Horae Societatis Entomologicae Rossicae, variis sermonibus in Rossia usitatis editae.

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THE AMERICAN MUSEUM
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NATURAL HISTORY

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> IMPRIMERIE DE W. BESOBRASOFF & COMP.
Wass. Ostr., 8 > No. 45,

_ 1861—1868.

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TABLE DES MATIÈRES.

Bulletin entomologique.

Séances de la Société . . . . . .
Extrait du compte-rendu du bureau, — 1867 .

Matériaux scientifiques.
Beitrag zur Fauua des St. Petersburger Gouvernements für 1865 u.
1866, von C. J. Sievers . . . à
Beitráge zur Káferlarvenkunde, von с. y. Gamma. Erster Baker.
Entomologisches von der Pariser Welt-Ausstellung.
Coléoptéres nouveaux, par S. Solsky. . . . ENT
Ein Beitrag zur Hymenopteren-Fauna des Ober- idlagadius, von
Dr. Е; Morawitz . . . . TE
Materiaux pour servir & l'étude des insectes de ls Hasse "Notes
sur quelques ыы de la tribu des E de O. Ra-

doszkovsky . . . . :
Raupe von Clostera Timon Hi ü b. РИ von с. ix ven
Lepidopterologisches, von N. Erschoff . . . . à

Bericht über meine Lepidopteren- Ausbeute des Jahres 1867 in der
Umgegend von St. Petersburg, von A. Hüber ;

Staphylinides nouveaux, par S8. Solsky . . . :

Zur Naturgeschichte der Closterd Timon Hb., von N. Érschoff .

Etudes sur les Staphylinides du Mexique, par S. Solsky (1 série) .

Ueber einige Faltenwespen und Bienen aus der Umgegend von
Nizza, von Dr. F. Morawitz . .

Eine Nachricht über Heuschrecken aus iu 6ten а
yon B. v Gernet . ... B wma

Sur le genre rer Muls., par $. Bolsky.

Miscellanea ET Ts I

Revue bibliographique .

Table alphabétique des noms de genres et d'espéces.

Pages:
I—VII
. VIII—XII
3—5
7—32
23—28
29—37
39—91
73—90
91—95
97—99
101—112
113—115
117—118
119—144
145 —156
| 157—160
161—164
165—168
I—XII

Personal-Bestand der Russischen Entomologischen Gesellschaft am 1 October 1867.

Catalog der Lepidopteren-Sammlung des Professors Dr. Eversmann.

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BULLETIN

ENTOMOLOGIQUE.

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SEANCES
DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE RUSSIE.

EXTRAIT DU BULLETIN,

RÉDIGÉ PAR

M. S. SOLSRB x.

— oral Hola

ANNÉE 1867.

Proteotrioe de la Société
Son ALTESSE IMPÉRIALE Madame la GRANDE-DUCHESSE

HELENE PAVLOVNA.

President honoraire

M. le Ministre des domaines, aide-de-camp général A. Séleny.

Membres du bureau:

Président: M. le colonel 0. Radoszkovsky.
Vice-Président: M. le Dr. F. Moravitz.
Secrétaire: M. Th. Koeppen.

Trésorier: MM. J. Sievers et N. Erschoff.
Rédacteur : M. 5. Solsky.

Conservateur: M. 0. Bremer.

DE ‘De

Seance du 13 (25) Février 1867.

Présidence de M. Е. Moravitz.

M. le secrétaire lit un mémoire, adressé à la Société par
M. Bronovsky, du corps des gardes forestiers, qui fait part des
ravages occasionnés par les chenilles de Noctua piniperda, dans diffé-
rentes provinces du centre de la Russie.

M. Radoszkovsky entretient la Société des excroissances, pro-
duites sur les feuilles de Quercus Cerris par certaines especes du
. genre Cecidomyia.

Membres admis:

Membres honoraires: MM. Fr. W. Maeklin, professeur à
Helsingfors; — H. de Saussure, à Сепёуе; — le Dr. A. Ger-
staecker, à Berlin.

Membres effectifs: MM. N. Karassévitch, A. Ermoloff,
E. Tévjacheff, A. Katénine et A. de Péters, tous de
St. Pétersbourg. :

Membre correspondant: M. A. Becker, à Sarepta.

Séance du 6 (18) Mars 1867.

Présidence de M. Radoszkovsky.

M. Ch. de Gernet parle sur les larves des coléoptéres en
général, sur leurs différentes formes, leurs moeurs etc. etc.

M. A. de Hueber expose les résultats de ses chasses aux
lépidoptéres au moyen du miel.

Membre recu: M. L. Dussel, de Tiraspol.

Séance du 3 (15) Avril 1867.
Présidence de M. Radoszkovsky.

M. Th. Koeppen relate différentes observations sur la distri-
bution géographique des coléoptéres de la Russie septentrionale.

Membres reçus :

Membre honoraire: M. Ph. Ovsjannikoff, académicien.

Membre effectif: M. A. Hanike, de St. Pétersbourg.

S E L

Membres correspondants: ММ. Séletzky à Soudak, en Crimée;
R. Maack, à Irkutsk; Doengingk, à Kichinew; Sennitzky,
à Varsovie; G. Radde, à Tifflis; A. Khodneff, à St. Péters-
bourg; P. Volkenstein, à St. Pétersbourg.

Séance du 8 (20) Mai 1867.
Presidence de M. Radoszkovsky.

M. Ap. Kouchakévitch communique à la Société une multi-
tude de détails sur le développement des sauterelles et montre de
nombreux échantillons de ces insectes de tous les äges.

M. le professeur Ch. Kessler fait part à la Société des obser-
vations de M. Landois sur les abeilles, publiées dans la Zeitschr.
f. wissenschaftl. Zool. 1867, № 2. Ces observations, qui montrent
que la formation des sexes parmi les abeilles dépend de l’abondance
de la nourriture, que recoivent ces insectes dans les premiers états
de leur développement, méritent d'autant plus d'attention qu'elles
refutent ce qui a été, il y a peu de temps, établi à ce sujet, par
M. Siebold: que l'origine des sexes était en dépendance des dimen-
sions de l'orifice des cellules, dans lesquelles les femelles déposent
les oeufs.

A la suite de cette communication, M. Karassévitch relate
différents faits, qui semblent venir à l'appui de l'une on de l'autre
de ces deux opinions et quil a tirés de l'apiculture russe.

M. Radoszkovsky parle des moeurs des Mélipones, qui
habitent l'Amérique méridionale.

Membre admi: M. Field, commerçant à St. Pétersbourg.

Séance du 4 (16) Septembre 1867.
Présidence de M. Radoszkovsky.

M. le secrétaire annonce la mort de M. J. Sievers, trésorier
de la Société, décédé à Carlsbad, le 23 Aoüt 1867, et rappelle à
cette occasion les nombreuses preuves de dévouement à la cause de
la Société, données par le défunt pendant son séjour au sein de la
Société, ainsi que les nombreux services qu’il lui a rendu, en rem-
plissant dés son origine les fonctions de trésorier.

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M. Sievers s'est toujours spécialement occupé des lépidoptéres
des environs de Pétersbourg et ses infatigables recherches sur ce
terrain se sont couronnées d'un succès éminent. Apres avoir publié,
en 1852, un premier catalogue des lépidoptéres de ce pays, qui ne
contenait que 837 espéces, il a eu la satisfaction de voir avant sa
mort ce nombre acerü jusqu'au chiffre de 1270 espèces.

M. Radoszkovsky fait un rapport sur les collections d’insectes
quil a trouvées à l'exposition universelle de Paris et attire l'attention
de ses collégues principalement sur celles, qui étaient formées d'in-
sectes trouvés dans les laines.. Ces insectes recueillis dans les laines
et qui peuvent servir à reconnaitre la vraie provenance des laines,
ont également attiré l'attention de M. Ch. de Gernet, qui joint
de sa part quelques paroles à la communication du président.

Séance de 2 (14) Octobre 1867.

Présidenee de M. Radoszkovsky.

M. le secrétaire présente une collection d'insectes, recueillis dans
le gouvernement de Penza, offerte à la Société par M. Gorizontoff.

M. le président annonce le prochain rassemblement des naturalistes
de la Russie; qui doit avoir lieu dans les derniers jours du mois de
Décembre. A cette occasion M. M. le président de la commission,
chargée de l’organisation de ce rassemblement, le professeur
Ch. Kessler et le secrétaire de cette commmission, le professeur
A. Békétoïf, distribuent aux assistants les préliminaires imprimés
de ce rassemblement.

M. le président présente quelques livraisons du journal «Insecto-
logie agricole» et fait un court résumé des articles les plus inté-
ressants, contenus dans la 787 livraison de ce journal.

M. N. Erschoff est élu pour remplir les fonctions de trésorier
de la Société.

Membre recu: MM. A. Pavlovitch, à Lissino.

Séance du 6 (18) Novembre 1867.
Presidence de M. Radoszkovsky.

M. le secrétaire fait la lecture d'une lettre de М. Roudzky,
inspecteur des foréts, sur les dégats causés dans les foréts de pins

LN —

du gouvernement de Penza, par le Bombyx dispar et par un autre
insecte qui lui est resté inconnu.

M. Ch. de Gernet, qui a bien voulu se charger de l'étude des
branches de pins (Pinus sylvestris) envoyées par M. Roudzky,
annonce que l'insecte inconnu dont il s'agit est la Cecidomyia
brachyntera, dont il a trouvé un certain nombre de larves, encore
toutes vivantes, dans le pied des feuilles des jeunes rameaux. A
cette occasion. M. Gernet résume tout ce qui a été publié jusqu'à
ce jour sur ce diptére, fait part des observations qu'il a faites lui
méme et montre différentes figures dessinées par lui ou publiées par
d'autres, ainsi que des préparations microscopiques de différentes
parties du corps de ces larves.

Membre recu: M. le Dr. E. Candeze, à Liège.

Seance du 4 (16) Décembre 1867.

Presidence du М. Е. Moravitz.

M. le secrétaire donne leeture du compte-rendu du bureau de la
Société pour lannée courante.

M. E. Ballion lit un mémoire qui contient des observations
critiques sur les col&opteres qu'on trouve dans les laines et sur le
_ parti qu'on peut en tirer pour reconnaitre la vraie provenance des
laines et découvrir ainsi les mélanges.

EXTRAIT

DU SO MPT EFF I 755
DU BUREAU

DE LA SOCIETE ENTOMOLOGIQUE DE RUSSIE

POUR L'ANNÉE 1867.

Personnel de la Société.

Le personnel] de la Société s'est augmenté dans le courant de
l'année 1867 de 19 personnes, dont 5 membres honoraires, 11 membres
effectifs et 3 correspondants.

La mort a enlevé 3 personnes; 2 se sont retirées volontairement
du sein de la Société.

Le nombre des membres démissionnaires en vertu de larticle 18
du réglement s'est élevé à 20.

Aprés tous ces changements, la Société comptait pour le 1 Dé-
cembre 1867:

Membres honoraires . . . 32°
» effectifs |... vo Sy ME
» correspondants . . 9

Total 208

M; ое

Caisse.
Restait en caisse pour le 1 Novembre 1866 . . 1060 r. 46 c.
Recettes opérées depuis cette époque jusqu'au
15 Novembre 1867:
1. Cotisations annuelles et diplômes . . . 415 » — >»
2. Produit de la vente des éditions de la Société 10 » 80 »
3. Intérêts pour 4 billets 5?/o emprunt inté-
DUET DEE S s - : 10» — »
4. Appointements du secrétaire et du kan
accordés par son Altesse Impériale Madame

la Grande-Duchesse . `. . . 960» — »
5. Subvention offerte par M. le Ministre de Tin-

struction publique . . . 800» — »
6. Recette de la souscription potis ‘achat di la

collection de lépidoptères de feu М. Iven . . 100» — »

Total 3356 r. 26 c.
Dépenses:

1. Solde du secrétaire et du conservateur 960 r. — c.
2. Frais de ро, des «Нотае» et

TONY» . .-.. E c 1 300 » Hd >»
3. Acquisition des ouvrages x ré

logiques . . >
4. Achat de la collection y^ M. PH 100 » — »

5. Dépenses diverses . . . . . . 468 » 50»
— 2357 » 61 »

Reste en caisse pour le 15 Novembre 1867: 998 r. 65 c.

bibliothéque et collections.

A la suite des changements survenus dans le courant de lannée
dans ladministration de la bibliotheque, la catalogisation des ou-
vrages n'a pu avancer avec la promptitude désirable. M. N. Er-
schoff, qui s'est chargé de la bibliothéque déjà dans les derniers
mois de l'année, est cependant parvenu à achever le catalogue des
ouvrages sur les lépidoptéres et les diptéres.

Le nombre des ouvrages a continué de grandir comme par le
passé, mais le chiffre jusqu'auquel il se montait le jour de la pré-
sentation du présent compte-rendu n'a pu étre déterminé.

De nouvelles collections sont également venues enrichir les Musées

BOT. . MD

de la Société. L'achat des lépidoptéres de feu M. I ven, a fourni
un grand nombre d’especes provenant des parties les plus
septentrionales de la Russie; à cóté de celles-ci sont venus se placer
d'assez nombreuses espéces, lépidoptéres et coléoptéres, de la Crimée,
du Caucase, du Tourkestan etc, données par MM. Ch. de Gernet,
Radoszkovsky, le Baron d'Osten-Sacken et d'autres.

Travaux scientifiques de la Société.

Les travaux scientifiques des membres de la Société, quoique peu
nombreux, ont permi néanmoins de continuer sans interruption la
publication des «Horae» et «Troudy».

Parmi ces travaux, destinés à étre publiés plus ou moins pro-
chainement, ce sont surtout ceux qui doivent figurer dans les « Troudy»
qui doivent d'étre traiter ici avec plus de détails. Sans donc nous
arreter sur ce qui est destiné à paraitre dans les «Horae» et ce que
chacun pourra facilement apprendre à connaitre, en parcourant la
table de matiéres du cinquiéme volume de cette édition, il nous faut
passer aux ouvrages publiés en langue russe.

La premiére place parmi ces derniers appartient sans doute à
l'article de M. Ch. de Gernet sur la Cecidomyia brachyntera Schw gr.

Les matériaux pour ce mémoire ont été fournis par M Roudzky,
chef d'une pépinière modèle, prés de la ville de Penza, qui a envoyé
à la Société des rameaux de pins (Pinus sylvestris), habitées par
une multitude de larves de ce Diptére. La premiere chose qui a
attiré l'attention de M. de Gernet était la non ressemblance des
rameaux, avec les figures données par M. Ratzebourg (Forstins.
III. Tab. X. f. 15). Il ny avait pas cette différence de longueur entre
les feuilles attaquées et non attaquées par la Cécidomie, que figure le
savant entomologiste. Les jeunes pousses étaient parfaitement bien
développées et portaient seulement par ci par là des feuilles jaunátres,
plus ou moins accumulees, faiblement attachées à la tige, et dans le
pied desquelles étaient logées des larves de la Cecidomyia brachyn-
tera. Cette circonstance donne à supposer selon M. Gernet, ou
bien que les larves dela Cécidomie n'exercent pas d'influence pernicieuse
sur la croissance des feuilles du pin, ou bien qu'il existe deux
générations de ces larves, dont la seconde ne peut empécher le dé-
veloppement de ces feuilles, parcequ'à l'époque de son éclosion elle
les trouve déjà toutes développées, ou bien encore que les larves, en-
voyées du gouvernement de Penza, appartiennent à quelque autre

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espèce que la Cécidomie, figurée par M. Ratzebourg. Les larves
étudiées par M. Gernet possèdent une tête retractile, ce qui fait
que leur longueur varie de 2 à 3 mlm.; elles sont d'un rouge jau-
nätre, glabres, apodes, formées de 14 segments. Оп apergoit dans
les segments thoraciques une tache cordiforme, foncée (peut étre l'esto-
mac?), dont la partie antérieure parait étre reliée au moyen de
muscles à une piece cornée, de couleur jaunätre, que M. Ratze-
bourg a nommé le sternum (Brustbein) Neuf paires de stemmates
sont disposées de maniére que la premiére sc trouve sur le premier
anneau thoracique, les autres sur les anneaux 4— 11; le dernier anneau est
muni en dessous de deux tubercules coniques, qui paraissent rem-
placer les pattes. Les anneaux de l'abdomen portent sur leurs cótés
en dessus de trés petits tubercules pointus, disposés en courtes séries
transversales, irréguliéres. Sur la téte on ne voit distinctement que
les antennes, biarticulées et retractiles. La bouche se compose d'une
lèvre charnue, entourée d'un anneau corné, dont la partie supérieure
est plus large que linférieure; on арегсо en outre toujours deux
cötes cornées, qui semblent se réunir en une pointe, formant une
espéce de dent ou de dard, qui dépasse extérieurement le bord supé-
rieur de l'anneau corné et se perd intérieurement dans les segments
thoraciques; de chaque cóté de lanneau corné, antérieurement, appa-
raissent quelquesfois deux petites dents, à peine perceptibles. Quels
sont les rapports de toutes ces parties entre elles, il a été encore
impossible de le décider.

L'examen de ces larves et des feuilles qui les renfermaient font
supposer selon M. Gernet, que la femelle dépose les oeufs dans
les gaines et non au pied des feuilles; les jeunes larves pra-
tiquent au moyen de la dent cornée et peut étre aussi avec l'aide
de l'anneau corné, une ouverture dans le tissu cellulaire de la feuille
et en sucent les sucs, qui passent dans laesophage à travers une
membrane papillifere, qui en recouvre l'orifice. Tout en sucant la
larve frotte, avec la partie rapeuse de sa surface, le tissu de la feuille
et s'y pratique peu à peu une loge, en se dirigeant toujours vers la
base de la feuille. Elle détruit ainsi les faisceaux vasculaires avec
leur couches génératrices et rompt le lien des feuilles géminées avec
l'axe du rameau ; le tissu cellulaire de la feuille se remplit de plus en
plus de résine, la feuille affaiblie jaunit et finit par tomber en
entrainant dans sa chute la larve qui habite son pied — Le tissu de
ces feuilles tombées renferme toujours une énorme quantité de résine,

— XII —

et comme cette matière ne peut pas servir de pâture à la larve, il
est probable que les larves, aprés le désséchement des feuilles, restent
réduites à l'approvisionnement de matiéres nutritives amassées dans
leur propre corps, jusquau moment de se transformer en nymphe,
époque à laquelle elles quittent leurs loges pour aller subir les méta-
morphoses sous les amas de feuilles tombées.

La nymphe de la Cécidomie est restée inconnue à M. Gernet.

Quant à la question, si les larves de C. brachyntera peuvent
réellement devenir funestes aux jeunes pins, comme l'a affirmé, il y
a quelques ans Mr. Graff, M. de Gernet ne croit pas pouvoir la
trancher en se basant sur la seule étude des rameauz quil a eu à sa
disposition. Il pense cependant que l'intensité du mal causé aux
foréts, doit moins dépendre du nombre des feuilles attaquées que de
l'époque à la quelle a lieu l'attaque et de la partie de la pousse qui
en devient lobjet. Or, comme le pin est de tous les coniferes celui
qui est le moins disposé à former des bourgeons adventifs, ne
croissant ordinairement que par la pousse terminale, il est probable
que si beaucoup de bourgeons terminaux sont attaqués, l'arbre entier
peut facilement périr; tandis que si l'insecte n'attaque que les feuilles
déjà formées les dégats causés par ses larves peuvent difficilement
amener la mort de l'arbre.

M. de Gernet conclue son article par l'observation, qu'il faut
se garder de confondre la chute des feuilles des jeunes pins, occa-
sionnée par les larves de C. brachyntera, avec un autre phénoméne
d'un effet analogue, mais d'une toute autre origine, purement patho-
logique, et que les auteurs allemands nomment «die Schütte>.

Outre ces branches contenant des Cecidomyia brachyntera, M.
Roudzky a encore envoyé à la Société d'intéressants renseignements
sur les dévastations, causées en 1867, dans les forêts de différentes
parties du gouvernement de Penza, par les chenilles de Bombyx
dispar. Les chenilles ont attaqué cette fois tous les arbres, sans
exception, de sorte que les foréts, entiérement dépouillées de leur
feuillage, présentaient vers la fin de Juin (commencement de Juillet
n. St.) un aspect d'automne. Elles attaquaient de préférence le chéne
et le tilleul; passaient ensuite successivement sur toutes les autre
espéces d'arbres et aprés avoir fini avec elles s'en prenaient aux
arbustes, et avant tout aux noisetiers (Corylus); quand ceux-ci
étaient dépouillés venait le tour des autres, qu'elles avaient évité
d'abord, comme par exemple l’Evonymus verrucosus, et enfin méme

— XII —

les graminées n'étaient pas toujours épargnées. Les chenilles chan-
geaient quelques fois de place avec une extréme rapidité et leur
nombre était parfois si grand que l'air était infecté par les émana-
tions putrides de leurs cadavres, amoncelés dans les ravins. Malgré
l'intensité du mal, les forêts s'étaient cependant recouvertes de feuilles
un mois aprés et quelques bois de chénes produisirent méme des
glands mürs.

M. Bronovsky a donné à la Société des renseignements non
moins précieux sur les dégats causés en 1866, dans les foréts du
centre de la Russie, par les chenilles de Noctua piniperda. M a
trouvé dans le gouvernement de Wladimir de vastes foréts de
pins, envahies par ces chenilles. En Juillet la quantité des chenilles
avait déjà diminué et lon découvrait sous les mousses une multitude
de chrysalides; les arbres étaient présqu'entiérement dépouillés de
leurs feuilles et c'étaient principalement ceux qui avaient déjà atteint
leur maturité qui en ont souffert; les plus jeunes ont été plus ménagés.

Les autres travaux entomologiques, présentés par les membres de
la Société dans le cours de 1867, se trouvent pour la plupart im-
primés dans les Horae et il serait superflu d'en faire mention ici.

En fait d'articles lus dansla section botanique, et en partie déjà
publiés dans différents ouvrages, les plus remarquables étaient les
suivants : |

Sur la maladie de Vaccinium vitis «daea et une nouvelle espèce
de champignon Æxobasidium vaccinii, qui en est la cause; de M.
M. Woronine.

De l'influence du climat sur la croissance des Pinus larix, P. abies
et Betula alba; de M A. Békétoff.

Sur les gonidiums et les zoospores des Lichens; de M.
Boronetzky.

De l'influence de la lumière sur le mouvement du chlorophyle
de M. A. Famintzin.

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MATERIAUX

SCIENTIFIQUES.

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Beitrag

zur
Fauna des St. Petersburger Gouvernements

für 1863 und 1866.

Frfreulich ist es aus dem im vierten Bande unserer Horae
von Herrn A. von Hüber gegebenen Beitrage zur St. Pet: rs-
burger Fauna zu ersehen, dass die Zahl der bei uns vorkom-
menden Lepidopteren durch sein Bestreben sich vergrössert
hat, und um den Jahren 1865 und 1866 ihr Recht angedeihen
zu lassen, darf ich nicht zögern, auch diejenigen Species zu
melden, welche hier ausserdem gefangen, durch Autoritäten des
Auslandes bestimmt, in die Reihe unserer Fauna aufzunehmen
sind.

Mein 1866*r Verzeichniss konnte den an Herrn Professor
Zeller zum Bestimmen gesandten 1865*r Fang nicht aufneh-
men; um nun denjenigen, die es nicht verschmähen, meine Ver-
zeichnisse zur Hand zu nehmen, den 1565° und 1866° Zu-
wachs unserer Fauna darzulegen, mache ich am Fusse eine
Zusammenstellung der als «neu für das St. Petersburger Gou-
vernement» anzuerkennenden Species. — Dabei habe ich zu
bemerken, dass Cidaria capitata zuerst von Dr. Hintze gefan-
gen, von Herrn Bremer als « Balsaminata Frr. 588» benannt,
schon 1852 in meinem Verzeichniss stand, aber 1862 trotz
«orangen Leibes» wieder weichen musste, da einige unserer

AC SN

Sammler Zweifel hegten. — Gelechia pedisequella bestimmte mir
Herr Zeller in meinem 1866° Fange. — Die erste hier
angekommene Catoc. sponsa fand ich halbtodt unter alten Eichen.

In so fern als meine Micro-Sammlung fast von jeder Spe-
cies ein von Herrn Professor Zeller benanntes Exemplar nach-
weisst, kann sie resp. Sammlern füglich zur Bestimmung dienen;
diesen Zweck meines sonst leider unwissenschaftlichen Sammelns
hatte ich stets vor Augen und scheute weder Risico des Zer-
brechens noch Kosten und Mühe, alles Zweifelhafte zur Bestim-
mung ins Ausland sendend, um die vielen Fehler auszumärzen,
welche sich früher durch Bestimmung nach allen den schónen
Werken über Micro, die mir mein inniges Verhültniss zu. dem
verstorbenen Conservator der kais. Akademie, Herrn E. Mé-
nétriés, zur Verfügung stellten, eingeschlichen hatten.

Während meines fast 40jührigen Sammelns hier habe ich nie
so wenig der kleinsten Micro (№ 201 bis 205, 207, 209)
gefangen, als in 1866, dagegen an Tortriciden nie so viel,
und darunter manche Species, die mir in meinem Revier lange
nicht wieder erschienen waren. Erebi Embla, obgleich vier
Wochen eifrig aufgesucht, zeigte sich 1866 nicht; finde ich sie
in diesem Jahre häufiger, so ist ihr nur zweijährigen. Vorkom-
men wohl entschieden.

1865 und 1866 wurden «als neu für das St. Petersburger
Gouvernement» gefangen:

Psyche vüosella Ochsh. Hs. 100.
Таетосатра gracilis S. N. Hb. 168 (Hüber).
» instabilis.
ab. coxtacta Hb. (Jerschoff).
Orrhodia rubiginea S. N. Hb. 153 (Dallion).
Zanclognatha nemoralis Е. Frr. 126, wogegen Негтииа
Gryphalis zu streichen ist.
Асаайа frigidaria Msh.
Cidaria capilala Krr. 558 (Dr. Hintze, Hüber).

ME oe

Botys cingulata L. Hb. 30 (Morawitz).
» sanguinata Г. Hb. 33.
Homoeosoma nimbella Z. Hs. 79 (Jerschoff).
Penthina Schreberiana L. Hb. 45 (Hüber).
Conchylis sagittariana nach Zeller.
Cymolomia Hartigiana Rtz. Hs. 260.
Grapholitha hornigiana Ld.
> curvana Hs. 269 (Christoph).
Pthoroblastis gallıcolana Z. Hs. 171.
Solenobia pineti 2.
Swammerdamia caesiella Hb. 172.
Psecadia funerella Е. Hb. 85 (Wiese).
Depressaria hturella S. N. Dp. 290 (Hüber).
Gelechia rufescens Hw. Hs. 457.
» pedisequella Nb. 95 (Hüber u. Selbst).
» maculea Hw. Hs. 503.
> micella S. N. Hs. 543.
Нурайта binotela Thbg. Hb. 245.
Elachista Kilmunella Stt. Hs. 1008.
» pollinariela Z. Hs. 1022.
Lithocolletis junoniella Z.
» cavella Hs. 753.
» quercifoliella Z. Hs. 756.
Bucculatrix ulmella Z. Hs. 849.

С. $. Sievers.

St. Petersburg, Mai 1867.

- NB. Fol. 15 meines Catalogs muss Jerene maevaria, naevaria heissen.

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Beiträge zur Käferlarvenkunde.
Von
С. v. GERNET.

Erster Beitrag.

Indem ich in Nachstehendem einige Resultate meiner seit
12 Jahren mit besonderer Vorliebe betriebenen Studien über
die ersten Zustänle der Coleopteren der Oeffentlichkeit über-
gebe, glaube ich sowohl das Fragmentarische der Arbeit selbst
als auch die späte Publicirung der gesammelten Facta durch
einige Worte entschuldigen zu müssen.

Zum Theil schon durch häufige Abwesenheit während des
Sommers und den Wechsel meines Sommeraufenthalts an fort-
sesetzter Beobachtung des ganzen Entwicklungsganges in der
Metamorphosenfolge der betreffenden Käfer verhindert, führten
anderseits Versuche einer künstlichen Auferziehung von Larven
nur in verhältnissmässig seltenen Fällen zum erwünschten Ziel.
Sehr hàufig musste ich mich daher damit begnügen, eine ge-
fundene Larve in Spiritus zu setzen, das Glas mit einer Num-
mer zu versehen und diesem dann vorläufig nur einige kurze
Notizen über Fundort, muthmassliche Abstammung u. dergl.
beizugeben, allenfalls noch eine Skizzenzeichnung von dem le-
benden Thier entwerfen, es dem Zufall überlassend, ob spätere
Entdeckungen mich in den Stand setzen würden, die Lücken
der ersten Beobachtung zu füllen.

Nachdem ich nun aber die in Betreff mancher Larven jah-
relang getragene Hoffnung, endlich doch einmal im Stande zu
sein, Positives an die Stelle von Mutlımassungen setzen zu kón-
nen, ungleich häufiger sich habe vereiteln als erfüllen und mitt-
lerweile manches werthvolle und interessante Objekt habe zu

NR iot

€runde gehen sehen, mussten endlich alle Bedenken der Ueber-
zeugung weichen, dass in einem noch so mangelhaft bebauten
Gebiete, wie die Larvenkunde der Coleopteren, auch selbst un-
vollständige Beobachtungen, kurze Notizen, Skizzen u. dergl. we-
nigstens als Anhaltspunkte für fernere Forschungen dienen und
somit immerhin einigen Werth für die wissenschaftliche Ento-
mologie besitzen können.

Procerus tauricus Pall. Taf. 1. fg. 1.

Diese schöne Larve (in 2 Exemplaren von verschiedenem Al-
ter) verdanke ich Hrn. Th. v. Kóppen, derzeit Sekretair der
Russischen Entomologischen Gesellschaft. Sie wurden auf seiner
Besitzung in der Krim, im Winter oder Vorfrühling, von Ta-
taren, beim Umgraben eines Weinberges in der Erde gefunden
und ihm gebracht.

Das Verhältniss der Länge und Breite dieser beiden Larven
in Linien ist — 1412:5 u. 16:52. Vergleicht man diese Zah-
len mit den von Dr. Schaum für die von ihm im 8ten Jahrg.
der Berlin. Entom. Zeitschr. (1864) p. 114 Tf. IL fg. 4. be-
schriebene u. abgebildete Larve von Procerus scabrosus ange-
gebenen Dimensionenverhältnissen, so ergiebt sich für beide nur
eine ganz geringe Differenz; doch wäre nach Schaum diese
Grösse noch nicht die der vollständig ausgewachsenen Larve.
Warum nun aber Schaum für seine Abbildung gerade die klei-
nere Larve (von 15:51 L.) und nicht die ältere (von 16:51
L.) gewählt hat, ist mir nicht recht erklärlich. Jedenfalls sind
die beiden Larven von Pr. Zauricus schlanker als die von Pr.
scabrosus, wenigstens wie dieselbe in der Schaumschen Abbil-
dung erscheint; auch sind der Kopf und die 3 Thoraxringe bei
den taurischen Larven verhältnissmässig etwas schmäler. Dieses
möchte aber am Ende auch der einzige wesentliche Unterschied
sein, der sich zwischen den Larven dieser 2 (?) Arten auffin-
den liesse. Die Färbung und allgemeine Beschaffenheit des
Hautskeletts, gleichfalls die Bildung des letzten Rückenhalb-

mich T in

ringes mit seinen beiden Fortsützen und deren nach verschie-
denen Seiten gerichteten Häkchen, sind ganz wie sie Schaum
bei der Larve von Pr. scabrosus beschreibt. Das Kopfschild ist
2 mal schwach ausgebuchtet und die 2 kleinen stumpfen Zähn-
chen des Vorsprunges treten nur wenig über den Rand des
Kopfschildes vor. Die 6 kreisrunden Ocellen sind äusserst un-
deutlich und stehen in 2 Reihen auf einer runzeligen, ellipti-
schen Erhóhung, unterhalb der Fühler. Die 4-gliederigen Füh-
ler stimmen insofern ganz mit denen von Carabus und Calosoma
überein, als sie an der Spitze des dritten Gliedes noch ein
kleines rudimentüres Gliedchen besitzen, wovon übrigens auf
der vergrösserten Abbildung des Kopfes der Larve von Pr.
scabrosus nichts zu sehen ist. Das leider vom Zeichner nicht
ganz richtig aufgefasste und daher nach der vergrösserten Ab-
bildung des Fühlers Tb. I fg. 1. e. zu corrigirende Verhältniss
der einzelnen Fühlerglieder ist bei Pr. tauricus folgendes: erstes
Glied ziemlich kurz, 2tes fast zweimal so lang, 3tes um
lj kürzer, 4tes pfriemenfórmig, mit einem kurzen seitlichen
Härchen. Die Laden mit ihren Tastern sind von ganz norma-
ler Bildung und an der Innenseite gewimpert. Die Zunge ist
blos durch ein paar Börstchen repräsentirt. Der Mesothorax
ist etwas breiter als der Metathorax, während beide für die
Larve von Pr. scabrosus von Schaum als gleichbreit angege-
ben werden. Von der Bauchseite betrachtet, zeigt die jüngere
Larve auf orangefarbenem Grunde grünblau schillernde hornige
Platten und Flecken und an den Seitenwänden 2 Reihen zapfen-
förmiger Hervorragungen. Bei der älteren Larve sind die Flecken
zu einem langen und schmalen Querstreifen verschmolzen und
bilden mit der kürzern, langviereckigen Platte auf jedem Bauch-
ring ein mauersteinartiges Muster. Die grossen Tracheen haben
die gewöhnliche Stellung.

Zwischen den beiden Larven von Pr. tauricus habe ich in
der Bildung der Organe keine Verschiedenheit finden können;
in der Zeichnung der Unterseite (die bei der jüngern mehr

ER

getigert und lebhafter) ist aber der Unterschied zwischen bei-
den ziemlich bedeutend.

Loricera pilicornis Fabr. Taf. Г. fg. 2.

Der Käfer gehört in der St. Petersburger Fauna zu den
gemeinen. Die Larve desselben lernte ich zuerst 1858 kennen
(1563 fand ich an demselben Orte eine ausgewachsene Larve
bereits im Juli) und zwar fand ich damals Mitte August a. St.
2 Exemplare in einem Garten auf der Erde kriechend, von
denen die eine sogleich in Spiritus, die andere in ein Zucker-
glas mit frischer, fetter Düngererde gebracht wurde. Letztere
verkroch sich sogleich unter die Erde und nach 13 Tagen er-
schien der Käfer. Von der Nymphenhülle, nach der ich 'sorgfäl-
tig mit der Lupe suchte, fand ich keine Spur.

Die schlanke und zierliche (ohne die Fortschieber) 3 L.
lange und kaum 1 L. breite, oben schwärzliche, unten hellbräun-
liche, besonders durch den auffallend grossen Kopf und die
langen dünnen Füsse ausgezeichnete Larve, hat in ihrer ganzen
Gestalt manches von der anderer Carabicinen Abweichendes;
am grössten ist noch die allgemeine äusserliche Aehnlichkeit,
mit der von Faimaire Ann. Soc. ent. de Fr. (1852) 2e ser.
X (1852) pl. Ш. IV fg. 2 abgebildeten Larve von Cillenum
Leachü Пе].

Der im Umrisse halbrunde, etwas breitere wie lange und
den Prothorax an Breite etwas übertreffende Kopf ist auf der
Oberseite etwas gewölbt, vorn abgeflacht, glatt, mit einzelnen
gelben Drüsenhärchen besetzt, und durch eine feine, von der
Mitte gabelig nach 2 Seiten auslaufende, zweimal gebrochene
Linie gezeichnet. Die Unterseite ist ziemlich stark gewölbt, und
zeigt ausser einer kurzen, stark vertieften, in der Mittellinie
des Kopfes befindlichen, schlitzförmigen Rinne, beiderseits von
derselben zwei tiefe, unten convergirende, fast bis an den Hin-
terrand des Kopfes reichende Furchen, die das Kinn umfassen.
Die unterhalb der Fühler auf einer schwachen Hervorragung des

EN. im

Ko»fes befindlichen 6 elliptischen Ocellen bilden beinahe einen
kreis. Das schwach‘ ausgerandete Kopfschild besitzt 2 stärker
hervortretende Zähnchen. Die sichelfórmigen Mandibeln sind et-
was unterhalb der Mitte mit einem starken, kurzen, innen
stumpfsägigen Zahn versehen. Die fadenförmigen Fühler wür-
den insofern von dem gewöhnlichen Bau derselben bei den
Carabicinen abweichen, als sie an dem dritten Gliede das
für die Familie sonst so charakteristische supplementäre Glied-
chen nicht besitzen. Das Basalstück der Fühler ist kurz,
das erste unterste Glied sehr lang, das zweite und dritte um
1/3 kürzer als das erste, das vierte viel kürzer und nahe der
Spitze mit 2 ungleich langen gelblichen Borstenhaaren besetzt.
Die МахШеп bestehen aus einem dicken, sehr langen, etwas
nach innen gebogenen, gewimperten Tasterstamm, dessen oberem,
ein wenig verdicktem Ende 2 Laden aufsitzen; eine (durch die
ziemlich starken Basilartheile der Artikel anscheinend 4-glie-
derige, eigentlich nur) 2-gliederige dickere Innenlade, deren
erstes Glied mässig lang ist, das zweite kürzer, conisch, und
an der Spitze ein langes Borstenhärchen tragend, und eine
dünne 4-gliederige Aussenlade mit 2 kürzern untern Gliedern,
einem, die beiden untern zusammengenommen, an Länge um
mehr wie das Doppelte übertreffenden mittlern und einem pfrie-
menförmigen Endgliede. Die Unterlippe ist an ihrer Spitze
>-Jappig, gewimpert, beiderseits 2 schmale pfrimenfórmige ver-
hältnissmässig sehr lange 2-gliederige Lippentaster tragend. Die
schon oben erwähnte lange Kinnplatte reicht fast bis an den
Ilinterrand des Kopfes. — Der Prothorax ist etwas länger wie
breit, fast quadratisch, stumpfeckig, etwas schmäler als der
Kopf. Meso- und Metathorax sind beide an Länge und Breite
sich gleich, kaum breiter, aber in der Längenausdehnung merk-
lich kürzer als der Prothorax, daher breiter wie lang, abgerun-
det-sechseckig, an der Spitze mit einem Haarbüschel versehen.
An den Ringen des Thorax sitzen die 3 Paare langer, dünner,
an ihrer Basis ziemlich weit von einander abstehender, schwarz

und gelb gefärbter, ziemlich dicht mit steifen, gelblichen Borsten-
haaren bedeckter und an der Spitze mit 2 ungleich langen
Klauen bewehrter Beine. Die Zahl der Glieder ist die gewöhn-
liche. Von den Abdominalsegmenten ist das erste das kleinste
von allen (was leider aus der Abbildung durch ein Versehen
des Zeichners nicht zu erkennen ist); die übrigen, das letzte
ausgenommen, sind untereinander an Grösse ziemlich gleich,
von der Mitte nach beiden Enden nur wenig in der Breite
abnehmend und an den Seiten mamellenartig ausgezogen, wo-
durch der Leib im Umriss eine doppelte Zickzacklinie darstellt.
Die 8 Hauptsegmente des Leibes sind oben schwärzlich, unten
bräunlich, jedes mit einer dunklern 4-eckigen schwielichen Platte
versehen. Das bräunlichgelbe Analsegment ist ganz wie bei
mehreren andern Carabicinen gebildet, indem es nach unten
in einen kurzen Tubus ausläuft und an den Seiten zwei lange,
schwarze, haarige, ungegliederte, mit steifen Haaren spärlich
besetzte Fortsätze trägt. Noch wäre zu bemerken, dass eine
feine Mittellinie und zwei ebensolche Seitenlinien dem Körper
der Larve entlang laufen; dieser ist ausserdem ziemlich reich-
lich mit gelblichen Härchen besetzt.

Sphodrzas feucopithalrnus L. Taf I. №. 3.

In der Bäckerei eines hiesigen Garderegiments wurde im
Jahre 1850 von den Herren J. u. A. Kuschakewitsch eine
grosse Menge von Sphodrus leucophthalmus, sowohl Larven wie
Käfer, in Gesellschaft von Dlaps mortisaga, ebenfalls in beiden
Zuständen, gefunden und eine Anzahl ersterer, während länge-
rer Zeit von den Brüdern zu künstlicher Vermehrung verwen-
det. Das Resultat mancher interessanter hierbei angestellter
Beobachtungen und Untersuchungen über die Lebensweise und
die innere Organisation dieses Insektes in den verschiedenen
Entwickelunssstadien beabsichtigte, so viel mir darüber bekannt
ist, Herr J. Kuschakewitsch in einem besondern Artikel
zu veröfientlichen und wurde auch zu diesem Zweck bereits

MUN en

1860 eine in der Russischen Entomologischen Gesellschaft auf-
bewahrte Kupfertafel augefertigt. Durch seinen 1865 erfolgten
Tod ist aber, wie es scheint, die Arbeit unvollendet und somit
denn auch die Tafel unbenutzt geblieben. Eine Vergieichung
der unter anderm auf jener Tafel abgebildeten Larve mit einem
mir von dem verstorbenen, vielfach vermissten, erfahrenen
Entomologen geschenkten, sehr schön und kunstvoll getrockne-
ten Exemplar, ergiebt, dass der charakteristische Habitus der
Larve nicht ganz richtig aufgefasst ist und auch einige Details

in ihren Verhältnissen nicht ganz genau wiedergegeben sind,
_ woher ich mich denn veranlasst gesehen habe, zum Theil ganz
neue Zeichnungen anfertigen zu müssen.

Von der Sphodruslarve, als solcher, existirt, soviel mir.
bekannt, sonst weder eine Beschreibung noch eine Abbildung.
Im Chapuis-Candéze's Catalog p. 376 wird aber des Vorkom-
mens von Sph. leucophthalmus in Gemeinschaft mit Pristonychus
terricola und Blaps mortisaga, in einem Keller, erwähnt und
darauf eine ausführliche Beschreibung der muthmasslichen Larve
von Pristonychus gegeben, die, zu meiner grossen Ueberraschung,
bis auf einige wenige Umstände so genau auf meine Sphodrus--
larve passt, dass ich, in Anbetracht der sonst sehr grossen Ver-
schiedenheit der Carabicinenlarven je nach den Gattungen, bei-
nahe vermuthe, ob nicht hier von Seiten jener, um die Kennt-
niss der Coleopterenlarven so hochverdienten Entomologen, ein
Irrthum stattgefunden habe. Weniger gut passt die, vielleicht
auch nicht ganz gut gelungene, Abbildung des Larvenkopfes (taf.
I. fg 3.) zu Sph. leucophthalmus.

Demzufolge ist denn nachstehende Beschreibung der Larve
von Sph. leucophthalmus eine nur hier und da etwas verän-
derte*) Wiederholung der Chapuis-Candézeschen, meiner

*) Zusätze zu der Chapuis-Candézeschen Diagnose und bedeutendere Ab-
weichungen von derselben sind hier durch gesperrte Schrift angedeutet.

EX m

Vermuthung nach von ihnen irrthümlicherweise auf die Pristo-
nichuslarve bezogene Diagnose.

Larve ohne die Fortsätze 8 L. lang bei 11,2 L. grós:
ter Breite, langgestreckt, etwas abgeflacht, in dem
dritten und vierten Abdominalgliede ein wenig ver-
breitert, von da ab bis zum Analgliede ganz allmäh-
lig verjüngt, matt, gelblichweiss, mit Ausnahme des ziem-
lich dunkelbraunrothen Kopfes, des Prothorax, der hellerbraun-
rothen, glatten, hornigen Platten auf der Oberseite aller Ringe
und der hellgelbbraunen seitlichen warzigen Erhöhungen. Der
Leib ist sparsam mit fuchsigen Haaren besetzt; an den Seiten
und den hintern Ringen stehen dieselben etwas dichter.

Kopf beinahe quadratisch, hornig, fast so breit als der Pro-
thorax oben abgeflacht, der Länge nach schwach ge-
kielt und beiderseits von der Mittellinie mit einem
breitern, mässig tiefen, krummlinigen Eindruck und in
verschiedene Richtungen auslaufenden, ganz schwa-
chen Bogenlinien, unten etwas gewölbt, mit einer von
dem Hinterrande nach dem Vorderrande zu sich all-
mählig verbreiternden, dieKinnplatte einschliessenden
rinnenförmigen Vertiefung. — Ocellen an den beiden
Seitenrändern des Kopfes, unmittelbar unter der Fühlerbasis,
wenig vorstehend, aus je 6, in einem nach der Unterseite
der Larve zu offenen 'Kreisbogen nahe bei einander
stehenden, sehr undeutlichen, eirunden (?) Stemmata’s bestehend.
Fühler an den Seitenrändern des Kopfes, ganz nahe bei den
Mandibeln und etwas oberhalb derselben eingefügt, 4-gliede-
rig. Das erste Glied ist das längste, das zweite kürzer, das dritte
fast eben so lang, an dem etwas verdickten und nach aussen
schief abgestuzten obern Ende, ein äusserst kleines, stumpfes
Tuberkelchen tragend, und an der nach innen gerichteten Spitze
das kurze, dünne, mit ein paar Seidenhaaren besetzte vierte Glied.
Die 3 ersten Glieder sind nach oben schwach verdickt. Kopt-
schild ziemlich schwach ausgebuchtet. — Mandibeln kräftig,

Ü

se. УИ m

mit breiter Basis, sichelförmig gebogen, in der Mitte
an der Innenseite mit einem kleinen dreieckigen Zahn, etwas
länger als die Fühler. — МахШеп mit einem langen,
fast walzenförmigen, etwas nach oben verdickten, nach innen
schwach gekrümmten, am Innenrande gewimperten Tasterstamm,
einem 4-gliedrigen Taster, dessen erstes Glied sehr kurz, zwei-
tes lang, cylindrisch, drittes kurz, viertes noch kleiner und zu-

gespitzt ist, einer zweigliedrigen äusseren Lade, deren erstes Glied
weit länger als das zweite ist, und einer kleinen eingliederigen,
zugespitzten, innern Lade. — Unterlippe kurz, mit dicken, voll-
ständig verwachsenen, nur noch durch eine seichte Längs-
furche von einander getrennten, tastertragenden Stücken; das
erste Glied der zweigliedrigen Lippentaster ist viel dicker und
doppelt so lang als das zweite. — Prothorax fast quadratisch,
kaum breiter als der Kopf, etwa im ersten Drittel et-
was eingeschnürt und durch eine seichte aber deut-
liche Furche quergetheilt, viel länger aber ebenso
breit wie die beiden folgenden Ringe, oben von einer hornigen
glänzenden, schildförmigen Platte bedeckt. — Meso- und Meta-
thorax sind den Bauchringen ähnlich, nur sind die Rückenschilde
derselben ‚länger und breiter, indem sie die Ringe oben fast
ganz bedecken. Abdominalsegmente bis unterhalb der Körpermitte
etwas an Breite zunehmend, von da an bis zum Ende des Lar-
venkörpers allmählig sich verjüngend, oben von viereckigen, all-
mählig an Grösse abnehmenden Horpplatten bedeckt, an den
Seiten abgerundet und an der Spitze mit einem kleinen, quer-
gestellten, stumpfen, hornigen Wärzchen. Eben solche, nur et-
was längere und schmälere Wärzchen befinden sich unterhalb
der ersten, auch auf der Bauchseite der Ringe; letztere sind
ausserdem noch in der Mitte jeder mit 2 flachen, glatten Bauch-
schwielen versehen. Letztes Segment klein wie die Bauchringe,
jedoch ohne Medianlinie, nach unten in eine conische Anusróhre,
nach den Seiten in 2 lange, langbehaarte, anfangs hornige
und ungegliederte, nach den Enden zu häutige und geglie-

a HM m

derte Nachschieber auslaufend. Stigmen normal. Beine nor-
mal gebildet, mittellang, mit steifen Härchen besetzt, aber nur
mit einer einzigen, langen, ein wenig gekrümmten Klaue be-
wehrt. Nymphe unbekannt.

4. Haliplus (lineolatus? Mannh). Taf. I. fg. 4.

Diese Larve wurde mir getrocknet, auf ein Papierstreifchen
geklebt, vor 10 Jahren von dem Herrn Baron В. Osten-
Sacken mit folgender Notiz zur Verfügung gestellt:

«Von mir ein paarmal im April im Pargolaschen See (an
«der Poklonnaja Gora) am Wasserrande, im Sande, gefunden.
«Ich brachte die Larven mit dem feuchten Sande nach Hause
«und legte sie in ein chemisches Probirgläschen, wo ich sie
«vergass. Nach einiger Zeit fand ich den Sand im Glase ver-
«trocknet, ein Paar Larven todt, aber einen Zaliplus (imago)
«dabei. Die Nymphenhaut habe ich nicht bemerkt, weiss auch
«nicht bestimmt zu sagen, ob ich sie gesucht und sie vermisst
«habe.»

Eine seitdem von Prof. J. C. Schiódte in der Naturhisto-
risk Tidsskrift 1864 publicirte Beschreibung der Larven von
3 Haliplus-Arten (H. ruficollis Dg., variegatus Ent. H. und
fulvus F., mit Abbildungen. die ich einmal vor 2 Jahren in
Wien bloss ganz flüchtig gesehen, ist mir leider gegenwärtig
nicht zur Hand. Schiódte's Artikel zu einem vergleichenden
Studium jetzt nicht benutzen zu kónnen, bedauere ich um so mehr,
als der Zustand meiner Haliplus-Larven, auch nachdem ich sie
aufgeweicht, mir eine nur sehr unvollständige Untersuchung,
insbesondere des Kopfes, gestattete.

Die Länge der Larve bis zur Spitze des schwanzähnlichen
Endringes beträgt kaum 3 Lin. rh. Die Gestalt derselben ist
ganz eigenthümlich; man möchte sie krokodillähnlich nennen,
indem der Leib aus 12, sich ganz allmählig verjüngenden,
oben in einige hornige Zapfen ausgezogenen und etwas über den
Rand des Gliedes vorragenden Ringen besteht, deren letzter. in

e OR д

ein langes schwanzartiges Ende ausläuft. Die Thoraxringe tra-
gen 3 Paar sehr entwickelte Füsse. Die Farbe der Larve ist
röthlichbraun, mit zahlreichen kleinen schwarzen, warzenähnli-
chen Körnchen; den Seiten entlang verläuft ein weisser glatter
Streif; Kopf und Füsse sind citronengelb.— Anstatt einer ausführ-
lichen Beschreibung der einzelnen Theile, die aus der angege-
benen Ursache leicht Irrthümer enthalten könnte, verweise ich
vorläufig nur auf die betreffenden Abbildungen, zu deren Er-
läuterung ich noch folgende Bemerkungen hinzufügen will. Der
Kopf ist auf der Oberseite stark gewölbt, auf der Unterseite
ziemlich flach, auf beiden Seiten mit einigen schwachen Erha-
benheiten, nach dem Prothorax zu verschmälert. Die Seiten-
ränder desselben unter den Fühlern bilden eine ausgebuchtete
Platte, auf welcher die Ocellen sitzen und unterhalb der sich
noch 2 Zipfel befinden, jeder mit einem Härchen an der Spitze.
Fühler 4-gliedrig, Mandibeln hakenförmig, kurz zugespitzt mit
einer von dem Rücken nach der Basis zu verlaufenden, gebogenen
Furche. Ocellen 6, in einem Kreise, der durch den Seitenrand
des Kopfes in zwei Hälften, eine obere und eine untere, ge-
theilt ist; die obern rund, von den untern die beiden ersten
kommaförmig. Die Thoraxringe sind von den Abdominalringen
blos durch die Anwesenheit der Füsse zu unterscheiden. Der
Prothorax ist etwas breiter als die übrigen, unter sich ziem-
lich gleich grossen Körperringe. Füsse 4-gliedrig, die vordern
etwas kürzer, mit einfacher Klaue.

Diese wenigen Bemerkungen reichen indessen schon hin, um
die grosse Verschiedenheit der Haliplus-Larven von den Lar-
ven der Dyéisciden sowohl, welcher Familie die kleine Gruppe
der Zalipliden jetzt noch zugeordnet wird, als auch von den
der Gyriniden darzuthun. .

5. Lampra eonspersa Fabr. Taf. II. fg. 5.

Die Larve dieser, in unserer Fauna zu den sehr seltenen ge-
hórigen Buprestide wurde nebst imayo von dem Herrn Obristen
2

-— n

Radoszkovsky in Ellernho!lz, das man zum Verheizen ge-
spalten hatte, gefunden.
Die Länge derselben ist fast genau 11 L. rh.; alle wesent-
lichen Charaktermerkmale der Duprestiden-Larven finden sich
an ihr vollständig repräsentirt; an den Seitenrändern ist der
Leib von kurzen feinen gelblichen Härchen zart bewimpert.
Kopf normal, hornig, dunkelbraun. Fühler 2-gliedrig, beide
Glieder fast gleichlang, das erste dick, das zweite schmäler, an
der Spitze verdickt abgerundet, dicht und kurz behaart, mit .
einem längeren Seitenhaar. Mandibeln stark, an der Spitze
2-zühnig. — Kopfschild quer gestreckt, viereckig, ziemlich scharf
abgegrenzt. Oberlippe fast quadratisch, vorn etwas breiter, ge-
wimpert, die Oberfläche mit einer V-fórmigen Wulst. Maxillen
wenig entwickelt, mit einem kurzen, breiten, am obern Rande
dicht und kurz gewimperten Tasterstamm, einer ganz kurzen,
stumpfen, an der Spitze dicht und sehr kurz behaarten Lade und
einem wenig längeren, zweigliederigen Taster, dessen erstes
Glied dick, das zweite viel kleiner und kegelfórmig ist. Diese
Theile sind, wenn man den Kopf von der Unterseite betrachtet,
nicht sichtbar, da sie von dem etwas vorstchenden Saum der
Unterlippe bedeckt werden. — Die untern Mundtheile sind, mit
Ausnahme der fleischigen, breiten, bewimperten Unterlippe, ganz
rudimentär, mit einander verwachsen und äusserst undeutlich;
die Lippentaster sind durch zwei, mit einander verwachsene,
Wülste vertreten. Von den Thoraxringen ist der Prothorax, wie
gewöhnlich, der bei weitem breiteste; er zeigt auf der Ober-
seite eine durch zwei, nach unten zu divergirende und fast bis
an die erste Falte des Prothorax reichende, vertiefte Linien
gebildete V-iürmige Figur, auf der Unterseite eine ebenfalls
vertiefte, einfache, in der Mitte etwas breitere Mittellinie und
einige schwächere Nebenlinien; diese Nebenlinien bilden, im Ver-
ein mit den Hauptlinien, auf der Oberseite 2 eiförmige, auf der -
Unterseite 2 viereckige, etwas erhabene, horn'ge Platten. Füs;e
sind nicht vorhanden. Die Stelle derselben ist durch 3 Paar

N de

»

äusserst schwach vortretender, runder Anschwellungen kaum
noch angedeutet. Meso- und Metathorax schmäler und breiter
als die nachfolgenden Abdominalringe. Abdominalringe 9, dar-
unter das zweite das längste, die übrigen ziemlich von glei-
cher Länge untereinander, jeder durch eine Querfalte getheilt.
Stigmen 9 Paar, das erste in einer Falte des Prothorax, nie-
renförmig und grösser als die 8 Paar runden Stigmen der
Bauchringe. Nymphe unbekannt.

Eine Vergleichung mit der Chapuis-Candézeschen Be-
schreibung der Larve von Г. rutilans Fabr. lässt, abgese-
hen von dem Unterschied in der Grósse*), auch noch einige
kleine Abweichungen namentlich hinsichtlich der Anzahl der
Fühlerglieder und der Bildung der untern Mundtheile vermu-
then; zu einer Feststellung wirklicher unterscheidender Merk-
male bedürfte es aber einer vergieichenden Untersuchung beider
Larven.

6. Monohammus sutor Г. Taf. II. fg. 6.

Die ersten Zustünde dieses bei uns ganz gemeinen und in
den ausgedehnten Kieferwüldern zu Dutzenden im Juni und
Juli an gefällten Kieferstämmen umherkriechenden Käfers, sind
vor etwa 3 Jahren durch den Hrn. Obristen Radoszkovsk y,
der Larven und Nymphen aus geklaftertem Kieferholz aufer-
zog und dem ich auch die Objekte für meine Abbildungen ver-
danke, sicher gestellt worden. Die von E. Billings in dem
«Canadian Naturalist» 1862 p. 430 über die Lebensweise von
Monokammus-Arten publicirten Notizen, sind mir blos aus einem
Citat bekannt und weiss ich nicht, ob sie überhaupt Beschreibun-
gen und Abbildungen der Larven und Nymphenzustände ent-
halten. Andere Angaben habe ich in der betreffenden Littera-
tur nicht gefunden.

*) Im Text (p. 476) ist die Länge der Larve von L. rutilans auf 7—8 Linien
angegeben, während das der Figur 6 auf Tafel IV beigegebene Maass 5'/» L. be-

trägt, was beinahe genau die halbe Grösse der Larve von L. conspersa ausmacht,
*

ax UN Gs

Die 12 L. rh. lange und 3 L. breite Larve ist nach unten
zu schmäler, milchweiss, abgeglättet, längs den Seiten mit Bü-
scheln feiner, gelblicher Haare besetzt, ohne jede Spur von
Ocellen und Füssen.

Aus Candéze's vortrefüicher Beschreibung und Abbildung
der Larve von Lama textor geht hervor, dass diese eine grosse
Aehnlichkeit mit der Monohammus-Larve besitzt, dennoch aber
in einigen Besonderheiten beide Larven von einander wohl zu
unterscheiden sind.

Kopf hornig, zur Hälfte in der Vorderbrust verborgen;
Kopfschild ziemlich gross, háutig, weisslich, von der Form eines
Trapezoids; Oberlippe beinahe so breit wie die Basis des Kopt-
schildes und mit diesem fast von gleicher Länge, oval, schwach
gewölbt, gegen den Aussenrand zu sparsam mit kurzen Här-
chen bedeckt, Fühler in einer Ebene mit dem Aussenrande der
Mandibeln und etwas unterhalb derselben in einer Höhlung
halbversteckt, sehr klein, 4-gliedrig, von den Gliedern das erste
das längste und dickste, die beiden andern fast von gleicher
Grösse, das vierte ganz klein, rudimentär; Oberkiefer sehr stark,
schwarzbraun, fast dreieckig, querrunzelig, an der Sjitze glatt,
der Aussenrand etwas gebogen und an der Basis mit einem
grossen runden Höcker, der Innenrand von der einen Seite
ausgehöhlt, scharfkantig und schwach ausgebuchtet; Unterkie-
fer an ihrer breiten, fleischigen Basis mit dem Kinn verwachsen;
Angel sehr gross, dreieckig; Tasterstamm kaum länger als die
Angel, nach oben zu verbreitert, braun, hornig, von steifen Haa-
ren bewimpert; Laden kolbenfórmig, fleischig, von der Mitte
an mit kurzen, steifen Härchen bedeckt und an der Spitze ein
sehr kleines 2tes rudimentäres Gliedchen tragend; Taster 3-glied-
rig, langkegelförmig, die Glieder fast von gleicher Länge. Kinn,
Unterlippe und Zunge mit einander verwachsen. Ersteres läng-
lichrund, fieischig, gewölbt, Unterlippe breit herzförmig, vorn
seicht gebuchtet und bewimpert mit verwachsenen Lappen, an
denen die kleinen zweigliedrigen Lippentaster sitzen. Zunge

li

ziemlich lang, dick, vorn leicht gekerbt. Vorderbrust, in wel-
cher der Kopf halbverborgen ist, sehr gross, flach, so lang wie
die drei folgenden Ringe zusammen, und breiter wie diese, oben
mit einer seichten Mittellinie und einer breiten, glatten, flachen,
3 mal ausgebuchteten, feinrunzeligen hornigen Platte, die etwa
2/3 der Fläche einnimmt, unten mit 3 glatten, glänzenden Horn-
platten, von denen die mittlere die Form eines regelmässigen
Kreisabschnittes besitzt und scharf, die beiden seitlich von die-
ser befindlichen, rundlichen, nur undeutlich markirt sind; ausser-
dem sind sowohl die Fläche der Ober- und Unterseite des Pro-
thorax, als auch die Rànder desselben mit einzelnen steifen
Haaren besetzt. Mittelbrust von allen Ringen der schmülste
(d. h. der kürzeste in der Richtung der Längenausdehnung der
Larve), auf der Oberseite ohne Zeichnung, auf der Unterseite
mit einer schmalen Querrunzel. Hinterbrust etwas breiter als
die Vorderbrust, oben und unten mit Querrunzeln, die denen
der Bauchringe äbnlich sind. Hinterleibsringe 9, deutlich abge-
setzt, die beiden ersten am schmälsten und bis zum 8ten auf
der Oberseite mit einer, durch flache Wárzchen gebildeten, quer-
stehenden, elliptischen Figur; auf der Unterseite mit einer ge-
schlängelten Querrunzel, an deren beiden Enden die flachen
Wärzchen stärker gehäuft sind, während sie nach der Mitte
zu die Runzel nur in einfacher Reihe umsáumen; der 8te und
9te Bauchring sind nicht gezeichnet; letzterer ist der kleinste
von allen. Anus von der, für die Longicornenlarven charakte-
ristischen Form eines verkehrten Y. Stigmen 9, rostroth, das
erste, grósste, fast nierenfürmig, in einer Falte des Prothorax,
die übrigen oval und viel kleiner.

Die Nymphe (ob c oder $?) ist fast um die Hälfte klei-
ner als die ausgewachsene Larve, nur 63/4 L. rh. lang, weiss-
lich-gelb (?); auf dem Rücken, besonders an dem untern hande
der Ringe, mit kurzen róthlichen Stachelhóckerchen. Der letzte
Hinterleibsring kurz kegelfórmig , stachelspitzig, nach aussen
gerichtet. Die langen Fühler biegen sich zwischen dem 2ten

— 99 —

und 3ten Beinpaare herum und sind auf dem Bauch in 2 Spi-
ralen zusammengewunden, die Flügel und die Tarsen des 2ten
Beinpaares fast ganz bedeckend, wärend Schenkel, Schienen und
Tarsen des ersten und dritten Beinpaares fast ganz frei liegen.

Vor der Verwandlung in die Nymphe nagt die Larve im
Splint ovale, ziemlich genau der Form und der Grösse der
letzteren entsprechende Höhlungen aus. Die Verwandlungszeit
der Nymphe in den Käïer war, nach Hrn. Radoszkovsky's
Beobachtung, in der Gefangenschaft eine sehr kurze; jedoch
fehlen mir über die Dauer der verschiedenen Stadien genaue
Angaben.

Erklärung der Abbildungen.
Tafel I.

Fig. 1. Procerus tauricus. (Larve.) -
1 a. Oberseite; 1 b. Unterseite, nat. Grösse; 1 с Kopf, Oberseite; 1 d.
Kopf, Unterseite; ! e. Fühler; 1 f£. Maxilleu; 1 g. Mandibel; 1 h. Occlien.
Fig. 2. Loricera pilieormis. (Larve.)
2 a. Rückenansicht, у‹ rgróssert; 2 b. Kopf, Oberseite; 2 c. Kopf, Unter-
seite; 2 d. Mandibel; 2 e. Klaueuglied ; 2 f. Analring.
Fig. 3. Sphodrus leucomntatialmaus. (Larve.)
3 a. Oberseite; 3 b. Unterseite, 3 Mal vergrössert; 3 c. Fühler; 5 d. Maxillen;

€

Зе. Analglied; 3 f. Fuss.
Tafel II.

Fig. 4. E&aliplus linco!atus ? (Mannh.).

4a. Larve, von der Seite, vergr.; 4 b. Oberseite des Kopfes; 4 c. Unterseite
des Kopfes; 4 d. Mandibel; 4 e. Vorderfuss; 4 f. Hinterfuss.

Fig. 5 Lampra eonspersa К.

5a.u.b. Ober- und Unterseite der Larve, vergr.; 5c Fühler; 5 d. Taster- '
stamm mit Taster und Lade von oben; 5e. Unteransicht der Mundtheile;
5 f. Oberlippe; 5 g. Mandibelspitze.

Fig. 6. MWomohammus sutor L.

6 à. u. b. Ober- und Unterseite der Larve; 6 c. Kopf, Oberseite; 6 d.
Kopf, Unterseite; 6 e. Fühler; 6 f. Unterlippe mit Lippentaster und
Zunge; 6 g. Maxille mit Taster; 6 h. Mandibel; 6 i. Figuration der
Oberseite eines Hinterleibsringes; 6 k Figuration der Unterseite dessel-
ben; 6 l. Rückenansicht der Nymphe; 6 m. Bauchansicht derselben.

BERICHTIGUNG. Nach dem Abdruck meiner Beschreibung der Larve von Lampra conspersa
entdeckte ich bei einer nachträglichen Revision der Imagines, dass sich durch Verwechselung der
Etiquetten ein Irrthum eingeschlichen hat. Der aus dem Ellernholze ausgekrochene verkrüppelte
Käfer ist nämlich keine Lampra conspersa, sondern Dicerca alni Fisch.

Entomologisches von der Pariser Welt-
Ausstellung.

{Brief eines Mitgliedes der Russischen Entomologischen Gesellschaft an den Hrn.
Redaetor.)

Geehrtester Herr!

Die wenigen Stunden zwischen dem Abschluss meiner Rech-
nungen und dem Abgange des Strassburger Eilzuges dazu be-
nutzend, um die während eines kaum 14tägigen, fast ausschliess-
lich der Ausstellung gewidmeten Aufenthaltes in Paris gesam-
melten Notizen vorläufig zu ordnen und dabei, wo möglich, aus
dem verwirrenden Chaos einer Unzahl sich einander deckender
Bilder, wenigstens einzelne noch in voller Klarheit und Schärfe
. vor das Bewusstsein treten zu lassen, finde ich unter diesen
Notizen auch einiges wenige, entomologische Gegenstände be-
treffendes, das vielleicht von allgemeinerem Interesse sein möchte.

Die Summe der, so zu sagen, entomologischen Eindrücke
von der Pariser Weltausstellung, erweckte freilich in mir zu-
nächst das Bedauern, hier keinen, von unserer Gesellschaft mit
dem speziellen Auftrage einer Berichterstattung über den en-
tomologischen Theil der Ausstellung betrauten Delegirten an-
wesend zu wissen, denn nach den gelegentlichen Mittheilungen
einzelner, flüchtiger, gleich mir nicht speciell entomologische
Zwecke verfolgender Ausstellungsbesucher aus unserer Mitte,
lässt sich der wissenschaftliche Gesammtwerth der entomolo-
gischen Ausbeute von der Ausstellung um so weniger genau

c ee

abschätzen, als von solchen zum Theil manches Wichtige ganz
übersehen oder für unbedeutend erachtet, während anderes
wiederum von dem ganz subjectiven Standpunkte der Vorliebe
für diese oder jene Branche beurtheilt. wird.

Was nun mich persönlich anbelangt, so war ich mitunter
überrascht, auf Insectensammlungen dort zu stossen, wo ich
keine suchte, und andrerseits auch wieder erstaunt, keine zu
finden, wo ich welche zu sehen hoffte. So waren z. B. von
einigen aussereuropäischen Ländern unter anderem auch In-
sectensammlungen, wie es scheint, bloss zu dem Zwecke ausge-
stellt, eine Uebersicht der betreffenden Faunen zu gewähren. An
diesen ging ich nun gleichgültig vorüber, mich vielmehr nach
Sammlungen von schädlichen und nützlichen Insecten umsehend,
namentlich aus solchen Ländern, in denen gewisse Insecten eine
ökonomische oder commerzielle Bedeutung haben und die, wie
ich glaubte, geeignet sein müssten, über manche noch sehr un-
vollständig gelöste Fragen aus dem Gebiete der angewandten
Entomologie, einiges Licht zu geben; jedoch habe ich keine
solche bemerken können. Wohl konnte man auch erwarten,
dass der kritische Zustand, in welchen sich in letzter Zeit die
Seidenkultur durch die immer mehr und mehr überhand neh-
mende Seidenraupenkrankheit versetzt sieht, diesen oder jenen .
veranlassen würde, unter den etwa 200 Spinnerarten, deren
Gespinnste gegenwärtig eine mehr oder minder, mitunter frei-
lich nur ganz lokale Verwendung zu Geweben u. dergl. finden,
eine sachkundige Auswahl zu treffen, zum Zwecke einer an-
schaulichen Darstellung dessen, was überhaupt von denselben
in technischer Beziehung zu erwarten sei oder nicht; aber
auch einer derartizen Sammlung bin ich im Ausstellungsgebáude
nicht begegnet. Was das im Park befindliche, zu Frankreich
gehörige und eigens der Seidenkultur gewidmete Gebäude in
obiger Beziehung instructives enthalten mag, darüber weiss ich
nichts zu sagen, da ich dasselbe stets verschlossen gefunden
habe (was übrigens nicht mir allein begegnet ist); aus den an

A —

den Fenstern dieses Gebäudes ausgestellten Broschüren, unter
welchen sich besonders eine in rothem Umschlag, auch ander-
wärts auf der Ausstellung häufig zum Kauf angebotene, be-
merkbar machte und in welcher die Zucht der Bombyx Yama-
mai empfohlen wird, konnte man abnehmen, dass hier zugleich
auch ein Depot für allerhand populäre Schriften über die Seiden-
zucht sei. — Ich glaubte nun diese Lücke vielleicht durch
einen Besuch des Jardin d’Acclimatation, wo bekanntlich der
Seidenraupenkultur ebenfalls eine besondere Abtheilung ange-
wiesen ist, ausfüllen zu können, fand mich aber auch hier
gründlich in meinen Erwartungen getäuscht. Die daselbst muth-
masslich kultivirten Bombyx-Arten (von denen man nämlich
Cocons und Schmetterlinge ausgestellt sah), waren: В. Aurora,
von der ich in der vergitterten Ailanthuspflanzung Cocons an
die Ailanthusbüsche angebunden fand und auch einige frisch
ausgekrochene Falter bemerkte, ferner В. Mylitta, В. Arrindia,
B. Cynthia und В. Yama-mai. Im Hause selbst aber war
niemand vorhanden, der einem auf etwaige, die Kultur der
Raupen betreffende Fragen hätte Auskunft geben können, und
an dem Eingange in den Garten war selbst für Geld kein ge-
druckter Annuaire de la Société d'Acclimatation zu haben, wie
das doch in früheren Jahren der Fall war. Etwas, wenigstens
mir ganz neues, die Zucht der Seidenraupe betreffendes, fand
ich aber in dem schwedischen Hause. (im Park des Ausstellungs-
gebäudes), nämlich die Belege eines Versuches, Seidenraupen
(wohl B. mori?) mit den Blättern von Scorzonera hispanica
aufzuerziehen. Es waren daselbst 4 Proben von Scorzonera-
Blättern, an denen die Raupen bis zum 154еп Tage gefressen
hatten, ausgelegt, aber über den weitern Erfolg dieser, wenn
ich nicht irre, erst im vorigen Jahre in Gothenburg angestell-
ten Fütterungsversuche und den Entwickelungsgang der Raupen
fehlten die Angaben. — Die im Park von den vereinigten
Ackerbaugesellschaften Frankreichs ausgestellten bevölkerten
Bienenstöcke werden hoffentlich von unserm Herrn Präsidenten,

— DE

dem Obristen Radoszkovsky, mit Kennerauge geprüft wer-
den und sind daher von ihm über dieselben Mittheilungen zu
erwarten. — Hóchst überrascht war ich, in der 12ten Classe
der IL. Gruppe, mitten unter optischen, mathematischen, phy-
sikalischen Instrumenten, Globen, Auzoux’schen anatomischen
Modellen und ähnlichen, zu einander in gar keiner denkbaren
Beziehung stehenden Gegenständen, plötzlich auf eine von
E. Mocquerys (Evreux, Rue de la Préfecture, 28) ausge-
stellte, äusserst elegant präparirte Sammlung von schädlichen
Insecten mit ihrem Frass zu stossen, unter welcher sich eine
zweite Sammlung von Käfern befand, die folgende Ueberschrift
trug: «Coléoptéres servant à réconnaitre la provenance cer-
taine des laines en toison et permettant de distinguer les mé-
langes illicites». Aus den, den langen Reihen von Käfern, die
für die Scherwolle gewisser Länder characteristisch sind, vor-
stehenden Notizen, erfährt man nun unter anderm, dass rus-
sische Wollen stets mit australischer, die um die Hälfte billiger
ist, gemischt werden, ferner deutsche ebenfalls mit australischer
und spanische mit marokkanischer, die um /s billiger ist. Die
russischen Wollenkäfer, die den Anfang bildeten, waren die
zahlreichsten und enthielten im Ganzen 48 Arten, unter wel-
chen wieder folgende 24 als ganz constant in russischer Wolle
vorkommend angegeben waren:

Poecilus punctulatus Fab. Onthophagus vacca L.
Amara trivialis Gyll. > taurus © L.
Harpalus var. confusus Dej. > leucostigma Ahr.
Hister major L. > nivellus Illig.
» maculatus L. > Schreberi L.
> cadaverinus E. H. Oniticellus flavipes Fab.
» 4-notatus Serb. Eupleurus subterraneus L.
> fimetarius Hbst. Acrossus luridus F.
> simuatus E. H. > > var. Г.
Attagenus Schäfferi Hbst. > Pecari F.
Onitis Damaetas Stev. Aphodius granarius L.

Onthophagus Amyntas Stev. M. lividus Oliv.

= GR =

Zur russischen Fauna gehören ferner noch:

Pentodon monodon F. Platyscelis Gages Fisch.
Phyllopertha campestris Hbst. Pedinus femoralis L.
var. arenaria. > tauricus Muls.

Serica Euphorbiae Burm. ‚ Opatrum sabulosum L.
Epicometis hirtella L. Helops caucasicus Chvr.
Pimelia ruthenica Fisch. Trysibius tenebrioides Pall.
Tentyria taurica Fisch. Dorcadion nigrum Sch.
Gnaptor. spinimanus Pall. > fulvum Scap.
Blaps mucronata Sch. > Virleti Brull 4

» confluens Fisch. > sericatum Sheb. 4 9

» Karelini Gebl. 9 . . Chrysomela cerealis var.
Prosodes Herbstii Fisch. 4 > diluta Hoffm.

Nachdem ich nun ?/3 dieser Namen abgeschrieben hatte,
trat der Classenvorsteher auf mich zu, um mir zu bemerken,
dass es nicht erlaubt sei, hier Notizen zu machen, sowohl weil
H. Mocquerys das nicht gern sehe, als auch weil die ganze
Collection schon an einen (ich weiss nicht mehr welchen) preussi-
schen Minister verkauft sei. Mein ultraloyales Anerbieten, die
bereits beschriebenen Blätter sofort aus meinem Notizbuch aus-
zureissen und dem Herrn zur Disposition zu stellen, wurde je-
doch von ihm in einer Anwandlung von Grossmuth oder Ver-
legenheit abgelehnt, und jedenfalls habe ich es dieser Inconse-
quenz des Herrn Classenvorstehers zu danken, wenn ich die
Liste der russischen Wollenkäfer hier vollständig zu geben im
Stande bin, indem ich, des Custine’schen Satzes: «ce qui
n'est pas défendu est permis» mich rechtzeitig erinnernd, mir
keine Scrupel machte, das noch fehlende Dutzend Käfernamen
dem Gedächtniss einzuprägen und sie, als ich mich schön ausser-
halb des, jenem gestrengen Herrn Classenvorsteher zugewie-
senen Bezirkes befand, ins Notizbuch einzutragen.

Dass diese trockene Nomenclatur manchen wissenschaftlichen
Combinationen als Anhait dienen kann, leuchtet von selbst ein;
ausserdem wird es aber wohl jedem Entomologen erfreulich
sein, zu erfahren, wie durch H" Mocquerys sinnreiche Idee

u we

die Entomologie, die dem grossen Haufen noch immer nur für
eine nichtsnutzige Insectenspiesserei gilt, auf dem Wege ist,
auch in rein mercantiler Beziehung zu Ansehn und wissenschaft-
licher Geltung zu gelangen. Scheint es doch, als wolle selbst
die Mode, diese launische Gebieterin, vor der zuweilen auch
selbst die Wissenschaft ihr stolzes Haupt hat beugen müssen,
und wiederum diese Urheberin so mancher wichtigen Erfindung
und Entdeckung; als wolle, sage ich, selbst die Mode gegen-
wärtig die Entomologie unter ihre besondere Protection nehmen.
Wem namentlich wäre es nicht aufgefallen, wer die Schau-
fenster der pariser Bijouterieläden mit einigem kritischen Blicke
durchmusterte, wie in letzter Zeit der Geschmack an Nach-
bildungen von allerhand Insecten in Gold, Emaille und Edel-
steinen immer mehr vorzuherrschen begonnen hat? Abenteuer-
lich genug sind nun zwar häufig diese Formen, oft aber auch
wieder von der grössten Naturwahrheit und endlich werden ge-
genwärtig (wovon ich vor 2 Jahren noch nichts in Paris ge-
sehen) unter dem Namen «scarabées» die wirklichen Flügel-
decken einiger goldgrün schillernder exotischer Käfer, nament-
lich Buprestiden und Cassididen, massenhaft zu billigeren
Schmuckgegenständen verwendet. Dem Culturlistoriker bleibe
es überlassen, dereinst nachzuweisen, welchen Antheil an dieser
Geschmacksrichtung ein. in mannigfaltiger Weise sich äussern-
des Bedürfniss unserer Zeit nach einer Rückkehr zu der einfachen
Natur, oder ihre so oft schon beklagte künstlerische Ideenar-
muth und endlich der Einfluss eines gesteigerten internationa-
len Verkehrs mit halbbarbarischen Völkern gehabt haben; —
dem Entomologen gewährt es aber eine gewisse Befriedigung,
angesichts dieser Geschmacksrichtung -behaupten zu dürfen: dass
zukünitig auch in den Werkstätten der Juweliere und Goldar-
beiter einige entomologische Studien werden betrieben müssen,
falls aus denselben nicht lauter entomologische Undinge und Un-
geheuer hervorgehen sollen.

Paris, 13/25 Juli 1867. IN.

Coleoptéres nouveaux.

Par

S. Solsky.

Haliplus Schaumi: ovatus, nitidus, ferrugineus, an-
tennis pedibusque ferrugineo-testaceis ; — elytris. punctato-striatis
concoloribus seu plus minusve fusco-maculosis, striarum interstitiis
parumpunctatis. Long. 2'/, mlm.

De la forme et de la taille du A. fluviatihs Aub., auquel
il ressemble aussi beaucoup par la ponctuation de la tête,
des élytres et du corselet, qui est seulement un peu plus re-
tréci en avant, parconséquent plus triangulaire, mais présente
également de chaque cóté de la base une courte impression
longitudinale, limitée extérieurement par un replie. Tout l’in-
secte est ferrugineux avec les antennes et les pattes plus te-
stacées, les élytres sont concolores ou bien ornées sur le coté
de taches plus ou moins foncées, nébuleuses, confluentes et
formant quelques fois une assez large bande longitudinale noi-
rätre, située le long du bord extérieur, qu'elle ne touche ce-
pendant pas. Tout le reste est exactement comme dans le Н.
fluviatilis Aub.

Plusieurs individus de cette espéce, que je n'ai trouvée dans
aucune collection et dans aucun ouvrage, m'ont été envoyés
par mon ami M. Lange, qui les a découverts prés de la
. ville de Koslow, dans la Russie orientale.

д. AS а

Philonthas rubiginosus: Nigro-piceus, nitidus, sub-
Zus rufescens, antenms, elytrorum sutura, abdomine versicolore apice
segmentorumque ventralium margiibus, piceo-rufis; pedibus fer-
rugineis. Thoracis seriebus sexpunctatis. Long. 8—9 mlm.

Cette езрёсе dont la place est pres des Ph. fumarius et
agria est d'un noir de poix luisant en dessus, plus claire en
dessous, surtout sur le corselet qui y est presque ferrugineux.
La téte en oval oblong, à cótés subparallels, un peu moins
large que le devant du corselet, lisse, luisante avec des
points assez profonds, mais peu serrés sur les cótés du
front et derière les yeux; deux points plus gros disposés trans-
versalement, se trouvent de chaque cóté sur le devant du front
prés du bord interne des yeux. Antennes à peu prés de la
longueur de la tête et du corselet, assez от@ез; articles 2 et
3 allongés, ce dernier un peu plus long que le précédent, les
autres égaux en largeur, mais graduellement plus courts, les
premiers plus longs que larges, les tout derniers aussi larges
que longs; article 11 tronqué et échancré à l'extrémité. Elles
sont d'un rouge brunätre avec la base ferrugineuse, ainsi que
les parties de la bouche. Corselet plus long quelarge, retréci
en avant à côtés très faiblement arrondis; les angles antérieurs
obtus et arrondis à l'extrémité, rougeätres, les postérieurs à
peine marqués. Les points des sóries dorsales au nombre de
six, assez gros et profonds, mais pas toujours régulièrement
disposés; en dehors de ces séries six autres points plus petits,
dont trois sont disposés en ligne parallele aux séries dorsales
et les trois autres en triangle, dans l'angle antérieur du cor-
selet. Ecusson triangulaire densement et finement ponctué, pu-
bescent. Elytres plus longues et plus larges que le corselet,
obliquement tronquées vers la suture à leur extrémité; dépri-
mées le long de la suture, qui est étroitement bordée d'un rouge
de poix. Elles sont assez finement, densement ponctués, un peu
rugueuses, ce qui les rend plus terne que le reste du corps,
couvertes ainsi que l'abdomen d'une trés fine pubescence gri-

se ME Зы

sätre. Abdomen en dessus et en dossous trés finement et assez
densement ponctué trés luisant, à refléts métalliques assez vifs;
l'extrémité et les bords postérieurs des segments du ventre
d'un rouge ferrugineux Pattes ferrugineuses; tarses du mäle
médiocrement dilatés, plus que ceux de la femelles.

L'avant dernier segment abdominal du mäle trés faiblement
sinué dans toute sa largeur avec une petite et faible échan-
crure, ип peu déprimée, ser le milieu.

Egypte.

Stenus pulchripess Niger, nitidus, crebre-punctatus,
albido-pubescens, antennis validiusculis palpisque ferrugineis, apice
fuscis, femoribus flavis, Виз [arsisque rufis, genubus migro-
brunneis. Thorace cordato. Long. 7 mlm.

Il ressemble beaucoup surtout par son corselet cordiforme et
la structure des antennes au Sf. cordatus, près du quel et du SZ.
hospes il doit aussi se placer. Il est moins grand surtout moins
large que le 27. cordatus, la pubescence est moins longue, les im-
pressions du corselet et des élytres moins profondes, la ponctua-
tion plus fine, les pattes plus claires. La téte de grandeur ordi-
naire, couverte de points assez forts et serrés, le front largement,
mais peu profondement sillonné de chaque cóté, linterval régu-
lierement bómbé, non caréné. Les antennes sont ailongées, dé-
passant le bord postérieur du corselet, conformées comme celles
du St. cordatus, mais encore plus fortes, avec la massue allongée
faiblement marquée. Article 3 de moitié plus long que deux; tous
les articles allongés cylindriques; les premiers ferrugineux, art. 1
et 2 noirátres en dessus, les derniers bruns. Palpes allongés, d'un
testacé ferrugineux, bruns à l'extrémité. Le corselet est presque
deux fois moins large que les élytres, à peine plus long que large,
les cótés fortement arrondis en avant; il est convexe, fortement
et densement ponctué, rugeux, avec un faible sillon médian et
deux légères impressions de chaque côté. Elytres beaucoup plus
larges et plus longues que le corselet, ponctuées comme celui-

MM mes

ci, moins rugueuses, à épaules saillantes, toruleuses en avant
et le long de la suture. Abdomen graduellement retréci vers
l'extrémité, mais moins triangulaire que chez le Sf. cordatus,
finement et assez densement ponctué, pubescent. Patte de lon-
gueur habituel, cuisses jaunes, noires à l'extrémité, hanches
brunätres; les jambes et les tarses d'un testacé roussätre, les
premières plus foncés à la base.

Un individu de cette élégante espéce, qui figure parmi les
plus grandes du genre, me fut envoyé par M. Becker, qui
Га, pris aux environs de Sarepta.

Hasytes callesus: Oblongus, convexus, dorso subde-
pressus, niger; capite thoraceque subtihter granulato-rugulosis,
opacis, elytris nitidis, crebre fortiter punctatis; antennarum basi
tarsisque picescentibus. Long. 4—5 mlm.

d Antennis brevibus, gracilibus, articulis duobus primis majo-
ribus, tncrassatis, subaequalibus, primo cylindrico, secundo
trianguları, 3 praecedenti breviore. et mullo augustiore conico,
entus parum, producto; sequentibus sensim longioribus et latio-
ribus acute serratis, 7 —10 inter se aequalibus; ultimo duobus
praecedentibus | longitudine fere aequali, ovato, apice obtuse
acuminato. Abdomine segmento sexto apice subtruncato, leviter
emarginato.

© Differt antennis minus serratis; articulo 3 secundo vix
breviore sed multo augustiore cylindrico, articulo 4 hoc bre-
viore, leviter subtrigono, 5 et 6 subaequalibus, trigonis, minus
quam in mare productis, sequentibus ut in mare sed minus
serratis. Elytris ante apicem spacio ovali subelevato laevissimo
ornatis. Abdomine segmento ultimo rotundato.

Oblong, convexe, un peu déprimé sur le dos, glabre en des-
sus (peut-être la pubescence, qui est propre plus ou moins,
à tous les Dasytides, a-t-elle été enlevée, car tous les 12 in-
dividus que je possede ont été conservés dans de l’alcohol),

ss ЗА =

trés finement pubescent en dessous, noir, avec la base des an-
tennes et les tarses brunätres. Tête assez petite, finement et
densement granuleusement chagrinée, sans impressions visibles,
presque entièrement terne. Antennes courtes, dépassant un peu
le bord postérieur du corselet, fines, conformées différemment
dans les deux sexes comme il a déjà été dit plus haut. Le cor-
selet transversal, d'un tiers à peine plus large que long, offrant
la plus grande largeur prés de la base, régulièrement retréci
en avant, avec les cótés arrondis et les bords latéraux trés
finement crénelés; la partie antérieure un peu plus large que
la téte; le bord antérieur faiblement arrondi, le postérieur éga-
lement arrondi et légèrement sinué de chaque côté avant les
angles postérieurs qui sont aussi arrondis ainsi que les anté-
rieurs; il est convexe chagriné comme la tête et terne comme
celle-ci; chez quelques individus on aperçoit un faible et court
sillon antéscutellaire. Ecusson arrondi en arriere, à peu prés
aussi long que large, rugueux. Elytres beaucoup plus larges
que le corselet et 3 fois plus longues que celui-ci, à épaules
saillantes; elles sont paralleles sur les cótés, arrondis à l'extré-
mité, l'angle sutural obtus; leur surface est assez luisante, trés
finement chagrinée et criblée de points assez gros, profonds et
assez serrés; elles sont gibbeuses chacune séparément en avant
prés de l’écusson. Chez les femelles elles sont ornées en arrière
un peu avant l'extrémité d'un espace ovale, un peu élevé, trés
lisse et trés luisant, dont il n'existe pas méme de traces chez
les máles. L'abdomen est luisant, trés finement, pubescent fine-
ment chagriné, vaguement parcimonieusement pointillé. Pattes
grèles, les genoux, les jambes et surtout les tarses brunätres;
tarses allongés à articles d'égal longueur, excepté le 4°”, qui
est plus court que les autres. |

Cette intéressante espéce, remarquable par;l'ornement des
élytres, approprié aux sexe féminin, a été découverte prés de
la ville de Samara par M. M. Link et Faust; c'est de ce der-
nier que j'ai obtenu toutes les femelles.

- u A

Dasytiseus postieus: Zlongatus, fusco-aeneus, sat
dense subtiliter punctatus, flavescenti pubescens, migro-pilosus; an-
tennis moniliatis nigris basi ab art. 2, ferrugineis, elytrorum
apice late, tibiis tarsisque testaceis. Long. 2'/,—3 mlm.

Allongé, peu convexe, d'un bronzé obscur, luisant, couvert
dune pubescence jeaunätre couchée, presqu’imperceptible sur le
devant du corps, plus longue et plus abondante sur les élytres,
et hérissé de poils noirs assez longs mais rares. Tête inclinée,
rugueusement ponctuée, légèrement impressionnée de chaque côté
sur le front, le long des yeux. Antennes assez courtes, depas-
sant à peine le bord postérieur du corselet chez la ©, plus
longues et plus fortes chez les 4, moniliformes chez les pre-
mieres, subpectindes et plus gréles chez les derniers, à articles
égaux, graduellement plus gros vers l'extrémité; art. 3 conique
et plus long que le suivant chez la 9, à peine plus long que
le suivant, faiblement conique chez les 4; articles 2, 3 et 4
ferrugineux chez la ©, bruns chez le mâle. Corselet plus large
que la téte, ayant sa plus grande largeur plus prés de la
base, retréci en avant, avec les cótés arrondis et finement re-
bordés ainsi que le bord postérieur, qui est arrondi et un peu
sinué au milieu; il est muni de chaque cóté d'un sillon arqué
qui part de la base; il est convexe, luisant, finement assez deu-
sement pointillée, herissé de poils noirs plus abondants que sur
le reste du corps. Elytres un peu plus larges que le corselet,
à épaules bien dessinées, subparalleles, assez finement, rugueu-
sement et un peu indistinctement ponctuées, couvertes d'une
pubescence jaunätre assez longue, un peu redressée, mais pas
serrée et parsemées de rares poils noirs; elles sont bronzées
comme le reste du corps avec l'extrémité largement testacée.
Cuisses noires de poix, les tibias et les tarses testacés.

Jai trouvé quelques individus de cette espéce, en fauchant,
en Algérie.

Dasytiscus seutellaris: Oblongus, aeneus, tenue, parce
cinereo-pubescens et nigro-pilosus. Autennarum basi, elytris, ma-

ав. dn

cula triangulari circa scutellum excepta, tibüs tarsisque testaceis.
Long. 242 —2°/ı mlm.

Allongé, un peu élargi en arriére, peu convexe, bronzé, .
luisant, finement parcimonieusement pubescent, hérissé de longs
poils noirs clairsemés. Tête inclinée, ruguleusement ponctuée,
avec une très faible impression de chaque côté, près du bord
interne des yeux. Antennes dépassant à peine le bord posté-
rieur du corselet, moniliformes, plus fortes vers l'extrémité,
noires, les quatres premiers articles et le 5°% plus au moins,
ferrugineux, le premier avec une grande tache noire en des-
sus; articles non alternants, le troisième un peu plus long que
le 4, obconique. Corselet plus large que long, à peine plus
large que la tête avec les yeux, aussi large en avant qu’en
arrière, arrondi sur les côtés, ayant sa plus grande largeur
au milieu de sa longueur, sans sillon creusé sur les côtés; sa
surface est densement et finement pointillée. Ecusson légère-
ment transversal. Elytres plus de trois fois aussi longues que
le corselet, à épaules bien accusées, élargies vers la partie
postérieure, conjointement arrondies à l'extrémité; elles sont
testacées avec une tache triangulaire autour de l’écusson et
une courte ligne subhumérale, bronzé, finement et assez den-
sement rugueusement ponctuées. Cuisses d'un noirs de poix
avec les tibias et les tarses testacés; les genoux également fer-
rugineux.

J’ai pris deux individus de cette espèce, en fauchant, en
Algérie.

Xyletinus tenehricosus: afer, obscurus, tenue griseo-
puberulus, femoribus apice, libüs tarsisque ferrugineis, thorace
angulis posticis explanatis; elytris profunde striatis. Long.
2—3 mlm.

Voisin des X. ater et X. pectinicornis, mais moins allongé
que ce dernier et beaucoup moins robuste quele premier; d'un
noir obscure, presque terne, recouvert d'une trés fine pubescence

*

—-56 —

grisätre, laineuse; les genoux, les tibias et les tarses ferrugi-
neux, ces derniers rembrunis. La tete de grandeur médiocre
avec les yeux un peu saillants, l'épistome légèrement déprimé
sur le devant; la surface de la tête est trés finement et den-
sement chagrinée comme celle de tout le reste du corps; les
parties de la bouche rougeätres, les antennes noires rougeätre
à la base. Elles sont pectinées, le premier article gros, le deu-
xième Из du premiers, aussi long que large, conique, 3 de la
longueur du précédent, mais plus large, fortement triangulaire
en dedans, les autres pectinés, mais diminuant d'épaisseur vers
lextrémité. Le corselet beaucoup plus large que long, aussi
large que les élytres à la base, retréci en avant, les angles
postérieurs presque nuls largement rebordés et le rebord un
peu redressé en dehors. Les élytres sont prés de trois fois
aussi longues que le corselet paralleles, profondément striées,
les intervals des stries légérements convexes; la premiere strie
est réunie à la dixième, la deuxième à la neuvième, les stries
3 et 8 n’atteignent pas la neuvième et renferment entre elles
toutes les autres qui se réunissent parfois deux à deux, la 4
à la 5 et la 6 à la 7°. Le dessous de la méme couleur noire
obscure.

Cette espèce qui se reconnait facilement par la couleur noire
obscure à teinte grisätre de ses téguments et par ses antennes
noires a été découverte par M. Lange près de la ville de
Koslow.

Pseudochina obseura: oblongo-ovata, convexa, nitida,
piceo-nigra cinereo pubescens. Long. 3—3'/, ша.

De la grandeur et de la forme de Ps. eyphonoides Mrw.,
mais d'un noir de poix luisant, trés finement chagriné recou-
vert d'un duvet cendré, court et un peu herissé, semblable à
celui qui revét la Ps. cyphonoides. Quelques individus, ceux peut-
étre qui ne sont pas encore entièrement mürs présentent à
l'extrémité des élytres une teinte rougeátre qui s'étend plus ou

Pe T qe

moins le long des bords latéraux; les tibias avec les tarses
et les antennes sont rougeâtres. Mais outre la couleur c'est
principalement la conformation du corselet qui distingue cette
espece de celle qui a été décrite par M. F. Morawitz. Cet
organe est plus convexe, plus allongé et moins brusquement
retréci en avant; le bord postérieur largement bisinué se re-
courbe peu à peu vers les angles antérieurs qui sont plus dé-
clives que chez la Ps. cyphonoides, plus allongés, obtus au
sommet; le rebord plus visible sur les cótés. Une dépressions
transversale parallele au bord anterieur et située vers le tiers
antérieur de la longueur a pour effet que la partie du corselet
comprise entre cette depression, qui finit dans la région post-
oculaire, et le bord antérieur parait un peu relevée et non
tout à fait déclive. Pour tout le reste cette espèce ressemble
à la Ps. cyphonoides.

Plusieurs individus de cette espèce m'ont été envoyés des
environs de Sarepta, par M. Becker, dont les chasses ont
déjà fourni un si grand nombre de nouveautés à l'Entomologie.

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Ein Beitrag

zur

Hymenopteren-Fauna des Ober-Engadins.
Von :

Dr. F. Morawitz.

Im Jahre 1864 besuchte ich zum ersten Male die Schweiz
und hatte mehrere Bienenarten sowohl in den Niederungen, als
auch in der Alpenregion gesammelt. Obgleich das Material,
welches ich damals aus der letzteren zusammenbrachte, im Gan-
zen genommen ein sehr dürftiges war, so fiel es mir dennoch
gleich auf, dass unter den in einer Hóhe zwischen vier bis
sechs Tausend Fuss über der Meeresoberfläche lebenden Bienen
neben einigen, meist nur im Norden einheimischen, auch noch
andere, hóchst eigenthümliche vorhanden waren, von denen ich
später als neue das Anthidium montanum und die Dufourea
alpina, von letzterer nur das Weibchen, bekannt machte.

In diesem Jahre aber, während eines längeren Aufenthaltes
in der Schweiz, liess ich die Gelegenheit nicht unbenutzt vor-
über, mir eine genauere Kenntniss der in der Alpenregion le-
benden Hymenoptera aculeata zu verschaffen. Zu diesem Zwecke
wählte ich zum Excursionsplatze den im Ober-Engadin gele-
genen Badeort St. Moritz. Dieses Städtchen liegt 5714’ über
dem Meeresspiegel, mithin schon, in der Alpenregion, gehört
nebst dem Dorfe Cresta zu den in der Schweiz am höchsten
liegenden, bewohnten Ortschaften und ist nicht nur allein ein

BE TU

köstlicher Sommeraufenthalt für Kranke und Gesunde, sondern
auch eine reiche Fundgrube für den Entomologen.

Um 200’ höher als der Gipfel des Rigi, zwischen Bergen,
die mit ewigem Schnee bedeckt sind und über einem reizenden See
gelegen, besitzt St. Moritz dennoch Waldungen, in denen man
hauptsächlich die Zirbelfichte, hier Arve genannt, die Lärche,
beide oft zu colossalen Bäumen heranwachsend, seltener die
meist von der Rhagflechte übersponnene Tanne antrifit; die
Birke aber, die Weide, die Erle und die Espe, wie auch der
Vogelbeerbaum kommen wild meist nur als Sträucher vor und
auch in den Gärten cultivirt, entwickeln sie sich nur zu niedri-
gen, dünnstämmigen Bäumchen. Ferner bilden der Hollunder,
der alpine Johannisbeerstrauch, der Wachholder, ein Cotoneaster,
eine mir unbekannte Spiraea und die rosa alpina noch ansehn-
liche Düsche, die man hin und wieder im Walde zerstreut an-
trifft. Die gewóhnlicheren Alpenpflanzen, wie z. B.- die soge-
nannte Alpenrose (Æhododendron ferrugineum) , der Alpenklee
(Trifolium alpinwm ), die Arnica montana, Linnaea borealis, die
prachtvolle Anemone sulphurea, mehrere schöne Gentianen, viele
mit scharlachrothen, sternförmigen Blüthen geschmückte Semper-
vivum, die oft grosse Flächen der zerstreut umherliegenden
Felsblöcke überziehen, finden sich schon fast in unmittelbarer
Nähe des noch um etwa 200’ tiefer als St Moritz liegenden
Seees, neben Kräutern, welche auch sonst in den Niederungen
des mittleren und nördlichen Europas einheimisch sind.

Es ist daher auch leicht einzusehen, dass sich hier ein
mannigfaltigeres Thierleben entwickeln muss, als etwa auf den
Bergen der Centralschweiz, die in solch einer Höhe stets baum-
los und nur mit Gräsern und niedrigen Kräutern bewachsen
sind. Unter den Insecten sind es vorzugsweise die Schmetter-
linge, welche im Ober-Engadin die Aufmerksamkeit des Beob-
achters durch ihr fast unglaublich massenhaftes Auftreten er-
regen; besonders ist es der schön gefleckte, durch seinen ge-
wandten Flug sich auszeichnende Apollo, welcher selbst von

— LS

Laien bemerkt und gepriesen wird. Zygaenen mit ganz schwar-
zem Körper und brennend rothen, keilfórmigen Flecken auf den
Flügeln kónnte man zu Hunderten in wenigen Stunden ein-
sammeln. Auch fehlt sogar die Sesia ichneumoniformis in diesen
hohen Regionen nicht und täuscht häufig genug durch ihre
Wespengestalt den Hymenopterologen.

Was nun die Нутепорега aculeata betrifft, so sind es hier
die Bienen, welche an Anzahl der Arten die übrigen Familien
weit übertreffen und das Interessanteste darbieten.

Sehr zahlreich an Individuen sind aber auch die Falten-
wespen, besonders die gesellig lebenden, vorhanden; von diesen
habe ich hier gesammelt: Vespa vulgaris, rufa, sylvestris, nor-
vegica und die in ihrer Lebensweise noch räthselhafte austriaca
Panz., die um St. Moritz eben so häufig ist wie im Norden
von Europa, und ungeachtet dessen ist es mir auch hier nicht
gelungen, Arbeiter dieser Species zu beobachten. Das Weibchen
habe ich oft an den Telegraphenstangen sitzend gefunden und
dabei bemerkt, dass sie nicht wie die andern Arten am Holze
nagt. — Ferner ist hier der Polistes biglumis häufig. — Von
Eumeniden sind hier gemein der Odynerus oviventris und spi-
nipes, seltener minutus und von dem im Norden fehlenden laev:-
pes habe ich nur ein Weibchen gefangen. Der Masaride Celo-
. niles apiformis, schon in Mittel-Europa eine grosse Seltenheit,
dessen nórdlichster Fundort bis jetzt das südliche Deutschland
ist, wurde von Dr. Imhoff bei Samaden, einem in der Nähe
von St. Moritz gelegenen Orte, aufgefunden und als alpine Va-
rietät beschrieben.

Die Grabwespen sind hier ärmer an Individuen und an Ar-
ten und von manchen habe ich nur ein Exemplar erbeutet,
namentlich einen Tachytes und einen Diodontus, welche ich
beide nicht bestimmen konnte. Häufig sind nur Miscophus mi-
ger, Trypoxylon figulus, Cemonus unicolor, Passaloecus тотй-
cornis, Astata stigma, Pemphredon lugubris, Psammophila via-

n . 2
lica, Pompilus trivialis und neglectus. Seltener erscheinen Cra-
bro gultatus, melanarius, cribrarü vurielas und alpinus.

Von letzteren ist der Crabro alpinus Imhoft noch der häufigste
und kommt sowohl in der Nähe von St. Moritz wie auch hó-
her im Gebirge vor, denn ein Männchen fing ich noch auf der
Alp Celerina, nahe bei 6700' Höhe. Bei der grössten Ahn-
lichkeit mit dem im Norden sehr häufigen pferotus, weicht der
alpiius von demselben durch die schwach angedeuteten Kerb-
streifen der Mesopleuren und das fein und dicht der Länge
nach runzelig gestreifte Mesonotum ab. Das Männchen hat ausser-
dem noch ganz anders gestaltete, höchst sonderbare Vorder-
beine: der Schenkelring ist mit einer dünnen, häufig aber un-
‚deutlichen, herabhängenden Dornspitze bewaffnet; die Oberschen-
kel sind dreieckig mit erweiterter und hinten tief ausgerandeter
Basis; der durch diese Ausrandung gebildete äussere Winkel
läuft in eine nach unten gekrümmte, scharfe Spitze aus, die
aber, von der Seite gesehen, breit und abgestumpft erscheint;
eine bedeutend feinere Dornspitze befindet sich noch am Unter-
rande, dicht an der Basis des Oberschenkels. Die vordersten
Tibien sind in ein grosses Schild erweitert; die Tarsen sind
rothgelb gefärbt, das erste Glied am Grunde geschwärzt und
länger als breit; das zweite, dritte und vierte sind sehr breit
und kurz, das Klauenglied hat nur eine, die äussere Klaue, ist
unten tief halbkreisförmig ausgeschnitten und statt der inneren
Klaue mit einem häutigen, am freien Ende breiteren und hier
abgestutzten Anhange versehen, von dessen Spitze noch ein
langer, fadenförmiger, schwach gekrümmter Fortsatz abgeht.

Die Varietät des Crabro crıbrarius weicht von der in den
Ebenen überall häufigen Stammart durch den gelben, meist
schwarz gefleckten Fühlerschaft ab; auch ist das Mesonotum nur
an den Seiten dichter und ziemlich deutlich gestreift, auf der
Scheibe aber grob und sparsam punctirt. Ich habe von dieser
Art nur einige Weibchen gefangen, die in ihr Nest grosse
Fliegen, meist Asiliden, eintrugen.

d di S o...

Zu erwühnen ist noch unter den Grabwespen ein schóner
Nysson, ein Männchen, dessen drei Endglieder der Fühler stark
verdickt und das letzte seicht ausgerandet ist, mit ganz schwar-
zem Thorax. Das erste Abdominalsegment ist го gefärbt mit
schwarzem Endrande, das zweite hat jederseits an der Basis
eine grosse rothe Makel und auf der Unterseite ist nur der
Endrand geschwärzt, sonst ist dasselbe hier vollkommen roth
gefärbt. Die sechs hellen Flecken der ersten drei Hinterleibs-
ringe sind weisslich, der des ersten Segmentes viel kleiner als
auf den zwei folgenden. Die Beine sind schwarz, die vorderen
Schienen aussen gelb gestreift und die Vordertarsen bräun-
lich gefärbt. Dieses Stück gehört wahrscheinlich als Varietät
zu Nysson trimaculatus, den ich nicht besitze.

Von Heterogynen kommen hier die МийЙа europaea und
zwei seltene Sapyga-Arten vor. Die eine von ihnen ist die
um Berlin nur in einem Exemplare entdeckte Sapyga pedestris
Gerstücker. Die andere ist wahrscheinlich das Weibchen der
auch von mir um St. Petersburg gefundenen exornata Gerst. d
und vielleicht eine Varietät der sielis. In der Gestalt der punctata
sehr ähnlich, unterscheidet sie sich von derselben durch bedeu-
tendere Grösse und durch die abweichende Sculptur und Zeich-
nung des Abdomens: dasselbe ist sehr fein gerunzelt, ohne Spur
von Puncten und die beiden ersten Einterleibsringe sind roth
gefärbt, das erste an der Basis, das zweite am Endrande ge-
schwürzt; die übrigen sind schwarz, das dritte auf der Unter-
seite roth gefärbt. Das dritte und vierte Segment haben sowohl
oben wie auch unten beiderseits zwei gelblichweisse Querflecke,
von denen die des vierten grösser sind als die des dritten Bauch-
ringes. Das letzte hat oben eine grosse gelblichweisse Makel.
Die Beine sind schwarz, die Schienen und Tarsen hell róthlich-
braun gefärbt, die vordersten Tibien hinten schwarz gefleckt.

Beide Arten sind Schmarotzer der Osmia nigriventris, denn
ich habe sie alle an einem und demselben Arvenstubben sitzend
gesehen, in welchem die erwähnte Osmia in Mehrzahl nistete.

sis Meo

Von Goldwespen habe ich die Chrysis integrella, bidentata,
auripes und igmta in Mehrzahl beobachtet. Seltener ist der
Omalus auratus und das schöne Hedychrum cupratum, von wel-
chem Dahlbom nur das Weibchen beschreibt und von dem ich
beide Geschlechter um St. Moritz gefangen habe; das Männchen
hat rothgelb gefärbte Tarsenglieder, ist aber sonst dem Weib-
chen vollkommen ähnlich.

Wie ich schon bereits gesagt habe, sind es die Bienen,
welche sich hier durch ihren Artenreichthum vor den anderen
Familien der Hymenoptera aculeata ganz besonders auszeichnen,
denn in der kurzen Zeit vom 5 bis zum 26 Juli habe ich
56 Arten, nur Einsiedler und Kuckucksbienen, gesammelt.

Die AMonigbiene fehlt um St. Moritz; in dem etwa zwei
Stunden entfernten Fex-Thale aber, in der Nühe von Maria-
Sils, habe ich bei einem Bauern fünf Bienenstöcke gesehen,
welche alle. die italiänische Abart beherbergten und die sich
hier, wie es scheint, gut aclimatisirt hat. — Die Ниттет
schwärmen überall zahlreich und selbst bei kaltem und sogar
regnerischem Wetter; da ich aber fast nur Arbeiter besitze,
denn die Männchen und die jungen Weibchen waren noch nicht
erschienen, so habe ich dieselben in dem nachstehenden Ver-
zeichnisse ausgelassen, indem es bekanntlich sehr gewagt ist,
die Arten nur nach den Geschlechtslosen zu bestimmen.

Unter den 56 von mir um St. Moritz beobachteten Ar-
ten sind 37 fast über das ganze Europa verbreitet; einige
von ihnen kommen hier aber nur als Varietäten vor; 7 Arten
sind den Alpen eigenthümlich; 6 hat man nur noch im Norden
beobachtet und 6 kommen zugleich in Mittel-Europa vor, feh-
len aber, wie es scheint, dem höheren Norden.

Die Anzahl der Alpen-Bienen wird aber sicher zwei bis
drei Mal grösser sein, als die hier angeführte, denn über die
nur im Frühlinge oder im Herbste vorkommenden Arten be-
sitzen wir noch gar keine Angaben. Im Norden von Europa
kommen die meisten Andrenen und ihre Schmarotzer, die No-

zc A jrs

maden, im Mai vor und diese können auch ziemlich niedrige
Temperaturen gut vertragen; so habe ich z. B. in der Umge-
send von St. Petersburg schon bei + 5° Reaum. die Andrena
ruficrus, helvola, ovina und haemorrhoa an Weidenkätzchen sam-
meln gesehen. Im Juni werden diese Arten immer seltener und
im Juli findet man sie nicht mehr. Der Herbst aber liefert die
meisten Halictus-Arten, die im Norden auch zahlreich genug
sind. Auch von Sommerbienen werden noch viele Arten um St.
Moritz und überhaupt im Ober-Engadin vorkommen, die ich
nicht gefangen habe; denn von den zwanzig Tagen, die ich
dort verbrachte, gingen mir acht verloren, Tage, an denen es
ununterbrochen regnete und an einem, am 8. Juli, sogar schneite;
auch wurde es zuweilen so kalt, dass in den Nächten die Was-
sertümpel sich mit einer dünnen Eiskruste bedeckten; es war
mithin ein ausnahmsweise schlechter Sommer. Ausserdem ist es
aber jedem erfahrenen Sammler bekannt, dass von den Bienen
viele Arten in manchen Sommern höchst selten, in andern häu-
figer sind und einige oft in vielen Jahren nicht wieder beobach-
tet werden. Ähnliche Verhältnisse werden auch in der Alpen-
region der Schweiz stattfinden und der Hymenopterologe, wel-
cher sich dazu entschliessen kónnte, vom Mai bis zum October,
wenn auch nur im Ober-Engadin zu sammeln, würde sicher
noch viel Neues und Interessantes entdecken. Bei einem sodann
angestellten Vergleiche mit den Bienen des Nordens von Eu-
ropa, namentlich mit denen Finnlands, dessen Apidae hinläng-
lich bekannt sind, würde sich dann sicher nachweisen lassen,
dass das Ober-Engadin, trotz seiner ungünstigeren Temperatur-
verhältnisse, die weder Getreidebau noch Obstcultur gestatten,
dennoch reicher an den Insecten aus dieser Ordnung ist, als jenes.

Folgende Bienen kommen um St. Moritz vor:

1. Anthophora 4-maculata Fabr; ziemlich häu-
fig; ist durch ganz Mittel- und Süd-Europa verbreitet, fehlt
aber im Norden.

2. Anthophora furcata Panz, scheint viel seltener

pe BÉ. ee

zu sein; durch ganz Europa verbreitet und die einzige bis jetzt
in Lappland gefundene Art dieser Gattung.

3. Halicteides dentiventris Nyland., eben so háu-
fig wie im Norden; in Mittel-Europa sehr selten.

4. BB alictoides paradoxuss niger, capite fusco-viridi-
aeneo.

Mas: Clypeo dense mveo barbato, occipite elevato margini-
bus acutis; antennis capite thoraceque longioribus, fla-
gello articulis supra carinatis, intermediis antice exca-
vatis; femoribus inflatis, tibus posterioribus dilatatis,
intermediis apice emarginatis; abdomine segmentis ven-
tralibus quarto disco annulo elevato semicircuları in-
structo, quinto apice profunde emarginato angulis la-
terahbus rotundatis, sexto maxima parte membranaceo.
Long. 8—10 millim.

Das Männchen ist schwarz mit metallisch dunkelgrün schim-
merndem Kopfe und scharfrandigem Hinterhaupte. Der clypeus.
ist sehr dicht und lang schneeweiss, der Kopf sparsamer dun-
kelbraun behaart; der Scheitel und das Hinterhaupt sehr fein
und dicht punctirt. Die Fühler sind länger als Kopf und Tho-
rax zusammen genommen, mit behaartem Schafte. Die Fühler-
geissel ist oben deutlich gekielt, das erste Glied derselben klein
und doppelt so breit als lang, das zweite und dritte wohl dop-
pelt so lang als breit; die folgenden sind ein wenig kürzer als
das dritte, mit vertiefter Basis; dieser Eindruck erreicht, all-
mählich sich verflachend, fast die Spitze der Fühlerglieder,
welche daher nicht knotenartig vorspringen.

Der Thorax ist glänzend, überall lang, oben bräunlich,
unten weiss behaart, sehr fein und dicht punctirt, das Hinter-
schildchen und der schwach umgrenzte herzförmige Raum des
Metathorax, ersteres feiner und dichter, gerunzelt. Die hintere
Fläche ist mit einem Längsgrübchen versehen. Die Flügelschup-
pen sind schwarz und glünzend, die Flügel schwach getrübt,
das Randmal und die Adern schwarz gefärbt.

EN AES

Der Hinterleib ist stark glänzend, schwarz mit breit abge-
setzten, glatten, bräunlich gefärbten Segmentründern, oben bráun-
lich, unten greis behaart, die Haare kürzer und steifer als die
des Thorax. Die Basis der Abdominalsegmente ist áusserst fein
punctirt. Das vierte Bauchsegment hat eine halbkreisförmige,
nach hinten offene Erhabenheit, die von dicht an einander ste-
henden kurzen Borsten bedeckt ist; das fünfte ist an der Basis
quer eingedrückt und an der Spitze tief bogenfórmis ausgeran-
det, mit abgerundeten Seitenecken; das sechste ist nur an der
Basis und in der Mitte hornig, an den Seiten aber häutig. Die
Beine sind schwarz gefärbt, die Schenkel, besonders die .mitt-
leren und hintersten, aufgetrieben, letztere an der Basis zahn-
artig vorspringend. Die Mittel- und Hinterschienen sind stark
erweitert, erstere mit ausgerandeter Spitze und tief eingedrück-
ter Aussenfläche, letztere mit lang weiss behaartem Innenrande.

Das Weibchen wird wohl auch den metallisch gefärbten
Kopf haben und sich dadurch leicht von dem des dentiventris
unterscheiden lassen.

Die Männchen sind äusserst behende und man bemerkt sie
meist nur an kahlen, von der Sonne beschienenen Felswänden
sitzen.

5. Dufourea alpina: nigra, mida, capite thoraceque
f'usco-viridi-aeneis; mesonoto scutelloque dense punctatis; abdomine
subtilissime punctato segmentis margine apicali. decoloratis.

Femina: scopa grisea, segmentis. abdominalibus saepe iri-
descentibus.

Mas: antennis thorace vix longioribus, flagello articulis se-
cundo tertioque latitudine. duplo longioribus , reliquis
brevioribus, ultimis basi constrictis. Long. 5 —6 millim.

F.Morawitz, Hor. soc. entom. Rossicae. III. pag. 78. 9 .

Von der D. halictula Nyland., die in den Niederungen
der Schweiz, in ganz Deutschland und auch im Norden von Eu-
ropa sehr häufig ist, unterscheidet sich die alpina leicht durch
die dunkelgrün metallische Färbung des Kopfes und des Thorax

T Uu

und durch das sehr fein und dicht punctirte Mesonotum. Ferner
sind beim Weibchen der letzteren die Fühler einfarbig schwarz;
während das der halictula eine unten stets heller gefärbte Geissel
besitzt.

Das Männchen der alpina unterscheidet sich ausser in der
Färbung und Sculptur auch noch durch den Fühlerbau von
dem der halictula; denn bei jenem sind nämlich das zweite
und dritte Glied der Fühlergeissel doppelt so lang als breit
und vom siebenten an am Grunde deutlich eingeschnürt mit
stark knotenförmig nach unten zu vortretender Endhälfte; bei
der Aalicíula aber sind das zweite und dritte Geisselglied deut-
lich breiter als lang und die Endglieder sind viel weniger hervor-
gewölbt.

Bei einigen Weibchen ist der Thorax dunkel bronzefarben,
beinahe schwarz erscheinend, bei andern, namentlich reinen
Exemplaren, hat das Abdomen einen blauen Schiller.

Diese Art nistet in der Erde und sammelt an Phyteuma-
Arten; die gemeinste Alpenbiene.

6. Panurgus Banksianus Kirby, sehr häufig; wurde
bis jetzt im Norden noch nicht beobachtet.

7. Panurginus mentamus: niger, mesonoto subtiliter
dense punctato; als infumatis carpo venisque brunnescentibus;
abdomine subtilissime ruguloso, segmentis margine. apicali lucidis.

Femina: fibüs posticis leviter arcuatis.

Mas: clypeo tibusque anticis margine interno tarsisque an-

terioribus flavescentibus; tlarsis posticis brunneis, me-
lacarpo valde incrassato. Long. 6—7 millim.

Giraud. Verhandl. d.k. К. zool. bot. Ver. in Wien. 1861. pag. 453. (<.

Diese Art ist nach einem bei Gastein gefangenen Männchen
aufgestellt worden. Ich habe um St. Moritz beide Geschlechter
beobachtet.

Das Weibchen ist schwarz, glänzend, bräunlich behaart mit
zerstreut punctirtem, vor dem Endrande mit einer vertieften
Querlinie versehenem Kopfschilde. Die Oberlippe ist glatt und

Mi dili 2...

flach ausgehöhlt. Der Scheitel und das Hinterhaupt sind sehr
fein und dicht gerunzelt, matt, die Stirn und die Nebenseiten
des Gesichtes fein und zerstreut punctirt, glänzend. Die Fühler
sind deutlich länger als der Kopf, das zweite Glied der Füh-
lergeissel ist fast so lang als die beiden folgenden zusammen.

Das Mesonotum und Schildchen sind sehr fein und dicht,
die Mesopleuren gróber und sparsamer punctirt, das Hinter-
schildchen und die Basis des herzfórmizen Raumes am Meta-
thorax fein gerunzelt; die hintere Fläche des letzteren ist mit
einem tiefen, runden Grübchen versehen und in Folge einer
kaum bemerkbaren Runzelung matt seideglänzend. Die Flügel-
schuppen'sind schwarzbraun, die Flügel getrübt, das Randmal
dunkler braun, die Adern heller gefärbt. |

Die vier ersten Abdominalsegmente sind oben äusserst fein
und dicht gerunzelt mit vollkommen glatten, spiegelblanken End-
rändern; das letzte ist deutlicher runzelig mit bráunlicher End-
franse Die Beine sind greis, die Innenfläche des ersten Tar-
sengliedes und die hintersten Schienen bráunlichgelb behaart;
letztere sehr schwach gekrümmt.

Das Männchen ist dem Weibchen in der Gestalt und Sculp-
tur vollkommen ähnlich, hat aber einen gelb gefärbten, spar-
sam und ziemlich grob punctirten Kopfschild. Ferner sind bei
demselben an den Beinen die Innenfläche der vordersten Schie-
nen und die vorderen Tarsen gelb gefárbt; die hintersten sind
gebräunt mit stark erweitertem erstem Gliede.

8. Andrena fucata Smith. hier eben so häufig wie
im Norden; man findet sie oft in den Blumen der Rosa alpina.

9. Andrena fulvago Christ. häufig; fehlt im Norden.
Bei den alpinen Männchen sind die Mitteltarsen meist schwarz
gefärbt und auch die hintersten Schienen dunkel gefleckt.

10. Авагева aestiva Smith. Sehr häufig; auch in
England und Deutschland; fehlt im Norden.

11. Andrena simillima Smith. Nicht selten; ist
auch in England und im Norden von Europa gefunden worden.

4

an ARE es

12. Andrena xanthura Kirby. Überall nicht selten.
13. Andrena subopaca N ar (parvula Kirby).

Überall gemein.

14. Andrena Schawella Kirby ist hier eben so
häufig, wie im Norden. Mit dieser Art ist identisch папа
Nyl. (Nylanderı mihi). |

15. Andrena tarsata Nyland. hier und im Norden
häufig. Diese Art soll nach Smith mit der analis Panz. über-
einstimmen, was aber noch, da Panzers Beschreibung eine
hóchst ungenügende ist. bezweifelt werden kann; ausserdem ist
von Fabricius dieser Name schon früher an eine andere Art
vergeben worden. — Bei den alpinen Exemplaren sind die Beine
des Männchens bis auf die hintersten, gelbroth gefärbten Tar-
sen schwarz.

16. Halictus rubicundus Christ. mit in beiden Ge-
schlechtern ganz schwarzen Fühlern; ist auch sonst überall
häufig.

17. EBalietus cylindrieus Fabr. Überall vorkom-
mend. Beim alpinen Weibchen sind die Tarsen häufig rothgelb
sefärbt.

15. Halictus fulvicornis Kirby (albipes Schenck).
Die Varietät subfasciatus Nyl. ist hier eben so häufig wie im
Norden. 1

19. Halictus morio Fabr. Von der, mit Ausnahme
des Nordens, überall sehr häufigen Stammart verschieden durch
den metallisch erzglànzenden, kaum punctirten Hinterleib und
die viel längere Behaarung des Kopfes und des Thorax. — Ich
habe diese Art noch in einer Höhe zwischen 7 und 8000
am Piz Nair nistend gefunden.

20. Colletes Daviesana Kirby. Häufig; auch sonst
überall.

21. Sphecodes gibbus Г. Überall gemein.

22. Prosopis alpina: inierstitio oculo- mandibulari lato;
nigra, squamis puncto antico maculaque sub alis flavescentibus;

enc MER Prou.

mesonoto scutelloque subtiliter dense punctatis; postscutello punctato-
ruguloso; alis leviter infumatis; abdomine laevissime punctulato,
segmento primo margine apicali lateribus. albido-ciliato.

Femina: сарйе ovali; facie subtiliter punctata; clypeo scu-

toque frontal latitudine dimidio fere loagioribus; genis
maculatis, maculis. sublinearibus; antennis nigris, fla-
gelli subtus fusco-picei articulo tertio quarto vir bre-
viore; pedibus nigris, tibüs posticis basi annulo, ante-
rioribus macula antica, minuta flava ornatis.

Mas: face minus dense crasseque punctata, subnitida, ci-
trina; clypeo. latitudine. dimidio longiore angulis latera-
libus. sub-rotundatis; scuto frontali apice: того latitu-
dine vix longiore; antennis nigris, capite duplo longio-
ribus, scapo vix dilatato; flagelli subtus picei articulo
secundo tertio duplo breviore; pedibus nigris, tibüs po-
sticis. annulo, intermediüs macula. Фазай articulisque
duobus primis iarsorum posteriorum flavis; tibiis an-
licis margine interno flavo-lineatis, tarsis nigris. Long.
6—7 millim. |

Ich werde diese Art, ihrer täuschenden Ähnlichkeit mit der

Pr. armillata Nyl. wegen, nur für eine locale Abweichung an-
sehen, wenn es mit Gewissheit wird bewiesen sein, dass die
Arten dieser Gattung nicht nur in der Fárbung, sondern auch
in der Sculptur und Structur ganz auffallend variiren.

Obgleich nun in der Gestalt der armillata vollkommen ähn-

lich, unterscheidet sich die a/pina im Allgemeinen von derselben
durch die schwach getrübten Flügel, die oberflächliche, sehr
dichte unl feine Punctirung des Mesonotum und des Schild-
chens und durch das schwach punctirt-gerunzelte Hinterschild-
chen. Bei der armillata sind nämlich das Mesonotum und das
Schildchen grob, weniger dicht punctirt, die Puncte tief einge-
stochen und das Hinterschildchen ist dicht fast körnig gerunzelt.

Das Weibchen der alpina unterscheidet sich ferner von dem

der armillata durch den viel schwächer punctirten Kopf, die

*

-— MS n

unten duakelbraun gefärbte Fühlergeissel und das im Verhält-
niss zum vierten nur wenig kürzere dritte Glied derselben;
denn bei letzterer ist das Gesicht sehr deutlich, grob punctirt,
die Fühlergeissel ist unten gelbbraun gefärbt und das dritte
Glied derselben ist fast doppelt so kurz als das vierte.

Das Männehen unterscheidet sich aber von dem der armil-
lata ausser durch die abweichende Sculptur auch noch durch
die ganz schwarzen Vordertarsen, die unten viel dunkler ge-
farbte Fühlergeissel, deren zweites Glied kaum doppelt so kurz
ist als das dritte; denn beim Männchen der letzteren Art sind
die vordersten Tarsen stets gelb gefärbt und das zweite Glied
der Fühlergeissel ist wohl drei Mal kürzer als das folgende.

Um St. Moritz nicht selten.

23. E'rosopis confusa Nyland. Überall häufig.

24. Prosopis nivalis: interstitio oculo-mandibulari lato;
nigra, mtida; mwsonoto, scutello postscutelloque subtilissime sat
dense punctatis; metathorace spatio cordiformi indistincto, basi
tenuissime ruguloso, apice laevi; alis infumatis; abdomine minus
dense punctato, segmento primo apice lateribus albido-ciliato.

Femina: capite ovali; gemi maculatis, maculis linearibus

flavesceutibus ; antennis nigris, Ладе subtus fusco-
brunnei articulis tertio. quartoque longitudine. duplo
latioribus, aequalibus ; pedibus nigris, tibus posticis
anulo basalı flavescenti ornatis.

Var. hbus posticis muris. |

Mas: facie sub-opaca, subtilissime sat dense punctata, "e

hde flavescenti ; vertice profunde bi-foveolato; clypeo
latitudine viz longiore leviter inflato, angulis laterah-
bus oblique truncatis ; scuto frontali latitudine triplo
longiore bası impresso; genis excavatis; antennis nigris,
flagello subtus brunneo, scapo arcuato valde triangu-
lariter dilatato; pedicello subtus producto articulis fla-
gelli sequentibus duplo latiore; abdominis segmento tertio
subtus valide tuberculato; pedibus nigris, tibüs posticis

“Аб. HE

annulo basali, anterioribus macula minuta tarsisque fla-
vescentibus, his apice infuscatis. Long. 5,5 — 6,5 millim.

Das Weibchen ist meist ganz schwarz bis auf die gelben
Gesichtsflecken, oder es sind auch die hintersten Schienen an
der Basis in sehr geringer Ausdehnung gelb gefärbt. Der Kopf
ist eifürmig, mit einem deutlich sichtbaren, ziemlich breiten
Zwischenraume zwischen den Augen und den Mandibeln. Der
Kopfschild ist etwa so lang als am Unterrande breit, das Stirn-
schildchen ist um die Hälfte länger als breit, mit abgestumpfter
Spitze zwischen den Fühlern vorragend; beide Theile matt glän-
zend und kaum sichtbar punctirt. Die Nebenseiten des Gesich-
tes sind mit einer linienfürmigen gelben Makel geschmückt, die
sich am inneren Augenrande bis zur Höhe der Fühlerwurzel
hinzieht. Die Fühler sind länger als der Kopf, die Geissel un-
ten schwarzbraun gefärbt, das dritte und vierte Glied derselben
gleich gastaltet, doppelt so breit als lang, die übrigen so lang
als breit. Die Stirn und das Hinterhaupt sind fein und dicht
punctirt. |

Der Brustkorb ist spärlich greis behaart, der Mesothorax,
das Schildchen und auch das Hinterschildchen sehr fein und
ziemlich dicht punctirt. Der Metathorax ist nicht gerandet, der
herzförmige Raum desselben undeutlich ausgeprägt und nur an
der Basis in geringer Ausdehnung sehr fein und spärlich ge-
runzelt. Die Flügelschuppen sind schwarz mit braunem Flecke,
die Flügel sind getrübt, das Randmal dunkel pechbraun, die
Adern etwas heller gefärbt.

Der Hinterleib ist glänzend, schwarz, zuweilen mit bräun-
lichen Endrändern der letzten Ringe, sehr fein, das erste.Seg-
ment weniger dicht punctirt und an den Seiten des Hinterran-
des, zuweilen aber undeutlich, weiss gewimpert.

Beim Männchen ist das Gesicht bleicb strohgelb gefärbt;
die helle Färbung erstreckt sich bis über die Fühlerwurzel
hinaus, hier vom Augenrande durch einen schwarzen Zwischen-
raum in geringer Ausdehnung geschieden; sehr fein, ziemlich

— м

dicht punctirt, kaum glänzend. Der Kopfschild ist ein wenig
aufgetrieben, kaum so lang als vor dem Endrande breit, der
Endrand selbst mit schräg abgestutzten Seitenecken. Das Stirn-
schildchen ist sehr lang gestreckt, wohl drei Mal so lang als
an der Basis breit, über der letzteren schwach eingedrückt,
zwischen den Fühlern nicht vorragend. Die Nebenseiten des
Gesichtes sind deutlich flach muldenförmig vertieft. Auf dem
Scheitel befinden sich zwei mehr oder weniger tiefe, rundliche,
durch eine schmale, erhabene Leiste von einander getrennte,
meist glatte und glänzende, seltener fein punetirte Gruben.

Die Fühler sind um die Hälfte länger als der Kopf und
ausgezeichnet durch den stark dreieckig erweiterten, gekrümm-
ten, ganz schwarzen Schaft. Die Geissel ist unten heller oder
dunkler pechbraun gefärbt und das erste Glied derselben ist
gleichfalls stark erweitert, um die Hälfte breiter als die fol-
genden erscheinend und wohl drei Mal so breit als lang, nach
unten stark vortretend. Die drei folgenden Geisselglieder sind
fast doppelt so breit als lang, die folgenden so lang als breit.
Der Thorax ist bis auf die braun gefleckten Flügelschuppen,
wie beim Weibchen einfarbig schwarz, die Sculptur etwas grö-
ber wie bei jenem; auch ist der Hinterleib, namentlich das erste
Segment, deutlicher punctirt. Das dritte Abdominalsegment ist
unten mit einem oft sehr stark entwickelten, fast hufeisenför-
migen Höcker versehen. Die Beine sind schwarz mit gelben
an der Spitze gebräunten Tarsen; die hintersten Schienen haben
einen gelben Basalring, die vordersten sind mit einer kleinen
gelben Makel versehen.

Diese höchst eigenthümliche Art wird nicht leicht mit ei-
ner andern verwechselt werden können. Ich habe sie um St.
Moritz an den Blüthen verschiedener Sempervivum-Arten gefangen.

25. Prosopis angustatas interstitio oculo-mandibulari
sat lato, nigra, squamis macula antica punctoque sub alis pallescen-
libus; spatio metathoracis cordiformi fortiter rugoso transversim
carinato; alis infumatis; abdomine subtilissime minus dense punctato.

EURE

Femina: capite ovali; genis maculatis, maculis angustis b-
nearibus, sordide-pallescentibus ; antenms capite viz lon-
gioribus, flagelli subtus picei articulo tertio includenti-
bus breviore; pedibus nigris, tibis posticis basi annulo,
anticis macula. pallida. ornatis.

Var. a. prothorace fascia interrupta pallescenti.

Var. b. macula sub alis nulla. «

Mas: facie sub-nitida, minus dense subtiliter punctata, albes-
centi; clypeo latitudine paullo longiore, angulis latera-
физ rolundatis; scuto frontali latitudine | duplo lon-
giore; gems excavatis; scapo triangulariter dilatato, le-
viter arcuato, nigro; flagelli subtus picei articulis tri-
bus primis longitudine brevioribus, reliquis latitudine
vix longioribus; tibiis posterioribus basi, anticis mar-
gine interno larsisque pallescentibus, his apice infuscatis.
Long. 5—5,5 millim.

Schenck. Die Bienen des Herz. Nassau. 1861. pag. 321. (4.

Der Kopf des Weibchens ist eifórmig, das Gesicht sparsam
. und oft undeutlich, der Scheitel und das Hiuterhaupt fein und
wenig dicht punctirt. Der Kopfschild ist um die Hälfte länger
als breit mit etwas vorgezogenem Unterrande; das Stirnschild-
chen ist kaum lánger als an der Basis breit, zwischen den
Fühlern wenig vorragend. Die Nebenseiten des Gesichtes sind
mit einer schmalen, linienfórmigen, am inneren Augenrande meist
bis zur Hóhe der Fühlerwurzel sich hinziehenden, trübe blass-
gelb gefärbten Makel versehen. Die Fühlergeissel ist unten
pechbraun gefárbt, das dritte Glied derselben etwas kleiner
als die einschliessenden.

Das Mesonotum und Schildchen sind fein und dicht, die
Mesopleuren sparsamer punctirt, das Hinterschildchen punctirt-
serunzelt. Die Basis des Metathorax ist fast gleichmässig stark
gerunzelt, der herzförmige Raum desselben daher oben wenig
deutlich abgegrenzt; letzterer hat eine mehr oder weniger stark

—n 7

ausgeprägte Querleiste. Die Flügel sind schwach getrübt, die
Flügelschuppen sind mit einem gelben Vorderflecke versehen.

Der Hinterleib ist fein und dicht, das erste Segment zu-
weilen etwas sparsamer punctirt und kahl; die übrigen ziemlich
dicht greis behaart. Die Beine sind schwarz, die hintersten
Schienen mit blassgelbem Ringe, seltener auch noch die vor-
deren mit einem hellen Fleckehen versehen.

Das Männchen ist von Schenck ausführlich beschrieben
worden.

Diese Art ist der Pr. pictipes Nyl. sehr &hnlich, das Weib-
chen der letzteren hat aber einen fast kreisfórmigen Kopf, auch
sind die Makeln des Gesichtes bei demselben anders geformt
und intensiv gelb, die Fühlergeissel unten heller gefärbt. Das
Männchen aber ist leicht von dem der pictipes zu unterschei-
den, indem die Nebenseiten bei diesem nicht eingedrückt sind
und der Fühlerschaft kaum erweitert ist.

Ich habe nur ein Weibchen um St. Moritz gefangen; sonst
ist diese Art dureh ganz Europa verbreitet, aber überall selten.

26. Prosopis gracilicorniss inlerstitio oculo-mandi-
bulari brevi; nigra; metathoracis spatio cordiformi subtilissime
dense rugoso; alis iufumatis; abdomine laevissime рипс о, seg-
mento primo mitidissimo.

Femina: capite sub-rotundato; clypeo latitudine dimidio, scuto
frontali latitudine viz longiore; genis maculatis, maculis
angustis linearibus flavescentibus; antennis capite longio-
ribus, nigris, flagelli subtus picei articulo tertio inclu-
dentibus breviore; tibüs posticis busi flavido-annulatis,
anticis margine interno piceis.

Var. genis pedibusque migris.

Mas: facie opaca, vix punctata, clypeo genisque parte in-
feriore citrinis; clypeo latitudine dimidio longiore, an-
gulis lateralibus rotundatis; scuto frontali subquadrato,
nigro, antenmis eapite duplo longioribus, nigris, scapo
leviter arcuato, flagello subtus flavo-piceo, articulis

C

tribus primis longitudine latioribus, reliquis latitudine

duplo longioribus ; #8 posticis basi flavo - annulatıs,

intermediis basi apiceque flavo-maculatis; anticis mar-

gine interno larsisque flavescentibus, his apice infuscatıs.
Long. 4,5— 5,5 millim.

Das Weibchen ist entweder ganz schwarz mit pechbrauner
Unterseite der Fühlergeissel, oder die hintersten Schienen haben
einen bleichgelben Ring an der Basis, die vordersten aber einen
pechbraun gefärbten Innenrand. Der Kopf ist von rundlicher
Form, der Kopfschild um die Hälfte länger als breit, das Stirn-
schildchen fast quadratisch, zwischen den Fühlern mit breiter,
schwach ausgerandeter Spitze vorragend. Die Nebenseiten des
Gesichtes sind nur selten mit einer am unteren, inneren Au-
genrande sich bis zur Hóhe des oberen Kopfschildrandes hin-
ziehenden, sehr schmalen, linienfórmigen, gelben Makel verse-
hen. Das Gesicht ist fein, sparsam und undeutlich, die Stirn
und das Hinterhaupt äusserst fein und dicht punctirt, matt
glänzend. Die Fühler sind fast um die Hälfte länger als der
Kopf, die beiden ersten Geisselglieder fast gleich lang, etwas
länger als breit, das dritte und vierte viel breiter als lang,
letzteres ein wenig länger als das vorhergehende.

Das Mesonotum ist sehr fein und sehr dicht, das Schild-
chen etwas sparsamer, die Mesopleuren weniger dicht punctirt,
das Hinterschildchen gerunzelt. Der herzförmige Raum ist sehr
fein und dicht, aber gröber als die Seiten des Metathorax ge-
runzelt. Die Metapleuren und die hintere Fläche sind sehr fein
und sehr dicht punctirt, matt seideglänzend, die Seiten sehr
fein gerandet. Die Flügel sind getrübt, das Randmal schwarz-
braun, die Adern heller gefärbt. Der Hinterleib ist glänzend
schwarz mit schwach gebräunten Segmenträndern, oben sehr
fein, oft kaum sichtbar, unten sehr spärlich punctirt.

Beim Männchen ist der Kopfschild und der untere Theil
der Nebenseiten des Gesichtes bis zur Höhe des oberen Kopf-
schildrandes citronengelb gefärbt, das Gesicht matt, sehr spär-

N

lich und undeutlich punctirt. Der Kopfschild ist um die Hälfte
länger als breit mit abgerundeten Seitenecken. Das quadratische
Stirnschildchen ist ganz schwarz gefärbt. Der Fühlerschaft ist
kaum erweitert, sehr schwach nach aussen gekrümmt, schwarz,
Die Geissel ist unten heller oder dunkler gelbbraun gefärbt.

Um St. Moritz, auch im Norden (St. Petersburg) selten.

27. Prosopis annulatas interstitio oculo-mandibulart
brevissimo; nigra, macula sub alis flava; spatio cordiformi crasse
rwgoso, disco transversim carinato; alis infumatis; abdomine subti-
lissime sparsim. punctato, segmento primo saepe laevi.

Femina: capite subquadrato, facie subtilissime minus dense
punctata; clypeo apice truncato latitudine paullo lon-
giore; antennis brevibus nigris, flagello subtus viz
dilutiore, | articulis tertio quartoque | subaequalibus ;
tibüs posticis annulo basali , | anterioribus macula
antica flavis.

Mas: facie subnitida, flava; clypeo latitudine paullo longiore,
subtiliter sparsim punctato; scuto frontali laevi, latitu-
dine duplo longiore, inter antennas apice emarginata
valde prominulo; genis excavatis subtilissime punctulatis;
antennis capite dimidio longioribus, scapo valde trian-
gulariter dilatato, externe flavescenti; funiculi migri
articulis secundo oblique inserto longitudine duplo la-
tiore tertio aequali, sequentibus latitudine dimidio lon-
gioribus; pedibus nigris, детсийз, tibiis posterioribus
annulo basali, anticis margine interno tarsisque flaves-
centibus, his apice infuscatis.

Var. femoribus auterioribus subtus rufo-f lavescentibus.

Long. 6—7,5 millim.
Apis annulata. L. S. N. 2. 958. 17.

Prosopis dilatata N yl. Ap. bor. 188. — borealis N yl. Ap. bor. .
suppl. 244. — patellata Eversm. Bull. de Mose. 1852. Ш. 52.

Eine in Mittel-Europa sehr seltene, im Norden und in den
Alpen háufigere Art, welche bis jetzt noch hóchst mangelhaft
bekannt war.

Be eos

Das Weibchen zeichnet sich durch den breiten, fast qua-
dratisch geformten Kopf aus und ist bis auf die gelb gefleck-
ten Schulterbeulen und Schienenwurzeln einfarbig schwarz. Das
undeutlich punctirte Gesicht ist in Folge einer sehr feinen Run-
zelung matt, die Stirn und das Hinterhaupt sehr dicht und
fein punctirt, glänzender. Der Kopfschild ist etwas länger als
am Unterrande breit, dieser kaum merklich eingebogen. Das
Stirnschildchen ist wohl doppelt so lang als am Grunde breit,
zwischen den Fühlern mit breiter, fast abgestutzter Spitze vorra-
gend. Die Fühler sind meist einfarbig schwarz, die Geissel unten
nur selten dunkel pechbraun gefärbt, etwas länger als der Kopf.

Das Mesonotum und die Pleuren sind sehr dicht und fein,
das Schildchen ein wenig sparsa.ner punctirt, das Hinterschillchen
gerunzelt. Der Metathorax ist an den Seiten schwach gerandet,
die hintere Fläche desselben ist dicht und gröber als die Pleuren
gerunzelt; der herzförm'ge Raum hat in der Gegend des Über-
ganges in die hintere Fläche eine oft schwach ausgeprägte, zu-
weilen beiderseits abgekürzte Querleiste und ist sehr dicht und
nicht sehr grob gerunzelt, die Runzeln an der Basis häufig
der Länge nach verlaufend. Die Flügel sind getrübt.

Das erste Segment des Hinterleibes ist sehr stark glänzend,
meist punctlos, die übrigen matter, sehr fein punctirt und sehr
spärlich greis behaart. Die Beine sind schwarz, die vorderen
Schienen an der Basis mit einer kleinen Makel, die hintersten
breit gelb geringelt.

Beim Männchen ist das Gesicht kaum glänzend, sparsam
und fein, der Kopfschild dichter als die Wangen punctirt, das
' Stirnschildchen glatt, mit ausgehóhlten Nebenseiten. Das Stirn-
schildchen ist hinter der Mitte stark verengt, ragt zwischen den
Fühlern deutlich hervor und ist an der Spitze tief ausgerandet.
Die gelbe Färbung der Nebenseiten geht über die Fühlerwurel:
hinaus, entfernt sich etwas vom Augenrande und ist oben schräg
abgestutzt. Der Fühlerschaft ist sehr stark dreieckig erweitert, vorn
gelb gefárbt. Die Fühlergeissel ist ganz schwarz, die ersten

— É—ÉS s

drei Glieder wenig an Länge und Breite verschieden, fast so
lang als breit, die übrigen sind um die Hälfte länger als breit.
Das zweite Glied der Fühlergeissel ist nicht wie gewöhnlich
an dem ersten befestigt, das heisst der Mittelpunct desselben
trifft nicht mit dem des ersten zusammen, sondern ist stark
nach vorn gerückt.

28. Prosopis Rinkis interstitio oculo-mandibulari bre-
vissimo; migra, macula sub alis punctoque здиатагит antico
flavescentibus; spatio cordiformi crasse rugoso transversim cari-
nato; als infumatis; abdomine subtilitér denseque punctato, seg-
mento primo feminae interdum plus minusve laevi.

Femina: capite subquadrato; facie minus profunde sat
dense punctata; clypeo apice inflexo latitudine dimi-
dio longiore; antennis brevibus nigris, flagelli subtus
fulvo-rwf articulis tertio quartoque subaequalibus,
libiis omnibus basi flavo-annulatis.

Var. a. genis maculatis, maculis rotundatis ab oculis di-
stantibus.

Var. b. prothorace fascia interrupta flava.

Var. c. maculis genarum albidis.

Mas: facie opaca, sat dense subtiliter punctata, sordide
flavescenti; clypeo latitudine dimidio longiore angulis
lateralibus rotundatis; scuto frontali inter antennas
apice emarginata, parum. prominulo latitudine dimidio
longiore; genis leviter impressis; antennis capite paullo
longioribus, scapo mazime sub-triangulariter dilatato,
nigro externe flavo; Ладе subtus fulvo-rufi articulo
secundo minute tertio breviore; pedibus migris, tibiis
tarsisque flavis, his apice leviter infuscatis; abdominis
segmento ultimo ventrali apice. emarginato.

Var. #05 postice mgro-maculatis.

Long. 5—7 millim.

Pros. Rinki Gorski. Annal. ad entom. imp. Ross. pag. 181. * —
distans Eversm. |. c. pag. 54. 9. — annularisSchenck. l. c.
pag. 822. 9.

1—————————

— ae

Diese Art ist weit verbreitet, denn mir liegen Exemplare
aus dem Ober-Engadin, aus Deutschland, Russland (St. Peters-
burg), Frankreich und ltalien vor; sie ist aber überall selten
und gleichfalls sehr mangelhaft bekannt.

Der Kopf des Weibchens ist fast quadratisch, in der Form
ähnlich dem der annulata, der Kopfschild ist aber durch den
nach abwärts und hinten eingebogenen Unterrand ausgezeichnet.
Die Nebenseiten des Gesichtes sind entweder ganz schwarz, oder
mit zwei fast rundlichen, von den Augen weit entiernten, dicht
am Seitenrande des Kopfschildes stehenden. gelben oder weiss-
lichen Makeln geschmückt. Der Prothorax hat eine mitten un-
terbrochene, gelbe, häufig fehlende Binde. Das Mesonotum und
Schildchen sind fein, ersteres dichter, letzteres etwas sparsamer
punctirt; die Mesopleuren sind gröber punctirt, stellenweise
fliessen die Puncte zu Runzeln zusammen. Der obere Theil des
Metathorax ist fast gleichmässig stark gerunzelt, der herzför-
mige Raum mit einer bald stärker, bald schwächer ausgepräg-
ten Querleiste versehen. Die Metapleuren sind sehr fein und
ziemlich dicht punctirt. Die Flügelschuppen sind braun, vorn
gelb gefleckt, die Flügel getrübt. Der Hinterleib ist sehr dicht
und fein punctirt, das erste Segment kahl und häufig mit glat-
ter Scheibe, die übrigen spärlich greis behaart. Alle Schienen
sind an der Basis, oft in grösserer Ausdehnung, gelb geringelt.

Bei dem einzigen Weibchen , welches ich um St. Moritz
gefangen habe, sind die Gesichtsfiecken weisslich gefärbt.

Beim Männchen ist das Gesicht matt, dicht und fein punc-
tirt, trübe gelb gefärbt. Die Nebenseiten des Gesichtes sind
längs dem inneren Augenrande deutlich vertieft. Der Fühler-
schaft ist sehr stark erweitert, von der Gestalt eines abge-
stumpften Kegels mit nach oben gerichteter Basis; der Vorder-
rand und die Spitze sind gelb. Die Geissel ist meist nur unten,
zuweilen die Endglieder auch oben rothgelb gefärbt; das zweite
Glied derselben ist deutlich kürzer als das dritte; dieses ist
breiter als lang, die folgenden länger als breit. Die Beine sind

=>; MO us

schwarz, die Kniee, die Schienen und die Tarsen gelb gefärbt,
letztere an der Spitze schwach gebräunt; die Schienen sind hin-
ten oft schwarz gefleckt. Das Abdomen ist viel dichter als beim
Weibchen punctirt mit seicht ausgerandetem letzten Bauchringe.

Diese Art ist zunächst der nur im männlichen Geschlechte
beschriebenen Pr. dılatata Kirby verwandt. Das Männchen der
letzteren stimmt auch in der Gesichtsfärbung und Sculptur voll-
kommen mit der Ami überein, hat aber ausserdem noch gelb
gestreifte Mandibeln, einen noch stärker entwickelten, parallelo-
grammförmigen Schaft uud vor der Spitze schwarz geringelte
Hinterschienen; ferner ist bei der dilatata der letzte Bauchring
viel stärker ausgerandet und das dritte und vierte Abdominalseg-
ment haben unten auf der Scheibe eine meist deutlich sichtbare
Querleiste.

29. Anthidium montanum Е. Morawitz. Um St.
Moritz habe ich nur zwei Männchen an Lotus corniculatus
gefangen.

30. Anthidium punetatum Latr. Überall verbreitet;
hier und im Norden aber sehr selten. Mit dieser Art ist iden-
tisch minus Nyl. Ap. bor. 266.

31. Anthidium strigatum Panz. (minusculum Nyl.
Rev. ap. bor. 276). Durch ganz Europa vorkommend.

32. Trachusa serratulae Panz. Überall häufig.

33. Megachile eircumeincta Kirby häufig. Beim
Weibchen ist die Bauchbürste zuweilen ganz schwarz gefärbt.

34. Megachile analis Nyland. häufig und bis jetzt
nur im Norden beobachtet. Bei den nordischen Exemplaren
sind der Thorax und die beiden ersten Abdominalsegmente meist
aschgrau, seltener gelblichgrau, bei den von mir um St. Moritz
gefangenen aber intensiv braunroth, die Scheibe des Mesonotum
weniger dicht und schwärzlich behaart. Beim Weibchen ist auch
die scopa nicht immer rothgelb, wie es Nylander angiebt,
sondern viel häufiger an den Rändern und der Spitze, oft in
weiter Ausdehnung schwarz. Sonst ist das Weibchen dieser

Mi

Art dem der eircumeineta sehr ähnlich und unterscheidet sich
von derselben fast nur durch das sehr dicht weiss behaarte
Analsegment. — Auch das Männchen ist dem der vorhergehen-
den Art ausserordentlich ähnlich; das letzte Fühlerglied ist
aber nicht erweitert und am siebenten, gleichfalls dreizähnigen
Bauchsegmente ist der Mittelzahn stärker entwickelt. Im Übri-
gen stimmt es, was die Ausrandung des sechsten Hinterleibsringes,
die Färbung der vordersten Beine und Bewehrung ihrer Hüf-
ten anbetrifft, vollkommen mit dem der circumeincta überein.

35. Megachile ceniuncularis Г. häufig und auch
sonst überall vorkommend.

36. Osmia nigriventris Zetterst. häufig und kommt
auch im österreichischen Gebirge (um Gastein) und im Norden
von Europa vor.

Nylander behauptet in den Ap. bor. suppl. pag. 104,
diese Art sei mit der fuciformis Latr. identisch, in der Revis.
ар. bor. aber ist er anderer Meinung, indem er hier die nigri-
ventris mit der zanthomelana Kirby zusammenzieht und die
fuciformis für eine verschiedene Species erklärt. — Nach Gi-
raud (Verhandl. der k. k. bot.-zool. Gesellsch. in Wien pag. 468)
ist aber diese Synonymie falsch und die zanthomelana mit der
fuciformis identisch, die nigriventris aber eine von jener ver-
schiedene Art. — Ich habe leider die zanthomelana nicht ge-
sehen und konnte sie daher mit der fraglichen Art nicht ver-
gleichen; wie aber aus den Beschreibungen klar hervorgeht,
sind die Männchen dieser beiden Arten nicht mit einander
übereinstimmend. — Da aber auch die Angaben, welche Giraud
über das Männchen der nigriventris macht, nicht auf die von
mir gesammelten Exemplare passen, denn in der Diagnose sagt
er vom Hinterleibe: «abdomine apicem versus dilatato, segmento
sexto margine subreflexo et sub-emarginato», was aber nicht der
Fall ist, und da ausserdem die beschreibung Nylanders voll-
kommen ungenügend ist, so halte ich es für nóthig. die wich-
tigsten Charactere dieser in Sammlungen seltenen Art anzugeben.

— Bl. —

Die nigriventris Zetterst. gehört zu den grösseren Arten;
das Weibchen erreicht eine Länge von 12—15 millim., das
Männchen wird 9 —12 millim. lang. Der Körper ist schwarz
sefärbt ohne Erzschimmer; das Mesonotum und das Abdomen
sind dicht, ersteres gróber, letzteres viel feiner punctirt mit
elünzenden, beim Weibchen deutlicher querrunzeligen Segment-
rändern. Die Behaarung des Kopfes, des Brustkorbes und der
ersten Abdominalsegmente ist bei jüngeren Exemplaren gelblich-
grau, bei älteren aschgrau, die des dritten, vierten und fünften
Hinterleibsringes besteht aus weniger dicht an einander ge-
drängten, kürzeren und rigideren, schwarzen mit dunkelroth-
braun gemischten Haaren. Beim Weibchen, welches in der Ge-
stalt dem der aurulenta gleicht, ist ausserdem das Analsegment
oben mit weisslichen Haaren dicht bedeckt. Dieselbe ist auch
noch durch die tief schwarzgefärbte Bauchbürste und die schwarz
behaarten Beine ausgezeichnet. Die Mandibeln derselben sind
dreizähnig, der oberste Zahn ist aber breit und mehr oder
weniger tief ausgerandet, scheinbar vierzähnig. Der Kopfschild
ist sehr dicht runzelig punctirt, mit fast gerade abgestutztem
Unterrande.

Das Männchen ist kleiner als das Weibchen mit feinrun-
zeligem, matten, dicht und lang weiss behaartem Kopfschilde
und zweizähnigen Mandibeln; der obere Zahn derselben ist
aber gleichfalls sehr breit und tief ausgerandet, wodurch die-
selben dreizähnig erscheinen. Die Fühler sind etwas länger als
der Kopf mit vollkommen plattgedrückter Geissel, deren zwei-
tes und drittes Glied stark erweitert sind; das zweite Glied
ist dabei an der Basis verengt, von dreieckiger Gestalt, kaum
länger als an der Spitze breit; das dritte ist ein wenig breiter
als lang, beinahe viereckig, die folgenden sind schmäler als
die vorhergehenden und dabei doppelt so breit als lang, das
letzte aber. länger mit abgerundeter Spitze. Der Hinterleib
ist Jänglich eiförmig, in der Mitte am breitesten, nach hinten
stärker als nach vorn verengt; das sechste Abdominalsegment

S ss

ist dem vorhergehenden gleichgestaltet und hat in der Nähe
der Basis am Seitenrande ein kleines, meist schwer sichtbares
Zähnchen; das siebente aber ist schmäler als das sechste, stark
vorragend, von viereckiger Gestalt, nur um die Hälfte breiter
als lang mit fast gerade abgestutztem, seltener flach ausge-
schweiftem Hinterrande. |

37. Osmia tubereulata Nyland. häufig; auch im
Norden und im ‚österreichischen Gebirge vorkommend. — Diese
Art ist wie die vorige gleichfalls sehr mangelhaft bekannt.
Sie varirt in der Grösse und ist zwischen 9— 14 millim.
lang. Nylander hat beide Geschlechter, das Männchen aber
unkenntlich beschrieben. Das Weibchen der cylindrica Gir.
ist mit dieser Art identisch, das aber von Giraud hinzuge-
zogene Männchen ist von denen, die ich gefangen habe, voll-
kommen abweichend.

Die Mandibeln des Weibchens sind wie bei der vorigen
gestaltet, scheinbar vierzähnig, indem der obere Zahn derselben
sehr breit und mehr oder weniger tief ausgerandet ist. Der
Kopfschild ist dicht und grob punctirt, mit einer bald längeren,
bald kürzeren . zuweilen undeutlichen glatten Mittellinie und
mit fast halbkreisförmigem Unterrande, der an der Spitze aber
flach ausgeschweift ist, versehen. Der Kopf und das Meso-
notum sind grob und dicht, das Abdomen feiner und sparsamer
punctirt. Letzteres ist von gestreckter Form, das Analsegment
oben mit breit abgesetztem Endrande, unten an der Basis mit
einem stark vortretenden, dreieckigen, beiderseits abgeplatteten
Hócker versehen. Bei frischen Exemplaren ist der Kopf und
der Thorax oben rothgelb, unten greis behaart, die ersten vier
Abdominalsegmente sind am Endrande dicht weiss gefranst, auf
den drei ersten aber nur an den Seiten. Die Bauchbürste ist
blass röthlichgelb gefärbt. Die Flügel sind bräunlich getrübt,
das Randmal und die Adern schwarz gefärbt.

Das Männchen hat scheinbar dreizähnige Mandibeln, indem
der obere Zahn tief ausgerandet ist. Der Kopfschild ist feiner

| 5

ET ou

und dichter als beim Weibchen punctirt, meist ohne glatte
Mittellinie oder dieselbe ist sehr undeutlich, die Ausrandung
der Spitze flacher, mit langen abstehenden gelblich weissen
Haaren dicht bedeckt. Die Fühler sind um die Hälfte länger
als der Kopf mit plattgedrükter und nach der Spitze zu all-
mählig verengter Geissel; das zweite Glied derselben ist ein
wenig breiter als das dritte, um die Hälfte länger als breit,
an der Basis verengt; die folgenden sind breiter als lang, das
letzte aber länger und stumpf zugespitzt. Das Mesonotum ist
feiner und dichter als beim Weibchen punctirt, die Flügel sind
weniger stark getrübt. Der Hinterleib ist in der Form ähn-
lich dem des Weibchens, das sechste Segment ist jederseits
mit einem Zähnchen versehen, das siebente hat auf der Scheibe
ein tiefes Grübchen und läuft in einen langen, gleich breiten,
am Ende gerade abgestutzten Fortsatz aus. Auf der Unter-
seite ist das zweite Abdominalsegment eigenthümlich gestaltet ;
dasseibe hat einen mitten in eine scharfe Spitze ausgezogenen
Hinterrand , welcher beiderseits von derselben nicht hornig,
sondern von membranöser Beschaffenheit ist. An den Beinen
sind die Endglieder der Tarsen röthlich gefärbt, die hintersten
Hüften aussen mit einem starken Zahne versehen. Die Be-
haarung ist ähnlich der des Weibchens.

Giraud beschreibt ein dem der Osmia interrupta sehr ähn-
liches Männchen und sagt, dass es nur durch die bedeutendere
Grösse von demselben abweiche; dieses unterscheidet sich aber von
dem der Zuberculata durch einen ganz verschiedenen Fühler-
bau, den sehr stark entwickelten Höcker des zweiten Bauch- :
ringes und die wehrlosen Hinterhüften.

38. Osmia interrupta Schenck kommt überall vor,
aber selten.

39. @smia SpinolaeLep. häufig an Zchium vulgare
schwärmend; auch sonst überall.

40. Osmia Loti: nigra, supra pallide fulvo, subtus
griseo villosa; mesonoto scutelloque subtilissime denseque punctato-

p

rugosis, opacis; abdomine fortiter punctato, segmentis quatuor
anterioribus margine apicali dense albido-ciliatis; tibus calcaribus
destacas; alis leviter infuscatis, carpo venisque nigris.

Femina: mandibulis bidentatis, dente superiore lato apice
sat profunde emarginato; clypeo longitudine dimidio
latiore, dense subtiliter rugoso, margine apicali. trun-
cato et crenulato; antennis capıte brevioribus; abdomine
segmentis quinto sextoque pilis brevibus pallidis vestito,
ullimo ante apicem impresso; scopa albida.

Mas: mandibulis bidentatis, dente superiore acuto; clypeo
dense pallide barbato; antennis capite longioribus, fla-
gello rufo supra apiceque nigrescenti, medio leviter
arcuato; abdominis segmento sexío margine apicali in-
tegro laleribus dentato, ultimo sat-lato, apice rotundato .

Long. 8—10 millim.

Diese Art ist in beiden Geschlechtern der O. adunca und
der vorigen sehr àhnlich, unterscheidet sich aber von denselben
durch das sehr fein und dicht punctirt -gerunzelte Mesonotum;
ferner ist beim Weibchen der Zot der Kopfschild im Ver-
hältniss zur Breite länger als bei jenen, nämlich nur um die
Hälfte breiter als lang, bei jenen ist er deutlich doppelt so
breit als lang; auch sind bei dieser die beiden letzten Abdo-
minalsegmente dicht weisslich behaart, bei jenen ist das fünfte
nur am Endrande wie die vorhergehenden weiss gefranst und
endlich ist auch die Lebensweise eine ganz andere. Während
die adunca und Spinolae nur in Mauerritzen oder in Fels-
spalten nisten und an Zchium vulgare sammeln, baut diese
Nester ähnlich denen der Chalicodoma muraria. Dieselben
haben die Grösse und meist auch die Form einer halb durch-
schnittenen Wallnuss, sind aus Mörtel und Sandkörnchen zu-
sammengesetzt und aussen an Felsblöcken befestigt, gewöhnlich nur
drei bis vier, durch feste Scheidewände: von einander getrennte
Zellen entbaltend. Als Nährpflanze dient aber ausschliesslich
der auch auf den Alpen häufig wachsende Lotus corniculatus.

Dee‘ Vie

Das Männchen ist dem der adunca sehr ähnlich, denn von
dem der Spinolae unterscheidet es sich leicht durch seine
breite Fühlergeissel. Letztere ist aber bei der adunca auch
anders gebaut; sie ist nämlich gerade und die Geisselglieder
treten an der hinteren Fläche schwach hervor. — Beim Männ-
chen der Гон sind die Fühler etwas länger als der Kopf, die
Geissel roth gefärbt, der obere Rand, die Basis und die Spitze
derselben geschwärzt, in der Gegend des siebenten Gliedes
deutlich gebogen, daher nicht gerade; das zweite Glied ist ein
wenig länger als breit, die Basis desselben schmäler als die
Spitze, die folgenden sind breiter als lang, das letzte doppelt
so lang als breit mit stumpf zugerundeter Spitze. Die vordere
Fläche der Geisselglieder ist abgeplattet, die hintere aber tritt
stark hervor. Das sechste Abdominalsegment ist ganzrandig,
jederseits mit einem ziemlich starken Zahne versehen; das
siebente ist einfach. Auf der „Unterseite ist der letzte Bauch-
ring deutlich ausgerandet.

41. Gsmia fulviventris Panz. mit schwarzem Hinter-
leibe, ohne blauen Metallschimmer; hier seltener als im übrigen
Europa. |

42. Osmia angustula Zetterst. Überall sehr
selten. In der Form des Hinterleibes ähnlich der vorigen, hat
sie die schwarze Bauchbürste mit der cyanea Fabr. gemein,
von welcher sie sich durch die rothgelbe Behaarung der Ober-
seite, den kaum angedeuteten metallischen Glanz des Abdomens
und die verschiedene Sculptur des letzteren unterscheidet. Ich
habe nur ein Weibchen um St. Moritz gefangen.

45. займ wiiinoceros Giraud. scheint selten, denn
Giraud hatte um Gastein nur zwei Weibchen entdeckt, ich um
St. Moritz nur ein einziges. Dieses ist in der Gestalt und
Grösse der O. leucomelaena Kirby sehr ähnlich, hat gleichfalls
eine weisse Dauchbürste, aber einen ganz verschieden geformten
Kopfschild. Derselbe ist reichlich drei Mal so breit als lang.
ziemlich sparsam und grob punctirt, mit glatter Mittellinie, in

—M OR

welcher- noch eine deutlich sichtbare vertiefte Längsfurche ein-
gegraben ist; der Unterrand ist zweibuchtig, in der Mitte vor-
gezogen und hier mit einer zahnförmigen Erhabenheit versehen.

44. Trypetes truncorum Г. Überall häufig.

45. Heriades nigricornis Nyland. Durch ganz
Europa verbreitet. Mit dieser Art ist identisch Chelostoma
inerme Eversm. |. с. р. 74. Der älteste Name dieser Spe-
cies ist wahrscheinlich H. rapunculi L ep. Hymen. II. pag. 406.

46. Epeolus variegatus L. Überall; schmarotzt bei
Colletes Daviesana.

47. Nomada Iateralis Panz. Überall nicht selten,
schmarotzt bei Andrena fucata.

48. Nomada E&oberjeotiana Panz. var. alpina:
capite, antennis, thorace pedibusque nigris, his femoribus subtus,
tibüs posticis "basi, intermediis margine interno rufescentibus ;
libus tarsisque anticis rufis, ilis mgro maculatis; alis hyalinis
fusco-marginatis, carpo venisque migris; abdomine ferrugineo,
segmentis primo, tertio quartoque basi nigris, secundo tertioque
lateribus albo-maculatis, quinto supra albido. Femina.

Von der überall háufigen Stammform durch den einfarbigen
schwarzen Kopf und Thorax verschieden.

49. Nomada minuta Fabr. Überall ziemlich häufig.

50. Coelioxys conica Г. ©. = acuta Nyland. —
4-dentata Г. < = fissidens Förster = eonvergens
Schenck. Eben so háufig wie im Norden; schmarotzt bei der
Megachile centuncularis.

51. €oelioxys simplex Nyland. = tricuspidata
Först. 9. = divergensFörst. 4. Seltener als die vorige
und folgende.

52. Coelioxys mandibularis Nyl. Hier eben so
gemein wie im Norden; schmarotzt bei der Медасййе circum-
cincía. — Das Männchen ist folgendes:

Mas: mandibulis modice arcuatis, segmento abdominis quinto

lateribus. dentato, ultimo sex-spinoso, spinis lateralibus

pe

validis, intermedüs divergentibus, superioribus depla-
natis, apice rotundatis.

Beide Geschlechter sind der vorigen Art sehr ähnlich; das
Weibchen der mandibularis hat aber rechtwinkelig geknickte
Mandibeln, die bei der simplex einfach gebogen sind; auch hat
das letztere deutliche Seitenzühnchen vor der Spitze des unteren
Analsegmentes, die bei der mandibularis meist fehlen oder sehr
mangelhaft ausgebildet und daher schwer sichtbar sind.

Das Männchen ist dem der simplee vollkommen ähnlich
und unterscheidet sich nur von demselben durch die Gestalt
der oberen Mitteldorne, welche abgeplattet sind mit zugerun-
deter Spitze.

53. Stelis signata Latr. Annal. du Mus. d'histoire
natur. XIII. 1809. pag. 232. Anthudium. — Diese Art ist
eine ächte Sielis und schmarotzt bei Anthidium strigatum, von
dem sie in der Gestalt und Färbung eine entfernte Ähnlich-
keit hat. — Sie ist weit verbreitet und in Italien (Spinola),
in Steyermark (Giraud), in der Schweiz (bei Thun und St.
Moritz), in Deutschland (bei Creuznach) gefangen worden,
aber überall sehr selten.

Das alpine Weibchen ist ausgezeichnet durch den ganz
schwarzen Kopfschild , die sehr kleinen gelben Flecken des
Schildchens und das einfarbig schwarze fünfte Abdominalsegment;
es hat mithin nur jederseits vier grosse gelbe Makeln; auch
fehlt das helle Fleckchen auf der. Stirn, im Übrigen aber stimmt
es vollkommen mit der vortrefflichen Beschreibung Latreilles
überein.

54. Stelis octomaeulata 5mith. Ist um St. Moritz
nicht selten; kommt auch sonst überall vor und schmarotzt bei
der Osmia TEEN

55. Stelis phaeoptera Kirby kommt überall selten vor.

56. Stelis pusilla Spinola. Insectorum Liguriae spec.
nov. aut rariores 1809. II. pag. 57. Heriades. Mit dieser
Art sind identisch Zeriades breviuscula N yl. Gen. familiae

MS. ewe

Apidarum Æeriades in den Mém. de Cherbourg. 1856. pag. 272
und Sielis pygmaea Schenck. Die Bienen des Herz. Nassau.
1861. pag. 350. — Sie schmarotzt beim Trypetes truncorum
und ist äusserst flüchtig, daher nur selten zu fangen.

October 1867.

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MATERIAUX

POUR SERVIR

A LETUDE DES INSECTES DE LA RUSSIE.

IV.

Notes sur quelques Hyménoptéres de la tribu des Apides.

De
O. Radoszkowsky.

Pendant ces dernières années j'ai enrichi ma collection
d'un nombre considérable d'espéces provenant du Caucase et
de la Crimée.

Parmi ces nouvelles acquisitions que je dois à l'obligeance
de mes 26165 collègues M. M. le Général de Manderstjerna
et le colonel de la Garde Ap. Kouchakévitch, ainsi que
parmi celles que j'ai faites jadis de feu le professeur Evers-
mann, ilse trouve un assez grand nombre d'espéces déjà dé-
crites et citées comme habitant le territoire de la Russie,
mais il y en à aussi quelques unes qui sont nouvelles, ou bien
qui n'ont encore jamais été signalées en Russie.

Je publie ici quelques notes que m'a fournies l'étude des
especes de cette derniére catégorie; elles serviront à compléter
nos connaissances de la faune entomologique du vaste territoire
de la Russie.

а

Genus Andrena Latr.

Les езрёсез de ce genre sont trés difficiles à étudier. Je
suis convaincu qu'on pourrait diminuer le nombre des especes
russes du ce genre, mais il faudrait pour cela avoir plus
d’observations sur leurs moeurs, que nous n’en connaissons
maintenant.

Les Andrenas de Russie ont été décrites par M.M.:
Nylander: Expositio Monographica apium borealium. 1847.
Acta Soc. Fenn.
Eversmann: Fauna Volgo-Uralensis. Bull de Mosc. 1852.
Dr. F. Moravitz: Ueber einige Andrenidae aus der Umge-

gend von St. Petersburg. Horae Soc. Ent. Ross. T. III.
— Bemerkungen über einige von Pr. Eversmann beschrie-
bene Andrenidae; nebst Zusätzen; l. c. T. IV.

Il faut ajouter aux espèces décrites par ces auteurs en-

core les suivantes:

A. Eversmanni mihi.
Pl. Ш, fie. 1.

Nigra, thorace griseo - pubescente, abdomine rufo, apice
nigro, dense subtiliter - punctato, segmentis omnibus late albo-
ciliatis ; pedibus nigris, albido-pilosis.

Femina: appendiculo labri subtruncato; clypeo punctato-
rugoso, scopa pallide-lutea, flagello interdum. rufescente.

Mas: mandibulis simplicibus; antennis thorace viz longio-
ribus, segmentis quatuor posticis abdominis nigris.

Femelle. Téte et thorax noirs, entièrement couverts de
poils argentés trés serrés; chaperon ponctué et rugueux. Abdo-
men finement ponctué, pâle, ferrugineux, quatrième et cinquième
segments et lanus noirs, touts leurs bords inférieurs et l'anus
portant des bandes assez larges de poils blancs, argentés, cou-
chés, qui en dessous de l'abdomen sont plus fins.

Pattes noires, mais entierement couvertes de poils blancs
tirant un peu sur le jaune.

iu TÉ Ls

Ailes transparentes avec le bout enfumé; nervures et point
marginal noirs. Long. 11 mill.

Mâle. Differe par la taille plus petite, les poils blancs de
la téte, du thorax et des pattes moins serrés, le premier seg-
ment de l'abdomen seulement ferrugineux.

Steppes des Kirghises.

D'aprés les six exemplaires de cette espéce, que je posséde
dans ma collection, on peut constater que quoique trés proches
de la A. marginata F., ils s’en distinguent cependant facilement:
1) par la densité des poils blancs de la face de la tête et du
thorax; 2) par les larges bandes de poils couchés de l'abdo-
men; 3) par la densité des poils blanes des pieds, surtout
des postérieurs qui. forment presque des brosses, et 4) par
la coloration du bout de laile.

A. Oulskii mihi.
PI. Ш, fig. 2.

Nigra, thorace fulvo-pubescente; abdomine subtilissime rugu-
loso, rufo, segmento primo disco maxima parte ultimisque duo-
bus totis nigris, marginibus apiculibus pallido-ciliatis.

Femina: appendiculo labri rotundato; clypeo subtiliter

minus dense punctato, flagello subtus, tibus posticis tar-
sisque omnibus rufescentibus; scopa fulvo-pubescente.

Femelle. Tête et thorax noirs, couverts de poils roussátres,
chaperon finement ponctué. Abdomen ferrugineux en dessus;
premier, quatrième, cinquième segments et lanus noirs: tous
leurs bords inférieurs ont des enfoncements en forme de larges
bandes, qui sont remplis de poils couchés, d'un jaune doré.

Les pieds noirs, les jambes et les tarses ainsi que les
cuisses des pieds postérieurs, ferrugineux; les pieds couverts de
poils jaune doré.

Ailes transparentes, enfumées vers le bout, nervures et
point marginal bruns. Long. 11 mill.

| 6*

Be, ome

Cette espèce diffère des espèces connues par la forme et
la densité des bandes de l'abdomen, la coloration et la forme
de ses pieds. Elle a été apportée, par Мг. О ulsky, de Bakou.

A. Dagestanica mihi.

Nigra, thorace fusco-piloso, scutello postscutellogue fusco-
ferrugineis; mesonoto maculis tribus indistinctis; abdomine sub-
tilissime densissimeque punctato , | segmento primo disco fusco-
ferrugineo maculato; alis migrescentibus violaceo-mitentibus.

Femina: appendiculo labri rotundato, clypeo ante apicem

transversum impresso, punctato-rug0so, fusco-ferrugineo,
scopa subtus albida, supra lutescente.

Mas: mandibulis magnis, antennis thorace fere longioribus

flagello subtus luteo.

Femelle. Noire avec un reflét brun; téte assez large, cha-
peron ferrugineux, ponctué, la base des mandibules interne
tuberculée; antennes ferrugineuses; thorax assez luisant, couvert
faiblement de poils foncés. Ecusson et postécusson ferrugineux.
Abdomen finement ponctué, brillant; la base du premier seg-
ment avec une tache ferrugineuse, l’anus couvert de poils
noirs. Pattes ferrugineuses, couvertes de poils foncés, leurs
tarses de poils roux et les brosses des jambes postérieures,
jaune pâle. Les ailes fortement enfumées, avec des refléts
violacés. Ecaille ferrugineuse. Long. 15 mill.

Mâle. Corps plus petit, mandibules grandes; la tête cou-
verte de poils bruns touffus; les antennes en dessous jauná-
tres. Thorax en dessus et en dessous couvert de poils bruns
en partie plus clairs. Long. 12—13 mill.

Daghestan; les bords de la mer Caspienne.

Cette espéce se rapproche par sa forme du Halictus stri-
gatus Latr. et appartient au petit nombre d'Andrenes qui
ont le corselet nu.

Aux espèces russes il faut ajouter encore l' Amdrena sardoa
Lepelt.

(————"

TE

Genus Halictus Latr.

Hal. nigricornis Fabr.
Fabr. Ent. Syst. T. II, p. 313, 28. — Cogb. Icon. Ins. p. 63. Tab. XV, fig. 7.

Crimée; apporté par le Colonel Kouchakévitch.

Hal. Caucasicus mihi.

Viridi-cyaneus, splendens, antennis subtus pedibusque testa-
ceis; abdomims segmentis margine apicali infuscato, albido-ciliato.

Femina: сора grisea.

Femelle. Bleue verdátre, métallique, antennes testacées. Sur
le corps on voit des poils blanchátres; les bords inférieurs des
segments de l'abdomen garnis de poils blanchátres; les pieds
roussátres, couverts de poils blanchátres. Ailes transparentes
avec les nervures et le point marginal bruns; écaille de la
même couleur. Long. 5 mill.

Caucase.

Il se rapproche de Halictus Smeathmanellus Kirby, mais
Sen distingue facilement par sa couleur bleuätre métallique,
par ses bandes de poils blancs, assez régulières, la couleur
foncée des nervures des ailes et la couleur brillante et blanche
des ocelles.

Genus Colletes Latr.

Aux espèces de ce genre qui ont déjà été décrites comme
espèces russes, il faut ajouter :

Col. Daviesana Kirby.
Smith. Catg. Brit. Hym. I, 6.

Зе trouve en Crimée et dans le Gouvernement de Kiew.

Col. Kirgisiea mihi.
Pl. Ш, fig. 3.

Nigra, capile thoraceque cinereo- hirsutis, abdomine sub-

= ОБ.

pubescente, segmentis margine apicali omnibus. densissime, primo
secundoque basi albido-cihatis.

Femelle. Tête noire entièrement couverte de poils gris-
blanc; chaperon entierement couvert de poils blanes, ponctué.
Antennes noires, souvent roussätres en dessous. Corselet entié-
rement couvert de poils gris-blanc, tant en dessus qu'en dessous;
la pubescence du dos tire quelquefois au jaune. Abdomen
noir; en dessus le bord supérieur et inférieur de tous les seg-
ments porte une bande large de poils blancs couchés et serrés;
la largeur de cette bande change au point que sur un échan-
tillon que je possède tous les segments sont blancs, excepté le
second qui a conservé le milieu noir; en dessous tous les
bords inférieurs des segments portent des bordures de poils
argentés. ^ L'anus est couvert de poils gris-foncé ou roux.
Pattes noires, couvertes de poils blancs; les poils des pattes
postérieures sont plus ou moins jaunâtres; cela doit provenir
du pollen qui se trouve sur les jambes. Aïles transparentes,
Nervures et point marginal brunätres. Long. 10 mill.

Steppes des Kirghises.

Genus Panurgus Latr.

Le Colonel Kouchakévitch a apporté de son expé-

dition en Crimée le
Panurgus frontalis Fabr.

Cette belle espéce a été décrite plusieurs fois sous des
noms différents: |

Prosopis frontalis Fabr. Syst. Piez. р. 296, 14.

Panurgus nasutus S pinol. Ann. Soc. Ent. Fr. 1838, p. 516.

Camptopoeum frontalis Spinol. Ann. Soc.Ent. Fr.1843, p.139.

Paxurgus fasciatus Giraud. Verhdl. d. Zool. Botan. Ver.
in Win T. VIL. 1837; po H8.

Il a été signalé en Crimée, à Spassk et dans les steppes
des Kirghises.

D. —

Genus Nomia Latr.

Les espéces de ce genre sont difficiles à déterminer;
Mr. Eversmann а décrit une Nomia diformis Panz.
D'aprés les exemplaires de cette espéce que jai recu de
Мг. Eversmann lui méme, sa Nomia difformis se rapproche
tant de N. monstruosa Cost. pl. 21, fig. 1, qu'il m'est difficile
de trouver une différence.

Nous pouvons ajouter pour la Russie encore les espéces
suivantes :

N. diversipes Latr.

N. humeralis Cost. Imenopt. acul. 21 Maggio 1861. pl. 31, fig. 2.
(nee Andrena hwmeralis Jur.).
Cette espèce coincide parfaitement avec la figure et la
description de Costa.

Odessa; rapportée par Mr. Kouchakévitch. Caucase.
Evitant laugmentation inutile des espéces, je placerai ici
comme variété une forme de femelle, provenant des steppes
des Kirghises, et qui differe par une taille plus petite, les deux
dents du postécusson plus épaisses et plus courtes, les bandes
de poils blancs sur l'abdomen minces et interrompues au milieu,

le corselet entièrement noir. Long. 8 mill.

№. aurocineta Cost.
Costa, Imenopt. acul. Maggio 1861 p. 8. 3. fig. 3.
Male. Ecusson inerme, les pattes ordinaires, celles de der-
riere avec des brosses de poils gris.
Gouvernement d'Ekatérinoslaw. Caucase.

Je possède encore un exemplaire trés voisin de N. armata
Latr., mais avec des antennes renflées au bout, que je con-
sidere comme une espèce de difformité.

= Me

Genus Chalicodoma Lepelt.

Ch. muraria Lepelt.
Apis muraria Fabr. Ent. Syst. Sup. p. 274, 50.
Apporté par Mr. Kouchakévitch, de la Crimée. —
I y a à remarquer que les jeunes exemplaires des mäles,
pris dans le Sud, ont labdomen noir et seulement la moitié
du corselet couverte de poils roux, ce qui parait indiquer que
les poils roux du mále se développent plus tard.

Genus Megachile Latr.

ME. Caueasica Lepelt.
Pl. Ш, fig. 9 a, b.

Megachile Caucasica Lepelt. Hym. T. II, p. 130, 1.

Mâle. Diffère par l’anus noir avec le bord postérieur den-
telé, portant en dessus une carène longitudinale, qui, passant
sous l'anus forme en dessous une dent triangulaire.

Pattes noires, couvertes de poils gris; les tarses roux.

Apporté par Mr. Kouchakévitch de la Crimée.

Je dois ajouter ici, que parmi plusieurs exemplaires de
M. lagopoda, provenant du midi de la Russie, que je possède,
le corselet en dessus et l'abdomen sont couverts de poils roux
pur, et souvent les bords de ces segments sont garnis de
poils de la même couleur. Poils de la tête jaunes; sur un
exemplaire roux près de la bouche.

Genus Osmia Latr.

san. Bafcalensis mihi.
Nigra, hirsuta, occipite thoraceque dorso fulvo-hirsutis; lana
ventrali nigra.
Femelle. Noire; vertex de la tete et le dos du thorax

couverts de poils roux, le reste du corps couvert de poils noirs,
ainsi que la palette ventrale. Les tarses roussätres; les ailes

enfumées vers le bout, avec des taches transparentes et la
cellule radiale colorées en brun foncé. Long. 11 mill.
Sibérie: environs du Baikal.

Qsm. hamata Eversm.

O. hamata E versm. Fauna Volgo-Ural. p. 64, 5.

Mr. Eversmann a donné la description du mäle; je
possède une femelle qui ne se distingue du mâle, que par
l'absence des bordures grises de l'abdomen et par sa palette
ventrale qui est d'un gris jaunätre. Long. 9 mill.

Irkutsk.

Genus Epeloides Giraud.
Ep. ambiguus.
Pl. II, fig. 5.
Giraud, Verhdl. d. Zool. Bot. Verein in Wien, 1862, p. 45.

Niger, brunneo-pubescens, capite thoraceque dense punctatis
pilis albis maculatis; abdominis nitidi segmentis tribus primis
ferrugineis, reliquis migris, 1, 2 et 3 lateribus albo-maculatis,
4 fascia alba in medio interrupta; pedibus nigris, tibiis albido-
lutescentibus, tarsis ferrugineis; alis subhyalınis, margine obscuriore.

Gouvernement de Minsk.

Cette rare et jolie espéce se rapproche de la tribu des
Plulérémites par les organes de la bouche et la forme du corps ;
mais la structure des ailes a prété l'occasion à Mr. Giraud
de former pour elle un nouveau genre.

En étudiant les espéces russes de la tribu des Philérémites
jai remarqué que quelques auteurs ont été involontairement
induits en erreur. La grande ressemblance entre les genres
Ammobates, Phileremus et Pasites, ainsi que le g. Nomada et
les variétés, sous lesquelles se présentent leurs espéces, peuvent
facilement tromper, si on n’a pas une certaine quantité d'indi-
vidus sous les yeux. Ni la forme des cellules des ailes, ni la
forme de l’écusson ne peuvent suffr pour déterminer. L’exa-

EC нЕ

men de la structure de l'anus dans les deux sexes peut rendre
à mon avis un grand service, pour assurer la distinction de
ces genres.

Genre Ammobatoides mihi.

Palpes maxillaires de six articles; le premier servant de
base est globuleux; les labiaux de quatre articles.

Mandibules unidentées.

Ocelles disposées en triangle.

Ecusson élevé en forme de deux tubercules. Abdomen
aplati; le dos du cinquième segment et le dessus de l'anus
de la femelle légèrement carènés, en dessous demi circulaire,
couvert de poils et ayant de chaque côté de l’aiguillon un
appendice proeminant et couvert de poils (Pl. III, fig. 6a,b).

Cellule radiale allongée, ovalaire, arrondie au bout; deux
cubitales; la premiére plus grande que la deuxiéme, celle-ci
recevant les deux nervures récurrentes; troisieme à peine com-
mencée.

Amm. abdominalis Eversm.

Femina: ÆSubtilissime punctata, capie thoraceque albido-
pubescentibus, abdomine, tibus posticis tarsisque omnibus

rufis.
Phileremus abdominalis E v ersm. Bull. de Mosc. 1852. II, 88.
Epeolus punctatus Panz. Faun. Germ. 20.

Mas: Niger, griseo-hirsutulus, segmentis abdominis griseis;
ciliatis, 197518 piceis.
Phileremus hirsutulus Eversm. Bull. Mosc. 1852. II, 89.
Femelle. Töte noire, vertex et face en partie couverts de
poils blanchàtres. Antennes noires, troisième article allongé,
ferrugineux en dessous. Corselet noir avec le métathorax cou-
vert de poils touffus gris. Tubercule huméral noir. Abdomen
ferrugineux; les bords postérieurs du deuxième, du troisième
et du quatrieme segments portent des bandes minces de poils

== ЗЕ

trés courts couchés, gris-rougeätres, excepté le troisième qui
est blanc d'argent; cinquième segment et anus noirs. — Pattes
noires, avec les jambes et les tarses ferrugineux, ainsi que
les cuisses des pattes postérieures. Ailes transparentes. Ecailles
noires. Long. 11 mill.

Mále. Téte avec les antennes noires, face et vertex en partie
couverts de poils gris. Corselet noir, couvert d'un duvet épais
gris. Abdomen noir; les bords de tous les segments en dessus
et en dessous abondamment ciliés de poils serrés gris-blanc.
Pattes noires, avec les tarses brun-clair. Ailes transparentes.
Ecailes brunes. Long. 9 mill.

Irkoutsk; Gouvernements d'Orenbourg et de Woronège.

D'aprés le dessin de Panzer il parait déjà avoir été
connu par lui.

Amm. melecítoides Smith.
Pl. III, fig. 4.

Niger, abdomine segmentis 1—4 utrinque albo-maculatis.
Phileremus melectoides Smith. Catg. Brit. Hym. p. II, p. 254, 4.

Femelle. Téte et antennes noires, excepté sur la face gar-
nie de touffes de poils blanc de neige. Corselet noir avec
quelques poils blancs et un faisceau de poils blanc de neige
de chaque cóté, un peu en avant du dessus des ailes. Abdomen
nu, noir; en dessus, de chaque cóté du premier segment, une
tache de poils demi-hérissés d'un blanc de neige, de chaque
côté des trois suivants une cavité remplie de poils blancs cou-
ches en forme de bande; le dos du cinquieme segment porte
une faible carène longitudinale. Pattes noires avec les tarses
roussâtres en dessous. Ailes légèrement enfumées. Ecailles
noires. Long. 11 mill.

Mäle. Pareil à la femelle; la bande de poils blancs du
sixieme segment presque interrompue et le corps couvert d'un

ic RD uns

duvet gris. Les antennes ferrugineuses, excepté le premier
article et le dernier, qui sont noirs.
Kiachta. Sibérie.

Genre Ammobates Latr.

Palpes maxillaires de quatre articles, les labiaux de quatre.
Troisième article des antennes presque de la longueur des sui-
vants. — Ecusson élevé, celui de la femelle ayant un enfon-
cement au milieu, ce qui donne la forme de deux lobes; mé-
tathorax étranglé, ayant un enfoncement allongé et un tuber-
cule à lextrémité où s'attache le premier segment de labdo-
men; vis-à-vis de cet enfoncement on voit un enfoncement
correspondant au premier segment de l’abdomen. Abdomen non
aplati. Anus elliptique. Pl. II, fig. 7 a,b.

Cellule radiale retrécie vers son bout, tronqué, écarté de
la cóte, portant un appendice.

Deux cubitales: deuxième recevant deux nervures récur-
rentes; troisième assez développée. — Les hanches des pattes
postérieures trés renflées à la base.

Amm. Eáirbyanus Latr.
Rufus, capite thoraceque plerumque nigris.

Fem. maculis abdominis sericeo-albidis.

Mas: Epeolus punctatus F a br. Syst. Piez. 389. 2.
Phileremus Kirbyanus Latr. Gen. Crust. et Ins. IV, 169.
Pasites Schotti E v ersm. Bull. Mosc. 1852. II, 89.
Pasites punctatus Lepelt. Hym. II, 518.

Var. e. Tête et thorax ferrugineux.
Nomada albomaculata Luc. Expl. Sc. Alg. Ш, 216, 156, pl. 10, fig. 8.
Femelle. Téte noire avec le bout du clypeus et des man-
dibules, le dessous des antennes et leur premier article ferru-
gineux. Thorax noir; au millieu du dos un enfoncement lon-
gitudinal; tubercule humérale; tubercules de l'écusson ferrugi-
neux; métathorax orné d'une bande à la base et de deux
bandes verticales autour d'un enfoncement de poils couchés,

— Rn

blanes. Abdomen ferrugineux; tous les segments, excepté le
premier, portent des bandes de poils gris, couchés, interrompues
au millieu et une autre fois sur les côtés. Pattes ferrugi-
neuses. Ailes légérement enfumées vers le bout, avec une tache
plus transparente dans la partie caractéristique. — Ecailles fer-
rugineuses. Long. 61/2 mill.

Mäle. Téte et antennes noires, clypeus couvert de poils ar-
gentés. Thorax noir; métathorax comme chez la femelle. —
Abdomen ferrugineux; les bords postérieurs de tous les seg-
ments, excepté le premier, portent des bandes de poils blan-
chátres couchés, interrompues sur le deuxieme et troisième,
entières sur les autres; les premières bandes sont souvent
effacées; l'anus brun avec des poils foncés. Pattes noires, parse-
mées de poils courts blancs; tarses roussátres. — Ailes légè-
rement enfumées. Ecailles foncées. Long. 7 mill.

Irkoutsk, Gouvernement d'Orenbourg.

Genre Pasites Latr.

L'anus chez la femelle tronqué en dessous et couvert par
un appendice, en forme de plaque recourbée. Pl. Ш, fig. 8 a, b.

P. Schottii Latr.
Nigra. |
Mas: Pasites atra Latr. Gen. Cr. et Ins. IV. 171. — Encycl. Méth.
X, 17, 2. — Spinola Ins. Ligur. 11, p. 2, #7. — Le-
pelt. Hym. II, p. 535, 2.

Femina: Abdomine ferrugineo.
Pasites Schottii La tr. Gen. Cr. et Ins. IV, 141. Lepelt. Hym. IT, 532, 1.
Nomada Schott Fabr. Syst. Piez. 394. 15.
Tiphia brevicornis Panz. Faun. Germ. 53, 6. Enc. Meth. T. X, 17,1.
Savigny Exp. d. l'Egyp. pl. V. f. 14.

Femelle. Téte et antennes noires. Thorax noir ponctué;
tubercule humérale; le dessus du métathorax recouvert d'une

— GEN —

pubescense courte argentee. Abdomen ferrugineux fortement
ponctué; le bord du cinquieme segment porte une elevation
carrée et hérissée de poils gris serrés, fg. 8a. Cette particu-
larit6 a été remarquée par Panzer (l.c.53,6), dans sa courte
description «abdomen rufum apice emarginatum». Pattes ferrugi-
neuses avec les hanches et les cuisses noires. Ailes enfumées,
plus foncées vers le bout. Ecailles ferrugineuses.

Var. «, Pasites fasciata Eversm. Bull. d. Mosc. 1852.
II, 90. Le dos de tous les segments plus foncé, brun-rouge,
en partie noirâtre. Long. 7—8 mill.

Mále. Comme la femelle, excepté l'abdomen et les pattes
qui sont noirs. Corps trés fortement ponctué; en dessous le
deuxième, troisième, et une partie du quatrième segment,
pourvus d'une touffe de poils serrés et longs, en forme de
brosse. Long. 7 mill.

Spassk. Gouvernement d'Orenbourg.

Cette espèce a déjà été connue par Mr. Ziegler (Encycl.
X, 17) comme < de Pasites Schott.

Gens Bombus Latr.

En 1858, Monsieur Sichel m'ayant permis d'étudier sa
belle et riche collection de Bombus, me fit part en méme
temps de ses observations sur la grande ressemblance qu'on
trouve entre les différents genres, quand on examine une
quantité suffisante d'individus de chaque espéce.

Excité par cette communication, je commencai à récolter
en grand les différentes especes de Bombus et, aprés cinq
ans d'observations, je suis arrivé à certaines conclusions qui,
selon mon avis ne manquent pas d'intérét.

= Gne
Bombus Sylvarum Linn.

Présente les variétés suivantes: В. equestris Fabr., В. ve-
leranus Fabr., В. fragrans Pall. B. flavidus Eversm.

Prenons comme types les diagnoses de Fabricius, com-
plétées par les auteurs les plus connus par leurs études:

A. sylvarum Fabr. (Ent. Syst. 321, 27.): Hirsuta, pallida,
thoracis fascia abdomineque postice nigris, ano rufo. Dahlb.
(Bomb. Scan. 44, 24.): ano subfulvo aut griseo. Lepelt. (Hym.
T. 1, p. 464, 8) var. — Souvent la bande noire du deuxième seg-
ment de l'abdomen n'existe pas, ou n'est pas bien distincte, sur-
tout dans les ouvrières, les mâles et les individus femelles âgés.

A. equestris Fabr. (Ent. Syst. 320, 23): Hirsuta, flava,
capite, thoracis fascia abdomineque subtus atris. Drews. (Dansk.
Art. af Bomb. og Psith. 6, 5): Abdominis segmenta dorsalia
intermedia obsolete nigro-cingulata, venter ater.

А. fragrans Illig. (Mag. V. 165, 10): Supra hirsuto-
flava, thoracis fascia atra; Lepelt. (Hym. T. 1. 464, 9): Dessus
de labdomen jaune roussátre, surtout vers la base. Pattes
noires, mélées de poils roux. Ailes presque transparentes.
Eversm. (Faun. Hym. Vol.-Ural. 1852, p. 129, 1): Alae femi-
narum infumatae et violascentes, marium et neutrorum hyalinae.

A. velerana. Fabr. (Ent. Syst. 324, 45): Hirsuta, cinerea,
thorace fascia nigra.

B. flavidus Eversm. (Faun. Hym. Vol.-Ural. 1852. p.
131, 5): Hirsutus, flavidus, fascia thoracis nigra, segmentis
abdominis duobus ultimis fuscis. Pedes et venter flavescenti-hirti.

En comparant ces différentes descriptions on se demande
involontairement, pourquoi la plupart des auteurs, en décrivant
ces différentes formes, sont-ils presque toujours arrivés à faire
des descriptions dans lesquelles il est difficile d'apercevoir les
limites bien tranchées de chacune d'elles.

Pour résoudre cette question j'ai rangé d’apres les couleurs
et la grandeur les 235 des espèces suivantes, recoltés pour

AB НУ

la plupart par moi-méme, dans le méme endroit, dans le méme
mois et sur les mêmes fleurs: BD. sylvarum, 22 exemplaires ;
B. veteranus, 11 expl; B. equestris, 24 expl; B. flavidus,
2 expl; B. fragrans, 25 expl.

Dans cette série de 84 individus, je retrouvai toutes les
descriptions possibles et il s'est formé une ligne continue de
formes offrant un passage non interrompu de В. sylvarum
typique au ВБ. fragrans.

Voilà de quelle manière s'effectue ce passage du В. syl-
varum au B. fragrans:

D. sylvarum, si bien décrit par Dahlbom et Lepe-
letier, commence d'abord à perdre les bandes noires des
segments abdominaux; puis il perd le roux du cinquiéme seg-
ment et de lanus qui passe aux gris. Cette variété subit en-
core deux transformations: premièrement, la couleur jaune
tirant au gris passe tout-à-fait au gris dans les B. equestris et
présente alors le véritable type du B. veteranus. Si la bande
du dos est plus noire et le corps conserve les poils gris (et
en méme temps on peut apercevoir les bandes foncées, formées
par la jonction des segments), il est type du .B. equestris. —
Cette variété se rencontre le plus souvent chez les máles; voilà
pourquoi les © du В. equestris étaient toujours rares. — Dans
la seconde transformation le jaune gris du corselet et des deux
premiers segments de l'abdomen passe au jaune roussätre et.
le DB. sylvarum se présente ainsi sous la forme de ВБ. fra-
grans.— Cette variété se rencontre dans les máles et dans les
femelles; elle est plus rare dans les neutres. — Il y a des
variétés du В. fragrans, des environs de St. Pétersbourg, chez
lesquelles le dos du corselet et les deux premiers segments
sont fortement roussâtres. C’est parmi les mâles de cette va-
riété quil faut placer le B. flavidus Eversm.

Ni moi, ni mes amis, n'avons pu trouver le В. sylvarum en
Crimée; mais à sa place on y récolte une belle variété B.
fragrans. — Quant à la taille c'est le plus grand des Bombus

P dL ee

européens; le dessus est d'une belle couleur jaune, avec une
bande noire entre les ailes; le dessous du corps et l'extrémité
de l'anus noirs; — les ailes sont enfumées, violacées. — Dans
les steppes d'Orenbourg nous avons une autre variété de B. fra-
grans, pareille à celle de Crimée, mais la couleur jaune passe
au gris roussätre, comme je l'ai représenté dans le Bull. de
Mosc. 1859, T. IV. fig. 7.

On chercherait en vain une différence entre ces espéces
pour la description; l'essentiel reste toujours le méme; la téte,
le dessous du corps, l'extrémité de lanus, les pattes et une
bande entre les ailes sont toujours noirs; pour le reste la
coloration du dessus du corps varie et encore dans chaque
variété les pieds sont couverts de poils grisätres, noirátres, rous-
sätres, ainsi que le dessous du thorax ou la face de la téte.

Comme je ne possede point d'échantillons de la forme ty-
pique du В. autumnalis Dhlb. pour la comparer avec mes
exemplaires, je ne puis me permettre de dire si on peut ou
non la placer parmi les variétés de Б. sylvarum; mais il y a
une autre circonstance fort curieuse, qui m'explique parfaitement
pourquoi Mr. Drewsen p. 10 a admis B. burellanus Dahlb..
parmi les synonimes de B. sylvarum. — J'ai reçu six exem-
plaires de B.rwfescens Eversm. 9 Z du gouvernement de Kiew.
Ces exemplaires sont identiques avec le B. sylearum, excepté
que le roux des derniers segments est plus vif et la colora-
tion du corps est un gris blane; tout de méme ils sont tou-
jours pareils au type de B. rufescens Eversm. Si lon rem-
place le gris blanc de cette variété par le jaune, on a une
belle variété de В. burellanus.

Nous avons donc dans ce cas, par le seul changement de la
couleur un passage sans défaut de B. sylvarum au B. burella-
nus, en considérant les B. intercedens N yl, rufescens E versm.,
comme des variétés de B. fragrans, c'est-à-dire de B. sylvarum.
Or donc, si une différence dans la forme des nids ou dans les
mœurs ne prouve pas que les espèces mentionnées sont véri-

7

EG

tablement différentes, je persisterai dans ma conviction qu'elles
ne sont toutes que des variétés du B. sylvarum.

Avec le temps j'aurai l’occasion de présenter quelques re-
marques sur la coincidence de certaines especes avec le Bom-
bus muscorum Linn.

8 a.
9 a.

Explication de la planche III.

Andrena Eversmanni Rodszk.

Andrena Oulskii Rodszk.

Colletes Kirgisica Rodszk.

Ammobatoides melectoides Smith.

Epeloides ambiguus Rodszk. а — antenne; b — aile; c et d —
anus; e — patte.

. Anus de Ammobatoides 9 vu d'en haut; 6b — idem, vu d'en bas.
. Anus de Ammobates $ vu d'en haut; 7 b — idem, vu d'en bas; 7c —

anus du méme 4, vu d'en haut.

Anus d'un Pasites 9 vu d'en haut; 8b — idem, vu d'en bas.

Anus de Megachile Caucasica Lepelt., vu d'en haut; 9b — idem,
vu de cóté.

Raupe von Clostera Timon Hüb.

Beschrieben
von

C. Iven.

Obgleich Herr Zetter vor vielen Jahren schon die Raupe
von Clostera Титоп beschrieben hat*), so halte ich es doch
für nóthig, dieselbe noch einmal und ausführlicher zu beschrei-
ben, weil die von Herrn Zetter gegebene Beschreibung nicht
ganz zu den von mir gefundenen Raupen passt.

Die breite und flache Kórperform giebt der vorliegenden
Raupe grosse Aehnlichkeit mit einer Catocala-Raupe. Ihre
Länge beträgt 1" 4” —6”. Der braungelbe Kopf und der erste
und zweite Körperring sind 3”, der dritte Ring 315” und
der vierte 4" breit; die übrigen Ringe werden zum Schwanz-
ende hin allmählich schmäler. Die Dicke oder Körperhöhe ist
am stärksten beim 3—5ten, und besonders beim vierten Ringe,
ungefähr 21/2”, und nimmt von hier zum Kopf wie zum Schwanz-
ende hin allmählich ab. Ihre Farbe ist schwach röthlich dunkel-
grau, auf dem 3ten und 4ten Ringe grünlich schattirt. Die
Brustfüsse sind röthlich grau, die Bauchfüsse grünlich grau;

*) Die Raupe ist von Fischer v. Waldheim in der Entomographia im- :
perii Rossici, T. I, p. 58— 61, beschrieben und von Zetter in demselben Bande
auf tab. II (Lepidoptera), fig. 1, abgebildet.

ao E na

die Luftlócher sind weiss, schwarz eingefasst und sitzen auf
den wulstigen Seitenlappen der Körperringe, welche sich längs
dem ganzen Bauchrande beider Seiten befinden. Diese 11/2”
breiten und am Aussenrande 1” dicken, behaarten, wulstigen
Lappen sind am 2—6ten Ringe am breitesten und geben der
Raupe die flache und breite Kórperform. Die Rückenseite des
3ten und 4ten Ringes erhebt sich zu je einer Wulst. Auf der
Wulst des 4ten Ringes befinden sich 4 rosenrothe, flachrunde
Wärzchen, welche in gleicher Entfernung von einander quer
über die Wulst gehen. Die Wulst des dritten Ringes ist etwas
schmäler und niedriger und besitzt zwei schwach róthliche Wärz-
chen an beiden Seiten des Rückens gelegen, welche dieselbe
Stellung einnehmen, wie die des 4ten Ringes; unterhalb dieser
Wärzchen befinden sich noch an beiden Seiten zwei gelblich
grüne. Der achte, wie die übrigen, glatte hing besitzt zwei
róthliche, der 11te hingegen zwei rosenrothe Wärzchen, gleich
denen des 4ten Ringes. Ausser dem öten, 4ten, Sten und
11ten Ringe besitzen alle übrigen Ringe zu zwei gelblich grü-
nen Wärzchen, auf jeder Seite des Rückens zu einem. Auf
der Stirn befinden sich zwei schräge schwarze Strichelchen, die
sich dicht über der Oberlippe unter einem spitzen Winkel ver-
einigen. Von den zwei Rückenwärzchen des dritten Ringes
geht, von jeder derselben, in paralleler Richtung mit dem
Seitenrande, ein schwarzes Strichelchen beinahe bis zum zwei-
ten Ringe. Diese beiden Strichelchen sind durch einen Quer-
strich verbunden. Der Raum zwischen diesen Strichen ist
schwärzlich ausgefüllt. Aus jedem Wärzchen entspringen 3 — 4
feine weissliche Härchen; ähnliche Härchen bemerkt man auch
hin und wieder an verschiedenen Stellen des Körpers. Die
ganze Bauchseite ist blass graugrün.

Von den fleischfarbigen Flecken auf dem Rücken des 3ten
und 4ten hinges, wie es Herr Zetter angiebt, habe ich ‚bei
meinen Raupen eine kaum sichtbare Spur bemerkt. Eben so
wenig habe ich die wellenförmigen Linien, welche nach Herrn

-— BE un

Zetter auf dem Rücken eines jeden Kórperringes sein sollen,
bei meinen Exemplaren bemerkt. Dass die Raupen von Timon
übrigens in der Farbe variiren, habe ich an den von Herrn
Hüber im vorigen Sommer gesammelten Raupen gesehen; die
waren nämlich bläulich dunkelgrau.

Die Raupe lebt in der Umgegend von St. Petersburg bis
Mitte Juli auf Populus tremula und grössten Theils auf klein-
blättrigen, jungen Bäumchen und verpuppt sich nicht, wie Herr
Zetter sagt, auf Bäumen, sondern kriecht von denselben herab,
spinnt sich auf der Erde zwischen zwei abgefallenen trocknen
Blättern ein lockeres weissliches Gewebe, in welchem sie sich
nach drei Tagen in eine der Ботфух тот ähnliche braune
Puppe verwandelt.

Wenn sie nicht frisst, so sitzt sie gewöhnlich in dem in-
nern Zweig- oder Ast-Winkeln fest angeklammert, wobei sie
ihren Körper in einem mehr oder weniger stumpfen Winkel
zusammenbiegt; seltener findet man sie auf einem Zweige ge-
rade ausgestreckt. Da die Raupe fast ebenso wie die Rinde
der Zitterpappel gefärbt ist, so erscheint der Ast an der Stelle,
wo .die Raupe liegt, auf den ersten Blick wie angeschwollen
oder wulstig verdickt und dieser Umstand erleichtert sehr das
Auffinden der Raupe.

Am 21 August dieses Jahres*) fand ich fünf dieser Rau-
pen auf einem jungen, dicht an einem Wassergraben stehenden
Báumchen, welches dergestalt zum Wasser hinübergebeugt war,
dass seine Blätter kaum einen Fuss über dasselbe hingen. Eine
sechste Raupe fand ich auf einem nahe stehenden, drei Fuss
vom Graben entfernten kleinen Bäumchen. Da Herr Zetter
angiebt, dass die Raupen sich zwischen Blättern auf den Bäu-
meu verpuppen, so war ich nicht wenig überrascht, als ich die
ersten fünf Raupen auf einem Bäumchen fand, welches gauz

*) Dieser Aufsatz ist 1862 geschrieben.

—— =

über dem Wasser hing und dem zu Folge die Puppen im.
Herbste beim Blätterfall gerade ins Wasser fallen und natürlich

darin umkommen mussten. Sollte der natürliche Trieb um die
Erhaltung der Art die Mutter beim Eierablegen verlassen ha-
ben, oder verhält es sich mit dem Verpuppen anders, als Herr
Zetter angiebt? Um mich nun von der Wahrheit zu über-
zeugen, setzte ich eine vollwüchsige Raupe auf eine Zweig-
spitze des ersten Báumchens, um sie später als Puppe von
derselben wieder wegzunehmen, und ging fort. Als ich nach
vier Stunden auf meinem Rückwege diese Stelle passirte, ging
ich zu dem Bäumchen hin und fand meine Raupe nicht weit
von dem frühern Platze ruhig fressend. Am folgenden Mor-
sen fand ich sie auf der Mitte des Stammes ruhend. Ich setzte
sie aufs Neue auf die beblütterte Spitze eines hochgelegenen
Zweiges desselben Bäumchens und ging fort. Da ich aber be-
fürchtete, sie könne ganz vom Baume weglaufen, so ging ich
gegen Abend wieder hin und fand nun meine Raupe schon
unten am Stamme, ungeführ einen Fuss vom Boden und mit
dem Kopfe nach unten gekehrt sitzend. Ich vermuthete, dass
meine Raupe nicht auf diesem, über dem Wasser hängenden
Bàumchen bleiben, sondern weggehen würde, und setzte sie
daher auf das daneben stehende Bäumchen. Am andern Mor-
gen fand ich die Raupe nicht mehr; ich durchsuchte daher alle
abgefallenen Blätter und alle in der Umgegend stehenden Bäume,
aber vergebens. Nachdem ich so drei Tage fleissig gesucht
hatte, fand ich endlich die Puppe zwischen zwei trocknen Blät-
tern auf der Erde, dicht am Stamme des Bäumchens, auf wel-
ches ich die Raupe das letzte Mal gesetzt hatte. Meine Ver-
muthung, dass die 7imon-Raupen nicht auf Bäumen, sondern
auf der Erde sich verpuppen, wurde noch dadurch bestätigt,
dass die übrigen fünf Raupen sich nicht auf den ihnen zur
Nahrung vorgelegten frischen, aufrecht hingestellten Zweigen
verpuppten, sondern auf dem Boden des Raupenkastens zwi-
schen trocknen Blättern.

> ME —

Auf demselben Bäumchen, auf welchem ich die ersten fünf
Raupen gefunden hatte, fand ich auch nach angestrengtem Su-
chen zwölf blassgrüne Eihüllen, welche in der Art 00000

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gestellt waren, wie es nebenstehende Figur zeigt. ОО
Sollte das Weibchen beim Eierablegen vielleicht gestört wor-
den sein?

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LEPIDOPTEROLOGISCHES.

Von
N. Erschoff.

Unser geehrtes Mitglied Herr A. F. Hüber war der erste,
der in den Horae Soc. Ent. Ross. T. IV, 1866, p. 189, als
Beitrag zur Lepidopteren-Fauna der Umgegend von St. Peters-
burg, dasjenige, was er im Sommer 1866 gesammelt und was
für die Petersburger Fauna neu war, veróffentlicht hat.

Später und zwar in den Horae des Jahres 1867 T. V, im
Mai, hat der verstorbene Herr J. Sievers einige Arten, welche
seinem Cataloge vom Jahre 1866 fehlten, aufgeführt.

Da. nun die hiesige Localfauna noch bei Weitem nicht
vollständig erforscht ist und nur solche jährliche Beiträge der
hiesigen Lepidopterologen eine genaue und umfassende Kenntniss
derselben möglich machen, erlaube ich auch mir nachstehende
14 Arten und 9 Varietäten, als neu für die Umgegend
St. Petersburgs, anzuzeigen:

Polyommatus Eurydice v. Stieberi Gerh. Mit der
Stammform zugleich, wenn auch selten, vorkommend.

Limenitis Populi ab. Tremulae Esp. Ein Männchen
unter 70 Stücken Populi in Lachta gefangen.

Melitaea Cinxia L. Vom vorstorbenen Dr. C. Iven in
Luga gefangen.

de pun

Sarrothripa Revayana ab. Degenerana Hb. Nicht
selten mit der Stammform gefangen und gezogen.

Maeniocampa Gothicina H. S. Ein Stück im Juni
gefangen und ein Stück aus einer unbeachteten Raupe gezogen.

Dyschorista Suspecta v. Eners Tr.

Kylina Zinckenii v. Somniculosa Hering. Wurde .
gewöhnlich mit v. Rufescens M én. verwechselt.

Herminia €ribralis Hb. Ebenfalls vom Dr. C. Iven
abends in Lachta gefangen.

Acidalia Aversata ab. Lividata Г. Selten mit der
Stammform gefangen.

(himatobia Boreata Hb. Als solche mir von Herrn
Jul. Lederer bestimmt.

Сала Truncata ab. Perfuscata Hw. und у. Im-
manata Hw. Beide nicht selten mit der Stammform

liegend.
Eupithecia Aggregata Gn und
» Abbreviata Stph.
Jede nur einmal gefangen und beide von Herrn Jul. Lederer
bestimmt.
Tortrix Decretana Tr. gezogen.
> Flavana v. Ecterana Fról.

'"Talaeporia Politella O. Aus einem, mit Anderen zusammen
gefundenen Sack habe ich einen € gezogen.

"Tinea Corticella Curt.

Gelechia Fugacelia 7.
» Eigulella SV. Moskauer Strasse.
» Superbella 7. Ossinowaja Roschtscha.

Ornix Enterruptella Zett.

Nepticula Pomella Vaughan.

Die im Cataloge von J. Sievers aufgeführten: Plusia Jota L.,
Acidalia Ochrata Scop., Zonosoma Porata F., und Cidaria Firmata
Hb. sind mit Plusia V-Aureum Gn., Acidalia Perochraria FR.,
Zonosoma Punctaria L. und Cidaria Variata у. Obeliscata Hb.
abzuändern; Botys Limbalis SV., als irrthümlich aufgeführt, zu strei-
chen; — dagegen Lasiocampa Quercifolia ab. Alnifolia O., hier
ebenso háufig wie die Stammform vorkommend, zuzufügen.

— 99 —.

Da das sich bedeutend anhäufende Material die Zusammen-
stellung eines neuen Cataloges der St. Petersburger Lepidop-
terenfauna bald nothwendig machen wird, so bitte ich alle
hiesigen Sammler, im Interesse der "Wissenschaft, entweder
durch die Horae der Entomologischen Gesellschaft, oder durch
mir persönlich zugestellte Notizen die von ihnen entdèckten
und für die St. Petersburger Fauna neuen Species der Lepidop-
teren, in kürzester Zeit bekannt zu machen.

27 December 1867.

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BERICHT

über meine Lepidopteren-Ausbeute des Jahres 1867
in der Umgegend von St. Petersburg.

Von
A. Hüber.

Nach einem ungewöhnlich rauhen und schneereichen Winter
erwartete man, auf die Erfahrungen früherer Jahre sich stützend,
ein zeitiges und warmes Frühjahr und einen trocknen und
heissen Sommer. Doch sollte leider Beides nicht in Erfüllung
gehen, da die Kälte bis zu den ersten Tagen des Juni anhielt
und da selbst im Juli und August all die schönen Hoffnungen
der hiesigen Entomologen, durch den häufigen Regen buch-
stäblich zu Wasser wurden. |

Den Bewohnern milderer Himmelsstriche wird es in der
That unglaublich klingen, wenn sie hören, dass man im April und
Mai nicht anders, als in einen Pelz gehüllt und mit Pelzhandschuhen
versehen, eine Excursion unternehmen konnte. Das Wunder-
barste dabei war, dass solche, nur zu sehr an die Nordpol-
expeditionen erinnernde Excursionen dennoch nicht ganz resultat-
los blieben, denn, vom 17. April bis zum»6. Mai, zu einer
Zeit, wo das Quecksilber noch jede Nacht regelmässig auf
4—5 Grad unter Null fiel und wo der Schnee, einige wenige
der Sonne ausgesetzte Stellen ausgenommen, noch mehr als

8

— 102 —

fusshoch die Erde bedeckte, fand ich an Baumstümmen schóne
Exemplare von Asteroscopus Nubeculosa, Biston Hirtarius.
Brephos Parthenias, und einige Tage später Teras Niveana,
Lobophora Carpinata, Depressaria Applana, Gracillaria Stigma-
tella, Depressaria Ciniflonella, Таетосатра | Gothica, | Cidaria
Quadrifasciata, etc.

In den ersten Tagen des Juni endlich war es erst móglich
eine Sommerwohnung zu beziehen; doch hatte die erstarrte
Natur auch dann noch ihr Winterkleid nur theilweise abgelegt.
Einen trostlosen Anblick gewährten sowohl die gelbgrauen,
zum Theil noch mit Schneewasser bedeckten Wiesen, auf denen
nur hie und da einzelne frische Grashalme dem Lichte schüch-
tern entgegenstrebten, als auch die schmucklosen Bäume, die
mit ihren nackten Armen den Himmel vergebens um einige
warme Tage anfleheten !

So trübe nun damals die Aussichten der hiesigen Ento-
mologen auch waren, so hatte ich später doch keinen Grund,
mit meiner Ausbeute unzufrieden zu sein, obgleich dieselbe,
bei günstigeren Witterungsverhältnissen, beiweitem reicher
hätte ausfallen müssen. Meinen nicht unbedeutenden Fang im
vergangenen Jahre habe ich lediglich der günstigen Lage des
von mir bewohnten Landhauses, auf dem Gute des Wirklichen
Staatsrathes Matthiesen !) zu verdanken ; denn von üppigen Wiesen
umgeben, in der unmittelbaren Nähe herrlicher Parkanlagen und
prachtvoller Waldungen, konnte man sich keinen geeigneteren
Ort zum Sammeln wünschen.

Den 7 Juni, an demselben Tage, an dem ich aufs Land
gezogen war, hatte ich das Glück eine schöne frische
Notodonta Unicolora von einer Birke zu klopfen. Die Raupe
dieses seltenen Spinners, weiche ich vor 2 Jahren ausschliess-
lich nur auf Birken angetroffen hatte ?), fand ich später im

' Auf der 16. Werst des Peterhofschen Weges.
?) S. Horae Societ. Entom. Rossicae, Th. IV, S. 37— 40.

— 103 —

August zum ersten Male auf dem Blatte einer im Schatten
stehenden alten Linde. Ungeachtet meines eifrigen Suchens
jedoch, konnte ich nicht mehr als diese eine Raupe finden,
welche sich zwar verpuppt, aber bis jetzt noch nicht zum
Schmetterling entwickelt hat.

Eingedenk der bedeutenden Resultate, welche ich im August
_ 1866. durch das Bestreichen der Bäume und Zäune mit Honig,
im Fang von Nachtfaltern erzielt hatte !), begann ich, in der
Voraussetzung, dass der Honig, als Mittel zum Fange, sich
nicht blos für den Herbst, sondern auch für die anderen
Jahreszeiten eignen müsse, vom 8. Juni an consequent jeden
Abend die mir passend scheinenden Stellen zu bestreichen und
kann nun den Herren Lepidopterologen, aus eigener Erfahrung,
die angenehme Nachricht mittheilen, dass ihnen mehr als Ein
Honigmonat beschieden ist, da meine Voraussetzung sich voll-
kommen bestätigt hat. In den letzten Tagen des Juni und im
Juli, ungeachtet der in unmittelbarer Nähe sich befindenden,
mit Blumen bedeckten üppigen Wiesen und ganzer Hecken
von prachtvoll blühenden Syringa- und Spiraeabüschen, habe ich
jeden Abend auf den Honigstellen viele und zum Theil sehr
seltene Noctuen gefunden, welche auf jenen Büschen bis jetzt
sehr selten oder noch gar nicht gefangen worden sind.

Die bemerkenswerthesten Species, die ich im Juni auf dem
Honig gefunden, sind folgende:

Cymatophora Ocularis. Sehr zahlreich. Bisher selten.
Trachea Atriplicis. Sehr zahlreich. Bisher selten.
Thyatira Batis. Sehr zahlreich.

Agrotis Plecta. Sehr zahreich.

Hadena Strigilis. Sehr zahlreich. Bisher selten.
Diphtera Ludifica. 1 Stück. Immer selten.

Moma Orion. Sehr zahlreich.

— a kn —

1) S. Horae Societ. Entom. Rossicae, Th. ТУ, S. 165—178.

'

— 104 —

Cidaria Capitata. 2 Stück. Selten.
Rusina Tenebrosa. 5 Stück. Selten.
Acronycta Strigosa. 8 Stück. Sehr selten.

Ausserdem fing ich noch 17 gewöhnlichere Species. Diese
geringe Anzahl lässt sich nur durch die vorhergegangene
strenge Kälte der Monate April und Mai erklären, welche die
Entwickelung der Lepidopteren überhaupt sehr verzögert und
in vielen Fällen ganz unmöglich gemacht haben muss.

Die bemerkenswerthesten Species im Juli waren:

Agrotis Rubi. 3 Stück. Hier sehr selten.

Thamnonoma Loricaria. 3 Stück.

Hyppa Rectilinea. 6 Stück.

Hadena Sublustris. Esp. 10 Stück. Von mir zuerst in der
Umgegend von St. Petersburg entdeckt. Sie wurde früher für eine
Varietät der Lithoxylea gehalten, ist jedoch gegenwärtig als
selbstständige Species anerkannt ').

Leucania Obsoleta. 10 Stück. Hier sehr selten.

Deilephila Elpenor. 8 Stück. Von den Sphingiden ist es.
die einzige Species, die ich bis jetzt auf dem Honig gefangen
habe. »

Caradrina Alsines. Sehr zahlreich. Bis jetzt eine Seltenheit
hieselbst.

Cidaria Cambrica. 1 Stück. Selten.

Cidaria Lignata. 1 Stück. Nicht häufig.

Caradrina Taraxaci 1 Stück. Von mir zuerst in der
Umgegend von St. Petersburg entdeckt.

Chloantha Perspicillaris. 1 Stück. Sehr selten. °

Agrotis Subrosea. 1 sehr schönes Exemplar.

Acronycta Alni. 2 Stück. Selten.

Agrotis Confiua. 5 Stück. Sehr selten.

Agrotis Sobrina. 1 Stück. Sehr selten.

Agrotis Collina. B. Gen. 3 Stück. Von mir zuerst in
der Umgegend von St. Petersburg entdeckt und nach der

_ Sammlung des Prof. Eversmann bestimmt.

Agrotis C-nigrum. 6 Stück. Nicht häufig.

') Stainton, A. Manual of Brit. But. and Moths. В. I, S. 200.

— 105 —

Agrotis Festiva. 7 Stück. Von mir zuerst in der Umgegend
von St. Petersburg entdeckt. Die bisher hier alljährlich
gefangene und von J. C. Sievers jun., in seinem Verzeichniss
der Schmetterlinge des St. Petersburger Gouvernements, als
Agrotis Festiva aufgeführte Noctua, hat sich dagegen, bei
genauerer Untersuchung, als © von Agrotis Dahlii herausgestellt. -

Holotropha Leucostigma. Sehr zahlreich.

Boarmia Roboraria. 1 Stück. Selten.

. Hadena Abjecta. 3 Stück. Selten.

Plusia Interrogationis. Zahlreich.

Mamestra Nebulosa. Zahlreich.

Rhyparia Melanaria. 2 Stück. |

Amphipyra Perflua. 5 Stück. Die Pyramidea hingegen, im
Jahre 1866 so häufig, war im Jahre 1867 gar nicht zu finden.

Ausserdem fing ich im Juli auf dem Honig noch 58 weniger
seltene Species.

Der August endlich, so überreich an Lepidopteren im Jahre
1866, hat im vergangenen Jahre meinen Erwartungen am
wenigsten entsprochen, da während desselben im Ganzen nur
28 Species auf dem Honig neu erschienen waren. Diese auf-
fallende Erscheinung kann nur dem Umstande zugeschrieben
werden, dass die häufig überwinternden Herbstnoctuen sowohl,
welche erst im Frühjahr ihre Eier abzusetzen pflegen, als auch
die in den Monaten April und Mai aus den, im Spätherbst
abgesetzten Eiern ausgeschlüpften Räupchen, durch die unge-
wöbnliche Kälte dieser Monate im Jahre 1867 grósstentheils
zu Grunde gehen mussten.

Die bemerkenswerthesten Species im August waren:

Hadena Conexa. Sehr zahlreich. Früher selten.

Cosmia Paleacea. Zahlreich.

Plastenis Subtusa. 3 Stück.

Holotropha ab. Fibrosa. 6 Stück. Sehr selten.
Catocala Adultera. 2 prachtvolle Exemplare. Sehr selten.
Hydroecia Micacea. Zahlreich.

Catocala Pacta. Sehr zahlreich.

— 106 —

Orthosia Rufina. 10 Stück. Selten.

Dianthoecia Cucubali. 3 Stück. Wahrscheinlich die zweite
Generation.

Calocampa Vetusta. 5 Stück.

Calocampa Solidaginis. 6 Stück.

Cidaria Lapidata. Sehr zahlreich.

Hadena Amica. 3 Stück.

Hadena Satura. 5 Stück.

Agrotis Polygona. 2 Stück. Sehr selten.

Neuronia Cespitis. 2 Stück. Selten.

Hadena Polyodon. 1 Stück. Selten.

Da ich der nassen und rauhen Witterung wegen, welche
den Abendfang fast unmöglich machte, den 7. September schon
in die Stadt ziehen musste, so kann ich von diesem Monat
auch nicht viel berichten. Nur 6 neue Arten, welche nicht
einmal zu den Seltenheiten unserer Gegend gehören, waren
vom 1 bis zum 7 September auf dem Honig erschienen.

Zahlreicher als im Jahre 1866 hatten sich auf dem Honig
die Microlepidopteren eingefunden, und zwar 86 Species, unter
denen die Genera Tortrix und Depressariw vorwiegend ver-
treten waren. |

Von Rhopaloceren fing ich am Tage nur 4 Species, und
zwar Thecla Rubi, Vanessa C. album, Vanessa Antiopa und
Limenitis Populi.

Die ganze Ausbeute, die ich im vergangenen Jahre dem
Honig zu verdanken hatte, bestand also in:

Rhopalocera . . . . 4 Species.
Sphinges о, "T >
Bombyces ., à en »
Noctuae. |... с. 0009 >
Geomettae ul’... SHAB
Microlepidoptera . . . 86 >

Summa 230 Species.

— 107 —

Davon fing ich:

IM QUEUE. A Nee, 97. Species.
IM ONE nee Sum ui, ann B9 >
ПЕ ie ee 20...
vom 1—7 September . a PRET PE

Microlepidopteren vom 8 ne September 86 »
Summa 230 Species.

Unter ihnen haben sich bis jetzt nur 6, für die Fauna
von St. Petersburg neue Species vorgefunden, und zwar Agrotis
Collina, Agrotis Festiva, Hadena Sublustris, Caradrina Taraxacı,
Penthina | Inundana und | Grapholitha Ustulana. Unter den
Microlepidopteren, die alle zu bestimmen mir noch nicht
gelungen ist, wird sich wohl noch manches Neue finden.

Da der Honig, bei täglicher Anwendung und Beobachtung,
mir die Möglichkeit bot, die Dauer der Flugzeit aller jener
Species annähernd zu bestimmen, so habe ich es nicht für
überflüssig gehalten, ein Verzeichniss sämmtlicher von mir auf
dem Honig im Jahre 1867 gefangenen Macrolepidopteren
anzufertigen, mit genauer Angabe des ersten und letzten Tages
ihres Erscheinens auf demselben. Solche Verzeichnisse, meh-
rere Jahre hintereinander und an verschiedenen Orten zusammen-
gestellt, müssten sehr interessante Resultate liefern, welche viel
zur genaueren Kenntniss der Naturgeschichte der Lepidopteren
beitragen würden.

Nicht uninteressant ist es ferner, aus dem en Ver-
zeichniss zu ersehen, dass der Honig nicht auf alle Genera in
gleichem Maasse seine Anziehungskraft ausübt. Während einige
von ihnen fast vollständig auf dem Honig vorgefunden werden,
erblickt man andere daselbst entweder niemals, oder nur durch
einige wenige Species vertreten. Vergebens würde man hoffen, aut
dem Honig eine reiche Ausbeute an Tagfaltern, Sphingiden und
Bombyciden zu machen; von den Nociuen hingegen sind es
vorzugsweise die Genera Acronycta, Agrotis, Mamestra, Hadena,
Leucania, Caradrina, Amphipyra, Xanthia, Xylina und Catocala,

— 108 —

von den Geometris die Genera Lygris und Cidaria, und von
den Microlepidopteren die Genera Tortrix und Depressaria,
welche gern Honig naschen.

Sollte nun jemand von den Herren Lepidopterologen, duri
meinen Bericht veranlasst, im nüchsten Sommer selbst den
Versuch mit dieser Fangart machen wollen, so bitte ich nur
mit Geduld und Ausdauer ans Werk zu gehen und sich nicht
durch ein Misslingen in den ersten Tagen abschrecken zu lassen.
Je länger und consequenter man das Bestreichen fortsetzt, ohne
die Stellen bestàndig zu wechseln, um so zahlreicher werden
sich allmálig die Nachtfalter auf dem Honig einfinden. Ist
doch die Zahl der allabendlieh von mir im Jahre 1867 gefan-
genen Falter, von 1—4 Species in den ersten acht Tagen, nach
4 Wochen auf 40— 50 Species gestiegen. Was müsste der
Honig erst für Resultate liefern, wenn uns einmal ausnahms-
weise das Glück zu Theil würde, ein Jahr zu erleben, in dem
Frühjahr, Sommer und Herbst, gleichmässig schön und mit
normaler. Temperatur, uns für die vielen «grün angestrichenen
Winter», die wir bereits erlebt, entschädigen würden!

Schliesslich muss ich noch einiger seltenen Species gedenken,
welche ich auf meinen Excursionen im vergangenen Jahre zu
erbeuten das Glück hatte.

1) Eine sehr schöne Varietät von Pieris Napi, mit dunkel-
gefärbten Adern, welche der ab. Bryomae sehr nahe kommt.

2) Eine sehr schöne Varietät von Argynnis Selene, deren
Oberflügel eine breite schwarze Aussenbinde mit einer Reihe
gelber Punkte darin haben; die Unterflügel sind beinahe ganz
schwarz und haben gleichfalls eine Reihe gelber Punkte an der
Aussenkante.

3) Eine sehr schöne Varietät von Sarrothripa Revayana,
mit ganz schwarzer Mittelbinde. Aus der Raupe gezogen.

4) Eine auffallende Varietät von Nemeophila Russula &,
welcher die rothe Einkantung aller Flügel und die rothen
Nierenmakeln fehlen.

— 109 —

5) Ein prachtvolles Exemplar von Zasiocampa Populifolia 9,
aus einer Puppe gezogen, welche ich zwischen Blättern ein-
gesponnen, am Aste einer Populus tremula fand.

6) Mamestra Glauca. 6 Stück auf blühenden Syrirga-
büschen gefangen. Sehr selten.

7) Hadena Gemmea. Nur ein Exemplar an einem Tele-
graphenpfosten gefunden.

8) Cleoceris Viminalis. Aus der Raupe gezogen.

9) Eine sehr schöne und seltene Varietät von Calymma
Trapezina mit einer dunkelbraunen Mittelbinde. Auf dem
Honig gefangen. |

10) Eine sehr schöne Varietät von Xantia Togata. Die ganze
Zeichnung ist nur kaum sichtbar angedeutet. Auf dem Honig
gefangen.

11) Eine hübsche Varietät von Zerene Marginata, bei der
die schwarze Mittelbinde ganz fehlt.

12) Zwei Weibchen von Thamnonoma Loricaria, mit meh-
reren Männern aus Raupen gezogen. Da das 9 keine ausge-
bildeten Flügel hat, so kann die .Loricaria auch nicht zum
Genus Thamnonoma gehören, wodurch die Aufstellung eines
neuen Genus für dieselbe geboten wäre.

13) Eine sehr schöne Varietät von Cidaria Truncata, mit
kohlschwarzer Mittelbinde. Auf dem Honig gefangen.

14) Im August fand ich 10 Raupen der ebenso seltenen als
schönen Clostera Timon, welche mir im December 8 prachtvolle
Falter geliefert haben. Das Aufsuchen dieser Raupen, auch wenn
man die Lokalitäten, wo sie vorkommen, und ihre Lebensweise
genau kennt, ist eine wahre Geduldsprobe, da man nach
4—-5stündigem Klopfen wohl mit Schwielen an den Händen,
aber háufig ohne eine einzige Timonraupe heimkehrt.

Indem ich schliesslich hoffe, dass das Jahr 1868 uns
mit einem schöneren Sommer erfreuen wird, als er uns
leider im Jahre 1867 zu Theil geworden, wünsche ich den

— Eg >

Herren Lepidopterologen, dass die Monate Mai, Juni, Juli und
August des laufenden Jahres ihnen zu Honigmonaten, in jedem
Sinne des Wortes, werden móchten.

Verzeichniss der im Jahre 1867 auf dem Honig gefangenen
Macrolepidopteren.

Zum | Zum | Zum Zum
Rhopalocera. ersten letzten | ersten letzten
L р Shah Male | Male | Male Male
Fe ' | gefangen. | gefangen. \ gefangen. | gefangen.
Thecla. nr Diphtera. s 1T 3 Lo
Huiles. 22 14. Juni. — LAON 5 2v. 25. Juni. E
Nymphalidae. | | Agrotis.
Limenitis. | |Polygona ..... ee —
Ponalii i55 15. Juli. | x | Subrosea EN NT 16. Juli. —
a | "ОО 5 алое 17. Juli. —
Vanessa. | | ie 2 hs PONS 10. Juli. |2. August.
CO-aum , 15.August.|31.August.| Baja . . . . . . - - 8. Juli. |16.August.
Antiopa . . .. 5. 4. Septbr. | Uo Gigrum . 4 1.7: 17. Juli. | 22. Juli.
| [Hub à: o ee 6. Juli. | 13, Juli.
: | lDeMBS- 6%. es? 8. August.| 4. Septbr.
Heterocera. | |Brumea...... 7. Juli. |18.August.
Sphingidae. | | Coli . t. ... 21. Juli. |3. August.
Deilephila. | Donfitia. ci 17 44 17. Juli. |4. August.
ElpéBor ..:... 13. Juli. | 29. Juli. |Festiva ...... 21. Juli. |2. -August.
ra | |Plecta . ...... 23. Juni. | 27. Juli.
Bombyces. | | | Exclamationis . . .| 14. Juli. | 20. Juli.
'matenhoridae. | | |Nigrieans . . . .. 22. Juli. | 4. i. er
г ox ordi | | ies ET Lp EL 11. Juli. | 28 . Juli.
D : | Hernda 2v li 4. Juli. |4. Septbr.
MEN EE .[22. Juni. 10. August Occult STE 6. Juli. F Septbr.
Cymatophora. | |
бен... s 2.26 | 16. Ten | 96. Juli. | G m 7. Juli L
Or BER OR ‚ 17. Juni. 16. обе oce ПРИ 17. Juli. | 27. Juli.
Das Unos 11. Juni. 17. August. Neuronia.
Noctuae. | | Cespitis NE 24.August.
ER 8. Зов. Tul, Nr №
EIS, zo cU ue. is] . s Jf 1: о d .
"Xd | ; HORREUR S. Lucie e «ue | 3. Juli. | 15. Juli.
et s 16 Juli ы August. Nohulosa PR. = | 7. Juli. 9. August.
Strigosa ......|99. Juni. | 24. Juli. | Thalassina | 10. Juni. |18.August.
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I ono ов | 8. Juli. 8. August.| Prassicae a we | 25. Juni. 7. August.
ChnE - .. cuu 8. Juli. | 17. Juli. DM EA "b 14. qui u
Auricoma ..... 16. Ju Raps. |. oe: edes че EE
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| | 1
Moma. | | | Dianthoecia.
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|

20. Juli. | GCueglalr. . „ix. m August. 1. Septbr.

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Morpheus

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1
|

| Zum Zum Zum Zum
| ersten letzten ersten letzten
Male Male Male Male
efangen. | gefangen. efangen. | gefangen.
ee ud, мысы Lio ai
E Septbr. — Tenebrosa .|28. Juni. | 18. Juli.
| | — Amphipyra.
28.August.| 6. Septbr. | Tragopoginis . . .|15.August.| 6. Septbr.
20.August.| 6. Septbr. ‚Perflua ARR .| 29. Juli. | 4. Septbr.
22. Juli. 19.August. 2
15. Juli. 24.August| Calymnia.
. 28. August. — Trapezina ..... 13.August.|29. August.
| 11. Juli. SE í |
| 24. Juni. | 24. Juli. Cosmia.
| 18. Juli. | 18. Juli. | Paleacea. . . . . . 6. August.| 1. Septbr.
|25. Juni. | 18. Juli. 1
.|15. Juli | — | Dyschorista. | |
| 19. Juli. Anna обес iW Ни | 20. Juli. | 4. Septbr.
19. Juli. 20.August. Ypsilon. . . . . .. | 21. Juli. |24. August.
19. Juli. |20.August. Г | |
5. August | 5. Septbr. | Plastenis. |
24. Juni. | 27. Juli. | Retusa . . . . . . .| 29 August. —-
9. Juli. | 24. Juli. |Subtusa . . . . .. 9. August. —
Orthosia. — |
7. Juli. | 28. Juli. | Circellaris . . . . . |4. Septbr.. _—
1 CNE TRE 115. August. 6. Septbr.
15. Juli № Xanthia. | |
Tes. À u! 16. August.| 6. Septbr.
p.p MBA 16. August.) 6. Septbr.
22. Juni. |6. August. ab. Flavescens . . 12.AÀugust.| 5. Septbr.
Scoliopteryx. | |
5. Juli. | 21. Juli. | Libatrix . . .... | 9. Juni. |5. Septbr.
Xylina. — — |
| 8. Juli. |14.August Ingrica ...... 14.-6 Sptbr. =
| | Calocampa. | |
| 18. Juli. | 4. Septbr. |Vetusta ...... 17 .August.| 6. Septbr.
10.August. 28. August.| Solidaginis à [17.August. 5. Septbr.
| С
| Plusia. | |
: Tecos c, un Vs 13. Juni.| —
18-August 2 a Interrogationis . .| 24. Juli. | 29. Juli.
| | Catocala.
| 13. Juli. | 31. Jul, | Adultera ..... 13.August.|16. August.
10. Juli. | 22. Juli. Nupta ua >. Tee 4. Septbr. En
-| 8. Juli. |28 Juli. | Ра ....... 13. August. 5. Septbr.
| 10. Juli. | 29. Juli. | Zanelognatha. |
Nemoralis . .... | 13. Juli. | —
| 15. Juli. | 22. Juli. Hypena. |
.| 18. Juli. |16.August.| Rostralis ..... 3. Septbr. —
| 15. Juli. |. — Proboscidalis . . .| 6. Juli. | 4, Septbr.

— 112 —
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Zum Zum , Zum Zum
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: efangen. | gefangen. : gefangen. | gefangen.
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Papilionaria . . . . | 15. Juli. | 18. Juli. | Prunata ...... 13. Juli. | 5. Septbr.
| | Testatar . ны. 24. August.) 2. Septbr.
Acidalia. Marmorata ....| 14. Juli. | 22. Juli.
Bigetaia .. 55 20. Juli. | 27. Juli.
Aversata ..... 8. Juli. | 21. Juli. Cidaria.
RN Trib... SL. 19. Juli. | 5. Septbr.
аа 8. jui | ]Munaia:.....| 8. Jun 250
Melanaria . . ... Bess |Didymata ..... 22. Juli. | 5. Septbr.
Cabera | Vespertata 20. Juli. | 5. Septbr.
* 20. Juli _ j|Montamsta . . ... 23. Juni. | 207 Juli.
Pusaria ...... adea: Ferrugata . .... 9. Juli. —

: Propugnata ....|18. Juni. —
ORNA anda LIE. TT MN 14, Jui. | 47
Apisiaria s J u). cb 9. Dep d OPE S Luo 18. Juli. | 21. Juli.

: |Luctuatà - >. 13. Juli. —
€ ip | 15. лы ‚Alehemillata . . .|13. Juni. | 30. Juni.
Nom: em : . Juli. | 15. - || Les 7 etta 8. Juli. zi
Boarmia. Alluilsia^». 34.4 >, 13. Juli. | —
=. mU 91 Зав. c Impluviata ....|20. Juni. | 21. Juli.
pcs € | | Chenopodiata . . .| 12. Juli. | 27. Juli.
Thamnonoma. | | | Lapidata. ..... 18. August.) 5. Septbr.
Loricaria .. ...| 7. Juli. |1. August.|Sparsaria . .... 21. Juli. —
Wawaria ..... 14. Juli. | 27. Juli. | Capitata . . . .. 26. Juni. —
. Prtholitha. 16. Jul. lo. Auges) EuPithecia.
Eb ute cut vit . . . ugust. = *
Listen s - |Absynthiata . . . . | 15. Juli. —
0dezia. | Strobilata . : ... . 15. Juli. | —
Chaerophyllata ..| 2. Juli. | 13. Juli. |Debiliata ..... 14. Juli. =

| | | |

Staphylinides nouveaux.
Par
S. Solsky.

Falagria Fauveli.

Nigra, subtilissime sericeo-pubescens, capite, thorace oblongo-
cordato, longitudinaliter canaliculato, abdomineque subopacis,
elytris laevibus, aeneo-fusco-mgris, nitidulis, antennis pedibus-
que piceis; abdomine segmentis 2 et 3 dorsalibus omnibus-
que ventralibus piceo-testaceo-marginatis. Long. 3 mlm.

Elongata, nigra, tenuissime cinereo-sericea, impunctata.
Caput subquadrato-orbiculatum , thorace paululum latius, con-
vexum, subtilissime alutaceum, subopacum, fronte antica maris
profundius, feminae leviter, longitudinaliter impressa. Antennae
longiusculae, capite et thorace longiores, apicem versus sensim
paulo incrassatae, articulo tertio secundo longiore, elongato-
subeylindrieis, sequentibus sensim brevioribus, 4— 5 crassitiae
plus quam duplo, 9 et 10 paulo longioribus; ultimo prece-
denti sesqui fere longiore, ovato, apice rotundato, subacumi-
nato; piceae, basi dilutiores. Palpi picei. Thorax coleopteris
angustior, latitudine antica longior, elongato-cordatus, ante
apicem fortius ampliatus, dein apicem versus oblique rotundato-
truncatus, basin versus angustatus, lateribus leviter sinuatis,
dorso subdeplanatus, longitudinaliter canaliculatus, canalicula basi

— 114 —

fortius impressa, in mare profundiore; niger, subtilissime
alutaceus, fere opacus. Scutellum nigrum,. opacum, subtiliter
canaliculatum. Elytra thorace multo capiteque paululum la-
tiora quadrata, dorso convexa, laevia, nitidula, aeneo-fusco-nigra,
subtilissime parcius pubescentia, subsericea, sutura ad scutellum
leviter impressa. Abdomen elongatum, antice elytris angustius,
medio leviter dilatatum, subtilissime alutaceum, minus nitidum,
tenuiter sericeo-puberulum, nigrum, segmentis 2 et 3 dorsa-
libus, precipue versus latera, omnibusque ventralibus piceo-
testaceo-marginatis. Pedes picei, tarsis dilutioribus.
Nouvelle Hollande.

Sunius variegatus Fvl 1. litt.

Fihformis, gracilis, fusco-niger, mitidulus, capite thoraceque sub
opacis; ore, antennis pedibusque аще flavis; elytris
thorace longioribus, fortius punclatıs, margine apicali su-
turaque testaceis. Long. 3 mlm.

Sunio angustato Payk. statura similis, sed gracilior, fili-
formis, subcylindricus, fusco-niger, nididulus, capite thoraceque
subopacis. Caput thorace paulo latius, oblongo-subquadratum,
basi truncatum, basin versus pone oculos subattenuatum, angulis
posterioribus rotundatis, supra convexiusculum, confertissime
punctatum, rugulosum, infra piceo-nigrum, sat crebre punctula-
tum, glabrum, nitidum. Antennae capite vix duplo longiores,
apice subincrassatae, pallide-flavae. Mandibulae ferrugineae.
Palpi dilute flavi. Thorax coleopteris paululum angustior, lati-
tudine summa paulo longior, ante apicem leviter dilatatus, basin
versus attenuatus, lateribus leviter, angulis omnibus fortius
rotundatis, dorso subconvexus, confertissime reticulato-punctatus,
fusco-piceo-niger, subopacus, basi summa plus minusve ferru-
ginea. Scutellum ferrugineum. Elytra thorace paulo longiora,
capite subangustiora, lateribus leviter rotundatis, apicem versus,
paulo angustata, convexa, crebre fortiter, ruguloso - punctata

i M —

tenuissime parce pubescentia, fusco-nigra, nitida, apice, sutura,
circa scutellum usque ad basin rufo-testacea. Abdomen
elytris basi angustius, ante apicem dilatatum, subcylindricum,
densius rugoso-punctulatum, longius cinereo-pubescens, sericeum,
fusco-nigrum , nitidulum, segmentis ventralibus apice anoque
piceo-testaceis. Pedes cum coxis anterioribus dilute flavi.

Amérique du Nord. Les élytres sont étroitement bordées
de testacé à l'extrémité; cette couleur remonte, en se retré-
cissant d'abord et en se dilatant de nouveau ensuite, le long
de la suture vers lécusson, contourne cette pièce, en atteignant
en cet endroit sa plus grande largeur, et va rejoindre le bord
antérienr.

J'avais d'abord préparé un autre nom pour cette espéce;
mais, ayant apris de Mr. Fauvel qu'elle portait déjà dans
sa collection le nom de 5. variegatus, j'ai donné la préférence
à ce dernier, en l'honneur de l'habile entomologiste, qui a versé
tant de lumiére sur les Staphylinides de l'Amérique.

2 (14) Janvier 1868.

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Zur Naturgeschichte

der

Clostera Timon Hb.

Von

М. Erschoff.

Im vergangenen Jahre liess ich nach lebenden Raupen
von Clostera Timon eine Abbildung derselben anfertigen, um
später dieselbe, nebst ausführlicher Beschreibung, da die
Zetter’sche Abbildung und Beschreibung nicht vollkommen
genau sind, zu veröffentlichen. Durch viele Privatgeschäfte
jedoch aufgehalten, gelang es mir diese Arbeit erst dann zu
beendigen, als die Beschreibung derselben Raupe durch den
bereits verstorbenen Dr. C. Iven schon druckfertig war.

Zu dieser sehr vollständigen Beschreibung kann ich nur
hinzufügen, dass die Raupe sich doch zuweilen auf dem Baum,
wie Zetter anführt, und wie ich aus eigener Erfahrung weiss,
verpuppt und dass die Erscheinungszeit der Raupe nach der
Witterung sehr verschieden ist, da man sie vom Ende Juni
bis Ende August finden kann. Im Jahre 1867, in dem wir
ein sehr kaltes Frühjahr hatten, fand ich am 20 August noch
Räupchen, die eben aus den Eiern. ausgekrochen waren.

Bis jetzt ist die Timonraupe in der Umgegend von
St. Petersburg nur in Peterhoff, Duderhoff, an der Peterhoffer
und Moskauer Strasse auf Populus tremula und zwar sowohl

9

— 118 —

an grossen Bäumen, als wie auch an ganz kleinen Sträuchern
gefunden worden. Doch ist das Aufsuchen der stets sehr
seltenen Raupe mit grossen Schwierigkeiten verbunden, da sie
nur sehr vereinzelt vorkommt, und man es daher immer nur
einem glücklichen Zufall zu verdanken hat, wenn man unter
der grossen Menge von Bäumen gerade auf denjenigen stösst,
auf dem eine Timonraupe sich befindet.

In der Gefangenschaft jedoch gedeihen die Raupen sehr
gut, denn. selbst mit Populus nigra, in Ermangelung der
Populus tremula, gefüttert, lieferten sie mir gesunde Puppen,
die sich im Winter zu schónen vollkommenen Faltern ent-
wickelten. Im Freien habe ich die Raupe stets nur an Populus
"ета gefunden, da Populus mgra kein einheimischer Baum
ist und hier nur in Gärten vorkommt. Ichneumonen oder
sonstige Parasiten habe ich bis jetzt noch nie in den Raupen
und Puppen der Clostera Timon angetroffen. Nach der Ueber-
winterung in ein warınes Zimmer gebracht, lieferten die Puppen
in 3—4 Wochen den Schmetterling.

Die beigefügte Abbildung stellt: a) die Raupe in der zweiten
Häutung; b) in der letzten Häutung und in gewöhnlicher Fär-
bung, und c) eine dunkle Varietät der Raupe, vor der Ver-
puppung derselben, dar; d) stellt die Puppe am Baum, zwischen
Blättern, eingesponnen vor. |

25 Januar 1868.

Etudes sur les Staphylinides du Mexique.
Par

S. Solsky.

Les staphylinides dont je vais parler faisaient partie des
envois, que jai obtenus de M. A. Boucard; ils proviennent
tous du Mexique et probablement de l'Etat d'Oaxaca, qui a
été le théatre principale des explorations de cet entomologiste.
Faute d’indications plus précises des lieux oü les insectes ont
été ramassés, je ne ferai déjà plus mention de leur patrie dans
le cours de cet ouvrage.

Je nommerai toutes les espèces que contenait ces envois,
pour placer sous les yeux des lecteurs un tableau plus complet
des staphylinides qu'ont trouve dans le Mexique. Les especes
qui ne présentent pas l'intérêt de la nouveauté offrent un
intérêt d'un autre genre, en augmentant par le fait méme de
leur présence dans le pays, en nombre plus ou moins considé-
rable, la masse de nos connaissances sur leur distribution géo-
graphiques. Jem'abstiendrai seulement de placer dans le catalogue
qui suit, quelques espéces que je possede en qualité et en
quantité insuffisantes pour leur juste détermination, ou bien un
petit nombre d'autres, sur lesquelles je n'ai pas encore fixé
mon opinion.

Le lecteur verra lui méme en parcourant la liste des
noms qui suit, qu'elle est bien loin de renfermer tout ce que
le Mexique possède en fait de staphylinides, méme en fait de
grosses espèces, sans parler des petites. Aussi, je prie de

*

— 120 —

croire que je n'ai guère eu l'idée d'attribuer à cet article une
autre signification, que celle d'un fragment supplémentaire aux
ouvrages des auteurs qui ont traité les staphylinides de ce
pays avant moi.

| Série.

Aleochara semivelutina: elongata, parallela, dorso de-
pressa, nigra, mida, capile, thorace elytrisque sanqui-
neis, opacis, velutino-puberulis ; | abdomine supra parcius,
obsolete punctulato; segmento penultimo apice tenwissime
albo-maryinato, ultimoque fortius rugoso-punctatis: рая
apice tarsisque piceis. Long. G6'/2—7 2 mlm.

E majoribus hujus generis, corpore elongato, parallelo,
dorso deplanato distincta. Caput thorace multo angustius, de-
flexum, nigrum. opacum, pube brevi, erecta, fusca dense ob-
tectum. — Antennae capite sesqui fere longiores, graciles, arti-
culo secundo tertio breviore, quarto sequentibus minore,
obconico, 5—-10 apicem versus sensim paulo brevioribus, haud
crassioribus, obconicis, primis crassitiae paulo longioribus, ceteris
leviter transversis, ultimo praecedenti duplo fere longiore, apice
obtuse-acuminato; nigrae, opacae. Palpi piceo-nigri, articulo
ultimo piceo. Thorax latitudine brevior, basi coleopterorum
prope latitudine, basi cum angulis posticis et lateribus rotundatus,
antrorsum fortius angustatus, angulis anterioribus deflexis sub-
prominulis, apice leviter sinuatus, dorso planus, niger, opacus,
pube brevi, erecia, fusca, dense vestitus. Scutellum nigrum,
opacum. Elytra thorace breviora, impunctata, opaca, pube
brevi, erecta fusca, pilis brevibus, subdepressis, fulvis im-
mixtis, densius vestita, rufo-sanguinea. Abdomen elongatum,
parallelum, nigrum, nitidum, dorso planum, parce subtiliter,
obsolete punctatum, parcius nigro-pubescens, lateribus pilosellum,
segmentis tribus anterioribus ante basin transversim impressis,

— 121 —

segmento penultimo, apice tenuissime albomarginato. ultimoque
fortius scabroso-punctatis, ano piceo; ventre crebre rugoso-
punctulato, densius griseo-pubescente. Pedes nigri, tibiarum
apice summo tarsisque piceis.

Aleochara notula Er.

Coproporus grandis Fvl. i. litt. ^ Lafiusculus, | parum
convexus, niger, mitidus, antennarum basi tarsisque piceis,
abdomine crebre, subtiliter punctulato. Long. 61/4 mim.

d Tarsis anticis subdilatatis; abdominis | segmento sexto
dorsali acute quadridentato, dentibus aequalibus, ventrali
iterum. quadridentato, medio multo profundius. latiusque
quam, lateribus triangulariter exciso, lobis intermediüs externis
multo latioribus et longioribus, | acutis. Segmento quinto
ventrali apice in medio late semicirculariter, parum pro-
funde, sinuato, in siu subtiliter crenulato et breviler rufo
ciliato.

2 Abdomims segmento sexto: dorsali acute quadridentato,
lobis intermediis paulo brevioribus et angustioribus, ventrali
aequaliter quadrifido.

Tachinus latus. Reiche i. litt.

Е majoribus hujus generis; latiusculus, parum convexus,
niger, nitidus, antennarum basi tarsisque piceis, nonnunquam
pedibus totis piceis vel rufo-piceis. Caput leviter convexum,
nigrum, nitidum, laeve, subtilissime, vix perspicue, aluta-
ceum punctulatumque, ore rufo-piceo. Antennae capite
prothoraceque vix longiores, articulo secundo tertio sesqui
fere breviore, quarto longitudine fere aequali, 5—10 prae-
cedentibus multo latioribus. apicem versus sensim brevioribus,
sed haud crassioribus, obconicis, primis crassitiae paululum lon-
gioribus, ultimis illa haud brevioribus, articulo 11 praecedenti
paulo longiore. ovato, apice acuminato; nigrae, articulis tribus
vel 4 basalibus piceis. Thorax transversus, latitudine plus
duplo brevior, basi coleopterorum fere latius, antrorsum fortiter

-— —

angustatus, lateribus leviter rotundatis, linea tenui marginali
impressis, basi late sinuatus, angulis posterioribus retrorsum
prominentibus, acutis, anterioribus deflexis, rotundatis, transversim
leviter convexus, niger, nitidus, laevis, ut caput nonnisi oculo
acute armato, vix perspicue, subtilissime alutaceus punctulatus-
que apparens. Scutellum laevigatum. Elytra thorace dimidio
fere longiora, apicem versus sensim leviter angustata, angulo
apicali exteriore obtuso, secundum marginem lateralem anguste
impressa, convexa, nigra, subtilissime obsolete alutacea, paulo
minus quam thorax nitida. Abdomen supra et subtus sub-
tilissime, creberrime punctulatum, lateribus parce pilosellum,
nigrum, nitidum.

Chez les individus trés frais, on apercoit à l'extrémité
de chaque segment du ventre deux longs poils noirs, un de
chaque coté, entre le bord latéral et le milieu, qui forment sur
le ventre deux séries longitudinales, paralleles l'une à l'autre ;
sur le cinquième segment ces poils sont situés sur les angles
qui limitent la sinuosité médiane.

Acylophorus luctuosus: ger, nitidus, ore tarsisque усе,
elytris densius, fortiter, rugoso - punctatis, | nigro-pubes-
centibus. Long. 6—612 mlm.

Niger, nitidulus, capite thoraceque nitidissimis; ore tarsis-
que piceis. Caput ovatum, lateribus supra oculos subtilissime
confertissimeque punctatum, inter oculos puncto singulo fortiore,
verticem versus punctis binis oblique positis, subtilioribus, im-
pressum. Ore rufo-piceo. Antennae articulo secundo tertio
sesqui fere longiore, quarto quinto paulo minore, sequentibus
apicem versus sensim brevioribus et crassioribus, penultimis
leviter transversis, ultimo ovato. Thorax basi coleopterorum
latitudine, | latitudine baseos paulo brevior, antrorsum fortius
angustatus, lateribus, basi et angulis posterioribus rotundatus
apice truncatus, leviterque emarginatus, angulis anterioribus
deflexis, rotundatis; convexus, punctorum pari altero paulo pone

u —

medium dorsi, altero paulo ante apicem, punctoque singulo
utrinque prope marginem lateralem inter medium et apicem
impressus. Scutellum laeve, nitidum. Elytra thorace paulo
breviora, apicem versus paululum dilatata, apice versus suturam
oblique truncata, ante angulos posticos fortius sinuata, crebre,
fortiter ruguloso-punctata, densius longiusque nigro-pubescentia.
Abdomen minus dense subtiliter punctulatum, nigro-pubescens,
segmento penultimo dorso tenuiter rufo-piceo-marginato, mar-
gine summo albido. Pedes nigri. tibiis piceo-nigris, tarsis piceis.

Cette espèce parait être voisine du À. gilensis Leconte.
La ponctuation des élytres est rapeuse, les points enfoncés
par derrière, sont reliés par des rugosités onduleuses,
transversales.

Euryporus puncticollis Erich. ^4.

Quedius puniceipennis Strm. i. litt. Zobustus, niger,
nitıdus, glaber, elytris castaneo-rufis, uniseriatim punctatrs ;
Thorax seriebus dorsalibus nullis: Long. 16—17 mim.

Magnus, robustus, dorso depressus, niger, nitidus, glaber,
parce longius eiliatus. Caput magnum, thoracis latitudine, sub-
quadrato-orbiculatum, collo crasso thorace insertum, depressius-
culum, utrinque pone oculos punctis quinque vel sex in seriam
obliquam dispositis, lateribus praeterea pone oculos utrinque
puncto singulo majusculo, fronte in oculi margine interno
punctis utrinque duobus, irregularibus, haud transversim positis,
impressum; nigrum, nitidum, glabrum, antice inter antennas
leviter transversim impressum, ibique obsolete, subtiliter punctu-
latum. Antennae validiusculae, breves. capite paulo longiores,
articulo tertio secundo sesqui fere longiore, 4 —7 sensim latio-
ribus, 4 orbiculato, 5 —7 transversis, dein ab articulo 8 apicem
versus attenuatae, articulis 8 —10 transversis, ultimo ovato,
apice emarginato, inferne acuminato. Oculi parvi, deplanati.
Thorax coleopterorum latitudine, latitudine duplo fere brevior,
basi leviter, lateribus fortius, paulo ante medium subangulatim,

— 124 —

rotundatus, antrorsum paulo plus quam versus basin angustatus,
angulis posterioribus obtusis, margine laterali ante angulos bre-
viter sinuato, apice truncatus, angulis anterioribus fortiter de-
flexis, subrectis; niger, nitidus, glaber, punctis nonnullis
marginalibus notatus, ceterum laevis. Scutellum laeve, nigrum,
nitidum. Elytra thorace paululum longiora, lateribus parallela,
apice versus suturam oblique truncata, angulis posticis late
rotundatis, casteneo-rufa, glabra, laevia, disco uniseriatim
punctata, serie latere approximata, punctis sex indistinctis
composita, margine inflexo subtiliter punctato, nigro-pubescente.
Abdomen coleopteris angustius, parallelum, nigrum, nitidum,
segmentis dorsalibus, lateribus basique minus dense subtiliter
punctatis, nigro-pubescentibus, subtus apicem versus fere laeve,
apice ipso longius densiusque pilosellum. Pedes breves, nigri,
nitidi, tarsis piceis.

d Tarsis anticis fortius dilatatis, segmento sexto ventrali
in medio apicis leviter sinuato.

Cette espéce se distingue de toutes celles qui sont connues
par la structure robuste de son corps, sa grosse téte, reliée
au corselet par un large cou, son corselet transversal, ex-
tremement court, plus court que la tete et les élytres. Les
points de la série des élytres sont plus ou moins effacés et de
différentes grosseurs, ceux de labdomen sont rapeux.

Quedius impunctus: niger, dus, palporum ^ articulo
ultimo rufo-piceo, ore tarsisque piceis; elytris | glabris,
laevibus, subopacis. Thorax seriebus dorsalibus tripunctatis.
Long. 815—9 mlm

Quedio laevigato Gyll. habitu affinis sed omnino fere niger.
Caput thorace angustius, suborbiculatum, laevigatum, vertice
utrinque punctis duobus approximatis, oblique positis, anteriore
majusculo, posteriore minuto, pone oculos puncto utrinque sin-
gulo, fronte utrinque ad oculi marginem interiorem puncto sin-
gulo impressum. Mandibulae, palpique picei palporum maxil-

— 125 —

larium articulo ‚ultimo rufo-piceo. ^ Antennae capite parum
longiores, articulo tertio secundo sesqui longiore, obconicis,
4—6 sensim paulo crassioribus, longitudine sua haud latioribus,
7—10 inter se aequalibus, transversis, ultimo ovato, apice
acuminato, piceo-nigrae. Thorax, coleopteris. paulo latior,
latitudine brevior, basi et lateribus modice rotundatus, antror-
sum vix angustatus, apice truncatus, subsinuatus, angulis ante-
rioribus fortius deflexis, rectis, posterioribus rotundatis, con-
vexus, seriebus dorsalibus punctis tribus, apicali paulo remotiore,
reliquis duobus approximatis, compositis, lateribus punctis
praeter marginalia nullis, ad marginem paulo pone medium
puncto singulo majusculo, impressus. Scutellum subtilissime
alutaceum, glabrum, minus nitidum. Elytra thorace paulo
longiora, nigra, glabra, fere opaca, impunctata. Abdomen
parallelum, nigrum, nitidum, paululum metallico versicolor,
segmentis basi subtilissime, parce, vix perspicue punctulatis.
Pedes breves, nigri, tarsis piceis, anticis dilatatis. 5.

Quedius anthracinus: niger, nitidus, glaber, oculis magnis pro-
minulis, thorace amplo, impunctato, elytris parce biseriatim
punctatis; abdomine apicem. versus attenuato. Long.8 mlm.

Niger, nitidus. ^ Caput orbiculatum, thorace angustius,
oculis maximis prominulis, omnino laevigatum. Antennae capite
sesqui fere longiores, tenues, apicem versus perparum incrassatae.
articulo tertio secundo sesqui fere longiore, 4—6 brevioribus,
obconicis, inter se fere aequalibus, 7 —10 sensim brevioribus,
leviter transversis, ultimo ovato, apice emarginato, inferne
acuminato. Thorax amplus, coleopteris vix latior, latitudine brevior,
suborbiculatus, basi lateribusque late rotundatus, antrorsum
angustatus, apice truncatus, angulis anterioribus deflexis,
rotundatis, dorso convexus, glaber. nitidus, punctis nonnulis
in marginibus impressus, ceterum laevis. Scutellum laeve.
Elytra thorace paululum breviora, apicem versus subampliata

126 —

apice truncata, angulis posticis rotundatis, glabra, nitida, laevi-
sata, obsolete subrugulosa, disco biseriatim parce punctata,
series una latere approximata punctis circa quatuor, altera
in medio disci punctis duobus, punctis omnibus parvis, valde
obsoletis impressa, margine inflexo uniseriatim, obsolete punctu-
lato. Abdomen elytris paulo angustius, apicem versus leviter
attenuatum, subtiliter minus dense, praesertim segmentorum basi
lateribusque punctulatum , nierum, nitidum, leviter metallico-
versicolor, segmento penultimo dorsali apice summo tenuissime
pallido-marginato. Pedes breves, nigri.

^ Tarsis anticis fortiter dilatatis, segmento sexto apice
in medio leviter sinuato et impresso.

Staphylinus affinis: (er, parum mitidus, cupite thoraceque
Fusco-pubescentibus; elytris testaceo-ferrugineis, obsolete fusco-
strigosis, opacis, abdomineque fulvo-pubescentièus ; | scutello
mgro-tomentoso; pedibus ferrugineis, mgro-varieqatis. Long.
15 mlm.

St. comiti Leconte affinis esse videtur, antennis nigris,
concoloribus ab illo distinctus, caput thoracis latitudine, antror-
sum angustatum, subtriangulare, basi truncatum, medio leviter
sinuatum, supra parum convexum, creberrime profunde puncta-
tum, densius fusco pubescens, nigrum, parum nitidum; subtus
nigrum, nitidum, glabrum. Antennae capite paulo longiores,
articulo secundo tertio breviore, sequentibus sensim parum
brevioribus, vix crassioribus, 6— 10 transversis, ultimo breviter
ovato, apice subemarginato, inferne acuminato, nigrae. Palpi
apice picei. Thorax elytris paulo angustior, latitudine haud
brevior, lateribus parallelis, rectis, basi cum angulis posteriori-
bus rotundatus, apice truncatus, angulis anterioribus rectis,
supra parum convexus, confertissime rugoso-punctatus, fere
opacus, linea longitudinali angusta laevi, subelevata, nitida;
niger, densius fusco-pubescens. ^ Scutellum nigrum, nigro-
tomentosum, apice fulvescenti-pubescens. Elytra thorace haud

— 127 —

longiora, subtiliter obsolete punctata alutacea, fusco-ferruginea,
opaca, obsolete fusco-substrigosa, fulvescenti-pubescentia. Ab-
domen nigrum, fortius griseo-pubescens, biseriatim, apice obso-
letius, fusco-maculatum. Pedes testaceo-ferruginei, coxis nigris,
femoribus anterioribus disco anteriore et posteriore, ceteris basi
linea dorsali, plus minusve dilatata, nigris. 9.

Staphylinus foenicurus Nordm.

> Buqueti Er.
> fulvomaculatus Nordm.
> cyanomelas Er.

Philonthus furvus Nordm.
* Caput paulo latius; тя antici dilatati; abdominis
segmentum sextwm apice in medio triangulariter emarginatum.
$ Tarsi simplices.
Parait étre trés commun dans le Mexique; j'en ai recu
plusieurs dizaines.

Philonthus testaceipennis Er.

d Tarsi antici parum dilatati ; abdomen, segmentis ven-
tralibus : quinto — apice late semicirculariter sinuato; sexto —
in medio apicis triangulariter exciso.

x Тагя simplices.

Parait étre rare.

Philonthus flagrans Er.

Philonthus Boucardi: ger, mitidus, capte thoraceque
nigro-aenes ; elytris. crebre - punctatis subpurpureo-aeneis ;
thoracis seriebus dorsalibus 4-punctatis. Long. 10—10!/; mlm.

^4 latet.
2 Caput orbiculatum, | thorace vix | angustius; tarsi
antici simplices.

Phil. laeto Heer. statura sat similis; elongato-angustatus,
niger, nitidus. Caput orbiculatum, pone oculos utrinque sat

du M

crebre inaequaliter punctatum, inter oculos punctis quatuor
transversim positis impressum ; nigro-aeneum nitidum. Antennae,
capite thoraceque breviores, validiusculae, articulo tertio secundo
longiore, obconicis, 4— 10 sensim brevioribus et crassioribus,
primis crassitiae paulo longioribus, subeylindrieis, ultimis illa
subbrevioribus, 11 ovato, apice oblique truncato, inferne acu-
minato, nigrae. Palpi nigri. Thorax coleopteris angustior,
latitudine paulo longior, basi cum angulis posticis rotundatus,
lateribus pone basin sinuatis, ante apicem rotundatim subdila-
tatis, apice truncatus, angulis anterioribus fortiter deflexis,
rotundatis ; convexus, nigro-aeneus, nitidus, leviter sericeo-micans,
seriebus dorsalibus punctis quatuor, aequaliter distantibus,
fortioribus, lateribus punctis praeter marginalia utrinque sex,
subtilioribus, impressus. Scutellum nigrum, confertim ruguloso-
punctulatum, mnigro-pubescens. | Elytra thorace vix longiora,
lateribus subparallelis, apice versus suturam oblique truncata,
subpurpureo-aenea, nitida, crebre, fortius punctata, tenuiter
pubescentia. Alae-fuscae. Abdomen apicem versus sensim
attenuatum, parcius nigro-pubescens, nigrum, nitidum, metallico
versicolor, supra subtiliter minus dense punctatum, punctis
antice paulo fortioribus, apicem versus subtilioribus; subtus
segmentis tribus primis basin versus, sat crebre profunde.
grosse, ceteris subtilius, minus crebre punctatis. Pedes brevius-
culi, tenues, coxis intermediis approximatis, tibiis basi late
piceis, intermediis longius ceteris parcius spinulosis; tarsi nigro-picei.

Philonthus iridiventris: niger, mfidus, elytris aeneo-miqris
crebre punctulatis, | pedibus fusco-piceis, | abdomine — fere
laevigato, metullico-versicolore. Thorax seriebus dorsalibus
4-punctatis. Long. 9 ша.

c Caput thorace paulo angustius; larsi antici fortiter
Чай: abdomen segmento sexto apice in medio triangula-
riter exciso.

Q Caput paulo angustius, larsi antici parum. dilatati.

— 129 —

Niger, nitidus. Caput in utroque sexu majusculum, sub-
quadratum, lateribus angulisque posterioribus rotundatis, pone
oculos utrinque punctis paucis, inter oculos punctis utrinque
posterius tribus oblique, anterius duobus transversim positis
impressum, punctis omnibus profundioribus, subaeneo-nigrum,
nitidum. Antennae nigrae, capite thoraceque breviores, arti-
culo tertio secundo longiore, 4— 10 sensim paulo brevioribus,
vix crassioribus, prioribus crassitiae longioribus, penultimis illa
subbrevioribus, ultimo ovato, apice emarginato, inferne acumi-
nato. Palpi piceo-nigri, summo apice rufo-picei. Thorax
latiusculus, coleopteris haud angustior, transversus, basi cum
angulis posterioribus rotundatus, antrorsum parum angustatus,
lateribus rectis, apice truncatus, angulis anterioribus parum
deflexis, subrectis; seriebus dorsalibus punctis quatuor, aequa-
liter distantibus, compositis, lateribus punctis praeter margi-
nalia utrinque 5, omnibus subtilioribus, impressus, subaeneo-
niger, nitidus. Scutellum nigrum, ruguloso-punctatum, pubescens.
Elytra thorace paulo longiora, lateribus parallelis, apice versus
suturam oblique truncata, crebre, subtiliter punctata, rugulosa,
aeneo-nigra, nitida, tenuiter pubescentia. Abdomen parallelum,
punctis subtilissimis parce adspersum, parce pubescens, nigrum,
pernitidum, fortius metallico-versicolor. Pedes picei, coxis inter-
mediis approximatis, tibiis spinulosis.

Cette espece parait étre aussi commune au Mexique que
le Ph. furvus, car jen ai aussi reçu plus de trente individus.
Elle se distingue par sa téte toujours assez grande, tantót
large, carrée, tantót moins large et arrondie, et principale-
ment par la forme du corselet, qui est toujours plus ampie,
plus transversal et faiblement retréci en avant. Ce dernier
caractére, qui parait étre trés constant, sert à le distinguer
du Ph. piceatus Er., auquel il ressemble par la colo-
ration et par la sculpture de labdomen, qui est très
luisant, prèsque imponctué et avec de très vifs refléts
metalliques.

— 130 —

Philonthus piceatus Er.

Philonthus rufo-plagiatus: ие’, nitidus, elytris crebre
punctulatis, plaga longitudinali juxía suturam | rufo-san-
guinea; pedibus ferrugineis. Thorax seriebus dorsalibus
4-punctatis. Long. 7 mlm.

d Caput ovatum; abdomen segmento sexto apice in
medio triangulariter exciso; tarsi antici тосе dilatati.
2 Tarsi antici. simplices.

Ph. bimaculato Er. habitu affinis, sed paulo major; prae-
terea antennis paulo gracilioribus, abdomine parcius punctato,
thoracisque punctis dorsalibus aequaliter distantibus distinctus.
Niger, nitidus. Caput in utroque sexu parvum, ovatum, pone
oculos utrinque punctis paucis, inter oculos punctis utrinque
duobus transversum positis, notatum ; punctis omnibus subtilibus.
Antennae capite thoraceque breviores, articulo tertio secundo
longiore, sequentibus apicem versus sensim brevioribus et paulo
crassioribus, prioribus latitudine longioribus, cylindrico-obconicis,
ultimis crassitiae nonnihil brevioribus, 11 ovato, apice emar-
ginato, inferne acuminato; piceo-nigrae. Раф! picei. Thorax
latitudine haud longior, elytris paulo angustior, basi cum an-
gulis posticis rotundatus, antrorsum rotundatim angustatus,
apice truncatus, angulis anticis rotundatis, deflexis; transversim
convexus, nitidus; seriebus dorsalibus punctis 4.. aequaliter
distantibus, compositis, lateribus punctis praeter marginalia
utrinque 5, punctis omnibus subtilioribus, impressus, Scutellum
crebre subtiliter punctulatum, nigro-pubescens. Elytra thorace
paulo longiora, posterius subdilatata, apice versus suturam
oblique truncata, subtiliter crebre punctata, rugulosa, tenuiter
parce griseo-pubescentia, nigra, nitida. plaga oblonga juxta
suturali, nonnunquam per totum elytrorum discum dilatata, rufo-
sanguinea vel rufo-ferruginea. Abdomen subtiliter parcius punctu-
latum. parce pubescens, apice longius pilosellum, nigrum, perniti-
dum, metallico-versicolor. Pedes cum coxis ferruginei, coxis inter-
mediis approximatis, tibiis omnibus spinulosis, tarsis picescentibus.

— 131 —

La tache rouge des élytres est oblongue, rapprochée de la
suture et courbée suivant la sinuosité des élytres pres de
l'écusson; du reste elle est très variable et s'étend souvent
(peut étre dans les individus moins mürs) au point, que la
couleur rouge envahit toutes les élytres, dont le bord latéral
seul reste noir ou noirätre.

Philonthus scintillans: ger, mtidulus, capite minuto. ob-
longo-ovato thoraceque mitidissimis , elytrıs crebre, subtiliter
punctulatis, aeneis, pedibus testaceo-piceis. Thorace seriebus
dorsalibus 4-punctatis. Long. 6—6!/» mlm.

d segmento sexto ventrali apice triangulariter emarginato.

Niger. nitidulus, capite thoraceque nitidissimis. Caput in
utroque sexu minutum, oblongo-ovatum, pone oculos utrinque
punctis paucis, inter oculos punctis quatuor transversim positis,
subtilibus impressum, punctis frontalibus aequaliter distantibus.
Antennae capite thoraceque paulo breviores piceo-nigrae, basi
dilutiores, articulo 3 secundo vix longiore, sequentibus apicem
versus sensim brevioribus et paulo erassioribus, obconicis, prio-
ribus crassitiae longioribus, penultimis illa subbrevioribus, ultimo
breviter ovato, apice emarginato, inferne acuminato. Palpi
nigro-picei. Thorax convexiusculus, basi elytris angustior cum
angulis posterioribus rotundatus, latitudine summa haud brevior,
antrorsum fortius rotundatim angustatus, apice truncatus, angulis
anterioribus fortiter deflexis, rotundatis; seriebus dorsalibus
punctis quatuor, aequaliter distantibus compositis, lateribus
punetis praeter marginalia utrinque 5, punctis omnibus sub-
tilioribus, impressus. Scutellum dense ruguloso-punctulatum,
pubescens, nigro-aeneum. Elytra thorace paulo longiora, lateri-
bus parallela, apice versus suturam oblique truncata, aenea,
nitida, crebre subtiliter rugulosa-punctata, tenuiter cinereo-
pubescentia. Abdomen | apicem versus leviter attenuatum,
densius subtilissime punctulatum, tenuiter cinereo-pubescens,
nigrum, nitidum, segmentorum ventralium marginibus pices-

— 152 —

centibus. Pedes cum coxis testaceo-picei; coxis intermediis
approximatis, tibiis omnibus spinulosis, tarsis anticis in utroque
sexu simplicibus.

Cette espece se distingue par son corselet et la tete trés
luisants. et les élytres cuivreuses, couverte d'une fine pubes-
cence grisátre, comme veloutées. Elle parait aussi étre une
des plus communes au Mexique, car j'en ai recu plus de 30
individus, malheureusement pour la plupart estropiés.

Philonthus apheles: "ger, mtidus, elytris crebre, subtiliter
ruguloso-punctatis, abdomine crebre, subtilissime punctulato ;
pedibus. picesceutibus. Thorax seriebus dorsalıbus 4-punc-
fatis. Long. 612 mlm.

Q Caput, ovatum; tarsi antici leviter. dilatah.

Niger, nitidus. Caput ovatum thorace angustius, pone
oculos utrinque parcius punctatum, fronte inter oculos punctis
quatuor transversim positis impressum. Antennae capite tho-
raceque paulo breviores, articulo tertio secundo paulo longiore,
apicem versus haud incrassatae, articulis penultimis subtrans-
versis, ultimo ovato apice truncato, inferne acuminato. Thorax
coleopteris angustior basi cum angulis posticis rotundatus, lati-
tudine subbrevior, antrorsum parum angustatus, lateribus
leviter rotundatis, apice truncatus, angulis anticis deflexis,
rotundatis, nitidus; :eriebus dorsalibus punctis 4, aequaliter
distantibus, compositis, lateribus punctis praeter marginalia
utrinque 5, punctis omnibus subtilioribus, impressus. Scutellum
crebre, ruguloso-punctulatum , aeneo-nigrum. Elytra thorace
paululum longiora, lateribus parallela, apice versus suturam
oblique truncata, crebre subtiliter ruguloso-punctata, аепео-
nigra, subtiliter fusco-pubescentia. Abdomen apicem versus
subattenuatum, creberrime, subtilissime punctulatum, minus
nitidum, densius fusco-pubescens, apice longius pilosellum. Pedes
graciles fusco-picei. coxis intermediis approximatis, tiblis
spinulosis.

— 133 —

Philonthus pauxillus: luearis, niger, mifidus, antennis basi
rufo-piceis, segmentorum ventralium marginibus pedibusque
cum coxis rufis, elytris apicem versus suturaque rufo-
piceis. Thorax seriebus dorsalibus 4-punctatis. Long.
31/2 mlm.

d Abdomen segmento sexto triangulariter exciso.
Q Latet.

E minimis hujus generis, linearis, niger, nitidus. Caput
thorace angustius ovatum, convexum, pone oculos punctis
paucis, inter oculos punctis 4 transversim positis, punctis
omnibus subtilibus, impressum. Antennae capitis thoracisque
fere longitudine, articulo 3 secundo subaequali, sequentibus
apicem versus sensim brevioribus et paulo crassioribus, priori-
bus crassitiae paulo longioribus, penultimis Ша vix latioribus,
ultimo majusculo, praecedenti longiore, ovato, apice truncato,
inferne acuminato; nigrae, basi rufo-piceae. Thorax coleop-
teris paulo angustior, oblongus, basi cum angulis posticis rotun-
datus, antrorsum vix angustatus, lateribus subrectis, apice
truncatus, angulis anterioribus rotundatis, fortiter deflexis,
convexus, nitidus, lateribus picescentibus, seriebus dorsali-
bus punctis quatuor, aequaliter distantibus, lateribus punctis
praeter marginalia utrimque 5, punctis omnibus subtilibus,
impressus. Scutellum creberrime ruguloso-punctulatum, pubescens.
Elytra thorace vix longiora, parce subtiliter punctulata, tenuis-
sime griseo-pubescentia, piceo-nigra, apicem versus suturaque
rufo-picea. Abdomen subtiliter, minus dense, punctulatum, sub-
tiliter griseo- pubescens, subtus segmentis singulis margine
postico rufo-piceo. Pedes cum coxis anterioribus rufi, coxis
intermediis approximatis, tibiis spinulosis.

Les élytres sont d'un noir de poix, qui dés le premier tiers
commence à passer graduellement à un rouge de poix; l'extré-
mité est de cette dernière couleur, qui remonte le long de la
suture jusqu' à l'écusson.

10

— 154 —

Philonthus fumosus: piceo-niger , nitidus, elytris abdomine-
que crebre, subtiliter punctulatis, densius fusco-brunneo pu-
bescenfibus , fere opacis; antennis pedibusque piceis, coxis
anticis intus femoribusque piceo-testacers; thorax seriebus
dorsalibus 5-punctatis Long. 7——7'/; mlm.

d Caput ovatum, (arsi antici parum dilatati, abdomen
segmento sexto apice triangularıter exciso.

Q Caput ovatwm, tarsi antici simplices.

Piceo-niger, nitidus. Caput in utroque sexu thorace angu-
stius, ovatum, pone oculos utrinque punctis paucis subtilioribus,
inter oculos punctis quatuor majoribus transversim positis, impres-
sum; antennae capite thoraceque vix breviores, articulo tertio
secundo longiore, sequentibus versus apicem sensim brevioribus
sed vix latioribus, obconicis, prioribus crassitiae fere sesqui,
penultimis illa vix longioribus, ultimo oblongo-ovato, apice obli-
que-truncato, inferne acuminato, nigro-piceae. Palpi nigro-picei.
Thorax elytris paulo angustior, latitudine paulo longior, basi
cum angulis posticis rotundatus, antrorsum angustatus, lateribus
leviter rotundatis, apice truncatus, angulis anterioribus deflexis,
rotundatis, convexus, piceo-niger, nitidus, seriebus dorsalibus
punctis 5 profundis, primo paulo remotiore, compositis, la-
teribus punctis praeter marginalia utrinque 5, subtilioribus,
impressus. Scutellum dense ruguloso-punctulatum, densius pubes-
cens. Elytra thorace paulo latiora et illo longiora, lateribus
parallelis, apice versus suturam oblique truncata, dense
subtiliter ruguloso - punctulata, pube densa, depressa, fusco-
brunnea obtecta, dein fere opaca. Abdomen piceo - nigrum,
crebre subtilissime punctulatum, pube fusco-brunnea densius
tectum, dein fere opacum; segmentorum ventralium margi-
nibus piceis. Pedes piceo-ferruginei, coxis anticis intus femo-
ribusque piceo-ferrugineis, tibiis spinulosis.

Quelques individus de cette espéce, ceux probablement qui
n'ont pas encore atteint leur complète maturité, ont les

— 135 —

élytres d'un brun de poix rougeätre et les bords posté-
rieurs des segments du ventre largement ferrugineux. Les
pattes changent également de couleur; dans quelques individus
les hanches et les fémurs antérieurs sont ferrugineux dans
d'autres présqu'entiérement noirs. |

Philonthus feralis Er.

Philonthus incertus; Niger, mifidus, capite oblongo-ovato,
elytris subtilissime punctulatis, rufo-sanguineis, basi late
mgris; coms anticis piceo-testaceis. Thorax seriebus dorsa-
libus 5-punctatis. Long. 6 mlm.

d Abdomen segmento sexto apice in medio profunde
triangulariter exciso. Тагя antici fortiter dilatati.
€ Latet.

Ph. varianti Payk. affinis, ab illo antennarum articulo tertio
secundo longiore, distinctus. Niger, nitidus. Caput parvum,
thorace multo angustius, oblongo-ovatum, nigrum, nitidum,
supra oculos utrinque punctis paucis, fronte inter oculos punctis
quatuor transversim positis, punctis ommibus subtilibus, impres-
sum. Antennae nigrae, articulo primo subtus ferrugineo, tertio
secundo longiore, elongato-obconicis, ceteris crassitiae longioribus,
subeylindricis. Palpi nigri. Thorax elytris paulo angustior, basi
eum angulis posticis rotundatus, latitudine haud brevior, antror-
sum angustatus, lateribus leviter rotundatis, apice truncatus,
angulis anticis deflexis, rotundatis, convexus, nitidus, seriebus
dorsalibus punctis 5, anteriore et posteriore paulo magis remo-
tis, compositis, lateribus punctis praeter marginalia utrin-
que 5, impressus; punctis omnibus subtilioribus. Scutellum
crebre punctulatum , pubescens. Elytra thorace paulo longiora,
apicem versus nonnihil ampliata, apice versus suturam obli-
que truncata, densius subtiliter punctulata, fusco-pubescentia,
minus nitida, rufo-sanguinea, basi tertia fere parte, versus sutu-
ram paulo dilatata, suturaque usque ad apicem anguste nigris.

-

— 136 —

Abdomen subtilissime crebre punctulatum, fusco-pubeseens, minus
nitidum. Pedes nigri, coxis antieis ferrugineis, tibiis spinulosis.

Philonthus duploseriatus: subparallelus, miger, mitidus, seg-
mentorum ventralium marginibus pedibusque piceis, capite ovato.
Thorax seriebus dorsalibus 7—8 punctatis. Long. 6 mlm.

d Caput oblongo - subquadratum ; | abdomen | segmento
sexto apice triangulariter exciso; tarsi antici simplices.
Q Caput oblongo-ovatum.

Angustatus, niger, nitidus, segmentorum ventralium margi-
nibus pedibusque piceis. Caput in utroque sexu thorace an-
gustius, maris oblongo-subquadratum, feminae oblongo-ovatum,
utrinque parce, subtiliter punctatum, medio longitudinaliter
laevigatum, inter oculos punctis quatuor fortioribus, transver-
sim positis, impressum. Antennae capite thoraceque breviores,
articulo tertio secundo paulo longiore, sequentibus sensim paulo
brevioribus et nonnihil crassioribus, prioribus latitudine fere ses-
qui longioribus, penultimis illae subaequalibus, ultimo ovato, apice
emarginato, inferne acuminato, nigrae, basi picescentes. Palpi
picei. Thorax coleopteris paulo angustior, latitudine longior,
basi eum angulis posticis rotundatus, antrorsum parum angusta-
tus, lateribus rectis, apice truncatus, angulis anterioribus de-
flexis, rotundatis, convexus, niger, nitidus, seriebus dorsalibus
punctis 7—8 nonnunquam confusis, duobus anterioribus paulo
magis remotis, compositis, lateribus punctis utrinque praeter
marginalia eirca 10 impressus; punctis omnibus subtilioribus,
e lateralibus 5 in seriem, seriei dorsali parallelam , dispositis.
Scutellum creberrime, ruguloso-punctulatum, opacum. Elytra
thorace longitudine subaequalia, lateribus parallelis, apice versus
suturam oblique truncata, crebre, subtiliter ruguloso-punctulata,
pubescentia. Abdomen parallelum, nitidum, creberrime, subtiliter
punctulatum, densius pubescens, segmentorum ventralium margi-
nibus piceis. Pedes picei, coxis intermediis approximatis, tibiis
spinulosis. Alae albo-hyalinae.

as le —

Philonthus cribellatus ; Niger, midus, elytris virescenti-cya-
neis, ore, autennis pedibusque piceis; thorace utrinque minus
crebre punctato, linea. longitudinali laevi. Long. 9 mim.

d Tarsi antici forts dilatati, abdomen segmento sexto
in medio apıicıs parum, profunde, triangulariter. emarginato
О Latet.

Niger, nitidus, elytris virescenti-cyaneis, ore, antennis pedi-
busque piceis. Caput ovatum, thorace vix angustius, subtiliter
minus dense punctatum, medio laevigatum, mandibulis palpisque
piceis. Antennae graciles, capite thoraceque sublongiores, articulo
secundo tertio multo breviore, sequentibus apicem versus sensim
brevioribus sed haud latioribus, omnibus latitudine longioribus,
ultimo oblongo-ovato, apice oblique truncato, inferne acuminato.
Thorax coleopteris angustior, latitudine longior, basi cum angulis
posticis rotundatus, lateribus pone basin sinuatis, ante apicem levi-
ter rotundato-ampliatus, apice subsinuatus, angulis anticis deflexis,
rotundatis; nitidus, utrinque minus dense subtiliter punctatus, medio
linea longitudinali angusta, paulo confusa, laevi. Scutellum crebre
punctulatum, nigrum, nigro-pubescens. Elytra thorace vix lon-
giora, lateribus parallelis, apice versus suturam oblique trun-
cata, crebrius subtiliter sat profunde punctata, parcius fusco-
pubescentia. Abdomen nigrum, nitidum, nigro - pubescens,
creberrime, subtilissime punctulatum , segmentorum dorsalium
marginibus in medio laevioribus. Pedes cum coxis picei, tibiis
spinulosis, coxis intermediis subapproximatis.

Philonthus agnatus Er.

Belonuchus dichrous Er. Cette espéce, qui est trés variable
pour la taille, parait ne pas étre rare au Mexique.

Belonuchus erythropterus: niger, nitidus, elytris subtiliter
punctatis, rufis; abdomine punctulato, nigro-pubescente, lon-
gitudinaliter quadri-seriatim foveolato. Thorax seriebus dor-
salibus sex-punctatis. Long. 13 —14 mlm.

— 138 —

< Caput thorace latius, quadratum; abdomen segmentis
duobus penultimis ventralibus medio anguste luevigatis, subca-
rinatis, sexto triangulariter, parum profunde sinuato.

© Latet.

Nigerrimus, nitidus, capite thoraceque sericeo-micantibus,
elytris saturate rufis, tarsis piceo-nigris. Caput magnum, quadra-
tum, angulis posterioribus rotundatis, utrinque disperse fortiter,
irregulariter punctatum, punctis grossis alis minoribus immixtis,
fronte inter oculos punctis quatuor majoribus, transversim posi-
tis impressa, lateribus pone oculos laevigatum; fronte usque ad
verticem, postice tenue, antice inter antennas profundius latius-
que longitudinaliter sulcata. Palpi picei. Antennae tenues, capite
thoraceque breviores, articulo tertio secundo longiore, sequen-
tibus apicem versus paulo brevioribus, vix crassioribus, crassi-
tiae paulo longioribus, ultimo ovato, apice oblique truncato,
inferne acuminato. Thorax coleopteris angustior, latitudine antica
parum longior, basi cum angulis posticis rotundatus, antrorsum
paulo dilatatus, lateribus pone basin sinuatis, apice truncatus,
angulis anterioribus deflexis, obtuse rotundatis; seriebus dorsa-
libus punctis sex grossiusculis, inaequaliter distantibus, compo-
sitis, lateribus punctis utrinque praeter marginalia 6, vix mino-
ribus, impressus. Scutellum, nigrum, crebre punctatum, nigro-
pubescens. Elytra thorace vix longiora, subtiliter, minus dense
punctata, nitida, parcius, tenuiter pubescentia, pilis raris erectis
nigris vestita. Abdomen nigrum, nitidum, supra subtiliter,
minus dense punctatum, longius nigro-pubescens et pilo-
sellum, vix subiridescens, longitudinaliter quadri-seriatim fove-
olatum, segmentis dorsalibus praeterea utrinque in angulo
antico foveala paulo majore impressis; subtus paulo fortius
punctatum, segmento quinto utrinque foveolis duabus, trans-
versim positis, segmento quarto foveola utrinque una submargi-
nali impressum; foveolis omnibus dorsalibus ventralibusque
setiferis, Pedes graciles, haud elongati, femoribus subtus tibiisque
spinulosis, coxis intermediis magis distantibus, tarsis piceo-nigris.

— 139 —

Belonuchus xanthopus: niger, nitidus, ore, antennis segmen-
torumgue abdominalium marginibus rufo-piceis, elytris sub-
tiliter parce punctatis pedibusque rufis. Thorax seriebus
dorsalibus quinque-punctatis. Long. 7 mlm.

Q Caput subquadratum, thorace vix latius.
d Latet.

Niger, nitidus. Caput majusculum, subquadratum, antrorsum
vix dilatatum, angulis posticis rotundatis, inter oculos punctis
quatuor majoribus, transversim positis, supra oculos utrinque
punctis paucis, punctis omnibus mediocribus, impressum; fronte
inter antennas profunde longitudinaliter sulcata. Os rufo-piceum.
Antennae capite thoraceque breviores, articulo tertio secundo
vix longiore, sequentibus apicem versus sensim brevioribus et
paululum crassioribus, prioribus latitudine longioribus, penultimis
leviter transversis, ultimo breviter ovato, apice oblique truncato,
inferne acuminato, rufo-piceae, basi obscuriores. Thorax latitu-
dine paulo longior, coleopteris angustior, parallelus, lateribus
ante medium sinuatis, basi cum angulis posterioribus rotun-
datus, apice truncatus, angulis anticis rotundatis, subtus
ferrugineis, convexus, nitidus, seriebus darsalibus punctis
5 compositis, lateribus punctis praeter marginalia utrinque 6
impressus, punctis omnibus mediocribus. Scutellum piceo-nigrum,
crebre punctatum. Elytra thorace longiora, rufa, nitida, minus
dense subtiliter punctata, parce pubescentia. Abdomen segmen-
tis dorsalibus, basi densius, subtiliter punctulatis, apice fere
laevigatis, fusco-pubescens, subtus crebre evidentius punctatum,
nigrum, nitidum, segmentis abdominalibus apice rufo-piceis. Pedes
cum coxis rufo-ferruginei.

Belonuchus xanthomelas: niger, wifidus, pedibus, elytris,
abdominisque segmentis quatuor primis rufis, elytris parce
punctatis ; thorax seriebus dorsalibus 5 - punctatis. Long.
7—8 mim.

— 140 —

d Caput majusculum , quadratum , antrorsum. dilatu-
tum, abdomen segmento sexto apice triangulariter emarginato.
Q Caput angustius, suborbiculatum.

Belonucho formoso Er. habitu et colore affinis, elytris
parcius punctatis, magis nitidis, pectoreque nigro ab illo distinctus.
Nigerrimus, nitidus, Caput majusculum, feminae thorace vix
latius, suborbiculatum, maris illo evidenter latius, quadratum,
antrorsum dilatatum, sat convexum, nigrum, nitidum, utrinque
supra oculos parce profunde punctatum, inter oculos punctis
duobus transversim positis, profundis, impressum, fronte antice
suleata. Mandibulae et palpi picei. Antennae capite thoraceque
breviores, apicem versus vix incrassatae, articulo tertio secundo
longiore, sequentibus sensim brevioribus, penultimis transversis,
ultimo ovato, apice oblique truncato et inferne acuminato, totae
piceo-nigrae. Thorax coleopteris angustior, latitudine paulo lon-
sior, parallelus, basi cum angulis posticis rotundatus, lateribus
pone basin leviter sinuatis, apice truncatus, angulis anterioribus
obtuse rotundatis, deflexis, parum convexus, seriebus dorsalibus
punctis 5, primo et apicali paulo remotioribus, compositis, late-
ribus punctis praeter marginalia utrinque 6 impressus, punctis
omnibus profundis. Scutellum nigrum, crebre punctatum. Elytra
thoracis fere longitudine, laete rufa, nitida, parce subtiliter
punctata, tenuiter, parce flavo-pubescentia, pilis raris, erectis, nigris
vestita. Abdomen segmentis quatuor primis rufis, apice nigrum,
nitidum , subtilissime parce punctatum parceque pubescens et
pilosellum. Pectus nigrum. Pedes cum coxis anterioribus rufi.
Alae fuscae.

Belonuchus iridescens: Zestaceo-rufus, nitidus, capite, anten-
narum apice abdominisque fascia anteapicali nigris; caput
et thorax metallico-iridescentes, hoc seriebus dorsalibus 5-
punctatis. Long, 512 mim. ©

Colore et habitu Belonucho formoso Er. affinis, sed minor.
Caput majusculum, quadratum, thorace paulo latius, sat con-

— 141 —

vexum, nigrum, nitidum, metallico-iridescens, utrinque disperse,
profunde punctatum, medio laevigatum, fronte antice profunde
suleata; epistomo margine antico tenui oreque testaceo-rufis.
Antennae validiusculae, capite thoraceque breviores, fuscae,
articulis tribus primis rufis, ultimo obscure ferrugineo, articulo
tertio secundo.longiore, sequentibus sensim paululum brevioribus,
vix latioribus, prioribus vix penultimis fortius transversis, ultimo
ovato, apice oblique truncato, inferne acuminato. Thorax coleop-
teris angustior, parallelus, latitudine paulo longior, basi cum
angulis posticis rotundatus, leteribus pone basin laviter sinuatis,
apice truncatus, angulis anterioribus rotundatis, dorso depla-
natus, testaceo rufus, metallico-iridescens, sericeo-micans, seriebus .
dorsalibus punctis 5 fortioribus compositis, lateribus punctis
praeter marginalia utrinque 5, impressus. Scutellum testaceo-
rufum, subtiliter punctulatum, pubescens. Elytra thorace longiora,
testaceo-rufa crebre, subtiliter punctata, dense flavescenti-pubes-
centia, dein subopaca. Abdomen crebre subtiliter punctulatum,
longius cinereo-pubescens et pilosellum, minus nitidum, testaceo-
rutum segmentis 3 et 4 totis, 5 margine postico excepto, nigris.
Pectus rufum. Pedes cum coxis .rufo-testacei. Alae infuscatae,
iridescentes.

Holisus ater Motsch.

Philothalpus Deyrollei mihi.

d Capite majore, thorace paulo latiore, quadrato, abdo-
minis segmento sexto apice triangulariter, parum profunde,
.emarginato, a femina, differt.

Xanthopygus sapphirinus. Er.

> analis Er.
> xanthopygus Nordm.

Plociopterus fetialis Er.
Xantholinus canaliculatus Er.
> chalybaeus Mnh.
Cryptobium cephalotes: ferrugineum, nitidum, capite, thorace
elytrisque nigris, pedibus antennarumque basi picescentibus,

— 142 —

capile thorace coleopterisque latiore et longiore, oblongo,
sat crebre punctato, thorace medio laevigato. Long 13 mlm.

Gracile, ferrugineum, nitidum, capite, thorace elytrisque
piceo-nigris, illis subtus, pedibus anterioribus antennarumque
basi piceis. Caput thorace sesqui coleopteris paulo latius, oblongo-
ovatum, magnum, sat crebre fortiterque profunde punctatum,
antice infra oculos laeve, inter antennas utrinque longitudina-
liter impressum, supra antennas fortius elevatum, tenuiter nigro-
pubescens, pilis raris erectis ornatum, tuberculis supraantenna-
libus apice labroque ferrugineis. Mandibulae validae, nigrae,
faleatae. Palpi rufo-picei. Antennae capite thoraceque brevio-
res, tenues, articulo tertio secundo duplo fere longiore, 4—8
modice elongatis, aequalibus, 8—10 sensim brevioribus, ultimo
oblongo-ovato, apice abrupte subacuminato, piceo-ferruginei,
apice summo dilutiore, basin versus obscuriores. Oculi infra
capitis medium siti. Thorax coleopteris dimidio fere angustior
latitudine sesqui fere longior, capite elytrisque brevior, subcy-
lindricus, piceo-niger, magis nitidus, subtiliter nigro-pubescens,
utrinque sat crebre fortiterque, subplagiatim, profunde punctatus,
spatio longitudinali medio laevi." Scutellum laeve, minus nitidum.
Elytra thorace longiora, depressa, dense profunde ruguloso-
punctata, tenuiter, minus dense cinereo-pubescentia. Abdomen
sat dense, subtilissime punctulatum, supra parcius, subtus den-
sius longiusque cinereo-pubescens, apice longius pilosellum.
Pedes graciles, subelongati piceo-ferruginei, anteriores paulo
obscuriores.

Abdominis segmentum inferius tertium maris apice processu
longiore, segmentum quartum longe superante, lato, apice rotun-
dato, margine longe nigro-piloso instructo, reliqua integra.

Cryptobium ruficolle Motsch.
> similipenne Say.
> longipenne Er.

Daenochilus laetus Leconte.

=> ART

J'ai sacrifié un individu de cette jolie espéce, qui а servi
à M. Leconte à former un genre nouvau, afin de mieux
examiner les parties de la bouche. Cet examen m'a permis de
censtater une grande ressemblance de ces organes chez cette
“espèce avec ceux du genre Paederus. Le labre est trans-
versal, un peu dilaté à une petite distance de la base, arrondi
aprés sur le devant; il est presqu’entierement coupé en deux lobes
par une profonde échancrure triangulaire, dont les rebords sont
legerement déprimés et les angles antérieurs obtusement arrondis
au sommet. Il est longuement cilié. Les mandibules sont fortes,
falciformes, armées chacune sur le milieu de deux dents aigues;
la dent inférieure de la mandibule droite présente sur la tranche
extérieure une реше sailie en forme de dent. Lobes des
machoires coriaces, ciliés, linterne en dedans, l'externe au bout.
Palpes maxillaires médiocrement allongés, moins que chez les
paederus, sur la figure donnée par Erichson, Gener. et Sp.
Staph. Tab. IV. f. 30, l’avant-dernier article est aussi plus
renflé au bout, le dernier est petit et court comme sur la
figure, à peine un peu plus conique. Le menton avec la languette
et ses paraglosses, ainsi que les palpes labiaux sont en tout pa-
reils à cette figure, seulement l'avant dernier article des palpes est
moins renflé, plus cylindrique. Presque identique avec les paederus
par la construction de la bouche, ce genre leur ressemble aussi
par son corps convexe presque cylindrique, mais s'en éloigne
par tous les autres caractéres; les pattes ne son guére allon-
gées et gréles, les tarses antérieurs nullement patelliformes
à peine un peu dilatés comme chez les Zitocharis, enfin le qua-
trieme article des tarses postérieurs et simple, non bilobe,
caractère qui reporte ce genre dans un autre groupe, dans le
voisinage des Litocharis.

Il me semble que c'est dans le genre Dacnochilus que de-
vraient aussi se placer les Lifocharis angularis et macularis Er.
(Gen. et. Sp. Staph. p. 614, 615) qui selon le savant entomolo-
giste allemand «primo intuitu Poederum simulant» et qui ressem-

— 144 —
blent à l'espéce de M. Leconte par leur corselet convexe, la
sculpture des élytres et la coloration.

Litocharis corticina Gra v.
Paederus tempestivus Er.

> mexicanus Er.
Pinophilus albipes Er.
> suffusus Er.

Otytelus insignitus Grav.
Isomalus bicolor Er.
Piestus mexicanus Lap.
Lispinus insularis F vl.
Leptochirus scoriaceus Germ.
> brunneo-niger Perty.
> mexicanus Fvl.

4

Explication des figures de la Planche IV.

Fig. 2. Dacnochilus laetus: a. labre; b. et c. mandibules ; d. machoire avec un
palpe maxillaire ; e. menton avec la lèvre, la languette et un palpe labial.
Fig. 4. Holisus ater: a. labre; b. palpe maxillaire; c. mandibule.

1/13 Février 1868.

Ueber einige Faltenwespen und Bienen aus der
Umgegend von Nizza.

Von

Dr. F. Morawitz,

Im Laufe des Mai 1867 habe ich um Nizza die nachste-
henden Faltenwespen beobachtet:

1. Vespa germanica F. — Sehr häufig.

2. Eumenes unguiculus Villers.— Ziemlich häufig an
den Blüthen des Brombeerstrauches.

3. Eumenes dimidiatus Brullé. — Seltener.

Diese Art varürt in der Grösse und Färbung und kommt
auch im Süden Russlands vor. Russische Varietäten sind:

E. fulva. Eversm. Bullet. de Mosc. 1854, p. 199. —
Radoszk Hor. soc. ent. Ross. III, p. 59, pl. I, fig. 5 9.

Diese Abart ist durch bedeutendere Grösse und lichtere
Färbung von der Stammform abweichend. — Auch das Männ-
chen ist sehr bunt gezeichnet, denn der Kopfschild, die Ober-
lippe, der innere, untere Augenrand, die Làngsfirste zwischen
den Augen und eine schmale Quermakel hinter denselben, die
Mandibein, der ganze Prothorax, die Flügelschuppen, zwei grosse
Flecken des Schildchens, das Hinterschildchen, zwei sehr ausge-
breitete Makeln an den Seiten des Metathorax und ein Fleck

— 146 —

der Mesopleuren sehr blass orange-gelb gefärbt. Der Fühler-
schaft ist vorn breit schwefelgelb gestreift, die Geissel unten
und die vier ersten Glieder derselben auch oben zum grössten
Theile orange-roth. Das erste Abdominalsegment ist gelb ge-
färbt, die Basis und die Scheibe in geringer Ausdehnung ge-
schwärzt, letztere ausserdem noch mit zwei kleinen gelben
Makeln geziert. Das zweite Segment ist sowohl am Endrande
wie auch an der Basis sehr breit gelb bandirt, die Basalbinde
in der Mitte schmal unterbrochen; auch ist die Unterseite bis
auf den schwarzen Endrand zum grössten Theile gelb gefärbt.
Eben so sind die drei folgenden Bauchringe fast ganz gelb und
nur die Basis in geringer Ausdehnung schwarz. In der Form
des Clypeus, in der Structur und Sculptur stimmt diese Va-
rietät vollkommen mit J£. dimidiatus überein.

Ferner gehört als Varietät hierher:

Е. tabida, Eversm. 1. с. р. 199. Radoszk.1.e. р. 58,
pl. Г fie, 4:3

Hier ist dieschwarze Färbung die vorherrschende. Der Brust-
korb ist schwarz bis auf eine schmale gelbe Binde des Pro-
thorax; die fünf ersten Abdominalsegmente sind am Endrande
sehr schmal gelb bandirt, das zweite in der Nähe der Basis mit
zwei sehr kleinen gelben Pünctchen versehen.

4. Eumenes coarctatus L.— Sehr häufig in allen móg-
lichen Varietäten, zu denen auch А. pomyforms Rossi gehört.

5. Odynerus parietum L.— Sehr häufig.

6. Odynerus simplex Fabr. varietas feminae: nigra, cly-
peo fascia lata basali flava ornato, antennarum scapo antice
flavo-lineato; prothorace fascia antica, macula sub alis, duabus
scutelli, postscutello metathoraceque lateribus flavescentibus; abdo-
mine subtus nigro, supra fasciis quinque flaws, prima lateribus
valde dilatata; coxis posterioribus flavo-signatis, femoribus apice
tibusque flavescentibus, tarsis omnibus brumneo-infuscatis.

— 147 —

Eine bemerkenswerthe Varietät, bei welcher der Fühler-
schaft vorn gelb gezeichnet und die Metapleuren breit gelb
gefärbt sind, wodurch sie sich von allen bis jetzt bekannten
Abarten dieser Species unterscheidet.

7. Odynerus floricola: ger, capite thoraceque modice
flavo-pictis; postscutello subtruncato, vix elevato, supra fortiter
punctato; metathorace lateribus carınato, carina semicirculari
subtilissime serrulata infra lamina membranacea terminata; abdo-
mine segmentis margine apicali flavo-fasciatis, secundo disco
bimaculato, ultimo nigro vel macula. centrali pallida. ornato.

Femina: mandibulis nigris, flavo-striatis, apice rufescentibus;
clypeo apice leniter emarginato, flavo, disco macula
triloba nigra ornato; antennarum scapo flavo-lineato,
flagello subtus rufo-piceo; macula inter | antennas,
sınubus inferioribus orbitae strigisque retro-ocularibus,
prothoracis fascia lata, macula sub alis, duabus scu-
telli subquadratis, postscutello metapleurisque lateribus
flaws.

Var. a. clypeo apice lateribusque nigro-limbato.

Var. b. maculis scutelli minutis, irregularibus.

Var. c. metathorace mgro.

Var. d. maculis segmenti abdominis | secundi discoidahbus
majoribus cum fascia apicali confluentibus.

Mas.: mandibulis flavis, margine interno nigricantibus; clypeo
flavo, apice profunde subtriangulariter emarginato ;
tarsorum posteriorum. articulo ultimo nigro.

Var. a. scutello immaculato.

Var. b. postscutello nigro, maculis duabus minutis flavescen-
tibus.

Var. c. metathorace migro.

Var. d. maculis discoidalibus segmenti abdominis secundi nullis.

Long. 9—11 millim.
О. floricola Sauss. Monogr. II, p. 196. 9
Eumenes ephippium Germar. Fauna Ins. Eur. fasc. III, tab. 13. 9?

Be;

Diese Art ist bei Nizza sehr häufig; auch in der Schweiz
(Lugano), in Deutschland (Creuznach).

Im Berliner Museum ist diese Art als E. ephippium Germ.
bestimmt; die oben citirte Abbildung stimmt aber nicht voll-
kommen mit den Exemplaren in Natura überein.

Saussure nennt als Vaterland fraglich Algier. Die Ab-
bildung tab. XVIII, fig. 3 stimmt auch nicht mit der Beschrei-
bung überein und ist mehr der folgenden Art ähnlich.

Der O. floricola nistet in Felsspalten und baut eine aus
Mörtel und Sand zusammengesetzte, etwa zwei Zoll lange,
cylindrische Eingangsröhre. Ein Exemplar fand ich auch todt
in einer noch geschlossenen Zelle des Nestes der Chalicodoma
muraria.

8. Odynerus opacus mihi. — Bei Nizza seltener als der
vorige. Ich habe noch folgende Varietäten des Männchens

gefangen:
Var. b. scutello bimaculato.
Var. с. metapleuris 19795.
Var. d. mandibulis basi flavo-maculatis.
Var. e. segmento abdominis quarto etiam flavo-hmbato.

9. Odynerus Dantici Rossi. — Sehr häufig und in allen
möglichen Varietäten.

10. Odynerus Ballioni mihi. — Selten und weicht von

- den russischen Exemplaren in der Färbung ab:

Var. maculis, fuscus omnibus pedibusque flavis.

Var. feminae: clypeo flavo, macula discoidali nigra
irregulari notato.

11. Odynerus parvulus Пере]. — Nicht häufig.

12. Odynerus tarsatus Sauss. — Sehr häufig. — Diese
Art gehört in die zweite Hauptgruppe der Odyneri genuini,
denn das erste Abdominalsegment hat einen callösen Hinter-
rand. — Allen mir bekannten, zu dieser Gruppe gehörigen

— 149 —

Arten ist eigenthümlich die sehr langgestreckte Zunge und,
sonderbarer Weise, der ganz schwarz gefärbte Kopf.

13. Odynerus limbiferus mihi. — Selten.

Var. niger, prothorace fascia antica abdomineque segmentis
duobus anterioribus flavo-marginatis; pedibus rufís,
femoribus basi nigris.

Femina: antennarum scapo subtus rufo-lineato, clypeo
macula basali fusco-ferruginea ornato.

Mas: clypeo flavo, nigro-limbato; antennarum scapo subtus
flavo-lineato. ;

Unterscheidet sich von der Stammform durch die sehr

geringe Ausbreitung der gelben Fárbung. — Gehórt mit dem
vorigen in dieselbe Gruppe.

14. Odynerus melanocephalus L. — Nur ein 4.

15. Odynerus (Pterocheilus) phaleratus Panz.— Nur
einige Weibchen.

Varietas feminae: capite thoraceque albido-variegatis,
abdomine segmentis quatuor anterioribus fasciis inte-
gris albidis; pedibus rufis; clypeo nigro, basi macula
W-formi flavida notato; antennis nigris.

Var. b. clypeo mgro, basi fascia lata albescent.

Unterscheidet sich von der Stammform durch die weiss-

lichen Zeichnungen und die nicht unterbrochenen Binden des
Abdomens.: Vielleicht ist diese Varietät das Weibchen des
mir unbekannten O. Chevrieranus Sauss. IIT, p. 322.

Anmerkung. Der O. phaleratus kommt auch. in Russland (in
Saratow) vor; die Abdominalbinden sind wie bei den deutschen
Exemplaren alle unterbrochen, aber weisslich gefärbt.

O. latipalpis. Horae soc. entom. Rossic. IV, pag. 142 ist nach Ansicht
der Originalexemplare im Berliner Museum identisch mit Ptero-
cheilus Pallasii Klug.

16. Alastor Atropos Lepel. — Häufig.
17. Ceramius lusitanicus Klug. — Nur ein Weibchen

und 2 Männchen.
11

— 150 —

Diese Gattung gehört schwerlich zu den Faltenwespen,
denn ihr ganzer Habitus spricht schon dagegen. Die Flügel
bleiben immer, auch in der Ruhe, ausgebreitet.

Von den zahlreichen Bienen-Arten, welche ich in derselben
Zeit um Nizza gesammelt habe, führe ich hier nur folgende
neue ап:

1. Osmia ligurica.

Nigra, aequaliter punctata, pallide fulvescenti minus dense pu-
bescens ; scutello lateribus bidentato; abdomine subovato, segmentis
margine apicali breviter dense albido-ciliatis, anterioribus medio
denudatıs.

Femina: mandibulis tridentatis; clypeo dense rugoso, apice

leviter emarginato; scopa ventrali grisea.

Mas: mandibulis bidentatis, dente superiore bifido; segmento
abdominis sexto margine apicali subtilissime crenulato,
lateribus | appendiculo | subrotundato | aucto, | septimo.
apice emarginato. Long. 7—8 millim.

Das Weibchen ist schwarz, der Kopf und Thorax ziemlich
spärlich blass gelblichbraun, abgeblichen greis behaart. Der
Kopfschild ist dicht gerunzelt, an der Spitze deutlich, aber
flach ausgerandet. Die Fühler sind kürzer als der Kopf, ein-
farbig schwarz. Das Mesonotum und Schildchen sind grob und
gleichmässig dicht punctirt, letzteres über das Hinterschildchen
nicht hinausragend, die Seiten desselben mit einem scharfen,
etwas nach innen gekrümmten Dorne versehen. Der Hinterleib
ist eben so grob wie das Mesonotum punctirt mit weiss ge-
fransten Segmenträndern und greiser Bauchbürste. Meist sind
die ersten Segmente nur an den Seiten weiss gefranst. Die
Flügel sind schwach getrübt mit dunklerem Endrande, das
Randmal und die Adern schwarz gefärbt.

Das Männchen ist dem Weibchen bis auf die angeführten
sexuellen Unterschiede vollkommen ähnlich. Das Gesicht ist

| ME —

sehr dicht blass bräunlichgelb behaart. Das sechste Abdominal-
segment ist am Endrande äusserst fein, oft kaum sichtbar
crenulirt, beiderseits statt des gewöhnlich hier vorhandenen
Zahnes mit einem rundlichen Anhange versehen; das siebente
ist an der Spitze ausgerandet.

Diese Art ist der 0. spinulosa Kirby, deren Seitenlappen
des Schildchens gleichfalls in einen Dorn ausgezogen sind,
ähnlich, unterscheidet sich aber von derselben leicht durch die
geringere Grösse und die verschiedene Structur und Sculptur
des Schildehens. Das Schildchen der spinulosa ragt nämlich
bedeutend über das Hinterschildchen hinaus, letzteres voll-
ständig verdeckend, und ist zugleich viel gröber und dichter
punctirt als das Mesonotum. Ausserdem ist das Abdomen der
spinulosa feiner als das Mesonotum punctirt und die Bauch-
bürste des Weibchens besteht aus rothbraunen Haaren. — Das
Männchen der spinulosa zeichnet sich aber durch die ganz
anders gebildeten letzten Hinterleibsringe aus und besitzt noch
ausserdem auf der Unterseite des ersten Segmentes einen langen,
dornförmigen Zahn.

Bei Nizza im Thale des Paglione nicht selten.

2. Osmia scutellaris.

Parva, nigra, рагсе griseo-pubescens, fortiter profunde minus
dense punctata, scutello lateribus dente arcuato notato; abdomine
sublineari, segmentis margine apicali breviter denseque albido-
ciliatis.

Femina: mandibulis tridentatis; clypeo dense punctato

apice subbituberculato ; scopa ventrali grisea.

Mas: mandibulis bidentatis; segmento abdominis sexto mar-
gine apicali subtiliter crenulato, medio profunde emar-
ginato, lateribus dente obtuso armato; septimo apice
integro. Long. 6—7 millim.

Das Weibchen ist in der Grösse und Gestalt vollkommen dem
der О. parvula Dufour (leucomelana 8 chenck) ähnlich, unter-

- > BB —

scheidet sich aber sofort von derselben durch die beiden Seitenzähne
des Schildchens. Diese sind an der Basis breit, dann plötz- -
lich verengt, scharf zugespitzt und nach innen gekrümmt.
Ferner ist die Punctirung im Allgemeinen eine viel gröbere
und der Kopfschild ist am Endrande seicht ausgeschweift, die
Ausrandung beiderseits von einem mehr oder weniger stark
entwickelten Hócker begránzt; auch sind die Fühler einfarbig
schwarz. — Das Männchen der scutellaris unterscheidet sich
noch leichter von dem der parvula durch die schwarzen, ein-
fachen Fühler, die Seitenzühne des Schildchens und die ver-
schiedene Structur des sechsten Abdominalsegmentes.

Im Magnan-Thale an blühenden Brombeerstráuchern; auch
nórdlicher bei Pallanza und Lugano.

3. Heriades foveolata.

Elongata, nigra, nitida, parce fulvo-griseo pubescens, subtiliter
punctata; metanoto basi tenuissime ruguloso.
Mas: segmento abdominis secundo subtus tuberculato, ultimo
apice integro, supra profunde foveolato. Long.
6—7,5 millim.

Schwarz, bräunlich oder gelblich grau behaart, die Be-
haarung des Kopfes und des Brustkorbes dichter und lünger
als die des Hinterleibes; hier ist dieselbe meist nur an deu
Seiten der Abdominalsegmente deutlicher sichtbar; schlank
gebaut, ziemlich stark glänzend, überall fein punctirt. Der obere
Theil des Metathorax ist an der Basis sehr fein und sehr dicht
gerunzelt, hinten abgerundet ohne scharfen, erhabenen Rand.
Das zweite Abdominalsegment hat auf der Unterseite einen
stark entwickelten, zugerundeten Höcker und das letzte oben
auf der Scheibe ein tiefes, ovales Grübchen; zugleich ist das-
selbe allmählich zugespitzt. :

In der Gestalt ist diese Art der H. campanularum sehr
ähnlich, unterscheidet sich aber von derselben durch die bedeu-

-

— 153 —

tendere Grösse, die verschiedene Sculptur des Metanotum und
die abweichende Bildung des letzten Abdominalsegmentes. Bei
H. campanularum ist nämlich das Metanotum sehr stark ge-
runzelt und hinten von einem scharfen, erhabenen Rande um-
geben, das Analsegment läuft aber in zwei stark vorragende
spitze Zähne aus.

Im Magnan-Thale; auch bei Lugano und Montreux, aber
überall einzeln. |

4. Andrena opaca.

Nigra, opaca, griseo-pubescens ; abdomine dense subtilissime ru-
9050, segmentis margine apicali late albido-fasciatis, — fasciis
omuibus integris.

Femina: antennis thorace vix brevioribus, flagello subtus
rufo-piceo; appendiculo labri subtruncato; — clypeo
ante apicem. transversim canaliculato, subtiliter sparsim
punctato lineaque media sublaevi по, | angulis
lateralibus prominentibus, obtusis; segmento abdominis :
ultimo fusco-pubescenti, scopa albida. — Long. 12 millim.

Schwarz, fast überall matt, greis behaart. Die Fühler sind
kaum bemerkbar kürzer als der Thorax, die Geissel unten
vom vierten Gliede an rothbraun gefärbt. Die Oberlippe ist
dicht bräunlich behaart, der Anhang derselben glatt, glänzend,
kahl und an der Spitze schwach abgestutzt. Der Kopfschild
ist in Folge einer wenig bemerkbaren Runzelung schwach
seideglänzend, fein und zerstreut, die Mittellinie kaum punc-
tirt, vor dem Endrande mit einer beiderseits abgekürzten,
seichten Querfurche versehen und mit deutlich vorspringenden,
etwas stumpfen Seitenwinkeln. Das Hinterhaupt ist dicht ge-
runzelt. Auch der Thorax ist vollkommen matt, überall sehr
fein, kaum sichtbar gerunzelt und nur die Mesopleuren flach
und undeutlich punctirt. Die Flügelschuppen sind pechbraun
gefärbt. Die Flügel sind gelblich getrübt, das Randmal und

— 154 —

die Adern bräunlichroth gefärbt. Der Hinterleib ist schlank
eifórmig, kaum um die Hälfte länger als der Thorax, in der
Mitte am breitesten, nach binten stärker als nach vorn ver-
engt, überall matt, oben äusserst fein und dicht gerunzelt,
unten sehr fein punctirt. Die vier ersten Abdominalsegmente
sind am Endrande breit weiss gewimpert, das erste ausserdem
noch weisslich behaart; die Endfranse dunkelbraun. Die Hüft-
locke und die Schienbürste sind weiss. Die Endglieder der
Tarsen sind bräunlich-roth, die Schiensporne gelblich gefärbt.

Diese Art ist zunächst der А. Jsterella Kirby verwandt;
sie ist aber ein wenig grösser, die Fühler sind im Verhältniss
zum Thorax länger als bei dieser; ferner ist die sterella
glänzend und das Mesonotum und Schildchen sind deutlich
punctirt, Von den andern der opaca ähnlichen Arten ist паг.
noch zu erwähnen die fuscipes Kirby (стою N yland.), welche
aber bedeutend kleiner ist und sich durch den deutlich punc-
tirten, glänzenden und rothbraun behaarten Thorax leicht
unterscheidet.

Im Magnan-Thale. Zugleich mit dieser Art fing ich die
höchst eigenthümliche, durch einen colossalen Kopf ausge-
zeichnete A. megacephala Smith und auch die zuerst von
mir aus dem Gouvernement von Saratow beschriebene Andrena
punctatissima.

5. Colletes spectabilis.

Niger, mitidus, capite thoraceque fulvescenti-pilosis, mesonoto pilis
nigris immischs; abdomine subtilissime denseque punctato, segmentis
margine apicali laevibus, lucidis, mveo-cihatis, fasciis tenuibus
late interruptis.

Femina: clypeo dense punctato apice truncato, angulis
lateralibus parum | prominentibus ; autennis сарйе vix
longioribus , articulo flagelli secundo. tertio dimidio
longiori; scopa grisescenti.

— 155 —

Mas: clypeo dense fulvescenti-barbato; antennis capite dimi-
dio longioribus, articulo flagelli secundo tertio longi-
tudine subaequali. — Long. 12—15 millim.

. In der Gestalt ist diese Art ähnlich dem C. Daviesanus,
unterscheidet sich aber von letzterem leicht durch die fast
doppelte Grösse und die verschiedene Sculptur und Bandirung
des Abdomens. Sie ist gleichsam eine Uebergangsform von dem
einfach behaarten C. cunicularius, dem sie nur wenig an Grösse
nachsteht, zu den zahlreichen, mit mehr oder weniger breiten
Abdominal-Binden versehenen Arten.

Der Thorax ist überall grob punctirt, das Hinterschildchen
grob gerunzelt. Die Flügelschuppen sind schwarz und glänzend,
zuweilen in der Mitte mit einem bräunlich durchschimmernden
Flecke versehen. Die Flügel sind ziemlich stark getrübt, das
Randmal und die Adern entweder schwarz oder dunkelbraun
gefärbt. Der Hinterleib ist sehr stark glänzend, die vier letzten
Segmente äusserst fein und dicht, die beiden ersten grüber
und sparsamer, das zweite aber dichter als das erste punctirt.
Der Endrand der ersten vier Segmente ist breit abgesetzt uud
spiegelblank, vollkommen punctlos, beim Weibchen nur an den
Seiten mit schneeweissen, dicht neben einander stehenden
Haaren geschmückt. Beim Männchen sind diese Binden aus-
gebreiteter, aber auch alle unterbrochen. Das fünfte Segment
ist am Endrande mit einer ganzen Binde versehen und das
erste sparsam und lang gelblichgrau behaart.

Im Thale des St. Andre, in der Nähe der berühmten
Grotte.

6. Prosopis brachycephala.

Interstitio oculo-mandibulari brevissimo, nigra, sub-nitida, griseo-
pubescens; mesonoto, scutello postscutelloque leviter sparsim punc-
tatıs; metathorace supra aequaliter tenuissime ruguloso, spatio
cordiformi | indistincto; | abdomine dense subtilissime punctato,

—156 —

segmentis margine apicali griseo-ciliatis; alis infumatis, сагро
venisque migris. i
Mas: facie mitida, obsolete hmc тс punctata, citrina:
clypeo convexo, latitudine dimidio longiori, angulis
lateralibus rectis, margine antico. lateribusque nigredine
circumducto ; scuto frontali basi transversim. impresso,
disco inflato, latitudine vix lougiri, subtriangulari,
apice mgro; gens sat profunde impressis; antennis
capite dimidio longioribus, scapo dilatato, subquadrato,
subtus margineque antico fulvescenti, flagello flavo
supra piceo, articulis secundo tertioque sequentibus
brevioribus; pedibus nigris, gemiculis, tibus posticis
annulo basali, intermedüs macula antica Лав,
anticis fulvido-lineatis; — tarsis posterioribus — fuscis,
anticis testaceis, articulo primo omnium maxima parte
Jlavescenti; segmento abdomims ventrali tertio subtus
tuberculo transverso notato. — Long. 6 millim.

In der Gestalt der Pr. Aki sehr ähnlich, unterscheidet
sich diese Art leicht von derselben durch die abweichende
Sculptur des Thorax, die: verschiedene Gesichtsbildung, das
einfach zugerundete letzte Abdominalsegment, welches bei jenem
deutlich ausgerandet ist, den Hócker auf der Scheibe des dritten
Bauchringes und die andere Färbung der Beine.

In der Nähe von Cimiez.

Eine Nachricht über Heuschrecken aus dem
16-ten Jahrhundert.

Von

Е. v. Gernet.

Während über das ‚massenhafte Erscheinen der Wander-
heuschrecke (Pachytylus migratorius) und ihre Verheerungen
im mittleren und nordwestlichen Europa, schon eine nicht ge-
ringe Anzahl, insbesondere für die Culturgeschichte vergangener
Jahrhunderte, werthvoller Aktenstücke gesammelt und veröffent- :
licht worden sind, auch unter Anderem, zur Erinnerung an
eine derartige Heimsuchung Schlesiens im Jahre 1748, in
Breslau eine eigene Denkmünze mit dem Bilde einer Wander-
heuschrecke und der Inschrift: «Ein ungebethner Gast aus
fremden Landen, kommt Feld und Wald zur Last», geprägt
worden ist, einzelne versprengte Exemplare dieser Heuschrecke -
aber sogar in Petersburg und selbst noch in Lappland gefun-
den worden sind, blieb die Frage: bis wie weit nördlich im
europäischen Russland Heuschreckenschwürme verheerend auf-
getreten sind? — erst noch zu erledigen. Hierzu möchte viel-

— 158 —

leicht nachstehendes, in dem Revalschen Kalender für 1868
unter der Ueberschrift: «Des Herrnmeisters Massregeln wider
die Heuschrecken» abgedrucktes Schriftstück, von welchem sich
das plattdeutsche Original im alten Rathsarchive zu Reval be-
findet, insofern einen nicht ganz unwillkommenen Beitrag lie-
fern, als sich durch dasselbe die Kreise Polozk und Dünaburg
des jetzigen Gouvernements Witebsk, annähernd als die beiden
nördlichsten Punkte, bis zu welchen sich in früheren Jahrhun-
derten Heuschreckenverwüstungen in Russland erstreckt haben,
dokumentarisch feststellen lassen.

Diese von mir in einer Sitzung der Russ. Entomol. Gesell-
schaft gemachte Mittheilung, veranlasste meinen Bruder, Herrn
С. у. Gernet, die ihm durch seinen, (während des diesjährigen
Sommers), Aufenthalt in Reval gebotene Gelegenheit wahrzu-
nehmen, um sich eine Copie des Urtextes zu verschaffen. In
Folge nun einer, in dieser Beziehung an den, um die Erfor-
schung der älteren Geschichte Esthlands bereits so vielfach
verdienten Herrn E. Pabst gerichteten Bitte meines Bruders,
hatte ersterer die Güte, ihm eine Abschrift des besagten herrn-
meisterlichen Schreibens zuzustellen, wodurch ich denn gegen-
wärtig im Stande bin, der, dem Revalschen Kalender entnom-
menen hochdeutschen Uebersetzung, den Wortlaut jenes Akten- .
stückes in der ursprünglichen Form voransetzen zu können.

Ein Brief an den Revalschen Rath, 1545.

Herman ban Bruggeney, genant Im Jahre 1545 hat Hermann

Salenfamp, 9Neijter deutihes Ordens | von Bruggeney, genannt Hasen-
Ко Lifflandt. — . kamp, Meister Deutsches Ordens

Зпеи gunftigen grotf bnnd gne- | zu Livland, nachfolgendes Schrei-
digen willen beuorn. Erfamen, bor- | ben an den Revalschen Rath aus-
fichtigen bnd wolwbien lieuen getrwen. | gefertigt:

= 108 —

389 mogen Зю beichwertes gemotes
nicht bergen, dat uns in dato glofwer-
diglih tfogejd)reuen, wie auermals,
als od leider Hier beuorn, an Settoren
in der herihaft Polloczky die $op-
jprenfen fid) erhauen bnnd in einem
Ihmwerm bnnd Hufen, dat fie bie erden
ongeferlich boftid) mile mweges langf
bededen, fliegen, od bis innbt gebiede
Dunebor® [in] grothen merflihen an-
thale gefamen, bnnb сай langejt der
Dunen fid) jtreden joffen, melches
ongettwiueltonjer fünde bnnd miffethat
jegen gott verjchuldet. Ynnd mwiewol
dem jo ijt, finden [mp] dennoch tfo
joídjem gebreften remedia bnnb hilfliche
miboef, die ons bth funderlier got-
licher mildicheit gegeuen, al8 wahre
vehw, both vnd innid) gebebe des
glouens. Demnba willen tot) jm fli-
tid) bermanet bnnb сти gebaben
hebben, eim jeder bor fid) fulueft, od
bp ber Gangell offentli ben Allmechti=
gen tfobibben tholathen, bat fe jid)
auer bn8 erbarmen bnnd ben er-
pedten ja wmofuerbienten thorn van
bn3 wenden bnb die ernitliche jtraffe
thor gudicheit feren wolde, Der getoij-
jen, Thouorficht, menn {olhes gejdjeen,
werdt alles geogete vngelud бот

guden gereifen, dat ons gott verlehne, |

Amen. Zw birnad richten gejchuit,
wer Hriftlih bnnb onjer thouorlatige

|

meinung. Datum Wenden, Mandages |

den jouenden Septembris (o. a xb.

«Unsern günstigen Gruss und
gnädigen Willen zuvor. Ehrsame,
Vorsichtige und Wohlweise, Liebe
und Getreue. Wir mögen euch be-
schwerten Gemüthes nicht bergen,
dass uns in dato glaubwürdig zu-
geschrieben ist, dass abermals, wie
leider auch schon zuvor, zu Lit-
tauen in der Herrschaft Polozky
die «Hoysprenken» sich erhoben
und in einem Schwarm und Hau-
fen, dass sie die Erde ungefähr
fünfzig Meilen Wegs lang bedecken,
fliegen, auch bis in’s Gebiet Düna-
burg in grosser, merklicher An-
zahl gekommen sind und weithin
längs der Düna sich erstrecken
sollen, welches ungezweifelt unsere
Sünde und Missethat gegen Gott
verschuldet. Und wiewohl dem so
ist, finden wir dennoch für solchen
Uebelstand Remedia und Hülfsmit-
tel, die uns aus sonderlicher gött-
licher Mildigkeit gegeben sind,
nämlich Reue, Busse und inniges
Gebet des Glaubens. _ Demnach
wollen wir euch fleissig vermahnt
und ernstlich geboten haben, dass
ihr ein Jeder für sich selbst bittet
und auch auf der Kanzel öffentlich
den Allmächtigen bitten lasset,
dass er sich über uns erbarmen
und den erweckten, ja wohlver-
dienten Zorn, von uns wenden und
die ernstliche Strafe zur Gütigkeit
kehren wolle, indem wir der ge-
wissen Zuversicht sind, wenn Sol-
ches geschehen, werde all das Un-
glück zum Guten gereichen, das

AC

Gott uns verleihe.. Amen. So ihr
euch hiernach richtet, geschieht,
was christlich und unsere zuver-
lässige Meinung ist.

Datum Wenden, Montags den
7. September Anno 45.»

Sur le genre Trigonurus Muls.

Par

S. Solsky.

Le genre Trigonurus M uls. (Ann. 4. 1. Soc. Roy. de Lyon
1847, p. 515. Tab. 7, f. 2) se compose aujourd'hui de deux
especes: |

Tr. Mellyi Muls., qui a servi à établir ce genre et a été
découvert, dans un sapin en décomposition, à la grande Char-
treuse, prés de Lyon et plus tard encore en Savoie.

Tr. asiaticus Reiche (Ann. d. l. Soc. Ent. de Fr. 1865,
p. 641) provenant de Datoum et d'Immérétie. C'est à ce der-
nier que doit se rapporter sans doute l’insecte présenté par M.
Aubé à la Société Entom. d. Fr. (Ann. 1850, XXII) comme
un Trigonurus Mellyi. |

Ayant récemment acquis le Trigonurus asiaticus Reiche,
jai pu étudier en détail les caractères de ce curieux Staphy-
linide, encore peu répandu dans les collections, et dont la
place dans le systeme des genres n'est méme pas encore dé-
finitivement fixée. Je pense qu'il ne sera pas sans intérêt si
jessaie de faire encore une fois la description du genre et de
lespéce, en complétant par des figures des parties de la
bouche de l’insecte et par quelques détails caractéristiques, que
jai observé dans la structure de son corps, ce qui a déjà été
dit avant moi par M. M. Mulsant (loc. cit.) Laboulbéne
(Faune ent. d. Fr. I, p. 621) et G. Kraatz (Ins. Deutsch.
II, p. 805). Seulement n'ayant jamais pu étudier en détail l'es-

— 162 —

pece typique, qui a servi à créer le genre, je m'abstiendrai de
faire aucune allusion aux rapports des Trigonurus avec les
autres genres de la nombreuse famille des Staphylinides et
surtout de faire une conclusion quelconque sur la place à leur
donner. J'observerai seulement, quil me parait parfaitement
juste, que ce genre forme, comme l'a dit M. Reiche, une tribu

à part, dont la place serait dans le voisinage des Phloeocharides
et des Piestides.

Trigonurus Muls.

Corpus ellypticum, depressum.

Caput parven, thorace 'mmissum, porrectum, basi haud
coarctatum. |

Oculi rotundati; ocelli nulli.

Antennae 11-articulatae, rectae, filiformes.

Labrum transversum, coriaceum, apice membrana auctum,
setosum. |

Mandibulae haud prominentes, acutae, muticae, margine
exteriore ante apicem sinuato.

Maxillae mala exteriore coriacea, extrorsum dilatata, apice
barbata, interiore margine interno ciliato, apice unco nullo.

Palpi шахШагез 4-articulati, elongati, filiformes, articulo
tertio secundo breviore, ultimo praecedentibus duobus fere ае-
quali, fusiformi.

Labium mento corneo, ligula coriacea, brevi, transversa,
angulis anterioribus extrorsum late oblique truncatis, antice
late semicirculariter sinuata. Paraglossae angulos laterales in-
feriores haud superantes. Palpi labiales perbreves, filiformi,
triarticulati, art. secundo vix crassiore, ultimo subcylindrico.

Thorax latus, dorso impressus, prosterno ante coxas anti-
cas lato, corneo, pone coxas iterum fere omnino corneus. Stig-
mata prothoraciea occulta. Сохае anticae conicae, ex aceta-.
bulis prominulae, trochanteribus simplicibus.

Scutellum distinctum, triangulare.

— 163 —

Elytra metanoto longiora, angulo exteriore rotundato.

Abdomen segmentis quinque perspicuis, conicum, lateribus
marginatum, segmento primo infero inter coxas posticas plica
triangulari, elevata instructo. Coxae posticae transversae, tro-
chanteribus simplicibus.

Pedes tibiis omnibus muticis, tarsis quinque-articulatis, arti-
culis quatuor primis sensim brevioribus, ultimo elongato, un-
guiculis muticis.

Trigonurus asiaticus Reiche.

PI. IV, f. 3 a—e.

Ellyptieus,, | depressus, piceo-niger, mitidus, glaber, thorace
elytrisque opacis, ore, amtennis, pedibus anoque rufo-piceis.
Thorace longitudinaliter late trümpresso, elytris punctato-stria-
lis, intershtus elevatis. Long. 5—6 mlm., lat. 2—2!/, mlm.

Ellypticus, depressus, piceo-niger, parum nitidus. Caput
parvum, thorace multo angustius, convexum, pone oculos trans-
versim sulcatum, piceo-nigrum, antice rufo-piceum, nitidum, sub-
tiliter, disperse punctatum, fronte inter oculos sat profunde bi-
impressa , medio subgibbosa, sutura frontali distincta, clypeo
lateribus utrinque longitudinaliter profundius, medio leviter im-
presse. Oculi modice prominuli. Os rufo piceum. Antennae
capite thoraceque longiores, apicem versus vix incrassatae, ar-
ticulis subcylindricis, tertio secundo sesqui fere longiore, cete-
ris subaequalibus, ultimo oblongo-ovato, acuminato; piceae, basi
dilutiores. Thorax latus, transversus, coleopteris vix angustior,
lateribus leviter rotundatis, ante basin subsinuatis, antrorsum
paulo magis quam versus basin angustatus, augulis posteriori-
bus rectis, anterioribus rotundatis, basi, truncatus, vix subtri-
sinuatus, apice paululum sinuatus; dorso deplanatus, crebre,
sed parum profunde punctatus, subtiliter rugulosus, dein opacus,
medio minus profunde, lateribus profundius, longitudinaliter im-

— 164 —

pressus, impressionibus latis, media paulo ante basin et api-
cem evanescente, lateralibus in ipsa basin productis, paulo pone
medium abbreviatis. Scutellum sat magnum, triangulare, for-
tius punctatum, opacum. Elytra thorace duplo fere longiora,
basi truncata, lateribus leviter rotundatis, apicem versus paulo
plusquam versus basin angustata, lateribus humerisque anguste
reflexo-marginatis, apice singulatim rotundato-truncata, dorso
antico deplanata, ultra medium paulo convexiora, pone scutellum
prope suturam utrinque longitudinaliter, leviter impressa, pi-
ceo-nigra, rugulosa, opaca, punctato-striata, stris punctisque
paulo irregularibus, his parum profundis, interstitiis leviter-con-
vexis, tertio paulo magis elevato, septimo a callo humerali ul-
tra medium carinato. Abdomen elytrorum fere latitudine, api-
cem versus sensim attenuatum, segmentis dorsalibus primis sub-
tilissime parce punctulatis, ultimis laevigatis, segmento primo
ventrali lateribus fortiter, sat crebre, medio subtiliter parce
punctato, secundo lateribus parcius punctato, medio fere laevi-
gato, ceteris omnino fere impunctatis, parum nitidum, piceo-
nigrum, segmentorum marginibus anoque rufo-piceis. Metaster-
num grosse, crebre punctatum, leviter transversim undulatum;
prosternum et mesosternum, rugulosa, subopaca, parum pro-
funde, varioloso, minus dense punctata, hoc medio longitudinaliter
carinato, illo medio ante coxas anticas nitidiore, minus dense
quam lateribus punctato, transversim plicato. Pedes cum coxis
piceo-rufi.
Patrie: Caucase, mais sans autre indication plus précise.

MISCELLANEA.

Lado (Bitoma) Jelskii Wank. a été déjà depuis plu-
sieurs années prise aux environs de Pétersbourg par M. J.
Obert et par moi. Comme M. Wankowitsch jai trouvé cet
insecte au printemps, sous l'écorce d'un tronc de sapin, où il
se tenait bloti parmi différents débris de bois, d'écorce etc. etc.

S. Solsky.

Pelecotoma fennica P ay k. a été découverte, il n’y a pas
longtemps, en assez grand nombre aux environs de Péters-
bourg, par М. J. Obert. - Moi je l'ai trouvé assez abondem-
ment en 1867, dans le districte de Gdow, du gouvernement de
St. Pétersbourg, à deux cents verstes à peu prés au S. 5.
Ouest de la capital. C'était au commencement d'Aoüt v. st.;
profitant d'une heure de l'aprés-midi du il avait cessé de pleu-
voir et le soleil avait rechaufé l'atmosphére, j’allai visiter les
environs les plus proches de notre maison de campagne. Je
découvri les Pélecotomas sur le mur d'un hangar, fait avec
des poutres de Tremble (Populus tremula) et recouvert de
chaume, à l'ombre, dans un endroit abrité contre le vent. El-
les apparaissaient une à une, pour la plupart soudainement,
sans qu'on puisse voir d'oü elles sortaient, et couraient assez
rapidement sur les poutres, auxquelles adhéraient encore des

— 166 —

morceaux d'écorce, mais toujours dans la partie la plus supé-
rieure du mur, de sorte qu'il fallait beaucoup d’efforts pour
les atteindre. Quelques unes sont arrivées en volant, d'autres
ont pris le vol, aprés une courte course. Les poutres de ce
hangar sont perforées d'une assez grande quantitó de trous
de Péilinus pectinicornis; dans les plus inférieures il y a des
nids de Hyménoptères: |

M. J. Obert a trouvé les Pélecotomas en nombre plus
grand que moi, en Juillet, sur les planches du plafond dun
appartement qu'il habitait dans un village, situé à une petite

distance au nord de Pétersbourg. |
S. Solsky.

Für die St. Petersburger Fauna neue Schmetterlinge :

Smerinthus ТШае 1. Von Herrn Ъ. v. Solsky in ei-
nem < Exemplare im Juni auf seinem, 40 Werst von Luga
nach SW. gelegenen Gute, an der re des Gdowschen Krei-
ses, gefunden. |

Agrotis Sincera HS. Ein schönes Q fand Herr H. Lang
Anfang Juni auf der Petroffsky-Insel. an einem Weiden-Baume
sitzend. Diese sehr seltene Art ist meines Wissens bis “4
in Russland noch nicht beobachtet worden.

Lophopteryx Camelina ab. Giraffina Hb. Diese dunkle
Form der gemeinen Camelina L. ist gezogen und gefangen worden.

Charaeas Graminis ab. Tricuspis. Esp. Eine unbe-
deutende Abänderung der sehr stark varlirenden Graminis.
Häufig mit der Stammform gezogen.

Crambus Perlellus v. Warringtonellus - St. Kam
öfter als die Stammform vor.

Depressaria Pimpinella Z. Von Herrn H. Feild in
Murina im August gefangen.

— 167 —

Coleophora Laricella Hb. Von Herrn Säuberlich
schon 1867 im Alexander-Park als Raupe in Mehrzahl auf

Pinus Lari» L. gefunden und gezogen.
N. Erschoff.

Cet été та pas été en général trés avantageux pour les
chasses aux insectes à cause des fortes chaleurs et de la grande
secheresse qui en est résultée, ainsi qu'à cause des grandes :
incendies qui éclatérent dans les foréts et les tourbiéres des
environs de. Pétersbourg.

On n’a pas manqué du reste de prendre quelques espèces
interessantes. Je donne ici la liste de ce qui а été recueilli
à ma connaissance en fait de Hymenopteres, surtout de Ten-
thrediens, dont jai examiné la présque totalité.

M. Solsky, qui a chassé dans une propriété, située dans
les distrietes de Louga et de Gdov, du gouvernement de Péters-
bourg, à deux cents verstes à peu prés au Sud de la capital,
a pris les espèces suivantes: Cimbex variabilis Klg., avec
les var. sylvarum Fabr. et lutea Klug., Trichiosoma lucorum
et amerinae H rtg., Aba sericea Hrtg., Amasis amoena Klug.
Cette espèce n’a pas encore été prise jusqu'à présent près de
Pétersbourg, où elle parait être rare; elle est aussi rare à
Francfort sur l'Oder, oü elle a été découverte pour la premiere
fois par M. Klug. Hylotoma ustulata Linn. et segmentaria
Panz., Nematus fulvus Htg. et luteus Panz., Dolerus eglan-
tariae, palustris, palmatus Klg., cenchris Htg., Blennocampa
ephippium Panz., Eriocampa ovata Htg., Selandria serva
Fabr., stramineipes K 19. Allantus zonatulus, tricinctus, Schaefferi
et nothus Klg., Tenthredo tesselata, instabilis Kg. et scutel-
laris Fabr., que je considére comme des variétés de la méme
espèce, — nassata Lin., punctulata, scalaris Klg., viridis Lin.,
flavicornis Fabr., fagi Panz., Xiphydria camelus Klg., Psi-
thyrus vestalis Kirby, Bombus fragrans P all., sylvarum, agro-
rum Fabr., muscorum et lapidarius Linn.

= WR

Moi méme j’ai pris aux environs de Peterhoff et Ossinovaya
roscha les Tenthrédiens suivant: Hylotoma enodis Fabr., violacea
Klg., pagana Panz. et thoracica Klg., cette dernière est
trés rare. Lophyrus pini et juniperi Lin., Nematus septentrio-
nalis Lin., scutellatus K1g., Dolerus anticus, madidus, dubius
Klg. Emphytus microcephalus Klg., B/ennocampa elongatula
Klg.; Monophadnus luteiventris K1g., Alhalia spinarum Е a br.;
Allantus cingulum Klg., scrophulariae Lin.; Macrophya ne-
glecta K 19.; haematopus P anz., en masse; quadrimaculata F a b r.,
rustica Lin., albicincta Klg., rapae Lin., aussi en masse,
pullulant sur les légumes; Tenthredo dimidiata Fabr., livida
Lin., balteata. Klg. Zyda depressa Schr. Sirex gigas et ju-
vencus Klg. Xiphydria dromedarius Klg. pris en ville, sur
le canal Fontanka, et probablement apporté avec les bois,
arrivés des gouvernements du Nord-Ouest.

O. Radoszkovsky.

TABLE ALPHABÉTIQUE —
DES NOMS DE GENRES ET D’ESPECES

MENTIONNÉS

DANS CE VOLUME *).

Coleoptera.

Acylophorus luctuosus
Aleochara notula . . . .

> semivelutina .
Belonuchus dichrons .
> erythropterus
> iridescens.
> xanthomelas.
> xanthopus .

Coproporus grandis .
Cryptobium cephalotes
Dacnochilus laetus, tab. IV, f. 2.
Dasytes callosus.
Dasytiscus posticus.
> scutellaris . . .

Dicerea alni .
Euryporus puncticollis
Falagria Fauveli à
Haliplus (lineolatu Mn h. ? '

(larva), tab. II, £. 14 .
Haliplus Schaumi .
Holisus ater, tab. IV, f. d
Lado (Bitoma) Jelskii.

Pages.

122

—

Pages
Lampra conspersa (larva), tab.

II, f. 5. | . 29,17
MB e pilicornis EAS tab.

гу PES RAR, 19
RES sutor (larva), tab.

DEREN IST ; 19

Pelecotoma fennica . . . . 164

Philonthus apheles. . . ... 132

» Boneardi 207077 -. 1127

> cribellatus. . . .- 151

> duploseriatus. . . 136

> т NE 1194

> BUYER А 197

> imeertus c.v ts. .'138

> iridiventris . . . 128

> pamuolue .-.) . ‘138

P rubiginosus . . . 30

> rufoplagiatus. . . 130

> semulansi 02 . . 131

> testaceipennis .. . 127

Philothalpus Deyrollei . . . 141
Procerus tauricus (larva), tab.

L Lice ABPUUM 8

Pseudochina obscura . . . . 96

*) Les noms des articles de MM. Sievers, Erschoff et Hüber, sur des
lépidoptéres de St. Pétersbourg, ainsi que tous ceux en général qui sont rangés
en catalogue, sans étre accompagnés d'aucun renseignement de quelque importance
scientifique, ne sont pas compris dans cette table. Red.

Pages.

(Juedius anthracinus . 125
> impunctus 124
> puniceipennis a

Sphodrus leucophthalmus (larva)

b. LÉ 8i... 25 DN
Staphylinus affinis . 126
Btenus pulehnpes. Zur 2. -. 91
Sunius variegatus . 114
Trigonurus asiaticus,tab. IV, H 3. 161
Xyletinus tenebricosus . . . 35

Hymenoptera.
Alastor atropos . 149

Ammobates gen., tab. III, f 7. 84

> Kirbyanus ERA
Ammobatoides gen. . . . . 82
> abdominalis. . —

> melectoides, t.
EE L4. 83
Andrena aestiva. . . . . . 49
> analis . 49, 50
> Dagestanica. . . 76
> Eversmanni, t. III, f. 1. 74
> fueata., ums sat O8
> fulvago - оли 49
> fuscipes 154
> haemorrhoa . 45
> belvelauisascinmh. 3. —
> megacephala. 154
> И Ti: doge .- 50
> Млапаег ки. |, —
» OÔpaca 34x 155
> Oulskii, tab. LI, о 75
> OVINA sun ENT > s 45
N рагу ven rs 4 50
> punetatissima 154
N тибе siehe 9 45
> Sardod, direct he 76
> Schawella . . . . 50
> simillima, . . 5% 49
» gabopacas V: 9 ASC 50
> tarsafa, - ‚us, —
> НАТ: Zr ze —
Anthidium minusculum . . . 62
» montanum, . . . —
> punctatum, . . . —

Pages.
Anthidium strigatum . . . . 62,70
Anthophora furcata 45
> quadrimaculata. —
Apis annulata . 58
» muraria 80
Astata stigma 41
Bombus autumnalis 89
> burellanus i 1 —
> equestris , . . . . 87, 89
> HAVIOUS ... alu ES
> fragrans .. 4 ME EE
> intercedens 89
> rufescens . —
> sylvarum . 87,89
» veteranus. dier:
Camptopoeum frontalis . . . 78
Celonites apiformis. ; 41
Cemonus unicolor . . . —
Ceramius lusitanicus . 149
Chalicodema muraria . 80
Chelostoma inerma. 69
Chrysis auripes. 44
»., bidentaiaà 4:318 =
› ignita —
» integrella . —
Coclioxys acuta. 69
› conica ^. —
> convergens . --
> divergens —
> fissidens . —
> mandibularis . -—
> quadridentata . —
> simplex . —
» tricuspidata —
Colletes Daviesana . 50, 69, 70
› Kirgisica, tab. Ш, f. 3. 70
> spectabilis. 154
Crabro alpinus. 42
> cribrarius var. —

> guttatus
> melanaria . —
> pterotus —
Dufourea alpina, 47
Epeloides ambiguus, tab. III, " 5. 81
Eumenes coarctatus 146
> dimidiatus 145
> ephippium . 147

Eumenes fulva .

> pomiformis .
> tabida.
> unguiculus .

Epeolus punctatus .

» variegatus.
Halictoides dentiventris .

> paradoxus .
Halietus albipes.

> caucasicus.
eylindricus
fulvicornis
morio .
rubicundus
subfasciatus .
Hedychrum cupratum
Heriades breviuscula .

'
bd bd bd v v

> foveolata .
> nigricornis
> rapunculi .

Megachile analis . . .

> caucasica, tab. TII, f.9. 80
. 63, 69

> centuncularis .
> eircumeincta, .
Miscophus niger
Mutilla europaea
Nomada albomaculata.
> lateralis .

> minuta,
> Roberjeotiana
> Schottii

Nomia aurocincta .

» diversipes

> humeralis .
Nysson trimaculatus .
Odynerus Ballioni .

> chevrieranus

Dantici , .
floricola .
laevipes .
latipalpis
limbiferus .
melanocephalus
minutus .
opacus
oviventris
parietum.

A^ N^ A» en! v bd S у

Odynerus phaleratus .

> parvulus.
> simplex .
> spinipes .
> tarsatus .

Omalus auratus.
Osmia angustula
baïkalensis .
fuciformis
fulviventris
hamata
interrupta
ligurica
Loti

> nigriventris.

» rhinoceros

» scutellaris

> spinolae .

» tuberculata .

» xanthomelana .
Panurginus montanus.
Panurgus Banksianus.

> fasciatus.

> frontalis. .

> nasutus .
Pasites atra .

» fasciata.

> punctatus

> Schottii .

L JA 0 ND. Мы: |

Passaloecus monilicornis .

Pemphredon lugubris .

Phileremus abdominalis .

> hirsutulus .
> Kirbyanus
> melectoides

Polistes biglumis
Pompilus neglectus.
> trivialis

Prosopis alpina .
> angustata .

> annularis .

> annulata .

> borealis >
> brachycephala .
> confusa

> dilatata

> distans.

Pages.
148

149
146

148

qi
. 84, 85, 86
41
41
82

Prosopis frontalis .

> gracilicornis .
> nivalis .

» patellata .

> Rinki .

Psammophila viatica .
Pterocheilus Pallasii .

Sapyga exornata

» pedestris

» punctata

> Similis .
Sphecodes gibbus .
Stelis octomaculata.

» phaeoptera .

» pusilla.
> pygmaea .
» Signata.

Tiphia brevicornis .

'Trachusa serratulae .

Trypetes truncorum
Trypoxylon figulus.
Vespa austriaca.

» germanica

> norvegica.

Pages.
78
56

—M — —— M M — —— ——— M—— MM €! À—À

Vespa rufa
» Sylvestris.
» vulgaris .

Lepidoptera.

Agrotis sincera .
Bombyx dispar
Charaeas graminis.

Pages.

166
XII
166

Clostera Timon (larva), tab. 1V,

3:
Coleophora аллее а
Crambus perlellus var. Waring-
tonellus . n gr
Depressaria Pimpinellae .
Lophopteryx Camelina
Noctua piniperda. .
Sesia ichneumoniformis .
Smerinthus Tiliae .

Diptera.

Cecidomya brachyntera . . .

91, 117
167

166

PERSONAL-BESTAND

RUSSISCHEN ENTOMOLOGISCHEN GESELLSCHAFT

am 1 October 1867.

— vp

Durchl. Protectrice der Gesellschaft

Ihre Kais. Hoheit die Frau Gross-Fürstin

HELENA PAWLOWNA.

Ehren-Präsident

General- Adjutant Al. Selenyi,

Minister der Reichs-Domänen.

Ehren-Mitglieder.

a) In Russland.

S. Kaïs. HOHEIT der Gross-
fürst NICOLAI NICOLAJE-
WITSCH. der Altere.

Baer, K. E. von, in Dorpat.

Barjatinsky, Fürst, Al.

Brandt, Fr.

Deljanow, I.

Golownin, Al.

Keiserlingk, Graf, AL, in Dor-
pat.

Mäklin, in Helsingfors.

Manderstjerna, Al.

Middendorff, Al., in Livland.

Motschulsky, V., in Symphe-
ropol.

Owssjannikow, Ph.

Putjatin, Graf, E.

Selenyi, Al.

Stenbock, Graf, J.

Strogano w, Graf, AL, in Odessa.

Tolstoj. Graf, D.

Waga, G., in Warschau.

Walujew, P.

b) Im Auslande.

Asa-Fitch, in Washington. |
Boheman, K., in Stock- |
holm. |
Boisduval, in Paris. |
Burmeister, H., in Halle.
Chaudoir, М., in Paris.
Dohrn, K., in Stettin.
Gerstäcker, Ad., in Berlin.

Herrich-Schäffer, G., in Re-
censburg.

Kraatz, G., in Berlin.

Ratzeburg, J., in Neustadt-
Eberswalde.

Redtenbacher, L., in Wien.

Saussure, H., in Genf.

Westwood, J., in Oxford.

Wirkliche Mitglieder.

a) In Russland.

Ballion, E. |
Basilewsky, V. |
Batalin, F. |
Beketow, A. |
Blumenthal, J., in Kasan.
Boats, A.
Bogdanow, An.,
Bool, W.
Borow, J. |
Bremer, 0. |
Byschewsky, N. |
Christoph, H., in Sarepta.
Dahler, J.
Danilow, N., im Gvmt. Orel.
Danilow, P., im Gvmt. Orel.
Daschkow, A.
Daugel, A.
Denier, A.
Düssel, L., in Tiraspol.
Durnowo, P.
Dymtschewitsch,
Grodno.
Engelhardt, A.
Ewald, A.
Famintzyn, A. |
Fedorow, M.
|

in Moskau.
von, in Poltawa.

T3. 6:

Feild, A.

Fixsen, K.

Flor, G., in Dorpat.
Freiberg, G.

Fribes, A.

Ger cke, A., in Woronesh
Gern, Ed.

Gernet, K. von.
Gernet, E. von.
Ginglat, Fürst, A.
Golicke, im Gvmt. Witebsk.
Golowin, K.

Golubzew, D.

Grabbe, A. von.
Guljajew, S., in Barnaul.
Günther, A., in Petrosawodsk.
Hanicke, A.

Heddewig, K.
Hochhuth, I. H., in Kijew.
Hüber, A.

Jermakow, N.
Jermolow, A.
Jerschow, N.
Jessipow, N., in Moskau.
Karassewitsch, N.
Karelin, G., in Gurjew.
Karpinsky, I.
Katenin, A.

Kessler, K.

Kirejew, N.

Klein, K.

Kóppen, Fr. Th.
Kowalewskij, A.
Kuschakewitsch, Ap.
Kuschakewitsch, G.
Lange, F.

Lange, N., in Odessa.
Lerche, M., in Omsk.
Lewaschow, Graf, N.
Lewwizky-Rohala, I.

Link, im Zarthum Polen.
L'wowsky, В.

Machel, G., in Warschau.
Majewsky, Hip., in Odessa.
Meinshausen, K.
Mercklin, K.
Michajlow, D., in Pskow.
Miljutin, A.

Morawitz, A.
Morawitz, F.

Mossin, R.

Obert, J.

Opotschinin, Е.
Osten-Sacken, Baron F.
Paschennyi, N.
Paulson, J.

Peters, A., in Tiflis.
Plautin, M.

Posner, L., in Witebsk.
Pusyrewsky, Pl.

Renard, K., in Moskau.

Romanow, K.

Rosanow, S.

Rotschew, K., in Ost-Sibirien

Rubzow, P., in Perm.

Rudsky, A, im Gvmt. Pensa

Schatilow. J., in Moskau.

Schmidt, Ed., in Nishny-Now-
gorod.

Schönjan, K.

Schpakowsky, A.

Schrenck, L. von.

Pyljajew, M, im Gvmt. Orel.
Radoszkowsky, О.

|

Schtschepkin, 5.

Schtschukin, S., in Irkutsk.

Schubert, C.

Sellheim, G.

Semenow, P.

Semenow, V.

Skatschkow, K.

Sidorow, М, in Krassnojarsk.

Simaschko, J.

Solotorew, A.

Solsky, N.

Solsky, в.

Sowjetow, A.

Strauch, A.

Tanget, A.

Tengstróm, in Kexholm.

Terentjew, im Gvmt. Poltawa.

Tewjaschow, Eug.

Tiesenhausen, Baron, Eug.

Tohn, K. »

Trapp, J.

Tschernjajew, N.

Tschernjajew, L.

Tschernjajew, P.

Ulsky, A.

Uschakow,N., im Gvmt. Twer.

Weide, M. von der.

Wiese, J.

Wlassenkow, N.

Woronin, M.

Wosnessensky, L

Zabel, N., im Kais. Garten Ni-
kita, an der Südküste der
Krim.

b) Im Auslande.

Amiot, C., in Paris.
Bonvouloir, H., in Paris.
Costa, A., in Neapel.
Fairmaire, L., in Paris.
Felder, C., in Wien.
Ferrari, Graf A., in Wien.
Guenée, A. in Chateaudain.
Hagen, H., in Kónigsberg.
Hartig, Th., in Braunschweig.
Heeger, E., in Wien.

Heyden,L. v., in Frankfurt a. M.
Kirschbaum, in Wiesbaden.
Kórnicke, F.

Lacordaire, L, in Lüttich.

Lallemant, C., in Algier.

Le Conte, J., in New-York.
Lederer, J., in Wien.
Lefebure, A., in Paris.
Lów, H, in Meseritz.
Meyer-Dür, in Burgdorf. ; '

Mulsant, S., in Lvon. | Signoret, V. in Paris.
Osten-Sacken, Baron R, in | Stäl, K, in Stockholm.

New-York. , Staudinger, in Dresden.
Reiche, L., in Paris. ‚ Torre, J., in Neapel.
Rogenhofer, A., in Wien. | Türk, R. in Wien.
Schaufuss, L W., in Dresden. | Walker, Fr., in London.
Schenk, A., in Weilburg. | Zeller, Ph. in Meseritz.

Sichel, J., in Paris. |

Correspondirende Mitglieder.

Becker, A., in Sarepta. | Radde, G., in Tiflis.
Chodnew, A. | Selezky, in Ssudak.
Dóngingk, A., in Kischinew | Sennizky, in Warschau.
Kawall, in Kurland. | Wolkenstein, P.
Maack, R., in Irkutsk.

CATALOG

DER

LEPIDOPTEREN-SAMMLUNG

DES

PROFESSORS DR. EVERSMANN.

————

Der Güte unserer Hohen Protectorin, der Erlauchten Gross-
fürstin HELENA PAWLOWNA, verdankt unser Verein die Samm-
lung der Lepidopteren des verstorbenen Professors Eversmann.
Die Wichtigkeit dieses Geschenks, besonders für die Fauna Russlands,
wird wohl einem jeden Jünger der Entomologis einleuchten, da in
dieser Sammlung die Originalexemplare der von Eversmann, in
seinen Werken, als neu aufgestellten Species russischer Lepidopteren
enthalten sind.

Aus schuldiger Pietät gegen den Verstorbenen haben wir die
Sammlung nach demselben Systeme (dem Ochsenheimer'schen)
wieder aufgestellt, nach welchem dieselbe geordnet war. Ebenso
haben wir geglaubt, die Namen der Species nicht nach jetzigen
Grundsätzen ändern zu dürfen; nur in wenigen Fällen, wo neuere
Forschungen uns Aufklärung gegeben, haben wir es für gut befunden,
als besondere Arten aufgestellte Localvarietäten zur Stammart, unter
Beibehaltung des von Eversmann gegebenen Namens, zurück-

zuführen.
| 1

2

Wir übergeben hiermit diesen Catalog allen Freunden der Lepi-
dopterologie, indem wir uns bereit erklären, jede an uns gerichtete
Anfrage oder Vergleichung zweifelhafter Species mit Originalexem-

plaren des Professors Eversmann,

nüge zu leisten.

A. Papiliones. Och.

1. Melitaea.

. Matürna т: се.
. Тосно Dalm. 7;
, Cynthia B. Vis.
Palla Boisd. -
Edita Boisd. ...

. Pulchella Boisd. .
В.о SAS .
,Merope Prus. ;.
Or Cie «Lue 2v à
. Arduinna Esp. . .
var. Uralensis E v..

eo 00 -1 9» O' i» o» to 4

. Taivia Silo wa.
v. Fascelis Esp. .
: Phoebe, SI Vii

v. Aetheria Ev...

‚ Dejese Hb...
. Dictynna Esp.
Athalia Esp.

Parthenie Н. S.
‚ Astera Ве.

II. Argynnis.

. Aphirape Hb....
. Ossianus Hbst. .
. Osearüs Ev... ..
. Selenis Ev. ....
. Selene S. V. ...
. Euphrosyne L...

6» CO > © t2 I

. Chalcedona Boisd.

. Didyma Esp....
v. 4 didymoides Ev.
v. $ Lotonigena Ev.

— t2
eo Cn Où Oo cn À à O9 O0 BR D © © © D ND ND O1 © CD

=

. 95

IR BP mm]

Conservator des Russ. Entom. Vereins О. Bremer.

Lepidoptera

Zahl
d.Ex.

. Eugenia Ev. ...
+ Da Who ie DEP.

. Arsilache Esp. . .
: Heonte RI
. dno Egi. t
. Dapliue 3: 7. 55% ;
. Frigga Thnb. ..
. Thore Hb.
. Amathusia Esp. .
. Chariclea Schn. .
. Boisduvali Dup. .
; Exeya Eh mb:
. Latonia L.
. Niobe L.

22.

. Cyrene. Bon...
. Calippe Boisd.

. Zerene Boisd...
. Aglaja L.
. Laodice Pall...
‚ Ранним.

„рава (S Uu. .
. Pauina Nordm..

Eversmanniana.

Zahl

d.Ex.

v. Fingal Hbst.. 3

9. £s à

Q3 À D m4 O» 00 TO 4» OUO» -1 N © SD

— — — MH — — —— дд

Adippe 8; V... ;
у. Cleodoxa O. ..

v. 9 valesina Esp.

mi > 4m Q5 > — ND n ND €) 000

Ш. Danais.

. Chrysippss T. .....2
ab. Alcippus F. 2 |
IV. Yanessa.

= Cardub bo. à 4

. Atalgnia Lu. 24

AD а RE © 9

I C OO «I OC Cr >

M0 ыы
h2

© OO -10» дк © NO —

—
.

. Antiopa L.
. V-album 8. У...
. Polychloros L. ..
. Xanthomelas S. V.
. Urticae L. .

. Prorsa L.

. Coenia Cr.

. Дав. 0

v. Ioides O.

v. urticoides. . . . .

. Ichnusa: Bone
. Triangulum F. ..
. C-Album 1.....

v.F-album Esp...

у. porima 0.
у. Levana L....

У. Junonia.

VI. Limenitis.

. Aceris Lep..
. Lucilla S. У.

+. Lu = s

. Sibylla. ui
. Camilla S. V.

. Helmanni lei :
. Sydyi Led. :
. Lorquini Boisd. .
. Eulalia Boisd. ..
. Populi L.

VII. Caraxes.

. Jasiu& ku dE

УШ. Apatura.

v. Clytie H b.

. Ionia F isch. d. W.

in móglichst kurzer Frist Ge-

T DOM «105 t2 M > > > OUR ed

D D r- 1 # © # ND Qt O9

— foam

IX. Hypparchia.
(Melanagria).

. Galatea L. .

v. Procida Hbst..
v. Leucomelas Ced

v. Galena O.
2. Clotho H b.

v Xena Frr... .
S Lachesis Hb. .. .
armen Kidg. ...
DUNS HR. .1..
у Шагина Hb...
Nate Би! ....
RE С
8. Syllius Hbst. ...

у. Pherusa В 0134.
(.Erebia.)

. Parmenio Boeb.
LANA ай
. Epistygne Boisd
Bts Lef os
“Gorge Esp...
. Gorgone Boisd.
.Nerise KFrro. ...
. Goante Esp.

Scipio Boisd.

. Mnestra Esp....
LMAanDto S. У...

. Tyndarus Esp. ..

v. cassioides Esp.

. Euryale Esp...
. Neoridas Boisd. .
. Pronoé Esp.

v. Pitho H b.

. Melas Hbst.

». Lefebvrei Boisd..
Da ТО.
3. Embla Thnb....
. Edda Mén.....
; 9Smpne Oros. us.
. Medea S. V.....
. Sedakovii Ev....
Ligen E. ur.

. Alecto Hüb.

. Pharte Esp..

. Stubendorfi Men.
. Melampus F'ssl.

> 50 8 X PUTEM
LOSS. IV.
. Epiphron Knch. .
. Cassiope F.
. Kefersteinii Ev...
. Оеше Esp.
. Psodea Hb.
. Medusa S. У....

M4 QUO: C» HP © NO Où m -1 m NO © On

<> бл

12 0 H» RO C» Qo CO CO M» Q2 I а Où OX OO KO bo НВ He — BO BO KO GO <> O7 O0 Q9 OD ID GO ND LO

— 3

(Chionobas.)

. Tarpeja Esp....
. Sculda Ev. :
. Aéllo Esp.
. Urda Ev.

pBore Esp...
. Jutta H b.
. Fulla Ev.
3. Norna Thnb....
. Oeno Boisd. ...
. Also Boisd.....
. Bootes Boisd. ..

(Satyrus.)

. Heydenreichi Led.
. Phaedra L.
. Cydopius Ev....
| prduis: E. 2:4. 4.

v. Bryce O.

. Nirbids HB. 5544 .
. Actaea Esp

3. Statilinus Hfn ..
. Allomia sis.
. Fatua Frr.
. Fidia Esp. ...
à MacrophthalmusEv.
. Proserpina S. V.

. Hermione L.....

ооо

70. Aleyone S, У....

. Briseis L.

. Anthe 0.

, Tithon Hb.

. Ida ep.

v. Pirata Езр. E

v. Hanifa Nordm.

. Autonoë Езр....
. Hippolyte Esp...
. Everus Boisd. ..
. Bischoffi H. В.

. Semele L.

v. Aristaeus Bon.

. Arethusa S. V. . .

v. Erythia Hb.

79. Anthelea Boisd. .
-. Mniszechii H. S. .
. Amalthea Frr. ..
. Beroé Friv.....
. Geyeri H. В.

. Sesteri?
COURS Hon 1x...
. Asterope Klg.

оо оо

(Epinephile.)

v. Hispulla Hb..

Zahl

mi Où aieo e Qo ны SI gi OB TOR SID SJ

Zahl
d.Ex.
92. Janiroides H. S... 1
93. Eudora Esp. ... 8
91. Rhamnusia Frr. . 2
95. Hyperanthus Г... 4
(Pararga.)

96. Dejanira: Lh... .;. :3
97. Deidamia Ev. ... 2
98. Clymene Esp.... 5
v. Roxandra H. S. 2

99. Roxelana Cr. ... 3
190.. Eseria iL... 1. 4
101. Meone Hb. 6
102. Megaera L. .... 6
108. Lyssa Boisd.... 2
104. Tigelius Bon.... 5
105, Hiera Ja. О 5
106. Maera Ta 4 4. 7
v. Adrasta Hb... 4
107. Xiphia Boisd. .. 1

X. Coenonympha.

1.-Oedipus’Fru7. 7. 4
2. Hero Iz 5.457. 4
3 Leander Езр.... 7
4. Amaryllis Cr. ... 5
5. Dorus Esp. .... 6
6. Thyrsis Friv.... 1
7. Corinna Hb..... 5
8. Satyrion Esp.. 6
9. Arcania L. UB
10. Arcanoides Pierr. 8
FH. Iphiss Evo). 1
125 Ibis BP VALUE. 15
13.: Data kt... 5
14. Demophile Frr... 2
15. Pamphilus L. . .. 3
v. Lyllus Esp. .. 8

16. Californicus Boisd. 2
17. Sunbecca Ev. ... 1
18. Phryne Pall... 6

XI Lycaena.

1. Rhymnus Еу.... 4
2. Aquilo Boisd. .. 1
9. Dardanus В rr. + «02
4. Orbitulus Esp. .. 5
5. Pheretes Hb. ... 10
6. Artaxerxes F.... 3
7. Pheretiades Ev... 1
8. Donzelii Boisd. . 6
9. Rippertü Frr. .. 11
10. Admetus Esp. .. 2
LE. Damon 5. V. . .. 10
12. Damone Ev..... 8
13. MEYER. uos en 4
14. Poseidon Led. .. 1

*

Zahl \ Zahl Zahl
d.Ex d.Ex d.Ex
15. Alpestris Frr.... 3 | 72. Psittacus Er. ), . 4 2. Demnosia Frr. .. 1
76. Hopfel H. 8..... 3 | 79. BaetisustLoss и 8 3. Medesicaste Ill... 5
17. Epidolus Boisd. . 2 | 74. Telicanus Hbst. . 8 4. Romina Lo. EL 4
I8. Dolus Hb, Hau. 10 | 75. Frivaldzkyi Led. . 2 5. Cerisyi (o0 IR
19. Daphnis S. V.... 6 | 76. Gamra Led. 2
v. Stevenii Hb. .. 3 | 77. Elvira Ev. nb EE = »
20. -Argiolus Ta 272105. 59 | 287 Adonis BIT ud UT XIV. Doritis.
21. Sebrus Hb. .... 10 | 79. Coridon Scop. . . 10 :
22. Ао у. albicans Boisd. 4 ^ Abella i : :
и 24 rte (Polyommatus.) 3. Apollo v. Hesebo-
24. Melanops Boisd..
80. Helle. S8, EN. y lus Nordm.. n.
25. Meleager Hb.... al. Ci q v 9 4 "Noui JM 4
26. Pyrenaica Boisd.. . Circe S. У. .... . Nomion F. d. w..
: : 82. Thersamon Esp. . 13 5. Corybas. E..d. WE,
27. Coelestina Ev. .. :
83::Gordius sp... .. 04 6. Apollonius Ev... 1
28. Astraea Frr. à 84. Hi 2 : у
. Hipponoé Esp. .. 15 7. Delius Bsp...
29. Acis Hbst. „A 85. Cl is S. V Aetius E
S0 Hrehüs MR . Chryseis S. V. 16 8. Actius Ve... 2
hl Julius © 3 86. Eurybià Ол, 08 9. Delphius Ev. ... 2
ho plasblkogh DU 87... Dispiar Ti wma 4 | 10. Tenedius Ev.... 2
23. Ach CES od + di 88. Hippothoë L. ... 13 11. Clarius. E v... 41. 24
24. pecca SQ p 89. Virgaureae L.... 13 | 12. Nordmanni Mén. . 1
35. C FT s v a 90. Phiseag M, uiu. 10 13. Mnemosyne L. .. 2
P : 91. Phaëton Bag... 14. Stubendorfi Mén. . 1

36. Lysimon Hb. ...

К © OO © OD D = b2 bh2 H» O 71 CO r2 6 C0 b2 C» Фон Où ai NO > O1 OD rm

92. Ignitus H. 5... 2.82
d i DAE 93. Candens IL S... 2 ХУ. Pontia
i Hang ge 94. Athamantis Ev... 5
40. ВЕ | en ak a 1. Crataegi L 2
4i Hodie n E. 96. Callimachus Ev. . 5 " ВАЗЫ LANA M
u 97... Ballus EA SION. 12 | 5 Te NO
Eg ena Pt 98. Nogeli H. 8. ... 4 | NL. II. 6
44. Psylotita EAR: c Spec? [irs Rd 2 à vc Se D E
45. Endymion Frr. . (Thecla.) 5, Leucodire Ev. .. 1
46. Dorylas S. У.... 100. Вова. 8 6. Callidice Esp... . 5
47. Icarius Esp... .. 12 |101. Spec?........ 1 T Mesentina CET А
48. Eumedon Esp. .. 102. Spini 8. V, res. 19 8. Chloridice Hb. 6
49. Idas ВЪг...... i03. Pruut L5 2020. 5 9. Daplidice L. 5
50. Agestis S. V. ... 104. W-album Knch.. 2 (Anthocharis.)
51. Cornelia Frr. . .. 105. Acaciae F...... 1l. 50. BE ROS s
92. Eros 0. ...... 106. leis Вар: а. 16 1: Auch EA "
53. Boisduvali H. S. . 10 |107. Aesculi Hb. . ... 1 Tr se er E
54. Alexis 5. V..... 18 |108. Betulae L...... 4 | 55 Тв Вы CORN
55. Escheri Hb..... 20 |109. Quercus Г. .... 5 14. Bold Ва 8
b ans ee re : 110. Roboris:Esp. 4.14 | 15 Glauco Hb. и
. Hyacinthus H. S. . ; #1 SEA x
58. cut En 2 (Nemeobius.) 16. Брес........ 4
59. Subsolanus Ev... 1 |111. Lucina L. ... 7. 7 is mme 2 .. :
60. PylaonFisch.d.W. 7 . uruneri H. ю....
61. Zephyrus Friv... 5 XII. Papilio. za ANE T AME L^
4 px oe *. 1. Podalirius L. . 3 21. Euphisiés Es ia 050
64. Aus S Ys 6 2. FeisthammeliiDup. 5 | 92. Douei Pierr. .. . 3
65. ms nd quM ug 3. Eurymedon Boisd. 2 | 93, Pyrothoë Ev. ... 2
341 iH ES et 9 4. Alexanor Esp. .. 4
ES Mere Lx ET" 5. Machaün LL. ..... . 3 (Zegris.)
. Trochilus Frr :
65. Amyntas 3 у. on 6. Sphyrus Hb. 1 24. y > "5
. Polysperchon Bstr. ; :
70. Fischeri Ev. ... 7 ХИ. Ceryuthia. 25. Sinapad Ps. CAU 573 OBEN

TL Lhelereu H. 5. .. 4 1. Polyxena $8... 1.6 || 96. Lathyr Hb 3

I.

Zahl
; d.Ex
XVI. Colias.
Palaeno L...... 10

. v. Werdandi H. s.. 8

n
FT Ou 0o oto

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© 1

T
H>

dt jmd
<> Qt

. Celtis Esp.

. Sidae Esp.
. Carthami Hb....
. Cynarae Rbr....
[wn Hb.'...
. Alveus Hb.
. Cirsii Rbr.

. Pelidze Boisd. .. 3
. Nastes Boisd. .. 1

v? Werdandi Zett. 2

. Phicomone Esp. . 5
. Melinos Ev. .... 7

Hyale Ш 22% -
Neriene Fisch. . . 11

. Chrysotheme Esp. 6
. Myrmidone Esp. .
. Eurytheme Boisd.
. Edusa F.

9
1
8
ab. Helice Hb. ...5
2
4
8

. Aurorina H. S. (Au-

ricoma Ev)...

. Aurora Esp. ...

ab. $ СШоё Ev. .
(Idmais.)

. Fausta Oliv. ... 2

(Rhodocera.)

Lum. v. 4
. Cleopatra Г..... 5

XVII. Hecaerge.

XVIII. Hesperia.
(Spilothyrus.)

. Altheae God. ... 9
. Malvarum Ill.... 9
. Marrubi Rbr.... 4
. Lavaterae Esp... 3

(Syrichthus.)

. Tesselum Hb. .. .
. Cribrellum Ev. ..
. Proto Esp.

. Phlomidis H. S...
"Er Hb....

ео Hb. .'..

Alveolus Hb. ...1

7
7
6
5
7
ee 0.,.... 4
2
0
5
8
8
2

1
. Serratulae Rbr... 6
‚ Caealae Rbr...._ 2
. Centaureae Rbr. . 2

(Erynnis.)

Tages сч. 8

— 5

23. Cervantes Grosl.. 2
24. Sericea Frr. ... 8
(Hesperia.)

25. Paulo ZZ... 54. 2
26. Zellen Lo ...s. 1
EI 1.1 Br is. 1
28. Alcides H, 8. ....2
29. Sylvanus Esp. .. 11
30. Comms d. ...-- 6
31. Linea S. V. . 9
93. 1meola 0t... 16
38., Actaeon Esp.... 4

. Paniseus Esp. ..
. Sylvius Knch. .. 3
97.

(Cuclopides.)

.Steropes В. V. .. 8

(Carterocephalus.)

Argyrostigma Ev.. 3
B. Sphinges.

I. Chimaera.

1. AppendiculataEs p. я
2. АПТ. <...

5, Pula. 0:4 ...u « às
A ПВО EE... .. 9
5. Exile Hy 21... 5

II. Atychia.

i. Hb ls...
2. Globulariae Hb. . 15
8. Statices L.. .... 15
4. Решив. V. 212
5. Saepium H. S. .. 2
6. Chloros НЪ..... 5
7. Ampelophaga Bayl. 4
B. Vus Br; 5

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Ш. Zygaena.

. Erythrus Hb. ... 2

Pluto 0.
19

. MannerheimiSilbm. 1
. Ürlon- Ref.:: 21 4
. Punctum O0... »
. Kefersteini H. S. .
. Brizae Esp.. ...
. Spec?
. Seabiosae Esp. . . 1
. Triptolemus Frey.
. Balearica Boisd..
. Dalmatina Boisd.
. Contaminei Bois d.
. Sarpedon Hb. . ..
. Achileae Esp.

BLU wem".

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v. Triptolemus Hb. 2
17. Armena Ev..... 2
18. Centaureae К. d. WW. 74
19. Cynarae Esp. . 6

v. Stenzii H. S... 3
20. Meliloti Esp. . . . 13
21. Dahuriéa^ B. vc .72
22. Corsieá В...... 8.
28. Trifolit Esp. . . . 28
24. Australis Led. ..-2
25. Exulans Rein. .. 6
26. Lonicerae Esp... 10
27. Charon Hb. . ... 3
23. Angelicae O. ... 5
29. Filipendulae Г... 6
30. Transalpina Esp.. 1
31. Anthyllidis Boisd. 5
32. DDECR NUR, я
33. Hippocrepidis Hb. 5
31. Medicaginis 0... 1
85. Dorycnii 0. .... 4
96. Peucedani Esp...
37. Lavandulae Esp. .
38

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. Stoechadis
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. Ephialtes L.. ..

„ Groglist^ D? 99.

. Oxytropis Boisd..

. Olivieri Boisd...

. Formosa H. S. ..

3
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. Stoechadis Bkh. . 4
1
1

. Sedi Е...
‚ Daeta? Esp...
. Hilaris O.
. Fausta L.
. Амир. 8
. Baetica Rbr. .. 3
. Ganymedes H. 8. . :

8

3

Zahi

Boisd.

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. Onobrychis S. V. . 2
. Occitanica Vill...
. Truchmena Ev...

IV. Syntomis.

V. Thyris.

. Fenestrina S. V. . 5

VI. Stygia.

. Australis Latr.. .. 6

VII. Sesia.

. Myrmosiformis H.S. 3
. PhilanthiformisLasp. 4

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. Nerii L.

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. Mesiaeformis Н. В.
. Tipuliformis Г...
. Tenthrediniformis

Esp.

. MuttilaeformisLasp.
. Culiciformis L. ..
. Formicaeformis Esp.
. Cynipiformis Es p.
. JchneumoniformisF,
. Cerceriformis Ev. .

. Astatiformis H. S.
. Chrysidiformis Esp.
. Alantiformis Ev. .
. Prosopiformis O. .
. Hylaeiformis L as p.
. Megilliformis H b..
. Spheciformis S. V.
. Scoliaeformis Bk h.
. Asiliformis Rott. .
. Laphriiformis Hb.
. Bembeciformis H b.
. Apiformis L.

VIII. Maeroglossa.

. Fuciformis L. ...
. Bombyliformis O. .

v. milesiformis O. .

. Croatica Esp....
. Stellatarum L....

(Pterogon.)

. Oenotherae S. У. .
. Gorgon Esp. ...

IX. Deilephila.

Geleno T, ha à »
Elpenor L.

. Porcellus L. .
. Hippophaés Esp. .
Eton utilisait :

. Tithymali Boisd..

. Tanesls Ein
. Zygophylli Hb... .
. Gall. 8, Var 2
. Euphorbiae L.

. Nicaea Prun....
. Vespertilio Esp.

X. Sphinx.

“PARIS Lo. su. 4
. Ligustri L. ue
. Convolvuli L. . ..

Zahl
d.Ex.

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. Milhauseri Esp.

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. Queretia 8, 1...
. Populi L.

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. Ocellata L. р
. Caecus Mén. ...
. Tatarinovii Brem.

С. Bombyces.

I. Saturnia.

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. Polyphemus ....
. Boisduvali E v. . .
. Spini S. V.

v. hybrida Br;

. ÜCarpal RW. ul.
. Caecigena Cup...

II. Aglia.

Ill. Endromis.

. Versicolora L....

IV. Harpyia.
Vinula L.

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. Erminia Esp....
. Bicuspis Rkh. .
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Füroia-L. uv d 2.

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Ulmi S. V.

У. Notodonta.

. Tritophus S, V...
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Dromedarius L...

. Camelina L.. ...
. Cucullma See .
. Carmelita Esp...
, Dua dar .
. Dictaeoides Esp. .
. Argentina S. V...
Pate. Alu .
. Plumigera S. У...
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. Carnus Esp. ...
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Melagona Bkh...
Crenata Esp. . ..
Dodonaea S. У...
Chaonia S. V....
Querna S. V. ...
Tremulae S. V...

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. Pantherinus Hb. .
. Salicicola Ev. . ….
. Caestrum Hb. ,; X.
. Ihrips НМ.
. Arundinis Hb. à
. Ligniperda F....
. Terebra: S. Wat.
. Campicola Ev. ..
. Aegcüli but :

. Velleda Hb. 227;
. Sylvinus L.

. Alpinus Kind. ..
. Lupulinus Г. ...

Nubifer Ld. . 42.
Ganna Hb.
Spec?

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VIII. Lithosia.

. Quadta I5 9;
. Griseola H b. Y
. Lurideola Zk....
. Complana L.

. Morosina H. S. ..
. балов Hb. 1.5
. Helveola Hb. ...
. Unità" HT E
. Depressa Esp. ..
. Arideola Her. :
. Aureola Hb. ..
. Luteola S. V. ...
. Vitellina Boisd. .
. Ciliaris Fr.
. Atratula Ev. er
. Rubricollis L. . ..
. Muscerda Hfn. ..

. Roscida S. V....
. Kuhlweini Hb. ..
. Flavicans Boisd. .
2. Irroreg A W255
. Melanomos Nick.

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. Pectinella S. У...
. Nudella O.

. Triquetrella Tr.

. Muscella S. V. ..
. Atribombycella? . .
. Tabanella Brd...
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. Plumifera O. .

. Spoliatella Ev.

. Albida Esp. ...
. Graminella S. V. .
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16. m
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. Bombycella S. V. .
. Plumistrella Hb. .
. Undunella F. R

. Politella O.
. Nitidella O.
. Stettinensis Nick.
. PseudobombycellaHb.
. Paradoxa Sulz..
. Affinis Reutti ..
. Pennella S. V.

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. Mesogona God... 1
. Eborina S. V.... 6
.Andiü 1.0.0028,

5

5
. Kang Ern. v1
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. Mundana L..... 3
. Murina Esp. ... 3
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. Diaphana E v. 1

IX. Psyche.
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X. Hercyna.

. Albulalis Hb. ... 2
. Centonalis Hb. ..
. Palliolalis Hb. .. 2
. Strigulalis Hb. .. 3

XL Liparis.

2
. Detrita Esp. 6
. Rubea 5. V. Fe
. Terebynthi Frr. . 3
1
8
5

Lapidicola H. S. .
Monacha L. ....
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2. Suberifolia Dup.
8. Ilicifolia .L- . ...
4. Betulifolia O. ...
5. Lineosa Vill..
6. Populifolia S. V. .
7. Quercifolia Г...
BORNE Le.
DORE T amas
10. Otus Drury

IL Potatoria I4 .'..
12. Lobulina Hb. . .
18. Cocles H b.

14. Eversmanni Ev.
15. Medicaginis Bkh..
PUER SW...
17. Queéreus Ll. u. .
18. Spartii Hb. ...
19. Roboris Schrk..
20. Rubi L. S.
21. Тагало S. У...
22

. Salicis L.
. V-nigrum Esp...
. Ochropoda Ev. ..
. Chrysorrhoea L.
. Auriflua S. V.

. Timon Hb.
. Anastomosis |...
. Anachoreta S. V.
. Beclusa; 5. У...
. Ога. г.
. Bucephala 1...
. Bucephaloides 0.

XII Orgyia.

. Coenosà Hb. ...
. Pudibunda L. ...
. Fascelina L. A
. Abietis S. V. ...
. Selenitica Esp. . .
. Coryli L.
. Aurolimbata Gn. .
. Gonostigma В. V.
. Antiqua L.

. Ericae Germ. ..
. Trigotephras Boisd.
. Dubia Tausch.
. Splendida Rbr. ..

XIII. Pygaera.

XIV. Megosoma.

. Repandum Hb. .
XV. Gastropacha.

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Zahl
d.Ex.

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38.

39.

. Neustria L.

. Hera L.
. Menetriesii Ev...
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. Lapponica Thnb.
. Aulica L.

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. Crataegi L. 6
x. Solitaria КЕе. ‹.. 3
. Pityocampa В. V.. 4
. Рано Iris, 4
. Processionea L. .. 8
. Neogena Е. d. W. 4
. Herculeana Rbr.. 1
. Everia Knch.... 4

1

. hanesitis TI: un. 05
. Franconiea S. V. . 4
. Castrensis Г. ... 16
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8

XVI. Euprepia.

L Cnbrum Li 5.:. 6
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3. Grammica L. ... 18
4. Funerea Ev. ... 3
5. Baleum Bess. 7
6. Russnlailui 214%. 5
7. Jacobaeae L. .... 6
8. Plantaginis L. . . . 18
9. Dominula L.

7
5
1
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1
5

. Putpuresjb.. . .. 6

. Fasciata Esp... . 6

. Matronula L. ... 2

. Villica L. 8

. Intercalaris Ev... 1

. Interrogationis Mén. 1

. Hebe. E. 2 a 1. 9

. Flavia Fuessly 8

. Caza L.

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Honesta Еу.....

. Maculosa S. V. ..

. Hemigena Grsl.

. Glaphyra Ev. ...

. Latreillà God. ..

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. Corsica Rbr.

. Fuliginosa L. ...

. Luctifera S. У...

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.hustta Hb... ...

. Luctuosa Hb. ...

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Mendica L. ....
Menthastri S. V. .

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40.
41.

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Urticae Esp.

Zahl

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7

Lubricipeda $. V. 8

D. Noetuae.

1. Platypteryx.

. Sginula B. Vi
. Laceriula;8. V. ...:
BB BE NS TUE
. Curvatula Bkh...
, Raleulá Sala:
‚ Hañüla S; Vor
. Unguicola H b.

II. Asteroscopus.

. Cassinia S. V. =,
. Nubeculosa Esp. .

НТ. Calpe.

: Thaliciri Весь
. Libatrix L.

IV. Trachea.

. Piniperda Panz. .

Y. Jaspidea.

z Сев I un %

VI. Thyatira.
Derasa L.
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УП. Cymathophora.

. Octogesima НЪ...
. Diluia 3. УИ
. Fluctuosa Hb. ..
Bipunctata Bkh. .

Flavicornis L. .

Ruficollis S. V. . .
. Scoriacea Esp...
. Xanthoceros Hb. .

VIII. Diphtera.

. Coenobita Esp...
. Aprilina L.
. Ludifica L. à
Ai: R5. .

IX. Bryophila.

. Glandifera S. V. .

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. Perla S. V.
. Spoliatricula Hb. .
. Ereptricula Tr...

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Mendacula Hb. .

. Fraudatricula Hb.
. Deceptricula Hb. .
. Lupula Hb. 2.
. Raptricula Hb. ..

X. Acronycta.

. Leporina №....

Aceris L.

. Megacephala $8. V.

Alni L.

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. Tridens S. V.
. Cuspis Hb. ..
. Menyanthidis Esp.
. Auricoma S. V..

. Bynmucis Io s
. Lutea Brem. ...
. Euphorbiae S. V..
. Euphrasiae D kh..
. Abscondita Tr. .

XI. Simyra.

. Nervosa 8: X. vul
. Ditbioss: Dads aa.
. Dentinosa Frr...
. Venosa Bkh. . ..
. Rhodes By. с.
. Musculosa Hb. ..
. Maculata Ет... „..

XII. Nonagria.

. Extrema Hb. ...
As Bal.
‚Bea, :
. Dee TE u.
Hellmanni Ev. ..
. Neurica Hb.....
Elymü Leg...

. Paludicola Hb. ..
. Hesperica Rbr. ..
. Spargani Esp. ..
. Typhae Esp. ...
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. dum EY 2,0%,
. Nexa Hb.

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ХШ. Leucania.

Velutina Ev.
Bathyerga Frr.
Pudorina S. V.

Dactylidis B oisd.

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5. L—album L. à:
6. Alopecuri Boisd. 3
7. Lineats vis: 3
8. Albiradiosa Ev... 5
9. Littoralis Curt... 7
10. Stigmatica Ev. .. 7
11. Carieis ТЕ... ®
12. Punctosa Tr. ... 8
13. Impura НЪ..... 6
14. Zeae Dup. . 6
15. Loreyi Dup. 5
16. Furcata Ev; i... 3
Cr Pallens L WA v lis В 7
18. Straminea Tr.... 2
19. Amnicola Rbr. .. 1
20. Obsoleta Hb. ... 4
21. Verecunda Ev. .. 4
39. Virens I.’ FERNE 6
23. Comma L.. 5

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. Lythargyrea Esp.
. Albipuncta S. V.

. Conigera S. V. ..
. Imbecilla F. ....
. Alpina Freier
. Serotina’ FL
. Batellitia L...

. Distracta Ev. .
. Distensa Ev. "
. Stagnicola Tr... .

Zahl

XIV. Mythimna.

© D D C © D SID

XV. Caradrina.

1. Respersa S. V. .. 5

2. Morpheus Hfn.. . 15

3. Superstes Тг.... 3

4. Alsines Brahm. . 6

5. Ambigua F..... 14

6. Blanda HE. 729

7. Spec?; AP ENDS 7

8. Terrea Frr.. . 19

9. Ustirena Boisd. 2

10. Coha ELS EZ. 3
11. Сегташи Бар... 1
12. Kadett Pr 2e
13. Cubicularis S. V. . 25
14. Grisea Er. 227, 938
15. Ааа Ey DIVI
16. Exigu2 Hb..... 4
17. Lurida Tr. 5
18. Lenta. Tf. .. 15
19. Palustris Hb. . . . 10
20. Caliginosa Esp... 6
21. Albuncula Ev. :
2

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. Ulvae Hb. u 44

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1. Evidens Hüb....
2.

. J— cinctum S. V. .

. Coeruleocephala L.
. Trimacula S. V...

. Contaminei Ev...

. Cavernosa Ev.
‚Рогова Enea.
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. Vaccinii L.

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. Pulmonaris Esp. .
15.
. Ruticilla Esp. ...
. Buxi Boisd. :
aa S. Y... ;
us №. УЧ: ..
| Mumlhs S. У.....
. Pistacina 8: V. ..
. Subjectà Dup. .. 1
. Laevis Hb. ....
. ErythrocephalaS.V.
ОВ: V. ...
|JMenda 8. Y. ...
. Neglecta Hb. ...
a VE 2.
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. Carnea Thnb. ..
. Hyperborea Zett..
. Populeti F.

. Luneburgensis F rr.
. Caecimacula S. V.
‚ Gracilis 8..V. . :.
. Miniosa 5. V....
. Instabilis S. У. ..
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. Stabilis S. V. ...
. Congener Hb. ...
. Rubiginea S. V...
. Ferruginea S. V. .
. Ferrago Ev.....
. Glacialis H. В.

. Rubricosa 5. У...
. Leucographa В. У.
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XVI. Orthosia.

v. Manui Kind. .

Gothica Ju i5.

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Macilenta Hb... .

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XVII. Cerastis.

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XVIII. Tethea.

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XIX. Xanthia.

. Gilvago Esp. ...
. Palleago Hb. ...
. Miniago Frr. ...
. Puniceago Boisd.
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. Rubecula Езр. ..
Vulpina Ev.....
. Veterna Ку. ...
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10: Cogo 15; У...
11. Sulphurago S. У. .
12. Zelotypa Led.

13. Subflava Ev. :
14. Citrago Г......
15. Croceago В. V. ..
16. Aurapd в У...
17. Vitellma Hb. ...
18. Micacea Езр....
19. Vindelicea Frr...
20. Cervago S. V....

XX. Cosmia.

1. Acetosellae S. V. .
2 Un Hb...
3. Trapezina Г. . ..
4. Tries V....
5. Abl des :-.
6
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. Fulvago S. V....
. Pyralina S. V....

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10. Subtusa 5. V. ...
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13. Contusd Erf. ;..

13. Ambusta S. V. ..
14. Xerampelina Esp.

XXI. Gortyna.

. Dumerilii Dup...
Leucostigma Hb. .
Morio Ev. . ....
.Nittwmans Lh. : ..:.
. Lucens Frr...

. Lunata Егг. :
. Vulpecula Ev....
. Flavago 8. V....

XXII. Triphaena.

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1. Fimbria L. ....
2: и...

y. annübs Pri2..
3. Comeg. Hb. ....
4, Subsequa Hb....

5. Janthina S. V. ..
6. Interjecta Hb.

Zahl
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. Depuncta L.....

. Triangulum Hfn..
. Ditrapezium S. V.
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. Rhomboidea . . ..
Baier Vosa ss.
. Subrosea Stph...
. Brunnea S. У. ..
. Кезыха S. V. ...
. Umbrosa Hb. . ..

. Bella Bkh. ....
..-OQonflus TT...
. Punicea Hb.

. Gruneri Bois d.

. Collina Boisd. ..
Dra H.B 5.
. Intermedia Ev...
. Glareosa Езр. ..
. Hebraica Hb. . ..
. Chaldaica Boisd.
. Candelisequa S. V.
. Flammatra S. У. .
Musa HB...
. Stentzii Led. ...
‚ Bei.

.-Hetaera Ev..... 3
. Linogrisea S. V. . 5
. Xanthographa S. V. 6

XXIil. Rusina.

. Tenebrosa Hb. .. 5

XXIV. -Noctua.

C—nigrum L. . ..

Dahin- Hic. i...

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XXV. Agrotis.

. Agathina Dup. ..
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. Hastifera Donz. .

Obelisca H b.

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. Fumess SUY, s. 17
. Umbrosa Ev. ... 8
. Rustica Ev. .... 5
. Seliginis Dup. .. 3
. Ballaxvdow- c... 12
. Cursoria Hfn.... 7
. Strioligera Ld. .. 2
. Squalida Ev. ... 2
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8

. Segetum S. V. .. 8
. Corticea! 81 V... 9
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. DeteorigiBigo sod. 1
. Repanda Frr.... 1
. Ericae Boisd. 1
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. Deserticola Ev... 4
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. Spinifera Hb. ... 2
. Truculenta Га... 3
. Robusta Ev.. 2
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, Puta Hb.

à Fatidica НН.
. Crassa Hb.
3. Obesa Boisd:...
. Optabilis Boisd. .
. Graslini Rbr. ..
. Valligera S. У...
. Fimbriola Esp...
. Nigrieula Ev. ...
. Forficula Ev. ...
. Foreipula S. У...
. Pyrophila S. V...
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. Immunda Ev. ... 4
. Lucipeta S. V. 2

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. Squalida Boisd..

. Agricola Boisd. . 1
. Saucia Hb.

. Ravida S. V.

. Fennica Tausch.
. Praeepx L..,..

. Porphyrea В. у..

. Erythrina Rbr. ..
25. Elegans Ev.....
. Ocellins 84 Ys:
. Alpestris Boisd. .
. Melancholica Ld. .
. Multangula Hb...
. Deplanata Ev. ..
. Florigera Ev...

. Ро]усопа S. У...
. Rectangula Hb...
. Quadrangula Ev. .
. Exclamationis L. .
. Сшегеа S. У...
. Murina Ev.

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76. Latens НЪ.....

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. Empyrea Hb. ...
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. Deebra 8. Vs:
. Simplonia H b.

. Lutescens Ev.. ..
. Arme Ex, s.s.
2. Kirghisa Ev. :
. Valesiaca Boisd. .
. SabuletorumBois d.
85.

Confusa H. S....
XXVI. Amphipyra.

. Liguminosae Ev. .
. Dilucida Hb. ...
. Cataphanes Hb...
. Effusa Boisd....

Perflua F.
Cinnamomea Bkh.

. Pyramidea L. . ..
. Spectrum Esp. ..
. Phantasma Ev...
. шие W.Z CL...

. Tragopoginis L.. .

XXVIi, Plagophora.
Lucipara U},

XXVIIL Hadena.

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. Oxyacanthae Г...
. Ане eX.

. Adusta Esp. . ..
. Solieri Boisd.

. Saportae Dup. ..
. Prolog See.
. Roboris Boisd...
. Distung 31b... «us.
. Convergens S. V..
. Saliceti Bkh. ...
. Aeruginea Hb. ..
. Contigua S. У. ..
. Subcontigua Ev. .
. Campicola L d.

. Felina E v. t
. Proxima Hb... .
. Cana E v.

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Ochrostigma Ev...

. Extensa Ev. :
. Dentina S. V....
. Treitschkii Boisd.

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. Leucodon Ev...

. Peregrina Tr....
. Testacea S. V. ..
. Bidens E v.
. Actinobola Ev...
. Multicuspis Ev...
. Acuminifera Ev. .
. Bombycina Ev...
. Leucophaea S. V. .
. Thalassina H fn. .
. Genistae B k h.

. Sommeri L e f.

. Rectilinea Esp. .
. Connexa Bkh...
. Ramosa Esp....
42.

. Nigricans View..
. Vesperugo Ev.

. Maillardi Hb....
. Altaica L e d.

. Brassicae Г...
. Albicolon H b.
. Internalis E v.
. Persicariae L. . ...
. Aethiops Tr. ...
. Pancratii Gr....
. Lutulenta S. V...
. Cespitis В. М>.
15. Ypsulon В, Vo.
. Chenopodii S. V. .
. Sodae Rb£.. 1.
. Sociabilis Grsl. .
. Infesta "Eri EO
, Unanimis Tr....
. Gemina Hb.....
. Remissa H b.

. Hepatica CL. i
. Moderata Ev....
5. Didyma Esp.

. Ophiogramma Esp.
. Occlusa H b.. JJ
. Fovea Tur. E
. Aliena H b.
. Confluens Ev...
. Suosa 8 We
. Oleracea L.

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. Splendens Hb. ..
. Basilinea S. V. ..
. Cervina Germ.

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XXIX. Polia.

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56.
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59.
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Polyodon Г.....
Bimäculosa L. . ..

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Scripturosa Ev...
Serratilinea Tr...

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Nebulosa Hfn...
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Herbida S. V....

Tincta Brahm..
Advena S. V. ...
Jnops Ld......
Vetula Dup. .

Pumicosa Hb....
Flavicincta S. У. .
Canescens Boisd.
Coerulescens Bois.
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Obvia Ev......
Platimea Tr.....
Nigrocincta Frr..
v. Xanthomista H b.
Rubella Dup. ..
Argillaceago H b. .
Kindermanni F. R.
Ochroleuca S. V. .
Luteago S. V....

XXX. Cerigo.

. Texta Lang....
. Prospicua Bkh. .

XXXI. Meselia.

. Lichenea Hb. . ..
. Jaspidea Vill...
. Oleagina В. У. ..
. Serpentina Tr. ..

xXXli. Dianthoeeia.

. Polymita LU... ..
. Ligustri S. V....
. Albimacula Bkh.
. Conspersa S. V.

Compta S. У...
Nummosa Ev....

. Dysodea S. У....
. Filigramma E s p..
. Consputa Ev. . ..
.Giepea Æ D. 277. .

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. Culta S. V.
. Gemmea Tr. ...
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. Aberrans Ev....
. Perplexa Hb....
. Capsincola 5. V. .
. Cucubali S. V. ..
. Saponariae Bkh. .
. Popularis F.....
25.
. Bombycia Ev....
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. Hispida Hb.....

. Typica L.
2. Maura L.

. Lactea F.
. Biornata Fisch..
. Imminuta Ev. ..
. Umbratica L. . ..
. Lactucae Rocs. .
. Santolinae R br. .
. Campanulae Frr.
. Pustulata E v...

. Inderiensis Ку. ..
. Lucifuga S. V. ..
. Chamomillae S.

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Abrupta Ev. ...

XXXIIH.- Mania.

XXXIV. Solenoptera.
. Meticulosa L.

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XXXV. Eriopus.

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. Quieta T r.

XXXVI. Eurhipia.

. Adulatrix H b.

. XXXVII. Gueullia.
. Artemisiae S. V. .

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. Argyrea Frey...
. Lapidea Hb. ...

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. Tanaceti S. V....
. Incana E v.
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. Consors Ev.....
. Praecana Ev....
. Boryphora Fisch.
. Fraudatrix E v...
. Fuchsiana E v.

. Santonici H b. . ..
. Campestris Ev...
. Absynthii L. ;
. Scopariae Dorfm.
. Abrotani S. У. ..
. Xeranthemi Boisd.
. Gnaphalii H h.

2. Propinqua Ev...
. Spectabilis H b...
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. Thapsiphaga Tr..
. Verbasci L.
. Scrophulariae S. V.
. Lychnitis Rbr. ..
. Blattariae Es p.

XXXVII. Xylina.

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. Vetusta H b. €"
. Lithoxylea S. V. .

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. Lapidea Hb. ...
. Senica E v.
. Petrificata S. У...
. Oculata Germ...
. Rhizolitha S. V. .
‚ Inghea Ho B...

. Zinkenii T r.

. Australis Bois d.

. Solidaginis H b.

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. Pus E ....
. Lithorhiza Bkh. .
. Hyperici 5. V. ..
. Perspicillaris |...
. Conformis S. V...

XXXIX. Cleophana.

Linariae S. V.
Antirrhini Hb. ..
Anarrhini Hb. ..
. Dejeanii D u p.

. Yvanii Бар. ..
..Cymbalariae H b.

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. Eugenia Ev.

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. Modesta Hb. ...
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. Uralensis Ev....
. Renardi Ev. ..

‚ Gonudha FA;
. Deaurata Esp...
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. AZogmr Hbri
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. Braetea-8. V...
. Festücae В‘...
. Mya Hb.
. Chalcitis Esp. ..
. Cireumscripta F rr.
. Accentifera Lef..
. Circumflexa S. V..

. Macrogamma E v..
2. Mandarina Frr. .
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. Graphica H. В...
. Daubei Boisd...
. Ni Hb.
. Interrogationis L..
. V-aureaum Gn...

. Divergens Г. ..
. Devergens Hb. ..

. Scutosa S.V. . .
. Ones B.V s
. Dipsacea №... /5*.

. Nubigera H. 5...
. Peltigera S. V. .

. Incarnata Егг. ..
. Purpurites Tr. ..
. Marginata F. ...
. Delphinii Г.....
. Praznovskyi Сп. .

. Platyptera Esp. . 2
. Opalina Esp.... 7

XL. Abrostola.

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XLI. Plusia.

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XLII. Heliothis.

Maritima Grsl. .
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. Cordigera T hn b.
. Radiosa Esp ...

. Garda dT. 11.
. Dognata Frr....
. Hellaea Hbi... .
. Rubicola S. V. ..
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. Frivaldskyi F ri v.
. Melaleuca T hn b.
. Vidua H b.

. Luctuosa S. V... :
. Lxania Ban. al
. Solaris B. WE wat]

. Cretacea Ev. . .
. Graslinii R b r.

. Leucomelas
. Alchimista S. V. .

. Neonympha Esp.
. Nymphaea Esp. .
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. Nymphaeoides H. S.
. Conversa Esp...
. Agamos Hb. ...
. Paranympha Г...
. Hymenaea S. V.

. Diversa Hb, ....
. Disjunetia Hb....
. Nymphagoga E s p.

XLHI. Anarta.

Cora Ev.

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XLIV. Acontia.

Urania Friw. о.

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XLV. Catephia. -
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XLVI. Catocala.

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. Edücta Enos.
. Blocata Esp. 30€. 3
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. Adultera Hinze. 2
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. Pacta: S SCUSA
: Optata Ga di ost.
‚ Lupina HH. 8&2 4
. Puerpera G ior.

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XLVII. Ophiusa.

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3. Lusofià ido Lad 4
4. Ludicra Hb. u 5
5. Pastinum Тег т
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7. Viciae Hb. 20M
8. Linosa Tr 9
9. Ilunaris HMS
10. Rectangularis Hb.. 2
11. Cestis Mén..... 1
12. Algirá b 25 x0 6
13. Geometrica Ross. 4
14. Cingularis Hb. .. 5
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. Scapulosa H b.

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. Dardoini Boisd. .
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. Renalis Ph. 7 2%
. Communimacula$.V.
. Amoena H b. ...
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. Wagneri H. 87.
. Lepidalis H. S. ..
. Paupera Ev. ...
. Pura FD A0
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. Argillacea E v. ..
. Gratiosa Ev.
2. Leda Н. 5.

. Aenea 5. Wis“
. Vespertina Е.
. Lens Tav
. Amasina Ev. . ..
‚ Rosina Hib.. o2 05

. Flexuosa Mén...
. Panaceorum M é n.

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XLIX. Anthophila.

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28. Ригригша S. V. . 2: | 10. Viridata L. .... 11 XIII. Elicrina.
29. Scitula Rbr. ... 1 | 11. Cloraria Hb. ... 3 :
we 12. Putataria №... 2 | y Аминь Ev... 2
Umm. Ber 2 3. Flexularia Hb. .. 1
RE Al д | 14. Yerum Li >, :: Я
ов mer 15. Plusiaria Boisd.. 3 XIV. Urapteryx.
LI. Hydrelia. IL. Pseudot 1. Sambucaria L. 5
1. Argentula Esp. . 7 3 dris m 2, Sareptanaria Frr. 5
« DEN ен 4 1. Oythisaria S. У... 9 3. Ostrinaria H b. .. 1
3. Sulphurea S. V... 5 4. Exornata Ev... . 1
Ш. Metrocampa. 5. Emarginata L. 9
LI. Erastria. 1. Faseiaria L.. ... . à 4 s era EE mé :
1. Fuscula S.V.... 5 : :
2. Atratula S. V. .. 7 IV. Crocallis. XV. Macaria.
8. Candidula S. V... 7 1. Eli B qu. Eg
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3. Aglossaria Boisd. 4 3. Aestimaria Hb... 8
МН. Apamea. | 4. Signaria Hb. ... 6
1. Latruncula Esp. . 10 V. Himera. 5. Suburaria Ev. 2
2. Furuncula Hüb... 7 1. P tag Ark 6. Lituraria L. . . .. 6
9. Suffuruncula Tr. . 1 pepe n ET =
4. Strigilis Г..... 3 VI. | VI. Venilia.
5. Аша Пк... 4 1 еще: 1 Macularia 12
6. Captiuneula Tr... 3 1. Dentaria НЪ.... 4 dius à PONCII WE x
7. Onychina H. S. .. 1 d ; :
UN OU CD MEET VII. Eugonia. XH. dame
zt i: Alniarim Lis v1 B 1. Crataegata L. ... 7
LIV. Euclidia. UR
Ux f PME 7 VIII. Pericallia. XVIII. Bapta.
2. Fortalitium Hb... 3 E WIS 1. Taminata S. V... 2
3. Triquetra S. V... 6 9. Tara B > P Anz à 2. Temerata S. V... 5
4. Munita Hb. .... 3 3. Quereinaria Bkh. 7 |
CRUISE EO NE 1 : | XIX. Zerene.
4. Erosaria S. V. .. 4
D. ie iR H b. : 5. Honoraria S. V. . 1 1. Marginata Г. ... 10
occ rie und | 2. Melanictaria Ld. . 2
8. Cuspidea Hb... . 3 IX. Selenia. 3. Uimaria F. 75
: 4: Pantane bh. :.—. 9
LV. Brephos. IL Lunar B8. WV... 5 | E
Е i 2. Illustraria Hb. .. 6 5. Grossulariata L.. . 4
1. Parthenias L. ... 7 3 Iles Hh " 6. Melanaria L. 5
2. Notha H b. 3 4. Syringaria a re! уф
3. Puella Lang. 4 5. Acuminaria Ev... 1 ХХ. Orthostixis.
| 6. Apicaria S. V. .. 5 I tnb Feb... 1
E. Geometrae. 7. Parallelaria S. V.. 7 24. nS ee tue 2
1. Geometra. X. Therapis. XXI. Angerona.
1. Papilionaria L. .. 5 1. Flavicaria S. V... 3 1. Prunaria Г..... 11
2. Smaragdaria Е... 17 2. Adspersaria Е. .. 13
3. Prasinaria Ev. .. 4 XXII. Cleogene.
4. Bajularia S. У... 4 XI. Epione. A -
5. Aestivaria H b. .. 4 1. Advenaria Hb 5 2. Euphorbiata S. V. 10
6. Bupleuraria S. V.. 21 | DUE TB hse
7. Indigenaria V. M.. 2 - :
her, В | XII. Eurymene. XXill. Scoria.
9. Advolata Ev. ... 3 | 1. Dolobraria L.... 5 1. Dealbata L. .... 7

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XXIV. Minoa. XXXI. Gyssochroa. 18. Deversaria H. S. . 4
+ к. | 19. Aversatarke 10002 4
. ТОМУ bovis. 2 1. Renitidata H b. . . 13
. Chaerophyllata L.. 14 2. Nivearia S. V. .. 20 XXXVI. 1cidalia.
3. Exalbata Hb... . 5 1. Tabidaria A. 508
ХХУ. Psodos. 4. Decussata S. V... 2 | 9, Vibicaria L. . . .. 7
S À 8. Calabraria Z. ... 3
. Venetaria Hb. .. 1 XXXII. Hypoplectis. 4. Rupestraria H. 8 . 5
. Horridaria S. V. . 5
. Trepidaria Hb... 5 1. Pravata Hb..... 4 XXXVII. Hydrelia.
| 1. Canditata 8; м
XXVI. Torula. ххх. Eremia. | 2. Luteata BW mE
| T | 3. Decolorata H b. . . 11
. Alpinata S. V. .. 6 1. Colminaria Ev... 4 | 4 Albulata S. V. . . 21
| 5. Rivulata В. V... . 11
XXVII. Lythria. XXXIV. Роша. | 6. Hydzata- "T etos p
. Purpuraria L.... 15 1: Cretaris о à me LE :
Sanguinaria Dup. 2 2. Strigillaria НЪ. 1 |- a. ento и 9
Plumularia Frr. . 2 3. Exanthemaria Esp. rA 10. Alehemillat 91 V. 93
. Sacraria L. 2 4, Pusaria L. MI S rc
T. 11. Alchemillata var. 9
. Roseara Tr... 5 5. Strigilat Е. : 17 | 1
: SRM | 12. Unangulata Ну. . 5
. Anthophilaria H b. 1 b. Spec? LM l | 13 Galiata в V 5
7. Remutata Tr.... 12 | 14 Oct Va
XXVHE Aspilates. 8. Punctata Tr. 25 15. Spec? . 4 JE ROB i
. Gier S.-Y.. 1a | o Мое f... | 16. Арад ОБОИ
. Curvaria Ev. ... 4 | iy (uL DARE ROG. Quadrifasciaria T r. 6
. Formosaria Ev... 2 19. recs Ps d a 40 | 19 Ligustraria Tr. 11
. Qpacazia Khan 6 |.» ee ИЕ" 19. Munitaria H. S... 1
. Mundataria Cr... 9 Au men Tr... g | 20. Propugnaria Tr. . 3
Avenacearia 8. V. 7 | i- Maier s I gg. 2% Spec? : 025 1
Jacularia Hb..... 7 3 M а DET 96 22. Ferrugaria Tr... 8
. Mediaria Hb.... 2 | !? «m S vg | 28. Spadicearia S. V. . 18
. Lineolata S. У... 20 E 5 Ede Tr... 2 | 24 Bistrigaria HS 1
or S AES à Vir ms v js | 25. Scabraria Tr.... 5
. Coarctaria S. V.. 6 20. ee cur 'E a 9 26. Turbaria Tr. 227 «8
2. Vespertaria L d.. . 9 er OLD M E VET ‚ | 27. Procellata S. У... 1
. Peltaria Boi&d.; 6 | „pen H a — 1| 28. pee? E NM 1
‚ Artesiarig Be Ман a] Fe OMR 29. Erutaria Boisd.. 1
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XXIX. Phasiane. ХХХУ. Emniltis. 31. Minoraria Bkh. . 3
EE A о 1. Sericeata Hb.... 8 | 32. Dilutata S. У.
j re D^ v 7 2. Aureolaria.S. У . 18 | 88. Multistrigaria Hw. 1
| Моей MH RE о 5. Perpusillaria Ev. . 2 | 34. Ravaria Ld..... 2
; ааа Rbr M " | 4. Perochraria F. R.. 21 35. Caesiata S. У.... 1
j Lini Hp 1 |o Rura dB... B 36. Speg?. отм 1
: Aquata Hb. 1 | 6. ee H5: 52389 9f. Ruptata Hb.. . 18
Wialbata S. V. 5 77 | TERRES er 2 | 38. Disceptaria F. R.. 2
Уф olygrammat aBkn, 5 | 8. Rufularia Ev.... 3 | 39. Salicaria H. S. .. 1
i Bosperaria H. S. 1 2 ‚ 9. Vitellinaria Ev... 5 40. Montanaria Test
. Dupliearia Hb. . . 5 |; 10. Immutata 5. Y. .. 6 | 41. Вы eme
| 11. Decorata S. V. .. 12 | 42. Ее pe
NY Choc! | 12. Ornata Seon... 5 | 43. Rustieata 5 Ба
ХХХ. Chesias. | 15. Moniliata S. V. .. 3 | 44 Rubi
. Obliquata S. V... 2 | 14. Scutulata S. V... 7 | 45. Adustata S. V. .. 2
. Spartiata Fuess. 6 | 15. Incanaria Hb. .. 1 46. Albicillata L. 8
. Grisenta S. V... . 3 | 16. BisetataHfn. ... 6 | 47. Bieata Hb. ran
. Infuscata E v. . 1 | 17. Suffusata Gn.... 10 | 48. Suffumata S. У. 8

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49.
50.

Ribesiaria Bois d.
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Lilaceata Hb. . ..
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53. Fluidata Led.

54. Psittacata S. У...
55. Chenopodiata S. V.
56. Marmorata H b...
57. Inmanata Ну. ..
58. Populata S. V. ..
59. Pyraliata S. V. ..
60. Achatinata H b...
Gn ruta E... ....
62. Pyropata Hb....
63. Russata S. V....
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66. Impluviata S. У. .

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. XXXViil. Mniophila.

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‚ Vanata B. V...
. Juniperata Г....
. Simulata Hb....
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. Sagittata F.
. Moeniaria S. V...
. Peribolaria Tr. .

. Burgaria Ev. ...
. Numidaria H. S. .

CO O0 -1 C; QU 4 Q5 b A

11. Annexata Frr...
12. Plagiata L. N
+: Савина Tr....

4. Cervinaria Tr. ..
. Mensuraria S. У. .
. Malvaria H. S. ..
. Miaria Bkh. ...
. Bipunctaria S. V..
. Pruinaria Ev....
. Sororiata Hb....
. Imbutata Hb....
. Pulehraria Ev. ..
‚ ма D.'V....
. Derivata S V. ..
. Berberata S. V...
. Rubidata S. V. ..
‚ Fumata Ev.. ...
. Badiata S. V.

. Certata H b. .

. Montivagaria HS.
. Dubitata L.

32. Tersata S. y AK id
33. Undulata L. . ...
34. Ligaminata Ev..
35. Affectata Ev. ...
36. Bilineata L. . . ..
37. Riguata Hb. ...

m b — I Cm

14
13

1
7
7
7
2
2
3
9
1
8

Quos ИИ en pr ops

Zahl
d.Ex.
38, Filaria Ev. .... 1
39. Сигма Ev. .... 1
40. Alienata Ev. ... 2
41. Ericeata Curt... 4
42, Sparsata Tr. ... 5
XXXIX. Eupitheeia.
1. Sinuosata E v. . 6
2. Semigrapharia H. S. 1
BrAsellarıa Н.В... 1
f. DEN UU. 2
5. Residuata E v.. 38
BERN, 1
7. Austerata Hb. 7
8. Эра o7. 7
9. Obrutaria Н. , 0
10. Innotata ere У: ME
ll. DistinctariaBoisd. 5
12. Denticularia Hb. . 4
13. Minoraria H. S., 1
14. Sobrinata H b.. 2
ву Spep?it ne PDA, 1
16. Argillacearia H. S. 4
17. Arceutharia Н. $. 3
18. BegrandariaBoisd. 1
19. Denotata НЪ.... 1
20. Reductaria Boisd. 1
21. Satyraa Hbi". 09

D O1 HR O2 NO ==

Le
2.

2. Pimpinellaria H.S. 4
. Egenaria H. S. ..
. Minutata Gn ..
. Coronaria H. S...
. Debiliata Hb....
. Rectangulata L..

. Pusillata S. V.

. Linariata S. V.

. Nanaria H. S..

х Oxgdata "n uve
. Succenturiata L.

. Venosata F.

1
8
3
[i
6
4
1
. Guinardaria H.S. 1
2
1
2
7
8
4
. Centaureata $. Y. 9

. Polycommata S. V.
. Lobulata Hb. ...

Bexabüa Vill ..
. Appensata Ev. ..
. Viretata H b.

ds, ME as.

XL. Lobophora.

Hexapterata S. V.

ND © O5» © OD

ХИ. Chimatobia.

Brumata L.
Boreata НЪ..... 4

b2 —

> QU à 05 ND +

. Rupicapraria S. V.
. Defoliaria L.

. Aurantiaria H b.

. Progemmaria H b.
. Leucophaearia S. V.
Basta 3 Nou.

. Diversata S. У...
. Fumidaria Hb. ..

. Jourdanaria Vill.
. Serrularia Ev. ..
. Serrularia Ld...

. Umbraria Hb.
. Psoricaria Ev. ..
. Repandaria S. У. . 1€
. Roboraria S. V..

. Consortaria F- ..
. Selenaria S. V. ..
. Crepuscularia 5. V.

<> 50 =1 <> OÙ ню m4

. llicaria Hb..

. Disceptaria F. R..

. Glabraria Hb.

. Extersaria Ev. ..
. Lichenaria Hfn. .
. Cineraria D u p.

. Упала. H b.

. Rhomboidaria S. V.
. Extinctaria Ev...
Me oe 8 Gen Mn te
. Abietaria S. У. ..
. Cinctaria S. У...
. Taeniolaria H b...
28. Glaucinata D u p. .
. Mucidata Tr. .

. Punctulata S. V. .
. Furvata S. v. ..

Zahl
d.Ex.

XLH. Anisopteryx.
. Aceraria S. V. .. 2
. Aescularia S. V. . 2

XLill. Hibernia.

ND m4 <> vw

XLiV. Ploseria.

S ©

XLV. Chemerina.

. RamburariaBoisd. 5

XLVi. Sthanelia.

. HippocastanariaHb. 3

XLVII. Ligia.

Bituminaria Ld. .
Occitanaria D u p..
Luridaria Frr.. . 1

OÙ Q' ID — =] -1 A yx ID IO) H» Où me Lb) f NO Où QUO Hà CO LO M NO OU OÙ e Ot

32.
33.

O9 LD —

I OUR в =

— pi

EUN m IO e

. Nycthemeraria H b.
. Temperata Ev...
. Stevenaria Bois d.

$2 0 =1 Où O1 > 62 № m4

. Dilueidaria S. У. .

PAR 5.7. . ,
. Obseurata S. У...
. Dilueularia F rr. .

. Orbicularia H b...
. Pendularia L. . ..

PR INR PAL e» Y e. D NOn

Lividaria Hb.... 3
Rhamnata S. V... 6

XLVIII. Boarmia.

[10

XLIX. Amphidasis.

. Pesca 9. с. 8
, Bemslara ГО АИ.
Prodromaria S. V. 4
. Hirtaria L. > 10
Pomonaria Hb... 3

. Zonaria эх. 12
Dane Ey. .l1..-.1
. Liquidaria Ev... 1
. Fiduciaria Ank.. 1

L. Gnophos.

Ophthalmicata L d.
Serotinaria H b...
Operaria Hb. . ..

r2 © ND D OC» D OO

LI. Bolitobia.

. Carbonaria S. V.. 8

LII. Ephyra.

Stemmataria Ev. .
Poraria tee
Omicronaria S. V.
Ocellaria Hb....
Pupillaria H b.

Trilinearia B k h. .
Punctama L „u...
Hepararia H b. ..
Mollicularia Ev. .

ND O» ^1 b2 m mm 0D rm C» He

ИИ. Numeria.

Pulveraria Г. ...
Capreolaria S. У. .
Contaminaria H b.
Partitaria H b.
Loricaria Ev....
Murinaria Hb. ..

LIV. Seodiona.

m pd
Ca © D -—uoc0c

. Plumaria S. V... 9

NI D Ct À b2

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C9 № —

-— mq
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OO |

OÙ > 05 LC —

—
© © D NID OÙ C0 NO ma

ans Bhr..
. Lentiscaria D onz.
. Emucidaria D u p.
. Conspersaria S. V.
. Agaritharia D u p.
. Perspersaria D u p.

LV. Eusarea.

. Praecanaria Ev.
. Zelleraria Frr...
. Griseolaria Ev...

Flavidaria Ev...
Pauperaria Ev...

. Spartiaria T r.

. Conspicuaria H b. .
. Concordaria H b. .
. Chrysitaria H b...
. OnonariaF uessl y.
. Plumistaria Bk h.
. Plumigeraria? . . .
. Ааа T. 5
. Immorata Ш. 2a
. £lathraia 1i. 4:
. Picearia H b.

. Humifusata Ev. .
. Cebraria Hb. ...
. Atromacularia H. S.
. Aurararia H b.

. Glarearia S.. V... .
. Pinetaria Hb...
‚ Pinianias les use
. Circumflexaria E v.
5. Vincularia Hb. . .

Е. Pyralidae.

1. Madopa.

. Salicalis S. V....

II. Hypena.

SsObesshs Tr. >. |!
. Proboseidalis L.. .
., SZiostenlia Г >:
.Onmsalis. B. 225. .
. Antiqualis Hb. ..

Ill. Rivula.

. Sericealis Scop. .

IV. Sophronia.

. Emortualis S. У. .

pod

bi pi
© e © O1 O9 C9 =] ID m m NO HH 65 O9 Où O2 =

— —
ou NI

10
19

190m O0 ID m

I OQ» O' i Qo m Q2 NO o

EUST

. Derivalis Hb. . :
. Barbalis L.
. TarsierinalisKnch. 4
. Grisealis В. V. .. 3
. Tarsiplumalis H b. 20
. Tentacularis L. . . 17
. Cribralis В...

£o 00 1 D OÙ Re Co bo =

. Margaritalis S. V.

V. Simplieia.

. Rectalis Ev..... 6

VI. Herminia.

. 15
Е

Vil. Aglossa.

. Pinguinalis L.... 5

Vlil. Helia.

. Calvarialis S. V. . 1

IX. Pyralis.

. Angustalis S. V. 2
. Conneetalis H b. . 34
. Bombycalis S. У.. 7

Bpec?.-; DUIS 2
. Netricalis Hb.... 6
. Pertusalis H b. 4

Spet? j^ M 1
. Messilialis Е. В. . 3
. Pectinalis H. S8... 1

X. Cynaeda.

. Superbalis H. S. . 1
. Dentalis вы

Spec? j^. y -

XI. Scopula.
. Aenealis S. V. .. 14
XII. Spilodes.

. Stieticalis L.. .... 10
. Sedakovialis Ev. . 8
. Aeruginalis Hb. . 2
. Clatbralis H b. 10
. Sulphuralis H b. . 10
. Palealis; В. V.352 38

. Badialis Yr. 5B

Xill. Pionea.

. Forfiealis L..... 6

XIV. Naseia.

M
T

XXX. Diasemia.
l. Littoralis S. V... 4

li. Lozotaenia.

1. Ameriana Tr.... 9
3

XXII. Mecyna.
. Polygonalis H b... 5 |

Zahl Zahl Zahl
d.Ex. d.Ex. dà, Ex.
nb = € vic 4 2. Зрес?........ E XXXI. Agrotera.
. Stramentalis d Ni | & RTL... LL. | 1 | L Nemoridih WE ci" à
XV. Stenia. XXIII. Rhodania. | — XXXII. Endotricha.
1. Ophialis T r. 2 | 1. Palustralis Hb... 3 | 1. Flammealis S. V.. 3
XVI. Ebulea. | XXIV. Pyrausta. (00 XXXIII. Asopia.

; ' 1. Sanguinalis L. —-D LL MeL ...:. 4
Don dans I^ 2 viguals Фор, . 3 | 2 Lienigials Z ... 5
сон 9 | 9 сои... .-.. 6 3. Glaucinalis L.... 8
4 Тане 8. qw. 10 | 4. Dulcinalis T r. L | 4. Perversalis Hox. t
5. Rubiginalis H b. 7. | 5. Lueidalis H b. um
6. Politalia-8. A 21, 2 | XXV. Herbula. | 6. Regalis S. "uc
7. Sambucalis S. V.. 6 | 1 Aerealis Hb = 7. Fimbrialis S. V. . 11
8. Fuscalis S. V. ..20 | о Peltali va |

| 2. PMR REY... 3 XXXIV. Негсупа.
Е L oS м... 2 Е
XVII. Botys. 4. Cespitalis 8. V. .. 35 | 1. Farvalis Ev. ... 8
l. Silacealis H b. .95 | 5. Ostrinalis Hb.. .. 193 | 2. Holosericalis Hb.. 1
2. Pandalis Hb. ... 17 | 6. Spec? ..,..... 1 | 3. Rupicolalis Hb... 4
Peru | ТРЕ -.2 | 4 Apeusis Pi: 4
4. Hyalinalis Hb. .. 8 | 8. Punicealis S. У... 30 :
5. Verticalis S. V... 11 | 9. Porphyralis S. V.. 14 XXXV. Choreutes.
6. Urticalis L. .... 7 | 10. AtrosanguinalisEv. 9 1. Parials TE ...
7. Cinctalis Tr. ... 23 | 11. Arundinalis Ev. . 4 9 Bia HB Hung
8. Trinalis S. V.... 8 | | 3. Alternalis Tr.... 11
‚9 Decoloralis? .... 3 XXVI. Ennychia. | 4. Pullulalis Ev... . 13
imas! ba dri
0. Au nne E TES : $^ AGodHk Мы 13 5. Vibralis Tr..... 2
р Lees c.
13 Dilutalis H S TE" 1 9. "ume Hb. ra. | G. Tortricidae.
à : alie » 4. Fascialis Hb. ... 2
mones En. 12 | & NomalisHb.... & | I. Teras.
XVIII. Lemnodes 6. Perigrinalis E v. _ 5 | l. Abildeaardana F 5
| 7. Alborivulalis E v. . 5 | Jg Big SCW 5
1. Pulveralis H b. .. 32 8. Albofascialis Bir. 8 3: Kawllaseans Hb h.. 94
9. Cucuminalis?. . . . 2 PTS: "B 1
XIX. Hellula. 10. Pollinalis S. V. . . 14 трет 98
]. Undalis F 8 11. Octomaculalis L. E | 6. re SYL. i a
пень $1! Melaleucalis Ev. . 2 | 7. Spec? DOM A
у : QUT NE | 13. Luctualis НЪ.... 10 | CREE вым
8. Рава 9. V... , 11 bn ' 8. Longulana Ev. .. 4
|
XX. Orbena. he bie so | 10. ern Froel 20
1. Sophialis F. .... 7 | 1. Nymphaealis Hb.. 14 | ll Lipsiana 5, У... 1
2. Framentalie 7, TS 2. Potamogalis T r. . 18 | i p exp Patr d
8. Orientalis Ev. .. 4 | "a One Er wi
4. Alpinalis S. У... 1 XXVIH. Nymphula. ibam I TM:
5. Olivalis Hb..... 3 in Ammo. à
| 1. Stratiotalis S. V. . 7 | 16. Treueriana H b.. . 34
à | 17. Nebulana H b.... 4
XXI. Stenopteryx. XXIX. Cataclysta. ‚ 18. Asperana Hb... . 2
4. Costala Ev., ... 8 1 19. Caudana FK. .... 6
2. Hybridalis Hb. .. 18 | 1. Lemnalis S. У... 4 | 20. Effractana Hb. .. 3

Zahl |
d.Ex.
2. Congenerana Hb.. 8
2: Operena №... 2
4. Xylostena Tr. 16
5. Crataegana Hb... 1
6. Laevigana S. V. . 3
7. Musculana Hb... 2
8. SDOUM 6 ck s 1
9. Spas. JE ALS 1
10. Gerningana S. V.. 9
11. Consimilana H b. . 10
I9. Speet 2.22 20.232 2
13. Deversana H. S. . 6
14. Pilleriana S. У... 23
15. Grotana R$ V 12
16. Ochreana H b... . 26
17. Strigaha о.
18. Gnomana L..... 9
19. Externana Ev. .. 1
20. Sorbiana Hb. . . . 12
21. Cerasana Hb; 4
22. Heparana S. V... 9
23. Vulpisana H. S. 5
24. Ribeana Hb. . x. 10
25. Corylana НЪ.... 5
26. Rhombana S. V. . 5
27. Stigmatana Ev... 3
28. Testaceana Ev... 12
ПЕ. Argyrotosa.
L Arüüeaona H. S... 1
2. Rolandriana Г... 9
3. Bergmanniana L.. 12
4. Forskaleana L. . 3
5. Нобивак. 1
IV. Ptycholoma.
1. Lecheana L.. . : . 10
2. Graphitana Ev... 1
9. Plumbona Hb. 5. 1
V. Tortrix.
1. Viridana Froel. 4
2. Palleata Dear uw
9. Flavang He 5
4. Viburnana S. V. . 90
5. Rusticana Tr 7% 92
6. RosaceanaSchlg. 6
7. AsphodilianaRoss. 1
VI. Lophoderus.
1. Ministrana L.... 9
2. Sudetana Stdf. . 2
8. Thripsiana E v. . . 10

CES © N = °

QU H cS N ++

coOolO0mÓoOowN-A.

10.

l.

ST O ovum o5 ro

. Hamana L.

. Pratana H b.

18 —

УП. Xanthosetia.

Zoegana L. . b

BEM EVE

УШ. Ablabia.

IX. Eupecillia.

. Margaritana H b. .
. Hydrargyrana Ev.
. Insequana E v. .
. Zebrana Tb. 15e.
. Dipoltana Tr....

X. Conehylis.

. Tesserana S. V...
. Sanguinana Tr...
. Flagellana H.S. .

Margaritana H b. .

‚ Zephyrana LE...

Bombyciana Ev. .
Baumanniana В. V.

. Fergana EY... ..
. Kindermanniana Tr.
SmeathmannianaHw.
. Rubigana Tr....
‚ Jucundana Tr...
. Rubellana Hb. ..
. Dipsaceana Dup.
. Musschliana Tr. .
. Geyerianà H. S...
. Phaleratana F. R.
. Posterana Z.

‚ Carduads 2, oor
. Angustana Tr. ..
. Dubitana Fról .
. Ambiguana Fröl.
. Roserana Hw. |
. Obliquana Ev. ..
. Amiantana Hb...

XI. Cheimonophila.
Gelatana НЪ....

ХИ. Seiaphila.

. Cinctana 5 V...
. Rigana Sodoff..
. Asinana H b.

Wahlbomiana Г...
Communana H. S.

. Virgaureana Tr. .
. Hybridana Hb. ..

Q2 - OQ» 00 O0

1

> D ND e o Qu I o Q2 OO à ND ES C! Ot C0 Ct DO À O N b2 CO i m

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8.
9.

Incertana Tr....
Minorana Н. $...

‚ ХШ. Poecilochroma.

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© OO =J Où Ot i O5 D

. Cretaceana Fröhl.
. Parmatana Hb...

XIV. Euchromia.

. Rosetana Hb....
. Velutana Ev....
. Terreana Tree

ХУ. Rhyacionia.

: Hastiana Bo Nil

XVI. Ditula.

. Ophthalmicana H b.
. Corticana ED v
. Profundana 8S. V. .
. Oppressana Tr...
: Achatana HB 7%

XVII. Sericoris.

. Antiquana Hb. ..
. Umbraculana E v..
. Trifohans BE Per
. Strani BD X205
. Fasciolana НЪ...
. Cupressana Dup..
. Zinckenana Frôl.
. Sudeticana H. S. .
, Siderana Ро
. Metallicana H b.

. Conchana H b.

. Cespitana H b.

. Lacunana S. V...
. Rurestrana Е. R..
. Urticana НС
. Flavipalpana H. S.
. Oltvana «Prio
. Umbrosana Z.

. Palustrana Z. 5;
. Charpentierana H b.
. Bipunctana F....

ХУШ. Notocelia.

. Uddmanniana L. .

NO bi > bi DD e N CO

Q3 (^ ND DO - t9 QUNM CQ? 92

sl — n
b DO oA eA om bd pet ND OÙ > NEM OÙ QI

XIX. Coceyx.

1. Comitana S. V... 4
TEBOSOAMTEN NET. 1
3. Réesmana F..... 3
4. Bouoliana S. ^P 40
5. Klugiana Frr. .. 2
XX. Pentina.
1.-Inundana S. V... 1
2. Salicana S. V. 9
3. Hartmanniana L. . 8
4. Capraeana D u p. . 15
5. Variegana S. У... 3
6. Dimidiana Fröl.. 1
7. Promana Hb.... 1
8. Roseomaculana H.S. 1
9. Gentianana H b. 13
10. Betulana Don... 11
. Thapsiana Z. . .. 4
ARC CONS 1
25. Suffusana Zu... 1
14. Roborana S. V.. 6
15 Tripunctana H b. . 16
16. Ocellana Hb. ... 7
17. Revajana S. V... 8
XXI. Paedisca.
1. Similana S. V. .. 11
2. Mendiculana Tr. . 1
8. Scutulana Dup. . 3
4. Hepaticana Tr. . . 13
5. Dissimilana Bnt.. 13
6. Demarniana F. R. 3
7. Poesiläna On. ...1
8. Monachana F. R.. 4
9. Cirsiana Z. .. 1
10. Brunnichiana S. V. 6
11. Luctuosana Dup. 1
cw Е ac nun ie; 1
I. GERE oe eer es? 2
XXIL Aphelia.
1. Scirpana H. S. .. 7
2. Lanceolana H b. 2
3. Venosana Z..... 5

Qo «I © Ui» Co ND mi

XXIII. Semasia.

. Infidana Hb. ... 8
. Radiolana E v. 1

Messingiana F. R. 2
Absinthiana H b. . 22

een H b. ..,..-9
. Discopunctana E v. 4
. Arabescana Ev. . 9
. Metzneriana T r.

. 33

. Daldorfiana F.

.Zacehana Lr. v. 1
. Fulvifrontana Z.
. Microgrammana HS.

. Tenebrosana D gl.
."Nebritana. Lr. ..

. Woeberiana S. V.

. Gundiana H b. 5
2. Fissana Fröl..
ре RACE e

. Incurnana H. S.., .

. Coronillana Z....

. Foeneana Tr. ..2
. Orebang ТТ...

. Jungiana Tr. ...

, lrauniana H b. ..

. Spiniana Dup...

. Ephippana Hb..

. Sequana Hb. ..

. Petiverana Froel. 1

62 00 S10: OD i © ND ma

. Angustana Tr. ..
. Cosmophorana Tr.

. Vacciniana Z....
. Cuphana Dup...
. Ericetana H. S...
. Immundana E v.

XXVI. Grapholitha.

Gemmiferana Tr..
Plumbagana Tr. .

Alpinana Tr. .

m Q9 Q2 m i NO M O9 OÙ O0 Im I ea I| CO —Lb

XXVIL Syndemis.

9-ю ©

Zahl
d.Ex.
9. Lacteana Tr 8
10. Incama Zr... . 5
D uet NT, 1
Я ux tt. 1
ID RS ITSI.
14. CoecimaculanaH b. 5
15. Wimmerana T r. 1
16. Aspidiscana Hb. . 1
17. HohenwartianaS.V. 6
18. Hypericana H b.. . 11
I9. Spesa iss En vi. 4
20. Decolorana Егг 1
XXIV. Roxana.
1.:Areuass OT... 17
ХХУ. Carpocapsa.
1. Succedana S. V. 1
2. Pomonana S. V. 6
3. Juliana Curt. .. 1
4. Fagiglandana 7... 8
5. Splendana Hb. .. 2

Zahl
d.Ex.

XXVIII. Steganoptycha.
1. Freyeriana F.R.. 1

2. Campolitana? ... 1
cmo aerea Su, = 1
4. Triquetrana Hw. . 9
5. Siliceana Hb.. . . 49
6. Minutana Hb. .. 4
7. Lithoxylana Dup. 1
MES ee 1
D NET DEO I T T i
XXIX. Phoxopteris.
l. MitterpacherianaTr. 6
2. Derasana Hb.... 2
8. Badiana S. V. 2:9
4. Comtana Fról.. 2
5. Uncana H b. 8
6. Unguicana F. ... 8
7. Cuspidana Tr. .. 5
8. Siculana Hb. ... 4
9. Harpana Hb. ... 5
XXX. Halias.
"1: Prüsindndilos ; р. 10
2. Quércanà S. V... 2
3. Clofana E. t... ND
H. Tineidae.
1. Lipusa.
1. Maurella S. V. .. ,6
IL. Scardia.
1. Boletella Tr. ... 1
2. Mediella Tr. 4
3. Tessulatella Z. 1
Ш. Lampronia.
1. FlavimitrellaHüb. 2
2. УамеН ЕН... 3
3. Masculella Hb... 3
4. Oehlmanniella Hb. 4
b. Rupella.HaS,,.,.. 2
6. Capitella. 1... 2 i
7. Koerneriella H. S. 1
IV. Tinea.
1. Picarella L. .... 6
2. Infinella Hayd.. 12
3. Granella L. .... 4
4. Quercicolella H. S. 4
5. Pellionella L. . . . 16
6. Lapela F...... 8
7. Spretella S. V. . . 17

*

— 20

Zahl | Zahl | Zahl
d.Ex. | d.Ex. d.Ex.
8. Misella 7...... 2 4. Frischella Hb. .. 1 16. Angelicella H b... 9
9. Riganella Sod... 4 5. Canalella Ev.... 3 | 17. Liturella S. V. 4
10. Parasitella Hb... 1 6. Viridella S с. 3 18. Pallerella S. V... 2
11. Corticella H.S... 1 7T. Ügprella. S, Уго 7D 19. Culciitella Н. S.? . 1
8. Violella Tr...... 1| 20. ВЫ"
V. Nemophora. 9. Sulzella S. V. ... 4 | 21. Veneficella Z.... 8
1. Pilella H. о | 10. Degerella L..... 15 | 22. Daucella Tr. ... 6
9. DOM FPEM 11. Congruella Е. R. . 6 | 25. Pimpinella Z. . : 9
Ev2....... 4 | 12. BaelaEr ua 2 | 24. Rubidella D u p. 1
3. Metaxella Н 1 13; Speé? E. oeste 1 25. Spe&P o iL dad 1
etaxella HD. 14. Pullella Ev..... 3 | 96. Spec?........ 1
VI. Blabophanes. 15. Transparella Ev.. 3 | 27. Depressella Hb. 8
1. Ferruginella Hb.. 1 XV. Plutella. XXIII. Epigraphia.
Mir — 1. Xylostella L. = 1. SteinkelinerellaTr. 5
1. Rusticella Тг.... 1 XVL Sv 2. Punctulella Tr... 1
VIIL Tineol SEID Or 3. Alternella НЪ... 1
Е 1. Signatella H. S. . 2
1. Lutosella Ev... . 11 AS XXIV. Cheimonophila.
2. Casanella Ev... . 4 XVII. Ochsenheimeria.
e DT Sod.. i L ee a 1. Gelatella L. . ... 2
N o fe s afa 2; Эк а
5. Spegttult X13. . 1 T XXV. Carcina.
IX. Euplocamus. XVIII. Talaeporia. 1. Toganella Tr... 2
do Nurse um 1 1. PseudobombycellaHb. 1 |
2. Anthraeinella Hb. 3 ux biste XABL Rottn qun,
ALA. разлоиа. 1. Funerella F.. pta
X. Seythropia. 1. Bälicella A. 212 2. Decemguttella Hb. 5
1. Crat la T 3. Qudripunetella E v. 8
E Spec) MEME s : ХХ. Lemmatophila. 4. Scalella 8c... .. 9
W- der Ed 1. Phryeanella нь. 3 | © Echiella S. V.... 5
. Fulvimitrella Бо 1 о Fassa S ES 14 3 6. Haemorrhoidella Ev. 1
L o LI L ^ LI LI 2
XI. Yponomenta. em M vem
1: Bedelles Xp 273.7 XXI. Semioscopis. 9. Flavianella Ev... 2
2. Plumbella S. V... 8 1. Atomella Hb.... 1
3. Variis Ps A 2. Avellanella Hb. . 7 XXVII. Lampros.
4. Cognatella Tr. .. 11 3. Alienella Tr. ... 4
5. Er, 6 1. Orbonella Hb. .. 1
: : 2. Bracteella L. ... 1
XXII. Haemylis. 3. Geoffrella L. ... 2
XII. Glyphopteryx. 1. Hypericella Hb. . 1 4. Denisella S. У. . 2
l. Loricatella F. R. 1 2. Ciniflonella Z.... 15 5. Ferrugella S. V. . 2
3. Emeritella Stt... 4 6. ProboscidellaSulz. 2
XIII. Nemotis. 4. Cnicella Tr... À 7. Procerella S.V... 1
: 5. Applanella F.... 25
1. Scabiosella Se. . . 23 6. Capreolella Z.... 11 XXVIII. Hypercallia.
2. Violella S. V.... 2 (ER. CONT re 1
3. Oypriacella Dup.. 12 | $ Assimilella Tr... 2 4 C ACE.
4. Fasciella F. .... 10 2. Bpetr ee E 1
9. Pulverella Hb. .. 4
5. Mollella Tr..... 8 3. Similella Z k. "E
10. Characterella S. V. 8
4. Luctuosella H. 'S. ee
XIV. Adel 11. Depunctella H b. . 10
ose 12. Albidella Ev... . 12 XXIX. Topeutis
1. Pulchella Ev... . 4 | 13. Arenella S. V. .. 19 mop i oon
2. Leucocerella Sc. . 1 | 14. Propinquella Tr. . 1 1. Barbella'F,-...; 4454
3. Rufifrontella Tr. . 2 | 15. Laterella S. У... 6 2. Spee? fran diet 1

Zahl a Zahl
d.Ex. ‚Ex. d.Ex.
XXX. Pleurota. 27. MM Hump.. 9 XL. Hypatima.
28. Specb . i.d vuv.
D'or... 2| 99. die 2 Zum, 1 l. Inunctella Z. ... 2
2. Pungitiella H. S. . 2 | 30 Homeralis Re 3 2. Moufetella H. S. . 1
8. Bicostella L..... 7 | 31. Plebeiella Z..... 2 >
4. Bitrabistella Tr. . 9 | 32, ee B4 9 XLI. Stagmatophora.
5. Metricella Z. + 2 | 38. Kiningerella H. S. 1 1. Pomposella H. S. . 15
6. Jmitatrix H. $. .. 2 | 34. Spec?........ 1 2. Serratella Tr.... 8
35. Perpetuella H. S.. 1 3. Conspicuella E v. . 1
XXXI. Rhinosia. 36. Lineolella Ev. .. 1 T ак 6
joa Hb: g 3^ Superbella Z. ... 1
XLIL Coleophora.
2. Alpella H. S. | XXXV Anacam is
3. Falcella H b. 4 о 1. Deauratella Z.. . . 12
OL. st OREN SORT 1 1. Lutatella H. S. .. 1 2. Mayrella Z. .... 8
5. Harpella Hb. ... 6 2. Dissimilella H. S.. 1 3. AlcyonipennellaKoll. 3
"E TEN Fin... . . 11 3. Cervinella Ev. .. 8 4. Coracipennella Z. . 1
7. Costella H. S.... 1 1. Spese Cow S LII 1 п DO Le iios pa 2
8. Vittella H. S. X^ B. DEEP. Ru: ie asas 1 6. LimosipennellaDup. 2
3» Aga Tr... . D 6. Ligulella H. S. .. 2 7. Gallipennella Hb.. 3
10. Persicella H b. 2 2. BREL Si à 1 8. Leucapennella Hb. 3
11. Insulariella Ev... 7 8. Populella L. . 35 9. Bilineatella Z.... 1
9. Merianella H. $2. 1 10. Vibicigerella 7... 1
XXXII. Hypsolopha. 10. Trimaculella H. S. 1 | 11. Vibicipennella Tr. 5
re 11. Micella S. V. ... 2 | 12. Ornatipennella H b. 12
1, Fascells Hb... . 4 12. Tenebrosella Z. .. 5 | 13. Lixella Z. ..... 2
XXXI Sophronia. — | 14: Dimidiela S. У. : 18 | 15. Viraatella Z. [1l 9
1. Chilonella Н. 5... 1 15. Euscella Ev. ... 7 16. Obtectella Н. 5... 3
2. Sicariella Z..... 1 16: Bra 4-264 1 1 17. Otidipennella H. S. 9
17. Basilella H. S. : . 10 | 18. Annulatella Tgstr. 11
XXXIV. Gelechia. 18. Malvella Hb. ... 2 | 19. Adseclella Ev... 7
DORE R, 0 d M taf : 20. Cespitella Hb. .. 1
LXI S У... 1.| 53, mer. Era
S OE... 2 21. Cinerella Is 10 XLIII. Psacaphora.
4. Blandella Z..... 7 nn D 2 1. Chrysargyrella H. S. :
5 eer M " : XXXVI. Chelaria. ака
7. Bicolorella Tr. .. 2 1. Consciptella H b. . 7 XLIV. Monipha.
8. KroesmanniellaH.S. 4 CRT
9. Vulgella S. V.... 12 XXXVII. Recurvaria. 1. Epilobiella S. V. . 1
: 2. Modestella E v. .. 11
10. Proximella Hb... 5 (Gelechia.)
IL Pedisequella H b. ь 1 : XLV L onetia
12. Inustella H. S. 1 1. Leucatella L. ... 1 az
13. Electella Z. .... 1 l. Clerckella L. . 8
и VE
. Sen EIER VES oM
16. Ciliatella М. S. .. 1 1, Lapela Lh... .-. 12 4. Cerasifoliella H b.. 1
17. Decrepidella H. S. 1 2. Silacella Ev. ... 1
18. Incomptella H. S.. 2 3. Carlinella Stt. .. 1 XLVI. Endrosis.
19. Spurcella H. 8. .. 2 4. Aprilella H. S. .. 4 :
20. Lentigiuoscella Z.. 1 5. Neuropterella Z. 2 Leu en 12
21. Pseudospretella Stt. 1
2./Galloela Tr... 1 XXXIX. Calotrypis. XLVII. Qecophora.
23. Basaltinella Z.... 3 1. Cuspidella Ъ. У... 3
24. Solutella Z. .... 2 1. Illigerella Stt. .. 4 2; an Hb. 2
5.500003. er 1 2.:Speodid iius 1 3. Glabrella Ev. ... 7
26. Pinguinella Tr... 1 B. Spec? . Mint: 1 4. Fallacella Schlg. 4

. Seliniella Z.....
. Gravatella Z. . :.
. Senescens Stt...
Paulledla Z. ....
. Verrucosella E v. .

c 0 -1 6: ©

XLVIII. Argyresthia.

. Ephippella F....
. Orichalcella Ev. .
. Goedartella L....
. Brockeella H b. . .
. Cornella F.

Qt gu o5 bo +4

XLIX. Swammerdamia.

1. Simplicella H. S. .
2. Egregiella Dup. .
3. Caesiella Hb. . ..

L. Ocnerostoma.
1. Galactilella E v...

LI. Batrachedra.

. Pinicolella Z. ...
> Ledere X5...

©) b oM

LII. Cosmopteryx.
1. Druryella Z.

МИ. Stathmopoda.
1, Padel I os

LIV. Gracilaria.

. Upupaepennella H b.
Franckella H b...
Falconipennella Hb.
Elongella L.. ...

. Puncticostella H. S.

. Syringella F. :

. Populetorum Z. . .

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ГУ. Euspilapteryx.

. Quadruplella Z...
. Cupediella H. S. .

LVI. Ornix.

1. MarginimaculellaEv.
2. MeleagripennellaStt.
3. Finitimella Z. . ..

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ГУП. Poeciloptilia.
1. Binella Н. S. .

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. Turdipennella Tr. 12

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. Exactella H. В...
. Incanella H. S. ..
. Disertella H. S...
. Disemiella H. S. .
. Dispilella Z.. . ..
. Atricomella Stt. .

LVIII. Chrysesthia.

. Acerifoliella 7. Е
. Pastorella Z.

. Phragmitellus Hb.

. Gigantellus S. V. . 1
. Torficellus Thunb.

. Mucronellus S c.

. Cicotricellus T r.

EM uen

Zahl

d.Ex.

I = NO oM E IM

Roesella L.
LIX. Lithocolletis.

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. Heegeriella H. S. . 1
. Emberizaepennella

Bouch.

<> — pd

LX. Tischeria.

. Complanella Hb. . 3

LXI. Bucculatrix.

. DUlmells 727 Е 1

LXII. Philocnistis.

; Suffusella Z.. ... .9

LXHI. Nepticula.

. Trimaculella Ev. . 2

LXIV. Opestega.

. Reliquella Z. ... 1

LXV. Micropteryx.

, Calthela. To. ве
. Thunbergella Е...
. Auripulverella Ev.

<> — O0

LXVI. Chilo.

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LXVII. Scirpophaga.
1.

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Phantasmella T r..

ЬХУШ. Crambus.

‚Рае Hb.... 1
. Alpinellus Hb. .. 1
. Dumetellus Hb... 2
. Pratorum F..... 24

EEE -— ————————————————————————————————————————————————————————————————————————————————————————

Zahl

d.Ex.
5. Pascuellus L. . . . 17
6. Silvellus Hb. ... 1
7. Ericellus НЪ...: 1
8. Nemorellus Hb... 3
9. Carectellus Z.... 2
10. Spec?*, FR Tre
11. Cerussellus S. У. .
12. Inquinatellus S. V.
13. Angulatellus Dup.
14. Culmellus L..... 1
15. Falsellus S. V. ..
16. Chrysonuchellus Se.
17. Rorellus b. 22274

. Lucellus H. S. 3
. Hortuellus Hb...
. Lienigiellus Z.

. Aurescellus E v.
2. Fascelinellus Hb..
. Pinetellus L.

. Poliellus Tr. j
. Aeneociliellus E v.
. Saxonellus Z k. . .
. Tristellus S. V... ;

29. Aquilellus Hb. ..
30. Luteellus S. V. ..
81. Lithargyrellus H b.
82. Perlellus 5с.....
83. v. languidellus M n.
54, Bellus Hb. 28
85. Ramburiellus D u p.
LXIX. Eudorea.
1. Centuriella S. V. .
2. Intricalis Ev. ...
8. Dubitella Tu 4X
4. Perplexella Z.. ..
5. Incertalis Dup...
6. Ingratella Z.. ...
7. Mercurella L. . . .-

8, Silacella Hb. ...

LXX. Galleria
l. Cerella FT

LXXI. Aphonia.
1. Colonella Г.....

LXXII. Melissoblaptes.
1. Anellus S.V. 275

LXXHI. Semnia.

1. Menetriesii Ev...
2. Campicolella E v. .

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SOG N° NN © O0 © OÙ =] re © OÙ NO LO m m ON

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7

1

Zahl
d.Ex.
LXXIY. Pempelia.

№ Carmela L. .....18
2. Adelphella F. R. . 6
8. Fumella E v. TET
4 Ormtella S. V.. ..10
5. Adornatella Tr. 1
6. Carbonariella F.R 6
7. Albariella Z. 1
8. Geminella E v. 2

LXXY. Nephopteryx.

. Gragella E v. ... 20
. Leucobasella E v.. 3
. Abietella S. V. .. 7
. Janthinella H b.. . 16
Wagnerella Frr.. 7
. Argyrella H. 5... 14
Ann uos uu. 1
. ПАВ Те... 1
. Albicilla H. S. 1

LXXVI. Hypochalcia.

<> 0 I © O7 uot

1. Marginea 8S. V... 6
2. Auriciliella Hb... 2
3. Decorella H b. A a
4. Diguella Hb. ... 9
5. Chalibella E v. 2
6. Ahenella S. V. . . 10
7 1
8 2
9

. Lignella Hb. ...

. CandelisequellaEv. 17
10. Dispunctella Dup.
11. Legatella Hb....
12. Brunneella Ev...
15. Visperella E v.

LXXVII. Eucarphia.

J. Venetella EF..... 9

LXXVIiI. Prosmixis.
1. Quercella S. У. . . 22

LXXIX. Epischnia.

© O1 «10»

1. Ilotela Z., 7 .. 1
2. Prodromella H. .. 5
3. Adultella Z. .... 2

LXXX. Zophodia.
. Laternella E v. . . 12

Q5 to -

. Cantenerella Dup. 1

. Gilveolella Tr. .. 1 |

LXXXI. Ratasa.
1. Anjenalis Ev.... 7

LXXXII. Aneylosis.

1. CinnamomellaDup. 4

LXXXIII. Trachonitis.

LOCrsla Hb .....9

2. Amoenella Z. ... 1
LXXXIV. Myelois.

. Infuscatella H. $..
. Legatella Hb....
. Terebrella Zk. ..

cQ» oM
К oM o

LXXXY. Asarta.
1. Aethiopella Dup. 3

© LXXXVI. Acrobasis.

1. Tumidella Zk. .. 8
2. Consociella H b... 2
3. Porphyrella Dup. 1

LXXXVII. Nyetegretis.
1. Achatinella D u p.. 18

LXXXVIII. Homeosoma.

1. Plumbaginella Ev. 3
|UCnbrellaJbgs..—... 5
. Sedacoviella Ev. . 2
. Incanella Ev. . . . 22
. Binaevella Hb... 4

, Canela 8: У... U
IDEE ee 1
11: Fureatella. Н.Б... 1
12. Fulvostrigella Ev. 1
13. Roscidella Ev. .. 1

LXXXIX. Anerastia.

1. Transversariella Z. 1
27 hotella дк... 8

XC. Ephestia.
1. Interpunctella Hb. 2

2. Etiella Tr.
$. Spec? .. .*

E Pterophoridae.

I. Agdistis.
1. Adaetya Hb....

II. Platyptilus.

. Ochrodactylus H b.
. Jodactylus Ev. ..
2) els la diri
. Metzneri Z. ....
. Gonodactylus 5. V.
Fischeri Z.

Q0 =1 D OH 5 №2 =

. Cosmodactylus H b.

Ш. Oxyptilus.

. Trichodactylus H b.
. Ericetorum Z....
. Obseurus Z. ....
. Tristis Z.

B» o» rt

. 9 9 |

IV. Pterophorus.

Fuscus Retz. .

. Mictodactylus Z.

Graphodactylus T r.
. Lithodactylus T r..
. Phaeodactylas H b.
. Pterodactylus L.

Tephradactylus Hb.
. Carphodactylus Hb.
pepe S dca ert
. Microdactylus H b.
. Osteodactylus Z.. .

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V. Aciptilus.

. Galactodactylus Hb.
. Spilodactylus Curt.
. NephelodactylusEv.
. Baliodactylus Z.. .
. Tetradactylus L. .
. Pentadactylus L. .

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VI. Orneodes.

. Hexadactylus Hb.
. Polydactylus H b. .
. Dodecadactylus H b.

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; AcanthodactylusHb.

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REVUE BIBLIOGRAPHIQUE.

Bulletin de la Société Impériale de naturalistes de Moscou,
1867, № 1.

M.Motschoulsky continue dans cette livraison sa révision des
Lathridiens, commencée l'année précédente. L'article actuel forme la
suite du 5-éme article de son énumération des coléoptéres, rappor-
tes de ses voyages. Il embrasse les genres: Migneauxia J.Duv., Corti-
caria M arsh., Cortilena Motsch., genre nouveau, Tocalium M otsch.
genre nouveau, voisin des Holoparamecus et propre aux Indes orien-
tales, Holoparamecus Curtis, Calyptobium Villa, Aubé. L'auteur
y donne les diagnoses des genres et de 143 espéces ainsi reparties:
Migneauxia— 2, dont l'une, M. villigera, est nouvelle; Corticaria — 122;
les espèces nouvelles sont: С. villosa, setosa, capensis, validipes,
striatopunctata, adustipennis, debilis, limbicollis, salpingoides, borea-
phila, flavifrons, attenuata, cylindripennis, punctatissima, subpicea,
abietorum, depressiuscula, ferruginosa, pharaonis, transversicollis,
unicarinulata, tenuicornis, stigmosa, psammeticha, ovipennis, subru-
gosa, pilitecta, carinulata, rectangula, pullula, amplipennis, sericella
et planiuscula, en tout 33; Cortilena, fondé sur les Corticaria picta et
simplex Leconte, auxquelles l'auteur joint la Corticaria pallens Mnh.
et une espèce nouvelle C. nigripennis,— entout 4 espèces; Tocalium — 2,
esp. nouvelles: orientale et externum; Holoparamecus — 6, dont 3
nouveaux: H. brasiliensis, populi et longipennis; Calyptobium — 7, dont
5 nouveaux: C. attenuatum, obtusicorne, clavipes, pacificum et tuber-
culum.— A côté de cette longue suite de diagnoses de M. Motschoul-
Sky se trouvent, dans la méme livraison du Bulletin, des notes
de M. A. Becker sur les plantes et les insectes, recueillis pendant
ses excursions d'Astrakhan et de Sarepta (noch einige Mittheilungen
über Astrachaner und Sareptaer Pflanzen und Insekten). Comme les
notes publiées par lui antérieurement, celles-ci ne contiennent aussi
qu'une énumération des principales especes d'insectes, prises par lui,

avec quelques courtes et vagues indications des caracteres de quel-
ques especes considerees comme nouvelles. S. Solsky.

Monographie der Gattung Strongylium Kirby, Lacordaire, und
der damit zunächst verwandten Formen; von F. W. Mäk-
lin. Helsingfors 1864. 1 vol. in 4°, avec 4 planches.

Ce bel ouvrage, orné de 4 planches, contient les descriptions de
298 espéces, dont une grande majorité. 266, appartiennent à l'ancien
genre Strongylium Kirby et le reste se repartit dans 10 genres nou-
veaux, créés par Mr. Maeklin au dépens des Strongylium, savoir:
Camarimena, Xanthothopeia, Anomoearthrum, Otocerus, Epiplecta,
Aspidosternum, Coelolophus, Elasmocera, Lophocnemis et Phymato-
soma. Une grande partie des especes décrites par M. Maeklin dans
cette monographie est tout-à-fait nouvelle, d'autres espéces également
trés nombreuses, n'ont été connues jusqu'à présent que par leurs
noms cités dans les catalogues. Des 266 véritables Strongyliwm, 10
espéces n'ont pas été étudiées en nature par lauteur; les 256 re-
stantes sont répandues dans toutes les régions équatoriales du globe.
En Amériques les espéces de ce genre ne dépassent pas la latitude
de 30° au nord et au sud de léquateur, dans l’ancien monde elles
se répandent un peu au delà de cette limite, atteignant la latitude
de 34° au sud et au nord de léquateur, mais pas une espèce ne dé-
passe le 34° lat.N. Le plus grand nombre des espèces appartient à
l'Amérique, entout 189, dont 145 sont propres à lAmérique méri-
dionale; l'Afrique avec lile de Madagascar, en posséde 28, l'Asie
avec les iles adjacentes 43 et la Nouvelle Hollande avec les iles voi-
sines de la Nouvelle Calédonie seulement 5. S. Solsky.

Etude sur des chenilles (de Boys sticticalis) apparues, en 1867,
dans le gouvernement de Toula; par M, Ch. Lindemann.
Gazette agricole. St. Pétersbourg, Novembre 1867, X 44.

Le Botys sticticalis, qui a déjà été observé en grand nombre dans
différentes localités de la Russie méridionale. dans le gouvernement
d'Ekatérinoslaw, en Crimée etc., apparût en quantité inombrable dans
le gouvernement de Toula, vers le 17 juillet 1867, et fût en même
temps signalé dans les gouvernements de Saratow et de Samara. M.
Lindemann, qui s'était rendu dans les districts les plus ravagés par
cet insecte, afin d'en bien étudier les moeurs, a communiqué à la

— Ш —

gazette agricole une description détaillée de ce lépidoptére, dans toutes
les phases de son développement: cette description est suivie de quel-
ques indications sur les mesures à prendre pour détruire ce redoutable
ennemi de la végétation.

Les jeunes chenilles de Botys stieticalis commencèrent à pa-
raitre, dit M. Lindemann, vers la fin de juillet et se mirent aus-
sitót à dévorer différentes plantes. Elle attaquerent d'abord les
feuilles de différentes Artemisia et des Chenopodiwm passerent en-
suite sur les pois, les feuilles des pommes de terre, du chanvre,
des saules, des choux, et endomagerent enfin l’avoine, le seigle
et le froment, en rongeant les jeunes graines, sanstoucher cependant
aux feuilles. Les graminées fürent en général attaquées les dernières.
Les pertes causées par ces chenilles aux agriculteurs fürent trés con-
sidérables. Les chenilles disparürent complétement vers la fin du mois
d'aoüt, s'étant retirées dans la terre pour opérer leur transformation
en chrysalides, mais vers la mi octobre elles n'étaient pas encore
transformées. Cette derniére circonstance indique, selon M. Linde-
mann, que la transformation ne s'effectue qu'au printemps et que
parconséquent le Botys sticticalis a deux génération dans le gou-
vernement de Toula, comme dans celui d'Ekatérinoslaw. Les premiers
papillons commencent à éclore dés les premiers jours de mai, on
trouve des oeufs jusqu’à la moitié du mois, l'état de chenille dure
jusqu’à la fin de juin, les papillons éclosent pour une deuxième fois
vers le 27 juillet; la postérité de ces derniers passe l'hiver à l'état
de chenilles, enfouies dans la terre depuis la fin d'aoüt. Le moyen
de destruction de ces chenilles le plus recommandé par M. Linde-
mann est basé sur le fait de la transformation des chenilles en
chrysalides dans la terre et tout prés de lasurface; il consiste en ce
qu'il faut remuerlaterre au moyen de quelque instrument aratoire, afin
de déranger ou d'en extraire les chrysalides ou les chenilles prétes
à se transformer, et de les faire ainsi périr ou bien en les exposant
aux influences de l'atmosphére, ou bien en les enfouissant à de plus
grandes profondeurs dans la terre. Il recommande encore de brûler
les papillons en les attirant dans les flammes des büchers. de creuser
des fossés à parois verticaux, dans lesquels les chenilles amassées
peuvent étre facilement detruites, à coups de bátons; enfin d’arroser
les endroits habités par ces chenilles avec une solution de chlorure
de chaux. Aprés tout, il fait eneore mention d'un moyen qu'on dit
être efficace contre les chenilles d'une autre espèce nuisible aux

"e EL

céréales, le Botys frumentalis; ce moyen consiste en ce qu'on sème
sur les champs avant la semaille des grains, de la cendre, tirée: des
tiges de pois et du sarazin (polygonum). S. Solsky.

Une courte instruction pour l'envoi et la préparation des collec-
tions d’insectes nuisibles, par M. E. Ballion. Gazette agri-
cole. St. Pétersbourg, 1867, № 19 et 20.

C'est une exposition des divers phénomènes qui révèlent aux
eultivateurs la présence des insectes nuisibles dans leurs champs,
leurs bois et leurs jardins, suivie d'une indication des procédés les
plus simples, dont on peut se servir pour recueillir des échantillons
de ces insectes, dans différentes périodes de leur développement, de
leurs habitations et des dégats causés par eux sur les végétaux et
les animaux; l'auteur indique aussi la manière de conserver les
objects recueillis ainsi que les précautions à prendre pour le trans-
port des collections, afin de les garantir contre les accidents du voyage.

S. Solsky.

Materialien zu einer entomologischen Fauna der Gouvernements
des Moskauer Lehrbezirks. Verzeichniss der zweiflügeligen
Insecten, von A. P. Fedtschenko. (Списокъ двукрылыхъ

насфкомыхь A. П. Федченко.) Nachrichten der Kaiserlichen
Gesellschaft der Liebhaber der Naturkunde. Band VI. Liefe-
rung 1. Moscau, 1868. 4.

Es werden in dieser Arbeit, auf p. 5—154, mit Zugrundelegung
von Schiner’s Catalogus systematicus Dipterorum Europae (Vindo-
bonae 1864. 8), 1227 Arten als der Moskauer Dipteren-Fauna an-
gehörig verzeichnet, mit specieller Angabe des Fundorts, der Zeit
des Vorkommens, der Zahl der beobachteten Exemplare, und in ei-
nem Anhange, auf p. 155 — 160, werden auch sàmmtliche 83 Dipteren
angeführt, welche von Dwigubsky in seinen 1302 erschienenen
Primitiis Faunae Mosquensis aufgeführt worden sind. Von diesen
sind aber 22 in neuerer Zeit nicht wieder gefunden worden und sind
diese, da Dwigubsky keine selbständigen Beschreibungen gegeben,
in den meisten Fällen nicht mit Sicherheit zu deuten, daher in das
Verzeichniss nicht aufgenommen. Auch die von Loew als neu be-
schriebenen Dipteren der Moskauer Fauna sind nicht wieder gefunden
worden (nämlich Chrysops concavus, Eutolmus periscelis und Platy-

stoma angustipennis).

Auf p. 161—172 wird ein Ueberblick über die Dipteren-Fauna
Moskau’s zu geben versucht. Im Eingange dieser Uebersicht erklärt
der Verfasser ganz richtig, dass das von ihm mitgetheilte Verzeich-
niss nicht als die Dipteren-Fauna Moskau's erschópfend angesehen
werden kann. Wenn man indessen berücksichtigt, dass die Erfor-
schung der letzteren erst seit 1864 begonnen, so ist die Zahl der
aufgeführten Arten immerhin eine recht ansehnliche und weist auf
grossen Sammeleifer des Verfassers hin.

Die Beschreibung der neuen Arten, deren Zahl sehr bedeutend
sein soll, hat der Verfasser einstweilen unterlassen, indem er seine
ganze Aufmerksamzeit der richtigen Bestimmung der bereits bekannten
Arten zugewändt. Dies ist nur zu billigen. Denn da das mitgetheilte
Verzeichniss, auch wenn diese als neu angesehenen Arten hinzugezogen
wären, dennoch auf Vollständigkeit keinen Anspruch hätte erheben
können, so kann es zur Zeit nicht darauf ankommen, ob die Zahl
der verzeichneten Arten etwas grósser oder kleiner sei, namentlich
da es sich um eine Localitát handelt, welche leicht genug weit voll-
ständiger erforscht werden kann. Verfasser hätte aber seine ganze
Aufmerksamkeit der richtigen Bestimmung der anderweitig bekannt
gemachten Arten noch mehr zuwenden und keine Arten mit ? aufführen
sollen, namentlich dà er die 22 von Dwigubsky angeführten, in
neuerer Zeit aber nicht wiedergefundenen Arten nur deshalb in sein
Verzeichniss nicht aufgenommen, um die Sicherheit des letzteren nicht
zu gefährden. Ob sein Verzeichniss an Sicherheit gewonnen, wenn er
über 20 der selbstgesammelten, unsicher bestimmten Arten aufge-
nommen, ist gewiss sehr fraglich, namentlich wenn etwa ?/4 derselben
ganz ohne weitere Demerkung mit einem ? aufgeführt werden.

Die Schwierigkeiten einer solchen faunistischen Arbeit beginnen
aber erst mit den nieht sicher bestimmbaren, leider nur zu oft mit
Unrecht als neu angesehenen Arten, Man ist auch schon seit längerer
Zeit gewohnt, auf solche dürre faunistische Verzeichnisse mit einer
leicht erklärlichen Reserve zu blicken, namentlich wenn derartige
Verzeichnisse von Entomologen stammen, welche durch keine andere
Arbeit den Beweis geliefert, dass sie vorkommendenfalls feinere,
weniger auffällige Unterschiede aufzufassen vermögen. Es ist jeden-
falls die Zusammenstellung eines dürren faunistischen Verzeichnisses
der am wenigsten zu empfehlende Weg, um sich in die Wissenschaft -
einzuführen. Der Verfasser scheint aber — wenigstens weisen die vielen

EN de

Citate darauf hin — mit der Dipteren-Literatur recht vertraut zu sein,
und ist daher auch im Stande gewesen, ein paar synonymische Hin-
weise zu machen: Nach ihm ist Dolichopus Braueri Nowicki —
D. tibiellus Zett.; ferner Nemotelus Lomnickii Mik. wahrschein-
lich= N. aerosus Gimmerthal, und endlich scheint Phora Giraudi
Egger — Ph. plurispinulosa Zett. zu sein. Auffällig muss es aber
jedenfalls erscheinen, wenn, trotz der ausführlichen Hinweise auf die
in Westeuropa erschienenen Dipteren - Arbeiten, der Verfasser in
dem Verzeichniss der über die Fauna Russlands oder einzelner
Provinzen ganz speziell handelnden Arbeiten mehrere nicht auf-
führt, ja nicht einmal Georgi’s Arbeiten erwähnt, obgleich das
Zusammenstellen einer derartigen faunistischen Literatur, namentlich
bei Benutzung von Hagen’s Bibliotheca entomologica (cf. Band II.
р. 409 u. 466), gewiss keine besondere Mühe gemacht hätte.

Bei derartigen faunistischen Verzeichnissen können wir uns auch
nicht einverstanden erklären mit der Aufnahme solcher Tabellen, wie
sie über das Vorkommen der Larvenzustände der Cecidomyiden
(p..9—32), der Trypetinen (p. 103—115) und der Oestriden (p. 139 —
141) mitgetheilt werden, namentlich wenn die Tabellen nichts Neues
bringen, viel Raum einnehmen und in gar keinem Verhältniss zur
Zahl der an dem betreffenden Orte beobachteten Arten stehen *).
In der Tabelle der Cecidomyiden und Trypetinen werden auch die
im Moskauer Gouvernement nicht heimischen Pflanzen verzeichnet
und in der Oestriden-Tabelle werden sogar die in Süd-Amerika am
Menschen (!) beobachteten Arten erwähnt und auch alle exotische
Säugethiere namhaft gemacht, an welchen Oestriden-Larven gefunden
worden sind, da die letzteren in dem Moskauer Zoologischen Garten
móglicherweise beobachtet werden kónnten! Der Verfasser wird doch
nicht am Ende gar die nur zufállig nach Moskau gelangenden Arten
gleichfalls in die Moskauer Fauna aufnehmen wollen?

Auf p. 163 sq. wird ein Vergleich auszuführen versucht zwischen
der Dipteren-Fauna Moskau’s und derjenigen Schwedens (NB. Skan-

*) So werden im Ganzen nur 12 Cecidomyiden dem Namen nach erwähnt,
und unter diesen überdies 2 mit ?, während von der dritten Art, Méastor metro-
laos, die Bemerkung gemacht wird, dass die einzig und allein beobachteten Lar-
ven einige Unterschiede gegenüber den von N. Wagner beschriebenen aufwiesen.
Von Trypetinen sind 32 verzeichnet, von Oestriden aber nur 1. Das Merkwür-
digste an den Tabellen ist aber jedenfalls das, dass der Verfasser selbst von den Arten,
über deren Lebensweise im Larvenzustande Mittheilung gemacht wird, überhaupt
keine einzige erzogen. v

— УП —

dinaviens) und Oesterreichs, — ein Versuch, der von vornherein als
resultatlos erscheinen musste. Denn da der Verfasser in seinem Ver-
zeichniss nur diejenigen Arten aufgeführt, welche auch anderweitig
beobachtet sind, so fehlen natürlich sämmtliche der Moskauer Fauna
etwa eigenthümliche und sie insbesondere charakterisirende Arten.
Diese noch am ehesten feste Anhaltspunkte gebende Art und Weise
eines Vergleichs der einzelnen Faunen hat der Verfasser überhaupt
nicht versucht: er giebt nicht einmal an, wie viel von den für die
Moskauer Fauna verzeichneten Arten mit den in Oesterreich und
Skandinavien beobachteten identisch sind; mit einem Worte, er er-
wähnt in keiner Weise, in welchem Verhältniss diese Faunen. zu ein-
ander stehen. Einen Vergleich der genannten Faunen hat dagegen der
Verfasser in ganz anderer Weise durchgeführt, indem er in der ersten
der von ihm mitgetheilten Tabellen nach den einzelnen Familien die
Zahl der in Europa im Ganzen und der in Skandinavien, in Oester-
reich und um Moskau im Besonderen beobachteten Dipteren-Arten
anführt, in der zweiten Tabelle aber in °/o das Verhältniss der Arten-
zahl der einzelnen Familien zur Gesammtzahl der an den betreffenden
Localitäten überhaupt beobachteten Arten. Die Zahl der bekannten
europäischen Arten setzt Verfasser als 8699 fest (cf. p. 165, An-
merkung), in der Tabelle sind aber nur 8677 angegeben. Für Skan-
dinavien gab Zetterstedt die Zahl der Dipteren-Arten mit 3936
an, der Verfasser corrigirt aber diese Zahl in 3747. Für Oesterreich
endlich werden, indem alle von Schiner in die Bestimmungstabellen
aufgenommenen nicht österreichischen Arten mitgerechnet, die nach
dem Erscheinen der Diptera austriaca aufgefundenen Species aber
fortgelassen worden, die Zweiflügler mit 3137 angegeben, und für
Moskau, trotz der von zehn zu zehn numerirt aufgeführten 1227
Arten, nur 1164 *). — Diese beiden Tabellen bieten, abgesehen von
den ungenauen Zahlenangaben, einstweilen gar kein Interesse dar,
indem z. B. in solcher Weise auch die Fauna Madagascars mit der-
jenigen der Insel Oesel in Vergleich gebracht werden kann. Solche

*) Was den Verfasser veranlasst, in seiner ersten Tabelle gerade diese Zahl
für die um Moskau beobachteten Dipteren anzugeben, habe ich nicht ersehen
können. Denn die Zahl 1164 ist nicht etwa ein Druckfehler, wie ich anfänglich
glaubte, sondern es werden auch die einzelnen Gruppen, die D. orthorhapha mit
537 statt 565 und die D. cyclorhapha. mit 627 statt 762 angegeben, und dem
entsprechend werden die einzelnen Familien grösstentheils mit ‚andern Zahlen
aufgeführt, als sie nach dem systematisch geordneten Verzeichnisse haben sollten.

NE ых

Tabellen können erst dann von einigem Interesse sein, wenn das
Verhältniss der in Vergleich gebrachten Faunen näher bestimmt
worden. Im entgegengesetzten Fall ist ja nicht einmal zu ersehen,
ob die in den einzelnen Faunen vertretenen Arten identische oder
total verschiedene sind!

In der Moskauer Fauna prävaliren nun, wie überall, die Mu-
scidae. Aber statt dass die M. calypterae, wie anderweitig, vor den
JM. acalypterae vorherrschend seien, sind letztere im Verhältniss zu
ersteren zahlreicher. Es ist indessen die Moskauer Dipteren-Fauna
einstweilen nicht nur im Ganzen unvollständig erforscht: sie ist es
namentlich auch sehr ungleich nach den einzelnen Familien, und er-
klärt der Verfasser selbst das abnorme Verhältniss der M. calypterae
zu den M. acalypterae gewiss ganz richtig dadurch, dass die letz-
teren unverhältnissmässig weniger gesammelt worden. Ohne Zweifel
hat der Verfasser für einzelne Familien eine besondere Vorliebe
gehabt und diesen die Aufmerksamkeit in höherem Grade zugewandt,
sie daher auch weit vollständiger als andere zusammengebracht: ein
auf diese Familien beschränkter Vergleich der Moskauer Dipteren-
Fauna mit den so ungleich vollständiger erforschten Faunen Skan-
dinaviens und Oesterreichs hätte gewiss am ehesten zu beachtens-
werthen Resultaten geführt.

Die Auseinandersetzung der Verbreitung der Dipteren innerhalb
des Moskauer Gouvernements wird vom Verfasser als fast unmöglich
unterlassen. Es ist auch in der That nicht zu wissen, wie solches
bei einem so beschränkten Gebiete überhaupt ausgeführt werden ,
könnte, wenn man nicht etwa jeden seltener vorkommenden Strauch
oder jeden Teich, an: den einzelne Arten gebunden sind, besonders
berücksichtigen wollte.

Dagegen wird, angeregt durch Frits ch’s phänologische Arbeiten, der
Versuch gemacht, einen Ueberblick der Dipteren nach den einzelnen
Monaten zu geben, und zwar zunächst nach der Artenzahl, in welcher
die einzelnen Familien je nach den Monaten erscheinen. Verfasser
giebt zwar auch hierbei von vornherein zu, dass dieser Versuch einst-
weilen ein nur ungenügender sein könne, da die einzelnen phäno-
logischen Angaben sich fast ohne Ausnahme auf das Jahr 1866
beziehen. Dies hindert ihn aber nicht, die monatliche Vertheilung der
1125 Arten, von denen die Zeit des Fanges notirt war, summarisch
nach den einzelnen Familien aufzuführen, wobei die nur einmal oder
gar in einem einzigen Exemplare angetroffenen Arten in gleicher

T Wu.

Weise verrechnet worden sind, wie die den ganzen Monat hindurch
in grosser Menge vorhandenen. Nun ist aber die einmalige Beob-
achtung einer Art an einem bestimmten Tage doch gewiss nicht hin-
reichend zu der Angabe, dass genannte Art auch wirklich nur in dem
betreffenden Monat auftrete, ganz abgesehen davon, dass verschieden-
artige Einflüsse das Erscheinen der nur einmal beobachteten Art
verfrüht oder verzógert haben kónnten. Bei solchen selten vorkom-
menden Arten müssten also erst Jahre lange Beobachtungen angestellt
werden, ehe phänologische Angaben über dieselben verallgemeinert
werden kónnen. In dieser Hinsicht hebt Schiner in seinen, speziell
über die Dipteren mitgetheilten «Ansichten über phänologische Be-
obachtungen» (Jahrb. d. k. k. Central-Anstalt für Meteorol und
Erdmagn. zu Wien, VII (1860), p. 96— 101) gewiss mit Recht hervor,
«es gelte auch bei den Fliegen der Grundsatz, dass eine Schwalbe
noch keinen Sommer mache, weshalb einzelne Individuen nie eine
Mittheilung veranlassen sollten». Denn, wie es an einem andern Orte
heisst (l.c. V, p. 66), «gewisse Arten sind so selten, dass ihr Auf-
finden vom Zufalle abhängt; man kann daher nicht von ihrem ersten
Auftreten sprechen, weil sie der glückliche . Finder vielleicht erst am
-Ende ihrer Flugzeit auffindet, ja oft nach Jahren nur wieder findet.
-Solche einzeln beobachtete Arten sind bei meteorologischen (phäno-
logischen) Beobachtungen auszuschliessen. Dazu dürften im Gegentheil
nur jene Arten benützt werden, welche meist nur massenhaft auf-
treten, daher nicht leicht zu übersehen sind.»

| Darnach kónnten die vom Verfasser mitgetheilten Tabellen, da
die Anforderungen an phänologische Arbeiten überhaupt ausser Acht
gelassen waren, hóchstens als geschickt ausgeführte Rechnungen einiges
Interesse haben, und allenfalls die auf die Arbeit überhaupt verwandte
Sorgfalt documentiren. Die mitgetheilten — ohnehin also wenig inter-
essanten — phänologischen Tabellen strotzen aber geradezu von viel-
fachen Fehlern, und kann der Verfasser doch unmóglich verlangen,
dass man vor der Benutzung der Tabellen erst alle Zahlen von Neuem
durchrechne. Ich habe des Versuchs wegen nur ein paar Angaben
geprüft und sie als unrichtig befunden. Nehmen wir des leichteren
Ueberblicks wegen eine an Artenzahl geringe und nur in wenigen
Monaten beobachtete Familie, die Pipunculidae etwa. Die Zahl sämmt-
licher in Bezug auf ihre Erscheinungszeit beobachteter Arten C ist
in diesem Falle — 9. Im Mai sind 5 Arten beobachtet worden, A ist
also — 5. Das Verhältniss zur Gesammtzahl C soll nach der Formel

—— NS

pe um berechnet werden und würde also in diesem Falle —180 ?/o

sein, während der Verfasser selbst dieses Procentverhältniss, hier
X — P, mit 55,5 angiebt. Die Berechnungen müssen also nicht nach

. 100 C

der vom Verfasser angegebenen Formel Xem gemacht werden,
100 A | jud

sondern nach der Formel Ха und kommen darnach also im

Mai 55,5 °/o der um Moskau überhaupt anzutreffenden Pipunculiden
vor. — Mit.B bezeichnet der Verfasser die in demselben Monat neu
aufgetretenen Arten. Für den Maimonat wäre also В gleichfalls = 5
oder — А. Im Juni sind beobachtet (cf. р. 142 sq.) 7 Arten, für den
Juni ist also А — 7; zwei Arten vom Mai sind verschwunden, dafür

4 neue aufgetreten, В also — 4. Es ist nun РА = 77,7; Ver-

fasser nimmt aber А — 6 an, P also = 66,6. B ist — 4, Q oder das

Verhältniss von B zu C — n 44,4. Verfasser nimmt В —3 an

und giebt demnach Q mit 33,3 an. Da der Verfasser endlich in seiner
dritten Tabelle eine Art für den Juli angiebt, in dem den Berech-
nungen zu Grunde gelegten Verzeichniss (cf. p. 142 sq.) aber nicht,
so ist ganz ohne Zweifel eine der gemachten Angaben falsch.

Ein grosser Mangel in der Art und Weise, wie der Verfasser
die besprochene Tabelle entworfen, liegt auch noch darin, dass es
nicht ersehen werden kann, ob und wann nach längerer Unterbrechung
die für einen früheren Monat verzeichneten Arten in einem spáteren
von Neuem auftreten. Darauf scheint der Verfasser überhaupt keinen
Werth zu legen. Denn die Beobachtung, dass die Mycetophilidae
in grüsserer Zahl im Mai und im August auftreten und die Chiro-
nomidae im Mai und im Juli u. s. w., glaubte der Verfasser
nicht durch Annahme zweier Generationen erklären zu können,
indem seiner Ansicht nach die Dipteren sich grösstentheils rasch
entwickeln. Eher könne man annehmen, dass die Dipteren in be-
schränkter Zahl sich stets entwickeln, aber sich rasch vermehren
oder an Individuen in denjenigen Monaten zunehmen, welche die
ihrer Entwickelung günstigsten Bedingungen bieten. Er weist darauf
hin, dass die meist im Wasser, überhaupt im Feuchten sich ent-
wickelnden Nematocera im Mai, die Drachycera aber im Juni am
zahlreichsten sind, welche letzteren hinsichtlich ihrer Entwickelung an
sich zersetzende Substanzen, an Pflanzen, Insecten etc. gebunden
sind. Die genannten Monate scheinen also für die betreffenden Ab-
theilungen "überhaupt die günstigsten Bedingungen zu bieten. —

S (es

Abgesehen nun davon, dass viele Drachycera und Nematocera hit-
sichtlich ihrer Erscheinungszeit eine Ausnahme von diesem vermeint-
lichen Gesetz bilden, muss man sich jedenfalls die Frage vorlegen:
Wozu giebt der Verfasser, wenn er glaubte, dass die Dipteren-Arten
sich stets entwickeln, also stets im Imaginalzustande vorhanden sind,
überhaupt phänologische Tabellen, namentlich wenn er in denselben
die in einzelnen Individuen sporadisch beobachteten Arten genau eben
so verrechnet wie die massenhaft vorhandenen. Der Verfasser war
jedenfalls über den Zweck solcher Tabellen nicht im Klaren. Wie
falsch übrigens die Zahlenangaben in der ПЦеп Tabelle sind, ersieht
man daraus, dass die Zahl der Brachycera (A) für den April 42
statt 45, für den Mai 278 statt 277, für den Juni sogar 551 statt
492 angegeben wird etc. Was sollen also solche Tabellen ?!

Die IVte Tabelle ist entworfen, um das gegenseitige Verhältniss
der Dipteren-Familien je nach ihrer Artenzahl in den einzelnen Mo-
naten darzustellen. In derselben ist D die Summe aller in einem
Monate beobachteten Arten (D — A, + A, + A,....),; wo A, A, die
Werthe für die einzelnen Familien sind; E ist die Zahl sämmtlicher
in demselben Monat neu erschieneper Arten (E — B, + B, + B, ...);

R ist das Procentverhältniss der Artenzahl einer Familie der Gesammt-

100 A

zahl der in einem, Monat vorhandenen Arten (R— —p ^ um zu zei-

gen, wie das Verhältniss der einzelnen Familien zu den gleichzeitig

vorhandenen; S endlich ist das Procentverhältniss von B zu E

00 B
(S T er

tretenen Arten der einzelnen Familien zu den ührigen gleichzeitig
neu aufgetretenen Arten stehen. Da in dieser IVten Tabelle die Daten
keine genaueren sind wie in den vorhergehenden, so wird dieser
Hinweis genügen, und ich erwähne nur, dass die Zahl sämmtlicher
beobachteten Dipteren-Arten (D) für den März 16 ist, für den April |
60, für den Mai 407, für den Juni 613, für den Juli 481, für den
August 167, für den September 98 (NB. in der Tabelle 193). Die
Zahl der in diesen Monaten neu auftretenden Arten (E) ist für den
März also auch 16, für den April 52, für den Mai 363, für den
Juni 332, für den Juli 165, für den August 30, für den September 17.
Der Verfasser nimmt es als sicher an, dass die im März beobach-
teten Mycetophilidae überwinterte Exemplare sind; er setzt demnach
mit Unrecht für den März D und E — 16, da ja die Mycetophilidae
nicht neu hinzugekommene Arten sind! Wie dem aber auch sei, im

um zu zeigen, in welchem Verhältniss die neu aufge-

— XI —

Allgemeinen findet also ein allmüliges Steigen und Sinken der Arteri-
zahl statt. Der Juni ist der an Arten reichste Monat und zwar
kommt die grösste Zahl auf die Brachycera, während die Nematocera
an Arten bereits abnehmen. Auffallend ist die geringe Zahl der im
August im Ganzen beobachteten und insbesondere der neu auftreten-
den Arten. Der Verfasser ist, wie verlautet, nur im Mai, Juni und
Juli von Berufsgeschüften frei. Sollte sich nicht vielleicht die geringe
Zahl der für den August angegebenen Arten durch die Unmöglich-
keit, eben so viele Excursionen wie in den vorhergehenden Monaten
zu machen, sich am besten erklären lassen ?

Wir haben diese Arbeit, da sie in russischer Sprache und über-
dies in splendid ausgestatteter und darum von vornherein bestechen-
der Form erschienen ist, ausführlicher besprochen, als es sonst nöthig
gewesen wäre. Sie ist (cf. p. 162) nach einem im Jahre 1864 ent-
worfenen Programm der Moskauer Gesellschaft der Liebhaber der
Naturkunde zusammengestellt, und wir kónnen nicht anders, als uns.
anerkennend aussprechen, dass die genannte Gesellschaft derartigen,
in Russland noch so wenig unternommenen Arbeiten in liberalster
Weise Vorschub leistet. Aehnliche Gesellsehaften sollen in. Kurzem
bei allen russischen Universitäten ins Leben treten, deren Thätigkeit
vornehmlich auf die Erforschung des entsprechenden Lehrbezirks
gerichtet sein soll. Wir zweifeln nicht, dass derartige Gesellschaften,
wenn sie ihrem Programm treu bleiben, von wesentlichem Nutzen
sein werden.

;

6.

Explieation des planches.

PL i.

Procerus tauricus Pall. (Larve): 1a — larve, grandeur naturelle, vue d'er
haut; 1b — la méme, vue d'en bas; 1c — tête, vue d'en haut; 1d — tête,
vue d'en bas; le — antenne; 1f — machoire; lg — mandibule; Ih —
ocelles.

. Loricera pilicornis Fabr. (Larve): 2a — larve, grossie vue d'en haut;

2b — téte, vue d'en haut; 2c — la méme, vue d'en bas; 2d — mandibule;
2e — crochets des pattes; 2f — segment anal.

Sphodrus leucophthalmus L. (Larve): 3a — larve, trois fois grossie, vue
d'en haut; 3b — la méme, vue d'en bas; 3c — antenne; 3d — machoire;
3e — segment anal; 3f — patte.

EL E.

. Haliplus (lineolatus? Mnnh.) (Larve): 4 а — larve, trés grossie, en profil;
4b — tete, vue d'en haut; 4c — téte, vue d'en bas; 4d — mandibule;
4e — patte antérieure; 4f — patte postérieure.

Dicerca almi Fisch. (Гагуе): Ба et b — larve, d'en haut et d'en bas,
grossie; 5c — antenne; 5d — palpe et machoire, vue d'en haut; 5e —
parties de là bouche, vues d'en bas; 5f — labre; 5g — extrémité de la

mandibule.
Monohammus sutor L. (Larve): 6a et b — larve, vue d'en haut et d'en bas;
6c et d — tete, vue d'en haut et d'en bas; бе — antenne; 6f — lèvre in-

férieure avec la languette et les palpes labiaux; 6g — machoire avec un
palpe; 6 h — mandibule; 6 i — sculpture du dos d'un segment de l'abdo-
men; 6k — sculpture de la partie inférieure du méme; 61 — nymphe, vue
d'en haut; 6m — nymphe, vue d'en bas.

P1. LH.

Andrena Eversmanni Rdszk.

Andrena Oulskü Rdszk.

Colletes Kirgisica Rdszk.

Ammobatoides melectoides Smith.

Epeloides ambiguus Girand.: а — antenne; b — aile; с — extrémité ab-
dominale, vue d’en haut; d — la шёше, vue d’en bas; e — patte.

. а et b — extrémité de abdomen d'un Ammobatoides.

а — extrémité de l'abdomen d'un Ammobates, mâle et femelle; b — extré-
mité de l'abdomen, vue d'en bas d'un Ammobates mâle.

. à — extrémité abdominal de Pasites Schotti Latr. femelle; b — idem, vue

d'en bas.

. à — extrémité abdominal d'une Megachile caucasica Lepelt. mäle, vue d'en

haut; b — la méme, vue d'en bas.

Pl. IV.
Clostera Timon НЪ.: a — chenille aprés la premiere шае; b — idem aprés
la dernière mue et de couleur ordinaire; c — une variété foncée de la che-
nille, avant sa transformation en chrysalide; d — une chrysalide, attachée à
une feuille.
Dacnochilus laetus Le Conte: a — labre; b et c — mandibules; d — ma-

choire avec un palpe maxillaire; e — menton avec la languette et un palpe
labial.
Trigonurus asiaticus Reiche: а — tête, vue d'en haut; b — labre; c —

menton, lèvre avec la languette et les palpes labiaux; d — machoire et palpe
maxillaire; e — antenne.

Holisus ater Motsch.: a — labre; b — machoire et palpe maxillaire; e —
mandibule.

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1 Pocerus tauruus Fal.

2 Loricera julicernis Zar.
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Deyrolle

Manson eX Autor del № \ бела sc

HORAE

SOCIETATIS ENTOMOLOGICAE

ROSSICAE.

ue UP

AVEC ONZE PLANCHES.

1869.

ST, PÉTERSBOURG.

IMPRIMERIE DE V. BÉSOBRASOFF & COMP.
Wassili Ostr., 8 ligne, No. 45.

1870.

Les opinions emises dans les Horae sont exclusivement propres & leurs

auteurs, La Société n’entend aucunement en assumer la responsabilité.

Protoc. d. 1. Séance d. 1 Décembre 1869.

-
-

TABLE DES MATIÈRES.

Bulletin entomologique.

Séances de la Société ........ RS I Eus
Extrait du Compte-rendu du Bureau pour 1868. ......... «e
BEEN UMEN 7. 1 noN ei e ааа дель

Matériaux scientifiques.

Beiträge zur Käferlarvenkunde. C. v. Gernet ............
Ueber die Lepidopteren-Faunen St. Petersburgs und Berlins. N. Er-

oo V EN Sa P ds o E ca C CE
Aberrationen von zwei Species Lepidopteren der St. Petersburger

2000 o0 WEISS DA Di eu CTI EET à
Die Bienen des Gouvernements von St. Petersburg. Dr. F. Morawitz.
Aberrationen von zwei Species Lepidopteren der St. Petersburger

Eu NM Ernohuff-......-..—. e. аи,
Verzeichniss der von Herrn Jos. Haberhauer bei Astrabad in Per-
sien gesammelten Schmetterlinge. Jul. Lederer ..... и.
Synonimische Bemerkungen. У. Motschulsky............
Notes synonymiques sur quelques Anthophora et Cerceris et descrip-
| tions d'espéces nouvelles. O. Radoszkovsky ...... 5e
Ueber Apion artemisiae, Cossyphus tauricus und Bryaxis furcata.
ЕЕ, ое use ee «0 РИ
Materialien zur entomologischen Fauna der Wolga-Gegend. W. Ja-
Ba en san AD MERE eo Я а
Bericht über meine Lepidopteren-Ausbeute des Jahres 1868 in der
Umgegend von St. Petersburg. A. Е. Hueber ........
Eine neue Noctua. Entdeckt und beschrieben ven A. Е. Hueber.
Grammoptera bicarinata nov. sp. N. Arnold ..........
Essai d'une monographie des Mutilles de l'ancien continent. J. Sichel
et О. Radoszkovsky ........ Y кн

Deux coléoptéres nouveaux de la Sibérie orientale. S. Solsky ...

Revue bibliographique ....... D ER Ох.
Table alphabétique des noms de genres et d'espéces, traités dans ce
volume e 9 9 9.» 9.50 959 99.90 ооо 0 a ооо ово

73—93

95—107
108
109—126
127—134
185—136
197—138

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BULLETIN

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SEANCES

DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE RUSSIE.

EXTRAIT DU BULLETIN,

REDIGE PAR

M.S. SOLSKY.

ns PE a —

ANNÉE 18608.

Protectrice de la Société

Son ALTESSE IMPERIALE Madame la GRANDE-DUCHESSE

HELENE PAVLOVNA.

President honoraire

Mr. le Ministre des domaines, aide-de-camp général А. Séleny.

Membres du bureau:

Président: Mr. le major-général 0. Radoszkovsky.
Vice-Président: Mr. le Docteur F. Moravitz.
Secrétaire: Mr. Th. Koeppen.

Trésorier: Mr. N. Erschoff.

Rédacteur: Mr. S. Solsky.

Cons^-77*car: Mr. 0. Bremer.

uos

Séance du 15 (27) Janvier 1868,

Présidence de Mr. Radoszkovsky.

Après la lecture habituelle du protocol de la dernière séance
de l'année écoulée, Mr. Koeppen présente un prospectus des mé-
moires concernant les animaux arthropodes, lus dans les séances des
sections de zoologie et d'anatomie et physiologie de la premiere
Assemblée des naturalistes de Russie, qui a eu lieu dans les der-
niers jours de Décembre 1867.

Mr. Radoszkovsky communique différentes observations sur
l'ouvrage d’Audouin et Guérin Méneville concernant la maladie
du ver à soie nommée muscardine.

Mr. Ch. de Gernet parle à cette occasion des ouvrages de
Libich et Pasteur, qui traitent le méme sujet, et Mr. Koeppen
fait encore mention de l'ouvrage de de Bary, dont un extrait a été
publié dans le Journal agricol et forestier, par Mr. Karelstchikoff.

Séance du 5 (17) Février 1868.

Présidence de Mr. F. Me

Mr. E. de Gernet donne lecture d'un intéressant document
sur les sauterelles, qu'il a trouvé dans l'Almanach de Réval C’est
une lettre du Herrmeister de Livonie, du XV siècle, qui parle d'une
apparition de grands essaims de sauterelles dans les environs de
Polotzk et Dunabourg.

Sur la demande unanime de tous les assistants une copie de
cette lettre est remise au rédacteur pour étre imprimer dans la
prochaine livraison des Horae.

Mr. A. de Huber expose le resultat de ses chasses aux Lépi-
doptéres, au moyen du miel, en 1867, et nomme plusieures espéces
et variétés remarquables quil a pris de cette maniére aux environs
de Pétersbourg. Il fait suivre sa relation de quelques observations
sur la durée du vol de différentes espéces.

Mr. E. de Gernet exprime à cette occasion qu'il serait utile
de donner plus d'attention à l'étude des termes de l'éclosion et de
la disparition des espöces et de publier ce qui aura été observé,
comme Га déjà fait Mr. Motschoulsky, dans ses Etudes Ene
mologiques.

ade NEM Le

Mr. Ch. de Gernet annonce d'avoir regu, de la part de la
Société Impériale libre Economique, des chenilles qui ont occasionne
en 1867 de grands dégats dans le gouvernement de Tambolt.
C'étaient des chenilles de Botys sticticalis; elles ont d'abord attaqué,
les Chénopodiacées et plus tard le milet et les pois. Ayant éprouvé
quelques difficultés à déterminer ces chenilles, faute de moyens suffi-
sants pour ce genre de travail Mr. de Gernet fait ressortir
lurgente nécessité de pourvoir à l'agrandissement de la bibliothéque
et des collections par l'achat des ouvrages sur les chenilles et d'une
collection qui puisse faciliter le travail de la détermination.

MM. Basil Oschanine, de Moscou, et Basil Yakovleff,
d'Astrakhan, sont. nommés correspondants de la société.

Séance du 4 (16) Mars 1868.

Présidence de Mr. F. Moravitz.

Pour louverture de la séance, le secrétaire annonce que Sa
Majesté Impériale, sur la présentation du Ministre des Domaines, a
daigné autoriser le don à la Société Entomologique d'une somme de
1000 rbls., pour payer les frais de la publication des travaux scienti-
fiques des membres de la Société.

La Société accepte avec une profonde gratitude ce nouvaux
témoignage de la bienveillance Supréme et prie son Président de
présenter ses remerciments aux Ministre des Domaines.

Mr. Koeppen donne lecture d'une lettre de la Société Impé-
riale des amateurs des sciences naturelles, à Moscou, laquelle con-
tient un projet d'expédition dans les nouvelles possessions russes
dans l'Asie centrale. Les membres de la Société Entomologique sont
invités par cette lettre à venire en aide à l'expédition en lui four-
nissant les indications nécessaires sur les principaux objets à étudier.

Le méme entretient ses collègues d'un article de «Correspondenz-
blatt des zoologisch-mineralogischen Vereins in Regensburg», sur les
dommages causés en Autriche aux céréales, en 1867, par un colé-
optére qui est aussi trés répandu dans le midi de la Russie, —
l'Anisoplia austriaca.

Membres admis: MM. A. Petroff et Th. Beggroff, à St.
Pétersbourg. me

_

u Aa

Seance du 8 (20) Avril 1868.

Présidence de Mr. Е. Moravitz.

Mr. Ch. de Gernet présente, pour étre publié dans les Horae,
un nouvel article sur les produits entomiques, faisant suite à ceux
quil a publié avant dans le Naturaliste.

Membres admis: MM. Mouchortoff et G. Yakovleff, de St.
Pétersbourg.

Séance du 6 (18) Mai 1865.

Présidence de Mr. Е. Moravitz.

Mr. Ch. de Gernet entretient ses collégues d'une excursion
quil vient de faire avec Mr. J. Obert dans les environs de la ville,
pour trouver le Ditylus laevis. ll dit quils ont recueilli plusieurs
individus de ce rare coléoptére dans des pieux vermolus, encore en-
fonces dans la terre, qui devaient avoir servi jadis de supports à
un pont.

Mr. Th. Koeppen présente une liste d'articles entomologiques
contenus dans les Notiser ur Sällskapets pro Fauna et Flora fen-
nica Förhandlingar, depuis le commencement de leur publication.

Séance du 2 (14) Septembre 1868.

Présidence de Mr. F. Moravitz.

Mr. Th. Koeppen fait passer sous les yeux de ses collézues
une collection de col&opteres recueillis par feu le Dr. Bese à Sitkha
et offerte à la Société Entomologique par Mr. Pape.

Le professeur Ch. Kessler distribut des exemplaires d'un cata-
logue de Lépidoptéres, recueillis par Mr. Günter dans le gouverne-
ment d'Olonetz.

Séance du 7 (19) Octobre 1868,

Présidence de Mr. Radoszkovsky.

Le secrétaire annonce que la Société d'Horticulture de Russie a
entrepris d'organiser une exposition d’horticulture internationale et
distribut des exemplaires du programme de cette exposition.

Mr. Mossin fait passer sous les yeux des assistants un Sphinx
atropos qui a été pris entre le 5 et le 10 Octobre dans le gouverne-
ment de Voronége, après qu'il y avait eu déjà des nuits où la tempé-

— УП —

rature était descendue à 3? В. audessous du zéro. Се Sphinx était
entré le soir dans une chambre, attiré par la lumiére.

M. S. Solsky donne lecture d'une lettre de M. Daschkoff,
propriétaire du gouvernement de Samara, qui s'occupe d’acclimatation
du Bombyx Jama-may dans ses propriétés. Il résulte de cette lettre que
l'été de 1868, extraordinairement pluvieux et froid dans ces contrées,
na pas manqué d'influer sur le développement des chenilles, qui ne
se transformérent définitivement en chrysalides qu'en Aoüt, tandis que
les années précédentes tous les cocons étaient formés vers la fin de
Juillet. L’eclosion’ des papillons au contraire eût lieu plus tôt, vers
la mi septembre. Le poid moyen des cocons était de 5 à 6 grammes.

Membres admis: MM. le Baron de Nolken, propriétaire dans
l'ile d'Oesel et Jean Erschoff, de St. Pétersbourg.

Séance du 4 (16) Novembre 1868.
Présidence de Mr. Radoszkovsky.

Le président annonce d'avoir regu la nouvelle de la formation
d'une Société Entomologique en Italie. Apres quoi il fait part que
Mr. Loew, qui continue d'étudier les Diptéres, prie les entomologistes
russes, de lui envoyer des Diptéres de Russie.

А l’occasion d'une larve de Meloe, trouvée par Mr. Radoszkov-
sky sur un hyménoptére du genre Andrena, envoyé de la Sibérie
orientale, Mr. Ch. de Gernet entretient ses collegues du développe-
ment des Meloes et Sitaris en général et des moeurs de leurs larves.

Mr. Radoszkovsky communique quelques remarques sur les
Acariens et principalement sur le Dermanyssus avium, dont il
montre quelques exemplaires, recueillis sur des oiseaux de Sibérie.

Séance du 2 (14) Décembre 1868.

Presidence de Mr. Radoszkovsky.

Le secrétaire donne lecture d'une lettre du Recteur de luniver-
site de St. Pétersbourg, qui annonce que l'université va fêter, le
8 Fevrier 1869, le 50-tiéme aniversaire de sa fondation et invite à
prendre part à cette solennité.

EXTRAIT

DU CO ME TE. Ра lb

DU BUREAU
DE LA SOCIETE ENTOMOLOGIQUE DE RUSSIE

POUR L’ANNEE 1868.

Le personnel de la Société s'est augmenté en 1868 de 6 membres
actifs et de 2 correspondants.

3 membres actifs ont passé à l’état de correspondants.

La Société a eu à déplorer deux décès: MM. N. Tchernayeff,
qui était directeur du Musée d’agriculture à St. Pétersbourg, et
J. Mayewsky, d'Odessa.

Les membres démissionaires étaient au nombre de 19.

En résultat définitif, la Société comptait au 1 Décembre 1868:

Membres honoraires: en Russie ..... 19
à l'étranger i". ed

32
Membres actifs: en Rüsste er, 113
à Fétrimger. . 35

148

Correspondanis. rk er cn no RE 14

mal... ...192

La Société ayant reconnu superfiue l'existence d'une section
permanente pour les études d'entomologie appliquée, a clos en 1868 cette
section afin de former dorénavant des commissions speciales, pour
l'étude des sujets d'entomologie appliquée qui se présenteront.

SANE
La caisse de la Société a offert pour la fin de 1868 les résul-
tats suivants:
Restait en caisse au 15 Novembre 1867. ../'.... 998 r. 65 c.

Recettes opérées depuis cette époque jusqu'au
15 Novembre 1868:
Cotisations annuelles des membres et diplomes ... 204 » — »

Don offert par l'Auguste Protectrice de la Société
Madame la Grande Duchesse, pour les appointe-

ments du secrétaire et du conservateur . . . . . 960 » — »
Subvention de la part du Ministère des Domaines. . 1000 » — >»
Subvention de la part du Ministère de l’Instruction

NEED QOL А Mn PS A ns À 800 » — >.
Dor Je donis de-Teserve... 14 Lx dr de oi 13 » 18 »

Total : 3975 r. 83 c.

Dépenses:
Solde du secrétaire et du conservateur 960 r. — c.
Frais de publication des «Horae» et
LUSIT 0 ORE TE TES C EE INT 505 » 46 »
Arrangement et entretient de la biblio-
О 134 » 15 »

Augmentation de la bibliothèque . . . 95 » 96 >
Frais de conservation des fonds à la

A AN M и. — » 50 »

PA DONSES diverses ........... 481 » 72 »
(oec 91171, 79 c.
Reste en caisse le 15 Novembre 1868 . . 1798 г. 4 c.

Les dépenses considérables faites pour la bibliothéque ont con-
tribué à ce que son arrangement fut enfin terminé, de sorte que le
catalogue put étre livré à la presse pour pouvoir étre distribué aux
membres de la Société dans les premiers jours de l’année prochaine.

Le nombre de volümes de la bibliothéque a considérablement
augmenté en 1868, à la suite de nombreux achats faits par la So-
ciété, d’acquisitions faites en échange de ses publications et de plu-
sieurs dons précieux offerts à la Société par ses membres.

L'augmentation des collections a été moins considérable que par
le passé, mais leur arrangement a fait de grands progrès, s'étant
avancé jusqu'à la famille des Curculionides.

u Br

La Société a tenu régulièrement ses séances chaque mois, excepté
les mois de l'été; plusieurs mémoires d'un grand intérêt lui ont été
présentés et lus dans ces séances, animées en surplus par diverses
communications verbales.

Les membres de la Société ont pris une part trés actives aux
occupations de la première Assemblée des naturalistes de Russie qui
a eu lieu dans les derniers jours de 1867 et les premiers de 1868.
Па été impossible de former dans cette Assemblée une section speciale
pour lentomologie. La Société Entomologique a taché cependant de
suppléer au moins en partie à ce défaut en convoquant un soir les
membres de la section de zoologie de l'Assemblée, en séance extra-
ordinaire dans sa salle. Cette séance a été remplie de communications
et lectures intéressantes, destinées à être publier dans un grand
recueil qui réunira tout ce qui se rapporte à la grande solennité.

Les relations de la Société avec les institutions scientifiques et
les savants de divers pays ont continuer de se développer avec un
succés qui ne laisse rien à désirer.

LISTE DES MEMBRES

DE LA

SOCIETE ENTOMOLOGIQUE DE RUSSIE.

1 Octobre 1869.

NOTA. L'astérisque indique les membres fondateurs.

La Protectrice de la Societe

Son Altesse Impériale Madame la Grande Duchesse
HELENE PAVLOVNA.

Le President Honoraire

Monsieur le Ministre des domaines général aide de camp A. Séleny.

Membres Honoraires.

En Russie.

Son Altesse Impériale Monseigneur le Grand Duc NICOLAS

NICOLAYEVITCH ainé.

*Baer (Charles de), académicien, en
congé à Dorpat. — Zoologie.

Bariatinsky (le Prince Alexdr. de),
Feld-Maréchal.

*Brandt (Freder.), directeur du Mu-
see Zoologique de l’Académie des
Sciences, à St. Pétersbourg.— Zoologie.

Délianoff (Jean), adjoint du Ministre
de PInstruction publique, à St. Pé-
tersbourg. |

Golovnin (Alexdr.), membre du Con-
seil de PEmpire.

Keiserlingk (le Comte Alexdr.) à
Dorpat.— Zoologie.

Kessler (Charles), recteur de lUni-
versité de St. Pétersbourg.— Zoologie.

Maeklin, professeur à Helsingfors. —
Zoologie.

*Manderstierna (Alexdr., général,
à Pétersbourg. — Coléoptères.

— XII —

Middendorf (Alexdr.), académicien en
Livlande. — Zoologie.
*Motschoulsky (Victor) à Simphéro-
pol. — Entomologie générale, princi-
»alement les coléoptères
ff (Philip.)

, academicien,

Pétersbourg. — Anatomie et |

Physiologie.
Poutiatin (le Comte E.), membre du
Conseil de l'Empire, à Pétersbourg.

Stenbock (le Comte Jules), à Péters-
bourg.

Stroganoff (le Comte Alexdr.), géné-
ral, en congé à Odessa.

Tolstoi (le Comte Dmitr.), Ministre
de PInstruction publique.

Waga (Gustave), professeur à Varsovie.
— Zoologie.

Walouyeff (Pierre), membre du Con-
seil de l'Empire, à Pétersbourg.

À l'étranger.

Asa-Fitsch, à Salem dans le Massa-
chusetts. — Eintomologie appliquée.
Boisduval, à Paris. — Lépidoptères.
Burmeister (Hermann), directeur du

Musée d'Histoire naturelle à Buenos-

Ayres. — Entomologie générale.
Chaudoir (le Baron Maximilien de)

à Paris. — Coléoptères (carabiques).

Dohrn (Charles) àStettin.— Coléoptères. |

Gerstaecker (Adolphe) à Berlin. —
Entomologie générale.

Herrich-Schaeffer à Ratisbonne
(Bavière).— Lépidoptéres, Coléoptères,
Hemiptères.

Kraatz (Gustave) à Berlin. — Coléop-
tères. |

| Lacordaire (Th.), professeur à l’Uni-

| versité de Liège. — Coléoptères.

Ratzebourg (Jean) à Neustadt-Ebers-

walde (Prusse). — Æntomologie ap-
pliquée.

| Redtenbacher (Louis) à Vienne. —
Coléoptères.

Saussure (Henri de) à Généve. —
Entomologie générale.

Westwood, professeur à l'Université
d'Oxford. — Entomologie générale.

Membres actifs.

En Russie.

Balassoglo (Voldémar).— Coléoptères
| des environs de Pétersbourg.
Ballion (Ernest) — Coléoptères, Lé-

pidopteres.

Basilevsky (Victor).

Beggroff (Theodore).

Boats (Andre). — Dipieres.

Boole (Voldémar de) à Poltava.

Boroff (George). — Coléoptères.

Brandt (Edouard).— Zoologie generale.

*Bremer (Otton). — Lépidoptères.

Christoph (Hugue) А Sarepta. —
Le£pidopteres,

Dahler (Jean).

Daniloff (Pierre) à Moscou. — Lépi-
dopteres,

Daniloff (Nicolas) à Moscou. — Lé-
pidopteres.

Daschkoff (Andre) & Moscou.

Daugel (Auguste).

Dournovo (Pierre), Gouverneur à Orel.

Dussel (Louis) à Tiraspol.

Ermakoff (Nicolas).

Ermoloff (Alexdr.).

Erschoff (Nicolas). — Lépidopteres.

Erschoff (Jean).

Famintzyn (André).

Feild (André). — Lépidoptères.

Gerke (Antoine) à Voronége.

* Gern (Edouard).

*Gernet (Charles de). — Entomologie
générale et appliquée.

*Gernet (Ernest de) à Mitau. —
Le£pidopteres.

Golicke dans le gouvernement de

| Vitebsk.

— XIII —

Golovin (Constantin). — Lépidoptères.

Grabbe (Artur de).

Gunther (Alexdr.) à Pétrosavodsk. —
Coléoptères, Lépidopteres.

Hanicke (Alexdr.).

*Heddewig (Charles). — Coléopteres.

Hochhuth à Kiew. — Coléoptères.

*Huber (Alexdr.). — ZLépidoptères de
Russie.

Karassévitch (Nicolas). — ÆEntomolo-
gie appliquée.

Katénin (André).

Kiréyeff (Nicolas). — Aptères.

*Koeppen (Théodore). — Coléoptères
et Entomologie appliquée.

*Kouschakévitch (Apollon) à Tasch-
kent. — Hemiptères.

*Kouschakévitch (George).

Lange (Nicolas) à Odessa.— Coléoptères.

Link, en Pologne. — Coléoptères.

Machel (George) à Varsovie.
Coléopteres.

Meinshausen (Charles).

Mereklin (Charles).

* Morawitz (Ferdinand). — Coléoptères
et Hyménopteres.

Morawitz (Auguste). — Entomologie
generale. -

*Mossin (Roman).

Mouchortoff (Zachare).

Nolken (le Baron Hermann de) à
Oesel. — Lépidopteres.

*Obert (Jean). — Coléoptères.

*Paschennyi (Nicolas). — Lepidop-
teres.

Paulson (Joseph). `

Pavloviteh (Adam) à Lissino (prés

de Pétersbourg).

Pétroff (Alexdr). — Entomologie géné-
rale.

Plaoutin (Michel).

*Radoszkovsky (Octave). — Hym:-
nopteres.

Renard (Charles) a Moscou.

Roudsky (Alexdr.), dans le gouverne-
ment de Wladimir. — Eniomologie
appliquée.

Schoenjan (Charles).

Schtschepkin (Serge).

Schubert (C.).

Sémenoff (Victor. — Æntomologie
appliquée.

Sidoroff (Michel) en Sibérie.

Sievers (Guillaume).

*Simaschko (Julien). — Entomologie
générale et appliquée.

Skatchkoff (Constantin) Consul gé-
néral à Tien-Sin (Chine) — Ento-
mologie appliquée.

Solotareff (Alexdr.).

Solsky (Simon). — Coléoptères.

Solsky (Nicolas).— Entomologie appli-
quée.

Sovétoff (Alexdr.).

Tanget (André).

Tengstróm àKexholm.— Lépidoptères.

Teviascheff (Eugène).

Tiesenhausen (le Baron Eugene de).

Weide (Michel von der).

Wiese (J.).

Wlassenkoff (Nicol.).

Yakovleff (George).

A. l'étranger.

Bonvouloir (le Vicomte Henri de) à |

Paris. — Coléoptères.

Candéze, docteur, à Glain-les-Liege
(Belgique). — Coléopteres.

Costa (Achille) à Naples. — Entomologie
générale.

Fairmaire (Léon) à Paris. — Coleop-
teres, Hymenopteres, Hémiptères.

Felder (Caétan) à Vienne. —Lepidop-
teres.

Ferrari (le Comte Angello de) à Vienne.

— Coléoptères.
Guénée (Achille) à Cháteaudun (France,
Eure et Loire). — Lépidoptères.

Hagen (Hermann).
Hartig (Frédéric) à Braunschweig.

| ‚ Heeger (Ernest) à Vienne.

: Heyden (Lucas de) à Frankfort sur-

le-Main. — Coléoptères.

— XIV —

Kirschbaum à Wiesbade. — Neurop-
тез, Hémiptères.

Koernicke (Frédéric).

Lallemant (Charles) à Meudon (France,
Seine). — Col£opteres.

Leconte (John L. à Philadelphia
(Pensylvanie). — Coléoptères.

Lederer (Jules) à Vienne. — Lépidop-
teres, Coléopteres.

Loew (Hermann) à Guben (Prusse). —
Dipteres.

Meyer-Dur (Léopold) à Burgdorf.

Mulsant (Etienne) à Lyon. — Coléop-
teres.

*Osten-Sacken (le Baron Robert de).
— Diptères.

Reiche (Léon) à Paris. — Coléoptères.

Rogenhofer (Aloise) à Vienne.

Schaufuss (Г. W.) à Drésde. —
Coléoptères.

Schenk (A.).

Signoret (Victor) à Paris.— He£mipteres.

Stäl (Charles) à Stockholm. — Entomo-
logie générale.

Staudinger (Otto) à Drèsde. — Lépi-
dopteres.

Torre (Josephe) a Naples.

Turk (Roudolphe) à Vienne.

Walker (Francis) à Londres.

Zeller (Philippe) à Stettin. — Lépi-
dopteres.

Correspondants.

Becker (Alexdr.) à Sarepta.

Bogdanoff (Anatole) à Moscou.

Chodneff (Alexdr.).

Dengingk (Alexdr.) à Kischineff.

Flor (Gustave) à Dorpat.

Golde à Jitomir.

Haberhauer (Josephe) à Sarepta.

Kawall (H.),
de Windau.

Kowalewsky (Alexdr.).

Maak (Richard) à Irkutsk.

Michailoff (Dimitri) à Pskow.

Oschanine (Basile) à Moscou.

Ouschakoff (Nicolas)
Wolotchek.

pastorat Pussen prés |

à Wyschni- |

Peters (Alexdr.) à Tiflis.
Pousyrewsky (Platon).
Pouzillo (Michel) à Irkutsk.

Radde (Gustave) à Tiflis.

Schatiloff (Josephe) à Moscou.
Schrenk (Leopold).

Seletzky à Soudak (Crimée).
Sennitzky à Varsovie.
Seydlitz (George) à Dorpat.
Strauch (Alexdr.)
Wolkenstein (Pierre).
Wosnessensky (Elie).

| Yakowleff (Basile) à Astrakhan.

Zabel (Nicolas) en Crimée.

que 3

MATÉRIAUX

SCIENTIFIQUES.

Beiträge zur Käferlarvenkunde.
Von
С. у. СЕВМЕТ.

———— —

Lweiter Beitrag.

$?. Cueujiden - Larve (? Dendrophagus crenatus
Park) "Taf БЕ: 7:

Larve 12 Mlm. lang, gestreckt, oben schwach gewölbt,
perlschnurförmig, am Hinterende zugespitzt und 2 dünne Fort-
sütze tragend; mit Ausnahme der hornigen Rückenplatten, der
drei ersten Fühlerglieder, der Mandibeln und der Klauen-
spitze häutig, hellbraun, auf der Oberseite schwarzbraun ge-
bändert, mit steifen schwärzlichen Haaren ziemlich sparsam
besetzt.

Kopf etwas schmäler als der Prothorax und von diesem durch .
eine schmale, halsförmige Einschnürung getrennt, horizontal
vorgestreckt, oben schwach gewólbt, unten flach, etwas ausge-
randet und mit einzelnen abstehenden Haaren besetzt. Ocellen:
eine einzige kleine, länglich runde Ocelle an jeder Seite in der
durch die angeschwollene Basis der Fühler und die ebenfalls
verdickte Basis der Maxillen gebildeten, rinnenfórmigen Ver-
tiefung. Fühler ziemlich lang (etwa von der Länge des
Kopfes), 4-gliedrig: das erste Glied kurz und dick, fast ring-
fórmig, das zweite reichlich dreimal länger, efwas gebogen
und nach der Spitze zu allmählich dicker, das dritte bedeu-
tend länger als das zweite, verflacht, von unten nach oben

*

ms d ms

zu allmählich verbreitert, gebuchtet, an der Spitze schief ab-
gestutzt und an der nach vorn gerichteten Kante em aufgesetz-
tes zahnförmiges Nebengliedchen*), an der, dem Rücken zugewende-
ten Kante, das vierte Glied, tragend. Ein Paar lange steife
Haare sitzen an dem Vorderrande und ein solches an dem
Hinterrande des Gliedes. Viertes Glied etwa halb so lang als
das dritte, dünn, spindelförmig, von den Seiten etwas zu-
sammengedrückt, vor der Spitze mit drei abstehenden Här-
chen versehen. Die beiden ersten Glieder und der grösste
Theil des dritten sind braun, die Spitze des dritten Gliedes
und das ganze vierte Glied sind gelblich. Kopfschild- von der
Stirn deutlich abgegrenzt. Oberlippe hornig, vorn ausgebuchtet,
gewimpert, von dem etwas aufgebogenen Saume des Kopf-
schildes deutlich abgesetzt, die Mandibeln ganz bedeckend.

Mandibeln ziemlich klein, wel kleiner als die Maxillarladen,
ziemlich schmal, schwach gebogen, an der Spitze zweizähnig,
die Spitzen zusammenstossend (?). Maxillen bedeutend ent-
wickelt, mit langem (das kurze Basalglied abgerechnet), drei-
gliedrigem Taster und grosser, hakenfórmig gebogener, am
Innenrande sparsam gewimperter, dem dicken Tasterstamme
eingelenkter Lade**). Das erste Tasterglied ist etwas kürzer
als das zweite, beide stielfürmig; das zweite ist das längste,
nach oben etwas verdickt und mit zwei Borstenhaaren besetzt,
das dritte Glied pfriemenfórmig, wenig kürzer als das zweite.

Die Unterlippe besteht aus einem lang dreieckigen, hor-
nigen Kinn, kleinen, zweigliedrigen, an der Basis mit einander
verwachsenen Lippentastern und einer halbrunden kleinen Zunge.

Thoraxringe breiter als der Kopf und länger, aber kaum brei-
ler, als die Hinterleibsringe. Der Prothorax ist etwas länger,

*) Dieses Nebengliedchen ist nicht, wie mir anfangs erschien, nochmals quer-
getheilt, sondern einfach.

**) Dieses wird erst bei 40—50 maliger Vergrösserung deutlich sichtbar.

T №

als die beiden folgenden Brustringe, beinahe halbkreisförmig,
vorn mit einer schmalen, halsfórmigen Einschnürung, auf dem
Rücken zum gróssten Theil hornig, schwarzbraun, an den
Hinterecken etwas abgerundet, oben und an den Seiten, gleich
den übrigen Körperringen, mit steifen, dunklen Haaren spar-
sam. besetzt. Meso- und Metathorax beinahe von gleicher
Grösse, kürzer als der Prothorax, den Hinterleibsringen ähn-
lich, mit einer ziemlich undeutlichen Mittellinie. Die dunkle
Hornplatte ist auf dem Mesothorax etwas breiter als auf dem
Metathorax. Deine von mittler Länge, an den Seiten ein-
gefügt. Sie bestehen aus einer, an der Basis ziemlich dicken
Coxa, einem kleinen Trochanter, einem mässig langen, nach
der Spitze zu etwas dickeren Schenkel, einer etwas längeren
dünnen Schiene und einer einfachen, wenig gebogenen Klaue.
Hinterleibs- Segmente 9, die drei ersten etwas schmäler als
die Thoraxringe, die folgenden fünf etwas grösser als die
vorhergehenden, aber nach einander ganz allmählich an Breite
abnehmend, bis zum vierten mit einer noch ziemlich deutlichen
Mittellinie, alle 8 an den Seiten gerundet, auf der Rücken-
seite von einer schwarzbraunen, querviereckigen Hornplatte
theilweise gedeckt und mit spärlichen, steifen, abstehenden
schwärzlichen Haaren besetzt, auf der Bauchseite mit einer
schwachen, hornigen Anschwellung, deren unterer Rand eben-
falls, aber mit etwas längeren steifen Haaren sparsam umsäumt
ist. Der neunte Ring ist viel kleiner als der achte, länglich,
viereckig, oben ganz hornig und an dem Rande dichter mit
steifen Härchen besetzt. Zwischen dem neunten Ringe und
der ziemlich langen Afterröhre sind bloss een Paar dünner,
eylindrischer, zweigliedriger, nach oben gerichteter Fortsätze ein-
gelenkt, mit 3 kurzen steifen Härchen an der Spitze. Von
den Stigmen konnte ich an der, in Weingeist aufbewahrten
Larve bloss einige Paare deutlich unterscheiden. Das erste
(grosse) Paar befindet sich auf einer warzigen Erhöhung in
der Seitenfalte zwischen Pro- und Mesothorax. Die Stellung

e BEC C

und Vertheilung der übrigen Paare móchte wohl mit der bei |
Brontes übereinstimmen.

Zwei dieser Larven wurden von mir, Ende Juni 1860, bei
Murino (Petersburger Gouvern.) in einem faulen DBirkenstocke,
unter der Rinde, gefunden. Ihre Zugehörigkeit zur Familie
der Cucujiden steht, wie mir scheint, ausser jedem Zweifel,
und, obgleich das nicht durch die Zucht festgestellt ist, glaube
ich dennoch in keinen Irrthum zu verfallen, wenn ich sie für
die, bisher noch nicht bekannten, Larven von Dendrophagus
crenatus halte.

Unter den mir bekannten 12 Beschreibungen und Abbildun-
gen von Cucujiden-Larven, kommt die Perris’s (Ann. Soc. ent.
de France, 1853, p. 621 sq., [Sprt. Insect. du Pin marit.
Paris, 1863, pag. 99—103], tb. 19, fg. 127—137) von der
Larve des Prontes planatus Г. meiner, oben beschriebenen
Larve am nächsten, obgleich, wie zu erwarten war, abgesehen
von der Verschiedenheit in der Grósse und der Gestalt beider
Larven, sich auch noch sehr wesentliche Unterscheidungsmerk-
male in der Form der einzelnen Kórpertheile herausstellten, in
welchen wieder die Dendrophagus-Larve zum Theil mehr mit
den von Erichson beschriebenen Larven von Cucujus haema-
todes und Prostomis mandibularis übereinstimmt, im Ganzen
genommen aber von jenen weit mehr als von der des .Brontes
planatus abweicht. Meine vergleichenden Untersuchungen muss-
ten sich übrigens, (da ich mir überhaupt keine Cucujiden-Larven ver-
schaffen konnte), auf das geringe gedruckte Material allein be-
schränken. Aber schon aus diesem geht hervor, wie mannig-
faltig modificirt der Bau der Cucujiden-Larven nicht allein in
den verschiedenen Gruppen und Gattungen, sondern selbst in
den Arten ist*), daher denn die von Erichson aufgestellte
Familiencharacteristik sich als jetzt nicht mehr ganz aus-
reichend erweist.

*) Vgl. z. B. die Larve von Brontes planatus und von Br. serricollis Cand.

iem Sed
8. Antherophagus pallens Gyllh. Taf. I, fg. 8.

Was Perris (Insect. du Pin marit. [Ann. Soc. ent. de
Fr. 1853] Sprt. Paris, 1863, p. 113) von den Cryptopha-
gus-Larven überhaupt (die Larve von Paramecosoma abietis mit
inbegriffen), sagt, dass nämlich «sie alle sich dermassen glei-
chen, dass sich kaum ein Merkmal auffinden lässt, um sie von
einander zu unterscheiden», ist auch noch ferner für die Larve
von Antherophagus pallens giltig, auf welche daher denn auch
ebensowohl Erichson’s .so gründliche und klare Be-
schreibung der Larve von Cryptophagus pilosus (Naturgesch.
der Insekt. Deutschl. III. 1846, p. 348), wie Perris’s Be-
schreibung der Larve von Crypt. dentatus (Ann. Soc. ent. de
Fr. 1852, t. X, р. 378—399, tb. XIV, No. 2) vortrefflich
passen. Eine ausführliche Beschreibung der Antherophagus-
Larve wäre darum ganz überflüssig, und indem ich den nach-
stehenden diagnostischen Notizen über dieselbe, Perris’s Be-
schreibung und insbesondere Abbildungen der Larve von Cryp-
tophagus dentatus zum Grunde lege, beschränke ich mich dar-
auf, nur dasjenige allein (durch gebrochene Schrift) hervorzu-
heben, worin die erstgenannte von der Larve des Cryptoph.
dentatus abweicht, die sonstigen Details aber in Perris’s Be-
schreibung dieser Larve, als mit denen bei der Larve von
Antherophagus pallens für vollkommen übereinstimmend zu er-
klüren.

Larve 7 Mlm. lang, fleischig, die beiden letzten Ringe per-
gamentartig, fast cylindrisch, in der Mitte etwas angeschwollen,
gelblichweiss, der Kopf hellgelbbraun, der Vordertheil desselben
dunkler, die Spitze der Mandibeln und der beiden hakenförmi-
gen Fortsätze des letzten Kórperringes rostbraun, der ganze
Körper an den Seiten mit spärlichen, weisslichen Seidenhaaren
besetzt. Die Fühler sind (wenigstens an den in Spiritus auf-
bewahrten Exemplaren) im Verhältniss zu den anderen Thei-
len des Kopfes weit kürzer, als, nach Perris's Abbildung zu ur-

О ^ "Mee

theilen, bei Cryptophagus dentatus, auch ist das zweite Glied
stärker keulenförmig verdickt, in den Einzelnheiten aber, sowie
in der ganzen Bildung des Kopfes mit der genannten Be-
schreibung übereinstimmend. Die Oberlippe ist breit, gerun-
det. Die Mandibeln sind gelbbraun, hornig, kurz, schwach ge-
krümmt, ausgehöhlt, doppelt zweizähnig, mit einem oberen,
grösseren, stumpfspitzigen, an dem Innenrande stumpfsägezähni-
gen, am Aussenrande mit 2 Börstchen versehenen Zahn und
einem unteren, kleineren, lanzettförmigen, glattrandigen. Der
untere Theil des, die Höhlung umschliessenden, Randes des
Doppelzahnes ist ebenfalls schwach sägezähnig. Die Maxillen
wie bei Cryptoph. dentatus, nur dass die Länge des zweiten
Tasterghedes nicht über die Spitze der Mandibeln hinausreicht.
Die Unterlppe ist ausgeschnitten, die Ocellen sind ganz rudi-
mentär und kaum als solche in einem kleinen, rostfarbenen
Fleck zwischen der Basis der Fühler und der Mandibeln zu
erkennen. Die Körperringe sind ziemlich alle von gleicher
Grösse, Brust- und Bauchringe einander ganz ähnlich. Der
Prothorax ist etwas grösser als die beiden anderen Brustringe,
der achte und neunte Hinterleibsring nicht länger als die vorher-
gehenden. Die Thoraxringe und der letzte Hinterleibsring sind
an den Seiten etwas reichlicher behaart, als die übrigen, durch-
schnittlich nur mit je 2 Paar Seidenhaaren auf jeder Seite be-
setzten Ringe. Die Deine sind kurz und ziemlich kurz gegliedert.

Die Larven des Antherophagus pallens fand ich Mitte August
1860 in ziemlich grosser Anzahl, in den Zellen von Bombus

muscorum, aber dabei nur einen einzigen Käfer und nicht eine
Puppe.

9. Hoplocephala haemorrheidalis Fabr.
Tara. 1e

In Spiritus aufbewahrte Larven und Puppen dieses seltenen
Käfers verdanke ich Herın Obert, der denselben hier zuerst
am 31 Juli (12 August) 1859, in ziemlicher Anzahl, in

ME =

einem trockenen, harten Schwamm an einem abgestorbenen und
vertrockneten, alten Birkenstamm, in Gesellschaft von Bolto-
phagus reticulatus und Cis lebend, entdeckte, und dann am
21 Juli (2 August) 1861 an demselben Stamme, ausser einem
Dutzend schon ausgebildeter Käfer, noch viele im Larven- und
Puppenzustande antraf.

Larve 15—17 Mlm. lang, gestreckt, cylindrisch, gelblich-
weiss, pergamentartig, äusserst sparsam mit einzelnen, sehr
feinen Seidenhaaren besetzt; Kopf, Thoraxringe (oben) und
Mundtheile dunkler, bräunlichgelb, hornig; Mandibeln an der
Spitze und an den Rändern dunkelbraun, Корр flach, fast so
lang wie breit, nicht breiter wie der Prothorax, an den
Seiten etwas abgerundet, nach vorn abgeplattet, nach hinten
schwach gewölbt, mit einer deutlichen, sich etwa in der Mitte
des Kopfes gabelig theilenden Mittellinie, am Vorderrande, zwi-
schen den Fühlern, mit 2 hornähnlichen geraden Höckerchen,
schwach gerunzelt und mit einigen feinen Seidenhärchen be-
setzt. Fühler wie bei Tenebrio (und Gnathocera cornuta).
Von Ocellen keine Spur vorhanden. Kopfschild deutlich ab-
gesetzt; Oberlippe vorn abgerundet und am Rande gewimpert;
Mandibeln kurz und kräftig, schwach gebogen, von ungleicher
Grösse, und zwar ist (die Larve von oben gesehen) die linke
Mandibel die grössere, innen ausgehöhlt, an der Spitze zwei-
zähnig, die beiden Innenränder vor ihrer Vereinigung zwei
Zähnchen bildend, an der Aussenkante mit einer Reihe steifer
Härchen besetzt, nach unten in eine knochenförmige Wurzel
auslaufend. Maxillen mit Taster und Lade von typischer Form.
Im Vergleich mit Tenebrio und Gnathocera ist jedoch die Ma-
xillarlade, im Verhältniss zu deren Länge, breiter und dichter be-
wimpert, als beijenen. Азии und Unterlippe wie beiden genannten
Tenebrioniden, mit dem alleinigen Unterschiede, dass die Unter-
lippe unbewimpert ist, an der Zungenspitze aber ein Paar
Börstchen sitzen; Zippentaster ebenfalls typisch, nur kürzer und
gedrungener, wie bei Gnathocera. Thoraxringe, von den Ab-

n. TC.

dominalringen sich bloss durch ihre oben hornige Consistenz
und die dunklere (bräunlichgelbe) Farbe unterscheidend. “Der
Prothorax ist von den Kórpergliedern das lüngste, Meso- und
Metathorax bedeutend kürzer und untereinander gleich lang.
Beine wie bei Gnathocera, nur etwas gedrungener, klarer, brei-
ter und kürzer als bei jenen, auch stärker gebogen und nahe der
Basis unten leicht ausgeschnitten. — Hinterleibsringe untereinan-
der und vom Metathorax kaum durch Länge verschieden; der
letzte (Analring) ist nach oben zu einem kurzen Häkchen auf-
gebogen und läuft nach unten in zwei kurze, fleischige Schreit-
warzen aus. Die Körperringe sind fast ganz nackt, indem sie
bloss zu einem oder zwei feinen Seidenhaaren tragen; nur der
Analring ist etwas reichlicher behaart. ÆStigmen 9 Paar: erstes
Paar an dem Vorderrande des Mesothorax gelegen, die übri-
gen 8 Paare auf den Seiten der 8 ersten Bauchringe.

Puppe 6—7 Mim. lang, gelblich, schlank, nackt, mit einer
deutlichen Mittellinie, nach unten allmählich schmäler, an den
Seiten der Bauchringe mit den für die Puppen der Tenebrio-
niden und Diaperiden characteristischen Hautläppchen versehen.
Der Kopf ist geneigt und halb versteckt unter dem nach der
Bauchseite kapuzenförmig übergebogenen Theil des Prothorax,
die Mundtheile des vollkommenen Insectes sind deutlich zu er-
kennen; die Spitze der Mandibeln ist schwärzlich. Unter den
Körperringen ist der Prothorax bei weitem der grósste, und
zwar so gross, wie Meso- und Metathorax zusammen. Die 6
ersten Bauchringe sind alle von ziemlich gleicher Länge und
haben an den Seiten Hautläppchen ; der siebente und achte sind
ohne Hautläppchen; der letzte (neunte) Abdominalring bildet
oben eine, am unteren Rande schwach ausgeschnittene und mit
einigen steiferen Härchen besetzte, beinahe quadratische, in
zwei ziemlich lange, divergirende Stachelspitzen ausgezogene
Hornplatte, von der die, unter derselben befindlichen, die Anal-
óffnung einschliessenden rundlichen Wärzchen, vollständig be-
deckt sind. — Die Hautläppchen sind ziemlich alle von glei-

;
> et

de M

cher Form, beinahe 3eckig und darin abweichend von den
Hautläppchen des Boltophagus reticulatus*), dass sie meist
nur aus einem einzigen längeren Zipfel bestehen, der an der
Spitze ein Paar nach oben und nach unten gerichtete, grössere,
scharfspitzige Zähnchen, nebst einem Büschel kürzerer Dörn-
chen trägt, während der untere Zipfel meist nur rudimentär
bleibt. Die Fühler biegen sich um die Schenkel des ersten
Beinpaares nach dem Rücken der Puppe und legen sich mit
ihrer Spitze an die Mitte der Schenkel des mittleren Bein-
paares an. Die Spitze der Flügeldecken erreicht noch nicht
die Spitze der Tarsen des dritten Beinpaares.

Ob, wie bei Gnathocera cornuta (s. weiter unten) die männ-
lichen und weiblichen Puppen bedeutend von einander ab-
weichen, liess sich nicht mit Sicherheit ausmachen, da ich nur
2 ganz gut erhaltene Puppen zur Verfügung hatte.

10. Gnathocera (Cerandria) cornuta Fabr.
Taf. II, fg. 10.

Eine ganz kurze Notiz über die Larve dieses, hier zuerst
von Herrn Obert in Waizen (-mehl?) gefundenen Käfers, hat
Herr V. v. Motschulski bereits 1845 (im Bull. d. l. soc.
des natur. de Mosc. I. 80) publicirt, diese jedoch spáter selbst für
unverständlich erklärt, daher es denn für nothwendig befunden,
1854 in seinen Etudes entomologiques (III, 67 — 68) eine an-
dere, etwas ausführlichere Beschreibung sowohl der Larve, wie
der Puppe dieses Käfers zu geben. Von Herrn J. Obert,
der seit jener Zeit bei sich eine kleine Zucht der besagten
Tenebrioniden pflegt, neuerdings mit frischem Material versorgt,
wurde ich erst bei genauerer Untersuchung der Gnathocera-Larven,
und.als ich sie mit denen anderer verwandter Gattungen verglich,

*) Die Puppe ist ausführlich beschrieben von G. Kraatz in der Berl. Entom.
Zeitschr. (1859) III, p. 310 und ein Hautläppchen derselben abgebildet Taf. IV,
fg. 6 a.

ще BE oo.

auf einige, anscheinend unbedeutende, Unterschiede aufmerksam,
und sah mich in Folge dessen veranlasst, Motschulski’s
Beschreibung der ersten Stände dieses Käfers, durch einige wei-
tere Details und durch erläuternde Abbildungen zu vervoll-
ständigen.

Larve 912 МПа. lang, walzenförmig, wachsglänzend,
schmutzig-gelblichweiss, mit Ausnahme des gelbbraunen Kopfes,
der Oberseite des vorletzten und des ganzen letzten, haken-
fórmig nach oben gebogenen Hinterleibssegmentes, sparsam mit
einigen Seidenhaaren besetzt.

Kopf oben gewölbt, hornig, glänzend. Die Kopfnähte bil-
den eine grössere, deutliche rautenförmige Figur, die eine an-
dere, schwächer ausgeprägte, keilfórmige, deren Spitze nach
unten gerichtet ist, einschliesst. Der Mund ist abwärts ge-
richtet, die Theile desselben bilden beinahe einen Kreis. Füh-
ir an den Seiten des Kopfes unmittelbar über den Mandibeln
befindlich, 4gliedrig und zwar: erstes Glied sehr kurz, zwei-
tes länger, drittes reichlich drei Mal so lang als das zweite,
nach oben allmählich verdickt, viertes sehr klein und dünn,
fast borstenfórmig, an der Spitze mit einem Endbörstchen.
Kopfschild breit, von der Stirn abgetheilt; Oberlippe hornig,
vorn leicht gebuchtet, mit kurzen Börstchen besetzt, die Man-
dibeln halb bedeckend ; Mandibeln kräftig, stumpf-3eckig, aus-
gehöhlt, an der Spitze zweizähnig, an den beiden Seiten-
ründern mit je einem stumpfen Zahne versehen; die übrigen
Mundtheile ganz wie bei Tenebrio molior; Ocellen einen ellip-
tischen Fleck an dem Seitenrande des Kopfes, unter den
Fühlern bildend; die Stemmata einander dermassen genähert,
dass sie wie mit einander verschmolzen erscheinen *).

*) Ueberhaupt scheinen bei Gnathocera Ocellen erst bei der ausgewachsenen
Larve deutlicher hervorzutreten. So auch bei der von Tenebrio molitor, wo mir
die Stemmata zu drei in zwei Reihen zu stehen scheinen.

—— Le

Von den Zhoraxsegmenten ist der Prothorax merklich länger
als der Meso- und Metathorax. Die beiden letzteren sind sich
an Lünge fast gleich, aber kürzer als die nachfolgenden Ab-
dominalringe. Beine wie bei Tenebrio molitor, nur schlanker.

Hinterleibssegmente 9, häutig, unter einander gleich dick, bis
zum fünften oder sechsten allmählich etwas an Länge zu-, von
da an etwas abnehmend. Die Rückenschienen sind etwas der-
ber als die der Unterseite, bedeutend grösser als die letzteren
und nach unten übergreifend. Endsegment oben hakenförmig
aufgebogen, mit einfacher, kurzer Spitze und mit einzelnen
Borstenhaaren besetzt, unten, am After mit 2 fleischigen
Schreitwarzen versehen. — Sfigmen wic bei Tenebrio moltor.

Puppe 2 41/2 Мпа. lang, weiss (mit Ausnahme der Augen,
des Randes, des Kopfschildes und der Spitze der Mandi-
beln), äusserst zart, die Contouren der einzelnen Theile daher
. micht überall deutlich, der Leib etwas nach innen gekrümmt,
länglich eiförmig, der letzte Ring in zwei Stachelspitzen aus-
laufend. Der Kopf ist vorgebeugt, stark gewölbt, hier und da
mit einem Börstchen versehen, besonders characteristisch aber
durch die rostbraunen Augen, deren eine Hälfte sich als zwei
grosse, dreieckige Flecken abhebt, während die andere nur
durchschimmert. Die Fühler sind hinter das erste Beinpaar
zurückgeschlagen, sich an dasselbe anlegend und ihre Spitze
reicht bis an die Schenkel des zweiten Beinpaares. Der Pro-
thorax, von allen Ringen der grösste und mindestens so gross
wie die beiden anderen Thoraxringe zusammen, ist halbkreis-
fórnig und am Rande mit langen, steifen, fuchsigen Haaren
ziemlich dicht besetzt. Von den unter einander ziemlich gleich
langen Hinterleibsringen tragen bloss die beiden letzten auf der
Bauchseite ein Paar Börstchen, sonst sind sie, gleich den übri-
gen, ganz nackt. Das characteristische Kennzeichen der Te-
nebrioniden- (und- Diaperiden-) Puppen, nämlich die Hautläpp-
chen an den ersten 6 Hinterleibsringen, findet sich auch bei

UE. Те

der Gaathocera-Puppe wieder. Die Form dieser Hautläppchen
an den ersten 5 Ringen ist beinahe die eines verschobenen
Vierecks, indem dieselben am Seitenrande nur leicht ausge-
schnitten sind, so dass durch diesen Ausschnitt zwei Zipfel ent-
stehen, nämlich ein oberer längerer, spitz vorgezogener, am
oberen Rande fein gekerbter, an der Spitze etwas gezahnter,
ınd mit einem langen, etwas gebogenen, steifen Härchen be-
setzter, und ein kleinerer unterer, abgerundeter, unten und an
der stumpfen Ecke ebenfalls fein gekerbter. An dem Aus-
schnitte sitzen noch 2 kleinere Börstchen, von denen das eine
etwas länger ist. Am sechsten Abdominalringe ist das Haut-
läppchen von spitz-dreieckiger Form, indem der untere Zipfel
unentwickelt bleibt. Der letzte Hinterleibsring endigt mit 2
hornigen Stachelspitzen. Die Stigmen stehen an dem Seiten-
rande der Hinterleibsringe. An der frischen Puppe ist eine
schwache Mittellinie zu sehen und der dunkle Darmkanal
schimmert theilweise durch.

Die d Puppe ist etwas länger (6 Mlm.) und schlanker, als
die des ©, besonders aber ausgezeichnet durch ein Paar kuh-
hornförmiger Stirnhórner. Von den Augen ist nur die obere,
ovale Hälfte allein sichtbar, der untere Theil derselben aber
schimmert nicht durch; auch treten die Mundtheile deutlicher
hervor, als bei der 9 Puppe, alles übrige aber ist wie bei
jener.

Wenn man nun, wie auch ich es gethan, als den Typus der
Tenebrioniden-Larven, die am besten bekannte des Tenebrio mo-
litor annimmt, so ergiebt sich im Ganzen aus den zwei vor-
stehenben Beschreibungen, dass bereits Erichson (Wieg-
mann's Arch. 1842 p. 366) mit grossem Tact die wesent-
lichsten Unterschiede der Tenebrioniden-Larven in den Verhält-
nissen der Fühlerglieder und der Gestalt des letzten Hinter-
leibsringes erkannt hat und auch das Schwankende in dem
Vorkommen oder nicht Vorhandensein von Augen bei Larven

SRE e.

. verschiedenen Alters, von ihm nicht unbemerkt geblieben ist.
Noch präciser scheint mir aber Perris (Insect. du Pin ma-
rit. Paris, 1863, p. 436), das Characteristische der Unter-
scheidungsmerkmale für die Larven sowohl wie für die Puppen
der Zenebrioniden, in folgenden Worten ausgedrückt zu haben:
«Les caractéres les plus importants sont communs à toutes
celles que l'on connait, et on n'a, pour distinguer les larves
les unes des autres, que leur taille, les dimensions rélatives de
certaines parties, leur couleur, leur ponctuation et surtout la
forme du dernier segment; et pour les nymphes que les soies
du prothorax et les dilatations latérales des segments abdomi-
naux». — Die Richtigkeit dieser Behauptung findet nun eine
fernere Bestätigung auch an den Larven und Puppen von Hop-
locephala und Gnathocera. Nur möchte ich, zum Zweck einer
dereinstigen Vervollständigung der Diagnose, hier noch für die
Larven (der Tenebrioniden) auf die verschiedene Form und
namentlich die Bezahnung der Mandibeln, ferner auf die Be-
haarung, überhaupt und insbesondere die Beschaffenheit der
Haare, für die Puppen aber, ausser der Behaarung und die
Beschaffenheit der Haare des Prothorax, auch auf dessen Form
und Verhältniss zum Kopfe, endlich aber auf die Gestaltung
des Kopfschildes, hingewiesen haben.

Erklàrung der Abbildungen.

Tafel I.

Fig. 7. Cucujiden- Larve (? Dendrophagus crenatus P ay k.).
7a Oberseite des Kopfes; 7b Unterseite des Kopfes; 7c Fühler ; 7d Man-
dibel; 7e Taster mit Lade; 7f Unterlippe mit Lippentastern ;
7g Hinterleibsspitze ; 7h Bein.

Fig. 8. Antherophagus pallens G yllh. Larve.
Sa Oberseite des Kopfes; Sb Unterseite des Kojfes; 8c Mandibel;
8d Bein; 8e Hinterleibsspitze.

x M TE

Tafel II.

Fig. 9. Hoplocephala haemorrhoidalis Fabr. Larve.
9a Oberseite; 9b Unterseite; 9c Profilansicht des Kopfes; 9d Mandibeln
(rechte und linke M); 9e Taster mit Гаде; 9f Unterlippe; 9g Bein;
9h Hinterleibsspitze; 9i Puppe von vorn; 9k Puppe vom Rücken ge-
sehen; 91 Hautläppchen der Puppe.
*ig. 10. Gnathocera (Cerandria) cornuta Fabr. Larve.
10a Oberseite; 10b Unterseite; 10c Profilansicht des Kopfes; 10d Man-
dibel mit Fühler; 10e Oberlippe; 10f Maxille und Unterlippe ;
10g Bein; 10h Hinterleibsspitze; 10i € Puppe vom Rücken; 10k von
vorn gesehen; 10] 4 Puppe von der Seite; 10m von vorn ge-
sehen; 10n Hautläppchen.

Ueber die Lepidopteren - Faunen St. Petersburgs
und Berlins.

Von
N. Erschoff.

In dem ersten und zweiten Vierteljahrshefte der Berliner
Entomologischen Zeitschrift des Jahres 1867, Seite 195 bis
208, hat Herr Pfützner das Verzeichniss der Berliner
Schmetterlinge, jedoch leider nur der Macrolepidopteren ver-
óffentlicht.

Hoffentlich wird der eifrige Berliner Microlepidopteren-Samm-
ler, Herr Baron v. Türckheim, uns nicht lange auf ein ähn-
liches Verzeichniss der Microlepidopteren warten lassen.

Indem ich nun das Verzeichniss des Herrn Pfützner mit
Aufmerksamkeit durchsah, wurde ich von der grossen Aehn-
lichkeit der Berliner mit der Petersburger Fauna um so mehr
überrascht, als beide Stádte durch ihre geographische Lage und
ihre klimatischen Verhältnisse so sehr verschieden sind.

Nur dem Umstande, dass St. Petersburg gewissermassen der
Punkt ist, wo südliche Arten, wie z. B. Mnemosyne, Lacdice,
Cheiranthi, Atropos etc., und nördliche, wie: Freija, Frigga,
Embla, Jutta etc., die ersteren die Nord- und die letzteren
die Süd-Grenzen ihrer geographischen Verbreitung finden. ist
es zuzuschreiben, dass die Fauna St. Petersburgs so reich an
Macro- sowohl wie an Microlepidopteren ist. Eine Ver-
gleichungs- Tabelle der beiden Faunen wird die oben ausge-
sprochene Ansicht noch mehr verdeutlichen.

Der leichteren Uebersicht wegen habe ich nur diejenigen
Species in die Tabelle aufgenommen, welche einer jeden der

o) MN

beiden Städte eigenthümlich sind, mit Hinweglassung alles
dessen, was sie gemeinschaftlich besitzen. Bei genauer Durch-
sicht dieser Tabelle nun muss es auffallen, dass häufig diesel-
ben Genera durch verschiedene, aber sehr nahe stehende Spe-
cies in beiden Faunen vertreten sind. Doch ist dieses nur den
klimatischen Einflüssen zuzuschreiben, welche oft die Vermeh-
rung, früher sehr seltener und daher vielleicht noch gar nicht
entdeckter Species plötzlich ausserordentlich begünstigen; dage-
gen andere, die früher gar nicht selten, für eine lange Zeitdauer
ganz verschwinden machen. Wenn nun die Berliner Fauna
reichhaltiger als die Petersburger erscheint, so ist ein sehr
wesentlicher. Grund dafür darin zu suchen, dass die Fauna
Berlins seit mehr als 100 Jahren von zahlreichen und sehr
tüchtigen Lepidopterologen ausgebeutet wird, während die noch
sehr jugendliche Petersburger Fauna, die noch nicht volle 25
Sommer zählt, gegenwärtig von höchstens 4—5 eifrigen Lepi-
dopterologen eultivirt wird. Der bedeutende jährliche Zuwachs
an neuentdeckten Species und die zahlreichen, noch vollständig
undurchforschten Urwälder in der entfernteren Umgegend von
St. Petersburg, berechtigen jedoch zu schönen Hoffnungen für
die Zukunft!

Der naturwüchsige und humusreiche Boden unserer Heimath
muss mit der Zeit ohne Zweifel eine in jeder Beziehung rei-
chere entomologische Ausbeute liefern, als der von Natur ste-
rle und nur durch Kunst der Cultur zugänglich gemachte
Boden der Umgegend von Berlin.

St. Petersburger Spe- Berliner Species, die | St. Petersburger Spe- Berliner.Species , die
cies , die Berlin fehlen. St. Petersburg fehlen. cies, die Berlin fehlen. St. Petersburg fehlen.
* [ ] . .
Papilionidae. | Colias F.
ig Palaeno L. | Edusa F.
Papilie L. ri | Edusa Е
| Podalirius L. Thecla F.
Parnamius Бат. | Pruni L. | Брин S. V.
Mnemosyne L. | | Polyommatus Latr.
Pieri | ab.Confluens Gerh. | Hippothoé L.
ieris Sch rk. | v. Stieberi Gerh. | Alciphron Rott.

| v. Bellidice O. Рог; Hufn.

s E —

St. Petersburger Spe-

Lycaena F.

Adonis S. V. | Tiresias Rott.
Dorylas S. V. |" Polysperchon
Cyllarus Rott.

| Arcas Rott.

Apatura F.

| Iris Г.
Ilia S. V.

Limenitis F.
ab. Tremulae Es p. | Sibylla L.

Vanessa F.

V-Album S. V. [ab. Porima O.
ab. Joides O. Polychloros L.
ab. Hygiaea |
Heydenr.- |
Melitaea F..

Didyma Esp.

Parthenie B kh.

var. Britomartis
Assm.

Argynnis F.

v. Ossianus Hbst. | Dia Г.
Amathusia Esp. | Daphne В. V.
Frigga Thnb.

Freija Thnb.

ab. Eris Meig. |

Adippe S. V. |

ab. Cleodoxa O.

Laodice Pallas.

Arge В.
| Galatea L.

Erebia B.

Ligea L. | Medea S. V.
|

Embla T hnb.

! Chionobas В.
Jutta Hb. |

Satyrus F.

| Statilinus Hufn.

Pararge HS.
| Megaera L.
Epinephile HS.
| Tithonius L.
Coenonympha HS.
| Arcania L.

Hiera Hb.

Hero L.

Berliner Species, die
cies, die Berlin fehlen. St. Petersburg fehlen.

St. Petersburger Spe- Berliner Species, die
cies, die Berlin fehlen. St. Petersburg fehlen.

Spilothyrus D up.
| Malvarum Ill.

Syrichthus B.
|ab. Taras Meig.

Hesperia B.
| | Thaumas Hu fn.
| Actaeon Es p.
Carterocephalus Ld.
Paniscus Esp. |
Silvius Knoch. |

27 Arten. 32 Arten.

Sphingidae B.

Deilephila 0.

Euphorbiae L.

hibr. Phileuphor-
biae Mützell. -

Nerii Г.
Smerinthus 0.
Tremulae Tr. | Tiliae L.

Trochilium Sc op.
| Laphriiforme НЪ.

Sesia F.
|Conopiformis Esp.
|Asiliformis Rott.
Myopiformis Bkh.
Ichneumoniformis F.
Empiformis Esp.
Xe Philanthiformis
L a s p.
Leucospidiformis
E s p.

Zygaena F.

Scabiosae E s p. Minos 5. V.
Achilleae Es p.
Filipendulae L.
Ephialtes L.
Carniolica Sco p.
v. Berolinensis.

Syntomis Ill.
| Phegea L.

Naclia B.
| Ancilla L.

2 Arten.

20 Arten.

20 —

Von den Sesien dürften wohl später noch manche hier zu

finden sein.

St. Petersburger Spe-
cies, die Berlin fehlen.

Bombyces.

Sarrothripa Curtis.

Revayana S. У. |
ab. DegeneranaHb. |

Hylophila Hb.
| Quercana S. V.

Nola Leach.
Cristulalis H b. | Strigula S. V.

Setina Schrk.
ab. Signata B kh. |

Lithosia F.

Berliner Species, die
St. Petersburg fehlen.

Arideola Hering.

Aureola H b.
| Cereola H b.

Gnophria Stph.
| Quadra L.
J. Emydia B.
| Grammica L.

Euchelia B.
| Jacobaeae L.

Nemeophila Stph.

Plantaginis L. |
ab. Hospita S. V.
ab. Matronalis Frr.

Arctia Stph.

Aulica L. Villica L.
| Purpurea L.
Hehe L.

Spilosoma Stph.
| Luctifera S. V.
Epialus F,

Sylvinus L.

Velleda H b.

Lupulinus L.

Gauna Hb. |

Zeuzera Latr.
| Aesculi L.

Phragmataecia New man.
| Cartaneae H b.

St. Petersburger Spe-
cies, die Berliu fehlen.

Berliner Species, die
St. Petersburg fehlen.

Limacodes Latr,

| Testudo S. У.
| Asellus S. V.

Psyche Schrk.
Muscella S. V. | Angustella HS.

Epichnopteryx Hb.
Nudella O. | Betulina Z.
Sepium Speyer. |
Orgyia 0.
Ericae G er m. |

Ocneria HS.
| Dispar Г.

Psilura Stph.
| ab. Eremita 0.

Porthesia Stph.
| Chrysorrhoea L.
| Auriflua S. У.
Гама Hb.
| V. nigrum Езр.

Laelia Stph.
| Coenosa Hb.

Dasychira Stph.
Abietis S. V. |
Selenitica Es p.
Cnethocampa Stph.

| Processionea L.
| Pinivora Tr.

Bombyx B.
| Trifoli S. V.
. | v. Medicaginis B k h.
Lasiocampa Latr.

Taraxaci S. V. | Pruni L.
Lobulina H b. |

ab. Alnifolia O.

Ilicifolia L.

Platypteryx Larp.

| Binaria Hufn.
| Cultraria Е.

Harpyia 0.
v. ForficulaZ etter. |

U —

Berliner Species, die

St. Petersburger Spe-
St. Petersburg fehlen.

eies, die Berlin fehlen.
Hybocampa Ld.
| Milhauseri Esp.

Notodonta 0.
Torva Hb. Tremula S. V.
Bicoloria S. V. Chaonia S. V.
v. Albida Zetter.| Dodonaea S. V.
Unicolora M é n.
Lophopteryx Stph.
Sieversi M é n. | Cucullina S. V.
Gluphisia B.
Crenata Es p. |
Ptilophora Stph.
| Plumigera S. V.

| Clostera Stph.
Timon Hb. |

Gonophora Br d.
| Derasa L.

Cymatophora T r.

Ocularis L. |
Asphalia Hb.
| Ridens Е.
_ 81 Arten. 498» Arten.
Noctuae.
Simyra Tr.

| Nervosa S. У.

Arsilonche Ld.
| Venosa Bkh.

Acronycta.

Aceris L.
Euphorbiae S. V.

Bryophila Tr.
Fraudatricula H b.
Algae F.
Glandifera S. V.
| Perla S. V.

Diphtera 0.
Ludifica L. |

Agrotis Tr.
Polygona S. V. Sigma S. V.
Subrosea Stph. |Janthina S. V.
Chardinyi B. Linogrisea S. V.

v. Cinerascens.

Berliner Species, die
St. Petersburg fehlen.

St. Petersburger Spe-
cies, die Berlin fehlen.

Collina B. Fimbria L.
Conflua Tr. ab Innuba T r.
Cuprea S. V. | Orbona Hufn.

Xanthographa S. V.
Umbrosa H b.

Ocellina S. V.
Fennica Tausch.

Recussa H b. Glareosa Es p.
Rustica E v. | Cinerea S. V.
ab Ruris H b. Cursoria H u f n.

v. Implicata L ef. | Obelisca S. V.
| Crassa H b.

Mamestra T r.
Advena S. V. Leucophaea S. V.

Treitschkii B. Splendens H b.
Dysodea S. V.

Dianthoecia В.
| Irregularis H u f n.

-

Cana Ev.

Aporophyla @п.
| Lutulenta S. V.

Polia Tr.
| Polymita L.

Dryobota Ld.
| Protea S. V.

Apamea Tr.
| Testacea S. V.

Luperina D.
| Matura Hufn.
| Zollikoferi F rr.

Hadena T r.
Lithoxylea S. V.
Infesta T r.
| Scolopacina Es p.
ab. Submissa T r.
Ophiogramma E s p.
ab. Latruncula 5. V.
| ab. Aerata Es p.

Amica Tr.

Gemmea T r.

Abjecta H b.
Musicalis D u p.
Sublustris E s p.

Eriopus Tr.
| Pteridis F.
Brotolomia L d.
| Meticulosa L.
Jaspidea В.
| Celsia L.
Hydroecia G n.
|v. Lucens Frr.
Nonagria Tr.
| Nexa H b.

MN. РЯ

St. Petersburger Spe-

cies, die Berlin fehlen. St. Petersburg fehlen.

Algae Esp.
| Sparganii E sp.
Typhae Esp.
lab. Fraterna Tr.
| Geminipuncta
Hatchet.
ab. Nigricans.

Coenobia Ну.
| Rufa Ну.

Senta Stph.

| ab. Bipunctata H w.

ab. Wismariensis
Schmid t.

Calamia H b.
| Lutosa H b.

Meliana Cur t.
| Flammea Curt.

Leucania Tr.
| Pudorina S. V.
L.-album L.
Albipuncta 5. V.
| res Esp.
| Turca L

Mythimna Gn.
Imbecilla F. |

Grammesia S t p h.

Trigrammica
Hufn.
Caradrina Tr.
Menetriésii Selini B.
Kretschmar.|Respersa S. V.
v. Grisea Ev. Lenta Tr.

Palustris H b. Gluteosa Tr.

Amphipyra Tr.

Perflua F. | Livida S. V.

Taeniocampa Gn.

ab. Contacta E зр. | Miniosa S. V.
Gothicina HS.

Mesogona B.
Oxalina H b. |

Dicycla G n.
| Oo L.

Berliner Species, die.

St. Petersburger Spe-

Berliner Species, die
cies, die Berlin fehlen.

St. Petersburg fehlen.
Calymnia H b.

| Pyralina S. V.

| Diffinis L.

| Affinis L.

Dyschorista L d.
ab Iners Tr. |

Cleoceris B.
Viminalis F. |

Orthosia Tr.
Macilenta H b.
Nitida S. V.
Laevis H b.
Litura L.

Xanthia T r.

Aurago S. V.

ab. fucata E s p.

| Gilvago Es pe

| ab. Palleago H b.
Orrhodia H b.
ErythrocephalaS.V.
ab. Glabra S. V.
Silene S. V.

Xylina Tr.
Ingrica H S.
v. Rufescens M é n.

Subflava E v.

Xylomiges G n.
| Conspicillaris L.

Asteroscopus В.
| Sphinx Hufn.

Cucullia Schr k.
Gnaphalii H b. Verbasci L.
Tapsiphaga T r.
Tanaceti S. V.
Artemisiae Hu f n.
Absynthi L.

Plusia Tr.
Moneta F.
Cheiranthi Tau-
scher.

Bractea S. У.
Microgamma Hb.
Heliothis Tr.
Ononis S. V.
Scutosa S. V.
Chariclea Kirby.
| Delphinii L. :

— 23 —

St. Petersburger Spe- Berliner Species, die St. Petersburger Spe- Berliner Species, die
cies, die Berlin fehlen. St. Petersburg fehlen. cies, die Berlin fehlen. St. Petersburg fehlen. *
Acontia Tr. Toxocampa @ п.

Lucida Hufn. Viciae H b. | Pastinum T r.
Luctuosa S. V.
ded Ld Helia 6G n.
Thalpoehares : Calvaria S. V.

| Paula H b.

Erastria Tr.
| Venustabula H b.

Zanclognatha L d.
| Tarsiplumalis H b.

| Deceptoria Scop. Madopa Stph.
Agriphila B. Salicalis S. V. |

| Sulphuralis L. Herminia Tr.
Catephia Tr. | Derivalis Hb.

Tholomiges L d.

| Alehymista S. V. |
| Turfosalis Wk. |

Catocala Schrk.
Adultera M&n. |Elocata Es p.
Pacta: L. | Promissa S. V.
Paranympha L. |

^

| 45 Arten. 104 Arten.

Petersburg war bis jetzt ziemlich arm an Noctuen, doch
dürften manche von den Schilf-Schmetterlingen wohl später
hier gefunden werden; ausserdem ist von dem Nachtfang ver-
mittelst Honig, welcher schon viele neue und seltene Species
geliefert hat, für die Zukunft eine bedeutende Ausbeute zu
erwarten.

Geometrae. Zonosoma L d.
Pseudoterpna B. Orbicularia H b. | Е Schulz.
| Pruinata Hu f n. | | Trilinearia B k h.
ee qui cis Hu fn. Meise Dei LR zd
Nemoria H b. ui,
| Strigata Müller, | Sylvata art
Thalera НЪ. | Adustata S. V.
| Fimbrialis Scop. | Ellopia St ph.
beh Acidalia Tr. v. Prasinaria Hb. |
eua Tr [Dimiliata Hu fà Metrocampa Latr.

Holosericata Dup. | Margaritata Г.

Degeneraria Hb.
Immulata S. V.
Caricaria HS.

|
|
Laevigaria НЪ, |
Extarsaria HS.
Nemoraria Hb. | Eugonia H b.
|

Convalaria poene D. Y.

Kretsch. ab. Carpinaria H b.
Nigropunctata ab. Quercinaria
Hufn. Bkh.

St. Petersburger Spe-
*cies, die Berlin fehlen.

Berliner Species , die
St. Petersburg fehlen.

Selenia НЪ.

Lunaria S. У.

Himera D u p.

Crocallis

|

Elinguaria L.

‚ Pennaria L.

Ta.

Hypoplectis H b.

Adspersaria F.

|

Venilia D u p.

Macularia L.

|

Macaria Cur t.

Signaria H b.

|

Ploseria B.

Diversata S. V.

|

Hibernia Latr.

Leucophaearia S.V.
ab. Nigricaria H b.
Aurantiaria H b.

Progemmaria H b.

Anisopteryx S t p h.

| Aceraria S. V.
| Aescularia S. V.

Phigalia D u p.

| Pilosaria S. V.

Biston Leach.

Pomonarius H b.
Lapponarius B.

Hispidarius S. V.
Stratarius Hufn.

Boarmia Tr.

Rhomboidaria S. V.
Secundaria S. V.
Abietaria S. V.

ab. Conversaria H b.

| Lichenaria Hufn. |

‚ Glabraria H b.
| Luridata B k h.

Tephronia H b.

| Sepiaria H ufn.

Gnophos T r.

v. Canaria H b.
Operaria H b.

| Ophthalmicata L d. |
|
|

Fidonia T r.

Carbonaria L.

| Cebraria H b.
| Famula Es p.

Thamnonoma L d.

Loricaria E v.

|

Chesias Tr.
|
|

Berliner Species , die
St. Petersburg fehlen.

H b.

St. Petersburger Spe-
cies, die Berlin fehlen.

Diastietis
Artesiaria S. У. |

Phasiane Dup.

| Petraria H b.
| Glarearia S. V.

Aspilates Tr.
Strigillaria Hb. |

Scoria S t p h.
Dealbata L. |

Aplasta H b.
| Ononaria Fuessly.

Ortholitha H b.
Cervinata S. V. | Plumbaria Е.
| Moeniata Sc 0 p.
Minoa B.
| Murinata S c o p.

Odezia B.
Chaerophyllata L. |

Lithostege H b.

| Griseata S. V.
| Farinata Hufn.

Anaitis В.

Praeformata H b.- | Plagiata L.
Sororiata H b. |

Spartiata Fuessly.
Obliquata S. V.

Lobophora Curt.
Polycommata S. V. |

Eucosmia St ph.
| Certata H b.

Seotosia S t p h.

| Vetulata S. V.
| Transversata
[| AH «ub

Lygris H b.
Reticulata S. У. |
Pyropata H b. |
| Cidaria Tr.
Miata L. | Fulvata Forster.

| v. Perfuscata H w. | Firmata H b.
| v. Immanata H w. | Fluviata H b.

re

St. Petersburger Spe- Berliner Species, die
cies, die Berlin fehlen. St. Petersburg fehlen.

Berberata S. V.

St. Petersburger Spe- Berliner Species, die
cies, die Berlin fehlen. St. Petersburg fehlen.

|
|
| Lapidata H b. |

Serraria Z.

Munitata Hb. Polygrammata ! Tersata S. V. |
Didymata L. B k h. , Sparsaria H b. |

ia Hb. | TEN:
Een | | Eupithecia Curtis.
Suffumata S. V. | | Lariciata Frr. | Pimpinellata H b.
Quadrifasciata Hb. | Pygmaeata Hb. |
Caesiata S. V. nutata G n.
I d rt. | | ee |
Sylvata S. V. ggregata G n. |
x Hastulata H b. | Argillacearia HS. |
Unangulata Ну. | | er 4. +);
Alchemillata L. xiguata : |
Affinitata Stph. | Abbreviata Stph. |
ee E E | | ss |
Elutata H b. | | Pusillata S. V. |
Literata Dono- | Strobilata Hb.
. van. | | Venosata F.
Silaceata Hb. | |
Capitata H. S.
Derivata S. V. | |

Subnotata H b. |

77 Arten. 58 Arten.

Somit ist es die einzige Abtheilung, welche in Petersburg
zahlreicher als in Berlin vertreten ist.

Im Ganzen
fehlen Petersburg: | fehlen Berlin:
Aa Tasfatern .. . -. ... 32 Arten. | Ап Tagfaltern . ....... 27 Arten
nes 7-7... Го Bplünpes с, mo 3
и o Bombyces;.. ....- > MIÁÀ xu" 2 от. PER? 33 452
ECNOSMNED. u 200. .. 104 NUI Ne NOR Le 45
> Geometriden ...... 58 › | » Geometriden ...... |» 5a
Summa .... 253 Arten. | Summa .... 182 Arten.

Der ganze Unterschied besteht also nur in 71 Arten, die
Petersburg weniger als Berlin hat.

1 Februar 1868.

Aberrationen von zwei Species Lepidopteren der
St. Petersburger Fauna.

Beschrieben von

N. Erschoff.

Melitaea Maturna L. aberr.
дав: fig. 1.

Sie ist etwas kleiner als gewöhnlich; die Vorderflügel haben
auf der Oberseite nicht hell gelbe, sondern hell orange Flecken
und von den zwei schwarzen Linien, welche die äussere Hälfte
des Flügels vom Vorder- bis zum Innen-Rand durchlaufen, sind
nur kaum bemerkbare Spuren nachgeblieben. Die Hinterflügel
sind schwarz; von der Wurzel läuft durch das schwarze Mittel-
feld ein orangerother Bogen bis zur Mitte des Flügels und
vor dem Aussenrand befindet sich eine, von schwarzen Adern
durchbrochene, orangerothe Binde. Unterseite: die Vorderflügel
sind einfarbig orangeroth, mit zwei schwarzen Makeln in der
Mittelzelle, die grössere nach aussen, die kleinere gegen die
Flügelwurzel gelegen; nahe dem Aussenrand haben sie eine
schwach gelbliche Binde. Auf dem orangerothen Grunde der
Hinterflügel befindet sich, näher zum Aussenrand, eine breite
schwarz begrenzte hellgelblich-grüne Binde. |

2 Gefangen Ende Juni bei Poklonnaja Gora.

Argynnis Arsilache Esp. aberr.
Tab. III, fig. 2.

Oberseite der Vorder- und Hinterflügel ist einfarbig schwarz,
mit wenigen Rostflecken. Auf der Unterseite ist die Zeichnung
wie gewöhnlich, nur trüber.

Q Gefangen bei Zarskoe Selo im Juli.

DIE BIENEN
DES GOUVERNEMENTS VON ST. PETERSBURG.

Von

Dr. Е. Morawitz.

Im Ganzen sind bis jetzt im Gouvernement von St. Peters-
burg 124 Bienen-Arten gesammelt worden. Bei einem Ver-
gleiche der hiesigen Bienenfauna mit der unserer Nachbarländer
bieten sich für dieselbe folgende Eigenthümlichkeiten dar. In
Finnland. hat Nylander nur 104 Species beobachtet, . von denen
67 mit unsern übereinstimmen; 37 hiesige oder 33 ?/o, sind
daselbst noch nicht gefangen worden, und von den nordischen
fehlen uns noch 22 Arten. Von diesen werden sicher noch
einige, namentlich solche, welche auch noch weiter in Mittel-
Europa vorkommen, bei uns aufzufinden sein. Ich habe daher
in dem nachstehenden "Verzeichnisse die bis jetzt nórdlicher
noch nicht beobachteten, der leichteren Uebersicht wegen mit
einem Sternchen bezeichnet, die uns aus der nordischen Fauna
noch fehlenden aber namentlich aufgeführt. (Siehe Anmerkung I).

Aus Lappland sind nur 36 Species bekannt, von denen 26
auch bei uns vorkommen, die übrigen sind nur dem "hohen
Norden eigenthümliche Bombus- und Osmia-Arten, von denen
die ersteren am Weitesten vordringen und auch die arctischen
Regionen erreichen.

In Sehweden kommen bereits 152 Arten vor und für das
Herzogthum Nassau zählt Schenck 269 auf. Die übrigen
Länder Europas sind, mit Ausnahme von England, noch sehr

*

bh)... oe

mangelhaft in Bezug auf ihre Bienenfauna untersucht und es
lässt sich daher die Gesammtzahl der europäischen Bienen nur
annähernd bestimmen.

Smith hat in dem «Catalogue of Hymenopterous Insects
in the Collection of the British Museum. I. 1853» nicht nur
allein sämmtliche in dem Londoner Museum befindliche Bienen
aufgezählt, sondern überhaupt alle, welche bis dahin beschrieben
waren. Leider sind die daselbst enthaltenen Vaterlandsangaben
zuweilen falsch und namentlich werden mehrere Bienen als in
Finnland und Lappland vorkommend bezeichnet, die niemals
dort gefangen worden sind. Wahrscheinlich hat Smith beim
Durchsehen der von Nylander herausgegebenen Schriften die
meisten Arten, welche daselbst abgehandelt worden und unter
denen mehrere vorhanden sind, die wegen des Vergleiches mit
den nordischen Bienen berücksichtigt werden mussten, als in
Finnland einheimisch angesehen. Da es aber von Wichtigkeit
ist, genau zu wissen, was man bis jetzt im Norden beobachtet
hat, so habe ich aus diesem Grunde die von Smith mit den
falschen Vaterlandsangaben Lappland und Finnland einregistrirten
Arten in der Anmerkung II aufgeführt.

In dem von Kirchner herausgegebenen «Catalogus Hy-
menopterorum Europae. 1867.» sind mehr als 800 Bienen-
arten verzeichnet; indessen leidet dieser Catalog noch an so
vielen Mängeln, dass es kaum möglich ist, aus demselben
irgend welche sichere Resultate zu ziehen. Es wäre daher eine
zweite, verbesserte Auflage desselben zu wünschen und damit
eine solche bald zu Stande käme, ist jeder Hymenopterologe
aufzufordern, zu denjenigen Abschnitten, welche ihm am Besten
bekannt sind, Verbesserungen, und Zusätze anzufertigen. Für
die Bienen habe ich in der Anmerkung III einige Correcturen
zu diesem Cataloge gemacht.

Was nun die Bestimmung unserer Bienen anbetrifit, so
haben mir nur die Nomada-Arten einige Schwierigkeiten ver-
ursacht. Denn die Gruppirung der zahlreichen Species dieser

Bu | Nes

Gattung ist noch Niemandem gelungen und auch ich habe mich
vergebens nach durchgreifenden und stichhaltigen Unterschei-
dungsmerkmalen umgesehen. Herrich-Schäffer benutzt zur
Eintheilung die Farbe der Flecken auf dem Schildchen und
sondert die Arten mit gelbgeflecktem von denen ab, die ein
rostroth geflecktes Schildchen haben. Nun kommt es aber häufig,
namentlich bei den nordischen vor, dass das Schildchen unge-
fleckt, also einfarbig schwarz ist, oder dass die Färbung dieser
Makeln bei einer und derselben Art varürt, und zwar haben
Exemplare aus dem Süden gelbe, die aus dem Norden stam-
menden aber rothe Flecken пп es ist daher die Bestimmung
nach einer solchen Eintheilung vollkommen unsicher. — Ny-
lander und Schenck benutzen die Färbung des Abdomens
zur Aufstellung mehrerer Gruppen. Es ist aber gerade die
Zeichnung des Hinterleibes bei den Nomada-Arten dermaassen
veränderlich, oft sogar die des Mäunchens verschieden von der
des andern Geschlechtes, so dass diese Eintheilung einen nicht
viel grösseren Werth für die sichere Bestimmung der Arten
besitzt, als die vorhergehende. — Die Nomada-Species lassen
sich noch am Besten nach dem Baue der Fühler in zwei Haupt-
gruppen und nach der Art der Behaarung des Thorax und der
Sculptur desselben in mehrere Nebengruppen auflósen. Betrachtet
man nämlich die Unterseite der Fühlergeissel, so bemerkt man
bei einer ganzen Reihe von Arten, dass das zweite Geisselglied
kleiner erscheint als das dritte, bei vielen andern aber ent-
weder länger oder doch wenigstens gleich lang dem folgenden
ist. Diese Verschiedenheiten sind hauptsächlich bei den Männ-
chen deutlich sichtbar und in den meisten Fällen stimmen auch
die Weibchen im Fühlerbaue mit denselben überein; doch findet
man leider unter den letzteren einige, welche sich kaum in
diese Anordnung hineinzwingen lassen und es kommen demnach
Weibchen vor, deren zweites und drittes Geisselglied, auch
von unten betrachtet, fast gleich lang erscheinen, während bei
ihren Männchen das zweite bedeutend kürzer ist als das fol-

— 30

gende. — Unter den wenigen, bei St. Petersburg vorkommenden
Arten ist übrigens diese Stórung nicht so auffallend und ich
habe daher dieselben. nach dem verschiedenen Fühlerbaue
gruppirt, zum Theil deswegen, weil die Bestimmung dadurch
bedeutend erleichtert wird. — Ausserdem bin ich gezwungen
gewesen, die ausführliche Beschreibung einiger schon bekannter
Arten dieser Gattung zu geben, indem die früheren Autoren
manche von ihnen als Varietäten einer und derselben Species
betrachteten, auch habe ich noch in der Anmerkung V zwei
neue, aus andern Gegenden stammende, beschrieben, und zwar
aus dem Grunde, weil man dieselben leicht mit den hiesigen
verwechseln könnte. =

Im Allgemeinen lässt sich von unserer Bienenfauna sagen,
dass sie aus einem Gemenge nordischer und mitteleuropäischer
Arten besteht und wohl keine einzige, üie ihr allein eigen-
thümlich - wäre, besitzt. Auch für die, ursprünglich aus hiesiger
Localität stammenden und als novae species beschriebenen, kann
man ein ausgebreiteteres Vorkommen nachweisen. So ist z. B.'
der Bombus distinguendus sicher mit dem fragrans Nylanders
und Kirbys identisch und wohl über den ‚ganzen Norden Eu-
ropas verbreitet; Anthöphora borealis ist von Eversmann mit
der quadrimaculata vermengt worden und kommt bis Orenburg
vor; Osmia confusa ist auch in der Schweiz vorhanden; Ha-
hetus pallipes und gracilis kommen beide .in Norddeutschland
vor, ersterer wird aber daselbst irrthümlich für den rufitarsis
Zett. angesehen. Es bleibt mithin nur Heriades trinacria übrig,
der bis jetzt einzig im Gdowschen Kreise vom Herrn von
Solsky entdeckt worden ist, den man aber sicher auch noch
an andern Orten beobachten wird. — Alle übrigen Arten haben
einen weiten Verbreitungsbezirk; die meisten kommen zugleich
in Schweden und Mitteleuropa vor, manche von ihnen freilich
nur in den hochgelegenen Gebirgsthälern des letzteren; einige
wenige verbreiten sich mehr nach dem Osten hin und sind
auch in Sibirien beobachtet worden.-— Nur bei dem Anthidium

BB TP

septemspinosum L ep. sehen wir eine ganz eigenthümliche Art
der Verbreitung; dasselbe ist ursprünglich im südlichen Frank-
reich gefunden worden, kommt aber auch in der Schweiz,
ferner in der Ukraine, im Gouvernement Orenburg und in
Sibirien vor; in der Umgegend von St. Petersburg ist nur
ein Weibchen vom Prof. Ballion gefangen worden, das mög-
licher Weise durch einen Zufall hierher gelangt ist. — Ein
ähnliches Beispiel eines solchen merkwürdigen und vereinzelten
Vorkommens mancher Bienenarten kann ich übrigens noch aus
der Berliner Gegend mittheilen; dort hat nämlich Prof. Dr.
Gerstaecker, welcher mir die Ansicht und Benutzung der
reichen Schätze der unter seiner Leitung stehenden königlichen
Sammlung sowohl, wie auch seiner eigenen collegialisch gestat-
tete, wodurch mir erst so manche Art klar geworden ist, ein
Männchen des Zpeolus luctuosus Eversm., eine bis jetzt nur
bei Kasan und Orenburg beobachtete Species, gefangen.

Es bleibt mir nur noch übrig auf den grossen Unterschied
in der Fauna des Nordens unseres Gouvernements von dem
des Südens desselben hinzuweisen. Bei den hiesigen, in Finn-
land noch nicht beobachteten Bienen, sehen wir meist als
Fundort Gegenden notirt, welche südlich von der Neva gelegen
sind, wie z. B. Duderhof, Ligowa, Gdowscher Kreis, Glebowaja
Gorka, ein Umstand, welcher darauf hindeutet, dass mit dem
Ueberschreiten der Neva nach Süden zu ein anderes zoologi-
sches Gebiet beginnt.

Im Gouv. von St. Petersburg kommen folgende Bienen vor:

Mellifera Latreille.

A. Apidae.
X. Sociales.
Apis. L.
1. mellifica L. Faun. Suec. 1697. — Die Bienenstöcke
sind in der Umgegend von St. Petersburg nicht zahlreich und

ETT rd

in manchen Localitäten, besonders solchen, die nördlich von
der Neva gelegen sind, ist auch die Honigbiene nur selten
anzutreffen.

Bombus. Latr.

2. muscorum L. Кали. Suec. 1714. — Ucberall sehr häufig.
3. agrorum Fabr. Ent. Syst. П. 321. — Sehr häufig.

4. hypnorum Г. Fn. Suec. 1715. — Seltener als die
vorigen.

5. sylvarum. Г. Fn. Suec. 1713. = veteranus Fabr. Piez.
352. — Sehr häufig.

Die nordischen Exemplare unterscheiden sich von denen
des mittleren und südlichen Europa durch die Abwesenheit
der rothen Haare auf den Endsegmenten des Abdomens. Der
Hinterleib ist nämlich gleichmässig gelblichgrau, wenig dicht
behaart, auf dem dritten, vierten und fünften Segmente mit
eingemischten schwarzen Haaren, die nur beim Männchen so
dicht neben einander steben, dass dadurch schwarze Basal-
binden zu Stande kommen, versehen.

6. distinguendus: mer, supra flavo-, subtus griseo-
pubescens; fascia inter alas, metapleuris pedibusque nigro-hirsutis.
Femina: segmento abdominis ventrali ито ante apicem
distincte carinato, alis infumatis apice obscurioribus.

Long. 20— 22 millim.

Operaria: senilis feminae, differt statura minori alisque
dilutioribus.

var. abdomine supra brunnescenti piloso.

Mas: antennis thorace longioribus, articulis flagellà fere cy-
lindraceis, postice levissime | emarginatis, | segmento
ventrali ultimo mido, lateribus sub-emarginato, minus
dense subtiliter punctato, apice membranaceo dense
pubescenti. Long. 15 millim. |

DB. fragrans Nyl. Ар. bor. p. 229.

LISTE SEM

Das Weibchen ist grau, oben gelb, der Hinterleib häufig
schön gelbbraun, eine breite Binde zwischen den Flügeln, die
Metapleuren und die Beine schwarz, die Unterseite des Ab-
domens weiss behaart. Der Kopf ist langgestreckt, -der Zwischen-
raum zwischen den Augen und den Mandibeln sehr gross,
glänzend, mit einzelnen, sehr zerstreuten und sehr feinen
Pünctchen versehen. Der Kopfschild ist auf der Scheibe äus-
serst fein, an den Seiten grob und dicht punctirt, vor dem
Endrande mit einer Reihe grober Puncte. Die Oberlippe ist
grob punctirt-gerunzelt und hat zwei stark entwickelte, aussen
glänzende Hócker. Die Mandibeln haben an der Basis einen
gelbbraunen Tuberkel. Das Hinterhaupt und die Stirn sind gelb
behaart, die gelbe Behaarung von schwarzen eingefasst. Die
Fühler sind schwarz gefärbt. Die Flügel sind getrübt, der
Endrand gebräunt, das Randmal und die Adern an der Basis
schwarz, die übrigen gelbbraun gefärbt. Die hintere Fläche des
Metathorax ist äusserst fein punctirt. Der Hinterleib ist oben
grob und dicht, die Segmentränder kaum punctirt, matt glän-
zend. Das letzte obere Segment ist schwarz behaart und ge-
runzelt, das untere vor der Spitze mit einer deutlich vorsprin-
genden Längsleiste versehen. Die Beine sind schwarz, die
innere Fläche des.ersten Tarsengliedes rothbraun behaart. Die
Schiensporne der hintersten Beine sind schwarzbraun, die vier
Endglieder aller Tarsen pechbrann gefärbt.

Die Arbeiter sind den Weibchen ähnlich, aber kleiner mit
helleren Flügeln.

Beim Männchen ist der Kopfschild mit gelben Haaren, die
von schwarzen eingefasst sind, ziemlich dicht bedeckt. Die
Fühler sind etwas länger als der Thorax; die Geisselglieder
sind langgestreckt, fast cylindrisch, die hintere Fläche der-
selben sehr schwach concav. Das letzte untere Abdominal-
segment ist glänzend, fein und sparsam punctirt, der Endrand
desselben häutig und dicht gelb behaart, vor demselben beider-
seits mit einem, in gewisser Richtung gesehen, deutlichen

I

Hócker, welcher durch eine schwache Ausrandung gebildet
wird, versehen. Die Schenkel sind grau, die Schienen und die
äussere Fläche des ersten Tarsengliedes schwarz, die innere
dunkelrothbraun behaart.

Ich habe diese Art in dem Forste der Ackerbauschule
gefangen.

In der Faune etwas ähnlich dem D. fragrans Pallas,
unterscheidet sich obige Art schon sogleich von derselben durch
die geringere Grösse. Das Weibchen von fragrans wird über
30 millim. lang und ist durch seine schwarzbraun gefärbten
Flügel, die tief matt schwarze, sehr dichte, sammetartige Be-
haarung der Stirn, aller Pleuren des Brustkorbes, der Unter-
seite des Abdomens und der Beine ausgezeichnet. Der Hinter-
leib ist oben so dicht behaart, dass man von der Sculptur
Nichts wahrnimmt und das Aftersegment besitzt keine Längs-
leiste.

Abgeblasste Exemplare des distinguendus könnte man mit
sylvarum verwechseln; die Behaarung ist aber beim letzteren,
auch bei den reinsten Exemplaren, mehr oder weniger struppig,
bei distinguendus aber glatt anliegend, ausserdem fehlt aber
dem Weibchen des sylvarwm die Längsleiste auf dem Anal-
segmente und das Männchen desselben hat ganz anders geformte
Geisselglieder an den Fühlern und ein verschieden gebildetes
Aftersegment.

7. Latreillellus Kirby. Mon. Ар. Angl IL 330 4. =
Tunstallana Kirby. 2. — Im Forstcorps selten.

8. hortorum L. Fn. Suec. 1710. — Ueberall gemein.

9. pratorum L. l.c. 1711. = ephippium Zett. Ins. Lapp.
р. 473. = lullianus Nyland. Ap. bor. р. 236. ee selten.
10. Derhamellus Kirby L c. IL 363. « = Ruiellus
^ Kirby ©. — Häufig.

11. lapidarius L. Fn. S. 1712. — Selten.

.*12. soroénsis Fabr. Piez. p. 345. — Nach —
um St. Petersburg.

.

EN ds

*13. subterraneus L. Fn. S. 1718. — Nach Ceder-
hjelm hier vorkommend.

14. terrestris Г. Fn. S. 1709.—sporadicus Nyl. Ар.
bor. 233. — Kommt hier sehr häufig nebst der Varietät /uco-
rum L. vor.

ER. Solitariae.
1. Podolegidae.

Anthophora Latr.

*15. borealis Mor. Bull. de Moscou. 1864. p. 446. —
Das Weibchen dieser Art ist der 4. 4-maculata Fabr. täu-
schend ähnlich, unterscheidet sich aber von derselben durch
die Sculptur des Abdomens und durch das schwarz gefárbte
letzte Tarsenglied aller Beine. Das Männchen unterscheidet
sich viel leichter durch die abweichende Kopfschildzeichnung
und das deutlich erweiterte letzte Tarsenglied der Mittelbeine.
— Poklonnaja Gora. |

16. furcata Panz. Faun. Germ. 56. 8. — Kommt hier
überall vor; am häufigsten in Duderhof.

Eucera Scop.
17. longicornis L. Е. S. 1684. = Apis tuberculata Fabr.
E.S. II. 334. 9. — Am häufigsten in Ligowa und in Duderhof.

2. Gasterolegidae.
Anthidium Fabr.
18. manicatum L. F. S. 1701. = Apis maculata Fabr.
Е. S. II. 332. 2. — Im Forstcorps sehr selten.

*19. septemspinosum Lep. Hymen. II. 359. g. = nigri-
pes. Eversm. Bull. de Mosc. 1852. р. 81.— wigriceps Sm.
Cat. of Hymen. 1853. pag. 203.

Diese äusserst seltene Art ist von dem Herrn Professor
Ballion im Forstcorps gefangen worden. — Ich habe sie auch
in der Schweiz, bei Lugano am Monte Bre gesammelt.

*.
-— MEO LU.

Im Allgemeinen ist das À. septemspinosum dem florentinum
sehr ähnlich und von demselben kaum anders als durch die
Färbung und die geringere Grösse zu unterscheiden. Bei den
russischen Exemplaren ist das Weibchen bis auf zwei kleine
Flecken des Hinterhauptes schwarz gefärbt und es sind nur
die ersten fünf Abdominalsegmente beiderseits mit einer ziem-
lich kleinen, meist unregelmässig geformten gelben Makel ver-
sehen. Bei den schweizerischen aber hat das Weibchen an der
Basis der Mandibeln einen grossen hellen Flecken; ausserdem
sind bei derselben gelb gefärbt: die Nebenseiten des Gesichtes,
zwei kleine Makeln des Kopfschildes und des Hinterhauptes,
zwei strichfórmige Flecken am Hinterrande des Schildchens
und zwei rundliche auf den Seitenlappen desselben. Das letzte
Abdominalsegment ist bei allen von mir gesehenen Exemplaren
schwarz gefärbt, der Endrand desselben an den Seiten aus-
gebuchtet und diese Ausrandung beiderseits von einem bald
mehr, bald weniger stark vorspringenden Zähnchen begrenzt.
Die Beine sind nur selten einfarbig schwarz, meist haben die
Schienen an der Basis ein sehr kleines gelbes Fleckchen. Die
Bauchbürste ist entweder greis, oder röthlichgelb gefärbt, sel-
tener ausserdem noch schwarz gesäumt. — Auch beim Männ-
chen ist der Thorax bald einfarbig schwarz, bald mit denselben
Zeichnungen wie beim Weibchen versehen; übrigens ist es von
Lepeletier kenntlich beschrieben worden.

20. punctatum Latr. Ann. Mus. Hist. Nat. XIII. 217. =
minus Nyl. Ар. bor. 266. = senile Eversm. I. с. 83. variet. In
Duderhof. — Die hiesigen Weibchen sind schwarz mit einem kleinen
blassen Flecke über den Augen, der Thorax ist oben gelblichgrau,
unten weisslich behaart; das erste Segment des Hinterleibes ist
einfarbig schwarz, das zweite hat beiderseits einen rundlichen,
blassgelben Flecken, das dritte auch noch zwei solche auf der
Scheibe, das vierte und fünfte sind nur auf der Scheibe mit zwei quer-
stehenden Flecken geschmückt, das letzte einfarbig schwarz. An
den schwarzen Beinen ist nur das erste Tarsenglied weisslich ge-

Eua ——

färbt. Aehnlich sind die alpinen Stücke aus der Schweiz ge-
zeichnet, bei diesen hat aber das Schildchen noch zwei strich-
formige, blasse Flecken am Hinterrande, auch ist das erste
Abdominalsegment beiderseits und das zweite auch auf der
Scheibe gefleckt. — Bei den deutschen Exemplaren (aus Creuz-
nach) sind schon die vier ersten Abdominalsegmente beiderseits
gelb gefleckt und das zweite, dritte und vierte ausserdem noch
auf der Scheibe mit zwei Flecken versehen. An den vorderen
Beinen ist die innere Fläche der Schienen und alle Tarsen
gelb gefärbt; die Behaarung des Thorax ist intensiver, fast
röthlichgelb. — In der Zeichnung ähnlich sind die noch weiter
aus dem Süden stammenden Exemplare, z. B. die, welche ich
aus Pallanza und Lugano mitgebracht habe, hier ist aber die
Behaarung des Thorax schón braunroth, die Beine rothgelb
und nur die Basis der Schenkel schwärzlich gefärbt; zugleich
sind die blassen Zeichnungen intensiver gelb und mehr aus-
gebreitet. — Bei den sibirischen Exemplaren fliessen die Quer-
flecken zusammen. (sene Ev.)

21. strigatum Panz. Е. Germ. 14. 14. = contractum
Latr. Ann. Mus. Hist. Nat. XII. 229.— minusculum Nyl.
Rev. ap. bor. 276. — Poklonnaja Gora.

Diese Art variirt gleichfalls in der Ausbreitung der gelben
Färbung sehr; die aus dem Süden stammenden sind immer
viel lebhafter als die nordischen gezeichnet.

Trachusa Panz.

22. serratulae Panz. 96. 15. cg. = Anthophora byssina
Fabr. Piez. p. 378. 9. — Poklonnaja Gora, Ligowa ziemlich háufig.
Megachile Latr.

23. lagopoda L. F. S. 1702. — Ueberall, aber selten.

23. Willoughbiella Kirby. Mon. Ap. Angl II. 233. =
fulviventris Zetterst. Ins. Lapp. p. 465. — Besonders häufig
im Forstcorps an Lonicera tatarica.

25. circumcincta Kirby l с. 246. — МИ der vorigen
und eben so häufig.

EM Ге

26. analis Nyl. Revis. ap. boreal. p. 275 — apicalis Nyl.
Ар. bor. 257. = albicilla Eversm. Bull. de Mosc. 1852. p. 71.
Poklonnaja Gora, selten.

*27. ligniseca Kirby. l. c. 243. — Ueberall häufig.

28. centuncularis L. F. S. 1687. — Am häufigsten im
Forstcorps.

0smia Panz.

*29. aenea L. Е. S. 1695. <. = coerulescens L. ib. 1696. .9
— Am ausführlichsten ist diese Art beschrieben worden von
Latreille in der Encyclop. Méth. VII. 581.

Der bläuliche Erzschimmer des Hinterleibes der Weibchen
ist zuweilen fast ganz geschwunden und auf solche Stücke -
sind die Osm?a notata Fabr. Piez. p. 376 und 0. melanippa
Spinola Ins. Lig. II. 66. begründet. Die O. cyanea Fabr E.
S. II. 309 aus der Berberei wird von Latreille mit der
coerulescens zusammengezogen, von Giraud (Ann. de la soc.
ent. de France. 4me serie VI. 1866 p. 452) aber als eine
verschiedene Art betrachtet. — Die Beschreibung des Fabri-
cius ist so mangelhaft, dass man vergebens nach einem Unter-
schiede zwischen der cyanea und der coerulescens sucht.

Nach Cederhjelm in der Umgegend von St. Petersburg
häufig; ich habe diese Art hier noch nicht gefangen.

30. confusa: nigra, сарйе thoraceque griseo-pilosis, abdo-
mine fusco-aeneo muücanti; spatio metathoracis cordiformi basi
subtiliter rugoso, sat mitido.

Femina: mandibulis multidentatis, basi excavatıs; clypeo
longitudine duplo latiori, - dense punctato-iwgoso, opaco;
margine apicali plus :minusve laewi, nitido, inaequali,
medio bidentato; abdomine oblongo, marginibus | seg-
mentorum breviter fulvo-ciliatis, scopa ventrali fer-
ruginea. Long. 9—10 millim. |

Das Weibchen ist schwarz mit erzschimmerndem Hinter-
leibe und rother Bauchbürste, der Kopf und Thorax lang, aber

nicht sehr dicht, oben graugelb, unten weiss behaart. Die
Mandibeln sind stark entwickelt, an der Basis tief ausgehöhlt
und hier mit drei kleinen Hóckern versehen; der Innenrand
scheinbar mehrzähnig: der Endzahn ist scharf zugespitzt, über
demselben bemerkt man zwei sehr kleine Zähnchen; der mitt-
lere Zahn ist sehr tief ausgerandet, gleichsam wie aus zweien
an der Basis miteinander verschmolzenen spitzen Zähnen be-
stehend; der oberste ist sehr breit mit undeutlich gezacktem
Aussenrande. Die Vorderfläche derselben ist sehr dicht roth-
gelb behaart. Der Kopfschild ist lang weiss behaart, am unteren
Rande reichlich doppelt so breit als lang, dicht punctirt-
gerunzelt, matt, der Endrand mehr oder weniger glatt und
glänzend, uneben, in der Mitte etwas vorspringend und hier
mit zwei deutlich sichtbaren, spitzen Zàhnen versehen, die
meist durch einen ziemlich breiten und geraden Zwischenraum
von einander getrennt sind. Bei alten Thieren werden die
Zähne abgenutzt und bei solchen Exemplaren sieht man die
Zahnbildung an den Mandibeln sowohl wie auch am Endrande
des Kopfschildes weniger deutlich.

Das Mesonotum und das Schildchen sind dicht und grob,
das Hinterschildchen feiner und sparsamer punctirt und einfach
. zugerundet. Die hintere Fläche des Metathorax ist undeutlich
punctirt, schwach glänzend, der herzförmige Raum desselben
mit matter, sehr fein gerunzelter Basis. Die Mesopleuren sind
gröber als die Seiten der Vorder- und Hinterbrust punctirt.
Oben ist der Thorax bei reinen Exemplaren graugelb, unten
weiss behaart; die Behaarung aus wenig dicht gedrängten, aber
langen Haaren bestehend. Die Flügelschuppen sind schwarz
und glänzend, die Flügel bräunlich getrübt mit schwarzem
Randmal und pechbraunen Adern. In der Mitte der Radialzelle
befindet sich ein dunkler Längswisch. Die drei ersten Segmente
des Hinterleibes sind auf der Scheibe sparsam und fein, das
vierte und fünfte dicht und gröber punctirt, das letzte gerun-
zelt und mit kurzen röthlichgelben Haaren ziemlich dicht

EMT Mem

bedeckt; die Endránder der Segmente sind eben so bewimpert
und das erste ausserdem mit weisslich behaarter Basis. Die
Bauchbürste ist lebhaft rothgelb gefärbt. Die Beine sind greis
behaart, die hintersten mit schwarzen Schienspornen und roth-
selb behaarter Innenfläche des ersten Tarsengliedes. "

Diese Art ist der О. fulviventris Panz. täuschend ähnlich
und Nylander hat sie auch mit derselben verwechselt. Letz-
tere unterscheidet sich aber wesentlich von der confusa durch
den bläulichen Metallschimmer des Hinterleibes und die ab-
weichende Structur und Sculptur. Bei der fulvwentris ist der
clypeus dicht und grob punctirt, glänzend, die ganze Spitze in
flachem Bogen ausgerandet, hier fein gezähnelt und in der
Mitte mit einem grósseren Zàhnchen versehen. Das Mesonotum
und Schildchen sind weniger dicht und gröber punctirt. Das
Hinterschildehen ist in der Mitte wulstig und hier ein wenig
aufgerichtet. Der herzförmige Raum des Metathorax ist spiegel-
blank, an der Basis sehr schmal gitterartig gerunzelt und der
Hinterleib ist gróber punctirt. — Ich habe mich bei der Ве-
stimmung dieser Art nach der musterhaften Beschreibung
Latreilles, Enc. Meth. УШ. pag. 578, gerichtet, welcher als
ältesten Autor Panzer citirt und die Apis Leiana Kirby mit
dieser Art vereinigt. — Es giebt aber noch eine andere Species,
welche in Deutschland, der Schweiz und in Ober-Italien vor-
kommt und die in einigen Sammlungen gleichfalls als О. fului-
ventris Panz. bestimmt ist und welche daher beschrieben werden
muss. (Siehe Anmerkung IV. Osmia Panzeri m.)

Die confusa habe ich im Forstcorps gefangen. Sie ist aber
weit verbreitet. Herr Fedtschenko hat sie bei Moskau, ich
selbst in der Schweiz, bei Montreux, gesammelt.

31. leucomelana Kirby. l.c. 260. = iterrupta Schenck.
Die Bienen des Herz. Nassau. 1861. p. 341. — Ueberall vor-
kommend; bei Ligowa häufig.

Abgesehen davon, dass der Name :mferrupía schon längst
von Latreille an eine spanische Art dieser Gattung vergeben

a NE uL

war, hat Schenck mit Unrecht die /eucomelana К. für die
parvula Dufour angesehen und letztere als Jeucomelana be-
schrieben. Es passen weder die Grösse, die Kirby angiebt,
nämlich 33/4”, noch die Beschreibung auf die parvula.

*32. adunca Panz. 56. 5. — Im Süden des Gouvernements
sehr selten.

Heriades Latr.

*33. trinacria: nigra, griseo-pubescens; metanoto opaco,
abdomine nitidissimo, subtiliter punctato-rugoso.

Mas: antennarum scapo incrassato, flagello subtus piceo;
segmento abdominis ultimo trispinoso, spina intermedia
lateralibus majori. Long. 6 millim.

Das Männchen ist schwarz, mit stark glänzendem Hinter-
leibe und greiser Behaarung, die auf dem Kopfe und Thorax
ziemlich lang ist. Die Stirn und der Scheitel sind sehr fein
und dicht punctirt, der weisslich behaarte Kopfschild und die
Nebenseiten des Gesichts äusserst fein und dicht gerunzelt,
matt. Die Fühler sind länger als der Thorax, mit verdicktem
Schafte, die Geissel unten pechbraun gefärbt, die Glieder der-
selben etwas abgeplattet, vorn eben, die hintere Fläche sehr
schwach vortretend. Der Mesothorax und das Schildchen sind
fein, ersterer dichter, das Hinterschildchen äusserst fein und
zerstreut punctirt. Der Metathorax ist kaum punctirt, die Seiten
desselben glänzend, die hintere Fläche und die Basis matt,
letztere einfach zugerundet, ohne vorspringende Querleiste. Die
Flügelschuppen sind dunkelpechbraun, die Flügel sehr schwach
getrübt, das Randmal und die Adern, letztere heller, bräunlich
gefärbt; die zweite Capitalzelle ist oben stark verschmälert und
die discoidalen Queradern münden fast in die Adern derselben.
Der Hinterleib ist langgestreckt, das Ende nach Innen ge-
krümmt, stark glänzend, sehr fein punctirt-gerunzelt, fast
nadelrissig. Das letzte Segment läuft in drei spitze Zähne aus,
von denen der mittlere etwas grösser und breiter ist als die
seitlichen.

o NE

Durch die eigenthümliche Fühlerbildung und das dreispitzige
Endsegment des Abdomens unterscheidet sich Н. frinacria leicht
von allen andern dieser Gattung. Es hat auch eine entfernte
Aehnlichkeit mit der Osmia parvula Duf., letztere ist aber
grósser und durch das hakenfórmige Endglied der Fühlergeissel,
das einfach- zugespitzte Analsegment und den verschiedenen
"Adernverlauf der Flügel leicht zu unterscheiden. — Jedenfalls
bildet diese Art, deren Mundtheile ich leider nicht untersuchen
konnte, einen Uebergang von Osmia zu Heriades.

Bis jetzt nur im Gdowschen Kreise von H. von bs
gefangen worden.

34. campanularum Kirby. Mon. ap. Angl. IT. p. 256.
— Apis florisomnis minima Christ. Hymen. p. 197. tab. 17.
fig. 8. — Duderhof. — Forstcorps, selten.
| 35. nigricornis Nyl. Ap. bor. p. 269. = Chelostoma
inerme Eversm. Bull. de Мозес. 1852. p. 74.— H. rapunculi
Lep. Hymen. II. р. 406 ? — Ueberall häufig.

Chelostoma Latr.

36. florisomnis L. Е. S. 1704. d. — maxzillosa L. Syst.
Nat. I. 954. ©. — Nach Cederhjelm in der Umgegend von
St. Petersburg. — Nach Nylander im óstlichen Finnland, nach
Zetterstedt auch in Lappland.

Trypetes Schenck.

37. truncorum L. F. S. 1692. — Im Forstcorps sehr
selten.

B. Andrenetae.
1. Panurgidae.

Halietoides N yl.
38. dentiventris Nyl Ар. bor. p. 195. — Poklonnaja
Gora, háufig.— Smith verbindet diese Art mit der ees
Dejeani Lep. Hym. II. 228. 9.

Ks. Mem

Dufourea Lep.

_ #39. vulgaris Schenck. Die Bienen des Herz. Nassau.
1861. р. 206. — Duderhof, Oranienbaumer Colonie ziemlich
häufig. |

*40. halictula Nyl. Revis. ар. bor. p. 236. (Kophtes);
nigra, antennarum flagello subtus fusco-piceo, capite thoraceque
albido-pilosis, mesonoto, scutello, abdomineque | subtiliter dense
punctatis, segmentis abdominahbus margine apicalı depressis,
Jusco-brunneis, laevibus.

v

Femina: scopa albida.
Mas: antenwis thorace vix longioribus, articulis flagelli inter-
mediis eylimdraceis, longitudine lutioribus. Long. 5 millim.

Unterscheidet sich von der vorhergehenden Art durch das
weniger glänzende, viel dichter punctirte Mesonotum und
Schildchen, die geringere Grösse und verschiedene Sculptur des
Abdomens. Die D#alpina Mor. ist ebenfalls grösser und hat
ausser der verschiedenen Sculptur auch noch einen dunkelgrün--
metallisch gefärbten Kopf und Thorax. |

Ich habe diese Art früher nur aus der Beschreibung ge- .

kannt und sie für identisch mit der vulgaris gehalten.
Im Gdowschen Kreise. (H. von Solsky.)

Panurgus Panz.

41. calearatus Scop. Ent. Carn. р. 301. = Phianthus
ater Fabr. Ent. Syst. II. 292. — Apis ursina Kirby Mon. ap.
Angl IL 178. ©. = Apis Linnaeella Kirby ib. 179. $.=
Andrena lobata Panz. 72. 16.

Ueberall häufig in sandigen Gegenden. — Das. Männchen
varürt in der Grösse des Kopfes; meist ist derselbe so breit
und auch etwa so gross wie der Thorax, zuweilen ist er aber
viel grösser und viel breiter als derselbe. Die Farbe der Fühler-
geissel ist auch bald ganz schwarz, bald mehr oder weniger roth.

*

dc А D

Dasypoda Latr.

*42. hirtipes Fabr. E. S. IL 312.— Apis farfarisequa
Panz. 55. 14. d. = Меййа Swammerdamella Kirby IL. 174.
Ueberall vorkommend, aber selten.

2. Andrenidae.

Macropis Panz.

43. labiata Panz. 107. 16. — Ueberall häufig; besucht
bei uns nur die blüthen der Zysimachia vulgaris, nach Schenck
auf Cirsium arvense und Rubus caesius. Die Megilla fulvipes
Fabr. Syst. P. p. 332. ©, welche Schenck (die Bienen Nass.
p. 209) als eigene Art betrachtet, ist hier noch viel häufiger
und nur eine Varietät der «аа. Auch das Männchen variirt
in der Sculptur des Abdomens, welches bald dichter, bald spár-
licher punctirt ist, wie auch in der Färbung der Oberlippe
und der Mandibeln, die entweder schwarz, oder gelb gefärbt sind.

Cilissa Leach.

44. haemorrhoidalis Fabr. E. S. IL 313. = Melitta
chrysura Kirby IT. 172. — Ueberall nicht selten.

*45. melanura Nyl Ap. boreal. Suppl p. 101. 9. —
Revis. ap. bor.. p. 268. 4. = Andrena quadricincta Eversm.
Bull de Mosc. 1852. p. 26. | :

Im Gdowschen Kreise. (H. von Solsky).

Colletes Latr.

46. succincta Г. Е. S. 1694. = Apis calendarum Panz.
83. 19. — fodiens Nyl. Ap. bor. p. 206. — Poklonnaja Gora.

47. Daviesana Smith. Zool IV. 1278. — Poklonnaja
Gora, Forstcorps.

48. cunicularia Г. Е. S. 1698.=hirta Lep. Hym. II.
296. Sammelt schon im April an Weidenkätzchen. moe;
Gora, Ligowa häufig.

i

AE —

Andrena Fabr.

49. Hattorfiana Fabr. Syst. Piez. р. 325. = equestris
Panz. 46. 17. Q. = haemorrhoidalis Kirby IL 141. — 4-риис-
tata Fabr. S. P. 324. 4. = elongata Imhof. Mitth. der schweiz.
entomol. Gesellsch. II. p. 60.

Im Forste der Ackerbauschule sehr selten. — Glebowaja
Gorka.

*50. zonalis Kirby I. 87. d. = rosae Panz. 74. 10. 9. =
austriaca Panz. 53. 19. &. — Glebowaja Gorka. — N ylander
sagt in der Revis. ap. bor. p. 251 von der « Andrena Rosae
Fabr. ex Mus. Schest. est species e Mogador omnino a nostris
europaeis diversa. Nomen A. zonalis igitur praeferendum».

51. Cetii Schrank. Ins. Austr. p. 405. = marginata Fabr.
E. S. II. 309. — Schrankella Kirby. IL. 90. — Im Gdowschen
Kreise (Solsky) — Ein Männchen fing ich auch bei Murino,
und es ist dieses eine bemerkenswerthe Varietät: denn der
Hinterleib und die Beine sind schwarz gefärbt und nur die
Segmentränder dunkelpechbraun schimmernd.

52. cineraria L. F. S. 1688. — Ueberall häufig.

53. ovina Eversm. Bull de Mosc. 1852. p. 12.— pra-
Zensis Nyl. Ар. bor. 211. — Anfangs Mai überall häufig.

*54. nitida Kirby. IL 104. consimilis Sm. Zool V.
1736. = thoracica Mor. Horae soc. ent.- Ross: Ш. р. 63. —
Ligowa. — Im Gdowschen Kreise (Solsky).

55. bicolor Fabr. E. 8. П. 310. = Clarkella Kirby II. 130.—
dispar Zetterst. Ins. Lapp. p. 460. — Erscheint bereits im
April. — Forstcorps.

56. haemorrhoa Fabr. E. S. II. 330. — albicans Kirby.
II. 94. — Anfangs Mai überall häufig.

57. lapponica Zetterst, Ins. Lapp. 460. — Poklonnaja
Gora, selten.

58. fucata Smith. Zool V. 1743. 28. 9. = clypearis
Nyl Ap. bor. p. 215. — Im Forstcorps sehr häufig.

Ec 2

59. praecox Scop. Entom. Carniol. p. 301. 4. = Smithella
Kirby IL 131. Q. = pilipes Panz. 7. 13. = helvola Mor. Horae
IN e. L6.

Anfangs Mai an blühenden Weiden überall häufig.

*60. Trimmerana Kirby II. 116. — Ligowa. — Forstcorps
selten.

Ins. Lapp. 461. — Poklonnaja Gora. Forstcorps. Ligowa.
62. fulvescens Smith. Zool. V. 1732. = cinerascens Nyl.

61. ruficrus Nyl. Ap. bor. p. 217. =ruftarsis Zett.

Ар. bor. 216. — Forstcorps. Duderhof. — Diese Art varürt in.

der Grösse, das Männchen auch in der Zeichnung des Kopf-
schildes: meist ist derselbe weisslich gefärbt mit zwei schwarzen
Puncten, seltener ist der Rand breit schwarz umkantet, am
seltensten ganz schwarz gefärbt. Vielleicht gehört die A. Zara-
xacı Giraud als Varietät hierher.

63. albierus Kirby II. 156. — Im Mai überall sehr häufig.

64. argentata Smith. Zool. V. 1920 — barbatula Zett.
Ins. Lapp. p. 461. — Poklonnaja Gora im August nicht selten.

65. tarsata Nyl. Ар. bor. 223. (f. — Poklonnaja Gora,
Forstcorps; auch im Gdowschen Kreise häufig.

66. Shawella Kirby. II. 160. ©. = Сойапа Kirby. II.
147. d. —nana Nyl. Ap.bor. 221.— N ylanderi Mor. Bull.
de Mosc. 1864. p. 445. — Ueberall hàufig.

67. xanthura Kirby. IL 164.—chrysosceles Nyl. Ар.
bor. 218. — Im Forstcorps sehr häufig. Nach Imhof ist die
A. converiuscula К. nur eine Varietät dieser Art.

*68. labialis Kirby. II. 148. — Ligowa, selten.

69. Listerella Kirby. II. 137. = denticulata Kirby. U.
133. &.—-Ueberall häufig.

*70. simillima Smith. Apidae Angl. 1855. p. 82. —
Ligowa sehr selten.

71. pubescens Fabr. E. S. II. 336. — fuscipes Kirby.
II. 136. = cincía Nyl. Ap. bor. 220. — Poklonnaja бога, im
August an blühendem Heidekraut sehr häufig.

Pd

^

aA mr

72. nigriceps Kirby. IL 134.—fulva Nyl. Ap. bor.
214. — Poklonnaja Gora sehr selten.

78. parvula Kirby. IL. 162. — subopaca Nyl. Ap. bor.
221. — Ueberall gemein.

74. minutula Kirby. II. 161. = папа Nyl. Ap. bor.
222. — Ligowa. |

Halictus Latr.

*75. quadricinctus Fabr. Mantiss. I. 305. = tomentosus
Eversm. Bull. de Mosc. 1852. p. 37. — Forstcorps sehr selten.

76. rubicundus Christ. Hym. p. 190. = Apis flavipes
Panz. 56. 17. Q. — nidulans Lep. Hym. II. 269. — Ueberall
hàufig.

*77. maculatus Smith. Zool УГ. 2172. = interruptus
Eversm. l c. p. 37. — Glebowaja Gorka (A. Morawitz). —
Im Gdowschen Kreise (Solsky).

*78. zonulus Smith. Zool VI. 2171.— Ueberall gemein.

79. leucozonius Schrank. Ins. Austr. p. 406.— Forstcorps.

*80. sexnotatulus Nyl. Rev. ap. bor. 239 (sexnotatus
Nyl. Ap. bor. 97). — Strelna sehr selten.

*81. pallipes Mor. Horae Ш. p. 72. — Duderhof, Po-
‚ klonnaja Gora, selten. Beim Weibchen sind die Hinterschienen
mehr oder weniger schwarz gefleckt, selten ganz róthlichgelb
gefärbt.

82. fulvicornis Kirby. IL 67.=albipes Schenck |. c.
р. 286. — Ueberall gemein nebst der Varietät subfasciatus
Nyl. ap. bor. p. 200. |

83. rufitarsis Zett. Ins. Lapp. 462.— Sehr häufig.

*84. nitidiusculus Kirby. IL 64. 4. — Мог. Ног. Ш.
р. 75. 9. d. —Duderhof, Forstcorps selten.

85. cylindricus Fabr. Е. S. I. 302. = abdominalıs
Panz. 53. 18.— fulvocinctus Kirby. IL 68.= malachurus
Kirby. IL. 67.=terebrator Walcken. Mém. Halict. р. 72. =
elegans Lep. Hym. II. 286. =rubellus Eversm. l. c. p. 40.—

AME 2

rufiventris Giraud. Verhandl. der zool. botan. Ges. in Wien.
1861. р. 460.—obovatus Kirby. IL. 75. variet. minor. =
albipes Fabr. Mant. Ins. I. 306? (Letzterer Name ist der
älteste). — Ueberall häufig.

*86. gracilis Mor. Hor. Ш. р. 77. — Forstcorps häufig.

87. tumulorum L. Е. S. 1685. = fasciatus Nyl. Revis.
ар. bor. p. 247. 9. — Im Forste der Ackerbauschule selten.

88. flavipes Fabr. E. S. II. 305. <. = seladonia Fabr.
Syst. Piez. p. 334. — Häufig.

89. leucopus Kirby II. 59. — Poklonnaja Gora häufig.

3. Rhathymidae.
Sphecodes Latr.

*90. fuscipennis Germ. Faun. ins. Eur. fasc. 5. t. 18.
— Ackerbauschule, selten.

91. gibbus L. Syst. Nat. Г. 946. —In allen möglichen
Varietäten häufig vorkommend; wie z. B. subquadratus Sm.,
divisus K., maculatus Lep., Geoffrellus K. (nach Sichel.
Études hyménoptérologiques. Paris, 1866).

4. Prosopidae.
Prosopis Fabr.

92. annulata L. 5; N. 2. 958. = dilatata Nyl. Ap. bor.
188. — borealis Nyl. Ар. Бог. suppl. 234. — patellata Eversm.
Bul. de Mose. 1852. Ш. 52. — Poklonnaja Gora und im
Forstcorps ziemlich häufig; die einzige in Lappland vorkom-
mende Art dieser Gattung.

. 98. communis Nyl Revis. ap. bor. p. 234. = annulata
Fabr. S. Piez p. 293. — Ueberall häufig.

*94. angustata Schenck. Die Bien. d. Herz. Nassau.
1861. p. 321. 4 Mor. Horae V, p. 54. 4. 9. — Duderhof.

95. canfusa Nyl. Rev. ap. bor. 232. — signata Nyl. Ар.
bor. 190. — Ueberall sehr häufig und nistet in trockenen
Himbeerstengeln.

ADM Le

*96. brevicornis Nyl. Ap. bor. suppl. p. 95. — Ligowa,
Duderhof.

*97. gracilicornis Mor. Horae V. p. 56. — Im Forst-
corps ziemlich selten.

*98. Rinki Gorski. Annal. ad ent. imp. Ross. 181. 4. —
distans Eversm. I. c. 54. Q. — annularis Schenck. 1. c. 322 ©.
_ — Ligowa, selten.

C. Cucullinae.
l. Stelidae.
Stelis Latr.

*99. octomaculata Smith, Zool. Ш. 1155. = ornatula
Nyl Ap. bor. suppl. p. 106. — Ligowa, Poklonnaja Gora
ziemlich selten. — Ist ein Schmarotzer der Osmia leucomelana.

*100. minuta Lep. Hym. II. 529. .=nana Schenck.
l. e. p. 351. — Ligowa sehr selten; schmarotzt bei Heriades
campanularum.

Coelioxys Latr.

101. quadridentata Г. Е. Suec. 1703. d. = conica L.
ib. 1705. ©. = acuta Nyl. Ар. bor. 250. = fissidens Förster..
Verhandl. des naturhist. Vereins der preuss. Rheinlande. X.
1853. pag. 293. G.—convergens Schenck |. c. p. 375. —
Ueberall nicht selten; schmarotzt bei der Megachile centun-
cularis. |
*102. simplex Nyl. Revis. ap. bor. 279. = tricuspidata
Fórst. l. c. 302. ©. = divergens Först. ib. 292. d.— distincta
Schenck 1. с. 376. = obscura Schenck ib. 377.— Im Forst-
corps ziemlich selten. — Schmarotzt bei Megachile Willoughbiella.

103. mandibularis Nyl. Ap. bor. 252. ©. — Mor. Horae.
V. p. 69. d. — Poklonnaja Gora und im Forstcorps häufig;
schmarotzt bei der Megachile circumcincta.

a Vie

*104. vectis Curt. Brit. Ent. VIII. tab. 349.— punctata
Lep. IT. 520. = /emporalis Nyl. Ap. bor. 279.= conoidea
Eversm. l. c. p. 76. — Poklonnaja Gora, selten. — Schmarotzt
bei Megachile lagopoda.

105. rufescens Lep. Hym. П. 519. = hebescens М yl. Ap.
bor. 251. = diglypha Forst. |. c. p. 295. d. = trinacria Forst.
ib. 300. ©. = longiuscula Schenck .l. c. 376. = obtusata
Schenck ib. p. 367. Q. — Poklonn. Gora sehr selten. —
Schmarotzt hier wahrscheinlich bei Anthophora borealis, denn
ich fing ein Weibchen am Nistloche derselben.

2. Melectidae.
Epeoloides Giraud.

*106. coecutiens Fabr. Ent. Syst. IL. 340. = ambiguus
Gir. Verh. des zool bot. Ver. in Wien. 1863. p. 45. —
Diese überall áusserst seltene Diene ist von meinem Bruder
August in der Nähe von Tschesma gefangen worden; sie flog
mit der Macropis labiata Panz. und ist vu wahrscheinlich
ein Parasit derselben.

Epeolus Latr.

107. variegatus L. S. Nat. L 957. — Apis muscaria
Christ. Hym. 195. = Nomada crucigera Panz. 61. 20. = |
pictus Nyl Ap. bor. р. 174. variet. — Poklonnaja Gora;
schmarotzt beim Colletes Daviesanus.

Nomada Fabr.
Die hiesigen Arten lassen sich auf folgende Weise gruppiren:
I. Antennae, praesertim maris, subtus visae, articulo fla-
gelli secundo tertio breviori.
*108. succincta Panz. 55. 21. = Goodeniana Kirby.
IL 180. = scutellaris Пер. Encyclop. Méth. УШ. p. 365. —
Ligowa, ein Weibchen am 15. Juni gefangen.

не В

Feminae varietas borealis: clypeo, meso- et metapleuris
nigris, immaculatis, antennis cum scapo rufescentibus ;
fascia segmenti abdominis primi medio interrupta;
mandibulis rufis, basi nigricantibus.

Die succincta unterscheidet sich stets von der oft sehr
ähnlichen Æneola Panz. durch die abweichende Gestalt der
Fühler und die verschiedene Sculptur . des Kopfschildes. Bei
der ersteren sind die Fühler kaum lànger als der Kopf und
der Thorax zusammen genommen, das zweite Geisselglied ist
ein wenig kürzer als das dritte und die vorletzten sind kaum
merklich länger als breit; ferner ist der Kopfschild grob-runzelig
punctirt. Bei der Zineola sind die Fühler deutlich länger, als
der Kopf mit dem Thorax, das zweite Geisselglied ist um die
Hälfte kürzer als das dritte und die vorletzten sind fast um
die Hälfte länger als breit; der Kopfschild aber ist sehr fein
und dicht punctirt. |

*109. fucata Panz. 95. 19. 9. = ата Panz. 55. 20. «.
= zonata Lep. Hym. II. 491. — Glebowaja Gorka (A. Mo-
rawitz); schmarotzt beim Zalictus rubicundus.

110. ruficornis L. Faun. Suec. 1707. = flava Panz.
55. 21. d. = leucophtalma Kirby. IL 197. = conjungens
Herr. Schäff. Germ. Zeitschr. I. 279. var. dc.

Beim Weibchen sind die Fühler kaum so lang als der
Kopf mit dem Thorax, roth, der Schaft zuweilen oben schwarz
gefärbt; das zweite Geisselglied ist von oben betrachtet so

lang als das dritte, von unten gesehen ein wenig kürzer als

dasselbe; die vorletzten Glieder sind fast so lang als breit.
Der Kopfschild ist fein und dicht punctirt, der äusserste End-
rand desselben glatt, die Nebenseiten des Gesichtes sind gröber
und längs dem inneren Augenrande sehr spärlich punctirt. Die
Oberlippe ist sehr dicht und fein punctirt, in der Mitte des
Endrandes oder ein wenig über demselben mit einem Zühnchen
versehen. Am Kopfe sind roth gefärbt: die Mandibeln, der
Kopfschild, die Oberlippe und der ganze Augenrand.

1

— 09 —

Der Brustkorb ist überall fein, die Mesopleuren ein wenig
sröber runzelig punctirt, matt; kurz, aber ziemlich dicht
bräunlichgelb, die Seiten des Metathorax lünger und weisslich
behaart; das Pronotum, vier zuweilen undeutliche Längsstreifen
des Mesonotum, die beiden Hócker des Schildchens, eine grosse,
unregelmässig geformte Makel der Mesopleuren und häufig
auch noch ein Querstrich unter dem Schildchen, zwei Flecken
beiderseits im herzförmigen Raume und die Seiten des Meta-
thorax roth, die Schulterhöcker und die Flügelschuppen ein
wenig heller gefärbt.
| Der Hinterleib ist sehr fein, dicht und oberflächlich punc-

tirt mit glatten, stärker glänzenden und meist gebräunten End-
rändern der Segmente, roth, der erste Hinterleibsring an der
Basis schwarz gefärbt, der zweite und dritte an den Seiten
mit einem rundlichen, hellen Flecken, welcher auf dem zweiten
grösser ist, versehen. Das vierte hat zwei auf der Mitte der
Scheibe neben einander stehende Quermakeln und das fünfte
hat an der Basis eine breite, blasse Binde. Alle diese hellen
Zeichnungen sind von bleicher, strohgelber Farbe. Die Unter-
seite des Abdomens ist einfarbig roth mit dunkleren Endrändern
der Segmente, deren Basalhälfte spärlich und fein punctirt ist.
Die Beine sind roth, die Trochanteren und die Schenkel auf
der Unterseite schwarz gefleckt.

Bei einer Varietät befinden sich auf dem dritten Abdominal-
segmente vier Makeln, zwei grössere an den Seiten und zwei
kleinere dicht neben denselben.
| Auch beim Männchen sind die Fühler kaum so lang wie

der Kopf und Thorax, schwarz, die Geissel unten roth gefärbt;
das zweite Glied derselben erscheint, von oben gesehen, ein
wenig, von unten aber betrachtet, bedeutend kürzer als das
dritte; die vorletzten sind wie beim Weibchen fast quadratisch.
Die Mandibeln, der Zwischenraum zwischen diesen und den
Augen, die Oberlippe und die vordere Hälfte des Kopfschildes
gelb. Am Thorax sind nur die Schulterbeulen, die Flügelschuppen

— u

und die Hócker des Schildchens roth gefärbt. Die Zeichnungen
des Abdomens sind wie beim Weibchen, nur hat das vierte
Segment vier Quermakeln, das fünfte zwei und das sechste
eine breite Basalbinde; das siebente ist kaum bemerkbar aus-
gerandet. Die Unterseite ist roth, der sechste Hinterleibsring
hat aber einen blassen Flecken vor dem Endrande. Die Beine
sind roth, die hintersten Schenkel sind fast bis zur Spitze
schwarz gefärbt, die vorderen hinten schwarz gefleckt.

Diese Art wird 8—9 millim. lang; erscheint bereits sehr
frühe im Mai zugleich mit ihrem Wohnthiere, der Andrena
praecor. Nach Smith schmarotzt sie auch bei der A. migro-
aenea. — Hier überall nicht selten an Weidenkätzchen.

111. ochrostoma Kirby. II. 209. = Hillana Kirby ib.
208. = vidua Smith. Zool. IL 602. = melanostoma Herr.
Sch. 1. e. 280. var. <. — striata Fabr. E. S. II. 348?

Schenck 1. с. p. 186 zieht diese Art mit der N. lateralis
Panz. zusammen, welche aber nach ihm «wohl nur eine Varie-
tät von ruficornis» sein soll; Nylander aber sagt in der Revis.
ap. bor. p. 229 «N. ochrostoma est species hujus generis apud
nos maxime vulgaris, at forma N. lateralis Panz. saltem in
Fennia vix occurrit». Und da Schenck noch ausserdem (pag.
390) dieselbe mit der //avoguítata vergleicht, welche einen fast
unpunctirten Hinterleib besitzt, so ist es immerhin möglich, dass
die Zateralis zu einer andern Species gehört.

Poklonnaja Gora, — Forstcorps im Juni sehr häufig; besucht
die blühenden Himbeersträucher und schmarotzt bei der Andr.
fucata. — Ausserdem habe ich sie noch im Ober-Engadin
gesammelt, dieselbe aber in dem Verzeichnisse der dortigen
Bienen «laterals Panz.» benannt.

Die ochrostoma ist der ruficornis ähnlich; sie zeichnet sich
aber durch den schlankeren Bau, die dunklere Fürbung des
Hinterleibes, die sehr spärliche Behaarung des Thorax und die
längeren Fühler aus. Beim Weibchen sind dieselben reichlich
so lang wie der Kopf mit dem Thorax, braunroth gefärbt, der

m we:

Schaft oben schwarz gefleckt; das zweite Geisselglied ist mehr
als um die Hälfte kürzer wie das dritte, die vorletzten um die
Hälfte länger als breit. Der Kopfschild ist dicht und fein, die
Wangen grob und zerstreut. punctirt, érsterer mit glänzendem
Endrande. Die Oberlippe ist ein wenig gröber als der Kopf-
schild punctirt, mit einem Zähnchen mitten auf der Scheibe
versehen. Braunroth gefärbt sind: die Mandibeln, die Ober-
lippe, das vordere Drittel des Kopfschildes, ein schmaler Saum
um die Augen, der Prothorax, vier oft sehr undeutliche Strei-
fen des Mesonotum, das Schildchen, die Schulterhócker, eine
kleine Makel der Mesopleuren und die Flügelschuppen.

Der Hinterleib ist braunroth, die ersten drei Segmente an
der Basis und am Endrande schwarz gefärbt, der erste häufig
mit zwei dunkeln Flecken in der rothen Binde, das zweite mit
zwei grossen, querovalen, gelben Seitenmakeln, das dritte mit
zwei vom Seitenrande entfernt stehenden, oft sehr kleinen. und
zuweilen fehlenden Pünktchen, das vierte mit einer häufig in
der Mitte unterbrochenen und zuweilen fehlenden Basalbinde,
das fünfte mit einer grossen gelben Makel versehen. Die Unter-
seite ist dunkelbraunroth mit schwärzlichen - Segmentráündern;
zuweilen stehen auf dem dritten Segmente zwei kleine gelbe
Pünktchen. Die Beine sind gleichfalls braunroth, die Schenkel
an der Basis, die Schienen hinten geschwärzt.

Beim Männchen sind die Fühler ähnlich wie beim Weib-
chen gebaut; roth, der Schaft sehr selten vorn gelb, hinten
aber immer, wie auch die ersten fünf Geisselglieder oben
schwarz gefleckt. Die Mandibeln, der Zwischenraum zwischen
diesen und den Augen, die vordere Hälfte des Kopfschildes
und ein meist fehlender Fleck der Mesopleuren sind gelb. Das
Schildchen ist entweder schwarz, oder mit zwei dunkel roth-
braunen Flecken gezeichnet, die Flügelschuppen und die Schulter-
beulen sind blasser го. Der Hinterleib ist meist hell roth-
braun, das erste Segment mit schwarzer Basis, die folgenden
mit gelber Binde, die des zweiten und dritten Hinterleibsringes

MM an.

mitten breit unterbrochen. Die Bauchringe sind gleichfalls, mit
Ausnahme des ersten, gelb bandirt, diese Binden zuweilen in
Makeln aufgelöst. Seltener ist das Abdomen dunkelrothbraun
gefürbt, die Segmente am Grunde und am Endrande intensiv
Schwarz; das erste in der rothen Binde mit zwei schwarzen
Flecken wie beim Weibchen gezeichnet, die gelben Binden der
folgenden Segmente schmäler. Das Analsegment ist tief drei-
eckig ausgerandet. Die Beine sind ähnlich wie beim Männchen
der N. ruficormis gezeichnet. |

112. borealis Zett. Ins. Lapp. р. 470. = inquilina
Smith. Zool П. 605. — Forstcorps.

Von dieser Art besitze ich nur ein Weibchen und T
ist in der Gestalt der ochrostoma vollkommen ähnlich, das
Zähnchen der Oberlippe befindet sich gleichfalls mitten auf der
Scheibe, die Sculptur ist dieselbe; sie ist nur verhältnissmässig
etwas grösser und die Färbung ist eine verschiedene. Der
Fühlerschaft ist nämlich ganz schwarz gefärbt, die Geissel
braunroth, oben dunkler; die Mandibeln, die Oberlippe, ein
schmaler Saum des Kopfschildes, ein kleiner Flecken über den
Augen, zwei Makeln des Schildchens, die Schulterhöcker, die
Flügelschuppen und der Hinterleib braunroth, die drei ersten
Segmente derselben an der Basis und dem Endrande schwarz,
das erste mit den zwei schwarzen Flecken in der rothen Binde,
das zweite mit einem grossen, querovalen, gelben Flecken
beiderseits, das dritte mit einer mitten breit unterbrochenen,
schmalen Binde, das vierte besitzt jederseits ein kleines gelbes
Pünctchen und auf der Scheibe noch eine breite Makel, das
fünfte einen grossen viereckigen Flecken. Die Unterseite ist
braunroth mit schwarzen Segmentründern. Die Beine sind
ähnlich, wie bei der ochrostoma gefärbt. — Schmarotzt bei der
Andrena bicolor. — Bei einem Vergleiche einer grösseren Anzahl
von Exemplaren der boreahs mit der ochrostoma, wird sich
wohl erstere nur als eine Varietät der letzteren herausstellen.

113. flavo-guttata Kirby IL. 215. — minuta N yl. Ap.

"T NU

bor. 184. — Fabriciana Schenck 1. с. p. 194. — Eine kleine,
nur 5—6 Millim. lange, in der Färbung sehr variable Art,
deren Männchen einen meist dunkel gebräunten, bald róthlich
bandirten, bald nur gelb gefleckten Hinterleib besitzen und
leicht mit dem der N. furva Panz. (minuta Antor.) ver-
wechselt werden können, sich aber von demselben sogleich
durch die anders gebauten Fühler, den matten Kopf und Thorax
und die Sculptur des Abdomens unterscheiden. Denn bei der
furva ist das zweite Geisselglied dem dritten an Länge fast
gleich oder lünger, der Kopf und Thorax sind mehr oder
weniger glänzend und das Abdomen ist vollkommen spiegelblank.
Bei den nordischen Weibchen ist das Mesonotum einfarbig
schwarz, bei den südeuropäischen aber mit vier schmalen,
rothen Streifen geziert. Die Abdominalsegmente sind, mit Aus-
nahme des letzten, an der Basis äusserst fein, meist kaum
bemerkbar punctirt.

Im Forstcorps selten; schmarotzt beim Найс mitidius-
culus. — Die N. furva ist bis jetzt, eben so wie ihre Nähr-
biene, der Hal. morio, bei uns nicht beobachtet worden.

*114. ferruginata Kirby II. 218. d. — stigma Fabr.
S. Piez. 393. d. — rufiventris Spin. Ins. Ligur L 47. —
germanica Panz. 72. 17.9?

nigra, labro opaco, disco dente пою; flagelli rufi supra
infuscati articulis intermediis brevibus, quadratis, secundo tertio
paullo breviori ; abdomine ferrugineo, basi, maculis lateralibus
Jasciaque segmenti ети nigris; pedibus ferrugineis mgro-variegatis.

Femina: mandibulis, interstitio oculo-mandibuları, tuberculis

humeralibus, linea postscutelli squamisque ferrugineis.
var. a. clypeo margine antico, prothorace scutelloque
punctis duobus ferrugineis.
var. b. mesopleuris rufo-maculatis.
Nomada pleurosticta Herr. Sch. l. e. 276.
Mas: mandibulis interstitiogue oculo-mandibulari flavis; val-
vula anali integra. Long. 7—8 millim.

CRE —

Ist ein Schmarotzer der Andrena fulvescens und kommt in
Duderhof vor. — Ich habe die Diagnose gegeben, weil ich in
der Anmerkung V eine dieser sehr ähnliche Art beschrieben
habe (femoralis). — Nach Smith ist die ferruginata identisch
mit der germanica Panz.; Nylander Ap. bor. 183 ist der-
selben Ansicht. Lepetier beschreibt eine andere Species als
germanica. Schenck l. c. р. 190 hält die germanica für ver-
schieden von der ferruginata und behauptet von der. ersteren,
dass bei ihr das Zähnchen der Oberlippe fehle. Es bleibt daher
die Identität beider Arten zweifelhaft.

II. Antennae, praesertim maris, subtus visae, articulo fla-
gelli secundo tertio aequali vel longiori.

l. Metapleurae feminae distincte pubescentes, maris argenteo
vel albido pilosae.

a. Mesonotum et scutellum rugosa.

* Labrum valide dentatum.
` 115. armata Herr. Schäff. l c. 279. — cincticornis
Nyl Ap. bor. 182. — rostrata Шер. Hym. IL. 496? — Schma-
rotzt bei der Andrena Hattorfiana. — Ich besitze ein bei Mu-
rino gefangenes Weibchen, das nur auf dem zweiten Adominal-
segmente gelbe Flecken hat.

** Labrum muticum.

116. rufiventris Kirby II. 187. Q. — Lathburiana К.
ib. 183. <. — Marshamella Nyl. Ар. bor. 176. — fucata
Eversm. l. c. 95. 8. — Schmarotzt bei der Andrena ovina
und ist im Frühling überall anzutreffen.

b. Mesonotum et scutellum punctata. -

117. fuscicornis N yl. Ap. bor. 185. — germanıca Sch enck.

l. c. p. 191? — Sie ist ein Schmarotzer des Panurgus lobatus

und weit verbreitet, trotzdem aber sehr mangelhaft bekannt,

weshalb ich die Diagnose nebst vollstàndiger Beschreibung

gebe. — Ich habe sie um St. Petersburg (im Forstcerps), in
5

EC Le

Deutschland (bei Bamberg), in der Schweiz (bei Luzern), in
Süd-Frankreich (bei Nizza) gefangen.

Nigra, puncto minuto supra-oculari testaceo; labro viz den-
tato; mesonoto mitido scutelloque sub-plano minus dense punctatis ;
spatio melathoracis cordıformi ruguloso metapleurisque opacis;
abdomine ferrugineo, segmentis ommbus basi nigris punctatisque,
apice laevibus,

Femina: genis crasse sparsimque, clypeo sat dense subtiliter
punctatis; mandibulis, flagello subtus, tuberculis hu-
meralibus, squamis pedibusque rubro-testaceis, femoribus
posterioribus Ифиздие posticis ad maximam partem
nigris.

var. clypeo margine antico ferrugineo.

Mas: mandibuls, tuberculis humeralibus maculisque duobus
segmenti abdominis secundi sordide flavescentibus; pe-
dibus migris, geniculis, tibus plus minusve iarsisque
testaceıs; valvula analı emarginata.

уаг. а. clypeo lateribus puncto minuto flavo notato.
var. b. segmento abdominis primo etiam flavo-maculato.
Long. 6—7 millim.

Beim Weibchen ist der Kopf schwarz, die Mandibeln und
häufig auch noch ein schmaler Saum des Kopfschildrandes
rothbraun, ein sehr kleines Pünktchen oberhalb der Augen
blasser gefärbt. Die Stirn und der Scheitel sind ziemlich dicht,
die Nebenseiten des Gesichtes viel sparsamer und gröber, der
Kopfschild fein und namentlich in der Mitte sehr dicht punctirt.
Die Fühler sind kaum so lang wie der Kopf und Thorax,
schwarz oder schwarzbraun, die Geissel unten heller gefärbt.
Der Schaft ist länger als die drei ersten Geisselglieder, ein
wenig gekrümmt. Das erste Glied der Geissel ist sehr klein,
zur Hälfte in dem Schafte verborgen, das zweite ist ein wenig
länger als das dritte und dieses mit den folgenden in der Grösse
übereinstimmend.

— 59 —

Der Thorax ist schwarz und nur die Flügelschuppen und
die Schulterhócker röthlich gefärbt, Das Mesonotum ist glän-
zend, ziemlich sparsam, das Schildchen dichter punctirt, letz-
teres schwach gewölbt ohne Höcker. Der herzförmige Raum
des Metathorax ist überall gleiehmässig dicht und fein gerun-
zelt, matt. Die Metapleuren sind fein und dicht, die Mesopleuren
sparsamer punctirt. Die Flügel sind schwach bräunlich getrübt
mit dunklerem Endrande und den beiden hellen Flecken vor
demselben; das Randmal ist gelblich-braun, die Adern pech-
braun gefärbt.

Der Hinterleib ist glänzend, bräunlich roth, die schwarze
Basis aller Segmente fein und spärlich punctirt, der Endrand
derselben in weiter Ausdehnnng glatt. Die Beine sind röthlich,
die hinteren Schenkel schwarz gefärbt, die vordersten oben und
auch auf der Unterseite dunkel gefleckt. Die hintersten Schienen
sind an der Spitze, zuweilen fast vollständig wie auch das erste
Tarsenglied schwärzlich.

Die Behaarung ist spärlich, die Seiten des Metathorax sind
aber bei reinen Exemplaren dicht und lang weiss behaart.

Das Männchen ist dem Weibchen sehr ähnlich mit dicht
weisslich behaartem Gesichte. Der Kopfschild ist meist einfarbig
schwarz, selten ein Pünktchen beiderseits, die Mandibeln stets
gelb gefärbt. Die Fühler sind nebst dem Schafte schwarz, die
Geissel unten pechbraun, die letzten Glieder derselben röthlich
gefärbt; alle von fast gleicher Länge; das erste versteckt, daher
die Fühler nur 12-gliedrig erscheinen. Der Hinterleib ist viel
dichter als beim Weibchen punctirt, nur ein schmaler Rand der
Segmente punctlos. Das zweite Segment hat jederseits eine
ziemlich grosse, trübe-gelb gefärbte Makel; eine eben solche,
aber viel kleinere findet sich zuweilen auch zu beiden Seiten
des ersten Hinterleibsringes. Das Analsegment ist an der Spitze
deutlich ausgerandet. An den Beinen ist die schwarze Färbung
ausgebreiteter als beim Weibchen.

— s

Eine dieser sehr ähnliche Art habe ich bei Nizza gesam-

melt und dieselbe N. panurgina benannt. (Siehe Anmerk. V.)

2. Metapleurae feminae glabrae, maris subtilissime pubescentes.
a. Mesonotum et scutellum punctata.

118. solidaginis Panz. 72. 21. — дима Eversm. 1. c.
р. 94. — Poklonnaja Gora, Forstcorps. — Schmarotzt beim
Halictus cylindricus.

119. Roberjeotiana Panz. 72. 18. $.— 72. 19. 6. =
neglecta Herr. Schäff. 1. с. 283. — Ueberall ziemlich häufig;
schmarotzt bei der Andrena xanthura und pubescens.

b. Mesonotum et scutellum punctato-rugosa, opaca.
120. Jacobaeae Panz. 72. 20. — flavopieta Kirby II.
202. — Ueberall nicht selten. — Schmarotzt bei der Andrena
pubescens; nach Smith auch bei A. fwlvicrus.

9. Psithyridae.
Psithyrus Lepel.

121. rupestris Fabr. Ent. Syst. II. 320. 9. — albinella
Kirby II. 361. d. — frutetorum Panz. 75. 18. — subinter-
rupta Kirby II. 356. — Schmarotzt beim Bombus lapidarius
und ist, besonders im Gdowschen Kreise, häufig.

122. campestris Panz. 74. 11. — Aosstlla Kirby II.
331. — Francisana K, ib. 334. — Leeana K. ib. 333. — Im
Forste der Ackerbauschule; schmarotzt nach Schenck beim
Bombus pratorum.

193. Barbutellus Kirby II. 343. — Im Gdowschen
Kreise (Solsky). — Schmarotzt nach Smith beim Bombus
pratorum. |

124. vestalis Fourcr. Ent. Par. II. 450. — nemorum
Fabr. E. S. IL. 317. — aestivalis Panz. 89. 16. — Schma-
rotzt beim Bombus terrestris und ist überall häufig.

d NA.

Anmerkungen.

I.

Nylander führt in seinen Schriften, die in den «Notiser ur
Sällskapets pro Fauna et Flora fennica Fórhandlingar» ent-
halten, noch folgende in Finnland und Lappland vorkommende
Bienenarten auf, die im Gouvernement von St. Petersburg noch
nicht beobachtet worden sind:

aus Finnland: Bombus consobrinus Dahlb. — А
Kirby. — Osmia tuberculata Му — Heriades robusta Му]. —
Colletes impunctata Nyl.— Andrena pilipes Fabr. — helvola L.?
Phileremus punctatus Latr. — Nomada obscura Zett. — obtusi-
frons Nyl. — Sfelis phaeoptera Latr. — aterrima Latr. —
Dioxys tridentata Nyl.

aus Lappland: Bombus arcticus Zett. — hyperboreus
Schónh. — nivalis Zett. — lapponicus Fabr. — alpinus L. — |
Osmia nigriventris Zett. — inermis Zett. — mitis Nyl. —

angustula Zett.
IE

In dem «Catalogue of Hymenopterous Insects in the col-
lection of the British Museum. London. 1853.» werden folgende
Arten als in Finnland und zum Theil auch in Lappland vor-
kommend angeführt, die aber daselbst bis jetzt nicht beobachtet
worden sind: Prosopis signata Pz. — dilatata K. — propinqua
Nyl. — Halictus minutus К. — morio Е. — Andrena fulva
Schranck. — Afzeliella K. — chrysosceles K. — cyanescens N yl.
—- Cilssa tricincta К. — melanura Nyl. — Osmia rufa L.—
spinulosa К. — parietina Curt. |

Ш.

Correcturen zum «Catalogus Hymenopterorum Europae.
Auctore Leop. Kirchner. Vindobonae. 1867. Mellifera. pag.
236 —256.»

1. Zu streichen sind folgende Namen, da keine Beschrei-
bungen derselben nachgewiesen werden kónnen:

Prosopis antennata, — emarginata, — labiata. — Halictus
albipictus, — alienatus, — coriaceus, — immarginatus, —
laetus, — ramulus,— rugulosus, — tarsatus.— Andrena albi-
barbis, — albifimbriata, — albipes, — filipes, — flavescens, —
lutescens, — octostrigata, — ovata. — Osmia brevicornis. —
Anthidium tarsatum, — trachusa. — Nomada bipunctata
K. existirt nicht, wohl eine von Fabr. aus Tranquebar. —
Bombus xanthurus.

2. Ferner sind als Synonyme zu andern Arten zu streichen:

Colletes similis Schenck (nicht Farg.) ist eine Varietät
des fodiens.
Prosopis borealis Nyl. ist identisch mit amaulaía L.
> excisa Schenck ist gleich pictipes Nyl.

E patellata E v ersm. ist identisch mit der annulata L.
> bipunctata Eversm. (nicht К.) ist gleich sıgnata P 2.
Halictus albitarsis Schenck, — apicalis Schenck, —

nigricornis Schenck. sind Varietäten des RE
dricus Fabr.

» pulchellus Gir. ist identisch mit Nomioides pul-
chella Jur.
> zebrus Walck. (nicht Sm.) ist das Z zu scabiosae

und nur eine Varietüt des sexcinctus F.
Nomia hungarica Först. ist identisch mit diversipes Latr.
Andrena albicans K. ist gleich haemorrhoa F.
> lanuginosa Spin. (nicht Zaeviginosa) ist gleich
pruinosa Erichs. |
» marginata Е. ist identisch mit Cet Schranck.

>

D —

Andrena mixta Schenck. ist gleich varians К.

» Nylanderi Mor. ist gleich Shawella К. |

» fuscipes К. ist das (4 zu pubescens Е.

» rosae Sm. ist gleich zonalis K.

Cilissa quadricincta Eversm. ist gleich melanura N yl.
Osmia cylindrica Gir. ist identisch mit Zuberculata N yl.

3
>
>
>

>

melanippa Spin. ist eine Variet. der aenea L.

coerulescens К. ist das Q zu aenea L.

notata Е. ist eine Variet. des 2 von aenea L.

signata Erichs. ist identisch mit der melanogastra
Latr.

spiniventris Gir. ist das 4 zu rufo-hirta Latr.

Megachile albicilla E versm. ist identisch mit der analis N yl.

>

>

monoceros Eversm. ist der Zithurgus cornutus
Fabr.

albiventris Panz. ist gleich argentata F.
fulviventris Panz? (soll wohl sein Zetterst.)
und ist dann identisch mit der Willoughbiella K.

Anthidium auripes E versm. ist identisch mit laterale Latr.

ww y, — OV м

>

und kommt auch in der Schweiz im Rhonethale vor.
cimbiciforme Sm. ist gleichfalls laterale Latr.
contractum Latr. ist gleich sérigatum Panz.
dissectum Eversm. ist das G zu cingulatum Latr.
minus Nyl. ist identisch mit punctatum Latr.
nigripes Eversm. ist gleich septemspinosum L ep.
quadridentatum Gir. ist gleich septemdentatum
Latr. |
regulare Eversm. ist identisch mit variegatum
Fabr.
senle Eversm. ist еше Variet. des puactatum
Latr.
taeniatum Latr. ist eine Variet. des variegatum F.

Chelostoma inerme Eversm. ist gleich Heriades nigri-

cornis Nyl.

WM uem

Heriades breviuscula Nyl. gehört zu Sfehs pusilla Spin.
Nomada dubia E versm.ist identisch mit der so/idaginisP an 2.
> flavopicta К. gehört zu Jacobaeae Panz.
» Hillana К. ist das < zu ochrostoma К.
> папа Steph. gehört zu furva Pz.
Nomada neglecta Herr. Sch. ist das 4 zu Roberjeotiana P z.

» nigricornis Lep. ist identisch mit der Fabriciana L.
> rufocincta К. gehört als Variet. zu furva Pz.
Coelioxys coronata Först. ist das Männchen zu emargi-

nata Forst.

> divergens Först. ist das c zu simplex Nyl.

» fissidens Först. ist das 4 zu conica Li.

> macrura Först. ist identisch mit acanthura
Eversm.

> tricuspidata Först. ist gleich simpler Nyl. 2.
» diglypha Fórst. ist das & zu rufescens Lep.

» trinacria Fórst. ist das 9 desselben.
Bombus antumnalis Fabr. ist das c zu hortorum L.
» mniorum F. ist nach Nyl. eine Variet. des
agrorum U.
» meridianus Pz. ist gleich hypnorum L.

Apis cecropia, fasciata und mellifica gehóren nach Ger-
stäcker als Varietäten zur Honigbiene.
3. Falsche Vaterlandsangaben sind häufig genug angegeben,
so zum Beispiel: _

Colletes nasuta kommt nicht in England vor, sondern
ist bis jetzt nur in Russland, bei Wien und bei Berlin
gefangen worden.

Prosopis bifasciata Jur. kommt nicht in England vor,
sondern in Frankreich, Italien und Albanien.

Halictus facilis Sm. (nicht facis), kommt nicht in

England vor, sondern in Malta.
Andrena funebris Pz. ist bis jetzt in Deutschland nicht
beobachtet worden.

un en ——-—— —

JE M e

Andrena megacephala Sm. kommt bei Nizza, aber nicht
in England vor.

Panurginus montanus Gir. kommt nicht bei Wien,
sondern in hoch gelegenen Gebirgsthülern vor.

Nomada agrestris Fabr. kommt in Nord-Afrika und
Andalusien vor, aber nicht in England und Deutschland.

. 4. Manche Arten sind in falsche Gattungen gestellt; so
zum Beispiel:
Anthidium nasutum Latr. und signatum Latr. gehören
beide zu Sfelis.
Корм; Dejeam ist von Шер. als Dufourea ohne
Vaterlands-Angabe beschrieben worden.
5. Ausgelassen sind mehrere alte, bekannte Arten:

Prosopis picta Sm. — Panurgus cephalotes Latr. —
canescens Latr. — unicolor Spin. — Heriades sinuata Spin.
— Anthidium variegatum Fabr. — Mehrere Arten, die

Lepel. beschrieben hat, etc. etc.

IV.

Osmia Panzeri m.

Coerulea vel wiridi-aenea, spatio cordiformi metathoracıs
rugoso, opaco, linea elevata subtil diviso; capite thoraceque
supra pallide-fulvo, subtus albido-pilosis; abdomine | segmentis:
margine apicali breviter ciliatis.

Femina: coerulea; mandibulis basi impressis, multidentatis,
antice migro-pilosis; clypeo longitudine viz dimidio
latiori, migro, crasse minus dense punctato-rugoso,
nitido, disco impresso margine apicali sub-call®so, ele-

| vato ; scopa ventrali ferruginea. — Long. 11—12 millim.

Mas: viridi-aeneus; mandibulis bidentatis; antennis thorace
paullo longioribus, articulis flagelli sub-cylindraceis;
segmento abdominis sexto margine integro, ultimo apice
leviter emarginato. — Long. 9— 10 millim.

Habitat in Europa media et meridionali.

Beim Weibchen ist der ganze Körper blau metallisch, der
Kopf und Thorax oben gelblich, unten weisslich behaart mit
rother Bauchbürste und spärlich weiss gewimperten Endrändern
der Segmente. Die Fühler und Beine sind schwarz gefärbt, die
Schenkel greis, die Schienen und Tarsen röthlich behaart. Die
vordere Fläche der Mandibeln ist schwarz behaart. Der Kopf-
schild ist kaum um die Hälfte breiter als lang, glänzend, grob
punctirt-gerunzelt, schwarz, die Scheibe vor dem Endrande
tief eingedrückt; der Endrand selbst etwas verdickt und auf-
sebogen. Das Mesonotum ist dicht und ziemlich fein, das
Schildchen viel gröber und sparsamer punctirt, das Hinter-
schildchen ein wenig wulstfórmig. Der herzförmige Raum des
Metathorax ist matt, sehr fein und dicht gerunzelt, durch eine
feine, erhabene Längslinie in zwei Theile halbirt. Die Flügel
sind stark getrübt, das Randmal und die Adern schwärzlich,
die obere Hälfte der Radialzelle pechbraun gefärbt. Der
Hinterleib ist fein und ziemlich dicht punctirt, das letzte Seg-
ment oben röthlichgelb behaart. | В

Das Männchen ist in der Gestalt dem des fulviventris
sehr ähnlich, unterscheidet sich aber von demselben leicht durch
die eigenthümliche Sculptur des herzfórmigen Raumes am Meta-
thorax, welche mit der des Weibchens vollkommen überein-
stimmt, und die anders gestalteten Abdominalsegmente.

V.

Nomada femoralis.

Nia, labro punctato-rugoso basi nitidissimo, laevi, margine
antico medio dente valido armato; scutello tuberculis minus ele-
vafis notato; flagelli rufi, supra ante apicem infuscati articulis
secundo tertiogue longitudine subaequalibus, intermedüs latitude
distincte longioribus; abdomine ferrugineo, segmentis basi subtiliter
punctatis apice laevibus, primo antice, secundo macula laterali :
mgris; pedibus ferrugineis nigro-variegatis.

d ME ds:

» emina: mandibulis, interstitio oculo-mandibulari, tuberculis
humeralibus squamisque ferrugineis.
var. postscutello macula minuta rufescenti ornato.
Mas: mandibulis nigro-marginatis interstitiogue | oculo-man-
dibulari flavis; squamis rufescentibus mgro-punctatis ;
femoribus | anticis comprimatis, valde triangularıter
dilatatis, 645% truncatis angulo acuto terminatis ; -val-
vula anali leviter emarginata. — Long. 8—9 millim.
Habitat in Gallia.
N. germanica Lep. Encycl. Мет. VII. p. 372. d.
Der Kopf des Weibchens ist bis auf eine kleine roth-gelbe
Makel am oberen Augenrande einfarbig schwarz, weiss behaart.
Die Stirn ist sehr dicht, der Scheitel weniger, die Nebenseiten
des Gesichtes sparsam und gróber punctirt, der Kopfschild
ist dicht und fein punctirt, der äusserste Endrand glatt.
Die Oberlippe ist punctirt-gerunzelt, die Basis aber in weiter
Ausdehnung vollkommen glatt und glänzend, die Mitte des
Vorderrandes in einen sehr stark vorspringenden Zahn aus-
gezogen. Die Mandibeln und der Raum zwischen diesen und den
Augen rothgelb gefärbt. Die Fühler sind ziemlich schlank ge-
baut, der Schaft schwarz, die Geissel roth gefärbt, die fünf
vorletzten Glieder entweder nur oben, oder ringsherum gebräunt.
Das zweite und dritte Geisselglied sind gleich lang und fast
doppelt so lang als breit, die beiden folgenden sind kürzer aber
auch deutlich länger als breit; die vorletzten sind quadratisch.
Der Thorax ist überall sehr dicht punctirt-gerunzelt, der
herzfórmige Raum daher von den Metapleuren nur undeutlich
abgegrenzt; schwarz, matt, oben bräunlich, unten greis behaart,
die Schulterhócker und die Flügelschuppen rostfarben, selten
auch noch ein kleines, undeutliches Fleckchen des Hinterschild-
chens so gefärbt. Die Flügel sind schwach getrübt, der End-
rand stark gebrüunt mit den beiden hellen Flecken in dem-
selben, das Randmal dunkelbraun, die Adern schwärzlich gefärbt.
Der Hinterleib ist hell braunroth, die Basis des ersten

mu Uem

und ein Fleck jederseits zwischen dem ersten und zweiten,
seltener auch noch eine schwach angedeutete Binde des dritten
Segmentes schwarz gefärbt; auf der Unterseite ist jeder Bauch-
ring schwarz gefleckt. Das erste Segment ist kaum sichtbar,
das zweite, dritte und vierte nur an der Basalhälfte, das fünfte
überall deutlich punctirt; letzteres am Endrande sehr dicht weiss
behaart. Die Beine sind roth, die vorderen Schenkel unten
dunkel gefleckt, die hintersten fast bis zur Spitze schwarz ge-
farbt. Die hintersten Schienen sind innen mit einem schwarzen
Flecken gezeichnet. Die Tarsen sind rothgelb, das erste Glied
der hintersten und zuweilen auch noch die folgenden zum Theil
dunkel gefärbt.

Beim Männchen sind der Kopf und der Thorax lang asch-
grau behaart; letzterer dichter punctirt-gerunzelt als beim
Weibchen. Der Schaft der Fühler ist ganz schwarz, die Geissel
rothgelb, oben schwach gebräunt, die einzelnen Geisselglieder
wie beim Weibchen, im Verhältniss aber ein wenig schlanker
gebaut. An der Oberlippe ist der Zahn noch stärker entwickelt,
sonst in der Sculptur nicht abweichend. Der Raum zwischen
den Kiefern und den Augen, ein Pünctchen oberhalb derselben
und die Mandibeln gelb gefärbt; letztere schwarz gerandet.
Der Hinterleib ist mehr rothgelb, bleicher als beim Weibchen
sefärbt, die Basis der Segmente dichter und stärker punctirt,
der Endrand des dritten und die Basis des vierten Segmentes
geschwáürzt. Das Analsegment ist schwach ausgerandet. Alle
Schenkel sind bis auf die Spitze schwarz gefärbt; die vorder-
sten plattgedrückt, sehr stark dreieckig erweitert, aussen con-
vex, innen concav, die Basis abgestutzt, der untere Winkel
scharf; der Hinterrand derselben ist dicht weiss behaart. Die
Schienen sind blasser als beim Weibchen, rothgelb gefärbt, die .
hintersten mit einem dunklen Streifen, aussen vor der Spitze
mit einem schwarzen Flecke versehen. Die Tarsen der Vorder-
beine sind gelblich, an den hintersten das erste Glied schwarz,
die übrigen bräunlich gefärbt.

Das Weibchen der femoralis ist der ferruginata täuschend
ähnlich, unterscheidet sich aber von derselben durch die an der
Basis vollkommen glatte und glänzende Oberlippe und den in
der Mitte des Endrandes befindlichen starken Zahn derselben;
denn bei der ferruginata ist die Oberlippe überall gleichmässig
dicht gerunzelt, matt und das Zähnchen befindet sich mitten
auf der Scheibe und ist viel kleiner. Ferner sind die Fühler
der femoralis schlanker gebaut und endlich ist auch die Sculp-
tur und Färbung des Thorax eine verschiedene: bei der ferru-
ginata ist der herzfórmige Raum deutlich erkennbar, die Spitze
desselben oft mehr oder weniger glatt und glänzend und die
Hócker des Schildchens sind stärker entwickelt; letzteres, zwei
Flecken vor demselben und das Hinterschildchen blutroth ge-
färbt; bei der /emoralis sind alle diese Theile schwarz und der
herzfórmige Raum undeutlich abgegrenzt, überall matt.

Das Männchen aber lässt sich von einer jeden Art leicht
durch die eigenthümliche Bildung der Vorderschenkel unter-
scheiden. Lepeletier hat bereits dieses sonderbare Münnchen
gekannt, denn er sagt von demselben: «les cuisses antérieures,
dans deux máles que j'ai, sont dilatés, presque triangulaires,
un peu crochues en dessous».

Die N. femorahs gehört mit der armata, die eine ähnlich
gebildete Oberlippe besitzt, in eine Gruppe. Sie schmarotzt bei
der Andrena fulvescens und kommt in Frankreich, von Paris
bis Nizza vor.

Nomada panurgina.

Nigra, tota nitida, macula supra-oculari ferruginea; articulo
Jlagelli secundo tertio longiori, mesonoto subtiliter sparsim. punc-
(ato: scutello vir tuberculato punctis nonnullis magnis notato;
abdomine fusco ferrugineo, segmentis basi subtiliter punctatis plus
münusve nigris, apice laevibus; pedibus rufo-testaceis, femoribus
tibusque nigro-variegatis. |

Pa je

Femina: clypeo minus dense subtilissime, genis fortiter
sparsimque punctatis; mandibulis, labro, clypei mar-
gine lato genisque parte inferiore, scutello postscutello-
que, macula magna mesopleurali, tuberculis humerali-
bus, squamis pedibusque ferrugineis; femoribus posticis
fere totis, anterioribus subtus nigrescentibus; segmento
abdominis quinto supra macula magna aurantiaca ornato.

Mas: mandibulis, labro, clypeo margine antico tuberculis-
que humeralibus flavescentibus; scutello ferrugineo
maculato; flagello subtus rufo-piceo; valvula anali
integra. — Long. 5,5 bis 6,5 millim.

Habitat in Liguria prope Niceam.

Beim Weibchen ist der Kopf schwarz und glünzend, eine
ziemlich grosse Makel über den Augen, die Mandibeln, die
Oberlippe, ein breiter Saum des Kopfschildes, der untere Theil
der Nebenseiten des Gesichtes und das letzte Fühlerglied roth
gefärbt. Der Scheitel ist ziemlich dicht, die Stirn sparsamer,
die Nebenseiten des Gesichtes vereinzelt und gröber, der Kopf-
schild fein, aber nicht so dicht wie bei der fuscicornis punctirt.
Das zweite Geisselglied ist deutlich länger als das dritte; dieses
ist kaum länger als breit, die folgenden ein wenig länger,

Der Thorax ist überall glànzend, das Mesonotum sparsam,
das Schildchen noch viel spärlicher punctirt. Der herzförmige
Raum des Metathorax ist an der Basis ziemlich grob gerunzelt '
mit glatter Spitze. Das Schildchen, das Hinterschildchen, eine
grosse Makel der Mesopleuren und die Schulterhöcker blutroth,
die Flügelschuppen etwas heller gefärbt. Die Flügel sind ziem-
lich stark getrübt, der Endrand dunkler mit den beiden ge-
wöhnlichen, hellen Flecken; das Randmal und die Adern schwarz.

Der Hinterleib ist glänzend, dunkelroth, das erste Segment
spiegelblank, kaum punctirt, die Basis in weiter Ausdehnung
geschwärzt, die übrigen am Grunde deutlich punctirt mit breit
abgesetztem, glattem Endrande. Das fünfte Segment ist oben
zum grössten Theile röthlichgelb gefärbt.

za Wa

Das Männchen unterscheidet sich von dem Weibchen nur
durch die in der Diagnose angeführten Merkmale. Die Hinter-
leibsringe sind gleichfalls ohne gelbe Makeln.

Von der fuscicornis unterscheidet sich die panurgina durch
den stärkeren Glanz, die abweichende Sculptur, das im Ver-
hältniss zum dritten längere zweite Geisselglied und die viel
buntere Zeichnung; sonst ist sie derselben täuschend ähnlich
und gehört in dieselbe Gruppe.

Ich habe von dieser Art einige Exemplare bei Nizza im
Magnan-Thale, in Gesellschaft mit dem Panurgus dentipes, in
dessen Nistlöcher die Weibchen hineingingen, gesammelt.

St. Petersburg, den 30 October 1868.

Aberrationen von zwei Species Lepidopteren der
St. Petersburger Fauna.

Beschrieben von

№ Erschoff

Hadena Amica Tr. aberr.
Tab. III, fig. 3. à
Wurzel und Mittelfeld der Vorderflügel wie gewöhnlich,
letzteres jedoch etwas schmäler; von hier aus bis zur Wellen-
linie am Aussenrand sind die Flügel weisslich ockergelb. Sonst
stimmt sie mit der typischen Species überein.
d Gezogen im August.

Cidaria Dilutata S. У. aberr.
Tab. III, fig. 4.

Die Vorderflügel sind hell weisslich mit einer dunkeln
Mittelbinde, in welcher zwei helle Flecken liegen; vor dem
Aussenrand haben sie eine schwache Schattenbinde. Hinterfiügel
und Unterseite sind wie gewöhnlich, ohne besondere Aus-
zeichnung.

Q Gefangen in einem Garten auf Wassili Ostrow im Sep-
tember.

VERZEICHNISS

der von Herrn Jos. Haberhauer bei Astrabad in
Persien gesammelten Schmetterlinge.

. Von
Julius Lederer.

Herr Joseph Haberhauer, der vom Jahre 1863— 1866,
so wie im Jahre 1868 in verschiedenen Gegenden Trans-
caucasiens sammelte, unternahm 1867 eine entomologische
Reise nach Astrabad; er langte daselbst am 4 Mai an und
sammelte bis Ende Juli. Um Astrabad fand er nur wenige
Lepidopteren, dagegen zeigten sich Hadschyabad und Schaku,
120 Werste davon entfernt, reich daran. Ueber das Gebirge
wurde mir nur mitgetheilt, dass es kahl ist, viel Steingerölle
und wenig Graswuchs hat; da am 6 Juni noch frischer Schnee
fiel, dürfte die Gegend eine ziemlich hohe Lage haben. Ganz
ärmlich war die Ausbeute an Käfern, doch fand sich auch
darunter manches Interessante; ausser verschiedenen im Oriente
mehr oder weniger verbreiteten Arten erhielt ich in Mehrzahl
Julodis punctato-costata, einen schönen gelben Purpuricenus
von Zeichnungsanlage des dalmatinus, in wenigen Exemplaren
Trichius subopacus Motsch. (bisher nur vom Amur bekannt),
einen grossen Prosodes, das © filzig behaart, Malacosoma
triumphans Fald. etc. Ohne. aller Empfehlung und Unter-
stützung in Astrabad, musste Herr Haberhauer sich mit
einem elenden Erdloche als Wohnung begnügen und hatte da
das Unglück, seine herrliche Ausbeute von Ameisen fast voll-

: 6

E M

ständig aufgezehrt zu sehen; nur auf Wunsch meiner Peters-
burger Freunde gebe ich in Nachstehendem eine Aufzählung
der wenigen übergebliebenen Arten, hoffend, dass es Herrn
Haberhauer gelingen werde, sein Vorhaben, die Reise zu
wiederholen, diesen Sommer auszuführen und uns weiteren Auf-
schluss über jene interessanten Gegenden geben zu können.

/

Verzeichniss der gesammelten Arten.

Pieris Gliciria Cramer (Krueperi Staud.). Ein mit den grie-
chischen Exemplaren der Sommergeneration ganz überein-
stimmendes Weibchen. Ich fand diese Art auch in den
Feisschluchten des Sipylusgebirges, bei Magnesia, in Anatolien.

Pieris Callidice Esp. In Mehrzahl; unten mehr graugrün, als
die Schweizerexemplare. |

Pieris Leucodice Ev. Ich erhielt nur 3 Männchen, doch hatte
sie Herr Haberhauer in Mehrzahl erbeutet.

Pieris Chloridice Hb. |

Colias Aurorina H. Sch. Eine ungemein varürende Art. Die
Männchen bald mit sehr lebhaft violettem Schiller, bald ohne
eine Spur desselben; die dunklen Atome der Oberseite mehr
oder weniger gehäuft; die Binde in Breite variirend, oft
von gelben Adern scharf durchschnitten, oft ohne einer
Spur derselben; die Unterseite mehr oder‘ weniger lebhaft
grüngelb, die Fleckenbinde hinter dem Mittelzeichen gewöhn-
lich vorhanden, mitunter aber auch auf allen Flügeln gänz-
lich fehlend. Die Weibchen kommen um Elisabethpol nur in
bleichgelber Färbung vor; ein von Haberhauer eben daselbst
gesammeltes Stück zeigt aber schon die innere Hälfte der
Vorderflügel orangegelb gefärbt und bildet so den Uebergang.
Aus Abbastuman habe ich von Haberhauer zwei Weib-
chen von sehr rein orangegelber Färbung; die schwarze
Zeichnung ist fein und spärlich und die Randflecke sind
lebhaft citrongelb, bei einem Exemplare auf den Hinter-

x Nu

flügeln ganz zu einer Binde zusammengeflossen. Aus Astrabad
erhielt ich auf 20 orangegelbe Weibchen zwei bleichgelbe
und ein orangegelbes mit bleichem Vorderrande und bleich-
gelben Flecken, das mitten inne zwischen beiden Varietüten
steht. Alle Astrabader Weibchen zeichnen sich durch sehr
reichliches, auch über die Rippen verbreitetes Schwarz aus,
und auch an der Basis der Vorder-, so wie auf den Hinter-
flügeln sind die schwarzen Atome sehr gehäuft; die bleich-
gelb gefärbten Stücke solcher Varietäten nähern sich dann
sehr der Chloe Ev. (Bull. de Moscou 1847 Taf. 4, fig. 3.),
die aber den Mittelfieck der Hinterflügel bleichgelb hat,
‚ während ich ihn noch bei allen Exemplaren von Aurorina,
sie mögen nun bleich- oder REN sein, stets tief
pomeranzengelb traf.

‘Nach dem oben Gesagten bleiben für Col. ieh Led.
(Heldreichii Staud.) keine constanten Merkmale übrig
und stellt sich dieselbe als in der Regel etwas kleinere und
matter gefärbte Varietät von Aurorina mit orangelbem Weib-
chen heraus; Ober- und Unterseite zeigen das gleiche Variiren
wie Aurorina.

Die Raupe von Aurorina fand Hr. Haberhauer um
Elisabethpol auf Astragalus caucasicus Pallas; unter den
Schmetterlingen erhielt er einige sonderbare Varietüten des
Mannes; die Weibchen waren alle bleichgelb. Näheres dar-
über werde ich im 11 Bande der Annales de la Société
entom. de Belgique mittheilen, wo ich eine Zusammen-
stellung sämmtlicher bisher in Transcaucasien EH
Lepidopteren zu geben beabsichtige.

Colas Sagartia Led. Alis supra cinereo-virescentibus (2 pallide
virescenti-flavidis), limbo latissimo nigro, sulphureo-maculato,
macula anticarum | venae transversae magna тута; subtus d
flavido-viridibus, Q farinato-flavidis, macula orbiculari posti-
carum. media nitidula, albida, rufo-cincta. 48—54 Mm.

(Taf. IV, fig. 18, 29.)

*

c. ЗАВ вы

Nahe an Phicomone, etwas grösser, die Spitze der Vorder-
flügel mehr vortretend. Palpen, Fühler etc. wie bei dieser
Art. Flügel beim Manne blass citrongelb, die ganze Grund-
farbe mit feinen bläulichgrünen Atomen dicht überzogen,
beim Weibe weisslich gelb, die Basis der Vorder- und die
Hinterflügel mit gleichen Atomen. Zeichnungsanlage wie bei
Phicomone, die schwarze Randbinde aber beim 4 auf den
Vorderflügeln in der Spitze breiter, auf den Rippen nach
innen schärfer ausgeflossen, auf den Hinterflügeln bis nahe
zum Innenwinkel reichend. Das 9 zeigt die Zeichnungs-
unterschiede der verwandten Arten, nämlich auf den Vorder-
flügeln breitere schwarze Binde, auf den hinteren die ge-
wöhnlich aus wolkigen Flecken gebildete Randbinde; die
‚Mittelflecke der hinteren sind bei beiden Geschlechtern ganz
blass orangegelb, beim Manne noch blässer, als beim Weibe.
Die Unterseite weicht von der unserer Phicomone stärker ab .
und gleicht mehr der von Var. Nastes. Sie ist beim Manne
grünlich gelb, auf den Vorderfiügeln gegen den Innenrand
zu etwas heller; beim Weibe graugrün, auf den Vorder-
Насеш nach innen zu weisslichgelb. Die Mittelzeichen sind
auf allen Flügeln wie bei Phicomone.

Ich erhielt 2 <, 3 ©; von letzteren zeigten zwei etwas
reichlichere schwarze Zeichnung, als das abgebildete Exemplar.

Polyommatus Ochimus H. Sch., Thersamon Esp. nebst Var. Om- -
phale Klug, Eurydice Rott. (Chryseis S. V.), ein Männchen,
ganz wie die hiesigen, Alciphron Rott.

Polyomm. Caspius Led. Alis fuscis, posticis caudulatis anticis
e basi longe igneo-violascentibus, punctis disci duabus migris;
subtus omnibus dilute grisescentibus, multiocellatis, posticarum
fascia marginali rufescente obsoleta. 27 Mm.

(Tafel IV, fig. 34.)
Diese Art weicht von den übrigen Polyommatus-Arten
sehr ab. Sie hat den Flügelschnitt von Гус. Balcanica und

MES

die Hinterflügel tragen auf Rippe 2 ebenfalls ein langes,
dünnes Schwänzchen.

Augen nackt, fein weiss gerandet, Palpen weiss, gegen
die Spitze zu schwärzlich behaart; Fühler schwarz, weiss
geringelt; Körper oben dunkelbraun, unten nebst den Beinen
weisslich. |

Die Vorderflügel sind kupferroth mit schwachem violettem
Schiller; ihr äusseres Drittel führt eine breite mattbraune,
nach innen etwas verwaschene Randbinde; die Hinterflügel
haben die gleiche Zeichnung, doch sind hier beide Farben
so in einander vertrieben, dass sich die Begrenzung der
Binde nicht unterscheiden lässt; ausser einem schwarzen

Flecken auf den Vorderflügeln, einem in der Mitte der
Mittelzelle, einem auf der Querrippe, und einem auf der
Querrippe der Hinterflügel ist keine Zeichnung vor runden;
die Franzen sind einfarbig braun.
° Die Unterseite ist bleich gelbgrau. Die Zeichnungsanlage
ist ungefähr so wie bei Thersamon, nämlich auf den Vorder-
flügeln die gewöhnlichen drei schwarzen Flecke in der Mittel-
zelle und zwei ziemlich parallele Binden vor dem Saume; auf den
hinteren ein zusammengeflossener Doppelpunkt auf der Quer-
rippe, zwei Wurzelpunkte und drei zwischen diesen und dem
Doppelpunkte in eine Querreihe gestellte Punkte; vor dem Saume
eine wie bei Thersamon geformte schmutzig gelbbraune Binde,
beiderseits durch zwischen den Rippen befindliche schwarze

- Punkte marquirt; vor ihr eine aus schwarzen Punkten ge-
bildete ziemlich parallele Querbinde, der Raum zwischen
beiden Binden heller,’ als der übrige Flügelgrund. Alle
schwarzen Punkte sind verhältnissmässig dick, weisslich um-

‘ zogen, die Saumlinie ist weisslich, die Franzen sind
schwärzlichgrau.

Ich erhielt nur dies eine Exemplar.

Lycaena Trochilus Freyer, Balcanica Freyer, Hylas S. V.
Alle in Mehrzahl.

Zar SHE. na
2

Lycaena Panagaea Н. Sch. Var. Arsacia Led. (Tafel IV, fig.
9 d) Steht zu Panagaea in ähnlichem Verhältnisse, wie
Lyc. Alsus zur Var. Lorquinii. Die Oberseite beider Geschlechter
ist nämlich einfarbig braun, während sie beim Männchen von
Panagaea blau, breit schwarz gerandet ist; die Untersejte
ist genau wie bei Panagaea, nur zieht die Grundfarbe mehr
ins Braune und fehlt der Randbinde der Hinterflügel alles
Gelb. Letzteres ist auch schon bei Exemplaren vom Libanon
der Fall.

Nur in wenigen Exemplaren erbeutet.

Lycaena Hyrcana Led. Alis omnibus supra (4 coeruleis, late
nigro-limbatis, Q fuscis, striga repanda ante marginem. coeru-
lescente obsoleta ) strigula disci nigra; subtus fuscescenti-cinereis,
multiocellatis; posticis maculis | duabus subanahbus | atris,
coeruleo-squamatis, fulvo-circumdatis. 16—18 Mm.

(Tafel IV, fig. 62, 79.)

Der mir nur nach Herrich Schäffers Abbildung (Neue
Schmetterl. fig. 1—3) bekannten Elvira Ev. am Nächsten.
Augen nackt, Palpen weiss mit feiner schwärzlicher Behaa-
rung, Fühler schwarz, weiss geringelt, Kürper oben braun,
unten nebst den Bele weisslich.

Flügel gerundet, beim Manne violettblau, wie Lyc. Aegon,
mit nach innen etwas vertriebener breiter schwarzer Rand-
binde, schwärzlichen Rippen und schwarzem, auf den Hinter-
flügeln sehr undeutlichem Mittelpunkte; Franzen an der
inneren Hälfte schwarz, aussen weiss. Weibchen ein-
fürbig braun mit dunklerem Mittelpunkte der Vorderflügel .
und aussen weissen Franzen; alle Flügel mit einer aus ab-
gesetzten bläulichweissen Flecken gebildeten Randbinde.

Unterseite bräunlichgrau, die Zeichnungsanlage wie bei
Aegon. Vorderflügel mit einem Augenfleck auf der Querrippe
(ein Exemplar zeigt auch einen in der Mitte der Mittelzelle),
einer geschwungenen Punktreihe dahinter, zwei verloschenen
parallelen, innen weisslich aufgeblinkten Punktreihen уог dem

-— MAS

Saume. Hinterflügel mit einem Punkte auf der Querrippe,

dreien davor in Zelle 2, 3 und 7, Fortsetzung der übrigen

Zeichnung der Vorderflügel und einem bis vier erzglänzenden.

mit schwarzem Sammtschüppchen verzierten Fleckchen in

der Randbinde, wovon das in Zelle 2 am deutlichsten ist,

die übrigen schwächer sind oder ganz fehlen.
Scheint ziemlich selten zu sein.

Lycaena Eurypilus Freyer. Ich halte diese Art, so wie Ze-
phyrus Friv. nur für Varietäten von Argus.

Eurypilus steht in gleichem Verhältnisse zu Argus wie
Arsacia zu Panagaea. Das Männchen ist oben einfarbig
braun, im Discus aber oft heller, ins Graue ziehend, mit
schwachem bläulichem Reflex. Das Weibchen bietet keine
constanten Unterschiede; es ist wohl die Unterseite (wie bei
Егеуегз Figur), oder auch nur der Raum zwischen beiden
Binden manchmal kreidig. weiss, wo dann die schwarzen
Punkte schärfer abstehen, doch finden sich alle Uebergänge;
die Erzpunkte finde ich bei keinem Exemplare ganz fehlend,
bei manchem sogar sehr scharf ausgedrückt.

Zephyrus soll sich durch den Mangel der Erzpunkte in
der Randbinde der Unterseite der Hinterflügel unterscheiden.
Ich habe diese Art auf dem Bosdagh in Anatolien (dem
Tmolus der Alten) in sehr grossen Exemplaren zahlreich
auf Tragantsträuchern gefangen und Exemplare mit und
ohne Erzpunkte erhalten; auch fand ich unter den Weib-
chen, die sowohl mit lebhaft rothgelben Randbinden oder
Flecken der Oberseite, als einfarbig braun vorkommen, bei
näherer Untersuchung braune Männchen, also Var. Eurypilus.

Auf dem dürren Kalkboden von Amasia kam Zephyrus
nur in kleinen Exemplaren und Uebergängen zu Argus vor;
auch da sammelte ich Еигурйиз darunter, ohne an den
Weibern Beider einen Unterschied entdecken. zu können.
Eben so geht es mir mit Brussaer- und caucasischen

ui м

Exemplaren; überall finden sich beide Formen des Männ-
chens, aber nur eine des Weibchens.

Aus Astrabad erhielt ich, wohl zufällig, nur Var. Burypilus
und zwar in spärlicher Anzahl. |

Lycaena Erschoffó Led. Alis supra fuscis, anticis (4 antice
late cyaneo-pulveratis ) strigula media nigra, ciliis apicahibus
niveis; subtus ommibus fuscescenti-cinereis, multiocellatis, anti-
carum striga e maculis ocellaribus magnis atris post ocellum
medium magnum; posticis sine rubedine, radio medio longi-
tudinali albo. 25 Mm.

! (Tafel IV, fig. 44, 59.)

Ein eigenthümliches Thier, das ich der nackten Augen
wegen nur in der Nähe von JDonzeló unterzubringen weiss,
in Flügelschnitt und Zeichnung aber mehr den krten der
Damon-Gruppe ähnelt.

Männchen schwarz, die Vorderflügel vom Vorderrande bis
über die Mittelzelle schön stahlblau, diese Farbe nach innen
in das Schwarz vertrieben; Franzen zur äusseren Hälfte
weiss. Weibchen dunkelbraun mit etwas helleren, in der
Spitze der Vorderflügel weisslichen Franzen. Vorderflügel in
beiden Geschlechtern mit schwärzlichem Strich auf der
Querrippe.

Unterseite der Vorderflügel ol mit ziemlich grossen
schwarzen, weiss umzogenen Angenflecken, einen in der Mitte
der Mittelzelle, einen auf der Querrippe, sechs dahinter in
einer geschwungenen Querbinde, der untere etwas saumwärts
gerückt; am Saume die gewöhnlichen zwei parallelen Binden
verloschen, aus grauen Nebelflecken bestehend. Hinterflügel
mit weissem Längsstrahl und etwas kleineren schwarzen
Augenflecken, einem in der Mitte der Mittelzelle, einem
(nagelförmigen) auf der Querrippe, sieben dahinter, der Binde
der Vorderflügel entsprechend, einem in Zelle 7, wurzel-
wärts gerückt. Randzeichnung ebenfalls wie auf den Vorder-
flügeln. -

= --

Die Männchen in Mehrzahl, doch nur ein Weibchen
^. gesammelt.
Nach Herrn Nik. Erschoff, Lepidopterologen in St. Pe-
tersburg, benannt. |
Lycaena Actis H. Sch., Damone Ev., JIphigenma Freyer,
und eine Varietät, die zwischen letzterer und Damon das
Mittel hält. Ich halte alle nur für Varietäten von Damon
und ziehe dazu auch noch Poseidon Led. (Zool.-bot. Verein
1852, mir damals nur in einem einzelnen Männchen be-
kannt), Carmon H. Sch. und Damocles H. Sch. (Kinder-
manm Led. 1. c). Hat man alle diese Varietäten nur in
den weitesten Abständen vor sich, so wird man nicht leicht
. an ein Zusämmengehören glauben; aber nicht nur, dass sich
an den Weibchen kein constanter Unterschied auffinden lässt,
verbinden sich auch die Männchen unter einander durch
Uebergänge und ändert das Blau bei den verschiedenen
Varietäten von Corydon in ganz ähnlicher Weise.
Damone Ev., milchblau mit kaum merklich dunklerem
Rande und Poseidon als nur gesättigter gefärbt, als Typus
angenommen, geht sie in Zphigema Freyer mit gleichem,
oder etwas matterem Milchblau und breitem schwarzen,
nach innen verflossenen Rande über. Das Milchblau wird
feuriger, violett gemischt (wie bei /carus Rott.) und der
schwarze Rand fehlt (Actis H. Sch.), oder ist spärlich
(Var. Carmon H. Sch., die auch etwas stumpfere Flügel
hat) oder in ansehnlicher Breite vorhanden, auch tritt ófter
ein dunklerer Stich auf der Querrippe der Vorderflügel
auf (Damocles H. Sch.); die blaue Färbung bekommt einen
grünlichen Strich, der Rand ist ansehnlich breit (die oben
erwähnte Varietät aus Astrabad), oder die Färbung. ist ganz
grünlich silberblau (unser bekannter Damon).
Aus Astrabad erhielt ich nur Actis, Damone, Iphigenia
und die oben erwühnte Varietüt. Auf den Alpen von Tokat
in Kleinasien fand Kindermann Achs, Iphigenia und

E Е

Damocles unter einander (unter Actis eine Varietüt mit fast
ganz schwarzen Hinterflügeln); im Taurus traf ich in 7000 —
Fuss Höhe ebenfalls Асйз und Zphigenia zusammen. Um
Amasia, das nur etwa 2000 Fuss hoch und viel wärmer
liegt, fand ich in den heissen Thälern Poseidon und Damocles,
im Hochgebirge nur letztere.

Aus Achalzich, Hankynda und verschiedenen mir nicht
näher angegebenen Gebirgsgegenden Transcaucasiens sandte
Hr. Haberhauer Acts und Damocles, zwei Mal aber
auch schon vier Männchen des gewöhnlichen Damon ein.

Die Weibchen variiren, je nachdem sie in höher oder
tiefer gelegenen Gegenden vorkommen, gleich den Männchen
an Grösse; die Färbung der Unterseite ändert in beiden
Geschlechtern in hellerem oder dunklerem Grau oder Braun-
grau, eben so die Grösse der Augenflecke.

Unter den Weibchen erhielt ich aus Astrabad eine inter-
essante Varietät in 4 Exemplaren, die ich auf Tafel IV,
fig. 8 abbilde. Bei ihr ist die Oberseite blau, Vorderrand,
Saum, und auf den Vorderflügeln auch Rippen sind schwarz-
braun, das ganze Thier daher unserem Daphnis 2 ähnlich.
Auch von den braunen Weibchen zeigen mehrere den Discus
hellbraun, von dunkleren Rippen durchzogen.

Thecla Spini S. V. Var. Melantho Klug. Zwei Männchen.

Melitaea Didyma Esp. Ein feurig gefärbtes Männchen.

_ Argynns Alexandra Mén. Zwei Männchen.

Argynms Niobe L. Ungeheure Exemplare, fast so gross wie
Pandora. |

Melanagria Hylata Men. Nur wenige Exemplare.

Melanagria Clotho Hb. Wie die ungarischen oder noch kleiner.
An Xenia finde ich ausser der Grösse auch keinen Unter- .
schied von Clotho.

Satyrus Briseis L. Sehr grosse Stücke.

Satyrus Pelopea Klug. Ein kleines Männchen von graubrauner
Färbung mit spärlichem Rothgelb der Vorderflügelbinde.

` — 83

Satyrus Вегоё Етеуег. Grundfarbe dunkler, Färbung der
Binde auf den Vorderflügeln ocker-, auf den hinteren roth-
gelb. Unterseite wie bei Var. Ahena H. Sch.

Satyrus Bryce О. Var. Parthica Led. Minor, alis anticis ma-
cula ocellari unica, subtus in disco fulvo-ochraceis, posticis
subtus albido-venosis, fascia media limboque albidis, interius
nigro-marginatis. 45—55 Mm.

(Tafel IV, fig. 122, 18 9.)
Eine ausgezeichnete Varietät, die man ohne Kenntnis:
der Uebergänge wohl für eine eigene Art halten würde.
Grosse Exemplare erreichen die Grósse von Bryce; kleinere
die von Actaea: als gewöhnliche Grösse dürften 50 Mm.
anzunehmen sein.

Das Männchen gleicht oben dem von Bryce; die beiden
hell gekernten Augen sind gewöhnlich vorhanden, doch fehlt
auch oft das untere; eben so sind die weissen Kerne in
Zelle 2 und 3 bald vorhanden, bald fehlend, die Franzen
bald einfarbig braun, bald scharf gescheckt, Alles durch
Uebergänge verbunden. Das Weibchen ist, je nachdem es
beide Augen und beide Kernfiecke oder (wie das abgebildete
Exemplar) blos das obere Auge besitzt, bald dem von Bryce,
bald dem von Acéaea ähnlich, die Franzen sind aber bei
allen meinen Exemplaren lebhaft gescheckt.

Die Hauptabweichung bietet die Unterseite. Die Vorder-
flügel sind im Discus lebhaft pomeranzengelb, welche Farbe
aber allmälig in ein mehr oder weniger lebhaftes Ockergelb
oder Graugelb, oder in nur wenig helleres Braun, als das
der Grundfarbe übergeht. Die Hinterflügel haben gewöhnlich
die Mittelbinde, so wie die Randbinde an der Aussenseite
weiss aufgeblinkt und alle Zeichnung ist von den weiss ge-
färbten Rippen scharf durchschnitten; die Rippen erscheinen
aber auch oft gelblich und treten dann minder scharf
vor und das Weiss des Flügelgrundes ist durch dunklere

— MES

Atome verdüstert;: solche Exemplare kommen dann fast
ganz mit denen von Amasia und vom Bosdagh überein.

Die Männchen in ziemlicher Anzahl gesammelt, die Weib- '
chen aber selten.

Epinephele Lycaon Rott. Etwas grösser als gewöhnlich; das
Weibchen düsterer gefärbt, wie die Dalmatiner.

Epinephele Cadusia Led. Alis supra fuscis, albido-ciliatis, disco
fulvo maculam nigram subapicalem ($ subgeminam et inferius
alteram minorem) continente; subtus anticis fulvis, semel brunneo
strigatis, macula subapicali albo-pupillata; posticis fuscescenti-
canis, striga media repandula fuscescenti, exterius albido-

alluía. 38—40 Mm.
(Tafel IV, fig. 103, 119.)

Der Epin. Lycaon sehr nahe, aber kleiner, mit runderen
Flügeln und weisslichen Franzen, die Vorderflügel beim
Männchen mit rothgelber, nach innen etwas ausgeflossener
Binde (wie bei Janira Var. Telmessia); die Unterseite wie
bei Zycaon, die Färbung aber viel heller, weisslichgrau, die
Zeichnung braungrau.

In Mehrzahl erhalten.

Epinephele Amardaea Led. Alıs supra fuscis, anticarum macula
subapicah nigra (Q in disco fulvo); subtus anticis fulvis bis
brunneo-strigatis, macula subapicali albo-pupillata, | posticis
grisescentibus strigis tribus serratis fuscis, secunda exterius-
cano-alluta, punctis duobus subanalıbus strigae tertiae adhae-

rentibus. 38—40 Mm.
(Tafel V, fig. 34,40.)

Habitus der Vorigen, die Vorderflügel aber beim Manne
ohne Rothgelb, beim Weibchen (von dem mir übrigens nur
2 Stück vorliegen), nur mit dem oberen Auge.

Unterseite dunkler und schärfer gezeichnet, als Zycaon.
Vorderflügel im Discus rothgelb, nach aussen graubraun, am
Vorderrande dunkler gestrichelt; in der Mittelzelle, nahe
vor ihrem Schlusse, eine dunkle Querlinie, eine nach aussen

e НМ

gebogene, bei 2/3 des Flügels, еше nahe vor dem Saume,
letztere aussen etwas heller gewässert; in der Spitze ein
schwarzes, weiss gekerntes, nach unten gewöhnlich etwas
ausgeflossenes Auge. Hinterflügel braungrau, dunkler gestri-
chelt, die Mittelbinde rindenartig braun, aussen heller auf-
geblinkt; die Randzeichnung wie auf den Vorderflügeln; in
Zelle 2 ein kleines schwarzes Auge, ein ziemlich undeut-
liches gewöhnlich noch in Zelle 1 b.
Mehrere Exemplare.

Epinephele Dysdora Led. Alis supra fuscis, macula subapicali
nigra (et allera Q minore inferius) in disco fulvo; subtus
anticis fulvis, striga fusca ante maculam subapicalem | albo-
pupillatam; posticis cinereis, striga post medium arguta ex-
terıus albido-alluta, punctis duobus subanahbus nigris fulvo-
cinctis. 40 Mm.

(Tafel V, fig. 12, 29.) ;
Ebenfalls aus der Verwandtschaft von Zycaon, aber mit
viel reinerer, zierlicherer Zeichnung der Unterseite.
Oberseite dunkelbraun (wie Ep. Janira), die Hinterflügel
schwach gezühnt, die Franzen braungrau, undeutlich ge-
scheckt. Vorderflügel beim Manne mit einem schwarzen
Auge in der Spitze, dasselbe in rothgelber, nach unten zu
verlóschender, auf den Rippen von der Grundfarbe durch-
schnittener, nach innen etwas ausfliessender Binde; beim
Weibe auch in Zelle 2 mit einem (etwas kleineren) schwar-
zen Auge und nach innen mehr verbreitetem Rothgelb.
Unterseite: Vorderflügel schön rothgelb, an den Rändern
ins Graue ziehend; eine dunklere schräg nach aussen
ziehende Querlinie bei ?/; des Flügels, eine nahe vor dem
Saume, parallel mit ihm, beide an der Aussenseite etwas
lebhafter aufgeblinkt; die schwarzen Augen weiss gekernt.
Hinterflügel angenehm braungrau mit der gewöhnlichen
Mittelbinde, die aber viel schräger zieht, nahe vor dem
Innenwinkel ausläuft und aussen weiss aufgeblinkt ist. Saum-

u. (GE m

linie schwarz, fein und scharf, eine ihr parallele, aussen
ebenfalls heller begrenzte Linie nahe vor dem Saume; in
Zelle 1a und 1b ein — schwarzes, heller umzogenes
_ Auge. |
Nur 6 Stück erhalten.

Pararga Maera Г. Drei Männchen. Das Rothgelb der Ober-
seite heller und reichlicher als gewöhnlich, wodurch die
Augen mehr hervortreten;. auf der Unterseite die Vorder-
flügelbinde auffallend hellgelb, die Hinterflügel dunkelbraun
mit grossen, lebhaften Augen.

Hesperia Altheae Hb. (Gemina Led.). Ein Männchen. %

Hesperia Eucrate Var. Orbifer Hb., Thaumas Hufn., Lineola
O., Comma L. und Sylvanus Kalis ; letztere von bee
imidor Grundfarbe und mit scharf abgegrenzter Zeichnung.

Sesia Stiziformis H. Sch. Var. (Tafel V, fig. 5.) Hinterflügel
von schwarzen Atomen derart bedeckt, dass nur in Zelle
lb, 1c und der Mittelzelle ein gläserner Längsstrahl bleibt.

Wurde in Mehrzahl gesammelt, aber bis auf das abgebil-
dete Stück von Ameisen zerfressen. Aus dem Caucasus habe
ich ein Männchen mit ebenfalls schwarzen Hinterflügeln und
ohne gelben Hinterleibsgürtel. Sollte Letzteres Geschlechts-
unterschied sein? 2

Sesia Mimacea Led. Mehrere Exemplare.

Macroglossa Bombyliformis O.

Deilephila Elpenor L., Alecto L. und Livornica Esp.; letztere
gezogen.

Zygaena Cambysea Led. Antennarum clava obtusà, coeruleo-
nigra, abdomine elongato; alis anticis e basi usque ultra me-
dium (dorso excepto) maculaque postica maxima obtuse
triangula puniceis; posticis totis puniceis, nigro-ciliatis. 27 Mm.

(Tafel V, fig. 64.)
Aus der Verwandtschaft von Achilleae. Schwarzblau, Kopf
und Rücken ohne weisslicher Behaarung, Fühler mit dicker,
stumpfer Kolbe. Vorderflügel dünn beschuppt, bläulichschwarz;

RN M Dr

die Flecken blass mennigroth, die an der Basis derart in
einen zusammengeflossen, dass sie einen von dem Innenrande
der Mittelzelle und Rippe 2 scharf begrenzten Längsstriemen
bilden, der Vorderrand bis zur Hälfte des Flügels ebenfalls
roth, der Keilfleck damit zusammen geflossen ist. Flügel-
spitze mit rundlichem Flecke, der ungefähr wie bei Achilleae
geformt, aber grösser, unten von Rippe 3 begrenzt ist,
aussen nahe zum Saume und Vorderrande reicht. Hinter-
flügel bl&sroth” mit schwarzblauen Franzen; Unterseite eben-
falls, auf den Vorderflügeln die Flecke in einander geflossen.

Nur dies eine Stück erhalten.

Zygaena Peucedani Esp. Sechs Stück. Die Flügel schmal, die
Flecke klein, mennigroth, die Hinterflügel mit ganz schma-
lem schwarzen Saume, der Gürtel unten nicht zusammen
schliessend. Ich finde zwischen Z. Peucedani und Dorycnii
wenig Unterschied und halte sie nur für Varietäten. Догусий
ist gewöhnlich breitflügeliger, satter gefärbt, das Roth ist
dunkler und der Gürtel schliesst unten nicht zusammen; es
fehlt aber nicht an Uebergängen und bei Magnesia fand ich
sogar ein fünffleckiges, der Peucedani Var. Athamanthae
entsprechendes Stück von Doryeni.

Zygaena Manla Led. Collari cinguloque abdominis puniceis,
alis anticis migro-viridibus; basi late, maculis duabus mediis -
(superiore parva) oblique positis contiguis, duabus posticis
discretis (priore parva, posteriore magna, ovali, transversa)
puniceis; posticis puniceis, anguste (ad apicem. latius) nigri-
canti-marginatis. 30—32 Mm.

(Tafel V, fig. 7$.)

Ein eigenthümliches Thier, das in der Disposition der
Flecke einige Aehnlichkeit mit Carniolica Scop., in der
dünnen Beschuppung und. dem blassen Carmoisinroth mit
Cuvieri B. hat.
Flügelschnitt von Carniolica. Körper schwarzblau, Hals-
kragen und ein schmaler, unten zusammen schliessender

m xr

Hinterleibsgürtel roth. Fühlerkolbe ziemlich plump, beson-
ders beim Weibe. Vorderflügel mit 5 wie. bei Carniolica
geformten, nicht heller umzogenen Flecken; die beiden an
der Basis zusammen geflossen, bis zum Vorder- und Innen-
rande reichend, die beiden mittleren ebenfalls zusammen
geflossen, der untere grösser, schräg nach aussen gestellt,
der äussere halbmondförmig. Hinterflügel mit schmalem
schwarzblauen, in der Spitze und auf Rippe 2 etwas aus-
geflossenem Rande. A

Nur in wenigen Exemplaren gesammelt.

lao Statices L. Ein kleines Männchen der Varietät iet: Led.

Bombyx Castrensis L. und Neustria L.

Orgyia Dubia Var. turcıca Led. (Zool.-bot. Verein 1852,
pag. 117. Dubia H. Sch. f. 164). Zwei mit den Amasier
Exemplaren ganz übereinstimmende Männchen.

Setina Alpestris Z. (Stett. Ztg. 1865, pag. 33), Kuhlweinii
Var.? Ein Männchen ganz wie die Tyroler Stücke.

puxestis n. ©. aus der Gruppe der Nycteoliden (von = schön,
gut und &ío ich glätte). Kopf eingezogen, Stirn breit, ver-
tical, Augen nackt, Ocellen fehlend, Palpen kurz und schwach,
nicht ganz bis zur Stirne reichend, ihr Endglied kurz und
stumpf, Zunge spiral, Fühler borstenförmig mit kurzen gleich-
mässigen Wimpern; Hinterleib und Beine anliegend beschuppt,
die Hinterschienen mit 2 Paar kräftigen Spornen. Vorder-
flügel mit einem Schuppenzahne am Innenrande.

Rippen: Vorderflügel ohne Anhangzelle, Mittelzelle unge-
theilt; Rippe 2 bei ?/; des Innenrandes, 3 bis 5 gleich weit
von einander, 6 bis 8 ebenfalls, erstere drei aus der
unteren letzten, drei aus der oberen Ecke der Mittelzelle,
9 und 10 nach einander aus 8, 11 aus der Mitte des
Vorderrandes der Mittelzelle. Hinterflügel mit Haftborste,
Rippe 2 aus der Mitte des Innen-, 8 aus der Mitte des
Vorderrandes der Mittelzelle, 3 bis 5 nahe.an einander aus
der unteren, 6 und 7 aus der oberen Ecke der Mittelzelle,

— 89 —

also mit Chloeophora bis auf die dort aus Einem Punkte ent-
springende Rippe 3 u. 4 der Hinterflügel ganz übereinstimmend.

Euxestis dentula Led. Als anticis acutis, dorsi medio piloso-
dentato, cinereis, rufescenti-suffusis, strigis duabus flavidis
obliquis (posteriore semel fracta) strigaque postica denticulata
fuscescenie; posticis dilute cinereis, innotatis. 20 Mm.

(Tafel V, fig. 84.) ;

Kopf und Rücken graubraun, letzterer glatt gestrichen;
Unterseite. etwas heller. Vorderflügel röthlichbraun mit zwei
feinen gelblichen Querlinien über die Mitte, beide sehr ge-
nähert, die innere sanft nach aussen gebogen, die äussere
am Vorderrande einen stumpfen Winkel nach aussen bildend,
dann mit der inneren parallel; an ihrem Ende am Innen-
rande ein schwacher Schuppenzahn; vor dem Saume Spuren
einer dunkleren Querlinie. Flügelspitze grau APE.
Hinterflügel und Unterseite gelblich aschgrau.

Agrotis Exclamationis L. und Agricola В.

Mamestra Genistae Bkh., Luperina Virens L., Eriopus Pteri-
dis Fab., Nonagria Arundineti Schm., Leuc. Vitellna Hb.,
Сис. Argentina Fab., Plusia Triplasia L., Gutta Guen,
Chariclea Umbra Hufn.

Aedophron Rhodites H. Sch. und

Thalpochares Chlorotica Led. Beide in Mehrzahl gesammelt,
aber alle von den Ameisen gefressen.

Thalpochares Ostrina Hb., Parva НЪ., Pallidula H. Sch.

Erastria Bankiana Fab., Obliterata Rb., Venustula Hb. und
Pyrarga Нап. |

Grammodes Algira L.

` Helia Calvarıa S. У.

Phorodesma Plusiaria B. Das Vorkommen dieser bisher nur
im südlichsten Spanien und in Algerien gefundenen Art in
Persien ist gewiss interessant.

Nychiodes Lividaria Hb., Boarmia Rhomboidaria S. V., Um-
braria Hb., Tephronia Oppositaria Mann (Wiener entom.

7

i d Ne

Monatschr. 1864, pag. 178, Taf. IV, fig. 4), von letzterer
mehrere Stücke.

Eusarca Terrestraria Led. Als anticis acutis, flavido-griseis,
puncto venae transversae fusco, fascia postica margini postico
recto parallela, fusco-cinerea, obsoleta; posticis dilutioribus,

fascia obsoletissima albida postica. 35 Mm.
E (Tafel V, fig. 94.)

Grösse und Flügelschnitt von Zus. Telaria, Fühler, Pal-
pen, Beine etc. wie bei dieser Art. Glanzlos gelbgrau, die
Vorderflügel mit einem dunkleren Punkt auf der Querrippe,
einer schrägen (wie bei Pellonia vibicaria geformten, aber

. geraderen), aussen lichter gesäumten, braungrauen Querbinde
dahinter; die Hinterflügel mit bleicher Andeutung der letzteren.

Zwei Männchen.

Ortholitha Bipunctaria S. У.

Anthophilodes Бармайз Led. (wird nächstens in B. Tristams
Fauna and Flora of Palestina publizirt).

Botys Institalis Hb. und Palealis Hb. —

Botys Praepetalis Led. .Alis anticis postice dilatatis, acutis, e

flavido incarnatis, maculis duabus ordinariis majusculis stri-
gaque postica serrulata, super plıcam valde reflexa rufescen-
libus obsoletis; posticis exalbidis, unicoloribus. 27 Mm.

(Tafel V, fig. 119.)

Mit keiner bekannten europäischen Art zu vergleichen;
in Zeichnung der nordamerikanischen Futilalis Led. (Wiener
entom. Monatschr., VIII. Bd.) etwas ähnlich.

Stirne vertical, Palpen horizontal, in fast doppelter
Kopfeslänge vorstehend, Nebenpalpen etwas buschig (bei
Botys sonst fadenförmig), nebst den borstenförmigen Füh-
lern rothgelb; Hinterleib heller, Beine anliegend beschuppt,
Rippen wie gewöhnlich.

Vorderflügel bleichgelb mit feinen Hleischröthlichen Atomen
bedeckt, die beiden Makeln klein, nebst den beiden Mittel-
linien staubig braungrau; von letzteren die innere schwach

A

nach aussen gebogen, die äussere bei ?/3 des Vorderandes
entspringend, im Bogen um die Nierenmakel, dann der in-
neren sehr genähert, bei der Mitte des Innenrandes aus-
: laufend. Hinterflügel und Vorderseite blass gelbgrau; auf
den Vorderflügeln die beiden Makeln und äussere Querlinie -
deutlich, dunkelgrau, auf den hinteren letztere schwach fort-
gesetzt.
Zwei Weibchen. Die Stellung bei Botys ohne Kenntniss
des Männchens noch unsicher.
Crambus Saxonellus Zk. und Rostellus Lah.
Melissoblaptes Anellus S. V. |
Myelois Flagella Led. Antenms setaceis, longis, palpis brevibus
_ porrectis; alis anticis angustis subosseis unicoloribus; posticis
albidis subpellucidis. 28 Mm.
(Tafel V, fig. 123.)

Diese Art gehört zufolge der aufwärts ee Palpen
und 3ästigen Medianader der Hinterflügel in Zellers Ab-
-theilung Ab, differirt aber davon durch die gestielte
Rippe 4 und 5 der Vorderflügel.

Körper und Vorderflügel einfarbig strohgelb, Hinterflügel
hellgrau, auf der Unterseite die Vorderränder mit bräunlich-
gelbem Anfluge. Palpen und Nebenpalpen kurz und schwach,
erstere nicht bis zur halben Stirne reichend, Zunge spiral,
Fühler borstenförmig, unbewimpert. Auf den Hinterflügeln
Rippe 3 und 4, 6 und 7, auf den vorderen 4 und 5 ge-
stielt, auf ersteren 5 fehlend.

Nur ein Männchen erhalten.

Grapholitha Delitana Е. В.

Atychia Rhagensis Led. Antennis serratis, bipectinatis, vertice
palpisque albidis, alis anticis subangustatis, griseo-fuscescentibus,
costa, vitia plicae postice dilatata, Шитадие subapice exalbi-
dis; 1088018 cinereis, subtus dilutioribus, costa albescente.
28 Mm.

(Tafel V, fig. 104.)

er d

. Eine der ansehnlichsten Arten, schlank, im Habitus der
Laeta Staud. ähnlich.

Körper und Beine anliegend beschuppt, die kurzen Palpen
die Stirne wenig überragend, das dünne, zugespitzte End-
glied vorgeneigt; Zunge schwach; Fühler mit kurzen, starken
Kammzähnen. Vorderflügel bräunlichgrau mit feinen weiss-
lichen Atomen; ein schmutzig weisser, undeutlich begrenzter
Längsstriemen unter der Mittelzelle, am Ende fleckenartig
verdickt; nahe am Vorderrande beim Ende der Querrippe
ein gleichfarbiger Gegenfleck, sonst keine Zeichnung vor-
handen. Hinterflügel und Unterseite aschgrau; auf ersteren
der Vorderrand weisslich, auf den vorderen die Zeichnung
der Oberseite schwach durchscheinend. |

Nur dies eine Exemplar. Eine in Zeichnung sehr ähnliche,
aber etwas kleinere Art, mit ungekämmten Fühlern (fraglich
aus Griechenland) besitzt Freund Zeller.

Gelechia Vilella Z., Ceuthomadarus Tenebrionellus Mann (Wien.
entom. Monatschr. 1864, р. 188), Pleurota Pyropella S. V.

Hypsolophus Apludellus Led. Antennis superius cinereo-annulatis;
alis anticis elongatis, acuminatis, pallide gilvis | wnicoloribus ;
posticis albidis, sericeis, pallide ciliatis. 22 Mm.

(Tafel V, fig. 144.)

.Palpen den Kopf mehr als doppelt überragend, die ersten
zwei Glieder mit bartiger, vorne spitz abstehender Behaa-
rung, das Endglied dünn und spitz, vorgeneigt; Kórper und
Beine blass ockergelb; Flügel lancettfórmig, die vorderen
einfarbig ockergelb, die hinteren und die Unterseite weisslich
gelbgrau.

Ein Männchen.

Parasia Aspretella Led. Major, alis anticis ochraceis, costa ac
margine postico saturatioribus, litura disci longitudinali cinerea

obsoleta. 22 Mm.
(Tafel V, fig. 184 .)

ME. =

Grösse und Habitus von Par. Lappella, dieselbe Grund-
farbe, die Vorderflügel aber zeichnungslos, nur am Vorder-
rande und Saume etwas dunkler, in der Mitte mit undeut-
lichem grauen Längsstrahl. Hinterflügel und Unterseite
dunkelgrau mit gelbbraunen Franzen.

Ein Männchen.

Pterophorus Stigmatodactylus 2.

Pterophorus (Aciptilus) Subalternans Led. Collari epistomoque -
lutescentibus; alis anticis albidis, puncto infra fissuram striola-
que costali post fissuram fuscis; lacımarum cilüs costahbus
ad apicem albis, dorsalibus fuscescentibus, puncto apicali

_ punctoque dorsali post medium nigris; macula in ciliis laciniae
posterioris dorsalibus ante medium fusco-nigra. 18—20 Mm.

(Tafel V, fig. 159.)

Dem Pt. Xanthodactylus zunächst, aber viel kleiner, wie
Tetradactylus. Vorderflügel gelblichweiss, am Vorderrande
graubraun bestäubt; Hinterflügel dunkelgrau wie bei Xantho-
dactylus. Erstere mit einem schwärzlichen Punkte in der
Gabel, hellem Flecke am Vorderrande in der Mitte des
Zipfels, in der Mitte grau gescheckten, sonst weissen Fran-
zen am Innenrande des unteren Zipfels. Spitzen beider Zipfel
am Vorderrande weiss, am Innenrande grau, am Innenrande
des oberen Zipfels nahe vor der Spitze noch ein schwarzes
Schuppenpünktchen. Unterseite graubraun; Franzen wie oben;
die oberste Feder jedes Flügels nach aussen heller.

Drei geflogene Stücke. Ich besitze diese Art auch aus
Brussa und gebe die Abbildung nach einem solchen Stücke.

Synonimische Bemerkungen. -

Von

Vietor Motschulsky.

Akis Cratü Moravitz — Tenebrio auritus Pall, bis jetzt nur
vom Inderschen See. |

Akıs truncata Gebl., bis jetzt nur aus der Songarei bekannt.

Akis lucifuga Adams, bis jetzt nur aus Transkaukasien,
namentlich aus Tiflis bekannt.

Nitidula elegans Stierlin = N. fusula Gebl. = N. regalis
Zoubkoff — N. ciliata? Klug.

Rhaebus sagroides S olsky = А. Beckeri Suffrian — À. Manner-
heimii Motch. Bulletin 1845, beschrieben und abgebildet.

Zonoptilus Schuberti Motch., aus Südrussland, den ich in
Schrenks Reise 1860 aufstellte, dürfte vielleicht mit der
Solsky'schen Art zusammenfallen.

N

Simpheropol, den 29 April 1868.

NOTES SYNONIMIQUES

SUR

QUELQUES ANTHOPHORA ET CERCERIS

ET

. DESCRIPTIONS D’ESPECES NOUVELLES.

Par

O. Radoszkovsky.

Les catalogues de differents ordres d'insectes sont incon-
testablement indispensables pour l'entomologie. En fait de
catologues assez complets de Hyménoptéres européens nous possé-
dons ce qui suit: i

Herrich-Schäffer, — Nomenclator entomologicus. Ver-
zeichniss der europäischen Insecten. T. II, 1840,
p. 31— 244.

Smith, — Catalogue of British Hymenoptera. 1855.
Smith, — Catalogue of Hymenopterous insects British
Museum. |

Smith: Andrenidae, Apidae, Mutillidae, Pompilidae,
Vespidae, Formicidae.

J. Desaigues: Ichneumonidae.

Walker: Chaleidites.

ENT C PNG

Quoique les catalogues du Musée Britanique renferment
aussi les espèces exotiques, ils sont toujours très précieux pour
la faune européene par la compléte citation des auteurs.

Seulement les catalogues du Musée Britanique ne renfer-
ment pas toutes les familles de Hyménoptères.

Un catalogue complet de toutes les familles de Hymé-

noptères européens a paru, en 1867, à Vienne: Catalogus Нуте-
nopterorum europae, auctore L. Kirchner.
: Un pareil ouvrage, qui est le premier dans son genre, пе
peut pas étre irreprochable. Il faudrait confronter toutes les
езрёсез pour en corriger et fixer la synonimie, ce qui est im-
possible pour une seule personne. Mais, une fois un catalogue
dressé, il est déjà plus facile de le compléter dans ses diffe-
rentes parties et pour ainsi dire aider son auteur a compléter
et à verifier son ouvrage pour une nouvelle édition.

Je possède une collection assez complète de certaines fa-
milles de Hyménoptéres. Profitant en plus de la complaisance
de féu Mr. Sichel, de Paris, qui possède une des plus riches
collections de Hyménoptéres, étudiant les types de Lepelletier
et profitant encore de la complaisance de Mr. Gerstaecker,
de Berlin, qui ne refuse jamais d'ouvrir à des études sérieuses
la riche et belle collection de Berlin, j'ai amassé d'assez riches
matériaux pour des monographies de certaines familles.

En me basant sur mes matériaux, je me permetterai de
faire des suppléments aux deux genres de Hymenopteres du
catalogue de M. Kirchner. Je dois ajouter encore, qu'en
suivant l'oppinion des entomologistes, qui trouvant un grand
nombre d'insectes de l'Algérie et des autres parties de la cote
septentrionale de l'Afrique, en Espagne, en Italie, en Grèce
et au Caucase, ainsi que des espéces Sibiriennes sur le con-
tinent européen, considérent la faune de ces pays comme ap-
partenant au rayon de la faune européenne, j'introduirai toutes
les espéces de l'Algérie, du Nord de l'Afrique, du Caucase et
de la Sibérie, que je connais.

HET. —

Catalog. Hymenopt. Eur. auct. Kirchirer.
p. 254—1013.

G. Anthophora Latr.
I.

Synonimes à corriger.
2. hispanica c Fabr. Illig. Eversm. Russie.
aestivalis Q Panz. Illig. Eversm. Russie.
16. dubia Evers. Russie.
24. furcata Illig. Panz. Lep. Russie.
dumetorum Panz.
32. nidulans Fabr. Lep. Russie.
quadrifasciata Villa.
garrula Germ. France. Russie. Algérie.
oraniensis Lep. Algérie.
alternans Klug. France. Afrique.
farinosa Klug. Russie. Afrique.
socia Klug. Italie.. Syrie.
36. parietina Fabr. Latr. Russie.
.. plagiata Q Illig.
villosa < Herr. Schäff.
40. hirsuta 4 Latr. Eversm. Russie. -
_ plumipes Pall.
hispanica Panz.
hirsuta Q Fabr.
cormuta Pnz.
44. Quadrimaculata Lep.
пизда Пер.
46. Quadricolor Erich.
rectangula Cost.

Sur les Synonimes de l'Anthophora nidulans.
Quand on examine un grand nombre d'exemplaires de
cette espèce, trés repandue dans différentes contrées, il n'est

Be

pas difficil d'apercevoir qué sauf les caractéres stables chez
les mâles et femelles, qui ne changent jamais, il. y a d'autres
qui varient beaucoup. Les descriptions partielles de ces
variétés, sur un nombre restreint d'exemplaires, ont augmenté
la synonimie. Mr. Sichel m'a prouvé qu'en rangeant beaucoup
d'exemplaires on peut obtenir les transitions suivantes: les
couleurs des poils du thorax passent d'un roux jusqu'au blanc
grisâtre ou blanchátre, ainsi que ceux du sarothrum; le meta-
tarse noir, attaché à un sarothrum roussátre ou blanc passe
graduellement jusqu'à un metatarse de la méme couleur que
son sarothrum; le premier segment abdominal nu, passe par
toutes les nuances de poils; la largeur des bandes abdominales
change aussi; il en résulte que differents noms donnés suivant ces
changements de !’ Anthophora nidulans appartiennent à ces variétés.

Je les rangerai de la maniere suivante.

Anthophora nidulans Fabr. Lepl. Brull. Lucas.

I. Metatarsis posterioribus atro-hirsutis.
A. Sarothrum album.
type: quadrifasciata Vill Eversm. Spinol.

Mandibulis, labro clypeoque eburneis, hoc nigro-signato; ab-

domine atro, albo-cingulato ;

Femina: hypostoma flavum, maculis duabus magnis sub-
rectangulis atris. Facies albido-pubescens; thorax ful-
vescenti-ferrugineo-hirsutus. Abdomen atrum, cingulis
tomentosis quatuor albis; segmento anali medio atro,
lateribus albo-piloso. Long. 10—15 millim.

Mas: Aypostoma et antennarum scapus subtus eburnea;
labrum punctis duobus nigris; clypeus utrinque lineola
abbreviata. suturali nigra. Caput et thorax fulvescenti-
hirsuta. Abdomen atrum, segmento primo cano-villoso,
ий reliqua. segmenta omnia. Pedes omnes externe albo-
hirsuti, interne migro-hirsutuli. Long. 8—13 millim.

Europe, Russie.

ME —

a. thorax albido vel cano-hirsutus.

В. orianensis Lep. Abdomimis segmentum primum
supra rufo-pilosum. Algérie.

y. farinosa Klg. Abdomine segmentis late allis. Ab-
dominis segmentum primum ubique ао - mlosum.
Orenbourg. Egypte.

B. Sarothrum pallidum.

Garrula Germ. Sarothrum pallidum vel fulvo-griseum.
Europe. Saratow; Steppes d. Kirgises.

II. Metatarsis posterioribus fulvescente vel albido-hirsutis.

a. socia Klug. Abdominis segmentum primum supra
testaceo-villosum, segmentis reliquis albido vel albido-
testaceo-villosum; sarothrum tarsisque albido -hirtis. —
Corse, Italie, Syrie.

В. alternans Klug. Abdominis segmentum primum utrin-
"que albo-pilosum; segmenta ria apice late tomentosa
alba; sarothrum tarsique albo-hirti. — Italie, Egypte.

y. папа Eversm. (Bull. des Nat. de Mosc. 1852,
p. 113, 8, var. В). Minoris magnitudinis precedent.
Long. 7—9 millim. In Campis Kirgisorum. |

II.
Synonimes à ajouter au Catalogue.
Ces espéces se trouvent dans ma collection ou dans la
collection de feu M. Sichel.

dispar Lep. Corse. Algérie.
Eversmanni nob. Russie.

vetula Eversm. (nec. Klug.)

semis Eversm.
nasuta Lep. Corse. Algérie.
nubica*) Lep. Alger. Nubie.

*) J'ai placé cette espéce avec les especes européenes, parceque par la
forme et les couleurs elle est trés voisine du A. lepida Pall. et l'on peut espérer
de la trouver dans les limites Européenes.

— 100 —

nigrofulva Lep. Algerie.
var. caliginosa Q Klug. Algérie. Syrie.

pennata Lep. Algérie (Italie?).

scopipes 9 Savig. Spinol. Klug. France. Afrique.
ventilabris < Пер. Italie. Algérie.

segnis. Eversm. Russie.

Smithii Sich. Corse.
dubia, Smith.

Il faut ajouter ici deux espèces nouvelles:

1. Anthophora Sichelii n. sp.

Nigra; thorace supra abdominis segmentis primo secundoque
rufis. |

Femina: Sarothro tarsisgue rufis.

Mas: Clypeo labroque migris; pedibus nigris, subvillosis,
griseo flavescenti- hirsutis, intermediis | migro-willosis,
tarsorum articulo primo dilatato, dense mgro-cihato,
pilis longioribus rufis obsito.

Noire; chaperon couvert de poils roussátres. Poils du dos
du corselet roux. Poils des premier et deuxiéme segments de
l'abdomen en dessus roux ; ceux des troisième, quatrième et cinquième
hérissés, noirs; pygidium entouré de poils roussätres; ceux du:
dessous des segments parsemés de poils roux. Poils des pattes
noirs avec leurs tarses roux, le dessus des pattes intermédiaires
et le sarothrum des pattes postérieures roux. Femelle: Long.
12 mill.

Le Male: sur le vertex de la téte quelques poils roux,
le chaperon et le labre sont entièrement noirs, le premier avec
une touffe de poils gris et le deuxième avec une touffe de poils
blancs. Le corps en dessous souvent couvert de poils gris sale.

Poils des deux pattes antérieures gris; ceux des inter-
médiaires roussátres ou blanchátres sur le dessus des jambes;
premier article de leurs tarses dilaté, applati, cilié sur ses
tranches de poils serrés, noirs, mélés de poils plus longs

— 101 —

roussátres; deuxième, troisième et quatrième articles ayant un
petit nombre et le cinquieme & sa partie anterieure un petit
faisceau de poils gris roussätres; poils des pattes postérieures
noirs, méles des gris roussátre et les bouts des articulations
couverts de poils courts. serrés d'une couleur blanchátre. Ailes
légèrement enfumées; nervures noires. Long. 11 mill.

Corse. Collection de feu M. Sichel.

Cette espèce se rapproche de_Anthophora liturata $ Lep. .
(Hym. II, p. 74, 42) mais, elle se reconnait facilement par
la couleur du premier article des antennes, du chaperon et
du labre, qui sont noirs, tandis que chez A. /uraía ils
sont jaunes; — et par les pattes du mäle.

2. Anthophora agama Sich.

Nigra; thorace supra fulvo-cinereo, тута albido - villoso,
clypeo macula parvula flava ornato. Abdominis segmentis primo -
supra fulvo-cinereo-villoso, albo-ciliato, reliquis subnudis, secundo,
tertio quartoque margine apicali albido-tomentosis subargenteo-
fasciatis, quinto nigro-villoso. Pedibus griseo-pilosis, tarsorum
articulis nigris, fulvo pilosis. Femina.

Noire. Poils de la tête cendrés; le chaperon porte une
carène longitudinale plus prononcée que chez les espèces voi-
sines (A. personata Illig., dispar Lep.), vers le bord postérieur
la caréne porte une petite tache jaune, labre fortement scro-
biculé. Les bases des mandibules chacune avec une tache jaune.
Poils du dessus du corselet d'un roussátre cendré mélé de noir,
ceux du dessous blanc cendré. ЕсаШез roussátres. Premier
segment de l'abdomen garni de poils roussätres cendrés, avec
le bord posterieur garni d'une bande mince de poils blancs
couchés; les segments restants presque, excepté sur une partie
du deuxième segment, on voit des poils couchés roussätres
cendrés; les bord postérieurs du deuxième, troisième et quatrième
segments ornés de bandes .de poils couchés assez serrés et
blancs; le cinquième segment, de poils noirs; ceux de l'anus

— 102 —

roux. En dessous tous les segments sont garnis de poils longs
vris sale. Pattes noires, leurs poils en général gris cendré avec
des nuances roussâtres sur les articulations; leur tarses noirs
couverts de poils ferrugineux. Pattes postérieures extérieurement
(Sarotrum) couvertes de poils gris, intérieurement, de poils
noirs mélés de ferrugineux. Ailes transparentes, leurs nervures
noires. Femelle. Long. 18 mill.

Sicile; Syra en Grèce. |

Cette espèce se distingue facilement des A. personata et
A. dispar par la forme et la coloration du chaperon, la nudité
de ses segments, la forme et structure serré des bandes des ’
segments; elle est en méme temps voisine des A. intermedia
Lep. et cognata Smith.

p. 221—902.
G. Cerceris Latr. -
P

Synonimes à corriger.

1. albofasciata Rossi Dlb.
tricincta Spin. V. d. L.

10. arenaria Linn. Fabr. V. 4. L. Dlb. Lep. Europe. Russie.
laetus Fabr. Pnz.
aurita Fab. Latr. Spin.

17. flaviventris V. d. L. Algérie. Espagne.
rufiventris Lep.

19. interrupta Panz. 0. Europe. Russie.
quingue-cincta Panz.
ruficornis Fabr.?

21. labiata V. d. Г. Schnck. ОШ. Lep. Europe. Russie.
nasuta Latr.
cunicularius Schnk.
interrupta Spin.

— 408 .—

arenarius $ Panz.
bidens Sch.
var. e. Prothorax entièrement noir.
22. quinquefasciata Ross. V. d. L. Europe. Russie.
interrupta Schnck. : |
nasuta Dlb.
subdepressa Lep.
Wesmael a decrit trés exactement la synonimie de
cette espèce. |
32. quadricincta Latr. Panz. V.d.L. Dlb. Schnck. Пер.
Europe. Russie. |
fasciata Spin.
trifidus Fabr.?
36. tuberculata Vill. Germ. У. d. L. 01. Europe. Russie.
major Spin.
vespoides Illig.
hispanica Gmel.

La femelle de C. Zuberculata présente plusieurs variétés
bien tranchées. — Celles que nous connaissons de Russie sont
les suivantes. — Je prends pour type la description de Le-
pelletier (Hym. III, pag. 10, 6.)

I. Les deux premiers segments abdominaux ferrugineux.

«c. premier segment portant deux taches jaunes. DIb.

Costa.
II. Tous les segments abdominaux noirs.

p. premier segment sans taches.

y. tous les segments portant des bandes jaunes.

д. Tête entièrement ferrugineuse; mandibules, bajoues,
joues, chaperon (son bord noir) la сагёпе du cha-
peron, qui existe entre les antennes, jaunes. Les
taches jaunes du corselet ont passé au ferrugineux,
les deux premiers segments de labdemen en dessus
et en dessous ferrugineux, les autres segments en

— 104 —

dessus jaunes, avec une absence totale du noir.
L’anus noir. ’ |

s. La tête comme chez la variété д. Les taches du
corselet ainsi que deux grand taches de chaque cóté
du métathorax, jaunes. Tous les segments de l'ab-
domen en dessus, et en partie aussi en dessous, jaune
pâle; avec une absence totale du noir. L’anus noir.

. Comme la variété précédente e, excepté le front, en
dessus des antennes et le vertex qui sont noirs. Cor-
selet entiérement noir, sauf les écailles des ailes, qui
sont ferrugineuses.

Cette espéce, sous le rapport de ces grandes taches
triangulaires jaunes de l'abdomen parait subir le méme
changement que Philantus triangulum Е abr. en passant
de son type à ses variétés et à Ph. diadema. |

37. ornata Fabr. Latr. Panz. У. d. Г. Schnck. Spin.
Europe. Russie. |
variabilis ОТ.
semicinctus < Panz.
ÆRybyensis Linn.
affinis V. d. L.?

(^e

IL.

Synonimes à ajouter au Cátalogue.

argentifrons Lep. France.

fimbriata Ross. Illig. Italie. Russie (Crimé).
lunulatus Rossi.

rubida Jur. Suisse.

elegans Eversm. Russie.

dorsalis Eversm. Russie.

bracteata Eversm. Russie.

fulvipes Eversm. Russie.

A ajouter encore trois espéces nouvelles:

— 105 —

1. Cerceris semilunata n. sp.

Nigra, capite nigro, albido-pubescente; face, mandibulis,
lineola, maculis verticis antennisque luteis; clypeo luniformi ele-
vato, luteo, margine migro. Масша utrinque supra humeros,
punctis callosis, scutello, postscutello, lineola utrinque metathoracis
luteis. Segmentorum fascia marginis postici lutea. Pedes luter,
comis omnibus ex parle nigris. Alis rufescentibus, hyalixis.

Téte noire, ayant des poils blanchätres sur la face et la
- partie postérieure; mandibules, chaperon (les bords de celui-
ci noirs), bajoues, joues, une ligne descendente sur le sommet
de chaque oeil et un point deriere les yeux, jaunes. Antennes
ferrugineuses, leur premier article jaune, en dessus foncé.
Chaperon soulevé, avancé, grand. sa forme demicirculaire, son
bord antérieure profondement échancré en demicercle; c'est à
dire le chaperon en forme demilunaire; prés de là bouche sur
le prolongement du chaperon deux dents saillantes noires. Corps
noir. Prothorax portant de chaque cóté sur les épaules une
tache, les ecailles des ailes, une tache sous les ailes, écusson,
postécusson et une ligne de chaque côté postérieur du méso-
thorax, jaunes. Tous les segments abdominaux portant en
dessus sur leurs bords postérieurs une bande continue un peu
élevée au milieu jaune; en dessous le quatrième et le cinquième
segments seuls tachétés de jaune. Anus noir; caréne du py-
gidium portant des poils roux, son extrémité en dessous ayant
quelques poils roides comme des épines. Pattes jaunes, leurs hanches
et une partie des cuisses noires. Ailes transparentes un peu rousses
nervures et point marginale ferrugineux. Femelle. Long. 15 mill.

Du pays du fl. Amour, en Sibérie.

Cette espéce se distingue facilement. de toutes les autres
par la forme de son chaperon.

2. Cerceris hispaniea n. sp.

_ Caput nigrum, mandibulis maculaque faciei luteo-albidis; clypeus

depressus; antennae ferrugineae articulo primo nigro. Thorax niger.
8

-— 1806. —

Femina: macula utrinque .supra humeros, metathorace la-
feribus utrinque macula, postscutelloque ferrugineis;
Abdomen ferrugineum.

Mas: postscutello luteo; abdomine ferrugineo, segmento primo
sextoque nigris. |

Tete noire; avec un court duvet argentin, mandibules et
joues d'un blanc jaunätre. Chaperon appliqué. Antennes ferru-
gineuses, leur premier article noir. Corselet noir; une tache
de chaque côté sur les épaules, les écailles des ailes, une tache
sur les. côtés postérieures du métathorax et le postécusson ferru-
gineux. Abdomen et pattes ferrugineux. Ailes enfumées,
noirátres au bout. Femelle. Long. 9 millim.

Mâle. Corselet noir, postécusson seul jaune. Ecailles
ferrugineuses. Le premier et le sixième segments abdominaux,
et les cótés de lanus noirs. Pattes ferrugineuses, les jambes
noires. — Long. 8!/» mill.

Andalousie.

Cette espèce est voisine des C. fasciata Lep. (Hym. Ш,
р. 30, 21) et C. vittata Lep. (Hym. Ш, p. 24, 16).

3. Cerceris Puci/ii n. sp.

Caput nigrum, mandibularum bass clypeo antennisque luteis.
Thorax niger, prothoracis maculae, linea postscutelli luteis, abdomen
niger; segmentis primo, secundo tertioque ferrugineis luteo-fasciatis
(excepto primo). Pedes lutei, alae hyalinae apice fuscae. — Femina.

Téte noire. Base des mandibules, chaperon, joues jaunes.
Les antennes ferrugineuses avec leur premier article jaune.
Corselet noir; prothorax portant sur les épaules de chaque
côté une tache jaune; postécusson portant une bande jaune.
Abdomen noir; les trois premiers segments ferrugineux; la
base du deuxième et les bords postérieures des segments sui-

vants portant .chacun une bande jaune; celle du troisième plus
large avec une échancrure dorsale.

Pattes jaunes. Ailes transparentes, le bout enfumé, point
marginal ferrugineux. — Écailles jaunes. — Long. 91/2 mill.
Femelle. |

Sibérie, Schilka; envoyé par M. Poutzilo. :

-

St. Pétersbourg, 30 Novembre 1868.

Ueber Apion Artemisiae, Cossyphus tauricus
und Bryaxis furcata.

Von

A. Becker.

Den im Moskauer Bulletin der Kaiserlichen Gesellschaft der

Naturforscher №1, 1861, von Dr. Е. Mora witz beschriebenen
prächtigen Käfer Apion Artemisiae m. entdeckte ich im Jahre
1860 den 18 Aug., neuen Styls, in der Salzsteppe bei Sarepta
an Artemisia procera, fand aber nur wenige Exemplare. Auch
in den náüchstfolgenden Jahren erbeutete ich zu derselben Zeit
an seinem Aufenthaltsort nur einige, so dass ich daraus schliessen
musste, dass er entweder zu einer andern Zeit häufiger, oder
seine Nährpflanze eine andere sein müsse. Als ich mich im
Jahre. 1867 auf der Rückreise vom Kaukasus vor Kormowaja
(unfern vom Manitsch) befand, köscherte ich denselben Käfer
von Statıce caspica den 14 Juli häufig, woraus mir klar
wurde, dass diese Pflanze uud nicht Artemisia procera seine
Futterpflanze ist. Bald darauf langte ich in Sarepta an, wo
ich ihn ebenfalls an Statice caspica häufig fand. Er müsste also
eigentlich Ар. Staticis heissen, doch kann dieser Name dem
schon bestehenden nicht vorgezogen werden.
. Bei Sarepta habe ich schon ein Menschenalter Insekten
gesammelt, aber noch nie war mir ein Cossyphus begegnet; erst
im Jahre 1867 fand ich in der Salzsteppe unter Rindermist
den 4 Sept. 4 Exemplare der Pari tauricus Stev. — de-
planatus Schh.

Bryaxıs furcata Motsch. hatte ich bisher auch immer
nur einzeln gefunden; in diesem Jahre, 1868, aber köscherte
ich sie nach Sonnenuntergang den 20 Oct. in der Salzsteppe
von Statice tomentella häufig. |

Sarepta, den 26 Dec. 1868.

MATERIALIEN
ZUR ENTOMOLOGISCHEN FAUNA DER WOLGA-GEGEND.

Von

W. Jakowleff.

I.

Supplement zum Verzeichniss der Hemipteren der
Wolga *).

Unsere Forschungen: im Sommer 1867 wurden zwischen
zwei Localitäten vertheilt, die eine von der andern mehr als
1000 Werst entfernt. Namentlich wurde gesammelt vom An-
fang des Frühjahrs bis fast zum August in Astrachan, den
sanzen August im Chwalynskischen Kreise des Ssaratowschen
Gouvernements, und im danebenliegenden Ssysranschen des
Ssimbirskischen Gouvernements. Es gelang uns zwar während
dieser Zeit unser Verzeichniss der Hemipteren zu vervoll-
ständigen, aber nicht in dem Maasse, wie wir es gewünscht
hätten. Wir erhielten dennoch eine Anzahl für unsere Fauna
neuer Arten, so wie auch einige ganz neue, deren Beschreibung
weiter unten folgen wird **). |

*) Horae Soc. Entom. Ross. Bd. IV, S. 145.

**) Der bekannte Sammler und Entomolog A. Becker in Ssarepta hat die
Gefälligkeit gehabt, uns die Separata seiner Aufsätze, aus Bllt. des Nat. de
Mosc. von 1865 u. 1866, welche wir vorher nicht die Möglichkeit hatten zu
benutzen, mitzutheilen, namentlich: Mittheilungen einer botanisch-entomologischen

Reise (1865 II, S. 1—21), und Reise in die Kirgisensteppe (1866 IIT, S. 1—45). _ °

Ausser den, von Herrn Becker bemerkten, für die Wolga-Fauna neuen Arten
sind seine Forschungen über schon früher uns bekannte Hemipteren, bezüglich
ihrer geographischen Verbreitung, ganz interessant.

9

— 110 —

Das Resultat der Forschungen war dieses Jahr im Ganzen
genommen folgendes: mit den von Becker beobachteten sind
zur Fauna der Wolga-Gegenden circa 30 Arten hinzugekommen,
ausserdem wurden, von den schon früher aus dieser Gegend
bekannten und in meinem ersten Verzeichnisse eitirten, unge-
fähr 40 Arten in solchen Localitäten getroffen, wo sie früher
nie beobachtet.

Ein solches Resultat für den ganzen Sommer kann nicht.
als besonders glänzend betrachtet werden; es hängt aber von
mehreren, der regelmässigen. Entwicklung des Thierlebens in
der Umgegend von Astrachan ungünstigen Verhältnissen ab.
Durch die aussergewöhnlich grosse Ueberschwemmung der
Wolga, wurden nämlich alle Niederungen (und solche sind hier
vorherrschend) auf einige zehn Werst um die Stadt unter
Wasser gesetzt, so dass nur die Weingärten, welche auf mehr
oder weniger erhöhten Stellen (Hügeln) liegen, allein nicht
bedeckt wurden. Auf diese wenigen Stellen waren wir ge-
nöthigt unsere Excursionen zu beschränken, wo natürlich die
Mehrzahl der ausschliesslichen Steppeninsekten für ihre Existenz
keine passenden Bedingungen finden konnte. Endlich war unsere
Reise nach dem Chwalynskischen Kreise (Gouvernement Ssara-
tow) ebenfalls nicht glücklich, indem wir während des ganzen
Monats August fast nur kaltes und regniges Wetter hatten,
welches unsere Excursionen nicht begünstigte. |

Der grösseren Bequemlichkeit wegen theilen wir die,
unserem ersten Verzeichniss hinzugekommenen Arten in Fa-
milien, nach dem von Herrn Fieber vorgeschlagenen Systeme.

Fam. Pleae.
I. Plea Leach.
1. Р. minutissima Е. Kommt in grossen Massen, in allen

stehenden Gewässern um Astrachan vor, besonders im Mai
und Juni.

— 111 —

Fam. Hydrometrae.
II. Hydrometra L.
2. H. paludum F. Häufig von April an in stehenden Ge-
wässern um Astrachan. |
3. H. Costae H. Sff. Bei Astrachan selten.

Fam. Aradidae.
Ш. Aradus F.
4. A. cinnamomeus Pz. Ssysran u. Chwalynsk, nicht selten
am Saume der- Birkenwälder, an den Wurzeln der Bäume.

Fam. Tingididae.
IV. Agramma Westw.
5. A. ем Fall. Auf Birjutscha Kossà (am Meere, un-
gefähr 100 Werst südlich von Astrachan), nach Becker.

V. Monanthia Lep. et Serv.

6. M. sinuata Fieb. Bei Astrachan nicht häufig auf leh-
migem und salzisem Boden, wo man vom frühen Frühjahr bis
zum Spätherbst einzelnen Exemplaren begegnet.

7. M. setulosa Fieb. Ausser den in unserem ersten Kata-
loge erwähnten Orten ist sie schon von Becker in der Um-
gegend Katharinenstadts (Gouvern. Ssamara) und auf der
Birjutscha Kossà bemerkt worden. |

8. M. platyoma Fieb. Birjutscha Kossa (Becker).

9. M. humuli F. Daselbst. :

10. M. Wolff; Fieb. Katharinenstadt (Becker).

VI. Dictyonota Curt.

11. D. crassicornis Fall Chwalynsk, selten; Astrachan.
häufig, auf niedrigen Schuttplützen, unter Steinen, Holzspühnen,
Knochen und an den Wurzeln verschiedener Pflanzen, vom
Mai-Monat an. Junge Exemplare, soeben erst aus den Larven
entwickelt, sind nach ihrer schmutzigweissen Farbe und purpur-
farbenen Augen der D. erythrophthalma Germ. sehr ähnlich.

*

— 112 —

| УП. Tingis Е.
12. T. maculata H. ВН. Chwalynsk, im August; sehr
selten auf Kreidefelsen, in Birkenwäldern.

Fam. Saldae.
VIII. Salda F.

13. & Xanthochila Fieb. Astrachan, nicht selten Ende
März und Anfangs April, auf feuchtem oder nassem Boden.
Man trifft sie einzeln; sie springt heftiger und weiter als
andere Arten der Salda.

Fam. Beduvidae.
IX. Ploearia Scop.
14. P. vagabunda L. In Astrachan häufig Ende Sommers
und im Herbst, auf Holzgebäuden in der Stadt. Viele ihrer Larven
kriechen schon zu Anfang Oktober.

X. Pygolampis Germ.
15. P. bifurcata L. Astrachan, sehr selten im Juni.

Fam. Nabidae.
XI. Nabis Latr. |

16. N. brevipennis Hhn. Birjutscha Kossà (Becker).

17. N. longipennis Costa. Astrachan, nicht selten in Gärten
und auch in Steppengegenden auf verschiedenen Pflanzen.

18. N. ferus L. (N. vagans F.). ‘ Birjutscha Kossà
(Becker).

19. N. marginepunctatus n. Sp.

Ganz graugelblich; connexivum gelb mit schwärzlichen
Flecken. Augen gross, vorstehend; ocelli roth. Pronotumhinter-
hälfte ohne schwarzen Strich; Schildmitte bräunlich; Halbdecken
dicht und fein braun punctirt, meist marmorirt; Membran
braungelblich mit starken schwarzbraunen Rippen; Vorder- und

— 113 —

Mittelschenkel braun quergestrichelt; Hinterschenkel schwarz
punktirt, am Ende fast geringelt. Rücken schwarz, fein weiss-
lich behaart. Fühler bräunlichgelb; Fühlerwurzel unterseits
bräunlich.

Von andern nahen Arten unterscheidet es sich durch den
breitern Leib und die schwarzen Flecken auf. den Rändern der
Bauchsegmente. Astrachan, selten im Juni.

20. N. amoenus Slsky. Ног. Soc. Ent. Ross. ТУ, p. 185.

Einfarbig grün; Oberseite fein dicht punctirt. . Schienbeine
und Antennen 2—4 gelblich. Halbdecken grün, die Rippen,
Coriumrand, Clavusgrund. und Ende weisslich. Corium auf ?3
der Länge mit schwarzem Randfleck, Innenwinkel des Corium
mit zwei schwärzlichen Strichen; Clavus-Mitte mit schwarzen
Flecken.

Diese Art ist dem N. viridulus Spin. sehr ähnlich, unter-
‚scheidet sich aber leicht von demselben durch die Zeichnung
der. Halbdecken und durch die Abwesenheit der rothen
Farbe auf Meso- und Metasternum, und ebenso auf der Aussen-
seite des Insekts; ausserdem sind die femora, so wie das erste
Antennenglied des N. virens von rein grüner Farbe und haben
weder dunkle Flecke noch Punkte, wie die des N. viridulus.
Uebrigens wäre es auch -möglich, dass die hier von uns be-
schriebene Art nichts anderes als eine Lokalvarietät des
N. viridulus Spin. sei. Wird in Astrachan, aber selten, ge-
funden, im Juni.

Fam. Pyrrhocoridae.

XII. Pyrrhocoris Fall.

21. P. apterus 1. Birjutscha Kossà (Becker). Diese
unsere gemeinste Wanze hat mehrere volksthümliche Benen-
nungen in verschiedenen Gegenden des Wolgagebietes; sie wird
Gottes Kuh, Mordowka und Kosakchen genannt. [Interessant
ist es, dass sie im Astrachanschen Gouv. nur selten und einzeln

— 114 —

vorkommt, während sie im Saratowschen sich in ganzen Co-
lonien aufhält, und vorzugsweise in den Gärten der Stadt
selbst zu finden ist. Im ersten Frühling und spätem Herbst
bedecken diese Wanzen, in dichten Massen, wenigstens einen
Zoll dick die Stämme der Bäume und Zaunpfähle an der
Sonnenseite. Zum Ueberwintern sammeln sie sich in grossen
Haufen unter der Rinde von Bäumen, so wie unter alten
Stubben und Zäunen; sie ertragen sehr leicht harte Winter,
und befinden sich dann in leichter Erstarrung. Die ersten Strahlen
der Frühlingsonne locken sie aber auch wieder schon hervor.

Fam. Lygaeidae.
XIII. Ischnodemus Ficb.
22. 1. sabuleti Fall. Astrachan selten, im Juni.

XIV. Lygaeus F.

23. L. famiharis Е. Astrachan häufig; in Gärten und
Weingärten im Mai Monat; in Colonien auf Zäunen und Cynan-
chum sibiricum.

24. L: equestris L. Birjutscha Kossa (Becker).

XV. Nysius Dall.
25. N. punctipenmis H. Sff. Daselbst.

XVI. Ophthalmicus Schill.

26. О. erythrocephalus Lep. Sarepta (Becker. Bull. des
nat. de Moscou 1862, IV, S. 20), Katharinenstadt (ib. 1865,
m nm

XVII. Megalonotus Fieb.
27. M. chiragra F. Astrachan, sehr selten im Mai.

XVIII. "Trapezonotus Fieb.
28. T. agrestis Fall. Astrachan selten, im Frühling. |
29. T. nebulosus Fall. Birjutscha Kossà (Becker).

XIX. Ischnotarsus Fieb.
30. Г. pulcher. H. ВН. Daselbst.

Zeh =

XX. Beosus Am. et Serv.
31. B. quadratus Е. Astrachan sehr selten, im April.

XXI. Gonianotus Fieb.
32. G. marginepunctatus Wf. Birjutscha Kossà (Becker).

XXII. Ischnorhynchus Fie b.
33. I. didymus Zett. Katharinenstadt (Becker).

XXIII. Artheneis Spin.
54. A. hircanica Kolti. Astrachan; sehr häufig im Juni
auf den Blüthen der Tamarix laxa und T. Pallasü.

XXIV. Cymus Hahn.
35. C. glandicolor Hahn. Birjutscha Kossà (Becker).

XXV. Oxycarenus Fie b.
36. О. pallens H. БН. Sarepta, auf der Serratula Gmelini
und am Bogdo Berge (Becker).
XXVI. Microplax Fie b.
37. M. interruptus Fieb. Astrachan sehr selten.

Fam. Coreidae.
_ XXVII. Atractus Lap. 8
38. A. Dahlmanni Schill. Astrachan selten, auf sandigen
Erhöhungen am Boden. ^ |
ХХУШ. Coreus T RS
39. C. Spinolae Costa. Bogdo (Becker).

XXIX. Stenocephalus Latr.
40. St. agilis Scop. Chwalynsk nicht selten, August.
eh. St. zn H. Sff. Astrachan, sehr selten im Mai.

ХХХ. Chorosoma Curt.
42. Ch. Schillingii Schml. Ssysran, Chwalynsk. Sehr häufig
im August auf Stipa сара und andern Gramineen.

— 116 —

XXXI. Myrmus Hahn. |
43. М. miriformis Fall. Daselbst und eben so häufig.

XXXII. Syromastes Latr.

44. S. marginatus L. Astrachan, häufig in Gärten auf
Sonnenblumen.

XXXIIL Rhopalus Schill.
45. А. crassicorms L.
var. e. griseus. Astrachan, nicht selten.
var. В. maculatus. Chwalynsk.
46. А. Abutilon Rossi. var. flavescens. Chwalynsk, nicht
selten.
47. R. truncatus Ramb. Chwalynsk, August, selten.

XXXIV. Corizus Fall.

48. C. meridionalis n. sp.

Ganz rost- und gelbröthlich; Fühler roth, Fühlerwurzel
gelbróthlich schwarz punktirt, Fühlerendglied in der Mitte braun-
roth, Fühlerglied 2 fast unmerklich fein braun punctirt; Kopf,
Pronotum und Schild grob punctirt; Schildspitze zugespitzt,
weisslich; Brustmitte gelb; Mittelkiel des Pronotum schwach;
Halbdecken fast lederartig, bräunlichroth, zerstreut schwarz
gefleckt; Membran wasserhell, durchscheinend, längs der
Membrannath braun; Beine orangegelb, Klauenglied am Ende
schwarz; Schenkel zerstreut schwarz punktirt; Rücken orange-
gelb, Grund und Seiten schwarz. Connexivum orangegelb mit
kleinen schwarzen Randpunkten vor der Ecke; Hinterleib
ganz gelb, die Seiten schwach geröthet. 312”. Astrachan,
selten im Juli.

Ausser der charakteristischen orangegelben Färbung unter-
scheidet sich der С. meridionahs von den anderen Arten durch
seinen verlängerten Leib und Antennen; besonders lang ist das
Pronotum, dessen Seitenränder fast ganz grade sind. Der Kopf
ist verhältnissmässig sehr klein; der grellgelbe Rüssel (dessen

— 117 —

4tes Glied schwarz) ist kurz, so dass er nur bis zum zweiten
Paar Füsse reicht. Ocellen sind sehr klein und scheinen des-
halb mehr von den Augen entfernt, als bei anderen Arten.
Das Ende des Schildchens ist stark zugespitzt. Kopf, Pronotum
und Schildchen haben keine schwarze Zeichnung und ‘nur auf
den Halbdeken finden sich sehr zerstreute schwarze Flecken.
Der ganze Kórper ist auf der Oberseite ziemlich dicht mit
langen borstenartigen Härchen bedeckt, während dessen untere
Seite fast günzlich von Haaren entblósst ist, ausgenommen das
letzte Abdominalsegment, das mit kurzen und weniger dichten
Hárchen bedeckt ist.

Fam. Phytocoridae.
XXXV. Leptopterna Fieb.
49. L. dolobraía L. Berg Bogdo (Becker L. ferrugata).
XXXVI. Calocoris Fieb.
50. C. chenopodii Fall. (binotatus) Birjutscha Kossä
(Becker).
51. C. vandalicus Rossi (Fraxini). Daselbst.
XXXVI. Poeciloscytus Fieb.
52. P. cognatus Fieb. Berg Bogdo (Becker).
XXXVII. Orthops Fieb.
53. О. Kalmi L. Selten, auf verschiedenen a an
im Kreise Chwalynsk.

Fam. Macropeltidae. _
XXXIX. Eusarcoris Hahn.
54. E. bipunctatus F. Ssaratow (Becker: Bullet. des
Natur. de Moscou 1865, II, s. 7).
55. Е. pseudoaeneus п. sp. Sehr häufig um о № im
Jahre 1866 *).

*) Die im vorigen Kataloge zur E. aeneus gemachte Bemerkung muss auf
diese Art bezogen werden.

— 118 —

Fühler ganz gelb; Schulterecke abgerundet; die callosen
Knoten im Schildgrundwinkel klein, rund; Membran ganz glas-
artig; Spiracula weiss. 12/5” —2”

Dem E. aeneus ziemlich ähnlich, so dass im Jahre 1866,
als ich keine guten Exemplare dieser Art zum Vergleiche
besass, die beiden Arten unter einander verwechselt wurden;
nach einer näheren Betrachtung erwies es sich aber, dass P.
pseudoaeneus eine vollkommen selbstständige Art ist. Auf den
ersten Anblick unterscheidet es sich von №. «eneus durch die
bedeutend geringere Grösse, indem es namentlich nur 12/5”
bis 3” erreicht und durch die allgemeine Färbung der Ober-
seite, welche im Allgemeinen röthlich aschgrau, mit schwachem
gelblichen Scheine ist. Die Schulterwinkel des Pronotum’s sind
abgerundet, während sie bei E. aeneus scharf sind. Alle Fühler-
glieder sind einfarbig gelblich, zuweilen nur erscheint das letzte
Glied leicht bräunlich; die kleinen glatten Beulen, welche in
den vorderen Ecken des Schildchens sich. befinden, sind fast
ganz rund und viel kleiner, als bei E. aeneus, bei welchem
sie länglich sind; die Werkzeuge an beiden Seiten des Ab-
domens sind fast weiss, während sie bei И. aeneus schwarz
sind. Endlich ist auch der metallisch grünliche Schein am Kopfe,
auf dem vorderen Theile des Pronotum, den Seitenstücken der
Unterseite der Brust und auf der dunkeln dreieckigen Binde,
die längs der Mitte des Abdomens verläuft, nicht so glänzend,
. wie bei А. aeneus, bei welchem auf einigen Stellen, z. В. am
Kopfe, die erzgrüne Färbung in eine kupferrothe übergeht.

E. pseudoaeneus steht auch dem E. Helferi Fieb. nahe,
dieser letzte aber ist grösser (3°) und die Beulen in den
Ecken des Schildchens sind bei ihm oval.

XL. Mormidea Am. et Serv.

56. M. Lynx F. Ssysran, Chwalynsk, häufig auf Een
gerardiana. Ssaratow x ecker).

— 119 —

XLI. Cimex Г.

57. C. prasinus Г. Ssysran, Chwalynsk, sehr if, Die
Larven halten sich in grossen Colonien auf den mit Flachsseide
(Cuscuta monogynia Vahl) umschwungenen Brennesseln im
Verlaufe des ganzen Augusts.

XLII. Apariphe Fieb.
58. A. intermedia Wolff. Birjutscha Kossà (Becker).

ХИП. Aelia Hahn.

59. A. pallida Küst. Ssysran, Chwalyusk, ш Menge im
August auf verschiedenen Pflanzen.
_ 60. A. Burmeisteri Küst. Seltener als die vorige Art an
denselben Orten. -

XLIV. Sciocoris Fall.
61. S. arenicolus Schltz. Birjutscha Kossà (Becker).

Fam. €ydnidae.
XLV. Ochetostethus Fieb.
62. O. pygmaeus Ramb. Astrachan, nicht selten im F n.
jahre unter trockenem Miste.

XLVI. Gnathocomus Fieb.
63. G. costalis Fieb. Berg Bogdo (Becker).

s X LVII. Sehirus Am. et Serv.
64. S. dubius Scop. Chwalynsk, sehr selten.

. Fam. Tetyrae.
XLVIII. Eurygaster Lap.

65. E. maurus F. var. communis. Chwalynsk, selten.

XLIX. Stiraspis Fie b.
66. S. flavolineata Е. Ssaratow (Becker).

— 120 —

L. Tarisa Am. et Serv.
67. T. virescens Н. ВН. Birjutscha Kossà (Becker).

LI. Phymodera Germ.
68. P. galgulina H. Sff. Ssaratow (Becker).
69. P. amblygonia Fieb. Ssarepta, in salzhaltigen Steppen
(Becker). ;

LII. Psacasta Germ.
70. P. Ашот Gmel. Ssaratow (Becker).

LIII. Odontoscelis Гар.

71. O. lineola Ramb. Astrachan, sehr selten im Mai auf
dem Boden. |

Fam. Arthropteridae.
LIV. Coptosoma Lap.

72. С. globus Е. Ssarepta, auf Medicago falcata; Astrachan,
nicht selten auf Glyzyrhiza glandulifera.

II.
Verzeichniss der Neuropteren der Wolga-Gegend.

Die Neuropteren der hiesigen Fauna sind bis jetzt noch
fast ganz unbekannt. Der verstorbene Professof Eversmann,
der sich nur mit den grossen Insekten dieser Abtheilung, vor-
zugsweise der Fam. Odonata angehörend, beschäftigte, beschrieb
natürlich auch viele neue an der Wolga gefundene Arten,

“doch alle diese erwiesen sich in der Folge als schon früher
den Gelehrten des westlichen Europas bekannt, so dass fast
kein einziger von Prof. Eversmann vorgeschlagener Name
sich in der Wissenschaft erhalten hat. Ausserdem hat Fischer
von Waldheim einige Arten (der Fam. Megaloptera), die sich

— 121 —

an den Ufern der südlichen Wolga vorfinden, beschrieben.
Das ist Alles, soviel uns bekannt ist, was für diese Abtheilung
der Wolga-Fauna gethan worden ist.

Im Wunsche, diesen leeren Raum auszufüllen, haben wir, im
Laufe der letzten drei Jahre, einen Theil unserer Zeit den
Beobachtungen dieser Insekten gewidmet, wie auch dieselben
eingesammelt, und auf diese Weise stellten wir das vorliegende
Verzeichniss der von uns gefundenen Arten zusammen. Uebrigens
ist ein Theil der bei uns vorkommenden Neuroptera, durch
Mangel an Zeit, noch nicht bestimmt; aber schon jetzt kann
man bemerken, dass das sorgfältige Erlernen dieser, im All-
gemeinen an Arten nicht reichen Abtheilung, den Entomologen
doch viel Interessantes und Neues verspricht.

"Bis jetzt sind uns nur etwas mehr als 50 Arten der
Neuroptera, und namentlich folgende bekannt.

Fam. Odonata F.
Libellula L.

1. L. quadrimaculata L. Kasan, Ssimbirsk, Ssamara. In
manchen Jahren in grossen Massen. Im Jahre 1865. hatten
wir Gelegenheit, in Kasan und Ssimbirsk einen Zug dieser
Libellen zu beobachten, worüber auch damals in dem Journal
«der Naturalist» (1865, № 15) mitgetheilt worden ist. In
Astrachan haben wir bis jetzt nur ein einziges Exemplar im
Jahre 1868 gefunden; während, soviel uns bekannt ist, der
Zug dieser Insekten auch in diesem Jahre in Central-Russland
sich wiederholte; woraus zu schliessen ist, dass diese Art dem
gemässigten Striche Russlands eigen sei.

2. Г. albistyla De Sélys. Astrachan, nur ein Exemplar
gefangen zu Anfang Juni.

3. L. cancellata L. Astrachan, selten.

4: L. pedemontana Allioni. Von dieser Art wurden mir
2 Exemplare aus dem Kreise ara ‚ im Gouvernement
Beh, zugeschickt.

— 122 — . .

9. L. flaveola L. Ssysran, Chwalynsk, häufig im August.
6. Г. meridionalis De Sélys. Astrachan, sehr häufig im Juli.
7. Г. vulgata L. Ssysran, Chwalynsk, häufig zu Ende
des Sommers. |
S. L. depressiuscula De Sélys. Astrachan, sehr häufig -
Juli und August. !
Cordulia Leach.
9. C. aenea L. Kasan, selten.

Gomphus Leach.
10. @. Serpentinus Chrp. (L. spectabilis Evm.). Astrachan,
nur selten im Juni.
Aeschna F.
11. À. juncea L. (A. varia Evm.). Chwalynsk, August.
12. A. affinis Vand. Kasan, selten.
13. A. mixta Гафт. Astrachan, häufig im Juni und Juli.

Calopterix Leach.
14. С. splendens Harris. Chwalynsk, nur selten.

Lestes Leach.

15. L. fusca Vand. Astrachan, häufig.

16. Г. virens Charp. (A. paedisca Evm.). Astrachan.

17. Г. barbara Г. Ssysran, Chwalynsk, Ssaratow, Kamyschin,
häufig.

18. L. sponsa Hans. (L. leucopsallis Evm.). Astrachan,
nicht häufig, Juli. |

Platycnemis Charp.

19. P. pennipes Pall. Nach Pallas häufig um Ssamara,
Ssysran, auf den Shegulewschen Bergen und an anderen Orten
an der Wolga. Von uns jedoch nicht gefunden.

Agrion Fah.
20. A. najas Hans. Astrachan, selten.
21. A. lunulatum Charp. Astrachan, Juni und Juli, nicht
selten.

»

— 123 —

22. A. elegans Vand. Astrachan; massenhaft vom Juni an
um Gewässer und in Gärten auf hohem Grase.
Fam. Ephemeridae Leach.
Caenis Steph.

23. С. grisea Pict. Astrachan, nicht selten Abends.

Cioé Bur m.
- 24. С. diptera L. Astrachan, in grossen Massen den ganzen
Sommer hindurch, vom Mai an.
25. C. pumila Burm. Astrachan, viel seltener als die
vorige Art.

Fam. Psoeidae Leach.
Atropos Leach.

26. A. pulsatoria L.. Von Kasan bis Astrachan, häufig in
Collectionen, Papieren und Büchern.

: Psocus Latr.
27. P. domesticus Burm. Astrachan, nicht selten bis zum
späten Herbste. Wird gewöhnlich in Zimmern auf den Fenstern
getroffen.

. Fam. Panorpidae Leach.
| Panorpa L.
28. P. communis L. Kasan, Ssimbirsk, Ssysran, Chwalynsk,
häufig an Waldrändern auf Sträuchern.

Fam. Phryganeidae Westw.
Hydroptila: D alm.
29. H. tineodes Dalm. Astrachan, sehr selten.

Philopotamus Leach. |
30. P. montanus Pict. Astrachan, Mai.

— 124 —

Setodes Ramb.
31. S.lacustris Pict. Astrachan; sehr häufig, Juni und Juli.

Neuronia Leach.

32. N. pagetana Curt. Astrachan, im April.

Limnophilus Dur m.

33. L. griseus L. Astrachan, Mai.

Phryganea L.
34. P. grandis L. Chwalynsk selten, Ssarepta (Becker ).

Fam. Sialidae Dr.
Raphidia L
35. R. baetica Ramb. Chwalynsk, nur ein Exemplar.

Fam. Megaloptera.
Mantispa Illig.
36. M.styriaca Poda (M. pagana ЕаЪ.). Ssarepta (Becker).

Hemerobius L.

37. H. nervosus Fab. Kasan, Ssimbirsk.
38. H. micans Oliv. Astrachan.

Chrysopa Leach.

39. С. vulgaris Schneider. Astrachan, Krasny-Jar; häufig
den Inseln der Wolga bis zum späten Herbst (8 Novbr:).
40. C. microcephala Br. Chwalynsk, selten.

41. С. nigricostata Br. Ebenfalls.

42. C. ventralis Curt. Ebenfalls.

43. C. prasna Burm. Ssysran, Chwalynsk selten.

44. C. abdominalis Br. Ebenfalls.

45. C. formosa Br. Ssysran, Chwalynsk häufig, Astrachan
sehr háufig vom Mai an.

ts

au

— 125 —

46. C. phyllochroma 'W esm. Ebenfalls.

47. C. perla L. Chwalynsk, Ssaratow, Ssimbirsk, Ssysran,
häufig. |

48. C. viridinervis n. Sp.

Ganz grün; zwischen den Fühlern eine schwarze X-förmige
Zeichnung; Fühler blass róthlichbraun, Fühlerwurzel und Glied 2
schwarz; Hinterleib oben. und unten schwarz, an den Seiten
grün; die letzten Segmente grün; Flügeladern einfarbig grün,
nur manchmal einige Adern um die Flügelwurzel schwarz.
Die erste Querader. zwischen Cubitus und Sector radii trifft
ersteren nach innen von der Einmündung des Ramus divisorius.
Körperlänge 3”— 31/4”; Länge der Vorderflügel 4!/,7—- 5".

Wir fanden diese Art im August-Monat, im Kreise Chwa-
lynsk (Gouv. Ssaratow) in einem Kiefernwalde, dessen Boden
zwischen den Bäumen dicht mit Farnkraut (Pieris spec.) be-
deckt war; auf den breiten Wedeln dieser Pflanze fanden wir
einige Chr. viridinervis, Eier legend, die an der unteren Seite
des Wedels, vermittelst langer ‚fadenförmiger Stengelchen, be-
festigt waren.

Von den Arten Chrysopa, die am Kopfe eine dem Buch-
staben X ähnliche Zeichnung tragen, ist bis jetzt nur C. perla
L. und C. pim Brauer, bekannt. Unsere Art nähert sich am
meisten der C. pería L. und unterscheidet sich von derselben,
ausserdem, dass sie bedeutend kleiner ist, noch durch Fol-
gendes: Durch die grüne Farbe aller Adern der Flügel (bei
C. perla sind die Queradern schwarz) und die schwarze Farbe
des ersten Fühlergliedes (bei C. perla ist das erste Fühlerglied
grünlichgelb); die übrigen Kennzeichen dieser Arten sind unter
einander fast gleich.

Von C. pim Br., die an der Wolga noch nie getroffen
worden ist, unterscheidet sich С. viridinervis ebenso scharf
durch ihre Grösse und eintönige Farbe der Flügeladern;
namentlich ist C. pem bedeutend grösser und nicht allein alle
Queradern, sondern auch einige Längsadern sind bei ihr schwarz.

10

| — 126 —

Myrmeleon L

49. М. formicalynx L. Auf Kreidehügeln in den Kreisen
Ssysran und Chwalynsk.

50. М. nentrum Fisch. Ssarepta (Evm.).

51. M. flavomaculatus Evm. Niedere Wolga (Bullet. des
Nat. de Moscou 1841, I, S. 358); Ssarepta (Becker: Bull.
1857, I, S. 264).

BERICHT

über meine Lepidopteren-Ausbeute des Jahres 1868
in der Umgegend von St. Petersburg.

Von
А. Е. Hüber.

Der Sommer des Jahres 1868 hat uns wiederum einen
sprechenden Beweis geliefert, wie schwankend die Witterungs-
verhältnisse St. Petersburgs sind und wie oft sie jeder, auf
langjährige Erfahrung gestützten und daher berechtigten An-
nahme zuwider, plötzlich von einem Extrem zum anderen über-
gehen, und dadurch nicht nur dem Landwirth, sondern auch
dem Entomologen unangenehme Ueberraschungen bereiten. Nach-
dem der Sommer 1867 uns täglich so reich mit Regen bedacht,
dass man buchstäblich nie anders als mit wasserdichtem Fuss-
zeug den Rasen betreten konnte, und nachdem wir schon Ende
Juli und besonders im August zum Heizen der Oefen unsere
Zuflucht nehmen mussten, erlebten wir im Jahre 1868 einen
Sommer, so heiss und dürr, wie man ihn in unseren Breiten
nie für möglich gehalten hätte. Bei einer Hitze von 20—250
regnete es, während beinahe dreier Monate, nur zweimal, und
das sehr unbedeutend; auf allen höher gelegenen Wiesen hätte
man vergebens nach einem. grünen Grashalm gesucht, das Laub
an den Bäumen wurde gelb, fiel ab, oder hing welk und schlaff
an den Aesten herunter; ja selbst das Moos in den Kiefern-
wäldern war vollständig vertrocknet. Die bodenlosen Sümpfe,

*

— 128 —

welche früher vielleicht noch nie ein menschlicher Fuss betreten,
und deren nun steinhart gewordenes Erdreich von zahllosen
breit klaffenden Rissen durchfurcht war, mussten den Ento-
mologen für die verbrannten Wiesen und entlaubten Wälder
entschädigen. Die ganze Natur lechzte nach Regen und der
bleifarbige Himmel gewährte nur einen trostlosen Anblick,
zumal die, den ringsum brennenden Wäldern entsteigenden
Rauchmassen die Sonne vollständig einhüllten und selbst das
Athmen erschwerten. |

Ein solcher Sommer ist nun eine Calamität nicht nur für
den Menschen allein, sondern eine noch viel grüssere für die
ganze Insektenwelt. Wie viele Millionen Raupen mögen ver-
hungert, wie viele Eier und Puppen vertrocknet sein, ohne zu
ihrer vollständigen Entwickelung zu gelangen! Nur Wenigen
mag eine solche Dürre zuträglich gewesen sein, da für die
meisten Organismen die belebende Kraft des Wassers und der
Feuchtigkeit überhaupt eine conditio sine qua non ist.

Da nun viele Species der Lepidopteren die Eigenthümlichkeit
haben, sich nur auf kleine Bezirke zu beschränken, über deren
Grenzen sie nicht leicht hinausgehen, so folgt nothwendig dar-
aus, dass jede Gegend mehr oder weniger ihre ihr eigenthüm-
lichen Species besitzt, welche an anderen Orten schwer oder
gar nicht zu finden sind. Die Ursache dieser Erscheinung mag
zum Theil in der Trägheit des Fluges des Insekts, zum Theil in der
grösseren oder geringeren Quantität der betreffenden Futterpflanze
liegen. Um nun eine Localität möglichst vollständig auszubeuten,
sind nicht allein zahlreiche Sammler nothwendig, sondern diese
müssen sich auch nicht auf gewisse Orte vorzugsweise be-
schränken (wenn letztere früher auch noch so ergiebig waren),
sondern den Schauplatz ihrer Thätigkeit möglichst oft wechseln,
um keinen Ort, der noch etwas Neues bergen könnte, undurch-
sucht zu lassen. Das war der Grund, der mich im vergangenen
Jahre bewog, den Peterhofschen Weg, der mir so viel Schönes
und Seltenes geliefert, zu verlassen und mich für den Sommer

— 129 —

auf dem Wege nach Finnland, in der Nähe der Poklonnaja
Gora, einzumiethen. Das Landhaus, welches ich bewohnte, ge-
hört einem hiesigen Fabrikbesitzer, Herrn Günther, und ver-
einigt in sich alle Bedingungen, die zu einem angenehmen
Sommeraufenthalt unerlässlich sind, als: hohe Lage, herrliche
Luft und köstliches Trinkwasser. Ausserdem ist für den Ento-
° mologen noch der Umstand höchst interessant, dass das Haus
gleichsam auf der Grenze zweier Gebiete steht, welche sich
durch Bodenbeschaffenheit, Flora und Fauna vollständig unter-
scheiden. Der Bergrücken, auf welchem das Haus steht, hat
sandigen Boden mit wenig Gras und vielen Blumen, und hinter
dem Hause beginnt ein dichter Kiefernwald, der vollständig
dürr, nichts als Moos und Haidekraut aufzuweisen hat und
schliesslich in unabsehbare Sümpfe ausläuf. Am Fusse des
Bergrückens hingegen ist schwarzer Moorboden, ein grosser
Park mit üppigen grasreichen Wiesen und einem Wäldchen,
welches über 200 prächtige Eichen und viele hochstämmige
Birken, Ebereschen, Fichten etc. enthält. Diese Verschiedenheit
der Vegetation hatte nothwendiger Weise einen bedeutenden
Einfluss auch auf die Fauna, denn obgleich der Bergrücken
mur in einer fortlaufenden Erhebung des Bodens von etwa
40 —50 Fuss besteht, so lieferte er mir doch eine ganz andere
Ausbeute, als die zu seinen Füssen gelegenen Wiesen und Wal-
dungen. |

Gleichwie in den vorhergegangenen zwei. Jahren, habe ich
nun auch im Sommer 1868 meine reichste Ausbeute dem
Honig zu verdanken, dessen Anziehungskraft mir wiederum zu
vielen schönen Species verholfen, die ich bis dahin noch nie
auf dem Honig bemerkt hatte. Der ungeheure Reichthum an
Nachtschmetterlingen, der unseren Breiten eigenthümlich zu
sein scheint, verspricht, bei fleissiger Anwendung des Honigs
in den verschiedensten Gegenden, noch viele interessante Ent-
deckungen, woher ich den Herren Lepidopterologen dieses vor-
treffliche Mittel nicht genug empfehlen kann.

— 130 —

Ausser den meisten Species, welche ich in den Jahren 1866
und 1867 schon gefangen und die in meinen Berichten für |
jene Jahre angeführt sind, fing ich im Sommer 1868 auf dem
Honig folgende Species zum ersten Male:

Rhopalocera.
Vanessa Atalanta. 2 Stück.

Heterocera. `
Sphinx Pinastri. Häufig an den mit Honig bestrichenen Stellen
hin und her schwirrend und im Fluge saugend.
Noctuae.
Demas Coryli. 1 Stück.
Agrotis Porphyrea. 5 Stück.
» Tritici. 3 Stück.
» "Ravida. 2 Stück.
» Corticea. 2 Stück.
» Vestigialis. Von dieser schönen und seltenen Species
fing ich 10 prachtvolle Exemplare. |
Neuronia Lolu. 2 Stück.
Ammoconia Caecimacula. Den 4. SHAH fing ich ein schönes —
Exemplar. Dis jetzt sehr selten in hiesiger Gegend.
Luperina Haworth. Viele schöne Exemplare.
Dipterygia Pinastri. 2 Stück.
Plusia Gamma. Sehr zahlreich.

Geometrae.
Acidaha Litigiosaria. Sehr selten.

» Commutata. Nicht häufig.
Macaria Liturata. Häufig.
Lygris Populata. Häufig.
Cidaria Ligustrata. Häufig.

» PBilineata. Häufig.

Eupithecia Rectangulata. Häufig.
Die Microlepidopteren waren zahlreich vertreten und unter
vielen noch nicht bestimmten Species haben sich bis jetzt zwei

- für Petersburg neue vorgefunden und zwar Penthina Betulae-

tana und Gelechia Lentiginosella.

Dass bei dem dürren und heissen Sommer keine grosse
Ausbeute zu erwarten war, blieb leider ohne Zweifel, denn
die Mehrzahl der Sommerraupen musste verhungern und konnte
daher keine Herbstnoctuen liefern, welche Vorzugsweise gern
auf den Honig gehen. Indessen habe ich doch manches schöne
und-früher sehr seltene Thier in zahlreichen Exemplaren ge-
fangen. |

Colias Palaeno war häufiger als sonst. Ebenso Polyommatus
Virgaureae, Vanessa Atalanta, Vanessa Cardui, Argynnis var.
Arsilache, Erebia Ligea, (Erebia Embla dagegen fehlte ganz),
Dianthoecia Cana, Hadena Gemmea, Hadena Connexa (sehr
häufig), Tapinostola Fluxa, Orthosia Rufina (sehr häufig),
Orrhodia Тассти (sehr häufig), Calocampa Vetusta (so häufig
wie noch nie), Plusia Gamma (ohne Zahl) etc.

Höchst interessant war es mir, in dem oben erwähnten
sandigen und dürren Kiefernwalde, welcher so wenig geeignet
schien, Lepidopteren zu beherbergen, in zahlreichen schónen
Exemplaren mehrere sehr seltene Species zu fangen, die mir
während meines 20jährigen Sammelns noch nie in den Wurf
gekommen waren.

Dahin gehören: ÆEmydia Cribrum, Acıdalia Straminata,
Acidalia Rubricata, Zonosoma Orbicularia und Pellonia Vibi-'
caria. Ausserdem fand ich in demselben Walde Raupen der
sehr seltenen und hier schon seit vielen Jahren nicht mehr
gefundenen Zasiocampa Lobulina, welche mir 3 schöne Schmetter-
linge lieferten.

Herr Seuberlich, ein sehr eifriger und fleissiger Ento-
mologe, dem die Sammlung des verstorbenen Herrn J. C. Sie-
vers jun. so manche schöne und seltene Species zu verdanken
hat, fing in demselben Walde mehrere Exemplare der Agrotis
Subrosea, welche bis jetzt nur in Sümpfen gefunden wor-
den ist.

— 132 —

Die Raupen der Endromis Versicolora und der Aglia Tau
waren ausserordentlich häufig; die Raupe der Clostera Timon
hingegen ist im vergangenen Jahre gar nicht gefunden worden,
und es ist leicht möglich, dass dieses schöne Thier viele Jahre
nicht zu finden sein wird, eine Erscheinung, welche in hiesiger
Gegend bei vielen Species leider nur zu oft vorkommt.

Von der Lophopteryx Carmelita fand ich zwei Raupen, doch
scheinen sie auch dieses Mal, wie schon häufig früher, verun-
glückt zu sein. Merkwürdiger Weise hat bis jetzt hier noch
Niemand eine Carmelita aus der Raupe ziehen können.

Gluphisia Степа scheint zu ihrer Entwickelung zweier
Jahre zu bedürfen, da ich auch diesen Winter wieder schöne
Exemplare aus Raupen gezogen habe, die schon im Sommer
1867 gefunden waren.

Die Hadena Baltica, von mir hier entdeckt, aber seit
vielen Jahren nicht wieder gefunden, fing ich am Abend an
den Zweigen einer Eberesche.

In den Sandgruben der Poklonnaja Gora hatte ich das
Glück, wiederum eine Caradrina Taraxaci zu fangen. Das erste

hiesige Exemplar dieser Species wurde von mir im Jahre 1867

auf dem Honig gefunden. |

Ferner fing Herr Seuberlich ein schönes Exemplar der
Erastria Candidula, welche hier stets nur einzeln und nicht
alle Jahre erscheint. Y

Die Catocala Adultera erschien. im vergangenen Jahre drei
Wochen früher als sonst, und zwar schon den 23. Juli. Die
grosse Hitze hat ohne Zweifel zum rascheren Wachsthum der
Raupen und zur schnelleren Entwickelung der Schmetterlinge
viel beigetragen. Vom 23. Juli bis zum 27. August fing ich
auf dem Honig 6 Stück, von denen leider nur zwei ganz
unverdorben waren. Fraxim und Nupía fehlten der von
mir bewohnten Gegend ganz; dagegen war die Рас um so
häufiger.

Auf einem früher bodenlosen, im vergangenen Jahre aber

— 133 —

ganz ausgetrockneten Sumpfe fing ich viele schóne Exemplare
der Anaitis Sorociata, und die daselbst massenhaft blühende
Erica, im August fast die einzige blühende Pflanze, die man
im Freien finden konnte, und die dort unabsehbare Sumpf-
flächen bedeckte, lieferte mir viele schöne Microlepidopteren,
die man an anderen Orten vergebens gesucht hätte.

Auch muss ich noch einer höchst merkwürdigen Aberration
der Calocampa Vetusta gedenken, welche zu ziehen ich das
Glück hatte. In den letzten Tagen des Juni fand ich eine
Raupe, welche sich, so viel ich mich erinnern kann, in Nichts
von den gewöhnlichen Vetustaraupen unterschied. Nach einigen
Wochen schlüpfte aus der Puppe ein schönes, ganz vollständiges
Exemplar, dessen Flügel jedoch so merkwürdig geformt waren,
dass ich im ersten Augenblick die Species nicht erkennen
konnte. Die bedeutende Verkürzung und Abrundung aller vier
Flügel und die dadurch nicht unwesentlich veränderte Zeich-
nung gaben dem Thier ein ganz fremdartiges Ansehen, Die
Oberflügel, welche bei dem normal geformten Schmetterling
lang gestreckt, weit über die Unterflügel hinausragen, sind hier
breit, haben abgerundete Spitzen und überragen die ebenfalls
sehr abgerundeten Unterflügel höchst unbedeutend. Aus der
beifolgenden Abbildung (Taf. Ш, f. 5) ersieht man leicht,
worin die Zeichnung dieser merkwürdigen Aberration von der
Zeichnung der allbekannten Stammform abweicht.

Indem ich nun schliesslich den Herren Lepidopterologen
Russlands für das Jahr 1869 eine móglichst schóne und reiche
Ausbeute wünsche, bitte ich sie instündigst, meinem Beispiele
zu folgen und die Russische Entomologische Gesellschaft über
die Resultate ihres Fanges überhaupt, und des Fanges ver-
mittelst Honigs insbesondere, alljährlich in Kenntniss zu setzen.
Abgesehen von dem grossen Interesse, welches solche regel-
mässige Mittheilungen aus den verschiedensten Gegenden unseres
grossen Vaterlandes für das ganze Entomologische Publicum
haben müssten, würde dadurch auch der Wissenschaft ein

— 134 —

wesentlicher Dienst geleistet, welche nur durch gegenseitigen
Austausch der Gedanken ‚und Erfahrungen gefördert werden
kann. Der Prachtbau der Naturwissenschaften, an dem die
Menschheit schon seit Jahrhunderten emsig fortarbeitet, wird
aus Millionen von Beobachtungen und Erfahrungen aufgeführt,
und jeder, der auch nur den kleinsten Baustein dazu geliefert,
hat sich ein Verdienst um die Aufklärung und das Wohl der
ganzen Menschheit erworben. |

März 1869,

EINE NEUE NOCTUA.

f Entdeckt und beschrieben
j von

A. F. Hüber.

Agrotis Iveni Hüb.
_ Taf. III, fig. 6.

Grisea, brunneomixta, lineis nigris, stigmatibus brunneis,
ciliis linea dividente obscuriore, alis posterioribus griseis. :
Den 16 Juli 1867 fand ich auf einem mit Honig bestri-
chenen Baume eine schöne frische Noctua ($), welche ich an-
fünglich für eine sehr bunt gefärbte und ungewöhnlich schöne
Agrotis Subrosea hielt. Bei genauerer Untersuchung jedoch und
besonders beim Vergleichen derselben mit der, im Jahre 1868
von Herrn Lang hier zuerst gefundenen Agrotis Sincera, ergab
es sich, dass die neue Noctua dieser Letzteren viel näher
steht als der Agrotis Subrosea, jedoch auch wieder so viel
Abweichendes hat, dass die Aufstellung einer neuen Species

geboten erscheint. |

In Grösse und Gestalt stimmt-sie mit der Agrotis Sincera
überein, nur sind die Spitzen der Oberflügel weniger abgerundet.

Die Oberflügel sind an der Flügelwurzel grau; von der
oberen Flügelkante bis zur halben Flügelbreite geht dicht am
Thorax ein in der Mitte unterbrochener schwarzer Strich, an
den sich der von der Flügelwurzel ausgehende Pfeilstrich an-
schliesst; alsdann folgt ein einfarbiges graues Feld mit einem
schwarzen Punkt. Dieses Feld ist von einer, aus nach innen
gekehrten halbmondfórmigen Strichen bestehenden Wellenlinie

\

Ut =

begrenzt, welche die ganze Breite des Flügels einnimmt. Im
folgenden Felde befindet sich die innere hellgraue Nierenmakel,
und weiter, durch einen dunkeln Zwischenraum von ihr ge-
trennt, die äussere Makel, über welche, bis an den unteren
Rand des Flügels, sich eine lederbraune Binde hinzieht. Als-
dann folgt eine geschwungene Wellenlinie, welche aus nach
aussen gekehrten halbmondförmigen schwarzen Strichen besteht.
Die nun folgende, fast parallel mit dem Seitenrand des Flügels
laufende Binde besteht aus zwei lederbraunen, stark markirten
Pfeilflecken und mehreren braunen Strichen.

Die Franzen befinden sich an einer längs dem Aussenrande
des Flügels hinlaufenden schwarzen Wellenlinie.

Die Unterflügel sind dunkelgrau und haben nur eine sehr
schwache Andeutung einer Mittelmakel. |

Thorax und Abdomen sind grau wie die Oberflügel. Die
Antennen sind bei dem weiblichen Exemplar, welches ich ge-
fangen, grau, dünn und fadenförmig. |

Die Unterseite der Oberflügel ist einfarbig grau, mit
schwach durchscheinender Nierenmakel und einer senkrecht den
Flügel durchschneidenden schwarzen Linie.

Die Unterseite der Unterflügel ist ebenfalls einfarbig grau,
mit einer schwarzen Mittelmakel und einer schwach angedeu-
teten, parallel mit der Aussenkante des Flügels laufenden,
schwarzen Bogenlinie.

Ich habe es für meine Pflicht gehalten, dieser schönen
Noctua den Namen Agrotis Tveni zu geben, um das Andenken
des, um die Erforschung der hiesigen Fauna hochverdienten
Dr. Iven zu ehren, welcher nicht nur seinen Freunden, son-
dern auch der Wissenschaft viel zu früh durch den Tod ent-
rissen wurde.

Grammoptera bicarinata.

Tab. HI. Be. 7. a. b.

Mas: Nigra, profunde punctata, flavo-pubescens, elytris
testaceis, apice singulatim rotundatis, tibus anticis et
mediis testaceis, posticis piceis vel nigris, metasterno
carinis duabus brevibus sed valde elevatis armato; 3”.

Femina: Tibüs ommbus testaceis, metasterno mutico, ab-
domine rufo-testaceo.

Secundum autorum descriptionem ad Стат. lividam Fab.
prope accedit, primo vero aspectu, si carinae elevatae meta-
sterni maris et abdomen rufo-testaceum feminae inspiciantur,
ab illa dignoscitur; similis etiam Gram. maculicorni De Geer,
Gram. laevi Fab. et < Lept. rubro-testaceae lllig. videtur,
sed evidenter distincta species et si nova et non descripta,
Grammoptera bicarinata nominanda.

Gram. maculicornn De Geer paulo minor et angustior,
elytris dilutius testaceis, longius pubescens. Caput elongatum,
anterius angustatum, nigrum, fronte ante oculos parum punctata;
pone vero oculos confertim punctata, inter antennas canali-
culata, cinereo pubescens; os testaceo varium; oculi prominuli,
nigri, anguste emarginati; antennae validae, longitudine dimidio
corporis et ultra, articulis quinque basalibus nigris, pilis nigris
satis longis tectis, ultimis tomentosis, fuscescentibus praesertim
apice, filiformes, apice paulum incrassatae. Thorax subovalis,
juxta apicem et basin constrictus, lateribus rotundatus, basi
bisinuatus, angulis posticis non prominulis, supra convexus,
totus niger subnitidus, profunde et ad basin crebrius punctatus,
linea tantum. media pronoti omnino impunctata et paulum ele-

— 138 —

vata, pube erecta cinereo-flava adspersus; apud nonnulla speci-
mina ad basin pronoti, pone lineam impunctatam et ante scu-
tellum, macula rufescens observatur. — Scutellum parvum, tri-
angulare, nigrum, apice emarginatum. — Elytra antice thoracis
basi fere duplo latiora, humeris elevatis, thorace quadruplo
longiora, posterius nonnihil angustiora, apice singulatim obtuse
rotundata, supra modice convexa, profunde sed ad basin et
angulum humeralem minus crebre punctata, pilis flavis, satis
longis suberectis, e punctis exeuntibus, tecta, tota testacea,
immaculata, sutura tantum ipsa rufescente. — Corpus subtus
nigrum, nitidum, obsolete punctatum, lateribus pilis cinereis
adpressis tectum, metasterno carinis duabus brevibus valde ele-
vatis, quasi cristis armato; interstitium carinarum politum et
impunctatum, linea media impressa; segmento anali abdominis
profunde impresso. Pedes mediocres, femoribus ad apicem in-
flatis, flavo pilosi, nigri, tibiis anticis et mediis testaceis, basi
apiceque obscurioribus, posticis tarsisque omnibus piceis, coxis
et femoribus anticis basi interdum rufescentibus; inveniuntur
etiam specimina, quorum tibiae mediae posticaeque piceae vel
nigrae sunt.

Q semel a me capta, tibiis omnibus testaceis, antennis apice
magis incrassatis, metasterno mutico cum linea media profun-
dius impressa, abdomine toto rufo et magnitudine minore differt.

Raro circa Mohilewiam in pratis sylvaticis pagorum: Pali-
-cowitschi et Crasnopolie ocurrit; quadriennio (1864—1867),
mensibus Junio et Julio quindecim specimina legi, quorum decem
in Achilleae Millefol L. et quatuor in Chrysanthemi Leucan- .-
themi L. floribus capta; unum specimen, in horto, in Daucı
Carotae L. floribus inventum.

Mohilewia ad Borysthenem. | | "N. Arnold.
4 Decembre 1868. |

ESSAI D'UNE MONOGRAPHIE

MUTILLES DE L'ANCIEN CONTINENT.
Par

J. Sichel et O. Radoszkovsky.

Considérations préliminaires.

Le genre Mutilla, qui a déjà été traité partiellement par
plusieurs auteurs, manque jusqu'aujourd'hui d’une monographie
compléte. Cependant une quantité de descriptions plus ou
moins inexactes des espèces, la multitude de synonimes de
certaines espèces, enfin le peu de connaissance des mâles, font
bien désirer de voir au plustót une plus compléte révision de
ce genre.

M. Burmeister nous a donné une monographie assez
compléte des. Mutilles d'Amérique.

En 1866 feu Mr. Sichel et moi nous concümes le projet
de faire un travail semblable sur les Mutilles de l’ancien con-
tinent. J'ai étudié d'abord dans cette intention la collection de
Mutills de Mr. Sichel lui méme, qui est une des plus belles
et des plus riches, tant en espèces qu'en individus. Ensuite
je m'adressai à cele du Musée de Paris, ou je trouvai les
types d'Olivier, de Bosc, une partie de ceux de Le-
peletier et enfin ceux de Mr. Lucas; celui-ci, avec la bien-
veillance qu'on lui connait, a bien voulu me faciliter l'étude
des types d'Olivier et de Lepeletier et mit à ma disposi-

— 140 —

tion les individus typiques des espèces qu'il avait décrit lui
méme dans l Exploration scientifique de l'Algérie. Nous trou-
vámes encore de riches matériaux en. fait de Mutilles de ce
dernier pays dans la collection de Mr. Dours, ramassés
pendant son séjour de huit ans dans cette colonie. Grace à
lamabilité de Mr. de Saussure jai pu étudier les Mutilles
de son musée ainsi que la collection de Jurine à Genéve. Le
Dr. Gray de Londres a eu l'oblisence de me donner la per-
mission de voir la collection du Musée Britannique; le Dr.
Gerstaecker, qui ne refuse jamais ses services aux entomolo-
gistes, — celle de Berlin, ой jai pu étudier les types de Klug.

Disposant de si riches matériaux je pus reconnaitre quelques
erreurs qui s'étaient glissees dans ma monographie des Mutilles
de Russie, publiée en 1865 et déjà en 1867 notre travail
était presque terminé, lorsque le Dr. Sichel recut de la part
de Mr. J. Schioedte, de Copenhague, les types de Fabricius
et de plus les exemplaires de la collection de Vienne.

Après avoir étudié ainsi toutes les plus remarquables col-
lections de l'Europe, nous nous mimes à débrouiller les syno-
nimes et à former une table synoptique, ce qui nous fut déjà
moins difficile aprés l'examen de tant d'exemplaires typiques.
En quittant à cette méme époque Paris je laissai à Mr. Sichel
un manuscrit, qui ne demandait qu'à étre encore une fois revu
par Ци, pour pouvoir être imprimé.

Malheureusement mon trés estimé ami et collaborateur tomba
malade avant d'avoir achevé son entreprise en bientót aprés
Jappris quii avait succombé à Paris.

Tous ceux qui ont eu l'occassion de jouir de la société de
feu M. Sichel, de recourir à ses vastes connaissances, à son
immense expérience, qui connaissaient enfin son coup d'oeil
juste et observateur, comprendront facilement combien cette
perte a été douioureuse pour moi.

Le fils du défun Mr. le Dr. Arthur Sichel ne tarda pas
à me renvoyer le manuscrit de notre monographie avec toutes

— 141 —

les notes qui étaient faites par son pére. Il s'est trouvé que
plus de la moitié du manuscrit a déjà été revue par M. Si-
chel et augmentée de ses annotations. Retenu dans son lit par
une grave maladie, accablé par des souffrances que lui causait
son mal, cet esprit impétueux n'a pas cesser de travailler
jusquau moment méme de son agonie*). Redevable ainsi d'une
partie considérable de ce travail à feu Mr. Sichel, à ses ob-
servations et son expérience, je suppose qu'il est juste que je
fasse aussi figurer son nom à la tête de cet ouvrage.

Des genres et de la classification des Mutilles.

Le genre Mutille a été divisé pour la premiere fois par
Wesmael, qui proposa de le partager en deux parties. Costa,
en 1558 a essayé de le subdiviser en trois genres: Audıa,
Ronisia et Mutilla. Toutes ces deux propositions sont inappli-
quables à un grand nombre d'espéces.

Mr. Auguste Morawitz a le premier publié en 1865 une
revue critique trés compléte de la synonimie des espéces de ce
genre et Га: en méme temps partagé en 5 subdivisions. Quoique
Mr. Morawitz ait (té plus heureux que ses prédécesseurs et
quil ait bien résolu plusieurs questions importantes, mais

<

*) Celui qui a bien connu feu le Dr. Sichel sait certainement qu’il ne
pouvait rester un moment inactif. Ses connaissances vastes et variées lui offraient
la possibilité d'étudier les sujets les plus différents. Les lignes suivantes, tirées
d'une lettre écrite peu de temps avant sa mort, prouveront la vigueur extra-
ordinaire de cet esprit éminent: Il y à huit jours, écrivait-il, j'ai fait appliquer à
mon lit un pupitre mobile, à-l'aide duquel je puis lire et écrire; mais il est diffi-
cile, au lit, d'étudier des insectes. L’entomologie a donc été mise de cóté depuis
prés de six mois, autant à cause de mon déménagement que de mes douleurs.
Quant au manuscrit des Mutilles, il en est autrement: il ne souffrira pas de mes
crises de douleurs; je puis trés bien le lire et le corriger dans mon lit, à l'aide
de mon pupitre, et comparer pendant la lecture les insectes que j'ai déjà présque
tous étudiés. Au contraire, ii me sera agréable d'avoir un nouveau sujet de
distraction; car le travail seul me distrait, et depuis que j'ai le pupitre à mon
lit, mes crises se passent plus facilement, puisqu'au moins je puis les soulager
en lisant. |

11

— 142 —

l'application de son système demande encore beaucoup de soins
et trop de temps, que nous n'avions pas. |

Toutes ces considérations nous ont obligé d'adopter dans
notre ouvrage l'ancienne subdivision établie, par Latreille,

laissant le champ libre à nos succésseurs d'accomplir la tâche
de la subdivision de ce genre.

Des espèces.

Comme type de l'espèce nous avons adopté la femelle, ainsi
que cela est légalement établi par tous les entomologistes.

La femelle des mutilles est toujours aptere, ses antennes
sont de douze articles, elle est dépourvue d'ocelles à de très-
rares exceptions, et munie d'un aiguillon.

Les mäles sont toujours ailés, moins quelques rares excep-
tions, leurs antennes sont de treize articles, la forme du pre-
mier segment abdominal correspond toujours à la méme forme
de la femelle; l'anus est toujours armé de deux appendices en
forme d'épines un peu recourbées.

Les caractéres sur lesquels il est important de baser le
signalement des especes, sont les suivants:

1. La taille. La taille n'est pas toujours constante, et pre-
sente des anomalies, surtout suivant le clunat, la nourriture etc.

2. La coloration. La couleur du thorax, des taches et des
bandes est assez constante. Celle de là téte varie quelquefois.
La couleur des antennes, des mandibules, en partie celle des
pattes, varie du noir au roussätre, voilà pourquoi on ne peut
baser les descriptions sur ce caractère. Les bandes sont tantôt
formées de poils courts, serrés et couchés, tantót ciliées, c'est-à-
dire formées de poils minces, longs et en partie disséminés.
La forme des taches varie aussi; elles sont rondes, ovales,
rarement carrées; petites ou grandes. La couleur blanche des
bandes et des taches peut passer par le jaune jusqu'au doré,
surtout suivant le climat et la localité.

— 143 —

3. La sculpture. Celle-ci présente un caractère presque
infaillible. La tête de même que le corselet peut être lisse,
ponctuée, variolée, scabrée etc. L'abdomen nu ou velouté,
couvert de poils plus ou moins longs et couchés, luisant ou
opaque, lisse ou sculpté de manières différentes.

4. La forme des ailes peut étre d'une grande utilité pour
l'observateur.

Les máles seuls, comme nous avons dit plus haut, sont
pourvus d'ailes. La nervature des ailes est assez inconstante,
voilà pourquoi toute seule elle ne peut servir de base pour la
division. Spinola, An. S. Fr., 1841, p. 97, a proposé pour les
máles les subdivisions suivantes, basées sur la différence de
linervation des ailes supérieures:

a) Une ou deux cellules radiales; quatre cubitales, deu-
xieme et troisieme recevant chacune une ou deux nervures
récurrentes.

b) Quatre cubitales, mais une seule nervure récurrente,
reçue par la seconde cubitale.

с) Trois cellules cubitales seulement, la seconde relevant la
première récurrente.

- d) Une cellule radiale, deux cellules cubitales.

Après lexamen d'un grand nombre d'espéces et d'individus,
et coniormément au systéme adopté dans le catalogue des
Scolia par H. de Saussüre et J. Sichel 1864, pag. 9, nous
sommes arrivé à la conclusion qu'on pourrait établir approxi-
vatiment la division suivante:

a) Deux cellules radiales complétes ou incomplétes, trois
cubitales, deuxième et troisième recevant chacune une des deux
nervures récurrentes, quatrième cubitale commencée (T. VI, f. 1).

b) Deux cellules radiales complétes ou incomplétes; trois
ou deux cellules cubitales, la deuxième recevant une nervure récur-
rente (T. VI, f. 2). Il est facile à constater que ia troisième cubi-
tale n'est pas achevée. Nous possédons trois exemplaires de
М. italica, ‘dont l'un, a trois cubitales (T. VI, f. 3), l'autre, avec

*

— 144 — x

une nervure partageant la deuxieme et la troisième cellule à
peine commencée, le troisième, — avec deux cubitales seulement;
mais la nervation partout est identique avec une seule nervure
récurrente. L'existence d'une seule récurrente parait être assez
constatée. On rencontre souvent cette inconstance entre trois
et deux cubitales, et si on la trouve dans les descriptions
anciennes, cela ne peut pas servir pour la détermination.

c) Une seule radiale, deux cubitales, troisiéme commencée
et deux nervures récurrentes (T. VI, f. 4).

d) Une radiale, une cubitale, la deuxieme à реше commencée *).

Nous n'avons pas fait grande attention à la grandeur et
à la forme comparative des cellules; lune et l'autre varient
beaucoup et ne donnent rien de positif.

La couleur des ailes varie selon les espéces, d'un trans-
parent hyalin à un violacé trés foncé. |

La forme et la grandeur des écailles sont caractéristiques
et constantes. |

Pour faciliter la determination nous avons dressé une table
synoptique des femelles et une des máles.

Nous n'avons pu présenter une table irréprochable et basée
sur une méthode anatomique, mais nous avons établi la sub-
division en différents groupes, prenant pour base les particu-
larités des formes suivantes. |

La tête est aussi large, moins large ou plus large que le
corselet. Elle est prèsque globuleuse ou aplatie, en carré et
dans ce dernier cas prèsque toujours grande. |

Les ocelles des mäles, transparents ou opaques, sont peu
visibles et dispersés, ou trés développés et grouppés.

Les yeux sont petits, ronds et bombés, ou grands, ovales
moins saillants. Chez les femelles ils sont toujours entiers chez
les mäles entiers ou échancrés du cóte interne.

*) Nous n'avons pas vu les espéces appartenant à cette derniere catégorie.

— 145 —

Les antennes ont souvent leur base (radicule) en forme
saillante hémisphérique (tuberculé), quelquefois pointue, en
forme de corne.

Le corselet se présente sous des formes différentes. Chez
les femelles il est : р

а) presque cubique ou allongé en forme d'un parallelo-

pipéde, avec sa partie postérieure arrondie ou tronquée;

b) pyriforme, rétréci par derriere;

c) de la forme d'un parallélopipéde, échancré au dessous

de la partie antérieure, comme chez les fourmies, pour
_ recevoir une large tête aplatie.

A part ses formes générales le corselet peut étre étranglé
au milieu, avoir des dentelures sur les cótés, ou des limita-
-tions prononcées du méso- et métathorax ou bien être muni sur
le bord postérieur d'un tubercule unguiforme.

Chez les máles la forme du corselet est présque la méme
que dans la plupart des Hyménoptéres portes-aiguillons.

Il varie par sa structure, par la forme de l’écusson plus
ou moins developpé ou en forme d'un tubercule élevé. Comme
trait caractéristique, nous pouvons recommander la forme du
bord postérieur du pronotum: |

1) La ligne de séparation du mésothorax peut étre arrondie
au milieu; dans ce cas le mésothorax n'a présque jamais sur
le dos de lignes longitudinales (Pl. VI, f. 5).

2) La ligne de séparation est échancrée et rentrante en
pointe visible; dans ce cas le mésothorax est garni de trois
ou cinq lignes longitudinales relevées en carenes (Pl. VI, f. 6).

L’abdomen est ovale ou plus allongé et sessile, sub-
sessile ou petiolé. Cette division dépend. principalement de la
forme de son premier segment.

- 1) Si l'abdomen est sessile, son premier segment a sa base
large, et il plaque franchement avec le segment suivant; sa
surface supérieure est prèsque toujours tronquée.

2) Si labdomen est subsessile, la base. de son premier

— 146 —

segment est moins large, il couvre avec ou sans étranglement .
le segment suivant; sa surface supérieure est toujours plus ou
moins arrondie. '

3) Si l'abdomen, est pétiolé, la forme du premier segment
est toujours pyriforme et il se termine par un renflement,
bourrelet ou anneau. La base du second segment est toujours
plus large et dépasse visiblement la base du premier.

Dans le 2 et 3 cas la longueur du premier segment peut
étre- plus ou moins grande (pétiolé).

Le premier segment, de chaque cóté de sa base, peut étre
armé de crochets latéraux recourbés en dedans, ou de simples
dents plus ou moins grandes et longues.

En dessous au milieu on remarque souvent une carène; sa
forme est trés caractéristique et constante. Nous l'avons sub-
divisée en trois formes principales:

Caréne „№ 1. Elle se termine par un point, son bord phe
être ou bombé, ou en ligne droite, ou en ligne rentrante
[PL NI CES 79

Carene № 2. En forme d'un parallélopipède plus ou moins
grand, le bord postérieur peut étre en ligne inclinée (Pl. VI, f. 8).

Carène № 3. Transformation de la précédente: le bord anté-
rieur a disparu et l'angle postérieur est ressorti en forme de
dent (Pl XL. By

Les carénes № 2 et № 3 peuvent étre deux ou trois fois
échancrées au milieu.

Les carénes en formes de clou ou de lame d'épée sont
trés rares. : /

Le second segment de l'abdomen, ainsi que l'anus des mâles
présente quelquefois en. dessous des carènes spéciales.

“La forme de l'arceau dorsale de l'anus et sa structure
dans certains cas peuvent faciliter la distinction des espèces.

Les pattes présentent des caractères assez difficiles à pre-
ciser: dans quelques espèces elles sont plus fortes et les épines

‚des jambes plus nombreuses que chez les autres et en méme
temps elles sont à un ou à deux rangs.

Savigny Eg. pl 19, fig. 19 d, a remarqué que les épines
(calcara) sont dentelées, mais pour examiner toutes les espèces
à laide d'un microscope nous n'avons pas eu le temps.

Observations générales.

Nous avons apporté une grande attention à réunir les fe-
melles et les mäles des Mutilles, connus jusqu'à présent dans
des limites assez restreintes. |

Feu M. Sichel, qui a minutieusement récolté pendant
25 ans une énorme quantité de Mutilles de différentes contrées
et qui a eu soin de marquer toujours la localité et l'époque
de la récolte, n'est parvenu à savoir d'abord que dans telle
ou telle localité on trouve tels mäles et telles femelles. Plus
tard, recevant des mäles et des femelles pris en copulation et
y ajoutant un grand nombre d'observations sur des Mutilles
recoltés à Pontéba, par le Dr. Dours, il est parvenu aux
résultats suivants :

En fait d'espéces européennes et algériennes *) nous con-
maissons aujourd'hui les deux sexes des Mutilla: europaea, tri-
fasciata, rufipes, montana, Spinolae, distincta, subcomata, bituber-
culata, littoralis, Brutia, maroccana, hottentota, arenaria, macu-
losa, calva, cornuta, capitata, stridula, maura, quinquemaculata.

Mais il reste toujours un certain nombre de máles que nous
ne savons ou attacher.

Dans ce cas il reste à admettre deux choses: ou bien, comme
-c’est déjà proposé *) pour les М. europaea et rufipes, que
. l'espéce peut vivre à l'état de parasitisme, chez des epèces
différentes d'un méme genre, à la suite de quoi les mâles
présentent différentes variétés; il se pourrait ainsi que quelques

*) Rados. p. 428.

— 148 —

mâles du nombre des M. Ghiliani, graeca, cinerascens, italica
doivent rentrer dans les variétés des mâles connus.

Comme exemple je propose de prendre М. Ghiliani et
M. humeralis comme variétés des mâles de M. quinquemaculata,
qui ne se distinguent que par l'absence de la couleur bleue sur
l'abdomen. |

Ou bien encore, que la ressemblance de certaines femelles
entre elles est tellement grande, que nous ne pouvons pas les
distinguer sans avoir étudié les moeurs des insectes dans leurs
nids. — Comme exemple nous pouvons présenter la grande
ressemblance entre M. М. europaea et trifasciata: М. M.
rufipes, uncinata, montana; dıstincte, calva; littorahs, stribli-
gata etc. etc.

Nous nous sentons entrainés vers cette dernière supposition
par l'examen d'une série d'envois de M. littoralis 2 4 avec des
M. graeca et cinerascens, qui nous sont arrivés succèssivement
de la même localité. !

Pour les espèces Asiatiques et Aïfricaines nous n'avons. pas
de données assez certaines pour statuer avec connaissance de
cause sur la réunion des femelles avec les mäles; mais nous
tacherons d'exposer à la suite de chaque description des espéces.
nos suppositions à ce sujet ainsi que les raisons qui nous
portent vers telle ou telle opinion. ù

Les moeurs des Лиз sont très intéressantes. Christ
les a observé, et nous a appris que les Mules sont para-
sites des Bourdons, et vivent en amitié avec ceux-ci, et méme
sous leur. protection. «Lorsqu’on prend entre les doigts une
Mntille», dit-il dans son récit trés naïf, <la Mutille produit
un son particulier, une espece de stridulation, et immédiatement
les Bourdons fondent sur vous pour délivrer leur amie captivé».
«Le fait du parasitisme», dit Mr. Sichel, «a été répété par
Fabricius et confirmé par M. Drewsen et par moi. M. Drewsen
m'a envoyé des individus de la МийЙа rufipes Е. Q « élevés du
nid du Bombus apricus, et des individus de la Mutilla europaea

-^

— 149 —

2 4 élevés du nid du Bombus muscorum. J'ai moi-même trouvé,
en 1858, la M. rufipes Е.Ф < dans la plus grande abondance
dans le pare de St. Cloud, sur un terrain sablonneux, exposé
au soleil et confieu à un nid de Bomb. apricus F., si pro-
fondément placé sous les racines d'un vieil arbre, et dans ces
racines mémes, quil m'a été impossible de le mettre à nu sans
endommager l'arbre. J'ai observé pendant quelque temps les
Mutilles et les habitants du nid, mais ces dernièrs étant com-
plétement exterminés par des pluies abondantes, tombant à
plomb dans l'entrée verticale du nid, mes observations ont été
promptement arrétées. Il en était de méme par les pluies con-
stantes des mois de Juillet et d'Aoüt 1860 pour un nid de
Bombus lapidarius Г. placé dans la sabliere du champ de
manoeuvre du bois du Vésinet, nid dans le voisinage duquel j'ai
pris la M. rufipes ; еп nombre. J'ai déjà rapporté autre-
fois mes observations sur la Mutilla incompleta Пер. qui me
semblait parasite des petites espèces d’Halietus; ces observations
encore n'ont pu étre complétées, parceque le vieux mur d'un parc
à ville d'Avray, dans les crévasses duquel habitaient les Halictes
et les Mutilles, a été recrépi, et que tous les hymenopteres
quil hebergeait ont dû naturellement disparaître depuis ce mo-
ment. C’est là le” sort que présque toutes mes observations
entomologiques ont eu depuis que la culture, lhorticulture et
les remaniements continuels des terrains se sont emparés, au
grand regret des entomologistes, des environs de Paris».

Au fait du parasitisme dans les nids de Bombus M. Gi-
raud a ajouté encore un fait plus important. П a obtenu par
lécdosion d'une colonie de ’_Ammophila Heydenii Dahlb., un très
bel échantillon de la M. differens, austriaca Lep (Schrif. Zool.
b. Ver. 1868, p. 1307), et il a prouvé par ce fait que la

Mutille peut être parasite et des autres espèces. Si nous com-
parons les formes des Bombus avec celles de М. evropaea,
nous y trouverons quelque ressemblance, l'abdomen de tous les
deux est sessile, tous les deux sont assez poilus. Si on compare

-

— 150 —

Ammophila et М. austriaca et sa femelle М. maura ont remarque
aussi de la ressemblance; l’abdomen de toutes les deux est pe-
tiolé, les pattes sont minces. |

Tout récement le Dr. Sichel а recu une colonie de М.
coronata 2 avec son M. stridula avec Larra anathema.
М. stridula vivait en état de parasitisme chez arra ana-
thema. Ici encore les formes du premier segment et les cou-
leurs de l'abdomen coincident entre ces deux espéces.

Par la voie de l'analogie nous pourrions admettre que peut
étre on trouvera des Mutilles en parasites jusque chez des Colé-
optéres.— Si on regarde les formes des Mutilles Africaines, avec
leur thorax épineux ou leurs carenes subventrales, on se rapelle
les differentes formes de coléoptères de cette zone brülante.—
Les formes pareilles ne peuvent pas se reproduire sans lin-
fluence des formes du proprietaire légitime du cocon ravagé.

M. Bellier de Chavignerie a rapporté de ses differents
voyages en Corse, de nombreuses quantités de plusieurs espéces
de Mutilles pour la collection du Dr. Sichel. — Trouvant
facilement sur le bord de la mer un grand nombre de Mutilles
courantes sur le sable, il ne pouvait pas ni sur le bord méme
de la mer, ni dans le voisinage trouver ni de nid de Bour-
dons ni une colonie d'autres Hyménoptères, mais seulement
quelques nids de güepes.

On s'est souvent demandé, comment les Mutilles sont si
fréquentes dans le midi de l'Amérique et de l'Afrique, ou il
n'y a presque pas de Bourdons; là encore elles doivent
évidemment être parasites d'autres Hyménoptéres ou Coléoptères.

Remarques supplémentaires.

Nous avons présenté presque tous les Synonimes des
auteurs connus, excepté une partie des espèces mentionnées et
décrites par M. Smith qui ne se trouvaient pas en 1866 dans la

-

— 151 —

belle collection de Musée Britanique et dont les descriptions
courtes et incomplétes ne nous ont fourni aucun moyen d'ar-
river à bien- saisir les traits caractéristiques de ces espèces.

-

Explication des abbréviations de noms d'auteurs et
des signes.

Le signe ! placé après le nom d'un auteur indique que nous avons examiné l'individu typique ou
des individus étiquetés par l'auteur.

Brullé — Brullé, Expédition scientifique de Morée, tome III, 1832, in fol.

Christ. — Christ, Naturgeschichte etc. der Insekten; von Bienen etc., 1791, in 4°.

Coqb. — Coquebert, Illustratio iconographica Insectorum, 1801.

Costa — Costa, Fauna del Regno di Napoli (Mutillidei), 1858, 1860, in 4°.

Curtis — Curtis, British Entomology; Hymenoptera, 1862.

Cyril. — Cyrilli, Entomologiae Neapolitanae specimen, I; 1787, in fol.

Don. — Donovan, British Insekts.

Dufour — Dufour, Annales de la Société Entomologique de France, 1852.

Fabr. E. S. — Fabricius, Entomologia systematica, T. II, 1793.

Fabr. S. — Entomologia supplementum, 1793.

Fabr. S. P. — Systema Piezatorum, 1804.

Gerst. Jahrb. — Gerstaecker, Jahresbericht.

Gerst. — Gerstaecker, Peters naturwissenschaftliche Reise nach Mosambique;
Zoologie, V, Insecten 1862, in fol.

Giraud — Giraud, Schriften des zoologisch-botanischen Vereins in Wien,
1863. |

Guér. — Guérin, Magasin de Zoologie, Insectes, 1831.

Harris — Moses, Exposition of English Insects, 1782, in fol.

Klug — Klug, Symbolae physicae.

Klug. W. R. — Klug, Waltl, Reise nach Spanien, 1835.

Kol. — Kolenati, Meletemata entomologica, Petropoli 1846, fasciculus V.

Latr. Mut. Fr. — Latreille, Mutilles découvertes en France. Actes de la
Société d'histoire naturelle de France, 1 partie, 1792, in fol, et Zoolo-

. gische Annalen von Meyer, 1794, I. T., p. 262.
Latr. H. N. — Latreille, Histoire naturelle des Crustacés et des Insectes.
Lepel — Lepeletier de St. Fargeau, Hyménoptères; tome III, 1845.

— 152 —

Linn. — Linné, Systema Naturae, Insecta, 1767.

Lucas — ws Exploration scientifique de l'Algérie, tome III, 1849, in fol.

A. Moraw.— Morawitz (August), Bulletin de l'Académie Impériale des sciences
de St. Pétersbourg, tome IV, p. 671 et suiv., 1864. (Ueber eine neue . . .)

Nyl — Nylander, Mutillidae boreales. Soc. Fennica, 1847, in 4°,

Oliv. — Olivier, Encyclopédie Méthodique, tome VIII, 1801, in 4°.

Pall — Pallas, Reisen durch das Russische Reich, T. II, 1773.

Panz. — Panzer, Fauna Insectorum Germaniae.

Perr. — Perris, Excursions dans les grandes Landes, Lyon 1850. Mémoires
de la Soc. Linnéenne de Lyon, 1847.

Petagna — Petagna, Insecta ulteriores Calabriae, 1787, in 4°.

Rados. — Radoszkowski, Les Mutilles Russes. Bull. de la Société Impériale
des Naturalistes de Moscou, 1865. |

ados. Suppl — Radoszkowski, Supplement aux descript. des Mutilles
Russes, Moscou, 1866. À

Romand — Romand, Tableau de l'aile supérieure des Hyménoptères, 1839, in 4°.

$0351 — Rossi, Fauna Etrusca, tome II, 1790, in 4°,
Rossi M. — Rossi, Mantissa, 1792, in 4°.
Sauss. Novar. — Dr. Henry de Saussure. Heise der Fregatte Novara.

II. Band. Hymenoptera. 1867.

Sauss. Mutil. — Dr. Henry de Saussure, Mutillarum novarum species aliquot.
Annales de la Société Entomologique de France, 1867, p. 351.

Savigny Eg. — Savigny, Description de l'Egypte, Hyménoptères (Planches
sans texte).

Schr. — Schrank, Enumeratio Insectorum Austriae, 1781.

Shuck. — Shuckard, Fossorial Hymenoptera, 1837.

Schenck — Schenck, die Grabwespen Nassaus, 1857.

Sich. — Sichel, sur la Mutilla incompleta, Annales de la Societe entomolog.
de France, 1852, p. 561.

Smith. Cat. — Smith, Catalogue of Hymenopterous Insects, Part. Ш, 1853.

ES — Spinola, Insecta Liguriae, tome II, 1806, in 4°.

Spin. Ап. S. Fr. — Spinola, Annales de la Soc. entom. de France. 1838, 41, 43.

Sulz. — Sulzer, abgekürzte Geschichte der Insecten, 1776, in 4°.
Swed. — Swederus, Nova Acta Acad. Holm., (Insecta), tome VIII, 1787.
Wesm. — Wesmael, Revue critique in Hy ménoptères fouisseurs de Belgique,

Bullet. Acad. enc. de Belg. 1:52
Vill. — de -Villers, Linnea A sce ete, 1789. :

— 153 —

Tables analytiques

pour servir & la determination des espèces de Mutilles.

Femelles. \

I. Abdomen sans taches, portant des bandes dont aucune
n’est interrompue.
A. Téte grande, plus large que le thorax, souvent aplatie.
a. Corselet carré, sans étranglement.
aa. Premier segment abdominal sans carène
ventrale. ;
aaa. Base du premier segment abdominal
armée de fortes dents laterales:
Orc te i A n sd Er ESTEE M MIT Y e. glabrata 12.
UE lef sd Я xp CREE etri ... distincta 9.
bbb. Base - du premier segment Alone
armée de dents très petites ou sans dents capitata 3.
bb. Premier segment abominal zen d’une
carène ventrale: /
aaa. Carène en forme d'une dent allongée . . corniculata 2.
bbb. Caréne en formé d'un tubercule ou gros
point, conique; face de la téte tuber-
о DOE ONSE. T AR cornuta 7.
b. Corselet carré, avec un étranglement au milieu.
aa. Abdomen sessile:

aaa. Premier segment inerme ......... quinquefasciata 1.
bbb. Premier segment armé de fortes dents :
literae - .. ..... u a calva 8.

bb. Abdomen subsessile, 1-ег segment шегше .. cephalica 4.
В. Tête moyenne, de la largeur du thorax ou plus étroite.
a. Corselet carré, tronqué, sans étranglement, ab-
domen sessile. | à
aa. Premier et troisiàme segments abdominaux
pourvus de bandes:
DOLEO DR LS RETE EC E REND D CC E V res notata 21.
bbb. tête rouge ..... : ны р ovata 22.
bb. Tous les segments pourvus s DR,
a. à caréne № 8, tête plus grosse et variolée littoralis 18.
В. à carene faible №1, téte plus petite et
faiblement у211016е.......... stribligata 19.
y. Abdomen subsessile à carène №2, dé:
pourvu de bandes de poils blanes . pauperata 81.

— 154 —

cc. Deuxième et troisième segments pourvus de

bandes, base du 1-ег rouge ........ petiolaris 6.
dd. Tête rouge, abdomen sans carène et à plu-
/ sieurs bandes:
aaa. Premier segment tronqué . . ....... fimbriata 10.
bbb. Deuxième segment profondement strié. . semistriata 11.

b. Corselet étranglé au milieu, abdomen à carene № 2:
aa. Tête noire, ocelles visibles . ......... subcontinua 15.
bb. Téte noire ou rouge, pas d'ocelles:
aaa. Les bandes de l'abdomen blanches . .. continua 14.
a. Abdomen profondement varioloso-strié . scabro-foveolata 17.
ß. Une grande partie du.second segment,
ferrugineuse. . . . .. ON tricolor 30.
bbb. Les bandes de labdomen jaune doré . aurea 16.

c. Corselet pyriforme.
aa. Abdomen subsessile:
aaa. Téte rouge, premier segment abdominal
pourvu d'une carène №2. sh erythrocephala 5.
bbb. Téte rouge, premier segment abdominal
sans carene:
a. Thorax rouge, une seul bande sur

l'abdomen : хам MORENO _simplicifascia 27.
ccc. Téte, thorax et abdomen noir et blanc:
a. Une large bande sur l'abdomen .... bicolor 26.
В. Thorax noir, armé de dents de chaque
cóté, abdomen à trois bandes . .. spinifera 28.
bb. Abdomen pétiolé; bandes abdominales jaune
doré uu. o. RE RSR di ivi us NÉ . nigro-aurea 29.

II. Abdomen avec ou sans taches, portant des bandes en
partie interrompues.

À. Abdomen sans taches, ayant deux ou trois bandes,
dont les 2 postérieures interrompues:
aa. Abdomen sessile, armé de dents latérales, pattes
BOITÓS 4 52:9 5, 9 37945" De Pu EUR EEE europaea 23.
bb. Abdomen sessile, armé de dents latérales, la
bandes du l-ersegment épaisse et large; pattes
abondamment couvertes de poils longs blancs. trifasciata 24.:
cc. Abdomen sessile, armé de dents latérales, lui-
sant, nu; sur le bord postérieur, de chaque
cóté des l-er, 2-me et 3-me segments on voit
de touffes faibles de poils blancs ....... laevigata 13.

B. Abdomen orné de taches et ayant des bandes con-
tinues ou interrompues.
a. Une tache sur l'abdomen.
aa. Une bande sur l’abdomen:
aaa. Corselet carré, rouge .....:7.. 5. Lucas 34,

— 155 —

bbb. Corselet pyriforme:
a. Tête et corselet rouges. . . . . .. ... cordigera 37.

8. Tête et corselet blancs, bande du deu-
xième segment élargie au milieu. . Tunensis 43.
y. Tête et corselet blancs, bande du deu-

s s : - ( ornata 44.
xième segment échancrée . .. . ..

crassa 45.
bb. Plusieurs bandes sur l'abdomen.
aaa. Corselet carré. Premier segment abdominal .
subsessile.
a. Téte rouge, grande:
ax. Bande du 1-er segment interrompue,
elle se présente sous la forme de
gu mde. v... conjuncta 47.
88. Trois bandes, celle du deuxiéme
segment mince portant au milieu
une tache demicirculaire .... fasciata 48.
В. Téte petite, abdomen à caréne X 2,
epipygium strie:

mx EMO ege s PC LUE, stridula 42.
B ND DT ITE NEUE rufipes 35.
y. Téte petite, abdomen à caréne № 2
epipygium lisse . .... + 2.27... subcomata 36.

5. Tête petite, abdomen à carène № 2,
pas d’epipygium visible sous forme
оо, ne Sel AU? . uncinala 33.
bbb. Corselet carré, étranglé.
a. Tête grande:
ax. Carène abdominale №1. .... Spinolae 41.
ВВ. Point de carène abdominale .... signata 38.
cec. Corselet pyriforme:
aa. Premier segment abdominale pétiolé à

ren 1 AR. LS Mae nr nd Br te hottentola 25.
bb. Bande du deuxiéme segment fortement
EN I, à decorata 46.

b. Deux taches sur labdomen.
aa. Disposées verticalement:
aaa. Une bande horizontale continue derrière
les taches, taille petite ......... montana 32.
bbb. Taille grande, l'epipygium ei et
platte ИИ En Pondicherensis 39.
ccc. Une bande verticale, interrompue entre
и АО vittata 40. à
bb. Disposées horizontalement.
aaa. Abdomen portant une bande:
a. Corselet carré, tête grande, les taches
disposées sur le bord du 1-ег seg-
ment carène, №3.......... Cepheus. 64.

— 156 —

8. Corselet étranglé.
aa. Téte grande, caréne № 1:
«xx. Tête ayant deux grands tuber-
cules, noirs, triangulaires, pointus
888. Téte ayant deux petits tuber-
cules rouges, arrondis, mousses
ВВ. Tête petite, carène №3......

y. Corselet pyriforme:
«x. Les taches disposées sur le bord du
. ker segment, pas de carene
88. Les taches disposées sur le bord
du 1-ег segment, carene № 2,
échancrée au milieu. ......
ty. Les taches disposées sur le bord du
l-er segment; caréne №2, deux
fois échancrée en forme de peigne;
2-me segment carèné en dessous.

bbb. Abdomen portant deux bandes.
a. Corselet carré:
«x. Tête grande, carène №2.....
88. Téte petite, caréne № 2; bandes
de l'abdomen interrompues . . .
à. Corselet étranglé:
«x. Téte grande, abdomen sans caréne,
les taches nues blanc d'ivoire . .

88. Tête petite, abdomen à caréne $2 -

échancrée; ses bandes inter-
тора scm ls zo e
уу. Tête petite, abdomen à caréne № 8,
ses bandes continues. . .. ...
55. Téte petite, abdomen à carene № 3,
sa deuxiéme bande interrompue.
ee. Deux grandes taches et bandes de
labdomen jaune doré ......

cec. Abdomen portant plusieurs bandes:
` &. Corselet carré, son bord postérieur garni
d'une rangée de dents en forme de

échancrée, avec deux taches jaunes.
y. Caréne nule, deux taches grandes et
deux bandes interrompues, dorées .
5. Corselet étranglé, abdomen à caréne
2, ces taches et bandes jaunes .

bituberculata 52.
halensis 51.
vicina 61.
leucopyga 65.
accedens 60.

disparimacula 20.

guinensis 57.

бусогах 66.

parıpunctata 53.

aestuans 55: у
Chiesi 50.

interrupta 54.
subintrans 62.
ocuiata 63.

chrysophthalma 67.

pectinata 68.
Philippinensis 59.
bioculata 56.

dispilota 69.

— 157 —

€. Trois taches sur l'abdomen:
aa. Une seule bande, corselet &trangl&; téte petite;

^

abdomen à caréne № 2
bb. Deux bandes sur l'abdomen:

aaa. Corselet carré; téte petite; abdomen à caf-

réne №2, à trois taches sur laméme ligne

horizontale et à bandes interrompues .

bbb. Corselet étranglé; téte grande; abdomen

. avec une сагёпе №2, 3 tachessur la méme

ligne horizontale, les bandes continues.

сес. Corselet carré; trois taches sur la méme

ligne horizontale, une petite bande sur

le premier et une bande interrompue :

sur le troisième segment
ddd. Corselét pyriforme; abdomen sessile, sans
carene, ses taches et bandes jaunes..

cc. Plusieurs bandes sur l'abdomen:
aaa. Corselet étranglé, téte petite, abdomen
subsessile sans caréne, sa troisième
tache carrée ....

. ee 9 9 * ооо

d. Quatre taches sur l'abdomen.

aa. Pas de bandes sur l'abdomen; téte petite;
abdomen à caréne №2; corselet pyriforme:

aaa. Thorax rouge; taches de l'abdomen
blanches. . 4.»

"bbb. Thorax blanc; taches ih l'abdomen

` blanches

- ecc. Thorax noir; taches de l'abdomen rouge.

bb. Une bande sur l'abdomen:
_ ааа; Tête petite; abdomén à caréne X 3 ..
bbb. Tête grande; abdomen à caréne X 2. .
cc. Deux bandes sur l'abdomen; téte rouge, tho-

rax pyriforme ...,

e. Cinq taches sur l'abdomen:

aa. Une bande sur l’abdomen; tête grande; ab-
domen à carène №1.......

bb. Une bande sur l'abdomen; tête petite, inei
pyriforme; premier segment pétiolé .

ооо

f. Six taches sur l'abdomen.

aa. Pas de bande sur l'abdomen; corselet carré:
aaa. Premier segment abdominal sans caréne.
bbb. Premier segment ábdominal à caréne №2:

а. Deux premières taches allongées verti-
Cam une чаи

8. Deux premières taches petites, rondes .

c

multispina 74.
irispilota 75.

quadripunctata 70.

partita Klug. 71.

Tettensis 85.

chrysococcina 72.

argenteo-picta 58.

Maura 77.

arenaria 78.
aureo-maculata 86.

quadrimaculata 76.
sinuata 73.

rubro-aurea 87.

quinquemaculata 84.

Mephitis 88.
tetraops 89.

sexmaculata 79.

diselena 81.

Ceylanensis 80.
12

= ФА —

у. Deux premieres taches lunulées, deux

dernieres en forme d'une bande
interYOMDUB. L0. SCUTIS

ecc. Premier segment abdominal à carène

№ 9 échaberóB.. рае

' ddd. Premier segment abdominal à сатёпе

№2; deuxiéme segment à trois carénes

bb. Une bande sur l'abdomen ...........
g. Huit taches sur Pabdomen -.". 2.2, 2...
h. Neuf taches sur l’abdomen ......... ых
i Douze taches sur Pabdomen ............

Les espéce suivantes ne peuvent pas étre rangées
dans cette table ..... $3 29.2 "WP deii o o

I. Yeux échancrés.

Máles.

A. Premier segment abdominal pourvu d'une сагёпе № 1.
a. Abdomen sessile ou subsessile:

aa. De couleur bleue avec la tête. . . ... f
bb. De couleur bleue, la téte noire; bandes de
l'abdomen non interrompues . .......
cc. Abdomen noir et blanc:
aaa. Tête, corselet et pieds rouges ......

bbb. Tête noire, corselet rouge:
«. Abdomen ayant une bande blanche .
ß. Abdomen ayant trois bandes continues.
y. Abdomen ayant deux bandes continues,

troisième interrompue ........

5. Abdomen ayant une bande continue et

deux interrompues . .........

b. Abdomen pétiolé, noir, ferrugineux et blanc . ..

В. Premier segment abdominal pourvu d’une carène № 2.
a. La forme du corselet X 1:
aa. Abdomen subsessile, noir et ferrugineux. . .
bb. Abdomen subsessile noir, avec des bandes
blanches |... 2TH ML APOQUS ЗИ =:
Ъ. La forme du corselet № 2.
aa. Abdomen subsessile :

aaa.
bbb.

ссс.

add.

Abdomen et thorax noirs ........
Abdomen pourvu de bandes noires;
thorax rouge e£ пог ..........
Abdomen noir; téte et thorax rouges .
Abdomen pourvu de bandes blanches;
tête, thorax et pieds rouges ......

bilunata 90.
aulica 91.
Pythia 92.
Brutia 83.
Maroccana 82.
maculosa 83.
rugosa 93.

Bengalensis 94.

regalis 49.
Perrisü 95.

Europaea 23. -
trifasciata 24.
quinquepunctata 84.

simplicifascia 27.
Ghiliani 120.

humeralis 121.

Brutia 83.
Charazus 123.

nigripennis 134.

Hispanica 136.

Acheron 138.

dorsalis 82.
sanguinicollis 139.

frontalss 140.

M —

eee. Les bords postérieurs des segments ab-
dominaux ciliés de poils blanchátres .
Я. Comme la précedente, mais proportio-
nellement plus large; le pronotum et le
mésonotum portent sur le milieu de
leur bord antérieur une tache noire..
ggg. Plus grande; un sillon vertical sur la
tête de l’ocelle jusqu'au chaperon ...
hhh. Abdomen cilié de poils blanchätres;
ocelles grands et trés grouppés; ner-
vures récurrente, radiale et 2-me cubi-
tale foncées et grossies ...... n
iii ^ Ressemble beaucoup à la précédente; les
mandibules fortes et grandes; face su-
périeure excavé .......... e...
kkk. Abdomen noir; prothorax, mésothorax et
écusson rouges; métathorax élargi,
pourvu d'une aureole et de deux ca-
rines zur les côtes. 7. . . 51.
31. Abdomen noir et ferrugineux ; taille me-
diocre; thorax avec des poils argentés
mm, Abdomen noir et ferrugineux; taille
grande; ailes fortement enfumées, vio-
UL TE Ves Se uen im Gite: EH tisse
nnn. Abdomen ferrugineux avee des bandes
noires; téte, corselet et écusson rouge
ee er
000. Abdomen noir et ferrugineux, pourvu
d'une seule bande blanche .......
ppp. Abdomen noir et ferrugineux; avec deux
bandes blanches interrompues .....

bb. Abdomen pétiolé:

aa. Noir et ferrugineux sans bandes blanches
bb. Noir et ferrugineux sans bandes blanches,
écusson relevé en bouton, métathorax
armé de deux épines ........

. ©

€. Premier segment abdominal pourvu d'une caréne № 3.
a. Forme du corselet № 1; abdomen sessile ou sub-

aa.

bb

cc.

dd

ee.

sessile :
Abdomen noir; taille grande; téte, thorax et
DICEN SFOUEPHEu! Cul 20: d'a 4x

. Abdomen noir, ayant trois bandes blanches.
Abdomen ayant deux taches et tous les seg-
ments bordés de blanc ...........

. Abdomen ferrugineux. . . . ..

Abdomen noir et ferrugineux avec des bandes
blanches

rufipes 35.

montana 32.

rubrocincta 124.

ciliata 137.

fasciaticollis 141.
Alecto 142.

analis 125.
dimidiata 126.

Senegalensis 127.
unifasciata 122.
Ballioni 198.

tricincta 145.

melanochrysa 119.

dichroa 144.
Tunensis 43.

medon 129.
floralis 130.

stridula 42.
ь *

— 160 —

ff. Abdomen brun rouge; ayant des taches et des
Bandes Dich, erc TE M ... histrio 135.
b. Forme de corselet № 2; abdomen subsessile:

aa. Abdomen noir avec des bandes blanches . . Saussurei 143.

bb. Abdomen noir et ferrugineux:
aaa. De forme et longueur ordinaires. . . . . Graeca 131.
bbb. De forme аЛопеёе............. grisescens 182.
ccc. Les segments ciliés des poils blancs . . Salentina 133.

II. Yeux entiers.
A. Premier segment abdominal pourvu d'une caréne № 1.
а. La forme du corselet № 1.
aa. Abdomen sessile ou subsessile:

aaa. Ayant une bande blanche. . ...... . bituberculata 52.
bbb. Cilié de poils blancs; yeux grands,
от - ick te oos RUE AC UR .

' obliterata 117.

pedunculata 98,
ccc. Cilie de poils blancs; deuxiéme segment

carene:
a. Taille petite; premier segment armé de
genu colit u OS QM E distincta 9.

В. Taille plus grande; les dents du 1-ег
segment recourbés et rouges; les
bandes de l'abdomen plus serrées . саша 8.

bb. Abdomen pétiolé:

aaa. Entièrement noir...» ,. . .. . .. .. lugubris 96.
bbb. Noir et ferrugineux ...... eS". 272 ВВК
ccc. Noir et blanc:
&. Thorax. noir eh ВИДЫ «cere nie Hottentota 25.
caréne presque nul. Olivieri 99.

B. Thorax rouge . | Lact nw еб erythrocephala 5.

b. La forme du corselet № 2.
aa. Abdomen sessile ou subsessile:

aaa. Noir;ailesayantdeux cubitales(carènenule) erythrothorax 101.

bbb. Noir ei blane „ind su hore ве . Persica. 105.

ccc. Noir et ferrugineux: |
а. Deuxième segment abdominal inerme . Spinolae 41.
8. Deuxième segment abdominal pourvu
| dune Arme, ... 2010100 Calcariventris 100.

B. Premier segment abdominal pourvu d'une caréne X 2.
aa. Abdomen sessile, cilié de poils blancs; tête
grande, mandibules fortes. . . ....... cornuta 7.
bb, Abdomen subsessile: [
aaa. Noir, ayant de bandes blanches; thorax
TOURÉ REN DR littoralis 18.
bbb. Entièrement avec sa tête et thorax blancs cinarescens 113.
ccc. L'insecte entièrement jaune ferrugineux. testacea 114.

— 161 —

cc. Abdomen pétiolé, noir et blanc.
aaa. Thorax noir et blanc:

: arenaria 78.
‘a. Trois cellules cubitales ...... D. arabica 103.
- Manderstierni 106.
| 8. Deux cellules cubitales. . . ....... { crenata 104.
| : - Е albeola 102.

bbb. Thorax rouge, ou rouge et noir:
а. Ayant une seul bande sur l'abdomen . carinata 109.
8. Ayant trois bandes sur Pabdomen ... maura 77.
y. Ayant trois bandes et une tache sur ;
DEDE vez xr gor .... fubricans 111.
rubrosignata 112.

ccc. Noir, ferrugineux et blanc, . . . . ... .
> Lutetiana 110.
dd. Abdomen pétiolé, noir et jaune orangé; Е
thorax blanc et пог............. egregia 116.
C. Premier segment abdominal pourvu d'une caréne №3.

aa. Abdomen subsessile, noir et blanc ...... Caucasica 107.
bb. Abdomen petiolé:

aaa. Noir et blanc. ..... n pm enis Godefredit 108.

bbb. Noir et jaune ............ :.. melicerta 115.

Ш. Mäles aptéres: ;
l. Téte grande; thorax rouge; abdomen ayant des bandes
blanches. ......... RPC НЕ capitata 3.
2. Taille petite; tete grande; thorax rouge; abdomen
ayant quatre taches blanches, dont trois sur une
SF ee perfecta 118.

Genre Mutilla Latr. Е

Femelles.

1. Groupe.
Abdomen sans taches, portant des bandes continues ou interrompues.

1. М. quinquefasciata Oliv.

о Виа, abdominis nigri supra fasciis quinque albis, seg-

menti primi baseos dentibus rectis, subtus carina nulla.
Mutilla quinquefasciata Oliv. 60. 33.

Tete de la largeur du corselet, allongée, aplatie, rouge,
ponctuée, finement scrobiculée, concave en dessous; face noire;
mandibules fortes, à dents noirátres; bouche garnie de poils
jaunâtres. Yeux ronds et rapprochés des antennes. Premier
article des antennes noirâtres. — Corselet rouge, carré, allongé,
un peu étranglé au milieu, les flancs très-déprimés, creux,
lisses; prothorax noir, rétréci en forme de col; dos du corselet
réticulé-strié; ses bords latéraux aigus et au milieu pourvus
de chaque côté d’un tubercule; métathorax scrobiculé-réticulé. —
Abdomen subsessile plus large que la tête et le corselet, ovoïde
pointu en arrière, en dessus noir, couvert de poils noirs courts,
en dessous d’un rouge foncé. Premier segment à son bord
postérieur plus étroit que la base du second, qui est un peu
renflée de chaque côté et ne se continue pas en ligne droite
avec lui (le contraire a lieu dans cornuta et cormiculata).
Premier segment armé de dents latérales droites assez grandes,
mais sans trace de carène. En dessus le bord postérieur de
tous les segments porte une bande de poils blancs couchés,

/

— 163 —

celle du deuxieme élargie au milieu. Tout le corps parsemé
de poils noirätres longs disséminés. — Pattes en grande partie
roussátres, avec les cuisses et une partie des jambes noires.
Long. 14 millim. |

Corse, Gréce, Syra, Corfou.

Cette езрёсе se rapproche beaucoup des М. cornuta её cornicu-
lata mais s’en distingue par la grandeur et la forme de la tête,
celle du premier segment et la bande du troisieme qui ne le
couvre pas en entier.

Mus. de Paris. Collect. Radoszk., Sichel. Examinés
4 exemplaires. Rare.

2. M. corniculata Pallas.
Tab. VII, fig. 1.

Q Nigra, capite thoraceque rufis, abdominis segmentorum
trium priorum marginibus albis, segmenti primi subtus processu
ensiformi compresso, valido.

Mutilla corniculata Pallas, Gerst. Jahrb. 1861, 151.

Espèce voisine de М. cornuta. Tête grande, carrée, son
bord postérieur présque échancré, rouge,. densément et forte-
- ment ponctué (ponctuation plus prononcée et tête un peu plus
large que dans la М. cornuta); la face entre les yeux et en
dessous, ainsi que la bouche, noirs; yeux petits arrondis. —
Antennes rouges, premier article et tous les bords des autres
noirs. — Corselet rouge, carré (côtés en dessous plus déprimés
que dans la М. cornuta), grossièrement, profondément et densé-
ment ponctué, presque scrobiculé et pourvu de chaque côté
d'un tubercule. — Abdomen subsessile, ovale, un peu aplati,
opaque, couvert de poils couchés, noirs; premier segment armé
de deux crochets latéraux, sa caréne remplacée par une longue
et forte apophyse ensiforme, recourbée et comprimée; ce seg-
ment est couvert de poils blancs, plus épais sur le bord
postérieur, ой ils forment une large bande. П se joint avec

— 164 —

le deuxieme segment en ligne droite, sans renflement du bord,
qui porte une bande fortement élargie en triangle au milieu.
Le troisième est entièrement recouvert, le quatrième et le
cinquième sont ciliés, de poils courts blancs. En dessous tous
les segments ciliés de poils blancs. — Pattes noires avec les
tarses et les épines des jambes roussâtres. Long. 9 — 10/5 millim.

France méridionale, Grèce, Syra, Corfou, Caucase, Crimée,
Anatole.

Cette espèce, très rapprochée de la M. cornuta, s’en di-
stingue par sa grandeur, la couleur de la téte, le corselet plus
pâle et un peu jaunätre, et par la forme de la carène, outre
labsence des tubercules de la téte et le pelage du 1-ег segment.

Musée de Berlin. Collect. Dours, Radoszk., Sichel. —
Exam. 18 exempl. Rare.

3. M. capitata Lucas.

Q Nigra, thorax capite augustior, parvus, rufus, abdominis
fascüs tribus anoque albido-villosis; segmenti primi baseos utrin-
que dente parvo.

Mutilla parvicollis, Costa, 35, 19, tab. XXV, f. 5.
« agrestis? Lepel. 605, 15. (Lepeletier ne signale pas la
largeur si remarquable de la téte).
« capitata $ A. Moraw. 695. 723.

d Niger, capite magno thoracem latitudine superante, thorace
rufo, medio constrictissimo, sulcato-bipartito, abdomine trifasciato,
baseos utrinque dente parvo.

"Lucas 290, 308, T. 15, f. 15.
Mutilla capitata Smith, A. Moraw.

Q Téte grande, noire, fortement et profondément ponctuée;
mandibules rousses, leur pointe noire. Antennes brun foncé,
souvent mêlé de rouge. Yeux petits. — Corselet rouge, plus
étroit que la téte, carré, rugueux, profondément ponctué entre
les rides, ses flancs creux et comprimes.— Abdomen noir, sub-
sessile, large et ovale; premier segment sans carène, sa base

— 165 —

ayant de chaque cóté une petite dent; le bord postérieur des
premier, second et troisième segments garni d'une large bande
de poils d'un blanc argenté, celle du deuxième élargie au milieu.
Ventre souvent roussätre en partie ou en entier. Anus brunätre,
épipygium convexe, opaque, finement ponctué, carèné au milieu,
couvert de poils blanes. — Pattes noires à poils argentés,
mélés de poils brun-rougeätre aux jambes et au tarses. Long.
6—10 millim. trés rarement 12.

La femelle de Гезрёсе que nous venons de décrire (M.
parvicollis Costa) habite l'Algérie, oü elle est assez nombreuse,
Syra, la Sicile, la France méridionale, la Corse (rare).
Musée de Berlin. Coll. Dours, Radoszk. et Sichel. —
Examinés 100 exemplaires.

Nous sommes portés à croire, avec M. A. Morawitz,
que c'est la 9 de М. capitata, d'autant plus qu'elle a été prise,
avec celle-ci, dans les mémes localités de l'Algérie, à Bóne par
MM. Leprieur et Olivier, et à Pontéba par le Dr. Dours,
par ce dernier en grande quantité (environ 50).

Var. «., typica. Métanotum tronqué, lisse, marqué d'une
diagonale verticale élevée et généralement noir sur une grande
étendue, au moins dans sa moitié inférieure. Au délà de 45 9,
prises par Dours à Pontéba; individus petits et moyens.

Var. 8. Bouche garnie de poils blanchätres; corselet noir,
dos seulement rouge; pattes noires.

Var. y. Métanotum moins lisse et tout rouge. Individus
beaucoup plus grands, longs de 12 millim.; Bóne, Leprieur
et Olivier.

Var. 9. Radicule (tubercule basilaire) des antennes portant
à son extrémité antérieure une dent pointue trés distincte,
noire à sa pointe. Deux individus de Syra.

d Tête noire, grande, carrée, arrondie par derrière, lisse,
luisante fortement ponctuée. Yeux petits ovalaires, entiers;
deux tubercules mousses de chaque côté à linsertion des man-
dibules; sur le vertex on voit trés distinctement des ocelles.—

"18

— 166 —

Antennes minces, longues brun foncé. — Corselet fortement
ponctué rouge, étroit, allongé; on voit très bien le prothorax,
le mésothorax, deux petites écailles et le métathorax subréti-
culé, qui constituent la moitié du corselet separé de l'autre par
un profond sillon descendant sur les flancs et y formant un
étranglement. — Abdomen grand, ovoide, noir, couvert de poils
noirs courts, couchés; premier segment sans caréne, avec une
petite dent de chaque cóté de la base, rougeätre; le bord
postérieur des premier, deuxième et troisième segments bordé
d'une large bande de poils courts blanc d'argent s'avancant
fortement en angle; sur le bord du sixième et de l'anus en
dessus une tache de poils courts blanc d'argent. — Pattes noires
avec les tarses roussätres et parsemées de poils blanchätres.
Sans ailes. — Long. 61/2—10 millim.

Le mâle (M. capitata Lucas) vient de l'Algérie. Examinés
12 exemplaires. — Musée de Paris. Coll. Dours, Radoszk.,
Sichel.

4. M. cephalica nobis.

Nigra, hirta, occupe, antenmis, thorace pedibusque rufis,
abdominis fasciis albis.

Tête grande, carrée brune foncée, finement ponctuée; une
grande tache sur le vertex, les mandibules et les antennes d'un
rouge clair. -— Corselet carré, un peu étranglé au milieu,
rouge, ponctué, presque scrobiculé; tronqué en arrière, mais
pas si brusquement que chez la М. calva. — Abdomen sub-
sessile noir; premier segment armé de très petites dents avec
la base roussâtre et presque sans carène, pourvu à son bord
postérieur d'une bande de poils blancs; les segments suivants
portant à leurs bords postérieurs des bandes assez larges de
poils blancs couchés; celle du deuxième segment est élargie
au milieu. Tous le corps parsemé de poils longs noirs. —

*

Pattes rouges avec des taches foncés à poils argentés, les

— 167 —

«

épines des jambes à un seule rang et pas nombreuses. —
Long. 5—7 millim.

France méridionale; Russie (Saratow); Gréce. — Examin. 5
exempl. — Coll. Radoszk.

Cette espèce se rapproche beaucoup de la М. Саша, mais
se reconnait facilement par l'absence des crochets latéraux au
premier segment qui sont le caractére essentiel de la М. Calva.

Var. B. avec la téte rouge. Chypre, Savoie.

9. M. erythrocephala Е. © с.

Q Nigra, antenms, capite, thorace pedibusque rufis Q d,
oculis rotundis, abdominis fasciis tribus albis, segmenti primi
baseos dentibus rectis subtusque carina parva, 3 antennis, capite
pedibusque nigris, abdommis carina nulla; alarum hyalınarum,
cellulis cubitalibus duabus.

Mutilla erythrocephala. Coqb. T. XVI, fig. 11. — Lucas 298. 327.
'(1::46,7f£ 6.

Q Téte ronde, rouge, fortement ponctuée, parsemée de poils
noirätres. — Yeux ronds. — Antennes rouge foncé. — Thorax
rouge, subscrobiculé, retréci et réticulé par derrière, parsemé
de poils noirätres et de quelques poils blancs sur le méta-
thorax. On remarque un petit tubercule de chaque coté du
corselet.— Abdomen subsessile, noir luisant, scrobiculé, premier
segment à sa base armé de dents droites, ayant en dessous une
petite caréne mousse; sa base rouge foncé; son bord postérieur
portant une bande mince de poils blanchâtres; deuxième et
troisieme segments bordés de poils blanchàtres; le bout de
lanus roussátre.— Pattes rouges, couvertes de poils blanchätres
avec les jambes et les tarses plus foncés. La couleur des bandes
et tantót blanche tantót jaunätre. — Long. 6—7 millim.

Midi de la France (Montpellier); Italie; Algérie. — Musée
de Paris. Coll. Radoszk., Sichel. Dans la coll. Jurine du
Musée de Généve elle porte le nom de £ricolor.

— 168 —

I] est à remarquer que cette espèce est bien dessinée par
Coqb. T. XI, f. 11, qui a le tort d'y ajouter la description
de Latreille, laquelle se rapporte à la M. Spinolae Lepel.
Quant à l'epéce de Fabr. v. à la fin de la descrip. du с.
Examinés 14 exempl.

d Semblable à la femelle, excepté la tête qui est noire.
Yeux ronds, entiers comme chez la 9; ocelles visibles; an-
tennes noires.— Corselet finement ponctué, rouge, avec la partie
antérieure du prothorax noirätre; métathorax réticulé sub-
scrobiculé portant un sillon longitudinal. — Abdomen subsessile.
Premier segment ne plaquant pas avec le deuxième et con-
forme à celui de la femelle, sans carène, grossièrement guilloché
et rougeätre; quatrieme et cinquieme segments bordés de poils
noirs. Les filament génitaux de lanus minces paralléles et
roussätres. — Pattes noires. — Ales transparentes à peine un peu
plus obscures au bout. Deux cubitales, la radiale grande,
stigma et veines noires; écailles rouges. — Long. 10 millim.

Examinés 3 exempl. dont deux de la coll Sichel; recu
avec une femelle de Moutiers en Savoie. Un exempl. se trouve
au Musée de Généve, dans la coll Jurine, sous le nom de
campanulata.

Quant à l’éspèce Fabricienne (Ent. Syst. II, 371, 24, s.
b. 438, 44), dont nous avons examiné l’exemplaire typique,
conservé au Musée de Copenhague, elle est exotique et ne
semble plus avoir été retrouvé depuis Fabricius. Elle ne
ressemble à aucune des espèces décrites par nous, son nom,
attaché depuis si longtemps à Гезрёсе figurée par Coquebert
devra être changé en celui de aureo-trifasciata. On doit la
décrire parmi les espéces américaines.

6. M. petiolaris Fabr.

Q Nigra, glabra; thorace, pedibus abdominisque petiolo rufis;

segmenti secundi margine tertioque basi albis.
M. petiolaris, Fabr. S. P. 437, 39.— Oliv. 65, 62.— Smith 5, 24

— 169 —

Tete noire, nue, finement variolée; antennes avec leurs
radicules rouges, leur bout noirátre. Yeux assez grands, ova-
laires. — Corselet rouge-jaunátre, nu, carré, faiblement variolé;
limite du mésothorax bien marquée, le bout du métathorax
garni d'un tubercule unguiforme. — Abdomen subsessile, noir,
nu, finement ponctué; premier segment armé de dents et pourvu
d'une faible caréne; le pétiole qui forme sa moitié antérieure
et ses dents, rouge; le bord du second segment et le troi-
sième en dessus blanc d'argent, ce qui ne forme qu'une seule
bande de poils couchés. On voit sur le corps des traces de
poils minces, gris.— Pattes rouges.—Long. 412—515 millim.
_ Allemagne, France, Russie centrale. — Coll. Radoszk.
— Examinés 3 exemplaires.

Cette espèce, très clairement décrite par Fabricius, ne
semble pas avoir été revue jusqu'à nous. Olivier parait avoir
seulement copié la description de Fabricius et Smith ne
cite que le nom, sans indiquer aucune collection qui possède
l'insecte.

7. M. cornuta Oliv.

Q Nigra, capite thoraceque rufis, fronte picea, inter antennas
tuberculato-dentata; abdominis mgri segmentis tribus primis fas-
cialis primi subtus processu dentiformi conico, ienwi; coxis
posticis dentatis.

Mutilla erythrocephala Coqb. 9—69 (nec T. XVI, f. 11). — Ra-
doszk., р. 440, 5, 17, Ё 6.
> cornuta Oliv. VIII, 64. — Smith 9, 1:9. — A. Могам. 724.
» caucasica Kol. 121, 1.
Rudia megacephala Costa 8,1. T. XXIII, f. 6.—Savigny Eg. pl.
19, f. 5 |

d Rufo-testacea, antenms, facie, tegulis, pedibus abdomine-
que migris; segmentis postice cinereo-fimbriatis; alarum subhyali-
narum cellulis cubitalibus tribus. |

Rudia megacephala Costa 8, 1, t. XIII, f. 5.

— 170 —

Q Tête grande, carrée, plus large que le corselet, ponctuée,
un peu striée, rouge avec le front noirätre; mandibules fortes,
tridentées. Yeux petits, arrondis. — Antennes rougeätres, entre
elles l'extrémité interne de la créte frontale occupée par deux
tubercules noirs, aigus. Ces tubercules semblent quelquefois
s'user. — Corsele presque carré, fortement ponctué presque
scrobiculé, un peu strié, un peu tronqué en arrière, rouge. —
Abdomen noir sans ponctuation, couvert de poils noirs courts
et couchés, grand comparativement au corselet; premier seg-
ment sessile, ayant deux petits crochets latéraux; en dessous
sa carene est remplacée par un tubercule dentiforme, conique,
allongé, quelquefois triangulaire; le bord postérieur de ce
segment en dessus porte une bande de poils blanes; bords des
premier et deuxième segments se continuant en ligne droite
sans renflement de la base du deuxième; celui-ci à son bord
postérieur a une bande semblable, élargie au milieu en forme
de pointe; le troisième et lanus couverts en dessus de poils
blancs, les autres segments et tous les segments en dessous,
ciliés de poils blancs.— Pattes noires avec les tarses roussätres;
les trochanters des jambes postérieures et intermédiaires armés
chacun d'une dent. — Long. 9 —11!/» millim.

Var. B. Pattes en grande partie rougeätres.

Var. y. La base du premier segment rouge.

France méridionale, Corse, Italie, Sicile, Gréce, Herzego-
vine, Chypre, Crimée, Caucase. — Musées de Berlin, Londres,
Paris, Vienne. — Coll Radoszk., Saussure, . Sichel. —
Examinés 33 exempl.

La figure de Costa T. XXIII, f. 6, n'est pas conforme à
sa déscription; la bande du troisième segment devrait être plus
large et celle du quatrième plus mince.

d Tete carrée, transversale, plus large que le corselet, lisse,
luisante, finement ponctuée, rougeätre, avec la face, les
mandibules et le dessous de la téte noirs. Mandibules fortes,
longues et aplaties au bout. Ocelles développées. Antennes

— 171 —

brunes. Yeux entiers, ovalaires, trés rapproches des mandi-
bules. — Corselet arrondi, finement ponctué par devant, lisse en
avant, réticulé et presque scrobiculé en arrière, en dessous plus
fortement ponctué et noir, en dessus rougeätre avec les écailles
des ailes et une ligne entre les ailes noires; métathorax réticulé
avec une ligne élevée médiane longitudinale, sa partie postérieure
et sa tranche noires. — Abdomen subsessile, presque ovale, noir,
finement ponctué; premier segment obtus, plaquant contre le
deuxième, armé de très faibles dents et caréné; carène petite,
obtuse; tous les segments en dessus ciliés de poils blanchätres.
Sur tout le corps on voit des poils longs, minces, gris. —
Pattes noires, à poils et épines grises. — Aides presque trans-
parentes; deux cellules cubitales et deux veines récurentes.
Ecailles trés petites, lisses, brunes. Long. 9 millim _

Montpellier, Italie; coll Sichel, Radoszk. Examinés 2
exemplaires.

Mr. Costa dit que les hanches postérieures sont armées
d'une dent, mais cette forme allongée des bouts des hanches
ches les mâles se trouve presque toujours et n’a rien de
particulier.

" $. М. calva Latr.

Q Nigra, hirta, vertice thoraceque rufis, abdominis segmentis
marginibus albis, baseos dentibus duabus.

d Niger, abdomine pedibusque argenteo ciliatis, verticis ına-
cula thoraceque (sterno excepto) rufis, abdominis segmento primo
dentibus recurvis . subtusque carina in tuberculum dentiformem
terminata, hypopygio tuberculo obtuso; alarum fusco hyalinarum
cellulis cubitalibus duabus.

Mutilla calva Latr. 268, 8. — Vill. 843, 9, p. VIII, f. 33. —
Fabr. 5. 282, 24. Fabr. S. P. 438, 46. — Oliv. 64,
56. — Coqb. 68, pl. XVI, 10. — Lepel. 607, 19.—
Wesm. 18, 6.— Costa 19, p. XXII, f. 2, 4.
» melanocephala Fabr. E. S. 372, 27.
» triareolaia 8 Spinol. a. E. T. X, 97; 2 Sec, T. 1, 138,
Rudia hastata 3 Costa 9, 2, pl. XXIV, f. 7.

Q Tête grande, carrée, noire fortement ponctuée, une grande
tache occupant le vertex et quelquefois le front, les mandi-
bules et les antennes rouges; les radicules des antennes en
forme de tubercules obtus et aplatis. — Corselet carré pro-
fondement ponctué, presque scrobiculé, parraissant strié, rouge
portant de chaque côté un tubercule avec un petit étrangle-
ment; la tranche du metathorax avec une ligne verticale
élevée. — Abdomen sessile, noir couvert de poils noirs, serrés;
premier segment sans carene, sa partie supérieure tronquée,
la moitié de cette partie avec la base rouge et armée de deux
fortes dents ou crochets recourbés rouges; les bords postérieurs
de touts les segments pourvus de bandes continues de poils
blancs couchés, celles du troisième et deuxième plus marquées
et la dernière élargie en angle dans son milieu. — Райез rouge
mélé de noir, à poils argentes. Long. 7—8!/» millim.

Midi de la France et l'Italie. — Musée de Berlin. —
Coll Dours, Radoszk., Sichel.

Elle se raproche beaucoup de М. distincta, de laquelle
elle differe: 1) les antennes de calva sont plus raprochées et
les logements pour les antennes plus profonds; 2) ponctuation
du thorax plus grossière que celle de distincta; 3) la moitié
de la base du premier segment toujours rouge, la base com-
parativement plus longue et les dents plus fortes.

d Tête un peu plus large que le thorax, ponctuée, noire
avec une tache rouge sur le vertex, la face enfoncée. Antennes
foncées. Yeux ovalaires, entiers. — Corselet rouge avec le
dessous noir; mésothorax profondement ponctué scrobiculé,
métathorax réticulé. — Abdomen sessile, ponctué presque scro-
biculé, glabre noir; la base du premier segment avec deux
crochets latéraux recourbes rouges, carène nulle; les bords
postérieurs de tous les segments ciliés de rangées de poils
blancs couchés. En dessous le deuxiéme segment a dans le
milieu une caréne terminée en pointe, l'arceau ventral de l'anus
a l'extrémité bidentée, en dessous au milieu de la base s'éléve

— 173 —

une сагёпе en forme de dent. — Pieds noirs. — Ailes fortement enfu-
mées; deux cellules verticales et deux veines récurrentes. Ecailles
petites lisses, noires. Long. 9 millim.

Tuchan, midi de la France. — Coll. Sichel.

Cette exemplaire, qui a été apporté de Tuchan ensemble avec
за ©, coincide aussi avec М. calva © et Rudia hastata < de
Costa, recues aussi de la méme localité, Ferra d'Otranto dal
sig. y. Costa. — La grande ressemblance du mäle et de la
femelle nous a convaincu que M. calva est une espéce distincte
de M. distincta. Le mâle de М. calva se distingue facilement
du & de distincía: 1) sa taille est plus grande; 2) la base
du premier segment rouge, ses dents grandes, recourbées et
rouges; 3) les bandes de l'abdomen formées de poils blancs,
couchés, courts et serrés.

M. triareolata S pin. (A. S. Fr. t. X, p. 97.— 2 sect. t. I, p. 133.)
d’après la description de Spinola est conforme avec Rudia hastata
Cost. 9, 2. XXIV, f. 7, excepté que dans les déscriptions pré-
cédentes les yeux sont ronds et Spinola les décrit comme
échancrés. Mais il faut remarquer que quelquefois les échan-
crures sont si peu distinctes qu'on ne peut pas se prononcer
définitivement sans examiner plusieurs exemplaires. Ainsi on
remarque sur notre exemplaire au cóté interne des yeux une
faible sinuosité.

9. M. distincta Lepel. (!)

Q № рта, hirta, capite thorace latiore; antennis thoraceque
rufis, abdominis segmentis margine apicali dense albido-pilosis.

Mutilla distincta Lepel.(!) 606, 18. — Sichel (!) 1852, p. 561.
» X incompleta Wesm. (!) 14, 5. — Smith, 5, 22.

d Nigra, hirta, thoracis dorso laterumque maxima parte
rufis, abdominis segmentorum margine apicali albo-piloso; seg-
14

— 174 —

mento ventrali secundo anoque subtus carınula instructis; clypeo
apice wnidentato.
Mutilla incompleta W esm. (!) 14, 5. — Пер. 609, 283. — Radoszk.
496, 4447.

© Tete grande, noire, fortement et densement ponctuée, le
chaperon, les mandibules et les antennes rougeätres. Yeux
petits, ovalaires. — Corselet carré rouge, grossièrement ponctué
et presque scrobiculé, sur le dos deprimé, comme creusé, lisse
et luisant sur les cótés. — Abdomen noir, sessile; base du
premier segment armée de dents latérales recourbées qui, avec
l’extrème base et le dessous du premier segment, sont rous-
sätres; point de carene; tous les segments ont leurs bords
postérieurs couverts d'une bande de poils blanchátres, couchés
et trés serrés, celle du deuxième segment élargie, avancée et
pointue au milieu; le segment anal conique et caréné au milieu
du dos, son bout recouvert de poils blanchätres. Tous le corps
parsemé de poils longs, rares, noirs. — Pattes noires, hanches
tantót fauves, tantót noirätres; trochanters et tarses fauves.
Long. 5—9 millim.

France, Suisse, Italie, Autriche, Corfou, Russie.

Var. В. La plus grande partie de la tête et des pattes
rouge. :

Mus. de Paris et de Berlin. — Coll. Giraud, Sichel,
Chevrier à Nyon, Radoszk.

d Téte grande, large, noire, finement ponctuée, le chaperon
se termine par une forte dent. Antennes pour la plus grande
partie brunátres. Une cavité longitudinale sur le front. Yeux
ronds, médiocres, entiers. — Le corsele est rouge avec le
dessous noir; cette couleur s'etend en partie sur le bas des
flancs; de chaque cóté du métanotum, souvent une raie noirätre
s'étend de la base des ailes postérieures vers les hanches de
derrière. — Abdomen subsessile, finement ponctué glabre, noir;
le premier segment plaque avec le deuxième, armé de dents;
acréne trés petite ou nulle; les bords de tous les segments

— 175 —

ciliés de rangées de longs poils blancs. En dessous le deuxiéme
segment a dans le milieu une caréne terminée en pointe;
larceau ventral de lanus à extrémité un peu échancrée; en
dessous au milieu de la base s'éléve une courte carène en
forme de dent. — Puttes noires. — Ailes légèrement enfumées;
deux cellules et une veine récurrente discoidale, mais souvent la
deuxième n'existe pas, ou on en voit seulement le commence-
ment. ЕсаШез trés petites, noirätres. Long. 5—7 millim.
France, Vienne, Suisse, Sarepta. — En grande quantité
dans les Coll. Chevrier, Giraud, Sichel, Radoszk. —
Dans la coll Sichel se trouve un exemplaire mâle aptère.

10. M. fimbriata Klug. =

О Caput punctatum cum antennis rufo-testaceum | albido
pilosum; mandibulae apice nigrae; thorax punctatus, fere qua-
dratus, rufo-testaceus sparsim. albido pilosus; abdomen scabrum,
mgrum albido subpilosum, segmento primo desecato, segmentis
apice argenteo villosis; ano migro; pedes ruf, albido риоя.
Long. 6—8 millim.

Mutilla fimbriata Klug. (!) — 8, T. IV, fig. 3.

Ressemble beaucoup à М. continua, mais est plus petite,
plus fréle, couleur de la tête, des antennes et du thorax rouge
claire; thorax carré, finement ponctué, brusquement tronqué par
derrière; cette partie réticulée. — Abdomen presque subsessile.
Cette espéce est remarquable par la forme du premier segment
de l'abdomen qui est brusquement tronqué, de maniére qu'étant
appliqué à la tranche du corselet il forme avec celui-ci une
seule piéce. L'abdomen n'est pas trés poilues.

Arabie et Egypte.

11, M. semistriata Klug.

€ Vilosa, testacea; caput vix thoracis latitudine, punc-

latum, rufo-testaceum albido villosum, | antennae vim thorace
| *

— 176 —

longiores pallidae; thorax elongatus, apice parum attenuatus,
scaber, rufo-testaceus, albido pilosus. Abdomen fuscum, punctatum
albido villosum, segmentis albo ciliatis; primo testaceo, secundo
basi striato, strüs elevatis partim interruptis; pedes testacei

ры

albido pilosi. Long. 7 millim.
Mutilla semistriata Klug. (!) 9, pl. IV, fig. 9.

In Aegypto, prope Bir Lebuc in arena semel inventa.

Tete petite, yeux ronds. — Corselet presque cylindrique, en
dessus hérissé de pointes (en forme de hamecons); pourvu d'un
tubercule unguiforme, garni de poils longs blanchátres. —
Abdomen subsessile, couvert de poils longs, blanchätres; son
premier segment rouge, deuxième strié longitudinalement; tous
les segments faiblement ciliés de poils blancs, ce qui n'est pas
indiqué sur la figure de Klug.

12. M. glabrata Fabr.

Q Glabra, nigra, thorace subcompresso, rufo; abdominis

segmentorum marginibus albicantibus. Long. 5—6 millim.
Mutilla glabrata Fabr. E. S. 372, 25. S. P. 438, 45.— OI. 65, 64.
> fraterna Baer B. Soc. M. 1848, 230, t. III, f. 2.

Cette espèce se rapproche tellement de М. саша qu'il
faut la décrire comparativement. — La { est presque plus
carrée et un peu plus petite, pas rousse, les points de la base
des antennes, élevés presque en cornes chez calva, sont très
peu développés chez glabrata. — Corselet plus scrobiculé que
chez М. calva et la partie antérieure de chaque coté se dilate
en forme d'un tubercule peu visible. — L'abdomen plus nu n'est
pas aussi elliptique, il est plus allongé et plus effilé; la sur-
face du dos du premier segment est plus bombée, celle de
JM. calva est plus plate; les crochets de ce segment sont plus
petits, les bandes de poils blancs de l'abdomen sont plus minces
et celle du second segment n'est pas élargie au milieu. |

Gréce, Corfu et Syra. — Musée de Berlin. — Coll. Radoszk.

et Sichel.

— 177 —

13. M. laevigata nob.
Tab. VII, fig. 2.
Nigra, glabra, thorace rufo, segmentorum primi, secundi
tertiique vertigio albo piloso. Long. 12 millim.

Tete un peu plus large que le thorax, noire, glabre, faible-
ment ponctuée, avec un sillon enfoncé en ligne verticale sur
le front et entre les antennes; celles-ci noires, premier article
long. Yeux petits, elliptiques. — Corselet carré, lisse, rouge. —
Abdomen plus large que la tête et le thorax, sessile, noir, lisse
luisant; son premier segment armé de dents latérales recour-
bées, plaquant avec le suivant; sur les bords postérieurs de
chaque côté des premier, deuxième et troisième segments l'on
voit des touffes faibles de poils blancs. — Pattes assez longues,
noires en dessus, abondament pourvues de poils argentes; les
épines des jambes presque nulles, comme chez М. trifasciata.

France méridionale, Isére. — Coll. Radoszk. et Sichel. —
Examinés 3 exemplaires.

Cette remarquable espéce se rapproche de la M. europaea
var. $ et encore plus, par la forme de son corps, de la
М. trifasciata; peut-être en est-ce une monstruosité, mais la forme
de son corps, de ses yeux et son pelage ne nous permettent
pas de la placer parmi les variétés de М. érifasciata.

14. M. continua Fabr. (!)

Q Nigra; capite, antennis, thorace medio constricto pedibus-
que, rufo-rubris; ocellis nullis; mesothoracis sutura antica
posticaque depressa, viz conspicua; abdominis nigri segmentorum

omnium fascia apicali albo-pilosa.
Mutilla continua Fabr. () S. P. 430, 10 (Museo Hafniensi). —
Klg. 1, t. IV, f. 1. — Savigny Eg. t. 19, f. 11.

Tete plus étroite que le thorax, rouge couleur de sang,
rabouteuse, profondement et inégalement scrobiculée, mandibules
noires. Antennes rouges. Yeux médiocres, elliptiques. Aucune
trace d'ocelles. — Corselet rouge quelquefois couleur de sang,

— 178 —

fortement scrobiculé-variolé, allongé élargi en avant et retréci
au milieu; on voit la suture entre le pro- et mésothorax, mais
elle est beaucoup moins élevée et moins visible que dans la
М. subcontinua. — Abdomen subsessile noir, ponctué ou subvariolé,
premier segment carèné (caréne № 2), bord postérieur de chaque
segment en dessus et en dessous portant une bande assez large
de longs poils blancs en partie couchés; deuxième segment
pourvu d'une caréne ventrale ayant la forme d'un tubercule
basale tantôt obtus court, tantôt allongé, dentiforme, pointu.
L’arceau dorsale de l’anus plat, elliptique, richement couvert de
poils blancs. — Tête et corselet couvert de poils minces rous-
sâtres et labdomen de poils longs grisàtres. Pattes rouges
à poils argentés, excepte ceux des tarses qui sont roussätres;
épines des jambes courtes à un seul rang. — Long. 11—15
millim.

Chypre, Egypte, intérieur de l'Afrique, Guinée. — Musées
de Berlin, de Copenhague (dans celui-ci les exemplaires ty-
piques de Fabricius de Guinée), de Vienne. — Coll. Radoszk.,
Saussure et Sichel.

Cette espèce varie beaucoup par la couleur de la tête, du
thorax et des pattes qui sont plus foncés dans l'exemplaires
provenant de l'Afrique intérieure et plus rouges dans ceux qui
viennent de Grèce; on peu dire la méme chose sur la varia-
bilite du corps.

L'espéce décrite par Lepeletier 606. 17 n'est pas М.
continua Fabr., mais M. Üittoralis Petg.

15. M. subcontinua nob.

Q Nigra; ocellis tribus; thorace rufo, medio constricto,
mesothoracis sutura antica posticaque elevata conspicua; abdominis
segmentorum omnium fascia apicali albo-pilosa.

Mutilla continua O1. 57. 14.— Smith 13, 85 (excluso Lepeleterei
synonymo, ad М. litoralem Petg. spectante).
» continua Fabr. (!) var., in Museo Hafniensi.

— 179 —

Tete petite, noire, raboteuse, portant sur les vertex trois
ocelles transparents. Antennes noires, parsemées de poils ar-
gentés et très rapprochés. Yeux ovales. — Corselet rouge, pro-
fondément rugueux, raboteux, allongé, sa partie antérieure
élargie, sa partie moyenne fortement retrécie; la séparation du
рго-, méso- et méthathorax très visible, en suture ou ourlet
élevé. — Abdomen sessile, noir, luisant, ponctué et couvert de
poils hérissés noirs; premier segment armé de dents latérales
un peu recourbées et carèné, carène roussätre; les bords posté-
rieurs des cinq segments en dessus et en dessous fasciés riche-
ment de poils blancs. Deuxième segment pourvu d’une carène
ventrale. L'arceau dorsal de lanus oval à surface plane, ses
côtés couverts de poils blancs. — Pattes noires à poils argentés;
épines des jambes à un seul rang. — Long. 20 millim.

Guinée, Sénégal; Musées de Copenhague (le type de
Fabr. sous le nom de М. continua, var., Genève, Londres. —
Coll. Saussure, Sichel. — Examines 8 exemplaires.

Cette remarquable espèce offre, seule parmi les femelles
des Mutilles, des ocelles et un partage visible du corselet.

Var. f. Téte rouge.

16. M. aurea Klug.

Q Caput variolosum , obscure sanguineum albido pilosum,
antennis rufescentibus, thorax medio constrictus, variolosus, obscure
sanguineus, lateribus pilosus. Abdomen punctatum, nigro pilosum,
sparsim aureo pilosum, segmentis tum dorsalibus quam, ventralibus
apice densius aureo villosıs. Pedes migro-picei, albido - pilosi,
spinis spinulisque ferrugineis. — Long. 17 millim.

Mutilla aurea Klug. (!) 18, pl. IV, fig. 13.

Cette espéce ressemble par la conformation de toutes les
parties de son corps à la ЛМ. continua Fabr. excepté les
bandes de l'abdomen qui sont de couleur jaune doré, de sorte
quil faut la regarder comme une variété.

Abyssinie et Arabie déserte.

— 180 —

17. M. scabro-foveolata nob.
Tab. VII, fig. 6.
© Nigra; сарйе thoraceque scabro foveolatis, obscure san-
guineis; abdomine varioloso striato, segmentorum 1— 3 fascia
interrupta anoque, albis.

Tete forte, un peu allongée, fortement variolée en dessus,
en dessous rouge trés foncé; antennes foncées, rapprochées,
parsemées de poils argentés. Yeux petits, arrondis. — Corselet
carré, un peu étranglé au milieu, profondément variolé, en
dessus rouge, en dessous noir, tronqué par derrière. — Ab-
domen subsessile, inégalement varioloso-strié, noir; premier seg-
ment armé de petites dents et caréné (caréne № 2), son bord
postérieur, ainsi que celui des deuxième et troisième segments,
portant une bande de poils blanc d'argent, celle du second
moins large. L’anus et tous les seginents en dessous ciliés de
poils blancs. — Pattes noires, parsemées de poils argentés; les
épines des jambes à deux rangs. — Long. 12 millim.

L'Afrique occidentale. — Coll. Radoszk. — Examiné un
exemplaire.

18. M. littoralis Petg.

Q Nigra, hirta, thorace rufo, abdominis segmentorum omntum
margine argenteo-albo fasciato, fascia prima subinterrupta; ped.

bus migris, tarsis rufescentibus.

Mutilla littoralis Petagna 171, fig. 37.— Gmelin Lin. Syst. Nat.
ed 2808, 22. — Oliv. 57, 16. — Brullé 372, 50, f. 12. —
Smith 7, 37. — Costa 17, 9, tab. XXII, fig. 1.
europaea Cyril. T. УП, fig. 3. — Rossi 939. —Jurine 267.
continua Lepel. 606, 17.
ciliata Lepel. 610, 15.
iberica Kol. 122, 2.
quinquefasciata Radoszk. 439. T. VII, fig. 13. — S a-
vigny, Eg. T. XIX, f. 7.

d Nigra, thorace supra rufo; abdominis migri segmentorum
primi secundique fascia apicali, tertio quartoque totis argenteo-

albo pilosis. Alarum fusco-hyalinarum cellulis cubitalibus duabus.
Mutilla littoralis Spin. T. II, p. 81. — Oliv. 57, 16?

WU xS OSKA XA

— 181 —

о Tete noire, grosse fortement ponctuée subréticulée et
presque scrobiculée, couverte de poils noirs. Antennes noires
un peu roussátres. Yeux petits, ovalaires. — Corselet rouge, forte-
ment rugueux, scrobicule, brusquement tronqué en arriére et
couvert de poils noirs longs. — Abdomen noir, couvert de poils
noirs couchés; premier segment sessile avec une сатёпе faible,
obtuse et sur le bord posterieur une bande interrompue de poils
blanc d'argent; tous les autres segments munis de bandes sem-.
blables continues; celle du deuxième plus grande et souvent
élargie au milieu. — Pattes fortes, noires, couvertes richement
de poils argentés; tarses roussâtres. — Long. 8—10 millim.

Var. В. Semblable. Tête tantôt tachée sur le vertex ou
presque entièrement rouge comme les antennes et les pattes.
(La tête est aussi plus dénuée de poils). — Long. 9 —12 millim.

Midi de l'Europe, Gréce, Crimée, Caucase.— On la rencontre
presque dans toutes les collections. Connue par Jurine sous
le nom de continua. — Musée de Genève. — Exam. 82 exempl.

I] parait que la description de М. ciliata Fabr. Ent. Syst.
371, 23, est applicable à cette espéce, avec une taile un peu
plus petite qui est aussi M. Iberica Koll.

d Tete noire, carrée, ponctuée, couverte de poils rares, noirs.
Yeux ovales, entiers. Antennes noires en dessus en partie
quelquefois roussätres. — Corselet rouge, poitrine noire, couverte
de poils rares noirs un peu rougeätres, métathorax fortement
réticulé, la partie horizontale du métanotum porte un sillon
longitudinal assez large et rebordé. — Abdomen noir, luisant,
couvert de poils longs, rares, noirs melés de blancs; premier
segment subsessile avec de petites dents latérales de la base
et en dessous une caréne médiocre; son bord postérieur et
celui du second portent une étroite bande de poils blanc
d'argent couchés; le troisième et le quatrième en dessus sont
‚ entierement couverts de poils blanc d'argent couchés. — Pattes
noires avec les épines blanches. — Ailes fortement enfumées, demi
transparentes, plus foncées vers le bord; deux cubitales avec

— 182 —

une troisième ouverte, stigma transparent. ЕсаШез rouges, ou

avec un bord foncé, rarement entièrement foncées. — Long.
10—14 millim.

Albanie, Gréce, Corfou, Syra, Micanos, Génes. — Coll.
Radoszk., Sichel. — Examinés 30 exemplaires. |

Environ 20 exemplaires de cette espéce ont été recus par
Sichel principalement des iles de Syra et de Micanos avec environ
10 exemplaires de М. //foralis © var. minor et major pro-
venant des mêmes localités. Ajoutant à ceci la description de
Spinola, conforme à nos 4, nous avons dü l’adopter comme le
véritable 4 de Aítoralis.

Dans la Coll. Jurine (Musée de Genéve) elle se trouve
sous le nom d’equestris. La description d'Olivier est trop in-
complete pour pouvoir étré ramenée avec certitude à cette езрёсе.

19. M. stribligata nob.

Nigra, glabra, thorace rufo, abdomine glabro scrobiculato,
segmentorum omnium marginibus albo ciatis, ciliarum cingulo
primo, subinterrupto. |

Cette espèce se rapproche tellement de М. ИНотайз Q que
nous trouvons indispensable d'en faire la description compara-
tivement. La grandeur de la plus petite variété de biloralis.
Tête noire moins grosse et moins variolée que chez М. Ütto-
ralis. Antennes et leurs radicules roussátres. Yeux petits,
ronds. — Corselet carré, médiocrement variolé, rouge, sans poils
noirs, plus allongé que chez М. littoralis. — Abdomen noir, nu,
densement scrobiculé, presque subsessile, plus allongé et plus
effilé par derrière que chez М. littoralis; premier segment armé
de petites dents, caréné (caréne № 1) plus faible que chez
М. littoralis, bords postérieurs de tous les segments en dessus
et en dessous cilies de poils blancs, ceux de М. hittoralis forment
des bandes, la bande du premier segment parait interrompue
au milieu comme chez M. Üttorals. — Pattes noires, plus

— 183 —

délicates, moins couvertes de poils blancs, les tarses ne sont
pas si hérissés que chez M. Jtoralis. — Long. 8—9 millim.

Grèce, Algérie. — Coll. Radoszk., Sichel. — Examines
16 exemplaires.

Nous avons décrit notre М. littorahs 4, adoptée comme
telle d’après Spinola, mais nous ne somme pas sure si avec
le temps on ne trouvera pas in copula J/foralis $ avec notre
stribligata, et Ghiliam & avec httoralis $.

La description de М. cata Fabr. E. S. 371, 23,
correspond assez bien à cette espèce, mais d’après ses paroles
«affinis praecedenti at distincta» il faut supposer quil parle
dun mäle quoique vers la fin il ne dit rien sur les ailes.

20. M. disparimaculata nob.
Tab. VIII, fig. 1.

Q Nigra, elongata; thorace obscure ferrugineo, elongato,
rugoso, postice truncato; abdominis segmenti primi maculis
duabus apicalibus obliquis, tertii fascia interrupta quintique
pilis, argenteo-albis.

Tête petite, noire, reticulé-rugueuse, parsemée de poils
noirs, mélés de blancs. Antennes noires, scapes à poils argentés.
Yeux grands, ovalaires. — Corselet rouge très foncé, parsemé
de poils courts, noirs, carró, bi ou trituberculé de chaque cóté,
retréci au milieu et tronqué par derrière, profondément rugoso-
strié, mais la tranche du métathorax finement ponctué. —
Abdomen subsessile, noir, ponctué ou comme écalleux, couvert
de poils courts, couchés, noirs; premier segment armé de dents,
sans caréne, portant sur le bord postérieur deux taches
obliques, irrégulièrement arrondies, de poils blanc d'argent, ces
taches couvrent en partie la base du deuxiéme segment; le
troisième a une large bande interrompue de poils blanc-
argenté couchés, le cinquième et l'anus ciliés de poils blancs,
qui forment presque une bande, peu dense sur le cinquiéme. —

— 184 —

Pattes noires, jambes armées d'une seule rangée d'épines
noirätres, petites et en petit nombre. — Long. 13 à 14 millim.
Sénégal. — Coll Saussure et Sichel. — Examines 3
exemplaires.
Cette езрёсе se rapproche beaucoup de М. Cepheus.

21. M. notata Lepel.

Q Magna, nigra, punctatissima; thorace ferrugineo-rubro, va-
rioloso, postice truncato; abdominis reticulato-variolosi segmenti
primi tertiique lineola. utrinque apicali argenteo-villosa.

Mutilla notata Lepel. 600, 7.

Téte petite, profondément varioleuse, noire, poilue, les poils
prés de la bouche blanchátres. Yeux ovalaires. Antennes noires,
assez rapprochées. — Corselet en dessus rouge-ferrugineux foncé,
avec des poils de méme couleur, profondément varioleux; méta-
thorax brusquement tronqué par derrière, noir. — Abdomen
sessile, noir, velu, réticulé-varioleux, assez long et plus large
que le thorax; la base du premier segment tronquée, armée
de petites dents latérales et d'une caréne (forme № 2); le
bord postérieur des premier et troisième segments portant de
chaque cóté une ligne formée de poils argentés. En dessous
les segments ciliés de poils blancs. Tout le corps parsemé de
longs poils noirs. — Pattes noires, épines des jambes à deux
rangs. — Long. 17—19 millim.

Cap de Bonne-Espérance. — Musée de Berlin. — Coll.
Radoszk. — Examinés 4 exemplaires.

22, M. ovata nob.

Q Media, nigra, punctatissima; сарйе, tharaceque supra
rufo-rubris, variolosis; capitis inter antennas tuberculis duabus
subglobosis rubris; prothorace truncato; abdomims migri, тей-
culato-variolosi segmenti primi lertüque lineola utrinque apicali
argenteo-villosa.

— 185 —

Elle differe de M. notata, Lepel.: 1°. Elle est plus petite,
les hanches, jambes et tarses sont comparativement plus courts
et plus renflés, les tarses parsemés de poils argentés. 29. Tête
rouge foncé, antennes rouges avec le premier article noir et
deux tubercules rouges arrondis entre elles; mandibules plus
faibles; yeux presque ronds. 39. Corsele coupé en ligne droite
par devant, n'ayant pas les cótés du prothorax arrondis comme
chez М. notata; par derrière corselet un peu étranglé. 4°.
Partie supérieur du premier segment de l’abdomen non seule-
ment tonquée, mais enlevée au milieu, comme chez М. Zuro-
paea Q; larceau dorsal de lanus strié. — Long. 15 millim.

Caffrerie. — Coll. Radoszk. — Exam. 1 exemplaire.

Peut-être est-ce la Q de М. flabellata Е. $.

29. M. Europaea L.

Ф Nigra, nigro-pilosa, punctata; thorace rubro-rufo; abdo-
minis fasciis albo-pilosis apicalibus segmentorum trium anticorum,
prima subinterrupta, posterioribus interruptis; : pleuris meta-
thoracisque facie postica truncata laevibus mitidiusculis.

Mutilla Europaea. Linn. Fn. Suec. 1720 ©; Syst. Nat. 966, 1,4$.—
. Schr. 415, 839. — Oliv. 57, 15. — Rossi 114, 939. —

Christ. 147, t. 12, f. 13, f 2 9. — Don. 77, t. 212. —
Coqb. 8g 9. — Fabr. E. S. 368, 9. S. P. 430, 11. —
Гафт. 7, 2. H. N. Е. 263. — Panz. 76, 20 g'. —Shuck.
29, 1. — Sulz. t. 27, f. 23 $, £. 25 9. —Lepel. 597,89.—
W esm. 14. — Baer XXI, 229, 2. — Nyl. 8, 1. — Smith
1, 1. — Schenck 294, 1 ФФ. — Radoszk. 435, 1, t. 7, f. 18.
Panzeri Lepl. 602, 11 &.
cyanea Lepl. 600, 8 d.
coerulans Lepl. 599, 5 4.
obscura Nyl 10, 2 $ var.

» Kachiriensis Baer. 229, 8 $ var. t. 11, f. 3.
Apis aptera Udde 98, t. 17, f. 19.

» simile Harris t. 50, f. 18 9, f. 193.

Ur. ML A

< Nigra, hirta; mesothorace scutelloque rubro-rufis; meta-
thorace scrobiculato-rugoso, subtruncato; abdominis coerulescentis,
punctati, fasciis apicalibus segmentorum trium albis, ultima sub-

— 156 —

interrupta; alarum. fusco-hyalinarum cellulis tribus, venis recur-
rentibus duabus, tegulis magnis, nigris.

Q Tête noire, scrobiculé-reticulée; antennes noires. Yeux
entiers, ovalaires, arrondis. — Corsele carré, brusquement
tronqué par derrière, grossièrement mais inégalement ponctué;
rouge avec le pronotum entier ou en partie noir; séparation
entre le méso- et le métathorax visible. — Abdomen sessile,
plus large que le thorax, noir, ponctué, couvert de poils noirs
couchés; premier segment armé de dents latérales fortes et
aplaties, recourbé en haut dans sa partie antérieure et pourvu
d'une petite caréne, ayant une bande de poils blancs sur son
bord postérieur; cette bande quelquefois assez large; le bord
postérieur des deuxième et troisième segments garni d'une large
bande de poils blancs, interrompue au milieu et se continuant,
mais plus étroite, à la face ventrale; second segment ventral
lisse, luisant, grossièrement ponctué, cilié de poils blanchätres.
Tout le corps parsemé de poils longs, noirs. — Pattes noires,
avec quelques poils argentés sur les jambes et les tarses. —
Long. 11—16 millim.

Repandue partout en Europe, en commencant par la Suede
et la Finlande jusqu’au Caucase.

Var. B. Une tache sur la tete; corselet entiérement rouge.
— Oesel, Spask.

Var. y. Entiérement noire, quelques poils blancs seulement
sur le bord des premier et deuxiéme segments; outre cela
entierement nue. La forme des dents du premier segment varie
un peu; elles sont échancrées prés de la base.

Caucase, montagnes de Pichaovia; un exemplaire tout
pareil a été pris par Radoszk. en 1858 dans les montagnes
de Neuchätel en Suisse. | |

d Tete noire, a reflet violacé, ponctuée; les bouts des mandi-
bules roussâtres. Antennes noires. Yeux ovales échancrés; un
sillon longitudinal sur la face entre les ocelles et la base

— 187 —

des antennes. — Corselet noir; prothorax ponctué; mésothorax
et écusson rouge-ferrugineux, fortement ponctué; métathorax
rugoso-réticulé, presque scrobiculé, sa partie supéro-antérieure
arrondie, ayant d'ordinaire au milieu un large sillon, sa partie
inféro-postérieure tronquée. — Abdomen sessile, ponctué, d'un
beau noir bleu; premier segment armé de dents latérales
moins larges et moins aplaties que chez la 9, carèné, portant
sur son bord postérieur une bande continue de poils blancs,
ainsi que sur le deuxième et le troisième, mais affaiblies au
milieu, surtout celle du troisième. — Pattes noires. Tout le
corps couvert de poils noirs.— Ales fortement enfumées; veines
ferrugineuses. Trois cellules cubitales, deux veines récurrentes.
Ecailles grandes, noires. — Long. 14—11 millim.

L'Europe entiére, y compris la Russie. Trés répandue
dans les collections. Dans le Musée de Genéve elle est marquée
par Jurine: atrata.

Var. B. Postécusson aussi rouge. 2 exemplaires; Danemarc,
Piémont; coll. Sichel.

Var. y. .M. coerulans, Lep. Mésothorax en dessus, écusson
et partie supérieure du métathorax rougeätres.

Var. д. Une tache sur le vertex, prothorax, mésothorax,
épaulettes, écusson, métathorax, écailes, rouges. Midi de la
France, Russie. Examinés 4 exemplaires.

Var. г. М. obscura Nyl, Kachiriensis Baer; absence
totale de rouge au corselet, qui est noir avec un reflet vio-
lacé; les bandes continues. ——

Russie, trés commune. — Vienne, en Autriche. — Coll.
Radoszk., Giraud et Sichel.

24. M. trifasciata Radoszk.

Q Nigra, hiría; capite thorace latiori; thorace rufo-rubro;
abdominis fasciis tribus albis, prima latiori quam in M. Euro-
paea; caeterum huic conformis.

Mutilla trifasciata Radoszk. 438, 2, t. 7, fig. 11.

— 188 —

Tete noire, longue, plus large que le thorax, couverte
richement de poils brunätres fonces; ayant un sillon sur le
front, à l'insertion des antennes. Le bout des mandibules
roussátre. — Antennes, noires, leur premier article richement
garni de poils blancs. Yeux ovalaires. — Corselet rouge foncé,
comparativement à la tête et l’abdomen assez petit. — Ab-
domen noir, sessile, couvert de longs poils noirätres; premier
segment caréné, en dessus presque entièrement couvert de poils
blancs; deuxième et troisième segments portant des bandes
larges blanches, celle du deuxième presque interrompue; les
autres segments et l’anus pourvus de franges de poils noirs
dont le bout est d’un blanc sale. — Pattes noires, richement
couvertes de longs poils blanc d'argent. — Long. 14 millim.

Russie, Allemagne, Suisse, Piémont. — Musées de Berlin,
Genéve (col. Jurine) et de Vienne. — Coll Radoszk.,
Sichel.— Examinés 18 exemplaires.

Cette espéce se trouve dans quelques collections sous le
nom de M. Europaea. Elle s'en distingue facilement: 1° par
la téte; 2? par la largeur de la bande blanche continue du
premier segment; 3? par la densité de ses poils blancs sur les
jambes et les tarses. М. Gerstaecker a montré à lun de
nous (Radoszk.), dans le Musée de Berlin, un 4 provenant
de la Carinthie quil croit être le < de trifasciata. Ce d se
rapproche tellement du < de М. Europaea, var. obscura Nyl.,
quil est difficile à en distinguer autrement que par les carac-
téres suivants: il est moins poilu, la téte et thorax n'est pas
bleue, la couleur de labdomen est plus violacée, les bandes
blanches de l'abdomen ne sont pas si interrompues; le corps
est finement ponctué presque glabre; l'écusson comme relevé
moins que dans M. europaea d; l'abdomen subsessile, les yeux
échancrés.

Nous avons observé les mémes particularités à Vienne
sur plusieurs exemplaires © et < provenant de Styrie.

— 189 —

25. М. Hottentota Fabr. Ф <.

Nigra, hirta, abdominis fascus tribus argenteo-albis; © ver-
ficis macula thoraceque, c$ thorace antice, argenteo-albis; c$ ala-
rum apice infuscatarum cellulis cubitahbus tribus.

Mutilla Hottentota Fabr. S. P. 433, 2 g'.—Oliv. VIII, 58, 21.—
Lucas III, 295, 821.

argentata Villers 1789, T. Ш, р? 343, 8.

collaris $ F abr. (') S. P.433,27.(type 4.1. Mus. de Copenhague).
luctuosa Lucas 291, 311, tb. 16, f. 1 9.

labida Lucas 298, 326, tb. 16, f. 5 9.

bifasciata Klug. 19, tb. V, f. 5 9.

aucta Lepel. III, 605, 16.

parens Cost. 32, 17. Fabr. XXV, f. 39.

arenaria Coqb., p. 66. T. XVI, f. 4 9.

barbara, Coqb. p. 67, tb. XVI, f. 5$. — Fabr. II, 370,
17 .—Savigny Eg. T. 19, f. 16 g', 22 9.

» austriaca 9 Пере]. III, 598, 4.

» Sabulosa Klug. У. В. 94 9.

wu Vo ow NH UA ow

Q Tête noire, velue, avec une grande tache de poils argentés
sur le front. Yeux ronds. — Corselet noir, velu, dos couvert
entierement de poils couchés argentés, un peu allongés et
racourcis en arrière. — Abdomen noir, velu, un peu plus large
que le corselet; premier segment pétiolé à sa base et noueux
en arrière, inerme, avec une fine caréne qui se termine par un
point mousse élevé à la base du segment, le dos du segment
couvert entierement de poils argentés; deuxième segment en
dessus couvert d'une faible bande à la base et au bord posté-
rieur une seconde bande allongée au milieu en demicercle ou
en pointe mousse de poils argentés; troisieme segment en dessus
entierement couvert de poils argentés. Sous le pelage noir de
la téte, du corselet et de l'abdomen, on voit que le corps est
ponctué partout. — Pattes noires. — Long. 7—131/2 millim.

Examinés 11 exemplaires.

Var. B. luctuosa Luc. differe par la tache du dos du cor-
selet, dont le tiers postérieur est noir, et l'absence de la
bande à la base du deuxième segment. La partie argentée du
corselet souvent rousse avec peu ou point de poils argentés.

15

— 190 —

Var. у. sabulosa Klug. М. В. 94 differe par son corselet
noir avec le dos seul rouge, couvert de poils jaune dore.
Cette variété fait un beau passage à la variété suivante.

Midi de la France.

Var. д. aucta Spin., bifascata Klug., tabida Luc., parens
Cost. differe: corselet rouge, en dessous plus ou moins noirátre,
la tache du front plus pauvre en poils blancs et dans les
exemplaires mal conservés invisible, ponctuation du corps
moins prononcée. Corps plus gréle, en apparence plus allongé.

Midi de l'Europe, Algérie, Egypte. — Examinés 28 exemplaires.

< Tête noire, velue. Yeux entiers, ronds; les antennes
noires. — Corselet noir, velu, pronotum couvert de poils argentés,
métathorax rugueux. — Abdomen noir, velu, premier segment
identique, celui de la femelle inerme, mêmes carène et bande;
deuxieme porte au bord postérieur une bande de poils argentés,
élargie et avancée au milieu, mais pas autant que celle de la
femelle, troisième en dessus couvert entièrement de poils blancs.
Sous le pelage le corps est ponctué, mais plus finement que
chez la femelle. — Pattes noires. —- Ailes fortement enfumées et
avec un reflet violacé au bout; trois cubitales. Ecailles petites,
noires. М. Savigny f. 16 a très bien représenté le (4 par
la coloration des ailes et la forme des épines de lanus. —
Long. 11 millim.

Nous avons examiné dans la coll. de M. Sichel un
exemplaire pris in copula avec Hottentota Q et M. Dours, à
Pontéba, prenait toujours ces deux espéces ensemble, dans les
mémes localités.

Lxaminés 26 exemplaires.

Var. à. differe: corselet rouge et les écailles un peu plus
bombées. — Long. 8— 10 millim.

Aix en Savoie. — Examinés 5 exemplaires.

Musées de Paris, Londres, Berlin.— Coll. Dours, Radoszk.,
Sichel, Saussure.— En tout nous avons examiné 70 exemplaires.

Midi de l'Europe, Algérie, Egypte.

— 191 —

M. Rondani Spin. 2 serie, T. I, p. 133. Elle est conforme
avec Hottentota ($ var. у (tabida) excepté la disposition des
cellules. Deux cellules cubitales, la seconde recevant la nervure
récurrente unique; deux cellules discoidales seulement; l'absence
totale de veines apparentes dans le tiers postérieur des ailes
supérieurs. Mais, comme dans les Mutilles on remarque souvent
l'absence d'une des cellules, je pense que l’exemplaire de M.
Spinola apartient à la var. д. Zabida <.

26. M. bicolor Pallas (nec Oliv.).

Ф Nigra, hirta, tomentosa; frontis macula magna, thoracis
dorso abdominisque fascia media sinuata, argenteis.

Mutilla bicolor Pallas Reise I, 474, 77 (nec Olivier Enc. 57, 13.=
M. dichroa nob.). — Radoszk. 451, 18.
» caspica Kol. 124, 4.
» funeraria (?) Erichson (Ménétriés, Insectes recueillis
par Lehmann, p. 90).

Tete petite, noire; front et vertex couverts de poils argentés,
couchés et longs. Antennes noires, à poils blancs couchés.
Yeux ovalaires. — Corselet pyriforme, avec sa tranche postérieure
brusquement tronquée, noir, son dos couvert de poils argentés,
couchés et longs. — Abdomen pétiolé, presque globuleux, noir
et assez velu; premier segment assez court et carèné, deu-
xieme en dessous rugueux et pourvu d'une сагёпе ventrale,
portant en dessus, vers son bord postérieur, une large bande
sinuée de poils argentés, dont la plupart sont longs, hérissés.
En dessous tous les segments ciliés. Tout le corps hérissé de
poils longs, noirs.— Pattes noires à poils noirs; jambes armées
de deux rangées d'épines. — Long. 7—11 millim.

Songarie, Syr-Daria? — Coll Radoszk. — Examinés 5
exemplaires.

Erichson a décrit une М. funeraria, de Novo-Alexan-
drovsk, qui ne se distingue de cette espece que par l'absence de
la carene ventrale. En serait-ce un exemplaire dont la caréne
ventrale aurait été usée accidentellement ?

— 192 —

27. M. simplicifaseia nob. 9 (qf.
Tab. VII, fig. 8, 4.

OQ d Media, mgra, nigro-pilosa, crasse punctata, foveolato-
reliculata; thorax rufus, Ф utrinque trispinosus, postice crenula-
(us, С subtus niger, scutello transverse quadrato, utrinque in
laminam. postice obtuse dentatam producto, metathoracis lateribus
compresso-dilatatis , in — processum. triangularem, dentiformem,
magnum productis. Abdominis | segmentum | secundum С sub-
nudum, nitidum, tertium ($C argenteo-albo-pilosum, | segmenta.
ventralia Ф albido, С nigro-ciliata; < alae fusco-violascentes, apice
dilutiores, basi subhyalinae, costa fusca, cellulis cubitalibus duabus,
tertia incompleta, apería, longissima.

O Тёе noire, ronde, presque de la largeur du thorax,
profondément réticulé-sillonnée. Antennes noires. Yeux ovalaires.
— Corselet rouge, cubique, retréci par derriére, profondément
scrobiculo-réticulé, portant sur chacun de ses deux cótés trois
dents et crénelé à son bord postérieur.— Abdomen sessile, scro-
biculé, noir, à poils courts noirs; premier segment médiocre,
ayant des dents latérales, comme celles de M. Europaea; le
troisième segment porte une bande de poiis blancs. — Pattes
noires, parsemées de poils argentés.

< Tête ronde, noire, sillonnée et profondément réticulée.
Ocelles grandes. Yeux échancrés. Antennes noires, — Corselet
rouge, scrobiculé; mésothorax profondément rugoso-sillonné, por-
tant trois lignes longitudinales élevées; écusson en plaque relevée
transversalement carrée, soa bord postérieur terminé par deux
dents; métathorax réticulé, à mailles trés larges, arrondies, un
peu creusé au milieu, parties latérales amincies, aplaties, -recti-
lignes et terminées en arrière par un lobe triangulaire. — Ab-
domen et pattes comme la femelle. -- Arles brunes à reflet vio-
lacé trés prononcé, plus claires ou bout, presque limpides à la
base, avec la cóte brune; deux cubitales, une seule veine

— 193 —

récurrente. Ecailles mediocres, rouges. — Long. © 12 millim.,
d 15 millim., aile 11 millim.
19 et 1 d$, Gilolo. — Coll. Sichel.

28. M. spinifera Oliv. (!)
Tab. VII, fig. 7.
Q Nigra, migro-pilosa; thorace-scrobiculato, sexdentato, po-
stice truncato, argenteo albido-piloso; abdominis petiolo fasciaque

postica albido argenteo-pilosis.
Mutilla spinifera Oliv. (!) Enc. méth. VIII, 59, 28. — Smith
Cat. III, 13, 87.

Tete noire, poilue, plus étroite que le thorax. Yeux ronds,
assez petits; antennes noires. — Corselet noir, fortement rugueux,
couvert de poils noirs, épais et couchés, et de poils blancs,
longs, disséminés; sur les cótés du prothorax et du mésothorax
on voit deux petites épines et sur la jonction du métathorax
une dent recourbée, ce qui fait en tout trois dents de chaque
cóté; le dos du métathorax porte deux taches confluentes de
poils blanchátres. — Abdomen noir, scrobiculé, couvert de poils
noirs, couchés; premier segment ayant deux petites dents laté-
rales et un petit étranglement, son bord postérieur portant une
bande de poils blancs; le second segment a sur le bord posté-
rieur une bande interrompue; le troisième et le quatrième ont
chacun une bande entiére de poils blancs; tous les segments
en dessous ciliés de poils rares, gris.— Pattes noires, couvertes
de quelques poils blancs; épines des jambes assez nombreuses. —
Long. 12 millim.

Afrique. — Musée de Paris; type d' Olivier. —Un exemplaire
examiné.

29. M. nigro-aurea nob.
Tab. VII, fig. 5.

Q Nigra; abdominis petiolati dimidio apicali aureo-piloso.

Tete ronde, presque aussi large que le thorax, noire, fine-
ment strié-ponctuée et couverte de poils noirs, couchés. Antennes

— 194 —

noires. Yeux ronds. — Corselet pyriforme, coupé en ligne droite
par devant, enflé sur chaque côté, retréci en arrière, noir,
strié-subréticulé, couvert de poils courts, couchés. — Abdomen
longuement pétiolé, noir, couvert de poils couchés, courts,
velouté, sous les poils trés finement chagriné. Premier segment
pétiolé, allongé, renflé et trés-convexe dans sa partie dor-
sale, qui est garnie de poils jaune doré; noir, glabre, lisse,
luisant et presque plat à sa face inférieure, qui est pourvue
de chaque cóté d'une double aréte, Гежегие mince, linéaire,
l'interne plus large et un peu convexe. Deuxième segment
portant sur son bord postérieur une large bande biéchancrée
en avant, de longs poils soyeux, dorés. Les segments suivants
et lanus, richement pourvus de poils semblables. — Pattes
noires, longues. — Long. 15 millim.

Espéce trés remarquable par sa forme gréle, allongee et
par son dessin. — Comparez la М. melanochrysa © nob.

Afrique. — Musée de Paris. — Examiné un exemplaire.

Nous sommes portés à croire que la М. melanochrysa est
le cf de М. nigro-aurea nob., à cause de la grande ressem-
blance de la forme du premier segment qui est presque unique
parmi les Mutilles et nous rappelle beaucoup les formes des
Eumenides. Les deux espèces étant décrites chacune sur un
individu unique, de deux continents différents, il est possible
que la patrie de l'une d'elles soit basée sur une étiquette fau-
tive, ou que la Q soit de Gorée (?), ой beaucoup d'insectes
du Brésil ont été importés par l'actif commerce maritime qui
a lieu entre ces deux pays.

90. M. tricolor Klug.

Caput variolosum, nigro piceum albido - pilosum, thorax
parum. elongatus, wariolosus, sangumeus, dorso fusco-pilosus,
sublus apiceque niger, lateribus argenteus.

Mutilla tricolor Klug. (!) 15, pl. IV, fig. 15.

— 195 —

Abdomen tomentosum, nigrum, segmenti secundi basi tota
fulvo-aureo-pilosa, tertii quartique fascia interrupta, sexto basi,
argenteis. Venter sparsim punctatum, rufum, apice nigricans,
segmentis argenteo-ciliatis. Pedes picei, albido-pilosi, spinulae
albae. — Long. 10 millim.

Arabie.

31, M. pauperata nob.

Ф Nigra; thoracis ruf scutello unguiformi, abdominis seg-
mentorum margine subtus cinereo-ciliato.
Mutilla simpla Radoszk. 439, 3, T. 7, f. 12.

Tête noire, finement et régulièrement scrobiculée. Antennes
roussätres avec leur premier article noir. Yeux médiocres, ova-
laires. — Corselet carré, tronqué par derrière, fortement ponctué,
rouge-jaunätre, couvert de poils rares, couchés, jaune-doré; sur
la séparation du mésothorax un tubercule unguiforme à la place
de l’écusson. — Abdomen subsessile, plus large que le thorax,
allongé, noir, nu, finement ponctué; premier segment armé de
petites dents et caréné, sur son bord postérieur quelques traces
de poils blancs; l’arceau anal supérieur grand, finement ponc-
tué; tous les segments en dessous ciliés de poils blancs. —
Pattes noires avec des traces de poils blancs; jambes armées

d'épmes à un seul rang; tarses bruns, épineux. — Long. 11
millim.

Crimée (apportée par le Colonel Kouchak évitch). — Coll.
Radoszk. — Examinés 2 exemplaires.

Dans tous les cas, en supposant que cette espéce ait perdu
par usure une partie des poils blancs du dos de l’abdomen,
on ne peut la placer parmi les variétés des autres Mutilles
décrites par nous, à cause de. la grande différence de toutes
les parties de son corps, telles que: couleur, ponctuation, tuber-
cule remplacant l’&cusson, forme de son premier segment plus

découpé, grandeur de l'arceau anal.

— 196 —

2 Groupe.

Abdomen orn& d’une ou de deux taches.

32. M. montana Panz.

Q Nigra, hirta; thorace rufo, subtus nigro; segmenti ab-
dominalis secundi maculis duabus seriatis margineque | apicali,
segmentoque tertio, piloso-argenteis; valvula anal dorsali sub-
comvexa, nitida, basin versus irregulariter striolata, albido-
pilosa. Wesm.

& Мура, hirta; propleuris, mesothorace supra, alarumque
tegulis rufis, scutello nigro; abdominis segmentis albo-pilosis. W esm.
Mutilla montana Panz. 97, 20 Q. — Jurine (!) 268. — Wesm. (!)
11,4.— Smith 5,23.—M ora w. 742. — Radoszk. 446, 11.
> _sellata Radoszk. 445, 10.
» montana Wesm. (!) 11, 4. — Giraud (!) 447, 9.
» nigrita Giraud (!) 447, 9.

Ф Tête noire, fortement ponctuée, presque de la largeur
du corselet, vers la bouche parsemée de poils blanes. Yeux
ovalaires, arrondis. Antennes noires, avec les deux premiers
articles rouge foncé. — Corselet rouge, fortement ponctué, presque
carré; sa partie postérieure brusquement tronquée en arrière;
sur le milieu du bord de jonction des parties horizontale et
verticale du métathorax un tubercule unguiforme, noir au bout,
représentant le postscutellum; une partie de la poitrine souvent,
le prosternum toujours, noirs.— Abdomen noir, ponctué, couvert
de poils courts, noirs, couchés; premier segment armé de dents
peu visibles et obtuses; caréne comparativement grande, souvent
roussätre; le deuxiéme segment porte deux taches dorsales
blanches, disposées verticalement, la premiére presque à la base,
arrondie, la seconde à l'extrémité du bord postérieur, irrégu-
lierement triangulaire; sur le bord une mince bande de poils
assez longs, blancs, qui disparait souvent par lusure; le troi-
sième en dessus couvert entièrement de poils -blanc argenté,
lanus couvert de longs poils blanchátres.— Pattes noires, cou-
vertes en partie de puils argentés. — Long. 4— 5!/» millim.

— 197 —

Var. В. Tubercule unguiforme petit, rouge, les pattes rous-
sätres.

Paris, France méridionale, Suisse, Allemagne, Russie meri-
dionale. — Mus. de Berlin, de Généve (coll. Jurine). — Coll.
Chevrier à Nyon (Vand.), Dr. Giraud et Sichel à Paris.

Cette espèce se rapproche tant de М. uncinata Luc., que
C'est presque impossible de définir leurs différences; peut - être
l'une est elle une variété de l'autre. (Voyez à la fin M.
uncinata). — Examinés 22 exemplaires.

Le <<, décrit par Wesmael, se rapproche tellement de M.
rufipes <, quil est nécessaire de suivre l'exemple de Wesmael,
et de le décrire comparativement avec ce dernier.

< Téte noire, fortement ponctuée. Yeux ovales échancrés.
Ocelles grandes et trés développées. Antennes noires. — Corselet
noir, finement ponctué, proportionellement plus large et plus
court que chez rufipes, mésothorax rouge; le pronotum et le méso-
notum portent sur le milieu de leurs bords contigus une tache
noire; métathorax réticulé, métanotum brusquement tronqué; les
aréoles de sa surface sont plus réguliéres; écusson noir.— Ab-
domen plus large et plus court que chez rufipes, noir, luisant
finement ponctué, points plus serrés; premier segment armé de
dents, caréné, plus élargi, plus court et plus convexe vers
lextrémité que chez rufipes; au milieu de ses bords latéraux
il y a un étranglement; le deuxième segment est plus renflé;
la surface de labdomen est hérissée d'une seule sorte de poils,
qui sont longs, obliquement élevés et blanchátres, plus nombreux
et rangés en séries transversales sur les bords des segments; tandis
que chez la M. rufipes il y a deux sortes de poils: les uns, longs épars,
- les autres beaucoup plus courts, serrés et couchés, blancs, qui
forment les bandes des segments *). — Pattes noires, parsemées
de poils argentés. — Ailes transparentes, à peine un peu enfumées
vers le bout; trois cubitales, les 2 dernières recevant les veines
récurrentes; veines brunes; écailes rouges. — Long. 6 millim.

*) Ces earactéres me semblent avoir peu de fixité et d'importance, Sichel.

— 198 —

Suisse, midi de la France, Autriche, Banat. — Coll.
Chevrier à Nyon, Giraud, Sichel. — Musées de Berlin,
de Genève (coll. Jurine), sous le nom Zhoracica.

Examinés 28 exemplaires.

Var. В. Entièrement noire. — Cette variété de М. montana,
var. nigrilà cf, dont nous avons vu pour la première fois un
exemplaire chez M. Giraud, а été prise par lui ın copula
avec M. montana Ф. М. Chevrier en possède quelques
exemplaires quil a également pris avec М. montana Ф.

Examines 8 exemplaires.

La supposition de M. Wesmael que Гезрёсе ci-dessus
décrite est le véritable c de montana, a donc été confirmée
par M. Giraud,

33. M. uncinata Luc.

© Nigra; thorace rubro, postice. tuberculato - unguiculato;
abdominis segmenti secundi иитасшай margine tertiogue toto
albo-fasciatis.
Mutilla uncinata Luc. (!) 5, 19.
» | wnicincla (per errorem typographicum) Luc. (!) 293, 317,
JUNE PEER AN
Tête noire, fortement ponctuée. Yeux grands, ovalaires.
Antennes noires. — Corselet rouge, scabre; poitrine, côtés et
métathorax noirs, celui-ci tronqué brusquement en arrière, le
dos parsemé de poils plus nombreux, jaunâtres ou dorés; en
dessus sur le bord supérieur du métathorax un petit tubercule
unguiforme dressé, noirâtre, du moins au bout. — Abdomen
noir, ponctué, couvert de poils noirs, couchés; le deuxième seg-
ment porte sur le dos une tache ronde et sur le bord posté-
rieur une bande, allongée au milieu, de poils blanc d'argent;
le troisième segment en dessus une bande de poils blancs.
Tous le corps couvert de poils rares, longs, noirs. — Райез
noires, avec tarses, quelquefois aussi tibias, roussätres et cou-
verts de poils rares argentés. — Long. 51/2—7 millim..

— 199 —

Var. В. Thorax rouge avec la poitrine seule noir ou
noirätres.

Var. y. Absence presque totale du tubercule unguiforme;
tache blanche marginale du second segment réunie à moitié par
le bord avec la bordure. postérieure du second segment, antennes
et pattes en partie rouge foncé.

Examinés 23 exemplaires.

Algérie. — Musée de Paris.— Collections Dours, Radoszk.,
Sichel.

Cette espèce se rapproche beaucoup de М. montana; il est
difficile de l'en distiguer. Voici ses différences principales:
1) téte et yeux plus grands; 2) ponctuation de la téte et du
thorax plus forte; 3) tubercule unguiforme et côtés noirs;
4) partie postérieure du corselet plus tronquée; 5) sur le cor-
selet on voit des poils jaunätres; 6) le corselet n'est pas
étranglé au milieu; 7) l'abdomen, comparativement au corselet,
n'est pas aussi large; 8) les bandes blanches de l'abdomen sont
plus larges et plus riches.

Il nous semble d'ailleurs qu'il existe des passages entre
les deux espèces et que peut-être uncinata n'est que la variété
algérienne de montana. La découverte du (f d’uncinata pourra
plus tard trancher la difficulté.

34. M. Lucasi nob.

Ф Nigra, thorace, antennis pedibusque rufis; abdomine puncto
eburneo-albido fasciaque una alba.

Tête grande, aplatie, noire, régulièrement scrobiculée, sur
le derrière de la tête une tache rouge. Antennes rouges, bouts
noirs. Yeux ronds. — Corselet rouge, régulièrement scrobiculé,
carré, étranglé au milieu. — Abdomen subsessile noir, nu, scrobi-
culé; premier segment carèné; deuxième portant à la base sur
le dos une tache ronde nue, couleur blanc d’ivoire, troisieme
portant une large bande de poils blancs. — En dessous et

— 200 —

larceau dorsale de l'anus roussátre. — Pattes rouges, épines des
jambes fortes, noires. — Long. 5 millim.
Algérie. — Musée de Paris. — Examines 2 exemplaires.
Comme le nom de bicolor Lucas 289, 306, changé par
M. Smith 14, 94 en Lucas; se rapporte à М. rubrocincta,
je me permets de restituer le nom Zucasi, parce que cette belle
espece m'a été donnée à décrire par M. Lucas.

35. M. rufipes Latr.

Q Hirta, nigra, antennis, thorace pedibusque rufis, abdominis
puncto fasciisque duabus approximatis albis.

< Nigra, cinerascenti pilosa, marginibus зедтетогит ab-
dominis albido ciliatis, thorace supra rufo, metathorace convexo,
non truncato, baseos sulcato. Alae hyalinae. ь

Mutilla rufipes Latr. M. 267, 6. — Spin. S. L. 156, 4. — Шер.

612, 28. — Wesm. (!) 7, 1. —Schenck 295, 3. — Radoszk.
М. В. 443, 8.

» — ephippiun Fabr. E. S. 379, 18. — Rossi 1, 148, 333. —
Oliv. 63, 45. — Panz. 46, 20. — Curt 11, 77. — Schuck
31, 3. — Lep. 608, 22. — Nyl. 13, X. — Smith 41, 3. —
Cost 14 3, P. XXL RE

» migrita Fabr. S. P. 497, 40.— Oliv. 65, 59.— Panz. 80, 22.
— Lep. 599, 6.

» nigra Rossi 148, 834. — Wesm. 20. — Moraw. 744. —
Radoszk. M. В. 443, 8.

> calva Schuck 30, 2. — Nyland. 11, 3.

> bimaculata Jur. T. 12, f. 88. — Wesm. 10, 3.— Schenk.
296, 4. — Latr. M. F. 7.

» scutellaris Oliv. 67, 53. — Radoszk. M. В. 456, 27. —
Mora w. 743.

Q Téte noire, ponctuée, rugueuse. Yeux ovalaires, médiocres;
antennes rougeätres. — Corselet rouge, legerement rugueux, carré,
tronqué par derrière, un peu étranglé au milieu; le postscu-
tellum à peine un peu élevé; on observe sur le métanotum
une ligne longitudinale élevée. — Abdomen subsessile, noir, COU-
vert de poils couchés, noirs; premier segment armé de dents
et carèné, la ‘base roussätre, le deuxième porte une tache

— 201 —

dorsale ronde et une bande sur le bord postérieur, le troi-
sième seulement une bande large de poils blancs, couchés.
L'arceau dorsal du segment anal sémielliptique, trés étroite-
ment rebordé sur les cótés, à surface plane, couvert dans toute
son étendue de stries trés fines et trés serrées, d'un noir mat,
quelques fois nuancé de rouge. Tout le corps parsemé de poils
noirs, longs, disséminés. — Райез rouges, à Be argentés. —
Long. 4!/5—8 millim.

Partout en Europe et en Russie, trés commune.

Var. B. Pattes noirätres, premier segment de l'abdomen cilie.

Var. y. Le dos du premier segment couvert de poils blancs

et l'abdomen en dessous roussätre, métanotum noir.
Caucase.

Var. 0. Premier segment rouge. — Danemarque.
Var. =. Une tache arrondie rouge sur le vertex (lbid.).

< Tête noire; ponctuée, antennes noires avec le premier
article parsemé de poils gris. Yeux échancrés. — Corselet noir,
à distance ponctué, thorax, mésothorax et écusson rougeätres,
le mésothorax porte deux lignes longitudinales; le métathorax
rugoso-réticulé, au milieu de la base pourvu d'un court sillon
assez profond, rebordé, du quel part une ligne longitudinale
élevée qui s'étend jusqu'à l'extrémité. — Abdomen subsessile
allongé noir, nu, luisant, ponctué; premier segment armé de
dents et caréné, caréne médiocre, allongée, mais peu élevée, bords
postérieurs de la plupart des segments ciliés de poils blan-
châtres. Tout le corps avec la tête parsemé de poils minces,
longs, noirs. — Pattes noires, parsemées de poils blancs. —
Ailes transparentes, à peine un peu enfumées au bord; trois
cellules cubitales, les deux derniéres recevant des nervures
récurrentes. — Long. 5 — 9 millim.

Le nord et le midi de l'Europe; trés commune.

Var. В. ephippium Panz. Écusson noir.
Suisse; recu de M. Chevrier-Scharer.

— 202 —

Var. y. scutellaris Latr. (bimaculata Jur.). Corselet noir,
excepté l’écusson et les écailles, qui sont rougeätres.

France, Allemagne, Espagne, Russie, Algérie.

Var. à. nigra Ross. Corselet entierement noir, les ailes à
la base transparentes, plus foncées vers le bout.

Russie (Pétersbourg, Spassk).

Var. г. Métathorax noir. — Coll. Sichel.

36, M. subcomata Wesm.

Q Nigra, hirta, verticis pilis raris. decumbentibus pallidis;
ore, antennis pedibusque fere totis, lhoraceque rufis; segmenti
abdominalis secundi macula. rotunda media margineque apicali,
tertiogue toto, piloso-argenteis; valvula anali dorsali subconveza,
nitida, basi substriata, albido pilosa. Wesm.

Mutilla subcomata W esm. 9, 2.—Radoszk. M. В. 444, 9.

Elle ressemble beaucoup à la М. rufipes.

Elle en differe: 1? en ce que le sommet de la tóte est
couvert de poils couchés et assez clairsemés, d'un roux päle;
2° par la lamelle du métanotum élevée verticalement; 3? par
l’abdomen plus court et plus globuleux; 4° par l'arceau dorsal
de l'anus lisse, luisant, avec quelques vestiges de stries.

Var. В. Corselet scrobiculé; premier segment de l’abdomen
et pattes noires. |

Suisse, Paris, Sarepta, Caucase. — Coll. de Radoszk.,
Sichel. — Examinés 18 exemplaires. |

Cette espece peut étre une variété de M. rufipes, d'autant plus
que nous n'en connaissons pas le mäle et que Sichel a trouvé,
dans une grande colonie de celle-ci, établie prés d'un nid de
Bombus apricus, dans le parc de St. Cloud prés Paris, des
individus de M. subcomata ou qui en approchaient de trés pres.

37. M. cordigera nob.

О Nigra; capite thoraceque rufis; abdominis macula dor-
sali basalı magna fasciaque aureo-pilosis.

— 203 —

Tete rouge, rugueuse; antennes noires avec le premier article
roussâtre. Yeux grands, ovalaires, arrondis. — Corselet rouge,
réticulé-rugueux, un peu retréci par derriere, pourvu de chaque
côté au milieu d'une large épine triangulaire, aplatie, derrière
laquelle les bords sont comme échancrés; parsemé de poils
gris jaunâtre. — Abdomen sessile, noir, pourvu de poils noirs,
couchés; premier segment armé de dents, pourvu à son bord
postérieur d'un rebord ou suture visible (comme dans Ody-
nérus parietum etc.), le deuxième porte au milieu du dos une
grande tache obcordiforme de poils jaune doré; le troisième
est couvert d'une large bande de poils de la méme couleur.
En dessous les segments de l'abdomen ciliés de poils longs,
jaunâtres. — Pattes noires, avec jambes et tarses richement
sarnis de poils jaune doré. — Long. 15 millim.

Chine. — Musée de Paris. — Examiné un exemplaire.

99. M. signata Klug.

Caput latitudine thoracis, punctatum, rufo-testaceum, sparsim
Jusco-pilosum. Antennae vix thorace longiores, apice obscuriores.
Thorax elongatus, medio viz coarcíatus, punctatus, rufo testaceus,
pilis dorso fuscis, subtus albidis, sparsis. Abdomen tomentosum,
nigrum, sparsim migro et albido pilosum, segmento primo ferru-
тео, secundo puncto medio baseos maculaque transversa trian-
gulari apicis, quarto quintoque apice argenteis. Pedes testacei,
albido pilosi. — Long. 6 millim.

Mutilla signata Klug. (!) 7, pl. IV, £. 7.

Abyssinie.

Cette espèce ressemble beaucoup à notre M. Perisu, mais
elle se distingue par la grandeur et la couleur rouge de la
téte, la couleur du premier segment et l'absence de blanc sur
le troisième segment de l’abdomen.

— 204 —

39. M. Pondicherensis nob.

О Nigra, punctata; thorace rufo, subscrobiculato, postice
truncato; abdominis maculis rotundis duabus | argenteo- pilosis,
inter fascias duas argenteo-pilosas longitudinaliter dispositis. —
Similis М. montanae.

Téte noire, médiocre, couverte de poils argentés, disséminés
et couchés. Antennes noires, renflées au milieu. — Corselet
rouge, carré, scabre, tronqué par derrière, sa tranche scrobi-
culée, ses cótés couverts de poils argentés trés-couchés. —
Abdomen subsessile, noir, velu; premier segment armé de dents
médiocres et caréné, son bord portant une bande étroite, le
dos du deuxieme, deux taches disposées verticalement, de poils
argentés (comme chez M. montana 9); troisième segment en
dessus couvert de poils couchés de ia méme couleur; lépi-
pygium elliptique, plat et longitudinalement strié. En dessous

tous les segments ciliés de poils blancs. — Pattes noires, par-
semées de poils argentés. — Long. 11 millim.
Pondichéry. — Coll. Sichel. — Examiné un exemplaire.

Cette espèce a beaucoup de ressemblance avec M. montana,
mais elle se distingue par sa taille, l’epipygium et les bandes
abdominales.

40. M. vittata Ф Oliv. (1)

Ф Hirta, rufa; abdominis nigri petiolo rufo, baseos vittis
duabus punctisque duabus posticis, argenteis.
Mutilla vittata Oliv. (!) 64, 54. — Smith 9, 50.

Tete ronde, à peu pres de la largeur du thorax, rouge et
couverte de poils rouge jaunátre. Yeux ovalaires. Antennes
rouges. -- Corselet rouge, largement réticulé; son dos couvert
de poils jaune-doré. — Abdomen noir, luisant, finement ponctué
et couvert de poils noirs, longs et dispersés; premier segment
pétiolé et caréné, rouge, ayant sur le dos une tache de poils
couchés blanc d'argent; second segment portant en dessous une

— 205 —

bande longitudinale interrompue, qui se termine sur le bord
par une tache demicirculaire de poils blanc d'argent; le troi-
sième porte une tache semblable. Bords de tous les segments
en dessous ciliés de poils blanchátres. — Pattes rouges, couvertes
de poils noirs déprimés; jambes postérieures ayant deux rangées
d'épines. — Long. 9 millim.

Arabie, aux environs de Bagdad. — Musée de Paris,
(exemplaire typique d'Olivier) — Examiné un exemplaire.

M, M. Spinolae *) Lep. (!)

Q Nigra, hiria; antennis, vertice thoracisque dorso rufis;
abdominis segmentorum secundi macula dorsali rotunda, reliquo-
rum fascia dorsali, albis.

*) Remarques générales sur les mâles de la série de М. stridula Ross.
(montana F.) et M. Spinolae Lep.

Les espéces de cette série, composée pour la plupart de mäles dont les fe-
melles sont inconnues, sont trés difficiles à caractériser et à bien décrire, par la
double raison de la rareté des individus et de l'ignorance complète, où nous
sommes par rapport à leurs femelles: aussi ne regardons nous leurs diagnoses et
leurs descriptions que comme provisoires.

Avec des éléments aussi incomplets, il est dangereux de s'engager dans des
conjectures; nous ne risquons que les suivantes:

On peut établir, dans les mäles de cette série, deux divisions:

I. Second segment ventral inerme, mutique, c'est à dire sans carène, dent ou
autre appendice:

En tête de cette division nous plagons М. stridula Rossi $ (Pedemontuna
F.), dont la 9 est bien connue. Les máles de cette division sont plus ou moins
semblables à М. stridula В. g^, et les femelles probablement, du moins quant à
leurs caractères plastiques (sculpturaux ou organiques), à М. stridula 9. Dans
cette division nous comprenons: M. Italica, Graeca, grisescens et salentina. Les
deux derniéres ne nous semblent que des variétés de Graeca.

IL Second segment ventral armé d'une caréne, d'une dent, d'un tubercule
ou d'une apophyse plus ou moins saillante.

En tête de cette division nous plaçons М. Spinolae Пер. $, dont nous
possédons un individu pris accouplé avec sa Q. Les mäles de cette division sont
plus ou moins semblables à М. Spinolae d', et les femelles probablement, du
moins quant à leurs caractères plastiques, à М. Spinolae 9. Dans cette division
nous comprenons M. Spinolae et calcariventris. Sichel.

16

— 206 —

< Italicae similis, pWis densis (nigro- cinerascentibus vel
albesceutibus) mesonoto legulisque nigris, metathoracis diagonal
elevata. (forma quoque metanoti magis rotundata) abdominis seg-
mento secundo rufo (dorso in unico specimene nigro maculato),
subtus partis apicalis mediae carina parum elevata, non in cal-
car producta, transverse trianguliter concava sed margine tan-
tum anguste excavato, hypopygqii baseos tuberculis duobus parvis,
nitidis, basi confluentibus.

Mutilla Spinolae L ep. (!) 640, 70. — Luc. (!) 293, 315, T. 16, fig. 7.
Smith 15, 102.
» erylhrocephala Latr. 8, 3.
> dorsata Oliv. (!) 60, 31.
> excoriata Lep. 615, 32 (var.).
» punctum Пер. 639, 68 (var.).

Ф Tête noire, ponctuée, avec une tache roussätre ou rouge
sur le front. Antennes roussátres. Yeux ovalaires, arrondis. —
Corselet rouge en dessus, noir dans tout le reste de son étendue,
couvert des poils rares, noirs, rugueux, étranglé au milieu; une
suture ou ligne élevée entre le mésothorax et la métathorax; on
voit aussi de chaque cóté un rudiment des écailles. Métathorax
tronqué, avec son bord supérieur arrondi. — Abdomen noir,
couvert de poils couchés; premier segment sessile, grand, large,
inerme; deuxiéme segment portant une tache dorsale ronde de
poils blancs, courts; les trois derniers segments couverts chacun
en dessus d'une bande de ces mémes poils (le troisieme d’ordi-
naire noir par Газиге des poils) Ventre noir ou couleur de
poix, lisse, luisant, ses segments ciliés de poils grisátres. Tout
le corps couvert de poils rares, gris. — Pattes noires à poils
blanchätres, tarses roux à poils blanchätres, rarement jaunätres,
éperons blanchátres. — Long. 10—12 millim.

Algérie, Midi de la France (Montpellier). — Musées de
Berlin, de Londres et de Paris. -— Coll Dours, Radoszk.,

Saussure, Sichel. — Examinés plus de 300 exemplaires, pris
pour la plupart par le Dr. Dours en Algérie.

———" ww" /" fe ie à né SE IHE

— 207 —

Dans la coliection Sichel il existe un couple pris en Algérie
par feu Poupillier in copula avec son ($ *).

Var. В. Antennes noirätres ou noires.

Var. y. Tibias et tarses roux ou roussätres.

Var. 9. Ventre roux,

Semblable à calcariventris; elle se distingue de cette der-
niere par les caractéres suivants: sur le deuxiéme segment
on voit une petite tache dorsale noire; en dessous ce segment
n'est pas armé d'une apophyse ou carène saillante et longue,
mais seulement d'une petite caréne médiane courte et peu
élevée, occupant un peu plus du tiers postérieur de la longeur
du segment. Le bord postérieur de la face ventrale de ce
segment après la carène est noir, déprimé, creusé en un sillon
transversal plus large au milieu, ce qui le rend légérement
triangulaire. Ecailles alaires petites, noires, bombées. La carène
de l'anus est plus petite et formée de deux tubercules presque
confluents prés de la base. En méme temps nous sommes portés
à croire que c'est aussi la М. opaca Lep. Hym. Ш, p. 624, 44,
qui ne se distingue que par l'absence de la tache noire dor-
sale du second segment et les stries sur le bord inférieur des
écailles. — Long. 10 millim.

Prise en Algérie in copula avec М. Spinolae Q par feu
Poupillier. |
Coll. Radoszk., Sichel. — Examinés 3 exemplaires.

La М. dorsata Е. ne peut pas jusqu'ici entrer dans les
synonymes de la М. Spinolae Lep., ni être citée comme une

*) Extrait d'une lettre de feu Poupillier au Dr. Sichel:

«Meziend m'apporte à l'instant un ménage de Mutilles pris in copula. Voici
quelques renseignements sur ces hyménoptères. A partir du 15 juin les femelles
commencent à courir; on les trouve souvent dans des chemins sinués par des
fourmilieres, elles vont trés vite, se tiennent dans l'herbe, surtout aux berges des
fossés et scrutent tout le terrain avec soins. Les mäles arrivent avec la derniére
lune d’Aoüt, ils voltigent également le long des chemins, fouillent l'herbe comme
les femelles et suivent évidement leurs traces. J'avais plusieurs fois remarqué ce
manège le long d'un de mes fossés,

— 208 —

espece A part, car elle semble reposer sur une erreur ou une
confusion commise par Fabricius. — П РА décrite comme une
espece américaine de la collection Bosc, dans laquelle nous
n'avons trouvé qu'un seul individu, étiqueté par Fabricius:
«М. dorsata, Genua», et paraissant étre un individu usé de
M. Spinolae Lep., avec le corselet noirâtre. (C’est cet indi-
vidu, sans doute, qui a aussi été vu par Olivier loc. сй.,
qui décrit la М. dorsata Е. comme un individu de М. Spinolae
à corselet noir et ajoute: «Elle se trouve au midi de la France,
en Italie. C’est par erreur que Fabricius la dit habitant à
St. Domingue». Ce n'est pas St. Domingue, mais «Americae
Insulae», que Fabricius, ainsi que Coquebert, indique comme
patrie. Or Coquebert, d'ordinaire si exact dans la représen-
tation des espèces Fabriciennes, donne la figure d'une М. Spi-
nolae à corselet noir foncé, poilu, non usé. Il est donc plus
prudent d'effacer, provisoirement la М. dorsata Е. des syno-
nymes de М. Spinolae Lep., d'admettre quil en a autrefois
existé dans la collection Bosc un second exemplaire, celui-ci
d'Amérique et figure par Coquebert, et de placer la M. dor-
sata Ol. dans les synonymes de la М. Spinolae Lep., comme
une variété européenne à corselet noirâtre. Smith n'apporte
aucun élément pour la solution de cette question; car il n'a
pas vu la М. dorsata, n’indiquant aucune collection qui la
possède.

Nous établissons donc ainsi la synonymie provisoire de la
M. dorsata F., comme espèce américaine douteuse.

М. dorsata F., Ent. syst. suppl. 281, 13; S. P. 432, 18. —
Coqb. T. 16, fig. 2, pag. 66. — Smith 55, 273.

An spec. Americana, hodie ignota? An M. Spinolae Q,
specimen detritum, vel. var., patria falsa?

42. M. stridula Rossi.

Q Nigra, fronte argenteo-maculata, thorace rufo, abdominis
macula, striga antica fascüsque duabus posticis argenteo-albis.

— 209 —

С На, nigra, thoracis margine antico cinereo - argenteo,
abdominis segmenti secundi maxima, parte rufa posticeque fasciis
duabus cinereis; alarum fusco-hyalinarum cellulis cubitalibus tribus.

Mutilla coronata Fabr. E. S. 369, 14; S. P. 432, 17. — Rossi
2 f. (1792). — Panz. 55, 24. — Oliv. (I) 60, 29. — Lepel.
613, 29.— Smith 306. — Costa p. 20, 9, T. XXII, f. 3.—
Radoszk. M. R. 447, 13; S. M. 301; Supl. Pl. T. IX, f. 2.
— Saussure Novar. 106, 4.

» pedemontana Perris p. 54.

» pedemontana Fabr. E. S. Suppl. 281, 19; S. P. 434, 29.—
Panz. 62, 19. — Oliv. (!) 62, 48. — Lepel. 632,56. — Lucas
293, 314. — Smith 4, 10. — Radoszk. M. R. 457, 28.

» stridula Ross. Е. E. 11, 18, 830, T. 6, f. 2 d. — Brullé
371, 819, T. 50, f. 13. — Smith 7, 35.— Costa p. 12, 1,
TICUPY

» viduata Pallas p. 89.

^ Marquarti Lepel. 633, 57. — Savigny? p. 19, f. 15.

O Tête noire, chagrinée, sur le front une grande tache de
poils blanc d'argent. — Corselet carré, déprimé sur les cótés et
portant à la place des écailles un petit tubercule subtronqué
en arrière de chaque côté; rouge en dessus, couvert de poils
. jaune doré courts et de poils longs disséminés, noirs, le bord
antérieur du prothorax couvert toujours de poils noirs. — Ab-
domen plus large que le corselet, noir, velu, couvert de poils
noirs couchés; subsessile, premier segment armé de dents et
caréné (caréne roussätre foncée ou noire); ce segment porte
sur son bord postérieur une bande mince de poils argentés;
deuxième segment orné au milieu de sa base d'une tache ronde
dorsale et sur le bord postérieur d'une bande élargie et allongée
au milieu de poils blanc d'argent couchés; troisième segment
couvert de poils semblables. L’arceau dorsal du segment anal
est de forme ovale, assez grand, finement strié. En dessous
deuxième, troisième et quatrième segments ciliés richement de
poils blancs assez longs. Tout le corps parsemé de poils longs,
blancs, melés de noirs. — Pattes noires avec leurs tarses rous-
sâtres, ornées de poils argentés, assez souvent les tibias égale-
ment roux ou roussáàtres. Long. 7—12 millim.

— A ci

Allemagne, France, Espagne, Italie, Russie, Algérie.

Commune dans toutes les collections.

Var. 8. M. dispar Smith (!) 14, 9. Téte rouge, couverte
richement de poils blancs. — Le type se trouve au Musée
Britanique. — Algérie.

Var. y. Tete brun foncé; pelage noir de l'abdomen rem-
placé par un beau pelage soyeux de couleur capucine clair,
larceau dorsal de l'anus rouge avec une nuance violacée.

< Tete noire, rugueuse, parsemée de poils noirs, avec la
face couverte de poils blanchätres. Ocelles grandes, transparentes
groupées en triangle équilateral, autour de chaque ocelle un
enfoncement dont les deux postérieurs. se prolongent sur le
vertex. Yeux grands, ovales, échancrés. Antennes noires, entre
elles un petit tubercule couvert de poils. — Corselet noir, forte-
ment ponctué; les dos du. prothorax et l'écusson couverts de
poils blanchàtres; métathorax profondément réticulé avec un
large sillon intermédiaire basal, lisse, triangulaire, rebordé. —
Abdomen noir; premier segment assez long, armé de dents
et ayant non loin de sa base un étranglement qui se présente
comme une seconde paire de dents, caréné (à caréne grande); _
deuxième segment entièrement ferrugineux, lisse, glabre, assez
finement ponctué, avec le bord postérieur couvert de poils
courts, noirs; troisième et quatrième segments richement. bordés
ou presque en entier couverts de poils blanc argenté, cou-
chés; le reste des autres segments couvert de poils noirs.
Tout le corps couvert d'un duvet grisàtre. — Райез noires
avec poils et épines blancs.— .Ai/es fortement enfumées, portant
des lignes transparentes; trois cubitales, troisième éperonnée.
Ecailles noires, très grandes. — Long. 13—18 millim.

France, Allemagne, Italie, Grèce, Russie méridionale, Algérie.

Var. В. M. Marquartii Lepel. caractérisée par l'absence
de poils blancs sur la tête et sur le prothorax (absence qui!
souvent ne tient qu'a lusure). Se trouve dans toutes les col-
lections.

— 211 —

La forme du corps dans touts les details et la disposition
des poils blancs du mäle et de la femelle de cette езрёсе coinci-
dent tellement avec JM. collaris Q et $, qu’elles doivent former
une seule espéce, mais vivant seulement en état de parasitisme
chez des espèces différentes. — La justesse de la réunion de
М. coronata Ф et pedemontana V. & comme des 2 sexes de la
méme espèce a été constatée par M. Perris, dans ses Excur-
sions dans les grandes Landes, et de nouveau, en Juillet 1867,
par M. Sichel, qui a recu une grande colonie de М. stridula
В. (coronata Е.) Ф et de М. pedemontana Е. prise par M.
Daube dans les sables de la plage de Maguelonne, prés Mont-
pellier, in copula et en compagnie d'une colonie également
grande de Larra anathema Rossi Q G', dont les Mutilles
étaient sans doute les parasites.

43. M. Tunensis Fabr.

Q Nigra, fronte, thoracis dorso, abdomims macula dorsali
basali fascusque tribus (tertia interrupta) albis; tarsis rufis
vel rufescentibus.

< Nigra, fronte, thoracis margine antico scutelloque cine-
reis, abdominisque fasciis duabus albıs; fronte inter antennas

corniculata; alarum fuscarum cellulae cubitales tres.

Mutilla tunensis Lepel. III, 641, 71. — Fabr. S. P. 433, 21. —

Oliv. 61, 88.
» luctuosa Radoszk. M. В. 453, 21, T. 8, Е. 5.— Savigny

TAT. 8:
collaris F ab. (!) S. P. 435, 32. — Oliv. 63, 48.
togata G erm. 1, 17.
Bartolomei Radoszk.
» . Nilotica Klug. 21, t. 5, f. 7.

О Tete de la largeur du thorax, noire, avec une tache
frontale de poils d'un blanc argenté. Yeux ovales. Antennes
noires ou noirâtres. — Corselet noir, couvert de poils noirs,
carré, son dos couvert de- poils blancs; métathorax tronqué
verticalement, noir, àla base couvert de poils blanchätres fins,
dans la partie inférieure sur son bord supérieur une aréte com-

b mie, ES.

— 212 —

primée, un peu crenelee, plus élevée au milieu. — Abdomen noir,
finement ponctué, couvert de poils noirs, courts et couchés. Pre-
mier segment subsessile, pourvu de dents et caréné, avec une
mince bande blanche sur le bord postérieur; deuxième segment
portant au milieu de la base une tache dorsale ronde et au
bord postérieur une bande allongée, s’avancant en pointe au
milieu, de poils blancs; troisième en dessus et quatrième sur
les cótés couverts de poils semblables: les autres segments bordés
de poils noirs. En dessous deuxième, troisième et quatrième
segments ciliés de poils blancs. L'arceau dorsal du segment anal
est de forme ovale, assez grand, strié finement et inégalement. —
Pattes noires, armées de poils argentés; épines tibiales en deux
rangs, éperons blancs. — Long. 8—16 millim.

Algérie, Espagne.

Nous avons vérifié le type de Fabricius conservé dans le
Musée Tónder Lund de Copenhague.

Var. В. M. luctuosa Radoszk. le milieu de la bande marginale
du deuxième segment très allongé et touchant la tache ronde
dorsale; tarses roux, complétement couverts de poils blancs.

Var. y. Tache dorsale du second segment petite, allongée,
sa forme presque carrée.

Coll. Dours, Radoszk., Sichel. — Musées de Paris,
Berlin et Londres.

La description de Lepeletier est défectueuse; il a pris le
bord du deuxième segment pour le troisième et celui-ci pour
le quatriéme.

Var. à. Tibias quelquefois, ainsi que les cuisses roux ou
roussátres. Antennes aussi quelquefois roux ou roussátres.

< Tete médiocre, noire, ponctuée, parsemée de poils noirátres,
avec la face couverte de poils blancs. Ocelles transparentes,
autour de chaque ocelle un enfoncement se prolongeant sur le
vertex. Yeux grands, ovales, échancrés. Les antennes noires;
entre elles au dessus de la naissance du chaperon une petite
corne «u tubercule dentiforme, noir. — Corselet noir, ponctué,

— 213 —

les deux sillons longitudinaux trés apparents, le dos du pro-
thorax et de l'écusson couvert de poils blanchátres; métathorax
scrobiculo-réticulé, muni à sa base de deux lignes élevées cir-
conscrivant une espèce de gouttiere et se terminant en arrière
en une ligne élevée qui descend verticalement au milieu du
métathorax en guise de diagonale. — Abdomen noir, ponctué
plus finement en dessus, plus grossièrement en dessous et cou-
vert de poils noirs couchés; premier segment assez long, sub-
sessile, armé de dents et d'une caréne, carène grande, son bord
postérieur garni d'une mince bordure de poils blancs; troisième
et quatrième segments en dessus couverts entièrement de poils
blancs couchés, en dessous on voit des traces de poils blanes.—
Pattes noires, leurs éperons blancs.— Ailes fortement enfumées;
trois cubitales, la troisième éperonnée, Ecailles noires, médiocres. —
Long. 9 —19 millim.

Espagne, Algérie, Perse.

Ce ©, qui se distingue facilement avec toutes ses petites
variétés des espéces voisines par les enfoncements de la téte
autour des ocelles et la petite corne entre les antennes, a été
pris en grande quantité avec sa © par le Dr. Dours à Pontéba;
la forme des parties de son corps presque identique avec les
formes de la femelle ne laisse pas de doute sur son identité.

I| n'est pas rare dans les collections. La description de
Fabricius E. S. 233, 21, -scutellum parum cinerascit»,
mettrait hors de doute que cette espèce а été connue par
lui, quand méme le type n’existerait pas dans le Museum
Tónder Lund de Copenhague, d’oü nous l'avons recu en com-
munication par la libéralité du Professeur Schiódte.

44. M. ornata Klug.

© Hiría, nigra, fronte, thoracis dorso, abdominis macula
baseos fasciaque medio dentata argenteis. Я

Mutilla tunensis Oliv. 61,38.—Lepel. 641, 71.—Lucas 295, 319.
Smith 15, 104, tb. 8, f. 3. — Radoszk. M. R. 452, 14.
^ ornaía Klug. S. P. 22. T. V, f. 8. — Savig. P. 19, 28,

— 214 —

Tête petite, noire, vertex couvert de poils blancs, couchés.
Antennes noires. Yeux ronds. — Corselet noir, pyriforme, mais
tronqué brusquement par derrière et portant sur le dos de son
bord postérieur un tubercule unguiforme, en dessus le corselet
est couvert de poils blancs couchés. — Abdomen pétiolé, noir,
velu de poils noirs couchés; premier segment inerme, sans
caréne; sur son dos quelques poils blancs, deuxième segment
portant sur le dos vers sa base une tache ronde et sur son
bord postérieur une large bande dentiforme de poils blancs cou-
chés; troisieme segment en dessous pourvu d'une faible сагёпе.
Tous les segments ciliés de poils blancs; les trois derniers
méme sur les côtés. — Pattes noires, à poils argentés serrés. —
Long. 10 millim.

Caucase, Egypte. — Musées de Paris, de Berlin, de Genève
(coll. Jurine). — Coll. Sichel.

Au Musée de Paris cette espèce est marquée comme 7-
nensis, de la main d'Olivier, et de même à Genève, par Jurine.

45. M. crassa Klug.

Аа, capui ferrugineum, thorax rufus, fronte, thoracis
dorso, abdominis macula baseos magna fasciaque media dentata
argenteis.

Mutilla erassa Klug. S. P. 29. T. 5, f. 3.

Identique avec la précédente, excepté: le fond de la téte,
du thorax, du premier segment et en partie en dessous de l'ab-
domen brun roussátre; la tache dorsale ronde et plus grande.

Egypte.

Je suis porté à croire que c'est une variété de М. ornata,
comme nous avons trouvé plusieurs fois les parties noires de
la peau changées en roussätre dans les M. hungarica, coronota,
europaea et plusieurs autres espèces.

— 215 —

46. M. decorata. Savigny.

Nigra, fronte, thoracis dorso, abdominis segmenti secundi
macula baseos, fascia media dentata, tribusgue posterioribus par-
vulis albis. —

Mutilla decorata Savigny T. 19, f. 24.

Tête petite noire, une tache de poils blancs sur le vertex.
Antennes noires.— Corselet noir, pyriforme, sa tranche antérieur
coupée en ligne droite, le dos couvert de poils couchés, blancs. —
Abdomen pétiolé, noir, velu, premier segment court, carène
portant sur son dos quelques poils blancs; deuxième segment
pourvu d'une tache ronde à sa base et sur le bord postérieur
d'une large bande dentiforme de poils blancs, les troisième,
quatrième et cinquième segments portant des taches carrés de
poils blancs. — Райез noires. — Long. 9 millim.

Egypte. — Musée de Paris. — Examine 1 exemplaire.

47. M. conjuncta Klug.

© Caput latitudine thoracis, punctatum, rufum, . testaceo-
pilosum, antennis apice obscurioribus. Thorax brevis, punctatus,
medio parum coarctatus, metathorace marginato, margine отт
denticulato, striatus, rufus, testaceo-pilosus. Abdomen tomentosum,
nigrum, segmenti primi macula utrinque, secundi macula magna
rotunda medio apicis, reliquis apice late argenteis. Pedes ferru-
ginei, albido-pilosi. — Long. 7 millim.

Mutilla conjuncta Klug. (!) S. P. IV, f. 5.
Arabie heureuse et Ambukohl.

48. M. fasciata Klug.

Q Caput thorace latius, punctatum, rufo-testaceum, albido-
pilosum, antennis thorace longioribus. Thorax parum elongatus,
medio vix coarctatus, obsolete reticulatus, rufo-testaceus, albido-
pilosus... Abdomen tomentosum, atrum, sparsim albido- pilosum,

— 216 —

segmento primo basi testaceo, apice argenteo, secundo puncto
medio apicis argenteo, tertio toto argenteo. Pedes testacei albido-

pilosi, femoribus obscurioribus. — Long. 6 millim.
Mutilla fasciata Klug. (!) 6, pl. IV, f. 6.
Sahara. — Musée de Berlin.

Cette espèce parait être une variété de М. corniculata.

49. M. regalis Fabr.

Q Nigra, thorace abdominisque petiolo rufis, fronte, abdo-
minis macula rotundata baseos, fascia dentata media lineolaque
dorsali subapicali argenteis.

Mutilla regalis Fabr. E. S. 371, 21; S. P. 435, 84.
» elegans Klug. W. K. 93.
» unipetiolaris Radoszk. 454, T. 7, f. 15.

Tête noire, avec le front couvert de poils blancs couchés.
Antennes en grande partie roussâtres. Yeux ronds. — Corselet
rouge claire, densement couvert de poils couchés dorés, arrondi
un peu par devant et graduellement rétréci par derriere; méta-
notum pourvu d'un petit- tubercule. — Abdomen pétiolé, noir,
couvert de poils courts couchés; premier segment roussätre,
caréné; le deuxième segment au milieu de sa partie supérieure
porte un point de poils blanes et sur le bord postérieur une
large bande, deux fois échancrée, de la méme couleur, les seg-
ments restants portent au milieu de courtes bandes blanches
qui dans l'ensemble forment une seule ligne longitudinale. Corps
couvert de poils longs, noirätres, dispersés. — Pattes noires
avec les tarses roussátres. — Long. 6!/; —8 millim.

Hongrie, Crimée, Sarepta. — Coll. de Berlin. — Examinés
10 exemplaires.

C'est à Berlin que j'ai vu l'exemplaire typique de Fabri-
cius, coll. Hübner, provenant de la Hongrie. Cette espèce
dans plusieurs collections а été mal comprise. — Comme exemple
je peu citer celui de M. maura, oü deux taches du second
segment sont trés grandes et trés rapprochées. Cet exemplaire

— 217 —

porte une étiquette de la propre main de Bosc М. regalis Г.
in Siberia et il parait que c’est d’apres cet exemplaire que
Olivier a décrit sa М. regalis 63, 47.

50. M. Chiesi Spin.

О Parva, nigra; antennis, thorace pedibusque rufis; capitis
macula argenteo-pilosa; abdominis baseos maculis duabus uudis,
eburneo-albido - flavescentibus apicisque fascus duabus argenteo-
pilosis.
Mutilla Chiesi Spin. Ann. Ent. 1838, 457, 7. — Lep. 638, 66. —

Smith Cat. III, II, 70.
» bipunctata Latr.? 268, 9.

Tete ronde, un peu allongée en avant, noire, sur le vertex
une tache de poils blancs ou gris blanchátres, couchés. Yeux
petits, arrondis; antennes rouges. — Corselet rouge, finement
strié, rectangulaire, un peu étranglé au milieu; face postérieur
perpendiculaire. — Abdomen noir, finement ponctué, couvert de
poils noirs couchés; premier segment armé de petites dents;
le second portant sur le dos deux assez grandes taches rondes,
nues, sans poils, blanc d'ivoire; troisième et quatrième segments
en dessus couverts de poils blancs couchés; anus couvert de
quelques poils blanes.— Pattes rouges, couvertes de poils argentés
disséminés. — Long. 7 millim.

Arabie, Egypte, Corse. — Musée de Berlin. — Coll. Sichel.
— Examinés 4 exemplaires.

Lepeletier, dans sa description, dit, que les taches du
second segment son recouvertes d'écailes d'un gris roux; ce
changement se voit dans les exemplaires vieux et mal conservés, -
oü le blanc d'ivoire se change et s'écaile, en brunissant ou
devenant gris roussätre.

51. M. Halensis Fabr
О Parva, nigra; antennis pedibusque rufis; capitis inter
antennas tuberculis duobus rotundatis rufis; thorace supra rufo,

— 218 —

pronoto utrinque obtuso, metanoti opaci rufi basi rotundata; ab-
dominis secundi segmenti maculis duabus subrotundis tertiique
fascia integra, albis.
Mutilla Halensis Fabr. E. S. 369, 15; S. P. 432, 20. — Lep.
III, 637, 61. — Smith 9, 48 (excluso Olivieri synonymo).
> biguttata Costa 23, 13; t. XXIII, f. 3 (excluso Lepeleterü
synonymo *).

Téte noire, finement ponctuée, grande, plus large que le
thorax, couverte de poils noirs, mélés prés de la bouche de
poils argentés, courts. Mandibules rougeàtres. Yeux petits, un
peu allongés. Antennes rougeätres, souvent noires vers l'extré-
mité. Entre linsertion des antennes deux tubercules arrondis,
obtus, rougeätres, placés au devant de l'extrémité interne de
la ligne frontale rebordée, qui commence au devant de la partie
antérieure des yeux, descend obliquement en dedans et n'est pas
en continuité avec le tubercule (la radicule ou tubercule basi-
laire des antennes), mais le recouvre quelquefois un peu. —
Corselet rouge en dessus, noir en dessous et quelquefois aussi
sur les flancs, étranglé au milieu, assez fortement ponctué et
presque scrobiculé. Angles latéraux du pronotum obtus et un
peu dirigés en arrière. Métanotum arrondi à sa base, opaque,
rougeàtre, sans diagonale. — Abdomen noir, couvert de poils
noirs, couchés; premier segment sans caréne, saà base un peu
roussätre; le deuxiéme porte sur le dos deux taches de poils
couchés blancs, l'une à côté de l'autre, le troisième en dessus
une bande continue de la méme couleur; lanus de longs poils
blanes. Tout le corps est plus ou moins couvert de longs poils
gris, disséminés. — Pattes rougeätres, avec les épines blanches.—
Long. 41/2—9 millim.

France méridionale, Corse, Nice, Algérie, Lisbonne et
probablement toute l'Europe méridionale et méditerranéenne,
Asie mineure.

*) Costa décrit et représente les bords apicaux des segments abdominaux trop
fortement ciliés de blanc.

— 219 —

Musées de Berlin, Londres et Paris. — Coll. Dours,
Fairmaire, Olivier, Sichel *).

Cette espéce n'est probablement qu'une variété rare de la
suivante (JM. bituberculata Sm.), dont nous avons examiné au
de là de cent Q avec une trentaine de (j, tandis que de Ha-
lensis nous n'avons vu qu'un petit nombre de Q et pas un
seul c. Le tubercule rouge entre les antennes est sans doute
la radicule (tubercule basilaire) de l'antenne. Probablement le
tubercule noir triangulaire pointu et la ligne rebordée frontale
susent avec le temps et laissent à nu le tubercule arrondi de
la base de l'antenne, c'est à dire de la radicule. A létat
actuel on peut seulement soupconner, que la JM. Halensis est
une simple variété de bituberculata. On les trouvera sans doute
plus tard accouplées.

Var. B. Parmi les exemplaires qui n'ont que trois millim.
de longueur, on en trouve avec.deux petites taches du 2 seg-
ment, nues, sans poils, blanchátres, mais pas si blanches que
chez M. chest.

L'espéce suivante, que nous n'avons pas vue, est probable-
ment une variété de la М. Halensis, ayant une tache argentée
sur le vertex et le bord postérieur du deuxiéme segment cou-
vert de poils argentés, ce qui élargie la bande argenté de ce
segment.

M. myrmecium, Pallas, secundum Klugium, in: Ger-
mar, heise nach Dalmatien, 263, 364:

«Nigra, thorace pedibusque rufis, capitis vertice, abdomine
punctis fasciaque postica argenteis. Pallas, Fauna Rossiae inedit».

52. M. bituberculata Smith.
(Tab. VII, fig. 9, 10.)
Q Parva, nigra; antennis pedibusque nigris vel nigricantibus;
thorace supra rufo, pronoto utrinque subacuminato, metanoto laevi,

*) Beaucoup de Mutilles algériennes de la coll. Sichel viennent de celle de
M. Olivier (à Bone), dans laquelle elles existent en nombre.

\

— 220 —

nigro, basi rufa, subtruncato; capitis inter antennas tuberculis
duobus triangularibus, acuminatis, nigris; abdominis secundi seg-
menti maculis duabus subrotundis tertüque fascia integra, albis.

d М та, hirta; capite thoracis latitudinem — superante;
thorace supra rufo; abdominis segmento dorsali tertio argenteo
albo-piloso, ventralis secundi anique subtus carina tuberculato-
dentata. Alarum hyalinarum apice infuscatarum cellulis. cubitali-
bus duabus, cum radial) fuscis.

Mutilla bituberculata Smith 2, 3.
» tuberculata Lep. 619, 38 (nec Fabr. S. P. 438, 43).
» bipunctata Latr. Act. Soc. hist. nat. Paris, p. 10, № 9.
^ Halensis Oliv. 62, 44 (excluso М. interruptae Latr.
synonymo).

» angusticollis Spinola *) Ann. Ent. 1843, 132, 21 d. —
Smith 9, 52.

La © diffère de la М. Halensis:

1" Par le tubercule entre les antennes, qui est triangulaire,
aigu sur ses bords antérieurs, pointu en avant, et se trouve
en continuité avec la ligne frontale reburdee, qui des yeux
s'étend jusqu'à la naissance des antennes et recouvre leur
base, ainsi que le tubercule rouge qui en forme la radicule.
2° Par les angles du pronotum, qui sont assez pointus et un
peu dirigés en avant. 3" Par le corselet. Le métanotum, tronqué
et rouge à sa base (ou jonction avec le mésonotum), est lisse,
presque toujours marqué au milieu par une diagonale formant
un sillon vertical.

La M. Halensis Oliv. se rapporte, par la forme de ses
tubercules, à la bituberculata. La bipunctata Latr. est la méme,
car Latreille l'avait recu d'Olivier, qui la cite dans sa
synonymie.

*) Spinola, tout en décrivant parfaitement le 4, d’après un seul individu
d'Espagne, indique par erreur la 9 en téte et à la fin de sa description.

Il ne faut pas perdre de vue que, dans la description de Spinola, plusieurs
caractéres se rapportent à des comparaisons avec d'autres espéces décrites par lui,
et perdent leur valeur quand on les considère d'une manière absolue.

Nous maintenons provisoirement la £uberculaía comme di-
stincte de la Halensis, la forme des tubercules frontaux étant
trés différente. La couleur des antennes et des pieds est moins
constante dans l'une et l’autre et offre des passages. On réunira
les deux espèces quand on les aura trouvé accouplées.

< Tete noire, finement ponctuée, plus large que le thorax,
couverte de poils noirs, épars; deux tubercules courts, coniques,
obtusement pointus, placés entre les antennes et recouvrant la
radicule de celles-ci. Yeux écartés, entiers, petits, ovalaires,
un peu arrondis. Antennes noires ou brunes, mais ayant le
plus souvent le deuxième article rouge. — Corselet rouge, noir
en dessous; prothorax le plus souvent brusquement retréci en
avant et formant une espéce de col étroit et cylindrique; méta-
thorax réticulé. — Abdomen noir, luisant, faiblement ponctué et
couvert de poils trés épars, plus large que la téte et le cor-
selet; premier segment subsessile, aplati, avec deux petites dents
latérales, sans caréne; sa base rouge; le deuxième sous le ventre
armé d'une forte caréne qui se termine en tubercule denté;
troisieme en dessus couvert entièrement de poils blancs argentés,
couchés; sur le reste de l'abdomen on voit quelques poils longs,
blancs, dispersés; en dessous de l'anus, au milieu de sa base,
s'élève une courte carène en forme de tubercule ou dent ob-
tuse. — Pattes noires, couvertes de poils rares, blancs. — Ailes
transparentes, enfumées vers l'extrémité; deux cubitales noirätres,
dont la seconde recoit la premiere veine récurrente, et la
troisieme, ouverte et grande, la seconde récurrente: celle-ci
n'existe que rarement; radiale grande, noirätre; veines et
stigma brun foncé. Ecailles petites, bombées, rouges, quelque-

fois brunátres ou brunes. — Long. 5!/9—10 millim.
Midi de l'Europe, Algérie (coll. Dours, Sichel); Espagne :
(Spinola).

-. Var. В. Tubercules presque nuls, comme dans la Halensis 9;
les antennes et les pattes rouges. — Long. 5!/» millim. — Algérie

(coll. Dours).
| i

— 222 —

M. Dours a pris à Pontéba, en Algérie, rn 129
var. f.

De la méme localité, de Pontéba, il a recu plus de 60
exemplaires de bifuberculata Q avec 22 bituberculata G', que
nous avons examiné indépendamment des exemplaires de 1a
coll. Sichel. Dans cette riche réunion d'individus il n'y avait
pas de Halensis ($, nouvel argument à l'appui de l'identité
de ces deux espéces. Nous y avons trouvé, avec M. Dours,
deux bifuberculata ($ sans ailes; ils ont les ocelles faibles et
le bord postérieur des écailles complètement soudé avec le
mésothorax, identiquement conformé avec M. capitata. Deux
autres < sont dépourvus des ailes droites seulement; les ailes
gauches sont à l'état normal. П s'agit donc ici non d’individus
nés apteres, mais d'une chüte accidentelle des ailes, comme
Sichel l'a le premier signalé (Ann. Soc. ent. 1852, p. 565).

53. M. paripunctata Pallas Mns.
< Nigra, villosa; thorace rufo, crasse punctato, postice sub-
rotundato; abdominis maculis duabus majoribus fascäsque toti-

dem interruptis, albis. — Similis М. interruptae.
Mutilla paripunctata Pall. manuscr.
» anterrupta Radoszk. М. В. 446, 12. Tb. 7, f. 14.

semblable à М. interrupta, excepté: Tête plus large que
le thorax, régulièrement scrobiculé-striée. Yeux petits, arron-
415. — Corselet rouge foncé, fortement ponctué, un peu allongé,
retréci au milieu et moins tronqué par derrière, presque
bombé. — Abdomen en dessus couvert de poils longs blanchätres,
mais non cilié; les deux taches du deuxième segment plus
grandes que dans М. interrupta, presque elliptiques. — Pattes
noires, parsemées de poils argentés. — Long. 5—7!/» millim.

Crimée, Sarepta.

Musée de Berlin. — Coll. Radoszk.

Cette espèce est facile à confondre avec М. interrupta.
L'un de nous (Rad.. oc. cit.) a commis cette faute, pour
n'avoir pas connu le type de cette dernière.

54. M. interrupta Oliv.

© Nigrà; thorace rufo, scaberrimo, postice truncato; ab-
dominis maculis. duabus minoribus, fascus totidem interruptis
anoque, albis. -— Similis M. paripunctatae.

Mutilla interrupta Oliv. (!) 62, 39. — Klug. (!) S. P. 11, tab. IV,
fig. 11. — Lep. 639, 67.
» repraesentans Smith (!) 35, 182.

, *

Tete noire, densement rugueuse, presque-varioleuse, par-
semée, ainsi que les antennes, d'un duvet blanc; antennes et

mandibules roussátres. Yeux assez grands, ovales. — Corselet
rouge clair, carré, rugoso-scrobiculé; métathorax tronqué par
derrière, sa délimitation indiquée par une impression. — Ab-

domen subsessile, noir, premier segment caréné, caréne échan-
crée; le deuxieme vers la bàse portant deux taches rondes, le
troisième et le quatrième chacun une bande interrompue, de
poils blancs, couchés. L'anus tout autour et tous les segments
en dessous ciliés de poils blancs. — Pattes noires et roussätres,
ornées de poils argentés; épines tibiales blanches. — Long.
9—13 millim.
Arabie, Egypte.

. Musées de Paris et de Berlin. — Coll. Sichel.— Examinés

8 exemplaires.

55. M. aestuans Gerst.

Q Nigra, thorace obscure rufo-rubro, rugoso, subquadrato,
medio subconstricto, postice truncato; abdomine nigro, velutino,
segmenti secundi maculis duabus rotundis, tertii quartique fascia
interrupta argenteo pilosis.

Mutilla aestuans Gerst. Pet. 487, pl. 81, f. 6.

. Tête rouge, très foncée, rugueuse, antennes roussátres, yeux
ovalaires. — Corselei rouge, rugueux, légèrement étranglé au

milieu. — Abdomen subsessile, noir velouté; son premier segment
*

en

armé de petites dents et caréné (caréne № 2, échancrée au
milieu); deuxième segment ayant sur son dos prés de la base
deux taches rondes, troisième et quatrieme deux bandes inter-
rompues au milieu de poils blanc d'argent. — Pattes brun foncé,
épines des jambes à deux rangs; les derniéres épines plus
longues que les premières.

j Var. В. minor. Plus petite de moitié, la tête, les antennes,
les pattes. de devant et en partie les pattes intermédiaires
rouges. — Long. 6—12 millim.

Ceylon, Mozambique (Inhamboue), la Caffrerie.

Musée de Berlin (Mozambique - Inhamboue). — (Coll. Ra-
doszk., une petite, de Caffrerie; coll. Sichel, une grande,
du Cap. Sénégal.

Cette espèce très voisine de M. interrupta Oliv. Klug.,
difière par ses yeux, qui ne sont pas si ovales, si grands et
si rapprochés des mandibules que chez M. interrupta, ainsi que
par la forme de sa carène ventrale échancrée et par un plus
grand nombre d'épines sur les jambes. |

56. M. hioculata nob.
Tab. VIII, fig. 2.

Caput nigrum variolosum, striatum, thorax obscure запди-
neus; abdomen infra glabrum, rufum, dorso nigrum. tomentosum,
segmenti secundi maculis duabus magnis, terti quartique fascia
interrupta, tomentosis. | |

Tete noire, scrobiculée; antennes noires; yeux grands,
ovalaires. — Corselet carré, rouge foncé, varioloso-strié, subite-
ment tronqué par derrière, en dessus parsemé de poils fins
blanes. — Abdomen: subsessile, en dessus noir, couvert de
poils noirs couchés, en dessous nu, ferrugineux; son premier
segment armé de dents, sans caréne; deuxieme avec deux trés
grandes taches de poils dorés, ces taches occupant ?/5 de fa
surface de ce segment; troisième et quatrième portant des

ICONE Е

bandes interrompues au milieu de poils dorés; l'anus et en
dessous tous les segments ciliés pauvrement de poils blanchätres.
L'arceau dorsale de lanus noir, strié et avec une cavité en
forme d'une ligne verticale. — Pattes noires, parsemées de poils
argentés. — Long. 6 millim.

Sénégal. — Examiné 1 exemplaire.

57. M. Guineensis Fabr.

© Nigra, thorace rufo-piceo, subspinoso, reticulato - varioloso,
postice subrotundato, abdominis segmenti. primi carina emarginata,
secundi maculis duabus rotundis, Че fascia interrupta anoque
argenteo-albis.

< Therace rufo, scutello tuberculato, abdominis | maculis
duabus rotundis fasciaque posteriore medio interrupta albo-pilosis,.
alis fuscis, basi apiceque hyalinis.

Mutilla Guineensis Fabr. E. S. 867,8. S. P. 429, 4. — Oliv. 56, 7. —
Lep. 640, 69.— Smith 20, 126. — Gerst. 486, p. 81, f. 4,5
— Gerst. 487, pl. 31, fig. 4.

Q Tête petite, noire, fortement rugueuse. Antennes rapprochées,
noires. Yeux médiocres, ovalaires. — Corselet brun rougeätre
trés allongé, déprimé des deux cótés, profondement rugueux,
portant trois tubercules en pointe de chaque cóté; métathorax
arrondi, incliné. — Abdomen subsessile réticulé-rugueux, noir, velu
à poils courts, premier segment caréné, сагёпе échancrée; le
deuxieme porte sur le dos deux grandes taches de poils couchés
blancs et en dessous il est armé d'une caréne qui se termine
par une dent; le troisième porte une large bande interrompue
au milieu de poils blancs; on voit aussi des poils semblables
sur l'anus. — Pattes assez longues noires, les jambes ne sont
pas armées d'épines. — Long. 16 millim.

Sénégal, Guinée.

Musée de Berlin. — Coll. de M. Sichel et de Saussure.

< Téte noire, fortement ponctuée, presque variolée, antennes
noires. Yeux ovalaires, échancrés. — Corselet rouge foncé, fovéo-

— 226 —

lato-strié, écusson relevé en forme d'un tubercule conique,
pointu; métathorax réticulé, pourvu d'une auréole. — Abdomen
subsessile, noir, lisse, nu, variolé, deuxiéme segment portant sur
son dos deux, taches rondes, troisième une bande interrompue

au milieu de poils blanc d'argent. — Pattes noires. — Alles
fortement enfumées au milieu; trois cubitales. Ecailles petites
rouge clair. — Long. 11 millim.

Musée de Berlin.

58. M. argenteo-picta nob.
Tab. VIIL fig. 3.

Nigra, capite thoraceque scabris, cum antennis pedibusque
rufis. Abdominis segmenti secundi baseos maculis duabus sub-
rotundis, apicis una quadrata, tertio, quarto totis anoque argenteo
subaurato-pilosis.

Tête petite, rouge, faiblement scabrée. Antennes rouges.
Yeux ovalaires.— Corselet carré, rouge, rugoso-strié, couvert de
poils couchés, rouges, disséminés. — Abdomen noir, subsessile
couvert de poils couchés noirs, premier segment court, armé
de très petites dents droites, carèné (carene № 3); deuxième
segment porte à la base presque sur le côté deux taches et
sur son bord postérieur une grande- tache carré qui se ter-
mine par une mince bande de poils blanc jaunätre; les seg-
ments restants et lanus entièrement couverts de poils blanc
jaunätre. En dessous tous les segments ciliés de poils blancs. —
Pattes rouges avec les cuisses noires. — Long. 8 millim.

Afrique. — Coll. de Paris. — Examinés 2 exemplaires.

59. M. Philippiuensis Smith (!).

О Nigra, thorace rufo; abdominis segmenti primi carina,
secundi maculis duabus ellipticis, terho anoque totis, aureo-flavo-

pilosis.

Mutilla Philippinensis Smith (!) 40, 200.

— 227 —

Tête noire, à peu prés de la largeur du thorax, rugoso-
réticulée. Antennes noires. Yeux grands, ovalaires. — Corselet
oblong, comprimé au milieu, rouge, fortement rugoso-réticulé. —
Abdomen subsessile, velouté de poils noirs couchés; premier
segment caréné, de la forme № 3, carène légèrement échan-
crée au milieu; le deuxième segment porte au ‚milieu deux
taches elliptiques de poils jaune doré, couchés; le troisième et
lanus sont couverts. de poils semblables. Segments ventraux
et en partie aussi les dorsaux faiblement ciliés de poils argen-
tés. — Pattes noires à poils argentés; tarses ornés de poils
dorés. — Long. 6—10 millim.

Voisine de М. oculata et accedens.

Iles Philippines; Luçon.

Musée britannique. — Coll. Radoszk., Sichel. — Examinés

9 exemplaires.

60. M. accedens. nob.

© Nigra, thorace rufo, postice subtruncato, vix scabriusculo
(non varioloso); abdominis segmenti secundi maculis duabus
majoribus irregulariter rotundatis, fascia continua anoque albo-
pilosis.

Espèce voisine de M. vicina. Tête petite, noire, mediocre-
ment rugueuse. Antennes noires. Yeux grands; ovalaires. —
Corselet rouge, rugoso-scrobiculé, allongé, avec les cótés dé-
primés et portant chacun un petit tubercule. Métathorax assez
tronqué, à peine un peu scabre, ni arrondi, ni variolé, ce
qui la distingue de M. vicina. — Abdomen subsessile, velu,
noir; premier segment armé de dents et caréné; deuxiéme
ayant deux petites taches presque elliptiques de poils blancs
couchés; en dessous. fortement ponctué; troisième segment por-
tant une. large bande. continue et l’anus des poils. couchés,
blancs. En dessous deuxième et troisième segments bordés de

poils blancs. — Pattes noires, tarses ciliés de poils roussâtres. —
Long. 13—16 millim. |

Manille (Lucon).

Coll. Radoszk., Sichel.

61. М. мета nob.

Q Migra, thorace subquadrato, medio compresso, varioloso,
rufo; metathorace rotundato, varioloso; abdominis segmenti primi
carina JE 3, secundi maculis duabus parvis rotundis, fascia
interrupta anoque albo-pilosis.

Tete ronde, noire, réticulée et striée. Antennes noires.
Yeux très grands, ovalaires. — Corselet rouge, carré, crénelé
sur les bords de son dos, réticulé, un peu scrobiculé sur les
côtés de la partie horizontale du métathorax. — Abdomen
sessile, couvert de poils noirs; premier segment pourvu à sa
base de dents latérales petites et en dessous d'une carene de
la forme № 3; le deuxième avec deux petites taches presque
rondes, le troisième avec une bande interrompue de poils blancs
couchés. L’anus richement couvert de poils blancs. En dessous
tous les segments ciliés de poils blancs. — Pattes noires, avec
leurs tarses couverts des poils argentés. — Long. 6—16 millim.

Var. B. minor. Les bandes de poils blancs en dessus et en
dessous moins serrées.

Amboine, Luçon.

Coll. Radoszk., Sichel. — Examinés 4 exemplaires.

Très semblable à la М. leucopyga; mais c'est une espèce
asiatique, voisine de M. oculata F.

62. M. subintrans nob.

9 Nigra, thorace rufo; abdominis segment? primi carina:
№ 3, secundi maculis duabus rotundis parvis, tertio quartoque
totis, albo-pilosis.

— 229 —

Voisine de М. accedens. Tete médiocre, scabre, réticulée,
noire, ainsi que les antennes. Yeux grands, ovales. — Corselet
carré, rouge, rugoso-réticulé; métathorax arrondi. — Abdomen
subsessile, couvert de poils courts, couchés, noirs; premier seg-
ment carèné (forme № 3); deuxième portant sur le dos deux
taches rondes, petites, troisième et quatrième ayant chacun une
large bande de poils blancs couchés; quelques poils blancs
couvrent l'anus. — Pattes noires, épines des jambes faibles. —
Long. 10—12 millim.

Ceylon, Timor.

Coll. Radoszk. et Sichel. — Examinés 3 exemplaires.

63. M. eculata Fabr. (!)

© Magna vel media, nigra; thorace. femoribusque fere totis
rufis; abdominis segmenti primi carına № 3, secundi maculis
duabus sat magnis irregulariter rotundatis, tertio- toto, quarti
fascia interrupta anoque, argenteo-albo-pilosis.

Mutilla oculata FE. (!) S. P. 432, 19. — Oliv. 60, 32. — Smith 39,
97 (mais l'exemplaire du Musée Britannique n'est pas cette
espéce et se rapporte à notre М. Novarae Saussure p.
106, fig. 63 (var. y).

Tete ronde, noire, réticulée et striée; antennes noires.
Yeux trés grands, ovalaires. — Corselet rouge, carré, crénelé
sur les bords de son dos, réticulé, un peu scrobiculé sur les
cötes de la partie horizontale du métathorax. — Abdomen ses-
sile, couvert de poils noirs; premier segment pourvu à sa base
de dents latérales petites ou moyennes et en dessous d'une
carène de la forme № 3; le deuxième porte deux grandes
taches arrondies, un peu allongées dans leur partie supérieure
et rapprochées, le troisiéme. une bande continue, le quatrieme
une bande interrompue, de poils blancs couchés; lanus couvert
de poils blancs. En dessous tous les segments ciliés de poils

` blancs. — Pattes rousses avec les trochanters, les genoux et les
jambes noirs. — Long. 11—16 millim.

— 230 —

Var. В. Première bande de l'abdomen subinterrompue.

Var. y. Bande du quatrième segment si interrompue qu'elle
figure deux petites taches arrondies (Saussure, Chine).

Chine, Macao, Siam, Cochinchine.

Musée de Paris; type de Fabricius au Musée de Copen-
hague.— Coll. Saussure et Sichel. — Examinés 7 exemplaires.

Cette espéce termine la série asiatique de la М. leucopyga.
Elle prouve une fois de plus, combien il est difficile, et souvent
impossible, de reconnaitre les espèces de Fabricius d’après
ses descriptions. Cet auteur n'ayant mentionné ni la coloration
rousse, si frappante et si constante, des cuisses, ni la sculp-
ture de la téte et du thorax, nous avons pendant longtemps,
jusquau moment de pouvoir étudier le type Fabricien, décrit
la vraie M. oculata Е. sous le nom de ruficrus, et Saussure
(loc. cit.) l'a donnée comme une espéce nouvelle sous celui
de М. Novarae. |

La seconde espèce, décrite par Olivier (loc. ci) à la
suite de la JM. oculata, quil n'a évidemment pas vue, est sans
doute une espèce toute différente, provenant de la Nouvelle
Hollande et n'ayant plus été retrouvée depuis lui.

64. M. cepheus Smith (!).

Q Nigra; capite magno, reticulato-scrobiculato; thorace
ferrugineo, rugoso-reticulato; abdominis mgri segmenti primi
maculis duabus apicalibus, tertii fascia interruptissima , albo-
pilosis. |

Mutilla cepheus Smith (!) 18, 116.
» astarte Smith 22, 132. j :

Tete trés grande, au moins aussi large que le thorax,
arrondie à ses angles postérieurs, noire, profondément réticulé-
scrobiculée, parsemée de poils courts noirs et de quelques
autres blanchätres; sa partie postérieure rugueuse par des
lignes élevées parallèles. Antennes noires. Yeux ovalaires,

$ L
— 231 —

petits. — Corselet oblong et carré, rouge brique, profondément .
réticulé-rugueux, avec la tranche du métathorax arrondie en
haut, presque lisse en bas. — Abdomen presque sessile, noir,
lisse, à points peu nombreux et dispersés *), couvert de poils
couchés noirs; premier segment subsessile, faiblement caréné,
portant sur le bord postérieur deux taches assez grandes,
irrégulièrement quadrangulaires, de poils blancs; ces taches
couvrent en partie la base du deuxième segment; le troisième
porte une bande de poils blancs fortement interrompue au
milieu. — Pattes noires à poils blanchátres, jambes armées de
deux rangées d'épines. — Long. 16—20 millim.

Port Natal, Mozambique. — Musée Britannique (le type de
Smith) — Coll. de Saussure. — Examinés 3 exemplaires.

D’après la description de Smith, sa М. astarte n'est
qu'une variété de cepheus, différant à peine par la couleur des
taches qui sont blanc jaunätre. Sa patrie «le pays des Negres
(Negro Land)» m'est pas non plus bien distante de celle de
M. cepheus.

65. M. leucopyga Klug.

О Ма; capite obscure sanguineo, thorace rufo, elongato,
varioloso, medio compresso; abdominis segmenti primi carina,
emarginato bidentata, sécundi maculis duabus parvis rotundis,
Фета fascia interrupta anoque, albo-pilosis.

Mutilla leucopyga Klug. (!) 10, pl. IV, fig. 10.

Tete ronde, rouge obscure, réticulée. Antennes brun rouge,
longues, parsemées de poils argentés. Yeux grands, ovalaires. —
Corselet rouge foncé, carré, comme étranglé au milieu, son dos
réticulé. — Abdomen sessile couvert de poils noirs; premier seg-
ment pourvu à sa base de dents latérales et en dessous d'une
caréne échancrée au milieu; le deuxiéme porte deux petites taches

rondes; le troisieme une bande interrompue de poils blancs

*) Smith indique l'abdomen comme «longitudinalement rugueux»; nous pen-
Sons qu'il a été trompé par des poils trés couchés et collés à l'épiderme.

LE CNNP —

couchés, l'anus garni de poils blancs. En dessous les segments

ciliés de poils blancs. — Pattes noires, couvertes de poils blan-

chátres. — Long. 14—15 millim. |
Egypte, Guinée. — Musées de Berlin et de Vienne.— Coll. Sichel.

66. M. sycorax Smith (!).
Tab. VIII, fig. 4.

О Nigra; capite reticulato - scrobiculato; thorace obscure
ferrugineo, elongato, antice posticeque rotundato, supra rugosis-
simo, utrinque trituberculato; abdominis segmenti secundi carina
ventrali basal, centrali, dorsi maculis duabus basalibus rotundis,
tertü fascia, interruptissima, albo-pilosis.

Mutilla sycorax Smith (!) 19, 118.

Téte petite, noire, profondément réticulé-scrobiculée, à poils
longs, noirs. Yeux grands, ronds, proéminents. Antennes noires.
— Corselet rouge brique, allongé, arrondi par devant et par
derriere, pronfondément réticulé-rugueux, pourvu de chaque cóté
de trois tubercules. — Abdomen subsessile, noir, couvert de
poils noirs et de gros points distants; premier segment carèné,
carène tridentée; deuxième segment ayant sur le dos deux
petites taches rondes blanc d'argent et en dessous armé d'une
carène centrale, qui se termine par une dent; le troisième seg-
ment porte une bande de poils argentés, fortement interrompue
au milieu. — Pattes noires à poils blanchátres; jambes armées
d'épines courtes et rares. — Long. 22 millim..

Port Natal, Mozambique. — Musée britannique (le type de
Smith). — Coll. Saussure, — Examinés 5 exemplaires.

67. M. chrysophthalma Klug.

Ф Caput cicatricosum, rufum, occipite nigro fronteque
albido-pilosis, antennis dorso fuscis. Thorax viv capitis latitudine,
parum. elongatus, cicatricosus, rufus, sparsim nigro pilosus. Ab-
domen cicatricosum, rufum, dorso fuscum, migro- subpilosum,
segmenti secundi maculis duabus magnis, rotundatis, tertio quarto-

Ld

— 283 —

que medio macula transversa tomentosis aureis. Pedes "ил, albido-

pilosi. — Long. 11 millim.
Mutilla chrysophthalma Klug. (!) 17, pl. V, fig. 3.

Arabie, Ceylan. — Musée de Berlin.

Cette espece facilement reconnaissable par la forme de sa
tête, de son corselet, par la largeur et la forme de l’abdomen
ainsi que par les fortes rugosités et les scrobiculations de son
corps, rentre dans les séries des espéces Américaines. Nous
n'avions pas vu pas une seul forme semblable dans toutes les
collections parmi les espéces de l'ancien continent.

65. M. pectinata nob.
Tab. VIII, fig. 5

Q Nigra; macula verticis, thorace scaberrimo abdominisque
segmento primo, rufis; metanoti truncati margine superiori
pectinato-dentato; abdommis fascia angusta, continua maculis
duabus parvis fascusque duabus interruptis, albis.

Те ronde, noire, scrobiculée; une tache rouge sur le front.
Antennes noires. Yeux grands, ovalaires.— Corselet carré, rouge
rugoso-scrobiculé; métathorax tronqué, le bord de jonction entre
ses parties horizontale et verticale occupé par une rangée de
dents longues et aigues, en peigne. — Abdomen noir, subsessile,
couvert de poils noirs couchés; premier segment rouge, ayant
à sa base deux dents et à son bord postérieur une mince
bande blanche; le deuxiéme portant au milieu du dos deux
petites taches blanches; troisieme et quatriéme ayant chacun
une bande blanche interrompue; en dessous tous les segments,

excepté le premier, ciliés de poils rares blancs. — Pattes noires,

à poils argentés. — Long. 9 millim.
Sénégal. — Coll Sichel. — Examine un exemplaire.
69. M. dispilota nob.
Tab. VII, fig. 6.

Q Nigra; capite thoraceque rufis; abdominis maculis duabus
basalibus magnis, fascis duabus posticis anoque, aureo-pilosis.

I

— 234 —

Tete petite, ronde, rouge, finement réticulée. Antennes
noires. Yeux ovalaires, irréguliers. — Corselet rouge, grossiere-
ment réticulé, couvert de poils roussátres; on distingue une
séparation entre le prothorax et le métathorax, de petites élé-
vations à la place des écailles et une ligne longitudinale sur
le dos du thorax.— Abdomen noir, couvert de poils noirs cou-
chés, subsessile; premier segment caréné; deuxiéme portant sur
le dos deux grandes taches rondes et les segments restants
de larges bandes de poils dorés. — Райез noires avec quelques
poils blanchátres. — Long. 17 millim.

Afrique. — Musée de Paris. — Examiné un exemplaire.

3 Groupe.

Abdomen orné plus que de deux taches.

(0. M. quadripunctata Oliv. 9.

.Q Nigra, fronte cinerea; thorace, antennis pedibusque rufis;
abdominis maculis quatuor basalibus fasciaque postica albis.

Mutilla quadripunctata Oliv. 59, 23.
» pusilla Klug. (!) Waltl 92. nec Smith 37, 191.
> trinotata Cost. 22, 11. T. XXII, fig. 5.
› triangularis Radoszk. M. В. 448, 15. T. 7, f. 16.

Tete noire, front couvert de poils blanchátres; antennes
roussátres. — Corselet carrément allongé, rugueux, rougeätre;
métathorax tronqué. — Abdomen subsessile, noir, couvert de
poils noirs couchés; premier segment armé de dents et caréné,
sa base rouge; le deuxiéme portant sur le milieu trois taches
rondes et sur le bord postérieur une bande étroite, de poils
blancs; le milieu de cette bande s'avance fortement. en avant,
de manière à former une pointe aigue, qu'au premier regard
on prend pour une tache. Le troisième segment entièrement
blanc. Abdomen en dessous richement pourvu de poils blancs.
Tout le corps couvert de poils longs, rares, noirs. — Pattes

— 235 —

‚rousses, couvertes de poils blanchátres; épines des tarses
noires. — Long. 6 millim.

France, Corse, Italie, Gréce, Algérie, Russie.

Var. B. La bande du deuxiéme segment en .dessous passe
en dessus et forme une mince bande qui passe sur le bord de
la quatrième tache blanche.

Coll. Radoszk., Sichel. — Examinés 12 exemplaires.

71. M. partita Klug.

© Nigra; capitis macula argenteo-alba; thorace rubro, antice
truncato, migro; abdominis segmento secundo trimaculalo, apicis
tertiique segmenti fascia albo-flavescenti, interrupta.

Mutilla unimaculata Luc. () Expl. Alg. 2089 BIB. T. 16, 1 8.
» раша Klug. У. В. 81.

Tete noire, fortement ponctuée, couverte de poils longs dissé-
minés; sur le vertex une tache de poils blancs argentés ou
jaunátres. Yeux ovales. Antennes rousses ou roussátres. —
Corselet noir, rugueux, dos rouge, parsemé de poils blanc-
jaunätre, avec la partie antérieure noire; partie postérieure
brusquement tronquée, ses côtés déprimés. — Abdomen noir, cou-
vert de poils noirs couchés; premier segment inerme, carèné,
caréne aigue; deuxième segment ayant au milieu du dos une
tache ronde blanc d'argent et de chaque cóté une tache
angulaire de la méme couleur; bord postérieur du second seg-
ment, ainsi que le troisième, revétus de poils blancs, qui for-
ment deux bandes interrompues dans la partie médiane. Tout
le corps couvert de poils longs, disséminés, blanchätres ou gri-
sätres, en partie noirätres. — Pattes d'un brun rougeätre, par-
semées de poils blancs; éperons des tibias blancs, épines noires.—
Long. 6—9 millim. | | |

Algérie, Nice. — Musées de Paris, Berlin, Londres. —
Coll Dours, Radoszkovsky, Sichel. — Examines 32
exemplaires. |

— 236 —

Sur la figure de Lucas t. 16, fig. 3, il manque deux
taches blanches à cóté de la tache dorsale du second segment;
les parties antérieures et. postérieures du thorax sont rouges
au lieu d'étre noires; les pattes ne sont pas roussätres.

72. M. chrysococeina nob.
Tab. VIII, fig. 8.
Q Nigra; capile, antennis, thorace, tibüs tarsisque rufis; ab-
dominis maculis tribus fasciisque duabus interruptis, aureo-luteis.
Mutilla speciosa Smith (?) 40, 199.

Tete plus étroite que le thorax, rouge, scrobiculée. An-
tennes rouges. Yeux petits, ovalaires. — Üorselet rouge, carré,
rétréci en arrière, scrobicule et profondément réticulé. De
chaque cóté du milieu du thorax, on voit un large tubercule
triangulaire aplati ou espéce de grosse épine dentiforme. Méta-
thorax tronqué en arriere et en bas, arrondi dans son bord
supérieur. — Abdomen noir, sessile, couvert de poils noirs couchés,
un peu longs, grossièrement rugoso-punctué sous les poils.
Premier segment armé de dents latérales en crochets, portant
sur le dos une petite tache jaune doré; deuxième segment
marqué sur le dos de trois taches rondes, la plus grande au
milieu et deux plus petites sur les cótés et un peu en avant,
formées de poils jaune doré; troisième et quatrième segments
portant des bandes interrompues au milieu de poils jaune doré.
En dessous tous les segments richement ciliés de poils dorés.—
Cuisses noires; jambes et tarses roux, fortement garnis de poils
jaune doré. — Long. 15 millim.

Asie, Perse — Musée de Paris. — Examinés deux
exemplaires.

La .M. speciosa Smith de Chine, n'en est sans doute
quune variété imparfaitement décrite, à cuisses couleur de
poix et dont la grosse épine thoracique et la tache du pre-
mier segment, peut être en partie effacées par l'usure, ont
passé inaperçues. |

ме. NC
73. М. sinuata Oliv.

^ О На, rufa; capite thoraceque reticulato - scrobiculatis ;
abdominis nigri maculis tribus fasciaque, argenteis.
Muülla sinuata Oliv. (!) 58, 18.
> тонн King. () 8. P. 12. T. IV, f. 12.

Téle grande, fortement rugueuse, rouge, avec les antennes
et les mandibules noires; yeux petits, ovalaires arrondis. —
Corselet rouge, carré, fortement réticulé-scrobiculé; métathorax
tronqué. — Abdomen subsessile, noir, couvert de poils noirs
couchés; premier segment petit, carèné, avec une tache blanche
sur le bord postérieur; le deuxiéme portant au milieu deux
grandes taches ovalaires blanches et une troisieme triangulaire
sur le bord postérieur; le troisieme couvert d'une large bande
de poils blanes couchés. En dessous les bords de tous les seg-
ments ciliés de poils blanchátres. Tout le corps couvert de
longs poils peu serrés, noirätres. — Pattes roussátres mélées de

noir, à poils argentés; tarses fortement ciliés. — Long. 16
millim. j

Chypre, Syrie, Perse. — Musées de Paris, Berlin et Londres.
— Coll. Sichel. — Examines 7 exemplaires.

74. M. multispina nob.
Tab. VIII, fig. 9.

Q Nigra, capite thoraceque rufis, abdominis maculis seg-
menti primi una, secundi duabus, tertiique fascia subinterrupta,
albidis.

Tête petite, rouge, fortement rugoso-scrobiculée. Antennes
foncées. Yeux ovalaires. — Corselet rouge, très allongé, un peu
élargi par derrière, fortement rugoso-scrobiculé, déprimé sur
les côtés, arrondi par derrière. Tête et corselet parsemés d'un
faible duvet argenté. — Abdomen subsessile, noir, couvert de
poils serrés, couchés; premier segment portant en dessous une
carène fortement échancrée et sur le dos une tache ronde,

18

— 238 —

deuxième segment deux taches rondes et troisième une large

bande interrompue, de poils blancs couchés. — РаНез assez
longues, noires, à poils argentés; épines petites et peu nom-
breuses sur les jambes. — Long. 15 millim.

Sénégal. — Coll. Sichel. — Examinés 3 exemplaires.

15. M. trispilota nob.

Q Nigra, rugoso-reticulata, thorace rufo; abdominis primi
segmenti. macula. verficali, secundi duabus transversis et apicis
fascia bis interrupta, lertioque toto, argenteo-pilosis.

Tete noire, médiocre, rugoso-réticulée. Antennes roussátres.
Yeux petits, arrondis, presque ronds. — Corselet noir, carré, :
son dos rouge, profondément rugoso-réticulé, tronqué posté-
rieurement. — Abdomen sessile, noir, longitudinalement sillonné;
les sillons de la base séparés par des lignes élevées caréni-
formes; premier segment portant sur son bord postérieur une
tache ovalaire, deuxième deux taches grandes, plus transver-
sales, irregulieres, de poils blanes, son bord postérieur orné
d'une mince bande deux fois interrompue; troisième segment
couvert en dessus de poils semblables. — Pattes noires, épines
des jambes médiocres, à un seul rang. — Long. 812 millim.

Afrique, Lac N'gami. — Coll. Sichel. — Examines 2
exemplaires. |

76. M. quadrimaenlata Luc.

Q Nigra, hiría; thorace rubro; abdominis segmento secundo
quadrimaculato, tertio albo-fasciato.
Mutilla quadrimaculata Luc. (!) 296, 322; t. 16, f. 4.

T'éte noire, velue, fortement ponctuée; poils longs, noirs, avec
quelques poils blanchátres sur le vertex. Antennes en grande
partie rouges. — Corsele rugueux, rouge foncé, poilu; poils
longs, noirs; sur le bord de la partie postérieure du :corselet

— 239 —

on voit un tubercule unguiforme noirätre. — Abdomen noir,
fortement poilu, subsessile; premier segment sans dents, caréné;
deuxieme orné de quatre taches de poils argentés, les trois
premières rangées en ligne transversale prés du bord antérieur,
la quatrieme demi-circulaire sur le bord postérieur; troisième
segment en dessus couvert entierement de poils blancs; l'anus
portant quelques poils blancs. — Pattes noires avec les tarses
roussätres et les épines des tibias blanchätres. — Long. 9 millim.

Algérie.— Musée de Paris. — Coll. Dours, Radoszk. et
Sichel. — Examinés 14 exemplaires.

77. M. maura Linn.

OQ Nigra, hirta, thorace rufo-testaceo, abdomine maculis
quatuor in crucem dispositis argenteo villosis; fronte fascia albida.

< Hirta, nigra, thorace rufo, fascia sinuata nigra, abdomine
fascüs duabus cinereis.

Mutilla maura Linn. Sys. N. I, 967, 6. — Fabr. E. S. II, 369,
10. S. P. 431, 15. — Coqb. 67, t. 16, f. 7. — Latr.
Mut. T. 265, 4. — Oliv. VIII, 61, 36. — Brullé 372,
821. — Lep. 613, 30. — Luc. 291, 309. — Baer Soc. Im.
Nat. Mosc. XXI, 230. — Nyl. 14, 5. — Panz. 46, 18. —
Curtis 24, 14. T. XXII, f. 6. — Smith Cat. E. 3, 9. —
Radoszk. 449, 16, 450. T. 8, f. 1. — Costa 24, 14. T. 22,
f. 6. — Moraw. 750, 751.

» austriaca Panz. 62, 20. —Lep. III, 599, 4 $. — Spinol.
A. E. 1843, 134, 21. — Smith Cat. 2, 2. — Radoszk.
456, 26.

» differens Giraud (!) 1863, 1307.

» sungora Pall. Reis. I, 730, 88.

О Téte petite, noire, velue; front et vertex portant une
tache de poils argentés et couverts de poils longs noirs, dissé-
minés. Yeux ronds. Antennes noires, rapprochées. — Corselet
rouge, grossièrement et profondément ponctué et .rugueux,
allongé, retréci par derrière, scrobiculé-réticulé sur le dos, cou-
vert de poils jaune doré couchés; métathorax tronqué, un peu
arrondi en haut. — Abdomen noir, velu, pétiolé; premier segment

&

— 240 —

pyritorme, petit, armé de dents, carene, portant au bord posté-
rieur une bande de poils argentés; le deuxieme ayant au-
milieu de la base une tache et sur le bord postérieur une .
large bande interrompue au milieu, de poils argentés, ce qui
forme deux taches latérales sinuées par le haut; en dessous
lisse, luisant, fortement ponctué et armé d'une carène basale
courte; quatrième segment portant une tache et cinquième une
bande dorsale, de poils argentés. En dessous deuxième et
troisième segments ciliés de poils blancs. Tous le corps couvert

de poils longs noirs, mélés de blancs, disséminés. — Pattes
noires avec les tarses ferrugineux, couvertes de poils blan-
châtres couchés. — Long. 61/2—13 millim.

Midi de l'Europe, Russie, Asie, Algérie.

Var. В. Tête, antennes, pattes, pelage des taches blanches
de l'abdomen, rouge jaunátre. — Long. 71/2 millim.
Bakou. |

Var. y. Mutilla quadrimaculata P all. et quadripunctata Mus.
Berol. — Variété de Kiachta Radoszk. M. R. 450. T. 8, f. 1.

Tête noire, absence totale de poils blancs; thorax rouge
foncé, plus allongé et déprimé par derriere, absence de poils
jaune doré, profondément scrobiculé; toutes les taches dorsales |
de l'abdomen plus minces, plus étroites, plus pauvres; les pattes
rouge foncé avec des taches noires sur les jointures. Il parait que
Cest cette méme espece qui a était décrite comme maura par Ny-
lander. Pour les personnes qui tiennent à augmenter le nombre
des espèces, on peut la détacher comme une espèce nouvelle.

La M. maura, très répandue dans toutes les collections,
sous tous les rapports peut étre adoptée comme variété de
M. arenaria. Excepté la coloration, par la forme de toutes les
parties du corps elle ne présente pas de différences.

МВ. Nous avons trouvé dans la coll du Musée de Paris,
sous le nom de M. regalis Fabr., étiqueté de la propre main
de Bosc, une variété avec le dessous du thorax noir et deux

x

xc AMO =

- taches du second segment trés grandes, occupant presque la
moitié de la région dorsale.

< Tête petite, noire, couverte de poils noirs. Antennes noires;
premier article hérissé de poils. Yeux médiocres, ronds, entiers. —
Corselet. noir en dessous; prothorax, mésothorax et écusson
rouges, finement scrobiculés, suture derrière l'écusson noir;
métathorax rouge et rugueux; sur le bord antérieure du pro-
notum et sur chaque prolongement de la ligne de l'écaille on:
voit un petit tubercule noirätre. — Abdomen. noir, scrobiculé,
revêtu de poils noirs couchés; premier segment nodiforme, armé
de dents et carèné (la carène grande, la forme de M. arena-
rid), bord postérieur cilié de poils blancs; deuxième segment
à caréne ventrale, portant sur le bord postérieur une bande de
poils blancs, échancré au milieu; troisième segment couvert en
dessus de poils de la méme couleur, ces segments en dessous
ciliés de poils blancs. Tous le corps parsemé de poils longs
noirs. — Pattes noires. Bords des ailes fortement foncés; quatre
cubitales, quatrieme éperonnée. Ecailles rouges. — Long.
12— 14 millim.

France (Moutier), Autriche.

Parmi les différents exemplaires, j'ai vu aussi chez Mr.
Giraud un exemplaire qui est sorti d'un cocon d’Ammophila
Heydeni avec deux Ammophila, — et me basant sur la supposi-
tion de cette remarquable observateur, je n'hésite pas à mettre
M. austriaca (differens) comme < de М. maura.

Var. в. Corselet entièrement noir, excepté quelque lignes
obscures ferrugineuses, sur le dos du mésothorax, et le dessus
du métathorax rouge.

Var. у. (Sungora). Deuxième segment porte sur le bord
antérieur une large bande deux fois échancrée, formée. d'un
duvet de poils blancs; bord postérieur orné d'une large bande
de poils blancs découpée au milieu. — Long. 12—16 millim.

Russie méridionale. — Nous avons recu cette variété de
Spask, Saratow, Sarepta, Orenbourg, toujours avec M. maura Ф.

— 242 —

Mutilla austriaca mäle se presente sous différentes nuances
de variétés; il ressemble beaucoup à des JM. hottentota (4 var.
tabida et peut être facilement confondu. — Mais dans tous les
cas elle peut étre distinguée par: 1) la forme de la caréne du
premier segment; 2) par deux tubercules sur le bord du pro-
notum; 3) par la coloration des ailes, en forme d'une bande
qui du milieu à lextrémité est trés foncée et du milieu à
la base transparente. C'est aussi dans cette espéce que l'on
rencontre le plus souvent la difformité de nervation des ailes.

78. M. arenaria Fabr. (!)

Q Hirta, nigra; fronte, thoracis dorso abdominisque maculis
quatuor, albis; metathorace tuberculato.

< Hirta, nigra; vertice, thoracis margine antico. abdominis-
que fascüs duabus, cinereis.

Mutilla arenaria F abr. (!) M. Ins. I, 312, 13. E. S. 11, 370, 16.
S. P. 433, 22. — Coqb. 66. T. 16, f. 3.— Oliv. 61, 37.—
Klug. 20. T. V, £. 6. — Lep. III, 614, 31. — Luc. 291,
810. — Smith 9, 58. — Dufour XL, IV. — Radoszk.
M. R. 453, 22. — Savigny p. 19, f. 20.

lepida Klug. W. R. П, 94. =

armeniaca Koll. Mel. 123, 3.

mongolica Radoszk. Hor. Ent. I, 85, 1. T. IV, £. 6.
desertorum Radoszk. М. В. 452, 20. T. VIII, Ё 6.
oraniensis Lucas 287, 304. T. 15, f. 10. — Savigny
19, f. 17.

Wc Dx w wow

I* division.

© Tête petite, noire, rugueuse, front et vertex compléte-
ment couverts de poils argentés trés denses, on voit aussi des
poils longs, noirs, disséminés. Yeux ronds. Les antennes noires,
trés rapprochées, premier article couvert de poils blancs, héris-
ses. La forme particuliere des antennes et des palpes est trés
bien représentée par Savigny Exp. d'Eg. T. 19, p. 19. i, j,
0, п. — Corselet noir, large, presque carré, brusquement tron-
qué par derrière; sur le bord du métathorax armé d'un

— 943 —

tubercule unguiforme, fortement rugueux, dos entierement cou-
vert de poils argentés longs, couchés. — Abdomen pétiolé, noir,
velu, couvert de poils noirs couchés; premier segment pyriforme
petit, armé de dents, caréné, caréne grande, le bord postérieur
porte une mince bande de poils blancs; deuxième segment porte
à la base une tache ronde et sur le bord postérieur une large
bande, interrompue au milieu, de poils argentés, ce qui forme
deux taches latérales sinuées par le haut; en dessous fortement
rugueux, scrobiculé et armé d'une carène ventrale; troisième,
quatrième et cinquième segments portent des taches dorsales
longitudinales qui forment ensemble une seule. En dessous ie
bord postérieur des deuxième et troisième segments porte des
bandes minces de poils blancs, ces bandes se prolongent en
partie sur le côté et le dos de l'abdomen. — Pattes noires,
parsemées de poils blancs, . jambes armées de plusieurs rangés
d'épines noires, ainsi que les tarses, celles des tarses sont plus
minces, les calcaria pàles, avec les dentelures visibles presque
sans loupe. La forme des pattes postérieures et antérieures est
bien représentée par Savigny P. 19, f. 19, b. d. — Long.
7—16 millim.
Espagne, Algérie.

Var. 8. Un tiers de la partie antérieure du corselet noir.

H* division.

‚ О Corselet renflé au milieu, étranglé par derrière, ses
cótés plus ou moins comprimés. |

[

Var. у. Sauf la forme du corselet et une bordure mince
noire du prothorax, comme la précédente. — Long 16—17
millim.

Espagne.

Var. à. Comme la précédente, excepté le troisième segment
en dessus, qui est antièrement noir. — Long. 7—9 millim.

Algérie, Caucase.

— 244 —

Var. г. (М. lepida Klug.) Petite comme var. f. excepté
le dos du corselet, pauvrement revétu de poils blancs, les
antennes et une partie des pattes brun ferrugineux. — Long.
5—51/2 millim.

Espagne, Algérie.

Var. t£. Pelage conforme avec la description, le tubercule
typique excepté; le dos du corselet avec les cótés, tubercule,
les antennes et les pattes rouge ferrugineux. — Long. 11—13
millim. *) |

Caucase, Perse.

II^ division.

Ф Absence totale de tubercule unguiforme du corselet ou
il est à реше visible; les bandes en dessous des deuxième et
troisieme segments de l'abdomen noires; absence compléte en
dessous de l'abdomen de poils blancs.

Var. у. mongohca. Corselet noir avec une large bande
dorsale et une petite tache carrée sur son bord postérieur de
poils blancs. Le bord du premier segment couvert presque
entierement, le deuxiéme segment porte à la base une tache
presque carrée et sur le bord postérieur une bande inter-
rompue de poils blancs, la dernière et moins large que dans
М. arenaria typique; une tache dorsale blanche longitudinale
couvre les quatrieme et cinquiéme segments. — Long. 9—11
millim.

Mongolie.

Var. 9. desertorum. Comme la précédente, excepté: la tache
blanche du front moins grande que dans les exemplaires de
М. arenaria typique; le premier segment de l’abdomen noir,
absence totale de poils blancs, caréne moins développée; tache
basale du deuxieme segment trés petite, la bande postérieure
trés large, occupant la moitié du second segment, échancrée
ou à peine interrompue au milieu, si elle est interrompue

*) Forme un véritable passage à la М. arenaria.

= 25

c’est par une tres mince ligne поте. Les pattes noires; ab-
sence totale de poils blancs. — Long. 10—13 millim.

Sungarie. |

Ces huit variétés avec les subdivisions, par la forme et le
rapprochement des antennes, par la forme des palpes, par ia
forme du premier segment avec la caréne, par la caréne ven-
trale, par la forme et garniture des jambes et des tarses, la
forme des tarses des pattes antérieures, forment pour mol tou-
jours la méme espéce. Le dessin du pelage est aussi connu de
tout le monde, voila pourquoi je n'ai pas voulu donner de
noms différents à mes trois subdivisions. — Cependant je suis
porté à croire que M. maura est bien une variété de M.
arenaria, — comme М. maculosa est une variété de М. hunga-
rica; mais ne connaissaut pas au juste le mâle de M. arenaria var. 6
je ne peu rien affirmer et me borne à des suppositions. Nous
avions l’occasion d'examiner cette espöce en grande quantité;
chez le seul M. Dours il y en a des centaines d'exemplaires.

< Tête petite, noire, couverte de poils noirs, vertex cou-
vert entierement de poils blanc d'argent. Yeux ovales, grands,
entiers. Antennes noires. — Corselet noir, parsemé de poils
noirs, scrobiculé; métathorax et côtés réticulé-scrobiculés; le
devant du corselet porte une bande de poils blancs. — Abdomen
pétiolé, noir, rugueux, revétu de poils noirs. courts, couchés;
premier segment petit nodiforme, armé de dents et caréné (la
forme de ce segment correspond à la forme du seement de la 2)
bord postérieur cilié de poils blancs; le deuxième segment,
muni d'une caréne ventrale, porte sur le bord postérieur une
bande blanche échancrée au milieu, le troisieme segment en
dessus est couvert de poils de la méme couleur, en dessous
les deuxième et troisième segments sont ciliés de poils blancs, les
autres ornés de poils longs, noirs. — Les pattes noires. — Ailes
foncées; trois cubitales, la troisième éperonnée; les écailles
médiocres, noires. — Long. 10—19 millim.

Algérie, Espagne.

— 246 —

Dans toutes les collections. — Mr. Dours, en recoltant cette
espece en grande quantité à Pontéba, a prouvé, que c'est le
véritable c? de Рагепата, quoiqu'on ne s'en douterait pas en
comparant toutes les parties du corps du mále et de la femelle
de cette espéce. |

Var. В. Semblable, excepté le dos du mésothorax , le scu-
tum et les écailles qui sont couverts de poils blancs.

Algérie (Böne). — Coll. de M. Sichel. — Examinés 4
exemplaires.

Var. y. orianensis, major. Corselet entièrement noir. —
Long. 18 millim. | à
Algérie.

Var. 9. minor. Differe par sa grandeur. — Long. 9 —10!/» .
millim.

Mr. Dours a toujours pris cette variété avec la var. d.
О еп quantité considérable. Toutes les variétés mineures pré-
sentent beaucoup de ressemblance avec M. hottentota cf qui est
si bien représentée par Savigny P. 19, f. 16, mais cette der-
nière diffère de Гагепама par: 1) la tête qui est un peu plus
grande; 2) les yeux ronds, plus petits et plus éloignés; 3) le
premier article des antennes plus large et plus fort; 4) le
premier segment plus long, pius enflé par derrière, carène d'une
autre forme, moins saillante que celle de М. arenaria, en dessus
toute la partie renflée couverte de poils blancs; 5) le deu-
xième segment n'a pas de carène ventrale.

\

79. M. sexmaeulata Swed.

Q Nigra, thorace supra rufo; abdominis segmenti primi
subtus carina subquadrata; maculae albo-pilosae segmenti secundi
duae basales elongato longitudinales duaeque apicales parvae,
rotundae, Фей duae rotundae majores medium segmenti dorsum.
occupantes.

Mutilla sexmaculata Sweder 286, 44.

— 247 —

Tete noire, albido-pubescente, rugueuse. Antennes noires.
Yeux ovalaires. — Corselet noir allongé, retréci au milieu, tronqué
par derrière; dos fortement varioleux et rugueux, rouge, cou-
vert de longs poils couchés, dorés. — Abdomen subsessile noir,
velu de poils noirs couchés; premier segment assez court et
caréné en dessous; le deuxiéme porte prés de sa base deux
taches allongées et à son bord postérieur deux petites taches
rondes de poils blancs; deux petites taches rondes blanches
sur le troisième; l’anus porte quelques poils blancs. En dessous
tous les segments richement couverts de poils blancs. — Puttes
noires, tarses et épines tibiales roussátres.— Long. 11 — 17 millim.

Les Indes, Bengale.— Musée de Paris.— Coll. Saussure,
Radoszk., Sichel. — Examinés 6 exemplaires.

L'espéce 'citée. sous ce nom par M. Smith (37, 188),
comme prise au Pemjaub in copula avec М. fuscipennis СХ,
n'est pas la M. sexmaculata Sweder et appartient à une des
espèces voisines de M. oculata, anahs, accedens.

Le véritable mâle de М. sermaculata reste encore inconnu.

80. M. Ceylanensis nob.

O Nigra, thorace rubro-sanguineo; abdominis nigro-tomen-
tosi, segmento primo carina subquadrata; maculis albo-mlosis
segmenti secundi duabus parvis basalibus; tertü quartique duabus
rotundis mediocribus. Pedes rubro-rufi.

Tete noire, variolé-scrobiculée; antennes noires. Yeux grands,
arrondis. — Corselet rouge, carré, avec ses angles arrondis,
variolé-strié. — Abdomen subsessile, noir, velu, son premier seg-
ment caréné (caréne forme № 2, carrée); deuxième porte à une
distance de sa base deux petites taches rondes de poils blancs;
troisième et quatrième portent sur leurs*dos chacun deux taches

pareilles; l'anus et en dessous les bords des segments ciliés de

— 248 —

poils blancs. — Pattes rouges, parsemées de poils argentés. —
Long. 9 millim.

Ceylon.

Cette espèce se rapproche de М. sexmaculata.

81. M. diselena nob.
Tab. VIII, fig. 10.

Ф Nigra, thorace obscure rubido, varioloso-reticulato, ab-
domine tomentoso, nigro, segmenti primi maculis duabus, secundi
fascia apicali tertique fascia lata interruptis albidis.

Tete grande, aplatie, noire, variolé-rugueuse. Antennes

noires, rapprochées. Yeux presque ronds. — Corselet étranglé
par derrière, variolé-réticulé, rouge foncé, ses quatre angles
arrondis. — Abdomen sessile, allongé, de la largeur de

la téte, noir, couvert de poils noirs, couchés; premier seg-
ment à sa base pourvu de dents latérales recourbées comme
chez M. europaea et portant sur son bord postérieur deux
taches en forme de touffes de poils blancs; le deuxiéme sur
son bord postérieur avec une bande mince, troisieme avec
une large bande, les bandes blanches, toutes les deux inter-
rompues au milieu; lanus et les bords des segments en dessous

faiblement ciliés de poils blancs. — Pattes noires, faiblement

parsemées de poils argentés, les épines des jambes fortes, mais

trés courtes. — Long. 10 millim. |
Sénégal.

Cette espéce, caractéristique par les dimensions de ses
parties et la forme du corps, forme une espéce de passage de
М. europaea à М. bilunata. |

82. M. Maroccana Oliv.

Q Nigra, thorace rufo; maculis verticis una abdominis
octo albis, segmenti primi duabus, secundi tertüque tribus.

'

— 980: —

< Ма, nigro-hirta; thorace supra rufo; alarum fusco-

violascenti-hyalinarum cellulis cubitalibus tribus.
Mutilla Матоссати Oliv. (!) 58, 20.— Smith Cat. 16, 107.
> Barbara Fabr. S. P. 434, 26.

Algira Lep. Ш, 641, 72.
8-maculata Spin. T. 2, 129, 18.— Smith Cat. 9, 51.
9-guttata Klug. W. R; 1
rubricollis Lucas 297, 324. —Savigny P. 1, 19. Teg. 10.
dorsalis Lucas 288, 305. T. 15, f. 11.

О Tête noire, de la largeur du corselet, poilue, avec une
tache de poils blancs sur le vertex. Antennes noires.— Corselet
rouge, fortement ponctué, sa poitrine noire, un peu retréci au
milieu, couvert de poils jaune doré. — Abdomen noir, velu,
poils noirs; premier scgment sans caréne, avec deux petites
dents latérales et les côtés un peu rentrants; il porte deux
taches de poils blancs couchés; deuxième et troisième segments
ayant chacun sur le bord postérieur trois taches de poils blancs
couchés, dont celle du milieu ronde. — Pattes noires avec des
poils argentés. — Long. 7—9 millim.

Algérie, France méridionale, Espagne. — Musée de Paris. —
Examinés 7 exemplaires.

Var. В. M. S-maculata Spin. M. 9-guttata Klug.

Corselet noir, avec le dos couvert de poils blanes ou
passant du rouge au brun et au noir.

Algérie, Egypte. — Musées de Paris et Berlin.

Dans la collection Sichel il existe un exemplaire de M.
Maroccana Q qui a été pris par M. Olivier en Algérie т
copula avec ruficolls Fabr., dorsalis Luc. cf ce qui prouve,
que cette C n'est pas une variété de М. hungarica, mais une
véritable espéce et en attendant nous la décrivons comme telle.

Var. у. Troisième segment de l'abdomen porte une bande
transversale fortement découpée, présentant presque trois taches
et quelques poils blancs sur l'anus.

Var. à. Troisième segment couvert d'une bande continue
de poils blancs. _

Algérie. — Coll. Sichel, I Q.

уу +

— 250 —

< Tête noire, petite, fortement ponctuée. Yeux grands,
échancrés. Antennes noires. — Corselet noir, fortement ponctué;
mésonotum, 'écusson ‚et métathorax rouge foncé, ce dernier
réticulé-scrobiculé. — Abdomen noir, un peu luisant, subséssile;
premier segment carèné, carène, médiocre; deuxième segment
en dessus et en dessous densément et grossierement ponctué.
Téte, corselet et tout le corps couverts de longs poils noirs. —
Pattes noires. — Ailes brunes, semitransparentes, avec un léger
reflét violátre; 3 cellules cubitales, les 2 derniéres recevant les
veines récurrents. Ecailles noires, grandes, légérement ponc-
tuées. — Long. 11—16 millim.

. Algérie. — Musées de Paris et de Londres.— Coll Dours
et Sichel.

C'est peut être la М. ruficolis Fabr. Е. S. 371, 22;
mais cette derniére serait plus petite et en dessous rouge, et
comme nous ne connaissons pas le type de Fabricius, nous
ne pouvons adopter ce synonyme, avec une к. aussi
incomplete.

La coll. Sichel possède deux ' pris en Algérie in copula
avec М. Maroccana Ф. — Examines 12 exemplaires.

83. M. Brutia Petg.
Tab. X, fig. 8.

O Nigra, fronte thoracisque dorso rufis, abdominis maculis
sex fasciaque albis.

< Nigra, thorace rufo, abdomine punctis sex strigaque
postica albis.

Mutilla Brutia Petagna р. 33, 170, f. 37. — Linn. S. М. p. 2807,

n. 21. — Cost. 22, 12. T. XIII, f. 1.

» sexmaculata Cyril 29. T. VIII, f. 8.

> hungarica Fabr. E. S. 369, 13. S. P. 432, 16. — Oliv.
60, 30. — Lep. 615, 33. — Radoszk. 450, 17. Suppl.
301. T. IX, f. 3.

> calva Panz. 83, 20.

> monspeliensis Lep. 616, 34.

— 251 —

Mutilla sericeiventris Cost. Aml. de Mus. Zool An Il, 1862, p.
130. T. a I, fig. 4. — Radoszk. Suppl. 301. T. 9, f. 3.

> Barbara Oliv. 58, 19. — Coqb. 2, 67. T. 16, f. 6. —
Lucas 296, 823.
» decoratifrons Costa 31, 16. T. 25, f. 2.

» тасшоза Oliv. 58, 17. — Lep. 617, 35. — Lucas 293,
313.— Savigny T. 19, f. 9. —Radoszk. 454,23. Т. 8, f. 6.

]* division.
Thorax rouge.

Q Tête noire, inégalement scrobieulée, une grande tache
roussátre sur le front. Antennes roussátres. Yeux trés petits.—
Corsele rouge, rugueux, carré, brusquement tronqué, par der-
rire on apercoit quelques poils dorés. — Abdomen subsessile,
noir, couvert de poils noirs, couchés; premier segment caréné,
portant sur le bord postérieur trois taches de poils blancs,
ainsi que le deuxième, sur celui-ci la tache du milieu ronde
est plus grande; le troisieme segment porte une large bande
avec le bord inférieur un peu sinué, de poils blancs. En des-

sous tout le segment cilié de poils longs. — Pattes noires,
richement couvertes de poils blancs, les jambes portent deux
rangés d'épines. — Long. 6—18 millim.

Europe méridionale, France, Algérie, Corse, Sicile, Russie:
Crimée, Orenbourg, Caucase. Se trouve dans toutes les collections.

Var. 8. (diagnosa Fabric.) Téte noire avec une tache
argentée de poils couchés, serrés et des poils dressés longs,
distants et trés rares, noirs.

Algérie, France méridionale.

Var. y. (M. calva Panz.). Comme var. в, mais les pattes
et les antennes rouges.
Согзе.

/

Var. à. Tête avec une tache rouge typique, les pattes et
les antennes rouges.
Orenbourg, Spask.

01 NN
Var. г. (M. sericeiventris Cost., Radoszk. Suppl. T. IX,
f. 3.) Téte, corselet, abdomen et pattes entierement rouges.
Italie, Crimée.
laire blanche sur la téte.
Italie, Espagne.

Var. 5. (М. decoratifrons Cost.) Une grande tache triangu-

I® division.
Thorax blanc.
Q Capitis macula argenteo pilosa, thorace argenteo piloso
vel nigro, segmenti Фей maculis tribus argenteo pilosis.

Mutilla maculosa Oliv. 58, 17.— Lep. 617, 35. — Luc. 293, 318. —
Radoszk. 23, T. 8, f. 6.—Savigny P. 19, f. 9.
» Barbara Linn. Syst. Nat. X, 383, 5. — Coqb. 67. T. XVI,
f. 6. — Oliv. 58, 19. — Luc. 296, 323.

C'est М. Brutia excepté labsence de rouge; tete et cor-
selet noirs: une grande tache sur la téte et le dos du corselet
couverts de poils blancs; la bande du troisiéme segment rem-
placée par trois taches, c'est à dire une bande deux fois
interrompue.

Algérie, Caucase, Espagne.

Var. В. (М. Barbara Luc.) adde: £horace sub pilis rufo.
Sous les poils blancs du corselet l’on voit sa couleur de fond
rouge plus ou moins foncée. Poils du thorax tantót argentes,
couchés, tantót noirs, redressés, tantót presque nuls et laissant
le thorax nu, rugueux.

Algérie.

Var. y. (Savigny). Le quatrieme et le cinquiéme segments
portant chacun trois taches de poils blancs.

Var. 9. Le troisième segment de labdomen portant une
bande continue.

Algérie. |

Var. г. Macularum fasciarumque totius corporis colore non
argenteo sed aureo. |

— 253 —

Cette subvariété est sans doute accidentelle. Ce changement
de couleur est plus particulièrement fréquent dans les Mutilles
de l'Amérique méridionale. La teinte dorée des poils n'est
exceptionnellement constante que dans un petit nombre d'espéces
du genre Mula.

< Tête noire, rugueuse. Antennes noires. Yeux ovales
échancrés. — Corselet noir, rugueux avec le dos entierement
rouge. — Abdomen sessile, noir, finement rugueux, couvert de
poils noirs courts; premier segment armé de dents latérales,
caréné, bord postérieur orné de trois taches de poils blancs,
ainsi que le deuxiéme segment, qui a la tache du milieu plus
petite; le troisième segment porte une bande continue de poils
blancs, les segments suivants sont bordés de poils noirs. —
Pattes noires à poils et calcares noirs. — Ailes enfumées, vio-
lacées; une ligne transversale et transparente dans la premiére
radiale. Ecailles médiocres, rugueuses, rouges. — Long. 13 millim.

Prise au nombre de 2 exemplaires en Corse, à Ajaccio,
avec sa femelle. — Coll. de M. Sichel. |

Var. В. М. maculosa. Corselet entièrement noir, face de
la tête, le dos du prothorax, du mésothorax et de l'écusson
couvert de poils blanes, de chaque cóté du cinquieme segment
une mince ligne de poils blancs. Ecailles noires. — Long.
14—18 millim.

M. Dours a souvent pris cette espéce, avec sa femelle à
Pontéba, en Algérie. — Coll. de M. Sichel, Dours, de Paris.

84. M. quinquemaculata Cyril.
Tab. IX, fig. 6.
OQ Rufa, abdomine migro, punctis quinque albis.
< Capite, thorace pedibusque rufis, abdomine coeruleo, fasciis
im marginibus segmentorum trium anticorum albis interruptis.

Mutilla quinquemaculata Cyril. T. VII, f. 2. — Costa 95, 15.
T. XXUL£ 2.
^ quinquepunctata Oliv. 58, 22. — Lep. 618, 36. — Smith
12, 9. — Radoszk. M. S. 299.
19

— $84 —

О Tete grande, aplatie, fortement rugueuse, rouge comme
les antennes. Yeux petits, ronds. — Corselet carré, faiblement
retréci au milieu, rouge, profondément réticulé, rugueux. —
Abdomen subsessile, noir, scrobiculé; premier segment pourvu
de dents et faiblement carèné; il porte sur le bord postérieur
une tache de poils longs, touffus, blanchätres, les bords posté-
rieurs du second et du troisieme segments garnis chacun de deux
taches assez grandes de poils blancs. — Pattes rouges, par-
semées de poils argentés. — Long. 10—15 millim.

France, Corse, Italie, Crimée, Egypte. — Musées de Paris,
Londres, Berlin. — Coll. Radoszk., Sichel.

d Tête rouge rugueuse. Antennes rouges. Yeux ovales,
échancrés. — Corsele rouge, rugueux; parsemé de poils blanes
gris; métathorax réticulé, tronqué. — Abdomen sessile, scrobi-
culé, bleuàtre, luisant; premier segment carene, portant sur le
bord postérieur une bande de poils assez longs blancs ainsi
que le deuxième et le troisième, ces bandes sont interrompues
au milieu; épines anales rouges. — Pattes rouges à poils
argentés, calcares blancs. — Ales enfumées; trois cubitales, pre-
mière cubitale grande. Ecailles rouges. — Long. 10 millim.

Chypre.— Coll. de M. Sichel.— Examinés 2 exemplaires.

Cette espéce, qui par sa forme se rapproche beaucoup de
М. europaea ($, a été prise sur lile de Chypre et en Corse
avec sa Q var. minor. M. europaea est plus grande, son ab-
domen est finement ponctué ou scrobiculé et couvert de poils
longs noirs; la première bande de poils blancs est moins ser-
rée, à part la téte, les antennes et les pattes sont noires.

85. M. Tettensis Gerst.

Nigra, thorace oblongo, rufo-piceo, abdomine atro, holosericeo,
segmenti primi macula apicali, secundi tribus transverse dis-
positis, Фет fascia interrupta albido-flavis.

Mutilla Tettensis Gerst. 488, pl. 31, f. 7.

— 255 —

Tete noire, scrobiculée, parsemée de longs poils noirs et de
gris courts. Antennes noires. Yeux petits, ronds. — Corselet
carré, deux fois plus long que large, rouge foncé, strié fovéolé.
— Abdomen subsessile, noir, velouté, son premier segment lui-
sant avec une petite tache triangulaire sur son bord postérieur,
deuxième rugueux, strié, avec trois taches rondes sur son dos
sous une ligne horizontale, troisieme avec une bande inter-
rompue au milieu de poils blancs. — Paites noires, parsemées
de poils argentés. — Long. 15 millim.

Musée de Berlin.

86. M. aureomaculata nob.
Tab. IX, fig. 1.

О Nigra, nigro-pilosa; capitis macula alba; thorace scabro;
abdominis fascia basali argenteo - alba, maculisque quatuor rufo-
aureis.

Tete petite, noire, avec une tache de poils argentés sur le
vertex. Antennes noires. Yeux ovalaires, entiers. — Corselet
pyriforme, noir, scabre, grossièrement scrobiculé-réticulé, dans sa
partie postérieure parsemé de poils longs noirs, les mésopleures
élevés en crête et creusés derrière celle-ci. — Abdomen
pétiolé, noir, velu; premier segment raccourci, caréné, orné sur
son dos de poils argentés; deuxième segment portant trois
taches de poils courts couchés, d'un rouge doré, dont une à la
base et deux sur les cótés; troisieme segment noir; quatriéme
et cinquième ayant chacun sur le dos une tache longitudinale
de poils rouge doré; ces taches sont contigues. Tout le corps
est persemé de longs poils noirs.— Pattes noires, couvertes de

poils serrés argentés. — Long. 16 millim.
Crimée. — Musée de Vienne (en Autriche). — Examiné un
exemplaires.

Cette espéce ressemble beaucoup à la M. Maura à taches
dorées. Peut étre en est ce une variété. Dans ce cas М. тейсе а
deviendrait son mäle.

— 256 —

87. M. rubroaurea nob.
Tab. IX, fig. 2.

Q Nigra; capite, antennis, thorace pedibusque rufis; abdo-
minis maculis quatuor fasciaque aureo-rubris.

Téte ronde, rouge, presque aussi large que le thorax,
ponctuée, ayant quelques poils courts disséminés roussátres, et
en outre, comme le thorax, des poils plus longs et plus
nombreux, noirs. Antennes rouges avec leurs bouts plus foncés.
Yeux petits, ronds. — Corselet rouge, pyriforme ou fortement com-
primé en arriére, assez grossierement ponctué, avec une éléva-
tion ou tubercule mousse de chaque cóté à la place des écailles.
— Abdomen pétiolé, noir, couvert de poils noirs courts, couchés;
premier segment assez court, armé de petites dents, sans
caréne, portant sur son bord postérieur une mince bande rouge
dorée; deuxième ayant sur le dos quatre taches rouges dorées,
dont trois rondes, disposées en avant sur une ligne demicircu-
laire, la quatrième sur le bord postérieur, demi-ronde, tronquée
en arrière; troisième et quatrième segments couverts de bandes
de poils rouges dorés. En dessous tous les segments bruns
rougeätres, luisants, glabres, ciliés de poils noirs, le second
fortement ponctué, les autres sans points. — Райез rouges avec
les épines et les éperons noirs. — Long. 10 millim.

Afrique. — Musée de Paris. — Examine un exemplaire.

88. M. Mephitis Smith (!).
Tab. IX, fig. 3.

OQ Nigra; capite albo-maculato; thorace obscure ferrugineo,
profunde rugoso-scrobiculato; abdominis segmentorum primi fascia,
maculis secundi quinque subrotundis, quarti parva, quinti magna,
subquadrata, argenteo-mlosts.

Mutilla Mephitis Smith (!) 21, 129. |

Tête fortement rugueuse, avec une tache blanche sur le
vertex. Antennes noires avec le premier article à poils blan-
châtres. Yeux ovalaires. — Corselet rouge sombre avec le bord

— 257 —

plus foncé, rugueux et profondément scrobiculé; de chaque cóté
un tubercule en forme de dent obtuse. — Abdomen pétiolé,
noir, fortement rugueux et couvert de poils noirs couchés;
premier segment pyriforme, court, ayant à son bord une bande
de poils argentés presque interrompue; le deuxiéme porte en
dessous üne caréne, à la base du dos une tache allongée presque
triangulaire et au bord inférieur de chaque cóté deux taches
rondes, formant ensemble une bande de quatre taches blanches;
sur le bord du quatrième segment une petite tache et sur le
milieu du cinquième une plus grande tache carrée, blanches.
Tout le corps parsemé de poils noirs, longs. — Pattes noires à
poils argentés; jambes garnies d'épines longues; tarses épineux; .
épines et crochets ferrugineux. — Long. 15 millim.

Caffrerie. — Musée britannique (type de Smith). — Coll.
Saussure, Sichel. — Examinés 3 exemplaires.

Cette espèce a été prise en Caffrerie par Godefroi Si-
chel, neveu, avec М. flabellata F., qui, peut être, est son (j.

89. M. tetraops nob.

O Nigra, thorace rufo, abdomine utrinque serie trium
macularum albidarum, segmenti prima carina subtus nulla, supra
maculis albo-pilosis rotundis, secundi segmenti duabus parvis,
basalibus, terti quartique duabus apicalibus maximis.

Mutilla leucopyga Smith 12, 74 (nec Klug).
» sexmaculata Smith 37, 188 (пес Sueder).

Tete noire, assez ronde, couverte de poils noirs serrés;
antennes noires, insérées prés de la bouche. Yeux ovalaires. —
Corsele rouge, fortement rugueux et variolé, carré, tronqué
par derrière. — Abdomen subsessile noir, opaque, couvert de
poils noirs, fins et serrés, premier segment sans caréne; deu-
xieme portant à за base deux petites taches rondes, troisième
et quatrième ayant chacun deux grandes taches rondes, de
poils blanc d'argent. — Pattes noires à poils argentés dissé-
minés. — Long. 19 millim.

— 258 —

Chine, Indes. — Musée Britannique et coll. Saussure
(les individus typiques). — Examines 4 exemplaires.

90. M. bilunata Gerst.

О Nigra, thorace rufo, abdomine atro, segmenti primi lunu-
lis duabus, secundi maculis duabus apicalibus, tertii fascia inter-
rupta albido-flavis.

Mutilla bilunata Gerst. p. 488. T. XXXI, fig. 8.

Tete rouge noirátre, grossiérement rugueuse et ponctuée, revétue
de poils noirs, dressés, melés de poils gris blanchätres. Antennes
brunes avec le premier article à poils blanchátres. —- Corselet
rouge foncé, variolé-scrobiculé, un peu retréci au milieu, la
délimitation latérale du prothorax indiquée par une faible im-
pression. — Abdomen sessile, non velu à poils noirs; le dos du
premier segment, armé de dents latérales et carene | (carène
X 2), est très étroitement strié et de chaque côté, le long de
son bord latéral, portant une tache lunulée de poils blancs jau-
nâtres, deuxième couvert des grandes fossettes allongées séparées
par des rides élevées et portant à son bord postérieur une bande
transversale interrompue au milieu, qui occupe aussi le troisième
segment. — Les pattes noires avec des poils blanchâtres, garnies
d'épines. — Long. 15 millim.

Coll. de Berlin et de Vienne.— Les exemplaires de Vienne
ont la téte un peu plus petite et franchement rouge.

Cette espéce au premier coup d'oeil se rapproche beaucoup
des М. notata et ovata, mais se distingue en méme temps par
la grandeur de sa téte et la variolosité de son corps.

91. M. aulica Smith (!).

Ф Мура; verticis, thoracis supra ruf utrinque macula
argenteo-pilosa; maculae albo-pilosae: segmenti secundi duae
elongatae, longitudinales, tertii quartique duae ovatae minores,

medium segmenti dorsum occupantes; pedes ruf.
Mutilla aulica Smith (!) 37, 189.

— 259 —

Езрёсе voisine de М. sexmaculata, dont elle differe par:
1° deux grandes taches blanches argentées de chaque cóté du
thorax; 2" le deuxiéme segment de l'abdomen portant seulement
deux taches allongées, le troisième et le quatrième chacun deux
petites taches ovales, de poils blancs argentés. — Pattes brunes
foncées à poils blancs. — Long. 8 millim.

Var. 8. Pas de tache sur le vertex; thorax noir.

Le nord des Indes orientales. — Musée britannique (le
type de Smith).

92. M. Pythia Smith ().
Ф Nigra; thorace ferrugineo, oblongo-quadrato, rugoso; ab-
dominis segmentorum 1—3 fascia apicali interrupta flavescenti-

alba; segmento ventrali secundo obtuse tricarinato.
Mutilla Pythia Smith (!) 18, 115.

Tete noire, gonflée, derriere les yeux, fortement rugueuse,

parsemée de poils noirs. Antennes noires. — Corselet rouge,
oblong, carré, fortement et longitudinalement rugueux; les
marges latérales du métathorax denticulées. — Abdomen sub-

sessile, noir, légérement couvert de poils noirs; les trois pre-
miers segments portent sur le bord postérieur une bande de
poils argentés, fortement interrompue au milieu. Premier seg-
ment carèné, deuxième en dessous pourvu de trois carènes
longitudinales paralléles, qui se.terminent chacune par une dent

obtuse. — Pattes noires à poils blanchátres; jambes inter-
médiaires et postérieures exterieurement armées d'une double
rangée d'épines courtes. — Long. 16 millim.

Port Natal. — Musée britannique (type de M. Smith).

93. M. rugosa Oliv. (!)
Tab. IX, fig. 4. |
Ф Hirta, nigra; thorace postice, abdominis primo segmento
secundique basi, rufo-aureo-pilosis, secundi apice, tertio, quarto
quintoque nigris, albo-tripunctatis.
Mutilla rugosa Oliv. (!) 61, 35. — Smith 36, 186.

— 260 —

Tete noire, couverte de poils noirs, avec une tache de poils
blancs sur le vertex. Antennes noires; deux tubercules entre
elles. — Corselet grossièrement rugueux, noir, la plus grande
partie postérieure de son dos couverte de poils jaune doré;
de chaque cóté du thorax une large брше (избе dans les deux
exemplaires). — Abdomen noir, fortement scrobiculé; premier
segment assez petit et carèné (caréne courbée), dos couvert de
poils jaune doré; second segment en dessus couvert de poils
jaune doré avec le bord postérieur noir, qui, en méme temps,
porte trois taches blanches; troisième, quatrième et cinquième
segments noirs, portant chacun une rangée de trois taches
blanches comme le bord postérieur du second. Le bords des tous
les segments en dessous cilié de poils blancs. — Pattes noires,
couvertes de poils grisätres; les jambes postérieures ayant deux
rangées d'épines. — Long. 13 millim.

Indes Orientales. -— Musées de Paris (exemplaire typique
d'Olivier) et de Berlin. — Deux exemplaires examinés.

94. M. Bengalensis Lep. :

Ф Hırta, nigra; vertice albo-bimaculato, abdominis secundo
segmento toto rufo, secundo, tertio, quartoque albo-bimaculatis,
quinto nigro immaculato; ceterum М. rugosae conformis ei pro-
babilime ejus varietas.

Mutilla Bengalensis Lep. 637, 63 «Bengale, Musée de Spinola».

Il nous parait que c'est une variété de М. rugosa, ou une
description d’après un exemplaire détérioré, car, excepté la
rangée de taches blanches du milieu des segments et les deux
taches latérales du cinquième, que Lepeletier ne décrit pas,
le reste est conforme à la description d'Olivier. Peut être
aussi, comme nous savons que vers la fin de la publication du
3-е vol. Lepeletier avait la vue très affaiblie (Ш, pag. 646,
Nota), n’a-t-il pas vu les taches du cinquième segment et celles
du milieu des autres, qui pauvaient être petites ou usées.

— 261 —

95. M. Perisii nob.
Tab. IX, fig. 5.

Q Nigra; thorace, antennis pedibusque rufis; vertice, abdo-
minis macula, fasciis tribus transversis quartaque inter ultimas
duas verticali, albido subargenteo pilosis.

Tete noire avec une grande tache de poils blancs dorés sur
le front; antennes rouges à poils argentés. — Corselet rugueux
rouge, couvert de poils rouges jaunätres, avec le devant noir,
couvert de poils noirs; ligne de partage du métathorax visible. —
Abdomen subsessile, noir, pourvu de poils noirs couchés; pre-
mier segment inerme, portant sur le bord postérieur une bande
de poils argentés; le deuxième portant à la base du dos une
tache ronde et sur le bord postérieur une large bande élargie
au milieu, le troisième et le quatrième au milieu chacun une
tache carrée, formant ensemble une bande verticale, le cin-
quième une bande continue, de poils blanc d'argent. Tous le

corps parsemé de poils blanchâtres. — Pattes rouges à poils
argentés. — Long. 6 millim. |
Corse. — Coll. de M. Sichel. — Examiné 1 exemplaire.

Cette espèce se rapproche de М. regalis Fabr., mais on la
distingue facilement par les caractères suivants: 1) l'abdomen
n'est pas pétiolé; 2) la tache basale du 2-e segment n'est pas
demicirculaire; 3) celle du bord postérieur n'est pas sinueuse,
.mais seulement élargie au milieu; 4) le cinquième segment
portant une bande continue; 5) les pattes rouges.

— 262 —

Miles.

1 Groupe.

Yeux échancrés.

96. M. lugubris Fabr. (!

< Nigra, nigro-hirta, punctata; abdomine petiolato; alarum

Fusco-wolascentium cellulis. cubitalibus duabus.
Mutilla lugubris Fabr. (!) S. P. 433, 23 (nec Burmeister bra-
silian. Mutillen 8, 19). — Oliv. 62, 40.
> tristis Klug. Walt] 92 (nec М. tristis Klug. Entom. Bra-
sil. specimen 318, 20; Burmeister brasil. Mut. 7, 12).
» concolora Rad. (!) 461,-33, t. 9, fig. 3, a, c, d, g.

Tete médiocre, arrondie, noire, ponctuée. Antennes noires,
deuxième et troisième articles très-courts. Yeux arrondis, en-
tiers. — Corselet noir, ponctué; mésothorax sans lignes; méta-
thorax tronqué par derrière, scrobiculé-réticulé. — Abdomen
noir, ponctué, couvert, comme la tete et tout le corps, de
poils noirs, pour la plupart hérissés; premier segment caréné,
formant un pétiole nodiforme. Ventre lisse, luisant, fortement
ponctué. — Pattes noires, leurs poils et éperons noirs. — Ailes
brunes, plus foncées vers le bout, demi-opaques, avec un léger
reflet violacé et quelques lignes et taches transparentes; deux
cellules cubitales et une seule veine récurrente.. Ecailles petites,
noires, bombées. — Long. 7—10 millim.

Russie (Spask, Crimée), Hongrie; coll Radoszkovsky;
Espagne, col. Sichel et l’exemplaire de Klug; Portugal,
d’après Klug; Maroc (Tanger) Musée de Copenhague, les
deux exemplaires typiques de Fabricius. — Examines 13
exemplaires.

Cette espece, par la forme de son corps, se rapproche de
М. Пайса, dont elle est peut-être une variété. La description
de /risfíós Klug s'y applique parfaitement. Parmi les individus
russes et marocains il en est dont les ailes sont plus claires,
un peu moins opaques.

— 263 —

97. M. italica Fabr.

< Nigra, nigro-hirta, punctata; mesonoto partim, mterdum
et tegulis, albo-pilosis; metanoti diagonali nulla; abdominis seg-
mento primo campanulato, apice subconstricto, secundo rufo,
subtus mutico. Alarum dae ia dip cellulis cubitalibus nunc
duabus, nunc tribus.

Ми а Italica Fabr. Ent. S. 370, 19; S. P. 434, 28. — Oliv.
62, 42, — Lepel. 626, 46. — Radoszk. 458, 28. T. 7,
f. 9.

Tete noire, garnie de poils longs, noirs. Antennes noires.
Yeux ovales arrondis, entiers. — Corselet noir, ponctué; le dos
du mésonotum, quelquefois aussi les écailles, couverts de poils
argentés; écusson trés petit; métathorax réticulé. — Abdomen
noir, nu, ponctué, pétiolé; premier segment noir, campanule,
nodiforme (c'est-à-dire renflé à sa partie postérieure, qui est
cependant plus étroite que la base du second), en dessous
carèné (forme № 1); deuxième segment ferrugineux; tous les
segments cilié$ et tout le corps couvert de longs poils noirs
écartés. — Pattes noires. — .Ailes enfumées; trois cellules cubi-
tales, dont la troisième souvent incomplète ou nulle, mais tou-
jours une seule’ veine récurrente. Ecailles noires, petites.

Var. В. Mésonotum et écailles noires.

Long. 10—11 millim., exceptionellement 15 millim.

Midi de l’Europe, Crimée, Algérie. — Musée de Paris. —
Col. Radoszkovsky, Saussure, Sichel. — Examinés 5
exemplaires.

Cette espece, qui parait étre rare dans les collections, est
souvent confondue avec M. graeca et grisescens. Smith (7, 35)
la regarde à tort comme synonyme avec M. stridula В. (JPede-
montana V.)

98. M. pedunculata Klug.

С Elongata. Caput laeve, rufo-testaceum, testaceo pilosum,
oculis nigris; antennae thorace longiores, testaceae. Thorax ob-

— 264 —

solete punctatus, postice reticulatus, ru ‚fo-testaceus, testaceo-
pilosus. Alae flavescentes, hyalinae, ad apicem fuscae, nervis
stigmatique testaceis. Tegulae parvae testaceae. Abdomen elon-
gatum, scabrum, fuscum, albido-pilosum, segmento primo basi
valde attenuato et longitudine fere secundi, rufo-testaceo, piloso.
Pedes testacei, albido-pilosi, — Long. 10 millim.
Mutilla pedunculata Klug. (!) 27, pl. V, fig. 10.
Amboukohl, Arabie, Egypte. — Musées de Berlin et de
Vienne. — Coll. Radoszk.
А cette description assez complete on peut ajouter: ocelles
ramassées, très développées. Abdomen pétiolé, mais non pyriforme,

premier segment inerme; excepté le premier segment, qui est un,

peu rugueux et roussätre, les segments suivants luisants, presque
noirs et ciliés de poils longs, blanes. Ailes ayant trois cellules
cubitales, les deux dernieres recevant chacune une nervure
récurrente.

Cette espèce, par la forme presque ronde de la tête, ses
yeux globuleux, la forme allongée de l'abdomen' et avant tout
la longueur du premier segment, ses longues antennes, ses pieds
freles rentre dans une série de máles provenant de Chili.

99. M. Olivieri nob.
Tab. IX, fig. 8.

< Hiría, atra, thoracis margine abdominisque fasciis dua-
bus albis.

Mutilla atrata Oliv. (!) Encyl. Méth. VIII, 59, 26.
› atra Smith Cat. III, 16, 108.

Tete ronde, petite, noire, avec le vertex couvert d’un duvet
blanc. Yeux ronds; ocelles petites; antennes noires. — Corselet
noir, velu; prothorax, mésothorax et écusson en dessus couverts
de poils blancs: — Abdomen noir, couvert de poils noirs, cou-
ches; premier segment sans caréne, second segment portant à la
base une large bande, sinuée au milieu, de poils blancs et un
point sur le bord postérieur; troisieme et quatrieme segments

— 265 —

eu dessus couverts de poils blancs qui forment une seule
bande. — Pattes noires.— Les ailes très foncées; deux cubitales,
une nervure récurrente et la radiale assez grande; les écailles
petites, blanches. — Long. 10 millim.

Egypte et Barbarie (Musée de Paris), type Olivier. —
Examiné 1 exemplaire.

Var. В. differe: un peu plus petite, bande basale du se-
cond segment de l'abdomen non sinuée, pas de point sur le
bord postérieur. — Long. 81/5 —9 millim.

Algérie. — Examinés 3 exemplaires. — Coll. de Radoszk.
et Sichel.

100. М. calcariventris nob.
Tab. IX, fig. 9.

< Пайсае S' similis ejusdemque statura. Nigra, punctata,
nigro-pilosa (at multo minus pilosa quam М. Italica); meso-
noto nigro; metanoti baseos sulco medio laevi, subtrianguları (in
altero specimine latiori breviorique) ; abdominis segmento secundo
rufo, apice (in altero specimine basi quoque) migro, subtus
margine posteriori medio in calcar validum, migrum | producto,
mfra calcar in superficiem triangularem, subconcavam, medio
longitudinaliter. carinatam terminato; hypopygii tuberculo trans-
verso, obtuso; alarum fusco-hyalinarum cellulis cubitalibus tribus.

Tête noire, ponctuée, assez grande, un peu plus large que
le prothorax, couverte de poils noirs et grisätres. Yeux entiers,
ovalaires. Antennes brunes foncées, presque noires; entre les an-
tennes deux tubercules tantót aigus, tantót arrondis (les radi-
cules des antennes) — Corselet noir, finement ponctué, à poils
grisätres; métathorax réticulé, ayant à sa base un sillon trian-
gulaire, lisse, assez profond. — Abdomen noir, presque nu, par-
semé de poils noirs et blanchátres; premier segment avec deux
petites dents un peu retrécies à la base, bord postérieur un
peu rentrant; deuxième segment entièrement ferrugineux, ponc-

— 266 —

tué, en dessous armé d'une caréne en forme de tubercule
allongé, épais, subcomprime et terminé en une forte dent noi-
rátre; au dessous de la carène, le bord postérieur de la face
inférieure du second segment est déprimé en forme de triangle
transversal plus large au milieu, où une seconde carène peu
élevée, mousse, descend verticalement du tubercule; sur la plaque
anale inférieure, au milieu de sa base, s'éléve une courte ca-
rène en forme de tubercule ou dent mousse. — Pattes noires
avec les éperons et la plupart des épines blanchätres. — Ailes
brunätres, assez transparentes; trois cubitales, la troisième
éperonnée; veines brunàtres, stigmate brun foncé, noirätre.
Ecaille noires, petites et bombées. — Long. 81/2—11 millim.

Montpellier, Algérie. — Coll. Saussure et Sichel. —
Examinés 4 exemplaires.

101. M. erythrothorax nob.

< Nigra, punctata; antennis fusco ferrugineis, thorace
rufo, punctato, metathorace subrugoso; alarum hyalınarum apice
subinfuscato, cellulis cubitalibus duabus.

Tête noire, finement ponctuée; ocelles, visibles. Antennes
ferrugineuses. Yeux petits, entiers. — Corselet rouge, ponctué:
métathorax faiblement rugueux. — Abdomen sessile, noir, fine-
ment ponctué; premier segment armé de dents latérales, deu-

xième segment pourvu en dessous d'une caröne qui se termine

par une dent, comme chez M. Halensis $. — Pattes noires.—
Ailes légèrement enfumees; deux cubitales et deux nervures
récurrentes discoidales. Ecailles petites, foncées. — Long. 10
millim.

Cette espéce se trouve dans la collect. de Jurine à Ge-
neve sous le nom de ruficollis. Elle ressemble beaucoup à М.
Halensis 4, peut être qu'elle en est une variété.

— 267 —

102. M. albeola Pallas.

< Nigra, hirta; thoracis dorso abdominisque fascia wmca
postica lata, albis; alarum fusco-hyalinarum cellulis cubitalibus
duabus.

Mutilla albeola Pall. Reise. Russ. Reich. T. II, p. 730, 87. —
Radoszk. 462, 36. T. 9, f. 6. ,

Tete petite, poilue, vertex portant des poils blanchätres.
Antennes noires. Yeux ovalaires, entiers. — Corselet noir; dos
du prothorax, du mésothorax et de l'écusson couvert de poils
assez longs, blanes; métathorax garni de poils longs, noirs. —
Abdomen pétiolé, noir, velu, premier segment caréné; deuxième
pourvu d'une caréne ventrale et, à sa base, d'une lingne- de
duvet grisätre; troisième, quatrième et cinquième, seulement en
dessus couverts de poils blanc d'argent. — Райез noires à poils
noirs. — Ailes fortement enfumées; deux cellules cubitales, une
seule veine récurrente. Ecailles petites, noires, couvertes entiére-
ment de poils blancs. — Long. 9—14 millim.

Orenbourg, Altai. — Coll. Radoszk. — Examinés 3
exemplaires.

103. M. arabica Oliv. (!)
Tab. IX, fig. 10.

< Hiría, atra, thorace antice, scutello abdominisque fasciis
duabus albis.
Mutilla arabica. Oliv. (!) 59, 27. — Smith Cat. 10, 55.

Tete petite, ronde, noire, couverte des poils noirs et blancs
sur le vertex; yeux ovalaires un peu arrondis; ocelles petites.
Antennes noires. — Corselet noir avec sa partie antérieure et
l'écusson blancs. — Abdomen noir avec les poils noirs couchés;
premier segment pétiolé et carèné, sa carene échancrée au
milieu; le second portant une caréne ventrale et sur sa base une
_ large bande tridentée de poils blanchätres; troisième et qua-
trième couverts en dessus de poils blancs couchés, qui forme:t

— 268 —

une seule bande. — Райез noires, couvertes de poils noirs. —
Ailes foncées; trois cubitales avec une seule nervure récurrente;
écailles petites, noires. — Long. 14 millim

Arabie. — Musée de Paris, type d'Olivier.

Note. Nous avons éxaminé le type d'Olivier, étiqueté de
sa propre main, et nous pouvons constater que sa description
est défectueuse, si ауес le temps le milieu du corselet n’a раз
noirci ; à present il n'y a pas de trace de couleur brune ferrugineuse.

En méme temps nous constatons que cette espéce se rap-
proche beaucoup de la M. crenata Rad., mais elle en differe
par la forme des ses carènes, par le nombre des cellules, outre
les autres différences moins notables. Il est trés probable que
M. arabica est le c? de М. ornata Ф.

104. M. crenata Radoszk. (!)

cf Nigra, hirta; fronte, prothorace, scutello, abdominis fascia
segmenti secundi magna duabusque posticis, albis; alarum fusco-
violascentium | cellulis cubitalibus duabus.
Mutilla crenata Radoszk. (!) 462, 35. T. 9, f. 5.

Tete petite, avec quelques poils blanchätres sur le vertex.
Antennes noires, leur premier article à poils noirs. Yeux ovales,
entiers. — Corselet noir, légèrement rugueux; prothorax et
écusson couverts de poils longs blancs; métathorax réticulé.—
Abdomen noir, velu, ses poils couchés; premier segment pétiolé,
nodiforme, carèné; deuxième pourvu d'une carène ventrale et
portant à la base une large bande de poils blancs argentés,
échancrée postérieurement; troisième et quatrième segments
couverts entièrement de poils semblables. — Pattes noires. —
Ailes brunátres avec un reflet violet; deux cellules cubitales,
une seule veine récurrente, reçue par la seconde cubitale.
Ecailles petites, noires. — Long. 12 millim.

Sungarie. — Coll. Radoszk. — Examines 3 exemplaires.

— 269 —

Var. B. Pas de poils blanes sur la tête; dos du prothorax
et du mésothorax couvert entièrement de poils blancs; la bande
du deuxième segment de l'abdomen est remplacée par un duvet
grisâtre. — Long. 13 millim. р

Sungarie. — Coll. Radoszk. — Examiné un exemplaire.

La M. crenata forme un passage entre les M. arabica et
Olivieri, mais comme les exemplaires typiques de ces dernieres
espèces d'Olivier sont assez détériorés, il est difficile de se
prononcer sur l'identité de leurs formes avec celles de М. crenata.

105. M. Persica nob.

< Nigra, abdominis fasciis duabus albis. Affinis M. Tu-
nensis Е. (collar F.).

Téte de la largeur du thorax, noire, ponctuée; mandibules
fortes, grandes, tridentées. Antennes noires. Yeux entiers, ova-
laires. — Corselet noir, rugueux. — Abdomen subsessile, noir,
' presque nu, fortement scrobieulé; premier segment carèné et
plaquant avec le deuxième; le bord postérieur du deuxième
segment et le troisiéme couvert des poils longs, couchés, blancs;
les segments suivants bordés de poils noirs. — Pattes noires; épe-
‚rons blancs.— Ailes enfumées; trois cubitales (fermées ?); la deu-
xieme discoidale porte une tache transparente. Ecailles noires
et lisses. — Long. 12 millim.

Perse. — Coll. Radoszk. — Examinés 2 exemplaires.

Cette espéce se rapproche beaucoup de М. collaris mais
se distingue par les yeux non échancrés. Elle se rapproche aussi
de M. arenaria, mais s’en distingue par le premier segment,
qui n’est pas nodiforme ni pétiolé.

106. M. Manderstiernii Radoszk. _

< М та; abdominis secundi segmenti fasciis duabus- tertio-
que toto, albis; alarum infuscatarum cellulis cubitalibus tribus.
Mutilla Manderstiernü Radoszk. (!) 460, 31, t. 9, f. 1.
| 20

— 270 —

Tete noire, légérement rugueuse. Antennes noires, premier
article poilu. Yeux ovalaires, entiers. — Corselet noir, mésothorax
scrobiculé-strié, métathorax régulièrement rugueux. — Abdomen
pétiolé, noir, couvert de poils noirs couchés, premier segment
nodiforme, carèné, ayant au bord postérieur une bande linéaire
de poils blancs, deuxième segment pourvu d'une caréne ven-
trale, portant sur ses bords supérieur et inférieur deux larges
bandes de poils blancs, trisinuées, la premiére en arriere, la
seconde en avant, troisieme segment couvert de poils blancs:
en dessous les deuxième et troisième segments ciliés de poils
blancs, les segments suivants portant des bandes de poils
noirs. — Pattes noires. — Ales fortement enfumées, trois cubi-
tales, deux veines récurrentes. Ecailles médiocres, rugueuses. —
Long. 14 millim.

Transcaucasie. — Col. Radoszk. — Examiné un
exemplaire.

Par sa forme elle correspond aux variétés de М. differens
et Austriaca, mais le premier segment est plus long et la
deuxième veine récurrente, au lieu de se continuer avec la
troisieme veine transverso-cubitale, est recue à quelque distance
de celle-ci par la troisieme cellule cubitale.

107. M. Caucasica Radoszk.

< Nigra, hirta; fronte, abdominis segmentorum 2 et 3 macula
utrinque, reliquorum macula media, albis; alarum fuscarum
cellulis cubitalibus tribus.
Mutilla Caucasica Radoszk. 459, 30, t. 8, f. 9.

Tete petite, presque de moitié plus étroite que le thorax,
noire, face et bouche couvertes d'une touffe de poils longs,
blancs. Antennes noires, premier article à poils argentés. Yeux
petits, ronds, trés bombés, entiers. — Corselet noir, ponctué,
couvert de poils noirs; sous les écailles de chaque côté une
touffe de poils blancs; métathorax réticulé-rugueux, ayant au

— 271 —

milieu un sillon profond et parsemé de poils longs, blanchätres.
— Abdomen subsessile, élargi, noir, ponctué, à poils noirs
mélés de gris; premier segment carèné, deuxième pourvu d'une
carène ventrale et portant, ainsi que le troisième, sur chaque
côté une tache, le troisième en outre une bordure mince, les
autres chacun au milieu une tache carée, de poils blancs assez
longs.—Pattes noires, couvertes de poils noirs et argentés sur
les jointures. — Ailes fortement enfumées; trois cubitales, les
deuxième et troisième recevant chacune une veine récurrente;
stigmate et cellule médiane en grande partie d'un brun très

foncé, presque noir. Ecailles noires, médiocres. — Long. 13
millim.
° Caucase. — Coll. Radoszk. — Examiné un exemplaire.

108. M. Godefredi nob.
Tab. X, fig. 1.

< Nigra, migro-qnlosa; abdominis segmentis primo fascia
apicali continua, lineari, secundo marginis utringue jfasciola,
tertioque lateribus, argenteo-albo-pilosis ; alarum nigro-violascentium
cellulis cubitahbus tribus.
Mutilla atrata Smith (!) 16, 103.

Tete petite, noire, velue, ponctué-subréticulée; chaperon garni
d'une brosse de poils noirs. Antennes noires. Yeux grands,
ovalaires, entiers. — Corselet noir, rugoso-réticulé. — Abdomen
noir, luisant, scrobiculé-rugueux, garni de poils courts, pétiolé;
premier segment nodiforme, armé de dents et carèné, avec le
bord postérieur bordé d'une bande étroite de poils blanc d'argent;
le bord postérieur du deuxième segment porte sur le côté une
bande de poils blanc d'argent; le troisieme blanc argenté sur
les cótés; ces parties blanches se prolongent un peu sur le
ventre du segment. Deuxieme segment ventral lisse, luisant,
grossièrement ponctué, pourvu d'une longué caréne médiane
plus élevée à la base. — Pattes noires. — Ades d'un brun

*

— 272 —

noirätre avec un éclat violacé; trois cubitales, deux veines
récurrentes; la troisième cubitale éperonnée _ est, quelquefois
incomplète, et parfois manque entièrement. Ecailles petites,
noires. Variat fasciis duabus vel tribus et colore plus vel minus

nigro. — Long. 18— 22 millim.
Caffrerie. — Musée de Londres, sous le nom de М. atrata.—
Col. Radoszk. et Sichel. — Examines 14 exemplaires.

Prise en nombre par le neveu d'un de nous, Godefroi Sichel.
7

109. М. carinata nob.
Tab. X, fig. 2.
< Nigra, nigro-hirta, punctata; metathorace rufo; abdo-
minis segmentorum primi secundique Лазая apicali argenteo-
pilosa, secunda lata, emarginata; alarum fuscarum cellulis cubi-
talibus tribus.

Téte petite, noire, garnie de poils noirs. Antennes noires.
Yeux ovalaires, arrondis, entiers.— Corselet noir, ponctué; méta-
thorax rouge, réticulé-scrobiculé. — Abdomen noir, très-légère-
ment rugueux, velu, pétiolé; premier segment nodiforme, armé
de dents, caréné (caréne médiocre); bord postérieur portant
une étroite bande de poils blanc argenté; deuxiéme segment,
ayant sur le bord postérieur. du dos une large bande de poils
blanc d'argent, fortement.échancrée au milieu; sa face ventrale
lisse, luisante, fortement ponctuée, munie à la base d'une courte
carène. Tous le corps couvert de poils noirs, assez longs. —
Pattes noires. — Ailes brunes, avec une légère transparence,
plus foncées vers le bout; trois cubitales, quatrième éperonnée;
deux veines récurrentes. Ecailles noires. — Long. 13—15 millim.

Corse. — Coll. Sichel. — Examines 6 exemplaires, pris
en 1861 par M. E. Bellier de la Chavignerie, avec de
nombreuses Q de M. Brutia et Maura, et formant peut-étre
une variété du (4 de l'une de celles-ci.

— 273 —

110. M. Cypria nob.

< Nigra, hirta; metathorace rufo; abdomims segmentorum
primi secundique fascia, tertio toto maculaque secundi, argenteo-
pilosis; alarum fusco-violascentium | cellulis cubitahbus tribus,
tegulis rubris.

Tete petite, noire. Antennes noires. Yeux ovalaires, entiers. —
Corselet noir, régulièrement scrobiculé; métathorax rouge, vario-
leux. — Abdomen pétiolé, noir, velu, ses poils noirs, mélés
de quelques uns plus longs et argentés; premier segment nodi-
forme, armé de dents, caréné (carène forte, forme № 2), bordé
postérieurement de poils blancs; deuxième segment orné d'une
tache dorsale grande, ronde, et portant au bord postérieur une
large bande, échancrée au milieu, de poils blancs; dessus du
troisième segment entièrement couvert de poils blancs; ces deux
segments en dessous ciliés de poils blanes. — Pattes noires,
velues. — Aÿles fortement enfumées, à reflet violet; trois cubi-
tales. Ecailles rouges foncées, ponctuées. — Long. 13 millim.

Algérie, Chypre. — Coll. Radoszk., Sichel. — Examinés
4 exemplaires. |

111. M. rubrieans Lep.

< Nigra, hirta; prothorace, mesothorace, scutello meta-
thoracisque parte posteriori, ferrugineis; abdominis segmentorum
primi secundique fascia, tertio toto maculaque secundi, argenteo-
pilosis; alarum fusco-violascentwum | cellulis. cubitalibus tribus,
tegulis rubris. |

Mutilla rubricans Lep. 612, 27.
» argenteo-fasciata Costa 17, 6, t. XXI, f. 6.

D'aprés la description de Lepeletier, elle est semblable
`& М. Cypria, excepté: dos du prothorax, du mésothorax,
écusson et partie postérieure du métathorax, rougeàtres, tan-
dis que, dans M. Cypria, le corselet entier est noir et le
métathorax seul rouge. Comme nous n'avons pas vu le type

'

— 274 —

de cette espece, nous ne pouvons affırmer que la М. Сурта
soit une variété de rubricans, mais cela nous parait plus que
probable. |

Midi de l'Europe. — «Musée de M. Serville». Lep.

112. M. rubrosignata Radoszk.

< Parva, nigra, hirta; oculis integris; thoracis fascia inter
alas abdominisque fascia postica, argenteo-albis; segmento secundo
rufo; alarum fusco-hyalinarum | cellulis cubitalibus tribus, venis
recurrentibus duabus, tegulis argenteo-albis.

Mutilla rubrosignata Radoszk. 461, 34, t. 9, f. 4.

Tête petite, ponctuée, hérissée de poils noirs. : Antennes
brunes, premier article пог” еф couvert de poils noirs. Yeux

ovalaires, arrondis, assez petits, entiers. — Corselet noir, fine-
ment ponctué, couvert de poils noirs; une bande de poils
argentés entre les ailes couvre aussi les écailles. — Abdomen

pétiolé, noir, hérissé de poils noirs; premier segment nodi-
forme; noir, caréné, caréne peu prononcé; deuxième fortement
ponctué, rouge ferrugineux avec le bord postérieur noir; troi-
sième segment portant une bande assez large de poils blanes.—
Pattes noires, jambes antérieures couvertes d'un duvet argenté.
— Ailes transparentes avec le bout fortement enfumé; trois
cellules cubitales, deux nervures récurrentes; pas de stigmates.

Ecailles noires, couvertes de poils blancs. — Long. 10—14
millim.

Kiachta, frontiere de Chine. — Musée de Berlin. — Coll.
Eversmann et Radoszk. — Examines 6 exemplaires.

Var. В. Antennes noires. Base du quatri&me segment por-
tant une bande de poils argentés. Pattes entièrement noires.
Ailes brunes, semitransparentes, plus claires au bout. Dax
(Landes); coll. Sichel. Examiné 1 exemplaire.

1

— u —

113. M. cinerascens Oliv. ()

Tab. X, fig. 3.
< Nigra, cinereo-tomentosa, alis nigris.

Mutilla cinerascens Oliv. (! Enc. Méth. VIII, 56, 12. — Smith
Cat. III, 10, 59.

Tete ronde, noire, couverte de poils gris, couchés. Yeux
ronds, non échancrés; ocelles petites. Antennes noires. —
Corselet noir; en dessus prothorax, mésothorax et écusson cou-
verts de poils blanchâtres, couchés; métathorax scrobiculé, avec
un sillon longitudinal. — Abdomen noir; premier segment ayant
de petits crochets latéraux et carèné; tous les segments à
l'exception de l'anus en dessus couverts de poils blanchátres,
couchés; les crochets de l'anus remarquables par la làrgeur et
la forme. — Pattes noires; couvertes richement de poils blancs. —
Les ailes sout trés foncées, avec un reflet violacé; deux cubi-
tales, la radiale petite et ovale. Les ecailles médiocres et noires.
— Long. 16 millim. |

Perse, aux environs de Kermanchah (Musée de Paris); un
exemplaire examiné; le type d'Olivier.

114. M. testacea Klug.

< Testacea, albido-pilosa; caput obsolete punctatum, ocellis
magnis, oculis emarginatis; antennae thorace longiores, pallidae.
Thorax sparsim punctatus, dorso obsolete striatus. Metathoraz
reticulatus. Scutellum planum. Аше hyalinae, flavescentes, nervis
testaceis, apice obscuriores, fascia transversa, abbreviata fusca.

Tegulae mediocres. Abdomen ' sparsim. punctatum. | Pedes. pallidi.
Mutilla testacea Klug. (!) 18, pl. V, fig. 4.

Cette езрёсе est facile à déterminer d'aprés la description:
de Klug; nous pouvons ajouter pour compléter cette description:
Tete un peu plus large que le thorax; ocelles transparentes. —
Abdomen subsessile. — Ailes avec trois cellules cubitales; la
deuxième et troisième chacune recevant une nervure récur-
rente. — Long. 13 millim.

Arabie.

MG >

115. М. melicerta Smith (!).
Tab. X, fig. 4. |

d Nigra, punctata, nigro pilosa; prothoracis segmentorum-
que dorsalium 1—5 fascia quorum aureorum; segmenti ventralis
carina basalı media obtusa; alarum violaceorum | cellulis cubi-
talibus tribus.

Mutilla melicerta Smith (!) 16, 109.

Tete petite, noire, parsemée. de poils noirs avec quelques
poils fauves sur le vertex. Antennes noires. Yeux ovalaires,
entiers. — Corselet noir, couvert de poils noirs; le prothorax
porte une bande de poils jaunes dorés. — Abdomen pétiolé, noir,
couvert de poils courts, noirs; premier segment petit, nodiforme,
caréné; le bord postérieur du second, du troisieme et du
quatri&me segment en dessus couvert de poils jaunes dorés, qui
forment une large bande. — Pattes noires. — Ailes d'un brun
foncé violacé, plus obscures vers les bords; trois cubitales, deux
veines récurrentes. Ecailles petites, noires. — Long. 12 millim.

Caffrerie. — Musée de Londres et coll. Sichel. — Examinés
3 exemplaires.

A comparer avec ce qui a été dit à la fin de JM. aureo-
maculata, qui en est peut-être la Q.

116. M. egregia Klug.
Tab. № 67:5;

< Nigra, thorace. antice argenteo, abdomine apice fulvo-

aureo, villoso.
Mutilla egregia Klug (!) W. R. 93.

Téte petite, noire, à poils noirs mélés de blancs; ocelles
noires, bien visibles; antennes noires, leur premier article cou-
vert de poils noirs. Yeux petits, entiers. — Corselet noir, si
poilu qu'on ne. peut pas voir le pelage; prothorax couvert de
poils blancs, qui forment une bande; sur l’écusson, il y a
quelques poils blancs. — Abdomen petiole, noir, finement rugueux,
mais velu avec des poils noirs; premier segment assez court,
nodiforme, caréné, on peut remarquer un duvet de poils gris;

enm DE u 1

deuxième segment pourvu d'une carène ventrale; une mince
frange sur son bord postérieur; le troisième et les autres seg-
ments et l’anus couverts en dessous de larges bandes, les seg-

ments ciliés de poils noirs. — Pattes noires, à poils noirs. —
Ailes fortement enfumées, violacées; trois cubitales. Ecailles
petites, noires. — Long. 17 millim.

Andalousie.

Ce bel exemplaire se trouve dans la collection de Berlin.
117. M. obliterata Smith (!).
Tab. X, fig. 6.

d Nigra, punctata, cinereo-pubescens; capite, thorace, ab-
dominis petiolo pedibusque ferrugineis. Alae hyalinae, apice vix
infuscato, cellula. cubitali discoidahque tertia obsoletis.

Mutilla obliterata Smith (!) Cat. III, 8, 47.

Tête grande, carrée, aplatie, fortement ponctuée, rouge,
couverte de poils rares, grisätres. Yeux grands, allongés, réni-
formes, échancrés en bas. Ocelles rondes, transparentes, très-
grandes et trés développées. Antennes rouges, trés longues. —
Corselet entierement rouge; prothorax et mésothorax larges et pro-
fondément ponctués, ainsi que l'écusson, métathorax rugoso-réticulé,
avec une cannelure au milieu. — Abdomen noir, finement ponctué,
en partie couvert de poils longs, rares, grisätres, allongé, moins
large que le mésothorax; premier segment pétiolé et étranglé comme
chez le type de М. montana <, sans crochets et carène, avec la
base rougeätre, les autres segments portent une espece de
bandes de poils gris argentés, longs, mais rares. — Les pattes
faibles, rouges, couvertes de poils argentés. — Ailes transparentes
avec les bouts trés légérement enfumés; deux cellules cubitales,
mais on aperçoit la troisième à peine tracée, deuxième recevant
une nervure récurrente; nervures et stigmates bruns. Ecailles
rouges et très petites. — Long. 11 millim. |

Albanie (Musée de Londres), Egypte (Musée de Vienne). — Coll.
Jurine, à Genève, sous le nom bipartita, ex oriente); Radoszk.

— 278 — - X

La forme des yeux est suffisante pour reconnaitre cette
espéce, dont nous avons examiné 9 exemplaires.

om 118. M. perfecta nob.

Tab. X, fig. 7. |
< Nigra; antenmis rufescentibus, capitis macula alba; meso-
thorace scutelloque rubris; abdominis maculis зедтей primi
und, secundi tribus, quarti quintique una, argenteo-albis; alis caret.

Téte grande, noire, finement scrobiculée; sur le vertex une
tache de poils trés courts, blancs. Antennes minces, roussâtres.
(Ocelles désséchés.) — Yeux entiers, ovalaires. — Corselet noir,
régulièrement scrobiculé, allongé, élargi en avant, fortement
retréci au milieu, avec la séparation de toutes les parties du
thorax très visibles; prothorax noir, régulièrement scrobiculé,
ainsi que le mésothorax et l’écusson qui sont rouges; méta-
thorax noir, profondément réticulé, ses côtés dentés; le côté
du mésothorax pourvu d'un tubercule ou d'une véritable écaille
alaire soudée. — Abdomen subsessile, noir, velu; le premier seg-
ment porte au milieu de son bord postérieur une tache , le
deuxième trois taches rondes, les quatrième et cinquième cha-
cun une tache de poils très courts, blanc d'argent. — Pattes
brunes avec des taches roussátres; épines des jambes minces et
rares. — 4 sans ailes. — Long. 7 millim.

Perse méridionale. — Coll. Radoszk. —Examiné 1 exemplaire.

C'est la seconde espéce de mále aptére que nous connaissons.

2 Groupe.

Yeux &chancrös.

119. М. melanochrysa nob.

< Nigra, abdomine. luteo-aureo-piloso.

Téle petite, élargie en haut, noire, sur le vertex et autour
des mandibules couverte de poils dorés; ocelles petites, jaunes,
transparentes. Antennes noires. Yeux échancrés. -— Corselet noir,

— 279 —

entierement hérissé de poils courts, noirs, tronqué en ligne
droite par devant; écusson relevé en bouton; métathorax cou-
vert de poils gris jaunätres et de chaque cóté armé de deux
épines noires.— Abdomen pétiolé, noir; premier segment, si on
le regarde en face, cylindrique, de côté pyriforme, carèné et
couvert de poils jaunes argentés; les quatre segments suivants
en dessus couverts de poils courts, couchés, jaune doré. —
Pattes noires, jambes et tarses à poils jaune argenté. — Ailes
fortement enfumées, cellules: 2 radiales, trois cubitales, 3
discoidales à peine tracées. Ecailles grandes, noires. — Long.
20 millim. '

Rio-Janeiro. — Coll. de Vienne.

Quoique cette espéce soit américaine, mais comme par la
forme spéciale du 1-er segment de l'abdomen et la coloration de
labdomen elle correspond parfaitement à М. nigroaurea nous
avons trouvé nécessaire de faire ici sa description, supposant
que c'est le mäle de M. nigroaurea.

120. M. Ghilianii Spin.

< Nigra, thorace rufo; abdomine segmentis primo, secundo
et tertio fascia marginali alba, alis fuscis, scutello canaliculato.

Mutilla Ghiliami Spin. А. S. 1, 130, 19. — Smith Cat. 5, 21.

. » confusa Пер. 604, 14. — Smith Cat. III, 8, 42.

Ronisia torosa Costa pl. XXXIII, f. 4.

‚ Mutilla discoidalis Radoszk. 455, 25, t. 8, f. 8. Suppl. 302.

Tete noire, un peu plus petite que le thorax, finement

ponctuée et couverte de poils noirs. Yeux oblongs, grands,
échancrés. Antennes noires, souvent avec quelques articles
roussätres. — Corselel en dessus rouge, presque carré, fortement
ponctué (points concaves), le métathorax porte souvent un
commencement de deux lignes longitudinales profondes; écusson
en trapeze retréci en arriére, quelquefois avec un enfoncement
au milieu, métathorax rugoso-réticulé. — Abdomen noir, sans

— 280 —

reflet, finement scrobicule, couvert de poils noirs, longs, dis-
perses; premier segment, avec de petites dents carènées, à
pointes saillantes, portant en dessus sur le bord inférieur une
bande de poils blancs; deuxiémé segment sur le bord postérieur
et le troisième entièrement en dessus couvert de poils blancs
qui forment presque une bande. — Pattes noires, avec les jambes
et les tarses couverts de poils rares, argentés, les tarses rous-
sätres. — Ailes enfumées; quatre cubitales, nervures et stigmates
bruns. Ecailles rouges, grandes, convexes, bord extérieur
sinueux, extrémité prolongée en pointe. — Long. 8—15 millim..

Gréce, Chypre, midi de l'Europe, Spask, Ukraine, Odessa,
Crimée. — Coll. de M. Sichel., Radoszk., de Londres, Vienne.
— Examinés 32 exemplaires.

Cette espéce varie beaucoup par l'état du mésothorax et
de l'écusson ou les lignes qui partagent différentes parties sont
plus ou moins visibles ou enfoncées, en. méme temps la partie
postérieure de l'abdomen est plus allongée. — Parmi les variétés
les PA remarquables sont:

. p. discoidalis Radoszk. L'anus comparativement aux
autres especes est plus large, portant autour et en long une
carene à peine visible et les épines de l'anus sont plus éloignées,
quoique ce caractère est général dans cette espèce; en méme
temps les ailes possèdent trois cellules discoidales. — Spassk. En
Crimée elle a été trouvée par Mr. Kouchakévitch sous les
pierres; elle ressemble beaucoup à JM. europaea *).

191. M. humeralis nob.
Tab. X, fig. 9.

и

cf Nigra; mesonoto, scutello. tegulisque rufis; segments
er secundo tertioque albo-fasciatis; secundo subtus bituber-

*) Si on peut admettre que 5-punctata peut vivre en état de parasitisme
dans deux espèces du méme genre М. Сиам sera sans doute le < de 5-punctata.
Dans la collection Sichel 5-punctata et Ghiliami se trouvent des mêmes
localités. Si che 1.

%

— 281 —

culato. Alarum fusco-hyalinarum | cellulis cubitalibus tribus. Te-
gulis magnis.
Mutilla differens Lepel. ? 603, 12.

Tete noire, ponctuée, vertex couvert de poils blanchätres;
entre les ocelles et la base des antennes un sillon profond.
Antennes noires. Yeux grands, échancrés. — Corselet noir,
| ponctué; mésonotum et écusson rouge foncé; métathorax réti-
culé. — Abdomen noir, sessile, ponctué, couvert de poils noirs
courts, couchés; premier segment armé de petites dents laté-
rales et caréné, deuxiéme en dessous nu, lisse, luisant, forte-
ment ponctué, vers le bord postérieur armé de deux tubercules
élevés, placés à une certaine distance l'un de l’autre; en dessus
les bords postérieurs des premier, second et troisième segments
(celui-ci presque en entier) couverts de larges bandes de poils
argentés couchés; celle du deuxième quelquefois deux fois
échancrée. — Pattes noires. — Ailes enfumées, plus claires dans
la partie caractéristique; trois cellules cubitales. Ecailles grandes,
ponctuées, rouge foncé, quelquefois brunâtres avec le bord
postérieur arrondi. — Long. 12 millim.

Var. B. Thorax entièrement noir. Ecailles rouges.

Var. y. (differens Lepel. ?) Tubercules du second segment
presque nuls.

Cette espèce forme un passage de M. Ghiliani à M. Brutia.
I| reste fort douteux, si c'est la М. differens de Lepeletier,
car cet auteur ne mentionne pas les tubercules du deuxième
segment et indique l'Europe méridionale comme patrie.

Algérie, Sétif. — Coll. Radoszkovsky, Sichel et surtout

A

Saussure. — Examines 12 exemplaires.

122, M. unifasciata Smith (9)

d Magna, nigra, hiría; oculis emarginatis; thorace nigro,
prothorace cinereo vel albo-pubescenti; abdominis segmentis primo

— 282 —

secundoque rufis, тт fascia argenteo-alba; alarum fusco-
hyalinarum - cellulis cubitalibus tribus, venis recurrentibus duabus,
tegulis mgris.

Mutilla unifasciata Smith (!) 38, 193; Celebes 9, 2.

Sembläble à JM. rubrosignaía nob., excepté: plus grande,
yeux échancrés, prothorax couvert d'un duvet gris ou de poils
blancs; premier et deuxième segments entièrement rouges ferru-
gineux, le deuxième plus fortement et plus grossièrement ponc-
tué; comparativement le corps n'est pas si fortement hérissé
de poils noirs. Car&ne du premier segment plus grande et

échancrée au milieu. — Long. 16—20 millim.
Le nord des Indes orientales. — Musée de Londres. —
Examiné un exemplaire. — Musée de Paris. — Examines 5

exemplaires, du Cap.

123. M. Charaxus Smith (!)
Tab. X, fig. 10.

< Nigro-pilosa, punctata; capite thoraceque rugosis; scu-
tello tuberculato-dentato; abdominis segmento secundo ferrugineo,
бей fascia alba interrupta; alarum | fusco-violacearum | cellulis

cubitalibus tribus.
Mutilla Charaxus Smith (!) 17, 113.

Téte noire, rugueuse, à poils noirs; ocelles petites. Antennes
noires, renflées. Yeux faiblement échancrés. — Corselet noir à
poils rares, noirs, rugueux; mésothorax portant des lignes longi-
tudinales et au milieu une carène luisante peu apparente;
écusson relevé en un gros tubercule terminé en pointe; méta-
thorax arrondi, réticulé, pourvu d'un sillon médian longitudinal,
rebordé de deux carenes et de chaque cóté d'une caréne longi-
tudinale; sa surface parsemée de poils argentés. — Abdomen
subsessile, noir, luisant, avec des points disséminés, plus gros
au premier segment; celui-ci caréné; deuxième d'un rouge
ferrugineux foncé; troisieme portant une bande de poils blanc
d'argent, interrompue au milieu; lanus en dessus légèrement

\

— 283 —

carèné. — Pattes noires. — Ailes d'un brun foncé, avec un fort
reflet violacé; trois cubitales dont les deux derniéres recoivent
chacune une veine récurrente. Ecailles grandes, noires, arrondies.
— Long. 10 millim.

Guinée. — Mus. britannique (le type de Smith) et coll.
Saussure. — Examines 2 exemplaires.

124. M. rubroeineta Luc.

< Nigra, thorace supra rubromaculato, segmentis abdominis

postice albo-piloso marginatis, pedibus wigris, albo-pilosis.
Mutilla bicolor Luc. 289, 307.
» rubrocincta Luc. 288, 306; t. 15, fig. 12.

Tete noire, moins large que le corselet, ponctuée, couverte
de poils longs, gris, et vers la bouche de poils courts, argentés;
ocelles très développées, transparentes, brillantes; un sillon pro- -
fond, vertical, commencant de l'ocelle du milieu et descendant
jusqu'au chaperon. Yeux grands, ovales, échancrés. Antennes
noires, parsemées de poils blanchâtres. — Corselet noir, cou-
vert de quelques poils testacés, finement scrobiculé; dessus
du prothorax, mésothorax et écusson rouges; métathorax
réticulé, ayant à sa base une aréole du milieu, plus grande,
presque carrée. — Abdomen subsessile, noir, nu, brillant, scrobi-
culé; premier segment armé de dents, carèné, étranglé au
milieu et élargi vers l'extrémité comme chez М. montana qj;
deuxième segment plus large que le corselet; tous les segments

ciliés de poils longs épars, excepté les bords postérieurs des

deuxième et troisième et quelquefois quatrième segments, qui
sont garnis de minces bordures de poils blancs jaunâtres, moins
longs et plus épais. Les crochets de l'anus minces, longs,
rouges et très éloignés l'un de l'autre. — Pattes noires, par-
semées de poils blanchâtres, calcares blancs. — Ailes légèrement
enfumées vers le bout; quatre cubitales, radiale ayant un com-

mencement d'un éperon. Ecailes rouges, scrobiculées. — Long.
91/2—111/> millim.

— 284 —

Algerie, Setif. Banat. f
Var. 8. L/écusson noir.
- Var. y. Mésothorax noir.

Nous avons eu l'occasion d'examiner cette espéce dans la
coll. de M. Saussure, ou se trouve une réunion de cette
espèce, capturée à Sétif — Dans cette collection nous avons
trouvé des transitions complètes de M. bicolor à M. rubrocincta
Luc. par la différence du changement du noir du dos du
corselet. La méme espece se trouve en abondance dans la
coll. de M. Sichel, provenant du Banat. Elle ne diffère de
М. montana c$ que par sa grandeur et le sillon de la face de
la tête. — S'il y a véritablement une espèce différente elle doit
appartenir à М. uncinata Luc. Q par analogie, d'autant plus
que JM. uncinata Ф et rubrocincta ont été prises aussi par
M. Dours ensemble à Pontéba, en Algérie, et М. montana
jamais. — Examinés 22 exemplaires.

125. M. analis Lepel.

qd Afra, abdomen villosum, ferrugineum, segmento primo
basi anoque nigris. |

Mutilla analis Lepel. 630, 52.
» fuscipennis Fabr. S. P. 436, 35. — Oliv. 63, 50.
» rufogastra Smith 36, 185.

Tête noire, fortement scrobiculée, parsemée richement de
poils argentés. Ocelles groupées et trés développées. Antennes
noires. Yeux grands. ovalaires, échancrés.— Corselet noir, pro-
fondément scrobiculé; prothorax couvert médiocrement de poils
bianchätres; le mésothorax porte trois sillons longitudinaux
visibles; écusson petit, relevé en pointe; le métathorax élargi
régulierement et profondément réticulé, avec une auréole al-
longée, couvert d'un duvet argenté. — Abdomen allongé, sub-
sessile, presque glabre, brillant, ferrugineux; premier segment
ne plaquant pas sur le deuxieme, noir à la base, armé de
dents et carèné; les segments suivants bordés de bandes de

— 285 —

poils couchés jaune doré; anus noir. Le deuxieme segment porte
sur le dos presque au milieu une empreinte transversale, comme
une bande allongée en haut.— Pattes noires à poils gris, cal-
cares blancs. — Ailes enfumées, mais moins à la base; trois
cubitales. Ecailes médiocres, noires. — Long. 10—14 millim.

Indes, Ceylon.

Var. B. Premier segment ferrugineux, une partie des cin-
quième, sixième et l'anus noirs.

Coll. de M. Sichel, de Londres. — Examinés 10 exemplaires.

Cette espéce, qui varie beaucoup par la disposition du noir
sur labdomen, est incontestablement le mále de M. азота,
selon M. Sichel, qui Га recu également de Luzon et des
Indes orientales et elle est cité par M. Smith 37, 188, comme
prise à Pundjah, aux Indes.

126. M. dimidiata Lep.

< Nigra, abdomine ferrugineo, segmento primo anoque nigris;
alarum nigro-violacearum cellulis cubitalibus tribus.

Mutilla dimidiata Lep. 628, 50.
» rufogastra Lep. 629, 51.
> sexmaculata Smith (!) 37, 188.

Tête noire, grossièrement ponctuée, avec la face couverte
de poils argentés; ocelles en triangle équilatéral. Antennes
noires avec le premier article à poils argentés. Yeux ovalaires,
echancres. — Corselet noir, fortement rugoso-scrobiculé; le méso-
thorax porte cinq lignes élevées longitudinales; écusson scabre,
formant un gros. tubercule relevé en pointe mousse; méta-
thorax élargi au milieu, profondément réticulé, avec une aréole
(ou sillon) longitudinal, rebordé, plus large à la base. — Ab-
domen subsessile, nu, ferrugineux, peu ponctué, lisse, luisant
plus ponctué et plus opaque dans les individus de taille moins
grande: premier segment noir, caréné; les autres clairsemés
de poils d'un.jaune doré ou foncé; l'anus et en partie le

21

— 286 —

sixième segment, noirs. — Pattes noires à poils gris, tirant
souvent au roux; éperons blancs. — Ades d'un brun très foncé
avec un éclat violacé; trois cubitales, deux veines récurrentes:
premiere cubitale portant une ligne transparente transversale:
troisieme discoidale ayant une petite tache transparente. Ecailles
assez grandes, arrondies, noires, lisses, luisantes. — Long.
20—22 millim.

Var. B. L'augmentation de là nuance foncée de l'abdomen
arrive au point, qu'en dessus il devient brun noir.

Var. y. Prothorax et métathorax couverts d'une bande
épaisse de poils courts, argentés.

Pondichéry, Trinconomale, Ceylan, Timor, Luzon.— Musées
de Berlin et de Londres. — Coll. Sichel. — Examines 18
exemplaires.

Cette espèce varie beaucoup par l'intensité de la couleur
de l'abdomen. Elle se rapproche beaucoup de M. analis; mais
s'en distingue, par la taille et la couleur, ainsi que par ses
taches transparentes des ailes qui sont toujours identiques. Il
est probable que ce mäle est celui de M. oculaía Fabr.

Il parait que M. Indostana Smith 33, 175, ventre parmi
les innombrables variétés de’ cette espece.

127. M. Senegalensis Guérin.

< Magna, rubra; metathorace, sterno, pleuris, abdominis
primo segmento, secundi basi et apice pedibusque, migris; meta-
thoracis postice rotundati plamum superius elongatum; | prin
segmenti subtus carina longitudinali, antice mucronata . ( formae
№ 2); scutello tuberculato- dentato; alarum nigro-violacearum
cellulis cubitalibus tribus, tegulis magnis, nigris.
Mutilla Senegalensis Guérin Mag. Zool. 1831, p. 6, pl. 6, f. 1.

Tete petite, roussätre, scabre, réticulé-scrobiculée, portant
des poils noirs. Yeux grands, ovalaires, échancrés. Antennes

— 287 —

noires, renflées à la base du fouet. — Corselei noir avec le
pro- et mésothorax, ainsi que l'écusson, rougés; son dos réticulé-
scrobiculé; le mésonotum porte cinq sillons longitudinaux; dans
quelques individus ces sillons sont en partie remplacés par des
carènes ou lignes élevées; scutellum grand, triangulaire, relevé
en arriere en un fort tubercule conique et pointu; métathorax
réticulé avec ses bords latéraux relevés, aplatis, presque aigus,
ayant au milieu une diagonale verticale en sillon rebordé de
deux carènes, et de chaque côté une ligne élevée, carènée,
dont la convexité est tournée en dehors; métanotum arrondi,
sa plaque horizontale, relativement à la verticale, considérable-
ment allongée. Tête et thorax pour la plus grande partie re-
couverts de poils blancs, beaucoup moins serrés que dans la M.
floralis; sur nos individus les poils n’existent plus que par-
tiellement. — Abdomen recourbé en dessous, rouge ferrugineux,
lisse, luisant, en grande partie nu, n'ayant qu'un petit nombre
dé gros points; premier segment subsessile, noir, avec deux
dents droites à sa base, et en dessous une forte carène allongée
(forme № 2), précédée d'une dent; deuxième segment portant
sur ses bords antérieur et postérieur une bande de poils noirs,
les autres segments et l'anus ciliés de poils rouge ferrugineux.
— Pattes velues, noires, épines blanchátres. — iles grandes,
brunes avec un reflet violacé; trois cubitales; deux veines
récurrentes reçues par les deuxième et troisième cubitales; lignés
transparentes: une verticale dans là premiere cubitale, une hori-
zontale dans la seconde et la troisième, une horizontale ou arrondie
dans la second discoidale *). Ecailles noires, grandes et rondes,
bombées, entourées d'un bord à stries sémicirculaires. — Long.
20—22 millim. Aile 14—16 millim. -

Sénégal.— Musées de Paris, de Berlin et coll. Sichel. —
Examinés 6 exemplaires.

*) Сез taches ou lignes transparentes des ailes se trouvent dans plusieurs
autres Mutilles, et dans plusieurs espèces du genre Scolia. Elles ne peuvent
servir de caracteres diagnostiques; nous les mentionnons seulement, parceque Le-
peletier les cite et semble y attacher de l'importance.

— 288 —

Var. В. Thorax noir avec le prothorax seul rouge. (Ceci
semble être le type de Guérin.)

Var. y. Téte et thorax noirs.

Var. à. Base du second segment abdominal sans bande noire. |

Au moment de terminer la description, nous n'avons plus sous
les yeux que les trois exemplaires de la coll. Sichel. L'espéce
varie beaucoup et probablement beaucoup plus que nous ne
l'indiquons.

La description de Guérin est obscure, à cause de plu-
sieurs fautes typographiques; nous avons dü en faire abstrac-
tion en rédigeant la nótre.

128. M. Ballioni Radoszk.

& Nigra; prothorace maculaque metathoracis albo-pilosis;
abdominis segmento primo secundoque rufis, tertii quartique fascia
interrupta albo-pilosa. Alarum infuscatarum cellulis. cubitalibus
tribus, tegulis nigris, magnis.

Mutilla Ballioni Radoszk. suppl. 300, tab. 9, f. 1.

Tete noire, scrobiculé-varioleuse, poils noirs, argentés sur
la face. Antennes noires avec le premier article garni de poils
longs, blancs. Yeux échancrés. — Corselet noir, scrobiculé-strié,
écusson un peu relevé; prothorax et une tache derriere l'écus-
son de poils blanc d'argent, couchés, métathorax réticulé-
varioleux. — Abdomen nu, scrobiculé, subsessile; premier seg-
ment rouge ferrugineux, avec un mince bord noir, carèné;
deuxieme ferrugineux, portant sur le bord postérieur une
bande de poils noirs; troisième et quatrième ayant chacun deux
taches longues transversales, de poils blancs couchés; les seg-
ments restants portant des bandes de poils noirs couchés. —
Pattes noires à poils argentés et éperons blanes. — Ailes en-
fumées avec le bord plus foncé; trois cubitales. Ecailles circu-
laires, noires, grandes, leur bord sillonné circulairement. —
Long. 19 millim. |

= =

Crimée. — Musée de Berlin et coll. de М. Ballion et
Radoszk. — Examines 4 exemplaires.

129. M. Medon Smith.

Tab. XI, fig. 1.

d. Nigra, abdominis segmentis. albo- pe puncto utrinque
segmenti secundo albo.
Mutilla Medon Smith. 20, 127.

Tete noire, profondément scrobiculée, face et mandibules
couvertes de poils argentés. Ocelles grouppées. Antennes noires,
avec le premier article à poils argentés. Yeux grands, ovales,
échancrés. — Corselet noir, profondément scrobiculé; le dos du
mésothorax portant cinq sillons, écusson relevé, terminé en
pointe; métathorax élargi, réticulé, pourvu d'une aréole allon-
gée, parsemée comme l'écusson de poils argentés. — Abdomen
sessile, noir, luisant, finement scrobiculé; premier segment armé
de dents latérales et d'une forte caréne, bordé légérement de
poils blanchátres, deuxiéme segment portant de chaque cóté au
milieu une tache ovale; son bord postérieur et les segments
suivants portant de larges bandes de poils blancs, courts cou-
ches, fortement échancrés au milieu; l'anus en dessus avec une
caréne faible et pourvue d'épines longues, éloignées l'une de
l’autre. — Pattes noires, à poils argentés, calcares blancs. —
Ailes d'un violacé foncé; trois cubitales. Ecailles noires,
arrondies. — Long. 19 millim.

Congo, Gabon. — Coll. Radoszk. et Sichel. — Musée
de Londres. — Examinés 4 exemplaires.

: 130. M. floralis Klug.

< Media vel parva, aurantiaco-ferruginea, metathorace,
sterno, pleuris, pedibusque migris; melathoracis postice trumcati
planum superius breve; scutellum tuberculato-dentatum; ^ caput,
thorax pedesque argenteo-pilosa; primi segmenti subtus carina

han —

triangulari (formae № 8); alarum Jusco-hyalino-violascentium
cellulis. cubitalibus tribus.
Mutilla floralis Klug. 16, t. 5, f. 1, 2.—Smith 11, 63.

> spinigera Lep. 630, 53.

Cette езрёсе que nous avions d’abord regarde comme une
variété de la М. Senegalensis Guér., s'en distingue par les
caractères très tranchés, énoncés dans notre diagnose, et en outre,
par ceux qui font le sujet de la description comparative suivante:

Taille plus petite, celle des plus grands individus égale à
celle des plus petits de М. Senegalensis. Poils de la tête et
du thorax (dans nos exemplaires du moins) plus nombreux,
plus serrés, plus blancs que dans la М. Senegalensis, argentes,
sur le métathorax presque feutrés. — Tête moins scabre. —
Thorax un peu moins scrobiculé, noir, avec le pro- et le méso-
thorax et l'écusson ferrugineux; métanotum tronque ou sub-
tronqué, sa plaque horizontale, relativement à la plaque verti-
cale, beaucoup plus courte que dans la М. Senegalensis. —
Abdomen entièrement jaune orangé, cilié de poils de la méme
couleur un peu dorée, rarement (var. y.) la base du premier
segment est noire. Premier segment avec deux dents droites
à la base, et en dessous une carene triangulaire de couleur
jaune orange. — Pattes à épines tibiales blanches, comme dans
Senegaleusis. — Ailes beaucoup plus claires que dans celle-ci.

Var. В. Ecusson noir.

Var. y. Corselet entiérement noir.

Var. à. Base du premier segment abdominal noire. — Long.
12—18 millim.; aile 9—12 millim.

Egypte, Senegal. — Mus. de Berlin et de Paris. — Coll.
Sichel. — Examinés 10 exemplaires.

131. M. Graeca Lep. (!)
Tab. XI, fig. 2.

< Nigra, migro-villosa; abdominis nigri segmento primo sub-
sessili, secundo ferrugineo, hypopygio carinato; alarum fusco-

/

/

— 291 —

hyalinarum | cellulis. cubitalibus tribus, venis recurrentibus duabus;
tegularum magnarum. margine inferiori laevi.
Mutilla Graeca Lep. (!) 625, 45. — Smith 7, 36.

` Tête noire, à poils noirs, ponctuée. Yeux ovales, échancrés.

Antennes noires. — Corselet noir; dos du mésothorax scabro-
scrobiculé, portant deux sillons longitudinaux; métathorax réti-
culé. — Abdomen assez finement ponctué, couvert de longs poils
noirs, assez court, large, nu; premier segment caréné, court,
subsessile avec un court pétiole; deuxième grossièrement ponctué,
ferrugineux, avec le bord postérieur plus ou moins noir; les
autres segments noirs; hypopygium large, semicirculaire, un
peu concave, avec une carène médiane longitudinale. — Pattes
noires, à poils gris et éperons roussátres. — *Ailes brunätres,
un peu violätres, avec une légére transparence, beaucoup plus
claires et plus transparentes dans quelques exemplaires. Trois
cubitales, la seconde et la troisiéme recevant les deux veines
récurrentes, la troisième éperonnée. Ecailles noires, grandes,
lisses au bord inférieur. — Long. 141/2—16 millim.

‘Grèce, Syra. — Musées de Paris, de Berlin, de Genève, de
Londres. — Coll. Saussure, Sichel. — Examinés 10 exemplaires.

Var. В. Sur le dos du corselet et sur lécusson des poils
gris ou gris-roussätres. |

Var. y. Une portion du dos du premier segment rousse.

Cette espece est quelquefois confondue avec М. Пайса,
mais elle se reconnait facilement & la forme robuste de son
corps, à labdomen qui est subsessile, et à la grandeur des
écailles.

132. M. grisescens Lep.

d Nigra, :cinereo-villosa,; abdominis segmento primo partim,
secundo Фетйодие totis, rufo-ferrugineis; alarum infuscatarum
cellulis. cubitahbus tribus. |

Mutilla grisescens Lep. 626, 47. — Smith 8, 46,
» affinis Luc. (!) 292, 312.

— 292 —

Tete noire, velue, parsemée de poils gris, finement ponctuée.
Ocelles visibles. Yeux échancrés. Antennes noires, avec quelques
poils cendrés. — Corselet noir, finement ponctué, parsemé de
poils gris; sur l'écusson on voit des poils gris-ferrugineux;
métathorax rugueux. — Abdomen sessile, allongé, noir, ponctué;
premier segment retréci, assez court (mais ne couvrant pas
le deuxième comme М. Graeca), armé de petites dents et
carèné, carène assez grande, en partie ferrugineuse, deuxième
et troisième ferrugineux, ce dernier quelquefois bordé de noir;
les autres segments noirs. — Pattes noires à poils gris. — Ables
mediocrement enfumées; trois cubitales. veines jaunes claires;
deux veines récurrentes. Ecailles assez grandes, foncées.

Var. В. Le®bord postérieur du deuxième segment de l'ab-
domen d'un brun noirätre. — Long. 13.millim.

France, Italie, Algérie. — Musées de Paris, de Vienne, de
Geneve (dans la coll. de J urine, sous le nom: Jtalica); coll.
Saussure, Sichel. — Examinés 4 exemplaires. "re

Cette espéce qui parait étre rare, est facile à confondre
avec M. Graeca, mais elle en differe sensiblement par la forme
du l-er segment qui ne couvre pas le segment suivant, l'ab-
domen est plus mince et plus allongé, tandis que celui de JM.
Graeca est plus robuste et proportionellement plus court.

133. M. Salentina Costa.

< Nigra, cinereo-hirta; abdominis secundo segmento nudo,
rufo-ferrugineo; alarum infuscatarum cellulis cubitalibus tribus,
legulis magnis.
Mutilla Salentina Costa 17, 2, t. XXI, fig. 2. — Radoszk. 459, 29.
Tete noire, couverte de poils noirs. Antennes noires. Yeux
ovales, échancrés. — Corsele! noir, parsemé de poils noirätres,
dos scrobiculé-rugueux; mésothorax réticulé. — Abdomen noir,
nu, ponctué, sessile; premier segment court, carené, couvert
d'un duvet gris-noirätre; deuxieme segment ferrugineux avec le

— 293 —

bord postérieur noir, ayant des poils rares, longs, couchés,
blanchätres ou jaunätres; tous les segments cilies de poils rares,
longs, blanc jaunätre. — Pattes noires à poils blanchätres;
éperons ferrugineux. — Ailes médiocrement enfumées; trois cubi-
tales, deux veines récurrentes. Ecailles grandes, lisses, noires. —
Long. 14—15 millim.

Italie, Russie, Sarepta. — Coll. de Vienne, Radoszk.,
Sichel. — Examines 6 exemplaires.

Par la forme de son corps et ses autres caracteres, elle
parait être une variété de М. grisescens et de М. Graeca, ce qu'on
décidera mieux quand on connaitra sa femelle. Toute fois nous
n’en doutons pas, car le Musée de Vienne, en Autriche, en
posséde un exemplaire, dont lhypopygium est grand, sub-
quadrangulaire, et offre au milieu une caréne longitudinale,
absolument comme dans Graeca. Dans les autres exemplaires
de Graeca et de grisescens que nous avons étudiés, cet arceau
anal inférieur est recouvert et rendu méconnaissable par les
matieres secrétées, de la terre ete., ce qui rend la détermina-
tion exacte de l'espéce difficile et souvent impossible.

134. M. nigripennis Oliv.

< Atra, abdomine rufo, villoso, segmento primo nigro.
Mutilla migripennis Oliv. 55, 5. — Smith 19, 121.

Tête noire, à poils gris, scrobiculée. Antennes noires. —
Yeux médiocres, ovales, échancrés.— Corselet noir, regulierement
rugueux, le mésothorax porte cinq sillons longitudinaux; lécus-
son petit, relevé en pointe, couvert de poils longs, obscurs;
métathorax élargi réticulé au milieu, avec une aréole allongée
et parsemé de poils gris. — Abdomen subsessile, allongé, glabre,
faiblement ponctué, ferrugineux; premier segment noir, pourvu
d'une caréne, armé d'une dent sur son bord antérieur; les
autres segments faiblement bordés de poils couchés jaunätres
et foncés, parsemés de poils longs blanchâtres. — Pattes noires

— 294 —

à poils gris. — Ailes fortement enfumées et violacées; trois cubi-
tales. Ecailles noires. — Long. 15 millim.

Sénégal. — Coll. Radoszk. et Sichel; Musée de Paris. —
Examinés 9 exemplaires.

Var. B. Anus noirätre.

Cette espèce se rapproche beaucoup de ÿfuscipennis Шер.
602, 10.

135. M. histrio Lep.
Tab. XI, fig. 8.

< Nigra; сари, thorace pedibusque argenteo-villosis, abdominis
ferruginei, glabri, segmento secundo macula dorsali duplicata,
margineque postico. subinterrupto, tert, quarti. quintique margine
continuo, argenteis. Scutello tuberculato, metathorace postice
rotundato, plano, superne elongato; segmenti primi subtus carina
№ 3. Alarum nigro-violacearum cellulis cubitalibus tribus; tegu-
lis magnis, nigris.

Mutilla histrio Lep. 631, 55.

Tete noire, profondément ponctuée, couverte de poils argentés.
Antennes noires. Yeux très grands, ovalaires, échancrés. —
Corsele noir, son dos fortement ponctué-scrobiculé; le méso-
notum porte des sillons longitudinaux en partie remplacés par
des lignes élevées. L'écusson médiocre, triangulaire, relevé en
arriere en un tubercule conique et pointu: métathorax réticulé,
avec ses bords latéraux un peu relevés, aplatis, presque aigus,
ayant au milieu une diagonale verticale rebordée de deux ca-
réne et de chaque cóté une ligne élevée, caréné. Prothorax,
ecusson et métathorax garnis de poils blane sale. — Abdomen
subsessile, ferrugineux, en grande partie nu, luisant, faiblement
ponctué, à distance; premier segment ne plaquant pas avec le
suivant (campanulé) pourvu d'un carene № 3, deuxieme portant
vers son milieu une double et grande tache ovale et sur son
bord postérieure une bande un peu interrompue; les segments
suivants portent des bandes continues de poils argentés cou-
ches. Quelquefois ces bandes sont usé au milieu; lanus noir

— 295 —

awec une partie du cinquième segment. En dessous tous les
segments ciliés, de poils blancs. — Paëtes noires, à poils
argentes. — Ailes d'un noir violet; trois cubitales, premiere cubi-
tale portant une ligne transparente , transversale, deuxième
cubitale en ayant une longitudinale, troisième discoidale ayant
une petite tache transparente. Ecailles noires grandes et rondes,
bombées, entourées d'un bord à stries sémicirculaires. — Long.
14 millim. TNR Y

Sénégal — Coll. Radoszk. et Sichel. — Examines 2
exemplaires. -

136. М. Hispanica nob.
Tab. IX, fig. 4.
< Nigra; thorace supra rufo; abdominis nigri segmentorum
primi et secundi fascia, tertio quartoque totis, argenteo-albo-pilosis.
Alarum fusco-hyalinarum cellulis cubitalibus tribus, tegulis rubris.

Tete noire, finement ponctuée. Antennes noires; une ligne
longitudinale sur le front, depuis le chaperon jusqu'aux ocelles.
Yeux grands, ovales, échancrés. — Corselet rouge; poitrine noire,
finement rugueuse; une fache noire sur le milieu du mésonotum;
métathorax réticulé-varioleux. — Abdomen noir, couvert de poils
noirs, couchés, subsessile; premier segment carèné, caréne assez
grande, forme № 2; sur son bord postérieur et celui du second
une étroite bande de poils blanc d'argent couchés; le troisième
et le quatrième en dessus entièrement couverts de poils blanc
d'argent, couchés. En dessous tous les bords des segments
ciliés de poils blancs. Tout le corps parsemé de poils longs,
rares, gris. — Райез noires avec les épines blanches. — Ales
fortement enfumées; trois cubitales, stigmates bruns. Ecailles
petites rouges. — Long. 91/—11 millim.

Espagne. — Coll Radoszk. — Examinés 3 exemplaires.

Var. 8. En dessus et en dessous le corselet entierement
noir. — Nice.

Cette espéce, au premier coup d'oeil, ressemble beaucoup

— 296 —

à М. hittoralis 4, mais s'en distingue par ses yeux, qui sont
grands et échancrés, par la ligne frontale, et par quelques
autres petites différences de la forme du corps.

197. M. ciliata Fabr.

< Nigra, hirta, thorace rufo, abdominis segmentis margini-
bus cinereo-ciliatis.

Mutilla ciliata Fabr. E. S. 371, 23. S. P. 437, 41. — Panz.
106, 21. — Cost. 16, 5. T. XXI, f. 5. — Radoszk. 440, 6.

Tête noire, un peu plus élargie en haut; ocelles grandes,
très groupées; antennes noires. Yeux échancrés. — Corselet en
dessus et en dessous rouge, ponctué, portant sur son dos deux
sillons longitudinaux et une tache noire sur le bord du pro-
thorax; métathorax réticulé. — Abdomen subsessile, noir, nu,
presque mate, profondement ponctué; premier segment armé de
dents, avec une carène № 1; les bords postérieurs de tous les
segments ciliés de poils blancs. En dessous lanus rappelle la
forme de celui des Psythyrus. Tout le corps parsemé faible-
ment d'un duvet grisätre. — Pattes noires. — Ares légèrement

enfumées vers le bout *). Ecailles médiocres, rouges. — Long.
7-—11 millim.
France, Perse. — Examinés 5 exemplaires.
Var. B. Antennes et pattes rouges. — Long. 4!/» millim.
Russie, Sarepta, Italie, Autriche. | .

Cette espèce se reconnait parfaitement par ses ocelles grou-
pées et le dessin de ses ailes.

138. M. Acheron Smith. (!)
Tab. XI, fig. 5.

< Magna, tota nigra, nigro-pilosa, mesothoracis subreticulat
carina media longitudinali completa et utrinque duabus alus

*) Trois cellules cubitales; stigma obscure; 1 nervure récurrente radiale et
2 cubitales foncées et trés grossies; cette particularite étant déjà remarquée par
Panz. 21 et représentée sur son dessin 106, 21. '

— 297 —

minoribus incompletis; metathoracis reticulati sulco medio longi-
tudinali profundo; scutelli elevati apice. tuberculato; abdominis
segmento primo subtus carinato, secundo sparse punctato, medio

nilido, basi iridescente-coerulescente. Alis fusco-violaceis.
Mutilla Acheron Smith 18, 117.

Tete petite, noire, poilue. Antennes noires. Yeux échancrés.
— Corselet noir, subrétieulé; mésothorax pourvu de lignes longi-
tudinales, réticulé à petites mailles; écusson relevé en pointe;
métathorax large; les parties latérales amincies, aplaties, large-
ment réticulées, pourvues d'une aréole longitudinale. — Abdomen
subsessile, noir, parsemé de poils minces, noirs; premier segment
earéné, deuxième segment faiblement ponctué à reflet bleuätre
plus prononcé à la Базе. — Pattes noires. — Ailes foncées, vio-
lacées; trois cubitales. Ecailles médiocres noires. — Long. 22
millim. |

Caffrerie, Port Natal. — Musées de Londres, de Vienne —
Examinés 2 exemplaires. |

139. M. sanguinicollis Klug.

< Caput punctatum, sanguineum, albido-pilosum, occipite
antennisque obscurioribus, осий vim emarginati. Ocelli maximi.
Thorax punctatus, albido pilosus, dorso rufus, metathorace reti-
culato sangwineo, obscuro. Abdomen puuctatum, mgrum albido-
pilosum, segmentis argenteo-ciliatis. Alae hyaline, iridicolores,
apice зах obscuriores, nervis stigmatique fuscis. Tegulae elevatue,
rufae. Pedes fusci, albido-pilosi. -Tibiarum spinulae albae. Con-
dyli rufi. — Long. 12 millim.

Mutilla sanguinicollis Klug. 8, pl. IV, f. 8.
Tschele Lachteri, in deserto juxta frutices.
Probablement c'est une variété de M. ciliaía Panz.

140. M. frontalis Klug. (!)

d Caput punclatum, rufum, argenteo-willosum, fronte ma-
cula magna nigra. Antennae thorace longiores, rufae, articulo

— 298 —

primo ferrugineo. Thorax punctatus, postice reticulatus, rufus,
albido-pilosus. Abdomen punctatum, | mgrum, segmentis apice
argenteis, villosis. Alae hyalinae apice obscuriores, nervis. stigma-
leque fuscis. Squamae magnae, testaceae. Pedes rufi, albido-
pilosi. — Long. 10 millim.
Mutilla frontalis Klug. (!) 2, pl. IV, fig. 2.
Egypte. — Musée de Berlin.

Cette espece se rapproche beaucoup de M. obliterata, excepté
ses yeux presque échancrés, les ailes ayant trois cubitales et
deux nervures récurrentes. :

141. M. fasciaticollis Spin.

< Nigra, thorace rufo, cingulo postico mesonoti et tegulis

nigris; abdominis segmentis in margine postico cinereo fimbriatis.
Mutilla fasciaticollis Spin. A. E. 131, 20.

Tete noire, aussi large que le corselet, bord antérieur demi-
ovale; mandibules grandes et fortes, face supérieure profondé-
ment excavée, face extérieure élevée. Yeux échancrés; ocelles
grandes et grouppées ensemble. Antennes noires. — Corselet
ponctué, rouge en dessus; bord antérieur du prothorax en ligne
droite, une large bande transversale couvre tout le disque du
mésothorax et s'étend jusqu'aux écailles;. cette bande se pro-
longe sous la poitrine qui est aussi noire; métathorax retieule.
— Abdomen noir, scrobiculé, couvert de poils noirs, rares;
premier segment assez petit, armé de deux petites dents, ca-
rèné et retréci au milieu comme chez M. montana; tous les
segments ciliés de poils blancs, plus marqués et plus compactes
sur les trois premiers segments. — Pattes noires, couvertes de
poils argentés assez rares. — Ailes obscures, avec le bout plus
foncé; trois cubitales; les nervures et les stigmates foncés.
Ecailles noires, de grandeur ordinaire; bord extérieur en arc
elliptique non sinueux. — Long. 9 millim.

Corse. — Musée de Vienne. — Examine 1 exemplaire.

— 299 —

Il nous parait que М. cingulata Cost. Imm. Mutill. 15, 4.
T. XXI, fig. 4, est une variété de cette espéce avec des écailles
roussátres et comme dans la plupart des figures, les stigmates
des ailes ne sont pas marqués.

142. M. alecto Smith (!).
Tab. XI, fig. 6.

< Magna, migra; prothorace, mesothorace scutelloque rufis ;
metathoracis retieulati sulco basali medio longitudinali profundo;
scuteli elevati carına media longitudinali; abdomims segmento
primo subtus: carinato, carina dentata. Alarum fusco-violacearum

cellulis cubitalibus tribus.
Mutilla alecto Smith (!) 17, 114.

Tête et antennes noires. Yeux échancrés. — Corselet noir,
médiocrement rugueux; prothorax, mésothorax et écusson rouges;
le mésothorax porte quatre lignes longitudinales; écusson relevé
en un fort tubercule comprimé, partagé au milieu par une
carène longitudinale; métathorax élargi, largement réticulé,
pourvu à sa base d'un sillon triangulaire, allongé, partagé en
deux par une diagonale longitudinale et rebordé de deux ca-
rénes; sur chaque côté de la: base du métathorax une ligne
élevée, longitudinale, un peu convexe en dehors. — Abdomen
subpétiolé, noir, luisant, à peu prés nu, ayant des poils rares
grisätres, finement et peu ponctué; premier segment court,
presque nodiforme, caréné, caréne à trois dents obtuses. —
Pattes noires. — Ailes d'un brun violacé; trois cubitales, dont
les deux dernières recoivent chacune une veine récurrente.
Ecailles assez grandes, noires, lisses, circulairement striées prés
de leurs bords. — Long. 19 millim.

Guinée, Sierra Léone. — Musée britannique (type de Smith)
et coll Saussure. — Examinés 2 exemplaires.

143. M. Saussurei nob.

d Nigra, punctata; thorace ferrugineo, scutellu magno,
quadrato, metathoracis lobo laterali triangulari, dilatato; abdo-

— 300 —

minis midi segmenti secundi tertüque fascia albo-pilosa inter-
rupta; alarum — fusco-violacearum | cellulis cubitalibus | duabus,
tegulis ferrugineis.

Nota. Le seul exemplaire examiné n'a pas de tete.

Corselet rouge ferrugineux; mésothorax subréticulé-scrobiculé;
écusson grand, large, lamelliforme, presque carré, scrobicule,
son bord postérieur biéchancré; métathorax ayant une diago-
nale longitudinale peu élevée, réticulé, à mailles trés larges.
arrondies, un peu concave d'un côté à l’autre, les parties
latérales de sa plaque horizontale amincies, aplaties, rectilignes
et terminées en arriere par un lobe triangulaire un peu arrondi,
épais, formant une espéce de tubercule comprimé *). — Abdomen
subsessile, noir, luisant, à gros points profonds et allonges;
premier segment carene, à caréne pointue dans sa partie anté-
rieure; les deuxième et troisième sur le bord postérieur por-
tant chacun une bande de poils blanc d'argent, interrompue au
milieu, celle du troisieme plus large; face ventrale du second
beaucoup plus luisante et plus grossièrement ponctuée, munie
à son milieu d'une carene longitudinale qui s'aréte en atteignant
le tiers postérieur. — Pattes noires à poils rares blancs. — Ailes
brunes avec un brillant violacé; deux cellules cubitales et une
seule veine récurrente. icailles grandes, rouge ferrugineux. —
Long. 15 millim. | p oM

Guinée. — Coll. de Saussure; un seul exemplaire sans téte.
Espéce extrémement remarquable.

144. M. dichroa nob.
Tab. XI, fig. 7. |
< Ни, rufa, abdomine migro; alarum albo-hyalinarum
apice infuscato, cellulis cubitalibus tribus.
Mutilla bicolor Oliv. (!) 57, 13 (nec Pallas). — Smith Cat. 10, 57.

*) La forme du métathorax se rapproche de celle de Ерутз pulchellus
Lucas. Sichel,

— 301 —

Те petite, rouge. Yeux à реше échancrés; ocelles grandes,
transparentes. Antennes rouges.— Corselet rouge, portant en dessus
4 profonds sillons, dont un plus court de chaque cóté contre
lécaille. Mésothorax finement ponctué, métathorax réticulé. —

>

Abdomen noir, à surface lisse, brillante, avec quelques poils
blancs; premier segment caréné, à caréne mousse; deuxiéme
finement ponctué; les bords des segments, excepté le premier,
bordés de poils gris foncés, trés rares et distancós. — Pattes
rouges, couvertes de poils blanchâtres. — Ailes transparentes,
à peine enfumées vers le bout, et portant une bande roussátre
verticale, qui descend de la radiale; trois cubitales, dont les
2 dernières reçoivent les veines récurrentes; veines roussátres.
Ecailles grandes, rougeâtres. — Long. 12 millim.

Arabie, pres de l’Euphrate. — Musée de Paris, un
exemplaire, provenant d'Olivier, et portant de sa main le
nom bicolor, qui a du étre changé, comme déjà employé par
Pallas (voir la M. bicolor Pallas; X: 26).

145. M. tricineta Jurine.
Tab. XI, fig. 8.
< Nigra, punctata; abdominis laevis, nitidi, segmento primo
apice, secundo, tertio quartoque, ferrugineis; alarum infuscata-
rum cellulis cubitalibus tribus.

Téte noire, finement ponctuée; vertex couvert de poils blancs.
Ocelles transparentes et trés marquées. Yeux grands, fortement
échancrés. Antennes noires. — Corselet noir, fortement scrobicule;
mésothorax ponctué, portant sur le dos six sillons parallèles;
écusson relevé: métathorax rugueux, élargi au milieu et por-
tant un sillon médian longitudinäl avec le bord un peu relevé. —-
Abdomen lisse, luisant, pétiolé; premier segment nodiforme,
carèné et armé de dents, noir, avec le bord postérieur ferru-
gineux; deuxième, troisième et quatrième segments ferrugineux;
les segments restants noirs, ainsi que l'anus qui porte des poils

| 22

— 302 —

jaunätres disséminés. — Pattes noires à poils argentés. — Arles
médiocrement enfumées; trois eubitales. Ecailles petites, noires.
— Long. 12 millim.

Musée de Jurine à Genève, avec une étiquette de sa main
«tricincta, ex Italia»; mais nous avons des doutes sur la patrie,
parceque, par la forme du mésothorax et de l'écusson un peu
relevé, l’espèce parait plutôt appartenir à la région de l'Afrique

équatoriale.

Antennes pectinées.

146. M. flabellata Fabr.

< Ава, thorace antice rufo, abdomine fasciis duabus albis,

antennis flabellatis. . |
Mutilla flabellata Е abr. S. P. 431, 12.—Oliv. 59, 24. Smith 20, 123.
Psammotherma flabellata Latr. 315. — Lepel. 529, 1.

Tete noire, couverte de poils noirs. Antennes noires, de
la longueur du corselet; le second article est trés court, articles
du troisième au treizième pectinés, portant chacun un appendice
long et aigu, ce qui leur donne la forme d'un éventail —
Corselet noir, prothorax et le dos du mésothorax rougeätres,
métathorax réticulé, ayant à sa base au milieu un sillon trian-
gulaire lisse, assez profond. — Abdomen noir, profondément
ponctué; premier segment subsessile, pourvu d'une carène № 3,
les bords postérieurs du premier et deuxième ayant une mince
bande, le troisième entièrement couvert d'un duvet blanc argenté.
En dessous les bords du deuxième et troisième segments ciliés
de poils blanchátres. — Pattes noires. — Ailes brunes avec un
reflet violet; trois cubitales. ЕсаШез rougeätres, grandes. —
Long. 14 millim.

Sénégal, Cap de bonne esperance. — Coll. Radoszk.,
Sichel. — Examines 3 exemplaires.

— 803 —

Remarques.
L |

Mutilla capitata р. 164.

Aujourd’hui notre supposition est un fait accompli. En
1866 le Dr. Dours a fait venir de Tiaret, prés d'Oran, une
quantité de coquilles de Нейх maritima pour en obtenir par
éclosion des Osmia metallica. L'expérience n’a pas réussi com-
plétement; une partie des coquilles ayant péri par le froid, mais
par contre il en est sorti de beaux exemplaires de ’Osmia metal-
lica avec leurs parasites: Chrysis viridana, basalis, analis, sinuosa,
nitidula, Hedychrum cupreum et plusieurs exemplaires de Mutilla
capitata c$ Ф (parvicollis); ainsi done M. parvicollis est la
femelle de M. capitata et elles nichent dans les coquilles de
Helix maritima. Je dois ajouter ici que dans une coquille il
ne se trouve ordinairement qu'un seul exemplaire mäle avec une
femelle.

IL.
Mutilla Hottentota p. 189.

En 1869, étant à Amiens, jai prié le Dr. Dours de me
montrer les vieilles coquilles de Helix maritima, restée de 1866.
Ma surprise était grande, quand après les avoir cassé j'y ai
trouvé un grand nombre d'exemplaires de Zeptochilus mauri-
tanicus Sauss. et avec lui des Mutilla hotentota Ф et ($. Ici
je n'ai trouvé que deux exemplaires, toujours mále et femelle
ensemble. La forme de Zeptochilus mauritanicus (son pétiole)
s’est reproduite dans son parasite М. hotentota, comme la
forme de Larra anathema se trouve reproduite dans М. coronata.

— 304 —

Supplement.
Femelles.

I. Abdomen. sans taches, portant des bandes dont aucune
n'est interrompues.
B. Téte moyenne, de la largeur du thorax ou plus étroite.
a. Corselet carré.
cc. l-er segment abdominal noir.
aaa. Abdomen subsessile à caréne №2. 2-me et
3-me segments pourvus de bandes jaunes
QUON re LLL ZR opos WI ee nee
b. Corselet étranglé au milieu.
bb. Téte rouge.
ccc. Carene 8, les bandes de l'abdomen jaune
BOTEN Le En ie te a TENES

c. Corselet pyrifurme.
bb. Abdomen pétiolé; bandes abdominales jaunes
dorées.
aaa. Carne BI ............. 2...
11, Abdomen avec ou sans taches, portant des bandes еп
partie interrompues.
A. Abdomen sans taches, ayant deux ou trois bandes, dont
les 2 postérieures interrompues.
dd. Abdomen sessile, inerme, la bande du 1-ег seg-
ment épaisse et large, de poils longs blancs.
B. Abdomen orné de taches.
b. Deux taches sur l'abdomen.
aa. Disposées verticalement. 2
ddd. Taille petite,-sans bandes . . . .... mS
bb. Disposées horizontalement.
bbb, Abdomen portant deux bandes.
a. Corselet carré.
ry. Bandes de l'abdomen non interrompues.
f. Six taches sur l'abdomen.
В, Deux premières taches petites, rondes . .

1. M. aureo-rubra nob.

bicincta 5.

NE 2
intermedia 4.

aureo-rubra 1.

Erchovüi 8.
ocellata 6.

soror 3.

-

hexaops 7.

-

Q Sat valida, ubique crassissime punctata, segmentis 3—6
tenwiter punctatis; capite et thorace rufis; abdomine nigro; tho-
race ovato, uírinque tuberculato; abdominis segmento primo

angustato, segmentis 1—3 apıce fascia aurea.

Mutilla egregia (nec Klug.) Sauss. (!) Mut. 351. T. 8, f. 1.

ete 1 бот mr tes: в

— 305 —

Téte presque de la largeur du corselet, rouge foncée, pro-
fondément ponctuée. Les antennes noires. — Corselet rouge foncé,
allongé, arrondi par devant, presque pyriforme, retréci par der-
riere, profondément ponctué et scrobicule, portant de chaque cóté un
tubercule pointu. — Abdomen pétiolé, noir, réticulé-scrobiculé,
parsemé de poils noirs. Premier segment renflé en forme de bourrelet,
son pétiole trés court, à caréne № 1, couvert presque entièrement
de poils longs, jaunes dorés; les bords des deuxième et troisième
segments avec une bande de poils longs, jaunes dorés. — Pattes
noires, fortement ciliées de poils dorés.— Long. 13 —15 millim.

Ceylon, Trincomalie. — Musée de Genéve. — Examiné I
exemplaire.

2. M. Humbertiana Sauss. (!)

Q Sat valida, fusco-nigra, capite et dorso obscure rufis;
abdomine nigro, aureo-hirsuto, fascia subinterrupta 2-di seg-
menti basi et fascia marginali 2-1 et 3-1 aureis.

Mutilla Humbertiana Sauss. (!) Mutil. 353, T. 8, £ 2.

Tete de la largeur du corselet, arrondie, de couleur rouge
très foncée, profondément ponctuée. Les antennes roussätres
avec leurs bouts noirs. — Corselet rouge, trés foncé, allongé, un
peu étranglé au milieu, en dessus scrobiculé réticulé, les flancs
déprimés, creux, lisses. — Abdomen subsessile, plus large que le
corselet, noir, couvert de poils noirs, courts; premier segment
armé de dents latérales, à caréne № 3; on voit quelques poils
longs, jaunes dorés; le deuxiéme segment en dessus portant deux
bandes, échancrées au milieu, de poils jaunes dorés, une sur son
bord supérieur, l'autre sur son bord postérieur, la premiére plus
large; une bande pareille sur le bord du troisième segment.

* Ld

Anus à épipygium convexe, ponctué, couvert de poils dorés.—

Pattes brunes, à poils dorés; tibias armées d'épines. — Long.
14 millim. x
Ceylon, Trincomalie. — Musée du Genève. — Examiné 1

exemplaire.

— 306 —

3. M. soror Sauss. (!)

Q Sat minuta, nigra, thorace rufo; maculis duabus basali-

bus segmenti secundi fasciisque terti et quarti, fulvo-aureis.
Mutilla soror Sauss. (!) Mutil. 354, 3. T. 8, f. 3.

Tète noire, profondément ponctuée. Les antennes noires,
avec leurs radicüles roussâtres. — Corselet rouge, carré, réti-
culé. — Abdomen subsessile, noir, couvert de poils noirs, courts;
premier segment pourvu d'une caréne № 2; deuxième segment
portant sur son dos deux grandes taches de poils couchés jaunes
dorés, ces taches se touchent et forment comme une large bande
fortement échancrée; les troisième et quatrième segments en
dessus portant des bandes larges de poils jaunes dorés, couchés.
L'anus et l'abdomen en dessous ciliés faiblement de poils jau-
nätres. — Pattes noires, à poils jaunâtres, avec les hanches et

les tarses roussâtres. — Long. 8 millim.
Ceylon, Habourenne. — Musée de Genève. — Examine 1
exemplaire.

4. M. intermedia Sauss. (!)

© Fusco -nigra; abdominis segmento secundo basi, tertio,
quartoque apice fascia aurea; pedibus et antenms basi ferru-
gineis. — Long. 10 millim.

Mutilla intermedia Sauss. (!).Mutil. 354, 4.

Ceci parait étre la var. minor de la précédente; elle est
plus mince, sa téte et son corselet d'un brun foncé, la scrobi-
culation plus régulière, presque fortement ponctué. _

Ceylon. — Musée de Genève. — Examiné 1 exemplaire.

9. M. bicineta Sauss. (!)

Q Precedenti simillima, rufa; abdomine nigro, basi subtus
et apice fulvo-piloso; segmentis secundo et tertio fu margi-

nali aurea; thoracis pleura omnino polita.
Mutilla bicincta Sauss. (!) Mutil. 855, 5. T. 8, f. 4.

— 307 —

Tete de la largeur du corselet, rouge, ponctuée: les an-
tennes noires avec la radicule rouge. — Corselet rouge, carré,
un peu étranglé au milieu, limitation du métathorax prononcée.
— Abdomen subsessile, noir, couvert de poils noirs, courts,
couchés. Premier segment à сагёпе № 2, pauvrement garni de
poils dorés; les bords postérieurs du deuxième et troisième
segments en dessus portent une bande de poils jaunes dorés cou-
ches. — En dessous tous les segments et lanus ciliés de poils

dorés. — Pattes en grande partie roussâtres, à poils dorés. —
Long. 13 millim.

Ceylon, Paradinie. — Musée de Genève. — Examiné 1
exemplaire.

6. М. ocellata Sauss. (!)

Ф Minuta, rufa; abdomine nigro, segmento secundo basi et
apice, macula margineque apicali utrinque argenteis ; | segmento
quinto macula argentea. !

Mutilla ocellata Sauss. (!) Mutil. 356, 6. T. 8, f. 5.

Tete rouge, ponctuée; les antennes rouges avec le bout
noirs. — Corselet rouge, carré, un peu allongé, réticulé-strié.—
Abdomen subsessile, couvert de poils couchés, courts, noirs et
parsemé de poils rares, longs, noirs. Premier segment armé
de dents latérales droites et pourvu d'une caréne № 3; deuxiéme
segment portant sur son dos deux taches rondes, de poils blancs,
disposés verticalement; lanus en dessus et tous les segments
en dessous ciliés de poils blancs, le bord du deuxiéme segment
plus que les autres. — Pattes rouges, ciliées de poils argentés. —
Long. 71/2 millim.

Ceylon. — Musée de Genève. — Examiné 1 exemplaire.

Nota. Ceci me parait étre la femelle de M. perfecía.

7, M. hexaops Sauss. (!)

© Minuta, nigra, cano-pilosa; thorace et pedibus rufescen-

libus; abdominis segmentis 2 — 4 argenteo-bimaculatis; ano canescente.
Mutilla hexaops Sauss. (!) Mutil. 356, 7. T. 8, f. 6.

— 308 —

Tete noire, profondément ponctuée; les antennes ferrugi-
neuses avec le bout noir. — Corselet rouge foncé, carré, allongé,
un peu étranglé, les flancs déprimés, lisses. — Abdomen sub-
sessile, noir, velouté, couvert de poils noirs, courts; premier
segment armé de petites dents latérales, pourvu d'une caréne
№ 2; deuxième, troisième et quatrième segments portant cha-
cun sur le dos deux taches rondes de poils blanc d'argent.
L'anus et en dessous les bords des segments ciliés de poils

gris. — Pattes ferrugineuses, à poils argentés; tibias presque
inermes. — Long. 7 millim.

Ceylan, Nattan. — Musée de Genève. — Examiné 1
exemplaire.

8. M. Erchovii nob.

. Q Nigra, hiría; capite magno, verticis macula, thoracis
dorso, abdominisque fasciis tribus argenteo-albis; fascia prima
latiori quam т M. europaea, posterioribus interruptis. |

Tete noire, plus large que le thorax, velue, avec une grande
tache de poils argentés sur le front. Antennes noires, leur
premier article garni de poils blanes. — Corselet noir, velu, le
dos couvert entièrement de poils couchés, argentés. — Abdomen
sessile, un peu plus large que le corselet, noir, velu, premier seg-
ment inerme, pourvu d'une petite caréne, en dessus entiérement
couvert de poils longs, blancs; deuxième et troisième segments
portant de larges bandes blanches, presque interrompues; les
autres segments pourvus de franges de poils noirs; en dessous
les bords de tous les segments frangés de poils blancs. —
Pattes noires. — Long. 8—15 millim.

Perse (Astrabad). — Coll. Radoszk. — Examinés 2
exemplaires.

Cette espéce se rapproche beaucoup de М. europaea, mais
elle s'en distingue facilement: 1) par la tache blanche sur le
front; 2) par le corselet noir et l'absence compléte de rouge;
3) par labsence de dents latérales sur le premier segment.

— 309 —

Je dois remarquer ici que cette езрёсе doit étre parasite
d'une des trois езрёсез de bourdons du midi, de Bombus mon-
lanus, caucasicus ou eriophorus.

Je n'ai pas pu trouver d'occasion d'examiner les espèces
suivantes, que je ne sais pas oü placer dans ma table analy-

*

tique; je les mets donc à part:

М. maculofasciata Sauss.

Q Minuta; cinereo-pilosella; capite nigro, antice rufo; tho-
race rufo; abdomine nigro-fusco, macula basis 2-di segmenti
fasciaque 3-tii argenteis; ano rufo. — Long. 7 millim.

Sauss. Novar. p. 107, 5.

Ceylan, Timor, Luzon.

Cette espéce parait rentrer dans les variétés trés voisines
de M. uncinata.

M. capensis Sauss.

Q Sat minuta, nigra, albido-hirsuta; thorace globoso, utrin-
que subrugulato, macula verticis et thorace supra obscure ти fs;
abdominis segmentis 1—3 fascia marginali argentea. — Long.
9— 10 millim.

Sauss. Novar. p. 107, 6. T. IV, f. 64.

Cette espèce doit être, il me semble, considérée comme

une variété mineure de М. continua.

DEUX COLEOPTERES NOUVEAUX
DE LA SIBERIE ORIENTALE.

Par

8. Solsky.

Bruchus senilis.

Oblongo-ovatus, subtus valde converzus, niger, parum nitidus
pube grisea subtus et in pygidio densiore vestitus; fronte utrinque
depressa, medio longitudinaliter carinato-elevata, thorace trans-
vers, conico, minus dense, fortiter punctato, medio obsolete canali-
culato. Scutello elevato, apice furcato. Elytris profunde, regula-
riter striatis. — Long. 3!/4 millim.

С Antenmis dimidio corporis longioribus, ab articulo tertio
flabellatis; femoribus inermibus.

Ovalaire, légérement oblong, trés convexe en dessous, d'un
noir grisätre d'ardoise peu luisant, revêtu d'une pubescence
grise blanchätre, assez abondante en dessus, très serrée en
dessous et sur le pygidium. Tête ovalaire, rétrécie en avant,
profondément étranglée, comme entaillée de chaque cóté à une
petite distance derrière les yeux, trés densement, finement,
ruguleusement ponctuée; les yeux gros, assez saillants, le front
assez profondément, largement déprimé de chaque cóté le long
du bord interne des yeux, élevé au milieu en forme de сагёпе,
qui commence un peu avant le bord antérieur de l’épistome,
remonte en s’elargissant graduellement et se confond avec la
convexité du vertex et du cou; entre les élévations en forme
de tubercules, qui surmontent l'insertion des antennes on aper-

— 311 —

coit une légère élévation en forme de caréne transversale, plus
luisante. Le corselet transversalement conique, deux fois à peu
prés plus large à la base que long, très rétréci en avant avec
les cótés presque droits, le bord antérieur tronqué droit, les
angles arrondis, trés déclives, le bord postérieur en ligne presque
droite, à peine un peu sinué de chaque cóté du lobe médian,
qui est large, tronqué à l'extrémité, avec les angles arrondis,
et distinctement échancré au milieu; il est convexe, avec une
petite impression à la base, de chaque cóté du lobe médian, et
un faible sillon au milieu, qui traverse toute sa longueur; fine-
ment rugueux, couvert de points assez gros, mais peu serrés
et de poils cendrés, un peu relevés, assez serrés, plus condensés
et paraissant plus blancs vers le milieu de la base et l'extré-
mité du lobe postérieur. L'écusson oblong, presque deux fois
aussi long que large, faisant saillie au dessus de la surface des
élytres, profondément échancré, fourchu à l'extrémité, avec les
lobes pointus; trés densement couvert d'une pubescence grise
blanchätre, couchée, sauf l'extrémité des lobes qui est noire,
nue. Les élytres de la largeur du corselet à la base et deux
fois aussi longues que lui, faiblement arrondies sur les cótés
un peu attenuées vers l'extrémité, qui est arrondie dans cha-
cune séparement; elles sont un peu déprimées à la base, entre
l'écusson et le calus huméral, qui est petit et médiocrement
saillant, finement ruguleuses, un peu plus luisantes que la partie
antérieure de linsecte, profondément striées, les stries avec
de longs points peu marqués, indistincts, la 4-ème unie avec
la cinquième loin de l'extrémité, les autres s'unissant entre elles
par paires plus ou moins régulièrement её renfermant celles-ci;
les intervalles plans, parsemés de gros points peu profonds,
trés distants, plus abondants vers la suture; la surface des
élytres est couverte d'un pubescence grise blanchátre, couchée,
assez. abondante, plus serrée autour. de l'écusson et vers la
partie antérieure de la suture. Le pygidium grand, ovale, in-
courbé en dessous de l'abdomen, couvert ainsi que le large

— 312 — 2

segment qui le précède et tout le dessous de labdomen avec
la poitrine d'une pubescence blanchátre courte et trés. serrée,
beaucoup plus abondante que celle de la surface supérieure du
corps. Pattes courtes, gréles, inermes, les cuisses postérieures
presque pas renflées, avec l'extrémité un peu anguleuse en
dessous, peu pubescentes.

Les antennes du mále dépassent la moitié de la longueur
du corps en atteignant le bord postérieur des hanches de la
dernière paire: premier article allongé, noir, luisant, le deu-
xieme trés petit, pas plus long que large, le troisieme à peu
prés de la longueur du premier, conique, avec un assez long
appendice en forme d’épine au côté interne un peu avant l'ex-
trémité, les suivants graduellement plus courts, munis chacun
d'une longue branche droite, le dernier réduit seulement à cette
branche; ces branches graduellement plus longues sur les articles
4 et 5 sont d'égale longueur sur 7—-10 et trés peu plus
courtes sur le 6-éme et le 11-&me.

Un individu, pris en Juin.1868, prés du lac Khanka
(sources de l'Oussouri) et recu de Mr. R. Maak.

Baridius dispilotus.

Oblongo -ovatus, subdepressus, miger, nitidus, squamulis pili-
formibus flavo-cinereis sat dense vestitus, capite et rostro denu-
datis, punctatis, thoracis, pectoris abdominisque lateribus, scutello
et macula. rotundata. diffusa in disco utriusque elytri, pone me-
dium, densius squamosis. — Long. 412—615 millim.

De la forme ovalaire, oblongue, du Baridius artemisiae, un
peu moins convexe, noir, luisant, peu densement couvert de
squamules piliformes d'un cendré flave; ces squamules sont plus
serrées sur les cótés du corselet, de la poitrine et du ventre,
sur l’écusson ainsi que sur le disque de chaque élytre où elles
forment par cela, un peu aprés le milieu de la longueur, une

— 313 —

tache arrondie peu apparente, plus claire que le reste de la
surface. Téte petite, globuleuse, sans impressions, peu luisante,
trés densement et finement pointillée, les yeux aplatis, rap-
prochés au dessous de la tête; le rostre séparé à sa base du
front par un profond sillon transversal, situó à la hauteur du
bord postérieur des yeux, de la largeur du front en cet endroit,
médiocrement arqué principalement prés de la base, atteignant
presque, à l'état de repos, le bord postérieur du mesosternum
(long de 3 millim. dans les grands individus), faiblement grossi
vers la base, cylindrique, méme un peu comprimé latéralement;
grossierement, ruguleusement ponctué depuis la base jusqu'à
l'insertion des antennes, s'aplatissant et s'élargissant un peu à
partir de là vers l'extrémité, lisse et luisant sur cette partie
de la longueur, avec une ligne lisse, subélevée, en dessus, par-
. tant de la base et se perdant à peu prés au premier tiers de
la longueur. Les antennes attachées vers le dernier tiers de la
longueur du rostre; le scape à peu prés aussi long que le
funicule, n'atteignant pas de beaucoup la base du rostre; le
premier article du funicule un peu plus long et beaucoup plus
gros que le deuxième, les suivants graduellement plus courts
et plus larges, le septième et le sixième transversaux; massue
ovale, acuminée. Le corselet convexe, presque aussi long que
large (long de 2 millim. chez les grands individus), arrondi sur
les cótés, faiblement rétréci en arriére, avec les angles posté-
rieurs obtus, plus retréci vers le devant et étranglé avant le
bord antérieur qui est coupé droit; la base est largement et
assez profondément sinuée de chaque cóté, le lobe médian assez
petit, tronqué; la surface est criblée de gros points profonds,
trés serrés, avec un indice d'une fine ligne élevée, lisse, sur le
milieu du dos, partant du bord antérieur et disparaissant vers
le. milieu de la longueur. Ecusson transversal, trés densement
squamuleux. Elytres plus larges à la base que le corselet et
plus de deux fois aussi longues que lui (chez les grands individus
leurs largeur aux épaules est de 3 millim., leur longueur de

— 314 —

41/4 millim.) avec les épaules trés arrondis, laissant à décou-
vert les épipleures mésothoraciques, qui sont trés visibles d'en .
haut, légérement retrécies à partir de la vers l'extrémité,
faiblement arquées sur les cótés, arrondies séparément au bout,
avec l'angle sutural déhiscent; chacune avec neuf stries im-
ponctuées, profondes, à bords tranchants, la quatriéme et la
cinquième beaucoup plus courtes, mais ne se réunissant pas
ainsi que les autres, dont les bouts sont libres, la neuviéme
prolongée, jusqu'à la deuxième et presque unie à celle-ci; les
intervalles plats, avec de gros points rapeux, peu profonds, et
des rugosités transversales; elles sont noires, luisantes, couvertes
de squamules subélevées plus longues et plus fortes que celles
du corselet, encore ‘plus fortes et plus condensées après le
milieu de la longueur, sur les 4, 5 et 6 intervalles, oü elles
forment une tache arrondie, plus ou moins apparente, plus
blanchätre que le reste de la surface. Le dessous luisant, dense-
ment ponctué et couvert comme le dessus de squamules assez
serrées, mais plus courtes, plus condensées sur les cótés de la
poitrine et du ventre; la base des trois avant derniers seg-
ments du ventre au milieu est dénudée, lisse, très luisante. Les
pattes courtes, couvertes de squamules de méme couleur que
le reste du corps, surtout les cuisses.

Chez les máles, qui sont pour la plupart plus grands, le
rostre est un peu moins arqué, finement ponctué jusqu'au bout
ce qui le rend moins luisant, les élytres sont plus atténuées
en arrière, subcunéiformes; 18” postpectus ainsi que les deux
premiers arceaux du ventre (qui sont trés larges dans les deux
sexes) sont largement, longitudinalement impressionnés et l'im-
pression garnie de poils courts, fauves, serrés, herissés.

Des environs du lac Khanka, Juin 1868. Envoyé par
Mr. R. Maak. |

REVUE BIBLIOGRAPHIQUE.

Travaux de la première Assemblée des naturalistes de Russie,
qui a eu lieu à St. Pétersbourg du 28 Décembre 1867
au premier Janvier 1868. — St. Pétersbourg, 1 vol. in 4°,
contenant 908 pages de texte et orné de 38 planches et cartes.

Supplément: Matériaux pour servir à l'étude de la
faune du lac d'Onéga et du pays environnant, de Ch.

Kessler. St. Pétersbourg, 1 vol. in 4°, contenant 144
pages de texte et orné de 8 planches et une carte.

Sans m’engager dans une analyse complète de ces deux grands
volumes, remplis de matières de plus grand intérêt, concernant diffé-
rentes branches de l'histoire naturelle, je me bornerai à faire une
courte indication des articles qui traitent des sujets entomologiques
proprement dits, ainsi que de ceux qui concernent les Arachnides et les
Crustacees. Ces derniers ont fait le sujet principale des lectures et
des débats, qui ont eu lieu dans les réunions de la section zoologique
de l'Assemblée, et occupent aussi la plus grande part de la partie
zoologique du Brasil; — l’entomologie au contraire n'a été que trés
faiblement représentée dans l'Assemblée.

En fait de communications verbales ou de lectures faites pendant
les séances, l'on trouve dans les protocols ce qui suit:

a) Une communication de Mr. J. Siemaschko, sur la décou-
. verte, en grand nombre et dans toutes les phases de son développe-
ment, de la Cicada montana Scop. (ainsi déterminée par Mr. Hagen),
dans le parc de la ville de Gatchino, prés de St. Pétersbourg. Des
individus parfaits de ce homoptére ont déjà été pris plusieurs fois
dans les environs de la capital, sur la montagne de Douderhof, mais

Be on

il regnait encore toujours des doutes, que cet insecte n’y apparaisse
qu'accidentellement, comme le Pachytylus migratorius L., dont on
trouve aussi de temps en temps des individus parfaitement bien de-
veloppés, méme dans les jardins des faubourgs de la ville *). La
découverte de Mr. Siemaschko, qui à pris.un grand nombre d'in-
dividus parfaits, de larves et de nids, vient confirmer définitivement
l'appartenance de cet insecte à la faune pétersbourgeoise. Les larves
de cette Cicada vivent, selon Mr. Siemaschko, sur les sapins
(Pinus abies Linn.) ou leur présence se manifeste par des agglo-
mérations de feuilles noircies et-agglutinées entre elles, qui se trouvent
ordinairement sur les rameaux de l'année précédente. La larve subit
sa transformation dans. une espéce de cocon qu'elle se construit
avec de l'argile, au pied des sapins, et passe l'hiver à l'état de nymphe.

b. Une communication de Mr. Essaoüloff, qui annonce avoir
trouvé dans une collection plusieurs Xylocopa violacea, prises dans
l'arrondissement de Kholm, du gouvernement de Pskow, done sous
57? 29' lat. N.

c. Le professeur Wagner, de Kasan, si connu par ses décou-
vertes dans lhistoire du développement des Diptéres, expose les
résultats de ses études: 1? sur les Aphrophora (Homoptéres), prin-
cipalement sur lorganisation et les fonctions de divers organes inté-
rieurs de leur corps, ainsi que sur leurs métamorphoses; 2? sur le
développement d'un Hyménoptére, de la famille des Ptéromaliens, qui
dépose ces oeufs dans ceux de la Chrysomela fastuosa Linn. Le vif
intérêt qu'inspirent ces communications du savant professeur est
seulement réduit quelque peu par labsence des noms spécifiques des
sujets, qui ont servi à ses études, noms qu'il n'à pu déterminer, à
cause de labsence de moyens suffisants pour ce genre de travail,
dans la localité qu'il habite.

d. Observations de Mr. Yarginsky sur l'organe de l'odorat de
Gammarus et Asellus et sur l'organe de Гош de Mysis.

Parmi les mémoires qui furent présentés à la section zoologique
le plus volumineux est celui de Mr. V. Czerniavski, de Charkow,
et qui est intitulé: Materialia ad zoographiam ponticam comparatam.
Fasc. I. Crustacea sinum Yaltensem habitantia; il est suivi d'un

*) J'ai pris moi même la Cicada montana sur cette montagne, au mois de
Mai; jai aussi vu deux fois le: Pachytylus migratorius dans un faubourg de
Pétersbourg et avait déjà la main dessus, mais l'insecte a échappé chaque fois
en passant entre mes doigts. Red.

——— HM Iz

appendix: Catalogus crustaceorum ponticorum in Museo zoologico
Academiae Petropolitanae et in collectione zool. Universitatis Char-
koviensis conservatorum. Ce catalogue raisonné contient, outre les
nombreuses remarques synonymiques et critiques sur les espéces et
les genres, qui ont été pris par l'auteur dans la baie de Yalta, et
un bon nombre de descriptions de variétés, les descriptions de 29
espèces nouvelles, dónt 3 appartenant à des genres nouveaux: Cy-
сорта Clausii, Cleta uncinata, Dactylopus brevifurcus, Thalestris
pontica, brevicornis, Alteutha typica, aberrans, Pontella brunescens,
Caligus hyalinus, Podon Mecznikovii, Pleopis Schoedlerit, Strauchia
gen. nov., Str. taurica, Siriella Yaltensis, Bopyrus ocellatus, Helle-
ria gen. n. Hel. pontica, Protella typica, intermedia, Caprella pro-
telloides, ferox, Danilevskii, Chelura pontica, Cerapus bidens, Podo-
cerus dentex, Synamphithoé valida, Стима nov. gen., Gr. taurica,
Niphargus ponticus, Pherusa pontica, Probolium ponticum et Livo-
neca taurica. —

Les autres memoires sont:

a. Sur les animaux invertébrés du gouvernement de Charkow,
du professeur A. Czernay. ll contient beaucoup de renseignements
sur les insectes de ce pays en général, ainsi que sur les insectes
nuisibles.

b. Description d'un champignon parasite nouveau Laboulbenia
Baeri Knoch., découvert sur les mouches, par le Dr. Knoch.

e. Description d'un nouveau crustacée Hyalosoma dur Wagn.,
de l'ordre des Cladocères, de la famille des Daphnides, découvert
dans un lac près de la ville de Kasan; par N. Wagner.

d. Observations sur les Tarentules (Lycosa Latreillei Koch)
qui habitent le midi de la Russie, avec des notes sur les différentes
variétés de cet insecte et sur les autres Tarentules du midi de
l'Europe; de N. Wagner. |

Les matériaux pour l'étude de la faune du lac d'Onéga, recuellis
par Mr. Ch. Kessler, pendant une excursion entreprise dans ce
but en 1866, contiennent quelques renseignements sur la distribution
géographique de Acanthia iectularia №, Pulex irritans L., Blatta
germanica L., Periplaneta orientalis L., Myrmeleon formicarius L.
et un catalogue de Lépidoptéres ramassés par Mr. Günther autour
de la.ville de Petrosavodsk. Mr. Kessler a trouv& partout, durant
son voyage, de nombreuses especes de Phryganides et en grand
nombre, voltigeant presque toujours au dessus de l'eau et s'éloignant
quelques fois à de grandes distances de la terre. Les larves de ces

De.

Neuroptères ont été trouvées en masse dans tous les lacs, dans toutes les
rivières et dans tous les ruisseaux du pays. Les cousins (Culex pipiens L.)
sont aussi trés nombreux; l'Argyronecta aquatica L. se trouve assez fre-
quemment dans toutes les eaux. Mais dans cet ouvrage aussi, en fait
d'animaux articulés, ce sont les crustacées seuls qui ont fait le sujet
d'une étude detaillée de la part de l’auteur, qui en cite 26 espèces:
Astacus fluviatilis L. et leptodactylus Esch., Mysis relicta Loven.,
Asellus aquaticus L., Idothea entomon L., Gammarus pulex D.Geer,
cancelloides Gerstf., Pontopareia affinis Lindstr., Eurycercus ‚la-
mellatus Müll, Acroperus intermedius Schoedler, Camptocercus
rectirostris Schoedler, Bosmina longirostris Müll., longicornis
Kessler п. sp., Cypris pigra Müll, Cyclops viridis Fisch.,
Diaptomus coeruleus Fisch., Argulus foliaceus L., Coregoni Tho-
rell. Ergasilus Sieboldii Nordm., Achtheres Percarum Nordm.,
Larnaeopoda salmonea Mayor, Thymalli Kessler nov. sp, extensa
Kessl. nov. sp., Coregonorum Kessler nov. sp., Basanistes Nordmanni

Kessl. nov. sp., Zvacheliastes polycolpus N ordm.
S. Solsky.

Bulletin de la Société Impériale des naturalistes de Moscou
1869, № 2.

Mr. V. Motschoulsky a publie dans cette livraison le 8-&me
article de son énumération des nouvelles espéces de coléoptéres rap-
portés de ses voyages. Cette fois il ne décrit que 8 espéces, apparte-
nant aux tribus des Silphides, des Nécrophorides et des Nitidulaires
et provenant des Indes orientales et de l'Amérique du Nord. Les
genres nouveaux sont: Саюросегиз, avec les antennes conformées
comme chez les Catops et le corps à surface luisante, comme chez
les Agyrtes, entre lesquels et les Catops ce genre doit aussi prendre
place. — Brachyleptus, nitidulaire de la tribu des Brachyptérines,
présentant au premier abord quelques ressemblance avec les grandes
espèces du genre Brachypterus. Ce genre est établi sur le Séron-
gylus tinctus, décrit par feu Mannerheim, Bull. Mosc. 1843, p.
255, — outre cela l'auteur donne encore une caractéristique de son
genre Myrmecophilus (Bull. M. 1844, p. 817), voisin des Catopsi-
morphus, et pour lequel il propose aujourd'hui un nouveau nom:
Attaephillus.

Mr. le Baron de Chaudoir continue ses études sur la famille
des Carabiques; cette fois c'est un Essai monographique sur le genre
Abacetus Dej. contenant les citations ou descriptions de 75 especes,

Pa JE

parmi lesquelles 39 nouvelles: A. longiusculus, d'Egypte, subpuncta-
tus du Sénégal, cordicollis de Ceylan, reflexus de YHindoustan,
aenigma de Cochinchine et de Hongkong, marginicollis de Rangoon,
curtus du Sénégal, punctatosulcatus, crenipennis, oblongus, du Nil
blanc, gagatinus du Sénégal, rufipalpis de Natal, anomalus de Cey-
lan, politus du Deccan, politulus de Rangoon, subglobosus du Gabon,
hirmococlus (an hirmocoelus?2) de Rangoon, cyathoderus et guttula
du Deccan, australis de l'Australie, natalensis, nanus de Natal, dri-
mostomoides du Sénégal, Goudoti de Madagascar, quadrimaculatus
de l’Hindoustan, aeneobus d'Angola et du Sénégal, quadricollis et
maculipes de Martaban, dilutipes de Siam, chalceolus de ’Hindoustan,
convexiusculus de Célébes, pallipes et quadriguttatus de Martaban,
quadrinotatus du Bengale, striatus et tibiellus du Cap, chalceus
de Natal, rufotestaceus du Deccan, ferrugineus de Siam. — L'auteur
adopte le genre Chlaeminus Motsch. en y introduisant une partie
des espéces du genre Distrigodes Motsch. Les espéces nouvelles de
ce genres sont: CA. biplagiatus de Rangoon, quadriplagiatus du
Deccan, cruciatus du Bengale. — Un genre nouveau Aulacocoelius
est établi pour une espéce nouvelle venant du nord de l'Australie ou
de Luzon: A. liopleurus Chaud.

Mr. E. Ballion, dans une remarque «Ueber Tenthredo flavi-
cornis und T. luteicornis» établit la synonymie du mâle et de la
‘femelle de ces espèces, qui ne sont selon lui que les deux sexes d'une
méme espèce, qui doit porter le nom de Teenthredo flavicormis Fabr.
. Le nom de flavicornis étant ainsi occupé, il propose de nommer
lespéce décrite sous ce nom par Mr. Eversmann, dans sa Fauna
hymenopterologica volgo-uralensis, page 54 № 33, T. lutea et dresse
une diagnose de cette derniére espéce, qui est assez répandue dans
la partie orientale de là Russie, mais rare partout. Ces observations
sur les T'enthredo flavicornis et luteicornis sont suivies d'une énumération
des espéces de Tenthrédinées décrites par feu Eversmann, dans sa
fauna hymenopterologica volgo-uralensis, que Mr. Ballion semble étre
fort étonné de ne pas voir figurér dans le Catalogus hymenopterorum
Europae de Kirchner et quil propose d'ajouter au catalogue des
espèces européennes. Ce sont en tout 30 espèces reparties comme il
suit: 9 Nematus, 1 Aneugmenus, 1 Dineura, 2 Dolerus, 4 Emphy-
tus, 1 Monophadnus (de Klug), 1 Monostegia, 1 Macrophya, 2
Taxonus, 1 Strongylogaster, 4 Tenthredo, 1 Tarpa, 2 Cephus.

Les collections que j'ai regues en dernier lieu du midi de la
Russie m'ont fourni quelques matériaux pour insérer dans ce méme

2 nie

numéro du Bulletin encore un petit article sur quelques coléoptères
du midi de la Russie orientale, qui fait suite à ceux qui ont été
jadis publiés dans les Horae Soc. Ent. Ross. En faisant mention de
cette note il y a avant tout, à y relever une grosse faute de l'im-
primerie, qui fait que Nitidula fusula Gebl. avec les N. regalis
Zoubk. et N. elegans Stierl, que je considére comme ses syno-
nymes, se trouve placée elle méme comme synonyme d'une espéce un
peu trop éloignée d'elle, du Harpalus thoracicus Motsch. Il va
s’en dire que cette faute est trop évidente pour induire en erreur
qui que ce soit, — mais il est indispensable d'en faire mention parce
qu'elle dénature entiérement le sense de ma note pour les syno-
пушез. Les espéces nouvelles que j'ai déerites cette fois sont au nombre
de 2: Philonthus velatipennis et Glaresis Beckeri; le nom de Bryazis
melina est proposé à la place de celui de Бу. rubra Motsch., ce
dernier ayant été déjà pris avant pour une autre espéce du genre.

5. B.

N
Lepidopterologische Fauna von Estland, Livland und Kurland.

Bearbeitet von J. H. W. Baron Nolcken. 1867. —
Aus den Arbeiten des Naturforscher-Vereins zu Riga. 1868.

Mr. le Baron de Nolcken nous donne dans ce travail un cata-
logue raisonné de 746 espèces de Macrolépidoptères, observés par
lui méme ou bien par d'autres dans les provinces Baltiques; cet
ouvrage contient en outre beaucoup de détails sur la constitution
du terrain et sur la flore de ces provinces, aiusi que beaucoup d'in-
dications sur les lacunes qui se trouvent dans les ouvrages sur la
faune de la Livlande et de la Kourlande, qui fürent publiés jusqu'au-
jourd'hui. Une partie des espèces douteuses, que l’auteur -ne pouvait
déterminer avec toute la précision désirée, par lui méme, ont été
vérifiées, comme il est dit dans la préface, par Mrs. Zeller, Her-
rich-Schäffer, Lederer et d'autres. à

Excepté une variété de Cid. tristata, nommée Limbosignata et
encore une Eupithecia, sans nom, voisine d'Exignata H b., mentionnée
comme nouvelle, ce catalogue ne contient aucune autre nouveauté;
mais le mérite principal de cet ouvrage consiste en ce qu'il dé-
brouille enfin toutes les espéces douteuses, décrites par Sodoffsk y
et M-me Lienig est nous donne un exacte apercu de la faune des
Macrolépidoptères des provinces Baltiques. De sorte qu'il ne reste

— УП —

quà remercier le Bar. de Nolcken pour le service qu'il а rendu á-
l'entomologie par ce travail et à désirer que les Microlépidoptères
de ce pays soient au plus vite traités avec la méme exactitude et
le méme soin. N. Erschoff.

Catalogus Lepidopterorum Faunae Fennicae praecursorius, auc-

tore J. M. J. af Tengström. — Ex Actis Societatis pro
fauna et flora Fennica. X. 1869.

Notre bien connu lépidoptèrologiste J. af Tengström cite dans
cet intéressant catalogue toutes les espéces de Lépidoptéres qui
furent jusqu'à présent trouvés en Finlande et en Lapponie par lui
méme et par les autres naturalistes; le chiffre total des espéces
. nommées est de 1233; on y trouve les nouveiles espèces suivantes:
Caradrina Petraea Z., Malacodea (nouveau genre de Phalénites)
regelaria, Tortrix lapponana, Grapholita Güntheri, clanculana et
cornucopiae, Tinea curtella, Lampronia triangulifera, Gelechia epo-
midella, Lithocolletis unifasciella, Bucculatrix luteiciliella et Ptero-
phorus Nolckeni; ainsi qu'un bon nombre de nouvelles variétés: Ar.
Aphirape у. Isabella, Er. Ligea у. Euryaloides, Nola Albula v.
Karelica, Pl. lacertinaria v. dimidiata, Car. cubicularis v. cineras-
cens, Mac. -Notata у. luteolaria, Eup. rectangulata у. colligata, В.
aurata ab. aqwilonalis, В. manualis v. Septentrionalis (celli-ci de-
vrait étre selon moi considerée comme une espéce à part; elle se
trouve aussi à St. Pétersbourg), К. pinivora v. sciurana, Penth.
metallicana у. ferruginea, Ceros. radiatella v. Sulphurea. Ces espéces
et variétés sont décrites en langue latine, dans un supplément qui
fait suite au catologue; une foule de remarques intéressantes, conser-
nant differentes espéces, se trouvent en outre au bas de chaque feuille.

Le catalogue est arrangé d'aprés le systéme adopté par le
Dr. O. Staudinger et Wocke, dans leur catalogue de Lépidop-
tères d'Europe et des pays limitrophes, avec quelques changements
d'aprés Wallengren et d'autres auteurs modernes. Pour mieux
faire ressortir le caractére de la faune, Mr. Tengstróm ne s'est
pas'borné à énumerer les espèces qui ont déja été réellement trouvées
en Finlande et dans la Lapponie Russe, mais y a rajouté encore
celles des contrées voisines, telles que le gouvernement de St.
Pétersbourg et la Lapponie Norwégiennes, lesquelles selon toutes les
probabilités peuvent en partie se trouver dans la Finlande et la
Lapponie Russe.

— УШ —

Ce catalogue, fait en general avec beaucoup de connaissance,
mérite tout éloge et nous laisse à desirer que les autres entomolo-
gistes des localités, dont les Lépidoptéres ne sont pas encore cata-
logisés, imitent l'exemple de Mr. J. af Tengstróm.

N. Erschoff.

Bulletin de la Société Impériale des naturalistes de Moscou,
1869, № 1.

Mr. Motschoulsky continue d’etaler dans cette livraison les
immenses richesses de son énorme collection de coléoptéres. Cette
fois c'est une révision des Scydmaenides, parmi lesquels l'auteur place
aussi le genre Leptoderus Schmidt, qui fait le sujet principale du
7-ème article de l'énumération des nouvelles espèces de coléoptéres
rapportés de ses voyages. Un genre nouveau Leptonotus y est établi
pour le Leptoderus sericeus Schm. Les genres nouveaux suivants
sont proprosés pour les vrais Scydmaenides, tels qu'on est convenu
de les considérer maintenant; Tetramelus pour les Scydmaenus, qui
ont le corps allongé et la massue antennaire quadriarticulée, comme
le oblongus Strm., pubicollis Müll. etc. Cyrtoscydmus pour la partie
du genre Scydmaenus où se trouvent les Sc. scutellaris P z., collaris
M. et Kz. ete. Leptochromus, pour une espéce nouvelle Lept. fulves-
cens Motsch. de Panama. Un certain nombre de noms nouveaux
indique les espéces nouvelles que possede la collection de l'auteur,
mais au grand désespoir de celui qui voudrait connaitre ces espéces
on ne trouve à cóté du nom, pour toute description, que des indica-
tions de la taille et de l'habitat. — A part les Scydmaenides, un
genre nouveau, pour lequel l'auteur propose le nom de Pseudodrilus,
est établi sur un nouveau xylophage de la tribu des Anobiaires Ps.
mamillatus, provenant des Steppes orientales des Kirghises. Une
planche porte des figures des parties de la bouche des coupes géné-
riques de Scydmaenides adoptées par lauteur. — Mr. Ballion, —
Bemerkungen über einige Káfer-Arten des Catalogus coleopterorum von
Dr. Gemminger und B. von Harold, — donne une assez longue liste
de corrections à faire dans la synonymie des Cicindélétes, des Carabiques
et des Hydrocanthares du catalogue Gemminger et Harold et fait
une énumération des espéces de ces familles qui portent dans le
catalogue un méme nom. — Mr. M. von Bell, — Verzeichniss der bis
jetzt in der Umgegend von Jaroslaw aufgefundenen Käfer, — énumére.
505 espèces de coléoptères, pris par lui dans les environs de la

Be . pa

ville de Jaroslaw, indique la taille des individus, le degrès de fre-
quence des espèces et les époques de leur apparition en 1866 et
1867. — Enfin Mr. A. Becker de Sarepta, qui continue d’explorer
le Sud-Ost de la Russie et qui a entrepris dans cette intention en
1868 un voyage vers la ville de Derbent, sur la côte occidentale de
la mer Caspienne, dans un article intitulé «Reise nach Derbent»
relate l'histoire de ce voyage et nomme les espèces d'insectes qu'il
a trouvé près de Derbent même et dans les environs de la ville
d’Astrakhan. S. В.

Sur les maladies des arbres fruitiers en Crimée: II. Coccus vitis
Linn. Coccus adomdum Linn. de A. Nedselsky.

St. Petersbourg 1869. Tirage & part, extrait de la Gazette
Agricole № 2, 1869.

Ce petit recueil des observations sur les insectes nuisibles, que
l’auteur a faites lui méme, sur la côte méridionale de la Crimée, ré-
véle beaucoup d'assiduité et beaucoup d'habilité dans les études de
ce genre de la part de son auteur, mais d'un autre cóté démontre
une fois de plus, par les nombreuses erreurs qu'il renferme, combien
le manque de livres nécessaires, qui ne se fait que trop sentir en
Russie dens toutes les villes de second ordre, entrave le progrés des
sciences, en rendant les études sérieuses presque impossibles.

S. 8.

Dans les dernieres livraisons du Bulletin de l'Academie Impériale
des Sciences de St. Pétersbourg Mr. O. v. Grimm, nous a fait
connaitre quelques résultats de ses études sur lanatomie et l’histoire
du développement des insectes. Ce sont:

Appareil servant à fermer les stigmates chez la Blatte
(Periplaneta orientalis), et Recherches anatomiques sur les an-
tennes des insectes; dans le Bulletin de l'Académie Impériale des
Sciences de St. Pétersbourg. 1869, T. XIV, p. 52—-54 et 66—73.

Zur Embryologie von Phthirius pubis; avec une planche,
dans le méme Bulletin, 1870, T. XIV, p. 513--517.

TABLE ALPHABETIQUE
DES NOMS DE GENRES ET D'ESPECES

MENTIONNÉS *

DANS CE VOLUME *).

Neuroptères.
Chrysopa viridinervis p. 125.

Coléoptéres.
Akis Cratii, lucifuga, truncata 94. | Grammoptera bicarinata 137.
Anisoplia austriaca V. | Nitidula ciliata, elegans, fusula, regalis 94.
Apion artemisiae 108. Rhaebus Beckeri, Mannerheimii, sagroi-
Baridius dispilotus 312. | des 94.
.Bruchus senilis 310. Tenebrio auritus 94.

Bryaxis furcata 108. .| Zonoptilus Schubertii 94.

Cossyphus tauricus 108.

Larves de coléoptères.

Antherophagus pallens 7. | Hoplooephals haemorrhoidalis 8.
? Dendrophagus crenatus 3. ‚ Gnathocera cornuta 11.
Hyménoptères.

Andrena albicans 45; albicrus, argentata| fuscipes 46; haemorrhoa, haemorrhoi-
46; austriaca 45; barbatula 46; bicolor| dalis 45; Hattorfiana 45, 57; helvola,
45, 55; Cetii 45; chrysosceles, cincta 46;| labialis 46; lapponica 45; listerella 46;
cineraria 45; cinerascens 46; Clarkella,| | marginata 45; minutula 47; папа 46;
clypearis 45; eoitana 46; consimilis 45;| nanula, nigriceps 47; nigroaenea 53;
convexiuscula, denticulata 46; dispar,| nitida 45; ovina 45, 57; parvula 47;
elongata, equestris, fucata 45; fulva 47; | pilipes 46; praecox 46, 53; pratensis
fulvescens 46, 57, 69; fulvicrus 60;| 45; pubescens 46, 60; quadripunctata,

*) Ne sont pas compris dans cette table les noms: 1) du catalogue comparatif des Lépidoptéres
de Pétersbourg et de Berlin, de N. Erschoff; 2) des énumérations supplémentaires et synonymiques
de Hyménoptéres, de F. Moravitz p. 61—65, O. Radoszkovsky p. 97—100, 102—104; 3) du
supplément au catalogue des Lépidoptéres trouvés dans les environs de St. Pétersbourg, de A. Hu ber.
et 4) ceux de l'énumération des Hémiptéres et Neuropteres du bas Wolga (p. 109—126), de B. Ya-
kovleff, qui ne sont accompagnés d'aucune description ni de remarques importantes.

^

IE 2

rosae 45; ruficrus, rufitarsis, Shawella !
46; Schrankella 45; simillima, Smi-
_. thella 46; subopaca 47; tarsata 46;.
thoracica 45; trimmerana 46; xanthura ,
46, 60; zonalis 45. |
Anthidium contractum 37; manicatum 35; _
minusculum 97; nigriceps, nigripes 35; |
punctatum, senile 36; septemspinosum |
35; strigatum 37. |

Antkophora agama 101; borealis 35, 50;
byssina 37; furcata 35; Sichelii 100.
Apis aptera 185; calendarum, farfarisequa
44; flavipes 47; florisomnis minima 42;
Leiana 40; Linnaeella 43; maculata

. 35; mellifica 31; muscaria 50; simile
185; tuberculata 35; wrsina 43.

Bombus agrorum 32; Derhamellus 34;
distinguendus 32; ephippium 34; frag-
rans 32; hortorum 34; hypnorum 32;
lapidarius 34, 60; Latreillellus 34; lu-
corum 35; lullianus 34; muscorum 32;
pratorum 34, 60; Raiellus, soroensis 34;
sporadicus, subterraneus 35; sylvarum
32; terrestris 35, 60; T'unstallana 34;
veteranus 32.

Cerceris hispanica 105; Pucilii 106; semi-
lunata 105.

Chelostoma inerme, florisomnis, mazil-
losa 42.

Chrysis analis, basalis, nitidula, sinuosa,
viridana 303.

Cilissa haemorrhoidalis, melanura 44.

Coelioxys acuta, conica 49; conoidea 50;
convergens 49; diglypha 50; distincta,
divergens 49; hebescens 50; fissidens 49;
longiuscula 50; mandibularis, obscura
49; obtusata, punctata 50; quadri-
dentata 49; rufescens 50; simplex 49;
temporalis 50; tricuspidata 49; trinacria,
vectis 50.

Colletes cunicularia 44; Daviesana 44, 50;
fodiens 44; hirta, succincta 44.

Dufourea alpina 43; Dejeanü 42; halic-
tula, vulgaris 43.

Dasypoda hirtipes 44.

Epeoloides ambiguus, coecutiens 50.

Epeolus pictus, variegatus 50.

Eucera longicornis. 35.

Halictoides dentiventris 42.

Halictus abdominalis 47, albipes 47, 48;
eylindricus 47, 60; elegans 47; fasciatus,
flavipes 48; fulvicornis, fulvocinctus 47;
gracilis 48; interruptus 47; leucopus
48; leucozonius, maculatus, malachurus,
nidulans 47; nitidiusculus 47, 56; obo-
vatus 48; pallipes, quadricinctus, rubel-
lus 47; rubicundus 47, 51; rufitarsis 47;
rufiventris, seladonia 48; sexnotatulus
47; sexnotatus 47; subfasciatus, tere-
brator, tomentosus 47; tumulorum 48;
zonulus 47.

Hedychrum cupreum 313.

Heriades campanularum 42, 49; nigricor-
nis, rapunculi 42; trinacria 41.

Leptochilus mauritanicus 303.

Macropis labiata 44.

Megachile albicilla, analis, apicalis 38;
centuncularis 38, 49; circumcincta 37,
49; fulviventris 37; lagopoda 37, 50;
ligniseca 38; Willoughbiella 37, 49.

Melitta chrysura, Swammerdamella 44.

Mutilla gen. 139—161; accedens 227;
aestuans 223; Acheron 296; affinis 291;
agrestis 164; albeola 267; alecto 299;
algira 249; analis 284; angusticollis
220; arabica 267; arenaria 189, 242;
argentata 189; argenteo-fasciata 273;
argenteo-picta 226; armeniaca 242;
astarte 230; ата 264; atrata 187, 264,
271; aucta 189; aulica 258; aurea 179;
aureo-maculata 255; aureo-rubra 304;
austriaca 189, 239; Ballioni 288; Bar-
bara 189, 249, 251; Bartolomei 211;
Bengalensis 260; bicincta 306; bicolor
191, 283, 300, 301; bifasciata 189;
biguttata 218; bilunata 258; bimaculata
200; bioculata 224; bipunctala 217, 220;
bituberculata 219; Brutia 250; calcari-
ventris 265; calva 171, 200, 250; ca-
pensis 309; capitata 164, 303; carinata
109, 272; Caspica 191; Caucasica 109,
270; cephalica 166; Cepheus 230; Cey-
lonensis 247; Charaxus 282; Chiesi 217;
chrysococcina 236; chrysophthalma 232;
ciliata 180, 296; cinerascens 275; cin-
gulata 299; coerulans 185; collaris 189,

— XII —

211; concolora 262; confusa 279; con-
juneta 215; continua 177, 178, 180;
cordigera 202; corniculata 163; cornuta
169; coronata 209; crassa 214;. crenata
268; суатеа 185; Cypria 273; decorata
215; decoratifrons 251; desertorum 242;
dichroa 300; differens 239, 281; dimi.
diata 285; discoidalis 279; diselena 248;
disparimaculata 183; dispilota 233;
distincta 173; dorsalis 249; dorsata 206;
egregia 276, 304; elegans 216; equestris
182; ephippium 200; Erschoffii 308; ery-
throcephala 167,169, 206; erythrothorax
266; excoriata 206; Europaea 180, 185;
fasciata 215; fasciaticolis 298; fim-
briata 175; flabellata 185, 802; floralis
289; fraterna 176; frontalis 297; fune-
raria 191; fuscipennis 284; Ghiliani 279;
glabrata 176; Godefredi 271; Graeca
290; grisescens 291; Guineensis 225;
Halensis 217, 220; hastata 171; hexaops
307; Hispanica 295; histrio 294; Hot-
tentota 189, 303; Humbertiana 305;
humeralis 250; Hungarica 250; Iberica
180; incompleta 173; intermedia 306;
interrupta 222, 223; ltalica 263; Ka-
chiriensis 185; laevigata 177; lepida 242;
leucopyga 231, 257; littoralis 178, 180;
Lucasi 199; luctuosa 189, 211; lugubris
262; maculo-fasciata 309; maculosa 251;
Manlerstjerni 269; Maroccana 248;
Marquarti 209; maura 239; Medon 289;
melanocephala 171; melanochrysa 194,
278; melicerta 276; Mephitis 256; mon-
golica 242; Monspeliensis 250; montana
196; multispina 237; nigra 200; nigri-
pennis 293; migrita 196, 200; nigro-
aurea 193; Nilotica 211; notata 184;
novemguttata 249; obliterata 277; ob-
scura 185; ocellata 307; octomaculata
249; oculata 229, 286; Olivieri 264;
Oraniensis 242; ornata 213; ovata 181;
Panzeri 185; parens 189;. paripunctata
222; partita 235; parvicollis 164, 303;
pauperata 195; pectinata 233; Pede-
montana 209; pedunculata 263; per-
fecta 278; Perisii 261; Persica 269; pe-
tiolaris 168; Philippinensis 226; Pondi-

E

cheriensis 204; psammotherma 302;
punctum 206; pusilla 284; Pythia 259;

quadrimaculata 238; quadripunctata 234;

quinquefasciata 162, 180; quinquema-
culata, quinquepunctata 253; regalis
216; repraesentans 223; Rondanı 191;
rubricans 273; rubricollis 249; rubro-
aurea 256, 304; rubro-cincta 283;
rubrosignata 274; ruficollis 250;
rufipes 200; rufogastra 284, 285;
rugosa 259; sabulosa 189; salentina 292;
sanguinicollis 297; Saussurei 299; scabro-
foveolata 180; scutellaris 200; sellata
196; semistriata 175; Senegalensis 286;
sericeiventris 251; sexmaculata 246, 250,
257, 285; signata 203; simpla 195;
simplicifascia 192; sinuata 237; speciosa
236; spinifera 193; spinigera 290; Spi-
nolae 168, 205; stribligata 182; stridula
205, 208; subcomata 202; subcontinua
178; subintrans 228; sungora 239; sy-
сотах 232; tabida 189; testacea 275;
tetraops 257; tettensis 254; togata 211;
triangularis 234; triareolata 171; tri-
cincta 301; tricolor 194; trifasciata 187;
trinotata 234; trispilota 238; tristes 262;
tuberculata 220; tunensis 211, 213; un-
cinata 198, 284; unicincta 198; uni-
fasciata 281; unimaculata 235; uni-
petiolaris 216; vicina 228, 285; viduata
209; villosa 237; vittata 204.

Nomada armata 57, 69; borealis 55; cincti-

cornis 57; conjungens 51; eruciata 50;
dubia 60; Fabriciana 56; femoralis 66;
ferruginata 56; flava 51; flavoguttata
55; flavopicta 60; fucata 51, 57; fusci-
cornis 57; germanica 57, 67; Goode-
niana 50; Hillana 53; inquilina 55;
Jacobaeae 60; lateralis 53; Lathburiana
57; leucophthalma 51; Marshamella 57;
melanostoma 53; minuta 55; neglecta 60;
ochrostoma 53; Panurgina 69; pleuro-
sticta 56; Roberjeotiana 60; rostrata
57; ruficornis 51; rufiventris 56, 57;
scutellaris 50; solidaginis 60; stigma
56; striata 53; succincta 50; varia 51;
vidua 53; zonata 51.

\

— М —

Osmia adunca 41; aenea, coerulescens, | Psithyrus aestivalis, albinella, Barbutellus,

confusa, cyanea 38; interrupta 40; leuco- |
melana 40, 49; melanippa 38; metallica
303; notata 38; Panzeri40,65; parvula 41.

Panurgus calcaratus 43; lobatus 57.
Philanthus ater 43.

campestris, Franciscana, frutetorum,
Lecana, nemorum, Rossiella, rupestris,
subinterrupta, vestalis 60.
Ronisia torosa 279.
Rudia hastata 171; megacephala 169.

Prosopis angustata 48; annularis 49; an- | Sphecodes QUAM fuscipennis, gibbus,

nulata, borealis 48; brevicornis 49; com- |

maculatus, subquadratus 48.

munis, confusa, dilatata 48; distans, | | | Stelis minuta, папа, octomaculata, orna-

gracilicornis 49; patellata 48; Rinki 49; |

signata 48.
- Psammotherma flabellata 302.

tula 49.
Trachusa serratulae 37.
Trypetes truncorum 42.

Lépidoptéres.

Aedophron Rhodites 89.

Agrotis agricola, exclamationis 89; Iveni135.

Anthophilodes Baphialis 90.

Argynnis Alexandra 82; Arsilache 26;
Niobe 82. |

Atychia Rhagensis 91.

Boarmia Rhomboidaria, Umbraria 89.

Bombyx castrensis 88; Jama-mai УП;
Neustria 88. |

Botys Institalis, Palealis, REN 90;
stieticalis V. |

Calocampa vetusta 133.

Ceuthomadarus Tenebrionellus 92.

Chariclea Umbra 89.

Cidaria dilutata 72.

Colias Aurorina 74; Heldreichii, баб.
tica, sagartia 75.

Crambus Rostellus, Saxonellus 91.

Cuculia argentina 89.

Deilephila Alecto, Elpenor, Livornica 86.

Epinephele Amardaea, Cadusia 84; Dys-
dora 85; Lycaon 84.

Erastria Bankiana, obliterata, Pygarga,
venustula 89.

Eriopus Pteridis 89.

Eusarca terrestraria 90,

Euxestis gen. 88; dentula 89.

Gelechia Vilella 92.

Grammodes Algira 89.

Grapholitha Delitana 91.

Hadena amica 72.

Helia Calvaria 89.

Hesperia Altheae, Comma, Eucrate, ge-
mina, Orbifer, Sylvanus, Thaumas 86.

Hypsolophus Apludellus 92.

Ino Mannii, Statices 88.

Leucania Vitellina 89.

Luperina virens 89.

Lycaena Actis 81; Argus 79; Arsacia 78;
Balcanica 77; Carmon, Damocles, Da-
mone 81; Erschoffii 80; Eurypilus 79;
Hylas 77; Hyrcana 78; Iphigenia 81;
Panagaea 78; Poseidon 81; Trochilus
77; Zephyrus 79.

Macroglossa bombyliformis 86.

Mamestra Genistae. 89.

Melanagria Clotho, Hylata, Xenia 82.

Melissoblaptes Anellus 91.

Melitaea didyma 82; maturna 26.

Myelois Flagella 91.

Nonagria arundineti 89.

Nychiodes Lividaria 89.

Orgyia Dubia, turcica 88.

Ortholitha Bipunctaria 90.

Pararga maera 86.

Parasia Aspretella 92.

Phorodesma Plusiaria 89.

Pieris Callidice, Chloridice, Gliciria, Krue-
peri, Leucodice 74.

Pleurota Pyropella 92.

Plusia gutta, Triplasia 89.

Polyommatus Alciphron, Caspius, Chry-
seis, Eurydice, Ochimus, Omphale, Ther-
samon 76.

— XV —

Pterophorus Stigmatodactylus, Subalter- | Tephronia Oppositaria 89.

nans 93. Thalpochares Chlorotica, Ostrina, Palli-
Satyrus Вегоё 83; Briseis 82; Bryce, Раг-| dula, Рагуа 89.

thica 83; Pelopea 82. Thecla Melantho, Spini 82.
Sesia Miniacea, Stiziformis 86. Zygaena Cambysea 86; Dorycnii, Manlia,
Setina Alpestris, Kuhlweinii 88. Peucedani 87.

Sphinx atropos VI.

Hémiptéres.
Corizus meridionalis 116. Nabis amoenus 118, margine-punctatus 112.
Eusarcoris pseudoaeneus 117.

ERRAT A.

. 48, lign. 6. € 87. Tumulorum L. lisez: Tumulorum L.
50, lign. 5. № 165. Rufescens Lep. lisez: Rufescens L e p.
202 aprés № 37 cordigera nob. ajoutez: Tab. VII, fig. 8.
204 aprés № 40 vittata 9 Oliv. (!) ajoutez: Tab. VIII, fig. 7.
205 aprés № 41 Spinolae Lep. (!) ajoutez: Tab. IX, fig. 7.
262, lign. 3, Yeux échancrés lisez: Yeux entiers.
808, lign. Erschovii m. lisez: Erschoffii m.

A wo w w W.w NJ

EXPLICATION DES PLANCHES.

—

I.

Fig. 7. Larve d’un Cucujide (Dendrophagus crenatus Payk.?); a,b,c,d,e,f. par-
ties de la téte; g. abdomen; h. patte de la méme. — 8. Larve de Anthero-
phagus pallens Gyll.; a, b, c. parties de la téte; d. patte; e. abdomen de
la méme.

у II.

Fig. 9. Larve de Hoplocephala haemorrhoidalis Fabr.; a, b, c, d, e, f. parties de
la tête; g. patte; h. abdomen; i, k, 1. nymphe. — 10. Larve de Gna-
thocera (Cerandria) cornuta Fabr.; а, b, c, d, e, f. parties de la tête;
g. patte; В. abdomen; i, k, ], m, n. nymphe.

III.

Fig. 1. Melitaea maturna L. aberr.— 2. Argynnis Arsilache Esp. aberr.— 3. Ha-
dena amica Tr. aberr. — 4. Cidaria dilutata S. V. aberr. — 5. Colocampa
vetusta L. — 6. Agrotis Iveni Hüb. — 7. a, b. Grammoptera bicarinata
Arnold. . «

IV.

Fig. 1, 2. Colias Sagartia Led.—3. Polyommatus Caspius Led.— 4, 5. Lycaena
Erschoffii Led. — 6, 7. Lyc. Hyrcana Led. — 8. Lyc. Damone 9 var. —
9. Lyc. Panagaea var. Arsacia Led.— 10,11. Epinephele Cadusia Led.—
12, 13. Satyrus Bryce var. Parthica Led. |

У.

Fig. 1, 2. Epinephele Dysdora Led. — 3, 4. Ерш. Amardaea Led. — 5. Sesia
stiziformis H. Sch. var. — 6. Zygaena Cambysea Led. — 7. Zyg. Manlia
Led.— 8. Euxestis dentula Led.— 9. Eusarca terrestraria Led.— 10. Aty-
chia Rhagensis Led. — 11. Botys praepetalis Led. — 12. Myelois flagella
Led.— 18. Parasia aspretella Led. — 14. Hypsolophus apludellus Led. —
15. Pterophorus subalternans Led. |

VI.

Fig. 1—4. Ailes des Mutilles. — 5 et 6. formes de la ligne de séparation du
mésothorax des Mutilles. — 7— 9. différentes formes de leur caréne ventrale.

VII.

Mutilla: 1. corniculata Pall. 9. a. caréne ventrale. — 2. laevigata Rdzsk.
Sich.9.— 8, 4. simplicifascia Rdszk. S. $ 9. carène ventr. — 5. nigroaurea
Rdszk. S. 9.— 6. scabrofoveolata Rdszk. S. 9. — 7. spinifera Oliv.9.
8. cordigera Rdszk. S. 9. — 9. bituberculata Smith Q. — 10. id. g*.
b. caréne ventr.

s" — VI —
VIII.

Mutilla: 1. disparimaculata Rdszk. S. 9. — 2. bicculata Rdszk. S. 9. а. carène
ventr. — 3. argenteo-picta Rdszk. S. 9.— 4. Sycorax Smith ©. a. carène
ventrale; b. carène du 2-d segment. — 5. pectinata Rdszk. S. 9. a. bord
postérieur du métathorax. — 6. dispilota Rdszk. S. 9. a. caréne ventr. —
7. vittata Oliv. 9. a. carène ventr. — 8. chrysococcina Rdszk. S. 9.—
9. multispina Rdszk. S. Q9. a. caréne ventr. — 10. diselena Rdszk. 8.

IX.

Mutila: 1. aureo-maculata Rdszk. S. 9. a. caréne ventr. — 2. rubro-aureä
Radszk. S. Ф.— 3. Mephitis Smith 9.— 4. rugosa Oliv. Q9. a. сагёпе
ventr. — 5. Perisii Rdszk. S. 9. — 6. quinquemaculata Rdszk. 8. ©.
a. caréne ventr.— 7. Spinolae Rdszk. S. g'. — 8. Olivieri Rdszk. S. d.
à. carène ventr.— 9. calcariventris Rdszk. S. d^. — 10. arabica Oliv. ©.
a. caréne ventr.

X.

Mutilla: 1. Godefredi Rdszk. S. ©. a. caréne ventr. — 2. carinata Rdszk. S.
d'. à. caréne ventr. — 3. cinerascens Oliv. ©. a. caréne ventr. d. l'extrémité
de l'anus— 4. melicerta Smith Ф. a. caréne ventr.—5. egregia Klug. d.
а. caréne ventr. — 6. obliterata Smith ©. f. un oeil et une ocelle. —
7. perfecta Rdszk. S. d. — 8. Brutia Rdszk. S. d. a caréne ventr. —
9. humeralis Rdszk. S. d. a. caréne ventr. b. tubercules en dessous du
2-d segment. — 10. Charaxus Smith ©. a. caréne ventr.

XI.

Mutilla: 1. Medon Smith Ф. a. caréne ventr. — 2. Graeca Lep. ©. a. carène
ventr. — 3. histrio Шер. <. a. carène ventr. — 4. hispanica Rdszk. S. @.
а. carène ventr. — 5. Acheron Smith С. a. carène ventr. — 6. Alecto Smith
<. a. caréne ventr. — 7. dichroa Rdszk, S. d^. a. caréne ventr. — 8. tri-
cincta Rdszk. S. d. a. caréne ventr.

ЕВВАТА,

Tab. УП. f. 4. Manque le sixiéme segment à l’abdomen.
f. 6. Les bandes de l'abdomen sont trop jaunes.
f. 7. Deux segments de trop.
f. 10. Manque le sixieme segment à l'abdomen.
Nota. Sous la ligne, sur cette planche, ainsi que sur les VIII et IX, au lieu de
Radoszkovsky del., lisez: M-me Lavrentieff del.
Tab. IX, f. 1. Les taches de l'abdomen doivent étre d'un jaune plus orangé.
Tab. X, f. 9. Les bandes de l'abdomen sont trop jaunes.

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A 2. Colias Sagartia Lederer. 3. Polyomm. Caspius Led.
4.5. Lycaena Erschoffii Led. & Z Lyc. Hyrcana Led... Ф Lyc. Damone 9 Var.
9. Lyc. Panagaea Var. Arsacia Led. MM. Epinephele Cadusıa Led.
| 12 13 Satyrus Bryce Var. Farthica Led.

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4. 2.Epinephele Dysdora Lederer. 3. 4. Epi. Amardaea Led.
3. Jena stiziformis H-Sch Var 6. Zygaena Cambysea Led. 7 Zug. Manlia Led.
9. Fuxestis dentula Led. 9 Eusarca terrestraria Led. 10, Atychın Phagenszs Led.
11. Dotys praepetahs Led. 12. Myeloıs Flagella Led. 13. Parasia aspretella Led.
74 Hypsolopkus apludellus Led. 45 Prerophorus subalbrnans Led

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1. Mutilla cornieulata, Pal. > 6.Mutilla scabrofoveolala, neb.;

4 laevigata, nob. © 7 " spinifera, Oliv

3. sunpdlicilascia, nob. $ ES cordigera, nob

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5 nigroaurea, поф. © NEU 2s nob. С
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