux, la gorge et le liwt du
cou sont, d'un blanc roussâtre; deu;^ petits^
paquets dp plumes étagées, dont les plus
^. , ' • - ^ . .
longues ont trois pouces, sont placés de
chaque côté du cou.,, assez près de la
tête; chacun de ces. ailerons est compqsé
de phunes. criées ; icelles de dessous, qui
sont les plus longues; sont. noires, les aut
très port^ent des. taches rousses et Miches {
l'oiseau peut mouvoir ces espècps 4Ç P^
tites ailes i volonté^ il les tienc oritinai-
Ï>ÉS TETRA i tii
M&cnt coach^iis Te IdDg dll c^ 'tlt M
les nJève que lors^l eit agic& Lé
prcs|i^ -totalicé de pltin»|;è «st d'uli 6r«d
TùQSSitJC » ny é traâsversï[>emetat de . ftguligi
musses, floires et btochës; 16- ](l&iticifié et
toutes les parties intùitùies. }soat "tlttt^
fiativemeoc rayées de bHâàft et dé brtidl
les ranges 6(Mt fioi«<tfA(^-«É&héëS dè'ït^ui^
fitce Mr lesr bart>és «Itchrîèufiis^, les côt^
rertate supéricuks -ide'-Ià- qùeUe «ént éé
Il méfié edulelir que* -les ^Utats du ^^6^
en-dessos tes peimés ^de^ ta qiretie- sont
4taxx ' \miiL x&AsAxïe terkiiûtfcs dé - talanè^
dsos M partie i&féiièare ta ^ queue i^eAI
bruzie et les liduv^tures sont, hlânQhtKt
le bee esc ^on bran jiunâtre; et rVùi%
des yen): lêst de xooieur n^eae. . .
La femelie «t uti ^a pins petite que
Je mile^ etié a les afouieuts moins vivel
et inan^iie' tothrcmeot ces petits tàïàtoni
qui serreÉt tiniqueoieàt . de parure^ Mt
On trouve eette siiig;alière espèce de
Tétras dans la- OaiPoteai itr «vayelle Jersy:
ec dans d'autres parties de rÂmérique sep«
l %
i64 .HISTOIRE
tentriontle, osais pttticulièremeat liaos rtle
i<9ngu^:. où iU sont très abondants»^ Ils
pondent- tu inombre assés considérable d'ceufi,
viy^t 'j\ en petites ftmillcs pendant Tau-*
nmoie^ et se» réuniKeat au commencement de
t'bivcr en grandes bandes de deux cents et
plvfhi: aiffsitoc ^ine^ la. neige est tombée ils
quitcent% les. buisscfns ou q-oîssent le^r. baies
ijui.^ leurs servejit.de nourriture, et fréquen-
tent; pendant , tonte la durée de Thiver
)M>JoFits pépins. ...Le mâle ' fait entendre
■
foa. cbant /Une demi .heure ayant le lever
du: ., soleil , c'est • dans cette action qu*il lé^
lave et épanouit :;;lcs pannacbes ou IcB
•SeDona» qui ornent le haut du cou.
Cet * oisçau; quoique trèif commun en
Amérique et - même abondant sur les mar-
chés de ce pays,, est cependant très rare
danS7 nos collections d'histoire naturelle^
je n^sii . va . que deux individus de l'espèce
run à Londres et: Huître dans le Muséum
de Paris.
DES TE T R A S. 1^5
w- « a
TÉTRAS À FIXAIS E.
Teaso/ambelltts; . IMU
*
«
J
B Tennis sou^ lâ dénomination de Tcftras
à friife; le coq de brnyerc à fraise de
HdÊm, la grosse gelinotte du Canada de
l^nsson^ comme sa gelinotte Iiuppée de
Pensylranfe^ ainsi qne les deux espèces de
tétras de Latham et celui représenté dans
Edwards p\. 348. Le mâle et la femelle
JâSfttenit fou pea dans les ' couleurs de leur
pïxmzgti les plumes de la tête chez le
premier sont plus longues, et les pana-
ches aux ailes plus tottSlis et d^un lustre
pfas btiWmt. T3bc queue longue , composée
de seize peones/ que ^ Poiseau eVanduit
et redresse; de bcUcs touffe^ ou paiîiaclies
placés sur les;, cdttfs- duP eoù* à Fendroit de
fifisertion des ailes, et Capables d'exteniion;
une buppe, qui se redresse au plus léger
numvetnentp sont des parures qui donnent
«
un air- dTëlégance et de majesté k cette
belle espèce de Oallinacé»
i«< .HISTOIRE.
Bufibn donne- une- âe«@^^M\ tcès détaii<!.
lée des moeurs de sotre '][*^tra&. 4-* fraise^
ces pftrtiçulafités sHtecordeli^ %qus tous les
rapports avec lés rels;âons des voyageurs
qui ont obsery^<& . Uespàco^ :4aM son pays
fiatal; lc$ données dç He^e (à) offrent peu
dQ faits .nouveaux à ajouter à Thistoire de
CQt oiseau.; nous . IÇ: d^crir^ns conséqucm-*
>
n\ent en empruntant le langage éloquent
de BuSbn.
Cet oiseau, à sur ta tétc et autour du
cou dp longues, piumçs, dont il peut en
les redressant à son gré se former upe hup-
pe et une sorte de fV^ise; oi; quil. fait
principalement lorsquil e$| en amour ; il
relève en même tenis les plumes de sa
queue en fids^mt la rouic j^ gonflant ' son ja-
bot, trfiinfQt les ail^, e^ accompagnant son
acUon d'un \>ruit «oui[ç( et d'un bdurdan«
nemeot seqiblable, à celui du Coq d'éludé;
il a de plus pour rappeler ses femelles
Çà) Voyagf à P^oéan ^d» mardi par S* Haarjiép
♦ ■ • • '
frad. J^ënc. p^ , iS4% , i |'artl«lo 44 frascpUa i
l
DES TlETItAS. iô-j
m
xm batteéeat' ff^es trèi-sintfulièr^ et ttsez
fort poar se faire entendre & un demi*
io3e' de discÂice^ par "" uû tems calme ; il
le phit à cet exercise au printems et
en tûtomne^f qui sont les tems de sa cba«
..."
lenr^ et il le repète tous les jours à its
beares réglies, ^maïs toujours étant posé
sur on tronc sec; lorsqu'il commence , il
met d'abord un intervalle d'environ deux
secondes entre cbaque battement » puis accé-
lérant la vitesse par degrés» les coups se
succèdent à la fin avec tant de rapidité
qjaTiki ne KxxïA plus qu'un petit bruit con*
r
tua, semblable à celui d'un tambour; d'au-
très distat d'an tonner è 'éloigné; ce bruit
dure enriron une minute et recommence
par tes mênies gradations après sept ou
huit miniites è'e rèpôs: tout ce bruit n'eSt
qu'une inviâtion d'amour que le mâle adres-
et k ses femelles, qiie celles-ci entendent
de loin et qui dcvfent l'annonce d'une
Cénératian' nouvelle; (BJ^maTs, qui ne de-
mm *
{¥) Le mile dans le tema de l'amour tombe
•eorm dkj» «a état de syneâpe ou d'eauae
_t69 , .H.I.,S.T.OIR.]|^
vient aussi (^uq tro^ spuyent ua «I|pi»ftl.4e
' destruction ^ car Jç? cliasjcurç, ajvç^tis pyu^
. ce bruit qu^ n'est pq^ po\^r çuz^ ^pprp*-
^ cbent de , l'çiseai) saç9 en. être ^ ap/erçus ^
et saisissent le moiment (fc cette çspèce. 4e
convulsion pour le tirer à,;C9jap sur: je
4is. sans être ., ap^çus , car d^ . qçe oçc
oi^efu voit un > homme ^. il ./^rtète aifssi-
tot> fut il dans la plus gran4e violenqe
de son piouvement^^ et il s'envole à tfojs
ou quatre cents pas. La noi^rriture ordi-^
naire dç ceux de Pensylvac^e sont , les
^r|ins, (es fruits^ les i;^isins et aur tout
les baies de li^tre, ce qui est remvqua-
bje, parçeque ces baies spqt vu poison
pour plusieurs animaux,
Ifc? couvent deçx fois Tannée > apparammeat
Ku prifttemç. et .ca automnes, qui aont^ las
deux saisons, que le xpâ/e bat des ailea;
ilî font leurs nids à tcrrç ayfç des feuil-
les ou^ à côté d'un tronc $cc couché par
V I
tmoureuse i comme le coq 4e bruyère i'œiAll
coflamé, la crête redreiiéç et les ailes i 4eiot
« * ■ • . »
déployées.
»• •»>>
I
I
I
I
DES I TETRA S, t^
terre/ on aa pied d'ua asbre débiotnri a
qvi éùiotc. imroiaeaux:; .'pesant; tils poddeHt
de 4>Q£e à s^izf osdfs ^et Jes couTeAt en^
Wâo trois semidoes ;. -- la: mère a fart à
i
coeur la conservatiLon de ses «petits, n eUd
tTexpose à tout ^ Tpout }^ défendre» et eber^
cbe à attirer aur elle même les ^danger»
^ Jes menacent ; sçfi petits, de leur càtë,
aident se eacher très . fmement dans les
f^uiBes; mais tout cela isTempeche point que
içs oiseaux de proie n'en détruisent beau«
coup. Ces oiseaux sont fort sauvages et rien
ne peut Aes apprivoiser;, si on en fait
couver jiar des pwlcswdilxftires, <lla s^chap*
peroDt et s'eafiiiront dabs les bois; presque
aussitôt qu'ils seront éAos. Leur chair
est blaoiqlie et très bonite à manger; eHe
est ferme et quoique rarement grasse, elle
n'en est pas moins agréable au goût; on
Ja mange ordinairement lardtfé et rôtie ou
bouillie simplement rarec un moçpeanjtdè
latd.
La longueur totale du Tétras k fraise est
de quatorze «pouces quelque fols de quator^
ae et demi; la queue seule a cinq pouces
rip .HISTOIRE'
et demi; les ailes atteignent in un tiers
st longueur; son bec. est comme -daiDS tioui
les autres tétras ; les tarses sont seule»
ment couverts^ de plumes effilées , jusqu'à
la moitié de leur loagueur, I^ itSste est
fiud} cette partie ainsi que les doigts qui
portent des dentelures à UufS' boi^ds',
sont d*un brun jaunâtie; les ongles sont
noires et Je bec est couleur de come.
Le mâle se distingue par les -- plumes
occipitales plus longues' et plus effilées,
par la longueur de celles qui couvrent
rorifice des oreiUes , par les plumes de
la fraise plus abondantes et d'aune teinte
d'acier poli tràs éclatant; en ' général toitt
son plumage est plus teint de^ roux
«t mieux manqué; du reste' Tespèce est
sujette à varier beaucoup d^in^ividù à
individu.
: La livrée* du siâle dattt sdn état par-
fidt est» sur le* haut de: la tète; les joues
et la nuque d'un beau roux avec des
raies: transversale^' bfurtes; • tôùtts'les par-
ties supérieures' du' ^ plumage ainsT que* la
queue: ont:. du roux pi»p ciule^t - prhidi^
DBS T F T R . S. t^t
priB) sor le iunit du dos aie est variée
4e cacfeei xrrtfgulières noires et grises i
sur te nûlies du dos et' Sur te- croQpioii
§oat de salades taches blanches de forme
ov.oide, qui. occupent te. centre de chaque
^miie*^ te queue compoiée de seize pen^
Bel lq;àrement écagées entre- elles, à quatre
0Q dnq étroites bandes transversales d'un
Manc jaunâtre, qui sont accompagnées d'une
^oire baade noire ; vers l'extrémité de
la queue est une large bande noire et
contes les plumes sont terminées de gris«
lotasic^ \a eotge et le devant du cou
joot d'un ronx blanchâtre; la poitrine, le
Tentre et les ûanct sont rayés 4 égale
disomce de brun , de roux - blanchâtre et
de blanc % les moyennes et les grandes
ccnivertores des ailes sont d*an roux brun
jivec des tacbes longitudinales d'un roux
jâttoâtre; les rémiges sont brunes et mar-
quées mt leurs barbes extérieures de lar-
ges tacbes d'un roux blanchâtre; les pa-
naches ou touflfes de plumes larges-, soyeu-
ees , placées au bas du cou i Tendroit de
riiiieitiaii des ailes, et' qui en s'étalant
n% . ilJS T 0 I RK ^
forment i Tôlseao une ample fraise, sont
^'un noir, lustré.: de reflets: d'ati^ poU;
quelques oûes des ^ -plus ^ courtes sont sou-^
vent terminée!!' psîr- un liseré: J^ianc ou roux»
• y^ examiné .. des individus , dont les
teintes générales du plumage . prësentoienc
des nuances .plus, rembrunies; Je haut de
la tête et Ict joues : variés de roux et
de brun , toutes \e$ plumes des cotés du
cou bordées de cette . dernière couleur,
les taclies blanches du dqs d'un blanc
mdrïs pur et semées de petits points
noirs, les scapulaires irrégulièrement tachées
de ,noir, de roux et de blanc, enfin la
queue d'un gris cendré avec des raies
transversales d'un brnn noirâtre et ondée de
2ig2ags de la même couleur; une large
bande occupe l'extrémité de. toutes ces
pennes qui sont terminées de gris cendré;
les pieds et. le bec çoot bruns. Je suppose,
s^ç les individus, rêvé tus ^ de cette livrée,
n'ont point, encore atttint l'état .d'a^ultes»^
Ces Tétras, ne sont point oûneau;! voy^-
geurs , ; ils .vivant pendant toute Tannée
dans les mfm«s contrées; en^ hiver ils se
DES Tim%LS.
floatilMcnt des diffjfrcntcs—fadcs - que Ifr
nord de T Amérique produit; ils ajoutent
à teae nourritard eell^ &>( . I^âidei i ec
der insectes* A la baye de Hudson où
ils soat très nbondàhts ôh lés déâgne
par les nom de.. P'^^^^^ ou_ j^upuiAet; la
duâr est sèche , mais blanche; bien pf^
puée] elle est un' mets tcès , diatcâï. ^
Uespèce est encore /abondsnte en Pensti*
raie, k la nonvelie Yorlc, .à l'i^e longue^
st dans . d!autres r pàrtks de T Amérique
»;*-hi
• '
Tic msik cibiaeti
">! ;
' /
' / t -/
I
f -<. . ' ' :'j' ••:
• T
■••-
TÉTRAS GÉLNIOTTK.
Tctrao ^onaila» Latk^
c
E .Tétras^ msçz gémfralenent r^patelii
éàos / les - contrées : du centie .de - l'Ëuit^pe
Qrmémc jusque .dâsoS' lét provintei mcri*
diopales,^ : s'cft obdsi^ peut v.nAstkleure Itt
grandes forêts qui occupent les . jm^s' mon**
tueux; c'est un oiseau cingiittèremBot itti-
vnge et farouche, pendant le jour il res-
te blotti sous les bruyères ou dans les
broussailles; quelquefois, tapis [à Tendroit dç
l'enfourchure d'ane grosse branche d'arbre,
il est presque impossible de rappercevoir.
La plupart des ?tres aïïes * s'échappent, à
l'approche d'un objet qui leur inspire quel-
que crainte, par un dc'part brusque cC
rapide en se servant de membres destinés
à les porter au loin dans les airs; cette
espèce au contraire ne fait usage du vol^
que lorsque tome autre fuitç lui est im*
DES TETRAS. t7S
fevible^ elle, se croit plus sure d'échai^
per à la poursuite du idias^ur, Sarrlai
Tajgiëté àp sa course.
^oique le vpI 4e .œs roiseau soit pem
devéy il em nourobstant tris rapide;: la
t^iuîft t^'Vla fo3t; avi^Q le» aika en pre«
^nt Vessc^' est .tris . retontissast; ^agitéa
par quelque crainte ils relèvent frequemi
ment les plumes effilées dii sommet de
lu tête 9 à peu -près conune le font: les
iioucttes; leur cri d'ap^. est plutôt nii|
«iflkmrast ipsez fort» par lequel ils se
ratt^t; îl est singulièrement difficile d'âé^
y« çea. ciseaux en capdVlbé,» leoc existanoe
paroft t0Dirà ia liberté. ' '"
Lea Q^ttQottçs voyi^ent pçu^ ils: tfxeatc
plus habîoiçUecmt leur a^'our dans les fie ax
qvX les cgttk ^ro naitse, vers Tautomme -Ijtt
se réunisseat en grsndas bandes et passent
le ÊOir et le matin d'une montagne à rav«
cre, 8au4 cependant continuer à maicher
•a asaeciation pendant ^teinîlteu de la joufî-
née; en hiver ils se séparent et vivent
isolement; c'est dans les grandes foré^, en
montagnes du nord de rEuro^a ^ue^ Vç^
i7« . B IS-tO t RE '^
pèjsè èj^ tws multipliée^ > ils habiteât dàn^
Bihtdfleur. des bois' '4e8 plus .toisfius'*^ et
îecbercbent de prcTértDC(s les IDeux^^ oà pirr*
mt:: les pins ^ et . les ' sapins Opoîssem tles
bouleaux et des. rondriers ûoût Ids b^ur^
l*eaQs et «les e&ato&s sont - leûv ' pTindpal
âKiHent . pendjâit rbirer \ en éié '■■ ils - • ^
nourrissent des itiêrhés V(^gé%ca^^ que les
antres:, espèces de Tétras, ttîaîsi les feîes
et. pfirticuiièrement ' les Insccrcs ^Icurt Sont
plus indispensable^.^ C'est vers la fia ^ de tnark
ott &a commeneeipicnt d^avrtlr^e 1er mâlo
tàEA3tt en amour <o>; il ^cherdie alors MXSS
sente :: femelle , Qu'ik ^ <|]nlte incmvtifwnt' • après
ravoir fécondcfe ptîfnt codtinjuef" ^à- Vivre
isolément jusqu'à '. K»ntotone^--tti«|g.' où les
wn!rc'es se Réunissent r en -ttSoeiàtiaDS nom^
bteuacs; La* femelle, place sdM âid' d&hs les
lieux les i pins nécarttfs et les; plus -touffus de
fa:: fo£ét, rencoure- ^ de: beanéoup d'iferbe
et; de- bruyère, : pour couvrir^ fc6 œufs
Il i| wm9im0mmmmm.mmÊÊmt
(ja) Les auteurs du DQuvcau dictionnaire d'his*'
toire naturelle, disent que ces tétras s*apparlent
"dans les mois d'octobre ou dt 80vembrt« «t
\xX est éTidemment Ssuxj
Dfii TETRAS; iri
r •
Viotnd elle est dans la ncfcessite oe les
aboodojuier : la ponte esc de dix à seize
€eo6, d'un bldnc jaunâtre taché irrefgulière'*
ment de brun jaunâtre; Pinèubation est de
-T ;'
trois semaines/ les jeunes » mêmes les mâ-
les, ne difièreot point des vieilles femelle^ «
mms sènlèment jusqu'à leur première mue ; ils
SQXvent Iè. mère 4ui en prend soin .jusqu'au
commencement de Thiver^ époque à là*»
quelle ils se isépirènt pour vivre isplë«
ment,
■ >•
I»a manière de chbssùr ces oiJjeaùx tst
itès ^ffid\e, iparcequ'ils Se montrent rare-
ment dans les lieoz découverts ou accès-*
àiblcs; là ou l'espèce est multipliée on
attire h couvée par dés appeaux ^ qui
immitent \è cri de Ik femelle , on les
jprend en vie avec des filets qu'oii place
âans les lieux où ils ont riiabitude de
fréquenter. On Jeiir tend aussi des lacets
tt des collets ^ on les attire ddns ces
^è^es stveé tin ^pèzù qui iiximite leur
sifflement; Tinstrunieht est fait avec un os
de l'aile tfun autour ou d'un hibou ; comme
éatot plai fionore que le même os âaos
Tom ni, m
V
I
> >
l^t HISTOIRE
d'autres espèces; à son défaut, on se sert
d'un tuyau d^ plume (b).
Ifts ornithologistes et les méthodistes
ont dVcrits des variétés du Téiras géii^
linotte y comme formant des espèces ou
des races particulières. La gelinotte grise
dont Spatman fiiit mention et qu'il à figuré
(0» ^^^^ simplement qu'une variété al bine
de note gelinotte vulgaire, ce que fai eu
oceasioû de Vérifier sur plusieurs individus
qui me sont parvenus en cet état, non
seulement du 'nord de l'Europe , mais aussi
des régions tempérées; ces variétés albines
n'ont poiilt un plumage régulier ni les
distributions des couleurs constantes, il en
est de ceux-ci comme de tous les albi-
nos. Il est à présiuncr que l'oiseau décrit
-par Brisson sous le nom de gélinotcc
d^ÉdOssè, et que Butbn appelle également
ainsi, n'est encore qu'une variété acciden-
telle de la gelinotte; cependant, comme la
phrase descriptive du Bonasa Sfoika de Lathaài ^
MM
CO Nouveau dla. éPhht^ nûtmr. v» 6« p. 291.
CO Sparman muséum c^rhontanum $sb. ' i6. Terrée
#
êanut» Lafh^ ^né. prit, y^ a» p. 640. «>• i|.
t) È s t E T R A 1 179
Contient plusieurs citations qui appartiennent
r
iodubitaiemcnt Comme synonymes à mon
Titras dés Sautex^ il est prcfferable d'exclure
de la liste nominale des Tétras, une. espècg
mussi mal indiquefCi
.'Le Tetrao betuUnes de Scopoli (jS) ^ dont
m presque tous les méthodistes ont fait une
espèce, û^est en eflet qu'une variété de
nôtre gelinotte; ou bien^ c^est un jeune
oiseau avant sa mué.
On trouve l'espèce jùsqiies dans la Lap^
tome et dan*-- la Sibérie (f), elle est très
febondante eu Uussic > en Norvège » ert
Suède et Ôslus le nord de l^Allemagnef \
ta France elic est peu commune, on la
trouve quelquefois dans les Vosges } fen
Suisse eWe est très rase; le Tétras gé*
linotte est , du nombre des oiseaux dtt
pôle arctique, Pcnnant en fait mention ._
dans ]â Zoologie de Ces contrées; mai&
Il est ' faux que Tespèce se trouve
Ç/) Sc9polt Ànn. v» 1. p\ 171,
(O Pali^t ifoyugê M SiberJéj ^. t* p. 198. ^
**• !• /• 41 »•
tn û
iS# HISTOIRE
en Afrique, et notemmeut vers le Cap
4e Bonne Espérance, quoique M. Virey,
rassure dans une note insérée dans la
nouvelle édition de Buffon (f). Car ces
passages qu'il cite, tirés du second voyage
de Le Vaillant, ont rapport à. une es-
pèce très différent qui est effectivement
propre à l'Afrique ; le vol i de ces gelinot-
tes est rapide et sontcnu, ils vont en
grandes bandes, fréquentent les déserts ar*
rides et les plaines brûlées, où nulle végé-
tttion ne se fait apperccvoir, et exécutent
de longs voyages pour s'abreuver pendant
la journée, enfin cette gelinotte dont par-
le Le Vaillant, se rapproche beaucoup du
Cata, elle formera une espèce particulière
dans le nouveau, genre que j'ai cru devoir
établir pour ces Gaflinacés, je l'indique sous
ia dénomination de Ganga vélocifer (gX
Non obstant toutes ces disparités, Virey
jéunit ce Ganga ainsi que ndtre Ganga
(/^ F9fez Somiini^ édition d9 Muffom^ y, ^
/ p* 386. note a*
«
(jf) Tctrao namaqua et Stnegalw. Lath. Ind. mml
y. a. /»• ^4a* CP* 17 ^' 19*
DES TETRAS. igc
cttt va par Poiret sur les côtes de Bar»
barie^ ivec le Tétras gelinotte; dont un
peu plas loin et à la note de la page
jçi il dit, fue cet oiseau ne se met à
foter^ à moins gue k périt extrême ne fy
JQr:t. On voit assez par de semblables
Tapprochemeiis, quel fond on peut faire
lur ks compilations des iiaturallsces de
cibinet.
le tube intestinal du Tétras gelinotte est
long de trente et quelques ^pouces, les
appen^ces ou coecum de treize à quator**
ze et sfiWotinés par des cannelures; leur
cbsfr est blanche même très pâle;, elle est
succoleute et exquise et c'est de là que-
iai vient dit on, son nojn l«jdn de Bonasa
et son nom Hongrois Tschasarmadar , qui
veut dire oiseau de César; c'est en effet
un morceau fort estimé ^ et Gesner re^
marque y que c'est le seul qu'on se per-^
mettoît de faire reparoitre deux fois sur
la table des princes^ (h).
les gelinottes ont comme leurs congés
mt
os
\
ig4, rtlSTOIRE
gàères, lès fiourdls mids et rouges^ ainsi
que les doigts borcte's |e petites denter?
lùres; les tarses iàn^ pctte fcspèçe, ne
sSDnt garais '* plumçs longues et laineu-
^s que par devant, et seulement jusqu'au
ifailieu de leur longueur j Iç reste est nud
lAnsi qtie le$ doigts,
.Les parties Ijupérieiires de la tête et du
cou sont rayées transversalement de roussâ-?
tfè, de bruti et de cendré; le dos, le
croupion et les couvertures du-de;5ius de' .
la queue sont d'un cendré varié de peti-
tes lignes et dte petits points bruns et
rbussâtrcs,^ avec quelques raies ùoirâtres a
la partie supérieure du doG; les plumc^
de la base du bec supérieur sont [noires;
tu - dessus de chaque narine e^t une^ petite
tâche blanche/ entre le bec et Toeil U
y en à une de ebaqut côté de pareil/e
* couleur > et xme autre derrière l'oeil: ^
govie est noire dans le mâle seulemeatj,
et ce noir est entouré de blanc. Les
iSumes qui tccouvrent la partie inférieure
du Tou sofït rousses , rayées 't«fcasversalemcnt
de noirâtre et ^rminées^ de blanCi ceHM
DES TETRAS. xi*
de la poitrioe et 4u ventre sont brunes
entourées dp blanc^ avec une tacbe de la
même couleur dans- leur milieu^ de façon
qu'il n'y k presque que le blanç qui pa«
roît, lorsque les plumes soat couchées les
unes sur les autres; les petites couvertu^
tes du -dessous de la queue sont blanches^
les ^rsndes sont roussâtres variées de brun
ce terminées de blanc : les couvertures su^
perieures des ailes et les scapulaires sont
variées de foux, de brun et de noirâtre^
et quelques «unes ont une tache blanche
vêts \e bout-, les pennes de Taile sont
d'un ;ris brun^ ornées de roussâtre du
cdté extérieur et à leur bout; la queue
composée de seize pennes arrondies entre*
elles ^ a les deux du milieu de la couleur
du dos, toutes les latérales sont variées
de brun et de fris -blanc ^ elles ont vers
leur bout une large bande noirâtre et sont
terminées de gris blanc; le bec, les ongles»
la partie nue du * tarse ainsi que les
doigta, sont bruns.
La femelle difière du mftlc» et s*en dis*
tingae, en m qu*«Ue n'« j^omt de noir à
i84
HI5TQI>B
« Sorge, cette partie est blauche, th,
, •
peau nâe qu'elle a au - dessus des yeux
n'est pas d'un si beau rx)uge que chez le.
m le ; les jeunes, portent tous jusqu'à
l'approche de. Thiver, l^ Uvrée de ' U
femelle.
•'
DES TETRAS. 185
TirRAS LAGOPEOÇ
ou
PTARMIGAN.
*
7etno Lagoptt8« £saih\
n
^ANS ce grsûii nombre d'espèces qui
composent Tordre des Gallinacés, la plu-
part t reçu les climats doux et tem--
pétés pouT demeure; plusieurs vivent sous
ce beau del, où le soleil répand ses
«boudantes richesses sur des pays fertiles
en productions diverses ; un petit nombre
etpendaot que la nature semble avoir trai-
tée en marratre, se trouvent confiné dans
des régions où tout concourt à impri<*
mer a des lieux déjà déserts, le scequ
de la désolation: c'est dans ces séjours
couverts de frimats éternels, qu'habitent
au sùlUeu du petit nombre d'animaux dis*
perses SOI mie étendue immense de gla-
ces et de neiges , les seules espèces de
iStf HISTOIRE
Gallinacés^ capables d'affronter tes froide
rigoureux de ces hautes latitudes; abon-
dammeik pourvus sut toutes tes* partks
du corps d'un duvet touffu, qui est
recouvert dtiu' plumage épais et serré,
CCS oiseaux portent une fourure qui les
garantit dil froid .excessif; pour courrir
avec rapidité sur les pentes de neiges
glacées, la plante de leurs pieds ainsi qvç
les doigts, sont munis de plumes laineuses
très longiles, très sérécs et ses plumes sont
beaucoup plus touffues et plus abondantes
dans la saison hybcrnale» qu'en été^- d^
ongles d'une structure toute particalière,
taillées en longues piocbes , sont des in-
sturacnts nécessaires pour leur faciliter \c
travail d'écarter la neige qui recouvre les
substances donc ils w se ^urrisse^t ; -^ aui
plumage dont la blancheur égale , eiellc ^ de
la ncigie^ les déroba à l'œU ^pbrçœt des
oiseaux popaocs, Tclis, - sont lies avahtxiçes
que la sagç providence i acoCkrdée i des
êtres, qui privëB tUr. l'un on de l'mitre.,
^e rerroient condamnés . À vexa: très ptomp-
tcmetit leur esipèce détruite daos fies: iiQlx#
où tcAit''«semble concurir à cette fin»
«
4
DES TETRAS, «7
Ce n'est que dan^ les vastes plames qui
occupent la partie sepjtentrionale de TEuro*
pe, de l'Asie et de l'Amérique, où règne
im bivcT continuel; ainsi que sur le^
pJus hautes montagnes dû centre de ces
trois parties du mbnde, qui o0rent une
température pareille k ce le des contrées
boréales, qu'on trouve les trois espèces de
Tétras que les nomeDcIatci^rs confondent »
et donc ils ont rapportés les descriptions
4ifi*ércntes, à la la seule espèce du La^
gopède à bandeau noir ou ptarsnigan. Cet*
te etTGUi est à tel point acrédicée, que
le témoingnage des naturalistes du nord 9 n'%
pu prévaloir contre Topinion du plus- grand
nombre: on va cependant voir que ces
derniers n'ont point eu tort, et qu'il ex-
iste effcctivq^cnt trois espèces distinctes
de Tétras, dont Iç plumage est en hiver
d'un blanc pur.
L'espèce la mieux connue^ parcequ*clle
est . la plus commune et quelle habite nos
Alpes, est le ptarmigan^ vulgairement ap- '
0 pelle gelinotte de neige C^), ou le Lago«
^ 9 I IW I I ■!
Ça^ Tetrao Lagoput» Unn» Gmêl*
it8 HISTOIRE
pède des anciens; je la place en tête de
cette petite famille du genre Tétras, par-
ceque son histoire oSrc plusieurs particu*
larités, qui doivent seirvir à* répandre plus
de clarté sur la description des espèces
annalogucs, et servir de preuve évidente
contre l'opinion des naturalistes, qui oppo^
sent leur doute sur la différence de ces
gallinacés, par la seule cause, que le plu-
mage de ces oiseaux est blanc en hiver.
Dans la quantité de descriptions différen-
tes que nous lisons sur les Lagopèdes»,
il s'en trouve qui ont rapport à une au«
tre espèce que le ptarmlgan, mais les aa*
tcurs en traçant des caractères dissembla-
bles ou des mœurs différentes, ne se sont
point apperçus de ces •comparaisons forcées.
C'est Picot de la Peyrousc qui a le pre-
mier rétabli Tordre dans 2a synonymie de
cet oiseau, mais il a eu tort d'assurer,
qu'il n'existe en Europe qu'une seule es-
pèce de Tétras à pieds velus.
La ptarmigan, est un oiseau qui vit
dans différentes contrées du centre de l*Bu-
ropc ce de l'Asie, il est égal'^'^ont -^pan-^
DES T E T R A Si tt>
dn dans l'Amérique septentrionale^ où il
n'a tàbi lucuoe altération dans les formes ou
daoi /a distribution des couleurs du pluma-
ge, ce que j'ai vérifié sur un grand nom^
bre d'individus; les mœurs sont aussi de^
meutes les mêmes dans ces deux i parties
du monde.
Ayant eu occasion d'étudier les mœurs du
ptarmigin dans mes fréquentes ' courses sur
les Alpes de THclvétie, je vais présenter
Je résultat de mes observations , ainsi que cel^
les des auteurs dont les descriptions ont
umquemcut rapport a cette espèce»
Ces babitanj des régions froides de nd«
tre globe^ craignent et fuient les douces
infloeoces de Tastre du jour^ on les trou-
ve rarement aut ks pentes des montagnes
exposées au midi, ils cboississent en été
les côtés des hauteurs où ils sont à Tabri
des rayons du soleil et du vent, qu'Us
redoutent également; les rochers et les
plateaux élevés au-dçssus des régions boi«
sées, sont leur demeure habituelle pendant
i'été^ en Uver ils descendent dans les val-
iées qui ^'étendent à travers les hautes
/
t^ . (I 1 s T 0 I H E
•»JLIpes, et ne se montrent dans Ici plaines^
que lorsque l'hiver est excessivement ri-
goureux et le froid âpre; lorsque les mon-
tagnes sont envclopécs de brouillards et
que l'atmosphère annonce la neige ou de
fortes pluies ^ on entend les cris non in-
térompus des ptarmigans, mais ils sonts
tnuets quand le del est serin, et ne font
ftucun bruit de voix en prenant leur es-
sor;, soigneux à se cacher durant les
fortes chaleurs d'une journée d'été, on ne
les voit ni ne les entend; blottis sous les
touffes de ^ Rhododendron ou la rose des Alpes,
ils ne prennent le vol, que lorsqu'on est
prêt à leur marcher dussus; ils partent alors
brusquement avec un bruit d'ailes, qui ne
manque point d'effrayer le voyageur, qui
gravit en s'ilenCe ces lienx solitaires; plus
il fait froid plus ces oiseaux sont farou^
ches, ils fuient alors i l'indice du plus
l^ger bruit; leur course est très rapide,
tt leur vol quoique peu sontcriu, n'ii pas
la lenteur qu*on présumeroît être propre
•à 4in oiseau aussi pesant; l'hiver, il est
txH difficile ^e les appercevoir sur te sol^
DES TETRAS* i^t
A lors -qu'ils sont tapis, contre quelque
amas de neige, aussi bien qu^cn été, sous les
touffes de . rhododendron , et mét^e sur les
rocs nuds; la couleur de leur plumage
dans ces saisons différentes, les met sou«
"Vent à labri des poursuites du chasseur,
et les dérobe à l'oeil perçant du l^ilan, qui
les ifuéte sans «cessé; mais il est faux com-
me Vont assuré plusieurs naturalistes, qu'ils
se creusent des trous profonds dans la
neige pour s*y^ retirer en cas d'accident,
en pout se dérober aux rayons ardents du
8o\eU; ces oiseaux ne grattent la neige que
dans le but de parvenir aux végétaux
qm leur serrent de nourriture, et c'est
à cette fin, que la sage nature leur à
donné ce& longues et larges ongles, pour
qu'ils pussent s'en servir en guise de pio«
cbes; il est cependant de fait, que ces
oîseauz aiment beaucoup k gratrer dans la
neige nouvellement tombée.
' La nourriture des ptarmigans, consiste
en toutes sortes de baies qui croissent
wr [les alpas, ee bourgeons de ces plan«
tes, ea i^uyère et en herbe des alpes;
tçâ îi I S T O I R E
I
bfi trouvé le plus souvent dan* leur jùbot
ae l'air^ille ponctuée, dès meures siaùvagef,
des baies de mirtillô et les bour2:eons
de quelques espèces de Jrènoncules; Thiver
ils trouvent leur aliment dans les bour-^
geoîis et les feuilles du Thododendton et
du pin.
Cette cspèee, se choisit vers lé inill'*
4bu et même quelquefois Seulement vers
la fia de juih^ un lieu cduvenabic pour
cacner son nid; elle le place sur la
terre ^ contre quelque roc roule ^ au -des-'
sous des touffes de rhododendron» ou sous
d^autres arbustes; un trou peu profond
entourée de quelques brins d*herbe ou de
bruyère, esc le seul tfpprét de ce tùi^
dans lequel la femelle pond de huit à
quinze œufs^ de forme oblonguc/ d'un
cendré roux marqué de grsmdes taches
et de points d'un brun noirâtre; Tincu^f
bation est de trois semaines;
Ijcs jeunes au sortir de Tœuf^ ont toti^
te la tête et le dussus du corps cou-
vert d'un duvet brun, noir et jaunâtre;
les parties ^inférieures et les pieds SMt
■» .^
DES TE TU- A S. i^j
«A cofifernre' garnis d'un duvet d'un jau^^
ne bUschâtre; le mère à beaucoup dé
soîBdtudé ^ouf ^sis petib^"^ ellfc va jtts-
qb'i cipo^er te propre vie pour 2e vèh^
{^ sot ceux qui lui ont ravi un liidi^*'
vida de ta famille; elfe se l[>r^cipité
sut ceux*d/ à^t>ea-près de la ixiâûièr^^
ooDune iê font le^ Vtinnéaux;
Bans les alpes la ciilissé 's'en fait tou^*^
jours Bh fusil ; il eSt rârb q\l'6n tétidlà
des filets k obs oiseaux, qui sont Û6p
fiiéfians pottir se l&Isscr attraper ' de la
aorte. Xea tyrôûens et les Grisons Àb ser«
V6nr tepfcodânt de lacets ; ceiix - ci sont faits
de crin de dievul, frotté àVec de la eirei
sourcnc le lacet bst 'de Ibiton/ pai-écq'Voii
j^rétend qu'4\ots \bs renards et les fouinèi
ne tûnclfkent point à la ptoie;* -cea lacets
é'accaclîeiit adb braiiChes inférieures dêè
iapinl; dés ardëes ou bien deâ rosiefS des
Upes en sdite qu'ils touchent là terre i
U est tïès difficile db se * proëurèr ' fcct
oiseïïa pciidant les ibrtea chaleuf^ dé
Vété , ce qui hut ' que les ii.dlvidus^
Kans là livrée parédté de cette saison;
TomUH à
IM .niSTOIRE
sont rarei dans les collections d'UsCçirif.
naturelle».
Toutes lef tentadves faites pour ftire
éctore et; élever dans Térat domestique c^
habitans des régions froides;, oQt jusqu'ici
été infructueuses.; ils ne suifrivent point à
U perte de leur liberté et rera$ent toute
nourriture; la diffirence de Tair rJ et
sur des hautes alpes^ comparé à. celui qui
cjrcul^e dans notre atmosphère^ ofire une
différence si marquée» qu'il ^ est probable
eue ce seul incident suffit » pour empêcher
d'élever ces oiseaux dans nos plaines^
quand même oa seroit parvenu à fléchir
Ipur naturel sauvage.
Pendant le tems des amours » qui com«
oœnce vers la fin de mai ou dans les
Ipremiers jours de juin » on ne rencontre
le ptartnigan que par paires; mais vers
l'automne ». lorsque les jeunes de l'année
commencent à se revêtir de la livrée bl&n»
çhc^ que ks adultes prennent également ^
•" » ' '
plusieurs couvées; se ^réunissent et fot^
ment des bandes plus ou moins noni«
Ibreosesi t'est à cette époque qu'ils ûesim
0 B i t is t il A è. 1^5
« * ■ •
tcbdeot des pointts les pins levées dci
• • • '
âpes , où là nfeige commMce alo^s à
tomber; ils èe portent suir let hâutkurà
qni i^^SEntent làmédlateoîenfc les téff^oxà
Voilées 9 où ili eofitinite&t dMutétteir tant
qu'uh TAvé trop ' rigaurenk ne les iTorci
^oint à «fesceodre ^s liei villëet.
Pour compléter là descHpdott àa taiottiri
da ptarafigu; je place ici' lei bbserva«
è/oas de M. Heérnè» telles qu'elles se
troÛTent ^li^ son voyégt k Vocéui da
&ord 9 6ÎL il appelé hdtré ptsf migail
ferdrix ék ncbi/ cet excellent observateur
tftabJt àei différeoées très mstquifcS entré
les deux espèces dé Titras dont ia li«
vrëe est blancUe en blyér; et il décrit 1»
féconde i^pt:ce (qui ie trouvé é^lenieni
dans \éa parages de rAmériquè dû nord
iqû^ à visités); sous M dénomlnatiota de
^drix dits saufeSé Cette dernitre i^spècé
tat mon tëtré» des saûlési
, •..',. . ., « .
M t^ette espèce t dit Heamë, est de la
j, mime cdàlenir éii liiver que les pré^
^ cédentes^ maiâ elle leur est infërieùre
M n gfosstms ^ n'ayant pas en général
Il s
IS6 . HISTOIRE
,p plut de 4leax tien de leur poids; son
<
^ bec est traversé par une ligne noire
y; qui* se «ermlne à l'œil, et ehe dlfière
;, en natare • et manière de vitre de la
,^ perdrix de saule; elle ne fréquente ja-
^ mais les bois ni les amas de saules ,
,^ mais elle brave les plus grands froids
;» au milieu des .plaines ouvertes; elle ne
f, vie que ' des sommités et des bour«
;> geons des jêuçes bouleaux et après
i, avoir liiangé elle se pose sur les hautes
i, buttes de neige eu présentant la tête
»; au vent. Les perdrix* de cette espèce
^ ne le prefttient jamais avec des filets^
$, comme celle de saules ^ et qtmnd * elles
a manquent de* gravier « elles se servent
^; de leur bec qui est d'une force éton«
l^ nante', pour déuciier des rochers, ce
I, qui leur est' nécessaire; leur chair
;, n'approclie point de la bonté de celle
,, des autres espèce)! de francolips^ car
elle est noire , coriace et ' amère (b).
ff
(>> U est probable que cette anertume âm
la Aair dei ptannlgans d*Aiiiétiqae est occasl*
' .
DES TETRAS. 197
«
^ Elles Gst de commim tvec lés pcrdri:i
^ des bois, d'être tour' i .tour excessif
^ vement coitfanMi; quand elle6 le trou«
^ FCQt dans le dernier c$i, un chesseuf
^ peut en tuer jusqu'i e«nt vlhgt - eA
^.tres peu .. d'heoi'cs , et - souvent six à
^ hxà\ d'uni. cpup; ces perdrtx ne' volant
f, o-dkarrcment qu'en bandes très nom«
9, brtuses: Leur plumage; comme celui des
^ perdrix des saules , te ^ con?crtit Tété en
H un beau brun- tacheté,, et elles sont A
^difficiles à tuer dans . cette . saison^ qu'à
^ mcAus tfuu c^Dup d^ns la^téte ou dans
j, /e eœor« eVes continuent de voler»
I» quelque quantité de plojmb qu'elles ayçnt
^ reçue; elles manifestent une grande ten«
^ dresse pour leurs petits, car pendant
^, le tems de ^incubation elles préfèrent
msé* par 2a éHfértnc^ dei Tég^tana dont Ib
Boofc pblig^f de te nourrir daat cas costrëeti
où Ict^ balet et les rotes alploet :C0 crôltteat
«oinc; Gtr U ett ceruln qae lat ptanalgaàa
qol habJtem let alpat da la Saiisf 9 aoat on
irai délicat*
\
$^ ^ ES roi nv
^ touyent^ df.s$ Itàsstr prendre plutôt qa^
,, leurs opoSi» â(rV ,. ,
^QQ^fosioA Kiol rêne i»ê > Ui iiimien^,
^l^urct de • i^to espèce dei Tétras ^ e^t
4ue au oiwqmie de^fechercb^ «ar la na^
)(arf ; ofi %' é$ë .bien; iQDgteiqs avant djQ
potivoir s'im^Ber que le. pttarmi^ao, dpn^
1» livrée: d'hiyet' e|t à pea^pr^ to*»
talcmen^ ^ncbe* (^t ^.^ ^ mêmç
jÇiseau que ceUd » - qu'ion rencontra^ habitu^
j^Uen^nt VéU teyitxk d^n: plunt^^e^ lM£ar4
m
. 1 rf • ' ' ■ ■ ' > . » • . , y. ^ ». Il ' ■ ' . *
* • - î » f I » •
(/Q Cette," blinçhear d^ pt^rmîgin «al ii»cu,
. ^oln^ accidentelle 9 comme c*es^ le cas chejE un^
Qialtltude d^ôiteàiuty ^t au contraire périjixilquet
lion ffttlement ' clièz le Ptarmlgan m^ft aiiisti daok
, • . • .. ■ • • . . • ... ■. , . , .
VeapJee da- TArai* des*Saittef et-da Kéhvmaki
fÊttte^ elreonttanoe ii été erropeusement attrif^irâ^
(par fiuSbe (ec* pTui encore i^ar Viret danl
•ea notes additioneliea ' à la nOuyeÙc dduion»
• , ■ ■ ■ » '.^ •
l^yex^ if. 6. pag ^^S,€i 3t.) i nn état inaUdlfp
ainalogue ^i Vitûf t^fard dans ^ I^espiice hamafoet
eu i Veut albinot daj^ le| ^ niaQnifirea et dan
|e^ aiieai%
D C s T i T R â S. î9»
4e bnm » de roui « et de aoir'; que e6t
ciseatix ont une plus aaTpie fourrure de
ûuvct mttr ^que Tété ; que le poil long
et toofili» dont les tarses et les doigts
s nt garnis, et qui récouvre eu hiver noa
seulement tonte la . jpbalarige du doigt de
-Acrrëre mais encore iine grande partie dés
ongles des dbig^s de devant, disparût eu
-partie, pour né laisser subsister en i:é,
que ies pofls eoûifts et les' ongles k nud»
U n'en s pas ïallu' davantage à des ob«
servateurs superficiels, pour écablir Tcxts*
tance de p\urienrs espèces dfc Ti^tras qui
tie se trottrciit point dans la .. nature ; des
fiôiDS particuliers, donnés à cbaicune de tèê
variétés , ont éconduit les' méthodistes %
«dtnettre * autant d'espèces ; de - là les e^•
feurs et la confusion des* noms dans lei
iSiiéthodes. Dans cette liste de noms, donnéh
à notre Terris^ je distingue particulièremenï
ceux d'un tems très reculiez Les noms de
Lagopède , de Prarm!gan , sont ceux qui
prennent leur origine de plus ^oin; -c^
fias modernes sont Tétras dé roche, dé«
Uautte blancke, Perdrix des roches t Perdrit
»4
4"
.jde ^e|ge'j ejt «PAttagas .blanc de fiaffos;
. ^ous. ces \ nQKQS. .et ,oes .caractères ^diverç,
.<[oDnés par lea^ auteurs ,., .4oiv^t se rag*
/ Rorter . . ji jqôtre . scmI ptarmigan. On doit
. observer • QU,e .Je . TiSrao scoiicus de, »Lathain
^et .la plupart. , des citations placées comn^
j^synoymes , t|iveç ceçte esf^cç ....préteoduç,
.4oivevQt être jcayie» de Ja.; liste, -nominalq,
par la raison . quç \e$ Indication) ont
rapport à des. descriptions, ^ ou les .auteurs
méconnojl^sapj; les ^pèçc&n^ les onç Qon-
fondues^ - \ •
. Je,; pr^uqie m'4tre, «ser . iftendu daM
cette descripçioi^ quand à la nonjiençlatujrç
4e l'«spè(;e^ pc^ur ceux qui désirent .on
.travail plus expct, je. loji renvoie à naoa
J^dez, qu^. termine cet ouvrage 4 il^ verr
font^ 4e quelle manière, j^c .rap^ortç-. lef
.^tatiQns des auteurs, aux trois e^pècep
4e Titras, 4ont la livrée esc l^lancIiQ ep
lliver. Il me . reste maintenant à décrira
le pl.nmage dp cet oiseau^ d«^8 les deu;|:
^sons de Tannée.
La longueur tqtale du Tétras ptarmigaa
?« 4c qwitor» ou de;, guinzç poijccgi
DBS TBT RAS. ?tu
la qucic a près^ de cinq ppuce^ .<^t
les a-les ptiées attei|^ent le milieu de ]^
longueur des pennes qui la compose. Le
bec est comprimé, plus . long çc moias
courbé par le haut, qi^ç d^s. y espèce
guwante ; les doigts sont munis d'on*
gle$ lyrges^ évasées et arrpiidis pur \p
))oat; Us sont arqi;iés çt d'un ncMr blcui-
* «
itre'r llr^ est d'un brun noisette ; au-
«
des5u^ ic^ yeux' est une peau nue et lissç
ea hiTer^p mais ^ en ét^ releyéç en . forme
de swTCil et édenté^^ de couleur rouçe
ft jmnâtTe ; la queue est çompQsée dç
seize penneç»
. Le ptarmigBî\, de même que plusieurs
espèce^ d'oiseaux riverains çt . plusieurs
fabitans ,de8 hautes mers, éprouve deu:^
mues par un; la première a lieu vers
le milieu d'avril et d^re .jusqu*en .mai;
II est alors dans sa livrés parfaite d'ét^;
depuis \e commencement d'octobre jusqu'au
mpis de septembre il perd sa livrée d'été
pour se revêtir de celle d'hiver; dans cet
état tout l'oiseau est couvert d'un plumage
parfimemenc blanc» mais sa queue est
'tôt HISTOIRE
HolK, à rexeqplioli cependant drs detis
l^çoncs da milieu qui sont blanches
que les longues couvertures du dessus et
du dessous. Le mâle se distingue» malâ
tèulement en l^iver » par une balafre ou
>ande noire i^ qui part des cbi^ de
l'ouverture du bec et se termine derrière
iVtli; la femene en 'est dépourvue; lel
pieds dans cette saison ont de petites
plumes effijées, très îoâgûcs,. qui garais*
sent le tftrse et les doigts, et qui recouvrent
It piantç des pieds ainsi qu'une grande
■ •
partie des ongles ; '- c'est encore dans U
saison hybcrnale seulement, -que •chaque
• • • .
plume est accompagnée' d'un long et am-
ple duvet qui sort du même tuyau; eu
été ce duvet, qui accompagné également
)a plutne , ^est court et peu garhL
' Au printems, le plumage el)ahge suo*
cessivement ; on trouve alors ^ ainsi
qu'en automne , des ptarmigans - en pleine
mue ec poruht la livrée molée- deà dctua
saisons.
En été le plumage est singulièremcL ,*
varié;; la livrée' complette dans laquv 4
©ES TETRAS tfl
fit le plus babitucllepme&t trouva cet
olieaiix, est U suivante*
■ *
lA got^ est ^iancl^e} le cou, le dos*
Jes scspofaôreSy tes grandes couverturek
des aUes, les deux pennes du milieu de
la queue et ses couvertures supérieures »
sont variés de raies sr^asversales , plut
90 moins bisnches , noires et rousses;
les pennes des ailes., le milieu, du ventre ^
tibdemen et quelquefois, les couvertures
iof^rieufet 4e la queue » demeurent blancs;
les tirsés et les doigts moins, abondamitaent
eouvem At, plumes longues et déliées ^
laissent alors apercevoir Pongle du doigt
pofC^rfcar et^ souvent ce doigt même,' qui
est endérément nud ; quelquefois il n'y a^^ point
de poUs aur les doigts de devant; Isa
aexes ne se distinguent point, le ImAlè
perdant as été k balafre noire.
J*ai vu plusieurs variétés du ptarmigaii
dans son habit ' dPété ^ et j'ai rassemblé
dans mon cabinet quelques indvidus vtant
de h luisse que du nord de l'Amé«
ffique dont les caractères accidentels offirent
des dUTéresicea très marquces^ accidenta
M4 H I s T 0 I R E:
qvA flont de nature à servir de preavé
contre ceftaios auteurs , qui se sont pemHA
fies' doubles emplois, en multipUant les
tispèees nomin«l$$ des i^eule^ wiià^^s du
lUrmigatL
y^ individu nâle envoyé du noc^
^ l'Amérique , . porte un plootagc , qui
iB^quç# que Tindividu est dims . Fct«t de
nue çt quittant sa 'livrée dliiyer, . pouf
reprendre cellç d'cfté; le trait » noiç entre
le beç et l'œil .est encore visible;, to^qta
la gorge , Le Rêvant du oou , l& parties
inféricqres et les ailes sont ^vlx^ >lan(»
pur; le haut dqi la tête et le. derrière
du cou sont variés de plumes noires^
^ul portent de finies raies ^ rousses , et
un peii de blanc à leur origine; le- haut
du di;>s 9 ^ les . scapulaircs et -^ la poitrine
jont couverts de piumçs noires ; celles
du bas du dos , du croupion . et des
couvertures du -dessus de la queue :Sont
d'un gris brun avec des raies noir^s^ cq
zigzfig ; vers le bout de chaque r plume
il y à une bande noire, et tputçs , sont
terminées de blanc } les doigts son^ très
TE i tfc T kÀl SUS
pea gItTâ de plumes, leur dernière pBrf»
Ittge, qui nent Tongle, est eue.
* Un autre individu t\x^ ea Suisse t^t
le 5l Gothard dans le moiis de juillet ^^
a tout le plumage, tant des pa ties kûpéri-^
eores qifmfëricurea , d*un beau roux.
JKinâtre rayé rëgulièrjement de! noir, kor^*
Bds SUT le haut ^ du dos | . où il y a
des grandes taches noires; cette variété
tfâ de blanc . que les seules réoûges ec
foeiques • unes des pennes secondaires des
Éks\ les ttraea ont seulement par devant
des poils bu es très courta; le. derrière
du tarse cat . nu , . ainsi que la p ui
grande partie dc$ doigts; celui de derriè^
re et les latéraux le sont totalement»
nais ctlui da mWîeu a sur la premièrA
^\ange des plumes trèa courtes , qui
commencent à paroltre dans Tinterstieç
des c'caillcs»
- Les autres variétés n'pffirent point dans
leitr plumage un intérêt égal aux^ deux
individus que je viena de décrire, je
paaae cooséquemment Ténumératiân de leuri
•coulema aooa ailence»
,^à& ât5T0 lit B
La chair des ptarmigans est d'ùti bon
j^oûc, elle a beaucoup de fumet; pouir
là couleur et la saveur elle à des rap-
ports avec celle du lièvre; nous avoni
TU qu'en Amérique elle n'a pas la
inéme qualité.
Le jabot est trèk grand et vaste; il
est revêtu en^- dedans de petites glandes;
le gésier est aussi très ample et formé
de quatre musc'cs très forts, séparés par
de ptofonds sillons ; le plus grand de
tes muscles se trouve opposé fcu py*
lore et à une épaisseur de Ituit lignes;
là membrane interne du gésier est pliée,
flans être très dure: les intestins êcAt trét
longs et grêles, Jeut lo: gueùr jusqu'au rbc^
tutn est de deux pieds cinq I gnbs ; les cœ«
cuQis sont également très longs, ils ont
un pied six pouces et trois lignes, vont
en grossissant vers l'extrémité et ont
leur surface msrquée par des lignes bl«n«
dies longitudinales; i's ont à pcb-prèa te
double grossetir du rectum, qui n'a qao
eirq pouces de loiigueur et qui c$t lbt«
tné d'une membrane trèa épaitsc#
DES TETU A Si 197
-Le rai&r4 et lâ Ibuine * sont le&
«
erucis ennemis d.s pcarmigans; dès oiseaux
râpaces, (Test pa^-ticulièremenc le ^raoA
tad!$a tu milan royal < qui les attaque
da haut des airs y il tn détruiroit im
bleu grand nombre, si les couleurs du
plumage d'été eonune e^lui d^biver^ ne
les déroboic i rœit perdant de ce vo»
use oLeau.
Le ptarmigau haUtê pliis particulièrement
les alpes du centre de l'Europe et ne sei
montre point eu Lepponie et dans le nord^
<^ Vesptee suivante est très répandues eu
Suisse on trouve le ptarmigan sur les alpea
Ai puys des Grisous^ de Olarus, d'Appen-
eel, dans le cancou du Te$siu et d'Unter-
iraid; on en voit beaucoup sur le St Gothar4
et SUT le Grimsv^l ; l'espèce est également ré«
pendue dans le nord de TAmérique.
Voyez la tête , le bec et le pied d'uu ptar«
inigan mâle* dans la planche anatomique sou
figure t, t et 3; pour servir de comparai*
•on ^vec les mêmes parties du Tétru det
•wleij figurées dans la plauehe is«
^it- HIStOIRB
tÉTRAS DES SÂULÉS.
Tetfko Sailceti. tdîhV.
J'AI d^jà dit à rarttelé t)r:cédént» ({U'oh
trouve dans les parties septentrionales de
TEurope^ ainsi que vers le pôle en Amé-
rique une seconde espèce de TiStra^r dooc
l'ensemble des formes; la <:ouleUr dq ^\\x^'
mage cil hiver et la mue qui s'opère deur
fois par ta ^ présentent tant * do nppoiti
avec nôtre ptàrtoigan, qu'il est *très excu<
sable dô méconnoître ceS dedz espèces^ et
de les confondre: parcicuIiè^fmcnt^ quand
<
bn n'a pas Icj objets de comparaison àé^
Vant soi. Aucun auteur n'a jusqu'ici fait
connoître ces deux èspécel d'une ifianiére
tomplete; la plupart des indications» rap«
^ort-ées dans les voyages» ont été intfl
appliquées et quelquefois mdr eooltprîies ûtà
iiomen&Iateurs; ine trouvant à même; par
\fb résulut d'observations multipliées, (aifêt
par mon ami Mt Meyer d'Offimbiicb^ de
DIS TKTRAS^ sa»
cotfiger ces nombreuses erreurs,^ j'entrepren-*
drai de satisTaire à cette tâche ^ en invitant
mes ieaears de consulter Tlndex pour les
dadons qui ont rapport à la synonymie;
l'ai rénni dans Tartiele précédent le La^^
eopède» le Ptarmigan et TAlIagas blanc de
Bufibn; j*y ai compris le Lagopède dd
roebe de Gmelin^ la Perdrix de roche dei
Heame, le Ptarmigan et le Rock-grous de
IfL zoologie arctique. Ici je rapporte k ml
seconde espèce, non seulement le Tétras
muet de Montin^ mais aussi lé Tétras
blanc oTi Lagopède de la Baie de Hudson
des sDtenrs^ la Poule de marais de Rza-
cjnski^ Je Marc coclc d'Albin, le Rcdgrous
de latham, ainsi que la Perdrix des sau*
les de Heaine-, Mi Virey joint égalemenç
à P€Spèce du Lagopède de la Baie de
Hudson de BuSB)tt, celle que Pennant dé*
crit dans la i^oôlogie arctis^ue voh a. pag. iia.
mtts nous avons dit^ que ce Lagopède de
tocbe appartient k l'espace du ptarmigan.
Ce Tétras 4 auquel je conserve la déno-
mination qui lui fut donnée par HearnC;.
ae difôre pas seulement du ptarmigan par
jtou ai 0
aïo ^ HISTOIRE
\
ses habitudes naturelles^ mais encore par-
les formes extérieures; il est de deux
pouces plus grand que le dernier dans ses-
dimensions totales; son bec est beaucoup
plus ton, il Test même davantage que
celui du Tétras géHnotte, tandis que le
bec du ptarm^an est moins gros que ce-
lui de la perdrix; ce bec est d'un tiers
plus haut et plus largo que celui du
ptarmigan, comme on peut le voir dans
les planches anatomiques lo et ii. fig. s;
les sourcils au-dessus des yeux sont plus
apparents et surmontés en été d'une pe-
tite crête édentéé; le mâle n'a point de
balafre noire ^ il est tout blanc et res-
semble en. hiver à sa femelle ; les tarses
«ont beaucoup plus forts et plus longs;
ceux -cl, ainsi que les doigts,* sont garnis
d^un duvet plus abondant et plus serré
4ue chez le ptarmigan ; les ongles sont
plutôt de longues kmes aplaties / un pou
évasées en dedans et d'un blanc de corne;*
ia livrée d'été est d'aii roux marron foncé,
6u d'un roux de rouHle entrecoupé de
r&ies 'trt'nsversales- noires.
DES TETRA* Su
lie Téttas des - saules est, pIuS' encolrt
qui le prarmtgan, un habitant des glaces
et des flefges; H ne quité point les ré^
^ofls da cercle arctique; on le trouve
jusqu^anx 72* degré de latitude; en Ainé«*
tique, comme dans le nord de l'Europe^
il ne^ fréquente point exclusivement les
Tocbers, mais il habite aussi dans les bols
de saules et de bouleaux» proche des
rivières, des lacs, et des marais; les na*
ti6 de l'Amérique du nord dis^tinguent
cette espèce par le nom de Skorvi rypi
qui signifie T^itras des bois; le ptarmigan
est appelé ptr eux Haetd type ou Tétras
des montagnes ; dans la Livonie et VEstonie,
provinces les plus niéridionales de TEurope
o& ce Téttas descendent en hiver. Il
séjourne dans les landes vastes et marécsh
geu^es, où croft beaucoup de FaccfniutH
mjrtittus if vllginorum ; on le trouva
msA dans les contrées basses et humides,
où croissent de petits buissons d'ormeaux
et de saules nains, c'est conséquemment
à ajuste titre qu'on rappelle ctans ce pays
poD/e de marsds» p^jo^^^ ici en ^substance
• %
sia H I S T 0 I R -£ ,
les observations du . voyageur , Hearne sur
M Perdrix . des . Saules, qui . s'accordent
parfaitement avec ce que je viens de
dire des mœurs de nôtre Tétras.
,f Vers la fin de septembre et au
^ commencement d'octobre, les t>.erârix
^ des Saules se réunissent au nombre
,, de plusieurs cents, et abandonnent les
„ plaines ouvertes et les terres stériles,
„ où elles engendrent ordinairement; elles
99 dirigent alors leur vol vers les endroits
9, les plus garnis de saules; là elles vivent
„ en état de société, jusqu'à ce qu'elles
,p soient dispersées par leurs ennemis
9, communs, les faucons ou les chasseurs.
^ De toutes les espèces de francolins
^ que l'on trouve dans les environs de
„ la Baie de Hudson, celle-ci est la
,, plus multipliée; lorsqu'on les laisse
,f tranquiles pendant un certain tcms, leur
,9 nombre s'accroît souvent au -de -là de
„ presque toute croyance; je ne crois
,9 pas exagérer en disant, que j'en ai
^ vu des bandes d.e plus de quatre cents
it> près de la rivière de Churchill; on Jd
99
99
$9
»
99
09
99
DES TETRAS. sî]
trouve cc^nstamment en hiver le long
des ririères ec des ances sur les bords
des éX2ngs et des lacs ^ et dans les
p/aincs couvertes de saules naln^, car
c'est de * leurs sommités qu'elles se
nourrissent uniquemment dans cette sal^
son ; Y été elles vivent de fruits tt
dTicrbes; comme leur nourriture d'hiver
est sèche et dure, elles sont obligées^
'„ pour Acilitcr leur digestion , d'avaler une
quantité considérable de gravier; mais
la neige, qui couvre alors la terre k
une grande profondeurs ftit qu'elles ont
jy bien de ia peine à s*en procurer. Le|
Indiens ont imaginé d'y remédier par
Je jBéme procédé qu*on employé aujour«
^ d'haï en Anî^eterre , qui consiste H
^ placer un tas de gravier au -près de
I, iears ûlets, afio d'attirer plus facilement
M ces oiseaux; à cet effet les filets indiens
f, comportent de huit à douM pieds en
^, carré ; ils sont placés sur des chassii
„ de bois, et tendus ordinairement sur U
^ glace dans les rivières, les anses, lei
o lacs et ies - étangs , à environ cent ves«
9»
99
9»
99
•h histoire
^ {es dei «aules des environs; s\ais jamais
9, à iii.Qin& de la moitié de cette distance;
^, OQ f assemble de la neige en dessous
^ et apr^s en (avoir formé au centre ua
j» monceau s^séi élevé ^ on le recouvre
^, de gravier; on soulève enauite un des
^ côtés dçs cbassi^ qu'on tient suspendu
■
j» à l'aide 4e deux pieux d'çnviron quatre
^y piçds iç haut auxquels les cbiasseurs
1^ attaclient une corde » dont ils fixent
9, Tautre bout aux saules voisins, de ma-»
^ n'ièrç à ce qu'Us ne puissent être
$t appcrçus des perdrix qui entrent sous
ff le fiiet; quand tout est prdt les cbas^r
9, Àcurs vont se placçr jsor^ les saules;
f, et dès qu'ils découvrent quelques per«
^ drix , ijis s'çfibrcent de les atttcr près
^ du piège, ce qui ordinairement ne leur
pf çst pas difficile, car la plupart du tems
19 ces oiseaux accourent commç des pou**
0 lets* Par cette méthode aussi simple
^ qu'ingénue j'ai compté plus de trois cents
^ perdrix prises dans une seulç matinée
Il par trois personnes » un seul coup de
9» filet rapporte ordin^iremcQt d« trente i
^ SQiX3Bt«dix perdrix.
DES TETRAS. ir^
^ Ces oiseaux ne sont pas également
^ abondants toutes les années, car j'ai vu
^ des iii^ers oa ils étoient si ntres, qu'il
^ étoit impossible d*en prendre avec les
^ rets; eu revanche elles furent si abon«
yy dantea dans l'hiver i)8;» que j^en fis
* *
^ donner plus de deux mille aux cochons;
^, ces oiseaux vers la fin de mars ou au
^ commencement * , d'avril reprennent leur
jy beau plumage d'été , leurs premières
„ plumes brunes se montrent sur le cou 9
„ et leur couvrent successivement tout le
^ çoTps 9 tnûs rarement sont elles toutes
^, poussées avant juillet ; ces plumes font
„ d'excelleats lits.'' (a)
La description du Red grms de Latham
appartient à mon Tétras des saules , lors-
que celui-ci est revêtu de son beau plu-
mage d'été; j'ai vu dans les jalleries du
Levenin muséum à Londres Toiseau sur
lequel Latham à fidt sa description;
cfest d'après ce même individu ^ qui selon
»ê4U ëiraiç.
•4
* •
tx( HISTOIRE
toute probabilité a servi également de mo^
dele pour le Moor code d'Albin^ que j'ai
fait faire mon dessin et que j-ai pris là
description^ de la livrée eomplete d*été;
c'est le seul individu dans, cet état que
jHii été à. même de voir^ tandis qu'il
■
m'en a passé p^us de cinquante par lei;
nains , dont le plnmage étoic ou totale-?
:nc. t bluhc , ou bien bigaré de foux et
de bianc (5).
■**!
b^ yen 6to\s à IMmpression dç ce que Pott
y!e .t de lire lorsque je r.çut Pagréable vUke da
»avart naturaliste Bullock, possesseur du Loodon
ntikwiiip; cet amateHr zélé k entrepris plusieurs
^'o utccte en Ecosse et dans l\s différentes îles du
■ ■ ■ \
ord de ce royaume, dans Id but de rassembler
ne collection des productions aatitrellei de cet
Contrées: M. Bullock avait fait dans eès eouract
des obier vallons très latéreasantes sur lé Lagopède
des taules, il eut la bonté de me montrer p!a«
•leurs individus de cette espèce, tout revètua de
leur plumage complet d'été , et me fit l'amitié
. 4en efitir un couple mâle et fesneUe poar mon
Cette circonstance me met i mtea d^
DES TETRAS. «17
Le Tétras des saules se nourrit dans \ù
fiord de l'Europe de toutes sorteis de baies ^
comme ^bbutus uva ursl^ Vaecmiufn mjr^
tiBnf^ lOf^mosum et vitis idaea, et des feuil-
les du saule et du bouleau nain; en,
Grœnlande il mange les baies de PEm^
fttfUttu Dans le mois d'octobre Ict cou*
vées se réunissent et forment des bandes
de plusieurs centaines d'individus;; c'est vers
crtttf époque qu^ils descendent dans les
plaiaes; ils se rappellent souvent durant
la journée par des cris tràs sonores»
Mx. BulVoclL me dit xiue ce Tétras portQ
dans l'Ecosse et généralement dans toute
VAngletene le nom de ^ Red-Orous; c'est
le même oiseau que celui décrit par Latham
i
dans son Index sous le nom de .Tetrao
Sc€$lcus, et spécialement à l'époque lorsque
ces oiseaux sont revêtus du' plumage
complet d'été; mais le Bonasia ScoHca de
Btissôn placé conune synonylne avec le
Red-Orous de l'auteur Anglais^ est une
éooiilttter inostplre da ^jagalier oUcaa qai fait 1^
#i4ct àt cet article*
$i8 HISTOIIE
espèce différente qui c'est point rëpandae
dans les trois royaumes Britaoiqnes. Cest
vers les premiers jours d'août que com«
menoe en. Ecosse la chaise de ce Tétras ^
alors on les voit prendre Pessor par bandes
composées de plusieurs individus; les jeu*
ses^ à cette époque ^ suivent les vieux ;
leur nombre (dans les lieux qu'ils habitent de
préféranee) est tel ^ que le .chasseur no-
vice reste comme jintçrdit^ et nç sait suf
qu'el individu dirri^er ses coups; mois les
routes pour parvenir. ^ cef retraites fté"
qucntées par )es Jétr^s . des saules , ^ font
^nsi. quo. les lieux qu'ils habitent ^ d?ua
Accès très difficile » cachés dans Tépaisseur
des broussailles', ils ne prennent Pessor que
lorsqu'on est prSt à leur marcher dessus;
ils partent alors sans jetter aucun crit
mais les mouvemens d'ailes qu'ils font en
prenant l'essor sont brûlants. Il est très
rare que des couples isolés viennent ni-
cber dans le royaume d'Angleterre ce a*est
qu'en Ecosse que cet oiseau est très
régandu.
Las Lappons attrapent ces Tétras en
• kl
DES TETRAS. aij^
fonstniisant des bayes de rameaux verts
du bouleau X dans lesquelles ils ménagent
de petites ouvertures; c'est là qu'ils placent
les lacets; Toiseau en venant arracher
les feuilles et les bourgeons qui s'y trouvent
feste arrêté dans les ^lacets; en Norvège
on en prend pat miliers» mais seulement
en, iiiver/ ils sont envoyés à Scokboloi
et dans d*àutres villes de la Suède oU
les marchés en sont abondamment pourvus;
on les apporte des confi is de la Sibérie
for lea marchés do Petersbourg, où. Us
«nWent leWs, sur des kibiks chargés de
idifiérente^ espèces de Tétras.
La ioflirueor totale de cette espèce est
de quinze jusqu'à seize pouces un ^quart;
fon bec est fort, trèe arqué, déprimé
«t \arge k sa base; le tarse mesure un
poyce huit ftgnes; les doigts sont pour-
vus d'ongles longs et plats;, leur longueur
est de neuf lignes; en été les yeux
sont surmontés d^une grande crête roug^
très apparente dans le mftle; Toeil est
alors entouré d'un cercle de petites
jiums blancbçs; L'iris est d'un br\m fon«
\ ■»
»a# HISTOIRE
té^ Le plumage d'hiver est pour le mâle
comme pour la femelle d'un blanc par et
lusnré; les deux pennes du milieu de la
queue le sont également ^ mais les qua-
torze autres sont noires k bouts blancs;
lé^ tarses et les doigts sont très garnis » *
i le^ poils cachent totalement tout le doigt
postérieur et ne laissent appercevoir quo
le bout des ongles des doigts* de devant;
les yeux sont surmontés dans cette ssison
d^une nudité rougeâtre très pea ^étendue ;
on ne voit aucune trace* de la crête»
qui en été s'élève sur cette partie » et
la presque totalité de l'espace nue est
cachée par les plumes de la tête. Si les
balafres noires que portent en hiver les
seuls* mâles du Ptarmlgan étoient également
propres aux femelles , elles serviraient i
distinguer celles-ci du Tétras des sautes
qui manque la blafre dans les deux sexes;
cependant on reconnoîtra toujours dans
cette saison les individus de la présente
espèce^ aux caractères suivants; à leur bec
plus large y plus obtus et très déprimé;
la taille qui est plus forte; aux pieds
DES TETRAS, «di
^\ toot gartiis de poils beaucoup plut
longs ec plus touffus; enfin » aux ongles
qtà sont longs « plats » très déprimés veri
k bout et d'ua blanc pur.
n chiDge totalement sa livrée en été;
ton plumage est alors d'un beau toux
marron I pur sur la tête et sur le haut
do COQ, mais marqué de» lignes transver-
sales noires sur le dos; les ailes et les
couvertures taiit inférieures que supérieures
de la queue, le ventre et le dessous
du corps sont d'un marron très foncé
tirant au noir, et semé de nombreux zigzags
noirs; le haut du dos et les scapulairef
ont également de ces bandes noires en
zjgzBg, mais les grandes taches noires
j sont en plus grand nombre; quelques
plumes de l'abdomon et les couvertures
inférieures de ia queue sont termini^es
de blanc; toutes les eouvertures des
ttles sont d'un roux marron semé de
nombreux zigzags noirs; les pennes se*
coadaires ainsi que les rémiges sont d'ua
brun unifornie > les pennes de la queue
à rezceptioA des deux, ou chez quel-
/
Stt HISTOIRE
t
ques ib'dividus les quatre du mitieu sont
d'un noir profond, ' elles sont teriûinées
par du brun noirâtre; on volt à Im
mandibule inférieure du bec uti petit . trait
longitudinal d'un blanc pur et un cercle
de plnmes blanches entoure les yeux;
au-dessus des yeux est une nudité très
étendue, surmontée par une membrane
nue ^et édentée, qui s'élève environ de
quatre lignés au-dessus du crâne; l'une
et l'autre sont d'un rouge tif: les tarses
et les doigts garnis de- poils très {courts,
laissent nouseulcment les on^^les msds sou««
▼ent n)éme la première phalange des doigts
nuds; ces poils sont *d'un cendré clair
et les ongles d'un gris couleur de corne.
Tel est cet oiseau dans son plumage
complet d'été.
On trouve des individus ^ chez lesquels
le roux est plus clair; d'autres qui n^ont
que le cou et la poitrine couverts- cle
pltunes rousses, et le reste du plumage d'un
btanc pur; ceux-ci sont des oiseaux dans
la mue. Les jeunes, sont |;énéralcment d'un
tous: orange sur ^ toutes les^ parties oà
DES TETRAS. ta%
les viem ont du roux marron; ils o&t
plus de tadies et de raies noires ; . vevft
les époques des mues on voit leur plumagt
Cernent bigaré de plaines blanches. '
En automne il est facile de tuer té
Tétras des saules» il se laisse alors
approeber sans montrer beaucoup de
défiance; en s'envoiant il ne jette aucun
cri, mais ait un grand bruit d'ailes. On
iei entend se rappeler le matin par un
cri sonore 9 qui peut se /rendre .par les
syllabes Ton-Zu; en hiver, lorqu'ils sont
réunis, leur premier vol se dirige droit
dans les airs^ afin de se débarasser de
la neige qui les couvre; durant cette
saison et celle d^automne on les voit en
petites et grandes troupes; ils ne se per-
chent jamais sur les arbres.
Ce Teftras se trouve dans le nord jus-
qu'au 72* degré; k la Baie de Hudson, en
Noryège, en Fionie, Kurlaade, Lironie et
Istome , en Prusse - aux environs de Tilsit
et jusqo'ta Pomcnéranie ; en Asie il habite
le nord de la Sdbérie et jusqu'au Kamschatka;
on le Toit asui est Lappojùe ^ en Islande
«4 HXST0IR6
et en Ecosse; ii n'a jamais été vu tor lel
41pe8 (te rAutricbe ni de l'Helvëtie, ou on
trouve la seule espèce du Ptarmi|;an.
Plusieurs individus ^ dans leur difiërent«
livrée, font partie de mon cabinets
TÉTRAS RÉHUSAKi
Tetrao lapponicut; Laikm
r «
c
KTTf espèce est du très pêdt hoin^
hrè de telles dont je fais mention , uiii«
çnement d'a^^rès les indications des auteur^
nimralistes. N'ajrant jamais vd ce Titrât
en nature j'ai loUgteds Hësicé dé la
p\acet icV-, «pendant < voyant les obsèrvlH
tiens de tous les naturalistes du lioril;
dont j'ai pu consulter rbpinioD^ s'^lccdfde^
avec leÈ indications dés auteurs^ et lel
dissemblances des caractères et d&s stfofeuri
qu'ils Ugnalent pour les trois différentét
espèces de Tétras^ qtU prennent une livrée
bbttiebe en liiv«r^ me pàrolssànt établit
des di^rêncis très marquées; il m'i paru,
qtfon ne doit plUs Balancer d'adopter Vo^
ê
pwïati it savants iiaturalistes et dt jûgtfs
éctanpetans^ tels que Mentin ^ Rea et
Pennant -
9ii . HiataiRï
nenf liintsx sa queue quatre pouces; sba
tu3e un pouce six U^es^ et le ttiilieu des
trois doigts antérieurs ^ <ionjôintement avec
Tojigle^ xat pouce ëlnq lignes. La tête; le
cou, le dos 9 le croupion^ les couvertures du
dessus de la queue; les petites du «-dessus
m
des ailes ^ la poitrine, le ventre «t les
côtés sont rayés transversalement de roux
'ft de noirâtre; la gorge est presque
entièrement rousse; les jambes et les
couvertures du -dessous de la queue sont
nyés transversalement de brun, de gris
et de roussatre ; les rémiges et les
grandes couvertures des ailes sont brunes;
les moyranes sont de la même couleur et
.variées de roussatre du côté extérieur et
à leur bout; la queue est composée de
seize pennes (à), les huit du milieu sont
4e la.mipe couleur que le dos^ ''et les
WmmtmmmmmiiÊÊmt^m^0,
' ' XX)' l'a' ^^ji remalrqaé , que suivant Retsz , la
ftteae teroit comppséd de quatorze pennes; y
•aralNtl erreur dans cette énumération de la part
^e Brisson, et ce dernier auraft-U compris les
grandes courertaru au nombre des pennes?
D&S TETILiLi. M^
^Mtte atérienres de chaque côté ioat
noirei; le bec est aolrfttre; les piedi-
som gsnns jusqu'à l^drogine des doigts,*
dans la partie anténçiure seulement, de'
fiâmes d'\m gris blanc ( les doigts couvert»*
féeailles sont d'un gito^brun, de même
que les ongles.
La description que je viens de tracer;
i été prise par Brisson d'après un
iadirida, portant sa livrée complette d'été,
tel qu'il se. trouvoît dépose dans \t
cabinet de Réaumuh La livrée dliiver
est blamâie, et le» quatre plumes latéra«
les de chaque côié de la queue, sont
noires.
Vdd ce que me marqua Mr. Meyer
d'Qffimbach. Le bec est noir, courbé ^
un peu comprimé et conique; la mandibule
supérieure obtus; les .pkd&. couverts, dé
plumes jnsqa'è l'origine des doigts ceux^-d
nuds, couverts d'écaillés grises; .les onglet
asset droits point taillés en plodtes^
mais 4e forme triangulaire, obtus- vers la
poiiite; les narines couvertes de pluities
»!des^ les /yeux p)acés assest. hâuts^ l'iry
«$«. HISTOIRE
Viilb ti«6tirtf. il'iu cercle de petites fdximes
IdiQfbes et lurmontés par des sourcils
imds et KWges. Dtns . le pluouige d'été ^
le» ç4«(s dSL la, tête et la gorge sont
jTttO rcwx fiMicéJ le haut de la titet
noir avee 4es tadies rousses ; le eou
roussâtre rayé transversalement de ndr;
^T\ la pbitidiie un espace d'ail noir bruo}
le ventre blanc; l'ébdomea de cette cou-
leur , 8ve6 des tacbes rousses { les aifes
• *
yariées de pluttes blanches et d'autreg
rousses rayées de noir; le dos, le crou<*
pion et les couvertures de la queue sont
rayt^s de rous çt de noir; les plumtf
qui recouvrent Içs tarses sont d'un blanc
t^riie i lei pennes noires de la queue
^oilt terminées de blanchâtre. Dans sa
'^^ • < • » •
livrée d'Uvér, Tespèce a le taumage d'ua
Uanc pur^ à i'çxce^tioa des pennes de
la queue ^ quL se changent; point de
couleur/ E(i automne et au printems le
plttQage se trouve plus au moins tapiré
4e plumes blanches.
Cet oiseau se plaît dans les forêts et
«ur ifiâ Mutes montagnes ; % diffère en
DES TËTltÀS. ^t
ccU 8u Ttanfaitaa ^ui ie .^ëqnente januris
les lieux boisas. Ed fuyant 'il pousse, une
dameor sonore Qui rdssiknble su rire à
goTg^ déployée; la femelle pond jusqu'à
■>
ftfatoru IBU&» rtuiK^trs^ arte de |nui^
taches brunes»
Cette espèw encore fort rare dans las
oÉbiaets {dlastmre fiatu-ellft^ n'a 4fté trou-
vée jttsqtt^i que daoa les forêts et daoh
iBf iii0ntsgnes de la Lapponie» IM
Lappons dés^^nett Fespèce par le nm
de Réhusak.
Ce sont Vk tous les détails « que fat
pD rassembler sur un ciiseau qtfe je &1(
/ttnab Tii# I
P4
\ I
DISCOURS
i »
SUR I.E
G E N R. E G A N G A,
iKANf de tracer lldstoire de (MS
GaUinicés^ qni ont r^QS les forets des cqs-
.t;rées . septentrionales du f^i^ posr dà-
Aeure. habituelle» à U suite desquels,
j'ai rangé des espèces qui s'etçblent mjnse
éviter les . rayons de l'astre du jour « le
^aut pa^roîtr^ l^rusqu^e, |i de ces habi;-
tans du nord nous passons i la àesçxip^
tion des Gallinacés, destinés par la
Nature à vivre sur un sol brûlant ,
dvis des climai;s où les rayons du soleil
et les «ables entraînés par les vents, dé-
truisent toute espèce de végétation; il ne
le parroitra pas moins, lorsque nous corn*
parerons les formes extérieures des uns
et des autres* Cependant, il n'y a dans
tout ceci de disparités, que celles^ com-
mandées par la localité.
BISCOUXS SUR LE GEïfKE GANGA. «|S
lions Tenons, de voir pû( )€$ articles
précédsiits, qae le; espèces qui tppiiu:*
idemreof mif Tç'trd? ont 1« corps, très
dftmn, la chair çomitact;^ et sondantes
k Qeau fisnz épaisse , xtn plumage tr:èsr
le^te gam d'uite double rangée de A\jir
»
Tet, elles ont la plante dc;$ pieds ^
H* doigts nid^ ts^ - ipssf^s , garqis sur
l^jfs bord^ d'aspérifés très dures. Cette
eoûSirmttofa du corps et déj? mepibres
leur étpit indispei;isable ^ tant' pour parçr
è l'action de la te^ipérature froide def
pm^ qu'elles l^abitenti quq povir s'assuT
jetdr solidement sur le terrain gélé^ ainsi
que i«r les bnnthtts de<. arl^res çouyei^tea dç
verglas et de givre. Dans les Lagopèdes
qui bravent les froids du cerple arctique;
nous voyons les mêmes sages prëcautionf
dans leur organisation v un cprps massif ^
une quantité prodigieuse de duvçt, p^as
abondante pendit, la i^son bybernale •
des pieds bien garnis;^ et munis nonseule^
0ient d'une épaisse couche de plumes lai«
neoses^ qui les préservent d'être gelés, mais
oicore les doigts ç% It plante des pieds
PS
824 DISCODkS SUR LE
larnts de cette eip^cc de liifie^ ier-
ymt de ofaau$âtire pour s'aSbrmir et pour
cowrir $aiis dangers sur lc9. pentes glûcéeêi
enfin, des ongles taillés on pio6bes> eont
des iDstrumens tndkpcnsaUes pour ëeartef
li neige» qui retouvre les végétaux iont
i)i; S0 nourrissent.
Dans ks Gangas que je' regarde éommd
les représentans des Tétras dans les pay*
situés sous la ' Zoiie torride, rorganfsadoâ
tant intérieure qu'extérieure, est dans l'ùar^
snônie la plus parfaite avec les Keux que
ces espèces habitent. Leur taille At tVdcei
le corps est pèii charnu en proportton- dec
membres, fe cair est musculeuèe et fibreuse^
et les ailes sont longues ; tours attribatt
indispensables à dett diseaux , qui sont
oblTgés de fournir à un vol long et son-
tenu; des pieds à doigts larges et jpoârts,
dont celui de derrière ne porte point
& terre y sont propres à courir avec cé^
lérlté (à) sur' un saWc naouvant.
^M*l
CO ^i ^st remarquable, qos thez ks Oiscaot
conreurt, la e^l^lté do la aime est prop^rtfaa*
GENRE G4.NGA; . !i|f
Les Gaag», que je nojmine tioA^ d'ftprèi
te déQomiuackni donnée à l'espèce qui hi«
bite les parties les plus méridionales dt
fSarope» ont toujours été confondus arec
les Tétras; méme^ et ce qui est plot
ff
tarpieMit entore ^ on les t indisUnctCf»
ment tnélet «vec les Perdrix (V): Torga^
tiisatioo de ces oiseaux , leurs mœurs et
' ieu» babitudes , les distinguent cependant
de Ton et de l'autre de ces genres; Ils
fonneront dans cette monogîtpkie un genre
liparé^ qui se lie d'une part aux Tétras
praçTtment dits , par l'espèce du Wm
thùiianélk, et qui de l^itre-^part a det
npj^rts arec ce singulier gi^lUnacé d'Asie ,
f
née ea rtlaon «^ Vorganiiatioft . plus bu moin^
simplifiée des tnembres qui portent le corps, le
CourcTite et l'Autruche , dont les pieds ont une
orgaaieatfoa très -peu compliquée» sont les plus
alerts à h course;
0) Lathan décrit deux espèces de Gangas dans le
aouresa genre qu'il a formé pour les Perdrix*
et ees mêmea espèces ainsi ^ue leurs congénères
•ont nagéei dact mb Mtttt parmi let rérltable*
Tànn; .'
•jtf DISCOURS SUR LX
fue le professeur Pal las , nous a te pfe^
mier fait connottre. Je. wàs ^tement
Soigné dç ropniioa 4t quelques satucalistes «
qui prétendent exclure les Gaogaji de. la
listç des Gallinacés, parce -que ces oiseaux
ne sont point braduptèjres. (f}, mai» U^
7 admettent l^Hétérodite de Pallas, qui
sous le rapport de la longueur de^ allies
et de leur forme singulière,, devrait être k
prcQiar i en être exclu. L<e8 Gûtigns,
de même que ruétéroclite sont de véri-
tables Gallinacés ; leur fponte nombrcHSc»
le peu d'aprèts dans la structure ai rùà,
les petits qui courent au sortir de Tceuf^
Jeur manière de vivre, et tous : leurs car
ractères exténwrea nous indiquent la place,
que ces oiseaux doivent occuper dans un
système méthodique.
Les Gangas vivent uniquement dans les
contrées chaudes de l'Afrique et de l'Asie,
leur passage n'est qu'accidentel en Europe;
La rencontre de ces Gallinacés , est on
te ta
Ce) On désigne auez généraltmenc les Cailinacét ,
fsr le nom de braehiptèrcf ou oiseaux i ailes caurtes.
I
■ éEMilife GÀMOA. SJ7
ptessfige heureux pour le voyageur ipKté
dans les vastes solitudes , qui occupent une
portion très considérable de ces deut
ptrties du gtobe; la proximté des torrens
■
ou des fontaines est annonéée ' par les
Gansas ; tes oiseaux habitent les confins
des déserts, ou dans les bruyères et les
plaloes dâéchées^ couvertes seulement de
quelques buissons; voyageurs et datant à
te dëphcer, ils parcourent journellement
une étendu très considérable de pays,
ils- exécutent ces voyages, dans le but de
vîàtet tes Ueux où ils <mt coutume de
s'abreuver; lorsque les citernes naturelles^
on les torrcns des environs vienneiit à
tarir, et que la Chaleur de Tatmosphère
déscècfae ces SLbreuYoirs, les Gangas, so
hasardent alors à traverser ces océans à'un
sable diouvant^ que tous les êtres redon*
tent, ec que les autres oiseaux voyageurs
de tes contrées évitent, en opérant leur
migration le long des côtes.
Si la nature destine ces oiseaux à vire
dans des ' lieux tristes et déserts, elle
fcmhie compenser en quelque sorte une
DISCO01tS SUR LE 338
telle dëfaver par un bienrait; lei Gangas
se réunissent dans <ies solitudes par corn*
pagnies de plusieurs centaines , qui ne ,8e
séparent que dans la seule époque où ili
vaquent à la reproducûod de leur espèce^
le reste de l'aimée en association nombreuse .
ils bravent en commun les périls d*uu
voyage d'angereux, ou jouissent ensemble
de rabondance. Cette dernière particularité,
doit être appliquée aux seules espèces de
Gângas, dont les deux pennes du milieu de
la queue Sont alongécs et subulées; ce&
oiseaux nomades vivent toute Tannée pai
\)andes de plusieurs centaines; les autres
espèces vivent par compagnies ^ composées
comme celles des perdrix^ du mâle de la
femelle et des jeunes. Ils ne sp perchent
. Le nom générique Ptcrocks, que Je
l^ropose pour ce gewe^ indique que ces
^soaux ont àsp§ la^forme des ailçs» quel-
que chose de particulier ; et en efiêc^
dans les genres nombreux dont Tordre des
0)^inacés est composé .^ les espèces de
«elui*çf et du geme suivant s^ distin-
GENRE 6AKGA. «$9
{WAt, par la longueur de leurs ailes, dont
la pTcoûère rémige esc la plus longue.
Les caractères essentiels , propres au
I
'{eore Ganga, sont les Suivants. Le bec
médiocre » gréle dans quelques espèces »
comprimé; la mandibule supérieure droite »
courbée vers la pointe« Les narines à la
base da bec ^ à moitié fermées par une
membrane couverte par sles plumes du front ^
dles sont ouvertes en -dessous^ Les pieds
(i>, i doigts courts » celui de derrière
presque nul s'articule très, liaut $ur le ^
tarse; les trois doigts de devant réunis
jusqu'à la première articulation » et bordés
Jatéraiement de membranes; le devant du
tarse couvert de petites plumes très cour-
ceS| le reate nud« Les ongles très courts ,
celui de âerrière comprimé et acéré ^ ceux
de devant obtus. La queue conique, dans
quelques espèces les deux plumes du
foilica alongées en fils. Les ailes longues
acciymBées^ la première rémige la plus
longue.
CO Voftz le pied d^uft de tit disekttt ; Table ana<
tonique ffft. f« 3.
«■
046 tilSTOlAfi
iJLL
GANGA tJNIBÀNDÈ.
Pterocles Aresariui, MihH
A»
c
^*ssT dans lek plaines saâloneùses de là
jpartie méridionale du vaste En>pire de là
Russie 9 ainsi que dans les déserts » qui
s'étendent au notd de TAfrique,* que et
Gansa abondé. Souvent^ dit l'alJas, qui
É
a trouvé l'espèce vers le téritoirc stérile
d^Astracan et sur le^ bords du Yol^a,
oh la voit pendant la journée, réunie
en couples s'avancer sur les bords humi'^
des des fleuves , et voler coitame lés
pigeoôs. Quoique i proprement parler
le Canga Unibande Ue sbit point un habi-
tant de l'Europe, il semble ndn-obstand
être enpofté quelquefois dans ses voyagea
au -de -là des limites» (^ue la aliture paroît
lui avoir assigné , - dès plaiUes btuléés de
l'Afrique, qui s'étendent le long de la mer
Méditéranée, il se rend dans la fertile Aib«
dalousie et visite égalemeat les autres pro-
DES G À N G A S. 941 ^
"^rtnfets méridionales de * l'Eiipagne ; depuis les
descm de l'ASié il pousse, quoique pluà
rarement, ses voyages jiisqûcs to Allemagne,
où le natûralis-c Naumann, qui le pre-
uaïer & rangé . l'eSpèce parmi les oiseaut
d'Europe, tua en août . lîôi , dans le ter-
ritoire d'Anbalt, Un, individu de cette es-
P^ce; deux autres iiidividus y àvaieuÈ
été observés dans la même année.
lâtbâm dans sa lUéthôde Ornitbologiqud
ûdt tm double ùsajg^e de ce . gallihacé ; il
le décrit en premier lieu, d'après le sa-
vant fallàs, soui W ndril de Tstrao arerUZ"
ria, et plus loin, d'après la Fauha Aragon
nfca, il range l'espèce parmi les Perdrix
épcronnéèSy souS le norfl de Ptrdix Jrago^ ;
nUas il est ^tal, qOe pour kgitimcr ce
double emploi ^ l'auteur lui suppose trè^
gracuiteixienc des «opérons; du rcfsce lâ pbrase
descriptive de Lathûm; que jb joins id en
note (a) , contient , à l'exception de Kindica-
■V,
(/i) Per£:à calcarata ; pedibuè art <e hirautîs ,•
cbrpuB fuscuffl fcrrugloeo varium; pectiti rufum^
ûscU bigra: |^ulà,'''remiiies, abdomen^ femorai^u»
TotM m. f
541 HISTOIRE
tîDn des éperoûs, une dcscriptioa très,
exacte du Gang» de cet article.
La Géliûotte de Barbarie , dont Mr. des
Fontaines fait mention dans les imémoires
de l'Académie des scienses^ année 1787,
page 50a, la même qne l'Encyclopcdie métho-
dique décrit sous le nom de Gelinotte rayée,
pi. 188 , fig. 13, est encore un jeune mâle
de notre Ganga unibande; la Gelinotte des
rivages de la même Encyclopédie p^e aoo,
pli. 9», flf- 4^ appartient également à cette
espèce.
• ;La longueur totale de ce Gallînacé va-
rie de douze à quatorze pouces ^ sui-
vant les pays d'où on le reçoit. Dans les
eontrées arides et brûlées de rAfrique»
où les ressources alimentaires doivent sou-
vent manquer, Tcspèce est constammert
d'une taille inférieure; tandis que les indi-
vidus tues dans les provinces fertiles de
nigra : GoUam album nlgro maculatum : cauda
cuneiformU » ^cctriclbua latarallbuJ e«lmo aplcc
albis; peiea antlce hlriutU pf>^^^^ ealcarM. —
P#r<^jr JrafQnUë t înd€9 0r9\ t. a. Pé 645 *P* 7»
DE S G A N G A 1 V^j
ïtspagne, ont des dimenfla.is plus grandes^
icar plfflnage est pîus béton et Icô ôou*
lem en sont plus vives»
Ces différenœs, .soqt constantes pour tous
les tnitaaux, mais plus spécialement pouf
^ux qui se nourrissent de végétaux et
de semences ; l^abondan&e ou la disette
fes ces substances alimentaires dépendent
Souvent de Causes imprévues, et naissent
^^ A /oca/té.
J'âi eu lieu de faire la même observa-^
ton sut plusieurs espèces de Gallinacés et
«UT un granà nombre d'autres oiseaut
inJîgèDes et exotiques; particulièrement
sur ceux qui vivent dans les plaines dé«
sortes du midi de l'Afrique, comparés avec
des individus de la même espèce, mais
vivant sons le beau ^cl, où le Nil et
le majestueux Niger où Joliba répandent la
fiécoxidité»
Sur la gorge de ce Oanigt se dessine une
tache triangulaire noire, bordée à sa partie
Sup rieure par une large bande de couleut
jnarron, qui prend son orgine à la base de la
jBftndibale infédcure, «'étiend- au-dessous des
9 > ^
S44 HISTOIRE
yeux sur les oreilles, et se réunit sur la
iiuque; la tête, le cou et la poitrine sont
d'un cendré légèrement .teint de rougeâtre;
une large bande noire, partant de l'inser-
tion des ailes, traverse la poitrine; le ventre,
les flancs y les cuisses et l'abdomen sont
d'un noir profond; les couvertures inférieu-
res de la queuç, également noires, sont ter-
minées par une grande tache blanche, ce
qui fait paroi tre cette partie d'un blanc
pur ; le dos et toutes les couvertures .
des ailes iont d'un roux jaunâtre; vers le
milieu des plumes de ces parties est un espace
plus ou moins étendu d'un cendré foncé, et
.toutes Sont terminées par du jaune couleur
d'ocre; le bord supérieur de l'aile est d'un
blanc terne; les rémiges sont d'un cendré
noirâtre et les pennes secondaires, d'une
XK>uleur cendrée, sont bordées et termii.e'es
de jaunâtre; la • queue, qui est fortement
étagée, est en -dessus d'un cendré foncé
avec des raies noirâtres et toutes les
pennes, les deux du milieu exceptées, sont
terminées de blanc ; en -dessous la queue
est noire terminée de blanc; les petites
D E s G A N G A s. afj
p\ume& qui couvrent le derant da ttrse
sont d'un blanc jaunâtre; le bec est bleu-
âtre; la partie postérieure; du tarse et les
doigts sont d'un jaune foncé*
La femelle» constamment moins grande
d^s tontes ses dimensions^ a les couleurs
plus ternes; le cendré du cou est plus
™t, le noir des parties inférieures est
teint de brun, et la bande noire sur la
poitrine est moins large. Elle niclie à
terre dans les brousailles; suivant l'auteur
de la Faune Arragonienne la ponte serait
de quatie ou de cinq œufs marqués de
ttcbes brunes, et suivant Pallas les œufs
feraient d'une couleur blanche pâle,
Pa/las appelle cette espèce poule des
steppes • ou des landes ; on la trouve
dans les déserts sablonneux des environs
du Volga; elle jette un cri aigu en
s'élevant, mais ne fait point de bruit
dans son voU Sa nourriture consiste
en gr^es d'astragale. C'est le Disherdk
des Tartares.
]*ai reçu d^s individus tués en Espagne^
ainsi qu'on mâle des déserts de Barbarie
\
f«( HISTOIRE
eeax-d, comparés avec les exemplaires
déposés tant aii Museaqi de Paris qu'ail-
leurs, et tuéfe en Jtsie çt en AUcma^e,
iX^offraicnt d*autres: diâf^rcnces que cel es
qui sont dues à la localité , et dont je
Tiens de fiùre mentioii dans cet article.
un DES G A N G A S.
^^m^rm^^mm^fm^f^Êmmm
GANGA BIBANDE.
^eio:les biclnetu^. MikK
p.
^is des bords verdoyons, où la gfrande
rivière des poissons roule ses flots impé-
^"^^^, Le Vaillant rencontra, pour la pre-
mière fois dans ses courses, Tcspèce nou-
velle de Ganga qui fait le sujet de cet
article; là, se dérobant dans les touffes
d'herbes et de broussailles, elle se blottit par
paire ou par compagnie à l'indice du plus
léger bruit, et ne prend son vol, que
/orsque tous les autres moyens de se sous»
traire à la poursuite des chiens et dti
chasseur lui deviennent inutiles; habitant des
plaines sabloneuses, qui couvrent cette
ftftte de l'Afrique, les eaux du fleuve, dans
tequel elle vient se désaltérer, rattirent
jouTiieUement sur ses bords.
Le mlie, caractérisé par deux Colliers
"^t forme demi -* cireulidre et qui 'remoi ^ '
f 4
148 HISTOIRE
fur le dos, se distingue encpro de ta
femelle par une très large bande frontale.
• • • • • ■
La lox^gueur totale de cette espèce^ (dont
aucun auteur ne fait mention), est de
neuf pouces et demi; le bec grêle » droit
et foiWemcnt courbé vers le bout mesure
neuf lignes ; les ailes s'étendent jusqu'à
r.extré^mité de la gueue, qui est fortement
étagié sans que les deux plumes du m.i-
lie.u spient alongées^ et subulées.
Une petite tach^ blanche couvre la basç
du bec, où une large bande noire s'tten4
d'un œjl à l'autre , ce r\oir est coup^
^u- dessus des yeux p^r deux grandes
^ches ]at;érales, qui sont; d^un bl^nc puc;
l^es plaides du haut de la tçte et de
Vocciput, d'uç roux jaunâtre, ont une ta-
ç^e noirâtre sur leur milieu; les joues,
le cou, la poitrine et les petites couver-
tui;€^ du haut des ailes sont d'un cendré
jfiunétre; le, dos les grandes c^ les moyennes
couvertures et les pennes secondaires des
ailes sont d'un, cendré .brut); chaque plumie
de ces pst^rties porte de9 raies et des
lactés rousses, .qu'on n'apperçoit qja'ea re^
DES GAKaAS. 04»
levant ceVes-ci; une grande tache blanche
de forme triangulaire temUie toutes ces
pl..mes ; le cronpion ^ les couvertures
supéneares et iiiféricu/e^ de la queue, et
Içs pcan s de celle -ci 9 sont rayés traasr
versement de brun et de roux jaunâtre;
une grande tacbc dç cette coulent
termi: e tou(e> les pennes caudales } Içs
re.rigcs Sont noires et les baguettes bru-
nes; au-dessus de la poitrine se dessine
un premier collier blanc^ suivi d*un second
qui est noir; les extrémités de ces col-
liers Tcmotvtent jusques sur les parties
latérales du dos: le ventre^ l-es flancs ,
les cmsses et J'abdomen ^ont d'un blanc
terne coupé de fines raies brunes; les
petites plumes qui recouvrent le devant
du tarse sont d'un blanc terne; la partie
postérieure du tarse, les doigts^ les ongles
et le bec sont jaunâtres.
Ta femelle^ qui n'a point ces colliers
m ces bandes sur le front, a toqt le
haut de la tête d'un roux jaunâtre avec
de grandes taches longitudinales noirâtres;
mur Jeaiooes et sur^ la gojge de très petits
iê
ksô H i STO ï R E
point! bruns ; le corn et la poitrine marqués
de large^ bandes- transversales brunes et
jaunâtres; le vcntîré les cuisses et l'ab-
dômen comme chez ïe mâle; les pluraei
ttu dos et toutes celles des ailes rayées
jàé brun et de - to\xx ; au lieu d'une ta-
che triangulaire 9 qui chez le mâle termine
les moyennes et grandes couvertures, celle-
ci a sur le bout des plumes une zone
Wanche; les rémiges sont d'un brun noi*
râtre avec un petit. Hseré Wanc i leur
extrémité; le bec et les ongles sont bruns.
'-Les jeunes mfiles, avant leur première mue,
,ressemblcnt à la. femelle.
he Vaillant manque dans une note, oi
R me fait part des observations recueil-
nes sur les Oallinacés Africains dont W
»'a point encore enrichi son bel ouvra{:e
ornîthologîque / qu'il a commencé à voir
Tespèce du Ganga bibande dans les pays
des grands Nam«}uois, sur les bords et
au-*de!à de la grande rivière des poissons;
-«ne n'est point connue dans la colome
■
d« Cap de Bonâfè Espérance et parole
• habiter en ^bis fraiid nombre Aaôs
DES G A N 0 A S. ^^
)es pays qui sVtenâcDt vers la côte d$
Guinée et d'Angolc, Ces oiseaux vivent
par compjigaies coioposéçs des paréos eti
d^ /a couvé j; ils Se séparent au tenu
des amours. ^
Lj mile et la femelle ont été déposés
dans mon cabinet par mon aimi Xe
»p . fiïSTOïRiç
GANGA QUADRUBANDE.
Pterades qaadricfnctus , Mîht,
c
ETTB belle espèce de Gallinaoé, un
peu moins grande que le Ganga de Tar-
ticle suivant , mesure en longueur toute
neuf pouces et demi; elle n'a point àomme
le Ganga cata les deux plumes alongées
en fil , mais sa queue fortement étagée
présente la même forme que celle du
Ganga bibande. Vue couleur d*un gris
terreux roussâtre * est répandue comme
teinte principale sur la livrée des deux
^e^es, dont le mâle porte aussi des co^
liers >et des bandes frontales, par lesquelles
il le distingue de sa femelle.
Le mâle a trois bandes sur le front;
les deux latérales sont blanches et celle
qui occupe le milieu est d'un noir pro-
fond; Tocciput est roussâtre; sur chique
plume il y a une bande longitudinale
DES (BÀNGÂS. hsi
noisrftt è le cou et la poitrine sont d'uii
cendré toussâtre; le haut du dos est rayé
transversafement de brun sombre, de jaunâtrô
et de noir; les petites et les grandes
couvertures des allés, d'an jaune clair, ont
vers le bout une large bande transversale
noire» bordée de cliaque côté par une
étroice raie blanche; sur la poitrine des malea
adultes se dessinent en bandes demi circu-
laires quatre colliers ; le premier ou lé
collier supérieur est d'un brun mordoré,
le second blanc, $le suivant doir et lé
quatrième bUuc ; les rémiges sont d'un
brun, noirâtre ;\ le ventre , les cuisses et
rabdomen sont rayés alternativement de
fines bandes transversales blanchâtres et
noires-, les petites plumes très courtes qui
garnissent la partie antérieure du tarse, sont
d'un cendré jaunâtre semé de petits points
soirs ; les pennes de la queue sont rayéei
de noir sut un fond jaunâtre. Le bec
grêle est rouge à sa base et noirâtre
vers le bout ; la partie postérieure du
* •
tarse et les doigts sont jaunes.r
La ibnclle n'a point de bandes sur
tS4 HISTOIRE
le front ^ point de colliers sur k poi-
trine, et les couvertures des ailes ne
portent point de ces bandes noires bor«
décs de raies blanches; touce la tête
est garnie de plumes d'un roux jaunâtre
avec une bimde longitudinale dans le
milieu; la nuque, le dos et le cronpioa
sont rayés de brun, de noir et de jaunâ«
tre; les scapulaires sont marquées de même,
mais bordées et terminées par une bàndt
jaunâtre; les couvertures des ailes d'un
jaunâtre clair portent des bandes trans-
versales noires. Nous avons dit que la
femelle manque les quatre colliers , Ici
plumes des parties inférieures sont ctiez
cUe d'une teinte plus claire, mais da
reste colorées comme dans le mâ'c.
LciS jeunes mâles dans la première
aanée ressemblent aux femelles.
Le Ganga quadrabande vit dans l'Indf;
Sonncrac, i^ui le premier a iait connoître
le mâle s^ns donner les. moindres détails
çMcemant * les mœurs, nous apprend
uniquement , que l'espèce à été vue
gar lui k la. c^te de £or£>maiideI, o^
\
DES GuVNGAS. 5^
«a r^CPellc improprement Caille de la
Cbmc
Jjfi mile et la fem^Be foitt purtic
Au cabinet de M. Raye de Breukelerwaert
de cette Tille,
356 H I S T O t R È
■ I 1
*i— *
GANGA CATAi
Pterocles tetiriui. MM/«
L
S Ganga de cet article, appelé im«
proprement Gitmotie des PyrinieSj est do
^tous ses cotigénèrcs la seule espèce, qui
se trouve ea grand nombre dans les
pays les plus méridionaux de l'Euro-
pe; son ' apparition accidetitelle à même
lieu dans les dépàrtemens du midi de
la' France, dont felle fréquente les lan-
des stériles. Quoique plus à portée des
recherches du naturaliste , Tespèçe n^en a
cependant pas été mieux observée, car
nous ne connoissôns de sts nloeurs que
certaines particularités, qui fjnt desiref
une description plus complette de cet
oiseau nomade.
Nous savons qu'après le tems réguis^
i^our réducàtion des jeunes, les diférèn*
tes Compagnies de Ganga te réunissent
DES G À N G Â S. 3^
en bandes très nombreuses souvent compo-
sées de plusieurs milliers d'indîTidus'; que
CCS esssdms ^arcourcét d'un vol rapide et
soutenu un espace conside'rable de terram;
qu'ils traversent la Mëditerranrfe , et nfe
craignent point d^entreprêndre le trajet des
vastes idéserts de T Arabie et du nord de
rAfnqne; Je but de ces courses (dû
moins à en juger d'après les habitude*
anjBûcs de l'espèce suivante), semble être
commandé par la nécessité de s'abreuver
dans tes torrens et dans les fontaines d*eaa
douce, oii CCS volées de Gangas se. ren*
dent journellement et à des heures régu-^
itères ; ils retouTnent après avoir étinchë
fenr soif dans les pkys brûlés; qu'il^ ont
choisi pour detneute habituelle.
Si les naturalistes et les voyageurs n'ont
point mis de l'importance à nous trans*
mettre rblstoire des mœurs du Cata; leurs
recherches ont été plus, miriutreuses i
l'égard des noms différcns, sous lesquels
respèce se trouve désignée chez quelques
auteurs anciens; cette matière à mime
fait négliger à Bufibn de nous donner mQ
l9tnf UL r
f5t HISTOIRE
âescriptloi\ ei^acte des formes extérieures
et des couleurs du pUimase de cet oiseau.
Mr. Yirey dains la noureUe édiûon rédi-
gée par Sonnini à sans doute voulu rem-^
plir cette lacune; mais il serait difficile,
pour ne pas dire impossible, de reconnot**
trc l'espèce dans ^cte description supplé--
qientaire.
Comme le trsivjûl de Buffon, pour dé«
brouiller cette confusion de noms, est du
nombre des recherches secondaires qui
servent à la connoissaoce plus par&ite des
4treSy je me .fids un devoir de trans*
crire ce que ce savant en dit
,j M. Brisson, qui regarde la perdrix
^, de Pâmas ou de Syrie de Bélon, comme
,9 étant de la même espèce que sa Géli-
9» natte des Pyrénées, ranfc, parmi les
„ noms donnés en différentes langues à
,, cettç espèce , le nom Grec Syrop^ràix,
gt et cite Bélon, en quoi il se trompe
,, doublement; car i*. Bélon nous apprend
t, lui «même, que Toiseau qu'il a oomio^
,y Perdrix de Damas est une espèce diffe*
,, rente de celle que les auteurs ont sp-
DES G A N G A 9w t^
» pelée Sfr^erJix^ laquelle ai lé pltlmagê
^ noir et le bec rou^e (a)i a*, en écri-
^ YUt ce nom Sjtfopirdix . ea caractèrci
^ petf ^ Mr. Brissoa parolt voulosr loi
» donner une origine grecque^ et cèptotm
j» âant Bélon dit expressément que e^est
M nn nom latin (ft) : enfin il est difficile
,, de comprendre les raisons qui olit portil
^ M. Brisson, à r^arder. l'cenaa d'AristQte
^ oomioe étant de la même espèce qU0
ip la Gelinotte des Pyrénées ; car Aristote
»» met son œnas, qui est le vinago de
^ Gâta « a\i nombf e des pigeons , dci
^, tourterelles et des ramiers» (en quoi il a
été suivi PÛT tous les Arabes); et il
assure positivement» qu'elle ne ' poni
comme ces oiseaux » que deux œufs à
^ la Tois CO: or, nous avons vu ci^dessus^
9»
99
(4p3 Béiomf tutture dès $lusuâ; pag. 358. LK
Perdrix de Damai dont B^lon parle ne peut tous
mttcun rapport fitre comparée avec iet Gangat; sea
oiseau ett un Titras.
(#) IbU^ ibidem.
(^c^ AriJtote» hit$. afàms!^ Itbé 6. cap. t«
f a
t^Q HISTOIRE
^-qat les GéUnottes (d) pondoient un
,^ beaucoup plus grand: nombre d'œuft ; ptr
^ conséquent Toenas d'Aristote ne peut-
I» être regardé cotnme une Gelinotte des
y^ Pyrénées ; ou * siA Ton ' veut ablolument
qu'il en sott ' UMe ,' il' faudra convenir
que la Gelinotte des Pyrénées n'est
^, une Gelinotte" (e).
,^ Rondelet avoit prétendu qu'il y ayoic
^, erreur dans le mot grec olnar^ et qu'il
„ falloit lire inas, dont la racine signifie
9, fibre, filet, et cela^ parceque xet oiseau
,y a, dit -il 9 la chair * ou plutôt la
• Qif) Bufon et les naturalistes qui. ont écrit
après lui, n*éubllisent point .ëe différences géué-
riques entre les Gelinottes, qui apartienaeot sfec
les Tétras dans le genre Tetrao ,^ et les Gang»
(Pteroc/ês') dont les mœurs et les formes offrent
tant de disparités*
(O En effet, la Gelinotte des Pyrénées qui est
le même oiseau que le cata des Turcs et le PenTu
de Garrtra des Espagnols, n*est peint une Gél'.
notte, mais c'est un Gallinacé qui porte tous les
caractères des oiseaux, réunis dans mon genre
9»
(^ Ge$ner, ée natura. avlum^ pûg. |oy*
r
DES GANOAS. ^z
„ peau SI fibreuse et si dure que p.otir
„ la pouvoir moDger^ il fciit Técorcher (/)} i
^ 1DJ& s'il étoit véritablement de la même
„ espèce que la Qélinotte des Pyrénées »
„eii adoptant la correction de Rondelet i
^ on pourroic -donner au mot inas une \
explication plus heureuse et plus analogue )
aa ;âue de la langue grecque » qui
„ peint tout ce qu'elle exprime , en lui
0 faisant désigner les deux filets ou plumet
„ étroites que les Gelinottes des Pyrénées
„ ont à la queue , et qui font son ajtri-
j9 but caractéristique; mais malheureusement
„ Aristott ne dit pas un mot de ce»
,^ &et$ qui ne bii aurorient pas échappé ^ et
„ Béton n'en parle pas non plus dans la
„ description qu'il fût de sa perdrix de
„ Damas: d'ailleurs le nom à^oinas ou vinago
\, convient d'autant mieux à cet oiseau-,
„ que j selon la remarque d'Aristote , il
,, arriviMt tous les ans- en Grèce au com«
„ menccment de l'automne' (?), qui est le
tis. HISTOIRE
^ ceiu de b maturité des raitins, comme
1^ ton% en Bourgope certaines grives, que,
^ par cette . raiaon , on «pj^tile 4az2S le
mi paji de vifiitiês^
^ Il auit de ce ^e je viena de dirci
9, que le syropirdix de Bélon et fmuis
^ d'Aristote ne sont point des Gaogas ou
^ Gélinotces des Pyrénées , non phis que
0 l'Aichataj^ rAIfaactas, la Filacotona, qui
fg paroissent être autant de noms arabes
^ dt F ornas ^ et qui certainemcnc désignent
^ un oiseau du genre des Pigeons (&),
f^ Au contraire!, Toiseau de Syrie» que
'^ M. Edwards appelle petit coq de
^ bruyère, ayant deux filets à ia queue
ti (Of ^ V^^ l^ Arabes nomment Cota,
^ est ei^actement le même que la Géli-
J9 Qotte des Pyrénées; cet auteur dit
^ que Shaw rappelle Ki$fa$fiah, et qu'il ne
^ lui donne que trois doigts à ciiaqoc
a» pied; mais il ei(cuse eette erreur, en
1^ ajoutant que le doigt postérieur avoic
"g ■ ■ *
(a) /^«jpjz Getncr» Me MOU #n pag^ |C7 0$ atl#
9f
9P
DES O A K G A. S, ^f s
,; po échapper i Shavr» à caufe des
^ fAumes qui couvrent les jambes; eepen-
y» dant il vènoit de dire plus biut dans
sa description 5 et on voit par Sa fleure»
que cTest le devant 4es jambes seule*
^ ment qui est couvert de plumes blan*
^ ches, semblables à du polli or, il est
9» ^l&dle de comprendre comment le doigt
,» de derrière auriAt pu se perdre dans
j» les plumes de devadt; il étoit plus
„ naturel de dire qu'il s'ëtoit dérobé à
M Sbaw par sa petitesse; car il n'a pu
^ en effet plus de deux lignes de Ion-
„ gucuT: tes deux doigts latéreaux sont
j, stustà fort courts relativement au doigt
M du milieu, et tous sont bordés dis
petites dentelures comme dans le Tétras (i^).
Cet QîseAu &e rapproche beaucoup de
celui connu à Montpellier sdus le nom
,, éTa^get, et dont Jean Culman avdit
H communiqué la description à Gesner (0;
^ mais les deux longues plumes de la
• î • ■ Il II i— — ^'
iO O^nCT d9 na$$iré , ofu %^
^4
3»
3%
93
^4 H I S T Q I R Ç
^ qneue ne parroissent point dans Ja
^, descripdon, non plus que dans la
,^figufe. que Hondelet avoit envoyée i
.^ Gesner, 4e ce mtme ange} de Mont-
.^ pdlief, qu'U' prenoic pour Vçsn^s
-^ d'Aristote (m).; en sorte qu'on eçt
^ fondé à douter de l'jidentké de ces
„ doux espèces (l^njcl et le Ganga),
„ malgré ia convenance an lieu et ceJIe
119 du plumage, à moins qu'on ne sup-
„ pose que les sujets décrits par Ronde-
^ let étoient des femelles, qui ont hs
^ filets de la queue beaucoup plus couTt;s
^ et par conséquent moins remarquables.
On voit par l'article cité que notre
Ganga à été confondu avec les Pigeons,
et en effet, quelques espèces qui, compo-
sent ce genre présentent au premier coup
d'œil uw ceKaine afiiiité.; cette ressem-
blance est même telle, -.qu'a n'cxamuier que
le bec 4 a Ganga bibandc, qoadrubande et
aamaqua, on croiroic voir uji bec de pi-
€P°-?..^!:. >.. ^'"i"c que j'ai fait connoîtic
(pO an iiiJtaf^
DES GANGAS« 165
daof te premier vol urne de cet ouvrage
sous le nom de Cohmbi^ galtine. Quand au
cata de cec article, je ne vois point com-
ment oa ;ait pu s'y m'çprcndre; son bec
plus gros et pius fort le .caractérisse
bien ; je crois plutotj qnc La longueur de
ses ailes aura pu. donner matiùre à cette
oiéprise ; quoiqu'il en soit , pour éviter
qu'a l'avenif il n'y ait plus d'erreur ou
4e double entendu dans les noms^ qui sou«
vent donnent manière k porter des doutes
auT les ^ssemblanccs rJclles; j'ai cru né-
ctssîÀTc de rejetter le nom spécifique d*^/-
chata^ puisque Vespèce de pigeon que j'ai
décrit sons le nom de Cotombin (n), porte
chez les Arabes ce même nom.
Le Cata des Arabes, est nôtre Ganga
aviquel je conserve ce nom. Il vit la
plus grande partie de l'année dans les
ùésçrts de la Syrie (0), et ne se rappro-
C>0 yoyez yoL i. de cét ouvrage p. ixS* et de
PéJiU en grand format p. 14. pi. 11.
• (/>) On trouve aussi cet oiseau en Barbarie,
Vùfez Poiret^ voyage t, i» p. 269. '^ Russe! ^ Nat,
FB*'._»f jifefp» . Pm 6^. st Skatv traveh, p. 35g.
*• S
%é6 ^ HI SLT OI R £
die de U ville d'Alep que dans les «loit
de mai et de juin» et lorsqu'il est ton*
traint par ia soif, de ehercher les Ueux
où les torrens ne sont point taris*
Le plumage singulièrement bigarré du
eau est une des causes que l'extérieur
de cet oiseau est si mal décrit ; les figu-
res que Bufibn en donne sont presque
méconnoissablcs , et celle dTdwards^ qui
représente une femelle, ^n'est guère plus
correcte. La courte description de M.
Shaw (p) est si peu exacte, qu'il serait
C^) Le KittavUh, dit- il, est an oiieau graBW
vore ,ct qui ToIe par tronpet : il a la forme et
la taille d*un pigeon ordinaire; les pieds couverts
de petites plumes, et point de doigt postérieur;
il se plait dans les terrains incultes et stériles;
la couleur de son corps est un brunâtre uché de
noir; il a le centre nolrltre et un eroissaot jaune
«ouf la gorge; chaque plume de la queue a nue
nclie blancbe i sen eitrénité» «t celles du ail*
lieu sont longues et pointues comitae dans le Mérops
ou Guêpier» du reste sa chair est touge sur la
poitrine ; mais celle des cuisses est blanche ; cUe
PES GANGÂS. wtj
fifficile de reconnoitrc dans «on Kh$0rt0k
Toisean de cet articie; s'il oc disait e(
toaane ea passant, que le Kittaviah donc
jl fiûc très mal à propos un Lagopède,
a un croissant jaune sur le cou, et que
les deux plumes du milieu de la queue
sont longues et pointues comme dans le
Gaépier; deux caractères qui, avec un
grand nombre d'autres, distinguent le cata
de ses congénères; mais II se trompe
sans douté en disant, qu*il a le ventre
noirâue, car le eau a cette partie d'un
blanc pur; M. Shaw, qui n'a non plus
femarqué le doigt postérieur chez cet oU
semjp se serait -il également abusé ici et
aurait «il voulu dire que la gorge est noire?
ce qui en effet est le cas chez le mâle*
La description, que donne M« Virey dans
J« nouvelle éditioa de Bufton, surpasse
toutes les antres en défauts; M. Virey
en parlant du mâle dit: 'que Us seurcUs
tt Us ùrbitis des yeux du Ganga son$
est bonae à mnger » et de facile digettion. Skmw
Mfspêù im Mmrberf imd Ufanêj. af 4*
at HISTOIRE
iférttf tur h poitrine tn observe une etpic»
'8è ftaque noire en eraissan$\ faite comme un
hausse "fàt; tes doigts ont des dentelures de
ehaque côté. - Tout ce-ci est écrit à bon
plaisir t et fait voir assez, combien oi>
peut s'en rapporter à des livres d'histoire
naturelle, dont les auteurs n'ont point étu-
dié le grai;id livre de la nature et se
contentent d'embrouiller la science par des
compilations. Je reviens à Brisson, cet
auteur toujours vrai dans les descriptions
des oiseuux; le moins estimé en France,
mais dont les portraits ne s'écartent que très
rarement de [la nature, et dans le seul
cas où CCS descriptions n'ont point été te
fruit de ses propres observations ; la Geli-
notte des Pyrénées de cet auteur est notre
cata, dont je Vais tâcher de sijTialcr le
plus exactement possible les couleurs variées.
Le maie adulte, mesuré depuis le bout
du bec jusques au plus longues plumes
latérales de la queue, a dix pouces et
demi, sans compter les deux plumes du
milieu ou les jilets, qui dépassent la queue
trois pouces; le bec porte aept lignes ^
D£S GAI^ÏGÂS SS)<
tt sa butenr à la base est de quatre
lignes (i). Toute la gorge est d'un "noir"
Tfrofond bordé d'un roux marron; derrière
les yeux est un^ petit trait noir; les joues ^
tes côtés et le devant du cou sont d'an
cendré jaunâtre; sur le iHis du cou s'étend
en forme circalaire une bande noire très
étroite, fet à enviroiî' deux ponces plus
bas' ime seconde bande également étroite ,
gui inverse fe haut 'du ventre . d'une
sile à l'autre, l'cspaee entre ^eâ -deus
tedcs noires est d'un - beau roux orange ;
toTit \e reste des parties inférieures est
d'un blanc pot: le haut de la tête et
h partie postérieure du cou portent de»
raies transversales noires et de couleur
d'ocre-, les p\ume8 du dos sont coupéea
de bandes demi dtculâifcs noires, rousses
mm-
(f) Je ilgoale à dessein cette hauteur du bec;
puisqu'elle me servirai comparée avec la hauteur
éa bec de l'espèce suivante , à prouver , que
BnflfoA tonmet une erreur grave en donnant sa
Gelinotte i filets du Sénégal pL igo, commis ont
«impie variété de climat du Ganga de cot article.
sfc» HI5T0IIt£
d jawâtrçs;^ le croupion et ]çs courertu-
its supérieures portent encore des raies ^
«Iternfttiveinent noires et jaunes; les petits
et les moyennes couvertures des ailes ont
sur le bord extérieur une large bande
oblique d'un rouge marron; un croissant
blanc, bordé en- dessus comme en «dessous
d'une fine raie noire, termine toutes ces
plumes: Içs plus grandes couvertures sont
d'un jaune olivâtre, terminées par un
croissant noir: les rémiges sont cendrées,
mais la barbe extérieure de la plus lon-
gue, ainsi que toutes les baguettes sont
d'un noir profond; les pennes de la queue ^
d'un cendré olivâtre sur les barbes inté*
fieures, ont les barbes extérieures rayées
de jauDe et de noir ; toutes sont termi*
ades de blanc et It plus extërlev^re
de chaque côté est bordée de cette
couleur; en -dessous la queue est noire
terminée de blanc ; les couvertures irfé-
fieureSy rayées 4cpuis ieur origine de noir
et de jaunâtre , sont terminées par ua
grand espace blano ce qui fait paroîtrç
cette partie d'nA blanc pur ; let deux
DES G A N G A S. 9?|
plumes du miltea de la queue rtyéef
de îtiioe et de noir, deviennent trie
étroites et te terminent en fils noirs }
le devant du tarse est couvert de petites
plnmet Maodies: le bec et les pieds sont
cendre , et les- ongles noirs«
La femelle adulte a tout le plumase
plus bigarré; elle se distingue encore du
mâle par le blanc pur de la gorge , et
par un demi collier d'un noir profond
qui se trouve un peu au • dessous dur
Vlanc de la gorge: Tespace entre ce col-
^ti et les yeux esc d'un jaune roussâtre^
mais il est d'an jaune plus clair encre
ce coflier et ie large plastron roux-orange,
<us£f bordé de ces deux bandes noires
€^Iement propres aux mâles; les parties
inférieutes sont d'un blanc pur: le hauf
de la tête, la partie postérieure du
cou et le croupion aont encore comme
dans le mâle; mais vers l'extrémité des
plumes rayées du dos ^t une large bande
tfon cendré bleuâtre, et toutes ces plumes
lont terminées de jaune: au lieu de l'ef^pace
obligue de couleur marron, qjû tennige les
i7« H 15 7 0 1 R E .
petites et les moyennes couvertures du mâle l
tmt voit sur les , t^^^^^s cendrées de là
fottielle une bande oblique d*iiii jsmsc fonce';
cornes soDt termiBées* par un large
eroissaot noir ; . les . grandes coùvcrtnré»
rayées de noir et de roux ont vers le
bout une ' large bande d'uh gris argentin ,
et toutes sont' terminées de roux bordé
de noir : les filets qui ne dépassent la
queue que d'un pouce deux ligr.es; sont
plus large que dans le maie/*
Les jeunes avant leur première mue ont
touts sans distinction de sexe la gorge
blanche ; tes colliers foiblcment prononcés
et souvent seulement inviiqués par quel-
ques taches noires; la D-te, la nuque et le
dos sont d'un cendré olivâtre ; le blanc des
cuisses et de l'abdonaen est coupé de lignes
et de taches jaunâtres, bruines et cendrées;
le large plastron orangé est coupé par des
bandes transversales brunes et noirâtres.
On voit souvent des jeures mâles en
mue, qui ont la gorge variée de blanc
et de noir, et le plumige plus ou moios
coupé de raies transversales*
I> Ç 5 O A N G A s; S7S
Cette espèce, qui se plait dans les lieux
incultes^ construit son nid dans It mousse
ou dms les petites touffes d'berbes et de
Imussaiiles* On trouve un grand nombre
de ces oiseaux dans les déserts de la Syrie
et de l'Araine, en Perse « en Turquie, et
▼ers les confins dQs déserts du Zahara, en
Sictle, dsns its Iles du Levant et en Espagne;
elle pousse ses voyages jusques au-delà ^
ief Pjrrénées, et visite aussi les autrcf
parties de la France dtuées le [long de
la Médltettanée.
Les deux sexes dans Pétat d*adulte et
le jeune mâtc font partie de mon cabineL
a74 *l'ï 8 T *I* ^
» ♦
GANGA VELOCJFER,
j • -
^ ÇcerocIeiL tttliypMN. ^f/4l*--
JEJLbûx
s u X te voyagfeur presque 9 i&Qiira&t
^e Soif 9 qtit, au. milieu des plainei bratéesieo
â*uû sabte mouvants apperçoit < daaa la «vaiM
étendue où se prolonge «1 toin isa TUe ^
les bandes de ce Ganga AlHeailn aNtbattie
dans quelque Heu de ce s^out- de ttort;
un% fontaine ^eau Hrnpide^ un reàei^oir ou
une mare sont les indices certains de
cette rencontre fojtunée. Le Vaillant^ dans
ses courses an Sud de T Afrique , fut plus
d'une fois tiré d'un péril éminent , en
suivant le chemin où ces oiseaujc nomades
dirigeaient leur vol accéléré vers les ro-
chers, dont les creux recèlent souvent des
réservoirs d*eau; mais, lorsque ces bandes^
composées de plusieurs milliers^ d'individus ,
suivent à perte de vue leur course vaga-
bonde ^ elles indiquent Taridité du terrain ^
b ES GÀKQ Al 671
et im nmque total d'eau ; alors, le voyii
iccar, plonge dans les p\û$ staistfes^ peni^csi
ne voit devant lui qu'une fin doûloilréufie
et certaine au milieu 4e ces lablei ;
dont te flots poudrcui hl co\ipent 'Hi
respiration.
*
Cest de cette espèce, que Le Vàitant
i courent »ouv^ occasion de parler dans
tes narrations de ses deux Voyages (a);
{a^ Les G^linoctei Tcnaiefit s'abattre ptr âfllltl;^
%UT \«% ^ofds de la ibfitàine; à aster du momett
•à ndut ^CBîB^iiies^ Bout ne triHiTsmefe pli» ^vm
«lef phttes fTMsei et <let $atftcrèllc»; «oui éth>])é
daas 1:11 Itou de déiolatton. Le réMtê i^. royè^éi
1\ ^iBt lifcoTe«ietttimt au hàùià pluiîcurà Volées
de GéliBottes: eut il rj a volt au loin â la réntfè
que ce tetil reiferfolr qui contînt âtVeàt. Jbt raflfi
Twit nontreic une aridité iftt\xië dïnt Hén ne
tt'anBonçoIt le tenne...: je aulvais afee' Al
y«ux iWdei les tfonpès dé ëithi«ttôs;' je* savoit
par «pAlence^ * que cei éhestdr ie îêMde*!-f8|i-
liAWBeaS dkus.^eto paf Jbttt' à I*éjrti i - pchif V7
976 iH I S T O I R E
Airidité du terrain . et le matique d'eau
^toient les marques certaines de leur
«1
désaltérer et pour «*/ baigser; BMit dani eette
drconttaiice iU eonbUleiit ^d^auuot plut mon dés-
espoir f qu'on patsaoc du nord au sud » puis
rOTttttBt du sud au nord » sans s'arrêter , il
étoit infiUUlblemeDt certain qu'il s'y a^olt pas d'eau
dans tout AOft Tolslnage. Ces oiseaux pasiolent
stae i une si prodigieuse hauteur, que na yut
ne pouvolt les suivre longtems; tout ce que }e
pouTois augurer de leur passage , c^est <)^un\s
pottssolent Jusque la, rivière des Eléphans pour
s'y abreuver; et ceci m'annonçoit le plus triste
abandon de U nature. L» F'aiff. a. vojr. y. t. p. i95«
Le lieu nourrissoit une quantité Immense de
Gelinottes; elles venoient par milliers boire i la
.aource- sans que notr^ présence parut les efiaton*
;,cher/..* do ma tente je tirois sur leurs volées
arec mon grand fusil, qui, à eliaque coup, ca
.tuolt au moins une tlngqilno. FmHL %• vof « y. a.
.Pn 146.
Qui le erolrolt! toutes ces Indications ont été
langées par M*. Virey comme appartenant â ndtre
ITétrat GéUnot(e CT^^ boaasla), dont l'espèce
DES G A N C A s; 177
tonxse prétipitée dans les airs s lorsque les
torreos yienncnt à tarir dans le désert^ ellci
vwtent les contrées conpéfes . d'eau, qui
«voisinent la ville du Cap de Bonne Espérance ;
vers le tems des pluies on ne les revoit
pins dans ces lieux , et tomes se rendent dans
les déserts situés sous la Ligne et le
Tropique; ce qui fait, que les HottentotS
de la colonie, donnent à ce Ganga le
nom de Namofuas' ,Patrys (Perdrix des
Namaquois). Ce Ganga fait sa ponte vers
lea confins des déserts* dans les touSBs»
^Pherbes on de bronssaillcs ; la ponte est
de quatre ou de cinq œufs, d'an yeit
olivâtre marqué d'nn grand nombre de tap
ches noires \ Us ressemblent aux œufii dit
Yanneau d'Europe* Leur nourriture consiste
▼te dans Jet ptyi les plus froldt du globe , tt aS
te nontre pas même aecidentellemciic dans les fa^t
tcmpèiea* M. Vlrey tavolt» que la Gëltnotte d'Europe
se qalte jamais les grandeif forétt , qa*ellt ae
pread aoa vol qu»! la deralère extrémité 9 d
quelle ne je réunit point oa hiadei do plualeuif
-lallllenû
Vtt .: .'H JE 8 T 0.1 Bip
Mi STvntt d«s hcf t>ea çc : des f^cs ^a^
rnSnâc^ ^ ainsi qu^oa. ifisectQ$.
BuSpa veu£». qi» cette! cipâcç ^ car^ct^*
îis^Q ]|uf .aa-plus .'pstitc ^llf; , par un
tec miaet et grélt, çt par 4çs cou\eura
âfffiîcents propres au plumage du' Ganga de
liartide précédent , n'en scroit qu'une va-
itéoi dr climat; commeiy ai le climat do
^négal et de i'ÀCrique mé^^imtle ot se
ttduye le Gang^i Teloeifer^ ûiSeroit tant
4& relui de la Barbarie et de l'Arabie où
irit le Gaoga Cata. Lathata fait ptr-coiv«
«e un double rasage de : nôfcre:. y^locVFet »
eft 'le décriv,ant soUs les- noms de 7£fraù
Sake^gâtus Sfectis rj, et de T^tara^ fum:.qua
Sf^cièâ 19^ M.. Ylrcy en dît : une esp.cc
dUtiMik dans Ja nouvelle édition àos
œuvres àfi^ Buffiui, voU 6i» pag« 80^ sous
It «M^ de GéUnot)te naoïnquoise.
I4, ipagoeuf pciae. du. i bout 4u bea
jo^qo^ rettrémiflé de la. queue , / sans y
eDoprendae Jel filets^ meiure 'neuf pouces
#8 -déni ^ <> et chez hrs plus ; grande iodi^
^Ma» dix pèa0ès«t les. deux fikts dépaa^
sent la queue d'un pouce ,et demî^ le
PE« Gi.NOAS.1 ar9
bec .porte s«ft iigges, ^ ^ hauteur à
la base est de deux ligoess il ert.
grê'c , droit ^ . tr^ comprime', et difl&rf-:
beaucoup du bee du Ceta^ qui est plus-
faut^ plus gros ,et co^rb^. .Le ©âjer
ad\ilte a la gorge d'un -. >eau jeune ; ki
tête et le cou d'un . cendre' uniforme ;
cette coulear cendrée prend nue teinte
pourprée sur la poitrine^ au bas de -la-
qvieïle se dessinent deux ceinturons ^treits^
doi2c le supérieur est d^un blanc pur e&
le second j attenant au premier^ d\in rougit
<•
maTton très vif: le vcûtre jusquaax
cuisses est d'un beau accdré teint de
pourpré ; les cmssts , Tabdomen et le$
couvertures inférieures de la queue sont
d'un TOUX c\«i: le haut du dos^ le croti^
pion et lea couvcitares fiupérieuret de la
queue sont d'un bnm*ecBdré; . les plumes
du jmjiieu du dos , les soapulaireis ^ «t
toutes les couvertures des ailes , sont
brunes éépuis leur origtiie^; ensuite elles
ont un graad espace d'un jaune eoutcur
d'oore, et sD&t terminées .par une taoife
cendrée et. lustrée) les petites . Qouverttrtos
'4
aSo HISTOIRE
de$ «ilei n'ont point cette tadie brillante;
mais eUes sont bordées de roux marron: le§
rémiges^ dont les plus longues sont tenni*
nées de cendré et les plus courtes de
Uaiic pur, ont les baguettes des deux
pennes extérieures blanches; la queue est
d'un brun cendré, terminée de jaunâtre;
les deux filets se terminent en pointe ce
sont noirs vers le bout; le devant du
tarse est garni de petites plumes roussi^
tfest le bec, tes pieds et les ongtes par*
roissent bruns dans l'^oiseau déséché.
La femelle, un peu moins grande que le màtc,
porte une livrée très différente. La gorge est
roussâtrè ; les plumes de la tête , du cou et
de la poitrine sont d'un roux blanchâtre,
des bandes brunes et longitudinales en occu^
pent le centre, elles forment sur quelques
unes des croissants; le brun noirâtre et le
Mux sont distribués sur le dos, fur les
couvertures de la queue et sur celles des
files en bandes transversales ; les couvertures
moyennes sont terminées de blanc jaunâtre;
le ventre est rayé transversalement de blan*
chârie et de. brun; l'abdomen et le» con^
DES G A N 6 A S. ^i
vttmxcB iâférieures de la queue sont 4'u9
TOUX dair; ^ les rémiges sont comme dans
le mik, à rezception^ que les plus lon«
gaa ne sont point terminées de cendré;
les pennes littérales de la queue portent
sar leurs barbes extérieures et sur une
partie des barbes intérieures des bandes
janoltres et brunes; du reste la queue
ressemble k celle du mâle, mais les filets
ne dépassent les autres pennes que d'un
pouce.
Ce Ganga yit dans toute la partie mé«
lîdioiiale de l'Afriqut; c'est probablement
la même espèce qui visite les bords du
Niger et de la Gambie ; elle passe " dans
ces contrées, lorsque * les sources et. les
torrens qui descendent des montagnes sott
taris dans le désert; on la trouve en
^ré 4aos les terres du Sénégal»
Le miie et la femelle font partie de
mon cabinet; ils ont été tués dans VAr
fiicpe méridionale et ne difièrent point
àe ceox tués au Sénégal; les dimensions
de ceux* ci sont tm peu plus fortes
'«
GENRE HETEROeLITR
' CÀRACTÊltES fSSENTÎEts.
1?^^, court, gréle, coni4|uej mandibule supérieure
foiblement courbée; une rainure le long de
' Paf^tcw Nartii$s basalés^ latérales ^ couvertes pat .
* les plumef.du fvfMU -^^^ ^ ^^^^* doigts, dirl-
gés en avant et réunis jusques aux ongles;, /
tarses et doigts couverts de plumes tafoeu-. ^^'
. %e9k Qjieu^ coM'iyLC f les deux pennée
du milieu aloogées en fils. JUes , la
xe rémige la plus longue, celle-ci
et la îa àlongées en fils.
• • f j . ^
HETEROCLITE PALLAS.
Syrrhaptes Pailasli. MkU
c
/
^OMXK les QâRgtiSy hià)itbnt< det Taitet
■
di^seixs et des Ueuz arides -, ruétéroclîte
8'est choisi pour delneure les Contrées les
sboifif ftécfxeûtëGi pat Us bomUies; c*est
-dihs les plafnôr^ brûlées, dç I9 Tartaric
*iÂiS(rale rtti le: lac : fialkal^. que le profbs*
iseùr Fallas fit dà^ 4iMc9ouvdrte de . oe rate
^ 4sin|ttl((r 'QtHinmé ; ^sa méwukc éa
savant Toyageur Russe ^^ |e donne a la
y H B T E R 0 Ç|L I T I. 9B|
SjeMle '.espèce connue dans le .Grcarc Iç
nom de ce naturaliste (iLlèbrc, . - .
VHé^roclitQ Pallaç. . ^ n€K s'éloigne . pu
»
b^uco.r) quant aux mœuri des aspèces.
qui coxpv seni le . Genre Gongfi ; le volii-».
toc de s.a c-irps, ses^ longues ailes ^ set^
pieds coures ) sun bw^c grêle . et seideme&t^
courbé vers le bout^/Sa -queue conjqoejfs
donc* les deux pennes da* milieu s'alongent
ea iïlSjf sont du ^nombre des caract^M,
ezcérieyrs, qui donnent à œ Galllnao^ et^HVIIC
espèces de Gangas » pour^rueiSf ^e ^e^ ^
la que^ie» m certain Jiir.:^ %tB4Ue* MaîR
* *
V^cau, dont no9s purlotis^ a des m
Tâctéres particuliers qu'on ne volt dans
aucune de& espèces du Grenre Qan^: aes
pieds n'ont que trois doigts diris^s^ en
avant ; le doigt de derrière très pçtlç
sirmë chez. Ici Gangas d'un ongle grêle, et
pointu . manque totalciQent dapa THétéro*
cUte; les doigts da cet, çise^u êÇfî^t réit-
ràs psques aux ongles p^ tandis qu'ils .^f
lé sont qu'à leur baie cheas le^ 9^99?}
le bec pç^eftte aussi . quelques- disjiaxités^i
il est canèlé daw t<Mètt 4ft loqgueua uB«K
N
tu HISTOIRE
une rainure, qui sait la courbure de IV
réte; les deux rémiges extérieures très lon-
gues sont, subulëes vers la pointe en forme
de fils; des pieds couverts jusques aux ongles
de plumes laineuses , et dont la plante
est rabotteuse 9 sont du nombre des ca-
ractères qu'on ne trouve dans aucune
espèce du genre Ganga (a).
Le savant professeur Hliger de Ber|in
établit un genre nouveau pour' ce Ga(-
linaeé dans l'avant -coureur 0) de la
méthode qu'il se propose de publier ^
fl le désigne pat le nom de Sjfrrhaftts.
Linné le range dans le cadre de sa
(à^ Voyez les pieds, la tite et l'extrémité
d*une rémige dans la planeht aaatomique 10 9 f« ^ >
S tit 6»
I
(O Pf'oéromMi MammmUum ## jhlmm. Titre
medese ^ui Indique le désir d^étre vraiment utile i
la sclènee» C*est ptr de tels essais sur la
aitssifieatlen méthodique » de nouveau eonfrontét
atce la nature; ' que • aous pouvons 'eipérer,
de voir naître avec le cens «u système plut
analogue i la natulre des £treu
L'HETEROCLITE. ^85
TitraoMs. Laiham en^ fait une lectloii
dans ce genre d'oiseaux.
Ls Icogaent totale est de huit pouces dix
XgDCg» La mesure étant prise depuis le bout
du bec jusqu'à Textrémité des pennes latérsles
de la queue ^ ssus comprendre les filets
qui dépassent cette partie de trois pouces
trois lignes; les filets alongés des rémiges
atteignent à la motié de la longueur de
ceax qui débordent la queue; le bec
mesure dnq lignes; la longueur dn
ddgt du milieu avec Tongle est de huit
Bgnes»
Le bant de It t£te est d'un cendré
cisfr; JEs gorge, le baut du cou et la
auque sont d'un orange foncé; le bas
do cou et la poitrine sont cendrés , quel«
ques plumes de cette dernière partie sont
terminées par un croissant noir; elles forment
par leur réunion un ceinturon^ qui yà de
rinsertioa d'une aile à l'autre; le ventre
est dTun cendré jaunâtre; sur cette pirtiie
et à l'articulation des pieds s'étend une
l9Xtfi bande noire , dont les deux extré-
mirés remontent jusques sous les aUet;
^
^K «i $ t Ô I Rli
^'abdomen, les cui9fes>. lei plupaea qui
recouvrent les tarnos et la» doigta ^ et
celles- qui scr^enti . de , çouverjurc* Iq.
ferUt^es de . la queuie sont d'ua fauve
idanobitr^: un tcûdré jauûâtrô est i^an^
du sur les parties supérieures ; léi
.plumes du dos sont terminées de crois*
fants noirs; les petites cbuvcrtures def
ailes portent isue tache noire vers le
bout, mais les moyennes sont hatàécs et
terminées par upc couleur pourprées tes
pennes secondaires' sont noirâtres, bordées
de brun jaunâtre; les rémiges d'un cen-
dré noirâtre ' sont 'tertninées de btanc ^ ex*
. cepté les deux extérieures dont le prolonge-
ment filan^enteux est noiar ; elles sont bor-
dées, de cette couleur; la queue très étsgée est
d\m cendré foncé ; totrtes les pennes sont tcr-
ndnétts par du blanc ^ msis sur leurs btr-
best intérieures sont quelques grandes tacbes
• Musses [^ la- pranc* Atérieurc dte chaque
cAiÉ est auist bcs'dée de blanc ^^% tes
énxi :filtt$ Ai niilieu sont très défilés et
-iv ttrminefit far des brins noirs t tés tarses
:«t ics doigi» trè^ courts de cet oiicia
N
"tm E T E R ©C L 1 T E S. 1(7
«ont «bondampiont garnis . de plumes liineu*
ses ; les ongles sont noirs et très apla-
tis, celui du doigt du mificu est le plus
fort ' et il est sillonné.
A. .]v^fi|ç des loBgs filets; à'Jla ;q^eile k
aux rémiges de cet oiseau, on a droit
de présumer, que cette description appar-
tient a un mâlQ de Tespècc; j'jgnorè "si
le$ femeUM (qui sans doute ont les filets
Tlus courts) difièrent pqr les couleurs 4u
plomage.
En iaxigue Russç l'esçèce e$t connue soqs
la dénomii^aitîaB de Sadizhck; les individus
tnéi par Pallâs , dont un s\y et est dans
h posa^ssiç^ du Professeur Scbwaegricben
i Lcipfic, ftcmt de la . Tar tarie; celui,
q«i t s?tVi à la présçAtft description,
a é^ xsr^ofé par. 14. ireskia . de? confias
de h «iWiit, de la Stq)RQ ÇobJ;. . tm
cxecRpIaire» oavoyt « M. Fischer professeur
à MowwK,^ wolt [^ filé, i Irkouttk
Je âdU 4- It^ Jisçber le 4«9tia et la
descriptioa de ce rare oiseau^
DISCOURS
SUR LE
GENRE PERDRIX-
JL AtfMi Ijbs oiseaux^ sur lesquels Phomme
s'est acquis une sorte d*empiD|^ les Per-
drix mériteut d'être énuméréef; quoique
leur naturel sauvage ne se plie point i
subir une servitude totale et complette,
ce naturel a cependant éprouvé dans nos
contrées u;ie pente très sensible vers un
état approchant plus ou moins de la
^domesticité. Ces farouches habitans de nos
vastes campagnes sont devenus nos tri'-
butaires ; nous sommes même parvenu à
élever quelques espèces en domescicltë*
«elles -d à la vérité pululent et le
propagent moins bien que les fidstnss
nous en retirons « cependant une utilité
bien appréciée, sous le rapport d'un mets
sain et délicat.
Persécutées par l'homme^ les Perdrix
biSCOURS SURLÉ GEt>JF(l: PERbltlX. ify
Mnt encore en^ bute' aux fréquente* atta-
ques des petits quadrupèdes caifhassiers et
d^s dimuz de ^'apines; ceuk-ci leur font
une 2:ucrre oplûi^tre et destructive: pour^
suivis sut la vurface de lia terre , qulls^ ne
«{alitent que dans le pli^ft étninent - danger;
leut vol, 'qtroique ordii^^rement de peu
de dttrëe, /eût îiccôrt^agié d'autres périls;
*c'est alors qiié le Milan rAutour; la Cres^
Berelle et- aufi^é oiseux chasseurs, fon^
dent sur eux ^fec là rapidité de raclair^
ou les poursuivenij./avec avantage.
HiiSDluua des cam^nes^ des champs tit
de tous les pays dépouverts, les Perdrâe
préfèrent les pâyt'l k ' blé; elles ne se
réfugient dans les tiillis ' et dans les Ti«
«
fnes, que torsqu'elles sont poursûitiés
par leart ennemis communs}, jamais on
ne les toit s'enfoncer dans l'épaisseur des
forêtMi o\x se percher sur les arbres^ dont
le feuillage touffu préseitte à tant d'autres
espèces de ' Gallinacés un refuge assuré
contre la serre cruelle des tyrans des airs;
Ccst là aolsiy que ces derniers échappant
iouveat k .\k poursuit^ obstinée de Thom-
\
«90 DISCOURS SUR LE
ne, marchant cavironi^ des appareils de fai
4estraecioil»
j'ai dit di&s le d^cours aur k fimSle
4es Tétras de lAabi, que noua devioos
0k savant Latfaam une çorrectiott impor-
tante du système par la rtfintéeratioo du .{ente
Perdrix de Brisson, dans sa nouvelle mi^
xhode; mais j'ai fkk voir en même tems Tin*
auffisanee de eette mesure* Le f enre Tbunmu^
^ue nous devons aussi à Latham^ est une
nouvelle division très nécessaire , et qui
fait^ voir Tutilité d'une reforme dans cette
l^artie du système de Linné, Les formes parti*
culièreSy qui caractérisent un grand nombre
Vautres oiseaux', que Tautcur Anglais con-
tinue encore à langer avec les vérkiUes
Perdrix, me semblent offirir dçs motib i
rsuivre de pnéfërance les vues des natn*
salistes, qui divisent le genre ArrirAr de
Lsitham en trois autres genres, ^qai wm^
.prendront, le i«^ tons eei Catttnac^ qui
lessemblent par leurs iormes à mwot
Caille; le sw. genve sera Téservé ymr
4es Cryptoniz, dont le naradsèn marfMnt
tac de n'avoir point -dionglp «u 4olgt pM*
l»IËNREI^iEltï>RIX 191
eerleoi; cafiB, ^dkns le jw. fetecJ le xxovl-^
seront îéxuis tes G^Ilinieéi TridKQrlts , i|n* je
nomoe roroix : tetkam te eo&toQbe ^ s;eo
tkooer ces derniers dus iioa genre ë&dht.
Ces nonTesti genres perottrofit does tnoa
lalez avec les earactètes qui SDnt j^toprek
à etaMm-d'eu; tanetti des refimnes ea
irit Al système de ta Mtare> je «"ois
eepeniui celles^^ei a^eessiAres pour CicUttet
fs eiMÉificaâon méthodique^
A je continue i ranger les FtincoUns
ou Ferdrix p^ronnées dans le même grare»
<A «oQtplftQéei toutes ces espèces ootiquès,
qui resiembtefit plus particulièrement à nos
Ben&lr Btrardie, Rouge Oti Gfisc} c'est
que je dote «vouer n'aroir trouvé âau*
ks fotmet âA bec, defe ailes et dei pieds
des Petdiix FtancoBai, aucune disiemblauGO
•sacB apparente et asses fadie à «iiir»
pour me permettre de les séparer géoéri-
Vmaeatt les fyaOet des fiincolitM, qui
«Mt d^urvnet d'éper<M8» lestemblimt méoié
tdleflMot aux véritables tertWx, <iuc poor
te dlMOnguet il ftut use atteatioa tonte
«93 DISCOURS SUR. LE
$i la tnëthodiste ou le mturallste de
tûibinet ne voit, point à l'intérieur de ces
oiseaux 'des dissemblances bien prononcées;
il n'en est pas de même de l'observateur
de la nature libre ou sauvage; pour celui-ci^
les différences qu'il observe dans les mœurs,
dans les habitudes et dans le choix dei
alimensy tiennent lieu de système méthodi-
que. A considérer les Perdrix FrancoXos
sous CCS derniers points de vue, on ne
peut disconvenir , que < les disparités sont
bien marquées.
}e viens de dire que les véritables Perdrix,
notamment celles , qui ressemblent aux espèces
de la Bartavelle , de la Perdrix rouge et
de la Perdrix grise n'habitent jamais les
forêts; qulls ne se perchent poûit habi-
tuellement et qu'ils ne fréquentent jamais les
^icux humides et marécageux.
Toutes les espèces de Perdrix Francolins,
sur les quelles je suis parvenu à rassem-
bler des notices sures ^ vivent dans les
forêts le ,long des rivières; se perchent
sur les arbres durant le jour et toujours
pendant la huit; fréquentent les marais
OENREPERDRIX a^j
et les lieux humides, où elles trouvent
une nourriture . différente de celle, qut les
rittobles Perdrix sont habituées k chercher
éass les cbsmps et dans leS' campagnes. Vol»
m
là deft JtifTéreaces bien marquées dans les
habitudes i et daas les mœurs; mais point,
de ffisparltcs dans les formes; car, je
suis loin (f admettre, comme difiërence essen*
tîcrc, rexittance d'un on de deux éperons
doDt ks- tarses des seuls mâles des Perdrix
IVancolins sont armcfs ; les femelles de ces
oiseaux devraient, en adoptant ce caractère»
être Tiûgées avec les véritables Perdrix:
il est également hasardé- d'admettre, comme
seul esnctère dûtlnctif des Francolins , leur
bec plus- courbé et plus long,- qu'il ne
se trouve dans tjaelques Perdrix, puisque
nous retrouvons la même forme * du ' bec
k mandibule s supérieure alongée et recour-
bée dans les Perdrix Africaines, qui n'en
sont pas moins de véritables Perdrix. Les
Francolins, qui se noutrissent principalement
de pedtes plantes bulbeuses càdiées par un
terrain / dur - et souvent pierreux , trouvent
dans ce bec taillé en pioche un instru^
* t
«94 D|9COi;il9 SIIÎR lifi
in«nc» q^i Ifiir Revient indûipeiisÉblc pou
dcftçrrçr ces 8«ks«inc<is T^éulei*,
I«c& rtfson$ qp9 je vtaos d'aUtfguer, ne
sesibfeDt «sses T&Iables pour ne point
s^parc^ g^d^riquement Icft Ftaaooltnt dei
Perdrix; je ac mis contenté de disdsga^r
les Perdrix éperonnée^, ea Ibrouait pouf
ces oiseaai^ uoe aectioa dtnt moo Genre
Perdix.
Les CoUns ou PerdrU d^Àa^rique, âétigoé^
ptr Fernande^, ont aitfsi «n cercam air d«
famille; leur bec est pluiS gros que celui
des Perdrii^ propremeQt dlc€|« ; dans queW
quçs espèces on yoit l'indice d'une dent
Anottssée vers la pointe de la mandibule
«ttpérieurew Mais» poui des disparités û
peu pirqu^^» je ne voi« poii^t de v^otifs^
^ autbori$œt à placer cea^ oiseaux dans
un genre dlfiBfrMi de ceiui de là Perdrix;
et à plus fort^ ral^oQf vu que i9 plu»
grand nombre des caractères c<wiyionntQj(,
ft que l«i in«ttfs n'oS:«t pas h beau^
coup pris «utant de dlsconT<;nanceSit qu«
dans les FraneoUns cqmpertfes avec !« Ferdrisç
propr^mQiHliftM» Ce» Peidibl d'^Wéri^ie «;f^
GENRE PERDRIX ^95
meroot cooséqneminent ime troisième sccdoii
4kM ce geùTt d'oiseaux. Je Tais passer et
reroe /es caractères commun» aax diflTérentef
espèces 9 qui composent ces trois sections.
Ces oiseaox sont très multipliés dans les
dlinfts tftnpërés ; le . etel brûlant de te
zone torride leur parott très favorable;
qntiqaki espèces ne redoutent point le iFroid
de la zone arctique, puis- que la Perdrix
grise se feneontre en Suède et jusques' en
Sibérie, Les Perdrix vivent par couple; 11^
arrive même le plus habituellement^ qu^ine
fcis tmls Us ne se séparent plus jusqui
leur mort; quoique la femelle soit seule
disTgée du soin de couver les œuft» le
Bille ne la quitte guère , il ne s'éloigne
f amiAs beaucoup du nid , et lorsque la fSnnelle
pourvoit an besoin de sa nourriture, le mftle se
place proAe du nid pour le garder» et pour
cm dtffeadre l'accès aux antmsiux, qui reehen-
^htnt les OBuft pour s'en nourrir; lorsque
Itt jeunes sont 4c\os le père et la mèri
lee nasenbknc aous leurs idiçs; c'est alors
tpm le mftle prend we part plui teitve
M9 êolm ie la progéniture; cfest lui, ^
m
M
V
d9« DISCOURS SUR. LE
Ifs avertit pars tes cris^ au moindre signe
) de danger, ou prend le prçmier la fuite,
et ce signal est suivi de toute ia troupe;
la couvée f dont le tiombre va jusqu'à quinze
ou dixhuit individus , reste unie pendant toute
U saison et ne se sépara* qu'au priçtems.
Les FrancoUas se^ ra^emblent ainsi le
sioir en famille sur les arbres., timdiiqoe
Ifs véritables Perdrix se r^utûsscnt dans un
très ' pçtiç eipace sur la ^errei dana quelr
ques contrées de^ TAi^érlquç^ où les reptiles
venimeux abondent , on voit les Colins se pp.-
ser la^npit sur Içs grosses branches des arbres.
Tous sç nourrissent de l?lé vert, de plu-
sieurs espèces de graines, de semaines,
4'insectes et de crysalides; le chant de
;çes oisçauiç est une annonce ccrtaii\e de
rapproche, ou du déclin du jour;- les
J^erdrix Fra9coUn.s ont ^ cependant U voix
beaucoup plus rauque et plus sonore que
tfis Perdrix proprement dites; les sons âi^
cordants, qu'ils fon.t entendre le matin et
le soir, ont plus de rapport, ayee ees cris
fifus , que les Peintades répètent i conti^
fi<4téi Iç clf^nt d'appel Ù9§, véritable»
_ GENRE PERI>RIX 197
Perdrix et des Colins est plus foible - et
inoifiS assidu* La chair des oiseaux de ce
genre esc très succulente et agréable au goût.
le corps est un peu oval et ruasse;
la tête arrondie porte uq bec oblong un
peu fort^ en cône recourbé^ plus large
que baut \ sa base; la mandibule supérieure
est légèrement inclinée, se coufbe forte-
ment vers la pointe et éache une grande
portion de rinférieure. Les narines sont basa-
ies, saillantes et à demi fermées par une
membrane voûtée et nue. Les pieds sont
nuds, armés dan&.les mâles des Perdrix fnxi-'
colins d'un ou de deux éperons , et dans les
Perdrix proprement dites pourvus d'une tube-
rosité, plus on moins apparente; les doigts
ao noisibte de quatre, ont ceux de devant
réums à leur base par une courte mem*
brame. Les sdles courtes sont arrondies; le9
trois rémiges extérieures les plus courtes sont;
égAement étagées entre -çUes; la quatrième
et ladnqoiëme sont les plus longues. La* q^eue
est courte» penchée vers la terre et foible-
■• *
mené ét^gée; elle varie dans le nombre des
pcaacB, suivant les différentes espèces. ..
* 5
LES FRANCOLINS.
CARACTi^ES ESSENTIELS»
Les tarset des mftlps munis de deux oa d'an seul ^peroii^
FRANCQLIN CRIARD.
(erdlx Clamator. Mlhh
c
*BST k ^ist» titre, ^uejk dMtte \ etaf
aouvelle et grande espèce le nom de crbrd;
et voix très loneie receotif iu lois dm
le& boii^ et seoUe fidce pour \n drfserti
où elle habite; sembti^te au cvl desagi^-
able dee Peintades, tt ptf<rft ^e ee^ Frta-
colin se pldt comme ces dernière à It
fépéter oontiBiielfemeAt ; c'est vers le
ioiicimr du seleU, et lorsque cet tstre
mous aMosce ton cetouf^ par les. elartâ
de IViurore^ qu'il donne UB aoisvel etsof
à sa voix glapissante par de grapde erti,
dont toe «ons dtscofflaBts peaveat se rendre
DBS PERI>]IIX. t9f
jn les syUabef €!rohà - Gro&i « Crohàhadk
Cette espèce vit en famille, composée dt
U amvé^; elle $e perche le pins habha-
elfeoMQt sur les . srbres , qd bordent lei
feaves; la noorritare conAste en toutes
sortes de gndnes, elle y ^me ewore
les TerSy les insectes et tes rscioes de qùtl^
^ues espèces de pHantes bulbeuses; Les
colons de h partie Méridionale <te l'Afrî^ue
conooisscnt ce Francolin soua le. nom de
fPim^ ce <iui k fait dire, à Kolbe [(a),
qac le Faisan, f^utgain d$ nos ^Umau
Ittkâte la partie Méridionale de rASriqut
de là rerreur^ où est ton^bdl BuSba et
SMS les tDCisars, qui se sont appuydift 4«
t&Boienage d'un bomme àoty: U UV'Vf
iburmine de meiisotte:es tressiesa (iQ^ >'ai
" • - " — — '
CO ^ A'etc point 4tfpiacé de dire Idt qus oe
mène Kolbe a pluf d'une fois induit les naturt*
llftei en erreur* Ce prétendu voyageur 9^ que l'en
sa/r n*ètfe point sorti des limites de la Tille du
Cap, od il i composé son Utrs d'^rès lot eontes
fMle8i«s doat; les habimtfs des tabaglM.qani fré»
N
jéô HISTOIRE
'^ d<ji $igna1ë cette erreur des Qatufilistes
à l'article du Faisan vulgaire.
Spannan (0/ en parlant d'un Tétras que
les colons du Cap nomment Faisan, ne
donne point de détails sur cet oiseau;
tout ce . que le savant Suédois nous en
apprend se borçe \ ce que ces pr^undus
Faisans . se réunissent soir et m^tin ; qu'ils
font entendre alors des cris très sonores»
qu'entait , l'ont gratifié ; ee Kolbe est le premier et le
seul voyageur qui ait aiiuré ^ que le Faitan Vulgaire
habite la partie méridionale de l'Afrique; c^ett lui
encore qui a dit» que le Paon saurage'y eit éga«
lement indigène» Lea Colona du Cap donnent efee*
tifement le nom de WUdé Pauw â une espèce
de grande Outarde (JHU Aràbx)^ que Kolbe, qui
*
m*a jamaif vu l'oiseau» dit £tre le vérluble ?aoa
Saurage. Dana un autre endroit 11 dJ.t» que le
Coq-knor» ou le "Kn^rhaan des Colons, est U
PelntadCt tandis que ce Knorhaan d'Afrique est
une espèce de petite Outarde, connue dans le
Système sous la dénomination à^OtU Afra.
: CO Sparman, Vq^M am Cap é* Monme E^éme^f
Jtud^ Frmtfç. t. i. /•' aoi.
DES P E S. D B. 1 1. foi
Je uns tîè» porté à croire, qu'en pe-
sant les mesures convenables, on parvien-
art qmlqvte jour à faire la conquête de
cette espèce ^ de Gallinacé, non seulement
eonune usl nouvel ornement de nos mé-
nageries » mais aussi comme un oiseau utile
àans les basse -cours. Elle à beaucoup de
xapports avec la Peiotade, tant par %es
moeurs , par le choix dé sa nourriture ,
que par sa tulle ^ dont les dimensions
^rodKnt de celles de nos Peintades; son
naturel est peu &rouche, il ne serait point
dU&caie àe Vaccoutumer insensiblement à Tétat
de captivité. Un colon au Cap de Bonne
Eipénncc, qui faisoit propager ces oiseaux
en domesticité y est môme parvenu a en
obtenir des métis par l'accouplement avec des
poules .vulgaires; ces bâtards ont toujours
été inféconds.
La lODs^eur totale du • mâle . est le plus
souvent seize pouces et demi ; ; les femelles
tfont point cette dimension; la mandibule
supérieure dm bec a un pouce trois li-
gnes; le taise à deux pouces neuf li«
fnes: le maie seul est armé de dsux
puissam éperons à chaque pied*
Soa tlISTOlItE
Ce FrancoliB est à peu .près de la tuBit
d'une Pelnude: la maftdtbule supéticvre 4a
bec, 4e couleur 4c corne, est large i soft
insertion, crochue et âe -quelques I%nes
plus longues que la ms&4ibult inférieuiet
celle-ci s'emboîte toulcment 4ans la sopéricu»
jpe, 4e façon,, que lorsque l'oiseatt t Icbeb
fermé on n'appferçoit qu'une petite pordoa
4e cette man4ibule, qui est rougeâtre; les
pie4s sont forts et museuleuz; Je tarse
est armé 4e deux éperons, dont l'inférieur
«se le plus grsn4 et le plus acéré: toutes
les plumes ont une* forme ob\angae ,
i'extrémité arrondie étant moins large que
k milieu 4e la plume*
La couleur dominante 4a plumage csi
d\in gris -brun terne, t)u terre- d'ombre (
ks 4ifi^Fentes parties 4e l'oiseau ont ics
raies et 4es taches grises 4ont les formes
aoBt très variées. La couleur brune m
Je haut 4e la «été et sur l'occiput
a'7 présente sam mélmgei les plusneg 4es
Jeues et 4u haut 4u cou ont «me seule
jbordpre blanchâtre; le blanc 4<jOin« dn-
Tjuuage sv la gorge^ où te «Dulftir bnm
DXS PE&DIX Mf
ii'ecimpe ^ue l'origine 4es plumeii sur Ig
poîtxme «tt tm Itcfe plastron d'un bnm
suHrttie^ intif .^^qne plume t une large
taode. Joncitudiiialt ot Uancbe» qui. suit
la diuitttoa. de li baguette; toutes tes
plumes dea autres parties ^ tant supérieures
qionBféAeoics^ eot pii^sieurt fines raies en
^^ûgsagS'^ qmi «^uiveafe ie contour de H
ptume-; 'de «enlbiaUes ^igs^fs^ nais de
#a«Se» roussâcvet se troevent sur ies
pennes secondaires des ailes et ser celles
de la queue; les rémiges sont d*un
CtîS'bTun-clû; les pieds sont jaunâtres »
les ergots de couleur de corne et les
ongles bruns.
La femelle ne diffère du mile que
par le manque d'ilssrgnSi elle est aussi plus
pe^te; el\e dépose k terre et sans beau-
couf? de soins pour le nid, de douze
jusqi'à dizhuit œufs, qu'elle couve seule ,
aînâ que le font tous les autres Galli«
nacés; on ignore la couleur des œufii.
Ce ¥rancolin habite une grande étendue
àa p^7^\ qui s'étend .vers la pointe méri-
dionale de l'Afrique; on le trouve depuis
S04 H I S t 0 I H E
là colonie du Cap de Bofane Espérance jtisqu*
aussi avant que les voyageut ont pénAre
dans rintérieur de la Caffrerie, partout où
le; fleuves ^ont ombragés par des forêts,
dont il semble rechercher la fiaichcar et
les aliments qui y croissent»
Ces oiseaux font partie de mon eabiaet;
^' un malé se trouve dans la belle collecti-
on de mon ami M. Raye de cette vil-
le; j'ai vu la femelle dans le Muséum
de Paris.
mmm
DES PERDRIX.
V>S
FRANCOLIN ADANSON.
rtrdbL Adftjitojill. AfW.
9
Q
noiQuE ennemi de reformes en fidc
de dâiomînatiocs ornitbologiques , contre
lesqoellef je me suit plus d'une • fois
f renoncé dans les pages de la monogra^
pUe des Pigeons, dans celles du présent
«avTa^e, comme dans ^introduction de mon
Manuel élémentaire, je me vois cependant
obUgé de changer ici un nom adopte
dans les m^tbodes et dans les sytèmcs*
L'oiseau que je signale ici , porte chea;
Linné le nom de Tesrao bkakaratus et
chez Latham celui de Petdix bkaUaratuss
3nffon J'indique et en donne une figure
plaocbe 157, sous ce même nom de
*
Bis -ergot; ces dénominations ^ données du
tems de Linné et de Buffon à une Fer<«
drix alors probablement la seule espèce
4eas Je genre qui se fit remarquer par
des doubles ergots aux tarses^ ne peu-
Tans m. u
/ ^
|o5 HlàTOIRft
vciit plui servir, alors qtfun pltw grand
])(>i^bre d'esgfèces t^onctit les mêmes carae*
tères ; nous connoissons de nos jours quatre
espèces différences, qui, toutes ont les tarses
armés de deux éperons; nous en décrivons
sept autres également distinctes, dont le tarse
ne porte qu'un seul éperon* Cette circoa*
stance m'ayant mis dans la nécessité de
changer rancicn nom adopté pour le Ttinr^
colin de cet article, je propose dé le
remplacer par celui du voyageur qui le
premier en fit la découverte* Adanson
trouva l'oiseau dont 11 est question sur la
cAte d'Afrique, qui porte le nom de Séné'-
gai; c'est dans ce territoire arrosé par
a
les eanx dé la Gambie, que pullule cette
belle espèce; elle habite les bords ombra-
gés du fleuve et vit, ainsi que tous les
Francolins, dans les bois, se perche le
soir et fait alors entendre des cris très
aigus, qu'on entend à une grande distance.
»
Son bec, dont la mandibule supérieure est
longue, fortement courbée et en pioche,
est conformé comme celui de toutes ces
espèces âe Gallinacés Africains et semble
DES PERDRIX. 507
*Aestiné aux -mêmes usages, pour déterrer
les racines des plantes bulbeuses, qui font
h prmdptle Aourricure de toute cette fit-
mille. Aâanson en. parlant de lia disix
bonne et succolente des Lièvits du Séné--
{al, ajoute, que la même î^hose ne peut
étrer dite de la chair des Perdrix qui
^rent dans les bois db ces contrées;
leur cbair est d^ine dureté qui la fait
mépriser c^% Il est encore fait mention
^ notre oiseau dans un voyage exécuté
k une ftate plus récente (V).
Le- Trancolin Adanson, mesuré du bout
du bec jusqu'à l'extrémité de la queue,
porte douze pouces huit lignes; sa taille
est à peu près la même que celle de la
tmm
CéO Adansoo, P^oy. au Sénégal ^ p. as*
C^') Sur les bordi de la Gamble ou tfiouTC def
g;nLiidet Perdrix, quï ont deux éperons i chaqne
FiOte; ]*al eu lieu d'en fairt Pobservatloa , car
nn iour que j*en avols tiré une, craignant qu'elle
« * • * »
aie m'éebappat, }e me Jettai dessus, et elle »•
• ' -.
décbiia les mains avec ses éperons, frayez ds JLtd'
yMTd H jMcmù Foy.' êk Âfrlf. y. i. p. $93* f
u %
joS HISTOIRE
JBartavelle. d*£urope; la longueur du bec
e^c d'un pouco et ses tarses . mesurent
deux poucps une ligne ; les vieux mâies
jont les deux éperons assez longs et
très acérés; les femelles et les jeunes
mâles n'ont point d'éperons, ou ceux-ci
«ont courts et obtus chez ces derniers»
Le mâle a le haut de la. tête roux,
du noir sur le front; ce noir s'avance
au-dessus des yeux et se dirige sur le
derrière de la tête, au-dessous est un
second sourcil d'un blanc pur; la gorge,
la partie supérieure du cou et les joues
sont aussi de cette couleur, mais varié»
sur les dernières parties par de petits
traits longitudinaux et noirs; les i^umes
de la nuque, de la partie inférieure du
cou, de la poitrine, du ventre et des
flancs sont dessinées ainsi qu'il suit; la
baguette blanchâtre porte une bande loiigitu-
dinale noire en forme de cône long^ sur
cette bande sont disposées quelques petites
taches blanches; de caque côté de ce noir
règne une bande longitudinale blanche et
toutes les plumes sont bordées par un
DES PERDRIX. 30J
toge espace d'an roux marron; l'abdomen
est bhocbâtre ; les cuisses sont blanches
inarçti^es de raîes longitadinales noires ;
le haut da dos^ les scapulaires et les
i
couYertures des ailea sont d^in noirâtre^
Ttfié de nombreux zig2ags d*un brun
cbôr et efaaque plume est bordée
lat^n/emeot d'une large bande blanche;
les pennes des ailes sont^ brunes ^ marquées
de lignes longitudinales et transversales dis*
posées en zigzag; le dos^ le croupion »
let eonvertures supérieures de la queue jet
les pennes de celle-ci sont d'un brun
cendré,, que parcqurt un grand nombre de
zigzags très uns d'un brun noirâtre; le
bec ft les pieds m'ont paru de couleur
de corne bmn&tre et les ongles sont bruns» «
J'ignore si la femelle offre quelques dis*
parités dans les couleurs de plumage^ ou
bien 9 tà elle ne diffère du mâle que par
le manque des éperons; je n'en vis ja-
mais un individu.
Ce Francolin habite nonseulement sur les
bords de Gambie, mais il paroft également
répandu dans l'intérieur de l'Afrique , puis*
113
Sio
HISTOIRE
iiue respèce se trouve sur les bords om-
braeés» où le majestueux Niger ou Joliba
promène eu silence ses ondes bie«fâi-
]'ai TU trois^ mâles de cette espèce «
■
un dans le muséum Britannique, un autre
4ans le London musénm appartenant à
M* Bullock, le troisième a été déposé
dans mon cabinet, par le possesseur de
ce -dernier établissement.
DES PEUDRIX. 5ji
FRANCOLIN HABAN-
KURÇLLA.
Terdix CeyUneiisli. X.0M1,
_ \
L
B Francoiîa de cet article , armé com-
me le précédent de deux éperons ttès
tcérés, vit dans Tile de Ceylan ; les
xuitarels le désignent dans leur langage
par le nom de Uabankukella^ que je con*
serve à l'espèce; les Européens établis à
Colombo chef lien de rile donnent à cç
Fraocolin le nom de Riteur cotoHs (gecQu^
feurdt jRareloar^ c^est apparemment le cri
de cet oiseau, dont le Bon doit iptii^lor
une espèce de rfllemeût, qui lui g val^
cette dénomination»
. Pennaat et Forster en joat tcès siKCinch
temeat mendon dam :1a Zeôlogfc 1ji4ieiiM;
Jcs plaocbes de. cet ouvrage qui. repréiwji-
teot ces oiseaux t donnent n&e* ié^ M^
<x«0te ibi nâte et de It femelle. N'Eyapt
«4
s» HISTOIRE
aucune particularité à citer relativement
aux mœurs, je passe au signalement des
formes extérieures.
Le mâle mesure en totalité douze poin
ces; la queue, qui est longue et arrondie,
porte seule quatffe pouces; la tête et le
haut du cou ont de très petitet plumes
noires, dans le milieu desquelles il y a
une raie blanche, cette couleur occupe
toute la gorge; les plumes distances et
chir semées laissent apercevoir la pesa
nue de cette partie; les joues sont dé-
garnies de plumes et d'un beau rouge; le
fond du plumage des parties supérieures
est d'un roux bai; sur le haut du dos et
sur tes ailes sont de grandes taches noires,
dont le milieu, qui est d'un blanc pur,
Ibrme sur le dos des raies longicudhialei
et sur les ailes des taches en forme de
larmes; toutes les parties inférieures ont
des plomea noires sur le» bords mais bbn*
ehes dans le milieu; celles qui recoavrenc
léB flancs, n'ont <]u'une bande loagitudi-
nale de couleur blanche ^ le reste de ces
plumef est noir; Tabdomen at les pemes
/
DES PERDRIX, 313
de te qoeue sont noirs; les rémiges sont
tfun brun foncé} les pennes secondai*
rcs, d'an roax bai, sont comme aspergées
de taches noires ; les pieds et le bee
sont ronges; des deux paissants éperons
le supérieur est le plus fort et le plus
long 9 leur couleur est d'un brun rouge-
âtre; les ongles sont bruns.
La femelle, qui est à peu près de la
ûilie da mâle, n'a point une nudité aussi
grande à Tentour des yeux; les tar«
ses sont dépourvus d'éperons , ce qui les
fût i^Toltre plus grêles et plus longs ,
]a tétc est variée de noir et de cendré;
les plumes du dos et des ailes soht
d'un roux bal ou ferrugineux sans raies
blanches , ceUes*ci sont remplacées par
des taches noires qui occupent le centre
des plumes ; les parties inférieures égale-
ment teintes de roux ferrugineux , ont
tontes les plumes bordées de roux plus
dair; les râsiiges et les pennes de la
qaene sont brunes.
Le FrancoUn habankukella habite Tîle
4e Ceyian; les îadiridus mâles et femelles,
us
1
»
fi4 HISTOIRE
qui font partie de mon cabinet , m'ont
^té envoyés de Colombo ; ' le muséum de
Paris possède aussi un mftle de . cette rare
et belle espèce.
DÈS PERDRIX. 315
^•"^^mm^m
m I h
FRANCOLIN SPADICÉ.
Perdlx Spadlcta. Léttlh
c
ETTK troisième espèce de Francolin à
double ergot a été découvert et très/sucdnctcr
ment décrite par Sonoerat ; ce voyageur a rap-
porté de Madagascar 4e seul indiviclu que i'ai
été à même de voir, ' 1 çSt maintenant déposé
dans les gaUeriet du muséms dé Parts.
La taille du FrancoliA spadicé égale celle
â^une Perdrix grise» sa longueur totale
est de douze pouces ; la queue de cet
oiseau est de beauconp plus longue , ,on
proportion du corps , que ne Test celle dç
ses CGDgéaèreSf cl\o porte quatre pouces
quatre lignes; ^on bec est plus long q^
plus droit, et le bout de la mandibule
supérieure moins recourbé que dans les
espèces précédentes; deux 'éperons minces,
longs et très acérés ressemblent à des
épines pbntées sur le tarse.
3itf HISTOIRE
Le mâle^ qui seul est connu « a toute la
région dçs yeux jusques vers les oreilles
dénuée de plumes ; cette partie esc d'un
rouge jaunâtre ou couleur de peau d'oignon;
le haut de la tête ainsi que la gorge sont
d'un brun ' couleur de terre d'ombre ; le
reste du plumage, tant des parties supéri-
eures que des parties inférieures est d'un
roux rougeâtre; toutes les plumes portent
un petit liseré d'un gris olivâtre; tes
grandes et les moyennes pennes des siles
sont de couleur de terre d'ombre; les
plumes caudales^ qui ont la même teinte
que le dos, port6nt des ondes ou des zigztigi
très étroits et de couleur noire; les pieds,
sont d'un beau rouge; les deux ergots à
chaque tarse ainsi que les ongles sont
bruns.
Ce Francolin habite llle de Madagascar
d'où il i été rapporté par Sonnerat»
DES PERDRIX. vj
FRANCO LIN 1 GORGE
NUE.
ferdlx NudicolUs. Lalks
X
S passe des Perdrix Francolins i ttrses
Ênaés de deux ergots à la description de
ceOes qui n'oat qu'un seul . éperon à
cbaqae utse; nous conooissons sept espèces
^dnctes de ces Francolins.
La plus grande, celle qui* est la mieux
connoe^ a cependant donné lieu i trois
dîi^rentes descriptions, qui se retrouvent
sons trois dénominations spécifiques dans les
méthodes des naturalistes; témoins celles de
Pêrdix Nudkottis. RubrkotHs et Capmsis dont
lathim ûiit autant d'espèces distinctes;
Buffon décrit notre Francolin, dans ses
articles de la Perdrix rouge d'Afrique et
du forge -nue; il en donne une figure
peu exacte ph z8o; à ces deux indications,
Scttuûni en «joute dans sa nouvelle édition
%i% HISTOIRE
une trûisièmCy soos le nom de P^df iz du
Cap de Bonne Espérance. On peut voir
dsmi rindex de cet ouTrage, ^e j'ai réuiA
ces différentes citations à la^ seule espèce
de mon Francolin à gorge •nue. .
Cette espèce connue des Colins du Cap
de Bonne Espérance sous le nom de Faisan
.0 «»-• .... •• -— — - —
rouge, (roode fazani) n'est point un vrai
Faisan, mais ce nom a prévalu chez eux,
^ ils Pappliqucnt à toutes les espèces de
grandes Perdrix. J'ai déjà ftit remarquer
à Tarticle du Francolin criard » que cette
espèce est aussi désignée au Cap par le
nom de lazant. .
Ce Francolin- vit dans les bèîs; il sTy
perche do jour comme de nuit; lorsque
le soleil est sur le point de disparolcre de
fhorisotj , alors Ic^ gorges-nues se réunissent
en famille sur les arbres et font retentir
ralr de leurs cris aîgus, qu'ils répètent
également le tnadir* Les racines de plu-
irieu'rs- espèces de* plantes bulbeuses leur
servent de nourriture; ils déterrent ccg
«ûbstanees végétales avec la mandibule sup*-
Yieur& de leur bec, long , trèl courbé et
DES PERDRIX. 319
ptofondémcnt évasé, formant une espèce d»
poebe/ ils ajoutent encore à cette nouiy
rkure celle des insectea et de leurs lanres.
La femelle couve à terre, ^tans un nid
sans beaucoup d'apréts, caché par les
buissons; elle 7 pond jusqu'à dixhuit œu&;
la petite famille suit le père et la mère,
et ne se sépare qu'au renouvellement de
la saison des amours.
Les caractères qui distinguent le mâle, sont,
toute la gorge , une paftîe du devant du
cou et les côtés de la tdte jusque veiv
f orifice de l'ouie dénués ^ de plumes , un
puissant e'peron au tarse, et k environ
tin pouce au dessus du celui-ci un petto
tubercule calleux comme dans nos Perdrix
grises; dans le mâle, comme chez la fe-
melle la mandibule inférieure du bec est
entièrement cachée par les bords saillanHf
de la mandibule supérieure; la queue est
*
courte et arrondie.
Le mâle mesure eu totalité quinze pùt^
ces; le bee à un pouce quatre lignefi:
sur le baut de la téce sont des phunçs
d'un gris -%run avec une taebt noire à. leur
V
fse HITTOIRE
centre; les plumes de la partie postérieure
«
•«t des côtés du cou sont brunes $ sur lear
extrémité latérale sont deux petites raies
blanches de forme longitudinale i la poitrine^ le
ventre et les plumes des fines sont d'un
brun châtain 9 sur le centre de cha-
cune d'elles est une raie noire, qui suit ta
direction de la baguette ; de chaque côté
de celle-ci est une raie blanche, qui
suit la même direction , et ces bandes
blanches portent un liseré noir, ce qui
faic, que la couleur brune n'occupe que
les bords latéraux des plumes; le haut
du dok et toutes les couvertures des
ailes sont d'un cendré foncé, mais avec une
large bande loDgitudlnalc qui occupe le
centre; le dos et le croupion sont d'un
brun cendré avec une étroite raie d'an
brun plus foncé, qui suit la direction de
Ja baguette; l'abdomen et les couvertures
inférieures de k queue ont sur un fond
-fris - brun quelques raies longitudinales
brunes et blanchâtres; les rémiges et lef
pennes de la queue sont d'un gris -brun;
le bec les côtés de la Utc, tout le devant
]d E 5 PERDRIX. sst
éa ccm wisi que I6s pieds sont à'uA
Icta rou^e; l^ép*ron et les ongulés sont
la femelle, toujours un peu i&oins forte
iltQS ses dimensions y n'a point de nudité
Sur k gorge, cette partfe est couverte de
petites plumes bimchesi la nudité sur les
joDcs se borne k un très petit espacé
qui entoure les yeux; le tarse est lissé
uas épfron ou tubercule calleux;
Le baat de la tête et le cou sont co'*
loréa comme dans le mâle» mais il n'y é
point de brun -châtain sur la poitrine ni
for lc$ plumes des flancs; ceUes-ci n'ont
que les trois bandes longitudinales noires
et les deux baoies blanches comme dans
le m&tei toutes les parties supérieures
portent plus de teintes brunes et les
tacfies foncées sont plus noires et plus
étendues; Je bec , Je tour de rœil et les
pieds sont rouges.
Les jeunes de Tannée ont toutes les par*
■
iieê supérieures d'un gris-bruii foncé, comme
asperge sur le dos^ sur la queue et sur
les siles de t^etitës tâchés noires i de grands
Tm$ Ut ^
ji» HISTOIRE
espaces hoirs occupent le centre dci
* ptuities*; totitey cenes" de ta poitrine , des
flancs, du ventre et de l'abdomen sont
transversalement rayées de brun, de jaune
d'ocré et * de blanc : à mesure que la
mue s'opère , les plumes i bandes longi-
tudinales paroissent. mêlées avec celles
^ui sont encore rayées transversalement
Ce Prancolîn, qui est beaucoup plus rare
que le Criard, rfhabite point comme ce der-
nier toutes ' les parties de la Colonie du
Cap;' on commence à le icncontret sut
les limites, du pays des Cafffes, qu'il ha*
bite dans toute son étendue jusqu'à la
-rivière fle lâ Goa; on n'est pas instruit s'il
pousse 5'es voyages plus avant dans le nord,
* Différcns individus de cette espèce font
partie de mon cabinet ; au Muséum de Paris
se trouve un mîôle, mais qui, ayant vécu
en domesticité, a le bec di^ortne; le Muséum
Britannique à Londres possède ésftiemem
un mâle.
DES PËftDRIX. fay.
FRANÇOLIN À LONG-BEC.
Perdix LoDgiroitris* MfhU
G
JET Boitant des boîs* touffus de Vi\é de
Sumatra nHt jusqu'ici' été à-ëcrit par aucun
BituniRste ;^' trois - mâles et deux femellerf
me fifêtît adresi^s iïe Bktavia avec Hn»
dicatton, que Vespêw'he se trouve point
répandue ^-^s ' Tîfe " don* Batavia est le
chef -\ieu, mais qu'ils 'y "avalent* été apportés
par DU bâtiment venant de Sumatra. Ce»
TrancolîBS habitent dans- la partie septen*
trlonale de cette île , qui " est séparée de Qi
prèsqn^ilo de Malacca par le détroit du
même nom. ' - '
Le caractère marqxumt , qui distingue cette
rare espèce de toutes ses congénères, Consiste
dans un bec formidable , qui, plus long et
arassi robuste que le bec dtv Paon, le
paroît encore davantage, étant porté par. un
Oiseau dont le corps n'excède point de beau--
conp les dimensions d'âne JPerdrix Bartavelle.
y 2
}d4 HISTOI^RC
La longueur totale de cette espice tfC
d^ douze pouces et demi. Le mile a It
gorge, les côtes dcl la tête, le iiaut da
cou 9 le ventre et les flanci d'un ferrugi^
neux jaunâtre sans taches; le haut de la
tête, roccigùt, le haut du dos et leg
fcapulairea sont d'un brun marron 9 toutci
ees parties ont dea raies et des grandea
taches d*un * noir^ qui imite le yebmMt
quelques-unes de cet plumes lOBt, ou
frangées de jaune d^oese, eu portent le
long de la baguette nne ^tceiie lale de
cette couleur; dane le mile seul, le baa
du cou et la poitrine sont d'un gris
couleur de plomb; les plumes du dos du
croupion et des couvertures supérieures
de la queue sont ferrugineuses, toutes
sont nuancée^ de zigzags très fins de cou-
leur plas sombre; vers l'extrémité et au
centre de chaque plume est un petit espace
d'un jaune d'ocre pur; toutes les cou«
vertures des ailes ont leurs barbes intéri*
eures de couleur marrcm avec des taches
noires, leurs barbes extérieures sont firrrugi--
neuses à zigzags bruns, le centre de cei
i
t
DESPIRDRIX. $35
plumes parte un espace d'un jaune d^ocrc;
les pennes secondaiits des ailes et celles do
h qvçat sont ferruginenses avec des raies
et des cmdes brunes; les rémiges ont
leurs baltes extérieures seulement variées
de ces eouleûrs: le bec est noir; la peau
nne tpii entoure immédiatement Yœû en
rouge; les pieds « les ongles et Téperon
fros et court sont couleur de corne»
Lm ihnelle ressemble en tout' au mâle^
excepté qu'elle n*a point ce plastron gris
couleur de plomb sur la poitrine; cette
partie est d'un roux ferrugineux; les
aarses n'ont p^t de tubercule» ni d'é-
^roD.
Ces oiseaux fimt partie de mon cabinet;
im màVe et une femelle sont dans la
collection de M. Kaije de Breulcelerwaert
A AnuterdsQU
^f
\
}a$ .• iriSTOlRF
>*
FRANCOLIN PERLE
0
I ^«
Perdix Perlata* Ii^i/ik.
o
}mmmm^m,^.
N impute à juste titre aux nomencla-
tcurs, de multîp'ier sans • ■ Tuotîf spécieux
les espèces nominale^; partout dans les
systèmes d'ornithologie on voit les tt^ct^
..Me cette négligence dans les compilation^;
ils donnent encore ici un libre cours à
leur génie créateur en reproduisant dans
"leurs méthodes le Frâncolin de cet àrcicte
sous trois dénominations différentes; le sys-
tème de Latham, sous tous les rapports le
plus correct et le plus riche de ceux
qui ont été publiés juiqu'ici, h'elt cepen-
dant point exempt d'an grarîb nombre de
pareilles citations à double emploi: xioos
voyons dans cette méthode figurer sous
deux noms difiërea& .xette .espèce de Gâlli«
Bacé; tels sont les Perdix Periata et MaJa^
gascariinsis ; Brisson en fait son Ptrdix
Sintruisi toutes ces descriptions se rappor*
\
D E s -P ERD R IX. • 517
tcnt au seul mâle de nôtre PrancoHn perlé.,
dont la femelle n'^ point encore été décrite.
Sonnerat décrit très exactement cettp
espèce, il en donne une très bonne gra-
Ture sous le nom de Francolin d'île de
4
*
France.; il nous apprend que cet oiseau
est naturel à l'île de- Madagascar d'où il
à été importé à l'île de France. Notre Frao-
cofin perlé se. perche sur les arbres; son
chant ou plutôt ses cris ne différent pas
beaucoup de ceux de la^ Pintade, ce qui
lui à fait donner par les habitans de cet^
€o\ome le nom de Perdrix Pintade.
Parmi les nombreuses espèces qui compo-
sent le genre de la Perdrix, celle-ci occupe
le premier rang pour l'agréable distribution
des couleurs de son plumage; le blanc,
répandu par grandes tacbes. ovales ou
arrondies produit, sur le fbnd de Ja Uvrée
noire et brune de cet oiseau, l'effet te
plut admirable.
Ce Francolin» modelé, sur les formes de
la Perdrix rouge, a le tarse, court, ariti^
d'un seul éppron gros .et obtus, pt 1^
.xégloa des yeux couverte d9 plumw, awfi
^ 4
|:8. HISTOIRE
aucune nudité* La longueur totale âjx mâle
est de dix pouces et demi ou onze ponces;
le tarse a un pouce ne.f Ignes. Les pla-
ines du sommet de la tête sont noires
bordées de roux^ cet espace est entouré
par une large bande d'un roux-Jaunâtre*, deux
raies lonf^tudinales et noires Cvomnienccit
à la base du bco, l'une passe vers Tœ!!
et Tcntourc, r-autre fss^e p'us bas ea
suivant la mime direction et vient rejobire
la promi/ère, Tcsp-icc entre ces doux raies
est d-un blanc -pur; toute It gorge est de
cette couleur; les plumes de la partie pos-
térieure du cou sont noires y eUes portent
quatre tachas blanches, longitudinales; celles
do haut du dos, du devant du* cou, de >a
poitnne -et toutes les petites couvertures
des ailes sont noires, vjiriées da six grandes
taches blanches de forme arrondie; les pla«
I mes seapulaifes teintes de roux marron^ ont
à leur extrémité quelques taches blancbâtreSt;
le dos, le croupion » ks couvertures supé-
rieures des ailes et celles de la queue
depuis leur origine, portent sur un fond
noi^f wç multitade de bandes blaacbc^i
N,
DBS PERDRIX. ja»
f
Pent^ëmîté des pennes caudales est noire;
cette ^ coalenr règne encore sur les pennes
secondi/res des ailes et sur les rémiges^
mais les premières sont coudées de larges
barrd^s b'^nchw-s, et les dernières de petites
tacbcs de octie couleur; le blanc domine
SUT le ventre, mais le roussâtrc sur les
flancs; CCS couleurs sont' coupées de lignes
noires plus on moins larges; les couver-
turcf inféreures de la queue sont rousses ;
le bec est noir et les pieds sont d'un
roux c\a\f«
La fcmeWe , qui " fi'^ point encore été
dtcrite, difiere beaucoup du mâle; elle
est toujours un peu moins forte de taille;
b téce porte les mêmes distributions de
çouleuTS, mais \a raie noire sup'éneure
se prend son origine que derrière l'œil »
tes côtés du bec et l'espace entre les deux
bandes noires sont d'un blanc légèrement
teint de roussâtre; les plumes de la ptr»
tie postérieure du cou sont comme chez
le mâle; celles du haut du dos sont bordées
de brun «clair; les six taches blanches
oe soAt poUiK arrondies mais de forme irré«
^ S
^3P HISTOIRE;.
gûlière; toutes tes plumes des . parties b/é**
rieures ,► au lieu ^ de poi-ter comme chez le
mâle six taches rondes sur un fond noir,
sont chez la femelle rayées de six bandes
transversales, alternativement blanches et
noires; ie roussâtre domine sur les plu-
mes des fiancs et de Tabdomen; les scapu-
•lairès ne sont point teintes de cette belle
couleur d'un roux marron, mais celles-ci
de même que toutes les couvertures des
oiles, le dos, le croupion et les couver-
tures supérieures de la queue , sont d'un
gris -brun coupé, de lignes blanches et de
grandes taches noires; la queue et les
m
pennes secondaires des ailes sont commp
dans le mâle,' excepté, que les raies trans-
versales ont une; teinte de blanc roussâtre;
le tarse est lisse^ sans éperon ou tubercule
calleux.
Ce Francolin vit en Chine , où il est
xonnu sous le nom de Tk)iecou; il est
«bpndant au Bengale et k Tîle de France;
on le trouve également il Madagascar et
probablement aussi .sur rla côte d' Afsique ,
jqui est on face 4e cette ile«
•V
DES PERDRIX. s)i
Le mâ^e et la femelle font partie de
mon cabinet; l'en- al vu un couple chez
M. Du/resne à Paris' et lé Muicum de
cette capitale/ posj»ède un mâle»
Sl« HISTOIRE
FRANCOLIN A RABAT.
Perdis PondleetUna; LMhi
c.
TTB belle espèce^ propre^ ta cond*
oect de llnde, a été observée par Son*
oeraty qui^ le premier a signalé les couleurs
de son plumage, mais cet auteur omet
dans la description de cet oiseau comme dans
celle de tant d'autres qu*l\ se contente
d'indiquer sucçintement , la partie descriptive
la plus agréable et la plus intéressante k
connoître; je yetxx dire l'histoire de ses
moeurs^
La longueur totale de ce Francolin cft
de dix pouces; le tarse a un pouce sqpt
lignes; la queue est assez longue et arrondie
comme celle des Perdrix grises; le bec
est absolument semblable à celui des, Per-
drix grises; les yeux ne sont point en-
tourés d'un espace nu: le mftle porte
«n seul éperoQ très acéré»
DES PERDRIX. fgs
Une espèce de petite gorgerette oti te
rabat âiBtiogQe ce Francolia; cet or«
nement, q(d lui donne un air gracieux ^
en produit par tine large bande rouise
dessinée sut la gorge , les bords en sont
comme liserés par une étroite baode
noire; le front et la /égion des yeux
sont d'an roux '•clair, cetce couleur passe
en forme de sourcils sur les yeux et se
tcnnioc ren Toccipuc; le haut de la tête
est d'un gris terreux; la poiuine est
rayée akernaiiyement de blanc jaunâtre et
de bnm-clidt; le dos, les grandes «t les
petites couvertures des tfles et le crou«
pion oat des plumes colorées de gris-
brun, elles sont marquées sur les bords de
leurs 'barbes de grandes taches noires ; trois
raies transversales d*an blanc - roussâtre sont
disposées sur toutes ces plumes. Les ré«
miges sont grises; les pennes secondaires
des] ihUcs colorées de même ont quelque;
raies transversales d'un blanc - jaunâtre ,
disposées sur les barbes extérieures; toutes
les pennes latérales de la queue sont
rousses depuis leur origine, elles sont
384 ^'i H I S T O I R S
noires vers leur extrémité et termi-
irécs de blanc -roussâtre; les deux pennes
intermédiaires sont grîsci, ni^\s$eméts de
nombreux zigzags bruns, cl-es ont quatre
bandes d'un blanc -jaunâtre ; • le ventre et
^abdomen sont blancs rayés d'une double
rangée de zigzags ; les • plumes des flancs
ont quelques taches rousses,
• La femelle d.ffére du mâle par Tab-
sence de Tépcron , qui est remplacé
chez -elle par un petit tubercfle caJJcux;
les couleurs du plumage sont en gé-
iiér^fl" plus ternes - et plus ' Tirtines ; le
petit tabat *'qri se dessine sur It
gorge, n'est point aussi bien marqué "que
chez" le mâle, le roux en est pins clair.
Le. bec dû mâle et de la femelle
est [■ rouge à ' sa base et jauBétrc
vers son extrémité; l'iris et les picdi
sont rouges.
Sonnerat a trouvé cette espèce" sur la
'Cftxr de Corcmandel , 'dans le territoire
de la ville de ^fndichery; 'le mâle et
la femelle sont an Muséum de Paris*
DES PERDRIX. 335
J— *i I ' ' II'
FRANCOLIN À PLASTRON.
FeMx t&oraciem» MM,
c
BTTB nouvelle cspice de Francolin,
dont nous coonoissons seulement la dépouille ^
est encore une de celles qu'à . regret
je me vois réduit à décrire succinctement,
* •
rt ' sans pouvoir ajouter à la^ stérile
énuméraâoa des coifleurs du plumage cette
partie de Vhistoirc animale, qui tient aux
habitudes particulières ou ^ la manière d^
vitre des êtres^
La longueur totale du seul mâle que
j'ai v\i, est de onze pouces; un large
plastron de forme arrondie lui couvre la
poitrine; le gris - verdatrc règne sur cette
partie gui est eoupée de zigzags noirs
fort étroits^* la gorge est rousse, et la
même couleur est encore distribuée sur
les cAtes du cou ou elle entoure le
plastron; les parties inférieures sont d'un
jaune - roussâtre ; sur chaque plume de ces
parties se trouve une tache noire, de
ii6 H I S T 0 I H E
forme p'us ou moins arrondie; saf le
{fis-bruOr du dot se dessine de grmdes
taches 9 d'un brun-nbirâtré; plusieurs pccks
croissants blancs répandus sur les plumef
scapulaires égaient Tuniformicé de \a livrée
de cet oiseau* La peau nue qui entoure les
yeux, e^t semée de papilles charnues, d^un beau
fouge; le bec, les pieds ainsi que les éperons
tout d'an blanc argenté et Comme lustré.
La femelle de cette espèce n'est poûzt
encore connue.
Ce Gallinacé a été envoyé it rinde^ mais
on ignore dans quelle partie de cette yzstû
portion de TAsie l'espèec habite; M. Rsije
de Breukelerwaert possède dans son cabinet
nadividu, qui à scfvi à cette descripâoiU
m
\
DES PERDRI3C §37
>' ' . =■
FRANCOLIN OURIKLNAS.
FndlK afra. !.«<*.
c
B îoU Franéolin^ connu des Hottentots
da Cap de Bonne Espérance sous le nom
d'Otirikinas^ mesure en longueur totale
k peu près douze pouces; le bec a un
pouce trois lignes, la mandibale superl*
cûrc en est fortement courbée, très éva-
sée et longue j les parois allorgés des
bords cachent totalement la mandibule
inférieure; les tarses et les doigts sont
plus courts que ceux de la Perdrix
gtîse.
Sur le haut de la tête et sur Tocciput
sont des plumes noires bordées de rous«
sàtre; une étroite bande rousse, mouchetée
de noir> s'écend sur la partie latéi'ale du
cou; une autre bande mais blanche, dort
toutes les plumes sont terminées de noir,
soit la direction parallèle de la première
et aboutit avec elle sur la partie infèrieire
du cou, oïl elle se réunit avec, une troUiènit
Ttmi UL *
53$ H I a T O I R H
bande loogifu^&uit»^ qai, partant de^âcttous
Ica^ YW3i,^ s*>; to. môme cHrectiox^, ce
qui fait , que ' le roux moucheté de noir
est encadré par du blanc moucheté éga/e*
ment de noir; la gorge est blanche semée
dte qudques petits points noir^; les pluofif
de la poitrine sont d'tut jaune roussfttse
terminé de cendré bleuâtre»* les pliunes
des flancs et celles^ dp. la partie latéxale.
de la poitrine sont nuancées du même
cendré, mais elles ont toutes une grande
tache d'un roux marroa vers la moitié de
leur longueur; le reste de chaque plume
de ces parties se trouve rayé de blanc
jeunâtre , ou varié de taches blanches
de forme arrondie; ces taches rondes ou
OYo'ides sont très- nonsbreuses. sur le mi-
lieu du ventre et rapprochées les uses
des autres: lès plumet, des parties supé-
rieures' sont d'un cendré très foncé; px
chacune est ràe tache soitt couple par
des raies en zigzag d'un roux ctadr ; les eoiH
vertures des ailes , qui sont d'un cendré plos
clair» ont également de ces bandes rouSf'
ses; toutes les plumes des paides sapé»
DE5 frKRDRtX. m
tifinxes. et de& ail£& x^ixt une bahd« blw«»
cbe » qtu suie la direction des baguettes ;
le» T^mia^ $001 bccmes avea tint sm«1 râle
e& zigzag^ qui ^.tfvd «ar toute La loii-
. . » ^ —
{vicnT de la barbe eiiéneure; la queue
est noire rayée trarawrsalement de ztgzags
d'un TOUX c'air;. , Les .Cârses. d^ tuflles
Sont BTmés d'un petit éperon très acéré/
cm» putie et les doigts sont d'un .brutt
jgoDfyrc; le bec est brun.
Je n'a trouvé tfautré différence dans
ka ac&ea, qae le seul manque de Vépbron
die2 1& femelle, remplacé par un très
petk tubercule cdleux.
La prîhcipa/é noufriturt de l'OUrikinas
consiste en c^lqiics (espèces de plantes*
bidbeiiaes, qu'W déterre très bien avec
le mandibule supérieure du bec^ et qui
i cette fin- est trèa' longue, obtuse et
évasée en forme de pioche. Xa pionte est de
éb jusqu'à dix-buit œufs, d'un olivâtrfe
très cUIff marqué dé grandes tacheâ brnhes.
FJissienrs individus de cette espèce m'ont
*
été adressés du Cap de Fonne "Espérance,
>
Otf efte parolt très abondante;
1-4»
HISTOIRE
^
FRANCOLIN A. COLLIER
ROUX.
Perdlx Fra&colinus, Latk.
Jv
8 Q u*i c I j'ai fait mention des seules
espèces de Perdrix épcronnée*, qui vivent
dans les climats chauds, exposés sous
l'Equateur et les Tropiques; celle, qui
semble avoir franchi ces limites uatarelles ,
visite même nos parties les plus mécidie-
nales de. l'Europe, et paroît s'y arrêter
pendant quelque temps ; - sos habitudes et
fa manière de vivre, ; quoique étant plus
faciles à observer . que dans les espèces
exotiques, manquent encore à la connois-
^ncc parfaite :dc Tbistoirc de cet oiseau; j«
regrette, que mes tentatives pour obtenir des
renseignemens positifs spr les mœurs d'ua
Gallmacé , qui vit dans nos contrées , ayeni
été jusqu'ici infructueuses: je me conten-
terai de rapporter le peu que «es diffères^
DES PERDRIX. S4<
anteoTS nour apprennent inr les babitades
de cette espèce.
Le Fnmcolin de Ferrare de Gesner (a\
celaf indiqué sous ce non^ pur' Olina (b\
cc\ul dont Touroeforc fait mention' dans
son voyage au Levant et ^ celui dont il
est parlé dans le voyage en Egypte par
Sonninf^ me semblent être le véritable
Fnmcolin, cdui que je dcsigne ici, et que
BaUbn décrit sous ce nom; il est bon
cependant de faire observer, qu'on doit
se saidei d'admettre comme synonyme à
cette espèce de gallinacé plusieurs indi«
cations d'oiseaux , qui , portent également
le nom de Francolin ', mais qui sont
différents de genre.
Le FtancoUn k Collier est la seule
espèce de cette petit^e famille dans \e
genre de Iz- Perdrix ». qui ^ ponsse ses
voyages jusques dans quelques contrées 4c
ITnrbpe méridionale; elle ne passe cep^^n-
dant jamais dans, celles, que nous appelQUi
CO Oeanery de m^lhus^ Pm 1S5« "^ •
S4t HI^TQtRC
aujc parties les plus exppsifcs à Tardeuc
du 80i€iU où» suivant Iç dàic de^ voya-
fefirs, I^espèce n'est p^lnt très abondasce^
W qui mt( porte à Croire v. que le plus
grand nombre . de ces oiseaux vivent dam
des contrits plus cbau^es , telles / q^ic
aeU<ss de llnde et de 4'àfrique, puisqu'il
sous est parvenu . d^ Francolias de cette
espèce^ des cCte% de Sarbiiie, du SéDéiû
et du Bengale»
t, Buff^n dit, que la rareté de cea
^ oiseaux en Europe, jointe aii bon {out
M. de leur chair, à donné lieu «nx défen-
9, aes vigoureuses - qui , ont été ^ces ea.
j^ plusieurs pays, de Içs tucr^ ^ de ii
^ on prétend, qu'Us ont o^ Iç nonv de
^ FrancoUn, comme jouissant d^j^ne sorte
^ de franchise aous la sauvegarda de ces
p défenses.*'
M Ces oiseaux vivant : de gntea, ^oo peut
4, les élever dans .deb. vcriiisres^ «tait li
nAsxl avoir rattenooD -..de. JfiUL^jIffiEiaer à
9, chacun une petite loge oi^ .ils foifisenc
^ se tapir et se cacher, .^.dç.njpnlit
9f
DES PERDÎIIX, 543
Bins U volière du sable et ^elques
pierres de tuf (0."
Le FraûCoHn à collier n^est pas très
eommiii dus les îles du Levant; il isc
' plttt dans )es lieux marécageux, ce qui
loi à {sdt donner te nom de Perdrix des *
prasfies (d)»
Le peu que Touméfort dit ici des
Ubîcodes de ce Fraùcolin^ est absolum^ent
eoolbrme aux mœurs des autres espèces
doflt je viens de Mst mention dans les
chapitres ptëcédents. Ce que Olima dit
pnr rapport à la voix forte de notre
Franooliû , dont le son est moins un
dÈÊDî qu'un sifflement très fort, qui se
entendre de loin, s^^corde également
m
Qc) BulToSy AÛt. de Sonnthîy ir/7. p. 36.
(^éfj Xei ^nBcoIlJis se sont pas communi idani
nie Je Stmot et ne quittent pai la^^mariae
cfltre le petit Bdgbas et Cora, "^auprci ^•'ttii
tfcài&g narécageift • • . on fet appenë Perdrix ^éi
, •»
q
Oâ xetToBVe égaleimebt cet blieau tvlt lés cAfei
«4
544 H,I S T Q I R B
avec ce que jç viens de dire des cris
sonores par lesquels les autres espèces de
cetfe famille se rappellent entre -eux.
La chair de ce FrancoUn çst exqv^ise,
elle est quelquefois prcfférée à celle de
Perdrix et des Fa^ans Çé).
Le mâie mesure en totalité douze pou*
cçs., le tarse à un pouce onze lignes,
il est armé d'un petit éperon; la queue
çst foib.emcnt arrondie;; le bec est plus
fu.rt et plus long 4\ie celui de la Per-
drix grisç.
Sur le haut de la t^te et ji^sques ^u
cpllier. qui entouré le coa, sont des
plumes noires bordées de brun j^iun^crc;
^u dçssous. de chaque (cil commence une
bande blanche , qui, en s'elargissant, vient
couvrir Torlfice des oreilles ; - uo large
collier d'un beau roux -marron entoure le
^
j
(jO Le gibier de toute . e$pàc» est cotomun
en SicUe, et cet ((Iteau doi\t la ehj^r d*jia
goût exquii le fait préférer à Tobeau nime
du Phase • le FfaDcolia n*y est point rare*
DBS PERDRIX. 345
eou; le reste de cette partie^ tes côtés
de la tête, le front, une bande qui
passe au dessus des yeux^ la gdr|e,
tûBte la poitrine, 16 ventre et les plu-
mes des flancs soht d'un noir profond;
ce noir est coupé seulement sur les
plumes des flancs ' par de grandes taches
blascbes; le haut du dos, qui est égale-
ment noir, porte quelques petites taches
et des raies longitudinales .et blanches; le
reste du dos^ le croupion, les couver-»
turcs supérieures de la queue, et les
plumes des cuisses^ sont ' rayés transver*
salement de noir et de blanc; les ailes,
colorées de brun -noirâtre, ont leurs petites
couvertures semées de tâches d'un blanc-
roussâtre, tes grandes ont chaque plume
bordée de cette couleur; les pemies
secoodaires ont des raies d'un roux clair ,
et • cette couleur produit suc les rémiges
des ta^es de formes variées; les peittés
caudales -snnC . noires . dan toute leur
iongoeur , elles ont à - leur origine quelque
in«s raies . blancbes; l'abdomen et lés
OQOfertores inférieiires do la queue mik
^ HISTOIRE
4'aa roox -awron ; . 4e bec est Hoir et
les picdfli sont rougeâtres.
Le plumage de la femeUe diffère bcKà^
coup de celui. 4\i mêle; un bianc tenu
ou couleur de cale «ta* lait en fincae Vt
teinte princifMde: les plumes du haut de
k tiSte sont brunes » de chaque cdté est
un large espace d'un blanc -roussâtrej qui
passe au dessus des yenx» le cou et la
pbitrii» odt de petites tackefi brunes;
eeUes-ci adnt phts msrqutfes sur tes antres
pÉrtiea inférieures du corps, oà elles se
pr^encent en • larges, bandes; le dos et
toutes les eouv^rtiafes des ailes so«t d'un
gris -brun terne, ^mis les ptomes de ces
{lartitô sont bcArdées/de bUmc^-jamfttte; les
pennes secotidaices des aïles mnz idtenufti-
venannt rayées: de roux clak et de brun;
ces . couleurs se romarquent encore sur
ies jrémiges ^ . mais le roux y scoduic
4et ;tacfaes ;^ {otmc plui oviie; le
«rcrupion et tas deux .ipenner intemaécUaires
:de la queue 1 sont d'«m? «rii-brun, Mupé
• ?de raies tmoivetsalep à!mt. couleur plan
idiire ;.. iici nutett apenatioft Ae : M, ^fMim
- - D s s P s « D R I X, 347
poneat à leu« ' origise quelq^ies r^
blanches sur un fund noir, leur extré-
mité «st eDtièrcKDcnt de cçtce cQuleur;
les tSLTses sont lisses , saas ergot ou
toberùule caHeux,
Ce Francolin Vît dans la partie méri*
dioiude de ^Europe, en Sicile, dans la
• .. . ..... .. .«.
CalMjre, dans les îles de l'Archipel et du
Léiraêt^ en A|Hque, sur tou^e la c6te;4'îtstt
et jasquen an Bengale; l'espèce est très
nombreuse s;ur les c6te8 de BarbaAe*
\}VL mâle et une femelle, oui m^)nt été
envoyés du Bengale , sont en tout sembla-
bici à ceux mes éfm le toYmmss.jLài^
H^csi . . oa vc^ ipar fit . ftt^^ et taiK
4'autres^ de le -même nature, que rinflur
aAce de» climats n^op^. point sor h
Hvr^e 4etf oiseaux tfvec cette force aciivei^
^oam» BuÔon à toujowi vdolu m ^
LES PERDRIX.
CARACrèRES ESSENTIEL*.
lies tarses munis d*une callosité, oa estiez
rement lisses.
■■ m
PERDRIX BARTAVELLE.
Perdii stfçatilis;. ÂHytt.
A
' • •
PB ES avoir terminé l'histoire- des cipè-
ces de Perdrix ^ éperonnée» oq FraBoottos,
qui fréquentent les endroits humides èi
marécageux^ et qui habitent dans les bois 6ii
celles se perchent de jour comme de nuit/
|c vais m^occuper .<]ans cette seconde sec-
tion des Perdrix proprement -dites, 4e
celles, qui n'ont qu'une petite protubérance
calleuse, ou bien dont le tarse est lisse.
Ces Perdrix vivent^ dans les campagnes
découvertes, fréquentent les plaines e( ne
*
se perchent jamais;
DÎT s PERDRIX. S49
;, C'est- aux Perdrix rouges et princlpa-
^ lement à la Bartavelle > que doit se
jt^ TÊpporter tout ce que les anciens ont
^^ dit de iM Perdrix. Aristote devait mieux
y^ connoitre la Perdrix Grecque (a) qu'aucune
^ autre, et ne pouvait guère connoître
,, que les Perdrix rouges, puisque ce sont
,, les seules qui se trouvent dans la Grèce,
,, dans les iles de la Méditerranée et selon
„ toute apparence, dans la partie de TAsie
^ conquise par Alexandre ; laquelle est
^ apeuprès située sous le même climat que
„ la Grèce et la Méditerranée (b) , et qui
„ était probablement celle ou Aristote avoit
^ sw principales correspondances. A l'égard
CO Dénomination, tous laqu'elle. l^eipèce de
cet anide esc désignée chet plusieurs natura-
listes modernes.
(B') li paroft que la Perdrix des ^ pays ta-
VUét ou connus par les Juifs, depuis l'Egypte
Jasqn^i Babylooe ^teit la Bartayellë, et n'Aolt
ai la ftvge ai la grise, puisqu'elle se tenoit
aar les montagnes. Sku^ pm^êtftfHttr ptrêl9 I0
mmnîHs. Mê$w fié. i* csp. a6.
3»
9$
S£0 HISTOIRE
y, des naturalistes oui ^ont Temis éepul^^
^ tels que Pline, Atliécéc, etc. on. vol»
,j assez claircméot, que,, quotqu'ilg cmmas^
j^ sent en Italie des PerdSrix aurrei qu^
^ les rouges» ils sç sott contentes dsL
copier ce qu' Aristote atoit dit dei
Perdrix rouges : il est vrai que ce
dernier rcconnoit une différence dans la
chant des Perdrix, mate on ne peut
^ eu eondure légidmemtnt une àiSfrenc^
dans l^espëce, cal: la diversité du cbann
dépciid souvent de celle de Vâge et d%
sexe, elle à lieu quelquefois duis la
nséme individu, et elle peut être Vtfek
i, àe quelquje cause particulière, et néma
,4 de rinâuence du. climat, selon les andeas
,» eux-mêmes, puisque Athénée prétend
i, que les Perdrix qui passoicnt de l'Afri-
„ que dans la Béotie se reconnoissoient I
^^Qc qu'elles avoieat changes de cri (c).
,^ D'ailleurs TbéopJaiaâXe, qui remarque a^ssi
si'quélques va^riéiés dans lavoût des PerdFix«
u CdWitkveiscBt ai:^x piays qu'eUea babtentj
CO Voyez GeuMiw de Awlèms. p^ ^sw
99
99
DES PERDRIX* 551
„ sui^pose expressément que toutes ces
„ perdrix^ ne «ont point d'eaçècec ' dlflK-
», tes, puis qu'a parle de leurs différeates
9 Toix dsDS son livre: de varia voct
nSiphm sjufdim gmris (d).
,y B^loBy qui avoit voyagtf dans les pays
„ habités par les Bartavelles , nous âp-
^ prend, qu'elles ont le double de la g:ros«
^ seur de nos perdrix grises; qu'elles
„ sont fort eommuncs , et plus communes
^ qu'aucun ciseau dans la Grèce , les iles
,, Cyclades , et principalement sur les cfttes
de vue de Crète (aujourd^ui Candie);
qu^eUes chantent au tems de Tamour; qu'el*
les prononcent à peu prés le mot Chaca^
bis^ dont les latins ont &it sans dout9
le mot Cuccbare pour exprimer ce cri,
^ et qid peut^fttre a eu quelque influa
^ enûe sur ta formation des noms enberb^
wbatB, bobey, &c par lesquels on
m dékigntf la Perdrix rouge dans les
langiies oriental es.
99
99
99
99
99
99
99
Çd) Il eit lise de voir que ces aieti it/iv/«
^^ f paris ^ ligniflisnt ici 4e %. mim. espdca*
J5* HISTOIRE
»
,y Bel on nous apprend encore que les
y^ Bartavelles se tienncr.t ordinairement sur
51 les rochers; mais qu^cUcs ont l'instinct
9j de descendre dans la plaine pour j
j, faire leur nid, afin que leurs petits
), trouvent eu naissant une subsistance
f, facile; la Bartavelle a avec la poule or-
f, dinaire Tanalogîe de couver des oenâ
^, étrangers à dt^faut des siens; il y a
,, longtems que cette remarque à été fai-
„ te, puisqu'il en est quescioa dans les
,1 livres sacrés (e)*
j, Von 9 tiré parti de la haine vîolcn-
,, te des mâles contre les maies pour en
f, faire une sorte de spectacle on Ces
I, animaux 5 ordinairement si timides et si
„ pacifiques, se battent entre -eux avec
^ acharnement ; cet usage est encore très
„ commun aujourd'iiui dans Vile de Chypre;
I, et nous voyons dans Lampridius^ que
f^ TErape-^ur Alexandre Sévère s'amusôt
„ beaucoup de ce genre de combat, (fi
Ct) Perdlz fovit ova qua non peperit. 39rtm%
CD Buffûn i l^àrUclc de U j^erdrix Bartavelle.
DES PERDRIX. 35J
L'opîAioa émise par Buffon» à l'égard
des écrits d^ naturalistes anciens^ recevra
un nouveau témoignage d'authenticité, par
Jes observations des modernes , elles me
serviront pour completter la partie historique ,
qv a rapport aux mœurs de cette
espèce. Mon savant .ami, le docteur
Meyer^ ayant rassemblé sur notre Barta-
velle les observations les plus intér^ssai^tes ^
c'est de M, qye j'emprunterai celles, qui
sont IcB fruits de ses nombreuses et in-
téressantes recherches.
Cette espèce, qoi est aussi propre aux
Alpes Allemandes, fait sa demeure dans
les contrées moyennes des . montagnes, et
toujours au-dessous des régions où il
ne vient p\us de bois, excepté peut
être dans les plus beaux jours de l'été:
on ne la trouve jamais dans la plaine,
ni d^nB les] vallées bassea; elle est très
sauvage, court avec une - extrême vitesse ,
mida elle a en revanche- un^vol plus lourd
et ph» liruyant que Xc^ .iÇerdrix grises.
Hors /a* saison de l*aaco)^plement , ces
oiseaux vivent en fatmlle, mais au moîa
Tome m. y
\
J54 • HIS t 01 R E
4e mai temps de leurs axnofuri^ eha^ue
éoûple vît isolé : c'est ed Juin on
w cooiniencement- dé jàHlet/ impact que
lu sénoti ast plu2{ ou moms avancée^ oà
lear demeure plus ou moins tfleréé dans lei
montagnes, [iqu^ils nichent et couyent; la
femelle pond de [quinie Jusqu'à vingt quatre
eenâ , d^m blanc' jâtmftcre , semé de^ taches
tîès peu distindtes d'un jaune roussâtre*
€^est soirs des racines dVbres, ou sous
^ piefTCÉ inclinées dans les tmissons» ou
même tout simplement dans Ves toufifes de
fe^uyère , qu'elle dépose le fruit de ses
amours; Hucubation dure- trois semaines, et
le Hïâle qui ne s'en mêle point se dent
à quelque distance du nid; les petits sont
phitot abandonnés à eux -mêmes que ceux
de la Perdrîi: girîse. Les Bârtarelles se
nourrissent dfé- difiîfrcntes espiSce* de pto-
tcis , de seftienèé* , d'insectes , surtout de
Jarres de fourtnis; en liivcr efles 'mangât
les boutons de différchtcs- sortes d*arbres,
les baies et les pi^anta • dés Pin dts
.Sapins et des Mdèsesi là chair des Bar-
^taVelles est excêlleate à manger^ eUc est
DBS- PÈ.feTO^RIX. ts$
blancbe et' c^ilDiqué' un pétif'^ècfi^» ôflb i
un f otrt résineux et a#oimft^n^ tfvrcc ime
légète «nertimie ; 6U0si cet otsèan tr^
ésdatë dd gâfurmèts se V^lûid-*-!! t^njoiifs
i un très haut' prfe:. C^tft le renard ^qul
tBt lé ^tB grand dofetrUcCéUr des •irtâ>-
TéDM» eUéB devietineM" aiifiBt là f^rote des
Auuur^ des JLfgftefi" et - ^rtoàt dit Fauoob
fort cotaatàxS&en France, oh ne la rta*
contre ^hK que s\£r les hautes montage
nés Ae no^ d^^rt^enf mértltonaux^ d'où
elle ne descend dans - fit' 'pWM^ que ucéts
rautomnë; éle éhetche 'alors* Ifif! ibri dans'Tes
bruyères et? dans tes brouïâsailtei de^ pietks bols
taillés. On k 'essaye en vi^ âé'^ YtcoMmx^t
dans VintéTltm de \i Wâtiefe/^ nA-vitrewi ka
Perdrix rougt»; toujours eîki -y a péri;
ou bien , lorsqu'elle en a itonv4 Toeca*
sion^ eHé est tiioànàc 'li»iS' Ion pzy$
35< HISTOIRE
la Perdrix longe proprement -dite, qne doi«
vent se ^rapporter quelques particularités
que Bttffon attribue i cette dernière espèce;
de ce nombre sont ies passages, où il
assigne les montagnes et les rochers pour
demeure habituelle des Perdrix rouges. L^
particularités qui ont raifort à la singu*
lière docilité des Pçrdrix rouges ^ à
Tapui desquelles Buffon cite les témoigna-
ges de Gesner^ de Tournefort, de Por-
phire, de Mundella et d'Athénée, sont
encore des passages qu'il aurait du
indiquer dans sa ' description de la
PerdriXy Bartavelle ; car les parrages
de . r Archipel , 4^ , , Pont-Eoxln et de
THcIvétie , où ces faits ont été ob-
servés t. ne sont point habités par les
Perdrix rouges^ proprement* dites ^ tandis que
les Bartavelles sont très répandues àaDS
ces C(>ntré^.
pn a vu /en Asie (A), dans les[ îles de
mm
(h') in reglone clrca Trapezuntttm • • • riàï hos&l-
nma dnteatea ieeain supra quatuor «. Jillla p^î*
dicnm, l(ctc ,^^m^$. O40ricus êi Ftfn^yuin fpui
DES PERDRIX. 557
r Archipel CO ^ même en ^Provence des
troupes nombreuses ; de Perdrix, qui obésis*
soient à k voix de leur conducteur avise
une docflîté singutière. Porphire parle d'une
Perdrix privée venant de Cartilage» qui
accoarolt k la voix de son maître , le
catessoit et exprlmoic son attachement par
des inflecdons de voix, qui etoient difl^ren-
tes de son cri ordinaire (k),, MundeHa et
* * ■ I ■■ ■ ' Il 1 H
>
(0 Dans l*71e de Scio on élève des Perdrix
«ftc toln; ou le< mène à la campagne cher*
m
cher leur aoorritar^ comme de< troupeaux de
noateni; chaqiie famll^e con&e lei siens au gardln
eooaooji^ qui les ramène le soir: on les rap«
pdle chez sol avee un coup de sififet, m£me
pendant la îournée. Fêfffi Tournêfirtf voy* au
l£T» t. i-i p. ^16.
y ml TU vn, homme en Provcnee» da edt^ de
Grasse 9 quf conduisoft des compagnies de ferdrir
■
à la eampagne» et qui les faisoit venir â lai
quand il voaUiIfty il les prenolt avec, la maint:
les nscsolt dans son sein ^ ^ et les renvoyait
e^soire. I^tim.
35' H IS TOI RE
devenues i trèa fsinilGères (/)•
Ijq$ cftractèies par lesquels. H Perdrix
BartàvcUb se .dlstiogue de hi Perdrix rouge»
sont ; Ja : gotg& et une partie ' àa devant du
cou, d^ufi blaoe entouré par uneJarge bando
noire , -. qui. ne . se. dilate . point : en ta±es
^ sur la pattcmei ; tK^utPS ..les pardes supéri-
eures: sont d'un, grisât cendirë; des rayes blan-
chaînes et. noires.. jsont.iiissPi^ÊS trajisyersale:
ijient . .sur les flancs ; il n'existé point de roux
foncé sur le ycntye ni sur raWomen; la queue
çst çpmposé.e de quatorze pennes \ c*est
seulement à J'catour des yeu:^ qu'il existé
une étroice niembri^ç nue et rou£:e: cx^fin»
tou.Uis Ja$ dimensions sont plus fo^te^ que
dans. Ja perdrix roqge propren^çnt ^ite.^
Le mâle mesure en tot^ité de .qu^orze
à. (piinze^ pquces;. ':le$ femiPll^ pnt d'èré^-
niée' un poupe é^ «omc» h^ 'S^^%^> ^^
deV'ant et les côe^ 4u co^ ^&oat i^
blanc pur; sur le front est. «n espacç
noir, qui donne de chaque ^té aiaissance
•• •. . .
CO ^H^snèr'dé Jtfiâlui, p. '6U.
D te s B E K O R I X. 359
à une bande jde cette jàMletsr^ qni ittssaot
su les. yeux,, se dirige aoHlessas 'de l'orifice
des oreilles et vient se joindre sur le devant
du coa; le haut ie^ la .tête > tes cdtés
du eoa, k pmtrine ee. iou£ea les. parties
tfipëficurès, ainsi que^koa pennes du milieu
4e la queue sont d'un gif s f* cendré , k teime
de ce {ris esc un pea rougeâtre soi le ha^t
du dos; l'extrémité des . seapulaires et ées
grandes €<mrwcwe% des ailes est d*un jaunc<-
d'ocre-daiffi ko pJomes dea flancs sont grises
depuis leur origine, elles portent vers leur
extrémité une étrmte bande transversale noiro,
puis une large bande -blanchâtre, suivie
d'une seconde bnnde noircr, -enfin, chaque
plume CSC terminée p^r un . petit . jçspaee
tfun bnin-topATton^ le iniliei&^du,.yeiDitre.*t
rahdonttsi «oaara'un.îadnttrd'dcre; lea tieimes
ée la queue mx 2<Hi^if^ . de qaator^e, &n
loi ;^ciaq Jatéraies cendrées à leur pisc
et rousses sur Je reste de leur lon-
gueur , les quatres pennes du milieu sont
cendrées dans*noixte Icur"^ longueur; un
cercle nu et rouge, entoure les yeux,
àoat llris est d'un brun -gris; le bec
y 4
%6o HISTOIRE
est d'un rouge vif; les pieds muais de
fortes . tubéroaités caleoseï , tout i*ua
TOQge i^ale.
Li femelle, toujours plus petite que le
mâle , a le gris - cendré du plumage, lavé de
teintes moins pures; k bande noise qxil
borde le blanc de la gorge a moins de lar-
geur; les bandes noirçs des plumes, des
flancs sont ptes étroites»
Des iridividas variés accidenteOement, sont
plus ou moins capirés de plumes btanches;
d'autres ont toutes les couleurs foibtement
ébauchées; les plus rares sont oeUes, qui
approchent le plus du blan£ parfait.
€ecte espèce habit en grand nombre dans
ITmpire Ottoman , dans toutes tles de
r Archipel, en Sidle, dans le royame de
Napels, dans le midi de ritalie et de la
.France; elle est également répandue sut les
Alpea dn nadi de. la Svissc et de rADeoMgoi»
■ •'■ ' ; '
DES PERDRIX. jli
^^
I
■■■«■
PERDRIX ROUGE.
ffeidix vuVnû MpIuw.
L
rKSPicB de cet artide^ on la Perâriz
fouge proprement- dite, qui vit dans nofl
elimics méiidioxiaia: y a aonve&t été con-
fondue par les natnraliates, nonseuiemciit
arec i'efl^ce précédente» mais aussi avec
celle de Tarticle suivant; cependant des
disBeiiiblances bien marquées dans les moeurs,
dau la attribution des coideuss du plu-
mage et dans quelques autres caractères
propres i diacune de ces espèces, les
distinguent entrc-elles , mémps i ne pouvoir
tfy méprenâre. Qvidques naturalistes, en dé-
cri vint les mœurs 4e la Bartavelle, » y ont
$iouté Je s^alement des couleurs du pliuopge
et des* caratères propres à la véritable
Perdrix ronge, d'autres ont réuni dans
nne seule indication les trois espèces de
ferdHz^ .qu^s. ont confondu sous une
ieule .dénomination de Perdrix rouges, par«-
J S
S«t HISTOIRE
-ceque, tn dkt fi£» trois espètu portmc
comme caractères coounun^ ceux ^ bec
est des pieds rouges; enfin ' les nbmen-
dateurs et les métJ»Q<lisfiPS] ont «infuliére-
ment augmenté la confusion, en réunissant
d'une part ces trois espèces comi»e
simples variétés^ et en créant d'autre^ f«rt
4e ces mêmes espèces féoides, ^eoz esi*
pèces distinctes qui n'existent point dans là
nature; ces espèces nominales indiquées dans
ks systèmes sow les noms d^ PirJix KabUk
€t de Perdis Cas fia ne sont eflfectivemeat^
que des individas très ptu dispants
des Perdrix rouges , et que je considère
Cc»nme des variétés de l'espèce de la Perdrii
rooge proprement - dite ^ dont il est questLon
dans cet article;
Brisson est le seul naturaliste, qui dis»
tingue avec précision les triris espèces ài
Perdrix dont 4es pieds cC le bec soat
bouges ; on a eu tore de ne pobic €^
«tM rappofté à ses observat^ofs dans les
systèmes^ qui ont paru idqnàis;
Vous avons dit en parlant^ Ui:.Bartar
Telle, què^ Buffbo s'est abusé en dtant i
P£S PERDRIX ^
^article Ae isa Perdrix rouge qutlqiies pas-
sages coD^gnés dans Gesnert Touriiefort^
Vorphire et Athénée; les faits dont ces
dateurs foat mention, doivent être rapportes
i respéce de la Perdrix Baruvelle ; il en
est encore de même à l'égard dé quelques
particularités^ qui ont rapport à la m»vère
de vivre de ces oiseaux; tout cq que Bufiop
nous apprend plus loin sur les mœurs de
cette Perdrix rouge, est exact, et me
êervin comme signalement des habitudes
aacareOes de Tespèce:
M l<ea Perdrix Rouges diffèrent, des Grises
;» par le naturel et les moeurs ; cites sont
^ moins sociales : à la ?érîté elles vont
^ par compagnies ; mâi^ il ne r^ne pas
9, dans ces compagnic^^ >une union aussi
^ par£nte t quoique aéfiS , quoii^e ellevéps
9, einaemble les Kerdrix rouges se tiennent
„ plus éloignées les mies des autres; elles
, ^ ne partent ' point en^entble , ne vont
^^pas toutes 4tt i|iâm9 ç&té et ne se
^» rappellent pas ensuite avec le même
>, empressement^ si ce nVst au temps de
g^YmiouTf et alors même chaque paire se
gtf4 H I S T O I R E
9, réunit iéparément ; enfin , lorsque cette
y, saison c$c passée et que la femelle est
,, occupée à couver, le mâle la quitte et
„ la lidsse seule cbargéq 4u «oin de 1$
,, famille.
( ^ Par une suite de leur naturel sauvage,
;» les Perdrix rouges que Ton tâche de
„ multiplier dans les parcs , et que l'on
^, élève à peu près comme les Faisans , sont
„ encore plus difRciles à élever, elles exigent.
,, plus de soins et de précautions pour
., les accoutumer à la captivité, ou pour
^ mieux dire , elles ne s'y accontoxaent
p, jamais , puisque les petits perdreaux rouges
',, qui sent éclos dans la Faisanderie, et
„ qui n'ont jamais connu la liberté, lan-
„ guissent dans cette prison, qu'on cherche
„ à leur rendre agréable de toutes manières,
„ et meurent bientôt d'ennui on d'une malaâie
9, qui en est la suite , si on les lâdie
dans le tems ou ils commencent à avoir
la tête garnie de plumes (a).
Les caractères extérieures par lesquds
la Perdrix rouge proprement «dite ae dis-
^^>t»mm^mmmÊÊÊmmmmtmmmÊmm^^mmmmtm
(ê) Buffon, édlt. de Sêmiinl^ n 7. p. %%. «t 16.
DSS PERDRIX. 36s
tingae de la Baruvdle » sont ; la gorge
blanche , entourée par un^ bande noire , qui
se dilate en taches] répandues sur le cou
et sur la poitrine ; au-dessus des yeux sont
de larges sourcils blancs ; sur les plumes
des flancs est une seule bande noire ^
toutes sont terminées par un . large espace
TOUX; la totalité du plumage est plus
• • •
ittocé de rouxi la queue est composée
de sdze pennes^ les yeux sont entourés
psr un large espace dénué de. plumes et
rouge; sa taille est moins forte que celle
de la Bâruvelle.
Cette espèce mesure dou^e pouces et neuf
^gnes; la gorge, les joues et une large bande
qui passe su -dessus yeux, sont blancs ^
une btnde noire prend son origine k ta
ladne du. bec 1 passe au-dessus des yeux
• » •
et entoure le blanc de la gorge; Je noir
de ce collier se dilate çn taches nom-
breosesi^ téjpmdues sur ^e fond, roux-blaii-
âiâtre du od^ , ces taches sont plus
ffmkt.^ûf, p^us ^ nombreuses . sur le devrat
4jBL caa% le froçt est cendré, mai^^ l'occ^*
pot est d'un j btun-jrougcâtre ; tpi^, i^
* I • • I
i6& HISTOIRE
{Plumage supérieur esc d'uo gris - brun ; h
pCHtrîhe est d'un cendré pur ; fe ventre,
les jambes et .tes couvertures dâ 'dessus de
la queue sont d'un roux pur ; lesr plumet
des flancs sont cendrées à leur origine,
(nsaite elles ont une raie transversale
bianclie , qui est suive d'une noire , et toutes
sont terlkiinécs par un large espace roux;
les rémiges sont d'un gris -brun, et leurs
barbes extérieures sont de couleur d'bcre :
là queue est composée de 5eiz& pences,
les quatre du milieu sont d'uti gùs-brun,
celle qui les suit de t:haqiie cAté est
rousse du côté extérieur, et les cinq
latérales sont . entièrement rousses ; Vira
des yeux, la membrane nue qui entoure
le "^bec et les pieds Èont d'un fseau
touge; les onglet' isont bruns/; le mâle
a sur le ' tarse un tubercule calleux.
Cette' espèce est sujet â des vtaiécb
• . . . ^ .
' HCcJd'énteflerf , qui 'sont pltté ou mofai
tapirées de blanC; cbs variété^ ont tou-»
Jours le bec, les pieds et Hris^-roi^.
^Je n'af jiîmtfis vu' dés varlétéis ^ùn Mme
pariât; ki plus communet ont le dtsns
de la tftte et les idumes des flancs teints
de ronssfttre» lé reste du plumage est
ttenc s^èc de foibtes n«an^es fMSikros. ^
La Perdrix rou|;e proprement - dite vît
èoB le midi de la France et dans une
paide de l'Italie j . mais on ne la voit
jBBiis tn Allemagne, on Suisse, ni dapS
le nord de la France,
■ ^
» I «/^ • » I
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» '• •*•• /« -r ••> ►•» l
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Stft HISTOIRE
il I , I "SS
PERDRIX GAMBRA.
Perdix Petrosa. Latk»
c
EfTB troisième espèce de Perdrix, dont
le bec et les pieds sont rouges, ressemble
par ce caractère )i la Bartavelle et à la
Perdrix rouge proprement -dite; mais* elle
diffère essentiellement de Tune et de l'autre
par les couleurs du plumage: sa taille
tient le milieu entre la Perdrix rouge et
la Bartavelle» mais sts mœurs se rappro-
chent plus de ceux de cette dernière
espèce. Vivant dans les rochers, et se
plaisant dans le * voislirage'* des précipices ,
elle fréquente exclusivement les contrées
les plus méridionales de l'Europe, où on
ne la voit même qu'accidentellement; c\1e
est assez répandue dans TAndalousle et dSBt
quelques autre provinces de TEspagne.
Les naturalistes et les auteurs systèma^
tiques, font un double emploi de Pespèce
dont il est ici question; Buffon, le pre»
DE» PERDRIX. 559
mîcr qui a organisé cette erreur , il la
décrit sous le nom de Perdrix rouge de
Barhane et de Perdrix de roche ou Gambra;
cette dernière espèce nominale a été Indiquée
d*après le journal de Stiblcs, page 2S79 et
de l'abbé Prévôt yol. 3, page 309; Lattiam
en fait également mention sous le nom de
Perdis pesrosa , que je conserve i cette
Perdrix.
La Gambra est un peu moins forte de
xmUIc que la Bartavelle ^ sa longueur totale
approche de quatorze ^ pouces.
Les caractères extérieurs par lesquels
la Perdrix Gambra se distingue de la
Bartavelie et de la Perdrix rouge propre-
ment-dite^ sont: la gorge, les côtés de
la tête et une bande au-dessus des yeux
de couleur cendrée; ces parties sont en-*
tourécs par une large bande ou collier
d'un brun marron; taché de petits pointa
blancs; sur les scapuiaires sont neuf oU dix
taches d'un bleu de turquoise; sur le bas
de la poitrine est un espace couleur de
feuille morte; les orifices des oreilles sont
couvens de plumes brunes: elle a comme
Têm ni * i ^
37<j H I S T 6 I R*»
îa fiartàveHé, «fjîertent le tour dcj yrox
entoura par ùiié étroite membrane rouge; et
comme la Perdrix fôuge proprcmer>t-*tc, la
queue' composée dé seize pennes : en généré
les teintes du plumage sont plus lombrcs,
que dans les deux espèces ptécrfdcntes.
Un brun marron couvre le front, le haut
de la tête et l'occiput; cette couleur est
séparée des yeux par de larges sourcils d'un
gris cendré; elle occupe également Tespace
' entre le bec et l'œil , et s'étend sur les côtél
de la tête et sur la gorge; détnète Votnfice
des oreilles, qui sont couvertes de paumes
brunes, on voit l'orlgise d'un large Collier
d'un brun -marron; ce collier, qui devient
plus étroit sur le devant du cou, est semé de
petites taches blanches ; le haut de la poitrine
est d'un gris foncé; au-dessous de cette cou-
leur est un espace d'un roux de feaille-mottC
ou couleur de tabac; toufès les parle*
supérieures sont d'une couleur olive teinte
de gris ; les plumes scapulaircs portcnl
neuf ou dix grandes taches dHin b\ci
turquoise ; ces plumes sont eiitoùréès d'uBC
large bande d'un roux orangé; Lie» plùtto*
Ï>%S PERDRIX «71
fliBc^ som grises à kur origine; éllei
»
ont HOC étroite bande noire suivie d'une
couieur rousse » Qui se nuance en blanc
j>ur; ensuite elles ont une seconde bande
ncÂre» niai$ plus large que la première »
et sont terminées de roUx foncé v les
4|uatxe pennes du milieu de la queue
■wnt cendrées €t les cao^ latérales de
«teque côté sont Toussesi le veatre* . l'ab-
éomen et jcs ccmvercures du dessops de
h qaeue sbot ^'tin rouac dtir; le ccnde
Ml qtd «coure Vxtàl, le bee et les
pteès «ont foug^si tes ongles sont bruns;
nris «t eorfcur * de noisette : îe tnâte a
gar Je tstrse un tubercule eaileux. '
La Perdrix Gambra habite les forfhcts,
ellp se moutte rarement en plaine. On la
trouve en Espagne le long des côtes de
ta Méditersnnéé ; Tespèce est plus nom«
brense sur les rôtes de Barbarie^ de là
jusqu'à Ténériflë; elle habite aussi les bords
de la Gambie et du Niger au Sénégal (a).
y
(à) 11 y a dans les environs des bords de
la rlyiére de Gambie quantité de toute sorte
4e ^bler, et surtout des P§rêr}» de. roe^éit
z %
37t - HISTOIRE
Quelques individus font partie de moii
cabinet
je les nomme lintl» pareeque la plupart se
tronvtnt parmi les roches et les prdcip\ces»
Elles sont d'une couleur .brtine tachetée et
ont sur la poitrine une tache couleur de
tabac* Ces feririx ont les pattea et le bee
rouges , ainsi qu*ûn cercle autour des yeui
tel que les Pigeons en portent un. EJies ne
soLt pas si grosses que les Perdrix ordinarei»
mais elles leur ressemblent beaueoup de figure.
. Elles sont difficiles à tirer, et c^est un minget
exirèmement délicat. r9yàg. * ^ F. Afisri, dwu
iu Fùy. us Jfi^iq^ de lAyvd cl iMeaSf % s*
mmmm
I
. ■ 4 - k
? ,.
DES PERDRIX. 87j
PERDRIX GRISE.
Perdix Cinérea. Léfth^
V^uoiQUï la /Perdrix grise se soit
répandue dans presque toutes les contrées
de l'Europe, elle n'est point également
commune partout; Pextrème chaleur paroît
aussi défavorable à Tespèce, que le ^ Froid
excesâl semble contraire à sa propagation.
Les contrées tempérées du ceptre de l'Eu-
rope soct la vraie patrie des Perdrixj^-grises,
c'est dans ces pays qu'elles sont les plus
communes et multiplient le plus; mais on
ne les TOlt point en Lapponie ni dans
]a Norvège; dans les parrages situés le
loo^. de la Méditerranée elles sont également
rares, et on ne les rencontre point en
Turquie, ci dans les îles de l'Archipel*. ^
La Perdrix - grise diffère, sensiblement c des
trois espèces précédentes qu'on . est convenu
d'appe/er Perdrix rouges, parceque le bec
et les pieds de cea Gallinacés sont .de cette
«I
174 HISTOIRE
o<>ul«ur; ce caractère ùnai qa*mt nmAn
d'autres peuvent servir à les distiagocr,
nais ce qui met leur dissemblance spécifi-
que hors de tout doute, c'est que les
Perdrix grises se tiennent quelquefois dans
les mêmes endroits que les Perdrix rouges
proprement dites, et ne le mêlent point
les unes avec les autres ; si Ton a vu
parfois un mâle vacant de Tune des deux
espèces, s'attacher a une paire de l'autre
espèce I, la suivre et donner des marques
d^cmpressemcnt et de jalousie, jamais on
se Ta vu s'accoupler avec la femdle,
quoiqu'il éprouvât tout ce qu'une privation
forcde et le spectacle perpétuel d'un couple
heureux poavoieat ajouter tu penchant de
la nature, et aux inftuences du printcms.
Ces oiseaux se tiennent toute l'apnée
p9S compagnies composées du père» de It
mère et des enfans ; ils ne se . sép^raat »
et toujours pour vivre ptr couples^ qae
▼era le mois d'avril. C*est au pomeat
^e se fiUt cette ipëparation dtune «faqi/J/e»
4)01 jusqu'alors a vécu en paîx^ qu'U a^âève
4e jgracidea diaemsioiis ot de fO(CM qu»-
DES PERDRIX. |7^
relies entre les en&ns; les mâles, et jnéme
souvent les femelles, se livrent entre eus
4es combats très -vifs, qui ne se terminent ^
que lorsque ces oiseaux ^nt assortis pi^
pcires: alors chaque couple abandonne sa
famille» et s'^loig^e pour ne pins s'occuper
i)ue du soin de * reproduire son espèce.
Les bJcd5 ou les prfuries sont les endroitt
que l€$ Perdrix grises préfèrent pour leur
ponte: Và\ sans autre préparation que
quelques brins de pallie ou de foin, seméi
comme au basard dans un creux , tel qu#
celui qu*aaT»c fait Tcmprointe du pied d'u9
cheval , la femelle . dépose sur cette espèoe
de liciére de quinze à vingt ce\3Ù 4*na
fris jaunâtre. Tout le temps qyf ^ujrt
Vincubation dont le soin est eon^ff i Ift
femelle seule, le mâle^ pommç po^r Ta-
venir des dangers qui la lapnaçcroient, ou
pour veiller à ce qui po^rolt l'inquiéter^
lôde nns- cesse autour d^ «id.
Dès que les jpecits^ j^ui .en naissant
jDourent et manfei:it seuls ^ ^ont éclos» le
i^re et la mère partagent ensemble le
toio de les cqndujire dans les ' endroits oti
j7tf. HISTOIRE
ils doivent trouver leur nourriture; 11 n'est
pas rare, dît Buffon, de les trouver accrou-
pis l'un auprès de Tautrc {a) , et couvrant
de leurs ailes leurs petits poussins^ djnt
les t6tes sortent de tous côtés avec des
}ieu3c fort vifs: dans ce cas le père
et la mère se déterminent difficilement
à prendre leur essor , et un chasseur
qui aime la conservation du gibier se
détermine encore plus difficilement à les
troubler dans une fonction aussi Inté-
ressante; mais si un chien s'emporte, et
• qu'il les approche de trop près, c'est
toujours le mâle qui part] le premier, ca
poussant des cris particuliers réservés pour
cette seule circonstance ; il ne manque
guère de se poser à trente où à quarante
pas, ce on en a vu plusieurs fois revenir
sur le chien en battant des ailes, tant
l'amour paternel inspire de courage aux
aminaux les plus timides! mais quelquefois
- (jT) Cette particularité , ^ue le mâle fassemble
fit réchauffe ,Iet poutalna saut^ les ailes: est seule
propre aux différentes espèces de Perdrix; daxii
aucun autre genre de GaUinacé pareil aoia de la
part du ""^ mâle n*a lieu*
DES PERDRIX. 377
il inspire encore à ceux* ci une sorte de
prudence et des' moyens combinés pour
sauver Jeur couvée: on a vu le mâle
après s'écre présenté , prendre la fuite ;
mais pesamment et en traînant Taile: com-
me pour attirer Tennemi par Tespérance
à*une proie facile , en luyaot - toujours
assez pour n'être point pris , mais pas '
asse^ pour décourager le chasseur; cette*
tactique^ qui est aussi propre aux Canards
sauvages, aux Barges et à quelques autres
espèces d*oiseaux , sert à écarter toujours d'avan-
tage le danger auquel la couvée se trouve
exposée; tandisque» d'autre côté la femelle,
qui part un instaat après le mâle, s'éloigne
beauc.')up plus et toujours dans une direc-
tion contraue; à peine s'est* elle abattue
qu'elle revient sur le champ en courant
le long des sillons, et s'approche de ses
petfts, qui se sont blottis chacun de son
cAté dans les feuilles ; elle les rassemble
proTDptement ; et avant que le chien, qui
5'est emporté après ' le mâfe ait eu le
tems de revenir, elle les a déjà emmenés
fort loin, sans que le chasseur ait entendu
le moindre bruit,
«S
J78 HISTOIRE
Lorsque les jeunes peuvent voler» les
mêmes souis des parens ne ce^^ent de
leur être prodigués ; si la famille a été
dans la nécessité de se séparer pour fuir
leurs ennemis communs , le père les r^p*-
pelle par des cris, auxquels les enfans se
rallient autour de lui; 6cux-ci réunis^ \e
mâle prend son essor, et suivi de sa famille
il se rend auprès de la femelle, qui a déjà
fidt connoftre à celui «ci par un petit cri, qui
lui est particulier 9 le lieu de sa Tctraite,
Qui n*a point été témoin « dans une de
nos belles et tranquiles soirées d'aiu.omv\ç,
drs cris d^appel de ces babicans de nçs
champs cultivés ? quel esc le coeur insea-
sible, qui n'a jamais éprouvé les plufi doa*
ces sensations, lorsque dans ces heures du
repos majesté ux de la nature, ce silence
ne s -est trouvé interrompu que par les
chants d'amour de ces êtres paisibles, oa
par ces accents plus touchants encore que
suscite en eux la conservation de IdV
progéniture?
M. de Buffon dit, qne la PçrdTfcx ^ri^c
est d'un juaturei plus doux que I9 JPerA4<
DES PERDRIX. 379
roage ptoprement dite et qu'elle n'est point
difficile à apprivoiser; lorsqu'elle n'est point
toonDeotefe, elle se familiarise aisément; avec
iïomme; cependant on n'en a jamais formel
de troupMux , qui sussent se laisser con*
daiie comme font les Perdrix Burtavellea
(b); les Perdrix grises ont aussi l'instinct
plus social entre elles , car chaque famille
lit toujours réunie en une. seule bande
çu'on appelle voUe ou compagnie , jusqu'au
temps ou l'amour, qui l'a voit forme'e, la
divue pour «n unir les membres plus étroi*
tement deux à deux,
M. Gérardin est d'opinion , i}ue cette espèce
est susceptible d'une sorte d'éducation ^ d'où
on doit conclure, qu'il ne seroit pas diffi*
cile d'en Mre un oiseau domestique et de
i'introdoire dans nos basses - cours.
C^) iuifoa désigna en cet endroit la Perdrix
»ttge propreoeiic dite, maU j'ai déjà folt re-
atfHtt^ tant i l'article de cette espace , qu'à
^lui de la Perdrix Bartavelle , que c'étolt à
ceae dernière, que devait ftre rapporté tout
ce qui â été dit par les Toyageursi mr It
fMde docUité de eea Perdrix.
9f
99
jSo HISTOIRE
Je prrfsnme qu'il ne sera point desagréable à
plus d'un lecteur, que je recueille dans ce.tc
monographie les moyens que M. Gërstràm
a vu mettre en usage par un reli-
gieux , qui est parvenu à rédmre en
domesticité une couvée entière de Per-
drix grises.
On lui apporta une couvée de Per»
dreaux, qui n'étoicnt âgés que de quel-
y^ ques jours ; il les éleva sans poule ,
„ avec des précautions qu'a la vérité tout
y, le monde n'auroit ni le loisir , ni la
„ patience de prendre; il Jes tenoit chau-
^, dément dans une petite caisse , qu'il
,, avoit garnie à cet effet d'une peau
y, d'agneau; il ne les en faisoit sortir lors
,, 4^ leur première enfance , que dans un
,9 endroit chaud où il avoic répandu sur
;, lè^ plancher des larves, que Ton nomme
„ vulgairement œufs de fourmis , qu'il
\, méloit avec du terreau sec , afin de
,, procurer à ces petits animaux le plaisir
„ de le gratter avec leurs pieds, pour y
t, chercher leur nourriture:
„ Devenus plus furcs , et lorsque le
39
99
$9
DES PERDRIX. s8l
^ temps ik'éioic pçint nébuleux , il les
sortoic dans le petit jardin de sa ccl«
lule^ et Ik ) ces charmans petits hôtes
„ passoient une partie de la journée ; puis
,, il les faisoit rentrer dans leur caisse
,, vers le * d.clid du jour. Il avoit pris
M la précaution de -répandre^ avant leur
^ sortie dans le jardin , des grains de
millet, qu'ils savoient fort bien trouver;
enfin , il leur donna dans un endroit
„ à couvert de la pluie , une gerbe de bled y
„ une d'orge ce une autre d'avoine^, qui
,» leur servoicnt de retraite et de pâture.
„ Cette aimable .petite famille devint si
„ upprivolsée avec son père nourricier,
f, que non seulement elle le suivoit» com-
9, me le {eroit un chien, mais que lors*
qu'il s'asséyoit dans, son jardin^ aussitôt
chaque ifadividu se disputoit le plaisir
d'être un des premiers sur lui ; ils ne
y, craignolent et ne fuyoient pas même i ~
^ la vue des étrangers, qui venolent fré-
^ quemment visiter ce religieux, dont la
„ société, fort agréable, étcdt très : rechet'-
99
99
90
»9
ftft HISTOIRE
j. Après rhivcr , te moment de la ptiiade
„ arriva: des querelles s'éièvérenc parmi
»i les mâles; mm on remarqua que J*éJu-
^i cation ayant adouci leurs mœurs, leurs
^ combats étoient moins fréquens et moiiis
p^ opiniâtres. Quaâi les. couples furent
o assortis, ce rtlifieux les distribua à ses
1^ amis, et ne se réserva que celui dont
,, le mâle lui ^voit constamment donné
des preuves du plus tendre attachement;
Pour faciliter la nidiée de ce couple
3, privile'sié, il avoit eu la -précaution de
^ semer avant l'hiver un p^tit carré de
^ blé dans; son jardin, ch ces oiseaux
^ pouvoient se retirer. La femelle j £t
y, sa ponte, et pendant tout le temps que
^ dbra l'intubation, ûous avotos vu le nâle
.^ rdder sans cesse autonr de ce petit
.^, dsamp, avec un air dinquidtnde ; et
^ loraqu'Ofi s'en apiprociioit de trop (nrès,
fk^ee nême son Isâce hospitalier, il
H kccDuf ok^ la tête iumte , les iiilea à demi
^ éoesMlues^ tt le corps fort relevé, d'un
>i dit : mamçaat et par oissoit déposé i mbu^
^ ter^ à la figure de celui qui aurait tou-
-•>
DES PERDRIX. flj
^ tM le h\éf qui rcnfermoit les objets tes
„ plus chers k ion coeur (0/*
Willugbby, dtntf son ornithologie, nous
apprend une anecdote semblable. Vtk parti*
ea'icf de Sussex etoit parvenu à apprivoiser
une eouvtfe efttièrft de Perdrix grises, les
diasso\t devant lui .quot<)g^el!es ' eussent la
pldoe faculté du vol; il gagna un pari
en les conduisant ainsi à Londres.
Noos avons dit, que tes Perdrix grises
ainsi que toutes les espèces de Gallinacés
tt fQêt^e tous (es oiseaux se rappellent
pour se réunir; le chant de ces Perdrix
esr moîDS un ramage, qu*uû erl tigre ^
bnitaùt nsséz bien le bruit d'une Scie;
et ce n*eat poiat sans ihtontlon dit
Buffon , q^e les my tbologlstes ont ifit a-
Aofphdsé en Pcrdftx iMnttenteur de eet
insrartienir (Jy. Le chint du itaâle peut se
tenilre par les syllabes, glrttàhi la femet-
a un cri plus court semblable k ^tl
e:iè n^Mptolé tes soâs qut pour rap*
peler Ms perdreaux tsu pour faire im«
*«MMa«M
(O Gé-ardin, Tab. E'im érOrnH* y. a. f. 7atfl2g*
(O OvUê^ Mham$rfk$S€t 9 M. t»
S!4 HISTOIRE
noitre au mâle le lieu de sa retraite;
celui-ci fait entendre plus fre.jULmmcnt
son cliaDt, soit pour cxprîmor ics passif
ons de l'amour, soit pour rappeler sa fa-
-mille; et c'est aussi le salut qu'il adres-
se journellement à Tastrc bu^ntaisanc, lors-
que celui-ci viçqt ranimer la nature, par
sa présence.
Dans cette espèce , conime dans beaucoup
d'autres il nait plus de mâles que de
femelles» et' il importe pour la réussite
des couvées, de détruire les mà\es surnu-
méraires^ qui ne font que trcablcr les
.paires assorties et nuire .à la propagation»
Ces oiseaux vivent en monogamie; les
paires une fois assorties, il n'y a que la
mort qui puisse les séparer ; ils reviennent
chaque année pondre et élever leur progé-
niture dans les liejx témoins dr Jour premier
-élan d*amour. Les Perdrix sont sédentaires
^dans quelques contrées;- dans d'autres elles
' reviennent chaque année, l'abondance ou le
-manque Ue .nourriture détermine ^eul ces
•voyages; dans ce dernier cas, deux ou trois
çouTéés se réunissent» et vont chercher dans
• . « • V
DES PUR DR! X 585
d'autres partages les substances qui leur '
servent de nourriture pendant rhiven Ces
prétendues Perdrix de passage dont on s'est
p/a de faire une espèce distincte , ne
sont en effet ^ue des Perdrix - grises , qui,
pendant Tété, ont habité les hauteurs et
les lieux arides, et qui, pressées par le
besoin, vont chercher d'autres climats. Je
me propose de revenir sur cette matière
i la fin de cet article, lorsqu'il 'sera' fait
mention dea variétés qu'on observe dans
la Perdrix grise vulgaire.
Des accidens imprévus font souvent périr un
nombre considérable de Perdrix, même dans *
les pays abondamment pourvus des substances
qui leur servent de nourriture; ce -ci a lieu
durant la salton hybernalc-, lorsque su^
la neige épaisse qui recouvre la terre il
s'est formé une croûte de glace, et que
les sourdes plus on moins chaudes sont
prises par le froid excessif; dans le. pre-
mier cas les Perdrix ne peuvent plus
écarter la neige de** dessus les substances
yégétâles, et la prise des sources chau«
des dérobe à ces oiseaux * les seuls ali^
^H H ï S T Q I R E
mens, qu'ils trouvent à découvert le lon|
4e leurs bor4s d gelés, par la chaleur
émanée des vapeurs de Teau. Ce s'est
4oBC point Taprcté de la saison qui lâic
périr CCS Perdrix, mais c'est plutôt le man«
^ue total de nourriture, qui les détruit
avant qu'elles aycnt pu abandonner des
lieux si funestes.
La nourriture des Perdrix consiste en
^té d'insectes, principalement de larves
de fourrois; de toutes sortes de semen-?
ees, particuUcTeraent de sarasln, de fro-?
vent et _d'orge ; des tendres bourgeons
4es herbes et de fjmllcs des cboux; 'Itaiver
on trouve dans leur gésier des grainci
yertes, telles que celles de navette et de
trèfle y quelquefois aussi des baies de
genévrier, ou simplement les çointci
ides herbes: en captivité ils préfârrnC U
laitue, la chicorée, U mouron^ Je bùtroa
le séneçcm et mémp I4 poin^ des ttéf
verts V leur pfemièfe pourriture scïoot
axoijours les larves dtf fourmis.
Ceux qui veulent peupler les jpprreS/
D E s P E R D R I X §«7
près comme* on élève Ici Faisans. Ils
ne faut pas compter sur les œufs des
Perdrix domestiques, quoiqu'elles s'apparient,
^'accouplent et ' pondent dans cet état
mais on ne les a jamais vu couver en
prison» c'est à dire, renfermées dans un
endroit quelconque. Pour se procurer des
ceufa, il faut les faire chercher dans la
campagne, et les faire couver par des pou^»
les; cb9que poule peut en faire éclore
euviron deux douzaines, et mener pareil
nombre de petits; on observera pour la
nourriture des jeunes les mêmes soins, qui
ont été indiqués pour les jeunes Faisans.
Les Perdreaux gris sont beaucoup moinj
4éiicats a élever que. les rouges, et moii^s
sujets aux maladies; une de celles qui les
attaquent fréquemment , est une espèce d'épi-
lepâc; elle sç remarque surtout aij teras
ût ia ponte, chez les mâles principale-
ment, lorsqu'ils ont unç nourritur^q abon-
dante et échau^inte.
On chasse cet , oiieau de diffç'rentcs manié-
MS; la plus nsltéQ est ^u fusil avec u|i
«Uca 4*artét; quelquefois en Allemagne
S8I HISTOIRE
ivec le Faucon; les pièges et les filets
dont on se sert dans les difiërontes con-
trées, pour les prendre vivants, sont en
grand nombre 9 et varient beaucoup (a^
, Indépendamment de la quantité de Perdrix
grises qui sont détruites par Thomme, les
animaux carnassiers et les oiseaux de rapi-
ne leur font une guerre cruelle; le re^
nard, le chat, le putois, la belette, l'autour,
le faucon, le busard ^ la cressereile et la
pie s'attachent à leur poursuite* Les
renardst les éventent de loin, les suivent
à la piste, et les saisissent en sautant
dessus; pour éconduirc cet ennemi rusé,
la nature leur a enseigné » de quitter au
déclin du jour les lieux où ils ont coû-
ta pendant la journée, de prendre leur
essor et de s'abattre dans un endroit quel-
conque, s'y presser les uns contre les
autres, et ne plus quitter cette cachette
avant le lever du soleil.
(jf) Bechsceln Naturg, Dratschl. k l^ankle de la
Verdrix, est i*auteur le plus recommandable â caa-
ulter pour ceux, qui désirent eûnooitrt.
différentes méthodes.
«
^
DES PERDRIX sf>
- 1a longuer de la perdrix grise varie de
àouxe pouces plus ou moins; le bec a
Dcuf lignes. Au «dessous et derrière les
jeux est un espace nu d'un rouge pâle.
plus ^apparent dans les vieux que dans les
jeunes. Le mâle a le front, les côtés de
la tête et la gorçe d'un roux clair ,
la partie supérieure de la tête est d*uii
brun - rougeâtre avec de petites lignes
longitudinales et jaunâtres: la partie supé*
ricure du cou est variée transversalement
de cendré noirâtre et 'd'un peu de roux:
le dos, le croupion et les couvertures
supérieures de la queue sont de la mé^
tut couleur, et chaque plume a vers le
bout une étroite bande transversale rousse\
les couvertures des ailes et les scapulai-
Tes ont une teinte plus foncée que le
dos, et variée de grandes taches rousses,
ciiaque plume a le long de la baguette
une étroite raie d'un blanc roussâtre: la
patâe infériçure du cou et la poitrine
sont drun cendré bleuâtre, coupé par dé
^etàtei lignes transversales noires, et semé
de quelques petites taches rousses; au
« o J
Soo HISTOIRE
bas de là poitrine est un espèce de plastron
d^un marron foncé, et qui a la forme
d'un fer à cheval; les plume& des flancs
^obt cendrées ce variées de zigzags noirs,
elles ont vers le bout une grande tache
d'un roux rougeâcre; le milieu du ven-
tVe est blanchâtre; les rémiges sont bru-
nes avec des raies en zigzags d'un roux
jaunâtre: des dixhuit pennes de la queue,
les latérales sont rousses et terminées
de cendré, celles du milieu sont de la
Couleur du dos; le bec, les pieds et
les ongles sont d'un cendré bleuâtre; dans
quelques individus le bec est verdâtre;
tes mâles ont un tubercule calleux au
farse: l'iris est brun*
La femelle , n'a point le roux clair de
la fuce aussi étendu; toutes les couleurs
au plumage sont plus foncées; on voit
souvent sur le cou de petites taches
blanchâtres; les parties supérieures ont un
plus grand nombre de taches foncées; tout
lie ventre est ' blanc , ou bien marqua
de quelques taches disséminées et d'un
•• • » • ' .
marron foncé ; les grandes tachei sur
1» plumes des flancs soiit d^on roux
noirâtre.
Les perdreaux eh naissant, ont les pied0
J2unes\ cette couleur devient plus claire
avec V&ge, d'abord elle prend du blanc,
puis elle devient brune; les jeunes avant
kuT première mue ont tout le plumage
d*un brun cendré. Ces plumes font succès*
sivement place à celles propres à Tétat
d'zdulte, on connoit Tâge des perdreaux
à Ja couleur des pieds; un autre indice»
%ui sert à s'en assurer , consiste dans
la forme de la dernière plume de Talle
qui est pointue après la première mue^
r
et qui Tannée suivante, est entièrement
arrondie»
La chair de la Perdrix grise ^ est connue
depuis très* longiems pour être une nour*
riture exquise et salutaire ; elle a deux
qualités qui sont rarement réunies, c'est
d*6tre succulente sans être grasse.
Le jabot est proportionellement k la
taille plus petit Que dans les antres espè*
ces de Gallinacés: Tcstomac est dar et
nusculeuxi le tube intestinal a enviroa
u a 4
p^f. HISTOIRE
deux pieds et demi de long, les deux
. coecums ont cinq à six pouces chacuiu*
. Un oiseau aussi multiplié, et dont le
produit est si abondant , doit éprouver
des yariétés marquantes dans les couleurs
Répandues sur son plumage ; ces Tariétés
sont en eSet très nombreuses. Quelques
ornittbologistes ont fait de ces Perdrix
i plumage décoré de couleurs étTUDgètts
autant d'espèces distinctes, qu'ils ont indi-
quées dans leurs méthodes; de ce nom-
bre sont, te Perdix montana, et te Perdix
damascena; cette dernière espèce nominale
n*estf scion mon opinion, qu'une Perdrix
grise moins forte de taille que celles
qu'on rencontre habituellement ' dans nos
campagnes , et cette légère différence
semble tenir k des causes purement
locales. TEspèce de la Perdrix grise est
à la véiité répandue dacs presque toutes
les contrées de l'Europe, mais tous les
pays ne lui conviennent point également
bien, il paroit que le centre de l'Europe
est leur vraie patrie; c'est en Allemagne,
daoa Ip nord de la France, dans la Bel«
DES PERDRIX spj
lique et dans quelques provinces de la
Hollande, que l'espèce est plus multipUée,
que partouc ailleurs; elle est moins abon-
dante dana le midi de la France^ en Italie
elle est encore moins commune; on ne la ren«-
contre qu'accidentellement dans les pays plus
méridionaux ; la Turquie , les îles de TArchi-
fe\, la Norvège et la Lapponie n'ont point
de Perdrix grises. Le nombre plus ou moins
£rand de ces Perdrix ne varie pas seulement
d'ane contrée à l'autre^ mais la taille de
l'oiseau et le goût de sa chair offrent des
difféienccs miurqu^es d'un . canton à l'autre ^
les couvëes qui vivent dans le voisinas^
^es marais de nos d^partemcns du Zui-*
derzee et des Bouches de la Meuse ^
sont moins i^isoureuses et ont les couleurs
du p\pmase plus sombres, que les couvées
qu'on rencontre dans la Belgique; une
difl^rence siemblable a lieu pour ces Per-
drix , qui ont habité pendant Tété
vm canton sec , . aride ou pierreux;
l'abondance ou la disette de nourriture
Inûue beaucoup sur la taille et même
s^t les couleurs du/ pluiaage de cts
ê a §
S94 HISTOIRE
discaux (V). Les mêmes causes ûétèrroi-
ccnt dans quelques cantons la fiiigradoa
des Perdrix grises , et cet oisccu séden-
taire dans la plupart des pays qu'il
habite, abandonne ceux, où la nourriture
vient à 11 l manquer ; ceci a lieu aui
::pprochcs de l'hiver dans les diépartc-
mcns du Zuiderzc'c et des Bouches de k
(b^ Ceci est une observation générale, qoi
peut 8'appliquer â tous les pays; j'en éi yà
la preuve sur différens individus d'espètes pto-
\)rèl à !♦ Afrique comme à PAtnérlque; le» d\»-
seaiblanccs dajii la taillé 4 ou bien, dm lei
couleurs plus ou moins pures *tt brilltntts dt
çlumsgo des individus d^une même «pèce,
tiennent anlqucment à des causes locales, tt
sont déterminées pat l^abondalwe ou $at h
disette de aottrrlture. Il suffira d'un exemple
Tqu» 4e8 oiseaux du Sénégal et de la M|ritit
sont plus forts dant leurs dimcnajana et le«
couleurs du plumage sont plus brillantes; q»*
chet les individus de ces mémea espèces,
mais , qui habitent les contrées arides , sicaéci
vers la partie méridicnale de l»Afrlque ja«q«'tt
• ...
Cap de Bonne Espérance.
DES PERDRtX. 395
Meuse » cti on ne rencontre dans cette
saison qu'une très petite quantité de ces
oiseaox.
Les fidts» que je viens d'exposer^ m'au-
thorisent à douter de Texistance de cette
espèce âe petite Perdrix grise ou Perdrix
de passage f citée par les auteurs sous le
nom de Perdrix de damas ^ je suis plus
fonJé encore à ne point admettre unb
sembhble jdspècc, puisque, de tous les
m£vidns de cette Perdrix de passage,
dont les amateurs de Ta chasse et les
xiaturàlistes m'ont offert Tinspection, je n'ai
trouvé^ dans aucun sujet, les moindres trai
ces d'âne disparité apparente et constaate:
dans le grand nombre que fai vu, Texa*
men le pltis exact de toutes les parties
m'a confirmé dans Topinion^ que cette
espèce de petite Perdrix grise n'existe
point dîLDB la nature. On m'en à pré-
senté à pieds verdâtres, à pieds jaunâtres^
à plumage généralement décoloré et passant
au ^is- blanc; plus rarement une partie
du ventre et tout l'abdomeif étoient
nnances de verdâtre; d'autres cnfijQ, qui
3^ H I S TOI R B
^toîent moins fortes de taille que les Perdrix
ordinaires, mais qui pour le reste ne
dîfferoient 'en rien de ccuc espèce.
Je conclus donc par • être d'avis , que
CCS prétendues Perdrix de passage ce
sont en effet que des Perdrix grises vul*
gaires, qui, aya^ît habité pendant Tété
des pays stériles, ou peu propres à leur
offrir une nourriture convenable ou abon-
dante, se réunissent en bandes plus ou moins
nombreuses, et se transportent dans des
cantons où règne une plus grande abon*
dance; «r rivées à leur deuinutlon \ts bandes
se séparent, et vont vivre en famiUe,' de
la même manière, que nos Cailles le font a
leur arrivée sur les côtes d'Afrique; ceWes-
cl, quoiqu'elles vivent la pupart du tems
isolées ou par paires, se réunissent spon-
tanément , pour opérer en compagnie nom-
breuse leur long et périlleux voyage; celui-
ci étant heureusement terminé, les individus
se séparent avec une entière indifférence.
Je 'considère encore comme variété de )s
Perdrix grise vulgaire > celle qui à été
présentée par Brisson et par Buflga sous
DES PERDRIX. jj^
I
le nom de Vtrdrix de Montagne (e); ton»
les ornithologistes Allemands et la plupart
des chasseurs qui se connoisseni en Histoire
NaCurcWe, sont de mon avis.. M. Bechstcin^
(J) a été à môme de voir souvent des
individus ainsi variés^ qui etoient mêlé»
avec les Perdrix vulgaires^ et ce qui parait
encore prouver plus évidemment que ce
n'est point une espèce particulière, c'est que^
les individus que j'ai vus et ceux^ que je
possède , varient plus ou moins dans
les nuances qui colorent leur plumage; il
est certain, que de tous ceux que j'ai été
à même d'examiner, pas un seul n'avoit
les pieds et le bec rouges, caractère que
des naturalistes, qui sont 'portés à en
Qy) Perdlx montaoa. 1m^. M» Orn. y« a
s
p. 646» sp. II.
C<0 Bechst. Naturg. Deut. M. â. S. 1355,.
dit: Que t>Il éto\t fondé que la Perdrix de
montagne est une espèce distincte , on devrait
la rroaver en bandes ou en &mlUe; mais
il est prouvé^ qu'on la voit m^lée avec les
compagnies de Perdrix grisés; et ce cas est rare.
39f HISTOIRE
ftire pne espèce distincte^ donnent .comme
rftant propre à cet oiseau. Brisson, qui
décrit cette Perdrix, n'a point fait cette
r
méprise, puisqu'il dit, que le bec esc cni'^
4ré e$ les pUds et tes angles f^n gris-
irun: ceci est exact, et conforme )k mes
observations»
Voici le signalement de cet oiseau \
que je considère comme une variété
accidentelle du mâle de ia Perdrix grise
vulgaire.
La tête et le cou sont du même roux
clair qui colore la gorge des m&Vcs de
la PerdriiK grise; le roux clair et le
TOUX marron se confondent &ur Ig poi-
trine en taches et en ondes; le ven-
tre , les fiancs et toutes les parties
supérieures du corps et des aiies
sont d'un marron plus ou moins foncé,
suivant Tage des individus; ce marron
est le plus souvent pur sur les parties
inférieures, mains dgns quelques inâividusV
il est tapiré de plumes blanches ou
ççndrées ; sur les plumçs des parties
supérieures sosd: des bsod^ (Q zigzaçi
DES PERDRIX. 539
et des taclie^ irréguiières d'un blanc
grisâtre ,' souyent coupées par des - zig-
zags brans ; les baguettes sont blanr
clie5; très souvent les baguettes des
rémiges le sont aussi, et les barbes exté-
tieurc$ colorées de teintes plus claires
que dans les individus vulgaires ; les
penses de la <}ueue sont d'un rou^
Qijirroii clair , mais le plus souvent celJes
^u milieu sont variées de lignes brunes et
de pedts zigzags cendrés. ]'ai vu sur
deux individus ainsi coloras quelques plu-
mes 9 qui étoiect abSQlument scdiblables
à ceVjs des Perdrix vulgaires; les formes
et tomes les dimensions ne diffèrent point
de celles de nos Perdrix grises.
Ta Perdrix grise présente encore plu-
sieurs vatiétcs; les plus communes sont:
la Perdrix grise - blanche « à plumage dé-
coloré et tirant au gris -blanc; on remar-
que dans sa livrée toutes les dlficfrentes
nuances, propres à l'espèce , mais seule-
ment légèrement ébauchées; le bec et les
pieds sont livides; la Perdrix tapirée de
ccMileurs brunes , rousses et grisés , sur
4o<> HISTOIRE
un fond plus ou moins blanc; la Pcn-
drix à collier; celle-ci a um collier blanc,
qui entoure le cou; le reste du plumage
est semblable à celui des individus, tête
qu'on les rencontre habituellement. Sou-
veqt le plumage est tapiré de- plumeff
blanches, irrégulièrement distribuées*
Enfin, la Perdrix d'un blanc parfait; cel-
le-ci est la plus rare de toutes les variétés;
elle a le plus souvent Tins rou^câtre et
les pieds deîcouleur de chair livide^
DES perdrix: 401
^^m
">•■
PERDRli À GORGE
ROUSSE.
f erdU gularis* Mthf.
C
ETTB Perdrîy, propre au continent de
J'inde^ mesôre en totalité onze pouces^^
le iiec ât semblable à celui de notre
Yetdnx giise,' mais .sa , queue est plus
longue 9 et ses ongles sont moins courbées
et pliis alongétf qûé ceux de notre
Ferârix:
Cette belle espèce» a la tête et le haut
«
du cou <fun bnin* olive; au-dessus des yeux
esc une bande blanche, une autre bande de la
mdme couleur pAS^o immédiatement au -des*
SOUS de cet organe ; la gorgé est d'un beau roux
conleur de xouillci les plumes de la pol-
trine et du ventre portent une. large raie
«l'un bbkne, pur qui suit, la dlrçction-dç la
baguette^ ce blanc est entouté d'un bord*
le reste de Cb«que piaoïc. ^X ^)uq .^r}in-
Tomt UL bb
4^3 H I s T 0 1 ït a
uHvàtrc; FûM^ai» est nr^ètu d'xm dovec
so^pX' dç couleur blanche rou&sfttre: les
ailes 9 lé dos et le croupion ont Mue couleur
brune, mais cauiel lea plumes de ces
parties ont les baguettes blancl)es ; sur chaque
côte des barbes sont trois ou quatre bandes
transversales y d'un^ blanc jaunâtre, ces bandes
sont entourées par une étroite ligne no^;
'les grandes^ pennes dis ailei sont grises i
^eur extrémité et roussi à leur origîoc;
ies moyennes sont rousses sur leurs barbes
intérieures et brunes sur leurs barbes txté-»
rieufcs^ ces dernières sont rayées trans-
versalement de roux; les baguettes des gran*
des pennes sont blanches, celles àos mo-
yeniies sont roussi; la queue esc d'un
toux fbncif , mais les pennes latérdas ont vers
leur extrémité une étroite bande 4'ua blicc
rous'sâtre, les deux ^pennes intennédUrcs
sont comme leis parties supérieures du corps
iyuh Brun - olivâtrfe, mais elles ûoot trlflsvar»
Sûrement rayées de roux eMrt les fteds
Sont dSrn roux «' rougeâtre ; lès oDfles sost
bruns ; le bee est ndir»
Cette ttOttveUe espèce «s Perdrix^ que Vei
DES PERDK.IX. jpi
dit •'fitfc ttes 'CTVîreffl ^' ^"DScuttr au îen*
gale, est très ffre» dans jlcs foMecttofi^
â^McTrc naturelle; un individu est déposa
2u Muséum de Paris > Un mvtt f^t partie
do mon cabinet.
t «■
i '
# »
I
% t ♦
'' . . <
»>s
404 HISrTOJRE
PERDRIX AYAM-HAN.
4 • f ' • • •
Perdis Javaflict. .Lath>
c
ET TE belle Perdrix, qu'on trouve
dans les différens districts de Tîlé de Java,
mais particulièrement dans celui de Passou«<
rouang,. vit dans les plaines et sur les
montagnes y on la voit assez itabicueilement
à la lisière des bois; son cri d'appel est
semblable à celiU de la Perdrix grise
d'Europe,
Une queue trè^-cour^e^ entièrement cacb^e
par les couvertures supérieures; un bec long
et fort, et des ongles droits et très longs,
distinguent cette espèce de tous $es congénères*
Les six individus, qui m'ont ètcf envoya
de Batavia, ne diffèrent point entre -eus
par les couleur du plumage, ce qui me
fait croire, que le mâla et la femelle
se ressemblent I*es Javanais désignent
cette Perdrix par le nom âAjam'asam'-han.
Brown, dans ses illustrations^ de Zoologie ^
\ ^
%
DES PERDRIX. 405
^onne tme '^mauvaise gravure ' et - une dea- *
criptioii très succinte de cette espèce;^^
Lat&am en fait ëgalemenc* "mention , et eà
dernier Mea Soonlni dans sa douveHe édition^
des œuvres de Bufibn^ Findique dans une
note, à l'article du RèveU-nMin $u dê^ ta caittê
de Javavn de Bontins (a), une espèce très
anomale^ sur laquelle aucun renseignement
positif ne nous est ^r^enu depuis} * Bontius^^
(Kt , que le plamage du RJeviff-matin rcsseûible
beaucoup à celui de la Caille d'Europe;
pvùs \\ compare la voix de cet oiseau aux
cAs retentissants du Butor (If)^ ee qui pour
le moins est exagéré: quoiqu^r-'cn soit, je'
n*ai Jamais vu ce préeendu ReveU-thaPh,-et dès»
personnes qui ont séjourae'es dans • Fintérî*
cur de \*i^e de Java assurent; qu\in ' aert-
blabte Gaflinacé à voix de- Butor, n'est
• ■
point connu dans le pays: 'Je nc' faia'
mention de cet* oiseau, -qtlefc^cld de'' la-
liste des Gallinacés; que^'pbtif* avertÉlr'^ I6#
natunlistes , de • nc ^ point cohfôhdre'' Ta "Pét^i*
C^f) Pe^dix ^uscitator. .La^* .M* Orn^ rf f$^
/• «54. «Pt 35. ,
CO Ardea Stellarli. l/Mm
\
4C{($. .: V I $T OIR B
La loDgi^eur 4ff i'Ayw-taa est de neufpoix^
s§w}pm«tfî 4». IWl liSWS; le . l>co. cvcsufa.
van poucô; U tusie a m pous^.hinjt Ugaes
et le (k>igt 4u n]iiicu ayee rpiQgl^ ROfte
un pouce nwf lignQÇ. j Le ^ouj des yevuc
est DU et A'm îoute ct^^oi^î, ^s parsemé
dfi très.peiU^s Rlwies;i »iw la gvge^ gui-
est égalçmen\ çQ^vefte ^fclaire voip de jf^c^itcs
pluies f 00 apperçpit d^s les vrt^eTSll(;es \a
peau, ^l^^ et rouge ; , le hsvi,t àfi U tciq ç^f
d'un roux * marron \ la fior^e^Je ^cyaot^ du
03 rouK sç dçssincnt de tvbs petites, tapbcs,
noires; une bande noîfe pr^e au-dessus
des yeux e^ uj^ autre s*'etpud . de cbaque-
<^^ du COU; la partie • inférieure dif ' cou eç
I^; poitrine soot d'un . cçn4rtf;.^i)lct>$tfe;,- 0%
^uleur jde^ plo9iit>,. et c'es^ ^v^ l^ teUitiç^
qui ir^ne. -sur to^t^s les ; parties siji^c<iix;ace$;
dtt- eerps , maio olU — y ast — couprfo pas
de 'largcis 'bandes norrés^; iés pèritcs^' et
les moyennes couvertures des ailes, sont"
•r.%.A .î.i^i
!*•
»^ ,
f»
4 -1
DES rSICDRIX. 4^
d'Dflt cendré -ifonssitre; te» plus graaâw
sont ceadrâefty ttiai» vera Imuc extréaité^ i^
■
dessine une grande tache d'un noir profond,
qui esc de forme arrondie sur quelques uno6
et obloogue atir - l,es antres , tontes ces
couTcrtares sont terminées de roux marroi»;
les rémiges sont d'un cendré «» brun; les peanes^
de la queue sont d'un cendré bleuâtre
et des iaimigs noirs les purcoureat; le
reoxïQ, les\ pluQKS des flaiics, les cuisses,.
l'abdomen cK 1^ coavertures^ inférieures
de 1& queue 9 sont' d'un roux foncé , sans
aucun mélange. Le bec «st noir, raaiS:
reogeâtrc vers la pointe; l'iris esQ j(cb;
ifiâ pieds sont d'un rouge claif«
Cette Perdrix babite llle de Jav»*; Lift
individus qui font partie du Mvkséum» de
londrts et de celui de^ Paris, aer dlArent
|H>int <le ceoz de mon cabinet.
• « #
•>
-j I
*k4^
A •« •. > 4
. 4»*. HISTOIRE
PERDRIX OCULÉE.
Perdlx ocuUa iKM/.
Voici
encore une espèce de Perdrix
nouvelle, dont je né puw ofirîr qne le sig-
ilfilement des côuîeiyrs très " agre'abîement àis^
tribunes» qui' ornent 'son plumage. Je vais les
indiquer diaprés le seul individtùque j*âl va.
La Perdrix Oculée est înodeleeAur les formel
de notre Perdrix grise, mais son bec est
plus long et ses pieds sont plus grêles.
. Li longueur est et dix '"pouces' troÉr
• *
lignes ; la queue dépasse ' les ailes* phVès'
te î quinze U2;nes -; le bec niesufe ' ua
pôucd-» le * iarse- porte lun pouce -neuf' lignes
et ' le - doJgç •. du • riiriieii kvec' 1*bngte un
pouce trois -Hgnds* • » • ^ ^' •
La «téte^ le cou, la poitrine et le ventre
portent des plumes d'un beau^ roux-mordoré ,
mais cette couleur est coupée sur les côtés
de la rni*^rinn nr icnr latf flin^" par des
bandes transversales noires; les plumes qui
rétombent sur les cuisses sont d'un roux
marrô|L 4 Routes terminées par une grtnde
DES PERDRIX.. ^09
tache noire et ronde. .. T.a ..parae supérieure
du dos est rayée transversalement de blanc
EUT un^foiid'rfoîr'i Je plurfîagts est d'un noir
velouté àe^xâs ig mliiott . dâ '. dos jusqu'aux
couvertures supérieures de la queue ; • sur
chaque plume d;; ces parties noires il y
. a tine tache en fiwne- de fer de lance
d'uç .œqrdpr^ T.lf.iet dqnt 1^ pointe 'est
dirigée du côté de la queue ; les pluuics
de la queue sont d'un brun noirâtre Wdé
de brun plus clair ^ les couvertures des ailes
tant grandes .que petites, sont d'un .cendré
olivâtre foncé, sur cliqque plume , de ceg
parties se dessine une tache noire de, foiiçoe
plus ou moins arrondie; les rémiges, .et
les pennes secondaires sont d'un brun .. fqn-
Cé ,. ma^ les dernières . sont bordées de
fljarron;,^..r^domen est blanc j le bec et.Jeç
^ieds sont bruns.
' - '■»•.' ■ ^
Le mâle .que j'ai vu, gi,ort.^t au, tarse une
petite propibérance caleuse!, U fen^cUe.n'eM
point fiocçre connue.
• <^«c ^elie «?sp,ècç^ fMt psçtie .du cabinet. de
**• ^y.^, .de .9f««'^P^efwaett'^.,à AmsterdàBi. .
• • i
•I r . • * • •
1 -*»— - - ' ^ ■ ' . ' 1»'-'. I. • I 11 rr
*"
4JO . » I S T 0 1 R E
<
■ ' I ■ I II I I , I
PERDRIX À DOUBLE
• HAUSSE.COL.
S
Perdtx gingica« Lath.
^oNKEHATy qui le premier û &it coq-
nottre cette belle espdée de Perdrbc, ne
donne point les* moindtres détail» sur sm
maèièfe de vivre et de 5e nourrir; ce
v^yûgein, par un-fong séjour dans \lnae9
dont il 'd ptrcôtrra toutes les côtes , et
-par 'difi^reDecs courses dans tes mers de
l^Asfe Austrafc, âiroît été, phis que tout
autre à ^ nnême de fournir des observatiotis
intéressantes 9 sur les mœurs d'ua grande
jBombre d'oiseaux de ces contrées, peu
visitées par les naturalistes; miais^ quoique
versé dans Tétude de ITiîstof fc natuf elle ,
tt voyageant mém'c principalement, dans
le but de publier uri jour te ttxxtt de
ses^ recherches' sur 'Cette partie, Soimerat,
ne— donne presque d'aucune espèce , " Ta
partie bistoriqinB. qui eSL la. plus intéres*
DES PERDRIX., 411
saîite à connottre, . et qui seujç ajoute
d^ ragrémcnt à une science, dopc la
monotonie deviendrait insuportable , si on
bpmait . * Tbistoirc des animaux,, à une
éjîumer^on stérile des couleurs de leur
robe, quelque varic'c, ou brillante qu'elle
paisse être.
.Cette Pecdiiz^ la moins graynde des esjpiè*^
CCS coxmaes» se . dlitingue (^ncore de ces
cong/éoères par sa queue très, courte et
p^ la. loD^eur,, proportiopellçmenc plus
grande du tarse , des . dpigcs et des
QAgiçs V la membcanq qui . ynit les
doi^i;s ,i( leur base, est auss^ tr^s peu.
étendue. La longueur totale cs.t ^e bu^
pouces et demi ; le . bec. est gtêl€t et
pca coiiLtb^^ la hatcur dti tarse est d'un,
poufc-; hvfc . lignes et,, te ^oigt du milieu
i^^ç^ ^'^)^fiSl6 Aiea^e un^ I>?u^9 sî^ lignes*.
ho , tout,. d< 4* tSte çt l'occiput; so^t
d'uA, b;w fliwrçn} »i ^ dessous ^es yeux^
Crftçsd jwjguçs. sps^ -.la wqWr we HTjgC
bjMHiç. '. ^b)Oi;he;i A'^^ Q^l^s' pluç^cs. por-i^
lif&s; upf pqtit^ tadiie V>'}(itudlnale et noire;
la goys^: c$ .^ IcS; j[Q4fis . .f oot ; tfua roux
clair; ce roux vers les cdtés du cou
413 HISTOIRE
'est parsemé de petites taches noires, dont la
-réunion forme sur le devant du cou une
plaque d'un noir profond; immédiatement
au-dessous est un hausse -col blanc, qui
est suivi d'un autre plus large, de cou-
leur marron ; la poitrine et les ftancs
sont d'un cendré pur, mais quelques
plumes de ces dernières parties ont sur
les bords , une raie longitudinate !d*un mar-
ron clair; le milieu di ventre et Tabdo-
men- sont d'un blanc ' pur; le dofe, le
croupion et la queue ont vine temtc de
cendré olivâtre ; cette couleur est sans
taches sur les "parties supérieures du 4os,
tandis qu'on voh: sur chaque^ plume du
croupion ime petite tache . noire, fedte
comme une larme; les petites couvertures des
allcsr sont d'un roux mafrrun , lavées sur leur
bord extérieur ' d'4in cendré^ roussftre, prêt
<îc leur extrémité e^t une tache ancmàic;
les moyennes et 'leS grandes couvertures sont
aussi d'un roux marron' sur les barbes îmé-
rtdures, et ^jaunâtres sur celles extérieures,
une grande tacfia noire est placée vers
. réûr 'cxt rémité ir les pcni&es' secondaires sont
DES P E R D R I £ 415
noires bordées de marron et terminées
de jaunâtre; les rémiges sont brunes; le
bec est noiri les pieds et les ongjes
sont d'an jaune roussâtre.
De la femelle^ que je n'ai jamrds
eu • occasion de voir, Sonnerat donne
le paiement en eés terni cs«
9, Elle est un peu moins forte que
f, le mâle ec absolument différente pour
^ le plumage; le dessus de la tlte.,
^, et la partie postérieure du cou sont
to dftA gris terreux; la gorge et le
^ devant du cou sont d'un brun foncé ;
0 sur lo haut de la poitrine ii 7 a
^ une large tache gtise; les plumes
M qui la forment sont coupées trans-
^ Tersalement par des Ugnes noires on-
^, duléès; le ventre est d'un roux clair;
I, sxiT les premières plucies du côté de
,» la poitrine, .11 y a une tache noire
^nmAe^ et sur /es autres il y à une
^f tache de . la : mSme couleur , fait en
j(^' croissant;' les. petites plumes des idles
^ iont jusqu'aux: trois quarts , d'un gris
éitmvifa^i . Muptf tiinsversaltinent par
^
^
4!4 HISTOIRE
^> des lignes noires ondulées; leur extré*-
^, micé est 4'un marron fondé, ce . qai
^, foimc une tache presque ron<îe de
„ cette couleur, sur rextréûffte' des 0lu*
,i^mes:^il y a fiur chaque plume, dans
^ l'endroit .ou corauience cette tache mârrdh,
^ deux taches blanches, una sur la bord
-^^ cxte^ricur, et l'autre sur lo bor4 tetéri-
•„ eur X \t% moins longues dcâ grandes
^5> jHumeB des jïlles «onc d'un pi% terreux,
,^ lavé d'un roax clMr du - céCsi^ ftit^iiour
„ jusqu'aux trois quarts; et tfun roux
,^ foncé jusque» près de lent efXtrén^tté, qol
», est bordée de jaune roussâcre; ait* le
u côté extérieuT, près de l'i^xtrémiftf de
», chaque plume, il y a une taehe ronde
>^ d*na jaune roussâtré, unis sur la pre-
j^ mière plume ou la moiJis longue, cette
M» tatho est circonserite dans Une figue
^1 cifcuiaife de la ménie conteur. \j^
\^ pluines du crtiupion et de la ipieue
.i» sont . grises, lavées de roàx et coupées
i) trantteraaleBMit par des ligAea - iiolrse
'^ ondulées ; . lei pieds sonc d'un t!!^ €er-
-)» reu]|^ io be9. est noir;tt l'id^ j»BM.r
DES PERDRIX. 4^5
La Perdrix à double haussé- col vU âaos
rinde^ sur la côte de CoromandcL
Un ùMo de ' cette- rare esfècc de tîalU«
mcé fait partie de mon Cabinet , ^ j'en
ai vu un semblable à Londres.
Ô
rfii ummiét r ifc*
V
k
.Hi6 HISTOIRE
>.;» fWI I ■ '' I ■ I I ■ «■
1 " iW
PERDRIX À CAMÂÏL
Perdiz ferruginca, Lath»
c
ETTB beHe espèce, que Sonneràt
vit à la Chine, et dont il faft mention
tous le nom de Urande caitte de ta Chine ^
a été observée depuis sur le continent
de rinde, elle semble propre à toute
cette vaste -étendue d« VÀsie orientale.
Sonnerat né nous apprenant rien de la
manière de vivre de cet oiseau, nous
devons nou^ renfermer dans les bornes
d'une description succinte des formes et
des couleurs, prise- d'après te seul indi-
vidu que nous' ayons vuf cet individu
^aisoit jadis partie du Lev^rian Moséoffl
k Londres •
La longueur totale est de onze pon-
ces quatre lignes; les tarses ont deoT
pouces quatre lignes; \t bec quoique
conformé comme celui des Perdrix d'£u-
tope^ esc cependant plus long en propor*
DES PERDRIX. 41J
tion. Les plumes du haut de la tête
sont d'un brun cendrt, rayées de ban-
des transversales nuiresf la face et les
joues &ont d^un roux clair; . les côtés et
te devant du cou d'un roux de rouille
nuancé d'une couleur plus pèle et varié
par un trait blanc ^ qui suit la direccion
des baguetces] la poitrine est d'une tein*
te uoiforme dé roux --brun; le rentre
et l'abdomen sont nuancés . par une cou*
leor plus claire. Le caractère le plus
marquant dans cette espèce consiste eQ
des plumes longues d'environ un pouce,
et demi y qui ornent la partie postérieure
du cou et du haut du dos; elles soct étroi-*^
tes, effilées et ressemblent beaucoup aut
longues plumes qtie ^portent les Coqs vuYgai«
Tes et qu'ils redressent en se battant 9 oa
bien â celles qui parent le cou dans
la belle espèce du Tétras huppecol, dé^
cric dans cet ouvrage» Ces plumes sont
d^one, coulenr ' Hoirâtre portant des reflets
rerdâtrès, et des bandes . cei^drécs; sur
leor milieu est une bande longitudinale ,
large par le haut et se terminant . ^qi
4ir HISTOIRE
pt^înte, sa couleur ainsi que celle des'
Ifàgaettcs est tfua .b!anc ' jaunâtre ; il -naît
<ïe ràiiglè supérieur dn bec une ligne
Ijriànchc. lonsitudmaic ^ qui passe au «dessus
de Keeil , et * s'éteAd prcsqae jusqu'au
derrière de la tétej le dos, les scapu-
lâires et les eourcrtures des ailes sont
d'un brun roussâtre, marqué de petites-
iéacbes et de zigzags noirs; toutes portent
des bandes blanchâtres le long des bà^
guettes qiH sont a^dsi de cette couJe'oi';
lei rëmiges-^sont d'un Bl^un foncé et bordées^
ie ïdolr sur les barbes extérieures; . }«»
(rois pennes^ latérales de chaque côté dé
la queue ont une nuance uniforme de
èrrfn '. noirâtre ; " les autres pennes sont
tgaleiïicnt teintes de cette couleur , maia
les barbes extérieures de celles -ci sont
Variées de tachéif noires, ' Le beè e^ noîi^^
tes taries et iés- doigts sont jaunâtres^
-Bonneftt dit que Viris est rouge.
î^ous ' Ignorons s'il ejciste des différences
totre te mâle et la femelle ^e cette
espèce, encore très rare dans lés ôoliecti-
tms ' d'histoire MtuTtlïe. •
L ES , C O L I N S.
CARACTéRES'ESSÊ'NTiÉLS.
«
, Sêc gT^P- t>l*i8:hû^t que laçge; «oavietvt i^ne^
denc émmou^sce ^ la mandibule supérieure.
COL IN T O C R a
PerAx dentata. MihL]
x^ous avons- vp- cl^ns I9 disço^f 8i)li(
k geme ?er<^x, .que- les €Sp:èC9S, gu^
ip composent, s^ divisent 4ç .igiieuX' pQ
trois jneoAoa». Lqs cnseaux que je réiinia
4a »8 CQtte tTQiâèi&e divislQo sous |e noo»
ie Q^iin » sont V)us piîppces au J>iovca*
Monde; les ooeurs qc la manière de vlvr^:
et de* se nourrir je'tant .. les, méo^je^ ci^ea
«es Perdrix Aœehcaioes , quet cbez , le«
espèces de Perdrix, .qui .sont, propres t«
sol de r Europe} je D!âi point dru, «qu^
de J^èces . disparîu^s - dans ecrtaincG- kabi^*
tudes qui sembtmt ^t^penâr»'*' ûaiqtiemQPC
i c 2
430 H-I« TO IVLR
de^ causes ^locales, paissent servir à éipi*
gner ces oiseaux du genre Psrdix, pouf
en former un genre . sépairé ce distinct.
On ne doit se permcctre ces distinctions
en histoire naturelle^ que lotsqu^ua nom-
bre asscj^ considérable de disparités dans
l€ê formes et des dissemblaùccs marquées
dans, les moeurs et dans les habitudes se
réunissent pour rendre nécessaire une sé-
paration semblable. Mais ici je ne ,voi£
point de motifs assez spécieux , pour
suivre Topinlon de certains naturaliste»
&6dcmefi, qui veulent, que les Perdrix
d'Amérique forment un genre distinct, et
qui prétendent encore avec bien moins du
/ondement , oonsdtuer un -genre séparé du
forto (â), ou Uru, par la seule rsdson
^ud cet -oiseau a 1er bec très gros, que
iti mandibule supérieure' s^tonge de cba«
que côté en :uue .dent émoussée et
^u^ii se forme . une échaocrure profonde
tert le bout de . cette mandibule ioféri^
Sttre^ Il est de. fait ^ - qufr ni left
«4p4^
Qa^ Perdis Guy^o<intli. Lû^k^,
DES PERDRIX. 4at
Francolin» ni les Perdrix proprement dites ^
ont des semblables dent» ou écbancrurcst
mais, lorsque nous voyons tous les autres
caractères se convenir et que les mœurs
sont les mêmes dans des climats diffé-
r(?nts; il me semble qu'on ne doit plus
être en suspend sfcr la réunion de ccS
oiseaux en un même genre. J'ai dit au
discours que les difierences dans la mani-
ère de vivre des Francolins et des Per-
drix proprement dites sont bien plus
marquées, mais j*aï fait observer en mê-
me tems, . qu'à tous autres égards et
plus spéôaloment. dans les formes extér'*
euros de ces oiseaux, nous voyons les
principaux caractères se convenir; et à
tel point , que les seuls mâles des
Francolins peuvent être distingués des
Perdrix proprement dites par les éperons,
dont les tarses sont armés^; tandisque les
femelles de ces oiseaux, dont le tarse
n'est jamais éperonné, ne diffèrent en
rien des espèces -de - Perdrix ■ proprement
àites qui habiteàf l'Asie, I*Europe et
PAftiqne, n «6t eQCore h remarquer»
te s
4»^ H H T O I RE
(oar %en bistoii:^. :fi«t vielle • ItHf itte^H^dm
4ispanté$ sont ^ dîgne» lî'tôtré ©boervçjs),
que 1^ forme du bec v^rie 3iflgiiUèrcmeiift
^'une espèce 4 : l'autre « non se«Jemti)€
che2^ les . Fc«ccc>lins , mais mssî daas les
Perdrix ptpircment dites j . ear, si nott^
çomparoi.s le bec du F^rancotte -à phstrom
gris (10 -avec celui du Fr^ccdin à lor^g
bec (0 , les. disproportions dans la cour-
bure et dans la tplus grande longacur
de la inanJibuLe supérieure sont ânguUè^
rcment marquées ; *noyuf n'avons point
om's . de Faire sentir une âispfaportîoA
semj;>lablc, dans la ^niandibHte -at&péneiire an
bpc <les Perdrix Africfûiocs et -des Perdric
d'Europe 4 les tnœurs et le genre de vie
iio, ces ç>i$ea.ix nous étant mieux connxis
pn a pu voiT, -q^ ces différences àatm
la strAicpire du bec ^d^ipendent de 1k
' pianiere dont ces - •espèces s^ont «Iblig^^»
#e pourvoir à leur aiourrkurctt "OTi ât
M i^ocarer les subMuicefi .i]ul \evt
m II m' wtmmmlL^mmmJfmmi^tmmàimtut^im
DBS PEI{.DR{X. M
vicntiexit le inieiix« Pcs disj^arités ^
la même xuiture, dcstmics (sans-douce aui:
mêmes ûas) se r^nnarquent (^ans le Tocro Qt
dans /es autres Colins: chez ces ôieaux )^
bec est conrt, très comprimé, plup
haut que large ^ et la mancibule supéri-
«
cure fortement courbe'e depuis son ori-
l^ne. Aucune espèce de Francolin ou
de Perdrix propxemem-dice n'a un bec
semblable, et ce caractère distiogue par^
iâicemeat toutes les Pcrdiix de ma troi-
lïème division^ quand au^ autres car^c-
tëres c'scntie's^ ils sont les mêmes pour
les Colins, et le discours sur le fenqe
les indique. On a souvent confondu les
Colins avec les Cailles^ mais ils àiSk^
tent de , ces oiseaux par les formas
extérieures » comme par les ipoeurs^ ^&
petite taille de quelques espècqis 4*Qn^
tre-eux a seule pu donner motjf à ^pi^e
De toutes les espèces de Per4ii>t Cqyi^s
tfAméri^^ aucune xsf^^ce n'apiprocl^ ^-
tant par les iq^urs de nôttç- Piee^^x
jpâte d'^Europe, «te i^ CpUa Me fet jtriji^;
•«4
/
4^4 HISTOIRE
en efiet le Tocro vit en famille, le mâle
et la femelle conduisant et défendent Icnr
progéniture ;^ la . compagnie prend son vol
Gomme les volées de nos Perdrix; enfin
il n'y à de difiercfiCcs dans quelques habi-
tudes, que celles qui naissent de la loca-
lité. Njs Perdrix pondent à terre et dans
les champs ou dans les broussailles; au
B^cfill et au Paraguay où les insectes et
les reptiles venimeux sont en moins grand
nombre qu'à la Guiane, le tocro conuruit
6on nid de même à terre; maïs à la
Guiane, . sur un sol couvert de reptiles,
de fourmis et d'animaux carnassiers, hn*
stinct apprend à ces oiseaux de placer leur
nid sur les arbres, comme le fort to::s
les autres Gallibacés, ainsi que les oiseaux
riverains est palmipèdes de ces contrée^;
pour éviter les mente dangers, ils se
posent la nuit sur les branches des arbres ;
mais semblent n'y monter qu'a regret, ^
par la seule nécessité - lorsque Tobscurité
de là nuit les y obHge, C'est par la
même raison, dit M. Virey, que les nani'
« rois de la Guiane exhaussent leurs huttes»
DES PERDRIX. 425
Voîla ' donc des habitudes très étrangères
dars la même espèce, mais elles d-ivent
leur origine à des causes purement locales;
ccl/es-ci influent beaucoup sur les êtres
par les différences dans les habitudes; tan^
dis qu'elles n'opèrent aucun changcnrent dans
leur organisation, ni dans les couleurs du
plumage; et c'est ici une nouvelle preuve
contre l'opinion de Buflop, qui croit, que
l'action de la température des climats pro-
duit CQS diffeVences^ que nous voyons duns
ks espèces analogues; lui, qui fait voy^
ager nos oiseaux d'Europe en Asie, en
Afrique et même quelquefois jusques en
Amérique, pour s'y reproduire et 7 éprou-
ver, par Faction d'une température dlîfâ-
rente, des altérations dans l'organisation
des formes et dans la distribution des
couleurs du plumage. . Pour de plus amples
détails 5or cette matière, on peut consulter
dans cet ouvrage les articles du Pig on,
da Paon, da Coq, du Faioan et de
)a Caille»
Je vA^ rapporter les habitudes du Tocro
que vit à la Guiane; que je ferai suivre
■99
9»
426 HISTOIRE
de .celles propres k la même espèce ^
mais virant sur le sol plus défrisé do
Paraguay.
9) Ces Perdrix du nouveau continent, dit
Sonnini (d) , ont à peu près les mêmes
habitudes naturelles que nos Perdrix
,^ d'Europe f seulement elles ont conservé
,, rhabitude de se tenir dans les bols
^ parce qu'i) n'y avolt point de lieux
découverts savant les défridtemens ; elles
se perchent sur les p!us basses bj^o-
^ ches des arbrisseaux, et seulement pour
9, y passer k nuit; ce qu'eUes ne font
9» q^e pour éviter rhumiditë de la t-erre^
,9 et ; peut - être les insectes dont elle fout'»
^ mille: elles produisent ordinairement douxe
p^ ou quinze œufs, ^ui son$ btancs; la chair
,, des jeunes est excelleme, cependant sans
^ fumet ; on mange aussi les feieiUes Peff-
,/ drix , dont la cliair est même pla$
^ 4élicate que celle des nôtres. Les tocros
,,111 ■ . ■■■■■■■B p»l
CO 1^^* détails sur le tocro de Bufibii ont
été foursis par Mr. jSonniiiK, r^ui « yqyagé
dans r intérieur de la G^lane,
DES PERDftlX. -427
,, S e:, perchent , ^ccmnie tous les utrcs olseaax
„ terrestres et aquati.|nes de la G.iiane,
yy afin d*eV ter les scrpens et les qaaarupièdes
„ fc'foces d jnt la terre est peuple'e; ils
^ font par la m^me raison lear . ponte sur
^, les arbres. Les naturels de la Guiane
FaipeUent tocro, mot qui expruQC assez
bleu son cri (e).
Voici ce que d^Àzara nous apprend des
mœurs de cet oiseau. „ Uru, est le cri
M qic cet oiseau prononce <le quatre à
ly vingt et jusqu*à cinquante fois de suite
^ et sans interruption $ ce qui lui a fait
^ donner ce nom par les Guaranis. Pour
„ l'ordinaire le mâle et la femelle, se
^ . f^Qt entendre en même tems et; con-
9« fondent leurs voix. Ils ne quittent
„ point les forêts les plus grandes et
g, les plus épaisses , et ils ne se perchent
f, pas sur les * arbres ; ils marchent et
fy courent comme les Perdrix ^ et ils ne
9, prennent leur volée que quand on les
C#) Bufion éJiu de S0Mmlt$lf y, 7^ p* IJO. ef
4i8 HISTOIRE
,, presse. lis s.mt si brusques et Bi
^ étourdis , qu'ifs se tuent quelquefois
„ contre les afbres, en se sauvant au
„ moindre bruit. Ils diiï&rent princlpale-
,, ment des Ynambus (/) par la longueur
,^ du doigt de derrière; la forme, la
,^ longueur et la force des ongles •« la
»« membrane qui unit une partie des
„ doigts ; fcs plumes dont l'articulation
^ du tarse est converte; lîn cercle niid
p, autour des yeux ; la conformation et
,^ la foràe du bec; la conformaiàon et
„ la force dn bec; la langue; la gros-
seur de la tête et du cou ; le pttï-
mage plus épais et plus gonfla ; la
,, première penne 'de Tàile moins courte;
,f le tarses et les doigts moins cbarni»
Çf) Les Tnambut de M. 4'Azara loot lei
Tinamotts de M. Buffon et de M. Son niai» ihisl
que de cet ouvrage. M. Sonnini dam tes
notes adttlonelles à la traduction Française . des
ouvres de d*Azara; néconnoît les Tnambits de cet
auteur ; ]*en' ai expliqué là cause daas inoA
discours sur le genre Tinamou*
Si
• f9
DES PERDRIX 41^
,, et le naturel moins stupidc. On assure,
,^ que bien quç ces ..discaux se tiennent
,, ordJoflirement par paires^ ils se rdunisscnt
^ quelquefois en troupes^ et que ^ toutes
99
les femelles pondent et couvent dans
)9 un nid qu'elles placent k rerre sur une
y, couche de feuilles. Les œufs soiit
^ d'an bku vtotet ; . les petites suivent
^ leur père ec mère , aussitôt qu'ils sont
„ éclos; et si quelqu'un les approche,
,, ils se mettent -à crier d'une . manièrç
,, extraordinaire. Quand on surprend les
^ Vî\xi dans un bois^. ils s'envolent un
• ..... , < ^
„ moment avec bruit et en criant gr/-
♦ » .
»p S^^f jusqu'à ce quMls se mettent à
„ terre et prennent leur course {g).
£d confrofitant tes détails sur le Tocro
de Bttffun et de Sonnini avec ceux de
l'Uru de d'Azara, ou ne voit d'autres
discoiivenanccs, qui s'opposeraient à leur
réunion, . que la différence de nom donné
par onomatopée • et celle de • la couleur
* ' ♦. . •
des œufe; la première s*explîque par. les
ip«
KSj d^Jlzara Ohm du Parag^ et de a fMa Tradi
4i:o HISTOIRE
dlfférens idiomes des naturels de ce» eon-»
tre'cs; pour la couleur des œuft, qu»
Scnnini dit 'être bancs ^ et d*A?a.a d*uii'.
bleu violet. Il se présentent des motift asse^'
Spécieux contre l'opinion du nataral>tc Espa*'
• • •
gnol, qui semble "avoir pris les œufs^ de
Tune ou de Tautrç' espèce de Tinaoua
pour les œufs du * Cohn de cet anicle.
Jfen juge par analogie; car, * tes 'œufs
des différentes espèces -de Tmamous sont
constamment colorés de b;euac/e., de
vcrdâ'tré ou de violet ; coukuts .^ qui ne
se trouvent jamais ^r les œufs d*aucune
- ' -. - . . .
espèce de Francolin, de Perdrix propre-
ment 'dite ou de Colin; tandis que ches
ces oiseaux c'est toujours une nuance
roussâtrjc Jaunâtre ou bianchdtre qui colore
la partie calcaire de leurs œufs. Je ne
vois point d'autres disparités dans le Tocro
et^dans TUru; les individus, tues i 1a
. ' • '< ,•
Guîane, au Brésil et au Paraguay portent
les mêmes caractères du bec, des formes^,
- ' . * ' . . - ,
et' de la* couleur' du plumage; dans fe
g^rand nombre d'individus que j'ai eu occa-
sion de comparer, les scmI^s., Merepcci
DES PERDRIX. 4||
dans la tail!e et dans le plus où le
moins de • raies plombées et jaunâtres des '
parties inférieures, étoient dignes de rcmar--
que; celles-ci sont probablement 4ucs \'
l'Igei cm au sexe, et peuvent dépendre
aussi de causes locales. Ainsi VUru edc'
bien; comme M. d*Azara l'avait jogé, le
même oiseau que le Perdix Ouianensis deà
nféthodlstea ; quoique M/ Sonnini, qui veut-
le contraire, prétend foire de POru une^
espèce nouvelle, par la seule raison que
ks habitudes de cet oiseau, signalées d'après
sa manière de vivre au Paraguay , ne .
s'accordent point avec celics qu'il dit être-
propres aux Tocros de la Guîane; nous
avons déjà vu que sous ces rapports if
tfj a de diffifrcnccs que celles qui nais*-
sent de It localité. M. Sonnini se trompe
circore en voulant comparer PUru à la
Vtrdfx naevia de Latham (K), le même
ûîsenu que tOcocotin de Fernande^ (0; indî-*
ttttcfns tfuiife espèce de Tinamou dont les
iÉMUik«H^»*M«*«ii«i
(*) lad. Om. r. 1, pm 649. tp.' j^;
CO tîlki éAU n9r. Hkr. Gè^. t^i
43» H i S T 0_I R E
formes sont diiTércntcs et le . dimcDsions
du double plus fortes .que celle prues
sur . les plus grands individus de nôtre
♦ •
tQcro. Finalement, TUru et le Tocro sont
une même espèce de Perdrix d'Amérique;
de la diirision des Colins, qui; difière de
tous ses congénères par le volume du. bec^
la f^rcc courbure que décrit la mandibule
supérieure, la dent qui s'y forme, et par
r^'cbancrure profonde vers le boue de la
mandibule infwrieure,
Quoiquj^ ennemi de nouveaux noms»
je me vois cependant dans l'obligation de
changer celui de Perdix guianansis donné
par Latbamv cet oiseau éta..t répandU
également au Brésil, au. Paraguay, et peut*
£tre dans beaucoup d'autres pariies de
r Amérique mtridionaie: au lieu de ce
nom de contréCj je propose celai de
Pêfdix êentata. Nous avons dit, qu'à la
CuiarCf^ on dpnne à ce Colin le nota
ido ^Tooi^o;- au Paraguay U porté celui
^Kc».. .« .a». _2ié5il' - fi». Je . - désigne par
celui de Curtutada.-
Modelé sur, tes formes de notre Perdrix
grise, le Tocro la cependant la queue
tj E s PERDRIX. 4g|
. ■
beau&on^ plus co&rtc, . le bec àa àovih
ble pluà fort; le tai^se plus . gtêle, et
la nudité du tôar. des ycttx. . bckifooup
plui étendue; 1& longueur totale est de
dix pouces et denîi; ^ le bec est. long
de huit lignes et bàUt à' sa b&se de
six lignes; la longeur du tarse est ' d'ua.
ponce six lignes. Ou huit ligires; celle, da
doi^ du mitieu avec Tongle porte la
même dlmctlsiob; Une dcntl- émoussée a-
lODge les bords de la mandibule supéri'-'
éùre ; elle te • forme en - dcfisdus des
narines t une profonde écbancrurc , cxisce
sar les bords de la çiandibule' inféri*
eare, k quelque distance de son extrémité;
là nudité qui entonre les : : yeux va jus-
qu'au bec y et n'est couverte que de quel*
ques petites plumes clair • semées; les* pio-
ines de la tête sont un peu sUoAgées et
forment une hnj^pe; - ► - - . 7
Le Haut de la tête et Iticâput ss>nt de
couleur marron avec <le 'petits .points noif s.
^ roussâtresj au'*dessus^ des: yeux; s'ctcod
josques aux breillès une \b5ande d'un .roijec
^a;r$ les -^ues it le- toor ^ . la ; mii^.di^'
■ lome. m . d d
L
434 HISTOIRE
•baie infôrieare sont . d'ua roux marron ; le
COU et le haut dn dos, qui sont de couleur
cendrée , portent de pc£ts zigzags noirs ; le reste
du dos et le cronpicm sont d^un roux cendre',
tnais marqué de deux ou de trois petits points
noira disposés sur chaque plume; les couver-
tures des ailes sont rousses sur les barbes
intérieures et marquises de grandes taches et
de zigzags noirs ( les barbes extérieures sont
•cendrées et portent des zigzags blancbfitres
et noirs; vers l'extrémité des plus grandes
couverture^ f qui sont terminées de nc^r ve-
louté, est une grande tache oblique d^ln
-^rouir clair ou jaunâtre; les rémiges sont
brunes y variées Sur les barbes extérieures de
petites bandes transversales rousses; les pen«
^es de ' la queue sont brunes et parsemées
-de nombreux zigzags noirs; tout^es les par»
lies inférieures du plumi^e sont d'un roux
plus ou moins clair ^ suivant l'âge de l'iodivi*
du et coupé de lignes transversales plombées
et jaunâtres ; ces . bandes sont très peu
apparentes dans les Vieux ^ mais ; bien pro^
aoncées chez les jeunes, qui ont- toutes
ces parties tayées transversalement âe
DE Sr PERDRIX 435
couleur cendrée ^. de jaanâtre- et -4e coux;
le bec esc noir ; le tour des yeux est
■ . . . ^\
ronge ^ et le tarse de ^couleUr ^ plombée.
Il n'y z poiDt de différence marquée entre
le mâle et la femelle.
On voir-ndanj- mon cabinet deux indi*
vidus du Tocro^ tués dans les boif de^ là
Guiane Française; celui que j'ai reçu de
M, le Comte de HolTmannsegg , est origi-
naire du Brésil; ces trois sujets, et pla«
sieurs sutrés^/que j'ai vu dans les. cabinets
publies» n'offirent aucune différence dans les
couleurs du plumage: il en est de . même
pour ceux qui vivent au PatiBguay,
« » • "
i . *
I »"
;.i. j
.. ' ,r »t l .- ' •• ',• .. (•
dis
4î< HISTOIRE
COLIN COLENICUI
Perdix borealis* Mih!^
c
S Colin,'' reproduit dans les systèmes et
dans les ouvrages d'&isioire naturelle sous
quatre "dénoftfinatiofîs différentes , où l'on
Confond 'encore le. mâle *et la femelle^
>
a été indiqué par Latham (a), sous les
noms de Perdix virgManaf mariîania^
«
irexicana et ' coyoUos. Je croîs trouver
les motifs de ces emplois liiultipliés dtf
la mLme espèce, en i^ lieu, dans \t^
noms par onomatopée donnés par les
habîtans des diflerens pays de l'Amérique
se ptentriorale , que cet oibcau visite à
son pî\ssa:;e périodique; en Se Heu, fiuit
différences assez marquantes entre le màlc,
la femelle et les jeunes. Je tâcherai d&
âébrouiHer cette confusion de noms, dans
CO /«^«' orittikQiogIcMs» p. 6so • •0tp, a4'S5« V\
' ^ S^
D E S^ P E R D R I X \ 43^
rindcx systématique, qui termine ce vo-
fume ( me bornant icf^ à donner une
dêscfTprion plus exactô' dé rcspèce, je là
ferai précéder des ^observations reeueillies
fur cet oiseau par M. Vieillot , nacurar
liste distingué, qui « été à même d^étur
dier ses mœurs et ses habitudes.
Les Matkes (peuples de la Louisiane),
désignent cette espèce par le nom de
hfûui^ cri du mâle , qu'il répète plusieurs
fois de suite et • en deux tems , ho pro-
notice en tfainant et oui bref. Les habl-
tans du Massacuchet croient entendre pra-
nonccr bob - white et - t'est le- nom qnc^
chez eux, ils d nncnt à cet o seau; à Canada
et à la nouvelle Ecosse on lut donne
4c3 noms diffèrens; au Mjxiqac il porte
celui de cojotsozque.
Cette espèce est plus ' nombreuse dans
le nord; xlâ plupart des com|)agnies éml^
^ent aux a:^prdches de Thivcr et aban^
donnent la nouvelle Aibion, le ticml dfe
tSL Lôuisifiie 9 la Nouvelle Ecosse et Je
^nada, pou? «e^ répandre dans cette- isaîsoâ
dana tes^^ {TartiA tnénidlOMles dea à:ati
^j« HISTOIRE :
Xitiis,^ , et > dans le. Mexiquie. Ce C4ki t
le. vol. vif, et, W^gal; tamôc toute la
jpffLiiit sp lève ea méoie . tems » perpcsdjl-
CDlairement de quinze à vingt pieds de
haut et ae dispers.c. alors de taus côtés ,
tellement que dedx. oj* trois «uiveot rare^
mept la méoie direction ; Jes uns se
rtfdgient dans les broussailles les plus
épaisses y les autres sur les grosses bran*
ches des arbrcs^» oix ils se blotissent et.
restent immobiles ; alors on peut lea
tuer , les uns après les autres , sans
qu'aucun d'eux s'enfuien; s%l y a un
bois taiUis à portée, c'est presque toujours
l'endfoit qu'ils choisissant pour éviter et pour
ae soustraire le plus sureme)ii i ^out danger;
lorsque les jeuqes.. commencent à voler ^
ils se lèvent ordinaireqient les . uns après
les autres; alor^ «les vieux partent les
premiers» ne jetj^«nt aucpn cri çc filent
•aroit. Au printcms on rencontre souvent
lJ9f mâle pe(cb4 (ur. Ifis, c\(^r^. ' à$t
Xhsmps , oii il fait .enteodrç .Je cri dont
l'ai parlé,., qui: €M son. chant, d'amgur qt
4)clyi d'appel quaml..|a ftomp. f^Rulle^ e^:
DES PERDRIX 4^9
dispersée. Âinri que dans toutes les espèces
du petite Perdrix^ le mâle reste uni k
UL fè^neUe jusqu'à - ce - que la mort ou
quelque accident sépare le couple; il
se tient aux environs du nid. quard ta
femelle couve, et c'est lui qui conduit
les Jeunes de la première' couvée lorsque
ta compagne fait sa seconde ponte ; if
se tient ordinairement à la tête de la
comp^nie. Les deux couvées se réunissent
à l'automne et se tiennent ensemble jus-
qu'au printems, où elles sisolent par cou-
ple. Leur nourriture consiste principalement
en graines, et quand cet ^ aliment vient
A manquer, Hs mangent les boutons, les
botirgeons des ' arbres et ' les premières
potisses des végétaux, ns pratiquent Icuè
toid dans les broussailles avec quclqucA
fepjlles grossièrement arrangées'; 'la poiite
•• • ■ <
est de vingt jusqu'à vingt- cinq oeuTs,
blanchâtres ; la femelle fait deux pontes
psi^ an, l'une au mois de mal et l'aûtte
«u mois de juillet ; ceci a lieu dani
les contrées chaudes des Êtas-Unis, mais
Canada et ^à la nouvelte Êtosse
4^ 9IST0ia|) -
I
.|!cspèce pc fait . qu'une pontç : par ^n. Sa
chair esc blfriche» délicate» raçcinçfi( gras&ç
et toujours sans famet, . ^
Ccst la Perdfix la plus comouiBe de TAm^*
riquc Septentrionale; qn la trouva jusr
ques fort .av^.t <lan$ 1^. norjj, mm ja^r
mais dans TAmiériquc N^e>idionalç ; qç CoUa
ç,t la P.crdrix grise d'Europe SQnt les
seules esgèçcs de ce gepre nombreux, qui
vivent jjus^ues daa& Ips . cpatrces froides -
de notre globe ; \cs autres cspè^ces , ainsj
que nous l'avons fait remarquer î^\i dVscpws,
ÇréfèrenX^ les pays chauds çt particulUrcment
ceux 4cs ^égioniS austraks. Com^ie les diffe*
rentes dénomioations de cette esoècc soii%
prises d^ noms de p^ys, j'ajl cru dcvoijr
Remplacer celles -ci par un nom mieiu(
assorti, qn proposant à cçtc^ fin celi4
ak • ^ •
^ç Perdife hor^àHs,
JModelé ^ sur Içs forces d^ nôtre PciTr
^r}x grise, quoique presque .de moiti^
sioins grande, Tespèce du colin .colé^
nicui a . comme elle, une queue aussi
f lon^c en ^proportion du volume de soq
L : '
DES p E a i>a rx. 44t.
^t pAus fort, semblable en tout à cetai'
des autres Colins, quoique différeat i^
ceioi du Tocro, par le manque de la
dpac et de : . l'^diancrùre aux mandibules.'
La longueur totale est de liuic pouces
cinq ou si;t lignes; le bec a six lignes^'
et le tarse uu^ pouce deux lignes, • -
La mâle adulte a le front noir; une
large bande blanche surmontée d'unj étroi**
te band€ , noire, part de ^la (base [de
la mandibule supérieure, passent au-dessus:
des ye[ox et* se dirigé jusques sur la
nuqoc; toute la gorge est d'un blanc pur,
mais ce blanc est entouré * par une large'
bande noire, qui partant de Fangle du bec
passe en -dessous des yeux^ et se dirige'
1
/
sur le devant du cou, où* elle se répand
Cfl ' tachea- noires, blanches et ' rousses-, quE:
spnt aussi distribuées irr^ulièrement sur
la partie ^ postérieure du cqu» et dans
IsSQuelies les . sourcils. ibidncs se .terminent;
le baux de la tête est d'un cbux marron aveîc'
4ps taches noires; le dos, d'ua'roux rougeâ-
cce» a sur le bord de ceU plumes lia peu*
de fiendt:é coupé, de fivflt i liraies noii'esi
44^ HISTOIRE
sur le miliea du dôs sont quelques gran-
des taches noires^ bordées de roux rougeâ-
trç; il en esc de tnéme sur les plumes
4u . croupion , dont les teintes sont d'un
roux - cendré .. avec des xigzags bruns p^u
distincts; les .scapuiaires et les grandes
couvertures des. ailes ont des taches
jioires et rousses sur leurs barbes înté i-
cuies^ mais cendrées et rousses sur les
barbes extérieures; des zigzags très Sns
]|arco^ent toute la sur&ce de ces plu-
mes, qui soi^t bordées pat urc bande d'un
roux clair; les petites* coûvcrtares sont
rousses, avec de petites lignes noires; les
rémiges et les pennes secondaires scmic
brunes/ mais les dernières ont quelques
zigzags roux sur leur b)rd; toutes les
pannes de la queue sont d'un cendré
bleuâtre, à Pezeeption de celles du milieu ,
qui ont un peu de roux coupé de zrg^
2^gs. l^runs, près de leur extrémké; la poW
trioe ast d'jua. blanc roussâtre ray^ trans»
Tpr>^l,^jTient -de noir** le yentrp esc d'aa
biaise pur, lay^ de. mêmev mais la dernière
bdo^ô sur clu()ue . plumé . esr de forme
D E s P E R D R I X 443 .
demidrculaiTe ; les plumes .ronssps des
flancs, ont sur les bords une rangée- -de :
taches blanches ^ de forme ovoide et
entoure'es de noir;, les coavertures inféri*
eures de la queue sont rousses , elles portcfot
le loos des braguettes une ucbe noire -^ ,
le bec est noir. , mais rqugeàtre à ^
base : les pieds et, les ongleif . sont d'un
brun roux.
La femelle, dont le bec est d'un bcim
tmcé, a le rougeâtre» qui en occupe lu
base , pluf étendu ; la çorge et le; «our« ;
cils sont â*un roux clair ; le roux des ^
sonrcils n*est ppint accompagné d'une bande
nof re et celle » qui chez le mâle s'étend ,
en -dessous des yeux, .n'existe non plus
chez la femelle ; le roux clair de , la ^orge
est , entouré de taches noires, brunes ^
blanches; la nnque et le haut de, la tête
portent aussi dc^, taches d'un roux c^ir;
\^ bords cendrés sur les plumes du dos ^
sont plus Utges et coupés .par un plus gran4
nombre de zigzags neirs; toutes les autres ^^
parties supérieures ont des ..teintes plut
piles i les bords des ^ piumçs sont d'bn
444 ♦ H ÏST^ IR E
roux clair; qui p^roit tefne; les plumes do
la poitrine çonc d'an rouge de~ brique clair
et Ont deux pecicës taches blanches vers leuF
extrémité; les plumes rousses des flaucs''
sont bord;5es - de blanc •* les pennes de la
queue ^ d'un cendré bleuâtre, ont toutes vers
leur extrémité de très petits zigzags bruns
^t Uancbâtres ; lés deux . du milieu sont
presque ju2»qu'à leur base d'ua brun cendré
avec dés zigzags noirs.
Les jeûnes dé Tannée ' ressemblent
beaucoup 'à la femelle , mâs les taies
mnsversalès et les zigzags, disposés sur les
plumes du dos et sur les pennes de la
r
qtrduc, sont dans cet âge en bleu p/us
grand nombre -, le bec est alors d^un
bnm -rougcâtre» très cïair.
De toutes les descriptions peu . exactes que
les auteurs donnent de cette espèce, ce/les
du* ccrtcnicui de ÎBuffbn, et de la caiUc
. de Ma ' Louisi'ane^ de Brlsson , ' sont les
moins succinctes; les figures que Frisch et
V
B'iflKn' donnent du mâle,* sont assez exactes,
mais.- les 'autres- 'indications, surtout ce!-
les ' de Fémaûdèz, * ont le défaut tfcnttec
i)tS PtKDRIt 4^
dlans fll peu de détails ^ qu'il est dLfieile
d*y reconnu fcre ^ notre oiseau ; quelques
ï •' ' ' ' i.
autfeui's, qui ont dédnr fespece d'après' des
Sujets sèches y indiquent mal la couleur des
pieds et du bec; d'autres ont décrit des
Jeunes ou dès femèlIeT,^ et tous en des
tenues succincts^ t ^ '
Nous avons dit^ que le CQlel^eui vk
dans les parties . froides et tempérées de
rAméri^ae Septentrionale; les deux espi«
ces suivantes, dont -les mâles se distin^
(Jicrït par quelques plumes de la tête
assez longues et capables d^éreccion, habi^
ceiit les contrées chaudes de cette parti»
du Globe.
■^
A. «
;445 ' H IST O I RE
^ ■■■ ■ ' > >■ — —- I
COLIN ZONÉGOLIN,
ferdis cristatt* ' Ltitt^
l^UOiQUi dans le fait la dënomioation
de cris$a9a n'appartient •point exclusivement
ii cette espèce» puisqde ia suivante por*
te unô buppe- cotiiortnée de même et que
0
4e Colin toero a également sur la tête
des plumôs alôngécs. et capables d'érectioni
•je ne veux -cependant pomt changer ce
fiom ad^té Sans ks ^systèmes; il iuSit
qu'on soit prévenu, que, le mime carae-'
tère est aussi propre à des espèces diflK*
rentes.
Le nom de Zonëclblin, abrégé du nom
Mexicain Qnanhizonecofin ^ probablement don-
Eé en immftathjn • ""da cri d'amour ou
d'appel de cet oiseau » est le même qiie
celui indiqué par Bufibn. Le mâle se dis*
tingue par quelques plumes droites, lon-
gues, et qu'il peut relever; les plumes
de la tête, chez la femelle^ ne sont point
DES PERDRIX 447
alongées^ léS plus grandes couvertures des
avles aboutissent à Textréiuicd des rémi-
ges. La longueur totale est de sept
pouces et detni; quelques individus portent
des dimensions moins grandes; le bec est
long de cinq lignes et haut de trois li-
gnes; le tarse porte un piouce une ou
deux lignes; quatre ou cinq plumes étrol-
ces^ dont les deux plus longes mesureat
un pouce ^ sont fixées sur le. front em
avant des yeux et se relèvent en hupr
pe^ CCS plumes^ le front, les sourcils et
«
la gorge sont d'un blanc légèrement teint
de jaunâtre, et cette couleur se nuance
en roussâtre c!air sur le bas de la gorge ,
dont tontes les plumes sont llsérées de
noir: des plumes noirâtres, bordées de
bJa "iC et de toux clair ,. couvrent la . tite
et Tocciput; celles de la nuque et des
c'ufs du cou sont blanches, et portent à
leur bout une tache noire^ en forme de
fer de lance; les plumes du dos sont
cendrées, et marquées de grandes taches noires
et de zigzags très fins^ bruns et blanchâ-
tres; totttM celles des couvcrtuxes des
448 îi f s L 0 t R Ê
ailes sont c irées des raênies "teintes , elle*
portent une grande tache noire vers le bont^
et sont entourées pat une large ban-
' ai d'un blanc jaunâtre ; la poitrine est
raye'e transversalement de noir et de
t)lanc ; cette dcfnièré couièur tcnninc
toutes \cà plumes de cette partie, tanfis
qu'un beau roux termine' toutes celles du
milieu du ventre; les plumes des flancs sont
tachies de noir tout lé long des baguettes,
elles ont de larges bords d'un blajic pur; les
rémiges sont cendréei ; toutes k$ pennes: de
la queue d'un bruft cendré , portent des ban-
des en zigzags d'un blanc jaunâtre; le
bec est brdn, feals là mandibule ioferieutc
est jaunâtre à sa basé; les pieds des
individus adultes " m'oàt para jaunâtres.
• La femelle, qui n'a point ces p'ùinej
ët-roltes 6t longues sur le 'front, a eettt
partie, les sourcils et la gorge d'un
blanc varié ' de petites taches noires et
roussâtres ; • elle porte, comme le mâle,
'àés grandes taches lancéolées, sur 1«
nuque et"' sur les cAtés du cou; tout* '«
■patties ■ stipérîdtes d'un' cendré ■ brun sotit
wec ' des tïu^hcs noires coupées de dgzag^
ronx ; les couvertures . dés ailog sont co«
lor^s de même , mais plus Claires et àé^ i
pourvues dcLces larges In^durcs biaochâtres^:
qui se trouvent uniquaneot cbcsk tesnifties^c
enfin toutes les plumes <ks parties . iufé^^
neores rayées d'étroites bandes- noires eti
de larges bandes blaacltts sont terminc^cft
par . deux grandes taches ovoides dô , cettft
Muleur ; les pennes de . la queue, sonc
comme • chez le mile, mai^ dfune teinte
plus : foncées .. et. les deux.\.mandibuies Mt
bec sont jaunâtres à leur base.
Les jeunes de Tannée ressemblent sana
doute beaucoup è la femelle^ mais je ne
les ai jamais vus» Le mâle^ qui n'est point
encore parvenu à Técat d'adulte, a les
plumes de la huppe^ les sourcils et les
tempes teints davantage de roux clair; sou«
vent celles de la huppe bordées de brun;
le roux du milieu du ventre est aussi plus
dair, et les tarses ont une teinte plombée^
Il est bon de remarquer que , dans les
bïétboàes, on a confondj,^ cette espèce avec
la. suivante qui lui ressemble sous cer«
Tom m. Si
jlffO!. HISTOIRE
tfios hipportSi et .par ce caractère assez^
particulier de kT huppe frontale propre aux
mites ; les Inâicattioqs de Barrère et de Fabbe'
Rozter appartiennent à l!espèce^ suivante;
je présume aussi que Brisson les a coofondu9^
dans sa description de la caille huppée da
Mexique; mais ta figure qu'il ^ donne
ie mânae que ceîte^ des planches pnlumi&ées
de Bufibn ont rapport à cette espèce.
' Le Zonitcolia. habite au Mçxfgue et proba^
blement aussi dânr quelques parties de VAaié^
flque méridiunale. Il est de sna caM&et»
< «-
DES PERirit.TX. 45t
J ■■ .' ' . >J. "■ j' .l'i 'i' Il II m
COLIN S ON NI NI.
Perdix ^ Sonnini. MIU.
j
£ conserve à ce Colin , qui n'a ^té désigrfé
dans aucune méthode, èc seulement d'une
manière peu satisfaisante par les voyageurs^
le nom du naturaliste, qui le premier nous
a donné sur . l'histoire de cet oiseau des
lenscignemens plus positifs. M. Virey le
décrit dans la nouvelle édition des œuvres
r
de Buffon (a); avant lui l'abbé Rozier Tavait
indiqué, dans le Journal de physique de
Tannée 1772, Tom. 2^ part. !«« , page aif ,
et figuré planche 2; Barrère et llaborde
en font aussi mention ; mais ces lndicadoq3
ont été confondues avec les descriptions^
légalement très succinctes, de l'espèce prècé«
dente.
Ce colin qui habite des climats, où la
teibpérature ne se refroidit jamais à tel
« -
poîDt, que les substances végétales tandis-
. « ... . • ♦
C«D BuflFoû, édit. de Sotm. -y. 7. p^ 133. • - ***
e e a
^ga ' HISTOIRE
gcnt-dans une in^anition tomporaîre, n*csr
point contraint^ par un manque de noum*
' ture ou par un froid trop âpre d'abandon-
»er les lieux qui Font vu naître; il n'e'-
nigrc point comme le Coléniqui; mais Tes-
,pèce est sédentaire dans les cootrées de
l'Amérique msfridionaîe. Ces colins ainsi
que tous leurs congénères vont par corn-
■
I m
pagnies de sept ou huit, jusqu'à quinze ou
80ze; lorsque la troupe prend son vol^
«
les vieux se lèvent les premiers. Fs habi-
tent de préférence les 'petites bornes sur
là lisière des bols, et ils ne sont pas à
lauvages qu*on n'en rencontre plusieurs com-
t ■
pagnies dans le voisinage des habicadons»
tes jeunes' ne se lèvent pas facilement»
et se cachent fort bien dans les grandes
licrbes, entrelacées dans les buissons et les
petits palmiers épineux , où ils se mrv^*
'chcnt. Quand ils partent, ils ne poussent
point de cri, et filent droit tout de suite •
leur vol n'est pas élevé', de plus de cinq
ou six pieds; les jeunes jéparpillés se np*
pèlent entre eux par un petit sifflement
usez semblable à celui de nos Perdreaux.
DES PERDRIX. 4gi
Ce Coin pond en difTérens cerrs et fait ;'eux
«
couvées. Soraiinî rapporte qu'il a vu - nour-
rir en cage de ces oiseaux, avec de petites
gimies^ mais ils conservoient toujours un
caractère sauvage et farouchç, et ils *'«gi-i
toient cxtraordioairement lorsqu'on a'appro*
choit d'eux»
jngnore pour quelles raisons cette espèce
de 4:olin se trouve placée dans les œuvres
de BuShDf sous le nom de caille de Ca-*
ycDne; il semble probable que sa petite taille
«ura doxmé lieu à cette erreur j car sa
confirmation extérieure conviens sous tous
les rapports avec les autres Colins , ou Per^
drix d'Amérique. II esc à remarquer quo
dans la plupart d?s livres d'histoire natu-
relle- les petites espèces du çenre Perdrix
et celles qui appartiennent ai^ genre Caille
sont presque toujours jLdistinctement con«
fondues; cependant rien là'cst plus facile
que de bien distinçuer les espèces de Tun
et de Tautre genre; les caractères es.^cn-
» « ■
tiels indiqués dans cet ouvrage ^ servlront.^
je m'en flatte^ à les mieux classer; in^.«
Pi^adanunçnt dç ce q ae , j'en ai dit , e% lors '
X
4J4 HIStOIRÉ
m€ïàe qwt tous ^eà autres caractères qui
distingaeiic les PËrânsc des Cailles se troM^
Veraieift réunis daBâ une espèce, pour faire
douter de la place -qu'elle dcît occuper ;
Inspection deà ailes relèvera toute incer^
titude. Dans Jes ' oi^eisiux du genre Ferdrîx ,
Taile est étagée, parceque les crois rémi-
ges extérieures vont en décroissant ; mais
dans ' tous ceux qui composent le genre
CaiHe, la premièref rémige esc toujours la
l^lus longue, i
' Ce colin se ' distingue ' a\i ptcnncr- coup
é^cesA de* l'espèce précédente, par les cou-
leurâ plus fonbées de son plumage ; le
fôtik marrofi, le cendré rougeâtre et le
fioir en Forme les* teintes principales; can-
m
disque dans le Zonéco.in , c'est le blanc
jaunâtre , le tendra -^ brun , le nôif et îd
foui qui dominent': chez 'ce^ dernier la
m
femelle ditèré beaucoup du mâle par les-
distVibutions dci couleurs du pluntâgei tan-'
disque chj« le Cftlin ' Sôhrilni ' le pluniage
ie lu tcm&k nô diffère de delui dii Aile
que paV les teliltes moins tWèst dans lo-
• • • •
ZûïxéeoUn: tes quatre ~ od i^q looeoes Fia*»
DEJ FER DUIX. i^
loes ' drûites : qtH formetit. . la huppe sDût
Implantées^ co avAnt.. dQS^ yetxx , vers It
Irooe ; dant le Colin Sooni&i ,. .'de sembla»
t)Ie« plumés formept une huppe, mai^ (}\if
jie relève aa inHieu ; du' : crâne et dauc iek
#
pluQies sôht . iibpUtetées entre; lea- yeux. ^
La longueur totale' est:r:de sept pouceK
^ jusqu'à trois ou ipnece . li^nea; / le bée
4St comme < daaft le Zooécalin et te tarse
« atysi la -toêiw longueur. 'Quatte oli
xinq : plumes étrolcea. : tent * les dedx pliis
loDçaes lo^esurent . .un pouce wnt iibpiantéea
«tf le haut de la tête entre hts yeuxi;
elles sont jaunâtres avec un. peu de brua
«a milieu ( )e front ;. est jauaitre et €eit
jLum la coïdeur qui; entoure hi : base . doi
49UX: tnaildibutes i toute : la gorge et ud^
large bande derrière les y eux. sont d'\m
roujc fonçe'^ sans:: que les pliiflies soient
tpr4é9S d'ttfle .couleur différente; Jesplaott»
4e la nuque et des cotés du cou portent
.49s taches blanches» noires^ £t jfle cpuléiy
Biarroo ; le haut du dos est- d'dn cendré
M>nx av^ de nonabreuic zig^sgs sioirtf(
toutes les autres parties iSupdrieares. portent
' s s 4
^5$ r. H/IS T 0 IRE/ '
fut un fond oendré r6ux de grandes tachet
goitts. et âo&: zigtags bruns, et les cou*
Ar,ef tares des ijiles ne sont point bordées
jd^> çouleu]:sL: claires; la poitrine d'un cendré
fougeâtre «lalr>. qui est à pointa noirs, porte
encpre quelques taches blainehés disséminéesi
jtoutes les {dnmea des paraea inférieures
atosi que les xouvertares inférieures de
•la qvieue, ont .trois, grandes' taches ovoi-
des d'un ^^lane pur, disposées de khâgne
«jôt^ de • la ' plume le long de ses bords^
:ces taches' sont entourées de nok et lé
«oilieu de 4a plume eat id'an beau- roux
4aiarron; les rémiges et les pennes séoon*
Maires sont- brnnes; les pennes de la queue
«ont d'un brun très foncé ^ avietf uoe mul^
titude de petits zigzags noirs ;. le l3eo àt
Xioir et les piçds sont jaunâtres.
: La femelle^ toujours un* peu moins grande,
'4k*9L point de ces plumes 'al(^ées sur là
%£te) les couleurs de son plûina^é. sont pb>6
"pftles, mais les distributions en sont les mêmes.
l Ces oiseaux j fom. partie de ihon cabinet;
Ae semblables . sujets sont déposite dans K(
ifoséunn de P^ris. ^ : .
DES PERDRIX. 4Sf
=" ^e termine cet article des Colins pat
la remarque^ que plusieurs autres oiseaux
portent CQ même nom dans les écr;ts de
Fernandcz (&). Nonobstant les indication!
succinctes de cet auteur et l'impossibilité
de reconnoître les • espèces différentes . qu'ij
se contente de sig^naler par les nom;
les plus barbares; nous voyons cependant
les méthodistes, s'aviser, de les produire^
C€Httme natant d'cspècet . dîstiactes d'pisptuxf
lei méthodistes et . les. : compUateui;^ sqni
A avides de gnossir . le ;cataloguç . de k^rs
espèces et par là le irolume de leur ^ivre^i
qu'ils ne calculent i^int tout Je toiï .quf
par eeece manie ils font à Tétude de 1-ornif
thologie, et quel grand nombre de d^butans
■
ils déGonragent à faire des recherches e|
à s'instraire dans cette * science agréable ^
par les entraves multipliées dont ils Tencom^
breat. M» Biffon qui connoissoit aoss|
l$s nommenclateurs de cecte trempe dit:
^*%n vijfthodisfe m, veut pas qu'une seule
• • • - *
■ ' .111 ■ li ,
§âf. ^4, a5> 39f »5 ^ ïa4î
tes
45» HISTOIRE
trfi;^', fûet^ue ananait qvfdie joit^. échappe
à sa méthode. C'est ainsi qu'en ornitbo*
logic 9 (car dans les autres parties du
Régne Animal ont s*est mieux avisé) les
livres ' syste'matiquBs se suecèdont; chacun
en fait à sa manière; on accumule les
jnôtiis et ni les genres ni les espèces sont
ft leur-^Iace; eflfin- quelques syscênics corn*
posés d*un assemblaige confus de compilai
tioi)S^ dbniiêtrt asscc '^i ctercicre qoe J'au^
teuf ta- a jamais ^tudi^ le livee de ia .nature»
' TirnA ces colifis ule Fentandbz jndi%uét
plutôt que décrits on doit rayer les. -isuiv
tantcir 4c la listiis dës; e^tfccs ide. Perâtin
8'Amérique. Lé CkciubHn^ du ehapifir» rS4i
les dewc espèces vPJftaTB»/ ÔU.- clQIes - d*eau ^
Itox dià{)i»-e]^ i6et i'3i; 16 gnmd '^ttt de
Enâbn .(<) è% -^uc - Fèrnsfiidde ' liidtqac! at
c!)at>itfe '^i SQi^ lui ttofiMS de .liomi
POcécotIn chapitre 8^, indiqué par Bufiu&C^
*^m
» p »
(r) Perdu Tiovae-Hispaiùac. Luth. Tnâ^ Om. 0 1^
«.(<f) PèVdlk n«etla. • - iii/A# M^ Ork, 9i%: f.^K^i
DES P E It D RI X. " - -^9
sous le nom d'ococolia ou P^drix de, mon-
4
tagne du Mexique, le m^mc oiseair dont
Bilssou fait uoe espèce 4e Rollier Ce) et
ensuite une espèce de Caille ou de Pcr*
drix - (/>4 Fernand^z parla e«fcore . tfiii
autre Otocotin au chapitre an, riiàîs ce-
lui-ci est du genre 'Pie, La prètelidup^
Caille des îiç^ Mplouincs (^), jfiguréji p^
Muffon est caicore ua colin ^ mais guç j^
n'm jmw vu e» nature. .
^m
mm
*ta*
mMÊmÊH^
■iri iLiin»it'>^M^^iib^fc[
XO tSal^ului mexicanu» ctlstatiu. Brii/. On*.
♦. *» if. »4. - - •
(/) Perdix, montana mexicana; Jri/j; Crnl Jir.^i^
Cr^ Perdue falifJandioa LâtH» JM. n» s^ f; .«5|«
♦-f f -»/
. y '
DIS C O U R S
SUR LE
GENRE CAILLE.
rftai^
M
., Dv Buïvotf dit^ que Tbéopbraste
trouvait une Si grande ressemblance entre
les Perdrix et les Cailles go*iI àonnoit
Jl Gtf dernières le — Dûm. de. PMrJrix naéneu
Vfist . par suite de cette méprise, et d'autre»
semblables y que les méthodistes (d) .rangent
Jk^s.CaiUes et Içs Perdrix dans le même genre ;
d'autres à Tcxemplc de Linné ,. ne craignent
«pSiint: d^ les .mpttxe avec: k$ Tétras dans le
Taste cadre que le Professeur Sue'doia
avoit choisi y pour son genre Titrao (b).
Il ne sera )pas nécessaire d'indiquer ici
les nombreuses disparités qui se trouvent
entre les olséSur - comptir -^dans la Famille
(a) Lstham» Lacep^ae, Cuvier et Illtger.
(b') Voyez dam ce Tolume U discours ior I^
genre Tétras p* 9S« et suinates.
SUR LE GENRE CAILLE, jfix
des vrais Tétras, comparés avec ceux
qui ressemblent à sôcre Caille d'Europe}
Cette matière, pour autant qu'elle a rap^
porc aux moeurs et aux habitudes, a été
traitée dans le discours sur le genre Té-
tras; le lecteur «est également renvoyé
à rartide cité, comparé avec celui-ci,
pour juger des différences qui constituent
les caractères essentiels des genres: je
pooriais en dire autant pour les dispa*
rires qui existent entre les Perdrix et
les Cailles; mais comme les espèces de
ces deux genres semblent avoir beaucoup
d'analogie, soit dans leur port, dans
la forme du bec et des pieds, et qqe
cette apparence dldentité générique jugée
mu premier coup d'œil, est de nature
à éconduire et à embanasser le méthodis-
te sur la place qu'il doit assigner aux
espèces ; j'indiquerai * préalablement le
moyen le plus sur, pour disthigucr une
Caille d'une Perdrix; ce caractère mar«
quant est pris de la forme des ailes.
Tous les oiseaux qui composent le genre
^iràiXs ont le» trois ^. ^àa^ige»
^x Dl s C 0 U Tl s
les plus .courtes, également étagées ent^è
çlles et la ' quatrième et cinquième les p^us
longues; tandis que chez toutes les
espèces qui forment le genre Coturnix-^
<^'dst la première ou la Témige extérieure
qui est la plus longue. J*aî trouvé ce
caractère invariable dans toutes lés espe-
■ces; toujours cbni forme aux autres difië-
rences moins faciles à saisir; enfin, en rapport
avec la manière de Tîvre et avec les
moeurs des différentes* espèces de ces
deux genres.
• M* Bufibn étoit aussi d^)pinion que les
^Cailles et les Perdrix différent beaucoup.
II est vrai dit cet auteur „- que les Per-
'^, drix et les Cailles : ont beaucoup de
',, rapports -^eUtre^elles; les unes et les
",, autres sort de* oiseaux pulvérateurs, ^^
",, ailes et queue courtes et courant f irt vice,
'^ à bec de Gallibacc^, ^à plumage gris mou*
' „ chété de brun ' et quelquefois tout blanc ^
%,' du reste se nonrrissant, s'accoupJant co]i«
•„ struisant leur nid, eouvânt leurs oeuft,
■„ menant leurà petits à peu ' près de la
même mviièrey ' et -toutes deux «yttt- le
5UR LE GTÎNRE CAILLE. 4«f
;, tempéraoïert fort lascif, et les mâles une
H^ grande disposition à se. battre; mais quel**
9^ que floqibreux que soient ces rapports,
^ ils se trouvent balancés par un nombre
^ presque égal de dissemblances, -qui font
de Ve&pèce des Cailles une espèce tout
à fait séparée de celle des Perdrix (c).
L*incitnation de voyager et do changer
de climat à des époques fixes de l'année*
9
n'est point la seule différence qui se trouva
dans les mœurs des Cailles comparées avca
ccWes des Perdrix; mais on se tromperait
en supposant que tes émigrations de ces
t>iseauz sont déterminées par le refroidis^*
sèment de Tatruosphère , puisque le Roitelet
(a^ Buffon, qui parle des Cailles et des Perdrix
•eulemeot dHiprès les espaces de Perdrix propret
i rSur^pe (comparées avec la seule espèce de
Caille quf irlt dans les mêmes contrées^,- tt e«w
^yé le mot - êspèeê pottr signaler les dtffétené^ ;
IDais 11 aaralt du se servir * du . mot . Gemr§» ùà
ii eit évident t qu'on ne pourrait opter sur Jes
rftféreM^f .f{^e«fiqucs. 4^ b QiUle TiUgaii;6i <n (dtef
<•
4^4 DISCOURS
et d'autres oiseaux plus petits • que lu
Gaille, soutiennent, -sans en paroitre soaf-*
frir , la rigueur de nos hivers ; ajoutez^
à ceci, que les Cailles sont des oiseaux
cbajjds, puisque les Chinois se servent de.
deux espèces qui vivent dans cet Empire «
pour s'échauffer les mains au lieu de man-«.
ehons: ces migration^, que souvent les
Perdrix exécutent aussi , sont déterminées^
par la localité et ^ par Je manque de sub-^
stances alimentaires; Câr nous SRvons que
même la Caille d'Europc« cet oiseau* dont
le dtfplâcemcnt périodique semble un besoiu
indispensable, est sédentaire dan^ . quelques
pays du globe où elle n*émigre. jamais^
sans doute une nourriture abondance
détermine Tespèce à ne point quitter ces
contrées: je m'occuperai de cette différence
dans, les habitudes de la Caille d'Earope
dtms^ Tarticle réservé à cette espèce.
.. Les . Cailles sont des oiseaux peu socia«
-Mes, et ils diffîrent encore ea cela des
Perdrix ; le mâle . après avoir fécondé sa
'^fëmdle, s'en éloigne pour toujours; U ne
prend aucun intérêt à sa progéniture qu'il
SUR tB «Eîï^Rt^. CATLLÉ. ^j
ae €ofiiK>ic poi\Zi tancKSr ^e Ic^ mâle ded
P^rdriK cet l« duTurseur de sa, . couvée et
le conducteur de sa pttiec .fairiUe; tes c&il«
ietiiax . rcstcnf unis pendant le court es^
pase de temft où les soins maternels, leur
font iniMspexisables ; mais plus robustes que
k$ Pe.rdreaux» et moins sociables que ces
derniers, , ils peureqt . su passer beaucoup
plucdt de la protection et des soins de ïm
mérei lorsque les Cailletaiix sopt . pàjpvenus
à ce terme , là compagnie . se ^ s^paje ayeà
BBC entière indifférence , et . il est rare alors^
de trouver dans un m£mé, ëpdrQit denx
Cailles réunies i à des éppqyes ^ , déterminées
par la localité et pai;..la température dit
«iimat, les Cailles se réunissent spontané*
aient en troupes combreuscs qui partent
pour opérer lear yc^yage ^ et rerenir de
Ja même manière dans les^ mêmes climats^
oùt à ieur retour, une .vîgeut nouvelle à
ranimé ]u fécondité de la terre et où ta
• f - • ^
douce influerce du printems vient de déve-
lopper le germe de la vie qui donQe rexlstaucè
aox insectes. LQr:>que, le yoyagç^. c t^.tér-'
- » - . * ». •
miné et que les- b&nJss &e. trouvent dao*
2mi lU. ' Jf
af^ D I S C O Ùlt S
les lieux oti règne l'abondance de nourriture;
elles se déparent avec une entière indiflK«
rence tt chaque Individu continue è vivre
isolément sur cette terre étrangère. Quelques
espaces effectuent ces voyages sans quitter
le continent; d'autres , se risquant de traver*
scr des bras de mer, éprouvent souvetft
les dangers inséparables de ces voyages »
plusleufs trouvent la mort dans les 'flots;
ÎI n*y a 'que ' celles qui soiit secondées
par uh vent favorabîe, qui arrivent iien*
tcusement, 'et si ce -vent favorable souffle
Varcmcnt au tcAis du passag.**, il en arrive
^beaucoup moias dans les contrées où elles
'bnt corrtume de se rcnJte,
ils vivent le plifs tebltnelfement dans
tes champb* couverts de moissons Ou dans
les hetbe^y très rarement dads les bois;
^our autanè qre tes difi^rentes espèces nous
Tsont connuts, nous' pouvons assurer' que
CCS iSa^tlnrrés ne se perchent jamais. lie
'voi des tSailtes, quoique asses rapidCf eSt
court let -peu aoutetm; ils ne s'ftévfem
dans les airs que durant le tems du
voyage; à tome autre époque leur vol
suit LE OBKrE. CAILLE. 4$^
est court i peu ^Jevé dertten» m dioiu
Le» espèces qui conposeot te i;eni!f ptiroissent
fcciiticher de préférence les dîmats cbaufe;
iB 'Plupart sont répaîaducs eo Asie , daaè
ies îles de KOcéan Indien et de Wcëm twàm
fique; es Europe nous ne conooisspns -ifo'-
»ne ««de ^apèce.-çui «t .égateœenf ^tfoprt
^ r/Jriqc ^t il J'^sic; deux climats itèê
^étenB pour la xcmpdraturc,! k ^le 4ea
€(MrHs froiàcs et tempiécécs de VEprope%
fims aous Jes in^encçs > desQuela la faite
■tfa éprouva aucuM tspéÊt> d':d«éFation dans
les coidcurs du plumage; .iiûTait quj,. aptmj^
de tant d'autres de la même nature^^ dont
il a^ été souvent question dans cet ouvrage,
est une nouvelle preuve Incontcsbbie; ^'qu#
la température de l'a^moBphèr,e , et fes ih-.^
fluences combinées àc l'aîr et du jour,
jj'opérent point avec autant ^'efficacité sur
, .. . (^ . -
les couleurs du plumage des oiseaux et du
çclage des quadrupèdes, que Buflbn ,et plu*
sieurs autres n^turaistes le prétQndeçt.
Les Cailles ont pour caraqfères .essc.^tiela ;
110 bec courç, plus la^^gç qu^ :>hi^i]^c,; ,Ja
sumcUbule «upérieur^ ji^iilsfaçfff ,;puii4b^,.yfifS
//a
4^1 : iDISCOU K$
Fers Ift pointe \ et très peu Tottée.
tes nacines. basâtes * latérales « à- moitié
f'rin.&B • ' : pÈT: une membrane voûtée ;
la téie couverte de pliâmes » et daoi
toutes tes csoèces connues de nos
jours point de nndtté derrière ni à
reitpurv'des yeux (a). Les pieds à
«
tarses lifses.» sans éperons ou la moiii*
^ . apparence . . .de tubercule calleux ;
la ^UPlie , composée le plus souveoft
4g : jquaitoree pennes, étagées et arrondies;
cette quâuc est courte , dans qucV-
ijueST ; es pL ces rassemblée en faisceau, et
•• ' I'
Cfl\ Je sjgiiaîe ce caractère dans le genre Caille ^
jQur servir plut particulièrement i dlstlagucr notre
Caille d»Burope dîavec nos espèce de Perdrix, qui
\outet ont une nudité derrière les yeux on on
cercle. dénué de plumef i Pentour de PorWte;
• ». *
mait ce caractère eit nul poin- P^nicmble de
»
toutes les espèces du genre , puisque nons connoii*
* • • • • ■
sons des Perdrix » propres aus deux continents , qui
ént tout le tour des yeux dénué de plumes, H
d'autres espèces qui n*ont' aucuhe apparence de
audlté à reutour des yeux» , .
SUR LE O^NRE CAILLE, 4»t
penchée.^. T£rs ^la terie^.. presque, totalfi?
totalement cachée par les (|t)uverturcs sa-
périeàres et inférièui^e^" leÉ- ai'es rraJi*
cres , la première rêmige^ia plus longue.
ou de la même longueur que la deuxième.
Nous suivrons Tordre de description tel
qu'il « ^té observé pour^ tGi|S les. autr^eh
genres, eu p açant la plus grande (^pèçe
i la tête 4a ecme. .
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W «
^/I
CAILLE A VENTRE PiiRLË.
» Itottoroii pertiti. /i^iii. - • •. . .
iC
ette belle et gf?ande Ca^f^e d'Afiriqtiep
le dîéringùe 'de t'cfàs seff OJngerlércs» pa#
la force du bec et * \t juftgtiectr de là
mandibule supérieure; ca^'screrc quj nous
avons également fait * observer chez coûtes
les espèces de Perdrix proprement dites
et chez tous les Francolins qui habitent
cette partie du globe; apparamme.it que
la mandibule supérieure alongée et formée
en pioche^ sert à cet oiseau aux mêmes
fins, et que, dcl'fîné"T6tnfne les Perdrix
Africaines \ se nourrir de plantes bul*-
beuscs cachées par un sol dur et gravje-
Icux, il fait ubage de ce bec pour It'^
buurer la terre : sa queue est un peu
plus lorgue proportionellement à celle de
)a Caille d'Europe, mats elle est,, conune
dans cette espèce» cachée par les c<m«
Textures supérieures ; du reste, quoique
DES CAILLES. 4^1 v
modelée sot les mêmes Larmes , e1e eac *
ë'un tiers plus grande d^9 toutes . ses
éixnendons.
fionnerat a &it connottre eet oiscaii.,
maïs id, comme dans toutes ses descripr
tiens d'animaux quli à été à même â'4>i>*
server dsns leur pays natal , nous rcgTiet-
tons que Tauteur s'est eontenté de décrire
reitérieur de lepr vêtement, sans entrer
dknf les moindres détails sur les moeurs
et sur les habitudes, partie de rustoice
àes eues la plus intéressante à étudier. «
La Caille de cet article porte en loi\«
gueur totale, neuf pouces; le bec mesure
dix Ugnes et le doigt du miliei avec
l'orge un pouce quatre . lignes. Le haut
de la tête, la partie postéiieui;e du. cou,
le dos et le croupion sont d*an bfun
roQX, sor le cancre de cbacuoe de ces
plumes est une large bonic d'un bliiac
|au âtre qui suit la direction de la ba«
guette; sur les piumes de la nuque soot \
qiuclqucs taches noires et sur: cvl^ea dfX
des des bandes transversales Qoir^ et
tuQsseSi rcs|^ cura l'osH^, Is tsfg^. .ft .
475 H I S^ T O'I R E '
le devant du cou ^sont d'un noîr pîofit^é;
su • dessus dj6 yeux pi se uhè etruitc
bande blanche, qui se dirige sur la nnq^e^
it rûis la tfase' * du ^ bec • une secr-dc barde
blanche » mais phiitar^e^ passe au-dessous des
yciix et Vient bordir laoc5ralem?nt k noir
du 'devant du cou; Sur la poiirii.c est un
4
plastron dfe farine -ronle et de cou.eur
marron fonctif; les côtés du cciu (Cim«
pi^is entre i'espaoc des deux' bandes bi^'n-
ehes)> • et les parti JtJ latérales de 'la poi-
trine sont d'un beau cendré -Wcuàuc; te
tiîîîeu du ventre -d'un noir profond porte
de grandes taclies rondes d'un biane
pup; 8'jr' le m::îr.ron foncé' des plumes
des flancs on voit ' une 'large bande blan-
che qui en occupe le centre , et cp
* blanc est bordé de chaque côté* d^une
étroite ligne noire ; • les couvertures des
ailes 6ont ' rayées transversalement de
noir et de blanc roussairc ; quelques-
•unes portent une étroite ligne blanche te
^ong*" de la baguette et la •' plupart so^t ,
• ternflrécs d\in peu • de blaiic ; ^ le^' Témigca .
^•QQt. dkin brié xâd/^' avec un peu ^
f v •
b E s C A î L L.E S. 47J
tovLX SUT la barbe e cenettre; les penr.^
^ )% ^iiepe .$oi^c Doircs^ coupée^ de fines
ba.iJcJ transver.^aies' rousses; le bec est
lior; l'iris d'un jauAe terne et les picwis
rousScitres. v^ .
Il e5t "assez' probable* que celte descrip.-
tien appartient au mâie de l'espèe^e; la
femelle n'est pginç encore* connue. h
Cette belle Caille babrte ril6 de Mada^
gascar; elle émigré srur toute retendue de
la côte orientale de l-'Afrique. Lp maie
que je- viens de décrkre fait partie de
mon cabinet» un individu semblable est
déposé au Muséum de Paris.
f
*
«MHBM^-iMMM
*
t;
w
•
I
• i r-
J I . • •
f -f z
474 HISTOIRE
CAILLE AUSTRALE.
CoturniK austral!s. ilfMF*
D
£ la même tarMe et «rant te foit
de nôtre ^ Caille d'Europe , cette - ci s'en
disringue par un bec presque du double
ptua f jft et ptr un plumage diâ^rroc Lat»
ham signale ce tSailteacé en des termes
très saccincts^ ei soâs le noa de Catt\e
de la Nûuvelte Hollande» nuds 11 ne
nous apprend rein de la xnaaaièie' de
vivre de cet oiseau.
La longueur totale de la Caille Austrle
est de sept pouces; quelques individus ont
un demi pouce de moins; la longueur da
bec est de huit lignes et la hauteur^ à sa
base est de quatre ligites; le tarse porte
un pouce et le doigt du milieu avec VouftXc
a dix lignes. Le mâle a le front, Vcs-
pace entre les yeux et le bec ainsi que
la gorge d'un blanc terni et sans taches-, sut
le haut de la tête et sur la nuque sont des
DES CAILLES. 475
pltimet Boiràttos avec da blftoc dans leut
tDiUcu; la Mqnc, le dos, le croupion,
les couverture^ do la queue et les moycn-
tres cjuvenuros des ai es sont rayés traûsver-
salomeot de larges bandes noires e^ d'étroit
tes bandes en zigzavs d'un roux foncé;
toutes les bagu^ttjs de ces' plumes som
d^un blaac jaunâtre, ce qui produit une
fine raie Icogicudinale de cette, couleur
lur leur milieii; les petites couvertures
lKt% le pli de Taile» sont d*un cendré
bruA; \è derut dti cou^ la poittine et
toiiicJ les autres parties inférieures sont
d'utt tcnité roussètre; la plupart des p^u*
tKS de CCS parties ont aussi les bagucnes
blanchâtres, . mus les ràief tfanaversales
noires se dessinent autrement que sut te
éos; an Heu de bandesr et de :?igzigs,
on refnarqne aur toutes les plnmes des
crcMMants ot^-dbposéa deux cnr trtris i
Ja file ans dastc^e barle, et reoverséa de
maoiate, qu'ils décriv4tat: te contre -flétis
do bam de ^la p^unie; lis fémtgdi sont
brunes avec ua peu de roâssâtre sur les
tatfbea tfxc.neareii la qaeue entièrement
I
/
47$ HISTOIRE
cachée par les couvertures supérieures, est
brune avec de fines bandes en zigzags û^ua
roux foncé; les pieds et les .doigrts ss>nt
bruns; le bec est d'un blea isiucé oa
*k ■
noirâtre.
La femeUe de cette espèce diflère d|t
mâle par les çou'eurs, généralement plus
foibles et des teintes de cendré clair; des
taches rousses irrégullércs sont disposées
sur les parties supérieures^ et /es baguet-
tes de ces plumes s:)9t bf^nches^ cornac
dans le inà!c; les. parties \nféT\e\^fes n*o\it
point de ces petits croissants renversés qC
noirs sur chaque côçe d^ . barbes ; ta
couleur qui y domine » -est un roux
cendtéy Cuup^ par de près petits «igzags
bruns.
Cette espèce , très- abondante à ta no«-
yelle Hollande (û), parroîc avpir les m^-
(tf) Nous vimes att port . d'Eakrtditetuu à la
bals les tempêtes , dsal 1» coatiôevit dpi la Mon-
veUe fIoUande« .près t% jCap de Diémen» poor
U première fois», le lo mal «^.des , dlUet qui
Toléreat à ans grande ; disU|»op£ 11^ garoic a^ifl
DÉS CAILLES,
477
- mœurs que notre Caille vulgaire»
mais^ cous ignorons si elle est ^dentaire
sur ee vaste continent, où, si elle Visite
aussi les sorobr&uses llca de TOcéan Paci«
fique. Le& naturalistes jde rexpédition du
Capitaine Baudin, ont déposé dcms les
galènes du Muséum de Paris . plusieurs
individus mâles et femelles de cett6 espèce;
j'en conserve aussi de semblables dans ma.
coliecr/oo.
MÉI
i*»
qtt^U 7 -a des Perdrix. Les gens de l^expéditiom
rapportèrent en avoir vu une fols. Labli» Ko$%
■»
^i «T$TOÏRB
«•«pnMvHWi
CAILLE VULGAIRE.
Cotournft daetyIiM>Dan8»
L,
fQ$ mœurs et les iuAitodcs de n^toe
iCaille d^Curopc méritent aou« tow Itc
rapporrs 4e Axer Tattencioa da 4}8tural)sta
Tant d'erreors et de préjugés se «oat
S^^ iLui$ l'histoire -ie xa joiscau^ jmj: ies
contes ridicuks que ngnorancc &e p\fât
à débiter y qu'il est difficile, de détruire
* *
ces idées populaires si fortement enraci-
nées en passant de bouche en bouche;
les anciens er les modernes se sont bcau«
coup occupés du passage des Cailles et
des autres oiseaux Toyageurs; que de
contes absurdes débités par le volgiÉre
et chargés de circonstances mervdlleusLS,
ont pendant bien Ion§tems été ràoptéc
par des gens sensés; combien n'en yoit
on point encore de nos jours , qnt
croient à l'engourdissement et à F^tat dt
torpeur des Uiroadelles e% des Martimetft
D E s C A ILLE s éflf^
^i suivt&t eux $e retirent peniJaot Thiver
daus des arbres creux ou se précipitent
dans ks eaux stagnantes pour en sortir
as printems; que de contes débités et
ems au sujet des Cigognes; ^ue d'idées
ridicules ne circulent point encore au
sujet de fat reproduction et de raccou*
^plement de certaines espèces de Mammi*
1ères et d*Oiseaux. Quelle absurdité de
croire, que les Cailles se rétirent aux
approches des froids dans des trous en
tvtTC, pour y passer Thiver dans une
)étargie pareille à celle de quelques espèces
ie quadrupèdes; ceux -Ta, comme le Te«
«narqae Bufiôa» ignoroient sans doute que
fa chaleur intérieure des animaux sujets à
rengourdisseme.>t, étant beaucoup moindre
iqa'eUe «se Te^t communément dans les
^Quadrupèdes, et à plus forte raison dans
iea oiseaux 9 elle avoic besoin d'être aidée
V«r la cMeur extérieure de T^ir, et que
lorsque *ee ^secours vient à leur manquer ^
lila ^tombant dans rengourdistement , ^.meurent
même Ueatdt,, surtout . s'ils sont exposés à
na firoid trop ri^ou4:eux» Çt -certaincmeniic
489 mSTOIRB
cela n'est point applicable aux Cailles, dm
lesqu'elles oa a même reconnu géncfralcmcot
plus de chalear que dans les autres otseauXi
M point qu'en France ta Gail!e a passé ea
proverbe ià)\ et qVk la Chine on se
sert habituellement de cette même espèce
4c Caille ec d'une autre beaucoi^ plus
petite pour s'éehaufier les maii.s (b); pardco-
larittf que j'aurai cecasion de faire observer
(également dans Thistoire dj la Caille fraise.
}e ferai grâce au lecteur dea . détails .sur
quantité d'autres absurdités ^ débitées sur
la génération des Caillea* Nous allons nous
occuper des «voyages réguliers que ce^ petic
oiseau opère dans nos elimats à deui
jépoques de Tannée^ époques qui sont déter«
xninéea suivant les difierentes contrées et
la. t^pératurc du climat, .dont l'influence
tigit sur la maturité des graines et sot %
génération des insectes qui servent de nour^^
riturc à ces oiseanx. Pour cette partie
,4e l'histoire de la Caille d'Europe « je me
m^mt^mÊÊtmàJ^
C^^ On dit ▼irfgalrement'^ chaud c^mme âar Milêé
: Note • «le ' fiaflfbn* . ^. f ,
iy E s GAIL L l! â« 481
«er virai da style éloquent de Ouenau de
Montbcillard; et je ferai suivre ces détails
par quelques observations plus réeenunent re-
ceuiJiies sur la migration de ces oiseaux» Celles-ci
prouvent, que c'est en Egypte et le long
des côtes d'Afrique que les Cailles, qui
partent en automne des différentes contrées
de PEurope, vont fixer leur séjour pen«
dant les hivers de nos climats: c'est encore
en Egypte et lé long des côtes septen-
trionales de l'Afrique 9 que la plupart des
espèces de iio|^ oiseaux de passage vont
iaire tm séjour plus oU moins long>
suivant que les insectes , ou les substan-»
ces alimentaires du règne végétal soiu:
précoces ou tardifs à parroîire Jorsque
la nature reprend au printems. sa forte
vitale*
L'inelinatiojQ de voyager et de changer
de climat dans certaines saisons de Tannée
est P.ane. des a&ctions les plDS fortes de
l'instinct des Cailles. La cause de ce
» « .
^esir ne peiBi 4tre qu'une, cftusft aè^ gé^^f-
raie, puisqu'elle agit non wilemeat -.«ut
tonte . i»espèce, '. mais wr le9 jaM^lvWijâ
Tomt, III g S
4?f HISTOIRE
mêmes s^ar^s^ pour ainsi -dire, de leur
espèce, ^ et à qui une ëttoite captivité
he taissê aucune communicatton avec leurs
Semblables. On a vu de jeunes Cailles
ëlev<.es dans des cages, presque depuis
leur naissance, et qui ne pouvoient iil
eOTitioître ni regretter la liberté $ éprouver
régulièrement deux fois par an, pendant
quatre années, une inquiétude ce des agi-
tations singulières- dans Je tem$ otà naiie
*de la passe ;^ savoir^ au mois d'uviif et
%u mois de. septembre. Celle inquiétude
«duroit ^environ trente joufs à cbaque fois^
tt recommençolt tous les jours une heure
^vant ie coucher du soleil. On voyait
'ulufs ClS Cailles prisonnières aller et venir
^'un bout' de h: c'âjgc à l'ai: ire, puis s'é-
lancer contre le filet . qui lui servoit de
*cduvcrcl(<,- cl- souvent avec une telle rfo-
*l^ncc (}u'ciki retomboie&t tout éaoordle^;
la nuit se ^ passait ^ presoue- entièremeift àÊo&
'xjes agitation;», et le < joiifJ suhrdnc .elles, pa-
roissoiènt triste, a6a|tu», flnigiaées et «6-
•dèrtiHes. O» a remarqué que les Csiliàm,
' qui virent ^eq Iftersé , donnent aussi
DES C AILLES. 4$^|.
grande partie dû : la jouroéc i et $i Ton
igoute à tous ce$ foits, qy'il- fost tf6$ ra.<i,
de les voir arriver ^e jotir , ,o!ij «em, ce
me semble , fjndé à ^ona}uv0' ^«e c'e9t
pendant to nuit qu'eUos yoytgjent 0») > et
qge ce dé^ir : de voyag;^ eât inn^' éheisl
die»; $ott ^n'elAes plaignent tes. tempefratartf
e^ea^res, puî$q\i*eHes se rapp^ocbeot conV
sfanuDCM eus coottdes septentrionales penâant
y€té et ûe$ ' ttérixBOûale» : pendant f hyver t
ou, ce qui «cmblcphis rraiscmblable ^ qu*^^
^Wcs n-abandottoent : ^ucccssttement les dif*
ferais piyt que fiour .^^asser de ceux, od
les récoltes sont déjà . faites , . danff ceux ob
cilcff fosrt encore à .ftire!, et qu'elles nf
cbangcnt ainsi de demeure, que pour trotn
ver toujours iule nourriture convenable pour
elles et pour leur ' couvée. Je dis que
(tf) Les Cailles prennent leur yolde plutôt de
suit que de }oar« Behn^ Natur. dts Otu p» 26s*
E$ hatc ump0r noctu j dit PUne, en parlant des
volées de Calllef. pett avi.99il dfias le ç^pus^ula
cl« ^atla ou da ,50ir et dajss- les nvL\t% à:latf
rées par Ja lune^ .^^Çr.^ l^lupart de» . oUciUf
^e fautgtt entreprennent leur* toyagc^ .,.,,>, ,j4,
4«4 HISTOIRE
cette derrière cause est ta plus vrai-
semblable; car d'an côté^ il est prouvé
par ^observation que les Caill.s peu-
vent très «bien résister au froid, puis^
qu'il s'en trouve en Islande scloo M«
Horrebow (&), et qu'on les a conservées
plusieurs années de suite ^ dans ure çbambte
sans feu, et qui même et oit tournée as
nord, saus que les hivers les plus ri-
. foureuz aient paru les incommoda-, si
même apporter le mpindre cbargement à
leur manière tle vivre: d'un «atce c6tê,
il semble qu'une des choses qui les fixent
dans un pays, c'est Tabondance de l'berbc;
puisque, selon la remarque des cbassears,
lorsque Je printems est src, et que par
conséquent l'herbe est moins abondante,
il y a ausjsi beaucoup moins de Galles
le reste de Tanndc, --lyailleurs le besom
actuel de nourriture est une ctose plus
déterminai te , plus analogue i l'instinct
— —'^— —————— ^—^fc^.^ ■
CO Voyea HùrreUw^ Hlsf. gémir. de$ V^*
y. 5,. p. 10|« Une «sseilion qui cependant wirXx»
â*étre confirmée 9 et eoacre la quella^ Jl ««oppose
4cs( doutée.
DES CAILLES 485
borné de ces petits animaux^ et suppose
en eux moins de cette prévoyance que.
les. pblosophes accordent trop libéralement
aux b^tes. Lorsqu'ils ne trouvent point
de nosrritare dans un pays, il est tout
simple qu'ils en aillent chercher dans un
autre; ce besoin essentiel les avertit^ les
presse 9 met en action toutes leurs facul^r
tési ils quittent une terre qui ne produit
plus rien pour eux $ ' ils s'élèvent en
Tair. vont à la découverte d'une contrée
moins dénuée, -s'arrêtent là oti ils trouvent
à vivre'; et Tbabitudc se joignant à
rinstinct qu'ont tous les animaux» et
surtout les animaux ai/és, d'éventer de
loin leur nourriture ^ il n'est pas surpre**
aant qu'il en lésulte une a&ction, pour
ainsi dire innée, et que les mêmes Cailr
les reviennent tous les ans dans les mé'*
mes endroits; au lieu qu'il scroic dur
de supposer avee Aristotc (0^ que c'est
«Taprès une connoissance rtffléchie des sai-
*aons qu'elles changent deiix fois par an
de climw, pour trouver toujours la tem
gg 3
4«4 HISTOIRE
cette dernière cause est la plus vrai-
semblable; car d'iui cdté^ il est prouvé
par ^observation que les CaiH.s peu-
vent très -bien résister au froid, puis^
qu*ll s'en trouve en Islande selon M»
Horrebow (fr), et qu'on les a conservées
plusieurs années de suite ^ dans ure cbambie
sans feu, et qui même étoic tournée aa
nord, sans que les hivers les plus ri-
, foureux aient paru les iocommodsr , ni
même apporter le mpindre changement à
leur manière de vivre: d'un «me c&t€,
il semble qu'une des choses qui les fixent
dans un pays, c^est Tabondance de l'herbe;
puisque, selon la remarque des chasseurs,
lorsque le printems est sec, et que par
conséquent l'herbe est moins abondante »
il y a aus)5i beaucoup moins de Caitles
le reste de Tanncfc. -ITaîlleurs le boom
actuel de nourriture est une cnzje plus
déterminai te , plus analogue i l'instînct
CO Voyez Horrehow. Hlst. gémir. d£t Voj*
ir« 5,, p. 20}« Une asseftion qui cependant métivt
â*£tre conBrméey eç contre la quell*. il s^appose
4cs^ dootet. '
DES CAILLES 485
borné âe ces petits animaux^ et suppose
en eux moms de cette prévoyance que.
les plilosophes accordent trop libéralement
aiix bctes.^ Lorsqu'il ne trouvent point
de aoarritvre dans un pays, il est tout
dmple qu'ils en aillent chercher dans un
autre; ce besoin esseotiel les avertit^ les
presse^ met en action toutes leurs facul^
tés; ils quittent une terre qui ne produit
plxis rien pour eux;' ils s'élèvent en
Tair^ vont à la découverte d'une contrée
moins dénuée > s'arrêtent là 0% ils trouvent
à vivre"; et l'habitude se joignant k
rinstinct qu'ont tous les animaux, et
surtout les animaux ailés, d^éventer de
loin leur nourriture, il n'est pas surpre*»
nant qu'il en lésulte une a&ction, pour
ainsi dire innée, et que les mêmes Cail'-
les reviennent tous les ans dans les mé-
mes endroits; au lieu qu'il sçroic dur
de aq^ser avee Aristotc (c)^ que c'est
d'après une connoissance réfléchie des sai-
aons qu'elles changent dejx fois par an
de climfitt pour trouver toujours la ten
(0 jirUtoiêf M» S, cûf. i»t '
ES 3
4*4 HISTOIRE
cette dernière cause est la phis vrâ*
semblable; car d'un cdté^ il est prouvé
par Inobservation que les CaîlZ.s peu-
vent très -bien résister au froid, puis^
qu*ll s'en trouve en Islande scIoq M«
Herrebow (fc), et qu'on les a conservées
plusieurs années de suite ^ dans ure çbambre
sans feu, et qui même et oit coomée aa
nord, saus que les hivers les plus ri-
. foureux aient paru les incommoder, al
même apporter le mpindre changement à
leur manière t!e vivre: d'un «me ctté,
il semble qu'une des choses qui tes fixent
dans un pays, c^st l'abondance de l'berbe;
puisque, selon la remarque des chasseurs,
lorsque Je printems est sec, et que car
conséquent Thcrbe est moins abondante »
il y a ausisi beaucoup moins de ûilies
le reste de Tanne^c. -arailleurs le teofn
actuel de nourriture est une caoje plus
déterminai te, plus analogue i rinstinct
m^t
CO Voyez UorreBowJ Hhf. gémir, dês Tijf.
y* S$,P' 3os« Une assertion qui cependant mérite
a*etre confirmée, et contre la queil*. Jl i*oppose
é^êf dootet. '
DES CAILLES 485
I
borné âe ces petits animaux^ et suppose
en eux moins Âe cette prévoyance que.
les. plilosophes accordent trop libëralement
aux b;:tes. Lorsqu'ils ne trouvent point
de nourriture dans un pays, il est tout
simple qu'ils en aillent chercher dans un
autre; ce besoin esseotiel les avertit^ les
presse^ met en action toutes leurs facul^
tési ils quittent une terre qui ne produit
3^1 us rien pour eux ; ils s'élèvent en
Tair^ vont à la djéconverte d'une contrée
moins dénuée > s'arrêtent là 0% ils trouvent
à vivre*^; et l'habitude se joignant à
rinstinct qu'ont tous les animaux, et
surtout les animaux ailés ^ d'éventer de
loin leur nourriture, il n'est pas surpre*»
nant qu'il en lésulte une affi^ction, pour
ttiûsi dire innée» et que les mêmes Cait*
les reviennent tous les ans dans les mé-*
mes endroits; au lieu qu'il s^roic dur
de tvapposer avee Aristotc {c)^ que c'est
d'après une connoissance réfléchie des sai-
aons qu'elles changent deux fois par an
de climfit» pour trouver toujours la tem
ES 3
4«4 HISTOIRE
cette dernière cause est la plus vrai-
semblable; car d'i>n cdté^ il est prouvé
par ^observation que les CailKs peu-
vent très -bien résister au froid, puis**
qu'il s'en trouve en Islande selon M»
Horrebow (*), et qu'on les a conservées
plusieurs années de suite ^ dans urc çbaxnbre
sans feu, et qui même étoit tournée au
nord, saus que les hivers les plus ri*
, foureux aient psn'u les iacommodi^, ni
même apporter le mpindre changement à
leur manière t!e vivre: d'un sutre c6téy
il semble qu'une des choses qui les fixent
dans un pays, c^st Tabondance de Thcrbe;
puisque, selon la remarque ^es chasseurs,
lorsque le printems est sec, et que par
conséquent l'herbe est moins abondante,
il y a ausisi beaucoup moins de Cailles
le reste de Tannefc. ' -irait leurs le besoin
actuel de nourriture est une cause plus
déterminai te , plus analogue k l'instinct
rtto
CO Voyca HorrebowJ HIst. génir^ des I^ùj.
'f* $f,P* 30}. Une assertion qui cependant oérlte
d^étre conOrmée, et contre U queli*. il a^oppoie
dci^ dootet. ^
DES CAILLES 485
borné de ces petits animaux^ et suppose
en eux moms .de cette prévoyance que.
les pli losophes accordent trop libéralement '
»ix bjtes. Lorsqu'ils ne trouvent point;
de Boorrltare dans un pays» il est tout
simple qu'ils en aillent chercher dans ua
autre; ce besoin essentiel les avertit, les
presse^ met en action toutes leurs facul-r
tés; ils quittent une terre qui ne produit
plus rfen pour eux;' ils s'élèvent en
Tair, vont à la découverte d'une contrée
movns dénuée, s'arrêtent là 0% ils trouvent
à vivre'; et Thabitudc se joignant à
rinstinct qu'ont tous les animaux, et
surtout les animaux ailés, d'éventer de
loin leur nourriture^ il n'est pas surp^e-*
liant qu'il en lésulte une afièction, pour
ainsi dire innée, et que les mêmes Cait-
les reviennent tous les ans daus Ifs nié*»
sieff endroits; au lieu qu'il sçroit dur
èe supposer avce Âristotc (0^ que c'est
d'après une connoissance réfléchie des sai-
'aons qu'elles changent deux fois par an
de dimat, pour trouver toujours la tem
^m
O) ArUMé ^ M* li cap. i»|
Kg 3
4«< U I ST OIR E
I^ratur^f qui içur convient, comme fifiiscHcnt'
Wtrefoîs \es Toia <te Perte, I( est encore
pluiî dur de supposer avec Catcsbj (d),
Bélon (t) et qnelques autrei, que Jors-t
• ■
Qu'elles changent de climat, dlles i^ssenf,
«ans s'arrêter ddns les lieox qwl pour-
fc^ent leur convenir .en deçi âc la lijne,
pouf al^cr cliercnef aux antipode^ précisée
mcn% le mome deg'é de latitude» «uqttd
d^es et îenc accoutotoi^es de l'aiMire edttf
8e l^Êquateur; ce qui suppposeroit des
éonnoissances ^ ou plutAt âcs eneun
Ijcientinques, auxquelles V nstinct fcrut c.^
ï)eauooup moins sujet -que la " raison
-cultivée </).
LVpoqiie de l'arrivée des Cailles varù
«uivant les contrées. C'esc une erpe!:^ àc
"erofre «vec Bélbn, Arlstote et autres, que
-éette ' arrivée à lieu à des époques ûxes \
leur départ cietfC ausfii à des causes Jocal« ,
"1% esrr Souvent ddterminé par oeq gellf e
^f^écoM, dont Keftet est d'altérer la qvfAé
. jÇ^ Çateiby, Tr^ni^çp, Pki/êsofh, m^. 486, «^vii
CO Belott^ iVaM*é des Olx. ?• 165,
DES CAILLES^ 4?7
des herbes çt de faire di^paroître les insec«
tes; et si les gelées du mois de mal n^
les décermioenc point à retourqer vers 1^
sud, c'est une nouvelle preuve , que . cç
n'est point le froid qu'elles évitent, mais
que^^ dans cc$ émi|;rations , elles cherchent
de la nourriture , doat elles ne sont point
priviées piir les gelées du mois de mai^
C'est mssi le besoin de nourriture qui
détermme les ^migcatioos de plusieurs espèces
d'oiseaux de passage de no^ climats; tandis*
que les mêmes espèces, qui habitent sous
une température plus favorable à l'abon*
dance gon intérompuc des substances qui
icur, servent d'aliment, ne soÀgcnt pmnç
à quitter ces lieux, et y sont sédentaires
pendant toute Tannée» Et c'est ici encor$
une nouvelle preuve qui vient confirmer
i
yopioion que j'ai émise à rég;«rd de Ifi
prétcndiu? espèce . de Perdrix . dg p^ssagf
dçs auteurs (f), . qui, n'est riep moins qu'unç
.espèce distincte, . comme je J'ai, dit à l'ar^
ticle de la P^rdri? grisje d'E ir.jpQ (g\
* '- ; — ■- : « ^ . I--
Vioseerta* Lath, ^
4ll HISTOIRE
Le passage des Cailles qui changent de
contrée étant . prouvé, nous alloos le
confirmer encore par un igrand nombre
d'observations.
Bélon se trouvant, en automne, sur un
navire qui passoit de Rhodes à Alexandrie,
vit des Cailles qui a!loient du septentrion
au midi; plusieurs de ces Cailles ayant
été prises par les gens de i'éfuip^gc^ on
trouva dans leur jabot dés grains de fro^
ment bien entiers. Le printems précédent;
le même observateur, passant de Vi\e de
Zante dapx la Morée^ en avoit vu un
grand nombre qui alloient du midi au
septentrion; et il dit, qu'en Europe comme
en Asie, les Cailles sont ^néralcmcn^
oiseaux de passage,
Bufibn dit que Ai. le commandeur Godehcu
les a vu constamment passer* à MdltQ^
au mois de mai, par certains vents,
et repasser au mots de septembre {Ji)m
Plusieurs chasseurs ont ' assuré à M* dç
Buffon, ^ijvie, pendant les_ belles nuits du.
printems 9 ou les entend arriver, ce ^ue
(A) Mémoires de tdadiém» et de Pyfîq* Tm«w Si
fî 91 ^ 9^*
DES CAILLE». 4»^
Von distingue très bien leur cri , quoi-
qu'elles soient h une très' grande Iiautcur;
ajoutez à cela , qu'on ne fait nulle part une
<iïzs&fi aussi abondante de ce gibier^ que
sur. celles de nos côtes qui 'sont opposées
à celles d'Afrique ou d'Asie, est dans les îles
qui se trouvent entre 1- deux; selon Toume*
fort^ presque toutes les îles de l'Archipel
en sont' couvertes jusquçs zxm écueils,
dans certaines saisons de l'année (0; ^t
plus d'une de ces îles en a pris le nom
4*Oft7Sfa (fc). Dès le siècle de Varron,
Çj) Toumefort Foy* an Ley* tùTs* i^ p. 169, iÇi^
313; ^^.
Qk') Buffun dit» que ce nom d*Or$ygH^ form^
4u mot gre^ Ortus^ qui signifie Caxiie ^ a été
flonné aux deux Dél-os, selon Phanodemas dans
Mhénét: oa l'a encore appliqué i une autre
petite jle vii -ï- vis Syracuse , et même i la
, TiUe d'Ephese , selon ^tienne 4^ Byzance et
Euftacbe.
Toumefêrty y^oy* #« Lev» y. i, p. 334» dit»
qu'à Mycone on confit grand . nombre de
CalIIei au vinaigre. Les rochers de i' Archipel
fli^nteat inieux le &oq| iFOr$jglê qtie les deus
S^oj. ^ ^ 5
4;o HISTOIRE
Ton avoît remarque' qu'au, tcms de Tarrivée
et du départ -des Cailles, on en voyait
une multicudj prodigieuse dans le? î'cs de
Pontia, Pandararia et autres qui atcisicent
la partie méridicnala de Tltalie^ où, e.lcs
fâisoicnt apparemment une station pour îq
reposer. Vers le commencement de Tau--
tomne , on en prend si grande quantité
dans rîle de Cr.pree , à rentrée du golfe
de NapelSy que le produit de cecte c/^^m
faisoit autrefois le principal revenu de J'£^
vêque de l'île, appelé, pat cette raiaon »
TEvique des Cailks. On en prend aussi
beaucoup dans les environs de Pesçaro,
sur le golfii Adr"atique, vers la &n â\ï
printems qui est la saison de leur arnvcc
(f) : enfin , il en tombe une quantité si
prodigieuse sur les côtes occidentales du
royaume de Naples, aux environs de Net-
tuno, qtie sur une étendue de côte de
qiiatrc ou de cinq milles, on en prend quel-
• qucfois jusqu'à cent milliers dans un jour,
et qu'un les donne pour quinze jules le
I ' IW— ^ ■ !■— W^^^^l^
1
t^ Aloysltt» liiQi4eUa^ €ftêd (Usnêrum^, t* tSA*
DES CAILLES. 43|c
oent " Cvin peu moins de huit livres tow-
iK>is) à des espèce$ de couriicrs., (jui \t$:
font passer à Rome , cù elles sont beavi^.
coup rfioins communes (m). Il en arrive
4
^ aussi des nuées au printcms, sur les côtes.
de Provence; elics sont si fatiguées, dit^n^
de la traversée , que les premiers jours
o& les preod' à la main« Leur passage
^ fait ea troupes . cxtréniemeut nombreux
^cs, a rîle de Çapri, autrefois Copréc^
iDélèbre par l€3 '£ale^ voluptés, de. Tib.ère.
^lès de .'Naplçs, ou prend aanuQllem<^' de
4ou2e A soixante mille CaUles; ;eu une
année on eu prit cept soixante mille (n).
i»i*— — *^— — — 1^— — — ^>— »w^ < ^
Cm) F'çyêz Gesner, âe jfwbus^ p^ 355, et
Aldror. Oraît, 9.1» p, i($4* Cette chasse est gi
lucrative, que le terrain où elic se fait par les
"babitaBS de Netthufiit, est d^uue cherté exorbltaute; ^
(/y) /^oy^ Guide au V'ey- 9n Uêt. par Martp» ^
^aJueu Freit^* I 79 1 , pa^* 2 » p 61.
lA% Cailiei^ qui passent ejp Cbypre en 'grande
quantité , y ont un goût délicieux , suivant divers
voyageurs^ Hhu âe Cyp. de yérufat: cPArmén^ eH,
léydett^ 1747, I* 4!^, f. 6ç.
Il ne fut jamais mangé tast 4e Cailles à A;:conc, r
2&a!| bien m?!£re8' Montaijjne^ f^o/, ka!t y*^ 2 ,
• I
Agi HISTOIRE
Voîcî ce que dit M. Sonnîni (o), témoin
oculaire du passage de ces oiseaux et
de leur séjour en Egypte,
ff Le passage des Cailles^ sur les cdtos
9, de rÊgypte, se fait en septembre; on
„ peut en prendre alors une grande quantité
„ le long de la mer, et sur •tout, sur
9, la petite t!e qui est i l'embouchure
„ de la branche du Nil qui va à Ro-
I, sette, et qu'on nomme Tamifi. Quel-
,^ ques'unes restent dans ce pays, n'a^
f» 7^^^ pu sans doute partir ^ avec \ea
y, autres^ J'en ai tiré le 9 de novembre
„ en chasssant dans le Delta, et j'en
„ ai entendu le 4 janvier aux eni^irazis
,, de DentcbèlL
„ Elles arrivent en troupes nombreuses
„ sur le rivage; la petite île de Tamich
y, en est quelquefois couverte; mais le
„ passage n'est pas uniforme toos Iw
„ jours; il y en a, où Ton n'en voit
^ point Les Egyptiens les prennent vî-
,» vantes au filet; car les Mahometaas
,, ne mangent d'aucune bête qu'ils n'^yent
CO ^^y* ^^ Sonnlnl d&ns ia haute et basse ^B^Tt^9
»• if A ail 95t 337» '< ^ 8. ^ 3^3.
DSSCAILLES» 49}
;^ saignée; on en donne jusqu'à quatre
^, pour un médin. Les capitaines de
,, navires y qui sont très «économes, nour*
9, Tissent leurs équipages avec des Cailles
,, dans les du tems passage ; car c'est ce qui
^, est à meilleur marché. Des matelots se
^, sont même plaints de ce qu'on ne les
• j
„ nourrissoit que de Cailles. Quoique
„ excessivement grasses^ elles ne sjont pas
,, aussi bonnes à manger qu'en Europe»
,^ Les habitans -de Santorin en font des
^ provisions , qu'ils conservent dans des
^ jarres 9 en les confisant dans du vinai-
„ gre. A Cérigo (ancienne Cythère) les
^ habitans les salent.
,, Souvent des troupes de Cailles tom-
„ bent en foule , sur, les batimens qui
^, naviguent dans le Levant; elles se lais-
, sent prendre à la main. (p). Le passage
mm
CP^ Ocst ici le lieu de citer la deicrlptioa
^^argée de merveilleux, que nous liaonf daos Pline,
Lc8 Caillef dit • fi , Tolent par n*oupet , comme
Jes Grues 9 non tans danger pour les nav/gateurt
lorsqu^ilt approchent des riva|[es; car souvent la ^
Volée entière Tabbat êvtt les yollci» toujours
• V
4H U I S L 0 I R E '
^ de» Cailles à Malte est considérable y
^, elles . D'y abordant qu'avec un vent fa-?
„ vorablc ; souvent un rumb de vent
•» contraire les. force de s'abattre dans
^i.Ia mer, et il eni périt besacoup 4ç
,, tt.ute manière. Ce voyage leur est fa*-
^y. tal et il faut une néjccssité bien près*
>, santo pour les forcer à rcntrcprcndre»''
A ce :tine Sont^im nous apprend dana
é
.les ffticlefi précités, on peut encore ajouter
lc5 observations snlvantes.
pendant la nuit et sutnncrgc le vaisseau. Elles
cnt dans leurs voyages des stations réglées. Elles
■ ; ' •
ne volent point par le vent du midi parcequ*il est
humide et lourd. Cependant elles ont besoin que lé
Vent les soutienne, à cause de leur pesanteur et de
Ictir foibtesse. Aussi expriment elles la peine et 1^ effort
. . • » • ».
paf le cri qu^cfl&s' font entendre en volant. Biles
^«yagcmt ddiic ^moût par \in vert du nord, ayant
Tireur ' ffité r OrtygSmhrê ,* "^li "*rdl ""des Cailles.
/^pervicr enlève la première qui arrive à terre»
Quand elles réparient, elles sollicitent d*autres
oiseaux pour les aècompagner* Le Glottls^ le
Hibou, Je Chychrame, cddaot k leurs instaocef, par«
té.t avec elle% P:in9* fftst. nat* dit «h/im. tr^i^
franco y* 2, Liir. 19. /. aéa*
DES CAILLES. 4^
M. le commandeur de Codehcu remarque
dans les mémoires, préscn^ds à l'Âcadeaiie^
Hoyale des Science^ vol. 5, page 9a, jçd'au
printems les Cailles n'abordent à' Mirite
qu*avec lé nord -ouest, qui leur est * con-
traire , pour gagner la Provence, ^^ et - qu'à
leur retour, c'est le sud -est qui les. amèoe
dans cette île, parce- qu'avec î ce' vent eHes
ne peuvent aborder eri Btirbafie*
Nous voyons, dit BulTon^ que ' Pauteur
de la Nature s*est servi de ce moyen,
comme le plus conforme ♦ aiix loix générales
qu*il avoit établies, pour envoyer de nom-
breuses volées de Catien aux Israélites dans
ie [désert (^); et ce vent, qui étoit le
f ad - est, p^soît en effet en ' Éjypte , en
^^opîe, sur les côtes de la mer Rouge^
CO n'excita aans~ler cTeux ' te" veur^offënt;
^t II âmtoa par' ^ force îr vent' diT ûittlf*^ ^Et
il fit pleuvoir ê\xT eux ■•ïe la chrflr 'éomrtit' h
poonièn^ tt ài$ olïeïtfx vàlanf, en jxné qtfaillté
pûreîtîà tu- sffb1« <îé û Stitr\ ' kr:r ^cotamè le laUoA
de h mer« • Pfimm^^ hXHiriiix atf,- ay, #
3
4f« .HISTOIRE
«
et tn un mot, dans les pays où les
Cftilles sent en abondance(r).
Les navigateurs dans la Méditerannée
assurent, que quand les Caillos sont 'sur«
prises dans leur passage par le vent con^
traite, elles s'abattent ainsi que beaucoup
d'espèces d'oiseaux voyageurs» sur les
vergues et sur l9S cordages des vaisseaux
qui se trouvent à leur portée; ne pouvant
atteindre ce but eîles tombent dans la
mer, et qu'alors on les voit flotter et
se débattre sur les vagues, une aile en
Tair, comme pour prendre le vent; d'où
|)uclques naturalistes ont pris occa ion de
dire^ qu'en' partant eHes ^e munissoient
d'un petit morceau de bois, qui put leur
servir d'une espèce de point d'appui o9l
de radeau, sur lequel elles se délassoient
■de . tems en tems, en voguant sur tes
^^mmmmmmmÊtmm^mm i i ii ■■ ■ i— ^^^^— i^
Çr^ Sinui Arabious cotuniiclbut plurimiua ibundat^
0
Ç^ oijqaux toat . aQmbreur wt eayiromi de la
sitr It^uge, et dans los.^lieuz .^ue let IsnéZfte»
traTertèreat. en ëmigrant d*£gypte ea Palettiaos
BêiêH^tê* 9oyê§^ €H PêÊst* f. a?9«
D E s C A IL L E s, 497
flots, de la fatigue de voguer dans Tair
(j): OD leur a fait aussi porter de peti-
tes pierres dans le bec, selon Pliae» (0»
et Oppien. Il en est de eeci^ comme
de quciqnes autres circonstsnces chargées
de merveilleux et indiquées par Pline; le
Hâle de genêt de Buffon (u), (prob^UemenC
fortygometra de Pline) et d'autres oiseaux,
accompagnent 'quelquefois les violées de
CsïiUes, et une telle circonstance a suffi, pour
leur supposer un guide' ou chef..
Quoique les Cailles changent de climat.
.m
(f) Foyez AÏdrov. Orn- v. a , p- 156«
^O S' J^s Cailles le sentent arrêtées par un
souilc contraire elles enlèvent de petits cailloux ,
et te remplissent le gésier de sabie pour s'affer*
niir contre le vent* Elles sont très avides de la
graine d^ellébore ; ce qui les a fait 'bannir des
tables. Une autre raison de cette répugnance
pottT leur chair, c^est qu'elles sont sujet es
à \?épUepiie« Fnyz Pline traduct^ Franc* Uv. lo»
C^r) Gaftmm'a erest^ Lath Tnd. y. 3, p. ^51. • Cette
espèce appartient plutôt dans ie^ genre Pouid-d^^^u^
et point dans celui du Râle.
t * 'î '^
Tm$ m. h h
içSv .HISTOIRE
it en resté toujours quelques-unes, soiç
qu'elles Valent point la fores de suivre
les antres , ou que , provenant cf une c u-
yfée tardive, elles soient trop foibles et trop
jaunes pour, talvre les autres au tems du
passage; il en reste aussi en Espagne
dans le royaume de Napica dans les lies
de la Méditérânne'e, où elles s'arrêtent t
leur passage, dans l'Archipel, en Turquie,
'(0nfiQ partout dans Jes pays méridionaux ^
où rblver n'est, presque jamais assez rude
{>0Qr faiPe pe'rir ou disparokre entièrement
les "irseclcs ou les graines qui leur ser-
• m
vent de nourriture.
* * «
Telles sont les habitudes de la Caille
Vulgaire répandue dans nos climats; en Asie,
4
où cette même espèce abonde 9 elle émi*
• • <
gre dans le^ pays méridionaux mais par-
• » »» . ^
roit ne point passer les mers, pufs-qu'on
ne la trouve pas dans les îles de 1* Ar-
chipel Indien. En Afrique; et patitoUère-
ment /vers le Cap de Bonne Espérance
i(y)9 on en voit un grand nombre ^ qui
(y) On rencontre aussi des Per^ir.x de divena
eipicei plut ou moins grosies, plus ou moins dé-
/DES CAILLES. 499
vîënent des des contrées situées plus prlo*-
chcs de réquateur ; mais ce qal mérite
atten'ion , c'est que les Cailles qui habi-
'tcnt rîle Roben, située en face de la bafc,
y sont sédentaires pendant toute faaxrrée
Qwy M. Le Vaillaat, qui rapporte ce falt^
-en tire pour conclusion ; q e la Caille
^Europe ne passe point les mers; car>
iiceuses que dans n'>t contr^e<i; mais la Caille et
le Bécassine ne diflTércnc po'nt de celle$ d^Europt^
On ne les voit là qu*â leur passage. L# yi^U
Jê/tS , I f^oy. en Jfr'f. y. t, p, ic»
(^w) Les Cailles de Pile Robcn et celles du Cap
n^offrcirt absolument qu^une seule et même cspècey
ff
sans aucune différence qui puisse rendre mon asser-
tion même douteuse : cependant la Cadie du Cap
est un oiseau de passage; ce fait est .reconnu de
tout le monde) et, quoiqu'il n*y /ait que deux
Jieucs de l'ile Ruben â la terre ferme, il eat
également constant , que jamais il n'y a d'dmlgra*-
tlon de ces o* seaux ; ils y sont toujours aussi
abondana en toutes saison» J'ajouterai encore , que
les Cailles d'Europe sont absolument de la même
e^ècc que celle-*cu Le FaU'ant^ i ^oj. en Jfrîf*
• • «
^çm
' HrsrT<ri ke
<lit ce naturaliste: •„ Si !cs Cailles de l'île
:„ de Robea n'osent franchir le peut
•„ espace qui les sépare de la côte, bien
,, molûs encore oseront -elles ^Isqner un
„ trajet incomparablement. plus considérable.**
^àis nous vcn.ons de voir plus haut ,
jque ce voyage des Cailles, qui abandon-
nent en . automne nos climats^ et qui vont
en Afrique y s'élTcctue en passant d'une île
à Pautré, et en franchissant, par des vents
•favorable^, des bras de mers bssqz consî-
'dérablcis. ' J'attribue plutôt \c séjour non
întérompu des' Cailies dans l*île Roben à des
causes locales , que nous voyons influer
également sur celles qui vivent en Europe,
dans les contrées où un manque d'insectes
ou de graines qe les oblige point h
»
. quitter des lieux qui leur fournissent uue
nourriture abondante, et dont la tcmpér^f-
ture est moins variable. En résumé, cccce
différence dans les habitudes de !a Caille
et de tant d'autres espèces d'oiseaux voya-
geurs, dont je ne puis parler ici, nous
indique d'une manière assez claire , que
les disconvenances dans la manière de vivçe
DE^ CAILLES. 5ôr-
dps *anhnaux ne doivent point servir de'
njoiifs pour déterminer le naturalifite ; A •
spparer ou è re'unir des espèces, que la:
Nature à placées dans -des positions Con«>^
tfaires.- *:
:La Caille vu1g?iire vole avec célérité;
mais eV.e se lève diOBciiemcnti et seulement
lorsqu'on la poursuit; elle file droit, à une-
petite é.'évfltion de terre et ses remises sont
fréquentes; en tous tems elle court plusi
qu'elle ne vole* Vers le tems de Taccou-
p'ement les mâles ont un qhant ou un cri(
d'appel, qui peut se peindre par les mots
warra , rparra Suivis de Pichiferwick (x) ^
ce dernier^ qu'ils repètent plusieurs foia
de suite, est un son qu'ils articulent ayant
le eoa tendu/ les yeux fermés,; et avec^
un mouvement de tête d'arrière en avanté
Au commencement du^ printems les jcunej
de Tannée précédente, articulent d'abord
indistinctement la seconde syllabe^ mais plu^
tard , ils l'articulent distincte;ncnt ^t ' à
Cm^ C'et d*après ces cris que M. Meyer à imposé
à cere espèce de Caille le nom de CoturnlM
dêefyntonam, .
J A 3 "
55, ,'HIST-OfIRB
pblsiettM reprisai; : xyrdinaircnaent de trrfs
jusqu'à ciaq- fois^; sMivenc de quatre à six
fols; plus, rarement de six à" Jiuit fuis,
c» «îcst un cas extraordinaire que quelques
individus repètent ce cri jusqu'à dix et
4ouze fois de isulfe: plus U est clair et;
sonore, plus on fait cas de ces individu?
(Aie les oiseleurs vendent fort chers. La
fetnello articue- des sons âiBireas pour
rtppfclv'f sa cmve'e <y).
• Le Ràssagc dos Cailles . comme Je l'ai dit
plus haut, a toujours lieu dans \ca nuit»
«laires ou au crépuscule. Blcs vivent
dans les différents climats de l'Europe, s<A-
vant ta température qui y: règne, le plus
habituellement nous les voyons daus tvos
Champs au commencement du mois de m»,
et rarement p'^us tard que les demiçi»
Jours d'avril; leur départ est limité, entre
les derniers jours do septembre et l««
premiers jours d'octobre.
U mâle est très îascift on a vu vm
inâlc, dit nuffon, réitérer dans un jour
îusq l'à douze fois ses approches avec
* • . - - ^^-^^—^^
(^f) ^Iwtcin , Sfturg. DeuttcM. ». i, t- ^^'
{DES CAILLES. fo|
j>TusteQrs fetneiles kidistinoiemeiitt Bechst^ki
semble xïe poins croire à It polyptuiq
de cet oiscaa , mais je crois qu'il a tprci
jLa femelle :nt fait xixfnhe couvée danf
nos cltmats^^ mais il est probable qu^^Ue
en fait deux dans les pSijB plus mérïdi«
oneaux, comme nous ,1e voyons dans le
plus grand nombre des espèces) 'd'oiseaul
qui habitent des climats ttiffér^ts : elle
pond assez tard vers fai fin de juillet
et dépose dans un petit 'trou, entoura
de quelques brins. d*berbe , depuis huit
jusqu'à quatorze œufs , dont le fond de Ife
couleur est d^in jaune verdâtre , ou oUtâtre^»
toujours couvert d'un gtqn4 nembre d^
tacbes d'un brun foncé; c^ tachés sont
ou très grandes, ou très petites et sou^
^ent conune des grains de stible; la
forme de Tceuf est obtnse , coUtte/ mofe
{foœ. La 'femelle couve trois senlïaines;
Jes jeunes courent au sortir de Kceù^
leiUe continue à leur prodiguer des uoiâs
•pendant quelque tems et à Tâge 'ib
4iuit jours lis peuvent être nourris eb
^age. Il se faut au «aiilcrtaux ^ue trcfls
A A 4
^4 HISTO:iRE
mois et demi pour prendre leur accrois*
sèment et se trouver en état de suivre
t.
leurs pères et mères daus • les voyages.
Le mâle abandonne les femelles aussitôt
qu'elles se mettent à couver et ne prend
aucun ^intérêt à ia couvée, on peut cori-
siquammenc, sans taire tort â la jeune
famille, tendre des appeaux et des filets
AUX mâles dans ~ les derniers jours de
luillct et au commencement du mois d'août:
la m^me cbasse , faite . à i;ette époque de
Tannée aux Perdrix, détruirait des couvées
entières, M. Bechstcin dit, que les jeunes'
.oe muent point, en automne, dans nos
«limats, mais qu'ils partent pojur le voyage
ravec la livrée du jeuû âge. Il eic cer-
tain que la Caille mue^ deux fois par an,
les yieujt au mois d'août avant de quitter'
oos climats ; . . au printems les jeunes
fit les vieux muent une seconde -fois ft^nt
d'entreprendre le voyage, qui les ramène
:4ans nos -contrées* Les mâles dans II
^première année ne difièrent point défi
femelles, et c*est seulement à la moe
'4'itutuiimc , qu'on peut Iqs .distiD{uec
DESCAILLES^ 505
|Mir les <:6nlcurs *dont il sera fait xnentioa
plus bas. Leur nourriture consiste en
toutes sortes de semences, de graines, cc
de jeunes pousses des herbes; les insectea
ec les. œufs de fourmis des prés leur
sont encore plus nécessaires qu'aux Perdrix,
La manière de chasser cet oiseau s'exécute
de diffcrcnies manières , mais le plus bâbi-« •
tucUcmenc au faiïil avec le chien d'arrêt^
Xa manière de construire les appeaux ec
les Blecs^ et I9 méthode pour s'en servir,
se trouvent dans le précieux recueil des
rechcrcbes en histoire naturelle, publiées dan^
la deuxième éiicion des œuvres de M^
3eciistein sur les oiseaux de l'Allemagne.
Le caractère querelleur des Cailles a aussi
servi pour les faire battre en public, comme
les CoqS; ces espèces ^de joutes étoient^
suivant BuSbn, très usitées du tems des
' anciens; Solon vouloit même que les enfan;
et les jeunes gens vissent ces sortes d^
combats pour y^ prendre des leçons de>
courage; et il falloit bien que cette sorte
de gymnastique» qui nous semble puérile ,
w
iàc en faonnear parmi les Rominns, ee
hhs
£0« HISTOIRE
qu*elle tiat à leur politique, puisque oon^
voyons qu'Augu&tc punit de mort un préfet
d'Egypte, pour avoir acheté et fait servit
Sur sa table un de ces oiseftux, qui avoit
acquis de la célébrité par ses victoires {z\
J'aurai occasion de parler plus au long de
tes combats de Caillea, de Turnix et même
de différentes espèces d'insectes» qui ont
fieu dans quelques pays de l'Asie,, lorsque
je décrirai Tespèce de Turnix, désigné
sous le nom de ambMart.
La -Caille vulgaire mesure en totti'lté de
sept pouces trois lignes, jusqu'à rix lignes
et quelquefois d'avantage, suivant tes Ueini
qu'elle habite; le bec est long de sept lignes,
et haut à sa base de trois lignée; /e
tarse mesure un pouce ; le doigt du
milieu avec l'ongle porte la même lon-
gueur; dans le mdle âgé d'un, an, et
après sa seconde mue, les plumes * ia
tête sont d'un brun foncé avec des bords
roussâtres ; au-dessus des yeux est une
bande d'un blanc -jaunâtre qui se dir^
de chaque côté sur la nuque, où elle
^2) Buffont i l'article de la Caille d'Europe.
DES C A I L L E H. S07
t^é^arglt; laine semblable bande» mais moips
large, passe au -milieu du crâne ^ ei aboutiit
à Foccipiic ; les tempes * sont d'an roux
I
brun; sur la gorge» qui est d'un roux foncé.
8c dessine immefd.'acemcnt en dessous du bec uâ
espace noirâtre , plus ou moins foncé suivant 1
l'âge ^ la gorge est entourée de deux bandes de*»
xni drculaires ^ d*an brun marron ; la première
part de la base du bec, mttS )a seconde
de Foriûce des oreilles ; leSr plumes
qui couvrent la partie Supérieure du
eou , te dds , le ' croupion et les scapu*
laires ont chacune dans leur milieu
nne bande' longituJinale jaunâtre , qui
s'étend sur toute la longueut de la ba^
guette ; le reste de ces plunics est varié
ou rayé rransversaflôment de noir, de roux
et de gris | les couvertures des ailes
font d'un gris -roux avec de petites ban*
des transversal <?s, jaunâtres et roussâtres,
•et chaq^ie plume a dans son milieu une
petite ligne longitudinale, jau..âtre , et très
étroite ; les rémiges sont d'un brun cca«
dré, coupé 'sur les barbea extérieures par
*d€ petits zig^agt roux; ' les plumes àe
568 HISTOIRE,
\2l partie infôrienre do devant de cou et ccN
les de la poitrine sont d'un roux très clair,
ûvec une bande longitudinale, disposée sur !e
haut de la plume; tout le reste des parrîerf
inférieures est d'un blanc jaunâtre, à
l'excepiion des plumes des fiancs, qui ont
une bande longitudinale, blanche dans lent
milieu et d'un roux marron avec quelques
taches noirâtres :Sur les côtés des deu)ç
barbeff. En éxA , le bec est de couleur de
icorne noirâtre, mais en hiver il est cendré;
l'iris est d'un brun olivâtre; ks pieds aind
que les ongles sotit .de couleur livide..
La femelle se' distingue du mâle sidultei
-par la gorge. qui est blanchâtre sans aur
cune tache ; par les couleurs du dos
qui sont plus foncées ; par les pluite^ de It
partie inférieure du cou et par celles de Ui
poitrine qui portent d^ petires^ taphes nôirps^
.paroissent gnyelées; 'enfin par le$ plumes des
flancs, dont les bords sont d'un jaunâtre clair,
mais avec quelques grandes taches noirâtjeft.
Elle, a comme dans le; mâle^ les trois bandes
jaunâtres sur le haut de la tête ; et à- la base
du bec; vers rocificQ dps oreilles se dis*
D E s C A I L E E s. £D>:
tîngucnt deux . petites bandes brunes, mais
qui ne se prolongent point autour de la *
gorge comme chez le mâle.
A la première, anjiée, les^' mâles ne
ëifferenc point des femelles, et ce n'est
.qu'après la seconde mue d'automne,, qu'on
lîistingue les premiers par le brun de Id
gorge, et par le noir plus où moîr.s profond
qui se trouve immédiatement au-dessous
du bec; ce n'est qu'à^ la - troisième mue,
que les petites taches disparoîsscnt totale-
ment sur les plumes du ,cou et sur
celles de la poitrine, et c'est alord que
la gorge devient d'un brun noirâtre.
La 'Caille vulgaire est répandue dans
toutes les contrées du midi et du centre
de l'Europe; vers le nord, on ne "la voit
point pousser ses voyages jusques eqi
Lapponfe, ni du côté de l'Asie jusques
en Sibérie dont élte ne visite que la
partie la moins froide; elle est également
Tépandue dans la plus grande partie de
TAsie; en Chine elle est très^ abondante,
mais elle ne passe point la chaîne de
:Jiaute3 monugnes , qui séparent l'Inde du
Sro HISTOIRE
reste de cette vaitj partie du inonde j
• on ce la trouve son plus » dans les ika
de Pocéan .1, dier. En Afriq- c re>pèce
çst très nombreuse , mr\is il c>t crtain
qu'el'e n'est point répandue en Améri-»
que, puisqu'elle ne peut traverser, d*;:n
seul vol, des espaces de mers aussi con«
Eidércbles, et qui ne lui fourniraient point,
comme dans le trajet d'Europe en Afrique
par la mer Méd:téranD c, des îles, pour
servir de lieux de repos : elic n'a pa
passer dans le nouveau continent ^ en ÎTan*
chissant les glaces du' pôle, par -ce- qu'elle
ne pousse point ses voyages jusque dans
les contrées du gobe couvertes de glaces
eternellçs, . Les Cailles d'Amtriqae, MiDSi
Bommées par les auteurs, sont toatXîs du
genre de la Perdrix ; ces prétendues Ca //ei
d'Amérique appartiennent dans la trojs èma
.division de ce genre avec tous les autres
ColijijSf
. Comme upe variété, produite par la
localité et par une nourriture surabondante »
on peut én^mérer le Chrokiet ou la grande
ÇçitU 4t Pqkt!n€ indiquée par le jésuio:
DES CAILLES.
51 1
Rhazynski ; celle <• ci ne diacre de . la Caille
r
vulgaire que par la grandeur. Jobson dit
aussi, que les Cailles de la Gambra
sont aussi grosses que nos Bécasses ; mais
il est à présumer que cette Caille da
Sénégal çst d'espèce différente.
La Caille varie aussi accidentellement;
âans ce cas on voit des individus d*un
blanc pur sur toutes les parties du corps;
d'autres sont variés ^de quelques plumes
blanches y ou bien Tune on Tautrc partie
du corps esc blanc , ou d'un jaune blan-*
diâtro»
"^^
1
I
£13 H I s t 0 I R I^
mi
CAILLE NATTEE.
Coturnix textilis. ^.thK
M
ODELÉE sur Tes formes de i\otTe
Caille vulgaire, Tespèce distincte de cet
article est toujours d'une taille inTérieure^
mais son bec "est plus gros et plus fort
que celui de cet oiseuu; son plumage^
parroît encore au premier coup d'œft Ae
même^ cependant, il est bien plus ma-
culé de raies et de taches foncées, et
les parties inférieures ne portent point une
couleur . uniforme , mais la livrée du mâle
.comme Celle de la fcmelie, imite assez
bien un tîssu natté de couleurs noires,
blanches et rousses; une large bande
noire, lorgltudinale , qui s'étend au tnl-
iicu de la poitrine, jusques sur le ventre,
distingue encore cette espèce de la CaiUe
vulgaire.
La longueur totale est de six pouces;
le bec e6t long de six lignes et haut à
Ï)ÉS CAILLES. $ii
te base de quatre lignes) le tarse ineSurë
onee lignes > et le doigc du^itiilieu avec
l'ongle porte la même longueur.
Le mâle se distingue , en ce que sut
là gorge il se dessine dans un espacée d'un
blanc pur, une bande noire de forme
tritingulaire; des angles latéraux de cette
bande s^étcnd de chaque côtd une étroite
raie demi - circulaire qui se termine à l'orifice
des oreilles/ sur le devant du cou est une
large bande longitudinale noire, qui s'étend
jusqucs sur la poitrine; les plumes de cette
partie, de même que celles de toutes les
autres parties inférieures sont blanchâtres ; «
au milieu de chaque plume est une, bande
longitudinale d'un noir profond; cette bande *
est bordée, de chaque côté, par un trait
longitudinal qui est blanc ; le^ bandes sur-^
ciliaires, et celle qui passe sur le milieu
du crâne , sont absolument semblalcs à celles
de la Caille vulgaire ; les plumes da .
cou, du dos, des scapulaires et du crou-^
pion ont dans leur milieu une large tache
jancéolée d'un blanc roussâtrc, bordée dcf
2K>ir; le teste de chaque plume a sur ust
Tme JÎI. a
^14 HISTOIRE
fond bran -< cendré , de grandes tacher noires
coupcfes par des bandes rousses fort ëiroi*
tes ; les couvertures des ailes, sont cen^
drées e% coup.écs par des bandes jaunâtres
bordcfcs de noir; les pennes secondaires et
les rémiges sont cendrées.
La femelle diffère du mâle^ en ce que
la gorge est d*une seule couleur de roux
olair> ou de blanchâtre terminé par une
raie noire; elle a comme le mâle ia bande
noire» qui est inégale dans sa largeuf » et qui
ae prolonge depuis le nûUcu Au cou îusq;ae
sur le ventre; les parties supérieures tout
aussi colorées des mêmes teintes; mais les
parties inférieures difRrcnt, en ce qu'elles
» tout d'un blanc roussâtre , qui est inéguliére*
ipent marqué de points et de taches noires*
Le bec est brun et les pieds sont jaunâtres.
La Caille nctt:?e parcît de la même
espèce que celle indiquée par Sonaerat,
sous le nom de pêtkê Catile de (iingi^ et
par Sonaini, sous celui de Caiite dâ la $ÙH
i$ Corwmd$t (a); il semble par les de^
1> E s d A t L t Ë S: i(f5
iBCrlpâons âe ces auteurs ^ que la facHé noire
et triiû^Iaire q&e le mile adulte p^te suc
la gorge ^ n'existe point chez les jeûnes.
On trouve l'espèce sur le continent àê
llnde* Les Individus qtii font partie 4e
mon cabinet m'ont tftë envoyés dft Befigal^
]e Muséum de Paris possède aussi tin ttAtû
M «ne fimielle, 91! viennent de ce paysi
|il«MfÉÉ*«ftaHMÎHl*l
l/a
5i<J HISTOIRE
«— ^— — ^—^ III I I I I ■ « ^
CAILLE FRAISE.
V
Coturuix excalfactorla. MihK
J'AI
dit à rartîcle de la Caille viilgaîre,
. que les . Ciiinois de la partie septentrionale
de ce vaste empire , font encore • usage d'une
seconde espèce pour se ciiau/fer les mains
en hiver, le bjls étant fort rare chez eux.
En effets ces peuples nourrissent une muh
titude de ces petits oiseaux, qtfWs tien-
nent dans des cages, et les portent vivans
pour se tenir les mains chaudes, ce qui
fait supposer dans ces animaux une chaleur
naturelle très forte. Les Chinois se servent
encore des Cailles fraises pour faire battre
les mâles les ^ns contre les autres, et
ils font à cette occasion des gageures con-
sidérables. Je parlerai plus au Ion; de ces
combats, en usage dans Tin de, à Vattlcle
du Tumix combaitant.
Il paroît que cette petite Caille, dont 11
longueur totale n'excède pas quatre pouces,
opère aussi des vo^jages réguliers et pério-
DES CAILLES. 517
diques ^ même , • qu'elle traverse des bras
de mer; car on ne la trouve pas unique*
ment sut le continent en Chine, nais
elle visite aussi les nombreuses îieS répan-
dues dans rocéan Indien, puisqu'on la voit
aux Philippines, à Timor et probablement
aussi dans quelques autres îles des Moluques;
on ne sait point si elle .visite aussi les
lies de la Sonde où elle peut se rendre
par h. presqu'île de Malaca, en traversant
le détroit de ce nom pour arriver à Tile
de Sumatra, d'où elle peut se répandre plus
sûrement d'une île à l'autre, jusques aux
Philippines; car il s'oppose des difficultés
pour croire, que ces petits animaux puis-
sent franchir , d'un seul vol , l'espace de mer
qui sépare les Philippines du continent.
Comme le mâle et la femelle de cette
jolie espèce diffèrent assez par les couleurs
du plumage, il n'en a pas fallu davantage
aux méthodistes pour en former deux espèces
distinctes, et c'est ce qui à eu lieu; le
mâle sous la dénomination de Fraise ou
petite Caille de la Chine (d) a été très
Qa) Courturnii philippenils Brhs, Orn. y. i, p. «54^
perdlz cbinensit, Laih. M. n 2, f. sa» fp- 39.
i i %
fi9 : il I 8 T 0 ï R E
exactement Qguri par Bu&bix et par Edr
ward^i nous "voyoas la femelle décrite
fC figur^9 dans le voyagç de SooneraC à
to Chinç et 4 la Nouvelle Guinée » sous
\^ nom de petite ǻllf de M^Iq (&)t
et reproduite di^ns toua les livrça d'UstoirQ.
naturelle 2 comme espjice distincte du mft.la^
yxxn et l'autre sont cependant très bie4
caractérisés par le manque de quelle^
remplacée par lea lo^g^uec plumes du crouf»
pion y qui recouvrent cette partie*
La longueur totale est de c^uaue ^\)ee^\
le beç 4 cinq lignes, le tar^o neuf lig^
«es^ le doigt du milieu avec l'oi^Vo
en a l^uit. Le mâle adulte oa vieux ^ a
«ur li^ gorge un grand c&pace triaogtiiaireji
d*un aoir profond i depuis la racine da
bec s'étend une large mous tache Uanciie^
bordée tout à Tentour de noir; un hanssev
col, d*un blanc pur, se dessine en«dessoaa
<lu noir de la gorge; lejs bords takéraïQX
de ce bausse-col remontent jusques ^ Xoàr
Hce des orciUea» i( est entoura par we
^^mmm^mm^Êmimfmm^m^mam^l^n^Fm
D E s C A I L L ES 519
petite bande noire» qui semble en faire le
liséré; le front, une bande au «dessus des
ycux^ la poitrine et les flanc0 sont d'un bleu
de plomb» seulement marqué sur quelques
plumes des flancs par de petites bandes noires:
le milieu du ventre, les cuisses et Tabdomen
sont d'un roux marron; toutes les parties
supérieures ainsi que les longues plumes
qui recouvrent le croupion, sont d^uit
bron cendre varié de grandes et de petites
taches noires, et de bandes de cette
■
couVeut; le plus grand nombre de ces
plumes a les baguettes blanches; les
tilcs sont d'un cendre' brun, mais les
pins grandes couvertures ont du bleu
couleur de plomb vers leur extrémité, et
elles sont bordées et terminées de marron:
te bec est noir; les pieds ei les ongles
sont jsunâtres*
L« femelle adulte à toute la gorge et te
til&eu du ventre d'un blanc pur; les
Jones, le front et une large bande âu- des-
sus des yeux d^un roux clair; les plumes
de h tête noirâtres , terminées de dciidré;
«ne étroite bande longitu^ale f^étend sw
<'4
giç HISTOIRE
Iç milieu du crâne; les plamçs du dos
et celles qui recouvrent le croupion, sont
Toisses avec des taches noires et des traits
longitudinaux^ 4'un blanc roussâtre; les
scapulaires et les couvertures 4es ailes
^ont d'un brun cendré, marqué de zigzags
noirs très déliés et de quelques grandes taclies
noiccs disposées sur les barbes intérieures; la
poitrine les côtés du vciitre, les cuisses et
Fabodmen sont d'un cendré clair rayé trans-
versalement de bandes noires; les plumes
des flancs ont une légère xevute TOMSsâue;
les ailes sont d'un cendré brun; le bec
est brun et les piçds sont comme dan$
le mâle«
Plus les femelles sont vieilles ^ plus Icç
couleurs du plumage sont claires , le cqqt
traire a lieu che^ les mâles ;^ ceux-ci, -dans
la première année, ressemblent aux femeHea;»
mais on distingue les jeunes mâles dès leur
première mue, parjps couleurs plus sombresr»
par un plus grand nombre de taches noires
sur les parties .supérieures et par la couleur
plus foncée du bec: on voit des mâles ^ à
V^poque 4e leur seçoqde mue, qui portcaX
çneo^ç quelc^ues plumçs du jeun «âge.
DES CAILLES. 531
Plus de vingt individus ^ de tout âge et
des deux sexes, m'ont e'te airessés de
Batavia dans ime collection d'oiseaux , faite
apx Moluques et aux Philippines-, ,ce grand
nombre d'individus , m'a servi de comparaison
dans la description que je viens 'de tracer.
Les naturalistes, qui accompagnèrent le
capitaine Baudin dans son expédition autour
du Monde, disent avoir trouvé cette
espèce k l'île de Timor , l'une des Moluques ;
Sonnerat ]'a vue â Manille dans l'île de
Luçon-, à la Chine l'espèce est également
très abondante.
Les indications- suivantes ont rapport à
des espèces de Cailles, que je n'ai point
çu occasion de voir en nature.
CAILLE À GORGE BLÀNCHÇ,
coturoix torquata. Mauél.
XVXauduit fait mention de cçtte espèce,
çn ces tprmes. Elle a Iç sommet de la
tête noirâtre; les joues d'un, noir fonccS,
qui s'étend sur les côtés et sur le devant
^0 cou^ et forme un cadfç autour de la
H5
S22 HISTOIRE
gorge 9 dont > la couleur est d'un blanc pur
ec éclatant) une bandelette blauche prend
son origine à la base de la. mandibule
supérieurç, passe au-dessus des y eux» et
se. prolonge en arrière presque jusqu'à l'cx^
trémité du. cou: le derrière de la tête
est brun; le haut du cou noirâtre, raye
4
longitudinalement de blanc- sale ; le dos
est d'un brun onde transversalement de noir;
le ventre jaunâtre parsemé pardWemeut de
petites lignes posées en zigzags; le croupion
et les couvertures supérieures de \a queue
sont d'un gris varié de brun; celles de
Taile 5ont brunâtres: les plumes scapulùres
et les petites pennes des ailes ont do brou
mêlé de gris du cdté extérieur, varié de
roussâtre intérieurement^ et coupé de noir
dans le centre; il y a sur les flancs de
larges bandes longitudinales, brunes, bordées
extérieurement de points blancs enviroonés
de noir; les rémiges sont brunltres^ et
les" pennqs de la queue sont cendrées. On
ignore la patrie de cet oiseau.
DES CAILLES. 5*3
CÂILLB BRUNÇ.
Corturnixg rUea. MIU.
c
itte espèce est U Caith brune d$ Ma^
4hgascar^ décrite par Sonner^t en cc% termes,
Elle est de la grosseur de la Caille d'Earope;
le dessus de la tête, le haut du cou ea
arrière sont couverts de plumes noires et
de plumes to\jssos; les noires sont en plur
grand nombre. La gorge est d'un gris
terreux clair: les plumes du bas du cou»
de la poitrine et du ventre, sont de la
même couleur, et elles ont deux bandes
noires circonscrites c^ul suivent le coutonr
de la plume: les plumes du dos, du
croupion, de la i}ucue, les petites des
ailes et les moios longues des grandes sont
aussi d*un gris terreux clair, coupées par
des bandes transversales qui . sont noires ;
les plus grandes plumes des ailes sont
l^tunes; riris. est jaune; le bec et les
pieds sont nqirs. Elle habite à Vile dé
Madagascar.
534 HISTOIRE
CAILLE DE NOUVELliE GUINÉE.
Coturnlx novs Gutneœ. MihU
^^^™^^^* •
'spèce ainsi nommé, par Sonncrat d'a-
près le pays ou il en fit la découverte,
et qu'il décrit en ces termes. Elle .est
d'un . tiers moins grosse, que celle d'Eu-
rope ; tout son plumage est bran , mais
«
plus foncé sur le dos et les aiJes que
sous le ventre et à la tête; les petites
plumes des ailes sont entourées d'un, re-
bord jaune, terni et obscur; Viris et les
pieds sont de couleur grisâtre» La plan*
che loj de l'ouvrage cité, représente cet
oiseau.
Je termine rarticle du genre Caille par
la remarque; que tous les CoUns oa
prétendues Cailles d^Amirique doivent être
éloignées de ce genre, et placées avec \cs
Perdrix, dont ils forment la troisième
division. Les TridactyUs ou Turnix doi-
vent également être éloignés du genre
Çailk ec former un genre isolé, La Caittc dt
DES CAILLES. 5^5
Bontlus, que BufTon nomme reveit ^ matin (a)
est une espèce trop succinctement indiquée ,
pour la placer comme réellement distincte dans
nn système; je l'exclus de la liste méthodique,
en attendant que des découvertes nouvelles
fessent mieux connoîire cet oiseau.
Cf) Perdix Susciutor. Lath. Iffd, y. 2, p. 654;
GENRE CRYPTONDC
CARACTÈRES ESSENTIELS.
Bfe fort 9 gros, comprimé; nandlbufes d'égale
longueur; la supérieure 4rolt?f couitde vers la
pointe. Narines latérales ) lo. gitudinalcroent fen-
dues vers le milieu du bec, cou^rertes en dessiis
par une membrane nue. Pîêds ^ à tarses longs;
trois doigts devant» réunis â leur base pas
des membranes; le doigt de derrière sans
ongle. Atlet courtes, les % rémiges ez-
'térieures les moins longues, /a ie trâê
courte » la 4 y 3 et 6e^ les plus longues.
CRYPTONIX COURONNE.
Cryptoniz coronatus. AUhL
j
'AI dit dans le discours sur le genre
Tétras (a)^ que le Rouloul de iTDcycte-
pédie étoit aussi du nombre des rOise^MK
rangés par Gmelin, dans Tëdition trelz\ènie
des œuvres de Linné, dans son gecre Titrao^
s
par Latbam dans son genre Perdis^ et
C^^ Voyez â la page iio de co Yolume»
DES CRYPTONIX. 587
I
qu*a Vexam^iner avec attention il ne peut
occuper une place dans aucune des divi*
ff
sion^ établies dans les systèmes. La forme
du bec et des narines des Cryptonix
distingue ceux* cl, au premier coup d*œil^
des oiseaux compris dans le genre des
Perdrix, tandis que le manque de l'cngle
au doigt postérieur est un caractère^ qu'on
ne trouve dans aucun genre d'oiseaux;
U est même probable^ que ce manque
d'ongle à paru aux yeux de certains na-
tUraVistes, comme une difformité individuelle,
puisque Sparman et Latiiam^ qui donnent
des figures, sous tous les autres rapports
assez exactes du mâle de l'espèce de cet
article, le représentent, portant un ongle
au doigt postérieur: cependant ^ je puis
assurer» que ce manque d'ongle n'est
point accidentel dans les oiseaux de ce
genre, puisque sur plus de vingt individu^
qui m'ont été envoyés de Batavia, je
n'ai vu dans aucun sujet , des deux
sexes, le moindre indice d'une substance
cornée au doigt postérieur.
Sonnerat est Le preaùet tpA ait ikit
£28 HISTOIRE
connoî^rc ce singulier GalUnacé; indécis
sur la place que l'espèce doit occuper^
il établit des rapprochemcns entre le Fai*
San et le Ramier d'Europe, et cette cir-
constance semble avoir déterminé Sparman
à en faire un Faisan,, sous le nom de
Pha^ianus cristatus (b) ; Latham et Gmclin
par contre, se sont avisés d*en faire un
Pigeon, sous le nom de Cotumba criswa (c);
ces derniers, font ensuite de ia femelle
une véritable Perdrix, sous te nom de
Perdrix viridis (rf), et finalement, nous
voyons l'auteur Anglais réunir toutes
CCS indications dans le supplément à Tlndex,
sous la dénomination de Perdis coronata. .
Quand à moi, j'ai cru devoir faire de ces
oiseaux un genre distinct, également différent
de celut du ^Pigeon, du Faisan et de la
Perdrix, ainsi que les caractères essentiel
le donnent assez à connoître.
* (Ji) Sparman, Muséum^ Caris, fasc» j, t. 64.
CO Omel. Sysu natur. i, p. 774. *^ Lath» M*
Orm, ir. 1, p. 596,
• (d) Tetrao viridis; Omê/, p. l6u
DES C R Y P T Ô N I X. ^ 53^
Le Cryptonix couronnif se âistinjfue de
r espèce soixante par sa taille plus forte
par la Dudité très considérable dans laquelle
les yeux sont placés, et qui forme autour
de Torbite une membrane proéminente^ dont
le bord est profondément échancré; les
deux sexes portent encore sur la base dti
bec' cinq ou. six crkiSi qui se courbent
en quart de ccrcje.
La iooguear totale du mâle adulte est
de dix pouces; le bec mesure neuf lignes;
sa hauteur y à la base^ est de cinq
lignes ; le tarse porte un pouce huit li^
gnes, il est dépourvu d'ergot et de tu-
bercule calleux ; le doigt du milieu avee
Tongle mesure un pouce quatre lignes, et
le moignon ou ' doigt de derrière a cinq
lignes.
Oncre que le mflle dlfiëte beaucoup de
ia femelle par les' couleurs du plumage^
il s'en distingue encore par cette belle
toufie de longues plume«, k barbes décom«*
posées , qui ceint Tocclput en forme de
diadème, et que Toîdeau porte toujours à
moitié redressé. Le froàt e&t noir ; de
Jmi m k k
g^o - HISTOIRE
ia base du bec s'élèvent six crins .i dont
les p!us longs mesurent un pouce quatre
eu cinq lig.:es; ces crins, assez épals^ soot
courbés en arrière ; ils forment une buppc
que l'oiseau peut relever ou abaisser i
yolohté; l'espace entre ces crins et le
diadème est d'un blanc pur; ]es plumes
4]ui forment le diadème ,. 8oi\t d'un rouge
mordoré; longues d'un pouce neuf lignes^
et disposées en demi cercle autour, de
l'occiput; le tour des yeux ainsi . qu'aa
l^rand espace derrière est nad, d*ua touge
clair, et ce rouge paroit également dans
les interstices, que laissent les petites plu*
^cs clair semées, disposées sur les côtés
àe la tcte et à l'entour du bec; un cer«
cle proéminent, de couleur rose et garni
d'échancrures , entoure l'orbite des yeux
et s'élève un peu au-dessus; les joaes,
la nuque, les scapulaires et toutes les
parties inférieures du plumage . sont d'un
noir à reflets brillants de couleur violet;
le dos, le croupion et les j plumes qui
recouvrent uae grande partie, de la queue i
sont d'un t^^t .tr^èf-foupé, les pennes da
DES - C R Y P T P N I X. ,ijï
' ja queue SiOït noires ; toutes les couverf>
turcs dcs^ ailes et les penaes séçon4alr^
sont d'ua brun roufeâtre très-fanç0; 8iy
les pjus petites couvertures tègnent, dfji
reflets violets; les rémiges ^nt d'un bnia
foncé sur leurs barbes, io^j^rieures y maiV
les barbes extérieures sont pousses et |Q«rr
ouées dé petits zigzags noirs. _ La mancli^
buJe supérieure du bec est presque entièrçr
ment noire ; l'inférieure ne Test , qu*^ •. Ui
pointe; le reste ainsi que la- base de It
mandibule supérieure est roug^; le^. .pledf
«oiiç d'un rouge jaunâtre; les : ongles soo|
bruns et Tiris d'ua rouge vif.
^ L2 fcm.Ile^ toujours un peu moins grandt
que le mâle ^ en diffère assez par les cou^
leurs du plumage; cette «différence est
vraisemblablement la cause que Latb^qi
décric ]a femelle comme une espèce distincte ^
sous le ;nom, de gt^in partridge.
£\\e porte ^ comme le mâle, les' six
^n& argués sur la base du bçc» mais
point «dCrdidad^me. sur [l'occiput;" la nudlttf
qui entoure lea * yeux • ii la mémie :i(imie qut
çjiez le mate. Tpui: 1©^. haw.:d^ la.jtâcejj
Si7 H I s T Ô I RE
let joues» la nuque et la go^ge sont
couverts de petites plumes très courtes et
cotonneuses; elles sont d'un brun cendré,
mais avec une légère nuance violette; le cou,
la poitrine, les flancs ,' tout le dos et
les couvertures supérieuies de la queue
'Sont d'un beau vert céladon; le ventre
xt rabdomen* sont d'un vert cendré, et
les pennes de la queue sont d'un noir
verdâtre; les scapulaires et toutes les
couvertures- des ai)e& sont d'un beau roax
knarton ; les pennes secondaires sont bru-
nes; les rémiges sont de couleur plus
claire que chez le mâle.
• Le Cryptonix couronné vit dans les gran-
des forêts, sans jamais se montrer dans lev
plaines ; c'est un oiseau très méfiant et
farouce , qui ne peut résister a la captif-
vite; le cri d'appel du mâle est un petit
gloussement , plus sonore que celui de
la Perdrix grise.
Ces o! seaux habitent dans les forêts de
la presqu'île de Malacca; ils sont très
abondants dans cette partie de rfle de Sumatra «
qui est séparée de la terre ferme par le
DES CRYPTONIX. gii
détroit de-Malacca^ ils sont assez communs
dans le district de Palai^baqg ; on ne- • les»
trouve point dans l'île de Jara. Plu<*
sieurs individus m'ont été envoyés d&
Batavia^ X)ii ï» en voit quelqu^efois ^c
vivants dans les ménaj;erie8*
' ■ ■ Ml
" • \.
kk%
CRrYPTONlX ROUX.
;;.
c.
^£TTB petite eiy;)èce» ^; scdiacmpsar
atissi par le manque d'ongle au doigt
postérieur^ a été indiquée plutdt que
décrite par Latham, sous le nom de Cam^
baian partridge; nous ne conooissons au*
cune particularité relative à sa manière
de vivre.
Le Cryptonix roux porte en longueur
totale à peu près six poucea- de mesure an-
glaise, ce qui fait cinq ponces six lignes
mesure de Paris, qui • est ce! le dont je
me suis servi pour indiquer les dimensions
de toutes les espèces décrites dans cet
ouvrage. Le bec de notre oiseau est
Court, fort et plus haut que large; les
pieds sont pourvus d'ua petit tubercule
calleux.
Un roux jaunâtre forme la coulear de
la presque totalité du plumage; sur lea
«
parties^ aupérieurea ce roux est assez iQUCi
DES CRYPTONIX. 5J5
et côupë transversalemeot par de fineg
raies en zigzags d'un brun ' roùssàtre ; les
pennes de la queue et les rémiges sont
également variées de zigzags brans; mais
les' deux rangées de 4:ouveftures des. ailes
sont terminées par du roux jaunâtre uni^
forme , ce qui produit deux larges^ bandes
transversales sur ^chaque aile; les joues ^
les eôtés et le devant du cou^ la poi«
trine et Je ventre sont ^^an roux» jau*
aâtre très clair, mais chaque plume est
terminée pat une teinte pius foncée;. li^
base du bec est jaunâtre; mais la pointe
est brune;' les pieds sont jaunes»
Cette description est prise sur un mâle
de l'espèce; la femelle n'est po|nt .-encore,
conflue»
Ce i^eât Gallinacé vit dans Tlnde; Tespèce^
a été trouvée dans Ja partie de cette vaste
portion de l'Asie^ qui forme le royaume de
• *
Gazurat. Le: seiil individu que jai vu
et d'après lequel j*ai fait faite le dessin,
pour ré4ition en ^ grand format de cet
wjvtûge, se trouvé à Londres» il est dcjposé
4ns k Muséum Brittanni^ue.
kk4
DISCOURS
S U:R le
GENRE TINAMOU,
S
T
I le? oiseaux »de TAnclen contineoc et
ceux de ia partie septentrionale du Nou*
veau monde ^ qui composent /e genre de
la Perdrix, sont exposés aux poursuites
d'une multitude d'cnnemîs; ceux àe \^
partie méridionale de l'Amcîriiue, compris
dans .le genre qui fait le sujet de cet
article, sont encore plus que les premiers
éh but aux attaques d'animaux qui cher-
chent à en faire leur proie. Une mal<«
titude d^cspèces différentes d'uiseaux de
rapine 9 attirées par Tabondanoe du gibier;-
les troupes affamées des Jaguars et .autres
mammifères carnassiers; le nombre- cotisl*
dérab'e de reptiles qui se propagent dans
ces chaudes contrées; plusieurs espèces
d'insectes venimeux dont le ^ sol est conc*
%
yert; l«s fourmis marchant ca essùas
DISCOURS SUR LE GENRE TINAMOU. 537
nombreux et en colonnes pressées^ tout
enfin coucourt à' la destruction d'un genre
d' oiseaux, dépourvu de défense et souvent
incapable par son vol lourd et* peu son«
Cenu de se dérober à la poursuite de
ses adversaires: point de tranquîlicé pour
eux sur la surface de la terre où ils
se trouvent enveloppés par leurs persécu*
teurs; point dey refuge assuré dans - les
mrSf où les véloces oiseaux de proie >
dont les espèces sont très nombreuses
dans ces contrées, fondent dessus, avec
la rapidité de l'éclair v aucun espoir d'é-
ê
chapper dans l'épaisseur des] humides forêts,
ou l'animal carnassier et les serpcns ont
établi leur repaire.
LMnstinct a enseigné aux Tinamous des
bois un moyen plus sur de se soustraire
à tous ces dangers ; cet instinct., qui
paroit être commandé par la localité, les
fa\t échapper pendant le jour à la pour^
suite opiniâtre, et les garantit pendant la
nuit d'être enveloppés dans leur sommeil:
c'est en se posant sur Ici plus grosses
branches des arbres ^ et par une habitude
kks
538 DISCOURS
qui semble contraire en quelque sorte à
celles de tous les autres oiseaux auxquels
on pouroit les comparer , qu'ils se déror
bent aux enquêtes de leurs nombreux eane-f
mis: c'est- pour se soustraire aux mêmeg
dangers, que les Colins ou Perdrix d' Amé-
rique» et - presque tous les oiseaux fissi*
pèdês et ' pa!mip;irdes de ces contrées , se
perchent -la nuit sut les arbres , ou se
dérobent, sous Torabre . hospitalier du feuiUBgc^
aux pourrîtes de cette multitude d'oiseaux
ie rapine et de . mammifères catnassteTs
«ctirés par Tabondance du gibier. . >
Plus exposées aux poursuites de leurs
ennemis, ces espèces de Tinamous, qui ont
reçu pour demeures habituelles les ch^ps et
les pays découverts, se voient réduites
à chercher leur rcîfuge dans un autre ex*
pédient , qui leur réussit pour se dérober
aux yeux des animaux , nEtais duquel rhomote
à su profiter pour leur livrer une guerre
à mort. Opiniâtrement blotis dans les fourrés
des herbes très hautes, les Tinamous des
champs ne prennent que rarement recours an vol
çc se laissent facilement tuer k coup de bâcoa*.
SUH LE GENRE TUSTAMOU. 5^.
par le ckà^scur qui à pu découvtit leur remise ^
»Avant de tracer les mœurs des Tinatnoas,
D'est iiéscessalre de concilier les écrits contra-
dlctjîrcs de quelques observateurs judicieux,"
dont les cpîn'ons sur le» habitudes ' de ces
oiseaux , émises avec un peu trop d'ani-
moslté/ ont fait présumer à plus d'un lecteur,'
que les Tinamous de Sonnini et' Ics^Ynam-'
lm$ dj d'Azara formaient deux genres dikmcts/
. • t
Tour èe qtïc B^iffon-dit au ' sujet de ccs^
oiseaux da^TS son histoire naturelle/ lui a
été communiqué par ^ Sonnini r^^dacteur de
h nouvelle édition des œuvres de ce^
naturaliste, et qui, par un séjour dé
piusieurs années dans ' les provinces du nord
4e PAméfique méridionale, a acquis des
notions exactes sur les babitudcs clés 'oiseaux
propres à la* Guiane. II se trouve que
ce savent est aussi le traducteur de I*ou-*
▼rage Espagnol sur les oiseaux du Paraguay
par don Félix d^Azara, et l'auteur des no-
tes idditonelles à cet ouvragé intéressant.
On se peut nier que d'Azara accumule
dlass son histoire des Ynambus les propos
tes plus outrageans contre ce que M. Son-
54» D^S COURS
nini avance au sujet des Tinamous; mais
ce dernier dans ses notes additionelles a
eu tort de se recrier avec amertume con-
tre l'opinion de M, d'Azara ; son ressen- '
timcnt va même, jusqu'à le porter à mé-
connoître les Ynambus et à les éloigner
de. SCS, Tinamous en les rapportant aux
Coiins de Fçrnandèz, autres oiseaux Oalli-
nacés d'Ameriguc avep , lesquels les Ynam-
bus de d'Azara n'ont aucun rapport.
Si les Tinjamous de , la Guiane ont toujours
rbabitù4e de se poser sur les branches basses
des arbres^ c'est qu'ils y ont trouvé ua
refuge contre les poursuites de leurs nom^*
breux t ennemis: l'absolue nécessité, qui
commande cette précaution à la Guiane,
n'est point la même au Paraguay ni au
Brésil, vu que ces oiseaux, très nombreax
dans ces contrées, y sont moins en bue
aux persécutions d'animaux et de repdles
voraces. Toutefois, il est cercâa que
M* d'Azara a eu tort de dire si positl*
vemeiit, que les Yuambus ne se posent
jamais sur les arbres, puisque des obser^
vaUons plus récentes, faites au Bré&il, nous
SUR. LE GENRE TINAMOU- 541
ont appris que deux espèces, également
propres aux contrées de la GuiaQC, s^
posent de même pendant la huit sur les
branches basses des arbres. J'observerai
«ncore, qu'à l'exception de ces deux espè-
ces, toutes les autres décrites par M,
d'Azara sous le nom dTnambus, sont étran-
gères aiix contrées de la Guiane, et ne
se trouvent qu'au Paraguay; quelques- unes
^e ces dernières vivent ausfti au Brésil.
La seconde discussion, à laquelle le manque
de queue chez , quelques espèces de Tlnamous
a donné lieu, est également hasardée.
Deux espèces dTnambus de d'Azara n'ont
efibcrivement point de queue, ec dans
toutes les autres espèces qui composent
ce genre, la' queue est si bien cachée
par les couvertures supérieures et inféri-
eares, qu'il est très pardonnable de se
méprendre sur son existance ou sur le
manque total de ce membre; d'autant
plus que, chez tous les Tinamous pour-
vus d'une, queue, celle-ci a des baguet-
tes très fojblcs et toutes les plumes
qui la composent sont étroites et xéuùles
5^3 DISCOURS
en faisceau à leur insertion dans te
croupion.
En résumé , les Ynambus de d'Azam
et les Tinamous de Sonnîni sont un
même genre d'oiseaux^ dont les nomr
breuseà espèces ont toutes les mémet
caractères génériques: de légères différences,
qui consistent dans le manque ou Pcxistance
de la queue; dans la partie postérieure du
tarse' garnie d'écaillés râbotteuses^ ou bien
lisses 9 ne peuvent servir qu'à former des
subdivisions dans ce genre « ou \*ou i^a
comptait du tems de Buffon que quatre
espèces distinctes^ aujourd'hui nous en
comptons treize»
(.11 est essentiel de prévenir les naturalistes «
que le Cboro (fi) de M« d'Azara, n'est point
m
un Tinamou, Toiseau décrit sous ce nom est
une Poule d'eau des mieux caractérisées. l'Uru^
(h) du même auteur est le véritable Tocr^
ou le Perdix gujanensis des nomcnclateuxs ^
cette espèce se trouve également à \%
CO i*W, 00. 334.
SUR LE GENRE TINAMOU. 543
Guiane, où elle esc absolument la mê-
me» ce que j'ai en occasion de vérifier
sur des individus des deux pays, qui font
partie de mon Cabinet (r).
Je ne m'occuperai point à prouver ici que
les Tinamous ne sont point des Perdrix
ni des Cailles, bien moins des Outardes;
le naturaliste un peu exercé à observer
les caractères distinctifs] des genres, se
gardera bien de les confondre avec les
-espèces qui composent les genres d'oiseaux
jnaentîonnés«
Il paroit que Linné n'a point A6 à
même d^ voir une dépouille de Tinamou,
puisqu'il range ces oiseaux dans le vaste
cadre qu'il à donné au genre Tetrao; des
-caractères marquants et faciles à saisir dis-
tinguent les Tinamous de tous les Galli-
ziacés, tant, de l'ancien que du nouveau
Morde. C'est Latham» qui leur a le
premier assigné un genre particulier, sous
ia dénomination de Hnomus; depuis, le
savant Professeur Il!iger a pu trouver bon de
CO ^oy9Z dont cê volume Partlêlê dm CêAm^ocrêf
544 Discours
changer ce nom adopté contre celui de
Crypturus (d)*
Une dejs causes, qui a le plus contribué
i faire croire aux naturalistes, que les
Tinamous d'Amérique etoient du même
genre que les Perdrix ou les Cai.les de
l'ancien continent, c'est que les colons,
tant ceux de la Guiane, que les Espagnols
établis . au Paraguay et les Portugais an
Brésil donnent aux grandes espèces de
Tinamous le nom de Perdrix et aux pe-^
tites espèces le nom de Cailles. Les itv*-
digènes de la Guiane désignent ces oiseaux
par le nom de Tmamou; au Paraguya et au
Brésil ils sont connus sous le nom d'Ynambu.
Les Tinamous sont des oiseaux stupides^
peu sociables, dont le vol est lourd, peu
élevé et de très peu de dorée 9 mais en
revanche ils courent avec une extrême vi-
tesse. Quelques espèces habitent les pays
découverts et les champs, d'autres vivent
toujours dans l'épaisseur des , forêts. Ite
vivent en petite famille mais ne se réa**
(Jl) IlUecr , pr9,h Mamm. 0$ ^f, f. S449 #^«5 H^
SUR LE GENRE TINAMOU. 545
rissent point comme le font nos Perdrix ^
qui prennent leur vol ensemble; la jetme
famille des TinamouS est darantagô épar^^
pillée; chaque individu se choisit no abri^ ce
qui fait que lorsqu'une telle compagnie prend
Tcssor, elle se disperse toujours de côté
et d'autre, et ne vole point vers un
même endroit, comfse le font le plus
souveiit les compagnies dé Perdrix. Ils se
nourrissent d'mscctes et de fruits^ qulla
Tamassent à terr^^ leur nid est comme
celai de la plupart des Gallinacés , sans aucun
aprèt; leur ponte est de plusieurs œufs^
et communément deux fois par an: le cri
d*appel qu'ils font entendre de jour comme
de nuit^ est un sifflement lent^ mais assez fort^
Il n'7 a guère de différences dans les sexes ^
leur plumage est coloré des mômes teintes.
Soni^i dit, que leur chair est blanche^
ferme, cassante et sùeculente, surtout celle
des ailes dont le goût à beaucoup de
Tappon avec celui de la Perdrix, rouge ^ mais
les cuisses et le croupion ont d'ofdinaire d'une
amertume qui les rend désagréables; cettç
junertume vient des fruits- de bàlislor '^dotft
TêtM m, n
54« DISCOURS
ce genre, sont. Le bec nwJdlocre ou long^
jrèlé, droit, déprimé, beaucoup plus largsi
que haut, la pointe arrondi» et obtuse;
une arête voûtée dans le milieu, forme da
chaque côté, sur toute la longueur du bec,
une ndnurc dans laquelle les narines son»
percées , elles sont placées à peu près
vers le milieu de la mandibule supéri-
eure, latérales, ovoïdes et percées de
part en part. Les pieds ont le tarse
lonj, dans la plupart des espèces à
«cailles lisses, dans le p\us petit nom-
• bre garni à sa partie postérieure d'aspérités
4ont les pointes sont tournées en haut;
les doigts sont courts, entièrement divisés,
celui de derrière très court, articulé su»
le tarse et ne portant point à terre; le»
ongles, petits et plats; dans quelques
" jespèces la queue est nulle, dans la plu-
part elle est courte , fortement étagée, i
^ composée . de dix pennes entièremeat ou k
peu près cachées par les longues plumes qu\
•itecouvrent la queue, tant en dessus qtfen
^dessous ; les .ailes courtes sont très arrondies;
des quatre jérniçes. extérieuMS. 1* première
\
SUR LE GENRE TINAMOU. 549
est très courte, «lie lAocttit au tiers de la
longueur de la ci&quième et de la sixième
rémige, 4]ui sont les plus longues.
Je comprends deux sections ,■ danii le
genre Tinamou, la première se composerii
du petit nombre d^eçpèces qui sont en-
tièrement dépourvus de queue ; elles sont
çn outre distinguées par la courbure et
par le renflement en yputé de la mandibule
fupérieure, ainsi que par le doigt postérieur
qui est plus long, et portant à terre.
lia seconde' section comprendra toutes les
autres espèces dont je viens d'indiquer
les caractères principaux.
^ On pouroit également sectionner cdles
de ces espèces qui ont des aspérités h la
pàrtio postérieure dii tarse, de même que
celles, qui ont deux, plumes sortant d'an
xn^e tuyau ; mais , ces caractères me semip
Uent de trop peii de conséquence^ aulieu
que ççlui du manque total de queue, porte
m un caractère marquant, dont l'absence
■
ou résistance influe sur les habitudes, vu
^e la queue est d'un secours reconnu
ém le Tol des oiseaux et dans la cé^
lérité te leurs- mteveiBeM. Ibutc^ tel
espèces de TlnaxâOiis qui êont dépotirvtti
de queue ne yolé&t t^^*^^^ i^ol&t^ et ili
9â dérobent âUX pourl»uiteft dos tnnôtLis
far la rapidité de leur coursée
Fidèle à ma ma^dme , je çré^iem Ici
fiaturalistes , que la description de reêi^ècé
<lti Tfnamns taù^ et celle du Tinœmi
êdspêrsui sont du très petit nombre de celles
donc je faU mention y tans eo posséder lt$
déponillea du en a^oir* vu les inâlvidasi
je m'écarte ici de là rège\^ àottl )jt ISA
iUiB fiit une loi , persuadé-, qud l'auto*
rite du célèbre professeur lUigtf ne saurait
|tr6 rét^oquée en doute; ce savant (é)^
dont la correspondance m'a souvent servf
de guide dans pluâeurs détails, tient da
me communiquer lès descriptiona et lef
tgQtes de ces Ciseaux^ ^es d*tp^èl tes
ihdiviâus que M. le Comté de HdEmaiH
*egg à reçu du Êr ésii ;• ces oflctoi atf
JCO Lt mort prématurée de M, Illls;pr jn't été
communiquée pendant que. ce dernier voliuneâoft
SUR LE GENRE HNÂMOU. S5f
tfoavMt oMiatMMit - en»-- !• Mostfon de
Berlin» Je me vois dans le . même cas
pour la description du Jinamui namui
les détails^ très circonstanciés^ que nous
donne l^ouvrage de M« d'Azara, m'ont
déterminé i faire mention de cette
fspècc mravdlc.
k « >
V.
< t.
' '» I
?/|
Ç58 HISTOIRE
FREHIBB.E SXCTION.
»
a
Queue nulle; siandibule supérieure du bec
un peu voûtée; doigt de derrière long,
' portait à terre.
mmmm
mm
. «rT
TINAMOU GUAZU,
Tiuamus rufescens* Af/A/«
iyI\zjLXX a décrit cet oiseau sous la
dénomination que les Guaranis laf donnent^
elle signifie Grand Ynambu / les Espagnols
rappelât grande Perdrix. Le nataraliste
Espangnol nous aprend, qu'on ne trouve
l'espèce que dans les pâturages gras et
fournis â%erbes hautes; elle se tieot ca<^
chée dans l'herbe et ne s'envole que lors-^
qu^on est çrét à lui marcher soi \e
corps ou qu'on lui jette dea pierres:
elle va ordinairement» au clair de la
lune et des crépuscules » dans les bi^
et les ina](s nouvellement sem^s ; elle n«
K. .
DES T I N A M O U S. SSi
nasse les grains qui ne sont pas recou-
verts de terre , et retire même ceux
qui sont enterrés; son cri, que Ton
entend de fort loin » est un siffler
ment triste et un peu trqmblant.
Quelques personnes élèvent au Paraguay
des Tinamous guazii, mais ils sont tou;^
jours &roucbes et ils s'échappent aussitôt
qu'ils Ip peuvent, leur ponte est com-
posée de sept œufs, colorés en violet trè^
brillant , d'une égale grosseur aux dçux
bouts » et dont le$ diamètres ont 37 et
so lignes. Cet oiseau prend «oin de cacher
son nid dans quelque tou^ de paillç ovi
d'herbe ; on . ne rencontre point la petite
famille réunie en troupe , mais toujours
à que-qne dis^tance les uns des. i|Utre3 et
jftière plus rapprochés que de . quarante
jpas; leur chair passe pour ^tte mellleufp
qu^ colle de Tespèce suivante} à Monter
Tideo ou Içs cl^se avec des <;hiens qujl
Us font levçr, les suivent et Içç preur
Qent à la seconde ou à 1^ troisième rc^
mise: on les tue aussi facilement, à
ççnjps de fusil; s^is il e^t néceisalrç
fts
554 HISTOIRE
d'avoir un chien qni les fasse lerer; en
les prend aussi au piège.
La longueur totale , ih Tinamoa guazii
est de quitisc pouces et demif le bec
mesure dix ^ neuf oa vingt lignes; le tarse
a deux pouces et demi; les plutnes qui
dans les oiseaux • pourvus d'une queue
servent de couvertXires , dépassent la partie
charnue du croupion d'un pca plus àc
deux pouces, '
' Un fonx clair, ou co^&kttr èe cafif au
lait é^t rcTpandu ^r le coa^ sur la pol»
trîne et sur le ventre, cette dernièfc
par^e est égayée par des raies transver*
sales, très peu apparentes; Tabdomen et
les flancs ont des nuances grisâtres, cou-
pées par des rayes fauves et noires ; la
gorge est - blanche; sur le haut de la
tétêsoiit quelques taches oUongues, noires^
mais borddes de roux clair; uoe tacbe
noirâtre couvre l'brifice de l'oreille, et' un
trait délié part dé . Tanglc de la bouche ;
le mianteàu, le dos, les couvertures des
ailes, le croupion et lés longues plumes
qui recouvrent les Jdemières vertèbres dor-
DES TINAMOUS. «5
ggles sont' i^^t pis foiblenifrât nuaoOC 4^
rouftsâtre ; tfoutcâ ]c« plmDeé de ces «>âl«
• tie« -eent TayCe6 ilransvèrsaletfient ' 4fi ttltpc
et d^ noir » les deux raies étaht ^adMf-
rances; les rémiges, le bord cxiérieur de
Taile et Taile bâtarde sont d'un roux
rougeâtre. Le bec, qui est loqg et d'ont
la pointe est foiblement * courbée, a une
teinte d'an brun bleuâtre; les pieds sont
d'un roux pale«
Dans ia traduction française des oiseaux
du Paraguay M. Sonninl a placé une
sote, par la quelle il semble vouloir rap-
porter le Tinamou guazu au Zonécolin (a)
de Bufibn; on voit par cette note et
par plusiers autres rapprochemens de cette
nature, qui sont, également faux, que le
traducteur à entièrement méconnu les
Ynambus de M. d'Azara*
Ce Tinamou, le plus beau de plumage
de toutes les espèces qui composent ce
C^} Perdlx CristaU. Lathi Inâ» orn. y* t j sp.
jo. Ceue csp}:e est le Cotin zonécolla de cet
^vyragey royez» f. 446*
SiS [HISTOIRE
genre ; habitç au Paraguay ; il est
très rare au Brésil. Le seule individu
que j^ai vUf M^ P^rtiç 4u Uusim
i» Palis»
DESTINAMOUS. 557
TINAMOU YNAMÔUI.
Tioaaiii» maculotui* . MlhK
JNous devoM aussi à M» d'Azara la
oonnoîsaance des mœurs propres à cette
espèce; l^s Guaraoify appèlenc cet oiseau
Tnofnbui e$ tnamhumii ces deux mots
sigDiSent pedc Yîiambu; les Espagnols lui
donnent Je nom de petite Perdrix , et
quelques -• uns celle de Caille , à ^cause de
la conformité de couleurs et autres attri*
buts. ITambui fidt entendre fréquemment,
pendant toute Tannée, son cri long, ca-
dencé , mélancolique , point agréable et
assez fort pour étxe entendu de loin : sa
ponte est de six à huit œufe violets çt
semblables à ceux de l'espèce précédente;
leur teinte est seulement plus sombre.,
et Us ont de diamètre treize et «xhuit
lignes. 11 ne quitte pas les campagnti»
«e boit pas , même ea domestidté , et
i^ ^out de sa chair -est médlpcre»
Si% HISTOIRE
-Ce» oîseeux ne se cachent pas autant
que ceux dq rartiffîc .précédent, et \\$
évitent dlfllciTcmctît la serre de Tofseau de
r^ipine. Personne oe leur fait la chasse
ni ne les man^e au Paraguay ; mais comme
il y a moins de plaines , ils sont ws9i
moint' nombreux qu'à MoBte* video et è
Buenos -ayros, où on les payait six pout
un dcmi^réal; apréscnt ils y valent da-
vantagc, parcequ'ayant été détruits aujt
environs de ces deux villes , on les y
apporte de loin, La tnanière de les pren-
dre est une preuve de leur naturel st\ip\àc;
Le chasseur a une gaule de six à neuf
pieds de iorg , au bout de laquelle est
L/ustd un lacet en noeud coulart, fait avec
une plume d'autrtiche, afin qu'il se tienne
ouvert : muni de cet instrument et â*:ai
sac, le chasseur entre dans^ les campagnes^
et quand il rencontre. Im Ynambuî, il en
approche en faisant quelques circuits ave<i
son cheval ; Poîscaa se tapit , et reçoit
s::m bouger le hcet au cou. Le quan^
tité iQombf able d'ITnarabuis que Ton maqgt
4 Buenés-âffbii, ik prenâ de cette jM"»
DES T I N A M 0 U S. 559
nière. . On en tue quelquefois . à coup de
fusil ou 4'épée , et on peur mémo les
saisir k la oiiain.
Il n'ou point surprenant que les Espagnols
doDoent le nom de Caille à cette espèce
de TinamoU) puisqu'cn cifet son manque
de queue » sa petUe taille et toutes les
couleurs et les taches ' îrréignUères d*ont son
plumace est couvert lui font avoir teau-'
coup "de ressemblance avec notre Caille
d*£arope.
Sonoifii^ éctblit encore ici des r^ipports
avec les Cotins de Fcrnandcz, il rapproclie
Tespècc de rYambui, au Coyolcos de
Buffoa (tf), qui n'est qn'unc description à
double emploi de l'espèce du Colcnicui
du même auteur; aureste ryoambi est
QB* véritable Tinamou^ et des mieux €arac«
térisés.
La JoDfueur totale de cet oiseau est
Çja) Perdis coyolcos. Lath, Ind. Orm, y. a, p. 6sii
/p 34* Synonyme avec Perélx v:rginlana^ marUauda
0t mesticûfiti du même auteur. Voyez ^article do
iqdh "Coim 'coMlcui >• 435. de ce voluide.
r6a lî I S T 0 I H E
de d\7i pouces ^ quelques individiis sont!
plus grands^ d*aUtres sont plus petits i
les plumes du croupion dépassent le der-^
nier vertèbre du dos d'un pouce nenf
l}gn€^s; le bec a un pouce ; et le far^e
a vingt ligneSé \
Les plumes du sommet de ItT tête
sont d'un brun /fonte, marqùëes de blanc
et bordées de roussâtfe; la gorge est
bisnche; les côtés de la tête, le cou et
toutes les autres parties inférieures sont
d'un roux blanchâtre;' sut le devant du
cou sont des taches longitudinales, noirâtres^
qui occupent le milieu de chaque plume :
les plumes des parties supérieures du c>rps,
sont d'un brun roussâtre, irrégulièrement
marqué de noir , et toutes sont bordées
de blanc roussâtre: les petites et ies
moyennes couvertures des ailes sont d'un
blanc roussâtre y marqué de roux plus funcé
^t .rayé transversalement de noir: lefi
pennes secondaires des ailes sont rtyées
alternativement de roux et de' noir; les
• » ■
rémiges le sont de mJme, mais seulement
sur leurs, barbes extérieures^ les tiarbes
/
DES TINÀMOUS. ^t
l
OAténew»- -ëtt&t grises avec ^ qtielques Mes
rousses, tr^ - fmblement pronoi^ées. Le
bec est brun e:i dessus et blanchâtre ea
dessous; l'iris est d'un roux vif. et ^les
pieds sont d'un brun pâle*.
Ce Tinamou e^t très abondant dans les
possessions des Portugais et des Espagnols
en Amérique , mais on ne le voit
point. 4; la ^Guiane; deux' ind^idnf j,*. ^
diffèrent entre -eux pour la taille font
partie 4u Muséum de Paris: j*ai vu éga-
lement quelques sujet»* -dans- des cabinets
^ Londres.
2m§ lU, tnm
t
'-^ flî,ï s T Q ï R E
Q^etit rasicnblée en faisceau, cachée par les
couyeftiircs ; 'doigt 'de derrière tr^s court, ne
/ * f • "
portant point' à'terre; tarses garnis d*aspé«
rîtes , ou lisses.
a»-^"— — ^^
'H m
TFIN A^MOU MAG0UA.
*r
). :
Tlnamus . brasU iet^is. lAth ,
*'*''**«*"^^>«MlHHlHMHtaBMIÉfe(^*>iiJk**«^
B commence , en premier lieu , ^ par la
description de ces espèces de Tinamous
dont les tarses son garnis à leur partie
postérieure d'aspdrkés très dures, dont les
pointes sont dirigées en -haut. La première
espèce t la mieux connue de toutes celiez
qui composent le genre , est le tA^gou^ ^
décrit et figuré par Buffbn sous }e nom
Jinamou de Cayenne (a) , Linné eu a fiât
son Perdix major.
(;«)J Voyes hs phnehe» eMiumlnéi nom 476» une
figure peu mcte df l'oiseau;
f
> 1 •
D E s TI ît A M O U s. ^3
Voici ce fque. Bnffoh .nous àppreûd sur
cet oiseau d'après les détails <^ut lui: forent
donné par M, Sonnini, natùialiste Voyageur^
gui avilit t, obserré les * habitude^ xte /^et
oiseau . et de quelques autres^ espèces x«4^
genre.» . dans .. ses- voyagea., à la- GuHanie
fxAnçaiaâ.
■V.
i. Nous donnons, .:ditj Buflbiv, âU: plus
,^^.graBd -des Tinamous k zoïA : Ac : magoua^
,, par catftraetion^ de macwçdgoua i nodi qsifU
^, porcé aii> Brésil. .6et .oiaeaû. osr 4u
^v moins de la grandeur d't&i Eaisanl; jwà
^, CQips . . itst . si cbaiion ;^ qu'il a^ Jaûqn
^, Marcgra^e^ iq double:) de flatjcèair d'mn'e
^, poole. Pldon :a..obserVjé «^que toutes les
V
,, parties intérifurqs de> cet' t>isea^ étoient
^x steblables.: à celles", pde ::la. poules. Le
^^ . sifflqment t^r leqiid c^ oiseaux r se rap-
^ l)cUeiit , est/ .un son ..:graye qui :se.. fiiit
i^. entendre /:dç^ loin et. tég^lièrement à six
^^ besTCS :dit::floir^ . c'est- à -Ttoc ^au ^moiûeaît
i» . du • cwchÀ du sc^eil : i4anff . c0 cl^st; 2
^,;de sorte que quand Ip . içiel * est couvert
5, -et qu'en e&teod >#— mafoua) ^n . 4[lst
9i aussi stori 1 de . l*IieuS)s v^qu^;. sir: l^uft v con^
in rji ^
5^4 HISTOIRE
^, sultoit une pendule; a ne siffle jamais
^ ia nuit » à moins que quelque chose
„ ne l'effraie (*)•
Cette espèce est du nombre de celics
qui dans les climats de la Guiane^ où le
8oI fourmille d'animaux voraces et destruc-»
teurs se choisit , pour passer la nuit »
les plus grossea branches des arbres; pW
^ieura individus^ se rassemblent ainsi sur
lès branches basses des plus gros arbres
^de la forêt et lïe se rendtst à terre
'que rlorsqùe les premiers^ rayons du ao\eU
^pénètrent sous l'ombrée bospUatler de ces
bois solitaires. Il est possible, que dans
certains climats de l'Amérique • méridionale^
où les animaux voraces et venimeux sont
m'oins multipliés, qu^à ta Guiase , l& TV
* ■
nftTnous n'ont ps9 besoin de se précau*
tionner contre ^cs ennemis , et peuvent,
sans risquer d^étre enveloppés àsns leur
someil^ passer 1^ nuit dans les mêmu
Ueux où ils ont coutume* de vivre peu»
dant la journée; car, ainsi que j'ai
ÇH) BiUfeii.» €dh. é0 SomM, f. I4« P* S6.
DES TINA MOUS. s^B
«ouvent trouvé occasioa de dire, les
mœurs et les habitudes des animaux dé*
pendent le plus souvent de causes loca'«
les, et yarient suivant la nature de»
lieux et celle dei3 climats.
La femelle place le nid à terre , caché
dans la mousse ou dans les herbes ^ proche
ou contre le tronc des gros arbres; elle
fait deux pontes par an; la couvée est
commmiétDent de douze jusqu'à quize œuft,
dont la couleur est d'un beau vert bleuâ-
tre $ les jeunes suivent la mère et se
blotiàsent si bien à terre . à Tindice du
danger, qu^ils se laisseraient plutôt marcher
dessus que de prendre la fuite. Leur nouJ*-
ritare consiste «n graines et en insectes.
Os mangent aussi des fruits, tels que celui
du caâer et autres. Les Indiens en tuent
beaucoup au crépuscule, lorsque ces oiseaut
se' sont retitrés sur les branches basses
des arbres; leur chaif de même que leurs
œufs sont un manger très délicat et ' très
recherché dans différens districts de la
Guiane.
Boffon observe I et |^ai fUt la même remar^
m m i
S66 \ ai i-TfO ItR E
q^c ' sar plusieurs ' mdividjiis , que la taille
n!isst. pas la Qiêmo^ d^ns tous^ j'en ai mesuré
qui ae portcgcnt pqint quinze poaces^ d*au«
tr^sv avaji^nt p)?s j de * dixsept pouces en
longueur totale; , (}a.ns , le gcand nombre
â^div;Ldus qiae j'ai yu, les diffîrences
daus les couleurs -4n plumage étoiept nulVes
ou de très peu ^ de eons^quence ; , ce qui
me fi^ic pifésumer^ que dans - ce genre
m
cpm/ne chez le plus grand -nombre de
Gallinacés,, la taille et les dimensions^
varient suirant la fertilité des Tieûr que
Ie3: cgtopagnies de ces. oiseaux habitent^
et /que. cette ; différence dépend encore de
f:ai}sc5 4ocaIes , y. ainsi que je l'ai prouvé à
l^tidc_ d^f'-tl^e Perdrix grise d'Europe»
- Le te^pme - moyen des dimensions de
^te çspèce m'a paru, pour la longneor
tptale de quinze pouces; le bec jusqu'^siix
coins de la bouche/ d'un pouce boitl^es^
la hauteur du tarse, deux -pouces neuf Ulgnes^
1^ queue 4épasse les^ aile$ .piiées d'un pouce
dçuzrjignes. Il-n'e^ste. aucune d^érence bien
%narquée dans les sexes, et les jeunes, 4à%
/ ^É»i\ -îron^îère f^v^:- p^jt le ||}^uiu^e^dw»lu-
pient s^tV^ble à celui des vieux^
DES TINAJUaUS gi^
Ufi roux- marron couvre . tout le som^
met de la tére et se ^irtge sur la nu«
que; Tespace entre Pœil et le .bêc« de
larges sourcils» la régk>n en -dessous des
yeux et la :: partie supérieure du cou sont
conyerta . de pptttes i ' plumes, très courtes ,
d*un ^ roQx;. jaoïnfltte. pitis > on moins . funcé »
bordées pu Iifér(ée6 d^. très jfines raies d'un
brun noirâtre I sur la. région des oreilles il
existe* une grande- tache d'nn brun cendré;
toute la goTgo est df un.. blanc pur; la
partie inférieure du côu .et la poitrine
sont d'un x:endré légèrement nuancé de
bleuâtre ou de verdâtre; tout le dos,
les scapuiaires ainsi que les couvertures
alaires^et caudales sont d'un olivâtre nuancé
de bran; .on remarque >sur Jes plumes du
dos' qudquea petits : traita \ noirs placés à
grande disumec^ sur celles des ailes il
y a- de semblables baâdes. noires, très
distantes les unes des autres et qui for*
ment des. zigzags; les -pennes secondaires
des ailes sont .d'un brun marron, marqué
transversalement de atgzagsi noirs très, £ns;
les lémîges sont- dfua brua cendré sans
m m 4
SSi H I/STO I K E<
m
taches ; les pennes . de la queue, sont d'an
marron rougeâtre, également sans caches;
la poitrine et les autres parties ieféricu-
res sont d'un cendré blanchâtre » que par^
court un grand nombre de zigzags très
fies et d'un œndré foncé; les zigzags
et les taches de cotte couleur sont p\us
grands sur les cuisses; les pieds ^ selon
le 4ire des voyageurs, sont d'un brun
jaunâtre y la partie poscérjeure esc garnie
d^aspérités très rudes; la mandibule supéri^r*
cure du bec est d'un brun loncé, Pinfé-.
ricurc.est en partie blandiâtre; l'iris est
d'un brun noirâtre.» (
Cette espèce habite les grandes) forêts
de la Guiane française » et probtt)lement
aussi quelques districts du Br^u, puisque
j'ai vu des individus pareils^ en tout à
ceux tués à Gayenne , dans une ooUectioa
d'oiseaux rassemblée* au Brésil. Je con-
serve dans mon cabinet deux individus^,
qui ne- d|fiêrent que par la taille ; le p\\is
f rand à été . tuë au Brésil, Tautre m'a
été envoyé de Caf enne.
/
EST I ÏÎA MOUS. 5IÎ9
!■ l'i I II l«l MUI I t ■ ■ Il .M M
^-
TINAMOU TAO.
' 'nnamiu tao. Mïhl.
L
A seconde espèce à' partie postc^rieure
da tarse garnie d'aspérités très rudes est
connue au Brésil, dans la province de
Para , sous ie nom de Tnambu tao ; c'est
le plus grand des Tinamous qui habitent
les parties nnéridionales de l'Amérique \ sa
longueur totale est de vingt pouces; son
J>cc mesuré depuis la pointe jusqu*au
front porte dix-çept lignes; le tarse mesure
deux pouces neuf lignes et le doigt du
HiiUeu avec l'ongle un pouce six lignes.
M. le professeur lUiger^ qui m'a corn*
muniqué la description de cette espèce
d'après un individu que M. le cpmte de
Hoffinannsegg avoir reçu du* Brésil, m'en
fait le portrait suivant.
La tête est noirâtre avec des taches
grisâtres, à peine distinctes; du côté du
ftont* naît ua trait qui s'avance ' sur les .
m m s
s^Q Hi« 'P.o i:R E
yeux et forme^ uiL ^sourcil ^ .<|uL_Cûali«ad
jusque^ sur le milieu de la partie posté-
rieiire du cou , où it se -joint 'an 'même
tpait de l'autre côté; ces bandes, les Joues
ea- dessous des yeux, la partie inférieure
de la jË^orge et la partie supérieure du bas
du cou. 9 . ainsi que les côtes du c^%v
sont variés de fiioir.ct.de blanc , de manière
Vque les petites plumes de ces parties
ont, de petites bandes Uanciies sur un
fond noir; le menton et la gorge sont'
blanchâtres, mais . obscurément vanés 4c
noirâtre; les côtés de la tête SK>nt noi*
râtrcs, le npir descend par roieille, de
cj^aque côté jusqu'à la partie inférieure
du cou par une bande, qui sépare la
, bande supercilialre des , côtés variés du cou \
la partie inférieure du cou et ia poitrine
spnt cendrés • mais finement pointillés
de noirâtre;, tout le dos, le croupion et
les couvertures des ailes sont d'an noir
rayé de zigzags cendrés ; les bandes on-*
décs noires et cendr^'es sont très serrées
et tellement disposées, que deux banda
étfoitcfi cendrées al tenant avec une taad9
D E se '¥ I N A M DUS 57r
noiîe , -ûw ' double ^lus large ; toutes i cbs.
pluHies risont terminées de cendré; tlesr'
bondes- sont moins distiilctes sur les cou-
vertures supérieures de la queue , où ' la
couleur noire domine, vers la pointe « qui.
est. en ôotro p^r^entée ' de points cénâtés;
le , ventre eçt.^ccndté, ^ ms^qué- de .zigzags
pjiu3 obscurs et très serrés; Tabdomen ee.
les cuisses sont roussâtres m$iis pndés de
i7oir; un ccrde brun .entoure le 'genou;
le^ cou^FCftureS' du dessous de la queue
sont ferrugineuses avec quelques o^des
noires sur les .bords des piume^; les-
*
grëmtgcs -sept noifâftres . sans taches; les
pennes ' secondaires . ont des.' fines bandes
m t
transversales , en zigzags et d'un >cendré
ttè3 foQcéy ces bandes 1/ deviennent plus
claires et plus, distinctes ^sur' les pennes
le» plQSr. proches du - corps ; les pennes
de la queue . sont noirâtres avec des zig--
z^gs d'un gris blanchâtre: le tarse a unc^
teinte plombée peu foncée; le bec est
d'un noir cendré^ .et Tiris d'wx brun
roussâtre.
XI est très incertain tfi I-on doit consi*
573 HISTOIRE
dérer PTnambu mocoicogoi dont il est feit
mention dans lès isavres de don Félix
d'Azara» comme étant de la mémç espèce
que notre Tinamou tao; il est de feit,
que les descriptions ofirent seulement de
légères disparités dans les couleurs da
plumage y qui sont variées de roux et do
plombé verdâtre dans le imcoicogoi; deux
cpulcurs qui paroissent ne point exister sur
le plumage du tM ; ce qui me porte à
soupçonner quelques différences entre <^s
deux oiseaux , d'espèce très voisine. ]e \e%
réunis ici, en attendant que' des observa-
tions plus détaillées nous fassent mieux
connoître ce Tinamou mocoicogoi, désigné
assc9 vaguement par ITauteur Espagnol.
Le naturaliste voyageur qui a observé
le Tinamou de cet article dans la pro-
vince de Para en Brésil die, qu'il y
porte le nom de Tnambu tao, mais il
ne donne aucune particularité concernant,
les mœurs de cette espèce, ' encore très
rare dans les collections d^histoire naturelle,
puisque nous n'en connoissons que deux
individus , ' dont Tun fait partie da
DES TINAM0U8 57$
Cabinet de curiosités i Lisbonne et
l'autre se trouve déposé dans le Muséum
de Berlin.
\
I
< « •
1
I
• ♦
< 1
'STJ^ n i st- 0. m Ë
*•*■
tlNAMOÛ CENDRJÉ^
Tlnamus cincrcus. Lathi
V^ETTE espèce de même que les sui-i
vantes, sont du nombre de celles dont la
partie postérieure du tarse n^a point d'é-
callWs rabotteuscs à pointes dirigées en haut ;
cette portion du tarse est lisse et couvt0^
d'écailleil plates.
Ce Tinamou , le moins bigarré de " touses
les espèces congénères, ne le trouve point
exclusivement à la Guiane française, d'où
il avait été envoyé à BuflFon par son
correspondant le naturaliste voyageur Son-
nini; l'espèce se trouve également répan-
due au Brésil, surtout dans la province
de Para, où II est même plus multiplié,
qu'à la Guiane. Don Félix d'Azara n'en
fait point mention dans son histoire des
oiseaux du Paraguay, ce qui nous feit
préaumer, que l'espèce n'est point répan-
due dans cette partie du Brésil.
La longueur totale de ce Tinamou ctt
DES T I K A- M 0 U S ■ ffjs
'Clfenviron douze.- pouces^ ....ie. bec dqmis
la.-pçinU j(u&qu*aux. -rCpin^ ,de h bppcbe
irfesurè un "pouce six lignes •/ le tarse porte
deux pouces trois iigaes, , et le dgigt «du
milieu avec l'ongle a un pouce cinq lignes;
la queue est très courte, rassembléf^a
ifitoew et cftdèrémeat >ca'tfeëe jfar '^lés^ "wu-
Tbrtotes I «upéAciies;^ '"• "i • -,
^out-^Je^ phimige '4^ cel oiseaU^ edt'^Qa
bran cenâréi Mns^^aucû'iiè tfach^; cétie â)d«
iWnfîU û'est- variée" que ^ far les Éûaiîces
det plumés 4e 1a^ tété et de la partie
poitérfeure' dû cou; qià simv légèrittneét
teftites' dé roussâtte/ la mandibule stà^éri*
eure dti bec ^'^esc noirâtre; et î'infôneure
d'un blanc salé; les piedis sont U'un gris
'brun. :•■'■'
• r.e ^rimfinott-Nïtndré'tfëit ^Johit «re dàpS
les -'Collections idMiistofre 'irattitèlle? ' tes^di-
VlduS- dtt^iBréJsih ne 'diÔèriént^'-poiiit'de^'ôôtet
ttrttf-iila-^Guiane; ' "^^ ^'
. .-. - '; :{ '•
_ . \ • • « •
t ' . , ,. - " Tj > ;
*i
•••
« . . -•
5ï6 HISTOIRE
■ I I Ifc
TINAMOU VARIE.
Tlnamus vatiegàtu». • Latlf
\-/»B8T ici l'une des quatre espèces dôût
Sonnini à . le premier fait connoître Jes
taOmrs à Buflfo9, . qui les a cWcrit dans
.ses -œuvres i tputeà ont ta même-bsbitaâe
. de se poser, au ' 8o\eU , «wcHimt sur 'les
teuvches basses dos aigres, à qurtqjacs
piçds de terrç^ j^ Tl(i«mou magpua et le
^Tiwunou cendrd qui sont également répaadus au
Brésil, et que du. tans de Bufiba oa. croyait
uniquement : prqprçs aux contrées de là
Guiane, ont conservé les mêmes habitudes
jfliy le^ 4eux .|^^... .Nous -ae. sommes
jK)int, .epcor, icerttiin -si . l'espèce de cette
ar4cle,.,q.uiJ,^st-,tFès répandue dans /es dif-
Rrens districts de la Guiancy vit -ég«Venv«nt
au Brésil; il est dumoins hors de tout
doute, que Toiseau désigné dans Im
des oiseaux du Paraguay par don
d'Asiara, sous'le nom d'rn<MBi« raii, n*
y
Des tînamous. 577
point de la mjnie espèce que celui de
cet article^ quoique à en juger superficiel'^
lement et seulement d'après les descriptions ,
on seroit tenté de les réunir; mais pour
autant que. j'en puis juger, il me semble^
que Sonnini a eu bon droit de les .se--
parer dans la traduction française des
oeuvres du voyageur Espagnol (a)^ quoi^
tMm
^a") La note que Sonninl ajoute à rartlcle de
rTnambu rayé de d'Azara est dam les tcrmei
suivants. — Ce n'est point le Tlnamou varié ^Buffbn
▼. 8, p. 294.. — Tinamus yariêgatus Làtham^ ,
comme le pense d\\zara. Il est vrai que pour
appuyer ce rapprochement, cet auteur eAiploie ig
logique ordinaire , c'est â dire , qu'il stgnate
comme autant d'erreurs lei traits de descrlptloa
et d'habttndei naturelle! désignées par fiufibn et
qui ne s'occordent pai avec ce qu'il â observé de
son Taambu rayé. Mais ce que l'illustre auteur
^l'Histoire naturelle a rapporté du Tinamou varié
éunt exact, il en résulte que cet oisevà bst
fort différent de PTnambu varié; et celui-ci pie
paroit une espèce nouvelle* > Sontfv':jnr4Zlvc. fl'anc.
4hs Bis. du Para&^ y. 4, 15g. .: ,ii
lome m. • n n
57» HISTOIRE
que d*Aeara qui souvent à commis de
oes. rapproctemeos forcés , soit d'opinion
contraire.
I
Pour débrouiller ces opinions coatradic-
toires, je vais tacher de signater, le plus,
exactement quil me sera possible, les forâ-
mes et les couleurs du plumage du Jinamou
varia de la Guiane, qui fait le sujet de
cet^ article , que je ferai suivre de la
description donnée par d'Azara de son
'tinamoM rayé, fobscr^rerai encore, que sur
plus de vingt dépouilles du linamou varié
que j'ai vu, toues portoient les mêmes
caractères, et toues avaient été envoyées
de ^ Caycnne ou d'autres distructs de la
Guis^ne; tandis que je n'ai .jamais vu un
seml^lable sujet dans les collections d'oi-
.seaux faites au Brésil , où le genre Ti-
namou est si nombreux en espèces dif-
férentes.
Cette espèce , . dit Buflbn , esc assez^
commune dans les terres de la G\i\anc ,
/quoi^u'ea moindre nombre que le Tina-
mou magoua , qui de tous est celui
qu'on trouve le. plus fi^uemment éuks
DES TINAMQUS. 579
iet bots , car aucune des trois espèces
^Me nous venons de décrire » ne fréquentie
les lieujc découverts/ dans, celui «ci la
femeUe pond dix ou douse ce^iifs » un
peu moins gros que ceux de- la poule
faisane^ et qui sont très remarquables par
la beUe couleur de lila^ dQjHr . iis . sont
peints par tout et assea^.i unifortgëmeQl.
Les crcfoles de Gayenne appeHonft cette
eq^éce perdrix r pBhtadt, quoique cette d*-
nominêtioa ne lui convient ptc^bit, car
elto ne ressemble en. rien à la peintade»
et son plumage n'est pas. piqncté^ mais
La longueur totale du Tihamou varié
est de onze pouces , mais quelquefois de
deux eu do • trois lignes de moins; le
het mesuré depuis la pointe jusqu'aux
|>luroe8 du front porte treize ou qua«
torze lignes, et jusqu'aux, coins de la
boudie un pouce neuf lignes} le tarse a
un pouce dix lignes, et le 'doigt . du
Iniiiea avec l'ongle • mestuie i quatorze, lignes.
Gette espèce se distigne vde tontes: ses. oon*
-flores: p^r la làngueut^; du beou et- psr
nos
5So HISTOIRE
sa queue très courte , qui Test même
davantage que l'extrémité où viennent
aboutir les ailes; cette queue, rassemblée
en faisceau , est entièrement cach/e par les
longes plumes des convertures qui la
dépasse de deux ou de trois lignes.
Le sommet de la tête , Tocciput et
une une partie de la* nuque sont d'un
noir profond ; les joues sont d'an noir
varié de brun et de roux; la gorge est
d'un blanc légèrement nuancé de roussâ-
tre; tout le cou, la poitrine et \z par-
tie du haut . du ventre sont d'un roux
vif et pur; le ventre est d'un blanc
roussâtre ou jaunâtre ; les plumes des
flancs sont brunes , marquées de bandes
transversales d'un jaune roussâtre; ces
; bandes sont plus larges, mais nuancées de
* blanchâtre vers les cuisses et sur }es
: couvertures inférieures de la queue; Je
: dos et toutes les autres parties supérieures
. du corps sont d'un brun noiràne très
foncé; les plumes du dos et* les scapu-
' laires portent , vers leur extrémité une
seule bande transversale d'un jaune rous-
DES T I N A M O U S. 5!^
sâtre-, sur les. couvertures des ailes il y
a une seconde bande de cett& couleur, mais
peu distincte , et disposée sur • le milieu
des plumes; sur Ips plumes ^ croupion
et sur les longues plumes des couvertures
de la queue existent deux de ces bandes
transversales; les ppfines ; ^secondaires et
les rémiges sont d'e^:. brun pendre 4: l'uni-
formité de -ceçte : teifite . est : seulement va*
née, sur le bout, é^s pennes secondaires
par un très petit., nombre -de taches et
de rulQs ^roussâtres^ plus nombreiises sur
celles qui sont les plus proches > dn ^eorpsa
les penne? de la queue sont d'ug^ fifindré
noirâtre, ray^s, ,vers, le bbut^vd^r roux
très vif; la mandibule supérieure ^ bec
est d^un i^oir cendré, l'iaférieure ;es|: Uan*
châure;. les pieds sont d'un brun inoijrâtre^
et les ongles sont bruns. Les deux Sfixts
tfoSrent : aucune différence biQ9 marquée dan#
leur plumage.
lie Tinamoup varié habite ia Guiane; le
plus grand npmbre .des indiyidu?. envoyés
en Eurçpe nous viennent de CayeonCt -
gii H^lfeT 0 1 R E
TIN A MOU RAYE.
Unamus undulatus. Mlhl,
c
0TTK espèce Indiquée par ' d'^zâra,
dont j€ viens de fiùre mention dans rar«
tfdc précédent , ne m'est c6nnue que pair
la description dU' MVintistcf Espagnol; je
n^en ' ai jamais vu un sujet en tiature;
eut est par ^ conséquelht du t^ès pet\x
tfÈMbfe de celles que je place dans cette
éuv^ge; sans avoir pu m^'assurer, par mes
^roptes^'observations, des diffiffeoces -qui 4a
IBstingôt de des congëaèi^s*:
'tfAafatti («)" dit, -„-qu*iIine so« p9jg
l,*"dé$ • grandes forêts^ moU il vît - solicÉire ,
f^'-êt sa ponté eist '^ ^quatre oeufs d'un
^M(An . lustré. J'ai vu Iiuit individus de
^ cette espèce au a^^. degré de ladtQdô;
\i le^rs ' habitudes* ^çont les mêmes <{iic
?• 4» h 153- «•^•'SaUr '•'•
/' »• ♦—
DES T IN A M -O U S. ^«j
^ celles indiquées :à Tanicle du ta$aup9.
,, La lofi^c^ {oQiIe es| de douse pay*
,, ces lïeuf : lignes ; les îndi viffi^s que je
^ crois femelle ont un uquce ^e «nq^y,
„ Les dernières plumes du croupion le
„ dépassent de deux pouces; le tarse
,, mesure deux pouces trois lignes et le
„ bec un pouce,
„ Le dessus de la tête est d'un brun
^ bleuâtre, et le reste, aussi bien que
„ te cou entier et le dessus du corps ^
„ est rayé en travers de noirâtre et de
^ roussâtre. Le dessous du corps est
„ d'un blanc*' jaunâtre ; iw^umes des
y, cuisses et des jambes sont bordées de
„ blanc roussâtre et festonnées sur le
^9 reste de la même teinte de noir. Les
,, couvertures supérieures de l'aile sont
9, rayées comme le dessous du corps,
„ mais leurs raies sont combinées avec
,, des piquetures irrégulières; tes grandes
9, oni une cof4eur marron^ de même que
,, les pennes. Le tarse a la couleur de
^ feuille morte, le bec on noir bleuâtre
9, et riria un roux iii.\
n tt 4
5»4 HISTOIRE
•C'est là ' tout ce que nous/ savons de
et Timmout <|m habite la province âa
Paraguay en Brésil. , Je le regarde comme
espèce douteuse.
/
• > • • V
DES T I N A M 0 U S. 585
TINAMOU MACACO.
Tinamus adspersus. Mlh'i,
Y
NAMBtl» MACACO cst Ic nom quc
porte cet oiseau dans la province de
Para en Brésil; Fespèce n'a point été
observée par d'Azara et me paruît nou-
Tel/e. Ses dimensions portent en '.longueur
totsde environ onzc^ pouces; le bec depuis
r
la pointe jusqu'aux plumes du froàt mesure
un pouce; le tarse a un pouce huit li«
gnes.
*
Le sommet de la tête est d^un brun
foncé ; la gorge porte une couleur blan-.
che, léi^èrement nuancée de grisâtre; la
partie supérieure du cou est d'un brun-
Tuiigeâtre onde de fines raies noirâtres ^
mais la partie antérieure du bas du cou
est à*un grisâtre également onde de .raies
noirâtres; ^ toutes les parties supérieures du
corps sont d'un brun rougeâtre^ rayé trans-
▼erM'ement et irrégulièrement de fines ban-
des noires , qui forment des zigzags ; la
n n 's
gg6 HISTOIRE
ecmtetir bra&e rougeâtre ^ se .trouve sur
les couvertures des aijes et sur les plumes
du croupion esc moins pure que sur le
dos, et paroit nuancée de grisâtre; iz poUrine
est d*un gris *fiiirve , nais qui est varie' de
petits traits et de points plus foncés; le vcnire
est de la même couleur , mavs plus claitç ;
l'abdopen, et les cuisses sont d'un bl^c
<
suie oijdé de Ijgnes ferrugineuses , excepté
çur le milieu çle raUdomen^ gui est uni-
calor; iQS CQuyer turcs qui cachept la queue
tn-râ^sso^s-, sont ,A'uu, btenc fauve, m^si
©arqué de.. J^andcs iT;regulières . noires et de
quelques bandes ferrugineuses; les rém^iges
sont brunâtres» , . . saas taches ; ., les pennes
secoûdaircs et les plus grandes couvertures
des ailes sont d'un brun cendré , mais
-valides comtne les plumes du ^Jos par. des
bandes en . zigzags , .disposées . jransversaler
ment; lc5 pennes de la queue sont brunâtres
depuis leur base, maïs la pointe eçt
rayée de zig^^gs .«oirs très fins; les cou-
vertures du dedans des ailes ,?ont bnmâtrçs;
riris est d'un br^*n rougeâtre.
Ccst à quoi se borne la description de
DES TINAMOUS. 587
catte espèce, encore très rare dans Jes
coUections^ d*iiistoire Mtur^lle; le seul. ^^
emplaire connu , sur lequel cette courte
notice i été faite, se trouve dépose dans
le Muséum de Berlin , et a été envoyé
à M. le Comte de Hoffiaansegg de Para
çn Brésil.
a r
5M
HISTOIRE
t»^0l
I' H
TINAMOU APEQUIA.
Tloamus obsoletus* Mlh!^
L
ES Guaranis appèleot cette espèce
Tnambu a^equia^ ce qui veut dire Fnomfr»
sans ^ éclat. Le très exacte observateur
d'Azara nous apprend dans son histoire des
oiseaux du Paraguay^ qu'il a eu seize ia^
dividus de cette espèce , tous tue's vers
le 24« degré; quatre individus que j'îi vu
dans différentes collections d'histoire naturelle
ressemblemt parfaitcmenc à celui que d'Azara
décrit sous le nom de Tnambu hUuâtrt^
Le Tinamou apequia , porte communément
en longueur totale de dix pouces et demi
jusqu'à onze pouces et demi ou trois
quarts ; le tarse mesure deux pouces ou
- deux pouces deux lignes ; le bec depuis
la pointe jusqu'aux plumes du front a dix
lignes; la. queue est très courte, cachée
par les couvertures supérieures.
^Un cendré roussâtre est la couleur qui
domine sur les plumes -du câcé de la
DES T I N A, M 0 U S. 589
tête et de la gorge/ le sommet de la
tête et la partie postérieure du cou sont
nuancés par une teinte plus sombre^ ou
d'un brun noirâtre ; tout le devant du
cou, la poitrine* les flancs et le ventre
sont d'un roux de rouille clair; les lon-
gues plumes des côtés, qui recouvrent les
cuisses, et les plumes de l'abdomen portent
de larges bandes noires, disposées sur un
fond roux; le dos, le croupion, les pe-
tites couvertures des ailes et les barbes
extérieures des pennes secondaires sont
d'un brun noirâtre nuancé de roux ; les
barbes intérieures des pennes secondaires
et les rémiges »sont d'un gris brun uni-
forme; le tarse est couleur de feuille
morte; l'iris orange et le bec d'un brun
rougeâtre.
Cette espèce habite le Brésil; les deux
individus déposés dans les galeries du Mu-
séum de Paris diffèrent très peu, (et
seulement par quelques . légères nuances
dans le roux du plumage), de Tindividu
qui fait partie de mon cabinet*
590 HISTOIRE
- -- ■ ■ ' — X
TINA'MOU TATAUPA.
Tlmmus tataupa. MM^
D'A
99
9%
£ARA qai à soigneusement observa
ccrtc espèce au Paraguay » en donne les
détails suivants. ,, Cet oiseau porte clie2
^y les Guaranis le nom de takiup^ qui
signifie Tnambu de chiminée ^ peut '^ être
parce qu'il s'approche oTdmaiTement des
^, habitations cliampétres et voisines des
f, cantons les plus couverts, il se tient
., dans les bosquets et les forêts ^ et même
,f dans les plantages où il • se trouve des
,, buissons touiTus » ou de grandes herbes
,^ dans lesquelles il peut se cacher, fl
,, niche à terre dans tel grosses toofiès
j, d'herbes près^' des troncs des arbres; sa
y» ponte est de quatre omfs , d^un blea
,, foncé et brillant. La chair de cet oi-
t, seaux est blmiche mais inaipîde»; Les
,y sexes n'offrent point de dissemUances
,, extérieures » et 1I&.. vivent Isolés : on
5?i DES TINAMOÛS*
,y élève quelquefois des petits dans Ic^
,y maisons ; j'en ai eu chez moi ' plusieurs qui
^, étaient adultes , ils se tenaient toujours
T
,, cachés et ils ne sortoient pas de leur
„ cachette y même pour manger^ tant qu'ils
,, voyaient du monde. Leur cri est plus
i, fort et plus sonore que dans toutes les
y^ autres espèces; ce n'est pas seulement
y» un sifflement, et je ne puis mieux
„ J'exprimer qu'en disant qu'il commence
,, par pé, d'un ton élevé et répété pré-
f^ clpîtammcnt, pendant plusieurs secondes »
y, jusqu'à ne plus être qu'une espèce de
„ fredon, suivi de chororo, répété deux
^ pu trois fois de suite. Quand le ta-
„ taupa se couche, il appuie la poitrine
„ sur le tarse, baisse le devant du corps
,, et la téte^ étale les dernières plumes
,, du corps et les soulève en demi^-cercle ,
,, de sorte que l'on voit son ventre par
,, derrière; sans appercevoir son corps;
^^ dans cette attitude, les plumes qui soçt
,^ dans les autres oiseaux les couvertures
„ inférieures de la queue, font un efiët
,y agréable par leur forme concave^ leur
5!)2 ^'^ HISTOIRE
,> pointe dirigée en haut et leurs cou*
;, leurs (b)."'
La longueur totale du Tinamou tataupa varie
de neuf pouces , a neuf "pbuces et demi ; le
bec a neuf ou dix lignes; le tarse mesure
un pouce quatre ou cinq lignes; d'Azara
porte cette longueur a dix neuf lignes ,
mais je ne Tai point trouvée ainsi sur
les deux individus que j'ai vu.
Le sommet de la tête, les joues, Poc^
ciput et une partie de la nuque sont
â*un noir légèrement nuancé de co>i\eur
de plomb ; la gorge et une partie du
devant du cou sont blancs ; la partie
inférieure du cou, la poitrine et le ven-
tre sont d'un gris couleur de plomb; le
dos, les petites et les moyennes cou-
vertures des ailes sont d'un roux noirâtre,
mais les couvertures les plus proches des
bord des ailes ont une teinte plombée i
les pennes secondaires et les rémiges sont
d'un gris brun ; les plumes des ftancs
CO d'Azafa ç'is. du P^ag. traàuct. franc, r. ^^.
DES TINAMOUS. S9i
i
ê ^
sont d*un bran plombé; celles des cuisses
et des cô:es du croupion sont noires,
mais toutes sont bordées et comme lise'-
rées d'une étroite bande blanche^ qui en
trace le contour ; les couvertures du
dessous de la qucae sont rayées de roux
clair et de noir; le tarse est d'un rouge
violet et lustré; le bec, de même que
l'iris sont d'un roug^e de corail.
Le tacaupa habite au Brésil; plusieurs
individus ont été envoyés au cabinet de
curiosités à Lisbonne; on voit deux sujets
très bien conservés dans les galeries du
Muséum, de Paris.
Tome JU. o q
/;94 HISTOIRE
TINAMOU OARIANA.
Tinamui strigulosas. MthL
mmi
L
ns babitass de la province de Para
en Brésil , désignent ainsi la nouvelle
espèce qui fait je sujet de cet article;
qyelques uns lui donnent le nom PTnatnbu
■
fintm$. La longueur totale est de dot
pouces un ou deux lignes; le bec deç^oi^
la pointe jusqu'aux plumes du front me-
sure neuf lignes; le tarse un pouce neuf
lignes^ et le doigt du milieu avec l'ongle
onze lignes; la queue dépasse de beaucoup
le bout des ailes ^ et les couvertures
supérieures ne la cache point totalement.
Le front esc &eir , et cette couleur
forme une espèce de couronne sur le
sommet de la. tête ; la gorge est d'un
blanc très légèrement teint de roussâtte;
les joues , l'occiput , la nuque et toutes
les parties du bas du cou sont d'un roux
foncé; la poitrine et les flancs sont ë'ua
DES TINAM0U8. g^
plombe nuancé â*olivâtre ; le Tefitre est
d'un cendré jaunâtre^ que parcourt ttti
grand nombre d'ondes^ presque impercep-
tibles ) d*un cendré clair ; le mHieu de
l'abdomen est d^un blanc pur , mais letf
côtés sont variés de brun noirâeie tt
de jaunâtre; les couvertures de la queue
sont rousses , toutes sont terminées de
blanc roussâtre et variées de bandes tranâ*
Ter82tte$ noires ^ disposées eu zigzags } te
dos y fes scapulalres, les petites couvertures
des ailes et les plumes du croupieu ^
sont d'un roussâtre très fbneé ; Aaque
plume porté, vers le bout, un petit bord
iioir^ qui est presque imperceptible sur let
trois premières parties , tandis que ces
bandes sont plus larges et très distinctes
SUT les plumes du croupion et des cou-
Tertures supérieures de ht queue; les gran-
des couvertures alaires et le bord ezté«
Tîeut des pennes secondaires portent, dans
tous les sens, de petites zigzags noirs, ce
sont irrégulièrement parsemés de petites
taches jaunâtres ; les pennes de la qieue
sont d'un cendré bleuâtre , mais vers le
0 0 a
S96 HISTOIRE
bout la couleur est olivâtre, et toutes ont
k peu de distance de la pointe une grande
tache noire et une petite tache jaunâtre;
la base du bec et la mandibule inférieure
aont blanchâtres, le reste du bec est brun;
les tarses et les doigts, (sur les individus
' dressés), m'ont paru d'un cendré jaunâtre..
L'Oariana habité le Brésil. M. Siber natu*
\ raliste voyageur^ a tué plusieurs individus
dans la province de Para ; je . dois le su-
jet qui fait partie de mon cabinet aux
soins obligeants de M^ le Comte de
Hoffixiaasegg de Berlin.
fm
DES TIN A M 0 U S. g^j
TINAMOU SOUÏ.
Tlnamus soui. Lath,
c
'est^ dit Buffon, le nom que porte
cet oiseau à la Guiane, et qui lui à été
donné par les naturels du pays. *Sa chair
est aussi bonne à manger que celle des
autres espèces de Tinamous, Cette espèce
ne pond que cinq on six œufs, et quel-
quefois trois ou quatre y. un peu plus gros
<)ue des* œufs de picgeon; ils sont près*
que tous sphérlqucs et blancs. ' Les Sotiîj
de la Guiane ne font point, comme les
Magouas, kur nid en creusant la terre;
ils le construisent sur les branches les
plus basses des arbrisseaux , avec dés
feuilles étroites et longues ; ce nid de
figure hémisphérique , est d'environ six
pouces de diamètre, > et cinq pouces de
liauteur. Ces Tune d'entre les nombreuses
espèces de Tinamous, mais la seule des
quatre qui habitent la Guiane, qui ne
f> ù i
Sfi HISTOIRE
r&ste pas constammeot dans les bois^ car
etle fréquente souvent les halliers , c'est-
à • àîTo les Iteux Hncicnnemcfit dv fâchés »
et qui ne sont couverts que de petites
broussailles; le soui et le tataupa appro->
cbent même des habitations.
Le soui porte à peu près neuf pouces^
en longueur totale ; le bec depuis la
pointe jusqu'aux plumes du front a enviroa
sept lignes, et jusqu'aux coins de la bou-^
che un pouce; le tarse un pouce quatre
ou cinq lignes, et le doigt du miliei^
avec l'ongle un pouce; la queue dépasse
les ailes pliées de dix lignes, et elle
est dépassée et entièrement cachée par les
m
couvertures supérieures.
Le sommet de la tête, les joues et
toute la partie postérieure du cou sont
d'un noir cendré; la gorge blanobc; le
devant du cou, la poitrine et les flancs
^uu brun ou d'un cendré olivâtre , iraf i<
4e roux sur quelques ^ndii^idus; le veotrc
•t les cuisses d'un roux jaunâtre eiair;
i^abdomen d'un roux foncé varié par ^wK
jiues. petites, taies jaunâtres; les cquventfes
DES TIN A MO US» 599
de la queue d'un blanc jaunâtre; le dos,
• le croupion, les scapulaires, les couver-
tures des ailes et de la queue d'un roux
brun , sans aucune tache ni raie ; enfin , les
pennes des ailes et de la queue d'un brun
cendré; la mandibule supérieure du bec
d*un cendré noirâtre, l'inférieure blanchâtre»
et les pieds bruns.
Tel est la livrée tristeT et peu variée
de ce Tinamoa» dont l'espèce est très
multipliée dans toutes les contrées de la
Guiane, et que Ton trouve dans la plu-
, part des envois d'oiseaux, faits de ce pays.;
dans le grand nombre d'individus ^ue j'ai
vu 9 les variétés dans les couleurs du plu*
mage m'ont paru nulles ou très peu
marquées; les nuances varient.' quelquefois,
dans le cendré ou dans le brun qui domine
sxif la poitrioe, et dans le roux plus ou
«gias vif des parties supérieures.
««
•• •
■■M
• •4
oo 'HISTOIRE
TINAMOU CARAPÉ
•Tînamus nanus. AâèhK
c
'EST d'après les détails, très circon-
«anciës, donnés par don Félix d'Azara,
que je décris cette espèce nouvelle dont
je n'ai point encore vu un sujet. 11 est
assez probable, que sa petite taille fa
dérobant au;c yeux dans les hautes Vv^jtbc?
où elle se tient - cachée, est aussi la
cause que l'espèce est peu connue et
Jiuve d^ns les collections d'oiseaux.
; d'Azara dit, ;, que le nom de cet
^y oiseau équivaut a nain; les Guaranis
j, des missions lui donnent Je nom d'ynambu
jy carapi y d'autres i'appètent ynambu yarii,
„ c'est - à * dire , grand pire de Pynamln^
„ Il est très rare aux Missions; et i\ le
„ paroît encore plus qu'il ne l'est en effet,
„ parce qu'il se cache dans les herbes, et
„ qu'il n'en sort que quand on marche pour
,, ainsi dire sur lui ; alors à peine vole-
»
99
>9
y»
9>
DES T I N A M b U S. 6oi
t-il l'espace de vingt pas, et il se es-
,, che ensuite ; de soTtc qu'on ne peut
„ trouver sa remise , ni le faire enlever
„ de nouveau. Si Ton parvient ,' avec
beaucoup de peine , à le faire envoler
encore, on peut compter qu'il ne se
y^ montrera plus quoiqu'on lui marche sur
le corps et qu'on Tcfcrase. Il ne ^s'cf oi-
gne pas ordinairement de debx palmes
„ de l'endroit où il s'est pose ^ et il se
„ laisse prendre à la main. - Il se tient
„ cunstamteent dans les ^àmpagfics et les
„ pâturages bien fourni» d'herbes, et U
„ ne pénètre jamais dans les bois. C'est
„ un oiseau solitpire , qui ftit entendre ,
„ dans le • mois d'octobre et de toovchibre,
„ un . cri per^att qu'exprime la sylabe pi.
„ Noseda prit un de ces oiseaux adulte*^,
„ et il lui oflric dabord du maïs concassé,
„ qu'il mangea dans la main , comme Foi-
„ seau le plus familier et. quoique mon
„ $mi le reteint de ^^âutre main. Cepen-
„ dant j'eus moi-* même deux d^ ces 'oi-
^, seaux adultes; ils refusèrent le maïs €t
,, le pain , ils ne prenaient d'autre nouc-
9 0 s
t9
99
9f
foa HISTOIRE
^ riture qbe les araignées qu'ils rencon*
9^ traient dans la maison ; aussi moururent-
M ils le troisième jour. ' Ces deux Ynam-
bus, aussi bien que les quatre de No&eda ;
n'offraient aucune diflërence entre -eux ;
ensorte que Ton peut présumer que les
^ sexes n'apportent point de changement, ni
^, dans la taille, ni dans les couleurs du
^ plumage. Leur démarche est aisée ; mais
^ elle n'est par aussi vire que ceile des
,,. autres espèces auxquels ils ressemblent
^ par les formes ec les habitudes \ > en
19 sorte que ceux, qui ^ ne connoissent pas
9^ les carafes les prennent pour des jeunet
^ oiseaux de l'espèce de fynambui.
. „ La longueur totale et seulement de six
9^ pouces ; il a neuf pouces six lignes dTen*
19 vergure; le tarse mesure neuf lignes et
j^ le .bec six lignes; les pcimes de la
^ queue sont cachées par les conrertores^
,9 qui les dépassent.
I f9 Les parties inférieures sont presque
,, blfUKbe^; mais il y a des taches longues
p et roussâtres sur la partie «du devant da
9^ cou» et des lignes transversales noir&titc
9»
DES T I N A M 0 U S. 0bj
^ et d'un blanc layé de roux varient les
côtés du corps; le front, les côtés et
le derrière de la tête ont de petites
,, taches noirâtres sur un fond d'un roux
^ clair; las plûmes du sommet de la tétc
,, Sont noirâtres» avec quelques points et
,^ uhe bordure fpresque kiperceptible da
99 blanc sale : celles do ^ dessus du ccm
^; et du croupion sont variées de roux^
^9 de blanc et de noir; cm Voit ausal
9^ des " taches blanches sur te cou \ les
M pennes et 4es couvertures OxtériettreB
,, des ailes sont rayées transversalement
^, de noir et de roussâtre , avec des
„ tarhes blanches; les tarses sont d'un
9, olivâtre clair; la mandibule supérieure
,j du bec est brune, Tinférieure est blan*
,, châtre (a).**
Je termine l'histoire des Tinamous par
la remarque, que toutes les espèces qui
composent ce genre parolssent confinées
dans les contrées de rAiuérique méridio--
(tf) d'Azara Oh. du Parag, Trad» Fttme. 9* 4*
#. 148» ^« i^S.
6o4 HISTOIRE
nalcf-/ on ne les trouve jamais dans
celles des parties septentrionales de ce
Tastc continent; elles sont surtout très
multipliées dans ces pays encore peu visi-
tes par lés Europc^cns ; c'est au Brésil ^
au Pérou et au Chili; que- les espèces
sont multipliées. Des découvertes dirigées
dans rintérieur de ces terres vierges et
de ces forêts antiques, nous . rçsçr^ent
peut - être encore ^ . la connoi^Âânoe de.
plusieurs . espèces nouvelles '4vis ce
genre d'oiseaux, . . z
DISCOURS
SUR LE
GENRE TURNIX.
c
ES pigmés parmi les oiseaux qui com-
posent Tordre des Gallinacés , ont au^si
été du nombre des espèces , comprises
par LiDné dans son genre Tctrao (a) ;
'Latham en fait une section dans le genre
Pirdix\ les auteurs de TEncyclopédie
méthodique ont jugé plus convenable d'en
faire un genre distinct, et en effet, nous
verrons que les formes de ces petits
oiseaux , donnent lieu à cette séparation.
M. Illiger (h) est du même avis, ce
savant naturaliste, donne aux Turnix de
rEncyclopédie, pour nouveau nom de genre,
celui d'ortygis ou or$ux, qui est synonyme
(à) Voyez le discour» sur le genre Titras, "â
la page iio de ce volume.
6o6 DISCOURS
avec coturnix , dont le premier grec et
le second latin , servent dans ces deux
langues , à designer notre caille d'Europe,
la seule espèce dans ce genre d'oiseaux
qui fut connue du tems des anciens. Le
nom de eatumix ayant dcfja servi à
Brisson comme nom de genre , et étsint
adopté également dans cette ' monographie
pour indique tous les oiseaux congénères
de la caUU à'europe; nous ne pouvons
adopter pour nom de genre des Turnix
celui , proposé par le savant pTofesse\it
de Berlin ; ,en donnant ce nom d'ortygis
aux petits tridactyles ou Tnrnix, il pon-
rait donner matière à des méprises, et
faire soupçonner quelque identité entre les
espèces de Tun et de l'autre de ces
genres ; • et à plus forte raison , puisque
nous avons dit à Tarticle de la caille (fX
que le nom d'ortygia a été donné à plu-
Sieurs petites tles de l'Archipel, et que
les deux Délos sont très souvent désignés
par cette dénomination, à causse du grand
(O Voyez U note , à la page 489. de ce voLume.
SUR LE GENRE TURNIX. Coi
nombre de cailles, dont cos îles sont cou-
vertes » surtout dans les deux époques de
Tannée que les cailles voyagent. Ces motifs
me déterminent à proposer un autre nom
pour ces petits oiseaux » dont les caractères
essentiels différent beaucoup de ceux qui sont
propres aux espèces qui composent le genre
Caille (fomrn<x); à cette fin, M. le pro-
fesseur Reinwardt d'Amsterdam a choisi le
mot hemipodhis, pour indiquer, que seule
ment la partie antérieure de la plante des
pieds, composée des trois doigts de devant^
existe dans ce genre» et que la partie
penérieuré , ou le doigt de derrière
est nul.
Ces petits Gallinacés ^ dont le volume
du corps n'est point aussi considérable
que cdui d'une grive, sont polygames;
ils vivent dans les landes stériles et dans
les herbes, et habitent sur les confins des
déserts; fls courent plus qu'ils ne volent,
et avec une vitesse surprenante; c'est à la
course qu'ils savent se dérober i leurs
persécuteurs, mais ils paroissent trouver
im moyen plus sur encore €l*échq>per aux
Cc8 DISCOURS
enqu tes de ceux -ci, en se caci:ant dans
les touffes d'herbes, où blottis, il esc
plus facile de les • saisir lorsqu'on a ciï
le bonheur de découvrir leur remise, que
de leur faire prendre la fuite, par le
vol; les jeunes et les vieux vivent soli-
taires, ils ne se réunissent point en
bandes.
Les particularités qui ont rapport à
leurs mœurs, ne nous écanc point encore
toutes connues; nous ignorons^ si les
Turnix sont erratiques comme \es CaiWcs,
Leur nourriture se compose le plus habi-
tuellement d*insectcs; ils touchent rarement
a:;x menues semences et jamais aux
grains. Ce genre, dans lequel nous ferons
connoitre plu:>ieurs espèces nouvelles, est
répandu en Afrique et dans les contrées
les plus ciiaudes de Tlnde et de la
Nouvelle Hollande ; deux espèces vivent
dans les provinces les plus oéridionales
de TEspagne.
Les caractères essentiels de ces petits
oiseaux consistent; en .un bec médiocre,
grêle, asse? toog» droit et très comprimé^
t < • •»'
f. Sufe LJE iGÈNRE. TUitNIJi:. ^
ï'iarète en est exhaussi^e ^ et ôe n'est que
▼cfs le bpui,' que la a toanSibùté lujjéri^'
cure se ^courbe légèrçmetit; le bec dei
Ttirnix ressemblé beaucoup au bec ded
petites /espèces dû geniTC Pièebfi. '*Les
narines sont iate'ralés ^ longitudinalemcht
fendues jusques vers le milieu ,du bcCj^
et eu i^artie* fermées par une petite lAeâl-
brané hi\e. Les pieds j dont le tarsft est
ascz* lobg,* ïi*ont que trois doigts, toUà'
ditigés en ' avant et entiêremetlt diviséi.
La q\ic<iè' est uiompaséé de diit ' pctlteà
pennes très foibles; l^setiiblées ^ëh faiisceaù
éoinmé- celle dies Tinamofas; et cette
^ueue, tfès difficile à distinguer des 16hgne9^
^Jumes du croupion, est'^achée eh ''soii
entier - par 4es plutaés dé Tècou\^têmè&t,
Les àilés sont - médiocres-, - elles ressemblent
à celles des Cailles, en ce que la'pre<>^
mic.e rémige est la plus loiigue» '*
i^^immm^ t',y n f i ' iH «jf
»■ • ••
Tome îït f p
ij<l
ïïf SJ'O I R E
-ff^
■*-»■
TURNIX A BANDEAU
NOIR.
Hemfpodlas nigrl^B». MiV*
■MM
c
k^B rare et beau tridactyle , dont le
aeul Jùqcliviclu dressé ^ ^uc j'ai eu occasion
de yoiT, se trouve au Muséum -de Paris,
me&u^, ea (atallcé sùf pouces; soi\ b^
^rcc. hu|^ lijpies; le tarse à onze Ugnfsa^
^ 1^ .do|^ dH tmlieu ayec Fonglf en %^
aepç. '^i;ois lar|;es baudes, tranaveFgalc^ soq%
placéies sur l/e frpat;, la première,, fonaiav
4c^ petites plumes l^lancheis s'ayanpç «i»p M
ba8e;^du bec^ ju^<m^. vej;s Içi oçi^ce^ âe%
^f^rines; 1^ seconde j(^ du. âoubf.ç plus l^rff^
est d'un Aoir prQ^nd, et l^ trol^iteic^
qui ne s*tfteod mjpt au^^tP-^ 40 jou
est d'un blanc pur ; le haut de la tête est
d'un roux clair , avec de petites rayes noires
disposées sur le milieu éies phimes s celles
de la nuque sont légèrement nuancées d*oli«
vttre clairs le dos, le croupion et les coa«
DÈS T li R K ï 3t ^li
f
VerttïTCS 'Siîpérretif es de hl ijueue sont ^*xtik
toux jâtaitrk méK/dd Hôif et âf ftâV^)
les petites et les itioyenncà éoùvertures
des ailes sont jpluS léihm éé jàtàkiie;
et chaque pluiUe porte vers Iç bout une
petite taché notice; les pennés secondalf^
et les témiges sont cendrées ; lï ' gorge
est d^un jàtlnô roussittfê clàif /et sahA
taches i le cou et la poitfiiie dîït ôètté
inéme teintd, mais toute^ les pfuniëS èdf
Sont Itarsetn^és dé petites taches ilbirifi /
Ac tormt demi - drcùiairé • le tiûttë^ léi
Cuisses et ' l^abdomcn sbnt d'dtl hl&ht t^U^;
liC bec est rouge; les pieds Sont d^un i^oru^
geâtfe dôt^ et les ôn^Ies b^ùns.
LMndivtati , probabletaetié lè à&\é\ 'ijifr
est ati Mh^éutli de ^arls, ^ été envoyé àà
l^Inde^ filaii on iffioté dé Quelle pitxl^
^^â
6i» . -HISTOIRE
^
TURNIX COMBATTANT
Hemlpodiiu pugnax, Mîkl^
^kM
R
iKN de bien surprenant de voir que
des animaux carnassiers ^ harccle's et excicés
sans -cesse dans dçs prisons étroites^ s'entre-
(Je'çhirent; ou, ce qui esc plus fréquent,
qu.e des animaux chez qui l'aotipatic sem-
ble innée^ se livrent des com\)axs, au
rpilleu . de . ces cirques où la • foule . s'en.-
. Srcs$e^, d'accourir pour jouir du spectacle
barbare d'un Tigre, rendu plus féroce par
• » •
]^ ^faim qui le presse, livrer un combat
4 mort au Çufflç^ atA.. .Taureau^ ou .à TÉle'-
te . » , - •
phant écumant .dç /âge, et prêt; à lui
déchirer les flancs. Rien de bien surpre-
nant encore, de voir Tbomme, se jouant
de sa vie^ lutter, par son adresse, dans
un combat inégal contre le Taureau; dans
les premiers c'est une passion, une haine
innée; dans le dernier c'est le vain hon-
neur d'obtenir des aplaudissemcnts.
DES TURNIX. Srt
combats que te livrent' certaines espèces'
d'oiseaux, nous paroissent plus extraordinaires »
r
surtout^ puisque nous les voyons avoir
Heu lej plus souvent dans les classes de
volatiles les plus dociles d'ailleurs, et dont
la naturel se plie si facilement à l'état
de domesticité ; ce qui surtout est digne
de remarque, c'est que les individus d'une
même espèce s'entre - déclilrent ; et de cette
stntipBtîe , Vsmour seul est 1^ cause ; faire
la guerre et l'amour sont à la vérité des
actions fort communes chez les animaux*
L'homme a bien su mettre à profit, pour
son amusement, cqtce Jalousie dans quelques
oiseaux de la^ classe des Gallinacés. Ce
genre de spectacle et d'amusement populaire,'
semble avoir pris son origine* en Asie*
et spécialemenjt dans l'Index, des combats
publics, qu'on fait livrer 'entre toucer
' ■• ^
sottes . 4'9nimwx,^ y .sont: fr^ouens; la
mpde 4e ce% ajoutes.. s'e^t.iQtreduite depui»
dans beaucoup de pays; les combats ^'d^^
Side : et'^rde Taui^u- *se ^ voyént souvent
en^EspagM-et en ItaHe*, celle des Coqs
eiC opgaidgée' aa Ai^Ietêrre ^ et en Amé*'
PP i
iç^ Q^ljç, p^rt ^s «museniena sont plus.
IJr^quçoj. quel daçs l»Iode et à la Chinft.
]Çari^i les Q«^ia^^$ doj^t la jalousie V9
a^Qi^r çst U^ plus, fiorte, oa a 4|scinguj$
les diffëfentcA esjjèces. «Je Cof^ qui on^
*;eçu. çeSi clin^at^. ppur beixeau; quelque^
espècçs, ^^ Ç«l|les (a), parmi le8q^clle« on
repi^rque çij Chine notre Çaâfe yu/^a/re e%
Ijf p^atQ espècç .qw j^ décrite «ou«, la
nom (te /r^<; dans l'île de 3ava ce sont,
deu^ ç$p4Qe8, de Ços, et te petit cmmii
9^?. ï^ nommé Tumix. cùxfibâSiam. que l'A*:
çiçite ainsi à s'entre - déchire;-., ^t q^'og^
élèvç, à cette flç (A); çt. certe habitude
{■A -L'y ^ ■ •.- 1 ♦ L-.>. I ^
C) D4iâ les «nclon» •ftva»ient par expérience ^ae If
qmctèie de le caiH'e- est* hargneux'^ puisque» snirêB^
BiiffûQ; Us., disoient .des. enfâiis querelleart et aeti&f^
:(^):Q¥'^^ M^ .€oq%;JesiJ»nijitte s*i|iiiis«at «m^
DES TUkHiX. *is
éé fiiire battre dés aniniaaz,;, semble être
à tel points Pamusement hvbrl des peuples
ée YAsie, que M. Barfo^W^ rapporte avoir
m h h Cochinchixre des sauterelles dresséeb
â ces sortes de spectacles (0* Le petit
Tnmix dé tet article est très estimlné ft
Java et fort recheréhéf dei ]avafls potit les
comtntttf, et ràrgent <)u'on parie pour e^
contre les deux adversdres est quelquefois
très coDsfdérsAIe; il y des paris qui
vont ^isqu'A cent piastres; ces oisèaui
hyrsqu'iJ sont vaillants et éprouvés valent
jusqu'à Vingt cinq piastres; on dit s[uss1
que lés fenfetles de cette es^ècô se bat*
ténr. Les Malais de 1116 de jkVa âi)pet«
ient ce Turbix houtôn-gimà.
nellleiit Ooq. •— JimaUs dêt Vo^. dé Qdogi «f
ê Pfle 4ë Ja^ par DdchaH^u
CO Vn groupe bruyaot de jeioios (east t^mauf
aott d*an combat do co^s». et 4c Jeunes eafana i
inmitacion de leurs aluës cxcltoient des Caillet i
"ii'atttrei petUs oiseaux ^ et Jasqn*a des Sauterelles
i se déchirer les uns les autres. Barrow, Foy. à
U CoOtia*, t» %t f. as7. irad, fraïu.
Pi»4
\a . loti^icur to^le mesurée ; depuis 1^
^pointe dlu bec jusqu'à Pextrémité des Ion*
gués cpuvcrti^res . supérieures de la queue
est de cinq pauces dix Ujnes, ou, toutr
|iu-pIgSi six po^cçs; le bec jusqu*aux coinJ
de 1^ bouche porte neuf ligues; le tarse
^ onze ligues^ et le doigt du ndlieu avec
Fongle en 9 huit et demL l^e bec dç
Ce petit Gallinacé a beaucoup, de rapport,
dans sa formçy yu bec de^ espèces dç
figepns quç j'ai décrit ^ous (e ooin de
Colombl - ga-lines, et particulièretnptvt do
<felui 4^ Cotombi-^gaUtni à cravate nqire (d).
I^e son^met de la tête est d'uu bron
noirâtre mêlé de roux; dp larges sour-
* •
çils, l'espace çntçe le bec et les yeux,
les joues et la régjoa derrière Içs yeujc
«oqV vari(fs de petits poiats noirs ot blancs ;
ifk gc^fge est d'un noir profond; la fiUço9
est sousse; le dos, le croupion, les
iK>uvertHFe& qui cachent ht queue et les^
icapnhnres sont dHin* brun varié de roux
et marqué, vers Pcxtrémîté de chaque
(i) Voyez le premltr voluinc de eat qfvragoî
f »^
DES TU R N I X, «17
plume, par quelques bandes transversales»
dVn noir profond et en zigzags; quelque-»
unes des plumes scapulaires ont encore
des taches irrégulières noires, et toutes
sont bordées longitudînalemcnt de blancs
les c6tés et le devant du cou, la poi«*
trine, la partie supérieure du ventre et
toutes les couvertures des ailes sont rayées,
à égale distance, de larges bandes noires
et blanches, mais les bandes blanches sont
quelquefois nuancées de roussâtre clair; le
bas ventre et toi^tçs les autres parties
inférieures^ $ont d'un roux ^e rouille sans
taches; les rémiges et les pennes secon-
daires sont brunes; la première rémige
est bordée extérieurement, dans toute sa
longueur , de blanc jaunâtre ; le bec est
jaunâtre* mais brun à la pointe; Ici
pieds sont d'un brun jaunâtre; les yeux
sont de couleur de paille*
Cette description appartient au mâle ;
j'ai tout Beu de croire que la femcHe ne
difière pas beaucoup» car je n'ai point
trouvé de disparités dans les couleurs du
plumage des individos que j'ai vus.
<x»
HISTOIRE
Yti reçu de Bntvia ptniâexirt iafivttu
de cette belle espèce; le Muséum 4o
fivis possède wssi 119 stijçc bien con^nr^^
DES T l? R H r X. <19
m ni ■ a^— <— wi— ^Mi Il «il »fm
TVRNIX CAGNAN.
S
Hemipodius nigricolils. Jiilkf^
I les tentatives y que fbnt les natnraUs*
tes p(H3T Gonnoitre les mœurs er tes
Itabi^des. des oiseaux qui vivent autour
#e nos demeures 9 et des espèces erratiques
qui visitent périodiquement nos climats»
font* souvent sans- succès; il paroitra moins
surprenant que nos coQnoissances ne soient
point encore enrichies par les lumières
sur le genre de vie dHine famiHe» telle
que celle qui compose Ir genre Turnix}
des êtres si petits, si prompts à se
tacber et que l'oeil apperçoir k peine
dans les bautjes herbes et les endroits
fcmrrés où ils se tiennent blottis, peuvent
échapper facHement aux vaines tentatives
do naturaliste, qui désire tracer Thiscoiré
de- leurs mœurs; En effer nous ne savent
Mcore* rien de. bien positif sur la manière
de vivre de ces petits* GaHinacés, ce qui
oaM" oblige- ir borner nos descriptions k
«30 H I S T 0 I R E
rénum^ratîon succinte des couleurs répandues
sur leuT^ pIuTUâgei, assQz agréablement
- •'
varié.
La longueur totale de cette] espèce est de
SIX pouces six ou huit lignes; le bec jus-
qu'aux coins de la bouche mesure huit lignes;
la queue ou les longues plumes des cou-
vertures dépassent les ailes d'un pouce six
lignes; le tar$e a neuf lignes et le
dpigt du milieu avec l'ongle en a onze»
Le sommet de U xCt:, les joues et
les côtés du cou sont variés irréguliète-i
ment de noir^ de blanc et d'un peu de
roux; du noir profond s'étend depuis la
mandittule inférieure, sur tou^ le devant
du cou et jusques sur la poitrine; la
nuque^ le dos, le croupion, les scap\:«
laires et les couvertures du dessujt de la
queue sont rayées transversalement de
cendré, de noir et de roux; de manière
qu'en * quelques endroits les - raies lioiies
sont plus larges que les autres, ce qui
produit sur le corps quelques taches de
cette couleur ; les , scapulalres ont en*
çcjre, de . cliaque ,.côté , une. bftnde., longi-»
DES TURNIX. 6ti
tudinale, blanche. Les C3uvcrtures . des
ailes sont mêlées contasémcnt de cendré
et de roux y mais cette couleur paiToit
dominer^ et elles ont ctiacune plusieurs
taches blanches, rondes, surmontées d'au-*
très petites taches noires eu demi- cercle.
Les côtés de la pottrinc ' sont d'an beau
roux ; mais le milieu de la poitriii/^,
ainsi que le ventre, les flancs, les cuis-
ses et Pabdomen sont , d'un cendré cl^jr ;
Jes rémiges et les pennes seçond^ireji so^ît.
d*un brun^ Jccndré, et les quatrjq prc-
mières rémîgês sont, bordées extérieurement^
de blanc jaunâtre;, les pennes de .Ja
queue sont rayées transvcrsalemenf^ à peu
près comme .le dessus du corps. Les pieds
et le bec, à en juger sur les individus
dressés, paroîssent d'un cendré jaunâtre»
I « r»
L'île de Madagascar est la patrie de cette
espèce; il est probable qu'elle se trouve
aussi sur le continent de l'Afrique, mais
je ne saurais 'le .dire avec certitude. J'fu
reçu cet oiseau ^ du Cap de Bonne Espé-..
ipce j celui . du Mv^éj^w . de . Paris a^. ét<,
envoyé de Ma4^ascar. ^.^ y... •
^ ^.. *.
éûA H I s T ô I ti ë
TURNi:St A PLASTRON
ROUX.
tJealpodius thoracieus. MMé
A
juger de ce que Sonnini dit dans
la nouvelle édition des œuvres de Bufibn^
k' rarticle de âa Caitte à trois do^ts de
tifi de Lu^ » on serait porté de croire
fu*ll n'a jamais Vu Sxn sujet de Vune
d^entre les espèces qui composent le pré^
sent genre (a)i car^ il est diiRcile de suçm
poser qu'un naturaliste puisse se méprendre
à tef point 9 de méconnoîtrc si complettc-*
Ç/T) Dans la gallerle des oiseaux . dn Mus^am
• • • -
àe Ptrli se trouvent des Individus bien conservas
r
le trois tspèces distinctes de Turnix; deux do
ceux • ci ^ e^ïivoyés par Sonnerat au eiblnet d«
roi»' y sont déposés depuis le tems de Buftonv
iA\ Sonnfnl aurait pn s^assurer par f^examen dl
< •
ces ' limivtdîii dft" différences très es^lâiUéllcs^ «tff
iUtiiK|uent ces oiseauic iiT eatllin
D E s t U RN li. «ft^
ment les nombreusscs dîsp;irités qui distiogucnt
■
les oiseaux du geDre CtàMc (cQiurnlx^^ de ceux
qui forment le genre Tumix (heml^odius)^
^ Quelqye diffifrenee» dit Tauteur cité, que
,^ semble devoir établir l'absence d^un doigt
^1^ dans les (»seaux qui en ont ordinairement,
,, X quatre à chaque pied , elle n'est pas
,^ ^ans exemple, Noi^ seulement cette espèce «
,^ CD^ la caille de Madagascar » celle de^
^ Gibraltar et Celle d'Andalousie soot dOi
,j ce |}omtire« La forme extérieure , le.
91 P<^^x l'efiseia^ble „ tout rs^roche cepen^
,9 danc ces espèces des autres cailles; alqsi,
,^ la na^iure- semble ae jouer des méthodes
,^ par nnunense variéti^ des ses produc^
,, tions^ Elle est plus vaste; qqe le cer^*:
^^ cle dans lequel om voudroit vaiaemextf:>
^ la drconscrire (i)." ^
Il suffit de comparer na Turnix et ui^O)
Ca|Ue gour dpnner uo^ d^end fonnel^ ài
xsmt ce> quje Spi^i. dit ipl des geandSr
uç^ofîs., qui cxistj^nt entre, ces* oiseaux^
C^ 90M« lfé$i9f* iHr. dès- mifvr§s iê Myfb»:
¥i 7, rî I44f ■
■» <
<24 H t s T D I R Ë
et je ne doute nullement que les daraCtères
indiqués par moi dans rintroduction des
gtntes ^ serviront à distinguer facilement,
Its espèces de l'une et de aiitrc. Je
Vais passer à la description dn plumage de
r-espèce de Cet article^ dont nous devons
les premiers détails à Sonnerat
La longueur prise sur deux individus, en
tout pareils^ est de six pouces huit ou dix
lignes i le bec, qUi est droit et très foibîc-
ibènt courbé vcils la pointe^ mesure àix
lïgttés ; le tarse a un çOMce , S{ \^ doigt
dur tnilicu onze lignes*
Le sommet de la tête, les joues et la
mi«iûe sont couverts de taches noires et
blanches, les noires 'sont' cependant en plus
gftiiïi nombre; les plumes de la gorge sont
blanches, terminées de hoir* la partie in-
ftfieufe du Cou' et la poitrine sont d'mi
roux mordoré très vif; le ventfe est d'an
jààftâti€ clair et lavé; "les' flanés, les cuisi^
sà^ et llabdonient sont aussi colorés de
C9^% iiuance; l<^-tb«»* le croupion et les
longues plumQS^qul cachent la queue ^ont
d'un gris-brua, marqué de zigzags ncfirs très.
DBS T U R N I X. €is
déliés; sur les grandes et les petites cou-
vertures des ailes sont quelques grandes
taches noires , posées siif un fond d'un blanc
jaunâtre, et au*dessus de chaque tache noire
est une raie transversale d'un roux vif;
les grandes pennes des ailes sont d'un gris*
brun» sans taches. Sonnerat qui doit avoir
vu Toiscau vivant , dit , que les pieds ^
le bec sont grisâtres.
Cetie espèce à été observée par Sonnerat
dans l'île de Luçon une des PhUipplnes»
liO muséum de Paris possédoit Tindividu
rapporté par Sonnerat^ aujourd'hui on na
l'y voit plus»
miÊÊÊm
i 7mni IIL i f
6s< H I S T O I R E
TURNIX TACHIDROME.
c
fiemipodlus tach^^ronut. MikK
I II——————
ET TE espèce, qui a l'Afrique pour ber-
♦ »
ceau, visite, dans ses passages périodiques,
fes contrées les plus méridionales de rEspa«
gne; elle n'est cependant pas mieux connue
que les autres espèce da genre, apportées
de ' bien lom au de là des m^rs. Nous sa«
Vons seulement qu'elle court très vite, et
se dérobe par ce moyen à la poursuite
du chasseur; elle se tapit sous les touffes
d'herbes de façon, qu'elle se iaisseroit plutôt
écraser que de prendre la fuite par le vol.
C'est de cette espèce dont M. Desroniaines
faic mention dans les mémoires de l'AcaJé*-
mie des sciences année 1787, page s^^:
et Schaw (a) la désigne également dans
Qa) The three - toed quall is a blrd of passag,e,
tnd is caught by runnlg it down; for havin^
been tprung once br twice, It becomes to fati*
gued as co be overtaken and kaocked down with
1 stick. — Traye/es p. 300. |
DES TUR.NTX. «iy
ses voyages^ sous le nom de caillé & trois
doigts.
Ce Tumîx porte six pouces^ en longueitr
totale; le bec jusqu'aux coins de la bou-
che a huit lignes^ et' jusqu'aux petites piu«
mes qui s'avancent sur- s)a bcfôc sextlemeoc*
quatre lignes*/ le tarse* mesure <UQ pouce ^
et le doigt du . milieu ^ avec Tougle. huit
lignes. Le bec de cette espièce est très
p^tit , très' . comprimé , de la îtféiiie ■ formé
et guère pins gro^ que celui' 4e Talouette
vulgaire.
Le haut de la tête est d'un brun ùôirfitre
:paîtagé longitudiiialêfâenc par trois bàùdc^
d'un jattne* rôussâtre ^ âeu^ dé ces bandes
forment des sourcils écla troisième passe
sur le milieu du crâne ; la gorge est- blad-
elle; le devant du cou et la poitrine sont
d'un roux pur; ce roux est bordé para«*
lellcment sur les côtés ' de plumes jaunâ-
tres, qui ont un croissant noir à quelque
distance de leur extrémité; les flancs sont
d'un roux clair, parsemé de quelques taches
rares; le milieu du ventre^ Tabdomcn et
les couvertures inférieures de la queue sont
éa HISTOIRE
blancs ; la nuque est d*iin cendré roux , raîé de
zigzags noirs et roux ; le dos , le croupion et
les scapulaires sont variés de zigzags noirs et
roux , qui sont disposés longitudinalement er qui
suivent le coutour de la plume; chaque plume
des scapulaires est de plus encadrée par
une étroite bande blanche; toutes les cou-
vertores des ailes sont jaunâtres, les plus
grandes portent une tache rousse sur les
barbes intérieures et une tacbe noire sur
les bart^s extérieures; m«ia les petites cou-
vertures ont deux taches noires, une sur
chaque barbe ; les rémiges sont cen«
drées , Textérieure est lisérée de blanc ;
les pieds et le bec m'ont pfuru brans,
}'ignore si les sexes sont distingués par
tes couleurs -du plumage*
De mon cabinet»
DES TURNIX. «3f
TURNIX À CROISSANTS.
Hemipodltts lunatus, Lath.
L
'BSPECB que je signale ici, se mon-
tre de tems en tems sur les côtes
â*Espagne,. mais elle est également du
nombre des oiseaux peu connus. La
tongudur totale est ' de six pouces deux
ou trois lignes; Latliam dit, que l'iadividn
qu'il a observé avoit six pouces six
lignes.
Le dos est brun, rayé transversalement
de noir ; les couvertures des ailes sont
d'un roux clair bordé de blanc , au mi«
lieu de chaque plume de ces parties
est une tache noire, entourée par un
cercle blanc; la gorge est noire rayée de
blanc; les plumes de la poitVine blanches
vers leurs bords , sont ferrugineuses au
au milieu et entourées de noir.* les ré-
miges sont noires ; les pennes de la
queue 9 cachées par les longues couvertures
m
tfj« HISTOIRE
cils, les côtés da cou et la nuque sont d'ati'
roux vif et pur; la gorge et les joues
sont d'un blanc roussâtrc; le devant du
cou, la poitrine, le ventre , les flancs
et les cuisses spn^ d*ua roux clair, sans
tadhes, si Ton en excepte les plumes-
des flancs et des côtés de la poitrine qui
ont des raies noires et d'un blanc rous«
sâtre ; ]C8 plumes du haut du dos et
les scapulaires ont un grand espace noir
au milieu, du roux foncé vws \5iMt ex-
trémité , et toutes sont bordées latéralement
par une bande blanchâtre; les plumes du
milieu du dos et celles très longues du
croupion, sont d'un noir profond varié de
. petits zigzags roux, elles sont liserécs, tout
. ^ a l'entour , par une fine bande jaunâtre , qui
Pcst ensuite de gris bleuâtre; et cette derniè-
re teinte forme aussi quelques taches sur
les scapulaires; les couvertures des ailes
sont d'un jaune roussâtre , toutes ont une
grande tache noire à quelque distance de
leur extrémité, et les plus longues ont dft
roux taché de noir sur leurs barbes ia«
"^térieures; les rémiges et les pennes se^-
/
DES T U R N I X. tfs3
condûres sont d'an cendré clair, toutes
sont bordées extérieuremeiit) de blanc rous-
sârre ; ies pieds et le bec sont d'an
beau jaune. Il n'existe aucune différenc6
dans les $ex€S.
Nous devons la découverte de ce joli*
Gallinacé au dernier voyage aux terres ^
Australes» fait sur les corvettes le natu-
raliste et le géogaphe, sous la conduite
do capitaine B^iudin. Du grand nombre
de naturalistes qui furent de cette expé'
dition désastreuse^ seulement deux eurent
Je bonheur de revoir leur patrie; le
muséum de Paris leur doit la conserva-
tion des objets précieux recueillis dans ces
contrées peu. visitées. Le Turnix mou-
cheté a été trouvé par eux sur le con-
tinent de la Nouvelle Hollande; trois in-
dividus , pareils en tout » sont déposés
dans les galeries du muséum de Paris;
celui qui fait partie de mon cabinet ne
diffère point des trois autres.
•• • f
■ 1
s i s
*i*
HISTOIRE
> I i
/
TURNIX RAYE
Hcmipodiuf fasdatus. Mî/iK
j
B n'ai vu qu'un individu de cette
espèce nouvelle. La longueur totale est
de dcq pouces une ou deux lignes ; le
bec a huit lignes, le urse un pouce et
le doigt du milieu avec Voivgle tieof
b'gncs. Le volume du corps de tet
ciseau ne dépasse point celui de rAlou*
çtte vulgaire.
Tout le devant du cou , les cât^s de
la tétc ainsi que la poitrine» sont rayés
jransversalcroent de noir et de blanc rous-
gâtre.; le ventre et l'abdomen sont d^
roux pur» sans taches; le sommet de Ht
tête est noir ; autour des yeux sont de
{petites plumes , ;alterativement rayées de
noir et de.. blanc; la Jiuque est tfuii
roux vif; le dos et le croupion sont
de couleur brune , mêlée de noir et de
roux ; les couvertures des ailes sont ra-
DES T U R N I X. <3S
jécs transversalement de blanc et de noir,
mais les plus longues de ces plumes , qui
Sont proche du corps , ont les l^arbes
extérieures noires et sont terminées de
^is ; les re'miges sont d'un gris ' pur
et sans aucun mélange ; .les pieds et le
bec m'ont paru jaunes sur Tindiv^a
dressé.
Cette espèce, si on doit ajouter foi à
ii'étiquette que portoit le seul îndividjii
que j'ai vu, habite les îles Philippines.
J*ai fiiit cette description sur un individu
déposé dans les pleries du muséum de
Paris.
iiê HISTOIRE
TURNIX HOTTENTOT.
Turnlz hottentottus. Mlàf.
c
S Turnîx, Tun des plus petits du genre,
n'a guère le corps plus gros qu'une aloa«
eue; il se distingue ie tous ccnx de
sa tribu par les doigts, v^v ^ont très
courts en proportion de la longueur da
tarse; son bec est très menu et ressem-
ble beaucoup à celui d'une, alouette.
Nous devons la connoissance de ce Gai*
linacé à Le Vaillant ,^ qui en fait très
succinctement mention dans son premier
voyage en Afrique , et seulement en ces
termers, „ Outre la Caille commune i
^ l'Europe et à l'Afrique, on trouve
;, encore au Cap un oiseau beaucoup
„ plus petit, qu'on nomme aussi CaitU,
„ mais très inproprement ; car il ^n'a que
,, trois doigts aux pieds, et tous dirigés
,, en avant, caractère suffisant pour ne
DES T U R N I X. «37
'^ pas devoir les confondre. J'en donoerai
,y la description 9 et je pense qu'il sera
^, nécessaire d'en faire un genre neuf qui
^1 formera le passage de la Caille à rOu*
„ tarde, avec laquelle il tient par la
^ conformation des doigts/' Pour corn-
plcttcr ces détails mon savant ami m'a
communiqué, très récemment, ce qui suit.
^ Cet oiseau se trouve aux environs du
,, Cap 9 car yen ai tué un- individu h
y, r0n{fe bosch: cependant c^cst le seul que
^ î^ai vu si près de la ville, quoique
p, j'aie beaucoup chassé dans tous les
9f environs et dans le zwart - tand. Mais
„ elle est excessivement abondante sur
^^ les montagnes d*2îuteniguoi-land^ vers la
y, baie de Plettemberg, Cet oiseau part
^ très difficilement, et se chache si bien
^, que le hasard seul peut le faire dé«-
,, couvrir ; son corps se charge à tel
„ point de graisse , qu'il ne peut . souvent
,, pas s'envollcr et qu'il se laisse prendre
^ à la main, lorsqu'on a pu découvrir sa
„ remise ; quand par hasard il s^envolle,
py si on remarque la place où il se re«
6^9 HISTOIRE
,y pose on esc sur de le prendre sans
„ qu'il bouge. Il vit dans les herbes
,j qui croissent sur les confins des de-
„ serts. La femelle pond huit œufc,
yy d'un gris sale; elle ne diffère du mâle
$9 q^® P^f' <^cs teintes plus foiblcs.*'
La longueur totale est d'environ cinq
pouces; le bec mesure six lignes et de-
mi , le tarse onze ligues , le doigt du
milieu avec Tonglc six lignes, et le doigt
intérieur seulement quatre ^yies\ là queue
et ses couvertures dépassent les ailes
pliees de dix ou de onze lignes.
Le sommet de la tétc est noir, mais
chaque plumé est terminée de roux fonce'»
un ' pôtit trait très fin partage le crâne
dar(s sa longueur et vient aboutir a la
nuque; de petits soiircils roux surmontent
les' yeux; la " gorge est blanche , msàs
chaque plume est terminée de roux clair ^
et cette couleur e3t égàlenierit répandue
sur les joues; les côtés et le devant
du * cou , la poitrine et les- fiancs ont,
pour couleur de fond, un blanc * roussâtre,
vers lé bout de chaque plume est xme large.
DES TURNIX. 639
â
xntîs très courte bantJe^ d'un noir profbiid
et toutes sont terminées de blanc jaunâtre»
cç qui forme une moucheture inrégulîère
sur tes parties ; le milieu du ventre' et
Pabdoroen sont d»unf blanc jaunâtre, chiir-
sctné de quelques taches brunes; la nu*
qxie est cendrée, variée de cendré pluô
foncé; le dos^ les scapulaîres et le croû-
|)ion portent des raies et des taches en
Z'gz&gs , d*un roux foncé et d'un noir
profond^ mais toutes les scaptiiaîre^ sont
bordées latéralement par une.^largc bande
bianchâtre,. qui est accompagnée intérieure*
xnent par une seconde bande , njais d'un
noir profond ; les couvertures des ailes
sont variés de . roux, de blanc et de
noir,, de manière que le roux occupe les
barbes intérieures de ces plumes, et que
les taches noires et blanches . sont distri«
buées sur les barbes extérieures; les ré-
miges, et les pennes secondaires sont d'un
brun clair, toutes terminées et lisérées de
blanc jaunâtre ; les pennes de la queue
Mnt , rayées de zigzags noirs et roux^
^les- portent de. grandes taches blanchâ-*
,640 HISTv.IRE DES TURNIX.
ircs ; le bec est brun et le les pieds
sont * jaunes.
Ce Turnix, très rare dans les collections
d'histoire naturelle , habite , ainsi que je
viens de le dire, les parties méridionales de
^Afrique. ]e dois les deux individus qui font
partie de mon cabinet, aux soins obligeants
de mon ami M« le Vaillant , qui , au retour
de ses voyages en Afrique , à déposé
dans mon cabinet les fruits nombreux de
ses intéressantes découvertes.
Je me vois a regret dans la nécessité de
terminer cette monographie par un àrticFe
étranger à la science de Tliistoire natu-
relle.
L'ouvrage que j'offre au public dans le
présent format , étoît destiné à pâroître
en format in folio accompagné de planches
colorées. Le premier volume de cette ^didoa
en grand format, contenant la Monograplne
des Pigeons parut à Paris en l'année iSô8
et fut terminée en iJn; fen confiai la
direction a Mademoiselle Pauline de Coûrcelles
depuis Madame Knip, peintre en histoire
O *4i
taaturellB, très habile^ et dont tous le«
ouvrages en ce genre attestent les talents
flisti.:gue's. Cette dame fut chargée de
surveiller la gravure des planches ; les
dessins avaient été faits par elle d'après
les 'espèces de pigeons qui se trouvaient au
Muséum de Paris au nombre de quarante
sept individus y ainsi que quarante dessins
qu'elle copia d'après ceux que j'avais fait
faire sous mes yeux> par Monsieur Prêjtrej
qui^ à cette fin étoit venu passer quelques
mois en Hollande,
La première livraison parut en i8oC
accompagnée du titre que porte la pré-
sente édition \ Madame Knip , .alors Ma-
demoiselle de Côurcelles s'y trouvait . nom^
méc , comme de adroit , pour la part
qu'elle avait à rentrepri3e » et dans les
termes suivants: j^ve« fii^^^^ , ^^ couburs
feintes par MadCmoiseUe Pauline de Côur-
celles, gravies, imprimées et retouchées ' sodé
Sa directiotu
L'ouvrage né fût* piàs plutôt terminé ,
que Madame Knîp, abusant de mon in-^
dulgence et ingrate envcfs le desintëressô-
Tom. m. f* f
«4*
ment que j'avais montré en sa fiivear^
trouva bon de changer le titre (a), en le
remplaçant par un nouveau où elle ae
nomme auteur ; elle supprima 40 pages
d'impression du texte, qui auraient pu
Servir de tânoins contre le prétendu aa«
teur , et fit éprouver le même sort à
rindex latin, formant 16 pages, impii«
mées en deux colonnes. Cet ouvrage
ainsi mutila, fat présenté i S. M. llm-
pératrice et Reine Msrie Louise, et servit
à obtenir des gratifications que^ Vambltioii
de Madame Knlp convoitoit depuis long«
tems. Cependant, afin de me laisser
ignorer , à une distance de cent lieues ,
toutes les tramés de cette action arbi-
traire , Madame Eoip eut la prévoyance
de ne me dire parvenir que des exem*
C/0 l^ nouveau titre de PiPTentioa de Midàaie
Kalp ctt Conçu ainsi, /m Plgeom Uir Madame
Xnip, née Pauline de Coureellet, prmmèrê penor^
4^hUtolr0 naturelle ds S. M. Plmpiratrlce a Rihte^
Le tiMte par C. ]• Themminck CTemmlnck). «- S*
ifêHd à Parla ^ ck0Z Pammar rw Serbomu Mu^H
dm ar$iiUs^
ptairet Complets ^ portaût le titre de Vm^
née iSo8 et auxquels ^ on ; n*aVait rieii rc^ -^
tranché da texte ni de rindet {ti)^ {
Un voyage que je fis à Cette i!);i04n^
i Paris , pouf y publier les dent Yolu«
taes de Tbistoire naturelle des Gallini^Cés i
qtii étoient destinés à faire là suite dei
Figeons y ttte fit découvrir les artifice^ de
eette dame» Tous les moyens mis ea
œuvre .pour en appder Contre un acte ii
arbitraire» furent satia effet » et ma vobi
ne put alors s^éle^er contre Tintrigue
soutenue par des protecteurs puissants i
les journalistes refusèrent de placer met
réclamations dans leurft feuilles; même Celle
en réponse à Tartlcle que le nouvel
auteur avait fait publier par ces jour^
aeaux^ me fut interdite.
Tel est le sort qu'éproUva ce premier
éêt
(IT) Suivant iK»s condltioni» je m^étolt resei^é
tùmmt auteur ^ seuleitteat huit exemplaires de l^oa^
tnge; ceux-ci et quatre autres qu*oik feconnoitr*
tu tltfe f qai porte la date de l'aiiaée 1808 et I
Pindet latin par, lequel ils Sont terminas ^ itflt
kl seub afpnmrét "par nçi^
ff *
<J44 *
Vôlirm?; fes 'su^rcssîons très c^tfséquentel
^ûî y ont eu ILên, m'ont fait prendre Is
s
résolution de publier cet ouvrage dans te :
format en 8vô.
• Je préviens le pnWIc, que les dessîni J
originaux dés Gallinacés au nombre de
160 » exécutés par l'habile peintre M.
Prêtre 9 sont en ma possession; je ne
reserve de les publier, lorsque les temi
se montreront plus propices k rexécuûoa
iPune entreprise aussà conséquente»
UN DI7 TROISIEME E^ DEAlflSB
• I »
VOLUME.
r 1»
lliv.
H.r.
Pl.T.
nsn.
^
?
Hatoi.
îlx.
ri. XI.
. 1 A \\«; ,
■1
B X P L I C AT I O N
DIS
PLAmHES ANArbuiQUES,
OB ex VOLUME BT DU PXÉCioBNT.
Aa « / Wt
TOLUME II.
yi I, ^ Fig, 1. Tête de (çrandeur naturelle
' ' * ' d^ PÎoh spicifère.
' e et â. Larynx Inférieur du Paon.'
4 et 5. Larynx inférieur de la Pein-
tade.
-**
FL a. — î**?- ' ^* Pi«^, dé^ grandeur naturelle
du Coq jago.
€
1^ et 3. Lejarynx supérieur et son
adhéraBce à la queue de Poi
hyeide dans le genre Coq et
Faisan.
»■. V j
A et c. Larynx inférieur et travers
osseuse, du Ci(\ yiIlageois#
6 et 7». Larynx inférieur du Faisas
> bicolor.
• *
»
Mh %• *" P^K* I ^^ ^* ^^ plume du cou et une
, plume des covertures alairet
% deUe??pêce du Coq Sonnerat t
aa» les parties cartilagt»
; Wttief.
M BX^LieATioiff;
f' ^t 4. flimoK dés néiMs parti af
de l*çspèce du Coq vUla^i
gpois ou dotpçstique.
Jf •! 6. Le larynx supérieur et mi
7 '' X . . ^^lértRCO â la queue 4^
l*os hyoïde dani le g^nto'
DijidoQt
f, /^«m oveit) 4M les bFaiK
elles du compM mobile; h;
protubértQcç du fond de It
glotte.
y et 9^ Lef pirtios du larynr Iv
férfeur du Dindon.
lo, \3t« ^\\iine de Ig buppe du
Micartncjr, mile,
VOltUMK lEU
• _
tl* 4^ w Fi(»: i. Slnuotltép ie là tia^k^
dans le taux! à plenç.
9. Bec du Pauxi qiitu»
S* ^^^^«0» 4a Hecco 4 baibil-
lonv
^« 1* ^ ^fi <• Sinuosités de It trachée et
laiynx inférieur dans le
Hècco nitttporanga^
%^ Le larynx aupérieur de aX
ol^eaa ouvert, -et. ITadhfc
finee de cMe partie \ la
tueue de l'es hyoïde ; ea;
les brandies du compaf mo»
bile; h. le socl« dtt fond
4eIagiott9«
O B s PLANCHES. ^Z
É
j. Plume de la huppe d'un
hoccoy parvenu à i^^tat
adulte.
PI. 6. — • Pigé '• Organe.de la voix du Pé*
néiope guan.
t et 3. Le larynx supérieur à^
cet oiseau, ouvert, et sou
adhérance à la queue de
•Vos hyoïde , qui est propre
à toutes les espaces de
ce genre,
fl. 7. j- Fîg, ^. Organe de la voix dans le
Pénélope marall; a. muscle
sottdé aux anneaux de la
crachée ; bb. le même mus*
cle divisé en deux cordons;
«• réunion de ces deux cor-
dons à l'extrémité du ster*
nun.
«. Rémige du Pénélope slffleur;
fl %^ mm Organe de la voix du Pé«
néiope parrakoua«
'Pig, I, Sinuosités du tube de la
trachée.
*
g« Larynx supérieur ouvert.
m et ^ les branches dt
compas mobile, e et d ou-
verture de la glotte. L*ott«
Tortore # mCne a deus
I fiicheii membraneuses /jTf
liai se gonflent lorsqu'om
! iouBe dans les bronches^
rr 4
«fl « X P L I C A T I O M/
Le cartilage a coanei
dans iV'tat nafirel, Vou-
▼crture e, en formant ute
voûte.
3. larynx inférfeur, vu par
derrièfe, fermé.
4. Itiem^ ourert.
5. Of ou traverse du tube
.de la trachc , qui soutient
la base du larynx infcri-
eur; l»extr«î,nittdîseitotPïe
• dai2« /a partie antérieure
du larynx*
PI. 9, -■ Fl|/ ï. Sinuosités du luVt de b
tracliée iatm le T<^tras
aucrhau; a a les deux
grands muscles latéreaur,
qui accompagnent h ira-
chée.
t. Bec de grandeur naturelle
du Tétras auerhan.
.3. Idem^ du Tetra» Takielhan;
» •
4.* làem^ du Tétras birkhan.
. 5. Tête du Tétras des aaalei
lorsque l'oiseau e«t revÀa
- . • d»i plumage complet d'été.
^1. 10. M Flg, 1 e$ -2. Tête et bec du Téiiat
ptarmlgan mile , en pla-
VfS« <i*lilycr.
•• ..«. 'ifl
DES P L Â H CH E S;*
64f
4, Bec de l»Hétéroclite Pallas.
5 et 6. Pieds de cet oiseau*
Pl. II. ^ Big. *i a. af^Tàe^ et bec di Tcms' des
taules, lorsque l'oiseau est
revêtu du plumage complet
d'hiver.
3. Le pied de cet oiseau.
4. Lç pied d'un oiseau de
genre Ganga*
(
7. ExtrifmUé de Tune des ré-
miges ettérieares de l'Hé*
X^rociite Pallas«
FIN DE L^EXPLICATION DES PLAN-
CHES ANATOMIQUESç
. *
«•
^ ^ S
INDEX.
AVES G ALLIN^
Mêitrmn breviusculum » c4>nrexnm , taepf us cerigerum ;
inaxilU aut tota , aut Tersus apicem inflezujn , for*
nicata; culmine rarius ^rinata çfbbo.
ifarêi latérales, vel ci aromate « vei membrana» rà
•quama fornicali sémite ctae, vel plumis tectae.
Pedes tetradactyll y .digfti très antici bas! membraml»
conjunctly rartns tctrac^ryll aut tridactyli fitti^
Aailaiee Inslnente; digft/s^.subtua scabris*
wÊimmm
GENUS ? AVO.
Vnn. Latli. Cuv. Bor^c. J^umâ*. Meyer«
lllîgcy.
Rosrrum miediocret crassiùscutumy bas! nudum, waodll^i
versus apicem deflexa , convtua , fomicata*
N'^rei basales , latérales, patmlae,
Caput plumatum, cristatum.
Pedes tetradactyli f tarso calcarato oaiao*
Pêtmae uropygli eloogatae , latad , expansiles, ocellatae.
Cùuda cun^ata, rectricibut i8.
Jlae brèves; remigibua quiinque eztcrioribus laxts
longissima brevlorlbut*
ï»
CRISTATUS. primus. P. Capite crlsta com*
pressa» corpore supra ex viridi-aureot nltore aeoeo;
tegmlnibus alarum virldl-aureo cum ^caeruleo et
1 N D B X. «SI
.fiflesu ; $ubtttt idgricaote viridi*aiiiiea fntet*
mlxc»; duflbas utrinqae taenilt albts te capite; tec»
triclbttf caudae superionbut langis^mis» . lutubus
^verslcolorlbus et auntli contplciiis*
Fcmioam.^oA v^àu
Paon Sauvaob. Temm. Hht^ Nat.. Pig» et
Gali. V. a, ^. 26.
Habitat I0 ladiaf, yavêt Sumatra^ e$ Intulis Mo*
luccls* — Long 4 pèd. 5 poil. Cauda pennlt i8.
Hostro pedlbu'que griteJa* Ovatn album^ punctis
rufii «dtpersum.
f,J^ CKitTAtus; Domistleasm P. Differt tantam a
preocdeme, tectridbas alarum transversim ttrixitit,.
P AV o Ck I 8 T A Ti 8, Lath. Itfd. Orn, ir» a» p.6i6^
Sfp, 1* •»- Infini, syst. 1, p. 167, ^>m GtneKp. 729^
jp« i. •*«- Retz. LiBiu Fmn^ Suec. p. 205. — .
Frlsçh. $• Il 8» •* Bruu« • Or». B«r, ^, %%. —
WllU:^. 112, /. 27«-« KteiBy ^y. p. f ta. B. -^
I4* Ok« p» g2y u 14, yi i*^ 2* — •Smt. degll.
^ce. V. 2, p/. 217.
Lu Paon. Buff. OV. y. ^^ p. 288, /. 10. — M.
p/ #M/. 433. et 434. — Id. édi$, de Sons, v. ^
p.86, — Brisa. Orn^ v« i» ^•28i//p. 7, M7, —
Idt 8vo, V. I, pf 79. — i Gœel. Trad. Franc, v. 2»
p. 192. — Tenjmî PIg. ef Gafl. y. 2, p. 35. t^
Jnau I, /.a et 3, — Gérard. Tah^ tlém r. i»
«p. S7.
Deh Ptau. Gunth. Hen^ V. E> f. 22. — AT^-
'^^/« 49 P* 605, — Bechst, N^itrg. DeattckL y. 3»
^. 1096.
Ckbstbd Pbacock* Lath* Vett^ Syn. P. 4t
P« ^(Î8«
Babltat pfr rv^tw Europ^m ^ passlm In hortia flob^*«
llmn ce curioaorum clcur.
:i%i. I N D E X;
(^.^ Va II u 8. P. a precetîente differf , genis^ sott^,
' ^upremo ventre , cectrioibusque alarum a Ibis,
Pavo' TARiTJS. Lath. Ind^Om. y. a, ^. ^«6,
y^r. B. -•- Brhs. Or/i. ir. i, p. a8«. — Id. Jvo,
y. I, p, 8i, — Frisch #. 119. — . Gmel. ^a.
X^ p'. 7^9. 15.
;^ 1-ePaom Panmachc. BufT.O/V.y. a, />.3a^.—
Id. ^û^^ //tf Soiin. V. 6, p. 154. — Gmel. 7>tf^^
Fr^j/f^. y. a, — Temm. Pî^. eP Gai/, y. a,
p. 40.
É
(C) A L B V s. p. variât eorpore toto albo.
PAvp Albus. Utb. laJ. Ora. v. a, p. tfr?,
r^r, r. — Gmel. Sjst, if.p. 730. — Brisi.
Or». V. i, p, ^8S, — id. ^vo, p,^ 2i. mm Frîsch
/. lao. — S^or. deg(i. uccUK t. a, ^/. a\%.
Lb P AON blanc*. Buff. OU. V. tfp, saj. —
• Jd. ddit.^e $odi1i ». 6> i>, i^«. -^ Temm. P/^,
#/ Ga^. »• 0,. p. 46- - -r GmeU Trtf^. jî^fliif,
V. a, p. 39a. vtfr, C. .
*
;p. MUTICUS, P. Corpore supra ex vircscente^
caerulcoy iiitore aeneo; subtus cinereo, niacuiis «û
^is albo striatis vârio; crista erecta, tplcata; pec-
tore caeruleo et viridi«àureo ; tectricibua caodaQ
superioribus longisslmls ocellatis.
Pavo Muticus.' Latb. J/rd* Om* y. a, p. 6i?t
. . 9p* »• -^ î-inn. .Sjw/. i, p. .a6*. -^ GmeL
Pavo jAroNBNsis. Briss. Orn. y. i, p. aSpi
^ .. .4fp. g. .^ Id. Svo^.v. i,p^,8.i.
Le SriciFèaB BulT. 0/r. y. a, p. 3^^ — •
14« r'i^/. /0 SpnD« y. 6| i>. 2^|0. -* Goiel. Tr^*
IN DE x; ^3
Srançl ¥. a. p. 39<^* — Ttîttmi Ptg. ^ Gan.
^w U P» 56. <. ^«<»'- !•/• I' '<> '^^*» d9 gran-
deur naturelle. ■
jAPAN Peacock. 1 athte Gen, - «Çy». i^ 4«
p. 67a.
Habîut h yapoftiaa.
Mat^ tarso calcarato; ôrbitae oculorum et macula
quadrangularis s ub ocuii» flavae ; rostro pedibiisr
que clnereis.
iM-*t
GENUS GALLUS.
Brisson, Cuvier, Illigct.
Roitrum médiocre j crasiJiusculum, maxllla fornicala ,
convexaf In apicem arcuatim defl«xa.
l^ares basales, laterates, squama fornicall semltectae,
patulae.
Pedês tetradactyli, tarso calcarato uiagno incurvato,
Caftda reccricibus 14.
^lae bre^^es; remlgibus tribus exteriorlbua quarta lon-
glssima brevioribas , prima brevissima*
O. GIGANTEUS, G. — •?
Coq J a g 0. Marsden Voyage à Sumatra^ Traâ.
Franc. — Temm. Pig. et GàlU v. 2. p. S 4^ et
le pied de grandeur naturelle y t> Jnat, 2. /. I.
Habitat \n Java et Sumatra^ — Gallo vulgarl duplo
major, Caruncula et palearlbus rubris.
(^yf 0 Patavinos. G. Cafuncula denticulata", pul-
* chrîs colon bus varlegatus."— " DèfftêsttcuL
*' GALXus'Pi'TA vif^'U»: ÏBrîss. Or/f.tr. t,i>. 170.
^$4 t N t) E JC*
C. — - îd. 870 , 4P. r, p. ^6. — Aldffvr. ^. aj
/* A 3ïc et 3ti. — Rom. Orm. t. 8 et 9,
p. 63.*-.J/or. dega uec* v* a^ ^. 109 et 2ro,
Lb Coq db Caux.ou de Paooub et
LES POULEf DB SakSEV ARUB. Zx'm.Ois.
% a, p. las. .* Gmel. Trorf. />tf»A y. a,
p. 4Ô9. ^ Temm. P/^. e/ Gtf//. f. a, p, 8tf.
Das PADUANiiCHB Hc^bn. Bcchst,Aif«wx.
Deutiàhh y. 31 p. laçs*
Paduan Cock, Lath. Sfw. «• 4. p. 707,
Magnitudine convenlt cum ^llo gigactcoy et gilio
Tulgari diiplo major.
G. B A N K I V A* G. Caruieula dentlcuÎMtMf eomprena;
ore aubtas barbato ; cauda «ubfanîgiata sabhorlzon-
tall; pennit colll efongtttJtf aplee TGtxnL^nsSa^; eapltei
dorsoque fulvk ; tecirlcibua alanxm fuscia BÊgiisque;
abdomlne» caudaque ntgrin Mas^
Fvnîna , fuseo-cinerea et flaTicana % crista et barba
minores quant maris.
Coq et Pouz#b Bankiva. Temm. P^. «c
QalU ir, a» p. 87»
Habitat in Jêvai — Caruncula palearlbosque mbris ;
pedibus cinereis.
(i/) DoMBSTicoa» G* Caruneola deotiaihti
coifipressat ore subtus, barbato; cauda eomprem
adsceudentc; pennis collt linearibus eloi^tia; pah
Chris colorlbQS ▼ariegatus».
Femitia» Crista et barba minores quam maris.
CALLtJS DOBIBSTICUS BT G A L L I VT A. 'BriSf^'
Ortf, r. I» p* îf^* — Id. 8vO| F. p. 4$« —
^ii. Sjf0. p. SI9 J. ^ WitttV. 109» c. a(. •!
INDEX. 65;
ficfcaef* F/. Om. t. g8, — Rem; Or^, vi tJ P- 5«
♦• 9 et p. 59^ *. 7« — Stor. degli ucc. ir. a, u ao?
et ao8. — Frlich r. lay, laS et laç.
PnAeiANut Gallus Dombsticus. Lath«
Ind^ Orn. ir. a, p. 625, & — Linn« S'9tt. \y
p. w^o. — Gmel. Syst. i, p. 737^ xp. i, B. —
Retz. Linn. Fauna. Saec. p. ao6. •— Berewtk»
Nê$* At p. 177.
Albctor. Klela Av. p» m» ^, i, «. id. o«
p. m ^. 13, /• I.
Coq coMiMun à caêTS ou Coq viLtAoEOii.
Buff. 9. a, p. xi6, /. a. — là. pi. ^hI. i. — .
H. e^t. ^ Sonn. y, 5^ p. 104, /• 35,/. x. —
BoMt Tab. Encfc. Orn^ p, \%j^ p/. 87, ^ i. ..
Omet* Tr^iC Franc, t;. a, p. 407, yar. ^. -^
Temm* Fi^. ^ !?«/• v. a, p. 9a, et t. Jnat. a,
/• «t 39 4 et S. — Id. /. ^»tff. 3, /, 3 et 4,
une plume da cou et une des couverture!
âlalret.
DoMBsTic Coq, Alb.<a/r^iv.3,r.3a.— .BrowiK,
Jom* p. 470* •— Sloan, y^w. a, p. 301. — Pa;/,
2>tfw, f. 12, p. 923. — . Lath, Gce. ^/», y. 4,
P« 700*
2>A8 OBMBINB RA M M O D B ft H AU 8H0 RIT.
Bechtt. /Va/tfr^« Dmittckl. y. 3, p. i aia, ^. 44.
(jo) Das huhn mit dem klclnc kamme. Bechsu
Çb^ Das kronenhtthD. Biokiu
CO ^as aUberfarbife huhD« Btchit.
(J) Das schieferblaue huhiu Btchit.
CO Da« fihamoIsfarWge hjuhn. Btfhsu
(/) Das geschupfte oder hermelynartigc huha;
Beehn.
O) Dfc wittwe. Bichst.
ÇJO Das feuerfarbigt uni itelAfar^ln hi^a;
es4 t ^ D B X
Gallo» commohe. Stor. degfl, uet, y. 2|
pL aoy. -*• p/- ail et Aig. indi^idas qui j)ortent
des cornes ântéei*
rfcO CRisTAtuSé G. Cristata In vertîcc plumosi
' deuslsslma ; puîchrls coUrlbus varlcgatus.
Gallois Cristatv » et Galliita Cristata.
Brlss. Ont. ir. i, />. 169. — Raii-, Syat p. sii
A* I. *- Ald.tfv. 2, />. go?» ^*»^' -^^*<>-
PklASiANUé CmsTATUS. Lsth. Tni. Orft v. 3»
/». 6^1^^ 9ar. r. — Linn. .Svrt. i, p. 170, 1?- —
Gmel. 5f5r. i, />. 738. — Retz. Unn- Fmw*
5»etf. p. îé6, w. 182* — Borowsk, Naf. h
p. 178, «. — Rom. Or/r. i. p. 60. ^
Le Coq HUPPé "Et "D'à. Hamioitag. Buf.
Ots. V. a» ^. "*• "^ I^- M *^^* 49- — ^* e4*.
Ile Sonnlnl, f. 5» P- i79> ^- â<<- — ^^nac. r*J*
£if<ryc. Orn. p. i^a. — Gmel. Trad. Frcfif.
0. a» P- 408> ^«'•. tf. *- Temm. Pîg. et Ga!U
V. a» p. a39*
CsiEsTED CocK. Lûth. Sy»» Vp 49 P» 703-
DA8 HAUBBif HOHN, Bcchst. iVirtifrg'. DtfirUcft/.
9. 3, p. ia83.
(fl") Dos Hambiirglichc htthn. Bechst.
• (JT) Das wcisse huhn mit schwartzfltn fedcf-
busch. Bêchât.
(/) Das schwarze htthn mit weisaeni fcdcf*
busch. Bechst,
(jT, Das welsse huhn ifiit dem grossen bartei
■*= . Bechst»
Itt omnibus crista plumoia excepta, ciim alils
cpi)veiiit«
INDEX! (S57
(€,") ^ u s I LZ. u s* G. pulchris c«Ioribus vafîegatus;
crista ^enticulnta compressa» In omnibus covenlt
c«m Gallo et Gaîîtna Bankha-
Gallus BANTTctJs. BHss. Oi^n. V. t, p. 171;
9ar. b. — Id. Ivo, v. .1, p. 47*
Gallus Plumipes. Rom. Or/f. p. 5i« -^ Brlss;
* Orn. y. i, p. 172. yir. tf, *— Id, 8vo, v. i>
/> ' 47* • •
GALLUt TuïKficu». Briss. Orn. v. l» p. 170*
v^r^ fl* -^ Id, 8vo, V. i^ p* 46. — Aidr. av. a,
t. p. 314» 315 «t 316. — WiU. p, no, —
Borowsk. iV^r. Sf p i8o*
Gallus et Gallina miNoSI. Frisch. 1. 135
et T37.
P H A SI ANUS "g Al-LUS P U • I L L U 8 , 1» L UM I*
TES ET Tuk.cicOs. Lath. /»<^. Or«. y. a>
p. 627. — Gmel. p. 738.
Le Coq de BantaM. Buff. Oh. v. a, p. 119,
!d. édîr. àB Sonnini, y. 5. p. 185. -^ Temm.
Ptg. et Gall. r. ^yp..'x^U'^ ' '^^
Le Coq de Bantam, bs Turquie, d>Aîf-
GLETBRRE ET LE COQ PaTTU. Bonat Tâ^;
Encyc. Orn. p. 182. — Gmel. Trad. Franc, v. 2,
p. 409. — Frisch. yog^ r. 129,
Les Poules de Camboge et db l^isthmb
DE 0AR1EN. BufT. iiit. ^e Sonninf, y. 5>
P* 184 et 185.
BANTAMy ROUGR-FOTED AMD T t7 R. K I S H
CocQ. Lath. Syn* v» 4^ p. 706 et 707. — •
Alb. Birds, t. 3, /. 33 et 34. -«- Hayes. jBr//,
Birds. $ 23.
.D A 3 B A N T A M H y H K. Bechst. Nciut'g* Deutschf»
f. 3. p. 1*89, r^r. *.
<558 INDEX.
Qa") Das Englische huhn. Bechst.
C^) Das Turkische huhn. Bechn.
Aliqui pedibus ad digltos plumosis, alîi digltis
plumoslS) alii pennit posticis elongatis.
^DO P u M I L I o. G« Pwdibus brevissimis; magnitudo
columbae.
Gallus Pumilio. Briss. Orn v. r, /. 171
sp. 3. — id. 8vo, V. I, p. 46. — RaiK •S^''.
p. 51. tf. var. a. — Frisch t. \%i et 1^^. —
Will. p. ne. r. 26* — - Stor^ deg. uee, v. a,
p/. au*
PHASIANOS OALLUS PUMILIO. Lath. Ir.d.
Or». V. a, p. 627- rar, n. — Gjdc1« S^ftt» ly
Lb Coq naiv. Buff. Oîs« v. a, p. iiS. — E
^^/t. 4^ SonnlJ]/, r. 5» A '^S* *~ ^«lonn. /^^.
0t Gtf//* y. a. p. 244.
L^AcAHO ou Coq de M ad a G aicaiu Buffl
^V/f. ^tf Sonninî, v. 5> P« i^a- — JÏ*m^« Gfaér.
Lb Coq db Java. Bonat. Tab . Enejc. Orn.
p» iSa.p.
DwAHp CocK OR Crbeper, Latlu «S^ff.
y. 4> P- 705*
Das Zwergruhn, Bechst* Nénurg. DeaUckJ.
y. a, p. iaS8.
In omnibus cum nosCratibut conveniunt nccptt
piagnitudine.
(;E.^ pENTAEDACTYLUs, G. Domcsticus , quioqoe
digitis in utroque pede.
Gallus Pentandactylus. BrîM.Or». y. h
p. i6ç. — d. 8vo, V. I, p^^6» — Frisch.Lia?
et laS. -« Kom. Or/7, p. 6a,
I N D E X: 6S9
Le Coq et là* Poulb à cinq doigts. Buif.
OU. V 2, p. 124 — d. édlt. de Sonnini. v. 5^
p. 190. — Gmel. Trad. Franc. 9. a, p, 40%, -iA
Bonat. Tab, Ertc^c, Om. p. iSà. c»
bARKiNG CocQ. Lath. Syn v, 4, p. 703.
DAS PUNFZEHIGER HOHN. BcchSt. Naïutgl
Dent. V. Zt p. 1295.
(a") Das sechzehige hahn* BechsK
ib^ Die spornhenne. Bechst,
Haec varieras tnonstrosa ab âliU differt 60IÔ
numéro digitorum.
• •
. G« S O N N E R A T I !• G, Carancula denticulata i
compressa 9 ore subtus barbato; aùrlbas nudis*
cauda compressa adséendenie ; pennis col 11 aplce
macuisa çartilagfneis flavis ; tectrices alârum rufo*
castaneae , apicé dtlatûio y cartUa^lneo , falvo ;
pcctus rufescens ; corpus griseo , aibo rufoque
y&rium ; rectricibus vlolacels nltentibus.
Femtnà minor, absque caruncula et paleâribus;
Icapite plumatOf corpore obscunore, fuseo rufo-
que vario.
Phasianus Gallus. Lath; Ind. Om^ y. aj
p. 625. -i. Gmel. Sytt, i, p. 737. ip. i. •-»
Lfnn. Fênn» Suec. no. rç.
Le Coq Sauvage, Sonnerat, ^«jr. /iï^/ y. 2 ^
P^ i5E» '• 94- ^'ï* et p. i6o» S. 95. fem. —
Buff. idh. de Son», v. 5, p. 2c6, p/. 37 /. i et
1. —> Bonat. 7a^. Eircryc. Or/;, p, iSo, p/. 86.
/• 5.
Coq et Poule Sonnerât. Tenirr. P'tg, et
.Ga//. V, a, p. .246^ f, jinat. 3, r, i et 2, «ne
plume du cou et .une des. coa vertu 1x9 alaircs;
s s 2.
**■
66o index;
WîLD CocK. Lath. Syn. v. 4, p^ 698.
Habitat !n tndia* — Long 3 ped. 4 pol. Caraccula
palearibusquc rubrU: pedet calcare magoo in-
curvato armatU
G. MO RIO. G. Caruncuîa et palearîbm nlgrls;
pulchris coloribus varlegatus. — Domesttcusm
GALLUS MORIO et MOZAMBiCUa. ^/n«.
Or/7. V. I, p. 174. — Id. 8vo, V. 1, p. ^%. —
Will. Orft. p. 298*
PhASIANUS GALLUt Mo&io. Lat&. M^
Or», v a, /». 628. wr. i7. — Llnn. Syst. i,
/f. 27 r. — GmtU Syst- i, p. 73p. wr. 1/ e$ K
GALLUS PBR8ICOS, E?IDERMIDC NlC^i'
CANTE. S. G. Gn}e\* Ko^. v^^ç. 0.^5.
Le Coq NécRs ou-vb JAeiAhtB tqvb^
Buff. OU. »• a» p. lia. — ^oy^ dt S!am» r. i,
P* 479. — Marsd. Fo^. ^ Stfxva/ra, .v. \, ç. iW.
2>fli/. Fr^»f. — Buff. édlt. Je Sonn. r. s,
^. 191. ^- GnieU Tr^i/. i^Vaiff. v- a, p. 409 et
410. vflr. iw/ et ff. — Temm. P!g' et GdJI. r. a,
P* a53«
Bi*ACK MoRB PULLET. Freycr Traf.p.Sh
Harrfs. Co/A ^i[y. a, p. 468*
Nègre Cock. Lath. Syn^ ». 4, p. 708.
* Habitat Ih Iftdta* — Haec avis ab alils dîscrepat,
cristata, palels, epîdermfde et periosteo aigris,
ita ut cocta in atramento elixa putetnr.
G» LAN AT US. G. Albus, pennis pllorum œroulls.
Gallus jAF0ifici7S. BtI 88. Orjf. v. i, p. 1 75,
ff. 6f t. 17, /. a, /em. «« id. 8vo, v. i, p, 48*
INDEX. «61
PHAtlANDS OALLUS !< A N A T U S. Lath //fi^* OriT» *
y. 2, p. 6a8« ^^ LInn. Syst. ij p. 17 1« — Gmcl,
Syst. 1, p. 739. — Borow$k. /V^r.ifca,p. i8ot ^,
I4B Coq et la Poule à duvet. Buff* 0/x,
y. ly p^ I2T» — - I(l« p/f tf/z/* a 8* /<?/97« doptesu — i«
Id. ^ii/V </^ Sonn. v« 5, P« 190. — Bonat- T^?*,
Encye. Orn, p. 183, Viir. g. — Gmel, Tr^a^.
Frtf/zf. V* 2» p. 410. — Temœ. P'^- «/ G^ï>?. y. a,
p- 156.
SiLK CocK. Lath. Sy»* y. 4» ^" 7o8*
Da8 Wollbuhn. Bechst« Naturg. Deuts^hL
V* %j P lapî'
Habitat in China et Indtan — Haec species difiert
pennarum pinnulls dlsiuncila et pUorum aeti^ulls ;
pedibuft squatnati» »udia aut pli^mosis: crista et
palearibus rubro - caeruleis ; epidermide et perU
p$teo niçris; iridibus ilavis, rostro et pedibus
caeruleis*
G. CRISP U S, G. Pcnnli sursiun reflexls, aut rcvo^
lutis; pulchria coloribus variegatus.
OALLUtciLispus* Briss. Orn. y. i, p. 173,
pA 17. /• !• — Id. 8vo, y. I, p. 47- — Linn.
Syrt: If P» o,*ii. ru — Rail. Syn. p. 51, «, i,
ytu^» 4« — GmeU Syst. i, P« 738. — Frisch.
j, 1^5, «» Borowsk» Nn$. a, jp* 180. - .S$or. deg.
ucc y. a, p/, ats.
Gallina FRIE8L andica. Wlll. 0/^«P. iio.
Le Coq- à plumes FRiséBS. Bufl> Oh.
y. a, p. lai» (• 13. — Id. édif, de Sonn, y 5,
P. 1^9» ''•' i3« — GnieU Trad. Franc, y. ^,
p. 40t« — Bonat. Ta*. Encyc.Orn* p. iSi];» </« ■-•
yemia. Pig^ (t Go//* y a^p» 259.
« * 3
4&1 index;
CR-ISFEB or FRIZZLED CoCK. Lfltb, Sffl^
V 4>P- 7^4* — Baner. Gul/ui. p. 175, _^ Descr^
pf Surin* y. il p, 159.
DasStrofphuhn. Frisclx. «^^?^tf/. t. 135.—
Bechst. Naturg. Deuu v. 3. />• 1290.
Habitat i« ^.5/^, 7^vAi Japonlao* •« Peonae rc/o-
lutae; rémiges ab$que radils; alil pcdiZ^us ec
digkis plumoils, alii pedibus nudb*
Ç. FURCATUS. G. CaruncAla Integra ; gula ntfdio
barbata} cauda faorizontali furcata; pepnis colli
brevibus, rotundatis; corpore supra viridi - aureo i
aubtus nigro; tectricibus alûtum aorantUs fuscis-
que. Mas,
Feminaj Crista barbaque Ti>a\Vte. \ ocoli amblta
nudl. ^
Coq et Fouie jltamala.s. Tem^Ptg^ei
Qalh V* 3, /»• 16 !•
Habitat In Java* — Rostrum et pedes fusco flaves-
centes; crista gula et caruncula gularis langui-
oeae. ^-* Long. 3 pedes* Pcnnis eaudae 14- —
Femma^ long. 14 poliices*
G. ECAUDATUS, Prîmus. G. Catunçuîa Integra;
mandibula ipferlore barbis duabus; cauda nnlla;
uropyglo tectricibus majoribus tecto ; corpoi^ utrin-
que fusco - aura nt)o# Mas.
' Fem'mam non vidi.
Coq Wallisikzli* i:tmm.Pig.et GaU*%^
P« 267*
l^abitat m Ceyîona.^^ Pedibus clnerascentibus; crista
et paiearibus sant^ulneis* Long 13 aut i4poII-«>
Haec species urppyglo et rcctriçlbus prors us caret
INDEX. 663
(^J.^ ECAUDATus* Domiithus O. Cauda seu uropy«
gio careDs: pulchris coloribus variegatus*
Oallus FER8ICU9. Briss* Orn* v« r, p, 174,
»o. 5. — Jonst. av. p %%•
Phasianus oAlJ^lus bc au DAT us. Lath.
Ind. Orn* y» a, p. 6a7. — Llnn. Syst^ 1. p-ayi,
var.y. — GmeU 5j^it- î, p, 738. — Rail. Syn.
p. 5f« a. !• var. 3. — Frisch U 131 et 132.—
Borowik* Na%. v. a- p. i8r.
Le Coq »AN8 cR.o0Pioif« Buff. 0/^ V. a,
1^ a, p. lai* ■>• Id« ^J/t* de Sons* y. 5, ft 193,
no. \6» - GmeU Trad* Franc, y. 2, p. 408, /. -*
Temm. P/^. et Oo/A r. a, p, 27 1, /> P article du
Ceqff'al/ikJkUK
PEltsxAi* FOWL 0RR'UMKIN< WilU Or».
p. 1561 «a* 6« (, a6<
KuMtLEs OB. FEE SI Ail CocK, Loith* Sy».
y» 4> p» 705.
Das Kluthuhn* Frîsch. t. 131 et 13a* —
Bechsu Naturg^ DeutschU v. 3» p. 1287.
(O ^^* gehaubte kluthuhn, FrUch. u 13O1
f Cfptf^ utrinque nudum i wértex crUtatus i tanl
longlores.
G. MACARTNYI. G* Niger chalybeo . ni.tens ,
dorso imo igneo - ferrugineo ; plumis lateribus cor-
porls rttfis cum IgnUo reflezu ; rectrlcibus intermedlis
sabfulvis. Vdh.
Femiaa: Saturate-rufii» supra lineU cransversis
«tris 9 plumis albo-marglnatis; gula alba.
* * 4
/
•
/M D E X.
• . .-jf6eo-nltentes> Hneis- parvhaîbîdisvarN
C R. I s 7 B B /^'^ -
pf S ,'tsi ANUS iGNjTus. Lath. Lfd. Or/ê^Sapp.
/JsFAISAN ÇOULEUll DE FEU. SoDH. M/flrr.
Vi/t. ife Buff. ou. V. 6y p. 347.— Jmbasi, à la^
r
Chine ftraJ, Jranç^ v- i, a 323,
HoupPiFèsLE MACAKTNET. Temm* Vt%, tt
Caff. V. i> p- a73« /• ^/r^t» Si j* lo* ^^^ pVvimc
** 4c la huppe.
FiF.E-BAcKEn Pheasant. -Ew/^. . Jo Chha.
y* ïf p* 246. taô, /j. — Lath. Qe». Sy/t.Supp
V. «y /f. 274. — Nat. AtJsc r. ç, p/, 3-2/.
C^.) Vae. Cauiia pcmii^ albl». I^nsuv^^^^, «t- Ga/7.
y. 2} /r. 337.
Habitat tu Sumf»^a Sylvk. — Mat loag. x ped^
Ftf/9f. long* 20 poil. — Reglo genarum auda , cae-
rulea; rostro, fi^ylcante; pedibus cinereîSi marii
calcaratls^
GENUS PHASIANUS.
Linn. Briss. Lath. Cuv. Dumér. Bonar.
Meycr, Illiger.
gûitrum mcdiocre » ctasslusculum , basl nudiup;
maxilla fornicata, conveza, ▼er8i^-|g>icein defiqa;
culmînc bas! convexo,
Jfares bas^les» latérales, squarna foraiçali lupepe
tectae»
V
index; tôs
^t, cutenuda) verrucoca,
des tetradactyli , tarso calcarato , angulato.
Cauda elongata, Cuneata, rectridbus i8.
Jîîae brèves; reraigibus tribus extcriorlbusbrevlorlbuai
quarta qulntaqiic, utraqiie lonfrissima»
P. NYCTHEMERUS. P. Albus ; crista, gula,
pectorc, abdomineque nigro-violaceo ; çauda cune-
«ta, compressa. Mas.
Femlntu Fuscescens , fusco undulata; rectrlclbut
latcralibus albo nigroque maculati?»
Puasianus NYcTH2^^EElUS. Lathj ln4. Orn.
y. a, p. 631, sp* 6* — Linn. Syst^ i, p. 2731.—
Gmel. p. 743, ip' 6* — Scop. ^«», ;> «0. i67,-T-
Borowsk, 'Nat, a^ p\ 176, sp^ 4.
Pha^iat^us albus sinbnsis. C^iss. Ofv/. v.r,
p. 176, sp. 5* -^ 1<1* *vo, V, I, ^. 77. —a Klein
^y. p* II4«
Faisan Noir bt blamc otr le bicolor.
Buff. Oii, V. a, r. 359.'— Id. pU enl. 123 et
ia4. mdîe et ftmelle. •- ld« e^//. ^fo Soiin» v, 6,
^, an, — Bonat. Tak. Encyc. Orn. p. 187,
pU 89, /• I et a; — Grrel. Tra^. /rvi^c, v. a,
p. 420. — Temm. P/^. #^ Ga//. y. a, it>, a8i. e/
p/. Jlnat. a, /. 6 et 7.
Slack and white pheas ant. E^w^O/V.
/, 66. — Alb. OU. y. 3, ^/. 37.
Pencillbo pheas a NT. Lath. Syn» y* 4 »
p. 719.
Per Silbbrpasan. Bechit, N^turg. DeutschL
r. a, /). 1307, ^ 43f /• '•
«* S
666 INDEX.
Fagiano DELLa Chiica bianco. Sror*
Deg. Ucc» V. 3 » pL 261 et 262 , màie et
Je:. elle.
Habitat tn China. Facile mansuescent , hodie im
Europa frequens. Mas long. 2 ped. S poli, restro
flavo, pôdibus rubrls; tempora verrucosa rubrs,
irides flavae; ovnm albidum paactis rufis aa«
spersum.
P. C O L C H I C U S. P. HufuB , capfce colloque cae-
ruleo cum viridi aureo nitcnte, corpore supra riffe
spleodldia, nigro alboque variegato; eauda pUaa
cuneata* Mas.
Fem. £x fusco grisea^ rufescente et Jijgrfcante
Tariegata-
l^HASiANus coLCHie^t. Lath, Ind. Ora.
y. a, p. 6%^f 9p. 4* — Linn. Syit. i, p* 270. — »
Gmel. p. 74f, tp. 3. — Scop. ^nn.\^ m, 166»'^
Brun. Orn, p. l%. — Bri»». Or«. v.i, i».i6î.-^
Id. 8vo, V. I, /^# 73- — î^l®^" -'''• ^- iH. —
Id. Ov.. /». 3«, U i4>/. 7 et 8. — • Raii. 5/if.
p. 56. <i. I. — Borowsk iVû^ V. a, p 173.
Le Faisan. Buff. OU. v. a, p. 328, /. 11. —
Id. p/. e/f/, m et 122. mâle et femelle. — Id.
édît. de Sonn. v. 6, p. 15 5> *• 44> /• ï. —
Bonat. r^^. Encyc. Orn. p. 1S3, p/. 87, /. i. ^
' Temm. i??^" tf/ G^/A y. a. p 289. — Gérard,
Tab. Elem* v. 2, p. 91*
CoMMON Pheasant. Âlb. Birds. r. i9 t. 2Sf
et 26. — Hayes Brit. Btrds. t. 20. -^ Lath. 5ji».
V. 4, p. 7"*
F A G I AN o. Olin. Ucc. t. p. 49.» — Sior* àega.
Vcc. V. 3, p/. 258. — Zinn. C/on p. 2^>
f. a, /. 5»
INDEX. 66^
CBU'^tnEK Fasan. Bechst, Natter g. DêutseM.
y. 3» P- ïi<5c. — Frisch. t» 12g.. — Nunm.
^^>^. Deut. t. 21 et 22, /. 40 et 4^.
GEnaNDETEi^ Fasan. Mçljet. TaschenK
Deut* o. 1} p. 291.
Habitat în China ^ J^ia et Indhi; hodie in Europa
frequens, S'îbîria et Nor^egica non varius. —
M^M long. 2 ped, II poil. -— Fem'ina,» 2 ped. 1—2
poil. Geiae verrucosae , cocciceae ; indcs fiavae,
pedibus grlsels« Ovum palllde rafum.
CA). Varius; J^ar. A prier e difTert colore albo,
maculis, phasiani vulgarim coloribus imbutis, vario.
P HA SI an a s VA.KIUS. L'ith. Ind. Orn, ir. 2,
J. 630. T. — Briss. Orn, v. i, p. 267. tf. f.
25. f' 3- -T id. 8vo, V. 1, p. 75. — Borowsk,
Nat, V. 2, p. 175. — Gmel. .Svif, i. p. 742.
LB faisan FANNACHé. Buff. Qls, y. 3,
p, 252. — Id« e'^iV. de Sonn. v. tf, p. 192* — •
Gmel. Trad» Frune* v. 2, p« 415. v^r'". C. -*
BQuat. r^îô. jB«o^c. Orn. p. 184. 5. — Temm.
Pig* et Qall. y. 2, p. 309.
Varieoated pheasant. Haycs. Br/A ifWi.
^ 21. — Lath. Syn. y. 4, p* 267*
Des. GEMEINE BUNTB FA^AN. BCchst,
NattiTg. DeuticM. y. 3, p. 1164. var. 2.
^B^, Albcjs* F^ar^ Corpus totum album imma»
culatum.
Phasianus albuj. Lath //f^. Orn^ y. 2,
p. 630. vtfr. — GmeL 5j^xr. i, p 742, 5p. 3,
^, — Briss, Orn. y. i, p, 268. — Id. 8vo,
1^. ï» P- 75. — Borowsk. NaU y, 2|,p. 175. —
Stor, deg/l ucc. y, 3, p/. 259.
669 I N B E X.
Le FAISAN BiAifc. BufF. éJh; de Sono.
9. 6f p. 190. — Bonat, Téib. Encyc. Orn^p,i%^,
^ar. C. I— GmeU Troâ» Franc, y, 2, p, 416,-*
Tcmœ. Ptg. et Gali. r, 2, p. 31a.
White pheasant. Lath. 5j». r. 4, p. ^,6,
Dbr. oeme^we weisse fasaw. BechiC.
Naturg. DeutschL. y, 3, />. 1164, y^r. /.
A prioredîffert colore albo; tempo ra verracosa Uvldai
rostruxD pedes et irides livida.
(n^. x). Hybridui? Area oculorum nida
rnbra, reliquo capite colloque viridi aureo nuoTe
vU^Iaceo; partibus in fer/or; 61/5 ulteDtî'Spaâîceis ^ ab-
domen et crissum alba; rectricibus fusciis trajfsvcrûi
nigris striacis*
Phasianus oallopavonis. CmeL Sysp^
Faisan dindon. Buff. OU. 1^. a, p. 160.
TuRKEr PHEASANT. Edw. ^ 377. — PA.';:,
Trantacu p. 883, *. 19. «^ Lath. G«r. S^b^
V. 4» p, 717.
Die cbmeinb turkische fasant,
Bechst. Natur^. Deunchl. y, 3. p. 11651 ^^''•4.
* Hccc avis hybrida singularis. Pedes obseurJ,
ca^carati; rectricibus iS.
^n*. 2^. Hybridus. Superne rufus et fasco
albicante varius, rectricibus nigris, margine alt>i<3is
, causia cuneata compressa.
^Phasianus htbridds. Lath. Ini. Otb»
V. a, p. 630. — Gme!. Syst. i, p. 74a, —
Brlss. Om. y. i, p. a68, t>-tr.'C. -* Id. 8vo,
V* I) P- ?5« •^ Borowsîc. iWatt r» a, p. 175»
index; . ^^ .
LsrAXSAN COQUAR.D» Buff. Oh. »• a>
/>. 353» '• ï^- •" ^^"^ ^^''' ^^ ^°""' *'-^»^*^93»
p/. 44, /r 2. — Bonat. T/j^. E^O'^?. Or», p. 184,
vor. D. — GmeK Trad. Fran^. ?. 2, ^.416^-*
Terom. Pîg* et Gall. y. 2, p. 314*
HVBRIDAL phbasant, Mth. 5j^»» ». 4f
^^ 7t5, — Hayes 5r/V. B/VJ^. t. ai.
DeR HAUSHUHrf PASAï* BAStARD. Bcchst.
Naturg. Deutichl. v. 3, />. I166, v<îr. 8". —
Frisch. yog. t. I25.
Hybridus phasianl colchicl et galU domesticl.
Cn* 3> Hybridus. Rufus aureus cum violaceo
reflxu; capite cristato ; cauda in fasciam coarctata. 1
Le FAt»A.w noussARD MéTis, Ttmm Ptgm
et GalU 9. 2» p. 319.
Hybridus phasJaol cholchicl et pictl.
(n^. 4O Hybridus. Rufus, capite caeruleo;
collo torque aibo; cauda plana cuncata.
Phasianus torquatus. Lath, htd. Orn*
9. 2, p. 629. — Gmel. Syst* i, p. 74^.
Le faisan à COLLIER. Buff. édtt. de Sonn.
r. 6, p. 197. — Terom. P/^. et Ga'h y. 2,
p. 319. La note à P article du fats an primlttf
à collier^
Ring pheasant. Lath. Syn. v. 4, p. 715,
et Supp, V* if p» 2o8.
DbR GEMElNE FASAN MIT DEM H.A L'S^
RIN6E. Bechst. Naturg, DeuisGhh v. 3,
p. II 65 f var, 3.
Haec varietas ^ phasiano colchico dlfert^ solo
torque albo* ,
470 t N D è X
P. TORQUATÙS. Prîmuf. P. AIbo torquatuj,
pectus purpurascens; côrpore supra nlgro^ albo et
casttnco fimbrfatU^ nltore varîo; subtus nîgri-
cante cam violaceo refleru; capite ex purpareo vi-
rldl ; rcctrlclbus fasciatU ; tectrîcibui viridibus.
L& FAISAN à COLLIER BLANC DB LA CHrXE.
Bonat. Taà. Eficycé Orn. p. 184. -^ Tcmm.
Ptg et Gair. V. a, p. i%6.
Habitat m Chîna^ — Mas long. 1 ped. 5 çoU*
Gcnae verrucosae ruberrimae; Irides fiavae.
rostro pedibusque clnereia; 07uai dilate caeru-
lesccDS.
K LEUCOMELANOS? F. Crjstatus niger, co>
pore pennit albo marginatis.
Lb faisan noir. Bonat. Ta>. Cjncfe. Or/t,
P» 189, — Sonii, Nomv.jidH. de Buff". p, â^p. 246.
Faisak leucomel AME. T tmm. Pig, ei Go/A
V. a, p. 353.
CouLOURED phbasant. Lath, ^If» Ssipp.
p, 210.
Habitat in Indîa» «^ 22 pollis longa.
Rostrum albidum^ tempora nuda rubra, crîsta occi.
pitalis elongata decumbens ; penoae corporis
supra margina angustiore, subtus latiore albo;
jugulum ^ pectus et abdomen pennis longiusculis
mucronatis. Lath* Ind, Orn. V. a, p. 631.
An species multumf
P. S U P E R 6 U S. P. Corpore rufo , virîdl et cse*
raleo vario, crista in vcrtice plicata, caerulea;
collo superiore viridi pennis longis vestito; bume*
ris virescentibus albo maculatis? Cauda elongata»
cuneata , in fasciam coarctata ; redtriclbus 2 isterme-*
diis albescentibus, nigro fasciatis, 4 pedes longis.
INDEX. 671
•
pHAsiAifus sOPB&ftus. Linn. Aîat^ i??t.
p, 546. -^ Lath. Irtd. Orn. v. a, p. 6a8. — ^
Gmel. Sysj. t, p. 744, jp. 7.
Faisan suferbb. Bu£ ei'f. d^ Sonn. v. 6»
p. ^43, — Terom. P/^.. £f Qail. y^ a, ^, ^36. -*
Boiiat, Tab. Encyc. Or/r. p. 1 88, — Gmel. 7ra<f.
Franc, v* 2, p. 421*
SuPBUBB PH BASANT. Làth, Syn, y. 4)
pm 709. — Id. .S«fpp. V. a, p. 273. — Nat,
M'tsc. y. lô, p/ 353.
Habitat in China. «— Long* 5I peJes. Pedibus fia\t$
mutieU ?
P. .PICT US. P. Crista^flava, ôccipitis pennae fus-
cae, lineis tiigtis variae; corpore supra ex flavo
aureo« aubtu» coccineo ; remigibus secundariis ; cauda
cuncata, in Pasciam eoarctata.
Fem, Cristata , nigro y rufo et flaylcame fa«ciata.
Phasianus pictus. Lath. htd. Orn, v. 2>
p. 6'^o, — Linn. Syst. i, p. 27a, — Gmel.
Sy^f' i> P» 743» -*■ Borowsk, Nat» 2, p. 173^
t. 29.
Phasianus sancuineus. Klein, ^tt.
p. 114.
Phasianus ai'reus sinbnsis* Brlss.
Orn. 9. I, p. 271, xp. 4. — Id. 8vo, f . i , ♦
p. 76. — Stor. degh yec. y. 3, pi, 1^0.
Faisan Doné ou tricoj,oii. Buff. O//;
y- 2> P. 355. — M, p/. enl 217. Af^> él
femelle. -T- Id. eV/t. i/« Sonn. y. 6, p. a03;
f. 45. — Borat. Tab. Encyc, Orn. p. 186. — .
Gmel. Trad. Franc, v. 2, p. 419. — Temm.
Pig^ et Gall. V. 2, p, 341. « Gérard, Ttf*.
JB///W. r« 2y p. 94.
67^ INDEX.
Painted ^heasamt. Edwards. Ois. t, 6%
«t 69. — A)b. ir. 3, t. 36. Hayes B^tt. Blrds.
t. 22* — Latîi. Synm v 4, p. 717.
CoLD FASAN. Guntb« Se4t. U* Eyer. t. 24,
/, 24. — Bechst. Naturg^ DeuuchU r. 3,
p, 119S.
Habitat /;* Ch^na. Facile marsuescens , boclic in
Europa domesticus. — Long, a ped. ii poil Af«^Xé
irixiibs rostrom et pcdlbus fiavis. Ov\wn ColcWci
similei rubedine tioctum.
* Carunai!a gularlt.
P. SATYRUS» P. CoT\*ore supra, et ^ubtus fasto
rufescens, ocelHs albU-nlgro circumdatiSy cornibas
In capite blnis caerulcis y vaffo^\7iXi^ \>ib gutture
pendula*
PhasiAnus CdiiNutus. Brlss. Om. Jpp,
p. 14. — Id. 8vo. y* 1, p. 86* — &îor. deilu
ucc, pA 263.
Mblca«R<S'8Atyra. LInn. Syst. T2, /».
.269» xp. 3. — La th. Ind, Ortt» v, a. p. 619. —
Browsk. Nat. 2, p 168, t. 27.
Penelopesatyra. Gmel. «S>f/« i, p. 7131
Le faisan cORNt; ou napal. Buff!. O/i.
V. 2, p. 362. — Id. Nouv, idtu de Sonn. «. 6»
«
p. 221. «. Teinm. p;^, ^r GalU v. 2» p. 349.
PéNéLopE NAPOUL. Gmel. Trai, Fraaç:
V. 2, 399. — Bonat. Tab. Ençyc. Orn, p. 170.
HORNED PHEASANT. Edw. Gian. t. 1x6.
HoRNBD TURKEY. Lath. Of«. Sym. y. 4;
p. 680. — i Id. Supp^ p, acj.
,1 N B E îfc 67a
ii^Mtat 1^ Jndia tn montibus ThlbetanTi*
^ares, frons, orbitae pennis^ pilorum insbr^ xA^
gris tectae ; vertex ruber ; caruncula gularia dila-
tabllis caerulea^ rufo yariegatà; cornua duo
callosa » caerulea pone oculos » rètrorsum vergen*»
tla; pedibus et calcaribus albidis ; cauda pecnié
JFemtna cnpitc pcnnis tecto ; absque eornibus et
caruncula gularï; capitis et colll superioris pçnnaé
caeruleo - nlgr,.e , eloogatae , decumbentes ; rell-
qiuim corpus t uti maris rubrum» ocellato - macu^
la tu m. Lath, Inâ*
- •• • • '••»
GENUS LOPHOPHORUS*
Mibi.
itosirutt crptèe loHgtus, crassum* aduncum* basi Ia>
' tuin;-ra: illa fornfcata 9 elongata , in apicem arqaacai
eutm.re ele^ato; niandibula occulta* ^
Uare. basâtes, latérales, membrana plumosa superne
keitticlausae;
Pêdes tetradsctylt ^ medibcr^s^ validl; tario supra
plumato, maris calcarato.
jtias brèves; femigibus tribus ezterioribus brcvléribut
quarta quiotaque, utraque longissima.
■ ■ ' 1111
t,;RÊFULGËNS. l. Cbrpote suprà pènnîs spfénJ
dlde purpureis, marglne aeneis vestito; subtus ni«
gro, nitore aeneo; crista in verticc, scapis èrectisy
Hpice rhpmbels; cauda clnnamomea, ^lana, rdtan^
data. "M^Jà.
Tome nié ti
674 INDEX.
Femî^a , cppôfC fhsco undulato ; cauda breviore;
sub oeuMs Hiscia alba.
PhaKanus imfetanùs. Lath. bid. Grg,
y* 2, p. 632» r/>. II.
Le moMAUL. Sond, «^'r. J« £uf. y. 6,
/>• 244-
Faisan dMmpbt. Bonat. TjI. fiVr^-fr. Ora,
p0 186, t 88, /. I. Sotis le nom dt HoaJziit^
Lo>HOPHORB RESPLBNDISSA.NT. Tetfiin.
Pigg. et Gall. V, 2, p. 355-
ImpetaA pheasant. Lath. 5yjr. «Siapj). V. ly
p. 308» /• 114.
, Habitat Ui l»4im% -« NUê Jùdjt* d pedes» Rostrum
fttscum ; pediiruf caerulep nigru. Orbîtne DêtàttOy
pennis virldlbus8p\cTiôk\Ô\^vcw\\aç:xas\ïnaxiUa C^seu
mandibula supcrior) s poliices et a llneas looga,
vaide incurvata; penoae colli eloocatae macro^
natae ut in gallo vulgarl; cauda fusca^roctrU
cibus 74, .
GENUS POLYPLECTRON.
Mihi.
Rostrum médiocre, graciles, rectum, comprewûm;
xitnxllla versus apicem deflexa.
î^ares 16 mcdio maxlllae sitae, latérales jcmiteetae,
antrorsum patulae.
Vedes tetradaccyll , graciles ; tarso longo , culcaribos
plurbus.
Cauda elongata, rotundata.
Jlae brèves; remlp;ibus quatuor cxterloribus breriori-
bus quinta sextaque, utraque longisslma.
t M D fi k: Bis
P. CHINQUIS. P. Corpore snpn dnereo; nigrU
canti-striato et albo-punetato in«culis;te!Ctricibusala-:
Tum maculis orbiculatia splendide coeruleU adspersis ^
fubtus grkeo, Hneis nigricantibus undulato; remlgi.
bus -ecuodarAs guttisez iiitente-caéi:uleis;'t^ctrlclbitt
caudae duabus guttis nitenti - viridibus;
PavO BICALCARATU8 ET TlBETANUS.
Lath. If$J» Or», y. a, p> 617, sp. 3 et 4. -*
Linn. Syst, 12, p. a68. — ômel. p. 730,
sp, a et 3.
Pavq SIY^ENSIS BT TiBETANVS. Brif$/
Or/g, y. I, p, 9ÇI et 294, Jp. 9— "lO, t» 189 J^m
/. li — Id. 8vo, V. I, p. 8a et 83. — Sfor^
deglh ucc. V. a, pi* a 19» ^a^ et aai,
PHA8IANU8 PAVONEUS ET FUfCUt;
Klein, u/v. p. 114, ;p. 6*
Le petit paon de malacca. Sonnerat*
yoy* înd, y. a, P* 173, /.pp.
L'£P ERONNIEIL BT I«B CHINQUIS. ' Buff*
Gis. 9. a, p. 368 et 365. -« Id. p/. e^r^ 492 ft
493, OT^f^ #/ femelle, -i- Id» «"'^'t. J^ Sonn.
ir. 6, p. 227 et 234, p/. 46, /. a. — QneU'
7>tfi/ft Franc, y. a, p. 394 et 395. —
Bonat TaB. Eft(yc. Orn. p. 178 et 179, p/. 83,
/a et 3.
Eperonnier. CHiNqu]i9« Temm* Pig. et
Oalh V. 2, p. 363.
Peacok PHEASAivT. Edw'. Glon. /. 67 et 63/
l&ISy AND TXIIBET PEACDCIC^ Lath. 5^^;
^* 4> ^- 673 et 675, sp. % tt 4.
Habitat //» bidla^ Màlaeca^ China, -* Long, aa poU«
t t %
6i9 INDEX.
Tesnporibut oudis. plumis semitectis ; Irideft flatae;
rostro pcdlbusquc ctnereis; cauda plana rotun*
data; tecrrlcibus caudae dongatls.
GENUS MELEAGRIS.
Linn. Lath. Cav. Dumér. lUlger.
Rostrum breviuseulum , crassluscalum ; mazilla de«
Dexa» convexay fornicata, basi cerigera» ceroinate
in carunculsm lazam pendulam, teretem elongato«
l^ûres latérales» In ceromate fltae, membraoa €6mi«
call semi clausae»
OmU palea earunculosa îongltudlnait peaduism
Cauda rectrlclbus iS In otbem «tecium eLçansills*
J'^i^i tetradâctyll y nedlocret, yalldl, tano caJcant»
obtuso.
Jlûa brevet; rcmlglbus tribus extertoribus fastV^Utl»
quarta loDgisslma brevlorlbirs.
M. GALLOPAVO. Primas, M. Corpore supr*
et rubttts nIgrO) purpureo violaceo ec aoreo ni-
tente; capite et collo superlore cute tubnudav
caeruleicente,' papillota y pltosa; caruocula froatali
et gttlarl. Mai.
Fem. A mare dlscrepat In eo quodcalcare careat,
et caruneula praedita sic mlnori muito et breviorl »
et caudam non gerat erectam.
GALLOPikVO tYLTBtTKIt. fiflsS. Or»«y.I|
Dindon tauTAOS. Bonat. Tah!. Eneyc. Om*
t. i6S« -< Tenun. Pli. ei G0U. y. 2» p. 374*
index; 6^f
Au'BKiCA'ti TURKBT. Latb. Syn. y* 4, p«
578. — Penn, ^rcf. Zêoh »• a, «®. 178* — •
Peon. Jeu Jngl. 7a, f . 67.
Habitat \n America ieptentrhnafu — Ultra 3I pedes
1q gff. HospUatur apud dos ubique calta; maria
peçtorç barbato ; calcarç brevl et obtuso.
M. OALLOPAVO. Domestlcus. M. Colore mire
varlans) son raro toto corpore candi do aut rufo.
MbL£Ag&I8 «^allovavo. Lath. Ittd. Orn.
». a. p.. <Ji8f »— ^Llnn* SyfU »a,^. aÔ&R — Id.
Tau»-. SiÊâc» »•. 198. — Omel. .Çy^r. i, ^. 73*»
sp0 I. — Brlss. Orn^ v. i, ^. 158. ^ 16. — •
Id, 8vo, »• I, p. 41. — Rali. Syft^p. 51- ^.3-"="
Will. P> 113» '• *7- "* -P*'^^* Transact. 18^
j. 99». — W* 72. ?• 67# — Borowsk. NaU
y. a, p. i68« — Schaef. iS/. Or«. u 37. —
Klein. >/v. p. lia. — Id. Oir. p. 32, ^ 13»
/. 4. •» «^/or* iftf^/^ <rcc« y. a, p/. aa39 21(4,
■
Gallina indiana* Zinnan. Ucc. p, 27»^^
a,/. 3. — • Rom, Or«. î>. i, p. 47. ^ 5,
PiNDON BOMBSTICQUB, Buff. Oh. V, 2»
#• 132. #• 5* *• I<1« P^ ^- 9?* «^ 'd. M/'f. ^<^
Sonn. 9« 5> P* saS, p/. 389 f. i*-^ Gmel. rr^ii/.
Franc, y. a, p* 397. -» Bonat. Tab. EncfÇm
Orn* p. 169* -** Temm. Pl§, et Gaii. v. a^
p« 381. et p/. ^«<»r. E> /. 5> ^> 7» S ^^ 9-
Pommes TIC turkey. Lath. Syn, y« -4,
p. 679« — Penn. Bri$» ZobU y, i, »•. 97. —
Alb. iMri^*. y. 3, ^ 35^
Pas obmbinb tbutrdiin. Fri$cb«^ y^geK
DeutiChU t. 122* «^ Becbst, Na$urg. Deauchh
9. 39 p. iru. t. 41»
678 f M r> E X.
f^ar, a* Melbachi» oAtLOPAyo chiçtatos.
.. Briss.. 'Or», 1?, i, p. 161, a. — Alb. B'^rds. v. 2»
/. 33. — Bechst. Natmrg. Deuttchi. v. 3, ^ 1 1 1 8. —
1^^. b? MeLEAGRIS 6A.LLOPAVO HTBSII->USJ
Edw. Glan. pi. 3^7. — Bechst. Natwrg. Detttschl,
y. 2f p« iii9« *«« Temm, P/^. e< G«//. 9. jj
F. 387.
GENUS ARGUS.
MîW.
Rôsifum caplte longiiis,. compressum, rectum, bnsi
'. nudum» maxlUa fornlc^u, "^^t^^ift ^^icem deliexa.
Tiares latérales. In mcdio maxilUe sitae, membrane
semlclausae.
paptiÈ latent tt cc^lttm depluttata.
Pedes tetradactyll , graciles» tarso inutico*
Cauda mcdiocris ascendens» compressa; tecuiclbus i2>
maris 2 mediae eloogatae.
jÊiae pcnnis sccandarls remigibus longloribua, marlt
duplo loB({foribus ; rémige prlore brevissisuu
^A* GIGAKTEUS. A* Collo Inferiore et corpora
subtus fuseo-Irufis nlgro lineatis; dorso et tectri*
cibus caudae flavescentlbusy maculls rotundatis fas-
cjs; pennarum secundarlarum oceliatls {Hurimis;
remigam rachi coetulca; cauda fusco nigrai aibo
puDctata. Mas.
Fem. Fusço^nigrat flavq fuscoque laicolata;
I
^. INDEX. «7p
remlgum rachi coeruleo nîgra; maculae ocellatae in
pennis secundariis oullae.
Phasiancjs arous. Lath. Ind» Orn. v. %l
pm 6i()', sp, 3. — Linn. Syst. 12, p, 272. —
Gmel, pi 741, sp» 4. — Borowsk* Nat. y, 2^
p. 176.
L*Ar GUS ou LljEN. Buir, 0/f, ir. 2, p. 36T.—
Jd. ^^/V. dâ Sonn. v. 6, p. aiy. et add.p,2tS''^
Bonat r^*. Eirryc. Or;x p. 188 p/. 87, /-S.-*
Gmel. Tro^. l^V^wp. y, i, p. 418.
Fameux faisan D£ sumàtra. Marsd.
Wsf, de Sumat. trad» franc, v i, p. 187.
ARGut GéANT. Temm. Ptg. et Gai/, v. a,
p. 410 /e mâie et p. 427 /« femelle.
Ajblgu* o»" lwbw* pa'VA fmsaot. S5* P- 88»
^ 3, — r i*oir^. M^i^. 1766, t. p. 47|. ^-. G.*«%
Mag. J768. ». p. 52i« •- LaXh* iS>^. y. 4>
p. 710.
JuNo voGEJU yerkand. van '/ iff^^avv Genoot-»
sch. p. 2, p. 461.
Habitat I» Sumatra^ Siam^ Maîacea. -^ Mas long,
5 P^d* 3 poil* Rectrici'bus \ intermeclfis long
3 ped» 8 poil, -i» Femina long. 2 ped; 2 poli.
ParrliHis nudis pcdibusque rubrls ; rostro un*
g uibusque flavis.
GENUS NUMIDA.
Linn, Lath. Cuv. Dumér. Illîger^
Jtostrum brevlusculum, craMiusçulum; maxilia deflexa
cotivexa^ fonOciOfiy t>lt8i f érigera*
# ^ 4
étm INDEX.
j^arês In ceromate sitae » latérales , càrtllagine sem:.
divlsae.
Caput deplumatum, rarfus plumatum, vertice aat corniî
calloso , aut crista munito.
*Pêdes tetradactyll , médiocres, mutici.
Cauda brevls deflçxa , rectrlclbus 14 , aot j6,
^iaa brève? 9 remigibus tribut ezterionbus £asUgiûti^
qaarta longlssii^a t>revlQribuc.
^. MELEAGRIS. N. Corpore sapra et subtns«
grlseo -caerulescente , guttis albis consperso; cspue
et collo «uperiore nudis, griseo-cacruleis; tubere
çonico aptce refleso ia vertice; membraDa lata ad
rictum gemina.
NUMIDA MELBAGmiB. VîîCîi* Ind . Or «>. y î,
p. 6at, — LInn. Sj^a. la, p. 2-'5. — j^.jj^
Aâolph. Fr, 1, f. 17. — GmeU 5frt. r, p. 744,
jrp. !• — Scop» Jnn* «. 1, «•. i6^. — Borowslt,
Mit. v. 3y ^. i8a, !• 20. — Hasselq Jr.9.274.
•M Id. Vio^. p. 274. 49. <— Schaef. £'. Orn.
$* 46* <-— RQm* Or«r« y. i. ^. ^. lo. — \rtss.
Orji^ «• Xt ïl* '?^> r. 18. — id. èvoj T. i>
{• 49. *» Kleia u^ti. p* iiif sp. a. — • Id. Stem,
p. 25f ^. 36, /. I, tf et ^. — Id. On. p. 32,
». i3> /• 5 et 6.
Oallos et oam^ina G01.XBBN ait. Raïf;
*Sy». p. 5a, Jp, 8. — Id. p. i8a. sp. 17.—
Will. p* 115, ^ AS et 47. — .S/or. A^. «Ct
r. à, p/. 230.
^A Peiiitads. Bu£ Oîx. V. 2» p. 163. f. 4;
•- Id. p/« e^/. «.S — Jd. eV//r. i/e Sonn* v, 5*
j
INDEX 6ti
g,^/, ï, — Gmel. Trad» Tranc. v, 2, j. 421.
^. ^fliy, e« Barbarie, y. i, p. 268, — ZInn.
Ifom. p- 37» t. a, xro. 4.
Poule de guin^f» Belon. 0/x. p. 246 J
Fbintadb MëL<ÎAORiDE. , Temm* P}g. et
Gaih y. a, p. 43 1> P'* ^«^^ ^« /• 4 ^' 5*
CuiNE PiNTADo. Sloao, Jam. p. 303. —
Brown. Jam. p. 470- — L^th. Sja. v. 43, p.
685. - Id. Supp» p. 204»
•Das GEMEiNE Pejllhuhn. Bechtt, Néiturg.
DeutsckL y. 3, p. 114a, — TrUch. ^ôg. 1. 126.
Habit ÎH Jfrica , Gtflxltf^7 .• In Europa frequen3 in
ornichone^ — Long ^o polllces. Pennae coUi a
tergo reversac aunt \ carunculis maria cacrulescen.
tibus , femlnae rubescencibus; rostfo ex rubcscence
corneo ; pedibi^s ex fusco rubrls«
Vae. a. N. Corpore toto albido, maculis rotunda-
tls albis.
NUMIDA MBLEAGEIS CANDIDA. Stùr* dc^
glh ucc^ y. 2, ^. 231. -p» Bcchst. Safttrg^
DwUchl. V. 3, p. 1147. ***• S« — Tçmm. Pig*
f% Gall, V. a, p 433.
Var« ^. N. Ab aiiis distinguitur, pectore albo.
MUMID4 MBLEAGaia FBCTO&E ALBO«
Bi^ss. Orn* v« i, p. 181. var» a. — ^ Id« gvo»
y* ly p. 50. •— Bechsu Naturg, DeutscM. v- a»
p. 1147* ***• ^* "* lemnir P^^* ^^ G^//. y. 29
Whxtb braested ?intado. Lath, «Sjr/.
y. 4, p. 6S7« «• Brown. ^«m« p. 470. «« Alb«
Jlr^x. y. a, |. 35.
^^5
68> INDEX.
Va R* el N. Hybrida aumldea meleaçrt et gallo
vu!gar!«
NUMIDA MELEAORIS H y B R I D A. Bcchst.
Nuturg, Deutschl. v. 3^ p. 114^, ,• ^, _
Temm. i>/^. «/ Gd^;/. v. 2.
Hacc avis hybrlda steriUs, rara est.
TC, MITRATi^. N. Corpore supra et suhtus ni-
gro, maculis albis consperso; tubere vertlcis rubro ,
rotundato apice reflero ; meicbrana angusta aé
rictum gcmina; pllca gularl longitudinall.
NCJMIDA MITRATA. VzW. Sp/e. 9. 4. 1». î8,
^« 3> /• Tp Ctf;^£r#. -*- Lath. Ar^. Cr^f. y. 3,
J. 622. — Gœel. Sfit. s, /. 7^5, ^. a. —
Borowsk. JVtfS. V- a, p. ift^.
Peintade MiTRés, Sonn. édh, àe BufF.
y- 5> P* 311- — <5mel. Tra^* Fr^iic. n 2, /.
423. — Bonat. Tûh. Encyc. Orn. j, 192 ^
t^* 85, /. a. -* Temm. />/^. e/ G^i/. v. a,
p. 444.
Mit RED FiMTADo. Lath. 5y«. t. 4,j.6îi.
Habitat îtt Madagascar/a ^ Cumea^ Caffria,-— Long.
ao poil. Rostro flavescente, pedibus ïiigrican-
tibus. Caput et carunculac rubra; collan supe«
rjus nudum , aaerulescens; coxpos nigrun, guctis
majorlbus coospersum quam xaeieagridi.
N. C R ï S T A T A. N. Cristata y corpore supra et
subtus nigroy guttls caeruleo * ^Ibis coasperso;
crista m vertice, pectoreque atris ; plîca loembra-
nacca ad rictum cris; gutture saoguijieo» collo
supenus nudo, caerulesceLi«r
index; As
NOMIDA. CRISTATA. Pall. 5p/c//. i^. 4, p. 15»
/. 2. — Lath. Ind. Orn. v. 2, p. 622. — Gmel.
Syit. I, p/74<5, fP. 3* — Borowsk. Nat. r, 2^
p» IS4. 5p^ 3.
LA PEINT ADE à CR-êTE. Sonn. édit. ds
Buflf. V. 5, J. 313- — Bonat. Tab. Eneyc. Orn,
t. 19a, p/. 85, /. 3* — ^ﻫl* ^''«^* f'''^^^-
fEiNTADE CORK AL, Tcmm, ^)g\ et Gair»
r. a, p. 448:
CuESTED piNTADo, Lath, Syft, V. 4, p# ,
688» t. 62.
Habitat în Jfrtca ad Caput Bona SpeK — Facile
jBansucscens. Long. 15 polliccs» rostro corneo
pcdibus Digricaotlbus. CoUum corpusque subtui
Bigrum» Immaculatum; remlgibus foscis*
GENUS PAUXL
Mihî.
Rostrum breviusculum, crasslusculum, compressum;
inaxilla basi eornea, altissima. In gibbersm varlae
formae eievata«
Nargs baiales, latérales» fronti proxlmae^orbicalarei,
sapra éeihlteetae » infra patulae»
PeJes tetradactyli, mutlcl.
jilaê brèves, remlgibus omnibus pennls seciuidariis
tnulto brevloribus.
P« G A LE ATA. P. Corpore supra et subtus atro,*
Tiridi nltente*; abxlomlne aplceque caudae aibis ; lu-
«4 INDEX.
Iierculo corneo ad basim' rostri , eaeraleo, pyrî*
formi. Mas.
Fênûna non multum dilTert.
CaAx GALEAT4, L,ath, Im4. Om. r. a,
p. 614» */>. 4*
Ckax pauxi* Lath. /ivJ. Oji. p. 2» p.534. —
Llnn. édlt, i2f p. 270. — Gmcl. Sysf» r, p.'ii'r.
— Rali. 5jrj». jf. 5a, ij. 5. — WilV. p. 114. ^
Borowsk. /^<ar. v. «2, p. 17a. — FernaBd. H«^
jh^ Nov* Hîsp. Cap. 172, — AIdrov. Or k. 9.2^
p. 234.
GaLL.INA llfDICA ALIA. W/ii, ^. UO.
C&AX VEKTICB COMO C0RIf£O OKI/STO.
Orn. idlt. 8vo, y. i» p. ^t*
Crax MExicAffUf. Briss. Om. 9. z^ p. 302,
sp. 14. — Id. 8vo, y. I, j). 85.
Lb hocco du MB^xiquE. BaîLOh.y. 1^
f^ 348. .i* Id. èJîf, de Sonn. y. 5, p. 282, M
48, /. r. — Bonat. Tab. Eneyc. Orn. p. 175,
fi. 86, /. !•
LS PISaf^B BB CATBlfKE. Buf • Orf . ^.
/ #«/. 78.
f AUXI à CASQUB 017 LB FIEftaB. TeOKn.
Plg. et Gaff, 9. 3, p* I, et u anat. 4, y; i»
rorgane de la rçts. «« GmeU 7>ii4» Fr^xf.
y. 2, p. 4«6#
Lb hocco à tctb calbuse. Bonat. T^K
Encyc, Orm. p. \is»
ÇutHEw cu&Assow. Edw. Glan. A 29s,
/• 2, •- Lath. Gen^ Sfa* tf» 4» ^« 696.
INDEX. €H
Oalbatbd curassodw* L&tli. Gen^ Sya^
Supp» V. I» p. ao5.
Hi^bitat Iff Mexico et Curassao fnsuîa. Long 2 ped;
10 poil. Tuberculo c&eruleo , rô^tro et pedibut
rubrif.
P. MI TU. P. Corpore supra et subtus atroi nitort
purpurco et vlolaceo; abdomlne castaoeo; apice
caudae albo ; maxilla culmine corneo 9 cultrato^
rubro; crista atra In fronte. Mas.
Femlna non multum diflfert*
CjlAx mi tu. Linn. éàSt. i\ p- 2^70» «AS-**
RaiU Syn. p. 52, j/>. 4. — Will. />. 1T4,'. 28.— •
JOnSt. OU. trait, Holland, p, 153, t. 58.
Crax albctor. Far, b. Lath. Ind. Orn;
V. 2, p. 613.
CHAX BR A 81 IX EN lit. BflSS. O^f»' V. If p»
296, *p. II. — Id* 8vo, V, I, p. 83;
Hocco DE LA GUiANE. Fariité du mâle:
Bonat. Tab. Encyc, Orn. p. 174;
Pauxi mitu^ Temm. Pig. et GalK y* 3» p. 8,
et té afiat 4, /• 2f h beo pour servir de com-
paraison avec celui d^une e^ècê du genre Hoc*
CO9 /. 3*
Crestbd corassow. LAtli.GenlSyn4V.4i
p. 69 r, var. J.
Habitat \n Brassila. — Long. 2 ped. 5 poil. Tu-
berculo corneoy rostro peuibusque rabriba;; icldl^
liut jîigris.
686 -INDE X.
GENUS CRAX
Linn. l^ath. Cuv. Dume'r.
Xostrum médiocre, crassum, altius quam latum, con-
vexum, fornicatum; culmine basi caricato, nudam,
cera obductuni,
Nares latérales , In cert positae , seinitccrse, antror-
sum patulae«
Caput: vertcr pennis revolutls.
PeJes tctradactylf , mutlcî,
jfiae brèves, remigîbus Omnibus pennis sccundaïui
jnulto brevloribus.
C. G I, OBI CERA. C. Coxpoie ^\i^\^ et subto
stgro, abdomine imo aibo ; pennit ia venJce criu
pis, atrls; r ul>crcalo ad basim rottrt rocanJar<7,
lato, mognitudlne cerasl; cera lucce; c&\ida apice
alba* Maim
Femina nos multam differt.
Crax globicera. Lath. T/rd. Ont. v. s,
f ; 6t4i *P* 3> — Lion* éd:t. ii, p. 695. —
Gmel. Sfst. u JP* ?S6. *- Berowsk, Kat. v, s,
f. 171;
Gai. LUS indicus alius. Klein >/r ^. m,
*P* 3» ■" ï^ii» Syn» p. 52, j/>. 7. Will. p. xio.
MUTUPORANCA CURASSAVIA. «StOT. <f^/7.
ucc. r. 2, i>. aap.
Crax curassous* BriS8.0rif.ir, 1,^.300,
'P- 13. — W* 8vo, V, I, p. 85..
Hocco DE cuRASow. Gmcl. Trai. franc:
V* a, p. 4C55. — BOnat. Ta*. JStO'^* Or». ^. 175-
INDEX. 6%i
H'OCCO FAISAN DE LA OUIANC Buff*
0/x, pA e«/. 86. Ç^Vn jeune),
Hocco TEUcHOLi. Tcmm. Pjg^ et Gaîl^
9. 3, p. T2.
CuRASSOu cocK. Alb. 0:$, y, 2, t. 31.—
Edw. G/Var/;. /. 295, /. i.
Globose curassow. Lath. Syn. *». 4^
p. 695.
Habitat /n Gutana^ Curassao insula, — Long. 3 pe-
des. — • Pilei pecnis revolutis atris ; gibber sub-
globosus , luteus ; rostro cinereo ; temporibus
plumis tectls ; pedibus palllde ferrugincis.
Cîio. i.") Hybrtda. rar, C. Obsciird fu:ca ;
ventre supremo albo ; cauda nîgra ; fascils quatuor
albis'; cristae pennae revolutae , apice albne.
Crax.globicera* Fêmina. Lath.
Haec varietas hybrida est , Crax globiccra y et
rubra.
(n*. a.) Htbrïda. P'ar. C. Cera flava; corpore
nigro ruffo facciato; crista alba> apice nigra, collo
■Ibo oigroque fasciato.
CR.AX ALECTOR. ^ar. d. Lath. Ind. Orn*
V. 2, p. 623. — Id, Syn. y. 4, p. 69a. C.
Curassow hbn. Alb. OU. v. a, ^ 32-
In hac varletatç collum inferius et femora fusca;
crissum allnitn.
C. R U B R A. Prima. C, Spadicea ; cervicîs et colli
0uper!oris iinels alternis albis et nigris ; cera
nîgra; cauda fasctls novem albo * lutelft » nigro margl-
Bâtis ; teinporibiis plumii tectif» *
69% INDEX*
CitAK PE1LCIVIAN17S. Brisf* Or«. vi i, p. §05^
xp. 1(5. i— Id. 8vo, V. I, p^ 86. — Klein. Jr.
p. U3^ sp, 4«
VARléré DE LA. FEMHLbS DUHOCCO
DE I-A GUiAN». Bonat. Ta*. Euf/c. Orn^
p. 174» V^îf*. d?,
Hocco CoxiLiTLi* Tcmin. p:^é et Gaffé
'Ȏ %9 p. il.
Red peruviaw nnv. Alb. O/V. «. ^^^V. 40;
HeN CRE8TBD CVKAS90W. Ljith. Gem. Sjn.
V- 4f /> 693, var- C. /. 63*
Habitat /« America Jtutra/T. — Long. 2 pedes, 10
aut II poli. ««^ Rouro cinereo*albo; pedibus ro*
bustis, elner«it / iridibus ftatm
(n*. 1.5 Mybrida. f^ar, C. Corpore spatïlcùo*
atro , riifo variegato ; crlsta et colli superiqris Uneft
altemis albis et nigri»; collo iôfenorc^ pectort et
rcctricibus Intermedils atris.
Crax albctor. Femlna^ Latb. Ind^ Orni
« y« a» p. 623*
Hocco DU PéRou. BilflT. C/y. y. 9, p. 375,
t. 14* '^ M. pu enl. 125.
VARléTé DU HOCCO NOIR. SollD. M7.
eif/f« ^0 Buff. y. 5, p/. 47^ /. a. «^ Bonat. Ttf^*
Bncyc. Orn* p, 174. r^r. a ef b.
Hybride du Hocpo coxilitli bt iai«
T u p 0 R A N G A. Temm« Pi^. et GalL ^^ U
P' as-
Crested curas sow. Lath. ^tf. iF,4,p«i(93«
lo hac varietate tempora plumis iccta«
9-
INDEX '680
(h**. aO H ¥ B R i»D V û ^ar* C. Caplte collo crîsta-
que Dijjris; corpore «upra «t rectrldbus luteo nU
groquô fasctatis*
Autre hybride du neceo cozylitl
BT Ml TU PO R AN O A. TeiDin. P^g» âtGoli,^
y. 3» p. 43*
Iji bac varletate tdnipofà et tectrices nuda*
C. A L F C T 0 R. C. Corpore supra et subttis nîgrtt;
abdomlnc albo, ï^cnnis In vertice crlspîs, atrii; cera
flava; tetnporibus flavli nigro variegatis, Mas et
Femîfiam
Crax ALEctoR. Lath. Irid. Ôrn. ¥* à, p.6aa;
jr>. I. h- Llnn. Sysf. ï, /»• aôç. — Gmet. 5j«. u
p: 735» — scop. ^fifit r. î, «^. 163. — Klein,
jfv. p. III, */> 5. -i- Borowîk. /Vi?/i V. 1
p« 17c, t. a8. — Mém» de PAccad. des Scisnû»
f. 3, p. ait.
Crax guianensîs. Briss. Orn. 9Af p. a9%
sp. la, f. ap. *— Id. 8vo, ir. i, p. 84.
MiTUPORAN«A« Raiu Syn. p» S^ ^P* ^» -*
WllI. p. IJ5* ^. a8. Caput, — Jonsu^v^p. 153,
^ 57- et 58.
BOCCO DB LA GUI ANE» Bttff. Olf. 9. 1, p 37^,
(. fg. «. Sonn. iVoi/r. /i/// de Buff. O/i, y. 5^
• p. 253, «t addithtt p. 167^ p/. 47, /. 1, — i
Gmel. arrtfrf- Franc» Ifs 2, p. 404.
Le PO es ou COQ dUm^aiqux« Fr^scb,
Fligef /. lai*
Le* mi tu Ma le. d'Aî'.ara, Fof. a*i Pnrag,
Trad. FréifTç. r. 4, p. 170.
Tome ni. tf a
'(5po î' N D E it.
Coq INDIEW. Mém. de P Accaâ. Roy. t. -
part, I, p. 231/ — Marcg. HhU Nai. du
Brés.p. 195.
Hocco MITOPORONOA. Tcmm. P:g. gg G a i7.
^. 3» >• »7» ^' «. anat. 5, /. i, » et 3.
iDiAff cocK. Pietf. Mém. t p, 190. ^
Phtll. Transa^y. lvi. p. 115, f^ j,
Peacok fheasant of goiana. Bancr.
• Ou/an. p. 173. •
CfcESTED^CORASSOW. Luth. G«Jf. 5jW. T. 4,
p. 690^ -- Slpaji.yo». .p. 302, ^ a^o.f-Brown.
3^^»». />. 470. — Damp. A'iyr. jr. 2,.^ar/. 2, p.
,. 67, et y. 3. .p^^ / y>^ -ç^
Habit.'^t i« j1f:ier':ca caUd'iore. CaîUpavoofs ml/ioris
, niajjiutudine* Long, a ptî^. \ •a.wx ^o igkoW.tarsus
4 poil. 3 lincas. — HospUacui in Europa; faci.'e
mansuescens.
yar. A* Abdoinlrc albo nigroque fasclata; corpore
tupra et subtui lineis* alb.s f&sciatis, temporibus
nudis ; Annuus — AbUomine rufesceiite vario ,
crista, corpore, alis et caudâ lineis albis fasci a-
• ' m ; crista recta ; Horn^ttnus,
Lb mitu femelle. d'Azara Vùy, au Varag.
Trad, Franc, y. 4, />. 169.
C. CaHUN CTJLATÀ. C. Corpore supra 'et sub-
tus atf'o, abdomîne caStanèo; cera mcmbraiia lara
ad Tictum geinina et regione oculorum nudis ; penzis
in vertice crispis , atris.
Hoccp âBARBiL&oNs. Tcmm. Plg. et GclK
V. 3» p. 44, et tf anat, 4, /. 3, ig bec de gras»
deur naturelle, ,
Habitat In Brasilia,. ^-m Long. 2 pe4. 10 polU Pedî-
bU8 fascis, cera et palearibus rubri^.
ï N D E ^J • epi
GENUS PENEtOPE.
Linp. Gmel. LitbrÇuv'-. Panjej,
Rost'^ïhi meafocre', Ist'fui <|UQtt! altora;' -apîcfe com-
prcs^U'Tj , convexum, baM de^re«8Util,nadatD;ceroina
sflpmus'' obsoîetum , masiliao tomla haud aitingens,
In. gétia^ contlniiatam. •" - *
Ncrres latcraVs, ovatac, mcdice, in ccromaté sitac;
sciiiircctne , antrorsum patulae.
• » ■
Ger?ae implurr.es; gula saepius palea longltudinall
xredia cûrni.culaw. , . , .
Pe^es tcrradactyli, muilci. • :z .
u/^a*breves,Temîg.bus quatuor aut qiiinque eirtériorl-
bus Fo-tiAiati» , brovioïibu» sexta septidUque ion-
gisslinis,
P. CR S T AT / . P. Crist», corpore «upra et lub-
i ' tus vkidi -riifescent© nltôre aeneoi!; nropigio ab-
domlneque castaneis; colle, jet pecto^ albb macu-
latis ; .'tôfflporibtrs nudis vlolaceî^; gutture ût mem-»
brana loTigitudinaU rubm, pilosU» jMor.
F'>9!i?ffa-vlx cristata* ....
PENELOPE CRISTÂTA. Lath, Ittd. Otn* y* 2>
p. 619- — Gmel. Sy*t. i, p. 733.
Meleà'gris cr'ist'ata. Linn. Sysi. i, p.
269. — Borowsk. Nat,'v. à, p. 170.
GAtLOPAVp BÀASïLtfiNsis. Brîss. Orn,
y. I, p. 162. — Id. 8vOj V. I, p. 4i. — ^/or«
^ i/e^/i. uce . r, 2, p/. zn- .: ' . • / . *
Le dindon du iB^ésiL. Conati 2^^^« Eacyc*
Ort, p. i7r>, p/. 84» /.'««'• *
L'Yacoo. JBufT, -C/V. y.*ft, /, 'jîî^r
u a ^
&ÇA INDEX.
t7* K ë L • P B G u ah; Temni. PIg. €t OaJK » 5,
p, 469 9t t, anaf^ 6» /. i, o, et 3» organes tU
ia rolM, — • Gmel. Trad, Franc y. 2, p, 400.
GuAir OR QUAir. £dw. G/tf». t, 13. -• Lath«
Gm. Syn r* 4, p. 6to.
Habitat i0 ^mtrtca caRdior$, L» GaîHoae magnita-
dine; long. a8 sut 30 poli. — Tuio 3 poil.
4 Hneat. — DigUo Intermedio a poli. 10 lioeas. —
Rostro I poli. 7 lineas. — Hospitatur apud Bta-
•ilienses, facile loansuescens* Rostro fusco, Irldet
aarantiae, pedes rubrl.
P. M ARA II. p. Cristata corpore supra et aubtus
•aturatius vircscente, i3iroreaeneo;teiiiporibus ntidis
pallide rubris; gutture et membraofi JongJtudwaili
rubrls p pUosls ; coMo et^eti^xtt ^Vh» \nacMl^tvs. Mas»
Femina vU cristata.
Pbnblopb UA%kih, Lath» Dii. Orn* r» 2,
p. 6ao, sp. 4. — * Gmel. Syst. i» p. 734»
Faisan vbbdAtiib db cayennb. Bufi.
Oh. pu ««/. sa^*
Lb m a il a il. Bufi*. OU.fi, ^9 P- 390» — Id.
ira»?, édtt^ de Sonii« y. 5, p* 307» ar addition
P* 3ïO> P^* 49» /• *• •— Gmel- Tr^ii, Fran^.
V. a» p. 40a* r— Bonat. Tab. Encyc. Orn»
p. 171, PA 83,/. 4.
PéNéLOPE MARAiL. TcmiD. Pîg, ft GaU, V, 3»
p. 56» et t. «if«/. 7,/. I, Porgane de /a roix,
M A R A Y s. Bajon* Mem. sur Cayemte v, i ,
P' S^S» ^« î «^ 4« — Firin, Dercript, de Snritu
y. 2) p. 149*
Marail turkey. Lath« Gen^ Syn* t» At
p. 6S2.
Habitat In Jmerica cùHàlore. -• Long. 33 aot S4
polU -« Tario a| poli.— DlgUo Intermedio 2 poU.
INDEX. 691
s lineat.' — Roitro i poil. 4 lineas. Hospitatur
apud Cayaoensesy facile mansuescens, Hostre
fttsco, pedlbus rubrls,
P« OBSCUR A. P. Capite laeW; yertlce colloque
supra nigris; collo subtus, dorso alisque nlgrescen-
libus 9 albo naculatîs; uropy^o, Ventre et abâo«
mine castaneU; caada remlgibusque cigris. Mas 9t
Femina»
L'Yacobu* 4'Azara Foy, au Parag, Tpad.
Franc, v* 4, p. 1^3, n: 335,
PéMéLOPB TâcUHU. Tcmui* P^g, ê$ Gaïï»
r. 3, p. 68, ' ^ .
Habitat in Paraguay» — Long. a8 poil. ^— Cauda i x
poiU — Tarso 3 poli. 5 llneas* -- Rostro i poli*— .
Rostro nigro, Iridibus rubris, pedibua fuscis»
Reglone oculorum- nigrat gutcure et membrana
loxigitudinall rubrls.
P. SUPERCILIARISt P. Capite laevi , Tcrtice
çervicçque fusco-nlgris ; dorso clnereo - vlretcenti 9
pennis grlsep marginatU; tectriclbus peQoisque ala-
rum secuDdarils vircacentibus, fulvo marginatis; ab«
domine uropygioque rufis, Mas e$ Femina»
P^NévoFB féo4« . Temxp. Plg* et Ga//* r» 3;
Habitat Jn BrasWa^ — • Longk 22 poil, 6 llncas« —
Cauda 1 1 poil* — Tano 3 polL <i-> Digito Inter-
nedio a poil. -* Rostro i poil. 2 lineat. -^ Rostr»
fusço , iridibus rubris , pedibua dnereis» Tempera
TiQlacea t gutture et membrana longitudlçali
rubrli*
«94 1 V T> n X.
»•
?, P I B 1 L:E, -P. Çapk^ crîsta aUiida, corporc vj-
I Ipra cet subtile : nigrmtvte'Vtolaceo, colto et pe.cc:i
albo punctatis; trgminlou? .alar&ni fracvli"^ z^hi-^ccn-
spersis; temporibus albîdis; niembranula cae-a.ca,
*t)Ilbsa ; rcmigîbus apice truncatis. Mas et Feana^
p*, 62G, jp» a. —5 Gmel. ^rf.: i, p. 721, :â^.
Crax pipilb. Jacq- B^yt. f^ùg, f, if^ ^ ^^.
PENELOPE eu M A>f E N S I $• tath. I/.'i- Ow.
y. 2, i>. 620, sp. 3. — Gmel. ^j^^/. 1, f. 7**,
PENELOPE LEVCOLOPHOs: JW^rTCtt. fe.
Crax cuMANBNsisI Jacq. ^èjpf, ' -^-;.
/». 25',^. 10.
• » f ■
PéNéLOPB PIPILE ET HOCCO DE CC-
M AN A. Bonat. Tab, En yc Om, p, i^i^
1 '. »•. 6 » p: 174, «•. ^\'pir%6f /, 2 et g.
UYacov, Bajon. Mém, sur Cafense t, 1, P*
398, ^. 5. — Lathfc Gc/r. .Sj», ». 4, p. 6ïh
• • * • , • -
/, 61.
PéwéLopE iiFFLEUR, TenuD, P'g. ei Ga7,
PiPINO and cumana CURASSo'ir. l£Xh'
Gsft. Sfn* Supp p.,j,i>. J105.
"Bàbîtalt /» Cutana, -^ Long. *^26 " aut i8 po!l. —
Cauda 10 aut ii poli. — 'Tatso 2 poîL 3 ItcfH-
-i-*'Dïg1ts iiitènredio 2 poil, a lincas. — Rotr»
it ' t pbll. 3 nrirâî» Aosfro nigro", cera tacrulo»
pedlbus rubris. ' '
INDE X;. ^95,
i^j^r)VJLK. F. Fronte nlgra, sola rcglone ocu^orum
nuda. • •
l-'Y Aco-APECT, d? Azora. /^P5»* au Parag.Traâ.
Franc, v. 4> P- i66, »^ «sa?* • ' '
Habitat i» BrazMia.^ *
F, PAURAKOUA. K' Crlsta rnfa, corpore mpra
•' ex fu$co - oHvaceo , subtus dneraècente -oil^nsrctfo;
■ tenit)oïIbusnudispurpercis;înandibuIa iîifenore liieis*
duabuif n'udïs , Tiibris; gula^bart>ata ; ctîiKia pennif
' lateràllbus'fufo tëmiDatfs. M^jr* et Femtna.
PH ASI A N0« MOTMOT. LlnD. Syit.l, P^^IU
sp. 2". — Gmel. Sysi i, f.'74-i 'P-^. — Lath.
^ ïU.oX. v/ î, p. és2, sp. 9- — Boi'dwsTci A'/i^
Ph A «1 ANUS eu t'A KEN S 18. Briss. Ortt r. r,
/>. 2^70; /. 26, /. 2. — Id. Svo, V. r, /)• 76.
P'hasianus pAURAicuA. Gmcl. .Swt. I,
p.'740,'Vj. 8. — Lath. Ind Orh. y. 2, f. 652,
F H À S l'A N u S G A R «. uX u S. Ilufaib. Obssrv. dt
Zobl. et d^jiftat. V. 1, p. 4-
FAlgA'N DE LA G U.l A N E. Buff. 0;J. />/; tf«r.
146. • ^ * '
Le k a r r a k i. BûfT. o;*. y. 2, p. 394.
Le farraqua. Bajon.* A/^^. sur le Cay*
V. I, p. 378, ^ I et 2. ^ BufîV OU. V. 2j
<». 394.' '
Hannequaw. Bancr. Guiana. p. 176.
Trad* Franç% v» 4> P* i^4» 9^« BS^* -^
« « 4
» « « %
•rf J
«5^ INDEX.
de Buff. 0/#. v.»6g p. |20, <?r a//^. ^. 525- -•
l-ern». P;^. « Gtf//. 1^. 3, >. g5, «^ r* ^^ïâ^. g,
organes de la voit,
MOTMOT AND FAt.B.AKA FflEASAHT.
Lath. G«f, «Sj^«. y, 4, û. ^ai et 7^2.
H;û>itat în Jmerîca^ Quiana es BraKHéu — Long»
20 auc ix polL -^ Cauda 9 polU — Tarso 2 pali.
3 auc 4 lineas. — Digito intermedio 1 poU. ^
lineas. — Rostro i poil, a lineas -r lto»tro. cl-
nereo » pcdlbus rubescentlbut » irldibus fuscis.
GENUS TJSTRAO.
Llnn. Lath. Cuv. Bechst* Damer« Mcyer.
Jioitrtim ^ brevlusçulum, çrasfiasc.ulam ^ bas! nudmn
xnaxlila fornlcata.f conféra subadunca*
. '^ .-
Nares^ basales, aquama foralcall typerne temidausac 1^
plumulis obtectae*
^edes tetradactyll maticl, i\!rsuU yel aemihirsiiU; di-
glti saepius lomato fimbrlatl*
j^uperci/ia iroplamia» v^rrucosa^ coQcioea^
Cauda mediocris, rectricibus densis lî»
jfiae brèves , remlge priorc bre^lssinia » locuada brfWore
tertia quartaque longfssimit.
T. y R O G A L L U S. T. Collo corporeque «apra nl^
grlcantibus et cinereo transversim uDdulatis;*pectore
viridi nitore aeneo ^ aubtus ntgricante macalis alblt
varib; axHils albU; cauda Aigrâ rotaodaCa, vectrh
clbus vcrsits aplecm a maculii alaû* M^f.
INDE X.' ^1
Fem}na tnînor, rufo, nîgro et clncrco traîiiveraim
strlûta, guia rufOi rectriclbus rufis nlgro fasciaiU,
peictore rufo,
Tetrao urooallus. Lath. îud. Ortt. r, 2$
p 034, — Llnn. Sysi. i, p. aTg. — Gmel.
p. 746, — Retzii. Lînn, Faun. Suec. p, 207,
»», t8B- — Scop. Jnn, y. if «•. 169. — Belon.
OU, p. II. -^ Plin. JJb. xq\ Cûp. 22. — Brun,
i »•• 194 et 195. — Mullcr «'•aai.— Borowski
Nat. V. 2, ?• 1I6, 5pi 2. -i- Schaef, JB/. 0#r.
/. 4». — Schaef. Hist. Lapî. p. 344. — Frlsclu
/. 107 et 108. — Bram. El. p. 35.6. -^ Rail.
^y»* h 53. -^- it — WilL /». 123» ^* 30-
* Urooallus major* Briss. Or«r. y. i,p. iIr;
— ^ Id. gvo, ». »» /»- 5/- — Klein, ^y. p. 115;
— la. Stem. p. 25» /. 27, /• I, a ^r b. -«- Id.
Qv. P* 33f ^ î5> /• I- — Aldorv. -</v. y. 2,
p. 19. ^v Hasselq* Fog. p. 61. — » «S^or. 4^a'^/r«
mccelR. y. 2, p/. 236. et 237.
Coq DE BRUrèRB OU TITRAS. BuST. OU.
V. 2^p. 191, t. 5. — Id. p/. enl. Il et 74. —
Id. édit. de Son|i. y. 5, p. 315, /• 391 /. i ec
a, — Gmel. Trad, Fta.éÇ, y. 2, p. 424. —
Bonat Tfl/^. Eflçyc, Orn, p* 193. />/. 90, /. 3.^—
Gérard TVj^. j£/ew. ^orir. y. 2, p. a.
Ti^TRAs AuERHAN. Texpm. î>;^. «t G<l//.
y- 39 p- 1 14» ^^ *• >^/?<»/« 9, /. !• organe de la
vols et f. 2^ bec de grtmdeur naturelle, ^m Id,
Manuel, d^orn. p, %%$. — Gunth, N'en. u.Ey.
*. 8. *• Naturf. y. 4, p. 589, f. 18, /.a et 5.
D'A» GROtSB WALDHUHN ODBR AUBRHUHN.
Bechsu Naturg DenttehU y. 2, p. 1298. --•
69i^ INDEX.
Borkb. f^dgé^ De^n. pi, «•. 4 et 5, — Mepr.
Orn. Tasccl^Bb v. ij p .293. ^ Naui„, y^^^^
V. I p. 81, r. i7»/3<5. — i)oand. Zool.Beftr.
y. 2, ^. 290^ fp. u — Goeze Europ Faun.
v.i\p. 290. —'Mfcyer. P^og. Z./V. ^aj' ^r/i/.
h '49-
COCK OF TF^E WOOl^, OR MOUSTAl*, Alb.
Btrds. V. 2j f. 3g 30.
♦ WooD GRo^s. 5r. Zoo/, r. i, «•.92, f 40
. • et 4N ^ Ih foi. m. m,* -. Penn. Jrct, Zo'ài.
. ' P. ^9 p. 312. t- id. 5«f/^. p, 6a.- -* Totfr /«
Stotf. Î769, r* i^ p. 217, .Mai; — /i, r. 11,
^/: 2é'Fâ,7t. m^ Loth. Oen^iSyn, s. 4, p 729.
. a ped, iipdil. Mas»' -^ ¥^a. % i^d* -«^ tlostro
af-poll. long, tâeso pfumqJis l&neis tecto. Hosuo
«rtWdo; area «irda •l'ubra ; • irldos fu«cae; d/^/f/
•• coriiclfc'»- Ovu!n'aI1)o fuàceésente macuUtum.
T. M E D I U S. T. C2uda subbifiirca; colîo, poc-
tore, cervlceque nigicaote- Vioîacco purpureoque
nîtcmibiis ; corpore supra nigricaiîtè, punctis rubcs-
ceritls a-dspersb; subtû» nlgricaiitc, *inacaî:'s a/bfs
vano ; caul!a nîgra.
Tetrao HVBR115US. Lînii. i^7iy«. Saec.
I»*. 2C7. — Id. retz. »•, Vtfr. ^. — S par. Mta,
Caris: Jase, i, »• rj.— Otto. Ui'erstz.^\iK.f^og?h
V. 5jP ôS.'-^Jct^l^ jIc. Se, Suec». 5, p. iSï.
Tetrao tetrix rar. y. tath. /iii. Om.
• • • »
V. 2, p. 636. — Giiiel. iSj-x/. I, p. 748.
"UrooaLLUÇ MINOR PONCTATUS. BrUl.
Or». V. I, p, iç,^ jp, 2» ^. — Id. 8vo, ^ i.
• * ••
... ! p. 53» *• »«>/• ^''^ ?^^ ''• - ^'^•' O/.^ss,/.^.
Petit "*E*RA^ fîV «^«.ttî-e.. QineU Trai.
. F'/vic, V. i, p. 4^7» n- ijrv^^.'^-'-^Boiiat.
Tû^F. £;7^>*i?« (jtnrp i^5V*^- rt8, /r lo;
.' T E T IL A'" »- Ak k E L hA .-*.'•' Temtn ^iç. «f 'Oan
j,:i^^-^p.'-nf et -r. f-'Z'-f^ f^ de grandeur
' Rak:kelha\n AR. Be.ek6. yog.' Kùrlands.
TcTRivs* IN' T,E H MéDi AIR, Latig^d. Mèm.
de i Ace» de Peîerh. \%\\. p. a86-
B A s T A R D , \y A L D « u H N-, Bçchst, liaturg.
. * ■ -^ * *
MiT.TELXR. WAL DHUHiVi* /L«]5ler Naçhf. zu
:Eccbsx. Naturg. De^ncl^U ç^Uvra^son avec une
.figure du jeune mile. .-.\
• Habitat in Europa et jisîa Sept^trlanaVu - Mas,
lojig: a fcd. ^ poU. Rostro li.poU. long, nigro,
orea nuda rubra, irides fuSjEac,..'digitl grUei,
Ovum fiavUans fcrrugineo-maculjitum.
T. TETRIX. 1^. Cauda bifurca, réctricîbas ex-terlo-
Vib'.is recurratis; corpore supra èx nl^rro violaceo;
subtus nigricaute; humcris albis. Mas» '
Fernina^ mlnor, rufo, nigro et cinereo transyer-
8im yarlegata,
TçiTRAOTKTiii X.. Lath. //î/. Orn. ©. 2, />• 655,
jp, g,.— Unn. ^M,/>» 274. — Faurt. S'^ec.
^. 2C2. — Id. Retz*»\ i84«-*QmeI. p» 748.—
Seop. J/î* r. I, «^. 169. — Brun. Or». Boréal.
»«• INDEX.
'- j»o; 196 et 197. — Mullep, If.. «2. — ÎThch,
r6^tf/. A 109. _ Kram. El. p. 356, tp. a. —
Georgl. Géorgi. p. 17». ^ Sepp. ;Vdrf»r/. A^w.
:^ ^.1(55.7-7^ B,^rowtk. ;Vaf. 1». a, p. 182, j^
3, — stor. é^gll HCC. ^f . a, r, 235.
UROOALLua MINOR. Rail. Sym^ p. 53, a*.
^. a. -• Wlll. Om. ^. 124. ^ RaaczyiL J7/j/.
;V«r. âe Poi. p. açs. •* Gesn. -A. f. 493. _
Briss. Orif. v, i, p. 186, jj. 2. — Id, %vo»
V» ï> ^. 52. — Stor. degn. ttceem. pL 133 et
^34- — Klcln. Jr. p. n6, sp. 2. - Id. Stem.
P' 25 « ^. 17. /. a, a #/ b* i^ Id. Oy. p. 33,
Coq t>B BRUYCILE ï Qt3EvB FOuaLCiruBZ
But O;*. ». a, /F. 2io,f. 6. — ld.j)^ tnU i-ja et
173* — \à.€dh. de Sonn. y. 5, ^ 346^ /. ,^/^
1 et a. — Gine\« Trorf. jFVavc. ». 2, p. 437. -i»
Bonat. Tak. Encyc. Orm, p. 194. p/. 90,/. 4.
Tçtrasbxhhhàii. * Temm. P^». ef G«2/.
-v. 3» p. Î40 >/ r. 9,7: 4. /# à^e?. ^ ià.Mé(9uel
d*Qrnm p. 289*
BiacKHAN. Gunth. /V>xf. und. Ejp. f. 34. -«
Bechst. Naturg. DeutsM, », a, p. 1319. -^
Goeze. Europ, Fauna. 'K 2, p. 303. — Naam.
V6g9h y. I, p. 84, t. 18, /. 37 et 33. —
Donn. A^ O. p. S89 o«. a.
GaBELSCHWANZIGES • WA^'DHURir.
Meyer Or«. Taschenb. v-'t P- a95» — Id.f%.
JJV-unJ EtthU p. 150. — PenD. Br. Zool.
' y. I, U. 93, ^ 42. — Id. jV. p. 85, r, m. i
et a, <— ' ?cnn,^ Jrctn Zobf. ». a, p. 314, C. —
Wlll. ^»^/. p. i;^3, /. 31. — Alb. Sirds^ ». I»
/
INDEX. lOi
t. %2l,^ Lath» Gen. Syn. t. 4t P. 733- — ^^*
Supp. p» aî3.
Habitat ut Ettropa et Jsia. — Long, i ped. lo poil.
Rostro nlgro; dtgitis fuscia; area nuda rubra. —
Ovum flavicBOS fcrrugineo - rubra maculatum.
f^O Va», t. Corpore supra et subtus rufo nîgro
alboque varicgato, macula pcctorall inaxlma atro
nltente.
Tbtuao tbtrïî. Mas. Far. Sparm. M///.
Caris. Jase. ^, I. 65.
Das buwtb bi^khohn. Bechst. Naturg.
DeutschU V. 2» p. 1323.
Hacc varierai cum mare convenit.
CBO Va», t. Sordide alba ac absolete ferruginco-
undulata; Rostro nlgro pedibus ferrugineis. Femtna.
Tetjiao TETRix. yûT. T. Lath. îfJd. Orrt.
V* 2» p. 636. •— Sparm, Mus. Carh. fasc. 3,
r. 6(5. — ^cù Soc. Holm. 1785, />. 281 ? jf/ba.
Das wissb birkhuhn, Bechst. Natttrg»
Dêutsekl. y. a, p. 1323, /^«r. i.
Hujut varietatls pluriraa Indivldua propre Hedemora
. interfecta sunt cum femlna convenir,
T. ?HASIANELLUS; T. Corpore supra testa-
ceo, nigricante vario; pectore castaneo fusco,
nacutis albis vario; lacera colli et tectrices alarum
maculls rotundatls albis ; cauda cunelforml rectribus
lateralibus apiae albis. Maris area oeulorum magit
speciosa.
Femlna à marti^ non multum dtfl*ert»
Tbtrao PRAtiANSLLus. Lath^ hid. Orsu
7jH INDEX.
TSTRAo CUPIDO. Latlu lad. JOrm. ?. l,
p. ^1%^ sp. 8.— Llnn. Sys^t. i, p, 274. —
Gincl. p» 75I, «» Borowsk. A'af. r. 2, p. 190,
ATTAOEif AME RICANA* Brhs Or«. y. r,
p. 2l2fSp, lOé — 14. 8vo, y. î, ^. 59,
UROGALLUS MINOI. Ft)SCU«, Kleism^f»
p. 107, 5p, 7. — Catsb» C<jro/, ^fj. t. 1.
•GëLlNOTTE à DOUBLE AIL£S« BoDftt,
7*0^ • Eiicyc^ Ont. p. iÇé
GéLiNotTB â cou AiLé. GmeU Tfai.
La oeli notte b\3?t éE D ' A M^jtf ^crs»
f Sonn. N9ut. édlf de Buff« Ort, v. 6, t. -(^.
TéTRAt RUPPEGOL» Temixi. P!g. a Cati.
?. 3i p. 161. .
PiNNATED GROus» PoBn. Aràt^ Zoo/. 1^- 2,
»,, 180. — I^th. Gen. Syn. r. 4, p. 740.
Habitat Ixr Jnmrha Septentrioxati. ^^ Mâgnitudine
tetraon tctrlc feminae ; rostro fusco; Irides.avcl-
laneae; tarse plumlt tecto; dtgitis flaYlcantlbus»
T. UMBELLUS. T. Pcniils vertlcla acujniaatb;
eorpore aopra multiplici colore vario; aropfglo
{ guttis albis consperso; eorpore subtut sordSâe annuitio ;
pectore lunulls fuscis variegato; pconis axiilar»bns
in^orlbus , elongatis, latis , expaDSlUbos , sigris azn-
reia; cauda fasciata, propre apicem fascia latiore
nlgra, apice clnereo alba. Mas,
Wmkna â mare non nittltum dilTcrt.
1 N » Ë X2 toî
TetnAô uMBELLuà. Lath. îaâi Orn. ^. i,'
/>. 638, sp. I. — Llnn. Syst. i, p. 75^** —
BorDwsk. M7*. t;. 2, p. 18, r. Jt.
TTetrao togaTos. Linn. i^y^;. i) p,.^TSi
ip. 8. — Gmel./). 752.— Lath. fo/f. v. 2, t;i»r i-
Attagen PENS'YLVANiA^ Brlss, Orf/^ ?. ri
p' 214, */>» lî. — I^- 8vo, y* r> />. 59-
BONASA MAJOR canadeïisis. BHss. Or/f.
n I» />• 207, jp* 8, ^ 21, /• I. — Id. 8yo,
y. I» p* 57*
Coq de bruyôre à fraise et grossb
oéLINOTTE DU CANADA. Buff. Oi*» V« 3,
A l8l, — Id. p'. e»/^ 104. — Id. Nùuv. éâiU d0
Sonn- ». 6, /»• 63, pi* 4», /. I- -^ Gmol. Traâ*
Vrwic. ¥• 2, p» 436-
GéLiNOTtE â FRAISE. GmôI. 7>^//i Fr^jif^;
y. 2, p. 433. -— Bonar» T^^. E/i^^'t. Orn* p. 198»
p/. 9'> /*• 3' •
TéTRAS i FkAlsE, TetaiD* P/^. et GaîU
FrancoliN â coLLiBp.. Hearn» Voy. h V océan
du nord. Trad% Franc* édU, 4to^ p. 384»
Ru F FED AND SHOLDBR-KNOT GROUS«
Penn. Jrct» ZooU v. 2, «•• 179- — Phill* Trais.
ir.Lxii. p. 393. — Lath, Gen, Syn. v.4,p. 737 6t
738, «p. 7 et 8. — W,Supp.p. 215»
HabitAt In JmerUd Septentrional}^ ^ Long. T4aut 15
poil. Rectricibiis 16. Tarsis semihirsutis ; rostro
et digltis fuscessentib\{«.
Tome J/A . » ^
-o6. INDEX.
«
T. BON AS î A. T. Pennis vertice acumlnath; cor-
pore supra rufescente mac u lis fuscîs nigris et cioe-
rei« vario; subtus cinerascente, lunulis nigris cod-
sperso; macula utrinque alba pone oculos; rectrici-
bus cinereis punctis nigris fa^cia nigra exceptls în-
tcrmediis duabus. ilfaigula nigra; Femîna gala ^Ibs.»
' Tetrao BoffAsiA. Lath. /«^ Om* r. 2^
p* 640, xp. 14, — Linn. SysU i, /•. 275 —
* Faun* Suec* «q, 204* — Grnel* p- 753. — Scop.
jfnn* V. I, p. 173. — Brun, Orn* Boréal» n\ 200.
MuUer wo. 224* — Kram, E/, p. 356, spé 4. —
GeorgUp* 175. — Brîss. Orn^v i, p* ipitfP'S»*"
Id« 8vo, V. f, />, 5j. — Borowslr. A^w. y. 2,
J* 191, sp* d» — Frisch. f^dg» DeutscAA A /12,
Gallina coryolorum, Rali. Syni p. $^^
sp^ 6. — Wlll. p.iaô, /-SI-— Klein. iTy-jûiK^
ip. 3. — Id, Stem. p. asj ^ a^* /• 3» a- b, —
Id. Ov.p. 33, U 15,/. 4* — Gcsn. ^v.p. 228*
Gallina rustica* Béloc. Nat- du Oh.
Tetrao betulinus* Lath* Ind. Qrn. y. a»
p. 637, vp- $• -^ Scop. Ânn, n I, «♦. I72« -•
Gmel- 5^*^ i, p. 749' J^»^or.
Francolimo di-monte* &$or. àtgTt mccTu
pu 238»
La oé linotte* Buff. Ow- ». 2, ^. 233, ^7.—
Id.p/. tfw/.474 ^^ 475' ** Id. TVbârv. e^^» rf* Sonn.
0/j. V. 5, P- 41» /. a- — Omeh Traif. Frtf»^.
y. 2, p» 457* -* Bonat. Tah. Encfc* Orn. p» 197,
pi. 91, /. 4* — Gérard* 7ak. Elém* d'Orm.
V. a, p. 6o.
INDEX. ^07
T et fi A s cdLiNoTTB, Teii^« Ptg, et Gaîh
V. 3, P. 174* — Id. Manuel éTOrn^ p, igû
Hazel grous. Penn. Aret. Zoôî, y.
P- 3^7' /• — Latb. Gen.Syn, y, 4, p. 744.
BiRK GR0U8. Syii. y. 4| p. 735, sp. S%
Juutor.
DA8 zCHWARTZttEHLtOE WALDtîUHM.'
Coee. Earop, Favna. v. 2, p. 31a. — Bechst.
Natarg^ Deutschl. V. 2, p. 1338. — Borkh. .
Dcufsehe Orn, pU 5 et 6. — Naumans, VôgeU
y. I, p. 88, t. 39. (M^*.*) •— Mcyer. Ori».
Tatchenh. y, i, p. 297. — Id. f^og. Uv. und
Esthh p. 151.
Habitat in Europai — Long, i^ poil. — Pedlbus
semihirsutts; rostro nigro; tai:^ Inferlore et digl-
tis grisels. «« Ovum columbino majus, rubiglnoso*
rublcundutni parum maculatum.
(^.^ Var. t. Corpore cano, fusco nndulato.
Tetrao caî^us. Lath. I»J. Orn. y. a, p* 640,'
sp. 13. — Sparm. Mus. Caris, fasc. i, p. 16*
Gmcl, Syst. i, p. 753.
GciAnotte grisb. Bonat. Ta^* Etjcyei
Orn. p« 2CC, p/* 188} /• II* Sous le nom dé
Célwotte blanche. — Gmel, Trad* Franc, y. a»
/>• 438.
Das bunte haselhurn, Beseke. f^Ugel»
Kurld. p. , 70. — Bechst, Naturg. Deutschl.
V* ^9 P* 134(5.
Haec varietas rara est.
T« L A G O P U S. T. Corpore acstate fusco nigro et
aibo undulato; areâ «upra oculos rubra marginc su^*
periori deutata; hyeme toto albo; candànfgra, apic0
y y a
7o8 index;
et rectrîclbuf 2 Intermediis albîs. Marts macula niçni
inter rostum et oculos. Femîna caret macula nlm.
TÉTRAo LAGOPU». Lath. Ind, v. a, p. 6^Çf
sp. 9. — Llnn. Syst. r, p. a74, $p. 4. — Çmeï.
f» 749- — Brigs. Or», r. i, p. ar6, «>. 12.
Aftf*. — Fabrlc. Fauna Groenl. n*. 80. —
Steinmuller jilpina. y a, ^. 208.
TETRAO ROPRESTRIS. Lath. îtti. Oth. V. 2^
/t. 64c, sp. M. ^ Gmcl. Jjrj/. I, p. 751, «p.i4t
Cplumage d'été.^
Lagopus VAI.KA. Gesoer. H/xf. ^y. ^. 554
et 557» CI-® TO^'e en mue et Je jeune.)
LAQOPU8 VARf-i. Sior dêgn.uceeill^ ph^^f)^
(plumage parfait d*été.)
Lagopus alba. 5ior . degVi. «.cceirt, ç2. a^o,
(en plumage d* hiver.)
Le LAGOPè D B. fiuS*. 0/f . y. 2, p. 264, /• 9. ^«
Id. p/. ênU 199, (femelle plumage d*été.) et
pr, 494, (femelle prenant le plumage d'dté.) •«•
Sonnini. édit. de Buff. 0/x. y. 6, p. 3(J, p/. 42»
/. 2y (l'cprdsentation inexacte de la femelle.') •«<
OmeU Trad. Franc, y. 2, p, 430, xp. 7. ^
La peyrouse jtct. Tolos. i, p. m. — Bonat.
Tab, Effcyc. Orn, p. 203.
L'Attagas blanc. Buff. 0/f.y. 2, ^. 262.^
Id. Nouv. édU. de Sonn. y. 6y p. 33.
Le LAGOPéDE DE RocRE. Gmcl. Trad,
Franc, y. 2, p. 433. (le mâle dans la roue d'étc.)
Le lagopcde des alpes, Gérard Tab.
EJem. V. 2y p. 64, sp, 6*
Lb PTARMI«AN oa réTRAs LAGOPèDr.
Temm. P}g. eÈ GaiU y. 3, p. 185, et t. mudo^
fn)que 10, /. 1, a et 3, -^ Id. MamueU d*Orn.
P* a93*
index: 709
Pbrdkix de k. oc HE s. Ue^Ttû F'oy. à Pocéan
du nord. p. 393. êdU. In 4to, -
Ptahmigan AMD RocK GRous. Pcnn.
jtrct. ZooL y. a, j). 315 et 316. — Lath, Gen.
Syn. V. 4, p. 741- ^t Supp. V. i,p. a 17. (Plu-
mage d»étéO — Penn# Brit. ZooL v. i, «•• 95,
t. 43. — Id. folh 86, ^. m. 4 et 5.
Hasenfussige waldhuhn. Bechst. A^^r-
turg. DetéhtscL r, a, p. 1347. *
Weises waldhuhn. Meyer. Orn. taschenô,
V. I, p.a98. — * Id. ydg. Deuttchl. v.a, H<A. 19*
Habitat tn Europa et Amertca^ U Alpthui Helvettae ^
&c, — Long. 14—15 poil- Rectrlclbus 18. Ros-
tre et ungulbus nigris ; digitis plumis ve^titis. Ovum
eflavicanti-rubrum, nigro maculatum.
T# S ALI CET !• T. Corpore aestate <:astaneo - aui
rantio, nigro striato» arca supra oculos rubra, mar-
gise superlori elevato, dentato; hyeme totoiilbo,
cauda nigra aplce et' a intermedlis albis. iVf ^i; et
Femina*
Hy eme^
Tetrao albus* Lath. Inâ. Orn. y. 2, p. 639,
ip. lo* — Grael. Syst. i /». 570, ip, 33.
Tétras lagopus. Retzli. Linn. F^?://;. iS:/<?^,
p. air, is^« i86« — Brunn. Om. Boréal, p* sOt •
^ «•. 198 et 199.
Tbtras Mutus# MontJn. AcU soc. Lund.
». 3» P- 55-
RiPA' major; Ammen Ac. v. i, />• 349. -^
Schaef. H/«f. Lappu ^ P> [34?. — Leems.
Lappi^ p. ^43.
1» i' 3
^,o INDEX.
LAOOPèDE DE LA. BAIE BS R XJ D s 0 !l .
JJuff. Oh. V. », p. 276. — Id. Nouy^ éd'tt. de Sonr ,
V* 6, p. 53- — Gmel. Trad^Franç^v* 2, p. 432,
i/« individu prenant le fumage d*itê.
Perdrix des saules ou muet. Hcara.
ycf^ à Pocian du nord. p. 388, éd/f* 4to. — •
Id, p, 26c, 8vo.
TéTRAS DBS SAULES OU MUET. Tcmm,
P}g, et Gsîl. r. 3, p. 2o8, /. jùutt. 11, /. i,
2 et 3. — Id. Manuel d^Om. p. 295.
WhiTE faRTRioge. £dw. G/an* t. 72^ un
indhiJu prenant /e plumage d*éte\ — Seligm.
'^iSg' V. 3, ^ 3p.
White grous, Peno. ^a» Zoof. j% a, a 50^.
Tr^i^f. Franc, v. a, J. 'i.%^. "•^••^-i maU la pU
du frontispice représente un tétras ptormlgan.— «
Bescke. yôg. Kurï. p. 70, «o- 146.
W1S8ES WALDHUHN. Bcchst. Nat. Deuiscà/'
V. 2, p. 1353. -^ Frisch. ^ô^. Deatschl, u no
et III. plumage parfait d^ hiver.
MoRAST wALDHUHN. Meyct, F'^g* Uy.'und
Estki, p. 152, «*•. 4.
jieztate.
Tetrao 8coticus« Lath, lud. Orm» v» 2>
p. 641, fp. 15.
HED GAME OR MORE COCK* Albitt. Bîrdi.
>• Il P- as, t. 23 et 24.
Ked groes. Lath. Oen. Syn. y, 4^ p^ 746* —
Id. Supp. V. u p* 2'^- -* Penn. ^r«r« Z»o/.
«•. 94, f. 43, -« Fd. /é?//a p. 85. r. Af. 3. —
Temro. Manuel. d*Om. p. 296. — Id, JP//, ft
QalU t. anatm 9, /• 5, îa.titu
index;
rir
Habitât in Europa et Jmerica horeaÏÏs. ■^•Long. 15
aut i6i poil. Cauda pennis 18; rostro nigro,
UDguibus albis , digitis plumis laneis vèstitls.
T. LAPPONICUS. T. Corpore acstate rufo et
nigricante ttriato, area supra oculos rubra; collo
ferrugino; cauda nigra, digitis nudis squamatis;
hycme toto aibo, cauda nigra, apice et incermediis
albis. Mas et Femina.
Tetrao LAPPONICUS. Lzth. Ifid^ Om. r. 2^
p% 640, sp. ia« •— Ginel. Syst. i> p. 75 r»
*p. 25.
BoNAsA scoTiCA. Briss. Om* y. t» p. 199,
pi. 12, /. I.
Tetrao l,aoopus. Montln. Act* Soc, Lund.
P- «55.
Tbtrao cachinans. Retzii Linn. Faun.
Suec. p. sio, n^m 185.
.OéLINOTTB DE LAFPONIE, Sofill. NquV.
édtt. de Buff. Oh. v. 6^ p. 76»
TéT&AS RéHUSAK. Gmcl. Trûd. Ftanç. v* 2^
p. 434» — Bonat. Tah. Encyc* Orn.p. 204. —
Leems. hoppU p. 243. — Temnr. Pig. et Gaïl.
r. 3, p. 225. — Id. Manuel. d^Orn. f. 297.
RéHusAK oiious. Lath. Gen, Syn. Sufp»
^. I, p. ai6. — Peniï, ^rct. ZooLv. 2,p. 316.
Habitat In Europa berearn. — Long. 14 poli.
Cauda pennis 14 aut 16» digitis cinereis squamis
tectis, tarso pliunlslanelavestite. Ovum rubeacens ,
fusco maculatum.
mmmmmmmmmmmtmÊmmmmam
y V 4
fis INDE X;
GENUS PTEROCLES.
Mibi.
Mostrum mcdiocrc, gracilius , rectum , compre^sum ;
maxHIa versus apiccm deflexa.
Nares basa I es ; longitudinales, ni^mbra superne semN
clausae, plumulis obtectae, infra patulae.
Pedes débiles, antlce hlrsuU, tetrad/^ctyli ; digfd &re^
ves, halluce brevissimo^
Cauda cuneats^^
jtlaê eloDgatae; remlge prlore longissfma*
t. ARENARIUS. F. Corpore supra e^ testacco
albicante, maculis ovails fta^icantibus conspcrso;
gula lutea, lanula jugali nfgra; torque, i!bjLom\ii^
et crisso atrls; rectricibus nigro et griseo fasciatU
apice albis , intenned\\s 2 fulvescentibas.
Tetrao ARENARIUS. PalL NêY. eom. Pf
rpop. V. 19, p. 418, #. 8. — là. yêf^ y. 3,
i* 699. — Gmel. Sytt. i, p. ?75- — Lath. îad^
Orn* y. a, p* 6439 fp, i8«
Tetraq auBTRiDACTYLA* Has^^elq. Ip,
f. 250.
Perdix ARA60NICA. Lath, Imâ* Orn^
V* a, p. 645, /p. 7. — Faun. Jra^. p. 8r,
^. 7» /• a.
GéLiNOTTE RAYés. Desfont. Ménr. ^*
PJcc^, des scîenc, anm» 1787, p. 501. —
Bonat. Tah. Ençyo, Orn. p. aoo, pf-iBSp/. 13.
OéLiNOTTB DBS SABLES. Son, NotTf. éHU
ds Buff; O//. y. 6f />. Sa» -*. Omel. Trad. Fir/m^
INDEX' 71$
GcLiNOTTE' DES viTAGES* Bofiat. Tab.
Encyc. Orn. p. 200, p/. 92, /. 4.
Ganga ukibande. Temm. P!g, et Gaîî.
V. 3, p. 440. — Id. Manuel d*Orn* p. 2991
Sand gRous. Lath. G^«, iy/i. v. 4, p. 751.
/iKAGONi hS PAR.TRIDGE. Lath..5y/». ^irpp,
V. I9 p. ^2J.
R I N.o s L vr A L D H u H N. Naum. y'ôg. Detttschh
Nacht.t,6f /. 15. — Meyer Taschènb, Deuttohl.
y. i,p, 301.
Habitat ta /ls':a circa mare Casptum 9 în Europa merW»
onalt In Andaîuita^ Barbarta. — Long. 12 aut
14 poil. Caput cinerascens; cauda cuncata; ros«
tro . et digitis fuscc$centibus , Iridibus câeruleo-
nigris.
P. BIClNCTUS. P. Fronte nigra , macula supra
oculos alba; corpore supra clnereo - fusco maculls
albis triangularibus varJegato; collo et pcctore «1ne«
rco.flavls; cîngulo pectorls dupllci albo et nigro;
corpore subtus albo et fusco strlato. Mas^
Femtna absque cingulis et frontis macula nlgra,
pennae fusco, rufo et albescente^flavo striatae.
Gang A bibandb. Temm. Ptg. et GalLv.i^
P» 247-
Habitat in JfrUa. — Long. '9$ poil. Cauda cuneata,
rostro et digitis flavescentibus.
P. QUAORICINCTUS. P. Frontê trifascîata;
corpore supra cinereo - flavo , nigro striato ; cingulis
pectorls quatuor, castaneo, albo, nigro alboquc*
' Mas.
Femtna absque fascla frontis , cingulisque pectoris.
Tetr AO. iNDicus. Gtat\. Syn, i, p- 755.
• Pbrdix iNDicA, Lath. /«/, Or;». V. a, /7. 630,
»U I N D E. X.
LA OéLiNOTTH DES I If I> E S. SonneT^trpy.
înd. V. a, p. 164, t. 9(5. — Sonnini édit.de îuff.
O/x. y. 69 p. 78. — GmeU Tr^ji*. F^anc. 9, 2,
p. 440. — Bonat. Tad. Encyc. Or», p. aor,
GaNoa quadrubandb. Temm. p;^, ei
Gai/. V. 3, p. 452.
INDIAN GOU8. Lath. G^«. 5y/». n 4, /. 752.
Habitat /> Indla; Coromandétia. — Long. 9! poil,
Cauda cuncata ; rostre flavicante; digîtis fuscis.
P. S ET AR lus. P. Guttiire nlgro; pectoris cin-
gulo lato rufo-aurantlo, nigro.marginat ; corpore
supra ol/vaceo, flavJcantc nigro rufoque vario; leg-
minibus alaram castaneo macu/atis; corpore subtu%
albo. Mas»
Femfna gutture albo, deorsum coUarl dimidiato
ui^ro; tcgmlnibus absque maculis cas:anels.
Tetrao alchata. Lath- lad. Qrn, r. 2,
/>. 641, sp. 16. - Linn. Syit. 1, édh. 12, p. 2-36,
x/>. II. — Gmel.p.754. — Hasselq. //,p. 282.—
Id. yoy. p. 204,
BoNASA PYRENAicA. BtIss. Orn. y. I,
p. 195, 1. 19, /. I et 2. — Id. 8vo, V, i, p. 54.
Tetrao caudacut^s. GmeL Rtitt. y. 3,
p. 93, /. 18.
Le g an g a. Buff. OU. y. 2, p. 244, f. 8, —
Id.^/. tf;?/. 105 et 106. — Id, Nouv. édlt. dt Som.
V. 6, p. 5, p/. 41. .^ Bonat. Tah. Ençye. Oriu
p. ao3, p/. 92; /. 3. — Gmel. 2>tfi/. l^ranc.
V* a, p. 438.
Le crandoule. iif/Jt. Prov» v. i, p. 354.
Ganga cata„ Temm. P}g. et GalU »• 9» P» ^$6*
Jd, Manuel d^Orn. p. 3CX.
INDEX. 715
PiNTALED GRous. Lath. Syti» V. 4, p. 748. —
Edw. Glan, U 249»
Habitat ^/« Europa méridional} Syrta^ Arabia. ^
Long, sine rectricibus intermèdils ic§ poil. Cauda
cuneata, rectricibus 2 mcdlls duplo locgioribus ^
•ubulatis; rostro digitlsque cinerels.
P. TACHYPETES. P. Corpore supracinerascente-
fusco; gutture flavcscante; vcrclce colloque cinerels;
tectricibus alarum aplce clnereo - nltidis ; pectorls cln-
gulls albo castaneis;*veutreclnereo-purpureo. Mcfi.
Femlna pallide rufescente ; collo et pectore strlis
fuscls longitudinalibus; corpore utrlnque, fusco rufo-
que transvcrJm striatoi
T ET R A o N A M A Q^' A. Lath. Ind, Om, v. 2,
p. 6.,%f sp. iç. — GmeU Sys$. u p. 754.—
Sparm. F'oy. v, i, p. 153.
Tetraô seneoalus. Iftd, Orn, y. 2^p. 642»
sp, 17, — Linn. Mant» 17711P. S^6.
La céLlNOTTE DU séNécAL. Buff. Ohs
i
pu en^i 130. îe jeune male^
Ganga vdLociFEC. Temoi. P/^. ^^ G^//. r. j,
p, 224» — Eonat. Tab,Encyc»Orn, p, 204.
Sénégal and namaqua grous. Lath.
Syn. y. 4? p* 749- ^^^' ^* •^ ^d. p. 750. —
Id. 5i/pp, />. 215.
Habitat in AfrUa Senegalîe^ Captte Bonae • SpeU —
Long, sine rectricibus Intermèdils 9} poil. Cauda
cuneata y rectricibus 2 mediis longioribus; rostro
digitisque fusccscentibus.' Ovum olivaceuni| nigro
loaculutum.
GENUS SYRHAPTES.
Illiger.
Rosfrum brevisculum» débile, conicum» maxilla leiriter
curvata; culmine lulcata.
yares basales, latérales, plumis tectae.
Pedes tridactyli , lanati ; digitis aud uogCs xonjonctis ;
subtus scabris. y
Cauda cuiieata , rectricibus dos Intennediis elongatîs ,
subulatis.
\^laê elongatae; remigibus primoribus filattm eloogatis.
S. P A L L A S 1 1. S. Corpore supra griseo - rufo nU
grotransverslm varfo; gtihaarantia ; a bdomi ne fasco;
inedio ventre torque tvl^o • rectric/bus grlseo^fascls^
albo terminatis, a intermedih subaUtVs ii\çtV%% te-»
migibus 1 cxterîQfibus elongatis. Ma*^
Femlnam non vldU
Tetrao PARADOX a. Pall. 7t. V. 1, p. ^h,
n^. 25, t. — Id. f^oy. ». 8, «•. 25. Jrpeni.
t. 39. — Gmel. Syst. i, p. 755» sp. 50. —
Lath. I/td. Orn. r. 2, p. 643» ^p* 20-
GéLlNOTTE à trois DOIGTS. 50130. NoUlf.
éJ'tt. do Buflf. Oh. V, 6, p. S4.
Gé LINOTTE HéTéROCLiTÉ. Gmel. Trad.
Franc* v. 2» ^.441. — Bonat. Tah, Encye.OrM*
j P» 105, t. 93. /. I.
HëTéB^OCLITB PALLAS. P/>« «f GaU. y. 3>
p. 28a. ^
HETEROCLITE oRous. Lath* GeM, Sya.
V. 4> P» 753-
Habitat l/f de$êrtts Tartartae et Slbirlae. — Long^
sine rectricibus intermedlis 8 polK 10 lineas» Pe-
des plaDtae .rugosae imbricatae*
INDEX. in
GENUS PERDIX.
Briss. Lath. Cuv. Bechsi. Dumér. Meyer.
Illiger.
Roitrum brève, cras'îfusculuni , comprcssiusculum, basl
Dudum; maxHla fornicata, couvera, subaduncîf#
Nares basales , latérales, squama arnlcali superne
semiclausae, antice implumes.
Pedes tetradactyll, nudl; maris tarsus saeplus calcara- ^
tus, tuberosus aut mutlcu?«
Caput plumât um; circa oculos saepîus maculae implu-
«
mes, vcrrucosae.
Cauda brevis , deflexa ; rectricibus densis.
^/<ïe brèves; remigibus tribus exterlorlbus fastiglatls,
brevloribua quarta quictaque, utraque loDglsslmis*
* Pedlbtts marU caîcaratU.
P. CLAMATOR, P. Wrpore supra et subtus ni-
gf Icante - fusco , penfiSs lirteis angustis conspersis;
gula albîda; caplte pectoreque fusco «nigricantibus;
remigibus cinerascentl - fuscis ; pedibus blcalcara*
tls. Masm .
Pemlua non. multum differt; pedibus muticis;
Francolin criard* Temm. Ptg* et Gall,
y. 3, p. 298.
Habitat tn Jfrlca. «^ Long. i6i poli. , Rostro cor-
neo, mandibula inferiori basi'rubra; pedibus et
calcaribus luteis.
P. AD AN S ON II. P. Corpore supra pennis fuscfs
longitudlnalites albo striatis ; vertice rufoi superciliis
albis bine et Inde nigris; gula albt; pectore et
7ïS INDEX.
parlibus Inferioribas longitudinalitc- castanco, aîbo
et nfgro striatis; pcdibus bicakaratiç. Mas.
Femlnam non vidU
Perd IX bicalcarata. Lath. DïA Om.
f, a, p. 643, Jp. a.
Peildiz senegalensis. Bîiss. Oif. ». I,
p. ^31» *^ 8, ^ a4 /. I. — Id. 8fo, y. f,A<55.
TeTrao bicalcaratus. Linn, Syst» i,"
j)» 277. — Gmel. Svst. i, p. 759, sf. 15.
Le biseroot. Buff. Oh. v» a, p. 443. — Id«
pi, enh 137. — Id, Nouv. édU de Sonn. t. t,
p. 39, p/. 54, /. I. — Qmt\. TraJ. Franc, y. 2y
p. 448. — Bonae, TaK Eftçyc. Orn. p, 212,
P^. 93»/» a-
Francolitt ADAK80N. Temm. Pîg« et Gaf:.
SENEGAL fARTRlDGE. Lsth. Gt-W, ^Çjr/?j
«'• 4> Pî 757.
Habitat m jifrUa. *- Long", la poil. 8 lineas. îlos-
tro cornco , pcdîbus cinerascente fuscis, ungnî-
1>U8 fU8Cl8«
P. CEYL.ONEN SIS. Pi Coipore supra BÎgrï-
canti; cervice et tegminlbus alarum maculla albis
saglttatis varîis; partibus infenoribuk filgrxcaDte-
fuscis, pennls medio guttatis albls; cauda eloogara ,
rotundata ^ iiigra ; . drea oculorum nuda , rubra \
pedibus bicalcaratls. Mas,
Femina caret guttis albis et calcaribu9.
Perd IX ceylonensis. Lath. iMd. Om^
». a, p. 644j iP^ 3»
Tbtrao zEYLoNBNiia, GmeU S^, Xj
*• 75P» sp* ai.
INDEX. 719
Perdix BiCALCARATUS. Forst, Zoo/. Indj
' P' *5> P^' *4» /• I et 2. — Penn. Ind. Zo'àl.
p. 40, t. /. I et 2.
Francolin habankukella. Temm. P/j.
tf^ Gfl//, V. 3, />. 311.
La perdrix â double épERoN» Bonat.
Tab. EncycOrn. p. 2ti, pi, 93j /. 3. -^ Gmel.
Trad, Franc, v. 2, p. 448.
Cbylon partridoe. Lath. Gefi. Syn. y. 4
p. 758. A^ûî.
Chitygong partridge. Lath» Cen. Syn.
Supp, p. 222*
Habitat în Zeyhna^ India, — Long. 12 poli. —
Rostrum iflavescens; orbltae nudae rubrae. Ct>Ilum
pectus 9 pars antica dorsl .et tegmina al a ru m ma-
culis sagittatis albis^pedes rubri, calcaribus f]a\res-
centibus.
Femtnaê caput cinereutn nlgro-maculatum; pec
tus, dorsum, alae et cauda fusco - fcrruglnea.
P. SPADICEA. P# Corpore supra, subtus, cau-
daque intense spadicels; vertice et colla supcriore
dilutioribus ; temporlbus nuda ; cauda longa rotundata ;
pedibus bicalcaratis»
Femina caret calcarlbusJ
Perdis spadicea* Lath. htd. Orn, y. %i
P* 644» *P. 4»
Tbtrao spai>iceo8. Gmel. Sytu r, p. 759,
tp. 39.
La pbrdriz rouge db Madagascar^
Sonnerat ypy. Ind. y. 2f p. 169. -* Sonn. Nouvi
édlt. it Buff, 0//. r. 7, p. 57* — Gael. Trad.
Franc, y. s» p. 448, «». Bonat Tah^ Bnc^$^
Om. p. J108.
(
7ib index:.
FàANcotiN SPADicé. Tcmm; P/>. et Tia//;
BllWOff A FRIC AN PARTRID CE. Lath, Gm.
5jr/». V. 4, p. 759-
Habitat tn Madagascarta^ — Long. 12 poli, caada
4 poli. 4 llneas. Rostrum flavum , irides teicpora et
pcdes rubra.
P, N U D F C 0 L L I S. P. Corpore supra pennîs fus*
cls, marglne dllutloribus vestito; partibus inferiori«
bus spadlcels marslneinacaUs longutidinalibus albis^
regione oculorum guta et colloanteriorlnudis; pedi-
bùs ca Icare solitario instructis.
Femina à Ptare. difTett pedibas muticis^
PfiRDlX NC7DIC0JLLIS et R X3 B IC Q 1.1.1 %«
Lath. Ind. Orn, v« 2, p» 6441 ilP. 5- ^^ P* 6489
TeTRAO RbSRKCOLLlS et NUl>ICOLLlS.
Gmcl. Sy^^t. i, p. 758, *p. 34 ^^ P-75Ç» 'P- 40.
^ Perdis capensis. Lath* Ind, Orn, y. a^
p. 643. 'P. '•
Te.trao capbnsis. Gmel. 5f j*. r, /. T59,
*p. 37*
La perdrix ducap de bonne £spé-
RA^NCE. Bonat. TûJb. Eucyo. Orn^ p. a 12. —
Sonnin. édlu di BufT. v. 7, p. 51. — Gmel.
Trad. Franc, v. a, p. 447.
Le gorge nue et la peelduiz "rougs
D'AFRiQup. Bufi*. Oit. r. 2, p. 444tps'*lBo.—
Id. édîu de Sono. y. 7, P* 41* — Booat. 7a^.
Encye. Qrn. p. 208 et 215, p/. 94, /, 3, «- Gocl.
Trad» Franc, v. 2» p. 446 et 248.
Francolin â gorge mds«. Tenoa* P'^* <t
(#tf//. y, 3, p* 3 17. *
index; -721
b Aitiî-N Ec^BD, and Red.nbcked pau.
THiD G'E. Lath. Gè/i. Syn, v. 4, p. 75961771.
Cape pautelidôe. Lath« Geh. Syn^ r. 4»
p. 756.
Habitat in Jfr)ca. — Long. 15 poli. Rostro • regionû
oculorum , iridibus , gula y pedibusque sanguineis*
P. LONGTROSTRÎS. ? Corporê suppa tufo*
fuscoy atro maculato; pennls dorsi luteo niarginatis;
subtus ferrugineo-rufp^ Immaculato ; pectore clnc-
reo-caeruleBcente. Mas%
Fem'nae ^ pectus haiid caerulescent.
Fbancolin â lokg-Bbc. Temm. P/^. #^
G»//. V. 3 p. s 23e
Habitat in Sumatra. — 3Long. isipoll. Rostro magno;
X poil. S lincaSt nigro; pedibus fusceiscehtibuli ;
regione dcuiorum rubra.
P. P E R L A T A. P. Nigro - spadlcea ; callo , tégml-
nibus alarum et partlbus inferioribus guttis et macu*
lis albis conspersis; dorso ^ remigibus secundaris.ee
tdctricibus caudae cigrô et rufo transversim strlatis^
Titta duplicf nigra ad latera capitls.
Femlna non multum dlffert; partibiis inferioribus
ttansversim striatis; calâare nullo.
Peu DIX pEtLATA. Lath. Ind/Orn. y. 2#
p. 648, J^. 15.
PslLDit; M adagascahibnsïs. Lath. înJé
Orn, y. 9^ p, 64a, sp. 8*
TeTRAO MAOAGÀSCAltlÊNSrS et PEU-
LA TU S. Gmel. Syst. i, p. 756, tp. 51 et 758^
*p. j6i
Perbix siliEi^sfs. Brfss. Ora. V l, p, 234,
t. a8. a, /. !• — Id. 8v6, r. i, ^ '6s*
Toms Uh -as
1%4 INDE X^
Fèm\ui ^ ex nlgr!cante et rufo - flavicaste toco vi-
ria; rectricibas lateralibua nlgris, flaTicance fkscu.
tis; pedlbus maticls*
PfiRDix Fit Air COL IN O s» Latli. JM, Ors^
9. a, p. 644f sp. 6.
Tbt&ao Fa^ANeoLiNus. QmeL Sfir. i»
P 756,1p. 10. — Briss. OriT.iF. n/.J^i-,^. /j,
I. 13, /. a. -* IiL 8ro, «r. i, ^, 6%.
TfiTRAo oniBiTTALis. Hatsclq* h. ^. 17E1
jp. 43. M Id. F'oy. p. 203.
Attaceit f&ancolinu«« Slor d^Û m:::,
y* S$ P^' ^4^ ^f 242, mas ^t Je/niiMa^
L« fn &Hcoi.\ii, Buff. Oix. J^. 3^ 1^. 4:i&«- /i'.
pu êni* 147 et 14^, M4» 9% femlntu - — /l Xar.
eW//. 4ftf Sono. v. 7, p. 31, f. j^yj ^, mms* —
Gmel. Trod. FVaaç. y. 2f p. 44a. — fosar. /a^.
£/>^jptf. Orn.p. a 14, p^. 95, /l a,— Toumef.
/^^ tf« Lr9a$u^ V. I, p. 4i2,erF.a,p.i03.—
^•jr. e« barbarie 9 y« x^ p* 270.
f&ANCOLIIf â COLLIER R 0 CTX* TeOB.P^*
e/ QêlUw^ 3, p. 340. — Id* Mamel^Qrm^ p, 303.
Francolin. Raii. Sfn. p. 54. — WlîL p. 12s»
I. 31. *— Olln. Uce. Tab. p. 33. — Zûui. Wpf.
p. a8, t. %y f. 6.
fRANcoLtN partridob. Edw^ G/a», f.
246. — Tourner. J^ojr.oj» L^.Svo, y*2,p. iHi
/. I «. Genf. mag, n. 42^ /, p. m. — Lati.
G^« Syn. V. 4, p. 759,
1
Habitat l/i Europa mtrJOiotiails ^ Jsia^ Mi^ êi /fri-
co* —» Long. 12 poil, rostro nigro; pedlbuf lute$-
cente rubria ; calcae et ungaibui fuscescaotlbas^
I N D B X f%%
* Pêâihus m&rU tuberosh aut muttdsl
F* S A X A T I L I S# P, Corpora supra pectorcque
ex grlsco-clnerascentibui; subtus dilute rufo ; gutture
et colio supcriore albls, fkscla nigra cinctls ; hy-
poehondrlls dupllci vltta clgra notatls, cauda pen«
nis i6 , extlmis basl cinereis^ apice rufis» Ma»
et Femina*
?ÈiLDix SAXATiLis; Mcyef , Toschenb»
Deutschl. V. I, p. 305. — Id. f^Sg, Dtttlscki,
y. Xy t. kefl^ %9
Pb&drix orabca. firîs»* 0/«» v* i, /• 241,
sp, la, ^ 2$,/. I. ^ Id. 8vo, ». i,/>. 67. -^
CoTuvLMiK. Ocsner. ,^. p. 353, •»- Scop.
^«if« y* I9 »*. 174*
PÇRNIÇE MAOIORE» ^Tor. J^^/î, i^tf^. y. 3, *
Perdrix BARTAYELL^* Buff. Ois^ y. 2» p.
4*0. — Id. pL êiiL 2gi. — Id. Tiouv, édt% de Sptin.
r* 7» P- 5* !>/• 53, /* 2. — Bonat, Jfl^. Encyc.
0rn. p. 106, p/. 94»/. 4. — Gérard Tab. éfem»
à^Orn* ». a, fu 79. — Tçmm. Pig» et Gail^v, 3,
f . ^40. •— (d. Manuel d^Orn, p, 305.
GRBCK 0% RED PARTRIDGft. lAth» Gen» S^tt*
*• 4> A 7^57.
Das STBiNPBLDHURir, BccJist. NatuTg^
VmtUchl. y. 3, p^. 1393, t. 43,/. a. — Frlsch,
yfig* DeutschU r. 116, • ^
Habitat In Eurepa e$ Jila.. — L(^ng. 13 aut t4polI.
rostro, regione oculorum, Irldtbuset pedibus san-
. (ttln^ll» OTUm£a.i|ic«^$fliiVkaste.rufoma^uIatunw
9»%
f26 INDEX.
P. RUBIlA. P* Corpore »upra ex grfseo^fosco;
pectore cinereo; subtus rufo ; guiture et catîo lu-
pcriore alblSij fascia nJgra albo punctata clnctîa; hy-
pochondriis vitta Digra , simplici notacis; cauda pcn-
cU f8, rçctricSbus extimis rufis. MasctF^mlna»
PaRD^x RUBBA. Brîss. Or», r. i, p, :i3^.
«p. 10. — Id, 8vo, V, I, p, 66. — Klein. ^7*
p. it5*
• * * • • •
PERt)tx a y FA, Rail. Syn. p. s?, A* 5. —
WiH. /». 167. — tath, LiJm Orn* f. a, p* 64?»
«p. II. — Stor. d^glt.ucc. T. 2,"p/.253Ct 254.
TSTaAo RUFCJff. Gfticl.5>j/. i,p. 756,<p. 12. —
Kram*£/.p^ 3^7, Tp. 5: *- Fusîh, Jrag.p. Pi.—
Borowsk. TV*/, f. i^ P*.iÇ2, sp, S^-
P BRDR IX - aoco^4 '^^^. .0U% V. 1^ p. 43 f»
jP. 13. -* Id. //. en2, p, 15c. -^ Vd» éà'^t. es
au JLtfv. If. 1% p. 3c 6. — Gérard. 7^^- e'/sra,
d*Or». t. a, p. 77- — Ten:ra. Pîg. et GoiU v. 3,
p. 361. — Id. Mnnt/el /TOr;». p, 300. -^ Booat.
r^** £«^j^c. brn, p. 106.
La b a a T à v¥x«*l fi. Gmel. ^rad. Franc, v. 2,
P.. 443- "■ • . . . : -
GUERNSET PARfRIt>CE'. Lath. Çsif- J>Jf.
y. 4, pt 768. — Id. .S«pp. V. f, p. aao, — Alb.
Habitat /« fîwropfl et Alla. — Lojîg- 13 po/i. Ro>rro^
roglone oculorum » iridibus t\ ^edîbus ^uigaineis.
Ovum album lufo maculatum.
Va». C-^O Corpore toto albido*
La PERpRix R-e o G à b\l a k c bîs. Brfs^
Or«, V I, p. 434. — Bttff.AW!» <le Soàn. n 7,
p. 30* «-^ Teaitt. i^f. é^ OaK, 9. 3> >w 5I6. —
INDE- X. 727
Bonat. Tab* Eucfc, Or», p. 207. — Stor, degU.
uce. ph 255.
Hostro regione oculorum, iridibus et pcdibus san«
guinels,
« , • /■ • ' . ~
Var. (,80 ^* Corpore supra albo, . lïneîs ^cineras-
centibus et maculis spadiccis undulato; .palpebrii
il. '
rubris; pectore cluereo.
Perdix KAKpLjK, Ljath. Ind^ Orn. v, 2,
P' 653, fp. 42v —, Fal^* »S;. V. 3^ P*'Z9^. —
Gn^cl. Syst" i, p. 762, sp, 47. ...
Perdix .casp.ia. Lath, I/id, Or^^ v. 2, p, 655»
Jp* 4λ — S. G. GmcU lu y. 4» P',67j t. 10. —
Grael.-ô'jA I, p 76a> ^/>. 48. ,
Le KAKELIK BT LA PERDRIX DE ?ErSE.
Bonat. Tab, EHcyo Orn» p. 214. -^ .SonniuU
'Nou'9* édU, de Buff. y. [7,. p. 150- •— Gmel.
TrtfJ. Fr^«f. V. 2, p. 452 e^ 453. — Temm.
Pig, et GalU y, 3, p. 362. . .. "^
Caspian partridoe. Lath, Ge/r, Syn^ Supp^
yi 2, p. 283.
Habitat iii ^/a et Earopa. — Vox kakelik ; tostro»
. temporibus, pedibusque rubrîs. An vavietQSB "
F/'FETRQSA. p. Corpore iiipra ex fuscèscente*
' clnerety; vfcrtlce ca^taneo; supercîliis cînefeis macu-
• lis caerùlèls in tegminlbus aîarum; subtus dllute-
ftts^o ; torque «rascànéâi maculis albifi vaHt; hypo-
. cbondflls. vltta: nigra dupHci mMatit; * cauda pennis
\6^ «xtâmis^ basi eiaerèis^ apice aufantifs» Mas et
Fen&na.
' 7 Pbrdix rubra baRba'Ricjt. Brl». Om^
iu ifp' R39, tp, II. -* Id/ 8vo, -y. ty P* 61*
Perdix pbtrosa. Lath» M OriH y. 2|
pn 648, ipM 14.
# jr 4
\
n» 1 « D If x;
TETitAO PETRosus; GiTîcI. Syst. I, f. '-s%
«p. as.
PerniçeDI BAitB\iiicA; St9r. éegil. acc.
pi. 157»
Le PERDB.IX R0T7GE DB BAltB&|LrB FT
LA PBUDRIX DE R.OCTIBOUZ.A CAMBR. A«
BufT. 0/x V. 2. p. 445 et 446. — Id. «V/f. </c
Soniu T. 7, p. 43 et 45. — Booât. 7j^ Fticycm
Orn* p, a:î8» J/. 94. f. 2. ^t p. aij. — GmeU
Trad. Franc, y. 2, p. 444 et 446.
iPsiLDiiix GAMBRA. Temoi. Pl^. et G^iV* V. 3 9
p. 368 . - d. ManaeU d*Orn. p. 508,
Barba HT partrxdoe. Lath. (^en. Syn*
^- 4» P- 770. — Edw. Giarr. /. ^çx ^ Shaws,
T'^iîv. ^. 300. ■- Jb«rr« p. 2^7. — Prévogtf
" V. 3 ,• p* 309.
RtJFOÙSBREASTED PARTRIDGE. Lath.
Gtf», Syn* T. 4» ^ 771.
Hab^'tat /» Europa et yffrîca» — Long. 13 poU.
Ro^tro rcgioce oculorum pcdibusque saDguiDei&*
t^ CINEREA. P. Corpore supra ciBereo^ nifb et
nigrp varlo, subtuB ex albtc&nte* fia rido, pectore
çaerulescente lineii nl^ris et inaculis ru&s yarlegata;
çauda pennis 18. Septcm exttmts lurinque, apice
çinçreis. M^rU maculs^e daae castancae Id Imo pectore-
Fbboix ctNERÉA. Rail* Syn* p. 57. J* 2. -«
WHU Om» p« ii8. I. 28. -- Brisi. Orx. p. i^
f. aip. spM I» — ld# 8vo, V. 1, p* 61. —Klein.
jîi\ p. I U, «v Id* Stem. p« ass $, a^ /. a , a
af b. «-19 Id. Op, p, 3a» #• 15* /•5« — Latb. /«/.
INDEX, fo.g
Tet»/»o peu MX, ' Linn; Sysf, li p* l?^,
/, . 3. — Id. Fjurr^ Sue::, »*• 2C5, — Gmel.
SfiU 9 /*• 75:» V. !$• — Scop. jfnr. y. t,
i?*». 17:. — Brunn. Or//- Borea» «*. aqi» —
MullT, «•. 225. — Frisch. r, 114. iV/4iy.—
Kram. £/. p. 357. sf. 6. — Geprgl. p. 173. —
Schaef. /7. Or/i /. 54. — F^tf/y. jirah. p. 7. -^
F^fr«. jirag* p. &2. — BoiovVsk- Nat» v. »,
p. I99- ^P' 9'
Pbudrix oitrsE. Buff, Oh. v. 2, jp. 40T. --
Id, p/. c«/. «7, Fem'tfta» — Id. ^i/>. ^^ Sonn.
<'• ^^ P» 3S?* — Gt'rard Tab» èlèm*i*Orn.v. 2,
pi 69. — Loùat, T<j3. Encyc. 0r»*p»20ç^pi. 93,
f. 4* — Temm. Pîg. et GaU. r. 3, p- 373. -^
îd. Manuel. d*Orn. p. 309- ;
S TARN A ZiNifAN. C/OV. p.JO, ^ S, jf* 8. —
Çeit. uçc, SarJ, p. 114. — Olln. ucc, t. p. 57*
Da» rebhuhn. Gunth. /Vejf. tf^ï^ Sjr. t. 46. —
Ooeze. Europe Faun, v. 2, p. 326. — Kaum.
f^dgel» DeutschL v. i> P* n, r. g, /. 3. Af^x,-^
Bcchst. Nafurg, Deutsche v. 3, p. 1561. —
Id» Ta^chetsb, p« 242. — Mcyer Taschenb,v. i>
p. 303. -rr Id. r'ôg' Lîy 'Und Enî. p. i(y^.
ÇoMMON PARTRiDGB. Pcon. ^r* Z(?Ô/. r^ I,
«•. 96* — Id. />//'? 86. f. «. — Penn Arct,Zs'ôî.
1^. 2, p. 319. -T- Alb. Btrdm 9. i, f. 27. — Lath.
Ge«r. 5jri?. r. 4, p. 762.
Bablt&t la Eurcpa et Aiia. — IoDg«*i2 poil* Ros*
tro pedibusqiie cincrascente-caeralefs, irldibus
fu9cis; area nuda, coccinea Infra oculos, Ovum
griseo-vlrescens*
Va». C^/,") Cprpore supra et pcctore cartançis, suctuf
^ilute fulvo, capite et collo superlore fulvi».
jr * 5
Ï30 INDE X.
PERUI^ MONTANA. L'ith. Inî. Om. V, 1^ f^
646,^p. II. — Briss^Orif. r. i,p, 224, t» lu
/. 2. — Id. V. r, p. 62. — Frîsch. /. 114» 3.
Tetra 0 mont anus- Gmel. S/j.% i; p. 75 g,
^P- 33- .
La perdrix De montagne. Buff. O/x.
V. 2, p. 4.9. — ïd.p/. *«/. 136. -. Jd, éJit. dt
Snnn. V. 6, p. 364, ». p/. 51, /. 2. — Gmeh,
Trad. Franc, v. 2, p. 445.* Bon^uTab.Encye.
Orn. p, aie, p!. 94. /. i. — G<?rard. TùJb. èlèm.
d^Orn. y. a, p. 76*
"VARTéT^$ DE LA PERDRIX GRISE. Tcmm.
Pig. et GalU y. 3, p. 393.— là. Manuel d* Ont,
Das bergrebku^^. ^eaVv%u Naturg-.
Deuùchi» V. 3, p. 1365, y<2r. 4,
IMouNTAiN PAR.TRIDGB, LatlT* G^M^ Syn,
V. 4> jp- 7^5 -
* •
Ctilore a précédente diiP;rc castaneo, margioc albo et
fuscessentc vc^tlto; pedibas fuscessencibus*
T'a r, f 50 Corporc cincrco-aibo fusco unduiato , marlt
maculac duae castahcae in imo pectore.
PeRDIX CINEREO-ALBA. Lath. /flrf. Ortu
C. 2,./>..64($»^Vî?r. S. -- Briss- Qrn.r, i^p. 223»
jf. — Id. 8vo, y. I, p. 62.
Perdrix g r is e - b la nchb. BuflT. ^/>. y a,
p, 415. — M- ^'^^^ <^* Sonn. y. 6^ p. ^5%- —
Temm. P}g. et G.aJJ, y. 3, p. 399.
CRAUWEISSB ORD BUNTE RUBRUBir.
Frlsch /^vî^^g-. f. lis-— Bcchst. Naturg. Deutschl.
'^'s» p- là^+f î^*^''* i *^ a» — Lath. Gtf«, 5/*.
V. 4> P- 763.
INDEX. ?S^
Colore dlffcrt, pensae omiies-toto corpore clnereo-
abse, Hncolis trnnsversis et ^ndulatlsfuscis varîaQ;
cum allqua rufcscenti^ mixtura.
VAr. (C.) Corpore Toto aîbo, corpore variegato.
Perdix blanche, Temm. P^g. et GaïK
V. Si p.- 400, '
Tar. (O.") Corpore snpra dilute cinereo, rufbct nî*
i^ro variegato, subtus exalbicantc- fiavido , pcctore
brunnc'
Perdix d a m a s c e n a. T ath. M. Orn, y. 2,
p. 6^69 sp> If. -^ Briss. drrt. v. t,' p» 223»
15» — :d, 8vo, V. Tj p» '62, — Raii. Syn, p. 57»
* fp. 3. — WîII. Or/i, p. np, r. 29. — Klein.
-^v. p. 114» 5». a.
' Tetrao damesçewus. Gmcl. Syst* ,.i,
p. 7581 ^P- 32.
^ Petite perorix grise' ou de dama?.
BufF. Ois, V. 2j P» 417. «^ îd, éJ'f» de Sonn.
V. 6,p« 361. — Gmel. frad. Franc* v. i>p. 445 —
- Bonat. Tab* Encyc. Orn. p. 210. — Gérard TaJ^
èîém, à^Orn.'y. a, p. 74. — Temm. ?.s\ et
Gaïh ^ 3, p. 391.
Damascus partridob; LQth# 6>«, y. 4,
j. 764, » : •
Habitat te Eufo^aH' — Glncrtae pcraimiîfs, at mu ko
mtnor eat^ rost^quo prolixiore, cornco ) pjdibus
flaveiceûtH)U5: Jn varieras.
P. G.UI.ARI.S. P. Vertice nuchaque ,fiisco. oHva-
ceis; fuscia infra supraquc çculos alba ; gutcure
rufo; pectoris ventrlsque strigis longltudinalJs ni-
veis; corpoi'e supra fusco ; rachî pennariun o:r.uîuin
tlba; remigum rachi atra*
731 . I H D E X.
PBitDi.ix à GOKGB iL0U8t& Temnw Pif «
et GaUm y. 3« p. 40 t«
Habitat In Bengmla» *« Long. 11 poil. Cauda
eloAgata» aequaUtercontiguata; rostro nigro, pcdi«^
bus rufesccnte • rubris^
P. J A V A N I C A, P. Corpore supra icrfti cioercxt
Dig:rlsqtte; alis rufls atro macuîatls; ^tturc collo-
que lateribus rufo nigroque variec:atis; pectorecfce-
rco; ventre et hypochondrils castaneis; dlgîtls un-
gulbusque longissiraU*
Perdi)^ JAVABICA. Lath. Istd. Orti. ». a,
p. 65 r, sp. 27*
Tetra o java.v/cï?^. CmeL Sjst» i,p, 761,
V. 45-
pERDaix DE JAVA. BonajU Tab^Bacyc* Orn,
p* air, */). fo, pi. ç6ff. I.
Perdrix AY4^i*Hiif^* Tevim. Pig.efGa/U
V. 3, p. 404-
JAVAN PARTRIDGE* Lath- Gtf«. 5jW. 9. 4,
p. 775« — Brown, ///. Zoo/, p. 40, r. 17»
Habitat /« Jnsula y ara. — Long, pj polî, rostro
' f uscescentc • nigro ; tcrrporibus rubfif ; irfdibusci-
nercla; pedibui carneis.
P. O C U L £ A* p. Capite , collo , peetore et ventre
laete rafis; dorso superne traasvenim alho - nljrro-
que striato ; uropygio atro macuii» triango/aribut
castaneis ; alarum tectricibut cinereo •olivaceii ni-
gro maculatts.
Pbrdrix ocuLdB. Temtn. Plg^tt GêfAw.i^
' p. 408.
Habitat ifi Mla. — Lon^;. 10 poil. 3 Iineaa« Tem-
poribus plumls vestitis; rostropedlbusqoefu;cis.
INDEX. 73^
F. G î N Gî C A.' P* Venice castaneo ; superclliSs ali-
bis ; corpore supra ex grtseo «fulvo ; subtus albo;
latcribu^ cinereis macuiis castanels variegatis; fusela
pectorall alba et castanea* Mas»
Femma^ partlbus superloribus fuscescent'bus ;
gutture colloque fuscescente - rufo ; pectore cinereo ,
nlgro striato; subtus rufesceote • albo , nigro ma-
cuIato«
Pbrdix oingica. Lath* htd. Orn. r» i
p^ 648. tp. 17.
Tetrao GiNoicus. Gmcl. Sfsu i^ p* 760.
fP^ 41.
XtA PERDRIX DB GiNGi. Soonerat. f^oy»
Ind, y. 2, p. loi* «" SoDS. Nouv^éMf. dé BuS.
Olu V, 7, p. 55» — Bonaf. Tab» Encyc^ Orn,
j. 2ia. — Gmel. Trad. Franc, v. 2, p. 449,
Verdrix â double Biiu$ss*coii« Tcmm.
Plg, et Gai/, y. 3, p. 410.
GiNoi PARTRiDGE, Lath. Gen. S^tt. y. 4,
?• 773,
Habitat in India^ Coromandela. «« Long» 8} poli;
, 'cauda brevis; rostro iiigro; pedlbus rufcscent'bus;
kldibtts âavis.
?. F E R R U.G I N E A. P. Corppre supra ex ferru*
glnco-fusco; subtus dllute spadlceo, linels r.Igr!s
arcuatis consperso ; pennls In co)lo superlore aogus-
tls elongatls, apice acutis, Hnea In imedio et mar-
(ioe fia vis ; cauda ex fusco > nigra*
Perd IX pERRUGifiBA. Lath. Ind. Om. 9» %
p, 651 9 sp, 26* ^
Tetrao perruoinsus. GmeU Sfsi. i,
p* 761» if, 44*
7S4 INDEX.
La grandec aille de la chine. ^Bôriat;
Tab.JEMcyc. Om. p. ai a, pJ. 95, /. j. sous le
faux nom de caille vertes — Gmel, Trad»
Franc, if. 2, p. 450.
pERDRiz à CAMAiL^ Teuiiâ* Pîg. et GaïU
V* 3* P' 4^6.
Hackled partriegb. Lath. Ge/t. Sfn,
V. 4t P- T^"^^» *P' ii> ^. ^6.
Habitat In Chtna et IiMa. — Lonc 11 poil. 4 U-
jieas. Ro.tro nigro ; pedibus fîavesjenlibus*
• Rosfrum erassum , alt'iusquam latam ; pedibus matlch.
P, DENTATA. P. Corporc supra ex rufescente
cîncrco maculis et licurls nlgricnatlbus vsrio; super^
cil'às rufi«; ; subtus palllAe tMcscttiX.^ - cXiier^o , ob-
solète Hneato; rcctrfcibus fu;cls , Uneîs nigris stria*
tÎ5; mandibula iiiferlore - apîce cmarginata. Ilfaf
et Femhjê,
P E H. D I X G L* I A N E N S I 8. Lath. //?J. Om. V, Il
p. 650. Sp» 21.
Tbtuao ouiANENSis« Gmél. Syst. i, f. 767,
sp. 62.
Le tocr.0 ou perdrix de la guianë*
Buir. Ois. V. 4, p. 513. •«- Id. Noav. éJlt. dâ
Sonn. V. 7, />. 130. — Bonat. Tab.Ency^ Ortt,
p, 2\6j «^ 15. — Gn:eL Trad. Franc, % -i,
P- 461.
L'Uru. d*Azara, P^oy. dnns VAmiriq. miridm
Trad. Franc, v. 4, p. 158. .««. 334,
CôLiN TOCRO ov VKV0 'temm, Ptg,eiGaIU
V. 3, p. 418.
Gui AN A PARTRIDGB. Lath. Gêff, iStfA
V* 4i P- 77^» — Baoc. (Hiiana, p. 1 77*
INDEX. . ?SS.
Habitat, ht Amèrxa merhronaiu — Long, ici -*•
II poil. Rostro nigro; area oculorum rubra;pedU
bus clncrascentibus.
P/ BORE A LIS, P. Corpore supra ex fuçcb-cas-
taneo; rufescentcet nigro varicgato; subtirs albido^
nigrlcante transverslm undukto; superclliis gu^que
albls) lunula juguli nlgra ; rectricibus lateralibus
clnerels. Mas» ■
Femma 9 MvitioTQ ; subtus , t^mporlbus et gula
ochroleucls; lunula juguli rufescente.
PSltDIX AMERICANA, NOVAE AGLIAE et
' LuDOYici AN A.- Brîss. Orn. v. i, p. 230»
339 et 258, sp. 7, 6 et 20, /. 22, /. 2, — Id.
8vo, V, I, f>. 64» et 72.
TETRAO VK&OIANUS, MAKILANDUS et
MEXÏCANU8. Gmel, Syst^ i, p. 761 et 762,
*/». tôt 17 et 14. — Klein» jfv.p. 1159 sp.% ^^ ^*
Q u A o L I A d' A F & 1 c A. Stor^ degff. ace. v. 3,
pi. 247. Mas.
Attagen amer ic ANUS. Fiiich. ^u^i/. 1 13,
Perdix coyolcos. Lath. .7jï</, Or;i# y. 2,
p. 653» *P» 34»
Tetrao coyolcos. Gmel. Sjist, i^ p. 7^3,
sp. 51.
La perdrix D'AMéR ique, d e no uvelle
AN GLKT'ER RE 0 RD LE C OL O N I C U I. Buff.
Ois. v 2, p. 399. — 447 ^^ 487- — Id. p/. enU
149 /tf wi/a. -^ Id. A^wy. ^i/fc </* Sbnn; v» fy
P* 1^3.
La caillb db TTRGir^iE. Sonn. ATofty;
édU* de Buff. .0//. «. ?,p. 147.
Caille d'am^rk^ub, bb. martland
755 INDE X.
>et Lte coLcu'icui. Gme*. TraJ. Frjar^r ij
P- 451» 452 ^t 453- -* Bonat. 7Vi^ Escyç. On.
p* 219» 220 et 213.
Lb cocyolcos. BuflT. Ois^ v- s» p. 486. — »
Jdk Nottv. éà'it. d€ Sonn. ir* 7» p. 121. -^ Gmei»
Trad^ Franc* c. 3, p. 454. — Booat» Jtf^. £«-
cyc. Qrn. p. 115. Piri^/.
Colin colemicuu Tcmia. ?}$. ef CaUT»
9. 3fP- 43^-
Hbw bnoland VAnTitiDGE. A\h» Blrds^
y. 1, /«aS. — ^Town, Naf. Hht. ofjanup.^iim
ViHGiNiAM PA&TI.IDGB. Catsb. Nat. Wit*
afCarùU o. 3, I. I2. — Lath» Cfir. Sjm. 7.4^
p. 777. If». 12.
Mas^YLAND and \.<^^\\\K.HA q^OATI.*
Latb* Gen. Syn* ». 4, p. 77S cl 7^5, n». a^ tt
17. — Pens. Jrctn Zabi* r. 2, «•' iSs.
Habitat in Amertea SeptwtrïonafK -* Long. % polf.
5 aut 6 Ilneas. Rostro nigro aut fusco , basi ru-
bro; pedlbtts fuscln
P. C R 1 S T A T A. P. Crlsta In fronte Jonga , an-
goâta ; fronto et gutture albesccnte - rufo ; collo oI«
g;To macuiato ; cauda fiaveacente striata ; tegmiaibut .
alarum albescente - rufo drcamdatfs ; corporc &abtiit
albo , nigro et rufo macuiato ; medlo ventre rufo. Mas.
Femtna , caplte lacvl ; corporc supra nigro jsacuiata^
tubtus nigro et albo fasciato.
Pbrdix CILI8TATA. Lath» £md^ Ont. y. 2»
p. 652, fP- 3Cw
COTURNIX MSaiCANA CltrsTATA* BrÎM*
Orn^ V. \f p. 260, #p- 21, f. 25. /. 2. — !d-8ro^
9. i>p. 2«. ^Stor. dtglU UGc. r. 3, p/* 246*
^ I N D E X; 737
Tetrao crt statu», Linn * Sysf. i. ^ 2771
sp. x8. — Gmcl. Syst0 i, p. 76 c. */^. i8,
COTURNIX INDICA QUaTNZONBCOLIN.
Fernand. Wst^ -^v. ^^P* 39- "• VLziU Syn.
p. I5«, — Will. p. 304..
La caille HUPPéB du Mexique;
Buff. 0}s, pL enL i?5* Mas.
Colin zon<5colïn, Buff, 0/x. v. 2, p. 485.—
Id, Nou\\ éJ'a, de Sonn* Oh. v. 7. t. 118. —
Gmel, 7><îJ. Franc, fy, 2, p. 457. —, BonatTAÔ,
Encyc. Orn. p. 222. p/. 96./. 4. — Tcinm.
P^g-, e^ G^/A V. 3, p. 466. „
Crested quail. Laih. Gen. Syn. v. 4, p. 784.
Habitat In America Séftentr'tonaîK — Long. 7ipoll,
Kostro rutcescente» basi l^uvo; pedibus flavcs-
centlbus.'
P. S 0 N N I N 1 1. p. Crista in vertice longa , ^angus-
ta, fuscescente - fiava ; gotture castaneo ; corpore su»
pra , cauda et pectore rubescente-cincrcis macuUs
sigris conspenis; subtus castancis , maculls albis>
jilgro circumdatisj Mas^
Femtna ^ capitc lacvl, colore dllutiore»
COTURKIX FRONTE SORDIDA, BTQ.
» •
yourn. de Phys. jinn. 1772. v. 2, partie i,
p, 217. pu 2,
COTURNIX AMBRICANA ELEGANTE»
VARiBOATA. vBatr. Ftanç. équtnoxial.p. 130.
— Id* Orn, Gen, 14, p. 8c.
Lacaille de c a'y e n n £• Sonn* Nouif. éd't*
de BufF, Oh. v. 7, p. 133.
Colin sonninu Temm. Plg. et Ga:f, y. 3,
^ 4SI.
Toms m. y y
7^8 INDE X.
Kabîtnt 'ff Jmertca Merldiona^l Gulana» — Loti",-'
pnll. 3 aut 4 lin. Rostro fuscesccntc- Digro; p=-
dl'ous flavescentibus.
P. FALKLANOiCA? P. Corporc supra fusces-
ccnte, raaculU striîsqiie angulatis, fuscîs vario ; su*,.
tus albo ; capiic punctalo; peciore er fuscescenie
flavo, arcubuç variis nlgricaniibus coDsperso, QHaac
aven non vUi,^
Perdrix falklandica. Lath. IncU Orn^
V. Il P' 653, sp, ga.
Tetra a falklamdicus* Gmel. Syst^ i,
p. "62, sp. 49.
La caille DEC îles macoviszs, Buir.
O.'j. V, 2, p. 4::. — d. rZ-eJ. Z2Z. — M,
7^.7 .';. Encyc, Orn, f. 220, p/, 97, J'. l.
M A L O U I iN E Q L? AI L. Lat.i. Geff, Svv. V, 4,
p. \S6.
Habitat în tnsuih Fa/kL nJtcls. — Coturliicis magTi:-
tudiriC; latcra Cdpicis albo nebulo.a; cau.ia fusca
fasciis palltdioribus; roscro plumbco^ pedibus fuser.
P. C A L I F 0 R N : C A ? P. Corpore pJumbeo -, cnua
verticili erecta ; gula nig^a^ albo cincta; abJoiuine
testacco , lunulis dIlchs. Afas,
Fefmna coloribus dilutlonbus, absque lunuîa gu-
la ri nîçra.
Perdix CALiFORNiJE. Lath. Iffy» Orn.
Supp, y. 2, p. hxn,' sp. 2.
Tetrao californicus* Nat. Af?*i?. T-aA. 345.
Caille HUppés db cALiFoitNiB. La
Peyr- f^oy. v. 2, p. 25-;, ^t'as p/* ^ù» .
Californian quail. Lath» Qe»^ Syn, Sup*
V. 2, p. 281. ^ ,,
Habitat in Ca/^forwa, — Coturnice paulo m^'ot^
•• • ■
*.-!•
»
INDEX. 73^
GÈNUS COtURNiXi
Brîsson. Mcyer.
Rosirum brève, parum fornicatuiu; cbmpressum ; basl
nudum , latius quam altutn.
Nares banales, squama fornicall supcrnc scmiclauâae j
antic^'* implumes.
Cûput plumatum; r^g'io ocuîorum plumls tecta.
Peàes tctradactyll , mutîcl.
Cauda brevis , pliimis uropygil obtecta.
jîlae brèves, remige prlore longlssimà.
C. P E R L A T .A . C Corpore supra ex castaneo-fusco ;
longitudlnalitcr albo striato; subius nigro, macuiis
rotundatis albis consperso; vitta utrinque duplid
alba ; gutture gulaque ni'gris; pectore castaneo.
PfRdix STRIAT a. Lath. Ind* Orà. y* 2,
p. 654.-^/'. %6.
Tethao striatus; Gm^l, Sysi. i, p. 7^3>
fp' 53-
La grande caille de Madagascar.'
Soncerat f^oy. Ind, y. 2, p. 169, t, 98 •— Sonn»
Nou9. éJ'it, de, Buff, Oh. y. 7, p 139. — '^onat.
Tab. Encvc. Orn, p 221, pi, 97,/. 2. — Gmcl
Trad. Frûfiç. v. 2, p. 470.
Caille à ventre PERLd. Temm. P.^. et
GafL V. 3, p. 470.
ÂIadagascar quaiL. Lath. Gen, Syn. y. 4>
p. tU.
Habitat in insula Mûdagascaria et fn JÊ rlca, ^^
Long. 9 poil. Rostro 10 lin. nigris ; p^dlbus ra«
fcsccntibûs.
y y 2
•74<5 INDEX.
C. A U S T R A L I S. C. Corpore supra castaneo -ne-
buloso» nI(^ro striato; rachi pensarum alba; subtus
cinerascenie-rufo ^ iunulis nigris transversiia stri-
ato. Mâs.
Femlaa^ colorlbus dilutloribiM.
pERDiz AusTRALis. Latb. Lof, Or», Suyp»
V. 2, p. LZII, sp, 3*
Caills australe. ' Temm. P'g'. ^f Gall.
y, 3« />• 474* — Labill. yoy^ à la recherche de
La Peyr. y. i. p. 177.
Mew-bolland qvAïLm Laiti. Cen. Srts,
Supp. V. 2» p. 283.
Habitat in Nova J/o/IaaJ/a, — I onj. 7- poli. Ro$«
trum crasslusculum, nlgrum; pedibus fuscis,
C. DACTYL I S ON ANS. C. Corpote suçx^ ^t\.
seo, fofO) albldo et nigro yzrlop pennarum scapo
flavicante; subtus sordide albo ; taenia longîtudinall
alblda lo vertice; supeiciUis atbii;gula rufa, n\gro
ClDCta. MûSm
Femina dllutlor, gula alba.
COTURNZX DACTYLISONANS. Meyet. fiff-
•' schre'ih. der, F'bg. Liv.-und Esth/, p, i(5t.
• ^ CuTuRNix. Briss. Or«. y. I, p. 247, *p* 14. —
Jd. 8vo. V. r, p. 69,
pE&oix coiuRNix. Latb. /ir^. Ortt, r. s,
p. 6çi, sp, 2λ
^ Tetrao coturnix. Lîdû. .Çfxr. i," p. 178»
spm le. — td. F^i/if. «Sjy^f. «•. 2o6-— Id. Gxne!.
* P» 7^5- — Scop. jtffn* r. 1, p i76« «-i Brunn^
Om. Boréale n*. a02. — Mullcr «•• aaô. —
Kra!n.E/^p. 357, ip. 7. -^ Bdon O/j. p 264.
Rail. Sytii p. 58. -^. 6. p. lai, r. 29. — Wein.
^'0, p. IIS. ^ Id. ^^e». p. 25f /. 27*/- 3»»
INDEX. 74t
fi b. — Id. Oy. p^ 33, f. 15, /. 6. — Borowsk*
Nat. V. 2, p.. 19,4» sp* lo. — Stor. àeglh ucc.
V. 3» pi' ÎÎ43» 244 et «45-
ÇoTURNix MAJOR. BHss. Or/f. v. î, p. 251»
— Id. 8yo, 1^. I, A. 70.
QuAGLiA. Zlnn. Uqv, p. 36, ï. 5, /. 19. r*
Ceth (7tfc. Sard. p. ii8i
Caille vulgaire. B^ff^ 0/«, v. a, p. 449
I. lô, ,» Id. p;. eiï/, 170. — Id. AV/v. éditas
Sonn. V. 7, p. 59> P^- 55» / îi- — Bonat. ro^.
Encye. Om, 217, pA 96, /. a. —• GmeL TraJ»
Franc, v.2, p,AS%. t- Gérard. Tab.éiém.d'Orn.
y. a, p. 82. — Temm . Plg- e% Gall. v. 5, p- 478.
— Id. Manuel, d*Orn. p. 311.
Lb CROKIBI* 00 CAILLE DB POLOGNE.
Bçiff, OU. r. 2, p. as t. — Id. Nouy, édit, àt
Sonn. V. 7f P» 99« — Rzacynz. H/jf. ^ff VotH'^
^n* p. a77.
The qua il. Lath. Gen. SyfL y. 4, p- 779- "^
Pçnn. Brtf. ^U. v. i, «^ 97. — . Id. foL p. 87,
/. M. 6. — Penn. JrctJ Zo'àl. v. a, p. 320. 5.
— Mb* 5Wi. V. 1, p. t. 30. — Lath..Sy».5«rpp,
ir. I9 p. a2a.
\Vachtel veldhuhn. Bechst. Naturg.
Deutichh r. 3. p. 1402. — Id, Taschenb.p.ij^^.
Gunth. I^est und Ey ^ t. 35. — Gocse. Faun.
Europ. V. a, p. 347- — Dond.p. 129,— Naum.
F'6g. jinhlt, V. 2, p. ao; r. 4, /. 4. I0 mâle. —
Mcyer, Taschenb, Deut9chi. y. i, p. 306. —
Frlsch. J. 117,
De wachtbl. Sepp- Nederh Fogef . t. p. 1 43.'
Habitat In Emropa^ Jsia et Jfriea; rolgratoria —
Long. 7 poli. 3 aut 6 Un. Rosiro pedibuque car-
y y s
:4»
INDEX.
nei«; Ir'de» fuscae- Oviim olivaceum maculi- parvi»
aut majusculls nigricantibus notât um.
Ç^J.^ Var. Corpore a'bido, aut toto albo. Icir.m.
p}g. ef Gai/' '• Zt }\ SIC.
Ç. TEXTILIS. C» Coporc supra fu$co, nigro ru-
foque, pcnnarum fascia mcdia longitudlDali a'io-
rufa ; subtus albo; nlgro longitudinaliier striato ;
guttoris macala oigra ; colLl fasc!a lor^t tu Jiii2.'i si-
gna. M^7J.
Femha coloribus dilatiorlbiis ; gala fusca.
PECLDIX CORÛMANDELICA. Lath. InJ, Om^
' P. 2f p. 654» *"• 3B.
TETRAO COROMANDELICC7S. GfflCJ. SjTStU
1, p. 764, J^. 55.
t,A PETITE CAILLB i>^ ^ii'^cx. Sor.ncr.
yoy. Ind, y. 2, p. 172. — Bor.at, lab. Znc\c,
Orn. p. 221.
Caille de la cote de co rom an d el»
Sonn. Nokv. éJtr. de Oh v 7, p. 140
Caille NATréfi» Temm. P:g* et Galï^ y, ^,
p. 512.
CoRoMA^OBL QUAiL. LntU. G^/r. iS/« 7. 4,
P 789-
Habitat i» India et tnsuî'is Moluccls. — Long. 9 poli,
Rostro fusco; pedibus /iavcscerjdbes,
Ç. E X C A L F A C î O R I A. C. Corpore supra fusco,
jnaculU nîgrîs et Uneis albls consperso; pectore la-
teribiuque caerulcsçcrite-cinereis; medio ventre cas-
tan co ; genis et arcu in coUo albis» atro cicctis;
gutture airo, Mas.
FemUna ^ corpore supra cinerascente , rufoetnîgro
vario; scapis pennarum rufesceiuibus; superci>ils
tcmporibusque rufis; gula alba ; corpore subtusciae-
rasccnte ruio, arcubus nigris undulato.
/
\
INDEX. 743
Mas.
CoTURNIX FHILIPPENSIS. Bri»s, Orw. -. T,
/J.a54, j/>. î7, /. 15» /. I. — Id.Svo, V. i^p-i\.
P £ R D 1 X c H I N E N S I S, Lath. Ind, Or», v, 2,
p. 652, *i>. 29.
Tetrao chinenus. Gmel. 5^jr, i , p. 765,
^. 19.
La fraise ou caille de la chine.
Buf. Oh, V. 2, p. 478.'— !d. pi. en/. 126, f. 2.
— d. Nouv. iJît, de Sonn. v. 7, p. 104- —
Bonat. Tab. Encyc. Otn» p. 223, p/. 96, /. 3. -^
Gmcl. Jr^î^*. Franc, ». 2, p. 458.
Caille fraise, lemm. /^/^. «* Oa//, v. 3,
p. 516 mà/e et femelle.
Chinesb QUAiL. Laîh. Gen. Syn, v, 4,
p. 783. — • Edw. G/<7//. j, 247, ie nuile.
Fe mtna,
«
Perdxx MAftiLLENsiS. lath. Ind. Orn.
V. 2, p. 40.
Tetrao manillensis. Ginel. Sysu ij
p. 7641 *p. 57-
La petite caille de l*île deluçopt.
Sonner. A^oy. Nouv, Guîné. p. 54, r.24. — p- Gmel,
Tr^?^. Franç% y» 2, p. 457.
Petite caille de manille. Sonn.
Nouv. éJh» de Buff. 0:s. y, 7, p. 142. — Bonat.
TVî^. Encyc. Orn, p. 221, p/. 97, /. 4*
Manille quail. Lath. G^/?. 5>/7.y«4, p. 790.
Habitat in Ch'na et însUlh Molucch- — Caiida nulîa;
mas rostro nigro , fcmina fusco 3 pedibus fiaves-
centibus,
J y 4
^
^^^ INDE X.
4
C, TORQUATA. C. Corpore supra fusco, i^lzr'u
' Itnds transversim striato; subtus alMcantc, azqaa-
lUer undulato; vertîcc r-îs^icante; geais atri;; gat-
t^^re albo, nigro niai-gine cin?to.
CoTORNTX TORQUATA. Manduît, EscVT»
fAi'hod» — Bocat Tah, Encyc, Onf,p.2iS» «*• 2.
CAiLLBâ GORGE blakcrs. Temm. P'g.
et Gj.7. r. 3, p. 521. SuUe des c«///.>j-
Rostro n!gro pedibus flavesc:ntlbus. Hane sfc^iem
non viJim
C. G R I S E A* C. Corpore supra dilate griseo , nigro
fasciato; subtus arcubus nigris, concentrlcis unt^u-
lato; vcrtice oigro et rufo vajl^ato; remig bus
fuscls.
Pbrdix grise à. l.:k\\\« \nl. Om. t. 2,
p. 654» ^P' 37*
Tetrao crise t? s. Cxel, Syst^ r , p, -1:4,
sp. 54.
La caille brune de madagatcar.
Sonner* f^oy» Ind» v» a, p. 171. — Sonn. Nou^^
idtU i/tf Buff. Olu V. 7, p. 139» — Bonat. lab,
Encyc. Orn. p. 22r- — Gmel. Trad» Fr^KÇ.
V. 1, p- 456. — Temm. Pîg,ef GaîUv.^^ p, 513.
Su' te des cailles »
Gret-throatbd quail, Lath. Cen, Sjm.
' V. 4» P- 7^8.
Habitat in Médagascarta, — Cotumicfe vulgaris
magnitudlne. Rostro pcdibusque nigris. Hans
speeiem non yidK
C. N 0 VM - G U 1 N E A ^« C. Corpore supn fasco ;
* subtus dilutiore; tectrJcIbas alarum margine ilari*
cantibus; rcmigibus nigris.
I N D E X^ 741
fERDix NoviE GuiNB«. Lath* Ind* Ora*
V. a, p. 655t sp' 39.
Tetrao Novfi GUINE2E. Gmcl. SxsP* i>
Caille de la nouvelle guince. Sonne-,
^ov» Nouv. Gu}n, p. 170, t. 105. — Sonn.
A'o»y. ^«///. de Buflf. Q/V. y. 7, p' 146- — Bonai.
Tj*. /T^^o^^r- Or», p. 222, p/. 97*/; 3' — Gmel.
7rûcf. Franc, v. 2, /». 457. — Tcmm, P'g> et
G a!/» V. 3, f. 524- Su/ te des eaillès*
New ouinea QUail. Lath, Gen. Syrt. v. 4»
/>• 789.
Habitat in No^^a Gmnea, — Coturnîce dîmidio œinro.
Hafic spec'iem non vîdU
GENUS CRYPTONYX.
Mihi.
Roitrtvn breviusculum crassiusculutn , compressum ;
rnandtbulis sub aequailbus; maxilla tn apicem deflexa.
IS'ares latérales, longitudinales, membrana nuda sem(-
clausae»
Vedei tetradactyl! , muticl; dlglto postico unguc nuIlo«
Cauda brevls, rotiindata.
^lae brèves; remigibus, tribus exterioribusbrevioribiiç;
prima brevissima; quarta, quinta sextaque lon^ls-
simis.
Ç. C G R O N A T U S. Ç. Occîplte crista precta spadi-
cca; frontcsetis sex longissimis ; vertlçe fascla aîba ;
corpore supra et subtus n!gro vlolaceo; dorsoctplu*
mis uropygli saturatius viridibus; temporibus nudts,
gula pîumis variis tecta^ alis fuscescent'buç. Ma.
S y S
74(5 INDEX.
Femini abaque crista occipitall; corpore supra et
fubtus viridiy alis castaneis; froaie scus sex ion*
gissimis.
C o L u M B A c K 1 s T A T a; T ai)i. Ind, Orn* v 2,
f. 5';t6» 'P' lo- — Gtncl. Sy t* ï, f, 774, f,^ 7.
Perdix coronata. Lai h. /ir^i. Or/r. Sttpp^
tl. 2, p. LXU.
pHAsiANi'S CRISTATUS. Sparm* A-Vx. Caris.
faïc, %% t* 64»
Le rouboul ce malacca. Sonncrat Vty,
Ind. V. 2, p* 174, t. ICO.
Un COMMUN BIRD IRO M MALACCA, 'PhUl,
Tramait, v, 42, p. i, /. j,
LESSER CROWNED ?IGE0N. LafA • ^<f/IW
Syn. V. 4) f» 62. toh. 5S.
Violacé us partaidge, M»/. Mtic, t?, 3,
/'/. 84.
Fe mt »a»
Perdix v i r i n i r, Lath. ///;/. Orn. y. a,-
/♦. 6.".:, fp. 22.
Tetrao viRiDis. Gmcl. Syttm i* p, ^61,
La caille verte. Bonat, T^b, Encyc,
Crn. p. 219, Pl' 95» /. 4. Sous le nom de Caille
de la Chine, — Gme'. TraL Franc, v 2, p. 45r.
Green partridce. Lath. Gen, Syn, y. 4,
AI as et F emt ft a.
Crowned partrii^ge. Lath. Gen. Syn,
Sttpp. V. 2, p. 278r
Cryptonyx couronna. Te:nm. P.'g • el
Gi?//. V. 3, p. 526-
Habitat /;; Sumatra, — Long 6 pol!. Rostro ni^ro,
INDEX 747
basî rubro ; tcmporibusnudrcoccineis; area oculo»
rum ep.^nrginMa rosca; iridibus rubris; pedibu^
flavicante - rubris,
Ç. RU FUS. C. Corporfs lateribus rufo-flavcscentlhus;
•corpore fu?ces cit rufo t.ansversim undiilato; teg-
minibus al rum fa^^e^cci te .rufo tertninatls; subtu»
pallldlc-e ; tempe rbus et gila plumi» tectis.
Ferdix cambaiensis. Lath. Ind, Orn.
V. a, p. 6-^, 'p. 44«
Cryptonyx roux. Temm. P'tg. €t Goill' w % 9
Cambaien paRtridge. L-ith. Syn. Supp*
Habitat in Indta, — Long. 6 poil. Rostro fuscoi
pedibus flavls.
GENUS TINA MU S.
Latham.
Rostrum mer^îocre. re tain , depres^um, latius quam
siltuirr, rpite rotundato , obtuso, culmine Uto»
exccifo.
Narss latcra^c;, me^ae, ovatae, patulae, apertae.
PcJ^s tctradactyll , fissi ; haluce brevissirao, Insis-
tente; larsis postice Jaevibus , aut exasperatis squa-
matis.
Çauda sulla , autbrevîssima phunis uropygii obtecta.
^1!a0 brèves ; rcmige p iore brcviore , sccunda , tec-
tia quar'aqjc fastig atis , brevionbus quinta scxta*
que, utraqac lOngisslml*;,
* Cauda n:ii:a\ haluce elon-zoSo ^ terrât hisUteffte,
T. RUFEiCE.sS. T. Corpore supra cînerascente-
74^ INDEX.
rufo, plutnîs aibo et nïzro transverslm strîaMs ; mat-
gine alarum ruresccnte-rubro;reglone aurium Drgra;
subtus dil'jte fiave^centc -rufo, fusco undalato; la-
teribus abdoiplnequc cinerascentibus.
VXtiA MBU GUAzu. d'Azura, yoy. en Jmir.
MerU. Trad. Franc, v. o, p. 143, n: 316.
TiNAMOu GUAZU. Tcmiii* Pig. et GaSm r. 3,
' Habitat 1» Jmer'tca , Paraguay. •» Long, lej po'l.
Rostro fuscescentc-caeruleo; pedibus ru&s, tarsis
postice laevibus* Ovuin violaceuiu.
T. M A C U L 0 S U S. T. Corpore supra ex fusces-
ccnte-rufo, plumls maculls nigrfs cocspersrs et ru-
fe.cente-albo Bnibrintis; remfgtous secfjx7<f£r//5 trans-
vcrslm rufo et nigro striai\s; guuurc aVoo, co\lo
pcctoreque macu'îs long-ltudlnalibui nigrîs.
L'Y N A M B u I. d'Azara. f^oy. en jfmérîq. Mtrid.
Trad. Franc, v. 4, i>, T46, m\ 328.
Tinamou Y.VAMBUI- Temm. P/g. et Galf»
V' âi P' 557«
Habitat /« America Paraguay, — Long. 9 aut fo
potl. RCstro fasco;iridibiis aurantiU, pedibus fus-
ccscenttbus y tarsis postice laevfbus.
• Cauda in fasctam ce ar data 1 p/u*nis tiropygVt oàtscta;
haUuce ùrey'ssîmo hshtente.
T. BRASILIENSIS. T. Cprporc supra ex satu-
ratiore - olivaceo ; parum nigro tranaversim striato;
subtus ex dilutiorc cincrasccnte rufo; vertice rufo;
reniigibus secundarils extrinsccus rufo et nigro trani-
versim striatis; alis infra albis.
TlNAMUS BRASILIENSIS. Lath. Iftd. V. 1,
INDEX. 749
Tetrao major. Gmel. Syst. i, p. 767, sp, 63.
Perdix BRAsiLiENsis. Bris8« Orn, v, i,
p. aay» sp 5. v. i, p. 64.
Tarda macucagua. Rail. J>y«. -^v. p. 53,*
4;p. 9, — will. Or«; p. 116, t. a6. — Klein.
jfv. p. i8.
TiiiAMOO MAGOUA. BufT. Oh^ V. Ai p. 507,
t, 14. — Id. p/. ««/• 47<!;. — Id. Kouv.édlt.de
Sonn. V. i<i p, 36. — Gmel. 7r<j.y. Franc, v. 2,
p. 462- — iJonat* Tab, Encyc, Orn. p. 224,
p/. 89. t. 3. — Temm. PIj. et Ga!Lv. 3>P-562.
Grosse perdrix de la guiane. fiajon.
Mem» de Cayenne. v. a, p. 269.
Grbat patridge. Ferm, Descr» de SOi/t*
Vm 2, p» l83.
Great TiNAMOU. Lath. Gen, Syn, y. 4,
p. 7^4.
Habitat !n Gttlana et BrasJâa» — Long. 15 poil. '^
Rostro iridibusque fuscis; pcdibus cinerasccntibus;
tarsis postice scabris. Ovum caerulesccnts-viride.
T» TAO. T» Corpore supra nfgrescente, clnerco
undulato ; supercilils stria cervical! 9 gcnis et collo
superiore maculls nigris et albls consperse; ventre
^cinerascente, dilutiore undulato; abdomWie rufo nU
gro undulato.
TiNAMOU TAo, Temm. P'/g. et Ga/i. V* 3»
Le MocoicoGoé? d*Azara. P^oy. en dmér^
mértd» Trad. Franc* v. 4, p. 154.
Habitat In Brasilia^ — long. 19 autio poil, Rostro
clnerascente-nigro; irldibus rufis; pcdibus dne-
rasceatlDus , tarsis postice scabris.
75:>
t S' D É X.
T C 1 N E R E U S. T. Corpore su.-ra et subius sr
fuscescentc-cinerco ; vertice et collo ^ubruns-
TiNAMUS ciNEaEus. Lath. lui. Orn- v- 2,
P 63> sp. 2.
TETRAO CINEHEUS, GiT^c!. 5^^/. ï, p. ^îSS,
sp, 64.
TlNAMOU CENDRé. Buff. 0/ . ?. 4, p. 5 jo.—
Id. A'OtVv. é''t. de Sonn. v. i.f, /». 4.0. ~ Grcel.
Trad. Franc, V. 2, p. J.6-. — Bonal. T^i6i
Encyc. Orrt, p. 225. — Tei;:ni. Pîgi t GalU
V. 3» P' 574»
C 1 N E E 0 u s Ti S A M 0 u. Lûili, Gen, Syn, y. 4,
p. 72^.
[ Habitat /« Gutana ^ Brasilia, — ''oiîg-- /a poil. Ros-^
tro pedibusque fusceîceiMibus, laisÀ^ ç^ttVce Vae>
vibus.
T. V A R I F G A T U S, T. Corpore supra lateribusquc
ex saturaliore fusco ' rufoque irinsversim siriao;
[ vçrtîce cerviceque rigrlcantibu^; collo pectoreque
rufis; gutture ventrequc rufescenre-albîs; roscro
longo; caiida bVevissima.
TiNAMOUfi VARiEGATUs. Lath, Jttd> Ormi
% 2, p* 6341 sp' 3.
Tetrao varïegaTus» Cme\. Syst.i y p,'^6îi
jp. 65^
TlNAMOU VARlé% BuîT, Oh. V. 4, A -^ïï»
pj. enl 828. — Id. Souv, édtt. de Soun. v. 14,
p, 42» — Bajon, A^ém, S'/r i ayenne. v 2^
p. 272. — Bon a t. 7*fl^. Ercyc, Qrn. p, 225»
/>^« 9c, /. I. — Gmel. /y^iJ. F^-anc. r 2, p 463*
— Temm. P/^. é»/ Galî. v. 3, p 576.
Variegated TiNAMOc;. Qen, Syn» 9» 4^
' p. 726, /. 6j.
INDEX. ?5t
Habitat Irt Ga'ann. — Long, ii ^oW, Roçtro t poil;
9 lin. Mandibula supcriore fiuca, Irfenorea bida;
pedibus fuscescente nigrls; tarsis rostice iaevibus.
T. U \ D U 1 ATUS. T. Corpore supra coîlo pcc-
tore laîeribu q^c nlc^'-esceine- fjscis , rufo transver-
sim striatis ; sirnus albtoceiue- faVo; icgininibus
alarum mngni^, rcin^ibus castancis.
L'Y NAMBU RAYé. d'Azarc f^oy. en Ajncr'tq.
Mér'td. Trad. Fra'!C. v. 4, p. 153.
TiNAMou RAY^. Teinin. Pig. et Call, v. 3*
p. 582.
Hab tat in Paraguay. — I ong. 12 pf>l!, 9 lin. R08-
tro I poil. Tarsls posticc laevibus.
T. A D S P E R S U S. T* Corpore et coîlo siipfa fus-
cescente-rubris, nigro transversim undu'atis; vertkc
fusco; guttiire albo; collo, pectore et ventre cine-
rasceniibus, saturatius cincreo et nîgro undulatis;
abdomine albescenie.
TiNAMou MACACo. Tcmm» P'g. et Gall,
y. 3» ^ ^^^*
lîabiiat m BrasUta. — Long. 11 poli. Tarsls pos-
tfcc laevîbtis.
T. OB SOL ET US. T. Corpore supra fascescente-
lugro, rufôqueleviter nebuîos;ccrvice colloque supra
saturatioribuS; panibus omnibus inferloribus rufis,
laterlbus nIgro transversin striatis; cauda brevissima»
YN.AMBU BLEUATRE. d\' z^m^ f^oy. en Jmér^
Mérid. Trad^ Franc, v. 4« P« I5a> «"*• 330.
T I N A M 0 u A p 11 Q.u I A. Temiu. P/g. et GalU
Habitat în BravHa tt, Paraguay. — I ong. to aut ix
poU, , Rostre fuaccscente- rufo; iridibus aur^ntluSt*
pedibus rufis. tarais postice laevibus»
75* INDE X.
*
T. TATAUPA. T. Corpore supra ex rî^reiceatc-
rufoi verticc, temporibus cerviceque cinerascente-
nigpis ; gutiurc et collo albls;- pectcre , subcu« et
marglne alarum ex clnerasceme -plumbeh, plumis
fcmorum nfgns aibo marglnatis.
Le tataopa. dV* zara , JToy. en àfmér» Mérid.
Trad. Franc. Vm 4, p, 150. is©. 329.
TiWAMou TATAUPA. Tea.m. P.g. et Gaâ.
Habitat \n BrasWa et Paraguay, — Long. 9 âut ci
polK Rostro iridîbusque rubris;pedibus violaceis;
tarsis postice lacvibus.
,» . .
T. STRIGULOSUS. T Corpore supra rufcsccntc f
plu ml s versus apiceni nfgro c\tcuxs\4îlW^; te^Tiinibus
alarum maculis fiavis et unis nigris vancgaktU;
fronte vcrilccque hljris; colîo rafo g corpore sub-
f tus cinerasccnte et fiavesccr-te urduiato; cauda
longa.
TiNAMou OARIANA. Tcmm. Pîg* et Ga!Ù
«• S» P- 594.
Habitat in Brasî/ta.^^ Long. 10 poli, i aut s Ifo«
Basi rostri et mandlbula iDferiore albis, superiorc
fu^ca; pedibus cincrascente*flavis» larsis postice
laevibu^. ^ '
T. S O U L T. Corpore supra fusceîceritc* rufo, nU
gro levlter ncbulo?o; subtus cii»erascente-rnfo; ver-
tice, temporibus cerviceque nIgris; cbllo subius cU
cera¢e olivaceo.
TiNAMUs soui. Lath» Ind^ Orn» r. 2,
p. 634t spm 4«
Tbtrâo S0C7I. Gmel. Syst* i, p« 7689 9. 66^
INDEX*. ÏÎ3
Le SÔOI OV PETIT TlNAH0t7i Buff. O/*;
y. 4, />. 2ia. — Id. plmcnh Saç. — Id. ïVoïiyi
^i/r. de Sonn. v; 14, p. 44^: pL 130^/.!.-*.
Bonat. ^i!?^. Eficyc. p^ 225, p/. 90,/. 2* -• OmeU
7r^^, Fra^ftf. v. 2, p. 463, — Temm* P/^. ei
Gan. r. 3, p 5P7.
Perdrix cul- rond. Barrére , France éqùîn*
n9S. p. 319, Ont» p. Si.
L I T T L B T j N A M o u. Lath. Geff» éyit» ¥• 4i
p. 717^
Habitat In Gtâana et BrasUla, -«- Long. 9 pdlL «^
Mandibula supepiore cineraccente, inferiore albes<»
cCDte; pedibut fuscis; tarsis poscicc laevibus*
T. N AN US. T. Corpore et collo «upra rufo^ albd
et nigro Tariegatis; subtus albido; pectore longltu*
dinaltter, laterlbué transirer^im rufo et Digricantb
strlatîs; fronte, cfcr^ice tftmporibusque et ruffesccnti-
bui, nlgrb punctatii.
L* Y ifAMBU cARAPé. d* Azafa , F'of, en Ankèn
MéirH. Trad. Franctf. 4^ p. 148, «•. 328.
TiNAMou CARAPé. - Teinin. Ptg. et Ga/fi
v; 3, p. 6oo,
Habitat ii» Paraguay. ^ Long. 6 poli, -â Mandi.
bula superiorê fusca, inferiore alba ; ' pedibus olU
vaceis; tarsts portlce laevibus.
«m
OENUS HEMIPODIUg.
fi-einwafdt.
ttûétràm itnediocre^ gtaciU us, tédtunï, cb-Tipresium /
acutum ; culmine in apicem deflexo.
Nàrâi latérale», linearea, membpana semi-olanm^, mA
nazitlae aedium usque .porcccta^» ■
Tëme llh ^ 2
7U ' INDEX.
Pedfis tridnctjrli, digUis fî^slf , halloce nuIio<
Couda brevi^, plumis urogyptl obtecta*
^«« brevet y reipige priore loDgistlma^
H. NIGRIFRONS. H. Fronte trifaicfara ; corpore
supra rmfesccnte * flavo , teciricibug alarum nigro
punctath; gutture flavescente; pectore Junuifs jil-
gris; ventre abdomloeque alblt.
TunNix NiORtPiioif^ LaeepéJe^
Tut.Nix à B.ANDBAU Noin. Temin. Pif.
«< Gtf//. V. g, p, 610.
Habitat fm Inàia, — Long, 6 poil, Rostro^pcdihu^qvLt
ru^tcentibus.
H- PUGNAX. H. Gurtnre nlgroi supcrciliU tcxnpo*
ribusque albo et sigro punctatis; cnrpore supra ru-
fcscente, nigro etulbo'variegato; tubtiu albo et nlgro
transverslm iincato.
TuRNix coMB ATTAN T« Teimn« Pig^etGali,
V. 3f p. 6ra.
Habitat /« Java. — Long si poil, rémige priore al*
bo marglnata. Rostro fiavo; pedibus Davescente-
• fuicls,
H. N l G R ! C 0 L T. rs. H. Gattnre colloque nfgrfs;
corpore supra ex fuftcetcente - casUneo 9 \Kiels iliqpts
unduiato; subtus cinercoralis albo macuiatia.
Tbtrao moaiCOLLis* Gmei. Syst. i»
PBB.DIX El iG&icox*x«xf» Latb. Indm Onù
f 2$ p* 65^1 Jp» 47*
i N i) fe jtj; iss
O/f. ♦• I» p. asîf ip, 169 <• 25* /. a. *- !<*•
8vo, 1^. I9 p. 2&0
LA CAtLtB DB MADâOÀICÂàj" Buff. Ofr^
». *» >• 479- ^ Wi P^ rtf/. 171;
L B T u n N 1 1 Bonau Ta^» £«0^ Or«« ^. <#
if^. a.
P. 79ii
tiabitat /;i Màdagaicaria» «âk Lohg. 61 polL Hostro]
pedibusque carnet coloris;
H. THORACÏ'cas. tt. Cbfpârè Hfm'étiApU^
. tante •griited; subtus navescente; cspitenlbo» pane*
tis Digns variegato ; pectore badio.
Tbtbao tuzoNiBNsis. OnieU S^àm ij
p. 76t.
]^^Bi>ix Lt;20NtBfiii9« Laitli. /«i4 Ois. ^ 3 j
P> ^56» tp* 48.
Caillb db vîhÈ LtjçôN. Soaserati /^0jr;
Nàuv. Gi^lM- p» 54» >• ^g* <^ SoBBlnU #ill#. Al
Buff. ?. 7, p. 144.
TuBNXX OB Luçoif* lonaU 7ii^ JEa^y^. Oriéi^
pi 7f «*•• 5^
TuBiftx à fLAsTfLOii Aoui« Temm. p;^4
LuzoNiAir QUAiL. Léthi Oèti» Syf** y» 4|
/ #• 79**
Habitai' //f Lftzànla. «- Long. 6 poU* ftostro pe^
. dibiiaqua grUals^
à 9 i
. ^tf 'ï "K D E X.
Tî- T ACHT^O-R O M U Sv H- Corpore supra pcnnif
ntgro etfalro -eranivertim lineatis ec-allx» margiaa-
tls; subtus ex albo rufesceoie; uenia loBgîtudinali
^' rufe«:cnte.«lba4n.?ertlce; superciiHf^ rafescentibus.
Tetraq -ui/fDiLi^usicus. GHiel. Sysr. i,
r* **. 'P* 7<5^
Pekdix ANDALustCA. Latlu /a/. Orn.
Tu UNIX DU F RI QUE. DcsfonUînes , MeiR.^tf
/ • PJcmd. dez ,Sc^enû, jitêm. 1787, p. 500, -^Booat.
Ttf^, Encyc^ Orn. p. 6, p/. 188,/. 12.
. TyuNix TACHYDRÔME. Ttmm. P'ig. et GalU
v. 3, /*. 6a6»
*^* ' P* 79* ^^ j>^- Fromisp. du ^ne v&U
'* ""Fabitat M Emrofu jtmdalm}a; im Jfirica Barharlea.^^
Luug. ^ poli. Rottro corneo; peaimis niDescciH
H. L U N AT U S. H. Corpore supra fusco oigro fat-
c ' cfato subttts flavescente -albo , tectridbus alarom ma-
culatUf gula albo nigroque fasclata ; pecterc lunuUt
nlgris»
• • T'BTRAo oiBRAL^ARicut. Gmel. Syst* î,
f» 766.
' PBrÔiX ' OlBRAX.TARieA. Latb. iùd, Ora»
y. %f p. 6369 sp, 45, — Bonat. TabmBacycOrn.
^. 7.
TuRNix à CRO ISS AVTs.. TemiD./'/f.e^Gtf//.
V. 3i p,- ôaç. .
Gibraltar quail. Lath* O^js* i^jr«» y. 4;
Habttat Jjf Europâ Jnàatuii(tl UAfrlca Barhmrltê^ -^
Long. 6i poil. Rostro nigro; pedibns ptIJIdit.
H. M A C U L O S tJ S. H. Corpore supfa rufo , macu-
Us nigris, spadicets, albis et plumbeis vario; subtu)
ittfesceité; taenia loogitttdinall àîba )n vertice; su*
pareil ils rufîs.
TukMx moucheté. Temœ. Pfg.êt Goltm
V. 3» p- 6ji.
Habitat \n ^Uoya^Hoïlandta. ~ .I^eng^ 5 poil, % IHi.
Rostro pedibusque. ilavescentibust ca^ida br«v4s-
simat
*
H. F A S C I A TU S . ^H, Vertice nîgto , certîce rofo;
çôrporê supra fusco nigrtf mactflato; subtus rufo;
gula pectoreque albo et nigro trairsversiiii fàsciatlsj
TuiNix »AYé. Temm. p;^. e^ Gtf//.. «^,jy
■••■.•■"
. • • •
Habitat tn Imulit PkWpptniu ^ Long. 5 ppll. ftos*
tro pedibusquc'fiAfts. ..
H. HOTTENTOTTUS. H. Vertice nlgrcacente^
rufo maculato; gutture albo; corpore lupra et sub.
tus albescente-rufo, nlgro rufo et albeaccnte macu-
lato; ventre* iino abdoœlnequc albescentlbus.
TyRNlX HOTTBNTOT. P)g. et QaU. r^3J
Habitat inJfrlca^ Capîtê BotmeSpeU^^ Long 5 poil,
Rosrro fuseo , pedlbns flavit,
finis;
mm^
E k tt A T ^
Pag. . I. figne 9, <kns vastes fittz «Un» le»
^— 6. — — lo. anne&iix ll$0z d'aniMauxA
•^— ^ S» — u« ;, coilifonda yixez confoDdit..
i^— 14. .. — 5. les tuez la.
— 37« — ^ *5- pouces fitez pieds.
**-* 49* ^-— 5» vfirgt 7/f « vingt- huîc.
•— 58- — — * ï«' «Imcnt llsiz ais^meae.
•— 78 et 80. ligne 4 et «3. pi. Anat. 6. nset pi. AJiat. f *
— Ç3. noté Ç/^ çjiutax page 60.
— :. 97. ligne %. les ubs des âsez let^aoS p^és^ des.
^ — 114. —-fa 14. sè<^e Usez stérile.
»— 2or. ...^14, sci^e pennes /^^d-r dix •haït pennêSé
•-^aic. -•— 4. quatorze Usez seize.
— ^2a6« — *» a^. seize pennes Usez dix -huit penliet^
•^-ta|7. —.-p. 19. YedontéÉit /fr^e rcd^ni^nr.
— 238. —• ^ 1. défaver i?i#« df fth'Cur;
»— aéo. -A — 7# n*est //mz. n^est. points
•-—29 t. ^7- la. péronnées Ihez ^péronnier»
■— ao2. ~^ 2é rintdrleur Usez l*extérleiir4 .
— 304. -7— .1. jusqu îhez jusques.
*-^366« •— «* 7* suivi //^ez suivie.
-A^aèS. -^ — '13. BUfTon le l'tséz BUâbn est lé/
i— 413. .-— ^ 15. gtise /?x«r grise*
r^4i9«;*«*^ ;d«^'Af^ gr6%\iîsez Éétconrt^ gr^v
-— 432« — — 2g Carcurada ii^et <Cartuvirdt.
...^493. «.«^ 5. les du tems /Isez les ten» da«
._523. 2. r>sen Usez grisea*
,•.^573. ^ — 15^ distructs /Isez distrlcta*
^—6x4* — - — i|- cos ifsez coqs»